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BULLETIN
SCIENTIFIQUE.
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HCrA., le. - 7: 12: MeY .: —
ca PUBLIÉ PAR
BULLETIN SORENTIFIQUE
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT -PÉTERSBOURG
SON SECRÉTAIRE PERPEÉTUEL.
TOME PREMIER.
S'AUPN AE per ER $ BE O0 UEREC
CHEZz W.'GRAEFF
ET
LEIPZIG
CNEZ Lin Vo ss
(Prix du volume 5 roubles p. L Russie 11 écus de Pr. p. l'étranger )
IMPRIMERIE DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES.
TABLE DES MATIÈRES.
(Les chiffres indiquent les numéros du journal.)
I.
EXTRAITS DE MÉMOIRES.
OSTROGRADSKY.
E. Lewz.
Hess.
Barr.
FRAERN.
Scaminr.
Trinius.
FRAEnN.
OsTRoGRADSKY.
BaAER.
Trmius.
R. LeEwz.
Trinius.
OsTROGRADSKY.
Cozzixs.
Note sur la méthode des approxi-
mations successives. 1.
Baromelrische Hôhenmessungen im
Kaukasus. 1.
Mémoire sur quelques produits py-
rogénés. 1.
Entwickelungsgeschichte der unge-
schwänzten Batrachier. 1. 2.
Ibn-abi-Jakub el-Nedims Nachricht
von der Schrift der Russen im X Jahrh. 1.
Ueber Lamaismus und die Bedeu-
tunsslosigkeit dieses Nahmens. 2.
Nouvelles considérations sur la con
struction de la fleur des graminées. 5.
Erklärung der arabischen Inschrift
des eisernen Thorflügels zu Gelathi in
Imerethi. 5.
Sur l'équation relative à la propa-
gation de la chaleur dans l'intérieur des
liquides. 4.
Delphini phocaenae anatomes sectio
12, 4.
Ueber das Wesen und die Bedeu-
tung der menschlichen Haa:e und Zäh-
ne. 5.
Analyse du Lalita- Visiara-pourana,
l'un des principaux ouvrages sacrés des
Bouddhistes de l'Asie centrale, conte-
nant la vie de leur prophète et écrit en
sanscrit, 7. 8. 9, 10. 11. 12. 15.
Graminum in Actis academicis a se
editorum generibus et speciebus supple
menta addit, 9.
Mémoire sur le calcul des fonctions
génératrices. 10-
Note sur la forme des résidus des
polynomes entiers. 15.
Boxcanp.
GRAEFE.
TRAUTVETTER.
Scamipr.
FRITZSCRE.
BouniAKOVSKYx.
HEss.
Bauer.
BRANDT.
Kruc.
SCHMIDT,
Hess.
Branpr.
Barr.
BRANDT.
Quatuor plantae Brasilienses novae
descriptae et iconibus illustratae. 15.
Ueber die sogenannte starke und
schwache Conjugation und ïihre ver
meintliche Begründung im (Griechi-
schen. 15.
Salicetum sive salicum formae quae
hodie innotuere, descriptae et systema-
tice dispositae. Fasciculus primus, con-
tinens salices pleiandras et monandras. 17.
Ueber das Mahäâjäna und Pradsch-
nâ-päramita der Bauddhen. 19.
Ueber den Pollen. 21.
O npusoxenin amaausa BHpoam-
ce K3 OnpestieniO MPAÔIMACHHEXE
BEAHHHB MPAHCIEHACHMHEXE AHCEAB.
23.
IL
N OT Es.
Note sur quelques produits pyro
génés. 2.
Beobachtung über die Entstehungs-
weise der Schwimmblasen ohne Aus-
führungsgang. 2.
Note sur deux osselets nouveaux
découverts dans les crânes de quelques
oiseaux stéganopodes. 3.
Ucber den Novgorod'schen Gosto-
mysl. 5.
Ueber die Begründung des Tibeti-
schen Sprachstudiums in Russland und
die Herausgabe der dazu nôthigen Hülfs-
werke. 4.
Note sur l'emploi de l'air chaud
pour alimenter les hauts-fourneaux. 5.
Note sur l'Anser Canadensis et l'An
ser pictus de la Zoographie des Pallas. 5.
Sur le prétendu passage de l'eau
par les évents des Cétacés. 5.
Note sur la structure des glandes
moschifères du Wykhoukhol (Mygale
moschata), 6.
BranpDr.
E. Lexz.
Don.
G. Pannor.
Fnarnx.
Fr. Panrnor.
KôPpPEN.
MÉNÉTRIËS.
Bar.
FRAEnN.
STRUVE.
HEss.
Lexz,
Branxpr.
BraAnpr.
BraAnpr.
Note sur le Cricetus nigricans. 6.
Bemerkungen über das sogenannle
Stationennivellement mittelst des Baro-
meters. 7.
Proben aus dem Diwan des Af
ghanischen Dichters Abdurrehman. 7.
Sur l'expédition pour déterminer
le niveau de là mer Caspienne. 11. 12.
Die neuésten Bereicherungen der
muhammedanischen Numismatik. Erste
Lieferung : Aus der neubegonnenen
Münzsimmlung des Herrn Staatsr. v.
Fuchs zu Kasan. 13. 14.
Zweite Lieferung: Aus dem Mu-
seum der käis. Universität zu Moskau.
26:27.
Von hohlen Elektromagneten und
der Wirkung innerer Spiralen bei den-
selben. 16.
Ueber Tumuli in Russland. 18.
Insectes nouveaux de la Turquie. 19.
Note sur une peau d'aurochs, en-
voyée du Caucace. 20.
Secondé noie sur le zoubre ou aur-
ochs. 20.
Ucher die wichtigsten orientali-
schen Handschriften des Rumänzow'-
schen Museums. 20.
Nordlicht, beobachtet am 18 (6)
October auf der Sternwarte zu Dorpat:
21.
Composition du gaz des feux (sacrés)
de Bacou: 21,
Bemerkungen über einige Punkte
aus dér Lehre des Galvanismus: 23:
Quelques remarques sur la plante
qui fournit la cevadille du Mexique
(Veratrum officinalé), comme type d'un
nouveau sous-genre. 22,
Note sur la découverte d'une glande
Cufanée parliculière qui se trouvé sur
là face extérieure de la cuisse du porte-
muse (Moschus moschiferus). 22.
Note sur un ordre nouveau de la
classe des Mÿriapodes et sur l'élablisse-
ment des sections de celte classe d'ani-
maux en général, 25,
YI
Faupermanx. Notice sur un insecle nouveau et
nuisible de la famille des Curculonides
(charançons). 25.
MÉNÉTRIÉS,
Branpr,
Sur quelques insectes de la Russie. 25.
Remarques sur quelques modifica-
tions dans l'arrangement de l'ordre des
Acalèphes discophores ou ombrellifères.
24.
IT.
ANALYSES.
Corus et Fuss. Analyse de l'ouvrage de M Brasch-
maun: Kypcr anaxumuuecxoi l'eo-
mempin. 6.
Corus et Herrmans. An. de l'ouvrage de M Fleury:
Tayxontusie etc. 6. 7.
BranDT et Barr. An. de l'ouvrage de M. Gebler:
Uebérs'cht des katunischen Gebir-
pes. 13. 14
Analyse des ouvrages relatifs au voyage au-
tour du monde de M. Lütke et principale-
ment de ses observations du pendule. 13.
STRUVE.
avr:
CAPPORTS
BranpT et Barr. Sur l'ouvrage de M Rathke: Zur
Fauna der Krym. 2.
Cozums. Sur le mémoire de M Lüwensiern: Ueber
die Anwendung der , Gaussischen Integra-
tionsmethode auf die mehrfachen Integrale. 3.
BaEr. Sur une vache monstrueuse envoyée du Cau
case. 16.
Branpr. Sur la première livraison de son ouvrage:
Icones et descriptiones animalrum Rossicorum. 18.
Bar. Sur quelques mémoires relatifs aux colonies
russes en Amérique par M. le Baron Wrangel. 19.
Branpr. Sur un’ voyage scientifique en Allemagne.
21:22.
| M -
VOYAGES SCIENTIFIQUES.
Expédition organisée par l'Académie dans, le but de
déterminer la différence..de niveau de la ner Noire et
de la mer. Caspiennes 10. Voyage-de M Brandt en Al
lemagne. 21- 22.
VII
NL
CORRESPONDANCE.
Extrait d'une lettre de M. Güppert à Breslau sur la
découverte de fleurs et du pollen dans la houille brune.
4. Extrait d'une lettre de M. Gebler à Barnaul sur
une nouvelle espèce de perdrix de l'Altaï. 4: Extrait
de deux leltres de M. Sjôügren de Piatygorsk et de
Symphéropol sur ses occupations. 14. 15. 25.
VIL.
OUVRAGES OFFERTS.
1. 2. 13. 15. 16. 19. 20. 21. 22, 25. 24.
VIII.
CHRONIQUE DU PERSONNEL.
4. 12, 17. 25,
IX.
ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES.
1. 2. 12. 17. 24,
X.
MÉLANGES.
Concours des prix Démidoff en 1855. 5. Racines pri-
mitives des nombres premiers. OsrroGrADskY. 4. Erina-
ceus hypomelas, nouvelle espèce d'hérisson. BraNpr. 4.
Jugement de l'Académie sur une pièce de concours au
prix d'histoire proposé en 1852. 6. Rectification. 6. Con-
cours aux places d'adjoint. 9. Edition du livre des évan-
giles d'Ostromir. 23. Rapport sur les prix proposés par
l'Académie, 23. Tête fossile de Rhinocéros, exhumée
dans le gouvernement de Smolensk. 24.
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RÉGISTRE ALPHABÉTIQUE.
(Les chiffres indiquent
À lurcica Mén, 149.
ABDURRENMAX, poële afghanien.
M. Dorn. 64.
ACALÈPHES. Classification des Acalèphes discophores ou ombrelli-
fères, par M. Brandi. 184.
AFGHANES.
AimaAnTS électro-magnéliques v., £/ectromagnelisme,
AMPERE, m. b. mort. 96.
AMPRICOMA ciliata Mén. 149.
ANALYSE des probabilités v. Probabilités,
ANATOLICA corpulenta el lyponvta Méu. 180.
ANOMALA o/raginea Mén. 180.
AxsEenr canadensis Pall. = A. leucopareius Br. — À. pictus Pall. =
A. canagicus Br. 37.
AxToniA pubescens, plante du Brésil décrite par M. Bongard,
115.
APPROXIMATIONS successives.
succ. par M. Ostrogradsky. 1.
Aurocus. Note sur l’aurochs du Caucase, par M. Baer. 153. —
Echantillons de ses poësies par
Poësies des Afghanes v. Abdurrehman.
Mémoire sur la méthode des appr.
Seconde note sur le même sujet jar le même. 155.
AURORE boréale observée à Dorpat’le 18 (6) octubre et décrite
par M. Struve. 164.
Bager — Mémoire sur l'évolution des batraciens anoures. 4. 9. —
Note sur le développement de la vessie natatoire. 15. —
Rapport sur un ouvrage de M. Rathke, 16. — Anatomie du
Delphinus phscaena. 26. — Sur le prétendu passage de
n l'eau par les évenis des cétacés. 37. — Analyse d'un ouv-
rage de M. Gebler. 102. 110. — Rapport sur une vache
monstrueuse. 128, — Sur les mémoires de M. Wrangel
rélatifs aux colonies russes en Amérique. 151. — Note sur
une peaw d'aurochs envoyée du Caucase. 158. — Seconde
note sur le zoubre ou aurochs. 155,
Baxov. Feux sacrés de Bakou v. Gaz.
BARANTE, élu m. h. 184,
BARTELS, m, ©. mort, 184
BArRACIENS. Sur l'évolution des batraciens sans queue, par M.
Baër. 4. 9.
BiscroGnavute Ouvrages publiés par l'Acad, 7. 16. 96, 136. 192.
BLaApPs abbreviata et plicalicollis Mén. 149,
BoxGarD — élu Acad. extraordi 06. = Description de quatre
plantes nouvelles du Brésil. 115.
Bos urus v. Aurochs.
les pages de volume).
Bjouppustes. Quvrage sacré des Bouddhistes analysé par M.
R. Lenz. 49. 57. 71. 75. 87. 92. 97. — Thécsophie des
Bouddhistes, mémoire de M. Schmidt. 145.
Bouxrakovskx — Mém. sur la détermination aprroximalive des
nombres transcendants par l'analyse des probabilités. 177.
BRANDT — Rapport sur un ouvrage de M, Rathke, 16. — Note
sur deux osselets nouveaux découverls dans les crânes de
quelques oiseaux stéganopodes, 21. — Erinaceus hypomelas
Br. 82. — Note sur l’Anser canadensis et l'A. piclus 37. —
Sur la structure des glandes moschiféres du W ykhoukhol. 41.
— Sur le Cricetus nigricans. 42. — Analyse d'un ouvrage
de M. Gebler. 102. 110.— Rapport sur son ouvrage: Icones
et descriptiones animalium rossicorum. 144. — Sur son vo-
yage en Allemagne. 167. 175. — Quelques remarques sur
la plante qui fournit la cevadille du Mexique. 173. — Nouvel
organe secréloire découvert dans le porte-musc. 174, — Clas-
sification des Myriapodes, 178.
BRASCHMANx oblient un prix Démidoff. 24, — Analyse de son
ouvrage par MM. Collins et Fuss, 42.
BuxGE obtient une médaille Démidoff, 24.
CANTHARIS annularis Mén. 149.
CARABUS acuminatus — Bonplandi — Witdemanni Mén, 149.
CASPIENNE. Sur le niveau de la 1ner Caspienne, par M. Lens. 2.
— Expédition pour déterminer le niveau de celle mer. 79.
— Mémoire sur cette expédition p. M. Parrot. 81. 89.
CassibA seraphina Mén. 149,
CEvADILLE du Mexique. Quelques remarques sur la plante qui
fournit la Cevadille, par M. Brandt. 175.
CuaLEur,
les liquides, par M. Ostrogradsky. 25. — Sur l'emploi
Equation relative à la propagation de la chaleur dans
de l'air chaud pour alimenter les hauls-fourneaux, par. M.
Hess. 35.
CuARANCONS v. Cucurlionides.
GHARIDION, nouveau genre de plantes établi par M. Bongard.
Char. angustifolium @ cordatum, deux espèces de ce genre
décriles par le méme. 116.
Cnauporn élu m, c. 184.
Cugveux.
Leur substance et leur signification dans l'organisme
humain, par M. Trinius. 55.
CaLaexius Sischuhini Mén. 180.
CnnxsSOMELA dimidiata Mén. 180.
CEPHALOSTENUS vrbicollis Mén. 149,
CérTacés. Sur le passage de l'eau par les évents des célacés, par
M. Baer. 87.
CEToniA funesta et venusta Mén. 149.
CLYTHARA sulicaria el unifasciata Mén. 149.
Cozzixs — Rapport sur un mémoire de M. Lüvwenslern, 23. —
Analyse du traité de géoméirie analytique de, M., Brasch-
mann. 42. — Analyse de l'ouvrage sur l'éducation dés sourds-
muets de M. Fleury. 44. — Note sur la forme des résidus
des polynomes entiers. 118.
CoLONIES russes en Amérique. Mémoires sur ces colonies, par M.
Wrangel. 151.
CotoPHOTiA suturalis Mén. 149.
Côxcours aux prix Démidoff, 24. 48. — au prix d'histoire pro-
posé par l'Académie en 1832. 47. — au prix de mathé-
matiques de 1831. 188. — Remise du terme du concours
auvprix de zoologie: ibid. — Concours au prix de philologie
proposé en 1836. ibid.
ConsuGAISONS dites forte el faible et leur prétendue existence dans
le grec, par M: Graefe. 116.
OnicETUS nigricans, Note sur le Cr. n. par M: Brandt. 42.
CrYMÉE. Faune de la Cr, par M. Rathke. 16.
CRYxPTOCEPHALUS alni — congener, 180. limbatus. 149. puslu-
lipes. 180, insectes décrits par M. Ménétriés.
CuncuLiontpes. Insecte nouveau de cette famille décrit par M.
Faldermann. 179.
Daxizevsxy obtient un prix Démidoff. 24.
Dezcpuixus phocaena. Anatomie du D. p. par M. Baer. 26.
Dexrs. Leur substance et leur signification dans l'organisme hu-
main, par M. Trinius. 55.
Diazecres de la langue grecque. Recherches sur ces dialectes,
pour sujet du prix de philologie proposé en 1886. 188.
DiscopnoRes v. Acalephes.
DoncAD1ON /érruginipes Mén. 149.
Donx — Echantillons de poésies afghaniennes. 54.
EcriTune des Russes du 10e siècle, mémoire de M. Frähn. 6.
ELECTROMAGNÉTISME. Sur les aimants électro-magnéliques creux,
et l'effet qu'y produisent des spirales intérieures, par M. Fr.
Parrot. 121.
EriNACEUS hypomelas Br. 82.
Eur1ox v. Produits pyrogenes.
EvyaxçciLe. Livre d'évangile d'Ostromir, publié par l'Académie, 183.
ExPzn1riox pour déterminer la différence de niveau de la Mer
noire et de la Mer Caspienne. 79. — Mémoire sur celle ex-
pédition par M. Parrot. 81. 89.
FALDERMANN — Notice sur un insecle nouveau de la famille des
Curculionides. 179.
Fœu x sacrés de Bakou v. Gas.
Fzeuns fossiles dans la houille brune, découvertes par M. Güp-
perl. 81.
Fzeurx obtient un prix Démidof. 48.
Fiux et REFLUX. Jugement de l'Académie sur la théorie du flux et
du reflux envoyée au concours de son prix de mathématiques
proposé en 1831. 185.
FONCTIONS génératrices. Mémoire sur le calcul des f. g. par M.
Ostrogradsky. 78.
FRAEHN — Mémoire sur l'écriture des anciens Russes, 6 — In-
scription arabe sur un batiant de porte du monastère Gelathi
en Imérétie, 20. — Sur les acquisitions les plus récentes de
la numismatique mohammédane, 1r arlicle 99. 105. 1e ar-
ticle 125. 182. — Sur les manuscrits orientaux les plus im-
portants du musée Roumiantsoff. 156.
FrirzscHE — Mémoire sur le pollen. 161.
Fucns — Acquisitions de sa collection de monnaies orientales dé-
cuites par M. Frähn. 99. 105.
Fuss G. — Voyage à la mer Caspienne. 79.
Fuss P. — Analyse du traité de géometrie analytique de M.
Braschmann: 42. — Décoré de l’ordre de St. -Stanislas ide
la 2e classe. 96.
GALVANISME. Considérations sur quelques points de Ja, théorie
du galvarisme par M. E. Lenz. 169,
Gaz des feux de Bakou. Sa composition analysée par M. Hess, 166.
GEBLER oblient un prix Démidoff. 24. — Description d'une nou-
velle espèce de perdrix de l'Allaï. 31 — Analyse de, son
ouvrage sur les monts de la Katoune, par MM. Brandt et
Baer. 102. 110.
GELATHI Monastère en Imérélie où se trouve, une. inscription
remarquable, commentée par M. Frähn. 20,
GÉOMÉTRIE analytique. Trailé de Géom. anal. de M.) Brasch-
mann analysé par MM. Collins et Fuss. 42.
GLANDES moschiféres du Mygale moschata, par M. Brandt. 41.
GLAPHYRUS féstivus — ylobulicollis — varians Mén. 149.
GoEPprERT découvre des fleurs et du pollen dans la houille brune, 81.
GosromysL. Sa non-existence dans l'histoire de Russie, démon-
trée par M. Krug. 22.
GRAEFE — Sur les conjugaisons dites forte et faible et leur préten-
due existence dans le grec. 116.
GRAMINÉES. Nouvelles considérations sur la construction de la
fleur des Graminées, par M. Trinius, 17. — Classification
des Graminées par /e même. 65.
GRINDEL, m. c. mort, 8.
HaAuvTSs-FouRNEAUX, Sur l'emploi de l'air chaud pour alimenter
les hauts-fourneaux; par M. Hess. 86.
HezMERsen oblient un prix Démidoff. 24:
Hénrissox. Nouvelle espèce décrite par M. Brandt. 82.
HERRMANN élu Acad. ord. 8, — Analyse de l'ouvrage sur l'édu-
cation des sourds-mucts par M. Fleury. 44,56:
Hess — Mémoire sur le naphte. 4 — Note sur quelques produits
pyrogénés. 14, — Sur l’emploi de l'air chaud, pour alimenter
les bauts-fourneaux. 85. — Décoré de l’ordre de Ste, - Anne de
Ja 2e classe. 96, — Composition du gaz des feux de Bakou. 166.
Honpe p’oR Jugement de l'Académie sur l’histoire de. la Horde
d'or envoyée au concours de son, prix, d'histoire, proposé, en
1832. 47.
HonszurGH, m. c. mort. 186,
Houicce brune de Vettérayie.
cette houille par M. Güppert. 81.
Fleurs. et pollen découyerts dans
Hur£gzAND m. h: mort: 184
Hummez mx c, mort 184,
Isx-Aui-Jarus EL NED1M, auteur arabe qui parle de l'écriture
des Russes du Xe siècle. 6.
1essex oblient une médaille Démidoff, 24.
ENSCRIPTION arabe sur un batiant de porte du monastère Gelathi
en Iméélie, par M. Frähn. 20,
Ixsecres de la Turquie, par M. Ménétriés. 149. — Id. de la
Russie, par le même, 180,
KanéziNE découvre une nouvelle espèce d'hérisson: 382.
KarTouxE. Aperçu des monts de la Katoune, ouvrage de M.
Gébler analysé par MM: Brandt et Baer. 102. 110.
KivG élu m. c. 184.
Küôrrex — Note sur les tumulus en Russie. 137.
KuvuG nie l'existence de Gostomysl dans l'histoire de Russie, 22.
LALITA-VISTARA-POURANA, ouvrage sacré des Bouddhistes, ana-
lysé par M. R. Lenz. 49. 57. 71. 75. 87. 92. 97.
Lamaïsme. Mémoire sur le Lamaïsme, par M. Schmidt. 11.
Lenz E. — Mémoire sur le niveau de la mer Caspienne, 2. — Con-
sidérations sur le nivellement, dit par stations, au moyen du
baromètre 51. 63. — Sur quelques points de la théorie du
galvanisme, 169.
Lenz R. élu Acad. adj, 8. — Analyse du Lalita-Vistara-pourana,
A9. 67. 71. 75 87. 92, 97. — Mort. 96.
LüwenxsTerRx — Application de la méthode d'intégration de Gauss
aux intégrales multiples. 23.
Lurxe obtient un prix Démidoff. 24, — Analyse de ses observa-
tions du pendule, par M. Struve. 141.
ManaAyAxA. Mémoire sur le Mahäjäna et le Pradschnä-päramita,
par M. Schmidt, 145.
Maxuscrirs orientaux du Muséum Roumianisoff, décrits par M.
Frähn. 156.
MARÉES v. Flux et reflux.
MELANESTHES alulaceus Mén. 180.
MEeLLon1, elu m. c. 184. .
MEXÉTRIÉS — Jnsectes nouveaux de la Turquie. 149. — Insectes
russes. 180.
MixnAïLovsxy-DANILEVSXY v. Danilevsky.
MoxGozs. Histoire des Mongols v. Æorde d'or.
Moscuus moschiferus. Nouvel organe secrétoire découvert dans
cet animal, par M. Brandt. 174.
MoxSTRUOSITÉ d’une vache, observée par M. Baer. 128.
Muséum de l’Université de Moscou. Note sur ses acquisitions en
fait de monnaies orientales , par M. Frähn, 125. 152. —
Muséum Roumiantsoff — manuscrits orientaux de ce
musée décrits par M. Frähn. 156.
MYGALE moschata. Sur la structure de ses glandes moschifères,
par M. Brandt. 41.
MyniaAPones. Classification des Myriapodes, par M. Brandt. 174.
Napurte. Mémoire sur le Naphte, par M. Hess. 4.
Nenr sympathique, Recherches sur le nerf symp. des évertébrés,
proposées, en 1852, pour sujel du prix de zoologie. Remise
du concours. 186,
NiVELLEMENT, dit par stations; au moyen du baromètre, par M
E. Lenz. 51. 65.
NOMBRES premiers. Racines primitives des np calculées par
M. Ostrogradsky. 32.
NumismAnrQuE mohammédane. Ses acquisitions les plus récentesÿ
par M. Frähn, 1r art. 99. 105. 2e art. 12611452,
OuE:v. Anser.
OMBRELLIFÈRES v. Acalephes,
OsTÉoLOG1E., Découvente de deux osselels dans les cränes de
quelques oiseaux stéganopodes, par M. Brandt, 21.
OsrrOGRADSKY — Sur la méthode des approximations succes-
sives. 1. — Sur l'équation de la température dans les liquides,
25. —- Racines primitives des nombres premiers. 82. — Sur
le calcul des fonctions génératrices. 75.
Osrromir,, Edition du livre des évangiles d'Ostromir. 188.
OrionnynCHus Marquardtit Falderm. insecte nouveau. 179.
Ovurous DE Diourscns Histoire de l'Oulous de Djoutschi. v.
Horde d'or.
Pannror Fr, Note sur les aimants électro-magnéliques creux, et
l'effet qu'y produisent des spirales intérieures. 121,
Panror G. Mémoire sur l'expédition pour déterminer le niveau
de la mer Caspienne. 81. 89.
PENDULE. Observations du pendule invariable, par M. Lutke,
analysées par M. Struve, 141.
PEenpix altaïca Gcbl. nouvelle espèce, découxerle et décrile par
M. Gebler. 81.
PÉTROUCHEwWSKY obtient un prix Démidoff. 24.
PHYSOSTEMON ambiguum, plante du Brésil, décrite par M. Bon-
gard. 115.
PiMELIA limarchoïdes et varicosa. Mén. 149.
PorLex fossile découvert dans la houille brune, par M. Güp-
pert. 31. — Mémoire sur le pollen, par M. Fritzsche. 161.
PorTE-Musc v. Moschus moschiferus.
PRADSCHNA-PARAMITA. Mémoire sur le Pradschnä-päramita,
par M. Schmidt. 145.
Prix DÉmiporr. Concours de 1855.
ques, 47. 185.
PROBABILITÉS. Analyse des prob, Son usage dans la détermina-
tion approximative des nombres transcendants, par M. Bou-
niakovsky. 177.
PRODUITS PYROGÉNÉS. Mémoire sur quelques prod. pyrog. par
M. Hess. 4. — Note sur le mème sujet, par /e méme. 14,
24. — Prix académi
PURKINJE élu m,. c. 184.
RACINES primitives des nombres premiers, calculées par M. Ostro-
gradsky. 82.
RaTaxe — Mémoire pour servir à la connaissance des animaux
de la Crymée. Rapport de MM. Brandt et Baer. 16.
Résipus des polynomes entiers, Note sur leur forme, par M. Col-
lins, 113.
RHINOCEROS tichorinus. Crâne fossile du R. t, trouvée dans le
# gouvernement de Smolensk. 192.
RuisoTrAGUuS Z'riwaldski Mén. 149.
RosEX élu m. h. 184.
SAsADILLA officinalis — nouveau sousgenre établi par M. Brandt.
175.
Samrer — Voyage à la mer Caspienne. 79.
Sazix v. Saules.
Sauzes. Description et classification des espèces de saules, par M.
129.
Savice — Voyage à la mer Caspienne. 79.
Scamint — Mémoire sur le lamaïsme. 11. — Sur l'étude de la
langue tibétaine en Russie. 28. — Mémoire sur le Mahäjäna
et le Pradschnä-päiramita des Bouddhas. 145.
Scnvzrz envoie le dessin d'une tête fossile du Rhinoceros tichori-
nus, exhumée dans le gouvernement de Smolensk. 192.
Ss5cnex — Deux lettres à M. Frähn. 111. 118. 182.
Sxécurmerr obtient un prix Démidoff. 24.
Sourps-muers. Education dés Sourds-muets, par M. Fleury,
ouvrage analysé par MM. Collins et Herrmann. 44, 66.
Senopnus subcostatus Mén. 180.
STéPANOrFr obtient un prix Démidoff. 24.
STRUYE — Analyse des observations du pendule de M. Luike.
Trautvetter:
141. — Description d’une aurore boréale observée à Dor-
pat. 164.
STurRM élu m. c. 184.
SucuTeLEen Cte., m. h. mort, 8.
TERTRES v. fumulus.
TiBÉTAINE — langue. Sur l'étude’ de la langue tibétaine en Rus-
sie, par M. Schmidt. 26.
Tozz Cle. élu m. b. 184.
TRANSCENDANTS — nombres. Détermination des nombres trans<
ceudants par l'analyse des probabilités, par M4 Bounia-
kovsky. 1171-
TRAUTVETTER — Description et classification des espèces de saules,
129.
Taixius — Nouvelles considérations sur la structure de la fleur des
graminées. 17. — Sur les dents et les cheveux de l'homme. 58.
— Classification des graminées. 65.
Tumuzus, Note sur les tumulus en Russie, par M. Küppen. 187.
VACHE monstrueuse du Caucase, décrile par M, Baer. 128.
VENIAMINOFF obtient un prix Démidoff, 24,
VERADRUM offcinale. Quelques remarques sur celle, plante, par
M. Brandt. 173.
VESS1E nataloire. Note sur son développement, par M. Baer, 15.
VoxAGEs scientifiques. Voyage de MM. G. Fuss, Sabler ei Sa-
vicz. 79.— Rapport de M. Sjügren sur son voyage. 111.
118. 182. — Rapport de M. Brandt sur son voyage en
Allemagne. 167. 175.
Vsévoroporr oblient un prix Démidoff. 24.
WRANGEL— Mémoires relatifs aux colonies russes en Amérique.
Rapport de M. Baer. 151.
Wx:KknouxnoL v. Mygale moschala,
ZaBRuSs rolundicollis et sublaevis Mén. 149.
ZAKHAROFF, Acad. ord. mort. 156.
ZouBRE v. Aurochs.
ZxGAëNA W'iedemanni, Mén, 149.
Tome I. N,:44
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PU BE IX" P'AUR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PÉTERSBOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscriftion d'un volume est de 5 roubles
assign. eu Russie, et de 1 7 écus de Prusse, à l'étranrer. On s'abonne, à Ss.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie!, place de la Bourse
N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se
charge de commandes pour les provinces: et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsis, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie et à leur
transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mémoires lus dans les séances ; 2. Notes
de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages sienti-
. fiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l’état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie.
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie ; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. EXTRAITS DES MÉMOIRES. 1.
Note sur la methode des approximations successives. OSrRoGRADSrI. — 2, Baro-
metrische Hühenmessungen im Kaukasus, LENz. — 3. Mémoire sur quelques produits pyrogenés. Hess. — 4. Entwickelungsgeschichte
der ungeschwänzten Balrachier. BAER. — 5.
Ibn - abi - Jakub el- Nedim's Nachricht von der Schrifi der Russen im X. Jahrhundert
n. Chr. Fragux. — ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. — OUVRAGES OFFERTS A L'ACADÉMIE. Jaxvien. Février. —
CHRONIQUE DU PERSONNEL.
EXTRAITS DES MÉMOIRES.
1. NOTE SUR LA MÉTHODE DES APPROXIMATIONS
SUCCESSIVES, PAR M. OSTROGRADSKY (lue
le 11. septembre 1835.)
La méthode des approximations successives est
connue de tous les géomètres ; elle doit son origine
à Newion, et depuis cet homme illustre, elle a reçu
un grand nombre d'importantes applications. Son in-
venteur ne l'a fait servir qu'à la recherche des raci-
nes des équations algébriques ; mais on n'a pas tardé
de montrer qu'elle réussit également pour la résolu-
tion des équations transcendantes , quand même cel-
les- ci renferment les différences partielles d'une ou
de plusieurs variables. Cependant cette méthode, d'un
usage si général et si facile, manque d'exactitude dans
la plupart de ses applications, dans le cas où l'on
s'en sert pour la résolution des équations algébriques.
Fourier est parvenu à la rendre entièrement rigou-
reuse, mais nous sommes loin d'un résultat aussi sa-
tisfaisant quand il s'agit des équations transcendantes.
Nous ignorons si une nouvelle solution fournie par
cette méthode, et qu'on est fondé à regarder comme
plus exacte que la précédente , l'est effectivement. Ce
vice est radical, et malheureusement il est extrême-
ment difficile, dans l'état actuel de l'analyse mathé-
matique , à y remédier.
Mais , indépendamment de ce vice, la méthode des
approximations successives en présente encore deux ,
celui d'introduire plus d’arbitraires qu'il n'en résulte
de la théorie des équations transcendantes, et celui
de rendre les approximations fautives par l'introduc-
tion de quantités en dehors du signe des fonctions
périodiques. Ce dernier défaut est l'origine de la cé-
lèbre question sur les inégalités séculaires des élé-
ments des orbites planétaires.
Je propose un moyen extrêmement simple pour re-
médier à ces deux défauts. Je montre que la nature
même de la méthode introduit plus de quantités arbi-
traires qu'il n'en faudrait d'après la théorie ordinaire
des équations transcendantes, mais aussi que la mé-
thode même donne toutes les conditions nécessaires ,
ni plus ni moins, pour fixer la valeur de toutes les
arbitraires. Quant à l'imperfection d'avoir des quan-
tités en dehors des fonctions périodiques, je la fais
également disparaître par un moyen qu'il est difficile
d'expliquer sans le secours du symbole de l'analyse
mathématique. Je ne doute pas que la manière dont
je présente la méthode de Newton ne fasse obtenir
plus facilement qu'on ne l'obtient ordinairement , les
mouvements des planètes autour du soleil. C'est un
travail que je me propose d'exécuter. Pour le présent,
je me contente de résoudre, par approximation, une
équation bien simple, mais sur laquelle la méthode,
telle que Newton l'a donnée, n'aurait pas de prise.
L'équation dont je parle peut s'exprimer aussi en ter-
mes finis à l'aide des fonctions elliptiques. J'obtiens
son intégrale exacte par l'emploi des notations dues
à l'illustre géomètre de Kônigsberg, et cette intégrale
développée en série, redonne la solution que j'avais di-
rectement obtenue; ce qui peut servir à confirmer
l'exactitude des modifications que j'ai introduites dans
la méthode des approximations successives de Newton.
2. BAROMETRISCHE HÔHENMESSUNGEN 1M KAUKA-
SUS, ANGESTELLT VON C. MEYER unp E. LENZ,
BERECHNET VON E. LENZ (gelesen den 28. Au-
gust 1835).
In der Abhandlung, die ich an dem heutigen Tage
der Akademie vorzulesen gedachte, von der aber ein
Theil der zahlreichen Rechnungen noch nicht beendiot
ist, habe ich die Resultate aus sämmtlichen in den
kaukasischen Provinzen angestellten Hühenbestimmun-
gen mittelst des Barometers, zusammengeordnet; sie
sind zum Theïil von mir selbst, grüsstentheils aber
von meinem Reisegefährten , Herrn Dr. Meyer, nach-
dem er sich von mir getrennt hatte, angestellt worden.
Hier hebe ich von den vielen Resultaten nur eins
heraus, welches von allgemeinem Interesse seyn dürfie,
nämlich die Bestimmung des Niveau des kaspischen
Meeres gegen das des asowschen. Hierzu boten sich
mir von den Beobachtunsen Meyer's 351 innerhalb
103 Tagen, zur Vergleichung mit 309 an eben den-
selben Tagen in Taganrog vom Schuldirector Manne
angestellten dar. Herr Meyer sowohl als Herr Manne
beobachteten den Barometer mehrmals am Tage ; Meyer
so oft es seine botanischen Excursionen erlaubten (in
der Regel 4 mal), Manne regelmässig 3 mal zu genau
2
angegebenen Stunden. Ich habe für beide Beobachtungs-
ôrter das Mittel für jeden Tag angenommen und den
Niveauunterschied aus diesen Mitieln für jeden Tag
berechnet. Die Barometer sind von mir selbst ver-
mittelst eimes dritten genau verglichen und die Hôhen
derselben über der Meeresoberfläche sorgfältig bestimmt
worden. Nach Anbringung aller hierauf Bezug haben-
den Correctionen fand ich das Mittel aus allen 103
Resultaten
100,6 Pariser Fuss mit dem wahrscheinlichen
Fehler = 7,1 Fuss.
Um diese Grôsse ist die Oberfläche des #aspischen
Meeres unter der des asowschen gelegen.
Von den Resultaten anderer Beobachter weiss ich
nur 4, die Vertranen verdienen, indem sie mit ver-
glichenen Baromelerr angestellt wurden. Dieses sind
die von Wisniewsky im Jahr 1811, von F. Parrot
und Engelhardt im Jahr 1811, von Parrot und Be-
hagel im Jahr 1830 und endlich von Goebel im
Jahr 1833. Letzterer hat seine Resultate noch nicht
bekannt gemacht; ich weiss die unten folgende Angabe
nur aus dem Munde des Herrn Akademikers v. Struve ,
der die Berechnung übernommen hat, und kann die
Hôhe nur aus dem Gedächtniss angeben, wobei ich
mich vielleicht um 10 Fuss mehr oder weniger irren
kann. Die Resultate sind :
nach Wisniewsky liegt das kaspische Meer niedri-
ger als das asowsche um 256,8 Pariser Fuss,
— Parrot im Jahr 1811 300,0 — —
— Parrot im Jahr 1830 3,6 — —
— Gocbel circa 50,0 — —
Verbinden wir hiermit das so eben aus unsern Be-
obachtungen mitgetheilte Resultat, so finden wir, dass
4 Bestimmungen das kaspische Meer bedeutend tiefer
angeben, eine aber, nämlich die zweite Parrotsche ,
eben so hoch. Was ist die Ursache dieser Differenz?
Ich glaube, dass die nähere Ansicht der 103 ver-
schiedenen Hôhen , welche ich aus den Beobachtungen
Meyer's und Manne's berechnet habe, den Schlüssel
zu diesem Räthsel uns an die Hand geben kann. Wir
finden nämlich in der Reihenfolge derselben gewisse
Gruppen von Tagen, wo die beobachteten Barome-
terhôhen einen Hôhenunterschied — 0© oder negativ
ergeben , andere wiederum , wo die Differenz des Ni-
3
veau's der beiden Meere bedeutend ist. So geben 7. B.
die 12 letzten Tage des Januar die Hôhe im Mittel
="— 11,5, während die 12 ersten Tage des Februar
dieselbe = + 105 ergeben. Ziehe ich die Umstände
in Betracht, die bei diesen Reïhen von 12 Beob-
achtungen verschieden sind, so finde ich, dass der
Temperaturunterschied an beiden Orten wäbrend der
12 Januarbeobachtungen 13,0, während der Fe-
bruarbeobachtungen — 9,6 war. Die bedeutend grôs-
sere Temperatur in dem Januarmonate über dem kas-
pischen Meere, im Vergleich mit der Lufitemperatur
auf dem asowschen , musste die Luftsäule des kaspi-
schen Meeres an Hôühe bedeutend über der der Lufi-
säule auf dem asowschen Meere erheben ; die erstere
musste also an der Grenze der Atmosphäre über die
letztere abfliessen und also den Barometerstand in Ta-
ganrog verhältnissmässig erhôhen, folglich das Niveau
in Taganrog gegen das von Baku scheinbar erniedri-
gen. Um darüber ins Klare zu kommen, ob der
Temperaturunterschied an beiden Stationen wirklich
die Ursache der bedeutenden Differenzen in den Hô-
henbestimmuugen sey, habe ich alle die Hôhenbe-
stimmungen zu einem Mittel vereiniet , bei denen die
Temperaturdifferenz zwischen © und 5° lag, ferner
wo sie zwischen 5 und 10, 10 und 15, 15 und 20
fiel, und so folgende Resultate erhalten.
Auz. der Beobb.
aus deuen das Mit-
tel genommen:
Temperatur-
differenz
zwischen :
Das kaspische
Meer tiefer um:
Oùu 5° —+ 174,8
5 u. 10 + 114,9
10 u. 15 —+ 18,7
15 u. 20 — 63,4
Hieraus folgt deutlich, dass der Hôhenunterschied
des asowschen Meeres über dem kaspischen um so be-
deutender wird, je näher sich die Temperaturen an
beiden Orten kommen ; wenn sie über 15° von ein-
ander abweïichen, erscheint das kaspische Meer hô-
her. VWVenn daher die correspondirenden Beobach-
tungen an beiden Mecren nur einige Tage hinter ein-
ander fortgeführt werden, so künnen sehr verschie-
dene Resultate erhalten werden, je nachdem diese
Tage in eine Periode fallen, wo der Temperaturun-
terschied an beiden Meeren sehr gross ist (wie z. B.
zwischen Baku und Taganrog in der letzteu Hälfte
des Januar 1830), oder wo sie nur wenige Grade
beträgt und die Differenz der Mitteltemperatur nahe
kommt. Hierin liegt denn auch, nach meiner Ansicht,
der Grund der Abweichung der beiden Parrotschen
Messungen von 1811 und 1830. Dass ein Stationen-
nivellement den Einfluss der Temperaturdifferenz nicht
verringert ; sondern nur in so viele Theile zertheilt ,
als Stationen gewählt wurden (deren Sammirung aber
immer wieder denselben Fehler in sich schliesst) , be-
greift sich leicht, wenn man nur voraussetzt, dass
sich der anomale Zustand des Luftdrucks an beiden
Orten während der ganzen Dauer des Stationennivel-
lements ziemlich gleich erhalten habe.
Wenn sich übrigens aus den von mir berechneten
Niveaudifferenzen eine Abhängigkeit derselben von dem
Temperaturunterschied an beiden Orten ergiebt, so
ist damit nicht gesagt , dass nicht auch andere Ursa-
chen eine, mehrere Tage anhaltende , relative Depres-
sion an dem einen Vergleichungspunkte hervorzu-
bringen vermôchten; es scheint im Gegentheil als
müssten solche Differenzen auch von dém herrschen-
den Winde, dem Hygrometerzustand etc. abhängig
seyn. Das Hauptfactum , was ich aus den Resultaten
gezogen habe, bleibt der Umstand, dass das Barome-
ter einen halben Monat lang an einem Orte eine re-
lativ so grosse Depression erleiden kann, dass der
Niveauunterschied , den diese Zeitperiode der Beob-
achtungen ergiebt , als ein ganz abweïchendes Resul-
tat von den übrigen Beobachtungen erscheint. Daraus
folgt nothwendig, dass ein Nivellement zwischen bei-
den Meeren , wenn es mit dem Barometer ausgeführt
werden soll, bei der Voraussetzung genau vergliche-
ner Instrumente, einen Zeitraum von wenigstens ei-
nem Jahre erfordert , ehe cs zu einigermassen sichern
Resultaten führt. Von diesem Gesichtspunkt aus ver-
dient wohl die Messung Wisniewsky's am meïsten
Zutrauen , da sie das Mittel, aus drei Jahre lang
fortgesetzten Beobachtungen ist; nur beruht sie von
der andern Seite nicht auf correspondirenden Beob-
achtungen, sondern die Beobachtungen Astrachan's
sind mit der mittlern Barometerhôühe jener Breite ver-
LL]
glichen, wobei zwei Fehlerquellen nicht ganz zu
vermeiden sind, dass nämlich, erslens, die ange-
no nmene mittlere Barometerhôhe nicht die véllig rich-
tige für diese drei Jahre sei, und zweïens, dass
das Barometer Wisniewsky's, mit welchem das in
Astrachan verglichen ward, nicht absolut richtig war.
Die zweile Beobachtungsreihe an Dauer ist die
von Meyer und Manne angestellt, da sie 103 Tage
lang fortgesetzt ward.
Dann folet Parrot's erste Messung, wovon das eine
Nivellement vom schwarzen nach dem kaspischen Meere
in 27 Tagen, das zurück in 30 , also die ganze Be-
stimmung in 57 vollendet ward.
Am wenigsten Zutrauen in dieser Hinsicht verdient
die zweite Parrotsche Messung im Jahr 1830, da
sie nur 12 Tage umfasst.
Von den Beobachtungen Gôbels kenne ich die Zeit-
dauer nicht.
Aus allem Obigen ergiebt sich nun, dass sowohl
an Zahl der Bestimmungen , als auch an Werth der-
selben, dasjenige Resultat das bei weitem wahrschein-
lichere ist, welches das kaspische Meer tiefer als das
schwarze angiebt ;
mit vôlliger Gewissheit noch nicht ermittelt werden.
nur wie viel es tiefer liege kann
MÉMOIRE SUR QUELQUES PRODUITS PYROGÉNÉS.
ire PARTIE: Du NAPuTE; PAR M. HESS (lu
le 16. octobre 1835).
3
Dans ces derniers temps les produits de la distil-
lation sèche ont particulièrement attiré l'attention des
chimistes. Ayant commencé un travail sur la nature
du pétrole , j'ai été amené à traiter le même sujet.
Dans la première partie de ce travail, que j'ai eu
l'honneur de communiquer à l'Académie, j'avais tâché
d'établir la grande analogie qu'il y avait entre l'huile
essentielle du pétrole, ou le naphte, et l'Eupion de
M. Reichenbach.
Mes recherches ultérieures ont éclairci une partie
de celte question compliquée. Ces recherches et une
série de douze analyses m'ont fourni les résultats sui-
vants :
1. Le naphte, de même que l'eupion, est un pro-
duit de la distillation sèche, et l'on peut tirer du
goudron un naphte complètement identique avec celui
du pétrole.
2. La substance décrite premièrement par M. Rei-
chenbach à Blansko sous le nom d'eupion, était en
grande partie du naphte qui avait échappé à ses re-
cherches.
3. Le naphte et l'eupion, quoique tous deux pro-
duits de la distillation sèche, sont différents.
4. La composition élémentaire du naphte n'est pas
telle que l'avait trouvée M. Th. de Saussure et que
l'avaient admise tous les chimistes. Quoique cette com-
position eûl été confirmée par deux analyses du naphte
exécutées par M. Dumas, et de plus encore par la
pesée de la vapeur de cette substance, faite par ce
célèbre chimisie , néanmoins , elle se trouve être toute
autre. Le naphte est un hydrogène bicarboné liquide,
et vient donc augmenter le nombre des combinaisons
polymères de cette substance. C'est cette polymérie
qui rend si difficile l'extraction de cette substance pure,
5. Le naphte se trouvant combiné avec une quan-
tité indéterminée d’un autre hydrogène bicarboné po-
lymère, il devient, je crois, impossible de trouver
un point d'ébullition fixe.
Ce dernier fait explique, comment M. Dumas, qui
avait tâché de prouver le résultat de son analyse par
la densité de la vapeur, avait pu se tromper, malgré
l'accord qu'il y a entre le résultat de sa pesée et
la formule de M. Th. de Saussure. En effet, l'analyse
élémentaire de M. Dumas s'approche plus de la for-
mule qui résulte nécessairement de mon travail que
de celle de M. de Saussure. M. Dumas, prenant Îa
densité de la vapeur d'une substance mélangée sans
point d'ébullition fixe, fut induit en erreur par une
densité tout-à-fait occasionnelle.
——— 2 $ ——
ENTWICKELUNGSGESCHICHTE DER UNGESCHWANZ-
TEN BATRACHIER, VON K. E. v. BAER (gele-
sen den 21. August 1835).
Als Endresultat aller Untersuchung über die Ent-
! wickelungsgeschichte muss die Lüsung der Frage er-
5
scheinen, ob die neuen organischen Individuen, die;
wir in der Reïhe der Gencrationen auftreten schen ,
aus integrirenden Theilen der zeugenden Individuen
unmittelbar hervorgebildet oder wirklich neu entstan-
den sind, ohne vorher Theile der Acltern gewesen
zu seyn. Man kann nicht verkennen, dass mit dieser
Frage die Naturforschung unmittelbar auf ihr hôchstes
Ziel sich richtet. Wenn wir nämlich bei jeder Un-
tersuchung im Felde der Naturwissenschaften darauf
hingeführt werden, dass alle Naturproducte ihren
Werth und Inhalt durch die Bedingungen, unter
welchen sie entstchen , erhalten, so müssen wir am
Ende die Ueberzeugung gewinnen, dass die Schü-
pfungsgeschichte , oder der Inbegriff der zeugenden
Momente, das letzte Ziel der Naturforschung ist.
Das Studium der Entwickelungsgeschichte kann nun
für diese allgemeine Aufgabe einen sehr wichtigen
Beitrag liefern, wenn es zu ermitteln im Stande ist,
ob die organischen Kôrper in ihrer Fortpflanzung
die neuen Individuen aus heranwuchernden Theilen
ihrer selbst hervorbilden, oder ganz neu entstehen
lassen. Im letziern Falle würden sie die Fähigkeit in
sich schliessen, die zeugenden Momente aus sich zu
entwickeln , im erstern Falle würden sie nur aus-
wachsen lassen, gleichsam fortsetzen , was schon im
ersten Schôpfungsacte oder wenigstens bei der Erzeu-
gung jeder einzelnen organischen Ferm gebildet war.
Wie die Geschichte fast aller Wissenschaften uns
lebrt, dass man zuerst mit den wichtigsten und all-
gemeinsten Fragen sich beschäftigt und eine Antwort
aufs Gerathewohl gegeben hat, dann aber erst allmä-
lig die Kritik ihr Recht forderte, die wissenschafili-
chen Fragen sich mehr vereinzelten und schärfer aus-
bildeten, und so ganz langsam aus einzelnen Stei-
nen ein Gebäude aufgeführt wurde , das man im An-
fange durchaus von der Spitze aus zu construiren
sich bemühte — ganz eben so ist es mit dem Siu-
dium, der Entwickelungsgeschichte gegangen. Man hat
sich über Präformation und Epigenese lange und heftig
gestritten , ohne für beide Hypothesen andere Gründe
zu haben, als den wissenschaftlichen Instinct, der uns
auffordert, für wissenschafiliche Fragen eine Ueber-
zeugung zu gewinnen und der die Art dieser Ueber-
zeugungen nicht abhängen lässt von einer klaren Ein-
sicht in das, was wir wissen, sondern von einem
geistigen Bedürfnisse. So bildete der fromme Bonnet,
dem es Bedürfniss war, in den Gegenständen seiner
Betrachtungen Stof zur Gottesverchrung zu finden,
die Präformationstheorie zu ihrem äussersten Extreme,
der sogenannten Einschachtelungstheorie aus, welche
alle künftigen Generationen schon in der ersten gebil-
det annimmt, so dass der Apfelbaum, der heute vor
uns steht, fertig gebildet, aber unendlich klein, nicht
nur im Kern des mütterlichen Stammes enthalten war,
sondern mit diesem im Kerne eines andern Mutterstammes
bis hinauf zum ersten Individuum angenommen wird. —
Als in der zweiten Hälfie des vorigen Jahrhunderts
durch W olff und Haller die Entwickelungsgeschichte
des Hühnchens einer neuen gründlichen Untersuchung
unterworfen wurde, mussten solche Träumereien von
selbst verschwinden; allein, wenn auch auf engere
Gränzen zurückgeführt, konnten doch Präformations-
theorie und Epigenese sich geltend machen. Es durfte
zwar nicht mehr davon die Rede seyn, das geformte,
aber unendlich kleine Thier oder die Pflanze im un-
befruchteten Eic zu suchen, wohl aber trat eine an-
dere Frage hervor. Man sah, dass der organische
Kôrper aus einem fast ganz einfachen Keime sich
hervorbilde ; man fand aber auch, dass vor der Be-
fruchtung etwas diesem Keime ganz Aehnliches schon
vorgebildet sey , und es entstand nun die Frage, ob
dieses Rudiment des Keimes, durch die Befruchtung
zu neuem Leben erweckt. -unmittelbar der lebensfä-
hige Keim werde, oder ob die Befruchtung den le-
bendigen Keim neu entstehen lasse und das frühere
Rudiment nur als $t/f verwende.
Für die Beantwortung dieser Frage sind die Eier
der Frôsche von der grüssten Wichtigkeit, da die
Befruchtung derselben ausserhalb des mütterlichen
Kôrpers erfolgt, und man von dem Mikroskope er-
warten kann, dass es uns alle Vorgänge nachweise.
Eine Laune des Geschickes hat aber gewollt, dass
man grade das der Wahrheit entgegengesetzte Re-
sultat gefanden zu haben glaubte. Das Rudiment des
Keimes zeigt sich in den Eiern der Frôsche als ein
dunkler Ueberzug, der mehr als die Hälfte der Eier
bekleidend, ganz so wie der lebendige Keim, der
sich zum Frosche ausbildet, gestaltet ist. Spallan-
zani meinte den unmittelbaren Uebergang verfolot
zu haben und leste hierauf so viel Gewicht, dass
er als Hauptresultat seiner Untersuchung die Lehre
ausspricht, die Früsche leoten gar nicht Eier, wie
man gewôühnlich glaube, sondern Larven, d. h. Frü-
sche von unentwickelter Form. Zu derselben Ueber-
zeugung war schon viel früher Swammerdamm ge-
kommen. So wurden also die Frôsche die Haupt-
stütze der Präformationstheorie und sonderbar :
diese Thierform ist grade diejenige, welche, wie es
mir scheint, am entschiedensten dagegen spricht.
Schon Prevost und Dumas beobachteten vor eini-
gen Jahren, dass die Eier der Frôsche nach der Be-
fruchtung tiefe Furchungen zeigen. Es ist mir gelungen
nachzuweïisen, dass diese scheinbaren Furchen mehr
sind: dass nämlich das ganze Ei vielmal in seiner
Substanz getheilt, und dabei das Rudiment des Kei-
mes ebenfalls seinen Zusammenhang verliert und in
ausserordentlich viele Theile aufoelôst wird, die nur
durch Eiweiss, nicht durch Dottermasse verbunden
sind. Es dient also dem sich nun bildenden leben-
digen Keïime nur als Material ohne unmittelbar in
denselben lebendig überzugehen.
Ein anderes Interesse erhält die Bildungsgeschichte
der Froscheier für die Zoologie dadurch, dass sie
im Wesentlichen mit der Ausbildung der Fische
übereinstimmt und sich dagegen durch Mangel einer
Allantois und eines Amnions von der Entwickelung
der übrigen so genannten Amphibien wesentlich un-
terscheidet. In der Art der Ausbildung sind also die
Batrachier von diesen mehr verschieden als von den
Fischen, und hierin môchte der sprechendste Beweis
liegen, wie richtig es ist, mit Blainville, die Batra-
chier als eigene Thierklasse von den Reptilien zu
trennen, mit denen sie in der That auch nur deshalb
verbunden sind, weil sie keine Säugthicre, Vügel
oder Fische sind.
(La suite incessamment. )
6
5. Iex-ABr-Jarug8 EL-Neprm's NACHRICHT VON DER
SCHRIFT DER RUSSEN IM X. JAHRHUNDERT N.
CHR., KRITISCH BELEUCHTET VON CH. M.
FRAEHN (gelesen den 27. März 1835).
Ucber den Anfang der Schreibekunst bei den al-
ten Russen herrscht bekanntlich noch viel Ungewiss-
heit, eben so wie über die Schriftart, deren selbige
sich ursprünglich bedient. Aus Ibn-Foszlan erst er-
fahren wir mit Bestimmtheit, dass die Russen aller-
dings schon zu Anfang des zehnten Jahrhunderts die
Kunst, Worte und Gedanken durch Schrifizeichen
dem Auge sichthar darzustellen, gekannt und geübt
haben. Nur belchrte uns dieser arabische Reisende
über die Beschaffenheit derselben nicht. Man dürfte
freilich glauben, es sey entweder die slawische oder
die Runenschrift gewesen (beide Annahmen liessen
sich gleich wahrscheinlich machen); indess war doch
noch immer die Môglichkeit einer dritten da. So
musste denn eine, unlängst bei einem andern ara-
bischen Autor aufsefundene Notiz über die Schrift
der Russen seiner Zeit und die, selbige be-
gleitende Probe davon, unser Interesse in einem
besondern Grade in Anspruch nehmen. Dieser Araber
ist Ibn-abi-Jakub el-Nedim. Herr Frähn hat es mit
Recht für unerlässlich gehalten , zur Bestimmung des
Zcitalters desselben in nähere Untersuchungen einzu-
gehn, das Werk, in welchem selbiger jene Notiz
mittheilt, nach Inhalt und Gehalt (so viel sich thun
liess) zu charakterisiren, und die einzige Handschrift,
die sich davon in Europa mit Bestimmtheit nachwei-
sen lässt, näher zu beschreiben. Der gedachte Araber
schrieb im J. Chr. 987. Sein Werk führt den Titel
Kitab - ul- fihrist und liefert eine Ucbersicht der äl-
teren wissenschaftlichen Producte der Araber und der
von ihnen aus dem Griechischen, Persischen und In-
dischen übersetzten Schriften, so wie der Schriftsy-
steme der verschiedenen Vôlker, Die aus diesem Wer-
ke von andern Gelehrten bereits bekannt gemachten
Bruchstücke sind zum Theil sehr interessant und be-
urkunden im Ganzen in dem Verfasser einen beson-
nenen und wohlunterrichteten Gelehrten. Beides gilt
auch von der in Rede stehenden Notiz, welche die
Abhandlung im Text und treuer Uebersetzung giebt.
7
Diese besagt nun, unser Verf, habe von einem Mann, :
der ihm als wahrheïtsliebend bekannt und der einmal
als Gesandter eines kaukasischen Fürsten an den Hof
eines Russischen gegangen sey, die Mittheilung er-
halten, dass die Russen eine Schrift häâtten, die auf
Holz eingekerbt werde, und ïhm sey dabei von sel-
bigem solch ein Täfelchen mit eingeschnittenen Buch-
slaben gezeigt worden, von denen er die Abbildung
beïfüge. Diese Probe , welche unsere Abhandlung in
treuem Holzschnitte wiedergiebt, trägt nun freilich
weder slawischen noch eigentlich Runen - Schrificha-
rakter. Hingegen tritt in ihr dem Auge eine hôchst
frappante Aechalichkeit mit einer Schrift entgegen , an
die hier zu denken man am allerwenigsten in Versu-
chung kommen môgte. — Es sind nämlich die viel
besprochenen urd noch immer räthselhaft gebliebenen
Inscriptionen , die man an der Strasse von Suez zum
Sinai sieht, deren schon Cosmas Indicopleustes im
sechsten Jahrhundert gedenkt und die man christli-
chen Pilgern zuschreibt, die noch vor dem eben-
gedachten Jahrhundert das Kloster der Verklärung be-
sucht. Die zwischen diesen beiden Schrificharakteren
stattfndende grosse Achnlichkeit wird hier durch Zu-
sammenstellung dem Leser anschaulich gemacht, Ob
nun gleich auch zwischen den Sinaitischen und den
Sibirischen eine weseniliche Uebereinstimmung durch
den berühmten Tychsen nachgewiesen worden, so hat
Herr Frähn sich doch wohl gehütet, in die Lüsung
eines solchen Räthsels einzugehn, und diese unsern
Alterthumsforschern anheimgestellt. Aber dem Ver-
dacht, dass, weil wir diese Schrift nicht kennen,
welche uns der alte Araber als die der Russen seiner
Zeit vorführt, selbige erdichtet seyn môge, hat er
begegnen zu müssen geglaubt, und hat diess ausführ-
lich gethan. Die uns gegebene Probe mag immerhin
unter den Händen der verschiedenen Abschreiber des
Werkes im Verlaufe der Jahrhunderte (der Pariser
Codex ist aus dem dreizehnten) in mannigfaltiger Ent-
stellung bis auf uns gekommen, und deshalb jetzt
schwer für das, was sie ursprünglich war, wieder
zu erkennen seyn, — dennoch sind die Nebenumstände,
die in der Erzählung vorkommen, von der Art ; dass
sie allen Verdacht des Betruges entfernen und sich
als Bürgen für die Wabrhaftigkeit des Autors geltend
machen lassen, So gleich das, was dieser von den
Kerbhülzern der alten Russen sagt, das seinen Be-
leg vollkommen in dem zu damaliger Zeit bei den
Scandinaviern üblichen Schreibestoffe findet : so das-
jenige, was er von der Gesandtschaft eines kauka-
sischen Fürsten an einen russischen erzählt. Letzteres
ist ein Umstand, durch den die vorliegende Notiz
noch in anderer, als paläographischer Hinsicht ein
namhafies Interesse darbietet, und derselbe verdiente
deswegen die nähere Beleuchtung, welche ihm von
Herrn Frähn geworden, der hier unter andern Kriegs-
zügen, welche die Russen im zehnten Jahrhundert
nach den Kaukasus-Ländern unternahmen , nament-
lich auf denjenigen aufmerksam macht, den Swia-
toslaw im Jahr 965 u. folg. gegen die Chasaren nicht
bloss, sondern auch gegen die Kasogen und Jassen
(d. i. die Tscherkessen und Osseten) unternahm und
von dem auch die Araber wissen, denen zu Folge
die Russen damals bis Semender (dem heutigen Tarku)
vordrangen. So dass also die Vermuthung nicht fern
liegt, dass bald nach Beendigung des Feldzuges die-
ses unlernehmenden Grossfürsten, von dem damali-
gen Fürsten eines der beiden gedachten Välker die
Gesandtschaft, von der unser Araber spricht, nach
Russland abgefertigt worden sey, und dass es das den
Tscherkessen benachbarte Tmutarakan , welches um
jene Zeit, wie eine Oase russischen Besitzthumes im
Süden, in der Geschichte auftaucht, gewesen, wo-
hin jene Gesandtschaft gerichtet war.
Die Abhandlung enthält noch manche gelegentliche
und den Lesern vielleicht nicht ganz unwillkommene
Bemerkungen, wie z. B. über die neun Klimata der
Chasaren, über die eigentliche Benennung des Kau-
kasus im Arabischen, über die Synonymität der Na-
men Rus und Rusije, über Semender u. s. w.
EE
ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES.
Mémoires de l'Académie Impériale des sciences de St-
Pétersbourg Vle série :
Sciences naturelles Tome IL livraison 1ère contenant:
Graminum in hisce actis a se editorem generibus et
speciebus supplementa addit C. B. Trinius, (Prix du
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volume 50 r. pour la Russie, 11£ écus de Prusse pour
l'etranger ).
Sciences historiques, philologiques et politiques T. III
livraisons 2ème à 5ème contenant: Expédition de Ti-
moùr-i-lènk ou Tamerlan contre Toqtamiche, khän
de l'Ouloûs de Djoûtchy en 795 de l'hégire ou 1591
de notre ère, par M. Charmoy. (Prix du volume 12r.
pour la Russie, 41 écus de Prusse pour l'étranger).
Hymeno - et Gasteromycetes hucusque in imperio rossico
observatos recensuit Weinmann. Pars Prodromi Florae
Rossicae. Petrop. 1836. Svo. (Prix 8 r. pour la Russie,
3 écus de Prusse pour l'étranger).
Die Thaten des verdienstvollen Helden Bogda Gesser-
Chan, des Vertilgers der zehn Uebel in den zehn
Gegenden. Eine mongolische Heldensage (texte mon-
gol). St. Petersb. 1856. (Prix 8 r. pour la Russie, 5
écus de Prusse pour l'étranger.)
Species graminum, iconibus et descriptionibus illustravit
D. C. B. Trinius. Fasc. XXIX. (Prix de chaque fasci-
cule 4r. pour la Russie, 1} écus de Pr. pour l'étranger.)
D ———
OUVRAGES OFFERTS.
JANVIER ET FÉVRIER.
I. Index corporis historico-diplomatici Livoniae, Estho-
niae et Curoniae. 2me vol. Riga et Dorpat. 1835. fol.
IL. Mopexoï wécanocaons. 1856 r. CIIG. 1835. in - 8°.
IL. Conspectus regni vegetabilis secundum characteres
morphologicos, par M. Martius. Nuremberg 1835. in-S°.
IV. Astronomische Beobachtungen auf der k. Sternwarte
in Künigsberg, 1°5te Abth. par M. Bessel. Kônigsb. 1855.
fol V. Voyage autour du monde, par M. Lütke. Atlas
fol. VI. Huit dissertations inaugurales, envoyées par l'U-
niversité de Helsingfors. VII Dessin représentant le zo-
diaque de Denderah, copié en Egypte sur l'original par
M. Senkovsky. VIIL Sümynaosa Cara, traduite de l'is-
landais, par M. Senkovsky. St-P. 1654. in-8°. IX. Les
quatre évangélistes et les quinze premiers chapitres des
Actes des Apôtres en syriaque et en latin, publ. en 1816
par la Société biblique anglaise, offert par M. Schmidt.
X. Naturreich des Menschen, oder das Reich der wil-
lensfreien beseellen Naturkôrper (en forme de tableau),
par M. Æhrenberg. XI. Myseyns mammms m u306pbre-
mi, par M. Jguersky. St-P. 1855. in-8°. XIL Toprozsri
Aapecz - Kazxemyaps par le-même. St-P. 1856. ins.
XIII Collection de documents inédits sur l'histoire de
France : Histoire politique par M. Mignet. 2 vol. Journal
des Etats généraux de France, par ML. Bernier. — Rap
port. Offerts par M, Guizot. XIV. Entwürfe und Studien
eines niederländischen Meisters aus dem 15ten Jahrh.
Berlin 1850, par M. Wiken, XV. Mirchonds Geschichte
der Sullane aus dem Gesthlechte Bujeh par M Wi/ken.
Berlin 1835. in-4. XVI. Verzeichniss der chinesischen
und mandshuischen Bücher und Handschrifien der kü-
niglichen Bibliothek zu Berlin, mit einer Abh. über die
Sprache und Schrift der Uiguren, von J. Klaproth. 1822
fol. XVII. Supplément au dictionnaire chinoislatin, par
J. Klaproth. Paris 1819. fol. Ces deux ouvrages sont
offerts par M. le Baron d'#/tenstein. XVIIL Historisch-
kritische Darstellung der Theorien über psychische Krank-
heiten, par M. Friedreich. XIX. Experiments on the
transverse strength and others properties of malleable
iron by P. Barlow. Lond. 1855. in-8°. XX. On the theory
of the moon and on the perturbations of the planets by
J. W. Lubbock. XXI. Berliner astronomisches Jahrbuch
für 1857, par M. Encke. Berlin 1855. in-8°. XXII. Be-
simmung dreier neuer Gattungen und Auseinanderse-
izung einiger verwandten Arten von Madagascar aus den
Familien Cicindeletae und Carabici par M. Klug. XXII. De-
scriptio numorum yvelterum graecorum atque romanorum
par M. Mourzahevitch. Odessa 1834. 8°. XXIV Kparkan
Ilcropia apezmaro Xepcona par lemême XXV. docro-
IAMATHOCTH ropoya Cuosencra par /e même. XX VI. Reise
um die Erde durch Nord-Asien und die beiden Oceane,
in den Jahren 1829-30 par M. A. Erman. Berlin 1855.
8°. XXVII. Zoologischer Atlas zu Dr. A. Ermans Reise
um die Erde, vu planches fol, XXVIII. Axmmpaxs lo-
eux» Ae-J’nôass par M. Skalkovsky. Odessa 1856. in-8°.
—— > -———
CHRONIQUE DU PERSONNEL.
M. le docteur Robert Lenz, élu le 2 otobre membre-
adjoint de l'Académie pour le Sanskrit, est confirmé
par l'Empereur le 17 janvier.
M. le conseiller d'état actuel Charles-Theodore Herrmann,
élu le 11 décembre Académicien ordinaire pour l'écono-
mie politique et la statistique, en rempla:ement de feu
M. Storck, est confirmé par l'EMPEREUR le 31 janvier.
Memsres pÉcÉDés: Le G janvier, à Stockholm, le
général du génie comte Pierre van Suchtelen, membre
honoraire ; — et le 8 janvier, à Riga, le conseiller d'é-
tat Grindel, ancien professeur de chimie à l'université de
Dorpat, membre correspondant.
om
Emis le 2 Avril 1856.
——————————————
Tome I. N. 2
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ P
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT:PÉTERSBOURG.
À R
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est de 5 roubles
assign. en Russie, et de 1, écus de Prusse, À l'étranger. On s’abonne, à Sr.-Pétershourg, au Comité administratif dé l'Académie, placé de la Bourse
N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se
charge de commandes pour les provinces;, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsis, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné À tenir les savants de tous les pays au courant dés travaux exécutés par l’Académie , ét à leur
transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mémoires lus dans les séances ; 2. Notes
de peu d'étendue iz extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5, Voyages srienti-
fiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l’état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie.
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie ; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. EXTRAITS DES MÉMOIRES. 6. Æntwickelungsgeschichte der ungesehwäünzten Butrachier. Second et dernier article.
Bazr. — 7. Utber Lamaismus und die Bedeutungslosigheit dieser Benennung. Scnmior, — NOTES. 1. Sur quelques produits pyro-
génés. Hess. — 2. Beobachtungen über die Entstehungswrise der Schwimmblasen ohne Ausführungsyang. BAER. —
1. Zur Fauna der Krym, von Dr. H. Rathke. BRANDT. — ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE. —
L'ACADÉMIE. Mans.
RAPPORT.
OUVRAGES OFFERTS A
EXTRAITS DES MÉMOIRES.
6. ENTWICKELUNGSGESCHICHTE DER UNGESCHWANZ-
TEN BATRACHIER, VON K. E. v. BAER (gele-
sen den 21. August 1835).
(Second et dernier article.)
Bei der Uebereinstimmung, welche in der Ent-
wickelung der Frôsche und Fische einige Zeit hin-
durch herrscht, erläutert sich die Beobachtung bei-
der Thierklassen gegenseitig und die Beschaffenheit
der Eier macht diese Erläuterung sehr wichtig und
nothwendig. — In den Eiern unserer gewôhnlichen
Flussfische sind die Dotterkugeln so ungemein durch-
sichtig, dass man oft nicht leicht zu bestimmen ver-
mag , ob ein Blutstrom, eine kleine Vorragung, oder
eine helle Stelle u. s, w., die man unter dem Mi-
kroskope an einem Embryo aus den ersten Tagen
sieht, auf der dem Mikroskope zugekehrten oder ent-
gegengesetzten Seite, oder in der Mitte des Embryo
sich befindet. Die ersten Umformungen der äussern
Flâche sind aus demselben Grunde noch viel schwie-
kommt noch , dass die äussere Haut weniger durch-
sichüig, und zuweilen ziemlich dick ist, dass man
sie also durchschneiden und die Dotterkugel heraus-
nehmen muss, was bei der Weichheit der letztern
fast nie ohne ihre Form zu verändern môglich ist,
Ganz entgegengesetzt sind alle diese Verhältnisse in
den Eiïern der Früsche. Die äussere Haut ist ganz
durchsichtig, man hat kaum nôthig sie zu entfernen,
auch lässt sich diese Entfernung bei ihrer Dünne
leicht bewirken. Die Dotterkugel aber ist ganz un-
durchsichtig, der Keim fast schwarz und ein geübtes
Auge kann die geringsten Umänderungen der äussern
Form erkennen. Dagegen ist es schwer, die innern
Vorgänge in der ersten Zeit zu verfolgen.
Ich habe aus diesen Gründen die Entwickelungs-
weise der Früsche und der Fische gleichzeitig unter-
sucht. Ueber die Entwickelung der Fische sind die
wesentlichen Resultate meiner Beobachtungen in einer
besondern Schrift bereits bekannt gemacht. Von den
Untersuchungen über die Entwickelungsgeschichte der
Früsche übergebe ich hiermit der Akademie die erste
Hälfie.
Sie enthält zuvôrderst die Geschichte der bisheri-
riger , ja zuweilen gar nicht zu erkennen. Dazu gen Untersuchungen über denselben Gegenstand,
10
Dann habe ich die Zeugungsapparate beider Ge-;
schlechter einer neuen Untersuchung unterworfen und
fast durchgängig die Angaben Swammerdam's be-
stätigt gefunden. Die Samenblasen jedoch fand ich
anders als sie bisher irgendwo beschrieben sind. Sie
bestehen keinesweges aus einfachen Erweiterungen des
Samenleiters, sondern aus einer doppelten Reihe mehr-
fach getheilter hohler Kanäle, die von dem Samen-
und Harnleiter abgehen , und nur weil sie von einem
Ucberzuge des Bauchfelles zusammengehalten werden,
einfache Räume zu seyn scheinen.
Ich habe dann die Geschichte der Eier bis zur
Befruchtung verfolgt und gefunden, dass sie eben so-
wobhl aus Kelchen sich lôsen als bei andern Wirbel-
thieren.
Die Metamorphose der Eiïer von der Befruchtung
bis zu dem Augenblicke, wo die erste Spur des Em-
bryos sich zeigt, habe ich bereits vor einem Jahre
in Müllers Archi für Anat., Physiol. u. s. w. be-
kannt gemacht, vorzüglich um zu erfahren, welche
Folgerungen andere Physiologen aus den Theilungen
der Eier für die Hauptfrage über Präformation zu
ziehen geneigt sind. Hier musste ich denselben Theil
der Entwickelungsgeschichte schon der Vollständig-
keit wegen nochmals geben. Auch ist er ausführlicher,
und von einer grôssern Zahl von Abbildungen beglei-
tet, so dass man das in Theïlungen begriffene Ei in
jeder Stufe von oben, von der Seite, im Durch-
schnitte und von unten sieht.
Dasselbe Princip in den Abbildungen, das einzige,
welches die eigene Untersuchung ersetzen kann, habe
ich auch für die Entwickelungsseschichte des Em-
bryos festgehalten. Ich übergebe hier die Untersuchun-
gen bis zur Zeit des Ausschlüpfens aus den Eihüllen.
Die ersten Spuren des Embryos zeigen sich in
zwei abgränzenden bogenférmigen Einsenkungen , von
denen Rusconi die hintere gesehen hat, und in
einer Verdickung des Keimes in der Mittellinie (Pri-
mitivstreifen). Diese Mitte senkt sich dann in die
Tiefe, indem sich zugleich zwei seitliche Wülste (die
Rückenwülste) erheben. Die Rückenwülste nähern
sich einander und verwachsen, wie in andern Wir-
belthieren, Durch künstliche Erhärtung ist es mir
gelungen, mit der vollkommensten Präcision zu er-
kennen , dass während diesem Schliessen des Rückens
die innere Schicht der Rückenwülste zu einer Selbst-
ständigkeit sich erhebt , um, wenn der Rücken ge-
schlossen ist, sich von den Rückenwülsten zu lôsen
und den beim ersten Auftreten vôllig kanalfôrmigen
Centraltheil des Nervensystems zu bilden.
Mit derselben Präcision kann man die Bildung der
sehr dicken Wirbelsaite erkennen. Da die verdünnten
Säuren die kôrnerlose Scheide derselben auflôsen, so
ist man im Stande in ganz jungen Froschembryonen
diese Saite auszuarbeiten und vüllig isolirt zu be-
trachten. Man erkennt dann mit der grüssten Be-
stimmtheit, dass sie eben so gebaut ist, wie der ent-
sprechende bleibende Theil in den Siren.
Eben so auffallend als in den Fischen ist die ur-
sprüngliche Uebereinstimmung zwischen Nase, Auge
und Obr, eine Uebereinstimmung, welche für die
Nase bald schwindet , für das Auge und das Ohr
aber etwas länger besteht.
Dass der Mund erst allmälig sich Sfnet habe ich
ebenfalls mit der vollstindigsten Präcision verfolgen
künnen.
Ob der vom Keime anfänglich nicht überdeckte
Theil des Eies zum After werde, und die Batrachier
also nach Dutrochet's Ansicht zuerst einen unge-
heuern After haben, und von dieser Gegend aus die
Entwickelung der Embryonen beginnt, habe ich be-
sonders beachten zu müssen geglaubt, da hierdurch
die Batrachier sich von andern Waixbelthieren auffl-
lend unterscheiden würden. Ich kann jetzt ein ganzes
Blatt Abbildungen von Missbildungen aus der ersten
Zeit der Entwickelung vorlegen , wo der unbedeckte
Punkt sich im Rücken des Thieres, bald mehr, bald
weniger nach vorn, ja sogar im Kopfe, bald in der
Müttellinie , bald etwas zur Seite befindet. Es ist of-
fenbar , dass solche Missbildungen nicht müglich seyn
würden, wenn der unbedeckte Flecken der After
wäre. Indessen ist es nicht sowohl Dutrochet's Be-
obachtung , als die derselben gegebene Deutung, ge-
gen die ich mich erklären muss. Es ist wahr, dass
im regelmäüssigen Verlaufe der After sich da bildet,
wo der Dotter am längsten vom Keime unverdeckt
bleibt, und dass das hintere Ende des Embryÿo aus
der hintern Gränze des Keimes entsteht.
11
7. UrBrR LAMAISMUS UND DIE BEDEUTUNGSLOSIG-
KEIT DIESER BENENNUNG von I, J, SCHMIDT
(gelesen den 25 Juni 1835).
Es ist bekannt, dass die Tibetischen und Mongo-
lischen Vôülkerschafien, in Bezichung auf ihren reli-
giôsen Glauben, vor nicht langer Zeit in Europa
noch fast allgemein Zamaïten genannt wurden, und
ihre Religion der Lamaismus; ja es gibt jetzt noch
sonst unterrichtete Personen genug, die einen wesent-
lichen Unterschied zwischen Buddhaismus und La-
maismus vermuthen. Der Zweck dieser Abhandlung
ist, die Nichtigkeit dieses gewähnien Unterschiedes
darzuthun und zugleich zu zeigen, in wiefern die
Religion der Tibeter und Mongolen sich als eine be-
sondere Erscheinung in der Geschichte des Buddhais-
mus darstellt. Kaum nôthig scheint mir die Bemer-
kung, dass die Benennung Lamaïsmus rein Europäi-
scher Erfindung und in Asien nicht gekannt ist. Die
Välker dieses Glaubens nennen sich ,, Anhänger der
Lehre Buddha's“, sind folglich, nach Europäischer
Art sich auszudrücken , Buddhaisten ; welche Bencn-
nung auch, dem Sinne nach, mit dem Sanskritischen
Bauddha v5lig übereinstimmt,
Der Name Zama ist ein Tibetisches Wort, zu-
sammengesetzt aus La ,,die Seele“ und Ma ;, die
Mutter : “ ferner bedeutet Zama auch ,, der Obere, “
welches wohl der wahre Ausdruck des Begriffes seyn
mag. Er wurde vor Zeiten bloss zur Bezeichnung
eines Buddhapriesters hühern Ranges gebraucht, ist
aber jetzt allgemeine Benennung für die ganze Geist-
lichkeit geworden ; sogar nennen die Mongolen jeden
Gejstlichen anderer Confessionen ohne Unterschied
gleichfalls Lama. Das Wort ist identisch mit dem
Sanskritischen Guru ;; Lehrer “: dieses letztere wird
in Tibetischen Ucbersetzungen stets durch Lama wie-
dergegeben. In dieser Eigenschaft als Lehrer des Men-
schengeschlechts und als Befôrderer der Wicderge-
burt desselben aus der Verfinsterung der Materie zum
klaren Selbsthewussiseyn der Intelligenz — also als
oberster Anführer und Scelenmutter zugleich — war
Buddha selbst ein Lama und wird in den Schriften
sebr oft also genannt. So allgemein nun in neuerer
Zeit auch das Wort Lama als Collectivname für die
gesammie Priesterschaft geworden seyn mag, so gibt
es doch auch jetzt nur wenige Geistliche, die
diesen Namen mit vollem Rechte, und nur Zwei,
die ihn ganz vorzugsweise führen. Diese Zwei sind
der Lama Dschamtso Rinbotsche oder Dalailama und
der Lama Pantschen Rinbotsche, auch Dsehebtsun Pan-
tschen ,, der gütiliche Pantschen‘“ genannt , den Tur-
ner, nach dem Namen seiner Residenz, 7'aschthlunbo,
irig Teschulama nennt. Die Mongolen nennen ihn ge-
meiniglich Bogda Bantschen.
An diesen zwei hohen Oberhäuptern der buddhai-
süischen Geistlichkeit, oder vielmehr nur an Einem
von ihnen , hängt die ganze Europäische Idee des La-
maismus, Denn obgleich ihrer zwei sind, von wel-
chen noch dazu der zuletzt genannte der vornehmste
ist, so fand der unaustilgbare scholastische Weisheits-
geist des Westens — die hohe Bedeutung der Pas-
sivität dieses Letzigenannten verkennend und überse-
hend — in der Activität des Erstgenannten ohne
Weiïteres ein treues Abbild der lateinischen Kirche
und ïhres Papstes und abstrahirie daraus, dass der
Lamaismus eine Nachäffung des Christenthums und
seines rômischen Oberhauptes seyn müsse. Wie sehr
durch solche Vorstellungen der reisenden Mônche des
Mitelaliers und der spätern Jesuiten und Kapuziner
die Culturgeschichte Asiens verdorben seyn muss,
kann nur demjenigen klar werdeh, der mit eigenen
Augen die Sache in ihrer wahren Gestalt zu erschauen
im Stande ist, während die Katheder der Geschichte
in Europa, so wie die rastlos thätige Presse dieser
Region der Aufklärung, den allen Sauerteig nach
neuen Methoden und Einfillen wieder durchzukneten
noch nicht müde werden kônnen.
Bekanntlich wird in den chronologischen Tabellen
der Chinesen, Japaner, Tibeter und Mongolen die
Periode des Stifters des Buddhaismus ungefähr tau-
send Jahre vor Christi Geburt festgestellt. In denen
der hinterindischen Vülker und der Cingalesen er-
scheint sie um einige Jahrhunderte später. So schwie-
rig das Wahre in dieser so fern liegenden Zeitrech-
nuns zu ermilteln und kritisch von dem Willkührli-
chen zu sondern seyn mag, so haben wir doch die
historische Gewissheit, dass der Buddhaismus meh-
+
12
vere Jahrhunderte vor Christi Geburt bereits in Hin-
dustan verbreitet war: wir wissen, dass die Begleiter
des Macedonischen Alexanders auf seinem Eroberungs-
zuge nach Indien die daselbst vorgefundenen S'rama-
nen (Buddhapriester oder Einsiedler , auch im Aller-
thume bekannt unter dem Namen Gymnosophisten)
sehr gut von den Brahmanen za unterscheiden wussten.
Die Schriften der Buddhaisten versichern , dass die
Einrichtung ihrer Geistlichkeit von dem Stifier ihrer
Religion selbst herrühre , und dass diese Einrichtung
auch nach seinem Tode ununterbrochen in unverän-
derter Weise fortgedauert habe. Ihre Chronologien
enthalten eine Reïhe von mehr als dreissig Chutukten
oder sogenannten Patriarchen, die als Nachfolger
Buddha S'ékjamunis nach einander vorzugsweise in
Indien erschienen sind , und die nicht nur als Ober-
häupter der Geistlichkeit , sondern auch als Erklärer
der Worte Buddha's in hôchster Instanz angesehen
wurden. Diess dauerte bis zur grossen Verfolgung
und Vertreibung der Buddhaisten aus Hindustan im
fünfien Jahrhunderte unserer Zeilrechnung , von wel-
cher Katastrophe an die Reïhefolge der Patriarchen
aufhôrte.
Indess waltete dasselbe gôttliche Princip, dieselbe
buddhaische Intelligenz , welche die Patriarchen be-
seelt hatte, fort; — und da der Buddhaismus nach
seiner Ausstossung aus Hindustan sich mit reissender
Schnelligkeit über Müttelasien verbreitete und vornehm-
Lich in Tibet einen festen Sitz fand, so konnte es
nicht fehlen, dass jene Intelligenz sich bald wieder
verkürpert sichtbar offenbarte , wenn gleich Anfangs
nicht als geistliches Oberhaupt.
Um solche verkôrperte Erscheinungen oder Offen-
barungen der Gottheit oder eines Ausflusses derselben
zu erklären, müssen wir auf ein Grunddogma der
Buddhalehre zurückkommen. Diesem zufolse besteht
Buddha in seiner Integrität der Einheïit aus einer
Dreïheit oder aus drei Naturen oder Eigenschaften ,
nämlich aus Buddha in seiner verkôrperten und Je-
dermann sichtbaren Erscheinung , aus Buddha in der
verklirten, der Welt nicht sichtharen , Herrlichkeit —
und aus Buddha in der Abstraction des vüllig Im-
materiellen und den Gedanken Unerreichbaren. Wie
non Buddha S'äkjamuni nach Vollendung seiner ir-
dischen Laufbahn als verkôrpert erschienener Buddha
unmittelbar in die zuletzt genannte Eigenschaft der
Abstraction überging und wirksam zu seyn aufhôrte,
so übernahm sein Abglanz in den Himmelsregionen
der Herrlichkeit als Buddha Amitäbha seinen Thätig-
keitskreis , und wirkte seitdem beständig, theïls in
eigenen Verkôrperungen unmittelbar , theils und am
meisten mittelst verkôrperter Emanationen zum Heil
der Welt, Eine seiner Hauptemanationen ist, nach
der Lehre des Buddhaismus, der Bodhisatwa Pad-
mapäni oder Awalokites wara , der als erklärter Stell-
vertreter S'éjamunis, in den hôchsten Ehren steht.
Der Abglanz S'éljamunis, Buddha Amitäbha und
die Hauptemanation dieses letztern , der Bodhisatwa
Padmapäni, werden in ihrem gegenseitigen Verhält-
nisse zu einander als Vater und Sohn gedacht. Als
selche erscheinen sie in der Regel Beide zu gleicher
Zeit verkôrpert, und zwar erschien der Vater in
frühern Zeiïten oft blos als ungeborene Erscheinung
in menschlicher Gestalt in der Funktion eines ein-
siedlerischen Guru oder Religionslehrers, — der Sohn
hingegen immer auf dem natürlichen Wege der Ge-
burt. In dieser Weiïse werden alle chemalige Patriar-
chen des Buddhaismus und ausser ihnen noch eine
Menge anderer ausgezeichneter Individuen der Vor-
zeit, theils als Verkôrperungen dieser beiden bud-
dhaischen Personen selbst, theils als verkôrperte Ema-
nationen derselben betrachtet.
Nachdem der Buddhaismus in Tilet festen Fuss
gefasst hatte, gab sich die erste und folgenreichste
Erscheinung des Padmapäni in der Person des Tibe-
tischen Kôniges Srongdsan Gambo kund. Dieser war
bekanntlich der Stifter der im siebenten Jahrhunderte
geschichtlich mit Glanz aufiretenden Tibetischen Mon-
archie. — Die buddhaistischen Schrifien lassen diesen
Kônig mit dem Bildnisse des Buddha Æmitäbha, sei-
nes geistlichen Vaters, an der Sürne geboren wer-
den ; aus welchem Umstande von selbst folgt, welche
grosse und unvergessliche Verdienste für die Verbrei-
tung der Buddhareligion er sich bei den Anhängern
derselben erworben haben muss, von welchen Ver-
diensten die Einführung der bis auf den heutigen
Tag bestchenden und noch ausserhalb Tibets in Asien
weit verbreitelen Tibetischen Schrift gewiss nicht das
15
kleinste war. Mehreren seiner Nachfolger wurde gleich-
falls die Ehre zu Theil, als mehr oder weniger wirk-
same Emanationen des Padmapäni zu gelten, bis
nach einer Dauer von etwas weniger als zwei Jahr-
hunderten die Tibetische Monarchie ihre Endschaft
erreichte, und nach dem Tode des letzten Kônises
dieser Dynastie, eines Feindes und Verfolgers des
Buddhaismus, der dafür auch eines gewaltsamen To-
des durch die Hand eines Geistlichen starb, das
Land in die furchtharste Anarchie versank.
Es dauerte über ein Jahrhundert, ehe der Bud-
dhaismus sich von diesem Schlage erholen konnte
und Kräfte genug gewann, die genannten buddhai-
schen Intelligenzen abermals verkôrpert aufireten zu
lassen. Diess geschah zum ersten Male wieder um
die Hälfte des eïlfien Jahrhunderts, um welche Zeit
ein aus Hindustan nach Tibet gekommener Guru aus
kôniglichem Geschlechte, Namens Dshu Adhischa ,
als Verkürperung des Buddha Æmitäbha allgemeine
Anerkennung fand. Dieser entdeckte auch alsbald sei-
nen geistlichen Sohn, den Bodhisatwa Padmapäni,
in der Person eines Geistlichen aus dem edlen Ti-
betischen Geschlechte Brom, und Beide zusammen
wurden die Oberhäupter der buddhaistischen Geist-
lichkeit in Tibet,
Von dieser Zeit an kann die Erneuerung der alten
buddhaistischen Hicrarchie gerechnet werden; allein ,
so oft seitdem aach die genannten buddhaischen In-
telligenzen' sich in der Person einzelner ausgezeich-
neter Geistlichen offenbart haben môgen, so war ihr
Daseyn durchaus ohne politische Wichtigkeit, und
diente blos zur Verbreitung und Erhaltung der Ein-
heit der Lehre: auch kam ïhre Erscheinung nur
dann und wann vor und folete sich nicht, wie spä-
ter und jetzt, in ununterbrochenen Wiedergeburten.
Die merkwürdigste der spätern Incarnationen des
Buddha Æmitäbha fand im funfzehnten Jahrhunderte
in der Person des Z'songhhawa Lama stat : dieser
war der Stifter der Sekte der Gelbmützen, die seit-
dem die herrschende geworden ist, und sich nur in
einigen äussern Formen und einer strengern geistli-
chen Zucht, nicht aber in der Lehre, von der äl-
tern Sekte der Rothmützen unterscheidet, Von da an
nimmt erst die successive Wiedergeburt der beiden
buddhaischen Intelligenzen in Tibet ihren Anfang und
zwar in der Art, dass der jedesmalige Pantschenlama
in T'aschihlunbo als eine Incarnation des Buddha Ami-
tâbha und der Dalailama in Hlassa, oder vielmehr
in seinem Kloster Bodala , als eine sich stets wieder
erneuernde Verkôrperung des Bodhisatwa Padmapäni
angesehen wird.
Diese kurzgefasste Uebersicht eines in der Cultur-
geschichte des Menschengeschlechts nicht unwichtigen
Gegenstandes , dessen ausführlichere Entwickelung aus
den Quellen einer besondern Bearbeitung vorbehalten
ist, môüge genügen, den Ungrund der Europäischen
Benennung ZLamaïsmus darzuthun ; vor Allem aber,
die wunderliche Vorstellung zu widerlegen, als habe
dieser Lamaïsmus sein Daseyn dem Christenthume,
so wie seine Einrichtung der päpstlichen Hierarchie
zu verdanken; eine Idee, welche vor ungefähr 150
Jahren von einigen Kapuzinern, welche Tibet als
Missionäre besucht hatten, nach Europa mitgebracht
wurde und daselbst gläubigen Beifall fand. Ein spä-
terer Bearbeiter der von jenen Kapuzinern mitgebrach-
ten Materialien, der Pater Georgi, Verfasser des
Alphabetum Tibetanum | ging sogar so weit, in den
geschichtlichen Personen und den Gottheiten des Bud-
dhaïsmus nicht nur Reminiscenzen des alten Testa-
ments, sondern auch der mythologischen Individuen
der Griechen und Rümer zu finden. Die münchische
Befangenheit liess gänzlich aus den Augen, dass glei-
che Umstände auch ähnliche Resultate erzeugen müs-
sen, — dass, gleichwie der frühere Halbbarbarismus
Europa's zu seiner Zeit aus dem Christenthume das
Papstthum erzeugte, es bei gleichen Verhältnissen
dem bis jetzt forthbestehenden Halbbarbarismus Asiens
nicht schwer werden konnte, aus dem beträchtlhich
ältern und nicht minder dogmatisch construirten Bud-
dhaismus eine ähnliche Priesterherrschaft hervorzu-
bringen, ohne dass die Eine der Andern dazu die
Hand zu leihen nôthig gehabt hätte. Es wird zu je-
der Zeit, in jedem Lande, jede geistliche Corporation,
sobald sie ihre Macht auf eine gewisse Hühe zu stei-
gern und durch das geistige Uebergewicht einer er-
hôhten Cultur den Stumpfsinn der unwissenden Menge
nach Willkühr zu lenken und zu beherrschen im
Stande ist — ähnliche Erscheinungen zu zeigen nicht
14
unterlassen , die aber allmälig verdunkeln und end-
lich verschwinden müssen , sobald das Erbtheil des
gesammten Menschengeschlehts, der Geist des Prü-
fens, Unterscheidens und Wissens stufenweise zur
Reiïfe gelangt.
NOTES.
1. NOTE SUR QUELQUES PRODUITS PYROGÉNÉS , PAR
M. HESS (lue le 11 mars 1836).
Depuis le dernier mémoire que j'ai eu l'honneur
de lire dans cette assemblée, j'ai poursuivi mes re-
cherches sur la nature des produits pyrogénés que
l'on obtient par la distillation sèche de différentes
substances végétales.
Après avoir démontré que la composition du naphte
de pétrole était analogue à celle de l'hydrogène bi-
carboné ou gaz oléfiant et après avoir établi la grande
analogie qui existe entre cette substance et l'eupion
de M. Reichenbach, il était naturel de tâcher de
le produire, et pour cela, je choisis le procédé re-
commandé par M. Reichenbach lui-même, c'est-à-dire,
la distillation de l'huile.
Je me réserve de vous communiquer dans un mé-
moire détaillé, toutes les particularités de cette re-
cherche, que je ne puis vous présenter aujourd'hui ,
car il est nécessaire de lui donner une plus grande
étendue , afin de pouvoir expliquer la filiation de dif-
férentes substances qui compliquent le phénomène.
Je me bornerai donc à vous dire que, me servant
de distillations réitérées, jobtins bientôt un liquide
d'une densité de 0,71; que ce liquide, traité par
la potasse caustique et disüllé ensuite à plusieurs
reprises avec de l'eau, me fournit en définitive (en
fracturant les produits), trois liquides dont l'un,
houillant de 70 à 90° C., avait une densité de
0,7. Un autre, bouillant de 47 à 70°, avait une
densité 0,68, enfin un troisième , bouillant de 20 à
47° et d'une densité de 0,648. L'échantillon que je
vous présente est une portion du liquide intermédiaire;
le liquide le plus léger n'en diffère point pour les
caractères extérieurs,
Le liquide que je vous présente a encore la même
composition que l'hydrogène bicarboné. Il ne con-
tient point de benzine ; mais un peu d’eupion , qu'on
peut en séparer au moyen de l'acide sulfurique. La
partie la plus volatile, qui ne contient point d'eupion,
se combine complètement avec l'acide sulfurique. Il
est done fort vraisemblable que la substance que
M. Reichenbach a si improprement appelée eupion ,
et qui jusqu'à la découverte du nouveau fluide dont
il est question ici, était le liquide le plus léger con-
nu, possède la même composition que le liquide dé-
cri. Je m'abstiens cependant de créer un nouveau
nom pour ce liquide , car j'espère que le temps n’est
plus éloigné où la connaissance plus particulière des
substances dont nous parlons, permettra de les
désigner par une nomenclature scientifique, Je crois
même que nous sommes dès aujourd'hui en possession
du point de départ. — En effet, parmi le nombre
des combinaisons du carbone et de l'hydrogène qui
se trouvent dans Je rapport exprimé par la formule
CH?, il existe une série qui, à commencer par la
paraffine , solide à la température ordinaire et remon-
tant ensuite par toutes les densités connues du naphte
jusqu'à l'eupion et de là au gaz oléfiant, se distingue
par la propriété qu'elle possède de résister à l'action
de l'acide sulfurique concentré,
Mais il existe encore une autre série d'hydrogène
bicarboné, et celle-ci se distingue au contraire par
une forte affinité pour l'acide sulfurique. L'hydrogène
bicarboné solide qui appartient à cette série, n'a
point encore été isolé, mais quand à l'hydrogène bi-
carboné liquide, correspondant à lous les liquides
de la série antérieure, il l’est du moins en partie;
le liquide que j'ai obtenu, de même que le gaz bi-
carboné de Faraday appartiennent tous deux à celte
série, — Ces deux séries reconnues , il devient in-
dispensable, pour éviter des longueurs et pour conser-
ver la clarté nécessaire dans l'exposition des faits,
de les distinguer par un nom; je propose donc de
dire hydrogène bicarboné passif, pour désigner gé-
nériquement tout hydrogène bicarboné appartenant
à la première série, et hydrogène bicarboné actif ,
1
comme nom collectif pour tous les membres de la;
seconde série.
Cette base une fois donnée, il ne reste plus qu'à
y appliquer le principe de nomenclature si heureuse-
ment proposé par Sérullas, et qui détermine la sub-
stance selon le nombre d'atomes qui viennent se grou-
per pour former un alome composé, On dirait donc ,
p- ex., hydrogène bicarboné actif biatomique , hy-
drogène bicarboné passif triatomique ete. Mais pour
faire cette application, il faut d'abord isoler tous les
membres de ces différentes séries, et alors, les sub-
slances des deux séries élant isomères, et se trou-
vant, pour chaque série, entre elles dans le rapport
de substances polymères, il en résulte, pour le dé-
part de ces substances, des difficultés qui n'ont point
encore été surmontées.
Les personnes qui se sont occupées de recherches
sur les matières que je traite en ce moment, con-
naissent toutes les difficultés qu'il y a à obtenir des
résultats précis et incontestables, avec des substances
où la détermination de la capacité de saturation ne
saurait éclairer votre marche ; mais ces difficultés se
trouvent encore augmentées quand on vient y joindre
les faits mal observés, mais annoncés avec assu-
rance par quelque auteur. Il en est un que je ne
puis passer sous silence, pour prévenir tout mésen-
tendu. M. Reichenbach, qui mérite notre reconnais-
sance sous tant de rapports et dont les recherches
sont trop importantes pour que je puisse me dispen-
servde réfuter quelques unes de ses assertions, dit
(Journal für prakt. Chemie, T. I. p. 381) positive-
ment ;, que l’action véhémente qu'exerce l'acide sulfu-
rique sur l’eupion dépend de la présence de l'acé-
tone, substance qu'il a fort mal-à-propos proposé de
nommer 7nesite. Cette idée fixe, mais mal - fondée et
qu'on trouvera réfulée dans mon mémoire, m'a ce-
pendant occasionné beaucoup de travail. Le liquide
que je vous présente, a la propriété d'absorber l'o-
xygène et de former avec lui des composés particu-
liers, dont je vais m'occuper incessamment.
Je ne saurais passer ici sous silence que M. Fa-
raday , à l'occasion de ses belles recherches sur les
liquides obtenus par la compression de l'huile du gaz,
prétend que, si on parvenait à le produire en plus
e
9
grande quantité, il pourrait servir à alimenter une
lampe ; car c'est sous ce rapport justement, que le
liquide que je vous présente deviendra d’une utilité
importante pour l'éclairage. En effet, dans l'éclairage
au gaz, sclon l'opinion des personnes qui peuvent le
mieux juger la matière, c'est justement la production
du gaz qui est la partie la moins étudiée, D'après
ce que j'en sais maintenant par ma propre expérience,
il n'est plus sujet à aucun doute, qu'en modifiant
d'une manière convenable les appareils et les métho-
des pour obtenir le gaz, on ne puisse obtenir une
quantité suffisante de ce liquide. Tous les becs ap-
posés aux murs des appartements pourront donc être
éclairés par le gaz, tandis que toutes les flammes
transportables pourront être produites par le liquide
en question qui, substitué dans l'appareil ingénieux
connu chez nous sous le nom de lampe à gaz, les
transformera véritablement en un appareil gazogène.
L'avantage qui doit en résulter est évident, Le meil-
leur gaz tiré de l'huile ne contient pas au delà d'un
1 de son volume en gaz hydrogène bicarboné qui
est la véritable source de son pouvoir éclairant, tan-
dis que tout le liquide en question n'est autre chose
que l'hydrogène bicarboné plus condensé,
2. BEOBACHTUNG UBER DIE ENTSTEBUNGSWEISE
DER SCHWIMMBLASEN OHXE AUSFÜHRUNGSGANG,
von K. E. v. BAER (gel. den 8. April 1856).
Als ich frühere Beobachtungen über die Entwicke-
lungsgeschichte der Fische in einer besondern Schrift
bekannt machte, konnle ich zwar mit Bestimmt-
heit nachweïsen , dass die hintere Schwimmblase der
Cyprinus-Arten sich durch Ausstülpung aus dem ver-
dauenden Kanale bilde, und diese Entstehungsweise
auf die Bildung der, mit einem Ausführungsgange ver-
sehenen Schwimmblasen ausdehnen ; allein ich durfte
es nur als Vermuthung aufstellen, dass auch die
Schwimmblasen ohne Ausführungsgang auf dieselbe
Weise entständen, indem der Gang aus der Schwimm-
blase in den Darmkanal im Fortgange der Entwicke-
16
lung sich verengere, dann verwachse und mehr oder
weniger unkennilich werde.
Jetzt kann ich diese Vermuthung nach Beobach-
tungen, die ich im Sommer 1835 an Barschen an-
zustellen Gelegenheit hatte, vollständig bestätigen. —
Es ist mir gelungen, einen offenen Gang aus der
Schwimmblase in den Darmkanal an Embryonen von
24 Linien Länge deutlich zu erkennen und die all-
mälige Verengerung zu verfolgen. — Wenn der Em-
bryo das Ei verlässt, ist er noch ohne Schwimm-
blase ;, bald darauf tritt diese aber hervor. Der Gang
der Schwimmblase ist schon am vierten Tage nach
dem Ausschlüpfen merklich enger als in Cyprinus-
Arten , obgleich noch deutlich hohl; am fünfien und
sechsten Tage wird er noch enger, am- siebenten und
achten fängt die Schwimmblase an rascher zuzuneh-
men, und der Kanal wird so eng, dass man nicht
mehr mit Bestimmtheit behaupten kann, dass er
hohl sey.
mo mm à
RAPPORT.
1. Zur Fauna per KRkyM; EIN BEITRAG vox Dr.
H. RATHKE (vorgelegt den 11. September 1855)
Die vom Ilerrn Professor Rathke der Akademie über-
sandte Arbeit, worüber wir gegenwärtig zu berichten
die Ehre haben, enthält die auf einer Reise in die Krym
gemachten zoologischen Beobachtungen des Herrn Ver
fassers. Sie beginnt mit einer kurzen Einleitung über
die Thiere dieses Landes im Allgemeinen, nebst eini-
gen Bemerkungen über den Zweck der Reise: Beob-
achtungen über Anatomie und Entwickelungsgeschichte
der Thiere anzustellen. Im Ganzen Wurden mit Aus-
schluss der Insecten, der Mollusken und fossilen niedern
Thiere, die seinem” Begleiter, Prof. Kutorga, anheim
fielen, von ihm 1144 Thierformen beobachtet; nämlich
8 Säugethiere, 8 Amphibien, 44 Fische, 56 Crustaceen,
14 Annulaten und 3 Strahlthiere. Der Vôügel geschieht
keiner Erwähnung.
Die wahrgenommenen Thiere werden, besonders bei
der Abtheïlung der Amphibien, Fische, Crustaceen und
Annulaten, meist mehr oder vweniger ausführlich be-
schrieben, vrodurch selbst bei bekannten Formen man-
che Supplemente für die Zoographie von Pallas er-
wachsen,
Aufgsestellt vrerden zwei neue Crustaceengattungen (ge-
nera) und 28 neue Arten. Von letztern gehôüren 9 zur
Classe der Fische, 15 zu der der Krebse und 4 zu der
der Annulaten. Diesen reihet sich, als neues Strahlthier,
die bereïts in unsern Denkschriften beschriebene Oceania
Blumenbachii an.
Zur Erläuterung der Beschreibungen, die im Ganzen
44 Schreibbogen füllen, sind die Zeichnungen zu eilf
Tafeln, von Verfasser selbst schôün ausseführt, hinzu-
gefügt. ”
Es erleidet keinen Zweifel, dass die vorliegende, von
einem berühmten Naturforscher ausgefihrie Arbeit einen
interessanten Beitrag zur Kenntniss der Thiere der Kry-
mischen Halbinsel liefert, dessen Publication der Aka-
demie nur zur Freude gereichen kann.
BRANDT. BAER.
PE
ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE.
PyxoBogerso RE 4bAaHilO METEOPOIOTHAECKAXE H Mar-
HUTHBXB HAOMOJeHIN, COCTABIEHHOE AAA TOPHHXP
oæHueposr Akayemuroms Æynepour. Ilepesegeno
c pannyysckaro manmycrkpanra Cnraeccxuus. CII6.
1836. 8. Prix 5 roubles.
Se Ÿ——
OUVRAGES OFFERTS.
Mans.
XXIX. Francisci Farae de Chorographia Sardiniae li-
bri duo. De rebus Sardois libri quatuor, par M. Gbrario.
Turin 1835. in-4°. XXX. XXXI. Nationalität der Spra-
chen — Die Chinesische Sprache ; als Sprache, par M.
Rautenbach. Darmstadt 1835. in-S°. XXXII. The Journal
of the Royal Asiatic Society N. IV. XXXIII. Bulletin
de la Société géologique de France — Résumé des tra-
vaux de cette société. XXXIV. Additamentos a primeira
parte da memoria sobre as verdadeiras epocas em que
principaräo as nossas navegacôes e descobrimentos no
Oceano Atlantico, par M. Macedo. Lisbonne 1855. in-4°.
XXXV. La pace di Adrianopoli, ossia la Grecia liberata,
par M. Biorci. Milan 1855. in-8°. XXXVI. Psun mpons-
HECEHHBIA BB TOPRECTBCHHOMB COGpauin FmmeParop-
ckaro Xapsrkosckaro Yuwmeepcureta. Xapsrosr 1855.
in - 4°,
Emis le 15 Avril 1856.
il
|
1
|
Tome I.
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ p
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
Durs NN ÉERER S-B O'U'R.G
A R
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'uu volume est de, 5 roubles
assign. en Russie, et de 1 7 écus de Prusse, à l'étranger. On s'abonne, à S/.-Pétershourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse
N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l’Amirauté N. 1, — L'expédition des gazettes du bureau des postes se
charge de commandes pour les prouinces;, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsig, pour l'etranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie , et à leur
transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mémoires lus dans les séances; 2, Notes
de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'onvrages manuscrits et imprimés , présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5, Voyages scienti-
tiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l'état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie.
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie ; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. EXTRAITS DES MÉMOIRES.
ÆErklürung einer arabisehen Inschrift in dem Xloster Gelathi in Imerrthi. FRAEHN. —
Nouvellés considérations sur la construction de la fleur des graminées. TRINIVS. —
NOTES., Sur deux osselets nouveaux dans les
cränes de quelques Stésanopodes. BRANDT. — Über den Novgorod'schen Gostomysl. KnuG. — RAPPORT. Uber die Anwendung der
Gaussischen Jutegrationsmethode auf die mehrfachen Integrale von Lüwenstern, COLLINS. —
midoff au concours de 1855.
MÉLANGES. Distribution des prix De-
EXTRAITS DES MÉMOIRES.
8. NOUVELLES CONSIDÉRATIONS SUR LA CONSTRUC-
TION DE LA FLEUR DES GRAMINÉES, PAR M.
TRINIUS (lu le 18 Mars 1836).
Les Glumacées se distinguent parmi les autres mo-
nocotylédonées par la position graduelle de leurs par-
ties placées alternativement l’une au dessus de l'autre.
C'est par cette loi seule que s'explique la construc-
tion. des. Cypéracées et des Graminées ; construction
qui ;, très évidente dans les feuilles du chaume, n'est
pas moins exactement la même dans les paillettes
étroitement serrées l’une contre l'autre dans la fleur.
Le chaume des Graminées est un tube de moëlle
entouré et quelquefois parcouru de vaisseaux droits ,
et entrecoupé de bourrelets de parenchyme qui, en
forme de noeuds, en séparent autant d'entrenoeuds
isolés qui souvent se détachent aisément l’un de l’autre.
Chaque entrenoeud est formé par l'article du chaume
situé entre les deux noeuds qui le terminent, et par
la gaine qui l'entoure. Ces deux organes, pris soit
du chaume soit du rachis de l'épillet, sont des corps
ordinairement linéaires, plus ou moins roulés, parfai-
tement homogènes par rapport à leur structure, et ne
différant l'un de l'autre que par la place qu'ils oc-
cupent. Le corps formé par le chaume ou le rachis,
(l'article) est la partie centrale (interieure où supe:
rieure ); la gaine, appelée bale ou paillette dans l'en-
trenoeud du rachis, est la partie excentrique (ezxte-
rieure ou inferieure ). Dans l'aiselle de ces parties se
développent, dans le chaume, le bourgeon, et dans
le rachis , l'appareil génital.
Ces deux parties, parfaitement égales dans leur sub-
stance et formant chacune la moitié du même organe
prolifique, réclament, par cette homogénéité même,
les mêmes droits phytonomiques , et suivent effective-
ment le même mode de développement, modifié seu-
lement d'après leur position ou centrale ou excentri-
que, dont celle-ci, il est vrai, ne favorise pas au-
tant que la première la perfection qu'atteint la partie
intérieure ou centrale. On sait que celle-ci se répète
en direction, droite autant de fois que la loi symé:
trique du végétal le lui permet. La partie extérieure
ou la gaine, suivant la même marche, mais d'une
manière plus imparfaite , porte sur son extrémité,
tout comme l'article du chaume qu'elle enveloppe, un
bourrelet ou noeud, mais différant en ce qu'au lieu
18
d'être circulaire, il ne présente que la forme de crois-
sant, ainsi que le nouvel entrenoeud même, appelé
lame (/amina) et placé sur ce noeud articulaire de la
gaine, prend aussi plus souvent la forme aplatie que
la forme roulée ou cylindrique.
Ce nouvel entrenoeud de la gaine, ou la lame,
doit avoir non seulement la faculté de reproduire sur
son extrémité encore une nouvelle articulation et même
jusqu'à un nouvel entrenoeud , mais il doit aussi être
composé, à l'instar de tous les noeuds des Grami-
nées, de deux parties constituantes ; et il faut par
conséquent que la lame, qui représente la partie in-
térieure ou supérieure du nouvel entrenoeud , ait, à
son tour, une gaine qui embrasse sa base. Quant au
premier (la reproduction terminale) , nous trouvons ,
dans la position excentrique de la gaine même, l'ex-
plication de la cause qui fait que la lame en reste
la seule et unique production ultérieure , tandis que
les articulations centrales se reproduisent jusqu'au
terme prescrit par la symétrie universelle. Néan-
moins nous voyons très souvent la pointe de la lame
s'endurcir et former une espèce de callosité qui peut
être regardée comme une disposition de produire une
nouvelle articulation ; el il existe même des exemples
où de cette callosité, alors transformée en vraie arti-
culation , il s'élève effectivement une petite lamelle ou
nouvel entrenoeud en miniature: prolification dont
l'herbier de l’auteur conserve un échantillon très in-
structif dans un G/yceria ( GI. nervata = Poa ner-
vata FVäld. ).
Quant à la gaine réclamée par le nouvel entre-
noeud (la lame), nous la trouvons, quoique dans
un état encore moins parfait que n'est celui de la
lame même, dans la lgule qui, sous forme d'une
simple écaille, au lieu d'envelopper la lame, s’acco-
mode plutôt à l'excavation de celle-ci. Cette excavation,
suivant la loi de l’alternation et relativement à la con-
vexité extérieure de la gaine qui la supporte, forme la face
intérieure de la lame, face qui repose toujours dans
la concavité des gaines. Bien que celte paire de val-
ves trop excentriques (lame et ligule) ne puisse nul-
lement plus être comptée parmi les organes productifs,
gardés comme une espèce de production rudimentaire
ou abortive.
On sait que la lame des entrenoeuds supérieurs du
chaume se raccourcit ordinairement, et que celle de
la gaine suprême qui touche immédiatement à l'axe
florifère , est souvent presque nulle. Cette suppression
devient, dans les gaines florales, c. à d. dans les
paillettes, ou complète, et les paillettes sont zutiques,
ou la lame se trouve réduite à une simple soie (Fe-
stuca, Bromus ctc.), ou à une arête (Stpa, Andro-
pogon etc.) qui, construite d'une seule ou de trois
nervures tantôt soudées ensemble (Danthonia) , tantôt
formant autant de rayons isolés (Aristida) , conformé-
ment à sa nature primitive, part le plus souvent
d'une petite articulation calleuse et devient caduque.
Tout bourgeon n'étant qu'une répétition de sa plante
mère, celui des Graminées est parfaitement homogène
avec les entrenoeuds du gramen dans l'aiselle duquel
il a pris naissance, c. à d. il est composé de deux
parties, dont l'intérieure est le premier article du
chaume futur, et dont l'extérieure est sa gaine, La
position de ces deux parties dans l'aiselle formée par
le vieux chaume et sa gaine, est alternante avec les
dites pièces, de-sorte que la gaine du . jeune bour-
geon, adossée contre le vieux chaume et.par à même
binervis , embrasse avec ses bords le chaume naissant
qui, par conséquent , est placé entre sa propre gaine
et celle du chaume.
Or, tous les entrenoeuds , soit du chaume soit de
l'axe florifère , étant essentiellement de même nature,
le bourgeon floral, placé entre la paillette et le ra-
chis, doit avoir la même position respective de ses
deux parties comme le bourgeon du chaume. Aussi
les entrenoeuds de l'axe d'une panicule poussent leurs
rameaux (radit) de la même façon, excepté que la
gaine de ces entrenocuds est ordinairement réduite à
une écaille fort petite et souvent presque impercepti-
ble. C'est donc entre cette écaille et l'article de l'axe
que provient le radius qui, entre l'article et lui-
même , porte très souvent une touffe de poils , repré-
sentant d'une manière également imparfaite sa propre
gaine. Ce radius peut être simple ou composé de plu-
pourtant les’ poils qui naissent souvent dans leur ai-| sieurs nervures qui, soudées ensemble, forment p. ex.
selle, n'en pourraient, peut-être, pas moins être re- Îles axes partiels des Paspalum , ou qui, séparées en
19
plusieurs rayons comme l'arête des Aristides , présen-
tent alors les faisceaux souvent verticillés des panicu-
les ordinaires.
Obs.
L'idée d'expliquer ces verticilles comme étant des feuilles
réduites à leurs nervures, tombe d'elle-même quand on se
rappelle que la feuille, c. à. d. l'entrenoeud terminal et
stérile de la gaine, ne peut jamais être florifère.
Enfin, on reconnaîtra sans difficullé et tout aussi
clairement la même construction dans les épillets, en
y considérant l'extrème raccourcissement des entre-
noeuds dont les articles, plus ou moins développés
dans les valves inférieures seulement, disparaissent
entièrement dans les parties supérieures de la fleur,
L'auteur ose donc avancer et tâche de prouver que la
fleur des Graminées , composée d'entrenocuds , en a
pour type le nombre de trois fois trois. Le premier et
le second de ces entrenoeuds ne produisent ordinaire-
ment point de bourgeon, et on distingue leurs gaines
par le nom de g/umes (le calice de Linné). Leur moi-
tié intérieure, faisant partie du rachis, (du moins l'ar-
ticle qui appartient à la glume inférieure) est souvent
assez développée, tandis que l'article de la glume su-
périeure est réduit à une petite callosité en forme de
gobelet , et caché dans le fond de la glume.
Le troisième entrenoeud, proprement floral, est
composé d'une valve appelée communément rave infe-
rieuré du périanthe ; et d'un article qui est ou entière-
ment supprimé (comme dans les Z#fa, les Alorecu-
rus etc.) , ou réduit à un ca/us (Agrostis etc.), ou
enfin plus ou moins développé en forme d'un pédi-
cule, tantôt nu, tantôt terminé par des poils ou par
une fleurette avortée ; ou même, dans les multiflores,
par un entrenoeud nouvel et complet, et qui se repro-
duit autant de fois que la longueur symétrique de
l'épillet composé le lui préserit. Voilà les trois entre-
noeuds qui forment le premier groupe tripartite de
l'épillet typique et uniflore des Graminées.
Dans les deux groupes suivants, les articles de
tous les six autres entrenoeuds, à l'exception du der-
nier ou terminal, sont tellement restreints dans leur
développement , qu'il n'en reste que les gainés ou val-
ves extérieures, qui semblent sortir immédiatement
l'une de l’aiselle de l'autre. Cependant, la loi de leur
alternation et leur organisation une fois bien conçues,
on reconnaîtra bientôt que le bourgeon floral est
exactement formé d'après le même type que celui
du chaume. La valve Ja plus inférieure ou celle du
premier entrenoeud du second groupe (appelée vale
supérieure du périanthe ) est également adossée contre
l'article de son entrenoeud maternel (article que nous
venons de désigner par le nom de pédicule), comme
la jeune gaine du bourgeon du chaume est adossée
contre l'article de celui-ci; et cette valve ne présente
ordinairement non plus que deux nervures. L'article
qui lui revient, mais qui n'est point visiblement dé-
veloppé, porte un nouvel entrenoeud , dont la gaine
fendue est appelée odicule ; et l'article de celle-ci,
également supprimé , donne naissance à un troisième
entrenoeud dont la gaine, qui n'est développée que
rarement, est connue sous le terme de sguama lodi-
culae posterior. Ces trois entrenoeuds , réduits à leurs
gaines où à de simples valvules, composent le second
groupe et forment les enveloppes des parties génitales.
Le troisième et dernier groupe d'entrenoeuds se
compose donc par les étamines et l'ovaire. Ses deux
gaines ou valvules inférieures — quand elles sont dé-
veloppées toutes les deux — sont tellement rappro-
chées l'une de l'autre, que leur base. semble être la
mème. Ce sont les f/aments qui, dans l'état typique
au nombre de six, se forment de ces deux valvules
fendues chacune en trois lanières, et dont la supé-
rieure se trouve ordinairement supprimée, tandis que
son article, destiné à porter l'entrenoeud terminal ou
fructifère , est presque toujours présent et quelquefois
même d'une longueur assez considérable (Oraire pedi-
celle). Ce pédicule de l'ovaire ressemble en cela à l'ar-
ticle suprème du chaume qui, portant sur son som-
met la masse de fleurs totale, est toujours de heau-
coup plus long que les articles qui le précèdent.
L'entrenocud terminal même se présente sous forme
d'une valve, dont les bords, ne s'ouvrant que dans
les Vilfa (Sporobolus) , sont ordinairement soudés en-
semble.
Après avoir ainsi reconnu dans l'épillet la répéti-
tion concentrée d'un des rameaux du chaume même,
seulement modifiée en ce que les entrenoeuds se rac-
courcissent de plus en plus et que leurs gaines, de-
venues enveloppes florales et fructifères , s'anoblissent ;
20
pour ainsi dire, à mesure que leur destination les
appelle à des fonctions successivement plus ‘importan-
tes, nous parvenons facilement à distinguer, dans le
sein du dernier entrenoeud , le bourgeon fructifère ,
comme nous venons de reconnaître, dans l'entrenoeud
du groupe inférieur , le bourgeon floral. Aussi la po-
sition réciproque des parties du bourgeon séminal est-
elle en tout la même que nous l'avons trouvée dans
celui du chaume ou de l'épillet.
Il est clair, que la valve du péricarpe, pour être
entrenoeud et pour rendre la naissance du bourgeon
séminal dans son sein intelligible , réclame sa moitié
intérieure , ou son article, avec le même droit que
les précédents. Mais aucun développement ultérieur de
l'individu au dela de ce terme extrême, aucune con-
tinuation ultérieure du rachis de l'épillet, à partir de
cet entrenoeud suprême, n'ayant plus lieu, la sup-
pression de cet article du péricarpe doit être regardée
comme constante el typique. Cependant son existence
présumée s'annonce par la valve délicate qui, appelée
tegmen par M. Brongniart, ou périsperme par d'au-
tres auteurs , enveloppe son propre article à lui, éga-
lement supprimé, mais qui, en formant le commen-
cement d'un nouvel individu ou l'embryon , pousse,
à son tour, une valve (4 cotyledon) qui sert de pre-
mière gaine au chaume naïssant et se présentant sous
forme de plumule. L'albumen, dont se remplit la
valve inférieure du bourgeon séminal , pressant l'em-
bryon avec son cotylédon, est la cause qui détermine
cœux-ci à se placer latéralement dans la profondeur
du péricarpe.
2 Q ——
9. Cu. M. FRAEHN'S ERKLÂRUNG DER ARABISCHEN
INSCHRIFT DES EISERNEN THORFLÜGELS ZU GE-
LATHI IN ÎMERETHI (gelesen den 27. November
1835).
Wie der Chalif Mutasim im 9ten Jahrhundert die
beiden Flügel eines Stadtthores von Ancyra nach Bag-
dad versetzte, wie ein Jahrhundert nachher Nicepho-
rus Phokas die von Tarsus nach Constantinopel, wie
400 Jahre später Timur die von Herat in Chorasan
nach dem unter iähm wundervoll aufblühenden Kesch
in Transoxana entführen liess — so findet sich im
Kloster Gelathi, dem ehemaligen Sitze der Patriarchen
von Imerethi noch heute einer von zwei mächtigen
eisernen Thorflügeln, welche die Volkssage durch Kô-
nig David, der Wiederhersteller des Reichs beigenannt,
d. ï. durch David IE von dem Hanse Pakrat, An-
fangs des 12ten Jahrhunderts von Derbend dahin ab-
geführt seyn lässt. Der noch vorhandene Flügel trägt
eine kufische Inschrift, deren Rottiers , Gamba u ‘a
auf eine Art Erwähnung thun , die glauben machen
kônnte, als seyen von ihr nur noch einige Reste vor-
handen und ihre Entzifferung jetzt nicht mehr môg-
ch. Dem ist jedoch gkücklicher Weise nicht also.
Als ich im Jahr 1826 mich in den Stand gesetst
sah, von méhreren der ältesten Inschrifien Derbends ,
die so lange in ein magisches Dunkel gehüllt geblieben
waren, endlich den Schleier zu lüften, (was in einer
Abhandlung , von der ich einen Auszug in unserer
akademischen Zeitung niederlegte, geschah), da gab
ich in einem Anhange zu derselben auch von der In-
schrift dieses Thorflügels die Erklärung. Indessen da
mir davon nur eine Nachbildung aus freier Hand und
in verjüngtem Maassstabe vorlag, so konnte es nicht
fehlen, dass dadurch das Geschäft der Entzifferung
etwas erschwert wurde und einige Lücken und Unge-
wissheiten in der Lüsung übrig blieben. Wenn nun
auch diese, was die Hauptmomente — die Namen
des Fürsten, von dem die Inschrift herrührt, und
das Jahr, aus dem sie datut ist — anbelangt, kei-
nem Zweifel unterworfen war, so konnte doch eine
neue und genaue Copie der Inschrift mir nicht anders
als sehr willkommen seyn. Eine solche nun ist mir
von Herrn v. Baritenew, einem sehr unterrichteten
Officier vom Sappeurwesen, seworden, der, voll 16b-
lichen Eifers auch für antiquarische Untersuchungen ,
im Jahr 1830, absichtlich um diese Inschrift genau zu
copiren, zwei Tage in Gelathi sich aufgehalten hat.
Diese Copie ist eine unmittelbar auf der Thüre selbst
gemachte Nachzeichnung , welche die alte Schrift in
ihrer ganzen, natürlichen Grüsse und Gestalt wieder-
giebt. Durch sie ist es mir nun môglich geworden,
fast sämmiliche nach der früheren Copie in meiner
Erklärung noch gebliebenen Lücken auszufüllen. Diese
berichtigte und vervollständigte Lesung und Erklärung
21
nun liefert, mit den erforderlichen paläographischen
und philologischen Erläuterungen begleitet, die heute
von mir eingereichte Abhandlung. In selbiger habe
ich ausserdem hinsichtlich des Emir's Schawir, auf
dessen Befehl das gedachte in Rede stehende eiserne
Stadtthor im J. Chr. 1065 gemacht worden, und
den ich früherhin in der Geschichte nicht nachweisen
konnte, die nôthige Auskunft gegeben. Es ist der, un-
ter dem Namen Abu-l-siwar oder Abul-eswar in der
Armenischen Geschichte häufg vorkommende Arabi-
sche Emir von Towin. Er war von der Familie der
Benu- Scheddad , die sich in Karabagh und einem
Theïle Armeniens und Aderbeidschan's 128 Jahre hin-
durch (von 951 — 1079 Chr.) fast ganz unabhängig
vom Chalifate erhielt. Da diese Dynastie unsern Hi-
storikern unbekannt gcblieben, so habe ich die Reïhe-
folge der Emire derselben aus einem bisher noch von
andern nicht benutzten Türkischen Autor beigebracht
und zugleich die Gelegenheit benutzt, die muhamme-
danische Numismatik, in welcher diese Dynastie bis-
her noch ungekannt war, mit selbiger durch Bekannt-
machung von einem Paar hôchst seltener Münzdenkmä-
ler derselben aus dem 10ten und 11ten Jahrhundert,
von denen eines unser Asiatisches Museum bewahrt,
zu bereichern. — JIndem ich aber nun den Fürsten,
der sich auf unserer Inschrift nennt, in der Geschichte
nachzuweisen mich im Stande sahe , bin ich auf ge-
rechte Zweïfel an der Richtigkeit der Tradition, wel-
che den Thorflügel aus Derbend, das dieser Fürst nie-
mals in Besitz gehabt, nach Gelathi versetzen lässt, ge-
stossen, und habe meine Zweifel auszuprechen kein Hehl
gehabt, und es wahrscheinlich zu machen gesucht , dass
diese Trophäe aus einer andern berühmten Stadt sich
herschreibt, die auch der Schauplatz der Heldenthaten
Kôünig Davids IL war, und sich früherhin wirklich
im Besitz des Emirs, dessen Namen die Inschrift
giebt, befunden hatte. Ich habe dabei auf Berdaa
hingedeutet. Bei dieser berühmten alten Hauptstadt
von Karabagh tritt wirklich der gedachte doppelte
Umstand ein. Sie war im Besitz unseres Emir's ge-
wesen, und wurde hundert Jahre hernach von Kônig
David erobert. Dabeï ist nun noch zu bedenken, dass
es sich um eine Begebenheit handelt, die beiläufig
700 Jahre zurück datirt und von der die Kunde
sich nur durch die Tradition erhalten hat; und Tra-
ditionen sind gar oft schon als sebr irrig befunden
worden, wie es z. B. mit derjenigen der Fall ist,
welche die merkwürdigen bronzenen Thüren der So-
phien - Kathedrale zu Nowgorod aus Korsun oder dem
alten Cherson dahin versetzt seyn lässt, obschon diese
doch durch Figuren und Aufschriften keinesweges auf
Griechischen Ursprung hindeuten, sondern sich viel-
mehr als das Werk eines deutschen Künstlers verrathen,
Indem ich die mir von Herrn Stabscapitän Barte-
new gewordene Nachzeichnung der hier besprochenen
Inschrift nebst den Resten einer Grusinischen, die
ebenderselbe von einem oberhalb des Thores befindli-
chen eisernen Balken copirt hat, der Conferenz hie-
bei vorzulegen die Ehre habe, bitte ich beide in ver-
kleinertem Maassstabe in Kupfer stechen zu lassen
und sie der Abhandlung als ein unumgänglich noth-
wendiges Zubehôr auf zwei Tafeln beizufügen, auf
deren letzterer ich noch von der ersteren Inschrift ei-
nen Namen wenigstens in natürlicher Grôsse darge-
stellt wünschte.
——"“<—
NOTES.
3. NOTE SUR DEUX OSSELETS NOUVEAUX DÉCOU-
VERTS DANS LES CRÂNES DE QUELQUES OI-
SEAUX STÉGANOPODES , PAR M. BRANDT (lu
le 4 mars 1856).
Les recherches comparatives sur la structure du
squelette des pélicans, recherches que je me propose
de publier dans le premier cahier de mes travaux re-
latifs à l'histoire naturelle des animaux de Russie,
m'ont conduit à la découverte de deux espèces d'os-
selets , découverte dont j'ai l'honneur de rendre ompte
à l'Académie.
Les uns de ces osselets se trouvent dans l'Anhinga
et dans les Cormorans, plus développés dans le pre-
micr, et moins dans le second de ces genres. On
en observe un de chaque côlé du crâne au-dessus du
bord supérieur de la partie antérieure de l'os zy-
gomatique , devant l'os lacrymal , en forme d'une pe-
tite lame oblongue et linéaire qui, dans les Anhin-
. 22
gas, remplit presque tout l’espace entre le bord posté-
rieur de l'os lacrymal et l'os zygomatique. Dans les
Cormorans , ils n'occupent qu'une petite partie de cet
espace. À cause de leur disposition, on peut les ap-
peler Ossicula suprajugalia.
Les Pélicans, les Frégates (Tachypetes Vieill.) et
les Phaëtons n'en offrent aucune trace.
L'autre espèce d'osselets n'a été observée par moi
que dans les Frégates. On y voit pareillement de cha-
que côté un, auprès de la partie inférieure du bord
intérieur de l'os lacrymal, à laquelle il est joint, au
moyen d'une masse ligamenteuse, par sa partie supé-
rieure et moyenne, tandis que sa partie inférieure
courbée soutient seulement la peau qui recouvre la
partie latérale et postérieure du palais osseux. Quant
à la forme, les deux osselets ressemblent à de petits
crochets très peu courbés dont la convexité se tourne
vers la paroï intérieure du palais. La place qu'occu-
pent ces osselets dans les frégates, prouve qu'ils ne
doivent point être confondus avec ceux des Cormo-
rans et des Anhingas, puisque leur disposition et
leur fonction sont tout-à-fait différentes.
Au reste je m'engage de donner sous peu une de-
scription plus détaillée de ces osselets accompagnée
des figures nécessaires.
2 ® —
4. UEBER DEN NOVGORODSCHEN GOSTOMYSL, VON
Ps. KRUG (gelesen den 15. April 1836).
Nestor, ein geborner Slave, obwol er den Ur-
sprung des Russischen Staates nach der Wahrheit
berichtet, und die verschiedenen Bestandtheile seiner
Zusammensetzung ‘angibt, ist doch dabei äusserst
wortkarg, und dadurch hat er Veranlassung zu vie-
len Misdeutungen geseben. Indem ihm nämlich nur
das vorzüglich wichtig war, was auf seine Stammes-
genossen, die S/wer, Bezichung hatte, vernachläs-
sigte er nicht blos die Z'schuder, welche anfangs
doch ohnstreitig die Mehrzahl der neuen Staatsbürger
ausmachten, sondern sogar auch die eigentlichen Rus-
sen, die den Staatskôrper gründeten, der nach ihnen
den Namen ‘Poo« erhielt. — Der fromme Mëônch
mag vielleicht, wie sein Zeitgenosse, der Domherr
von Bremen Adam, den Grundsatz gehabt haben:
sinutile est acta non credentiam scrutari; auch kann
ihn eïnigermaassen die Betrachtung entschuldigen ,
dass damals, als er schrieb, (gegen Ende des XI.
Jahrhunderts) , bereits a/e Grossfürstlichen Untertha-
nen des, schon zu des Patriarchen Photius Zeiten, be-
rübmten Russischen Namens theilhafiig geworden ‘wa-
ren; und dass besonders die S/aren ihr Haupt sehr
erhoben hatten, seit der bei Volodimer's Uebertritt
zum Christenthum eingeführien Slavonischen Bibelüber-
setzung, und durch den nun in ékrer Sprache gehal-
tenen Gottesdienst, Vortrag der Priester, und Unter-
richt in den Schulen. Am meisten hatte wol Jaro-
slav, Volodimer's Sohn , für die Verbreitung des Sla-
vonischen gewirkt, das die Muttersprache seiner Ge-
malin war, der Tochter einer Obodritischen Slavin ,
dadurch, dass er viele griechische Bücher ins Slavo-
nische übersetzen less, ja selbst das erste noch vor-
handene Gesetzbuch in dieser Zunge verfasste. —
Nestor weiss übrigens sehr wol, wie ehrenvoll es
für seine Slaven war, dass sie run (mmwb) Russen
hiessen , und mehr als Einmal kommt er darauf zu-
rück.
Eben so nun, wie unser inländischer Annalist,
sind auch gut unterrichtele Ausländer im X. Jahrhun-
dert, also lange vor Nestorn, mit der genetischen
Verschiedenheit der Russen und Slaven gar wol be-
kannt, wie z. B. der Kaiser Konstantin Porphyrogen-
neta (950), und der Longobarde Läutprand (958),
der seine Kunde aus Konstantinopel mitgebracht hatte.
Aber etwas spâtere Schrifisteller im Westen von
Russland unterscheiden beide Volksstimme schon nicht
mehr ; ihnen ist des Russischen Staats Ursprung aus
verschiedenartigen Bestandtheilen ein Geheiïmniss. Oleg’s
Ausdehnung nach Süden hin hatte die Aufmerksamkeit
der westlichen Vôülker von Russland abgelenkt. —
Der bereits erwähnie Adam von Bremen (1075)
spricht von den Russen so, als seien sie von jeher
blos Slaven gewesen. — Helmold , Priester in Bosov
am Plôner-See , erklärt (in seiner Chronica Slavorum,
die bis zum J. 1170 geht;) die Russen ausdrücklich
für den ôstlichsten S/avenstamm am Baltischen Meere,
so wie die Vagrier für den westlichsten. Dass jene,
die Russen, schon lange Christen sind, ist ihm be-
25
kannt, er hat aber nicht in Erfahrung bringen kônnen,
durch wen sie es geworden waren, — Hielten diese
beiden, mit Recht geachteten, deutschen Schrifisteller
des XI. und XII. Jahrhunderts die Russen für ein
ursprünglich reinslavisches Volk: wie kônnte man er-
warlen, dass spätere Ausländer, die gewähnlich nur
aus ihnen schôpfen , hätten anderer Meinung sein sol-
len! Ja es mochte sich im Vaterlande selbst die rich-
tigere Kunde wol nur bei sehr wenigen erhalten ha-
ben, da während der Herrschaft der Mongolen jeder
zu viel von derGeg enwart litt, als dass er sich um
die Vorzeit hätte bekümmern kônnen. Und als man
endlich im XV. Jahrh. wieder aufathmete, und neue
Verbindungen mit Europäern anknüpfie, und nun je-
der Russe nur slavisch sprach: wie hätte er da nicht
selber glauben, und andere versichern sollen, es sei
von je her so gewesen!
Bei dieser allgemeinen Ueberzeugung aber von der
ursprünglichen Identität der Russen und Slaven , war
es wol sehr natürlich zu glauben, die vormaligen
Landesbewohner, als sie um die Müitte des IX. Jahr-
hunderts sich einen ausländischen Herrscher riefen,
würden denselben gewiss aus keinem andern, als aus
einem ihnen an Sprache, Sitten und Cultus verwandten
Slaven-Stamme gewählt haben. — Dass Rurik ein Va-
ring, und über das Varinger - Meer gekommen war ,
wussle man; über diesen Namen selbst aber war man
nicht im Klaren, Achnlichkeit des Lautes liess an
Vagrien denken, sapañckoe und sarpcxoe mope
klangen ziemlich eïnerlei. Vagrien lag am wesilichsten
Ende des Varinger - Meeres, welches ja von diesem
Lande seinen Namen konnte erhalten haben: es war
die letzte Provinz, in welcher vormals Slaven sassen,
» terminus Slaviae, “ Die Residenz der dortigen Klein-
kônige (reguli), Starigard, auf deutsch Aldenburg
genannt, (jetzt Oldenburg, ein Städtchen von 200
Häusern ;) war einst eine sehr berühmte See- und
Handelsstadt gewesen; und unter jenen Kônigen hatte
es einige gegeben, die nicht blos über alle Obodri-
ten , sondern über noch weit entferntere Stimme ihre
Herrschaft ausgedehnt hatten (diess sind Helmolds
Worte).— Von Vagriens Fürsten also liess man un-
sern Rurik abstammen, und Aldenburg hielt man
für seine Vaterstadt, — Ward diese Meinung nicht
offenbar auch dadurch bestätigt, dass der neue Re-
gent seiner ersten Residenz , im Osten des Varinger-
Meeres gelegen , denselben Namen gab ? Denn Ladoga
heisst in deutschen Schriften Aldagen, in nordischen
Aldeygoborg. Seine zweile Residenz aber ward im
Gegensatze von Stargard, Novgard oder Novgorod
genannt. — Wie hätte ein so plausibles Raisonne-
ment , unterslützl durch einen an sich lôblichen —
hier aber leider übelverstandenen — Patriotismus, den
damaligen Russen nicht vollkommen einleuchten sollen !
Freilich wäre zu wünschen gewesen , dass es auch
hätte historisch belegt werden kônnen. Allein da sla-
vische Schrifisteller aus dem IX. Jahrhundert nicht
vorhanden sind, so nahm man zu den fränkischen
seine Zuflucht. Hier fanden sich Slaven-Kônige und
Fürsten genug, unter denen man wählen konnte. Ei-
nen Tabomiuzl , dux oder regulus Obodritorum, des-
sen unter dem J. 862 Erwähnung geschieht , konnte
man seiner Jugend wegen nicht brauchen. Besser
aber passte der im J. 844 erwähnte Goztomiuzl , rex
Obodritorum ; dieser konnte allerdings den Slaven am
Ilmen-See den Rath ertheilt haben, sich Fürsten ganz
aus seiner Nähe zu holen. Da dieser Gostomysl nun
einmal von einem Geschichtskundigen aufgefunden ,
und mit Russland in Verbindung gebracht war: so
kann es nicht eben sehr befremden, wenn andere
ihn zum Fürsten von Novgorod selbst machten , oder
wenigstens zum Posadnik. Haben sich doch einige
auch damit noch nicht begnügt, sondern führen uns
noch ein paar andere Obodriten - Fürsten des VIII,
und IX, Jahrhunderts als den Grossvater und den
Vater Ruriks auf! — Sie gehôren indess eben so
wenig in die Russische Geschichte, wie Gostomysl,
und es ist wol endlich einmal Zeit, solche Mähr-
chen daraus zu verweisen.
RAPPORT.
2. UFBER DIE ANWENDUNG DER (GAUSSISCHEN INTEGRA-
TIONSMETHODE AUF DIE MEHRFACHEN INTEGRALE, VON
J.S.LOEWENSTERN (überreicht d. 3. July 1835).
Der, von dem berühmten Gauss, für die näherungs-
weise Bercchnung der Werthe bestimmter, d. h., zwi-
schen vorseschriebenen Grenzen liegender, Integrale, in
24 .
den Gôüttinger Comm. mitgetheillen Methode zu Folge
werden, nachdem für die, unter dem Integrationszei-
chen mit dem Differentiale der Variabeln multiplicirte
Function eine andre Function derselben Variabeln ge-
setzt worden, welche, für eine Reihe gewisser speeïel-
ler Werthe, die man den Variabeln successive giebt,
dieselben correspondirenden Werthe erhält, als die gege-
bene Function selbst dafür liefert, die speciellen Werthe
der Variabeln dergestalt bestimmt, dass der Fehler, der
dadurch begangen wird, dass man statt des Integrals
der gegebenen Function dasjenige der substituirten, im-
mer innerhalb der vorgeschriebenen Grenzen, nimmt,
môglichst klein, oder, mit andern Worten, dass die
als Differenz beider Integrale erhaltene Function ein Mi-
nimum werde.
Dem von Gauss zu diesem Zwecke angewandien Ver-
fahren, welches auf einer schwierigen Induction beruht,
subslituirte Prof. Jacobi in Kônigsbers, in dem Crelle-
schen Journale, Band I. pag. 501, cin sehr einfaches
und directes, das genz zu denselben Resultaten führt,
übrigens sich gleichfalls nur auf Functionen mit Einer
Variabeln bezieht. Einen ähnlichen Weg hat nachge-
hends, in demselben Journale, Band VI. pag. 91, Dr.
Minding in Berlin für die Berechnung der Näherungs-
werthe doppelter Integrale eingeschlagen. Herr Loewen-
stern hat nun, in seiner der Akademie vorgelesten Ab-
handlung, diese Erweiterung noch weiler getrieben, in-
dem er die Gaussische Methode, in Jakobischer Be-
handlungsweise, auf beliebig viclfache Integrale angewandt
hat. Dass bei einer solchen Erweiterung die resultiren-
den Ausdrücke sehr complicirt werden, versteht sich
von selbst, Herr Loewenstern hat sich in dieser Hin-
sicht mit Vortheil der Sammenzeichen (Æ) bedient, die,
in derselben Art, wie die von Rothe bei seinen combi-
natorischen Aggregaten gebrauchten, vor das allgemeine
Glied einer Reihe gesetzt, die Summe aller daraus, in-
nerhalb vorgeschriebener Grenzen, die durch über und
unter das Summenzeichen gestellte Indices angegeben
werden, successive zu bildenden einzelnen Glieder be-
zeichnen.
Indem ich die Arbeit des Herrn Loewenstern, als
eine wohlgelungene und auch ihres Gegenstandes halber
interessante, der Akademie zur Aufnahme in die Mémoï-
res des savants étrangers empfehle, darf ich jedoch die
Meinung nicht unterdrücken, dass diese Abhandlung
sehr gewonnen haben würde, wenn der Verfasser, in
Rücksicht darauf, dass sowohl die Gaussische Methode
selbst, als auch die darauf Bezug habenden Aufsätze der
HH. Jacobi und Minding doch noch bis jetzt wenig be-
kannt sind, eine, dem des Gegenstandes Nichtkundigen
das. Nachlesen ersparende, die Fer ie und die Hülfs-
sätze deullich darlegende Einleitung vorausgeschickt hätte.
Auch wird der Werth solcher Darstellungen durch
zweckmässig gewälilte Beispiele sehr erhüht. Eine vom
Prof. Dirksen in Berlin, über die Methoden, die Nähe-
rungsWerthe bestimmter Integrale zu finden, erst ganz
kürzlich publicirte Schrift kenne ich bis jetzt nur aus
einer, ihr vortheilhaften, kritischen Anzeige.
CozLins.
MÉLANGES.
DISTRIBUTION DES PRIX DÉMIDOFF AU CONCOURS DE 1835.
Dans sa séance publique du 17 (29) Avril passé, l'A-
cadémie a décerné des prix Démidoff aux auteurs des
ouvrages suivants :
GRANDS PRIX DE 5000 ROUBLES.
A M. le contre-amiral Lüthke pour son Voyage autour
du monde sur le sloop Ze Séniavine. Partie historique 2
voll. in-8° St.-P. 1835, avec un atlas. Pa.tie nautique À
vol in-4°. St.-P. 1835, avec un atlas.
A M. le professeur Braschmann pour son Cours de géo-
métrie analytique. (amanumusecraa reomempia, ma-
gr e
A M. le lieutenant - général et sénateur Michaïlovsky-
Danilevsky pour ses Mémoires de la campagne de 1813
CE OUR o noxoyb 1815 roxa. 1 vol. in-8°. St. -P.
1855.
PRIX D'ENCOURAGEMENT DE 2500 ROUBLES.
A M. le conseiller d'état Petrouchevsky pour sa traduc-
tion russe des Eléments d'Euclide, faite sur le texte ori-
ginal (38rAnaOoBpIXR Haaxb, MP RHATM 7-44, 8-aA
H9-aa; Cojep#ammia MeOpIO AHCEAB APEBHMXB TeEO-
Mempog® 1 vol in-8°. St.-P. 1855)
A M. le conseiller d'état actuel Sfpano/f pour sa de-
scription statistique du gouvernement d'Iénisseïsk (Exn-
ceñcraa ry6epnia 2 voll. in-8°. St.-P. 1835).
Au Rév. P. Jean Véniaminoff à Novo - Arkhangelsk,
côte nord - ouest” de l'Amérique, pour sa grammaire de
la langue des îles Aléoutes (Onpime rpammamurm
Areymcro-/lncseBCRArTO H3BIKA, manuscrit ).
A M. Reinhold de Helmersen pour son Histoire du droit
de la noblesse de Livonie (Geschichte des livländischen
Adelsrechts bis z. J. 1561.-1 vol. in-S°. Dorpat 1835).
A M. le conseiller d'état Gebler, Dr. en méd., pour
son Aperçu des monts de la Katoune, la chaîne la plus
élevée de l'Altaï russe (Ubersicht des Katunischen Ge-
birges, der hüchsten Kette des Russischen Altai, ma-
nuscrit).
A M. le professeur Vsévolodoff pour sa Chirurgie vété:
rinaire (300-Xmpypria am pyroybAmeAsHAA BeIme-
puHapaa Hayra. 5 voll. in8. St-P. 1855).
A M. le conseiller d'état Snéguireff pour son ouvrage
sur les proverbes russes. (Pycckie Bb CEOHXb nOC10-
gnuaxB. 4 voll. in-8°. St-P. 1855).
Total des prix adjugés 35000 roubles.
Des médailles d'or ont élé distribuées à M. le prof.
Bunge pour l'analyse de l'ouvrage de M. Helmersen, et à
M. Jessen, médecin vétérinaire pour l'analyse de l'ou
vrage de M. Vsevolodoff.
Nous nous proposons de communiquer à nos lecteurs
les analyses des ouvrages couronnés.
Emis le 24 Avril 1856.
————
Tome I. N. 4.
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ p
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT -PÉTERSBOURG.
AR
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est de 5 roubles
assign. en Russie, et de 1 3 écus de Prusse, 4 l'étranger. On s'abonne, à Sr.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse
N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se
charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsis, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement desliné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie , et à leur
transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mémoires lus dans les séances; 2. Notes
de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés , présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5, Voyages svienti-
fiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique ; 7. Ouvrages offerts et notices sur l’état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie.
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. EXTRAITS DES MÉMOIRES. 10. Sur l'équation de la température dans les liquides. OsrnoGnADSkx. — 11. Del-
phini Phocnenae anatome, BAer. — NOTES. 5. Ueber Tibetisches Sprachstudium in Russland. Scampr, — CORRESPONDANCE.
1. Fleur et pollen découverts dans la houille brune. Gôrrgrr. — 2. Nouvelle espèce de perdrix de l'Altaï. Gepren. — MÉLANGES.
2. Racines primitives des nombres premiers entre 102 et 200. OSTROGRADSKY. —= 8. Érinaceus hypomelas, nouvelle espèce d'hérisson de
Russie. BRANDT.
RE PE D LD ES CG
EXTRAITS DES MÉMOIRES.
10, SUR L'ÉQUATION RELATIVE À LA PROPAGATION
DE LA CHALEUR DANS L'INTÉRIEUR DES LIQUI-
DES, PAR M. OSTROGRADSKY (lu le 8 avril
1836 ).
M. Ostrogradsky obtient cette équation de la ma-
nïère suivante,
Soient U une partie quelconque du volume du li-
quide que l'on considère , à la température de la mo-
lécule qui répond aux coordonnées x, y, z, et t le
temps; on sait que la quantité de chaleur, qui s'in-
troduit pendant l'instant 4, dans l'intérieur du vo-
lume T par un élément s de sa surface, peut être re-
présentée par
d à dé
K (== Cos. 1 + Cos. we +P Cos.») sdt,
K étant la conductibilité et À, u, v représentant les an-
gles que la normale à l'élément s, prolongée à l'ex-
térieur de Ÿ, fait avec les axes coordonnés,
En nn D 7
K (5 Cos s. 1 + © = Cos. + T Cos.») sd,
romane à
JK(E
toute la surface de U, on trouvera
2 Cos. 147 Cos. # + À Cos. » ») sat
= a) +4( 2(Ga)+a(Ka) 1e dt
pour l'expression de la desité de chaleur qui pé-
nètre dans le volume Ÿ pendant le temps dt; w dé-
signe un élément de ce volume, et la dernière inté-
grale s'étend à tous les éléments w de
D'un autre côté, la quantité de chaleur que le vo-
lume U renferme au bout du temps t, en sus de
celle qu'il contiendrait à la température zéro, est
Jiw, k étant la capacité spécifique. Pendant l'in-
stant df cette quantité augmentera de dfÿw =
= /d({Qw) ; donc
PCOENECOETICOLETICE es
gr ag
Or, comme l'équation précédente doit avoir lieu,
quelles que soient les limites des intégrales qu'elle
renferme, on doit poser
d(kÿo) — | AGa)-+4(K a) +d(Ha
A
| œwdt
dy
/ 4 Lu dr ak) 4 ed : (
à AUQIIITNALSFE M7
, . dx
fa ur Éger — —u, —
et, en faisant pour abréger = —u, = —# y;
on verra avec facilité qu ‘elle revient à celle-ci
ART CENT CEE
pu
dt D'dx % SEUOTIHAN
: —A(K%) 2)-+4(RE) + (RE)
Re 3 dy
cr sat oo, es
11. DELPHINI PHOCAENAE ANATOMES SECTIO PRIMA;
AUTORE CAROLO ERN. À BAER (lu le 18 mars 1836).
Parmi les mammifères, l'ordre des Cétacés est du
plus grand intérêt pour l'anatomie comparée, puis-
qu'il réunit la forme extérieure des poissons à la struc-
ture intérieure des mammifères. Cependant cet ordre
est sans doute celui dont l'anatomie laisse encore le
plus-x désirer.
Quant aux grandes espèces appartenantes
genres des baleines et des cachalotsy on n'a de leur
structure ‘que des notions bien incomplètes , à l'ex-
ception toutefois du squelette qui a été décrit sor-
gneusement par Campér, Cuvier, Rudolphi, d'Al-
ton et Brandt(*). Le genre des dauphins a été
beaucoup plus étudié ; mais puisqu'on, dépendait trop
Se NE CR CS
aux
de l'occasion ‘fortuite;-onmaäà pas pu se procurer.
une suite suffisante d'individus dé, la, mème ;espèce ,
pour exécuter) dés travaux continus, de,sonte que
quelques parties, comme. les muscles, n'ont presque
pas été traitées , et même les vaisseaux et spéciale-
ment les veines n'ont été examinées que de nos jour,
C'est par ,cette raison qu'à Koenigsberg, où l'on
prend presque, annuellement un ou deux marsouins
pendant la pêche des estur geons , jé me suis décidé
à étudier l'anatomie de cette espèce de dauphins. De-
puis quinze ans je me suis occupé de ces recherches,
toutes les fois que l'occasion s'y prêtait. Pendant ce
temps j'ai publié quelques observations éparses , sans
abandonner l'espérance d'achever une anatomie entière,
pour laquelle je trouvais qu'il, y avait; toujours, quel-
(*) Dans ce moment nous allendons des renseisnements à ce su-
jet de M. Knox, qui nous arviveront peut-être avec la navigation.
WI er T4 _e
“ »
ii LD CR 31110 1
e chose, à faire. Mais, m'apercevant à présent
qu'on s'occupe beaucoup en France et en be 3
de l'anatomie des Cétacéss, et qu'à St. -Pétersb Es
est bien rare d'attraper un mañsouin,: j'ai Æ
fallait publier, ce que j'ai observé, afin des > par PRE
efforts mutuels ; on parvienne plus tôt à
Énoduts 22 à
éclaircir les
| poinis obscurs. Ainsi je me-propose de faire imprimer
ces recherches, soit par livraisons; soit en entier.
Pour compléter l'anatomie , j'ai trouvé nécessaire
de traiter aussi l'ostéologie , quoique à la vérité -elle
soit assez connue. Cependant, ayant eu entre mes
mains deux crânes de marsouins nouveaux - nés ,. j'ai
isolé les os de l'un d'eux pour les décrire séparément.
À l'examen de ces crânes, j'ai remarqué non seulement
que les protubérances au bord antérieur des narines ,
que Camper avait prises pour des apophyses des’ .0s
maxillaires , sont des os. séparés qui. me paraissent
être les cornets un peu délogés, mais encorë ‘que l'os
-ethmoïde a une structure toute particulière ; la lame
descendante finissant en grand cône enchassé entre les
os du museau: =— Tout le monde sait que les Céta-
cés sont dépourvus de bassin ossifié, excepté deux
os styliformes. Je me suis cependant convaincu, equil ‘il
y a un bassin fbreux, attaché aux apophyses : irans-
verses des vértèbres lombaires et enveloppant ces os
styliformes. *Aïn&i”ce ! n'est que! l'ossificationt qui man-
que dans la plus grande partie du bassin. { Puis} les
os styliformes ne sont pas les os pubiens,. comme
on les nomme ordinairement, mais plutôt les 0 de
l'ischium. 1
La myologie avait été bien négligée jusqu'ici.” J'ai
tâché de donner une myologie EH BlEte, et cette pe
tié m'a coûté le plus de temps ; parce Las les mus’
| cles sont beaucoup plus compliqués qu'à l'ordinaire.
Béäucoup de ceux qu'on connaît comme distincts dans
les 'mämmifères quadrupèdes ; conflaent arte! d'autres!
dans les Cétacés. Le nombre y est dore moiridiét})
mais les.muscles, qui se divisentien insertions\sépa-
rées, en ont plus, et les muscles , darges et plats. sont
d'une forme moins définie et finissent par | des apor.,
neuroses très étendues, de sorte qu'il devient ‘quel-
quefois difficile de dire, à quels os ils se fixent. —
Il serait hors de propos, de donner ici des détails
sur la conformation des muscles, et je me borne à
27
‘dire que, dans ces animaux presque informes , le
peaussier me paraît se montrer sous sa forme primi-
tive et générale. C'est un sac complet avec des manches
pour les nageoires. Une bande tendineuse règne le long
du flanc et sépare la partie musculeuse dorsale de la par-
tie musculeuse ventrale, — L'absence d'un bassin os-
sifié fait éprouver aux muscles de l'abdomen des chan-
gements qui donnent des éclaircissements pour l'a-
nälomié générale, pas dans le sens de Bichat, mais
dans celni des recherches ‘générales que M. Geof-
froy St.-Hilaire va nommés: philosophie amatomi-
que. Pour efléurer ces changements , je :dirai, seule-
ment que les muscles droits de l'abdomen, manquant
de point fixe au bassin, après avoir donné un ten-
don à une expansion de la ligne blanche, qui tient
lieu des os pubiens , se perdent dans l'aponeurose
couvre les muscles caudaux supérieurs. Les, mus-
ï. abdominaux obliques sont dans le même cas, mais
les muscles transverses vont aux apophyses transver-
ses. Je prouve par-à que la superficie externe des os
innominés n'est autre chose qu'une partie ossifiée de
cette aponeurose qui couvre le dos et le ventre, tan-
dis. que la superficie interne est une partie ossifiée
re aponeurose qui entoure la cavité ventrale , et
Soutit aux apophyses transverses, — Outre les mus-
cles intercostaux ordinaires, il y a un muscle large
à l'umet l'autre côté du thorax. Il est fixé aux, côtes
etpaïaît beaucoup contribuer ‘à l'expiration violente
de ces animaux.
-J'ai poursuivi les vaisseaux sanguins. Ils finissent
presquesparlout en. réseaux ou plexus énormes. Les
plus étendus des plexus artériels , ceux qui se trou-
rent à l'intérieur de la poitrine, entre les corps des
vérièbres et les bouts supérieurs des côtes, ont. été
décrits déja par Hunter.et, de nos jours, par M.
Breschet. Mais ils s'étendent jusqu'à la tête et com-
muniquént par des parties latérales et intervertébrales,
non seulement avec un long réseau; qui enveloppe la
moëlle épinière ; mais aussi avec unautre ,, qui est
posé Sur les arcs des vertèbres, ét s'étend, tout le long
dé la coloriné vertébrale. Tous les trois font donc en-
semble. un. plexus non interrompu depuis la queue
jusqu'a la tête. Il y a encore d'autres réseaux. artériels
que M. Breschet ne semble pas avoir vus. Le canal
souscaudal, par exemple, est rempli d'un long ré-
seau artériel. Dans le péritoine , il y a unriche ple-
xus, ‘composé d'artères spermatiques: Puis l'ârtère
brachiale forme un réseau artériel dont. j'ai. donné
une description , insérée dans le second volume des
Memoires presentés à l'Acad. de St.- Petersbourg par
divers savants.
Quant aux réseaux veineux , ils sont si. nombreux
et si étendus, que tout le système veineux ,ne fait
qu'un grand plexus. J'en ai décrit quelques parties ,
dans un mémoire, inséré aux Actes de l'academie des
curieux de la nature , où j'ai exposé aussi d'arrange-
ment: de la veine dite impaire qui manque ;; excepté
le bout antérieur, et dont les sinus de la colonne ver-
tébrale tiennent lieu. —: Il faut observer que ce mé-
moire, aété envoyé à la rédaction; avant que M.
Breschet eût publié la même observation, comme
on verra par la date mise par le rédacteur. Autre-
ment je n'aurais pas tardé à indiquer la priorité de
M: Breschet. Dans ce mémoire j'ai décrit en détail les
plexus qui se trouvent dans le péritoine ainsi que
d'autres qui couvrent les muscles lombaires. Ces der-
niers sont sans doute les plus dévéloppés ; : qu'on
puisse trouver parmi tous les animaux vertébrés. Ce-
pendant ils semblent avoir échappé à tous les observa-
teurs. — La veine cave inférieure est double, comme
je l'ai observé dans les phoques et les autres mam-
mifères plongeurs et nageurs.
L'examen de l'appareil digestif m'a prouvé que le
quatrième estomac, adopté par Cuvier, n'est autre
chose qu'une partie du Duodenum, comme je l'ai
énoncé, déjà en 1826, dans le journal Jsis. Cam-
per avait envisagé les estomacs de la même, manière.
Mais il faut ajouter que le passage du premier esto-
mac au second et du sécond au troisième ne se fait
pas par de simples ouvertures , mais par, de petites
cavités interposées, très-élroites, il est vrai, dans
les marsouins; mais qui pourraient bien ‘être plus
développés dans les autres genres ; ce qui explique
le plus grand nombre d'estomacs que divers .obser-
vateurs. attribuent à ces animaux.
Quant à l'appareil respiratoire, la trachée et le la-
rynx ont élé suffisamment décrits, même la petite
branche droite de celle-là à été observée par Bonna-
*
28
terre, quoique oubliée par Cuvier; mais il me! deux nerfs n'en font réellement qu'un seul, ce qui
semble qu'on n'a pas eu égard à la densité du pa-|dépend peut-être du raccoureissement du cou.
renchyme pulmonaire qui explique la force avec
laquelle respirent ces animaux.
On sait que les reins des Cétacés sont divisés en
beaucoup de parties séparées ; mais c'est à tort qu'on
a cru que ces reins étaient organisé scomme dans les
animaux inférieurs. Ce n'est que le bassinet qui man-
que; les calices sont séparés, maïs ils sont con-
struits comme dans les autres mammiftres.
NOTES.
5. UEBER DIE BEGRUENDUNG DES TIBETISCHEN
SPRACHSTUDIUMS IN RUSSLAND UND DIE HER-
AUSGABE DER DAZU NOETHIGEN HUELFSWERKE
vON L J. SCHMIDT (gelesen den 26. Februar
1836, bei Ueberreichung des ersten Theïls sei-
ner Tibetischen Grammatik).
Les organes génitaux mäles ont été décrits assez
bien depuis long -temps. Les ovaires me montraient
des vésicules plus enfoncées que dans la plupart des
mammifères. L'utérus est profondément divisé. Dans
le vagin j'ai observé des plis extrêmement promi-
nents, dont l'un était si grand qu'il divisait pres-
que la cavité du vagin en deux parties, l'une anté-
rieure, l'autre postérieure. Relativement aux glandes
mammaires, j'ai dit, il y a huit ans, quelques mots,
qui ont été mésentendus d'une manière étrange, car on
m'a fait dire que ces glandes sont une série de simples
coecums. J'avais dit tout au contraire, que les ra-
Es ist ziemlich offenkundig, wie die bisher in
Russland nur schwach, einseitig und zum Theil mit
sehr geringen Geistesmitteln betricbenen Orientalischen
Studien in der neuern Zeit einen sehr bemerklichen
Aufschwung bekommen haben, — bekannt, was ge-
schehen ist, diese Richtung zum Hôhern zu verstärken
und das längst gefühlte und oft besprochene Bedürfniss
der Erweiterung Orientalischer Studien in Russland
allmählig und nach Massgabe der Môglichkeit zu be-
friedigen.
meaux sont divisés plusieurs fois,
Passant aux organes des sens, je ne dirai rien des
cavités nasales, parce que j'en ai donné une descrip-
tion détaillée avec celle de la trompe d'Eustache.
C'est à tort, il me semble, qu'on Des que
l'oreille externe manque. Elle est plutôt rétirée à l'in-
térieur, et ce n'est que la partie dilatée qui manque,
car on trouve même les muscles de l'oreille externe.
Mes observations sur la peau sont d'accord avec celles
que M. Breschet vient de publier sur la peau des
baleines. J'ajoute seulement que les jeunes marsouins
ont, à la vérité, quelques soles rares au museau, comme
l'ont dit quelques observateurs du siècle passé.
Auch liegt es vor Jedermanns unverblendetem Ge-
sichtssinne, dass wohl keines der Eurôpäischen Reiche
ein näheres Recht sowohl an der sorofältigen Beauf-
sichtigung des Orients als an der Erforschung des-
selben in allen wissenschaftlichen Richtungen haben
kann, als Russland, und dass der Nutzen, den dieses
Reich für seine nächsten Interessen — das heisst für
seine Industrie, für die Erhôhung seiner intellek-
tuellen Thatkraft, für seine politische Sitellung und
Institutionen Angesichts der Asiatischen Vôlker, sowie
für die Consolidirung seiner moralischen Wäürde —
aus einem môglichst vollständigen Erkennen und
Begreifen des Orients zichen kann, unermesslich seyn
müsse. — In dieser Beziehung hinter dem stets fleissig
vorwärts strebenden Ausland zurückzubleiben, wäh-
rend dasselbe von Russland so vieles Licht über den
Orient zu erwarten berechtigt ist und in der That
erwartet, wäre eine mit nichts zu entschuldigende
Dans la neurologie mes recherches ne sont encore
qu'assez incomplètes. Pour la question des nerfs ol-
factifs, je me suis convaincu qu'ils ne manquent
pas toul-à-fait, mais qu'ils se trouvent dans un état
rudimentaire. Le nerf accessoire m'a paru assez re-
marquable. Ses faisceaux font une série non inter-
rompue avec ceux du nerf pneumogastriqué , et ces
29
Schmach, deren Keiner, dessen Beruf das Gegentheil
erheischt, sich gern schuldig machen môchte.
Indess muss von irgendwo ein Anstoss geschehen,
eine Bewegung bedingt werden, um eine neue Rich-
tung des Wissens, Forschens und der Uebung in
Gang zu bringen; — von woher aber wäre ein
solcher. Anstoss wohl eher zu erwarten, als von un-
serer Akademie? — Und gibt es wohl einen ehren-
vollern Zweck des Daseyns und Wirkens der hüchsten
gelehrten Corporation des Reichs, als einen solchen?
Die Annalen unsers Vereins bezeugen uns, dass die
Idee dieses Berufs stets lebendig in ihm blieb, sie
nennen uns so manchen unvergesslichen Namen von
Mitgliedern, die diesem Zwecke nachstrebten und ihn
theils in werthvollen Einzelnheiten, theils auch in
grossartigen Gesammtheiten erreichten ; denn ihr Be-
streben war entweder darauf gerichtet, neue, sichere
Bahnen des Wissens zu erôffnen, oder auch auf den
bereïts betretenen wissenschaftlichen Bahnen neue Ent-
deckungen zu machen und alte Irrthümer zu ver-
scheuchen.
Der oben ausgesprochene akademische Beruf findet
ganz besonders seine Anwendung bei unserer Orien-
talischen Section, bei welcher es des neuen für die
Wissenschaft zu Begründenden noch so vieles gibt,
was in dem Bereiche unserer gegenwärtigen Organi-
sation liegt, desjenigen nicht einmal zu gedenken,
was die Zukunft uns als Ergänzung einmal gewähren
muss, wenn der hohe Zweck des praktischen Nutzens
für die vielseitigen Bedürfnisse Russlands erreicht
werden soll. In Gemässheit dieses akademischen Be-
rufes war es auch für mich, als Mitglied unsers Ver-
eins, unerlässliche Pflicht, da wirksam zu seyn, Wo
die Richtung meiner Geistesthätigkeit sich einmal
hingewendet hatte, um so mehr, da dieser Richtung
ein unermessliches Feld offen lag, auf welches nur
Wenige sich wagen konnten. und auf welchem fast
Niemand vor mir in Russland sich versucht hat.
Konnte ich nun zwar in Verfolgung dieser Richtung
für mich die Ehre in Anspruch nehmen, der erste
Begründer der Mongolischen Sprache und Literatur
in Europa zu seyn, so konnte mir zugleich die sub-
jective Ucberzeugung nicht entgchen, dass damit der
Kreis meiner Thätigkeit keinesweges geschlossen ge-
nannt werden kôünne, indem es des Naheliegenden
und damit Verbundenen, wenn gleich nicht Ver-
wandten, noch so vieles gibt, was gleichfalls bearbeï-
tet werden muss, wenn das bereits Gewonnene nicht
zu vereinzelt dastehen und an seinem praktischen
Werthe dadurch verlieren soll, Denn, wenn das Stu-
dium der Orientalischen Sprachen in Russland, bei
der geographischen Lage und politischen Stellung die-
ses Reichs, einen praktischen Nutzen und Gewinn
für dessen Gegenwart und Zukunft bringen soll, so
kann die Sache nicht mit einzelnen, bereits zugerich-
teten, Partien dieses Studiums abgethan seyn, son-
dern muss nach und nach den Umfang gewinnen,
den unsere Stellung selbst uns vorschreibt, indem
wir nicht vergessen dürfen, dass wir zwar ganz Mit-
tel- und Ostasien begrenzen, bis jetzt aber von die-
sen Nachbarländern und ihren Bewohnern herzlich
Wenig wissen.
Es ist aus der Geschichte genügend bekannt, wie
hauptsächlich die Verbreitung religiôser Meinungen
bei cinigen Vôlkern Asiens, ungeachtet vällig ver-
schiedener Nationalität und Sprache, eine Art Geistes-
verwandischaft oder Gemeinschaft begründet, hat, die
dem Gesammistudium dieser verschiedenen Sprachen
ungemein fürderlich ist und als Basis desselben be-
nutzt werden muss. So verbreitele sich der Buddha-
ismus im siebenten Jahrhunderte von Indien aus über
ganz Tibet und mehrere andere Mittelasiatische Län-
der, in welchen letztern er jedoch durch den spätern
Andrang des Islams aus Westen wicder unterging,
während er in Tibet forthestand. Im dreizehnten
Jahrbunderte kam derselbe religiôse Glaube aus Tibet
zu den Mongolen und nach und nach wurden alle
Stämme dieses Volkes demselben unterthan. Dadurch
wurde ein Band geknüpft, welches die ganze Lite-
ratur und Geistesrichtung der Tibeter und Mongolen
mit der buddhistischen Sanskrit-Literatur Indiens ver-
bindet. Wie nun diese die heilige Grundsprache
Tibets war, aus welcher alle heilige und auch pro-
fane Bücher ins Tibetische übersetzt wurden , so
war das Tibetische hinwiederum in Verbindung mit
dem Sanskrit die heilige Sprache der Mongolen, und
diente nicht nur als Grundsprache bei Uebersetzung
der religiüsen Bücher, sondern wird bis auf den
30
heutigen Tag bei allen Mongolen als Sprache des
Gottesdienstes in den Tempeln allein gebraucht.
Es erhellet hieraus , dass ein wissenschaftliches
Stadium der Mongolischen Sprache und Literatur das
der Tibetischen von selbst nach sich zieht, und’ dass
das Mongolische in vielen Stücken erst seine literäri-
sche Begründung im Tibetischen, so wie dieses im
Sanskrit findet; denn beïide Vôlker hatten vor der
Einführung des Buddhaismus gar keine Literatur.
Wären beide Sprachen, die Tibetische und Mongoli-
sche, einigermassen verwandt, so würde der berührte
Umstand nicht viel Schwierigkeiten darbieten : nun
aber kann man sich nicht leicht eine grôssere Ver-
schiedenheit zweier Sprachen denken, als zwischen
diesen beiden obwaltet, nicht nur in Betreff der
Waurzeln, sondern auch der grammatischen Formen,
der ganz eigenen Tibetischen Schrift und hôchst-
complicirten Orthographie nicht einmal. zu gedenken.
Indess waren es hauptsächlich gerade der grammati-
sche Bau und die Gesetze der Orthographie, womit
ich mich seit Jahren mit Erfolg beschäftigt und eine
Menge Resultate gesammelt habe, die ich jedoch zu-
rückhalten musste, da ihrer festen Begründung noch
die nôthige Autorität fehlte und ich daher so man-
ches als auf unsichern Schlüssen und vagen Ver-
muthungen beruhend annehmen musste, so dass in
keinem Falle von meiner Seite ein ‘praktischer Ge-
brauch darauf hätte basirt werden kônnen: — Ich
hätte mich durch die Bekanntmachung dieses unferti-
gen Materials in die Kategorie der Verfasser von
Recherches u. s. w. gestellt, die, sobald sie auf die
Oberfläche einer Sache gerathen sind; sich darüber
breit machen und, ohne selbst das Geringste zu ver-
stehen, ihre, freilich ofl noch unwissendern, Vor-
gänger corrigiren, wie Rémusat den Fourmont, wel-
chem Peter der Grosse ein Tibetisches Blatt aus dem
Ablaikidschen Kloster zugeschickt hatte, um den In-
halt desselben zu erfahren, worauf dieser ‘nicht unbe-
rühmte Akademiker, der zwar zum erstenv Male in
seinem Leben Tibetisch sah,
»je n'en sais rien sich und die Akademie zu blamiren
fürchiete, und daher mit der kühnsten Zuversicht
dem Monarchen ein schauderhaftes Monstrum von
Uebersetzung zukommen liess, in welcher auch nicht
aber mit einem chrlichen
ein ‘einziges Wort getroffen ist; dafür wurden aber
dem buddhistischen Verfasser des Werkes, zu wel-
chem das Blatt gchôrte ; im ‘allerbarbarischstén (La-
tein Dinge indie Feder gelegt}} an welche: gs
in seinem Leben nicht gedach{t hat.
Durch die Erscheinung der Tibetischen Carpet
des Ungrischen Belin de Küros; welcher während
mehrerer Jahre die Sprache in den TibetischenGe-
birgen : selbst ‘und ‘unter der Anleitung sachkundiger
Lamas mit }leiss und grossem Erfolge geübt hat,
ist nun alles dasjenige, was bisher schwankend, uñ-
zuverkissig and unklar:war, festgestellt und aufgehellt
bei der Durchsicht dieses Werkes musste esmir
Vergnügen machen, ‘eine Menge meinerseits. gesam-
melter Beobachtungen zum Vellen bestätigt zu finden.
Indess : hat das: genannte Werk. auch seine Mängel,
die jedoch nicht die Sache selbst,.:sondern: die An-
ordnung und Manipulation des Stoffes und die Be-
arbeitung desselben zu einem wissenschafilichen Gan-
zen betreffen. Das Materielle der Sprache und /dessen
Scheidung in die ecinzelnen Bestandtheile -derselben
lässt wemig zu wünschen übrig, wohl aber vermisst
man oft ungern die philosophische Auffassung des
Geistes der Sprache oder logische Klarheïit und un:
getrübte Selbstansicht in der Darstellung ihrer beson-
dern Eigenthümlichkeiten. So finden wir; um nur
in dieser: Grammatik ,. dass
bei den activen Verben das persônliche Fürwort
nicht im Nominativ sondern im Instrumental stehe,
ein Beispiel anzuführen,
bei den Passivis und Neutris hingegen im Nomina-
tiv oder Accusativ (welcher letztere Casus ; beiläufig
gesagt, wie der Nominativ ohne Flexion erscheint).
Diess wird Jedermann, der hier nur einen Nominativ
zu suchen sich befugt glaubt, unmôglich dünken und
ist in der That falsch, denn beide! ‘sowohl. der
gewähnte Instrumental ‘bei den Activis. als der ge-
wähnte Accusativ bei den Passivis und! Neutris sind
reine Nominativa, nur mit dem Unterschiede, vdass
béi ‘der erstern Verbgattung dieser: Casus durch dié,
den Agens bezeichnende Subjectpartikel ; welche «4e
Kôros der Gleichheit}-wegen irrig für die des Instru-
mentals hält, verstärkt und hervorgehoben wird, bei
der letztern Verbgattung aber diess, der Sacheigen-
schaft wegen nicht Statt finden kann.
_
Ce)
4Solche und äbnliche Missgriffe verdunkeln jedoch |
das hohe Verdienst, welches der Ungrische Gelehrte
sich durch seine mühsamen’ Forschungen und die
Bekänntmachung derselben érworben hat, nicht im
Géringsten, weil' sie im Grunde doch nicht zur Fort-
pflanzung, von lrrthümern dienen kônnen und seine
Arbeit, als die erste, die ganze Sprache umfassende,
immer die Basis späterer Arbeiten bleiben wird. So
ist sie es auch von der meinigen, deren schon etwas
vorgerückten Anfang ‘ich hiemit der Conferenz zur
Ansicht vorzulegen, die ÆEhre habe. Es ist meine
Absicht, diese Arbeit in môglichster Gediegen-
heit bis zu, dem Zeitpunkte zu vollenden, wo die
Tibetische, Schrift,: deren Fertigung die Akademie
aufsmeinen Vorschlag. beschlossen :hat und die nan
im erwünschtén Fortgange ist, zum Gebrauch vollendet
séyn wird; ganz vorzüglich aber berücksichtige ich
däbeï eine Russische Edition meinér Arbeït, die dem
Künftigen Vorirage wie: dem Selbststudium der Ti-
betischen Sprache in Russland und. dessen. .hühern
ehrinstituten zum Grunde liegèn soll. Ein schôner,
cils im Asiatischen {Museum uünserer Akademie auf-
wahrter Schatz lexitalischer und_ander Original-
ülfswerke berechtigen mich zu der Hoffnung , : dass
bei: dem zu :wünschienden Segen_ eines. ununterbro-
chenen -Gesundheitzustandes. auth: diese Arbeit, als
ein auf den hohen, Ruf der Akademie réflectirendes
Unternechmen, ihre v lständige und dem ‘Zweck ent-
gerri Ferolienne dr werde.
LL CORRESPONDANCE
LETLIE |
) FLEUR ET por EN DÉCOUVERTS DANS LA HOUILLE BRURE.
pat d'une lettre de M. | GOPrERT à Breslau à M.
F. LL Fuss,. lue le 8 avril). ;
mi la séance du 8 avril, M Fuss ut! une lettre, par
laquelle M. Gôppert, professeur à l'université de Bres-
Ru,” annonce qu'il a découvert, dans la houille brune de
la Veétteravie ‘des traces de fleurs contenant du pollen
d'une forme distincte. M. Gôppert se propose de: livrer,
dans les mémoires de l'académie des naturalistes de Bonn,
la description et le dessin de cette remarquable trouvaille,
1
et il s'offre en outre d'en envoyer à, l'Académie un
échantillon. M. Güppert s'occupe de la! rédaction. d'un
ouvrage.étendu qui aura pour objet la Flore antédilu-
vierine, et dont la première section contiendra une mo-
nographie des fougères fossiles.
2 É ——
2. NOUVELLE ESPÈCE DE PERDRIX DE L'ALTAÏ.
d'une ‘lettre de M. Gesrer à Barnaoul,
avril ).
(Extrait
lue le 8
PERDIX ALTAICA M.
Das, altaische Feldhuhn ; russisch #amennaja kuriza
(Felsénhuhn) ; kalmückisch Ufargi.
P. capite, collo pectoreque cinereis , dorso nigro | griseo
undulato, gula abdomineque albis , pedibus ‘nigris , tarsis sub.
auranfiacis, intus callosis , rectricibus 24.
Beschreibung. Der Schnabel ist oben gewülbt und
besonders gegen das Ende gekrümmt, schwarz, stumpf;
die” nackte Haut der Nasenlôcher und, der Augenlieder
blass fleischfarbig, die Iris schwarzhraun ; der Scheitel
ist dunkelaschgrau, mit einem weissen Streife vom Schna-
bel über die Augenlieder, bis hinter die Ohren; die
Wangen oder Seiten des Kopfs sind lichter; die Kehle
vwweiss.
Der Hals ist von der Farbe des Kopfs, hinten dunkler,
vorn heller; gegen den Rücken hin wird seine Farbe
allmälig heller und endigt sich vor den Schultern in ein
dk Querband. Der Rücken, ‘die Deckfedern des
Flügels und des Schwanzes und die kleinern Schwung-
federn ‘sind fein wellenformig, schwarz und gelbgrau
in die Quere gestreift; die äussere Seite mehrerer Fe-
dern dés Rückens und besonders der Deckfedern der
Flügel ist mehr oder wenigér weiss. Die Primär-Schwuns-
‘| federn smd aschgrau, am Schafte weiss, die mittlern,
besonders an dér Wurzel, fast ganz weiss, alle aber
am Ende schwarz; die zweite ist etwas länger, als die
ersté, dritte und vierte, welche fast von gleicher Länge
sind. Die obern Deckfedern des Schwanzés erreichen
fast sein Ende.
Dic Brustist aschgrau mit einzelnen: schwarzen Punk-
ten und! :Flécken , :nach unten lichter, mit weissen
Flécken:s! Die Wurzel der: Bauchfedern ist aschgrau,
nach dem After hin schwarz; ihre hintere, die Wur-
zéln bedeckende Häilfie ! ist weiss: Die Seiten sind. am
Anfange der Flügel weiss, weiter nach hinten, wie die
untérn Deckfedern der Flügel, schyvarz und gelb - grau
weéllenfôrmig. Die Schenkel und Schienen smd schwarz
32
gelblicherau punktirt; der obere Theil der Wurzel des
Fusses ist vorn befedert ; der übrige und die Zehen sind
nackt, schuppig, schmutzig orangefarb (was mit dem
Trocknen verschwindet), mit einem runden, kegelfôr-
misen Knorpel an der hintern und innern Seite der
Mitte des Fusses; die Zehen werden gegen die Nägel
hin schwärzlich, sind bis zum zweiten Gliede durch
eine Haut vercinigt, haben unten knorpliche Erhôhun-
gen und keine Hautfranzep an den Seiten. Die hintere
ist kurz und erreicht den Boden nicht. Die Nägel sind
schwarz, krumm, stark und stumpf.
Die untern Deckfedern des Schwanzes sind ganz weiss;
er ist kegelfôrmig, am Ende abgerundet; die Steuerfe-
dern sind an der innern Seite weisslith, aussen asch-
grau, gegen das Ende schwarz, der Endrand gelblich ;
ihre Zahl ist 24.
Nach den Versicherungen der Jäger, soll zwischen
Männchen und Weibchen wenig Unterschied seyn.
Die Länge des ganzen Vogels beträgt 26 engl. Zoll.
Die des Schnabels oben 1 Zoll 4 Linien.
” ” Kopfs 2 » 2 »
» nn Flügels 13,
» der mittlern Zehe mit dem Nagel 2 ,, 10 ,,
» des mittlern Nagels oben LR
Das Gewicht des wohlsenährten Vogels ist 6 russische
Pfund.
Wohnort. — Bis jetzt wurde das altai.che Feldhuhn
aur im katunischen Gebirge, namentlich am Flusse Ar-
gut und seinen Zuflüssen gefunden.
Nahrung. — Nach den Erzählungen der Jäger sol-
len sie die Zäpfchen von Betula nana, die Beeren von
Berberis sibirica, Kräuter und Wurzeln fressen. Im voll-
gestopften Kropfe des im Winter erlegten Exemplars
fand ich verwelkte Samenkapseln und Pflanzenstengel,
junge Triebe von Pflanzen, ein Stückchen einer Wur-
zel, wahrscheinlich von Erythronium dens canis und viele
noch nicht entwickelte Blättchen, sehr wahrscheinlich
von Potentilla subacaulis. Beeren und besonders Ameisen-
eier und Insecten mügen sie in den grossen Hôhen ih-
res Aufenthalts auch im Sommer wol wenis finden.
Lebensart. — Im Sommer leben sie, Wie der altai-
sche Steinbock, in den hüchsten Schluchten und Fel-
sen und sind daher selten zu sehn; im Winter kom-
men sie in die untern Schluchten herab, setzen sich
gern unter Gebüsche von Betula nana und Berberis sibi-
rica, in Truppen bis zu 10 Stück, aber nie auf Bäume
oder Sträucher. Sie laufen gewandt auf Felsen und Trüm-
mern, wozu ihnen die starken Warzen an ihren Zehen
dienlich seyn môgen, sind scheu und laufen, yrenn der
Jäger von unten kommt, schnell die steilen Bergab-
hänge hinan. Kommt er von oben, so erheben sie sich
schwerfällig, unter einem wiederholten, feinen, aber
starken Pfeifen, das sie auch ôfters sitzend hüren lassen,
fliegen mit schwerem, rauschendem Fluge bergabwärts,
und kommen bald aus dem Gesichtskreis.
Thre Begattungszeit und die Gestalt ihrer Ne:ter und
Eier ist unbekannt.
EE ——
MÉLANCES.
Dans la séance du 22 avril, M. Ostrogradsky présenta
à l'Académie 1. les racines primitives pour les nombres
premiers au dessous de 200; 2. les tables des indices des
nombres pour tous les premiers, plus petits que 200, et
relativement à la plus petite des racines primitives, comme
base ; 3. les tables inverses qui servent à trouver l'indice
quand le nombre est connu. — Nous extrayons de. ces
tables les plus petites racines primitives pour les nom-
bres premiers entre 102 et 200, ces racines n'ayant pas
encore été calculées.
a ———
Dans la même séance, M. Brandt annonça à l'Acadé-
mie que le musée zoologique doit à l'obligeance de M.
Karéline une nouvelle espèce d'hérisson qu'il a observée
dans le pays des Turcomans et rapportée ici dans de
l'esprit de vin. Voici comment M. Brandt caractérise
cette espèce :
ERINACEUS HYPOMELAS Br. /ongissime auritus, ro-
stro, gula, pectorisque media parte nec non antipedum
apicibus albidis ; auriculis, mento et stria ante auricula-
rum basin albis; aculeis basi nigricantibus, medio sordide
albis; gastraea, cauda, aculeorum apicibus pedibusque
nigris.
M. Brandt se propose de donner dans ses suppléments
à la zoographie de Pallas la description détaillée de cet
animal, accompagnée d'un dessin.
Emis le 1 mai 1856.
Tome I. N. 5.
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PÉTERSBOURG.
Ce journal paraît irrésulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est de 5 roubles
assign. en Russie, et de 1 1 écus de Prusse, 4 l'étranger. On s’abonne, à S/.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse
N:2, et chez W. GRAEFP, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se
charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsig, pour l'étranger.
. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie , et à leur
transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mémoires lus daus les séances; 2. Notes
de peu d'étendue ix extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés , présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages siienti-
fiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l’état des musées; S, Chronique du personnel de l'Académie.
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10, Mélanges.
SOMMAIRE. EXTRAITS DES MÉMOIRES.
12. Wesen und Bedeutung der menschlichen Haare und Zühne. Trimus. —
NOTES. 6. Sur l'emploi de l'air chaud pour alimenter les hauts-fourneaux. Hess. — 7.
Note sur l’Anser Canadensis et l'Anser
pictus. BRANDT. — 8. Sur le passage prétendu de Peau par les events des Cétacés. BAER.
EXTRAITS DES MÉMOIRES.
12. UEBER DAS VVESEN UND DIE BEDEUTUNG DER
MENSCHLICHEN HAARE UND ZÂHxE von C. B.
TRINIUS (gelesen den 1. Mai 1835). (*)
Die cigne Localität der menschlichen Iaare, als um-
schriebene Bedeckung des Schädels, als Augenbrauen,
als Bart des Mannes, als Umkleidung der Genitalien
beïder Geschlechter; die halb fremdartige Natur der
Zähne, abgeschen von ihrem practischen Nutzen zum
Lermalmen der Speisen — schien mir eine Bearbeitung
dieses Gegenstandes um so interessanter zu machen,
als eine solche bisher noch nicht, oder doch nur schr
ungenügend unternommen worden. — Ausgehend von
dem Principe, dass die Natur (Natura naturans) ein
fortdauernder Zeugungsact, mithin die organische Na-
tura naturata überall nichts als in seiner Art vollen-
detes Fortzeugende unter mannigfaltiger Form ist,
habe ich mich bemühet, das zwciscitige Fortwirken
des Zeugenden, als an und für sich indifferenten Mit-
oo ne
() Auszug einer Abhandlung, we'che der Kaiserl, Leopoldinischen
Acad. der Naturforscher zu übersenden, dem Verfasser gestaliet
worden,
telpunctes der polaren Axe in welche dieser sich er-
schliesst, zuvôrderst in der Natur überhaupt, sodann
aber insbesondere im Kôrper der Wixbelthiere nach-
zuweisen, Gemäss den Beobachtungen am bebrüteten
Ey, nach welchen in dem birnfôrmigen und schon
durch diese Form seine positive und negative Rich-
tung andeutendem Fruchthofe sich zuerst jene kleine
Axe zeïst, welche den Anfang des Wirbelcanals be-
zeichnet und von unserm ». Baer der Primitivstreiffen
genannt worden ist, indess das annoch latente Rücken-
mark, der Träger jenes vitalen Principes, sich erst
späterhin kôrperlich sichthar macht, — habe ich den
Punct, von welchem die zweïseiligen Bildungen jenes
Principes ausgchn, auszumitteln gesucht, uud glaube
ihn im Skelet an der Stelle zu finden, wo die Quer-
fortsätze der Wirbel seseneinander convergiren, mit-
dem letzten Brust- und dem ersten
Er bezeichnet in der That die Mitte
zwischen Schädel und Becken, welche die Schluss-
Denn die
zeugende Kraft würde, a/s solche, unendlich fortzeugen,
wenn in ïhr, als dem Urpôsitiven, nicht zugleich
nothwendis jenes negative Gegengesetz involvirt wäre,
hin zwischen
Bauchwirbel,
steine des Wirbelsehäudes ausmachen.,
das ihrem Expansivtriebe coërcirende Schranken setzt,
34
und das ich, analog dem Worte Symmetrie, durch
das Wort Horometrie bezeichnen môchte. Beide
Enden der Wirbelsäale, Kopf und Becken, kônnen
ihrer Natur und Abstammung nach nichts anders seyn
als selbst wieder Zeugungsorgane, aber gesteigerte,
je mehr und mebr individualisirte, und zwar in po-
sitivem und negativem Gegensatze gegeneinander: das
Becken wird serueller, der Kopf éntellectueller Zeu-
gungspol; was in jenem das zeugende Sperma, das
ist in diesem das zeugende ##or. Der Organismus
des ersteren ist Gefässgewebe, der des letzteren Hirn-
substanz; die Hülfsorgane der intellectuellen Sphäre
sind Nerven, oder, sofern sie drüsigten Baues sind,
ohne Ausführungsgang; die der sexuellen Sphäre saft-
führende Gefässe, und ihre Drüsen Ausführungsor-
gane. So steht im männlichen Kürper Ductus deferens
und Vagus, — Saamenbläschen mit ihrem von der
Meyerschen Querfalte bedeckten Einmünden in das
Caput gallinaginis, und Lunge nebst trachea, Glttis
und ÆEpiglottis, — Vrostata und Schilddrüse, —
Coles endlich und Zunge einander gegenüber. Die
zahllosen Beweise für den Antagonismus zwischen
Genitalien und Kehlkopfsystem, das die Stimme bil-
det und das Wort erzeugt, ja, zwischen jenen und
dem Haupte selbst, sind, theils als physiologische
Erscheinungen, theils als plastische Gebilde, bekannt
genug, und die entschiedensten dieser Thatsachen in
der Abhandlung selbst zusammengestell. Aber es
wird auch die Analogie der Wirbelbildung zwischen
Schädel und Becken (abweichend von der Erklärungs-
weise der Kopfwirbel von Oken und Carus) ins Licht
gestellt und nahmentlich gezeist, wie die Schläfenbeine
den an das Kreuzbein angeschlossenen Beckenknochen,
und somit die beïiden Zeugunospole se/bst dem Bau
nach einander entsprechen.
Wenn nun gleich die plastischen Gebilde des un-
erschôpflichen zeugenden Principes durch das horo-
metrische Gegengesetz beschränkt sind, so ist gleich-
wohl an diesen äussersten Gränzen die plastische
Kraft keinesweges erschüpfi. Die über diese Gränzen
hinauswuchernden, aber, als Resultate des Conflicts
zwischen der Praegnanz des Erzeugenden und der
coércirenden Horometrie, sofort ertôdteten Gebilde,
sind mithin unvollendetes Entworfene, — Rudimente.
Sinkt nun, wie dies in aller Rudimentbildung ge-
schieht, das Zeugende im Rudiment des hüheren
Thieres auf den Zeugungsprocess niederer Thierclassen
zurück, der in einem blossen Fortwachsen des Indi-
viduums über sich selbst hinaus besteht, und erkann-
ten wir in der Entwickelungsgeschichte des bebrüte-
ten Eyes, dass die Plasticität des Zeugenden in ihrer
ersten, unvollendeten Anlage nur als Hü/le, als Canal
oder Rü/re auftritt, so kôünnen wir den rudimentären
Ueber- und Ausschuss des Zeugenden ebenfalls nur
in jener rôhrigten Form erwarten, wie er sich in
der Blüthe vieler Pflanzen, (der Synantheren, der
Gräser u. a. m.) als Haarbüschel, Grannen oder
Aristen, auf der Thieraussenfläche als Haar oder dem
ähnliches und aus ihm zusammengesetztes Gebild dar-
stellt, ja in letzteren, gleichsam als ein Schatten-
diminutivbild des Wirbelcanals, oft gliederig abge-
schnürt, ringelfürmig gefärbt, und mit einem, un-
eigentlich Mark genannten Inhalte in seinem unteren
Theile ausgefüllt is — Aber das Thier ist noch in
einer Classe der Animalität befangen, wo der positive
und negalive Gegensatz des Zcugenden noch nicht in
jener entschiedenen Polarität ausgesprochen ist, die
erst und allein im Menschen dem Sexuellen als In-
Ein in der Abhandlung
gegebener Ueberblick aller Thierclassen bis zum Men-
schen hinauf in Bezug auf die relative Lage, welche
die Zestes, oder der Stelle welche die Prolesentwicke-
lung selbst gegen den Kopf einnimmt, zeigt, wie das
Anfangs mit dem Ernährungssacke unmittelbar zusam-
menfallende Zeugungsorgan , mit je mehr und mehr
deutlicher Bildung eines Kopfes sich hinabsenkt , in
allen, auch den hôchsten Thiergeschlechtern aber stets
in offener Verbindung mit der Bauchhôübhle bleibt, und
nur im Menschen erst darch vollkommene Verwachsung
des Verbindungscanals zum Aeussersten und Unter-
sien, zum entschiedenen Gegensatze des Hauptes wird.
Die grossen, mit diesem Verhälinisse gegebenen psychi-
schen und somatischen Vorrechte des Menschen füh-
ren auch die ihm eigne Modification des Rudimenten-
ausschusses herbey. Indem das Zeugende die Kraft
seiner nach zwei entschiedenen Zielpuncten gerichte-
ten Thätigkeit hier concentrirt, hat es auch eben
deshalb keine anderen Puncie für das rudimentäre
tellectuelles gegenübertritt.
3
Ausstrômen seines plastischen Ueberschusses, als diese
Endpunrte selbst, Kopf und Genitolien : bey jenem
den Raum unmittelbar den das Hirn im Schädel ein-
nimmt; bey diesen, der hier weit mehr getheilten
Nervenmasse halber, weniger genau umschrieben, am
gedrängtesten aber über der Symphysis ossium pubis,
welche die positive Beckenseite bildet und daher den
negativen Rudimentausschuss vorzugsweise sollicitirt.
Wie aber beide Endpuncte, so wie überhaupt beide
Seiten der Axe, für sich selbst wieder in unterge-
ordnete Gegensätze zerfallen, was in der Abhandlung
anatomisch und physiologisch gezeigt ist, kann hier
im Auszuge nicht wiedergegcben werden. Genug
muss seyn zu hemerken, dass in diesen untergeordne-
ten Gegensätzen der Character des Zeugenden immer-
fort wiederholt, aber immer mehr individualisirt ist,
und zwar in der geistigen Sphäre begreiflicherweise
aur dynamisch. So 7. B. steht das ausstrahlende
Auge dem blos receptiven Ohr wie Positives, Männ-
liches, dem Negativen, Weiblichen gegenüber , wie
denn selbst der Form nach der Bulbus des Auges,
dessen Pupille dem Ostio cutaneo entspricht, zwischen
den Augenliedern wie die Glans in dem Praeputio
liegt, andrerseits aber der Gehôrgang sich der Vagina
und -das äussere Ohr sich den Labiis und Nymphen
vergleicht. Ist hier eine gleichsam sexuelle Trennung
vorwaltend, so zeigt sich dagegen, — auch für die
hôchsten psychischen Verhälinisse des Menschen von
tiefer Bedeutung — im Munde, dessen Hühle dem
Uterus wie die Zunge dem Coles vergleichbar ist,
eine Art von Hermaphroditismus, sowohl für die
geistige Proles, das #For!, als selbst gewissermaassen
in plastischer, materieller Hinsicht, durch die Zähne,
deren auffallende Achnlichkeit mit der Bildung des
Embryo schon Aulenrieth in Reils Archiv für die
Physiologie ausfübrlich und schlagend dargethan hat.
Theïlen nun diese untergeordneten Organe des Kopfes
die wesentliche Natur des Hauptes als Zeugungspoles
im Allgemeinen, so theilen sie auch den eben so ge-
wissen und typischen Rudimentenausschuss desselben;
und so wird der Haarbogen über dem Auge, so wie
der Bart erklärlich, der jedoch nur dem Manne an-
heim fällt, weil, wie oben gezeigt worden, bey ihm
allein jene Organenähnlichkeit des sexuellen Becken-
organismus mit dem Kehlkopfsysteme stalt findet,
welche dem Weibe fehll, dessen Schoos, nicht das
Haupt, seine hôher entwickelte Seite, die positive ist.
Das weibliche Organ gibt daher seine Pubertät nicht
am entgegengesetzten Pole als Haarrudiment, sondern
in einem und demselben Organenkreise als Menstrual-
fluss, gleichsam als Gebär-Rudiment kund, und nur
dann, wann dieser Ausschuss in den climacterischen
Jahren cessirt, kann sich eine Annäherung an das
Männliche und ein Anflug von Bart bilden, wie da-
von mehrere Beyspiele bekannt sind. — Was die
Zähne, die sich dem sexuellen Processe der Becken-
sphäre gleichstellen, noch besonders betufft, so waltet
zwischen ihnen und der Schädeldecke in der Zunft
der horntragenden Wiederkäuer dasselbe antagonmisti-
sche Verhältniss vor, das zwischen den Genitalien
und der Schädeldecke bei den Hirschen vorwaltet,
und das in seimen merkwürdigen wechselseitigen Be-
zichungen bekannt genug ist. Die bei den Wieder-
kKäuern constant supprimirten Hundszäbhne nehmlich
sind eben so beständig durch zwey Hürner auf dem
Schädel compensirt; und jenes Beispiel eines im Ge-
sicht und am ganzen Kôrper zottigen Birmanen, der
der englischen Gesandtschaft in Ava vorgestellt wurde,
und bei welchem sämmitliche Backenzähne unent-
wickelt geblieben waren, schliesst sich an diese ty-
pischen Beweise von Antagonismus zwischen dem
Leugenden und der äussersten Oberfläche auffallend
genug an.
——"<<————
NOTES.
6. NOTE SUR L'EMPLOI DE L'AIR CHAUD POUR ALI-
MENTER LES HAUTS-FOURNEAUX , PAR M. HESS
(lu le 15 avril 1836).
Il est peu de questions pratiques qui aient attiré
l'attention des savants à plus juste titre que celle
dont il s'agit dans celte note. Comme mon inten-
tion n'est point de présenter ici un aperçu hi-
storique de ce qui a été fait jusqu'à présent dans
cette matière, je me bornerai à rappeler que cette
*
96
découverte n'a point été à l'abri de contestations
très vives et, en apparence, très bien’ fondées. D'un
autre côté, ceux même qui ont cru pouvoir mettre
la chose hors de doute par des expériences compara-
tives, non seulement n'ont pas encore réussi à ren-
dre le résultat de leurs expériences incontestable, mais
ils avouent même ne pas pouvoir expliquer Ja cause
de la moindre consommation du combustible et de
l'augmentation de température dans les hauts-fourneaux
alimentés par de l'air préalablement échauffé. Il est
cependant évident que c'est particulièrement dans les
grandes entreprises techniques qu'il devient important
de s'éclairer par la théorie ; elle nous fait éviter des
expériences couteuses et souvent inutiles , qui par cela
même compromettent la réussite commerciale. C'est ce
qui m'engage
cause première du problème à résoudre.
C'est en février 1834 que j'ai eu l'honneur d’en-
tretenir cette assemblée par la lecture d'un mémoire
qui avait pour titre: Sur les quantites de chaleur de-
(ière partie).
de Lavoisier ,
»
à atürer l'attention des savants sur la
gagee dans les combinaïsons chimiques
J'ai cité dans ce mémoire les travaux
de Laplace, une note de M. Welter
ultérieurs de M. Desprez, qui tous s'accordent sur ce
que la même quantité d'oxygène, combinée à différentes
substances, dégageait une quantité de chaleur constante,
ce qui revient à dire que les quantités de chaleur,
dégagées par la combustion de différentes substances ,
se trouvent être entre elles dans des proportions inva-
riables, comme le poids de l'atome des substances
et les travaux
mêmes. J'ai cité aussi l'opinion de MM. Dulons et
Petit et toutes les autres raisons qui me paraissent
militer , contre les assertions de M. Desprez. Enfin
j'ai terminé mon mémoire en citant les expériences
que javais entreprises pour éclaircir cette question ,
et qui tendaient à prouver que les quantités de cha-
leur dégagées par les combinaisons chimiques n'étaient |
point constantes.
On entrevoit facilement la liaison qui existe entre
ces recherches et le sujet dont il est question ici. Il
star de la théorie des ondulations pour la lumière.
La première de ses hypothèses pourrait être considé-
rée comme certaine, si le fait de la combinaison du
calorique avec les substances pondérables , en propor-
tions déterminées , était prouvé. En appliquant cette
supposilion au_cas des hauts-fourneaux, il devient évi-
dent que les mêmes quantités d'éléments pondérables
ne pouvant dégager que la même quantité de chaleur,
il ne peut ÿ avoir avantage à échauffer l'air dans an
appareil particulier , puisque toute la chaleur du com-
bustible employé à cet effet ne peut être communi-
quée à l'air, de sorte qu'il en résulte nécessairement
une perte. C'est donc tout au plus si l'on pourrait
obtenir un petit avantage à chauffer l'air, en profi-
tant de la chaleur qui se dégage par le gueulard.
Dans le sens de la théorie des vibrations, le cas
est tout autre. En effet, supposons une molécule wi-
brant avec une certaine vitesse, il est clair que si
nous ajoutons une nouvelle impulsion à celle qu'elle
possède déjà , il en résultera une accélération du mou-
vement ;, une plus grande intensité des vibrations. Si
au contraire, nous attendons pour imprimer à la mo-
lécule la nouvelle impulsion , que le mouvement qu'elle
possède déjà se soit ou complètement anéanti, ou au
moins considérablement diminué, il est évident que
l'intensité du mouvement qui lui sera communiqué ,
n'étant que le résultat de cette dernière impulsion, ne
pourra égaler l'intensité obtenue dans le premier cas.
Or quel que soit le moyen dont on se serve pour opé-
rer le dégagement de chaleur et pour en mesurer la
quantité , il est évident qu'en tàchant de réunir dans
chaque expérience les mêmes éléments ct sous les mè-
mes conditions, on doit parvenir à des résultats qui
s'accordent entre eux. — Lorsqu'on opère la combi-
naison de deux substances pondérables, les propor-
tions dans lesquelles elles se combinent sont invaria-
bles, sans égard à l'intensité du phénomène de la
combinaison même, Mais pour le cas du dégagement
de chaleur, l'influence de l'intensité de l’action est
| proprement le point auquel se réduit la question.
existe deux manières d'expliquer les phénomènes de |
Je me suis servi du calorimètre à glace pour mes
la chaleur, dont l'une consiste à admettre une ma- | expériences. Je fis p. ex. absorber du gaz chlorohy-
tière particulière ; tandis que l’autre attribue les phé-| drique anhydre par de l'eau, et je fis varier la vi-
nomènes du calorique aux vibrations de l'éther à l'in-!tésse de l'action pour produire des intensités différen-
tes. La durée des-expériences étant pour la mème
quantité de gaz dans le rapport de 60’ à 25’, le
rapport des quantités de chaleur dégagée se trouva
être de 150 à 169. J'ai obtenu plusieurs fois des ré-
sultats semblables ; or il faut observer que, dans le
cas où l'action était le plus accélérée, il y avait dé-
perdition de chaleur, tandis que l'action étant lente,
l'erreur possible du calorimètre se trouve dans le sens
opposé, d'où il résulte que toutes les erreurs présu-
mables tendent à diminuer le nombre qui exprime la
différence, au lieu de l'augmenter.
… Si le résultat que jai obtenu se trouvait confirmé
par des mains habiles , non seulement la théorie des
vibrations se trouverait par là même solidement éta-
blie, mais une des applications pratiques les plus
immédiates qui en résulterait, serait de mettre hors
de doute l'avantage qu'on peut obtenir en échauffant
l'air par lequel on alimente la combustion des hauts-
fourneaux,
HU
:
——s e—
7. NorE SUR L'ANSER CANADENSIS ET L'ANSER
PICTUS DE LA ZOOGRAPHIE DE PALLAS; PAR
M. BRANDT (lu le 8 avril 1836).
C'est Pallas qui a décrit, sous le nom d’Anser
ns : une à d'oie des îles aléoutes, qui
sans doute, quant à la distribution et à la qualité des
couleurs , ressemble parfaitement à l'oie du Canada,
mais dont la taille est moindre, et qui, par la forme
du bec ele cou plus court, ainsi que par les tarses
plus allongés s'approche tout à fait des bernaches et
offre aussi, à une inspection plus exacte, des. diffé-
rences de couleur, Car on rencontre, au lieu d'une
seule tâche blanche qui se trouve sous la gorge de
l'oie du Canada, et qui descend derrière les yeux jus-
qu'à l'occiput, à chaque côlé une tâche presque
oblongo -rhomboïdale qui commence au dessus de la
gorge noire. L'Anser canadensis ‘de la Zoographie
doit ainsi constituer une espèce tout-à-fait parlicu-
lière à laquelle je propose de donner le nom d'47-
ser deucopareius. L'Anser leucopareius diffère de l'An-
ser Hutchinsii de M. Richardson (Fauna Boreali-
37
Americana) par l'absence d'une tâche blanche devant
les yeux et d'une aulre qui commence au côté de la
queue et s'étend jusqu'a la poitrine, aïnsi que par
les pieds plus courts. Le lieu même que M. Ri-
chardson donne à l'Auser Hulchinsii dans le système,
indique une différence, car en commençant par l'4n-
ser canadensis, il décrit après celui-ci l'Anser leu-
copsis, et puis l'Anser Hutchinsii.
Séwastianoff a publié, sous le nom d'Anas canagica,
dans le XIIIème volume des Nova Acta, une espèce
d'oie, également propre aux îles aléoutes, non dé-
crite encore dans le temps et très distinguée sous le
rapport de la taille et des couleurs. Pallas, dans sa
Zoographie, en classant cette espèce avec raison dans
le genre des Oies, la supposait identiqne avec une
espèce rapportée par Cook de l'île de Staatenland et
décrite par Latham sous le nom de Painted Govose.
Il lui donne le nom d’Anser pictus, Mais une com-
paraison exacte de la description donnée par Latham,
ainsi que la différence de la patrie m'ont donné
la conviction que l'Anser pictus de Pallas ne peut pas
être le Painted Goose de Latham, et qu'il faut chan-
ger le nom d’Anser pictus pour éviler la confusion.
Il semble plus commode d'appeller cette espèce Anser
canagicus Nob.
Les descriptions detaillées de ces deux espèces ,
accompagnées de figures, seront livrées dans la pre-
mière livraison de mon ouvrage intitulé : Descriptiones
et Icones animolium novorum vel minus rile cognilorum
Faunce Rossicae.
RD ————
8. SUR LE PRÉTENDU PASSAGE DE L'EAU PAR LES
ÉVENTS DES CÉTACÉS; PAR M. DE BAER ( lu
le 18 mars 1836).
Après avoir donné l'aperçu de mes travaux anatomi-
ques sur le marsouin, je me crois obligé de profiter de
l'occasion pour publier les renseignements que j'ai
recueillis sur une question qui s'y rapporte et qui
a élé agitée pendant quelque temps.
On sait que tous nos traités de zoologie ; de-
puis les ‘ouvrages classiques jusqu'à ceux qu'on a
arrangés pour pk jeune âge, s'accordent à dire que
38
les Cétacés rejettent l'eau par leurs évents. L'anatomie
comparée ayant prouvé que les évents ne sont autre
chose que les narines de ces animaux, ils feraient
donc passer l'eau par les cavités nasales, tandis que
dans tous les autres animaux qui respirent l'air at-
mosphérique , cet organe , destiné au passage de l'air,
est presque aussi sensible au contact de l'eau que le
reste de l'appareil respiratoire, Ce n'est que la partie
saillante de l'organe de l'odorat, ou le nez proprement
dit, qui ne participe pas à cette sensibilité, et la trompe
de l'éléphant , dans laquelle l'animal pompe la boisson,
n'est autre chose que cette même partie allongée , car
la partie intérieure, celle qui reçoit les nerfs olfactifs,
n'est pas plus grande dans l'éléphant que dans la
plupart des mammifères, et paraît protégée contre l'eau
pompée par une sorte d'étranglement ou de soupape.
On aurait donc dû se méfier de l'idée reçue, que les
Cétacés font passer, par les cavités nasales, l'eau qu'ils
ont reçue dans la gueule. Mais Cuvier, ayant eu
l'occasion de disséquer un marsouin, décrit l'appareil
et le mécanisme par lesquels, selon son opinion,
s'exécutent ces-prétendus jets d'eau. Depuis ce temps-
à, loin de douter de cette faculté, tout au moins
assez superflue et même nuisible, puisqu'elle ferait per-
dre la nourriture avec l'eau, on croyait connaître net-
tement la manière suivant laquelle ils s'effectuent.
Cependant M. Scoresby, dans sa relation sur les ré-
gions boréales et la pèche de la baleine, assura n'a-
voir jamais vu sortir des jets d'eau de ces animaux,
mais que ce qu'on avait pris pour de l'eau, n'était
autre chose que l'air expiré avec beaucoup de force et
mêlé de gouttes d'une humidité pulmonaire. On sem-
blait plutôt étonné de cette idée inattendue que con-
vaincu, car les ouvrages de zoologie n'en continuè-
rent pas moins à traiter la chose comme par le passé.
C'est dans ce temps que je commençai mes recherches
anatomiques sur Je marsouin, et je me convain-
uis :
1. Que la disposition des parties y est destinée,
plus que dans toute autre famille d'animaux , à sépa-
rer les cavités nasales de l'eau engloutie, car l'arc
pharyngopalatin est plus développé dans les Cétacés
qu'ailleurs, et peut séparer complètement la portion
supérieure du pharynx, appartenant aux narines,
de la partie inférieure qui prolonge la cavité de la
gueule.
2. Que le mécanisme adopté par Cuvier n'est pas
seulement contre toute analogie zoologique, mais tout-
à-fait impossible; car il est bien clair que, s'il y
avait aux narines une soupape qui ne pôt se lever
que par un choc venant d'en bas, l'animal n'aurait
pas la faculté de respirer.
Je publiai ces doutes , avec une description détail-
lée des cavités nasales et du pharynx, dans le jour-
nal nommé sis, année 1826, en concluant de cette
description que l'anatomie ne semblait pas admettre le
passage de l'eau par les cavités nasales, et que, si
pourtant ces animaux faisaient jaillir l'eau, celle-ci
ne pouvait pas venir de la gueule. Je ne tardai pas
à rencontrer des contradictions. M. Faber, savant
danois et observateur très estimé, tout en avouant
qu'il n'était pas anatomisle, soutenait que les balei-
nes rejeltent des colonnes d'eau, et sûrement de l'eau
venue de la gueule. La demande que j'adressai à M.
Faber pour savoir s'il avait observé cela de ses pro-
pres yeux, resta sans réponse, parce que la science
venait de perdre ce savant.
Depuis lors, la question fut agitée çà et R,
entre autres à l'assemblée des naturalistes allemands
à Hambourg, où l'on interrogea un homme qui avait
été dans la mer Glaciale, mais qui ne donna aucune
décision. On voit bien de quoi il s'agit. Nul doute
que si les Cétacés vont expirer sous la surface de
l'eau, ils en font sauter une petite quantité, et que
cet animal blessé peut faire jaillir le sang par les
évents, ce qui est avoué par M. Scoresby et peut aussi
arriver, comme on sait, aux mammifères terres-
tres. Ceux-ci vomissent plus souvent le sang par la
bouche ; mais dans les Cétacés, si les poumons ont
été blessés, le sang ne peut sortir que par les nari-
nes, attendu que le larynx ne donne pas dans la bou-
che. Il s'agit donc de savoir ,-si l'idée reçue que les
Cétacés ont coutume de faire passer l'eau avalée par les
canaux nasals , est fondée ou non. Il pourrait même
arriver qu'un animal échoué et mourant rejette dans
l'agonie l'eau de cette manière, sans que cela prouve
en faveur de la coutume et de la faculté adoptée,
pour laquelle je n'ai trouvé nulle observation précise
29
et digne de foi. Il s'agit de colonnes d'eau que ferait
sortir un animal non mourant.
Arrivé à St-Pétersbourg l'hiver passé, je me hà-
tai donc de demander l'opinion de M. le contre-ami-
ral Lütke qui, comme on sait, a fait quatre fois le
voyage à Novaïa-Zemlia et deux fois le tour du monde,
et qui dans la description de ses premiers voyages
fait part d'une observation qui confirme mon opi-
nion. Cet amiral m'assura qu'il n'avait jamais vu sor-
tir de l'eau des narines des Cétacés, et lorsque je lui
fis observer que cela devait cependant arriver quelque-
fois selon l'opinion de M. Faber, il me promit d'as-
sembler chez lui tous les hommes instruits de la ca-
pitale, qui ont eu l'occasion d'observer des baleines ,
pour que je puisse demander leur opinion sur ce point.
Selon cette promesse, je trouvai un soir chez le
contre-amiral Lütke, M. Lütke cadet, qui avait ac-
compagné son frère dans ses voyages à Novaïa-Zem-
lia, MM. de Kitilitz et Postels, compagnons de
l'amiral pendant son voyage autour du monde, et dont
le premier avait long-temps séjourné au Kamichatka,
M. le capitaine Reinecke qui avait été occupé plu-
sieurs années à explorer les côles russes de la mer
Glaciale, puis ce hardi marchand d'Arkhangel, Pa-
chine, qui a étonné la capitale par ses voyages de
la mer Blanche à St.- Pétersbourg dans une barque
pontée (ladïà), comme les Normands du moyen âge.
Enfin j'y trouvai M. Khlebnikoff qui, pendant les
treize années qu'il passa à Sitka, fit nombre de voya-
ges dans nos colonies du nord-ouest de l'Amérique,
où il se trouve encore grande quantité de baleines.
Aussi M. Khlebnikoff est peut-être l'homme qui
a vu le plus de Cétacés, sans même en excepter M.
Scoresby. La complaisance du contre-amiral Lütke
m'avait donc procuré l'occasion de réunir tous les
renseignements possibles. Il suffit de dire que, dans
celte société d'observateurs de baleines , il n'y en avait
pas un seul qui eût vu ces animaux rejeter de l'eau
véritable. J'appris encore que, dans les parages du
nord-ouest de l'Amérique, on n'a pas même l'idée de
ce fait, ni parmi les officiers de la compagnie amé-
ricaine, ni parmi les peuples sauvages qui font la
chasse aux baleines, ni parmi les Aléoutes qui sont
au service de la compagnie.
D'où vient -il donc qu'en Europe on ait générale-
ment adopté une opinion si contraire à toute analo-
gie physiologique? car, partout, la nature semble avoir
pris soin de mettre l'appareil olfactif et respiratoire à
l'abri du contact de l'eau, si c'est l'air atmosphéri-
que que l'animal respire. — Seraient-ce les pêcheurs
du nord qui en ont donné l'idée aux naturalistes ,
ou sont-ce bien les savants qui ont persuadé les pè-
cheurs, car on ne peut nier qu'aujourd'hui, les pê-
cheurs du nord de l'Europe parlent des colonnes
d'eau comme d’une chose reconnue. Cependant ce ne
peut être leur opinion primitive, déduite de ce qu'ils
ont observé ; car dans toutes les langues des peuples
qui vont au Groenland pour faire la chasse à la ba-
leine, on s'exprime sur ces prétendus jets d'eau d'une
manière qui démontre bien précisément qu'on les à
pris pour ce qu'ils sont, pour de l'air expiré. Les
Allemands se servent du mot: bfafen, les Anglais
du mot: 4 blow, les Français du mot: souffler , et
ceux-ci appellent tous les vrais Cétacés sou/fleurs.
Il fallait donc chercher dans l'histoire de la science.
Dans ces recherches, je me suis convaincu avec quel-
que surprise, je l'avoue , que l'opinion reçue ne re-
pose sur aucune observation réelle et satisfaisante, mais,
à ce qu'il me semble, sur une faute de traduction et
sur le respect que les Allemands ont long-temps con-
servé pour tout ce qu'ont dit les anciens et puis les
Français.
Les anciens , il est vrai, parlent de ces jets d'eau
comme d'une chose reconnue. Pline nous raconte
même qu'un Cétacé, échoué près d'Ostia,"a submergé
un navire ou bateau par ces jets d'eau. Si ce conte
est plus qu'une fable, il faut bien avouer que les
Cétacés sont devenus beaucoup plus civilisés depuis
ce temps-là, car de nos jours, où beaucoup de na-
vires les poursuivent dans toutes les mers, on n'a
pas ouï dire qu'un bateau ait été submergé par
l'eau que les baleines font rejaillir des narines, quoi-
que ce fût un mode de défense assez commode. Si
la baleine est proche, le pont du navire devient un
peu humide par les gouttelettes éjetées avec l'air ex-
piré (*), comme nous l'apprend le capitaine Kotze-
(*) Tout palefrenier sait qu'on ne reste pas sec devant un cheval
qui s’ébroue,
40
bue dans un récit simple et d'autant plus digne
d'attention, qu'il est antérieur à la discussion scienti-
fique actuelle. On ne peut douter que Pline, ayant
entendu dire qu'un bateau avait été chaviré pendant
l'attaque du Cétacé, ce qui arrive assez souvent, a
confondu ce récit avec l'idée reçue de l'eau rejetée
par ces animaux.
Mais les opinions que les anciens ont eues relativement
à l'histoire naturelle, ne se propagent plus dans la science
sans être soumises à la critique. Comment donc la
tradition concernant ces jets d'eau dont s'amuseraient
les mammifères pisciformes, n'aurait-elle pas élé soumise
à un examen, d'autant plus nécessaire ici, que les
anciens n'étaient pas dans la situation la plus favo-
rable pour observer les Cétacés dont ils ne voyaient
les grandes espèces que bien rarement ?
À la vérité si l'on regarde les ouvrages de z0olo-
gie de nos jours, on trouve que ce n'est plus sur
Pline qu'on s'appuie , en parlant des baleines, mais
sur Martens et Lacépède. Celui-ci nous assure (p.8)
que le bruit de l'eau qui s'élève et retombe en co-
lonnes ou se disperse en gouttes , effraie presque tous
ceux qui l'entendent pour la première fois, et peut
retentir fort loin si la mer est irès-calme, On a écrit
u'on le distinguait d'aussi loin que la détonnation
‘un gros canon, Je demande tout simplement , si l'eau
qu'on fait jaillir sonne comme un coup de canon, ou
peut effrayer l'homme le plus sensible ? Mais laissons
Lacépède, car il ne s'agit pas de ce que les baleines
font à Paris, mais dans la mer arctique. Martens,
chirurgien de Hambourg, avait fait le voyage au Spilz-
bergen dans le 17me siècle, mais je ne lrouve nulle-
part, dans sa relation, qu'il ait vu les jets d'eau; il
dit les avoir entendus, et ne se sert pas d'autre mot
que de celui de soufler. 11 dit, je l'avoue, que les
baleines soufflent de l'eau. Mais qu'est-ce que souf-
fler l'eau ? -Puis il ajoute que le son de ce souffle-
ment est celui d'un vent qui souffle dans une ca-
verne où dans un tuyau d'orgue. Ce scrait encore
une chose étrange que de l'eau lancée qui donne le
son de l'air agité! Mais il est bien clair que, pen-
dant son voyage Martens, ayant Pline ou dans la
poche ou dans la têle, a combiné la respiration forte
qu'il a entendue avec l'eau dont parlent Pline et
ses copistes fidèles qui, dans le 16 et le 17 siècle,
nous ont donné à cet égard, des dessins selon leur
imagination.
Mais la relation de Martens est devenue par cetie
méprise si confuse et si contradictoire, . que je me
vois encore une fois obligé de demander: d'où vient-
il donc que la critique plus müre du 18me siècle
n'ait pas trouvé que Martens n'a point observé l’eau
lancée, mais qu'il a seulement entendu l'expiration
bien forte de ces animaux , qui ne respirent qu'à de
grands intervalles et qu'il a ajusté les mots de Pline
à ce qu'il a observé lui-même? Je crois avoir trouvé
la réponse à cette question en comparant la traduc-
tion française du voyage de Martens avec l'original.
Le traducteur, embarrassé par les contradictions qui
se trouvent dans les dates de Martens, en a omis :
une grande partie el s'est décidé à rendre la chose
plus simple et à arrondir les phrases. 1l dit done
décidément que les baleines rejettent l'eau. Les Fran-
çais ne pouvaient douter que ce ne fussent là les
mots de l’auteur, et les autres nations non alleman-
des, qui ont écrit sur la pêche où l'histoire natu-
relle des baleines, comme les Hollandais et les An-
ghis, ne semblent connaître le récit de Martens que
par Ja traduction française, ou par des traductions
faites sur cette dernière. Les Allemands mêmes, à
force de lire les écrits des étrangers, se prononcent
comme ceux-ci, tout en citant Martens et en oubliant
qu'en Allemagne il parut en 1796 une description
de la baleine et de sa pêche, par Posselt, descrip-
tion qui est sans contredit la meilleure qui aït paru
avant celle de M. Scoresby. Dans cette petite bé
chure, qui d'ailleurs contient quantité de renseigne-
menis qu'on à puisés depuis dans l'excellent ouvrage
de M. Scoresby, on se déclare d'une manière pré-
cise contre les colonnes d’eau. Mais je ne me souviens
pas d'avoir vu allégué une seule fois ce mémoire,
mi en France, ni en Allemagne, Les Allemands se
fient à Lacépède comme sil y avait une pêche de
baleines à Paris.
Voila, Messieurs , l'histoire d'une idée que je crois
fausse, et qui s’est conservée dans la zoologie par l'autorité
des anciens, par la rareté de la connaissance de la langue
allemande parmi les autres peuples qui cultivent les
sciences, par l'empressement des Allemands à ap-
prendre toutes les langues et à consulter la hittéra-
ture de toute l'Europe, et par les mésentendus d'un
traducteur.
Si je me trompe, qu'on publie des observations
neltes et précises. Je ne souhaite pas mieux. Mais je
ne voudrais pas me méler à la discussion. Faute
d'entendre la langue allemande en France et en An-.
gleterre, on m'a fait dire sur les mamelles des Cé-
tacés des choses auxquelles je n'ai pas songé. C'est
pour cela que je parle ici une langue qui n'est
ni celle de ma patrie, ni celle de ma nation, et
qui, à la vérité, n'est pas celle dans laquelle je
m'exprime avec le plus de sureté,
Emis le 11 mai 1858.
Tome I. BULLETIN SCIENTIFIQUE N. 6.
PDU HEIIE PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PÉTERSBOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d’un volume est de 5 roubles
ASsign. en Russie, et de 1 } écus de Prusse, À l'étranger. On s'abonne, à Ss.-Pétershourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse
N.2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des, postes se
charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leiïpsig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement déstiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'Académie , et à leur
transmettre sans délai les résultats de ces travaux, A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mémoires lus dans les séances; 2. Notes
de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés , présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages s-ienti-
fiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l’état des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie.
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. NOTES. 9. Sur la structure des glandes moschifères du Wykhoukhol (Mygnle moschata). BRANDT. — 10. Sur le
Cricetus nigricans. Le MEME. — ANALYSES. 1. Zraite de Gévmétrie analytique de M. Braschmann. Corus et Fuss. — 2. Edu-
cation des sourds-muets par M, l'leury. Corus et HERRAMANN. — MÉLANGES. 4. Concours au prix d'histoire proposé par l Aca-
démie en 1852. —, 5. Aeclifcatiun.
D OO OO
NOTES. longue, d'un diamètre d'une ligne et demie jusqu'à
deux lignes, située sur la face inférieure de la queue
derrière la partie basale styloïde de cet organe. Cette
9. Note SUR LA, STRUCTURE, DES GLANDES MO-| | manifeste déjà extérieurement par un renfle-
SCHIFÈRES DU WYKHOUKHOL (MYGALE MO-| nt de la queue, et offre dans la partie antérieure
scmATA) PAR M. BRANDT (lue le 15 avril | une largeur plus considérable que dans le reste. Elle
1836. ) se compose d'une quantité (26—44) de petits sacs
pour la plupart perpendiculaires, oblongs ou ar-
rondis, d'un diamètre transversal d'une ligne jus-
qu'à six lignes, et d'un diamètre longitudinal d'une
à trois lignes; ces sacs se trouvent disposés en
trois ou quatre rangées longitudinales dans la partie
antérieure de la masse, et en deux seulement dans
la partie postérieure. Les sacs mêmes offrent une par-
tie renflée et une autre étroite. La partie étroite con-
stitue le petit canal excrétoire qui aboutit en dehors
dans l'espace qui se trouve entre trois écailles de la
queue. La partie renflée , au contraire , contient une
cavité proportionnellement considérable, dans laquelle
s'amasse la matière sécrétée par ses parois. Ces parois,
dont le diamètre n'est que le quart ou le tiers d'une
(*) Nous préférons le nom de Wykhoukhol parce qne le nom lign Fcbe h SA LES DRE te æ
suédois de Desman, doaûé fort rat propos a cet animal, est tout- d'une autre intérieure » et outre cela d'une partie sé-
a-fait inconnu en Russie, sa vraie patrie. crétante, située entre ces deux membranes. Cette par-
Plus d'un demi-siècle s'est écoulé depuis que Pal-
las a donné, dans le recueil de notre Académie, la
description des glandes moschifères du Wykhou-
khol (*); mais aucun des naturalistes modernes n'a
publié des recherches nouvelles sur ces organes inté-
ressants. Heureusement , par la complaisance d'un ami,
je suis parvenu à faire l'acquisition de plusieurs exem-
plaires de cet animal remarquable dans de l'esprit de
vin, ce qui ma fourni l'occasion non seulement de
rectifier les observations de Pallas, mais encore de
trouver plusieurs faits nouveaux quant aux détails de
la structure des glandes moschifères. D'après mes re-
cherches , elles forment une masse pyramidale ou ob-
42
tie est formée par une quantité très considérable de
petits follicules situés parallélement les uns auprès
des autres, et qui offrent, à cause .de la sécrétion ,
une couleur jaunâtre. Les follicules , à peine visibles
à l'oeil nu, ne sont autre chose que des dilatations
de la membrane interne des sacs. Observés au mi-
croscope, ils se montrent en général oblongs, ob-
longo - linéaires ou en forme de massue, mais à leur
partie apicale un peu plus dilatés et plus ou moins
profondément divisés en deux jusqu'à cinq parties ;
mais la partie étroite, qui est dirigée vers la paroi
interne du sac, forme une élévation annulaire extré-
mement petite sur cette paroi. Trois ou quatre de ces
follicules sont réunis en un petit fascicule. L'un
quelconque des fascicules, apporté sous le micros-
cope et pressé légèrement fait découler la sécrétion
en forme de petites gouttes oléagineuses. Quant à l'o-
deur de cette sécrétion, elle ressemble plutôt au z1-
beth qu'au muse, et offre la consistence et la couleur
d'un pus louable,
La siructüre anatomique range l'appareil glanduleur
mentionné au nombre des glandes appelées folicules
COMpOSES,
Le voisinage de l'anus et le défaut des glandes au-
près de cet organe , ainsi que le haut degré d'évolu-
tion des glandes anales , observé chez la taupe qui,
pour la structure intérieure, ressemble beaucoup au
Wykhoukhel, semblent confirmer l'opinion , que les
glandes en question exercent la fonction des glandes
anales. La ‘situation anomale de celles-ci en comparai-
son avec les glandes anales des autres quadrupèdes,
ainsi que leur éloignement de l'anus, peut être déri-
wée de la situation de cet organe dans une ‘éminence
conique et surtout de la structure et de la fonction
particulière de la queue, comme je l'ai exposé dans
un mémoire détaillé, destiné pour les Actes de l'aca-
démie impériale Léopoldine, et accompagné d'un grand
nombre de figures.
——— SR —
10. NOTE SUR LE CRICETUS NIGRICANS, PAR M.
BRANDT (lue le 29 avril 1836).
M. Ménétriès a donné, dans son Catalogue des ob-
jets de zoologie recueillis dans un voyage au Caucase,
la diagnose d'une espèce de hamster qu'il a prise sur
les montagnes du Caucase et que j'ai appelée Crice-
sus nigricans. L'auteur de la critique de ce Catalogue
dans le journal de Berlin Jahrbücher für wissenschaft-
liche Kritik (Mai 1836), semble avoir des doutes sur
l'existence de cette espèce, car il dit qu'elle est
peut-être une variété du hamster commun. Quant à
moi, je crois impossible de considérer le Cricetus ni-
gricans comme une simple variété, quoiqu'il offre une
grande ressemblance dans les couleurs avec le ham-
ster commun. Il en diffère du reste non seulement
par sa taille beaucoup moindre, ainsi que par la dis-
tribution des couleurs, mais surtont par la queue qui
est extrèmement courte, et ne surpasse pas en lon-
gueur les poils les plus longs de la partie postérieure
du dos, tandis que la queue du hamster commun
atteint environ le double de cette longueur.
Pour compléter la connaissance de l'espèce en ques-
tion et pour lever les doutes sur son existence, je
crois nécessaire de donner, à présent même, une dia-
gnose plus détaillée , en me proposant d'en livrer une
description complète dans mes Descriptiones et Icones
animalium Rossicorum.
Cricétus nigricans Br.
Rostrum et auriculae subpallide ferruginea wix ni-
gricante irrorata. Dorsum e pallide: ferrugineo. nigri-
cans. Colli latera, nec non area pone humeros e pal-
lidissime ferrugineo albida, pallide ferrugineo margi-
nata. Abdomen e nigricante et albido mixtum. Pal-
pebrae , area flexuosa in quovis colli latere ad hume-
rum ducta, gula et pectus atra. Antipedes et podaria
albida. Cauda quatuor linearum longitudine pilis
dorsalibus brevior et ab is inclusa. Longitudo cor-
poris 54”.
Em
ANALYSES.
CONCOURS DES PRIX DÉMIDOFF. 1555.
1. Kyrcr Anxannrusecroù l'EeomeTPIm. Couwmmenie
O. IL. Braumama (d. i. Lehrbuch der analytischen
Geometrie von N. Braschmann, Professor der Ma-
thematik an der K. Universität zu Moskau. (Manuscript.)
Die russische Literatur besitzt bis jetzt kein Original-
werk über analytische Geometrie: denn das, im J-
43
1819 von Herrn v, Sewaslianoff herausgegebene und
von der Akademie, als erster Versuch dieser Art beifäl-
lig aufgenommene Lehrbuch der analytischen Geometrie
ist doch nur eine, in allen ihren Theïlen aus Biot und
Lacroix ges hôpfte Darstellung dieser Wissensthaft, und
nunmehr durch des Herrn Metz verdienstvolle russische
Uebersetzung der siebenten Ausgabe der Biot'schen An-
wendung der Algebra auf die Geometrie gänzlich ver-
drängt worden. Erwägt man ausserdem, wie viel in
neuester Zeit von sehr ausgrzeichneten und originellen
Mathematikern Deutschlands und Frankreichs fir analy-
tische Geometrie, in Bezug sowohl auf materielle Bereiche-
rung derselben, als ganz besonders auf die Aufstellung
neuer Gesichtspuncte und Methoden geschehen ist, s0
kann es jedem, an dem Gedeihen gründlichen Studiums
der Mathematik in Russland eifrig Theilnehmenden nicht
anders als sehr erfreulich seyn, dass éin Mathematiker
von so anerkannter Tüchtigkeit und pädagogischer Er-
fahrung, als Herr Prof. Braschmann in Moskau, die
Ausarbeitung eines russischen Lehrbuchs gedachter Wis-
senschaft unternommen hat. Auch hat die von den Be-
richterstatiern im voraus gehegte Exwartung, hinsichtlich
Gchalis sowohl als eigenthiümlicher gediegener Darstel-
lung , volle Befriedigung gefunden, und nur unbedeutend
sind daher die Ausstellungen, die sie sich, bei der jétzt zu
gebenden Uebersicht des von Herrn Prof Braschmann
in seinem Buche Geleisteten, zu machen hier und da
xeranlasst gesehen haben. Dahin gehôren zunächst ei-
nige Slellen der Einleitung, welchen wir, als, nach
unserm Dafürhalten, durchaus nicht zur Erläuterung und
Fesistellung der Grundbegriffe beitragend, sondern viel-
mehr den, etwa dafür empfänglichen Schüler , zu so nutz-
losen Speculationen, als sie uns jüngst in einer so ge-
nannten imaginairen Geometrie geboten worden sind, ver-
leitend, unsern Beifall versagen müssen. Wir meinen
solche Aeusserungen wie die, dass, wenn wir keinen
Begriff von Kürpern, sondern nur von Flächen haben
würden, wir nur zu den Begriffen von Linien und
Puncten gelangen, und uns keine Vorstellung von Kôr-
pern machen künnten, und dass man deswegen sage,
eine Fliche habe nur zwei Dimensionen; so wie die,
dass die Geometrie eine ganz andre Gestalt gewinnen
würde, wenn der Raum, slatt dreïer, vier Dimensionen,
ader nur zwei Dimensionen hätie. Das erinnert doch an
die vorhin angedeutete Speculation über ebene Dreiecke,
deren Winkelsumme nicht zwei Rechle betrüge. Wir
halten aber auch die Einleitung überhaupt, in Bezug auf
Entwickelung der Grund -Ideen und Begriffe, für zu dürf-
tig, und glauben, dass eine kurze Anleitung zu der Art,
wie bestimmte geometrische Aufgaben algebraisch zû i6-
sen und algebraische Formeln, ohne Rücksicht auf Coor-
dinatensysteme, elegant zu construiren sind, wozu, un-
ter Andern, Newton so viele schüne Beispicle geliefert
hat, dort, um auf den eigentlichen Geist und Zweck
der analytischen Geometrie vorzubereiten, nicht am un-
rechten Plate gewesen väre. Dieser Ilauptvorwurf,
den wir der Einleitung machen, trifft aber auch blos
diese: alles Folsende ist vortrefflich motivirt, gerundet,
theils nach den Leistungen guter Vorgänger klar und zweck-
gemäss zusammengestellt, theils auf ganz eigénthümliché
Weise aufgefasst, und lässt nirgends einen vesentlichen
Mangel gewahren.
Kap. L. handelt von der analytischen Bestimmung der
Puncte, Ebenen und géraden Linien im Raum mittelst
geradliniger Coordinatensysteme ; wobei der Verf., ge-
wiss sehr zweckmässig, von vorn herein sogleich nach
allen drei Dimensionen construirt, und, so eigenthüm-
lich als erfolgreich eingreifend, die Ebene als den geo-
metrischen Ort aller Puncte definirt, deren jeder von
zwei gegebenen Puncten gleich weit entfernt ist.
Kap. IL. lehrt verschiedene Aufgaben über gerade Li-
nien und Ebenen durch Coordinaten - Gleichungen auf-
lôsen.
Kap. IT. enthält eine allzemeine Theorie der Projec-
tionen, wobei die interessanten Relationen zwischen ge
rad- und krummlinigen Figuren und deren Projectionen
verschiedener Ordnungen auf eigenthümliche Weiïse ent-
wickelt und Formeln für die Area des Dreiecks und
das Volumen des Tetraëdrons abgeleitet werden.
Kap. IV. handelt von dem Uebersange aus einem
Coordinatensystem in ein anderes, sowohl in Bezug aut
geradlinige als auf Polar-Coordinaten. Der Verf. bemerkt
hierbeï, wie sehr es, zum Bchufe der einfachsten Lüsung
einer Aufgabe, auf eine zweckmässige Auswahl der Art
von Coordinaten ankommt, und verspricht, die hierzu
erforderlichen Vorschriften, die gewiss zu sehr interessan-
ten Resultaten führen werden, zum Gegenstande beson-
derer Untersuchungen zu machen.
Kap. V. betrachtet die krummen Linien im Allgemei-
nen, Wobei dieselben in einfach und in doppelt gekrüimm-
te, und in algebraische und transcendente Curven eingetheilt
werden. Bei den Regeln für die Zahl der Durchschnitts,
puncte zweier Linien und die Zahl der zur Construction
einer Curve mittelst ihrer Gleichung nôthigen Puncte giebt
der Verf. eine, mehr als irgend eine der bisherigen, be-
friedigende Erürlerung des so genannten Cramerschen
Paradoxons. Sehr gelungen ist auch die Darstellung der
Criterien der Centra, conjugirten Durchmesser und For-
*
men der Zweige krummer Linien zu nennen ; imgleichen
der Formeln für die Tangenten, Normalen, etc, so wie
für die gerad- und krummlinigen Asymptoten. (Der Verf.
schreibt mit Unrecht accuunmompr.)
Kap. VI. wendet der Verf. die vorhergegangenen allge-
meinen Principien und Regeln auf die Eigenschaften der
Curven zweiten Grades an, indem er zuvürdersl die in
der, allgemeinen Gleichung des zweiten Grades enthalte-
nen besonderen Fälle erôrtert und die darauf Bezug ha-
benden Gleichungen unter verschiedenen Formen aufstellt;
sodann, von den Methoden, Tangenten an Kegelschnitle
zu ziehen; und endlich, drittens, von den Eigenschaften
der conjugirten Durchmesser und der Ergänzungschorden
handelt. Sehr merkwürdig sind die, im zweiten dieser
drei Abschnitte des Kapitels, mitgetheilten allgemeinen
Methoden, wonach, sowohl von einem ausserhalb irgend
einer Linie der zWeiten Ordnung. als durch einen in ihr
liegenden Punct Tangenten zu derselben construirt wer-
den kônnen: der Verf. hat auch hier die von seinen Vor-
gängern erfundenen Vorschriften verbessert.
Kap. VII hat die, so viel uns bekannt, bis jetzt noch
in, kein systematisches Lehrbuch übergesangenen, und
dennoch sich ganz dazu eisnenden, Untersuchungen über
die Aehnlichkeit der Curven zum Gegenstande.
Kap. VII. und IX. behandeln nun auf ganz älhnliche
Weise, wie es, Kap. V.u. VI, für Linien stattgefunden,
die Flächen im Allsemeinen und insbesondre die der
zweiten Ordnung. Bei Letzteren werden wiederum alle
in der allgemeinen Gleichung des zweiten Grades enthal-
tenen speciellen Fälle sorsfältig discutirt, woran sich die
Untersuchungen über Diametral- Ebenen und conjugirte
Durchmesser, so Wie, zuletzt, Discussionen einiger nu-
merischen Gleichungen des zweiten Grades schliessen.
Aufsefallen ist uns, dass der Verf., im Anfange des VIII.
Kap, wo er von der Anzahl der Glieder der allgemei-
nen Gleichung des nten Grades zwischen drei Coordina-
ten spricht, die dafür entwickelte Formel, welche die
Summe der (n+-1) ersten. Trigonalzahlen ist, nicht so-
gleich, wie dieses in den Elementen der Alsebra ge-
lebrt wird, in die (n+ 1) te dreiekige Pyramidal-Zahl
(n-+1) (a+ 2) (n +5)
2.5
türlichsten, dergleichen Formeln sogleich aus den ersten
Gründen der combinatorischen Analysis abzuleiten; denn
die Anzahl der Glicder der nten Dimension, 7. B, ist
ja doch nichts anders als die Anzahl der Combinationen
von 3 Elementen (x, y, z) zur nten Classe, mit Wie.
derholung.
Das, Anfangs Novembers vorigen Jahres, zum Concurs
verwandelt. Auch scheint es am na-
44
zen Theorie der Auflôsung der Ungleichungen und einer
Anwenduns derselben auf geometrische Untersuchungen.
Auch die Aufnahme dieses neuen, von Fourier zuerst in
Anregung gebrachten Gegenstandes der reinen und ange-
wandten Analysis in ein Lehrbuch der analytischen Geo-
metrie verdient, ihrer Zvweckmässigkeit wregen, voll-
kommene Billiguns.
Herr Prof. Braschmann hat uns nachgehends, nebst
den ersten neun gedruckten Bogen seines Werks, wel-
che die Eixleitung, und, nach oben dargelegter Eintheïlung,
ungefähr die ersten sechs Kapitel enthalten, ein Supple-
ment, Kap. XI, zugeschickt, das, mit gleichfalls sehr
zu billigender Rücksicht auf die Leistungen der neuesten
Zeit, von der sogenannten Reciprocität der Figuren han
delt, und das er, grôsstentheils nach Magnus Sammlung
von Aufsaben und Lehrsätzen aus der amalytischen Geo-
metrie, dergestalt ausgestatlet hat, dass der Studirende
daraus alle zum Verständnisse der neueren Arbeiten in
diesem Fache nôthigen Vorkenninisse schüpfen kaan.
Ob bei unserm, der Akademie über Herrn Professor
Braschmanns analytische Geometrie, als Concursschrift,
abzustattenden Urtheile auch auf diesen, diesseits des
Termins gelieferten Nachtrag Rücksicht zu nehmen sei,
môge die Conferenz entscheiden. Auf jeden Fall aber
müssen wir, aus der reinsten Ueberzeugung von der Nütz-
lichkeit, Gehaltfülle und Gediegenheit der ursprünglich
eingesandten Arbeit, Letztere der Akademie zur Krünung
mit einem vollen Demidoffschen Preise angelesentlichst
empfehlen, indem wir, diesen unsern Ausspruch auf
Artikel VIL, No. 4 des Acte de fondation des prix Démi-
doff gründend, die Versicherung geben, dass das Lehr-
buch des Herrn Braschmann nicht nur besser ist, als alle
bisher in Russland erschienenen Werke gleichen Gegen
standes, sondern auch den besten Lechrbiüchern, welche
das Ausland über analytische Geometrie aufzuweisen hat,
an die Seite gesetzt werden kann.
Commissarien : Epuarp Cozzims, als Berichterstatter.
P..H. FEuss.
manne —
2. T'ayxo-H3MPlE , PASCMATPHBAEMBIE Bb OTHOUIE-
HIT Kb MXb COCTOAHIUO M Kb CNOCOBAMb OBPA-
30BAHIA CAMBIMD CBOMCTBEHHBINb HXh HPHPOJ3.
Comsenie Bærropa Darru. (D.i. Die Taubstum-
men, hinsichtlich ihres Zustandes und der ihrer Na-
tur angemessensien Bildunssmethoden betrachtet von
Victor Fleury). C. Ilemep6ypræ. 1855. XII und
506 Sciten in 8-vo, mit 5 lithographirten Blättern.
Der Verf. erwähnt gleich zu Anfange seines, Ihrer
eingesandte Manuscript schliesst, Kap. X, mit einer kur-| Majestät der Kaïiserin Alexandra dedicirten
45
Buches, dass, nach der in Paris, 1852, erschienenen
Statistik der Taubstummen, Russland 273000 solcher Un-
glücklichen zähle. Diese Angabe scheint ihm nicht über-
triechen, indem; nach ganz officiellen Revisionen, Preus-
sen deren 8223, und Dänemark 1260 habe. Dennoch
giebt es bis jetzt in Russland nur ein Taubstummen-
Institut. Nur die Unkenntniss dieser Umstände ist, nach
des Verf. Meinung, Ursache der, verhilinissmässig, so
kärglichen Fiürsorge gewesen, welche bisher den Taub-
stummen in Russland zu Theil sewo:den. Er bezeich-
net demnach als Hauptmotive des von ihm herausgege-
benen Werks theils den Wunsch, zur Verbreitung rich-
tüger Ansichten über den Gegenstand desselben im All-
gemeinen sowohl, als auch ganz besonders in Bezug
auf Russland beizutrasen, theils die Ueberzeugung, dass
die Bekauntwerdung des Publicums mit dem Zustande
der Taubstummen, mit dem Grade ihrer Bildungsfähig-
keit und mit den in dieser Hinsicht zweckmässigsten
Mitteln, sowohl denjenigen Familien, in deren Schoosse
T'aubstumme leben, als auch solchen Lehrern der Letz-
teren, die noch nicht die gehôrigen praktischen Kennt-
nisse in Behandlung derselben erlangt haben, zum Nut-
zen gereichen kônne.
Der Beruf dazu, in diesem Fache als Schriftsteller
aufzutreten, wird dem Verf. gewiss von niemand be-
siritten Werden, da er einer der beiden Vorsteher der
hiesigen , Taubstummen - Anstalt ist; der Andre ist Herr
Gurzoff (p. 257). Und in der That lerut man ihn aus
seinem Buche als einen vollkommen sachkundigen, ver-
stindigen und von dem lautersten Enthusiasmus für die
Angelegenheit, als deren Fürsprecher er aufiritt, durch-
drungenen Mann kennen und schätzen. Daher dürfen
wir denn auch, — wenn es uns gleich nicht môglich
gewesen , dieses Buch mit älteren Werken gleichen oder
verWandien Gegenstandes, ja nicht einmal mit zwei
Neueren, worauf unsere Aufmerksamkeit gerichtet wor-
den, und deren Eines, das von Neumann in Kôünigs-
berg heraussegebene, besonders belehrend und interes-
sant seyn soll, zusammen zu halten, — dennoch nicht
anstehen, der Versicherung des Verf. (p. IX der Vor-
rede), dass seine Schrift weder ein Auszug aus einem an-
dern Buche, noch eine Compilation, sondern das Ergebniss
eigener, im Laufe eines nicht unbedeutenden Zeitraums
gesammeller Bemerkungen, eines praktischen Erzichers
ist, vollkommenes Vertrauen zu schenken. Alte Neigung,
sast er ebendaselbst, knüpfe ihn an die Taubstummen,
und er werde sich für reich belohnt halten, wenn sein
Herzenswunsch, dass immer mehr Taubstumme der
Wohlthat der Erzichung theilhaftig und in den vollen
Besitz aller dem gebildeten Menschen und dem Christen
verliehenen Vortheile gesetzt vrerden müôgen, laulen
und kräfisgen Widerhall weckt.
Nachdem im Iten Kapitel ein Blick auf die Geschichte
der Kunst, T'aubstumme zu unterrichien, geworfen und
zuletzt der Stiftung des hiesigen Instituts, 1806, durch
die hochselige Kaiserin Maria Fedorowna, gedacht
worden, handelt das Ilte Kapitel von der angeborenen
und der zufälligen Tauhstummheit, von den Ursachen
derselben, und von dem, vornchmlich in einigen Theï
len der Schweiz, die späterhin noch besonders als das
an Taubstummen reichste Land bezeichnet wird, 60
häufse sich zeigenden sogenannten Cretinismus ; — das
Ilte Kapitel, von dem Einflusse der Taubstummbheit auf
Geistesentwickelung und von dem, oft bei ganz rohem
Umgange sich, von selbst entwickelnden Begriffsvermë-
gen der Taubstummen ; — Kap. IV von den Gemüths-
und sittlichen Neigungen der Laubstummen, von ihrer
Dienst'ertiskcit, Neugierde, Furchtlosiskeit, Prahlsucht,
ihrem Misstrauen und grossem Selbsiverirauen, u. dergl.
Im V. Kapitel werden Beobachtungen über die physi-
sche Constitution der Taubstummen miteetheilt, wobei
auf den nachtheiligen Einfluss, den das Nichisprechen
auf die Ausbildung der Lunge, der Brust, des Malses,
u. s. w., mit der Zeit ausübt, auf die Nothwendigkeit,
den Taubstummen mehr Bewegung zu gewähren, als
dieses gewéhnlich in den Instituten geschieht, und auf
den desfallsisen Nutzen gymnastischer Uebungen auf-
merksam gemacht, schliesslich aber auf die, dem Vori-
gen zu Folge, auch in physischer und moralischer Hin-
sicht wichtige Anbildung und Einübung der künstlichen
mündlichen Rede hingewiesen wird. Kap. VI handelt,
in unausseselzter Riücksicht auf die Taubstummen, von
den anzuwendenden Unterrichts- und Erziehungsmetho-
den überhaupt; nicht zu Gelchrten, sondern zu Men-
schen sollen die Taubstummen erzogen werden; daher
müssen sie mit ihren Erziehern Eine Familie bilden und
darin eine freie, ganz nach den Umständen und den In-
dividualitäten sich richtende Ausbildung erhalten, u.s.w
In den näüchstfolgenden Kapiteln geht nun der Verf. zu
den beziehlichen besonderen Hülfsmitteln über, und
zwar im Vilten Kap. zur mimischen Sprache, wobei
er die Benutzung der natürlichen Pantomime empñelt,
die, nach seiner Meinung, der Taubstumme mit aller
Freiheit muss ausiüben dürfen. Eine ausführliche Schil-
derung dieser natürlichen Pantomime giebt nun Kapitel
VIII, worin der Verf. die Jebhaftiskeit und Wahrheit
derselben hervorhebt und an vielen Beispielen, die sich
auf die mimische Darstellung der durch verschiedene
46
Substantive, Adjective, Verben, Adverbien, Präpositio-
nen und Interjectionen bezeïichneten Vorstellungen und
Begriffe bezichen, darzuthun sich bemüht. IX. Kapitel.
Von der künstlichen Pantomime: die künstlichen Zei-
chen in der Mimik, wohin auch die Fingersprache
gehôrt, und die nicht die natürliche Erscheinung des
Darzustellenden oder ihren Eindruck nachahmend, son:
dern blos conventionell sind, werden zwar einerseits
den technischen, gelehrten und didaktischen Wôrtern
der mündlichen Rede verglichen, jedoch andrerseits auch
in Bezug auf vielfältise praktische Wichtigkeit erwogen.
Kap. X. Vom Schreiben und Lesen: durch das Zeich-
nen zum Schreiben geführt, soll der Taubstumme durch
dieses wiederum sobald als môüglich zum Lesen gedruck-
ter Bücher angeleitet und dazu angehalten werden. Kap.
XIE führt die Ueberschrift: O momenkaanryph. (Von der
Nomenclatur.) und fingt mit dem, wie uns dünkt, we-
nigstens nicht russisch construirten Saize an: Ocnoga-
ie BCEMY ; KACAMEABHO KOMOPATO HEBO3MOÆHO ,
“Mo6st MabHin He pasanieCMmBOosar, EE CabACmEsie
YIeHEIXE PasCyAACHIX , AOTMAMMSECRH BBIBEAEH-
BBIXB M CHMCXOANMEABHBIXB YRASAHIA, MEMOAMIE-
CRM NS IMCAEHHBIXE , (MIO BnpoueMB HE CMOMMB,
spomb ao6pompr Hambpenia , M CaMarO Hesnaun-
meAzHaro Hasepmania 4bra), — 2mo ocxopanie
gcero 34aniA, TOBOPHMB MBI, ECM ,,HAMMEHOBaHIe ((
(momesraamypa). Da der Verf. selbst auf diesen Gegen-
stand ein besonderes Gewicht zu legen scheint, so hal-
ten wir es für unsere PAicht, der Darlegung seiner
Ideen, die er übrigens, mindestens im Anfange, etwas
dunkel ausdrückt, mehr Auseinandersetzung, als für die
übrigen Abschnitte des Buchs der gewôhnliche Umfang
eines Berichis gestattet, zu geben. Er scheint eine An-
ordnung der, die zu entwickelnden Begriffe bezeichnen-
den Wôrter nach Maasssabe der steisenden physischen
und geistigen Bedürfnisse des Schülers im Auge zu ha-
ben, indem er sast, dass dér Taubstumme zuerst die
ihm am meisten zusagenden Bedürfnisse in natürlichster
Ordnung kennen lernen müsse, damit er sie ausdrücken
und ïhre Befriedigung bewirken künne; dann seine
Verpflichtungen, um sich zeitig in deren Erfüllung zu
üben ; und endlich, drittens, alles auf seinen Ursprung,
seine Bestimmung und seine ewigse Abhängiskeit von
dem Schôpfer, den er licben und verehren soll, Bezug
habende, weil er, wie jedes andere denkende Wesen,
als physischer, sittlicher und geïstiger Mensch aussebil-
det werden müsse. Wenn, fährt der Verf. fort, dieser
dreïifache Kreis auch nicht die ganze Sphäre der Spra-
che und der persônlichen oder relativen Bedürfnisse des
Menschen umschliesse, so enthalte er doch wenigstens
den grôüssten Theil derjenigen Wôrter und Ausdrücke,
ohne welche kein geselliser Umgang môslich sei. Erst
nachdem dieser dreifache Kreis durchschritten worden,
kôünne man zu besondern Werken über Gewerbe, Künsté
und Wissenschaften übergehen. Als hierauf sich bezie-
hende Regeln giebt der Verf. an, dass alle eigentlich
gelehrte Zermini, alle gesuchte und nicht gemeinverständ-
liche Wôrter, so wie alle Synonymen, die nur das Ge-
dächiniss des Schülers beschweren würden, ohne seinen
Verstand mit neuen Begriffen zu bereichern, vermieden
werden müssen; ferner, dass das Analysiren beim Un:-
terrichte nur in sehr beschränktem Maasse statt finden
müsse, und dass bei der Anordnung von abgeleiteten
oder sich auf Andre beziehenden Wôürtern nach Môs-
lichkeit synoptische Hülfsmittel anzuwenden seien, in-
dem die Wôrterreihen, die zu einerlei Geschlechte oder
zu derselben Wurzel gehôüren, in kleine Tabellen ge
bracht werden müsslen ; endlich, dass, um Trockenheït
und Leerheit der Ideen zu vermeiden, wWodurch Wider-
willen und Trägheit erzéugt werden, die Liste der Gat-
tungsuamen mit zwei andern parallélen und ähtilichen
Listen, deren Eine die Beiwürter ( mpnaamouxmia ),
Adjective, etc., die Andre die in grammatischem Sinne
unbestimmten Ausdrücke für die, den angeführten Ge-
genständen zunächst correlativen Handlungen, Umstände,
Anwendunñgen, etc. zu enthalten hätte, in Ueberein-
simmung zu setzen vwären.
XII. Kap. Von der Grammatik. Den Taubstimmen
den gewôühnlichen Cursus der Grammatik durchmachen
lassen zu vwollen, sei nicht allein ein unnützes, sondern
sogar ein -schädliches Unternehmen: ïhm solle die Gram-
matik nichts als der Inbegriff des Sprachmaterials und
der gegenseitisen Beziehuns der Elemente der Rede seyn,
und nicht die Kunst, richtis zu sprechen und zu schrei-
ben. Der grammatische Unterricht der Taubstummen
müsse daher ein durchaus praktischer seyn, und, vrie
die mimische Sprache, müsse Anfangs die wrtliche lau-
ter Infinitive zu Prädicaten haben.
XIII. Kap. Von der Erkläruns abstracter Ausdrücke,
Der Verf, theilt dieselben in Ausdrücke von physisch-
abstracter und von metaphysisch - abstracter Bedeutung,
Zu den Ersteren rechnet er diejenigen, welche die Iso-
lirung irgend einer Eisenschaft emes Gesenslandes, durch
Abstraction von allen übrigen Eigenschaften desselben,
herbeiïführt; zu den Andern diejenigen, welche entwe-
der, auf dem vorigen Wege entstanden, im figürlichen
Sinne angewandt werden, oder cigentliche Abstracta
|sind. Die Begriffe der Ersteren sollen dem Taubstum-
47]
men dadurch beigebracht werden, dass sie ihm als
gleichbedeutend mit Adjectivis vorgestellt werden; die
Andern durch Darstellung von Handlungen, in denen
sie als Hauptbegriffe aufireten. Solche Darstellungen wer-
den durch die natürliche Neigung des Taubstummen,
in seiner Mimik sich der Metaphern zu bedienen, be-
günstist und erleichtert. An dieses Kap. schliesst sich
das XIV, welches von der Erweckung und Entwicke-
lung religiüser und moralischer Begriffe handelt, wobei
der Verf£, in Bezug auf Weckung der Moralität, vor
allen Dingen das gute Beispiel des Erzichers selbst emp-
fielt. Hierauf zu den einzelnen Disciplinen übergehend
spricht der Verf. im XV. Kap. von dem Geschichisun-
terrichte, mit welchem er stete moralische Nutzanwen-
dungen verbunden wissen will; im XVI. Kap. von dem
Unterrichle in der Gcographie, bei welchem die Lieb-
haberei des Taubstummen fürs Karlenzeichnen vielfach
zu benutzen, und derselbe besonders mit Reisebeschrei-
bungen zu beschäftigen sei; im XVII Kap. von der
Arithmetik, in der er ein vortreffliches Mittel zur Ue-
bung der Aufmerksamkeit und des Urtheils erkennt ;
und im XVIII. Kap. vom Zeichnen und Schünschreiben,
einem dem Taubstummen so wichtigen als natürlich zu-
sagenden Unterrichte. Das XIX. Kap. ist dem Unter-
richte im mündlichen Sprechen gewidmet, Die hohe
Wichtigkeit erürternd, welche für den Taubstummen
die Erschliessung des Worts, sowohl in Bezug auf Mit-
theilung, als auf Entwickelung und Bildung des Geistes
habe, ergiesst sich der Verf. in gerechte Klagen dar-
über, dass es noch Anstalten gebe, wo das Erlernen
des Sprechens gänzlich vernachlässist werde, dass man
sogar ‘T'aubstumme finde, die früher haben reden kôn-
men, und die das Wenige, was ihnen von Wort und
Gehôr übrig seblicben, in solchen Anstalten, in der
Gesellschaft vôllis taubstummer Genossen, gänzlich ver-
loren haben. Solche Kinder müssten, nach des Verf.
Meinuns, gerade niemals zu Taubstummen, sondern
xielmehr zu sprechenden Kindern gesellt werden. Nach-
dem er, am Schlusse des Kap., jedoch, wie uns scheint,
viel zu flüchlig, die Müttel, Taubstumme zum Sprechen
zu bringen, angescben, wendet sich nun der Verf im
XX. Kap. an die Eltern solcher Unglücklichen, indem
er ihnen mit Innigkeit die Verpflichtung, sich gerade
dieser Kinder schon von deren frühesten Jugend an mit
wärmster Liébe und Aufmerksamkeit anzunchmen, an
das Herz lest, sie über die erste Behandlung derselben
belehrt und zur Entwickelungsweise der ersten Begriffe
anleitet. Das XXI. Kap. handelt von der Anwendung
der Pantomime auf grammatische Terminologie, und
theilt graphische Zeichen zum Behufe der grammati-
schen Analyse mit, so wie mimische Zeichen für Ad-
verbien und Präpositionen, welches alles durch viele
Bcispiele erläutert wird. Kap. XXIL Von der Anwen-
dung der Pantomime auf Bezeichnung abstracter Begriffe
aus dem Gebiete der Religion und Moral, der Geistes-
fihigkeiten, Tugenden, Leidenschaften, etc., z. B. Ver-
stand, Weisheit, Gedanke, Gedächiniss, Grossmuth,
Geduld, etc.; ferner auf solche, die sich auf die physi-
sche Welt beziehen, Grüsse, Tiefe, Dicke, Breite,
Entfernung , Gleichheit, etc., und endlich auf die geo-
graphische Terminologie. In den darauf folgenden drei
Kapiteln (XXII, XXIV u. XXV ) stellt der Verf. eine
Vergleichung der von Degerando beschriebenen, so wie
der im Pariser Taubstummen - Institute gebräuchlichen
Zeichen mit denjenigen an, die der Verf. in seinem
Wirkungskreise zu sammeln reichliche Gelegenheit ge-
habt hat.
Das XXVI. Kap. beschäftist sich mit der, vom Pari-
ser Taubstummen - Institute bekannt gemachten Ueber-
sicht der Statistik der Taubstummen.
Wenn die Arzneïwissenschaft, sagt der Verf, bis jetzt
nicht im Stande war, die Ursachen der Taubstummbheit
zu entdecken, so werde dieses vielleicht endlich der
vergleichenden Statistik selingen. Die Wichtigkeit einer
Statistik der Taubstummen sei besonders von der Preus-
sischen Regierung anerkannt worden. Die Resultate der
dort im J. 1828 veranstalteten Revision nach den eiïn-
zelnen Regierungsbezirken enthält eine hier mitgetheilte
besondre Tabelle, worin die Zahl der Taubstummen,
nach dem Alter derselben, nebst dem Verhältniss dieser
Zahl zur Bevélkerung für jeden Bezirk angegeben wird.
( La suite incessamment. )
+
— 2 À ——
MÉLANGES.
4. Prix D'HISTOIRE PROPOSÉ AU CONCOURS DE 1835.
L'Académie avait proposé, en 1832, pour objet de
son grand prix :
» Une histoire critique de l'Ouloûs de Djoûtchy ou
de la Horde d'or, traitée non seulement d'après les his-
toriens orientaux, surtout mahométans, et d'après les
monuments numismatiques de cette dynastie même, mais
encore d'après les chroniques russes, polonaises, hon-
groises etc. et les autres documents qui se trouvent épars
48
dans les écrits des auteurs européens qui vivaient à cette
époque. “
Le programme même que l'Académie avait publié
dans le temps, faisait preuve de, la haute importance
qu'elle attachait à cette question, et du peu d'espoir
qu'elle avait de la voir complètement résolue. C'e:t par
cette raison aussi, et pour attirer un plus grand nombre
de concurrents, qu'elle avait fondé deux accessits dont
le moins considérable devait encore être décerné à celui
qui, après avoir réuni les matériaux relatifs à l'histoire
en question, n'aurait fait que les épurer avec critique,
les traduire fidèlement et les ranger par ordre chronolo-
gique.
L'Académie n'a reçu qu'un seul ouvrage de concours
écrit en allemand et formant 1272 pages in folio, y non
compris les pièces juslificatives imprimées. Cet ouvrage
avait pour épigraphe le passage suivant tiré de l'histoire
de Russie de Stcherbatoff:
,, Ilonexe morauuxaro spemexm ybra Pocciñcria
CMOAB CBASAHBI CH MAMAPCEMMMH OPIAM , MIO PaAU
NSbACHEHIA CAMHBIXD, HEOÜXOAAMO HA4AEKANTE HPH-
Gbænme mMbme Kb APYTAMB, CeTO PAAM A 3a Hy-
æH0e M nouexB: O MAMApCRUXB HPpe410HMIME. “*
Ce n'est que dans sa séance du 29 avril, après avoir
lu et discuté les analyses consciencieuses et délaillées de
ses trois commissaires, que l'Académie s'est trouvé à
même de prononcer le jugement suivant sur l'ouvrage en
question :
L'auteur fait preuve d'une vaste érudition et d'une
connaissance profonde des littéralures arabe, persane
et turque. Son ouvrage est évidemment le résultat d'une
assiduité peu commune; la division des périodes histori-
ques y est bien ordonnée, et l'on y trouve réuni un
nombre assez considérable de matériaux utiles. L'auteur
est même parvenu à représenter différents faits sous un
point de vue intéressant et nouveau, et à rehausser la va-
leur de son travail par plusieurs remarques frappantes et
qui rendent témoignage de sa sagacilé. Cependant, quel-
que disposée que soit l'Académie de reconnaître toutes
ces qualilés estimables du travail en question, elle s'est
néanmoins aperçue à regret que l'auteur a abordé la so-
lution de la question proposée sans y avoir été suffisamment
préparé, et qu'il l'a traitée avec trop de précipitation. L'une
des conditions principales du programme, celle de con-
sulter aussi, dans toute leur étendue, les sources russes,
n'a été remplie que très imparfaitement, soit parce que
l'auteur a été trop pressé par le temps, soit à cause du
manque de connaissances suffisantes dans cette langue.
Mais ce n'est pas le seul reproche que l'on puisse faire
à ce travail. Car les sources orientales mêmes dont l'au-
teur a pu disposer pour ce but, n'ont été ni suffisam-
ment exploitées, ni même extraites consciencieusement,
et l'on regrette en plusieurs endroits le manque d'une
critique judicieuse. Les matériaux historiques, souvent
ramassés sans choix, ne sont pas dûment rédigés. Plu-
sieurs faits et évènements, , d'une importance majeure
pour l'histoire dont il s'agit ici, ne sont traités qu'inci-
demment, ou même toul-à-fait passés sous silence, tan-
dis que, d'un autre côté, l'auteur a traité avec une grande
prolixité des choses entièrement étrangères au but de
son travail, ce qui surtout a contribué à en grossir inu-
tilement le volume. Les parties chronologique et géo-
graphique ont de même été traitées avec. très pen de
soin, et la lecture de ce travail est rendue pénible par
le grand nombre de répétitions oiseuses, de confusions
dans les noms et les citations, de contradictions et d'er-
reurs, même dans la traduction des textes orientaux.
Par toutes ces raisons, l'Académie n'a pas pu se dé-
cider d'accorder un prix quelconque à l'ouvrage envoyé
au concours de son prix d'histoire. Le billet cacheté,
qui était joint à cet ouvrage, fut brûlé dans la séance
même, et l'ouvrage restera déposé au Secrétariat pour
être remis à la disposition de l'auteur anonyme qui, s'il
le désire, peut en même temps obtenir des extraits des
rapports faits par les commisssaires de l'Académie. Le
prix est retiré; mais l'Académie se réserve de le remet.
tre au concours après quelque temps.
—<——
5. RECTIFICATION.
Nous avons donné, dans notre 3eme numéro, une no-
tice sur la distribution des prix Démidoff au concours
de 1835, et ce n'est qu'aujourd'hui que nous venons de
nous apercevoir d'une omission qui s'y est glissée et que
nous nous empressons de rectifier. Outre les sept prix
d'encouragement nommés à l'article cité, l'Académie,
dans sa séance publique du 17 avril, en à décerné un
huitième, savoir :
A M. Fleury pour son Traité sur les Sourds muets
(Tayxonbmpie , pascmampaBaempie Bb OMHOLE-
Him Kb NXb COCMOAHIIO M Kh CNOCO6AME O6pa-
30BaHIA, CAMBIMb CBOMCMBEHBBIMb HXb NPH-
poat.)
Emis le 28 mai 1836.
a ———————
Tome I. N. 7.
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ PAR
L’'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PÉTERSBOURG.
Ce journal paraît irrésulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d'un volume est de 5 roubles
assign. en Russie, et de 1 1 écus de Prusse, à l'étranger. On s’abonne, à Sf.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse
N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N.1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se
“charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsis, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'Académie , et à leur
transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: {. Extraits des mémoires lus das les séances ; 2. Notes
de peu d'étendue in extenso; 3. Analysés d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages seienti-
ifiques; 6. Exlraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l’état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie,
%. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges.
tt
SOMMAIRE, EXTRAITS DE MÉMOIRES. 13. Analyse du Lalita-vistara-pourana. R. LExz. — NOTES. 11. Bemerkungen über
Stationennivellements mittelst des Barometers. E. Lewz. — 19. Proben aus dem Diwan des Afyhanischen Dichters Abdurrehman. Donx.
— ANALYSES. Æducation des sourds-muets par M. Fleury. Corus et HERRMANX.
2 EP DE D DEL EN LE OL EP EDR ESA
EXTRAITS DE MÉMOIRES.
#3. ANALYSE DU LALITA-VISTARA-POURANA,
L'UN DES PRINCIPAUX OUVRAGES SACRÉS DES
BOUDDHISTES DE L'ASIE CENTRALE, CONTE-
NANT LA VIE DE LEUR PROPHÈTE, ET ÉCRIT
EN sAnNsCRIT PAR M. R. LENZ (lue le 20
mai 1836).
Nos connaissances sur l'histoire et le système reli-
gieux du Bouddhisme ont été jusqu'à présent pres-
qu'exclusivement puisées, soit dans les monuments
écrits , soit dans les traditions et les moeurs des dif-
férentes nations, adonnées aujourd'hui à cette croyance.
On sait que cetle célèbre religion est originaire de
Ynde; qu'elle y a même fleuri pendant une dizaine
de siècles au milieu des sectes érahmaniques et en
dépit de leur intolérance; mais qu'enfin elle a dû
quitter pour toujours, il y a plus de 1200 ans, le
pays qui l'avait vue naître, sans laisser d'autres tra-
ces dans les documents littéraires de sa patrie primi-
tive que les invectives des philosophes soi-disant or-
thodoxes, et les allusions, tantôt fanatiques, tantôt
moqueuses (*) de quelques mauvais poètes. Quelque
rares cependant que soient dans la littérature san-
scrite les citations de passages de livres bouddhiques,
elles s'accordent à prouver, de même que les tradi-
tions des partisans de celte secte , demeurant hors
de l'Inde, que la langue primitive des plus anciens
ouvrages religieux des Bouddhistes n'était autre que l-
diôme sacré des Brahmanes. On avait donc raison d'at-
tacher une haute importance à la découverte des sources
sanscrites de la littérature religieuse des Bouddhistes,
littérature, qui n'a été étudiée jusqu'à présent que
dans des traductions, Sous ce rapport le Tibet a tou-
jours excité de préférence l'attention des orientalistes,
+
(*) Un passage remarquable de ce genre se lrouve dans le Séhi-
tya- darpana , ouvrage sanscrit sur les règles de l'art poétique (édit.
de Calcutta p. 120, l. 6). La femme de Buddha Säkya-muni, dans
un accès de jalousie, se plaint ici de son mari, en l’accusant d'un
crime. abominable, non moins élranger aux habitudes des Iindous
qu'aux lois de la nature. Il serait intéressant de connaitre la source
d'où ce passage a élé tiré par le compilateur du Sühitya-darpana.
Rémétcharane , auteur d'un grand commentaire sur le Sähitya-dar-
pana que j'ai compulsé à Londres, n'en dit rien; mais ses remar-
ques rhétoriques sur la manière dont la femme offensée exprime som
indignation, portent à croire que le poëme, dont ce fr:gment fait
partie, est un persifflage amer de ce qu'il y a de plus sacré dans le
croyance des Bouddhistes.
AUOTAITAAISE NITAIIUES
oo À
le bruit s'étant depuis long-temps répandn que les jentier, en caractères bengali, qui appartenait, à ce
i L
monastères de ce pays renfermaient dans leurs amples
bibliothèques beaucoup d'ouvrages sanscrits, Si ce) fait
paraissait probable dans un pays si voisin de celui
dont le sanserit n'a jamais cessé d'être la langue! lit-
téraire, on pouvait à plus forte raison supposer la
même chose pour le royaume de Népäl, situé entre
le Tibet et l'Inde, et faisant même, en quelque sorte,
partie de ce dernier pays. Aussi celle conjeclure s'est-
elle complètement vérifiée, et les Anglais, qui se
trouvent depuis nombre d'années en relation avec les
habitants de cet étal, ont été les premiers à enrichir
nos bibliothèques -de quelques-uns de ces ouvrages
remarquables. Ce n'est cependant que lout récemment
qu'une collection de manuscrits sanscrits bouddhiques
de quelque importance a paru en. Europe, cadeau pré-
cieux que M. Hodgson, Résident de ‘la compagnie
des Indes près le gouvernement de Katmandou; vient
de faire à la société asiatique de Londres. Sans vou-
loir déprécier ici les efforts de ce savant, je me per-
mettrai cependant d'observer qu'il a été dévancé, sous
le rapport de la découverte de nouveaux ouvrages,
par le capitaine Ænox , qui visita la capitale da Né-
päl en 1802, également chargé des intérêts de la
Compagnie. C'est par l'ordre de M. Anor qu'a été
transcrit l'exemplaire du Lalita-vistara, dont j'ai prin-
cipalement fait usage. Il appert d'une note qui se
trouve à la fin du manuscrit, qu'il a été copié par
un Bouddhiste du Népäl, l'an 923 de Fère Népalaise,
qui répond à l'an 1859 de l'ère de V'ikramédi a ,
ou à 1803 de l'ère chrétienne, Ce manuscrit est le
No. 253 de la collection Colebrooke , et se trouve
dans la bibliothèque de la compagnie des Indes à
Londres. La même bibliothèque renferme un second
exemplaire , placé parmi les manuscrits de M. Le) den
(No. 8); mais il ne paraît qu'une fidèle copie du
premier et ne saurait donc servir à la correction
des passages corrompus, qui s'y trouvent en assez
grand nombre. Un résumé très - bref et très - mauvais
des matières de tous les chapitres de cet ouvrage fait
parie de la collection Mackenzie, dans la même bi-
bliothèque (No. 17). J'ai vu en outre, à la librairie
de M. Straker , un troisième manuscrit de l'ouvrage
qu'on me dit, à un particulier.
‘On woit par le nombre , comparativement asséz
grand, de ces copies, ainsi que par les noms de
leurs anciens possesseurs, que depuis la découverte
du Lolita -vistara par M. Knoz cet ouvrage a élé
plus connu des savants Européens dans l'Inde, que
les autres livres bouddhiques. Il n'a toutefois encore
été l'objet d'aucun travail scienüfique. Le manuserit
de M. Cofebrosle est seulement enrichi de notes mar-
ginales , écrites de sa main, et qui alieslent que ce
savant , auquel aucune partie intéressante de la litté-
ralure sanscrite ne pouvait échapper, a plus fait que
de le posséder. Un petit abrégé de l'ouvrage (*) a
été publié en anglais par M. #Tard au second vol.
de son ouvrage On the history , litterature etc. of the
Hindoos ; mais cet abrégé est fait avec autant ‘de lé-
-gèreté que toutes les autres traductions de ce -savant.
Si cette circonstance suffisait pour me faire desti-
ner une partie de mon séjour à Londres à copier ce
Pourina intéressant, ce travail s'est trouvé justifié depuis
par la haute importance que M. Csoma de Cürüs, le
seul connaisseur profond de la littérature des , Boud-
dhistes tibétains , parail allacher à cette biographie
de leur prophète. Les échantillons épars, qu'il a don-
nés de la littérature du Tibet dans quelques numéros
du journal asiatique de Calcutta et dans l'appendice
de sa grammaire tibétaine, sont pour la plupart tirés
de la version tibétaine , apparemment très - fidèle , de
notre ouvrage, qui fait même partie du Gandjour ou
du corps de la littérature sacrée du Tibet. D'autres
extraits, empruntés soit à l'original mème, soit peut-
être à une traduction en langue Népalaise où Newäri,
avaient été publiés déjà plutôt par M. Hodgson dans
son mémoire sur les Bouddhistes du Népäl, au sei-
zième volume des Asiatic researches. Le mème savant
nous assure que le Lalla -vistara est la source de
toutes les biographies de Sékya-muni, parvenues à la
connaissance des Européens sous une grande variété
de formes et d'idiomes; que d'ailleurs il appartient
aux neuf ouvrages qui ont le titre de Dharma et
sont adorés par les Népaliens comme les plus sacrés
mn %0hulns . goylérmsielee nl 2 is sut eg
(*) M. Ward l'appelle simplement le Buddha-puréna,
51
parmi leurs livres religieux; ct qu'enfin l'espoir d'ap-
profondir la doctrine des Bouddhistes dépend entiè-
rement de l'étude de cet ouvrage et de quelques au-
tres ; également importants et anciens (v. Asiatic re-
searches, XVI, p. 424).
“On voit done que les Tibétains et les Népaliens,
qu'on peut considérer comme représentés dans l'inté-
rêt des sciences par les deux savants ci-dessus cités,
‘sont parfaitement d'accord sur la haute autorité reli-
gieuse de l'ouvrage en question. Or, comme les Mon-
gols doivent leur connaissance du Bouddhisme au
le de leurs confrères tibétains, le ZLalila - vislara
doit être pour eux de la même importance. Je puis
donc me flatter, en m'appuyant des paroles de M.
Hbdgson, d'offrir à l'Académie et à mes compatriotes,
dans ma traduction de cette épopée religieuse, le vé-
æitable évangile bouddhique de toutes les nations de
Asie centrale. Quelque jugement qu'on puisse porter
sur le mérite poétique ou moral de cet ouvrage, on
me saurait disconvenir, que la doctrine qu'il a répandue
a su ébranler dans l'Inde même une civilisation
presque pétrifiée, répandre les lunières parmi les
peuples barbares de l'Asie centrale , et faire sentir la
force de son influence jusque sur le territoire de no-
%re empire. La traduction dont je parle paraîtra
dans” les mémoires dé l'Académie. Elle n'embrassera
pas cependant l'ouvrage entier, maïs tous les passa-
ges qui offrent un intérêt quelconque. L'analyse que
je présente ici, n'est destinée qu'a fournir un aperçu
de son contenu.
® Be lecteur pourra facilement se convaincre que cet
ouvrage ne contient aucun nouveau fait historique.
Sous ce rapport, côté faible de la presque-totalité
des ouvrages sanscrits, Je ZLalifa -vislara ne se dis-
tingue que par l'exagération, de ses absurdités. Si,
pour déterminer la date d'un ouvrage; on peut atta-
cher quelque importance aux faibles arguments qu'on
tre du goût d'un auteur et de la pureté de son style,
la prétendue antiquité de ce pouräna paraîlra extrê-
mement douteuse, Une imagination épuisée qui, dans
son impuissance prétentieuse, accumule des chiffres
et des titres honorifiques à défaut d'images et d'idées;
une affectation mystérieuse qui se donne un air d'o-
riginalité en n'employant que les ornements flétris
d'une poésie usée et d'une mythologie sans vie; un
esprit sophistique , dont toute la force consiste à en-
velopper. un. petit nombre de lieux communs d'une
foule de phrases entortillées qui ne disent absolu-
ment rien — telles sont les qualités , ou plutôt les
défauts , du style de cet ouvrage. Outre l'intérêt qu'il
offre cependant sous le rapport des dogmes religieux,
il en présente encore un très-grand sous celui du
langage. Le Lalita-vistara paraît de, nature à remplir
des dialectes
dérivés du sanserit, et à nous fournir un nouvel an-
neau de cette longue chaîne de décadence qui, non
moins instructive pour l'étude philosophique des lan-
gues que le spectacle de leur perfectionnement, ne
saurait nulle part être étudiée avec autant de fruit que
dans l'Inde antique, en y examinant la corruption
progressive du sanscrit et sa transformation finale en
Hindoustani moderne. Les résultats , auxquels je crois
êlve parvenu sous ce rapport, formeront la partie la
une lacune dans notre connaissance
moins inutile à mes yeux de mon prochain mémoire
sur cet ouvrage.
(La suile incessamment. )
1
NOTES.
11. BEMERKUNGEN ÜBER DAS SOGENANNTE ,,STA-
TIONENNIVELLEMENT MITTELST DES BAROME-
TERS VON E. LENZ (gclesen den 20 Mai
1836).
Unter den Methoden, die Niveau - Differenz zweier
entfernter Orte mittelst Barometerbeobachtungen zu
bestimmen, ist mehrmals das sogenannte Stationenni-
vellement angewandt worden; dasselbe besteht be-
kanntlich darin, die ganze Entfernung zwischen den
Orten, deren Hôhenunterschied man sucht, in eine
Reïhe von nahezu gleich weiter Stationen (gewôhnlich
von 10 bis 20 Werst) zu theilen, den g/ichscitiger
Barometerstand an den zwei Endpunkien einer jeden
Station mit aller Sorgfalt zu beobachten , daraus den
Hôhenunterschied dieser Endpunkte zu berechnen,: und
endlich, durch Summation aller dieser Hëhenunter—
*
52
schiede (jeden mit dem zugehérigen Zeichen + oder
— genommen), die Niveau-Differenz der Endstationen
herzuleiten. Auf diese Weise sind namentlich die
Nivellements des Herrn Prof. Parrot zwischen dem
schwarzen und kaspischen Meere, während seiner
zwei Reisen in jener Gegend, in den Jahren 1811
und 1829, ausgeführt worden.
Es scheint eine ziemlich verbreitete Ansicht zu
sein, als kônnten die auf diese Weise erhaltenen
Resultate nicht sehr von der Wahrheit abweiïchen,
ohne dass es, soviel ich weiss , irgend wo deutlich
nachgewiesen worden wäre, welche Vortheile denn
ein solches Eintheilen in Stationen eigentlich mit sich
bringe , und in wie weit es vorzuzichen sei, demje-
nigen Resultate, welches aus gleichzeitigen, aber ein-
zig und allein an den Endpunkten angestellten Baro-
meterbeobachtungen hergcleitet werden kann. Die nach-
folgenden Betrachtungen sollen diesen Punkt etwas
näher erürtern , wobei ich bemerke, dass ich als Ziel
des ganzen Nivellements immer nur die relative Hôhe
der beïlen Endpunkte voraussetze , indem, was die
Hôhe der zwischenliegenden Punkte betrifft, natür-
lich ein Beobachten blos an den beiden Endpunkten
ganz unstatthaft ist.
Ich setze der Einfachheit wegen voraus, dass wir
uns zur Berechnung des Hôhenunterschiedes zweiïer
Punkie der Formel p (log. # — log. #) bedienen,
wo à und # die gleichzeitigen Barometerhôhen an
diesen Punkten bedeuten, p aber ein constanter Co-
efficient ist. VWVenn die Linie des Nivellements sich
nahezu von Ost nach West erstreckt (wie solches
zwischen dem schwarzen und kaspischen Mecre der
Fall ist), wenn ferner die Hôhen über der Meerces-
lâche nicht bedeutend sind, so ist p nur noch ver-
änderlich mit der halben Summe der Temperaturen
der Luft an beiden Stationen ; diese halbe Summe
nehmen wir, wie gesagt, der Einfachheit wegen als
«onstant an.
Wir denken uns nun, es sei zwischen den Punk-
ten a und a, der Hôhenunterschied zu bestimmen,
und theilen die Strecke zwischen ihnen in eine Reïhe
von 7 Stalionen 4,, a, ,4@,, @,..... Wir beobach-
ten nun zuerst gleichzeitig bei a und &, zwei genau
serglichene Barometer, dann zwischen à, und 4,,
dann zwischen 4, und &, u. s. w. bis zwischen a,_,
und a,; wir reduciren die beobachieten Barometer-
hôhen auf eine und dieselbe Temperatur des Queck-
silbers ; endlich bezeichnen wir mit eben den Buch-
staben a, a,, a,, a,..... a, die Logarithmen der-
Barometerhôhen an den entsprechenden Siationen für
den Fall, dass an ihnen die Normal-Barometerhühen
statt finden, d. h., die den wahren Erhebungen der-
selben über dem Meereshorizont entsprechen. Wegen.
der bedeutenden Entfernung der Punkte à und a
werden die Barometcrhôhen an beiden Orten sich nicht
gleichzeitig verändern , die Differenz der Logarithmen
a— a, wird also nicht constant bleiben , sondern im
Allgemeinen um eine Grôsse 0 varüren, die (sich.
immer auf die Endstationen a und a, bezichend) wäh-
rend des Nivellements der crsten Station in d,, im.
Moment des Nivellements der zweiten Station in 6, ,
während der dritten in d,, während der letzten rten
also in ©, übergeht. Es fragt sich nun wie wird
diese Grôsse d,; während sie an den Endpunk-
ten den Werth 4,, d,, d, ete. hat, an den zwi-
schenliegenden Sitationen beschaffen sein? À priori
lässt sich hierüber nichts entscheiden, oder es ist viel-
mehr wahrscheinlich , dass hier unendlich verschie-
dene Fälle stait finden kônnen. Wir wollen daher-
annehmen, dass während der Unterschied der wirk-
lichen Barometerdifferenz an den Endpunkten von
der normalen a —a, (während des Nivellements der
ersten Station) mit 0, ausgedrückt wird, diese Grôsse
für a — a, ein Theil derselben sei, also durch y, ô,
ausgedrückt werde; während sie dort à, ist, sie 2wi-
schen a, und a, mit u, à, ausgedrückt werde, ete.
Alsdann erhalten wir
für den Hôhenunterschied der ersten Station
p(a—a,+u,d,)
der 2ten Station p(a,—a,+u,0,)
der 3ten ..,. p(a,u,. —a,+-0)
der mien . .., p(a,_,—a,-+u,6,)
folglich der Hähenunterschied zwischen
a und On p(a—o,)+(uid, +u,d, +0 4 à T0»)
53
folglich wird der Febler der Bestimmung
— + P (u,0,+u,0,+udu+und,) (4)
Hätien wir nun jedesmal genau zu derselben Zeit,
als wir die Barometerhôhen an den einzelnen Statio-
nenpunkten beobachteten ; nur an den Endpunkten
beobachtet, so hätten wir erhalten für den Hôhen-
unterschied dieser Punkte :
während des Nivellements der ersten Station
p(a—a,+0,)
2ien Station p(a—a,+0,)
3len , . . . p(a—a,-ù,)
mien » » . , p(a—a,+0,)
Würden wir aus allen diesen Hôhenunterschieden das
Mittel nehmen , so erhielten wix
p(a—a,)+ 2 (0, +8,40, 08,)
folglich den Fehler der wahren Hôhe
Era... a) | ()
Es ist nun zwar unmôglich die Grüsse B mit 4
im Allgemeinen zu vergleichen, da wir die Factoren
u,,; #,» w, ec. nicht kennen, allein für einige be-
sondere Fälle lässt sich die Vergleichung Em an-
stellen.
1. Nehmen wir z. B. an, während der ganzen
Dauer des Nivellements haben die Normalunterschiede
der Barometerstände stait gefunden , wie sie den wirk-
lichen Hôhenunterschieden zukommen, so wird d,5
d,, d, ete. — 0, folglich die Grüsse (4) wie (B)
— 0. Dies ist übrigens ohne weitere Erôrterung
klar ; in diesem Fall ist offenbar eine cinzige gleich-
zeitige Bcobachtung an den beiden Endpunkten voll-
kommen hinreichend,
2. Ist Ô nicht O, aber constant während des gan-
zen Nivellements , so ist also 0, — en de À
und (4) verwandelt sich in
pu, +u,+u, AT +u,)d
Es ist aber wabrscheinlich, dass wenn d constant
bleibt, auch während der ganzen Zeit, u, für die
erste Station, y, für die zweite Station etc, constant
bleïiben , und dann ist leicht zu sehen, dass u,+u,
—+u,....—+u, = 1 sein muss, da die Summe aller
theilweisen Differenzen der Barometerhôhen gleich der
ganzen sein muss, Wären z. B, die Stationen so ver-
theilt, dass bei jeder die Differenz der Normalbaro-
meterhôhe um gleich viel wüchse, so würde dieses
Wachsthum während es für a—a,—0 we, für jede
andere Sialion ET) zusetzen ; dann wäre also u,
pt. 27 : ; folglich die Summe
tutti, == 1
und folglich der Fchler der Messung — pô nach (4).
Dass derselbe Fehler nach (B) chenfalls — pd ist,
folgt unmittelbar aus der Formel, wenn à, —0,...
= d, gesetzt wird, und wenn man sich erinnert, dass
n Glieder der Art da sind.
Wächst endlich © allmälig von d, bis d,, bleibt
z. B. die Hôhe des Barometers in 2 unverändert,
während sie in a, zunimmt, und denken wir uns
die Stationen wiederum so vertheilt, dass p, = y,
=, so wird die Formel (4)
E Us Pos teles F
= 2 (0, +0,40, ..0,)
Wüchsen nun 0,, d, etc. in der Art, dass dieses
Wachsthum zur Zeit des Nivellements der ersten
Station eben so gross sei als das zur Zeit des zwei-
’ s 1
ten Nivellements u. s. f., so ist d, =—d,, d,=+
en etc. , folglich haben wir
(A) = 2 (HIS. ha =
Die Formel (B) wird für dicesen Fall
A ê,
(B) =£ (+243... 47) 9, ="
folglich ist auch für diesen Fall die Genauigkeit eines
Stationennivellements vollkommen der gleich, die wir
mit gleichzeitigen Beobachtungen an den beiden End-
punkten erreichen, wenn diese eben so ofi und!wäh-
rend derselben Zeit angestellt wurden, als jene des
Stationennivellements,
ts
Pda
(La suite incessamment. )
a“ T—
54
12. PROBEN AUS DEM DI\WVAN DES AFGHANISCHEN , deren Sammlungen Afghanischer Wôrier ermitteln
DIcHTERS ABDURREHMAN VON. HEN. Pror.
Dr. DORN (lu le 6. mai 1856.
Die Sprache der Afghanen mit dem cigenthümli-
chen Namen sis Puschtu — nach der westlichen
Aussprache Puc'htu — ‘ist bisher wenig bearbeitet
worden, welches eben sowohl von der verhäliniss-
mässig geringen Aufmerksamkeit, welche man jenem
in vieler Hinsicht merkwürdigen Volke schenkte, als
von dem Mangel an Hülfsmitteln zu erklären sein
mag. Und wenn auch in der neueren Zeit mehrere
achtungswerthe Gelehrte diese Lücke in der Ge-
schichte und Sprachkunde Asiens auszufüllen gesucht
haben, so sind doch alle Nachrichten über das Puschtu,
welche sich in den Schrifien von Elphinstone , Klap-
roth, Æversmann u. A, finden , kaum hinreichend,
um eine vollstindige Kenniniss desselben môglich zu
machen. Als ich daher während meines Aufenthaltes in
London mich vorzugsweise mit der- Geschichte der
Afghanen beschäftigte, glaubte ich meine Aufmerk-
samkeit auch auf die Sprache derselben richten zu
müssen , und benutzte zu diesem Behufe ein in Per-
sischer Sprache verfasstes Werk über dieselbe, wel-
ches sich in zwei Abschriften auf dem Ostindischen
Hause in London vorfindet. Dieses Werk hat den
DNabob Muhabbet Chan, einen Sohn des bekannten
Hafiz Rehmet Char, zum Verfasser, und führt den
Titel Fe à el y Dasselbe beginnt mit einer Vor-
rede, worin der! Verfasser den Beweggrund anführt,
welcher ihn zur Abfassung seiner Schrift bestimmte ,
und giebt dann, nach vorausgeschickter Aufzählung
der bei den Afghanen gebräuchlichen Buchstaben ,
eine Reihe von Zeïtwôrtern mit ihren vollständigen
Conjagationen. Der zweite Theil enthält ein Kurzes
Würterverzeichniss , welches aber zum Verständnisse
Afghanischer Bücher bei weitem nicht ausreicht , und
sehr oft aus der Puschtu-Uchersetznng des nenen Te-
stamentes, welche zu Serampore im Jahre 1818 er-
erschienen ist, ergänzt werden kann. Aber auch so
bleiben noch viele Wôrter übrig, deren Bedeuiung
sich weder ans den beiden Werken, noch aus an-
lisst.
Mit Hülfe eines yon mir sorgfällig zusammenge-
stellten WWôrterbuches, eben sowohl als ciner aus ei-
gener Lectüre verfassten Grammatik, ist mir indessen
das Verständniss Afghanischer Schrifien bis zu einem
gewissen Grade gelungen , und da mir in diesem Au-
genblicke aus der Bibliothek Sr. Excellenz des Herrn
wirkl. Staatsrathes von Frähn die Benutzung zweier
Afghanischer Diwane von Abdurrehman und Mirza —
Werke, welche sich, meines Wissens, in Europa
bloss noch auf dem Ostindischen Hause in London
befinden — vergôünnt ist; so will ich hier einige
kleine Proben als Vorläufer einer vollständigeren Be-
arbeitung jener Diwane, aus dem Diwane Rehmans,
des belichtesten Dichters der Afghanen, mittheilen.
Ucber die Zeit, in welcher Rehman gelebt hat, fin
den sich keine genaueren Nachrichten — aber er ist
gewiss nicht sebr alt, sofern überhaupt nach der
Angabe Elphinstone’s keiner der bekannten Afghani-
schen Schrifisteller über anderthalb Jahrhunderte alt
ist. — Müchten diese Proben dazu dienen, die Auf
merksamkeit auf die Sprache der Afghanen auch hier
zu Lande anzuregen, da bei dem aussebreïtetéen Ver-
kehre Russlands mit dem Oriente und dessen Bewoh-
nern sich wohl Gelcgenheit darbieten dürfie, vorzüg-
lich durch den Ankauf von Afghanischen Handschrif-
ten, das Studium jener Sprache zu beférdern. Zu
solchen Handschrifien würde ich namentlich das schon
erwähnte Cd) Gb, Riaz elmuhabbet ; das hs}
Jll Amednameh-Afghani; die Puschtu-Uebersetzung
von Kalila we Dimna von Melik Chuschhal, und die
geschichilichen Werke von Chuddschu (2), cinem
bekannten Historiker und Genealogen, rechnen, Die
Werke des letztern Schrifistellers dürften auch noch
neue Aufschlüsse über die Geschichte, der Afghanen
geben, und daher würde ihre Benuizung von doppel-
tem Jnicresse sein.
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Le LE op à
F: € N Cl,
Was in dieser und der künftigen Welt besteht, ie '
Von dem Allen ist der Baumeister mein Herr. L5 Eu Ce las
Es liest die nicht geschrichbenen Blätter ,
© FORT CPC
Es kennt alle Geheimnisse mein Herr. ne LE
Was offenbar, was verborgen ist, was halbbekannt, Dr ni à le
Von dem allen hat Kenntniss mein Herr.
Es hat keinen Genossen in seiner Herrschaft , Das Leben ist an Rehman so vorüberoceilt ,
Ohne Genossen ist ein Herrscher mein Ierr. Wie vorübereilt eine Stunde in dieser Welt.
Eine Stunde bringt Furcht,
Us) sl JDiyels 3% Die andere Stunde_bringt Hoffnung.
Eine Stunde bringt Nacht,
Die andere Stunde bringt Morgen.
«> ab) 5L &t plus vip Eine Stunde bringt Leben,
: Die andere Stunde bringt Tod,
Eine Stunde bringt Freude,
eh À AP MSP QE sud Ré Dic andere Stunde bringt "Trauer.
Lil dis üles EwJ33 4
Lis (y af LS> SJ) af ref Css Le &ale ds: Ubss °)
SH übss éL J 4% le ils Je ce UD 52 pie as
Lilo, Sole Di wc Ich Rehman lebe nach dem Willen meines Gebieters;
Wozu taugt ein Sciave ohne seinen Gebicter ?
Der findet das Glück in dieser Well,
Wer Zufriedenheit findet in dieser Welt,
Lels Dedss a) Ls
Ein Augenblick dem Gedanken an Gott geweiht, PL LE #ls caf
frommt mehr, uif os wièle» Obss 2j
Als des gesammien Alls Herrlichkeit in dieser Welt. | !
Ausser Goit ist Alles vergänglich — Keiner Herrschaft der Welt bin ich unterthan —
Dode-Lan-ond-der-Glans ii-dites SL Ich Rehman huldige nur der Herrschaft des Licbenden,
Der errichtet ein Gebäude auf verrinnendem Sand,
Wer seinen Bau errichtet in dieser Welt. Trent PT
56
ANALYSES.
CONCOURS DES PRIX DEMIDOFF. 1835.
3. l'ayxo-H»MBIE, PA3SCMATPHBAEMBIE Bb OTHOIIE-
HIM Kb MXb COCTOAHIO M Kb CNOCOBAMB OBPA-
3OBAHIA CAMBIMB CEOÜCTBEHMBINE HXB NPHPOJ.
Comenie Burropa Darry.
(Suite de l'article.)
Hieran knüpfen sich interessante Vergleichungen mit
den Schweizercantonen und andern Staaten, mit Bezug-
nahme auf die physische Beschaffenheit derselben. Die
gleichfalls angehängte slalislische Tabelle der Institute
und Schulen für Taubstumme in Europa, Amerika und
Asien enthält, neben den Namen der Länder und Städte,
die Stiflungsjahre, die Ver‘assung der Anstalten (näm-
ch, ob sie von der Regierung unterhalten. oder Privat-
Institute, ob Erzichungshäuser oder blos Schulen sind),
die Namen der Direcitoren oder Vorsteher, die Anzahl
der dabei angestellten Lehrer, Lehrerinnen und Repe-
tenten, der Züglinge beiderlei Geschlechts, das zur Auf
pahme erforderliche Alter der Letzieren, die Dauer ih-
res Aufenthalts im Institute, S 281—291, worüber ver-
schiedene Bemerkungen semacht werden.
Eine vom Verf. selbst angefertigle vergleichende Ta-
belle der Anzahl derjenigen Taubstummen, welche in
30 Europäischen. Staaten, in den vereinigten Slaaten
von Nordamerika, in ganz Europa, in der ganzen Welt,
Erziehung erhalten, mit der Anzahl derjenigen, die un-
erzogen bleiben, enthält, neben dem Namen jedes Lan-
des, die Bevülkerung desselben, die Zahl der Taubstum-
men, das Verhältniss derselben zur Bevülkerung, die
Anzahl der zehnjährigen Taubstummen, die Zahl der
Ins'itute, der darin befindlichen und der jährlich dort
aufsenommen vwerdenden Züglinge, so wie endlich das
Verhäliniss derjenigen, die erzogen werden zu denjeni-
gen, die keine Erzichung geniessen. Hieraus ergiebt
sich, unter vielem Andern, dass in Holland auf 2847
Menschen, in der Schweiz dagegen auf 505 Menschen
4 Taubstummer kommt; dass Portugal, Spanien, Han-
nover, Schweden und Norwegen, Russland, Polen, und
andre Länder, jedes nur 1 Institut, Preussen dagegen 18,
und Frankreich 28 Institute für Taubstumme zählen ;
dass im Herzogthum Nassau, im Fürstenthum Lippe-
Schaumburg, in Frankfurt, Hamburg und Breslau jeder
Taubstumme Erzichung erhalien kôünne, dagegen in Spa-
nien von 41, und im Europäischen Russland von 43
Taubstummen nur Einer erzogen wird, u, s. w.
.
Das leizte (XX VII) Kap. des Buchs handelt von dem
Fingerrechnen der Taubstummen.
Drei lithographirte Blälier, stellen das Eire die ein-
fachen und zusammengesetzten Ziffern, ein Andres das
russische Alphabet und das Dritte das franzôsische Alpha
bet in Fingerzeichen dar.
Was nun die Art und Weise betrifft, wie Herr Fleury
seinen Gegenstand behandelt, und die beiden freisewähl
ten Aufeaben, das Publicum überhaupt mit dem Zustande
und der Bildungsfihigkeit der Taubstummen, die Eltern
und die noch ungeïbten Erzieher taubstummer Kinder
aber mit den zweckmässissien hodegetischen Hülfsmit-
teln bekannt zu machen, gelôst hat: so lassen beson-
ders in letzierer Hinsicht, manche Abschnitte des Bu-
ches, wozu wir vornehmlich das XIX Kap. rechnen,
welches wohl, als Anleilung zu der so wichtigen als
schwierigen ÆEntwickelung des Gebrauchs der Stimm-
und Sprach-Organe, zu dürftig ausgefallen ist, aller-
dings in Bezug auf Klarheit und Ausführlichkeit so Man-
ches zu wünschen übrig. Hierzu kommt noch, dass die
Sprache des Buchs oft nur gar zu sehr verrälh, dass
es nicht ursprünglich russisch, sondern, vermuthlich,
franzôsisch geschrieben, und als Manuscript über-
setzt worden ist. Erwägt man indessen die Wichtigkeit
und Schwieriskeit des Gesenstandes, die reine und edle
Absicht, die überall aus der Darstellung des Verfassers
hervorleuchtet, so wie noch ganz besonders den Um-
stand, dass diese Schrift, so viel uns bekannt, dasersie
in russischer Sprache erschienene Originalwerk über
Taubstumme ist, und vorzüglich dazu geeignet seyn dürfte,
auf die bedeutenden Mängel, welchen der darin bespro
chene Zweig der Pädagogik bis jetzt noch in Russland
unterliest, die Aufmerksamkeit gebildeter und einflussrei-
cher Menschenfreunde zu lenken und dadurch zur môg-
lichsten Beseitigung dieser Mängel anzuregen : dann wird
man gewiss, mit unterzeichneten Berichterstattern, nicht
anstehen, das Werk des Herrn Fleury für mindestens
eines halben Preises würdis zu erklären.
Commissarien: Epuarp Cozuns, als Berichterstatter.
HER&MANN.
Emis le 22 juin 1856.
Tome I. N. 8.
BULLETIN SCIENTIFIQUE
Q PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PÉTERSBOURG.
Ce jourual paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’un volume est de 5 roubles
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N.2, etichez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l’Amiraulé N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se
charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsis, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exéculés par l’Académie , et à leur
transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mémoires lus dans les séances; 2. Notes
de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés , présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scienti-
fiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l’état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie.
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélauges.
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 14. Analyse du Lalita-vistara-pourana. R. Lenz. — NOTES. 15. Bemerhkungen über
Stationennivellements mittelst des Barometers. E. LExz.
EXTRAITS DE MÉMOIRES.
14: ANALYSE DU LALITA-VISTARA-POURANA,
L'UN DES PRINCIPAUX OUVRAGES SACRÉS DES
BouDDHISTES DE L'ASIE CENTRALE, CONTE-
NANT LA VIE DE LEUR PROPHÈTE, ET ÉCRIT
EN SANSCRIT ; PAR M. R. LENZ (lue le 20
mai 1836).
(Suite. )
Chap. I.
L'auteur , après une salutation à tous les Buddhas,
Bodhisatvas , Srâvakas (Bouddhistes laïques) et Pra-
tyeka Buddhas (saints, considérés comme incarnations
de Bouddha, mais qui jouissent de cette dignité
d'une manière tout isolée, sans aucun avantage moral
pour leurs contemporains) commence son récit par
les mots Ævam mayä srutam (ainsi j'ai appris), com-
mencement commun à tous les Soutras ou livres ca-
noniques dont les paroles sont supposées avoir été
prononcées par Sékya-muni lui-même.
Ensuite il nous représente ce prophète (*) se pro-
menant dans le Djeri-vana (bois du vainqueur) jar-
din royal de la grande capitale Sraraslf, avec une
suite de 12000 religieux (Zhilcharah ), de 32000
Bodhisatvas et d'un nombre infini de disciples, parmi
lesquels se trouvent des princes , des brahmanes, des
hommes d'état, des bourgeois , des paysans, et même
beaucoup de personnes adonnées au culte £rahmanique.
Absorbé à minuit dans une méditation profonde,
Bouddha fait sortir de sa tête, par un des plis de
son turban (ouchnicha), un rayon qui, s'étant élancé
à travers les différents séjours célestes , somme tous
les dieux qui les habitent, de paraître devant le
prophète. Cette sommation se fait en cinq versets qui
paraissent sortir du rayon même. Frappés par ces pa-
roles, et se rappelant tous les discours divins pro-
noncés par le prophète dans ses innombrables incar-
nations précédentes , les dieux se précipitent en grande
quantité dans le jardin Djetri-vana , où ils arrivent
en un instant sous la conduite de Zsvara, Mahesvara,
Nanda, Sunanda ei d'autres divinités d'un ordre su-
périeur. Ceux-ci, se prosternant aux pieds de Boud-
(*) L'autour l'appelle Zhagavän , le bienheureux.
dha, le conjurent de faire le bonheur des dieux et
des hommes en leur expliquant le célèbre système
de la vraie religion, contenu. dans: le Sätra Lalita-}
vistara (Lalita-vistara nâma säûtränta) qui donne, di-
sent-ils, une description complète de tous les événe-!
ments de la vie de Säkya- muni. A l'appui de leur
demande les dieux Jui font remarquer que le même
système a été jadis expliqué par tous les Tafhägata
précédents dont ils citent les noms. (Cette liste des
55 Tathägata se trouve extraite par M. Hodgson au
16me vol, des Asialic researches , p. 446). Les dieux
s'étant retirés à un signe gracieux du prophète, ce-
lui-ci rassemble ses nombreux auditeurs, et après
leur avoir raconté son entrevue avec les dieux , il se
laisse persuader par leurs instances unanimes à leur
adresser le discours suivant.
Chap. IL.
Religieux! (Zhilchavah) écoutez maintenant les
paroles du Lalita - vistara !‘ Après cette apostrophe,
le prophète raconte les circonstances suivantes, en
se servant presque toujours du mot Bodhisatva, quand
il parle de lui-même. Ce n'est qu'après les évènements
du chap. XXI qu'il échange ce titre contre celui de
Tathägala.
Jadis, dit-il, à l'époque où Bouddha, sous le
nom de Svetaketu, séjournait dans le ciel des dieux
qui sont appelés Tuchita , un chant de vingt strophes
sortit subitement de sa bouche. Ces stances sont ap-
pelées Sanvichodana - gäthäh (stances d’excitation) et
s'adressent à lui-même , en lui rappelant que le temps
de sa descente sur la terre approche.
Chap. HI.
À la suite de ces paroles Bouddha descend de son
char céleste pour prendre place sur son trône dans
le palais de la verite (Dharmottchayo nâma mahäprü-
sädah) ; du’ haut duquel il a coutume d'édifier les
dieux par ses discours. Les Bodhisawas et les divini-
tés du même rang que Bouddha (sabhägäh Bodhisa-
trasya) se hâtent de se placer autour de lui cha-
cun sur son trône. Il ouvre son discours! en léur.an-
nonçant qu'au bout de douze ans il doit s’incarner
dans le sein d'une femme mortelle. À cette nouvelle
un certain nombre de dieux purifiés (suddhäväsa-käyi-
kä devaputräh) descendent sur la terre, transformés
en brahmanes , pour instruire les brahmanes de l'Inde
dans la lecture des Vedas et pour les prévenir de
la naïssance du sauvéur du monde: ,, Cet enfant mi-
raculeux , disent-ils, se distinguera par les 32 mar-
ques de grandeur (mahäpurucha-lakchanäni). Ces mar-
ques qui seront visibles sur son corps dès le mo-
ment de sa naissance signifient que l'individu qui
les porte est destiné à devenir ou souverain du
monde entier (Rädja-tchakravarti) ; ou maître suprême
des dicux et des hommes. L'un aura lieu s'il resté
dans la maison paternelle ; l'autre , s'il la quitte. pour
vivre dans la solitude. L'enfant dont nous. annon-
çons la naissance sera donc dans l'alternative de faire
l'un ou l'autre.“ Cette prédiction est suivie d'une
description fastidieuse des sept objets précieux (rat-
nâni) qui constituent la propriété et le pouvoir d'un
tel monarque universel, Ces objets sont: 1) le /0ka-
kra ou le symbole circulaire de la royauté suprème ;
2) l'éléphant miraculeux ; 3) le cheval miraculeux ;
4) la plus belle femme; 5) la plus belle des pier-
res précieuses ; 6) le meilleur trésorier ; 7) le meil-
leur général.
Tandis que ces dieux, déguisés en brahmanes,
préparent le monde à l'arrivée de son sauveur, d'au-
tres habitants des cieux vont visiter les différents
Bouddhas isoles (Pratyéka-buddhäh , v. chap. L) pour
les surprendre par la même révélation. A cetie nou-
velle le saint Malanga, un de ces personnages ; vi-
vant en anachorète sur la montagne Golängula-pari-
varta dans les environs de Rädja-griha , s'élance su-
bitement de sa couche de pierre dans les régions cé-
lestes, et toutes les parties de son corps se transfor-
ment en lumière. Le lieu de son ascension est encore
connu sous le nom de Richipadäni (les pas du saint).
Un semblable événement à lieu dans le voisinage de
Varänast où Bendrès, où 500 individus de la même
espèce s'élancent également dans le ciel, laissant dans
le mot Bichi-patana (vol des saints), devenu le nom
d'un bois sacré , un souvenir de ce miracle,
Pendant que ces événements ont lieu sur la terre,
Bouddha, siégeant dans le ciel des Tuchita, conti
nûüe sa délibération solennelle avec les Bodhrisatvas et
les dieux qui l'entourent. Il les engage à diriger leur
attention sur les guatre grands points de réflexion
|
ia
59
(mahävilokiténi) relatifs à son apparition sur la terre,
savoir: l'époque (4dla), la partie du monde (dipa) ,
le pays (desa) et la famille (4u/a) qui doivent être
sanetifiés par sa naissance. Il se décide à choisir pour
‘époque de son incarnation celle où le monde s'est
entièrement développé avec tons. les maux auxquels il
est sujet. Ayant ensuite passé en reyue les quatre
parties du monde avec, les. différentes contrées de
chacune , puis les quatre castes indiennes avec leurs
subdivisions , et enfin les seize dynasties principales
de l'Inde, les dynasties de Magadha , de Kosala, de
Vansarädja , de V'aisäli, de Pradyota, de Mathurä,
de Hastinäpura , de Mithila etc, Bouddha, d'ac-
cord avec son auditoire, se: décide en faveur de
l'Inde, de la partie centrale de cette presqu'ile (a-
dhyama-djanapada), de la caste militaire (Xchatriya),
et enfin pour la dynastie Sékya, souveraine de la
grande et opulente capitale Æapila -vastu. Le motif
pour lequel il préfère la caste militaire à celle des
brahmanes est, dit-il, la circonstance qu'elle est la
classe la plus estimée dans l'âge actuel. Il prend ces
résolutions aux applaudissements unanimes des dieux,
après . leur avoir détaillé les 64 qualités qu'il exige
de la famille destinée à un tel bonheur. Après une
explication semblable sur les trente - deux perfections
extérieures et intérieures de la femme qui doit deye-
mir. sa mère, le conseil céleste destine cette distinc-
tion à la belle et chaste princesse Mäyädert, épouse
couronnée de Suddhodana , roi de Kapila-vastu. Les
éloges de ce roi et de son épouse terminent ce cha-
pitre.
Chap. 1V.
Ayant terminé la conférence des dieux, Bouddha
monte de nouveau sur son char céleste pour adres-
ser ses dernières paroles aux habitants du ciel Tu-
chita qui se rassemblent en grande foule autour de
son char, suivis des bayadères célestes (4psarasal)
æt des autres classes de dieux , qui se présentent l'u-
ne après l'autre, attirées par l'éclat rayonnant du
prophète, Par un acte de son pouvoir miraculeux il
leur fait voir infiniment multipliée dans toutes les
directions célestes cette même scène de Bouddha
prêchant aux dieux son dernier discours ayant sa
descente, Puis il. leur expose le sujet de ce discours
qu'il appelle Zintroduction à la verite, signal de la
descente du sauveur (Tchyutyäkaram dharmäloka-mu-
kham). Le nombre des dégrés préparatoires à la vérité
détaillés dans cette introduction, dont chacun
forme un dharmäloka-mukha spécial ,; se monte à 108.
Ce sont des capacités intellectuelles et des vertus,
formant avec les effets moraux qu'elles produisent, un
régistre de très peu d'intérêt. Enfin il ajoute à son
sermon 21 versets dans lesquels il exhorte la con-
grégation céleste à renoncer à la vanité du monde et
à ne s'occuper que des révélations sublimes qu'il
vient de leur donner et qu'il s'engage à leur expli-
quer davantage après son relour,
s Chap. V.
Après avoir fini son discours Bouddha se lève
de son trône et annonce son intention de descendre
à Djambu-dvipa (YInde) pour y répandre la science
parfaite (samyak - sambodhim). Avant de.se mettre en
route il charge le Bodhisatwa Maitréya de le rem-
placer comme prédicateur des dieux durant son sé-
jour terrestre. En signe de cette distinction il lu
place son diadème (patta-maulam) sur la tête. Après
une délibération sur la forme sous laquelle il doit
entrer dans le sein de sa mère, il se résout à pren-
dre celle d'un éléphant blanc à six défenses. Son in-
carnation s'annonce dans le palais de Suddhôdana, par
huit événements précurseurs. Avec le consentement de
son époux , Mäyä-devi fait un voeu solennel et, vo-
lontaire de se retirer pour un cerlain temps dans un
des appartements situés sur la platte-forme du palais,
pour se livrer à de pieux devoirs et se dévouer à
la chasteté la plus scrupuleuse,
Sur ces entrefaites les quatre grands rois célestes
(Mahä - rädjänah) et beaucoup d'autres chefs des ré-
gions supérieures (Sakra, Suyäma, Sunirmita, Paranirmi-
ta-vasa-vartin, Särthavaha, Mära, Brahman, les deux
grands-prêtres : Brahmottara et Sabrahman, Akani-
chtha etc.) se rassemblent à la tête de leurs sujets
et se proposent d'un commun accord de s'attacher
(anubandhayitum) à la personne de Bouddha pendant
son séjour terrestre et de le soulager en parsemant
son chemin de fleurs et de parfums célestes. En at-
tendant les .4psaras . ou danseuses célestes. vont satis-
faire leur curiosité et voir la femme destinée à por-
et
60
ter dans son sein le sauveur du monde. En la voyant
couchée gracieusement sur son lit, elles s'arrêtent en
planant au-dessus d'elle pour chanter en 16 couplets
sa beauté et ses vertus. Après ces éloges elles répan-
dent une pluie de fleurs et retournent à leur ciel,
cédant l'honneur de surveiller la femme bénie à une
députation de dieux, choisis parmi les Difpäla, les
Rakchasa, Kumbhända, Asura, Mahôraga et Kinnara.
Enfin à l'acclamation unanime des dieux qui voient
le moment de la descente arrivé, Bouddha monte sur
son char triomphal, appelé le trône de la conception
(Sri-garbha-sinhäsana) et quitte le séjour des Touchita,
escorlé par tous les êtres divins qui peuplent les
régions supérieures. La description de cette pompeuse
procession et des phénomènes qui l'accompagnent
occupe le reste de ce chapitre.
Chap. VI
L'incarnation de Bouddha s'effectue par le côté
droit de sa mère, dans le sein de laquelle il entre
le 15 du mois Vaisäkha, sous la forme d'un éléphant
blanc à six défenses. Mäyäderi, étant endormie en
ce moment, voit dans un songe plein de douceur
l'éléphant céleste s'enfoncer dans son sein, Reveillée,
elle descend avec ses femmes de son séjour élevé
pour se reposer dans un petit bois planté d'arbres
de l'espèce appelée asoka. Elle y fait appeler son
époux qui paraît à l'instant avec son escorte royale.
A l'entrée du bois il se sent retenu par une force
inconnue, et en même temps les dieux purifies se
montrent à mi-corps dans l'air et lui revèlent par un
cantique le bonheur qui est arrivé à la reine. Celle-
ci ajoule à son étonnement en lui racontant son
songe, et le détermine à faire appeler les astrologues
de sa cour. Ayant appris le songe de la reine les
astrologues lui annoncent la naissance d'un fils,
doué des marques de la domination universelle, mais
qui, sans profiter de cette haute. destinée , renoncera
à son état de prince pour acquérir la dignité de
sauveur du monde. À cette nouvelle le roi se met à
réfléchir dans quelle partie de son palais il pourrait
le plus convenablement faire arranger les préparatifs
de l'accouchement. Sa méditation est interrompue par
les chefs des différents cieux qui viennent tour-à-tour
lui offrir leurs propres palais pour servir de lieu de
naissance au fils divin qu'il attend. 11 s'élève à ce
sujet une dispute que Bouddha termine en faisant
voir par une vision miraculeuse à chacun de ces
dieux, aussi bien qu'à Suddhôdana lui-même, Méyé-
devi entrant dans le palais de chacun d'eux, de ma-
mière à les salisfaire tous.
Ici le prophète est interrompu dans sa relation par
le saint Ananda, son ami intime, qui lui demande
au nom de plusieurs des auditeurs, comment le Ré-
dempteur, étant maître de l'univers et ayant à sa
disposition tout ce qu'il y a de plus magnifique et
de plus pur dans les cieux ; a pu se résoudre à fixer
son séjour pendant dix mois dans le sein impur
d'une mère mortelle. Pour expliquer ce fait le pro-
phète ordonne à Brahma , qui se présente à son ap-
pel, d'apporter le palais miraculeux qui, à chaque
incarnation de Bouddha, est son véritable domicile
pendant son séjour dans le sein maternel où ce pa-
lais est toujours placé avant que le rédempteur y des-
cende lui même , afin de le préserver de tout contact
impur. Pendant que Bouddha n'en fait pas usage, ce
palais est confié à Brabma qui le garde dans son
ciel, où il l'adore avee ses dieux subalternes comme
un objet de culte (tchaitya). Maintenant, obéissant
au commandement du prophète, il l’apporte sur! la
terre avec beaucoup de pompe et au grand étonne-
ment de toutes les divinités inférieures qui se préci-
pitent de leurs cieux pour voir ce prodige, et de
tous les personnages célestes et terrestres qui forment
l'auditoire du prophète, Le palais est à plusieurs éta-
ges; il contient tout ce qu'il y a de plus ravissant
dans les cieux, et fait voir le rédempteur sous la
forme d'un petit enfant couché dans un des apparte-
ments supérieurs. Une grande partie de ce chapitre
est destinée à la description de ce prodige et aux ex-
plications que le prophète ajoute à son miracle, : Ces
explications portent sur les circonstances survenues
lors de l'entrée de l'enfant rédempteur dans son palais
utérin , ct particulièrement sur les visites qu'il reçoit le
lendemain de sa conception de la part des quatre Ma.
härädjas célestes, de Sakra et de Brahma ; dont chacun
apparaît avec ses divinités subalternes devant la mère
du sauveur pour lui offrir ses hommages. L'enfant
divin, en les voyant approcher tour - à - tour ; étend
61
sa main droite hors du sein de sa mère pour les sa-
lüer, et pour les congédier après leur avoir prèché
la vérité. Non seulement les dieux, mais aussi tous
les mortels qui viennent en foule féliciter la reine,
sont ainsi comblés de politesses par l'habitant de son
sein, et reçoivent de lui des enseignements salutaires.
Il-daigne en outre accepter de Brahma la goutte de
nectar, recueillie par ce dieu dans le calice du lotus
miraculeux qui a cru au moment de la conception
de Bouddha, prenant racine dans les fondements du
monde et s'élévant à travers toutes les régions ter-
restres et célestes du grand univers matériel (sarra-
loka-dhâtu) jusque dans le ciel de Brahma, où il
s'est épanoui pour n'êlre vu que des habitants de ce
séjour élevé. Cette goutte de nectar n'est au reste au-
tre chose que la quintessence et le résultat céleste
(vipäka) des mérites de Bouddha, accumulés pendant
la totalité de ses incarnations antérieures , et ce n'est
qu'à lui-même qu'il est permis de la savourer. Après
toutes ces cérémenies le sauveur incarné recçait en-
core la visite de ses semblables, les innombrables
Bodhisatvas, qu'il invite à s'asseoir autour de sa mère
sur des trônes miraculeusement créés par un acte de
sa volonté et à écouter son exposition détaillée du
sublime système de l'émancipation spirituelle (mahd-
yüna).
Les dix mois que Bouddha passe ainsi dans le
sein de sa mère sont une époque de béatitude pour
celle-ci, et de prospérité sans bornes pour la race
Sakya. et tous les autres habitants du royaume de
de Suddhodana. M n'y reste plus de pauvres, ni de
malades, les uns étant comblés de bienfaits par les
dieux et le roi, les autres se trouvant délivrés de toutes
leurs souffrances par l'attouchement de la reine -en-
ceinte.
Pendant que le prophète entretient ses auditeurs
des détails précédents, son palais de conception veste ,
à ce quil paraît, devant leurs yeux; car ce n'est
qu'à présent qu'il s'adresse à Aranda et lui demande,
si ses scrupules à l'égard de la conception humaine
du seigneur du monde sont dissipés? Le disciple se
montrant parfaitement satisfait , un signe du prophète
fait reporter le palais à sa place par Brahma et son
escorte,
Les objets principaux traités dans ce chapitre,
à l'exclusion de l'épisode relative au palais de con-
ceplion ; sont brièvement rappelés, et exposés en 60
versets, à la fin du même chapitre.
Chap. VII.
Dix mois après l'incarnation de Bouddha, sa nais-
rance s'annonce dans le palais de Suddhodana et dans
son jardin par trente-deux événements miraculeux
que nous passerons sous silence. Mäyädévt, dans le
pressentiment de son accouchement, exprime son dé-
sir d'être conduite dans le Lumbint-vana (expression
qui veut dire, à ce qu'il me semble, jardin d'ac-
couchement) parc situé hors de la capitale. Le roi
l'y fait conduire en grande procession. A la porte du
parc elle descend de son char, traverse une grande
partie du jardin, et prend sa place sous un figuier
sacré (plakcha, ficus religiosa) que les hommes et les
dieux avaient décoré d'avance. L'arbre , frappé par la
lumière qui sort du sein de la femme bénie , s'incline
profondément devant elle. Mäyädérf en détache une
branche, et élevant ses regards au ciel, attend le mo-
ment de sa délivrance. Les danseuses célestes (4psa-
rasah) au nombre de 600000 , s'approchent pour lui
prêter leur assistance. Au moment même où les dix
mois fixés pour le séjour du Bodhisatva dans le sein
maternel expirent, il en sort par le côté droit, pur
de toute souillure, et sans causer aucune douleur à
sa mère. Sakra ct Brahma le reçoivent avec dévotion
dans leurs bras et l'enveloppent de vêtements aériens.
Le temple, quil habitait dans le sein de sa mère,
est remporté dans le ciel de Brahma. Immédiatement
après sa naissance, l'enfant descend sur la terre qui
s'ouvre sous ses pieds pour laisser sortir un grand
et magnifique lotus. Placé dans le calice de cette fleur,
l'enfant est lavé par les rois des Nägas, appelés Nanda
et Upananda, et axrosé d’essences parfumées par les au-
tres divinités, visibles à mi-corps dans l'air. Ayant
dirigé ses regards auxquels nulle chose ne peut se
dérober, vers les quatre points cardinaux, et s'étant
convaincu que dans tout l'univers il n'y a aucon
être égal à lui-même , il quitte le calice du lotus et
fait successivement sept pas, dans la direction de
chacun des quatre points cardinaux, sept pas en bas et
sept pas en haut, L'invention de ces sept pas de
62
l'enfant sauveur, qui jouent un rôle si mystique dans |
la théologie des Bouddhistes, n'a, à ce qu'il paraît,
d'autre but que de motiver quelques mauvais calem-
bourgs du petit prophète sur les dénominations san-
scrites des six dimensions susmentionnées de l'espace.
La naissance de Bouddha est suivie de grandes ré-
jouissances au ciel et sur la terre et de toutes ces
démonstrations de joie et de prospérité générale que
l'auteur de cet ouvrage ne se lasse pas de répéter à
chaque occasion , au désespoir de ses lecteurs.
Après avoir raconté ces merveilles le prophète est
interrompu par le vénérable ÆAnanda qui se lève
d'entre les auditeurs et se précipite à ses pieds
pour lui témoigner son dévouement. Dans le dialogue
qui a lieu ensuite entre lui et Bouddha , celui-ci lui
décrit la punition réservée à ceux qui, malgré les
miracles faits pour prouver sa divine mission per-
sévéreront dans le doute. Leur ayant expliqué de plus
le bonheur dont jouissent les fidèles, il exhorte son
auditoire à la constance dans la foi.
La nouvelle de la naissanée de: Bouddha ayant mi-
raculeusement parcouru le monde en un seul instant,
un nombre infini de vice-rois, de vassaux et même
de souverains éloignés viennent se déclarer esclaves
de Suddhôdana. La même nuit que le prophète à
quitté le sein de sa mère, voit naître 500 garçons
et 10000 filles de noble origines ct 1600 enfants
d'esclaves. Tous ces enfants sont destinés à devenir
ensuite les uns les compagnons, les autres les es-
claves du prince. Dix mille chevaux, cinq mille élé-
phants ét autant d'autres jeunes animaux , créés pour
l'amusement de l'enfant royal, naissent également dans
celte nuit. Pour lui servir de promenade, un joli
bois de figuicrs sacrés (asvattha ) s'élève subitement
de la terre au centre de Djampa-dribu (l'Inde); et
500 jardins apparaissent dans les environs de Æapila-
vastu, Enfin 5000 trésors (nidhänäni) s'élèvent jus-
qu'à la superficie de la terre et répandent l'abon-
dance dans tout le royaume. Le roi Suddhôdana , se
voyant ainsi prévenu dans tous ses désirs par la puis-
sance miraculeuse de son fils, lui donne avec les cé-
rémonies habituelles le nom de Sarrér/ha-siddhi (\'ac-
complissement de tous les désirs).
Sept jours s'étant écoulés en fêtes depuis la nais-
sance de Bouddha, sa mère Mäyädéri est. appelée au
séjour des dieux Zrayastrinsat, conformément #à la
loi divine qui exige que les mères mortelles de. tous
les Bodhisatvas ne survivent que sept jours à leur
accouchement, Le char sur lequel elle avait été con-
duite au lieu de sa délivrance, est. maintenant monté
par son fils, qui entre en procession dans la capitale,
Cinq cents chefs de la race de Sékya offrent leurs
maisons pour la réception de l'enfant, Suddhôdane ai
fait faire le tour de tous ces palais, et ce n'est qu'au
bout de quatre mois qu'il l'introduit dans son propre
château. Il lui donne pour nourrice la princesse
Gautami (*) soeur de Mäyädévi; et 32 belles jeunes
filles de la race de Säkya sont chargées de le soigner
tour à tour.
Absita, un sige hermite (Richi) qui a fixé son sé-
jour sur les hauteurs de l'Æimélaya , reconnaît la
naissance du Bodhisatva au tumulte joyeux que cet
événement produit dans les cieux. Accompagné de
son neveu Varadatta , il se transporte par l'air dans
le palais de Suddhôdana et se fait montrer le prince.
Ayant à l'instant reconnu sur le corps de l'enfant
les 32 marques de grandeur et les 80 sortes de
beauté, l'hermite instruit le roi de leur signification,
en lui disant que, doué de ces signes, le prince
ne pourra pas rester long-temps dans le palais royal,
quoique dans ce cas il serait sûr de devenir monar-
que universel; mais qu'il renoncera volontairement
à la succession et quittera sa patrie pour devenir
maître spirituel de l'univers et sauveur du monde.
Ayant pleuré sur sa vieillesse qui ne lui permet pas de
jouir de la grande époque qu'il voit arriver ; le sage
revole vers sa montagne et exhorte son neveu }ara-
datta à se faire disciple de Bouddha aussitôt que
ce grand prophète aura commencé sa mission. Une
semblable visite accompagnée de prédictions du même
genre est faite à Suddhôdana par Mahesvara et par
les dieux purifiés que ce chef gouverne , et qui, après
avoir témoigné leur adoration à l'enfant, retournent
chez eux, faisant retentir les cieux du nom de
Bouddha.
ge jn soupuil no aline 2 vicles ni sstrseetnes
(*) Elle porte toujours le titre #uhd-pradjépati.
63
Chap. VHI.
Le jeune prophète est solennellement conduit au
temple (derakula) pour &re présenté aux divinités
vütélaïres” du royaume. À son entrée les statues de
Siva, de Skandha, de Naräyana , de Xuvéra, de
Téhardra, de Sürya, de Vaisravana, de Sakra , de
Brahma , des Lohkapälas et des autres dieux adorés
dans ce temple se lèvent de leurs places et se pro-
sternent devant lui, comme il l'a prédit d'avance à
sa nourrice Gautamf, Les hommes voyant ce mira-
cle, et les dieux s’apercevant au ciel de cette action
de leurs propres images, chantent les éloges du prince
en le déclarant dieu des dieux (deva-atideva). À cette
occasion un nombre de 3,200,000 dieux prend la
résolütion de s'appliquer à la recherche de la science
parfaite (samyak-sambodhi).
(La suite incessamment.)
——> ?=—
NOTES.
13. BEMERKUNGEN ÜBER DAS SOGENANNTE ,, STA-
TIONENNIVELLEMENT MITTELST DES BAROME-
rers“ VON E. LENZ (gelesen den 20 Mai
1836).
( Conclusion. )
Dieses ist also das Resultat unserer Betrachtung
füx.obige 4 Fälle, d. h. für diejenigen , wo eine
gewisse Regelmässigkeit in Vertheilung oder Verän-
derung des Lufidrucks statt findet. Nun giebt es aber
noch unzähliche Fälle, wo keine solche Regelmässig-
keït angenommen werden kann: aber auch hier ,
glaube ich; muüss man, der Wahrscheinlichkeit nach,
béiden Methoden gleiche Genauigkeit zusprechen , in-
dem sich hier eben so viel Fälle denken lassen, wo
däs Stationennivellement vortheilhafier ist, als solche,
wo die Barometerbeobachtung blos an den End-
punkten vorzuziehen ist. VVenn die unregelmässigen
Veränderangen der Barometerhühen die mittleren Sta-
tionenpunkte während der Dauer eines Nivellements
afficiren , während die Endpunkte ihnen Weniger un-
terworfen sind, so wird das Resultat aus den End-
punkten genauer sein ; treffen die Veränderangen die
Barometerhôhen der Endpunkte , während die mittleren
; Pankte ihnen weniger unterworfen sind , so wird das
Stationennivellement richtigere Resultate liefern. So
lässt sich für jeden ungiünstigen Fall hier, ein un-
günstiger Fall dort entgegensetzen , und wir müssen
den Werth beïder Methoden auch hier gleichstellen,
d. h. Æin Slationennivellement giebt der FT ahrschein-
lichheit nach ein Resultat von derselben Genauigkeit ,
als eine, dieselbe Zeit fortgesetite Barometerverglei-
chung an den beiden Endpunlten , vorausgeselzt, man
stelle in derselben Zeit gleich viel Beobachtungen an,
und die gebrauchten Barometer seien von gleicher
Güte und genau verglichen.
Wenn man daher über den Werth eines Statio-
nennivellements urtheilen will und von der Genauig-
keit der Beobachter und Instrumente anderweitig über-
zeugt ist, so reducirt sich die Frage immer wieder
auf die: welche Wahrscheinlichkeit ist vorhanden,
dass während der Zeit der Beobachtung die Grüsse
LE, +8, +0, + cd)
nahezu — 0 gewesen sei, oder mit andern Worten,
kann man annehmen, dass der Zeitraum hinlänglich
gewesen sei, damit die Unregelmässigkeiten der rela-
liven Barometerstände eben so oft negativ als positiv
sind. In der ersten Nummer dieses Bulletin's habe
ich mich bereits dahin ausgesprochen, indem ich
mich auf die Resuliate der gleichzeitigen Beobachtun-
gen in Baku und Taganrog stützlé, dass ich dieses
nur alsdann für wahrscheinfich halte, wenn die Ba-
romeler an beiden entfernten Orten während einer
vollen Periode der Temperatur + und Feuchtigkeitsver-
änderungen ;, d. b. während eines vollen Jahres, be-
obachtet worden sind. Ja dieser Zeitraum ist
unzureichend , oder viélmehr die Aufgabe wird mit-
ganz unlôsbar , sobald die Ent-
fernung beider Orte sehr bedeutend ist und wir eïn
System isobarometrischer Vinien haben, wie der iso-
thermischen , welche Ansicht immer mehr und mehr
an VWabrscheinlichkeit gewinnt,
Ich habe die drei Wochen des vorigen Sommers,
die ich in Pawlowsk , gegen 27 Werst vom Gebäude
des Bergcorps in SL Petersburg entfernt , zubrachte,
dazu benutzt, um eine Reïhe von Beobachtungen
mittelst des Barometers anzustellen , die genau mit
einer ähnlichen hier im meteorologischen Institut des
auch
telst des Barometers
Bergcorps angestellten correspondirte ; um mich eini-
germassen davon zu überzeugen, was für Unregel-
mässigkeiten wohl in dieser geringen Entfernung und
in einer flachen Gegend in dem relativen Barometer-
stande der beiden Beobachtunosorte statt finden kün-
nen. Die Barometer waren von derselben Construction,
genau verglichen vor und nach der Beobachtungsreihe;
sie hatten sich gar nicht verändert. Die Zeit wurde
génau beobachtet ; indem die Beobachtungen im Berg-
corps alle zwei Stunden angestellt wurden und ich
genau zu denselben bestimmten Stunden in Pawlowsk
ablas. Die Barometer waren
halbe englische Linien getheilt und der Nonius zeigte
4, Linie schr bequem an. Folgende kleine Tabelle
enthält die Resultate ; in derselben sind die Barome-
ter bereits auf die Temperatur O reducirt, und in
halben englischen Linien angefübhrt; jede Hôhe ist
die mittlere eines Tages, im Ganzen aus 4 oder 5
Bcobachtungen genommen ; die Hôhen sind mit Hülfe
der Tabellen von Gauss und mit Zuziehung der Lufi-
temperaturen ; die hier nicht angeführt sind, be-
rechnet.
meinen Barometer in
Lrhebung
Tag der | Barometerhühen | Diffe- |von Paw- Differenz.
Beobach- in in renz. lowsk Mitiel.
tungen. | Peters- | Paw- über Pe-
burg. lowsk.
tersburæ.
d.10 July! 597,7 | 595,4 | 2,5 4,3 | + 9,9
11 — | 599,5 | 598,0 | 1,5 | 63,8 | —30,6
42 — | 660,8 | 598,6 | 2,2 | 928 | — 1,6
45 — | 6027 | 599,9 | 2,8 | 117,5 | +25,4
44 — | 602,5 | 599,8.| 2,5.| 109,5, | —+14,9
15 — | 597,4 | 595,2 | 2,2 |‘100,1 | + 57
16 — | 592,8 | 590,8 | 2,0 | 857,4 | — 7,0
48 — | 590,5,| 589,0 | 1,5 | G8,5 | —25,9
19 — | 590,0 | 587,6 | 2,4 | 1087 | 14,5
20 — |-586,6 | 584,1 | 2,5 | 111,9 | 17,5
21,— | 509,8 ,| 587,9 | 1,9 | 92,5 | — 1,9
29 — | 595,5 | 593,0 | 2,3 | 96,9 | + 25
23 — | 600,1 | 597,4 | 2,7 | 118,9 | +245
26 — | 594,0 | 592,0 | 2,0 | 94,6 | — 2,8
2 — _. | LE S 106 +15,2
28 — | 588,4 | 587,0 | 1,4 | 61, —53,2
29 — | 5928 : 590%6 | 22 | 979 | + 55
50 — | 593,6 1. 592,0 | 1,6 |. 68,5 | —25,9
JAus| 594,8 | 593,1 | 1,7 | 74,4 | —20,5
8 — |-594,5° 5921 | 1,2 |. 96,7 | + 25
9 | 597,5 | 595,4.| 1,9 | 104,1 | + 97
10 — | 601,1 598,9 | 2,2 | 100,1 | + 5,7
Mittlere Differ. | 2,1 94,40
64
Aus der letzien Columne ersieht man, dass in Hin-
sicht der Erhebung von Pawlowsk über Petersburg
Differenzen von mehr als 30 Fuss von der mittlern
Erhebung von 94,4 Fuss vorkommen, was gewiss
nicht einem Fehler der Ablesung zugeschrieben wer-
den kann. Angenommen dieser letztere sei für jeden
Beobachter 0,2 halbe englische Linien , was gewiss
sehr hoch angeschlagen ist, da unsere Zahlen bereits
die Mittel aus 4 oder 5 Beobachtungen eines Tages
sind, und selzen wir auch voraus die Fehler sum-
miren sich, der ganze Fehler betrage also 0,2 engli-
sche Linien , so macht dieses bei 30 Zoll Barometer-
hôhe und 15° Temperatur 17,5 Paris. Fuss und wir
haben 7 Beobachtungen unter 22, wo der Hühenun-
terschied mehr als dieses Maximum des Einflusses
der Beobachtungsfehler von der mitilern Hôhe ab-
weicht. Also schon in so geringer Entfernung ist eine
Ungleichheit des Barometerdrucks nicht zu bezweifeln.
Es wäre sehr zu wünschen, dass wir genauere
und längere Zeit fortgeführie Beobachtungen zweier
Barometer an weiter entfernten Orten hätien; das von
der Akademie noch für dieses Jabr projectirte trigo-
nometrische Nivellement zwischen dem schwarzen und
kaspischen Meere , verbunden mit einer Reïhe gleich-
zeitiger Barometerbeobachtungen in Taganrog und
Astrachan während eines vollen Jahres, verspricht in
dieser Hinsicht gewiss sehr interessante Resultate.
Zum Schluss führe ich noch an, dass der Hôhen-
unterschied zwischen Pawlowsk und Petersburg von
94,4 Pariser, oder 100,6 russische Fuss — 14,4
Faden, sich auf die Hôhe des Bodens des gusseiser-
nen Haupithors von Pawlowsk über den Boden des
Gartens im Bergcorps bezicht. — In der Schrift des
Herrn von Gerstner über die Eisenbahn von! St. Pe-
tersburg nach Pawlowsk ist das Ansteigen der ganzen
Babhn auf 12,4 Faden angesetzt, was um 2 Faden
weniger ist ; allein dort ist der Anfangspunkt an der
Fontanka in der Nähe der Abuchow-Brücke, folglich
bedeutend hüher als der Boden beim Bergcorps, wäh-
rend der Endpunkt in Pawlowsk dieselbe Hôhe hat ;
die barometrische Hühe stimmt also mit der von Hrn.
v. Gersiner durch sein geodetisches Nivellement ge-
fundenen sehr wohl überein,
Emis le 28 juin 1856.
Tome L BULLETIN SCIENTIFIQUE °
PURE IS" TRE
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT -PÉTERSBOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est de 5 roubles
assign. en Russie, et de 1} écus de Prusse, à l'étranger. On s'abonne, à Sf.-Péfersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse
N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N.1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes 5e
charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsis, pour l’érranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE es! spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exéculés par l'Académie , et à leur
transmeltre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mémoires lus daus les séances; 2. Notes
de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés , présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages srienti-
fiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l'état des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 15. Graminum in actis academicis a se edilorum generibus et speciebus supplementa
addit Trinivs. — 16. Analyse du Lalita-vistara-pourana. R. Lenz. — MÉLANGES. 5. Concours pour differentes places d’Adjoint.
EXTRAITS DE MÉMOIRES. florae : flosculo intra glumam inferiorem posito
L fructifero , aut , ubi sterilis, reliquis alternis.
a. Valvula superior pluri- (3—11-) nervis.
a. Spiculac mere uniflorae. Glumae nullae aut
radimentales. Valvula inferior non ultra 5-
nervis, Lodiculae squamae 2 . Oryzea (IV.)
8. Spiculae uni- 1. pluriflorae. Glumae valvulis
homomorphac. Valvula inferior multinervis.
Lodiculae squamae 3, aut nullae
Bambusea (1X.)
15. GRAMINUM IN ACTIS ACADEMICIS À SE EDITO-
RUM GENERIBUS ET SPECIEPRUS SUPPLEMENTA
ADDIT C. B. TRINIUS,
M. T. avait donné, en 1830 , l'exposition de quel-
ques genres appartenants à la tribu des Avénacées ,
nommément des genres Aira, Trisetum et Dantho-
nia. Pour motiver les changements essentiels qu'il
trouve aujourd'hui nécessaires de proposer relativement
aux espèces du genre Æra, il commence son travail
par une disposition réformée de la dite tribu entière.
L'auteur admet en général onze tribus de la famille
des Graminées, qu'il croit pouvoir charactériser ainsi
qu'il suit :
b. Valvula superior binervis.
&. Spiculae uniflorae, interdum cum articulo flos-
culi secundi nudo, minuto (in Brachyelyiro
solo elongato). Callus (nunc nullus 1. obso-
letus, nunc manifestus) nudus aut pilis bre-
vissimis (plerumque anticis tantum) barbula-
us, Inflorescentia racemus , thyrsus, pani-
A. Spiculac parellele biflorae vel pseudo - (s. in- MBAOŸ ei does A8 (N.)
verse) uniflorac : flosculo intra glumam inferio- 8. Spiculae uni- 1. pluriflorae , illae saepe cum
rem posito sterili, intra superiorem fructifero.
a. Flosculi glumis teneriores . .. Andropogonea (1.)
5. Flosculi (praesertim superior) glumis firmiores
Panicea (N.)
B. Spiculae uni, sesqui-, alterni bi-, vel multi-
articulo flosculi secundi manifesto, villoso.
Flosculi glumis aut homogenei (membranacei)
aut ïisdem subteneriores ; mutici aut apice
dorsove (vix umquam arista vera) armati.
Uniflororum flosculus e callo obsoleto pilis
UE 117 ; D: 66. MITA 1 IiU& 01
w
pl. min. longis cinctus; pluriflororum flosculi
ipsi articulique pilis, plerumque longis , in-
signes. Inflor. panicula 1. juba panicularis.
[Gramina plerumque elata. Habitus quem
vocant arundinaceus]. Arundinea (VIL.)
Spiculae sesqui- 1. pluriflorae : flosculo non
nisi unico perfecto, reliquis imperfectis 1.
rudimentalibus. Valvula inferior numquam
ultra 3-nervis. Inflorescentia semper race- |
mata . . +, + Chloridea (VL)
6. Spiculae triflorae : flosculis aut binis inferio-
ribus , aut infimo (plerumque obsoleto) ter-
minalique sterilibus. Inflor. thyrsus, pani-
cula. . . . . . . Phalaridea (WE)
& Spiculae bi- L pluriflorae. Flosculi (praeter
supremum saepe rudimentalem) omnes per-
fecti, glumis homogenei aut iisdem firmiores,
raro mutici, interdum subulati, plerumque
dorso seta vel arista vera ( dorsali termina-
live) armati. (Callus plerumque plus min.
barbatus. Inflor. panicula (rarissime caducei-
formis) . . .". . . . Avenea (VIL)
& Spicule bi- 1. pluriflorae. Flosculi omnes
aut bini perfecti; aut mutici aut non nisi ex
apice vel infra apicem (numquam arista ve-
ra) armati. Callus nudus aut (rarius) brevis-
sime barbulatus (in Poa sola postice com-
plexo-lanatus). Infloresc. racemus (nunc soli-
larius, nunc plures digitati |. paniculati),
thyrsus, juba, panicula (interdum pseudo-
spicaeformis , spiculis tamen non perfecte
sessilibus) . . . . . . Æéstucea (X.)
n. Spiculae uni- (cum articulo flosculi secundi )
L pluriflorae, perfecte sessiles. Flosculi aut
mulici, aut non nisi ex apice vel pone api-
cem (numquam arista vera) armati. Callus
nudus I. obsolete barbulatus. Inflor. cadu-
ceus, pseudospica , spica. (Gluma ant 1,
axi opposila, aut 2, saepe exlraneae (invo-
a. Glumae multinerves , . . . Æriachne.
b. Glumae 1 — 3-nerves:
Flosculi derso convexi , apice denticulatis
Deschampsia.
Flosculi carinati, apice bifidi Trisetum.
B. Caryopsis dorso sulcata,
Glumae 1 — 3-nerves (nervi tenues). . ira.
Glumae 3 — 7-nerves (nervi manifesti, ple-
que indurati) . . +. . . . Gaudinia.
IL. Valvula inferior 7- et pluri-nervis,
Ârista e nervo medio solo . . . Ævena:
Arista e nervis tribus medüs Danfhonia.
Nous ne reproduisons ici que les espèces nouvelles
publiées dans les Supplementa , ainsi que les noms
de celles qui y sont reduites à d’autres genres.
Deschampsia involucrata — Aixa involucrata Ca.
Deschampsia pulchella — Aïxa pulchella Willd,
Deschampsia flezuosa — Aira flexuosa L. Fe
Deschampsia Berteroana — Trisetum Berteroanum Kih.
Aira danthonioïdes Tr. — Deschampsia calycina Presl.
Trisetum smyrnaeum. Vanicula 1hyrsodé densiuscula ;
Spiculis 3 — 4-floris; Glumis paulo inaequa-
libus, glabris: superiore flosculo suo paulo bre-
viori; Callo subnudo , rhacheos pilis brevissimis;
Flosculis omnibus hirtis: inferioribus infra api-
cem brevissime bisetum crecto - setigeris; Ovario
nudo,
Koeleria hirta Steud. ms.
Trisetum sesquiflorum. Vanicula thyrsode, densa; Spi-
culis sesquifloris; Glamis acqualibus; Calli rha-
cheosque pilis brevibus: Flosculo 4 - aciculato,
medio 1. paulo infra medium geniculato - aristato;
Ovario nudo,
Kamich. Unal.
Trisetum Gmelini. Vanicula stricto - lineari - contracta;
Spiculis 3-floris; Glumis subaequalibus , glabris,
flosculos suos subaequantibus ; Calli rhacheosque
pilis brevissimis ; Floseulis acutis, brevissime
biaciculatis , infra apicem patulo -setigeris ; Ova-
lucelliformes) . . . . . Triticea (XI.) rio nudo.
Les genres des ÆAvenacées se distinguent par les! : Bromus cinereus Gmel. ined. (in herb. Mertensii).
caractères suivants : Matrit.
FL Valvula inferior 3 — 5-nervis, Trisetum Morisii. Vanicula subracemoso - secunda ; Spi-
A. Caryopsis exsulea , culis sub-3-floris; Glumis inaequalibus, gla-
67
bris: superiore flosculum suum aequante ; Calli
rhacheosque pilis longiusculis ; Flosculis dorso
pilosis , biseto - aciculatis , medio dorso genicula-
to -aristatis ; Ovario nudo.
Avena gracilis Moris ! Bertol. FL It. 1. p. 710.
Sard.
Aira baetica. Paniculac contractae radiis superius flo-
riferis ; Glumis mucronato-acutiusculis, flosculis
£ L. paulo magis longioribus ; Calli pilis brevis-
simis, rhacheos nullisÿ Valvula inferiore biaci-
culato-brevi-acuta, supra basin aristala : Arista
glumas superante,
Hispan. austr.
Ab Aira caryophyllea, eui similis, flosculis non
bisubulatis, sed brevi-acutis tantum , spiculisque non-
nihil majoribus differt.
Le genre Gaudinia reformé est charactérisé dans
ces termes :
Panicula 1hyrsi- aut caducei-formis, rarius laxa.
Spiculae 2 — 7-florae. Glumae flosculo suo brevio-
res : aut utraque S-, aut inferior 5-, superior 7 —9-
nervis. Æoseuli glamis substantia (herbaceo-membra-
nacea) subaequales. ab. inferior 5 -nervis, dorso
aristata, |. sub apice aciculata. Caryopsis dorso sulcata.
Les espèces y reduites sont :
Gaudinie fragilis PB., Gaud. geminiflora Gay (Ave-
na geminiflora Kth.), Gaud. Biebersteinit (Ave-
na macra MB.), et Gaud. tenuis (Avena tenuis
Mônch).
Avena scabrivabis. Vaniculae laxiusculae spiculis 4 —
5-floris ; Glumis inaequalibus : superiore flosculo
suo dimidio breviori; Rhacheos articulis hinc
barbatis ; Flosculis omnibus basi pilis brevissi-
mis cinctis, acutiusculo-bifidis et medio aristatis;
Foliis planis.
Chil.
Danthonia juncea. Vanicula contracta , simplici, sub-
pauciflora ; Pedicellis laevissimis ; Glumis (cire.
10-linealibus) acuminatis, sub- 1-nervibus, bi-
floris , flosculis plus duplo longioribus; Setis la-
teralibus valvula cum superiori longiori villosa
paulo-, Arista eadem plus duplo-longiori; Foliis
setiformi-convolutis , glabris.
Cbsp. (Eckl. Herb. Cap. no. 932).
Stipa tenuissima. Vaniculae angustissimae, tenerae, basi
vaginatac radiis subsolitariis, non longe supra ba-
sin floriferis; Glumis subulatis, inaequalibus ,
flosculo lineali basi villis cincto superne scabri-
usculo coronulato triplo longioribus ; Arista per-
sistente, aqua, flexuosa, scabra, ultrabipolli-
cari ; Antheris nudis.
Chil.
Stipa plumosa. Vaniculae intorto -contractae , basi va-
ginatae radis 5 — 5nis, alüs paulo supra basin
aliis superne floriferis ; Glumis subulatis , parum
inaequalibus , flosculo bilineali satis longe ultra
medium usque piloso fere duplo longioribus; Ari-
sta caduca , geniculata, plumosa, glumis subtriplo
longiori ; Antheris nudis.
Chil.
Stipa viridula. Vaniculae contractae , basi demum libe-
rae radis ternis binisve , aliis paulo supra ba-
sin aliis superius floriferis ; Glumis in setulam acu-
minatis, paulo inaequalibus flosculo 3 - lineali
(fusiformi - cylindraceo), piloso ; apice coronato
paulo longioribus ; Arista caduca , torta , flexuo-
sula, scabra, glumis bis et ultra longiori ; Anthe-
ris nudis,
Am. bor.?
Stipa lachnophylla. Vaniculae contractiusculae, basi
subliberae radiis binis, altero non longe supra
basin, altero a medio floriferis : Glumis subulato-
acuminatis, parum inaequalibns , flosculo 3 - li-
neali (dorso subgibbosulo) toto villoso apice bar-
bato subduplo longioribus ; Arista caduea , tortili,
flexuosa, basin versus pilosula glumis triplo
longiori ; Antheris barbatis. (Foliis pubescendo-
pilosis).
Chil.
Stipa Cummingiana. Vaniculae laxae, basi vaginatae
radiis binis, circiter a medio floriferis ; Glumis
subulato-acuminatis , subaequalibus , flosculo tri-
lineali toto villoso dorso subgibbo £ 1. non pror-
sus dimidio longioribus; Arista persistente ? ,
tortili, flexuosa , hispida , ad basin pilosula glu-
mis triplo longiori ; Antheris . . . .
Chil.
Stipa mongholica Turcz, ined. Paniculae laxissimae ,
L
68
basi liberae radiis binis, superne paucifloris ;
Glumis obtusis, aequalibus , flosculum ultrabili-
nealem (sub 3-lin.) villosulum apice barbatum
riore ovato-lanceolata, obsolete 7-nervi; Foliüs
convolutis,
Doming.
et brevi-bifidum aequantibus ; Arista persistente, | G/yceria acutiflora ‘Yorr.! VPaniculae elongatae, pl.
aequa , flexuosa, 1lota plumosa glumis subtriplo
longiori ; Antheris nudis,
Transbaical.
Arislida riparia. Vaniculae contractac radiis 2 — 4nis,
plerisque a basi floriferis ; Glumis acuminatis :
mio. contractae radis binis : altero superius ad-
presso - paucifloris ; Spiculis linearibus , sub- 17-
floris; Flosculis 4-linealibus , acuminatis ; Culmo
compresso : Ligula longa , exserta.
Am. bor.
inferiore , superiore paulo I. 4 longiori , flosculo | G/ceria caspia. Vaniculae pl. min. contracto-flaccidu-
ad divisionem usque torto et (demum) 7-lineali
cire. } breviori; Setis patentibus, flosculo ses-
qui-longioribus : media paulo majori: Foliis ple-
rumque convolutis , laevibus,
Bras.
Aristida chapadensis. Vaniculae (maximae) laxissimae ,
lae radis 2— 5nis, aliis a basi, aliis superius
floriferis ; Spiculis oblongis, 3 — 4-floris ; Flos-
culis linealibus , obtusiusculis ; Culmo (adscen-
dente) compresso ; Ligula breviuscula , subtrun-
cala. {
Talüsch.
subsecundae , nutantis radiis 2 — 4ni, superius Glyceria pallida. Vaniculae diflusae , flaccidae radüs
floriferis; Glumis subaequalibus, acuminatis,
flosculo ad divisionem usque torto et 13 — 15-
lineali duplo brevioribus; Setis patentibus flos-
culo ? — 4 longioribus: media paulo majori ;
Foliis planis convolutisque , glabris.
Bras,
Aristida impleza. Vaniculae subconlorto-coarctalae ra-
diüis 2 — 3nis, fere a basi floriferis; Glumis acu-
minatis: inferiore, superiore circiler À — 1 |,
paulo tantum longiori, flosculo ad divisionem G
usque torto et 44 — 24 - lineali duplo breviori ;
setis pl. min. patentibus, flosculo, ubi brevior ,
4 longioribus , ubi longior, ipso brevioribus :
media parum majori; Foliis pleramque convolu-
tis, pl min. laevibus.
Bras.
ÂArisüda avenaria Tr. — Aristida setifolia Hb. Kth.
Aristida diffusa Tr. — Arist. vestita Thbg.
2— 3nis, inferne nudis; Spiculis sub - lineari-
oblongis, 5-floris ; Flosculis ultralinealibus, ‘den-
ticulato-obtusis : Culmo (decumbente) compresso;
Ligula mediocri, obtusa.
Poa dentata Torr.! F1 1. p. 107. FWindsoria pal-
lida Torr. Cat. pl. New-York. p. 92. T'riodia
pallida Spr. Uralepis ? pallida Kth. Agr. syn.
p- 319.
Am. bor.
lyceria elongata. Vaniculac lineari - anguslatae radis
1—2, racemiformibus , a basi floriferis; Spi-
culs oblongis, sub- 4-floris; Flosculis ‘vix line-
alibus, acutiusculis ; Culmo compresso ; Ligula
brevissima.
Poa elongata Torr.! FI. 1. p. 112. — P, Tor-
reyana Spr. n. Entd, IL. p. 104. Schult. Mant.
2. p. 500. Kith. Agr. syn. p. 362.
Am. bor.
Poppophorum sinaicum. Juba oblonga, coarctata; Flos-| Melica imperfecta. Vanicula contractiuseula ; Pedicellis
PP) EC ; 74
culis pilis adspersis ; omnibus 7- (vel infimis
sub- 9-) subuliferis.
Uniola prostrata — Voa prostrata Hb. et Kth,
Uniola racemiflora. Jubae angustatae , densac radiis
racemosis , simplicissimis , fere a basi floriferis ;
Spiculis ovatis, compressis, sub- 9-floris :: Flos-
culis (4) inferioribus sterilibus ; Valvula infe-
scabris hispidisve ; Glumis inaequalibus, acutius-
cuis, flosculis pl. min. brevioribus ; Flosculo
unico perfeclo, glabro, inappendiculato, subuni-
co imperfecto, bumiliori. (Foliis angusto-lineari-
bus).
Californ.
Le genre Poa forme les sousdivisions suivantes :
Re TT OU
69
A. Spiculae ovatae ; Gluma! inferior flosculo suo dolatis, nudis; Ligulis breviusculis ; Radice re-
paulo — rarius fere dimidio brevior (P04). pente ?
a. Radii in semiverticillo plusquam bini, Chil.
«. Floseuli distincte nervati. Poa dahurica. Vaniculae pl. min. contractae radiis
PB. Flosculi obsolete 1. distinctiuscule tantom ner- 2 — 3nis, subfiliformibus, scabris, fere a basi
séûl floriferis ; Spiculis sub - 4-floris , brevissime pe-
b. Radii solitarii, bini, (numquam plures). dicellatis ; Flosculis obsolete nervatis, (subovato-)
B. Spiculae lineares ; Gluma inferior flosculo suo lanceolatis , acutiusculis , ad carinam nervosque
plus dimidio brevior (ATROPIS), marginales pubescendo- villosulis, basi nudis 1
villis aliquot brevissimis munitis: Ligulis produc-
üiusculis (suprema producta) ; Radice fibrosa.
Dahur.
Poa bryophila. Vaniculae patulae radiïis 2 — 3nis, an-
gulatis , laeviusculis , inferne nudis; Spiculis sub-
3-floris, pedicello longioribus ; Flosculis obso-
lete nervalis, ovatis, acutiusculis, dorso lateri-
busque villosulis, basi nudis; Ligulis producti-
usculis ; Radice fibrosa.
Fretum Senjawin.
Poa deserlorum. Vaniculae simplicissimäe (pauperae ,
angustissimae et brevissimae) radüis solitariis bi-
nisve (brevissimis, 1-floris) : Spiculis 2 — 4-
floris, pedicello (radio) longioribus ; Flosculis
obsolete nervatis, lanceolalis, subaciculato - acutis,
undique nudis ; Ligulis productis: Radice fibrosa.
Desert. Kirghis.
Poa Cummingü. Vaniculae compactac radis 2vis so-
Poa Hohenackeri. Vaniculae patulae radis quinis,
subfiliformibus, laeviuseulis: inferioribus superne-,
superioribus fere a basi floriferis; Spieulis 5-
floris, brevissime pedicellatis 1. subsessilibus ;
Flosculis distincte nervatis, lineari - lanceolatis ,
acutis, dorso, ad nervos laterales basique con-
torplicato - lanatis ; Ligulis brevissimis ; Radice
subrepente.
Cauc. merid.
Poa longifolia. Vaniculac contractiusculae radiis 2 —
Avis, subangulato-filiformibus , scabris , inferiori-
bus inferne nudis; Spiculis 3 — 4-floris ; ple-
rumqué brevissime pedicellatis; Flosculis dis-
tincte nervatis, lanceolatis , acutis, nudis: Li-
gulis brevissimis ; Radice subrepente. (Vaginis
teretibus , foliis angustissimis).
Poa sudetica a* "Fr. in Meyeri Verz. cauc. u. casp.
tué ds gs de Rd litariisque, teretiusculis ; laevibus , a basi flori-
| Le feris: Spiculis sub - 5 -floris, brevissime pedi-
Poa, chilensis. Vaniculae compactae radiis 3—5nis, 1e- cellatis ; Flosculis distincte nervatis, elliptico -
retiusculis , laeviusculis scabrisve, fere semper lanceolatis , acutiusculis, ad carinam villosculis ,
a basi floriferis ; Spiculis 3 — 5-floris , perbre- hasi nudis; Lisulis productis : Radice subrepente?
vi-pedicellatis 1. subsessilibus ; Flosculis obsolete| Chil.
nervalis, lanceolatis, acutiusculis, aut undique| p,4 diaphora. Vaniculae patulae radiis 2 — 5nis, sub-
nudis aut basi parcissime contortiplicato-infimis- angulatis, scabriusculis, inferne pl. min. nudis ;
que dorso villosis; Ligulis pl. min. productis ; Spiculis 2—3-floris, pedicello longioribus 1.
Radice fibrosa , saepe stolonifera. eundem subaequantibus ; Flosculis obsolete ner-
Chil. valis, lanceolatis , aciculato -acutissimis, nudis ;
Poa oelerioides, V'aniculac sublineari - coarctatae ra- Ligulis productiusculis ; Radice fibrosa.
diis 2— 3nis solitariisque, subangulatis, sca-| A4ira altaica Trin. in Bung. suppl. ad flor, Alt, L
bris: inferioribus inferne brevi spatio nudis ; l. p. 526.
Spiculis sub- 5-floris, pedicello longioribus ; Al.
Flosculis subobsolete nervatis, lanceolato-ellipti-| Co/podium fiülifolium. Vede brevius. Paniculae patentis
cis, obtusiusculis , plerumque pone apicem cuspi- radis superne floriferis ; Spiculis 2 — 4—6-
70
floris ; Flosculis fere ad medium usque obsolete Eragrostis quitensis. Paniculac patulae ; lucidae radis
villosulis ; Valvula inferiore 5 - nervi; Radice fi- solitariis, simplicibus 1. a basi parum (adpresso-)
brosa. compositis , axillis barbulatis; Spiculis pedicel-
Monghol.
Valde affinis Co. bulboso ; differt foliis radicalibus fi-
liformibus nec, ut in illo, planis; radice non bul-
bosa , panicula depauperata , albente nec colorata.
Eragrostis Bergiana — VPoa Bergiana Kth.
Eragrostis pastoensis — Voa pastoensis Hb. Kth.
Eragrostis campestris — Voa nitida Ell.
Eragrostis bahiensis : 1 vaudrait mieux conserver l'an-
cien nom specifique ; Ær. atrovirens, d'après le| Bras.
synonyme Poa atrovirens Desf! Eragrostis barlata. Vaniculae patulae radiis solitariis
Eragrostis delicatula. Vaniculae rarae , subpatentis ra- binisve, simpliciusculis, 1 a basi parum com-
lum aequantibus vel eodem longioribus , lineari-
ellipticis , 6 — 11-floris ; Flosculis ovato-lanceo-
latis, acuminatissimis, distincte nervatis (subim-
bricatis) ; valvula superiore ! breviori , serrula-
ta; Foliis angustissimis, planiusculis 1. convolutis ;
Ligula brevissima, ciliari, nudiuscula (1. barbulata).
Festuca quitensis et pilosa Filld. kb. Nees ab Es.:
Agr. bras. p. 473. (an synon?)
düs solitariis , binis 1. rarius pluribus , saepissi-
me à basi compositis, axillis nudis L aliquot
minute barbulatis ; Spiculis pedicello aequilongis
1. eodem brevioribus, lineari-ellipticis, 3 — 6-
floris ; Flosculis ovatis, acutis, distinctiuscule
nervatis : valvula superiore subaequilonga , serru-
positis, axillis barbulatis; Spiculis subsessilibus,
lineari-ellipticis, 10 — 15-floris ; Flosculis ovato-
lanceolatis acuminatissimis , distincte nervatis
(dissitis, rhacheos articulis apice barbatis) : valv.
superiore À? breviori, laevi; Fois subulatis ;
Ligula brevissima , ciliari, barbata.
lata ; Folüs planis, glabris ; Ligula ciliari, bar-| Bras.
bata, Praecedenti maxime affinis differt prae ceteris spi-
Bras. (in cultis prope Rio Jan.). culis sessilibus, majoribus, dissitifloris, barba sub
Erogrostis firma. Jubae apertae , rarae radiis solitaris | flosculis manifestissima.
1. aliquot pseudo - fasciculatis , inferioribus a basi| Les genres Zea L., Coir L., Zoysia FTilld. et
compositis inferne pl. min. ananthis, axillis ob-| Microchloa Br. entrent dans la tribu des Andropogonea.
solete barbatis; Spiculis pedicello aequilongis bre-| Andropogon apricus — Diectomis laxa N, Es.
vioribusve , lineari-ovatis , 7 — 17-floris; Flos-| Zschaemum rugosum Gärtn. Vedicello nudo; Spicis
culis sublanceolato - ovatis, acutis, subobsolete
nervatis; valvula superiore paulo breviori, ser-
rulata ; Foliis angustis, margine totisve convolu-
üs, rigidulis, glabris ; Ligula minutissime cilia-
tula, nuda 1. foliorum inferiorum pl. min. bar-
bata.
Bras.
Eragrostis Petersü. Vaniculae sublanceolatac, patulae,
lucidulae radis verticillatis, inferne nudis, prae-
sertim verticilli infimi barbulatis; Spiculis line-
aribus, pedicello longioribus 1. subaequilongis ,
sub-4-floris; Flosculis lineari-ellipticis, ob-
tusiusculis , obsolete nervatis: valvula superiore
parum breviori, glabriuscula ; Foliis planis, gla-
bris ; Ligula ciliari, barbata.
lus. Taiti.
geminis (sesquipollicaribus) ; Articulis triquetris,
ad angulos laterales obsolete pilosulis : Pedicello
basi pilis brevibus cincto, ad dorsi angulum
piloso ; Spicula inferiore transverse rugulosa,
aristata, superiore inferne nodulosa aut laevi,
mascula, mulica; Culmi nodis plabris, foliis
lanceolato-linearibus.
Ischaemum rugosum Gärtn. Carpol. IIL. tab. 181.
Ind. or.
Pollinie glabrata. Spicis (5 — 6) subfasciculatis; Ar-
ticulis pedicelloque glabris ; Gluma inferiore bi-
dentata, superiore acuminatissima ; Culmi nodis
glabris ; Foliis angusto-lanceolato-linearibus,
Eulalia glabrata Brongn. in Dup. it. Bot. p. 98.
tab. 19.
Inss. societ.
74
Pollinia articulatas Spicis (5 —6) fasciculatis ; Ar-
ticulis, pedicellis (supra medium articulatis) glu-
misque (quarum superior seligera) pilosis; Culmi
nodis glabris; Folüs angusto-linearibus.
Pogonathérum contortum Brogn. 1. 1. p. 90, tab. 17.
Inss. Moluec,
ternatis) brevibus hirsutis ; Spiculis 3-linealibus,
ovato-lanceolatis , aculis , ad nervos rigido-hirsu-
tis ; Gluma inferiore flosculis 4 breviori, 3-, su-
periore sub-.5-nervi; Hermaphrodito neutro paulo
minori, acuto, laevi; Folis . ..,.
Sierra Leone,
Pollinia argentea. Spicis (pluribus) fasciculatis ; Arti-| Arundinella holcoides — Brandtia holcoides Kih.
culis, ‘pedicellis nervisque glumae inferioris vil-
losis ; Gluma superiore obtusa ; Culmi nodis gla-
bris; Folïis angusto-linearibus (supra pilosulis),
Eulalia argentea Brongn. |. |. p. 92.
Amboina. Moluec.
Pollinia dura. Spicis paniculatis ; Articulis , pedicello
glamisque acuminatis nudis ; Culmi nodis glabris;
Foliis latiusculo-linearibus,
Carolin.
Chrysopogon stipoides — Stipa penniglamis ‘Fr. act.
Petr. 1830. p. 77. — ‘Trachypogon minarum
N. Es.
Panicum jejunum. Radis subracemiformibus, superius
composilis, alternis radiolisque (subglomerifloris)
contractis ; Pedicellis spicula brevioribus ; Spi-
culis sublinealibus, lanceolato-ovatis , acutis, gla-
bris ; Gluma inferiore flosculis dimidio breviori,
3-, superiore 3 — 5-nervi; Hermaphrodito mu-
cronato - acutissimo , laevi; Foliis linearibus 1.
subconvolutis , glabris.
_ Louisian.
Panicur longifolium T'orr.! ined. Radus virgatis, (ex-
ceptis infimis) fere a basi compositis, alternis ,
pl min. patentibus ; Radiolis contractiusculis ;
Pedicellis spieulam aequantibus 1. eadem paulo
longioribus ; Spiculis linealibus , sublanceolato-
ovalis (rectis), acuminatis, glabris ; Gluma in-
feriore flosculis duplo breviori , 3-, superiore 5-
mi-
nori ; obtusiusculo , apice obsolete 2 — 4-cuspi-
dulato, laevi; Foliis (inferioribus). sublanceolato-
linearibus (superioribus linearibus) ; glabris.
New-Jers.
Panicum tristachyoides. Kadïis (semivercillatis) infra
medium }, a medio contractiusculo - compositis ;
nervi; Hermaphrodito neutro 1. masculo 4
16. ANALYSE DU LALITA-VISTARA-POURANA,
L'UN DES PRINCIPAUX OUVRAGES SACRÉS DES
BOUDDHISTES DE L'ASIE CENTRALE, CONTE-
NANT LA VIE DE LEUR PROPHÈTE, ET ÉCRIT
EN SANSCRIT; PAR M. R. LENZ (lue le 20
mai 1836).
(Suite. )
Chap. IX.
Le brahmane Udayana , gxand-prètre de la famille
royale, vient annoncer à Suddhôdana que la constel-
lation des planètes est favorable pour décorer son
fils des ornements particuliers aux princes de sa
race. Cinq cents parents du roi s'empressent de
lui présenter 500 ornements précieux qu'ils ont
fait préparer pour le prince. Le roi ayant cédé
à leur prière d'en orner le prince pendant huit
jours , ne lui fait mettre qu'au bout de cette époque
les ornements qu'il a lui mème fait travailler. En ce
moment le prince se trouve aux, genoux de sa tante
Gautamf, absorbé dans une médilation sur la pureté
infinie ( vimala-vyüha - nâma - dhyäna ). Dès que les
ornements qu'on lui applique touchent son corps,
ils perdent tout leur éclat, au grand étonnement du
roi et de ses nobles parents. Pour les tirer de leur
embarras , l'un des dieux appartenant au domaine
du dhyäna (méditation mystique) descend dans le
palais pour faire comprendre à ces mortels étonnés
qu'aucun ornement mondain n'est assez brillant pour
ne pas être obscurci par les ornements spirituels
dont l'âme de cet enfant a été enrichie par des
Radiolis apice 2— 3-floris pedicellisque (bi- 1. !mains célestes.
72
Chap. X.
Sarvärthasildhi, étant devenu un beau petit gar-
çon , est conduit avec 10000 jeunes camarades à l'é-
cole d'écriture. Pisramitra, le maître d'école , le re-
çoit à la porte de la salle (/i-sälä) et tombe à ses
genoux, ébloui de sa beauté. L'un des dieux de
l'ordre de Z'uchita vient soulever le professeur , et
déclare à la multitude que ce garçon connaît, depuis
un nombre infini de siècles, tous les ouvrages qui
ont été écrits au ciel et sur la terre , aussi bien que
toutes les espèces d'écriture; mais qu'il doit malgré
cela fréquenter l'école pour le salut de ses camara-
des. Ensuite le prince prend une tablette, et demande
laquelle des 64 espèces d'écriture dont il cite les
noms doit lui être enseignée. Plusieurs des noms
qui se trouvent sur cette liste, sont sans doute en-
tièrement fabuleux, p. e. l'écriture des Gandharnas ,
des Æinnaras, des Mahoragas, des Garudas etc. Il
y en a cependant quelques-uns qui paraissent avoir
un fondement historique, p. e. l'écriture des royau-
mes de Anga, de Banga, de Magadha, de Dravida,
de Dakchina , et peut-être celle des Ganchas (v. Asia-
tic researches III, p. 315) des CArnois (Tchina-lipi)
et des Huns (Häna-lipi). Le professeur avoue qu'un
grand nombre de ces espèces d'écriture lui est entiè-
rement inconnu , et commence avec embarras sa leçon.
En apprenant l'alphabet sanscrit , les 10000 garçons
sont inspirés par la puissance de Sarvärtha - siddhi à
prononcer chaque lettre en liaison avec l'un des prin-
cipes moraux (/harmälohka munham , v. chap. IV) dont
le-titre commence par cette lettre. C'est ainsi que,
sans compter ces 10000 compagnons de Bouddha,
32000 garçons sont initiés par sa grâce aux éléments
de la science parfaite.
Chap. XI.
Une autre fois le prince et ses camarades font un
tour à la campagne, pour voir comment l'on cultive
Ja terre. À celte occasion Sarrärtha - siddhi s'éloigne
de ses compagnons et pénètre au milieu d'une forêt ,
où il s’assied sous un arbre de l'espèce appelée Djambu
(Œugenia Jambos. L.), pour se livrer à quatre pieuses
méditations. En ce moment cinq hermites qui par leur
abstinence et leurs oeuvres pieuses avaient atteint le
pouvoir de voler, veulent prendre leur direction au-
dessus de la forêt où se trouve le prince. Se sen-
tant subitement retenu dans leur vol, ils se deman-
dent la cause de cet empêchement singulier, lorsque
la divinité de la forêt fait entendre sa voix et leur
dit que c'est la force de la méditation de Bouddha
qui paralyse leur magie. Après un entretien avec la
divinité sylvestre les Bichis descendent pour témoi-
gner leur respect à celui, dont la beauté sublime leur
annonce au premier coup-d'ocil le maître de l'univers;
après quoi ils continuent leur route vers le nord.
En attendant, le roi Suddhôdana , inquiété par la
longue absence de son fils, le fait chercher partout.
Après beaucoup de vains efforts, un de ses grands
d'état vient lui dire d'un air stupéfait, qu'il a vu le
prince sous un arbre, dont l'ombre restait fixée sur
lui , tandis que celle de tous les autres arbres s'était
tournée du côté opposé suivant la règle de la nature.
Le roi s'y fait conduire lui-même, et, s'étant assuré
de ses yeux de la vérité de ce rapport , comble son
fils d'éloges.
(La suite incessamment. )
MELANGES.
Coxcouns POUR DIFFÉRENTES PLACES D'ADJOINT.
L'Académie a ouvert, le 50 mai dernier, un concours
pour différentes places d'Adjoint qu'elle désire voir digne-
ment remplies, savoir :
1. Pour la Mecanijue industrielle.
2. Pour la Chimie analytique.
5. Pour la Minéralogie et la Géogncsie.
4. Pour l'Hstoire naturelle des animaux fossiles sans
vertèbres et la Geologie.
. Pour l'Econcmie politique et la Statistique.
Pour l'Histoire et les Antiqu'iés russes
. Pour les Littératures Chinoise, Mandjou,
mienne et Géorgienne.
Arme-
Elle a invité les savants nationaux surlout de se pré-
senter à ce concours qui restera ouvert jusqu'au 70 du
novembre de cetle année. Les ouvrages de philologie
doivent être écrits en latin. Quant aux devoirs et aux
privilèges des membres adjoints, les concurrents peuvent
consulier à ce sujet le Règlement de l'Académie du 8
janvier 1856 qui contient tout ce qui s'y rapporte.
Emis le 10 juillet 1836.
er
Tome I.
BULLETIN SCIENTIFIQUE
N. 10.
PICS'ATÉE DAE
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE : SA LE
PÉTERSBOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est de 5 roubles
ere: en Russie, et de 1 4 écus de Prusse, à l'étranger.
N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire,
On s’abonne, à S/.- létersbourg,
commissionnaire de l'Académie, place de l’Amirauté N. 1, —
au Comilé administratif de l'Académie, place de la Bourse
L'expédition des gazettes du bureau des postes se
charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie , et à leur
transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1.
3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés,
de peu d'étendue ix extenso ;
Extraits des mémoires lus daus les séances; 2. Notes
présentes à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5, Voyages s“ienti-
fiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l'état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Acad émie
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 17.
Memoire sur le calcul des fonctions generatrices.
OSTROGRADSKY. — 418. #nae
lyse du Lalita-vistara-puurana. Suite. R. Lexz. — VOYAGE SCIENTIFIQUE. 1. Expédition organisée par l'Acadéniie Impériale
des sciences, dans le but de déterminer la différence de niveau de la mer Noire et de la mer Caspienne,
EXTRAITS DE MÉMOIRES.
17. MÉMOIRE SUR LE CALCUL DES FONCTIONS GÉ- |
NÉRATRICES; PAR M. OSTROGRADSKY (lu
le 8 juillet 1836.)
Le 8 juillet 1836, j'ai lu à l'Académie un mémoire
sur le calcul des fonctions génératrices et sur quelques
applications de ce calcul à l'analyse des probabilités,
Je rectifie, en premier lieu, les inexactitudes échappées
à Laplace dans l'exposition des principes du calcul des
fonctions génératrices (voyez Théorie analytique des pro-
babilités page 9 et suivantes).
Désignons par y, une fonction de la variable x et
par u une fonction de # génératrice de y, ; on aura,
d'après l'auteur de la Mécanique céleste,
u=ÿ + t+r it + ee Hy,É+ etc.
Mais la génératrice de y,.., ne sera pas, commeil le dit,
# elle sera “22. La fonction génératrice de ÿ,.4., aura
= 2 La
pour valeur ——> et généralement, la fonction gé-
nératrice de Yeti, AU lieu d'être, comme Laplace ben
Yo—Trt—Tal me — ti-
cru, 5 s'exprimera par LÉ ER
L
Il s'en suit que la fonction génératrice de la différence
finie 4y, ne sera pas u(i-1), mais elle sera w Ç 1)-2 Jo,
celle de 4°y, se trouvera égale à w Le Lhÿo es
nl 42
Y,— 2» = 1 C- 1.6 .
’ 0, au lieu de u (+1) , ainsi de suite.
x
Supposons y, — =, et désignons par #’ la fonction
génératrice de z,, la fonction génératrice de 42, = y,
Aides +=,
= 770 est
1 =
sera W ( —1) Tr donc x
évidemment autant qu'une constante arbitraire. La valeur
précédente de la génératrice de 2 y, est celle que Laplace
lui donne: mais cette même valeur, qui est sans doute
exacte, peut faire voir l'inexactitude de la fonction géné-
ratrice de /y,, que l'on trouve dans la Théorie ana-
lytique des probabilité: ; en effet, connaissant la généra-
trice "Te de Zy,. pour retrouver 4, c'est-à-dire la gé-
nératrice de ÿ,, il n'y a, d'après Laplace, qu'à mulu-
ut:
li © par =; mais en faisant cette multiplicati
plier ——* par —; m ant cette plicalion
au lieu de z, ai nous, il ne
EE
£
on trouve u + =
suffit pas de multiplier — par —, il faut encore
retrancher “ du produit, ce nt donne pour résultat w.
74 y | ETU EF oo T
Les équations entre les fonctions génératrices auront
lieu en repassant aux coëfficients de ces fonctions, et
réciproquement. Mais dans le passage on doit observer
les règles ci-dessus au lieu de celles de Laplace; ces der-
nières conduisent souvent à des résultats insoutenables,
Supposons, par exemple, ‘qu'on ait une équation à
différences finies
0— 0j, +0 ti F0 na Sr an 2x Jn+x
*'LÈNI PULL ARS ay étant des constantes. En passant aux
fonctions génératrices à la manière de Laplace, on trouve
Ca LS" Neal]
n (RH
équation qui détermine la variable t. Or cette variable
doit par sa nalure, rester complètement indéterminée.
Mais si l'on observe dans le passage aux fonctions gé-
nératrices les règles ci-dessus, on trouvera
0= =(a+ +2 eee 7 mi mnpe rise +4) nx
dx 20€: Ya re ms
12
Ant Ho An re._InTo
t Hi] +
d'où
an o+ (an) 0 en 1)t+ à + (a290F4571 + À +0 not?
ae (ao7 +491" + anYn-28" 7
2, Topo t + "n° Er 3 a"
Il serait facile de trouver la fonction génératice de la
quantité y, définie par l'équation
u=
2% CE EP CAPE REE ES + Co fnu
= A+ Az + A,2°+
A, À,, À, comme à, a,--... étant des constantes.
En effet il n'y aurait qu'à égaler la fonction généra-
trice de a4ÿ,+a,ÿ, ++ + 4, Yn+u à celle de
A+ A z+ Ar +: Or la première est (++
a, 9 +4 Yi as Tnree
+= 2e LU) x D
et la seconde est facile à
—
trouver puisque, généralement,
la fonction génératrice de z°° est
RD + Bt eee BE Bd
(a— 1) 1
On a fait pour abréger
B, = 2°— (m—+1)
B, =5"—(m+1)2"+
es ra Le
1:32
#4
eu 9 CnH1}m(m-1)
B,= 4%— (m+1) 37—+ MT LE
A = — 57 (m— l 1) set ei Dr em_ ani late 2 9m
14570 Îles 1) (m— 2)
+ 1:2:6-4
(ODA
__ (m+1) 1)m(m—1) (ue
1-2-5
; (oi) mimi). Gir isa) (&- sp" ie.
1-2:5-
-(m—#+5)
FD Ge
ReET A org
+ AE
Je considère ensuite les diverses formules d'interpola-
tion contenues dans la Théorie analytique (page 13 et
suivantes), mais dont la démonstration doit être changée
ou complétée en vertu de ce qui précède; je donne ces
B,
— 47
démonstrations, et je fais voir dans quel cas on peut
se contenter de compléter celles de Laplace, en prouvant
que les termes que j'ai introduits dans les fonctions gé-
néralrices des ÿ,+, ; Ynta ** AYns AY" Se détrui-
sent mutuellement.
Je parle aussi des fonctions génératrices à deux va-
riables où il y a des remarques à faire, analogues à celle
qui sont relatives aux fonctions génératrices à une seule
variable, ainsi en désignant par z une fonction de f et fgé-
nératrice de y, ,/, la fonction génératrice de etre / sera
Von t—Yosot'?— ec.
LA
—Ynot— not
L
= Too
u — — etc.
celle de y, 4, sera =—7%0
,
ainsi de suite.
En faisant usage de ces formules, la fonction géné-
ratrice de la quantité y, ,/ donnée au moyen d'une
équation telle que
Ux,x! mr Yet, 6 an, x’ mn:
+ by at +0, Jet, ah, na0, Yicall cs =0
2er dl LRU Le me ALT +2 + Yx+2, ar
ou même telle que
ox! Hdi Yatrx Gad) st mai ARE
+ Dal + D Bb; Vases} 2/41 HN 6, DE *(ration-
nelle ét
Æ r,&/ +2 Hey eat RL CRÉES a "| entière
..\deæet
A es se es TT > CU ce LE.
se trouve avec la plus grande facilité, en supposant
toutefois que 4, &,, @,, D... sont des constantes.
75
Je termine mon mémoire par la résolution de plu-
sieurs questions de l'analyse des probabilités, questions
qui conduisent aux équations à différences finies par-
telles: et où l'on cherche la probabilité des événements
composés: celle des événéments simples étant connue.
—+t—
18. ANALYSE DU LALITA-VISTARA-POURANA,
L'UN DES PRINCIPAUX OUVRAGES SACRÉS DES
BOUDDHISTES DE L'ASIE CENTRALE, CONTE-
NANT LA VIE DE LEUR PROPHÈTE, ET ÉCRIT
EN sANsCRIT; PAR M. R. LENZ (lue le 20
mai 1836).
( Suite.)
Chap. XI.
Le roi, qui n'a pas oublié que, d'après toutes les
prédictions, son fils sera dans l'alternative de rester
chez lui et de devenir souverain du monde, ou de
quitter le palais pour devenir Bouddha, pense que
le meilleur moyen de le retenir dans la capitale sera
de lui chercher bientôt une épouse et de l'enchaîner
dans les voluptés du sérail. Sarvértha - siddhi déclare
qu'il ne se mariera jamais, à moins qu'on ne lui
trouve une femme douée de toutes les qualités énu-
mérées dans un certain nombre de stances qu'il ré-
cite, et dont il remet une copie entre les mains de
son père (*). Celui-ci passe le billet à son prêtre et
lüi ordonne de chercher dans toutes les maisons et
parmi toutes les castes sans différence , s’il existe une
telle personne. Après beaucoup de temps et de peines
perdues , le prêtre vient rapporter qu'un des descen-
dants de la race de Sé/ya , nommé Danda-päni (**),
a une fille d'une beauté extraordinaire, et qui déclare
elle-même posséder les qualités en question. Cependant
pour être plus sûr, le roi arrange une fête dans la
grande salle de son palais, et fait annoncer, que
(#) La traduction tibétaine assez fidèle, à ce qu'il parait, de ce
xers a élé publiée par M. Csoma de Cürüs, avec une interprétation
en anglais (Grammar of the Tibetan language. Calc. 1884, p.158).
(*#) Peut-être ce mot est-il plutôt le titre que le nom de cet in.
dividu, qui paraît être où un maitre d'armes ou un armurier, Dan-
da-nüni signifie proprement un homme qui tient un béton
dans huit jours le prinçe se montrera aux jeunes da-
mes de la capitale et leur distribuera des ornements
d'or et de pierres précieuses, travaillés de manière
à représenter des bouquets de fleurs d'Æséka. Le jour
de cette cérémonie Suddhodana place quelques - uns
de ses fidèles domestiques derrière un rideau près
du trône érigé pour le prince, et les charge d'obser-
ver laquelle des jeunes demoiselles qui viendront re-
cevoir leurs cadeaux, attirera de préférence ses re-
gards. Gopä, la fille de Dandapani, est la dernière
qui se présente à celte occasion ; et tandis que les
autres filles sont tellement éblouies des attraits du
prince, qu'elles n'osent pas élever les regards sur lui
en acceptant leurs bouquets, cette jeune beauté l'en-
visage d'un air calme et souriant. Malheureusement
tous les cadeaux sont déjà distribués. Le prince lui
offre sa bague. Elle la refuse. ,, Prends mes orne-
ments“, lui dit-il. ,, Prince“, repondit-elle , ,,je suis
venue pour vous vrner, et non pas pour vous priver
de vos ornements.“ Averti de ce dialogue le roi
n'hésite plus à sommer Dandapüni de lui envoyer sa
fille, afin qu'elle devienne l'épouse du prince, Le
père de Gopä s'excuse par une loi de sa caste, qui
dit, que la fille d'un artiste (si/pa -jna) doit épouser
un artiste (*). ;,Je ne puis la donner“, dit-il, ;,qu'a
un homme qui s'entend à manier les armes.“ Le
prince ayant appris cela fait proposer à Dandapäni de
destiner sa fille comme prix de victoire à celui qui,
dans un combat entre les jeunes gens de la race de
Salsa, se distinguera le plus dans tous les arts mé-
caniques et gymnastiques. Dandapäni consent à celle
proposition.
Au jour fixé pour ce concours, le jeunc Dévadalla,
cousin de Sarvérthasiddhi, se vend le premier à la
place du combat, située hors de la capitale. Avant
d'avoir quitté la ville, il voit passer l'éléphant blanc
qu'on conduit au palais pour l'usage du prince. De-
vadatta , enivré du sentiment de sa force extraordi-
naire, et jaloux de Sarwärthasiddhi, ue d'un seul
coup le bel animal. Sundarananda , un autre jeune
homme de la race de Sékya , donne aussi une preuve
(*) Sipa à ici un sens um peu plus élendu qu'à l'ordinaire. Il
embrasse aussi, et paraît même désigner de préférence, les arls gym-
nastiques.
-
22
J
de grande force, en traïnant le cadavre hors du pas-
sage. En ce moment le prince Sarwärthasiddhi axrive
sur son char. Pour sauver la ville de la mauvaise in-
fluence d'un grand animal tué, il étend son pied et,
ayant saisi la queue de l'éléphant avec le gros doigt
du pied, il le jette par dessus le rempart de la ville
à la distance d'un Ærosa. En tombant
produit un grand creux dans la terre. ,,Ce creux ,
dit l'auteur, ;,porte encore le nom de /a chüle de
l'élephant.‘<
Arrivé sur la scène du combat , le fils de Szddho-
dana veste vainqueur de tous ses rivaux dans l'art
le cadavre
de lire et d'écrire différentes langues, dans l'arith-
métique, dans la lutte, dans l'art de manier l'arc ,
et successivement dans tous
En vertu de ce triomphe, il devient l'époux de la
belle Gopa. Le roi lui donne en outre 84000 femmes
secondaires. Entouré de tant de beautés et de plaisirs
le prince ne respire que le bonheur; mais son père
et les femmes du sérail éprouvent un embarras pé-
les autres arts libéraux.
nible, en voyant la jeune princesse se passer entiè-
rement de l'usage du pays qui oblige les femmes ma-
riées de se couvrir d'un voile, ‘Gopa qui devine leurs
pensées, leur explique en quelques stances, que les
personnes dont le coeur est pur n'ont pas besoin de
se voiler. Ces vers qui terminent le douzième cha-
pitre, se trouvent traduits en anglais sur la version
tübétaine dans la grammaire tibétaine de M. de Cürüs,
p. 163.
Chap. XII.
Ce chapitre ne contient qu'une suite de chants que
les autres Bouddhas, invisiblement réunis autour de
Säkya-muni pendant son séjour au sérail, lui adres-
sent pour lui rappeler sa haute vocation, et pour ex-
primer leur impatience de le voir quitter son palais
Par un acte miracu-
leux de ces divinités, les instruments de musique
qui se trouvent en grand nombre dans les apparte-
ments du sérail, produisent des chants harmonieux
en l'honneur du prince. Ce te musique lui rappelle les
quatre vertus (dharmäloka-mulhäni) développées (pari-
pâtchitäni) par les Bodhisatas précédents, pendant
qu'ils vivaient, comme lui, dans la retraite de leurs
et commencer sa vie d'hermite.
sérails. Après quelques moments de pieuses réflexions
6
sur ce sujet, Bouddha fait résonner miraculeusement
les mêmes instruments de musique des noms de
100000 autres vertus, relatives particulièrement à la
vie domestique et sociale. Par l'effet de ces sons,
les 84000 femmes du sérail sont initiées (paripälchi-
täh) à la science parfaite (samyak - sambôdhau) , de
même qu'un grand nombre de dieux, descendus de
leurs cieux pour être témoins de cette scène. Des vers
prononcés par Hridéra, l'un des dieux de la classe
des Touchitas, pour annoncer au prince que le mo-
ment de son départ approche, forment la conclusion
de ce chapitre.
Chap. XIV.
Inquiété par un songe le roi Svddhodana dispose
un grand nombre de gardes autour du palais, pour
empêcher le prince de s'enfuir. Il place de même un
détachement de soldats devant la porte de la ville,
appelée Za porte du salut ( Mangala-dvôra ), vu que
c'est par elle que son fils doit sortir de la capitale,
suivant la prédiction des astrologues. Le prince de-
mande la permission de se promener dans les beaux
environs de Æapila-vastu. Le roi qui n'ose pas s'op-
poser à ce désir , fait décorer la ville et les environs,
ct ordonne qu'une multitude immense de troupes et
de bourgeois suive le cortège du prince durant sa
promenade. I! a soin aussi de le faire accompagner
par les plus belles femmes du sérail, afin que leurs
charmes le captivent et l'empêchent de profiter de
cette excursion pour exéculer son projet de fuite.
Malgré toutes ces précautions , les dieux tutélaires de
Bouddha savent tourner celle course au profit de sa :
sublime destinée, en faisant paraître sur son chemin
aux environs de la capitale du côté de l'orient un
vieillard accablé de tous les maux qui accompagnent
un âge avancé, Saisi d'horreur à la vue de tant de
misère , et instruit par son écuyer que tel est le der-
nier sort de tous les mortels dans ce monde, le
prince fait tourner le char et rentre dans son palais.
»Comment , dit-il à son écuyer, pourrais-je me livrer
au plaisir, ayant le germe de la décrépitude dans
mon corps ? ‘
Une autre fois, en sortant de la ville par la porte
du midi, pour s'amuser à la campagne , il voit pas-
ser près de son char un homme attaqué d'une mala-
77
die mortelle. Après ce spectacle le bonheur de la
santé, les jouissances d'une jeunesse vigoureuse, ne
sont plus qu'une. illusion à ses yeux, et il retourne
dans la solitude de son palais, sans jouir des fêtes
préparées pour lui à la campagne. — Son désenchan-
tement à l'égard du bonheur de ce monde devient
complet à l'aspect d'un homme tombé mort sur le
chemin, qui conduit vers l'occident de la ville. —
Ayant ainsi préparé son âme à l'abandon des plaisirs
mondains, les dieux finissent par lui montrer dans
la personne d'un religieux (4Ai4chu) la calme et im-
perturbable félicité de ceux qui renoncent aux occu-
pations et aux jouissances trompeuses du monde, pour
se dévouer à la piété. Cet événement à lieu à la der-
nière excursion du prince sur le chemin du nord.
Le roi, ne pouvant par aucun moyen engager son
son fils à préférer sa position actuelle , redouble d'ef-
forts afin de le retenir par force. Cependant le si-
lence des oiseaux, la séchéresse des fleurs et des
fruits et d’autres mauvais augures ne laissent aucun
doute que l'évasion du prince ne soit inévitable. Gôpa
et le prince lui-même sont en outre avertis de l'ap-
proche de ce grand moment par des songes, dont la
description remplit le reste du chapitre.
Chap. XV.
Le prince, ne voulant pas quitler sa patrie à l'in-
sçu de son père, se rend la nuit dans le cabinet du
roi pour le prévenir de son dessein. de partir. Sud-
dhodana le conjure d'abandonner ce projet, et se dé.
clare résigné à tout sacrifice, pourvu qu'il reste chez
lui. ,,Je vous demande quatre choses“, lui répond le
prince. ;, Donnez - moi une jeunesse perpétuelle; une
santé inébranlable , une vie éternelle et une prospérité
constante, À moins que vous ne puissiez m'accorder
ces quatre demandes, nul obstacle ne m'empèchera
de parür.‘‘ Poussé au désespoir par cette déclaration,
Suddhôdana donne l'alarme, et, ayant appelé aux
armes tous les jeunes gens de la race de Sükya, il
double les postes sur tous les points de sortie de la
ville, et se met lui-même à la tête des gardes du
palais.
En attendant, les divinités des différents cieux ont
pris leurs mesures , pour assurer un libre passage au
prince. Les charges de l'éveiller au temps propice, de
répandre un sommeil profond sur tous les habitants
du sérail et de la ville, de lui montrer le chemin,
d'ouvrir miraculeusement toutes les portes devant lui,
elc., sont distribuées aux dieux les plus distingués,
Dans la nuit destinée à sa fuite, Sarrérthasiddhi se
retire dans un appartement reculé de son sérail, et
se recueille pour pénétrer son âme de l'exemple des
Bouddhas antérieurs, et particulièrement des quatre
premiers pas de leur marche courageuse vers la dignité
de sauveur du monde (tchaträri pürva-pranidhäna-pa-
dûni) , qui consistent dans les quatre résolutions sui-
vantes : 1) celle de délivrer les hommes de l’escla-
vage de leurs passions, 2) celle d'ouvrir leurs yeux
à la lumière de la sagesse (pradjnä ), 3) celle de
renverser l'étendard de l'égoïsme (mäâna), 4) celle
de’ leur communiquer la véritable religion (dharma) ,
qui seule délivre les hommes de la nécessité de re-
naître dans ce monde. En ce moment le dieu Dhar-
matchârin use de son pouvoir, pour changer l'appa-
rence des jeunes femmes du' sérail de manière à n'in-
spirer que du dégoût et de la pitié au prince , n’a-
guère enchanté de leur beauté. Après avoir plaint
dans plusieurs vers le sort de ces femmes, Sarvärtha-
siddhi monte vers minuit sur le toit du palais, ac-
compagné de son fidèle esclave T'chhandula , auquel il
fait confidence de sa résolution de partir, en lui or-
donnant de seller son cheval. C'est envain que
Tchhanduka le conjure de différer son projet au moins
jusqu'a ce qu'il ait suffisamment -joui de sa jeunesse
et des agréments de son état actuel, Durant ce dia-
logue entre le prince et son serviteur favori, les
quatre grands rois gardiens des points cardinaux
(Lokapälah) , savoir DAritarächtra, roi des Gandhar-
vas où musiciens célestes. V’irädhaka , roi des Xum-
bândas, Viräpäkcha, voi des Vägas ou serpents , et
Kuvéra roi des Fakchas, se rassemblent avec leurs
sujets autour de Bouddha, tandis que Sakra avec les
Tragastrinsat , plane au-dessus de sa tête dans l'air,
ayant à ses deux côtés les dieux du soleil et de la
lune. Puchpa , le roi des Nakchatras, ou constella-
tions lunaires, s'incline devant le prophète et l'ex-
horte à se mettre en route, en s'engageant à l'ac-
compagner pendant sa fuite, C'est aux instances de
toutes ces divinités ; iointes à celles de son maître,
78
que TZ'chhandula se résout à faire les apprèts du dé-
part. Le prince monte, à cheval et passe au milieu
des soldats endormis, précédé de Sakra et de Brahma,
et suivi par un nombre infini de divinités qui chan-
tent ses louanges. A la pointe du jour il se trouve
déjà à une distance de 6 F'üdjana (54 milles anglais)
de la capitale. Là il congédie son cortège céleste et
renvoie son fidèle ZcAhandala en lui donnant ses or-
nements militaires et son cheval. En mémoire de cet
événement on a érigé sur cet endroit le temple (Ækai-
tya) appelé 4 relour de Tchhandaka. Vans le voisi-
nage de ce monument, il y a un autre temple nommé
la reception de la chevelure (tchidä-pratiharanam) , et
construit sur la place même où Bouddha, trouvant
que sa chevelure arrangée à la manière des princes ,
serait incompatible avec le caractère d'un pélerin, la
coupa avec son glaive ct la jeta en l'air, où elle fut
respectueusement saisie et emportée par les dieux
Trayastrinsat. Un troisième monument de cette espèce
fut érigé en mémoire de l'échange de ces habits avec
un dieu déguisé en chasseur (/bdhaka -rüpin), qui
Jui donna un vêtement rougeûtre (Xächägäri vastrüni),
comme avaient coutume de le porter ces mendiants
religieux, prenant en échange le costume élégant du
prince.
Le prophète décrit ensuite le désespoir des femmes
du sérail et du roi $zddhodana le lendemain de la
fuite du prince. Tout le monde se précipite vers la
porte du salut, par laquelle, suivant les prédictions , il
a dù prendre sa route. Les fleurs célestes répandues
en abondance sur le chemin , ne laissent aucun doute
sur la direction de sa marche. Enfin, on aperçoit le
dieu s'éloignant avec les habits du prince, et au
même instant Z'chhandaka avec le cheval et les orne-
ments de son maître. On veut courir à la poursuite
du dieu, le croyant un assassin qui s'est emparé par
force des habits du prince; mais 7'chhandaka , 16-
moin de ce qui s'est passé entre le dieu et son mai-
tre, en fait part aux messagers du roi ; et retourne
avec eux à la capitale , après leur avoir persuadé que
toul espoir de ramener le prince était perdu.
Aucun des jeunes guerriers de la race de Sakya
ne pouvant porter les ornements militaires de Boud-
dha à cause de leur énorme pesanteur , la vénérable
Gantami, pour ne plus être attristée par leur vue,
les fait jeter dans un étang, appelé dès - lors l'étang
des ornements (âbharana-puchharint). Après beaucoup
de lamentations de Suddhôdana et de Gôpä, celle-ci
se fait raconter en détail par 7'chhandaka les événe-
ments douloureux de la nuit passée.
Chap. XVI
Bouddha dirige ses pas vers la grande ville Fai-
säli, et visite sur sa route les hermitages de Säkyà
et de Padmä, deux saintes femmes de la caste des
brahmanes. 11 accepte aussi l'hospitalité du Brakmar-
chi Sraïvata et du prince (?) Dardika-putra. Au mo-
ment de son arrivée à V’afsäli, un sage de grande
réputation , nommé Andakäläpa , séjournait dans cette
capitale suivi de ses seclateurs et de 300 nouveaux
disciples. Bouddha se présente à lui et se déclare
prêt à embrasser la vie d'un Brahmätchärin. Anda-
käläpa lai fait subir une épreuve sévère, et Bouddha
s'en acquitte si bien, que le maître le déclare égal
à lui-même, et lui offre la moitié de ses disciples.
Mais Säkya-muni , trouvant que la doctrine de ce re-
higieux n'est pas de nature à effectuer l'émancipation
éternelle de l'âme (auiryäniha) , se résout à quitter la
ville V’aisäli, et à visiter le royaume de Wagadha.
Il fixe pour quelque temps son séjour solitaire au
sommet de la montagne Pandäna , aux environs de
Rädjagriha , capitale du royaume de Magadha, dans
les rues de laquelle il descend de temps en temps,
pour demander la charité. La sainteté et l'austérité
de sa vie lui acquierent l'adoration de tous les habi-
tants de la ville et répand sa réputation jusque dans
le palais du roi Bimbasära qui, pour lui témoigner
son respect, monte avec son corlége à l'hermitage du
prophète, et l'invite à résider dans son palais et à
disposer de lui et de son royaume. Le voyant malgré
toutes ses propositions séduisantes rester fidèle à ses
pieux engagements, il finit par se recommander à
son souvenir et retourne dans sa capitale.
(La suite incessamment. )
79
VOYAGE SCIENTIFIQUE,
1. EXPÉDITION ORGANISÉE PAR L'ACADÉMIE [M-
PÉRIALE DES SCIENCES, DANS LE BUT DE DÉ-
TERMINER LA DIFFÉRENCE DE NIVEAU DE LA
MER NOIRE ET DE LA MER CASPIENNE.
Il est connu, qu'en 1530 , M. F. Parrot fils, de
Dorpat, dans son voyage à l'Ararat, fit un nivelle-
ment barométrique par stations entre Astrakhan et
Novo-Tcherkask, afin de déterminer la différence de
niveau qui existe entre la mer Noire et la mer Cas-
pienne, travail dont le résultat se trouva contradic-
toire aux données antérieures, et notamment à celles
qu'avaient fournies deux nivellements exécutés par le
même M. Parrot conjointement avec M. le professeur
Engelhardt, entre deux autres points de ces mers,
savoir : Taman et Kisliar, D'après ces derniers tra-
vaux, on avait donc adopté comme un fait hors de
doute , que la mer Caspienne formait en quelque sorte
le point le plus bas du vaste enfoncement que pré-
sente la moitié occidentale de l'Asie centrale , et taxé
de 300 pieds environ, Or, le dernier nivellement de
cet habile observateur nous oblige, sinon à rejeter
cette opinion, du moins à douter de son exactitude.
Il ne faut donc pas être surpris, si un grand nom-
bre de ceux qui ont lu le voyage à l’Ararat de M.
Parrot témoignèrent le désir de voir cette question
résolue par un nivellement trigonométrique , désir
également prononcé par plusieurs membres de l’Aca-
démie qui, dès lors, aurait eu recours à la munificence
du Monarque pour l'accomplissement de ce plan, si, à
celte époque , elle avait pu trouver de jeunes savants
assez exercés dans ce genre d'observations pour exé-
culer ce travail avec succès, et disposés à en sur-
monter les difficultés et braver les fatigues.
Au commencement de cette année, M. Struve an-
nonça provisoirement à l'Académie que trois de ses an-
ciens élèves, dont il répondait tant pour les connaissan-
ces que pour l'empressement, pourraient se charger de
cette entreprise, dans le cas où l'Académie voudrait
leur confier cette honorable mission, Ces trois obser-
vateurs sont: M. George Fuss, désigné astronome-
adjoint de l'Observatoire central de Poulkova, M, Sa-
bler, aide-astronome à Dorpat et M. Savitch, maître-
ès - sciences mathématiques de Moscou ; les deux der-
niers se préparent pour occuper des chaires de pro-
fesseur. Celte annonce de M. l'académicien Struve fut
chaudement accueillie par M. Parrot père qui, déjà
précédemment, avait proposé à son collègue de se join-
dre à lui pour rédiger un plan à ce sujet; M. Par-
rot présenta trois mémoires à l'Académie, dans les-
quels il expose dans les plus grands détails les tra-
vaux et les méthodes que , selon son opinion , réclame
une pareille entreprise (*). Ces trayaux préliminaires
ayant été pris pour base des discussions, MM, les
Académiciens Parrot, Struve et Lenz soumirent à
l'Académie le projet en forme d'une expédition scien-
üifique qui aura pour but :
1° de déterminer la différence de niveau de deux
points , l'un sur le bord de la mer Noire, et l’autre
sur la mer Caspienne, au moyen de mesures trigono-
métriques ; .
2° d'assigner la position des deux points extrêmes
de la ligne de nivellement ainsi que d’un certain nom-
bre d'autres points intermédiaires et avoisinants par
des observations astronomiques;
3° de faire des observations barométriques, au
moins pendant une année, avec des instruments com-
parés et à des heures correspondantes, sur le bord des
deux mers , ainsi que, durant les opérations trigono-
métriques, sur toute la ligne du nivellement,
L'Académie approuva le projet dans toute sa teneur,
l'appuya fortement, et, à sa prière, M. le ministre de
l'instruction publique, de concert avec M. le ministre
des finances, le présentèrent à S. M. l'EMPEREUR
qui accorda Sa sanction suprême le 12 (24) mai, et
daigna mettre une somme de cinquante mille roubles
à la disposition de l’Académie pour subvenir aux
frais de cette importante entreprise.
En conséquence l'Académie arrêta les dispositions
suivantes :
Afin d'arriver avec certitude au but principal du
nivellement , il fallait d'abord déterminer la ligne
suivant laquelle cette opération devait s'effectuer, Les
(*) Nous nous proposons de communiquer à nos lecteurs le plan
de M. Parrot dans lous ses délails, 1el qu'il a été présenté à l’A-
cadémie,
80
renseignements que donnèrent à cet égard MM. Par-
rot fils et Engelhardt qui, ayant parcouru ces con-
trées dans tous les sens, les connaissent parfaitement,
firent adopter de préférence la ligne qui joint Novo-
Tcherkask avec Stavropol, puis ce dernier lieu avec
Kisliar. Cette ligne a The sur toutes les autres,
de traverser une contrée connue, habitée et n'offrant
que peu de difficultés au voyageur ; d'ailleurs Novo-
Tcherkask, point de départ des opérations , peut four-
nir à l'expédition tous les matériaux nécessaires. Toute
cette ligne sera formée par des mires successives plan-
tées à environ 2 versies (7000 pieds anglais) les
unes des autres; on en mesurera l'intervalle et la
distance du zénith pour chacune , vue des deux mi-
res voisines, ce qui donnera l'élévation de l'une au-
dessus de l’autre, et en prenant la somme des don-
nées avec leurs signes —- ou — , on en déduira la
différence de niveau qui existe entre les deux points
extrêmes , l’un sur la mer Noire et l'autre sur la
mer Caspienne.
La détermination des distances de zénith ne pré-
sente aucune difficulté, et s'effectuera selon les mé-
thodes connues ; quant à celle des intervalles, elle
aura lieu suivant la proposition’ de M. Parrot, c'est-
à-dire que, de deux en deux mires, par conséquent
toutes les quatre verstes, au lieu d'une mire, on ja-
lonnera avec soin une pelite base de quelques centai-
nes de pieds perpendiculairement à la ligne d'opéra-
tion, Il est “he qu'en raltachant de part et d'autre
ces petites bases aux mires voisines, on obtiendra une
chaine de triangles dont les petits côtés (perpendicu-
laires à la ligne d'opération) auront quelques centai-
nes de pieds, et les plus grands environ 2 verstes ,
et qui se toucheront alternativement par les sommets
et par les bases. Comme un côté de chacun de ces
triangles est connu, et que les angles peuvent être dé-
terminés par un théodolite, on obtiendra les inter-
valles des mires, et par celles-ci et les distances de
zénith, la différence de leurs hauteurs.
Deux observateurs munis de théodolites fournissent
deux séries d'observations , indépendantes l'une de
l'autre et qui se contrôlent réciproquement. L'une de
ces séries pourra être désignée par série septentrio-
nale et l'autre par série méridionale,
Les mesures des azimuis donneront en même temps
le relevé complet de la contrée à travers laquelle pas-
sera la ligne d'opération si l'on y ajoute encore quel-
es azimuts et quelques hauteurs polaires; enfin,
sera facile de iacher au travail principal la dé-
termination trigonométrique de la hauteur et de la
position des sommités principales de la chaîne du
Caucase que l'on apercevra sur une grande étendue
de la ligne de nivellement , car il suffira pour parve-
nir au résuliat désiré de rapporter les distances de
zénith et les angles d'azimut à la longueur connue
de la ligne d'opération.
Afin de s'assurer d'avance d'une entière réussite,
les trois observateurs feront, sur un terrain analogue,
avec les,instruments de l'expédition, et sous la di-
rection de M. Struve, un essai de nivellement sur
une étendue de vingt verstes environ. Cet académi-
cien s'est en outre offert de faire démonter les in-
struments jusque dans Îles moindres parties en pré-
sence des trois observateurs et de M. Masing, mé-
canicien qui fera partie de l'expédition, pour que les
voyageurs apprennent à en connaître loutes les indi-
vidualités, Ce n'est qu'après cet essai que l’Académie
arrêtera définitivement Île plan des opérations dans
tous ses détails, plan qu'elle s'empressera de faire
connaître au monde savant, se bornant , pour le mo-
ment, à indiquer d'une manière sommaire le mode
d'opération qu'on suivra. Ë
Quant aux observations barométriques, dès le com-
cement des travaux deux baromètres pourvus de psy-
chromètres seront envoyés à Taganrog et deux à As-
trakhan ; M. Manne, directeur des écoles dans le
remier de ces lieux, et M. Osse, apothicaire dans
le second , seront chargés de les observer et d'en no-
ter les indications plusieurs fois par jour durant tout
le temps des opérations. L'expédition aura trois ba-
romètres dont deux, pendant touic la durée des tra-
vaux, seront observés simultanément partout où l'on
mesurera des distances de zénith; le troisième sera
en réserve. Ces trois baromètres serviront en outre
pour comparer Îles baromètres fixes de Taganrog et
d'Astrakhan , tant au commencement et à la fin des
travaux , que pendant l'interruption, en hiver.
Pour Le de sûreté, la durée de l'expédition a été
fixée à dix-hnit mois : les membres partiront de St.-
Pétersbourg dans le courant de juillet 1856 ; les tra-
vaux trigonométriques seront entrepris en automne,
saison la plus favorable pour cet objet, et seront sus-
pendus pendant les mois rigoureux de l'hiver pour
être repris au printemps suivant.
Voici la liste des instruments
l'expédition.
Un grand instrument universel d'Ertel ; cercle horizontal 12 pou-
ces, cercle vertical 8 pouces.
Deux théodolites astronomiques de 8 pouces, de Munich.
Un petit instrument universel; cercle horizontal 6 pouces, cercle
vertical 4 pouces.
Un instrument de passage.
Sept baromètres de voyage d'aprés la construction de M. Parrot fils.
Deux phsychromètres.
Tubes de rechange avec mercure pour baromèlres et thermomètres.
Quatre chronomètres.
Echelles, trépieds, jalons, lunettes, instruments de mécanique, etc.
Trois boussoles.
dont sera munie
a ——— ——— ————————— ———— "te ms
Emis le 25 août 1836.
|
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|
:
Tome I. N. 1.
BULLETIN SCIENTIFIQUE
DLELIS. PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT -PÉTERSBOURG.
Ce jourual paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est de 5 roubles
assign. en Russie, et de 1 } écus de Prusse, à l'étranger. On s’abonne, à S.-Pétershourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse
N,2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se
charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsis, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exéculés par l'Académie , et à leur
tralismettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mémoires lus dans les séances; 2. Notes
de peu d'étendue in extenso; 3. Aualyses d'ouvrages manuscrits et imprimés , présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports ; 5. Voyages s-ienti-
fiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l’élat des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie.
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. EXTRAITS DES MÉMOIRES. 19. Mémoire sur l'expédition pour déterminer le niveau de la mer Caspienne.
PARROT. — 20. Analyse du Lalita-vistara-pourana. Suite. R. Lexr.
2 RL D PI IR RE SET DRE ER DAT SA PSE NUE ESS
EXTRAITS DE MÉMOIRES.
19. MÉMOIRE SUR L'EXPÉDITION POUR DÉTERMINER
LE NIVEAU DE LA MER CASPIENNE, PAR M.
PARROT (In le 8 juillet 1836).
Dès que j'eus appris par mon fils que le nivelle-
ment qu'il avait exécuté relativement au niveau de la
mer Caspienne, à son retour de son voyage à l'Ararat,
établissait une opposition évidente avec le résultat de
son premier nivellement exécuté conjointement avec
M. le professeur d'Engelhardt, j'avais senti la néces-
sité de décider, par un nivellemeut géométrique et
par un nouveau nivellement barométrique, cette ques-
tion aussi épineyse qu'importante à la physique de
la terre. Or comme personne n'a plus que notre Aca-
démie le droit et mème le devoir. de se charger de
ce travail, je m'abouchai le plus tôt possible avec no-
tre collègue M. Struve pour présenter , conjointement
avec lui, le plan de ce travail, persuadé que ses pro-
fondes connaissances en géodésie ne pourraient être
qu'infiniment utiles à ce projet. En eflet il consentit
à cette proposition, m'assurant qu'il avait eu la même
idée. Mais, apparemment faute de pouvoir proposer
d'abord les savants nécessaires pour celle expédition ;
M. Struve parut ne pas s'occuper de cet objet jus-
qu'au commencement du mois de mars de cette an-
née, époque où il écrivit une lettre particulière au
secrétaire perpétuel de l'Académie, M. Fuss, suivie
de deux autres, dans lesquelles il lui annonce qu'il
présentera un plan pour une expédition destinée à
régler définitivement le niveau de la mer Caspienne.
M. Fuss ayant communiqué ces letires à l'Académie,
je m'empressai de livrer le plan que j'avais conçu de-
puis long-temps, dès que j'eus connaissance de la pre-
mière de ces lettres. M. Struve étant arrivé, quelque
temps après, à Pétersbourg sans apporter de plan, ce
fut le mien qui servit de base aux travaux d'un co-
mité chargé par l'Académie pour régler tout ce qui
a rapport à cette expédition, ”
La question du niveau de la mer Caspienne rela-
tivement à celui de la mer Noire offre, dans l'état ac-
tuel des choses, de grandes difficultés. D'un côté, tous
les nivellements exécutés, à peu près en ligne droite,
de la mer d'Azov à la mer Caspienne, avaient constaté
une dépression plus où moins grande de celle-ci. M.
Lenz nous a livré dans le No. À de ce Bulletin les
T TOLAITUM
[192
MITAII
mot”
ITS
résultats suivants qu'il regarde comme les plus dignes | inhérents ou accidentels à baromètres, ou sur des
de confiance :
r Parrot ARC 5 de 1811) ».. - 504,0
Wisniewsky . ester JO
ri. 0 28 0 EC ÉER
DM te © 50,0
auxquels j'ajoute celui de M. Pansner qui trouva éga-
lement une dépression très considérable de la Cas-
pienne (*). Le premier nivellement , exécuté par M.
Engelhardt et mon fils, doit proprement compter pour
trois: le premier de la mer d'Azov à la mer Cas-
pienne par des observations correspondantes en sla-
tions d'environ 20 verstes, le second de la mer Cas-
pienne à la mer d'Azov, aux mêmes points, et le troi-
sième par des observations faites seulement aux ex-
trémités des deux mers. Ainsi nous avons proprement
sept nivellements qui attribuent une dépression no-
table à la mer Caspienne.
D'un autre côté, le nouveau nivellement de mon
fils fait en 1829, mais dans des contrées et des direc-
tions toutes différentes , sur le Volga, le Don et le
Manitsch, contredit toutes les mesures précédentes en
ce qu'il n'assigne aucune différence marquante de ni-
veau entre les deux mers. En outre, de nombreuses
observations ultérieures faites sur le cours de ces trois
fleuves, de même que de la Kuma, de la Sarpa, du Ka-
laüs, ete. semblent prouver évidemment que cette dif-
férence de niveau ne peut pas avoir lieu; à quoi il
faut ajouter quelques observations également contra-
dictoires faites par M. de Humboldt aux embouchures
du Don et du Volga et d'autres alléguées dans l'ap-
pendice à la description du voyage à l'Ararat,
Voilà la difficulté établie par les contradictions les
plus fortes , et je ne puis me persuader qu'elle puisse
être levée à l'état actuel de nos connaissances sur cet
objet, ne concevant pas que tant de nivellements ba-
rométriques s'accorderaient à déprimer plus où moins
la mer Caspienne, si cette dépression ne se fondait
que sur des erreurs d'observation ou sur des défauts,
{*) On pourrait ajouter le nivellement exécuté par uu voyageur
(dont en ce moment je ne nie rappelle pas le nom) basé sur la
pression de l'atmosphère mesurée par le dégré de iempératüre au-
quel l'eau boût.
causes fondées sur la variation de l'état de l'atmo-
»sphère ; et, à ceu égard , Je -nivellement fait per l'eau
“bouillante acquiert un grand poids, en ce que les
nmperfections des baromètres y sont éliminées.
Un nivellement géométrique , fait avec toute l'exac-
titude auquel la géodésie peut atteindre, déciderait
la simple question du niveau relatif des deux mers.
Mais à cette question s'en rattache une autre très
importante pour les nivellements barométriques en gé-
néral , savoir le degré des confiance que l’on peut ac-
corder à ces nivellements sur de très grandes distan-
ces. Ainsi je propose que l'on opère avec toute l'ex-
actitude possible un nivellement barométrique dont
les observations se feraient en même temps et aux
mêmes points que le nivellement géométrique. Par là,
on serait à même de connaître les différences.,. non
seulement dans le résultat général, mais aussi dans
le résultat de chaque station, et par conséquent de
découvrir les causes spéciales ou générales des er-
reurs des nivellements barométriques et peut-être les
moyens de les éliminer. Qu'il me soit permis à pré-
sent de présenter mes idées sur la maniere d'exécuter
chacune de ces deux opérations.
L'une et l'autre se feront à l'allée et au retour sur
la même ligne du Caucase sur laquelle le nivellément
de 1811 a été exécuté, Elle a le double avantage
d'être un pays connu qui offre toutes les ressotrees
nécessaires pour la nourriture, le transport et Ja sû:
reté des voyageurs, et de n'opposer ni grandes éléva-
tions, ni forêts, ni marais qui pourraient gêner le
nivellement géométrique, et en outre la possibilité
de comparer les résultats du nivellement de 1811
avec ceux du nouveau nivellement barométrique.
1. Le nivellement géometrique.
Tout nivellement géométrique sur de grandes dis
tances se compose de deux opérations, de la mesure
des angles d'élévation on de dépression (distances. de
zénith) et de la mesure des distances, pour obtenir
des triangles. rectangles dont Ja base et l'angle. à la
base avec l'angle droit sont donnés , au moyen des-
quels on calcule la hauteur cherchée,
83
Pour observer les distances de zénith, je propose
que l'on prenne des stations d'environ cinq verstes
de longueur , un peu plus ou moins, selon la nature
du terrain. À chaque extrémité de la station un ob-
servateur mesurera la distance de zénith en avant et
en arrière, dans la supposition que l'on ait déjà placé
la marque à l'extrémité de la station suivante. Soit
AB (Fig. L) une droite horizontale tirée par le
premier point d'observation 4; € le second point
d'observation élevé de la hauteur perpendiculaire CB
au-dessus de 4B; CF une parallèle à AB tirée du
point G. Nommons & l'angle vrai d'élévation CAB, de
même que l'angle vrai de dépression ACF. De tous
les rayons qui partent du point € en-dessous de C7
et qui , ailirés par des couches inférieures plus denses
de l'atmosphère , se courbent vers le bas, il y en
aura un qui arrivera au point 4 à l'oeil de l'obser-
nateur. Soit #1 la tangente de la courbe au point
A, DAC sera l'angle + de réfraction. L'observateur
en € recevra également un rayon du point À selon
une courbe égale dont la tangente GE et l'angle de
refraction ACE sera égal à x (*).
Ainsi nous aurons pour l'observation, prise de 4,
l'angle apparent d'élévation = & + x, et pour l'ob-
servation prise de €; l'angle apparent de dépression
d'où
dé 2wet 2 7. Or, comme ces observations sont si-
multanées , nous sommes certains d'avoir obtenu les
vraies valeurs , et de l'angle cherché, et de la réfrac-
tionvqui l'accompagne. Les observateurs , en avançant
de station en station, et ayant déjà une observation
pour la station suivante, prise en €, contrôleront
mutuellement leurs observations, et apprendront si Ja
réfraction a ehangé pendant le temps écoulé entre
celle première observation en € et la seconde, puis-
que la même réfraction sera observée ésalement à l'ex-
trémité G de cette station et mesurée.
l'on tire immédiatement la valeur
Ed x ;
"Cette mesure des réfractions de station en station
nous apprendra en même temps S'il s’est fait quelque
changement, d'ailleurs insensible dans l'atmosphère.
Or, comme la distance entre les deux mers est d'en-
(*) La différence minime qui a lieu entre l'angle des deux tan-
gontes est lout-à-fait insensible pouc de si petits angles.
vivon 900 verstes , l'on obtiendra environ 180 de ces
mesures à l'allée, et autant au retour sur les réfrac-
tions terrestres, qui ont certainement quelque in-
fluence, ou plutôt indiquent des variations dans l'état
de l'atmosphère qui, quoique observées seulement
dans les plus basses régions, peuvent cependant in-
fluer sur la colonne barométrique, parce qu'elles s'é-
tendent dans les régions supérieures surlout par les
courants.
La lumière solaire, en changeant la température
de la couche atmosphérique dans les régions inférieu-
res aux nuages, suriout proche de la terre, je pro-
pose d'observer l'intensité de cette lumière pendant
tout le voyage aussi long-temps qu'elle luit, de quart-
d'heure en quart-d'heure, au moyen d'un instrument
composé de deux prismes , l'un du brun le plus foncé
et l’autre d'une teinte moyenne de bleu, et séparés
par un prisme de verre non coloré pour éliminer la
réfraction. L'on peut obtenir par là une absorption t0-
tale de la lumière solaire lorsqu'elle a la plus grande
intensité; mais comme Îles prismes ne peuvent pas
être taillés en sorte que leur tranchant soit infni-
ment mince, l'on pourra calculer le point où se trou-
verait ce tranchant en mesurant Îles épaisseurs des
prismes à leur gros bout et à leur tranchant physi-
que. Cette distance, entre le point où la lumière dis-
paraît entièrement el le point du tranchant infiniment
mince, sera parlagée en 100 parlies égales qui four-
niront à chaque observation les degrés d'intensité de
la lumière solaire. C'est une application de la mé-
thode proposée pour mesurer l'intensité de la lumière
des étoiles.
La combinaison des deux nivellements simultanés ;
barométrique et, géoméirique , offrirait une grande
difficalté relativement au choix de la saison, l'au-
tomne étant à raison des xéfractions terrestres la plus
favorable au nivellement géométrique et (de même
que le printemps), à raison des vents d'équinoxes, la
plus défavorable au nivellement, barométrique. La mé-
thode proposée de mesurer les distances de zénith,
éliminant totalement les réfractions dans le calcul des
angles cherchés, toute saison est favorable au nivel-
lement géométrique et l'on n'a qu'à éviter dans les
Li
SA
jours très chauds les heures où les ondulations de
l'air deviennent sensibles au télescope du théodolite.
La mesure des distances offre de plus grandes dif-
ficultés. D'abord il est clair qu'il serait ridicule de
proposer, pour une distance d'environ 900 verstes, la
méthode rigoureuse dont on se sert pour mesurer les
bases géodésiques. M. Struve a employé quinze jours
à mesurer sa base pour la mesure du méridien, base
qui n'avait que 2315 toises, et il était assisté par
MM. Wrangel, Preuss et Féodoroff , tous trois bien
dignes d'être ses coopérateurs , et jouissait de toules
les ressources qu'offre un pays civilisé et la proxi-
mité de Dorpat. Ainsi, dans la supposition que l'ex-
pédition de l'Académie jouisse également de ces
avantages , le nivellement entre les deux mers ne du-
rerait pas moins de 8 ans 9 mois, dans la supposi-
tion que les observateurs travaillassent jour pour jour
et ne fussent jamais arrêtés, pendant ce long espace
de temps, ni par des maladies ni par la mort de l'un
d'eux. Une autre méthode serait celle des triangula-
tions ; mais l'opération durerait au moins 6 ans,
toujours dans la supposition que la ligne du Caucase
offrit les mêmes facilités que la Livonie, ce que sü-
rement l'on ne peut supposer; car dès qu'on s'éloi-
gnerait de la ligne des postes de Cosaques , l'on se
trouverait dans un désert sans population, sans che-
mins de communication , sans nourriture. La méthode
des arpenteurs, qui paraîtrait la seule praticable, est
sujette à tant d'imperfections et de sources d'erreurs ;
que ce serait s'exposer aux reproches de tous les sa-
vants, si l'on voulait la proposer. Qu'il me soit per-
mis d'indiquer ces défauts.
Que l'on se serve d'une chaîne ou d'une corde,
l'on ne peut faire aucune observation thermométrique
sur ses allongements ou racourcissements, lesquels offrent
d'autant plus de différences, que l'une et l'autre se
traînent sur un terrain tantôt échauffé par le soleil ,
tantôt à l'ombre, tantôt sec et tantôt humide. La
corde en outre, ne pouvant point être parfaitement
soustraite à l'influence de l'humidité, offre à cet
égard une nouvelle source d'erreurs.
La chaîne et la corde sont exposées à des tiraille-
ments pour en placer tons les points en ligne droite;
ce qui met de l'incertitude dans la mesure, non seu-
lement parce quil est presque impossible d'obtenir la
droite avec quelque rigueur, mais aussi par l'élargis-
sement des trous des jalons. Si la chaîne a 50 pieds
de longueur, une faute d'un pouce cause une erreur
de 43 et si c'est une corde, les différents degrés de
tension augmenteront l'erreur de beaucoup.
Ni la chaîne, ni la corde, ne tiennent compte des
inégalités verticales du terrain qui peuvent se répéter
plus d'une fois sur la longueur d'une chaîne.
La route, sur laquelle les mesures s'effectuent, change
souvent de direction. La rectification ne pourrait se
faire que par les mesures des angles, soumises elles-
mêmes à quelques erreurs. Mais comment effectuer
cette rectification dans les cas les plus fréquents, où
la déviation ne forme pas un angle net, mais une
courbe qui, sur une longueur d'une versie, a souvent
un sinus verse égal à 1 de versie ou même davantage?
Mesurera-t-on 5 ou 6 angles pour obtenir, au moyen
d'un calcul compliqué , une rectification encore défec-
tueuse ? Outre ces grandes déviations, il s'en trouve
tant d'autres sur de plus petites longueurs , que le
géomètre le plus déterminé ne pourra se décider à
en faire la rectification , surtout sur une route à l'é-
tablissement de laquelle l'art n'a pas présidé. Dans
un pays de steppe, il est fort rare que l'on puisse
quitter la voute pour obtenir des lignes droites , à
cause de l'herbe qui, jusqu'au milieu de l'été, est comme
une petite forêt de basse futaie, à raison de la hauteur
et de la raideur des tiges, et plus tard offre un tissu
de plantes sèches sur lequel il serait presque impos-
sible de tendre la chaîne ou la corde,
Une chaîne ou corde de 50 pieds devant être trans-
portée 60000 fois sur la distance entre les deux
mers, l'on doit supposer (comme l'expérience le prouve
dans l'arpentage) plusieurs erreurs dans le compte de
ce nombre,
Enfin, le pis de toutes ces erreurs, est que l'on ne
peut en assujettir les limites à aucun calcul , de sorte
que, à la fin de l'ouvrage, on ne sait ce que l'on
a fait.
Telle est la nature de l'arpentage relativement au
défaut d'exactitude. Restent encore les autres incon-
vénients. D'abord le travail ne peut -se faire qu'à pied.
Or, pour un voyage de longue haleine sur toute sorte
85
de chemins, un piéton ne peut compter au plus que
4 verstes par heure. Mais en arpentant il en sera
autrement, Avec toute l'assistance requise, il lui fau-
dra pour l'alignement des jalons, la tension de la
chaîne et l'examen de sa position relativement à la
ligne droite au moins une minute par coup de chaîne,
ce qui fait pour chaque verste 66 minutes. La mesure
des angles de déviation exigera au moins autant de
temps. Si l'on ajoute 15 minutes pour la marche, le
temps nécessaire pour mesurer une longueur d'une
verste sera de 147 minutes ou 2 heures 27 minutes.
En admettant 8 heures de travail par jour, on ne
pourra mesurer que 3,2 verstes dans une journée, ce
qui fait pour les 900 verstes 280 jours, ou près de
10 mois, en supposant quon travaillät jour pour
jour, fêtes et dimanches sans aucun jour de repos.
En ajoutant les dimanches et les retards par maintes
avaries, ces dix mois se monteront à {2 pour l'allée
et autant pour le retour, Quel savant voudrait ou
pourrait se charger d'un travail aussi fastidieux et fa-
tigant, exposé constamment à toutes les intempéries
de l'air, au soleil brûlant, à la pluie, aux vents,
aux orages, aux changements quelquefois subits de
température, à la poussière, aux pieds mouillés et
à la fatigue ? Et si l'un d'eux tombe malade pendant
ces deux années , voilà l'expédition arrêtée jusqu'à sa
guérison, dans un pays où l'on ne trouve que des
Cosaques qui, quelque bonnes gens qu'ils soient, n'ont
pas la réputation d'être d'excellents médecins.
: Reste encore la méthode des odomètres d'une facile
exécution, si l'on fait faire une voiture dont les roues
de derrière aient un axe fixé à ces roues pour y
adapter l'odomètre, On pourrait compter sur 10 v.
par heure on 6 minutes par verste, auxquelles on de-
yrait ajouter les 66 minutes pour la mesure des angles
de déviation, ce qui ferait en tout 72 minutes pour la
mesure d'une versie, où 138 jours pour toute la li-
gne sans fatigue pour les membres de l'expédition et
sans danger pour leur santé. Mais cette méthode tient
compte de toutes les inégalités du terrain, grandes ou
petites, de chaque bosse et de chaque ereux, de sorte
qu'il serait impossible, même sous une grossière ap-
proximation , de réduire la longueur qu'elle livre à la
distance horizontale.
D'après ces considérations, il était naturel que je
cherchasse une méthode vraiment géodésique pour me-
surer les distances, qui fournit toute l'exactitude que
le but de l'entreprise exige. Je crois avoir trouvé cette
méthode, que je nomme la methode des petites bases.
Je conserve la station fixée plus haut à environ
5 verstes, À l'extrémité postérieure de cette station,
on marque, à angles droits avec la direction de la sta-
tion, une base d'environ 200 pieds et dont on mesure
l'angle de l'extrémité antérieure de la station avec un
théodolite sur lequel on puisse estimer avec sûreté un
angle d'une seconde. Cette petite base est placée en
sorte que la direètion de la station la coupe en deux
parties égales, (*)
Sur une longueur de 5 verstes (à 550 loises la
verste) la tangente de 1 sec. (0,000005) équivaudra
à 0,0825 pieds où 0,99 pouce, soit { pouce, Ainsi
la plus grande faute qu'on puisse commettre sur la
longueur de 200 pieds sera ;153.
Les mires placées aux extrémités de la petite base,
soit qu'elles soient des cercles noirs placés sur un
fond blanc, où qu'elles aient la forme de la fig. IL,
doivent offrir le plus grand contraste du noir au
blanc, afin d'être le plus visibles que possible, Je
propose à cet effet de les faire de calicot noir et
blanc tendu sur une surface de ferblanc déjà peinte
en blanc et noir, comme si cette surface devait seule
être la mire.
Pour que les observateurs puissent s'orienter mu-
tuellement avec facilité, l'on aura deux grands signaux
comme fig. II. de trois pieds en carré, composés
simplement de calicot, que l'on tendra avec quelques
crochets sur deux jalons et que l'on pliera en petit
format pour le transport.
Pour établir et mesurer la petite base, il faudra
un appareil semblable à ceux dont on se sert pour
mesurer les grandes bases géodésiques, c'est - à - dire
(*) On pourrait donner plus de Jongueur à celte base, au resle
sans un graud avantage ; mais même en pays de slçppe, on ne trou-
verait pas toujours un terrain où il serait possble de établir hori-
zontalement. Dans les cas où ctla ne pourrait avoir lieu pour les
200 pieds, on lui laissera l'inclinaison qu'exige le terrain, et l'on me:
surera Ja différence zénithale . des deux extrémités pour çaleuler sa
longueur borisontale.
86
quatre trépieds très solides; une corde . de toute la!
longueur de la petite base, pour aligner les trépieds
deux étalons en fer de 10 pieds de longueur, munis
à leur milieu d'un ereux où l'on versera du mercure
pour observer la température avec un thermomèire
qui sera emballé dans la même caisse que les étalons,
de sorte qu'ils aient d'avance, à très peu près, la même
température qu'eux , afin d'abréger le temps nécessaire
pour observer la température des barres ; un couvercle
blanc de carton pour chaque, étalon qui laissera des
trois côtés un espace libre d'un pouce, un peu plus
court que l'étalon, afin que l'on puisse voir le trait
à chaque bout, et avec un trou au milieu pour pla-
cer le thermomètre, couvercle qui garantira au be-
soin l'étalon des rayons solaires ; un appareil pour
donner aux barres un horizontalisme parfait; un ap-
pareil pour placer la ligne verticale de chaque mire
précisément sur le trait de l'étalon; un. sextant ou
instrument semblable pour placer la petite base à
angles droits sur la direction de la station, Comme
les petites bases peuvent être un peu plus ou moins
longues, on leur donnera chaque fois une, longueur | ou
multiple de 10 pieds, afin d'éviter la mesure des
fractions.
Voyons, à présent, avec quelle exactitude la petite
base sera mesurée.
L'erreur, provenant de la position de la
petite base à angles droits, ne peul pas ex-
céder { de degré, quelque médiocre que
soit l'attention que l'on mette à préciser
les angles droits. Cette erreur produjrait
. + 0,0000095
Si l'on observe la coïncidence des traits
des étalons entre eux avec une loupe, l'on
ne peut pas se tromper de {; dle ligne; ce qui
fait pour les 19 coïncidences de la base
éntière . ., . . «te oter 10,0 000109
_ Avec les précautions indiquées pour ob-
server la température des étalons, l'on peut
être sûr que l'erreur d'observation ne pas-
sera pas ? de degré C. Or, comme le fer battu
s'étend d'environ 345 de sa longueur pour
les 100° C., il s'ensuit que l'erreur sur
la longueur totale de la base ne dépassera pas 0,0000025 | à
une faute sur la longueur de . . . ..
La coïncidence des 4rais -dans l'oppo-. :
;| silion des mires.aux extrémilés de la base |
ne pouvant être guère-observée à la loupe (*), ,
on peul estimer la plus grande erreur d'ob-
servation à 4 de ligne chacune, ce qui fait
pour les deux . ..4:4 4, ....., .. 0,0000017
Somme des erreurs possibles — 0,0000246
Ce qui fait 0,70848 ligne pour l'erreur totale sur
la longueur de la petite base, dans la supposition que
toutes les erreurs s'accumulassent.
Quant à la longueur de la station de 5 verstes,
ces erreurs influeront sur la mesure dans la même
proportion, et cette mesure sera par là sujetteà un
maximum d'erreur — 4,812 pouces.
Mais celte mesure est sujette à une autre erreur,
provenant de la mesure de l'angle que soutend, la
petite base vue de l'autre extrémité de la station,
Cette erreur ne dépassant pas 1 sec: dont, la tangente
est —0,000005 , lle sera ,, comme nous l'avons. yu
plus haut = 1 pouce ouh pour la petite base,
4 pouce pour la moitié, dont la tangente est =
0,0000025. Ainsi la longueur de la station en sera
affectée dans la,même proportion. Car, soit la distance
calculée sur Ja moitié de Ja petite base corrigée = 4
et Ja distance affectée de la faute en question = À’,
la moitié de l'angle vrai Z « et la moitié de l'angle
A.r-ig. «
torse Donc
l'augmentation ou la diminution sera en proportion
de la différence de ces deux tangentes, et le calcul
livre pour cette différence ,{55 — 0,0004169, qui,
ajouté à la somme des fautes de la mesure de la
base à laquelle celle de la longueur de la station
est proportionnelle , nous aurons 0,0004415 pour la
somme totale des fautes, prises au maximum. Sur
une distance moyenne de 5 verstes où de 16500
pieds , elle est — 6,879 pieds.
Cette somme du maximum des fautes , appliquée à à
la différence de niveau des déut mers, trouvée par
mon fils en 1811, qui est 504 pieds, donne pour
le maximum de la faute possible 1,6 pouce, erreur
————_—— ——————————————
:1(*) Æn émployant un‘petittélesopt, 6m pourrait réduire:la faute
a ©, de ce que nous l'admettons,
observé — «8, Von aura 4° =
21.7 fige
que l'on peut: regarder comme tout-à-fait insigni- | au deux mois pour l'allée et autant pour le retour.
fiante. |
On voit par ce petit caloul que k faute qui résulte
de la mesure de l'angle asimatal est 17 fois plus
grande que celle qui résulte de la mesure de la base
eb, par là, de quelle importance est la mesure de ces
angles. Elle l'est encore bien davantage lorsqu'il s'a-
git des distances de zénith , les fautes se répétant
de station en station. L'on sait au reste que lorsque
Von caleule, par la théorie de Laplace, les observa-
tions, l'erreur probable se trouve être beaucoup au-
dessous du maximum des erreurs. Par cette raison on
ne peut trop recommander de multiplier les opérations
à chaque point. (*).
» M. Struve, lors de sa mesure des degrés de méridiens,
employait en moyenne une heure à la mesure de 22
toises; ce qui fait 1} heure pour les 200 pieds de
notre pelite base, dans la supposition qu'il fallût au-
tant de temps à nos physiciens. A cela il faudrait
ajouter une demi heure pour faire le chemin en voi-
ture el 10 minutes pour emballer et déballer les in-
struments. Les observations des distances de zénith
et des angles de déviation d'une station à l'autre ne
prendront au plus que 10 min., parce qu'elles pour-
ront se faire en grande partie pendant que l'on éta-
blira la petite base. Ainsi tout le travail d'une sta-
tion, y compris le voyage; ne coûtera que 24 heu-
res. Donc, en travaillant environ 9 heures par jour
(ce qui est possible, le travail n'étant nullement fa-
tigant), l'on fera 4 stations par jour; et les 180
slations se feraient en 45 jours. Au reste, il ne faut
pas oublier les dimanches comme jours de repos, les
jours tellement pluvieux on orageux qui rendraient
le travail impossible, quelques avaries dans les in-
struments , causées par quelque accident, tel qu'un
baromètre cassé, une balle d'air qui se serait glissée
düns un autre, une indisposition passagère d'un des
VOYABeurs ; et si, pour tous ces retards, nous complons
12 jours, cela fait en tout 57 jours, soit 60 jours
(#) Je présume que celle methode des petites bases, exécutée avec
deux énustruments universels dont les deux cercles auraient 18 pouces
de rayon, pourrait remplacer la méthole des triangulations avec une
épargne énorme de temps. La grandeur et le poids de l'instrument
ne doivent plus aujourd'hui effrayer les géodèter.
Asnsi notre méthode des petites bases fera en quatre
mois ce que la méthode des arpenteurs ne pourrait
exécuter que dans 2 ans, c'est-à-dire avec 4 du temps
et avec une bien plus grande exactitude.
( La suite ircessamment. )
> De
20, ANALYSE DU LALITA-VISTARA-POURANA,
L'UN DES PRINCIPAUX OUVRAGES SACBÉS DES
BOUDDHISTES DE L'ASIE CENTRALE, CONTE-
NANT LA VIE DE LEUR PROPHÈTE, ET ÉCRIT
EN SANSCRIr; PAR M. R. LENZ (lue le 20
mai 1836).
* (Suite. )
Chap. XVIH
Rudraka, fils de Réma ( Rämopatra ), fondateur
renommé d'une secte religieuse , vient s'établir à R4-
djagrika, où il gagne beaucoup de partisans. La base
de sa doctrine est un stoïcisme affecté (sanserita) et
forcé, en vertu duquel on doit arriver à une éléva-
tion mystique des pouvoirs de l'âme. (*). S'aperce-
vant bientôt de la faiblesse de ce système , fondé sur
l'égoïsme el insuffisant à la délivrance morale, Boud-
dha se résout à en exposer les défants aux yeux de
la secte trompée, Dans ce but, il se fait recevoir parmi
les disciples de Rudraka et se livre à la contempla-
tion, conformément aux instructions de son nouveau
maître. La sainteté de sa vie antérieure et son expé-
rience dans la pratique des oeuvres pieuses, lui fait
atteindre avec facilité l'état que Audrala désigne
comme le dernier but de sa morale. Frappé d'un si
merveilleux succès, le maître exprime son désir de
s'associer comme collègue son nouveau disciple, et de
partager avec lui tous les avantages de sa position.
Cette proposition est repoussée par Säkyamuni, qui
€) D m'est impossible de donner une définition plus exacte de
la nature de celle doctrine qui, dans l'original, estarès obscurément
garaclérisée par le mot Vaiva-sandinduésandinéyatana-samépattih.
Dans tous les cas les principes dont il s’agit ici paraissent être eeux
des Fogi ou ascètes de la secte des Saivas. :
88
déclare ne pouvoir pas se contenter d'un mérite si
facilement gagné, ni d'une doctrine où les plus no-
bles qualités de l'âme, la foi, le courage, la dévo-
tion, la méditation mystique et le véritable savoir,
n'ont point la place qu'elles méritent. Cette déclara-
tion du prophète a l'effet d'ouvrir les yeux aux cinq
meilleurs disciples de Rudruka, appelés les Bhudra-
vargiyas qui, ayant reconnu la supériorité de Boud-
dha, se séparent de leur maître pour suivre désor-
mais les pas du nouveau prophète.
En montant le cours du Gange, Bouddha et ses
disciples sont amicalement reçus et nourris par une
secte religieuse , réunie dans un endroit sacré , entre
Rädjagriha et Prayäga (Alehabad), pour célébrer
une fête sur le fleuve. De à, ils continuent leur vo-
yage à Gayä et s'établissent pour quelque temps sur
la montagne Gayä-srcha, qui domine cette ville.
C'est ici que Bouddha reconnait la nécessité de s'in-
fliger de sévères tourments pour préparer son corps
et son esprit à la destinée qui doit glorifier la der-
nière partie de sa vie. Cette nécessité se présente à
son esprit sous la forme de trois paraboles (#isra
upamôh) que l'auteur de cet ouvrage trouve prodi-
gieusement belles. Ces paraboles doivent expliquer
que parmi lrois différentes manières d'aspirer à la
dignité d'un saint il n'y en a qu'une seule qui puisse
réussir. Ces trois manières peuvent être comparées à
trois individus qui s'efforcent d'allumer du feu, en
frottant
Un anachorète qui n'est pas parvenu à dompter par-
faitemant ses passions, est semblable à celui qui,
non seulement se sert de bois vert pour l'usage en
deux morceaux de bois l'un contre l'autre,
question , mais a encore la folie de mettre dans l'eau
le morceau qu'il frotte. Un anachorète délivré du
joug des passions, mais incapable de franchir les
bornes que la nature humaine impose à nos capacités
intellectuelles ; ressemble à celui qui, appuyant son
bois sur un fond solide, n'en manque pas moins son
but, parce qu'il se sert, comme le premier, de bois
vert. La seule condition pour obtenir la science par-
faite, est de réunir à des exercices austères le pou-
voir de surpasser les limites de la nature humaine.
Un tel individu peut être comparé à un homme qui,
ayant pris du bois bien sec, l'appuie sur un fond
bien solide (*). Se sentant donc organisé de manière
à effectuer la liaison des deux qualités recherchées,
Gantama (**) se retire dans une des vallées reculées
de la montagne Gayäsircha , près du village Uruviva
(yena Urwilea-senäpatir grâmakas 1ad-anusritas \tad-
anuprôpto ‘ bhüt) , afin d'y commencer ses pieux ex-
ercices. 11 se propose de passer par toutes les priva-
tons, les atrocités, les répétitions de formules mys-
tiques et les oeuvres religieuses, qui conduisent à la
saintelé d'aprés les idées du siècle. 11 veut même les
pousser jusqu'à humilier les religieux les plus enflés
de leur mérite gagné de cette manière. 11 commence
par rester jour el nuit assis sur le même point, fer-
mant ses organes à loute impression extérieure, et
tourmentant son corps au moyen d'un effort intellec-
tuel, de manière à inonder le sol de sa sueur au
milieu des nuits d'hiver. Ensuite il se met à exécuter
un voeu terrible, nommé Asphänaka, et qui surpasse
la force de tout autre individu , soit mortel, soit di-
vin, Ses jeunes , aggravés de degré en degré jusqu'à
l'abstinence de toute nourriture ; lui donnent l'appa-
rence d'un squelette ; et les enfants des villages d'a-
lentour s'amusent à enfiler des brins de paille dans
ses oreilles et à les faire sortir par la bouche et le
nez. 11 ressemble tellement à un cadavre , que quel-
ques-uns des dieux T'rayastrinsat, croyant qu'il avait
succombé à l'excès de ses tourments , rapportent la
nouvelle de sa mort à Mäyäderi, sa mère décédée,
qui descend sans délai sur la terre ; suivie d'un grand
nombre de: femmes célestes, pour pleurer sur le tom-
beau de son fils. Arrivée au bords de la Nafrandjané,
rivière arrosant la scène de ces prodiges, la mère
malheureuse croit adresser ses plaintes à un corps
sans vie, lorsque Garfama fait entendre sa voix pour
la tirer de cette erreur et lui annoncer l'approche. de
son dernier triomphe. Consolée par ces paroles pro-
phétiques , elle retourne à son séjour céleste , pour
atiendre avec patience la fin de cette pénible époque
qui doit durer six ans. |
(La suite incessamment. )
(#) C'est ainsi que j'ai cru entendre cet ennuyeux passage, où le
peu de sens ne se découvre qu'avec peine sous un amas de phrases
inutiles.
(**), Le nom que se donne le prophète depuis le commencement
de sa vie religieuse.
Emis le 29 août 1856.
EU.
Tome I. N. 12.
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT -PÉTERSBOUR G.
_ Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'uu volume est de 5 roubles
assign. en Russie, et de 1 } écus de Prusse, à l'étranger. On s'abonne, à S.-Pétershourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse
N:2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionuaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se
charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie , et à leur
transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mémoires lus daus les séances; 2. Notes
de peu détendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés , présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages srieuti-
fiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l’état des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie.
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 19. Memoire sur l'expédition pour déterminer le niveau de la mer Caspienne.
PannOT. — 30. Analyse du Lalita-vistara-pourana. Suite. R. Lenz.
EXTRAITS DE MÉMOIRES.
21. MÉMOIRE SUR L'EXPÉDITION POUR DÉTERMINER
LE NIVEAU DE LA MER CASPIENNE, PAR M.
PARROT (lu le 8 juillet 1836).
( Conclusion. )
IL. Le nivellement barometrique.
+ Dans le but d'obtenir les résultats les plus exacts
par ce nivellement et d'assurer l'expédition contre des
retards provenant d'inconvénients fortuits, je propose
que l'expédition soit fournie de 6 baromètres les plus
parfaits et les plus solides, tels que celui que mon
fils à inventé et décrit dans son voyage à l'Ararat,
avec un flotteur et un thermomètre dont le cylindre
est fait d'un morceau du tube du baromètre même,
pour obtenir une harmonie parfaite entre les tempé-
ratures du mercure dans le thermomètre et le baro-
mètre, et se dispenser par là de l'observation du ther-
momètre libre, le tube entier de ce baromètre étant
exposé librement à l'action de l'air. La facilité de
l'usage, la solidité et l'exactitude de celte espèce
de baromètre s'est constatée depuis bien des années
dans plusieurs grands nivellements , et a obtenu une
complète approbation de la part de M. de Humboldt
qui s'en est servi dans l'Oural. Ces 6 baromètres se-
ront partagés également entre les deux observateurs.
Quatre (deux à chaque extrémité de la station) seront
continuellement en activité et se vérifieront mutuelle-
ment, et les deux autres, comme baromètres nor-
maux, ne seront ouverts que tous les deux ou trois
jours pour leur comparer les quatre autres. S'il arri-
vait que l'un des quatre baromètres actifs se cassât ,
alors l'observateur le remplacerait par celui qui n'est
pas de service pour ne pas interrompre le nivellement..
Dans un pareil cas , on sacrifiera la journée suivante
pour remplacer le tube cassé et comparer son action
avec celle de l'autre baromètre normal.
Ainsi cette expédition exigera 4 savants , dont deux
se chargeront uniquement du nivellement géométrique,
les deux autres du nivellement barométrique, et em-
ploieront le temps superflu que leurs observations
leur laisseront à assister les deux premiers dans leurs
opérations.
Je propose enfin que l'expédition soit à la vérité
décrétée et arrangée le plus tôt possible, mais remise
au commencement de l'année prochaine, afin d'avoir
Me MITAJLIUS
tout le loisir désirable, soit pour faire tous les prépa-
ratifs nécessaires et étudier les individualités des in-
siruments, soit mêmé pour exécuter ün ptit mivelle-
ment dans le triple but de s'assurer que rien ne man-
quera à l'expédition, de s'exercer à là métliode des
petites bases, et d'estimer le temps nécessaire à l'exé-
cution et le degré d'exactitude que l'on obtiendra.
Pour ne rien omettre de ce que je regarde comme
important au but de fixer le niveau de la mer Cas-
pienne , je crois devoir diriger l'attention de l'Acadé-
mie sur une considération nouvelle, 11 est possible et
même vraisemblable d'après les données citées que le
nivellement de mon fils, exécuté en 1811, se trouve
confirmé , plus ou moins exactement , par le nouveau
nivellement barométrique projeté, et contredit par le|
nivellement . géométrique, de sorte que la question
sur la validité des nivellements barométriques serait
encore plus indécise que jamais, et qu'il faudrait re-
courir à un principe tout nouveau d'explication pour
lever la contradiction existante entre les nivellements
de 1811 et de 1829. Ce principe; je le trouve dans
ma théorie des cavernes volcaniques et des soulève-
ments: publiée pour la première fois en 1815 dans
mon ouvrage intitulé PAysik der Erde, et depuis, dans
mes Entretiens sur la Physique, dont je vais présenter
lidée le plus succinctement que possible.
Les expériences de Bouguer et de La Condamine,
faites au sommet du Pichincha, à Quito et à Para,
avaient prouvé que la gravitation de la Terre dimi-
nue d'intensité à une plus grande distance du centre.
Mais on n'avait pas (que je sache) examiné, si cette
dimimution suit la loi de Newton. J'entrepris le cal-
cul à cet effet et trouvai que le calcul des expérien-
ces ne faisait monter la diminution qu'à environ la
moitié de ce qu'elle devait être selon la loi de New-
ton. Je conclus de ce calcul que la masse dei roches
sous Quito, depuis l'horizon de cette ville jusqu'à
celui de la mer aurait une pesanteur spécifique qui
ne serait que 4, de celle des roches qui font la base
sur laquelle Quito repose. Or, comme nous ne con-
naissons aucune roche, aucun corps solide, qui ait
une si petite densité (23 fois moindre que celle ‘de
Veau) j'ai dû en conclure que sous Quito il devait
se trouver une énorme caverne ( vraisemblablement le
suoT
foyer, du Pichincha) qui, si elle existait dans l'es-
pace vertical entre le niveau de la mer et de Quito,
devrait aÿoir, une étendue de 4} mille géographique
cube, Ainsi, comme ma théorie des volcans prouve
mathématiquemént: qu ‘il ne peut exister aucune ca-
verne volcanique au-dessus du niveau de la mer, il
est clair que cette caverne, placée plus bas, doit
avoir une capacité bien plus grande. Le pendule con-
stant pourrait donc devenir un télescope d'un nou-
veau genre, au moyen duquel on découvrirait des
cavernes à plusieurs milliers de toises sous terre. Si
l'on ajoute à cela ma théorie des soulèvements et des
abaissements des masses qui forment l'écorce de no-
tre globe (théorie dont M. Elie de Baumont s'est ap-
propriée et qui lui a valu sa grande célébrité) l'on
sera convaincu que l'écorce de Ja terre est parsemée
intérieurement de cavernes ‘énormes. Orysces cavernes,
tenant la place de roches, doivent produire . une. di-
minution de la gravité à tous les points qui se trou-
vent au-dessus d'elles. D'où j'ai conclu déjà, il y a
25 ans, que la figure de la terre, abstraction faite
des inégalités de k surface, ne peut pas être régu-
lière, mais qu'elle offre des enfoncements assez grands
pour en altérer la régularité qu'elle affecterait d’ail-
leurs. Mais, comme l'on ne pouvait $e résoudre à
abandonner l'idée favorite d’un ellipsoïde régulier,
cetle théorie ne prit pas racine. Ce n'est qu ‘après les
expériences de plusieurs physiciens - voyageurs qu'elle
a été généralement adoptée.
Ceue théorie étant bien établie, l'application s'en
à
fera facilement à notre problème.
La mer Caspienne est sûrement assise ser un der
rain volcanique; témoin non seulement lés feux -de
Bakou et les petits volcans de ses bords, mais $ur-
tout ses soulèvements et abaiïssements ‘irréguhière-
ment périodiques que M. Lenz a parfaitement eonsta-
tés. Si donc la grande caverne, où se déploient loutes
les forces qui produisent ces phénomènes, s'étend elle-
mème, où au moins sa sphère d'activité, de notre
côté ouest au-delà des limites de ce grand bassin,
alors la pesanteur doit se trouver moindre à l'embou-
chure du Teretk qu'a célle:du Cuban.
Voyons done quel serait l'effet de cette diffévencé
de pesanteur sur les mesures barométriques. Soit 4B
91
(Æig. AV.) une portion notable de l'horizon de la
terre, comme par ex, de la mer Caspienne à celle
d'Azoy , CD une portion égale de la surface de l'at-
mosphère à sa limite supérieure , FE 1H une colonne
de cette atmosphère d'une grosseur quelconque sous
laquelle la gravitation terrestre soit plus petite qu'ail-
leurs sous la ligne ÆB. Supposons que l'équilibre
général de l'atmosphère ne fut point troublé par des
différences locales de température, d'évaporation ; de
précipitation de vapeurs, de production de gaz étran-
gers à la constitution de l'atmosphère, d'influence
des «corps célestes , etc. Il est clair que æette colonne
FEH, plus légère que les autres et pressée par elles
de bas en haut, obtiendra un surcroit ƣGXI de
hauteur jusqu'à ce qu'elle fasse, équilibre avec le reste
de l'atmosphère. Naturellement cette excroiïssance
n'aura pas la forme de colonne, mais une figure co-
nique comme def, non seulement parce qu'elle ten-
drait à s'écouler de tous côtés, mais aussi parce
que le -minus d'attraction ne bornerait pas son effet
à la colonne K£IH seule, mais s'étendrait autour
d'elle en tout sens avec une diminution toujours crois-
sante, de sorte que les branches de la courbe ef se-
raïent :asymptotes à l'horizon supérieur CD de l'at-
mosphère. L'équilibre général de l'atmosphère exi-
geant la formation de celte calotte, il est clair que
cet état sera permanent tant qu'il ne sera pas troublé
par des causes accidentelles. Ainsi la diminntion de
gravité dans la colonne FGAXH n'a aucune influence
sur la pression atmosphérique en :ÆF.
“Mais il n'en est pas demême de la colonne de
mercure du baromètre. Soit ac cette colonne placée
aux environs .de’B , où la diminution de la gravita-
tion n'a plus d'influence sensible, et transportons ,
caeleris paribus ; le baromètre au même niveau dans
lacolonne F£IH. Alors le mercure perdra une par-
tie de sa pesanteur ; et sa hauteur primitive ac ne
sera plus suffisante pour exprimer la pression atmo-
sphérique , qui est la même jqu'en B, et sa colonne
devra: s'allonger d'une grandeur +4 pour suffire à!
cette pression. Or une plus grande ‘hauteur baromé-
trique paraît correspondre nécessairement à une plus
grande pression ‘barométrique, et par conséquent à
une dépression du terrain, lorsqu'on ignore que le
mercure a perdu de sa pesanteur. Ainsi, si le nivel-
lement géométrique indique une égalité de niveau en-
tre les deux mers; tandis que le nouveau nivellement
barométrique indiquerait comme celui de 14811 une
dépression très notable des bords de la Caspienne,
il est clair que les considérations que je viens d'ex-
poser pourraient résoudre le problème.
Au reste, ce mode d'explication n'est à présent
qu'une hypothèse ; mais si ce cas supposé a lieu, je
propose qu'alors l'Académie ‘arrange une nouvelle ex-
pédition pour examiner au moyen du pendule con-
stant, s'il existe une telle différence de gravitation
entre les bords de la mer d'Azov et ceux de la mer
Caspienne, et si cette différence suffit à lever la dif-
ficalté,
Addition à l'article precedent.
Les frais de l'expédition se monteront à environ
50000 roubles que S. M. L'EMPEREUR à daigné
assigner avec la générosité et l'empressement qui Le
caractérisent. C'est le dix-septième voyage scientifique
dans l'intérieur de la Russie et dans d'autres con-
trées du globe dont cet auguste protecteur et ami des
sciences a accordé les frais.
Les amis des sciences physiques apprendront pro-
bablement avec intérêt que, précisément dans le même
temps que l'Académie organisait l'expédition pour vé-
rifier le niveau relatif de la mer Noire et de la Cas-
pienne, le célèbre astronome et géodète d'Altona s'oc-
cupait d'un nivellement géométrique entre la Baltique
et la mer du Nord. Si l'on ajoute à ces deux faits
simultanés trois autres travaux exécutés, l'un en
1525 — 1827 pour déterminer le niveau de la Médi-
terranée relativement à l'océan Atlantique, le second
en 1828 et 14829 à l'isthme de Panama, sous la pro-
tection de Bolivar , et le troisième depuis pen à tra-
vers la Floride par ordre du Congrès des Etats-Unis,
pour déterminer le niveau relatif des océans Atlanti-
que et Pacifique, l'on jugera que le problème de la
hauteur respective de deux mers qui s'avoisinent est
depuis quelques années, en quelque sorte, à l'ordre du
jour , et intéresse les physiciens et les puissances des
deux mondes. Notre problème est plus simple et par
conséquent susceptible d'une solution plus correcte ,
92
en ce que nos physiciens auront à faire à deux mers , vais principe (WMäGrahpäpiyän) qui, voyant sa puis-
qui n'ont point de flux et de reflux, et ne devront
avoir égard qu'a l'action des vents Est et Ouest,
choisissant pour leurs observations au bord des deux
mers des jours où aucun de ces deux vents n'aura
pas soufflé fortement, pendant plnsieurs jours aupar-
avant, et haussé ou abaïssé le niveau d’une des deux
mers.
M. Schumacher voulait opérer son nivellement en-
tre la Baltique et la mer du Nord en employant une
grande et pénible triangulation qu'il avait déjà com-
mencée pour fixer la distance absolue entre les deux
mers, lorsqu'il prit connaissance de la nouvelle mé-
thode de mesurer les distances qui vient d'être dé-
crite, la methode des petites bases, et se décida sur
le champ à en faire usage, afin d'arriver bien plus
promptement à son but.
Il à eu la bonté de m'en faire part dans une lettre
datée d'Altona le 28 juin ; ajoutant que M. Bessel et
lui sont, de même que moi, convaincus qu'il est de
condition absolue d'une mesure juste des angles d'in-
clinaison (distances du zénith) que cette mesure soit
prise aux extrémités de chaque station simultanément
et non à des heures différentes, afin d'obtenir une
vérification parfaite de ces angles, condition que l'on
ne peut trop recommander pour toutes les opérations
de ce genre, mais qui n'a pas toujours été observée,
nommément dans le nivellement cité de 1825— 27.
M. Schumacher terminera vraisemblablement sa li-
gne de triangles d’une mer à l'autre, et ce beau tra-
vail décidera, par l'expérience, de Ja validité de la mé-
thode des petites bases, sur laquelle la théorie n'of-
fre aucun doute.
SR pi
22. ANALYSE DU LALITA-VISTARA-POURANA,
L'UN DES PRINCIPAUX OUVRAGES SACRÉS DES
BOUDDHISTES DE L'ASIE CENTRALE, CONTE-
NANT LA VIE DE LEUR PROPHÈTE, ET ÉCRIT
EN SANSCRIT; PAR M. R. LENZ (lue le 20
mai 1836).
(Suite. )
Chap. XVII
Durant ces six années de pénitence ; Bouddha à
encore à se défendre des tentations de Mära, le mau-
sance dangereusement menacée par les efforts du pro-
phète, emploie en vain la force de son éloquence
pour le dégoûter de son stoïcisme. Un discours ful-
minant de l'inflexible hermite le force enfin à se re-
ürer.
Avant de quitter sa solitude, Bouddha conçoit la
nécessité de prendre quelque nourriture pour renou-
veler ses forces presque épuisées de fatigues et de
privations, sachant que la continuation de sa péni-
ble carrière lui coûtera encore bien des efforts. Quel-
ques-uns des dieux nommés Luhädhimunta (privé de
sang) s'offrent à lui verser de l'essence vitale (ôdjas)
dans les pores; mais il s'y refuse, pensant que ce
serait abuser de l'opinion publique s'il se restaurait
de cette manière, tandis qu'il a la réputation de vi-
vre sans aucune nourriture. À la suite de ces réfle-
xions il commence à accepter de nouveau les fruits
et les grains de riz que ‘quelques pieuses filles de
campagne continuent à lui apporter tous les jours
depuis le commencement de sa pénitence. Malheureu-
sement ses disciples, les cinq Bhadravargfyas, qui
jusqu'ici lui avaient montré le plus grand dévouement,
se sentent tellement blessés dans leurs! scrupules re-
ligieux par cette inconséquence de leur maître; qu'ils
l'abandonnent pour fixer leur séjour dans la sainte
forêt Richi- patana près de Farûnasi où Benârès (v.
chap. XXV).
La nourriture frugale que le prophète se permet
de nouveau de prendre ; rend en peu de jours à son
corps exténué sa belle rondeur naturelle, et les fem-
mes des villages environnants ne le connaissent plus
que sous Île nom du bel hermite (Sundara-sramana).
La nécessité de renouveler ses vêtements ,. reduits en
lambeaux pendant les six années de son stoïcisme,
lui suggère l'idée d'aller dans un cimetière pour
s'emparer du linceul (? pänsu - kula ) d'une jeune
paysanne, dont il a vu porter le corps vers cet
eudroit. Cette action, peu décente d'après les opi-
nions de son siècle, produit beaucoup d'étonnement
parmi les dieux, qui en répandent la nouvelle à
grands cris d'un ciel à l'autre. Sur son désir d'avoir
de l'eau pour laver le linceul, les divinités de la
terre frappent de leurs mains le sol, qui sur le champ
%
s'abaisse pour laisser paraître un lac, appelé jus-
qu'aujourd'hui Pänihala (frappé par la main). Boud-
dha y descend pour laver son linceul sur une pierre
jetée pour cet usage dans le lac par Sara. Mära,
le mauvais principe, voulant profiter de cette occasion
pour se défaire à jamais de son odieux adversaire ,
élève les bords du lac à une telle hauteur que Gan-
tama, voulant sortir de l'eau, se voit obligé d'appe-
ler un dieu à son secours, et de lui faire courber
en bas les branches d'un grand arbre, au moyen
desquelles il se lance heureusement sur le rivage. Là
il s'assied sous le même arbre et se mel
son linceul , pour s'en faire un tablier. ,,C'est pour
à coudre
cela, remarque l’auteur, que ce linceul (pänsukulan)
est encore aujourd'hui connu sous le nom de Sivana
(la couture). Son vêtement est rendu complet par un
habit céleste de couleur rougeñtre dont lui fait hom-
mage le dieu Fimala prabha.
Le lendemain matin de cette nuit Sudjatä, la fille
vertueuse d'un habitant du village Uruvika , prépare
par l'ordre des dieux un laitage mêlé de riz et de
sucre, el envoie sa servante chercher un brahmane
pour le manger. La servante se met en route; mais
quelque direction qu'elle prenne, elle ne rencontre
partont que le bel hermite. Saisie d'étonnement, elle
se hâte d'en prévenir sa maîtresse, qui lui ordonne
de retourner immédiatement sur ses pas et d'inviter ,
en son nom, ce personnage extraordinaire. ,,Car , dit-
elle, le miracle que tu viens de voir n'est qu'un
symbole de la grande vérité, que le bel hermite est
le seul véritable brahmane.“ Le prophète ayant sans
délai suivi la servante au domicile de Sudjätä, y
trouve un accueil conforme à la haute idée qu'elle à
de sa sainteté, Il accepte avec gratitude le laitage
qu'elle lui présente dans une vaisselle d'or. Après
quelques excuses, il consent aussi à garder cette pré-
cieuse vaiselle , et va se baigner dans la rivière AMai-
randjanä , au milieu de laquelle il mange l'offrande
de Sudjätä après s'être assis sur un trône magnifique
érigé pour lui par la déesse de la rivière, une nymphe
de la race des Vägas. Des dieux sans nombre s'em-
pressent de recueillir quelques gouttes de l'eau sanc-
tifiée: par l'attouchement de son corps; Sudjäté a le
bonheur d'attraper quelques poils de sa barbe, et
Sägara (l'océan) , roi des Mâgas, s'empare de la
vaisselle d'or, jetée dans l'eau par Bouddha à la fn
de son repas. Il la cède cependant plus tard à Jn-
dra qui la dépose dans son ciel, Ce célèbre repas du
prophète pendant son bain dans la Naïrandjanä à
l'eflet de rétablir parfaitement sa beauté, en faisant
reparaître ses 33 marques de grandeur et ses 80 at-
traits,
Chap. XIX.
Des bords de la Wairandjana Bouddha se rend
directement dans l'enceinte de la science parfaite (Bo-
dhi-manda) qui entoure le grand et célèbre arbre de
la science parfaite (Bodhivrikoha, expression qui, dans
son usage ordinaire, signifie le figuier sacré). Tous
les autres arbres el loutes les montagnes de la terre
s'inclinent en ce moment devant cet arbre sacré, et
le chemin qui y conduit du rivage de la Wairandjanà
se remplit de dieux ct de mortels qui accompagnent
le prophète dans sa marche, en chantant ses éloges,
Brahma, maître suprème de l'univers matériel, adresse
un discours solennel aux habitans de son ciel, et les
exhorte à assister à la grande scène qui se prépare
sous l'arbre sacré. Ses paroles se font entendre dans
les séjours de tous les autres dieux qui paraissent
immédiatement sur la place désignée, ainsi que les
Bodhisatvas, habitants des régions au-delà de l'univers
matériel. Seize de ces derniers se placent en senti-
nelles autour de l'enceinte sacrée. L'arbre de la science
parfaite est lavé et décoré de perles et de bijoux par
quatre divinités qui habitent son intérieur. Bouddha
arrive el s'arrête sous ses branches étendues. En ce
moment l'éclat de son corps éclipse celui du soleil
et de tout ce qu'il y a de lumineux dans l'univers,
et pénètre jusque dans les demeures reculées des Ma-
gas et dans les régions infernales. Frappé de cet
éclat, Malika, roi des Nägas, paraît aussi sur la
scène , accompagné de son épouse Swarna - prabha ,
et d'un cortége richement orné des: produits précieux
du monde souterrain, et adresse des hymnes au pro-
phète. Voyant au côté droit du chemin un homme
occupé à couper des herbes, Bouddha lui demande
une poignée de foin pour s'asseoir dessus à l'exemple
de ses prédécesseurs, les Bouddhas des siècles pas-
sés qui, avant d'obtenir la science parfaite sur la
94?
même place, s'étaient aussi servis de foin pour s'as-
Seoir sous l'arbre sacté. Ensuite il s'abime dans une
méditation mystique, nommée Zalta-ydla ou Lalita-
vistara (la multiplication de la beauté , ou ‘du bel indi-
sidu) qui a l'effet de multiplier à l'infini sa personne
et de la faire paraître en même temps sur chacun
des trônes sans nombre, érigés pour lui par les dif-
férents Bodhisatas et dieux sous autant de différents
arbres sacrés, chacun de ces immortels s'étant flatté
de l'espoir que son trône serait préféré par le pro-
phète. Ayant ainsi satisfait le désir de tous ses ado-
rateurs célestes, il s'assied sur sa poignée d'herbes
sous l'arbre destiné seul à cette distinction depuis
des milliers de siècles. Dans cetie attitude , le corps
incliné un peu en avant, et les regards fixés sur les
sublimes objets de sa méditation, il fait le voeu d'at-
tendre avec patience la résolution de la science par-
faite, et de ne pas quitter sa place sans avoir atteint
ce but. =
Chap. XX.
Les classes des dieux subordonnés à l'empire de
Käma choisissent, dans leur corps, une garde de 24
personnes pour veiller à la tranquillité de Bouddha
durant sa méditation. Le prophète fait sortir de sa
tête le rayon , appelé l'excitation des Bodhisatvas (Bo-
dhisatva - santchodanam). VL'éclat de ce rayon pénètre
jusque dans les dix régions des Bouddhas (buddha-
Acheträni) situées autour des dernières extrémités du
monde matériel, et gouvernées ‘par de saints T'atha-
gatäs. Dans chacune de ces régions éloignées le ra-
yon du prophète a l'effet de faïre partir pour Z'en-
ceïnte de la science parfaite Vun des printipaux Bo-
dhisatvas, Wabitants de ces sphères. Les chants de
ces dix Bodhisatvas en l'honnéur de Bouddha 1er-
minent ce chapitre.
Chap. XXI.
Uu rayon semblable à celui qui a attiré les dix
Bodhisatvas est lancé par le prophète au séjour de
Marû , le mauvais principe , afin que les dieux, op-
primés par sa tyrannie, reconnaissent son impuis-
sance à côté de Bouddha, et profitent de cette occa-
sion pour se délivrer de son joug. Un nombre de
stances, sortant du rayon, l'avertissent du danger
qui menace son empire; et sans être découragé ni
par les songes sinistres ‘qui l'inquiètent, ni #par le
sage conseil de son fils Särthavaha , 1 marche à l'at-
taque de son adversaire, suivi d'une armée immense.
Le gros de cette armée est composé de monstres: doués
de toutes les horreurs que l'imagination des peuples
se plaît à prodiguer aux habitants de l'enfer, et dont
la description est ici poussée jusqu'au dernier dégoût.
À leur arrivée dans l'enceinte sacrée, où le prophète
attend la révélation de la science parfaite , äls tàchent
en vain de l'intimider par leurs grimaces. 11 s'élève
ensuite une longue dispute entre les mille fils -de-Mära
dont quelques-uns , placés à sa droite, ni font ob-
server l'inutilité de combattre celui qu'ils ne peuvent
plus s'empêcher de reconnaître pour leur véritable
seigneur , tandis que les autres, moins détrompés de
leurs illusions, se rangent du côté ‘gauche de leur
père et l'encouragent au combat, ‘Bhadrasena , son
général en chef, prend aussi le premier de ses deux
partis, et fait remarquer à son maître que, Sans comMmp-
ter la moitié de ses fils et une grande partie de son
armée qui est sur le point de quitter ses drapeaux,
Sakra , les Lokapatas , les Kinnaras et ‘tous les pre-
mers ordrès des divinités, sujettes à son pouvoir,
se sont déjà déclarés pour son ennemi, et qu'en ou-
tre de mauvais augures font trembler pour le résultat
du combat. Enfin Müära, n'écoutant que les insinua-
tions de sa haine et de ses instigateurs ‘méchants,
donne le : signal de l'attaque ; mais le ‘prophète n'a
qu'à lever son regard ou sa main pour faire reculer
les monstres. ‘Les lances et les pierres énormes qu'ils
lui jettent restent suspendues au-dessus de sa place ,
changées en guirlarides , et'le feu de leurs flèches al-
lamées : se rassemble en forme d'auréole autour de sa
tête. A la vue de ce miracle, Mére adresse la parole
à Bôuddha, et le conjure d'abandonner son espoir
inutile de se soustraire à son pouvoir. Le prophète
répond que tous les mérites auxquels son adversaire
doit son pouvoir sur les êtres sujets aux passions (4d-
mésvaratvam) ont été acquis, d'une manière beaucoup
plus complète par lui-même. ;;Où sont tes témoins?“
réplique le mauvais esprit. Sans rien répondre à cette
demande , le prophète porte avec sa main droite ‘un
coup à la terre, qui se fend pour laisser paraître à
mi-corps S/hévard, déesse de la terre, avec une grande
95
suite de nymphes. S'étant incliné devant Gantama ,
la déesse se déclare témoin de la vérité de ses paro-
les, l'appelle le bienfaiteur et le maître du monde,
et disparaît avec son cortége. Mara, s'efforçant en
vain de ranimer le courage de ses guerriers , confon-
dus par cet événement imprévu, se retire avec eux ,
et envoie ses jolies filles pour tâcher de séduire le
prophète. Profondément versées dans l'art de l'amour,
ces nymphes déploient devant lui tous les trente-deux
tours de coguetteries et toutes les grâces de leur danse
et de leurs chansons , sans allumer le moindre feu
impur dans son âme, au grand désappointement de
leur père. Pour effacer le mauvais effet des chan-
sons frivoles de ces nymphes, huit déesses de l'arbre
sacré font entendre des hymnes en l'honneur de Boud-
dha, et les dieux purifiés témoignent leur indignation
de la conduite de Mära dans seize malédictions qui
lui ôtent toute sa force. Les divinités placées autour
de l'enceinte sacrée pour la garder ajoutent seize au-
tres malédictions. Ces malédictions et le triomphe du
prophète dans une dernière dispute avec son adver-
saire ; décident la défaite du mauvais esprit.
Chap. XXII.
Délivré des attaques de Mara, Bouddda prépare
d'abord son âme pour la réception de la science par-
faite par quatre méditations mystiques (Zkyäna). En-
fin les trois parties qui composent cetle science se
présentent successivement à son esprit, chacune pen-
dant un tiers (ydma) de la nuit, destinée à cette ré-
compense de tous ses efforts. L'auteur ne donne une
explication détaillée que de la troisième partie de
celle science. Cette section contient une énumération
des causes (pratyayäni), qui produisent les _ deux
principaux fléaux du genre humain, la décrépitude et
la mort, ainsi que des remèdes moraux (#irsdhäh)
qu'on doit employer pour paralyser leur effet. Telles
sont les connaissances importantes que le prophète
obtient au bout de sept jours passés en méditation
sous l'arbre sacré; connaïssances qui l'élèvent au rang
des Talhägatas ou Bouddhas accomplis, et le met-
tent en état de sauver le monde de son gouffre de
maladie, de douleur et de mort.
Chap. XXHI.
Ce chapitre ne contient que les chants par lesquels
les différentes classes de dieux célèbrent le succès du
prophète.
Chap. XXIV.
Sept jours s'étant écoulés, depuis l'arrivée du pro-
phète sous l'arbre sacré jusqu'à son élévation au rang
de Tathägata, il emploie la semaine suivante à faire
d'une manière miraculense le tour du grand univers
matériel (/oka-dhälu) pour répandre sa doctrine parmi
les êtres célestes qui l'habitent. Pendant la troisième
semaine il reste assis sous l'arbre sacré en le regar-
dant fixement. A la fin de cette époque, des dieux
innombrables s'approchent pour arroser les feuilles de
l'arbre de parfums célestes qui tombent par gouttes
sur le prophète. D'autres divinités viennent recueillir
ces gouttes des membres de Bouddha pour en frotter
leurs corps. Ce procédé a l’effet de leur communiquer
la science parfaite. Dans la quatrième semaine il tra-
verse les quatre océans , en y répandant également la
science parfaite. Müära, se voyant ainsi privé succes-
sivement de tout son empire, apparaît encore une
fois à son ennemi victorieux , et lui conseille de ne
plus différer le grand moment de sa dernière apo-
théose ( nirväna ). Bouddha repousse cette tentation ,
en se déclarant déterminé à ne pas quitter le monde
avant d'y avoir établi une grande communauté fer-
mement attachée aux trois principaux objets de la
véritable croyance, qui sont Buddha, Dharma «à
Sangha. A] repousse avec la même fermeté les impor-
tunités desstrois filles impudiques du mauvais esprit
qui viennent encore une fois joindre la puissance de
leurs charmes aux ruses de leur père. — Ensuite le
prophète descend au séjour souterrain de Wutopilinda,
roi des Vägas où serpents ; où il passe la cinquième
semaine à partir de son arrivée sous l'arbre saeré ;
visitant en même temps les autres chefs de ces créa-
tures fabuleuses. Remonté sur la terre, il se rend à
T'érayana - müla (*), pour y passer lu septième se-
—_—_—__—_—_—__—___—_—
(*) Zäréyana ; mot qui ne se trouye pas dans les dictionnaires ,
est sans doute le nom d'un arbre, à en juger par le mot rula au-
quel il est lié, et qui signifie une racine. Au chapitre XXVI, ors-
qu'il s’agit du départ de Bouddha de cet endroit même, l’auteur se
sert de l'expression Zodhi-mandäd ullhéya, c. à. d. ayant quitié
l'enceinte de la science parfaite, Téréyana.müla ne parait donc aulre
chose que le lieu sacré dans la montagne au midi de Gayä, où le
prophète avait oblenu le rang de Zathégata. Si cette supposition est
96
maine. À cet endroit, il a une entrevue avec deux
frères appelés Z'rapucha et Bhaleica, marchands qui
retournent dans leur patrie au nord de l'Inde avec
de grandes richesses et beaucoup de marchandises ,
ramassées pendant leur séjour dans les contrées mé-
ridionales de l'Inde. Pour suivre le conseil d'un dieu
déouisé en brahmane, ces deux marchands présentent
au prophète un laitage dans une vaisselle précieuse,
qu'il jetie en l'air après avoir mange le laïtage. La
vaisselle est attrapée par les habitants du Brahma-loka
et conservée chez eux comme un objet de culte. En
récompense de cette charitable action des deux frères,
Bouddha leur donne sa bénédiction, en les recom-
mandant à la protection des 28 Vakchatras ou con-
stellations lunaïres , à celle des quatre grands rois
célestes qui les gouvernent (Mahärajänah, v. leurs
noms sous chap. XV.) et aux 32 vierges célestes
(deva-kumärikäh.)
( La suite incessamment. )
juste, "Zéréyane doit être une synonyme de Bodhi- vrikcha (ficus
religiosa.)
CHRONIQUE DU PERSONNEL.
M. le conseiller d'état Bongard , élu le 20 mai Aca-
démicien extraordinaire pour la botanique, est confirmé
dans ce grade par l'Empereur le 3 juillet.
* M. le conseiller d'état Fuss, secrétaire perpétuel, et
M. Hess, académicien ordinaire, ont été décorés, le
premier, de l'ordre de St.- Stanislas de la 2e et le se-
cond de l'ordre de Ste.-Anne de la 24 classe,
Memeres pécéDés : Le 10 juin n st. à Marseille M.
Ampère, membre de l'institut de France et inspecteur-
général de l'université de Paris, membre honoraire ; —
le 30 juillet v. st. à St-Pétersbourg M. Robert Lenz,
membre adjoint de l'Académie; — et le 25 août n. st.
à Berlin M. Hufeland, médecin ordinaire de S. M. le roi
de Prusse, membre honoraire.
—
ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES.
Mémoires de l'Académie Impériale des sciences de St.
Pétersbourg Vitre série :
Sciences mathématiques, physiques et naturelles T. NI. ire
partie: Sciences mathèm. et phys. 3° livr. contenant:
1. Note sur la méthode des approximations succes-
sives, par M. Ostrogradsky ; — 2. Le télégraphe,
basé en tous points sur les principes de la physique
(avec 2 planches gravées), par M. Parrot; —
5. Mémoire sur quelques produits pyrogénés, par
M. Hess; — 4. Nouvelles recherches sur la théorie
des puissances fonctionales, par M. Collins; —
5 Sur un cas singulier de l'équilibre des fluides in-
compressibles, par M. Ostrogradsky. Le numéro
3 de l'ancien Bulletin scientifique, joint à cette li-
vraison, contient 1. l'extrait d'un mémoire de M.
Ostrogradsky sur la probabilité des erreurs des
tribunaux et le rapport de M. Parrot sur son se-
cond voyage au lac de Burtneck en Livonie. -
Sciences politiques, histoire, philologie T. LV , {ère livrai-
son, contenant un mémoire de M. Graefe intitulé:
Das Sanskritverbum, im Vergleich mit dem grie-
* chischen und lateinischen (Prix du volume 12 r.
pour la Russie, 4! écus de Prusse pour l'étranger. —
NB. La 6e livr. du IIèm volume paraîtra inces-
samment ).
‘Omsems Munerarorckoü C. IlTemrep6ypreroi
Aragemin Haykb © nAmOoMb npACyAAeHIM yype-
#ÆAenHbixb Il H. Aemmaosbiwe Harpays 3a 1835
TOAB; COCMABACHHBIN M “MIMAHHBIX Henperrbx-
sims Cerpemapems Araygemin 17ro Anpbaa 1856
roaa. C.II6. 1856. in-8.
Le même ouvrage, en allemand.
Descriptiones et icones animalium rossicorum novorum
vel minus rite cognitorum, auctore J!. F. Brandt,
Aves. fasciculus I. Petrop. 1856. 4.
ee ———
Emis le 5 septembre 1836.
————_—__———————————_————————
Ce numéro est accompagné d'une planche appartenante au
mémoire de M. Parrot.
Tome I.
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ P
N. 13-
AR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
D E
SAINT -PÉTERSBOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est de 5 roubles
assign. en Russie, et de 1} écus de Prusse, à l'étranger. On s'abonne, à Sf.-Pétershourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse
N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se
charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsig, pour l'éranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécités par l’Académie , et à leur
transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1.
Extraits des mémoires lus dans les séances; 2. Notes
de peu détendue in extenso; 3, Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages srienti-
fiques ; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7.
Ouvrages offerts et notices sur l'état des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie.
%: Annonces biblioxraphiques d'ouvrages publies par l'Académie; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 25. Analyse du Lalita-vistara-pourana. Conclusion. R. Lexz. — NOTES. 14. Nofe
- sur les acquisitions les plus récentes de la numismatique mohammtdane. FRAEBN. — ANALYSES, 4. Aperçu des monts de la Ka-
_ toune, par M. Gebler. BRANDT el BAR. — OUVRAGES OFFERTS.
EXTRAITS DE MÉMOIRES.
23. ANALYSE DU LALITA-VISTARA-POURANA,
L'UN DES PRINCIPAUX OUVRAGES SACRÉS DES
BOoUDDHISTES DE L'ASIE CENTRALE, CONTE-
NANT LA VIE DE LEUR PROPHÈTE, ET ÉCRIT
EN SANSCRIT; PAR M. R. LENZ (lue le 20
mai 1836).
( Conclusion. )
Chap. XXV.
Pendant son séjour à T'éréyana - mûla le prophète
réfléchit sur les moeurs qu'il aura à prendre pour
répandre la vérité parmi les hommes. Il se décide
enfin à abandonner tout-à-fait ce projet, et à ne faire
aucun discours public sur sa doctrine, de peur que
le monde ne soit incapable de la comprendre. Cette
pensée du prophète sort de sa tête sous la forme d'un
rayon qui pénètre jusqu'au séjour élevé de Brahma (*).
Inquiété par cette résolution de Bouddha, ce dieu
lui fait une visite, accompagné de tous ses sujets, et
(*) Dans ce chapitre il est appelé Siké Mahi Brahmä.
le conjure de ne pas laisser périr le monde dans son
abîme de misère, Après avoir deux fois répété cette
prière et appelé Sakra à son secours, il a enfin la
satisfaction de recevoir un signe d'approbation du pro-
phète.. Quatre déesses, demeurant dans l'arbre sacré
(bodhi-vrikcha-devatäh) viennent en ce moment se pro-
sterner aux pieds du Z'athägata, et lui demandent
où il va diriger ses pas. ,, À Varänasi‘, répond - il,
au bois sacré qui s'y trouve, nommé Ziichipatana
(v. chap. XVIII) ; c'est là que je dois prêcher la vé-
rité (*) aux habitants du royaume de Magadha, à
l'exemple de mes prédécesseurs , les Bouddhas des
époques antérieures.“ Les quatre divinités lui con-
seillent de choisir un autre endroit pour ses prédica-
tions, parce que Värânasi est entouré de cadavres (**),
et que le bois Bichipatana est trop ombreux ; mais
le prophète persiste dans son projet.
———___—_—_—_————
(#) Dans l'original: ,,fourner la roue de la morale." Voyez les
remarques de M. A/aprofh sur celle expression dans le nouv. jours.
as. vol. V, p: 182.
(#*) Bénarès étant depuis un temps immémorial le plus sacré de
tous les lieux de pélerinage aux yeux des Hindous, est entouré de
tombeaux des religieux qui ont terminé leur vie sur son terriloire.
98 EI
Chap. XX VI.
Avant son départ le prophète passe mentalement
en revue ses contemporains pour safoir lequel serait
le plus digne et le plus capable de recevoir le pre-
mier la révélation de la vérité. 1] pense d'abord à Ru-
draka , fils de Räma (v. chap. XVII), mmis une
divinité qui lui apparaît en ce moment l'informe que
ce sage est mort depuis huit jours. nda-kaläpa , le
premier maître spirituel de Bouddha (v. chap. XVI),
a aussi quitté la vie, il n'y a que trois jours. Après
ces deux sages, Îles anciens élèves du prophète, les
cinq Bhadra-vargiyas , lui paraissent les hommes les
plus éclairés de l'époque. Par un effort de son intel-
ligence divine, il les voit demeurer encore à Ward-
nast, dans le bois Richipalana. 1] se résout donc à
leur adresser son premier discours et à les mettre à
la tête de sa communauté malgré leur infidélité anté-
rieure. Ayant quitté l'enceinte de la science parfaite
(v. la note au chap. XXIV), il traverse le pays de
Mügadha dans la direction de Kas (ancien nom de
Vardnasi où Bénarès). Entre son point de départ et
Gayû il a une conversation avec un religieux (Dj
vaka) , auquel il assuré sur sa question, qu'il se re-
garde comme maître de l'univers et comme Djina
(expression qu'il explique lui-même par vainqueur des
fausses doctrines) ; et qu'il va révéler des mystères
de haute importance à Véränas. À Gayà le prophète
est hospitalièrement résalé par Sudarsana, voi des
Nagas. Après avoir trouvé un accueil également ami-
cal à Rchitevastu , à Danala et à Sérathiputra, il at-
teint le rivage du Gange. N'ayant pas de quoi payer
les frais de la traversée, il se transporte par l'air de
l'autre côté du fleuve. Bimbasara , roi dé Magadha,
ayant appris ce miracle, ordonne de ne plus deman-
der le péage aux pélerins qui passeront le fleuve sa-
cré à cet endroit. Arrivé à V’aranañ , et rétabli des
fatigues de son voyage, Bouddha ne tarde pas à
chercher ses cinq disciples dans le bois Æichipatana,
En voyant arriver leur ancien précepteur , les Ba-
dravargiyas se moquent d'abord de lui, surtout D}na-
na-K aundilya , qui paraît avoir une grande autorité
aux yeux de ses camarades ; mais malgré leur réso-
ution de lui refuser toute sorte de respect, ils ne
Peuvent pas à son approche s'empêcher de le saluer
de Ja.plus humble manière. Ensuite le prophète leur
raconte ce qui lui est arrivé depuis leur séparation,
et leur donne une preuve de son pouvoir divin, er
leur répétant mot à mot les remarques moqueuses
qu'ils faisaient en le voyant approcher. À ces paroles
de Bouddha, les cinq religieux se jettent à ses pieds
en l'assurant de leur repentir, et du désir qu'ils
éprouvent de rentrer à son service. Bouddha cherche
ensuite la place où les T'afhägatas précédents avaient
tourne la roue de la morale. Cet endroit s'indique à
lui d'une manière miraculeuse par mille siéges magni-
fiques qui y paraissent tout-à-coup. Après avoir adoré
les trois siéges occupés jadis par les trois T'a/hägatas
précédents (*) , le prophète se place sur un quatrième
trône réservé pour lui même, et invite ses cinq dis-
ciples à s'asseoir à ses pieds. Toutes sortes de divi-
nités et un nombre infini de Bodhisatvas se rassem-
blent autour de son siége, et le Bodhisatva DAarma-
tchakravartin ui présente la célèbre roue de la doc-
trine ( dharma - tchakra ) , tournée jadis pour le bien
du monde par les Tathägatas précédents. Vers la fin
de la nuit, pendant laquelle ont lieu ces événements,
Bouddha ouvre son discours et explique à ses cinq
disciples les quatre grandes verites (ichatväri ârya-sa-
fyäni), qui sont: 1) la douleur (dukkha) , 2) l'ac-
croissement de la douleur (duhkha-samudaya) , 3) le
wiomphe sur la douleur (duhkha - nirodhah ), 4) la
science qui conduit au triomphe de la douleur (dv#-
kha-nirodha-gâmint pratipat). Les éclaircissements qu'il
ajoute à cette énumération des quatre principaux ob-
jets de sa doctrine, sont aussi brefs qu'insipides , et
le lecteur nous permettra de les passer sous silence.
Au reste le prophète lui-même paraît attacher une
haute importance à ce discours, ou, pour nous ser-
vir de sa propre expression, à cette rofation de la
roue de la vérité qui fait, dit-il, éclater les trois
célèbres joyaux de sa doctrine, appelés Buddha,
Dharma et Sangha (le prophète, la doctrine et la
communauté). Il ne donne pas cependant la moindre
explication sur cette trinité bouddhique.
PO: phone Re. D
(*) Savoir Arakuchhanda | Kanahka-muni et Kisyapa.
9%
Jci se termine le récit du prophète (*). Ses audi-
teurs célestes et terrestres lui expriment vivement
leur reconnaissance pour les paroles édifiantes qu'ils
ont apprises de sa bouche. Sur le désir du Bodhisa.
twz Maitreya le prophète ajoute encore une descrip-
tion de la roue miraculeuse dont il s'est servi pour
enseigner sa doctrine à ses premiers disciples.
Chap. XXVIL
Ce chapitre contient les bénédictions que le pro-
phète prononce à la fin de son récit sur tous ceux
qui désormais éconteront avec attention les paroles
de cette célèbre description de sa vie terrestre, nom-
mée Lalifa - vistara. Après avoir respectueusement en-
tendu cette dernière exhortation de leur maître, les
auditeurs se dispersent, et les êtres célestes qui avaient
assisté à celte grande réunion religieuse, revolent
vers leurs différents cieux.
(*) Il faut rappeler au lecteur que tous les événements détaillés
depuis le commencement du chap. I[ jusqu'au point cù nous som-
mes arrivés maintenant, sont racontés par Bouddha lui-mime à un
grand auditoire composé de Bodhisatvas, de divinités et de mortels,
dans un jardin de la ville Sruvastr.
— mp —
NOTES.
14. DIE NEUESTEN BEREICHERUNGEN DER MURAM-
MEDANISCHEN NUMISMATIE , M.
FRAEHN. Erste Lieferung (gel. d. 21.Mai 1836).
von Cu.
AUS DER NEUBEGONNENEN MüNzsaMMLUNG DFS H, STAATSR.
v. Fucus zu. Kasan.
In den, Jahr für Jahr aus allen Gegenden des
Reichs bei mir einlaufenden Orientalischen Münzsen-
dungen kommen oft so interessante, bisher noch un-
gekannt geblicbene Siücke vor, dass es mir mitunter
aufs Gewissen gefallen ist, wenn ich selbige in meine
aumismatischen Register eintrug, in denen sie, wer
weiss wie lange und ob nicht für immer, den für
diese Partie der Ahkerthumswissenschaft sich Interes-
sirenden entzogen bleiben. Und doch war dem Uebel
nicht wohl abzuhelfen, da es mir hier bisher an ei-
nem schicklichen Mittel fehlie , kurze Notizen der Art
vorläufig zu verüffentlichen, Ein solches ist mir jetzt
durch diess Bulletin gegeben, und ich würde mich
einer argen Nachlässigkeit schuldig zu machen glau-
ben, wenn ich die mir dargebotene Gelegenheit nicht
auch im, Interesse einer Wissenschaft benutzte, für
deren Erweiterung Russland gerade vor allen andern
Ländern ein so unerschôpfliches Material liefert. Ich
werde also von jetzt an in diesen Blättern alles das
vorläufig deponiren, was mir von Ineditis und son-
stigen Merkwürdigkeiten der Muhammedanischen
Numismatik vorkommt. Bietet sich dabei die Gelegenheit
dar, diess und jenes von dem vielen Unkraute, das
auf diesem Felde wuchert, im Vorbeighen auszujä-
ten, so werde ich solche gerade nicht ungenutzi lassen,
Ich mache den Anfang mit einer Sendung, die ganz
neulich aus Kasan an mich gelangt ist. Dort lebt
seit dreissig Jahren ein Gelebrter, der, wenn irgend
einer daselbst, die Tatarische Classicität des Kasani-
schen Bodens erkannt, die hohe, antiquarische und
historische Bedeutsamkeit doruger Localität begriffen,
und was diese und der Asiatische Theil der Popu-
lation Bemerkenswerthes in so reichem Maasse dar-
bictet, nicht ungenutzt für die Wissenschaft gelas-
sen hat. Es ist mein ehemaliger College ; der Staats-
rath Dr. s. Fuchs, von dem ich spreche. Das leb-
hafie Interesse, das er inmitten seiner ausgebreiteten
Berufsgeschäfie auch dem Tatarismus seines vieljähri-
gen Aufenthaltsortes in allen Bezichungen zuwendet,
hat er bereits nicht bloss durch mehrere kleine Mo-
nographien, sondern auch durch verschiedene von
ihm angeleste Sammlungen beurkundet, von denen
vor allen die schätzbare Orientalische Münzsammlung
genannt zu werden verdient, die er im Laufe von
einem Paar Decennien veranstaltet hatte und dann an
die. dortige Universität abtrat (*). Schon glaubte ich,
(1) Sie ist nach ibren wesentlichsten Bestandiheïlen von mir be-
schrichben worden in der Schrift: Die Münsen der Chane von Ulus
Dschutsohis ue s. w. mit 18 Aupfriefdn, St Pecrsb. 1832. Auch
Hr. Prof, Erdmann hat die gedachte Sammlung, urd zwar zwei-
mal, beschrieben : erst in dem Numophylatium Universitatis Casan.
Orientale (mit 8 Kupf:) Casani 1526, und darauf in Nurni Asiatici
Musei Univ. Casan. (mit 5 Kupf.) ib. 1854 ; jedoch ist seine zweite
Beschreibung nichb viel besser als seine erste ausgefallen.
#
100
Herr v. Fuchs sey nun über seinen andern Ansamm-
lungen der alten Lieblingsneigung, die ihn früherhin
so thätig für die Orientalische Münzkunde seyn liess,
ganz entfremdet worden, als ich neulichst des Ge-
gentheils durch eine nicht unbedeutende Münzsendung
belehrt wurde, die er an mich mit dem Wunsche
richtete, selbige von mir bestimmt zu sehen. Ich
konnte diesen Beweis von der Rückkehr meines ge-
lehrien Freundes zur frühern Licbhaberei nicht an-
ders als mit Vergnügen wahrnehmen, da ich aus al-
ter Zeit wusste, wie seine Nachforschungen nach Mün-
zen fast immer mit sehr glücklichem Erfolge gekrônt
zu werden pflesten. Es hat sich dieses auch jetzt auf's
Neue bewährt. In dem ersten Hundert Orientalischer
Münzen, mit dem er den Grund zu einer neuen
Sammlung zu legen angefangen hat, traf ich nicht
allein überhaupt eine beträchiliche Anzahl von Sel-
tenheïten und Merkwürdigkeïten, sondern auch acht-
zehn bisher mir noch nicht vorgekommene oder doch
noch nicht edirte Stücke an, von denen mehrere zu-
gleich von besonderer Wichtigkeit sind. Es sind, mit
einigen wenigen Ausnahmen, nur die Inedita, mit
denen ich hier mich beschäftige.
1) Eine Silbermünze des sechsten Umeijadischen
Chalifen Walid I., in Damascus im J. der Hi-
dschret 89 (d. i. 708 nach Ch.) geprägt. Sie befindet
sich freilich auch im Romänzowschen Museum hie-
selbst und im Britischen zu London, indessen war
sie doch bisher noch nicht edirt worden.
2) Von dem dritten Abbasidischen Chalifen Meh-
dy eine sehr seltene Silbermünze , geprägt in Jemama
(äLJI) a. H. 169. Diese habe ich zwar schon
aus unserm Âsiatischen Museum in der Recensio (CI.
IT. No. 114) heraussegeben; das vorliegende Exem-
plar giebt aber den Vatersnamen des auf der Kehr-
seite vorkommenden , damaligen Gouverneurs der Pro-
vinz Jemama, Abd'ullah, deutlich zu lesen, was auf
dem skademischen nicht der Fall war. Es ist Jam
Saïd, Also Abd-ullah ben Saïd. Dem letziern Na-
men ist hinten noch das auf Münzen jener Zeit so
häufige und in diesem Gebrauche auch von den Le-
xicographen und andern Autoren der Araber gekannte
#2 bäch! (euge!) angehängt, das Numismaten, wie
fe HH. Schiepati und Erdmann, noch heutiges
Tages für den Namen | Jahja (Johannes) ansehen
konnten (*), gleich als wenn!segenwärtig noch die
ZLeiten Kehr's und Murr’s wären, wo unsere Numisma-
tik noch in der Wiege lag! (*) — Jemama übrigens,
welchen Namen diese Münze als Prägeort führt, ist
eigentlich eine Provinz in Inner-Arabien oder Nedschd
belegen. Hauptstadt derselben war in alten Zeiïten das
gleichnamige Jemama ; in der Zeit nach Entstehung
des Islam's aber ward Hadschr (*), das etwa zwei
Tagereisen nordwestlich davon entfernt lag, die Haupt-
stadt und der Sitz der Chalifischen Gouverneure die-
ser Provinz , deren letzterer Name dann nach Arabi-
scher Weise auf jene übertragen wurde , wie die vor-
legende Münze bezeugt. Wie übrigens in Arabien
selbst geprägte ältere Arabische Münzen zu den gros-
sen Seltenheiten in Europa gehôren, darauf habe ich
in den Paralipomenis (*) aufmerksam gemacht,
3) S. in Harunia (à5, gl} ) a. 170 geprägt. Ha-
runia, auch (wie es scheint) Harun-abad genannt,
ist Name einer wohlbefestigten Stadt an der Gränze
von Syrien und Cilicien, eine Tagereise von Meraasch
entfernt. Wie daselbst geschlagene Münzen aus dem
J. d. H. 169 darthun, war sie von Harun schon
vor seiner Gelangung zur Regierung erbauet. Wenn
schon der Münzhof den vorliegenden Dirhem interes-
sant für uns zu machen geeignet ist, so wird dieses
Interesse noch zu einem hohen Grade gesteigert, wenn
wir seine Kehrseite betrachten. Diese zeigt oben L +
unten Man künnte jenes vielleicht L;, lesen und
für einen Eigennamen ansehen. Auch liesse es sich
mit dem untern ë verbinden, und man hätte als-
dann eb5 oder ee ;, wobei man jedoch den Ar-
(2) Ersterer in der Descrizione del Museo Mainoni p. 30 , leizte-
rer in seinem ebengenannten Numophyl. Un. Cas. Orientale p. 10.
(5) Ich habe mich über das verfängliche Wärtchen in den Bci-
trägen zur Muhammed. Miünzkunde S. 3 ff. und in den Ergänzungs-
blättern der Jen. À. L. Z 1812. No. 14 genügend ausgesprochen.
() Nicht mit Hidschr im nôrdlichen Hedschas zu verwechseln.
(5) s. Mémoires de l'Académie imp. des sciences Sér. VI. Secl. hist,
T, IL p. 569.
101
tikel vermissen würde. Und dann das nächstfolgende
1 Diese Wôrter oder Abbreviaturen werden für
uns wohl noch lange ein Räthsel bleiben. Wir dürf-
ten das verschmerzen kônnen. Diess ist jedoch nicht
der Fall mit dem räthselhafien Chalifen, der uns
ausserdem hier entgegentritt. Er heisst à [| äiJd)
el- Chalife el- Merdhy od. el- Merfzy. Wn der Lesung
kann ich mich unmôglich geivrt haben, Nicht bloss,
dass von dieser Münze noch ein zweïtes Exemplar
(aus dem Museum der hiesigen Asiat. Lehranstalt)
vor mir gelegen; auch noch auf einer andern Münze
der Stadt Harunia v. J. 171 erscheint derselbe Name,
und diese habe ich cbenfalls in mehr als einem Ex-
emplare vor mir gehabt: sie ist im Asiatischen Mu-
seum der Akademie , in dem Museum der Asiatischen
Lehranstalt hieselbst und in dem Kabinette des Hp.
Zwick zu Sarepta befindlich. Aus dem erstern steht
sie edirt in der Recensio, CI, I. No. 133. Wer
aber ist dieser Chalife e/-Merdhy d. i. der Gotiwohl-
gefällige oder der von Golt Érkorene ? Vie Geschichte
lisst uns darüber vollkommen in Ungewissheit, nir-
gends weiset sie uns ein Individuum nach, das die-
sen Titel geführt. Es kônnte vielleicht Jemand auf
die Vermuthung gerathen , Harun selbst habe densel-
ben zu Anfang seiner Regierung gewählt gehabt und
ihn in der Folge erst mit dem Titel 7 - Reschid ver-
tauscht. So etwas wäre gerade nicht ohne Beispiel in
der Geschichte. Aus Masudy wissen wir, dass der
Chalife Mutewekkil, che er sich so benannte, zwei
Tage lang den Titel el- Muntañr-billah führte. Und
ich glaube , es liessen sich noch andere äbhnliche Bei-
spiele auffinden. Nur würde es da schwer zu erklä-
ren seyn, wie Harun noch a. 171 mit dem Titel el-
Merdhy erscheinen konnte, da doch schon aus dem
Jahre semer Thronbesteigung selbst (170) Münzen
anderer Städte des Reïches ihn e1-Reschid nennen.
Näher lâge daher vielleicht eine andere Conjectur.
Es ist bekannt, dass der Chalife Hadi die Absicht
gchabt hatte, seinem Sohne Dschaafar die Thronfolge,
auf Kosten seines Bruders Harun, dem sie nach
Mehdy's Verfügung gebührte, zuzuwenden, an der
Ausführung seines Planes aber durch den gewaltsa-
men Tod, den er im vierten Monate des J. 170 er-
lit, gehindert worden war, und dass Harun dann
den Thron des Chalifates bestieg und den Dschaafar
nôthigte, allen seinen Ansprüchen auf selbigen feier-
lich zu entsagen und die Grossen des Reichs des ihm
bereits als Thronerben geleisteten Huldigungseides form-
lich zu entbinden. Sollte diesem letzteren, ungeachtet
seiner Entsagung, doch noch eine Partei geblieben seyn,
die so bedeutend gewesen, dass sie in einer der west-
lichen Provinzen des Reichs den Willen Hadïs gel-
tend zu machen und den Sohn desselben unter jenem
Titel ôffentlich als Chalifen zu verkündigen gewagt
hätte ? und diess sogar fast ein Jahr nachher noch zu
thun im Stande gewesen wäre? Es ist auch diess
kaum glaublich. So wollen wir denn auch dieses
Räthsels Lôsung der Zukunft anheimstellen und hof-
fen, dass die uns einmal Quellen erôffne , aus denen
sich die, übrigens vor andern Theilen der Geschichte
so fleissig bearbeïtete des Chalifates doch in so man-
chen Punkten noch crweitern lässt, ()
(6) Es dürfte nicht ungerathen seyn, bei dieser Gelegenheit hier
in der Note noch ein Paar andere Münzen Harun's beizubringen,
die ebenfalls in dem Epithet zu Chalife ein Phänomen von nicht
unäbnlicher Art darbieten. Die eine ist eine Baghdadische +. J. 178,4
auf deren Kehrseite im Felde man sehr deutlich heset: :
Uspllsuell (s. Recensio, Cl. II. No. 161. Dieselbe Münze ist
auch im Museum der Charkower Universität befindlich). Die zweïte
ebenfalls in Medinet-el-Salam geprägt, aber vom J. 192, giebl auf
dem Revers zu lesen: {S, da 2) Sie ist mit der ehemaligen
Potot'schen Sammlung in das Museum der Kasanischen Universilät
ühergegangen. Aus erslerer ist sie von mir bereils im J. 1818 im
Numophyl. Orient. Potot. p. 20 herausgegeben und besprochen wor-
Aus dem Kasan. Mus. hat sie H. Prof. Erdmann nun aufs
Neue in seinen Num. Asiat, p. 68 edirt. Da liest man aber:
sal) FENEI] Chalifa, Dei decrétum secutus (?)“1 Auch selbst
fragend soall hier in diesem Sinne genommen zu sehn, darf man
billig verwundert seyn; denn derselbe ist diesem Worte ganz fremd.
sl äiJd) lässt sich überhaupt gar nicht übersetzen, und für
ein's mit «> La) kann man Es) auch nicht mehmen: 5b
darf selbst im Kufischen nicht J® geschrieben werden. Ich bin jetzt
der Meinung, dass zu dem Revers der beïden hier genannten Mün-
zen Harun’s, aus Versehen oder aus Ockonomie, alte Stempel Meh-
dyscher Münzen gebraucht worden sind ; dass auf dem einen der-
selben beim Graviren der kleinc Buchstibe + in dem Worte
den.
«sell ausgelassen war, und dass der zur Münze vom J, 178 ge-
brauchte den Zusatz {)24? unten bekommen hatte, weil der Slem-
LU
102
4) S. vom Chalifen Harun el-Reschid Medinet-
el - salam ( Baghdad }) a. H. 172. Sie ist bemerkens-
werth durch eine zweïte innere Randschrift, welche
in hôchst feinen Buchstabenzügen auf dem Revers
vorkommt, und lautet : Duel Dose luxe à el Le
Duel dei Auf Befehl des Dieners Gottes
Horun's> des Fürslen der Glüubigen.
5) S. son Harun's ältestem Sohne Amin, als er-
klärten nächsten Thronerben ( gsbell ed 5») 2.181
in Arminia (4e |) geprägt, worunter Dowin, die
alte Haupistadt Armeniens, zwischen Eriwan und
Nachdschiwan, zu verstehen ist,
6) S. ebendaselbst, aber im J. 187 geschlagen,
und zwar auf Befehl des Chalifen Harun, des Fürsten
der Glüubigen, wie man auf dem Felde der Kehrseite
heset, wo ausserdem noch ein Muhammed ben Jesid
(x D? J#) erscheint. Diess ist der damalige
Osdigan oder Arabische Gouverneur von Armenien
und Arran, den, so wie den in der folgenden Nu-
mer zu nennenden nebst so vielen andern Osdiganen,
welche uns gleichzeitige Münzdenkmäler kennen leh-
ren, St. Marin uns aus seinen Armenischen und Ara-
bischen Quellen nicht nachweisen konnte (’). Eine
andere, ebenfalls noch nicht edirte Münze dieses Mu-
hammed, die im Museum unserer Akademie und dem
der hiesigen Asiatischen Lehranstalt aufbewahrt wird,
ist in dem nämlichen Jahre in Arran geprägt, d. 1.
in Berdaa , welches die damalige Hauptstadt der Pro-
vinz Arran (Karabagh), nicht aber, wie man in Hn.
Prof. Erdmann's Expeditio T. IL. p. 112 lieset, die
Haupistadi der Allanen war (*). Der auf diesen beiden
Münzen vorkommende Muhammed ben Jesid übri-
gens muss nicht mit einem gleichnamigen Emir ver-
pelschneider es sich nicht wersah, dass auf ibm n'cht RER äa-L}
sondern sal) ad) vorausging.
(7) s. St-Martin Mémoires hist. el geogr. sur l'Arménie. T. L,
p. 405. 407.
(8) Es liegt am Tage, dass in der dort von Hn. Prof. Erd-
mann beigebrachten Stelle Tbu-el-Wardy’s stat ÿ Allan gele-
sen werden muss ü! H} Al-ran, welches eïns ist mit QI Arran;
und man begreift nicht, wie H. E, das nicht gewahr werden konnte.
wechselt werden, der als einer der mächugsten früheren
Schirwanschahe bei Masudy erscheint, ein Abkümmling
von der alt-Persischen Kôünigs-Familie Sasan war und
zur Zeit, als Masudy seine Goldenen Wiesen schrieb
(a. H. 532), regierte. Der unsrige war ein Sohn des
berühmten Abu-Chalid Jesid ben Mesid Scheibany
(will D? Hp JL »l ), der bei Schehri-
Sadeh als der Gründer einer eigenen Dynastie vor-
kommt, die unter dem Namen a5LiJ)à, 4 ;1) à y)
Dynastie Mesid des Scheibanersund &olä5ls 5h} à, y
Dynastie der Schirwanschahe vom J. d. H. 183 bis
460 in Schirwan und Derbend bestanden haben soll,
1) S. Ebenfalls in Arminia (d. 1. Dowin), a. 193
im Namen Æmin's, noch als erklärten nächsten Thron-
erben (also in der ersten Hälfie des gedachten Jahres)
geprägt vom Osdigan Jahja ben Sofer 5; EE
den auch ich bisher noch nicht angetroffen hatte,
(La suite incessamment.)
—— + —
ANALYSES.
CONCOURS DES PRIX DEMIDOFF. 1855
4. UrsensicatT DFs KATUNISCHEN GEBIRGES, von Hennn
STAATSBATR Dr. GEBLER. (Manuscrit )
Die Akademie «rhielt unter diesem Titel das Manu-
script einer Arbéit von dem durch seine Schrifteu über
die Coleopteren des Altai allen Entomologen rühmlichst
bekannten Dr. Gebler in Barnaul, worüber wir im Auf-
trage der Conferenz bereits einen kurzen Bcricht abstalle-
ten, und darin das grosse Interesse aussprachen, mit wel-
chem wir die Arbeit gelsen hatten. Gleichzeïtig fügten
wir die Bemerkung hinzu, dass die Abhandlung sich
zur Concurrenz für dieDemidoffschen Preise eigene und
versprachen, wenn sie die Conferenz zulässig fände, ei-
ven ausführlichern Bericht mitzutheilen. Da der Vor-
schlaz genehmigt wurde, so erlauben vrir uns folgende
Bemerkungen:
Das Katunische Gebürse bildet einen auf der von
Pansner heraussesebenen Karte des Kolywano- Was:
kressenskischen Hüttenbezirkes zuerst mit diesem Namen
bezeichneten Gebürgszus, der zwischen der Katunj und
Tchuja liest und nach West und Nord von ersterer,
nach Ost von letzterer besränzt wird.
Die neuern, der gelehrten Welt durch Bedruckte Do:
cumente bekannten Reisen bezosen sich auf andere
Theile des Alta. Es entstand daher bei Herrn Gebler
der Wunsch dasselbe näher kennen zu lérnen, und
er ünternahm deshalb in drei verschiedenen Jahren
(1855, 1854 und 1855) zur Sommerszeit Reisen in das
selbe, auf welchen er es in verschiedenen Richtun:-
gen bereiste. Die Resultate dieser Reisen und die auf
denselben eingezogenen Erkundigungen bilden den Ge-
genstand seiner Arbeit, die sich sowohl auf die Orogra-
phie, die Hydrographie und das Clima a!s auf die Pro-
ducte und Bewrohner bezieht Demnach zerfällt sie auch
in mehrere Kapitel. Das erste handelt vom hôchsten
Puncte der Bjelucha und dem Katunj'glätscher, so wie
von dem Hochgebürse und seinen Abfällen; das zweite
von den Flussthälern und Fliüssen; das dritte von den
Wasserscheiden, heïssen Quellen und Séen; das vierte
von den climatischen Verhältnissen; das fünfte von den
geographischen Verhältnissen ; das sechste von der Vege-
tation, das siebente von den zoologischen Producten ;
das achte von den Bewohnern und das meunte endlich
von den benachbarten Gebirgskeiten.
Im ersten Kapitel finden wir eine ausführlichere Schil-
derung des hüchsten Punctes des fraglichen Gebürges,
der Bjelucha, eines zweïhôrnigen, nach dem Verf. ge-
gen 11000 Fuss über der Meeresfliäche erhobenen, das
ganze lahr hindurch weit unten mit eisigem, im Son-
nenlicht blendendweissem Schnee bedekten Berges, der
mit den Glätschern der Schweiz verglichen wird und
von der Sidseite gesehen am glänzendsten und colossal-
sten erscheint. Eine einmalige Messung mit einem guten
Kreïsinstrumente, die leider wegen schlechten Wetters
nicht wiederholt werden konnte, ergab die Hôhe von
7000 englischen Fuss über dem nahen Gebürge, aus
welchem der Berel entspringt. — Besonders lehrreich
und anziéhend sind die darauf folgenden Mittheilungen
über den Katunj'glätscher (gewissermassen eine südwest-
liche Fortsetzung der Bjelucha), den H. Gebler ganz in der
Nähe untersuchte und mit einer Genauigkeit beschreibt,
wie man sie nur yon einem s0 gründlichen und durch
entomologische Studien geübten Beobachter erwarten
kann. Eine hôchst erfreuliche Erscheinung ist dabei,
dass er die Schildernngen Saussure's, Hugi's und Kämtz's
von den Glätschern der Schweiz nicht allein kennt und
anführt, sondern sogar vergleichend und kritisch benutzt.
Die Flora am untern Theile des Glätschers fand er al.
pinisch und subalpinisch. — Der Beschreibung des Ka-
tunj'elätschers schliesst sich eine Schilderung der beiden
Ketten des Kantuja - Gebürges an, yelche von der Bje-
lucha ausgehen. Die eine davon zicht sich von SO,
und NW. zwischen den mittlern und untern Lauf des
Katunj'flusses und den untern Lauf des Argut hin und
giebt aus ihren zahlreichen mehr oder veniger schluch-
tenartigen Querthälern nach rechterseits den in die bo:
genférmig gekrümmte Katunj' fiessenden, nach linker-
seits aber den gegen Osten in den untern Argut sich er-
giessenden kleineren Gebürgsflüssen ihren Zufluss. Die
andere erstreckt sich vom vwestlichen Horn der Bjelucha
von WNW. nach OSO., liegt zwischen dem mitt-
lern Theile des Argut und der Koksa und zieht sich
bis zur Tchuja fort. Die Beschaffenheit der erstern Kette
und des zwischen Koksa und Argut gelegenen Theiles
der zweiten lernen wir in Bezug auf die Natur ihrer
verschiedenen, oft die Schneegränze übersteigenden Sen-
kungen und Abdachungen nach des Vers. eigenen Anschau-
ungen näher kennen. Von dem zwischen Argut und
Tschuja gelesenen Theile der zweiten besuchte er nur
enen kleinen Theil des westlichen, .nahe dem rechten
Ufer des Argut gelegenen Landes ; und er gesteht selbst,
dass der zwischen Argut und ®Tschuja gelegene Theil
für die Forschung noch ein weites Feld biete. — Die
Längenthäler werden im zweiten Abschnitt einer beson-
dern Betrachtung sewürdigt und als solche das Thal
der Kantunj', das Thal der Tschuja, die Thäler des Ar-
gut, das freundliche Thal der Koksa, die Thäler der
Buchtarma und des Berel erläutert.
Einen der wichtigsten Gegenstände, wenn nicht den
Wichtigsten, bilden die Mittheilungen des Verfassers über
die Flüsse, Auch gesteht er selbst, dass gerade sie der
Gegenstand seiner besondern Aufmerksamkeit varen.
Nach der Beschaf/enheit des Wassers lassen sich nach
ihm die Flüsse des Katunischen Gebürges in wasser-
helle (aus Erdquellen und Gebirgsschnee kommende)
und in weisse, durch mineralische Bestandtheile gefärbte,
eintheilen,
Ueber den Hauptfluss des Gebürgs, die Katunj, ver-
breitet sich der Verf. umständlich und giebt sowohl in
Bezug auf die Richtung seines Verlaufes und seine Stärke,
als auch über die Zahl, die Namen, den Umfang und
Richtung seiner Nebenflüsse viele Berichtigunsen und Er-
weiterungen, die für die genauere geographische Kennt-
niss jener Gesenden von grüsserem oder geringerm Be.
lang sind und um so mehr Ansprüche auf Werth ma-
chen dürfen, als er die meisten davon durch eigene An-
schauung gewrann. Der obere Theil der Katunj erscheint
bei ihm, su Folge seiner Beobachtungen, der Buch-
tarma näher, als gewôhnlich angeseben wird, und da-
durch das zyyischen ihm und der Buchtarma liegende
104
Cholsungebürse mehr eingeschränkt. — Mehrere der
Nebenflüsse waren bisher überseher, andere falsch be-
nann: und entweder zu klein, zu gross oder weniger be-
stimmt angegeben. Das meiste Interesse gewähren in
in dieser Ilinsicht seine Untersuchungen über den Ar-
gut, den man zeither nur a!s kleinen, unbedeutenden
Nebenfluss der Katunj' auffihrte, ja selbst wohl mit ei-
nem Nachbarflusse, dem Akem, verwechselte, wäh-
rend er nach Gebler's auf seinen Reisen gewonnener
Darstellung einen in seiner grôssten Breite über 30 Fa
den breiten und, nach den Aussager der Kalmücken zu
schliessen, 250 bis 300 Werst langen Fluss bildel, der 15
kleinere Flüsse aufnimmt und mit der Tchuja hinsicht-
lich der Grüsse welleifert.
der bedeutendern Arme des Argut, der von West nach
Ost sirômenden Koksa, die Gebler fast in ihrer ganzen
Längenrichtung verfolgte, sind gleichzitig der Gegenstand
einer besondern Betrachtung.
Erwähnung verdie:1 aber auch, dass ausser der Ka-
tunj' auch der Chair -Kumin, die Bjelaja und der Berel,
die sämtlich in die Buchtarma ihr Wasser ergiessen auf
den Reiïsen berührt wurden und ebenfalls Gelegenheit
zu manche Berichtigungen gaben.
Im dritten Abschnitt bietet die Nachricht über heisse
Quellen an der Rachmanowka, einem Nebenflusse des
Berel, in derer Nähe die Uebe reste eines vor 50 Jah-
ren noch unversehrlen hülzernen Gützentempels gefun-
den wurden, ein lebhaftes Interesse. Es ist jedoch die
Kunde davon dem Publikum bereits durch Mittheilungen
des Verfassers in den Derpater lahrbüchern mitgetheit
worden.
Von Seen werden fünf als die bedeutendern anseführt,
Wovon der grüssle eine Länge von 5 Wersten besitzen
sol Der darunter erwähnte Talmenje-See, den Geb-
ler selbst besuchte, und 3 Werst lang fand, wird we-
gen seines Fischreichthums im Sommer viel besucht.
Die kleinern Zuflüsse eines
Die Bemerkungen, welche im vierten Capitel über
die Schneelinie, so wie über die Beschaffenheit der
Witierung im Winter, Frühling und Sommer beige-
bracht werden, dürften nicht ohne Interesse sein. Die
Schnecgränze lässt der Verfasser unbestimmt und be-
merkt nur, dass sie hôüher ist, als man im Vergleiche
zu anderen Gebürgen erwarten sollte (von MHelmersen
giebt für den Cholsun 8000 F. für ihre Hühe). Mit
Recht sicht der Verfasser den Grund hiervon in der
geringeren Anzahl der Schneeberge und den in den na-
hen Steppen aufsteigenden wärmern Luftstrômen.
Als Haupimasse des Katunischen Gebürges sieht der
Verfasser Chloritschiefer an, der zuyyeilen in Thon.
schiefer übergeht und stellenweis von Granit durch-
brochen wurde und im verwitterten Zustande, so in
der Nähe der Koksa- Mündung, in Form eines weiss-
grauen Môrtels zuweiïlen bedeutende Strecken bedeckt.
Ausserdem kommt Glimmerschicfer hieund da vor. Kalk
fand er nur einmal, ebenso Serpentin, Sienit, Feld-
stemporphyr und Grünsteinporphyr mit Feldspath, Horn
blende und Glimmerkrystailen. Va Metalllagern, Stein-
kohlen und Versteinerungen weiss mann noch Nichts.
Auffallend ist der Mangel des im übrigen Theile des
Altai so häufigen Grünsteins.
Im folsenden Capitel, wo von der Vegetation des Ka-
tunischen Gebürges die Rede ist, spricht er von den an
verschiedenen Puneten auf seinen Reisen beobachteten
Pflanzen, wodurch wir einen recht guten Ueberblick
über die Flora erhalten, obgleich der strengere Pflan-
zenseosraph vielleicht auch die Hôhe der Slandorte for-
dern würde ; ein Verlangen, das man aber nur als
Wunsch aussprechen kann, da der Verfasser ohnehin
schon so Ausgezeichneles leistete. Auch zeigt er durch
seine Citate, dass ihm die neusten und wi htigsten Pflan-
zengeographisehen Werke nichis weniger als fremd sind.
Im Allgemeinen kommt die Flora des Katunj-Gebirges
ganz mit der des übrigen Altai überein und es wurden
nur wenise neue Pflanzen eingesammelt, Bemerkens-
werth scheint, dass auch er Le von Ledebour und
Bunge gemachte Beobachtung bestätigt, dass friüher die
Walderänze hôher gesangen zu sein scheine. Seine An-
gaben über den Geiraidebau im Altai verdienen gleich-
falls Beachtung.
( La suite incessamment. )
OUVRAGES OFFERTS.
AVRIL.
XXX VII. Corpus scriptorum historiae Byzantinae edidit
Niebuhr. Bonnae. 8. XXX VIII. Glagolita Clozianus, i. e. co-
dicis antiquissimi fol. x11 ed. Barthol. Kopitar. Vindobo-
nae 1856 fol. XXXIX. Plantarum mongholico-chinensium
Decas prima, auctore À. Bunge Casani 1835 8. XL.
Mémoires couronnés par l'Académie royale des sciences
et belleslettres de Bruxelles. Année 1829-1850. T. VIII
4. XLI. Herodot und Ktesias die frühsten Geschichts-
forscher des Orients Von Dr. K. L. B/am Ileidelberg
1836. 8. XLII. Apparatus criticus ad Urvasiam fabu-
lam Calidasi — conscripsit R. Len:. Berolini 1854. 4.
XLHL Auch der Waidbau darf nicht vernachlässigt
werden, wenn Ackerbau, Thierzucht und Fabriken ge-
deihen und auf eine hohe Stufe gebracht werden. Ein-
ladungsschrift zur Stiflungsfeier der landwirthschaftlichen
Lehranstalt in Altkusthof ; von Schmalz. Dorpat 1856. 8.
XLIV. Cnnonmmnuecraa Ma6AMHA 3EMAAHOÂ KOPHI,
par M. Maïouroff. St-Pétersbourg 1856, tableau in- fol.
XLV. Sanncken L'uaporpabnuecraro /eno T'acz-
maro Moperaro Ima6a. . IL. n III. CI16. 1856. 4.
XLVI. HaG6arogenin Hayhb HakA1OHenieMR MarHHMmI-
Ho cmpharu u npou,, par M: Lütke, St-Pétersbourg.
1856. 8. XLVII O apesnocmaxe 88 Tsepcroï Ka.
pezim, par M. Kôppen. St-Petersbourg 1836. 8.
0
Emis le 11 septembre 1836.
ARR Dee = LT DIE EE LEE 7 APR
Tome I. N. 14.
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ Pp
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PÉTERSBOURG.
AR
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est de 5 roubles
assign. en Russie, et de 1 } écus de Prusse, à l'étranger. On s’abonne, à Ss.-Pérershourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse
N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se
charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsis, pour l'érranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'Académie » ctà leur
trañsmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mémoires lus dans les séances; 2. Notes
de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés , présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scienti-
fiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l'état des musées; 8. Chrouique du personnel de l'Académie,
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
——————_
SOMMAIRE. NOTES. 15. Note sur les acquisitions les plus récentes de la numismatique mohammedane. FRAEHNX. — ANALY-
SES. 4. Aperçu des monts de la Katoune, par M. Gebler. BRaxoT el BAER. — CORRESPONDANCE. 5. Extrait d'une lettre de
M, SI0EGREN à M, l'rühn,
+ RUSSE
NOTES.
15. DIE NEUESTEN BEREICHERUNGEN DER MUHAM-
MEDANISCHEN NOMISMATIK , M.
FRAEUHN. Este Lieferung (gel. 4. 21.Mai 1836).
VON CH.
AUS DER NEUBEGONNENEN MünzsaMMLUNG DES H. STAATSR.
v. Fucns zu Kasan,
( Conclusion. )
8) Aus der Sammlung des verstorbenen Nejelow
in Kasan gab ich vor siebzehn Jahren die mir da-
mals als die älteste bekannt gewordene Samaniden-
Münze heraus : sie ist in Kupfer zu Samerkand i. J.
271 geprägt von Nafr ben Ahmed (d. i. Nafr I.,
welcher nicht mit Nafr II. ben Ahmed, der a, 301
zum Emirat gelangte, zu verwechseln ist). Dieselbe
Sammlung erhielt aber in der Folge einen noch um
sieben und zwanzig Jahre älteren Samaniden, nämlich
eine Kupfermünze von Ahmed I, ben Ased ebenda-
selbst, aber (wie es scheint ) a. 244 geprägt. Und
dieses ist die älteste mir dermalen noch bekannte Sa-
maniden-Münze. An sie reiht sich zunächst diejenige,
welche ich in dieser Sendung angetroffen. Sie datirt
our ein Jahr später d. à. v. J. 245 — Ch. 859, ist
ebenfalls ein Samerkandischer Fils (Obolus), und
hat, wie ihre Vorgängerinn, auf dem Revers unten
im Felde den Namen ÂMVafr und die Randschrift
doutes] a lle di Auf Befehl
des Ermir's Ahmed ben Ased, dem Golt lange das
Leben friste. Dieser Ahmed I. war der Enkel
des Saman's, von dem die berühmte Dynastie der
Samaniden ihren Namen hat; er war unter Mamun's
Chalifat a. 204 durch Ghasan, Statthalter von Cho-
rasan, zum Wali von Ferghana (dem jetzigen Cho-
kand) eingesetzt und als solcher auch nachher von
Tahir Sul-jeminein bestätigt worden. Er hatte in
der Folge auch noch Samerkand erhalten und starb
(nach Ibn -Challekan ) a. 250, von welchem Jahre
also das Emirat seines Sohnes Nafr (der, wie wir
sahen , schon auf den beiden letztgedachten Münzen ,
vermuthlich als Unterstatthalter , erscheint) eigentlich
zu datiren seyn wird, und nicht, wie man gewühn-
lich will, vom J. 261; wenn gleich dasselbe in die-
sem eine weit grüssere Ausdehnung gewann, in so-
fern Nafr damals vom Chalifen Mutemid die Verwal-
ai US AP Ge.
7 : à
ds 25 2 PL ai
tung von ganz Toni per (°); daher et
Abulfeda den Anfang dieses berühmten Fürstenhauses
in das gedachte J, 261 setzt. Diess ist auch,in der
That richtiger, als selbigen vom J. 204 zu datiren ,
wie Cars Chalfa (im Dschihan-numa und Takwim),
Munedschim - baschi und Schehri - sadeh thun. Denn
obschon Ahmed ben Ased als derjenige Emir von
der Familie Saman zu-betrachten ist; vondem die
erbliche Succession ausging, so war er doch, wie
wir geschen, nur noch ein untergeordneter Statthal-
ter. Eben das gilt auch grôsstentheils noch von seinem
Sohne und Nachfolger Nafr. Daher denn auch Mu-
hammedanische Historiker, wie Otby, Mirchond u. aa.,
eigentlich erst des letzteren Bruder Ismail (dessen Re-
gierung bekanntlich a. 2179 beginnt) (*°) als ersten
unabhängigen Herrscher von dieser Familie betrach-
ten. Und für diese Annahme liesse sich auch die
Numismatik geltend machen. Alle mir bisher von
den obengenannten Ahmed [. und Nafr L. vorgekom-
menen Münzen (aus den Jahren 244. 245. 256. 271
und 272) sind nur in Kupfer, während die zu je-
ner Zeit in Transoxana geprägten Silbermünzen ent-
weder nur den Namen des regierenden Chalifen oder
den des Tahiriden-Fürsten oder beide zugleich füh-
ren. Und nur erst mit dem obgedachten Jahre 219
ändert sich die Sache, und wir sehen da auf einmal
die Samaniden auch Silbergeld zu prigen anfangen.
Das Recht nämlich, Kupfer auf eigenen Namen zu
münzen, stand den Arabischen Provinz - Statthaltern
schon zu einer Zeit zu, als selbige noch vollkommen
abhängig vom Chalifate waren. In Bezug des Silber-
und Goldgeldes war es anders gehalten, wenn man
gleich auf Ausnahmen stüsst,
9) Eine Kupfermünze, die zwar schon edirt wor-
den; aber wie man schen wird, ist das theils nach
minder gut erbhaltenen Exemplaren geschehen, theils
hat man sie für etwas ganz anderes, als was sie isl,
gchalten. Die. eine Seite führt einen Reïter, die an-
——————_—_—__————————_—_—
(2) A: 271 bekam er auch Chorasan , als Stéllrertréter des Mu-
bammed ben Tahir, der in Baghdad sich aufhielt,
(10) Das J. 287, in welches Otby den Anfang seiner Regierung
selzt, ist das, wo er sich auch zum Herrr von Chorasan machte.
1IS8 MITA
LIU smoT
dere die Inschrift: CL. JE Obale ela)) QULJI
Der Sultan, der bezwingende, Suleiman, Sohn par
Arslan's, ; Die Phi äst : ur is) SE
LL AA 5 gars Géprägl im Jahre Jin fun ert und
Hünf und/neunzig. WNirthaben also eine Münze des
Seldschuken - Sultan’s von Klein-Asien, Su-
leiman IL, vor uns. Es ist die bei Arigoni Tom. IL
Tab. XT und XIIT sub No. 17 und 27 vorkommende,
wo sie aber nach minder gut erhaltenen Exemplaren
abgebildet, oder aber, wie alle andere Orientalische
Münzen Arigonis, nur durch den Graveur verunstal-
tet worden ist, und zwar dermaassen, dass man die
Inschrift nur mit Mühe ermittelt und von dem Jahre
in der Umschrift nur das Zahlwort reunzig. Auch bei
Castiglioni (Monete Cuf. del Mus. di Milano Tab. VIIL
No. 9) kommt sie vor, ebenfalls in einem sehr un-
vollständigen Exemplare, das jedoch von den, vorigen
sich dadurch unterscheidet, dass auf ihm unser Sul-
tan. sich. Suleiman. Schah nennt. Diese Leseart-unter-
liest übrigens keinem Zweifel: sie findet sich auch
bei Marsden (Numismata OO. No. 85.)
und auf einer Münze des Mus, der hiesigen Asiat,
Lehranstalt, so wie aüf einer, hinsichtlich der Bild-
seite etwas verschiedenen des ‘éhemaligen Diezischen
Münzkabinettes zu Berlin (‘‘). Auf allen diesen aber
ist das Datum weggelassen. Für die Identität der bei-
den Namen (Suléiman und Suléiman - Schah) büret
jedoch ein, in dem Kabinette des Baron Chandoir
illustr.
zu Ivniça befindliches wohlerhaltenes Exemplar mit
Suleiman-Schah und dem Datum -95. Damit man übri-
gens nicht etwa alle diejenigen vorhingenannten Mün-
zen, auf denen das Datum entweder absichtlich weg-
gelassen oder doch durch die Zeit und: andere Ursa-
chen unkenntlich geworden ist, unbedingt in das
Jahr 595 setzen zu müssen glaube , wird'es gut seyn,
wenn ich bemerke, dass sich in dér Sammlung des
Hn. Zwick zu Sarepta und in der der hicsigen Asia-
tischen Lehranstalt eine ganz ähnliche vom J. 596
(11) Von der Bildseile dieser Miinze heisst es nämlich in O. G.
Tychsen’s Elenchus: ,,Prinéepsequo insidens adstante filio. ‘ Das Epithet
el) ; das nach cbendemselhen à in der Inschrift der andern Seïté
vorkommen soll, ist best unrichtig gelesen und wird li}
heissen müssen,
|
107
findet.… Dem erstgenannten Jahre aber ; d. i: dem J.
595 gehürt, was ich bei dieser Gelegénbeit nicht
unerinnert kissen. kann , auch das Exemplar der vor-
liegenden Münze an, wélches H., Prof, Erdmann
Nümi Asiatüci etc. Vol, Ep. 241 No. L edit hat.
Man wolle keinen Anstoss daran nehmen, wenn man
dort: diese Münze dem Sultan Keichosrau I beigelest,
Ikoniumials ihren Prügeort und 605 als das Prägejahr
angegeben.sieht. Es ist.das nur einer von, den, ar-
gen Missgriffen,: dergleichen in, dem genannten Buche
noch tausend andere anzutreflen sind (‘*).. Die, von
Hn, Prof. Erdmann beschriebene Münze kenne ich
sehr gut,; sie ist mit der früheren. Fuchs. Sammlung
in das Museum der Kasanischen Universität überge-
gangen, und als ich vor 20 oder 25 Jahren die Mün-
zen jener Sammlung bestimmte und katalogisirte, habe
ich mir die Münze sehr genau in meinen Papieren
verzeichnet. Sie isb durchaus identisch mit derjenigen,
welche Herr v. Fuchs nun aufs Neue acquirirt hat.
Das Epitheton zu Sultan ist mit nichten LeY) zu le-
sen; sondern ekll d. à: der bezwingende , welches,
wie Dschennaby ausdrücklich besagt , der Titel war,
den unser Suleiman vom (Baghdadischen ) Chalifen
Nafr erhalten hatte (°). Wie Herr Erdmann in
der zweilen ZLeile, die, in der Mitte etwas gelitten
hatysp.ss — erblicken und demnach diese Münze
dem Keichosrau L beilegen konnte, lässt sich nur
dann begreifen , wenn man in den von ihm beigefüg-
ten Citaten : , ,Similis in Mus. Borg. I. p. 74. IL p. 75.
et Marsd. p. 894 gewahr wird, dass derselbe durch
das ähnliche Bild eines Peiters, das auch eine an
den genannten Stellen vorkommende Münze Keichos-
fau's führt, sich zu dem Glauben verleiten liess, die
ïhm vorliegende chemalige Fuchsische sey auch von die-
sem Fürsten. Wie dem kläglichen Erklärer des Museo
Mhainoni (Schiepati), so ist es auch ihm passirt, dass
Jaschrifien fremder Münzen irrig auf die seinigen
angewandi hat, Doch weiter. Von der Umschrift ist
(12) Dass Blälter von meinen Katalogen der Kasanischen Münz-
simmlungen, oder Enveloppen der von mir bestimmien dortigen Mün-
zen verloren gegangen seyn müssen, habe ich wohl oft zu bemerken
Gelegenheït gebabl, und das in Bezug auf Hn. Prof. Erdmann
nicht,anders als bedauern künnen.
(15) vgl .Hammer's Gesch. des Osman. R. Thl. I. S. 25.
; das Obenstehende, das H. Erdmann für ,5 Ku an-
gesehen und daraus Ikonium gemacht hat, nichts als
die Præposition à #7. Was dann links vorkommt ,
ist gauz richlig us gelesen ;. aber das Unten-
stehende ist nicht &lz, und sechshunder!;. sondern
ass s d. i und neunzig zu lesen, Diese Münze ist
also nicht vom J. 605 , sondern vom J, 595.
10) Die nächstfolgenden fünf Silbermünzen sind
Dschutschidische, und No, 10 - 13 mir zum ersten
Mal in dieser Sendung vorgekommen. Die erste führt
die Aufschrift 44y lala Münze (der Stadt) Bul-
ghar 686 (— Ch. 1287), und auf der andern Site:
das sogenannte Bulgharische Tamgha
11) Mit der Aufschrift: jlal 5,8 8 JON je Dieser
Dirhem : ist: eine Münze Bulghar's, auf der einen,
und mit dem eben gedachten Tamgha nebst y40 à2
anno 695 auf der andern Seite, Dôch ist: zu er-
innern, dass die Einheitszahl zweifelhaft ist und
rechts noch andere Ziffern vorzukommen scheinen.
12) Von Toktu Bek (£L,5,5) in ie, der
noch immer nicht ermittelten Stadt, geprägt. Wir
kannten bisher nur Saraïsche und Charismische Mün-
zen von diesem Hordenhäuptling, den wir für cine
Person mit dem Toxromeps der Russischen Chroni-
ken halten, und der, wie sich aus seinen Münzen
ergiebt (welche aus den Jahren 691. 693. 701. 706.
7107. und 708 sind) (‘*), schon zu Toktogü Chans
Lebzeiten und nicht erst nach dessen Tode nach der
Herrschaft gestrebt hat.
13) Seite L Ol Jesl be SOUL Der sehr er-
habene Sultan Ahmed Chan. MW. Das Tamgha fh und
Ur lb ,s Münce vor Hadschïterchan.
14) Die in den ,, Münzen der Chane vom Ulus u,
s. w.“ S. 37 No. 379. Tab. X. No. 532, aus der
ehemaligen Fuchs. Sammlung von mir herausgegebene
Münze, aber in einem bessern Exemplare, aus dem
sich jetzi die bisher unvollständig gebliebene Auf-
= ne à Qu PUCES URSS + ne
(14) Die aus- den beiden ersten Jahren (Ch. 1292—4) sind în
Saraï , die aus den folgenden (= Ch. 1501—9) in Charism geprägt.
*
108
schrift ergänzen lässt. Diese ist nan: |,5LJ} LÀ],
Er (Go) ist der Lebendige und Enige.
15) Silb. Vorderseite: Cl,» ,LeY] Jolall QUI
af 4! Jls Hs Der gerechle und sehr erhabene
Chakan Bujan-huli, dessen Reich Gott dauernd erhalte.
Zu unterst ol) Otrar, oben wird D 5 oder af.
gestanden haben. Von der Umschrift ist nur noch
gs Jünf übrig. Die Kehrseite enthält das sunniti-
sche Symbolum und an den Seiten noch einmal re
sl — Der hier genannte Bujan-kuli ist ein
Chan vom Ulus Tschaghatai, den der dortige Major | P
domus Emir Käsghän auf den Thron hob und der
Sohn und Nachfolger desselben Abdullah im J. 760
oder doch bald nachher um's Leben brachte. Bei un-
sern Geschichtschreibern erscheint er gewühalich als
* Baïjan-kuli, weil der Name bei Persischen und Tür-
kischen Autoren Qls geschrieben ist. In der Kasani-
Qhil cor-
rumpirt. Dass der Name Bujan zu sprechen , bezeugt
die Orthographie desselben auf Münzen, auf denen
er durchgängig Ql »; ganz wie im Mongolischen,
geschrieben steht. Von diesen habe ich zuerst vor
mehrern Jahren ein Paar aus der Sammlung des verst.
Nejelow edirt (**) und aus der ehemaligen Fuchs.
eine dritte (**). Ausser diesen, sind mir von diesem
Chane noch einige andere Münzen bekannt geworden;
sie befinden sich in der ebengedachten Nejelow'schen
Sammlung , in der des Grafen F. A. Tolstoi und in
dem Mus. der Charkower Universität. Diejenigen ,
schen Ausgabe Abulghasi's ist er sogar in
auf welchen man noch Prägeort und Datum erkennet,
sind aus den Jahren 752. 753 und 754 und aus den
Stidten Samerkand, Kesch, und, wie die vorliegende,
welche in das J. 755 zu gehüren scheint, aus Otrar.
— Otrar aber (mit welchem Namen wir hier die
(15) s. Mémoires de l'Acad. imp. d. Sc. Tom. IX. Tab. XXI.
No. 1. et 2. und Die Münzen der Chane vom UÜlus u. s.w. p. 60
Not. *#*
(16) Die Münzen der Chane u. s. w. p. 60. No. 441. Tab. XV.
No. 7. — Man sollle diese Münze auch bei Hn. Prof. Erdmann
in Numi Asiat. pag. 509 u. folg. erwarten ; aber man findet sie dort
nicht. Es wird ihr ergangen seyn, wie es dem oben sub No. 9 er-
wäbnten Seldschuken und noch manchen andern Münzen der ehe-
maligen Fuchs. und Polot. Sammlungen ergangen ist. H. E. wird
sie für etwas ganz anders angeschen haben, als vas sie ist.
numismatische Geographie bercichern) ist eine und
dieselbe Stadt mit Farab &/,l5 Diess letztere ‘ist
ihr älterer Name, der sie häufig mit Fariab (LL ,U})
in Chorasan , ja auch mit Ferebr ,;,5 das zum Ge-
biet von Bochara gerechnet wird, hat verwechseln
lassen (*7). Nach Ibn-Challekan hiess sie auch ol DE
41 Inner-Farab, zum Unterschiede von einer
andern gleichnamigen, an der Gränze von Fars gele-
genen Stadt à JL) ©, genannt, die mir nicht
weiter bekannt ist. WVenn man im Dschihan - numa
. 368 lieset, unser Farab habe auch die Namen
GLL Araf, 5L,L Taras und SRb Baïki, so muss
dabei mehr als ein Hrthum obwalten. Statt (5/,L]
Atraf muss bestimmt j|,L] Otrar gelesen werden,
und die beiden zunächst folgenden Namen kônnen
unmôglich an ïhrer rechten Stelle stehen und der letz-
lere davon wird noch dazu ebenfalls corrumpirt seyn.
Die Conjectur, dass dieser SL Jangi zu lesen sey,
liegt so nahe, dass ich sie fast für gewiss halte.
Jangi aber ist eins mit Taras, der jetzigen Stadt
Turkistan. Das wenigstens besagt das hiesige Baber-
nameh nach Kehr's Copie : SE 155Y AN ps EL
JM € In der Englischen Uebersetzung von Ley-
den steht zwar Otrar anstatt Taras ("*). Aber es liegt
am Tage, wie leicht JL) ]5 — aus jbl; —
werden konnte, welche letztere Lesart man vorziehen
dürfie, wenn man LG bei Sadik Iffahany p.
56 und Jangy bei Ryischkow Orenb. Top. p. 23
vergleicht, — Farab aber oder Otrar , am Flüsschen
Ard etwa zwôlf Werste von dessen Mündung in den
Sir - deria gelegen , und noch Anfang dieses Jahrhun-
derts zum Chanat Taschkend gehôrig, war einst als
Gränzfestung und Handelsplatz weit berühmt und hatte
dadurch noch einen neuen Glanz gewonnen, dass es
der Geburtsort mehrerer ausgezeichneten Muhamme-
danischen Gelchrten war, wie des Philosophen Abu-
Nafr Muhammed (bei uns als Alpharabius bekannt)
(17) Von solcher doppelten Verwechselung findet man ein, Beï-
spiel in Sprengels Geschichte d. Entdeckungen S. 263 Not. e, Auch
im Heft kulsum ist Farab und el-Fariab für identisch genommen,
worden, was uns ebenfalls gar nicht Wunder nehmen darf.
(18) Memoirs of Zehir-ed-din Baber p. 1: Yängi, which is known!
in books of history by the name of Oirär.
109
und des Lexicographen Dscheuhery. Jetzt ist sie zu
einem unbedeutenden Flecken herabgesunken (‘*),wenn
sie nicht gar schon in Ruinen liegt, wie man aus
einer Aeusserung Lewschin's (*) , so wie aus dem
Umstande , dass man den Namen der Stadt auf seiner
Karte vermisst , schliessen mügte.
Ausser dieser Münze des Bujan-kuli hat H. Fuchs
noch eïnige andere Tschaghataiden gewonnen : 2 ano-
nyme Bocharische, die vermuthlich vom Chan Ter-
maschir herrühren, und 2 Samerkandische in Ti-
murs und dessen nominal-Chanes, Mahmud, Na-
men in d. J. 792 und 799 geschlagen, von denen
die vorletzte , die bisher mir noch nicht bekannt ge-
worden war, in der Liste nachzutragen ist, welche
ich in den Paralipomenis (**) gegeben habe, Wie
Münzen der letztern Art ziemlich häufg vorkommen,
so sind dagegen frühere und reine Tschaghataiden
sehx selten. In auswärtigen Museen trifft man sie
nicht, nur in inländischen kommen einige vor, die
mehrsten in unserm Asial. Museum, das sie dem,
alle nützliche Zwecke so bereitwillig f‘rdernden Hn.
Finanzminister, an den sie aus der Kirgisischen Steppe
gelangt waren, zu verdanken hat.
16) S. Diese Münze ist unstreitig das grüsste Cu-
riosum in dieser Sendung. Zwar führt sie weder den
Namen dessen , der sie prägen liess, noch ist auf ihr
der Prägeort und das Datum angegeben. Das hindert
jedoch nicht, die Zeit, der sie angehürt, ziemlich nahe
zu bestimmen, und ihren Urheber oder wenigstens den,
dem zu Ehren sie geprägt wurde, zu erkennen. Die ganze
Aufschrift besteht nur in den zwei Persischen Wor-
ten jus ls rasti we rüsti d.i. Gerechtigkeit und
Heïl. Diess aber war die Devise des Rubin-Ringes,
den der Scheich Sein-ei-din Abu-Bekr Tajabady dem
Timur, als er ihn in seinem 21. Jahre mit prophe-
tischem Geiste seinem künfuigen Glücke weihte, an
den Finger steckte (**) ;, und dessen dieser sich in der
(19) Rytschkow a. a O.
(20) Onucanie Enprass - Kaïcarmuxs Opys w emrnei. YU. I.
cmp. 213.
(21) Im 2. Bande der neuest. akadem. Mémoires p.556. Note #*.
(22) The Mulfuzät Timüry transl. by Stewart p.7, wo aber un-
Folge als Siegel bediente (*). Der Baron de Sacy
erkannte diesen Spruch daher auch in dem Siegelab-
druck zu unterst des von ihm herausgegebenen Brie-
fes Timurs an Charles VE vom J. Ch. 1402 (*“).
Die vorliegende Münze zeigt , dass dieser Wahlspruch
auch auf Münzen angewandt worden, auf denen wir
bisher nur die von ihm als Wahrzeichen gebrauch-
ten drei Cirkel °° antrafen (**), von denen Ibn-
Arabschah und Gonçales de Clavigo sprechen, und die,
weil sie mit eiigen Schnôrkeln umschlungen waren ,
H. Professor Erdmann unlängst, solcher historischen
Ueberlieferungen ganz uneingedenk , für einen Ochsen-
kopf angesehen hat (*). Unsere Münze hat diese drei
Cirkel nicht. Statt dessen führt sie auf der andern
Seite ein Tamgha , das einige Achnlichkeit mit dem
oben sub No. 10 vorgekommenen hat, sich aber von
selbigem theïls durch eine Art von Vogelkopf oben,
theils durch die dritte senkrechte Linie in der Mitte
unterscheidet, und mir, so viel ich mich erinnere,
sonst nur noch auf zweien Münzen vorgekommen ist,
von denen die eine ohne alle Inschrift (*’), die an-
dere aber in Neu-( Saraï ? ) geprägt ist (**). Diese
Münzen, welche Dschutschiden zu seyn scheinen,
dürften zu der Vermuthung führen, dass auch die
vorliegende in Kiptschak geprägt worden, vielleicht
in den Jahren 1591 oder 1395, wo Timur als Sie-
ger daselbst sich befand, oder auch vielleicht von
Toktamysch zur Zeit seines ersten Auftretens, wo er
noch ein Schirmling Timur's war.
17) Eine S. Schah Roch’s des vierten Sohnes
von Timur, gepr. in Herat a. 831 (— Ch. 1427-8).
richtig Tatyabady steht. Tajabad oder Taibad @LLE, >L3B)
lag in der Nähe von Heral.
(25) Ibn -Arabschah, ed. Mang. T. IL. p. 782. Scheref-ed-din
Vie de Timour-Bec. T. III. p. 155,
(24) Mémoires de l'Institut, Acad. des Inscript. etc. T. VI. p. 125.
(25) s. Numophylacium Orientale Pototianum p. 59. Recensio
Numor. Mubammed p. 426—428. Die Münzen d. Chane u.s.w
No. 445. und de Sacy |. c.
(26) s. Numi Asiat. Musei Univ. Cas. ed. Fr. Erdmann p.675
(27) Recensio p. 599. No. 5.
(28) ib. p. 409 No, 55 und Tychsen de Num. Selgiuc. Tab. IL.
inter No. I, et II.
110!
#8. u. 19.) Noch sind zwei interessante S. Stücke!
da, die mir hier zum ersten Male begegnet. Das eine
von einem Timur Ahmed Behadür Chan, und
das andere mit vier Contre-marques gestempelt, :derem
eine den Namen eines Sullan's Jadigar, eine zweité
den der Stadt Balck zu führen scheint, Beide Mün-
zen werden auch vermuthlich aus jener Gegend seyn.
Thre nähere Bestimmung muss ich einem freieren Mo-
mente vorbehalten.
Soviel für jetit über die ersten neuen Münzerwer-
bungen des Hn. Staatsrathes v. Fuchs, dessen regem
Eifer , richtigem Takte und seltenem Glücke wir hof-
fenilich noch recht viele neue Entdeckungen im Ge-
biete der Orientalischen Numismatik zu. verdanken
haben werden.
ANALYSES.
CONCOURS DES PRIX DEMIDOFF. 1855.
4. Ursersicar DES KATUNISCHEN GEBIRGES, VON HERRN
STAATSRATH Dr. GEBLER. (Manuscrit.)
(Conclusion, )
Im Zoologischen Theïile verbreilet sich der Verfasser
zuerst über das Vorkommen der niedern Vhiere, na-
mentlich der Insecten, wovon im Verhäliniss eben kein
grosser Reichthum herrscht.
jenseits des Argut,
Nur an der Tegalewka,
fanden sich mehrere interessante Kä-
fer, namentlich unter denselben drei neue Arten, wo-
von er kurze Beschreibungen mittheilt An Crustaceen
und Spinnen ist das Gebirge sehr arm, selbst an Am-
phibien, ja er fand nur an der Südseite einige Vipern
und Eidechsen, sonst nicht einmal Frôsche. Die Zahl der
Fische scheint auch beschränkt, doch sind darunter zwei
eigenthümliche (Salmo lacustris und coregonoides Pall.).
Reïcher fällt die Zahl der Vôgel aus und darunter fin-
den sich mehrere eigenthümliche, ja selbst einige vom
Verfasser als neue vermuthete Formen. Von der interes-
santen Säugthierfauna erhalten wir ebenso wie von den
Vôgeln eine lehrreiche Uebersicht, die sich durch manche
ausführlichere, sehr beachtungsyerthe Bemerkungen über
Vorkommen, Lebensart und sonstige Eigenthümlichkei-
ten auszeichnet. So verdienen die Data über den Stein-
bock, den Argali, das Moschusthier, den Alpenhasen,
die Ziesel, den Bobak, den Irbis, den Zobel und ganz
besonders über den Alpenwolf, als viele neue L'hatsachen:,
enthaltend, unsere Aufmerksamkeit.— Den Bemerkungen
über die wilden Thiere schliessen sich ebenfalls: nicht,
uninteressante Bemerkungen über die Hausthiere an, die
dann den Schluss dér Ucbersicht der Zoologischen FO. s
ducte machen. | bare)
Im Abschnitt über die Bewohner dés reanes
Gcbirges kann zwar/ der Merfasser , was die Vorzeit, an-
betrifft, natürlich'eben kein erhebliches nenues Licht, in
das grosse Dunkel bringen. Es dürfte jedoch die sabe,
dass an der Kotonka, dem Argut und der Koksa sich.
ebénfalls Grabhügel finden, ganz besonders abér die
Bemerkuns, dass die Uimonskischen Bauern die Spuren
eines frühern Ackerbaues auf den gesenwärtig vontihnent
beackerten Landstrecken gefunden zu haben versichern,
für die frühere Geschichte, nicht ganz ohne. interesse
sein. Ebenso verdient die Angabe von dem Vorhanden-
sein der Spuren eines früher SES besuchten Weges Zi,
schen dem Talmenje - See und dem Silanowoi, den der
Verfasser für eine Communicalionsstrasse der frühern
Bewohner häll, unsere Aufmerksamkeit. Umfassendér
und oft sehr durch neue oder vwenig bekannte Thatsa:
chen belehrend sind die Mittheilüngen über den gegen-
wärtigen Zustand der Bewohner des Allai. So verdienen
die Nachrichten über die räuberischen Kirgisen der Schmai-:
schen und Karataischen Wolost, welche auf der Süd-
wesiseite des Gebirges am Berel und der Buchtarma
nomadisiren und vom Verfassér im verflossénen Jahre
von: der kleinen Uskutschanka, einem Nebentlusse” der
Katun)
wurden,, unsere Beachtung. Ueber die von Bunge besuch-
ten Tschuj:schen Kalmüken werden mehrere, unsere K énnt-
nisse erweiterndé Bemerkungsen mitsetheilt, so untér ane
dern, dass vor dréi Jahren die aus China einseschlepp-
ten Pocken ihre Zahl fast um ? verminderten. DietAriga-
ben über: ihre Verhältnisse zu China, dem sie. näher
als Russland angehüren, obgleich sie, aueh an Russland
Tribut zahlen, ferner über ihren Wohlstand und ihr Fa:
milienleben gehküren .chenfalls. dahin, Die schon früher
bekannie Thatsache , dass die Kalmüken selbst ein schlech-
tes Schiesspulver zu bereiten verständen, erhäll durch
den Führer des Verfassers, der Augenzeuge einer sol-
chen Bereituns var, eine nähere Bestätisung.
Dass die Russisch - Altaischen Kalmiken in der Bekeh-
zum Christenthum vwenigsiens theilweis begriffen
sind, ist ein hüchst interessantes Datum. Die kurze Skizze.
über die Art und den Umfans der Jagd der rüstigen
Uimonskischen Waidmänner müchte für Manchen auch
einiges Anzichende haben. Besonders interessant dürfte
nicht vweit von ïihrem Ursprunge angetroffen
Ress
rung
111
aber die Nachricht von dem fünfjährigen Bestehen zweier
neuer christlicher Dôürfer im Altai darbieten, als ein er.
freulicher Beweis, dass christliche Cultur auch im wil-
den:Altai sich nach und nach weiter verbreitet. Das eine
dieser. Dôürfer liegt 15 Werst von Uimonsk und zählt 50
Seelen,. Die Häuser sind nett und die Einwohner betrieb-
sam. Es fiührt den Namen Nischne-Uimonsk. Das zweite
(Konsunskaja) ist ärmlicher und besitzt vweniger betrieb-
same Beyrohner.
Im letzten Capitel betrachtet der Verfasser die Ver-
Bindungen des Katunischen Gebirges mit den ïihm be-
nachbarten zum Altaisystem gehürigen Ketten. Als sol-
che nennt er den Cholsun im Westen und Südwesten,
das Kurischumsche Gebirse im Süden und die Gebirge
des Baschkans und Tschulischman im Osten. Gelegent-
lich giebt er dann auch theils die Ergcbnisse von Erkun-
digungen, die er selbst einzog, theils die entweder schon
gedruckten oder noch nicht gedruckten Erfahrimgen an-
dérer. Im Abschnitt über den Cholsun tritt Hr. Gebler
Wieder als cigener Beobachter auf und liefert eine kurze
Skizze über seine Richtung, seine Flüsse, über seine
geognostische Construction n:bst Bemerkungen über seine
Producte.
Notizen über einige Hauptpässe des Altai, wofür ihm
künftige Reisende gewiss Dauk wissen werden, bilden
den Schluss der Darstellung, zu deren Erläuterung in
geographischer Beziehung eine Karte in Folio beigegeben
ist, worin die Gebirge, Flüsse, Seen und Ortschafien
eingetragen sind, deren er erwähnt, ebenso wie seine ver-
schiedenen Reiserouten. Dass diese Karte den Werth
der Arbeit noch erhôühen müsse, versteht sich
von selbst. Fast man nun die vorliegenden Leistungen
nach ihrem Gesammtinhalte auf, so lassen sie sich als
eine naturhisorische Skizze des Kalinischen Gebirges
in den verschiedensten naturgeschichtlichen Richtungen
ansehen, die theils auf sehr vielfache eigene, sehr müh-
sam, sogar mit Lebenssefahr gewronnene Erfahrungen,
theils, zum geringen Theil, auf die Mittheilingen anderer
sich gründet. Keïnesweges darf man sie jedoch als eine
blosse lehrreiche oder int ressante Einsicht oder einen
leichten Ucberblick ansehen, sondern als das Resultat
ächter vwissenschaftlicher Forschungen, welches Kunde
über einen bisher nur dem Namen nach gekannten Theil
des Altai verbreitet, Wir müssen aber dieselbe um 50
hüher anschlagen, da sie aus der Feder eines Mannes
floss, der mitten in Sibirien, fern von den Brennpunk-
ten Europäüischer Bildung gewissenhaft den wissenschaft.
lichen Fortschritten der Zeit folst. Wenn sie daher an
sich schon preiswürdig erscheint, so muss die Rück-
sicht auch in Sibirien das Streben nach Wissenschaft
aufzumuntern, so: wie die von allen Entomologen. Euro-
pas gewürdigten Verdienste des Verfassers um die Bear-
beitung der: Insecten Sibiriens um so mehr zur Erthei-
lung eines Preises auffordern.
Commissarien : BRANDT, als Berichterstatter,
Baez.
GORRESPONDANCE.
3. EXTRAIT D'UNE LETTRE ADRESSÉE A M. FRAENN par
M. SJOEGREN pe Prariconsx LE 27 AVRIL (lu le
27 mai 1856.)
— Mein erstes Bestreben ging dahin, mich in geo-
graphisch ;statistischer und ethnographischer Hinsicht zu-
nächst über den westlichen Kaukasus sowohl, als über
Grusien überhaupt, zu orientiren, und es standen mir
zu dem Behufe, mittelst geneigter Erlaubniss des Ober-
befehlshabers Baron Rosen, die reichhaltigen Sammlun-
gen des Generalstabes durch die bereitwillige Gefällig-
keit des Chefs desselben, Generals Woljchofskij, und
des Oberquartiermeisters Baron von der Ioven zum freien
Gebrauche offen. Beiden bleibe ich auch für die Gastfreund-
schaft, die sie mir erwiesen, für immer verpflichtet. Mit
inniger Dankbarkeit gedenke ich ebenfalls des würdigen
Exarchen von Grusien Jeyrgenij, dem ich so manchen
in lehrreicher Unterhaltung bei ihm zugebrachten Abend
und, ausser andern Denkmälern seiner freundschaftlichen
Gesinnung, mehrere seltene und der gelehrten Welt
überhaupt gänzlich unbekannte Beiträge zur Ossetinischen
Literatur verdanke, nämlich vier in Tiflis und in Mos-
kwa mit Grusinischer Kirchenschrift gedruckte Büch-
lein, enthallend Morgen- und Abendgcbete, einen Ka-
techismus mit kurzer Moral, die Liturgie, die Taufe,
Verlobung, Trauung und Becrdigung und ein ABCbuch,
alle Grusinisch und Ossetisch, ausserdem aber 5) eine
handschriftliche Ucbersetzung der vier Evangelien ins
Ossetische. Rechnet man zu diesen noch 6) den bereits
von Klaproth (Voyage a mont Caucase II, 461) er-
wähnten und stark, aber zuletzt Aüchtig benutzten älte-
teren Slawisch-Ossetischen Katechismus, so hat man die
ganze bisherige Ossetische Literatur beisammen. Alle 5
-
112
erstgenannten, erst seit 1819 übersetzten und edirten Ar-
tikel rühren von einem vor einigen Jahren gestorbenen
Ossetinischen Edelmann , dem Gouvernementssecretär
Iwan Grigorjewitsch Jalgusidse her und behanpten
ïhren Werth als die ersten ausführlicheren und mit ed-
lem Eifer von ihrem Verfasser zusammengestellten Bei-
träge zur Kenniniss wenigstens des südlichen an Grusien
gränzenden Dialekts der Ossetinischen Sprache. — Be-
sonders für das Armenische verehrte mir auch schon in
der erslen Zeit meines Aufenthalts in Tiflis der gelehrte
Oberpastor dr Deulschen Colonie Dietrich (Verfasser
einer Ucbersetzung des neuen Testamentes in das Vul-
gar - Armenische und eines Armenischen Wôrte:buches
zum Verständniss der älleren Büchersprache) mehrere
Hülfsmittel, und ich haïte auch mit der Erlernung die-
ser Sprache bereits einen Anfans gemacht, zumal da
mehrere gebildete Armenier mich wichtige Ausbeute aus
der reichhaltigen Literatur ihrer Sprache hoffen liessen ,
und unter andern zwei Gebrüder Arsanof, selbst Ver-
fasser mehrerer, zur Zeit nur noch handschrifilicher Lehr-
bücher für das Armenische, mir bei der Erlernung alle
nur môgliche Unterstützung mit zuvorkommender Gefäl-
liskeit zusagten. Indessen griffen die ungewohnien klei-
nen scharfen und eckigen Charaktere meine schwachen
Augen gleich Anfangs so sehr an, dass ich das Arme-
nische gänzlich aufseben musste. Die Grusinische Kir-
chenschrift war auch nicht besser, doch die bürgerliche
wenigstens erwies sich erträglich, und so wurde in lin-
guistischer Hinsicht unter Anderem das Georgische oder
Grusinische vwährend des ganzen Aufenthaltes in Tiflis
eigenilich mein Hauptstudium, und ich war so glück-
lich, auch dabei an dem Gymnasiallehrer derselben Sprache
Sachar Stepanowitsch Korganof, einen mit redlicher
Ergebenheit bereitwillgen und tüchtigen Leiter zu ge-
winnen — ein in der That um so glücklicherer Um-
stand , da die bisherigen gedruckten Hülfsmittel zur Er-
lernung jener merkwürdigen alten Sprache äusserst dür£
tig und mangelhaft sind, und alle mit einander in wis-
senschaftlichem Sinne kaum den Namen einer Gramma-
tik verdienen, mit Ausnahme der neuen von Brosset
in Paris herausgegebenen Grammatik, die ich jedoch
bis jetzt noch nicht habe bekommen künnen, und daher
nur nach der früher von demselben Gelehrten edirten
Chronique Géorgienne auf den Werth jener Grammatik
schliesse. Auch die vom Verfasser des Mithridates be-
reits gekannte und (1, 452) erwähnte ältere Grusinische
Sprachlehre des Grusinischen Katholikos Antonij (auch
jetzt nur noch im MS. vorhanden) habe ich selbst in
Tifis, aller meiner Bemühungen unerachlet, nicht ein-
mal zur Ansicht bekomimen künnen ; nur einen 1829 in
St. - Petersburg vom Zarewitsch Joan davon gemachten
kurzen Auszug von 114 Seiten in 4. acquirirte ich in
Tiflis. — Es ist überhaupt merkwürdig, dass alle ältere
Denkmäler der Georgischen oder Grusinischen Literatur,
deren eirstiges Dasein, und zwar bereits in einem nicht
unbedeutenden Umfange, man doch mit Sicherheit an.
nehmen kann, so gänzlich verloren sind, dass man
selbst in der Hauptstadt Georgiens fast nichts mehr da-
von sieht oder hôrt. Freilich mag indessen noch dieses
und jenes vielleicht in unbekannten Privathänden oder
in den wenigen, nach so vielfachen politischen Stiürmen
übrig gebliehbenen Klôstern stecken, wenigstens verschie-
dene Beiïträge zu der Kirchengeschichte, Biographieen
der Heiïligen u s w. Von letzteren besitz! selbst der
obengenannte gegenwärtise Exarch von Grusien Euge-
nius eine Sammlung in drei oder vier grossen Bänden.
Von anderen literarischen Alterthümern ist mir nur die
Abschrift eines grüsseren Gedichtes über Tariel und
Nestan Daredshan zu Gesicht gekommen Sehr
verbreitet ist bloss der Wachtangische Gesetz Codex,
der sich in fast allen Gerichtsbehürden vorfinden soll,
da derselbe noch mitunter als Richtschnur bei der be-
stehenden Rechtspflege in Georgien dient. — Diess ist
nun alles, was ich zur Zeit mit Rücksicht auf den Ar-
tikel über Grusinische Lileratur in dem von Ew. Exec.
1834 herausgesebenen Xponorornsecriñ caucor®» etc.
sagen kann; in Betreff der dort aufseführten Desiderata
von Armenischen Historikern wird es wohl bereits ohne
meine Bemerkung bekannt sein, dass fast alle in dem
berühmten alten Armenischen Kloster zu Etschmiadsin
sich vorfinden, und, wie man mir gesagt, auf Veran-
gen des Finanzministers oder Ministers des Innern dar-
über Anzeigen gemacht sein sollen. Ausser zu Etsch-
miadsin sollen sich aber mehrere derselben Handschrif-
ten auch in der Armenischen Synodal-Bibliothek zu
Astrachan befinden.
Nun aber alle Orientalische Münzen, fragen Ew. Exc.!
Leider habe ich keine cinzige zu senden, obzwar ich
die desfallsisen Aufträge keinesweges vergessen habe’
Die eigenilichen Desideraten - Verzeichnisse erhielt ich
nebst meiner mit Kaufmannsfuhren aus Petershurg ab-
gegangenen Reisebibliothek vwider alle Erwartung erst
im Februar : Monat; allein auch früher hütten sie mir
uichts genutzt.
(La suite incessamment. )
EE
Emis le 20 seplembre 1856.
PT ET RE LOS EE
24, NOTE SUR LA FORME DES RÉSIDUS DES POLY-
Tome I. Ne 15
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ PAR
L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE. SAINT - PÉTERSBOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscrintion d'un volume est de 5 roubles
assign. en Russie, et de 13 écus de Prusse, à l’étranger. On s'abonne, à S/.-Pétershourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse
N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N.1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se
charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsig, pour l'éranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exéculés par l'Académie , ct à leur
transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extrails des mémoires lus dans les séances; 2: Notes
de peu d'étendue ix extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants D 4. Rapports; 5. Voyages srienti-
fiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l’état des musées; 8. Chronique da personnel de l'Académie.
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 24, Nole sur la forme des résidus des polynomes enticrs. Cozzixs, — 25. A
de quatre nouvelles plantes du Bresil. BonGARD. — 26, Sur la con uyaison dite YOATE e{ FAIBLE € leur prélendue exislence dans le
Grec. Gragre. — CORRESPONDANCE. 5. £xrait d'une lettre M. £3086REN à M. rühn, — OUVRAGES OFFERTS. #ai. Juin.
EE
EXTRAITS DE MÉMOIRES. On pourra donc, en représentant par # et p deux
nombres entiers positifs, dont le second soit tout-au-
plus égal au premier, supposer:
Pre 2"—+a,z"—"+-a,2" T'as S - +2 +0ns
ou bien = S[a,r"-*], a, élant = 1;
fa = 2 bal, ap. + (21),
NOMES ENTIERS, PAR M. COLLINS (lu le 26
août 1856.)
Il s'agit ici de déterminer la forme générale des ré-
(2)
sidus qu'on obtient en divisant un polynome enter
par un autre polynome entier d'un degré tout-au-plus
égal à celui du premier, quant à l'argument commun,
suivant les puissances descendantes duquel les deux po-
lynomes ont été ordonnés: — objet, à la vérité très-
élémentaire; mais qui, que je ne sache, n'a point en-
core élé trailé d'une manière tout-à-fait générale et
méanmoins propre à fournir des résultats, dont il soit
facile de saisir la construction.
Désignant par Fr et par fr le dividende et le di-
viseur, donnés tous les deux; par gx le quotient, et
par wr le résidu dont la forme doit être déterminée,
‘on à cette équation:
(1) Fr = gr fr + yr
dans laquelle le degré du polynome gr sera égal à
la différence des degrés des polynomes Æx et fx, et
celui de yr de 1 au-dessous du degré de fx.
= S[(-1) 2,27], b, étant =;
DES CAPE GP PET Gps
= S[c,z?"—"], ©, étant — ec.
Cela posé, en désignant par r,,r,,r,,-.r, les p
racines de l'équation fx = 0, on aura les p équations:
Fr =Myr:
Pr EMYP
(5)
Fr = Me
qui suffiront à la détermination des p coëflicients, c, c,;
Css" Ch du polynome cherché x.
Toutes ces équations étant de la forme:
1 1
(4) ren m mt à ds ri a nl re rs eu HUE
ci
+ Only À dd cr + cat. *æ ports À pre
114 Ÿ
on pourra, en faisant pour abréger:
k
€ —
— n—p+3
4, =c, — NDS
(5)
| ARTE A
leur faire prendre cette autre forme:
(6) r,+ 8; Es à Vas” Qi mL, r,
Le 1 -2 :
Ar, Er, He LE, r hu
Alors, pour en éliminer d'abord la quantité Z,_,,
on n'aura qu'à soustraire, de la première de ces équa-
tions, successivement les (p—1) suivantes. Puis, di-
visant la première des RES résultantes par r,-r,
la seconde par r,—r,, et ainsi de suite, et rene
généralement par 8
1, 2,;%ep
de la forme r°, r°, r/,-.r,, et dont le nombre des
facteurs, a + 8+ y... +, soit égal à m, de
sorle que:
T 2 2
A a di
S [r pr: 1 a
(1) $
Q + ah +0 = m
1,2,;°*°p
on obtiendra (p—1) équations de la forme:
(8) + a 5+
1,3% 1,23
la somme de tous les produits
ss...
1,3
P:?
LETTRES
où la Line: z dés: successivement, être ner Vpr par
les nombres 2, 3,--..p.
En opérant de la même manière sur les (p— 1)
équations (8), puis sur les (p—2) équations qui en
résulteront, et ainsi de suite, on parviendra enfin à
cette seule équation :
(). S +a 54 ++ An=p $—=
3,2,° 1,2,°* 25° GE 2
fc Rs
d'où l'on Men
(10) =
Si, avant das Le soustractions mentionnées,
on multiplie la première des équations (6) par r,, la
seconde par r,, etc., le procédé que nous venons d'in-
diquer conduira finalement à cette équation:
= S +0,54
1:23° 12,°
QUE Anp ë “fs An p+i
1,25p
(11) + ut
25° Nu. p
+8. $ TA $ +E£,
1,2,* 122 %R
Le même mode d'élimination étant encore appliqué
aux équations (6), après en avoir multiplié la première
par r°,, la seconde par r°,, etc.; puis, après les avoir
multiplié, respectivement, par r°,, r°,, r°,, etc.; puis
par r%,,r%,,r%,, etc., et ainsi de suite, on obtiendra,
m
3 ue ; mn
en écrivant, pour simplifier, $, au-lieu de S , les
1,2,***p
relations suivantes:
sl]
Fa ET: he
= 1 RAR — a &,
etc. etc.
Or, les expressions 8, étant loutes des fonctions sy-
métriques des racines de l'équation fr = 0, il doit
être possible de les changer en fonctions des seuls
coëfficients, Z,, à,, b,s de celle même équation. En.
effet, on peut prouver que
(13) # =$ Li, re » 3]
ii pra
= S[ (174 ——
al Éd A
a + ñ pe HS
û +ai + ce. pi —m
et c'est au-moyen de cette proposition qu'on parvient
ürer des relations (12) les formules suivantes:
PE, ,] 4
#) Dans loules les expressions de la forme S [fonct. a, &, ç,---
1 2 3 £ à =
a, a, a,---], les caractéristiques q, É, etc. désignent succestirement
0, 1, 2, 5, elc., en salisfaisant à la fois aux équations de condition.
(telles que a + aù + 30 +
diatement au-dessous de ces expressions, que. Æotñe a nommées des:
++. = m, ou autres), placées immé-
agyrégats combinatoires. — Les earactéristiques. de la, forme n/, ox
n désigne généralement un nombre enlier positif, remplacent des pro-
duits tels que 1:2:3-+:n. Pour le cas particulier de n— 0, il. faus
prendre 0! — 1. Enfin, quant aux expressions (6-1)! (ia + 7),
qui entrent dans les formules (14) et (16), il faut, à cause de:
Ga + — f, de même les égaler à 1 dans le cas de b —@
115
— Sfar" #: 4% Î, DRE T
+ 2
a! aire
a+ate.+h=6
a ai TASSE 1 = n—p+#i—a
€,= ports Lib ab Pa |
.h:
ANTON
HN ERNEST
aa era me -p+a—a
elc. elc.
et généralement :
(14) Cm
nr +1 m+2
Shi) PE + ia v (6-1): (a+ a ee), ge b, #4 4,
TR TRPEUT
EN EEE |
p
OH 20 Het = n—ptmtti—
d'où l'on obtient enfin la forme cherchée du résidu wz:
(15) Sex] —
+
(A) tes 21) Q
re
at a!
P
a—=6
+.
234. Aus np tie
25. QUATUOR PLANTAE BRASILIENSES NOVAE ICONI-
BUS ILLUSTRATAE (lu le 17 juin 1836).
Les plantes nouvelles, qui forment le sujet de ce
mémoire , sont :
1) Une nouvelle espèce d'Æntonia. Pohl, dans
son bel ouvrage sur les plantes du Brésil (*), avait
fait connaître, sous le nom d'Anfonia, un nouveau
genre de plantes de la famille des Rubiacées, très
remarquable par un calice formé de plusieurs rangées
(*) Plantarum brasiliensium icones et descriptiones bactenus inedi-
te. Tom. Il. p. 15. t. 108.
d'aile.
d'écailles imbriquées; structure qui jusqu'alors n'a-
vait pas encore été observée dans aucune des plantes
de cette famille, L'unique espèce connue fut décrite
et figurée sous le nom d’An/onia orala. Maïs n'ayant
sous Îles yeux que des échantillons en fleurs, l'au-
teur ne pouvait faire sur le fruit de cette plante que
des conjectures qui , aujourd'hui, se trouvent être er-
ronées.
M. Bongard ,
en donnant la description et la f-
gure d'une nouvelle espèce de ce genre, qu'il nomme
Anlonia pubescens , éclaircit la structure du fruit qui
est une capsule, et non pas une baie, comme Pohl
l'avait présumé. Cette capsule est oblongue , glabre ,
biloculaire, polysperme ; marquée au milieu des deux
côtés par un sillon longitudinal ,
s'ouvrant de haut
en bas en deux valves qui, lors de la déhiscence,
parlagent dans son épaisseur la cloison, de sorte que
chacune en ait une qui lui soit propre. La placenta ,
dont on trouve une dans le fond de chaque loge,
est de forme ovale amincie vers le bas en une es-
pèce de support. Les semences sont aplaties et gar-
nies aux deux extrémités d'une membrane en forme
Le genre An/onia appartient par conséquent à
la tribu des Circhonacees,
La nouvelle espèce, dont il est question, a été
recueillie par M. Langsdorff près de Sabara; c'est
un arbuste de 6 à 8 pieds de hauteur et très ressem-
blant à l'Anlonia ovata ; mais elle en diffère par des
feuilles généralement plus petites et fortement pubes-
centes en dessous, tandis qu'elles sont parfaitement
glabres dans l'espèce de Pohl.
2) La seconde nouvelle plante appartient au genre
Physostemon de Martius. Cette espèce tient exacte-
ment le milieu entre les deux espèces que M. Mar-
tius a fait connaître dans son précieux ouvrage sur
les plantes du Brésil, ayant les feuilles de l'une
(Physostemon tenuifolium) et le fruit de l'autre (P4.
lanceolatum) , de sorte qu'il est difcile, si non im-
possible, de distinguer le Physoslemon enui ifoliure et
l'espèce nouvelle , dont il est question, et qui a reçu
le nom de PAysostemon ambiguum ,
sans voir ces
plantes en fruit.
116
3 et 4) Deux espèces de plantes enfin appartiennent
à ua nouveau genre que M. Bongard propose sous le
nom de Charidion. Ce genre est voisin du Luxembur-
gia de St.-Hilaire , ou de l’Æciranthera de Martius.
Les espèces qui le forment en ont tout le port; l'in-
florescence , la couleur des fleurs, la structure du
calice et de la corolle sont exactement celles du ZLu-
zemburgia , les étlamines même en offrent la mème
forme, mais elles sont rangées en cercle autour du
pistil, tandis qu'elles se jettent de côté et se réunis-
sent en un fascicule dans le genre susdit. Une diffé-
rence plus remarquable encore se fait voir dans le
pisüil qui, allongé, prismatique , triloculaire et cou-
ronné d'un style court dans le £uremburgia ; paraît
dans le Charidion aplali, pentagone et à cinq loges,
couronné d'un style assez long se terminant en un
stigmate petit et poncliforme.
Ces différences caractérisent suffisamment ce nou-
veau genre; mais il est à regrelter que l'état de jeu-
nesse, dans lequel se trouvent les échantillons exami-
nés, ne fournisse pas des notions plus exactes sur la
structure du fruit,
Les deux espèces de plantes, qui forment ce nou-
veau genre, ont été recueillies par M. Langsdorff.
Ce sont, comme en général les espèces de Zurem-
burgia , des arbustes d'un poit très élégant; l'une,
qui a reçu le nom de CA. cordatum, a des feuilles
aliernes , sessiles , lancéolées, prolongées en pointe et
échancrées en coeur à leur base. L'autre, ayant des
feuilles étroites, relrécies vers la base, a reçu le nom
de CA. angustifolium.
———<“#“<2<—
26. UEBER DIE SOGENANNTE STARKE UND SCHWA-
CHE CONJUGATION UND IHRE VERMEINTLICHE
BEGRÜNDUNG 1M GRIECHISCHEN, VON FRIEDR.
GRAEFE (lu le 20 août 1856).
Jacob Grimm ist es, der die Eintheïlung in
slarke und schwache Conjugation bei den Germani-
schen Dialekten besonders geltend machte. Nach ihm
c. In den beiden ältesten Dialekten, dem Gothischem
und Althochdeutschen, — um nur diese hier zu erwälr-
nen , — giebt es nämlich bald ein Präteritum auf /a und.
ta, bald ein anderes, das, wenn es nicht redupli-
airt, nur durch eine Diphthongirung seines Waurzel-
vokals, ohne jenes temporale / oder 4 sich kennilick
macht, Die erstere Form, da sie etwas Aeusseres an-
zuselzen scheint, bei abgeleiteten und fremden Ver-
balstämmen besonders aufiritt und oft später die andere
Form verdrängt, gilt für neuer und wird der schwa-
chen Conjugation zugetheilt, während die andere,
organisch aus der Wurzel herausgehildet, der star-
ken anbeim fällt. Das heutige Deutsch enthält noch
genug Beispiele von beiden Formen, in einer und
derselben Wurzel, wie: ich fragte und frug, ich
rufte und rief. Dass nun jene sogenannien schwa-
chen Formen nicht gerade die später entstandenen
seien, schien schon daraus hervor zu gehen, dass
sie sich im Althochdeutschen namentlich bei den Ver-
bis auf 6m und ém zeigen, die, griechischen auf
ou und mu entsprechend , sicher die ältesten For-
men enthallen, so gewiss im Griechischen selbst die-
Mi-Conjugation älter ist, als die auf w. Zudem zeigt
sich im Althochdeutschen und anderwärts neben der
Endung ta oft auch noch ein innerer Vokalwechsel ,
also starke und schwache Form vereint, wie z. B.
von séellan, stellen, stalla, gerade als ob man von
otéllow , wie orahxa, so auch iorahoa gesagt hätte,.
m.s. Grimm, J. p. 871 f. vergl. Rask, samlede tit
dels forhen utrykle Afhandlinger , B. 1. p. 239, was:
im Isländ. dem Recens. des letztern Werks in d. Berl..
Jahrb. 1836. Jan. p. 150 am auffallendsten schien.
Ferner, bei so viel Uebereinstimmung in allem andern,
namentlich den Personalendungen des alten Germani-
schen Verbi mit dem Griechischen , musste es bei.
jener Ansicht von starker und schwacher Conjugation:
hôchst auffallend scheinen, dass in der Temporalbil-
dung sich gar keine durchgreifende Annäherung,,
ausser den von Grimm nachgewiesenen vocalischez
Verhälinissen, ergeben wollte. Und die Eintheïlung
in starke und schwache Conjugation selbst zeigte sich
um so verdächtiger, als sie weder mit der starken
wird die Scheidung vorzüglich durch eine doppelte [und schwachen Declination in rechter Harmonie war,
Bildung des Präleritums begründet, D, Gram. L. p. 856. | — wie diess Grimm selbst zugiebt, — noch auch
117
eine klare Anwendung auf die classischen Sprachen
verstattete, wie es doch bei allen Stammverwandten
der Fall seyn musste, wenn sie bei irgend einem
Grand hatte. Denn Grimm selbst, D. Gram. L p.
1060 5. mit aller Vorsicht darüber sprechend, konnte
sie nicht klar machen ; und Kühner, der die Sache
als einen neuen erwünschten Fund vorschnell aufgriff,
Gr. Gr. L., p. 96, Anm. 1., hat dieselbe geradezu
umgekehrt, wenn er £xn« für schwache und éxavoa
für starke Conjugation hält. Vel. p.97. a. b. «. B.
Mit einem Worte : an der ganzen Eintheilung ist
nichts, und wir haben nicht doppelte Formen einer
und derselben Zeit, sondern zwei nchen einander
bestechende Tempora, wovon das erste auf /a und da,
das Neudeutsche Imperfectum auf Ze, dem Griechi-
schen Aoriste auf oœ mit oder ohne vorhergehen-
den Vokalwechsel entspricht, das nur den Wurzel-
vokal diphthongirende aber ein Griechisches Perfe-
ctum ohne Reduplication darstellt, dergleichen in den
reduplicirten Gothischen Formen nothwendig aner-
kannt werden muss. In sofern nun bei den verbis li-
quidis das Perfectum ohne Reduplication mit dem er-
sten Aoriste, ohne s, in eins zusammenfällt, er-
scheint das Germanische Präteritum der starken Form
ganz wie ein erster Aorist, ohne den sogenannten
Charakterconsonanten ; wie valu — opahlw, vial —
aognia ; stiku — oriqw, Sleic = èoveya oder &orouya,
wegen ovoîyoc ; uélyo —ich melke, u£uoiya — ich
molk; u#10w, ich schmelze, alt, schmilzu, uéuolda —
ich schmolz, alt, schmalz.
Dass die Germanische Endigung /a oder da dem
Griechischen 6œ wirklich entspreche, also einen er-
sten Aorist in Griechischer Form bezeichne , kann
keiner Frage unterliegen ; denn gerade ebenso ent-
spricht das passive Gothische da cinem Griechischen
#œ und Slavonischen sä in reciproquer Bedeutung,
und 0, +, t, alterniren überall im Griechischen.
Achnlich wird im Zakonischen, nach Thiersch,
noinox zu xoïc« , ÉUTOQUOE zu éuroqiée, und es
finden sich Perfecta ohne Reduplication, wie £yo48a
stat yéyoapa.
Bei dieser Annahme: das Gothische da und Alt-
hochdeutsche. fa entspricht einem Griechischen Aorist
auf 6æ, erklärt sich alles auf das befriedigendste.
Die Gothischen Verba auf ja gleichen Verbis auf £w,
sind also sonach freilich wohl auch abgeleitet; sie
haben mit Recht ida , wie die Griechischen 10@ oder
eo. Gleiches gilt von den Althochdeutschen Formen
auf ju mit Aor. oder Imperf. auf “a. Wie aber Verba
auf ew, odex pura überhaupt, eigentlich kein Perf. 2.
und keinen ersten Aor. ohne © haben, so haben die
Gothischen auf ja und jene auf ju auch kein soge-
nanntes starkes Imperfect. Wenn als Ausnahme das
Gothische 4idja , ich bitte, 4adh, ich bat, giebt,
Grimm, p. 844. n. 4., so bietet sich zu quaéw auch
ein ëquaaæ dar, und es Häisst sich zéquia denken.
Wie ferner die Verba in we, als von puris slam-
mend , reguläre Aoristen in n0&, woæ etc. machen
müssen, so haben die Althochdeutschen sogenannten
schwachen Formen auf ém und ôm Aoriste auf éfa
und a, habéta , salpôla. Endlich das Gothische de-
dum itt nun in dic klarste Analogie mit cinem La-
teinischen amäaverunt , ducserunt , amaverim, ducserim,
gehalten zu amavi, ducsi, oder einem Indischen aja-
sisham, verglichen mit ajasis, worüber wir ander-
wärts gesprochen. Ja, ganz Anomales erklärt sich :
wenn èa (ëav— y) im Plur. ë6ay oder #j6æv giebt;
also sich zweierlei Formen begegnen , — starke und
schwache , — so sehen wir etwas ähnliches, wenn
sich im 'Althochdeutschen aus scriu, “oéw, das
Prät, screi, im PI. zu scrirumés entwickelt, als ob
von oéw , theils £fopea , theïls toeoa — ET pEQ&;,
wie èoœ = eram, sich bildete.
Wenn es nun aber wahr ist, dass Futurum 1,
und Aoristus 1. im Griechischen aus den einfachen
Formen des sogenannten 2ten Futurums hervorgegan-
gen sind, so kann man wohl zugeben, dass auch
nach dieser Ansicht, die Germanischen Präterita mit
la und da eine secundaire Bildung zeigen, aber ge-
wiss so alt sind, als die Griechischen entsprechenden
Formen. Dabei ist weder hier noch dort an äussere
Agglutination zu denken. Wie endlich im Griechi-
schen bald der eine bald der andere Aorist sich im
Gebrauch festgesetzt oder die Oberhand bekommen
hat, so ist hier mehr oder weniger die Form des
ersten Aorists mit {& oder da, eben der anscheinen-
den Aeusserlichkeit wegen , vorherrschend geworden.
118
Die weitere Betrachtung dieser Formen führt zu
schr in das Einzelne, als dass sie hier einen Aus-
zug verstatten künne.
CORRESPONDANCE.
3. ExTRAIT D'UNE LETTRE ADRESSÉE A M. FRAEUN PAR
M. SJOEGREN pe Piariconsk LE 27 AVRIL (lu le
27 mai 1856.)
( Conclusion. )
Abgeschen davon, dass das genaue Beschauen und
Vergleichen alter Münzen überhaupt und besonders noch
Orientalischer meinen Augen mit zum Verderben ge-
reichen würde, ist auch Tiflis gar kein an alten Mün-
zen ergiebiger Ort und das Wenige, Was sich auftrei
ben lässt, nie für den blossen Geldwerth zu bekommen.
Ein dortiger Beamte, bei dem ich eine kleine nur an-
gefangene, aber aus denselben Ursachen nicht mehr
fortgesetzte Münzsammlung sah, hatte zuletzt eine jede
Münge ohne Ausnahme mit einem Dukalen bezahlen
müssen. Und bei allem dem läuft besonders ein unge-
wohnter Dilettant Gefahr, bei dem theuren Handel
dennoch betrogen zu vrerden, vie es jenem Lite-
raten selbst ersangen war. Seitdem man angefangen, in
den neuen Transkaukasischen Provinzen nach alten
Münzen zu fragen und solche anzukeufen, soll sich in
der Armenischen Provinz eine ganze Dortf-
schaft auf das Nachmachen alter Münzen ge-
lest und darin auch, durch den guten Erfolg zur fort-
gesetzten Uebuns aufgemuntert, bereits eine bedeutende
Fertigkeit erlangt haben. Die cinzigen transkaukasischen
Gegenden, worin man noch wirkliche alte, zumal orien-
talische Münzen häufger findet, sind eigentlich die 6st-
licheren Muselmännischen Provinzen. Um nun doch so
viel als môglich auch den numismatischen Wiünschen
Ew. Exc. meinerseits entgegenzukommen , empfehle
ich in Hinsicht der gedachten Provinzen Herrn Pastor
Hohenacker. Er ist wohl eigenilich Naturhistoriker
und namentlich Botaniker und steht auch schon mit
unserer Akademie durch Trinius und Brandt, wenn ich
nicht irre, in Verbindung; er sammelt aber auch Mün-
zen und hat bereits viele an Zvvick in Sarepta geschickt,
wie er mir selbst sagte, als ich im Winter in Tiflis
Gelegenheit haîte ihn zu sehen und zu sprechen. Er er-
klärie sich dabei bereitwillig, auch in numismatischer
Hinsicht der Akademie zu dicnen, wenn er dazu mit
Aufirägen und Instructionen versehen würde, Gern hälte
ich ihm gleich ohne weiteres die mir mitgetheilten über-
tragen ;
allein damals wraren meine Bücher noch nicht
angekommen, und Hohenacker reiste lange vorher nach
seinem gegenWärtisen Wohnorte Jelisawethpol wie-
der zurück, wo er noch wenigstens dieses Jahr zu
bleiben vermeinte. Sie kônnen sich also, wenn ge-
fällig, directe an ihn selbst wenden, und zwar um so
mehr, da es hüchst problematisch scheint, ob mir die
Umstände überhaupt erlauben werden, selbs! in die ôst-
licheren Provinzen zu kommen, wenn es gleich recht
interessant sein müchte, wenigstens Jelisawethpol und
die angränzende Schekinsche Provinz zu besuchen, um
in derselben die, wenigstens der Sprache nach, jetzt nur
noch auf das Dorf Wartaschin beschränkten Ueber-
reste der Uden, eines ehemals viel weiter und in den
Jelisawethpolschen Kreis hinein verbreiteten Stammes,
näher kennen zu lernen, eben so wie die alten unbe-
kannten Inschriften, die sich in demselben Dorfe in ei-
ner Kirche befinden sollen, und deren auch bereits Klaproth
erwähnt hat in seiner Beschreibuns der Russ, Provinzen
zwischen dem Kaspischen und Schwarzen Meere S. 1717,
wo er zugleich einige Wôrter als Proben von der noch
erhaltenen Mundart der Uden mittheilt und sie positiv
für einen Lesgischen Dialekt ausgiebt, eine Behauptung,
die dann mit dem in Waratschin verdrehten Namen
des Dorfes auch in Hassel's Erdbeschreibung des Russ.
Reichs in Asia S. 762 und 770 übergegangen, obzwar
sie an sich nichts weiter ist oder wenigstens sein sollte,
als eine aus der nahen Nachbarschaft der Lesgier gefol-
gerte Vermuthung. Zufälligerweise hatte ich nämlich in
Tifis Gelegenheit wenigstens etwas auch mit der Spra-
che der Uden, so wvie sie jetzt noch im Dorfe Warta-
schin besteht, bekannt zu werden, und ich habe darin
keine solche Aechnlichkeit mit den von Klaproth selbst
bekannt gemachten Lesgischen Wôrtersammlungen ge-
funden, so vie auch seine eigenen wenigen Udischen
Sprachproben eher gegen als für seine Behauptung zeu-
gen. — Ueberhaupt muss ich der Wahrheit gemäss be-
merken, dass mein schon früher aus gegründeten Ursa-
chen gegen die Zuverlässigkeit des so eben gedachten
Schriftstellers (dessen schüne Talente ich übrigens gar
nicht in Abrede stellen will) gehcgter Argwohn durch
meine Erfahrungen auf dieser Reise nur zu sehr be-
stärkt worden, und es hat sich mir je länger je mehr
ergeben, dass Klaproth ein hôchst unsicherer Führer
ist, bei dessen Gebrauche man nicht genug auf seiner
Hut sein kann. Schon bei meinen Studien über das Ge-
119
orgische oder Grusiuische entdeckte ich bei ihm Fehler,
die mich bei dem dermaligen Stande der Georgischen
Literatur in Vervunderung setzten und sich nur durch
die hôchste Flüchtigkeit und Fahrlässiskeit erkliren las-
sen. So werden , um nur ein, aber exstantes und zufäl-
liger Weise recht charakteristisches, Beispiel anzufüh-
ren, die Grusinischen Wôrter bneli, finster, und
natheli, hell, in der Reiscbeschreibung (in der fran-
züsischen Ausgabe 11, 522 und 552) gerade umgekehrt
clair und obscur gegeben. Auch in der Asia poly-
glotta wird derselbe Missgriff (S. 113 und 115) von
Neuem wiederholt und erst in dem sonst überhaupt er-
bärmlichen Vocabulaire Géorgien- Français von 1827
sieht man bneli mit ,,ténèbres, obscur“ und natheli
mit ,,clarté, lumière“ übersetzt. Nalürlicher Weise musste
es mit solchem Verfahren noch weit ärger hergehen bei
Sprachen, wo wenige oder gar keine Vorarbeiten va-
ren und der Sprachforscher sich mehr auf blosse Doll-
metscher verlassen musste. So wimmeln denn nun auch
die Klaprothschen Collectancen über das Ossetische von
Fehlern allerlei Art, so dass nur der allergeringste Theil
ganz richtig ist. Denn absesehen von Verdrehungen und
Verstimmelungen so wie von Versehen in der deuili-
chen Darstellung der Ossetischen Wôrter, findet man
unter diesen nicht selten auch solche, von welchen die
Himmlischen allein wissen mügen, Wo sie hergenommen
sind , es sei denn allenfalls, dass sie irgend einem abge-
legenen Winkeldialekte angehôüren, obzwar alle meine
Gehülfen ihre Aechtheit überhaupt bestritten. Gar of bin
ich auch auf lächerliche Quiproquo's gestossen, die of
fenbar aus gegenseitisgen Missverständnissen entsprungen
sind, weil sich Klaproih keine Zeit oder Mühe ge-
geben erst zu untersuchen, ob seine Dolmetscher ihn
auch richtiz verstanden hälten. Aehnlichen und in sol-
chen Fällen so natüriichen Missverständnissen war ich
mit dem Ossetischen anfangs selbst ausgeseizt, legte
es daher in Tiflis bei Seite, und trieb den Umstinden
und dem Orte gemäss andere Studien, In Wladikaukas,
Mo, die alte Vorstadt selbst von einer Menge Ossetini-
scher Familien bewohnt wird, war ich so glücklich,
miltelst der zuvorkommenden Empfehlung des Oberbe-
fehlshabers Baron Rosen an den dortisen Commandan-
ten Obristen Shirokof, einen guten Dolmetscher Shu-
kajef zu bekommen, der selbst geborner Ossetine und
zwvar aus dem Tagaurischen Stamme, dessen Sprache
für die reinste gehallen wird, einen Cursus im Tiflis-
schen Seminarium mitgemacht halte und daher auch mit
dem Grusinischen sowohl als dem Russischen gramma-
tisch vertraut vyyar, 1hm gesellte sich zu Folge einer an
deren günstigen Empfehlung des Exarchen von Grusien
mit unverdrossenem Eifer zur Unterslützung bei meinen
Ossetinischen Beschäfligungen hinzu das Oberhaupt der
dortigen Ossetinischen Mission, der Protohierej Schio
Dwali Schwili, ein geborner Grusiner. Mit ihnen
wurden nun die simmilichen Klaprothschen Collecta-
neen nebst meinen darüber in Tifllis entstandenen Be-
merkungen von Neuem revidirt, Wort für Wort discu-
ürt und gesichtet, darauf die grammatischen Formen
mit môglichster Sorgfalt und Umsicht im Speciellen her-
vorgesucht und erürtert, vwobei es mir sehr zu slalten
kam, dass ich auch von dem Georgischen Sprachge-
bäude wenigstens zu ener allgemeinen Uebersicht be-
reits gelangt war. So besitze ich nun endlich auch schon
über das Osset'sche eine feste Grundlage, vwrorauf sich
mit gutem Erfolge wird foribauen lassen, wenn ich
enst, wie ich mit Gottes Hülfe hoffen will, unter bes-
sern Auwpicien meiner Gesundheit nach Wladikaukas
zurückkehren verde. Bis zu der Zeit versprechen mir
meine Gehülfen, von mir dazu angefeuert, zu meinem
und zum allsemeinen Besten in ledigen Stunden neue
Material‘en zu künftisgen Hülfsmiüteln bei der Erlernung
der Ossetinischen Sprache vorzubereiten, zu vwrelchem
Behufe ich zu ihrem Gebrauche und, ihrem eigenen
Wunsche gemäss, vorläufig auch ein neues, dem Russi-
schen accommodirtes Alphabet entwarf. — Aber es ist
Leit für d'eses Mal zu endigen, da mein Bref schon
umständlicher geworden jst, als ich eigentilich wollte und:
sollte. Also nur noch ein l'terarisches Anekdôtchen aus
und über Wladikaukas, Es wird Ew. Exc. wahrschein-
lich nicht uninteressant sen zu vernehmen, dass in der
dort'gen geme nen russischen Volkssprache Baparm (Wa-
1äger) in der Bedéulung von Räuber als ein Schimpf-
wort gebraucht wird, wie ich eines Tages ganz zufälliger
Weise auf einem Spaziergange bei Gelegenheiït einer zwi-
schen den Strassenjungen entstandenen Zänkerei erfuhr,
Anmerkung. Hinsichilich des, in diesem Briefe (s.
die vor. No.) über die Ossetische Litteratur Gesag-
ten verweisen wir noch auf Hn. Brosset's interessan-
ten Rapport sur Les livres en langue de l'Ossethi présentés
au nom de S. A, le Prince Théimcuraz le 9 Oct. 1835, im
Journal Asiatique. IIIe Série, Tome I. p. 202 sq.
Fa.
120
OUVRAGES OFFERTS.
Mar.
XLVIIL. Verhandlungen der Kaiserl. Lenpoldinisch-Ca.
rolinischen Academie der Naturforscher. XIV. 4te Ath.
Bonn 1828. XVII 1. 2 4 XLIX. Correspondenz der
Schlesischen Gesellschaft für vaterländische Cultur. Bres-
lau 1820. II. 4. L. Jahresbericht der Schlesischen Ge-
selischaft für vaterländische Cultur. Breslau 1825 —1851.
4. LI. Mémoires de mathématiques par Guill. Libri.
Berlin 1835. 4. LIL. Atli del r. osservalorio astronomico
di Modena, raccolti e ordinati da G. Bianchi. Modena
1834. I. fol. LILI Osservazioni fisico-geognostiche fatte
in un viaggio per diversi luoghi delle provincie di Terra
di Lavoro et di Abruzzo nella state del 1834 dai —
Gussone et Tenore per disposizione della reale Acade-
mia di scienze. 8. LIV. Kongs Vetenskaps-Academiens
Handlingar fôr är 1834. Stockh. 1855. 8. LV. Arsberät-
telser om Vetenskapernas Framsteg — afgifne af Kongl.
Vetenskaps - Academiens Embetsmän. d. 54. Mars 1851.
Stockholm 1834. 8. LVI. Tal om Jernhandteringens
tilltand inom Fäderneslandet, med anteckningar üiver
dess framstegi andra länder — af P. A. Tamm. Stock-
holm 1836. 8 LVII. Compendium Florae Germanicae.
Sectio I. — scripserunt M. J. Bluff et C. A. Fingerhuth,
Editio altera, curantibus M. J. Bluff, C. G. Nees ab
Esenbeck et J. C. Schauer. T. I. p. I. Norimbergae.
1856. €. LVIII. Entomologische Beiträge von Dr. J. F.
C. Ratzeburg. 4. LIX. Proceedings of the Excise Com.
mittee with documents relating thereto. 8. LX. Tsiän
dsû wên, sive mille literae Ideographicae. P. F. de Sie-
bold. Lugd. Bat. 1853. 4. LXI. Fauna Japonica, auct.
Ph. F. de Siebold. Crustacea. Decas I. Lugd. Bat. fol.
LXII Fauna Japonica Chelonü. Lugd Bat. fol. LXIIT.
Nippon, Archiv zur Beschreibung von Japan. LXIV.
Philosophical Transactions of the royal Society of Lon-
don, for the year 1855. part. I. II. 1855. 8. LXV. Phi-
losophical Transactions of the royal Society of London.
4834. Part. II. 4. LXVI. Proceedings of the royal Society.
No. 17—253. 1835, 1834. No, 17—22. LXVII. Report
of the fourth meeting of the british association for the
Advancement of science. London 1835. 8. LXVIII, Me-
moirs of the royal astronomical Society, Vol. VIII. Lon-
don 1835. 4. LXIX. Observations of the tides taken at —
Dock-Yards — London 1883. 8. LXX. Observalions of
the tides, communitated to the royal Society by the
Admirality. London 1853. LXXI. An account Of —
Joh. Flamsteed — complited from his own manuscripts —
to which is adeted his british catalogue of stears, cor
rected and enlargedy by Francis Baily. London 1855. 8.
LXXII. Astronomical observations made at the royal
observatory at Greenwich. London 1854. 2-5, 155&-
1—5. fol. LXXIIL Researches on the tides; fourth se-
ries, by W. Whewell. London 1856. 4. LXXIV- Ca.
talogue of 7585 stars chiefly in the southern hemisphere,
by W. Richardson. London 1835. 8 LXXV, Report
on the new standard scale of the royal astronomical
Sociely, by F. Baily. London 1856. 8. LXXVI. On
the satellites of Uranus, by J. F. W. Herschel. Lon-
don 1854. LXXVII. Liste of test objects, principally
double s'ars, by J. F. W. Herschell, London 1856. 8.
LXX VII. A second series of micrométrical measures
of double stars — by J: F. W. Herschel London 1834.
8. LXXIX. Newton and Flamsteed — by William
Whewell. Cambridge 1836. 8. LXXX. Experimental
researches in electricity by M. Faraday. London 1855.
8. LXXXI. Halley's comet by Cooper. 8. LXXXII.
Rhunkenii epistola inedita ad Capperonnarium ed. Mor-
genstern, fol.
Junx.
LXXXIIL. Mémoire sur l'intégration des équations di£
férentielles par Cauchy. 8. LXXXIV. Die Regenwiürmer
auf den Feldern der orientalischen Numismatik von Dr.
E. Adernson. Leipzig 1856. 8. LXXXV. Historisch-
statistisches Jahrbuch von Weber 1830 — 1833. Breslau
1854—1856. 8. LXXX VI. Betrachtungen über die Kraft
und chemische Natur des Schiesspulvers von L. v. Breit-
haupt. Ludwigsburg 1829. 8. LXXX VII Bulletin de
la Société de géographie de France. L. I—III. XX. Pa-
ris 4822 — 1833. 8. LXXXVIIL. Annales des mines T.
VIL Jiv. L T. VIIL 4. 5. 6. Paris 1855. 8. LXXXIX.
Transactions of the Society of arts, manufactures and
commerce. Vol. I. part. II. London 1854 — 1855. 8.
XC. Memorie della reale Academia delle scienze di
Torino. T. XXXVIIL.-Torino 1835. 4. XCI. Eloge his-
torique de Jean Antoine Chaplal. Eloge historique de
G: Cuvier. XCII. Herbarii Fimorensis descriptio, auct.
Josepho Decaisne. Parisiis 1155. 8. XCILI. Coup d'oeil
sur la génération, la circulation du sang — de Da-Gama-
Machado, par Demonville. Paris 1835. 8. XCIV. Petit
cours d'astronomie, ou courte exposition du vrai système
du monde, par Demonville. Paris 1855. 8. XCV. Ilis-
toire de l'Académie royale des sciences et belles - lettres
de Berlin: Années 1750, 1764, 1767, 1779.
Emis le 30 septembre 1856.
—————————— ——————————————————__ _—— er
Tome I. N. 16.
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT -PÉTERSBOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles délachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’un volume est de 5 roubles
assigu. en Russie, et de 1% écus de Prusse, à l'étranger. Ou s'abonne, à S4.-Pefershbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse
N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N.1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se
charge de commandes pour les provinces ; et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsis, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie, et à leur
transmettre fans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mémoires lus dans les séances; 2. Notes
de peu d'étendue x extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scienti-
fiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l'état des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie,
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. NOTES. 16. Sur les aimans electriques creux, et l'effet qu'y produisent des spirales intérieures. PARROT, fils. —
17. Sur les acquisitions les plus récentes de la numismatique mohummedane. Second article. FRAEuX. — RAPPORT. 5. Sur une vache
monstrueuse. BAzn. — OUVRAGES OFFERTS. Juillet.
D ESC
NOTES.
16. Von HOHLEN ELEKTROMAGNETEN UND DER
WVIRKUNG INNERER SPIRALEN BEI DENSELBEN,
VON F. PARROT, Prof. in Dorpat (lu le 8
juillet 1836).
Als ich vor ciniger Zeit einen Elektromagneten von
etwas bedeutender Kraft machen lassen wollte, er-
schien mir die grosse Masse des zu einem Hufeisen
erforderlichen Metalls, sowohl für die Anfertignng
als auch für die Handhabung desselben, bei den Ver-
suchen hinderlich , und bot sich mir die Frage dar,
wie, in Absicht auf die Erregung elektromagnetischer
Kraft, ein hohles Eisen sich verhalten môge? Ich
liess aus weichem Eisen einen hohlen geraden Zylin-
der schmieden und abschleifen, 22 Zoll lang, von
25 Linien äusserm und 20 Linien innerm Durch-
messer, mit angeschraubten Stollen ; dieser trug mit-
telst eines Ankers, der in einer gleich langen gera-
den eisernen Slange bestand, gleich bei einem vor-
Kufigen Versuche über 150 Pfund, ein Resultat, das
mich zu günstigern Hoffnungen berechtigle, um so
mebr als die erste Zusammenstellung der Theile die-
ses Apparates noch in mancher Beziehung mangelhaft
war. Zugleich erkannte ich die Nothwendigkeit, um
eine grôssere Zahl von Beobachtungen unter yerschie-
denen Umständen schnell auf einander folgen lassen
und auch die Tragkraft sicherer messen zu kônnen,
mich zur Anwendung eines Apparats von klcinern
Dimensionen zu entschliessen.
Demnach liess ich folgende verschiedene Zylinder ,
alle 71 Zoll lang aus weichem Eisen mit wohlabge-
drehter Oberfläche anfertigen :
A. Massiver Zylinder, 15 Linien im Durchmesser,
3 Pfund schwer.
B. Hobler Zylinder, 15 Linien äusserer, 10 Li-
nien innerer Durchmesser, 1? Pfund schwer,
also die Hälfte der Eisenmasse des vorigen.
C Massiver Zylinder, 10 Linien im Durchmesser ,
so dass er in die Hôhlung des vorigen einge-
schoben werden konnte ; wog 13 Pfund.
Hohler Zylinder aus 1 Linie dickem Eisenblech
zusammengeschweisst , ? Pfund schwer.
E. Hobler Zylinder aus 1 Linie dickem Eisenblech,
mit bloss zusammenstossenden, sich aber nicht
berübrenden Rändern , 5 Pfund schwer.
122 3
F. Hohler Zylinder aus gemeinem dünnem Eisen-
blech ,
Rändern ohne melallische Verbindung, 3 Pfund
schwer.
ebenfalls nur mit zusammengebogenen
Der Anker bestand in einer Stange weichen Ei-
sens, von gleicher Länge als jene Zylinder, in der
Mitte mit einem Haken zum Aufhängen der Waag-
schale, an den Enden aufwärts gebogen und ganz
eben abgeschliffen, so dass diese, an den Zylinder
gelegt, ihn nur in einer Linie von 2 Zoll Linge be-
rührten; zu dem Ende war jeder Zylinder an einer
Seite abgeschliffen. Um den Zylinder war ein, mit
seidenem Bande sehr genau umwickelter Kupferdrath
von 11 Linien Durchmesser in 29 Windungen her-
umgeführt, doch so dass der Cylinder ohne Schwie-
rigkeit herauszgenommen und wicder eingesetzt wer-
den konnte, zu welchem Zwecke die Spirale inwen-
dig mit einer Lage gewühnlichen starken Schreibpa-
piers überzogen war, deren vorragende Enden über
die letzten Windungen zurückgeschlagen und festge-
leimt wurden , so dass die Spirale bei dem häufigen
Wechsel der Zylinder keine Veränderung erfahren
konnte. Es ist begreiflich, dass die gewôhnliche Huf-
eisenform des Elektromagneten in dieser Beziehung
viel Schwicrigkeiten dargeboten hätte. Die Spirale be-
fand sich in einem Lager aus steifer Pappe und hing
mittelsl dieser und zweier starker Bänder an einem
hülzernen Galgen.
ROUE
QUO:
Der Elektromotor war eine Zinkplatte, von welcher
2: Quadratzoll in die Flüssigkeit tauchten, mit zwei
Kupferplatten von gleicher Grôsse in einem kleinen
vierkantigen Gläschen. Die Flüssigkeit war verdünnte
Schwefelsïure , in allen Versuchen, wo es nicht aus-
drücklich anders aagegeben ist, von 1,07 specifischem
Gewicht nach Richters Areometer, und im Voraus
in hinreichender Menge bercitet, um ohne Aufent-:
halt, so oft es erforderlich war, neue Flüssigkeit
von ganz gleicher Concentration nehmen zu kônnen.
Auf die Waagschale wurden die Gewichte zu dop-
pelten und eïnzelnen Pfunden, dann zu Unzen ruhig
ohne Erschütterung gelegt, so dass aber bis zum
Abreissen nicht mehr als etwa eine halbe Minute ver-
ging. Der abgerissene Anker wurde von zwei locker
umgehängten Bändern gelragen, so wie auch unter
der Waagschale ein mehrfaches Tuch die Erschütte-
rungen milderte.
Die Beschaffenheit der Zinkplatte ist von Einflnss
auf die Tragkraft. Bei einer reinen frischen Platte ist
der Effect anfangs am stärksten und nimmt schnell
bis zu einem gewissen ziemlich gleichbleibenden Maasse
ab, welches sich erhält bis die Platte anfängt sehr
üefe Gruben zu bekommen. Um das starke Aufbrau-
sen und die listige Entwickelung schwefeliger Säure
zu mindern, liess ich die Platten amalgamiren ; diess
machte, dass die erste Wirkung schwach war , aber
nach kurzer Zcit zu einem hôhern, sehr constaniten
Grade stieg, und bei demselben verharrte, bis die
Platte von der Säure wieder stark angegriffen war.
Das Abwischen der Zink- wie der Kupferplatten
beim Wechsel der Flüssigkeit darf durchaus nicht
vorgenommen werden; es schwächt die Wirkung je-
desmal bedeutend, oft um ein Drittel, was sich nur
erst nach längerer Einwirkung der Säure wieder, ver-
liert, auch wenn es mit dem reinsten Flesspapier
und Wasser geschah. Dagegen zeigte das einfache
Eintaachen der Platten in reines WVasser beim Wie-
dereinsetzen gar keine Veränderung des Effects. Die
Erneuerung der Säure geschah nach etwa zehn Ver-
suchen, noch ôfier aber, nämlich bei jeder kleinen
Unterbrechung des Versuches, wurde das Plattenele-
ment aus der Säure gehoben und in reines Wasser
gestellt.
Auf diese Weise fand sich in zahlreichen Versu-
chen die Tragkraft des Zylinders À stets zwischen
13; und 14: Pfund, und sie diente mir als Maass-
stab für die Tragkraft der übrigen, indem ich bei
jedem Versuche den Vergleich anstellte, entweder
unmittelbar vorher oder nachher, oder beides, was
aber selten nothwendig wurde, da die Tragkraft in
jeder Versuchsreihe nur um einzelne Unzen differirie,
125
wenn ich obige Erfahrungen über den Einfluss der
Beschaffenheit der Zinkplatte berücksichtigte, auch
dafür sorgte, dass der Zylinder nicht an einem Ende
weiler aus der Spirale hervorragte als am andern.
Bei der Regel, jeden Versuch im Durchschnitt drei-
mal hintereinander zu machen, gelangte ich zu hin-
reichender Sicherheit über die Beständigkeit der
Wirkung.
Es wäre zwecklos die absoluten Zahlenwerthe
der beobachteten Tragkräfte herzusetzen, sondern
scheint passender , die Tragkräfte der einzelnen Zy-
linder in Prozenten der Tragkraft des massiven Zy-
linders ausgedrückt anzugeben, wie folet :
Der Zylinder B trug in acht, an verschiedenen
Tagen angestellten Versuchsreihen 92, 98, 85,
83, 92, 95, 88, 84, also im Mittel 90 Procent.
Die Zylinder B und € vereint trugen
103, 97, im Mittel ..... Mivéhouts—
Der Zylinder D trug 91, 92, 87, 90,
ia Miel RER UE se be 89 —
Der Zylinder E trug ...4:..... 81
Der Zylinder F trug 52, 53, im Mitiel 321 —
Ich wollte in Erfahrung bringen, ob ein grüsserer
Galvanomotor im diesen Verhältnissen etwas Wesent-
liches ändern würde, und wiederholte einige der vo-
rigen Versuche mit einem Apparate, dessen Zink-
platte — ebenfalls amalgamirt — mit 24 Quadrat-
zoll in die Flüssigkeit tauchte. Nun truüg im Durch-
schnitt 4 52 Pfund,
B trug 90, 90 ...... Mittel 90 Procent.
Di “g4 neo 2%, 14245 Miel 1 82
F — 40,41 ...... Mitel 401 —
Herr Professor Jacobi, welcher diesen Untersuchun-
gen ein lebhaftes Interesse bewies, hatte die Güte
mir einen vorzüglich guten Galvanomotor aus Zink
und Silber, concentrisch geordnet, zu borgen ; die
Zinkplatte war 100 Quadratzoll gross. Mit diesem
zog bei derselben Säure À im Mittel 49 Pfund
B ..... 94 Procent
D 5,178 — 76
Ich kehrte zum kleinen Galvanomotor zurück , be-
diente mich aber einer gewässerten Schwelelsäure von
1,24 spez. Gewicht und fand :
A tug im Durchschnitt 42 Pfd., B ebenfalls 42 Pfd.
Endlich bereitete ich mir noch eine Modification
dieser Versuche dadurch, dass ich eine neue Spirale
aus besponnenem Kupferdrathe von 0,5 Lin. Durch-
messer, dicht gewunden und daher mit viel mehr
Windungen machen liess, die übrigens ganz gleiche
Einrichtung mit der ersten hatte. Mit dieser und der
schwächern Säure von 1,07 zog À im Mittel 14 PS,
und D z0g 82 Procent. Unmittelbar darauf gab die
Spirale aus dickem Drathe ebenfalls 14 Pfund.
Aus Vorstehendem ergiebt sich, dass man bei
Elektromagneten von grossen Dimensionen eine be-
deutende Ersparniss an Metallmasse wird haben kün-
nen, dadurch, dass man sie hohl macht, indem eine
Reduction auf die halbe Masse nur einen Verlust von
16 in der Tragkraft erzeugt , bei einer Reduction auf
4 der Masse nicht volle ;4 an Tragkraft verloren ge-
hen, so dass die Masse Eisen, welche einen massi-
ven Magnet darstellt, anf vier hohle Zylinder ver-
wandt, einen dreimal grôssern Effect geben muss.
Wieviel hicrbei indessen von den Dimensionsverhält-
nissen der einzelnen Theile eines solchen Apparats
abhängt, ersah ich daraus, dass der massive dünne
Zylinder € mit einer Spirale aus dünnem Drathe
umwickelt, in zw6lf Versuchen eine mitilere Trag-
kraft von 20 Pfund hatte, während die Zylinder 4
und B mit gleichem Drathe bewickelt, nur 14 Pfd.
trugen.
Den so gewonnenen innern Raum des Elektromag-
neten glaubte ich durch Anbringung einer irnern Spi-
rale sehr vortheilhaft zur Verstärkung der Tragkraft
benutzen zu künnen, und liess daher aus dem dün-
nen Drathe eine solche für den Zylinder D anferti-
gen, gab ïhr ebenfalls durch eine inwendig ange-
brachte Papierrolle Festigkeit und bekleidete sie ans-
serhalb, obgleich sie aus gut besponnenem Drath be-
stand, der nirgend eine entblôsste Stelle zeigte, noch
mit einem Ueberzuge aus neuem seidenen Zeuge. Ich
prüfte erst die Tragkraft des Zylinders D mit der
äussern Spirale aus demselben Drathe und fand sie
im Durchschnitt von neun Versuchen gleich 14 Pfd.
Nun setzte ich die innere Spirale ein; sie war, wie
die äussere rechts gewunden ; führte die Enden der,
an dem Hohlzylinder hervorragenden Dräthe entspre-
Li
124
chend den Enden der äussern Spirale in die Queck-
silberschüsselchen des Galvanomotors und fand die
Traglaaft, statt vergrôssert, auf 10 Pfund herabge-
setzt! In der Meinung,
und äussern Oberfläche des Zylinders ein Verhäliniss
des elektromagnetischen Gegensatzes bestehen künne,
welches den Effect gleichlaufender Strôme aufheben
muss, hoffte ich desto zuversichtlicher eine Verstär-
kang der Tragkraft dadureh zu erlangen, dass ich
dass zwischen der innern
die Pole der innern Spirale wechselte und dadurch
den Strom in derselben umkehrte. Die Tragkraft war
jetzt nur 8£ Pfund'! Ich machte den Strom wicder
gleichnamig , und die Tragkraft war etwas über 9
Pfand, ich nahm die innere Spirale heraus, und
die Tragkraft der äussern war etwas über 13 Pfd.
Es war also am Elektromotor keine Siôrung vorge-
kommen, und die allmälige kleine Schwächung sei-
nes Effects hatte ihren Grund darin, dass die Zink-
platte desselben durch längern Gebrauch ihres Queck-
silberüberzuges beraubt und dadurch der Natur der
nicht amalgamirten Platten näher gekommen war.
Obgleich ich versichert seyn konnte, dass die in-
nere Spirale fehlerfrei war, lag mir doch ob, dies
durch einen bestimmten Versuch zu entscheiden. Ich
nahm diese innere Spirale allein, schob in sie den
Zylinder €, welcher grad hineinpasste, brachte die
Verbindung mit dem Galvanomotor hervor, und er-
hielt in zwei verschiedenen Versuchsreihen Tragkräfte
von 18 bis 25 Pfund, im Mittel obige 21 Pfund
Tragkraft des Zylinders €, denn der dort erwähnte
umwickelte Drath war eben diese engere Spirale.
Und diese nämliche Spirale in den Zylinder D ge-
setzt, ohne die äussere Spirale, gab demsclben gar
eine Tragkrafi; nicht einmal der 4 Pfund schwere
Anker wurde getragen, und ein schwaches Ankleben,
das sich an demselben zeigtle, war nur remanenter
Magnelismus des Zylinders aus den vorangegangenen
Versuchen. Dics auffallende negative Resultat hat sich
mir zu erkennen gegeben, so oft ich den Versuch
anstellte.
Daraus lässt sich der Schluss ableiten, dass eine
innere Spirale dem weichen Eïsen keine magnetische
Kraft giebt, obgleich sie dem Elektromotor einen
Theil seiner strômenden Kräfte entzieht, wie die!
schwächende Wirkung dieser innern Spirale bei der
Verbindung mit der äussern beweist, besonders aber
in dem hübschen Versuche augenscheinlich wird , in
welchem ich den Zylinder D mit äusserer und inne-
rer Spirale versah, aber anfangs nur jenen mit dem
Elektromotor verband und die Tragkraft wie gewühn-
lich 14 Pfuud fand ; dann 3 Pfund von der Schaale
wegnahm, die Enden der innern Spirale ohne alle
Erschütterung in die Quecksilberschüsselchen setzte ,
und augenblicklich den, nur mit 11 Pfund beschwer-
ten Anker abreissen sah, — ein Resullat, das, so
oft ichs versuchte, sich immer auf gleiche Weise
zeigle.
Dass übrigens die schwächende Wirkung der in-
nern Spirale nicht blos durch cinfache Entzichung
erfolge, sondern auch eine — wiewohl mir ganz
räthselhafie — Wirkung auf das Eisen dabei stat fin-
det, geht daraus hervor, dass, wenn man sie ganz
ohne Verbindung mit dem Zylinder neben ihm hin-
lest, dann ihre Enden, wie früher, mit denen der
äussern Spirale zum Galvanomotor führt, die schwä-
chende Wirkung unbedeutend ist, nämlich auf 43
Pfund Tragkraft hôchstens 4 Pfund beträgt.
Ich war begierig zu sehen, was aus einigen an-
dern, noch. ausführbaren Combinationen der elektri-
schen Strôme hervorgehen würde, und versuchte sie.
Obwohl zu Gunsten der Tragkraft nichis weniger
als vortheilh@fie Resuliate daraus hervorgegangen sind,
so halte ich ihte Mittheilung doch für nôthig und
stelle sie mit den frühern, zu grôsserer Deutlichkeit
und Kürze mittelst dieser Zeichnung dar :
1) a und & zum Kupfer, c und 4 zum Zink, Trag-
Era). ouenth. 2blon ., duel amet
2) a und à zum Zink, € und 4 zum Kupfer 53
3) a und c zum Kupfer, # und 2 zum Zink 53
4) a und c zum Zink, à und Z zum Kupfer 83
d
b ©
a.
125
Aus diesem ganz entschiedenen Verhalten geht her-
vor, dass der elektrische Strom in einer Richtung
die Spirale leichter durchdringt als in der andern,
nämlich so oft als der Kupferpol in der äussern Spi-
rale die Richtung von 2 nach € hat. — Dies bestä-
tigt sich auch in folgenden Combinationen :
5) a zum Kupfer, # zum Zink, aber c und d nicht
zum Galvanomotor, sondern gegen einander ge-
führt und durch Amalgamation in vollkommen
leitende Verbindung gesetzt, so dass ein einziger
positiver Strom von a durch die innere Spirale
nach d und € und dann durch die äussere Spi-
rale bis 4, welches mit dem Zink verbunden war,
wie durch einen zusammenhängenden Leitungs-
drath ging ; nun war die Tragkraft nnr 43 P{d.
6) a zum Ziok, & zum Kupfer, c mit d ver-
bande snonss ,rusnsngidiye node, sto18he
7) 6 zum Zink, d zum Kupfer, a mit à ver-
bandeniif.s0b art. toi .n al an ile
8) c zum Kupfer, 4 zum : a mit à ver-
bundenies . doi. lotus ôt ske 4 183
Das Wechselverhäliniss beider Spiralen sprach
sich auch in folgendem Versuche aus :
9) à zum Kupfer, c zum.Zink, # und 4 ver-
buuden
also genau wie in No.
Strômung dieselbe war,
fende , wie hier , sondern eine doppelte ; parallele.
Ich muss nur noch bemerken, dass in verschie-
denen Versuchsreïhen die absoluten Zahlen der Trag-
kräfie von 4 bis 9 etwas verschieden von den hier
angeführten ausfelen, aber ihr Verhäliniss immer
dasselbe war.
Endlich, um den Leitungswiderstand der innern
Spirale kennen zu lernen, abgesehen von ihrem et-
wanigen Einflusse auf den Zylinder, nahm ich sie
heraus , liess die äussere Spirale über dem Zylinder,
führie 2 zum Kupferpole, verband & auf obige Art
leitend mit einem Ende der daneben auf den Tisch
gelegten innern Spirale und leitete das andere Ende
derselben zum Zink des Galvanomotors. Je nachdem
das Ende a oder Z mit c verbunden wurde, hatte
der Sirom in beiden Spiralen immer gleiche Rich-
tung, und ich fand einmal 84, ein anderes mal 83
sons serrer. SE —
4, in welchem aber auch die
nur nicht eine fortlau-
Pfand Tragkraft , während die Tragkraft der äussern
Spirale allein 13! Pfund war.
Obwohl unter den angeführten Beobachtungen ein
bestimmter Zusammenhang nicht zu verkennen ist,
auch die einzelnen Thatsachen mir hinreichend con-
stalirt erscheinen, so muss ich doch bekennen, dass,
um sie mit den bekannten Gesetzen der elektromag-
netischen Erregung in Einklang zu bringen, oder aus
denselben herzuleiten, noch viele experimentelle Nach-
forschungen anzustellen seyn müchten, die mich aber
für jetzt zu weit von andern Arbeiten abführen wür-
den als dass ich der Versuchung nachgeben dürfte
jene zu beginnen, was der gencigte Leser mir auch
schon in Rücksicht auf den Umstand nachsehen wird,
dass der praktische Zweck dieser Untersuchungen
durch die gewonnenen Resultate erledigt erscheint.
———S t—
17. DIE NEUESTEN BEREICHERUNGEN DER MUHAM-
MEDANISCHEN NUMISMATIK, von CH M.
FRAEEHN.
Zweite. Lieferung.
Aus DEM Museum per Kais. Universität zu Moskau.
Gelesen den 2. September 1856,
Dem besonderen Wohlwollen nicht bloss, auch
dem liberalen wissenschafilichen Sinne Sr. Erlaucht
des Herrn Grafen S. G, von Stroganow, gegen-
wärtigen Curators des Moskauischen Lehrbezirks, ver-
danke ich die mir unlängst gewordene Mittheilung
des im Museum der Universität zu Moskau vor-
handenen Orientalischen Münzvorrathes. Da Moskau
mit seimem Silbermarkt seit vielen Jahren sich als
ein unversiegbarer Born für die Orientalische Namis-
matk bewiesen hat; da von ihm aus ein ungemein
reicher Strom besonders von alten Kufschen Münzen
in unser akademisches Museum und in das der Asia-
üschen Lehranstalt hieselbst geflossen ist und fort-
während fliesst; da dort die erste schône Sprewitzi-
sche Orientalische Münzsammlung gebildet worden,
die jetzt eine Zierde des Museums der Charkower
Universität ausmacht (*); da dort in wenigen Jahren
(*) s: darüber die St, Petersb. Zeitung 1829 No. 45. Vgl.Jabrg.
1828. No, 20,
126
nachher von dem frühern Besitzer der ebengenannten |
Sammlung eine zweite, nicht minder werthvolle , zu
Stande gebracht werden kopnte; (*) — so dürfte
man wohl sich zu der Annahme befugt halten, dass
vor allen die Universität Moskau es sey , die eines
überschwänglichen Reichthums von Muhammedanischen
Münzen ällerer und mittlerer Zeit sich erfreue. Dem
ist jedoch nicht also. Dem Museum derselben ist we-
nig oder nichts aus einer Quelle zu Theil geworden,
aus der so viele andere sich bereicherten ; und es
bestätigt sich hier aufs Neue eine schon häufg ge-
machte Bemerkung, dass oft an solchen Orten, von
wo aus ein Segen von Gütern sich über die Welt
verbreitet, doch nur die Armuth selbst zu Hause
ist. Der Orientalische Münzvorrath der Universität
beträgt nur 182 Stück. Indessen ist es doch erfreu-
Bich für mich gewesen, in dieser geringen Anzahl
von Münzen einige noch nicht edirte nnd zum
Theil zugleich seltene und merkwürdige
Stücke anzutreffen ; und diese sind es, welche ich
hier, den Dienern der Monela Asiatica w Licbe, an's
Licht zu zichen beabsichtige.
4) (Cat. No. 1.) ÆR. Eine Münze Amin's, des
ältesten Sohnes Harun's. Sie ist von ihm, als noch
erklärtem nächsten Thronerben in Muhammedia ge-
prägt, im J. d. H. 190 (= Ch. 805-6), wie es
scheint; denn die Münze ist so stark beschnitten,
dass man Mühe hat, das Datum aus den Buchsta-
benresten desselben zu ermitteln. Münzen von Amin,
als Thronerben, sind ungemein häufg ; eben das ist
mit Münzen der Stadt Muhammedia (d. i. Rey) der
Fall. Die vorliegende indess wird für uns durch einige
Besonderheiten bemerkenswerth. Auf der Vorderseite
erscheint zu unterst dl] suc Obeid-ullah, wie auch
auf einer ähnlichen Münze vom J. 189 steht,. auf
welcher Hallenberg mit Unrecht 4j} se 46d-ullah
las. (*) Auf andern kommt der Name bloss als Obeid
mit Weglassung des 4} Æ/ah vor; so auf Rey’-
schen Münzen Amin’s aus den Jahren 187. 188. 189.
und 195. Es ist diess Beïispiel einer Ellipse nicht
(*) Diese ist dermalen, so viel ich weiss, in Hamburg be-
findlich.
(**) Hallenberg Numism. OO. Pars IL. p. 15 sqq,
unbeachtet zu lassen ; es kann zur Erklärung anderer
gleichfalls unvollständig gesetzten Eigennamen dienen.
Nach Tychsen (Introd. p. 31) wäre dieser Obeid
einer der Wesire Mamun's gewesen; eine Behaup-
tung , die schon durch das dort beigefügte Citat der
Münze Muhammedia a. 195 widerlegt wird ; denn
selbige ist von Amin. Unter diesem wird derselbe
ein Statthalter von Rey oder Intendant der dortigen
Münze gewesen seyn. Vielleicht ist es eine Person mit
Obeïd-ullah , Harun's Bruder, der in d. J. 179 und
180 Gouverneur von Aegypten gewesen war. Was
jedoch: auf unserer Münze vor Allem unsere Aufmerk-
samkeit in Anspruch nehmen muss, ist das über und
unter der Inschrift des Revers Vorkommende. Auf
der vorhin schon berührten Münze v: J. 189, die,
mit Ausnahme des Datum's und des noch auf der
Vorderseite oben erscheinenden Namens Dschaafar ,
mit der vorliegenden ganz übereinstimmt, ist dasselbe
deutlicher zu lesen. Sie ist aus dem Stockholmer Mu-
seum abgebildet zu sehen bei Hallenb. a. a. O. P. IT.
Tab. HI. No. 1, und bhefindet sich auch in dem
Asiat. Museum der Akademie und der Orientalischen
Lehranstalt hieselbst. Hallenberg las die fraglichen
Worte: jixs &Y __ dÿl es und gab davon eine gar
wunderliche Erklärung. Die beiden ersten zog er zu
dem zunächst folgenden 4j} J,., s.# und übersetzte
non: et a Deo est Muhammed legatus Dei; die bei-
den letzten Worte aber interpretirte er: Con/oedera-
tus est Gjafar. Dass wohl O. G. Tychsen es war,
von dem die obige. Lesart herrührte, wird mir aus
dessen handschrifilichem Æ/enchus wahrscheinlich, wo
ich die vier Worte mit Recht verbunden, aber auch
sebr unrichtig gegeben finde: ef ex Deo conjunctus
Dschaafar. Xch habe mich über die vollkommene Un-
zulässigkeit der Hallenbergischen Erklärung an einem
andern Orte ausgesprochen, und eine andere vor-
geschlagen (*), welche ich im Ganzen auch jetzt
noch gut heissen muss; nur das Anfangswort dürfte
vielleicht besser 35, zu lesen seyn, so dass die ganze
PPS)
Phrase lautete : ré D Ÿ Al ÿ%s Got! sey der Mutter
ir LA Ce
Dschaafar's gnüdie : / Hu: die Construction des
ML via ro Mme. aiuygel di ONE 18h
(*) s: bei Hallenb, L. c. p. 17 und 77.
127
Verbum mit ,J in diesem doch noch ein anderes als
gs vermuthen lässt, Wie dem aber auch seyn môge,
es ist auf jeden Fall eine Wunschformel, die wir
hier haben. Dass aber unter der Mutter Dschaafar's
die aus der Geschichte wohlbekannte Sobeide, die
_Gemahlinn Harun ei- Reschid's, zu verstehen sey,
kann wohl keinem Zwcifel unterlicsen. Diese, die
Tochter des i. J. 186 verstorbenen Dschaafar ben-
abi-Dschaafar el-Manfur, hiess eigentlich Amet - el-
Aasis (nach andern Amet-el- Wahid ), obschon sie
unter dem Namen Sobeide, mit dem sie ihr Gross-
vater benannt hatte, bekannter ist. Sie war die Mut-
ter Amin's (der desswegen oft auch als Amin Sohn
der Sobeide vorkommt) und hatte sich bei Harun
bedeutenden Einfluss zu verschaffen gewusst; daher
es nicht Wunder nehmen mag, wenn ihr Name
Umm-Dschaafar (Mutter Dschaafar's), theils allein
theils mit dem obengedachten Glückwunsche, selbst
auf Münzen erscheint, und zwar auf denen ihres ge-
nannten Sohnes aus den J. 187—190 und 191. 192.
von denen ersiere in Muhammedia , letztere in Maa-
din Badschines geprägt sind. Auf einer etwas
spätern Münze der letztern Stadt v. J. 194 heisst
sie, anstatt Mutter Dschaafar's , HAE | Mutter des
Chalifen, und konnte das damals, da Amin nun
schon zum Chalifat gelangt war. Letzieres ist auch
ohne Zweifel auf der ehemaligen Nanischen Münze
bei Tychsen (Addit. p. 21) befindlich, wo dieser es
für &iJ11) :1 Son des Chalifen nehmen und zu dem
vorhergenden, Namen Amin ziehen wollte. Auch der
Prägeort dieser Münze, den Assemani durch ,..L ac
(Afr Basis) übertrug, ist gewiss das obgedachte
ant QUyse Maadin Badschines, das auch für mich
linge ein Stein des Anstosses gewesen ist (*), bis
ich endlich die Ueberzeugung gewann, dass es so oder
vielleicht auch 130 Maadin Bachines zu lesen sey,
in welchem Namen das Ba zu Anfang des zweiten
Wortes vermuthlich die, in so vielen Städtenamen
des westlichen Asiens sich findende Syrische Con-
traction von Bet ist. Es ist die bei Edrisy p. 285
mit corrumpirter Schreibart vorkommende Stadt gel
(Bachesis in der Lat. Ucbers, p. 242). Nach Jakut im
(*) s: Novae Symbolae p. 83. Recensio p. 83* und sonst.
Moaddschem gehürte diese Stadt (die dort unrichtig
Q=sL geschrieben ist) zum vierten Armenien; in
den Merafid ist es, nach Hrn. Môller, ral
geschrieben und noch näher, als zum Gebiet von
Chelat, das ebenfalls zum vierten Armenien gerech-
net wurde, gehôrig bezeichnet. Die letztere Bestim-
mung, denke ich, hindert nicht, den Namen Ba-
dschines oder Bachines für identisch mit dem Baghir
der Armenier zu halten, bei denen so ein District
des vierten Armeniens am obern Euphrat zwischen
diesem Flusse und der Stadt Amid (Diarbekr) hiess.
Dort ist, etwa auf der Mitte des Weges von dieser
letzien nach Malatia, eine Stadt, Maadin oder Ma-
den (d. i. das Bergwerk ) genannt, die noch hent
zu Tage durch ïhre Kupfergruben und Eisenminen
berühmt ist ; und diess wäre , so dürfte man annehmen,
das Maadin Badschines (d, i. das Bergwerk von
B.), das auf vielen Abbasidischen Münzen zu Aus-
gang des zweiten und Anfang des dritten Jahrhun-
derts d. H. erscheint, von denen man die im Asia-
tischen Museum der Akademie befindlichen in der
Recensio p. 716. col. 2. 1. 6. nachgewiesen finden
kann. Ich will hier nur noch erinnern, dass in die-
ser nämlichen Stadt auch die Münze Mamun's v, J.
205 geschlagen worden, auf welcher Hallenberg (1 c.
P. Lp. 114.) den Prägeort unrichtig dj fee
(Maaker el-Hasan) übertrug, und Môller (de Num. 00.
Goth. p. 92) in pd] Guse Maodin el- Hasan ver-
besserte.
2) (Cat. No, 2.) R. Soffariden-Münzen kom-
men nicht sehr häufg vor, und fehlen in manchen
der bekannt gemachten Kabinette (wie z. B. im Mars-
denschen , Mailandischen , Gothaischen, Kasanischen)
gänzlich. Eine Liste von mehrern noch unedirten gab
ich in den Paralipomenis (*). Es ist überraschend
für mich gewesen, in der kleinen Moskauischen
Sammlung eine neue, ebenfalls noch nicht bekannte
Soffaridische anzutreffen. Sie rührt von dem ersten
Fürsten dieser Dynastie, Jakub, her, dessen Na-
men man zu unterst im Felde der Vorderseite, so
wie den des Chalifen Mutemid auf der Kehrseite lie-
set. Das Jahr, fast verwischt, ist schwerlich ein an-
(*) im IL, Bande der neuesten akadem. Memoiren S. 550.
128
deres als 260; aber den Prügeort zu bestimmen ist
mir, bei aller anscheinenden Deutlichkcit der Schrift,
doch noch nicht müglich gewesen. Auch ein im Mu-
seum der Asiatischen Lehranstalt hieselbst befindli-
ches Exemplar dieser Münze , das übrigens dem vor-
liegenden an Integrität sehr nachsteht , hat nicht aus-
helfen kônnen. Wenn ich die Kufschen Züge des
Namens, so wie sic auf unserer Münze sich darbie-
ten, genau in Neschy übertrage, so scheint |
daraus hervorzugehen. Es lige freilich sehr nahe,
dieses sil e/- Pendschimir zu übertragen; und
man kôünnte dabei an ,, .& oder <2Z denken, wel-
ches dem Ferhengi Schuuri und Hefi-kulsum zu Folge
der Name eines Gebieles in Turan ist, und man
künnte vielleicht annehmen, es sey dasselbe identisch
mit dem, bei den genannten Persischen Lexicogra-
phen nicht vorkommenden Pentschhir, der
durch ihre Silberminen einst so berühmten Stadt im
gegenwärtigen Afghanistan üstlhich von Bamian und
nordlich von Kabul gelesen, welche um d. J. 258
zugleich mit der zuletzt genannten Stadt in Jakub's
Gewalt gefallen seyn mogte. Indessen dürfte eine sol-
che Vermuthung doch als unzulässig erscheinen, wenn
man erwägt, dass wir Pentschhir nie anders als 5x
geschrieben bei den Arabischen Geographen und so
auch auf Samaniden - Münzen antreffen , und dann,
dass dieser Name den Artikel, den wir auf der vor-
liegenden Münze gewahr werden, nicht leidet, So
muss denn die Bestimmung des Prägeortes derselben
für jetzi noch dahingestelll bleiben. Damit an dessen
Lôsung auch ein Anderer sich versuchen künne,
werden wir die Münze an einem andern Orte treu
in Kupfer gestochen vorzulegen nicht ermangeln.
( La suite incessamment. )
—— “2 $ —
EAPP/ORT.
BERICAT ÜBER EINE AUSGEWACHSENE MISSGEBURT ,
von v. BAER (lu le 8 juillet 1836).
Das wissenschaftliche Interesse des Generallieutenants
Weljaminoff, dem die Akademie schon mannigfachen
Stoff zu Untersuchungen verdankt, hat ihn bewogen,
auch neuerlich derselben vom Kaukasus eine lebende
und aussewachsene Kuh zu senden, vwelcher an der
linken Seite des Halses ein parasitischer Anhang herab-
hing. Der Parasite sass nur mit schmaler Basis auf und
war am entsesengeselzten Ende mit zwei Füssen verse-
hen. Seine Wärme war der des auszgewachsenen Thieres
gleich, die Emphndlichkceit vyar gerinser, die Beweg-
lichkeit aber fehlte ganz.
Dem äussern Ansehn nach hatien die Füsse des Pa-
rasiten mehr Aehnlichkeit mit den hintern als den vor-
dern Extremitäten der Wicderkäuer. Die Zergliederung
zeiste aber im Innern nur einen grossen Knocheu, der
aus der Verwachsung zweier Schulterblätier gebildet
schien, obgleich beide Gelenkflächen fehlten. Wie ge-
wôhnlich bestand die Haupimasse des Parasiten aus Fett,
doch fehlle es keinesweges an Muskelfasern , vielmehr
ging eine mehr'ache Muskellage von den Schulterblit-
tern zu den Oberarmbeinen. Sehr interessant war es
mir, dass, so bestimmt auch äusserlich der Parasit eine
seitliche Befestisung zu haben schien, er doch mit sei-
nem sehnigen Stiele so entschieden sich. in die Mittel-
Ebene des aussewachsenen Thieres verlängerte, dass die-
ser Stiel in dem gespaltenen Dornfortsatze des fünften
Halswirbels sein Ende erreichie. Aus dieser Spalle ka-
men auch die Nerven des Parasiten, welche gesondert
von den Nerven des ausgewachsenen Thieres aus der
Mitte der Rückenmarkscheide hervortraten. Bei Erôff-
nung der harten Riückenmarkhaut zeiste es sich aber,
dass dennoch das Rückenmark nicht mehr als die ge-
wôhnlichen vier Reihen von Nervenwurzeln aufnahm,
und dass innerhalb der harlen Rickenmarkhaut die
Nerven des Parasiten in die Nerven des ausgewachsenen
Thieres übergingsen.
Man kennt einige ähnliche Füälle, aber keiner ist ana-
tomisch untersucht. Deshalb habe ich mehrere Zeich-
nungen anfertigen lassen, und ich gedenke in einer aus-
führlichen Darstellung auf die Anwendungen einzugehn,
welche sich aus dieser Untersuchung auf die Entwicke-
lungsseschichte machen lassen.
OUVRAGES OFFERTS.
JuILLET.
XCVI. Nouveaux mémoires de l'Académie royale des
sciences et belles leltres de Berlin, années 1777, 1918,
1739, 1785. XCVII Abhandlungen der Kônigl. Akade-
mie der Wissenschaften zu Berlin, aus den Jahren
1812. 1815, 1852. Th. 11, 1834 XCVIIT. Nouveaux
Mémoires de la Société Imp. des naturalistes de Mos-
cou. T.IV. XCIX. Mémoires de la Société d'histoire na-
turelle de Strasbourg. T. I. 1. {ère liv. C. Recueil des
mémoires hydrographiques pour servir d'analyse et d'expli-
cation à l'Atlas de l'Océan paañque, par M. le Commodore
de Krusenstern. St.-Petersbourg 1854 CI. Recueil des
mémoires hydrographiques pour servir d'analyse et d'ex-
plication à l'Ailas de l'Océan pacifique, par le Contre-
Amiral de Krusenstern St-Pétersbourg 1827 CII. Sup-
plément au recueil des mémoires hydrographiques , pu-
bliés en 1826 et 1827 par le Vice-Amiral de Krusen- :
stern. St-Pétersbourg. 1835. CIIL.. Krusenstern, Atlas de
l'Océan pacifique. CIV. Corpus inscriptionum graecarum
edid. A. Boeckhius Vol. IL. CV. Fôrsôk till framställ-
ning af kemiska mineralsystemet; Andra Upplagan —
beskrifning af de i Finjand funne mineralier af Nils
Nordenskiold. Ielsingfors 1855. Fôrsta Häftet. 8. CVI,
Histoire des Lichens, genre Sticta, par Delise. Caen 1805,
CVII. Phan nponsHeCeHBBIA Bb MOPAECINIBEHHOME
coGpain Vunep. Mocroscraro Yausepcnma. 9ro
Jroun 1856. CVIIL Kypcr asaxtmmuecroï reome-
mpiu cos H, Bpautmana. Mocrra 1856. 8.
Emis le 10 octobre 1856.
oo
|
Tome I. N. 17.
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PÉTERSBOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’uu volume est de 5 roubles
assign. en Russie, et de 1 } écus de Prusse, à l'étranger. On s'abonne, à Ss.-Pétershourg, au Comilé administratif de l'Académie, place de la Bourse
N,2,vet chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N, 1. — L'expédition des gazettes du, bureau des postes se
charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsig,. pour l'étranger.
» (Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'Académie, el à leur
transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet , il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mémoires lus daus les séances; 2. Notes
de peu détendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits, et imprimés , présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapporls ; 5. Voyages.s‘ienli-
fiqes; 6: Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l’état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie,
?.. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie ; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES: 27. Description et classification des espèces de saule; premier fascicule. TRAUTVETTER-
— NOTES. 18. Sur les acquisitions les
BIBLIOGRAPHIQUES. — CHRONIQUE DU PERSONNEL.
us récentes de la numismatique mohammedune. Second article. FRAEBN, — ANNONCES
AE ES
:
à :
EXTRAITS DE MÉMOIRES.
non
27. SALICETUM SIVE SALICUM FORMAE QUAE HO-
DIE INNOTUERE, DESCRIPTAE ET SYSTEMATICE
.. isposiTAe AB E. R. A TRAUTVETTER.
+ Fasciculus primus, continens Salices pleiandras et
«monandras (lu le 26 août 1836).
_ Es ist eine allgemein anerkannte Wahrheit, dass
die Weiden ein Geschlecht bilden, welches in den
Floren der nôrdlichen Erdhalbkugel, hinsichtlich der
Unterscheidung seiner sehr zahlreichen Formen, die
grôssten Schwierigkeiten darbietet, — welches in
dieser Beziechung dem kôniglichen Geschlecht der
Rosen keck an die Seite gesetzt werden darf. Dieser
Pnstand sowohl , als die Seltenheit der Gelegenheït,
vicle, geschweige alle Bürger dieses durch alle Zo-
nen des Erdballs verbreiteten Geschlechts mit einan-
der vergleichen zu kônnen, môgen Ursache sein,
dass die Literatur so wenige, und aus neuester Zeit
keine ganz umfassenden Bearbeitungen der Wei-
den besitzt; denn das, was uns Sprengel in seinem
Systema vegetabilium Über die Weiïden giebt, darf
wobl kaum eine Bearbeitung derselben genannt wer-
den. Aeltere Monographien , welche über den Stamm
des Geschlechts und alle dessen zahlreichen Verzwei-
gungen sich verbreiten, findet der Suchende in Va-
ter Linné's Species plantarum, — in Willdenows,
des zu früh verblichenen, ruhmgekrônten Heroen im
Felde der Botanik, Species plantarum, — in der
mit deutschem Fleisse zusammengctragenen Æncyclo-
pédie méthodique, und in Rees’s kolossaler Cyclo-
paedia. Dass indessen diese Arbeiten jetzt hôchst
unvollständig sein müssen, wird Jedem einleuchten ,
der den Riesenschritten folgte, mit welchen die be-
schreibende Botanik während der jüngsten Vergan-
genheit unter andern Schwester- Wissenschaften fort-
stürmte zum allendlichen Ziele.
WWenn für das Ganze des Geschlechts in den
letzten Jahren nichts geschah, so gebübrt indessen
den Bemühungen der Botaniker um einzelne Theile
desselben aller Dank. Unter den Vielen, die um die
Palme des Sieges über die Schwierigkeïten bei der
Unterscheidung cinzelner Weïdenformen tapfer ran-
gen, sei es mir erlaubt, wenigstens Einen näher
zu bezeichnen, den Verfasser der classischen Fra
Deutschlands. In seiner De Salicibus commentatio, Er-
langae 1828 bekämpfi er jene Hindernisse, und ord-
TI M C dt,
net jene zahlreichen Formen. Wichtig sind, aber fer;
ner viele andre, zum Theil schon alte Arbeiten über
einzelne )Theile] der, Gattungs wi [die ‘von { Hést
Fries, Seringe , Willdenow, Hayne, Smith, Wah-
lenberg, Hoffmann, Villars, Ehrhart! Scopoli, Pursh}
Mühlenberg , Pallas , — von dem Kleeblatt Humboldt,
Bonpland und Kunth, und endlich noch von viclen |
Anderen. Zweier Werke will ich hier aber noch er-
wähnen, dié mir — leider! — noch nicht zu Ge-
sichte kamen , nämlich 1} Walter Wade's Salces or
an essay lowards a general history af Sallows, PFi-
lows and Osiers etc. Dublin 1811. 8.; und 2) eines
Werkes, das Sweet in seinem Æorlus häufig ciurt
als: Salic. woburn.
__Als eines Bestrebens neuerer Zeit, Licht und Ord-
nung in das Chaos der Weiïden zu bringen, muss
auch noch einiger Sammlungen getrockneter Weiden
Erwähnung geschehn. Dergleichen vertheilte früher
Caus der Schweitz y Schleicher, und vertheilem jetzt
(aus.dem Host'schen Garten) Fenzl und (aus Büh-
men ) Tausch. Ueber die beiden letzteren Sammlun-
gen habe ich Bemerkungen gegeben in der Zirnaea ,
Bd. 10. p. 571 — 581.
er Je grüsser die Anzahl der neuerdings hie und da
gemachten Entdeckungen und verôffentlichten Beob-
achtungen ist, um so reger muss der Wunsch sein ,
eine Zusammenstellung und Sichtung des Zerstreuten
zu erhalten, Eine re Arbeit darf um so mehr
hoffen , von allgemeinem Interesse zu sein, als der
Gegenstand, derselben fast keiner Flor der Welt fremd
il. Wohin auch bisher der Huf flüchtiger, Rosse
die Reisenden entführte, — wohin auch kühne Eu-
ropäer den Lauf ihrer Schiffe lenkten: — fast über-
all begrüsste sie der Weiden wohlbekanntes Grün ,
an die ferne Heimath sie freundlich mahnend! Com-
merson holte aus der Magellans-Strasse die Sax ma-
gellanica ; — in dem interessanten Chili erbeutete
man. Weiden ; — in Amerika's Aequinoctialländern,
die mit der wunderprächtigen Tropenflor, die einfa-
chen , lieblichen Formen der, Nordländer cinen, ward
on, Humboldt und Bonpland manche Weide gesam-
mell; — aus Cuba überraschte uns Sieéber mit der $a-
OLALTMALIE
"M £ TA À .J 4 ii L oscoT
guten, Hoffnung, diese noch unerschôpfte Quelle der
beutesüchtigsten Sammler, das Vaterland der Legion
. ziérlicher | échmheker Eriken , Nerséhaiht hicht ; à
nige Weiden unter seine Bewohner zu zählen; —
Perodet fand ant Senegal die Salir coluteoides; —
aus Aegypten beschreibt schon Linné eine Weïde,
und mehrerer nordafrikanischer Weiden erwähnt Des-
fontaines in seiner Flora atlantica ; — aus dem fer-
nen Nepal, dessen reiche, merkwürdig gemischte
Flor der unermüdliche Wallich ausbeutete , ‘bewun£
dern wir Weiden; — Weiden liefern Cochinchina ,
Ostindien und das fabelhafte Japan ; — endlich-; wo
im nôrdlichen Asien, in Europa, ein Bach, ein Ge-
büsch sich zeigt, da hausen gewiss unsere polymor-
phen Weiïden ; — fast ausschliesslich sie bilden auf
den nürdlichen, sterilen Küsten der Continente.,,, auf
den traurigen, ôden Inseln des ewig Starren, ÆEis-
meers , auf den schneehedeckten Gipfeln der nordi-
schen Alpen jene ewig mit dem Tode ringenden,
kärglichen , kaum zollhohen, pygmäenhaften Hôlzer.
Nur unter Neuhollands paradoxen Formen suchen
wir vergebens nach unsern simpeln Weiden; — nur
in den Floren der Inseln des stillen Oceans suchen
wir vergehens den Namen unserer Gattung, Also
ziemlich “iberall ; wohin der Botaniker sich Wenden
mag, werden ïhm der Weïden chamäleontische For-
men entgegentreten, und auf dié Sorge umyderen Be-
stimmung Los sich mithin gar wohl die Worte j je-
nes mie anwenden, wenn er sagt: post cyuitem
sedet atra cura ; oder Scandit aeralas naves cura.
) n
In Obigem glaube ich den Nutzen, ei Nothwen-
digkeit einer, alle WVeiden umfassenden Monogräplie
dargethan zu haben; es bleibt mir nur noch übrig"
anzugeben , woher mir dié Kühnheït ward, an diese
In der Linnaea aa 0.
habe ich schon erwähnt, dass ich den Herren von
Fischer, von Ledebour , Dr. C. A. Meyer und Pres-
coft mich hôchst verpflichtet fühle für die . ‘seltene
Berctwilhigkeit, mit sie zu meinem ben-
theuerlichen UÜnternchmen ihre schônen Sammlunger
mir ôfincten. Diese Unterstülzung von Männern ,
Arbeit mich zu wagen.
y elcher
Lx orientalis. Bosc.; — Nordamerika's jugendlicher Boden | ren Namen überall Dedecballens wo das Stu dun
“nährt zahlreiche Bürger unserer Gattung; — das Cap der der Kinder Florens festen Fuss gefasst , DRE BE mie
Le
151
äussere Auflorderung genug, um an die Arbeit mich
zu machen.!: Zu entscheïden, in wie weît, der Ruf zu
derselben in mir selbst liege, darf ich, mir nicht an-
massen. Ich will nur anfübren, dass die ;Weiden
schon während einer Reihe von Jahren vorzugsweise
Gegenstand meines Sludiums gewesen: smd,. wofür
meine über einzelne Theile der Gattung publicirten
Axbeiten zeugen (*); — ich will auch bemerken,
dass ich selbst grosses Misstrauen in meine Kräfte
setze. Ich übergebe daher dem botanischen Publicum
jetzt auch nur den ersten Fascikel der Arbeit, wel-
cher die mehr -
môge es ibn für das nehmen, , was er ist :
einen Versuch !
Ueber die Art und VWVeise, in der ich die Wei-
den abhandle, mag hier noch Folgendes seinen Platz
finden :
Ein Bewunderer der Unterabtheïlungen ; welche
Prof. Koch mit dem Scharfsinn aufstellt, den wir
an keiner seiner Arbeïten vermissen, haben mich
fontgesetztes Studium und erweiterter Gesichiskreis
gelehrt, dass dieselben jener Sicherheit ermangeln ,
welche Noth {thut, bei, Unterabtheilungen , die zum
leichteren Auffinden der Arten dienen sollen. Wenn
ich glaube, . dass Botaniker , die, mit den Weiden
verlraut sind , ;jenen Unterabtheilungen Koch's ihren
Beifall. nicht werden versagen künnen , in sofern diese
hinsichulich, der: europäischen Weiden in der That
der Natur gar sehr angepasst erscheinen : so bin ich
auch. überzeugt, dass dieselben den Anfinger nur
zu oft irre führen; oder in Zweifel lassen werden.
Ich habe, mich daher veranlasst gefanden , für meine
jetzige Arbeit noch andere Principien zur Theilung
der/Gattung zu suchen , und ich glaube gefunden zu
haben ; dass die Staubgefässe hinsichtlich ihrer Zahl
und Verwachsung feste Charaktere darbieten, Demnach
theile ich. die /Weiden in drei Hauptgruppen : in
mehrmännige, einmännige und zweimänmige. Die mehr-
männigen Weiden Eh in jeder männlichen Blüthe
drei und mehr Staubgefässe ; — hüchst selten, nur
und einmännigen Weïden umfasst ;
— für
© Ich! bearbeïtete die Weiden für die Flora altaica'; ferner
lieferte | ich. in den Memoiren der Moskauer Gesellschaft Arbeilen
über die Salices frigidae und über die Weiden Livlands.
hie und da, zeigen die untersten und obersten Blü-
then eines Kätzchens weniger Staubgefässe. Die ein-
männigen Weiden haben in jeder männlichen Blüthe
ein Staubgefäss , das aus zwei mit einander gänzlich
verwachsenen Staubgefissen besteht ; ihre Staub-
beutel haben: daher. vier Fächer ; — nur selten findet
man die beiden Staubbeutel getrennt, wäbrend aber
die Staubfäden ( Filamente) immer in ihrer ganzen
Länge verwachsen bleiben, Die zweimännigen Weiden
haben in jeder männlichen Blüthe zwei und nie mehr
Staubgefässe , wohl aber verwachsen die beiden Staub-
fiden dieser zwei Staubgefässe häufig an der, Basis
mit einander, jedoch ohne je zu einem einzigen Staub-
gefäss zu verschmelzen.
Anlangend die Feststellung und Begränzung :wah-
rer Arten, muss ich bekennen , dass ich sie nicht
zum Zweck dieser Arbeit gemacht habe. Ich habe es
mir angelegen sein lassen , alle Formen , : die einige
Beständigkeit zeigen , getwennt zu halten, und be-
schrâinke mich darauf , die Verwandtschafien der For-
men unter. einander anzudeuten. Ich schmeichle mir ,
durch diese Verfahrungsweise meiner Arbeit mehr
Werthagegeben zu haben, als sie durch das entge-
gengesetzte Verfahren hätte erhalien kônnen. Es han-
delt sich jetzt vor allen Dingen darum, eine müg-
lichst vollständige und klare Uebersicht aller: Formen
zu gewinnen, die bisher bekannt geworden, sind,
Diese Aufgabe glaubte ich — bei der grossen Unsi-
cherheit der meisten Charaktere — auf angegebenem
Wege am sichersten :zu lôsen. Kenner der Gattung
werden mir hierin gewiss Recht geben, — sie wer-
den mir beistimmen, wenn ich behaupte, dass nicht
zwei Arten übereinstimmen werden, sobald es sich
um Verbinden von Weidenformen handelt, — und
sie werden auch zugeben, dass Jeder die gesonderten
Formen nach eigener Ansicht leicht zusammenwer{en
kann, während es schwierig sein würde, das. Zusam-
mengewürfelte wieder zu trennen. WVenn ich jedoch
auf, der einen Seite vor dem Zusammenwerfen mich
hütete, so habe ich auf der andern Seite auch zu
vermeiden gesucht, Formen zu trennen, die entwe-
der bloss dem Namen nach verschieden sind, oder
bloss temporäre Abweichungen einer Grundform dar-
stellen , basirt auf Zufälligkeiten.
*
132
"Um Zweïfel zu heben, die meïine Beschreibungen
der Arten etwa nicht beseïtigen , oder gar veranlassen
môchten, habe ich die Mühe nicht gescheut, recht
viele Abbildungen zu citiren. Ich habe diese selbst
verglichen. Bei den sehr wenigen Abbildungen, die
ich in der ausgezeichnet reichen Bibliothek des Kaï-
serlichen botanischen Gartens nicht vorfand, und die
ich daher citirte, auf die Autorität Anderer mich
stützend , habe ich dicsen Umstand offen bekannt.
Von Arten, die bisher noch nicht abgebildet wur-
den, werde ich Abbildungen geben, im Falle, dass
mir Exemplare zu Gebote stehen, die vollständig
sind und keinem Zweifel Raum geben.
Des undankbaren Geschäfts , falsche Bestimmungen
der Autoren berichtigend zu citiren, habe ich mich
überhoben , um nicht das Volum der Arbeit und die
Synonymie gar zu sehr anwachsen zu lassen. Im All-
gemeïnen habe ich nur die Orte angeführt, an wel-
chen Autoren eine wirklich neue oder fälschlich für
neùu gehaltene Form aufstellen und beschreiben.
‘In diesem ersten Fascikel handele ich 30 Weiden-
formen ab. Von diesen bringe ich zu den mehrmän-
nigen mit Sicherheit folgende 17: die Sa/ir Bonplan-
diana H.'B. K., pentandra L., Meyeriana W.,
Safsaf Forsk. , falcata H. B. K., Humboldtiana FF,
migra Marsh., Houstoniana Pursh., oxyphylla H. B.
K, undulata Ekrh., lanceolata Sm., triandra L,.,
amyÿgdalina L., Villarsiana Fiügge , androgyna Hoppe,
tétrasperma Roxb., coluleoides Mirb.; und fraghich
folgende 5: die Salir cordala Mühlenb., rigida Müx-
Tenb. , lucida Mühlenb. , Purshiana Spr., dubia Traut.
Zu den einmännigen Weiïden gehôren bestimmt fol-
gende 7: die Sakr FVilhelmsiana M. B., microsta-
chya Turez., Lambertiana Sm., purpurea Sm., Le-
debouriana Trautv., Helix Sm., Kochiana Trautv. ;
fraglich geselle ich zu diesen die Saliz caspica Pall.
— Bisher unbeschriebene Formen enthält diese Ar-
beit nur zwei: die Sa/r microstachya, aus Dahurien,
von dém fléissisen Sammler und Botaniker Turtscha-
ninow bestimmt; und die Salir Kochiana, wic es
scheïnt, auch bloss dem ôstlichen Sibirien eigenthüm-
lich, früher von mir fälschlich für die S. Pontederana
Europas genommen , jetzt aber als neu erkannt, und
Todten auferweckt habe ich die Saïr caspica ; ‘eine
ausgezeichnete Art, welche ich im Herbarium des
Herrn Staatsraths v. Fischer zu sehn und zu unter-
suchen Gelegenheït hatte. Die Beschreibungen man-
cher anderen Arten habe ich vervollständigt etc. Ab-
bildungen habe ich von 4 Arten gegeben, von der
S. Safsaf aus Aegypten, S. FWilhelmsiana aus Iberien;
S. microsluchya und $S. Kochiana.
> 1——
NOTES.
Die NEUESTEN BEREICHERUNGEN DER MUHAM-
MEDANISCHEN NUMISMATIK , VON CH. M.
FRAEHN.
d
Zweite Lieferung.
Aus Dem Museum per Kais. Universität, zu Mosxau.
‘Gelesen den 2. Seplember 1836,
( Conclusion. )
Es existirt aber von dem genannten Soffariden Ja-
kub, und aus dem nämlichen Jahre, eine ganz ähn-
liche Münze in der ehemaligen Adlerschen Sammlung
in Schleswig, dermalen im Museum der Rostocker
Universität deponirt, die ,;; LL 6 e1-Nisabur ge
prägt seyn soll. Adler hat sie im Mus. Cuf. Borg. |
P. IL p. 49 beschrieben, und Tab, TL. No.’ 29 ab-
bilden lassen. Ich habe nicht bemerkt, dass irgend
Jemand an diesem Stadtnamen, so wie er da ge-
schrieben ist, Ansloss genommen hätte; mi aber ist
er von jeher sehr verdächtig vorgekommen. Er steht
freilich auf-der Kupfertafel bei Adler à. a. O., aber
auf der Münze selbst kann er nicht stehen. Der Name
Nisabur erhält nämlich ebenfalls im Arabischen kei-
nen Arükel. VWVenn demnach dieser wirklich dem
Stadinamen auf der Münze vorgeselzt ist, $0 hat
Adler Unrecht gehabt ; denselben 27-Nisabur zu lesen
und ïhn so auch seiném Kupferstecher vorzuzeïchnen:
Es wäre nicht unmôglich , dass die ehemaligé Adler-
sche
Stadt angehôrte, die wir auf der Moskauer Münze
antrafen, —. Die irrige Weglassung oder :Hinzufü-
gung des Arabischen Artikels besonders bei Eigen-
Münze der nämlchen uns noch unbekanniten
nach dem berühmten Sälicographen benannit, Von dé! namen hat ‘mir übrigens auch sonst als Fingerzeig
135
gedient, die Richtigkeit so mancher von Orientali-
schen Numismaten gegebenen Lesearten zu bezweifeln ;
und es ist der Artikel, der bei der Gelegenheit
zugleich zum Verräther der unsoliden Sprachkennt-
niss ihrer Autoren wird. So z. B. findet man von
Hallenberg Münzen vorgeführt, die (sl, + JusJb
(in el-Samarra), Jr in Maufi, &,as in Bafra ge-
prägt seyn sollen (*), und es ist die Anwesenheït des
Artikels in dem ersten, und die Abwesenheit
desselben in den letztern Stadtnamen , welche die
Lesung derselben verdächtig macht. So soll nach
Marsden (pag. 42) auf der Münze No. 42 2.Y]
Duel) stehen, da doch der dem ersten Worte gege-
bene Artikel den Herausgeber des Irrthums zéihet ,
und wenn der Artikel wirklich da ist, im zwei-
ten Worte statt jy] vielmehr +0) vermuthen
Fässt. So hat Tychsen in Güttingen auf verschiedenen
von ïhm bekannt gemachten Münzen 45,4 i- Kufa
ohne Artikel, und ,5l,J] e/behadür und, ganz wie
Adler oben, Lu) et-Wisabur mit dem Artikel
lesen wollen (**); aber wer wird daran glauben,
der mit dem Geiste der Arabischen Sprache etwas
näher bekannt ist? So hat ans Tychsen in Rostock
ünler andern auch (Add. p. 17) eine Münze vorge-
führt , die &yes® bi-Muhammediä geprägt seyn soll;
und diess giebt auch wirklich der von ihm selbst
besorgte Kupferstich derselben (L. c. Tab. I. No. 2)
zü lesen ; aber der fehlende Artikel macht hier so-
fort die Lesung verdächtig, und bald treten noch an-
dere Umstände hinzu, welche die vôllige Unrichtig-
keit derselben ausser allen Zweifel setren. Der Ara-
bische Artikel war es anch, dessen verfehlte Se-
tzung (in dem SU) saf/) auf dér famüsen Tychsen-
Schen Münze mit als einer der redenden Zeugen ge-
gen die Aechtheit derselben von mir aufgestellt wurde. —
ES war zu vermuthen, dass auch der neueste Be-
Sthrciber dés Orientalischen Münzkabinettes der Ka-
samischen Universität den Neckereien dieses Arti-
kels, der unsern armen Orientalischen Namismaten
so manchen büsen Streich gespielt, unmôglich entge-
hen konnte. Und so ist es denn auch wirklich. Als
{*) s. Hallenb. Num. OO. P. L. p. 145, 149. 151 und sonst.
(*) Tychs. de Defect. p. 85. de Num. Selg,:p. 22 eh pi 4.
Beispiel müge ‘hier nur Seite 11 der gedachten Be-
schreibung stehen. Da will H. Prof. Erdmann auf
zweien verschiedenen Miïnzen unter andern auch den
Namen les Heddschudsch gefunden haben, : Auch
wenn $ die Münzen gar nicht kennete , würde
ich diese Leseart ohne Weiteres abweisen müssen ,
weil._ der Name dieses berühmten Arabischen Feld-
herrn nicht ohne den Artikel geschrieben werden
darf, So aber : sind diese Münzen alte Bekannte von
mir. Auch steht die eine bei Hn. Erdmann, Tab. L.
No. 2., die andere bei mir in dem Büchlein ,,Die
Münzen der Chane“ etc. Tab. XVI No. a. abgebil-
det. Jene ist ein späterer Sasanide (Ouseley meinte, es
sey ein Chosrau Perwis), diese ein Ifpehbed aus der
Mitie des zweiten Jahrhunderts d. H. Auf der er-
stern ist von Arabischer Schrift auch nicht eine Spur
vorhanden, Was H. Erdmann für das Arabische
4} sw) angeschen, ist Pehlwy, und das bei ihm
zunächst folsende >ls> ist eine Schôpfung von ihm,
die aus einem Stücke des linken Schulterschmuckes
des Chosroen, Gott weiss wie, hat hervorgerufen
werden kônnen. Etwas Analoges von solcher wahrhaft
unbegreiflichen Willkürlichkeit bietet bei ihm die ganz
verfehlte Deutung der interessanten alten Osttürkischen
Münze Tab.1V. No, 1396 S. 546 u. in d. Corrigend. dazu
dar (*). Die zweite der obgedachten Miünzen ist die all-
bekannte bilinguis mit dem kufisch geschriebenen Na-
men Omar, welches, wie ich änderwärts bewiesen ,
mit nichten der Chalife Omar ben-el-Chattab, sondern
Omar ben-el-Aala ben-Abd-ul-mutallib ist, der als
Chalifischer Statthalter e. 155—161 d. H. und wieder
©. 165—167 in Tabristan stand, Was H. Prof,
Erdmann auf dieser Münze ausserbalb des Ran-
des ausserdem noch Arabisches lesen will —. $4}
Deo Heddschadsch, ist wiederum nicht. Arabische
Schrift, sondern Pehlwy. Wie wäve auch auf dieser
Münze , die jenes Omar's Namen führt, die, Zulas-
sung von el-Heddschadsch’s Namen denkbar , da
(*) Von diesem sehr merkwürdigen Stück sind zwei yerschiedene
Exemplare, das eine aus der Sammlung des Fürsten Baralajew zu
Simbirsk,, das andere (mit dem Arab, ss) aus dem As. Mus.
uns. Akad. (s. Recens. p. 558 No. 27 ) :in des Hrn. wirkl. geh.
Ratbes v. Olenin's Æssai sur le costume des gladiateurs (St.-Pé-
-tersb. 1885.) PI, IT. No. 7 et 8. 5-el:61mit gewobnter Treue und
Éleganz abgebildet zu sehn,
134:
jenér ja 60 70 Jahre nach letzterem in Tabristan
waltete ! Aber wer môügte von dem Verfasser der
» Numi Asiat, Mus. Univ. Casariénsis .gar' eine solche
Béachtung erwarten, da in diesem Wérke -die Chrono
logie fast wieein fabelhaftes Wesenerscheint ?
3) (Cat. No. 4) Æ. Auch diese Münze hat sehr
gelitten , ja noch mehr, als die beïden vorhergehen#
de Auf der einen Seite scheint ein Reiter gewesen
zu seyn, auf der andern restitt noch || -'- 1
== Joy) € Le LL Diess genügt jedoch, darin
eine sehr alte und wielleicht die älteste Münze , die
wir von den Seldschuken - Sultanen von Klein-
Asien haben, zu erkennen. Denn der hier, genannte
Melik-Schah Son Kilidsch - arslan's kann rte der
este, dieses Namens unter jenen Sultanen seyn der
elwa von 502 bis 514 regierte ,;çoder, aber Melik-
Schah. Il, der von seinem Vater_ bei der Theilung
des Reiches a 584,Siwas, und Aksaraï “erhielt und
bis 588 regierte.. Von kcinem von beiden kannten
wir bisher Münzen. Die ällesten bisher “bekannten
dieser Seldschuken-Dynastie sind von Kilidsch- arslan,
dem Vater Melik-Schah IL,
+ Die Moskauer rage besitzt! übrigens noch: ei-
nen Seldschuken ‘von Klein-Asien, nämlich! Keïkaus I;
der von 607 — 617 regiertes Es ist dieselbe Münze
mit der ‘des Maïlander Museums ‘bei Castiglioni Mo-
néte Cufiche: p.95. Tab. IX. No. 2, zu welchér letz-
tern ich bei dieser Gelegenheit zweïerlei zu erinnern
mir erlaube. Erstens ‘ist dieselbe nicht-eins mit dér
chemaligen Nanischen bei Assemani P. 11. No. 98 ;
diese , welche sich ‘auch :im Museum der - hiésigen
Asiatischen Lehranstalt findet , führt auf beiden Sei-
ten eine, jedoch verwischte ; Umschrift, welche Ort
und Datum'enthalten hat, Diess ist bei der Mailan-
der und Moskauer nicht der Fall.‘ !Zweitens ist der
Titel : des gedachten Seldschuken nicht, ganz richüg
af OUT der” weise Sultan gelesen worden ; er
lautet Ja) CLUT der überwältigende S. So kommt
die. Numismatik auch hier mit der Geschichte in Ein-
klang; denn nach Abulfeda, Dschennaby, Dimeschky,
führte Keïkaus 1. den Titel _Jli)] SU, wofür es
JU} OILILJJ wird heissen müssen , wie auch eine
| ist,
seltene Münze, die von Kukburi auf dessen Namen
geprägt worden (*),, bezeugt. nil
4)4 (Cat. No, 47: 48.) ÆR; vom Peer
Sultan! Bajesid, JL Diese Münze. ist zwar.schon edirt ,
Aaber nicht gans vollständig. Es ist der Name der
Münzstadt, den es hier gilt, und das Prägejahr. H:
Moeller , der diese Münze edirt hat (**), fand auf
seinem Exemplar beides beschädigt: von ersterem las
er lg Mavar —, von letzterem y 4. i, 6. : Ich
haäbe die nämliche Münze noch : äus. mehrern. andern
Museen' vor mir gehabt, aus dem Rumänzowischen ;
dem der :Asiat. Lehranstalt ; dem der: Charkower Uni:
versität ‘und aus der neuen Sprewitzischen Sammlung,
und mich überzeugt, dass der Prägeort ,: wie auch
H. Baron v. Hammer ganz richtig erinnert hat, kein
anderer als 561,5 Novaberd und das Jabr 886 (=
Ch..1481) ist, Die Stadt Novaberda gehôrt, zu
Servien; liest nôrdlich von ,Uskup und war einst ih-
rer, Silberminen wegen berühmt. Sie wurde: von Sul-
tan Muhammed IL. i. J. 1455 erobert (***). Sie kommt
noch auf verschiedenen anderen Münzen vor, auf de-
nen sie aber auch mcistens bisher nicht.erkannt worden
Dergleichen sind von Sulian Selim 1 vom Jabr
918; von Suleiman J. a. 926; diese letztere bei
Moeller 1. c. pag. 39 No. 386 — 90, wo.der Na-
me, in dem dortigen.— |,, zu suchen ist; wei-
ter von SelimIl. v. J. 974 bei Marsden p. 390 No:
405 — 6,1. Wo jen, : 2 pl - gelesen und nach Tych-
sen Mawaberd ausgesprochen worden ist; ferner
von Murad I..y. J. 982 in der Sammlung des Ge-
nerals Rühle von Lilienstern zu Berlin, welche, > los
ziemlieh deutlich zeist, Auch Tychsen : zu : Rostock
muss eine Münze dieser Stadt gehabt oder gekannt
haben ; denn unter den, Türkischen Münzstätten , von
denen er Introd. p. 176 eine Liste giebt, führi er
eine Stadt > l; Mawaberd auf, Auch H. Tocchi zu
Marseille endlich besitzt in semer reichen Türkischen
Münzsammlung die obgedachten Münzen Bajesid's und
Suleiman's aus Novaberda, unter der, von Tychsen
(#) s. Recensio, p.619.
(#*) s. Moeller de Numis OO. Goth. P. II. p. 38 No. 375.
(#*%)° Hammer’s Rumeli und Bosna p. 144 und Gesch. des Osm.
Reïichs Th. II: p. 15.
155
eingeführten unrichtigen Benennung Mawaberd. Dass
der Name unter dieser mämlichen Entstellung auch
noch bei Hn. Prof. Erdmann in. seiner, eben so
mangel- als fehlerhafien numismatischen Littératur
erscheint (s. Numi Asiat. p. 640), kann'in einem Werke,
in welchem von Kritik keine Spur zu fmden ist,
nicht sonderlich befremden.
5): (Cat. No. 37.) ÆR. Unter den Münzen, die
von Gireï-Chanen der Krim herrühren, findet sich
auch eine noch unedirte. Sie ist von Saadet GireïJlk,
in Baghtschesaraï a. 1129 (= 1717) geprägt; we-
nigstens führt sie diess Jahr, welches auch dasje-
nige ist, in welchem jener zum Chanat gelangte. Die-
selbe Münze, aber mit verwischter Jahrszahl, fin-
det sich auch im Asiat. Museum der Akademie und
im Museum der Charkower Universität, Auch die che-
malige Pototsche Sammlung besass sie; sie. muss sich
demnach auch in: den Museum der Kasanischen, Uni-
versität, in welches jene Sammlung bekanntlich über-
gegangen ist, vorfinden, obgleich sie béi Hn, Prof,
Erdmann in der Beschreibung desselben nicht an-
getroffen wird. So etwas darf uns jedoch nicht Wun-
der nehmen, da hundert andere Münzen der ehema-
ligen Pototschen und Fuchsischen Sammlungen sich dort
ébenfalls in! die Nebel des Irrthumes verloren haben,
so dass sie nun nicht mehr erkannt werden kônnen.
6) (Cat. No. 42.) . führt auf Seite I. die In-
schnift: ls lg os Qasil) #1) Ju Seyd Abu!
feilz Muhammed Behadür Chan, und auf S. IL. das
Sunnitische Glaubensbekenntniss nebst dem Jahre |j5x
1154 (— 1741 - 2).
7) (Cat:No: 44.) #4 Vorderseite : ssl) Jét Ja
Us s5ly me Seyd Abd-ul-mumin Muhammed
Béhadiür Chan. Kehrseite : das Sunnit, Symbolum und
das Jahr jy 1163 (d: 1. Ch. 1750).
"Diese beiden Münzen sind Bucharische Tilla's
von zwei Chanen, die zur Dynastie der sogenannten
Astrachanischen Sultane oder der Déchani - RTE
gehôrten. Die Data, welche uns über die beiden ge-
nannten Fürsten von Negri, Meyendorf und Ewers-
mann gegeben worden, bestehen etwa in Folgendem.
Abu'l-feifz, Subhan-kulis Sohn, (den H. v.
Senkowski für eine Person mit Obeid-ullah IT, gehal-
ten wissen will; welcher Meinang ich jedoch nicht
beipflichten kann) sey ï. J. d. H. 1114 (= Ch: 4702)
oder 1447 (= 1705) zum Chanat gelangt, und nachdem
er 58 (nach aa. 40) Jahre regiert, a. 1153/(— 1740)
vom - Atalyk! Muhammed, Rahim um's Leben- ge:
brachts Den Sühnen des :Abu'l- feifz ; A bd:- «ul - mus
min IL undtObeid-ullah HE, die ïhm an der-Ré-
gierung gefolgt, ünd von denen der erstere nur zwei
bis drei Monate auf dem Throne gesessen , sey noch
in dem nämlichen Jahre dasselbe Schicksal -von | dem
gedachten Muh ammed Rahim bereitet worden, wor:
auf dieser sich dann sofort des Chamates bemächtigt
habe } aber nachdem er es nur 2 Jahre (nach and,
21 oder 4 J.) behauptet, a. 1155 (= 1742) ge-
storben-sey.!:Dann habe Abu'l-ghasi den Thron
von Bochara von 1742 bis 1785 inne gehabt.!
So lauten im Wesentlichsien ‘die Russischen Be-
richte ; ‘wélche man imeïstens ! bei Hn/ v.:Senkowski
im Supplément: à histoire générale des Hunssetc, p:
119 fu. 129 f. und in Hn, v. Spasski's Asiamexiit
Bicmuuxs 1825, U. 1. cmp. 12 zusammengéstellt fn:
det. Aber die Richtigkeit der in ihnen vorkommenfden
chronologischen Data muss man sehr in Zweifel ziehn,
Dem Bengalen Isset-ullah zu Folge ist Obeid-ullah
der Sohn. Subhan -kuli's (*) ein von Abulfeifz ver:
schiedener Fürst. Er regierte 44 Jahre dang vor sei-
ném Brudér Abu'l-feifz. Nach Fraser etwa 12 Jahre(**).
Abul-feifz wurde, nach einer Regicrung von 40 Jah-
ren, nach Nadir Schah's' Ermordung (welche:be-
kanntlich in das J. d, H. 1160 d. ï. Ch. 4747 fälk}
von Muhammed Rahim entthront und um's Leben
gebracht, welcher dann auf desselben Sohn Ab d:ul-
mumin (***) das Chanât übertrug, währender selbst
Atalyk zu seyn:sich begnügte. Sieben Jahre nachher
(also etwa 1167 = 1753 - 4) :schaflie. er auch die+
sen aus dem Wege und ergriff als Chan selbst die
Lügel der Regierang, ‘die’ er. drittehalb Jahre- (also
etwa bis 1170) führte. Den Obeïd -ullah, Sohn, des
Abu'l-feifz ; der bei H. Senkowski , nach Neori; als
Nachfolger Abd-ul:mumin's erscheint, kennt Esset-
(*) Unrichtig neont er dicséh Sulfan-kuli ; und jenen- Abdullab+
(*#) H. Spasski setzt sein Chanat in die Jahre 1705 — 1706
(k*) Dieser fehlt bei Spasski und Fraser: L
136
ullah so wenig, als Fraser, Ewersmann.und Spasski
ihn kennen (*). |
Nimmt man nun zu diesen Angaben ; ‘dass wir
hier von Abu'l-feifz noch eine Münze v. J. 1154
(—1741 - 2) und von dessen Sohne Abd-ul-mu-
min, ausser éiner in der Sammlung des verstorbenen
Nejelow zu Kasan befindlichen v, J, 1160 — 1747,
eine andere noch v. J. 1163 — 1750 antreflen: so
darf man auf Grundlage solcher vereinten Zeugen es
wohl bezweifeln , dass Abu'l-feifz schon. a. 1740
um's Leben gekommen sey, und man darf annehmen,
dass Abd-ul-mumin nicht einige Monate, sondern
mehrere Jahre auf dem Throne gesessen , und dass
das Chanat Muhammed Rahim's (dessen Münzen
leider alle, so viel mir deren bekannt geworden,
ohne Datum sind) erst in oder nach dem J. 1163
(= 1750) begonnen habe. Der Gegenstand ist! gewiss
emer nähern Untersuchung werth, und iéh-habe die
Gelegenheit , welche . die obigen Münzdenkmäler mir
an.die Hand gaben-, nicht ungenützt lassen künnen;
eine solche in Anregung zu bringen. —: |
Diess. sind. diejenigen Stücke der ‘Orientalischen
Münzsammlung der Moskauer Universität, welche noch
unbekannt waren oder sonst es verdienten hervorge-
hoben zu werden. Mügte die ihnen hier gewidmete
Auzeige dazu beitragen , dass fortan auch! von Seiten
dieser gelehrten Anstalt den Asiatischen Münzdenk-
mälern eine Berücksichtigang, die sie’ so sehr ver-
dienen, zu Theil werdé ! Und warum sollte die äl-
teste Universität des Reichs in dieser Beziehung hin-
ter ihren jüngern Schwestern Dorpat, Petersburg ,
Kasan und Charkow zurückbleiben wollen ? ! Auch
wird sie es jetzt sicher nicht; dafür bürgt uns der
Name des erleuchteten Chefs, déssen Auspicien sel-
bige gegenwärtig sich erfreut. (*)
(#) s. Isset-ullah im Lond. Asial. Journal (1826) Vol. 22. p.
265 etc. Klaproth Mag. Asiat. Vol. 2. p. 183 etc. Fraser Narra-
tive of a Journey inlo Khorasan. Appendix p. 77 etc.
(#*) Der Graf S.G. von Stroganow selbst ist im Bésitze eines
reichen Griechischen und Rômischen Münzkabinettes, das von ihm
mit eben so viel Liebe und Eïifer als Kennersinn und Geschmack
gcbildet worden. Auch besitzt S. Erlaucht, ausser einigén andern
Asialischen Münzen älterer Zeit, das zweile Exemplar von der,
im kôniglichen Museum zu Stockholm aufbewabrien , berühmten
Silbermünze Abd-ul-melik’s, Damascus a. 79 (d. i. 698 n.
Ch.), welche, neben der in dem nämlichen Jahre in Kufa gepräg-
ten und im British Museum befindlichen, die älteste Arabische
Münze von ganz Muhammedanischem Gepräge ist.
:. ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES.
Mémoires de l'Académie: Impériale . des! sciences de St.
Pétersbourg, VIe, série.
Sciences naturelles, Tome 11 livraison 2°, conte-
nant :: Parrot, Essai sur: les ossements fossiles des
bords du lac de Burineck en Livonie; avec sept
planches coloriées et une carte. (Prix du volume en
6 livraisons 30 r. pour la Russie, 114 écus de Prusse
pour l'étranger).
Mémoires présentés à l'Académie Impériale des sciences
de St-Pétersbourg par divers savants, et, lus dans ses
assemblées. Tome livraisons 1re et 24, contenant:
Lütke, Observations du pendule invariable, exécutées
dans, un voyage autour du monde, pendant Jes an-
nées. 1826—1829, avec quatre planches gravées. (Prix
du volume en 6 livraisons 18 r. pour la Russie, 63
écus de Prusse pour l'étranger)-
Recueildes actes de la séance publique de l'Académie
- Impériale des sciences de St. -Pétersbourg, tenue:le
29: décembre 1855. St.-P. 1836. in-4. contenant: 1.
: Etat de l'Académie à la fin de 14855. 2. Fuss, Compte
rendu de l'Académie pour l'année 1835, 3. Baer,
Blicke auf die Entwickelung der Wissenschaft. 4.
Strwe Notice sur la comète de Halley. (Prix: 4r.
pour la Russie, 14 écu de Prusse pour l'étranger).
Kupffer Instructions pour faire des observations météo
rologiques et magnétiques (avec 2/planches): St-P:
1856. in-8. «(Prix 4 r. pour la Russie, 14 écu de
Prusse pour l'étranger ).
NB. On peut se procurer tous les ouvrages publiés par
l'Académie, à St..Pélersbourg, dans la librairie de W.
Grae!f et à Leipzig, chez M. Léopold Voss, libraire.
CHRONIQUE DU PERSONNEL.
Memgres DÉCÉDÉS. Le ;2? mai, à Herne-hill en An-
gleterre, le Capitaine James Horsburgh, hydrographe de
la Compagnie des Indes Orientales, membre correspon-
dant; — et le 2 octobre, à St.- Pétersbourg, le Con-
seiller d'état Jacques Zakharof, académicien ordinaire
pour la chimie.
0
Emis le 20 octobre 1836.
———_—_—__———_—_—_—_—_—_—_———"—©—"—
Tome I. N. 18.
BULLETIN SCIENTIFIQUE
agi a) oil ect 1928h 4
"PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
Da
D:E. ;$ ANT - P ÉT.ERS.B OUR G.
29h |
eus
! Ce. jonrtal, paraît fnéseherament par.feuilles. détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’uu volume est de 5 roubles
assign. eu Russie, et de 1 À écus de Prusse, à l'étranger. On s'aboune, à Sr.-Petershbourg, au Comite administratif de l'Académie, place de la Bourse
"Nr2, et chez W. GRAEFF, libraire commissionnaire de l’Académie; "place de VAmirauté N!1. —, L'expéditiomdes gazettes du bureau des postes se
_£harse de commandes pour les, provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS. à Leipsis, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'Académie, et à leur
Piransmettretsans délailles résultits de ces travaux. À cet effét ; ilicontiéndra lesuarticlés shivants: {. Exkraits des mémoires lus das les séances; 2, Notes
de peu d’étendue fn extensa; 13. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimes , présentés à l’Académie par divers savauls; 4. Rapports; 5, Voyages s* ienti-
"fiques ; 6. Extraits de la correspondance scientifique ; 7. Ouvrages offerts et notices sur l’état des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie.
92 Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 40: Mélanges.
S0MM ir Ë.
NOTES. Note sur Les tumulus en Russie. KOEPPEN.
ANALYSES." 5. Olvrages relafifs au voyage autour du
vmorñdevde M. le Contre-amiral Lüthe.) Srnuye. —! RAPPORT, Rapport de, M. Brandt sur da spreriéré livraison de sun ouvrage: Jco-
nes et descriptiones animalium Hossicorum.
“ : ”
NOTES.
#9
FC Ugger TUMULL IN RUSSLAND, von P. von
buy KOEPPEN (lu le 8 juillet 1856).
4 lourt
! . Grabhügel alter Zeit finden sich sowohl im, euro-
æüschen als ,im asiatischen Russland in zablreicher
Menge vor; doch sind sie nicht alle gleichen Ur-
Sprungs, und kônnen füglich, bis, auf Weiteres in
drei Hauptclassen rubricirt werden.
Zur ersten gehüren die, vorzugsweise unter dem
_Namen Sopli rent durch de Norden des eu-
xopäischen ] Russlands verbreiteten und bis nach Ssibi-
rien hinein fortlaufenden Tumuli.
Por smcen Classe gehôren die Hügel des südli-
cEhen Russlands, bekannt besonders unter dem Na-
en Kurgany.
Zur drilten endlich sind dicjenigen , Grabgewôlbe
eckenden Hügel zu rechnen, welche vorzüglich im
südôstlichen Theile des taurischen ir ie Me vOr-
qe und ôfters. Scyfhen-Gräber genannt werden.
à. “Alle. insgesammt führen auch, den, Namen Mogiy
(Grüber) ,-eine, Benennung,
für .eehit national 7 on ee. .
welche bei uns allgemein
die aber schon da-
durch sich als fremd charakterisirt, dass sie in an-
dern, slawischen Dialekten nicht vorkommt. Auch ist
es wahrscheinlich, dass das Wort Mogila, oder Mo-
hila, arabischen Ursprungs ist. Obschon es ‘in orien-
talischen Schrifistellern nur sellen oder gâr nicht vor-
kommen soll, so hat es doch das arabisthe Wôrter-
buch ,,Kamus‘* als Minhel und daraus vermuthlich Go-
lius in seinem Arab. Lex, unter Menhel aufsenommen, und
es wird von ihm durch /umulus, sepulcrum, érklärt (*).
Es kommt übrigens schon in unsern Chroniken vor,
wo beim Jahr 945 vom Æufschüllen eines grossen
Grabhügels — ,, moruay cychnamn Beanrÿ —
die Rede ist; nicht vom Graben ciner Gruft, wie
dieses heut zu Tagé gebräuchlich ist (Konami wo-
THAY ).
Dic, sogenannten Sophi des Nordens haben ihren
Namen ohne Zweifel von cunams (SSypal, schütten).
Diess beweisen die Ausdrücke mpucons und npuéna
(Prissop und Prisspa, eine durch Aufschütfung ge-
bildete Erhôhung ; — Schutt, in der deutschen Bi-
belübersetzung), die sowohl in dem ältesten russischen
(#) Menbel heisst eigenilich der Ort ;w0 das Vieh getränkt wird,
die: Tränke, und in der Wüste, der (bei einer Tränke befndliche)
Ort , wo der Reïisende Rast hält. F.
— de
Recht (der Russkaja Prawda), als auch in den Chro-
niken vorkommen, wie das kleinrussische Prisspa
(Aufschatt/ am Hausé, Bank). [Aüch das! ssibirischt
russische conamemwa, welches gleich wie coyn bei den
die Karpathen bewohnenden Ruséen, eine Läwine be-
deutet , scheint hieher zu gehôren. — Erst mit dem
nowgorodischen Dialekt ist das Wort Sopka auch
nach Ssibirien gezogen und dort auf Koppen und
Vulkane angewandt worden.
Wie schon der Name beweist, sind diese Tamuli
des Nordens nur über der Erde aufgethürmt, und
nichts verräth ein Graben unter der Erde, Schreiber
dieses hat sich im J. 1821 bei Alt-Ladoga und Now-
gorod selbst davon zu überzeugen Gelegenheit gehabt,
dass die erste Schicht unter dem Schutte unberührt
blieb. Ganz wie bei der Umgebung des Hügels, war
auch hier diese erste Schicht von Humus , der; kaum
ein Paar Zoll dick, den übrigen Boden deckte, und
man darf wohl für ausgemacht annehmen , dass diess
Grabmäler der heidnischen Russen sind, die, anf
FRaub und Handel ausgehend , um das X. Jahrhun-
dert unser Vaterland, nach allen Richtungen durch-
kreuzten. Sie lernte Ibn-Foszlan an der Wol-
ga kennen, wohin er mit der Gesandtschaft des
Chalifen Muktedir an den Kônig der Bulgharen
in den. Jahren 921 und 922 unserer Zeitrechnung
kam, und ihm verdanken wir eine der ältesten Nach-
richten über dieses Volk.
von denen der uniere Dnjepr den Namen der, gré-
chischen Strasse exhielt; sie werden es auch gewe-
sen seyn, die zuerst über's Eismeer nach Ssibirien
schiffien. Der Pontus führte nach ihnen den Namen
des Russer-Meeres und wie sie , im Dienst der Grie-
chen, Sicilien bekriegten, so zogen sie, im X. Jahr-
hundert, auf ihre eigene Hand auch, aus dem asow-
schen Meer und dem Don kommend, die Wolga hin-
ab; plünderten die Ufer. des kaspischen See's nnd
blicben dort einige Monate ansässig, bis sie endlich
Die Russen waren es,
mit ihrer Beute zur Wolga zurückkchrten, wo sie
von den im Dienste des Chasaren - Künigs stehenden
Muhammedanern und den in der Stadt Jtel lebenden
Christen zum Theil aufscrieben wurden. (Eine Nach-
richt, die wir abermals orientalisthen Schriftstellern
verdanken).
= + Tv TT
[TE 2 WET'A.I.T!
« - É d #, 2 Feb PE
I smoT
. Ich will, zum Belege dessen, dass die Grabhügel
des hohen Nordens vorzugsweise von den alten Russen
herrühren , hier nut: ein Factum anführen , welches
durch die Zeit, aus der dasselbe datirt, schlagend
erscheïnt, Erst im J.1823 gab ir. v. Frähn des
Ibn-Fofzlan's Nachrichten von den heidnischen Rus-
sen heraus; bis dahin war über diesen Gegenstand
nichts verlautet. Ibn-Foszlan spricht da von der Lei-
chénbestattang eïnes vornehmen Russen ünd'erzählt ,
dass der Todte in seinem Schifle ausgestellt, dass
mit 1hm ein Mädchen verbrannt wurde und dass un-
ter Anderm ein Hund mittendurch gehauen, das
Fleisch von zwei Pferden, Hahn und Henne etc. ,
ihm mitgegeben wurden , und dass zuletzt etwas; ei-
nem Hügel ähnliches, auf dem Plaize der Verbren-
nung aufgeführt ward. — Nun aber versicherte mich
Lorijan Dolega-Chodakowski, ein polnischer
Edelmann , welcher in den Jahren 1820 und 1821
auf Kosten der russischen -Regierung -antiquarische
Reisen machte, schon im Juni 1821, dass er im
März desselbigen ‘Jahres, also zwei Jahre vor der
Bekanntmachung der Ibn-Foszlan' schen Nachrichten,
in einem Tumulus bei Nowgorod, Kohlen, zwei Kinn-
laden von Pferden und zwei von Hunden} wie auch
den Kopf eines Vogels gefunden habe. Noch mehr ;
Chodakowski berichtete dem Minister des ôffentlichen
Unterrichts auch, dass auf dem Boden der nordi-
schen Grabhügel ein Kreis von Steinen (s5nexs 35.
Kammeï) gefunden wärd, der mit grossen ‘Stéinen
gefüllt und so überschüttet wurde. Und meldén nicht
ein Gleiches die Schriftsteller des Nordens : Snorro-
Sturleson , Saxo - Grammaticus , Stephanius , Torffäus
etc. von der nordischen Todtenbestattung und ‘der
bei den Skandinaviern üblichen Haugar- oder Hügel-
Errichtung ? Diese Tumuli wurden mit Rasen belegt
wie Chodakowski ganz richtig vermuthete, und wie
solches die genannten Schrifisteller bestätigen.
Einen Beweis mehr, dass diese Grabhügel von
den alten Russen herrühren , giebt der Umstand ab,
dass selbige besonders dem Laufe der Flüsse folgen.
So, z. B., findet man sie lings dem Wolchow,
dèm Ssjas’, der Msta, der Pola, Lowat', Schelon',
Plüssa, Luga und am Ilmen-See ; selbst im Waldaÿ-
schen Gebirge an der Cholowa und dem Polomet,
139
gleichwie an der Twerza, Medwjediza; Mologa u. s. w.
2 #Wer : bei hohem ‘Wasser die ‘Umgegend von
Nowgérod gesehen ; dem wird es leicht begreiflich
seÿn, wie eine Schiffér-Nation ,; die stets bereit war,
ihre Falirzeuge von einem Flusse zum andern zu zie-
heïi ; oder selbst zu tragen , bis ins Innere des Lan-
des cindringen und daselbst ihr Wesen treiben konnte,
“Das Gebiet der Kurgane im südlichen Russland
erstréékt sich, soviel ich bisher bemerken konnte,
bis'ins kurskische Gouvernement, wo, 2wôlf Werst
nôrdlich von der Kreisstadt Obojan', neben den Dros-
denséhen- oder sogenannten Kosaken - Wirthshäusern
(Aposaencxie nocmoñAsle 480p#), sich die äusser-
Stern derselben befinden: So weit reichte denn auch
das’ herodotische Skythien. Doch diese Tamali selbst
dürfien grôsstentheils vor-skythisch seyn ; wenigstens
aus vor- herodotischen , also” aach aus: vorhistorischen
Zeiten: Mit den aufrihrer Hôhe befindlichen Stein-
bildert! kônnen sie nicht’ bloss als’ Gräber , ‘sondern
süth®wohl als bleibende Derikmäler eines alten Cul-
ts” etwa wie des chaldäischen — stehn geblieben
seyn; éines Cultus, der um die Ufer des Pontus wan-
derté uñd daselbst längere Zeit zu Hause war, wie im ge-
dobten Lande,:w0 (in Judäa) heidnische Tempel in Cloake
verwandelt werden durfien, während Hügel und Bild-
säulen #icht abzaschaffen waren ; bis endlich Künig
Hiskia (im VIN. Jährh. vor Chr.) es zuerst wagte ,
»abzuthun die Hôühen und die Säulen zu zérbrechen
(2Kôn. XVII, 4). Von der Existenz eines Cultus
#blcher Art auch diesseits ‘des Kaukasus, legt das
Denkmal de Komosarye ein hinlänglich grltiges Leug-
miss ab.
Ihren Namen haben die Kurgane vom Tatariséhen
Gür ,(Kür oder Ayr (Anhôhe, Hügel, Grab) und
Chané (Haus) , was also zusammen so vid als Grab-
dus’ bedeutet, Ob auch bei orientalischen Vôlkern
der Grabhügel, wie bei den Skandinaviern', ais Bé-
thausung des abgeschiedenen Geïstes angesehen wurde,
diess môge dahin gestellt bleiben. . Solche, in den Grä-
bern sand um dieselben wohnend gedachten Géister
‘wurden, wie Stephanius in seimen Noten zum Saxo-
Grammaticus sagt , im Norden Hanghua genannt und
dienten dazu ; dieselben vor frevelhafter Beraubung
zu schützen,
Leider ist uns über den Inhalt dieser Grabhügel
und, deren Construction fast eben so wenig bekannt,
als. über ihre Entstehuag ; und es verdiente dieser
Gegenstand wobl eine genauere Untersuchung, wobei
es. denn auch rathsam wäre, die bei Tokmak, im me-
litopol'sclien Kreise des taurischen Gouvernements: be-
findlichen Tumuli, auf die schon Graf Joh. Potocki
aufmerksam machte, nicht unberücksichtigt zu lassen.
Non den Steinbildern stéht ; soviel mir. bekannt
ist, das südlichste im tabrischen Gouvernement | auf
der rechten Seite des Katscha-Flusses, im: Westen
von Baktschisaraj. Das nürdlichste derselben, wel-
ches ich zu sehen Gelégenheit hatte, befand sich.im
karskischen Gouvernement, auf dem halben Wege
von Bjelzorod nach dem gräflich Scheremetew'schen
Kirehdorfe Borissowka ‘im chotmyshsk'schen Kreïse.
Wenn nun auch Rubfuquis, dér bekannte reisende
Minorit aus der Mitte des XIE Jahrhunderts (Cap.
X.), berichtet, dass die! Kômänen (welche in "den
russischien Chroniken Polowzy genannt werden) über
den Gräbern der Verstorbenen Hügel errichten und
darauf, mit dem Gesichte gen Osten gewandte Bild-
säulen stellen, die in ihren Händen éin Gefäss hal-
ten ; wenn auch in einer — doch, soviel mir be-
kannt ist, auch nur in einer — Abschrift der rus-
rischen Jahrbücher ,: dém Nowgorodskoj Ljictopissez ,
béim Jahr 1224 des Polowzy'schen Hügels (Kyÿpraus
Hosoretxitt) Erwähnung geschieht, so scheinen
diese beiden Angaben keïnesweges genügend zu seyn,
um darauf die Behauptung zu gründen, dass alle im
südlichen Russland befindlichen Tumuli, oder auch
nur die meisten derselben, von den Komanen herrühren.
Was die Nachricht des Rubruquis anbetrifft, so
ist zu bemerken : |
Dass wobl auf vielen, aber lange nicht auf allen
Kurganen sich Steinbilder : befinden,
Dass vielleicht nicht alle diese Bildsäulen mit dem
Gesichte nach Osten gerichtet ;sind,
Dass nicht alle Steinbilder mit dem sogenannten
Gefässe in der Hand abgebildet zu seyn scheinen,
da auch von dickbäuchigen Bildsäulen die Rede ist,
deren Hände bloss auf dem Bauch rabn, ohne etwas
zu halten.
+
140
Auch ist es noch nicht ausgemacht, dass das, was
die Figaren vor ihrem” Leibe halten , nichts anders
als ein Gefiss’ odér ein Trinkgeschirr seyn' »kônne.
So ,'z. B., meinte noch néulichst Ir. Zwick in den
Dorpater Jäkbiiéhérn (1835, V, 285), und vor
ibm” Séhon Radéshizkij und Junker, dass das Gehal-
tene "ein Bach oder eine Schrift vorstellen und Berug
auf die Religion haben kann, Und sollte ‘es ein Ge-
fiss-seyn, so wäre dabeï wohl der Umstand des Ge-
denkens werth, dass die skythischen Künige Schalen
änibren Gürteln 1rugen ( Herodot- IV, 10), wenn
nicht .etwa ‘unter quan (wie beim Pausanias) ‘ein!
runder Schild zu versteéhen:ist, wie: denn auch im
Batéinischen scuta für scutra (Schüssel.) Schale) , und
sedtum (Schild) gebraucht werden konnte.
+ Es: haben Pallas und Klaproth wohl Reeht , wenn
sie sagen, dass! der Münch Rubruquis die Begräb-
nisse der verschiedenen Vülker , welche :jene Gegenden,
bewobnten: oder bewobnt; hatten, verwechselte, indem
er sie alle für, komanisch hielt, weïl er sie, im Lande!
der Komanen fands,
1: Dass! diese uofimalichen Sleingebilde , oder Feld-
teufel ,: wie sie, in der deutschen Bibel (2. Chron.
XI, 15.) genannt werden , schon Jange vor den Ko-
manen! da waren, beweist zur Genüge eine Stelle
aus. dem Ammianus Marcellinus.
Je weniger wir noch mit dem Innern der Kurgane |,
unseres, südlichen Steppenlandes bekannt sind ,
so mehr :sind die Gräber am kimmerischen Bosporus
durchwühlt worden. Ganze Reihen von Grabgewülben!
um
sind dort zu unserer Zeit entdeckt worden, und :man
bat während der Missernte die Nachgrabungen in den-
selben zu einem Erwerbzweige für brodlose Landleute
gemacht, so dass diese Arbeil bisweilen yon 160
und mehr Menschen auf einmal betrieben wurde, wie
ein dem ,, Odessaer Boten “ ‘entléhnter Artikel in der
deutschen St. Petersburgischen Zeitung (1833, N. 281)
Berichtete, Da hätle man denn um unserer Nachkom-
men willen ausrufen môsen, dass diess ‘des Guten
zu. viel.sey. ; Reichliche Ausbeute haben! jene Gräber
geliefert an künsilich géarbeiteten Sachen , : besonders
in Gold, und es ist zu wünschen ; dass trene Ab-
bildungen davon (wie solche in, den Händen des Hrn.
Präsidenten der Akademie der Künste sich befinden)
edit werden müchtens Bésonders merkwürdig. sind
die neuesten Sendungen, / ’welche im verflossenen
Sommer :( 14835 ) in die Kaiserl, Eremitage kamen.
Leider aber fehlen, darüber noch die. Nachrichten,
welche die! gelehrte Welt mit Recht. erwarten, darf.}!
Das hier Gesagte ist von.mir in. russischer Sprache
näher auseinander gesetzt worden und soll;,von, den
nôthigen Beweisstellen begleitet; einñst im Druck}er-
scheinen: Was nun:aber dié Form. der! Gräber, und
den Inhalt derselben anbetrifft, so braucht hier, wohl
nur auf folgende Schriften verwiesen zu werdentf,s1
Viaggi di Messer Josiph. Barbaro alla Tanna.4436-
1452. togf)
Gerh. Friedr. Müller , . von... den: alten Gusbtye) n
Sibirien; in Joh. Jos. Haigold's Beilagen, zum, neu-
veränderten Russland, ein. Aufsatz der zuerst in’ den
Exembcaunsia coummenia“ vom J. 1764 erschien,
und dem daselbst als Ergänzung, von dem :nämlichen
Verfasser, eine ;,,Nachricht !von ‘den Gräbern! im,-neu-
fussischen Goüvernément ‘folgte. Eine bedeutende An-
zahl von Abbildungen : solcher Gegenstände, die in
ssibirischen Gräbern! gefunden. wurden , : liefert -Nico-
laus Wiisen in seinen Noord en Oost Tartaryen:,.t
Die Reisen von Strahlenberg.,\ Pallas, Güldenstüdt,
Georgi, Sujewrund Hermann. nas
JT, Bacmeister | Essai. sur la bibliothèque, Bicéofos
JB, Scherer's: Nordische Sléhenstariden Thin
x Clarle's Reise... té tés
Blaramberg, Notice. sur quelques objets d'antiquité,
découverts en Tauride dans un Tumulus , : près. !du
site de, l'ancienne Panticapée (Paris, 1822: 8). 1.4
C. F. v. Ledebour's Reise durch das Altai-Gebirge
und. die soongorische Sieppe, im J, 1826 und. dabei
Dr, C: A: Meyer's Tagebuch (im /21en Bande). 1
Das Journal. d'Odessa, in .welchem seit, einer Reïhe
won Jahren über die neuesten Nachgrabungen., bei
Kertsch regelmässig Bericht erstattet wird.
Hburo o xypranaxr #4. pbs: im
CHms Oreuecrsa , 1824, N, 45,
O xypranaxB 1 MONLEREXBS HACHIAXE BE Gyd-
RAHCKOME (y34b (Kypexoit l'yGepuin), À. Au-
mproroea ; abgedruckt. im Weropnaecxiit ; crarit-
cruuecxiä nm reorpawrmaecxii fRypmaar. Mocxsa,
1828. 8. (x. IT). ;
iai
+ Ausserdem über die in. Schamaiten. (Shmudz, d. i.
in Litauen) aufgefundenen sogenannten Riesengräber ,
Altäre, Alterthümer etc, aus den heiduüischen Zeiten
der skandinavischen Vôlker, von Jo. Lobojko, im 6-ten
Heft des Dziennik Wileñski vom J. 1823.
Handschrifilich existiren noch über Tumuli :
Allgemeine Bemerkungen über die alten Grabhügel
oder Kurgane in Russland und Sibirien von J. M.
v. Strandmann; ein ans , London im J, 1816 .ein-
geschicktes 138 Octavseiten starkes Manuscript , wel-
ches sich gegenwärtig in der Bibliothek des Rumjan-
zow'schen Museums befindet , und
Das Journal der Dubrux'schen Nachgrabungen bei
Kertsch im J: 1816 (Description des fouilles faites à
quelques tumulus de Kertch), von dem ich eine Ab-
schrift besitze.
Was nun endhch die yorhandenen Sammlungen
von solchen, in Gräbern:gefundenen , Gegenständen
anbetrifft, so sind - diese ;:soviél mir bekannt ist,
folgende : DETTE
* Zu St Petersburg im europäischen Münzcabinet
der Kaiserl. AkKademie der Wissenschafien (beschrie-
ben von Gerh. Fr. Müller), und
in der Kaiserl. Eremitage (wovon keine gedruckte
Beschreibung existirt ).
Die Sammlung des Herrn Gcheimerathes Frolow,
von welcher Herr v. Ledebour, der sie in Barnaul
sah, Nachricht gab, und die sich gegenwärtig auf
der Kaiserl. Bibliothek in St. Petersburg befindet.
Zu Odessa, im städtschen Museum (zum Theil
beschrieben von Blaramberg).
Zu Kertsch, in Taurien, im dortigen Museum
(zum Theil beschrieben von Dubrux, Blaramberg und
Aschik).
Die Sammlung des Hrn, Paszkiéwiez in Litauen
(im rossieny'schen Kreise des wilna'schen Gouver-
nements ; — beschrieben von Lobojko).
Die Sammlung eines Hrn, FF, 8. (Wladimir Sso-
lomirskij ?) in Ssibirien, der in N. 83 der ,, Nordi-
schen Bienc“ (Crepnax Iluexa) von diesem Jahre
bérichtet, dass er diesseits und jenseits des Bajkals
gegen 20 Tumuli geôffnet und dieselben verschieden,
— also auch wohl von verschiedenen Vülkern her-
rührend, — gefunden habe, Diese Sammlung ist be-
thek Sr.
sonders_ dadurch merkwürdig, dass Hr. S, in ihr
auch die -verschieden gebildeten Schädel, welche sich
in diesen Gräbern vorfanden, débos els was aller-,
dings ganz besonders beachtet zu werden verdient.
Auch befinden sich einige aus taurischen Gräbern
geholte Alterthümer zu Pawlowsk, in der Biblio-
Kaiserl. Hoheit des Grossfürsten Michail
Pawlowitsch und im Rumjanzow'schen Museum
zu, St. Petersburg.
Was sonst yon Dingen dieser Art in Privathände
gerieth, was von Reisenden über, die Gränze ge-
führt ward, dürfte für die. Wissenschaft mehr oder
weniger verloren seyn:
> ÿ—
ANALYSES.
CONCOURS DES PRIX, DÉMIDOFF. 1854.
5. OUVRAGES REUATIFS AU VOYAGE AUTOUR: DUÜ MONDE: DE
M. LE CoNTRE-AMIRAY LüÜTKE.
Ueber die auf der Kriegssloop Senjaœin in den Jahren
1826 bis 1829 ausgeführte Reise jum die Welt, und die
bei derselben unternommenen {nautischen und. wissen-
schaftlichen Arbeiten ist von denr Befehlshaber , : dama-
ligem Flottcapitän Lütke, Mehreres publicirt xrordeny
nämlich :
1. im Jahre 1852 der Atlas in 54 Blättern, chne
Text ; F
2, im Jahre 1855 ein ausführlicher Bericht über die
auf dieser Reïse angestellten Pendelversuche (O-
IBITSL HAAB NHOCTOAHELIMB MAATHUKOME etc, 4:) (*);
. im Jahre 4855 der Bericht der Reise, nautische
Abtheilung (Ilyremecrsie sokpyr cpbra etc.,
orabaenie mopexogmoe ). (**)
Indem die Akademie dieses Werk! zum Concurs für
den Demidowschen Preis zuliess,' und, mich mit dem
Auftrage beehrt hat, an der Beurtheilung Theil zu neh-
men, war es gewiss ihre Absicht, dass ich nicht den
letzten Theil allein, sondern alles was über diese Reise
bekannt gevwrorden ist zusamméngenommen, ins Auge
fassen sollie. Dies-scheint um so richtiger, weil auch
das letzte Werk den Reisebericht. noch nicht; ganz
schliesst. Nach der Vorrede desselben halte der Verfas.
ot
(#) Frauzüsisch in Mémoires des savants étrangers Tome UL.
.(*) Der historische Bericht war einem andern Beurthciler über-
wiesen.
Hb
sér nämlich üksprüntich de: "Absicht, in demselbèn 6
Abtheilungeñ zu’ seben. ‘Es enthält aber das Werk nur
erst 3 Abtheilimgenvollständig, nämlich
1. Tafeln: der Reiserouteñ, und der meteorologischen:
Beobathtungen,
2. Reïisebericht der Fahrt;
3: /Untersuchung über die Strômungen.
Von der 4ten Abtheiluns, vwelche , die ausführliche
geographische und nautische Beschreibunz der von der
Expedition besuchten Orte enthalten sollle, ist nur dér
erste Theil, ohne Zweïfel der wichtigste, gegeben, die
nautische Beschreibung des Béhrinssmieeres, d. h., des
zwischen tder Behringsstrasse : und den Aleutischen, In-
seln belegenen Theiles des stillen, Oceans., Es fehlt da-
her noch die zweite Hälfte der 4ten Abtheilung, wel-
che sich vorzüglich auf mehrere Inselgruppen der Süd-
see, die Carolinen uw, s. w. ersirecken sollte, und die
5te und 6te. Jene, die 5te, sollte aine ausführliche Kri-
tik des Atlasses, eine Auseinandersetzung der Methoden
der Aufnahme, Beschreibung der Instrumente, Ueber-
sicht der Elemente, die jeder einzelnen Charte zum
Grunde liegen, und eine Uebersicht der astronomischen
Beobachtungen liefern, Die 6te sollte die in verschiede-
nen Häfen angestellten ÆFluthbeobachtungen und deren
Vergleichung mit dér'Thebtie énthalten,
Den Astronoômen wird érst die Erscheinung der 5ten
Abtheïlung in den Stand setzen, von $einem Stand-
puncte aus eine Kritik des ‘nautischen Theiles auszufüh-
ren. Ich sehe mich daher ausser Stande, den eigentli-
chen Réïsébericht gründlich zu beurtheilen, indem ich
es dem Nautiker überlassen muss, aus dem Berichte!
selbst und den ïhm beïgefügten Belegen seinen Werth
genauer zü würdigen. Indess glaube ich doch die hohe!
die schon
Dér wichligste Theil
Wichtigkeit desselben ‘erkannt: zu haben,
durch den’Atlas beurkundet ist.
des Atlässés âst der! welcher ‘nm 18 Bläliern vom Bech-
ringsmeere handelt, für vwrelchen auch schon die aus.
führliche Beschreibung gegebën worden ist. Es ist die-
ses Meer ‘derjenige Theïil des stillen Oceans, der von
allen Seiten von Russischen Besitzungen umgeben ist,
und beständis von Russischen Schiffen befahren wird,
Eine so geñaue nautische Bearbeitung desselhen, wie die
vorliesende, ist als ein wesentlicher Gewinn für die
Sicherheïit der Seefahrt in jenen Gegenden anzusehen.
Freilich fehlen die vollständigen Belege für die Génauig-
keit des Atlasses und seiner Beschreibung. Aber mittel-
bar sind dieselben geseben durch den Geist der Ge-
nauigkeit und mathematischen Schärfe
dern Werke herrscht,
, der in dem an-
welches die Pendelversuche ent:
hält. Ich halte es daher für meine Pflicht über dieses
in eine umständlichere Beurtheilung einzugehen. ni
| Die Frage über die: Figur der Erde kann théils durch
Gradmessungen, theils durch Pendelversuche gelüst wer:
den. Die ersteren sind bis! )jetzt mur: an wenig Punc-
en des Erdballs ausführbar gewresen. Letztere lassen
sich..an. allen Orten anstellen: welche der wissenschaft-
liche Reisende mit seinen Apparaten érreichen kann.
Seeexpeditionén boten daher seit dem Anfang diéses
Jährhunderts die geeignetsten Gelégenheiten dar, ver-
mitiélst des Pendelapparats das Verhäliniss der Schwere
‘an verschiedenen Puncten der Erdoberfliche zu erfor-
schen, und wir finden die Namen Malespine, Freyci-
net, Hall, Sabine, Foster, Duperré, in den Annalen
der Waissenschaft bleibend verzeichnet.
Seit Krusenstern's Reise stehen die Russischen Sec-
reisen, in Bezug auf ihren Umfang, ihre Ergebnisse
und ihren ohne Ausrahme glücklichen Verlauf, ruhm-
voll denen der Engländér und Franzôsen zur Séite.
Aber Hérrn von Lütke sebührt das Verdienst'aufseiner
Reise zuerst unter den Russischen Weltumseglern eine
wichtige Reihe von Pendelversuchen ausgeführt zu ha
ben, derèn, Ergebnisse in, seinem :Werke Onsirer Hays
nOCTOAHNPIMS (MAATHNKOMBE dem _wissençchaftlichen Pu-
blicum übergeben worden sind. Es war zwar schon
früher.auf der Reise des Herrn von "Kofzebue ein Pen-
delapparat mit eingeschifft, “er führte ‘abér wvegen man-
cherlei Hindernisse zu keinem Resultate. 4
Lütke führte seine Pendelvérsuche ‘an folsenden 11
Puncten aus: ;
Breite
1. Valparaiso 332. 2! südlich.
2. Rio, Janeiro 22. 55 südlich,
3. Insel Joalan 5. 21 nôrdlich.
4 — Guachan T7 20 =
5. —° St. Héléna ? 19,177 PER
6. Port Loyd 27. 4 2
7. London (Greenwich) 51. 31 _
8.! Petropawlowsk 58} d —_
9, Neuarchanselsk 57. 5 —
10 St. Petersbung 59.57 _—
11. Meerbnsen, des heilisen
Kreuzes 66. 4 —
die sich also von 35° südlichér Breite bis jenséits ‘des
nôrdlichen Polarkreises erstreckèn. Von diesen Puncten
vwurden zwei verworfen, Rio Janeiro und der Meerbu-
sen des heïl. Kreuzes ,! als durch ungünstige UÜmstände
ungenügend. Slatt! deren konnte noch ‘ein Punct mit
aufgenomamen. werden, nämlich Kandalakscha am vwreis-
145
sen Meere , unter.69° 7/ nôrdlicher Breite, indem Herr
won Läütke den Capitän Reinecke, der mit der Auf
nahme des vweissen Meeres beauftragt syar., veranlasste,
mit demselben Pendelapparat noch eine Reihe von Ver-
suchen in Petersburz und in Kandalakscha zu machen.
Beachten wir, dass Freycinet an 9 Puncten, Duperré
an 6, Capt. Hall an 3, Foster an 2 Pendelversuche an-
gestellt haben, so müssen wir der Russischen Expedi-
tion in Bezug auf die Zahl der Stationen, an welchen
Pendelversuche gemacht wurden, den Vorrang. vor al-
len andern Erdumseslungen eioräumen. Nur Sabine hat
auf einer grôsseren Zahl Stationen, 13, beobachtet. Aber
seine Reise war keine Umseglung, der Erde, sondern
eine Expedilion , die für den alleinigen Zweck der Pen-
delversuche im Atlantischen Meere unlernommen wurde.
Der Verfasser giebt in seinem Werke zuerst eine Be-
schreibung des von ihm gebrauchten von Jones in Lon-
don angefertigten Pendelapparats, welcher vüllig dem
gleich var, den früher Hall, Sabine, Foster angevwrandt
hatten. Diese Beschreibung ist durch drei Kupfertafeln
erläutert, und giebt dem Leser eine genaue Kenntniss
des Apparats. Dann giebt derselbe eine Auseinanderse!
tzung der von ihm,,zu den für die Pendelversuche s0
wrichtigen Zeitbestimmungen, angewandten Hülfsmittel
und Methoden. Fast an allen Orten wurde die Zeitbe:
.slimmung auf gedoppeltem Wege gemacht, sowohl
.durch's Passageninstrument als durch Hôhen der Sonne,
des Morgens und des Abends mit Reflexionsinstrumen:
_ ten beobachtet. Hicrauf setzt Herr von Lütke die Rech:
nungsmethoden auseinander, und zyvar
1- die Reduction auf unendlich kleine Bogen ;
2. die Reduction auf die Normaltemperatur ;
3. die Reduction auf den luftleeren Raum,
4. dié auf den Meereshorizont.
Die genaue Prüfung dieser Methoden hat mich über-
zeugl, dass der Verfasser nicht nur alle Umstände, die
auf die Genauigkeit ' der Resultate Einfluss haben konn-
ten, bei der Beobachtuns berücksichliät hat, sondern
auch mit allem, vas in Bezug auf die Reduction in
neueren Zeiten geleistet worden ist, vüllig vertraut ist,
und namentlich die von Bessel veranlassten neuesten
Untersuchungen über die Reduction auf den leeren
Raum gehôürig benutzt hat. Am Schlusse dieser Abthei-
lung, pag. 25 bis 29, macht der Verfasser Vorschläge zu
einer bequemeren Einrichtung des Pendelapparats, wel-
che alle für zweckmässig erachtet vrerden müssen. Un:
ter andern emphehlt er die Verkürzung des Experiment
tenpendels. Es var ihm damals noch unbekannt, dass
Parrot bei seiner Reise zum Ararat einen solchen kür-
zeren Pendel mit dem glücklichsten Erfolge angewandt
hatte.
Von Seite 30 bis 142 sind die einzelnen Beobachtun-
gen, ,sowohl der Coinc denzen als zur Zeitbestimmung,
umständlich in bequemer Darstellung gegeben. Dann
folzen bis Seite 182 die Bestimmungen der Polhühen
der, Beobachtungsp'ncte, und Seite 192 bis 219 Rei-
necke's Versuche in Kandalakscha. Die genaue Untersu-
chung der Beobachtungen zeist eine Uebereinstimmung
der einzelnen Resultate für die Zahl der Schwingungen
an, demselben Orte, die gar nichts zu wrünschen übrig
lässt. Auch die Polhühen snd von ausgezeichneter Si-
cherheit,
Sollen Pendelversuche zu richtigen Resultaten führen.
so.muss vor allem die Unveränderlichkeit des Pendels
während der Reise bewiesen sein. Das ist von Lütke
geschehen, indem er in Greenwich auf der Küniglichen
Sterayrarte, soWohl vor als nach der Reise, seinen Pen-
del hat schwingen lassen, Die Zahl der Schwingungen
in einem mittleren Tage war
vor der Reise 86235,82
nach — — ,86236,36
Unterschied 0,54
Dieser geringe Unterschied kôünnte ohne Bedenken zu-
fällisen Umständen zugeschrieben werden. Der Conse-
quenz wegen hat der Herr Verfasser denselben propor-
tionirt nach der Zahl der Stationen, von Greenwich an
gerechnet, vertheilt.
Eben so wichtig ist es, da die mittlere Temperatur wäh-
rend der Experimente an den verschiedenen Stationen er-
heblich verschieden war, indem sich der Unterschied bis
auf 40° Fahrenheit erstreckte, den, Einfluss der Wärme
auf die Zahl der Schwingungen durch directe Versuche
zu ermitteln. Dies ist zwei Mal in St. Petersburg ge-
schehen, und der Apparat zwei Mal in demselben Lo:
cale bei Temperaturen, die um 51° 5 und um 40°5 F.
verschieden raren, angewandt worden. Die, Correction
für jeden Grad des Fahrenheïtschen Thermometers er-
gab sich 0,454 ‘und 0,458 einer Schwingung, also mit
einer sehr grossen Zuverlässigkeit.
Von Seite 219 bis 252 gicbt der Verfasser in einer
Beilage eine Zusammenstellung seiner Resultate, die er
nach der Method: der kleinsttn Quadrate behandelt,
und :soaus ihnen allein :die Abplattung des Erdsphe:
roids = 1 : 267,8: ableitet. — Diese, Abplattung. ist bedeu-
tend stärker als namentlich, die, Sabineschen. Pendelver-
suche sie geben. Der Verfasser, macht mit Grund dar-
auf aufmerksam, dass Sabine's Beubachtungen alle in
der Nähe des Atlantischen Meeres angestellt sind, wäh-
144
rend die Mehrzahl der éeïnigen sich auf Puncte îm
stillen Ocean hezieht, und cs scheint hieraus gewiss zu
sein, dass die Zunahme der Schwere vom Aëquator
zum Pol im stillen Meere elwas grüsser ist, als auf un-
serer, Halbkugel. Der Verfasser giebt zuletzt éine um-
sichtsvolle Vergleichung seiner Re:ultate mit denëén an-
derer Seefahrer, die den stillen Ocean besucht haben,
und geht in die Bétrachtung des Einflusses ein, dén die
geologischen Beschaffenheiten der Stationen auf die Zahl
der Schyringungen äussern kônnen.
Als ein Hanptresultat muss die Länge des einfachen
Secundenpendels zu St. Petersburg unter 59° 56° 51”
nürdlicher Breite — 39,16975 Eng]. Zoll angesehen ver:
den, wie sie aus a Schwingungen in Petersburg und
Greenwich, und Kater's Bestimmung der Pendellinge
für Greenyrich folgt.
Referent kann einzig und allein bedauern, dass der
Verfasser nicht aûch seine misslungenen Versuche in
Rio Janeiro und im Meerbrsen des heiligen Kreuzes
mitgetheilt hat, wenigstens die letzteérn. In Rio Janeiro
fehlte noch der geeignete Beschirmungsapparat. Für den
andern Ort kann Herr v.Lütke keine Ursache des Miss:
lingens angeben. Es vväre intéressant gewesen zu sehen,
wie wéit die Unsicherh@iten aus ‘érkannten und uner-
kannten Ursachen sich érstrecken kônnen. Mitunter
sind misslungene Versuche oft sehr Ichrreich Auch
frägt es sich, ob nicht der Verfasser, veranlasst durch
. die beyrunderungswiürdige Ucbereinstimmung dér Beob-
achtungen an allen andern Puncten, zu hart geweserni
ist in A auf die verworfenen.
Referent schliesst diesen Béricht mit dér festen Ue-
berzeugung, dass Herrn vôn Lütke's Reise, abgesehen
von ihren andern Verdiensten, ‘die SBNGAE zu würdi-
gen er sich nicht im Stande sieht, einzig Schon in dem
Wérke ‘über die Pendelversuche eine Arbeit geliefert
‘hat, die dem Vaterlande zh Rühme gcreicht, und die
Wiséensehaït gefôrdert hat!" und daher des Demidow”
‘schen Preises im vollsten Sinne würdig ist.
W: Struve.
——S =—
$ RAPPORT.
4. Rapronr pe M. BRANDT sur LA PREMIÈRE LIVRAI
SON DE SON OUVRAGE: ICONES ET DESORIPTIONES ANI-
MALIUM Rossiconum (voir Bull. sc. N. 12. à l'article
Annonces bibliographiques). Liu le 20 mai 1856.
Ich habe die Ehre der AKademie das Manuseript zum
ersten Ornithologischen Hefte der ,, Erläuterungen
neuer oder wénig bekannter Thiere Russlan ds‘
nebst' Proben ‘der sechs däzu gehërigen Tafelñ ganz
gehorsamst zu überreichen.
Es wurden zum Inhal: : desselben sechs der interes-
santesien und gleichzeitig auch durch ihre äussere Form
ansprechenden Vôgel gewählt, nämlich Anser canagicus ,
Anser leucopareius, Anas falcata, Anas glocitans, Peleca-
nus Onocrotalus und. Pelecanus crispus.
Sie sind in den vorliegenden Arbeiten nicht nur-mo-
nographisch vollständiger als bishererläutert, sondern
auch durch unsern geschickten Zeichner, Herrn Pape,
mit vorzüglicher Treue dargestellt.
Ein besonde:er Werth dürfle aber vielleicht dem vor.
liegenden Heft durch die mannigfachen osteologischen
Bemerkungen und ganz besonders durch die einleiten-
den Erürterungen erwachsen, welche den eïnzelnen
Gattungen vorhergehen. Dahin gehôren besonders die
Abschnitte über die Entenartigen und Ruderfüssigen
Vügel. Namentlich enthält der auf die letzterwähnte
Vôgelfamilie bezügliche viele neue Data und Ansichtén,
da ausser zahlreichen, sehr wohl erhaltenen Bälgen,
auch ein interessantes osteologisches Material in unse-
rer Sammlung mir zu Gebote stand und umfassendére
Untersuchungen gestattete, als man sie bisher anstellte.
Zahlreiche Berichtigungen enthält die Charakteristik der
Gatiung Anser nnd ihrer Untergallungen. Auch werden
Vorschläge zur Bilduns zweier neuer Untergattungen ge-
Die Gattung der Enten mit ihren Untergattun-
macht.
gen wurde ebenfalls genauer als bisher erläutert.
Endlich :fehlt. es, abér auch, im Abschnitt über die
Pelicane, wo es: die Feststellung einer sehr verworre-
nen Synonymik galt,. ébenfalls nicht an. philologisch-
antiquarischen Untersuchungen, bei welcher Gelegen-
heit .die Deutuns mehrerer Stellen der Alten, so aus
Aristoteles, Aelian, Plinius und Oppian mehr oder we-
niger.modificirt oder berichtigt wird.
Emis le 28 /ociobre 1836. ch
mn
Tome I. N. 19.
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ PAR
L’'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT -PÉTERSBOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume Le prix de souscription d'un volume est de 5 roubles
assign. en Russie, et de 13 écus de Prusse, à l’étfanger. On s'abonne, à Ss.-Petersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse
N:2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazetles du bureau des postes se
charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsis, pour l'esranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE esl spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exéculés par l’Académie , et à leur
transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mémoires lus dans les séances; 2. Notes
de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés , présentés à l’Académie par divers savauls; 4. Rapports; 5. Voyages s“ienti-
fiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l'état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie,
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélanges.
——
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 25. Sur le Mahäjina et le Pradschné-pérumita des Bouddhes. Scamvor. — NOTES.
20. /nsettes nouvraux de la Turquie. MENBTRIES. — RAPPORTS. 5. Sur queiques memoires relatifs aux colonies russes en Amé-
rique, par M. Wrangel. Barr. — OUVRAGES OFFERTS. Avis.
EE ——ZZ——@———————p— RE)
EXTRAITS DE MÉMOIRES.
28. UEBER DAS MARAJANA UND PRADSCHNÀ - pi-
RAMITA DER BAUDDHEN, VON I. J. SCHMIDT
(lu le 14 octobre 1836).
Dem gegebenen Versprechen gemäss füge ich mei-
nen, in den Memoiren der Akademie bereits erschie-
nenen , _vier Abhandlungen über den Buddhaismus
diese fünfie als letzte über den genannten Gegenstand
hinzu. Sie kann als der Schlussstein meiner Darstel-
lung dieses bisher so mangelhaft gekannten Systems
gelten ; indem der Inhalt dieser Abhandlung in der
That den letzten Theil der Buddhalehre betrifft, mit
welchem das ganze System derselben geschlossen ist.
Dieser letzte Theil oder die Lehre vom Mahüjäna
ünd dem Pradschnä-pâramita , ist hauptsächlich des-
wegen merkwürdig, weil in ihm das philosophische
Element ungleich mehr. vorherrscht. als das religiüse
obgleich dieses letzie immer die Grundlage des Sy-
stems bleibt. Es ist nämlich in diesem letzten Theile
der Buddhalchre nicht mehr die Rede davon, wie
man sich nach dem Tode eine erwünschte, glückselige
Existenz zu verschaffen hat,
sondern man ist auf
nichts Geringeres angewiesen als auf das Bestreben ,
sich mit der abstracten Urintelligenz, welche ansser-
halb alles dessen liegt, was dem in Formen gebann-
ten Geiste begreiflich ist, d. h. mit der Gottheit in
ihrer Bedeutung ausserhalb alles Geschaffenen, aus-
serhalb alles durch die Sinne Wahrnehmbaren, aus-
serhalb jeder Vorstellung und jedes môglichen Be-
griffes zu verbinden.
Das religiôse Element im Buddhaismus ist inner-
halb der Ansicht dieses Systems vom Weligebäude
wirksam; es construirt dieses Weligebäude in allen
seinen heterogen-verbundenen geistigen und materiel-
len Theïlen und steigert dasselbe durch viele Regio-
nen bis an dessen Gränze, nämlich bis zu Buddha
oder zur hôchsten Weisheit im Pradschnä, d, h. bis
zur Ofenbarung Buddha's oder bis zur Weisheits-
offenbarung. Innerhalb dieser verschiedenen Regionen
durchwandert man, beständig die hüôchste Weisheit
oder die Gottheit in der Offenbarung im Auge ha-
bend, die verschiedenen Péramitas oder Uebergänge
von einer Tugend zur andern, von einer Beschauung
zur andern, bis man zur hüchsten Erkenntniss, dem
vollständigen Begriffe der Gottheit in der Offenba-
rung gelangt.
146
Hiemit ist der religiôse Kreis geschlossen und es
tritt nun noch ein Befugniss, Bedürfniss oder Er-
forderniss für die hühern Geister ein, welche sich
dem Mahäjäna, d. h. dem grossen Vehikel oder
Uebergangsmittel unterzichen und . in. Folge dieser
Wahl die Gränzen der religiôsen Mystik und der
populären Mythologie überschreiten müssen. Es ist
nämlich für solche Geister nicht mehr genügend, die
Gottheit innerhalb der Naturformen zu erkennen;
diese sind ihnen nur glänzende Oberflächen, in de-
nen die Gottheit sich spiegelt, d. h. sich offenbart ,
und gleichwie diese als Spiegel dienenden Naturfor-
men steten Wechseln und zuletzt, wie alles Wech-
selnde, der Vernichtung oder dem Aufhüren unter-
liegen, so ist auch die Gottheit in ibnen nicht be-
ständig, indem sie blos in dem, in diesen Formen
gefangenen, Geiïste ihren Reflex findet.
Ein Anderes ist es mit der Gottheit in der Ab-
straction ausserhalb aller Naturformen und fern von
jeglichem Einflusse auf dieselben. Hier spiegelt sich
nichts, hier gibt es keine Bezichung zu irgend ei-
nem Object, hier gibt es folglich auch kein Ich,
kein Subject, hier ist das wahre unwandelbare Seyn
im Gegensatze zu dem scheinbaren Seyn der Formen
und Gestalten in der Welt der Erscheinungen. Die
Verbindung des Geistes mit der Gottheit in der Ab-
straction bildet den letzien Uebergang, das letzte
Püramita, welches das Pradschnä-pâramita, à. h. das
Jenseits der hôchsten Weisheit oder das Jenseits der
Buddha- oder Weisheitsoflenbarung genannt wird.
Die Literatur der Buddhaisten besitzt sowohl vo-
luminôse als auch kleinere, jedoch sämmitlich zum
Mohüjäna gehôrige, Werke über das Pradschnä-pa-
ramita und die Mittel , dazu zu gelangen, Es würde
zu weit führen und wäre auch nicht recht thunlich,
hier einen Auszus dieser Lehre nach jenen Schrifien
zu liefern, in welcher Hinsicht ich auf den Inhalt
meiner Abhandlung verweisen muss, woselbst nicht
nur diese Lehre gehôrig erôrtert ist, sondern auch
zur Selbstansicht und Prüfung ein kleiner, vom Pra-
dschnä-péramita handelnder, Mahäjäna-Suira im Ti-
betischen Originale mit der Uebersetzung geliefert
wird. Diese Zugabe stellt, abgesehen von dem da-
durch erhôhten wissenschafilichen Interesse, auch zu-
UE
gleich die neue, im Auftrage der Akademie unter
meiner Aufsicht geschnittene, vortrefflich gerathene
und nun, beinahe vollendete, Tibetische Schrift in
ihrer vollständigen Anwendung dar.
Es sey mir am Schlusse meiner Untersuchungen
über den Buddhaismus noch vergünnt , einige Worte
über dieses System im Allgemeinen und über dessen
Stellang inmitten der übrigen philosophischen Systeme
der Vorzeit und der Gegenwart zu sagen.
Wie allerwärts, wo die Folgenreihe des mensch-
lichen Ordnens der Gedanken ïhren Gipfel erreicht
zu haben glaubt, stôsst sie auch hier auf die Frage:
was und wo ist Golt? — Es genügt dem menschli-
chen Geiste nicht, in den angewiesenen Schranken
seiner Anschauung zu bleiben ; das Gefüh] sciner zu
engen Begrenzung treibt ihn über diese Schranken
hinaus und er folgt diesem Triebe um so williger,
als er die Dauerlosigkeit dieser Einschränkung und
ibr baldiges Hinsinken in Vernichtung auf den er-
sten Blick gewahrt, sie mithin nicht als zu seiner
Integrität nothwendig betrachten darf, sondern viel-
mehr das Recht für sich in Anspruch nehmen kann,
sich über den Staub seiner Hülle und alles demsel-
ben Analoge zu erheben. Dessen ungeachtet muss er
bald erfahren, dass er ausserhalb seiner Schranken
im menschlichen Organismus bald jeglichen Stütz-
punctes ermangelt, dass er in eine unermessliche Ein-
üde ohne einen wahren Ruhepunct geräth, in ein
bahnloses Leere, das ihm zwar nach allen Richtun-
gen hin auszuschweïfen erlaubt, in welches er aber
die Gegenstände seines Suchens aus sich selbst erst
schaffen muss, weil er sich überall mit seiner Sub-
jectivität allein sieht und sonst nichts erblicken kann.
In den meisten Fällen kommt der Geïst, so hoch
und so weit er zu fliegen wähnt, ganz und gar nicht
aus seiner organischen Sphäre heraus, oder er kehrt,
bald ermüdet, zu ihr zurück; und weil er Gott im
vollen Begriffe des Objectes da nicht fand, wo PA
ihn suchte, so knüpft er auf die mannigfachste Weise
die Idee des gesuchten Gegenstandes an die ibn um-
gebende Welt der Erscheinungen, deren Theilchen
er ist, ohne weiter auf die vielen ungelôsten Pro-
bleme zu achten, die ïhn spottend umgaukeln.
Man muss, nach Allem was sich dem Auge des
147
aüfmerksamen Beobachters während seiner Erforschung
der Ergebnisse der Vergangenheit darbietet, gestehen,
dass uutér den vielen philosophischen Systemen, die
vom grauen Altérthume an bis auf unsere Tage sämmt-
Bich solchen Geistesmühen ïihr Daseyn verdanken,
der Buddhaismus eine der ersten Stellen einnimmt,
Auch kann man es nicht leugnen, dass er in Betreff
der obenerwähnten Frage und zur Lüsung derselben
die sicherste Richtung eingeschlagen hat, welche ihn
a dem Endpuncte führie, dass der Vollbegriff der
Gottheit im Jenseits aller Erkenntniss, d, h. im
Pradschnä-pâramila zu suchen sey. Zwar zeigt der nackt
hingestellte Séhluss, dass die Fülle der Gottheit im
Jenseits der menschlichen, wenn auch noch so hoch
gesteigerten Erkenniniss wohne, an sich nichts Neues;
er ist vielmehr das Resultat aller Forschungen des
Güistes séit Jahirtausénden , er ist das Bekenniniss des
Vérzweifelns am Erfolge aller fernern Untersuchungen
und der Ausdruck des Aufgebens derselben ; es liegt
demnach nichts Eïgenes, nichts Kühnes in diesem
Häuptsatze des Buddhaïsmus, wohl aber in der Con-
sequenz der Ideenfolge, mittelst welcher dieses Sy-
stém, ihn festhaltend, zur Gottheit in der Abstrac-
tion za gelangen strebt. Diese Ideenfolge knüpft sich,
wie wir weiter oben bemerkten, an die verschiede-
nen Päramitas oder Uebergänge, mittelst welcher
män zur hôchsten Erkenntniss oder zu Buddha in
der ‘Offenbarung gelangt, von wo nur noch der Ue-
bérgang in das Jenseits der hôchsten Erkenntniss zu
bewerkstelligen ist.
Mit solchen Lehren , mit solchen Präimissen und
Schlüssen glaubte der Buddhaismus ein sicheres Sy-
stem, nicht nur des Glaubens sondern auch der Ue-
berzeugung des Wahren und der Lôsung des hüch-
stén Problems festgestellt zu haben; seine Stifier
wählten ihre Strasse und gelangten auf derselben da-
hin wohin sie wollten, nämlich zu der Abstraction,
dié sie aus sich selbst abstrahirt hatten und conse-
quént zu einem bestimmiten, wenn gleich namenlosen,
Puncte durchführten. Es zieht sich durch hr Sy-
stém, als zusammenhaltender Faden die Idee, dass
der dem lebenden Organismus inwohnende Geïst der
Mäterie nicht angehôre, sondern der in Abstraction
verborgenen Gottheit, weil er, wie diese, immate-
riell, ewig und in seinem Wesen unwandélbar ist,
daher er von derselben, als ein ihr verwändter und
ibr zugehôriger Theil willig aufsenommen und absor-
birt wird, jedoch nur dann, wenn er zuerst mittelst
der moralischen Uebergänge und sodann mittelst der
Ucbergänge der Beschauung und der Erkenntniss
durch das Weltall zu dieser Goitheit gelangt, wel-
ches er kann und muss, wenn ér sich von dem
Wechsel der Geburten, d. h. von der Materie über-
haupt losmachen will.
So plausibel diess Alles klingt, so kann es dem
aüfmerksamén Beobachter nicht entgehen, muss ihm
sogar auf den ersten Blick auffallen, dass eine mäch-
tige Lücke im System gelassen ist, die der Haltbar-
keit desselben grosse Gefahr droht, — dass eine
Hauptfrage unberücksichtigt geblieben ist, die nicht
offen gelassen werden darf, wenn nicht alle Conse-
quenzen in Nichts zurücksinken sollen, Die Lücke
im System, die offenstehende Frage betrifit die Viel-
heit des Geistes oder den Geist in seiner unendlichen
Zerspaltung in den Formen der Materie: woher ist
diese Vielheit oder Zerspaliung zrspränglich entstan-
den ? — Da der abstracten Gottheit jede directe oder
indirecte Einwirkung auf die Schôpfung auf das ent-
schiedenste abgesprochen wird, — da auch die Of
fenbarungen der Gottheit im Weltall durchaus keine
Schôpfang beabsichtigen , sondern blos die Errettung
der Geïster aus den Banden der Materie , — da fer-
ner die Geister dem Naturstoffe eïgentlich nicht an-
gehôren und dieser nur durch die Berührung der
Geister mit ihm und durch deren Trieb und Wirk-
samkeit Gestalt und Formen bekommt, — da endlich
diese Geister befähigt sind, sich dem Naturstoffe zu
entwinden, sich bis zur Gottheit in der Abstraction
zu erheben und, weil sie ihr angehôren, von ihr
absorbirt zu werden; so müssle es, nach regelrech-
ter Schlussfolge, nothwendig doch einmal eine Zeit
gegeben haben, wo diese Geïster aus der abstracten
Monas emanirten und den Grand zur Weltentstehung
legten. Nun aber widerspricht dicss geradezu dem
buddhaistischen Begriffe von der Gottheit in der Ab-
straction und von ihrer immateriellen Einheit und
hôchsten Vollkommenheit; zwar kann sie sich in
den unzerstôrbaren Djänen der Buddha-offenbarung
*
148
spiegeln und dadurch ihr Daseyn verkündigen ; diess
gilt indess blos einer schon vorhandenen Welt und
der Erlôsung der Geister aus den Banden einer schon
vorhandenen Natur ; wo diese noch nicht existirt oder
sich durch die Vermischung mit dem Geïste noch
nicht zu Formen ausgebildet hat, da sind auch die
Dhjänen zwecklos ; ja sie verschwinden sogar, nach
der ausdrücklichen Versicherung der Schrifien, wenn
alle Behälter des Geistes in der Natur gänzlich ge-
leert sind und der Geist vôllig emancipirt seyn wird.
Es bleibt, um dieses in den buddhaistischen Schrif-
ten nicht erklärte Räthsel zu deuten , blos übrig an-
zunchmen, dass neben der Gottheit in der Abstrac-
tion von jeher auch die vom Lichte als Vehikel um-
hüllte Materie bestanden habe, und zwar in der Re-
gion des zweiten Dhjäna oder des Brakma, des Ur-
hebers der Schôpfung durch seine Lust zur Maÿja.—
Da ich in meinen frühern Abhandlungen nachgewie-
sen habe, dass der alte Hinduglaube, an dessen
Spitze das Brahma als Urheber der Naturthätigkeit
und Begründer ihrer Entwickelung steht, älter ist
als der Buddhaismus und dass dieser — welches
sich auch aus vielen andern Theilen seiner Gestal-
tung klar erschauen lässt — sein System, zur festern
Begründung desselben , an jenen allgemeinen Glauben
geknüpft hat; so scheint eine von vorne herein be-
standene Dualität des Brahma, von welcher die Ver-
nunft, der Geist, dem abstracten Seyn der Ewigkeit,
dagegen die Unvernunft, die Materie , der endlichen
Vernichtung angehôrt , — wohl als Grundansicht des
Buddhaismus anzunehmen seyn, um so mehr, da
er ausdrücklich lehrt, dass jenes Brahma während
aller Weltzerstôrungen von diesen nicht nur unange-
tastet bleibt, sondern auch der Sammelplatz alles
übriggebliebenen Geistigen in der zersiôrien Natur
wird, bis zur leizten Weltzerstürung, in welcher,
aus gänzlichem Mangel an geistigem Stoff, auch die
Lichtregion des Brahma untergehen muss.
Demnach gehôrt die, der Entstehung und dem
Daseyn der Welt zum Grunde liegende, panthei-
stisch-dualistische Idee ursprünglich dem Brahmanis-
mus und nicht dem Buddhaismus an, welcher letzte
diese Idee nur als Ausganospunct gewählt hat, um
für seinen religiôsen Theil die eigene hühere Idee
Buddha’s in der Offenbarung und für seinen philo-
sophischen Theil die noch hühere Idee Buddha's aus-
serhalb der Offenbarung oder in der Abstraction
festzustellen , als Endpuncte der vülligen Emancipa-
tion, des Geistes durch das Aufhôren der Ichheit
desselben.
Es ist zwar längst anerkannt, dass Orientalische
Denkweisen von jeher nicht blos auf die Mystik im
Allgemeinen, sondern auch auf die durchdachten philo-
sophischen Systeme späterer Zeit stark eingewirkt
haben; es hat jedoch, meines Wissens, noch Nie-
mand den Gedanken geäussert, dass unter jenen Denk-
weisen auch der Buddhaismus seinen Antheil an die-
ser Einwirkung, die sich bei einer gewissen Classe
S
unserer philosophischen Systeme bis auf den heutigen
Tag kund gibt, haben kônne. Zwar ist, wie wir
gesechen haben, der Buddhaismus selbst nur eine
Entwickelung aus ältern Denk- und Glaubensweisen ;
dass er aber in seiner entwickelten und selbstständig
gewordenen Gestalt, bei seiner gewonnenen grossen
Ausdehnung , einen nicht unbedeutenden directen Ein-
fluss geäussert haben mag, lässt sich, bei Prüfung
dessen was in der spätern Zeit gedacht und festge-
stellt worden ist, schwer verkennen. — Da das Den-
ken sich unwillkübrlich an Reminiscenzen knüpft,
deren erste Quellen oft unbekannt sind, an Erinne-
rungen, die nur zu leicht für eigene Geisteskinder
genommen werden, — da diese Reminiscenzen sich durch
Jabrhunderte fortpflanzen ; wenn ïhr Ursprung lingst
verdunkelt oder aus den Augen gerückt ist; so ist
bei diesem allgemeinen Gange der in einander grei-
fenden Thätigkeit des menschlichen Geistes überhaupt
nichts leichter, als der Uebergang von Lehrsätzen
aus Systemen ciner grauen Vorzeit in eine näher lie-
| gende Periode oder in die Gegenwart und nach weit
entfernten Gegenden einer jüngern Cultur; wenn gleich
| diese alten Systeme, wie diess mit dem Buddhais-
mus der Fall ist, der spätern Zeit nur hôchst un-
vollkommen oder gar nicht bekannt waren und erst
in der neuesten Zeit enthüllt worden sind.
Ohne diese Idee hier weiter zu verfolgen, bemerke
ich schliesslich, dass die Sache selbst wohl einer
gründlichern Untersuchung werth wäre, als ïhr bis-
her zu Theil geworden ist, weil es in ihr liegt,
»
149
dass die Kritik des Denkens und des Gedachten da-
durch nicht unbeträchtlich gefürdert und erweitert
werden würde; obschon zugleich die Aussicht nicht
fern liegt, dass das Ergebniss einer solchen wissen-
schaftlich durchgeführten Untersuchung so manchem
Denkdünkel unserer Zeit seine Schranken und den
ihm gebührenden Plaz anweisen, oder ihn vielleicht
gar auf den Punct der Erkenntniss führen künnte,
dass in die Gedankenmasse des Menschengeschlechts ,
seit dem Bewussiseyn und der Erhebung seiner In-
telligenz, wohl schwerlich etwas bedeutendes Neue
hineinzubringen seyn môüchte.
D
NOTES.
20, INSECTES NOUVEAUX DE LA TURQUIE, PAR M.
MÉNÉTRIÉS (lu le 2 septembre 1836).
L'Académie ayant fait l'achat d’une collection d'in-
sectes recueillis dans les environs de Constantinople ,
je me suis proposé d'en donner un catalogue, en y
joignant la description des espèces nouvelles, dans
l'espoir que ce travail ne sera pas sans intérêt pour
la science, et même pour la Faune Russe en parti-
culier, puisque par ce tableau on pourra remarquer
le degré d'affinité qui existe entre cette partie de la
Turquie, et les provinces de la Russie méridionale ;
car dans une distribution géographique des animaux,
les limites sont souvent fort différentes de celles que
la politique a posées.
Aujourd'hui je ne livre que les diagnoses des es-
pèces nouvelles, me réservant sous peu d'en donner
les descriptions détaillées.
4. Carabus WWiedemanni. Faldermann ,
Sub - ovatus , sub - depressus , niger , thoracis
elytrorumque margine violaceo; thorace lato,
subquadrato ; elytris punctis elevatis , asperatis ,
vix in striis dispositis, punctisque oblongis ele-
vatis triplici serie,
Il est à peu près de la taille du C. auratus,
mais il est plus large et plus déprimé.
2. Carabus acuminalus Nob.
Ovatus , nitidi-niger ; thorace sub-transverso ,
lateribus rotundatis ; elytris ovatis valde acumi-
natis, convexis irregulariter punctulatis, punclis-
que majoribus triplici serie.
Sa taille est à peu près celle du C. graecus,
mais par sa forme il se rapproche d'avantage
du C, gabratus.
3. Carabus Bonplandi Falderm.
Elongato-ovatus , supra praso-viridis , thoracis
elytrorumque margine sub-violaceo ; thorace sub-
quadrato , lateribus rotundatis ; elytris sub-con-
vexis, punctis minutissimis impressis sub-seria-
tis, margine apiceque subuiliter granulatis.
Il est de la taille du C. Humboldiiü Falderm.
Nouv, Mém. de la Soc. des Nat. de Moscou,
T. IV, p. 26, mais par la forme il se rap-
proche davantage du C. violaceus.
4, Zabrus sublaevis Nob.
Apterus, niger ; thorace subquadrato, punctato;
elytris brevioribus, sub-convexis, subtiliter stria-
to-punctatis , interstitiis planis laevioribus,
Par la taille il approche du Z. curlus, mais
il est un peu plus large,
5. Zabrus rotundicollis Nob.
Apterus , fuscus ; thorace subquadrato, antice
posticeque punctato , lateribus inflato-rotundatis ;
elytris rufo-piceis, oblongis, sub-convexis , stria-
tis, striis obsolete punctatis ; pedibus pallidio-
ribus.
Par sa forme et sa taille, cette espèce se rap-
proche du Z. Trinü Fisch,
6. Abazx turcica Nob.
Aptera, nigra; thorace subquadrato, postice
sub-angustato, utrinque bi-striato ; elytris paral-
lelis, apice sub-truncatis , striatis, stria secunda
punctis duobus impressis, margine linea pun-
ctorum notato; pedibus rufo-piceis.
Elle est de la taille de l'A, striolata, mais les
élytres sont un peu plus courtes, et plus tron-
quées à l'extrémité.
7, Colophotia suturalis Nob.
Elongata ; thorace transverso, pulvinato, pec-
tore pedibusque rufis ; elytris sub-lineatis, pal-
k A
10,
11.
12,
150
lide - fustis, märgine süturaque rufis ; abdomine
nigro sed apice’ albo.
Cette espèce par sa forme ressemble à la C.
italica , mais ellé est d'un tiers plus petite.
Cantharis annularis Nob.
Nigra, thorace rufo, disco punctis duobus
nigris; ore, lateribus apiceque abdominis rufis ;
pedibus rufo-annulatis.
Elle est intermédiaire entre la C. fusca F. et
la C. oculata Gebl.
Rhisotrogus Friwaldskit Nob.
Sc. tenebrioides Pall. selon Friwaldsky.
Sub-elongatus, atro-piceus, subtus glaber; cly-
peo emarginato , reflexo ; thorace punctato, emar-
ginato ; elytris lineatis irregulariter punctatis, su-
tura lateribusque marginatis.
NB, C'est à tort que M. Friwaldsky, de qui
je tiens un individu de cette espèce, le nomme
Sc. tenebrioïdes Pall.; ce dernier est un tout
autre insecte que M. Faldermann a appelé Tre-
malodes Pallasi, dans son ouvrage sur les In-
sectes rapporlés dé Mongolie par le Dr. Bunge.
Amplicoma ciliata Nob.
Viridi - nitens , flavescente hirla; clypeo inte-
gro, reflexo, carinato; thorace sub - globoso,
sparsim punctato ; elytris fulvis, lineis utrinque
tribus flavo-lanuginosis ; abdomine ochraceo ; an-
tennis nigris, ciliatis, capitulo ferruginéo ; tibiis
tarsisque nigris.
Elle est beaucoup plus étroite que l'A. vulpes,
Glaphyrus varians Nob.
Elongatus, cylindricus, pilosus ; thorace sub-
quadrato crebre punctato, viridi-cupreo ; elytris
apice unidéntatis, viridi-cinnamomeis , luteo-vit-
tätis ; abdomine pallidi-villoso; femoribus viridi-
aeneïis, tiblis tarsisque obscure-ferrugincis.
Var. B, thorace viridi-coerulescente ; elytris
rubro-violaceis.
Cette espèce est très-voisine par la taille et la
forme du Pachymerus micans , Fald.
Glaphyrus globulicoliis Nob.
Sub-elongatus , cylindricus , aenco-viridis, tho-
rc sub-globoso, posterius emarginato , crebre
13.
14.
15,
16.
YÉ
18.
punctato, basi laevi; ‘elytris apice unidentatis,
piloso-vittatis ; tibiis tarsisque fusco-ferrugineis.
A péa près de la taille de l'espèce précédente.
Glaphyrus festivus Nob.
Sub-elongatus , cylindricus, viridi- aut viola-
ceo - aéreus ; capite medio carinato ; thorace sub-
quadrato, posterius emargmato ‘crebre punétato ;
elytris vix elongatis apice (singulis) rotundatis,
punctatis , sub-costatis ; piloso-vittatis ; abdomine
flavo-villoso ; pedibus nigris.
Cet insecte atteint presque la taille du Melo
lontha aequinoctialis.
Cetonia venusta Nob.
Vividi - aeneo - micans ; thoracis disco obsolete
lateribus crebre punctatis ; elytris punctato-stria-
üs, anterius lateribus transversim rugulosis ;
subtus corporis lateribus viridi - aureis ; pedibus
aeneo-viridibus,
Cette espèce a beaucoup de rapport par la
taille et la forme avec la C. speciosa Adams.
décrite par M. Faldermann dans le IXe Tome
des Mémoires des Naturalistes de Moscou.
Celonia funesta Nob.
Sub aenco-nigra ; elytris elongatis , punctis et
signulis sémicireularibus serie dispositis , inters-
titiis obsolete punctatis.
Elle à beaucoup de rapports avec la C. squa-
mosa Dej.
Pimelia timarchoïdes , Nob.
Nigra, sub-globosa ; thorace transverso, duplo
latiore , externe dilatato, laevi, lateribus tuber-
culatis ; elytris globosis , irregulariter tubercula-
üs, ütrinque lincis tribus elevatis rugulosis.}
De la taille et à peu près de la forme de là
P. subglobosa Vall.
Pimelia varicosa Nob,
Nigra, sub-globosa; thorace transverso, du-
plo latiore, medio punciato , lateribus tubercu-
latis; elytris globosis irregulariter verrucosis,
intersüitiis subtilissime granulatis.
Un peu plus petite que la précédente, et m'a
parue de forme plus orbiculaire que la P, sub-
globosa Poll.
Blaps abbreviatla Friwaldsky (in litteris), ‘
19.
20.
21.
151
Atra ; sub-oyata ; thorace transverso , emargi-
nato, confertissime punctato; elytris convexis
-abbreviatis, punctato-striatis , interstitiis punctis
minoribus irregulariter dispositis.
Cette espèce est plus petite que la B. fafidica
et beaucoup plus courte.
Blaps plicaticollis Nob.
Atra, nitidula, confertissime punctata ; thorace
subquadrato, antice rotundato , postice latiore,
lateribus marginatis reflexis ; elytris oblongo-ova-
tis acuminatis vix productis , lineis elevatis sub-
obliteratis.
Elle est très-voisine de la B. ref/exicollis,
mais de forme plus élargie.
Cephalostenus orbicollis Nob.
Ater opacus , capile elongalo, scabro-punctato,
bi-carinato ; thorace sub-orbiculato, rugoso-pun-
clato; elytris oblongo - ovatis , apice acuminatis ,
sub-sulcatis, conferte granulatis ; pedibus nitidi-
nigris.
De la taille de la Tentyria podoliva, de la-
quelle elle se rapproche par la forme des élytres.
Dorcadion ferruginipes Nob.
Oblongo - elongatum, atrum, holoscericeum ;
capitis thoracisque linea mediali, elytrorum su-
tura nec non lateribus flavo-tomentosis ; antenna-
rum articulo primo pedibusque ferrugineis , tar-
sis fuscis.
A peu près de la taille du D. rufipes au-
quel il ressemble.
Chythra unifasciata Nob.
Nigra, nitida ; capite, thorace scutelloque niti-
di-nigris; elytris obsolete punctatis, testaceo-
rubris, puncto axillari fascia media lata nigris,
Cette espèce est plus petite que la CI. 4-punc-
lala et moins alongée.
Clythra salicaria Nob.
Atra , albidi-tomentosa ; capite ruguloso ; tho-
race sub-glabro, testaceo-rubro ; ore, antennarum
articulis tribus primoribus pallidi-flavis; elytris
punctatis, testaceis, punclo axillari nec non pos-
terius duobus approximatis, in singulo, nigris ;
pedibus testaceo-rubris, supra linea longitudinali
nigra.
24.
25.
26.
5.
Elle est, à peu près de la taille et de: la forme
de la CI, /ongimana.
Cryptocephalus limbatus Nob.
Nitidi-ater; capite pedibusque flavo-variegatis ;
thorace crebre punctato, margine antico lateri-
busque luteis; elytris eroso - punctatis , margine
basali , punctis tribus in medio apiceque, in sin-
gulo, flavis.
De la grandeur et de la forme du Cr. Aistrio.
Cassida seraphina Nob.
Rotundata, aterrima; capite obtecto; elytris
gibbosis, punctatis, medio reticulatis, ad su-
turam carinatis , testaceo-rubris fusco-variegatis ,
macula oblonga laterali, thorace pedibusque pal-
lidis.
Elle ressemble un peu à la C. clavata Fab. ,
mais elle est plus petite.
Parmi quelques Lépidoptères celui-ci m'a paru
nouveau :
Zygaena FV'iedemanni Nob.
AÂlis anticis viridi- aut violaceo-nitentibus, ma-
calis quinque rubris, valde albo-marginatis, me-
dis tribus confluentibus, postica transversa lu+
nulata; posticis (alis) rubris, margine nigro+
violaceo ; collo bicincto ; antennis clayatis.
Elle est assez voisine de la Z. onobrychys.
———“2>$ =———
RAP P OR T.
SUR QUELQUES MÉMOIRES RELATIFS AUX COLONIES RUS-
SES EN AMERIQUE PAR M. LE Baron WRAnGEz. Rap-
porRT DE M. BAER (lu le 24 juin 1856),{*).
Der letzte Gouverneur der Russischen Ansiedelungen
in Nordamerika, der Capitän der Flotte (**) v. Wrangek
hat über diese Ansiedelungen einige Abhandlungen ver-
fasst, die durch den Druck allgemein bekannt zu wrer-
1
den verdienen. Es sind folgende,
. Kurze statistische Bemerkungen über die Russischen An-
siedelungen in Amerika. Diese statistische Ucbersicht er-
hält besonders dadurch Werth, "dass sie aus der zuver-
lässigsten Quelle kommt undJganz neu ist. So sind seit
(*) Ces mémoires seront publiés aux frais de l'Académie,
(**) Gegenwärtig Contre- Admiral.
152
der Zeit, von welcher uns der Admiral Lütke interes-
sante Notizen mitgetheilt hat, zwei neue Bezirke für
die Verwaltung eingerichlet, und einer derselben, den
man den nürdlichen neñnt, in einer bisher sehr ober-
fächlich gekannten Gegend. Von diesem wird Herr v.
Wrangel eine nach neuen Untersuchungen entworfene
Karte geben.
Eine zweite Abhandluns: Vom Fange der Robben und
andrer Seethiere, darf, nach den wiederholten Nachrich.
ten, die wir über diesen Fang haben und besonders
nach den letzten in Lütke's reichhalliger Reisebeschrei-
bung, weniser auf Neuheit Anspruch machen.
Dagegen giebt die dritte: Won dem Verkehr der Vôülker
des nordwestlichen Amcerika untr eéinander und mit den
Tschuktschen em eben so interessantes als neues Gemälde
von der Ausdehnung der Handelsverbindungen dieser
Vôlker. Einzelne Er‘ahrungen hatten die Ausdehnungen
des Handels ‘der Tschuktschen ahnen lassen; z. B. als
Franklin auf seiner letzien Entdeckungsreise an der
moch von keinem Europäer gesehenen Nordküste von
Nordamerika Messer von Russischer Fabrik fand.. Wran-
gel aber konnte in Sitka eine allgemeine Uebersicht die-
ser Handelsverbindungen gewinnen.
Eine vierte Abhandlung schildert uns die Eingeborenen
vor Obercalifornien aus der Nachbarschaft der Colonie
Ross, nach einem Besuche, den der Capitän Wrangel
bei ihnen selbst machte.
enthalts unter den Californiern muss man auf diesen
Bericht ein besonderes Gewicht legen, da man sonst
nur durch die Spanischen Mürche dürfiise und par-
theïische Nachrichten erhalien hat.
Ein Bericht über eine ÆEntdeckungsreise im nôrdlichen
Bezirk soll a's fünfter Aufsatz noch hinzugefüst werden,
sobald das nächste Schiff der Amerikanischen Compa-
gnie hier ankommt.
Es würde nicht schwer fallen, diese Aufsälze, die
ursprürglich russisch geschrieben, jetzt aber ins Deutsche
übersetzt sind, in Deutchland, etwa in Berghaus ,, An
nalen‘*, oder im ,,Ausland‘, oder in dem neuen Sam-
melwerke, welches Caita unter dem Titel : ,Reisen und
Länderbeschreibungen‘ herausgiebt, erscheinen zu las-
sen. Allein es scheint mir passender, wenn sie selbst-
ständig und in Russland gedruckt werden. Ich erlaube
mir daher der Akademie die Herausgabe derselben zu
proponiren, ‘und kann die Bemerkung nicht unlerdrü-
cken, dass schon die Bekannimachung der humanen
Grundsälze, nach welchen diese Colonicen seit dem
Jahre 1817 verwaltet werden, ein vaterländisches In-
teresse hat,
Ein Theïl des Wrangelschen Berichts ist zWar in der
Moskauer Zeitschrift ‘en-cronm erschienen, dürfite
aber von hieraus doch schyverlich im übrigen Europa
bekannt werden.
Wenn die Akademie die Heraussabe dieser Abhand-
lungen iüibernimmt, so würde ich vorschlagen, noch ci-
nen Aufsatz aus Berch's Xponorornuecran ncimopia
OmKR;BUTIA AreymCKuxR OCMpPUBOBR 1825, hinzuzu-
füsen. Der Hauptinhalt dieses Buches, die allmälige Ent-
deckuns der Insel:ruppen zwischen Asien und Amerika,
ist schon durch Müller's ,Sammlung‘ und durch Pal-
las ,, Neue nordische Beit:äge‘ hinlänglich bekannt. Allein
Trotz der Kürze seines Auf |P
ein Anhang, der die Geschichte des Pelzhandels dieser
Gegenden giebt und tabellarische Uebersichten der Aus-
beute an Pelzthieren vom Jahr 1745 an enthält, scheint
im Auslande vôllig unbekannt, obgleich er sowohl in
statistischer als zoologischer Hinsicht grosses Interesse
gewährt.
— ser
OUVRAGES OFFERTS.
Aour.
CIX. Bulletin de la Société Impériale des naturalistes
de Moscou. T.IX. Moscou 1836. 4. CX. Academia Leo-
poldino.-Carolinae nalurae-curiosorum historia conscripta
ab ejusdem Praeside Andrea Elia Buchnero. Halae 1955.
4. CXI. À Magyar tudôs tarsasäg Evkünyvei Mäsodik
Kôtet. Budän 1855. 4 CXII. 8 dissertations de l'Univer-
sité de Helsingfors. CXIII. Parallele des langues de l'Eu-
rope et de l'Inde par F. G. Eichhof Paris 1836. 4.
CXIV. Storia critica di Sicilia dai tempi favolosi —
scritla Guiseppe Alessi. Calania 1834, I. 1. 2, CXV.Re-
cherches pour servir à l'histoire et à l'anatomie des
phryganides, par F. J, Pictet. Geneve 1834. CXVI. On
the theory .of the moon and on the perturbations of the
lanets, by J. W. Lubbock. Part 11. London 1856. 4.
CXVII. Il gran musaico Pompejano spegato critiche
osservazioni su quanto intorno a quellosi e finora scritto
— di Giuseppe Sanchez. Napoli 1855. CXVIIL Ge-
schichte, Systematik und Literatur der Insectenkunde,
von J. N. Eiselt Leipzig 1856. 8. CXIX. Dichtun:en
in althochdeutscher Sprache, von Caïl Lacher. Speier
1835. 8. CXX. Einige Worte an die Mainzer bei der
Feierlichkeit des dem Erfinder der Buchdruckerkunst
Joh. Guttenberg in Mainz zu errichtenden Denkmats,
von G. Fischer von Waldheim. Moskwa 1836. 4 CXXI,
Nippon, Archiv zur Beschreibung von Japan und des-
sen Neben- und Schutzländern von Ph. Fr. von
Siebold. 5te Lieferung. fol. CXXIL. Fauna Japonica ed.
Eh. Fr. Siebold. — Crustacea. Decas II. CXXIII. No-
vus et auctus literarum ideographicarum thesaurus, Sin
Zoo Zi Lin Gjok Ben, auct. Siebold. Luesd Bat, 1834.
4. CXXIV. Roteiro geral dos mares, costas — recon-
hecidos no globo por À. Lopes da Costa Almeiïda. I.
Lisboa 1855. CXXV. Memorias da Academia real des
sciencias. T. XI. part. 2, Lisboa 1833. fol. CXX VI. Prin-
cipios de oplica, applicados a construeçào dos imstrumen-
tos astronomicos — V, de Conto. Lisboa 1836. CXX VII.
Tratado pratico da aparelho dos navios, par J. de Fon
tes Pereira de Mello. Lisboa 1836. CXXVIIT. Conside-
racoes fysivlogico praticas sobre-a medicina pralicas, par
A. de Oliveira Soares. Lisboa 135. CXXIX. Deme-
trius und Boris Godunow, von Ed. Gehe. Dresden 1836.
IL. 8 CXXX. Die Eroberung Sibiriens, von Ed, Gehe.
Leipzig 1855. 8. CXXXI. Helices proprie dictae hucus-
que in limitibus imperit Rossici observalae a J. Kry-
nicki. 8. CXXXII. Flora batava — door Jan Kops.
liv. 97 —106. |
Emis le 8 novembre 1836.
Tome I. N. 20.
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ. PAR
L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT -PÉTERSBOURG.
\ Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment ‘un volume. Le prix de souscription d'un volume est de 5 roubles
assign. en Russie, et de 14 écus de Prusse, à l'étranger, On s'abonne, à Sf.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de, la Bourse
N: 2, et chez W. GRAEFP, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N, 1 — L'expédition des gazettes du bureau des postes se
charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsig, pour l'éranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie , et à leur
tratiéméltre sas délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 4. Extraits des mémoires lus daus les séances; 2. Notes
de peu d'étendue in extenso;. 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés , présentés à l'Académie par divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages srienti-
fiques ; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l'état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie.
9.) Aûñnonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. NOTES. 21. Note sur une peau d'aurochs (Bos urus) envoyte du Caucase, BAER. — 22. Seconde nole sur le zoubre
ou auroths. LE MÊME. — 25. Sur les manuscrits orientaux les plus importants du musee Roumiuntsuff. FRAEnx. — OUVRAGES
OFFERTS. Septembre.
EE OCT QU | à
NOTES.
21. NOTE SUR UNE PEAU D'AUROCHS (Bos urus)
ENVOYÉE DU CAUCASE, PAR M. BAER (lu le
23 septembre 1836).
.L'académie se souviendra de la surprise que je té-
moiïgnai, lorsqu'on annonça, à la dernière séance, l'ar-
rivée d'une peau de zoubre (bos urus) que le général
baron Rosen avait envoyée du Caucase à M. le Vice-
président. C'est qu'après dix ans de recherches et de
demandes sur l'existence de l'aurochs au Caucase, je
venais de recevoir une lettre de la part de Mr. Ho-
henacker, naturaliste - collecteur zélé résidant, an
Caucase, qui m'annonçait qu'il n'avait rien encore
appris au sujet de cet animal. Je tenais dans mes
mains, celte lettre au moment même de la lecture du
rapport dont il vient d'être question.
. Mest vrai que la plupart de nos manuels nom-
ment, outre, la Lithuanie , le Caucase, la Moldavie et
souvent la Prusse comme patrie de l'aurochs. Mais
c'est une répétition de ce qui a été vrai, mais qui
ne l'est plus aujourd'hui, ou de ce qui n'a jamais été
prouvé suffisamment. On peut en juger par un tra-
vail de Bojanus, professeur de Wilna, qui a fait
des études spéciales sur l'animal dont nous parlons,
et qui dit au commencement de son mémoire : Fabu-
losae sunt quae de Moldaviae et Caucasi Uro hodierno
passim dicuntur, C'était trop dit, il faut l'avouer , car
pour la Moldavie, il est certain que l'aurochs Y
exista long-temps , et que, vers le commencement de
ce siècle, il y en avait encore dans les montagnes boi-
sées de la frontière. On a vu à Schänbrunn un in-
dividu provenu de ces contrées. Depuis ce temps, on
n'en a rien oui dire, et des personnes, qui pouvaient
être instruites, m'ont assuré qu'il n'y en avait plus.
— Quant au Caucase, ce n'est que sur deux notes
trouvées, par Pallas, dans nos archives, que reposait
l'opinion que ces montagnes nourissent le zoubre.
L'une de ces notes est de Lowitz, l'autre de Gül-
denstädt. Mais le premier ne semble parler que d'a-
près des ouï-dire, et le second, qui n'avait vu que des
crânes, les a pris pour des crânes de zoubre. Quel
que soit le respect dû aux connaissances de Gülden-
städt, il faut avouer que, dans ce temps-là, il était
presque impossible de discerner les espèces par l'os-
téologie comparée. Pallas mème nous en donne la
preuve évidente, puisqu'il eroit que l'aurochs est la
ve «| U Q : $. ë E
souche primitive de nos boeufs domestiques » opinion
que nul Mure ne partage de nos jours. Mais
sppppsens pe Güldenstäd, se connût bien
aüx crânes Pac div dés éspècés de boeufs; "il'les vail
trouvés dans une caverne’)ayec}d/autres cânes ; el
personne ne pouvait dire, depuis quand ils s'y trou-
vaient. M. Steven n'a pas fait mention du zoubre
dans son énumération des provinces “situées "à l'ouest
dela mer Caspienne. — De nos jours, notre savant cor-
respondant, M. Eichwald de Wilna, a publié que
des Caucasiens, qui visitèrent le musée zoologique de
Wilna, avaient reconnu le zouére pour un animal
du Caucase. Mais on n'en avait encore aucune preuve
sûre jusqu'ici.
La peau qu'on a mise sous nos yeux est donc le
premier document authentique de l'existence du zoubre
dans le Caucase. Ceue donnée acquiert d'autant plus
d'intérêt qu'elle concerne un de ces animaux dont on
Il est évident qu'il y a des variations dans la dis-
tribution’ des animaux. Les uns se retirent : de toute
part, vont disparaître ou ‘bien ont déjà disparu du
globe terrestre dans les temps historiques; les autres
étendent leur habitation comme certains peuples.
Simous n'avons pas égard aux animaux devenus
esclaves de l'homme , ce sont les ‘animaux faibles,
quelquefois difficiles à voir, qui étendent leur ro-
yaume; quelques insectes, par exemple, et plus encore
ceux auxquels l'homme fait toujours ka guerre, sans
nuire à leur propagation. Quelques-uns voyagent avec
les plantes, d'autres avec l'homme. ‘1 ÿ en a dont
YAmérique a fait cadeau à l'Europe, et en revanche,
d’autresque le nouveau monde a reçus de l'ancien.
Il-y a aussi des conquérants parmi les mammifères ,
mais ce sont toujours les plus petits, appartenants aux
rongeurs ‘ou “aux insectivores. La musaraigne naïne
(Sorex pygmaeus Vall.), le plus petit des mammife-
res ,que'lon:n'avait jamais vue en Allemagne ; a été
observée, il y ‘a peu d'années, dans la Silésie et dans
le Mecklémbourg. Plusieurs espèces de souris et de
rats avancent continuellement de l'Asie en Europe.
Il semble que le rat a-été inconnu dans les temps
anciens. Depuis long-temps, on l'a dans toute l'Europe.
Mais de nos jours, ce rat gris- noir ( WMus ratlus)
1x1
ne ‘est déjà plus le rat vulgaire. Une autre espèce, plus
20110 F
MITHJIU& :
forte, ‘et si neuve que Linné ne la connaissait pas
encore, et quePallas ési ane pour {page depoy arrivée
à Astrakhan l'an 1727, fait disparaître celle-là partout
“où le commérce $est étabi. C'est le surmulot de Buf-
fon, la Wanderratte des Allemands (Mus decumanus
Pall.). 11 a été transporté de nos jours par la ANa-
‘déjda au Kamtschatka , comme partout ou la civilisa-
tion et le commerce pénètrent, C'est la véritable en-
seigne vivante du commerce, et l'on peut dire qu'un
lieu sans surmulots est un lieu sans commerce. :
Tout au contraire, ce sont les animaux de grande
taille qui se retirent et finissent par se perdre, preuve
évidente que l'issue de la lutte entre l'homme et un
animal , quelle que soit sa force ou son courage,
n’est presque jamais douteuse. C'est ainsi que le lion
qui, selon Hérodote et Aristote, existait de Jeur
temps encore en Macédoine, qui long-tèmps a occupé
-H'Asie mineure et la-Syrie, est. repoussé -dans-quel-
ques contrées désertes de l'Arabie et des frontières
de la Perse et de TInde, ‘ét n'est plus dominant
qu’en Afrique. C'est ainsi que le crocodile n'existe plus
dans la Basse-Egypte. C'est ainsi enfin que l'hippopo-
tame , la! girafe’ et, d'autres animaux colossaux se sont
retirés dans l'intérieur de l'Afrique. Mais il.y7a aussi
des espèces anéanties dans les temps historiques, car M
je ne parle pas ‘ici de celles qui ont été défrüites !
avant lés temps historiques. L'Urus des anciens ; qui
dans le temps de César était commun én Allemagne,
n'y existait plus an XVi:sièclee Herberstain en
trouva encore un reste en Pologme let il” existait en
Prusse sons le règne du Margrave Albert. Depuis il
a cessé d'exister. La ‘vache marine ‘de la mer de
Kamitschätka à une histoire beaucoup plus courte. Ce M
n'est qu'au commencement du XVIII siècle qu'on en
a éu éonnaïssance. Steller s’est érigé un monument
éternel par la description détaillée qu'il en a donnée
en 1743, et déjà én 11768, C'est-à-dire vingt - einq
ans après, le dernier individu a été détruit. Steller
est’donc resté le seul naturaliste qui l'ait vue.
Mais revenons à l'änimal qu'on nomme en russe
zoubre , V'aurochs des Allemands et des Français de
nos jours, Il'est mis hors de doute, par les savantes
recherches de Cuvier et d'autres, que c'est le même
155
animal: que: les anciens-nommèrent Bison (Wisent en
Allemagne), Il est-sûr: que dans: les temps reculés il
ai été répandi dans presque: toute) l'Europe, Beau-
coup de noms. locañx (comme Wisantensteg et
d'autres) ont. conservé, sa, mémoire jusqu'en Souabe,
On: chante la chasse delcet animal'däns le Wibelungen:
liedi. Mais au temps de la renaissance des lettres, il
nyLen avait plus en Allemagne. Seulement: en, Prusse
et.en, différentes parties: de la Pologne. où il a été:
observé et dessiné par Herberstäain. Depuis ce temps-
laÿ il'a: encore: diminué graduellement. En Prusse, le
dernier à été tué en 14755. Dans les temps de For-
ster fils, il ne s'en trouvait plus en Pologne que
dans la grande forêt de Bialowieza. En outre il exis-
tait encore dans une autre forêt détachée de la Po-
logne! ancienne , située àrla frontière de la Moldavie,
comme :nous- l'avons dit. Il:est peut-être éteint x pré-
sent dans: cette forêt, et: il/ serait détruit aussi dans’ la
forêt de Bidlowieza ,. si: le: gouvernement ne: veillait
avec rigueur sur sa conservation.
Il n'est donc pas sans intérêt de voir par des
preuves. irrécusables que cet animal: s'est soutenu au
Caucase , où, comme noùs avons appris, il existe en-
core de. nos jours un reste de tigres royaux et de
panthères.
I s'agit à présent de’ comparer le zoubre du Cau-
casé, avec celui de Bialowieza et avec le Gaour dés
Indes, ce que je me propose. de faire dans une au-
tre note que je présenterar à l'Académie.
A — —
22. SECONDE NOTE, SUR.LE! ZOUBRE. OU: AUROCHS ,
PAR M. BAER (lue le 21 octobre 1836).
En comparant les dépouilles, du zoubre qui nous sont
venues du, Caucase, avec, l'animal empaillé que nous
ayons de la forêt de Bialowieza, on woüve que ‘dans
celles-làr les cornes sont sensiblement plus grêles. et plus
courles,, et que la distance des cornes ou la largeur du
front est: moindre. Mäis ces: différences né dépendent
que. du, sexe, car la peau venue du Caucase est d'une
femelle, les mamelons étant évidents. La couleur du
pelage est moins foncée et visiblement mélée de gris
sur la peau du Caucase, aussi le pelage sur la par-
tié antérieure est plus. court et n'est crépu, que sur
le-front: etune partie de la nuque: Ces; différences
dépendent de la-saison et de l'âge, car les: longs
poils de:la partie antérieure du corps des: zoubres. de
la Lithuanie se perdent aussi au printemps et la cou-
leur du pelage est mêlée de gris au premier âge; Les
sabots et. les! ergots sont béaucoup: plus! courts: sur La
peau du Caucase, ce qui dépend sans doute de l'ha-
bitation sur les: montagnes. 1l-ne reste d'autres diffé:
rences, à ce qu'on peut juger d'après une simple peaus
qu'une courbure un peu différente des cornes , et un
trait foncé bien distinet , qui. règne sur le dos. La
pointe des cornès me: paraît être un peu plus dirigée
em arrière quon ne le voit au zoubre de lalithuanie,
et quant au trait foncé régnant sur le dus, jé ne
vois pas que les auteurs: qui ont décrit en détail le
pelage des différentes: saisons comnie Gilibert; Bo-
janus, Brincken, Jarocki en fassent mention,
Ces différences ne soffisent certainement pas pour
regarder le boeuf sauvage du Caucase, qu'on y'ap-
pelle Dombei, selon M. Eichwald, comme une-espèce
différente. On. ne peut pas même juger , si ce ne sont
pas Lout simplement des différences individuelles. J'engage
done l'Académie à se procurer plusieurs exemplaires de
ces peaux et surtout des-squelettes. Ce n'est qu'avec plus
dé moyensqu'on pourra juger, si ces deux tribus: de
zoubre ; séparées, depuis long-temps; et dont l'une ha-
bite des montagnes considérables ;: l'autre une: forêt
basse au milieu d'une plaine immense, ont, éprouvé
des différences dans. la série des générations.
On: a annoncé , il y a quelques années, l'existence
d'un boeuf sauvage ; nommé gaour, dans l'intérieur
de l'Inde, entre, la côte de Coromandel et la baye de
Calcutta. La description, quelque: insuffisante qu'elle
fût, pouvait faire soupçonner que c'est un zoubre ,
mais dès que l'existence de cet animal au Caucase est
prouvée, je n'en doute plus. Le front saillant et
bombé , le poil crépu du front, les mesures sont les
mêmes , el la série d'épines répandues sur le dos,
dont parle le major Roughsedge, ne sera autre
chose que le garrot très-élevé du zoubre.
Mais l'animal dont nous parlons se trouve peut-ttre
aussi au-delà du Gange. Le capitaine Low vient de
nous donner, dans le Jouruel of the Royal Asiatic
*
156
Society of Great Britain and Ireland N. V, une liste
des animaux de Tenasserim, province conquise ré-
cemment parles Anglais. Il y nomme le 2ison. (déno-
mination latine du zoubre) dont il donne un dessin
de la tête. Les: cornes sont précisément celles du zou-
bre de Lithuanie; seulement le pelage est trop lisse,
ce qui: pourrait bien être la faute de l'artiste.
Exüfn, je ne puis douter que le zouêre ne se trouve
encore -au milieu mème (de l'Asie centrale, et vers
la-eôte orientale. Notre savant collègue, M. Schmidt
me dit, après la lecture de ma première note, que’
dans des éerits mongols , on fait mention d'un boeuf
sauvage vivant aux environs du lac Kokkonoor et
dans la province chinoise de Khansi. On le distin-
gue toujours du yak (Bos grunniens ) et l'appelle en
mongol ,, Boukha gueureugueusun.“. Un dictionnaire
mongol le décrit de la manière suivante. ,,1l ressem-
ble au boeuf ordinaire; la partie . antérieure de son
corps est haute, la partie postérieure inclinée et
étroite. + Le pelage est ardoisé foncé , brun foncé ou
noirâtre.‘ : C'est à la vérité une description succincte
du zoubre ; meilleure que toutes celles qu'on a eues en
Europe avant le XIX siècle. Le zoubre ou l'aurochs
se trouve donc encore aujourd'hui dispersé en quel-
ques tribus bien éloignées les unes des autres. Dans la
forêt de Bialowieza, il a pour voisin le glouton du nord,
et sur la côle de Tenasserim l'éléphant et le ÆAinoceros.
Souvenons nous maintenant de l'idée de Pallas,
qui, frappé de la ressemblance du bison d'Amérique
avec l'aurochs ou zoubre d'Europe, et persuadé qu'en
Asie äl n'y avait pas d'animaux semblables, prétendait
que l'animal européen pouvait être arrivé de l’ouest,
La question semble se tourner tout autrement, si le
bison: se trouve en Chine et dans la Haute-Asie,
me
23, UEBER DIE X\VICHTIGSTEN ORIENTALISCHEN
HANDSCHRIFTEN DES RUMANZOW'SCHEN Mu-
SEUMS, VON CH. M. FRAEHN (lu le 30 sep-
tembre 1836).
Mit welchem ächiwissenschafilichen Sinne und mit
welcher noblen Liberalität der verewigte Reichs-Kanz-
ler Graf Nic. von Rumänzow in den letzten Jah-
ren séines , selbst in der Zurückgezogenheit von des
Staates lastenden Geschäften noch so wirksamen und
der Fürderung der Cultur und Wissenschaft in sei-
nem grossen Vaterlande geweiheten Lebens ; auch für
die Asiatische Litteratur sich zu interessiren ange-
fangen hatte, das ist von mir an einem a. O. gebüh-
rend hervorgehoben und dort unter andern auch des
Planes zur Anlage einer Orientalischen Manuscripten-
Sammlang für seine Bibliothek gedacht. Das für das
Vaterland und die Wissenschaft viel zu früh erfolgte
Dahinscheiden des grôssten Musageten Russland's hat
leider in die Verwirklichung dieses , wie so manch
anderen schônen Planes, welchen der hochsinnige
Graf gefasst hate, zerstürend eingegriffen. So ist es
denn mit dieser Sammlung nur bei dem geblieben ,
was einzelne , in der letzten Zeit vor semem Hin-
scheiden in eine bessere Welt, sich hier zufällig
darbietende Gelegenheiten lieferten.. Ganz Anderes be-
absichtigte der Plan, der so zertrümmert ward. Aber
auch das vorläufig und nebenbei in dieser Partie Ge-
wonnene ist doch zum Theil von der Art, dass man
es mit nichten verschmähen darf , «und es nicht zur
Kunde des, sich für diese Litteratur interessirenden
Publicums zu bringen, Unrecht seyn würde. Mit
Uebergehung alles dessen, was von minderem Be-
lange ist, soll hier nur das Wichtige , welches das
FRumänzow'sche Museum , das, wie bekannt, unten!
die Auspicien des Ministeriums des ôffentlichen, Un-
terrichtes gestellt ist und dem gebildeten Publicum
offen steht, von Orientalischen Manuscripten bewabrt,
vorläufig kurz angemerkt werden , unserer Sitte ge-
mäss, nach und nach alles dasjenige wenigstens ,
was hier in St. Petersburg für die Freunde und Ken-
ner dieser Litteratur Interesse haben kann , denselben
zum Behufe ihrer Studien und Forschungen nachzu-
weisen. Das Beispiel der Pubhcität , das auf die Art
hier in den neuern Zeïten meïst nur für die Orienta-
lische Litteratur gegeben worden, es wird sicher auch
für andere Partien , denen mit Fug und Recht nicht
geringere ; wenn nicht noch grôssere ; Beachtung ge:
bührt und in denen die hiesigen Sammlungen zum
Theil so überwiegend reich sind, bald befolgt wer-!
den, insoferne doch durch solche vorläufige Andeutun-
-vérstorbenen Professors Lorsbach,
157
gen und Nachweisungen des Wichtigsten in jeder
unserer Sammlungen — vorausgesetzt dass solche
nicht von unerfahrnen Händen gegeben werden —
der bei uns so lange schon gefühlte Mangel vollstän-
diger gedruckter Kataloge und Raph ieennt in et-
was weniger fühlbar wird.
1) Edmundi Castel Lexicon Syriacum ex ejus Lez.
heptaglotlo seorsim 1ypis describi curavit alque sua ad-
nôlata * adjecit Jo. Dav. Michaelis. Goettingae 1788.
Zwei Quartbände durchschossen und mit zahllosen
handschriftlichen Nachträgen und Verbesserungen des
des gründlich-
sten Syrischen Sprachkenners neuerer Zeit ; versehen,
wélche dem kiünftigen Bearbeiter eines noch fehlenden
kritischen Lexikons dieser Sprache einen ungemein
réichhaltigen Stoff darbieten. Ich babe mich über
diess wichtige Manuscript im Journal de St.- Péters-
bourg 1825 No. 141 weitläuftig ausgesprochen. s.
auch Leïpziger Litteratur-Zeitung 1826. No. 91.
2) Die Geschichte des Landes Karthlos oder die
grosse Grusinische Chronik des Künigs #7 achtang V1.
(gewühnlich als Wacht. V. gezählt) , zu Ausgang des
XVII. und Anfang des XVIIL Jahrh. verfasst. Diess
wichtigsie und geschätzteste ‘aller Geschichtsbücher
der Grusier , zu dem besonders die Archive der KI5-
stér zu Mzchetha und Gelathi dem kôniglichen Ver-
fasser die Materialien geliefert , ist uns bis jetzt nur
aus cinzelnen Auszügen bei Güldenstädt und aus be-
deutenderen bei Klaproth bekannt, Wenn man sich
wündern musste ; dass bisher noch keïner bei uns
durch eine vollständige, treue Uebersetzung dieses
Werkes eine wesentliche Lücke in der Geschichte
bat ausfüllen wollen , so darf man jetzt der Hoff-
nung Raum geben, dass nun bald ein, gelehrter
Kenner der Grusinischen Litteratur ein solch namhaf-
tes Verdienst sich zu erwerben in den Stand gesetzt
seyn werde. (*)
.(*) Es sey bei dieser Gelegenheit hier bemerkl, dass sich im Asia-
tischen Museum unserer Akademie ein anderes Grusinisches Original-
Werk über die Geschichte Grusiens befudet, das aber nur v. J.
1647 bis 1757 geht, und zwar bis 1726 von Zschcheïdsew verfasst,
wachber aber bis zum J. 1757 vom Fürsten Papuna Orbelianos fort-
geselzt. Auch eine Russische Uebersetzung dieser Geschichte be-
Wahrt das Asialische Museum, Vgl. Klaproth’s Reise in den Kau-
kasus "Ph, II, S, 68 f. u. Nouv. Journ. As. Tome XII, p. 621:
3) Die Armenische Chronikh des Priesters Malthacos
von Edessa (+ a. 1144), die mit dem J. 400 der
Armenischen Aera (d. ï. 951 nach Ch.), nach and.
401 — 952 beginnt, und furtgesetzt vom Priester
Gregor (T Ausg. des 12. Jabrh.) mit dem J. 611
oder 1162, nach. and. 1161, nach Neum. 1136 en-
digt. ,,Die Genauigkeit in den Angaben der Thatsa-
chen (sagt H. Prof. Neumann in seinem Versuch ei-
ner Geschichte der Armenischen Litteratur S, 163)
und die verschiedenen in seinem Werke enthaltenen
Denkwürdigkeiten der Geschichie der Araber, Grie-
chen und Lateiner,, fgeben diesem Autor eine solche
allgemeine historische Wichtigkeit, der sich nur we-
nige Producte der Armenischen: Litteratur rühmen
kônnen.‘* Wir kennen sem Geschichiswerk indess
nur aus den von Cirbied in den Not. & Extr. gelie-
ferten Auszügen über den ersten Kreuzzug. Das vor-
liegende :MS, ist v. Je 1688.
4) Ein anderes wichtiges Armenisches Geschichls-
werk ; das den #Wartan Mieds (4, ï. der Grosse), wel-
cher a. 1271 starb, zum Verfasser hat. Es geht vom
Erschaffung der Welt bis zum J. 716 der Armen.
Leiwechnung (— 1267 Chr.), und ist, nach Hn, Prof,
Neumann's Urtheil, wohl als das wichtigste der gan-
zen Armenischen Litteratur zu betrachten, aber eben-
falls noch immer nicht gedruckt erschienen.
5) Türkische Ueberselzung vor FVakidy's (+ a. 207
— 823 n. Ch.) Geschichte der Eroberung Sjriens
durch die Araber ; in einer schôn punctirten Hand-
schrift vom J. 1095 d, i. 1684 nach Ch, , also älter
als die anderen Türkischen Uebersetzungen dieses be-
kannten Werkes, welche sich in ‘der Dresdner Bi-
bliothek und in der ôflentlichen kaiserlichen hie-
selbst unter den von Erserum im J. 1829 erbeuteten
Manuscripten finden, Das Alter der in der ehemalige®
Sparvenfeldischen zu Upsal ist nicht angegeben. Da
unser Asiatisches Museum, wie bekannt, das ‘Arabi-
sche Original der Futuh el-Scham besitzt, und zwar
auch in dem ältesten von äallen bisher gekannten Co-
dicibus dieses WWerkes, so würde dem, der hier,
wie Üamaker die Eroberung Aegypiens und Ewald
die von Mesopotamien herausgegeben haben, so auch
ein Gleiches mit der von Syrien beabsichtigte, im
jenen gedachten beiden hieselbst befindlichen Türki-
158
schen Uebersetzungen: eine, nicht- zu. verschmähende
Hülfe dargeboten seyn.;, .
6) Tabery's (Ÿ 510 —923 ) berühmte. Annalen ,
gleichfalls in einer. T'ürkischen Urberselsung ; die für
Ahmed Pascha in den J. 1137-40 (oder 1725- 28)
Chr.). verfasst-worden., Em schünes ,. punctirtes MS.
in 6 Theilen odér.3, Bänden in klein Folio. — Von
diesem. Werke. sind bekanntlich Persische und Tür:
kische Uebersetzungen, sehr: häafg.. Aber. wir wissen
auch, dass solche// wenn gleich zum Theil mit werth-
vollen Zusätzen bereichert,;. nur Abkürzungen, des,
grossen Arabischen Originales sind, das aus zwan-
zig, Bänden bestanden. haben mag. Wenn. man lieset,
dass in der reichen. Chalifen-Bibliothek im. Schlosse
zu Cairo zur Zeit Asis des fünfien Fatimiden (gegen
Ausgang des zehnten Jabrh. n.-Chi)) mehr als zwan-
zig Exemplare von. Tabery's: Chronik ;: und. darunter.
ein Autograph des Verfassers; sich. befanden ; (*) ja,
wenn Saladin, nach: Aussage, seines Privatsecrelärs ,
dés berithmten Geschichisehreibers.el-Imad el-Katib, im
Jabre Chr. 1171 in-derselben reichen. Schloss-Biblio-
thek unter.andern dort-bewahyten Schätzen auch 1220:
(schreibe: eintausend zweihundert und_zwanzig) Codi-
ces von. /jener Chronik vorgefunden haben. soll::(**) so
sollte man denken, dasssauch das Arabische Original
selbst heut zu Tage noch seht-häufig sich finden müsste.
Aber man wird fast zum Zweifel an der Richtigkcit je-
* ner Nachricht gezwungen, wenn die Erfalirung späterer
Zeit lehrt, dass, dasselbe jetzt wie verschwunden ist.
Wir wissen, wie schon Ockley, und in neuerer Zeit
Ouseley. u. aa. darübergeklagt. So : sind auch alle
meine. vielfachen, Bemühungen, den Arabischen, Tabe-
ry. aufzutreiben , bisher,, ohne Erfols geblieben, Und
so-war.es.ebenfallsi nicht der,in:meiner.,, Nouice, chro-
nologique“ signalisirte Arabisclie ,. sondern. nur, der’
Persische, der in Folge des 1m:J. 1834! von. Sr.
Erlaucht dem Hn, Finanzminister ,Grafen von Cancrin,
an die sämmtlichen. Douanen. und Zollbarrieren der
Russisch-Asiatischen. Gränze .erlassenen Anffordérung
(#).Makrisy bei Et, Quairemère , Mémoires geogr. et histor. sur
l'Egypte T. Il. p. 584.
(**) s. Dschennaby's Uñiversalgeschichle , MS: der Akädemie No.
528. p. 198. Vgl. auch St. Croix Examen critique des historiens
d'Alexandre: 2. ed. p. 1723. und Quatremère |. c. p 888.
im! vorigen Jahre von Orenburg. aus hier einging, und.
sich nebst den; .andern,. in. Folge. jener, Maa
eingesandten Manuscripien, in der, Bibliothek. des Fi,
nanzministeriums befindet, (*) Auch..der. in. seiner Art,
recht:gelehrie. Bengale aus, der, Mitte des vor.Jahrh.,,
dessen Schrift über die historisehe Litteratur der.Ara-
ber und Perser-unlängst in London englisch übersetzt
erschienen ist, gesteht in seinem Leben nicht mehr
als zwei Bände, von dem Urtexté Täbery's gesehen,
zu haben. (**) Zwar, berichtete, das Classical : Jour
nal, (**#) dass-unlängst:ein:altes: und” vollständiges. Ma-:
nuscript desselben im: Morgenlande aufsefunden . wor-
den. und, wahrscheinlich auf dem Wege. nach Eng-
land:sey. Mit dieser Nachricht, welche ‘als:,,on au
thority ; respecting which little doubt or suspicion:
can be reasonablÿ entertained. sich eründend! mitge-.
theilt wird; muss..es: jedoch wohlniclit so ganz seine,
Richtigkeit haben; denn: mw ist über die: Ankunfti
eines . solchen Séhatzes: in England, bis, jetzb nichts.
zu Ohren gekommen:: so, wie mir auch das noch, der
Bestätigung. zu bedürfen scheint, was- uns in dem.
nämlichen- Journal. von einem’, mit 70 Gemälden ver-
zerten Arabischen Autograph von Tabery's Chronik,
das. in einer Indischen Bibliothek befindlich seyn,
soll; gesagt: wird: Was wir vom. Arabischen. Tabery,
in Europa besitzen, besteht nur in einzelnen Theilen.
und: Fragmenten: Des grüssten, Besitzihumes in, dieser!
Hinsicht kann sich die kônigl: Berliner, Bibliothek.
rühmen, welche ganzer vien. Theile, bewahrt; die
Leidener besitzi nur einen, die Bodley'sche zwei,
und das British Museum, wieder nur einen ; und. von
den béiden letztern Bruchstücken. ist. es noch. nicht
ausgemacht ; ob sie auch zu dem. ursprünglichen,
Werke gehôren, und nicht vielmehr nur Theile der,
Arabischen Rückübersetzung aus dem Persischen sind,}
von welcher sich ein. Band. auf der Leidener Biblio-
thek befindet (+). — So war es denn gewiss gerathen,
(*) Es ist die Uecbersetzung des Wesir's Belaamy. Der Codex
ist gui u. vom Jabr 1037 d. H.
(#*) A crilical, Essay on various manuscript works arabic and
persian etc. (London 1832) p. 14.
(ttx) The Classical Journal No. LX. 1821. Decemb. p. 891 ff.
(+) So eben erfabre ich, dass Hr. Mucblinski, gegenwartig Docent
der Arabischen und Türkischen Sprache an der hiesg:n Univereilät,
‘
|
|
|
|
159
dass, ‘ohne länger auf Erveibüñg” des ganzen Origi-
nal- Werkes zu watten,; : H: Prof. Kosegarten in
Greifswald die Heérausgäbe und Uébersetzung ‘der in |
Berlin vorhandenen Theile desselben (*), und H. Du-
beux'die Uebersetzung dés Persischen Tabery übernahm.
7). Iôn-Challikan's. (schrieb.in d..J. 1256 - 1273
n. Chr.) MNekrolog der ausgezeichnetsten ‘Gelehrten ,
Staatsmänner und Fürsten der Muhammedanischen
Welt, in alphabetischer Ordnung; auf Verlangen des
Grosswesir's Mustafa Pascha im J. 1087 (— 1616)
zum -ersten Mal in's Türkische übersetzt von Muham-
med ben Muhammed, bekannt unter dem Namen Ro-
dosy - sadeh (0:13 (ws5» meùfl). Obgleich der
Ucbersetzer nachgetragen zu haben versichert , is
es doch. auch nur ein abgekürzter Ibn-Challikan, der-
gleichen es wirklich im Arabischen giebt. Aber das
grôssere ; Werk ist gerade nicht selten : wir hier be-
sitzen davon: zwei ganz vorzügliche Codices (**) ; de-
nen an, Werth gleiche wir Hn. Wüstenfeld in Güt-
tingen , der diess vor allen wichtige Product der
Arabischen Litteratur , wie wir lesen , durch die Li-
thographie gemeinnützig zu machen angefangen hat ,
zu Gebote gestelll wiünschen.
8) Noshet el-kolub (oder die Ergützung der Her-
zen) (persisch}), das besonders durch Herbelot, de Sa-
ey und Ouseley wohlbekannte, sehr schätzhare geo-
graphische PVerk Hamd-ullah Mestufy's aus K aswin ,
das jedoch, vorzüglich die Erdbeschreibung von Per-
sien abhandelt. Der Verfasser, der unter Abu-Saïd,
dem neunten Chane vom Mongolischen Ulus Chulagu's ,
blühete und im :J. 750 = 1349 starb, hat aus
sehr guten und zum Theil auch sehr alten Quellen
geschüpft, unter denen, mehrere, die uns in Europa
nicht zu Gebote stehen. Es verdiente wohl eine Uc-
_
EE
mälirend seines Aufenthalts in Aegypten so glücklich gewesen is, einen
Band des Arabischen Tabery an sich zu bringen. Sobald diess MS.
hier augelangt seyn wird, werde ich eïhe Noôliz darüber in diesen
Blättern niederzulegen nicht verfehlen.
» (*) Auf diese Unternehbmung haben wir zu -seiner Zeit die hiesi-
gen Freunde der Geschichte aufmerksam zu maéhen und sie zur
Unterstützang derselben aufzufordern nichi ermangelt. s. Beiligé zur
St. Pet. Zeitung 1827 No. 5.
C##) Im Asiatischen Museumder Akademie und in der Libliothek
der Asiatischen Lebranslalt,)
bersetzung. Der vorligende Codex ist vom J. 4.
1869.
9) Téskeret-Al-schuera oder das Denkbuch : der Dich-
ter, Viographisthe Nachfichien über | die ‘ausgezcich-
metsten Persischen Dichter nébst einer Blamenlese aus
den Leistungen derselben enthaltend, (ebenfalls per-
Sisch) von Dautet 2 Schah , von dem diesés Werk,
welches de Sacy in den Not. et Extr. ausführlich
‘beschtiehén und v. Hammer - Purgstall in seiner Ge-
schithte der schônen Rédekünste Pérsiens überall be-
nüutzt hat, im J. 892 (= 1487) beendigt worden.
Die Handschrift ist ès im J. 1001 oder 1594 n. Ch.
10) Aalem-arai Abbasy (4 h. Abbäsischer Wel-
tenschmuck) oder die Geschilte der fünf érsten Seft-
den, jedoch hier nar bis zum'J. d. H. 1010 (— 1601),
also noch nicht bis zur Mitté Yon Abbas des Gros-
sen Regierung geheñd , mit vielén biographischen No-
tizen “über die in -jéner Zéit blühenden Gelehrten und
Staatsmänner (persisch) , von Zheñder Munschi, der
im J. 1025 = 1616 schrieb. Eine doppelte Fort
setzung dieses wichtigen Geschichtswerkes, das in den
Codd. anderer Europäischer Bibliôtheken mehr oder
minder vollständig angetroffen wird, und von dem
auch das Asiatische Museum der Akademie nächstens
zwei vollständige Handschriften zu gewinnen die
Hoffnung hat, haben ‘wir seiner Zeit aus der Ba-
jesider MSS, Sammlung sub No. 29 hervorgehoben.
11) Hadschi Chalfa's (+ a. 1067 — 1657) Biblio-
grophisches VPerk betitelt'Keschf él-dhonun ete. à. h.
Enthüllung der Meinungen von den Namen der Wis-
senSchaften und Bücher, eine alphabetisch , jedoch
zügleich wissenschafilich geordnete, ungemein voll-
ständige , räsonnirende ‘Bibliothek der Arabischen ,
Persischen und Türkischen Hitteratur (arabisch). Der
Codex ist sehr jung_ (vom J, d, H. 1211 od. 1797
unserer Zeitrechnung ), und, wenn gleich von ei-
ner sehr gefälligen , doch eben so unachtsamen als
unwissenden Hand , so dass man ‘in ‘ihm imeist nur
mit Misstrauen von éiném Wérke Gebrauch machen
kann, ‘welches. der! mit Orientalischer! Litteratur sich
beschäftigende Gelehrte nicht sern von seiner Seite
kommen lässt. Wir haben indess zum Glück hier
noch einen zweiïten, weit vorzüglicheren und von
dem vorliegenden oft sehr abweichenden Codex aus
160
der OO. MSS. Sammlung, des verewigten Jialinski ,
und freuen uns, nun auch schon den Anfang von
Hn. Prof, Flügel's, Ausgabe und Uebersetzung dieses
unschätzbaren Litieratur - Werkes von der Londoner
Oriental Translation Committee an's Licht gestellt zu
sehn.
12) Des Muhammed ben Muhammed aus Adriano-
pel.(t a. 1640), Mochbet el-tewarich w'el achbar oder
Auswahl der Chroniken und Geschichien (üxkisch),
eine Muhammedanische Universalgeschichte, die aber,
wie alle ïbre Vorgängerinnen und Nachfolgerinnen ,
eine Menge Dynastien ganz ignorirt. Es ist die zweite
Bearbeitung des Verfassers , aber ohne die Geschichte
der Osmanen; also nur. der erste Theil, in einer
Handschrift vom J. d. H. 1203 — 1788. Eine ältere
und vollständige haben, wir unter, den aus Bajesid
gewonnenen unter. No, 27 angezeist,
15) Tahik, u. Taufik joder Raghib Pascha's. Ge-
schichte des. zwischen Sultan Mahmud I. und Nadir
Schah im J..1149-— 1736 abgeschlossenen Friedens
(türkisch), —
Diess sind die merkwürdigsien MSS., welche das
Rumänzow'sche Museum aus der Orientalischen Litte-
ratur. bewahrt, ÆEs bewahrt aber auch für Euro-
päische und namentlich für die, ältere. Russische. Ge-
schichte eine Menge hôchst wichtiger Handschrifien.
Ich, glaube daher der Zustimmung der gesammten
Kenner und Freunde vaterländischer Litteratur versi-
chert zu seyn , wenn ich hier den Wunsch ausspre-
che, dass der gelehrie und thätige .Ober-Bibliothekar
des Museum's einmal die Musse finden môge, auch
von solchen Schätzen desselben, einige, wenn auch
nur kurze, Nachweisungen ôffentlich mitzutheilen.
Ci P —
OUVRAGES OFFERTS.
SEPTEMBRE.
CXXXIII Nouveaux Mémoires de: l'Académie royale
des sciences et. belles - lettres de Bruxelles. Années 1834
et 1835. T- IX. Bruxelles 1835. 4 CXXXIV. Mémoires
couronnés par l'Académie royale’ dés sciences et belles-
lettres de Bruxelles. T. IX: -X. Bruxelles 1833—1835. 4.
CXXXV. Bulletin de l'Académie royale des sciences el
belles-lettres de Bruxelles. Année 1835. F. IL. 1856: N.
4—6. CXXXVI Annuaire de l'Académie royale des
sciences ct belles-Jettres de Bruxelles. Deuxiéme année.
Bruxelles 1836. CXXXVII. Programme des questions
proposées pour le concours de 1837 par l'Académie dés
Sciences de Bruxelles. CXXXMIIL. ‘Nova Acta physico-
medica Academiae Caes. Leopoldino -Carolinae naturae
cunosorum — T.V. VI. VII. 4. CXXXIX. Sur l'homme
et le développémeënt de ses facultés par A: Quetelet. Pa-
ris 1835 11. 8, CXIL, Annuaire de. l'observaloire, de
Bruxelles pour 1836; par A. Quetelet. Bruxelles 1836. 8.
CXLI. Recherches sur les ossemens fossiles découverts
dans les cavernes de la province de Liège par P. L,
Schmerling. T. 11. Liège 1856. CXL1I. Mémoire sur les
propriétés et l'analyse de la phloridziné par L. de Ko-
ninck. Louvain 1836. 8. CXLII. Du spiritualisme au
XIX siècle par Gruyer..8. CXLIV. Berliner astronomi-
sches Jahrbuch für 1839, von J. F. Encke. Berlin 1856.
8 CXLV. Abdallae Beidavei historia Sinensis persice €
gemino manuscripto edila. lalina quoque redd4a ab An-
drea Mullero Greifenhagio. Jenae 1689. 4. CXLVI. Dis-
sertation abrésée sur le nom antique et hiéroglyphique
de la Judée, ou traditions conservées en Chine sur Fan-
cien pays de Tsin — par le Ch. de Paravey. Paris 1856.
8. CXLVIT. Notice sur quelques cryptogames nouvelles
des environs de Bahia par J.E. Duby. 4 CXLVILI.
Note sur une maladie des feuilles de la vigne et sur
une nouvelle espèce de Mucidnée par J: E. Duby. 4.
CXLIX. Note sur une assertion publiée. par. Vallot. au
sujet d'une maladie, de la vigne observée, à. Genève en
2834. 4. CL. Second mémoire sur la groupe des céra-
minées par J. E Duby. 4 CLI. Essai d'application à
une tribu d'algues de quelques principes .de taxonomie,,
ou mémoire sur le groupe des céraminées par J. E Du-
by. Genève 1852 4. CLII. On the tides at the port of
London by John William Lubbock. London 1836. ,4.
CLIIL. Lettre sur l'établissement géographique de Bru-
xelles fondé en 1830 par Ph. Vandermaelen. Bruxelles
1856. 8. CLIV. Viele Alphabete und ganze Schrifimu-
ster vom VIIL bis zum XVI Jahrhunderte aus den
Handschriften der ôffentlichen Bibliothek zu Bamberg;
von H. J. Jacck. Bamberg 1855—1855. III. CLV. Ab-
handlungen der. mathematisch -physikalischen Classe der
Kônigl. Bayerischen Akademie der Wissenschaften. 1ster
Band — von den Jahren 4829 und 1830. München
1832. 4. CLVI. Jahresbercht der Künigl. Bayerischen
Akademie der Wissenschaften vom Jahre 1827 — 1855.
II. 4 CLVIL Natürliches System der Amphibien von
Dr. Joh. Wagler. Tafeln Istes Heft. München. 1830 , fol.
CLVIII. Geschichte der Deutschen von der ältesten Zeit
bis zur Gegenwart, aus den Quellen bearbeitet von Dr,
Karl Halling, 1ster Band. Geschichte der Séythen. Ber-
lin 1855. 8 CLIX. Bezichungen auf Grundsälze des
orthodoxen Judenthums — Zweites Antwortschreiben
— von Ant, Theod Hartmann. Rostock 1856. 8. CLX.
Uebersicht der wichtiesten Erfindungen in dem Reiche
der Moden bei den Hebräerinnen — von Ant Th. Hart
mann. Amsterdam 1809. 8. CLXI. Ernesti IL. FE. Meyer
commentariorum de planlis Africae australicris, quas —
collegit — illustravit [oannes Franciscus Drege Lipsiae
1833. Vol. I fase 8... CLXII. On the ova of the orni-
thorhynehus paradoxus by Richard Owen.London 18344.
Emis le 12 novembre 1836.
Tome I. N. 21
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE. SAINT-PÉTERSBOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de:souscription d'uu volume ;est de 5 roubles
assign. en Russie, et de 1 } écus de Prusse, à l'étranger. On s’abonne, à Ss.- Pétershourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse
N.2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie,, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se
charge de commandes pour les prier , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsis,, pour l'étranger.
ù Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie, et à leur
transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1, Extraits des mémoires lus dans les séances; 2. Notes
de peu d'étendue iz extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés , présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports;, 5. Voyages 5 ienti-
fiques; 6. Extraits dé la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et motices sur l’état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie.
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10, Mélanges.
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 929. Memoire sur le pollen. FrirzScne. — NOTES. 24. Aurore boréale obserore à
Dbrpat Le 18 (6) octobre. STRUVE. — 25. Composition du gaz des feux sacres de Bacou, Hess: — RAPPORT. 6; apport sur un.
voyage scientifique en Allemagne. BRANDT, , — OUVRAGES OFFERTS. Septembre.
D
EXTRAITS DE MÉMOIRES.
29, UEBER DEN POLLEN, vON De. J. FRITZSCHE.
Obgleich seit der Publication meiner früheren Ar-
beiten über den Pollen das vortreffliche Werk von
Mohl über denselben Gegenstand erschienen ist, so
haben mich doch weder die Menge der von ihm un-
tersuchten Pflanzen , noch die, die Arbeiten früherer
Beobachter weit übertreffende Genauigkeit seiner Zeich-
nungen von der weileren À di meiner Untersu-
chungen abgebalten , und ich habe im Verlaufe der-
selben gefunden , dass Mohl noch keinesweges alles
geleistet hat, was sich mit unseren jetzigen Instru-
menten erreichen lässt. So dankbare Auerkennung
das Mohl'sche Werk auch verdient, und so schätz-
bar es, seyn würde, wenn wir eine in dieser Art
ausgeführte Untersuchung des Pollen aller übrigen
ckannten Pflanzen besässen, so muss es doch jetzt
als eine wichtigere. Aufgabe erscheinen, die Untersu-
chungen diéses Organes bei einzelnen Pflanzen bis
in das grôsste. Detail zu verfolgen ,, welches. unsere
Mikroscope erlauben. Die Lôsung dieser Aufgabe war
das Ziel,
welches. ich mir bei meinen neueren Ün-
und die Verfolgung
desselben hat mir eine grosse Reihe neuer und inter-
essanter Resuliate geliefert; indem ich diese jetzt
bekannt mache, wünsche ich nichts mehr, als dass
sie recht viele Phytotomen veranlassen môchten, die-
sen so unendlich mannigfaltigen und so sehr beloh-
tersuchungen vorgesteckt hatte,
nenden Gegenstand weiter zu bearbeiten.
Den Untersuchungen über den wahren Pollen schicke
ich cine, durch neue Bcobachtungen vervollkommnete
Darleeung der Organisation der räthselhaften soge-
nannten Antheren der Gattung Cara voraus., Ein
Kranz, welcher den die Kugel bildenden Dreiecken
zur, Basis dient, und ein ihm aufsitzendes flaschen-
férmiges Organ machen diese. interessante Bildung
noch .complicirter , und Beobachtungen über die Ent-
wickelung. der Globuli und über den Jugendzustand
der confervenartigen Fäden in denselben füllen Lücken
in unserer bisherigen Kenntniss davon aus. Besonders
merkwürdig ist das Jetzte Stadium dieser Fâden, in
welchem das früher ihre Glieder erfüllende . Schleim-
klümpchen sich in einen Spiralfaden von gewôhalich
drei Windungen ausgebildet hat, ywelcher aus dem
Gliede. hervoriritt. Sowohl vor. als während und nach
dem Ieraustreten zeigen. diese Spiralfäden anscheinend
» EE
n | LE (
n on €
à ds me €
selbstständige Bewegungen , und in vielen Eällen,äh-;
neln sie auf eine auffallende Weise der Gattung Spi-
rillyms der) lofnsofich. ” CAR
Unter den neuen |; 4 des re Pollen der
hôüheren Pflanzen zeichnen siéh/än/dét érsten/Abthé:-
lung mit einer Haut besonders die von Zos/era und
Nojas major aus, deren Abbildungen den früher ge-
gebenen Beschreibungen erst hier folgen. Irriger Weise
nimmt Mobhl noch nur eine Haut bei den Asclepia-
deen an, welche jedoch ; wie Brown und ich gleich-
zeitig dargethan haben, entschieden zwei Häute be-
sitzen. Mannigfach sind die neuen Formen, welche
diese zweiïle Abiheilung der mit zwei Häuten verse-
henen Pollen darbictet , und bedingt wird diese Man-
nigfaltigkeit hauptsächlich nur durch die merkwür-
dige Beschaffenheit der äusseren, zweiten Haut, Mohl
stellt in seinéeme WWerke die Annahme auf ,; dass diese
Haut aus zwei Bestandtheilen zusammengeselzt sey :
aùs kleinen, unentwickelten Zellen -entsprechenden
Kôrnern, welche man häufig auf ihrer Oberfläche
antrifit, und aus einer gléichférmigen halbgelatinüsen
Masse, Welche jene Kôrner zu einer Membran ver-
bindet. Béébachtungen , welcke auf eine ähnliche Or-
ganisation hindeuteten, hatte auch ich schon früher
bei Mürlÿnia proboscidea und Catalpa syÿringaefolia
gemacht ; äber erst nachdèm ich die Mohlsche Hy-
pothese genau zu prüfen begann, erlängte ïch emen
gentigenden Aufschluss darüber. Aus meinen Unter-
suchünigén, ‘weléhe ich durch Zeichnungen in gegen-
wärliger Abhandlang bélegé, geht hervor, dass es
drét BéStandtheile sind, welche die zweite Haut des
Pollen Züsaïnménsetzen; ‘eine gleichfürmige, wahré
Haut dient jederzeït als Gründlagé derselben, und
erst auf diéser befindet sich in den meisten Fällen
ein Ucbérzug, welcher ertweder aus einer nr hin
und wieder mit distinctén, Yon Mohl s0 genannten
KGrnérn darchsetzten Masse, oder entschieden aus
lauter ‘an einander gereihten, zéllenähnlicheren Bil-
dangen ôhde ‘nachwéisbare Verbindungsmasse besteht.
Die ésralteno Stufen der Entwickelung, auf wel-
chen sich diese Kôrner befinden, bringen intéressante
Verschiedenheiten der Textur hervor, indem sie sich
bald zu Wärzen, und bald zu Stacheln ausbilden,
indem diese bald als solide Massen erscheinen, und
911 À
bald einen Kanal in ihrem Innern wahrnehmen lassen;
und da sie bald regellos, bald in der verschieden-
hrtigsten Anovdnüng ‘sicli grüppired; da die At ;
welche ihnen als Substrat dient, bald Oeffnungen in
Imanmigfäctrér /Zéhlund Ldge besitzt, bald nicht, da
die äussere Form des Kornes bald diese bald jene
Abweichung darbietet, so entstehen daraus sehr man-
nigfache ascen ; von deren mehreren ich die ge-
näuéStén Zeichnungen zu geben mich bemüht babe.
Mohl glaubt ferner, dass da wo die äussere Haut
eine zellige Textur zeigt, sich jene Kôrner zu Zellen
ausgebildet ; und nur da ihre-vollkommene Ausbildung
erreicht haben; eine solche Organisation habe ich
nur selten , wie z. B. bei Martynia und Cutalpa er-
kennen, dagegen aber noch zwei andere Entstehungs-
arten einer zelligen Textur nachweisen, kônnen., Sie,
bildet sich in einigen Fällen dadureh, dass -einzelñe
Reïhen zusammenhängender, sehr entwickelter Kôr-
ner-auf der Haut so grappirt sind, dass sie bei ober-
flichlicher Betrachtung zellig erscheint, wie 7. B.
bei Ruellia formosa , wo sich diese Kôrner ser leicht
noch in Reïhen zusammenhängend ablôsen und er-
kennen lassen. In anderen Fällen hingegen gelingt es
auf keine Weise, die auf der Oberfläche der Hant
oft weit vorragenden, ein zellenartiges Anschen ge-
währenden Wände von der Haut ohne Verletzung,
dersélben zu trennen, und sie scheinen mir dann
aus der Haut selbst durch Verdickungen entstanden à
welche , nachdem sie bis auf eine gewisse Hôhe her-
ausgewachsen sind , an ihrer Basis Lücken zu bilden
anfangen , woraus beï weiterem Fortwachsen bis Zur
vatlnd ile Ausbildung des Pollenkornes mehr oder
weniger hohe, durch mehr oder weniger breite Bo-
gen verbundene Pfeiler entstehen. Diése Bildung fin:
det auf die ausgezeichnetste Weise bei Cobgea stat,
lässt sich aber béi anderen nur mit Wabrscheinlich-
keit und aus der Analogie nachweisen. Eine hôchst
intéressante Modification davon Kommt bei Geranïum
vor, wo jene Bogen gleichsam bildsäulenartig durch
Rx auf ihnen CE. erhebende Warzen gezierl sind,
Mohl nimmt an, dass keine wahren Oeffungen.
in der äusseren Haut des Pollen belnatieh: sind, son
dern dass stets noch eine dünne Schicht der. Haut
sie überziche ; hauptsächlich eine Beobachtung aber
165
an Astrapaea .scheint mir, auf eine sehr deutliche
Weise das Ungegründete : dieser Behauptung au be-
weisen. Es befinden sich nämlich hier an den, den
Oefinungen der äusseren Haut entsprechenden Stellen
auf der Oberfliche des. inneren Kornes Ablagerungen
xon,,Kôürnern , welche ganz denen, den Ucberzng der
äusseren Haut bildenden zu entsprechen scheinen;
und wenn.diess der Fall ist, so künnen, da: jeden-
fals die Bildung der Haut dem Auftreten der Kür-
ner vorangegangen ist, nothwendig nur wahre Oeff-
aungen im derselben den : Kôrnern erlaubt, haben ,
sich auf jenen Stellen abzulagern. Der Grund, aus
welchem Mobl die Oeffnungen nicht vichtig erkannt
haty liegt vielleicht in einer sehr merkwürdigen Bil-
dung, welche ich bei verschiedenen , Pflanzen inner -
halb der Oeffnnngen entdeckt habe, die aber viel-
deicht allgemeiner: verbreitet, doch von Mohl nir-
gends gefunden . worden ist, Es ist diess ein linsen-
fôrmiger Kôrper, je nach der Grôsse der Oeffnungen
von grôsserer oder geringerer Ausdehnung , jederzéit
aber von beträchilich : grôsseréem Durchmesser , als
die Oeffnungen selbst, welcher zwischen der inneren
Haut und den Oeffnungen, so liegt, dass die Oeff-
nuog genau seinen Mittelpunkt einnimmt. Auf diesem
farblosen, durchscheinenden , scheinbar soliden , aber
ælastischen und, biegsamen, Kürper sind. bei 4s/rapaea
jene Kôürper abgelagert, während bei anderen Pflanzen
keine. dergleichen Bildungen auf ihm zu entdecken
sind ; er hängt gewôhnlich, der inneren Haut hart-
näckig an, doch.gelingt es, zuweilen, ihn vollkom.
men davon zu trennen, und nicht selten! Jôst.sich
auch die innere. Hant von.ihm los, -während er {der
äusseren anhängen bleibt. Bildungen, ähnlicher Art
kommen bei, Geranium, .Pelargonium und |Nerium
mor, deren, ausführliche Beschreibung ich, der Ab-
handlung selbst vorbehalten muss ; und wahrschein-
Jich, werden sich, noch, eine Menge von Besonderhei-
ten bei anderen Pflanzen.finden, wenn man erst dar-
nach suchen wird.
:,. Wichug : und interessant . ist. eine. dritté und, bis
detzt. letzte Abtheilung des Pollen, die.mit. drei Häu-
ten ,nämlich. ,Sie: zerfilll: in zwei. charaktéristische
Uaicrabtheïlungen, .deren sine: zuerst, von! mir, bei, den
bei den Coniferen nachgewiesen wurde; Während die
innerste und äusserste dieser Häute denen der. vori-
gen Abtheilung entsprechen, findet sich hier zwischen
beiden noch eine dritte, welche bei den Coniferer
der inneren gleicht, bei den ,Oragreen dagegen alle
Eigenthümlichkenen der: äusseren darbietet. .Mohl
fand die drei Häute nur bei denjenigen Coniferen,
deren Pollen kugelférmig ist, nicht aber bei Pinus:
ich habe aber bei Pinus neben der dritten Haut noch
eine besondere Organisation nachgewiesen, welche als
eine niedere Entwickelung einer überaus merkwürdi-
gen Bildung zu betrachten ist, die ich bei Zarir
europaea gefunden. babe, : Es: sind nämlich hier zwi-
schen der ersten und zweiten Haut. zwei über einan-
der gelagerte , als kleine Fächer erscheinende Abthei-
lungen vorhanden , durch welche , da die Gestalt des
-Kornes. eine Kugel ist, eine nach innen gehende Ein-
sackung der ersten Haut hervorgebracht wird. Auf
dieser! Einsackung ist eine kugelfôvmige , eine ‘dritte
grôssere. Abtheilung- bildende , mit dem Inhälte des
Pollen angefüllte Haut so befestigt, ‘dass sie gerade
die Mitte des ganzen Kornes einnimmt , und ausser
der Anheftungsfläche rings vom eigentlichén. Inhalte
des Pollen umgehen ist, ohne welchen Umstand sie
gine wahralte vierte Haut vorstellen würde.. Bei Pi-
aus. sind nur die beiden ersteren Abtheïlungen , und
auch von, ihnen die äussere nur rudimentär vorhan-
den. Eine dritie mitilere ; der inneren entsprechende
Haut besitzen auch noch ‘andere Pflansen ; und sie
kommt vielleiche ; vil allgemeiner vor; Zigridia und
Cucurbita zeigen: sie sehr deutlich.
Die Bildung der Onagreen ässt sich vorzüglich
gut an sterilen. Pollénkôrnern erkennen , -welche sich
äim:Allgemeinen nicht selien finden ; mit der ,Abwe-
senheit, der inneren-Masse scheint dann auch immer
das Feblen derlersten Haut verbunden zu seyn, wel-
che ich in! den sterilen Kürnern. niemals aufzufinden
vérmochte,
In Bezug auf den Inhalt des Pollen habe ich schon
früher nachgewiesen , dass die vielbesprochenen Gra-
müla theils Oeltrôpfchen, theils Amylumkôrnchen
sind ; auch diese Oeltrüpfchen, neimen an den Bewe-
gunéen ; welehe; diese Granula gléich anderen kleinen
Onagreen, wnd die andere kurz. darauf:von. Mohl Kôrpern zeigen, Teil, aber gewiss sind diese Be-
164
wegungen in keiner Hinsicht dem infusoriellen Leben
zu vergleichen, denn die kleinen Amylumkôrnchen
bewegen sich noch nach ihrer Färbung mit Jod, wel-
ches bekanntlich ein absolutes Gift für Infusorien ist.
Der Meinung Brongniart's, dass die Granula einer
Pflanze immer von einer Form und Grôsse seyen,
kann auch äch nicht beipflichten.
NOTES.
24. NORDLICHT, BEOBACHTET AM 18. (6.) Ocro-
BER AUF DER STERNWARTE IN DORPAT, VON
W. STRUVE (lu le 28 octobre 1836 ).
Bald nach Sonnenuntergang kündigte sich ein Nord-
licht von-ungewühnlicher Stärke : durch eine auffal-
lende Helligkeit des nôrdlichen Horizonts und die,
jedes Nordlicht begleitende über dem Horizonte lie-
gende dunkle Bank an. Um halb sechs Uhr bemerkte
der Beobachter am Mitagsfernrobr durch den Meri-
diandurchschnitt einen rothen Schein und glaubte den
Reflex einer fernen Feuersbrunst zu erblicken, bis
er sich von der Terrasse aus überzeugte, dass es ein
Nordlicht sei. Der rothe Schein erstreckte sich in ei-
ner bedeutenden Breite von der Umgegend des Po-
larsterns nach dem, mit den gewôhnlichen gelblichen
Feuersäulen leuchtenden Nordhorizonte. Allmälig ver-
lor sich die Intensität der Erscheinung, nahm aber
um 6 Uhr wieder so bedeutend zu, dass sie nun
allgemein bemerkt wurde.
Damals ‘sah man im Norden die gewühnliche graue
Bank , von welcher sich gelbliche Lichtsäalen bis zu
einer Hôhe von etwa 40° erhoben. Zugleich erschien
in Nordosten bis zum Sterne 8 im Perseus hin, ein
wunderschüner rother Schein , etwa 45° hoch anfan-
gend, oben breiter und intensiver als unten, und sich
allmälig gegen den Horizont verlierend , aber mit der
Zeit an Ausdehnung und Stärke wachsend. Nach
Westen hin erstreckten sich die gelblichen Säulen
dehnung im Iorizonte fast genau mit dem wahren
Meridiane zusammenfiel, Jetzt schien aber der Him-
mel sich auch nahe zum Westen (etwas nôrdlich,
überhalb des hellen Sterns Arcturus) in bedeutender
Hôhe über dem Horizonte zu färben , anfangs frei-
ich kaum merklich: Aber diese rothe Farbe nahm
bald an Stärke zu, und jetzt zog sich vom westli-
chen Horizonte aus ein breïter unbegränzter rother
Streif, nürdlich in 20° Abstand beim Scheitel vor-
beigehend ; nach dem ôstlichen Himmel hinüber, und
vereinigle sich mit dem helleren rothen Scheine, der
im Osten schon seit geraumer Zeit ziemlich unverän-
dert in Form und Ausdehnung , nur etwas von NO.
nach Ost wandernd, beobachtet worden war. Nach-
dem sich dieser rothe Streif, oder vielmehr Bogen,
der im Müttel in seinen hôheren Theilen eine Breite
von ein Drittel der Distanz der hellen Sterne «& in
der Leyer und & im Schwan, oder von 8 Graden,
hatie, ausgebildet war, nahm er eine Bewegung : an,
die ïhn allmälig dem Scheitel näher rückte.:
Schon früther. wurde aber fast genau vom Ostpuncte
aussehend , ein weisser Streif, viel heller als die
Milchstrasse , bemerkt, der sich in Form eines Bal-
kens vom Horizonte nahezu senkrecht auflehnte. Die-
ser Streif wuchs allmälig dem Scheitel zu, und dehnte
sich bald wie ein grôsster Kreis tiber den ganzen
Himmel , von Ost nach West nahe nôrdlich beim
Scheitel vorbeigehend , und von dem früher erwähn-
ten rothen Bogen, mit dem er nun gleichzeilig gese-
hen wurde, durch einen Zwischenraum dunklen Him-
melsorundes getrennt,
Der weisse Streif theilte sich schussweise in meh-
rere Aeste, welche kleine Zwischenräume liessen,
sich aber immer mit dem Hauptstreifen wieder ver-
einigten, so wie sie die Milchstrasse in geringerer
Helligkeit darbietet.
Beide Bogen, der rothe und der weisse, wander-
ten nun, wie vom rothen schon erwähnt, dem Schei-
tel zu, ‘ihn zuerst erréi-
chend. Dann senkten sie sich gemeinschafilich nach
Süden ; wobei beide an Breite zunahmen. In einem
der weisse vorangchend
3
bis auf. 55° vom Meridiane, aber ohne jene rothe Abstande von 10° vom Scheitel für seine obere Be-
Farbe, die den Haupisitz des Phänomens auf die |gränzung blieb der rothe Bogen stehen , und wurde
ôstliche Seite verlegte, während die Mitte der Aus- | jetzt allmälig schwächer so wie er an Breite gewon-
165
nen hatte. Fortwährend' trennte ihn ein schmaler dun-
kler Zwischenraum vom vorangehenden weissen, wel-
cher sich nun immer mehr nach Süden ausbreitete ,
und bald den ganzen südlichen Horizont mit einem
weisslichen Flor überzog, in welchem an verschiede-
nen Stellen bald stärkere bald geringere Lichtsamm-
lungen kenntlich wurden. Man konnte diesen weiss-
lichen Schimmer bis südlich vom culminirenden Sterne
« im Adler, also bis auf etwa 30 Grad vom Süd-
horizonte verfolsen. Da verschwand er, nicht weil er
aufhôürte, sondern weil däs Licht des in einer Hôhe
von 9 Graden culminirenden halberleuchteten Mondes
hier siôrend einwirkte. Während dieser ganzen Zeit
wurde um den Nordpunet des Horizonts herum das
gewôhnliche Phänomen der dunkelgrauen Bank und
der aufsteigenden gelblichen Lichtsäulen , aber ohne
cben auffallende Intensität , beobachtet.
Dorpat befand sich also jetzt, um 6% Uhr, mitten
im Nordlichte, indem der Himmel nach allen Seiten
hin mit Nordlichtschein übergossen war, der sich
vom Nordhorizonte aus als gelbe Lichtsäulen, vom
Osten aus als rother und weisser Bogen vorzüglich
kennilich machte.
* Allmälig wurde das Phänomen schwächer, Das
weisse Licht verlor sich zuerst, dann das rothe. Nur
im Norden blieb der Heerd kenntlich, die graue
, Bank umgeben von schwachem Lichtglanze und ein-
‘zelnen matteren Säulen.
rothen Lichte nur noch eltwa 30° vom Scheitel nach
Südwest abstehend ein einzelnes feuriges Schwerdt ,
intensiven Lichtes, von etwa 15° Länge. Bald aber
wurde es schwächer und verlosch , uud nun bemerkte
man noch im SO, etwa 20 Grad über dem Horizont
einen sehr intensiv weissen, horizontal liegenden un-
“férmlichen Balken, etwas grôsser als das frühere ro-
ihe Schwerdt, der sich noch geraumé Zeit erhielt,
: bis auch er verschwand.
Gänzlich hôrte das Nordlicht in den nächsten Stun-
Ven nicht auf, indess war nichts besonderes zu be-
"merken. Nur die graue Bank wogte am Nordhorizonte
Chin und her, erhob und senkte sich mitunter durch
ein © plôtzlich in derselben aufzuckendés horizontales
* Lichischiessen. Später erhob sich vom Nordhorizorite
eine wirkliche Wolkenmasse | die vor der Bank wvor-
Um 7: Uhr sah man vom
überzog, und nach oben lichte Schäfchen zeigte. Diese
Wolke gewann an Ausdehnung und drohte das ganze
Phänomen zu verdecken. Ehe dies aber geschah , ent-
wickelte sich wenige Minuten nach 10 Uhr das Phä-
nomen noch ein Mal in einer Pracht, welche die
frühere Erscheinung bei weitem überstrahlte, und
liess in Bezug auf die Intensilät der Farben alles
hinter sich zurück, was die Endesunterschriebenen
je, im Verlauf von mehr als 20 Jahren, der Art ge-
sehen haben.
Wenn man vom Nordpuncte des Horizonts nach
jeder Seite 60 Grad nimmt, und von den Endpunc-
ten dieses 120° langen Bogens sich zwei Kreise zum
Scheitelpuncté gezogen denkt, so lagen die Gränzen
des sich nun zeigenden Nordlichts im Horizonte in
diesen Scheitelkreisen, in grôsserer Hühe aber ausser-
halb derselben ; so dass sie in-einem Abstande von
35° vom Scheitel sich bis nahe an den von Ost nach
West gehenden Vertical erstreckten, ohne ibn zu
erreichen. Die obere Gränze blieb im Meridiane 25°
vom Scheïtel ab, und. bildete. ein Stück einer sich
um den Scheitel herumzichenden grossen Krone, die
mit der ôstlichen und westlichen Begränzung in dem
oben schon erwähnten Abstande von 35° vom Scheitel
nahezu rechtwinklicht zusammentraf, Innerhalb dieser
Umgränzung hing nun von obenher ein rothgefärbter
Feuerschleier zum nôrdlichen Horizont herunter, in
Ost und West sich weit tiefer herabsenkend als in
der Mitie, wo die Breite etwa 32° betrug. Die Farbe
dieses Schleiers war zuoberst Purpur, dann folgte
ein reines Roth , das allmälig durch gehürige Abstu-
fung in die Rosenfarbe überging. Von der am Nord-
horizonte liegenden, tiefdunklen Bank und hinter der
Wolke stiegen leuchtende Säulen auf, und strebten
als. ein -gelbes Phänomen dem vom Scheitel herunter-
steigenden rothen entigegen. Die gelbliche Farbe dieser
Säulen ging ins Weissliche über, und hôher ins
Grünliche, so dass die grünliche Farbe da: vorzüg-
lich bemerkt wurde, wo das rothe und das gelbe
Phänomen , das absteigende und,das aufsteigeude sich
begegneten. Hier war-aber keine seharfe Begränzung;
einzelne :gelblich weisse' Säulen;zuckten, bis tief ins
Rothe hinein’, einzelne xothe Zacken senkten sich. tief
ins Gelbe hinab. Die Giänie. war unregelmässig und
166
veränderlich. Aufähr fand aber lallem Anschein nach
ein Conflict stait , der sich durch :wundevbare-Bewe-
gung in dem gelben-und-grünen Liéhte auf der Gräne
kund that, welehes sichvon ‘unten nach oben in be-
deutender Ausdehnung stosswcise aufzublähen und!
dann wellenfôrmig fortzurollen schien.
Allmälig taber hôb sich die, über derduriklen Bank
etWas nach: Osten gélagerte Wolke , und dehnte sich
#ach allen Richtungen ; sie fing an das Nordlicht
durch ïhr Aufsteigen zu verdecken. Hierbei zeigle
sich ein eigenthämliches Lichtphänomen. Die. ganze
Wolke nahim ‘éine/sonderbare: gelbbraune Farbe an ,
Offénbar ein Reflex des noch um den Scheitel und: in
Westen stehenden ‘rothen Scheines. Bald aber er-
reichte die Wilke auch diesen ; überzog ‘den ganzen
Himiel , und etwas nach 11 Uhr, nach einer Dauer
von 6 Stunden, war das Nordlicht ‘gänzlich ver-
schwariden,
Der. vorstehenden ‘géwissenhafien und. uaserer. Ue-
berreugung nach (60! genauën ) Beschreibüng ; als der
beständige Wéehsel des Phänomens and die gémiüth-
liche’ Befangenheit des! staunenden Beobachtèrs :$ie.zu-
Tisst; fügen wir-noch ein Paar Beemerkangen hinzu.
1. Die grane ‘Bank ,welche zunächst am Nordho-
rizonte liegend die/scheinbare Grundlage aller, Nord-
Bichte ist, die wir seit géraumert Zeit: hier an Dorpat
geselién ‘haben ; ist entséhiedèn nurdunkler Himmels-
grénd ; ünd keine Wolke. Wir: haben zu wiederhol-
ten Malen bei ‘auffallender Schwärze und bedeutender
“Erhebung über demi Horisonte die Bank genauer : be-
siditers und: Sierne ungeéchwächt ‘in dieselbe hin-
cintreten und serñweilen 1sehn. Jhre: Dunkelheit ist. of-
fénbar eine Folge-des Contrastes mit dem sie: begrän-
#sénden Lichtkranze, Wenn die Bank durch Licht-
stréifen getheilt- und'theilweise erleuchtet wird ,. 50
‘istidies dém' Enistéhen Lvomhicht an Himmélsstellen,
die fräher nicht leuthteten | mazuschreiben.
2'Es ist ons !hôchst missile dass die
Æntfcruung des Nordlichts :vom-/Beobachter,, | zümal
wénn’dasselbe aasgedehnt und'intensiv ist; keine (be: |
deutende sei, ‘dass der Ortdesselben in der Wolken-
région liége. ‘Ja ‘wir müchten die! Vermuthung: aus:
sprechen , dass die Erscheinung des Nordlichts :ziim
Theile durch die Bescheffenheit: der Atmosphäre in
der. Wolkenregion bedingt wird, Für die geringe
Eatfernung des obigen rothen Scheins von der Erd-
obenfläche spricht uns der Reflex desselben von der
ganzen Eläche der raufsteigenden Wolke ;. für die Ver-
bindung des Nordlichts mit der Wolkenbildung zeugt
| wohl die; grosse Aehnlichkeit des. weissen Streifs und
des. weissen Schleiers. mit den sich so häufñg auch
ohne Nordlicht zeigenden ähnlichen, wenn gleich we-
siger iutensiven Wolkengebilden, Als wir den übrig-
geblhiebenen horizontalliegenden weissen Balken sahen,
séhién.er uns zuerst eine weisse Wolke zu sein, die
sich ‘us,.dem früheren allgemeinen weissen Nord-
ichtsschimmer zasammengezogen hatie.
3: ©Wir:glauben, dass die: Erklirung des Nord-
lichts :eiñe Betrachtung, sowohl_ der allgemeinen tellu-
rischen Ursachen als der Jlocalen, wenn auch -oft sebr
allgemein verbreiteten , Bediggonger der Herchciauas
heiseht, : ] :
sn den: 22, (40). October 1836.
NV, :S TRUE. «
W. PREUSS.
25. COMPOSITION DU GAZ DES FEUX/(SACRÉS) DE
‘Bacou, PAR M.HESS (lu le 28 octobre +836).
On. connaît plusieurs sources abondantes de gaz
combustible, - comme celles du: versant septentrional
des, Appénins,, la source qui alimente . le, gazomètre
de,Erédonia , ,village dans l’état de New-York dans
le voisinage. du dac_Erié, et plusieurs autres. Mais
les. plus. remarquables, de ces sources, tant par la
quantité de: gaz qu'elles fournissent, que par la répu-
tation dont elles jouissent chez les peuples de l'O-
rient, sont :sans doute celles de Bacou. Le gaz. den
|
|
ces sources n'a point encore été l'objet de recherches
chimiques. |
gneusement recueilli dans des bouteilles ,, m'a fourni
le moyen. d'en faire l'analyse. On admet généralement |
que ,cette sorte de gaz estydu carbure tétrahy drique.
IC'est effectivement ce que j'ai trouvé confirmé pour
de;gaz. de Bacou. Néanmoins, je crois. le. fait as-
sez intéressant, pour quon tâche de le constater
par des expériences précises pour tous les lieux où
M. Lenz, qui a rapporté de ce gaz soi
167
cela peut'se faire. El effét, si Von eénsidère que
fous n'avons encore aucurié ‘explication bien fondée
de la production des carbures d'hydrogène gazeux ,
on conceyra facilement l'intérêt qui s'attache, à leur
étude.
Le carbure tétrahydrique paraît se, dégager sous
des conditions fort variées, et tandis que la vase des
marais, par une action lente, le produit presque sous
rios yeux, les terrains houilliers en émettent de gran-
des quantités, sans que sa formation en soit mieux
comprise, car la houille même, quand nous la dé-
composons dans nos laboratoires, pour en tirer le gaz
leigth, ne le produit pas pur, mais accompagné de
bus dihydrique.
J'ai mis un soin particulier à déterminer le sup
pot entre le carbone et l'hydrogène du gaz de Ba-
tou, pour voir sil ne contenait pas de carbure di-
hydrique. J'ai fait passer le gaz sur de l'oxide cui-
vrique incandesçent; les quantités d'acide, carbonique
et d'eau recueillies donnent, pour 100 parties de car-
bure d'hydrogène , carbone 77,5
hydrogène 22,5
100,0.
Si le gaz était du carbure CH*, il devrait conte-
nir 24,6 d'hydrogène. II y avait donc un petit excès
de carbone. Mais celui - ci provenait de deux causes :
D'abord le gaz employé contenait une petite quantité
d'acide carbonique que JA trouyé varier, dans diffé-
rents échantillons, de 4 à 5 pet. Ensuite il contenait
une petite quantité de vapeur de naphte. — Pour
savoir s'il contenait du gaz oléfiant , je l'ai soumis, à
plusieurs reprisés, à l'action du chlore, mais sans re-
marquer, d'influence sensible. , Le chloride antimonique
liquide n'a pas plus occasionné d'absorbtion. En brû-
lant une certaine quantité de ce gaz. au moyen de
l'oxide cuivrique, et recueillant l'acide carbomique
sous une cloche sur le mercure, j'ai troûvé qué ce
gas contendit jusqu'à 6 pet. «de .son, volume, d'azote.
D'après l'opinion de M. Lenz, ce gaz pourrait n'y
être’ que mélangé accidentellement... .;
‘A résulte des expériences citées; que les’ feux de
Bacou sont dus à la combustion du carbone tétrahy-
drique mélangé d'un peu de yapeur de naphte, et
que ce gaz ne contient point d'hydrogène bicarboné,
ce qui est d'autant plus! remarquable, que le naphte
lui-même n'est qu'un hydrogène bicarboné liquide, et
qu'il ÿ' à tout lieu de croire que le gaz oléfiant ne
saurait être transformé par la chaleur en carbure té-
trahydrique.
2 —
PAPE" PE O"H"T:
6. BEenicuT üBER EINE WISSENSCHAFTLICHE REISE NACH
DevursensanD, von: J. F. BRANDT (lu. le 21 octo-
bre 1536),
Durch die gewogentliche Unterstützung Sr. Excellenz
des Hrn. Ministers, Sr. Erlaucht des Hrn. Vice - Präsi-
denten und der Conferenz wurde ich in Stand gesetzt,
eine wissenschafiliche Reise. nach Deutschland auf drei
Monate zu unternehmen. dch halte es daher für meine
Pficht, die Resultate derselben in kurzen Unrissen der
Akademie ganz ergebenst anzudeuten und dadurch Re-
chenschaft von der Anwendung meiner Zeit zu geben,
Zunächst war meine Aufmerksamkeit dem Zwrecke
der Reise gemäss auf Berlin gerichtet. Ein vierwôchent-
licher Aufenthalt in dieser Iauptstadt und das ausge-
zeichnete, nicht genug zu rühmende Wohlwollen der
Herren Vorsteher der dorligen zoologischen Sammlun-
gen liessen denselben um so besser erreichen. Ich be-
nutzte die Zeit, theils die Bereicherungen und die seit
meiner Abwesenheit erfolslen Veränderungen im Allge-
meinen kennen zu lernen, theils zur Vervollständigung
mehrirer. begonnenen literärischen Arbeiten, theils end-
lich dazu, viele der dort befindlichen, Schätze frischer
in das Gedächiniss zurückzurufen und mehrere der von
hier mitgenommenen Objecte mit den dortigen zu vet-
gleichen,
Als eine der wichtigern Veränderungen der Berliner
Sammlungen musste, ich besonders die vollendete Be-
stimmung der, mit einer Fülle von Arten aussestalteten
wohlgeordneten Conchylien- und vorzüglich der überaus
reichen, wohl ganz einzigen Zoophytens:mmlung be-
wundern.
Die Ansicht der eben erst durch die Frejgebigkeit
Sr, Majestät des Kônigs acquiririens sehr ymfassenden
Lamarc-Picotschen Sammlung geyvährte ein ganz vor-
zügliches Interesse. Sie gehôrt ohne Zwveïfel zu den
wichtigsten und vortheilhaftesten” Acquisitionen , welche
dem zoologischen Museum Berlins #u Theil geworden
sind, indem sie dasselbe ‘mamentlich durch eine sehr
168
beträchtliche Menge Ostindischer Producte vermehrte,
während auch andere Sammlungen, Pre:ssens. durch
die Vertheilung der Doubletten mächtigen Zuwachs er-
hielten.
Nach der Musterung der Berliner Sammlungen im
Allgemeinen schien es mir vor Allem interessant und
wichtig, die dort aufbewahrten Russischen, theils aus
Pallas Nachlass, theils von den Reisen Chamisso's,
Evversmann’s und Erman's herrührenden Objecte ge-
nauer zu betrachien und für künftigen Gebrauch aus-
führlichere Notizen darüber zu sammeln.
Hierauf ging ich an die Vervollständigung mehrerer
von mir projectirten Arbeiten über Schwimmvôügel.
Ich fand in der Berliner Sammlung 5 Scharbenarten
theilweis in mehrern Exemplaren, die in der Samm-
lung der Akademie fehlten, und sah noch ‘überdies
mehrere Exemplare von Arlen, die méiné in dér hiesi-
gen Sammlung gewonnenen Kenntnisse vervollständig-
ten. Die in Petersburg nicht vorhandenen Arten be-
schrieb ich umständlich und liess se Von einem ge-
schickten Maler ( Hrn. Müller ) zeichnen. So gelangte
ich in den Besitz eines Materials über diese Thiergat-
lung wie es wohl Niemand vorher’'géhabt hat.
Eben so fand ich füf meine Monographie der Alken-
familie mehrere interessante Gegenstände, so unter an-
dern auch die damals uns noch fehlende 4/ca camischa-
tica Lepechin (*), und liess sie ebenso wie Lichtenstein's
Uria Mandtii zeichnen, so dass ich nun alle Arten der
Alkenfamilie aus eigener Anschauung zu kennen glaube.
Von Interesse war mir auch die specifische Verschie-
denheit des weissen Nordamerikanischen Pelicans vom
Europäischen, die ich bisher nur ahnete. Lichtenstein
nenni ihn Pe/ecanus brachydactylus. Besondern Fleiss ver-
wandie ich auch auf das Studium der Sturmvôgel, und
liess zwei uns fehlende sehr interessante Artén de rsel-
ben (Procéllaria marina Lath. und Proc. grallaria Lichten-
stein) ebenfalls zeichnen. Meine Materialien über Sturm-
vôgel sind daher gesenwärtig ebenfalls séhr umfassénd,
und ich dürfte wohl über zwci Drittel aller Arten aus
eigener Anschauung kennen, was bei der Seltenheit
vieler derselben in den Sammlungen schon bedeutend ist.
Auch für meine bereits gedruckte Arbeit über Hystri-
ces konnte ich mebrere wichtige Zusätze sammeln, de-
ren Publication nächstens erfolgen soll.
Das wichtigste Factum, welches ich in Berlin be-
stätigen konnte, môchte aber wohl die Nachweïsung
sein, dass die vielfüssigen Insecten (Mÿriapoden) analog
a" —"——""""""" "OT ET MISE TP
(*) Gegenwärtig besitzi sie die Akademische Sammlung durch die
Güle des Hrn. Contre-A dmirals Baron +. W'rangel ebenfalls,
den übrigen Gliederthierklassen, ebenfalls in zwei Haupt-
gruppen, in Fressende und Saugende zerfallen. Schon
früher hatte. ich £gwar vermuthet, dass meine Gattung
Po/yzonum durch Saugen ihre Nahrung zu sich zu neh-
men scheine ; allein erst durch zwei neue Genera, die
ich in den Berliner Sammlungen untersuchen und be.
schreiben konnte, ist meine Vermuthung zur Gevwiss.
heit geworden, wie dies noch :näher später gezeigt
werden soll.
Durch die Güte des Hrn. Geheimenraths Klug konnte
ich auch als Supplement zu meinen Myriapoden-Mono-
graphien die Arten der Gaïiung Po/ydesmus im überrei-
chen Berliner entomologischen Kabinett benutzen, wo-
bei sich mehrere neue interessante Formen ergaben.
Nicht ohne Belang für die Bestimmung unserer Samm-
lunsen dürfte es'sein, dass ich die von hier mitgenom-
menen Crusiaceen mit den Bestimmungen der Berliner
Sammlung, namenilich mit den Ilerbstschén Exempla-
ren , verglich; und dadurch einem: nicht unbedeutenden
Theile unserer Crustaceen einen besondern. Werth gab.
Eben so conferirte ich eine ziemliche Zahl kleiner
Vôgel der Akademischen Sammlung mit denen des Ber-
liner Kabinetts und notirte die dortigen Bestimmungen,
wenn sich solche vorfanden.
(La suite incessamment.)
= À —— —
OUVRAGES OFFERTS.
SEPTEMBRE,
CLXIIT. On the generation of the marsupical _ani-
mals, with a descrip'ion of the impregnated uterus' of
the Kanguroo — by Richard Owen. London 1854..3,
CLXIV. Descriptive and illustrated catalogue. of the
physiological series of comparative anatomy contained
m the Museum of the royal college of surgeoos in Lon-
don, Vol, IL LIL. part. 1. 2. London 1834 — 1856. 4,
CLXV..P$un npousuecennsii BB IMOpAECME-HMHOME
coëpanim Munepamopcrkaro Mockorckaro Yuusépenne-
ma. 9 Toua 1856. CLXVI. Kypcs awaaumnuaecxo L'eo-
mempin cou. H. Bpammana, Mocrsa 1836. CLX VII,
Mouroascrkax Xpnemomamis , n34. Ocnnows Koëares-
crus: ©. 1: KRasans 1836. 8 CLX VIII, H#komopri
u3B 316a88 omaoxuogemia. A. 10. 11. C. II. 1835-1856.
8. CLXIX. Taasmus ocnoranix Munepaxori Cocma=
srenmsia À. Mimypuous. C. IL 1855. CLXX,, TaGxw-
MB 414, ONPCAHACHIA MMHEPAAOER | NOCPEACMIBOME mpo-
CEIXE XUMHYECKHXP ONBIMOBE CYXHMB H MOKPEIMP my-
mes, cocm. IImypows. CII 1865 8.:CLX XI. Mox:
roascras .Xpuemomamit —,.H34.: À 1eKcan4pouE Tono,
gsimB, Kasams 1836. IL. 8. , | "
Emis lé 20 novembre 1836.
Tome I. N. 22.
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT PÉTER SBOURC.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume: Le prix ;de souscription d'un volume est de 5 roubles
assign. en Russie, et de 1 £ écus de Prusse, à l'étranger. On s'abonne, À S4.-Petersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place dé la Bourse
N.2, ét chez W, GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 4, — L'expédition des gazettes du bureau des postes se
charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsis, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exéculés par l'Académie , et à leur
ttahsmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 4. Extraits des mémoires lus dans les séances; 2. Notes
de peu d’étendue in extenso; 8. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savauls; 4. Rapports; 5. Voyages scienti-
fiques ; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l'état des musées; 8, Chronique du personnel de l'Académie,
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélanges.
a ———_—…—…—…—…—…—…—…—…—…—…—…—…—_—;..<.":;"—...,."—.—.—.,°,.,—n
SOMMAIRE. NOTES. 26. Considerations sur quelques points de la théorie du galvanisme. LENz. — 27. Quelques remarques sur
de Veratrum officinale ; comme type d'un nouveau sous - yenre. BnANOT. — 28. Nole sur lu decouverte d'une glande cutanee particu-
dicre qui se trouve sur la face extérieure de La cuisse du porte-must. BRANDT. — RAPPORTS. 7. Happort sur un voyage scientifique
Len Allemagne. Conclusion. BKkANDT. — OUVRAGES OFFERTS, Octobre.
000
NOTES.
26. BEMERKUNGEN ÜBER EINIGE PUNKTE AUS DER
LEBRE DES GALvVANISMUS , VON E. LENZ (lu
le 11 novembre 1836).
"Es gehôürt gewiss zu den auffallendsien Erschei-
nungen in der Physik, dass eine Reïhe von Phäno-
menen , wie die des Galvanismus, seit mehr als 40
Jahren der beständigen eifrigen Bearbeïtung einer
grossen Anzahl von Naturforschern unterworfen war,
unter denen wir die ausgezeichnetsten Namen finden,
und dass wir dennoch in der Nachwcisung der ei-
gentlichen Quelle der Erscheinungen uns noch eben
so schr im Dunkeln finden, als zu Anfange. In der
That, nachdem Volta durch Aufbauung seiner berühm-
ten Säule die Quelle dieser Erscheinungen dem be-
lebten Organismus entrogen und sie dem unorgani-
schen Reiche zugewiesen haite, theilte sich die An-
sicht der Physiker über den eigentlichen Sitz der so-
genannten electromotorischen Kraft der galvanischen
Kette in zwei verschiedene Meinungen, wovon die
ältére diese Kraft der Berührung heterogener Leiter
zuschrieb, die andere aber, gleich in ihrem Entste-
hen von einem unserer Collegen eifrig vertheïdigt, sie
in der chemischen Wirkung der flüssigen auf die
festen Kôrper, die mit jenen in Berührung stehen,
suchte. In gegenwärtigem Augenblicke sind der letz-
tern chemischen Theorie des Galvanismus sehr ‘ge-
wichtige Autoritäten, wie 2. B. Faraday, de la
Rive, Becquerel etc. beigetreten, obgleich fast alle
in der weitcren Entwickelung ihrer Ansicht wieder-
um von einander abweichen. Wenn mich nun meine
eigenen, in nicht geringer-Anzahl angestellten Ver-
suche dennoch der älleren Ansicht Volta’s zugeführt
haben, so macht es mir die grosse Autorität jener
Namen doch zur Pflicht , nicht eher mit diesen mei-
nen Versuchen aufzutreten, als bis sie mir den Grad
von Zuversicht zu gewähren scheinen, welcher zu
einer definitiven Entscheidung nothwendig ist. Hierzu
schien es mir vor Allem ein nothwendiges Erforder-
niss zu sein, die Stärke des Stroms in jedem Au-
genblick und bei jedem Versuche genau angeben zu
kônnen , eine Bedingung , von deren jetzt môglichen
Erfüllung ich mich durch einen Multiplicator des
Hrn. Nervander von Helsingfors vollkommen überzeugt
habe. Mein erstes Bestreben war daher, mich in den
Besitz eines solchen Instruments von môglichster Voll-
170
kommenheit zu setzen, was mir aber bis jetzt noch | Akademie mitzutheilen; bis dahin begnüge ich mich
nicht vollkommen gelungen ist, und zwar ‘aus Man-|hier vorläufig einige Punkte näher in Erwägung zu
TT
gel des dazu tauglichen Materials.
Ich habe nämlich durch viele Versuche gefunden ,
dass alles hiesige Kupfer, welches ich dem Versuche
unterwarf, auf das astatische Magnetnadelpaar eines
Nobilischen Multiplicators magnetisch einwirkt, ob-
gleich ich auf chemischem Wege keine Spur von
Eisen darin auffinden konnte. Diese Versuche, so
wie ähnliche anderer Physiker (*), haben in mir
die Ueberzeugung hervorgebracht, dass das Kupfer
in der That eines schwachen Magnetismus fähig
sei, oder, — wenn wir der neuerlich von Fa-
raday aufsestellten , an sich sebhr ansprechenden
Ansicht folgen wollen, — dass die gewühnliche
Temperatur von circa 15° R. nicht hoch genug sei ;
dem Kupfer seinen Magnetismus zu rauben. Es blieb
mir, da ich meine Versuche nicht länger aufschieben
wollte, nichts übrig als dasjenige Metall zu wählen,
welches diesen stôrenden Einfluss am wenigsten zeigte
(als welches sich eine Messingplatte auswies ) , und
mich mit einer micht compensirten Nadel zu begnü-
gen. Der aus diesem Material jetzt vollendete Appa-
rat entspricht seinem Zwecke, in sofern er sauf eine
einfache Nadel nicht magnetusch einwirkt. Für den
umwindenden Drath habe ich der grôsseren Leitungs-
fähigkeit wegen einen Silberdrath gewählt. Sobald
ich die genauere Prüfung dieses Apparats werde be-
endigt haben, werde ich meine Versuche beginnen,
und nicht ermangeln die gewonnenen Resuliate der
in-welchem AB ein Brett mit zwei vertikalen Stän-
dern 4C und BD bedentet; durch letztere lassen
sich die wie in der Figur gebogenen Kupferdräthe
DWFH und NGK mit den Theilen H und À einan-
der beliebig nähern, und somit auch die an diesem
(#) Vergleiche: Becquerel Traité exp. de l'électricité, T. III.
pag. 426.
ziehen, deren Nichtheachtung yon den Vertheidigera
der chemischen Theorie uns wenigstens dazu berech*
ügt, ihrer Ansicht nicht ohne Weiteres beizustimmen.
Hierzu gehôrt erstens der von Fechner zuerst als
solcher erkannte, wenn auch von andern schon beob-
achtete, #Widerstand des Ueberganges, den der gal-
vanische Strom erleidet, wenn er aus einer Flüssig-
keit in ein Metall, oder umgekehrt aus dem Me-
tall in die Flüssigkeit tritt (das Quecksilber wirkt
hier als Metall). Da dieser Widerstand zum Theil
Widerspruch gefunden hat, so sei es mir erlaubt,
sein Dasein auf noch anderem Wege zu erweisen,
als Fechner dieses gethan hat; ich hoffe, dass meine
Versuche keinen Zweifel über sein Dasein lassen wer-
den. Ich bediente mich bhierzu des Apparats, mit
dem ich bereits in mehreren Abhandlungen den Ein-
fluss der Leitungsfähigkeit der Dräthe auf den durch
sie hindurchgehenden -Strom bestimmt habe; ich er-
regte nämlich den magnetischen Strom in einer Spi-
rale, die den cylindrischen Anker eines. Magneten
umgab , und erhielt dadurch einen Strom yon con-
stanter electromotorischer Kraft, der sich an einem
Nobilischen Multiplicator durch den Ausschlag der
Magnetnadel messen liess. Statt dass ich aber bei jenen
Versuchen den, in Hinsicht auf seine Lejtunosfähig-
keit zu prüfenden Drath in die Kette brachte , .ge-
schah dieses jetzt mit dem beistehenden Apparate ,
(9)
Theile angeschraubten , ein Quadratzoll grossen Me.
tallplatten ZL und T. Letziere. befinden sich in einem
gläsernen Gefisse &2. Die Enden FM und GW. der
Kupferdräthe tauchen in Quecksilberschälchen A und
D und hängen hierdurch. mit dem Ende des Multi-
plicators und der Spirale zusammen. Wenn man nun
die Platten Z und G erst von Platin, dann..von
Kupfer nimmt, sie einander bis zur Berührung .nä-
171
hert und dar den Strom durch dén Apparat gebien
Hisët, so kañn mani sich léicht davon überzeugen,
däss séiné Stärke ganz diéselbe ist, welches Metall
män auch gewälilt Habe; dicses ist auéh leicht vor:
äuszusehn, da der Unserschied der Leitungsfähigkeit
beïdèr Metalle ein so unbedeutender Theil der gañ-
gen Leïtung dér obigen Dräthe ist, dass die Ablen-
Küñigén ihh unmôglich anzeigén kônnen. — Nachdermi
fan Sich nun hiervon unmittélbat überzeugt hat,
schiebe man die Platten wiéder aus einander bis auf
éine bestiitnte Distanz, 2. B. von einer Lime,
giesse in das Gefiss eine gut leitende Flüssigkeit,
4. B verdüunte SalzSäure, und vergleiche die Stärke
des in der Spirale erregten Stroms, einmal bei an-
geschraubten Platinplatten , und dann, nachdem man
statt ihrer die Kupferplatten substituirt hat; man wird
in letzierim Falle den Strom bei weitem stärker fin-
den. So: ergab: sich mir für die Platinplatten ein Aus:
schlag der Nadel bis 9°; für die Kupferplatten von
41°: Offenbar sind nun in diesen zwei Versuchen
allét Umstände, die Leitung der festen Leiter, die
der Flüssigkeit, die Entfernung der Platten, ihre
Obexfläche etc. ganz dieselben, und es existirt 2wi-
schen: ahhen nur der Unterschied, dass der Strom
in dem’ einen Falle aus dem Platin in die Flüssigkeit
und aùs dieser wieder ins Platin tritt, wäbrend er
im dem letzten Falle aus Kupfer in die Flüssigkeit
und aus dieser wieder in Kupfer tritt; di h, es ist
eben mur ein Unterschied in dem Uebergange aus
dem Metalle in die Flüssigkeit da, und da dérselbe
eidénso bedeütenden Unterschied in der Stärke des
Stroms hérvorbringt , so muss hier nothwendig ein
Widerstand des Uebergangs statuirt werden, der in
dém Platin bedeutend stärker ist als im Kupfer.
Aehnliche Versuche künnen auch dau dienen, die
Grôsse dieses Widerstandes gegen den der Leitung
der: Elüssigkeit, oder gegen den der festen Leiter,
die, sich in der Kette befinden ; génau zu bestimmen
Daiui ist nur erforderlich , dass man: mit jedem Plat-
teñpaare än, zwei verschiedenen Entfernungén operire.
Nennt, man diese Entfernungen d' und d'y den Wi-
dérstand der festen Léiter 4, den des Ueberganges À,
dén der Flüssigkeit bei der Entfermung x 4 aber’/, und
nimmi man ferner, wie Féchner solches bewiesen hat,
den Widerstand der Flüssigkeit dém Abstand der Platten
propürtional ah, so findet man leicht, went &, d', w"
die halben Ausschlagwinkel der Multiplicatornadel für
unmittelbaré Berührüng der Platten, für den Abstand
d' und für den Abständ d”' bedeuten , folgende Aus:
drücke für / und 2:
= 2. sinnié: eos. 3 (dal). sin, (a+)
JET (d'— d') sin, a. sin. a”
= Sa dde
Ich babe einige vorläufige Versuche der Art ge-
macht und den Widerstand des Ueberganges von
Platin in verdünnté Salzsäüure circa 20mal grôsser
gefunden ; als den’ von Kupfer in dieselbe Säure. In-
dessen haben diese Vérsuche noch nicht die Genauig-
keit , die ich ihnen glaube in Zukunft geben zw kôn-
nen; es verändert sich nämlich der Widerstand des
Ucberganges bedeutend während des Eintauchens in
der Säure ; und! dieser Umstand, der zwar bei der
Berechnung' bérücksichtigt, aber nicht. vollkommen
beseitigt wurde:, ist es, der die Resultate nicht ganz
sicher macht. = Eine andere Reihe von Versuchen
wurde über die Abhängigkeit dieses Widerstandes
von der Stärke der Säure für Kupferplatten bestimmt ;
ich fand bei Uebergang des Stroms aus Kupfer in
Wasser und, 2 Procent Salzsäure
Widerstand des Uebergangs . — 90093,2
bei 4 Proc. Salzsäure . . . . . . 51848,9
pee, JUWG UN À, MG. à 26627,2
well ‘a Widérstañd der Leitung eines Kupfer-
dräths von 1 Zoll Länge und 5 Linie Djiameter als
Einheit angenommen wurde. =— “Obgleich auch diese
Zahlen nicht als absolut senau anzuséhn sind, so
lissen sie doth kéinen Zweifel über den Pankt, auf
den es hier vorzüglich ankommt , zurück, dass näm-
ich dié Widerstände des Ueberganges in einem um-
gékehrten Verhältniss stehen zu der chémischen Wir-
kung der Fhüssigkeiten und der mit ihnen in Berüh-
.|rung stehenden Metalle, ein Satz, der mit Fechner's
frühern Erfalirungen vollkommen im Einklange steht.
Es bestcht also’ eine Ursäche , die bewirkt, dass im
Allgemeinen der Strom einér galvanischen Kette mit
der chemischen Wirkang ihrer Eleménte wächst, man
mag dié Quelle der erzeuoten Electricität hin verse-
zen, wo mian wolle, und sümit ist diese Abhängig-
+
172
keit der Stärke des Stroms von der chemischen Wir-
kung noch kein Beweis für : die chemische Ansicht
der Electricitätserregung. So z,. B.. erklärt, der Lei-
tungswiderstand des Ueberganges, der bei :geringer
chemischer Wirkung bei weitem den grôssern Theil
des gesammten Widerstandes der Kette ausmacht,
den Umstand vollkommen genügend, «dass. bei An-
wendung von reinem Wasser und reiner Schwefel-
säure zwischen einem Zinkkupferpaar der erregte Strom
unbedeutend ist, bei verdünnter Säure eber :sehr
stark wird; allerdings ist die grôssere chemische
Wirkung. der Grund, nur nicht nothwendig durch
Vermehrung ‘der electromotorischen, Kraft, sondern
durch Verminderung des Leitungswiderstandes.
Dieses führt uns auf einen zweiten Punkt, der bei
Entscheidung über den Werth beider Theorieen und
überhaupt bei allen Untersuchungen über galvanische
Strôme sehr berücksichtigt zu werden verdient, es
aber nicht :wird, besonders ausserhalb Deutschland.
Ich habe schon an einem andern Ort: mich darüber
weiter ausgelassen , und gezeigt, von wie schädlichem
Einfluss. diese Nichtbeachtung auf die Bestimmung
der Leitungsfähigkeit verschicdener Metalle gewesen
ist. Ich meine hier die Ansicht von Ohm, dass der
Strom ausgedrückt wird durch die so einfache Formel
A
Pr
wo F die Stärke des Stroms, Æ4 die Summe sämmit-
Licher electromotorischer Kräfie und Z die, Summe
sämmilicher Leitungswiderstände bedeutet. —. Simmt-
Biche Beobachtungen und ramentlich meine Versuche
durch magneto - electrische Induction béweisen die
Richtigkeit dieser Formel, sobald der Strom. nur
durch feste Leiter geht, mit aller bei physikalischen
Beobachtungen nur zu wünschenden Evidenz; die
Beobachtnngen Fechner's haben ‘es auch. für die hy-
dro - electrische Kette gethan, wenn auch hier die
Ucbereinstimmung nicht so überraschend ist, wegen
der beständigen Veränderlichkeit des Phänomens. —
Das Nichtheachten dieser einfachen Ansicht hat un-
zählich viel Irrthümer in den Folgerungen , die man
aus den Versuchen herleitete, gebracht, Hierzu zähle
ich z. B: die Ansicht Becquerel's, er kônne durch
seine aus drei Elementen (Salzsäure, Kali und Pla-
tin) (Poggend. Bd. 37 pag. 433) construire. galvaz
nische Kette einen Strom hervorbringen, der zwar
starke chemische Wirkungen, aber gar keine Wärme-
phänomene erzeuge. Die Sache erklärt sich ganz ein-
fach folgendermassen : Es sei die :electromotorische
Kraft, die den Strom in Becquerel's Apparat- erzeugt
= A, wobei wir vüllig unentschieden lassen ; wo
der Sitz dieser Kraft zu sachen sei.. Der Widerstand,
den die Leiter dem Strom entgegenstellen, bestcht
aus drei Theiïlen, dem der verbindenden Dräthe
(= £L), dem der Flüssigkeit (— /) und, dem des
Ueberganges (— À) aus dem Platin m die Säure
und in das Kaki. Der Strom wird also ausgedrückt
durch die Formel
A
in welcher L fast O zu seizen ist, wegen der ver:
hälinissmässig sehr grossen Leitungsfähigkeit der Me-
talle, Z' aber ebenfalls bedeutend- kleiner als: À äst,rda
hier zwischen den Platten und den Flüssigkeiten
keine chemische Wirkung stait findet. Dieses voraus-
geselzt, wollen wir annehmen , es werde, wie Bec-
querel es thut, statt L ein anderer Drath von 7 mal
kleinerm Durchmesser in die Kette gebracht, dadurch
wird der fast unendlich kleine Theil des Nenners-»
mal vergrôssert, was so gut wie gar keine Vermin-
derung in dem Nenner hervorbringt und -folglich
auch in dem Strom , daher denn der zugleich mn der
Kette befindliche Multiplicator die Abweichung seiner
Nadel nicht ändert. Vergrôsserte Becquerel aber die
Fliche des Platins 7 mal, so wurde dadurch der
Haupttheil des Nenners 7 mal verringert (da der Wi-
derstand des Ueberganges der Fläche umgekehrt pro-
portional ist) ; Æ# wurde also nahezu 7 mal grôsser und
es ist also ganz natürlich, dass die Gasentwickelung,-die
dem Strom proportional ist, auch sich fast. in dem-
selben Verhältiss als die Oberflächen der -eingetauch-
ten Platinplatten änderte, ganz den Versuchen Bec-
querel's gemäss. Dass aber die Wärmeentwickelung
im dünnen Platindrath sich — © ergab, rübrt daher,
dass der Strom überhaupt sehr schwach war ; in der
That zeigte ein Multiplicator mir bei einem, dem
Becquerel'schen sehr ähnlichen Apparate, bei dem die
Gasentwickelung ganz bedeutend war, nur eine Ab-
lenkung von 22°, obgleich sein Dazwischenbringen
de
dt
Se Eee Be et A UE
175
\s
den Strom nicht bedeutend, schwächte ; : wovon ich
mich überzeugte y als ich noch einen zweilen Drath,
dessen Widerstand dem des Multiplicators fast gleich
war, hineinschob. Eine so geringe Ablenkung erhalte
ich aber an diesem Multiplicator gleichfalls, wenn
ich ein zollgrosses Zinkkupferpaar mit den Enden des
Multiplicators verbinde und es sodann in Néewawasser
tauche , und éin solcher Strom wird nie eine merk-
bare Wärmecrhôhung hervorbringen. — Man ist ge-
wohnt die Gasentwickelung als Folge eines schon be-
deutenden Stroms anzusehn , wéil man, wenn man
den gewôhnlichen Versuch macht, immer schon eine
Säule von einigen Paar anwenden muss. Dieses ge-
schieht aber nur deshalb, weil man eines Stroms
bedarf, der schon an und für sich einen bedeutenden
Widerstand ‘innerhalb der Säule überwunden hat, da-
mit der Nenner im Ausdruck der Stromkraft durch
den sehr bedeutenden Leitungswiderstand des Was-
serzersetzungsapparats nicht unverhältnissmässig ver-
grôssert, also F eben so vermindert wird. Würde
man einen messenden Multiplicator mit in die Kette
bringen, so würde man ganz ohne Zweifel finden,
dass zur Wasserzerselzung der Strom gar nicht be-
deutend stark zu sein braucht.
Ein dritter Punkt, der ebenfalls längst bekannt
ist, aber lange nicht gehôrig beachtet wird, ist die
Veränderung der Metalle in electromolorischer Hin-
sicht (sei es gegen einander in der Volta'schen, oder
gegen die Flüssigkeit in der chemischen Theorie) er-
leiden, wenn sie in Flüssigkeit tauchen, 7. B. das
Unmspringen der Richtung des Stroms einer Eisen-
Kupferplatte in concentrirter Schwcefelleberlôsung. Ich
glaube durch eine Reïhe von Versuchen, die ich mit
dem oben erwähnten Becquerel'schen Apparate angestellt
babe, zu dem Resultate gelangt zu sein, dass seine
Wirkung auf diesem modificirenden Einfluss der Säure
und des Alkali auf die Platinplatten beruhe, und nicht
auf der chemischen Wirkung der beiden Flüssigkei-
ten. Indessen, da der Beweis dafür mir noch nicht
genüet , so erspare ich das Weitere bis auf spätere
Mitiheilung, besonders da dieser Gegenstand uns mit-
fen in die Controverse der beiden Ansichten hinein-
führt, ein Gebiet, das ich aus oben angeführten
Gründen noch vermeiden will.
CR
27. QUELQUES REMARQUES SUR LA PLANTE QUI
FOURNIT LA CEVADILLE DE MEXIQUE (VEBA-
TRUM OFFICINALE), COMME TYPE D'UN NOUVEAU
SOUSGENRE , PAR M. BRANDT (lu le 18 no-
vembre 1836).
Depuis nombre d'années on cherche à connaître la
plante qui fournit la substance médicinale, connue
déjà depuis long-temps sous le nom de la cevadille ,
quoique depuis quelques années les capsules et les
semences en question soient attribuées à une espèce
de Veratrum qui se trouve dans les Antilles. Mais
il n'y a pas fort long-temps que M. le docteur Schiede,
médecin et botaniste très instruit, a découvert dans
la province Jalapa au Mexique, une plante qui doit
être nécessairement celle qui fournit au moins une
quantité extrêmement grande de la cevadille du com-
merce; car selon les recherches de MM. de Schlech-
tendal, Fr. Nees et des miennes, les fruits et surtout
les fragments de la hampe fructifère et les restes des
fleurs, qu'on trouve souvent parmi la cevadille, ré-
pondent exactement aux fleurs et aux fruits de la
plante découverte par M. Schiede, et décrite première-
ment par M. de Schlechtendal (Linnaea Tom. IV.
p. 234) sous le nom de Weratrum officinale. En ef-
fet, les fleurs diclines, les figures de la capsule et
des semences témoignent une affinité reconnaissable
avec le genre Veratrum; mais l'ensemble de la confi-
guration de la plante ne permet pas de conjecturer
un vrai Veratrum. La racine n'est pas ce qu'on apr
pelle un rhizome, mais une vraie bulbe composée de
membranes. Les feuilles sont linéaires et portées par
la bulbe même. Au lieu d'une tige foliacée se trouve
seulement une hampe chez les individus florifères,
qui au sommet porte des fleurs assez petites. Des re-
cherches exactes montrent que ces fleurs sont formées
de six pétales oblongo-linéaires , mais dilatées un peu
à la base qui porte une fosse très petite, arrondie et
transversale, secrétant du nectar. Les vrais Veratrums,
au contraire, montrent les pétales rétrécis et non seule-
ment à la pointe, mais aussi à la base, dont les
bords les fonctions d'un
nectaire, Au reste, les vrais Veratrums possèdent un
latéraux étroits exercent
174
rhizome solide, et les feuillés, pour la plipatt ovales,
sont portées par une vraie tige ramifiée vers: la pointe
portant les fleurs dans une espèce de panicule ou
d'un racème composé.
Il semble ainsi plus naturel d'élaiente le J’eratrum
officinale des autres espèces. Mais is il s'agit en-
core de savoir, s'il faut constituer un genre à part,
ou plutôt le faire entrer dans un des genres déja connus?
Les genres Helonias et Leimanthium offrent à la vé-
rité une grande affinité avec les Veratrums, ainsi
que l'a déjà remarqué avec raison M. F. Nees: mais
quant à notre plante, elle me semble montrer, par
la structure des fleurs, une relation encore plus grande
avec le genre Chamaelirium Willden, (Ophiostachys Re-
dout.), dont le type est d'Helonias lutea ou divica.
C'est aussi l'Helonias lutea qui offre des effets an-
thelmenthiques comme Je: Veratrum officinale, mais
l'Helonias lutea possède un rhizôme et une tige foliacée.
L'Hélonias virescens Humb. et Bonpl. et l'Helonias
dubia semblent aussi avoir une affinité frappante
avec le Veratrum ofhcinale,
Mais il est à reprefter que les caractères des gen-
res mentionnés jusqu’ ici ne soient pas exposés avec
une exaclitude désirable , pour décider auquel on
pourrait peut-être ranger notre plante. Il semble ainsi
beaucoup mieux, pour éviter l'augmentation de la sy-
nonymie , de considérer le f’eratrum officinale comme
type d'un sous - genre particulier du genre Veratrum
sous le nom de Eu sous-genre qui pourra peut-
être acquérir à l'avenir la valeur d'un genre. Les
caractèrés des vrais Veratrums comparés avec ceux
des Sabadilles seraient les suivants,
Subgenus Veratrum.
. Veratrum auct, e. p.
Perigonium hexapetalum, petalis ovatis basi angu-
statis in bascos Jaterali margine stria nectarifera in-
struclis. Radix rhizomato$a , carnosa. Caulis foliosus.
Flores in racemos Compositos paniculatos disposili.
Folia ovata.
Spec. Veratr. album, V. nigrum, V. viride, Ÿ.
Sabadilla Retz,
Subgenus Sabadilla,
Perigonium hexapetalum, petalis oblonso-linearibus,
basi paulo latioribus et in pagina ejus interna glan-
düla neétärifera trahsversim oblonga instfuctis. Radix
bülbésa, tinicata. Caulig hullas: Flores in râtemii
sinplicer , séapo nüdo imipositum dépésitt. Folix li:
neäfia , añgusta.
Veratrum officinale (? Sabadilla officinale).
J'ai donné une description plus exacte du Veratrum
(Sabadilla officinale ) accompagnée d'analyses détail-
lées dans la Continuation des Plantes médicinales de
Hayne ( Vol. XIII. n. 27) que je publie conjointe-
ment avec mon ami M. Ratzeburg. Ce sont les re-
sultats succincts de mes observations, qui font l'objet
de cette note.
> Ÿ — —
28. NOTE SUR LA DÉCOUVERTE D'UNE GLANDE
CUTANÉE PARTICULIÈRE, QUI SE TROUVE SUR
LA FACE EXTÉRIEURE DE LA CUISSE DÜ Ponté-
MUSC (Moschus-moschiferus), PAR M. BRANDT.
(Lu le 25 novembre 1856.)
Au printemps de cette année, j'ai eu l'occasion
de faire l’anatomie d'un Porte-musc (Moschus moschi-
Jerus allaicus) ; travail qui m'a fourni plusieurs dé-
tails, en partie peu connus en partie nouveaux , sur
la structure de la poche qui contient la substance
si connue sous le nom de musc.
Mais outre cela, une place oblongue, qui se trouve
au milieu de la face extérieure de la cuisse, et diri-
gée un peu vers le bord postérieur, fixa mon attention.
Cette place d'un pouce de longueur et d'un demi-
pouce de largeur, est tout-à-fait couverte de poil, et
se montre, surtout dans sa parte inférieure, un peu
plus élevée que les parties voisines de la peau. L'ob-
servation la plus exacte m'a prouvé qu'elle se com-
disposées en
forme de réseau qui ressemblent, quant à la forme,
pose d'une grande quantité de cellules ,
rencontre au second estomac ou
bonnet des ruminants. La substance que secrètent les
parois assez minces de cel organe, et qui remplit
plus ou moins le fond des cellules mentionnées, con-
siste en une liqueur dont la consistance est presque
celle d'un sirop, et la couleur vert d'herbe, mais qui
n'exhale aucune odeur sensible,
aux rayons qu'on
175
Il s'agit donc d'un organe secrétoire particulier ,
qu'on peut comparer, il est vrai, aux glandes eutaneu-
ses d'autres quadrupèdes, mais qui par sa situation
extraordinaire , diffère des organes semblables décou-
veris jusqu'ici.
Il serait très intéressant de savoir si cet organe
se trouve aussi chez les femelles.
—— ie) —
RAPPORT.
7. BERICHT ÜBER FINE WISSENSCHAFTLICHE REISE NACH
DevursenLann, von J. F. BRANDT (lu le 21 octo
bre 1856).
( Conclusion. )
Den Schluss meines Aufenthaltes in Berlin bildete ein
Tauschverkehr mit Hrn. Geheimenrath Lichtenstein. Ich
erhielt durch ïhn für das Museum unserer Akademie
1 Säugethier und 92 Arten Vôügel nebst 19 Arten uns
noch fehlender Crustaceen, wofür die Berliner Samm-
lung Dupletten des hiesigen Museums theils schon er-
hielt, theils noch bekommen soll.
Von Berlin aus machte ich eine Excursion nach der
bei Potsdam gelegenen Kôniglichen Pfaueninsel, wo
auf Kosten Sr. Majestät des Kônigs eine sehr interes-
sante und reiche Menagerie unterhalten wird, Zwei sehr
schôüne lebende Condors, drei Caïta's, zwei Zebus,
zwei Mufflons, mehrere Amerikanische Bären und Bi
samschweine, einige Exemplare des Nordamerikanischen
fliegenden Eichhürnehen, mehrere Exemplare Ilockos,
cben so Wie Psittacus hyacinthinus, macroglossus und vasa
und die schôüne Grus pavonina fes-ellen dort besonders
meine Aufmerksamkeit.
Die Zeit, ywrelche mir nach meinem Aufenthalte in
Berlin bis zur Erôffnung der Versammlung der Natur
forscher übrig blieb, glaubte ich am Besten zu einer
Reise nach Frankfurt a, M. benuizen zu kônnen, Der
<
Erfolg liess mich die Ausführung dieses Entschlusses
nicht ,bereuen. Die Samnilungen der Senkenberg'schen
“ Gesellschaft verdienen mit Recht den grossen Ruf, den
sie in neuern Zeiten durch Kretsthmann's und Rüppel's
ausgezeichnete .Thätigkeit erlangt haben und gehüren
ohne Zweifel zu den reichhaltigsten Europa's, besanders
der zoologische Theil de:selben. Imposant ist die in ei-
nem ungeheuern Saale aufsestellte Collection der Säug-
thicre, yorunter sich die Wiederkäuer, die Affen und
die Raubthiere besonders auszeichnen; und selbst die
vortrefflichen Sammlungen Berlins an Arlenreichthum
überbjeten , während letztere freilich, was namentlich
die Nagethiere betrifft, wieder reicher ausgestattet er-
scheinen. Nicht minder bedeutend ist die, Sammlung
der Vügel, die gleichfalls einen sehr grossen Saal ein-
nimmt und hinsichtlich der grüssern Raubvügel, der
Nashornvügel, der Jühnervôgel und mehrerer Abthei-
lungen von Singvôgeln ebenfalls vor der Berliner den
Vorrang behauptet, vwiewohl der Artenreichthum im
Allgemeinen in Berlin bedeutender ist. Auch die Samm-
lung der Fische enthält viele Arten, jedoch weniger
als die Sammlungen Berlins. Die übrigen Abtheilungen
haben einen geringern Umfang, und künnen daher den
in allen Thierabtheiïlungen gleich umfassenden Berliner
Museen nicht parallelisirt werden. Jedoch finden sich
in dem vergleichend-anatomischen Kabinett, besonders
unter den osteologischen Objecten, sehr viele und sel-
tene Gegenstände. Vor allen Sammlungen Europa's zeich-
nen sich aber die Frankfurter durch die Fülle neuer
Habessinischer Producte aus, die sie, wie alles Nord-
africanische , dem unermüdeten Eiïfer und der seltenen,
selbst die grôssten Opfer nicht scheuenden Liberalität
Rüppel's verdanken, der auch uns Manches im Tausch
versprochen hat. Ueberhaupt muss man aber bei den
Sammlungen Frankfurts bewundern, dass sie in dem
thätigen gelehriten Vereine einer isolirten Stadt und den .
grossartigen Schenkungen einzelner Mitslieder desselben
ihren Ursprung fanden. Die reiche Vôgelsammlung des
Herrn Obrisilieutenants v. Feldezg in Sachsenhausen bei
Frankfurt zeigte mir ebenfalls vieles Neue und Seltene ;
auch acquirirte ich von ihm im Tausch 14 Arten Vü-
sel, die unserm Museum fehlen, darunter als Selten-
heiten Phasianns albocristatus, Cryplonyx coronata, Anas
Gerria, Carbo n- sp.
Von Frankfurt wandte ich mich nach Jena und traf
dort zum Beginn der Naturforscherversammlung ein.
Der Umfang derselben, die Art des Empfanges der Gä-
ste u. s. f. ist in den ôffentlichen Blätsern bereits so
vielfach besprochen und sogar in den einzelnsten Details
durch das Tageblatt bekannt geworden, dass eine Mit-
theilung darüber hier überflüssig erscheint. Ich erlaube
mir daher nur in Bezug auf mein Fach zu bemerken,
dass das Zusammentreffen mit mehreren fachverwandten
ausgezeichneten Gelehrten, von denen viele persünlich
mir noch unbekannt waren, manche Belehrungen und
Anresungen veraulasste.
Der zoologischen Section trug ich folgende der Con-
ferenz bereits meist bekannte Gegenstände vor :
176
1) Ueber die Eintheilung der Myriapoden in, 2 Ab-
theilungen, in Fressende und Saugende- — 2) Bemer-
kungen über den Bau des Moschusthiers. — 35) Wahr-
nehmungen über die Structur des Wychuchol. — 4)
Notizen und Zeichnungen zur Nalurgeschichte der See-
otter und der Robben. — 5) Zeichnungen einer Russi-
schen Diomedea und eines neuen Aptenodytes. — 6) Ma-
terialien zur Monographie der Alken. — 7) Dergleichen
zur Monographie der Scharben. — 8) Beiträge zur Na-
turgeschichte der Sturmvôgel. — 10) Die Zeichnungen
zur Monographie der Glomeriden- — 11) Die Zeichnun-
gen mehrerer neuer oder wenig bekannier Russischer
Säugethiere. — 12) Die fertigen lithographirten Blätter
zur Beschreïibung der Mertens'schen Schirmquallen und
15) das erste Heft meiner Descriptiones et icones animalium
Rossicorum.
Von Jena nahm ich den Rückweg über Leipzig und
Halle. In Leipzig sah ich interessante zoologische Ob-
jecte aus Chili und Peru von Pôppig mitgebracht; in
Halle die, für eine Universität in einer Provinzia!stadt,
besonders in ornithologischer Beziehung , nicht, unbedeu-
tende zoologische Sammlung, so wie das ehemalige Me-
kelsche überaus reiche Kabinett, vwelches gegenwärtig
für die Universität Halle von der Kôünigl. Preussischen
Regierung angekauft ist und eine der grüssten Zierden
und Bereicherungen dieser Anstalt bildet.
In Hamburg vervweilte ich einen Tag,
von Hrn. Ministerresident v. Struve der Akademie em-
pfohlene ornitholosische Sammlung in Ausenschein zu
nehmen, theils um bei Hrn. Brandt Objecte für unser
Museum auszuyählen. Namentlich acquirirte ich von
ïhm theils gesen Tausch, theils gegen baar, 5 Arten
Säugethiere, 58 Arlen Vôgel und mehrere Arten Cru-
staceen.
Môchten diese kurzen Mitiheilungen über die Benu-
tzung meiner Zeit bei dem Besuche Deutschlands den
Erwartungen der Akademie entsprechen und ïihr die
Ucberzeugung geben, dass ich nach besten Kräften ih-
ren Sarmmlungen zu nützen und den Kreis meiner
theils um die
Kenninisse zu erweitern strebte,
Re —— été
QUVTRAGES OFFERTS.
Ocrore.
CLXXII. Museum anatomicum Academiae Luzduno-
Batavae. Volumen IV. descriptum a Gerardo Sandifort,
Lugduni Batavorum. 1835 fol. CLXXIHII. Compendium
der hühern Mathematik von Adam Burg. Wien 1856. 8.
CLXXIV. Leichtfassliche Anleïtung zur Rechnung mit
Decimalbrüchen —- von Adam Burg. Wien 1836. 8.
CLXXV. Ueber die Stärke und Fesligkeit der Materia-
lien, — von Adam Burg. 8 CLXKVI. Revue de la
côle d'or et de l'ancienne Bourgogne , dirigée par J. F.
Pautet. T. I. Dijon 1836. 8 CLXXVII Geschichte
und Beschreibung des Domes zu Mainz — yon J. Wet-
ter. Mainz 1855. 8. CLXXVIII Kritische Geschichte
der Erfindung der Buchdruckérkunst durch Johann Gut-
tenbers — von J. Wetier, Mainz 1836. 8. nebst xui
Tafeln Facsimiles Quertol, CLXXIX. Untersuchungen
über die wichtigsten Gegenstände der Theaterbaukunst
— von J. Wetier, Mainz 1829. 4 CLXXX. Annales
des mines, ou recueil des mémoires sur l'exploitation
des mines — redigés par les ingénieurs des mines — 3e
série. T. IX. Paris 1856. 8. CLXXXI. Ueber die Ent-
stehung der Gewohnheit-die ungarischen Küniginnen
zu krônen — und über die Rechte und Vorrechte der
ungarischen Kôüniginnen, vwelche aus der Art zu krô-
nen hervorkamen — von Nicolaus v.:Füldvary.tPest
1850. 4 CLXXXII Ueber die Statution in Ungarn,
veranlasst durch d'e gesetzliche Verleihung der fürstlich
von Kohäry'schen Güter an Seine Durchlaucht den Her-
zog Ferdinand von Sachsen-Coburg-Gotha. Beschrieben
durch Dr. C. A. Zipser. Kaschau 1854. 8. CLXXXII.
Uebersicht der Arbeiten und Veränderungen der 'schle-
sischen Gesellschaft für vaterländische Cultur im Jahre
1834 und 1835. Breslau 1835. 1836. 4. CLXXXIV.
Mémoires et dissertations sur les antiquités nationales et
étrangères publiés par la Société royale des Antiquaires
de France. Nouvelle série. T. II, Paris 1836. 8. CLXXXVY.
Report upon the recent progress, and present stale of
meleorology — by James D. Forbes. Second edition.
1855. 8 CLXXXVI. On the geology of Auvergne par-
ticulary in connexion with the origin of trop rocks and
the elevation theory by Forbes. 1836..8. CLXXXVII.
Address to the british associalion for the advancement
of science délivered on the occasion of the opening of
the fourth general meeting at Edinburgh, 8th Sept.
1854 — by James D. Forbes. Edinburgh 1854. 8.
CLXXXVIIL On the refraction and polarization of
Heat — by James D. Forbes. Edinburgh 1855. 4.
CLXXXIX. Researches on heat. Second series — by
James D. Forbes. Edinburgh 1856. 4. CLXL. Mémoire
sur les variations horaires du baromètre près d'Edim
bourz — par J. D. Forbes 1852. 8. CLXLI. Tageblatt
bei der vierzehnten Versammlung der Naïurforscher und
Aerzte Deutschlands. Jena 1826. 4. CLXLII. Pascyxye-
mie © mous, “umo Îlumamynas, © KOMOPOMB TORO-
pums Ipopors Ilcaix 8» Lx. Vi. em. 14 ecmes Mec-
cia Iucyc», cou. A. Tepuogcraro. Mocxsa 1836. 8.
CLXLIII. Pascyxyenie Oo BakHOCMM MOAOKRNMEAPHEIXP
CpeacmBr , NPEAIATACMEIXE Ipazocragmoro Xpuemian-
CKOIO IfCPKOBBIO AAA CHaCeniA BCHXE M KAKAArO, CO“
Iopaancxaro. Mocksa 1856. 8. CLXLIV. OGosptnie
HPeAMEMOEE AAA OMEPHIMATO HCNHMAHIT CITYACHMOBE
+ ETS Ayxos. Axax. Mocksa 1856. 8. CLXLV. Mop-
exoit Mscauocaoss ma 1837 rog» nsjanusit npn Fu-
aporparmaecxoms /leno mopcraro Muuuemepemsa: CII.
1856. S.
Emis le 12 décembre 1856.
Tome I. BULLETIN SCIENTIFIQUE N. 25.
PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
> DE 'SAINT-PÉTERSBOUR G.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées douit vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’un volume est de 5 roubles
assign. en Russie, et de 1 } écus de Prusse, à l'étranger. On s’abonne, à S4-Pétershourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse
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charge de commandes pour les cab irqur , tt le libraire LEOPOLD VOSS à Leiïpsig, pour l'étranger.
Le. BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays aù courant des travaux exécutés par l’Académie, et à leur
transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mémoires lus dans les séances; 2, Notes
de peu d’étendue in exfenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés , présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scienti-
fiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l’état des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie.
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie ; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 50. Sur la détermination des nombres transcendants au moyen de l'analyse des proba-
bilites, Bouxiaxovsxy. — NOTES. 29, Sur un ordre nouvtau de la «lasse des Myriapodes. BRANDT. — 50, Sur un insecte nouveau
de la famille des charançons, FALDERMANN.— 81. Sur quelques insectes de la Russie. MENETRIES. — CORRESPONDANCE. 4. Zzx-
trait d'une lettre de M, Si6GREN à M. Frühn! — MÉLANGES. 7. Ædition du livre des évangiles d'Ostromir, — 8. Rapport sur
Les prix proposés par l'Academie. — CHRONIQUE DU PERSONNEL. — OUVRAGES OFFERTS. Novembre. Décembre.
EEE RRQ © << |
EXTRAITS DE MÉMOIRES, longueur du cylindre, et x le rapport de la circon-
. férence du cercle à son diamètre.
Qu'on projette un très grand nombre de fois (100000
fois par exemple) une baguette d'une longueur donnée
sur la surface d'un triangle régulier, et qu'on dé-
MÉHAERTHHXS UNCEMB, C. à d. SUR LA DÉ-| signe par P le nombre de rencontres de la baguette
TERMINATION DES VALEURS APPROXIMATIVES
DES NOMBRES TRANSCENDANTS AU MOYEN DE| . , ; à
DE. primera , à-peu-près, par le théorème de Jacques Ber-
L'ANALYSE DES PROBABILITÉS, PAR M. BOU-|oulli, la mème probabilité que l'expression de z;
" NIAKOVSKY. 1er mémoire (lu le 9 décembre |on aura donc
30. © npm10xEHIIT AHAAN3A B5POHTHOCTEÏN KB O-
UPEY4BAEHIIO IPNBANMREHHPBIXBE BEANUUHBE TPAHC-
3 À P
avec le contour du triangle; le quotient ex-
9 100!
1836). SVS-rZ—r?(1842V5—4%x) __ P
X, (a). 7 I? — 100000!
M. Bouniakovsky détermine; dans ce mémoire, la | d'où l'on trouvera facilement 7.
probabilité de la rencontre du contour d'ün triangle| Cette méthode peut aussi servir à mesurer des lon-
régulier avec un cylindre extrêmement mince, que[gueurs dont on aurait besoin. Ainsi, par exemple,
l'on projette sur la surface du triangle, de manière | Si l'on ne connaissait pas la longueur de la baguette
que son centre se trouve dans l'intérieur de cette sur- | ‘mployée; et si l'on n'avait pas sous la main les
face, en supposant que la longueur du cylindre pro- | Moyens de la mesurer directement avec exactitude,
jeté ne dépasse pas le diamètre du cercle ‘inscrit | 9" la déterminerait par l'équation (a).
dans le triangle en question. L'auteur trouvé, pour la M: Bouniakovsky se propose de revenir sur cet ob-
prie dont il!s'agit, l'expression Suivante : jet, ret de résoudre d'autres questions , qui condui-
qqs suol svs:rL rt (1625 21%) ront à la détermination approximative de transcendan-
F- xl? À tes plus compliquées que le nombre x.
dans laquelle L, désigne lecôté du triangle, 2r.la
—— D —
SUQIAITAAIOE VITAJIUE
ynécessaire de partager les Myriapodes en ordres et
ere ui que suit :
NOTES.
29. Kork bn one nov e ee: | dé.
DES MYRIAPODES ET: SUR | L'ÉTABLISSEMENT:
DES SECTIONS DE CETTE CLASSE D'ANIMAUX
TEEN GÉNÉRAL, Par M, JF. BRANDT (ü
2 décembre 1836).
1l y a déjà quelques années que j'ai eu l'honneur
un genre nouveau de Myriapodes très singulier, sous
le nom de Polyzonium, genre que je proposai alors ,
A cause de la conformation des anneaux du corps,
comme type de la seconde division de la famillé de
Glomeridia ou Pentazonia créée récemment par moi.
Mais des recherches suivies et. encore plus exactes,
sur la structure de la bouche m'ont porté à croire que
PRE Dole
ces dures, parce qu'ils manquent d'organes | propres à
triturer les aliments, mais qu'ils se nourrissent plutôt
de substances liquides , qu'ils avalent en: suçant.
Durant: mon dernier séjour x Berlin (voyez lé N. 21
p- 168 de de Journal) ; l'obligéance de M. Klug me
fournit l'occasion d'examiner le Muséum royal si
riche en Myriapodes. J'y. trouvai, deux espèces, en gé-
néral très voisines du genre Polyzonium par la confor-
mation du COrps , mais dans lesquelles les parties de la
bouche , encore beaucoup plus prononcées comme orga-
nes propres à sucer, contribuèrent à me confirmer posi- |
tivement d'existence des Myriapodes suceurs. Il résulte
de ma découverte que la,division des, Myriapodes , |
proposée par, Latreille et déjà modifiée par moi, doit
être changée de nouyeau; car l'absence, ou l'évolution
d'un, appareil mâsticatoire ! est d'une si haute impor-
tance. pour la physiologie des animaux, qu'il. doit
être un des premiers, principes. de classification, prin-
cipe déjà depuis, long-temps observé avec soin par les
naturalistes dans, la détermination des. ordres, dés ani-
maux Hexapodes ou Insectes proprement dits. Envisa-
gés sous ce rapport, les Polyzonia ne peuvent plus
former une section des Chilognathes, mais-plutôt con-
sütuer un ordre tout-à-fait particulier. Je crois donc
Typhlogen,
1 sm
LC LA | PREMUER,O! ‘
M istod manducantia ou A AT b.
1 ! - M. -SECOND ORDRE.
Pre sugentia ou PE ee er br
Ge mie cop EL
Cet ordre, qui répond aux Myriapodes de Latreille,
peut se subdiviser selon ce célèbre entomologiste en .
de mentionner, dans un rapport fait à l'Académie, deux, sectiong, on sou:0FATES s ADDEIéS par. Ka Hills,
À. Chilopoda.
B. Chilognaiha.
Les Chilognathes offrent, pour la structure des an.
neaux du corps, trois 1ypes. très, différents: types que
[j'ai découverts il y a-six ans, et qui sont indiqués
dans le VI Tome du Bulleün des naturalistes. de Mos-
cou, comme familles particulières. Les noms de ces
me mé
a. Familia Mn, ou Polydesmata.
6. Familia Trizonia où Julidea.
c. Familia Pentazonia-ou Glomeridia.
IL. SECOND ORDRE, , O 0%
SE ue it
Mandibulae et maxillae, nec non labia in probos-
cidem plus minusve evolutam coalifa. Corpus valde
elôngatum, angüstum. Corporis media cingula"singula,
ut in Pentazomis, e partibus’ quinque composita.
Les trois. espèces d'animaux encore. médits ; qui
selon mes recherehes composent cet, ordre; , doivent
constituer les types de trois genres très distincts 1
(et que l'on peut distribuer, selon la présence ou l'ab-
sence des yeux, en deux sections, | Me à et
lidesdord
L SECTION. 0976 Tue
Om, m alt o.pih0 f -G 014 10!
Oculi parvi, simplices .in! fronte. inter antennas. “1
spicui, | |
1. Genre Polyzomium Nob. | : Di
Genus Polyzonium: Brandt. Isis, 1834, p.704,0
Oculi, quatuor, quorum bini, approximati. Capitis
inferioris faciei pars labio inferiori analoga appendice
palpiformi quovis latere aucta. Rostrum antennis fere
duplo brevius, acutum, Antennae geniculatae,
1 20m
Species Polysonium germanisum. Nob.
Habite l'Allemagne.
2. Genre. Siphonotus. Nob.
Oculi dué distineti. Appendix palpiformis nulla.
Rostrum elongatum, apice obtusiusculum, antennis lon-
gitudine fere aequale. Antennae subrectae , clavatae,
Species Siphonotus brasiliensis. Nob.
Mit au Brésil,
IL SECTION.
Typhlogena.
| | Oculi mulli.
4. Genre Sipho, a. Nob.
Caputparvum, angustum. Rostrum acutissimum ,
tenuissimum, elongatum, subulatum, subdéflexum,
aatennas subaequans. Antennac satis elongatäe, sub-
curvatae, Appendix palpiformis nulla,
« Species Siphonophora portoricensis Nob.
De l'ile de Porto-Rico.
de — —
31. NOTICE. SUR ÜN INSECTE NOUVEAU ET NUISIBLE
DE LA FAMILLE DES CURCUXIONIDES (CHARAN-
çons), Par F. FALDERMANN, Dr. en phil.
(présenté le 16 décembre 1836. )
Parmi le grand nombre des animaux , surtout des
insectes , nuisibles à l'homme soit immédiatement soit
dans ses intérêts , l'on remarque particulièrement plu-
sieurs “espèces de Cureulionides qui souvent endom-
magent: considérablement toutes sortes d'arbres et
peuvent ; par conséquent; être rangés entre les plus
anciens fléaux de l'humanité, C'est ainsi qu'au prin-
temps passé ; j'ai reçu des serres fruitières du’jardin
impérial de Tsarskoïé Selo un petit insecte gris qu'on
ny avdit jarhais remarqué antérieurement et qui, ré-
pandu.en quantité innombrable sur les pêchers, ron-
grait, jusqu'à l'aubier , l'écorce des jeunes pousses dé
ceshespalers ; de manière que, peu à peu, un grand
nombre de ‘branches se desséchèrent: Dès que le jour
paraissait} riéest insedles savaient se cachet, de facon
que ; pour mettre quelque borne à leur dévastation ,
on futrobligér de ‘leur’ five la chasse à la lumière
péndant la quit. |
Ainsi que je l'ai déjà dit, ces petits {êtres si vo-
races n'avaient jamais été remarqués jusqu'alors ÿ ‘il
est par conséquent à présumer que c'est avec la terre
fraiche prise dans les champs ou dans les bois pour
la culture des pêchers, que leurs oeufs ‘ont été ap-
portés dans les serres où; grâce à une température
et à une nourriture également favorables, ils ‘ont
pu'se développer dans une aussi immense quantité et
{d'autant plus à leur ‘aise que , dans leur nouvelle de-
meure ils n'ont sans doute pas trouvé d'hôtes enclins
à leur fairé la chasse , ainsi que cela arrive dans la
nature libre où, très fréquemment, les animaux des
plus puissants trouvent tout près d'eux leur ennemi
naturel. La larve de ce charançon vit dans la terre,
mais il paraît que , jusqu'à présent, on n'a pas re-
marqué qu'il y cause aucun dommage.
D'après mes recherches les plus exactes ; dans les-
quelles je me suis aidé principalement de l'ouvrage
qu'un des entomologistes les plus distingués de notre
époque ; M. le conseiller de commercé C.-J. Schôün-
herr vient de publier sur la famille si nombreuse
des Curculionides (Genera et Species Curculionidum ,
cum Synonyma hujus Kamiliae ec. Parisüis 1836), j'ai
lieu de croire que mon insecte est nouveau pour la
science, €. à. d. que, jusqu'aujourd'hui, il n'a été ni
connu ni décrits —: Je m'en suis procuré plusieurs
centaines d'exemplaires vivants et j'en donne iei une
description détaillée ; après les avoir examinés avec
la plus scrupuleuse attention,
C'est à mon ami M. Marquardt, jardinier de la
cour impériale à Tsarskoïé Selo, que je suis redevable
des renseignements consignés dans cette notice; en
donnant son nom à l'insecte nouveau , je me fais un
plaisir. de lui offrir un témoignage de ma reconnais-
sance ainsi que de mon estime et de mon amitié.
OtrornyAcHUS MARQUABRDTH mihr,
Nigro-fuscus, opacus ; thorace -oblongo ; confertim
tuberculato, läteribns ampliato-püulvinato ; elytris ob-
longo.- ovatis, obsolete sulcatis, sulcis concinne ocel-
lato-punctatis squamulis flavis fuscisque dense: adsper-
sis drroratis ; : pédibus brunneis. |
Longit. sine rostro 24-53 lin. Lat. 14-13 din.
Otiorhyncho picipedi Fabr, proximus et haud absi-
milis, sed major et praesertim longior ; rostro cras+
L
180
siori , pterygia apicalia magis divaricata ; antennaram
articalo primo longiore sapiceque magis clavato ; tho-
race longiore, distinctius et remotius tuberculato',
lateribus minus rotundato ; elytris longioribns basi et
postice plerumque magis attenuatis, nec non supra
laevioribus et evidentius ocellato - punctatis praecipue
diversus et faciliter distinguendus.
Caput crassum , convexum , nigro-fuseum , minutis-
sime crebre punctulatum, summo vertice laeve, ‘an-
trorsum parce, setosum et squamulis flavis vel aureis
adspersam; frons deplanata, rarius punctata, canali-
cula angustissima nec profunda inter oculos longitu-
dinaliter instructa ; oculi modice prominuli, rotundati,
aterrimi; rostrum capite vix longius, crassum, angu-
latum , apice dilatatum, ibique late et profunde emar-
ginatum, supra ad apicem late impressum et dense
exarato-punctatum ; inter antennas transversim leviter
incrassatum ibique utrinque acute carinatum; pilis
nonnullis rigidis longis dispersis ; canalicula antenna-
- lis valde profunda , ad oculum extensa. Antennae in-
tra apicem rostri utrinque insertae, fractae ; nigro-
fuscae, thoracis basin paullo superantes , crassiusculae,
sat dense pallido-pilosae ; articulo primo longissimo ,
apicem versus gradatim incrassato vel clavato, ubique
crebre exarato-punctato ; ultimis quatuor valde coarc-
tatis, fuscis, clavam oblongo-ovatam apice acutam
conformantibus. Thorax latitudine evidenter longior ,
nigro-fuscus, antice posticeque angustatus, basi obtuse
rotundatus, subtilissime reflexo-marginatus , margine
ipso Jeviter erenulato; lateribus in medio ampliato-
rotundätus , pulvinatus, apice truncatus, in medio
tenuiter sinuatus, dorso modice convexus, concinne
sat dense tuberculatus; tuberculis in medio dorsi ma-
joribus , magis elevatis, supra obtusis ; glabris , niti-
dis , interdum seriatim collocatis , latera versus multo
minoribus sed densius adspersis; interstitiis puncta-
tis, dense praesertim utrinque flavo-squamulosis ; prae-
terea canalicula dorsali obsoleta, nec basin, nec apicem
atlingente instructus. Scutellum minutissimum ; valde
retractum, sub-triangulare, glabrum, nigro-fuscum,
obsoletissime at dense punctulatum. Elytra oblongo-
ovata, basi conjunctim late et profunde emarginata ,
ibique thoracis basi paullo latiora , illoque plus triplo
longiora, dein mox pone basin subito dilatata, late-
ribus in medio modice rotundatis, pulvinatis ; postice
attenuata, apice ipso truncata, conjunctim| leviter émar-
ginala, supra parum convéxa, antice fere plana ; pos-
tice valde declivia, ubique late, sed obsolete sulcata,
nigro-fusca, opaca, pilis rigidis obliquis fuscis /sat!
dense obsita tota, squamulis rotundatis coriaceis fuscis.
et pallidis sub - fasciatim adspersa, unde irrorata; in
sulcis fundo punctis magnis distincte .ocellatis remote
impressis ; interstitiis vix elevatis, remote tubercula-
is, antice et postice modo granulatis, sub - rugosis ;
tuberculis dorsalibus sat elevatis, nitidis. Corpus sub-
tus obscure fuscum , sub-nitidum, vage minute punc-
tulatum , in ventris medio nonnihil impressum ibique
obsolete transversim rugulosum, latera versus squa-
mulis nonnullis rotundatis, flavis vage adspersum, un-
dique pilis breviusculis prostratis, flavis pârce vesti-
tum ; segmento!anali densissime at minute granulato ,
nec non densius piloso. Pedes. validi ‘sat dense rüde
punctati, sub-scabrosi, brunnei, parum nitidi, pilis
flavis obducti ; femoribus elavatis, omnibus intra api-
cem intus profunde impressis et denticulo minute in-
terne mumitis; tarsis valde dilatatis, subtus densis-
simé falvo-spongiosis.
30. SUR QUELQUES INSECTES DE LA RUSSIE} PAR
M. MÉNÉTRIÉS (lu le 16 décembre 1836).
Malgré l'opinion que j'ai manifestée ailleurs.sur les
difficultés que font éprouver aux entomologues ces: des-
criptions peu étendues et publiées dans un grand;
nombre d'Actes ou Mémoires de Sociétés savantes;
je me vois en quelque sorte forcé de publier par dé-
cades les diagnoses d'insectes de l'empire Russe que
possède l’Académie , attendu que les doubles des es-
pèces nouvelles qu'elle à sont envoyés à l'étranger ;!
et bien qu'on leur ait assigné des dénominations; äl
pourrait arriver cependant que des entomologistes :
russes répandissent les mêmes espèces sous d'aulres:
noms ; source de confusion pour la synonimie.
Plus tard, je livrerai une description détaillée de
ces insectes , et tâcherai de rassembler au moins plu-»
sieurs décades, afin d'offrir réunis le plus igrands
181
nombre possible de matériaux relatifs au complément
de la Faune russe.
1,
2
LA
PREMIÈRE DÉCADE.
Chlaenius Sischukini Nob.
Capite viridi-aeneo ; thorace cupreo, punctato;
elytris obscure-aeneis rufo - tomentosis , striatis ,
interstiliis rugoso-granulatis; antennarum articulo
primo, femoribus tibiisque ferrugineis, tarsis ni-
gris.
Il est à-peu-près de la taille du C4. holose-
riceus, Fab, avec lequel il ressemble ; et nous a
été envoyé dIrkoutsk par M.Stschoukine, direc-
teur des écoles de cette ville.
Sphodrus-subcostatus Nob. :
Apterus, niger nitidus ; thorace sub-cordato ;
elytris oblongo - ovatis, profunde striatis, striis
impunctatis , interstitiis sub-convexis.
Il atteint presque la taille du Sp. longicollis
Stev., mais il est un peu plus large; d'Irkoutsk,
Anomala oleaginea Nob.
Viridi - aenea, sublus cuprescens ; capite tho-
raceque crebre punctatis ; elytris utrinque bisul-
catis, punctis minutis semicircularibus sub-rugu-
losis impressis.
Cette jolie espèce qui est un peu plus grande
que l'Æ. holosericea Fab. nous a également été
envoyée d'Irkoutsk par M. Stschoukine,
Anatolica (*) corpulenta Nob.
Atra, nilidula, confertim punctata; thorace sub-
tansverso, basi sinuatim impresso; elytris in-
flato-ovatis modice convexis fere rugulosis.
Elle est à-peu-près de la grandeur de la Zen-
lyria impressa, Fisch., mais de forme plus ra-
courcie. D'Irkoutsk.
Analolica typonota Nob.
Atra nitida; thorace sub-elongato, basi si-
nuitim sub - impresso , crebre punctato ; elytris
breviter ovatis , dorso excavatis, obsolete muri-
calo-punctatis.
Cette espèce ressemble un peu à la Tentyria
thoracica, Fisch., mais le corselet est plus alongé.
D'Irkoutsk.
voyage de Kolzebue), 5e livr, pag. 7. — Co/poscelis, Solier, Dej.
| (*) G. Anatolica, Eschscholtz Zoologischer Atlas elc. (du second
6.
Melanesthes aluiaceus Nob.
Sub-ovatus, niger, opacus , alutaceus ; thorace
transverso, crebre punctato, lateribus deplana-
tis, reflexis ; elytris subtilissime granulatis, sub-
sulcatis.
Il est à-peu-près de la taille du Me. sibiricus
Fald. (Opatrum sibiricum Fald. Bullet. de la Soc.
des Natur. de Moscou ,. T, VI, P. 55, PL II.
fig. 3.)
Des montagnes de l'Altaï et d'Irkoutsk.
Chrysomela dimidiata Nob.
Breviter ovata, convexa, nigro-picea ; thoracis
margine incrassato; elytris postice dimidiato-ru-
fescentibus , punctato-striatis, interstitiis irregu-
lariter punctulatis.
De la taille de la €. /urida.
D'Irkoutsk.
Cryptocephalus pustulipes Nob.
Punctatus niger; thoracis margine antico
basi maculisque duabus oblongis flavis ; elytris
rubris , punctis tribus in singulo nigris; femori-
bus quatuor posterioribus macula flava notatis.
Il est à - peu - près de la taille et de la forme
du C. 6:punctatus Fab.
D'Irkoutsk.
Cryptocephalus congener Nob.
Punctatus niger ; thorace rubro, punctis qua-
tuor margineque postico migris; elytris pallide-
rubris, basi luteo-marginatis, ‘maculis duabus in
singulo suturaque atris ; antennarum articulis 2,
3, et 4 flavis.
De la taillle et de la patrie du précédant,
10. Cryplocephalus alni Nob.
Niger; thorace gibbo, punctulato, margine antico
lateribusque flavis; elytris profunde punctatis,
rubris, maculis duabus in singulo nigris; an-
tennarum articulis 2, et 3. flavis.
Il est de la taille du €. Zipunctaius Fab.,
auquel il ressemble.
D'Irkoutsk.
CORRESPONDANCE
4 Exrraïr D'une Levrre De M, Siücrex À M. Fhiax.
(Lu le 13 janvier 1857).
Simpheropol, den 26. November :1886.
— Was meine literärischen Beschäfigungen anbetrifft,
so habe ich in diesem Sommer, neben den Bädern,
recht Aeissig Orientaliséhe Sprachen, besonders aber
Türkisch und Tatarisch,. ’studiert, und da ich be.
sonders, bei. künstlichem Lichte meine Augen scho-
nen mussle, so.dienten die im Herbste immer län-
gr werdenden Abende zum geistigen Wiederkäuen
des am Tage Erlernten und zum Meditiren darüber.
So konnten meine Studien, beï allen traurigen, hem-
menden Umständen , dennoch feste Wurzeln schla-
gen, und bei meinen Meditationen bin ich zu interes-
santen Resultaten gelangt, deren gehôrige Auseinander-
setzung nach meiner, wills Gott, glücklichen, Wieder-
kunft, für die vergleichende Sprachforschung und Vôül-
kerkunde, wie’ ich hoffe, nicht ohne Nutzen bleiben
wird. — Meinen Aufenthalt hier in Simpheropol habe
ich zur ferneren Orieritirung über dieses Gouvernement
und zur Vorbereitung auf die Rückkehr nach dem Kau-
kasus ebenfalls bestens zu benutzen gesucht, wozu ich
keine günstigere Gelegenheit in der Welt haben konnte,
als die mir zu Theil gewordene durch die gastfreundli-
che Aufnahme in das Haus meines gelehrten Landsman-
nes, des yrürdigen Staatsrathes von Stewen, der mir
mit der zuvorkommendsten, ächt wissenschaftlichen ed-
len Liberalität seine reichhaltisen Sammlungen über den
Kaukasüs in ‘meinen Fächern zum freien Gebrauche
nicht allein jetzt, sondern auch in der Folgezeit üiber-
lassen hat, mit-der eben so edlen Bedingunig, in dem
Falle, dass ich etwa durch unglückliche Ums!ände mich
selbst ausser Stande sehen sollte sie zu benuizen, das
Wichtisste davon, zum Gébrauch für Andére in der Zu-
kunft, dér'Akademie der Wissenischafien zu äbermachen.
— Nach'méiner Zurückkunft von der Südküste hierher
habe ich nur eine kleine Excursion nath! Baghischi-
sara) gemacht, theils um die berühmte ehemalige Re-
sidenz der Krimmschen Chane und deren Merkwürdig-
keïten zu sehen, theils aber und hauptsächlich, um
mich in jenem angeblichen Hauptsitze der tatarischen
Gelehrsamkeit nach älteren historischen Handschriften zu
crkundigen und, im glücklichsten Falle, solche zu acqui-
riren. JIndess habe ich nur ein einziges MS, der Art
anksufen kônnen, nämlich Joe Qli ef castle
SL LL és Cbekanntlich der 5te von den,Krimmschen
Chanen von 1535 bis 1559) Es, von circa 17 Bo-
gen. Alles Andere, was:ich dort zur Ansicht.bekam,
bezog sich auf die Religion, .oder war belletristischen
Inhalts ohne allen geschichilichen Werth, dabei defect
und zerrissen. Ein Tarich über Tschingis-Chän, vielleicht
dem von Chälfin in Kasan 1822 edirtéen ähnlich, ver-
sprach man mir hierher nachzusenden, vwenn der da-
mals abwresende Eisenthümer es abtreten würde; wahr-
scheinlich hat ler es aber nicht thun wollen, da man
nichts geschickt hat: Auch hier habe ich vergeblich
nach historischen Handschrifien gefragt, obgleich, Ge-
rüchten nach, sogar ausführlichere lokale Tarich's sich
noch in der Krimm befinden dürften, mit denen aber
die tatarischen Eigenthümer äusserst zurtickhalténd sind,
so dass es nicht leicht ist, solche einmal zur Ansicht
zu bekommen. Ich werde indéss nicht ermangeln; auch
noch ferner mich nach dergsleichen Sachen auf, meiner
in den nächsten Tagen anzutretenden Reise, nach dem
Kaukasus zu erkundigen, die ieh mich entschlossen habe,
nicht, wie hieher, über Taman und längs dem Kuban,
zu machen, wo die Passage zu dieser Jahreszeit wregen
der nahen Nachbarschaft der Tscherkessen besonders
gefährlich ist, sondern um den Asowschen See über
Marjupol, Taganrog und Tscherkask, wo ich denn auch
Gelegeuheit finden werde, im Zusammenhange mit mei-
nen bisherigen tatarischen Siudien, mit den Nogajern
und ïhrem stark abweichenden Dialekte bekannt zu
werden. — Um bei der, in dieser äusserst schmuizigen
und unangenehmen Jahreszeit bescherlichen Reise
mein Gepäck in etwas zu erleichtern, sende ich hier-
bei ein Kästchen ab mit verschiedenen theils bisher mit-
gehabten, fheïls hier erworbenen und gesammelten Bü-
chern und Papieren, die ich sämumtlich bis zu meiner
Wiedéerkunft gütigst aufzubewahren bitte, mit Aus-
handschrifilichen Tagebuchs. von Rei-
welches
nahme eines
neggs über seinen Aufenthalt in der Türkei,
Ew-. Excellenz ganz oben im Kasten finden werden,
und von meinem verehrten Wirthe, dem Hrn. Staats-
rath von Stewen zum Geschenk für die Akademie
beslimmt ist. Derselbe hat mir noch drei merkwürdige
Actenstücke in Bezug auf Klaproth's Aufenthalt in Ti-
flis und in Grusien mitgetheilt, welche ich meiner Seits
für Pflicht erachte, beiliegend durch Ew. Excellenz
der Akademie zum beliebigen Gebrauche zu übersenden.
Sie werfen éin neues Licht auf das eigentliche bisher:
unbekannte Wesen und Wirken jenes in aller Art Char-
N 2
1
185
latanerie meisterhaften Gelehrten;, undemachen es sehr
wahrscheinlich, dass er, wenn_wvielleicht nicht alle,
doch die meisten verschiedenen Excursionen, die er
laut'seiner Reisebeschreïbung von Tiflis aus unternommen
haben will, re ips@ gar nicht gemacht, sondern nur
nach freniden mündlichen oder schrifilichen Nachrich-
ten und Papieren zusammengeschrieben und mithin in
Bezug auf sich selbst erlogen habe; 50 wie ich schon
im vorigen Winter in Tiflis auch von der Khproth.
schen Beschreibung des Kuban-Flusses und der an derm-
selben wohnenden Véëlkerschaften (Voyage au mont Caucase.
T. I. Chapitre IX. — in der älteren deutschen Ausgabe,
22. Kapitel, p.187 ff.) grüsstentheils und besonders von
p+ 206 bis zu Ende unter den, im Archive dés General-
Stabes aufbewahrten älteren Papieren zufälliger Weise das
eigentliche Original wiéderfand, aus welchem Klaproth
ganz wôrtlich seine Nôtizen übersetzt hat, ohne seiner
eigentlichen Quelle auch nur mit einer Sÿlbe zu geden-
Ken, 4 beau mentir, ‘qui vient de loin! vwäre also in Be-
zug auf den Verfasser das passende Motto der Klap-
rothschen Reise nach dem Kaukasus und Georgien.
ee Q— —
MEÉLANGES.
6. EpiTIôN DU LIVRE DES ÉVANGILES D'OSTROMIR,
M. Tchertkoff, auteur d'un ouvrage de numismatique
russe qui, en 1855, remporta un prix Démidoff, avait
laissé ce prix à la disposition de l'Académie dans le’ dé.
sin Ce le: voir -employé-à la publication de quelque chro:
nique ou d'un: autre! oüvrige remarquable d'un’ intérêt
nationa)].
Sur la proposition de M. Krug, l'Académie! s'est dé-
diéé, dans sa séance du 9 décembre, d'allouer cette
somme à/l'édition d'un livre des évangiles, écrit à Nov-
gorod, en 1057, à l'usage d'Ostromir;” lieutenant du
Grand + Prince Iziaslav Yaroslavitch. Ici, ‘comme à l'é-
langer, on avait désiré, depuis longtemps, de voir pu-
blié cet antique monument de la langue slave, écrit en
caractères eyrilliques. Feu le Comte Roumiantsoff avait
déjà fait graver, à cet-.elfet, plus de 70 caractères qui
né sont plus-en usage dans l'écriture slavonne d'aujour-
d'hui, lorsque sa mort fit échouer cette belle entreprise.
Les matrices de ces caractèrés se trouvent actuellement
entre les mains de M. Käüppen qui, dès qu'il eut con
naissance de l'intention de l'Académie, s'est empressé de
les mettre à sa disposition. Un autre de nos membres
correspondants, M. Vostokoff, connaisseur consommé
de. la langue slave et auteur d'une grammaire | de cette
langue à laquelle l'ancien manuwcrit, dont nous, parlons,
lui a fourni les matériaux, travaille dans cermoment à
la rédaction d'un dictionnaire slave qui doit contenir
tous les mots et locutions que l'on rencontre, dans le Ji:
vre: des évangiles d'Ostromir, — C'est ce. même savant,
M. Vostokoff, qui a bien voulu.se charger aussi de soi
gner l'édition du, précieux document en question,
7. Rarpont SUR LES PRIX PROPOSÉS PAR L'ACADÉMIE,
Nous extrayons du compte rendu, de l'Académie pour
l'année, 4856: le rapport suivant:
En 1851, l'Académie avait proposé, pour sujet de son
prix de mathématiques, la’ question de déterminer le
mouvement de l'océan, ‘en considérant toutes les forces
dont l'influence peut être sensible; et de comparer à
l'observation, les hauteurs des marées et les instants de
leur arrivée, déduits de la théorie. — Lorsque, à l'ex-
piration du terme du concours, en août 1853, aucun
mémoire n'était parvenu à l'Académie, «et; qu'il y avait
lieu de supposer que, peut-être, l'espace de deux ans
n'avait pas été suffisant pour répondre à la question, le
terme du concours fut prorogé jusqu'au 1 août 1856.
Cette fois-ci, l'Académie a reçu un mémoire de con-
cours, écrit en allemand, et ayant pour épigräphe: ,,Es
geht aus vielen Thatsachen hervor, dass zwi-
schen der Erde und dem Monde eine schwache
electrische Wechselwirkung statt findet.“ Or
comme l'auteur de ce mémoire, loin de donner à la
théorie mathématique du phénomène en question les dé-
veloppements exigés par le programme de l'Académie,
s'applique au contraire à réfuter la théorie admise et à
lui substituer une autre, basée sur une prétendue action
électrique qui, selon lui existe entre la terre et la lune,
— l'Académie ne peut point considérer son travail
comme satisfaisant aux conditions du programme, de
sorté que, si même cette nouvelle théorie se trouvait
être mieux motivée qu'elle ne l'est en effet, le prix de-
vrait toujours lui être refusé. C'est donc à regret que
l'Acadénrie se voit obligée de retirer ce prix.
En 1833, l'Académie avait proposé au concours des
savants et pour sujet de son prix d'histoire naturelle,
des recherches accompagnées de dessins exacts et dé-
taillés, et relatives aux divers degrés de développement
des nerfs animaux sans vertèbres,
Cetie question, restée sans réponse, est remise au con”
cours jusqu'au 1 (13) août 1858.
intestinaux chez les
Enfin l'Académie propose, au concours de 1839,un prix
de cent cinquante ducats de Hollande qui sera
délivré à l'auteur du meilleur ouvrage Sur Les dialectes de
la langue grecque. Elle désire, dans cet ouvrage, voir
réunies et disposées systématiquement toutes les données
qui se rapportent à cette branche des études philologi-
ques, et qui doivent être puisées aux sources mêmes,
reproduites avec une exactitude diplomatique, et soi-
gneusement séparées de toutes considérations fondées
sur de simples conjectures, afin de ne point perdre de
vue le but essentiel d'un pareil travail, savoir celui d'é-
claircir par là, autant que faire se peut, l'état originaire
de la langue hellénique, — Les savants, qui voudraient
concourir à ces deux prix, sont priés d'adresser leurs
ouvrages anonymes, avant le 1 (13) août des années in-
diquées, au Secrétaire perpétuel de l'Académie, et
d'y joindre des billets cachetés, portant, en dehors, la de-
vise du mémoire, et en dedans, le nom, le titre et le
lieu du séjour de l'auteur. Le programme détaillé du prix
de philologie sera publié incessamment; celui du prix
de zoologie se trouve dans le Recueil des actes de la
séance publique de 1853 (St. Pétersb, 1834).
CHRONIQUE DU PERSONNEL.
Memgres DÉCÉDÉS: En novembre, à Ekenäs en Fin-
lande, l'Assesseur de collège Arved-David Ilummel, mem-
bre correspondant, et le 7 décembre, à Dorpat, le Con-
seiller d'état Bartels, professeur de mathématiques à l'u-
niversité de cette ville, membre correspondant.
NouvELLEs RÉCEPTIONS : Le 29 décembre ont été élus
membres honoraires : M. l'Aide-de-camp-général Comte
Charles de Toll, directeur en chef des voies de commu-
nication-et des édifices publics ; M. l'Aide-de-camp-géné-
ral Baron Grégoire de Rosen, commandant en chef de
la Géorgie. et M. le Baron de Barante, membre de l'In-
stitut et Ambassadeur de France près S. M. l'Emres-
REUR ; — membres correspondants : MM. Sturm et Melloni
à Paris, M, Klug à Berlin, M. Purkinje à Breslau et M.
le Baron Chaudoir à St-Pétersbourg.
184
OUVRAGES OFFERTS.
NovEmBrE.
CLXLVI. Histoire des maladies observées à la Mur
armée française pendant les campagnes de, Russie en
1812 et d'Allemagne en 1813, par J. M. L. de Kirck-
hove dit de Kirckhoff — troisième édition. Anvers 1856.
8. CLXLVII. 26 Disserlations de l'université Grand-
Ducale de Jena. CLXLVIIL. Voyage autour du monde,
exécuté par ordre de Sa Majesté l'Empereur Nicozas I,
sur la corvette le Séniavine dans les années 1826-1829,
par Frédéric Lütke. Paris 1835-1856. III. 8. et atlas in-
fol. CLXLIX. Catalogus librerum impressorum, quibus
bibliotheca regia publica Universitatis litterariae Vralisla-
viensis anno 1855 aucta est, Vratislaviae. 4. CC. Monroas-
cKkaa xpHCmomamia majauuas À. Ilonopsws., Kasames
1836. 8. 10 sxsewnr. CCI. Tloysemexsusix cA0Ba , rOBO-
pezsxa Kocmpoxcraro co6opa Ilpomoiepeexs Aauin-
aoms l'pysxesmws. Mocrsa 1856. 8. 2 V. CCII. Xpoxo-
xormuecxoe o6ospbmie mcmopinx Hosopocciiïcraro Kkpaa
1751-1823. Ojxecca 1856. 8. CCIIL. l'emepaxsnax Kkapma
oms Kiesa no psrt Axf$npy 40 Ouakosa w no cmenx
ao Asosa. CCIV. O neGecusixE Kapmtax5 , KOMOPHIXE
cocmagiemie mpegnpuuamo Bepauncrow Akayjemien
Hayxs Cou. K. Knoppe. Hnxcxiess 1836, 8. CC V. Xpo-
HONeMPHYECKAA 9RCNEAHNIA NPONSseJenHaA no brico-
sañmemy E. JL. B. nosextuiw 25 1855 roy nor Ha-
aascmBoms l'enepars -/leñmenamma Iy6epma. C. I16.
1836. &.
Lg
DÉcENBRE.
CCVI. Phytographie médicale, ornée de figures co-
loriées de grandeur naturelle — — par Joseph Ro-
ques. Paris 1821. 11. 4 CCVII Medical and physi-
cal researches; or original memoirs in medicine, surge-
rÿ, physiology, geology, zoolozy, and comparative
anatomy — by R. Harlan. Philad. 1855. 8. CCVIII.
Annals of the Lyceum of natural history of New.York.
April 4836. New-York 1856. 8 CCIX. Bibliotheca
Sanscrita, Literatur der Sanuskrit-Sprache von Friedrich
Adelung.— Zweïte durchaus verbesserte und vermehrté
Ausgabe. St, P. 1857, 8. CCX. Recherches sur les osse-
mens fossiles de la Russie. I. Sur le gryphus antiquitatis
des naturalistes allemands par G. Fischer de Wa!dheim.
Moscou 1856. 4, CCXI. Ausführliches System der Ma-
schinenkunde mit speciellen Anvrendungen bei mannich-
faltigen Gegenständen der Industrie für die Praktiker
bearbeitet von Karl Christian von Langsdorf, Heidelberg
und Leipzig 1826-1828. IT, in 1v V da 4. Atlas Que, fol.
Emis le 19 janvier 1837.
Tome I.
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ p
AR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
D E
SAINT - PÉTERSBOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’un volume est de 5 roubles
assign. en Russie, et de { À écus de Prusse, à l'étranger. On s'abonne, à Sf.-Pétershourg, au Comité aëministratif de l'Académie;,: place de la Bourse
N:2} et chèz W, GRAEFF ;ulibraire , commissionnaire de l'Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se
charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécntés par l’Académie , ’et à leur
transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1.
Extraits des mémoires lus dans les séances; 2. Notes
de peu d'étendue én extenso; 3, Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés , présentés à l’Académie par divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages srienti-
fiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7.
Ouvrages offerts et notices sur l'état des musées; 8. Chronique du personnel de: l’Académie.
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. NOTES. 52. Remarques sur quelques modifications dans l'arrangement de l'ordre des Acalëéphes discophores ou vm-
brellifères. Bnanor, 1 REMARQUE BIBLIOGRAPHIQUE.
OUVRAGES OFFERTS. Decembre,
— MÉLANGES. 8. Zète fossile du Rhinoceros tichorinus, —
NOTES.
32. REMARQUES SUR QUELQUES MODIFICATIONS DANS
L'ARRANGEMENT DE L'ORDRE DES ACALÈPHES
DISCOPHORES OÙ OMBRELTIFÈRES, PAR M.
BRANDT (lu le 25 décembre 1856).
Quoique j'aie déjà indiqué et constamment carac-
térisé dans mon, Prodrome (*) les espèces et les gen-
res nouveaux des Acalèphes discophores découverts
par feu notre collègue M. Mertens dans son voyage
autour du monde , la publication: des descriptions dé-
taillées de ces Acalèphes , dont! je m'occupe à pré-
sent , m'a engagé de faire une nouvelle révision de
doutes les espèces et de tous les genres décrits jus-
qu'ici , afin d'être à même de définir encore plus ex-
actement les relations qu'offrent les espèces nouvelles
avec les formes déjà connues D'après mes- recherches
ét —
om —
animalium, ab-H. Mertensio in orbis
ferrarum cireumnavigatione observatorum auct. J. Fr, Brandt Fasc. I.
“ans le Recueil des Actes de la séance publique de l'Acidémie Tm-
périale ‘des ISéiences/ de SUPtersbourg/'tonue! le 29) décembre 1854.
Ste Pétersbourg/1835..4, / mais! dont se vendent aussildes exem-
plaires tirés à part. ;
1 (%) : Prodromus descriptionis
j'ai cru nécessaire, pour caractériser strictement les
genres ét les ‘divisions des genres en général, de
proposer plusieurs genres et sous - genres nouveaux,
Ce sont les résultats de ces recherches que j'ai l'hon-
neur d'offrir à présent à l'Académie,
En général j'ai conservé dans cette révision, comme
dans le prodrome , les principes de classification éta:
blis par feu M. Eschscholtz, parce qu'ils me paraissent
les plus conformes à la marche que la nature semble
avoir suivie dans l'évolution des animaux en question;
Néanmoins les progrès des sciences apporteront des
modifications -et, en effet , les découvertes de feu M.
Mertens dont j'ai communiqué les résultats dans mon
prodrome , en ont déjà amené plusieurs. L'introduc-
tion d'une assez grande quantité d'Acalèphes disco-
phores décrites dans divers ouvrages après la publi-
cation de l'excellent système des Acalèphes de feu
notre compatriote , ainsi que celle de quelques for-
mes déjà connues avant lui, mais qu'on cherche en-
vain dans cet ouvrage, exigent des modifications nou-
velles. En outre, une étude spéciale montre qu'il
existe quelques espèces dans son travail auxquelles une
autre place semblerait mieux convenir que celle qu'el-
les occupent dans son système.
186 KT
Les recherches que je communique ici ne sont-fon-{ quoique les subdivisions de la famille proposée par
dées, il est vrai, que sur les relations d’autres na-
türalistes ; mais. les zoologues de tous les temps n'ont
ils pas proposé des divisions selon les descriptions et
les dessins donnés par leurs prédécesseurs ? Le grand
réformateur même de la partie systématique de l'his-
toire naturelle, n'a-t-il pas basé un nombre considé-
rable de ses coupes génériques sur des renseignements
étrangers ? Il: me paraît, ces exemples doivent suffir
pour m'excuser, si j'ose proposer quelques change-
ments dans la classification en forme de subdivisions
des familles, ou de genres où sous-genres nouveaux
comme résultats d'études spéciales et comparatives,
fondées sur des renseignements et des dessins fournis
par d'autres observateurs.
Pour donner une idée plus complète de ces chan-
gements , le plus commode sera d'en faire une énu-
mération dans chaque famille établie par M. Esch-
scholtz. Maïs quant à la suite des familles elles-mé-
més, je choisirai l'ordre que j'ai suivi dans Je Pro-
drome plutôt que la méthode d'arrangement de M.
Eschscholtz; parce qu'il me paraît promettre non seu-
lement un arrangement plus naturel des familles entre
elles, mais semble aussi mieux indiquer leurs rapports
avec les autres divisions générales des Acalèphes, no-
lamment avec les Béroïdées ou Ciénophores et les
Physophores. Je commencerai donc par les familles
qui offrent un rapport sensible avec les Béroïdées ;
ce sont, sans contredit, les Monostomes ; et je ‘ter-
minerai par les Polystomes et les Astomes.
IL. Drscopnores MoNosToMEs,.
1. Famille des Océanides.
Les changements à effectuer dans la famille des
Océanides qui, par la forme et la construction de la
bouche, semblent offrir, parmi les autres Discophores,
la plus grande affinité avec les Béroïdées , se fondent
sur l'introduction de neuf genres, dont deux (Aglaura
et Carybdea) étaient décrits avant la publication de
Fouvrage de M. Eschscholtz , trois (Bursarius Less. ,
Circe Mert., Conis Nob.) après, et quatre autres
(Octochila, Rathkia, Saccophora et Heterobrachia)
établis récemment par moi. L'énumération des genres
suivi par Eschscholtz se modifie ainsi qu'il suit,
lui restent les mêmes.
A. Tentacula in margine.
I. Tentäcula in disco nulla.
a. Os simplex vel labiatum , labiis lobatis vel
brachiatis.
æ Discus intra excavatus.
* Tentacula basi parum crassiora.
1. Gen. Bursarius Lesson Duperrey
Voyage Zoophyt. n. 14. fig. 3.
2. Gen. Caryÿbdea Peron et Les,
3. Gen. Octochila Nob. (Nov. gen.)
4. Gen. Aglaura Peron et Les.
5. Gen. Rathkia Nob. (Nov. gen.)
6. Gen. Circe Mert, Brandt Prodrom.
descr. ‘anim.
7. Gen. Conis Nob. Prodrom.
8. Gen. Oceania Peron et Les.
9. Gen. Callirhoe Peron et Les.
* Tentacula basi inflata.
10. Gen. Thaumantias Eschsch.
P. Discus infra in conum productus.
11. Gén. Tima Eschsch.
12: Gen, Saccophora Nob.. (Nov. gen.)
b. Os brachis capitatis obsessum..
13. Gen. Cytacis Eschsch.
IL. Tentacula in disco.
14. Gen. Melicertum Eschsch.
B. Tentacula nulla,
15. Gen: Phorcynia Eschsch,
16. Héterobrachia Nob. (Nov. gen.}
Comme je n'ai point l'intention de livrer ici une
caractéristique complète des genres ét des espèces,,
je me bornerai seulement de donner les caractères
principaux des genres et sous-genres nouveaux,
1. Gen. Octochila Nob. (Campanella Blainv. e. p.?)
Os satis latum, labïis octonis, lobiformibus , bre-
vibus cinctum, Tentacula duo e superiore disci facie
originem ducentia,
Spec. Octochila bitentaculata Nob. Carybdea bitenta-
culata Quoy et Gaim. Voyage de l'4strolabe,
Loophytes , p. 295, tab. 23, fig. 4, 5.
187
2. Gen. Rathkia Nob.
Tentaeula plura (24), quorum terna e sinu mar-
ginali a canali.e ventriculo prodeunte effecto originem
ducünt: ( none canali circulari marginali ). Corporis
apex appendice destitutus. Canales plures (8) e ventri-
æulo prodeuntes , simplices. Labium quadrilobum, lo-
bulis (brachiolis) appendiculis capitatis obsessis,
Spec. Rathkia Blumenbachiana Nob.
Oceania Blumenbachii. Rathke Mémoires de l'A-
cadémie des scienc. de St. Pétersb. VI. Série.
Mém, d. sav. étr. T. IL p. 321. c. tab.
3. Gen. Saccophora Nob.
Discus facie inferiore in conum productus. Ventri-
<ulus amplus. Canales octoni cum circulo marginal
conjuncti. Os centrale brachïüis octo pinnatis, parvis
cinetum (!) Tentacula marginalia numerosa brevia,
basi inflata. — Discus hemisphacricus.
Spec. Saccophora Tilesii Nob,
Médusa saccata. vel marsupiformis Tiles. Wet-
terauer Ann. T. LIL. p. 367. T. IV. tab. XX.
fig. 15, a, b.
4. Gen. Heterobrachia Nob,
Corpus subcampanulatum, deorsum productum, mar-
gine denticulatum. Brachia duplicis figurae , in cir-
culos duos dispositae , in interno cireulo sex simpli-
cia, sublanceolata, in externo quatuor bifida, ramosis-
Sima, Ventriculus octolobatus , lobis alternatim figura
diversis.
Spec. Heterobrachia Gaïmardi Nob.
Orythia incolor Quoy et Gaim. Voyage de l'A4s-
trolabe. Zoophytes. Tab, 25. fig. 6—10. T.
IV. p. 297.
Outre la proposition de ces genres nouveaux, j'ai
"changé aussi la’ caractéristique du genre Carybdea,
en établissant en même temps trois sous-genres de là
manière suivante :
Genus Carybdea Per. et Les.
Poule marginalis nullus. Canales singuli e ventri-
eulo prodeuntes in tentaculum singulum directi (Ed-
wards). Corporis subconici apex appendice destitutus.
Brachia quatuor brevia.
Subgen. 4. Carÿbdea genuinac.
Tentacula quatuor elongata.
Spec. 1. Carybdea marsupialis. Per, et Les. Ann.
d. Mus. XIV. p. 355,
Spec. 2. Carybdea alata Reyn. apud Less. Cent.
Lool. p. 95. tab. 35, fig. 1.
Subgen. B. Octoplocamus Nob.
Tentacula octo.
Spec. 3. Carybdea mitra Nob. Aequorea mitra Less.
ap. Duperrey Voy. Zoophyt. n. 14. fig. 4
Subgen. €. Cyclophylla Nob.
Tentacula plura. Margo disci appendicibus folia-
ceis cinctus, — Num genus proprium Cyclophylla?
Spec. 4. Carybdea periphylla Pér, et Les. L. L p.
332.
Spec. 5. Carybdea bicolor Quoy et Gaim. Voyage
de l'Astrolabe. Loophytes tab. 23. fig. 1, 2, 3. Texte
p 295.
Peut-être faudra-t-il joindre un autre sous-genre à
ceux-ci, c'est-à-dire le genre Bursarius de M. Lesson,
que ce savant a classé dernièrement parmi ses Béroï-
dées Acils: car ainsi que l’a déjà fait observer avec
beaucoup de raison M. Milne Edwards, ce genre
montre une si grande affinité avec les Carybdées ,
que la présence de deux tentacules semble en être le
seul caractère.
2. Famille des Aequoridées.
C'est dans la famille des Aequoridées de M. Esch-
scholtz, famille, qui selon les idées exposées déjà
par moi dans mon Prodrome, doit constituer la se-
conde famille des Acalèphes Monostomes, que j'ai
Notamment
j'ai modifié la distribution des genres et j'ai joints à
ceux-ci, outre le genre Eulimenes de Peron et Les.,
qu'on ne trouve pas chez Eschscholtz, un genre nou-
veau. Au reste, jai établi d
fait pareillement quelques changements.
dans le genre Acquorea
quelques sous-genres. Les changements principaux faits
par moi sont les suivants :
Distribution des genres des Aequoridées.
A. Veniriculns appendicibus angustis canalium for-
mam exhibentibus.
a. Margo disci tentaculatus.
1. Gen. Aequorea. Eschsch.
2, Gen. Mesonema Eschsch.
3. Gen. Stomobrachium ,Nob. .
6. Disci margo etentaculatus.
188
4. Gen. Eulimenes Per. et Les.
B. Ventriculus appendicibus latis sacciformibus.
5. Gen. Aegina Eschsch.
6. Gen. Aeginopsis Nob.
7. Gen. Cunina Eschsch.
8. Gen. Eurybia Eschsch,
C. Ventriculus appendicibus triangularibus.
9. Gen. Polyxenia Eschsch.
10. Gen. Epidactyla Nob.
Caractères du genre ÆEpidactyla Nob,
Ventriculus ad peripheriam in appeudices triangu-
lares divisus. Tentacula supra marginem in disci ex-
teriore facie ,, parte sua basali cum appendicibus ven-
triculi alterna.
Spec. 1. Epidactyla mucilaginosa Nob. Medusa mu-
-cilaginosa Chamiss. Nov. Act. Caes. Leopold. T. X.
p- 360. Tab. XXX. fig. 2.
Sous-genres du genre Æeguorea.
A. Subgen. Aequorea Nob. (Aequorea Per. et Les.)
Disci margo tentaculis numerosis. tantum instruclus
a. Lineis simplicibus in inferiore disci facie.
Spec. Aequorea sphaeroïdalis Per. et Les. et aliae.
B. Lamellulis in inferiore disci facie.
Spec. Aequorea phosphorifera. Per. et Les. et aliae.
c Organis cylhindraceis.
Spec. Aequorea allantophora Per. et Les. et aliae.
B. Subgen. Foveolia Nob. (Gen. Foveolia Per. et Les.)
Disci margo praeler tentacula numerosa fovearum
parallelarum orbe cinetus.
Spec. Aquorea mollicina Eschsch. Acal, et aliae.
C. Subgen. Pegasia. Nob. (Gen. Pegasia Per. et Les.)
In inferivre disci facie lamellulae ad os usque pro-
ductae,
Spec.. Aequorea (Pegasia) dodecagona Nob. (Pega-
sia dodecagona Per. et Les.) et aliae.
D. Subgen. (Genus ?) Exechestoma.
Pars oralis valde prominens. Disci margo tentaculis
plurimis, sed foveis non instructus. Lamellulae in
disci inferiore facie nullae.
Spec. 1. Aequorea punctata Quoy et Gaim. ap.
Freycin. Voy. p. 564. Tab. 85. fig. 4.
Spec. 2. Aequorea semirosea Quoy et Gaim. ib.
Tab. 84. fig. 6.
3. Famille des Médusides.
La division de cette famille après mes dernières re-
cherches doit subir quelques modifications ; quoique
les deux subdivisions principales ‘établies: par Esch-
scholtz, selon l'existence ou l'absence des:tentacules,
restent les mêmes. Les nombres des genres qui, ou-
tre les coupes génériques déjà indiqués par Esch-
scholtz, entrent dans Ja'série, est de huit, dont trois
(Gymnocraspedon ; Trigonodactyla , Syncoryphe) sont
nouveaux, et un, Phacellophora, établi par moi dans le
Prodrome , - pendant :que les autres (Obelia, Ocyroe,
Evagora , Euryale) sont des genres établis par Peron,
mais : autrement classés par Eschscholtz. Outre , cela
j'ai proposé, aussi quelques sous-genres nouveaux. La
division des genres peut être arrangée comme suit.
L Tentaeula in margine vel prope marginem, obvia
A. Brachia conspicua vel valde evoluta. +
a. Ventriculus sine appendicibus saccatis ; sed
solis canalibus ‘vasorum formam exhibentibus
(intestinis) instructus.
æ. Tentacula in disei margine et infra
disci marginem.
4. Gen. Sfhenonia Eschsch.
8: Tentacula in inferiore disci facie tantum-
2. Gen. Phacellophora Nob. Prodrom.
&. Ventriculus appendicibus saccatis instruclus.
«&. Tentacula in inferiore disci pagina
in fasciculos congesta.
3. Gen. Cyanea Eschsch.
8. Tentacula marginalia.
ca. Tentacula numerosa € canali margi-
nali prodeuntia,
4. Gen. Aurelia Peron et Les.
58. Tentacula octo, quorum quodyis cum
canali e ventriculo exeunle conjunctum.
5. Gen. Pelagia Peron et Les.
7. Tentacula duodecim vel plura, quo-
rum quodvis cum, canali e ventricule
prodeunte. conjunctum.
6. Gen. Chrysaora Peron et Les.
B. Brachia nulla.
« Tentacula marginalia teretia, distincta.
7. Gen. Obelia Peron el Les.
189
8. Tentacula brevissima, mutilata, subfoliacea.
8. Gen. Euryale Per. et Les.
IL Tentacula in margine vel in disco nulla.
A. Brachia conspicua.
a. Brachia apice libera.
Ovaria octo. Brachia octo brevissima.
9, Gen. Melitea Peron et Les.
Ovaria quatuor. Brachia octo longissima,
teretia , libera.
10. Gen. Gymnocraspedon Nob. (Nov. gen.)
Ovaria quatuor. Brachia octo maxima ex
parte coalita, apice hibera, triangularia.
11. Gen. Zrigonodactyla. Nob,
Ovaria quatuor, Brachia quatuor libera
12. Gen. Ocyroe Per. et Les.
Ovaria quatuor, Brachia numerosa.
13. Gen. Evagora Per.iet Les.
B. Brachia apicibus coalita.
14. Gen. Syncorypha Nob.
B. Brachia nulla.
15. Gen: Ephyra Per. el. Les.
Les caractères un peu plus détaillés des nouveaux
genres sont les suivants ;
|
» 1. Gen. Gymnocraspedon Nob,
| Corpus hemisphaericam, tentaculis marginalibus de-
| stitutum. Ovaria quatuor. Aperturae cavitatum genita-
lium quatuor, Os centrale quadrangulum, fimbriis
numerosis cinctum. Brachia octo teretia , longissima ,
| quorum bina basi coalita.
| Spec. Gymnocraspedon Lessonii Nob. La Méduse
n (Melité) aux longs bras Less. Cent. zoo. p. 227.
1« Tab. 80.
| 2. Gen. Trigonodactyla Nob.
F Corpus hemisphaericum tentaculis marginalibus de-
| stitutum. Ovaria quatuor. Aperturae cavitatum genita-
lium quatuor tuberculo parvo instructae. Os in pe-
dunculi quadrangularis a brachiis formati centro inter
brachia. Brachia quatuor, basi in pedunculum coalita,
ultra basin bifida, ramis singulis simplicibus in apice
| “libero appendicibus rl auctis. Appendiculi
| _subyillosi peculiares (cotyles)) in brachiorum basi et
‘ante appendicum apicularium originem. Margo disci
crenulatus.
Spec, Trigonodactyla lutea Nob. (Orythia lutea Quoy
et Gaim. Annal. d. scienc. nat. T, X, p. 175, Tab.
IV. B. fig. 1.
3. Gen: Syncorypha Nob.
Corpus campanulatum, margine lobato, etentaculato.
Os parvum. Brachia quatuor longa ; tenuia , basi li-
bera, apice (!) in pedunculum coalita.
Spec. Syncorypha hyacinthina Nob, — Medusa
(Melitea) hyacinthina Faber Naturgesch. der Fische
Islands Anhang. p. 197.
Les nouveaux sous - genres que je proposerai appar-
tiennent au genre Cyanea, et, Chrysaora.
C'est le genre Cyanea que j'ai déjà subdivisé, dans
mon Prodrome, en deux sous-genres Cyanea et Cyan-
eopsis , Jen propose à présent un troisième.
Subgen. Chirocample Nob.
Brachia admodum flexuosa , apice. valde .attenuata
et simpliciter, ramosa, Tentacula forma aequalia. Pars
oralis valde, prominens.
Spec. Cyanea_ cerebriformis Nob.. (Dianea cerebri-
formis. Less. apud Duperrey Voy. Zoophytes n. 10.)
Le sous-genre Chirocampta formera peut - être avec
le temps le type d'un genre particulier — Chirocampta.
Quant au sous-cenre Cyaneopsis, il faut encore re-
marquer que la Medusa (Ephyra) caudata de Faber
(Naturgeschichte der Fische, Islands p. 195), semble
y appartenir, à moins qu'elle ne constitue le type
d'un genre particulier, qu'on pourrait appeler Fabera.
La grande analogie du genre Chrysaora avec le
genre Pelagia, dont le dernier ne semble différer
que par l'existence de huit tentacules, pendant que
les Chrysaores en ont douze et plus, m'a décidé
d'établir trois sous-genres selon le nombre des tenta-
cules dans le genre Chrysaora, pour compenser en
quelque sorte l'inconséquence qu'on a commise en
établissant le genre des Pelagies. Je subdivise ainsi
les Chrysaores en :
A. Subgen. Dodecabostrycha.
Tentacula seu cirrhi duodecim.
Par le nombre des tentacules, ce sous-genre forme
le passage au genre des Pelagies.
Spec. Chrysaora. Godichodii Less. ap. Duperrey Voy.
Looph. Tab. 15. fig. 1,
190
B. Subgen. Heccaedecabostrycha.
Tentacula seu cirrhi sedecim.
Cette section contient des formes qui préparent le
passage du sous-genre À aux Chryÿsaores proprement
dites.
Spec. Chrysaora Blossevillii Less. 1b. fig. 2.
C. Subgen. Poly bosiricha (Chrysaores proprement dites).
Tentacula viginti quatuor vel plura.
Dans ce sous-genre se logent les espèces. décrites
par Peron ct Lamarck, mais dont au moins quelques
unes ne semblent être que des variétés.
II. DiISCOPHORES POLYSTOMES.
1. Famille des Géryonides. Eschsch.
La famille des Geryonides semble représenter les
Oceanidées et les Acquoridées entre les Discophores
Polystomes, comme nous en avons déjà l'exposé dans
le Prodrome. Les changements que nous pouvons pro-
poser, ont rapport à la distribution des genres et à
l'admission du genre douteux Orÿthia. Au reste, j'ai
cru que la Medusa perla de Modeer, diversement clas-
sifiée pa différents naturalistes, sémble ‘constituer un
genre à hs qui paraît appartenir plutôt aux Ge-
“ryonides qu'à aucune autre famille de l'ordre des
Discophores, et je propose, pour ce genre, lenom Po-
dionophora. La classification des Géryonides, selon mes
idées, se fait amsi qu'il suit:
A. Corpuscula marginalia (oculi Ehrenb.) contpicua.
1. Gen. Podionophora Nob.
B. Corpuscula marginalia hucusque non ohservata.
a. Pedunculus basi brachüs destitutus.
æ, Pedunculus apice nudus.
2. Gen. Orythia Per. et Les.
3. Gen. Saphenia Eschsch.
8. Pedunculus apice limbatus.
4. Gen. Geryonia Per. et Les,
5. Gen. Dianaea Esehsch.
6. Gen. Linuche Eschsch.
7. Pedunculus apice brachns simplicibus
vel pinnatis.
7. Gén. Proboscidaëtyla Nob.
8. Gen. Eirene Eschsch,
5. Pedunculus basi brachiis instructus,
a. Tentacula marginalia.
9. Gen. Lymnorea Per. et Les.
10. Gen. Hippocrene Mert.
8. Tentacula marginalia nulla,
11. Gen. Favonia Per, et Les.
Caractères du genre Podionophora Nob.
Os in proboscidem apice fimbriatam elongatum.
Tentacüla marginalia nulla.
(oculi pedicellati ) octo :
liberis.
Spec. Podionophora perla Nob. (Medusa perla Mo-
deer, Melicerta Perla Per. et Les.
Corpuscula marginalia
longe pedicellata, pedicellis
2. Famille des Rhizostomes. Cux.: Eschsch.
La famille des Rhizostomes qui, selon mon opi-
nion ;, peut constituer très naturellement la seconde
section des Polystomes , offre , par la figure des bras
et la forme du corps, des rapports sensibles avec les
Medusidées, pendant que les nombreux orifices oreux,
qui se trouvent sur les bras souvent très ramifiés ,
semblent indiquer quelque ressemblance avec les su-
coirs des Physophores. Eschscholiz en a décrit trois
genres , auxquels on peut joindre an quatrième qui,
par la présence des tentacules, modifie la subdivision
de la famille. On peut en conséquence distribuer les
genres qui la composent de la manière suivante.
Sectio I. Margo tentaculis destitutus.
1. Gen. Cassiopea Peron et Les.
2. Gen. Rhizostoma, Peron et.Les,
3. Gen. Cephea Peron et Les.
Sectio IL. Margo tentaculis instructus.
4. Gen. Cladostoma Nob.
Genus C/adostoma Nob.
Cavitates genitalium quatuor. Brachia quatuor, sim-
plicia. Margo tentaculis plurimis.
Spec. Cladostoma fulgida Nob. (Medusa, Rhizosto-
ma, fulgida) Reyn. apud Less. Cent. Zool. p. 79.
tab. 25-
Le genre des Cassiopees , qui se distingue seule-
ment des Rhizostomes par le nombre des cavités
des génitaux , pour micux montrer les relations entre
lui et les Rhizostomes, peut se subdiviser, selon la
structure des bras, en deux sous-genres, Polÿcladodes
et Holigocladodes.
|
|
l
|
191
A. Subgen. Polycladodes (ÆCassiopées proprement
dites. )
Brachia supra basin teretia, dein ramosissima ,
multifida.
Spec. 1. Cassiopea Pallasii Per. et Les. 2. Cassio-
pea Forskolea Per. et Les. 3, Cassiopea canariensis
Tiles.
B: Subgen. Holigocladodes (Cassiopées rhizosto-
moides.)
Brachia vix ramosa, sed supra basin limbo (ple-
rumque triplici) aucta,
Spec. 1. Cassiopea Borlasii Per. et Les. — 2.
Cassiopea rosea Nob. Rhizostoma , (Medusa) rosea
Reyn. ap. Less. Cent. zool. tab. 34. p. 97. — 3-
Cassiopea Dubrellii Nob. Medusa ,- Cephea, Dubreil-
li Reyn. apud Less, ib. tab. 23. p. 75.
Le dernier de ces sous-genres contient les espèces
qui, par la structure des bras, ressemblent aux Rhi-
zostomes, tandis que les formes du premier sous-
genre représentent les vrais types génériques.
. Le genre Rizostoma doit être subdivisé , à ce qui
paraît, comme les Cassiopées et par des raisons sem-
blables ; en quelques sous-genres.
A: Subgen. Polyclonia Nob.
Brachia plus minusve ramosa.
Spec. 1. Rhizostoma theophila Eschsch. 2. Rhizos-
loma borbonica Eschsch. 3. Rhizostoma Mertensii
Nob..
| B. Subgen. Holigoclonia Nob.
B. Brachia marginibus limbo crispato instructa.
Spec. 1. Rhizostoma Cuvieri. Per. et Les. — 2,
Rhizostoma Aldrovandi Per. et Les, — 3, Rhizosto-
= 5. Rhizostoma cruciata Less.
}
,
| M corona Eschsch. 4. Rhizostoma mosaica Eschsch,
+
C. Subgen. Leptobrachia Nob.
_Brachia longissima , corpure plus duplo longiora ,
basi et medio nuda, teretia, ante apicem fimbriata ,
ipso apice subulato, nudo.
Spec. 8. Rhizostoma Leptopus, Chamiss. Nov, Act,
Leop. T. X, p. 365. tab. 27. fig. 1.
. Les espèces du sous-genre Polyelonia, par la struc-
ture des bras, sont voisines des Cassiopées proprement
dites. Les Holigoclonies constituent les vrais types
du genre et sont en rapport avec le sous-genre Holi-
1
gocladodes du genre des Cassiopées, : On pourrait
peut-être considérer comme groupe aberrant, le sous-
genre Leptobrachia , vu la conformation de ses bras,
III. DiscopnorEs ASTOMES.
1. Famille des Bérénicides Eschsch.
Cette division, encore peu connue par les observa-
tions de M, Faber, a reçu un nouvel appui, mais
sans que son existence soit mise hors de doute. Car
c'est M. Faber, qui a trouvé une forme nouvelle,
rapportée provisoirement au genre Berenice, mais qui
doit effectivement constituer le type d'un genre parti-
culier auquel je proposérai de donner le nom d'Hi-
stiodactyla, à cause de la masse membraneuse d'où
part un grand nombre d'appendices tentaculaires qui,
par leur fonction ; peuvent être comparés aux doigts.
L'arrangement des genres des Bérénicides, connus
jusqu'ici, peut se faire comme suit :
A. Tentacula in margine nulla.
1, Gen. Eudora. Per. et Les.
B. Tentacula in margine.
a, Ebrachiatae.
2. Gen. Berenice Per, et Les,
3. Gen. Histiodactyla Nob.
b, Brachiatae.
4. Gen. Staurophora Nob.
Caractères du genre Histiodactyla. Nob.
Margo discei velo sea membranula filamenta nume-
rosa (tentacula) emittente limbatus. Os nullum , bra-
chia nulla. Corpus hemisphaericum supra figura qua-
dricruri notatum.
Spec. Histiodactyla globosa Nob. — Medusa, (Be-
renice) globosa Faber Naturgesch. d. Fische Islands.
P.. 191.
192
REMARQUE BIBLIOGRAPHIQUE.
On se plaint; dans les Annales du Muséum d'histoire
naturelle de Vienne (Annalen des Wiener Museums der ||
Naturgeschichte, ÆErsier Band. Wien 1856, pag. 263),
du retard qu'éprouve la mise en vente de Ja Zoographie
de Pallas (Zoographia Rosso-Asiatica), La:chose est assez
étrange, il faut en convenir ; car, depuis 1826, la vente
dudit ouvrage s'effectue chez les libraires de l'Allemagne;
on peut se le procurer, ainsi que tous les ouvrages publiés
par l'Acad. de St.-Pétersb., chez M. Léopold Voss', libraire
à Leïpsig et commissionnaire de cette Académie ; il a été
plus d'une fois annoncé dans toutes les gazelles Jittérai-
rés, de l'Allemagne, dans les catalogues. des libraires et
dans, les dictionnaires et autres recueils bibliographiques.
Il paraît donc que l'auteur de l'article précité n'a lu ni
ces annonces, ni le rapport étendu que l'Académie a
publié sur les causes qui ont arrêté, pendant un certain
temps, la publication de la Zoographie, ni même l'ex-
trait qui en a élé inséré dans les Annuaires de la criti-
que scientifique de Berlin (Jahrbücher fir wissenschaft.
liche Kritik), journal qu'on doit pourlant supposer être
lu par tous les savants allemands. On peut donc juger
de la surprise avec laquelle l'Académie a dû voir, à
l'heure qu'il est, un savant allemand reproduire une
plainte qui, depuis plus de dix ans, n'a pas le moindre
fondement, ainsi que le prouvent les nombreuses cita-
tions que l'on rencontre dans les écrits qui, dans cet es-
pace de temps, ont été publiés sur l'histoire naturelle des
animaux. Peut-être, la libéralité même avec laquelle l'A-
cadémie a fait cadeau de cet important ouvrage à plu-
sieurs naturalistes distingués, a-t-elle porté à croire, assez
légèrement il est vrai, que la Zoographie de’ Pallas n'é-
tait pas encore envvente, La plainte singulière du savant
de Vienne n'est en effel qu'une traduction de la note
que publia Cuvier long-iemps après avoir reçu la Zoo-
graphie.
PR
MÉLANGES.
8. M, le docteur Schuliz à Holm a ‘communiqué à
l'Académie le dessin d'une tête fossile de Rhinocéros, qui
a été exhumée dans le gouvernement de Smolensk, On
voit, par le dessin, qu'elle appartient à cetie espèce ré-
pandue en Russie que Cuvier nomme Rhinoceros tichori-
nus, Cependant, pour compléter le régistre des localités où
se trouvent ces dépouilles, il nous a paru convenable
d'en faire mention ici.
— SF ———
OUVRAGES OFFERTS.
| DÉCEMBRE. 4
CCXITI. Histoire de la mesure du temps par les hor.
logs, par Ferdinand Berthoud. Paris An x. Il. 4
CCXIN. Philosophiae naturalis principia maihemafica -
auctore Isaaco Newtono commentariis illustrata
communi studio Thomae Le Seur et Francisci + Jat!
quier, — Editio altera — Coloniae Allobrogum 1760-
III en IV Vols 4. CCXIV. Inscriptiones latinae Musei
regii Holmiensis.. Particulam primam,,venia Ampl. Fa-
cult. Philos. Upsal. praeside Joh. Henr. Schrôder — pre
gradu philosophico pp, Jacobus Sjüstedt — ‘d'e 1x Apr.
1856. IL. A. M. S, Upsaliae 4 CCXV. Corrections et
additions à l'ouvrage du Chevalier D. Seslini, intitulé :
Descrizione d'alcune medaglieé greché del Museb del S.
Barone de Chaudoir, imprimé à! Florence! 1834!) Paris
4. et Supplément aux. corrections et additions CCXWI.
Proceedings of the: royal Society. June 1836, 8. CCXMIT,
Fragmens sur Hérodote et la! Sibérie (par, A. Erman). 4.
CCX VIII. Arsberättelser om Vetenskapernas Framsteg,
afgifne af Kongl. Vetenskaps - Academiens Embetsmän.
S:ockholm 1855. 8. CCXIX. Kongl. Vetenskaps - Acade-
miens Handlingar, für ar 1855. Siockholm 1856. 8.
CEXX. Lehrsaal des Mittelreiches. Enthaliend die En2
cyclopädie der chinesisthen Jugend' und! das Buch des
ewigen Geisles und der ewigen Materie. Zum ersten-
mal in Deutschland herausgeseben, übersetzt und..erläu-
tert von Carl Friedrich Neumann. München 183£.- 4.
CCXXI. Mémoires sur quelques fluviatiles et terrestres
d'Amérique par Stefano Moricand. (Extrait des Mémoi-
res de la société de physique et d'histoire naturelle de
Genève.) 4 CCXXIT. Kpamkii omwems no yueGnarmms
H GJAaromBOPHMEALHLME SALCICHIAME , COCMOMMNME
noyE HéNOCpeACMBCHHME | ynparieniens En Bextue-
cmBa Tocyaapsus Jmrepampuun ; mpéemansemmenit
Cmames - Cerkpemapeus Aonranorrime /8a | 1855,, 204%.
C. Il. 1856. 8. CCXXIIL Appiaua nepnyxs) onma
Esrcuucxaro ; mepereas Angpeñ Daôpr, Oaecca 1856.
8. CCXXIV. O cncmems nparmamnuaecroïit pyecxoï
memopin, Pascyxaenie uanmcannoe ma cmerens A0x-
mopa Pnaocosin Enroremr Verñtprronrs. C TI 5.
1836. 8, CCXXN. Pascyzaenié 06% 06meit meopi
pazno#cis — 'Ocropa Hwxopa. 0: IE: 1836..8. .14e
© © —_————————— — -
Emis le 50 janvier 4837. |
h sui
NB. Ci-joint le titre, la table des matiéres: et le régistre alpha
bétique.
ub
Fin du premier volume.
ES
BULLETIN
SCIENTIFIQUE.
IL.
MITHJIIUE
ZUOQOITITALIDE
| Firo23
M
BULLETIN SCIENTIFIO!
PUBÉEIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DPPASS CAEN À 2 PE MWE MS OUR G
SON SECRÉTAIRE PERPÉTUEL.
COR -SE- CON D.
(Avec trois planches gravées, )
1857.
MARIA /PRE TE RS B @U:R C
CHEZ" W.. GRAXFF
ET
ME r AZ IG
CHEZ L. Voss.
(Prix du volume 5 roubles p, 1, Russie 11 écus de Pr, p. l'étranger. )
eo —
IMPRIMERIE DE L'ACADÉMIE ÎMPÉRIALE DES SCIENCES.
———_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—Z—ZE
ns
TABLE DES MATIÈRES.
(Les chiffres indiquent les numéros du journal.)
L
EXTRAITS DE MÉMOIRES.
Mexen.
BraxDT.
GRAEFE.
ARGELANDER,
BrAxDT.
STRUVE.
Parnor.
MÉXETRIËS.
Braxpr.
Bemerkungen über einige Hymeno-
brychis-Arten. 3.
Ausführliche Beschreibung der von
Mertens entdeckten Schirmquallen , be-
gleitct von allgemeinen Bemerkungen
über die Schirmquallen überhaupt und
von einer übersichtlichen Zusammenstel-
lung der bekannten Arten. 5.
BoxGarp.
BROSSET.
KRUSENSTERN.
Ueber Optativ und Conjunctiv im |:
Griechischen. 5.
Ueber die eigne Bewegung des Son-
nensystems, hergeleitet aus den eignen
Bewegungen der Sterne. 8. 9. 10. 11.
Beiträge zur Kenntniss des Skeletts
der Vügel: 1ste Abh. Ueber zwei ei-
genthümliche Formen von Knôchelchen,
die sich im Schädel mehrerer Schwimm-
vôügel finden. 8.
Astronomische Ortsbestimmungen in
der europäischen Tiürkei, in Kaukasien
und Kleinasien, aus den, von Offcieren
des Kais. Generalstabes in den Jahren
1828-1852 angestellten Beobachtungen
abgeleitet, 14.
Nouvelles expériences en faveur de la
théorie chimique de l'électricité. 16. 17.
Catalogue d'insectes recueillis depuis
Constantinople jusqu'au Balkan. 18.
Beiträge zur Kenntniss der ruderfüs-
sigen Schwimmvôgel, in Bezug auf Kno-
chenbau und Verwandtschaft mit andern
Vügelgruppen. 20.
BouxrAKxowskyx. O npnioxeuit Auaxmsa BbpoATHOCTeN
KB OnpexbtaeHilo NPNOAMACHAEXE BEAM-
JHHB MPAHCICHACHTHEIXE UNCCAB. 22,
FRAEnN.
JAcorr.
FRITZSCHE,
Meyer.
SCHMIDT.
Fiscuer.
MorGENSTERN,
FRAEBX.
HELMERSEN.
Barr.
HEss.
Barr,
Mémoire sur la végétation des îles de
Bonin:- Sima, 24,
Explication de quelques inscriptions
géorgiennes, 24.
IL.
LR © eu so : get :
Remarques sur quelques îles récem-
ment découvertes dans la mer du Sud. 1.
Ueber zwei Inschriften in Nachitsche-
wan. 1.
Expériences électro magnétiques, for-
mant suite au Mémoire sur l'application
de l'électro -magnétisme au mouvement
des machines. 2, 5.
Ueber die Schwefelblumen. 5.
Beschreibung einer neuen Art der
Gattung Catalpa. 4.
Ucber die Heroen des vorgeschichtli-
chen Alterthums. 4,
Animadversiones de Astragalo novo
ex Anthylloideorum tribu. 5.
Quelques remarques littéraires sur les
Griffons, 5.
Ueber einige neue Münzerwerbungen
des Herrn Grafen S. v. Stroganoff zu
Moskau. 6.
Ucber den Ural und Altai. 7,
Zwvei Bcispiele von fortgetragenen Fels-
blücken , an der Südküste von Finnland
beobachtet, 8,
Note sur le sucre de lait, 8.
Bericht über die neuesten Entdeckun-
gen an der Küste von Novraja - Semlja:
9, 10. 11,
FRaEnx.
FRITZSCRE.
Dorx,
Barr.
Barr.
Bruux.
Barr.
Have.
Donx.
NorpManx.
Brant.
Cozzirs.
FRAERN.
FRAEuN.
Lexz,
Bnanpr.
Branpr,
NorDMANN,
BRANDT.
FRAEBN.
Einige Berichtigungen zu Hn. Lele-
wels Numismatique du moyen âge. 12.
Ueber die neue Verbindung der schve-
felsauern Talkerde mit Wasser, 15.
Ueber einige aus dem Münzkabinette
der ehemaligen Wilna'schen Universität
an die St, Wladimir-Universität zu Kiew
übergegangene morgenländische Mün-
zen. 13,
Uchber das Klima von Novwraja-Semlja
und die mittlere Temperatur insbeson-
dere, 15,
Ucher den jäbrlichen Gang der Tem-
peratur in Novwraja-Semlja. 16. 17.
Beitrag zur analytischen Geometrie, 18.
Ucber den täglichen Gang der Tem-
peratur in Nowaja-Semlja. 19.
Ueber die Hôhe der Stadt Moskau
und der Flüsse Moskwa und Oka über
der Meeresfläche, 19,
Uceber einige dem asiatischen Institute
des Ministeriums der auswärtigen An-
gelegenheiten zugehôrige.
Handschriften. 19,
Vorläufige Diagnosen einiger, ;wäh-
rend einer naturwissenschafilichen Reise
im wesilichen Theile der Kaukasischen
Provinzen entdeckten und
kannten Pflanzenspecies. 20.
äthiopische
als neu er-
Note sur une nouvelle espèce du genre
Catarhactes de Brisson. 20,
Théorèmes sur les fonctions entières
à deux variables, 21.
Erklärung der im Jahr 1850 bei Steck-
born im Thurgau aussegrabenen Mün-
zen, 21.
Aufklärung über die zwei von Oetter
edirten arabischen Münzen. 21.
Ucber das Verhalten der Kupfervi-
triollüsung in der galvanischen Kette, 22.
Rapport sur une monographie de la
famille des Alcadées, 22,
Note sur les caractères du genre Phaë-
thon, 22.
Ueber eine, für die Fauna von Europa
neue Vogelspecies, 22.
Ucber die von Mertens beobachteten
Leuchtquallen. 25,
Ucber eine bisher verkannte Ortoki-
den-Münze. 23,
FRAENN. Ucber das Todesjahr des Imam's Aly
Rifza und die Münzen desselben. 23.
Aufschluss über die beiden Münzen
bei dem Spanier Cavanilles. 23.
Nachlese zur Numismatik der Tsching-
gisiden von Iran. 25.
Nouvelle démonstration élémentaire de
la résolubilité des fonctions entières en
FRAEHN.
FRAEnX.
Cozuins.
facteurs réels du premier ou du second
degré. 24.
BrossEer. Note sur quelques monnaies géorgien-
nes du Musée asiatique et sur une in-
scription tibétaine d'Edchmiadzin 24,
III.
VOYAGES SCIENTIFIQUES.
Expédition de M, le professeur Nordmann sur la côte
orientale de la mer Noire, 6, Expédition de MM. Baer
et Ziwolka sur les côtes de la Laponie et de Noyvaïa-
Zemlia. 9, 10. 11. 20, Expédition de MM. G. Fuss,Sabler
et Savitch pour trouver la différence de niveau entre
la mer Noire et la mer Caspienne, 16. 17. Expédition
de M. Sjügren pour faire des recherches comparatives
des langues du Caucase. 16. 17. 18. 25.
Li
CORRESPONDANCE.
Sur la chaîne galvanique. Extrait d'une lettre de M,
Jacobi à M. Lenz. 4. Sur le cercle prismatique per-
fectionné, Extrait d'une lettre de M. Steinheil à M,
Struve. 13, Sur la structure des végétaux fossiles, Ex-
trait d'une lettre de M, Güppert au secrétaire per-
pétuel. 14 15. Extraits de lettres de M. Sjôügren
à M. Frähn. 16, 17. 18. Exirait d'une lettre de M,
Sjügren à M. le Président de l'Académie. 25,
WI
OUVRAGES OFFERTS.
6. 9, 10, 11. 12. 15, 22. 24,
VIT
VI VII.
CHRONIQUE DU PERSONNEL. MÉLANGES.
6, 9, 10, 11. 20. Garçons kosaquesenvoyés par le général Pérovsky
d'Orenbourg pour apprendre l'art d'empailler et de pré-
parer les objets de zoologie. 6. Notice sur l'ouvrage in-
VIL titulé: Beiträge zur Géognosie des Russischen Reichs
ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES v. Pander. 6, Observations sur le décroissement des
Q * eaux de la Baltique, 9, 10, 11. Distribution des prix
Démidoff au concours de 1836, 18. Commission pour
faire des essais en grand sur l'application de l'électro-
DRE magnétisme au mouvement des machines, 20,
2. 6.
RÉGISTRE
ALPHABÉTIQUE.
(Lrs chiffres indiquent les pages du volume.)
PM Mémoire sur les Acaléphes discophores de Mertens,
par M. Brandt. 65.
rescentes observées par Mertens, par M. Brandt. 368.
AzcAD£ES. Rapport sur une monographie de la famille des Alca-
dées, par M. Brandt, 344.
AzrTaï. Esquisse de l'Altaï, par M. Helmersen. 97.
Azx Riza. Sur l'époque de la mort de l'Imam Aly Riza el sur
ses monnaies, par M. Frähn. 557.
AnaAzyse des probabilités. Son usage dans la détermination ap-
proximalive des nombres transcendants, par M. Bounia-
kovsky. 387.
ANTHYLLOYDEES voir A#sragalus.
Note sur les Acaléphes phospho-
ARGELANDER. Mémoire sur le mouvement propre du système
solaire. 113. 129. Oblient un pr. Dém. 288.
ASiB-MINEURE. Lieux de ce pays déterminés astronomiquement.
Mém. de M. Struve. 209.
ASTRAGALUS physocalyx, nouvelle espèce décrite par M. Fi-
scher. 71.
BAER. Blocs de roche errants observés sur la côte de la Finlande.
124. Note relalive aux découvertes les plus récentes sur les
côtes de Novaïa-Zemla. 137. Voyage en Lapnnie et à No-
vaïa-Zemlia. 172. Note sur le climat de Novaïa Zernlia et sa
tempéralure moyenne. 225. Note sur la marche annuelle de
la température à Novaïa - Zemlia. 242, Note sur la marche
journalière de Ja température à Novaïa-Zemlia. 209. Premier
rapport sur son expédition à Novaïa-Zemlia et en Laponie.
515-
BaALTIQUE. Àbaissement successif des eaux de la Baltique. 178.
BLocs errants, observés sur la côte de la Finlande, note com-
muniquée par M. Baer. 124.
Bor:xsxy oblient un pr. Dém. 288,
BoxGanp. Mémoire sur la végétation des iles de Bonin-Sima. 369.
Boxin-Sima. Mémoire sur la végélation des iles de Bonin-Sima,
par M. Bongard. 569.
Bouxrakovsxx. Mémoire sur la determination approximative des
nombres trarscendants par l'analyse des probabilités. 337.
BRAXDENEUBG, m. c. mort, 95.
BnannrT. Mémoire sur les Acalèphes discophores de Mertens. 65.
Matériaux pour servir à la connaissance du squelette des oi-
seaux. 128, Rapport sur le catalogue des inseeles de Turquie
par M. Ménétriès. 273. Matériaux pour servir à la connais-
sance des oiseaux sléganopodes. 805. Note sur une nouvelle
espéce du genre Catarhactes de Brisson. 314. Rapport sur
une monographie de la famille des Alcadées. 344. Note sur
les caractères du genre Phaéthon. 549. Note sur les Acale-
phes phosphorescentes observées par Mertens. 355.
BrOSSET nommé membre adjoint de l'Acad. 174. Explication de
quelques inscriplions géorgiennes. 372. Note sur quelques
monnaies géorgiennes du musée asiatique el sur une inscrip-
tion tibélaine d'Edchmiadzine. 881.
Bruux. Théorèmes de géométrie analytique. 276,
CASPIENNE. Expédition pour déterminer le niveau de celle mer ;
rapport de M. Struve. 254.
CataAzpA. Descriplion d'une nouvelle espèce du genre Catalpa, par
M. Meyer. 49.
CaTARMACTES. Note sur une nouvelle espèce du genre Catarhac-
tes de Brisson, par M. Brandt, 514.
Caucase. Lieux dans le pays du Caucase déterminés astronomi-
quement. Mém, de M. Struve. 209. Espèces nouxelles de
la Flore du Caucase, par M. Nordmann. 511.
CERCLE prismalique perfeclionné. Letire de M. Steinheil, 205.
CHARADRIUS spinosus L, découvert dans le sud-ouest de la Russie,
par M. Nordmann. 350.
CHEVYREFF oblient un pr. Dém. 288.
CorLixs nommé membre d'une commission, 520. Théorèémes sur
les fonctions entières à deux variables. 521. Nouvelle démon-
stration élémentaire de la résulubilité des fonctions entières en
facteurs réels, du premier ou du second degré. 577.
Coxcours aux prix Démidoff. 287.
Coxsoncr1r. Sur le conjonctif grec, par M. Graefe. 58.
DaniLevsxx obtient un prix Dém. 235.
Donx. Sur quelques monnaies orientales du musée de l'université
de St.-Vladimir. 196. Sur quelques manuscrits éthiopiens de
l'Institut asialique du Miuistére des affaires étrangères. 302.
ELECTRICITÉ. Théorie chimique de l'électricité appuyée de nou-
velles expériences, par M. Parrot. 211.
ELECTRO-MAGNÉTISME. Expériences électro-magnétiques; note de
M. Jacobi. 17. 57. Commission nommée pour faire des
essais en grand sur l'application de l'électro - magnétisme au
mouvement des machines. 320.
EmmaAxuEL, m. h. mort. 95.
ErRDMANX oblient une méd. Dem. 288.
Enr1srorr oblient un pr. Dém. 288.
ErTnioPiEns v. Manuscrits éthiopiens.
EuvGEXNE, m. h. mort. 95.
Exp£épirion Caspienne — Rapport sur ses iravaux en 1886, par
M. Struve. 254.
FALDERMANX oblient un pr. Dém. 288.
FINLANDE. Soulérement successif de la côte de Finlande. 178.
Fiscnenr. Observalions sur un nouvel Astragalus de la tribu des
Anthylloïdées. 74.
Fzceurs de soufre. Note sur les fl. d. s. par M. Fritzsche, 44.
FoxcrTioxs v. Zheorie des fon:lons.
Fnaexx. Note sur deux inscriptions à Nakhitchévan. 14. Sur quel-
ques nourelles acquisitions du cabinel numismatique de M. le
Comte Sirugonoff à Moscou. 81. Rectification de quelques
passages de l’ouvrage de M. Lelewel , intitulé : Numismalique
du moyen âge. 177. Explication des monnaies exhumées,
en 1850, près de Steckborn en Thurgovie. 526. Eclaircisse-
ments sur les deux monnaies arabes publiées par Oetter. 384.
Sur une monnaie Ortokide, méconnue jusqu'ici. 555. Sur
l'époque de la mort de l’Imam Aly Riza et sur ses mon-
naies. 557. Eclaircissements sur les deux monnaies de Ca-
vanilles. 360. Suppléments à la numismatique des Tchinghi-
zides d'Iran. 362.
Fnrirzscne. Note sur les fleurs de soufre. 44. Note sur une nou-
velle combinaison du sulfale de magnésie avec de l'eau. 198.
Fuss nommé membre d'une commission, 820, — membre hon. de
Ja Société Courlandaise des lettres et aris. ibid.
GALYANISME. Sur quelques expériences relatives à la chaine gal-
vanique. Lettre de M. Jacobi à M. Lenr. 60. Sur l’action
de la solution du sulfate de cuivre dans la chaine galva-
pique, par M. Lenz. 558.
GÉOMÉTRIE analytique. Théorèmes de G.a. par M. Bruun. 275.
Gorrrenr. Letire au secrétaire perpétuel sur les plantes fossiles:
221. 258.
Gnazre. “émoire sur l'oplalif et le conjonctif dans le Grec. 68.
GR&%1G oblient une méd, Dem. 288.
Gnirroxs. Quelques remarques littéraires sur les gr. par M. Mor-
genstern. 77.
Hamer. Note sur l’élevalion de la ville de Moscou et des rivieres
Moskwa et Oka au-dessus du niveau de la mer. 500.
HELzmEensEex, Nolc sur l'Oural et l'Altaï. 97.
Hgnos des temps anlé-historiques — Sur les — par M. Schmidt.
51.
Hzss.*Notc sur le sucre de laï', 126,
HyméxoBryCuis. Remarques sur quelques espèces du genre H].
Par M. Meyer. 33.
Jacagr. Expériences électro - magnétiques. 17. 87. — Expérience
relatives à la chaine galvanique ; lettre à M. Lenz. 60.
TARTSOFF oblient un prix Dém. 288.
IxscriPTIONS. Deux inser, à Nakhitchévan expliquées par M.
Frähn.14. Inscriptions géorgienres expliquées par M. Bros-
572. —
miadzine, par le mème. 881.
set. Note sur une inscriplion tibétaine d'Etch-
INSECTES recueillis entre Cunstantinople et le Balkan, décrits par
M. Ménétriès, 275,
Ixsrirur asislique du Min. des aff. étr. Manuscrits étbiopiens qui
s’y conservent, par M. Dorn. 502.
KoEPPEN nommé membre adjoint de l'Académie. 820.
KRUSENSTERN. Remarques sur quelques iles découverles récem-
Obtient un pr. Dém. 288.
nommé memb e d'une commission. 420.
ment dans la mer du Sud. 1.
KuPFFER nommé membre d’une commission, 820. — décoré de
l'ordre de St.-Viadimir, ib'd.
L'APON1E. Expédition en Laponie. 172.
LxLEWEL, Numismatque du moyen âge. Rectification de quelques
passages de cet ouvrage , par M. Frähn. 177.
LENz nommé membre d'une commission. 320. Sur l’action de la
solution du sulfate de cuivre dans Ja chaine galvanique, 388.
LicurænsTAEDT obtient une méd. Dém. 288,
MaxuscaiTs éthiopiens de l’Inslitut asiatique du Min. des aff, étr.
par M. Dorn. 502.
Me£oEm oblient un prix Démidoff. 288.
MÉXNÉTRIÈS. Calalogue d'insectes recueciliis depuis Constantinople
jusqu’au Balkan. 276.
Mer du Sud — Hydrographie de cette mer. Mémoire de M. Kru-
senstlern, 1.
Meyer. Remarques sur quelques espèces du genre Hyménobry--
chis, 88. Descriplion d'une nouvelle espece du genre Calalpa.
A9.
Mixnaïzovsky-DANILEVSKY v. Danileusky.
MoRGENSTERN, Quelques remarques liltéraires sur les Griffons. 77.
Moscou. Son élévation au-dessus du viveau de la mer, par M.
Hainel. 300.
NAKHITCHÉVAN. Deux inscr. à N. expliquées par M. Frähn. 14,
Nornmaxx. Son voyage sur la côle orientale de la mer Noire, 91.
Diagnoses préalables de quelques plantes de la parte occi-
dentale des previnces Caucasiennes. 811. Sur une espèce
d'oiscau inconnue dans la faune d'Europe. 550,
Novaïa-ZemLia. Nuole relalive aux découverles les plus récentes
sur les côtes de celle ile, par M. Baer. 157. Expédition
pour explorer les productions naturelles de Novaïa-Zemlia,
172. Climat et température moyenne , par M. Baer.
225. Marche annuelle de la température, par le même.
242. Marche journalière de la température, par le même.
289. Premier rapport sur le voyage à Novaïa-Zemlia, par
le même, 316.
LL
NemMiSMATIQUE orientale. Sur quelques monnaies orientales du
cabinet de M. le Comte Strogonoff à Moscou, par M. Frähn.
81. Rectification de quelques passages de la Numismalique
du moyen äge de M. Lelewel, par le même. 177. Note
sur quelques monnaies orientales du musée de l'université de
St.-Vladimir, par M. Dorn. 196. Explication des monnaies
exhumées, en 1830, près de Steckborn en Thurgovie, par
M. Frähn. 526. Eclaircissements sur les deux monnaies
arabes publiées par Oetter, par le mème. 334. Sur une
monnaie Ortokide, méconnue jusqu'a ce jour, jar le même.
555. Sur l'époque de la mort de J'Imam Aly Riza et sur
ses monnaies, par le mème. 557. Eclaircissements sur les
deux monnaies décriles par Cavanilles, par le mème. 560.
Suprléments à la numismatique des Tschinghizides d'Iran »
par le même, 862. Note sur quelques monnaies géorgiennes
du muxée asiatique , par M. Brossel. 381.
Osopovsky obtient une méd. Dem. 288.
O1sEAUuXx sléganopodes, Malériaux pour servir à Ja connaissance
des O st. par M. Brandt, 306.
Oprarir. Sur l’cptalif grec, par M. Gracfe. 66.
OsréoLoG1E des oiseaux. Matériaux pour servir à la connaissance
du squelette des oiseaux, par M. Brandt. 125.
OsTROGRADSXY nommé membre d'une commission. 820.
Oucuaxorr obtient un prix Démidoff. 288.
OvuraLz. Esquise de l'Oural, par M. Helmersen. 97.
OvwsTRIALOFF, nommé Académicien-adjoint, 95.
Paxpen. Notice sur son ouvrage: Beïräge zur Geognosie des
Russ. Reichs. 96.
PannotT. Nouvelles expériences en.faveur de la théorie chimique
de l'électricité. 241,
Pénovsky, gouverneur militaire d'Orenbourg , envoie quatre gar-
cons kosaques pour faire l'apprentissage au laboratoire z00-
logique de l'Académie. 95.
PnAËTHox. Note sur les caractères du genre Phaéthon , par M.
Brandt. 549.
PinoGorr obtient une méd. Dém. 288.
PLanTes fossiles. Lettre de M. Güppert au secrétaire perpétuel.
221. 288.
Prix Démidoff. Concours de 1836. 287.
PROBABILITES +. Analyse des prob.
Reinecxe chargé d'observer ies changements dans le niveau rela-
lif des côtes de la Finlande et des eaux de la Ballique, 173,
SCHILLING DE CANSTADT, nommé membre d'uvo coinmission..
320. — mort, ibid.
Scuminr, Sur les héros des lemps anté-historiques. 52.
SeivLirz obtient une méd, Dém, 288.
SemExOrF oblient un pr. Dém. 288.
SsüGREN. Rapport sur ses iravaux, 271. 282. 566.
SOBOLEYSKY nommé membre d'une commission. 320.
Soze1ir. Mémoire sur le mouvement propre du soleil, par M. Ar-
gelander. 115. 129,
STÉGANOPODES v. Oiseaux slésanopudes.
Szeinueir, Lettre à M. Struve sur son cercle prismatique per-
fectionné. 205,
SrroGoxorr. Sur quelques monnaies orientales du cabinet de M.
le Ccmte de Strogonoff, par M. Frähn. 81.
Srnuvs. Rapport sur le mémoire de M. Argelander relatif au
mouvement propre du système solaire, 115. 129: Détermi-
nalion astronomique de 109 lieux situés dans la Turquie
européenne, les provinces Caucasiennes et l'Asie mineure.
209. Rapport sur les travaux de l'expédition caspienne en
1856. 264.
Sucre de lait: Note sur le s. d. 1. par M. Hess. 126.
SuLrATE de cuivre. Sur l’action de la solution du sulfate de cui-
vre dans la chaine galvanique, par M. Lenz. 555.
SULFATE de magnésie, Note sur une nouvelle combinaison du sulf.
d. m. avec de l’eau, par M. Fritzsche. 195.
THÉORIE des fonctions. Théorèmes sur les fonctions entières à
deux variables, par M. Collins. 321. iNouvelle démonstra-
tion élémentaire de la résolubilité des fonctions entières en
facteurs réels du premier ou du second degré, par M, Col-
lins, 377.
Tozz oblient une med, Dém. 288.
TRANSCENDANTS — nombres. Déterminalion des nombres trans-
cendants par l'analyse des probabilités, par M. Bounia-
kovsky. 537.
TURQUIE européenne. 89 lieux de ce pays déterminés astronomi-
quement. Mém. de M. Siruve. 209.
VoyAGES scienlifiques. Voyage de M. Nordmann sur la côte
orientale de la mer Noire. 91. Voyage de MM. Baer et Zi-
wolka à Novaïa-Zemlia et en Laponie. 172. 315. Voyage
de M. Sjügren. 271. 282. 863. Travaux de l'expédition
caspienne 251.
WAAXNGELL oblient une méd. Dém. 288.
ZiwoLxa, nommé commandant d'une expédition à Novaïa- Zem—
lia et en Laponie, 172.
Tome Il.
BULLETIN SCIENTIFIQUE N° 1.
PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SALN1T:..P TER SB:0.UB G.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment uu volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S£.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N, ?, et chez W, GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A-
cüdémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il coutiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu détendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
ar divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6, Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
‘état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. NOTES. 1.
Anscriptions de Nakhitschewan. FRAEHX.
Remarques sur quelques iles recemment decouvertes dans la mer du Sud. KRUSENSTERN. — 2. Sur d’ux
NOTES.
1. REMARQUES SUR QUELQUES ILES RÉCEMMENT
DÉCOUVERTES DANS LA MER DU SUD; PAR M.
LE VICE-AMIRAL DE KRUSENSTERN (lu le 13
janvier 1837).
Plus d'une fois déjà, j'ai eu l'occasion de remar-
quer qu'un grand nombre des îles et des dangers
dont les navigateurs de différentes nations, surtout
américains, se vantent d'avoir fait la découverte,
n'existent pas, n'élant pour la plupart que des îlots
et des écueils déjà connus, pris par erreur seulement
pour de nouvelles découvertes. J'ai fait observer
également que, souvent, celte manie de publier comme
réelles des découvertes imaginaires, devient cause d'er-
reurs et de confusions qui se glissent dans nos cartes.
Ne pouvant mettre un terme à cette confusion, j'ai
du moins essayé, dans les mémoires hydrographiques
publiés par moi, d'en limiter l'étendue autant que
possible, et comme je voudrais continuer ce travail,
tout récit d'un voyageZdans la mer du Sud a de l'in-
térêt pour moi, dès qu'il y est fait mention de quel-
que nouvelle découverte — assez souvent ; sans que
l'auteur ait pris la peine de s'assurer , si ses décou-
verles supposées ne sont pas depuis long-temps con-
nues. Les éditeurs de cartes surtout devraient user
de précaution à cet égard ; ils devraient se charger
des recherches dont ces navigateurs se sont dispensés:
mais le plus souvent ils s'empressent plutôt de se
prévaloir des renseignements les plus vagues, pour
remplir leurs cartes du plus grand nombre d'îles pos-
sible, Cette richesse apparente n'est pourtant d'aucune
utilité pour le navigateur ; au contraire, elle ne sert
qu'à le désorienter, puisqu'il ne peut distinguer ce
qui existe réellement de ce qui n'est que fictif. Parmi
les causes qui ont contribué le plus à ce que les car-
tes de la mer du Sud sont devenues tellement sur-
chargées , il faut encore compter les erreurs commises
relativement à la position géographique d'îles réelle-
ment existantes. Par suite de pareilles erreurs, une
île déjà connue, mais à laquelle on avait donné une
position inexacte, est souvent prise pour une nou-
velle découverte. Peut - on blämer, p. e., un naviga-
teur qui, apercevant une île à la distance d'un demi
degré de latitude de l’île la plus rapprochée indiquée
sur ses cartes, se flatte d'avoir fait une découverte et
l'annonce comme telle? Et il y a eu des exemples
3
lo | BULLETIN SCIENTIFIQUE, . ?
A ————————————
#4
: 1
d'une erreur de 31° par rapport à la latitude d'une
île. Quant à la longitude, l'erreur a souvent été de
2, de 3, et'même de4 degrés. (le voyage {du ca-
pitaine Beechey sur le Blossom a eu sous ce rapport
des résultats importants ; cêt habile éfficiér a travaillé
avec succès à déterminer la vraie position des îles
qu'il a visitées; on peut adopter sans hésitation ,
comme Jongitudes vraies, celles qui ont été déterminées
par lui; et à son retour d'un second voyage qu'il
achève en ce moment , la moitié des îles et des dan-
gers disparaîtra peut-être des cartes de l'Océan paci-
fique. D'ailleurs, onpeut attendre de même des résul-
tats très importants, pour l'hydrographie de la mer du
Sud, de deux autres expéditions que l'on prépare en
Amérique et en France, ct qui, ayant le même but,
partiront. dans le courant de cette année.
Les découvertes dont il est question de temps à
autre dans les feuilles publiques, ne méritent pour
la plupart aucune attention ; mais lorsqu'elles sont
annoncées avec détail dans des ouvrages rédigés par
les navigateurs mêmes qui prétendent les avoir faites,
ce mode de publication leur donne un air d'authen-
ticilé qui paraîl ne plus permettre de doute, et qui
autorise, jusqu'à un certain point, les éditeurs de car-
tes à en enrichir leurs planches. Cépendant même de
pareils renseignements ne méritent pas toujours une
confiance implicite, comme je le ferai voir en citant
quelques exemples.
Un navigateur américain, Benjamin Morell, a
publié, en 1832, à New-York, le récit de quatre vo-
yages à la mer du Sud , entrepris par lui sur diffé-
rents navires marchands, pendant les années 1822-
1831 ‘. En 1834, un autre américain, Edmund
Fanning, a fait paraitre la relation de ses voyages
réitérés à la mer du Sud, entre 1792 et 1832 *.
En 1835, un voyage à [a mer du Sud, celui du
capitaine Willingk de la marine hollandaise, sur la
corvelte le Lynx, en 1824, a été publié en langue
1 À oarralf of four voyages tho the South - Seas from (he year
1822 lo 2881, comprising crilical surxeys of coasts and islands, and
an account of some new and valuable discoveries, including the
Mossarre islands, by capitaine Benjamin Morell. New-York 1832,
2 Voyages round the world performed belweën the years 1792
and 1452 by Edmund Fanning. London 1884,
hollandaise *; et enfin le capitaine Duhaut-Cilly
a publié à Paris, également en 1835, le récit d'un
voyage autour du monde, entrepris par lui pendant
les années 1826-1829, sur le Héros, navire mar-
chand français'#,
Fanning , depuis 1792 jusqu'en 1832.
Deux îles situées en 218° 53” longitude orientale
et 8° 8’ latitude méridionale, et qui ont reçu le nom
de New - York et de Nixsen°, sont la première dé-
couverte dont nous parle le capitaine Fanning, qui
prétend les avoir vues en 1798. D'après la descrip-
tion très peu détaillée que Fanning nous en donne,
la première de ces îles aurait assez d'élévation et une
élendue considérable ; l’autre serait, au contraire, peu
élevée au dessus de la mer. Arrowsmith ne les a pas
marquées sur ses carles, quoique d'ordinaire il ne dé-
daigne pas même les notices les plus vagues sur une
découverte quelconque. 1l a peut - être raison , puis-
qu'elles n'ont plus été vues pendant les 40 ans qui
se sont écoulés depuis l'époque de leur découverte.
Cependant j'ai peine à soupçonner la véracité du ca-
pitaine Fanning; quant à la latitude et à‘ Ta Jonsi-
tade sous laquelle il les place, leur exactitude peut
être revoquée en doute; j'ai par conséquent mis ces
îles au nombre de celles dont l'existence est certaine,
mais la position douteuse (pag. 19 de mes Supplé-
ments.
Le 11 juin, Fannmg donna son nom à tune autre
île qu'il place par 3° 51° N. ct 200° 48'-E. Jai
moñtré, p. 111 de mes Suppléments, à quel point
cette longitude ‘est erronnée, et combien peu la de-
scription que Fanning nous fait de ‘cette île, est d'ac-
‘8 “Reise om de Weldt gedaan in den Jaaren 1823 et 1824 mil
Z. M. Korvet Lynx onder Bevel van J. P. M. Willingk. — Comme
je ne possède pas la langue hollandaise, mon ami l'amiral comie
Heyden a eu la bonté de me traduire en français les passages qui
avaient le plus d'intérêt pour moi.
4 Voyage autour du moride principalement à la Californie et aux
iles Sandwich pendant les années 1826, 1827, 1828 et 1829 par
Dübaut-Cilly, capitaine au long cours, chevalier de la légion d'hon-
neur, Paris 1885, 2 vol. 8.
5 Aux.pages 19 et 28 du Tome supplémentaire de mes mémoires hy-
drographiques, la longitude de l'ile de New-York est rapportée comme
étant de 2109 10’; c'est une erreur typographique. -
cord avee celle qu'en a faite le capitsine de la ma-
rine française , Legoarant de Tromelin, après l'avoir
visitéeren 1828. Il ne me reste pourtant aucun doute
que l'ile vue par Tromelin ne soit l'île Fanning, et
le: capitaine: Tromelin lui-même , paraît également en
être: persuadé. L'honneur de la découverte appartient
done sans contredit au capitaine Fanming: D'après les
observations du capitaine Tromelin, cette île est si-
tuée par 3° 55° N, et 204° 57 E.
Le jour suivant, Fanning découvrit à une distance
de 27 lieues NO : O. de l'île Fanning , une autre
île, appelée par lui #Washington. On ne l'a pas
revue ‘depuis. Page 113 de mes Suppléments, je
Faï placée en 4 38° de latitude N4 et 200° 30° de
longitude. 11 est étonnant que le capitaine Tromelin
ne l'ait pas aperçue.
Morell, depuis 1822 jusqu'en 1831.
Le 3 juillet 4825 , Morell a trouvé en 25° 04’ de
latitude septentrionale et 192° 23” de longitude orien-
tale un flot formé de rochers, auquel il a donné le
nom de Man of war Rock. J'ai démontré, page
#11 de mes Suppléments , que ce rocher n'est autre
chose que l'île Gardner, appelée encore Polard pax
un, autre Américain, et que les noms. de Man of
war Rock et de Pollard doivent par conséquent être
rayés de. nos cartes.
Une: autre- île , située par 28° 32° N. et 177° 04’
E,, reçut le 12, juillet suivant, le nom d'île Byers.
On ne. connaissait, à ce que je sache, aucune île
sous les degrés de longitude et de latitude indiqués ;
- cest donc une. véritable découverte du capitaine Mo-
-relk, qui découvrit encore, le jour suivant, une autre
pélite. île, située par 29° 57 N. et 174° 51° E.
Attendu qu'il n'a donné aucun nom à cette dernière ,
“ je l'ai appelée ie Morel.
Le rocher Clipperton, visité par Morell le 17 août,
peutrencore être regardé comme une: nouvelle décou-
verte, n'ayant été vu, du moins que je sache, par
aucun navigateur des temps modernes. Morell le place
par 40° 15° de latitude N. et en 109° 28’ deslongi-
tude O. ou 250° 32 de longitude E. , ce qui diffère
Wès-peu de la position qu'on lui donne d'ordinaire
sumeles caries. Jusqu'à ce que nous ayons quelque
BULLETIN SOIENTIFIQUE.
détermination plus authentique, celle de Morell doit
donc être conservée. 11 décrit cette île comme ayant
des rives peu élevées , tandis qu'un rocher, placé au
centre, s'élève à. une hauteur si considérable, qu'il
peut être vu à une distance de six. lieues,
Pendant un autre voyage, le capitaine Morell à fixé,
le 13 février 1830, la situation de l'île Hope à 5°
17 N. et 164° 47 E. On a jugé que, selon toute
apparence, cette île Hope pourrait être identique avec
l'île S/rong, connue depuis le voyage du capitaine
Dupérrey en 1823 , sous le nom de Oualan. D'après
les observations du navigateur français, auquel nous
devons d'ailleurs la première description détaillée de
cette Île, accompagnée d'une carte également très dé-
taillée, et d'après celles du capitaine Lütke, qui a
visité ces parages en 1828, l'ile Oualan est située
par 5° 21° 30" N. et 163° 08’ E. — Cette grande
différence dans les longitudes pourrait faire naître
quelques doutes sur l'identité des deux îles. Mais
le capitaine Duperrey ayant cinglé, en cherchant
l'île Hope dans le parallèle de cette île, depuis
le méridien de 165° 12’, sous lequel l'avait placée
le capitaine du navire Hope, on ne saurait croire
qu'il ait pu la dépasser sans l'apercevoir. On peut
présumer plutôt, qu'il y ait une erreur d'un degré et
demi dans la longitude observée par Morell, ou, ce
qui est plus probable encore, qu'une erreur du ty-
pographe l'ait augmentée d'un degré. L'erreur com-
mise par Morell se réduirait alors à un demi degré,
et c'est effectivement d'un demi degré, que sont
erronées toutes les longitudes de Morell pendant sa
navigation dans l'archipel des Carolines , comme nous
le verrons tout à l'heure.
Le: 23 février de la même année, Morelk décou-
vrit par 7° 5° N. et 153° 10 E. trois petites îles
jointes entre elles par un récif de corail, auxquelles
il donna le nom d'îles PFs/erveldt. Lercapitaine Du-
perrey avait vu , précisément sous. le mème degré de
longitude et de latitude, une île qui reçut de lui le
nom de Durville. Trois petites îles jointes entre elles
par un récif, pouvant très facilement être prises pour
une seule, surtout à une certaine distance, il ne peut
y avoir le moindre doute que les îles Westerveldt
Li
7 BULLETIN SCIENTIFIQUE.
&
EEE
de Morell, et l'île Durville de Duperrey ne soient
identiques.
Le même jour, Morell aperçut un groupe d'îles si-
tué par 7° 05° N, et 1520 15° E., appelé par lui
îles Bergh ‘. Ce sont les iles les plus méridionales
du groupe Hogoleu , examiné par Duperrey. D'après
les observations de ce dernier, l'une de ces îles, por-
tant le nom de Giry est située par 7° 09° N. et
151° 51° 45”; la longitude rapportée par Morell, est
donc encore erronée d'un demi degré E.
Le 27 février, Morell donna à une autre île, si-
tuée par 8° 25° N. et 150° 22° E., le nom de Living-
sion. C'est la mème qui est désignée, sur ma carte
des Carolines, par le nom d'Anonima. Formant le
point le plus occidental du groupe Vamonouïlo , exa-
miné par le capitaine Lütke, elle est située, d'après
les observations de ce. navigateur, par 8° 36° N. 149°
47 50”. Il paraît donc que l'erreur d'un demi degré
E. dans les longitudes de Morell qui se retrouve en-
core ici, est constant.
Après avoir touché à Manilla, et être retourné aux
Carolines , Morell vit, par 6 ADN. ‘ét A5 AVE,
un petit groupe d'îles auxquelles il donna le nom
de Skiddy group. Ces îles avaient cependant déjà été
découvertes antérieurement , sous le nom de ÂVamo-
louk par le capitaine Lütke, d'après les observations
duquel elles sont situées par 5° 55° N. et 153° 16 E.
Les Martires, placées par Morell par 7° 44” N. et
149° 54° EÆ., sont situés, d’après le capitaine Du-
perrey, par 7° 35 N. et 149° 30° E.
Le 8 de mai, le navire de Morell se trouvait sur un
banc de corail, appelé Skiddy shoa!, sur lequel la
profondeur de l'eau varie de 2 à 15 brasses, et dont
l'étendue est de 20 milles de l'Est à l'Ouest, et de
15 dans la direction Nord et Sud. En plaçant ce
banc par 7° 35° N. et 148° 14° E., Morell veut ap-
paremment parler de sa partie centrale. Mais, comme
il ne s'explique pas à ce sujet, on ne saurait guère
compter non plus sur l'exactitude de la longitude et de
6 I claim to be the first discoverer of these islands and I know
their worth, Morell's four voyages pag. 483. — Lorsqu'il publiait
son voyage, Morell ne savait pas que Duperrey avait yisité ces iles
avant lui, etil croyait par conséquent être le premier qui les avait
vues.
la latitude indiquées. Il est vrai qu'on pourrait réduire
celte longitude de 30 minutes, celle du navire de:
Morell étant effectivement trop grande d'un demi de-
gré, le 10 de mai, près des Martires; mais le jour
avant cette découverte, l'erreur dans sa longitude n'a-
vait été que de 9 minutes — et dans l'incertitude
dans laquelle nous laissé Morell relativement à la
partie du banc dont il a voulu déterminer la position,
une correction fondée uniquement sur des conjectures
ne nous avancerait guère. Il faut donc nous contenter
de savoir qu'il existe à mi-chemin entre les îles Swede
et Tucker, découvertes par Wilson, et celles qui
portent sur ma carte le nom de ÆEnderby, un banc
de corail fort élendu, en attendant que quelque. au-
tre navigaleur nous donne des renseignements plus
précis sur sa position et ses limites,
Le 6 de mai, Morell avait vu une île qu'il ap-
pelle Faralis, et qu'il place par 8° 57 N. et 145°
27 E. Inhabitée et entièrement dépourvue d'arbres ,
ayant 3 milles de circonférence, elle s'élève une
hauteur de 200 pieds au dessus de la mer. Un récif
s'étend. de ‘sa pointe méridionale jusqu'à deux milles
du rivage: Cette description convient parfaitement à
une île située par 8° 36° N. et 144° 46’ ; "appelée
Farroilep par le capitaine Lütke; cependant, une
différence de 21 minutes dans les latitudes et de 40
s
dans les longitudes nous autorise à douter encore de
l'identité de ces deux îles. Jusqu'à la solution défi-
nitive de ce doute, il faudra bien compter ce rocher
parmi les découvertes du capitaine Morell;: d'autant
plus, que le capitaine Lütke a passé à une distance
de 15 milles le point où Morell place l'île décou-
verle, et qu'une île haute de 200 pieds seulement ;
pourrait fort bien ne pas être aperçue à une pareille
distance.
Le jour suivant, 7 de mai, Morell vit une autre
île par 8° 10° N. et 146° 57 E., semblable sous
tous les rapports à l'île Faralis, et de la même
étendue ; il lui donne le nom d'Ifelue. C'est la même
que le capitaine Lütke a marquée sur sa carte sous
le nom de Faycou, en la plaçant par 8° 6’ N..e
146° 40° E. u
Le 15 mai, Morell aperçut les îles découvertes
en 1795 par le navire le Young William, et aux=
9 BULLETIN! SCIENTIFIQUE.
10
quelles j'ai donné sur ma carte le nom
lock d'après celui du capitaine dece navire: nom
adopté également par le capitaine Lütke, dont les
observations ont placé le centre de ce groupe par
5°.25 N. et 153° 45 E. D'après Morell, elles se-
raient situées sous une latitude plus méridionale de
13° et, quant à la longitude, il les place 18° plus
à l'ouest. Ses longitudes ayant constamment été, jus-
que là, à l'Est des longitudes véritables, cette cir-
constance ne donne pas une très-haule idée de la jus-
tesse de ses observations.
Le 16 mai, il arriva en vue des îles Wonteverde
en 50 32° N. et 155° 58 E., groupe que ni Du-
pervey ni Lütke n'avaient aperçu. Nous avons vu
tantôt que les longitudes de Morell, et même ses la-
titudes, ne méritent pas une confiance extrême; c'est
donc à quelqu'autre navigateur, qu'est réservé le soin
de déterminer la position exacte de ces îles.
Enfin, le 24 mai, le capitaine Morell découvrit
par 4° 50 30” de latitude S., et 156° 10’ de lon-
gitude E. un autre groupe d'îles. Plusieurs de ses
gens ayant élé assassinés par les habitants, il donna
à ce groupe le nom de Massacre Islands, et à en
juger par là, il paraît les avoir pris pour une nou-
velle découverte. C'est une erreur: sur ma carte des
îles Salomon on verra par 4° 45 S. et 157° 00° E.
un groupe, portant le nom d'îles Mortlock (qu'il ne
faut pas confondre avec les îles Mortlock dans l'ar-
chipel des Carolines). Celles que Morell appelle Mas-
sacre Islands, sont évidemment les mêmes. On trou-
véra, page 173 — 183 du premier volume de mes
mémoires hydrographiques, des renseignements plus
détaillés sur ces îles.
FT'illingh , en 1823 et 1824.
» Le 1 de mai 1824, la corvette le Lynx arriva en
mue de l'île Caroline, découverte par le capitaine
Broughton. Le capitaine Willingk en détermine la
latitude à 9° 54 S., et la longitude à 209° 51 E.:
cœlle longitude diffère de 146 minutes de celle du
capitaine Broughton: 209° 35’, et de 7 minutes dé
celle du capitaine Thornton : 209° 44’ 7. La longitude
” 7 L'identité des iles Thornton et Caroline a été démontrée page
454 du 2me volume de mes mémoires.
d'îles Mort- |
du capitaine Willingk est cependant sans doute la
plus juste, comme nous le ferons voir lout à l'heure.
Le 3 de mai, le capitaine Willingk découvrit une
petite-île par 10° 5° S. et 206° 38 E. Dans la sup-
position que l'île, à laquelle Roggewein avait donné
le nom de Groningen, devait se trouver dans les
mers avoisinantes, on donna à celle dont on venait
de faire
IL ya cependant deux choses à remarquer à ce sujet:
la découverte, le nom de Æredericksoord *.
d'abord que l'île Groningen découverte par Roggewein
a élé retrouvée depuis long- temps ; seulement. pas
dans les eaux où le capitaine Willingk suppose qu'il
faudrait la chercher ; ensuite que l'ile Fredericksoord
n'est pas une découverie nouvelle et ne saurait, par
conséquent, conserver ce nom. C'est la même qui, dé-
couverte en 1820 par le capitaine Bellingshausen,
reçut de Jui le nom de son vaisseau : FT ostock : d'a-
près les observations du navigateur russe, elle est si-
tuée par 10° 5° 50" S. et 207° 37 E. Il ne peut
donc y avoir le moindre doute sur l'identité des
deux îles. Cet accord parfait entre la longitude du
capitaine Willingk et celle du capitaine Bellingshausen,
est d'ailleurs une preuve de l'exactitude des observa-
tions du premier , et celte circonstance nous autorise
à adopter la longitude qu'il donne à l'île Caroline,
préférablement à celle que lui avait donnée le capi-
taine Broughton.
Le 9 de mai, le capitaine Willingk découvrit une
autre petite île, ayant une longueur de 4; milles ,
dans une direction NNE,. et SSO., sur une longueur
de 2 milles. Déterminant sa latitude à 10° 9 S., et
sa longitude à 198° 48° E., il lui donna le nom de
Marianne. Mais cette île n'est pas non plus une nou-
velle découverte, et doit échanger le nom de Ma-
rianne contre celui du Grand - duc Alexandre, nom
que Jui avait donné le capitaine Bellingshausen en
1820, eu la plaçant par 10° 2° S. et 198° 54° E.
Cette longitade ne différant que de 3 minutes de
celle du capitaine Willingk, est une nouvelle preuve
de l'exactitude des observations du navigateur hol-
landais. : Sur les cartes anglaises, cette île est dési-
gnée quelquefois par le nom de Reirson, que lui a
8 Voyez, sur les decouvertes de l'amiral Roggewein page 284 —
287 du 2me volume de mes mémoires hydrographiques.
11 BULLETIN SCIENTIFIQUÉ 12
22 2
donné le capitaine Patrickson du navire Good hope | Salomon ; j'avais: calculé leur latitude à 50 02° S., et
en 1822, deux ans après sa découverte par le capi-|
taine Bellingshausen.
Le 4 de juin, on vit terre du tillae du Lynx, peu}
d'instants avant le coucher du soleil, et onmit en
panne pendant la nuit, afin de pouvoir examiner, cette |
découverte le lendemain. On s'aperçut, le jour suivant,
que c'était un groupe de petites îles habitées, jointes |
entre elles par des récifs et ayant, dans la direction
de ONO. et ESE., une étendue de 15 milles. Le
capitaine Willingk place le milieu de ce groupe par
4° 29° S. et 159° 28° E. Ne voyant ces îles mar-
quées ni sur la carte d'Arrowsmith, ni sur celles de
Horsburgh, il était tenté d'abord de les prendre pour
une nouvelle découverte. S'élant assuré. plus tard qu'il
y'a; sur une carie anglaise. de Heather publiée, en
1806, au NE. et à 15 lieues des, îles Howe, un
groupe appelé îles Populous il adopta ce nom pour
les îles qu'il venait d'examiner.
Le capitaine Willingk sera bien aise, sans doute,
d'apprendre par ce mémoire, si jamais il..le voit,
que la découverte de ces îles est due, non pas aux
Anglais, mais à ses célèbres compatriotes, Le. Maire
et Schouten qui les ont visitées , il y a plus de deux
siècles, et qu'ensuite ce groupe-a été revu, en 1648,
par un autre de ses compatriotes ; également célèbre,
savoir par Abel Tasman. Dès - lors, il ne.se refusera
probablement pas d'adopter, au lieu du nom d'îles
Populous, celui d'îles Le Maire et Tasman, que je
leur ai donné sur ma carle systématique des îles Sa-
lomon (No. 9 de l'Atlas de la Mer du Sud): — Si
le câpitaine Willingk veut se donner la peine d'exa-
miner celte carle des îles Salomon, et de lire.ce que
Jai dit de la position des groapes situés au, Nord! de
ces îles, il sera persuadé de l'exactitude de cerque
J'avance. Il verra, en même temps, que la carte. de
Heather n'est pas la seule qui, marque, un groupe: d'i-
les au Nord des îles: Howe, el que ses remarques
ur les hydrographes qui, comme il s'exprime, se
permettent de rayer arbitrairement des îles de leurs
cartes, sont injustes, du moins par rapport à ce cas.
D'après les données que j'avais relativement à la po-
sition des îles Le Maire et Tasman, et dont j'ai rendu
un compte détaillé dans mon mémoire sur les îles
leur longitude à 158% 58%E., les plaçant ainsi un
demi. degré plus au:Sud, et un demi degré plus-à
l'Ouest. que les observations du capitaine Willingk,
Grâce à ce navigateur, cesiîles occuperont désormais
leur véritable plate sur nos eantes, et je corrigerai
sur, le champ celte erreur sur les miénnes; mais le
nom. d'îles, Le Maire et Tasmam que j'avais donné à
cé groupe lui restera, et, celui-d'îlés Populous doit
disparaître,
Duhaut- Cilly, depuis 1826 — 1829.
Le capitaine, Duhaut - Cilly n'a point fait de nou-
velles, découvertes. pendant: ce voyage ; il n'a même
fait. que très: peu d'observations astronomiques: dont
le but ait été de déterminer la vraie position des
points où il,a touché, Je ne trouve, dans la partie
de son voyage quia rapport à la mer du Sud'; que
deux: déterminations, une de latitude, et une de: lon-
gitude, Mais, puisque l'auteur paraît attacher um
très grand prix à ces déterminations qui sont cepen-
dant extrèmement. fausses, je crois de mon devoir de
les signaler ici. D'autant plus, qu'un navigateur pen
versé dans, l'hydrographie de l'Océan Pacifique; pour-
rait être, porté, naturellement à donner la préférence
aux détérmimations les plus, récentes : erreur qui de:
viendrait peut-être funeste, pour. lui,
La, première détermination est celle de l'ile. de Grie
gan/ dans, l'archipel des, Mariannes. Le, capitaine Da-
haut-Cilly la, place, d'aprèssses propres observations
et. relèvements, par, 19°.7° de latitude N., tandis
que, sur. la.carte,.de Norie, elle est placée par 190,34
N.; il ajoute avec raison que la détermination du ca
pitaine Roquefeuille est de même trop septentrionale,
» Une différence si considérable , dit-il à cetle occa-
sion ; ne peut pas ‘être passée sous silence , et‘ c'est
par:icette raison:que je:suis entré dans tous tes dé-
tails# (page 352 du 2 vol.). Malheureusement lapo-
sition qu'il donne à l'île de Grigan n'est-elle guère
moins erronée, la latitude déterminée par lui étant
trop septentrionale de 17. Quoique une pareille er-
reur ne, puisse eflectivement pas être passée sous si-
lence, il ne faut pourtant pas le juger avec trop de
sévérité. Ce qu'il y a de réellement surprenant ; c'est
15
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
14
QE + © QUO QU
que le capitaine du Héros n'ait pas connu, même-en bord de l'Alert. Quant à la latitude de cette île,
1855, la carte des Märianries publiée par son célèbre
compatriote Freycinet, carte qui diffère essentielle-
ment de toutes celles qui avaient paru jusqu'alors,
et sur laquelle l'île de Grigan est placée par 18° 50”
N: et 445° 50° de longitude *. Le canal qui sépare
cette île de l'île de l'Assomption , et qui, d'après le
capitaine Duhaut - Cilly, ne serait large que de 12
liéues, a sur cette carte une largeur de 18 lieues.
Dans le volume supplémentaire de mes mémoires, j'ai
placé la pointe septentrionale de l'île de Grigan, d'a-
près ÆFreycinet, par 18°:50" N., et 145° 50. —
Sur la carte de Noric, corrigée jusqu'à l'année 1833,
on la voit de même placée d’après les déterminations
de Freycinet.
Plus loin, le capitaine Duhaut - Cillÿ rapporte les
observations de distances lunaires, d'après lesquelles
il a calculé, le 16 avnil 1828 , la longitude de l'île
Cloud. Dix séries d'observations donnèrent une mo-
yénne de 414° 05” 42” Ouest du méridien de Green-
Wich; c'est-à-dire 38° de moins que la longitude
adoptée par Norie qui place cette île sur sa carte
par 114° 43. On peut se convaincre, en par-
courant l'article sur l'ile de Santa Rosa dans mon
volume supplémentaire, que,ces deux déterminations
sont l'une et l’autre erronées. J'y ai démontré que
l'île nommée Cloud sur quelques cartes, Carion ou
Best sur d'autres, ne peut être que l'île de Santa
Rosa qui fait partie du groupe de Revilla - gegido.
Sa longitude a été déterminée d'abord par le com-
mandant du navire anglais , Alert, ‘ensuite ‘par ice-
lui du batiment russe ,,le Souvoroff “, D'après lé
pisse elle serait placée par 114° 33° O.; d'après
le,second par 115° 06. Je. donne la préférence au
résultat des observations faites à bord du Souvoroff,
parce que le lieutenant Ponafidin, qui commandait
alors ce navire, élait observateur expérimenté, et
pourvu de bons chronomètres. La longitude du ca-
pitaine Dubaut-Cilly diffère donc de 1° de la
sienne, et de 28° de celle qui avait été calculée à
9 La ,, Table des positions géographiques'* de Daussy, dans la ,,Con-
naissance des tems“ pour l'année 1836, porte à 180 47’ N, la lati-
Duhaat - Cilly n'en rapporte rien ; d'après Ponafidin ,
elle est de 18° 28’; à bord de l'Alert, on l'avait ob-
servée à 18° 24.
Je ferai observer encore qu'on voit, dans une nou-
velle édition de la carte de Noric (1853), l'île de
Santa Rosa, que cet hydrographe avait placée antre.
fois sous le 114° 43’, placée par 115° 6° de longi-
tude.
2. UEBER Z\VEL INSCHRIFTEN 1% NA CHITSCHEWAN:;
vON Ca. M. FRAEHN (la le 20 janvier 1837).
Schon mebrere Reisende hatten auf alte Inschrifien,
die in Nachitschewan befindlich, aufmerksam ge-
macht. Was sie aber auch längst hätten thun:, sollen,
uns genaue Abzeichnungen davon zu geben, das ha-
ben bisher alle unterlassen. Es hat mich daher ge-
fieut, dass Hr. Dubois zuerst sich die Mühe nicht
hat verdriessen lassen, ein Paar jener Inschriften ab-
zuzeichnen. Die beiden mir vorliegenden sind Kufisch.
Vollständig ist Keine von beiden, und es ist mir
vorsekommen, als wenn anch die Nachzeichnun
manches zu wünschen übrig liesse: obwohl diess bei
der Hôhe, in der die Inschriften sich befinden , wohl
sehr zu entschuldigen ist. Zum Glück hindert das
jedoch nicht, ihr Zeitalter fesizustellen : und diess
ist .doch die. Hauptsache,
Die kleinere Inschrift, die an dem Eingangs-
thore der Festung befindlich ist, exttält Folgendes :
jus »l EL pheil J > p'ial SU
22 LA -
op5 AU 55 job EG ES, De
d. ï.
»Der weise , gerechle und hotherbabene Künig
und Alabek Abu - Dschaafar Muhummed ; Sohn des
Alabeken ldegis, dessen Grab Goit erhelle 16
(In EU) fehlt der Verbinduugssiwich nach dem Jam;
in ,he)] fehlt ein #4f und /am; in jies ist das =
fast verloren gegangen ; in 0,5 ist das af un-
richlig.)
Von der zweiten, grüsscren Inschrift, welche sich
auf dem Friese des Chanen-Thurmes (sonst
Atabeg-kombesi oder der Atabeken-Dom genannt) be-
findet ‘und die auch Hr. D. für nicht vollständig er-
klért, ‘lese ich für jetzt (wo ich, mit Anderem be-
lude de la pointe méridionale de l'ile Grigan, et sa longitude, d'après schäfigt ,; idiesen Inschrifien nicht die gehôrige Leit
Freycinet, corrigée en 1856, à 146° 42’ 50”,
widmen kann) nur Folsendes :
15 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 16
vuball Go) Del @) âcee all, Liull JYe-
_— dl à! 42) —— sa
el sus 4 yeall Al, gs) sapmède jet of
goill SU Jslall LU) Ut) gel) de el
Solo EL LAS, pics Eire da à er
SF
n — Dschelal-ed-dunja w'ed-din Ifmet el-islam w'el-
»muslimin (wôrtl. der Ruhm der Welt und der Re-
»ligion, der Schutz des Islam's und der Musülmanen)
—. — _— —
n— — dessen Goit, der erhabene, sich erbarme !
»— — — — Jnm Namen Gotles, des allgüligen,
ndes allbarmherzigen! Es befah! der Bau dieses Grab-
males (od. dieser Grabkapelle) der æeise, gerechte,
» Goligekräfiigle , siegreiche, grosse Künig Schems-ed-
ndin Nofret elislam w'el- muslimin (4. 1. die Sonne
nder Religion und der Bcistand des Islam's und der
» Musülmanen)‘ — :
(Zu dem in dieser Inscbrift Entzifierten will ich
bemerken, dass in den drei ersten Wôrtern der er-
sten Zeile mehrere Buchstaben unvollständig ausge-
drückt sind; dass das vierte Wort, das ich &.oc
übertragen, es noch mebr ist und daher pr EN
blematisch bleibt; dass vor dem sechsten Worte
das ; fehlt, und über das Ende desselben ein Zug
gestellt ist, der fast ein Ÿ vermuthen lässt, aber
hier, wie auch weiterhin, ohne Bedeutung ist und
nur als Zierrath erscheint. WVeiter unten, in der
fünfien Zeile zu Anfang, steht: ŒUI paul - ssl
wo die Copie nicht ganz treu ist. Ich habe es oben
ergänzt: ŒUI) Déäl je ss Aber das letzte
Wort kôünnte vielleicht auch SU zu lesen seyn:
Es befahl den Bau dieses Grabmuïes für (bestimmt
für) den Kônig etc. Da würde man annehmen müs-
sen, dass der Name des Stifiers späterhin vorgekom-
men wäre. Mir ist diess jedoch nicht glaublich, in
sofern derselbe doch wohl unmittelbar nach dem ,2l
würde gesetzt worden seyn. Wie in SU ein oder
ein Paar Buchstaben ausgefallen; so ist auch in dem
Jyeïll das à verloren gegangen und in ,.) der
Artikel von seinem Worte abgerissen. )
Was nun die, in diesen beiden Inschriften genann-
ten Personen betrifft, so ist der in der erstern vor-
kommende Fürst leicht nachzuweisen. Es ist der
zweite von den Atabeken von Aderbeidschan
oder den Benu-Ildegis, welche von 541 bis 622
(d. ï. 1146 bis 1225 Chr.) in Aderbeïdschan und
Dschebal regierten. Dieser, eigenilich Muhammed
genannt und auch mit dem Titel ll: ls Welt-
heros vorkommend, hatte wirklich, wie hier, den
Vornamen Abu-Dschaafar. Er regierte von 568 bis
Anf, des J. 582, nach andern bis Ende 581 (d.i. von
1172 bis 1186 n. Chr.) Und in diese Jahre wird
auch, nach meinem Dafürhalten, diese Inschrift fal-
len; denn der in ihr vorkommende fromme Wunsch
0,25 dl] 5 kann nur auf den dort zuletzt genann-
ten Atabek Ildegis, den Vater unsers Abu-Dschaafar
Muhammed gehn und nicht auf beide zugleich, weil
es sonst geheïssen haben würde: Ls,5 Golt wolle
ihrer beider Grab erleuchten! Man müsste denn an-
nehmen, dass die Inschrift, die hier abbricht viel-
leicht ohne geendigt zu seyn, auch ursprünglich
wirklich so gehabt habe.
Ganz derselbe Kufische Schrificharakter, der sich
besonders durch die hochgeschwungenen oberen Züge
der Buchstaben f und 3 auszeichnet, herrscht auch
in der grôssern Inschrift und weis't sie in eine glei-
che Zeit mit jener. Und wirklich ist der in der letz-
ten Zeile derselben genannte Fürst Schems-ed-din
(Sonne der Religion) schwerlich ein anderer, als der
in der vorigen Inschrift vorkommende Aiabek 1lde-
gis. Dieser, der von 541 bis 568 regierte, halte
nämlich den Titel Schems-eddin.
Wer aber der, gleich zu Anfang in der ersten
ZLeile uns entgegentretende Dschelal-ed-din, dem
Idegis diess Mausoleum gebauet, seyn mag, muss
ich dahingestellt seyn lassen, da jenes nur ein Titel
und noch dazu ein sehr gewôhnlicher ist, der ei-
gentliche Name aber dessen, der ihn geführt, von
mir nicht gelesen worden.
Die der Copie, der Inschrifien ebenfalls in Zeiïch-
nung beigefügte Kufische Münze führt den Prägeort
Arminia (welches für Dowin oder Towin, die ehe-
malige Haupistadt Armeniens, steht) und das Jabr
99 der H, ( d. 1. 717,8 n. Ch.). Sie ist also ent-
weder :von :Suleiman -oder von Omar, dem ten
oder, dem S8ten Chalifen vom Hause Umeiïja , geprägt,
Sie ist noch nicht edirt, und war mir auch
sonst noch nicht vorgekommen.
Emis le 18 février 1837.
———_—_————…—"“——
Tome Il. BULLETIN SCIENTIFIQUE NW 2.
PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PÉTERSBOUR G.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volame est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'aboune, à S£.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par VA-
cadémie, ét à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet eflet, il contieudra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
4 divers savants; # Rapports; 5. Voyages scientiliques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
létat des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10 Mélanges.
SOMMAIRE. NOTES. 8. Expériences électro-magnétiques. Jacos. — ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES.
LI I EE
NOTES.
3. EXPÉRIENCES ÉLECTRO-MAGNÉTIQUES, FORMANT
SUITE AU MÉMOIRE SUR L'APPLICATION DE L'É-
LECTRO-MAGNÉTISME AU MOUVEMENT DES MA-
CHINES (*). Par M. JACOBI, professeur à
Dorpat. Ilème Série. (Lu le 20 janvier 1837.)
24.
La question sur le pouvoir magnétique des tubes
creux de fer doux, aimantés par une hélice électri-
que, occupe une place importante parmi les ques-
tions nombreuses qui se présentent, dès qu'il s'agit
de profiter du pouvoir mécanique des aimants électro-
magnétiques. Peu de temps avant mon départ de K5-
nigsberg, j'avais fait des préparatifs pour entreprendre
une série d'expériences à ce sujet.
de trouver M. le professeur Parrot
recherches: dont les résultats assez importants se
trouvent publiés dans le No. 16 du Bulletin de l'Aca-
démie. Ce savant distingué ent, la complaisance non
seulement de me communiquer une partie de ces ré-
sultats avant leur publication, mais encore, de se rendre
1 (*) Potsdam 1885 in-8.
Je me félicitai
occupé de ces
à ma prière, en me confiant les tubes décrits dans
son mémoire, pour que je puisse moi-même faire
quelques expériences. Ce sont ces expériences qui
font le sujet de la note que j'ai l'honneur de présenter
à l'illustre Académie, en la priant de vouloir bien la
juger avec indulgence.
25.
Si nous considérons d'abord les expériences que
M. Parrot rapporte p. 123 du Bulletin, il paraît
que nous pouvons en déduire le résultat important,
que l'épaisseur solide des tubes creux a peu d'influ-
ence sur leur pouvoir magnétique. En effet le magné-
tisme du tube designé par B, de 21 lignes d'épais-
seur solide ; diffère seulement de ;#; du pouvoir magné-
tique. du tube D qui n'a qu'une ligne d'épaisseur.
Même l'énergie du cylindre solide d'égale surface,
est beaucoup au dessons de la proportion relative à
sa masse. Ces expériences se, ratiachent à la belle loi
connue ;. établie par M. Barlow et qui se rapporte à
l'effet du magnétisme terrestre sur des sphères so-
lides et creuses de fer doux, loi qui se trouve aussi
confirmée par les expériences. de M. Kater sur des
tubes de tôle, et qui se soumet entièrement aux -cal-
culs savants et rigoureux de M. Poisson. M. Barlow
a fixé la limite de épis solide à ,,, de pouce
environ; voilà le cylindre F de M. Parrot, con-
struit de tôle lorilindire. d'une épaisseur de j-2
pouce, et dont l'effet s'écarte considérablement des autres
expériences. Son pouvoir magnétique n'était que de 32;
tandis que celui du tube D d'une ligne d'épaisseur
solide est exprimé par 89.
26.
C'est avec une extrème réserve qu'en doit céder à
la tentation de tirer des conclusions des expériences
en question. La manière de comparer les forces ma-
gnéliques par l'adhérence de l'armature, est elle-même
soumise à des inconvénients graves qui consistent, pour
la plupart, dans les accidents multipliés qui accom-
pagnent le contact de l'armature et son détachement
subit. Les erreurs qui en proviennent élant assez
considérables, on doit au moins tâcher de les sépa-
rer des autres erreurs dépendantes du changement
continuel de l'action voltaïque, source non moins
abondante en erreurs graves. Les expériences assez
pénibles, entreprises sur'le ‘pouvoir magnétique diune
barre de fer doux, courbée en fer à cheval, et que
j'ai rapportées à l'art. 9 du mémoire, m'ont fait sentir
ces ‘inconvénients dans toute leur ‘étendue, Mais on
pourra facilement s'en ‘réndremaître, en tenant exac-
tement comple de la force du courant ; par le moyen
d'un galvanomètre interposé dans le cireuit. J'ai fait
construire, spécialement pour de telles ‘expériences ,
ün instrument d'un usage‘très commode. Une aiguille |
de 4 pouces de long, pivote sur une pointetrès fine, au
centre d'unicercle divisé'en démi-desrés, et‘quiseLrouve
dansune boîte, garnie dé trois vis derappel, pour s'as-
surer de la position horizontale. Au lieu du muli-
plicateur , qui affaiblirait trop le courant , il n'y a
qu'un seul fil: d'archal de 14 ligne ‘d'épaisseur, qui
passe exactement par le milieu, au dessous de l'aiguille.
Les bouts de ce fil sont munis de deux petites coupes,
qui contiennent quelques gouttes de mercure, el qui
permettent de pouvoir compléter facilement le cireuit.
Le fond de la boîte consiste en üne plaque de verre
et non de métal, comme on a coutume de le faire;
précaution que. j'ai cru nécessaire pour des expé-
riences magnéto - électriques. Ce galvanomètre est
pourtint assez sensible pour être affecté par des forces
ic of très faibles. Quoique les déviations de
l'aiguille ne puissent pas servir de mesure exacte
dé de lat force} du} coufant} {pourtant | elles accusent le
plus léger changement que la pile a subi pendant
le eours “des expériences:
couple vollaïque de petites dimensions, comme M.
En se servant d'un seul
Parrot a fait, il y a bien des moyens de rétablir
toujours l'état primitif, et d'avoir une force constante.
Enfin, à l'égard de l'importance de ces expériences,
ce ne sera pas une grande perte de rejeter entière-
ment un tel couple usé, en y substituant des plaques
fraiches. De même, on peut se convaincre qu'il est
beaucoup plus nécessaire de tenir compte de la tem-
pérature du liquide conducteur, que de laver le couple
après chaque expérience etc. etc. Mais quelle peine
qu'on prenne d'opérer dans des circonstances sembla-
bles, ce ne sera qu'un lâtonnement, à moins qu'on
ne fasse usage du galvanomètre. serre mans
La méthode la plus sûre et la plus rigoureuse pour
ces expériences, est d'essayer le pouvoir magnétique
de deux ou trois barres à! ld?fois. On réunit les hé-
lices en un seul fil conjonctif, de manière à soumettre
ces barres toujours à l'influence du même courant.
En interposant un galvanomèire, éomme é'est indispen-
sable, on peut; même mette à: profit un changement
quelconque, de l'action de Ja pile; car, par là, on ap-
prendra, quel rapport il y a. entre le pouvoir, rela-
üf des divers individus et l'intensité du courant,
De légères différences dans la
lices peuvent être écartées par quelque méthode d'éli-
mination on par des combinaisons réciproques. ‘On
voüdra bien excuser les détails dans lesquels ‘je suis
s'en dispenser, si l'on
construction des hé-
entré, mais Souvent on ne peut $
examine ‘de plus près les choses auxquelles ‘on st
vivement intéressé, par plus d’an "motif.
27.
Quoi qu'il én soit de ces expériences, il paraît ere
core en résulter une autre conséquence très impot-
tante, savoir: que la loi précitée de M. Barlow doit
être bornée aux forces indûctives très faibles, comme
c'est le cas dumagnétisme terrestre. ÆEn se servant
des courants éleétriques plus énergiques, il se présente
aussi une plus grande différence éntre le pouvoir
magnétique des tubes de différente épaisseur. : En
21
rm 0 ne à
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
effet, considérant les cylindres B et D dont le poids
est comme: 2 : 1, nous trouverons, que leur pou-
voie magnétique, sous l'influence d'un courant faible ,
provenant d'un couple de 2, pouces carrés, est comme
90+.89; en employant une pile de 24 pouces, comme
90 : 82 ct avec un couple de 100 pouces, comme 94 :
96. Ainsi, quant au rapport qui existe entre le pou-
voir magnétique et les masses, il ÿ aura toujours un
grand avantage à employer des tubes creux, pour les
parties mouvantes des machines magnétiques. Cet
avantage. s'anéantira seulement au terme, où les forces
ma néliques divisées par les masses seront des quan-
tités égales. Mais c'est encore une grande question ,
sivce terme pourra jamais être atteint. Une expérience
détachée, que j'ai faite sur les deux tubes B et D et
que je vais citer, paraît venir à l'appui de l'opinion
que celte limite du rapport constant est très reculée ,
ou quil faudra des forces électriques d'une énergie
considérable, pour s'approcher de ce terme, Je me
suis servi d'une pile voliaïque, consistant en douze
plaques de zinc amalgamé de 72 pouces carrés, et en-
tourées d'un élui de cuivre, Les couples étaient com-
binés en pile, et l'appareil fut plongé dans une auge
de terre cuite, sans cloisons et remplie du mélange
d'acide. sulfurique et nilrique que recommande M.
Faraday. L'effet de cet appareil fut irès énergique.
L'hélice servant comme fil conjonctif et pliée autour
du cylindre se chauffa vivement. Sous l'influence d'un
tel ecurant, le tube B de 24 lignes d'épaisseur fat ca-
pable de supporter un poids de 95 livr., tandis que
le cylindre D-d'une ligne d'épaisseur ne pouvait por-
ten qne 51 livr. Dans une seconde expérience, les forces
étaient comme 94 : 50. On voit par là, que l'avan-
tage est loujours encore du côté du cylindre de moin-
dre masse, J'ai évité à dessein, de faire entrer Île cy-
bindre solide dans cette comparaison. On verra plus
tard qu'il y a toute une autre distribution du magné-
tisme dans les cylindres solides et dans les cylindres
creux, de sorte que ce n'est pas seulement la masse,
mais aussi la forme géométrique dont on doit tenir
compte.
28.
Les efféts magnéto électriques, qui ont lieu en com-
plétant ou en rompant le circuit voltaïque, sont comme
on le sait; beaucoup plus prononcés, dès qu'on plie
le fl conjonetif en hélice, et d'autant plus, si cette
dernière contient encore un noyau de fer doux. Ce
noyau éiant un tube solide où un tube ereux , il n'y
eut pas de différence perceptible dans l'éclat de l'é-
tincelle de disjonction , bien qu'on employät l'hélice
de fil épais de 11 lign., ou une autre pliée de fil d'ar-
chal de 0,5 de ligne de diamètre. On avait fait ces
expérienees dans les ténèbres, pour pouvoir bien juger
de l'éclat de l'étincelle; après chacune d'elles la sur-
fice de mereure et le bout du fil réophore plongeant
dedans, ont été nettoyés soigneusement. De même, on
s'était assuré de l'action du eouple construit dezine
et d'argent, par l'interposition du galvanomètre qui
n'accusa qu'un changement de 354 à 35 et de 24: à
24 qui eut lieu pendant le cours des expériences.
Il n'est guère nécessaire d'ajouter, que l'étincelle était
à peine perceptible dès qu'on ôla le noyau.
J'ai fait différentes combinaisons, que je me dispen-
se de décrire plus amplement, pour engendrer un
courant magnéto-électrique à l’aide de ces tubes, tan-
tôt en les employant comme armatures d'un fer à
cheval, tantôt comme noyaux d'une hélice magnéto-
électrique. La force du courant était accusée par les
déviations de l'aiguille d'un galvanomètre astatique de
Nobili. Quoique ces expériences soient assez délicates,
vu que les moindres accidents de position de l'arma-
ture sont de quelque influence sur la déviation de
l'aiguille, pourtant je ne trouvais pas de différence
assez notable, pour devoir être attribuée à quelque
influence de la masse des cylindres électro - moteurs.
Ainsi, la loi de M. Barlow pourra être aussi admise
pour les effets magnéto-électriques. Mais il faudra des
expériences répélées pour éprouver s'il n'y a pas de
conditions analogues à celles de l'art. 27, et relatives
à on état magnélique très développé — Qu'il me
soit permis d'ajouter que, s'il y avait eu, dans ces
expériences, une différence notable ; on en aurait bien
pu conclure que le courant magnéto-électrique , ou le
contre-courant qui rend uniforme la marche de la
machine magnétique, pourrait être affaibli considéra-
blement par l'emploi des barres creuses’ (18).
29.
Le magnétisme libre de la surface intérieure des
2
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
nn —————————
tubes creux aimantés par une hélice électrique est
pourtant très faible, quoique l'aimantation de la sur-
face extérieure soit assez énergique. Nous reviendrons
sur, ce sujet, et je me borne à dire que ce magné-
tisme ne paraît pas appartenir proprement à la sur-
face intérieure, mais qu'il doit être attribué à la
couche extérieure qui agit, à distance, sur l'aiguille
d'épreuve ou sur la limaille de fer qu'on introduit
dans l'intérieur (36). Si l'on se sert d’un tube creux
comme armalure d'un fer à cheval, le magnétisme de
l'intérieur est beaucoup plus prononcé, mais la dis
tribution à la surface se fait d'une manière si com-
pliquée, que je n'ai pas encore pu parvenir à m'en
rendre compte. Si l'on rompt le circuit voliaïque qui
sert à aimanter le fer à cheval, l'armature reste ad-
bérente aux pôles, mais si c'est un tube creux, cha-
que trace d'un magnétisme libre a disparu. Lorsque
l'armature est solide , elle retient encore quelques tra-
ces de magnétisme
plutôt à la surface inférieure, qu'à la partie supé-
rieure. La force avec laquelle l'armature adhérait en-
qui paraissent être répindues
core, après avoir rompu le circuit voltique, était
pour le cylindre D d'une ligne d'épaisseur, 113 livres,
et pour le cylindie solide seulement 7; livres, y
compris leur propre poids. Ces nomhres sont les mo-
yennes arithméliques de cinq observations assez rap-
prochées.
30.
Aux recherches de ce genre se rattachent naturel-
lement une foule de questions intéressantes parmi
lesquelles, celles sur l'état de saturation magnétique
dont le fer doux est capable, occupent une place im-
portante, On a l'habitude de se servir de l'expression
#»aimanté à saturation , principalement quand il s'a-
git de l'aimantation de l'acier. Mais un tel état pour-
ra-t-1l aussi exister pour le fer doux , aimanté par
l'influence des courants dont l'énergie et la quantité
pourront êlre augmenlées à volonté? YŸ a-t-il une li
mite au delà de laquelle le développement magnétique
ne pourra pas être poussé? Par le fait, on duit s'at-
t'ndre de voir ressortir des expériences entreprises à
ce sujet des résultats brillants et féconds, résultats
qui touchent le plus près à l'essence de ces force.
problématiques. Mais quiconque s'est voué aux re-
cherches couteuses et pénibles de ce genre convie ndra
que des expériences isolées ne conduiront point au but.
Il faudra, pour cela, des expériences suivies, dirigées
par les lumières, le zèle et les moyens d'un corps
savant. Je ne crois pas que l'Europe puisse présenter
ailleurs une réunion de circonstances aussi favorables
pour de grandes entreprises scientifiques, que ne
l'offre l'illustre Académie Impériale. C'est à elle que
je soumels mon désir de pouvoir pousser plus loin les
expériences électro- magnétiques , car elle a l'habitude
d'élargir le module de chaque domaine de la science
dont elle s'empare, et d'en reculer les bornes.
Qu'on se garde bien de croire, que la limite de
la force magnétique que le fer doux puisse acquérir ,
soit resserrée, ou qu'elle ait jamais été atteinte par
les expérimentateurs. J'ai fait là dessus une expérience
qui nest pas sans intérêt. Les bouts de l'hélice en-
tourant le fer à cheval que j'ai décrit art: 9, furent
mis en contact avec une pile de 16 couples de 72
pouces carrés, nouvellement construite et chargée d'a-
cide nitro-sulfurique (27). L'armature, pesant trois li-
vres, fut placée horizontalement et à une distance de
5 pouces au dessous des bouts du fer à cheval. Aus-
sitôt que le circuit fut complété, cette armature s'é-
leva et sauta avec une telle violence vers les bouts
de l'aimant, qu'on pouvait bien, sans exagération ,
l'évaluer à une force vive due à une chute de 15 à
20 pieds. L'effet d'une seconde expérience fut nn peu
moindre, el après des expériences répétées , il fallut
diminuer la distance jusqu'à 2 à 3 pouces, pour faire
sauter l'armature chargée de 4 à 5 livres aux bouts
de l'aimant, avec une énergie assez grande. Cette
belle expérience mérite d'être répétée , mais afin qu'elle
réussisse, il faudra une pile fraiche et énergique.
Pour le moment, on doit se contenter d'évaluer de
l'une ou de l'autre manière la force mécanique du
fon: Ps?
magnétisme, ou le travail uiile (Juas =) dont
o »
on pourra disposer dans le cas de l'attraction de l’ar-
mature. La manière d'agir de cette force, rendra 1rès
difficile de trouver une mesure exacte, pour exprimer
les eflets dus, pour la plupart, à la force vive, pro-
duite par une force accélératrice dont on ne connaît
pas exactement la loi.
25
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
26
ZE
Quant à l'état de saturation magnétique, on n'y
pourra parvenir à moins qu'on n'augmente à la fois
l'intensité et le nombre des courants à l'influence des-
quels on soumet le fer doux. Je me permets de faire
la-dessus quelques remarques. Si l'on examine les phé-
nomènes que présente le fil conjonctif, c'est la belle
théorie de M. Ohm qui en rend complètement compte.
Elargie considérablement par les recherches ingénieuses
de M. Lenz, et conjointement avec les vues électro-
chimiques de M. Faraday, cette théorie est devenue
apte à rattacher une foule de faits sous un seul point
de vue. Mais pourtant les principes , servant de base
à cette théorie, ne se trouvent pas au dessus de toute
objection. La résistance qu'un conducteur quelconque
oppose au passage du courant électrique, y est ad-
mise comme une force constante, et elle entre comme
telle dans l'expression générale de la force du cou-
rant. Soit Æ la force électro - motrice, Æ la résis-
tance d'un couple, et R’ la résistance d'un fil conjonc-
üf quelconque, la force du courant mesurée d'une
mn E
mREoR"
cette force s'accroîtra à l'infini, en multipliant en
même temps la surface » et le nombre 7 des cou-
ples. Mais on n'aura pas besoin de pousser trop loin
l'énergie de la pile, pour détruire le fil conducteur
par le développement de la chaleur, ou plutôt par
la chaleur que le fil conjonctif lui-même développe
manière quelconque sera exprimée par et
pour s'opposer au passage du courant voltaïque. Des
effets si énergiques qui ne se présentent pas soudai-
nement comme d'autres phénomènes de physique, p. e.
la solidification de l'eau, quand sa température à
baissé au dessous de zéro, mais qui accompagnent
tous les effets électriques dès leurs plus faibles ma-
mifestations et qui sont toujours dirigés vers l'aflaiblis-
sement du pouvoir conducteur, de tels effets, dis-je,
ne doivent pas être ignorés quand il s'agit de rendre
compte de la nature du fil conjonctif. Dans son beau
mémoire sur le pouvoir conducteur des métaux à dif-
férentes températures , M. Lenz à attiré l'attention
des savants-sur la complication des effets, laquelle
est causée par l'influence de la température du fil
conjonctif ; l'énergie du courant , la température et la
résistance étant dans une relation intime et récipro-
que. Daus un autre mémoire, ce même savant a an-
noncé des faits importants, relatifs au pouvoir con-
ducteur qui est altéré par la moindre différence dans
l'état chimique et physique des métaux, de sorte que,
ce pouvoir, mesuré avec la précision dont cet habile:
physicien a donné le type, pourra servir comme
réactif le plus sensible pour la pureté des métaux,
Je ne puis passer non plus sous silence les expérien-
ces remarquables de M. Peltier, sur les phénomènes
calorifiques de l'électricité dans un conducteur com-
posé de différents métaux '. Mais si l'on rassemble
à cet égard tous les faits isolés, tout porte à croire
que la résistance qu'un conducteur au passage du
courant voltaïique n'est autre chose, qu'un courant
réactif thermo - électrique dont la puissance augmente
avec l'élévation de la température, el principalement
avec la hétérogénéïté de la masse conductrice, qu'on
pourra considérer comme entièrement composée d'élé-
ments thermo-électriques. D'après cette hypothèse, qui
doit pourtant être confirmée par des expériences,
cette résistance serait nulle dans un corps homogène.
— En général, la matière s'oppose à la transmission
des forces physiques qui sont toutes dirigées vers
sa destruction ; elle fait naître ou engendre par elle-
même des forces qui sont souvent de même nature, et
tendent à rétablir tout dérangement moléculaire, oc-
casionné par la force primitive. C'est une lutte qui finit
par la production de quelque état d'équilibre ou par
la destruction totale du corps conducteur, mais elle
ne finira jamais par produire quelque état de satu-
ration,
Ce qui est clair pour la force électrique passant
par un corps quelconque, ne pourra pas être admis
sans réserve pour le magnétisme; mais on ne pourra
pas non plus prétendre, que le fer doux soit indifférem-
ment le dépositaire d'une force non moins extraordi-
naire et non moins énergique, en produisant des
effets thermiques et chimiques. En effet, le fer doux
a le pouvoir de faire naître un magnétisme opposé à
celui, qu'un courant d'induction lui veut faire adop-
ter, et je ne crois pas que le courant magnéto - élec-
trique de M. Faraday puisse être conçu autrement que
4 Voir: Becquerel Traité de l'électricité ete, T, III. arl. 444:
27 BULLETIN
SCIENTIFIQUE.
ER
comme une telle réaction. Mais, quoique la durée de
ce courant réactif ne soit pas infiniment petite, comme
c'est assez prouvé par les effets mécaniques qu'il
exerce sur l'aiguille, pourtant on ne parviendra pas
à produire un courant magnéto - électrique continu ,
par le moyen dau magnétisme en repos. À la vérité,
ce serait alors un état d'équilibre ou une limite de
l'aimantation. La marche uniforme de la machine ma-
gnétique (18), et presque de tous les appareils de ro-
tation électro-magnétique”?, est due, pour la plupart, à
un état analogue d'équilibre entre les courants voliai-
ques et les courants magnéto-électriques engendrés par
le mouvement même; mais un tel état ne pourra pas
avoir lieu pour le magnétisme en repos.
Il y a peut-être encore un autre état d'équilibre,
qui pourra être attribué en partie aux courants ma-
gnéto-électriques. Dans les nombreuses expériences que
J'ai faites, j'ai remarqué , conformément aux formules
de M. Ohm, que l'action d'un courant voltaïque est
beaucoup plus constante, dès qu'on emploie un fil
conjonctif assez long. J'ai communiqué, il ÿ a quel-
que temps , à M. le professeur Moser de Künigsberg
V'idée que, sous les mêmes conditions, l'action d'un
couple doit être d'une constance supérieure, si le fil
conjonelif assez long, est plié en hélice autour dune
barre de fer doux, que si l'on étend ou replie sur
soi-même ce même fil. L'affaiblissement naturel de la
pile doit donner naissance à un courant magnéto-élec-
trique de mème direction, que le courant voltaïque ,
et servant à rélablir, ce dernier en partie. J'ai tenté
celte expérience délicate, mais je n'ai pas encore pu
parvenir à des résultats incontestables. Je recommen-
cerai ces recherches, qui me paraissent importantes
pour la validité de la théorie, et fécondes pour la
manipulation pratique.
L'expérience suivante que je dois en partie à M.
Moser, paraît jeler un grand jour sur la nature intime
du magnétisme. L'hélice d'une jambe du fer à cheval
(art. 9) fut mise en contact avec un couple voltaïqne,
pendant que l’hélice de l'antre jambe pouvait être ré-
æ. Dans, les traités de physique, l'uniformité, du mouyement, de
ces appareils, de la roue de Barlow etc. est attribuée à la résistance
de l'air et du mercure, qui s'accroissent avec la vitesse. Depuis la
grande découverte de M. Faraday, ce ne sont plus les causes uniques.
unie au multiplicateur d'un galvanomèire très sensible.
Ce dernier cireuit étant complété,
on sait, une déviation de l'aiguille assez énergique,
aussitôt qu'on complète où qu'on rompt le cireuit
voltaïque. Mais, après avoir établi le circuit voltaïque,
si l'on fait écouler un temps de 4, 5, même 1 se-
il y a, comme
condes, avant de compléter le circuit magnéto - élec-
tique, il y aura pourtant encore une déviation sen-
sible de l'aiguille. On peut faire la même observation,
mais en sens inverse, si l'on rompt le circuit voltaï-
que quelques secondes avant d'établir le circuit ma-
gnéto-électrique. La déviation est d'autant plus faible,
qu'on a fait écouler un temps plus grand entre les
deux opérations. Ces effets sont beaucoup plus pro-
noncés , si l'on applique une armature aux bouts de
l'aimant *, et le sont peut-être encore davantage si
l'on se sert d'un anneau de fer doux:
31.
Dans l'explication du fait, que le courant magnéto-
électrique est d'une certaine durée, on doit bien se
garder d'adopter celle qui se présente le plus facile-
ment; car ilest bien rare qu'une telle explication soit
juste, ou seulement la plus vraisemblable, On en tivera
sûrement la conclusion qu'il faudra quelque temps, pour
que le fer doux puisse aticindre au maximum de force
magnétique , ou que le développement du magnétisme
soit une fonction quelconque du temps. L'idée mathé-
matique d'une force exige qu'elle ait une existence indé-
pendante du temps. 11 en est ainsi de l'attraction cé-
leste ; aussitôt que la planète apparaît vis-à-vis du
soleil, la force d'attraction ; conforme à sa position
actuelle, a lieu d'après la loi newtonienne; il ne faut
pas de temps, pour que la masse entière du corps
soil saisie par la gravitation. C'est là le type d'une
force qui sert de base, dès qu'on veut s'en former
une, idée générale et nette. Mais lorsqu'une force agit
sur un. système quelconque de points matériels ; et si
l'on substitue aux effets primitifs, la force vive que
ce système à auquis, cette dernière force sera une
fonction du temps, pendant lequel l'action de la force.
3 Je viens de voir, dans, ce. moment. même, dans le 6ème cahier”
des, Annales, de, M. Poggendorf, que. M, Magnus de, Berlin. a, fait dés,
expériences analogues,
29
BULLETIN: SCIENTUFIQUE.
30
EE
a en dieu. Ceci est incontestable ; mais je crois qu'on
pourra aussi hasarder la conclusion inverse, savoir :
que. partout. où l'on voit que le développement ou la
propagation d'une force exige du temps, c'est an mou-
vement moléculaire, ou le mouvement d'une matière |
quelconque qui a lieu, Ainsi, supposé , que le déve-
loppement du magnétisme ne soit pas instantané, on
doit admettre, ou que le magnétisme consiste dans
le mouvement d'un fluide ou d'un éther quelconque,
ou que la force magnétique produit quelque mouvement
moléculaire ou dérangement véritable des particules
J'espère pouvoir bientôt commumiquer à l'Académie le
résultat dés expériences que j'entreprendrai à ce sujet
cohjaintement avec son illustre membre, M. Strüve, qui
m'a promis son assistance, ces expériences exigeant Ja
rigueur et la! délicatesse des! observätions. microméu-
ques. Quand nous considérons le éylindre électro-dÿ-
namique, sôn effet total s'accroît ‘par l'attraction ré.
ciproque des, spires séparées dont l'action devient
moins, oblique. Al en est de même du fer doux dont
le magnétisme augmente jusqu'à une certaine limite,
par l'effet de la contraction même. —, La chaleur se
du fer doux. Je suis de ce dernier avis, le temps | présente partout comme l'ennémi dn magnétisme, c'est
qu'exige la propagation du magnétisme étant trop con- | peut - être parce que les deux forces se rencontrent
sidérable , pour pouvoir attribuer celte force an mou-|dans des actions moléculaires opposées. Pour le mo-
wement d'un éther analogue à l'éther lumineux ou}ment, je m'abstiens de poursuivre ces discussions ‘et
électrique dont la vitesse, d'après les expériences de|ce qui s'y rattache.
M. Wheatstone, surpasse encore celle de la lumière.
Il n'y a rien de rebutant dans la supposition d'une
32.
Quoique les effets remarquables qui accompagnent
véritable contraction qui a lieu dans le fer doux , | les moments où le contact voltaïque) est établi: ou in-
aussitôt qu'il est soumis à l'influence magnétique.
terrompu, aient une analoëie frappañte avec les actions
pu, 8 P
L'armaturé qui est attirée par une force équivalente à | des coürants magnéto-électriques, il y existe pourtant
un poids de 4000 livr., exercera les mêmes effets mé-
caniques , qu'un poids de même grandeur dont on
charge l'armature d'un fer à cheval non aimanté; et
il ne faudra pas des instruments trop délicats, pour
rendre compte de la compression qui a lieu sous une
telle: charge. On sait quelle analogie frappante et
aclievée existe entre les aimants et les cylindres élec-
tro-dynamiques. Or il y a une très belle expérience
que M. Roget a faïte, et qui pourra servir de point
d'appui à ces arguments; je la rapporterai avec ses
pres mots : ;, Ît occured to me, soon after hea-
»ring of Ampères discovery of the attraction of elec-
#ürical currents, that it might be possible , to ren-
der the attraction between the successive turns of a
mheliacal coil, very sensible, if the wires were suf-
Sficiently flexible and: elastie ; and with the assistance
»0f M. Faraday this conjecture was put to the test
#»0f experiment in the laboratory of the Royal-Insti-
#lution. A slender harpsichord wire, bent into a
whelix, being placed in the voltaic current, instantly
» Shoftened ‘itself, whenever the electrical current
"Was sent through it but recovered its former di-
»mensions, the moMent'the curreiit was intermitted, “
une différence marquée. Un fl conjonctif recouvert de
soie ; étant replié sur soi-même, .de manière, que la
direction du courant se trouve opposée dans les par-
lies adjacentes (Faraday 9ème Sérié art. 1096. ), il
n'y a ni choc ni étincelle au moment de la disjonc-
tion , les courants contraires d'induction se mettant
en équilibre, pour annuller ces effets, Si l'on écarte
les parties adjacentes, le choc et l'éincelle ont lieu.
Cette expérience me fit croire, qu'on pouvait aussi
bien anéantir les effets d’un courant magnéto - électri-
que, en le faisant traverser par un fl replié sur soi-
même ; c'est ce qui pourtant n'était pas le cas. Je me
servis pour cela de l'hélice pliée de deux fils séparés,
chacun de 400 pieds de long (22); mais les bouts
de l'un des fils étant nommés a, a’, et les bouts de
l'autre 4, b', je n'ai pas pu remarquer une différence
notable dans la déviation de l'aiguille du galvanomètre
interposé, bien qu'on fit traverser ces deux fils par
un courant magnélo-électrique dans la direction 24’ #8,
ou dans la direction aa'b5. Sous ce rapport ; le cou-
rant magnéto - électrique de petite durée paraît avoir
plus d’analogie avec le courant voltaïque qui jouit
dela propriété, comme l'a proûvé M. Faradäy , de
31
n'être point affecté, ni par la manière dont on plie le
fil, ni par la présence du fer doux servant comme noyau,
Ce sera peut - être ici le lieu de citer l'expérience
suivante que j'ai faite. On connaît bien la pile re-
able que M. Becquerel a présenté à l'Académie
des sciences de Paris, dans la séance du 7 décembre
1835 (L'Institut No. 135.). Secondé par M. le pro-
fesseur Gübel, j'ai construit une telle pile qui déve-
loppait une assez grande quantité de gaz à la pla-
e de platine plongée dans la dissolution alcaline.
Quand on eut interposé le galvanomètre, il yÿ avait
une déviation de 22° qui subsistait pendant 6 à 7
heures, et qui ne fut pas beaucoup diminuée, par
l'interposition de l'hélice de 800 pieds ; mais, en rom-
Ù e circuit, je n'observai ni éüincelle ni choc.
n n'a pas éprouvé même la moindre sensation en
inte nt, comme circuit secondaire, la langue ou une
écorchure de la peau. Pour faire une comparaison ,
je construisis une toute petite pile de cuivre, de zinc
et d'acide sulfurique très étendu, dont je mis seule-
ment assez de surface en action, pour avoir la même
déviation de l'aiguille, que par la pile Becquerel.
Avec cette très petite pile de construction ordinaire ,
l'étincelle fut visible, et on sentit un choc très faible
dans les mains imbibées d'eau acidulée. J'ai répété
plusieurs fois la première expérience, et je ne crois
pas, qu'il y eut quelque faute d'expérimentation; de
sorte qu'on pourra conclure que, s'il existe un cou-
rant électrique, provenant de la combinaison des
corps, il a des propriétés différentes de celui qui a
lieu pendant la décomposition d'un électrolyte.
(La suite incessamment.)
—J ————
ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES.
Mémoires de l'Académie Impériale des sciences de
St-Pétersbourg VIE série.
14. Sciences mathématiques et
physiques,
Tome IIL, livraison 4èm*, contenant: Onpeytreuie 8t-
POAMMOCMIN, HNMO ypasHeHie BMOPON CMENENM, CE Ub-
JM KOGPFHIICNMIAMH , B3AMOE Ha YJjauy , HMbeME
xopan penécmrrenmsie , par M. Bouxiakovsxy. — Sur
l'équation relative à la propagation de la chaleur dans
l'intérieur des liquides, par M. OsrroGRaDsxy. — Ta-
bles des racines primitives pour tous les nombres pre-
miers au dessous de 200, avec les tables pour trouver
Tindice d'un nombre donné, et pour trouver le nombre
d'après l'indice, par LE MÊME. — Mémoire sur quelques
produits pyrogénés, par M. Hess. — Sur la transforma-
tion des variables dans les intégrales multiples (avec une
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
32
vraisuns, 18 r. pour la Russie, 6% écus de Prusse à l'é-
tranger |.
2. Sciences politiques, histoire, philologie
Tome 111, livraison 6ème, contenant : Ibn-Abi-Jakub el-
Nedim's Nachricht von der Schrift der Russen im X.
Jahrhundert n. Chr.
arabischen Inschrift
ar M. FRaEHN. — Erklärung der
es eisernen Thorflügels zu Gelathi
in Imerethi (avec deux planches lithographiées\, par LE
MÊME. — Recherches statistiques sur les mariages, les
naissances et les décès des habitants de St.-Pétersbourg
depuis 1808 jusqu'en 1832, par M. HERRMANN. — Re-
cherches sur le nombre des suicides et des homicides
commis en Russie pendant les années 1821 à 1823. Pla-
teau des provinces baltiques ; par LE MÊME (Prix du vo-
lume 12 r. pour la Russie, 41 écus de Prusse pour l'é-
tranger.)
L'ouvrage de M. Struve sur les mesures micrométri-
ques des étoiles doubles et multiples est à la veille de
quitier la presse. Il sera intitulé :
Stellarum duplicium et multiplicium mensurae micro-
metricae per magnum Fraunhoferi tubum annis a
1824 ad 1837 in Specula Dorpatensi institutae. Ad-
jecta est Synopsis observationum de stellis compo-
sitis, Dorpali annis 1814 ad 1824 per minora in-
strumenta perfectarum. Auctore F. G. W. STRUVE.
Pelropoli 1837. fol. maj.
En attendant l'émission de cet ouvrage, nous avons jugé
convenable de communiquer à nos lecteurs l'extrait sui-
vant de la table des matières qu'il contiendra.
L Introduction. 1. Histoire de l'ouvrage. 2. Ap-
pareil micrométrique. 3. Du mouvement parallactique de
la lunette. 4. Méthode d'observer les angles de position
ou de direction entre les étoiles. 5. Méthode d'observer
les distances. 6. Exposition détaillée de l'ouvrage entier.
1. Du degré de confiance à accorder aux mesures mi-
cromélriques. 8. Des grandeurs des étoiles. 9, Des, cou-
leurs des étoiles, et principalement des étoiles compo-
sées 10. De la division des étoiles doubles selon les di-
stances. 11. Du mouvement propre des étoiles composées.
12. Du mouvement des étoiles composées dans leurs or-
bites. 13, Comparaison des mesures exécutées moyennant
la lunette de Fraunhofer avec d'autres mesures. a Com-
paraison et examen des distances. , Examen des angles
ou des directions. c. Examen des mesures dans les étoi-
les très proches entre elles, c'est à dire où la distance
n'excède pas 0”,8. d. Examen des mesures dans les étoi-
les brillantes où la distance va de 52” à 7. 14. De la
parallaxe des étoiles fixes. 15. Additions à plusieurs cha-
pitres de l'Introduction. II. Mesures micrométri-
ques des étoiles comprises dans le Catalogue
de M. Struve (selon l'ordre des distances mutuelles en-
tre les étoiles simples). III. Appendice. 1. Mesures
micrométriques des étoiles doubles dont la distance va
de 32" à 7/. 2. De quelques étoiles pourvues d'un mou
vement particulier. 5. Secomdes mesures de plusieurs
étoiles remarquables du catalogue. IV, Aperçu des ob-
servations d'étoiles doubles instituées à l'ob-
servatoire de Dorpat, depuis 1814 à 1824, au
planche gravée), par M. OsrrocrADsxx. — Mémoire
sur l'oxidation de la surface intérieure des tuyaux de: fer
fondu dans les conduits d'eau , et sur les tuyaux de fer,
comparés aux tuyaux de bois (avec une planche gravée),
par. M. Panror. (Prix du volume, composé de six li-
moyen d'instruments de moindre force. V.Ré-
gistres.
————————
Emis le 24 février 1837.
Tome IL. #W° 3,
BULLETIN SCIENTIFIQUE
‘ve PUBLILÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE! SAINT-PÉTERSBOURG.
Ce jourual paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'aboune, à S£.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A-
æadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
ar divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6, Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10, Mélanges.
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 1. Bemarques sur quelques especes du genre Hymenobrychis.: MExER. — NOTES.
8. Exprriences electro-magnetiques. Conclusion. JACOB. — 4. Sur les fleurs de soufre. FRITZSCHE.
RE em GP IE SES
EXTRAITS DE MÉMOIRES.
1. BEMERKUNGEN ÜBER EINIGE IIYMENOBRYCHIS-
ABTEN; vOx C. A. MEYER (lu le 27 janvier
1837).
Kaum sind viermal zchn Jahre verflossen, scitdem
die ersten Hymenobrychis-Arten den Botanikern all-
gemeiner bekannt geworden sind. Tournefort hatte
allerdings schon. im Anfange des vorigen Jahrhun-
derts , Exemplare dieser zierlichen Pflanzenformen
nach Europa gebracht, und nur einige Decennien
später, bildete Buxbaum eine Ant dicser Pflanzen-
gruppe ab. Allein diese Figur ist so roh, dass sie
kaum beachtet zu werden verdient ; Tournefort
wurde den Wissenschaften zu früh entrissen, und
die, aus dem Orient mitgebrachten Exemplare ruhe-
ten ein ganzes Jahrhundert in den Herbarien, bis
sie von, Willdenow und Desfontaines bekannt
gemacht wurden, Die genannten beiden Botaniker ,
Pallas, M. Bieberstein, Delile und De Can-
dolle fôrderten, durch iïhre Axbeiten , die Kennt-
niss dieser Pflanzenformen. Allein diese ausgezeichne:
ten. Botaniker waren meistens au£ die Untersuchung
trockener Exemplare angewiesen, und wohl keinem
war es vergônnt, die Originale aller beschriebenen
Arten zu sehen; die grosse Aehnlichkeit der Arten,
die mannigfaltigen Abänderungen, denen die Blatt-
form , die Blumenfarbe und selbst das ganze Ansechen
der Pflanze unterworfen sind ; die nicht zahlreichen
Kennzcichen, die zur Unterscheidung der Arlen die-
nen künnen, — diese Umstände haben -wesentlich da-
zu beigetragen, dass die Unterscheidung der Hyme-
nobrychis- Arten noch immer zu den schwierigsten
Aufuaben des systematischen Botanikers gehürt.
Es ist nicht die Absicht des Verfassers dieser Be-
merkungen , eine vollständige Monographie der Hy-
menobrychis-Arten zu liefern ; nur vier, in den süd-
lichsten Provinzen des russischen Reichs wachsende
Arten, die oft verkannt und verwechselt worden sind,
sollen hier genauer auseinander gesetzt und deutlicher
charakterisirt werden.
Diese vier Arten, Onobrychis Pallasit, vaginalis,
ciréinala und Hohenacheriana ; sind sich allerdings
schr nahe verwandt, aber auch, durch mehrere Kenn-
zéichen , hinreichend gut unterschieden. Die Früchte
der 0. vaginalis und Hohenackriana sind nicht nur
mit ganz kurzen Härchen, sondern ausserdem auch
35+ »
:
BULLETIN SCIE NTIFIQUE.
noch mit langen, weichen, abstehenden Haaren be-[— XVenn die langhaarigen Früchte hinreichen, ©.
deck ;
dadurch unterscheiden sie sich leicht von ©. ! Hohenackeriana von ©. Pallasii und circinata zu ent-
Pollasi und 1. circinala, deren Ærüchte nur pmit|fernen , und wenn erstére sich dadurch der ©. ragr
kurzen Härchen, durchaus ohne Beimischung langer
Haare , bekleidet sind. Sehr treffend bezeichnete schon
Willdenow sein Hedysar. circinalum durch die
Worte ,,/omenia pilis minutissimis lente tantum con-
spicuis lecla* und die Abbildung des Hed, radialum,
die Desfontaines nach Aubriel's Zeichnung be-
kannt gemacht hat, lässt deutlich erkennen, dass
auch den Früchten dieser Art die langen Haare feh-
len. Allerdings fallen diese langen Haare bei ©. va-
ginalis und Hohenackeriana bisweilen , theilweise we-
nigsiens, ab; deswegen müssen auch andere Kenn-
nicht unbeachtet bleiben. ©, Palasi unter-
scheidet sich ohne Schwierigkeit von den andern Ar-
ten durch die zahlreichen, gedrängten und dicht an-
liegenden , fast seidenartigen Haare, die die untere
Fläche der Blättchen so voliständig bedecken , dass
man diese Fliche, ohne die Haare entfernt zu ha-
ben, nicht erblicken kann. Die Blättchen der drei
andern Arien sind dagesen mit viel weniger zahlrei-
chen , abstchenden Haaren besctzt, die die Blaufli-
che durchaus nicht werhüllen. — Junge und wenig
entwickelte Exemplare der Q. vaginalis sind, an den
grossen , verwachsenen Nebenblätiern, auf den ersten
Blick erkannt ; allein diese grossen Nebenblätter ver-
irocknen : an den ältera und an den mehr entwickel-
ten ÆExemplaren ; und die Ncbenblätier am obern
Theile des Stengels sind viel kleiner und weniger
deutlich. verwachsen ;: da aber an solchen Exemplaren
die Früchte mehr oder weniger ausgebildet sind, so
wird es nicht schwer fallen, sie von ©. Pallasii und
O. cincinala zu unterscheiden. — 0. circinata umter-
scheidet sich auch durch die deutlich zugespitzten
Flügel der Blumenkrone, die bei den drei andern
Arten durchaus stumpf sind. Dieses Kennzeichen kann-
ten auch schon Willdenow und Desfontaines ;
Willdenow nennt die alae seines Hed. circinatum
s»lanceolataes; Desfontaines sagt von seinem Hed.
radiulum ,;ailes un peu aiguës.“ Es muss jedoch be-
merkt werden, dass bei der Kleinheit der Flügel,
deren Ränder bisweilen eingebogen sind, eine Täu-
schung über die Gestalt derselben leicht môglich ist.
zeichen
nalis nähert, so ist es nicht schwer, sie auch von
dieser, durch die kleinen Nebenblätter und durch
die schmalen, lanzettfôrmigen Blätichen (wenigstens
der Stengelblätter) , zu unterscheiden.
Einzeln genommen , künnen diese Kennzeichen bis-
weilen unzureichend seyn; vereint werden sie, wenn
die Exemplare nicht gar zu unvollständig sind , im-
mer hinreichen, um die genannten vier Arten zu
unterscheiden. Die Diagnosen werden das Gesagle
noch genügender beweisen.
ONOBRYCHIS TOURNEFORT.
De Cand. Prodr. IL p. 344.
Sect. Hymenobrychis.
De Cand. L. c. p. 346.
O. vaginalis mihi. O. stipulis ( plerisque ) concretis ;
foliolis 5—Sjugis ovatis oblongisve obtusis acutisve
subtus cauleque suberecto patenter pilosis ; racemis
folio longioribus ; alis semisagittatis obtusis calyce
brevioribus carinaque glabris ; lomentis piloso-villo-
sis spinuloso-denticulatis.
a. vernalis süpulis maximis.
O. vaginalis C. A. Mey. Enum. pl. cauc. casp.
No. 1186.
B. aeslivalis sipulis superioribus minoribus.
O. radiata # C. A. Mey. 1 c. No. 1285°
(exel. syn.)
O. radiata Bieb. Cent. plant. rar. ross. (excl.
syn.. Desf.) tab. 55.
Hab. in promontorio Caucasi occidentalis , in
monte Beschiau, prope Mosdok , in Iberia, in Ka-
chetia, prope Baku.
O. Pallasü Bieb. O. stipulis distinctis ; foholis 4-17-
jugis ovalis aculis subtus pilis adpressis sericeo-
incanis ; caule erecto patenter piloso ; racemis folio
multo longioribus ; alis semisagittatis obtusis calyce
brevioribus carinaque glabris ; lomentis pube brevi
canescentibus margine subdenticulatis.
O. Pallasii Bieb. Cent. plant. rar. ross. tab, 35.
Hab. in Tauria.
O. circinala Desv. O. stipulis ( plerisque ) distinctisÿ
foliolis 5 — 10jugis oblongis orbiculatisve obtusis
36
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
patenter pilosis ( subglabris }; racemis folio longio-
ribus; alïs semisagittatis acutis ealyce brevioribus
catinaque glabris ; lomentis pube minula canescen-
tibus margine spinuloso-dentatis.
O. circinata Desv, in Journ: bot. IL p. 81.
Hedysarum circinatum Willd. Sp. pl. IL. p.
1213 (excl. syn. Buxb.).
Hedys. radiatam Desf. in Annal. du Mus.
d'hist, nat. XIE p. 112. tab. 15.
On. Michauxit De Cand. 1. c. p. 347?
Häb. in Somchetia, Armenia, Cappadocia.
O. Hohenacheriana mihi. O. süpulis distinetis ; folio-
lis 5—Tjugis (plerisque) oblongo- lanceolatis aculis
subtas cauleque erecto patenter pilosis: racemis
folio multo longioribus ; alis semisagiltalis obtusis
cälyce brevioribus carinaque glabris ; lomentis pilis
elongatis villosissimis margine seloso-spinosis.
O. radiata y C. A. Mey. L. c. No. 1285.
O. major fructu alato Buxb. Cent. IE p. 41.
ab. XLII ?
Hab. in montibus Talüsch.
NOTES.
3. EXPFRIENCES ÉLECTRO-MAGNŸTIQUES, FOBMAAT
SUITE AU MÉMOIRE SUR L'APPLICATION DE L'É-
LECTRO:MAGNÉTISME AU MOUVEMENT LES MA-
CHIXES. Pir M. JACOBI, professeur à Dor-
put. eme Série.
( Conc/rsion )
NB? La planche apparténant a ce mémoire sera jointe au pr chain Nto.
33,
Pendant mon dernier séjour à Berlin, en septembre
de l'année passée, M. le professeur Dove, membre
de l'Académie royale des sciences de Berlin, m'a
dit qu'il n'avait pas obtenu, le. moindre développe
mentde magnétisme par le moyen d'une hélice élec-
tro- magnétique qu'il avait introduit dans {un tronçon
de canon de fusil. J'étais alors d'accord, avec. ce. sa-
vant, que: cet effet, négatif devait être aitribné à quel-
que, propriété accidentelle du fer, d'autant plus
qu'une hélice qu'il avait pliée autour de ce tronçon ,
n'avait pas produit d'effet considérable. M. Dove ne
paraît pas avoir donné suite à cette expérience dé-
tachée.
Tout - à - fait indépendant de cette expérience an-
térieure ; M. Parrot à fait la découverte qu'il a ex-
posée dans son mémoire (Bulletin scientifique No,
16.), savoir, qu'une hélice électro-magnétique , pla-
cée dans l'intérieur d'un cylindre creux, ne commu-
nique point de force magnétique au fer doux. Cette
coïncidence des observations ne permet plus l'admis-
sion de quelque état accidentel du fer qu'on a sou-
mis à l'influence du courant. On pourra peut-être par-
venir à l'explication de ce fait curieux , en poursui-
vant les vues électro-dynamiques que M. Ampère a
conçues sur la constitution dés äimants. Considérant
les aïmants comme un assemblage dés filets élémen-
taires parallèles à l'axe, et entourés des courants élec-
tiques qui sont tous dans le même sens par rapport
à l'axe, M. Ampère est obligé, pour satisfaire aux
fans connus, d'adopter une surface enveloppe qui ré-
présente l'effet total de ces courants isolés, ou de ces
so'énuides qu'on peut y substituer. Conformément à
l'expérience ; il n'est pas nécessaire de rendre compté
des courants intérieurs qui, pour la plupart, se détrui-
sent mutuellement. Le sens de l'aimantation est déter-
miné par la direction des courants, de manière que
si l'on suppose l'aimant dirigé par l'action de la terre,
les courants vont de l'est à l'ouest dans la partie su-
périeure, et de l'ouest à l'est daus la partie inférieure.
Ce n'est qu'une légère omission qui a échappé à ce
savant illustre, s'il n'a pas ajouté spécialement que,
pour pouvoir remplacer les effets élémentaires par
l'enveloppe magnétique , il faut nécessairement admet-
tre encore la condition que les courants enveloppes
aient, par rapport à l'axe du corps total, la même di-
rection qu'ont les courants élémentaires par rapport à
l'axe. des filets: C'est pourtant cette condition qui
conslitue le caractère distinctif d'une surface magnéti-
que. Or, on n'a qu'à regarder la figure L pour
juger de la discordance de ces directions ; quant à la
surface intérieure, et de lenr concordance, par rapport
à la surface extérieure. Les expériences de M. Barlow
et les: calculs de:M: Poisson auxquels j'ai fait allu-
3
39
sion art. 25, servent d'appui à ce mode de considé-
rer l'état magnétique d'une calotte intérieure. L'hélice
électrique et cette calotte se trouvent à-peu-près dans
le même rapport que deux aimants juxtaposés avec
les pôles de nom contraire. Il n'y a pas d'effet. ma-
nifeste ; c'est seulement un magnétisme dissimulé,
34.
Les expériences de M. Parrot, qu'il n'a faites qu'a-
vec une pile de petites dimensions , me firent croire
d'abord que le développement du magnétisme à la
surface intérieure, n'était que très faible, et qu'en em-
ployant une pile assez énergique, l'aimantation se
présenterait d'une manière plus prononcée. C'est - ce
qui n'était pas le cas, car la pile de 16 couples (30)
qui chauffa sensiblement l'hélice n'eut pas le moindre
effet. Malgré ce courant énergique ; il n'y avait pas
non..plus une trace d'aimantation dans un fil de fer
doux d'un millimètre d'épaisseur qu'on avait attaché
à la surface extérieure de l'hélice parallèlement à son
axe. En le détachant et. en introduisant seulement un
de ses bouts dans l'intérieur et au centre de l'hélice,
le fil fut fortement aimanté. Dans cette expérience, il
faut prendre garde de ne soumettre le fil à l'influence
de l'hélice qu'après avoir complété le circuit, car les
effets d'induction, qui accompagnent les moments où
le contact est élabli ou rompu , affectent l'acier (37)
et le fer doux passé à la filière, et qui a pris en par-
tie la nature de l'acier,
39e
Dans les expériences électro-magnétiques, il est sou-
vent question de courants indéfinis, expression que,
dans certains cas, on ne doit employer qu'avec quelque
réserve. Par le fait, cette expression est inexacte, car.
c'est spécialement le caractère d'un courant voltaïque ,
de retourner à son origine, condition qu'on ne doit
jamais perdre de vue. Chaque circuit fermé jouit
d'un axe qui se rapporte aux éléments électriques ou
magnétiques de même que l'axe, passant par le centre
de gravité, se rapporte à la masse du corps. Ces deux
axes coïncideront pour des circuits symétriques et
homogènes. En soumettant le fer doux au pouvoir in-
ductif des courants voltaïques indéfinis, on doit tenir
compte de la position de l'axe électrique, pour pou-
voir prédire s'il ÿ aura un effet d'aimantation, ou non.
BULLETIN, SCIENTIFIQUE.
A, B, (Fig. IL.) étant un courant indéfini quelconque,
la barre A] ne pourra pas devenir magnétique, à
moins que le centre € du circuit voltaïque ne soit
situé de même côté que la barre, ou que celle-ci se
trouve à l'intérieur du circuit, L'expérience suivante
pourra servir à confirmer celte opinion,
Un cadre de bois 4BCD (Fig. IL), long de 3 pieds
sur une largeur de 12: pieds, fut entouré de fil d'ar-
chal formant 6 convolutions. Les bouts de ce fil étant
mis en contact avec un seul couple voliaïque, une
petite barre de fer doux, placée en M, fut assez aï-
maniée pour aturer une quantité de limaille de, fers
Mais en plaçant cette même petite barre en A, il
n'y avait pas de trace d'aimanlation, même en em-
ployant la pile énergique de 16 couples. Cette expé-
rience simple me paraît être assez importante pour
l'intelligence des faits. On pourra ainsi énoncer la
règle générale: Si l’on considère un corps quelconque
aimanté par influence, il y aura développement de
magnétisme seulement sur les surfaces dont les ra-
yons de courbure traversent le corps ou le coupent
suivant son épaisseur. Si ces rayons doivent être pro-
longés pour pouvoir couper le corps, il n'y aura pas
d'aimantation manifeste. Au reste, les courants doi-
vent toujours être dirigés de manière que le corps se
trouve dans l'intérieur et enveloppé par le cireuit.
Lorsqu'on plie une plaque de fer doux ou de tôle
d'une manière quelconque, et qu'on la soumet à l'in-
fluence des courants électriques, les arêtes d'inflexion 4
et B (Fig. IV.) sont en même temps les limites du magné-
tisme développé. La limaille de fer ne s'attachera qu'aux
arêtes ou surfaces convexes, comme l'indique la figure.
Je n'ai pas cru nécessaire de faire cette expérience ;
car il n'y a pas de doute que ce soit ainsi.
Ce mode d'envisager ces rapports explique aussi ,
pourquoi le fer doux, employé pour compléter un cir-
cuit voltaïque , se comporle comme tous les autres
métaux et n’est pas aimanté transversalement ou suivant
l'axe des courants. Une plaque de tôle F (Fig. V.) d'une
demi - ligne d'épaisseur et courbée, comme l'indique
la figure, fut soudée à un couple voltaïque de 34
pouces de long; en le plongeant dans de l'eau aci-
dulée, une aiguille d'épreuve fut légèrement affectée ,
41
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
42
mais pas plus que par un courant de même intensité
qu'on avait fait passer par un fil conjonctif de cuivre.
36,
M. Parrot parait être de l'opinion qu'une hélice
intérieure contribue non seulement en rien au déve-
loppement du magnétisme; mais qu'elle exerce encore
quelque action affaiblissante, quelle que soit d'ailleurs
la: direction du courant: Par le fait, ce serait très re-
marquable ! une: espèce d'anti - magnétisme! Je n'ai
pas pu réussir à confirmer cette découverte par l'ex-
périence suivante. D'abord ,: j'ai cru nécessaire d'ex-
clure les effets d'affaiblissement qui ont toujours lieu
quand on introduit encore un autre fil conjonctif dans
un circuit fermé , et on y peut parvenir facilement
en employant encore une autre pile qu'on met en
contact avec les bouts de l'hélice intérieure. Or; le tube
creux ayant été aïmanté par une hélice enveloppante ,
une assez grande quantité de limaille de fer s'attacha
aux pôles. Puis, le contact de l'hélice intérieure avec
sa propre pile fut établi. Il n'y eut pas un brin de
limaille qui se détacha, quelle que fut la direction du
courant. Preuve, qu'il faudra encore d'autres expérien-
ces de la part de M. Parrot pour confirmer celte dé-
couverte.
Voilà encore une expérience qui prouve incontesta-
blement que la surface intérieure d'un cylindre creux
est dépourvue entièrement de magnétisme (29). Les
deux bouts de l'hélice intérieure furent mis en con-
tact avec un galvanomètre très sensible; puis le cy-
lindre fut attaché comme armature à un fer à cheval
aimanté fortement. L'adhérence était très énergique et
pourtant l'aiguille ne fut pas du tout affectée. Mais
quand on introduisit l'un des bouts d’une petite barre
de fer doux dans l'hélice intérieure, l'aiguille pi-
. rouetla vivement aussitôt qu'on mit! l'autre bout en
contact avec l'un des pôles: Le cylindre creux ayant
été aimanté par une hélice enveloppante , il n'y eut pas
mon plus de déviation du galvanomètre mis en contact
avec l'hélice intérieure.
- 37.
Après ces remarques qui sont relatives au fer doux
aimanté par, influence; il faut ajouter quelques mots
concernant l'acier, celui-ci étant doué d'une force co-
ércitive, qu'on suppose nulle dans le fer doux. Sou-
mis à l'influence de courants d'induction assez éner-
giques pour vaincre cette résistance, l'acier retient
l'état magnétique que les courants lui ont fait adopter,
mème quand ces derniers ont disparu, En effet, les
courants de petite durée, qui-n'ont point d'influence
sur le fer doux, aimantent fortement l'acier trempé,
Si l'on considère le fil de fer. doux soumis à l'expé-
rience de l'art. 34, le fil, à la. vérité, devient magné-
tique ; mais le magnétisme ne peut pas se développer
en présence de l'hélice qui est douée d'un magné-
tisme contraire, Si l'on pouvait séparer ces deux in-
dividus, il y aurait de l'aimantalion manifeste ; mais
cela ne pourra pas s'effectuer, parce que les fluides ma-
gnétiques ou les courants développés par l'influence
des courants, se réunissent aussitôt qu'on leur sous-
trait le fer doux. La force coércitive s'oppose à la
réunion de ces fluides où courants, ct les retient
dans la position d'équilibre qu'ils ont adoptée Dans
le fer doux, l'effet de l'induction pourra être censé
général; la masse, ou plutôt la surface entière, en
est saisie également ; dans l'acier trempé, le magné-
tisme peut se fixer en tel ou tel lieu propre à le re-
tenir, C'est comme de l'état électrique des substances
isolatrices. L'analogie entre les figures de Lichtenberg
et celles de Haldat ne pourra point être méconnue, D'a-
près ceci, on ne sera pas étonné de voir l'aimantation de
l'acier par le moyen de forces électriques très faibles,
sous les mêmes conditions qui laissent le fer doux
intact, même sous l'influence de forces très énergi-
ques. Quatre aiguilles d'acier de 0",1 de long et
d'une épaisseur de 0",001, furent fixées symétri-
quement d'après les arêtes, à la surface extérieure
d'une hélice qui formait un circuit voltaïque, con-
jointement avec une hélice électro - magnétique pliée
autour d'un fer à cheval. En rompant ou en complé-
tant le circuit en g ou en (Fig. VI.), on a toujours
un courant magnéto-électrique, tantôt dans le sens vol-
taïque , tantôt dans le sens inverse. L'aimantation du
fer à cheval étant très faible, parce que le courant
se divise entre les deux hélices, le courant magnéto-
électrique de contact ou de disjonction est aussi peu
énergique. Nonobstant cela, les aiguilles exposées au choc
d’une seule disjonction , étaient fortement aimantées ,
toutes dans le sens qu'on avait déterminé d'avance ,
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
es ré
compte des forces magnétiques acquises.
Durée d'une osallation
avant l'aimantation. après l'aimantaiion,
No. 1. 20",75. 3",62.
No. 2. 26°,25. 2/17 2:
No. 3, 18,25. 2",9.
No. 4. 15",66. 81,3.
Il faut encore ajouter qu'on. avait. disposé à: dessein:
les aiguilles de manière que les pôlés fussent renver-
sés, c'est ce qui eut aussi Jicu., De plus, pendant que
le courant voltaïque eut lieu , il; n'y: avait pas, de
magnétisme manifeste dans. les aiguilles d'acier; comme,
cela a été le cas dans, le fil: de fer doux.
384
La loi établie ci-dessus. (35), et relative. à, l'élat
magnétique d'une calotte intérieuré, n'est ni confirmée
ni ébranlée par l'expérience: suivantes J'ai fait con:
struire un cylindre d'acier, foré selon l'axe qui avait
0,13 de long, 0",022,de diamètre. intérieur et
0,005 d'épaisseur solide, Ge cylindre. fut, suspendu,
par un assemblage de: fils de soie:non tordus, Son
magnétisme inhérent. était tès faible, la durée d'une
oscillation se trouvantide-105/,5, Lacsurface intérieure
fut soumise à deux barres aimantées qui avaient seu-
lement 0,004 d'épaisseur; et qu'on. fit glisser avec
beaucoup de précaution selon lessarêtes ‘intérienres ,
comme on a coutume de le faire en: aimantant par la
double touche, Quatre arêtes, placées, symétriquement;
ayant été frottées chacune dix fais, l'effet desces qua-
rante frictions fut: de, réduire la durée:d'une oscilla-
tion de 103,5 à 31",1. L'opération ayant élé: répé-
tée, mais selon d'autres arêtes , éloignées des premiè-
res de 45°, le temps d'une oscillation fat réduit à
26",95, ct après une troisième répétiion à 25,7: Des:
frictions répétées n'eurent plus d'influence; sur la: du-
rée des oscillations, qu'on: pouvait. pourtant, encore
réduire à 23/,1 en frottant -la surface -exténieure de, la
même manière. Cette expérience prouve. qu'en effet, la
surface intérieure est susceptible, d'aimantation., mais,
il faudra, supposer que la séparation. du-fluide magné:
tique a eu lieu seulement. d'après ,les axêtes frotiées,,
comme c'est le.cas dans. les, expériences. de: M, Hal-
dat. Une aimantation répandue uniformément, sur toute
la: surface ne-pourra pas être admise. Celte. expériences:
quelque simple: qu'elle soit, me paraît pourtant pou-
voir contribuer à fixer les idées sur la distribution
du magnétisme.
Quant à l'effet d'une hélice électro- dynamique pla-
cée. dans l'intérieur, d'un cylindre creux d'acier, et
traversée par des, décharges magnéto-électriques, on n'a
pas p@ apercevoir quelque chiangement dans l'état ma-
gnétique. On avait pris soin d'isoler l'hélice aussi
bien que possible et de détruire en partie le: magné-
tisme que le cylindre avait acquis. La durée d'une
oseillation fat de 36”, et ce temps n'a pas changé,
lorsqu'on eut. fait traverser l'hélice par une suite de
décharges! de même direction. Je n'ai pas pu essayer
des décharges plus: énergiques; mais: le. développe:
ment du magnétisme tenant à des, circonstances qui
dépendent entièrement des propniétés: particulièress:et:
accidentelles! dé Fâvier, on ne pourrd (pas: justements
prédire;ssi les courants électriques’prodairont, ou non:
quelque! effet d'aimantation.
pe «= ST ae
: 4, UEBER DIE SCHXVEFELBLUMEN; vYON Der. J.
FRITZSCHE (lu le 10 février 18317).
Bei der mikroskopischen Untersuchung der im Han
del vorkommenden Schwefelblumen fand ich, dass
die Annahme , die Schwefelblumen bestehen aus sehr
feinen Krystallen, unriehtig sey , und dass dieselben!
vielmebr ein Haufwerk kleiner, mannigfach'an ein-
ander, gerethter Kugeln darstellen , deren Durchmes:
ser bei den von mir untersuchten ungefähr zwischen
re bis ;3s einer Lanie variirte. Sie sind, bei einer
240malisen Linearvergrôsserung, deren ich mich im
Verlaufe dieser Untersuchungen fortwährend bediente;
selbst. in Flüssigkeiten liegend betrachtet ,: fit! ganx?
undurchsichtig , ihre Oberfläche ist:glatt; sie geben*
beim:Zerdrücken unregelmässige Bruchstücke, und test
lässt sich also durch die Beobachtung keine krystalee
linische Structur an ihnen.nachweisen, obgleich wir
sie ihnen der Theorie nach dennoch #aschreiben müs-
sen, Um: uw erfahren ,: welchem:Umstande: sie ihre”
Kugelgestak, vérdanken; destillirte ich Schwefel aus”
einer kleinen Retorte, liess den, im Anfange der’
Destillation sich bildenden Strom von Schwefelblu-
men auf kleine Glasplatten fallen, und erhielt so,
wenn ich
ständen von einander liegende Kngeln, deren Durch-
messer 7h56 bis 436 einer Linie ungefähr betrug. Sie
sind, so frisch bereitet, durchsichtig, und befinden
sich in dem bekannten zähen Zustande des
Schwefels, was <ich mit vieler Leichtigkeit nach-
weisen Jässt, wenn man mit dem Finger über sie
hinfährt, wodurch sie theils zusammengeballt , theils
in lange Fäden ausgezogen werden. Lässt man solche,
mit frischgebildeten Schwefelblumen bestreute Glas-
platten an der Luft liegen, ohne sie zu berühren
oder überhaupt zu erschüttern , so bleiben die Kugeln
mehrere Tage lang unverändert, und da in den Kam-
mern, wo man im Grossen Schwefelblumen dar-
stellt, nicht mur diese Bedingungen vollkommen er-
füllt sind, sondern auch noch ein Mangel an Licht
stattfindet, so sind dies wahrscheinlich die Gründe,
weshalb die Schwefelblumen bei ihrem sehr allmäli-
gen Erhäüvten ïhre runde Form und glatte Oberfläche
beibchalten. Diess findet nämlich nicht statt, wenn
die Glasplatten, worauf die zähen Kugeln sich befn-
den, erschüttert und dem Lichte ausgesetzt werden ;
es geht dann eine fortschreitende Veränderung vor
sich, und man erhält, nach kürxrerer oder längerer
Daner des Liegens, verschiedene Producte. Die ersten
Folgen der Erschütterung sind ein Zusammenfliessen
naheliegender Kugeln ohne weitere Veränderung; selbst
nach einigen Tagen sind die Kugeln noch flüssig ge-
nug, um diese Erscheinung zu zeigen, und der, durch
ein storkes Ausithmen während der Beobachtung
durch das Mikroskop, hervorgebrachte Lufistrom reicht
hin, sie hervorzurufen. Die erste Veränderung ihrer
Structur beginnt nun nach einer oder einigen Stun-
den, oder selbst in noch kürzerer Zeit, und besteht
in einem Undurchsichtigwerden, welches gewôhnlich
mit dem Verluste der glatten Oberfläche und der
Kugelgestalt zugleich eintritt, und von dem ersten
Schritte zur Annahme einer krystallinischen Structur
herrührt. Die Kugeln breiten sich nämlich auf der
Glasplatte aus, und es entstehen daraus mehr oder
weniger regelmässige Halbkugeln , aus deren Oberflä-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
den Strom nur sehr kurze Zeit auf cine
Sielle fallen liess, in kleineren oder grüsseren Ab-
che Enden von Krystallen als kleine Spitzen hervor-
ragen. Allmälig nehmen diese Spitzen sowohl an Um-
fang als an Länge zu, und bilden nach einigen Ta-
gen einen durchsichtigen Ring von kleinen Krystallen
um den dunklen, durch die krystallinische Structur
der Oberfläche marmorirt erschéinenden Kern , wel-
cher noch längere Zeit in scinem zähen Lustande zu
verharren scheint; nicht sellen auch sind dann aus
ihnen feine prismatische , blattartige Krystalle heraus-
gewachsen , deren Länge oft das Doppelte des Durch-
messers des Schwefelkornes beträgt. Nach 5 bis 6
Tagen sind schon viele dieser Kôrner ganz durch-
sichtig geworden, und bilden dann Gruppen von
Krystallen; aus anderen sind einzelne ; vollkommen
ausgebildete Krystalle entstanden, und da gewühn-
lich auch noch ganz unveränderte zähe Kugeln vor-
handen sind, so bietet eine, Anfangs mit kleinen Ku-
geln gleichférmig besäet gewesene Glasplatte nun alle
Stufen der erfolgten Veränderungen dar.
Die Bildung der einzelnen Krystalle, deren Form
unverkennbar das Rhombenoctaëder des Schwefels äst,
kann man schon nach einigen Stunden dadurch her-
vorrufen, dass man mit einer Nadelspitze Striche
durch die auf einer Glasplatte befindlichen frischge-
bildeten Kugeln zieht; es bleibt dabei gewühnlich
eine sehr dünne Schicht Schwefel auf der Fliche des
Glases kleben, und die so gebildeten Strassen er-
scheinen nach kurzer Zeit mit kleinen Krystallen be-
säet, deren Form man, trotz dem, dass der Durech-
messer ihrer Hauptachse oft nur 335 einer Linie be-
trâgt, mit vôlliger Bestimmtheit erkennen kann. Grüs-
sere einzelne Krystalle bilden sich, wie es scheint ,
unmittelbar durch die allmälige Einwirkung des Lich-
tes aus Kugeln , welche durch Zusammenfliessen meh-
rerer kleiner gebildet worden sind; ich fand sie in
allen Grôssen bis zu x; Linie Durchmesser ihrer
Hauptachse.
Weit cinfacher erscheint der Verlauf der Verände-
rungen und weit schneller ist er vollendet , wenn
man die mit frischen Schwefelblumen bestreuten Glas-
platten mit Oel benetzt. Die Kugeln behalten dann
ihre Form und Durchsichtigkeit, werden aber allmä-
lig kleiner und es bilden sich dafür an einzelnen
Stellen grosse Krystalle, von denen ich einen in we-
47
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
48
nigen Stunden bis zu ! Linie Durchmesser der Haupt-
achse angewachsen fand. Viele derselben haben eine
Menge secundärer Flächen (Abstumpfung und Zu-
spitzung der Endecken, etc.) , andere sind dendriten-
fôrmig aneinandergereiht, und noch andere bilden
dünne Blätter oft bis über 3 Linie Länge. Lässt
man die frischen Schwefelblumen auf Glasplatten fal-
len, welche vorher mit Oel bestrichen waren, so
geht die Umwandlung der Kugeln in grosse Kry-
stalle noch schneller und schôner vor sich, indem
dann wahrscheinlich die Adhäsion des Schwefels am
Glase nicht hindernd einwirken kann. Unstreitig spielt
bei dieser merkwürdigen Umwandlung das Auflüsungs-
vermôügen des Oeles für den Schwefel eine wichtige
Rolle; unbegreiflich bleibt es aber, waram das Oel
gleichsam nur den Vermittler zur Krystallbildung spielt,
und den eben aufgelôsten Schwefel sogleich wieder
absetzt.
Lässt man zähen Schwefel als Fäden in Oel fallen,
so bleibt dieses so lange obne Einwirkung, als jene
ibren zähen Zustand behalten : sobald sie aber an-
fangen undurchsichtig zu werden, so bedeckt sich
ihre Oberfläche gléichzeitig mit kleinen Krystallen ,
welche bei geringer Berührung sich loslüsen und als
vollkommen ausgebildete Individuen sich darstellen.
Giesst man auf geschmolzenen Schwefel Oel, und
lisst ihn nun erkalten, so bilden sich in dem Oele
ziemlich grosse Krystalle, die man sehr bequem mit
blossem Auge erkennen kann; sie entstehen aber nicht
unmitltelbar nach dem Erkalten , sondern erst nach
einigen Stunden, und wahrscheinlich waren auch in
diesem Falle keinesweges alle Krystalle auf einmal
in dem Oele aufgelôst gewesen, sondern bildeten sich
auf dieselbe Art, wie jene aus den Kugeln. Hatte
das Oel,
dete, vorher schon mit Schwefel in Berührung ge-
standen , so erfolgte die Bildung der Krystalle schr
viel schneller ; es bildeten sich in dicsem Falle zu-
erst eine Menge langer,
welches man zu diesem Versuche anwen-
blattartiger Krystalle in dem
Oele, welche jedoch nach einiger Zeil entweder sich
in eine zusammenbhängende Masse kleiner, rhomben-
octaëdrischer Krystalle ziemlich mit Beibehaltung ih-
rer Form umwandelten , oder auch ganz verschwan-
© den ; indem sich an anderen Stellen eine Menge klei-
Es scheint daraus ei:
nerseits hervorzugehen, dass die blattartigen Krystalle
ner Rhombenoctaëder bildeten.
der zweiïlen, prismatischen Form des Schwefels an-
und andrerseits scheinen diese Versuché
dass das Oel die obenbeschriebene Ein-
wirkung auf den Schwefel nur dann äussert, wenn
gchônten ,
zu beweisen ,
der Schwefel krystallinische Structur. anzunehmen im
Begriffe steht oder eben angenommen hat.
Leot man sehr feine eben gebildete, durch Schmel-
so wird die
Einwirkung desselben erst nach 10 bis 14 Tagen
bemerkbar; es wandeln sich aber hierbei nur die
zen erhaltene Schwefelkrystalle in Oel ,
Krystalle selbst in aneinandergercihte Krystalle der
rhombenoctaëdrischen Form um, und man sieht keine
Krystalle um sie herum in dem Oele entstehen. Wa-
ren die Krystalle durch Liegen an der Lufi schon
undurchsichtig geworden, ehe man sie in Oel lent,
so bemerkt man auch nach langem Liesen keine an-
dere Einwirkung , als dass sich die Krystalle gleich-
sam mit einem Neize umgeben, als ob das Oel den
einen Theil des Krystalles aufgelüst und ausgefressen,
den andern dagegen unangetastet gelassen habe; die
Theiïlchen, aus welchen dieses Netz besteht, sind
eben so klein, dass es unmôglich ist zu bestimmen ,
ob sie Krystalle sind oder nicht. An käuflichen Schwe-
{elblumen sah ich, auch nach langem Liegen im Ocl,
keine Veränderung.
Um zu untersuchen , in welcher Form der Schwe-
fel bei seiner Ausscheidung auf nassem Wege sich
zeigt, wählte ich die Zersetzung des unterschweflicht-
sauren Natrons durch Säure, und fand, dass der
Schwefel auch hierbei
stande ausgeschieden wird. Er bildet nach Ver-
häliniss der Concentration der Lüsungen grôssere oder
in seinem zähen Zu-
kleinere Kugeln, welche unter Wasser längere Zeit
ihren zähen Zustand beibehalten, an der Luft und
mit Oel aber ähnliche Krscheinungen geben, wie die
frischen Schwefelblumen. Den, bei anderen Zersetzun-
gen abgeschiedenen Schwefel habe ich nicht unter:
sucht, weil sie ja fast nur bei gleichzeitigem Vor-t
handenseyn von Schwefelwasserstoff erfolsen , und”
dann ein Wasserstoffsehalt Ursache eines weichent
Aggregatzustandes seyn künnte. à
Emis le 2 mars 1837.
Tome II. BULLETIN SCIENTIFIQUE 4 4.
sde à 1 - ee AS UE ‘onde Le à
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT.- PÉTERSBOURG.
Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S£.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, tl contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
4 divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6, Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
'état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Anuonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. NOTES. 5. Description d'une nouvelle espèce du genre Catalpa. Mexen. — 6. Sur les héros des temps anteé-histori-
ques. Scusunr. — CORRESPONDANCE,. 1. Extrait d'une lettre de M. JaAcont à M, Len:.
LR + D D RE SE PES 2 EE 2 RE
ohne Interesse ist, indem sie beweiset, dass, so we-
niz normal die Kelchbildung der Catalpen auch er-
schceinen mag, sie dennoch den symmetrischen Ge-
5: BESCHRFIBUNG EINER NEUEN ART DERGATTUNG
CATALPA; VON C. A. MEYER (lu le 17 fé-
Vrier 1837). setzen der Blumenbildung streng entspricht — so
darf ich wohl die Hoffnung hegen , dass auch dieser
geringe Beitrag gern aufgenommen werden wird.
Der chinesische Trompetenbaum scheint erst in den
Der rege Eifer und die nie ermüdende Thätigkeit
so. vieler ansgezeichneter Botaniker unseres Zeitalters,
lassen jäbrlich zahlreiche und vielumfassende. Werke
erscheinen , in denen die Schätze des Pflanzenreichs,
aus allen Weligesgenden, beschrieben und dem bota-
nischen Publikom mitgetheilt werden ; und kaum darf
mans es, noch wagen, mit der Beschreibung einer ein-
zelnen Art hervor zu treten. Wenn jedoch diese Art
aus China, aus diesem, dem Europäer immer noch
s6 schwer zugänglichen Reiche herstammt; wenn sie
zugleich einen schônen Baum bildet, den die Chine-
sen, als Zierde ihrer Gärten, häufig anpflanzen und
der gewiss auch in den südlichen Provinzen unseres
Vaterlandes naturalisirt werden künnte; wenn diese
Art sich den Magnolien, Aesculus, Gleditschien ,
Himamelideen , den Lespedezen , Dielytren , Diervil-
Ten und andern Pflanzenformen anreihet, die die Flora
ASiens mit der Amerikas verbinden:; weon endlich
neuesten Zeiten den Botanikern Europa's bekannt ge-
worden zu seyn; denn Kämpfer's japanische Pflanze
gehôürt, wenn man der Abbildung trauen darf, der
amerikanischen. Ca/alpa syringaefolia an. Die erste
Kenntniss, so wie auch die ersten Exemplare dieses
Baumes, verdanken wir Herrn v. Bunge. Môge es
mir daher vergännt seyn, diese Art dem Entdecker
derselben zu widmen, Seitdem sind auch noch an-
dere Exemplare aus China eingesandt worden, wel-
che durch ihre verschieden gestalteten Blätter sehr
auffallen. Doch ist es nicht die Form der Blätter ,
die mich bewogen hat, die chinesische Pflanze als
eigne Art aufzustellen; auch die fast ganz glatten
Blätter würden mich nicht dazu bestimmt haben,
wenn ich nicht auch im Blüthenstande und in der
NOTES. ese Art auch in morphologischer Hinsicht nicht
Kelchform bedeutende Unterschiede gefunden hätte ;
51
die die Verschiedenheit des chinesischen Trompeten-
baums vom amerikanischen wohl ausser Zweifel se-
ten Es bildet nämlich die amerikanische Pflanze
eine ausgebreitete Rispe, deren Aeste mebrfach ge-
theilt sind; die beiden Kelchabschnitte sind immer
ungetheilt und mit einem einfachen krautarligen Spitz-
chen versehen. Die chinesische Catalpa hat dagegen
immer einfache Trauben, deren Spindel mit unge-
theïlten , einfachen und einblüthigen Blumenstielchen
besetzt ist; der obere Kelchabschnitt ist mit drei,
der untere mit zwei Slachelspitzchen (bisweilen mit
eben so vielen kleinen Zähnchen) versehen; zum
deuilichen Beweise, dass bei den Catalpen der obere
Kelchabschnitt eigentlich durch die Verwachsung dreier,
der untere durch die Verwachsung zweier Kelchblätt-
chen gebildet werden.
Durch folgende Diagnosen künnen diese nahe ver-
wandten Arten leicht charakterisirt werden.
. ‘CATALPA Juss.
C. syringaefolia Sims. C. foliis membranaceis ovato-
cordatis acuminatis (subintegerrimis subtus dense
pubescentibus ; paniculae terminalis ramis di-tricho-
tomis; calycis labiïis ünimucronatis.
C. syringaefolia Dietrich Sp. pl. LE p. 451.
(c. syn.)
Hab. in America et in Japonia.
C. Bungeï mihi. C: oliis membranaceis subglabris
ovalis acuminatis subintegerrimis vel sinuato-dénta-
lis sublobatisve ; racemis terminalibus simplicissi-
mis; calycis labio superiore tri-, inferiori bimu-
cronato.
@. foliis subintegerrimis glabriusculis.
C. syringaefolia Bunge Enum. pl. Chin. bor.
p. 45.
8. heterophylla foliis glabris integerrimis vel
sinuato=dentatis lobatisve.
Alta arbor, frequens in hortis Chinae borealis
culta. Rami subangulati, cortice flavescente laevi ,
haud +terrucoso vestili, cicatricibus gémmarum et
folioram delapsoram notati. Ramuli hornotini her-
bacei, ex viridi-flavescentes. Folia plerumqué sparsa,
ravius -sublerna , membranacea ;: ovata, acuminata
- vel acuminatissima , basi modice attenuata , vel ro-
tundata, vel truncato - subcordata, nunc inlegra et
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
mm,
92
integerrima, nunc repanda, vel sinualo - dentata
el non raro apice iriloba vel tricuspidata , utrin-
que glabra vel subins 1pilis brevibus jpaucis adsper-
sa et in axillis venarum, praesertim in ima folio-
rum basi, maculis e glandulis minutis formatis no-
lala; alia majora, 25—3 poil. longa , 2— 2, poll.
lata; alia longe minora; omnia petiolata : petiolo
gracili, teretiusculo vel subangulato, 11 — 24 poll.
longo. Flores 8 — 12 in racemos laxos , simplices ,
lerminales (non in paniculam decompositam)..dispo-
siti, magnitudine el forma floribus C. syringaefo-
lise. similes.. Pedicelli sparsi vel subverticillati,
graciles, & lin. ad 2 poll. longi , erecto-patuli (non
divaricati) , saepe squamula una alterave sublineari
instruci et foliolo sublineari mucronato suffalti.
Calyx glaber, profunde bilabiatus (interdum tri-
quadri -quinquefidus) : labiis ovalo-orbiculatis con-
cavis, 5 lin. longis ; labio superiore mucronibus 3
herbaceis , inferiore mucronibus 2 terminato. Co-
rolla alba, punctis maculisque purpureis parvis ir-
rorata, bilabiata ; tubus ventricosus amplissimus ,
7 lin, longus ; labium superius bilobum: lobis bre-
vibus rotundats; labiuminferius twilebum:.lobis
lateralibus ovato -orbiculatis, intermedio oblongo
porrecio brevioribus; omnibus margine suberispatis.
Stamina generis , duo (interdum tria) fertilia, 5
lin. longa ; tria (vel duo tantum) sterilia , -breviora.
Pistillum C. syringaefoliae. Fructus ignotus.
Hab. in China. +
——“_—— —
6. UEBER DIE HEROEN DES , VORGESCHICHTLICHEN
ALTERTAUMS ; VON 1. J. SCHMIDT (lule 43
janvier 1837).
Den Geschichtsperioden aller Välker, ist bekannt-
lich eine sogenannie Heroenzeit, vorangegangen , . in
welcher , da sie sich an die Mythologie oder den Ur-
sprung der religiüsen Begriffe schliesst, .oft yon den
Vôülkern.selbst und! von deren, Entwickelung zur ,ge-
schichthéhén Existenz. nur ,wenig oder nichts vor-
kommt, die aber um. so mehr! die grossen oder .yer-
dienstlichen. Thaten einzelner menschlichen Wesen
hervorhebt, Bei verschiedenen früh untergegangenen
53
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
54
eau
Vôlkern, deren kurze und fragmentarische Geschichte
wir fast blos aus den Berichten anderer Nationen
Kennen, ist diese Heroenzeit in tiefes und nicht sel-
ten durch fremdartige Verunstaltung in das undurch-
dringlichste Dunkel gehüllt. Von den Heroensagen
der barbarischen Vülker ohne literärische Cultur , so
wie auch von der Heroenzeit unserer muthmasslichen
Vorahnen, der germanischen Vôlker, spreche ich
gar nicht, da diese letzien, durch gänzhch verän-
dérte Zustände der Folgezeit vôllig aus ihrer vorge-
schichtlichen Bahn in eine fremde neuc gerückt smd.
Die Heroenzeit hat keine Chronologie, also keine
geschichtliche Begründung; es kônnen daher die Ver-
suche von Gelehrten, verschiedenen solcher Helden
der vorgeschichtlichen Zeit eme bestimmte Periode in
der Wéligeschichte anzuweisen , um so sehlechter ge-
nügen und um so weniger zu emem sichern Resul-
tate führen, als Niemandem dadurch die, gleichfalls
von scharfsinnigen Kôpfen geäusserte, Meinung be-
nommen werden kann, die meisten jener Helden als
fabelhafte Wesen, als Ausgeburten der Phantasie zu
betrachten. So unsicher und unbegründet indess auch
die Versuche bleiben môügen, die alten Heroen in
die wirkliche Geschichte ‘einzuführen, :so :sehr erman-
gelt auch die Meinung derjenigen , welche deren einst-
maliges Daseyn unbedingt leugnen, jedes gültigen Be-
weïses, so dass man solchen Zweiflern am Ende nur
das Negationsrecht zugestehen kann, alles Wunderbare
and Uebernatürliche , womit die Erscheinung vorge-
schichtlicher Heroen bei allen Vôlkern überaus reich-
lch ausgeschmückt ist, abzustreifen ; nicht aber darf
man mit ihnen unbedingt alles verwerfen , was nicht
zür wirklichen Geschichte gehôürt, blos aus dem
Grunde, weil es im ungemessenen Raume der Dich-
tüng schwebt und übermenschlich, übernatürlich dar-
géstellt ist.
"Ohne in dieses Extrem zu fallen und 50 zu sagen
- dis Kind mit dem Bade zu verschütten, ist es in-
déss Sehr wohl verstattet und ganz den Grundsätzen
éiner besonnenen Kritik gemäss, eine Menge Neben-
züstände, Figuren und Personificationen als reine
Ausschmückungen des Thatencyklus der vorzeitlichen
Helden und als blosse Phantasiegebilde , nicht allein
der poctischen Kôpfe sondern auch der kindlichen
Beschränktheit des damaligen Menschengeschlechts ,
bei es nicht im Geringsten dar-
zu betrachten ; — wo
auf ankommen darf, zu berücksichtigen , welchem
Volke die Helden angehürten. Wir wissen nämlich
im Voraus, dass diese Zeit einer Weliperiode ange-
hürte, die von derjenigen, in welcher sich das mensch-
liche Treiben geschichtlich entwickelte und Nachwei-
sungen hervorrief, grundverschieden ist, Das mensch-
liche Denkvermôgen damaliger Zeit, frei von literäri-
schen Fesseln so wie von den Forderungen wissen-
schafilicher Untersuchung und allein geôffnet für äus-
sere Eindrücke, gab sich solchen Eindrücken willig
hin und empfng von ihnen den Keim zu den Ge-
staltungen, welche dasselbe auf dem damaligen Stand-
punkte des productiven Geistesvermügens hervorzu-
bringen fähig war.
Das Menschengeschlecht der vorgeschichtlichen Zeit
kannte die äusseren Erscheinungen und ïhre Wir-
kungen nicht aus ihren natürlichen Ursachen ; daher
alles, was es nicht begriff, übernatürlichen Kräften
zugeschrieben wurde, mochte es etwas seyn, was
wir jetzt noch nicht verstehen oder genügend erklä-
ren kôünnen, oder etwas, welches jetzt fast jedem
Schulkinde bekannt ist, oder bekannt seyn kann.
Gleichwie nun das Krachen des Donners, das Rau-
schen der Wogen, das Rieseln der Quelle, das Brau-
sen des Sturmes, das Säuseln des Windes, kurz Al-
les was in der anscheinend stummen Natur sprach
und wiederhallte, so auch ausserdem Alles, was
sich sonst in der Natur grossartig kund gab, den
Wirkungen mächtger, übernatürlicher WVesen beige-
messen wurde, — gleichwie ferner, abgeschen von
solchen , das Innere des Menschen ergreifenden, Er-
scheinungen, sogar die geringfügigsten Naturgegen-
stände bei vielen Vôlkern ihren, hühern geistigen
Mächten untergeordneten, Schutzgeist hatten, als des-
sen Wohnung sie gedacht wurden, — gleichwie end-
lich auch das sich offenbarende Büse, alle unheil-
bringende und verderbliche Wirkungen auf den le-
bendigen Organismus sowobhl als auf die unorganische
Natur, ebenfalls übernatüxlichen bôsen Wesen zuge-
schrieben und ein beständiger Kampf dieser gegen
die schützenden und erhaltenden Genien als ausge-
macht galt; so konnte, bei diesem sichtbar gewähn-
LA
55
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
56
ten Eingreifen hôherer Wesen in die Natur und ihre
Ordnung ; der Gedanke — n'cht nur einer unmittel-
baren Einwirkung gütilicher Wesen auf das Men-
schengeschlecht , sondern auch eines nahen und ver-
trauten Umyanges jener Wesen mit bevorzugten In-
dividuen unsers Geschlechtes — unmôglich fern lie-
gen, da ja überdiess die Idee, dass er von Allem
auf Erden den Gôüttern am nächsten stehe, zu allen
Leiten im Menschen lebendig war.
Bei allen alten Vôlkern also, aussenommen in be-
sonderm Sinne bei den monotheistischen , war es die
Vermischung des Gôüttlichen mit dem Menschlichen , —
theils, und bei einigen fast ausschhiesslich, auf dem ge-
wôlinlichen Wege der Zeugung , theils auch auf dem
der Emanation und des Inwohnens, welches die He-
roen hervorbrachte. Wir Alle kennen die Mythologie
der Griechen und Rüômer, wir Alle wissen, wie
nicht nur die Vollzahl der unsterblichen Olympbe-
wohner nach einander erzeugt wurde, sondern ken-
nen auch ihre Vermischung mit den Tôchtern der
Menschen überhaupt, ihre Mädchen - und Nymphen-
jagden, ihre Ehebrüche und Bestialitäten, aus wel-
chen in der Regel Heroen oder Ungeheuer hervorka-
men. Wir halten uns bei ihnen nicht länger auf;
gern aber weilt unser Blick bei den spätern rein-
menschlichen Heroen der Weisheit und der That-
kraft in der Geschichte dieser Vülker.
Reiner und menschlich sittlicher , obgleich minder
phantasiereich und der Entwickelung der schônen
Künste ungleich weniger günstig, erscheint uns das
vorgeschichiliche Heroenalter bei den Orientalischen
Vôlkern, vorzüglich bei den monotheistischen. Wir
rechnen hiezu die Israeliten und die alten Perser und
Meder. Bei den Erstgenannten finden wir von der
Vermischung des Uebermenschlichen mit dem Mensch-
lichen nur eine schwache Spur, nämlich die Verbin-
dungen der Bne Elohim mit den Tôchtern der
Menschen in der vorsündfluthlichen Periode , aus wel-
chen Verbindungen Riesen und Gewaltige entstanden
seyn sollen; eine Sage, die sich, man begreift nicht
wie, in den hebräischen Mythus verirrt hat. Um so
wichtigere Bedeutung haben bei den alten Israeliten
die Theophanien, nämlich die unmittelbaren Erschei-
nungen oder Kundwerdungen der Gottheit selbst oder
ihrer himmlischen Boten zu allerlei besondern sowohl
als allgemeinen Zwecken, mecist als Orakel in Füllen
der Ungewissheit oder als Verkünder des gôttlichen
Willens bei der Einrichtung der gesetzlichen Ord-
nung, jedoch auch als Geburtsverkünder von Helden
und als Aufforderer zur Betretung der Heldenbahn:
Nirgends aber entdeckt man eine Vermischung des
Gütilichen mit dem Physischen der Menschheit, son-
dern überall blos die Anregung des menschlichen
Geistes durch den güttlichen in den Worten: der
Herr sprach; — der Geist des Herrn kam über ihn
oder ruhte auf ihm u. s. w.
Es lässt sich
Volkes nicht genan beslimmen, wann und wo die
Heroenzeit aufhôrt und wo die geschichtlichen Perio-
den anfangen, indem die eine und die anden durch
die spätern Sammler der vorhandenen Sagen und Ue-
berlieferungen einander gewissermassen_ gleichgestellt
sind , welches man aus der in die Augen fallenden
Interpolation so mancher spätern Zustände und Denk-
weisen in die frühen Epochen des Menschengeschlechts
und der Heroen des jüdischen Volkes unverkennbar
erschauen kann. Nicht Alles, was nicht blos in der
ältern sondern auch in der neuern Zeit wie Geschichte
aussieht, ergibt sich als solche vor dem Richterstuhle
der besonnenen historischen Kritik, und dass die
Begründung einer fortlaufenden Chronologie auf dem
in der Geschichte des Israelitischen
angesebenen Lebensalter von Menschen der vorge-
schichtlichen Zeit ein pures Lufigebilde darstellt , dass
die Angabe dessen, was in diesem oder jenem Jahre
des Lebensalters solcher Menschen geschah, uns nicht
historischen Nutzen darbietet, erhel-
dem der BegrAf von Geschichte klar
sind wir indess dem historischen An-
den geringsten
let. für Jeden ,
ist. Unstreiug
fang da am Nächsten, wo die Theophanien und an-
dere übernatürliche Erscheinungen sellener werden
oder ganz aufhüren, und wo die prophetische Begei-
sterung die Stelle jener einnimmt. Dabei bleibt es
jedoch dem Seclengefühle unentwendbar, die Glaub-
haftigkeit der historischen Existenz der meisten He-
roen und grossen Männer des jüdischen Alterthums
in ihrem reinmenschlichen Auftreten eher zu erhôhen
als herabstimmen zu dürfen.
Ein bemerkenswerther Umstand in der ältern Ge-
57
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
58
FFE)
schichte und Vorgeschichte der Israeliten darf hier
nicht unberührt bleiben, dass nämlich nirgends in
ibr von büsen Dämonen und ihren Wirkungen vor-
kommt und dass, mit Ausnahme der Schlange des
Paradieses, nirgends eines bôsen Princips Erwäh-
nung geschieht, weil das Büse selbst von Jehovah
psychologisch in der Verdorbenheit des Menschenge-
schlechts. gefunden wurde. Um so auffallender er-
scheint der allgemeine Dämonenglaube und die hôchst-
entwickelte Dämonologie bei den spätern Juden. Die-
sen Glauben und diese Lehre hatten sie während des
sogenannlen Babylonischen Exils erst vollständig auf-
gefasst und sich angecignet.
Dieser Glaube und diese Lehre nämlich liegen zu-
sammen in dem dualistischen Monotheismus der alten
Perser. und Meder. Die Geschichte dieser Vôülker,
welche sich ebenfalls einer Epoche der Berühmtheit
erfreuten , ist kurz und fragmentarisch; was wir da-
von wissen , verdanken wir nicht den, uns gäuzlich
unbekannt gebliebenen, eigenen geschichtlichen Ur-
kunden dieser Vülker, sondern den Mittheilungen
anderer, daher auch ihre Heroenepoche kaum hervor-
tritt und wo sie diess thut, blos kindische Aben-
teuerlichkeiten darbietet. Sollte es einmal' gelingen,
die noch vorhandenen Keïilinschrifien vollständig zu
entziffern und zu verstehen, so würden wir vielleicht
über manches Geschichiliche und Vorgeschichtliche
dieser Vôülker mehr Licht bekommen. Indess sind,
da ihr religiôser Glaube, 1trotz aller Verfolgungen
des muhammedanischen Fanatismus, bis auf den heu-
tigen Tag fortlebt, werthvolle Reste desselben in den
vorhandenen Zendschrifien verblicben, die uns nicht
nur den Hormusd-dienst fast so deutlich als den Je-
hovahdienst darstellen, sondern uns auch allein, gleich-
wie der Codex des alten Bundes, mit einer längst
ausgestorbenen Sprache und deren Schriftcharakter
bekannt machen. Die Namen Hom und Zoroaster,
denen Hormusd sich offenbart und ihnen die Worte
dieses Gesetzes in den Mund gelegt haben soll, sind
deshalb, wie der Name Moses, unsterblich geworden,
… Von den Hormusdyülkern kommen wir zu den
sprachverwandien Indiern, zu einer Nation mit ural-
ten Institutionen, mit einem ungeheuern Gepränge
von Heroen, aber mit gar keiner Geschichte. Bei
diesem merkwürdigen Volke greift die Idee des Gütt-
lichen dermassen in das Menschliche ein und Bcide
sind so innig in einander verwebt, dass es ihm un-
môglich geworden zu seyn scheint , seine eigene Ge-
schichte und die seines Landes zu. schreiben, ohne
zugleich dicjenige aller seiner Gütterregionen und ih-
rer Bewohner hineinzuziehen. Das Indische Epos,
Welches vor lauter Episoden kein Ende finden kann
und jede Indische Dichtung, welcher Art sie auch
E à D» ja ÉT HNR 2
sey, zeigen uns diess zur Genüge, Bei einer in Ka-
sten getheilten Nation, deren eine Kaste aus Brah-
mâ's Haupte ,entstanden ist, eine andere aus dessen
Schultern , eine drilie aus dessen Lenden und eine
vierte aus dessen Füssen ïhren Ursprung herleitet ;
bei einem Volke , dessen Gütter selbst unter allerlei
Gestalten und Verwandlungen Heroenrollen überneh-
men und diese ins Unendliche vermannigfaltigen ; das
seine Weltepochen nicht nach Jahrhunderten sondern
nach Millionen Jahren zählt und eintheilt, das dem
tiefgewurzelten Glauben anhängt, alles menschliche
Treiben habe nicht den geringsten Werth und sey
sogar verbrecherisch, wenn es nicht gütilich motivirt
werden kônne, — bei einem solchen Volke kaun,
ungeachlet seiner ser ausgebreiteten sonstigen Litera-
ur, deren Schrificharakter jedoch gleichfalls Dewa-
nägari, d.h. Gôtterschrift ist, von Geschichte nach
kritischem Begriffe nicht die Rede seyn. Die Mübhe,
die spärlichen Bruchstücke_ einiger frühern politisch-
gesellschafilichen Zustände Indiens zu sammeln , ha-
ben die Ureingebornen dieser paradiesischen Halbinsel
den Eroberern derselben überlassen.
Mit den Chinesen ist der Fall gerade umgekehrt:
diese haben vor lauter Geschichte gar keine Vorge-
schichte. gar keine Heroenepoche. Ihre Chronologie
ist bei Erzählung der Begebenheïten, die yor vier
bis fünfiausend Jahren geschehen seyn sollen, bei
Aufzählung der Dynastien und der einzelnen Kaiser,
die damals vorgeblich herrschten, so kaliblülig genau,
als würe die Rede von der neuesten Zeit. Sie kôün-
nen in der That auch keine Heroengeschichie haben,
denn ibr einziger Heros ist für alle Zeiten slereotyp:
es ist der jedesmalige Kaiser, der alleim und unwi-
dersprechlich als ein Sohn oder als eine Emanation
des Himmels, d. h. des Beherrschers des materiellen
Himmels angesehen wird. Diese Heroenwürde und
himmlische Abstammung geht auch auf jeden kühnen
Empôrer über, wenn es ïhm nämlich gelinst, die
alte Dynastie zu stürzen und eine neue zu slifier.
Doch muss man den Chinesen auch zugeben, dass
sie das Andenken ihrer alten Weisen und Sekten-
stifter, vorzüglich des Kongfutse bewahren und in
Ebren halen.
Dic Geschichte der Mittelasiatischen Vôlker 1ritt
erst in spâter Zeit aus der Barbarei hervor ; die der
Tibeter beginnt mit dem siebenten, die der Mongo-
len erst mit dem zwôlfien Jahrhunderte unserer Zeit-
rechnung. Die Geschichte der meisten und wichtig-
sten Türkischen Vôülker ist mit der Eroberungsepoche
der Araber zusammengeflossen und hat vollstindig
die allgemeine Farbe des. Islams angenommen. Von
der Vorgeschichte der Tibeter wissen wir nichts, da
aber der erste geschichtliche Held der Tibeter, der
wabrhaft grosse Künig Srongdsan Gambo, den
Buddhaiïsmus und eine neue Schrift für sein Volk in
59
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
60
EE
seinem Reiche verbreitete, so wurde nicht nur seine
Persünlichkeit, sondern auch die mehrerer seiner ,
ihm in Gesinnung und Thatkraft gleichen , Nachfol:
ger als Emäanationen buddhaïstischer Gottheïten an-
erkannt. In gleicher Weïse gilt Tschingis - Chan bei
den Mongolen als ein Sohn des Chormusda, des
Bcherrschers des materiellen Himmels, in welcliem
Namen wir ohne Mühe den des Hormusd wiederer-
kennen. Indess besitzen die Tibeter ‘und Mongolen
auch einige ältere Heldensagén , von weléhen eine,
die des Tibetischen Gesser-Chan, ziemlich ausführ-
ich und in manchem Betrachte interessant ist. Ob:
gleich aus nichts abgenommen werden kann, das
dieser Heros , gleichfalls ein Sohn des Chormusda,
jemals gelebt habe, so ist er doch von dén Chine:
sen, denen séine vielén Heldénthäten chenfalls viel
Vergnügen machen, ganz geschichtlich behandelt :
sie haben ihm eine béstimmie Periode in ihrer Chro-
nologie eingeräumt und, weïl er drei nomadische
Vôlkerschaften im Norden von Tibet beherrschte ,
die Erzählung seiner Thaten eine ,,Geschichte der
drei Reïche“ genannt. Uébrigéns ‘wird dieser Held
als der Schutzgeist der jetzt in China herrschendén
Mandschu-Dynastie verehrt.
So viel über vorgeschichtliche Heroen, deren Epo-
che gewissermassen die Vorhalle der wirklichen V6l-
kerbegebenheiten bildet. WVir lernén aus dieser Zeit ,
wenn gleich sie üns keine sichere Nachweïsungen zu
ertheilen vermag, wenigstens die unumstôssliche Wahr-
heit kennen, dass die hohe Geïisteskraft cinzelner
Menschen, wodurch sie weit übér ihre gleichzeitigen
Mitwesen hervorragten, als deren Beschützer oder
Befreier sie ins Mittel traten, oder auch als Weise
und Gesetzgeber die Wohlhäter ihrer Nation wur-
den , dass, sage ich, solche individuelle Geistesgrüsse
im Laufe der Zeiten nicht untergehen und ihr Glanz
von der dicken Finsterniss der Vergangenheït nicht
verschlungen werden kann. Mag immerhin der Stumpf-
sinn der grossen Masse der Zeñgenossen solche mensch-
liche Erscheinongen in ihrér Mitté nicht begreifen und
sie staunend für hôhere Wesen halten, mag immer-
hin die Dichtung das ihrige thun, das Auftreten sol-
cher Heldenerstheïnungen noch mystériôsér zu ma-
chen und mit allem Prunke der Phantasie zu umge-
ben, môgen sogar solche Heroen oder grosse Geister
selbst die Ueberzeugung einer hôhern Sendung ge-
habt haben: so kann dies alles nicht hindern, dass
jetzt, noch nach Jahrtausenden, jéder für das Edle im
Menschen Gefühl Habende jenen Helden der Vorzeit,
auch abgesehen von den Rathschlüssen éiner Vorse-
hung und blos die menschliche Grôsse der Helden
im Auge behaltend , ihnen Ebrfurcht z6lk, weil der
für das Edle im Ménschen Begeisterte es gar wohl
fühlt, dass es ohne solche Héroen gar keine Ge-
schichte ‘gegeben haben und dass diese auch jetzt
noch ein todter Kürper seyn würde, wenn miclit
überwiegende einzelne Menschengeister sie immerfort
belebten. Denn, lasst es uns nur gestehen, das He-
voenalter kann nur mit der Welt untergehen, weïl
es auch in der wirklichen Geschichte keine Periode
geben kann, die nicht ihre Helden und grossen Män-
ner in allen Fächern der menschlichen Thatkraft ha-
ben müsste, wénn sie nicht einer Geschichte der
Bienen- oder Ameïsenansiedelungen gleichen soll. Lasst
uns aber zugleich anerkennen, dass unser jetziges
Leïtalier einen grossen Umfang von Erkenntniss in so
vielen Regionen des Wissens erlangt hat, dessen
ünsere Vorfahren sich nicht erfreutéen, wodurch es
allein in den Stand gesetzt wird, das Wakire vom
Schein zu sondérn und unter Andern auch die Ge-
schichte des Menschengeschlechts in ihren Perioden
und Vôlkervereinen mit kritischém Auge zu betrach-
ten. Dieses kritische Ange erblickt in allen Gesehichts-
perioden den unvergänglichen Heroenstamm üin der
ganzen Pracht seiner Entwickelung, seiner Blüthen-
und Früchtezeit, so wie in ‘séinér kurzen Ruhe urd
abermaligen Entwickelung; diéses kritische Auge ‘be-
darf dazu keiner Beihülfe von Seiten der Dichitung :
es erschaut, trotz aller Nebel und Finsternisse der
Vergangenheït, seinen Gegenstand mit dessen Licht
und Schatten in dem Spiegel der Menschheit, dem
emzigen und unverrücklichen Mittelpunkte der Ge-
schichte des Denkens, Seyns und der Thatkraft.
SE —
CORRESPONDANCE.
1. EXTRAIT D'UNE LETTRE DE M. LE PROFESSEUR JACOBI
A Donrpar À M. LEwz (lu le 5 février 1837).
Ew. erlaube ich mir ganz ergebenst eine Mitihei-
lung zu machen, die für Sie von einigem Interesse sein
môüchte, da sie in das Gebiet der Pause ge:
hôrt, mit denen Sie gegenwärtig beschäftigt sind, wie
ich aus dem interessanten Aufsatze ersehe, der sich in
der 22sten No. des Bulletin befindet, Es beirifft nämlich
die galvanische Kette, ‘dieses ungelôste Problem, an
das schon so viele Mühe und Arbeit verschwendet wor-
den ist. Für den Erfolg meiner Bemühungen den Elec-
tromagnetismus zu einer praktischen Application zu brin-
gen, ist die galvanische Kette allerdings eine Lebens-
frage, die aber jetzt, wie ich glaube, zu Gunsten des
Problems gelôst ist, ‘in soférn es aus dem Gebiet des
Princips in das der téchnischen Manipulation überge-
gangen ist. Faraday's tiéfe Untersuchungen über die \gal
vanische Kette haben'die Aufsabe zwar nicht gelôst, sie
zeigten aber den sichern Weg an; den man zu befolgen
babe, um zu schônen Resultaten zu gelangen. Es ist
unniltz sich weiter dabei aufzuhalten, wie mit meinen
gleichzeitigen Bemühungen in dieser Beziehuug eine Notiz
61 BULLETIN SC
zusammenhel, die ich im Instilut über die von Daniel] .
der Royal Institution präsenlirien neuen galvanischen
Apparale vorfand. Das Princip, war, zwei durch eine
RS gelrennte Flüssigkeiten anzuwenden, wovon
jede den Eigenthümlichkeiten des in sie tauchenden Me-
talls entsprach. Indessen waren mir die in diesem Som.
mer angestelllen Versuche missglückt, eben so die,
nach einer Angabe von Mulins im Philos. Mag., con-
struirten Apparale. Ich hate das Vorurtheil, dass die
Mernbranen die Kette zu sehr schwächten, dann hatte
ich auch wenig Zutrauen zu ïhrer trennenden Kraft,
namentlich wenn die Flüssiskeit einigen Druck ausübt.
Die in der beifolgenden Zeichnung angegebene Con-
struction hat alle meine Erwarlungen übertroffen ; sie
vereinigt Leichüigkeit der Manipulation mit allen son-
stigen Bedingungen, die man von einem vollaischen
Apparale erfüllt wünscht. Dabeï ist er so kräflig wie
man es bei diesen Dimensionen nur yerlangen kann. 4
ist ein .Kupfersefäss 74” im Durchmesser mil 3” hohem
Rande. B ein angelôtheter Trog der durch ein Gitier
von À getrennt ist. € ist ein hülzerner Reïf yon Längen-
holz sebogen 4” stark 4” (besser 17) hoch und 647 im
urchmesser ; er ist mit einer Thierblase F (am beslen
Rindsblase) überspannt, und ruht auf zwei Glasstäbchen
æ,:æ, die eine Linie hoch sind, so dass der Abstand
der Membrane vom Kupfer nur 1” beträgt. Zwei Glas-
stäbchen y, r,.ebenfalls 1°” hoch, sind in dem Rahmen
befestigt und auf ihnen ruht die Zinkplatite Z von 6”
Durchmesser. Die obere Seite der Zinkplatte ist mit Sie-
gellackbrniss überzogen und ein Quecksilbergefäss D dar-
auf angelôthet. Der Raum zwischen Blase und Zink-
plate wird mit Salmiaklôsung (1 Vol. Th. concenir.
Lôsung, 20 — 25 Th. Wasser) angefüllt, und der Raum
zwischen Thierblase und Kupfer mit Kupfervitriollüsung
so concentrirt wie: môglich. Zur Unterhallung der Con-
centration : wird der Trog B mit pulverisirtem Kupfer-
xitriol, gefüllt. Æ ist eine Rühre zum Ablassen der Flüs-
sigkeit ,: man hat nur nôüthis, das, Rohr yon dem Haken
€ loszumachen und herunterzubiesen , vyas die Caout-
chuk-Verbindung zulässt. Dieser Krahn, ist einfach, leicht
herzustellen. und äusserst bequem; er ist eine Erfindung,
e mie viel Spass macht, weil sie die Nolh erzeugle.
Mit diesem Apparate stellte ich mehrere Versuche an.
s Galvanometer ywar eine einfache Boussole auf drei
Ischrauben,, die durch, einen einfachen Drath 147
ck, abgelenkt wurde. Die Nadel pivourte auf einer
itze.
ven EL Reihe.
…Die Keite wurde durch selwa zwei Fuss Drath ge-
ssen 14°” dick, Die Flüssigkeit besjand aus 1 Th, con-
tr, Salmiaklüsung, 8-9 Th. Wasser. Die Manipulation
allein darim, «dass ab und zu einiges Kupfervi-
Iiol hinzugethan wurde. Die Zinkplatte war amalsarnirt.
Am 25. December.
2 TRI
D. Um, 3/10’ Ablenkung — 51}°
“loi LE : 3 25 :39
D + 3 3 40
4 424
4 55 42
Die Zinkplaite war. stark mit Schlamm bedeckt; sie
igt und man nahm frische Salmiaklôsung,
so wie auch frische sehr concenirirle Kupferlôsung,
hierauf wurde um 54 10’ die Ablenkung 46°.
LE NTIFIQUE. 62
Die Zinkplatte hatte sich schnell wieder belest, sie
wurde wieder gercini:t und die Ablenkung kam
um 5/55/ auf 45°
5 55 47
6 5 481
Die Zunahme der Ablenkung Era der zunchmenden
Concentration der Lüsung und vielleicht dem Umstande
zugeschrieben werden, dass das Kupfergefäss nicht ganz
melallisch rein gewesen sein mochte. Jedenfalls ist es
interessant, auch einmal eine Kette zu haben, die in
5 Siunden um 11° zunimmt, Ich glaube nicht, dass
man das mit irgend einer andern Hydrokette zu leisten
im Stande wäre.
Nun musste ich den Apparat sich selbst überlassen ;
um 11/ des Abends. war die Ablenkung etwa 5—6°,
aber die Flüssigkeit wasserhell. Alles Kupfer hatte sich
niedergeschlagen. Gründe, die ich nachher berühren
werde, vermogten mich die Schliessung durch einen
lingern Drath zu bevwirken. Die übrigen Umstände vwya-
ren wie in der ersten Reihe,
II, Reihe am 26. December.
Schliessung durch einen Drath ven elwa 20° Länge
4” dick.
9/15 35°, 45
10 45 55 , 40
Es wurden frische Kupferkrystalle hinrugethan.
10/55’ 30°, 40
11 18 35 ,45
12 35 ,40
12 50 35 , 25
Neue Kupferlôsung und neue Krystalle.
1#5/ 36°, 5
Auf der Salmiaklôsung hatte sich eine Haut gebildet;
sie, yrurde, erneuert, auch die sehr schlammige Zink-
platie gereinigt. Die Nadel kam wieder auf
115 36°, 5
25 99 ; 19
2 40 35 , 20
5 40 533 , 20
Concentrrte Lüsung hinzugethan.
5/45) 35°,25 5h35 53°
4 5 34 ,50 5 43 353, 75
5 10 53 6,53 54. 50
pe 54 6 20 34, 50
Wo eine Wirkungszunahme stalt fand, war vorher
die Lôsung etwas aufsefrischt worden. Bei diesen Ver-
suchen war als Membrane eine :dünne Schweinsblase
genommen worden, welche ein Vermischen der Flüs-
sigkeïten _gestattele, Beim folgenden Versuche wurde
eine Rindsblase genommen.
HE Reihe am 6.1 Jan. 1837.14 Vol. Salmiaklôsung,
20—235 Vol. Wasser.
12423 25°, 75
2 15 28,6
2 35 28 ,75
Die sehr schlammise Zinkplatte wurde gereinigt.
2 45 28,75
3 45 28, 5
5 25 28, 1
Neue Kupferlgsung,
5 30 28,75
7 10 28, 2
63
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
64
|
Es wurde Kupfervitriol in der Schaale RE VD und
die Flüssigkeit durch enander gerührt.
7425 290, 2
3 24 28, 3
Statt der sehr beschlammtenZinkplatte wurde
eine ganz frische eingesetzt, die noch nie
gebraucht worden. Merkwürdiger Weise
fand kein Unterschied statt,
9/31 280,5
11 27
11 12 29, 5
den 7 Jan.
15 25
1 12 21,5
1 20 29, 2
7 45 17, 5
Neue Kupferlüsung.
8 30, 75
9 30, 5
10 18 29, 8
10 22 30
11 29; 7
12 29,9
12 28 29,5
Sie werden mit mir übereinkommen, dass diese Ver-
suche sehr befriedigend ausgefallen sind. Durch einige
kleine Abänderungen hoffe ich die Manipulation noch
zu erleichtern. Auch wird sich wohl durch einiges Nach-
denken eine bequeme und wenig Raum einnehmende
Combination mehrerer Elemente finden lassen. Die Vor-
theile, vwelche diese Ketten gewähren, scheinen mir
folgende zu sein :
1. Die Ketie kann auf einer constanten Wirkunsshühe
erhalten werden, wenn man dafür sorgt, dass die Ku-
pfervitriollôsung in gehôriger Concentrirung erhalten
werde., Es ist gut, diese selbst von Zeit zu Zeit (etwa
alle 5—6 Stunden) zu erneuern, weil sie sich mit der
Zinkauflôsung vermischt; die Zinkplatte kann man las
sen wie sie ist, nur dürfle es gut sein, alle 8 oder 10
Stunden auch die Salmiaklüsung zu erneuern. Da diese
sehr verdünnt ist, so sind die Kosten unbedeutend. Alle
12 Siunden würde ich ebenfalls eine andere Membrane
nehmen und die alte trocknen lassen. Die Vermischung
der Flüssigkeilen geht dann nicht so leicht von statten.
Man kann mebrere solcher überzogener Reïfen haben,
die man leicht auswechselt. Obgleich immer einise Auf-
sicht nôthig ist, so l'est der Vortheil eigentlich darin ;
dass man überhaupt im Stande ist, die Kette constant
zu erhalten, was bei allen andern einigermassen kräfti-
gen Apparaten. bisher nicht môglich war, man mochte
sich quälen wie man vwollte. Ich habe, wer weiss Was
angestellt, um diesen ‘wichtigen Zweck zu erreichen ;
alles hatte aber seine Gränzen, die, wenn sie über-
schritten waren , keine Wiederherstellung der Kraft
zuliessen. Die bisherigen galvanischen Apparate konnten
einen wirklich zur Verzweiflung bringen.
2. Das Zink wird beinahe alles auf voltaische Weise
aufselôst, und die Nebenwirkung ist unbedeutend; sie
würde vollkommen annullirt sein, wenn nicht die Blase
Kupfervitriol durchliesse ;, grôssere Vorsicht wird die
geringe selbstständise Action des amalgamirten Zinks
noch verringern, obgleich sie nie ganz wird beseitigt
werden. Jedenfalls kommt dieser sterile Aufwand nicht
im Vergleich zu der Wärme, welche ungenützt durch
den Schornstein flieg!. Merkwiürdis ist es übrigens, dass
der Schlamm, womit sich d'e Zinkplatté belest , die
Wirkung durchaus nicht hemmt, vorausgesetzt nämlich,
dass er nicht zu dick ist. Ich habe ibn zwar noch nicht
unlersucht; seine metallische Natur scheint aber unzweiï-
felhaft. Dieses auffallende Phänomen wird wohl seine
Erklärung durch Ihre Un'ersuchungen über den Ueber-
gangswiderstand finden, auf deren Verfolg ich sehr ge-
spannt bin. Wenn sich in dem Gelässe ab Ihrer Zeich-
nung eine concentrirte Kupfervilriollüsung befindet, so
ist es wohl müglich, dass wenn LP Kupferplatten sind,
der Widerstand des Ueberganges als sehr unbedeutend
sich ausweist, ja dass vielleicht im Kupfervitriol Zvwi-
schenplatten nur einen geringen hemmenden Einfluss
üben. Es erklärt sich auch vielleicht dadurch, vwarum
bei meinen zulelzt nach Faraday's Angabe construiten
Trogapparaten , die Wirkung so äusserst geschwächt
wurde, wenn die leitende Flüssiskeit kupferhaltig wurde,
was beinah unvermeidlich geschieht; denn diese Appa-
rate beruhen ganz auf der Wirkung der Zwischenplat-
ten. Mit den Partialketten, die sich durch das Nieder-
schlagen des Kupfers am Zink bilden, mag es wohl so
viel nicht auf sich haben, einmal, weil die Salmiaklô-
sung schwach ist, dann, weil der Schluss fehlt, indem
jedes Kupfertheilchen doch von einer Hüssigen Hülle
umgeben gedacht werden muss. Zu bemerken ist übri-
gens, dass sich bei den lelzten heiden Versuchsreïhen
das Kupfer in ganz fester Gestalt ausschied, und den
Boden des Gefässes 4 gleichmässig überzog. Wenn aber
die Kette durch einen kurzen Drath geschlossen wurde,
so war die Form der Ausscheidung lose, auch schien
sich dann ebenfalls Zink niederzuschlagen. Ueberhaupt
muss man die zu energischen Wirkungen vermeiden,
weil die Manipulation dann schwieriser wird, Indessen
wird die Praxis manches hierin modificiren und fôrdéern,
Die Consumtion des Kupfervitriols ist gar nicht unbe-
deutend ; indessen gewinnt man dafür Zinkvitriol und
metallisches Kupfer. \
5. Zu den Vortheilen dieser Kelte rechne ich auch,
dass sie bis zur vollständigen Cônsumtion des Zinks in
Wirksamkeït bleibt. Wie sehr die Energie des gebrauch-
ten Zinks verliert, ist bekannt, Aber was heisst eigent-
lich ;,gebrauchter Zink‘*? ‘Ich weiss nur soviel, dass
wenn man Salpetersäure mit anwendet, und sich aus
der salpetersauren Flüssigkeit ein schwarzer, stark ad-
härirender Niederschlag an der Platte absetzt, und man
diesen Niederschlag unglücklicherweise hat antrocknen
lassen, keine menschliche Macht, oder vielméhr keine
Scheuerfrau, im Stande ist, die Zinkplatteni zu regene-
riren, man müssie sie denn abhobeln. Dieser Gegen-
stand ist für die Oekonomie der Kette sehr wichtig,
man kann alles mehr in die Kategorie des Brennmate-
rials bei Dampfmaschinen bringen. Früher war es mit
dem Zink dasselbe, als hätte man nur 4, der Steinkoh-
len consumiren kônnen, und sähe sich genôthigt, die
übrigen ?, nach Nevrcastle zurückzuschicken.
a ———————ééaÉapapa
Ermis le 19 mars 1837.
“tie
Ci - joint, une planche gravée.
« 2 > pt
. Lin e set pie Some IL.
AU AU EN D LLUU NL
Tome 1. BULLETIN SCIENTIFIQUE _#;.
EUSLIE. LR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT -PÉTERSBOURG.
Ce, journal parait irrégulitrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment wu volume, Le prix de souscription , d'un volame est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, éeu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à Sf.-Pétersbonrg, aa Comité adœinistratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W: GRAEFF, Libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
des grettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants dé tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A-
«adémie, et à lear transmettre sans délai les résultats de os travaux. À cet effet, il éoutieudra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus duns les séances; 2. Notes de peu détendue in ertensn; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie
| 4 divers savants; # Rapports; 5. Voyages scientiliques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
létat des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie. 9, Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 2. Mémoire sur les Acaléyhes discophores de Mertens. BRANDT. — 5. Sur l'oplatif e1
le conjonetif dans Le grec. Gnarre. — NOTES. 7. Observations sur un nouvel Astragalus de la tribu des Anthylloiders. Fischer. —
8. Quelques remarques liveraires sur les griffons. MOuGENSTERX.
——
EXTRAITS DE MÉMOIRES.
2. AUSFÜHRLICHE BESCHREIBUNG DER VON MER-
TENS ENTDECKTEN SCHIRMQUALLEN, BEGLEITET
VON ALLGEMEINEN BEMERKUNGEN UBER DIE
SCHIRMQUALLEN UBERHAUPT UND VON EINER
UBERSICHTLICHEN ZUSAMMENSTELLUNG DER BE-
KANNTEN ARTEN; VON J. F, BRANDT (lu le
” 24 février 1837).
Bereits am 24. April des Jahres 1835 hatte ich
die Ehre der Conferenz anzuzeigen, dass die aus-
führlichern Beschreibungen der Mertens'schen Schirm-
quallen nebst einer Einleung über die Schirmqual-
ln überbaupt beendet seien.
Die Menge der abzubildenden und in der Ausfüh-
rong zum Theil sehr grossen Aufwand von Zeit er-
fordernden , leider noch nicht vollendeten Abbildun-
gen gestatteten aber den Abdruck des Textes bisher
nicht, Inzwischen nahm die Kenntniss der Schirm-
quallen durch mehrere Publicationen eine andere Ge-
stalt an, und ich. fühlte mich gedrangen, das der
Akademie vorgelegie Manuseript nochmals zu revidi-
ren um das Neue einzuschalten, Es konnte nicht feh-
len, dass bei einer aufmerksamen Durchsicht der Ar-
beit, ansser den nôthigen Verbesserungen und Ein-
schaltungen in Bezug auf die bereits beendeten Ab-
schnitte , der Wunsch entstand, noch hie und da
die Untersuchungen des Gegenstandes zu erweitern.
In Folge desselben wurde daher die Geschichte
der Classification der Schirmquallen in einem eigenen
Capitel erläutert und ausserdem noch eigene Abschnitte
über das Vorkommen und die Verbreitung derselben,
ferner über die Anordnung ïhrer Organe in Bezug
auf ihre gegenseitige Stellung im Raum, und ihre
numerischen Verhältnisse hinzugefügt, und endlich
zum Schluss eine Synopsis aller bekannten Arten von
Schirmquallen nebst Aufzählung der Charaktere der ,
nach meinem Dafürhalten anzonehmenden Gattungen
ausgearbeitet.
Im Abschnitte über die Classification bemübte ich
mich im Kurzen die Geschichte der allmäligen Ent-
wickelung der Kenntnisse über Schirmquallen sowolil
in Bezug auf die äussere Configuration als auf den
innern Bau anzudeuten.
Die Anordnung der Organe nach dem radiären Ty-
pus ‘und nach gewissen numerischen Verhältnissen
war zwar schon früher erkannt und am umständlich-
; “à
sten von unserm Collegen v. Baer an Aurelia aurita
machgewiesen- worden ; ich habe indessen in dem Ca-
pitel über gegenseitige Lagerung der Organe und ihre
numerischen Verhälinisse meine Untersuchungen auf
alle genauer bekannte Schirmquallenformen ausgedehnt
und zur bessern Erläuterung dieser Verhälinisse ei-
gene Tabellen angefertigt.
ergab sich, dass bei den meisien, man kôante sagen,
fast allen Schirmquallen , die einen oder andern oder
Als allgemeineres Resultat
die moisten, selbst auch nicht selten alle Organe cine
gewisse numerische Anordnung zeigen , dass indessen
bei dieser numerischen Anordmung. in den einzelnen
Arten keinesweges immer eine gewisse Zahl sich fin-
det, nach der alle strablig gelagerten Organe vorhan-
den sind. Im Allgemeinen herrscht allerdings die Zahl
4 und ihre Multipla, besonders die der gleichen Zah-
len, allein Ausnahmen gehôren auch nicht zu den
Seltenheïten. Auch folgen häuñig, ja fast gewôhnlich
bei einzelnen Arten und Gattungen die Organe theil-
weis der, cinfachen Grundzahl vier , iheilweis. ihren
Duplis und Malüplis.. Am, besten dürfié sich daher
das ! Vorkommen. der Zahlenverhälinisse. bei den Me:
dusen mit dén-bei den Blumen und Fruchtorganen
der Gew'ächse bemerkbaren Anordnungen vergleichen
lassen.
Der Abschnitt über das Vorkommen und die Ver-
breitung der Schirmquallen bezieht. sich nicht bloss
auf einzelne Familien und Gattungen , sondern auch
auf die einzelnen Arlen , so weit es die. vorhandenén
Angaben über Vaterland und. Fundort gestatteten. Im
Allgemeinen fand ich den, übrigens bei andern Thier-
formen bereits :anerkannten Satz , bestätigt, das es
Arien gäbe, die eine allgemeinere und andere, die
eine cingeschrünktere Verbreitung zeigen.
Die Hauptresultate meiner Studien in Bezug auf
die synoptische Zusammenstellung der bis jetzt be-
schricbenen Schirmquallen liegen, was die von mir
vorgeschlagenen neuen Abtheilungen genera und sub-
genera betrifft, der Akademie. bereïts vor, da ich
sie schon gegen Ende des vorigen Jahres in éiner
Note zusammenstellte, die in No: 24 des ersten Ban-
des des Bulletin scientifique unter dem Vitel:° Remar-
ques sur quelques modificalions dans l'arrangement de
l'ordre des Acaleyhes discophores ou ombreiliferes , ex-
schien. Ich erlaube mir daher nur in Bezug auf die
Arien zu bemerken , :dass ich die Synenymie perse
ben sorgfältig udd mé Rai Kritik ‘zusimmen-
gestellt habe.
Wenn ich nun auch die gedachte Arbeit, mit den
erwähnten Erweiterungen und Verbesserungen, der
Akademie gegenwäruüg vorzulegen die Ehre habe, so
darf ich doch vor drei bis vier Wochen nicht daran
denken ïhren Drack beginnen zu lassen. Noch fehlen
dazu sechs Tafeln. Auch scheint es zweckmässig, die
Ankunft einer neuen Arbeit Ehrenberg's über die
Akalephen des rothen Meeres und der Ostsee abzu-
wartén, die ich im Laufe der nächsten Woche mit
Bestimmtheit zu erhalten hoffe.
Ich glaubie sie indessen der Akademie in ibrer
gegenwärtigen Gestalt vorlegen zu müssen , damit die
Akademie im Allgemeinen ïhren Inhalt kenne, noch
-ehe es mir gestattet ist, die neueste und umfassendste
Arbeit über Schirmquallen für dieselbe zu benutzen.
— se <——
3. : UEBER OPTATIV jUND :CONJUNCHIY :I1M (GRIECHI-
Ï
SCHEN ;. VON F. GRAEFE (lu.le 13 février-1837).
In der Wissenschaft ist das Uebelsie micht das,
was wir mcht wissen, sondern das, was wir me-
chanisch ins Gedächtniss aufgenommen ‘haben :: denn
es gilt meistens als etwas Erwiesenes, und Abgeschlos-
senes und steht somit aller weitern Forschang.hin-
dernd im Wege. Gleichwohl fährt man hin und wie-
der gefhissentlich fort, das Gedächtniss mit derglei-
chen todten Massen anzufüllen und so jeder unbefan-
genen Untersuchong gleichsam absichtlich den Weg
zu verbauen.
Die Lehre von dem rechten Gebrauche. der! Modi
im Griechischen ist eine der ssubtilsten; sié würde
aber lingst leichter zu fassen gewesen seyn, — nah-
mentlich in dem hier so eng verwandten Deutschen, —
wenn nicht die alte Ueberlieferung, als habe das
Griechische durchgängig einen Modus mebr als das
Lateinische, die Sache verwickelt hätte. Was ist ein-
facher und naturgemässer , als das im Lateinischen
und Deutschen geltende Gesetz, dass in abhängigen
69
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
70
nn
Sätzen, nach Conjunctionen des Zwecks!, ein Imper-
féttüm Comjunetivi steht, wenn das Verbum des vor-
hergehenden Satzes der Vergangenhiéit angehiürt ; da-
gegen ein Conjunctiv Pracs., wenn'eine! gegenwärtige
oder zukünftige Handlung vorhergieng, ‘Wie ‘unbe-
greiflich ‘khingt es dagegen , werin es nôch ‘in der
néuesten Ausgabe von Matthiâe's Gr. Gr., LE ‘p. 1479,
heïsst: ,, Was im Lateinischen Folge der Temporum
ist, das ist im Grieclñschen Folge der Modorum ;
wo im Lateinischen nach Conjunctionen das Imper-
feétum Conj. Stehen muss, da wird im Griechischen
der Optativ, wo aber dort das Praésens Conj.’statt
findet, da wird hier der Conjanctiv gesetzt.* Abgese-
hen, dass Folge der Modorum ein dôppéldettiger
Ausdruck ïst, indem er eben so gut das, was eïnem
Modus folgen muss, ‘als die folsenden Modos sélbst
bezeichnen kann, ist es ja doch éinleachtend ; ldass
éin folgender Modus, von démhllein die Rede seyn
muss , nimmermehr ein Tempus ersetzen kann, wenn
er nicht eben einem bestimmten Tempus angéhôrt.
Ob nun gleich"Battmann Tängst gezeigt hat , ‘das der
ganze Griechisché Optativ nur den Historisthen, d. h.
den Vergangenheits - Temporibus ‘angehôre , Wonach
auch Kühner ‘ihn mit Recht den Conjunétiv der hi-
storischen Zeïten nennt ; $o ist doch hier noch nicht
allés zusammengestellt worden ; was diese Ansicht
über jeden Zweïfel erhebt, und zugleich von einer
andern Seite den Reichtham Griechischer Sprachbil-
dung bis in ihre frühesten Perioden verfolgt. Der
eigentliche Conjunctis aber ist beinahe gänzlich un-
beachitét geblichen ; man vertheilt ihn willkührlich
zwischen die historischen und Haupttempora , und
dé ein altes grammatisches Gesetz' einen Cofjunet
Fütari verpünt, so galt és allerdings hier’ einer be-
Sonders vorurtheilsfreien Betrachtung.
"Wir wagen es also, in conséquenter Durchführung,
7 béhaapten : Conjunctiv und'Optatit ist im Grie-
chischen nur ein Modus, dem ‘Lateïnischen Conjun-
ttiv entsprechend, und dürfté in beidén Sprachen ,
zur Vermeidung des altenMissverStändnisses, wohl
am besten Subjanctivus zu nennén seyn; der alte
Griéchische “Conjunctiv gchôrt im seïner Formation
einzig den Haupttempotibus an, so wie dagegen der
Optaiv den histérischen.
Der Optativ trägt alle Zeichen der historischen
was am klarsten in den der Mi-
Form eigenthümlichen Temporibus , dem Imperfectum
und 2ten Aorist, und den dieser Analogie folgenden
passiven Aoristen, in die Augen fälh. Hier steht er
auf gleicher Stufe mit der Gesimmtbildung des Verbi.
In den Formen auf out und cute ist er, verglichen
mit dem Indicativ auf oy und &[y] in seiner ersten
Person Sing. auf einer frühern Stufe stehen gcblieben,
— der einzige Grund, weshalb er den Haupttempo-
ribus anzügehôren scheinen konnte, — und nur ein
paar ‘seltene Beispiele auf ot» zeïigen die Anfänge
übereinstimmender Abschleifang. Die Formen auf
ootur und oouumy lassen uns éine Menge aoristischer
Formen des Indicativs ahnèn , die den einzelnen Re-
sten, wie êrenov, oîve, Ooero, Bioero, ü. m. and.,
zur békräfligenden Unterlage dienen, und die sämmt-
ich einer Zeit angehôren, wo alle aoristische Bil-
dung zwischen «& und oy, œuny und our, — mit vor-
hergéhendem 6 nicht minder als ohne dasselbe, — eine
Zeit lang schwankte, bis sie sich theils dialektisch,
theils im gemeinen Gebrauch, entschieden festsetzte,
Auch die dem ersten Aorist eignen Imperative auf oy,
dié wir anderswo besprochen haben, Sanskr. Verb. S.58
für den Erweis solcher Nebenformen des In-
Tempora an sich,
mügen,
dicativs auf ov, gleichfalls einiges Gewicht haben.
Da ferner das Plasquamperfectum , als dessen En-
dung wir jetzl nor a» und {»] kennen, seiner
Optativ-Endong ou und oëy, statt dessen man ecmy
erwarten musste, nicht entspricht, so mochte wohl
auch hier einst ein aoristisches o» statt haben, oder
jenen Optativen liegen : reduplicirte : Aoriste ; wie
Erepvor, êxépoudor, wenigsiens da zum Grunde ;
wo es: sogenannié Plusquamperfecta 2da gilt. Und
da wir in einigen wenigen Verbis auch Perfecta 4ma
und ein Im-
2ten Aorist
aoristiseh auftreten sehen, wie #%nxe,
perativ, drjxor , wiederum die Form des
abzuspiegeln scheint, so würde sich auch für ein
redxouu, neben dem abwcichendern re%e/xomm, eine
Analogie finden. Offenbar fallen einer solchen Analo-
gie auch die Participia Perfecti anheim, die ganz
dem Praesens gleich, auf wy, oyrog, ausgehen, wie xe-
#iryovreg u. del. (*) Passivisch endlich gehüren hicker
(#) Wie hier ein D'alekt die activen Partic'p'a Pracs. und i’erf,
71
Formen wie ueuvoiumy, Buttm. I. p. 443. In :wei-
terer Verwandtschaft stehen die perfectisch-futurischen
Formen, wie reruyoium», zu denen man sich ein
Act. verüyom und mithin einen Indicativ téruyoy
denken müsste. Ob man übrigens jemals die einem sol-
chen revvyoiunr oder rupSnooiurr entsprechenden
Indicative gebraucht hätte oder nicht, thäte wenig
zur Sache. Denn man darf zwar in den bestehenden
Sprachformen keine vollkommene Symmetrie erwarten;
aber man ist wohl berechtigt, sie in der ursprüng-
lichen Anlage begründet vorauszusetzen ; da die Spra-
che jede Symmetrie des Begrifles wiederzugeben ver-
suchen muss , wie die Pflanzenäste dem inwohnenden
symmetrischen Gesetz zu folgen gezwungen sind. Achn-
liches gi für Kühner's Gr, L. p. 113 seltsames : ich
wurde rathen, éSoukeudoy, zu Bovhetooqu, ich
würde r.: denn nur den Infinit. erlaubt der Sprach-
gebrauch nicht; wohl aber, liesse sich sagen: ich
wurde (ward) Rathgeber. Nur ein historisches Fu-
turum kôünnen wir hierin nicht finden , da ursprüng-
lich £Bovkeudoy nichis anders als éBovkeuoæ seyn
würde.
Den eigenilichen Conjunctiv anlangend, kann zu-
näcbst über Praesens und Perfectum kein Zweifel seyn;
sie bleiben da, wo sie sind. Die angeblichen Con-
junetive des 2ten Aorist aber, wie &1Sœuer, ixo-
ueda, Od. £ 297, werden wir natürlich für nichts
anders , als Conjunctiven eines alten Praesens zu bal-
ten haben, da ja eben diese zweyten Aoriste nichts
anders sind und seyn künnen,: als die alten Imper-
fecta dieser Stämme. Diess ist der Form nach gewiss
unbestreitbar, wenn auch der Bedeutung nach etwas,
einem Futuro exacto äbnliches, hineingelegt worden
ist. Jedenfalls konnte in diesen Conjunctiven eines
alten Praesens die futarische Bedeutung eben so gut
liegen, als ein Lateinisches agam als Conjunctiv
in Eivklang brivgt, gill es in der gewühnlichen Sprache allgemein
für die passiven auf wr0s und w#r02, mit unwesentlicher Accent-
Verschiedenheil: Jener Form auf «:, d. h. or[:] entsprechen dage-
gen die ‘ogenannten xerbalen Adjecliva auf 10: Denn das Lateini-
nische und die verwandien Dialekte zeigen, dass diese Adject. auf
10: und 103 in der That nichts anders als zweï passive Participia
sind , das erstcre Lateinisch und Sanskrit, das andere in der Form
nur Sanskrit.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
72
Praes. und Indicativ Fut. gilt, und wir in Verbin-
dungen, wie, xéuyo, êyo dé xayws M. «&. 184,
äbnlichem begegnen.
Eben so präsentisch werden die Conjunctive seyn,
die man den beiden passiven Aoristen zugetheilt hat,
wenn wir uns anders ihren Ursprung richtig vorstel-
len,, Sanskr. Verb.,S. 114. Was den 2ien Aorist
betrifft, so ist er, gehalten zu seinem activen Ge-
genbild ,: vollkommen unorganisch ; die Verschieden-
heil des Accentes in ture und ru theilt ihn der
w- und we-Form zu, und die, beyden Formen
willkürlich beygeleste, Bedeutung musste wohl Ur-
sache werden, dass den ganzen Aorist hüchst wenige
Verba im Act. und Pass, zugleich brauchten, Buum.
IL. p. 450, für den beiderseitigen Conjunctiy in ei-
nem und ;demselben Verbo vielleicht vollends keim
Beispiel vorhanden ist. Kurz, es ist offenbar ein
Conjunct. Praes. Act. einmal der Form in w,: das
andere mal in uw, mit aufgedrungener passiver Be-
deutung.
Der, Conjunctiv des. 1sten Aorists auf %o ist zwar
ganz gleicher Art, auch nur ein Praes. Conj. Act. in
ur, mit eben so unorganischer Bedeatung, da aber
hier, gemeinhin, kein analoges Activum gegenüber-
steht, so mochte er sich eher in seinem angemaas-
ten Rechte behaupten. Es sind also ruxijooua und
tupYroouc ,; sammt, dem Optat. ruznooéumr und
tup#nooiurr und den entsprechenden Jnf. und Partie.
um zwey Stufen weiter entwickelte Formen, während
Tumijow und ruphijow, sammt rumouuo und ru-
phrjowua, — obwohl alles mit gleichem Rechte aus
Tunéo = rümmu und rüpYo , Tupéo — TÜügmu
folgen würde, — unversucht, oder unbeliebt, oder end-
Lich auch nur in den erhaltenen ältern Schrifidenk-
malen ungebraucht geblieben. sind, und Beyspiele
ähnlic'er Formationen aus späterer Zeit als Barbaris-
men von den Grammatikern bezeichnet werden. S.
Bernhardy Syntax S. 395.
Es bleiben also nur die beyden Conjunctive des
isten Aorists, wie tuyo, tüuyoucu , als: Futura zu
erweisen übrig. Ob nun gleich diess den obigen Theo-
rien der Grammatiker am geradesten widerstreitet,
spricht doch wiederum die Form selbst hier am deut-
lichsten, da ein solches conjunctives téy« von dem
Futuro gar nicht zu unterscheiden ist, Ueberdiess ist
durchaus kein Grund denkbar, warum es im Grie-
chischen keinen Conjunetiv Faturi geben solle, da
wir ihn doch im Lateinischen, wiewohl nur umschrie-
ben haben, und kein Grammatiker apodiktisch wis-
sen konnte, dergleichen sey nicht Futurum , sondern
Aorist, und bei keinem über Sprachbildung ein un-
befangenes Urtheïl zu erwarten war.
Doch weder diese Ansicht der Grammatiker ; noch
irgend ein Sprachgebrauch , stürt das Princip, dass
so, wie der Optativ mit den histor. Temporib. über-
einstimmt, eben so der Conjunctiv in allen Zeiten ,
hinsichtlich seiner Formation den Haupttemporib. an-
gehôren müsse. Und in der Griechischen Sprache
kann hierüber um so weniger Zweifel obwalten, je
klarer sich der Conjunctiv der Hauptiemp. durch die
vollkommnern Formen , nahmentlich der 3ten Plur.
und die consequente Durchführung der eintônigen
langen Vocale w und mn, gleich dem Lêt des San-
skrit; der Optativ aber, als Conjunctiv der histori-
schen Zeiten, durch die gekürzten Formen, nah-
mentlich in derselben 3ten Person PI. und die ei-
gentlichen (doppeliônigen) Diphthongen unterscheidet,
Im Lateinischen Conjunctiv ist zwar offenbar auch
ein doppeltes Element sichtbar, in dem auf der ei-
nen Seite die Formen auf am, as, im, is, con-
junclivisch erscheinen, die auf em aber optativisch,
einem œy entsprechend , ausgehend bald von dem
wurzelhafien à der Æ- Conjugation in amem, bald
von dem aoristischen a in den Endungen rem und
sem — qu. Allein einerseits streitet es mit dem
im Griechischen geltenden Gesetz, dass die A-Conju-
gation für das Praesens eine optativische Form brau-
chen. musste, weil der zu erwartende regelrechtere
Conjunctiv auf am, as hôchstens in der ersten Per-
son vom Indicativ zu unterscheiden war; andrerseits
ist es ungewiss , ob auch nur die Formation auf am,
äs überall wahrhaft conjunctivisch sey, da sie in der
Sten und 4ten Conjugation dem blossen Indicativ der
Mi-Conjugation angehôren kann, und in der 2ten wie-
derum mehr optativisch erscheint. Doch darüber, so
wie über die Futura auf am, es, et, siehe d. Sanskr.
Verb, S. 111 ff.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
74
NOTES.
7. ANIMADVERSIONES DE ASTRAGALO NOVO EX
ANTHYLLOIDEORUM TRIBU, AUCTOBE FR. FI-
SCHER (lu le 10 mars 1537).
Flora Imperii Rossici excellit As/ragalorum specie-
bus numerosissimis atque elegantissimis, quorum re-
visionem monographicam , in usum prodromi Florae
Rossicae, ab Academia scientiarum illustrissima eden-
di, elaborandum suscepimus. Persuasi tamen sumus ,
de tribus alicujus plantarum parte quavis cognitionem
perfectam elicere te non posse, nisi tribum totam —
species ejus omnes vel saltem plurimas, examines.
Jiaque subjecimus scrutinio nostro As/ragalos omnes
et herbarü nostri, et collectionum aliorum quas amici
el énstitula publica . — quorum de liberalitate eximia
erga nos grati recordamur — vel Londini, vel Pa-
risiis vel Berolini servant. Cum autem collectionem
nostram perlustraremur, factum est, ut incideremus
quoque in illum Astragalum , quem , in Rumelia lec-
tum, cel. Frivaldszky nuperrime nobiscum com-
municaverat sub nomine As/r. utrigeri Pall. a quo
tamen notis multis certo certius longe discrepat. Et-
enim planta Rumeliotica, in syslemate prope Ar.
halicacabum Lam. collocanda , spectat ad As/ragalos
anthylloideos acaules, qui Asiae sistunt decus, quo-
rum igitur hanc unam solam speciem Europa alit, si
exceperis As/r. calycinum MB., qui in Caucaso sep-
tentrionali, in Podkumok fl. regionibus , prope Mos-
dok, crescit quidem, sed copia longe majore in ter-
ris transcaucasicis observatur (*).
Nova haec Rumelise planta est nobis :
ASTRAGALUS PHYSOCALY%X.
A. (anthylloideus) acaulis, pis simplicibus patulis
adspersus ; folüs 15 ad 26 jugis scapos debiles triflo-
ros multo superanlibus , folivlis oblongis acutiusculis,
calycibus inflatis glabriusculis (in fructu mazimis, co-
(*) Gratias quam maximas habebimus Bolanicis qui nob'scum
communicare voluerint aul Astragalos, aul alias e Leguminosarum
ordine plantas, vel ad Floram Rossicam spectantes, vel specichus
rossicis affines. Pro mutua commulatione lubenter offerimus nos spe=
cies baud paucas nec adco vu'gares, quarum specimina ia berbario
nosiro asservanliur,
ee 7" ee mm à
ne pere mm men mm
75 BULLETIN SCIENTIFIQUE. | | 76
rolla glabra, carina apice barbala, vexillo calyce sub-
triplo longiore , legumine stipitato püoso subbiloculari.
A. utriger Frivaldsz. (non Pallas) Flora Jahrz.
ÆXV'IIT, 1. Intelligenzbl. 4; pag. 51.
Species indumenti indole; brevitate scaporum et
vexilli longitudine ab affinibus distincta.
Radix % , profunde in, terram descendens, pennae
anserinae crassitie, extus fusca, intus albida, superne
induvis foliorum annorum praecedentium vestita et
fasciculo foliorum scapisque floriferis coronata.
: Stipulae petiolo adnatae,, oblique -ovatae , acutae ,
rectae , albidae ; membranaceae, ,glabrae , margine
dense ciliatae , nervis suhbparallelis numerosis inter se
anastomozantibus notatae.
Folia alia (ima ) breviora, decumbentia , ‘foliolis
paucioribus minoribusque instructa ; ‘alia (ïänteriora )
erecta , semipedalia vel pedalia, 15 ad 26 juga, uti
tota planta pilis albis:patentibus copiosioribus vel ra-
rioribus adspersa, Ù
Petioli graciles , teretiüseuh , superne sulco notati,
1 ad 4 pollices longi, albidi, in rachidem virentem
transeuntes.
Foliola subaequalia, infima plerumque distantia ,
superiora approximala , paullo minora , petiolulo bre-
vissimo tenuissimo suffulta, patula, elliptico-oblonga,
alia obtusiuscula, rarissime acuta, mutica aut mucrone
brevissimo teérminata , 6 ad 9 lineas longa, 2 ad 3
lineas lata, plana, opaca, laete viridia vel subglau-
cescentia; foliolum sapremum petiolulo nunc perbrevi,
nunc parum longiore suffultum.
Inflorescentia vernalis. Scapi filiformes, debiles,
solitarii ex axillis foliorum inferiorum ( extcriorum ) ;
alii breviores, peduneulum radicalem simulantes , pol-
licares , uni- vel subuniflori; ali longiores , 2 ad 4
pollices longi, flexuosi, floribus 2 aut pleramque 3
distantibus , racemosis ; erectis ornati, villo brevi pa-
tulo vestiti, primo erecti, dein.decumhentes.
Bracteae ovatae , subscariosae , hyalinae, tenuiter
nervosae , glabriusculae , dense -ciliatae , cireiter 3. li-
neas longae , pedicello longiores: et illum obtegentes
inierdum acaise et apice bidéntatae ,
integrac.
,
Saepius aculac ,
Peédicelli erecto-patuli ,
crassati , pubescentes ,
filiformes, apice parum mi-
2 lineas Jongi.
Flores maximi hujus sectionis, pulchri, saepe ses-
quipollicares.
Calyx florifer vexillo fere: tiplo brevior:. tubus
inflatus , sphaeroïdeus, ore nonnihil contractus ; basi
non intrusus, membranaceus, albido-wiens ; «nervo-
susuet venoso-reticulatus , glabriusculus , versus orifi-
cium pilosus, dentibus 5 subaequalibus ; rectis y co-
rollae adpressis, lanceolato - linearibus, acuminatis ,
villosis, dense ciliatis, 2 lineas longis, tubo duplo
brevioribus terminatus. Calyx fructifer valde ampli-
atus , ampullam pollicarem formaris , diametro calycis
floniferi triplo latior, chartaceus, nervis decem pro:
minulis notatus et'inter nervos pulchre: venoso-reticu-
latus , sphaeroideus , ore clausus:,: basi leviter intru-
sus ; glaber.
Corolla recla ,
1 ad 14 pollicem longa, sulfurea ,
glabra.
Vexillum longissimum , unguiculatum ; ungue
lineari; Vamina oblonga , obtusissima, emarginata,
tubo calycis duplo longiore. Alae omnino liberae ,
vexillo multo breviores , carina longiores:; ungue lon-
gitudine calycis, lamina fere ejusdem longitudinis ,
oblonga , obtusa , basi marginis superioris hinc.deor-
sum auriculata, medio dilute violaceo - tincta. Carina
tubo calycis duplo longior, apice obtusiuscula , pilo-
so-barbata , pulchre et intense violacea, basi sulfurea,
auriculata, bicruris; cruribus (unguibus) longitudine
calycis, lamina dimidio breviore. À
Stamina diadelpha , subaequilonga , inter catinam
absconditaïet apice parum, sursum, curvaia,
Ovarium ovatum , villosulum. Stylus glaber, longi-
tudinestaminum,
Legumen immaturum (unicum , quod: observare li-
cuit ,. nimium pressione erat complanatum) ; 3 Jlineas
longum , oblongo-oyatum, in -stylum sursum ;hamatum
acuminatum , villosulum , imprimis apicem versus, se-
mibiloculare , dispermum, ovulis nonnullis abortien-
übus.
cite À) —
77
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
78
8. QUELQUES REMARQUES LITTÉRATRES SUR LES
GRIFFONS.
Lettre de M Cr. MORGENSTERN, professeur émé-
rite à Dorpat, à S, Exec. M. G. Fischer de Wald-
heim, à, Moscou (lu le 20 janvier 1831).
Enm'envoyant Votre mémoire Sur le Gryphus antiqui-
tatis des naturalistes allemands, mémoire qui forme le
No. 1. de Vos Recherches sur les ossements fossiles
de la Russie, Vous m'invitez spécialement, Monsieur,
à examiner le passage d'Hérodote AV. 15. Opp. ed.
Reiz. Vol. I. p. 334, en ajoutant la remarque que les
Toùrec d'Hérodote, dans cet endroit, étaient évidem-
ment des hommes. C'est dans cette dissertation, p. 6,
que Vous dites:, ,, Larcher est presque le seul qui
entende par Toùxes des hommes.“ Mais pardonnez-
moi de Vous faire observer, que l'érudit philologue
de Paris est précisément de l'opinion contraire. Car
il a traduit T. III. p. 138 de son Hérodote (j'ai
sous. les yeux l'édition corrigée et: considérablement
augmentée par l'auteur, publiée à Paris en 1802):
» Aristée dé Proconnèse, fils: de Caystrobius , écrit
dans son poëme épique, qu'inspiré par Phoebus, il
alla jusque chez les Issédons; qu'au -dessus de ces
peuples on trouve. les Arimaspes qui n'ont qu'un
oil; qu'au delà sont les Gryphons qui gardent l'or ;
e plus loin encore demeurent les Hyperboréens qui
s'étendent vers la mer. “ Il ajoute dans les notes sur
le quatrième livre d'Hérodote (ibid, p. 423): ,, Les
Gryphons qui gardent l'or. Ce ne sont point des
peuples , comme l'ont cru quelques gens de lettres,
mais des arimaux fabuleux. “ etc, Lisez Gbid.), s'il
Vous plait, les extraits de Pausamias que nous de-
ons au même philologue français dont j'ai eu au-
» trelois (en 1809) le plaisir de faire la connaissance
personnelle à Paris, où le vénérable vicillard me
chargea encore de commissions pour feu F.-A. Wolf,
mon précepteur. Comparez aussi Tom. VI. p. 362—
364 les extraits tirés d'Elen prenant Ctésias pour
son guide, et de Philé (de animal. proprietate ).
C'est p. 364 que Larcher dit: ,, Hérodote parle des
gryphons ; mais indépendamment qu'il ne paraît les
regarder que comme des animaux fabuleux“ etc. Vo-
yez aussi la table géographique Tom. VII. p. 250:
» Gryphons. Hérodote en parle, sur le rapport d'Ari-
stée de Proconnèse, en trois endroits: différents , (lib.
HT, & CXVI; lib. IV, ç. XII et XXVIL) de
manière cependant qu'on ne peut dire s'ils étaient des
hommes ou des animaux. “ On ne peut, il me semble,
que souscrire à celle sentence sagemonl prononcée:
Au reste, je ne pensais point autrement avant d'avoir
lu Larcher. 11 ajoute: ,, Pausamias, qui avait lu le
poëême d'Aristée sur les Arimaspes ,_ assure que. ce
sont des animaux qui ressemblent aux lions, excepté
qu'ils ont des ailes et le bec d'aigle; et ailleurs il
dit qu'ils ont la peau tachetée telle que les léopards.
Pline, qui en parle sur les témoignages d'Hérodote
et d'Aristée, dit que ce sont des bêtes féroces de
l'ordre des oiseaux. Il fant done interpréter notre
historien d'après ces deux auteurs; et ne pas croire
qué les Gryphons soient un peuple, comme le pen-
sent quelques écrivains modernes, “ etc. J'avoue qu'il
ne me semble pas absolument nécessaire, d'interpréter
Hérodote d'après Pausaniast et Pline. Mais pourtant
j'ose répéter ce que je viens d'avancer tout comme a
fait Larcher: Hérodote s'exprime de manière que,
d'après lui, on ne saurait dire si c’étaient des hommes
ou des animaux. Au reste, pour juger de ce qu'entend
le philologue français par Toëres dans Hérodote ,
; | si nous jetons un regard sur sa table des matières,
Tom. IX., nous y trouvons aussi, p+ 312, les mots :
» Gryphons qui gardent l'or. IL. 93, 138. Ne sont
point des peuples, mais des animaux fabuleux. II
523, Je suppose, Monsieur, que Vous Vous empresse-
rez maintenant à corriger ce que Vous avez écrit,
p. 6, par rapport à Larcher.
Page 10 Vous dites: ,, On ne saurait découvrir
facilement comment et quand ces Gryphes commen-
cent à figurer comme oïseaux , dans l'imagination des
hommes“, et Vous y ajoutez d'après Hérodote : ,, Dé-
ja chez les Scythes, la fable s'était revêtue de formes
précises ec. ;, el les Samiens employèrent six talents
de leur butin, pour orner le temple de Junon de
têles de Gryphes.‘ Permettez-moi seulement de Vous
rappeler aussi le passage d'Aeschyle qui, dans son
Prométhée, v. 395, nomme TETOXOxEÀT oiwvov le
Griffon (car c'est ainsi qu'écrit le mot le célèbre ar-
chéologue Millin) sur lequel son Océan s'élance dans
79
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
= ocre mme evo am
léther ; rappelez-vous aussi que les artistes plaçaient
les Griffons non seulement sur des casques, mais
aussi sur des boucliers, comme enseignes , youraté-
Tous xahxnlwrous, ce qu'on voit par ce qu'Aristo-
phane dans ses Grenouilles, v. 929, fait dire par
Euripide. D'ailleurs, Vous auriez pu citer, sur les Grif-
fons, Millin dans son Dictionnaire des beaux Arts
Tom. 1. (1806) art. Griffon, p. 187 — 790; Voss
dans ses Lettres mythol. T. 11. 16— 19; M. Creu-
zer Symbol. et Mythol. edit. IL. T. 1. p. 441. 540.
724. IL. 200. 674. IL 159, et M. Bähr ad Cte-
siae Reliquias p. 300 seq. et 358 seq. Mais ce n'est
pas à moi que Vous avez quelque obligation de ces
citations de livres très connus: Vous auriez pu les
rencontrer, pour la plupart, dans les Ænno/ait. ad A4e-
liani Historiam animalium, Vol. IL. p. 147 de l'édi-
tion de notre excellent philologue allemand, M. Fréd.
Jacobs. J'aurais cru que Vous eussiez fail usage aussi
de la dissertation du feu comte de Veltheim: ,, Von
den goldgrabenden Ameisen und Greiffen der Alten“,
ui se trouve dans son ouvrage :. ,, Sammlung einiger
Anfsitre histor., antiquar. etc. Inhalts.“ Vol. I.
Helmst. 1800 , p. 267 — 291. Voyez principalement
p. 273 seq. 280 seq. 282 seq.
Vous m'avertissez, Monsieur, dans la lettre que Vous
m'avez fait l'honneur de m'écrire, que Vous n aviez pu
Vous procurer Spanheim Diss. de gryphibus in nu-
mis. Cependant Vous citez, p. 11, note 4., Spanheim
Dissert. 5, p. 270. Mais ce n'est autre chose que le
Chap. X. De Gryphibus in numis , qui fait partie de
Diss. quinta, incorporée au grand ouvrage du célèbre
Ezechiel de Spanheim: Disserti, de praestantia et
usu numismatum antiquorum. Ed. nova. Tom. 1. Lond.
1706. fol., 270— 273: ouvrage qui existe sans doute
dans plusieurs bibliothèques de Moscou. Pourtant ne
regrettez pas trop, de ne pas avoir pu le con-
sulter. Après ce que Vous avez déjà recueilli, Vous
n'en auriez en vérité tiré que peu de profit : lout au
plus la vue de deux gravures, Èr , d'un Contorniate
sur lequel se trouve le profil d'Antinoüs, et sur l'avers,
la figure du même en costume d'Apollon, qui, la lyre
en main, est porté dans les airs sur un Griffon ;
l'antre , d'une médaille des Smyrnéens dont l'avers
montre un Griffon avec la roue de Némésis.
C'aurait été sans doute Vous écarter trop de Votre
sujet, si Vous aviez voulu rechercher, comment et
quand les Griffons ont paru sur les monnaies et sur
les pierres gravées. D'ailleurs l'ouvrage classique du
Linné de la numismatique des anciens, Joseph
Eckhel (Doctrina numor. vet.) aurait pu Vous four-
nix des nolivns exactes sur le Griffon, comme sui-
vant de Némésis (Vol. I. p. 552); comme assistant
d'Apollon, HI; 94; seulpté sur le casque de Pallas ; |
IL. 210; fréquent sur la monnaie d'Abdère, H. 21
seq., d'Assus , IL. 450, de Phocée ibid. p. 533, de
la Chersonèse Taurique (des villes de Chersonèse,
de Panticapée etc.) ibid, p. 2, 3, de Téos ibid. p.
21. 562. Pour ce qui regarde les monnaies romaines,
Vous trouvez l'animal merveilleux sur les médailles
de la famille Papia, sur les médailles des empereurs
Trajan, Gallien etc. Si Vous voulez voir des Griffons
sur les pierres gravées, Vous en aurez assez, entr'autres,
dans les quatre centuries d'{mpronte gemmarie pu-
bliées par la Société archéologique de Rome , où il
y a quantité d'anciennes pierres gravées grecques et
élrusques avec des figures de Griffons. Les ouvrages
classiques en leur genre , qui en retracent les repré:
sentations sur les restes de l'architecture, de la sculp-
ture et de la peinture anciennes, pour ces dernières
sur les vases, Vous sont bien connus; c'est pour-
quoi il me semble superflu de les citer ici.
A la fin de Votre lettre, Vous me faites l'honneur
de me demander, Monsieur, quand et comment les
Griffons sont devenus des ornements. (,, Wenn ‘aber
und wie sind die Gryphi zu Verzierungen gewor-
den? Ce sont Vos propres paroles.) Je réponds : Sans
doute l'origine des figures de ces animaux fabuleux
se perd dans les ténèbres de la haute antiquité. Quant
à moi, je trouve très probable la conjecture de l'ar-
chéologue de Dresde , regretté à si juste titre: que
de tels monstres comme les Griffons etc. se trou-
vaient originairement sur les tapisseries que les Grecs
avaient vues en passant à la cour du roi de Perse:
ceux-ci avaient cru sans hésitation, et répandu
leur croyance, que les animaux merveilleux de cette
espèce, produits de l'imagination hardie du génie de
l'Orient, n'étaient pas dépourvus d'une existence ré-
elle. Notre ami commun , le très respectable feu Büt-
tiger, s'est empressé dans son ouvrage plein de com-
binaisons heureuses: Griech. Vasengemälde Tom. I.
Cah. IT. p. 105 seq., de tracer, autant que possible,
le chemin que suivit ce genre de tapisseries pour pas-
ser de l'Inde en Perse, en Médie, en Babylonie,
en Asie mineure , dans la Grèce même, et à Alexan-
drie en Egypte, où elles furent apportées par les Juifs. |
C'est là, entre autre, qu'il applique ingénieusement le
passage du savant poëte Claudien XVIII, 357:
— — — — Et quidquid inane
Natrit, Judaicis quae pingitur India velis.
Mais il faut finir cete lettre déjà trop longue,
pour ne pas abuser de Votre indulgence. Je suis
avec respect et dévouement etc.
Dorpat, le 7 janvier 1837.
Emis le 19 mars 1837.
Tome Il.
BULLETIN SCIENTIFIQUE # 6:
PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PÉTERSBOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes du bureau des=postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l'A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contieudra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
r divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
‘état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9, Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10, Mélanges.
SOMMAIRE.
FRAEuX.
NOTES.
VOYAGE SCIENTIFIQUE. 1.
9. Sur quelques nouvelles acquisitions du cabinet numismatique de M. le Comte Sirogonoff à Moscou.
Expédition de M. le professeur Nonomaxx sur la côte orientale de la mer Noire. —
CHRONIQUE DU PERSONNEL. — MÉLANGES. — ANNONCES BIBLIOGR APHIQUES. — OUVRAGES OFFERTS. Janvien.
NOTES.
9. UEBER EINIGE NEUE MUNZ-ERWERBUNGEN DES
HN. GRAFEN S. v. STrRoGANow zu MoskaU:
vox Cu. M. FRAEHN (lu le 10 mars 1837).
Zu den Erwerbungen von Orientalischen Münzen,
welche S. Erl. in der letzten Zeit zu machen Gelegen-
heitgehabt, gehôren die folgenden drei noch unedir-
ten Muhammedanischen Goldstücke, von denen die
beiden ersten zugleich unter die grossen Seltenhei-
ten zu zählen sind.
1. Eine Goldmünze des Samaniden Manfur 1. Bo-
chara a. H. 559 (—970). — Man hatte lange nur
von silbernen Samaniden-Münzen gewusst,' weil es
bloss Muhammedanisches Geld dieses Metalles war,
das durch den Handel einst aus Asien nach Russ-
land und den Baltischen Küstenländern gelangte, wo
es denn bekanntlich noch heutigen Tages in so
grosser Menge ausgegraben wird. Erst im J. 1813
machte ich zuerst auch Kupfermünzen dieser Dyna-
stie und zwar auf einmal in sehr bedeutender Zahl
1) s. Adler Mus. Cuf. Borg. IL p. 64.
bekannt;* sie waren auf einem andern Wege und
erst in unsern Tagen zu uns gelangt. Nun fehlte
es noch an Proben von Samanidischer Gold münze,
an deren Existenz man sogar zu zweifeln angefangen
hatte, seit der Baron de Sacy eine Stelle in Ouse-
ley's Oriental Geography (S. 258) so verstehen zu
müssen geglaubt hatte, dass in der grossen Bucharei
unter diesen Fürsten das Gold nur in Barren im
Handelsverkehr üblich gewesen. 3 1m Jahr 1818
konnte ich jedoch aus den Schätzen unserer Akade-
mie auch den ersten goldenen Samaniden (Nafr II.
Muhammedia a. 317) an's Licht ziehen ‘: und spä-
terhin erhielt ich von London her durch Hn. Prof.
Dorn noch von drei andern Samanidischen Goldmün-
zen Kunde, die dort das Britische Museum bewahrt:
die eine derselben ist von Manfur I. v. J. 363, die
zwei andern sind von Nuh IL v. J, 384; alle drei sind
in Nischapur geprägt. Zu diesen vier hüchst seltenen
Goldstücken gesellt sich hier nun als das fünfie von
2) im Numophyl. Or. Pototian. p. 28 ff. vgl. Das Muhammedan.
Münzkab. der Akademie S. 25.
8) s. Millin Mag. encycl. T. VI. 7e Année p. 525.
4) 5. De Acad. Sc. Mus. num, musl, Prolusio p. 26 et 48.
85
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
84
0
22
diesem Metall das obige von dem Hn. Grafen x. Stro-
ganow erworbene. Es hat dasselbe eine so aschgraue
Farbe, dass es fast wie Messing erscheint. Eine von
meinem Collegen Hn. v. Hess vorgenommene chemi-
sche Untersuchung hat ergében, dass es ein Stark mit
Silber versetztes Gold ist, wie man es ziemlich häu-
fig im Naturzustande antriffi, und dass dasselbe ‘kei-
nem Scheidungsprocesse unterzogen worden. Das Ex-
emplar ist ungemein wohl erhalten, und die Inschrif-
ten sind auf's deatlichste und in hëchst gefälliger Form
ausgedrückt. Die Abfassung derselben aber weicht von
der auf Samaniden-Münzen herkômmlichen und sattsam
bekannten bedeutend ab. Die Vorderseite führt im
Felde oben als Münzzeichen den Buchstaben + m2,
der eine Abbreviatur vom Namen des Münzmeisters,
oder, was mir wahrscheinlicher ist, von 5) ,L. oder
von p}all (Segen! Heil!) seyn mag. Für eine Abkür-
zung von (53.2 Muhammedy (dem Namen einer Sa-
merkander Münze, deren in Ouseley's Oriental Geogr.
p. 258 gedacht wird und die nach Muhammed ben-
Ahmed, dem Wesir Nafr des IL, auf dessen Mün-
zen der Name + sehr häufig erscheint, so genannt
seyn dürfie) kann man ïhn nicht halten. Er findet
sich nicht bloss auf Samanidischen, sondern auch
noch auf mehreren andern Münzen. — Unter diesem
Münzzeichen steht das Sunnitische Glaubensbekennt-
niss vollstäindig, und nicht, wie sonst, auf die beï-
den Seiten der Münze vertheilt. Folgt der Name
des Chalifen e/-Muti-lillah, und unter ihm der des
Samanidischen Emir's Manfur ben-Nuh, ebenfalls ganz
abweichend von hergebrachter Sitte. Die innere Rand-
schrift enthält den Namen der Münze (Dinar, js)
vollständig geschrieben), und die Angabe der Münz-
stälte und des Jahres. Die äussere den bekannten
Koranspruch: Gofle ist das Gebot u. s. w. — Die
Kehrseite führt im Felde die (sogenannte Umeijadische)
Inschrift, d. h. die 112te Sure: Goit is! einer etc.
Die Wiederaufnahme dieses Koranspruches auf Mün-
zen, lange nach dem Sturze der Dynastie Umeïja,
ist auffallend; sie wird jedoch noch auf zwei andern
Münzen unsers Manfur's, und fast aus der nämlichen
Zeit, wahrgenommen. * Marsden's und anderer Nu-
5) s. Recensio p. 682 sq-
mismatiker Behauptung, dass sich jener Spruch nur
auf den Münzen der Umeijaden finde, muss demnach
beschränkt werden. Zn unterst auf dem Revers steht
mit kleinerer Schrift das Motto 4! + wie auf
einer Bocharischen Kuplermünze des nämlichen Man-
fur's v. J. 358.° Vielleicht, dass man ersteres Wort
vielmehr at (Mir genüget Golf) zu lesen hat.
Die Randinschrift ist die gewôhnliche.
2. Die zweite Seltenheit, welche sich uns hier
darbietet, ist ebenfalls ein Goldstück, aber durch den
Gebranch in einem hohen Grade abgenutzt, so .dass
ein gutes Auge dazu gehôrt, um die Inschuiften oll-
ständig zu entziffern, wie solches mir geglückt äst.
Hier die Uebertragung derselben in neuere Arabische
Schrift nebst der Uebersetzung. Avers: erst das ge-
wôhnliche aJJY bis aJ Darunter: | dy} ÿeo] gel}
ÿYueoll sel ET-Najir lidin-allah der Emir der Glüu-
bigen. An den Seiten und oben: I gl Ï Lu) Je
ei #) Uddet-el-dunja w'el-din Abu-Nafr. Die in-
nere Umschrift: 4 JL ul je ©, di) us
àlesé, Qraus Qi Im Namen Gottes! Dieser Di-
nar ist geprägt in rbil im Jahr fünfhundert. und
acht und neunzig (d. i. 1201-2 n. Ch.) Die äus-
sere Umschrift bildet der gewôhnliche Koransvers;
PA 4ÿ etc. Revers: die zweile Hälfie des Sunnit.
Symbolum fideisnebst der Segensformel (sl). Folgt
coSf | pr | SL Der Kônig der Emire Kukburi,
wozu Ce y @er Sohn Aly's, das oben im Felde
steht, zu ziehen ist Die Umschrifi das bekannte
Jens Je etc. — Der auf der Vorderseite am Rande
vorkommende Uddet el-dunja w'el-din Abu-Nafr war
der älteste Sohn des im Felde der Münze selbst ge-
nannten Chalifen ANa/ir, und hiess mit seinem eigent-
lichen Namen Muhammed. Bereits um das Jahr 585
war er von seinem Vater zum Thronerben erklärt
worden, nach 599 aber .dieses Rechtes wieder ver-
lustig gegangen, bis er a. 612 in dasselbe wieder
eintrat, und dann nach seines Vaters Tode im ,Jahr
622 unter dem Titel e7-Dhahir biamr-allah den Thron
des Chalifates bestieg. Da es unter den Abbasiden
6) ib. p. 109.
85
Site war, auch den Namen des erklärten Thronerben,
theils allein, theils unter oder neben dem des regie-
renden Chalifen, auf Münzen zu setzen: so finden
wir daher unsern Uddet nicht nur auf der vorliegen-
den und einer ein Jahr später (599) ebenfalls in Ir.
bil geprägten”, sondern auch noch auf einigen an-
deren, als da sind zwei Mofuler Münzen, die eine
vom Atabeken Masud v. J. 585°, die andere vom
At. Mahmud a. 620 *, und eine Baghdadische Münze
des Chalifen Nafir selbst, und gleichfalls v. J. 620.'°
Es ist jedoch zu erinnern, dass fast auf allen diesen
Münzen unser Uddet von den Erklärern gar nicht
erkannt worden ist.
Kukburi ben-Aly aber ,,der Kônig der Eire; von
dem unser Goldstück geprägt worden, ist der dritte
Fürst von der kleinen Turkmanischen Dynastie der
Benu-Buktigin, a GUII à], 3}}, die man gewôhn-
Bch die Herrn von Arbela“ za nennen pflegt, weil
Arbela, arab. Irbil, (die durch den Sieg Alexander's
über Darius so berühmte Stadt, im jetzigen Türki-
schen Kurdistan zwei Tagereisen ôstlich von Moful)
ihr Haupthesitzthum und ihre Residenz war. Jener
Fürst ist uns aus der Geschichte der Kreuzzüge wohl
bekannt, und, von seiner mannlichen Tapferkeit, seiner
Religiosität und seinem wissenschaftlichen Sinne sind
die Jahrbücher der Muhammedaner yoll. “ Er starb
a, 630 (— 1235).
Sehr mit Unrecht hat übrigens Hr. Professor Erd-
mann diesen Kukburi zu einem Fürsten von der Fa-
milie der Ortokiden von Mardin gemacht und eine
Münze von ihm aufgeführt, die in Mardin a. 607
geprägt seyn soll."? Kukburi war freilich auch ein Turk-
man, wie wir das durch Ibn-Challikan u. aa. wissen:
äber muss er desswegen gleich von der Familie Or-
tok seyn? Er besass zwar eine Zeitlang auch Roha
————————————————————— a
7) Castiglioni, Monete Cuf. No. 149.
8) ib. No. 155.
9) Gütlin Diss. de Numis Cuficis p. 7: No. I. Castiglioni |. c.
No. 137. Marsden Numismata OO, No. 166. Recens. p.615 No, 1, b.
10) Marsd. No. 69,
11) s: unterandernIbn-Challikan, Jakut, Kaswiny u. Hadschy Chalfa ;
die drei Jetztern im Artikel Zrbil.
13) s. Erdmann, Numi Asiat. Universit. Casanensis. I. p. 267.
Tab, HT. N°,0
BULLETIN SCIENTIFIQUE,
86
und Harran; aber wer würde beweisen künnen, dass
auch Mardin (in der Statthalterschaft Diarbekr ge-
legen) je in seinem oder seiner Vorgänger Besitz ge-
wesen? Diese Stadt hatten seit dem J. 498 die Or-
token von der Familie Hghasi und behielien sie auch
da noch, als sie a. 580 Miafarekein verloren. Aus
der Geschichte Liesse sich das umständlich darthun,
Aber statt dessen genïügt es hier nur bemerklich zu
machen, dass wir unter andern auch aus den Jahren
605, 606 und 607 Mardiner Münzen haben, welche
sehr deutlich den Namen des damaligen Fürsten von
der dort herrschenden Ortokiden-Dynastie, Ortok Ars-
lan führen!?* Und in dem letzten Jahre soll nun
auch dieim Kasanischen Museum befindliche Münze
Kukburi's zu Mardin geprägt seyn!! H. Erd-
mann hat sich zu dem sehr starken Missgriff, den
er da aufs Neue gethan, durch Marsden verleiten
lassen, der an der von ersterem citrten Stelle # die
nämliche Münze aufführt und freilich auch nach
Mardin versetzt, jedoch nur aus dem Grunde, weil
er den Namen Kukburis nicht las; denn sobald
er inne geworden war, dass seine Münze von die-
sem Fürsten sey, beeilte er sich, selbige aus der
Classe der Ortokiden auszuschliessen, sie ihrem wah-
ren Urheber zuzuweisen, und als Prägeort Arbela
statt Mardin zu setzen. Die Berichtigung dieses
Irrthums steht bei ihm 1. c. auf der gleichfolgenden
Seite 136 zu lesen. Das hat H. Erdmann nur
nicht bemerkt! Es ist aber nicht daran zu zweifeln,
dass Jrbi! (Arbela) der wahre Prägeort auf der Lon-
doner sowohl als auf der Kasanischen Münze sey.
Ja, auf der letztern sind noch hinlängliche Spuren
von diesem Stadtnamen wahrzunehmen, und bessere
Exemplare, welche mir vorgelegen, geben ihn deutlich
zu lesen. Diese sind v. Jahr 605. Dass das Kasa-
nische v. J. 607sey, davon verräth der Kupferstich
wenigstens nichts. Es ist vermuthlich auch nur Mars-
den nachgeschrieben.
Es wäre noch gar Manches bei Hn. Erdmann zu
der gedachten Münze zu rügen: z. B. wenn er der-
15) Die Münze v. J. 605 steht bei Adler IL. No, 71; die vw. J.
606 in der Recens. p. 613 No. 10, a; die v. J. 607 ist Tychsen
zu Folge im ehemal. Diezischen Münzkabinett zu Berlin befindlich.
14) Marsden Numismata OO. p. 156.
Ê
87 BULLETIN SCIENTIFIQUE.
EEE
selben das Prädicat rarissim. ertheilt; welche Idee mag
er doch von rarissim. haben? weiter, wenn er den
Namen des Fürsten Æwkberi schreibt, da es doch Æw4-
buri heïssen muss, denn der Name bedeutet B/auwo/f;"°
ferner, wenn er den Titel desselben Mudhsafer mit
einfachem f anstatt WMudhaffer, wie es die Grammatik
erheischt, und wenn er den Namen des Chalifen ,.l:J
d. ï. Mafir hier, so wie auch sonst immer, ÂVa/r
schreibt, obgleich derselbe doch wohl von ,; (Wafr)
zu unterscheiden ist. So ist auch die Periode der
Ortokiden von Mardin, oder der Ilghasiden, wie wir
sie mit Schehri-sadeh nennen, nicht auf die Jahre d.
H. 516—716 zu beschränken. Es wird diese An-
gabe aus Deguignes entnommen seyn, wo H. Erdmann
jedoch wieder übersehen hat, dass derselbe gelehrte
Deguignes in den ,,Zusätzen“ noch im J. 795 Für-
sten von dieser Familie nachweist. Sie bestand schon
seit a. 498 und dauerte, nach Dschennaby, bis zum
J. 810. Aber wo würde der ein Ende finden, der ab-
sichtlich in eine umfassende Kritik des Erdmann-
schen Werkes eingehen wollte, in guo quidquid fere
altigeris ulcus est! —
3. Eine Bucharische Tilla oder Goldmünze! von
dem ï. J. 1826 vorstorbenen Mir Haider. Avers:
IHF4 JJas ue Vies] el Der Fürst der Glüubigen
ir Haider. 1226 (— 1811). Revers: [she D,
ipha «à, Münze der heiligen Bochara. 1225. (Der R.
ist also ein verjährter Stempel!) — Unter den bisher
fast nur von Russland aus bekannt gemachten Mün-
zen dieses Chan's findet sich diese noch nicht, wenn
sie schon nicht die einzige ist, auf der Mir Hai-
der den, in religiôser Hinsicht sebr gewichtigen
Titel Emir ul-muminin führt,
seines Vaters, derihn zuerst sich beigelest haben soll,
Noch auf Münzen aus zwei anderen Jahren habe ich
ibn angetroffen. In der ersten Zeit seiner Regierung
halte er den eines Padischah auf seinen Münzen ge-
führt. In der Folge aber diesem den eines Seyd sub-
sütuirt. Zwar will H. Prof. Erdmann den Titel
ES LE
16) s. Ergänzungsbl. der J. A, L. Z. 1824 No. 16.
16) Ein solches Stück ist etwa 144 R°. B, A.
nach dem Vorgange
88
lib DJas yel ÆEmir Haider Padischah noch
auf Tengen desselben aus den Jahren 1227, 1233 u.
1254 lesen.'? Allein da ich die erste (die v. J. 1227)
ehemals sowohl in der Fuchs. als in der Potot. Samm-
lung in Händen gehabt, aus der ersteren auch habe
abbilden lassen,!* und dieselbe auch in unserm Asiat.
Museum hier vor mir liegt ; !* und da ich die letzte
(die v. J. 1234) in der chemal. Sprewitz. jetzt Char-
kowischen Sammlung ebenfalls gesehen habe und noch
jetzt im Asiat. Museum vor mir sehe, und da ich auf
allen Exemplaren dieser beiden Tengen mit nichteneliL
Padischah, wie H. Erdmann lies't, sondern Jus Seyd
gefunden habe und finde; und da überdiess auch H.
Staatsrath Senkowski *” und der Verfasser des Auf-
satzes ,,von der Münze, dem Gewicht und Maass in der
Bucharei und Chiwa,“*! auf Silbermünzen des letzt-
gedachten Jahres ebenfalls j.. Seyd, so wie ich, und
nicht oLi5L, wie H. Prof. Erdmann, gelesen ha-
ben: so muss ich glauben, dieser letztere habe sich
wieder, und zwar dreimal nach der Reihe, geirrt und,
Was Ju Seyd zu lesen war, für eliL Padischahk
angesehen; wie er sich auch z. B.Seit.219— 223 dessel-
ben Werkes fünfmal nach der Reïhe geirrt und den Na-
men des, auf den dort aufgeführten Seijariden- und Bu-
weihiden-Münzen vorkommenden Chalifen immer «/-Mu-
ti-lillah gelesen hat, da derselbe doch ef-Taï-lillah zu lesen
war; und wie er auch auf allen seinen neuern Bnchari-
schen Münzen Seit.592—596 immer (5, ,à | Lx ganzge-
gen die Persische Grammatik und auch gegen die offenbare
Orthographie der Münzen selbst, anstatt 5,2 (sole
geschrieben hat. — Den Titel Seyd, eigentlich so viel
als Herr, dann aber in der Bedeutung von Propheten-
verwandter oder Abkômmling vor Mahomet, hatte zu-
erst Nedir Chan um die Mitte des XVIL Jahrhun-
derts seinem Namen beigefügt, weil seine Mutter, die
17) s. dessen Numi Asiat. Mus. Un. Casan. p. 595 u. 696 No.
86. Ai. u. 42.
18) s. Die Münzen der Chaneaus dem ehemal. Fuchs. Kab. Tab.
XVL No, 56.
19) s. Recensio CI. XXIIT. No. 22.
20) s. Senkowski Supplément à l'Hist. gén. des Huns elc. p. 180.
21) in der St. Petersburgischen Handelszeitung v. J. 1828 No. 41 f.
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BULLETIN SCIENTIFIQUE.
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Frau Din-Muhammed Chan's, die (einzige) Tochter
des Mirsa Abu-Talib, des letzten Abkômmlings in ge-
rader Linie vom Imam Aly Rifza war ;* und seit der
Zeit erscheinen seine Nachfolger auf dem Throne von
Bochara fast sämmilich mit diesem, bei den Muham-
medaneren sehr geachteten Titel. Mir Haider aber der
Sohn Murad-Bi's war durch seine Geburt von mütter-
licher Seite ebenfalls zu dem Titel Sey2 berechtigt;
denn seine Mutter, die Schems banüm, war eine
Tochter von Abul-feifz Chan, dieser aber ein Sohn
Subhan-Kulï's, dessen Vater der obgedachte Nedir
Chan war. Fügt man zu den obigen Titeln noch
den bei den Usbeken-Chanen so beliebten Æul-ghasi
(Glaubenskämpfer, eigentl. Vater des Glaubenskäm-
pfers), dessen Mir Haïder in dem ersten Jahre seiner
Regierung sich auf seinem Gelde bediente: so hätte
man die Titel-Etiquette dieses Chanes, wenigstens so
weit sie sich auf seinen Münzen entfalten konnte, so
ziemlich vollständig.
Es verdient jedoch noch bemerkt zu werden, dass
nicht alles Geld unter seiner Regierung auch auf sei-
nen eigenen Namen geprägt worden. Zu verschiede-
nen Zeiten ist es auf seines Vaters Namen geschehen.
So findet man auf Münzen, die von ihm in d. Jahren
1230. 31. 33. u. 34 (1815—1818 n. Ch.) geschla-
gen worden, eine Inschrift, welche ich in dieser Folge-
ordnung lesen mügte : Jlils ynel «sl pres und,
indem ich nach dem |; die im Persischen zwischen
dem Namen des Sohnes und des Vaters so gewühn-
liche Ellipse ol % annehme, also übersetze: Maafumi
Ghasi (der Sohn) Emir Danial's. Maafumi Ghasi**
ist bekanntlich der Titel, unter welchem Mir Haider's
22) s. Senkowski a. a. O. p. 46.
25) Dieser Persische Sprachgebrauch (der seine Aualogie in dem
uns aus der Schule schon bekannten Graecismus Airtuérdpôs 0
Duurrov und Darius Hystaspis findet) wird leider noch sale
von so manchem Orientalisten übersthen, wie £. B. noch ganz
neulich wieder von Hn. Professor Erdmann,
Asial. Unir, Casan. Seit. 217, wo das auf einer Seijariden-
Münze ,a. 861 Astarabadsi‘‘ vorkommende: JA Jyeie #1
gelesen wird: Abu Manfur Waschmegir, da es doch heïssen muss:
Abu Manfur (Glius) Waschmegiri, wie ich das an einem à, O. dar-
Sethan.
34) d. i. der Makellose und der Glaubensheld.
in seinen Num.
Vater ein Sohn des Atalyk Emir Danial (oder Da-
nial-Bi) eben so bekannt ist, als unter seinem eigentl.
Namen Murad-Bi. Zwar meint H. v. Senkowski, die
Aufschrift so gefasst führe, da diese Miünzen 30 Jahre
und später nach Murad-Bi's Tode datiren, zu einem
auffallenden Anachronismus, und er mügle daher sel-
bige auf die Weise, wie es einige hiesige Bucharen
gethan, ergänzen, nämlich also:
wo pa Cyr) Jlils (oil sous ne ÿtesll) yuel
d. i. Der Emir (der Gläubigen, Mir Haider, En-
kel des) Danial (und Sohn des) Maafumi Ghasi.
Mir scheint jedoch eine solche Masse und eine solche
Art von Ellipsen nicht wohl zulässig, und obschon
die Auslegung selbst von Bucharen herrührt, kann
ich doch ihr beizustimmen mich nicht entschliessen.
Das kann ich auch hinsichilich einer andern Lesung
nicht, die der Verf, des oben erwähnten Aufsatzes in
der St. Petersb. Handelsz. 1. c. gegeben hat. Der-
selbe lieset: (3e pyexe Jlils pal und übersetzt:
Der Herrscher Danial, von Got beschülzt, siegreich;
so dass jene Münzen Haïder's als dem Grossvater des-
selben zu Ehren geprägt anzusehen wären. Aber wenn
der Verf, den Titel Maafumi Ghafi dem Danil-Bi
beilegt, so tritt er in offenbaren Widerspruch mit
den Berichten Malcolm's, Meyendorf's u. aa. nach
denen nicht dieser, sondern Murad-Bi es war, wel-
cher jenen Titel führte. Desswegen habe ich, obschon
die Stellung der Inschrift für die letztere Lesung spricht,
doch von derselben abgehen zu müssen und dadurch
eine leichte und natürliche Erklärung zu gewinnen
geglaubt, nach welcher, wie füherhin Murad-Bi auf sei-
nes Vaters Danial-Bi's Namen es gethan ;** so später-
26) Alle Münzen, die ich von Murad-Bi kenne, sind von demsel-
ben zum Gedächtnisse seines Valers geprägt mil der Inschrift:
Jlils jael «sil pr
Der Selige, der Glaubensheld, Emir Danial. Sie sind aus den Jah-
ren 1203. 1204. 1206. 1208 u. 1215 (also zwischen den Jahren
1788 bis 1798 uns. Zeitr.). H. Prof. Erdmann, der auch einige
von diesen Münzen auffübrt (Numi As. p. 598), lässt sie ,,unter
der Regierung des Æmir Daniel Marhum Ghasis selbst geprägt
seyn! Er erinnerte sich also nicht, dass das Arabische p3>7e
merhum einen Verstorbenen bezeichnet und unserm seliz entspricht,
und dass Danial-Bi schon unter Abul-ghasi Mubammed's Chanat
gestorben war, also in den Jahren 1205—15 unmüglich mehr mün-
zen lassen konnie !
91
hin auch Haider auf den seines Vaters Murad-Bi jene
Münzen prügen lassen; wie diess offenbar mit seinen
Münzen aus d. Jahren 1236 und 1239 der Fall ist,
welche die Inschrift führen: (ç;lé pres D bay
Goites Barmherzigheit sey mit Maofumi Ghasi, und,
da sie durch das a, auf einen Verstorbenen hin-
deuten, den Verdacht eines Anachromismus, den H.
v. Senkowski hervorhebt, nicht veranlassen künnen.
Wenn mein Bucharisches Münzmaterial einmal
noch einige nôthige Vermehrungen erbalten haben
wird, so werde ich vielleicht auch der Numismatik
der, für uns hier zù Lande namenilich ein so man-
nigfaltiges Interesse darbietenden Chanate der Bucha-
rei eine Monographie widmen, wie ich es vor emigen
Jahren mit der Numismatik der Mongolischen Dyna-
stie in Persien gemacht habe. Es kann nicht fehlen,
dass da wichtigere Fragen zu besprechen seyn werden.
——— Da —
VOYAGE SCIENTIFIQUE.
1, ExpépiTioN DE M. LE PROFESSEUR NORDMANN SUR
LA CÔTE ORIENTALE DE LA MER None. (Exirait de
deux lettres adressées à MM. Baer et Fuss et lues
le 24février 1837.)
Von dem Prof. v. Nordmann, der mit einem Beiï-
rage von Seiten der Akademie der Wissenschaften im
vorigen Jähre eine Wissenischafiliche Reise nach der Ost-
küste des Schwarzenr Meeres unternommen hatie, va:
ren so lange keine Nachrichten éingesangen, dass man
schon Besorgnisse seinelwegen zu hesen anfing. Endlich
gab ein Brief, den der Reisende am Schlusse des Jah-
res an den Akademiker Baer gerichiet hatte und der
im Januar dieses Jahres hier ankam, von seiner gliück-
lichen Rückkunft Nachricht, schilderte aber auch mit
lebhaften Farbén die Mühseliskeiten und Gefahren, wel-
che H. Prof, v. Nordmann und sein Reise Gefährte,
Herr Th. Düllinger ausgestanden hatten. Die Gefahren
erwuchsen
feindlichen Gesinnung der Bewohner der Kaukasischen
Küste des Schwarzen Meeres, theïls aus dem Klima,
welches in den
theils aus der wilden und gezen Fremde
südlichern Provinzen ausserordentlich
ungünstig auf die Reisenden wirkte, Auch waren beide
von Fiebern, die sie während der Reise befallen hatien,
noch nicht hergeslellt, als diese erste Nachricht abging,
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
Herr Dôüllinger war sogar während der Reise in Min-
grelien sehr ernstlich krank gewesen und ein von
Odessa mitgenommener Diener war ohne Hoffnung auf
Genesung wiedergekchrt, Wie sehr überhaupt diese Ge-
genden den alten Namen des inhospitalis Caucasus noch
verdienen , kann man daraus ersehen, dass von vier Ko-
saken und drei jungén Soldaten, welche nach einander
das Amt des Koches verrichteten, nicht Einer zurück-
gekehrt ist. Fünf von ihnen starben im Laufe des Som-
mers an Krankheïten und zwei vrurden von den Abha-
sen erschossen. Auf jedem Schritte in ganz Abhasien,
schreibt unser Reisende, musste man, das beschränkte
Terrain der Festungen ausgenommen, auf seine Verthei-
digung bedacht seyn. Man weiss, dass ein grosser Theil
von der Ostküste des Schwarzen Meeres erst kürzlich
unter russische Botmässigkeit gekommen ist, und dass
diese nur so weit von den Gebirgsvôlkern anerkannt
wird, als die Kanonen der Festungen reichen, Das Be-
streben der Regierung, dem schändlichen Menschen-
bandel, der an dieser Küste so lange getrieben worden
ist, ein Ziel zu setzen, hat die feindliche Gesinnuns
der Bewohner noch erhôht.
Da ein Theil dieser Gegenden von wissenschaftlichen
Reisenden neuerer Zeit fast gar nicht besucht ist, und
auch von Szovitz, der sie als Botaniker und Zoolog
bereiste und als Opfer für seine Wissenschaft hier starb,
nichts bekannt gemacht werden konnte (*), so wird es
nicht ohne Interesse seyn , einige Auszüge aus den Brie-
fen des Prof, v. Nordmann zu lesen, indem der aus-
führliche wissenschafiliche Reisebericht erst nach kriti-
scher Bearbeïtung aller Materialien zu erwarten ist,
, Von Sewastopol‘“, heisst es in jenem Briefe“,
wo ich mit den Fischern viel zu thun hatte, segelten
wir nach der Festung Gelintschik, im Lande der
feindlichen Schapsugen. Angekommen daselbst den
14. April, haben wir vier Tage unter einer starken Be-
déckung von 150 Mann, einer Kanone und einem Ru-
del Hunde, welche den im Gebüsche versteckten Tscher-
kessen nachzuspüren bestimmt waren, in der Umge-
gend botanisirt und gesammelt, Jede Excursion war mit
Lebensgefahr verbunden und, die Ausbeute keinesweges
befriedigend. Die Umgegend ist kahl und die nicht fern
liegenden Berge sind zu unsicher. Die Besaizung ‘darf
kaum aus der Festung heraus. Das Holzfällen, Wasser-
holen und Weiden des Viehes geschieht nur unter mi-
litärischer Bedeckung. Hier fehlt noch die Zierde der
(*) Die von Szovitz milgebrachten Käfer sind bekanntlich on
Hrn. Dr. Faldermann beschrieben.
95
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
94
0
südlichen Vegelation, welche weiter nach Süden, z.B,
bei Suchum-Kalé, Pizunda u.s. w. eine Fülle und
Pracht entwickelt, die kaum mit Worten wiederzuge-
ben ist Von Gelintschik wurde nach dem zweiten
Standorte Suchum-Kalé gesegelt. Hier und in der
Umgegend blieben wir sechs Wochen, besuchten zu Lande
Kelasura, Iskuria (ol, Dioscurias), Drandi (Dran-
darium) mit den prachtvollen Ruinen eines noch sehr
gut erhaltenen Tempels, Cap Codor, wo ich einige
neue Fische entdeckte, und weiter nürdlich Alt-Su-
chum, Anakopi, Psirelsi, Bambora oder Leh-
nä, die Residenz des Fürsten Michael-Bei, Herr-
schers von Abhasien, ferner Pizunda oder das alte
Pityus, mit dem von Justinian erbauten Tempel. Die
Entfernung von Pizunda nach Drandarium beträst
1410 Werst und wurde mehrmals von uns zu Pferde zu-
rückgelegt. Bei Pizunda fanden wir eine neue Pinus-
Art, Pinus pitiusa m. Die nächste Gebirgskette zieht sich
etwa 50 Werst vom Bambora mit dem Ufer parallel
fort. Mit Hülfe von Michael-Bei und einem Convoi
von Soldaten unternahmen wir eine fôrmliche Kriegs-
expedilion nach dem Gebirgssipfel Hirtscha im Lande
des Volksstammes Psô. Hier hatte noch nie der Fuss
eines Europäers geweilt und wir sammelten, obgleich
wir auf blutrothen Schnee trafen, mit wahrem Enthu-
siasmus, die Formen einer noch nie untersuchten Al-
pengegend. Am fünften Tage -erreichten wir wieder
Bambora, ohne einen Mann verloren zu haben. Fer-
nere Excursionen wurden nach den Flüssen Metschi-
si, Pschandra, Kipse u. s. w. unternommen. Su-
chum:Kalé kann nur etwa im Umkreise einer halben
Werst sicher umsirichen werden. Auf einer dieser Ex-
cursionen pfffen Kugeln um unsere Küpfe und die Re-
lirade über eine Knüppelbrücke musste mit Bajoneiten
und Flintenkolben erzwungen werden. Mit.einem Worte,
die wvenigen \interessanten Gegenstände, welche wir in
Abhasien sammelten, mussten wir mit den Waffen in
der Hand erobern.
» Als die drückende Hitze zunähm, zogen wir weiter,
zuerst zu Wasser nach Illori und dann nach Redut-
Kalé, im Mingrelischen Sumpflande. Von Redut
wrard längs des Ufers nach Poti und St. Nicolai ge-
ritten und die Flora dieser heillosen Küste gesammelt.
Die ganze Sirecke von Poti bis Nicolai ist ein unge-
heurer Wald von Buxus sempervirens, der die Luft mit
seinem Gestanke ‘verpestet, Von Nicolai lenkten wir
links ein und nahmen unser Hauptquartier in Osurgeti
um von da das von Kobuleti nach Suram sich er.
streckende Adsharsche Gebirge genauer kennen zu
lernen. Der sogenannte Weg bis zu diesem Gebirge,
dessen hôüchster Gipfel Katzistava (Menschenhaupt)
heisst, ist eine von herunter rieselndem Wasser gebil-
dete Spalte, welche durch dreissig
bis zum Gebirgsplateau hinaufführt, Sechs Mal haben
slufenartige Absätze
wir diesen Weg gemacht, baulen oben eine Hitte aus
blieben drei Wochen in
der Nähe der Schneegränze, unter grossen Enthehrun-
Balken von Pinus orientalis ,
gen, besuchten das Achalzichsche Gebirge und die
Quelien des Kur. Hier zos sich Düllinger ein Wech-
selñeber zu, das sich später in ein Gallenfieber verwan-
delte, mein Diener ein Nervenfñeber und ich ein schlei-
chendes Fieber. Unser Vorgänger, der fleissige Szo-
vitz, starb an einem Faulfeber, das ihn hier be-
fallen hatte Andrerseits hatte ich hier auch viele Freude
und es gab Momente, in denen ich mich für den glück-
lichsten Sterblichen hielt, Von Osurgeti zogen wir
durch ganz Guriel nach Kutais, dann in die Vorberge
von Letschgum in Mingrelien , ferner durch die Nie-
derung von ganz Imereti, dann wieder durch Min-
grelien, wo der Fürst Dadian uns schnôde genug be-
handelte, und kamen endlich nach Anaklia, von da
nach Suchum und endlich zurück in die Quarantaine
von Sewastopol. ‘
In einem spätern Briefe, den Herr Prof. v. Nord-
mann nach wiederhergestellter Gesundheit unter dem
15. Februar d. J. an den beständigen Secretär gerichtet
hat, giebt derselbe folgende Uebersicht der gesammel-
ten Gegenstände.
15,260 Individuen ,
930 — 950 Species
bilden , unter denen 30 Spec. Cryptosamen sind.
Diese Pflanzen sind gesammelt um Gelintschik,
Pizunda, Bambora, Suchum-Kalé und Drandi
auf der Abhasischen Kiüste ; — ferner längs der ganzen
Küste von Redut-Kalé bis zur türkischen Gränze
am Flusse Tschelok; — in der Provinz Guriel und
besonders auf dem Adsharschen Hochplateau Somlia
zwischen Guriel und Achalzich (auf diesem Gebirge
blieben die Reisenden über der Region des Rhododen-
dron caucasicum drei Wochen und legten daselbst
über 280 Spec. Alpenpflanzen ‘in 5500 Exempl. ein);
in der Umgegend von Trapezunt und Risi, in der
Niederung von Imereti und auf den Letschgum-
schen Vorbergen in Mingrelien, wie auch im Innern
der genannten Provinz.
1. An Pflanzen sind mitgebracht
ESPRIT Lens, Ai sas re dS
2. An Pflanzensämereien und lebenden Pflanzen
155 Species.
5. An Muscheln und Conchylien 500 Exemplare.
95 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 96
a ——_—_—_—————
4. An Insecten, Käfern und Schmetterlinsen teurs et de préparateurs. Si cet exemple donné par M.
3600 Individuen, | Pérovsky est suivi par d'autres chefs éclairés, le temps
5. An Crustaceen, Arachniden und Entozoen 40 Spec a Re Ans Rand. fe poire vale LE
: ’ ‘trie sera aussi connue que celle du reste de l'Europe.
6. An Fischen . . . + + + + 492 Exemplare,
° AE
Hierunter befinden sich mit «ehr wenigen Ausnahmen| Pur répondre aux demandes qui nous sont adressées
alle Species, welche Pallas als Bewohner des Schwar- | de différents côtés au sujet de l'ouvrage: Beiträge zur
zen Meeres und der angränzenden Flüsse angiebt, und
Geognosie des Russischen Reichs von Dr. Chr.
3 , H. Pander, St Petersburg 1830, 4, nous avons
ausserdem mehrere, die als neu für unsere Fauna anzu-
sehen sind.
jugé convenable de déclarer que l'Académie n'est point
propriélaire de cet ouvrage, qu'il a été publié aux frais
7, An Amphibien . . . . , . . 89 Exemplare
8. An Vogelbälgen , . . . . . . 252 Exemplare
de l'auteur et se trouve en commission chez W. Gräff,
libraire, et à Leipzig chez Cnobloch.
Unter diesen sind mehrere Species für den Süden ent.
weder neu oder mehr oder weniger selten.
9. An Säugethieren + . . . . . 20 Fxemplare.
Die mitgebrachten Vôgel und Fische wird Herr v.
Nordmann als Material zu einer beabsichligten Orni-
thologia Taurico-Caucasica und einer Jchthyologie des Pon-
fus benutzen, Die Untersuchung der phanerogamen Pflan-
zen hat Herr Staatsrath Ledebour übernommen.
Die Akademie wird von allen mitgebrachten Gegen-
ständen Exemplare erhalten. Sie freut sich, durch Un-
terstülzung dieser Reise nicht nur zur Erweiterung der
Wissenschaft beisetragen, sondern auch den vaterländi-
schen Theil ihrer Sammlungen wesentlich erweitert zu
haben.
ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES.
Mémoires de l'Académie impé iale des sciences de Saint-
Petersbourg VIE série.
Sciences naturelles Tome 11 livraison 5ème, conte-
nant: Baer, Anatomische und zoologische Untersu-
chungen über das Wallross (Trichechus rosmarus)
und Vergleichung dieses Thiers mit andern See-Säuge-
thieren (avec une carte lithographice et enluminée).
Prix du volume composé de six livraisons 50 rbls. en
Russie, 114 écus de Prusse à l'étranger.
Ueber Doppelsterne , nach den auf der Dorpater Siern-
warte mit Fraunhofers grossem Fernrohre von 1824
bis 1837 angestellten Mikrometermessungen. Ber:cht
an $. E. den Hn. Minister des ôüffentlichen Unter-
richts vom Akademiker F,G, W. Struve. St. Peters-
burg 1837. 8. Prix 2 rbls en Russic, 6 gr. de Prusse
à l'étranger.
———— ue 9 —
CHRONIQUE DU PERSONNEL.
Nomination. Le 13 janvier, l'Académie a élu Adjoint
pour l'histoire et les antiquités russes, M. le docteur
Nicozas OusTrIALOFF, professeur extraordinaire à l'u-
niversilé de cette ville, nomination que Sa Majesté
l'EMPEREUR a daigné ratifier le 5 mars.
Membres décédés. M. le général d'infanterie EMMANUEL,
m. h., mort le 7 février. Mer. EUGÈNE, archevêque-
métropolitain de Kiev et de Galicz, m.h., mort à
Kiev le 23 février, M. le conseiller privé actuel
Excez, m. h., mort à St.-Pétersbourg le 9 mars, et
M. BRANDENBURG, pharmacien, m,. c,, mort à Mo-
hilev en février.
OUVRAGES OFFERTS.
JANVIER.
1. Mémoires de l'Institut royal de France, Académie
des inscriptions et belles lettres T. X. Paris 1833. 4.
T. XII. Paris 1856. 4. 2. Bulletin de la société géolo-
gique de France. T. VIL. feuilles 11—19. Paris 1835 —
1856. 8. Table du T. VI. 3, Recherches sur l'histoire
de la partie de l'Afrique septentrionale connue sous le
nom de régence d'Alger et sur l'administration et la co-
lonisation de ce pays à l'époque de la domination ro-
maine — publiées par ordre du ministre de la guerre.
T. I. Paris 1855, 8. 4. Six dissertations de l'Université
impériale de Helsingfors. 5. Histoire naturelle des îles
Canaries par P. Barner - Webb et Sebin Berthelot,
Paris 1835. Texte livrais. 1—7. 4. Atlas livr 1—6. fol.
6. Deux dissertations de l'Université impériale de Vilma,
7. Eliae Buialsky Tabulae anatomico-chirurgicae C. I,
1828. fol. 8, Herniarum corporis humani tabulae ana-
tomico-pathologicae ac chirurgicae, quas edidere — Chri-
stianus Salomon et Petrus Savenko, C. II. 1835. fol. 9.
Lettre concernant des calculs trouvés dans les canaux
biliaires d'un cerf-volant femelle — par V. Audouin.
(Extrait des annales des sciences naturelles. 1836). 8.
10. De acidi hydrocyanici vi in planias, commeniatio.
Scripsit Henr. Kobe Goeppert. Vratislaviae 1821. 8,
MÉLANGES.
M. l'aide - de - camp général Pérovsky, gouverneur mi-
litaire d'Orenbourg, jaloux de servir : cause des scien-
ces dans la province intéressante confiée à son adminis-
ration, a envoyé à M. Brandt, directeur du musée
zoologique, quatre garçons kosaques qui ont été ad-
mis comme apprentis au laboratoire zoologique et seront
enseignés dans toules les man'pulations techniques de la
préparalion, afin de pouvoir servir plus tard de collec-
Emis le 27 mars 1837.
Tome 1. BULLETIN SCIENTIFIQUE A 7.
PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PÉTERSBOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment uu volume, Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'etranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par lA-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il coutiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
ee divers savants; # Rapports; 5. Voyages scientiliques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
'état des musées; 8. Chronique du personuel de l’Académie. 9, Anuonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
—
SOMMAIRE. NOTES.
10. Sur l'Ural et l'Allai, HELMERSEN.
RS CE EE RE EE ACER DE CEE
NOTES.
10. UEBER DEN URAL UND ALTAI; VON G. v.
HELMERSEN (lu le 24 février 1837).
Wenn die drei grôssern Gebirgssysteme Russlands
der. Ural, Altai und Kaukasus schon wissenschafili-
chen Forschern cin bedeutendes Interesse gewähren,
so sind es die beiden erstern, Altai und Ural, wel-
che in neuerer Zeit durch ihren ausserordentlichen
Metall- und besonders Goldreichthum auch die Aner-
kennung eines grôsseren Publikums gewannen. Grosse
Strecken dieser Gebirge sind bis jetzt nicht nur un-
erforscht, ja sogar noch unentdeckt geblieben, in
den bekannten Theilen derselben sind jedoch die Be-
obachtungen so weit vorgeschritten, dass wir im
-Siande sind von ihnen allgemeine Bilder mit einiger
Vollständigkeit zu entwerfen. Von umfassenden , den
Gegenstand erschôpfenden Darstellungen kann hier
noch lange nicht die Rede seyn, wenn man bedenkt,
dass man sogar in den Europäischen Alpen, die
jäbrlich von einer so grossen Anzahl benachbarter
Geologen, man müchte sagen im Spazierengehn, be-
sucht werden, fortwährend neue Entdeckungen und
erweiterte Schilderungen macht. Seit geraumer Zeit
sind die Alpen bis in ihre hôchsten , innersten Ein-
ôden zum Theil bewohnt und jedem Reisenden zu-
gänglich ; der nôrdliche Ural dagegen weist jeden zu-
rück, der ihm mehr als einen flüchtigen Besuch wid-
men will.
Ich werde nun versuchen jene beiden Gebirgszüge,
welche das asiatische Russland im Westen und Sü-
den begränzen, in ihren Hanptheziehungen gedrängt
darzustellen und mit einander zu vergleichen.
Der Ural ist ein Meridiangebirge, das heisst, ein
solches , das mehr oder weniger genau von Süden
nach Norden streicht. Sein nôrdliches Ende liegt um
einige Grad weiter nach Osten als das südliche und
seine Länge beträgt ungefähr 25 Breitengrade, vom
Nordufer des Aral - Sees bis zum Karischen Meerbu-
sen. Vor wenigen Jahren noch bezeichnete man den
Isthmus zwischen dem Aral und Kaspischen See als
das Südende des Gebirges, neuere Beobachtungen (*)
haben aber gezeigt, dass der geognostische Ausläufer
desselben nôrdlicher zu suchen sey; denn jener Isth-
mus, elwa 600 Pariser Fuss über dem Kaspischen
(*) Im Jahre 1835 stellle der Major Sosi am N.O.-Ufer des
Kaspischen Sees geognostische Beobachtungen an,
9 BULLETIN
See erhaben, besteht aus horizontalen Ablagerongen
neuerer Kalk- und Sandsteine, die dem Ural véllig
fremd sind. Wir!sind dahewberechtigt , das geoëno:
stische Südende des Gebirges in der Gegend anzu-
nehmen, wo Dr. Eversthann âuf’séinér Reïse von
Orenburg nach Buchara ein niederes, von N. nach
S. streichendes Gebirge überschritt, dessen Felsbil-
dungen genau mit denen des Ural übereinkommen.
Der nôrdhchste , ‘von wissenschafilichen” Beobachtern
erveichte: Punkt des Ural liegt. N. W. von der. Stadt
Obdorsk und zeigt, hinsichilich der geognostischen
Verhältnisse, nach den lehrreichen . Berichten, Er-
man’s die grôsste Uébereinstimmung mit dém mitt-
lern Théile bei Jekaterinburg. In ‘welcher Beziehung
aber das Nordende des Gebirges zu der Karischen
Halbinsel oder der Ostküste von Nowaja-Semlja stehe,
ist uns unbekannt. Durch Beérgbau aufoeschlossen und
mebr oder weniger angesiedelt, ist kaum ein Drit-
theil seiner ganzen Länge, nämlich vom 60sten bis
52° N. B., vom Bergrevier von Bogoslowsk bis in
die Gegend von Orenburg.
Eine ganz eigénthümliche Stellung nimmt der Ural
ein zwischen ‘den igrossen Ebenen des nordôstlichen
Eurôpa’s und Nordasiens ,
che er sich von andern Gebirgen der alten und neuen
Welt auffallend unterscheidet, und durch -welche ‘es
‘schwer wird zu sagen, welchem von den beiden
Welttheïlen er eigentlich angehôre, — Der ungeheure
Gébirgszog Stidamérika's begleitet ‘das Westufer die-
ses Continents, zu dem es von seïnér Riesenhôhe
steil abfällt, und nur im Ostén legen sich ihm jene
grossen Ebenen mit ïhren ‘kolossalen Strômen vor.
Die Meridiangebirge Nordamerika’s nähern sich dem
Ural in ïhrer Stellung $Schon mehr; doch walten
noch :wesentliche Verschiedenheiten in der Anordnung
des Ganzen ob. ‘Dén Alpén Europa's nähert man sich
eine Stellung durch wel-
vom Norden wie vom Süden hér auf mannigfaltisen
Stufenländern und vorliesenden Berglandschaften, tiur
an einzelnen Punktén treten Niederungen unmittelbar
bis an ihren Fuss. Der Kaukasus ist nur im Norden
von niederem Steppenboden begränzt, im Süden
schliessen sich ihm Hochebenen und gcringere ‘Berg-
züge an. Die Hochgebirge des centralen Asiens bil-
den die Ränder jener erhabenen und ausgebreiteten
SCIENTIFIQUE.
2 —————_Ù—_—_— ———————"— ——" "— ——————_——
x JL 1100
iPlatau's; und eben diese Plateaubildung ist es, wel-
che die Gesammtmasse Hochasiens charakterisirt. Der
Ural dagegen bildet! die téinzige, isblirté Schwelle
zwischen jenen nordischen Flachländern; ich sage
isolirt, weil es ranméhr erwiesen ist, dass jene son-
derbaren Gebirgszüge , die ihn auf den meisten Kar-
ten mit dem Altai und sogar mit den Hochebenen
Persiens verbinden, sich nur in der Phantasie der
Kartenzeïchner, keinesweges aber in der Naturerheben.
Grôssern Theils ‘streicht der Ural: als-ungetheïlter
Gebirgsrücken verschiedener Breite ohne bedettend
uefe Thaleinschnitte , selten spallet er sich in.zwei
bis drei Parallelketten (Kordilletén ) und ‘huf ‘éih
einziges Mal, im Osten von Orenburg , treten zwei
dergleichen Ketten zu einer Hochebene zusammen,
des Stromes Ural
béspült und welche ôstlich von letzterm in der Kir-
gisensteppe von einer drilten Kordillere begleitet wird.
Dabher fehlen ihm auch fast überall ausgebildete, tief
eingeschnittene Längenthäler , welche durch das Auf-
treten von Parallelketten in der Streichungslinie des
Gebirges bedingt sind , und-jene Thäler entwickelten
deren Fuss vom mittleren Laufe
sich, wie es ’scheint, nurin/einem kleïnen /Theile
des Gebirges, welcher der, Gegend ! von ISlatoust in
der Provinz Orenburg angehôürt.
‘Mit der’betrichtlhichen Länge des’ Gcbirges sümnmnt
dessen ‘Hôhe nicht-überein. Die übertiiébenen ,/ meist
aûf Augenmaass gesrtüindeten Angaben einiger ‘älteren
Séhrifisteller und’ vieler noch 1ébbidbr Bewohner des
Gebirges , schmelzén ‘bei genauerer und sicherer Prü-
fang sehr zusammen. So musste ein Berg des nürdli-
chen }Ural, “der bekannte (Paywdinskoi- Kamen; 1dér
éhemals bis weit über die Wolken hinaufzescholien
‘wurde, barometrischen Messangen zu Folge ;‘aufider
bescheidénen Hôhe 1von 2700 1Fuss ! überdem!Meere
stehn ‘bleiben. Weiter im Nordenerheben sich; ndch
trigonometrischen Messangen des Astronomen Fedo-
roff éinselne Gruppen , wie 2: 7B. :dér Konschäkoff-
skoi-Kämen, zu dem Dreifachen dieser Hühe ;»äm-
Jiéh°8000 Fuss ‘ünd ‘tragén ‘dennoch ‘keinen | ewigen
Séhnée auf ihren Gipfeln , ‘was ‘um *so/méhr' in Er-
staünen setzt , ‘als die Gränze desselben ‘hier schon
in einer Hôhe von 4000 Fuss gesucht werden muss,
wenn man hiebei dieselbe Gränze auf den Gebirgen
102 BULLEMDEN: SICILE NTIFIQUE: 102
os
Norwegens, und zugleich die Biegung der Hsabbérmri) Temperatur, zog sich daher zusammen. und musste
für,die-entsprechenden Gegenden berücksichigt: Grosse)! endlich Risse bekommen.. Ein solcher Riss. entstand
Schuecfelder .erhälten..sich jedoch:an den. nürdlichen! nun auch in. der Richtung des Ural und. aus demsel-
und, ôsilichen Abhängen, jener Hôhen. den ganzen!ben drangen feurigflüssige. Massen. des Erdinnern an
Sommer. hindurch. und führen hier: dieselbe Erschei-| die Oberfläche, zerstôrten und, veränderten zum Theil
nung herbei, die, man auch in andern, Gebirgen,, zum die durchbrochenen Felsarten,, 'erstarrien, dann selbst
Beispiel, den, Salzburger ,Alpen, walirnimmt, wo die! und gaben dem Ural sein jetziges Relief. Diese her-
beiden Gipfel des 9200.Fuss : hohen. Wazmann. am} vorgedrungenen ; erhobenen. Felsarten sind. auf der
Kénigssee, keinen .ewigen Schnee zeigen , ,wobl aber | ganzen Länge des Gebirges, so.weit es bis jetzt be-
eintiefer liegender, Sattel., der sie. verbindet, Uebri-| obachtet, wurde, immer, dieselben, Die Spalte ent-
gens: erhebtsich der Ural nur an sehr wenigen Stel-| stand im Glimmerschiefer, Thonschiefer und. Kalk-
len zu), mebr als 3000 Fuss; die hôchsten, Gipfel!stein und wurde ausgefüllt) durch. Grünstein and Gra-
des südlichen Theils haben 4000 Fuss und reichen | nit (*). Von den letzigenannien nimmt der Grünstein
kaum, über die Waldregion hinaus; an vielen Stellen | gewühnlich die Centralkeue :und den Ostabhang des
aber, sinkt, das, Gebirge, so tief herab,, dass.es diesen | Gebirges, und. viele der hüchsten..Hühen ein, der
Namen, kaum, mehr vendient. So, z. B., auf der)fre-| Granit begleitet diese, am. üstlichen-Fasse in einem
quenten.. Sixasse,, von Perm nach Jekaterinburg, wol|tiefern Niveau und, bildet, bisweilen smarkirte Berg-
man, auf. der. üstlichen Abdachung angekommen, ver-|reihen. — Nur im, südlichen, Théile,des Gebirges,
wundert, nach, dem Gebirge fragt, weil man eine hü-|in der Provinz Orenburg, sind Glimmerschiefer und
gelige, kaum, bemerkbare , Wasserscheide, für, keins | granitartige Massen zu. bedeutender, Hôhe gehoben,
will gelten lassen. Auf dieser günstigen Lokaliät be-| wie an den, bekannten . Bergen, Taganai, Jurma und
ryht aber die Môglichkeit. eines ungehinderten ; leb-|'Tremel, die eine. Hôhe von. 3500. bis 4000 Fuss
haften Verkehrs, zwischen dem Europäischen und Asia-| über, dem Meere behaupten.
tischen, Russland, zu jeder, Jabreszeit, In den Alpen| Nun sind aber Granite und Grünstein nicht geeig-
überwand, nur, die jungeheure Anstrengung des, Men-| net, einem Gebirge interessante, malerische Umrisse
schen durch. Anlegung bequemer Strassen. das, natür- | zu. geben ; wir. sehn, daher am Ural. hunderte von
liche Hinderniss, das ein Hochgebirge den Wande-| Meilen die langweiligsten, Formen in, ermüdender
rungen, entgegenselzt, und, in Asien wird, der; hobe| Wiederholung sich -hinzieben,, langgezogene;. dachfôr-
Hindukusch den. Karayanen von Buchara nach Kabul| mige Kuppen mit ewig wiederkehrenden Abhängen
noch Jahxhunderte. lang, eine hemmende Wand blei-| von, 45 Grad.
benx welche sie, jetzt gern auf einem Umwege von| Als grosse Seltenheit tritt. bie und. da ein auffal-
vielen Tagereisen, umgebn. lender, markirter Felsengrat. von Quarz oder graniti-
Die geringe Hühe des Ural bedingt sein Ansehn, seine | schem Gesteine auf und gewährt eine angenchme Er-
Physiogaomie, nur zum Theil;: um uns ein vollständige: | holung, von dem, ewigen. Einerlei. Hier. verdient vor
res, Bild von derselben, zu, machen ; müssen,wir alle | züglich die pittoreske. Umgegend der. Gewehrfabrik
seine Hauptzüge zusammenfassen,, 1m Geiste der, neuern | Slatoust genannt zu, werden, in deren Nähe der
Grologie zu, sprechen; erhob. sich diess Gebirge aus| schôngeformte, dreigipfelige. Taganai sich erhebt, der
einer Spalle; welche. zu einer. früheren, Bildungszeit | von jedem Reisenden in -jener Gegend zum Ziel ei-
unserer, Erdoberfläche. in der erstarrtens, in Abküh-! ner Excursion gemacht wird. Nicht weniger einfér-
lung ,begriffenen, Erdkruste in der Richtong von Sü-| mig.als die Berggestalten sind die Thalbildungen des
den nach Norden entstand ;. oder mit andern_ Wor- eigentlichen Gebirges, die.meist einen. sanfien, un-
D ie hs nr EE
n ‘ o .: bd ?/| bilde sgenannt , denen untergeordnet zablreiche andere, mit ihnen
die feste Kruste verlor fortwährend von ihrer hohen:;| verwandte uod. nicht. verwandie am Ural auftreten,
105
bestimmten , monotonen Charakter haben. Da jedoch,
wo dieselben ôstlich und westlich jene schiefrigen
Felsarten erreichen, unter und zwischen denen die
Grünsteine und Granite hervordrangen, 1reten man-
nigfaltigere Formen der Thäler und bisweilen soge-
nannte schôüne Gegenden auf, an denen der Ural
sehr arm ist.
Fast zwei Drittheile seiner ganzen Länge sind vom
Norden her mit dichtem Walde besetzt. Jeder Wohn-
platz, jeder Acker und Wiese wie jede Strasse ist
dem finstern Dickicht mit der Axt abgewonnen. Wer
in die Wildnisse des nürdlichen Gebirges vordringen
will, muss sich im eigentlichsten Sinne des Wortes
durchschlagen ; und ist dies gelungen , so hat er ei-
nen bodenlosen Sumpf erreicht, über den mit unend-
licher Mühe eine Brücke aus jungem Nadelholze ge-
schlagen werden muss und an dessen gegenüberlie-
gendem Ufer der Kampf mit dem Walde aufs Neue
beginnt. Die vielen, fast ununterbrochenen Sümpfe
des nôrdlichen Ural erschweren hier die Communica-
tion im Sommer so sehr, dass zu bequemern Reisen
und grossen Transporten an Waaren und Lebensmit-
teln der Winter gewählt wird, während im südli-
chen, wald- und sumpflosen Theile diese Jahreszeit
durch heftige Schneestürme viele Verbindungen ganz
aufhebt. Wenn im Norden verschiedene Nadelhôlzer
mit ungemeiner Kraft und Schônheit aufireten und
den düstern Charakter grossentheils bedingen, so wer-
den sie gegen die Mitte und den Süden des Gebirges
mebr und mehr von Laubhôlzern und namentlich von
der Birke verdrängt, die ihrerseits dann wieder dem
Grasboden der Steppen weichen müssen. Dieser bil-
det sich schon auf dem 53sten Grade der Breite,
etwas nôrdlich der Parallele von Orenburg , aus und
gewinnt weiter nach Süden vollkommen die Ober-
hand. Mit dem Walde verschwinden Sümpfe und
Quellen. Der dürre Boden, nur im Frühjahr von
schmelzendem Schnee bewässert , bringt einen spärli-
chen Graswuchs hervor , der schon im Mai und Juni
von der Sonne versengt wird und durch seine gelbe
Farbe der Steppe das Ansehn eines todten Sandmec-
res giebt. Der Gegensatz jener Waldregion und der
Steppe spricht sich noch auf mannigfaltige Weise in
den Flussläufen, den klimatischen Verhältnissen, dem
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
om
104
Charakter und der Lebenswcise der Bewohner aus.
Die zahlreichern Flüsse der VWValdregion, getränkt
von Sümpfen und Quellen, strômen lebhaft und was-
serreich in gleichmässig entwickelien Betien, und
viele von ihnen dienen als willkommene Wasserstras-
sen aus dem innersten Gebirge ins ebene Land hin-
aus. Die Steppenflüsse dagegen, weit geringer an Zahl,
versiegen im Sommer oft ganz ; nur die grôssern von
ihnen leben, wie man sich auszudrücken pflegt,
auch in der warmen Jahreszeit, wo denn bei dem
geringen Wasserstande die sonderbare Form ihrer
Belten hervortritt.
Ont lange, schmale Becken mit scheinbar stehendem
Diese bilden nämlich von Ort zu
Wasser , welche durch unanschnliche , oft unterirdi-
sche Gcrinne mit einander in Verbindung sichn. Die-
sen Charakter hat sogar der Fluss Ural, den man
sich als einen wichtigen Strom zu denken gewohnt
ist; im heïssen Sommer ist er so wasserarm, dass
man ïihn noch bei Orenburg durchwaten kann, wo
er doch schon die grôssere Hälfie seimes Laufes zu-
rückgelegt hat.
Ruft nun schon der Unterschied in der gcographi-
schen Breïte im nôrdlichen und südlichen Theile eine
wesentliche Verschiedenheit des Klima's hervor, so
trägt hierzn die verschiedene Oberflächenbeschaffenheit
nicht weniger bei. Im Norden erwärmt sich die nass-
kalte Luft der Wälder während eines Sommers von
vier Monaten nicht hinlänglich, um über den 60sten
Grad hinaus noch Getreide und Garienfrüchte zur
Reife zu bringen; im Süden gedeihen Melonen auf
freiem Felde, der Sommer währt daselbst sechs Mo-
nate und wird durch seine Hitze unerträglich. Aber
die grosse Trockenheit der Luft begünstigt hier die
Ausbreitung des Steppenbodens, indem sie den Wald-
wuchs unterdrückt, wozu noch die unglückliche Ge-
wohnheit der Kirgisen kommt, das dürre Gras der
Steppe aus verschiedenen Gründen in Brand zu ste-
cken. Der Norden des Ural ist von Wogulischen
und Ostjakischen Jägerfamilien so spärlich bewohnt,
dass hier die gewôhnliche Rechnungsart der Stalisti-
ker von Seelen auf die Quadratmeile nicht mebr an-
zuwenden ist. Der mittlere Theïl ist von Bergleuten,
von ackerbautreibenden Vôülkcrn und halbnomadischen
Baschkiren besser angesiedelt ; vom Süden aber, ‘zu
105
dem ein Theil der Provinz Orenburg gehôrt, genüge
es vergleichungsweise zu sagen, dass das Gouverne-
ment Orenburg so gross ist wie Frankreich, so viel
Einwohner hat wie die Stadt London und dass es
darin einen Flichenraum von 180,000 Quadratwerst
giebt auf dem keine Stadt steht.
Alles was die Europäischen Alpen so schün macht
und was man häufig mit dem Namen Schweizernatur
bezeichnet , fehlt dem Ural. Es fehlt ihm jener Kalk-
stein der Hochalpen mit den mannigfalüigen , maleri-
schen Contouren, es fehlen Eisberge und Gletscher,
schône Matten und tiefe Thäler, es fehlt die Fülle
der Giessbäche, VWVasserfälle und Seen. Ein düste-
res, sumpfges Waldgebirge liegt vor uns, das sich
endlich in dürrem Steppenboden verliert.
Aber für diesen Mangel an äusserer Schônheit ist
es durch kostbare Schätze seines Innern reichlich
entschädigt. Nicht nur bietet es an edlen und uned-
len Metallen eine kolossale Ausbeute dar, sondern es
bereichert alle Mineralienkabinette der Welt mit ei-
ner Reihe der schônsten Stufen. Krystallisirte Mine-
ralien kommen daselbst in einer Grôsse vor, wie sie
kaum wieder anzutreffen ist. Man hat Feldspathkry-
stalle, vom Ural: von Dreiviertel Fuss Durchmesser ,
Zirkone, die ein halbes Pfund wiegen, Smaragde von
niegekannter Grôsse und einen Beryll, der als Mar-
schallstab gebraucht werden künnte.
Die reichsten Metallausbrüche fanden am Ostab-
hange statt. Hier liegen unerschôpfliche Vorräthe der
besten Eisenerze, welche die Natur in Gestalt schrof-
fer Berge emporhob, die aus mehr oder weniger rei-
nem Magneteisen bestehen, und am Ostfusse des Ge-
birges auf einer Linie sich erheben, die diesem pa-
rallel von Süden nach Norden läuft. Hier liegen an-
sehnliche Kupfergruben und die reichen Goldlager,
die schon seit geraumer Zeit eine jährliche Ausbeute
von {20 bis 140 Centner Gold geliefert haben. Vom
ganzen Ural, das heisst vom ôstlichen und westlichen
Abhange, wird jährlich eine Metallmasse von etwa
7,580,000 Pud zu einer Gesammisumme von ungefähr
35 Millionen Rubel ausgeführt, wovon 15 Mill. für
Eisen, eben soviel für Gold und Platin, und der Rest
für Kupfer.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
106
Das Vorkommen des Goldes in Sandlagern am Ost-
abhange des Gebirges gab Anfangs Veranlassung zu
den wunderbarsten Hypothesen von einer gewaltigen
Fluth, welche dieses Gold aus dem asiatischen Con-
tüinent herbeigeführt und an dem Ural sollte abgesetzt
haben. Bis auf den heutigen Tag sehen einige Gcolo-
gen in einer solchen Wassersnoth den Schlüssel zu
allen Erscheinungen , die das Vorkommen des Wasch-
goldes begleiten. Ein Anderer lässt die goldhaligen
Sandlager als dickflüssigen Brei auf die abenteuer-
lichste Weise aus dem Innern der Erde aus Spalten
hervordringen , was wohl eine ultraplutonische Erkli-
rungsart seyn dürfte. WVer aber diese Erscheinungen
an Ort und Sielle mit Ueberlegung prüft, wird sich
sehr leicht davon überzeugen, dass die ursprüngliche
oder primitite Lagerstätte des Goldes allemal in der
Nähe der secundären, das heisst, der goldführenden
Sandlager nachgewiesen werden kann.
Atmosphärische Einflüsse zerstôrten allmälig den
goldhaltigen Fels und der hierdurch erzeugte Schutt
wurde vom Wasser in den Thälern und Schluchten:
zusammengeführt. In vielen Fällen ruhen die Sandla-
ger noch auf goldhaltigem Gestein und sind von dem-
selben umgeben, bisweilen aber sind sie auf Felsar-
ten abgesetzt, in denen nie Gold vorkommt; noch
ist jedoch der Fall nie eingetreten, dass man in der
Nachbarschaft eines Goldsandlagers nicht goldführende
Felsarten in einem hôhern Niveau hätte auffinden
kônnen.
Seit einem Jahrhundert erst drang europäische Ci-
vilisation zum Ural vor, aber sie verbreitet sich hier
mit rascherem Schritte als in den Gebirgen der neuen
Welt, wo der Kampf der Civilisation mit dem Ur-
zustande ungleich hartnäckiger ist; und diesen ra-
schen Fortschritt verdanken wir wohl vorzüglich dem
Bergbau, dessen kolossaler Betrieb, auf europäische
Kenntnisse gegründet, neues Leben verbreitet und
fortwährend unterhält. Bergstädite und Grubenreviere
wurden zu festen Punkten, von welchen die Civili-
sation sich schnell nach allen Richtungen hinbewegte.
Nachdem der Ural auf diese Weïse für Europa ge-
wonnen war, wurde es nun nicht schwer, die gros-
sen Länderriume des nordasiatischen Tieflandes zu
durchwandern und den Bergbau mit seinen wohlthä-
107
BULLETIN SOGHIE NT HRIQUE:
tigen Folgen auf die entferntern Gebirgszüge Sibiriens
überzutragen, wobei der Ural stets die-Rolle eines
Fundamentes spielte, auf welchem weiter, gebaut wurde.
Der rasche Fortschritt. der Kultur -beruht hier ledig-
lich auf der, dem Bergbau, günstigern, Gestaltung
und Zusammensetzung des Gebirges. Der südliche
Theil desselben, der seiner, Natur, nach , dem asiati-
schen Steppenboden .angehôrt ; ist bis: auf den. heuti-
gen Tag der Schauplatz, grosser, und. kleiner. Vôlker-
wanderungen geblieben.
Wenden wir uns nun vom Ural zum Altai, so
betreten wir zunächst das grosse sibirische Tiefland ,
das nur in seinem Süden einen kulturfähigen Boden
in der Gestalt eines schmalen , langgezogenen Saumes
darbietet, welcher sich sechnell zu einem Colonielande
des Europäischen Russlands gestaltete. Die grossen
Strôme dieses Tieflandes, im Innern des Altaisystems
entspringend, nehmen ihren Lauf sämmilich nach Nor-
den, durchstrômen in ihren untern Läufen ein sum-
pfgfelsiges Flachland mit polarischem Klima und er-
giessen sich endlich in ein eiserfülltes, unbeschiffba-
res Meer, rweshalb sie als keine bereichernde Aus-
stattung dieses Erdtheils zu betrachten sind.
Was uns nun auf dem Wege zum Altai vorzüg-
lich auffällt, sind die kaum . verkennbaren Spuren.. ei-
nes chemals vorhanden gewesenen Meeres , zwischen
Europa und Asien. Denken wir uns nämlich die,
Wasserfläche des Aral- und Kaspischen Sees nur um
ein Geringes hôüher als ihren gegenwärtisgen Stand ,
so würde sie eine breite Furche ausfüllen, welche
sich, in nordôstlicher Richtung von jenen Seen, am
Ostfusse des Ural binzicht und durch eine Reihe von
Senkungen des Bodens bezeichnet ist, die durch
zahlreiche Gruppen von Salzseen an einen trocken-
gelegten Mecresboden erinnern. Vielleicht waren, die
Erhebung des Ural und Altai und das Verschwinden
dieser Meeresscheide Resultate einer und, derselben
Katastrophe einer frühern Lebensperiode unsers Pla-
nelen.
Wie im NW, der Ural, so bilden die Vorberge des
Altai in SO. die Ränder, dieser merkwürdigen, Furche,
deren Lokalitäten zu erforschen eine sehr interessante
Aufoahe wäre.
das, nôrdliche, Randgebirge. des centralen, Hochasiens,
vom Ochotzkischen : Meerbusen., bis. zum, obern : Ir,
tysch, welchen;ungeheuern-Raum .es, unter verschiedes
nen Benennungen durchläuft. Altai im engern Sinne,
bezeichnet nur den westlichen. Ausläufer dieses von,
O. nach W. streichenden Zuges, vom, Meridian, des
Telezkischen, Sees bis, in die Gegend der berühmten
Silbergrube Smeïnogorsk. (Schlangenberg), und dieser
Theil des grossen Randgebirges ist es, den wir hier
betrachten wollen. — Steigt man aus jenem, Flach-
lande auf dem bezeichneten Wege von Norden her
zum, Fusse des Gebirges an, so tritt man, bald in
ein Bergland von mässiger Erhebung. Wasserreiche
Flüsse verkünden durch ïhre Breite, ihren raschen
Lauf und durch ungeheure Ablagerungen fremdartiger
Felsgeschiebe die Nachbarschaft des hôbern Gébirges.
Folgt man dem Laufe derselben-aufwärts, so erhe-
ben sichdie Felsufer immer hüher und steiler; bald
erweitert sich das Thal zu einer üppigen Wiese oder
einem frachtbaren waldbedeckten Ackerboden , oder:
es wird zu einer tiéfen Felsenkluft mit verticalen
Wänden zusammengedrängt, die den Reisenden n6:
thigt den Fluss zu verlassen und die Hôhe zu erstei-
gen. Von dieser erblickt er endlich im Süden die:
zackigen Gipfel des schneebedeckten Hochaltai ; wel-:
che in ihren Formen andre Felsarten verkünden als
wir am Ural kennen lernten. Die schônsten Natur-
scenen ,entwickeln. sich mit. immer grôsserer, Mannig-
faligkeit., Die reissenden, Bergstrôme , wie der Basch-
kaus und Tschulyschman , die. beiden Quellflüsse, der
Bija, stauen, sich in ibren, Hochthälern zu prachtwol,
len. Alpenseen an, in welche. sich. von .allen Seiten,
her, Wasserfälle und, Giessbäche ,stürzen., Am .Telez:,
kischen,.See .fallen diese, so, schnell und in, solchér.
Menge aus der. Region des schmelzenden Schnees.
herab, dass sie.das Wasser des, Sees.mitten 1m Som-
mer, auf,3;°5 (Reaumur ) abkühlen , daher, man bei,
seiner, Beschiung. von, empfndlicher, Kälte zu ;leiden.
hat., Der, Inner; Altar ist. bis. jetzt, fast ,ganz .unbe-.
wobnt,. wenn aber, -einst. eine, zahlreiche,;. civilisirie;
Population sich. in ihm,bewegt, wird er, wieudie,
Alpen der Schweiz und, Tyrols ; der, gefeierte, Tum-,
melplatz von Tausenden von Reisenden werden, die;
109
sich an seinen Schônheiten eben s0 ergôtzen kônnen,
ie an denen des Berner Oberlandes und des Thales
von Chamouny.
Von dem Ural ist er, wie wir sehen, in Allem
verschieden und vor ihm ausgezeichnet durch grôssere
Breite, bedeutende Hôhe, schônere Thalbildung und
andere Berggestalten, Die Hauptmasse des hühern Al-
tai ist zusammengesetzt aus Thonschiefer , Porphyr
und Granit. Diese Gesteine, im Verein und einzeln,
bilden mehrere parallele Ketten, die durch grossartige
Längenthäler von ‘einander getrennt sind und sich
häufig in die Region des ewigen Schnees erheben,
deren Gränze hier auf einer Hôühe von 7 bis 8000
Fuss liegt. Der Culminationspunkt des Gebirges, der
Berg Belucha an den Quellen der Katunja, steigt fast
zu der Hôhe des Schweizer Wetterhornes und der
Jungfrau, nämlich zu 11000 Fuss an, mehrere im-
posante Schneespitzen tragend, die bis jetzt noch
von keinem Menschen erstiegen wurden. Die neuesten
Forschungen an diesem Altaischen Montblanc , welche
wir dem unermüdlichen Eïfer des Dr. Gebler ver-
danken, haben die Entdeckung eines schônen Glet-
schers zur Folge gehabt, dessen Existenz um so
mehr interessirt , als man der trockenen Atmosphäre
jener Gegend die Fähigkeit absprechen wollte, wirk-
liche Gletscher zu bilden. — Grünstein tritt am Altai
in sebr untergeordnetén Verhälinissen auf, bedingt da-
her auch nicht die Hauptformen , wie wir diess am
Ural sahen. Am mächtigsten scheint er sich in der
Gegend der Hochebene des Korgon entwickelt zu ha-
ben, welche im Verein mit einigen sehr breiten,
steppenartigen Hochthälern dem Gebirge schon ganz
den Charakter cines innerasiatischen giebt, 6bwohl
diese Formen sich erst weiter im Süden in ihrem
ganzem Umfange ausbilden.
Nach Westen sinkt das Hochgebirge allmälig ab,
verliert nach und nach seine Waldbekleidung und
xerschwindet endlich unter dem Meridian von Ust-
kamenogorsk im Steppenboden-des Flachlandes, des-
sen wir vorhin erwähnten. Erinnert diess einerscits
an die Verhältnisse des südlichen Ural, so treten
“hier andrerseits jene grossen klimatischen Verschie-
denheiten nicht hervor, weil wir hier nicht den
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
110
Hauptunterséhied : von Süd and!Nord , :sondern von
West und Ost vér uns haben,
Eins jenér $rossen Längenthäler , die den Altai
durchzichen, das Thal der ôbern Bachtarma scheidet
den nérdlichen , russischen Antheil des Gebirges von
dem südlichen , : chinesischen. : Dieser : südliche Theil
ist häufig und bis in die neuesten Zeiten als ein be-
sonderes Gebirge mit dem Namen des! Grossen Altai
angeführt worden imGegensatze zu dem nôrdlichen,
sogenannten Kleinen Alai, Abgeséhn von dem Un-
passenden dieser Benennangén ; die/weder in der Na-
tur ‘begründet scheinen, noch von den Bewôhnern
angenommen sind ; dienen sie nur:um einen Irrihum
zu erhalten, den ein Kartenzcichner von dem andern
erbt. Der chincsische Akai bildet mit dem russischen
nur ein und dasselbe Ganze ! und essist kein Grund
vorhanden; sie ‘als zwei, :sogar in-ihter Richtung
verschiedene Gebirgszüge auftretén-za lassen.
Was'nun den Metallreichthum anlangt, so bestcht
dieser im Altai in goldhaltigem Silber , das 'sich ge-
diegen und vererzt-an solchen Stellen vorzüglich reich
entwickelt zu haben scheint, wo Porphyr ‘und Thon-
schiefer einander berühren. Die jährliche Ausbeute
betrâgt 1000 Pad, welche in’ drei sogenannten Ka-
ravanen den langen Weg von Barnaul nach Peters-
burg'machen , wo sie vom Golde:geschieden werden.
— Das Waschgold ; das seit einigen Jahren in stets
wachsender Menge im ôstlichen Theïle des Tomski-
schen Gouvernements gewonnen wird ‘und einen un-
geheuern Scliwarm von Erzsüchern herbégelockt hat,
gehôrt nicht dém Altai selbst an , séndérn einem Ge-
birge, das sich ‘anter dem Meridian dés Telezkischen
Sées im rechten Winkel von demselbén :trennt und
nach Norden läuft, wo és ungefähr in der Parallele
von Tomsk sich verliert. Aufden Kattén wird es
Abakanskisches ; Kusnezkisches ‘und Alatau - Gebirge
genannt. Seiner Richtung , seiner innern: Zusammen-
setzung und mithin auch seinen Formen nach , à hat
es vom Ural die unverkennbarste Acbnlichkeit; es
ist in der That mur eine Wiederholung desselben ,
aber von ‘geringerer Länge. Die Analogie geht so
Weit, ‘dass auch hier der Ostabhang goldreich , dèr
Westabhang ‘aber viel ärmer ist, Als Privatleute, von
der Gegenwort des Goldes am Alatau überzeugt, bei
111 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 112
© TT (
der Regierung um die Erlaubniss einkamen, es ab- verwandien aus, und in einem noch hôühern Grade
bauen zu dürfen, wurde ihnen der ôstliche Abhang |gilt diess von. einer kleinen Välkerschaft, die für
angewiesen, der westliche aber der Krone vorbehal-| das grüssere Publicum , und besonders das ausländi-
ten. Hierin ist wohl der Hauptgrund zu suchen, dass | sche , erst vor einigen Jahren entdeckt wurde. In ei-
die Privaten sich in kurzer Zeit bereicherten, der |nem schônen Thale des Hochaltai, das rings umher
Gewinn der Krone hingegen unbedeutend ausfiel, da | nur durch die schwierigsten Gebirgspassagen mit der
die geologische Eigenthümlichkeit des Terrains zu|übrigen Welt zusammenhängt, leben die Nachkom-
Gunsten der Erstern wirkte. — Für die Wissen-| men begnadigter Räuber und Suäflinge. Von der Re-
gierung wegen ihres altgläubigen Sectenwesens ange-
griflen, flohen sie, anfangs in geringer Zahl, ins
uefere Gebirge, von wo her sie, um ihr Leben zu
fristen , ihre Nachbarn beraubten. Bald gesellten sich
Sträflinge zu ihnen oder andere Verfolgte zogen ih-
nen nach; der Haufe mehrie sich, man erbaute Hüt-
ten, fing an neben dem Raube auch Ackerbau zu
treiben und versorgte sich mit Weibern nach dem
Beispiele der Rômer, das heisst, man nahm sie von
den nächsten Nachbarn mit gewaffneter Hand. Es ist
Factum, dass in einem dieser Dôrfer der Sohn den
Vater erschlug, um seine Mutter zu heirathen, und
von seinem Bruder um derselben Ursache willen er-
mordet wurde. Nachdem nun diese Bande, der im-
merwährenden Verfolgung durch militairische Streif-
commando's müde, bei der chinesischen Regierung
vergebens um Aufnahme nachgesucht hatte, wurde sie
von der russischen begnadigt , und ihre Nachkommen
leben als friedliches, kräftiges, wohlhabendes Vôlk-
chen , bei dem der Reisende die gastfreiste Aufnahme
findet.
Wer den Altai gesehen hat, dem bleibt der Ein-
druck <einer schônen Gebirgswelt unvergesslich und
bietet ihm für seine Lebenszeit eine erhebende Erin-
nerung.
schaft aber würde viel mehr gewonnen werden, wenn
man die Untersuchungen demjenigen Punkte zuwen-
den wollte, wo der Alatau und Altai zusammentref-
fen. Dergleichen Beispiele gehüren in der Geognosie
zu den seltenen und geben die wichtigsten und be-.
lehrendsten Aufschlüsse über den Bildungsgang der
festen Erdrinde, die wir bewohnen. Den Altai be-
wohnen Tataren oder Teleuten ;. Kalmüken und ein-
gewanderte Russen. Von den erstern, die ein Ge-
misch von Mongolisch und Türkisch sprechen , müchte
es schwer seyn nachzuweïsen, welchem der nordasia-
tischen Vülkerstimme sie ursprünglich angehüren. Sie
sind Jäger:und Ackerbauer, Die Kalmüken bewohnen
den innern Altai and scheinen sich geflissentlich von
den Ansiedelungen der Russen zu entfernen , mit de-
nen sie übrigens einen lebhaften Verkehr unterhalten,
der vorzüglich auf Tauschhandel beruht. Sie sind
Nomaden , Hirten und Jäger und bezahlen ihren Tri-
but an die Krone in Thierfellen, wie die Teleuten.
Ein Theil derselben heisst der Doppeltzinspflichtige ,
weil er sowohl nach China als Russland Tribut zah-
len muss. Diess sind éigentlich chinesische Untertha-
nen, die der russischen Regicrung eine Abgabe zah-
len {ür.die Erlaubniss auf demjenigen russischen Ge.
biete des Gebirges bleiben zu dürfen, der vor dem
Abschlusse der Tractate mit China, als zu letzterm
gehôrig betrachtet wurde.
Die Russen ‘beschäftigen sich mit Acker - und Berg-
bau. Die bei weitem wohlhabendere Classe derselben
treibt Ackerbau und Handel, mitunter Pferde - und
Bienenzucht. Die Dôcfer der, Altaischen Russen zeu-
gen von Wohlhabenheit, von freiem, frohem Verkehr.
Ein schôner, hoher Wuchs, glückliche Gesichtsbil-
dung, gewandte, kräftige Bewegungen und ein siche-
D S—
AAÈE és Her lt pénis hé Rp Re RO
Emis le 81 mars 1837.
EEE en
res, ungezwungenes Benehmen zeichnen den Bewoh-
aer dieser Dôrfer vor vielen seinér europäischen Stamm-
Tome II.
BULLETIN SCIENTIFIQUE NW 3.
PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PÉTERSBOURSG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à Sf.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'etranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l'A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il coutieudra les articles suivauts: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2, Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
r divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
‘état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
—
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 4. Sur le mouvement propre du système solaire. ARGELANDER. — 6. Materiaux pour
servir à la connuissance du squelette des oiseaux. BRANDT. — NOTES. 11. Blocs de roche errants, observes sur la côte de la Fin-
lande. BAER. — , 12. Note sur le sucre de lait, Mess.
————————…—…—…—…_…—_—_—_—_—p——s
EXTRAITS DE MÉMOIRES.
deutend nôrdlich vom Aequator liege, folglich nahe-
zu mit demjenigen übereinstimme, den schon der äl-
tere Herschel für die Richtung der Sonnenbewegung
angegeben habe. Er hoffe, durch eine künflisge um-
sichtige Bearbeitung des in seinem Catalog gegebenen
Materials die Sonnenbewegung genauer bestimmen zu
kônnen, Diess ist von ihm in einer Abhandlung ge-
schehen, welche der Akademie am 3. Februar 1837
vorgelegt worden ist. Ein Bericht über diese Ab-
handlung muss zugleich den Catalog berühren, da die-
ser die Grundlage zu jener gegeben hat.
Der Werth einer wissenschafilichen Arbeit kann
theils nach ihrer eigenthümlichen Vollendung beur-
theilt werden, theils nach der aus derselben hervor-
gehenden Erweiterung der Wissenschaft. In beiden
Rücksichten gehôren die vorliegenden Arbeiten Ar-
4, UEBER DIE EIGNE BEWEGUNG DES SONNENSY-
STEMS , HERGELEITET AUS DEN EIGNEN BEWE-
GUNGEN DER STERNE; VON FR. ARGELANDER
(lu le 3 février 1837).
Rapport Jait à l'Académie par M. STRUVE, et lu le 10
mars 1831.
Gegen das Ende des Jahres 1835 erschien Arge-
lander's Fixsterncatalog unter dem Titel :
D LÆ stellarum fixarum posiliones mediae ineunte
anno 1850. Ex observationibus Aboae habitis de-
duxil, aliorumque astronomorum posilionibus com-
paravil subsidiaque ad supputandos locos apparen-
les inservientia adjecit. Argelander.. Helsingfor-
gelander's zu den wichtigsten astronomischen Erzeus-
siae 1835.
nissen unserer Zeit. Der Fixsterncatalog giebt die
In, der Einleitung dieses Werks kündigte der Ver-
fasser an, dass die von ihm bestimmten eigenen Be-
wegungen der Fixsterne die Fortrückung des Sonnen-
systems im Weltraume auf eine deutliche Weise an-
zeigen , und zwar nach einem Puncte hin, der ohn-
gefähr 270° den geraden Aufsteigung habe und -be-
mittleren Oerter von 560 Sternen für das Jahr 1830
mit einer Genanigkeit, die den strengsten Forderun-
gen, entspricht ; liefert aus der Vergleichung dersel-
ben! mit, den Positionen, die Bessel aus Bradley's
Beobachtungen für 1755, abgeleitet hatte, die densel-
ben zukommenden eigenthümlichen Bewegungen mit
115
einer unbezweifelbaren Genauigkeit, rüstet sdie mitt-
leren Oerter mit allen Hülfsmitteln aus, um aus ih-
nen die schéinbaren für.jede ÆEpochel mit Sicherheit
und Leichtigkeit abzuleiten , und enthält über viele
Sterne in den Anmerkungen wichtigé Einzelnheitén.
Die Abhandlung über die Bewegung des Sonnensy-
stems entscheidet eine seit mehr als 50 Jahren in
der Astronomie obschwebende Frage, ob das Sonnen-
system eine Fortrückung im Weltraume habe, welche
aus der scheinbaren Ortsveränderung der Fixsterne
erkennbar sei, auf eine unumstôssliche Weïise beja-
hend , und erhebt so eine bisher sehr schwach be-
gründele, ja zuletzt fast aufgegebene Hypothese bei-
nahe zur mathematischen Gewissheit.
Die Geschichte dieser Frage gibt S$. 1 der Ab-
bandlung mit folgenden Worten :
» Von jeher haben die ausgezeichnetsten beobachten-
den Astronomen sich bemüht, die Stellungen der Fix-
sterne gesgen gewisse feste Linien und Punkte, so ge-
nau es ihre Hülfsmittel zuliessen, zu bestimmen. Hier-
bei leitete sie wol nicht allein das Interesse, das diese
Himmelskürper an und für sich darbieten, oder, ‘wie
Plinius von Hipparchus erzählt, der VVunsch den
Nächkommen eine genaue Beschreibung des gestirnten
Himmels zu hinterlassen, damit etwa neù entstandene
Sterne sogleich als solche erkannt ; verschwundene s0-
gleich vermisst werden kônnten; sondern gewiss auch
die Ueberzeugung , dass nur durch genaue Fixstern-
positionen die Mittel, auch die Bewegungen der Pla-
neten und Cometen zu erkennen, erhaltén werden,
und vielleicht auch ein dunkeles Gefühl, ès würden
einst auf diesem Wege die merkwürdigsten Auf-
schlüsse über unser Sonnensystem und das ganze
Weltgebäude erlangt werden. Dieses Gefühl hat sie
auch nicht getäuscht; und schon jener Hipparchus,
der grüsste Beobachter des Alterthums, ward für die
auf seinen grossen Catalog verwandte Mühe aufs ‘herr-
lichste belohnt durch die Entdeckung der Präcession,
dieser scheinbaren Vorrückung der Fixsterne, die in
neuern Zeiten zu so wichtigen Resultaten geführt hat.
Sein Catalog war es auch, der Halley zuerst zu der
Entdeckung führte, nicht alle Fixsterne seien wahr-
haft fest stehend, sondern mehrere verändern ihrén
Ort, wenn auch sehr langsam, so doch merkbar im
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
116
Verlaufe der Zeiten. So unvollständig und roh näm-
lich der Iipparchsche Catalog auch ist, wenn man
ihn mit dem vergleicht, was neuére Astfonomen , aus}
den sinnreichst erdachten und kunst-
reichst ausgeführten Instrümenten, und unterstützt
durch die genauesten Methoden der Berechnung ge-
heferthaben; "so fand Halley doch bei einigen der
hellern Sterne so grosse Unterschiede in den Breiten,
wie sie Hipparchus gegeben, hatte, und wie sie aus
Flamsteeds Beôbachtungen folgten, dass er sie noth-
wendig wabren Ortsvéränderungen zuschreiben zu müs-
sen : glaubte. Wie :sollte ein so genauer Beobachter’;
selbst bei den rohesten Hülfsmitteln, Fehler von-mehr
als emem halben Grade bei Hauptsternen begangen
haben? Ueberdem hatten ja auch Hipparchs Breiten
mit denen seiner Vorgänger, Timochares und Aristyl-
lus, übereingestimmt! Die Thatsachen also, dass ‘ei-
nige Sterne Orisveränderungen zeigten, die man durch
die bisherigen Theocrien nicht erklären konnte , schien
ausser Zweifel zu sein. Aber die Erklärung derselben
war schwieriger; und um eine solche zu versuchen,
gerüstet mit
mussten erst genauere Beobachtungen die Grôsse die-
ser Veränderungen, oder. wie man, sie jetzt nannte,
der eigenen Bewegungen, dieser und andrer Sterne
festsetzen. Diese zu ermitteln bemühten sich Cassini
der zweite, Lemonnier und vorzüglich Tobias Mayer.
Der letztgenannte verglich seine eigenen und Lacail-
les Positionen mit denjenigen, die er aus Olaus R6-
mers 50 Jahre früher angestellten und in dem be:
rühmten Triduo durch Horrebow uns aufbewahrten
Beobachtungen gefolgert hatte. Sich stützend auf die
Sicherheit seiner eigénen und der Lacailleschen Be-
stimmungen, so wie auf Rümers bekannte Sorgfalt
sowohl, als die Güte seines Instruments, des Urbil-
des unserer neueren Meridiankreise, glaubte Mayer
grôssere Unterschiede als 10” bis 15” aus Beobach-
tungsfehlern nicht erklären zu Kônnen, und fand so,
dass von 80 verglichenen Sternen 15 bis 20 wirkli-
che Ortsveränderungen verriéthen. Mayer legte diese
Untersochungen zwar schon im Jahre 1760 der Güt-
tinger Societät der Wissenschäften vor, aber erst 15
Jahre später wurden sie durch Lichtenbergs Vorsorge
Gémeïngut der Astronomen. “
» Während dieser Zeit hatte Lalande in einer beï
117
der Pariser Akademie der WVissenschaften vorgelese-
nen Abhandlung aus theoretischen Gründen vermu-
thet, dass die Sonne, ausser der drehenden, Bewe-
gang um ihre Axe, auch noch eine fortschreitende
im Raume habe; eine Beweguug, die, da die Sonnen
dabei alle ihre Planeten, und Cometen mitisich: fort:
ziehe,. nur durch scheinbare Bewegungen ,ausserhalb
des Sonnensystems zu erkennen sei. Es war nun also
zu. untersuchen, ob, jene an einzelnen Sternen, wahrge-
nommenen. Orisveränderungen sich durch ein solches
Fortschreiten des ganzen Sonnensystems erklären lies-
sen,. und also nur scheinbar seien , oder ob sie
der, Lalandischen Vermuthung widersiritten. Im er-
steren: Falle. mussten diejenigen. Sterne, auf. welche
die Sonne zurüekt, sich von einander entfernen, dieje-
nigen, von denen Sie fortrückt, sich gegenseitig nä-
hern, die stärksten: Ortsveränderungen aber bei sol-
chen Sternen,vorkommen, die um einen rechten Win-
kel von der Richtung der Bewegung abstehn. Dass
nicht,alle Sterne eigene Bewegungen zeigten, konnte
kein Einwurf gegen die, Hypothese sein : man: kannte
schon, die unermessliche Entfernung derselben, und!
konnte daher nur bei den nächsten, und. also: auch
wahrscheinlich hellsten, Orisveränderungen vermutben.
Herschel und nach ïhm Prevost und Klügel beschäfti-
gten sich mit dieser Untersuchung. Sie bédienten sich
dabei der von Mayer gegebenen, Tafel der eigenen Be-
wegungen , und kamen alle drei zu, dem Resuliate,
dass ein, grosser Theil. jener Bewegungen, aus einem
Fortrücken des Sannensystems sich erklären lasse, Die
Richtung, dieses, Fortrückens fanden sie auch nahe
übéreinstimmend,, idem. Herschel einen mahe bei, À
Herculis etwa an, 257.48 und +27. Declination
gelrgenen Punki als!,.denjenigen bezeichnete ; auf den
die .Sonne zurückt, Prevost den durch, 4 = ,230°
und Declinaon = 4.25", bestimmien, Klügel. aber,
dex die .Aufgabe analytisch, behandelte, sich für. die
Mersghelsehe Bestimmung, entschied, “
35 Eine, so genaue Ucbercinstimmung verschiedener
Rechner war allerdings igeeignet, ,Vertrauen. zu erwe-
cken ; dieses. Vertrauen waxd aber. sehr. geschwächt,
wenn . man erwog, dass,immer noch. sehr. viele_ ei-
gene; Bewegungen durch die supponirte Richtung der
Sonnenbewegung nicht erklirt wurden, ja oft eine
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
fast gerade entgegengesetzie forderten. Es fanden sich
daher viele Astronomen, die an der Richtigkeit der
Herschelschen Erklärung :zweifelten, und besonders
bestimmt, sprach sich Maskelyne dagegen aus, indem
die eigenen Bewegungen der 36: nach ihm, benannten
Fundamentalsterne , die er mit grosser Sorgfalt ausge-
mittelt halte, sich nicht in seine Hypothesen fügen
wollten. Herschel zeigte nun zwar in einem Aufsatze,
den er im Jahre 1805 der Royal Society vorlegte,
dass auch wenigstens die, stärksten der von Maske-
lyne gegebenen eigenen Bewegungen. gut in seine Hy-
pothese passten, wenn man diese etwas-änderte; und
die Sonne nach einem in,4R — 245°.52 und De-
clination = + 49° 38° gelegenen Punkt fortrücken
liess, und dass die übrigbleibenden Unregelmässig-
keiten durch ganz plausible Annahmen wirklicher
Bewegungen der einzelnen Sterne :erklärt werden kônn-
ten; aber eben dieser Umstand schien die Unzuläng-
lichkeit der ganzen Untersuchung zu beweisen. , Denn
wenn wirklich die Sonne sowohl, als die Sterne selbst
sich bewegten, — und das erstere ohne das zweite
anzunehmen, war nach den vorhandenen. Untersuchun-
gen, so wie aus theoretischen Gründen nicht gut
môglich;..—,s0..waren alle Ortsveränderungen aus
wirklichen und scheinbaren Bewegungen zusammenge-
setzt, und.es schien misslich, auf die dürftigen zu Ge-
boite stehenden, Daten gestützt, beide Arten der Be-
wegung trennen zu wollen. Wie leicht konnte nicht
bei der geringen Anzahl der untersuchten Sterne ein
zufälliges Zusammentreffen von Umständen Regelmäs-
sigkeit zeigen, die nur scheinbar war, und so für
das, Dasein eines Gesetzes sprechen; das in der
Wirklichkeit nicht. existirte ?: Sehr Recht hatte da-
her. Burckhardt, am Schlusse eines. Aufsatzes. über
diesen (Gegenstand in der Connaissance des tems für
1809 zu sagen: ,,Es hevrscht wenig Uebereinstim-
mung -in diesen Resultaten, und es scheint daraus
bervorzugehn, dass wir noch nicht genug Daten be-
sitzen; um über die Richtigkeit der Bewegung des
Sonnensystems ein Urtheil zu fällen“. Noch stär-
ker drückte sich Lindenau: hierüber aus : ,, Unsere
Bestimmungen dieser Fixsternbewegungen sind noch
zu schwankend und isolirt, um irgend eine haltbare
Theorie darauf bauen zu kônnen; allein so viel scheint
119
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
120
©
ausgemacht zu sein, dass mit Benutzung der zuver-
lissigsten Angaben, verschiedene Sterncombinationen
auch vielfach verschiedene Resultate geben, und hier-
nach eine reelle Bewegung unseres Centralkürpers
nach einer bestimmten Richtung hin nicht wahr-
scheïnlich machen.“ Indess musste man hierüber doch
zu einem Resultate gelangen, und es musste also das
nächste Bestreben der Astronomen sein, unsere Kennt-
nisse von den eigenen Bewegungen zu vermehren,
und namentlich aus den streitenden und oft einander
gerade entgegen stehenden Angaben verschiedener As-
tronomen über eigene Bewegungen das Richtige her-
aus zu finden. Dazu forderte auch schon das Bedürf-
niss auf, Siernpositionen von einer Zeit auf eine
andere richtig reduciren zu kônnen, was jetzt unter
Anwendung der Praecession allein mit Sicherheit nicht
geschehen konnte, Indess bedurfte es hierzu noth-
wendig genauer Sternpositionen für zwei bedeutend
verschiedene Epochen. Für die Epoche 1800 waren
allerdings solche durch Piazzis beide herrliche Cata-
loge mit einer Sicherheit gegeben , wie man sie da-
mals nur wünschen konnte. Wie wenig geeignet aber
die ältern Cataloge, selbst die von Lacaille und
Mayer , für eine solche Untersuchung waren, zeigten
deutlich die grossen Unterschiede ; die man erhielt,
je nachdem man die eigenen Bewegungen aus dem
einen oder dem andern Cataloge herleitete ; wovon
man sich leicht überzeugen kann, wenn man den
nach den Memorie del istituto Italiano im 27ten Bande
der monatlichen Correspondenz gegebenen Piazzischen
Catalog von eigenen Bewegungen ansieht. Aus diesem
Umstande konnte auch der von Lalande in der Connais-
sance des tems für 1808 gegebene Catalog von 500
eigenen Bewegungen nur wenig Sicherheit gewähren,
und wirklich stimmen auch nur wenige der dort ge-
gebenen Resultate mit den wahren überein. Das ein-
zige Sternverzeichniss, das Sicherheit verhiess, das
Bradleysche , kam erst spät in die Hände der As-
ironomen, und dazu so durch Rechen - und Druck-
fehler entstellt, dass seine Brauchbarkeit dadurch sehr
vermindert ward; auch enthielt es nur eine kleine An-
zahl von Sternen und unter diesen wenige der stärker
bewegten. “ |
» Unter diesen Umständen kennte also die Entschei-
dung der Streitfrage vor der Hand nicht herbeigeführt
werden. Man musste warten, bis eine hinlänglich
entfernte Zukunft neue Daten zur Vergleichung mit
Piazza geliefert haben, oder der kürzlich ans Licht
gefôrderte Schatz der vollständigen Sammlung Brad-
leyscher Beobachtungen einer zweckmässigen Bearbeï-
tung unterworfen worden sein würde. Dass eine sol-
che von Bessel, und wie sie durchgeführt wurde,
ist bekannt. Wir erhielten dadurch eine durchaus
folgerechte Untersuchung alles dessen, was sich ‘aus
Bradleys trefflichen Beobachtungen herleiten liess,
ein wahres Fundament, der Astronomie, nicht nur für
Bradleys, sondern für alle Zeiten. Das Hauptresultat
war aber offenbar das Verzeichniss von 3222 mitt-
lern Sternpositionen für das Jahr 1755, die an
Genauigkeit nicht nur den Piazzischen gleichkommen,
sondern sie sogar übertreflen. Die von Bessel ange-
stellte Vergleichung derselben mit denen des neuern
Piazzischen Catalogs zeigte nun deutlich, dass bedeu-
tende eigene Bewegungen nicht allein, wie man frü-
her geglaubt hatte, einzelnen Sternen eigenthümlich
seien, sondern sehr vielen dieser Himmelskürper aller
Grüssen zukämen. Bessel fand, dass unter je sieben
von Bradley und Piazzi gemeinschafilich beobachteten
Sternen immer einer eine eigene Bewegung von neun
Secunden des grôssten Kreises in 45 Jahren oder
mehr zeigte; und wenn auch nicht zu zweifeln war,
dass viele dieser eigenen Bewegungen ihren Ursprung
einer Anhäufung von Beobachtungsfehlern verdankten,
so mussten doch offenbar ähnliche Fehler bei andern
Sternen das entgegengesetzte Resultat zur Folge ge-
babt haben, nämlich die eigenen Bewegungen zu klein
erscheinen zu lassen. Nach diesen Untersuchungen war
es gar nicht mehr zweifelhaft, dass alle Sterne ohne
Ausnahme in Bewegung seien, und nur die grosse
Entfernung der meisten diese so klein erscheinen lasse,
dass wir sie, bei der kurzen Zwischenzeit zwischen
den beiden Epochen, von den Beobachtungsfehlern zu
trennen nicht im Stande seien. Dadurch war aber
schon von selbst auch die Bewegung des Sonnensy-
stems bedingt; denn wenn überall im ganzen grossen
Weltraume Bewegung ist, wie sollte nur dieses stille
stehn, ohne dass das Gleichgewicht gestürt würde?
Die Wahrscheinlichkeit dieser Annahme ist so gering,
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BULLETIN SCIENTIFIQUE.
122
GS
dass sie an Unmôglichkeit gränzt. Aber auf der an-
dern Seite war auch die Ausmitielung der Richtung,
nach der diese Bewegung geschieht, um so schwieriger
geworden, je mehr sich die Daten gehäuft hatten, auf
welche dieselbe gegründet werden musste. Bessel über-
nahm die Arbeit, und wandte dabeï ein sehr sinnreiches
Verfahren an, das wir weiter unten näher betrachten
werden. Er ging aber von der späterhin vollkommen
bestätigten Voraussetzung aus, dass, bei aller Vor-
trefflichkeit der Piazzischen Cataloge im Ganzen, in
den Positionen der einzelnen Sterne sich doch noch
zu viele bedeutende Fehler vorfinden künnten und
müssien, um auf geringere Bewegung bei einer Un-
tersuchung so feiner Natur rücksichtigen zu kônnen.
Bessel beschränkte sich daher bei seiner, im zwôlf-
ten Abschnitte der Fundamenta Astronomiae bekannt
gemachten Untersuchung hierüber auf diejenigen Sterne,
deren jährliche eigene Bewegung im Bogen des grôss-
ten Kreises eine halbe Secunde, also in 45 Jahren
221 Secunde überstieg. Solcher fanden sich 71 vor,
und diese bedeutende Anzahl, so wie die Geringfü-
gigkeit des Einflusses, den selbst bedeutende Fehler
in den Positionen auf so starke cigene Bewegungen
nur äussern kônnten, sicherte vor falschen Schlüssen,
und berechtigte zu der Hoffnung, ein genügendes Re-
saltat zu erhalten. Leider ging diese nicht in Erfül-
lung, und Bessel zog aus seinen Untersuchungen den
Schluss, dass je nachdem man die einen oder die
andern Sterne verbände, sich mehrere weit von ein-
ander entfernte, ja einander gerade entgegengesetzte
Richtungen für das Fortrücken des Sonnensystems an-
geben liessen, und dass keine dieser Richtungen zu
der Mehrzahl der eigenen Bewegungen so nahe passte,
dass man ïhr vor den andern den Vorzng einräu-
men künnte. Dies war nun keinesweges ein Beweis
gegen die Bewegung des Sonnensystems, sondern es
zeigte nur, dass diese bei der benutzten Anzahl der
Sterne noch nicht mit der gehôrigen Sicherheit her-
vortrat. Da nun Sterne mit geringeren eigenen Bewe-
gungen mitzunehmen, die damalige Unsicherheit ih-
rer Positionen nicht zuliess; so zeigte sich von Neuem
das Bedürfniss, die Sicherheit der Sternpositionen,
besonders der, eigene Bewegung verrathenden zu ver-
mehren, Dies unternahm daher auch Bessel, indem er
alle Sterne, bei denen die Vergleichung des neuen
Piazzischen mit dem Cataloge der Fundamenta Astro-
nomiae einen Unterschied von 9” im Bogen des grôss-
ten Kreiïses oder mehr gab, mit den ältern Künigs-
berger Instrumenten in den Jahren 1814 bis 1819
vielfältig beobachtete, um dadurch genaue Positionen
für eine um 60 Jahre von der Bradleyschen entfernte
Epoche zu erhalten. Indess blieben diese schônen Be-
obachtungen unbenutzt, indem Besseln selbst andere
wichtige Untersuchungen verhinderten, sie zu berech-
nen, und Resultate daraus zu ziehn, und auch kein
anderer Astronom die allerdings nicht unbedeutende
Arbeit übernahm, Eben so :blieb auch die von der
Güttinger Societät der Wissenschafien einige Jahre spä-
ter über diesen Gegenstand gegebene Preisaufgabe un-
beantwortet, und unsere Kenntniss von der Bewe-
gung des Sonnensystems rückte um nichts weïter.‘
» In diese Zeit fiel der grosse Fortschritt, den die
Instrumentalastronomie durch Reichenbachs, Repsolds
und Fraunhofers Bemühungen machte, und es schien
keinem Zweifel unterworfen, dass Beobachtungen, mit
den Instrumenten dieser Künstler und nach den fei-
nern von Bessel angegebenen Methoden angestellt,
noch bedeutend genauere und sicherere Resultate geben
würden, als selbst die eben erwähnten Besselschen,
Ausserdem war nun auch schon die Epoche der Piaz-
zischen Cataloge weit genug entfernt, um durch diese
wenigstens eine in vielen Fällen sebr wünschenswer-
the Controlle zu erhalten. Diese Betrachtungen bewo-
gen mich, sobald ich auf der meiner Leitung anver-
trauten Aboer Sternwarte in den Besitz eines drei-
füssigen Meridiankreises von Reichenbach und Ertel
gekommen war, im Jahre 1827 diese Untersuchun-
gen von neuem aufzunehmen. Die Resultate derselben
für die Sternpositionen, so wie die Vergleichung die-
ser mit den Angaben anderer Astronomen liegen in
einem eigenen Werke vor; was ich aber daraus für
das Fortrücken unseres Sonnensystems habe folgern
kônnen, nehme ich mir die Freiheit der Kaiserlichen
Academie der Wissenschaften hiermit zur Prüfung
vorzulegen. “
Es ergibt sich aus dieser Darstellung, dass wenn
wir Autoritäten aufzählen wollen, Lalande die Fort-
rückung des Sonnensystems aus theoretischen Grün-
125
den annahm, Herschel und Prevost sie aus den Be-
obachtungen ableiten zu. künnen glaubten ;, , dass, .spä-
terhin aber Burckhardt, Lindenau, und, Bessel sich
gegen dieselbe erklärten. In der von Gauss veranlass-
ten Preisaufgabe der (Gôttinger Societät wurde nun
zwar wieder die Hoffnuog ausgesprochen, die Son-
nenbewegung aus dem vorhandenen oder bald, zu er-
werbenden Material ermittelt zu sehen; aber diese
Hoffnung ist erst jetzt durch, Argelander in Erfüllung
gegangen.
(La suite vincessamment.)
5. BEITRAGE ZzUR KENNTDNISS DES SKELEYTS DER
VôcEL. ‘IL ABHANDEUNG: UEBER ZWEI EI-
GENTHÜMLICHE FORMEN VON KNÔCHELCHEE, DIE
SICH IM SCHÂDEL MEHRERER SCHWIMMYOGEL FIN-
DEN; VON J4, FE. BRANDT (lu le 17, mars 1857).
Im verflossenen Jahre erlaubte ich mir, der Aka-
demie eine kleine Note zu überreichen, worin die
Entdeckung eigenthümlicher, kleiner Knochen bei den
Anhinsas , den Scharben und der Fregaite angezeigt
wurde. Sie erluelt, wie bekannt, in Nr. 3, p. 21
unseres Bulletin einen Plaiz. Durch spätere Unter-
suchungen kam ich zur Ueberzeugung , dass auch bei
den Puffinen ( Puffnus) und den Albatrossen Knô-
chelchen von besonderer Art am innern Rande des
Thränenbeins vorkommen, die sowohl, durch, ihre Lage
als. durch ïhre Form, eine unverkennbare Analooie
zeigen. Ich bin daher gesenwärtig im Stande, in vor-
liegender Abhandlung nicht blos .die versprochenen
ausführlichern Mittheilungen über die von mir bei
den Anhingas, den Scharben und der Fregatte nach-
gewiesenen , Knôüchelchen zu liefern, sondern, kann
denselben auch die Beschreibungen der bei den Puf-
finen und Albatrossen entdeckten., kleinen Knochen
anreihen.
Auf der die Abhandlung begleitenden, Tafel sind
die fraglichen Knôchelchen von Puffinus und Diome-
_dea dargestellt. Die bei den Anhingas , den Scharben
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
11.
124
und der Fregaite nachgewiesenen sollen in der näch,
stens von mix zu, überreichenden Abhandlung: ,, Be:
merkungen zur Osteologie der Steganopoden “ eben-
falls, abgebildet werden.
> Q——
N O0 T'ES.
ZNVEL BEISPIELE VON FORTGETRAGENEN FELS-
BLÜCKEN, AN DER SUDKUSTE VON FINNLAND
BEOBACHTET; MITGETHEILT VON K. E. v. BAER
(lu le 17 mars 1851).
Ich habe die Marineofficiere, welche mit der ge-
nauen Aufnahme der Küste von Finnland beschäftigt
sind, über die Meinungen befragt, welche dort über
die Veränderungen des Wasserspiegels herrschen, Bis
jetzt sind diese Expeditionen nur an der Südküste
von Finnland beschäftigt gewesen, da die ausseror-
dentliche Menge von Buchten und kleinen Inseln nur
langsam vorzurücken erlaubt. An dieser Südküste nun
findet sich wenigstens keine allgemeine Meinung bei
den Fischern über das Sinken des Wasserspiegels
odec das Hervorheben von Steinblôcken und Felsspi-
izen. Auch die ältern , über dieses Phänomen an der
Küste von Finnland gesammelten Nachrichten reichen
nur bis zur Gegend von Abo hinunter.
Dagegen soll an der Südküste von Finnland, der
Mecresboden und die Lage der Geschiebe ungewühn-
Jich veränderlich seyn , so, dass man an Stellen, wo
mit. den eigenthümlichen Knôchelchen der Fregatie
eine Menge grosser Geschiebe zusammen liegen, zu-
weilen diese plôtzlich vermisst, und ,;etwa groben
Sand. oder andern Boden bei viel geringerer, Tiefe
findet, indem auf die Geschiebe eine neue Auflage-
rung sich gebildet hat. Zuweilen wird umgekehrt eine
g fortgeschwemnt. Man schreibt
diese Veränderungen AE der Gewalt des, bewegten
Wassers, theils des Eises, zu, welches an dieser
buchtenreichen Küste und bei dem geringen Salzge-
halte. und der umschlossenen Form des Finnischen
Meerbusens nicht nur eine bedeutende Dicke erhält,
sondern, vom Siurme zerbrochen, auf ähnliche Weise
At Auflagerun
y …
125 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 126
schelsehalen. kônnen, nur wenn sie ausgedehnte La-
ger bilden, belehrend seyn , da selbst Steine fortge-
tragen werden und runsere nordischèn Reisen Beispiele
enthalten, wo bedeutende Erdmassen (sogar mit Vo:
gelnestern) vom Eise weggetragen wurden.
in Torossen sich aufhäuft, wie es Wrangell im
Eismeere im Grossen beobachtet und anschaulich be-
schrieben hat.
Dass durch diese Eismassen auch Geschiebe fort-
getragen werden, ist nothwendig. Zwei Beispiele von
solchen : Wanderungen: von Granmitblôcken , ‘die mir
der Steuermann Ziwolka aus seinem Tagebuche mit-
theïlte, scheinen zu den imerkwürdigsten zu gehôren,
über die man histrische Nachrichten hat: Ich glaube
daher, sie der Akademie vorlegen zu müssen, und
um so mehr, da beide Wanderungen vor nicht gar
langer Zeit erfolgt sind, und man, wenn irgend ein
Errthum oder eine Unrichtigkeit in diese Nachrichten
sich eingeschlichen haben sollle, sie jetzt noch leicht
ergänzen kônnte. Jedenfals sind ausfübrlichere Nach-
richten und Zeïchnungen zu wünschen.
Der eine Fall ist besonders merkwürdig durch die
Hôhe, auf welche der gewanderte Stein (/4e traveller)
geführt ist, Bei Kittelholm in der Nähe von Swea-
borg sieht man jetzt auf einem anstehenden Felsen ,
welcher den Namen Witheller führt, einen lose
aufliegenden ansehnlichen Stein, welcher, aus der
Ferne geséhen, so auflallend an einen, auf einem
Felsen ruhenden Sechund erinnert, dass die Matrosen
der Expedition ïhn mit diesem Namen belesten. Die
Hôhe seiner Lagerstätte wurde auf drei Klafier über
dem Meeresspiegel geschätzt. Die Torossen erreichen
zuweilen eine noch viel bedeutendere Hôhe; es kôn-
nen daher Eisschollen, welche Geschiebe eingéschlos-
sen enthalten, diese unter günstigen Umständen noch
hôher tragen. Von dem beschrichenen Steiné non be-
haupten die Bewohner der Küste, dass er erst Kürz-
———— ——
12. NOTE SUR LE SUCRE DE LAIT; PAR M. HESS.
(lu le 24 mars 1837).
On a d'abord désigné sous le nom de sucre, des
substances d'une saveur douce. On a remarqué en-
suite que la plupart des substances que l'on considé-
rait comme du sucre, étaient susceptibles de se dé-
composer, par. la fermentation vineuse en, alcool et
en acide carbonique, et l'on partagea le sucre en
deux groupes , dont l'un capable de produire de l'al-
cool et de l'acidé carbonique, l'autre non susceptible
de fermenter.. Parmi ce dernier groupe. on rangeait
particulièrement. le sucre de lait et la mannite. —
Dans ces derniers temps cependant, les analyses de
MM. Oppermann, Liebig et Brunner prouvèrent que
la mannite contenait plus d'hydrogène qu'il n'en fal-
lait pour former de l'eau avec tout son ‘oxygène, et
M. Pelouze fit voir que le sucre de betterave, qui
récemment exprimé ne contenait point de mannite,
mais rien que du sucre de canne, ne ‘contenait plus,
en grande partie, que de la mannite et de l'acide
lactique, et point de sucre, quand il avait subi la
fermentation muqueuse. Il est donc évident que la man-
nie n'est point une espèce de sucre, mais bien un
lich, um das Jahr 1814 oder 1815, erschienen sey.|produit de sa décomposition. Le sucre de lait est
Der zweîte Fall ist besonders dadurch merkwürdig, | donc le seul que l'on range dans la classe des su-
dass die Bewohner der Küste den gewanderten Stein|cres, et que l'on ne croit puint susceptible de fer-
wieder zu kerinen behaupten, und dadurch eine sehr | menter. Ce fut en vain que Pallas s'éleva contre cette
Weilé Wanderung von 250 Faden oder einer halben|opinion qui se basait particulièrement sur des ex-
Werst in éinem Winter nathgewiesen wird. Es ist | périences de Fourcroy et de Vauquelin. Dans son ou-
dieses ein Geschiebe, welches jetit auf einem andern, | vrage intitulé: ,,Sammlung historischer Nachrichten
grôssern Geschiebe aufliegt. Seine Wanderung ist et-| über die mongolischen Vôlkerschafien. St. Petersburg
was älter ‘als die vorhergehende ; und erfolgte um |1776. T. I. p. 133 il fit observer que toutes les peu-
das Jahr 1806 oder 1807. Dieser gewanderte Block | plades nomades, tels que les Mongols , les Kalmouks,
ist auch in der Nähe von Kittelholm, doch auf Les Baschkirs et autres, préparent avec Île lait une
der , dem ersten Falle entsegengesetzten Seite. liqueur spiritüeuse dont ils senivrent. Pallas donna
Diése Notizen werden für die Théorie der Verbrei-| même une description fort exacte de la manière de
tung der Granitgeschiebe unsers Nordens nicht ohne | préparer cette boisson. On persiste malgré cela dans
Interesse seyn, weñn sie auch eben so wenig genü- l'option généralement admise en Europe. Un auteur
gen künnen, das Phänomen im Ganzen za érklären ,| du premier ordre, en décrivant les diverses espèces
wie alle andern bekannt gewordenen Béispiele von | de lait, cite même que plusieurs d'entr'elles entrent
Steinwanderungen in historischer Zeit. Sie kônnen | en fermentation, maïs malgré cela il dit très positi-
übrigens die Ueberzeugung befestigen helfen, dass | vement qui le sucre de laït n'est point susceptible de
nur Marken in anstehenden Fels gehauen, über die | fermentation. Tous les auteurs partagent cette opinion,
Veränderungen des Meeresspiegels im Verhältniss zur | et M. Thénard, dans la nouvelle édition de son traité,
Bodenfläche sichere Data liefern kônnen. Auch Mu- va jusqu'à séparer le sucre de lait des autres espèces
127
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
128
EEE
de sucres, et à proposer de le nommer Lactine, —
J'ai cra que des expériences faites dans le but d'é-
claircir cette question ne seraient point superflues. —
Quoique le lieu et la saison fussent défavorables au
but que je me proposai, je fis néanmoins fermenter
du lait, dans des vases de bois. La fermentation
s'établit d'elle-même, sans qu'on y ajoute rien; il
suffit pour cela que la température ne soit pas trop
basse, et il n'est pas même de rigueur de remuer le
lait. Elle dure assez long-temps, et le dégagement
de gaz est assez fort pour être entendu à une cer-
taine distance de la cuve. J'ai recueilli le gaz qui se
dégageait , et je l'ai soumis à l'action de la potasse
caustique ; il fut absorbé à l'exception seulement d'une
très petite quantité qui pouvait n'être que de l'air,
et qui ne comportait pas 0,01. — La liqueur fer-
mentée fut séparée du caséum et soumise à la distil-
lation. Le produit obtenu était acide; il fut saturé
de carbone de soude et redistillé On ne recueillait
chaque fois que le premier quart du liquide. Le li-
quide ainsi obtenu fut mêlé avec un excès de carbo-
nate potassique qui s'empara de l'eau et mit l'alcool
en liberté. — Celui-ci fut séparé, par la distillation,
des sels qu'il contenait , et redistillé avec de la chaux
vive pour obtenir l'alcool plus pur. : Le liquide
ainsi traité avait une odeur particulière. — Soumis
gm
à l'analyse, j'obtins pour 0,48 du liquide, 0,827 d'a-
cide carbonique et 0,561 d'eau. Ces résultats donnent
... 47,64
HE nt son 12,96
Ones 5h :189;40
100,00.
Or comme 47,64 de carbone indiquent 90,46 parties
d'alcool , contenant
. .*. 41,64
90,46 — <H ,. 11,66
(0::. 31,16
90,46.
11 résulte de là qu'il reste encore 1,3 d'hydrogène
qui, supposés à l'élat d'eau, équivalent à 11,81 de ce
liquide, ce qui, ajouté à 90,46 d'alcool, donne un sur-
plus de 2,279. Vu les soins que j'avais mis à cette
analyse , je me croyais sûr d'avoir évité toute, humi-
dité ‘accidentelle. 11 ne,me, restait, plus qu'à supposer
la présence d'une substance plus riche en hydrogène,
Or nous savons par les recherches de M. Dôbereiner
que , pendant la fermentation, il se produit de l'am-
moniaque. — La dissolution alcoolique de chlorure
de platine produisit dans la liqueur un précipité si
abondant, que je commençai d'abord par supposer
une erreur. Elle fut répétée avec une nouvelle por-
tion de liqueur, préparée tout à part. Le précipité
fut recueilli sur un filtre, séché, et décomposé dans
un tube de verre, La quantité considérable de sel
ammoniaque recueillie ne laissa plus de doute. Alors
je ne pouvais plus m'y méprendre; l'odeur particu-
lière du liquide ne provenait que de l'ammoniaque.
Pour obtenir de l'alcool pur, je commençai par pri-
ver le liquide d'eau , en le redistillant sur de E chaux
vive. Le liquide obtenu fut ensuite mêlé de quelques
gouttes d'acide sulfurique, et distillé au bain marie,
à une température assez basse pour ne pas le faire
bouillir. — Le liquide obtenu avait néanmoins une
légère odeur éthérée.
0,513:" donnèrent C = 0,995 H=— 0,596.
Composition de l'alcool.
ce qui équivaut à CSS AS Se 6 02 00
H 12,990... 12,90
O 33,67 . .‘. 54,44.
100,00. 100,00.
L'oleur éthérée explique suffisamment la petite aug-
mentation de carbone, Ïl paraît donc évident que le
liquide obtenu était en effet identique avec l'alcool
ordinaire. Pour plus de sûreté, il fut mêlé d'un
poids égal d'acide sulfurique , et donna par la distil-
lation de l'éther ordinaire.
Après cela, il devient bien évident que, puisque
toute espèce de lait qui fermente produit de l'alcool ,
et que, puisqu'on n'a jamais découvert dans le lait que
le sucre de lait ordinaire, il devient bien évident
que ce sucre est susceptible de fermentation.
Je crois que deux raisons ont particulièrement con-
tribué à induire les observateurs en erreur ; d'abord
il serait possible que la levüre ordinaire ne fut pas
le ferment convenable pour décomposer le sucre de
lait, qui paraît offrir plus de résistance que d'autres
espèces de, sucre; en Second lieu, sa décomposition
ne marche que lentement. — J'ai mêlé une dissolu-
tion étendue de sucre de lait, avec une certaine quantité
de lait qui se trouvait en pleine fermentation , et j'ai
trouvé, que le liquide fournissait une quantité d'al-
cool évidemment plus considérable que celle que ne
pouvait fournir que le lait ajouté. On pourrait peut-
être désirer que cette. dernière expérience soit con-
duite avec tout le soin qu'exige une expérience quan-
titative ; mais je,.crois pouvoir l'abandonner aux soins
des personnes qui ne, se trouveraïent point encore
convaincues de ce que le sucre dé lait soit suscepti-
ble de fermentation.
—— 0
Emis le 15 avril 1537.
à
RÉ.
Tome II.
BULLETIN SCIENTIFIQUE 2.10 11.
PUBLIÉ
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT -PÉTERSBOURG.
PAR
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S£.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour _les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l'A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contieudra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in exlehso; 3: Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
Fe divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientiliques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 4. Sur le mouvement propre du systéme solaire. Conclusion. ARGELANDER. —
NOTES. 13. Note relative aux découvertes des plus récentes sur les côtes de Novaïu-Zemliu. BaAer. — VOYAGE SCIENTIFI-
QUE. 2. ÆEzxpedition sur les côtes de la Laponie et de Novaia- Zemlia. — MELANGES. Observations sur les changements dans
le niveau relatif des côtes de la Finlande et des eaux de la Baltiqur. — CHRONIQUE DU PERSONNEL. Nomination de MM.
Bnosser + Kôüppex. — OUVRAGES OFFERTS. Février. Mans.
EXTRAITS DE MÉMOIRES. eigenen Bewegungen y, für jeden Stern, auf dessen
Declinationskreis bezogen , der Rechnung zum Grunde
gelegt werden. Nimmt man nun irgend einen durch
STEMS, HERGELEITET AUS DEN EIGNEN BEWE- die gerade Aufsteigung — À und die Abweïchung
ous Gone re En: AREEL ANNE - D segebenen Panct der Himmelskugel, Q, als na-
j ezu in der Richtung der Sonnenbewegung liegend
(lu le 3 février 1841). an: so lassen sich die dieser Bewegung entsprechen-
den Richtungen der scheinbaren Ortsveränderungen
der Fixsterne w' mit den beobachteten y vergleichen,
und aus den übrigbleibenden y’ — w sich die der
Wahrscheinlichkeit nach an 4 und D anzubringen-
In $ 2 entwickelt der Verfasser die Formeln, wel-|den Verbesserungen 24 und 4D ableiten. Wären
che, unter Voraussetzung, dass die Fixsterne in Rubhe | alle Sterne in gleicher Entfernung von uns , so müss-
sind, die Sonne sich aber bewegt , dazu dienen, aus[ten 44 und dD so bestimmt werden, dass wenn
den scheinbaren eignen Bewegungen irgend zweier|man mit 4 + dA und D + dD die Richtungen
Fixsterne die Richtung der Sonnenbewegung abzulei- | der eignen Bewegungen von neuem — y” berechnet,
ten, In $ 3 zeigt er, wie aus einer grossen Zahl von | die Summe der Quadrate von (#"—#) im y ein Mi-
bekannten eignen scheinbaren Bewegungen, diese Rich-|nimum wird, wenn durch y der Winkelabstand je-
tung nach der Methode der kleinsten Quadrate er-|des Sterns vom Puncte Q@ bezeichnet ist. Die An-
4. UEBER DIE FIGNE BEWEGUNG DES SONNENSY-
Rapport fait à l'Acadèmie par M. STRUVE, et lu le 10
s mars 1831.
(Conclusion)
mittelt werden kann. Da die Parallaxen der Fixsterne
unbekannt sind, so lässt sich aus den erkannten eig-
nen Bewegungen, in Bogentheilen ausgedrückt, gar kein
Schluss auf deren linearische Quantitäten machen,
und es künnen einzig und allein die Richtungen der
nahme einer gleichen Entfernung der Fixsterne vom
Sonnensysteme ist aber unstatthaft, wie sich aus der
Verschiedenheit der Helligkeiten und der eignen Be-
wegungen selbst ergiht. Es folgt hieraus, dass die
Genauigkeiten der erkannten y zugleich eine Function
La 4 El À
der Entfernungen r sind, und dass daher.die Summe
der Quadrate der (y" — w). sin y. fr zu einer klein-
sten werden muss. Die Schwierigkeit liegt thier in
der Bestimmung der relativen Werthe von r und der
Form von fr.
In $ 4 geht der Verfasser zur Untersuchung der
Genauigkeit der von hm in seinem-Cataloge gesebe-
nen eigenen Bewegungen über. Dass diese Genauig-
keit weit grüsser sein muss als die dérjenigen Bewe-
gangen, die Bessel in den Fundamentis gegeben ,
folet aus dem grôüsseren Zwischenraum von 1755 bis
4830 von 75 Jahren statt 45, und aus der grüsse-
ren Schärfe der Argelanderschen Sternürter vor den
Piazzischen. Bessel glaubte in den Fundamentis nur
diejenigen Bewegungen für entschieden annehmen zu
künnen ; die jährlich 0”,2 übersteigen. Argelander
findet aus den ermittelten Fehlern der Bradleyschen
und seiner Sternürter , dass der wahrscheinliche Feh-*
ser aus der Vergleichung der Sternpositionen dieser
beiden Cataloge 1”,05 beträgt, woraus der wahr-
scheïnliche Fehler einér jährlichen eignen Bewegung
nur 0,014 folgt. Hiernach konnte Argelander alle
eignen Bewegungen, welche 0”,1 jährlich übersteigen,
als hinreichend sicher bestimmt ansehen , da bei den
390 Sternen, die eine solche gezeigt haben, der
Wabrscheinlichkeit nach nur 7 Mal ein Fehler von
0”,05 und kein einziges Mal von 0”,1 vorkommt.
Die eigentliche Schwierigkeit der Bestimmung der
Bewegung des Sonnensystems liegt aber darin , : dass
wenn wir annehmen die Sonne sei in Bewegung, wir
auch eine Bewegung aller Fixsterne voraussetzen müs-
sen, und dass daher die von uns erkannte scheinbare
eigene Bewegung eines Fixsterns das Resultat 2weier
Ursachen; des Fortrückens der Sonne und der ei-
genthümlichen Bewegang des Fixsterns im Weltraume
ist. Von den Gesetzen, nach welchen die verschiede-
nen Fixsterne ihre Stellung im Raume verändern, hat
dic Astronomie noch gar keine Kenntniss, und so
bleibt uns nichts übrig als anzunehmen, dass in al-
len Himmelsgegenden allerlei Bewegungen der Grüsse
und der Richtung nach vorkommen. Wenn nun die
Bewegung der Sonne eine grôssere ist, als die der!
meisten andern Fixsterne, so wird sie sich fast schon
in den einzelnen ihrer Lage nach geeigneten Ster-
Er nf
nen .deutlich zu erkennen geben. Ist aber die Sonnen-
bewegung verhältnissmässig sehr klein, so wird sie
sich bei dent einzelnen Sternen fast gar aicht mebr
aussprechen , dennoch aber aus einer grossen Menge
von beobachteten eigenen Bewegungen herausfinden
lassen. Diese Betrachtung lehrt uns, wie sehr das
von Argelander--zum Grunde gelegte Material dem
früheren überlegen ist. Er konnte seine Untersuchung
auf die eïgne Bewegung von 390 Sternen begründen,
während Besseln nur 71 zu Gebote standen. Wenn
ich nicht ivre, so ist aber der Umstand, dass Ar-
gelander die kleinen Bewegungen bis auf 0”,1.jähr-
lich mitnehmen durfie, eine Hauptursache des glück-
lichen Erfolgs seiner Bemühung. Die grüssten eignen
Bewegungen werden sich nämlich an denjenigen uns
zunächst stehenden Sternen zeigen, die selbst im
Raume am raschesten fortrücken, und so ist es môg-
lich, dass bei ihnen die Sonnenbewegung durch'ihr
eignes noch stärkeres Fortrücken fast unkenntlich wird.
Im $ 5 geht Argelander zu numerischen Bestim-
mungen über, Um der Schwierigkeit zu begegnen ,
die aus dem oben erwäkhnten Factor fr für die Be-
stimmung der Gewichte der einzelnen erkannten Rich-
tungen obwaltet, theilte er die Sterne in 3 Classen.
In die erste seizte er die 21 Sterne, deren jährliche
cigne Bewegung /s > 1”; in die zweite 50 Sterne,
für welche Zs > 0”,5. In die dritte Classe kamen die
übrigen 319 Sterne, deren eïgne Bewegungen zwi-
schen 0”,5 und 0”,1 sind, und wurden zu 47 Fun-
damentalôrtern und mittleren Richtungen dadurch
vereinigt , dass für mehrere hinreichend nahe zu ein-
ander stehende Sterne aus ihren Positionen und den
Bewegungsrichtungen das arithmetische Mittel genom-
men wurde. Jede dieser Classen wurde nun beson-
ders bearbeitet, unter der Annahme, dass innerhalb
derselben allen Sternen, was den, Einfluss der Ent-
fernungen von der Sonne anbetrifft, ein gleicher
Werth zukomme, So liess sich aus jeder Classe die
Richtung der Sonnenbewegung und deren wahrschein-
licher Febler, unabhängig von den beiden andern
Classen ermitteln.
Einen genäherten Werth der Richtung der Son-
nenbewegung gab die Betrachtung der vorherrschen-
den Zeichen der eignen Pewegungen im Catalog, und
r von #= 210° und D — + 35°
aus. Die Bearbeitung der ersten Classe führte sogleich zu
genaueren Werthen À = 255°42’ und D = + 33°30'.
Nach zweimaliger Annäherung ergaben sich folgende
für 1792,5 gükige Endwerthe :
Classe J.
A=255°54,8—12°51,4; D=+57 49,9 --9°29,0
Classe IL
258014,0+ 8°50/,1; +39°13,8—+6 6,7
Classe II.
261°58,0- 5°59,4; —L29°13,8-258',4
Werden diese drei Resultate zu einem Mitiel ver-
einigt und aufs Jahr 1800 übergetragen, so ergibt
sich der Ort der Himmelskugel, nach dem sich die
Sonne bewegt , durch :
A— 260°50/,8 mit dem wahrscheinl. Fehler 3° 27,6.
Diet 1, 3h à hyileus, aire 2°19,6:
Dieser Ort ist fast genau der des Sterns Gter Grüsse,
der im Piazzischen Catalog unter Nr. 143 der 17ten
Stunde- vorkommt, und nahezu in der Mitte zwischen
den beiden 11° von einander abstehenden Sternen 2.
und @ im Hereules liegt.
- Ucber die Zuverlässigkeit dieses Resultats spricht
sich Argelander in seiner Abhandlung folgendermas-
sen aus :
» Untersuchen wir nun die Sicherheit dieses Re-
sultats etwas genauer, Für sie:sprieht schon die nahe:
Uebereïinstimmung der partiellen Resultate aus den
eimzelnen Classen, deren Abweichungen von einander
und vom Hanptresultate, bis auf die Bestimmung von
D'aus der 2weïten Classe, alle sehr bedeutend inner-
halb: ihrer wahrscheinlichen Fehler liegen. ÆEben so
erhält man auch durch die Verbindung weniger ein-
zelner Fondamentalürter ‘im Gânzen immer wieder
nähe dasselbe Resultat; und dass selbst wenn man
nur einige der stärker bewegten Sterne zusammen-
nimmt ; nahedieselbe Position für! den Punct Q her-
auskommt, das beweist nicht nur die ziemlich nahe
Uebereinstimmeng: der beiden Herschelschen Resultate,
sondern ich: habe mich auch selbst durch verschiedene
Gombinationen’ davon überzeugt. Das beste Criterium
der Sicherheit gibt aber der gefandene wahrscheinli-
che Fehler des Resuliats selbst ab. Denn so grôss
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
derselbe auch
gleicht, die gewôhnlich astronomischen Resultaten
zuzukommen pflegen, so erscheint er doch sehr ge-
ring, wenn man ïhn auf sein richtiges Maass reducirt,
Dass er die Bewegung des Sonnensystems fast ausser
allen Zweifel seuzt, wird die folgende Betrachtung
lehren. Ein Kreis mit dem Radius von 3°45,7 um
den durch 4R = 260° 51° und Decl. = + 51°17 ge-
gebenen Punct als Centrum beschrieben, begränzt
einen Theil: der scheinbaren Himmelskugel , innerhalb
dessen derjenige Punet wahrscheïulich liegt , auf den
die Sonne hinrückt, Drücken wir dies in Zahlen aus,
so heisst'es: man kann 1 gegen 1 wetten, dass die
Sonne sich nach einem Puncte innerhalb jenes Krei-
ses bewege; 14 gegen 5 , dass sie sich nach einem
Pancte innerhalb eines mit dem Radius 7°31,4 um
Q beschriebenen Kreises bewege ; 89 gegen 4, dass
ist,
dieser Radius 11°17,1 nicht übersteige ;: mehr als
142 gegen 1, dass er unter 15°2,8 sei: über 1341
gegen 1, dass er unter 18°48’,5 sei : 19270 gegen
1, dass er nicht grôsser als 22°34,2 sci; 426984
gegen 1, dass er 26°19',9 nicht übersteige u. s. we
Die Wahrscheinlichkeit aber, dass die Sonne sich
nach einem Puncte derjenisen Hälfte der scheinbären
Himmelskugel bewegt, in der der Punct Q als Pol
liegt, ist so gross, dass ihr Verhältniss zur Bewe-
gung nach der entgegengesetzten Hemisphäre durch
eine Zahl ausgedrückt wird, die wir zu fassen nicht
mehr: im Stande sind , die die gewôhnlichen Aus-
drücke unseres Numerirsystems bei weitem übertrifft.
—+ — Das Verhäliniss der oben angedeuteten
ungeheuern Zahl zur Einheit drückt also unmittelbar
auch die Wahrscheinlichkeit der Sonnenbewegung
aus; und es zeigt sich also, dass unsere jetzigen Da-
ten hinreichen, eine solche fast bis zur mathemati:
schen Evidenz zu beweisen.' Ausgedehntere Untersu-
chungen ‘über die cignen Bewegungen noch anderer
Sterne ; eine neue Umarbeitung des ganzen Sthatzes
der Piazzischen Beobachtungen nach den feineren jetrt
gebräuchlichen Rechnungsmethoden, und in: Verbin-
dung damit seine neue Durchbeobachtäng aller Brad-
leyschen, :Mayerschen und: Piazzischen Sterne wer-
den die-oben gefundene Bestimmung des Punctes Q
inengere Gränzen einschliessen, aber eine wesentli:
135
wage , darin nicht wirken. “
Im 6ten & gibt der Verfasser eine Vergleichung
der beobachteten Richtungen der einzelnen Bewegun-
gen mit den aus der erhaltenen Sonnenbewegung
allein berechneten, oder der w#° — y für alle 390
Sterne der drei Classen. Die nähere Betrachtung die-
ses Verzeichnisses ist wichtis. Wären alle scheinba-
ren eignen Bewegungen der Fixsterne unabhängig von
der Sonnenbewegung , so müssten sich in den ver-
schiedenen y — 4 Werthe zeigen, die zwischen 0
und — 180° gleichartig vertheilt sind, und also zwi-
schen © und == 90° eben so viele Werthe zu finden
sein, als zwischen == (90° und 180°), der mittlere
Werth aller w#' — w müsste nahezu 90° sein. Nun
gibt es aber unter den 390 verschiedenen #° — y
nur 74, die zwischen == (90° und 180°) liegen,
wogegen 316 zwischen © und + 90° vorkommen,
und zwar in nahezu gleichem Verhälinisse in allen
drei Classen, :Argelander findet nun aus allen Sternen
den wahrscheinlichen Unterschied einer beobachteten
und berechneten Richtang #”(w), wie er sich bei
Sternen zeigen muss, die um 90° von der Richtung
der Sonnenbewegung abstehen :
in der ersten Classe #"(w) = 31°57
— — zweilen Classe = 32038"
— — dritten Classe æ 57920)
Dass diese drei Werthe so nahezu gleich sind,
gibt einen Beweis dafür ab, dass auch die kleineren
Bewegungen von 0,1 bis 0,5 jährlich mit gros-
ser Sicherheit bestimmt sind. Da die +” (w) die Wir-
kung der eigenthümlichen Fortrückung -der Sterne
und der fehlerhafien Bestimmungen der eignen schein-
baren Bewegungen in sich schliessen, so wird man
den wahrscheinlichen Werth der ersteren allein wohl
micht grüsser als 30° annehmen kônnen ; und deren
mitileren Werth »} (y) etwa zu 3519, Hieraus lässt
sich eine Folgerung ziehen : Wäre die Sonnenbewe-
gong, ihrem linearischen Betrage nach, der mittleren
Fortrückung der andern Fixsterne gleich, so hätte
sich (y) = 45° ergeben. müssen. Das gefandene
n(w) = 351° zeigt also an , dass die Sonne zu den-
jenigen Fixsternen gehôrt, die eine starke eigne Be-
wegung haben, d. h., eine solche , deren linearischer
rückangen der übrigen Fixsterne zukommende.
Zum Schluss wirft der Verfasser in $ 7 folgende
Fragen auf:
» Wenn nun aber die Sonne sowohl , als alle ibri-
gen Fixsterne sich bewegen, nach welchen Gesetzen
geschehen diese Bewegungen ? Sind alle diese unzäh-
ligen Himmelskôrper nur ihren gegenseiligen Anzie-
bungen unterworfen; bilden sie mehrere Sysieme,
oder gehorchen sie alle der überwiegenden Anzie-
bungskraft eines einzigen grossen Centralkürpers ?
Für die bisher nur auf der Analogie mit dem Pla-
netensysteme aufvestellte Hypothese, dass sich alle
zu unserer Milchstrasse gehôrenden Sterne um einen
Centralkôrper bewegen, sucht Argelander nun aus
den eignen Bewegungen der Fixsterne einige haltba-
rere Gründe aufzustellen: Da kein uns bekannter aus-
gezeichneter Fixstern .so ,liegt ;. dass wir im mit Fug
diese wichtige Rolle zuertheilen künnen, so muss!
ein dunkler Centralkürper angenommen werden. Unter
Annahme, dass die Bewegungen um diesen Kôrper
nahezu in der Ebne der Milchstrasse geschehen, und
dass das Fortrücken der Sonne senkrecht zum Ra-
dius vector nach dem Centralkôrper sei, findet Ar-
gelander einige Wahrscheinhchkeit ; dass dieser Kôr-
per in der Richtung des Sternbildes des Perseus
liege. Der Versuch, diese Hypothese durch Rech-
nung näher zu erürtern, gelang ihm nicht; er er-
wartet mit Recht ihre Bestäligung oder ihre Wider-
legung von einer Erweiterung der Kenntniss der eig-
nen Bewegungen, zumal der dem Südpol näheren
Sterne, die bisher in allen diesen Untersuchungen
noch nicht mitgestimmt haben. Es scheint aber, dass
die Analogie des Sonnensystems nicht bündig genug
ist, um für unsere Milchstrasse einen Centralkürper
vorauszuselzen, dass vielmehr in den doppelten und
vielfachen Sternen, so wie in den Sternhaufen, 2. B.;
den Pleïaden, dem Praesepe, und vielen auflüslichen
Nebelflecken , eine deutliche Hinweisung gegeben ist,
dass in der Fixsternwelt Anhäufungen und, Bewe-
gungen ohne einen solchen Centralkôrper statt fnden.
Auch hat die Annahme eines dunklen Centralkürpers
immer etwas unsern bisherigen Kenninissen, ja dem
Gefühle Widers préchendes.
197
Argelanders Sterncatalog ist aus wvierjährigen auf
der Aboer Sternwarte angestellten Beobachtungen her-
vorgegangen, eine Arbeit, die das Andenken an jene
Anstalt, w'otz der kurzen Dauer derselben, in den
Annalen der Astronomie unvergänglich macht, Die
Bestimmung der eignen Bewegnng des Sonnensystems
im Weltraum ist eine unmittelbare Frucht jener Ar-
beit, mit welcher der Verfasser von Russland Ab-
schied nimmt, um einer Berufung an die ihm vater-
ländische Universuät Bonn zu folgen. Ihn geleiten
dahin die freundlichen Gesinnungen aller, die ihn
kannten, und. der Wunsch , dass es ihm auch dort
gelingen môge, für die Bereicherung und Erweite-
rung der Astronomie mit ähnlichem glücklichen Er-
folge zu arbeiten, wie während seiner 14jährigen
Wirksamkeit an der Hochschule Fianlands.
ET
N.O TES.
13. BERICHT UEBER DIE NEUESTEN ENTDECKUNGEN
AN DER KUSTE VON NOWAJA-SEMLJA VON
K. E. v. BAER. (lu le 10 mars 1837),
(Mit ciner Karle von Nuwaja Semlja.)
Als ich im vorigen Sommer bemüht war, müg-
lichst_ vollständige. Nachrichien über den jetzigen
Zustand des russischen Wallrossfanges einzuziehen,
empfahl man mir den Siteuermann der Marine, Herrn
Liwolka, als denjenigen Mann, der über diesen Ge-
genstand am meisten unterrichtet sey, da er einen
ansebnlichen, Theil_ der Ost- und West-Küste von
Nowaja Semija selbst besucht habe, und überdiess
mit den Wallrossfängern, die jährlich an diese, Insel-
gruppe kommen, vielfach bekannt sey.
Erst : im Winter kam Herr Ziwolka nach St.
Petersburg und gab mir nicht nur über diesen Ge-
genstand die volländigste Auskunft, die ich.bei einer
andern, Gelegenheit benutzen werde, sondern er theilte
mir auch einen ganz unerwarteten Reichthum neuer
Nachrichien über: Nowaja Semlja mit. Lange {ortge-
fübrie und 2w6lfmal täglich angestellie meteorologische
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
158
Beobachtungen forderten zur Berechnung des Ganges
der Temperatur in diesen Gegenden auf, und liessen
einen festen Punkt zur Vergleichung anderer, weniger
vollständigen Beobachtungen aus dem hohen Norden
hoffen. — Am überraschendsten war für mich, der ich
seit langer Zeit ein lebhaftes Interesse für die Reisen
in den hohen Norden genälirt hate, die Nachricht,
dass jetzt, in Folge zweier Expeditionen, der grüsste
Theil der Ostküste von Vowaja Semija nicht nur be-
sucht, sondern auch kunstgemäss aufgenommen. sey,
obgleich ich von der erslen nur eine ganz kurze
Nachricht, von der zweilen aber noch gar nichts
gelesen hatte.
Wenn man weiss, mit welchen ungcheuren
Schwierigkeiten der Fortschritt der Entdeckungen in
diesen Gégenden verbunden ist; dass von der Zeit
an, wo Vowaja Semlja in der Geschichte der Schiffahrt
genannt worden ist, bis zum Jahr 1833 nur einmal
ein ganz kleiner Theil der Ostküste durch Rosmyss-
low, und zwar vom Matoischkin-Schar aus, , aufge-
nommen ist, dass überhaupt nur von einem einzigen
Menschen, dem Wallrossfänger Loschkin eine Sage,
dass er die ganze Ostküsie im vorigen Jahrhunderte
befahren habe, sich erhalten hat; — wenn man fer-
ner sich erinnert, dass die Kaiserliche Admiralilät in
den Jahren 1819 — 1824 fünf verschicdene, mil allen
Hülfsmitteln versehene Expeditionen ausgerüstet hat,
deren leiztes Ziel: immer die Ostküste von Vowaja
Sémlja war, ohne dass eine von ihnen nur so viel von
dieser Küste hätie sehen kônnen als Rosmysslow;
wenn man sich érinnert, dass vier von ihnen von
einem Seemanne, wie Lütke geführi wurden, und
Lütke's Verdiensie um die Kenntniss dieses Landes
sich doch auf die genauere Bestimmung der Süd- und
Westküste beschränken mussten, dass ihm festliegen-
des Eis weder die Nordspitze von Nowaja Semija ù
erreichen; noch durch die Ostmündung von Matoisch-
lin-Schar oder durch die Æarische Meerenge .vorzu-
dringen erlaubte, — so gewinnt es das Ansehn, als ob
die béiden neuesten Expeditionen, die der Gegenstand
meiner Mittheilung sind, ganz besonders durch Zufäl-
ligkeiten in der wechselnden Lage des Eises begünstigt
worden sind, Das mag allerdings seyn, doch dürfie
der günstige Erfolg noch mehr den Grundsäizen zu-
139
guschreiben seyn, nacli welchen man bei ihnen ver-
fahr. In dieser Hinsicht werden sie noch wichtiger
für die Kenntniss des hohen Nordens. Sie zeigen
nämlich, dass für Unternehmungen in diesen Gegen-
den die Geduld nicht weniger nothwendig, ja viel-
leicht noch nothwendiger ist, als der Muth. Beide
Expeditionen waren mit Ueberwinterungen verbunden,
und nur hierdurch ward das Vordringen an die Ost-
küste müglich. Fast-drei hundert Tage musste Pach-
tussow warten, bis die Æarische Pforte (zwischen
Waïgaisch und Nowaja Semija) sich ôffnete, und,
gleichsam als wollte das Eismeer an ihm ein Beispiel
geben, welche Tugenden des Seemannes hier am mei-
sten ausrichten, wurde sein Schiff am Schlusse der
zweiten Expedition, als er; vielleicht zu sicher ge-
macht, zwischen schwimmenden Eisfeldern durchdrin-
gen wollle, in wenigen Stunden zerquetscht. Auch
kommen bei den Expeditionen unserer Wallrossfänger
verhälinissmässig weniger Unglücksfälle vor, weil sie,
so oft es môglich'ist, vor dem Kampfe mit den Ele-
menten sich zurückziehen und die günstigen Momente
abwärten. Lasarew! aber, der zu früh in den Kampf
gegen das Eis geschickt war, brachte eine scorbut-
kranke Mannschaft zurück und hat die. Ufer von Wo-
woja Semija kaum gesehen.
Dass. mit dem : heroïschen Entschlusse der Aus-
dauer auch das Karische Meer zu beschiffen ist, hat
der früher ‘erwähnte Loschkin gezeigt, der eine
zweimalige Ueberwinterung an der Ostküste von ÆVo-
æaja Semija an diésen Versuch setzen musste, Dieser
ausdauernde Mann ist auch, so viél wie mir bekannt
ist, der einzige, welcher-vor Pachtussow durch die
Karische Pforte gedrangen war. Alle andern Expe-
ditionen kehrten umÿ als sie einen. Wall von Eis hier
vorfanden. Pachtussow hat von neuem bestätiot,
dass diese Pforte bisweïlen sich 6ffnet und dass man
nur diese Momente' abzuwarten hat, um durch sie
zu dringen.
Auch die mehr offene Jugorische Sirasse (zwi-
schen FWaïigalsch und dem festen Lande) hat sich in
neuerer Zeit zuweilen verschlossen gezeigt, obgleich
vor mehr als einem Jahrhunderte nach vielfachen
Zeugnissen, welche Witsen, Lütke und vorzüglich
Lehrberg gesammelt haben, eine Art von Handels-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
140
weg nach dem Oëj hier durchging: Man muss also,
so lange noch keine :bestimmten Beweise von der Zu-
nahme des Eises und der Kälte in diesen Gegenden
vorliegen, ‘annehmen; dass dieser Handelsweg auch
nur durch Anwendung der ausdauerndsten Geduld;
gepaart mit Math und andern; den Seemann bildenden
Tugenden, befahren wurde.
Im. Fortgange meiner Erkundigungen lernte ich
bei Herrn Ziwolka eine neue, von ihm angefertigte
Karte von: Nowaja Semlja kennen, m welche er nicht
allein das Resultat der geodätischen Arbeiten: der
beiden letzten nautischen Expeditionen eingetragen,
sondern auch Zeichnungen einzelner Küstenstriche
aus Karten eines Wallrossfängers und nach mündli-
chen Nachrichten anderer Personen desselben Gewer-
bes aufsenommen hatie. Sie erregte ein lebhaftés
Interesse bei mir, und da ich gestern durch die Ge-
fälligkeit des Zeichners derselben eine Copie erhalten
habe, so glaube ich sie der Akademie mit einem kur-
zen Berichte über die oft erwähnten Expeditionen
und die übrigen Nachrichten, die zum Zeichnen der
Karte gedient haben, vorlegen zu müssen.
Es muss zuvôrderst auffallen, dass Nowaja Semlja
hier, eine :ganz andere, Gestalt gewonnen hat, als auf
der Lütke’schen. Karte, der, einzigen, auf wissen-
schaftliche Bestimmung gegründeten, welche seit der
Reise der Holländer ins grüssere Publicum gekommen
ist Dieser Unterschied beruht erstens auf der Zeich-
nung der Ostküste, welche: kunstgemäss aufzenommen
ist und daher-volles Vevlrauen verdient, zweitens in
der Verkürzung des nordôstlichen Theiles, den Lütke
zu erreichen: vom: Eise gehindert wurde, und den er
nur nach den Angaben der holländischen Entdecker
aufnehmen konnte. Ziwolka hat ihn nach Angabe
éines Wallrossfahrers Issakow aus Æem gezeichnet.
Die Form dieser Küste beruht also nur auf einer
ungefähren Schätzung:
-Aüs diesem Grunde sind: die einzelnen Theïle der
Küste nach den verschiedenen Quellen, auf denen die
Zeichnong derselben: beruht, mit verschiedenen Far-
ben angelegt: : Wir wollen diese Färbungen’ einzelit
darchgehen. MIE |
1. Mit. Tuschessind diejenigen Küsten gezeichnet,
wélche unmittelbar us Eütke’s Karte aufgenommen
141
sind. Hierzu gehüren die Südküste, mit Ausnahme
der Südost-Spitze, und der grôüsste Theil der West-
küste. Dass der von Lütke gewählte Maasstab
zur bequemern Uebertragung beibehalten äst, springt
in die Augen.
2. Der grün bezeichnete Küstenstrich äst nach den
Specialkarten, die Pachtussow ‘auf :semer- ersten
Reise nach Wowaja Semlja in ‘den Jabren 1832 und
1835 seemännisch aufgenommen hat, gézeichnet. Die
Geschichte dieser Expedition ist folgende.
Der Kaufmann Brandt in Archangelsk, der gern
wissenschaftliche Interessen mit. Handelsspeculationen
veréinte, hatte sich mit dem Oberforstmeister Klokow
verbunden, um theils den alten Handelsweg durch das
Korische Meer nach dem Obj-Busen wieder zu ver-
suchen, theils die Ostküste von Nowaja Semija auf-
nehmen zu lassen und daselbst künftig Wallrossfang
einzuführen, wenn er ergiebig zu seÿyn verspräche.
Ich erinnere mich, gehürt zu haben, dass: die Com-
pagnie Brandt und Klokow ein Privilegium für den
Wallrossfang an dieser Küste erhalten habe, und
wenn ich nicht -irre, auch ein Privilegium für den
Sechandel nach der Mündung des Obj und des Jenis-
sei. — Für's Erste aber sollte die Ostküste von Æo-
waja Semlja wissenschafilich aufsenommen werden. Zu
diesem Endzwecke erbat sich die Compagnie Brandt
und Klokow Officiere von ‘der Mariñe, und rüstete
auf ihre Kosten drei Schiffe aus.
Das eine Schiff, geführt von dem Marine-Lieute-
nant Krotow, sollte an der Westküste von Vowaja
Semlja bis zur Meerenge Matotschhin-Schar Winaufse-
geln, dann durch dieselbe hindurchfahren und, wenn
es die Verhältnisse erlaubten, - durch das Æarische
Meer nach der Mündung des O4 oder des Jenissei
vordringen. Das zweite Schiff, geführt von dem
Steuermann, Pachtussow, sollte durch die Karische
Porte dringen und an der Ostküste von Vowaja
Semlja hinauf segeln, um dieselbe aufzunehmen, Das
dritte Schiff, von einem gewübnlichen -Kormschtschik
geführt, sollte an der Westküste von Vowaja Semija
hinauffahren, gelegentlich Wallrosse erschlagen und
wahrscheïnlich, (denn die Instruction habe ich micht
einsehen kônnen) den Versuch machen, : die Nordost-
spitze dieser Insel-Gruppe zu umsegeln um vielleicht
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
142
die andern Expeditionen zu ‘erreichen. : Dieser WVall-
rossfäinger ist, mit Beute reichlich beladen, glücklich
heimgekehrt, ohne’das Nordost-Ende von Aowaje
Semlja erreicht zu haben. Krotow wurde schon im
Weissen Meere von Pachtussow durch Nebel ge-
trénnt, beide vereinigten sich wieder bei Æanir-Noss
und'trénnten sich dann, ùm zu ähren verschiedenen
Bestimmungen abzugehen. . Seitdem ‘hat man von,
Krotow und seiner Mannschaft nichts mehr gehürt.
Leider kann aber über das Schicksal desselben kein
Zweilel mehr obwalten, denn auf der zweiten Reise
fand Pachtussow im Jabr 1834 in der S#berbucht
(auf der Westküste, nahe am Matoischkin-Schar)
die Trümmer eines grossen Schifles, in welchem man
das Schiff Krotow's erkannte, da mehrere von Pach-
tussow’s Leuten einige Theile dieses Schiffes ver-
fertigt hatten. Die ganze Mannschaft muss in den
Wellen ïhr Grab gefunden haben, da von den zahl.
reichen Wallrossfängern, welche in den letzten Jahren
Newaja Semlja besuchten, nicht einmal ein Leichnam
aufoefunden ist, so viel man erfahren hat. ;
Glücklicher war Pachtussow. Er hatte Archan-
gelsk am fsten August verlassen, im Weïssen Meere
mit den gewühnlichen Gefahren desselben, Nebeln
und! Untiefen gekämpft, am ‘ten August sich noch-
mals bei ÆAanin-Noss mit Krotow vereinigt, wandte
sich dann gegen die Südküste. von Vowaja Semlja
und ankerte in der Bay ScAyroischicha. Dann weiter
nach Osten segelnd, traf er bald auf dichtes Eis
und ‘wurde dadurch genôthigt, am 31sten August in
die Felsen-Bay (Kamenka) einzulaufen. Da das Eis
nicht weichen wollte, sotraf er bald Vorkehrungén
zu einem Winter-Aufenthalte, um hier, in der Æa-
rischen Pforte selbst, das Aufgehen :desselben: im
nächsten :Sommer abzuwarten. ÆEs ward aus Treib-
holz eine Hütte von 12:Fuss Länge und 10 Fuss
Breite aufgebaut, die in der Müte 7 Fuss, an den
Seiten aber nur 54 Fuss Hôhe hatte. : Neben der
Hütte wurde eine Badstubé anfgeführt und diese mit
der Hütte durch eine Gallerie aus Seegeltach verbun-
den: So -bereitéte man sich vor, auf die bei den Rus-
sen seit langer Zeit gewohnte Weïse, den langen
Winter in diesem kleinen Raume zuzubringen. Allein,
was Pachtussow nicht mehr erwartet hatte, geschah.
145
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
144
LR 2 2 A D PI
EE
Die Xarische Pforte wurde in den Monaten September,
October und November mehrmals eisfrei. Er be-
dauerte sehr, zu frôh für den Wäinteraufenthalt sich
eingerichtet zu haben. Jadessen, mochte er nun
glauben, dass die Zeit nicht mehr erlauben würde,
das Schiff segelfertig zu machen, oder mochte er be-
sorgen, dass er auf der Ostküste keinen so günstigen
Hafen treffen würde, er blieb an der gewählten Stelle.
Der Winter-Aufenthalt hatte dieselben Beschwerden
und gab dieselben Beschäftigungen wie gewübnlich
auf Nowaja Semlja, und wie man sie von Barenz
und Heemskerk und von Rosmysslow kennt. Man
hatte die Angriffe von weiïssen Bären abzuwehren und
furchthare Schneegestôber zu bestehen; es wurden
Eisfüchse in Fallen gefangen; es wurde Holz gesam-
melt und dieses musste zuweilen 10 Werst weil zu-
sammengetragen werden. An VVärme scheint es in
der Hütte nicht gefehlt zu haben, denn aus dem
Moose, mit dem man die Zwischenräume zwischen
den Balken ausgestopft hatte, trieben die eingeschlos-
senen Graswurzeln Halme hervor, die bis 8 Zoll
Länge erreichten. Erst im März zeigte sich der
Skorbut bei einigen Leuten.
Im April war Pachiussow bemüht, die Mann-
schaft noch mehr zu beschäftigen. Am Sten April
begann er auf dem Eise die Aufnahme der benach-
barten Inseln und der MWikolskischen Mecrenge, die
man bis dahin nur dem Namen nach gekannt hatte.
Am 15ten April unternahm er einen grôssern Abste-
cher längs der Küste nach Westen, immer noch auf
dem Eise fortgehend. Auf dieser Expedition wurde
er am 24sten April von einem so furchtbaren Schnee-
gestôüber überfallen, dass die Mannschaft sich nicht
aufrecht halten konnte, sondern sich hinwarf um sich
vom Schnee überdecken zu lassen. Obgleich man nur
wenige Werst von dem Orte dieses Ueberfalles Lebens-
mittel in den Schnee eingegraben hatte, fand man es
doch unmëglich, während des Gestôbers diese zu er-
reichen. Man blieb drei Tage ohne Nahrung unter
dem Schnee. In einem ähnlichen Schneegestôber ver-
“lor Rosmysslow einen seiner Gefährten. Dasjenige,
welches Pachtussow bestand, ist auch durch seine
weite Ausdehnung merkwürdig, denn ich hôre von
Herrn v. Helmersen, dass es sich den ganzen Ural
entlang bis an dessen Süd-Ende gezeigt hat. —
Im Mai nahm sich der Skorbut zwei Opfer.
Am 24sten Juni war die XKarische Pforte offen
und der benachbarte Theil der Ostküste frei vom
Eise, das Schiff war aber noch eingefroren. Pach-
tussow unternahm daher auf einem Boote eine Re-
cognoscirung dieser Ostküste, indem er die üstliche
Spitze von Nowaja Semlja, die er Cap Menschikow
nannte, umfuhr. Am 4ten Juli traf man an der Mün-
dung eines Flüsschens, das man auf unsrer Karte
unter dem Namen Ssawina findet, ein umgefallenes
Kreuz. Bei näherer Besichtigung konnte man deut-
lich die Jahrzahl 7250, so wie den Anfang der In-
schrift Ssawa Fofanow lesen. Da der früher erwähnte
Loschkin, von dem die Sage geht, dass er bisher
der einzige gewesen, der die ganze Ostküsie befahren
batte, den seltenen Vornamen Ssawa führte, so zwei-
felt man nicht, dass das Kreuz von ihm herrührte(*).
Wabrscheinlich hatte er hier den ersten Winter zu-
gebracht, da man gewôhnlich vor der Abfahrt von
dem Winteraufenthalte ein solches Kreuz zu errichten
pflegt. Mit diesem Kreuze wäre also das erste Do-
cument über diese merkwürdige Fahrt gefunden, zu-
gleich aber auch das Jahr desselben berichtigt. Kre-
stinin nämhch, der fleissige Schriftsteller über
unsern Hoch-Norden, welcher die Sage von Ssawa
Loschkin's Reise aufbewahrte, hatte sie um das
Jahr 1760 gesetzt. Dieses Kreuz aber ist 1742 er-
richtet worden, wie die Jabrzahl 7250 nach griechi-
scher Kirchenrechnung angiebt.
Das Boot kehrte nun um und erreichte am ten
Juli wieder das Hüttenrorgebirge (Isbnyj Myss), an
welchem noch Eis lag. Am 11ten Juli endlich reiste
die ganze Expedition ab, nachdem sie 297 Tage in
der Winterhütte zugebracht hatte. Bis zum 11ten
Juli musste man sich durch das Eis durcharbeiten.
An der Insel S/adolski beim Cap Menschikow traf
man wieder Spuren von der Anwesenheit von Men-
schen, eine Hütte nämlich und in derselben eine
Menge menschlicher Knochen. Einer von Pachtus-
sow's Begleitern wusste zu erzählen, dass im Jabr
1822 ein Samojede, Namens Mawei, mit seinem
(*) Sein Patronymicum war uobekannt.
145
Weibe und seinen Kindern nach Nowaja Semlja ge-
zogen und nicht wieder gekehrt sey. Aus den wahr-
scheinlich von Fhieren auseinander gezerrten Knochen
liessen sich zwei Skeletie von Kindern und das Ske-
let eines. Weibes zusammenseizen. Von dem Manne
war keine Spur aufzufinden. Es ist daher wahr-
scheinlich, dass dieser auf irgend einer Jagd-Expe-
dition verunglückte, und dass nun Weib und Kinder
in der Hütte vor Hunger umgekommen waren. —
Am i9ten Juli gelangte man wieder an den Fluss
Ssawina, den 20sten zum Vorgebirge Hessen, am
24sten in Lüthe's Bucht, wo man eine Herde weisser
Delphine (Delphinus Leucas) und Robben von derje-
nigen Art sah, welche die Wallrossfänger Juca-
msi(*) nennen, Achtzehn Tage wurde Pachtussow
in Lülkes Bucht zurückgehalten. Den 12ten August
segelte er weiter und. traf einige Eisberge, die auf
14 Faden Tiefe gestrandet waren. Am 13ten lief
man in Matotschhin-Schar ein. In dieser Mecrenge
traf man eine Menge weisser Delphine (De/phinus
Leucas) und Robben von zwei Species, nämlich See-
Hasen (saïmi) (Phoca albigena Lepech.) und Nerpy,
die Pallas für den gewôhalichen Seehund hält. Man
segelte nun durch Matotschhin-Schar und erreichte
schon am 19ten die westliche Mündung dieser Strasse.
Am 25sten August ankerte man an der Insel Xo/gujew.
Ein Sturm, der sich hier erhob, machte es räthlich,
in, der Mündung der Peischora Schutz zu suchen.
Man erreichte sie am 28sten. Der immer noch an-
haltende Stuwrm liess aber das Schiff am 5ten Sep-
tember in der Bolwanskaja Guba scheuern. Die Mann-
schaft rettete sich in eine Hütte, aber auch diese
wurde durch den Sturm überschwemmt und ausein-
ander gerissen.. Man, musste zwei Skorbut-Kranke
auf dem Rücken durch das Wasser. ein Paar Werste
weit tragen. Das zu schr beschädigte Fahrzeug blieb
in. Pustosersk zuvück und Pachtussow reiste zu
Lande mit dem Reiseberichte nach St. Petersburg.
Das wichtigste Ergebniss dieser. Reise ist die Auf-
nabme der Ostküste der südlichen Hälfie von Nowaja
Semlja, wie sie unsere Karte giebt und die Beobach-
tung, dass diese Küste im Allgemeinen niedrig ist.
€) Sie sind noch nicht systematisch bestimmt.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
146
vom Eise.
3. Die roth gezeichneten Küsten sind auf einer
Expedition aufgenommen, welche die Kaiserliche Ma-
rine im Jahr 1833 ausrüstete.
Sie hate die Bestimmung, wo müglich die Auf-
nabme der Ostküste von Nowaja Semba von Ma-
tolschkin- Schar aus zu beendigen und sollte zu diesem
Zwecke in der genannten Meerenge überwintern. Es
wurden zwei Fahrzeuge dazu bestimmt, der kleine
Schoner Æroto und das Transportschiff Æossakow,
Beide hatte man gegen das Eis zu verwahren gesucht,
Der Schoner war mit Eisenblech bekleidet und aus-
serdem der ganze Verdersteven und der Kiel mit
ciner dicken Eisenschiene versehen. Das Transport-
schiff hatte an seinem Vordertheile eine Bekleidung
von Planken erhalten. Die Leitung der Expedition
erhielt wieder Pachtussow. Unter ihm führte der
Steuermann Ziwolka das Transportschiff,
Am 24sten Juli a. St. verliessen sie Archangelsk.
Am 50sten mussten sie bei frischem Nordost bei den
drei Inseln an der Küste Lapplands einlaufen. Am
3ten August umgingen sie Kanin-Noss. Hier wurden
während einer Windstille 48 Pud (über 7 Centner)
Stockfisch egefangen. Am ten berührten sie Ao/gujew,
am Sten trennte ein Nebel beide Fahrzeuge. Beide
erreichten am 9ten Vowaja Semlja. Vachtussow
lief in die Bai Schyrotschicha ein, wo ihn Windstille
aufhielt, am 18ten kam er an die Vechwatowa, einen
von den Wallrossfängern sebr besuchten Ort, von wo
Ziwolka mit dem andern Schiffe kurz zuvor abge-
segelt war. Am 27sten trafen beide Schiffe an der
Mündung von Matotschkin-Schar zusammen, ohne bis
dahin irgendwo Eis getroffen zu haben. Am 50sten
fuhren sie in der Strasse nach Osten, mussten aber
innerhalb. derselben am 31sten wegen eines heftigen
Ostwindes vor Anker gehen und dort bis zum 9ten
September liegen bleiben. Pachtussow. verlor in
diesem Slurme einen Anker und Ziwolka ein Boot.
Eine Menge heulender Wälfe sah man am Ufer ver-
sammelt. Kaum war man am 9ten September dem
WVallross-V'orgebirge (innerhalb Matotschhin - Schar)
vorbeigekommen, als man die ganze Strasse mit Eis-
schollen bedeckt sah, die der Ostwind hergetrieben
147
hatte, Man musste den ganzen Tag kreuzen und
befestigte am Abend die Fahrzeuge an gestrandete
Eïisschollen, Als man am 13ten weïter vorzudringen
suchte, bemerkte man, dass die Fluth von beïden
Seiten in die Strasse drang und in der Mitte einen
Stradel erregte, dem die Eisschollen folgten. Am
13ten wurden die Anker der Schiffe gelichtet und
man segelte durch die Eisschollen, indem man diese
so durch die Matrosen zu wenden suchte, dass das
Schiff zwischen ihnen durchdringen konnte. Am 14ten
erreichte man die ôstliche Mündung; fand sie aber
ganz von Eis verschlossen, in welches die Schifle
bald so tief einliefen, dass sie kaum noch gewendet
werden konnten. Man musste die Anker answerfen.
Leute, welche man auf die Hôhen schickte, sahen
das ganze Karische Meer mit Eis bedeckt, ohne irgend
wo offenes Wasser erblicken zu kônnen, Ein Theil
der Eïsschollen, die sich in der Mecrenge befunden
hatten, kehrten aus derselben zurück und wurden in
der Nacht während eines Frosies von — 12° R.
durch neu entstandenes Eis zu einer Masse verbun-
den. Um hier nicht während des Winters einge-
schlossen zu bleiben, musste man das neugebildete
Eis mit dem Beile aufhauen. Dann fuhr man wieder
nach Westen und traf am Flüsschen Zschirakin Vor-
kehrungen zum Winteraufenthalte, (Diese Stelle ist
auf vonsrer Karle durch einen Kreis bezeichnet),
Hier hatte Rosmysslow sein leckes Fahrzeug auf
den Strand laufen lassen, als er MNowaja Semlja auf
ejnem Wallrossfänger verliess. Aus diesem Wrack und
drei alten Hütten baute man eine Winterhütte von
25 Fuss Länge und 21 Fuss Breite, 8 Fuss Hôhe
in der Mitte, und 5 Fuss an den Seiten. Dieses für
Nowaja Semlja ungewôhnlich grosse Gebäude wurde
in zwei Abtheïlnngen getheïlt, eine für die Mann-
schafi und die andere für die Officiere. Neben der
Hütte wurde noch eine kleine Badstube angelest.
Da das Moos, das man zum Verstopfen der Lücken
brauchte, schon ganz gefroren war, musste es vorher
auf erhitzten eisernen Plaiten aufgethaut werden. Am
Sten October wurde diese Winterhütte bezogen,
Den Aufenthalt in der Hütte fand man in Bezug
auf die Kälte ganz erträglich; lästiger war der Rauch,
der sich sehr niedrig hielt, denn einen wahren Rauch-
BULLETIN SCIENTIFIQUE:
148
fang haben diese Gebäude nicht. Statt dessen dient
eine blosse Oeffnung im Dache. Am lästigsten war
die Feuchtigkeit, da das gebrauchte Holz zum Theil,
und auch das Moos beim Bauen feucht war. Schnee-
gestôber bedeckten diese Hütte zuweilen so, dass man
in acht Tagen sie nicht verlassen konnte. Mehr als
eimmal konnte man nur durch die Oeffnung im Da-
che sich hinausarbeïiten und das erste Mal musste sie
für diesen Zweck erweitert werden. Eïilf Eisbären
wurden im Laufe des Winters an der Hütte erlegt;
einer von ihnen auf dem Dache und ein anderer in
der Hausflur. — Die Mannschaft wurde in unausge-
setzter Thätigkeit erhalten, denn die Besorgung der
nothwendigsten Bedürfnisse kostete grosse Anstrengung,
da man das Treibholz aus Entfernungen von 10 bis
11 Wersten zusammenschleppen, und das Wasser,
nachdem bald ein benachbartes Flüsschen ausgefroren
war, täglich aus einem 51 Werst entfernten See, bei
einer Kälte, die ôfter mehrere Tage hindurch um
— 30° R. sich erhielt, bringen musste. Die Mann-
schaft, welche mit samojedischer Pelz-Kleidung ver-
sehen war, lit von diesem Froste nicht, da eine
Kälte von — 25° R. immer nur bei ganz stillem
Wetter eintrat Man war vielmehr darauf bedacht,
sie so viel als môglich im Freien zu beschäftigen.
Es wurden mehrere Fallen für Eisfüchse in ansehn-
lichen Entfernungen angelegt und Uebungen im Schies-
sen nach dem Ziele angestellt. Erst im Müärz zeigten
sich die ersten Spuren des Scharbockes, und nur ein
Mann, der sich durch Trägheit ausgezeichnet hatte,
starb an dieser Krankheït. — Im März ging man
auch schon zur Aufnahme der westlichen Küste von
Matotschkin-Schar ab. Zugleich wurden von dem
zurückgebliebenen Theile der Mannschaft zwei Schlit-
ten aus Holz angefertigt und andere Vorkehrungen
für eine Expedition nach Osten getroffen.
Diese Expedition, welche im April unternommen
wurde, hatte den Zweck, auf dem Eise nicht nur
nochmals Matotschkin-Schar, sondern auch einen Theil
der Ostküste aufzunchmen. Sie ist ähnlichen Expe-
ditionen zu vergleichen, welche die Engländer auf
ihren nürdlichen Entdeckungsreisen der letzien Zeit
beim Uebergange des Winters in den Sommer, vor
dem Abgange aus dem Winteraufenthalte gewôhnlich
«
L
£
149
unternahmen, nachdem der kühne Parry auf der
Melville's Insel das Beispiel gegeben hatte und Sco-
resby ähnliche Landreisen, welche die Bedienten
der Hudsons-Compagnie jährlich mit kleinen Hand-
schlitten unternehmen, als das sicherste Mittel, weit
in den Norden vorzudringen, empfohlen hatte. Die
Entdeckungsgeschichte Sibiriens ist reich an Eisfahr-
ten und es kommen hier die ausgedehntesten vor,
allein die Schlitten wurden meistens von Thieren
gezogen.
Diese Expédition war eine doppelte. Pachtussow
mit 7 Mann hatte einen Scblitten und Ziwolka mit
5 Mann einen zweiten. Beide gingen vereint bis zur
Osimündung von Matotschkin -Schar. Merkwürdig ist
es, dass man hier eine von den Hütten, in welchen
Rosmysslow vor 70 Jahren überwintert hatte, noch
in gutem Zustande fand, und das Osterfest in dersel-
ben feiern konnte. Die zweite war mehr verfallen,
Von hier kehrte Pachtussow in der Absicht zurück,
die genannte Meerenge geodätisch aufzunehmen, Zi-
wolka aber zog an der Ostküste hinauf, den Mund-
vorrath (Gerstenmehl, Schiffszwieback, Butter, Grütze,
etwas Salzfleisch, Thee und Zucker) für einen Monat
mit sich führend. Ausserdem wurde ein kleines Zelt
mitgenommen, in welchem man während der Nacht
schlief. Die ganze Mannschaft war samojedisch ge-
kleidet, d. h, man trug ausser einer Mütze, ein sa-
mojedisches Unterkleid (Malitza) und Strümpfe, beide
aus Rennthierfellen mit den Haaren nach innen: über
diesen Strümpfen noch eine Art Stiefel (Pima), über
welche dann noch Halbstiefel (Zobry) gezogen wa-
ren. Zur vollständigen samojedischen Kleidung gehürt
noch ein Oberkleid mit Kaputze (Sowik), an welchem
die Haarseite nach aussen gekehrt ist. Auf der gan-
zen Reise aber fand Niemand aus der abgehärteten
Mannschaft es nothwendig, dieses Oberkleid anzuzie-
hen, auch in der Nacht nicht, obgleich man ôfters
starke Schneegestüber zu bestehen hatte. Nur einmal
waren die Stiefel (wahrscheinlich vorher durchnässt.)
so,steif gefroren, dass man sie nicht auszichen konnte,
obne sie am Feuer aufzuthauen. Man sah sich genÿü-
thigt, da kein Treibholz in der Nähe zu finden war,
die Stangen, welche zur Stütze des Zeltes dienten, zu
verbrennen, und über diesem Feuer die Füsse zu
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
150
halten, um deren Bekleidung biegsam zu machen,
So gelangte man bis zum Cap Fotow, 150 Werst
von der Ostmündung von Matoischkin-Schar, zwei
mal so weit als Rosmysslow diese Küste geschen
| hatte. Man fand sie überall niedrig, aber darin sehr
verschieden von der Südhälfie der Oberküste, dass
dieser nôrdliche Theil sehr reich an tiefen Buchten
und weit hervorragenden Vorgebirgen war. Von meh-
reren Buchten konnte man den Boden nicht erreichen
und es blieb also unentschieden, ob sie Buchten oder
Meerengen waren, zu diesen gehôrte die Bucht, wel-
che Rosmysslow eine Zeit lang für die Einfahrt
von Matoischkin - Schar gehalten hatte und die er
nachher die Unbekannie Bay nannte. Je weiter man
nach Norden kam, deslo mehr nahm die Zahl der
Inseln zu. — Nur das Ausgehen des Proviantes n6-
thigte zur Rückreise, da man nur auf einen Monat
sich verschen hatte. Am 6ten Mai kam diese Expe-
dition nach einer Abwesenheit von 34 Tagen zurück.
In dieser ganzen Zeit blieb der Erdboden überall
gefroren. Während der Rückkehr wurde, bei Nord-
west-Wind, fast die ganze Küste frei vom Eise, auch
weiter nach Süden sah man auf dem Meere kein Eis.
Man bemerkte auf der Reise zahlreiche Spuren von
Rennthicren, diese Thiere selbst aber nicht. Dagegen
traf man Eisbären, Eisfüchse, Schnee-Eulen und ei-
nen Strandvogel, der der Beschreibung nach zur Fa-
milie der Tringen zu gehôüren scheint.
Pachtussow hatte unterdessen ein Boot von 18 Fuss
Länge zu bauen angefangen. Es wurde während des
Mai-Monats vollendet und sollte dazu dienen, Vowaja
Semlja von Westen nach Norden und Osten zu um-
fahren. Um die Mitte des Mais kamen die ersten
Lugvôgel an und gaben frische Nahrung. Bis zum
30sten Juni hatte man 41 grosse Môwen, 2 kleine
Môwen, 149 Alken (Ymemwxm); 93 l'arapkn (viel-
leicht ein Pédiceps), 30 Eidergänse, 12 graue Gänse,
4 Enten und 2 Strandläufer geschossen und ausser-
dem 804 Eier, besonders. von Eidergänsen gesammelt.
Vor der Abreise gab es Gras und Blumen genug.
Die antiskorbutischen Kräuter wurden aufgesucht und
als Sallat genossen.
Am 30sten Juni segelte Pachtussow mit Zi-
wolka nach Westen anf dem Transporischiffe mit
151
dem neu erbauten Boote ab, um Mwaja Semlja von
Westen zu umschiffen. Der Schoner Krotow blieb
mit dem Wundarzte und éinigen Kranken in dér
Mecrenge zürück. — Am Sten Juli gelängte man zu
der Æümiralitäts + Inse! (oder Halbinsel). Hier sah man
das erste Eïs. Man segelte am 9ten um 6 Uhr in
das Eis und om 9 Uhr schon war das Schiff zer-
trümmert, Es ‘waren zwei grosse Eisfelder, die an
eïnander stiéssén, und das Schiff zwischen sich fas-
send, es fit éinem Stosse zerbrachen, dann aber so-
gleïch aus einander fuhren. Man hatte also nur we-
nige Augenblicke Zeit, um sich zu retten. Jedermann
konnte nur nach den nächsten Gegenstinden greifen,
mit denen man auf eine Eisscholle sich flüchtete. So
wurde nichis geborgen als das Fagebuch, ein Theïl
der Instrumente, ein Paar Flinten mit Pulver und
Blei, ein Sack Mehl und étwas Butter — ausser den
Bôten, die man gleiéhfalls auf die Eisscholle z0g.
Mit diesen Bôten nun suchte man das Land zu er-
reichen indem man sie theïls über die Eisfelder weg
208, theïls mit ihnen von einem Eïisfélde zum andern
ruderte. So gelangte man spät Abends an die Berch-
Jasel, Zum Glück fand man hier ‘Freibholz, allein
der geringe Vorrath von Proviant für 11 Menschen
liess nur die Aussicht, entweder auf den Bôten, von
denen zwei schr Klein waren, in Sec zu gehen, oder
hier umzukommen. Dennoch beschäftigte man sich
noch mit Aufnalime des benachbarten Küstenstriches.
Nachdem man 13 age auf Erlôsung gewartet hatte,
erschien ein Wallrossfinger Tschalusgin, der die
ganze Mannschaft aufnahm. Am 22sten Juli ging
man bei ihm an Bord. Unterwegs wurde die Su/-
meniew's Baï aufgenommen und am 10ten August ge-
langte man wieder zu dem Winter-Aufenthalte zurück.
Hier Kranken sämmtlich
genesen.
Pachbtussow beschloss, die günstige Jahreszeit noch
zu einer Fahrt an der Ostküste zu benutzen. Er
segelle schon am f4ten August nach Osten ab und
da er die Ostküste frei vom Eise fand, an dieser
binauf, konnte jedoch weniz weiter vordringen, als
die Expedition im Frühlinge gegangen war, da er
jenseits der Pachtusson's- Inseln feststehéndes Eis fand,
Er kam am 1sten Séptember wieder 5n die Meerenge
waren unterdessen die
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
152
zurück. Am Sten September segelte Pachtussow
auf dem Schoner nach Archangelsk ab, wo er bald
nach seiner Ankunft erkrankte ‘und in vier Wochen
starb. Ziwolka hate mit einem Theile der Mann:
schaft, da der Schoner zu eng war, am alle zu fas-
sen, sich wieder an Bord des érlôsenden Wällross-
fingers begeben und fahr mit ihm nach seinem Wohn-
orte Simä (südlich von Æem am Weiïssen Mecre).
4. Ich kehre wieder zu uünsrer Karte zurück und
bemerke, dass die gelb gezeichneten Küstenstriche
nach Karten aufgenommen sind, welche man bei
einem Wallrossfinger Baschmakow aus Suma fand,
und die er nach seinén eigenen Beobachtungen aut
verschiedenen Fahrten aufgenommen hatte. Herr Zi-
wolka beschreibt ihn als einen ében so untérneh-
menden, als verständigen und zuverlässigen Mann,
den er (vielleicht etwas zu patrictisch) einen russi-
schen Scoresby nennén môchte. ‘Eine streng wis-
senschafiliche Bildung ‘kann an diesen Küsten micht
erlangt werden, allein es ist bei unsern nordischen
Seefahrern eine viel grôssere Masse von Kenninissen
einheimisch, als man gewôhnlich glaubt; and ich habe
beï dem Verkehr, den ich bis jetzt mit emigen von
ihnen gehabt habe, hierüber mich ôfters zu verwun-
dern Gelegenheit gehabt.
Was nan aber die Karten des wackern Basch-
makow anlangt, so haben sie durch die auf der so
eben erzählten Expedition ausgeführte Aufnahme der
Ostküste eine ehrenvolle Bestätigung erhalten und
führen dadurch zu interessanten Resultaten. Basch-
makow war unter andern in die bisher sogenannte
Kreuz- Bay sechr tief cingefahren, hatte eine Menge
Inseln in derselben geschen, des Ende der Bay: aber
nicht erreichen kônnen. Vielmehr sah er, ‘dass sie
tief im Lande sich in drei Arme theilte. Da nun
diesen Armen gegenüber auf der Ostküste mehrere
nicht geschlossene Einfahrten gesehen waren und diese,
der Richtung nach den von Baschmakov gezeichne-
ten Armen entsprechen, so ist kaum zu bezweïfeln,
dass hier eine in mehrere Arme getheilte Merrenge,
sich findet. — Nach Baschmakow’s Karten ist fer-
ner die Ædmiralitäts -Insel keine Ansel, sondern eme
Halbinsel, Lütke hatte nur das Westufer derselben
geschen und erfahr, dass zwischen hr und dem festen
153 BULLETIN SC
Lande micht das flacheste Boot durchfahren kônne,
So ist es also :séhr wahrscheinlich, dass hier keine
Trennung durch Wasser ist, wenigstens nicht zur
Leit dér Ebbe, vielleicht auch nicht einmal zur Zeit
der Fluth,
5: Endlich :sieht man auf der Karte auch einzelne
Theile der Küste durch Orange-Farbe ausgezeichnet.
Für die Zeichnung dieser Gegenden sind die Nach-
richten verschiedener Wallrossfänger benutzt. Das
Südende von Æoslin-Schar ist nach Beschreibungen
eines Wallrossfängers Gwosdarew gezeichnet. —
Viel weïter nach Norden, zwischen der Ædmiraliäts-
Halbinsel and der Berch-Insel ist derselbe Gwos.
darew in ein enges Wasser tief eingefahren. Er
nennt es einen Fluss, ohne untersucht zu haben, ob
das Wasser süss oder salzig war. Herr Ziwolka
vermathet auch hier eine Meerenge oder einén engen
Fiord ,+ da die bekannten Flüsse Nowaja Semljas ei-
nen solehen Character nicht haben. Sie sind fast
nur Bergstrôme, die, bloss wenn der Schnee schmilzt,
reich an Wasser sind. Auch Lütke hat nirgends
einen fabrbaren Fluss gesehen.
Das Nordostende ist nach ungefihrer Schätzung
gezeichnet. Ein Wallrossfänger Issakow aus Xem
hat mämlich im Jabr 1834 das Glück gehabt, das
Nordostende von Wowaja Semlja zu umsegeln, ohne
wmgend wo Eis zu sehen, Nur bemerkte er nach
links zwei grosse Inseln. Auch auf der Ostküste an-
gelangt, soll er kem Eis getroffen haben, aber bei
dem forchtbaren Rufe, in welchem diese Küste steht,
da sie in wenigen Stunden mit Eis bedeckt werden
kann, wagle er nicht, weiter zu segeln, sondern z0g
es vor, nach der Westküste zurück zu kehren.
Es scheint nach den Aussagen, die Pachtussow
von ïihm erhielt, nicht, dass er so weit nach Osten
vorgedrungen ist, als Lütke's Karte die Nordostspitze
von Nowaja Semlja oder das Begehrte Vorgebirge der
Holläinder, schätzt. Herr Ziwolka vermuthet daher,
dass entweder die Holländer auf einer, vom übrigen
Nowaja Semlja riemlich weit nach Osten abliegenden
Insel überwinterten, oder dass sie in der Bestim-
mung der Länge ihres Winter-Aufenthaltes sehr be-
deutend sich ivrten. : Dass dieser Ort von dem übri-
gen Nowaja Semija getrennt sei, kann nicht als ganz
IE NDIFIQUE. 154
wamôglich betrachtet werden , da in diesen Gegenden
| dichte Nebel so häufig sind, dass man auch nahelie-
| gendes Ufer nur zu oft aus dem Auge verliert. Auch
würde ich, wenn die Holländer hier nur mit einem
gvüssern Schiffe gewesen wären, wie im Jahr 1594,
und im Jahr 1596 auf der Hinreise, wenig Gewicht
auf ihre Darstellung einer zusammenhängend fortlau-
| fenden Küste legen. Alein als sie nach dem un-
glücklichen Winteraufenthaite zurückkehrien, fuhren
sie in offenen Booten so nahe an der Küsie als das,
jan vielen Stellen dieselbe noch .beseizende Æis ix-
gend erlaubte. Es ist daher schwer zu glauben, dass
sie eine ansehnliche Strecke offenen Meeres nicht ,ge-
|schen haben sollten :— und Assakow ist nach seiner
| Darstellung nicht in «einem engen Kanale gewesen.
Eine grôssere Wahrscheialichkeït, die Fabrt Issa-
kow’s mit den Fahrten der Holänder zu vereinigen,
lâge in der Annabhme eines sehr bedeutenden Fehlers
in der Längenbesimmung des Winteraufenthaltes der
letztern, den sie selbst zu 75° üstlich von Venedig
berechneten. Die gewôhnlichen ältern Karten von
Nowaja Semlja, dic durch wiederholtes Kopiren und
willkübrliche Verämderungen entstellt seyn mügen,
dehnen aber Nowaja Semija lange nicht so weit nach
Osten aus, sondern seben diesem. Lande eine Form,
die von der auf unserer :Karte nicht _allzusehr ab-
weicht. Nach jenen Copien hatte auch Lütke auf
seiner zweiten Reise das nôrdlichste Vorgchirge, das
er erreichte, und das er später Cap Nassau mannte,
(welchen Namen es auch noch auf unserer :Karte
fübre), für das Begehrle Cap der Holländer, vnd
dem gemäss die vorliegenden Inseln für die Oranien-
dnsein gehalten.
Als er aber nach der Rückkunfi von dieser, Reise
Blaeu’s grooten Atlas (von 1662) kenneu lernte, und
in ihm die genannten Punkte viel weiler nach Osten
gezeichnet fand, glaubte er, dass dieser Zeichnung
die Original-Karten der Holländer zum Grande ge-
legen hätten. Hieraus schloss er weiter, dass die von
ihm erreichte nôrdlichste Spitze das Cap Nassau sey,
die xorliegenden Inseln aber von den: Holländern gar
nicht gesehen wären. : Er yerlängerte nun, dem ge-
nannien Atlas gemäss, Vowaja Semlja bis zu 78° üsi.L.
von..Gr, und ;suchte vom Cap Nassau nach Süden
155
hin die von den Holländern benannten Punkte in den
von ihm beobachteten wieder zu erkennen.
Hiermit sind aber die Schwierigkeiten keinesweges
gehoben, und ausserdem noch neue entstanden. Die
Holländer selbst bestimmten die Länge ihres Winter-
aufenthaltes auf 75° ôstlich von Venedig. Sie fanden
nämlich, als sie das so viel besprochene zu frühe Er-
scheinen der Sonne am 24sten Januar beobachteten,
in Joseph Scala's Ephemeriden für die folgende
Nacht eine Conjunction des Jupiters mit dem Monde
auf 1 Ubr für Venedig angekündigt. Diese Conjunc-
tion beobachteten sie selbst erst um 6 Uhr und fan-
den daher eine Längendifferenz von 75°, die ihren
Winteraufenthalt auf 105° ôst. L. von Ferro, d. h.
noch 9° weiter als Lütke's Karte, und über die
Mündung der Pisiana versetzen würde, was sehr we-
nig Wahrscheinlichkeit hat. Die Vermuthung, dass
sie in der Tageszeit sich bedeutend irrten, läge sehr
nahe, da sie lange nur der Sanduhren sich bedient
hatten, wenn nicht gerade am Tage vorher das Bild
der Sonne gesehen worden wäre. Hatten sie nun die
Sonne nicht gerade um Mittag gesehen, sondern gegen
eine Stunde früher, so wird die Strahlenbrechung
noch viel grüsser und wunderbarer.
Aber das Verzeichniss der zurückgelesten Entfer-
nungen, welches dem Reiseberichte angehängt ist,
widerspricht zu bestimmt einer so weiten Ausdehnung
Nowaja Semlja's, wenn man Lütke's Cap Nassau für
das der Holländer hält. Wenn der Winteraufenthalt
der Hollinder 75° üstlich von Venedig oder ungefähr
875 ôstlich von Greenwich lag, so musste die Ost-
spitze, um die sie herumsegelten, wenigstens 90° üs1l.
Länge von Greenwich haben. Lütke's Cap Nassau
hat weniger als 65° üstl. Länge. Das giebt für beide
Punkte einen Längen-Unterschied von mehr als 27°.
Ein Längengrad beträgt in dieser Breite von 76° 40
noch 34 geogr. Meilen, mithin wäre die Distanz bei-
der Punkte ungefähr 95 Meilen. Die Holländer rech-
nen aber in der, ihrer Reisebeschreibung angehängten,
Uebersicht der Distanzen, die ich freilich nur in
Adelung's Ucbersetzung einsehen kann, vom Be-
gchrien Porgebirge bis zum Cap Nassau nur 54 Mei-
len in einer, allen Krämmungen des Ufers folgenden
Küstenfahrt, Legt man diesen Maassstab zum Grunde,
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
156
so muss Vowaja Semlja, stat bis 90° ostl. Länge
von Greenwich ausgedehnt zu werden, noch viel kür-
zer seyn, als in Blaeu's Atlas vom Jahr 1662.
Und worin liegt der Beweis, dass hier die Original-
Karten der Scefahrer benutzt sind? Ich finde in frü-
hern Ausgaben desselben Atlas Nowaja Semlja in der
Form gezeichnet, die man diesem Lande am gewôhn-
lichsten auf Karten des 17ten Jahrhunderts gab, d. h.
mit nicht ausgedehnter Nordküste.
Die Vergleichung der holländischen Angaben unter
sich machen es mir sehr wabrscheinlich, dass das
Vorgebirge, welches Lütke Cap Nassau nennt, nicht
das Cap Nassau der Holländer, sondern viel eher ihr
Begchrtes Vorgebirge ist. :
Fangen wir mit dem Lange Nees der Holländer an,
einer flachen Spitze, welche weit in die See eingeht.
Es wird ihm eine Breite von 73° 15’ gegeben. Lütke
glaubt das Trockne Vorgebirge (Suchoi Noss der Rus-
sen) hierin erkennen zu müssen, weil bis zum Brit-
win- Noss kein ähnliches Vorgebirge an der Küste zu
finden sey. Das Trockne F'orgebirge liegt unter 73°
46’, die Holländer hätten also die Breite um mebr
als 30 Minuten zu niedrig gefunden. Allein nach
dem Verzeichnisse der Entfernungen ist das Costin-
sarck der Holländer nur 15 Meilen von Lange Nes
entfernt. In Costinsarck erkennt Lütke den ÆKostin-
Schar der Russen, und gewiss mit Recht, denn auf
der ersten Reise derselben Holländer kamen sie üfter
mit Russen zusammen und hatten Russen an Bord.
Von diesen mussten sie den Namen erfahren haben(*).
Auch behandeln sie diese Stelle als eine ganz be-
kannte, indem sie sagen, dass hier ein gewisser Bu-
nel (oder Buynel) eingelaufen seï. Kostin-Schar àst
aber um 2£ Breitengrade südlicher als Suchoi Noss,
so dass allein die Breiten-Distanz, abgeseben von der
westlichern Lage von Suchoi Noss, 34 Meilen betragen
würde. Es ist doch sehr unwahrscheinlich, dass die
Holländer eine solche Distanz, obgleich sie bald
S. W.g.S. bald S.S.O. fahren mussten, auf 15 Mei-
len schätzen konnten! Nimmt man dagegen Britwin-
EE — ——_———————————— —
(*) Die Russen hatten nämlich schon seit langer Zeit Nowajæ
Semlju befabren und auch den Holländern war das Land schon vor
der Fabrt nicht ganz unbekannt,
ab.
157
Noss, so hat man eine Breiten-Differenz von 13°,
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
158
damaligen unvollständigen Kenntniss der Strahlen-
und auch hierbei muss man noch die südliche Strô- | brechung beruhen wird. Merkwürdig bleibt immer
mung an dieser Küste in Anschlag bringen, um die
15 Meilen zu erklären.
Ein anderer sehr markirter Punkt ist die Æ4mira-
liüts-Insel derselben. Lütke erkennt sie an den
umgebenden Untiefen in der Gasows- Jnsel der rus-
sischen Jäger. Diese Deutung scheint augenscheinlich,
bestätigt aber die Meinung, dass das Lange Nees
nichts anderes ist, als Britwin-Noss, denn die Hol-
lânder rechnen von der südwestlichen Spitze der Æd-
miralitäts - Insel bis Lange Nees 42 Meilen. Der
gerade Abstand der Æ/miralitäts-Insel von Britwin-
Moss ist ungefähr 56 Meilen, welche bei einer Kü-
stenfahrt und der entgegenlaufenden Sirômung, die
nürdlich von Mato/schhin- Schar gewôhnlich ist, als
42 Meilen erscheinen müssen, und die Genauigkeit der
holländischen Maass - Angaben bestäligen. Dagegen
steht Suchoï- Noss kaum 20 Meilen ab. Ich glaube
daher, dass das S/aaienhoek der Hollinder Suchoï-Noss
seyn muss. Sie setzen es 28 Meilen von der A4mi-
ralitäts - Insel, und da sie hier gegen die Strômung
fuhren und einen Seitenweg in die Lomsbay machten,
so ist die Uebereinstimmung überraschend, Die Lomns-
bay ist nämlich nicht Matoischhin Schar, sondern die
sogenannte Âreuz- Bay, deren ‘Tiefe man bisher nicht
kannte, von der wir aber wissen, dass Baschmakow
ihr Ende nicht erreichen konnte.
Von dem Cap Nassau bis zur Nordspitze der Æd-
miralitäts- Insel vechnen die Holländer nur 24 Meilen.
Lütke’s Cap Nassau steht aber in gerader Linie an
38 Meilen davon ab. Ueberdiess ist auch für diese
Strecke, wenigstens für einen grossen Theil derselben
die Strômung wahrscheinlich mehr hindernd als f6r-
dernd gewesen. Es scheint mir daher unmôglich, in
Lütke's Cap Nassau das der Holländer zu erkennen.
Ich suche dieses Cap viel weiter nach Südwesten,
ohne dessen Stelle beim Mangel eigener Ansicht be-
stimmen zu wollen. Dann künnte vielleicht Lütke’s
Cap Nassau wie er früher selbst glaubte, das Be-
gehrte Vorgebirge der Holländer oder wenigstens ihr
Eïscap seyn, das sie freilich auf 77° Breite angeben.
Allein alle ïhre Breiten-Angaben sind, nach unsrer
Deutung ihrer Namen, zu gross, was wohl auf der
die Uebereinstimmung der Form von Lütke's Cap
Nassau mit dem Begehrten Vorgebirge der Holländer.
Bei beiden sind drei Inseln nach Westen. Doch
rechnen die Holländer von ihrem Begehrten Vorgebirge
bis zur Nordostspitze der Ægmiraliläts-Inse! nicht
weniger als 78 Meilen, wodurch die Ansicht, ibr
Begehrtes Vorgebirge seÿ Lütke's Cap Nassau wie-
der zweifelhaft wird; so schwer es von der andern
Seite verständlich wird, wie sie die Inseln, welche
Lütke: Barenz-Inseln genannt hat, nicht nur in drei-
mwaliger Fabrt auf dem Schiffe, sondern auch auf der
Küstenfahrt übersehen konnten, Wenn Lütke’s Cap
Nassau das Begehrte der Holländer ist, würde Nowaja
Semlja nach den Berichten dieser Seefahrer ungetähr die
Form gewinnen, welche es auf unsrer Karte nach
den Erzählungen von Issakow hat. Wichtig ist
es nun zu bemerken, dass auch Lütke:durch einen
Wallrossfänger eine Karte erhielt, nach welcher Mo.
waja Semlja viel kürzer erschien, als er später selbst
glaubte (1). Wo dann das Tros!- Cap oder andere
auf der holländischen Expedition genaunte Punkte
zù finden sind, mag untersucht werden, so wie es
den Astronomen überlassen seyn muss zu entscheiden,
durch welche Verhälinisse die Holländer veranlasst
worden sind, ihre Länge so über alles Maass falsch
anzugeben.
Ich bin weit entfernt, diese Zweifel ohne eigene
Kenntniss der Localität heben zu wollen, und kann
um so weniger mir die Aufgabe stellen, alle Angaben
der Holländer zu deuten, als ich schon bei einer
andern Gelegenheit nachgewiesen habe, dass wenig-
stens einige Berichte über diese Reisen schr früh ver-
fälscht sind (2). Das ist jedenfalls von denen ge-
wiss, die Gerrit van Veer geschrieben hat. Die
Linschootenschen sind zuverlässiger. Leider weiss
man aber nicht, von _wem der Bericht über die dritte
Reise verfasst ist eh habe nur einige widerstrei-
tende Angaben zusammen gestellt, um zu zeigen, wie
weit wir davon entfernt sind, Nowaja Semija's Aus-
dehnung zu kennen, und dass man schwerlich ohne
(1) Xumxe Vems. Hymem. I. Il, emp. 68.
(2) Mémoir. dt l'Asad, des Se. Vime Série T. HIT. Sec. /1.p. 162.
159
vollständige Untersuchung des” Nordost-Endes die wi-
dersprechenden Nachrichten aller Art vereinigen wird.
Aus der vorliegenden Karte und den Berichten
über die letzte Expedition scheint aber hervorzugehen,
dass man die Erreichung des Nordost-Endes von
Nowaja Semlja wohl erzwingen kônnte, auch ohne
auf die, nie vorher zu sehende, zufällige Gunst eines
ungewôhnlich eisfreien Meeres zu rechnen. Man
müsste sich auf eine Wanderung auf dem Eise vor-
bereiten.
Im Allgemeinen pflegt man grüssere Märsche auf
dem Eise, auf denen man die nothwendigen Bedürf-
nisse auf Handschlitten mit sich zieht, noch immer
als allzugewagt und kaum ausführbar zu betrachten,
und Personen, welche mittlere Breiten nie verlassen
haben, sehen wohl die Kälte als den gefährlichsten
Feind an. Allein die Kälte ist für abgehärtete Per-
sonen nur eine Schwierigkeit und durchaus kein Hin-
derniss, Dieses Resultat geht im Allgemeinen aus
allen nordischen Reisen der Engländer aus der letzten
Zeit hervor, da sie gewôhnlich bei der Annäherung
des Frühlings einen Marsch auf dem Eise in der Um-
gebung ïhres Winteraufenthaltes vornahmen, noch
mehr aber aus den grôssern Fahrten von Wrangell,
Parry und der Nowaja-Semlaer Expedition von Zi-
wolka. Während dieses letztern Marsches, zuerst
durch Matotschkin-Schar, dann 150 Werst an der
Ostküste hinauf und den ganzen Weg wieder zurück,
auf einer Strecke also von fast 500 Werst, den man in
84 Tagen zurücklegte, hatte, wie wir hürten, nicht
ein einziges Individuum das samojedische Oberkleid
angezogen. Mit diesen Oberkleidern hatte man also
unnôthig die Bagage vermehrt. — Hiernach kônnte
man künfüig wohl noch früher abgehen, wenn man
auch die Oberkleidér benuizen will.
Eine wiel grüssere Schwierigkeit ist das Ziehen der
Bedürfnisse auf ungebahnten, unebenen, oft tief be-
schneiten Wegen. Es verbraucht die besten Kräfte
der Mannschaft und wird, wenn in weiten Strecken
der Proviant nicht erneut werden kann, zu einem un-
überwindlichen Hindernisse.
So würde es auch, wenn ANowaja Semlja nur eini-
germaassen die Länge hat, welche die Karte von Lütke
vermuthen lässt, wohl nicht môglich seyn, genug Pro-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
160
viant mitzunebmen, um die ganze Küste von Matoisck-
kin-Schar aus zu umgehen. Allein da wir aus unsrer
Karte sehn, dass die Nordhälfie von Vowaja Semia,
so weit wir sie kennen, kaum 100 Werst breit äst
und tiefe Einfahrten oder Meerengen hat, so kann man
jetzt Pläne zu kürzeren Märschen entwerfen, und leicht
erreichbare Vorräthe anlegen. Ein Project, dessen Ge-
lingen man erwarten kann, wäre folgendes: Statt in Ma-
totschkin-Schar, wie es gewôhalich geschieht, überwin-
tert eine Expedition in der bisher so genannten Areue-
Bay, und geht bei der Annäberung des nächsten Früh-
lings durch den nôrdlichsten Arm dieses Kanals,an die
Ostküste und dann an dieser fort. Sollte auch die Æreuz-
Bay ein durchgehender Kanal seyn, so nähert sie sich
doch so sehr der flachen Ostküste, dass sich erwar-
ten lässt, man werde keine Hindernisse finden, den
Proviant bis an das Eis der Ostküste zu ziehen.
Dieselbe Expedition müsste aber im Sommer vor der
Ueberwinterung Vorräthe von Lebensmitteln vergraben.
Gwosdarew's Æinfahrl, sie mag nun ein Fluss oder
eine tiefe Bay seyn, ist dazu ausserordentlich einla-
dend und wabrscheinlich in jedem Sommer, wenn
man einigermaassen die Zeit abwarten will, exreichbar.
Natürlich würde man in diese Bay hoch genug ein-
fahren, um sich zu überzeugen, dass nicht Gebirgs-
züge unüberwindliche Hindernisse dem Transporte, der
Lebensmittel nach der Ostküste, wenn die Landexpe-
dition daselbst ankommt, entgegen stellen. In der
Regel kann man aber an der Westküste noch weiter
gelangen. Gräbt man oun einen beträchtlichen Vor-
rath von Lebensmitteln etwa in der Nähe von Lütke's
Cap Nassau in den Schnee, oder zur grüssern Sicher-
heit gegen Thiere, in den, chne allen Zweifel nie
aufthauenden Boden, so läisst sich erwarten, dass eine
Landexpedition, die von Osten herum kommt, dicsen
Punkt zur rechien Zeit erreicht. Sollte aber wirk-
Lich Wowaja Semlja bedeutend länger seyn, als man
jeizt zu erwarten berechtigt ist, so wüsste die Mann-
schaft immer, wo sie beim:Ucbergange über das
Land neue Provision finden kann, sobald sie.éine ge-
wisse. Breite erreicht hat, und wäre vor dem Hunger-
tode gesichert.
Hat man | aber, erst :Gwosdarew's Einfahrt, im
Sommer untersucht, von dem Tiefeingehen derselben
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
und vou! dér Wegsamkeit der Distans rvôh ihrem Bo.
den bis zur Ostküste sich äiberzeugt} so scheint es
noch räthlicher, die Wimterhütte ‘hier #u erbauen,
Die bedeutende Abkürzong des Weges für den künf-
tigen Marsch auf dem Elise ist ein viel grüsserer Ge-
winn, als die walirschieinlich strengère Källe in dieser
Breite ein Nachtheil seyn würde.
Am meisten aber scheint mir folgender Plan für
sich zu haben, der ebenfalls auf den Erfahrangen
der letzten Zeit beruht. Diese haben nämlich gelehrt,
wie wir gleiech Anfangs bemerkten, dass man dureh
ein geduldiges Warten zuweilen das Méer auch da
ganz eisfrei findet, wo es gewôhnlich mit Eis bedeckt
ist, ein Verhäliniss, das offenbar von der Richtung
und Stärke abhängt, welche die Winde einige Zeit
gehiabt haben. Heftige Winde scheinen das Eïs auch
bei bedeutenider Kälie mitten im Winter zu brechen.
Unsere Ueberwinterer in Matoischhin - Schar sahen
selbst im Winter zuweilen Nebel im Osten und sehlos-
sen daraus, mit Recht, wie es scheint, dass das Æa-
rische Méer, zum Theil wenigstens, offen seyn müsse.
Wrangell kam be seiner Eisfahrt nicht nur an
breite Eisspälten, sondern zuletzt an ein offenes Was-
ser, dessen”Gränzen sich nicht übersehen liessen, und
auch Parry: $ah auf seiner zweïten Fabrt das Meer
ganz ‘unregelmässig ‘aufechen und seine letzte Fahrt
erveichte ‘bekanntlich deswegen ïhr Ziel nicht, weil
die-lEisfliche; auf ‘der er’ reiste! nach Süden zu
schwimmen begann. Um wie viel mehr lisst sich
aufrieine Bewegung des Eises im Herbste rechnen, und
Pachtussow sah ja die Karische Pforle mehrmals
im Herbste offen werden. Findet man also beim
Hinauffahren : an : der Westküste bei Lütke's Cp
Nassau féstes Eis, wie es diesem Seefahrer in zweien
Fahrten begégnete, so mag man nur, stat in der
Nähe des Eises zu bleiben, was nicht nur das Schiff
gefährdet, sondern, allen Erfihrungen nach, die Mann-
schâft aussérordentlich angreift, wiédér nach Süden
gehen, in Gwosdarews Einfahrt oder der Kreuz- Bay
abwatten, bis der Wind cinige Zeit aus Büdiest geweht
hat und’ dann von Neuem die Fahrt'nach der Ost-
spitze unternchmen, die ja dén Hollindern zweïnial und
auch 'mehreren Wallrossfänéern gelungentist. Schon
auf der Hinfabrt ant der Westküste müssen Lebens-
mittel ‘in der Æreuz: Boy und in Gwosdarews Ein:
fahrt, den: frühern Norschlägen gemässy sweit nach
Osten eingegraben werden, damit wenn das’Schiff
an der Nordspitre einfrieren sollte, man dennoch den
unbekannten ‘Fheil der Ostküsté auf :dém Eise anf-
nehmen kônnte. Sollte man auch in Folge des ln-
gern Wartens gezwungen werden, in Gæosdarenïs
Einfahrt oder am Ersehnten Vorgebirge wu überwin-
tern, so darf man sich hierüber nicht zu sebr beun-
ruhigen. Nach! Allem, was man über die Gesetze
der Wärmevertheilung weiss, ist es hier wahrschein-
lich ‘nicht kälter als in der ÆKarischen Porte, wo
Pachtussow den ersten Winter 'zubrachte. : Die
nôrdlichere Éage wird vollkommen durch die Entfer-
nung von grossen Ländermassen aufgehoben, wie denn
Spitibergen weniger kalt ist als die Mitte von’ AVo-
œaja Semlja und diese weniger als das Südende, ganz
Nowaja Semilja aber wärmier ist als Turuchansk und
andére von Russen bewohnte Gegenden Sibiriens.’
Die Aufnahime der Nordost-Spitré von /Voraja
Sémija ‘würde eine Reïhe von Unternehmungen ‘der
russischen Marine vollenden, die seit mehreren Jah-
ren fortgehen. ”
Von 1819 bis 1824 waren die Herren Lasarew
und Lütke, der erstere in einer, der letztere in vier
Expéditionen, bemüht, die West- und Südküste von
Nowaja Semja, so wie einen Theil der Lapphndi-
schen Küste zu ‘untersuchen. Von 1822 bis 1832
war Hérr Reïnecke beschäftigt, die Aufnahme dér
Laäpplindischen Küste zu beendigen und die Küsten
des VWeissen Meers zu vérmessen. Die Küste des
Eïsmeers, üs:lich von der Ausmündung des Weissen
Meeres, ist durch zwei Männér untersucht worden,
von Æanin- Noss bis zur Petschora durch Herrn
Bereshnych und von da ‘éstlich ‘durch Herrn
Iwanow, dem es gelungen ist, bis in den Obischen
Meerbusen zur See vorzudringen, wie ähnliche Ex-
peditionen, die vor einem vollen Jahrhundert (1734
bis 1739) von Archangelsk bis’ hiefher ausgeführt
wurden. : Die Reisen der Herrn Pachtussow ‘und
Ziwolka haben zületzt den grüssten Theïl der ‘Ost-
küste von Mowaja Semlja Kennen gelehrt. Ausserdem
iétiseit lei Paar Jalven eine détaillirte Aufnahme dér
Küsté von Finnland begonnen, welche. bis zum Gi-
163
pfel des Bothnischen Meerbusens forigesétzt werden
soll. Kommt nun noch die Nordost-Spitze von. No-
waja Semija hinzu, so wâre eine umständliche Kennt-
niss aller Nordküsten des russischen Reiches, aller
Schwierigkeiten des Klimas zum Trotze, bis zum O/j
erreicht. Diese Unternehmungen der Marine mit den
vieljährigen Expeditionen, :welche der Herr :Finanz-
minister dem Ural gewidmet hat, den ausgedehnten
geographischen Arbeiten, welche der K. Generalstab in
der Europäischén und Asiatischen Türkey währénd
des Htürkischen Feldzugs ausgeführt hat, mit Herrn
Fedorew's fünfjährigen Ortsbestimmungen in West-
Sibirien, mit der begonnenen Nivellirung des Kaspi-
schen Meeres und, der ausgedehnten Triangulirung,
die an der Westgränze des Reiches noch fortgeht,
bilden ein grossarliges Ganze von geographischen Un-
ternchmungen, würdig. des. Andenkens der :beiden
Herrscher, unter denen sie ausgeführt wurden.
Um zu beurtheilen, .ob die Kenntniss der Nord-
ostspitze von Vowaja Semlja, die keinen merkantilischen
Gewinn verspricht, die mit dieser Unternehmung ver-
bundenen _ Opfer verdient, : wollen wir ounsein Blick
weïter auf die Nachbarschaft ausdehnen, Legen wir
eine Circumpolarkarte vor uns und verfolgen wir-die
nordischen Kiüsten, welche mit so ungeheurer Aus-
dauer in dem Kampfe mit den Elementen aufgesucht
sind; so finden wir ein eben so einfaches als über-
raschendes Resultat. Die ganze Nordküste der alten
Welt von der Obischen Halbinsel bis zur, Berings-
Strasse ist von den Russen, so wie,die ganze Nord-
küste des: neuen Continentes vom Lanceaster-Sunde an,
mit kleinen: noch ungekannten Lücken, ist von Britten
entdeckt worden. Ja man kann noch mehr sagen: Von
der Obischen Halbinsel bis jenseit des Ost-Caps 1m
Lande der Tschuktschen hat noch nie eine: andere
Flagge geweht, als die russische, und an der Küste
von Nordamerika keine andere als die brittische. , Auf
der Gränze, beider Regionen, in der Berings-Strasse
und nôrdhich von ibr; haben beide Flaggen mit ein-
ander gewechselt (unter Deschnew, Bering, Cook,
Clarke, Kotzebue, Wassiljew, Beechey). Nie
bat die Berings-Strasse eine andere Flagge gesehen,
Alle übrigen scefahrenden Nationen haben ihre nor-
dischen Fahrien auf das Wasserbecken zwischen dem
BULLETIN: SCIE NMIFIQUE:
Karischen Mecre, Spitzbergen und- der Baffins- -Bay
beschränkt. Dasselbe. Wasserbecken haben die Nor-
männér, fast in seiner ganzen Ausdehnung befahren,
: Durch die Verfolgung der Ostküste, von Vowaja
Semlja. hat. die russische Mariné das Gebiet ihrer
Herrschaft ausgedehnt, denn die Westküste ist, ob-
gleich von den Russen schon früher befahren, doch
durch die Holländer für.die wissenschaftliche : Welt
entdeckt. Es kommt jetzt darauf an, diese Erobe-
rung bis dahin auszudehnen, wo die Unternehmungen
der Holländer hr Ende fanden — so wie die Nord-
küste der neuen Welt wartet, welche Flagge sich an
dem noch micht gekannten Ufer zwischen den Ent-
deckungenBeechey’s ünd Franklin’s zeigen wird,
Was, diese Unternéhmungen in Gegenden, wo der
Mensch} in ewigem Kampfe mit der Natur begriffen,
wohl nie einer hohen gesellschafilichen Entwickelung
theilhaftig wird, für eine Frucht tragen,müssen, «er-
kennt man. wenn man dém Blicke für, die Zeit teiñen
eben_so grossen und noch grüssern Maassstab giebt,
als wir.ihm eben für, den Raum gegeben haben. Den
Weg. nach, den. Schätzen Indiens hat das Polar- Eis
versperrt,; laber , es hat den Weg in die Nachwelt
geôffnet, denn die fernste Zukunft wird wissen, dass
die russische Flagge die Nordgränze der alien Welt
und : die.-brittische! die Nordgränze der. neuen dem
Eise abgewonnen hat. Beide Vôlker werden dadureh
den , überzeugendsten und zugleich, den bleibéndsten
Beweis von lihrer Ausdauer hinterlassen.. In der That
wird die lebendigste Phantasie schwer ein läinger
dauerndes Denkmal für die Vülker auffinden künnen,
Denken wir. uns eineg anz ungeheure . Zukunft, wo
die, Besonderheïten . des brittischen ; und, russischen
Volkes schon ganz verwischt seyn werden -— eine
Zukunft, in welcher das historische Material ,so uns
übersehbar geworden, seyn ‘wird, .dass man's our
mühsam ‘in ‘bändereichen Registern aufschlagen kann,
und, nur die nächste Vergangenheit. den lebenden Vül.
ker gelänfig seyn, wird, :immer werden diese einfachen
Striche, mit denen,man die Nordgränzen ‘der Conti-
nente auf die Karten zeichnet durch die ‘brittischen
und : russischen! Namen an die Bebarrlichkeit, beider
Vülker erinnern. Offenbar werden durch den ,leb-
haftern Välkerverkehr. die Namen in glücklichern Ge»
-
gp meme mn one à + 0
pro Vel schneller verwischt," als in diesen Grän-
zen des menschlichen Wohngebietes. — Um so be-
deutsamer ist es, dass die genannten Vôlker nicht
bloss um den Nordpol herum, dem die Rassen durch
ibren alten Sitz genähert waren, mit einander um die
Errichtung dieser bleibenden Denkmale des Muthes
und der Ausdauer gerungen haben, sondern auch um
den Südpol. Lange glaubte man, es sey nach dem
Südpole hin kein ferneres Land erreichbar als die
von Cook gesehenen Küsten, bis ein russisches Schiff,
wenige Jahre nachdem zuerst die russische Flagge auf
der: Südbhälfte der Erde gesechen war, ‘die Namen
zweier russischer Fürsten an zwei Felsen. die diesem
Pole noch näher liegen, heftete(*). Neuerlich haben
wieder die Engländer dieses Ziel südlicher Fahrten
weiter geschoben. Es wird darauf ankommen , welches
Volk zuerst einen Pol erreichen wird, um von dem
andern nicht überboten werden zu kônnen.
Die Geschichte der Schiffahrt hat von jeher ein
sehr reiches Material zur Beurtheilung der geistigen
Anlagen der Vôlker und ihres Kulturzustandes gege-
ben, sie wird auch künfligen Geschlechtern von den
jetzigen Zuständen berichten. Sie wird, wenn auch
die Britten und Russen verweichlichen sollten, ihnen
das Bild der Vorzeit vorhalten. Aber sie wird auch
beide Vülker nach ihren Leistungen vergleichen. Sie
wird nachweïsen, dass die Fahrien an der Nordküste
Sibiriens viel früher unternommen wurden und viel
grüssere Aufopferungen forderten, als die der Britien
an der Nordküste Amcrikas. Sie wird als Zeugnisse
für die: kôrperliche und geistige Ausdauer, die Ucber-
winlérungen in den vom Menschengeséhlecht nicht be-
wohintén Wiüsten des Eismeers, in Spitzbergen und Vo:
waja Semlja anführen. Nur die Holländer haben in
früberer Zeit Aehnliches versacht. Unfreiwillig muss-
ten sie an der Nordspitze von Mowaja Semljà den
Winter 1596 — 97 zubringen. Freiwillig haben
siében’ Holländer den Versuch in Spéébergé 1633
bis’34 mit Erfolg gemach. Aber allé Personen, die
ihmim folgendenden wiederliolen, fiélen ‘ihm als
Opfer:"Denselben Versuch haben die Britten éinmal
(1630 bis 34) mit glücklichem, und frülier einmial
ns ue sus het > MINES
1(#) Die: nsela) Perér und 2Alexandrr entdeckt vên Bellingshausen,
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
mit unglücklichém Erfolge tre Vom russischen
Volke’ aber haben sehr lange Zeit hindurch kleine
Gesellschafien ‘fast jährlich auf Spitzbergen ‘ünd No-
waja Semlja ‘überwintért. Von den bekannien viér
an der Osthälfte von Spi/zbergen ohne alle Hülfsmit:
tel zurückgebliebenen Pelzjägern konnten drei sich
sieben Jahre lang erhalten. Aber Raéhmanin, der
nach 26 Ueberwinterungen in MNowaja Semlja und
zweien in Spizbergen, noch den Maüth bhatte, fünf
Winter auf den Weg nach der Mündung des J'enisseï
zu wenden, steht ohne alle Vergleichung bei irgend
einem Volke da.
An Beïispielen von Ausdauer und Anstrengungen,
ot für geringe Zwecke, ist die Geschichte der russi-
schen Schiffahrt also :wohl reicher als irgend eïne
andere, und dennoch sind hier gewiss viel mehr kühne
Fahrten ohne alle Erwähnung geblicben, als bei irgend
einem andern Volke seit den Zeiten der Normänner.
Wissen wir doch nur durch mündliche Nachrichten,
welche Lütke crhielt und ‘aufzéichnete, ‘dass ein
Kormschtschik Pawkow 25 Jahr vor Scoresby die
Ostküste von Grônland erreichte ‘und dort Spuren
von Menschen fand.
Die Nachwelt wird also wahrscheinlich die Summe
von Ausdauer und Aufopferungen in der Geschichte
der russischen Schiffahrt grôsser finden, als bei irgend
einem andern gleichzeitigen Volke. Aber sie wird
ohne allen Zweifel auch einen andern Vergleichungspankt
aufstellen und fragen, welches Volk durch seine Schif-
fahrien am meisten zur Vermehrung des wissenschaft-
lichen Besitzes der Menschheit beigetragen hat? Der
Kreis, ‘in: welchem ich hier spreche, hat als erste
wissenschaftliche Behôrde des Reiches ‘vor allen übri-
gen die Verpflichtung dafür zu sorgen, dass, wenn
die Nachwelt diese Untersuchung anstellt, der russi-
sche Staat so viel Gewicht als môglich in die Nr
schale zu werfen habe.
Es muss der Akademie daher schmerzlich seyn,
zu ‘bemerken, dass sie mehrere ausgedehnte Expedi-
tionen der letztern Zeit nicht dazu benutzen konnte,
um /$0 viel Stoff für’ die naturwissenschaftliche Kennt-
niss zän sammeln, als dié Armuth der Gegenden dar-
bieten” mochte, ‘oder dass’ wenigsstens der Akademie
diese Früchte nicht bekannt geworden sind. Der
167
Marine liegen diese Interessen weniger nahe als der
Akademie, aber beïide würden in. ihren . Interessenw
gewinnen, wenn sie sich so eng als môglich :verbän:,
den. Sind wir auch nicht im Stande, zur Erreichung
der unmuittelbaren mautischen Zwecke beizutragen, so
dürfen wir wohl erinnern, dass die nautischen Expe-
ditionen um, so mehr allgemeine Theilaahme und An-
erkennung erregen, je mannigfacher die Zwecke sind,
die dabei wverfolgt werden. Ein Beispiel, das sich
fast gewalisam entgegendrängt, da wir, von nordischen
Expeditionen ,sprechien, macht das Gesagte eindringli-
cher als irgend Betrachtungen es kônnten,
Im Jahr 1775 .schickte die brittische Marine, den
Capitain Phipps nach dem Nordpole ab. Das Eis
less, ibn nur wenig über, Spitzhergen ‘vordringen.
Aber sein Muth und, seine Ausdauer .erwarben ,ihm
die vollste Anerkennung seiner Zeïtgenossen und der
Nachwelt. : Bis, zu den Reisen von Ross. und Parry.
pflegte man diese Expedition kaum anders zu nennen
als die berühmte Reise von Phipps:, Es giebt,
der Geographen and Nautiker, gar nicht :zu gedenken,
keinen_ gründlichen Physiker, .Zoologen, Botaniker,
der diese Reise nicht kennte. Dagègen ist. bis
auf ,.dén heutigen Tag nur Wénigen bekannt, dass
fast. 10 Jahr frülier die vussische Marine zwei Jahre
hünter éinander ganz ähnliche Expeditionen durch den
Capitain Tsehitschagow unternommen hatte, die. mit
nicht ,geringerér Béharrlichkeit ausgefühirt wurden und
nur wenige : Minuten vom. Pole entfernter blieben.
Weil-man aber mit etwas zu feurigen Hoffnungen in
St: Petersburg geglaubt'hatte, die Schifle-würden zur
Verherrlichung des Regierungsantrittés der. Kaïiserin
Catharina :queer über. den Pol. wegsegeln, wurde
gar.wichts über die, Reise bekannt gemacht.’ Sie blieb
ein. wahres (Géheïmniss, bis Müller, 50 Jabre später,
einen/Berichi übeï sie abstattete, fachdem. man Eingst
durch Phipps wusste, dass zwischen ’Grünland und
Spitabergen. kein Durchgang zu errwingen sey Aber
auch seit jenvr Zeit. (1793) ist dieser, Bericht,so we-
nig beachtet worden,! dass 2. B: Seoresby, dieser
Kenner des Nordens nnd der! nordischen Fahrten,
Tschitschagow's Reise in seiner .Uebersicht der
nordischen Reisen (1817) nicht nennt, und,sie würde
vielleichi noch jetzt in der Geschichte der Schiffahrt
BULLE EN SCIE NTHRIQUE:
ganz fehlen,; wenn Krusenstern. sie nicht in, seine
Uebersichi der Polarreisen, aufgenommen hâte, welche
der Beschreibung von Kotzebue’s Reise. vorgedruckt
st. Der Grund der Nichibeachtung ist sehn leicht
-zù finden,; Man hatte nur die-nautischen Zwecke im
Ange :gehabt, und ‘für. diese ‘war, durch Phipps
bereits. gesorgt, worden. Auf, dieser btitischen Ex-
pedition hatle man. aber auch die Geologie, die
Pflanzen - und Thierwelt Spitzhergens und seiner Um-
gebung, so viel die Gélegenheit «erlaubte,. studirt: und
physikalisehe: Beobachtungen, gemacht., Da der Rei-
seberieht. von Phipps noch jetzt die, reichste Quelle
für die naturhistorische Kenniniss Spuzbergens ist,.50
nôthigen die Abbildungen ‘uñscheinbarer Pflanzen wind
noch mehr unécheinbarer Thiére, eine Menge Mensthèn
aus allen Ländern, das-Büuch zur Hand zu nehmen..—
Die russische Admiraltät hat also ein, Unrecht. gégen
sich selbst begangen, indem ,sie. aus ,Unmuth darülier,
dass ihre , Expedition nicht ganz das ,gewünschte
Resultat. halte, sie ganz verheimlichte/* Sie bat sich
um die Anerkennung gebrachl; zu einer Zeit, «wo der
Sireit um, das! Polar-Eis lebhaft gefüibrt wurde, die
Prüfung, der Méinungen durch eine Reise zuerst un:
ternommen zu haben; um die Anerkennung, dass die
Vorbereitungen für das Gelingen dieser. Reise nicht
weniger ümsichtig hier, als. später in London gétroffen
wurden, ‘denn man haïte sogar ein Häus nd Pro-
viant | für den Fall einer Ueberwinterung nach. Spitz-
bergen! geschickr.. Hätte sie die unscheinbaven. Pflan-
zen und Thiere Spitzhergens zeichnen lassen, so würde
man noch, jetzt, da auch Phüpps hienn anmôglich
vollständig :seyn kann, den um 30 Jabr zu spät.in
die: Welt. getretenen Reisebericht zur Hand nehmen
müssen. : Ja, hätte sie wenigsiens :bekannt werden
lassen, dass die Temperatur an #weien mitgenomme-
nen, Spiritus-Thermometern in. denselben Zeiten. und
lOrien. verschiéden notirt war,- worüber man. in Su
Petersburg. sich ‘anznfrieden bezengte,! 50 wäre, viel.
leicht schon damals eine gründliche -Untersuchung
über den ungleichen Gang dieser Art von Thermo
metern eingeleitet. Jetzt dient, dieser Umstand nur
œur. Rechtfertignng der Sorgfalt des Personals der
Expedition.
Es ist nicht zu leugnen, dass mit Ausnahme eini-
169 BULLETIN: SCIENTIFIQUE. 170
US
ger) Expeditionen, wie die von Krusenstern, Ko-|sind der Wek durch Pallas bekannt geworden und
izebine, Lütke,.die.meisten russischen Expeditionen | selbst jene früher erwähute. Nordpol-Expédition wäre
nicht, so allgemein bekannt wurden, als ähnliche. des | jeuzt gänzlich vergessen, wenn nicht Müller und
Auslandes. Ein Hauptgrand liegt darin, dass die! Pallas sie bekannt gemacht hätten,
Sprachen anderer seefahrenden Nationen allgemeiner ver- dent 2 1
standen werden, Diesen Vortheil kann man ihnen nicht
éntreissen , aber -sollie. man nicht um so-mehr ; wenn| Ich kann, Nowaja Semlja micht verlassen, ohne die
man auf die Anerkennung der: Mitwelt /einiges, Ge- | Bemerkung hinzuzufügen, dass dieses Land ein Do:
wiéht degt, darauf bedacht $eyn, Material dürwissen- | eument eigener Art für die Geschichte des russischen
schafliche Zwecke, die der Naütik. fremd . sind, zu | Volkes ist, ! Es trüge nicht seinen russischen Namen,
sammeln, : ain : die Nôthigongen (zur. Kenntnissnahme | den holländische und englische Besacher wohl nach
von Berichten, die nur in russischer Sprache erschei- | ihrer Aussprache versiümmeln, aber nicht vertilgen
nen,/:zù mehren ? feolf konnten, wenn,die Lehre wahr wäre, die man nicht
DieAkademie würde also,! indem sielihre eigenen nur in Schriften, der Ansländer liest, sondern täglich
Znecke, verfolgt, ‘bei. näberem Anschliessen, an die | in unsern eigenen Schulenhôrt, dass die Russen erst
Marine auch / die Anteressen, dieser letztern- fôrdern; | von Peter dem Grossen Schiffe bauen gelernt haben.
indem,siè das - gesammelle . Material :béarbeïtete. | Die Verdiensie dieses Reformiators-um sein Volk sind
Es. üst, xielleicht em 'stolzer, Zug im, Character, einiés | viel,zu gross, als .dass.man nüthig hätte, sie, auf Ko-
Volkes zu-nennen, wenn ähm die-That mehr gli als | sten dieses letuern zu erhôhen. Es wäre in der That
die Sehrifi. Alleia, die Schrift. isk das eirizige Mitiel, | eine Schnaeh für ein: zahlreiches Volk,:wenn es, an
die That auf die Nachwelt zu bringeñ:. Sie, znyséhr ||einer. Seekiste angelangt,, den Weg über das Meer
vernachlässigen , heisst verschwenderisch mit dem | nicht finden. kônnte. und Jahrhunderte auf einen Lehr-,
Nationalruhme umgehen und dieser ist das geistige | meïster warlen, müssie. Ich: will gar nicht Rück-
Erbtheil, welches die Vergangenheit eines Volkes sei-|isicht auf diejenigen nehmen, welche ganz ernsthaft
ner Zukunfi hinterlässt, ein Exbtheil, das noch spät lglanben môgen, dass, die Russen -bis zum Schlusse
honorirt wird, ! Ohne diese Ærbschaft würdent die |Ides. 17ien Jahrhunderts” nur auf dem Trocknen sich
Griechen unserer Tage, den, Halbmond nicht zurück- zù bewegen wussten. , Man braucht eben nicht Hi-
gedrängt haben, storiker zu seyn, um zu wissen, dass im 17ten Jahr-
Die Akademie kann, indem sie sich der Marine | hunderie die Kosacken durch. ibre kühnen Raubzüge
anschliesst, die Vergangenheit zu Zeugen aufrufen. |auf dem schwarzen Meere das türkische Stambul nicht
Ohne: ihre Bemühungen wüsste man jetzt sehr wenig | weniger. ängstigten,: als das griechische Byzanz im
von'den frühern Entdeckungsreisen an der Nordküste | Kindesalter des russiselien Staates durch dessen Schiffe
Sibiriens und von den unternéhmenden Fahrten an lerschreckt wuxde; mm, die Schiffahrt auf dem Kaspi,
der Aleutischen Inselkette. Ohne ïhre historischen |schen Meere unter Alexei Michailowitsch zu ken
Forschungen wüssle man nicht, dass schon im 17ten]nen oder zu wissen, dass schon vor Peter Kussen
Jahrhunderte ein Kosak die Trennung Asiens von die Nordost:Spitze von Asien umschifft hatten. Nur
Amerika erfahren haite, da der, Bericht; Deschnew's!gegen die Ansichty als. ob, die Russen bis auf Peter
längst in Jakuzk vergessen war. Ja, wären nicht/den.Grossen nur ;unbehülfliche Küstenfabrt getrie-
Bering's Réïsen Europa durch akademische Arbeiten | ben, hätten,, mag Nowaja Semlja und. die Geschichte
bekannt geworden (*}, so hätte man unweïgerlich Cook | der: frühern. Entdeckungsreisen in diesen Gegenden
cine Entdeckung zugeschrieben, welche die Russen schon | Zengniss, ablegen:
lange vorher gemacht hatten, Viele spâtere Reïsen| ;; Aus den Reisen: der Holländer von 1594 bis 1596,
Le De Dirutis.en-1806-nchen, 05 Jen mec von denen man gewühnlich sagt, dass sie Mowaja
der Reise. Semija entdeckt hätten, lässt sich erweisen, dass sie
171
schon vor der Abreise aus Holland Kenntniss von
diesem Lande hatien, eine Kenntniss, die nur durch
Russen zu ihnen gekommen seyn konnte, wie denn auch
die Holländer einen Mann an Bord hatten, den sie
einen Slawen nennen. Sie trafen russische Schiffe an
der Küste von Vowaja Semlja und hôrten von Fahr-
ten nach dem OËj und Jénissei. Aber schon die ersten
Fahrten, welche die Westeuropäer in das Eismeer
und das Weisse Meer unternahimen, fanden hier eine
sehr lebhafte Schiffahrt. Burrough, der im Jahr
1556 zur Aufsuchung des verunglückten Willoughby
in Æo/a einlief und später bis an die Pe/schora fur,
sahe im Kolaer Meerbusen 30 Lodjen, die alle für
den Wallross- und Lachsfang bestimmt waren. Später
sah er nochmals 28 solcher Lodjen zusammen. Jede
derselben hatte wenigstens vier and zwanzig Mann
an Bord. Sie waren also wohl von derselben Art,
wie sie noch jetzt in jenen Gegenden gebraucht wer-
den und wahrscheinlich von den Normännern einge-
führt sind. Dass es aber echte Russen waren, welche
auf diesen Fahrzeugen fuhren, kann man daraus ab-
nehmen, dass den Engländern von der ersten Lodja,
die sie sahen, sechs ,,Ringe von Brod die man Ca-
latsches (d. h. Kaxaun) nannte“, angeboten wurden.
Ein Russe erzählte den Engländern, dass im Norden
eine grosse Insel sey, welche Vowa Sembla heisse, und
den hôchsten Berg der Welt enthalte(*). Die Russen
kannten also nicht nur Vowaja Semlja, sondern sie
mussten schon wenigstens bis Malotschkin-Schar vor-
gedrungen seyn, da hier erst die hohen Berge an-
fangen. Dass sie nicht an der Küste fort, sondern
durch die hohe See fubren, sieht man aus einer Stelle,
wo Burrough gelegentlich erzählt, dass russische
Lodjen, die mit ihm aus Æo/a gefahren waren, sich
nach Norden verloren. Auch ist Nowaja Semlja kaum
durch Küstenfahrt zu erreichen, da die Südküste
sehr lange mit Eis besetzt ist.
ehemals, wie jetzt, am häufigsten Kostin-Schar, das am
frühesten frei vom Eise ist. — Chancellor, der erste’
Engländer, der bis ins Weisse Meer gelangte, be-
trachtete freilich die Russen wie Wilde und versi-
chert, sie pren sich vor ihm nieder geworfen, weil
(*) Hakluyt: Princ. Navigalions (ed, 1589) p. 814, 815.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
Man besuchte ‘aber
m |
ihnén nie éin so grosses Schiff vorgekommen wäre (*},
allein sein Nachfolger Burrough machte drei Jahre
später eine andere Erfabrang. Er fuhr mit vielen
andern Lodjen zugleich aus der Kolaer Bucht —
aber alle: diese segeltén, wie er selbst berichtet,
schneller:als er, und ein Russe, der sich freundlich
an ihn : angeschlossen hatte, : musste üfier die ps
reffen, um bei ihm zu bleiben.
Da noch früher die Nowgoroder diese Meëre (her
fahren, so ist hier die Schiffahrt, wie sich ‘erwarten
lässt, seit der Zeit der Normännéer und Biarmier.mie
unterbrochen worden.
In Moskau freilich konnte Peter ei Schiffahrt
vorfinden, aber auch keine hinterlassen. : Auf ‘der
Ostsee waren auch keine russischen Schiffe, weil die
Küste verloren gegangen war. Sein Verdienst-war,
die wissenschaftliche Gestalt, welche die Nautik in
Westeuropa allmählig erlangt hatte,' nach Russland
zu verpflanzen, diesem Lande neue Seeküsten zu er-
werben und eine Kriegsmarine zur Bewahrung der-
selben zu schaffen.
—_———— L=—
VOYAGE SCIENTIFIQUE.
{ : :
2. ExPÉDITION SUR LES CÔTES DE LA LAPONIE ET: DE
Novaïau ZEmcrai
Les lecteurs de l'arlicle précédent apprendront sans
doute avec plaisir que S. M. l'Emvereur, sur la présen-
tation de l'Académie, appuyée par S. A. le Prince
Menchikoff,'a daigné autoriser le: Ministère de la ma
rine de. metre à la, disposition, de l'Académie un petit
bâtiment de guerre ayec l'équipage nécessaire pour: faire
une, expédition sur les côles de la, Laponie et de Novaïa
Zemlia, île qui n'a jamais été visitée par aucun nalura-
liste, — Celte expédition, qui a pour but pr'ncipal une
reconnaissance aussi complète que possible de cette flore
et faune hyperboréennes, parlira au mois de juin du
port d'Arkhangel et sera commandée par un habile-6f!
ficier, du’ corps des pilotes dé la marine, M. Ziwolkai}
à qui la géographie, doit, déjà la levée d'une grande par
tie de, la côte orientale de cette île, à commencer du,
détroit nommé Matotchkin- Char et jusqu'au 75° degré de,
latitude , ainsi que des deux côtes du dit détroit même.
(*) Daselbst p. 286.
173
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
174
Li
M. Ziwolka est déjà parti pour Arkhangel pour y
choisir son équiqage, Il est chargé, en outre, de louer
dans cette ville un vaisseau plus spacieux de l'espèce de
ceux dont’ se servent lés promychleniks pour la chasse
du morse. S'il y réussit, M. Baer, qui, le premier, a
dirigé l’attention de l'Académie sur l'utilité d’une pareille
expédition, a le désir de s'y associer, dans l'espoir de
Pouvoir étudier sur les côtes de la Laponie l’évolution
des échinodermes et autres animaux aquatiques, et de
trouver peut-être l'occasion de faire l'autopsie d'une ba-
leine, vu qu'il arrive quelquefois que ces animaux
échouent sur la dite côte. Dans tous les cas, le but ori.
ginaire même de l'expédition, consistant à recueillir tout
ce qu'on rencontre en fait de productions naturelles et
à faire quelques observations de physique, sera plus com-
plètement atteint par la présence seule de M, Baer. Le
dévis de l'expédition a été présenté à M: le Ministre de
l'instruction publique et président de l'Académie, et Son
Excellence a bien voulu permettre d'alloter ‘les sommes
nécessaires sur nos fonds économiiques. La durée de l’ex-
pédition est évaluée à 4 ou 6 mois. 1” Académie ne tar-
dera pas à mettre sous les yeux du public les résultats
que lui offrira cette intéressante entreprise.
DD —
MÉLANGES.
OBSERVATIONS SUR LE DÉCROISSEMENT DES EAUX DE LA
Bazrique,
Celsius déjà avançait, : il y'a près d'un siècle, que
lerniveau de la mer, qui baigne les côtes de la Suède
et de la Finlande, baisse d'année en année, et que
cette baisse, dans l'espace de cent ans, doit être très
considérable, Une longue controverse , qui s'éleva à la
suite de cette assertion, et à laquelle le clergé même prit
une part aclive, servit du moins pour faire voir qu'une
baisse générale des eaux de la mer n'était point vraisem-
blable , en ce qu'elle n'était constatée par aucune obser-
ation dans d'autres contrées. On, :comme on ne peut
point nier le fait, savoir que des rochers sur les côtes
de la Baltique s'élèvent successivement de l'eau, ce:fut
Playfair qui, le premier, au commencement du siècle
actuel , émit l'opinion hardie que c'est peut - être le con-
tinent de Ja Scandinavie qui, pelit à petit, se soulève,
le niveau de la mer restant : invariable ; opinion à la-
quelle adhéra aussi, le célèbre géologue de Berlin, M.
Léopold de Buch,. après qu'il eut visité la péninsule
scandinave. L'académie de Stockholm, en 1820, ft
la
mer. et les marques ‘qui, antérieurement, avaient été
taillées dans le roc; cette distance avait effectivement
augmenté. L'académie ordonna donc d'ÿ faire établir
de nouvelles marques qui, depuis, ét nommément en
1854, ont été examinées par M, Lyell, géologue an-
glais. qui, jusque là, avait refusé de prêter foi à l'hypothèse
en question. C'est ce savant qui nous apprend, non seule-
ment que les distances de ces marques au niveau de la mer
ont de! nouveau sensiblement augmenté, mais cite encore
d'autres. faits à l'appui du soulèvement successif de ce
terrain dans .les temps historiques, et rapporte que les
savants les plus distingués de la Suède sont d'accord sur
l'existence de ce phénomène. Aussi les pêcheurs de ces
côtes - parlent ils de la diminution de la profondeur’ des
eaux, comme d'une chose connue depuis long-temps(®*}.
Notre Académie, sur la proposition qui lui en fut
faite par M. Baer ; a présenté une note à ce sujet à M.
le ministre de la marine ,: Prince Menchikoff, son
membre honoraire , et a é'é autorisée par Son Altesse
d'y appeler l'attention de M. le capitaine-lieutenant Rei-
ñecke chargé de continüer, l'été prochain, la levée des
exarniner âvec soin la distance entre le niveau de
| côtes de Ja Finlande. Cet officier distingué a bien voulu
se charger d'examiner avec soin l'élévation actuelle des
marques existantes au dessus du niveau de la mer, et de
faire tailler dans Île roc de nouvelles marques à de hau-
teurs données, pour servir à des mesures ultérieures.
CHRONIQUE DU PERSONNEL.
Nominations. Le 2 décembre de l'année passée, l'Aca-
démie «a élu adjoint pour la partie de la littérature et
des antiquités des peuples -de l'Asie, et spécialement
pour les langues Géorgienne et Arménienne, M. Brosset,
ancien membre du conseil de: la société asiatique de
Paris, ét le 27 janvier de cette année, pour Îa partie
de Ja statistique et de l'économie politique, M. le con-
seiller de collège Küppen, inspecteur adjoint de la eul-
ture. des vers à soie. /Ces deux: nominations ont été rati-
fiées par S, M. l'Empereur le 26 mars et le 16 avril.
OUVRAGES OFFERTS.
Février Er Mans.
11. Le journal manuscrit du pseudonyme connu Rei-
neggs écrit pendant son voyage en Turquie en 1777 et
1778. 8. 12. Atlas zur Reise um die Welt von Krusen-
(*) On.sait qu'un phénomène analogue a été reconnu de nos
jours sur les côtes du Chili,
475
15. Corps seriptorurs historiae byvantinet
Nicetas Choniata. Bonnae 1856,,8. 14: Glycas. Bonnae.
4835. 8. 15. Georgius Pachymeres. Bonnae 1835; H.
46: Merobaudes etCorippus: Bonnae 4836. 8. 17. Joan-
mes Cinnamus et Nicephorüs Briennius: Bonnae 1836. 8.
Stern: fol.
48. Sanncrka 06! naasauin napoxoya Îlerps Beaukif r# |
TaBpHIeCRHME 0 BOCTOUHENE Geperass epnaro mops.
Cou. A. Craasrogckaro, Ogecca 1836. 8: 19. Sanwcrn
gaeHaro KOMHTETA l'AABHATO MOPCRATO ura6a Ero Hw-
merarorckaro Beansaecrsa. . XI 1854. U. XIL 1835.
8. Arxacs 4: 20. Bossbanie KE me06pauçeansnrs. Co. |
Pnaapra Baxerepa, nepes. Ipeocsanÿ Aapont, Enx-|
exoms Apxanrezoropoacrii. Mocrsa 1835.18: 21. Kw
mie npenoyo6maro x Goronocmaro orya nalnero Ceprii
Pazouexckaro x poa Pocc. ayaorsoprja. Mocksa. 1836. |
8: 22. Transactions .of the royal: Society of Edinburgh. |
Vol, XIII. Edinburgh 4836. 4. 25. Proceedings of the
royal Society of Edinburgh. 1856. N.9. 8. 24 Address
of. Earl Stanhope, president of; the medico - botanical|
Society for the anniversary meeting January 16: 4856.
London 1856. 8. (deux exemplaires), 25.
Chronometer, .welche Herr Kessels verfertgt ,
H. Hansen. Aliona 4836. 8. 26. Beschreibung und Ab-
bildungen von .dem: in Rheinhessen aufgefundenen co-
Jossalen Schädél des Dinotherii gigantei mit geognosti-
schen Mittheilungen, von Dr: A. v.Klipstein und Dr.
J. J. Käup: Darmstadt ,1836. 4. uw Atlas fol.:27:, Hron
ka, Podiatranskä Zabawnice — vwedenjm Karla Kuz-
mänyho I. swazek IL Bystrici 1836, 8.28, Annalen
der K. K. Srerhwwatte in ien, herausgegében von J.
3: Littrow und Carl Ludwig Littrow. Band XV, und
XVI. Wien 1835: 1886: fol. (2 exemplaires.) 29. Gran
musaico pompeiano — Témbe di Ruvo. — Alcuni vasi|
Gttil del Museo:reale Borbonico.. Napoli 1856. 8. (par,
M. G: Sanchez). 30. Händieiding tot het vinden der!
wvare sterkte: van het Aéidum aceficum door middel van|
de Digthéid ; opsesteld door À. van der Toorn, Gra.
venhage 1824, 4: 54. 1Table de la force des boissons|
distillées ; à larHaye:4827::8/ 32: Mémoires ide la société
Genève 1836. 4 33. Observaciones hechas en el obser:!
vatorio real de San Fernando en gl, ano-de 1855. Publi-|
calas Don José Sanchez Cerquero. San Fernando 1835.
fol. 54, Bemerkungen' über’ den Bau der Blumen der
Balsaminen von. Carl B. Presl. Prag 1846. 8. 35, Pro
dromus monographiae Lobeliacearum lauctore Car, B.
Presl. Pragae 4836.,18.:56., Beschreibung zwveier neuen
bôhmischen Arten der Galtung Asplenium. Von-Dr.
K B. Presl. Prag 1856, 8: 37. Tentamen Pleridogra-
phiae, seu genera Blicacearum; auctore Carolo Bor.
BULLETIN ISCHE NTI FIIQUEL
Presl.. Pragae 1856. & 58. Symbülée bi botanithe sir ici
nes et-descriptiones
e. | Bor. Pres. Pragae 1850-1853. Fasc. 4, 7, fol. 59. 0x,
sets MMHMÇTEpeTRA HOCTHUIn, 3a, 11835, ro48, C, IE, 1856,
4. 40. 9, Hope, CHAS BE MOD3iM MAIL O0 NOPTHIC:
cKkoM» neHi$,; cOUMHeHIE À xeKkçcarApa Hasazenro. CH,
Ueber die
von -P..
mt névarum; auctore Carolo
1836.,8. | 41, Cnucokr MastcTHbiMUMS KYPTANAME BE
Poccis. C.IL 1839, 8., 42; Geomelrische [Analysis ent-
haltend des Apollonius von.Perga Sectio, rationis spalii
und determinata, Neu bearbeitet vom. Dr, Georg Pau
cker. Leipzig 1837. 8.45. Transaetions, of the zoologi-
cal society of London. Vol. Part. 4: London 1835, 4,
44. Proceedings of the, zoological, society. of London.
Part: III. 1835. 8. 145. Transactions of:1he Linnean, So-
ciety .of London., Vol, XVII, Part. III. London 1856,
4. 46. Bulletin, de la Société Impériale des naturalistes
de Moscou. Année 1837, N.1. Moscou 1837. 8. 47,
Letire de M. H. D. de Blainville, au sujet, de l'ornitho-
rhynque, 8. 48. Mémoire sur, les ossemens fossiles!.altri-
bués au prétendu géant Theutobochus, roi des, Cim-
bres; par H. de Blainville. ,4. 49. Mémoire sur le Dodo,
autrement, Dronte ; par H. de Blainville. 4. 50. Descrip-
tion de quelques espèces de reptiles de la Californie,
précédée de l'analyse d'un système général d'Erpétologie
et d'Amphibiologie; par H: de Blainville. 4. 51. Anato-
mie des coquilles polythalames siphonées récentes pour
éclaircir la struéture ‘des’ espèces fossiles; par JL de
Blainville. 4. 52. Description du Saurothera Californiana.
4: 53. Discussion -ofithe magnetical observations: made
by Capitain Back during, his late arctic expedition by
S. Hunter Christie. os 1856. 4 54. ‘Transactions
“of the Sôcietÿ fnsfitiited (at Londbir for the encourage
mént ‘f ’hrt$!
manufacturés and : commerce. Vol, LA,
Lündon #857. @ 55. Lettre de Charles Coquerel sur
l'appärition ‘des ‘étoiles ’filantes , lübservées à Paris lé 13
Novembre 1896. 8. 36. Bulletin de H société Imip: des
nälurälistes dé * Moscou. Année 4837: N, TI. Moscou
183 P 81 57: Verzkidhhiss der von Bradley, Piazzi, La-
laide? und Bessél’ beobaéHieten Siérne ; bérechnet ‘und
delphyciqueletid'histonë naravelke: dd Géfèvé. 1. wi, | 2°Ê 4800 reduéirt von Dr. J.°J. Morstadt. AKademische
l'Stérnikarten Zone Il. Ur -Blitt 3. und Zone IV. Uhr-
Blatt 5: Bérlin 4855. AL. Fa. 58: Geognostische Beob-
äéhhingén * auf” cinér'Réise von Dorpat bis” Abo ; von
Dr Ernst Mofmänn. Dérpat 1837. 8. 59. Ueber die in
dér Natur vorkorimendén Vérbindungen des Arseniks
mit Métallen; on Efttst Hüfmänn. ‘660. Kurze Ue-
bersicht der gébgnostischen Verhältnisse ‘des imittlern
Uralgébirges. * Geognôstiséh" mineralügi-che ABhañüluiy
von Erûst Hofrann. es gp n 4.
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Emis le 1 mai 1837.
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Tome Il. 7 12.
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PÉTERSBOURG.
PAR
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souseription d'un volame est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S£.-Pétersbourg, au Comité administratif de 1 Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l'A-
Æadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contieudra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie
| divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 40. Mélanges.
LR
SOMMAIRE. NOTES. 14. Aeclification de quelques passages de l'ouvrage de M, Lelewel . intitulé: Numismatique du moyen ge.
FRAEnN, — OUVRAGES OFFERTS. Avr.
DRE EE
4
NOTES.
44. EInIGE BERICHTIGUNGEN zu HN. LELEWEL'S
NUMISMATIQUE DU MOYEN ÂGE; von Cu. M.
FRAEEHN (lu le 5 mai 1831).
In dem genannten, sehr werthvollen numismati-
schen Werke : sind gelegentlich auch mehrere Mün-
zen mit Arabischen Inschriften beigebracht , ohne je-
doch immer eine befriedigende Erklärung erhalten zu
haben. Niemand wird-daraus dem gelehrten Verfasser
einen Vorwurf machen wollen, in sofern die Orien-
talische Partie ausser den Kreisen liegt, in welchen
er sich als ein so geübter Kenner bewcist. Da aber
anter jenen Münzen eine und die andere sich findet,
die vorher noch nicht edirt war, oder deren Erkli-
æung in einer oder der anderen Bezichung noch et-
Was problematisch bleibt : so dürfte es nicht als über-
flüssig erscheinen, auf solche wenigstens die Freunde
der Orientalischen Numismatik aufmerksam zu machen
und zugleich, was ich für mein Theil zur richtigern
Erklirung beïzutragen im Stande bin, hier nieder-
zulegen. |
4 Paris 1836. à voll, in:8! avec un atlas in-4.
Tome II. p. 12 zeigt uns eine Arabische Gold.
münze des Kônigs von Castilien Alfons VIII.
(nach and. III.) , dem Sohne Sancho IL, zu Toledo
i. J. 1224 der Spanischen Zeitrechnung (oder 1186
der unsrigen) geprägt. Dieser Alfons (e/ Rey Æonso
el Noble y el Bueno) ist, so viel mir bekannt, unter
den Christlichen Fürsten Spaniens der einzige gewe-
sen, der, da ein grosser Theil seiner Unterthanen
aus ÂArabern und Mozarabern (Mustarab oder arabi-
zirten Christen) bestand, Geld mit Arabischen In-
schriften hat schlagen lassen, wie um jene Zeit auch
in Sicilien die Normannen-Künige und die beiden
Hohenstaufen es gehalten haben. Marina bemerkt
zwar, dass schon Alfons VI, der Eroberer Toledo's,
bilingues, mit Lateinischer und Arabischer Aufscbrift,
geprägt haben solle ; ? indessen kennen wir solche
noch nicht. Von Alfons VIII. hingegen waren bereits
neuñn Arabische zu unserer Kunde gebracht. Acht
davon sind in Gold , eine ist in Silber. Sie sind alle
in Toledo geschlagen und aus den Jabren der Spani-
schen Aera 1123—25 , 1229—530, 1237 und 1250,
(d. i. Christl. Zeitr. 1185—87, 1191—2, 1199 u.
2 Memorias de la r. Acad. de la Hist. Tom. IV. (Madrid 1805) p.40.
1212.) * Sie finden sich aus den ehemaligen Orien-
talischen Münzsammlungen Borgia's und Nanï's, und
aus ‘der, der Madrider Akademie der Geschichte, ab;
gebildet und beschrieben bei Lastanosa , Adler, O. G.
Tychsen , S. Assemani, Zanetti, (Conde! und'Märina.
Hier zu Lande erfreut sich keine Sammlung einer
solchen Münze, worüber man sich nicht wundern darf, *
Von allen jenen Münzen aber unierscheidet sich die
obige, ‘die sich im Besitz des Hn. Bohl zu Coblenz
befindet, dadurch, dass sie auf der Seite, mit dem
statt der auf jenen zu unierst vorkommenden drei
Buchstaben XIF oder XLE oder AIF oder AIF
(d. ï. Alfonso), © noch eine dritte Arabische Zeile
führt. Auch sind die Inschriften auf dieser Münze
von Klaproth und den andern, bei Hn. Lelewel ge-
nannien Gelehrten, nicht. überall ganz. richlig .gelesen ;
Was man gewiss sehr verzeihlich finden wird ;: in
sofern die Lesung der ungemein entarteten Arabi-
schen Schrift, wie sie auf diesen Castillanischen
Münzen erscheint, in Wahrheit mit nicht geringen
8, Nach Adler (Mus., Cuf. Borgian. P. I. p. 89) wäre Toledo
vom J. Chr. 1195 bis 1212 (also vom J. der Nicderlage der Spa-!
nier bei Alarcos bis ‘zu dem der Niederlage’ der Aräber bei Alacab) in
den Händen der Almohades gewesen. Die beglauble:Geschichte belehrt |
uas jedoch {eines bessern!, und es “hat auch mit den Münzen aus!
den beiden oben ,zuletzi genannten Jahren seine volkominene Rich-
igkeit. |
4 Hier die Litleratur dieser M'inzen. Lastanosa, Museo de las
medallas desconocidas Españolas. (Huesca 1645) p.114 No 170
(169). Adler, Museum Cuficum Borgianum P. I. Tab, VII. -No.
87— 90. p. 87—91. P.II. :p. 169. Eichhorn im Reperlor: für bibl.
u. worgenl, Lit. Bd. XVIII. S.48 #. O. G. Tychsen, Von Christ-
Jichen Arabischen Miinzen, in den Gelehrten Beïträgen zu den Meck-
lenburg-Schwerinschen Nachrichten v. J, 1786. St. 37 u 88; der-
selbe jn der Vorrede zu $S. Assemanïs Globus, coelesiis. Cufco-
Arab. p.912; derselbe Introductio in rem numar. Muhamme-
dan. p. 147 £. Tab, V, No. 50, Zanetti, Nova Raccolta delle
zecche d'Italia T. HI. p. 569. S. Assemani, Museo Cufico Na-
miano T. I. p.-XEHI. Tab. IV. No. 50. Casiri und Conde bei
Marina, sobra el origin y progresos de las lenguas p. 40—43 in den
Memorias de Ja r. Academia de la Historia, T.1V. (Madrid 1806);
Conde, Memoria sobre la moneda arabiga, im T.: V. der ebenge-
mannten Memorias p. 500.
5 Ich bedaure es jedoch, weil mir dadureh die Aulopsie genom-
menist, die ich hinsichtlich eines Wortes (u*22) wobl wünschen,
môgle.
@ Diess sind also Spanische Piingues , dergleichen H, Lelewel
(IL: p. 113) vermisste.
Schwierigkeiten verknüpft ist, so dass selbst, wer
mit Kufischer Schrift wohl bekannt ist, hier grosse
Steine des Anstosses trifft. Indess hatie doch nament-
lich der, um die Ofientalische Numismätik so ver-
diente O:G; Tychsen (zu dessen Füssen der Schrei-
ber dieser Zeilen einst in seiner Jugend als ein from-
mer Jünger sass,) bereits l'ingst fast alle diese Schwie-
rigkeiten gehoben; was jenen Erklärern nur entgan-
gen zu seyn scheint. Auf Seite I, der Münze ist-statt
ol,bil oder Hulsall zu lesen jul,ül, und stat
asie Cp Qi) — asiè Cp Q>all, wie diese Namen
im Arabischen geschrieben werden und wie auch die
auf dieser Seite ziemlich sorgfäluig punctirien Mün-
zen No. 89 bei Adler und No. 50 bei Tychsen ha-
ben.” Zeile 4 und 5 hat Klaproth gelesen: Jai
aSss dl par la grace de Dieu el par son orêre,
anstatt: o pas s d) 4] (Alfons) dem Goit Kraft und
Sieg verléihen wolle ? wie die Münzen No. 89 ü. 90
bei Adler und No. 50 bei Tychsen deutlicher zu
lesen geben. Zu unterst findet sich auf der Coblenzer
|Münze ein Charakter , ‘ oliné?Zweifel der Buchstabe
7m, der auch auf mehrern Marabuien von Almeria
erscheint. Zur Randschrift dieser Seïte will ich nur
erinnern, dass eben so wenig ein [3 vor 44 steht,
als ein Artikel vor ss). Wie kônnte auch der Ar-
tikel hier Statt finden ? Auch ist die Jabresangabe
auf. der Münze, wenigstens so wie sie uns im Holz-
schnitte vorliest, keineswegs so vollständig ausgedrückt,
als die Klaprothische Transseription vermuthen las-
sen mügie, welche also lautet: Cytsles cyauabe s e 2Y
ae GSM s, Der Holzschnitt :giebt : pbs s ce
aol Gil jules Das Millesmum, das, wie S. 9
gesagt wird, fehlen soll, steht sehr deutlich da ;
und stat el], wie hier und auch von Adler und
Assemani gelesen worden, muss es heissen.
Der Arabische Sprachgebrauch erheischt das. Es steht
für das vollständige ,:.4)] €. SU], welches auch auf ei-
nigen dieser Alfonsischen, Münzen. vorkommt,
7 Stat Dill Alfonsck findet man bei Arabischen Schrifistel-
Jern auch | , welches dem Æ/defons oder 1ldefons , , wie
die ältern Spanier den Namen schreïben , enlspricht, s. Lorsbach im
Michael. N, Or, Bibl, Thl. IX. S. 45.
me re me
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
eme es de + =
182
Was die Aufschrifien der andern Seite betrifft, so |gewiesenen Münzen nicht befindliche Wort ist beï
ist die im Felde befindliche, wie sie die andern bis-
her bekannt gewordenen Münzen in zwei Zeilen ga-
ben, von den’verschiedenen Erklärern sehr verschie-
den und zum Theil sehr wunderbar gedeutet worden.
Adler und Assemani, so wie auch Klaproth, ent-
zifferten von dieser Inschrift nur das eine Wort
sul) christiana. Casiri las sie: Lal2 sul) Y! 4 Y
non est Deus nisi Christus salrator noster. Conde las
die nämliche Inschrift: 2 cf) xs kLeY e/ prin-
cipe- por la gracia de. Cristo. — Bei Lelewel endlich
ist sie gegeben : rhedl — — dl &suall œoll —f
(le signe) de la religion chrétienne , de dieu — — le
très-grand. Und doch hatte O.G. Tychsen schon längst
eine-weit natürlichere Leseart geliefert: nämlich : plel
ess &b éssuull 4aJ) der Jmam (oder das geistliche
Oberhaupt) der Christlichen Kirche, der Rümische
Paëst.* Und allerdings ist, was. bei Lel. für gl
genommen ; äxAJ} zu lesen. Man kann daran nicht
zweifeln, wenn man die Münzen No. 89 u. 90 bei
Adler, No 50 bei Tychsen und pag. 42 bei Marina
ansieht. Was bald darauf für dyf, das hier, gar
nicht passen kann, genommen worden, ist gewiss
&L Baba, Papa. Deutlicher ist diess Wort auf an-
dern: Münzen Alfons' zu erkennen; doch haben ei-
nige derselben LLL Papa noster, wie Adler No. 81,
oder LL in eben dem Sinne, Adi. No. 88 u. 89.
Das Wort, das auf Hn. Bohls Münze zu Anfang
der dritten Zeile steht und: von dem Erklärer nicht
gelesen, worden , ist allerdings sehr: undeutlich.. Doch
zweifle ich kaum, dass «es ein anderes sey, als das
bei Adler No. 90 und bei Tychsen No. 50 zu Ende
der zweiten Zeile erscheinende und von letzterem für
w*35 genommene , also +» 3 ali Papa Romanus.
Zwar sollte man vor beiden Wôürtern den Artikel er-
warten — es ,)) LL , aber Ort und Zeit mügten
hier vielleicht eine solche. Anomalié der Sprache ent-
schuldigen. Das letzte, auf allen übrigén oben nach-
81Tyÿchsen, Von den Chrisil. Arabischen Münzen a. a. O. —
Unverdienter Weise ist mir diese Erklärung von dem Baron de
Sacy (im Journ. d. Savans 1818 p. 57) zugeschrichen worden.
9 Tychsen glauble auf einer Münze dieser Art den Namen des
Rômischen Pabstes Zucius gu lesen; also vrohl En anslatt (es)
Aber es wird vermuiblich diess nämliche uys99 selbsi gewesen seÿn.
Hn. Lelewel ganz richti cY] gelesén: Demnach
£ 5 8
ergäbe sich denn die folgende Inschrift :
+ +
ans plel Anlisles ecclesiae
ab ssl) Christianae Papa
Le Y] C9 Romanus mazximus.
In der Uméschrift ist sua (wie S. 9 richtig be-
merkt) zu lesen, und etwas weiterhin jus Stall jen »
Das auf letzteres folgende Wort erscheint freilich
auch auf einigen andern Münzen unvollständig o%
anstatt G,% wie z. B. bei Casiri deutlich steht.
Auf mehreren liesse es sich auch Ç,K] lesen, und das
wäre freilich wohl besser. Arabisch,
Diess zur Berichtigung der Inschriften dieser Münze.
Ehe ich jedoch zu den andern übergehe, kann ich
nicht umhin, noch ein Paar Worte über den eïgent-
lichen Sinn der Arabischen Benennung der Spani-
schen Aera; welche wir auf der obigen Castillani-
schen Münze antrafen, beizufügen , da selbiger, so
viel ich sehe, bisher noch nicht gehôrig in's Klare
gesetzt worden, auch selbst von Spanischen Orien-
talisten nicht, welche die Sache doch zunächst an-
gehen muss. ,221/ ë JG farich et - fr ist der Arabi-
sche Name dieser Zeïtrechnung, die békanntlich 38
Jahre vor Ch. G. beginnt, in der Pyrenäischen Halb-
insel und in eïnigen Gegenden Frankreichs und Nord-
afrika's im Gebrauch war und in Spanien bis 1385,
in Portugal bis 1420 bestand. ‘* Lange hat man das
Wort sal Safar (also Mur phthongisirt: era al.
zafar, aera Saphariensiss Und diesen Namen Sa/er
hat man von dem Hebräischen 50 Se/arad, wie
die Juden Spanien nennen , herleiten wollen. * Mit
Recht hat man in neuerer Zeit an einer solchen Ab-
10 s. Ideler, Handbuch der mathematischen und technischen Chro-
nologie, Bd. II. S. 426. Ich muss jedoch bemerken, dass diese Aera im
Arabischen Handschrifien noch später im Gebrauch geblieben, z. B.
in einem Escurial« Codex v. J, Ch. 1461 bei Casiri, Biblioth. Arab.
Hisp. Escur, T. I. p. 296. 4.
11 5. Casiri L. c. p. 296 und Adler Mus. Cuf. Borg. I. p.91.
Herr Zunz, der in seiner Zeitschrift für die Wissenschaft des Ju-
denthums Bd. I. Heft I. S. 159 auch aus einem Jüdischen Acten-
*
185
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
184
leitung Ansioss genommen und gesucht eine bessere
aufzustellen. Es ist der verdienstvolle Ideler, der die
Vermuthung äussert, das fragliche Wort môge Sir
{also mn auszusprechen seyn und , obschon eigent-
lich die Mu! bezeichnend , doch wie das Europäisch
gewordene Ziffer auch als allgemeine Benennung der
Zahlzeichen, wenigstens bei den Arabern in Spanien,
gegolten haben. ‘* Ich kann jedoch diese Erklärungs-
weise so wenig, als jene frühere, für zulässig er-
kennen. Ich bin der Meinung , das in Rede stehende
Wort sey Sufr (also ill) zu lesen. 1e Jufr ist
der Plural von 6] affar, welches gelb bedeutet. Nun
aber ist, wie wir wissen, Ji] > Sôhne des Gelben
(fi Flavi) der Name, den die alten Araber den
Rümischen Kaisern und dann den Rômern über-
haupt zu geben pflegten, ** so wie die Juden die Rô-
mer, und die Christen im Allsemeinen, Edomiter oder
Kinder Edom's, d.i., Kinder des Rothen nennen. '*
Dass der Ursprung beider Bénennungen von der gens
Flavis, welche Rom einst drei Kaiser gab, herzulei-
ten seyn môge, ist eine Vermuthung, die des Scharf
sians des gelehrten de Sacy würdig ist. ‘* Mit gjäte Y) y
(Sôhne des Gelben) kann :4)} (die Gelben) sehr wohl
als gleichbedeutend gebraucht werden, so dass
well 33,0 1arich el-fufr (eigentlich die Aera der
Gelben) die Aera der Rümer bedeuten würde. Und
wirklich hat Makkary in seiner Geschichte Spaniens
nach dem Pariser MS. *? nicht bloss jene Aussprache
slück +. J. Ch. 1320 ein Beispiel von dieser Zeïtrechnung Ex2n
aofübrt, hat sich über dic eigentliche Bedeulung der Benennung
nichi ausgesprochen.
12 5, Ideler 2.a O. Bd. II. S. 425.
15 Der gelehrte Quatremère hat diess noch unlängst mit einer
Menge Beispiele belegt im Nouv. Journ. Asiat, T. XYI. p. 889 ff.
14 s. Eiseomenger's Entdecktes Judenthum, Th. I, S. 636 f.
#42 f.
45 5. Baron S, de Sacy in den Notices et Extraits Tome IX. P-
m, 189. und im Journal Asiatique, 3€ série T'. I. p.94. — (Eine
andere Frage isl's, welche Bewandiniss et mit dem Titel ON
Ml Rex flavus baben mag, mit welchem nach Burckhardt die
Cbristen in Palästina den Kaiser von Russland bereichnen.)
16 Wie es auch fast mit bene edom und bloss edom bei den
Juden der Fall ist.
47 ». Quatremere 1. c. p. 580.
Sufr , sondern auch im Einklang mit der allgemeinen
Meinung, die sich schon in der Benennung era de:
César, unter welcher die Spanische Aera auch be-
kannt ist, ausspricht, lässt er diese von des Rômi-
schen Kaisers Zeitalter datiren : Us Dy CSI) ans
tu] / Jlye Jas jo) se a 3 Cäsar, von dessen Zeis
die Epoche der Sufr (oder der Gelben) vor Chr. Geb..
datirt, ** Und Augustus (heïisst es im Tarich Kara-
many) ’* war von den Künigen der Rômer, welches.
die Sûühne des Gelben sind, der erste, welcher Cä-
sar benannt wurde je pass y 1 Qubmë
Fe | 3 p°> EL 4,L
Schliesslich muss-ich noch bemerken , dass Conde,
indem er seine Bedenklichkeit über die obgedachte
Ableitung des Wortes ,3.4J} vom Hebräischen 4-50
ausspricht, meint, dass man dasselbe würtlich eræ
des Rothen (Rothgelben) übersetzen kônne. ” Was
er dabei gedacht , sagt er uns nicht. Er hat sich in-
dess in seiner Uebersetzung zwiefach geirrt, insoferm
el nicht rofh bedeutet, und wenn er es nun ein-
mal in dieser Bedeutung nahm, er época de los Ro-
jos (Aera der Rothen) hätte schreiben sollen ; denn,
wie bemerkt, ist 3 die Mehrzahl von 5)
Zu Tome II, p. 23. Atlas PI. XV. No 26. Eine
Sicilisch- Normannische Münze. Was auf der-
selben zu oberst auf der Vorderseite nicht gelesen
worden, ist ,l, Roger, wie sich aus andern Ex-
emplaren dieser Münze oder ihr ähnlichen bei Adler
(Mas. Cuf. Borg. I. No. 64. et 65.), Tychsen (In-
trod. Tab. V. No. 52.) und Assemani Mus. Cuf. Nan.
Tab. IX. No. 118.) ergiebt. Es ist ohne Zweifel der-
Bruder von Robert Guiscard , der érste Normannische
Conte von Sicilien dieses Namens, zu verstehen. Das
weiter unten stehende lieset H. Kazimirski y} ,,L
par ordre de dieu. Nach dem Kupferstich bei Lele-
wel liessen sich für das erstere von diesen beiden
Wôrtern die Buchstabenzüge wohl geltend machen,
nicht so aber auf der No. 52. bei Tychsen. Dort ist
18 ibid. Es scheïnt aber , als wenn dem gelehrien Pariser Orien--
talisten dort der Gedanke an die Spanische Aera fremd geblieben sey.
19 MS. Acad, Sc. Pelrop. No. 529 fol. 159. .
20 À la letra puede interprelarse #poca dr? Rojo. s. Memorias de-
la Academia de Madrid T. V. p. 501.
185
es offenbar 1) Emir (Conte ) und nicht el auf
Befehl. Und da das zweite Wort unmôglich für dy}
genommen werden kann — denn wie diess auf die-
sen Münzen gestaltet ist, zeigt die Rückseite dersel-
ben — so wird die Leseart ,.L noch bedenklicher.
Jenes zweite Wort aber las Tychsen (Introd. p. 145)
JU}, und übersetzte nan LU} el durch Æmirus
Normannorum , was natürlich auch nicht approbirt
werden kann. Es ist zu hoffen, dass die Orientalisten
lialiens, denen Münzen dieser Art, die wir in den
Sammlungen hier zu Lande so selten antreffen , häu-
fig sich darbieten müssen , uns über das fragliche
Wort einmal die gewünschte Aufklärung geben wer-
den. Wir haben geglaubt , selbiges hier den Numis-
matikern anzeichnen zu müssen.
Tome IL. p. 83 sind Münzen der Art, welche ei-
nen dem Chosroischen d. ï. Sasanidischen ziemlich
ähnlichen Typus führen, theils unilingues theils bi-
lingues sind und gewéhnlich mit den spätern Sasa-
niden zusammen aufgeführt werden,” in die Zeit
zwischen der Eroberung Persiens unter dem Chalifen
Omar und der eigentlichen Einrichtung des Münzwe-
sens bei den Arabern unter Abd-ul-melik (i. J. d. H.
76) gesetztt worden, Es ist diess, wie es scheint
in Folge der Beweisführung geschehen, durch die
ich i. J. 1822 Makrisys Ansicht von dieser Art
Münzen geltend machen zu künnen geglaubt und auch
dermaassen geltend zu machen gewusst hatte, ** dass
selbige seitdem von allen Orientalischen Numismati-
kern eïnstimmig für die allein richtige angenommen
wurde. ** Späterhin jedoch war ich, durch Szahir-ed-
din's Geschichte von Taberistan und durch neue Ac-
quisitionen von bilingues der gedachten Art,
lasst worden, jene Meinung als irrig aufzugeben. Ich
veran-
21 s.2.B. Mionnet Description de Médailles antiques, Tome V.
p- 703.
22 3. Jahresverhandlungen der Kurländ. Gesellschaft für Lit. u.
Kunst Band II. S. 401 #. Journal Asiatique Tome LV. p. 881— 547.
Auch Recensio p. 8 sqq.
25 s. Sacy im Journ, Asiat, T. II. p. 267 suir. Marsden Numis-
mala OO, p. 444 sqq. Moeller de Numis OO. Goth. Comm. I
p. 1 elc. Schroeder Catalogus Numor. Cuf. Upsal, p. 27. Hammer
in Jabrbücb, der Lit, Bd. XXXIX. p. 65. Lindberg Leitre à M.
Brônsted sur quelques Médailles Cufiques p. 7 suir.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
186
auflhabe da die feste Ucberzeugung gewonnen ; dass
jene Münzen meistens aus dem VIL, VIIL und der
ersten Hälfte des IX. Jahrh, nach Ch. sind, und von
den kleinen alt-Persischen Geber-Dynastien (besonders
den Badusepaniden oder auch den Bawendiden der
ersten Linie) herrühren, die nach dem Untergange
des Sasaniden - Reïichs noch lange in dem, den Ara-
bischen Heeren schwer zugänglichen südlichen Küsten-
strich des Kaspischen Meeres sich erhielten, und
dass die auf diesen Münzen erscheinenden Arabi-
schen Namen bestimmt die von dortigen tem-
porären Statthaltern der Chalifen sind. * Dass
meine spätere Ansicht Hn. Lelewel unbekannt geblie-
ben, daraus wird ihm gewiss niemand einen Vor-
wurf machen, ?*
Jenen Münzen glaube ich zugleich ihren wahren
Namen wieder gegeben zu haben, indem ich sie
&Jagnol Ifpehbedy's benannte. Jfpehbed (eigentlich
Heerführer) hiessen die Satrapen der Sasaniden in
Taberistan, die den Titel auch da noch behielten,
als sie sich dort zu unabhängigen Fürsten erhoben
hatten. Das Geld nun, das sie als solche münzen
liessen, kann schwerlich ein anderes seyn, als das
unter dem Namen des Jfpehbedischen bekannite ; ein
Name, der längst schon auch bei Giggeus und aus
»|ihm bei Castellus verzeichnet stand, ohne dass doch,
was er bezeichnet , bisher begriffen worden wäre.
Auf der gedachten S. 83 ist in der Note 1. nach
Baron de Sacy von einer Münze dieser Gattung , die
24 s. Rapport sur les travaux de Ja Sociélé Asiatique pendant
l'année 1827 p. 30 (wo aber der verstorbene Rémusat meiue ihm
mitgetheille Ansicht eben so unvollständig als irrig aufgefübrt und
dargeslellt bat.) menie MH. Axagemin HayKb 3a 1829 w 30
Toast, cimp. 80 und Die Münzen der Chane vom Ulus Dsehulschi
S. 65 f. — Uebrigens hatte schon Tychsen (:dditam p. 81.) sich in
der Hauptsache fast in gleichem Sinne über die in Rede stehendes
Münzen ausgesprocher , jedoch minder klar und richtig, Nach ibm
wäre z. B, Taberistan bereits s. 99 H. +üllig von den Arabern er-
obert gewesen ; ihm war von all den verschiedenen kleinen ali-Per-
sischen Dynaslien, die dort und in den Nebenländern noch Jahr-
Dschordschan ver-
wechselt er mit Georgien ; den Omar dieser Münzen hält er für
hunderle bestanden, nichts Specielles bekannt ;
den achten Chalifen vom Fause Umeïja u. s. w.
25 Wobl aber darf es uns Wunder nehmen.
dass H Prof. Erdmann in Kasan noch jetet am Allen klebt, s, dese
(Casani 1854) p. 9 #., wo er diese Münsen
»Urmiünsen“ der Araber neoot.
weon wir seben,
sen Numi Asial,
187
eine #inguis seyn soll, die Rede. Aber ich glaube,
dass selbige keine 2éinguïs ist; denn sonst würde der
genannte gelehrte Orientalist gewiss den Namen nicht
ungelesen gelassen haben, der sich in Arabischer
Schrift vor der Büste auf der Vorderseite finden soll,
insofern die Kufische Schrift auf: dieser Art Münzen
keineswegs schwer zu lesen ist. Wenn gleich darauf
gesast wird, dass man die hinter dem kôniglichen
Brusthilde befindlichen Charaktere auf andern solchen
Münzen für e-Heddschadsch ben Jusuf angesehen habe,
so ist das ein kleiner Irrthum. Nie {ührt diese Münz-
art innerhalb des Randes eine Arabische Inschrift an
dieser Stelle, sondern, wenn sie eine solche inner-
halb des Randes hat, findet selbige sich stets vor
der Büste. Wenn ausserhalb des Randes; steigt die-
selbe auch nur zur Hälfie von: unten nach hinten
hinauf,
Nach Hn. Lelewel's Meinung wären Münzen dieser
Art nach Russland, wo sie bekanntlich sehr häufg
ausgesraben werden, nur durch den Handel gekommen.
Ich vermuthe, dass was wir davon hier zu Lande
noch auffinden, sich zum Theil von der Beute her-
schreiben dürfie , welche die Russen von den Raub-
zügen mitbrachten, die sie, nach Arabischen und
Persischen Berichten , im zehnten Jahrhundert nach
den westlichen und südlichen Küstenländern des Ka.
spischen ,Meeres unternahmen, und auf deren einem,
wie. ich das an einem a, O, schon bemerkt habe, *’ sie
auch nach Masenderan kamen,
Zu Tome Il. pag. 84. Unter den Chalifen - Mün-
zen, die hier in der Note aufgeführt werden, sind
mehrere nicht ganz richtig bestimmt. Ich habe sie
fast sämmtlich selbst .gesehen,. spreche also nicht
nach Muthmassungen. Die Bemerkungen, welche ich
26 Auch Marsden (p. 445) ist sehr im Irrthum gewesen, wenn
er glauben konnle, dass es eine Mürize, wie die seinige sub No.
540, gewesen, auf der ich e/-Heddschadsch ben-Jusuf gelesen habe.
Auf seiner Münze ist ausser dem dÙ Hd] (ausserhalb des Randes)
nichts Arabisches vorhanden; und.es ist hüchst sonderbar , wie er
sich abmüht, dort die Namen e/- Heddschadsch ben-Jusuf aus Peh-
lewry - Charakteren herauszudrücken, Es sind ganz andere Münzen,
auf denen jene Namen auf’s deutlichste ausgedrückt zu sehen sind.
Vgl. Journal Asiat, T, IV: p, 388.
27 Nouv, Journal Asiat, T. Il. p. 468 suiv.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
133
über diese, so wie auch über andere Münzen, dem
Verf. zu seiner Zeit mitzutheilen Verarlassung hatte}
hat derselbe, wie. ich gewahr werde, bei seiner vor-
liegenden Axbeit nicht benutzen kônnen: siesind im
Warschau in, den Wirren der letäten. stürmischent
Leiten verloren gegangen. Daher will ich ; wenigstens
diejenigen davon hier ganz kurz wiederholen, welche
Münzen betreffen, die dieses Werk namhaft macht, *
Die dritte Münze (vom Chalifen Mehdy) ist:niche
in Herat und im J, 163 geprägt, sondern QUE
in der Sladi Dschey und im.J. 162, — Die wierte
(ebenfalls unter Mehdy) ist keineswegs in Schasch,
sondern unendlich weit von da und in, einem andern
Erdtheile, in Abbasia von dem Mubhallebiden Jesid
Gouverneur von Africa, propria geschligen., und zwar
wie es scheint, im J. 167 (nicht 166). — Die
sechste , eine Baghdadische (yon dem nämlichen Cha-
lifen) muss nicht in das J. 169, sondern in 159 ge-
setzt werden. — Die zehnte, Medinet-el-salam a. 198,
ist aus Versehen, dem Chalifen Amin zuügeschrieben
worden, da sie doch nur von Mamun seyn kann, —
Noch wäre mehreres andere über Kufsche Münzen
in derselben. Note Gesagte zu berichtigen,. aber es
würde hier zu weit führen,
Tom. II. p. 87. Aus der Zahl der hier aufoeführ-
ten Samaniden - Nünzen ist die ersté (v. J. 289)
auszuschliessen. Ich habe sie selbst in Händen ge-
habt und gefunden, dass es eine Münze des Chalifen
Muktef und der Prägeort nicht Dschordschan , son-
dern vermuthlich el-Ahwas ist. Unter den Bemerkun-
gen, die hier hinsichtlich der Numismatik der Sama-
niden vorkommen , finden sich ebenfalls manche , die
nicht befriedigend sind.
Tome Il. p. 112. Atlas PL XVII. No. 2: Zu Trze-
bun in der Woiwodschaft Plock war im J. 1824
zugleich mit einer bedeutenden Anzahl Byzantnischer,
Deutscher , Ungrischer, Angelsächsischer u. aa. Mün-
zen, auch eine Münze mit einer Arabischen In-
schrift auf der einen und einer Lateinischen (Hin-
28 In des Hn. Verf. Obiasnienie trzech pieniedzy Aufekich Sam-
manidow elc. (in Szyrma's Journal v. J. 4828) Lommen noch au-
dere Orientalische Münzen vor, deren Erklärung auch der Berich-
tigung bedürfte.
189
ricus) auf, der andeïn Seite gefunden worden. Sie be-
fiñdet sich im. Besitze des Hn. Rastavietzki, Der Verf,
hatte : selbige schon in der vorhin gedachten Schrifi
Objasnienie. exc. herausgegeben und besprochen.: Hier
wird selbige uns noch einmal vorgeführt. Ich sehe
aber , dass diejenige Erklärung, welche ich nach der
Zeit auch von dieser, Münze dem Hn. Verf, nach
Warschau migetheill hatte , ebenfalls demselben nicht
mehr zur Hand gewesen ist, als er, fern von sei-
nem Vatcrlande sein neuesles numismatüsches Werk
schrieb , daher es gut seyn wird, selbige hier nie-
derzulegen. Wie damals, so lese ich auch jetzt noch,
die Arabische Seite folsendermaassen :
rl pal Der Imam Hescham ,
gie)l! “nel der Fürst der Glüubigen ,
dl, ll el: Muojjed - billah : (der durch
Gott gekräftigte ).
is = Amir,
Dieser Hescham ist der zehnte Spanische Chalife
von der Familie Umeïja, der von 366— 399 d. H.
oder 976 bis 1008 uns. Zeitr. regiérte; und unter
dem zu unterst vorkommenden Amir ist Hescham's
berühmter Minister Muhammed ben Abdullah von
der Familie Amir:zu. verstehen, der uns unter dem
Titel al - Mansor bekannter ist und a. 392 — 1001
um’s Leben kam. Ganz die nämliche Inschrift führen
auf der Kehrseite die mir bekannten Münzen des ge-
dachten Chalifen aus den Jahren 367. 370. 380. 383.
386: 388..391 und 392. Mehrere davon findet man
aùch abgebildet, z. B. in Conde's Memoria sobre la
Moneda Arabiga Tab. I. No. 9. Tychsen de Numis
Arab. Hisp. Tab, No. 3. Hallenberg Numismata OO.
P. I. Tab. VII No, 27 et 28. Marsden Nümismata
O0, illustrata Tab. XIX. No. 337 et 338. Von der!
Identität der Inschrift giebt eine Vergleichong den
augenfälligsten Beweis. Was zu oberst der in Rede
stehenden Münze vorkommt und einem Kreuze ähn-
Bich sieht, ist sicher kein Kreuz, wie H. Lelewel
(p. 113 f.) will, sondern ein blumartiger Zierrath,
dem mehr oder minder ähnliche auch auf andern
Arabischen Münzen Spaniens sich darbieten; man
seche z. B. Conde a. a. O. Tab. IL No. 12. und
Tychsen's oben angeführie Münze auf der Vorderseite,
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
190
Das kann wohl kaum ‘einem Zwcifel unterliegen,
dass die Stempel, die zu der von Hn. Lelewel be-
kannt gemachten: Münze gebraucht worden, die von
Münzen zweïer verschiedenen Fürsten sind. Die Münze
ist also eigentlich keine bilingnis zu nennen;** sie
ist nur eine umgeprägle , die aus Versehen bloss auf
éiner Seite ein neues Gepräge bekommen hat, * Wel-
che von den beiden. Seiten aber ist die ältere ? die
Arabische oder die Lateinische ?. Diess liesse. sich wohl
nur entscheiden, wenn man dicjenige Münze, zu der
die Lateinische Inschrift gehôrt, bestimmt nachzu-
weisen imiStande wäre, so wie ich die von der Ara-
bischen nachgewiesen habe. H. Lelewel erklärt den
Styl der Lateinischen für den der Deutschen, Mün-
zen, wie siesdas X. oder XI. Jahrhundert zeigt,
und er hält den Hénricus für den Deutschen Kônig
Heinrich 1. oder den Vogler (a. 919 — 936). Und
wohl môügte man in dieser Hinsicht dem Tacte eines
so erfahrnen Numismatikers trauen, Man müsste dem-
nach annehmen, eine Münze dieses Heinrich sey nach
Spanien gelangt und habe sich dort unter die für
den Chalifen Hescham II. zu prägenden Silberstücke
verirrt, Wollte man aber dennoch durch die grôssere
Integrität der Lateinischen Seite im Vergleich zu der
Arabischen sich zu der Annahme bewegen lassen,
dass erstere die erst später hinzugekommene sey: so
müsste. man nalürlich an einen andern Heinrich als
den genannten denken: er müsste nach dem X. Jabr-
hundert zu suchen seyn. Dieser Meinung ist mein
chrenwerther Freund H. v. Reichel, ein ebenfalls un-
gemein geübler und feiner Münzkenner und zugleich
Besitzer des grüssten und auserlesenslen aller hiesigen
Münzkabinette. Er kann in der Lateinischen Seite
keinen Heinrich 1. erkennen, vielmehr scheint sie ibm
von einer Münze Heinrich HE. zu seyn.
Noch bietet uns H. Lelewel auf dem Titelblatte
des zu seiner Numismatique gehürigen-Atlasses zwei
Muhammedanische Bilder-Münzen dar, Die rechts ge-
29 ;,Monnoie bislingue kufico-latine* bei Hn. Lelewel p. 112
50 Die von dem Verf p. 414 aufgeslellle Hypothese über den
wunderbaren Ursprung dieser Münse kann also nicht Siait baben,
191
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
192
EEZEZEZEZEZEZEZEE EU |
stellte soll nach Tableau XX X VIIL col. 3. von Selamisch, | dachten Schems-el-din war. Auf dem ebenfalls un-
dem sechsten Sultan von der Dynastie der Bahriten-| vollkommenen Exemplar, das, wie gesagt, das Mu-
Mamluken seyn, der im J. 678 H. — 1279 Ch.
fünf Monate und einige Tage regierte. Die Inschrift
auf der Bildlosen Seite wird gelesen : J5lxJ} SU
J'AI Liu ie} Jslall und diess soll heissen:
le roi le juste des justes Selamasch (l'appui) du monde
et de la religion. Diese Lesung allein schon wird an
sich selbst zum Verräther. Dazu kommt , dass, wenn
uns auch Münzen vom Sultan Selamisch bisher noch
nicht bekannt geworden sind, der hier vorkommende
Münztypus durehaus nicht der der Mamluken Aegy-
pten's ist. Derselbe weis't uns vielmehr auf Ortokiden
und Atabegen hin, und einem solchen gehôrt un-
streitig diese Münze des Brüsseler Museums, die,
wenn gleich mir nicht unbekannt geblieben , (denn
sie findet sich auch in der vortrefflichen Sammlung
der hiesigen Asiatischen Lehranstalt), doch bisher noch
unedirt gewesen war. Schon gleich, was das Bild
auf ihr betrifft, so findet man ein ihm ähnliches auf
Ortokiden - und Atabegen-Münzen , s. z. B. Marsden
No. 155 und 168; und was man gelesen hat EU]
Jolal Ja) ist pull Joslall SUN der weise und
gerechte Künig zu lesen, ganz wie z. B. auf Ortoki-
den bei Marsden No. 102. 105. 111. und sonst die-
ser Titel lautet; und endlich was (+). gelesen
worden. ist offenbar us Schems, also in Verbin-
dung gebracht mit der dritten Zeile — Schems - el -
dunja w'el- din. Nun gab es aber unter den Ortoki-
den von Mardin oder den Ilghasiden drei Fürsten,
welche diesen Titel führten: der letzte derselben er-
scheint als ssmul) SUN, der zweite als LI EU
von dem ersten finde ich das Epithet zu SU) nicht
angegeben; nur Dschennaby sagt, es sey mul)
gewesen. Da dieser Historiker indess den dritten
Schems-ei-din gar nicht hat, so bleibt es noch da-
hingestellt, ob er nicht etwa von diesem diess Epi-
thet entlehnt. Môge denn diese Münze so lange, bis
diess entschieden , dem neunten Ilghasiden zugetheilt
seum der Asiat. Sprachanstalt hieselbst bewahrt, ist
von dieser Randschrift unten noch übrig | se
; ol
Die andere Bildmünze auf dem Titelblatte des At-
lasses links ist eine ziemlich bekannte, * von dem Sok-
maniden , oder Ortokiden von Keifa, Melik ei - falih
Nañfr-el-din Mahmud, wie Tableau XXXVIIL col.
4. ganz richtig gesagt ist. Sehr unrichtig und barba-
risch aber ist ebendaselbst der Name des Grossvaters
dieses Fürsten og JL:b Phakreddin geschrieben ,
anstatt OL. 11,5 Kara-arslan. Das darauf folgende,
Lan verlorengegangene, ist GI «> Zu dem Namen
in den äussern Winkeln des Sigillum Salomonis rechts
muss ,LY] hinzugefüst werden; so hat man ,LY]
Jal pres de, welches der bekannte 34ste Chalife vom
Hause Abbas ist.
31 Ausser bei Adler und in der Description de l'Egypte, findet
sie sich auch noch bei Parula, Reiske, Castiglioni, Mainoni, und
Marsden.
——— “7 $ —
OUVRAGES OFFERTS.
AVRIL.
61. Elementa philos. botan. auct, H, K. Link. T. I,
Editio aïtera. Berolini 1857. 8. 62. Icones anatomico-
botanicae ad illustranda elementa philosophiae botanicae
fascicul, 1 Berolin. 1857. fol. 63. OGosptmie pocciit-
cKkuxB BAagbmit sa KapkasOMP BE CTaTHCTHYeCKOME ,
2THOLPaïHYECKOME, TOIMOTPAHHIECKOME M HHHAHCOBOMBE
oTHOIeHIAXE H3JaHH0e no Bricouaïñmeuy CON3BOAEHITO.
C. II. 1856. IV. 8. 64 Sanuckw raaporparH4eckaro
Geno. Msyaunsia Ampekropoms omaro /leno, l'enepazs-
Jeïrenanrour Ily6eprous. 4. 1V. C.' II. 1836. 4. 65.
l'eorparnweckoe, HCTOpuyecKkOe Hi CTATHCTHHECKOE OTEM-
canie Cragponuriaxpmaro mepsoraacuaro Cozxoseuxaro
Momacmmpa Apxumanypuma Aocuees. Mocxsa 1856.
III. 1 Vol. 8. 66. Pyumax maremarneckaf eHIHKAONE-
aix. Ku. X: XI. Mocxpa 1836-1857. 12. 67. /Lercu-
KOHB UUCTOÏ. H NMpnKkaaquoï maremarku B. À. Byux-
KoBCEuMÉ. acrs I. Oratacmie 1: Temrpags 1. C: II.
1837. 4.
seyn. Noch bemerke ich, dass, was auf der Bild-|
seite dieser Münze oben am Rande vorkommt, aller-
dings einen Sinn hat, Es ist ;bl] ,) bu! - Mu.
seaffer zu lesen, was vielleicht der Vorname des ge- EF
, Emis.le 80 mai 1837.
Tome Il. AM 13.
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PÉTERSBOURG.
PAR
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l’A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
pe divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6, Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie, 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
oo
SOMMAIRE. NOTES. 15. Sur une nouvelle combinaison du sulfate de magnésie vvec L'eau. FRiTzSCHE. — 16. Sur quelques mon-
naïes orientales du musre de l'université de S1.-Vladimir. Dorx. — Sur le cercle prismatique ptrfectionne. Extrait d'une lettre de M.
STENNEIL à Munich à M, Strue, — OUVRAGES OFFERTS. Avair.
EEE ———.——.———
D + ER I IE IE DE PRE
NOTES.
15. UFEBER EINE NEUE VERBINDUNG DER SCHWE-
FELSAUREN TALKERDE MIT VWVASSER; VON J.
FRITZSCHE (lu le 7 avril 1837).
Setzt man eine concentrirte Lôüsung von schwefel-
saurer Talkerde einer Temperatur von 0° aus, so
bildet sich darin zugleich mit blattrigen Eiskrystallen
ein emailweisses Salz, in grüsseren oder kleineren
Krystallen , je nachdem man eine grôssere oder klei-
nere Menge der Flüssigkeit anwendet, Lässt man
grosse Massen einer solchen Auflôsung im Winter
langsam gefrieren , so sondert sich dieses Salz in oft
fingerlangen Krystallen aus, und man kann es dann
bei langsamem Aufthauen der Flüssigkeit von den Eis-
krystallen getrennt erhalten, indem seine Krystalle
bei 0° in der Flüssigkeit unverändert bleiben. Die
emailweisse Farbe der im Kleinen dargestellten Kry-
Stalle beruht nur darauf, dass sie aus einem Conglo-
merate sehr vieler kleiner Krystalle bestehen; die
einzelnen Krystalle, welche man bei der Darstellung
im Grossen erhält, besitzen diese Farbe nicht, son-
dern sind wasserhell und durchsichtig. Wird diese
Verbindung einer Temperatur über 0° ausgesetzt, so
beginnt sie sehr bald sich zu zersetzen; Wasser
wird abgeschieden, sie wird undurchsichtig und es
bildet sich das gewühnliche Bittersalz mit 7 Propor-
tionen Wasser, von dem das ausgeschiedene Wasser
so viel auflôst, als es bei der jedesmaligen Temperatur
zu einer gesätligten Auflôsung bedarf. Die Krystalle
behalten dabei ihre äussere Form, werden aber in
ihrem Jnneren ganz von kleinen Bittersalzkrystallen
durchzogen, und stellen , nachdem sie trocken gewor-
den sind , nur ein Haufwerk dieser Krystalle dar.
Um den Wassergehalt der neuen Verbindung zu
bestimmen, versuchte ich zuerst einzelne, kleine durch-
sichtige Krystalle zwischen Fliesspapier so abzutrock-
nen, dass die Einwirkung der Handwärme müglichst
vermieden wurde ; dennoch aber wurden sie auf ih-
rer Oberfläche undurchsichtig. Bei der Analyse gaben
sie dann folgende Resultate :
L 0,443 Gramm gaben nach dem Glühen einen
Rückstand von 0,166 Gramm trockner schwefelsaurer
Talkerde, welche sich vollkommen in Wasser lôste.
IL. 1,016 Gramm gaben 0,374 Gramm Rückstand.
I. gaben 0,177 Gramm von Krystallen , welche
cinige Tage lang bei einer niedrigen Temperatur der
495":
Luft ausgesetzt gewesen und dabei undurchsichtig
geworden wareu, 0,068 Gramm wasserfreies Salz.
Diese’ drei Versuche- geben folgénde -procentische
Zusammensetzung :
I. x) HU HL
Mg S 31,41 36,81 38,42
IT 625 63,19 61,58
100,00. 100,00. 100,00.
nach welcher der WVassergehalt zwischen 11 und 12
Proportionen schwankt; es schien mir wahrscheinli-
cher, dass durch das Trocknen Wasser verloren ge-
gangen war, als dass die einzelnen, vorher klaren
und durchsichtigen Krystalle noch VWVasser einge-
schlossen enthalten hätten, und ich stellte daher
neue Glühungen mit ganz durchsichtigem Salze an.
Ich hatte beinahe handgrosse Gruppirungen grôsserer
Krystalle bekommen, liess diese mehrere Tage lang
“unzerbrochen auf Papier bei 0° an der Lüft liégen,
und fand dann in ihrem Inneren grosse, irockene,
durchsichtige Blätter, welche sich beim Zerbrechen
als solide Krystalle erwiesen, und beim Berühren
mit der Hand sehr bald weiss auf der Oberfläche
wurden ; diese wandite ich nun zur Analyse an.
1. .1,263 Gramm gaben 0,455 Gramm wasser-
freies Salz.
IL. 4,170 Gramm gaben 0,319 Rücksland.
III. 0,884 Gramm. hinterliessen 0,323
schwefelsaure Talkerde.
trockene
Diese Resultate ;stimmen nun fast genau mit, der
Formel Mg S$—+ 12H, und man muss diese daher
als die xichtige betrachten.
Gef u n de n.
I. IL. HI.
Mg $ 36,02 35,81 ° 56,55
H 63,98 64,19 63,45
100,00. 100,00. 100,00.
Ben ee TOR ert.
men = Mg $ +42 À
7 100,00.
An der geglühten schywefelsauren Talkerde fand
ich die Eigenthümlichkeit ,
sen mit Wasser zu einem feinen Pulver zerfel, wel-
dass sie beim Uebergies-
L'AUPHAMIDE PAIE PEIIUSA
i
il 496
ches. sich nicht sogleich in dem Wasser auflüste.
Unter dem Mikroskope konnte ich keine krystallini-
sche Sirnctur an diesem }Pulyer : erkennen , ywelches
aus eckigen, rundlichen Bruchstücken von fast glei-
cher Grüssé bestand. Meine Bemühungen, dieses Pul-
ver von der Flüssigkeit zu trennen, waren vergebens,
denn sobald auf dem Filter die Flüssigkeit durch-
gelaufen war, hatte sich auch jenes Pulver. grüssten-
theïls in Bittersalzkrystalle verwandelt. Vielleicht
ist dies die Verbindung des Salzes mit der einen
Proportion Wasser ; welches Graham das salinische
nennt, und das nach seinen Versuchen noch. bei
ziemlich hoher Temperatur zurückgehalten wird.
>=
16. UEBER EINIGE AUS DEM MUNZCABINETTE DER
EHEMALIGEN VVILNA’SCHEN UNIVERSITAÂT AN
DIE ST. WVLADIMIR - UNIVERSITÂT ZU KIEW
ÜBERGEGANGENE MORGENLANDISCHE MÜNZEN ;
vox Pror., Dr. DORN (lu le 24 mars 1831).
Es ist für jeden Freund der Wissenschaft hôchst
erfreulich, dass bei dem regen Eïfer für morgenlän-
dische Münzkunde, der sich hier zu Lande zeigt,
und der
stülzung erhält ,
von so vielen Seiten aufmunternde Unter-
auch die Mittel, denselben zu un-
réa und für das Frommen der VWVissenschaft
immer mehr anzuregen, nicht fehlen, sondern von
Tag zu Tag reichlicher zu werden versprechen. Wie
häufig hôrt man nicht jetzt von neuen Erwerbungen
der Art, die entweder aus dem Morgenlande nach
Russland gebracht, oder
aufsefunden worden. Früherhin ging der grôsste Theil
solcher im Inlande gemachten orientalischen Münz-
funde für die Wissenschaft unwiederbringlich verlo-
ren ; er ward eine Beute des Schmelztiegels. Heut zu
Tage tritt dieser Fall schon seltener ein. Bei dem
Interesse, das sich jetzt auch für Asiatische Münz-
denkmäler immer mehr kund giebt, und in Folge
von der Regierung getroffener weiser Verfügungen,
bleiben solche Funde nun meistens der Wissenschaft
erhalten. Es ist hier nicht der Ort bei der Nützlich-
keit und Wichtigkeit dieser Anordnungen zu ver-
weilen — es genüge die einzige Bemerkung , dass
in Russlands Boden selbst
197.
BULLETIN SCIENTIFIQUE:
198:
EU LU NE LUE MN
wenndieselben sehon in allgemein wissenschafilicher
Beziehung die Aufmerksamkeit der Gelehrten auf sich
zu zichen gecignet sind, sie doch von besonderer
Wichügkeit für Russland sein müssen, für dessen
frübere Geschichte aus der morgenländischen Münz-
kunde so mancher willkommene Gewinn gezogen wer-
den kann. Um diesen Gewinn noch:zu erhôühen, wäre
nur zu wünschen, dass, wo müglich , immer die
Oerter, wo Münzfunde gemacht worden sind, oder
noch gemacht werden, genau angegeben wiürden. Aus
einer historischen Zusammenstellung solcher Localitä-
ten kôünnten sich manche Fingerzeige für die VVege
gewinnen lassen , auf dénen einst ein Handelsverkehr
von Rüssland , ja selbst von den Baltiséhen Küsten-
Kindern her über Russland, mit dem Morgenlande
und namentlhich mit der grossen Bucharei bestand,
Dass ein solcher Verkehr, und zwar über Bulgarien
und Chasarien, Stait gefunden, daran lassen die zabl-
losen in Russland und den an der Ostsee liegenden
Ländern, aufgefundénen Arabischen Münzen, von
denen der bei wéitem grôsste Theil aus den Münz-
slätlen der grossen Bucharei stammt ,. wohl kaum
zweifeln ; und von den Handelsverbindungen der den
Samaniden unterthanen Länder mit den Wolga-Bul-
garen, Chasaren u. s. w. haben uns Mubammedani-
sche Schrifisteller bestimmte Kunde gegeben.
Neben dem eben ausgesprochenen Wunsche dringt
sich auch noch der auf, dass alle diejenigen mor-
genländischen Münzen, die sich in Russland im Be-
sitz von Privatpersonen,, meistens als zufällige Bei-
gabe ïhrer Russischen oder sonstigen Europäischen
Münzsammlungen vorfinden, und die, bisher noch
von keinem Gelehrten vom Fache untersucht worden
sind , einem solchen, zu dem Behufe zu Gebot ge-
stellt werden môchten. Die Anzahl solcher noch un-
gekannter Münzen ist gewiss nicht unbewächtlich,
und ich kônnte in Russland einige Münzsammlungen
nachweisen, welche noch von keinem Kenner in Be-
zug auf ihre orientalische Beimischung, gesichtet wor-
den sind. Dahin gehôrte auch das Münzcabinet der
ehemaligen Universität Wilna.
Als ich im Jahre 1834-5 an der Uebernahme und
Catalogisirung, dieses letzteren Cabinettes thätigen An-
theil zu nehmen hatte, fand ich unter den morgen-
lindischen Münzen — grüsstentheils Türkische und
Tatarische — auch einige dreissig Kufsche , die in
dem Cataloge der. Sammlung fast sämmtlich als Sa-
maniden-Müinzen aufgeführt warens Der erste Anblick
der Münzen selbst aber zeigte, dass diese Angabe
nur von einem Theile derselben galt, und dass unter
den angeblichen Samaniden, nicht nur mebrere den
Chalifen, sondern auch zwei hüchst merkwürdige ,
den Ost- Bulgaren angehüren. Diese Münzen sind,
mit Ausnabme von zwei Dubletten, welche die Char-
kower Universität crhalten hat, an die St. Wladimir-
Universität zu Kiew übergegangen. Da sich unter 1h-
nen mehrere inedita befinden, so dürfie vielleicht
gésenwärtige kurze Nachricht von ïhnen nicht ganz
ohne Interesse sein. Dabei kann ich nicht unerwähnt
lassen , dass der Catalog der Münzen der Kiewschen
Universität , von derselben Hand als der Catalog der
in Rede stchenden Wilnaschen Sammlung verfertigt;
zu der Vermuthung berechtigt, dass auch unter je-
nen Münzen sich manches merkwürdige Stück finden
künnte ,. welches jetzt in dem Cataloge vielleicht un-
ter falschem Namen erscheint.
L Chalifen - Münzen.
1. Silbermünze des Umaïjaden #Talid I im Jahre
91 — 709, in Darabdscherd (>,s.3) gepräst
So erscheint nämlich Kufsch geschrieben der Name
dieser Stadt, da seine Ableitung doch ; ,<],]> verlangt,
unter welcher Form er auch im Neschi vorkommt,
Die Gründung von Darabdscherd, welches noch jetzt
der Hauptort eines nach ïhm genannten Districtes der
Provinz Fars ist, wird bekanntlhich dem Darab ber
Behmen zugeschrieben. Und in der That bedeutet der
Name die vor Darab erbaute oder gegründete Stadt,
wie Tigranocert oder *Tigranokerd die von Tigra-
nes erbauté. Man kann sich kaum der Vermuthung
enthalten, dass dieses. dscherd , oder ;£erd in en-
gem Zusammenbange stehe mit dem, Semitischen n°
NTSD (Aerel, harla), d, ï. Stadt — Ja, die
strengsten etymologischen Grundsätze erlauben sogar
das Slav. Zhade zu vergleichen — (vergl. Iaps-
TPA4B U. S. W.)
Münzen von Wälid in Darabdscherd geschlagen
199
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
200
HAE À
sind nicht unbekannt. So wird eine der hier erwähn- | nes des Fürsten der Gläubigen, ein _., unter-
ten äbnliche in dem Museum der Kaiserlichen Aka- | halb derselben, +,
demie der Wissenschaften, eine andere vom J. 92
im Cabinette des Asiatischen Institutes aufbewahrt,
u $. W.
2. Silbermünze von dem Gründer der Abbasiden-
Familie, Æbul- Abbas im Jahre 132 — 749 in Xufa
geschlagen. Es waren von dieser Münze zwei Exem-
plare vorhanden , von denen eines in das Museum
der Charkowschen Universität übergegangen ist.
3. Merkwürdiger als die vorhergehende ist eine
Silbermünze desselben Chalifen vom Jahre 135—752
in Dschondeï - Sapur ( nl «sois) geschlagen. Man
kannte zwar Münzen von demselben Jahre , aber mit
andern Prägeërtern ; und so war unsere Münze noch
nicht edirt. Ueber die in Chusisian gelesene Stadt
Dschondeï-Sapur , vergl. Frähn in den Mémoires de
l'Académie Impériale des Sciences de St.-Pétersbourg
T, IX. S. 594.
4. Silbermünze vom Chalifen Mansur , im Jahre
446 — 763 in Ænfa geschlagen ; b'sher ein ineditum,
welches auch das hiesige Asiatische Institut besitzt.
5. S. desselben Chalifen im Jahre 148 — 765 in
Medinel el-salam , d. i. Bagdad , geschlagen. Auf der
Kehrseïte erscheint unter dj}, das Wôrtchen 2
(euge!), welches selbst bis auf die neueste Zeit so
verschiedene Erklärungen erfahren hat, aber als
Wunschformel genommen, den einfachsten und pas-
sendsten Sinn giebt. Diese Münze ist noch unedirt,
und findet sich auch in dem Museum des erwähnten
Institutes.
6. S. desselben Chalifen vom Jahre 152 — 769,
in Medinet-cl-salam (Bagdad) geschlagen.
7. S. vom Jahre 156—772, ebendaselbst geprägt.
8. S. vom Jahre 157 — 773, ebendas. geschlagen.
Auf der Kehrseite unter 4] die zwei Wôrtchen Ë É
9. S. von Mehdy aus der Zeit als er noch Thron-
erbe war. Sie ist in Wuhammedia, d.i. in der lingst
in Ruinen licgenden Stadt Rey, im Jahre 157—713
geprägt. Auf der Kehrscite erscheint oberhalb der
anschrifi: Auf Befehl Mekdy Muhammeds, Soh-
Die einzeln stehenden Buchstaben _4; und +,
sind ohne Zweïfel Abbreviaturen , deren Ausfüllung
und Bedeutung sich leichter vermuthen als mit Ge-
wissheit angeben lässt. Beide lassen verschiedene Er-
klärungen zu, von denen sich die durch £,L,
was ungefähr dem ë (euge!) entspräche, und durch
LE
Joue; rechtes Gewicht, sehr empfehlt. Da aber aus-
ser diesen beiden Buchstaben, auch noch andere,
Z« B. 52: Vs
leicht die Vermuthung aufstellen , dass sie die An-
fangsbuchstaben von Beinamen Gottes seien;: £ würde
vorkommen, so kôünnte man viel-
PARLNTLA
sa Je;
Ld
dennals &, le re ge gr» als €: ss J
5e , D'APPe: 7
als ê HD uni — », lo dels — ue; Je pue und
endlich -* , Elle UC a und £: mbe 38 oder
als É: ss IE andeuten. — Es führt mich zu
dieser Vermuthung die Anweisung Mu, ben Menghel’s
( Sell ES > Je) in seinem: Kônigliche Anord-
nungen in der Verwallung der Kriegshunst (©) ,5 5
Es dl aa a Le ds LILI ) betitelten Werke,*)
dass zur Zeit des Krieges die Helme der Krieger mit
Buchstaben zu versehen seien ; er geht dann die Buch-
staben des Arabischen Alphabetes einzeln durch, und
verbindet sie mit Beinamen Goties auf die oben an-
gegebene Weise. — Auch diese Münze ist ein ineditum.
10. S. vom Chalifen Mehkdy vom Jahre 162 —
178 in Medinet-el- salam geprägt. Das unter dem
Worte aid] stehende Ë setzt sie in die Classe der
inedita.
11. S. von demselben im Jahre 163 — 719 cben-
daselbst geprägt.
12. Eben so vom Jahre 164 = 780.
#) Dieses Werk findet sich in der reichen Manuscripten-Samm-
lung der Asiatischen Lehranslalt hieselbst,
201
a
13. Eben so vom Jahre 166 — 182. Es sind zwar
schon Münzen von demselben Jahre und mit demsel-
ben Prägeort bekannt, allein das auf unserer Münze
unter dem Namen Mehdy's ({s,4l/) stehende _+ war
noch nicht gefanden worden, und so gehôrt auch
sie zu den unedirten.
14. 15. Zwei Silbermünzen von Æmin als T'hron-
Jolger; a) vom Jahre 180—796, in Medinel-el-salam
geschlagen, Auf der Kehrseite steht nach dem 4, ,+) Le
zu unterst: jàes ; Dschaafer , der berühmte Vesir aus
der Familie Bermek ; 2) vom Jahre 181 = 797, in
Muhammedia geprägt. Die Kehrseite wie auf No. 14,
nur dass zu oberst der Inschrift ein ,,#, erscheint, Eine
Dublette dieser Münze ist an die Charkowsche Uni-
versität übergegangen.
16. 17. S. M. vom Chalifen Harun el - Raschid;
a) vom Jabre 189 — 804 ebendaselbst; 2) vom
Jahre 190 — 805 ebenda geschlagen. Beide füh-
ren das auf Harun’s Münzen 'sehr gewôhnliche d, h
unten im Felde der Hinterseite.
18. Eine sehr merkwürdige Münze ist die hier
folgende, geschlagen in Aéraschehr (52 pl ae)
im Jahre 193 — 808,9. Die Kehrseite zeigt oben
msn 3 UNIEN Jen CP? ra à
Abraschehr ist der alte Name einer der vier Haupt-
städte Chorassans, die in der Folge unter dem Na-
men ÂVischapur bekannter ward. Ihre Gründung wird
dem dritten Kônige aus der Herrscherfamilie der
Pischdadier, T'ahmuras Divbend zageschrieben. Sie
wurde in der Folge von Alexander dem Grossen zer-
stôrt , und erst unter dem zweiten Sassaniden, Scha-
pur oder Sapur wieder aufgebaut, nach dem sie auch
Nischapur genannt wurde. Dass die Namen Abra-
schehr und Nisapur einer und derselben Stadt ange-
hôüren, geht nicht nur aus dem ausdrücklichen Be-
richte mehrerer morgenländischen Schrifisteller her-
vor, sondern es wird dieses auch durch unsere Münze
bestätigt, welche auf der Kehrseite oben ein halb-
verwischtes Wort enthält, dessen drei erste noch
erkennbare Buchstaben . , gewiss lus zu er-
gänzen sind. Ohne Grund kônnen beide Namen nicht
auf die Münze gesetzt worden sein — und ich bin
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
202
geneigt zu glauben, dass man dadurch habe angeben
wollen, dass sie in dem Stadttheile von Nischapur,
der damals noch vorzugsweise Abraschehr genannt
wurde, geprägt se. — Der unten erwähnte Mafr
ben Saad war wohl irgend ein Vorgesetzter in Ni-
schapur.
Harun El- Raschid hatte seine Staaten unter seine
Sôhne vertheilt, und Chorassan war dem Mamun
zugefallen , wo sich derselbe auch bei dem Tode sei-
nes Valers im Jahre 193 befand, während Æminr
in Bagdad war. Letzterer bemächtigte sich zwar gleich
nach dem Tode Harun's a. 193 des Chalfates, und
liess noch in demselben Jahre 193 Münzen prägen,
allein diese unterscheiden sich doch von denen seines
Vaters dadurch, dass sie auf der Kehrseite oben den
Spruch 4ÿ} > (Mein Herr ist Golt) enthielten.
Da aber unsere Münze nichts darbietet, wodurch man
berechtigt wäre, sie dem Amin zuzuschreiben, so
kann sie gewiss mit grosser Sicherheit als eine Münze
Harun’s angesehen werden. Eine vollständige Beschrei-
bung derselben Münze aus dem Museum der Dorpat-
schen Universität befindet sich in der Schrift: Num
cufici ex variis museis selecti et illustrati a C. M.
Frachn. S. Mémoires de l'Acad. Imp. des Sciences
de St.-Pétersb. T. IX. p. 605.
19. S. von Mamur noch während des Chalifates
Amin's im Jahre 195 — 810 in Buchara geschlagen.
Die Streitigkeiten zwischen dem Chalifen Amir und
seinem Bruder Mamun hatten zu einem offenen Bruch
geführt. Mamun bemächtugte sich Chorassans , verbot
Amin's Namen ferner auf Münzen zu prägen, und
nahm den Titel Jmam an. Deshalb finden wir denn
auch auf derKehrseite derMünze: CU) ,LeY] 43 vel Le
d. i. auf Befehl des Imam Mamun. Vas unten ste-
hende Jill, ÆE/fadhl, bezeichnet den Fadhl ben
Sahl, Mamun's Minister.
IT. Samaniden.
Es ist bekannt, welchen Reichthum an Samaniden-
Münzen Russland besitzt, und wie viele deren schon
bekannt gemacht worden sind — und dennoch fin-
den sich unter den hier anzuführenden zwei inedita.
Ein solches ineditum ist gleich die erste,
205
1. Silbermünze von Ahmed ben 'Ismail, im Jahre
298 — 910,11 in Mischapur geschlagen. — "Die
Kehrseite enthält den Namen des Chalifen Mulledir
Billah, und den des ebengenannten Emirs.
2. Silbermünze von Nafr ben Ahmed im Jahre
309 — 921 in Samarkund geschlagen.
3. S. desselben
Schasch geprägt.
4. S, desselben vom Jahre 329 — 940, cbenda-
selbst geprägt. Auf der Kehrseite liest man zwischen
der zweiten Hälfte des Sunnit. Symb. und dem Na-
men unseres Samaniden den des Chalifen Rad/hi Bilan.
vom Jabre, 325 — ,936,7 in
°5.. Unedirte S. vom Jahre 321 — 938,9: oder
329, — 940 geprägt in, Binkes (?) fu) — Im
Felde der Kehrseite : e/- Radhi -billah, und darunter
das Wahrzeichen, ,— : Ucber den: Prägeort bin: ich
indessen nicht ganz gewiss. Nach dem Original über-
trug ,ich die; Kufischen: Züge des Namens: AFS
Sollte:es etwa if sein; welches eine Gebirgsge-
gend im/Kuhistan von Kabul ist? Sadik Isfahany ex-
wähnt es S, 77, und Æjphinstone (in seinem Account
of the Kingdom.of Caubul Th. IL, S. 61), der es
Bungush nennt , giebt darüber nähere Auskunft, die
auch durch anderweitige. Nachrichten bestätigt wird.
Has Rehmet Chan, der Verfasser einer Geschichte
der Afghanen, die unter dem Titel Cl Y] a:
bekannt ist, und auf dem Ostindischen Hause in Lon-
don aufbewahrt wird, sagt, dass Benkesch und Xo-
at (5 LES) von dem Stamme Benkesch (bei
Elphinstone Bungusk) und von anderen kleinen Stäim-
men bewohnt werde.
oder bei Benkesch, und gegenwärtig der Sitz des
Hauptes des Stammes Benkesch. In dem Afglianischen
Wôrterbuche : Ras. elmuhabbet Raul ÿüebu); von
welchem in einer der frühern Nummern dieses Bul-
letin’s (No. 7. 1836) Nachricht mitgetheilt worden,
wird cbenfalls angegeben , dass (2, eine Gebirgs-
gegend in Afghanistan sei, deren Einwohner Se
(Genkec'h) genännt würden, und dass die Serdare von
Ferruchabad (in Hindustan) 4 Mihammed Chan, Kaîm
Char und Aimed Chan diesem Statme angchôrten.
Bentech aber ist die Afghamische Ausspräche für
Benlesck , sofern das Q> der Perser und Hindustaner
BULLETIN SCIENTIFIQUE:
ÆKohat aber ist ein District in
mn dr ins De en dome à = mme se ru
häufig durch das Æ/ghanische Cha GUs! GLS wie-
dergeseben wird. — Bei dieser Ungewissheit hin-
sichtlich der Münzstätte, und da ausser dem Chalifen
kein anderer Fürst auf dieser Münze erscheint, dinfte
es noch problematisch sein, ob es auch wirklich eine
Samanidische ist.
UT, Os/-Bulgarische Münzen:
Wenh schon die ében erwähnten Münzen manches
merkwürdige Stück darboten, so müssen doch als
die Kleinode der St. Wladimir-Universität zwei Mün-
zen betrachtet werden, welche sowohl ‘ihrér Selten-
heit als geschichtlichen Wichtigkeït wegen hôchst
merkwürdig sind. Sie rühren nämlich von Kônigen
dér Ost- oder Wolga-Bulgaren her, von denen man
bis vor kurzer Zeit noch gar keine Kunde gehabt
hatte. Es ist letzteres um so merkwüvdiger , als die
Russische Geschichte berichtet, dass die Russen schon
früher mit den Wolga-Bulgaren in Berührung kamen,
und. Muhammedanische Schrifisteller. melden ,. (dass
Sogar im Jahr 358 — 968, 9 die Stadt Bulgar von
den Russen erobert und zerstürt wurde. Man hätte
bei dieser Angabe wohl auch den Namen des damals
in Bulgarien herrschenden Kôniges kennen zu lernén
hoffen künnen — allein er ist unerwäbnt geblieben.
Es ist daher um so erfreulicher, dass eimige vor Kur-
zem.bekannt gemachte Münzen uns auch die Namen
dortiger. Künige oder, Herrscher, von denen sie ge-
prägt wurden, mittheïlen, und uns dadureh in den
Stand setzen, eine ganz neue Herrscherfamilie in die
Bläiter der Geschichte einzutragen. Gewiss, jeder
Freund .der vaterländischen Geschichte wird mit uns
den Wunsch theilen, dass noch recht viele Miünzen
der Art, aufsefunden werden müchten.
Wir verdanken die erste richtige Erklärung solcher
Ost-Bulgarischen Münzen, Sr. Excellenz dem Herrn
Akademiker v. Frähn, und in seiner Abhandlung:
Ucber drei Münzen der’ Wolga:Bulgharen aus dem
Æ. Jahrh. n Ch. findet sich die Erläuterung gerade
der Stücke, welche nun aüch in der Sammlung der
Kiewschen Universität aufbewahrt werden. Es sind
diess aber dje folgenden:
1. Silbermünse von Zaho ben Ahmed US CE
Jal) geprügt in Suwar (5,2) im Jahre 338—949.
204
Fr 205
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
206
QE —————_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—EEEE——E—EELELELELELELELELELELELELELELELELELELELELELELELELULULULUU
2. S. von dem Bruder des vorigen , Mumin ben
Ahmed (Sal 5 e3s). geschlagen in Bulgar ( ll)
im Jabre 366 — 976. — Auch auf diesem Exem-
plare ist der Name #med nicht deutlich ausgeprägt,
sondern erscheint etwa unter folgender Gestalt: 3},
eine Undeutlichkeit, die sich bei diesem Namen wohl
auch in morgenländischen Handschrifien nicht selten
findet, und daher keinen Grand abgeben kann, in
jenen Zügen den Namen Ahmed zu verkennen,
Die Regierung der beiden hier genannten Herrscher
fällt also in die Jahre 949 — 976, und die Erobe-
rung und Zerstürung der Stadt Bulgar durch die
Russen wird, wie erwähnt, von Muhammedanischen
Schrifistellern in das Jahr 968,9 gesetzt. Da nun
über die Regierungsjahre jener beiden Herrscher ge-
nauere Nachrichbten nicht zu Gebot stehen , so lässt
sich auch fürs Erste nicht angeben, ob einer von 1h-
nen, oder éin anderer Regent, der in der Zwischen-
zeit von 949 — 979 den Thron von Bulsarien beses-
sen haben kônnte, den Verlust der Hauptstadt zu
beklagen hatte, und es dringt sich daher wiederholt
der Wunsch auf, dass ein neuer Fund von Ost-
Bulgarischen Münzen uns recht bald in den Stand
selzen môge, dieses Dunkel zu erhellen. An Gelehr-
ten, die solche aus Münzdenkmälern gewonnene Nach-
richten zum Behuf der Geschichte zu verarbeiten nicht
verschmähen werden, wird es nicht fehlen: wir ha-
ben davon ein Beispiel vor Augen an der interessan-
ten Abhandlung über die Wolga - Bulgaren , welche
Herr Collegienrath +. Kôppen in No. X. des Jour-
nales des Ministeriums der Volksaufklärung, Octob.
1836 den Freunden der Geschichte im Allgemeinen,
und der vaterländischen insbesondere, mitgethcilt hat.
CORRESPONDANCE.
ExTrAIT D'UNE LETTRE DE M. STEINHEIL À MUN:Cu À
M. L'ACADÉMIGIEN SrRuvE (lu le 7 avril 1857).
(Voir la planche ci-jointe.)
Ich habe meinen Prismenkreis , durch die Bessel'sche
Theorie belehrt, ganz neu construirt, wrobei ich haupt-
sächlich die Bequemlichkeit des Beobachters im Auge
hatte. Es ist müglich gewrorden, die Einrichtung so zu
treffen, dass man stets direct nach dem einen Objecte
visirt, während Winkel bis zu 190° gemessen werden
kônnen, Die, Bewesungen der Bilder sind nun auch
wie bei dem Sextanten, indem jedes Bild doppelt re-
flectirt wird. Man macht zwei zusammengehôrige Beob-
achtungen, während welcher der Kreis seine Pole yrech-
selt, indem er um eine Axe gedreht wird, die mit dem
Fern:ohre einen Winkel von 45° bildet. Dadurch erhält
man den Naturwinkel frei von Collimation , Geslalt der
Prismen, der Sonnengläser und der Exceniricitit. Die
Messung ist also nur noch mit etwaigem Theilungsfeh-
ler behafte:, der durch Verstellen des Nullpunktes auch
hinaüszebracht werden kann. Alle Hemmungen und
mikrometrische Einstellungen sind von der ?eripherie
hinweg nach dem Centrum der Axen verlegt. Das Fern-
rohr A trägt vor dem Objective an dem massiven Me-
tallstück BB ein Glasprisma € (Fig. 1. 2. u. 5.) Durch
das Metallstück B ist bei a, Fig. 1,, ein conisches Loch
rechtwinklicht durchgedreht, was zur Aufnahme, der
Umlegeaxe des Instrumentes bestimmt ist, Nun müssen
wir zur Betrachtung der Fig. 3 übergehen. Die Alhi-
dade.cc ist auf ein gabelférmiges Stahlstück ddd aufge-
schraubt..In dieses ist die Umlegeaxe e eingenietet, wel-
che in! das Loch a, Fig.1., passt, und somit das Instru-
ment in Verbindung mit dem Fernrohre A4 bringt. In
dem gabelfürmigen Stück d bewest sich die Kreisaxe. g,
mittelst des geränderten Kopfes #. Sie wird in der Alhi-
dadenbüchse geklemmt durch die Schraube X und fein
eingestellt durch die Mikrometerschraube Z (Fig 6 u. 1.)
Auf dieser Axe sitzt der Kreis 46 durch Friction, in-
nerhalb der Gabel aber das grosse Prisma D. Dieses hat
in Fig. 1. cine solche Stellung, dass es ein Object zei-
gen würde, vwelches rechts vom Beobachter mit der
Axe des Fernrohreseinen Winkel von 90° bildet. Ueber
dem grossen Prisma D des Kreises ist nun ein zweites
E an einer Stahlplatte mm mittelst zweier Schrauben auf
das Gabelstück dd festseschraubt. Dieses Prisma E ist
also in fester-unveränderlicher Verbindung mit der Al-
hidade cc, und hat (Fig. 1.) eine solche Lage, dass es
ein, unendlich entferntes Object zeist, welches sich in
der Verlängerung der optischen Axe des Fernrohres be-
findef. Aus dem bisherigen sehen Sie, dass in der Ab-
bildung des Instrumentes, Fig. 1., die ,Kreise und das
grosse Prisma D unter der Ebene des Papiers diegen ;
während das kleine Prisma E über der Ebene des Pa-
piers sich befindet. Denken wir uns nun, dass man, das
gabelfrmige Stück mit Kreisen und Prismen um die
Axe e an dem geränderten Kopfe f drehe, bis die Kreise
ihre Pole geyrechselt haben, so liesen jetzt das grosse
207
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
208
Prisma und die Krese über dem Papier, dagesen das
kleine unter dieser Ebene. — Beide Prismen vwrenden
aber nun diejenigen brechenden Flichen, vvelche frü-
her gegen die Objecte gekehrt waren, dem Objective
zu, In der ersten Lage war also der Winkel, welchen
Bessel in seiner Theorie mit « bezeichnet — 459, in
der zweiten — 180° — 45°, vwvodurch die Fehler der
Prismen hinausgehen, und auch der Nullpunkt elimi-
nirt wird. Denn das grosse Prisma hat durch die Um-
legung (wenn man bei den Stellungen der Zeichnung
bleibt) eine Stellung erhalten, in wrelcher es kein Bild
in das Fernrohr bringt. So:l es den erstern Gegens!and
wieder zeigen, so muss es um 90° gedreht werden,
vas sehr bequem im Grossen durch den Kopf # Fis:5.,
genau aber durch de Schrauben # und 7 Fis. 1. ge-
schieht. Sie bemerken, dass weder die Loupen noch
die Schrauben zur Einstellung während Messung oder
Umlegung ihre Lage ändern, Was ebenfalls sehr bequem
scheint. Um die Helligkeit der Bilder modificiren zu
künnen , habe ich einen kleinen Schieber nn’ mit 2
Knôpfchen vor dem Prisma des Fernrohrs angebracht ;
dieser lässt, je nachdem man ïhn verstellt, mehr Licht
von dem untern oder obern Prisma ein. Die Erfabrung
zeigt, dass er bequemer als Troughtons Methode ist,
Das Instrument zu halten dient der Handgriff Fig. 4,
Der Ring 00 Fig. 4. schiebt sich über das Fernrohr und
passt bei oo Fig. 1. um dasselbe, Er kann so gestellt
werden, dass der Handgriff senkrecht unter d'e Zeich-
nungsebene Fis. 1. kommt, oder auch zu Hôhenmes-
sungen parallel mit der Ebene des Kreiïses liegt. Durch
Repsold habe ich diesen Handgriff noch so umändern
lassen | dass der Griff gesen den Träger Fig. 4. um 90°
verstellt werden kann, so dass er parallel wird mit
dem Fernrohre. Man kann dann die Hand, welche
das Instrument trägt, mit einem Finger an das Gesicht,
das Fernrohrokular aber an den Augenknochen stützen,
wodurch die Beobachtung aus freier Hand ungemein
bequem wird. Winkel, welche nahe 180° haben, kün-
nen ungeachtet der Stellung des Beobachters doch ge-
messen Werden , vweil die beiden Prismen gegen das
Fernrohr <o weit excenirisch sitzen, dass man neben
dem eigenen Kopfe vorbeisieht, — Repsold hat die Ver-
packung des Instrumentes ungemein sinnreich eingerich-
tet. Das Kästchen ist eher kleiner als das des ältern In-
strumentes. Es enthält aber noch auf dem Deckel ein
kleines Staliv, vrenn man nicht aus freier Hand beob-
achten will, und überdies zwei kleine Fernrôhrchen,
vrelche ebenfalls äusserlich auf das Kästchen gesteckt
werden und zur vüllig scharfen Rectification des Krei-
ses dienen. Die Berichtisung ist unglaublich einfach ge-
worden. Man stellt erst des grossen Prismas spiegelnde
Fläche senkrecht auf den Kreis, wozu innere und äus-
sere Bilder dienen, dann mittelst einer Schraube
am Deckel m die spiegelnde Fläche des kleinen Pris-
mas im Bilde coincidirend. Dann blos noch die zwei
Schrauben in dem Stücke B, welche das Umlegen um
180° beschränken und vwovon die obere Fig. 1. in g
sichthar ist, dieser Bedingung gemäss — also so, dass in
beiden Lägen die Ebene des Kreises parallel wird mit
der Collimationsebene des Fernrohrs — und alle Recti.
fication ist absemacht. Zu letzierem dienen eben die
zwei kleinen Fernrühre, welche Objecte repräsentiren,
die genau 80° entfernt sind. Der Lymbus des Kreises
hat 5 Pariser Zoll Durchmesser (1 Zoll mehr als früher);
die Nonien geben 16”. Das Fernrohr von 6 Zoll Brenn-
vergrüssert 12mal. Die Objectiv -Sonnengläser
schlagen sich scharnirartig vor die Prismen und bilden
so Theil der Prismen, aus welchem Grunde ihr Ein-
fluss mit dem der Prismen zugleich ver$chvwindet.
weite
Se S—
OUVRAGES OFFERTS.
AVRIL,
G8. Elemente der Ielligkeits- Messungen am Sternen-
himmel, — Gckrünte Preisschrift von Dr. C. A. Stein-
heil. München 1836. 4, 69. Cours élémentaire d'astrono-
mie par Emanuel de Veley. Troisième édition. Lausanne
1836. 8. 70. Zur Physik, Chemie und Mineralogie, von
Dr. Gustay Suckow. Leipzig 1837. &. 71. Experimen-
telle und theoretische Untersuchungen über die Gesetze
der doppelien Strahlenbrechung und Polarisation, des
Lichts, von Dr. Carl Eduard Senff. Dorpat 1857. 4.
72. Nieuwe Verhandelingen der erste Klasse van het
Koninklijk-Nederlandsche Instituut van Wetenschappen
le Amsterdam, Te Amsterdam 1827—1836. V. 4. 75.
Beiträge zu einer Monographie der Molasse, von Siu-
der. Bern 1825. 8. 74. Annalen der allsgemeinen schwei-
zerischen Gesellschaft für die gesammten Naturwissen-
schaften. Herausszegeben von Fr. Meisner. I. Bern 1824.
8. 75. Beiträge zur Geognosie. Von Peter Merian. Ba-
sel 1821—531. II. 8. 76. Geognostische Uebersicht der
Schweiz, von Christoph Bernoulli. Basel 1811. 8. 77.
Disquisitiones anatomicae circa musculos auris internae
hominis et mammalium adjectis animadversionibus —
de ganglio auriculari, auctore Eduardo Hagenbach. Ba-
sileae 1835, 4.
Emis le 5 juin 1857.
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Tome 1L BULLETIN SCIENTIFIQUE #1:
PUBLIÉ PAR
L’'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT -PÉTERSBOUR G.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de 1 Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l'A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'éteudue in ertenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie
par divers savants; & Rapports; 5. Voyages scientiliques; 6. Extraits de la correspondance scientilique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 6. Détermination astronomique de 109 lieux situes dans la Turquie euruprenne ; les
provinces Caucasiennes et l'Asie mineure, Srnuve. — CORRESPONDANCE,. 2. Extrait d'une lettre adressée au secretaire perpéluel par
M. Gürrenr de Breslau, et concernant les plantes fossiles.
QE
EXTRAITS DE MÉMOIRES. Capitaine Wronischenko, Ortenberg und von Essen.
Sie gebrauchten zwei tragbare Durchgangsinstrumente,
6. ASTRONOMISCHE ORTSBESTIMMUNGEN Pendeluhren und
EuroPäAISCHEN TÜRKEI, 1N KAUKASIEN UND Chronometer , Fernrôhre zur Beobachtung der Stern-
KZEINASIEN, AUS DEN VON OrriCIEREN Les | bedeckungen , Spiegelsextanten und ein magnetisches
KAISERLICHEN GENERALSTABES IN DEN JABREN | Declinatorium. In Transkaukasien und Kleinasien
1828 BIS 1832 ANGESTELLTEN BEOBACHTUNGEN | arbeïtete Capitain Birdin mit äbnlichen Hülfsmitteln
ABGELEITET VON F. G. W. STRUVE (lu le aber ohne Thcodoliten und Declinatorium. Diesseits
28 avril 1837). des Kaukasus und an einigen Puncten der Europüi-
schen Türkei wurden Beobachtungen von Officieren
des Corps der Topographen ausgeführt. Die genann-
mn per|zwWei astronomische Theodoliten ,
Durck die glorreichen Waffenthaten der Russischen
th
Heere wäbrend des letzten in zwei Welttheilen ge-
führten Türkischen Krieges ward eine astronomisch-
geographische Arbeit hervorgerufen, die durch Um-
fang und Genauigkeit eben so wichtig als merkwür-
dig ist. Auf Veranstaltung des hochverdienten Direc-
tors des Chartendepots des Kaiserlichen Generalsta-
bes, Sr. Excellenz des Herrn Gencrallieutenants und
Rüitters von Schubert wurden Officiere des General-
Slabes beaufiragt, an den von den Heeren besetzten
Puncten astronomische Beobachtungen zu machen,
und dazu mit einem vollständigen Instrumentenappa-
rate ausgerüistet. ]n der Europäischen Türkei beob-
achteten in den Jabren 1828 bis 1832 die Herren
ten Beobachter hatten in den Jahren 1825 bis 1827
einen vollständigen Cursus der praktischen Astrono-
mie auf der Dorpater Sternwarte gemacht. Ihre Ar-
beiten mussten mir daher ein eigenthümliches Inter-
esse darbieten, und mit Vergnügen übernahm ich
das Geschäft der Aufsuchung der correspondirenden
Beobachtungen zu den Sternbedeckungen und Monds-
culminationen, der Ableitung der Längen aus den-
selben und der Revision der von den Beobachtern
selbst abgeleiteten Polhôühen, Azimute und chrono-
metrischen Längenbestimmungen , so wie der Ablei-
tung der Endresultate, vorzüglich der Längen, durch
Ausgleichung der verschiedenartigen Bestimmungen.
211
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
212
Oo
Zu diesem Ende waren sowohl die Originaltagebü-
cher als die Rechnungen der Beobachter nach Dorpat
gebracht. Hier hatte ich an den Officieren des Ge-
neralstabs und der Flotte, die sich ihrer astronomi-
schen Ausbildung wegen daselbst aufhalten , so wie
an andern sich der Astronomie widmenden jungen
Männern Gehülfen für die vielfachen Rechnungen.
Ausserdem wurde noch im Jahre 1835 der Astronom
des Kaiserlichen Genceralstabes Capitain Lemm auf 9
Monate nach Dorpat gesandt, um sowohl an den
Rechnungen noch Theil zu nehmen, als auch ein
Manuscript des Materials für den Druck zu bearbei-
ten, Nach Vollendung desselben blieb mir nur die
erwähnte Ausgleichung und Aufstellung der Endre-
sultate übrig, eine Arbeit, welche ich erst kürzlich
vornehmen und so die mebrjäbrige Bearbeïlung des
reichhaltigen Materials zum Schluss bringen konnte.
Das Resultat dieser Arbeit ist die astronomische
Bestimmung von 89 Puncten in der Europäischen
Türkei, von 14 Puncten in Kaukasien und Klein-
asien, an welche sich noch die 6 von Fedorow am
Ararat gemachten Ortsbestimmungen anschliessen , im
Ganzen also von 109 Puncten.
Die Polhôhen beruhen an 85 Puncten auf Beob-
achtungen, die mit dem astronomischen Theodoliten
angestellt sind, und sind weénigstens bis auf 2 Bo-
gensecunden sicher. An den Serbischen, Kaukasischen
und Asiatischen Puncten wurde der Spiegelsextant
angewandt. In Serbien beobachtete Capitain von Es-
sen mit diesem Instrumente Sternhôhen. Die Ucber-
einstimmung der südlichen und nôrdlichen Sterne,
gewübnlich & Aquilae und Polaris, verbüret die Si-
cherheït der Polhôhen innerhalb 10 Bogensecunden.
In Kleïnasien bestimmte Capitain Birdin die Polhô-
hen durch Sonnenhôhen, mit Ausnahme von Erzerum,
wo er das Passageninstrument im ersten Vertical an-
wandie, dessen Resultate mit dem der Sonnenhôhen
sehr befriedigend stimmen. Fedorow hat die Polhühe
von Tiflis mit dem Theodoliten aufs genaueste be-
slimmt und eben so die eines Punctes am Ararat,
aus welchem die andern durch geodätische Verbin-
dung abgeleitet wurden.
Bekanntlich ist die Bestimmung der Längen weit
schwieriger als die der Polhôhen, Erst in neueren
Leiten sind die geraden Aufsteigungen des Mondes
und benachbarter Sterne zur absoluten Längenbestim-
mung in Anwendung gebracht worden, und zwar
für die Geographic zuerst von Preuss durch die Be-
sümmung von St. Peter-Pauls-Hafen in Kamtschatka
und St. Francesco in Californien auf Kotzebues zwei-
ter Reise um die Erde, noch früher als der Astro-
nom Foster sie mit Parry in Port Bowen benutste.
Wenn der Russischen Marine so der Ruhm gebührt,
diese Methode zuerst da angewandt zu haben, wo
sie ihren grüssten Nutzen tägt, d. h. bei der Be-
sümmung der Lage von den Siternwarten weit ent-
fernter Puncte; so ist dieselbe im Gefolge der Rus-
sischen Heere auf eine weit umfassendere Art frucht-
bar gemacht, indem bei der vorliesenden Arbeit 22
durch Mondsculminationen ermitielte Längen die Grund-
lage aller übrigen gesgeben haben. Von diesen 22
Längen gehôren 16 der Europäischen Türkei, sechs
dem andern Continente. Ausserdem wurden an 10
Puncten, sieben in Europa, drei in Asien , Sternbe-
deckungen beobachtet. An drei Puncten endlich,
Varna, Burgas und Adrianopel, bestimmte Wron-
ischenko die absoluten Längen nach einer von mir
vorgeschlagenen neuen Methode durch die Zenithdi-
stanzen des Mondes und eines benachbarten Funda-
mentalsterns, die desto vortheilhafter ist, je näher
die Mondsbahn an dem Orte des Mondes mit dem
Scheïtelkreise zusammenfällt. Die Uebereinstimmung
der für Varna nach dieser Methode gefundenen Länge
mit der aus Mondsculminationen abgeleiteten , so wie
der für Burgas und Adrianopel gefundenen mit denen
die der Capitainlieutenant Manganari von der Nicola-
jefschen Sternwarte aus an einige benachbarte Puncte
der Küste chronometrisch übertragen hat, haben die
Brauchbarkeit und Sicherheit dieser Methode bewäbrt,
Von den so erhaltenen festen Puncten aus sind
die Längen der übrigen Puncte durch Zeïtübertra-
gung vermittelst Chronometer , oder durch Pulversig-
nale und durch Polhôhen und Azimuthe gewonnen.
Ausser einzelnen Zeilübertragungen sind nämlich fünf
umfassendere Chronometerreisen gemacht, unter wel-
chen dicjenige die wichtigste ist, welche mit 5 Chro-
nometern (Barraud Nr. 542 und 810, Parkinson
Nr, 542, Breguet Nr. 4160, Arnold Nr, 295) von
2145
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
214
Tschernetz an der Serbischen Gränze ausgeht, zu
Wasser auf der Donau bis Schurscha geführt ist,
und sich von da nach Norden bis Butuschan in der
Moldau erstreckt. Das auf diese Weisen gewonnene
Material der Längen ist für die Europäische Türkei
zwischen der Serbischen Gränze und dem Schwarzen
Meere ein so bedeutendes geworden, dass sich nach
Ausgleichung der absoluten Längen und der mehrfa-
chen Differenzen für alle Resultate eine ausgezeich-
nete Sicherheit ergab.
Das nachfolgende Verzeichniss enthält alle Polhë-
hen, Längen und magnetischen Declinationen. Die
mit $ bezeichneten Polhôhen beruhen auf Sextanten-
beobachtungen. Die minder sicheren Längen sind mit
einem Sterne bezeichnet , wenn dieselbe einem Fehler
von mebr als 10 Zeitsecunden unterworfen sein kôn-
nen; die mehr als 20 Zeitsecunden unsichern mit
zwei Sternen, Alle übrigen Längen müssen innerhalb
weniger , etwa 2 bis 4, Zeïlsecunden sicher sein,
Bezeichnung des festen
Name des Orts.
Punctes.
Polhühe,
Länge in Zeit Maspetsche
: Decliuation.
von Paris.
Epoche, N.W.
BESSARABIE N.
1 |Ismail |Sobor Kuppel 45° 20 29",6 | 1245 49”,75 M. C.
2 |Tutschkowa Kirchthurm 45 20 35,6 1 45 56,45
3 |Sophiani Kirchthurm 45 24 16,0 1 46 5,85
4 Kilia Sobor 45 26 2,6 1 47 42,25 |1828,71) 8053/,2
M oz p A w.
5 |Jassi Kirche St. Charalam-
‘ pia .41 10 24,1 1 40 57,39 |1828,56/11 50,7| M. C.
6 |Kloster Tschita- Nôrdl. Thurm 41 S 13,9 1 40 57,49
zua
7 [Skuläni Posthaus 41 19 13,1 1 41 5,41
} 8 |Butuschau St. Elias-Kirche 47.45 4,5, | 1 57 17,01 |1831,24| 9 43,5] M. C. St.
9 Roman Armenische Kirche 46 55 21,8 1 38 19,79 |1828,67/11 30,5, M..C.
10 |Berlat Kirche St. Spiridonia| 46 13 49,7 | 1 41 15,64 |1830,69/10 44,9] St.
11 |Fokschan Kirche St. Johannis | 45 41 48,9 1 39 19,78 |1829,30|11 19,0| M..C.
h 12 |Galatz Kirche Uspenski 45 26 12,3 1 42 50,26 [1828,70/11 1,9
W'AÏTTACREL UND BlULGCARIEN.
13 |Brailow Minaret Lasdschami | 45 46 11,3 1 42 31,25 |1828,72/10 43,1
14 |Brailow Kirche St. Michael | 45 16 19,8 1 42 54,17
à 15 |Buseo Kirche des Klosters
Banu 45 9 1,4 1 57 53,99 |1829,36/12 4,8] M. C.
: 16 |Busco Kirche Episcopia 45 9 34,9 1 37 52,62
17 |Ploeschti Kirche Uspenski 44 56 20,7 | 1 34 43,15 |1828,98|11 48,8
18 |Bukarest Metropolitan-Kirche | 44 25 39,0 | 1 55 0,02 |1829,05| 9 14,4
.19 Kalarasch Kirche 44 11 29,2 1 39 56,13 |1829,54/11 13,8| M.C
20 {Silistria Metschet 44 1 98 1 39 37,25
‘21 |[Schurscha Kirchthurm St. Nico-
lai in der Citadelle! :43 53 14,7 1 34 28,72 |1834,39| 9 7,3] M. C. St.
22 |Ruschtschuk |Thurm 43 50 56,8 | 1 54 25,14 |
23 |Simnitza Kirche St, Constantin
und Helena 43 39 8,0 :| 1 32 5,46 |1851,40/10 15,2 ÿ
Name des Orts.
Sistowa
Mogureni
Nicopolis
Kalafat
Widdin
Widdin
Tschernetz
Tschernetz
Tschernetz
Tschernetz
Kladowa
Tirgoschill
Tirgoschill
Kraïowa
Kraïowa
Kraïowa
Kraïowa
Slatina
Piteschti
Piteschti
Piteschti
Tirgowist
Tirgowist
Tirgowist
Tirgowist
Babadah
Hirsowa
Tschernowodi
Simieni - dindel
Tarkutai
Kistendschi
Mangalia
Basardschik
Kawarna
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
Bezeichnung des festen
Punctes.
Metschet
Dorf ohne festen Panki
Oesthicher Metschet
der Festung
Dorf ohne festen Punkt
Thurm
Metschet in der Cita-
delle
Troizkische Kirche
Kirche St Peter
Kirche St. Nicolai
Quarantaine
Metschet
Kirchthurm Bisserika
Domneska
Kirchthurm Delja-
Kimp
Kirchthurm St. Anna
Kirchthurm aller Hei-
ligen
Kirchthurm St. Nico-
Jai
Thurm des Wacht-
feuers
Kirchth. St. Troitzki
Thurm der Kirche St.
Elias
Thurm der Kirche
Uspenski
Thurm der Kirche
St. Georg
Kirchthurm St. Georg
Kirchthurm St, Dimi-
tri
Thurm der Metropo-
litankirche
Thurm des Bergklo-
sters
Minaret
Metschet
Metschet
Dorf Mitte
Metschet
Metschet
Metschet am Markt-
latze
Metschet am Markt-
latze
N. W. Metschet
43
44
3 42
59
59
59
38
38
38
37
36
2
34
25
Polhühe.
43037 13",8
39,1
Länge in Zeit
1431 57",51
l
CE EE
30
30
22
22
22
21
21
21
21
21
23
23
25
25
25
44
von Paris.
7,153
11,76
20,90
9,29
9,82
26,90
23,40
27,60
4,10
2,30
42,06
43,57
49,12
49,35
47,84
47,18
2,21
6,79
6,54
5,82
24,30
24,83
26,81
31,95
36,15
16,51
40,22
41,85
4,87
26,61
7,4
14,69
9,86
Magnetische
Declination.
Epoche. N.W.,
1831,40|11° 1/,7
216
1831,65 11 42,8| M. C. St.
1831,65114 51,0
1831,64/12
1831,60|13
1831,58/12
1831,57|12
1828,82/12
1828,94/11
1528,93|11
1829,50|11
1828,95/11
1830,48/12
1830,36|10
1830,46|10
48,1
22,8| M. C. St.
47,0
48,4
9,8
M. C.
48,8| M. C. St.
40,4
36,0
32,8
13,1
M. C.
217 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 218
Lünge in! Zeit Magpetische
von Paris,
Bezeichnung des festen
Declination
Polhühe,
No. Name des Orts.
8 Puncies,
Epoche.
58 |Warna Metschet Hassan Bai-
ractar 43012 3,3 | 1442 28",10/1829,72| 9°49,5| M. C.
59 [Prawodi Metschet 43 10 30,4 1 40 30,94 |1830,44,14 41,1
60 |Janibasar Metschet 43 20 32,1 1 39 32,11 |1830,36/11 6,2
61 |Schumla Minaret 43 17 23,2 1 38 33,61
62 |Bei Schumla |Felsenspitze 43 14 55,4 1 38 26,02
BULGARIEN UND RUMELIEN.
63 [Sliwno Metschet Adschi-Bra-
mi-Dschami 42 40 45,0 1 35 57,67
64 |Karnabat Metschet Adschades
Dschami 42 38 57,6 1 38 43,39 |1829,70|11 20,2
65 |Aidos Metschet Gornata-
Dschami 42 42 17,5 1 29 52,40 |1829,70|11 32,3
66 |[Miserwi Metropolitan-Kirche | 42 39 44,9 1 41 48,37 |1829,68|10 47,6
67 |Anchiola Preobrashenskische
Kirche 42 33 25,05 1 41 27,88 |1829,69/11 19,3
68 |Sisopolis Müitte eines Hauses,
welches in der Stadt
auf einer Hôhe iso-
lirt liegt und das
Hospital enthielt 42 26 46,3 1 41 40,17
69 |Burgas Hauptmetschet auf dem
Basar 42 29 35,87 1 40 45,69 ]1829,70|11 25,4
70 |Jambol Metschet Eki-Dschami| 42 29 6,3 1 36 52,59
71 {Adrianopel Thurm Eski-Sarai 41 41 26,5 1 37 1,24 |1829,84|11 55,3
72 |Kirklis Metschet Mechmed
Debender-Dschami | 41 43 58,8 1 39 29,03
13 |Wisa Metschet frühere Kir-
che St. Nicola 41 34 26,9 1 41 40,40
74 |Sarai Metschet Ages-Paschi-
Dschami 41 26 27,0 1 42 24,05
75 |Tschorlu Metschet Eni-Dschami| 41 9 46,3 1 41 50,66
76 |Lüleburgas Iauptmetschet 41 24 25,1 1 40 3,93 |1829,75/11 25,0
77 |Demotika Schlossthurm ALP 35 1 36 40,69 |1829,74|11 41,4
SERBIEN.
78 |Poretsch Insel, mitten in der
Stadt 44 30 36,3 S.| 1 18 49,90
79 |Gradeschti Ende der grossen é
Strasse am Ufer
der Donau 44 45 53,8S.| 1 16 36,99
80 |Smedrewa Steinerne Kirche in
der Vorstadt nach
Belgrad 44 39 51,35S.| 1 14 15,62
81 |Schabza Vorstadt unweit der
neuen steinernen
Kirche 44 45 22,1S.] 1 9 26,35*
219 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 290
Bezeichnung des festen Länge in Zeit Magnetische
No. Name des Orts. Polhühe. Declinaton.
Punctes. von Paris.
Epoche, NW.
Belgrad Landhaus Wratscha
des Fürsten Mi-
losth ausser der
Festung nicht weit
vom Flusse Top-
schider 44047 57",0$.
Krakoewatz Die Mitte der Stadt | 44 0 29,45.
Karanowatz Kirche Soschestwie 43 45 26,2S.
Tschatschak In der Nähe der frü-
hern heïl, Kirche,
jetzt Metschet. Stei-
nernes Haus mit
141231",33*
1 14 20,64*
113 15,66**
Kuppel 43 53 29,1S.| 112 3,00**
Swoidrug Krug 44 2 15,38.] 1 7 45,47**
Tuprie Quarantainegebäude 43: 56 3,39.| 1 15 58,42**
Poschegi Krug 43 59 49,6S.| 1 9 45,44**
Jassika Müte der Stadt 43 36 37,38.| 1 15 47,07**
KAUKASIEN UND KLETN-ASIEIN.
1 |Tiflis Hügel im Garten des
Generalgouverneurs.| 41 41 4,08. 2 50 1,08 M. C.
Nahe südlich von der
Katholischen Kirche| 41 41 27,4
2 |Piatigorsk AlexandrowscheQuelle) 44 2 39,35S.| 2 42 59,05 M. C.
3 |Kislowodsk Mitte der Festung 43 54 21,08.
4 |Zarskie Kolodzi 41 21 57,17$.
5 |[Dschar oder No-
waja Sakatali 41 37 40,6$.
6 INuchi 41 11 46,3$.
7 |Achalzich 2te Pforte der Citadelle! 41 39 4,75.
8 |Kars In der Fesiung 40 37 1,15. 2 43 14,63 M. C.
9 |Ardagan Neben der. Festung,
im Gebäude des ge-
wesenen … Karavan-
: sarais 41 715,9 S,] 2 41 52,15
10 |Gumri Dicht nében der Qua-
_- rantaineapotheke 40 46 57,6S.| 2 45 46,13
11 |Hassan-Kale 39 58 47,48. M. C.St.
12 |Erzerum 59 55 16,1 2 35 52,54
13 |Baiburt 40 15 36,55. 2 31 13,70
14 |Kalkit-Tschiflik 40 8 2,68. 2 27 20,06
FErDoROow's ORTSBESTIMMUNGEN AM ARARAT.
15 |Spize des kleinen Ararat 39 39 10,68 | 2 48 16,80
16 |Vordere Spitze des grossen Ararat 39 42 24,17 | 2 47 50,01
17 |Hintere Spitze desselben 39 ‘42 21,94 | 2 47 49,01
18 |Kloster St. Jacob 39 46 12,10 | 248 5,97
19 |Dorf Bajat 39 52 58,18 | 2°48 42,85 St.
20 |Spitze des Berges Alagetz 40 31 35,65 | 2 47 24,01:
221
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
222
EEE
GORRESPONDANCE.
2, Lettre DE M. LE PROFESSEUR GÔPPERT DE BRESLAU
AU SECRÉTAIRE PERPÉTUEL DE L'ACADÉMIE (lu le 12
mai 1857 ).
Im Februar dieses Jahres bot sich mir die erwünschte
Gelegenheit dar, über mehrere meiner gegenwärtigen
Untersuchungen dem Herrn Staatsrath Trinius münd-
liche Mittheilungen zu machen, wie auch mehrere sich
darauf beziehende Experimente zeigen zu künnen, Er
forderte mich auf, einer hochléblichen Akademie Eini-
ges darüber zu berichten, ein Wunsch, dem ich um
so lieber geniüge, als ein verehrter Verein meine Be-
strebungen schon früher freundlich und nachsichtsvoll
aufzunchmen die Gite hatte.
Nachdem ich zuerst wohlerhaltene Pollen im fossilen
Zustinde aufgefunden hatte, blieben diese Beobachtun-
gen nicht auf den einzigen Fall beschränkt, indem ich
in den Sammlungen des Herrn Keferstein, so wie in
den Bonner und Berliner Museen, noch mehrere mit
männlichen und weiblichen Blüthen versehene Exem-
plare anderer Art entdeckle, die ebenfalls aus der Braun-
kôhle zu Salzhausen in der Wetterau stammten. Ich
habe den grôssten Theil derselben abbilden lassen und
in einer Abhandlung beschrieben, die ich binnen einem
Monate ebenfalls hoffe einsenden zu künnen*), und be-
merke nur noch, dass die erwähnien fossilen Blüthen
zu den Betulaceen, Coniferen und eine, wenigstens
meiner Vermuthung nach, zu den Sileneen gehôürt, so
wie dass meine Nachforschungen in den zahlreichen
Braunkohlenniederlagen Sachsens , Thüringens, Baierns
und Bühmens, die ich seitdem Gelegenheit hatte anzu-
stellen , bisher nichts Aehnliches aufzuweisen vermoch-
ten. Ich erlaube mir, auf beifolgenden . Glasstreifen,
No, 1. Pollen von der zuerst entdeckten Pflanze Æ/nus am
nächsten stehend 4/nites Kefersteinii mihi, so wie No. 2.
Pollen von einer Betula-ähnlichen (Betulites Salzhausiensis)
zu überschicken. No, 3, ist noch ein auf dem Schiefer-
thon haftendes Blättchen eines nur wie getrocknet er-
scheinenden Farrenkrautes Neuropteris aus der alten Stein-
kohlenformation zu Zwickau, welches seine vollkom:
mene Siructur bewahrt hat. Durch Einweichen lässt
sich die Oberhaut noch entfernen, auf der man dann
sogar noch die Stomation yvahrnimmt, No, 4. ist noch
ein neues von mir zu beschreibendes und nicht minder
wohlerhaltenes Lycopodium aus der Kohlenformation
Oberschlesiens ; No, 5, die noch den gegliederten Ring
*) L'Académie a reçu ce mémoire ; il est intitulé: De floribus in
statu fossii, Commentalio bolanica, Vratislaviae 1867, 4.
zeigenden Sporangien eines Acrostichites ( Acrostichites
Munsteri miki) aus der Lettenkohle der Kohlenformation
zu Baireuth. Leider konnten diese Beobachtungen, zu
denen noch die Entdeckung eines Lygodium, einer Tae-
nioptéris , Pilularia, Iscetes, Osmunda gehüren, in die
Monographie der fossilen Farre nicht mehr aufgenom-
men werden , welche Arbeit ich am 1sten Februar die-
ses Jahres dem Commissionär der hochléblichen Aka-
demie Hn, Voss in Leipzig fir Hochdieselbe zusandie,
und die vielleicht gegenwärtig schon in Petersburg an-
gekommen seyn wird.
Die interessantesten Resultale liefern überhaupt die
noch mit einer anatomischen Siructur versehenen fossi-
len Vegetabilien, und kaum dürfte hier sich wohl ein
grôsseres Feld darbieten, als die Untersuchung der fossi-
len Hülzer, wiewohl diese Bahn nur von Wenigen erst
eingeschlagen, von Keinem weiter verfolgt worden ist.
Nur zu sehr überzeugle ich mich, dass allen unseren
Beslimmungen der fossilen Blätter und Früchte, nament-
lich der Tertiärformationen, die eigentliche Basis fehle,
wenn yyir nicht damit eine genaue Kenntniss der zu-
gleich mit vorkommenden Stimme verbinden.
Als alleiniger Anhaltspunkt dienen hier uns ebenfalls
nur vergleichende Studien der Structur der Bäume und
Sträucher der Jetztwelt, die uns in der hier wiinschens-
werthen Ausdehnung der gegenwärtige Zustand der
Pflanzenanatomie nicht bietet. Schon längst mit Unter-
suchungen dieser Art zu andern Zwecken beschäftiget,
und daher im Besitz einer nicht unbedeutenden Holz-
sammlung, habe ich beschlossen, mich dieser Arbeit
zu wridmen, und dabei auch schon gefunden, dass eben
vorzugsWeise drei Schnitte hinreichen, um vwrenn auch
nicht immer die Gattung, doch die Familie, zu wel-
cher der Baum gehürt, zu charakterisiren: ein Trans-
versalschnitt, etwa zwischen zwei Jahresringen, und
zwei sehr kleme Longitudinalschnitte, einer parallel der
Rinde um die Ausgänge der Markstrahlen nach dieser
hin, und ein zweiïter parallel den Markstrahlen, um
den seitlichen Verlauf derselben und die Lage und Be-
schaffenheit der Gefässe zu erkennen. Auf diese Weise
gewinnen Wir Gattungsmerkmale, nach denen sich die
Hôlzer der Jetztwelt und vergleichungsweïise auch die
det Vorwelt anreihen lassen, Bei den verkohlten und
gebräunten Hülzern lassen sich dergleichen Schnitte ohne
Schwierigkeiten bevrerkstallisen ; bei versteinerten Hül-
zern aber war es vwichtig, auf einige Handgriffe zu
denken, um das Schleifen derselben, wenn nicht ent-
bebrlich zu machen, doch vrenigsiens zu erleichtern,
Vor allem kommit es darauf an, sich môglichst horizon-
225
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
oo
tale und eben so winkelrechte vertikale Schnitte zu ver.
schaffen, was man bei einiger Uebung sehr leicht bei
den meisten in Chalcedon, schwvieriger bei den splittri.
gen in Hornstein verwandelten Hôlzern erreicht. Um
einen regelmässigen transversalen Splitter zu erhalien,
legt man am zweckmässigsten das Holz auf ein 4 — 6
Pfund schweres kubisches Bleistück und klopft nun mit
einem gewichtigen, am besten stählernen Hammer ge-
gen das abzuschlagende Stück, vwwelches man durch eine
feine stählerne Kneiïpzange weiler zubereitet, In der
Regel, namentlich bei Coniferen, bedarf és nun keines
Schleifens mehr, indem man mit einem, grosse Hellis-
keit gewährenden Mikroskop bei einer unbedeutenden
Vergrüsserung leicht die Mündungen der Holzzellen und
der Gefässe zu unterscheïden vermaz. Bei den Vertikal-
schnitten ist dies aber in den meisten Füllen erforderlich,
wiewohl man auch hier durch umsichtiges, freilich
schwer zu beschreibendes, aber durch Uebung leicht
zu erlansendes Verfahren mit den oben genannten In.
strumenten oft ireffliche, selbst die punktirten und po-
rüsen Gefässe zeigende Splitter erhält, Gewühnlich rei-
chen sie fast immer hin, um sich wenigstens bei ver-
gleichenden Untersuchungen, mit gehôriger Rücksicht
auf die äusserlichen Kennzeichen , über etwanige Achn-
lichkeiten, so wie über die mono - oder dikotyledonische
Beschaffenheit zu überzeugen, indem man bei Dikoty-
ledonen, die für dieselben so sehr charakteristischen
Markstrahlen vwenigstens immer als Queerstreifen er-
blickt. Ist nun auch das Schleifen der letzteren Splitter
nothwendig, so macht es insofern wenisger Kosten , als
dieselben nur hüchstens 2—8 Linien breit und eben so
lang seyn dürfen, um die charakteristischen Merkmale
erkennen zu lassen, Bekanntlich verdanken wir den Eng-
Kindern Witham und Nicol de ersten Versuche die-
ser Art, denen in Deutschland Anton Sprengel und
Bernhard Cotta folsten, wobei ich nun bemerke,
dass ich mich zur Befestiguns der dünnen Blättchen
niemals des kanadischen Balsams, wie Witham vor-
échreibt, sondern des Siegellacks bediene, und dann
das daran klebende feingeschliffene Blättchen in Wein-
geist bringe um das Harz zu enifernen. Anderweitige
Versuche, durch Abkratzen den Zweck zu erreichen,
endigen mit Zerbrechen des mühsam erlangten Präpa-
rats. Rascher geht es allerdings auf einer, durch ein
gewôhnliches Tretrad bewegten Schleifmaschine, jedoch
kann man auch miltelst Schmirgel auf einem gewôhn-
lichen Schleifstein wenigstens glatte Flächen, worauf
es bei dem splittrigen Holz vorzüglich ankommt, errei-
chen, wenn man in die horizontale Fläche der Spitze
eines runden Stäbchens von gew&hnlichem Holze eine
kleine Vertiefung macht und in dieselbe das, auf die obige
Weise zubereitete Splitterchen mittelst Siesellack oder
einer Mischung von Weiïsspech und Ziegelmehl befesti-
get. Das Splititerchen sitzt nun fest und wird mit dem
umpgebenden Holze bis zur beabsichtigten Dünne abge-
rieben. Auf diese Weise behandelte ich einen Längs:
schnitt von Psaronius Helmintholithus, und sah ganz deut-
lich die den Farren eigenthümlich gestreiften Gefässe, wo-
durch Herrn Link's, Anton Sprengel's und Cotta's
Bestimmung jener Gebilde als Farrenstimme nun un-
widerleglich festgestellt wird. Ferner, um nur noch ein
Paar Resullate anzuführen , ergab es sich, dass der un-
geheuer grosse versteinerte Stamm des Dresdner Mu-
seum's Megadendron Saxonicum Reichenb. eine Conifere,
also keine KEiche ist, wie man bisher wähnte; dass die
in demselben Museum ebenfalls vorhandene sogenannte
Cykadeenfrucht in der That zu den Pflanzen und nicht
zu den Corallen, ja hôchst wahrscheinlich zu den Cy-
kadeen gehürt, indem die Axe jenes Slammes, s0 wie
die Blüthenschuppen in ihrer Struktur mit den mänuli-
chen Zapfen von Zamia horrida sehr übereinstimmen ;
dass die zahlreichen bei Buchau in Schlesien in dem
älteren Kohlensandstein vorkommenden, bisher zu den
Palmen gerechneten Stämme Palmacetes Rhode, Coniferen
sind, und dergleichen mehr. Eines der schünsten Exem-
plare dieser Art besitzt die Universität Berlin, nämlich
einen fünfjährigen, mit der Rinde noch bekleideten in
Chalcedon verwandelten Stimm, der auf der horizon-
talen Fläche noch deutlich das Mark, den Uebergang
desselben in die Markstrahlen , im Longitudinalschnitt,
die Astbildung, wie wir sie bei der Jetzlwelt sehen, schon
deutlich erkennen lässt. Es darf wohl kaum bemerkt
werden, dass die Botanik kaum jemals einen grüsseren
Dienst der Geognosie leisten dürfte, als eben durch eine
richtige Bestimmung der Hôlzer aller Formationen , Ina-
mentlich auch der der Geschiebe. Vielleicht liesse sich hier
mit der Zeit, wenn man die grosse Zahl der in den
Ebenen Norddeutschlands, von Holland bis an den Ural
hin zerstreut liesenden Hôlzer mit denen der nordischen
Länder vergliche , auch hieraus wohl noch etwas über
den jetzt vielleicht nichtmehr zweifelhaften, — man ver-
zeihe dem Laien in der Geognosie diese Bemerkung, —
Ursprung derselben ermitteln. Der Einzelne vermag sich
aber nicht in den Besitz der Masse des, zur Lôsung
solcher Fragen erforderlichen Materials zu setzen, so-
bald er nicht hülfreich unterstützt wird.
(Za conclusion incessaomment.)
Emis le 8 juin 1837.
224
Vel
Tome IL BULLETIN SCIENTIFIQUE AE 15.
PUBLIÉ PAR
L’'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PÉTERSBOUR G.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
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Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l'A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 4. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie
ar divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientiliques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie, 9, Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. NOTES. 17. Sur le climat de Novaïa-Zemlia, et sa température moyenne. Bar. — CORRESPONDANCE. Zet-
tre de M. Güvpenr de Breslau au secrétaire perpeluel. Conclusion.
D PR EEE
NOTES.
17. UEBER pas KLIMA von NOwWAJA - SEMLJIA
UND DIE MITILERE TEMPERATUR INSBESON-
DERE; VON K. E. v. BAER (lu le 5 mai
1837),
Während der beiden letzten Expeditionen nach
Nowaja-Semlja , welche die Matcrialien zu der neuen
Karte gegeben haben, die ich der Akademie vor ei-
nigen Wochen vorlegte und die seitdem geslochen
worden ist, sind auch anhaltende Witterungsbeob-
achtungen angestellt worden. Beide Reihen dehnen
sich über ein volles Jahr aus, und so lange die Ex-
peditionen am Lande waren, sind die Beobachtungen,
trotz der Kälte und der langen Winternacht, unun-
terbrochen von zwei zu zwei Stunden angestellt wor-
den. Für jede Beobachtung ist nicht nur der Grad
der Wärme, sondern auch der Stand des Barometers,
die Richtung und Stärke des Windes und die Be-
schaffenheit des Himmels aufgezeichnet. Sie scheinen
volles Vertrauen zu verdienen , und da sie in Bezug
auf die Dauer zu den ausgedehntesten gehôren, die
wir aus dem hohen Norden besitzen, in Bezug auf
die Häufigkeit der Beobachtungen aber, so viel ich
weiss, nur denen nachstehen, welche Capitän Ross
auf seiner letzten Reise während seiner langen Ge-
fangenschaft im Eise anstellen liess, so schien es
mir sehr wünschenswerth für die Meteorologie, aus
ibnen den Gang der Temperatur in diesen Gegenden
zu berechnen. Eine vermehrte Aufforderung lag noch
in dem Umstande, dass man über die Verhältnisse, unter
denen eine dieser Reihen von Beobachtungen angestellt
wurde, von einem Theilnehmer derselben noch Erkundi-
gungen einziehen und die Instrumente prüfen konnte,
Allerdings ist zu hoffen, dass nach Verlauf von
wenigen Jahren wir noch vollständigere meteorologi-
sche Tagebücher aus Nowaja Semlja erhalten werden.
Herr Ziwolka nämlich, dem ich erzählte, wie auf
Brewster’s Aufforderung Officiere des brittischen
Land - Militärs es freiwillig übernommen hätten, in
Leih stündliche Witierungsbeobachtungen zwei Jahre
hindurch aufzuzeichnen, und dass diese Beobachtun-
gen, verbunden mit ähnlichen in Padua angestellten,
die Basis aller rechnenden Meteorologie geworden
seyen , so dass man sie sogar auf den huhen Norden
anwende, — Herr Ziwolka, sage ich, fasste diese
Mittheilung so warm auf, dass er versprach, wenn
er: wieder längere Zeit in Nowaja Semlja bliebe, von
227
) XBULUEMIN JS CHEN MANQUE. 3H 1} :
1228
: EPA
dort stündliche Beobachtungen zurückzubringen, Da
nun, dem Vernehmen nach, Se. Durchlaucht, der
Marineminister , für die Jahré 1838 und 1839 éine
Expedition nach Nowaja Semlja beabsichtigt, die da-
selbst überwintern soll, ‘so ist zù hoffen, dass,
wenn Herr Ziwolka, oder andere See-Officiere von
demselben Eifer, zu dieser Expedition gewählt wer-
den, wir durch unsere Marine stündliche Beobach-
tungen erhalten werden, mit Instrumenten angestellt,
welche die Akademie wahrscheinlich vorher wird aus-
wählen oder prüfen kônnen, Deswegen habe ich An-
stand genommen, für den voliständigen Abdruck des
jetzt vorräthigen Materials Schritite zu thun. Weil
aber die neuen Beobachtungen vor dem Endé des
Jahres 1839 nicht bei uns seyn künnen, überdiess-
der Erfolg emer Expedition nach. Nowaja Semlja im-
mer ein zweïfelhafter ist, und die ôfter erwähnten
zweïstündlichen Beobachtungen auch sehon eine rei-
che Fundgrube sind, so habe ich geglaubt, dass es den
Physikern willkommen seyn würde, wenn dieses Material
schon jetzt für die allzemeinsten Fragen benutzt würde.
Herr Ziwolka war gern bereit, die Rechnungen
nach meïnen Angaben zu übernehmen. Indessen war
diese Arbeït noch nicht weit gediehen, als er St.
Petersburg verliess und ich habe mich anderer Hülfe
bedienen müssen , die leider eine durchgreifende und
sehr Zeit raubende Durchsicht von meiner Seite noth-
wendig machte. Ich glaube jetzt die Richtigkeit der
Berechnungen verbürgen zu kônnen.
Bevor ich zu den Resultaten übergehe, wird es
nicht überflüssig seyn, über das Material der Beob-
achtungen etwas Näheres zu sagen.
Es wurden mir überhaupt zwei meteorologische
Tagebücher aus Vowaja Semlja mitgetheilt. Das erste
ist auf der ersten Pachtussowschen Reise in den Jah-
ren 1832 und 1833 geführt. Es beginnt mit dem
2. (14.) August 1832 und schliesst mit dem 11.
(23.) November 1833 ; — allein es ist nicht in sei-
ner ganzen Ausdehnung von gleicher Brauchbarkeit
für unsern Zweck, da Anfang und Ende nicht von
demselben Beobachtangsorte sind, wie der bei wei-
tem grôsste Mitteltheil. Die Beobachtongen beginnen
nämlich im #Weissern Meere. Da die Fahrt sehr gün-
stig war, so erreichte man schon am 11. (23). Au-
gust die Südküste von Nowaja Semlja. Am 31. Au-
gust (12. Sept.) gelangte man in die Felsen-Bay und
am 17. (29.) September wurde die Winterhütte in
dieser Bay bezogen. Bis zu diesem Tage waren keine
barometrische Beôbachtungen gemacht und der Stand
des Thermometers nur von vier zu vier Stunden auf-
gezeichnet. Mit dem Augenblicke aber, in welchem
man die Winterhütte bezog, begannen die Beobach-
tungen des Barometers und die Aufzeichnungen aller
meteorologischen Wahrnehmungen von zwei zu zwei
Stunden. Sie gingen auf dieselbe Weise fort bis zum
11. (23.) Julius des folgenden Jahres | an welchem
Tage man die Winterhütie verliess. Da der Theil
der Küste, welchen man zuerst am 11. (23.) August
erreichte, schon nahe an der Felsen - Bay liegt und
das Schiff längere Zeit. an, dieser Bucht aufgehalten
wurde, bévor die Mannschaft sich zum Erbauen der
Hütte entechloss, so hat man nach dem Gesagten
mehr als eilfmonatliche Beobachtungen, welche ent-
weder in der Bay selbst oder ganz in ihrer Nähe
angestellt wurden. Diese Bay lieet, wie die zu No. 9-
11 des Bulletin's gehôrige Karte zeigt, an der Südost-
Spitze von Vowaja Semlja, und die Lage der Hütte
wurde astronomisch zu 700 36° 47” n. Br. und 57°
47 ôstl. Länge von Greenwich bestimmt. Dennoch
ist die mittlere Temperatur, aus den eilfmonailichen
Beobachtungen berechnet, merklich niedriger als in
der fast drei Grade nôrdlicher sich findenden West-
Mündung von Matotschhin-Schar. Der Grand hiervon
liegt offenbar theils in der Nähe des Festlandes,
theils in der Masse des, fast das ganze Jahr hindurch,
hier angesammelten Eises. Da, wie sich weiterhin
ergeben wird, dasselbe Verhäliniss an der Ostküste
bis Matotschkin - Schar und noch weiter besteht , so
habe ich nicht angestanden , noch die Beobachtungen,
die man an der Ostküste bis zum Einlaufen in diese
Meerenge machte, gleichfalls in die Berechnang zu
zichen; um den Umfang eines Jahres zu haben. Die
Zweckmässigkeit dieser Berechnungsweise werde ich
sogleich noch näher nachweisen. Auch auf dieser
Fabrt wurde die Temperatur zweistündlich aufoezeich-
net, der Druck der Luft aber nicht mehr. Die Be-
obachtungen , welche man an der Westküste von
Nowaja Semlja bis zum 11. (23.) September anstellte,
OO
Ort zu sehr gewechselt wurde, und. eben so den
Rest des. Tagebuches , welcher vom 17. (29.) Sep-
tember bis zum 12, (24) November Beobachtungen
enthält , die in Pustosersk an der Mündung der Pe-
Ischora angestellt wurden. Es bleiben nach Weglas-
sung des Anfanges und Endes dieses Tagebuches im-
mer noch über 4000 Beobachtungen, welche für die
Bestimmung des Ganges der Temperatur benutzt sind,
Dass die Winterhütte nicht viel über den Meeres-
spiegel erhaben war, versteht sich von selbst ; denn
die Südspitze von Nowaja Semija ist überhaupt flach,
und man sucht in diesen Gegenden eben nicht die Hôhen
zum, Winteraufenthalte aus. Auch sagt eine Bemer-
kung des Tagebuches ausdrücklich, dass keine hohen
Berge in der Nähe waren. Leider habe ich aber nicht
erfahren künnen, ob man zu den Beobachtungen der
Wärme ein Quecksilber + oder ein Weingeist - Ther-
mometer. gebraucht ; hat; noch viel weniger also das
Instrument. vergleichen kônnen:
Ein zweiles Journal: ist auf der zweiten Reise ge-
führt , welche Pachtussow mit Ziwolka unternom-
men hat. Es beginnt mit dem 25. Jul (6. August)
1854 ‘im VWeissen Meere. Am 9. (21:) August er-
reichie: man die Küste von Nowaja Semlja ; verän-
derte hier aber noch einige Zeit die Breite. Am 217.
August (8.Sept.) gelangte man in die Westmündung
von Matotschkin-Schar und'bezog am 8. (20:) Octo-
ber die Winterhütte in der Nähe dieser Westmin-
dung. Von diesem Augenblicke an bis zum 21. Aug.
(2: Sept) 1855 wurde ununterbrochen bei dieser
Winterhütte von zwei zu zwei Stunden beobachtet,
Da man, im Anfange des Septembers nach neuem
Style, im vorhergehendén Jahre schon ganz nahe an
der Westmündung der genannten Meerenge gewesen
war, 50 slanden, wieder einjäbrige Beobachtungen zu
Gebote , um die Temperatur dieses Ortes zu bestim-
men, Nur für den September und einen Theil des
Octobers sind nicht zwôlfmalige, sondern séchsmalige
Bcobachtangen da. Im Ganzen blichen mit Weglas-
sung, des Augusts mehr als 4000 Beobachtungen aucli
für diesen Punkt zu berechnen. Eine Reihe allgemei-
ner Bemerkungen ist diesem Tagebuche angehängt.
Die Winterhütte lag 60 Fuss über dem Meeres-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
habe ich dagegen unberücksichtigt gelassen ; da der]
gedeckt. Das Thermometer wurde zwei Klafter von
der Winterhütte entfernt, an einen Pfahl, sechs Fuss
über, dem Boden befestigt , und gegen die Sonne ge-
schützt, Nur um Mitternacht mag es zuweilen von der
Sonne gelroffen worden seyn: Dass letziere aber um diese
Leit micht mérklich zur unmittélbaren Erwärmung des
Thermometers beigetragen haben kann, lehrt der Gang
des täglichen Temperaturwechsels, da gerade während
des langen Polartages die kälteste Zeit fast genau auf
Mitternacht fällt, wie unsre Berechnungen lehren.
Es war ein Weingeist-Thermometer dessen man sich
bediente ; wahrscheinlich um die Unbequemlichkeit
des gefrierenden Quecksilbers zu vermeiden.
Bei dem unregelmässigen Gange. dieser Art Ther-
mometer blieb es sehr zu wünschen, dass das In-
strument genau geprüft werden kônnte. Ich verdanke
der zuvorkommenden Güte des Genérallieutenants von
Schubert die Mittheilung desselben, und unser Col-
lege Lenz hatte die Gefälligkeit, es genau mit einem
Normal - Thermometer zu vergleichen. Es fand sich,
dass nur sehr unbedeutende Correctionen für die ab-
gelesenen Wärmegrade zu machen waren. Das Ther-
mometer , in der Fabrik von Jshora verfertigt, war
offenbar bei — 15 und + 25 nach einem Normal-
Thermometer ajustirt und in dem Zwischenraume
gleichmässig getheilt, Herr Lenz fand nämlich fol-
gende Correctionen, die nur bei der sehr sclten no-
tirten Wärme zwischen — 5° und + 10° R. von
Bedeutung sind.
Für — 15°R. Correct.—0 . |für+-0° Correct. —--00,2
» —10°R. s5 = + 0°,1 », +-65° », 00,3
pris R. 3; +0) » +100. ; + 0,5
Leider liessen. sich die Fehler von — 15° bis — 30°
nicht mit Sicherheit ermitteln, doch künnen. sie bei
der Richtigkeit. von — 15° als nicht bedeutend an-
genommen-werden. Die von Herrn, Lenz gefundenen
Correctionen beziehen sich auf die, Voraussetzung ,
dass nach dem obern Theile der Wôülbung des Wein-
geistes die, Ablesungen Stat gefunden haben. Wenn
der untere Theil der WVülbung beobachtet worden
ist, sollten zu jeder Beobachtung noch + 0,2 binzu
gerechnet werden. Ich‘habe diese letztere Correction
aber weggelassen ; obgleich in der That der unterste
*
231
Theil der Wôlbung beobachtet worden war, weil
ein anderes Element auch aus der Rechnung ausge-
blieben ist, die Erwärmung, welche die stets bis
gegen 20° C. geheizte Hütte um sich verbreiten musste
und die sich nicht näher ausmitteln liess, da die
Wärmemittheilung nach der Differenz zwischen der
innern und äussern Temperatur und der Richtung
des Windes wechseln musste. Arago berechnet diese
Erwärmung für Parrys Beobachtungen auf der Me/-
villes - Insel sogar auf 1°,5 Cent. (*) So viel konnte
die kleine Winterhütte auf Nowaja Semlja wobl nicht
wirken. Dagegen habe ich die andern Correctionen
der abgelesenen Thermometergrade, an allen Mittel-
temperaturen der einzelnen Stunden angebracht , und
sie in die übrigen Berechnungen übergehen lassen.
Alle Wärmegrade sind, wo nicht ausdrücklich das
Gegentheil gesagt wird, aus der Reaumurschen Scalé
in die hunderttheilige übertragen und die Angaben
der Tage und Monate sind überall nach neuem Style (**).
Ich habe nun die mittlere Temperatur für die
Westmündung von Matoischkin-Schar aus den arith-
metischen Müitteln aller Beobachtungen gefunden :
— 8°,37 C.
Dagegen geben die Beobachtungen an der Südost-
spitze von Vowaja Semlja eine mittlere Temperatur
von — 9°,45 C.
So auffallend es auf den ersten Anblick scheinen
mag, dass ein Punkt, der um mehrere Grade südli-
cher und fast in demselben Meridiane liegt, eine
mehr als einen Grad geringere mittlere Temperatur
habe, so darf man doch nicht glauben, dass ein ganz
ungewôhnlich kaltes Jahr für den südlichern und ein
ganz ungewôhnlich warmes Jahr für den nôrdlichern
Beobabachtungsort die Materialien geliefert habe. Viel-
mehr stimmt die gefundene Differenz zwischen den
mitileren Tempcraturen beider Orte mit allen Erfah-
rungen, welche die Seefahrer an diesen Küsten ge-
macht haben, überein. Die ÆKarische Pforte ist fast
immer durch Eis gesperrt und nur in ganz kurzen
Intervallen zeigt sich freie Durchfahrt. Die Westküste
(*) Annales de Chimie XXVII. p. 419.
{#*) In dem frühern Berichte über diese Reisen, No. 9—11 des
Bulletin, ist dagegen immer, den Tagebüchern gemäss, der alte
Styl beïbebalten worden,
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
EEE
232
ist dagègen in den Sommermonaten in der Regel eis-
frei, so dass man im August gewôhnlich bis zu dém
Cap Nassau ungehindert vordringen kann, und selbst
die Nordküste ist nicht so bleibend mit Eis besetzt,
als dié Xarische Pforle. Auch lassen sich die Ursa-
chen dieser Temperaturverhältnisse leicht auffinden:
Die Westküste wird von einem weiten Wasserbecken
bespült, das während des grôssten Theiïls des Jahres
eisfrei ist und nur an den Küsten der grôssern: Län-
dermassen Säume von Eis längere Zeit erhält, ein
Wasserbecken , tiber welchem selbst unter 78° Breite
eine mittlere Lufitemperatur von — 6° 75 nach den
Beobachtungen ‘von Scoresby herrscht (*). Es ist
also schon Wirkung seiner eigenen ziemlich ausge-
dehnten Oberfläche und der Nähe des weit nach Nor-
den sich erstreckenden Festlandes von Asien, dass
die Westküste von Vowaja Semlja eine mittlere Tem-
peratur von = 8° 37C. hat. Ich zweifle nämlich nicht,
dass die Temperatur der ganzen Westküste vom süd-
lichen Gänse-Cap bis zu den Kreuz-Inseln ziemlich
gleith sey, und nur am Cap Nassau abnehmen mag,
Das geht aus den Erfahrungen über das Vorkommen
des Eises hervor und es ist auch leicht aus der Lage
der Küste ersichtlich, dass die hôhere Breite im um-
gekehrten Verhältnisse zur Nähe von erkältenden Län-
dermassen wirkt. Eben so zweifle ich nicht, dass die
gesammte Ostküste ziemlich einerlei Temperatur mit
der Æarischen Porte habe. Denn, gerade so wie
diese Meerenge gewühnlich vom Eise versperrt ist,
trafen die meisten Seefabrer , welche durch Ma/otsch-
kin - Schar fuhren , die Ostmündung durch Eis ver-
sperrt, und wenn sich dieses verliert, so geschieht
es auch nur auf kurze Zeit, obgleich die Meerenge
selbst mehrere Monat hindurch regelmässig offen ist,
Was die Nordostspitze durch die hôhere Breite ver-
liert, gewinnt sie durch die grôssere Wasserfläche,
Summirt man alle Erfahrungen der Seefahrer und
Wallrossfänger, so scheint daraus hervorzugehen,
dass die Ostmündung von Matotschkin-Schar noch am
lingsten eisfrei ist, die Südostspitze von Vowaja Semlja
aber noch weniger als die Nordostspitze, obgleich dort
die Nähe des Continentes wenigstens einen wärmern
Sommer erwarten liesse. Der Grund hiervon liegt in
(#) Berechnet von Buch und Kämiz.
235
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
254
einem localen Verhältnisse, Das ÆXarische Mcer , das
von drei Seiten von Land umschlossen ist, gleicht
einem Eiskeller, der nur dann sein Eis verlieren
kann, wenn Süd- oder Südwestwinde längere Zeit
geweht haben, bei jedem andern Winde aber sich
wieder mit Eis füllt Da nun in diesem Meere eine
ununterbrochene Strômung nach der Xarischen Pforte
besteht, so wird diese, jedesmal nachdem sie eisfrei
gewesen, bald wieder durch Eisfelder versperrt, selbst
während einer Windstille. Ich habe mich daher ge-
freut, dass ich für den Monat August Beobachtungen
benutzen konnte, die nicht in der Pforte selbst,
sondern hôher hinauf an der Ostküste gemacht wor-
den sind, wo während dieses Monats häufg das Eis
schwindet. Es wird dadurch der Einfluss der Local-
verhältnisse aus der Rechnung entfernt und das ge-
wonnene Resultat kann um so mehr als die Tempe-
ratur der gesammten Ostküste betrachtet werden. Die
neun letzten Tage des Augusts, die unsre Expedition
an der Südspitze von Mowaja Semlja zubrachte, mit
denselben Tagen des folgenden Jahrs hüher hinauf
an der Ostküste nach den Tagebüchern verglichen ,
zeugen von dieser Uebereinstimmung.
So überraschend es seyn mag, dass ein so schma-
les Land wie Nowaja Semlja, welches im grôssten
Theïle seiner Länge nicht einmal funfzehn Meilen
breit ist, einen so merklichen Temperaturunterschied
im Osten und Westen zeigt, so wird doch diese
Differenz überall durch die Erfahrung bestätigt und
durch nähere Erwägung der Verhältnisse auch ver-
ständlich. Wir haben schon erwähnt wie viel eisfreier
die Westmündung von Matoischhin- Schar im Ver-
hältniss der Ostmündung ist, und fügen nur noch
hinzu, dass nach den Erfahrungen unserer Wall-
rossfinger von mehreren Jahrhunderten Æostin-Schar,
oder der südwestliche WVinkel von ÂVowaja Semlja
am frühesten und am längsten zugänglich ist, wäh-
rend man 100 Werst weiter nach Osten auch in
der zweiten Hälfie des Augusts sehr häufig und noch
25 Werst weiter fort immer Eis findet. Dieselbe
Wirkung , welche hier die Lokalverhältnisse der Æa-
rischen Pforte hervorbringen, wird weiter nach Nor-
den durch die hohe Bergkette hervorgebracht , welche
längs der Westküste läuft, und einen ähalichen Ein-
fluss, wie an der Küste von Morwegen äussert. Sie
bricht die mildernden Wirkungen des Wasserbeckens
zwischen Lappland, Nowaja Semlja und Spitzbergen.
Westwinde bringen an der Westküste Feuchugkeit ,
Landwinde aber, sie mügen nun queer über Mowaja
Semlja streichen oder der Länge nach, bringen, wie
Pachtussow in den Anmerkungen zu seinem Tage-
buche ausdrücklich bemerkt, jedes mal heiteres Wet-
ter. An der Ostküste aber kommen die Westwinde
trocken an und nur Ostwinde bringen, wenn das
Karische Meer offen ist, Feuchtigkeit, die eben so
wenig bis zur Westküste reicht. Vowaja Semlja bil-
det auf diese Weise, trotz seiner Schmalheit, eine
Wetterscheide, obgleich die südliche Hälfte nicht
einmal eine bedeutende Bergreihe zu enthalten scheint.
Im Sommer 1835 hatie man auf der zweiten von
uns erzählten Expedition die sprechendsten Beweise.
hiervon. Fast vier Wochen hindurch war Pachtus-
sow im Frühlinge an der Westseite beschäftigt,
während Ziwolka an der Ostküste sich befand. Als
sie wieder zusammen kamen, und ihre Tagebücher
verglichen , fand es sich, dass der Eine trübes Wet-.
ter gehabt hatte, so lange der Andere heiteres hatte.
An denselben Tagen, an welchen der Eine am weï-
testen sehen konnte, hatte der Andere gar keine Be-
obachtungen machen künnen. Dieser Gegensatz der
Witterung zeigte sich auch im Herbst, als Pach-
tussow im Osten und Ziwolka im Westen geodä-
üsche Arbeiten ausführte.
Es ist sogar wahrscheinlich, dass man die Diffe-
renz der Temperaturen an beiden Küsten noch grôs-
ser gefunden hätte, wenn die Orte der Beobachtung
anders gewählt wären. Denn , da beide Standpunkte,
an denen unsere Beobachtungen gemacht wurden, an
Meerengen liegen, so musste hier eine fortgehende
Ausgleichung dieser Differenzen wirken. Um so mehr
aber kônnen wir aus den gefundenen Wärmequan-
titäten : — 80,37 C. für die Westküste
und — 9°,45 C. für die Ostküste
déni LAURE nr dus us de embu irete
das Mittel — 8°,91 C. als die mittlere Tempe-
ratur von ganz Mowaja Semlja betrachten, und da,
wie wir bemerkten, in diesem Lande die Erstreckung
nach Norden in umgekehrtem Verhälinisse zur Nähe
255
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
236
a ——————.——.————————
des Continents steht ; so>wird man nicht Jeicht an-
derswo ein gefundenes Maass der mittleren Wärme
für eine so weite Ausdehnung als gültig: betrachten
künnen.
Nowaja Semlja ist hiérnaeh viel kälter als die
Mütte von FWest-Grünland (bei Neu-Herrnhut), bedeu-
tend kälter als die Nordküste von Labrador (— 5°,4),
noch merklich Kälter als die Süd- und Westküste
von Spiüzlergen, deren Temperatur wir nur wenig
umtér — 7° schätzen kôünnen. Die Nord- und Ost:
küste dieses Landes, die allem Anscheine nach be-
deutend kälter sind, als die entgegengesetzten Küsten,
môgen mehr übereinstimmen. Auch Jakuisk (— 8°,07
nach Erman) ist noch wärmer; Mishnei-Kolymsk
wäre nach Erman's Berechnung (— 10°,0) aus
Wrangell's Beobachtungen etwas, Us/jansk aber
(— 15°,24) (*) ist bedeutend kälter als Vowaja Sem-
ja, und mit Ustjansk offenbar dié ganze Ländermasse
an der Jana, an der untern Lena, dem Olenek, der
Chatanga, Piasina und dem niedern Jenisser mit dem
Gebiete der nôrdlichen Zuflüisse der niedern l'unguska.
Eben so ist der Theil von Nord -Amerika ; welchen
eine Bogenlinie abschneidet, die man von der ##a-
gek-Bay an der Ostküste beginnt, dänn in der Mitte
von Nord - Amerika bis an den Saven - See senkts
darauf gegen die Westküste wieder ungefähr an das
Es - Cop erhebt, — Kkälter als Vowaja Semlja. An
diesen grossen Ländermassen wohnen aber noch eine
Menge Menschen, und nicht bloss Wilde, sondern
am Fort Entreprise haben , bei einer mittlern.Tem-
peratur von — 12°,13 C., die Engländer noch eine
Faktorei, und die Russen in Us/jansk und dem wahr-
scheinlich noch kältern T'uruchansk auch, Städichen.
Die geringe Wärme an sich würde also. das, ,, Neue
Land“ der Russen nicht unbewohnbar machen. Viel
ungünstiger wirkt die Vertheilang. der, WWärme. In
jenen bewohnten Ländermassen, die zu grossen Con:
tinenten gehôren , sinkt die Wärme im Winter tiefer,
(* Diese mittlere Temperatur entnehme ich aus den fast dreijäh-
rigen Beobachtungen, welche der: Contreadmiral Wrangell mir
mitzutheilen die Güte haite ,.und die als Resultat die mitilere Tem-
peratur — 42,19 R. geben. , Für Nishnei-Kolymsk fchlen leider die
Sommermonate. Erman hat sie also wobl interpolirt; aber nach
wrelchem Maassstabe ?
steigt. aber dafür im Sommer auch mehr, und da
im Winter die. organische Welt, theils schläft, ge-
schützt von éiner Schneedecke ; wie die Pflanzen und.
einige Thüére , theils sich auf weite Reisen besiebt.,
oder sich verbirët , oder auch in sich Wärme genug
erzeugt, um die Kälte zu besiegen ; die Sommerwärme.
aber für die Entwickelung der organischen Welt
nothwendig ist, entweder für das erste, Auftreten
des Lebens, oder für die periodisch wiederkehrende
Entfaltung desselben, so sind es nur die Sommer,
welche in hôhern Breiten die Quantität des. Lebens
bestimmen. Für den Menschen, den Herrn des Feuers,
ist die Kälte nirgends unüberwindlich, wenn. nur
genug organischer Stoff zu seiner Nahrung product
wird.
Es begünstigt also wenig alle Arten von organi-
schem Leben auf Mowaja Semlja, dass der Winter
daselbst nur’eine mittlere Kälté von — 19°,66 hat, :
und mithin nicht viel strenger ist als im Innern von:
Lappland auf einer Hôhe von 1300 Fuss (bei Æ2on-
tekis) und ungefähr. gleich mit Cumberlandhouse im
Innern der, Hudsonsbusen - Länder ; aber viel gehinder
als in Usljansk (— 35°) oder gar in Jakutsk (—42°5).:
Dieser verhälinissmässig milde Winter, in welchem
das Quecksilber nur sehr selten gefriert, und viel-
leicht an der Westkiüste nie, begünstigt.. sage ich,
Nowaja Semija wemiger , als ihm der kalte und ne-
belige Sommer schadet. Dieser. Sommer ist beinahe
der rauheste, den man durch Beobachtung . kennt,
da er nur eine mittlere Temperatur von + 2°,53 C.
hat. Sogar auf der Mebilles Insel, wo Parry auf,
seiner ersten Reise überwinterte und, Boothia, (die!
Gegend. des :amerikanischen Kältepols) wo. Ross auf
der zweiten Reise mehrere Jahre zubrachte, sogar
diese beiden kälesten Punkte, die man kennt, (*) ha-
ben einen wärmern Sommer, der érste von 13,14,
der zweite von + 3,09 C. In Bezug auf das In,
nere von. Nord-Sibirien und Nord-Amerika kann.-hier-
über gar. kein Zweifel seyn , da in. grossen Länder-
massen der Sommer immer, wärmer ist und nür die
ins Eismeer am weitésten! vorragenden Vorgebirge Sis
(#). Die mittlere Temperatur der Melville’s Jnsel berechnet Arago
Eu — 10°,93; ich fand die von Zovthia aus den Beobachtungen
von Ross — 169,88:
237
biriens kônnen in Vergleich kommen. Bis jetzt hat
man durch thermometrische Beobachtung nur zwei
kleine Inseln kennen gelernt, die #Winter - Inse! und
Ingloolise, auf welchen der Sommer noch weniger
Wärme entwickelt als auf Mowaja Semlja , nämlich
+ 2,03 und + 1,83 C.
Man kônnte daher leicht verleitet werden, der
Schilderung Glauben beizumessen, welche der Eng-
länder Wood, der im Jahr 1676 an der Küste von
Nowaja Semlja unter fast 75 Grad Breite Schiffbruch
litt, von diesem Lande macht: ;,dass der grüsste
Theil desselben ewig mit Eis bedeckt sey“, wenn
nicht wenige Zeilen später die Verläumdung klar
würde, indem Wood selbst erzählt: dass, nachdem
zwei Fuss tief gegraben worden, man den Boden
hart gefroren gefunden habe. (*) Wo das Erdreich
zwei Fuss tief aufthaute, ist der Schnee Jängst weg.
Noch ist keines Menschen Fuss sehr weit ins Innere
vorgedrungen, aber so weit man gekommen ist, zeigte
sich die Fläche im Sommer schneelos. Im Innern des
Landes muss aber die Temperatur noch hôher stehen
als an der Küste. Da man jedoch keine etwas ausge-
dehnte Fläche mit Kälterem Sommer kennt, auch
nicht in der Umgegend des amerikanischen Kältepols,
so bleibt Vowaja Semija immer dasjenige Land, in
welchem unter allen bekannten und besuchten die
Gränze des ewigen Schnees der Ebene am nächsten
kommen muss. Bekanntlich haben die Physiker von
einem Lande des ewigen Schnees fast eben so eïfrig
und anhaltend geträumt, als die Nicht-Physiker von
einem Æ/dorado, einem Lande des unendlichen Gol-
des. Aber ‘beide Träume haben sich in der Welt
der Mittelmässigkeit noch nicht realisirt. Wowaja
Semlja ist von Flora nicht ungeschmückt geblieben ,
und Wood's Verdruss rührt nur daher, dass er vor
der Reise die Môglichkeit und Leichtigkeit einer
Durchfahrt durch das Eismeer mit vieler Wärme ver-
theïdigt hatte. Es ist verzeihlich, dass diese Wärme
nach einem zehntägigen hoffnungslosen Aufenthalte
an solchen Küsten unter das Medium abgekühlt wurde
und Wood aus einem Verfechter der nôrdlichen
Durchfabrt ein eifriger Gegner wurde. (**) Er geht so
(*) Zecueil de voyages au Nord, T, I. p. 877.
C*) Noch hefiger vertheidigte im vorigen Jahrhunderte der Rath
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
238
weit; zu behaupten, dass es für Menschen wohl
unmôglich sey, zu bestimmen, ob MNowaja Semlja
eine Insel ist. Nun, so weit haben es die Ménschen
doch schon gebracht! Ich behalte mir vor, in be-
sondern Mittheilungen über den jährlichen und den
tâglichen Gang der Temperatur in MNowaja Semlja
anzuzeigen, nach welchen Grundsätzen ich die mitt-
leren Temperaturen der Jahreszeiten berechnet habe.
Engel in Bern die nordüstliche Durchfabrt. Er wusste alle Seefah-
rer, welche hier nicht durchdrangen, nur in zwei Klassen zu brin-
gen, in Einfältige und Feige. So erklärt er auch ohne Umstände,
dass Wood durch ;,Feigheit, die ihm keine Ehre mache‘, abgehal-
ten sey, gerade aus zu fabren. Er schrieb in seinem Buche ,,Geogra-
phische und kritische Nachrichten über die Lage der nérdlichen Ge-
genden von Asien und Amerika‘* ein langes Capitel darüber, dass
die Durchfabrt nach Nordosten ,,gewiss müglich , leicht und keines-
weges gefährlich seÿ“, und hatle von seinem Standpunkte aus und
für sich ganz Recht, denn er blieb ruhig in Bern. Wood aber,
der zebn Tage lang dem Tode durch Hunger oder Kälie ins Auge
gesehen hate, mussle wrohl eine andere Ansicht gewinnen.
ee 4 —
CORRESPONDANCE.
LETTRE DE M. LE PROFESSEUR GÔPPERT DE BRESLAU
AU SECRÉTAIRE PERPÉTUEL DE L'ACADEMIE (lu le 12
mai 1837 ).
( Conclusion. )
Glücklich würde ich mich schätzen, wenn sich eine
hochlübliche Akademie für dieses Unternehmen inter.
éssiren und mich mit Beiträgen aus Ihrer gewiss in die-
ser Bezichung hüchst zahlreichen Sammlung unterstü-
tzen wollte. Von den Braunkohlen reichen 1 bis 2 Zoll
lange Stammstückchen, von den verfeinerten Hülzern
noch kleïnere Quantitäten him, nur bitte ich in diesem
Falle die etwanige gütige Sendung mit einer Beschrei-
bung des Hauptstückes , und vor allem mit müglichst
genauer Angabe des Fundortes, weil sonst wohl die
Untersuchung für die Geognosie die Bedeutung verliert,
zu versehen. — — — — Siücke, die sich nicht ohne
Nachtheil theilen lassen, oder überhaupt in der Samm-
lung der hochlôblichen Akademie nicht entbehrt wer-
den kônnen, sende ich unmittelbar nach gemachtem
Gebrauch, wie sich von selbst versteht, zurück, da
mir an dem Besitz solcher Sachen wrenig, aber alles
an der literärischen Benutzung derselben liegt. Auch er-
kläre ich mich gern bereït, einzelne Schnitte oder Schliffe
239
der bestinmten oder untersuchten Arlen zu schicken,
die ich theils selbst bereite, theils hier um einen sehr
geringen Preis anfertigen lasse. Ich erlaube mir ein
Paar Proben beizulegen : No. 6. ein Longiludinalschnitt
einer fossilen Conifere. Man sieht die porüsen Gefässe.
No. 7, ebenfalls ein Longitudinalschnitt, aber parallel
der Rinde. Man erblickt deutlich die Aussänse der Mark-
strahlenzellen. Da alle diesfällisen Untersuchungen nur,
wie schon erwähnt, mit Rücksicht auf die Hülzer der
Jetztwelt angeste!lt werden, und mit der Beschreibung
zugleich auch nur publicirt werden sollen , würden mich
auch Mittheilungen dieser Art sehr verpflichten, na-
mentlich von der in Besitz einer hochlüblichen Akade-
mie befindlichen Hunthorrhoea, zu deren Besitz mir der
Herr Staatsrath Trinius Hoffnung machte.
Schon sit dem Beginn meiner Untersuchungen über
die fossile Flora suchte ich mich durch mannigfaltise
Experimente über die Bildung derseilben zu belehren,
und in Folge derselben fand ich im vorigen Jahre,
dass, wenn man Vegetabilien mit Auflôsungen von Er-
den oder Metallen imprägnirt und sie dann glüht, sie
mehr oder minder ihre Form behalten und sich so, mit
Ausnaihme der Festigkeit, die bei den meisten Produk-
ten dieser Art nur sehr gering ist, mit den wahren
oder eigentlichen Versteinerungen vergleichen lassen. In-
dem ich mich hier einer näheren Erwähnung dieser Be-
obachtungen enthalte, und auf die bereits in Poggen-
dorf's Annalen, 7s Heft 1856, abgedruckte Beschrei-
bung derselben verweise, erlaube ich mir nur noch
beizufügen, dass es mir gelungen ist, eine, wie ich
glaube, bessere Kinsicht in das Wesen jenes Processes
und des eigentlichen Vuorganges in dem Vegetabil selbst
zu erhalten. Jede Pflanze, so wie auch die einzelnen,
ja zartesten Theile derselben, lässt sich durch Glühen
auf einen unverbrennlichen Theil reduciren (vielleicht,
wenn auch nicht ganz passend, Skelett zu nennen), wel-
ches mehr oder minder noch die Struktur der einst darauf
befindlichen verbrennlichen oder organischen Bekleidung
zeigt. Dieses Skelett bestcht bei den Equiseten, wie
Struve zuerst gezeigt hat, fast sanz aus Kieselerde, beï
den meisten übrigen aber, nach meinen Beobachtungen,
aus Kali oder Kalk oder einem Gemisch dieser Stuffe.
Durch Trennung vermag man oft die einzelnen Bestand-
theile der einzelnen Theile eines mikroskopischen Or-
gan's, wie z. B. der Sporangien, Stomatien, der Farre
u, dgl., nachzuweisen und überhaupt der Pflanzenana-
lyse eine Ausdehnung zu geben, wovon man bisher
kaum eine Ahnung hatte, Untersuchungen, die zugleich,
indem sie sich über sämmtliche Familien des Pflanzen-
reiches erstrecken sollen, die mannigfaltigsten Resuliate,
und unter andern auch über den Ursprung unorgani-
scher Stoffe in der Pfanze uns Auskunft zu geben ver-
sprechen. In Bezichung auf Untersuchungen fossiler
Pflanzen bemerke ich hier nur noch, dass man noch
in der Asche derKohle, da sich die Markstrah-
len als Queerstreifen erhalten, Dikotyledonen
von Monokotyledonen zu unterscheiïiden ver-
mag, eine Beobachtung, von welcher bei Bestimmung
fossiler Kohlen zweckmässige Anwendung gemacht wer-
den kann. Um jenes Skeleit nun lagern sich in meinen
oben erwähnten Versuchen nach der Verbrennung des
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
240
Organischen die metallischen oder erdigen Theile in der
Gestalt des Organischen und bewirken so die Erhaltung
der Form. Man kann sich hiérvon überzeugen, wenn
man sehr dünne Holzschnitte von gleicher Beschaffen-
heit in cine Eisenauflüsuns :bringt und nun dieselben in
verschiedenen Zeitabschnitten herausnimmt und glüht.
Man erhält dann eine verschiedene Stufenfolge von un-
vollkommener bis vollkommener Erhaltuna der Form. (*)
Wenn nun also auch hieraus hervorgeht, dass der
Versteinerungsprocess einst mit der Imprägnation be-
gann und dann das Organische verschwand, so scheint
doch die Betrachtung der Beschaffenheit der, Versteine-
rungen führenden Schichten nur zu deutlich nachzuwei-
sen, dass das Feuer nur selten die Vollendung der Bil-
dung, d: h. die Fortschaffung des Organischen bewerk-
stelligte und gewiss viel häufiser dies auf nassem Wege
oder durch Verwesung statt fand. Ehe ich noch auf
dem Wége des Versuches, den ich dieserhalb einleitete,
Aufschluss erhielt, gelang es mir einige gegenwärtig
noch versteinernde , sich in Kalk und Eisenoxyd ver-
wandelnde Hôlzer zu finden, von deren ersteren ich
ein Stück emer Eiche ‘ans einem kalkhaltigen Was.
ser zu Gera beilege. Die Festigkeit desselben ist bedeu-
tend, die Gefässe unter dem Mikroskop noch sichtbar
und an der wirklichen Verwandlung in Kalk nicht mehr
zu zweifeln. Nur an den Seéiten erblickt man schneïd-
bare noch, ganz holzige, Fasern, die sich bei näherer
Untersuchung als Markstrahlen ausvweisen und beim
Ucbeérgiessen mit Säuren bleiben auch noch dergleichen
aus dem Inneren zurück, welche Organe, wie es scheint,
am Jlängsten der Metamorphose widerstehen. Fast noch
interessanter ist der ebenfalls in meinem Besitz befind-
hche Horizontalschnilt einer gleichem : Fundorte, ent-
stammenden Buche, Auf dem Raum von 2 Zoll im
Quadrat siud 3 runde, etwa XÆ bis ? Zoll im Durchmes-
ser haltende, vollkommen in Kalk verwrandelte und von
ganz unverändertem Holze umgebene Parthien. Wir sehen
also hieraus, wie auf nassem Wege jetzt noch vwahr-
scheinlich, aber innerhalb einer sehr langen Zeit , sich
Versteinerungen bilden. Wie sich nun hierbei die unor-
ganischen Theile der Hôülzer verhalten, wie die Ver-
Wandlung in Eisenoxyd, Kieselerde, Kohle vor sich
geht, ist fortdauernd noch Gegensland meiner Arbeiten
und Versuche, die aber binnen Kurzem einige an die
erwähnten Beobachtungsen anschliessende Resultate er-
warten lassen,
(*) In. beiliegendem Fläschchen befinden sich in Mandelëül, indem
einen, eine in Eisenoxyd und in Silber verwandelte Achse des
Fruchizapfens von Pinus balsamea, in dem zweïten, dasselbe Ve-
getabil in Thoneisenstein und ein kleiner Agaricus (A. stypticus) jin
Eisenoxyd, in dem dritten endlich das Skelett von Pu/ypodium
crassifolium ncbst den noch sichtbaren Fruchthäufchen und Aest-
chen von geglühtem Æquisetum palusire.
LS É—
Emis le 17 juin 1837.
——_———…———————————————————————
:
BULLETIN SCIENTIFIQUE # 16.17
PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT -PÉTERSBOURG.
Tome Il.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de. 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amiranté N. 1. — L'expédition
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l'A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux, À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
pr divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
‘état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 7. Nouvelles experiences en faveur de la théorie chimique de l'électricité. PARROT. —
NOTES. 18. Sur la marche annuelle de la température à Novaïa-Zemlia. Bagn. — VOYAGE SCIENTIFIQUE. 5. Æapport de
-M. Siruve sur les travaux de l'expédition caspienne. — CORRESPONDANCE. 8. Extrait d'une lettre de M. Sjôgren à M, l'rühn.
EEZEZp—EaE EL
,
que généralement à la théorie du contact, quoique
l'on y fasse quelques concessions à la théorie chimique.
EXTRAITS DE MÉMOIRES.
Dans la vue de lever les derniers doutes, je pu-
blie ces expériences, les plus claires, les plus faciles
à répéter, en quelque sorte les plus palpables que
l'on puisse faire. Chacune d'elles. prouve directement,
1. NOUVELLES EXPÉRIENCES EN FAVEUR DE LA
THÉORIE CHIMIQUE DE L'ÉLECTRICITÉ; PAR M.
PARROT (lu le 16 juin 1837).
par des observations continues de plusieurs jours, qu'il
n'existe aucune électricité de contact et que l'électri-
cité de la pile et de tous les appareils de ce genre
provient uniquement de l'oxidation d'un métal, ou,
comme je m'exprimai d'abord généralement, du chan-
gement de forme d'une substance.
Les physiciens savent que, depuis l'existence de la
pile. de Volta, il a existé deux théories pour l'expli-
cation des phénomènes de cette pile. La première est
de: Volta lui-même, connue sous le nom de /heorie
de contact ; la seconde est de moi, connue sous le
nom de fhcorie chimique. L'autorité de l'inventeur de
l'électrophore, du condensateur et de la pile l'em-
porta, pendant 28 ans, dans l'opinion des physiciens,
jusqu'à ce que M. De la Rive, armé du multiplica-
teur électro-magnétique, confirma en tous points les
résultats de mes expériences.
NOTES.
DER TEMPE-
K. E.
18. UEBER DEN JAHRLICHEN GANG
Cependant nombre de physiciens ne voulurent pas YON
avoir erré si long-temps, et les partisans de Volta se
défendirent avec zèle. Les expériences de MM. Bec-
RATUR IN NOWAJA SEMLJA;
v. BAER (lu le 12 mai 1837).
querel et Faraday gagnèrent à la théorie chimique la
plupart des physiciens de la France et de l'Angle-
terre, landis qu'en Allemagne on adhère encore pres-
Für den jährlichen Gang der Temperatur geben
unsere Materialien folgende Reihen von mitileren mo-
natlichen Temperaturen :
245 | Tv CAULr
In der West- | An der Südost-
Monale mündung von | spitze (im Au- Mittel
: Matotschkins |gust für die Ost=| + von beiden.,
CG vi : Schar. Küsie).
Januar — 15°,40 — 19°,38 — 11 49
Februar — 22,08 — 17,72 — 19,90
Mirz — 15,80 | — 23,72 | — 19,51
April — 13,19 — 16,04 — 14,61
Mai — 6,81 — 8,05 — 1,43
Juni + 1,45 Lnl0,52 —+ 0,98
Jali + ‘4,42 | + 2,39 + 3,40
August + 4,96 + 5,06 “+ 14,01
September | — 0,51 — 1,10 — 0,90
October — 5,41 —, 6,52 — 5,96
November — 12,92 — 15,98 — 14,45
December | — 19,68 | — 10,87 | — 15,27
Mittel 8,375 9,45 — 8,91
-Sehr auffallend ist es, dass in der Reihe für die
Südost - Spitze der März so entschieden der kälteste
Monat ist. Da eben so entschieden der August als
der wärmste erscheïnt, und der Mai ungefähr die
mittlere Jahrestemperatur hat, so sieht man, dass
die ganze Reihenfolge im Wachsen und Abnehmen
der Temperatur hier das ganze Jahr hindurch um
einen Monat später erfolgte. als gewühnlich. Einjäh-
rige Beobachtungen geben für die mittlere Wärme
eines einzelnen Monats ein ziemlich unsicheres Maass
und wir künnten ohne weitere Vergleichung nicht
beurtheilen, ob nicht das ganze Verhältniss in der
Eigenthümlichkeit des Jahres der Beobachtung liegt.
Allein die Beobachtungen in Matotschkin-Schar zei-
gen uns doch schon eine auffallende Annäherung.
Der August ist auch hier der wärmste Monat, ob-
gleich er nicht so sehr vom Juli verschieden ist, als
auf der Ostküste ; der April ist gleichfalls bedeutend
kälter als die mittlere jährliche Temperatur. Es scheint
also doch ein bleibendes Verhältniss, welches in ÆVo-
wija Semlja die Culminationen der Wärme und Kälte
vérspälet. In den tabellarischenUebersichten der mo-
nailichen Temperaturen , welche uns Kämtz in sei-
ner trefflichen Meteorologie giebt, finde ich nur Ei-
nén Ort, an welchem der März als der kiülteste Mo- |.
und dieser Ort ist Fort Churchill, an
Die
nat erscheint,
der Küste der obern Hälfte der Hudson - Bay.
TT FRE Forts stimmt darin mit der Felsen- Bay
überein, dass auch hier wegen der vielen benachbar-
[ten ’Inseln ? ein ansehnlicher } Theil : des : Meeres sich:
lange mit Eis bedeckt erhält. Es scheint aber, dass
dièses Verhältniss die Retardation in der Culmination
der Kälte veranlasst, indem lange Zeit durch Gefrie-
ren des Wassers Wärme entbunden wird, dann
aber, nachdem. das Eis eine ansehnliche Dicke ge-
wonnen hat, das ganze Maass der Kälte in der At-
mosphäre fühlbarer bleibt. Aus demselben Grunde
wird in den Sommermonaten eine Menge Wärme -ge-
bunden, um die Eismasse flüssig zu machen und die
Erwärmung der Luft verspätet sich. Im For! Chur-
chill ist zwar der August nicht der kälteste Monat,
wahrscheinlich nur weil die grôüssie Masse des Eises
der Nachbarschaft viel früher consamirt wird; denn
das Zurückbleibende der Erwärmung ist in den er-
sien Sommermonaten unverkennbar. Am vollständig-
sten scheinen aber im Æarischer Meere durch die
früher erwähnte stete Hinleitung des Eises die Jah-
reszeiten verschoben zu werden: Unter diesen Um-
ständen ist es Unrecht, die meteorologische Begrän-
zung der Jahreszeiten hier ebenso anzunehmen , wie
man jetzt gewôhnlich thut, indem man für den Win:
ter den Januar , und für denSomméer den Juli in
die Mitte nimmt. Nach dieser Eintheilung wäre! der
Frühling fast vôllig genau so kalt als der Winter ,
denn jener hatte, wie die gleich folgende Uebersicht
zeigt, eine Temperatur von — 15°,93 und dieser
von — 15°,99. Viel gleichmässiger erscheint der
Wechsel der ‘Temperatur, wenn wir den Winter
mit dem Januar beginnen lassen ; wie in der dritten
Columne,
An der | An der Südspilze von
Westküste Nowaja Semlja.
Mitilere Tem-|von Nowaja Mitiel für
gr de Semi des De dpn de 2
? ee Mere cember be- |nuar begin- fr
ne: ginnend. nend.
Winter |— 19°,05|— 15°,99/— 20°,27— 19°,66
Erühling | 11,77 |— 15,93 |— 7,87 |— 9,82;
Sommer [+ 3,60 | 1,99 |+ 1,47 a 2,53
Herbst — 6,28 | — 7,87 hit 8,74
-245
Das vorliegende Beispiel zeigt augenfällig, dass
man, um die Temperatur der Jabreszeiten verschie-
dener Orte zu vergleichen, nicht nach denselben Ka-
lendertagen die Jahreszeiten eintheilen sollte. Offen-
bar kann die Frage über das Verhältniss der Win-
ter und Sommer der verschiedenen Geyenden nur
dadurch beantworlet werden, dass wir die Curve,
welche der jährliche Gang der Temperatur beschreibt,
für jeden Ort besonders durch graphische Darstellung
oder mathematischen Ausdruck bestimmen und die
Coordinaten der hüchsten und niedrigsten Temperatur
als die Mitte von Sommer und Winter annehmen.
Nur dadurch erhalten wir die Kenniniss von dem
Verhälinisse im jährlichen Stcigen und Sinken der-
selben. Fangen wir überall mit demselben Kalender-
tage an, so kann man wohl das Quantum Wärme
finden , welches in einer bestimmten astronomischen
Zeit, d. h. in dem Momente, wenn die Erde in ei-
ner bestimmten Gegend ihrer jährlichen Babhn steht,
auf verschicdenen Punkten ihrer Oberfläche wirkt ;
aber eben aus dieser Vergleichung geht die Verschie-
denheit des meteorologischen Jahres verschiedener
Oerter vom astronomischen Jahre hervor.
So fällt offenbar auch in Boofhia, oder der Gegend
des Amerikanischen Kältepols, in welcher Ross über
drittéhalb Jahre zubringen musste, die Mitie des
Winters auf die Mitte des Februars und die Mitte
dés Sommers zwar nicht in die Mitte des Augustes,
aber doch auf den Uebergang des Juli in den Au-
gust. Ich fand nämlich , indem ich aus der mittleren
Temperatur von dreissiy Monaten, die Ross angiebt,
die Mittel og , folgenden Gang der Temperatur. Länge
und Breïte wurden in diesen dreissig Monaten so
ganz unbedeutend verändert, dass man die Beob-
achtungen unbedenklich als an einem Punkte ange-
stellt betrachten kann.
Gang der Temperatur in Boothia.
Januar Februar Miärz April
2) 389,97: 4 359,777 — 3389 —,31°,87
Mai Juni Juli August
019,080 49,29 : HE 49270) + 3,72
September October November December
— 59,65 + — 12,72 — 20°,79 — 350°,24
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
246
Dass der August eine hôhere mittlere Temperatur
hat als der Juli, kommt nicht ganz selten vor , und
scheint an solchen Orien Regel zu seyn; wo längere
Zeit Eis vorbeitreibt, So an der, Nordostküsle von
Labrador , der FWinter-Insel, der. Nordostspitze von
Hland (Eyaford), ja selbst an der Küste von Neu-
Schottland und dem nôrdlichen Theile der Ostküste
der vereinigten Slaaten von Nordamerika, wo das
Eis aus dem S$. Lorens - Strome dieselbe Wirkung
hervorbringt, als weiter im Norden das Polar - Eis.
Den jährlichen Gang der Temperatur in Halifax findet
man in Montg. Martin's History of the British Co-
lonies NX, p. 320 in Fahrenheïtschen Graden so an-
gegeben:
Januar Februar März April Mai Juni
20° 18° 25° 30° 40° 50°
Juli August Sept. October. Novbr. Decbr.
63° 70° 61° 51° 38° 219
Oflenbar ist also auch hier der Februar die Mitte
des Winters und der August die Mitte des Summers.
Was MNowaja Semlja und die eben mitgetheilte
Uebersicht der Temperaturen verschiedener Jahreszei-
ten anlangt, so ist es augenscheinlich, dass die Mitte
des Winters für die Westküste später als die Mitte
des Januars, für die Ostküste aber früher als die
Mitte des Februars fällt. Dass aber aus dem Mittel
beider Annahmen die mittlere Temperatur der Jahres-
zeiten in einem richtigen Verhälinisse hervorgeht ,
lehrt der Versuch selbst, den wir in der vierten Co-
lumne gemacht haben. Dieser Gang ist regelmässiger
als die Curven für beide einzelnen Punkte aus nur
einjährigen Beobachtungen berechnet werden kônnten.
Die mittlere Temperatur des Sommers von Vowaja
Semlja , auf die so eben erërterte Weise zu + 2,53
berechnet, erreicht nicht die Wärme des Octobers
in St. Petersburg , des Novembers in Berlin (+ 2°,9),
des Decembers auf der Shetländischen Insel Urst, und
ist nur wenig wärmer als der Januar in Edinburgh
(+ 29,4). — Der wärmste Monat auf Nowoja Sem-
ja, der August (+ 4°,01) hat die Temperatur des
Octobers von Drontheim (+ 4°,0), noch nicht ganz
des Decembers in Edinburgh (+ 4°,4) und lange
oicht des Januars auf der Insel Æ/ar (+ 5°,4) oder
La Rochelle (+ 4°,9).
247
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
248
22
Doch giebt es auch warme Tage in Nowaja Semlja. | Aufzeichnungen an den gewôhnlichen Stunden sind
Auf der Westküste hatten unsere Beobachter im Juli
drei Tage hinter einander über 7°5 C. Wärme. Im
August gab es vier Tage, welche über 9° Wärme
hatten. Der wärmsie Tag aber , der 7. (19.) August
brachte es bis zu einer Hitze von 11°,9 C. oder 9°,5
Réaum., eine Wärme, welche nach Brandes Be-
rechnungen in S. Petersburg durchschnittlich beim
Uebergange des Maïs in den Juni herrscht, in Rom
aber um den 10. April. Eine solche Wärme tritt
jedoch auf der Ostküste nie ein. Der wärmste Tag,
den ich hier aufgezeichnet finde, der 16. August,
an welchem man sich nahe an der Ostmündung von
Matotschkin - Schar befand, hatte + 7°,55 C. oder
5°,96 Réaum., eine Temperatur, welche in $/. Pe-
tersburg durchschnittlich in der Mitte des Mais, in
Rom aber nur zur kältesten Zeit des Januars herrscht.
Rechnet man aber nach Brandes Anleitung je fünf
Tage zusammen , so finde ich auch auf der Westküste
von Wowaja Semlja keine Zeit, welche der kältesten
in Rom gleich käme. Die wärmsten Zeiten waren an
jener Küste vom 4. bis zum 8. August — 6°,57
und vom 19. bis zum 23, — 6°81, d. h. sie hat-
ten die mitilere Temperatur ;, welche in S/. Petersburg
in den letzten Tagen des Septembers, in Paris gleich
nach der Mitte des Märzes herrscht. Auf der Ostkü-
ste aber hatten dieselben fünftägigen Pcrioden nur
eine Wärme von 6°19 und 2°,01, indem die zweite
Periode eine bedeutende vorübergehende Abkühlung
erlitten hatte. Beide zusammen geben die Temperatur,
die zu Paris im Anfange des Februars herrscht.
Die grôsste Kälte, die man in der F. elsen - Bay
beobachtete , betrug — 40° C. (— 32° R.) und kam
am 21. November vor. Eine Kälte von mehr als
— 37° C. (— 30° R.) wurde im November und Ja-
nuar mehrmals beobachtet. Auf der Westküste ist
nie eine grôssere Kälte als — 30°R., diese aber
mehrmals an den gewühnlichen Beobachtungsstunden
verzeichnet. Nur eine Note in der für solche Neben-
bemerkungen bestimmten Rubrik sagt, dass am 22.
Februar eine Kälte von — 371 R. (fast — 47°C.)
sim Anfange der eilfien Stunde (d. h, bald nach 10
Uhr Abends) aber nicht lange beobachtet seyt Die
folgende :
den 10. (22.) Februar Abends 2 Uhr 26! R.
4 ;, 27 ;
6 ,, 28
8 » 29; ,
40%: 30::;,
12146 1180
den 11. (23.) Februar Morgens 2 Uhr 39 R,
4, 291,
6 ” 28; »”
8 » 28 »»
10: rrt00S 108
12: ;, 29 5
und so fort in ziemlich gleichmässiger Reiïhe. Es hat
daher gar keine Wahrscheinlichkeit, dass auf eine
ganz kurze Zeit die Temperatur so bedeutend gesun-
ken war und dann wieder in ihren gewühnlichen
Gang zurück kehrte, Mit Ausnahme der Beobach-
tungen um 6 und 8 Uhr Abends, wo ein schwa-
cher Wind aus Norden wehte, ist für diese ganze
Zeit Windstille notirt und nur für 2 Uhr in der
Nacht und die folgenden Stunden noch hinzuge-
fügt, dass es vülhg still war. Da ich mir durch-
aus nichts denken kann, wodurch eine so plôtz-
liche und vorübergehende Erkältung bewirkt werden
konnte, und die Beobachtung auch nicht in die ge-
wôhnlichen Stunden fällt, so habe ich um so mebr
geglaubt, sie aus den Rechnungen überall auslassen
zu müssen. Unerwähnt wollte ich sie aber auch nicht
lassen, da vielleicht sich einst die Auflôsung dieses
physikalischen Räthsels finden wird, und das Phä-
nomen. jedenfalls der Beachtung der Physiker und
Meteorologen werth scheint. Ich kann nämlich nach
den Nachrichien , die ich über diese Beobachtung er-
halten habe, auch nicht glauben, dass man sich im
Ablesen irrte. Herr Ziwolka, den ich darüber be-
fragte, sagle mir, dass dieses kurze Uebermaass von
Kälte auch auf Mowaja Semlja grosses Aufsehen er-
regt habe, dass aber simmiliche beobachtende Off-
ciere (Pachtussow, Ziwolka und der Wundarzt)
sich von der Richtigkeit überzeugt hätten. Die nä-
hern Umstände sind folgende. Die Matrosen hatten
ein Dampfbad genommen, und einige von ïhnen
249
hatten sich, nach russischer Sitte, aus dem Bade
nackt in den Schnee gestürzt, um dann wieder ins
Bad zurückzukehren. Diese Uebung bei einer so grim-
migen Kälte, war auch den unter andern Verbält-
nissen an solchen Anblick gewühnten Officieren merk-
würdig. Herr Ziwolka ging also ans Thermometer ,
um zu sehen wie kalt es jetzt sey, und fand — 37:°,
Als er, in die Hütte zurückgekehrt, seine Beobach-
tung erzählte, behauptete man, dass er sich geirrt
haben müsste, und Pachtussow ging hinaus, um
sich selbst zu überzeugen. Von seiner Hand ist dann
auch die Anmerkung ins Tagebuch eingetragen. Ich
füge noch hinzu, dass nach Allem, was ich erfahren
habe, Pachtussow ein sehr genauer und zuverlässi-
ger Mann gewesen seyn muss. Aufmerksam gemacht
auf die schnelle Zunahme der Kälte, beobachteite man
bald wieder (leider habe ich versäumt zu fragen, wie
viele Zeit verflossen war), und fand nun nicht mebr
als — 30° R.— Diess sind die Gründe aus welchen
ich nicht an einem Jrrthum im Ablesen glauben
môchte. Wenn ich von der andern Seite eben so
wenig glauben kann, dass in der That die Luft in
ganz kurzer Zeit während einer Windstille um 7;° R.
sich abkühlen kann, so habe ich doch vergeblich
nach einer Erklärung gesucht. Wäre ein Quecksilber-
thermometer gebraucht worden, so würde man an
das Gefrieren desselben glauben, aber alle Môglich-
keiten, an die ich gedacht habe, das Herantreten
eines vom Bade dampfenden Menschen, die zu grosse
Nähe der Laterne, mit der man im Winter beob-
Achtete — die zufällige Annäherung eines Stückes
Eis, würden eher eine plôtziche Erwärmung des
Weingeistes erwarten lassen. Sollte aber in der That
auf eine mir unverständliche Weise eine plôtzliche
Wärmestrahlung aus den Thermometern erregt wer-
den kônnen, so werden offenbar die Thermographen
solche zufällige Abkühlungen notiren. Deswegen musste
diese Erfabrung für künftige Beobachtungen im Nor-
den notirt werden.
Es kommen freilich auch sonst noch plôtzliche
Veränderungen der Temperatur in unsern Tagebü-
chern vor, aber unter ganz andern Verhälinissen.
Am 28. Januar stieg das Thermometer von 10 Uhr
Abends bis Mitternacht von — 24° R, auf — 14°R.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
250
Allein eine Windstille die 24 Stunden geherrscht
batte, wurde plôtzlich von einem hefligen SSO. un-
terbrochen, der früher heitcre Himmel wurde mit
Wolken überdeckt und als es nach 10 Stunden still
wurde, fiel die Temperatur auch wieder unter — 20°R.
Geringe Schwankungen kommen unter ähnlichen Um-
ständen ôfter vor. Im Allgemeinen finde ich aber die
plôtzlichen Veränderungen in diesen Tagebüchern sel-
tener, als ich nach Scoresby's Nachrichten aus der
Grônländischen See erwartet hätte.
Ich komme nochmals auf die grosse Kälte des Mär-
zes in der Felsen-Bay zurück. Geht man die einzel-
nen Tage durch, so ergiebt sich, dass eine anhal-
tende gleichmässige Kälte in dem ersten Drittheil
dieses Monats ihm die überwiegend niedrige mittlere
Temperatur gegeben hat. Eben so wird die niedrige
mittlere Temperatur des Februars an der Westküste
durch anhaltende Kälte in den letzten Tagen dieses
Monats erzeugt. Ob dieser Zeitunterschied der grôss-
ten Kälte an beiden Orten bleibend ist, lässt sich
aus zweïjährigen Beobachtungen nicht einmal mit ei-
niger Wahrscheinlichkeit abnehmen, Allein, wer er-
innert sich hierbei nicht, dass die Berechnungen von
Brandes eine Abnahme der Temperatur oder wenig-
stens ein Anhalten in der Zunahme derselben wäh-
rend der zweiten Hälfie des Februars oder dem An-
fange des Märzes für ganz Europa gezeigt haben ?
Brandes konnte sogar nachweisen, dass die kalte
Periode in den südlichern und westlichern Gegenden
unsers Welttheils minder erheblich wirkt und später
eintritt als im Norden und Osten, wo sie viel an-
haltender ist, so dass sie in Moskau und S/. Peters-
burg ihre Culmination in der ersten Woche des Mär-
zes erreicht. ,, Eine so merkwürdige, durch alle Be-
obachtungsreihen aus ganz verschiedenen Jahren be-
stätigte Erscheinang, sagt Brandes, muss eine allge-
meine und jährlich wiederkehrende Ursache haben (*).“
Er sucht sie in der Gegend des asiatischen Eismeers
und unsere Tagebücher scheinen deutlich nachzuwei-
sen, dass wir in Vowaja Semlja dieser Ursache viel
näher sind, als im übrigen Europa, môgen wir un-
sere Tagebücher einzeln durchgehen oder das Mittel
(*) Brandes, Beiträge zur Witlerungskunde S, 15,
251
BULLETIN SC
IELNTIFIQUE. 252
om,
aus beiden Reiïhen nehmen; denn die letzte Columne | diesen Gegenden durch ganz Europa fühlbar wird ,
wnsrer ersten Tabelle zeïgt deutlich, dass die Zeit
des - Ueberganges vom Febrüar in den März fälle.
Weniger einleuchtend ist die Vermuthung über die
Ursache selbst, die Brandes mittheilt, das. Anfge-
hen der Sonne nämlich für diese Gegenden. Sollte
nicht vielmebr dadureh die Temperatur der Luft am
Schlusse des Februars am kältesten werden, dass um
diese Zeit der grôüsste Theïl des Eismeers mit einer
Eisdecke überzogen ist? Wenigstens scheint es ein-
leuchtend , dass die Luft über dem Eismeere so lange
nicht das grôsste Maass von Kälte zeigen kann, als
noch bedeutende Theile des Meeres offen sind (*).
So bald das Meer mit Eis überall bedeckt ist,
werden auch wohl weniger Dünste in die Luft auf-
genommen und bei mehr heïterem Himmel wird die
Strablang sich vermehren. Freilich ist hiermit noch
nicht erklärt, warum die Temperaturveränderung in
Westkiüste.
Monate.
Wabres
Mitiel.
Januar
Februar
März
April
Mai
Juni
Juli
Auoust
September
October
November
December
ES
& D
[#11
[I FHFFFFF FI
O1 ù GE © UT RH
Man erkennt aus dieser Uebersicht, wie sehr in
diesen Gegenden die Beréchnung der mittleren mo-
(#) Ich war begierig zu erfahren, wie sich dieses Verhältniss in!
Archangelsk zeigen würde, Herr Capitain Reinecke hate die Güte,!
mir ein sorgfäliges daselbst geführies meteorologisches Tagebtüch vom!
Jabr 1885 milzutheilen, Ich fand in demselben aber die Kälte des
Decembers so überwiegend, dass dagegen eine Ahbküblung im An-
: fange des Februars und eine zweite beim Uebergange des Februars
in den März ganz unbedeutend erschien. Es fehlt mir an hinlängli-
chen Materialien um zu bestimmen, ob dieser Gang ein gewühnli-
cher oder abweichender war. Doch wird es aus Temperaturangaben,
was durch vorherrschende nordëstliche Richtung der
Winde wahrscheinlich bewirkt wird.
Auf beiden Standürtern kam kein Monat vor, üin
welchem es nicht :wenigstens einmal gefroren-hätte.
Dagegen war in der felsen - Bay vom 19. October
bis zum 24. Mai anhaltender Frost ohne irgend eine
Unterbrechung durch Thauwetier, In der Wesimün-
dung von Matolschkin - Schar währte der Frost ohne
Unterbrechung: nur vom: 24: October bis zum. 21.
März. In der nachfolgenden Tabelle stelle ich für
jede der beiden Stationen die hôchste-und niedrigste
Temperatur jedes einzelnen Monats zusammen, und
füge das daraus berechnete Mittel so wie das wahre
Müittel hinzu. Ich habe aber für die Maxima und
Minima die Angaben in Réaumurschen Graden bei-
behalten , weil sie übersichtlicher sind.
Ostküste.
Maximum. | Minimum,
FIEF TI
natlichen Temperatur aus dem hôchsten und miedrig-
sten Stande des Thermometers während eines Monats
von der Währheit abweicht. Wir würden durch die
Berechnung aus den Mazximis und Minimis in den
meisten Monaten die Temperaturen sehr viel niedriger
die sich! in Richter's Versuch einer: medicinischen Topographie vôn
Archangelsk finden, und die freilich nur die hüchste und niedrigste
Temperatur jedes Monats angeben, wabrscheinlich, dass in den
meïsten Jahren der Januar der kälteste Monat ist, viel seltener der
Februar,
255.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
aa
gefunden haben, und die mittlere Jahrestemperatur ,
auf diese Weise berechnet, würde für die Südost-
spitze beinahe — 11° betragen (*). Der Grund kônnte
wohl darin liegen , dass je weiter man nach Norden
vordringt, um so mehr jeder Wind erwärmend
wirkt. Mit Ausnahme der wenigen Sommerwochen ,
sind die Windstillen erkältend. Sie also bestimmen
die niedrigsten Stände der Temperatur, während von
der andern Seite, je weiter wir uns den Kältepolen
nähern , um so mehr alle Winde erwärmend wirken.
Die erwärmenden Momente halten also viel länger an
als die erkältenden und wirken daher mehr auf die
wabre mittlere Temperatur ein.
Unsere Tabelle macht auch anschaulich, dass die
grôssten Temperaturdifferenzen nicht in die Sommer-
monate fallen, wie in den mittleren Breiten. Ganz
umgekehrt zeigt der lange Polartag die geringsten
Schwankungen , und diese Gleichmässigkeit hielt we-
nigstens in dem Jahre, aus welchem wir Beobach-
tungen besitzen , in der Fe/sen-Bay bis zum Septem-
ber an, und war daselbst, mit Ausnahme des No-
vembers, am stärksten in den dortigen Wintermona-
ten , Januar, Februar und März. An der Westküste
war’ dasselbe Verhäliniss veränderlicher ; obgleich im-
mer in den Sommermonaten die geringsten Differen-
zem sind, Um zu untersuchen , ob in diesen Diffe-
renzen der einzelnen Monate im hôhern Norden eine
Regelmässigkeït sich erkennen lasse, habe ich aus
den, dreissigmonatlichen Beobachtungen von Ross in
Boothia die monatlichen Differenzen aufsesucht, und
aus diesen für jeden Monat wieder die mittleren Dif-
ferenzen gezogen. So erhielt ich folgende Werthe in
Fahrenheïtschen Graden ausgedrückt, aus welchen
mit Bestimmtheit hervorgeht, dass die Temperatur-
unterschiede im Somméer am geringsten sind, im
Herbsté rasch zunehmen, im Wintér wieder kleiner
werden, um endlich im Frühlinge wieder zu wachsen.
Der November zeigt auch hier die grôssten Differen-
zen und zwar in allen drei Jahren fast dieselben.
(*) Mehr Béispiéle finden sich in E, Méyex’s Plantue Labrado-
ricae , Lips. 1830.
Temperaturdifferenzen
im Januar 45°: 62°: 47°; Mittel: 47° F.
5» tFebruarx 48:53; 321; 5 7 7 le.
» März 62; 42}; 441; F1 sa",
» April 624% ‘55: 1 58, »
» Mai 20: 1,52; » 20
» Juni 36; 38; » 37 ”
, Jul 38; 18; », 28 »,,
» August 255 = GO S 275.»
» September 38; 30; 5 S4 »
October 40}; 36; 52: » ne
», November 63; 63; 62; æ 65
» December 29; 53; 40; 5 Ms
Da ganz offenbar diese Temperaturdifferenzen der
eimzelnen Monate sich nach dem Wechsel von Tag
und Nacht richten, so darf man annehmen, dass
unter dem Pole, in der Mitte der Polarnacht, und
besonders in der Mitte des Polartages, geringe Schwan-
kungen in der Temperatur seyn werden.
—
VOYAGE SCIENTIFIQUE.
3. EXPÉDITION POUR TROUVER LA DIFFÉRENCE DE
NIVEAU ENTRE LA MER NOIRE ET LA MER
CasPiENNE (Voir Bull. sc. I. N, 10).
Rapport fait à l'Académie dans sa séance du 7 avril 1837.
par M. STRUVE,
Die Ausfihrung, diéser wichtigen Arbeit wurde von
der Akademie den Herren Georg von Fuss, Astro-
nomen der Pulkowaer Sternwarte, Magister Alexius
Ssawitsch aus Moskwa und Georg Sabler, Gehül-
fen. der Dorpater Sterawarte, anvertraut; mir übertrug
sie die Entwerfung der Instruction, so wie eine fort
gehende Leitung der Arbeit, in so weit solche durch
bricfliche Verbinidung mit den Astronomen môglich ist.
Durch die erstén aus Stayropol uuter dem 22. (10.) Fe-
bruar 1857 eingesandten, vollständigen Berichte der Rei-
senden bin ich, nun-in den Stand gesetzt, der Akademie
Rechenschaft über das zu! geben, was im Jahre 1836
für diese Unternehmung gearbeitet worden ist, wrobei
ich einiges über die Hülfsmittel und den Plan der Ar-
beit voraussende,
Verzeichniss der Instrüumente und Apparate :
1. Ein grosses Universal-Instrument von Ertel, mit
einem horizontalen Kreise von 13 Zoll Durch-
meésser, einem verticalen von 10 Zoll. Das Fern-
rohr hat 18 Zoll Brennweite und 21 Linien Oeff-
nung.
2. Zwei achtzollise astronomische Theodoliten von
Ertel, mit Fernrôhren von 13 Zoll Brennweite
und 13 Linien Oeffnung.
3. Ein kleines Universal - Instrument mit Kreïisen
von 6 Zoll Durchmesser und Fernrôhren von 9
Zoll Focallinge und 9 Linien Oeffnung, das
obere excentrisch.
4. Ein tragbares Passagen-Instrument von Ertel,
mit gebrochenem Fernrohr von 18 Zoll Focal-
länge und 21 Linien Oeffnung.
5. Drei Chronometer, Hauth N.11, Kessels IN. 1290
und 1294, von denen der zweite nach mittlerer,
die andern nach Sternzeit | gehen.
6. Sieben Reise -Barometer.
7. Normalmaasse, Messkette, Messschnüre, Stangen-
zirkel u. s. w.
8. Zwei Fernrühre.
9. Hülfsapparate verschiedener Art, Reservelibellen,
Lampen u. s. w.
Ein Spiegélkreis von Ertel nebst künstlichem
Horizonte.
Durch diese , Apparate,ist die Expedition mit _allen
Hülfsmitteln versehen, welche zur vollständigen Errei-
chung aller im Plane derselben liegenden Zwecke er-
forderlich sind.
Vor der Entwerfung der Instruction musste erôrtert
werden, auf welcher Linie das trigonometrische Nivel-
Auf jeden Fall war
hierzu ein môglichst ebenes Terrain zu wählen, da die
trigonometrische Hôhenbestimmung über einem gleich-
artig geformten Erdboden eine genaucre ist, als wenn
derselbe bedeutende Unregelmässigkeiten darbietet, Es
konnte also die kürzeste Linie zwischen beiden Meeren
von Poti nach einem zwischen Derbent und Kisljar in
der Mitte liegenden Küstenpuncte des Caspischen Mee-
res, auch wenn sie sonst practicabel gewesen wäre,
nicht gebraucht werden. Die Steppe auf der Nordseite
des Kaukasus bot dagegen die vortheilhaftesten Verhält-
nisse dar. Auf ihr konnte unter zweien Verbindungs-
linien ausgewählt werden. Die eine, vom Asowschen
Meere längs dem Manytsch zur Kuma gehend, ist die
kürzere. Ihre Verfolgung wäre deswegen wünschens-
werth gewesen, weil hier wahrscheinlich die ehemalige
10.
lement ausgeführt werden sollte.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
Verbindung der beiden Meere zu suchen ist. :‘Aber
triftige Gründe stellten sich der Wahl dieser Linie ent-
gegen, die Schwierigkeit der Subsistenz in einer sehr
schwach bewohnten, oft üden und wasserleeren Ge-
gend, und die Môglichkeit, dass morastige Niederungen
der Fortführung der Arbeit in der ôstlichen, wenig er-
forschten Hälfte hinderlich würden. Fine zweite Linie
führt dagegen vom Asowschen Meere über Stawropol und
Mosdok nach Kisljar lings einer mit Wohnplätzen, d.
h. Stationen, Dürfern und Städten, besetzten Poststrasse,
und gewährt so den wesentlichen Vortheil des leichten
Unterhalts der Expedition während der ganzen Dauer.
Beide Linien sind durch die Form der Bodenfläche
fast gleich für die bequeme Ausführung der Operatio-
nen geeignet; aber die zweite reizte durch die Hoff-
nung, der Arbeit eine wichtige Ausdehnung zu gewin-
nen, indem von ïhr aus die Bergspitzen des Kaukasus,
die in bald grôsserer, bald geringerer Entfernung -ge-
sehen werden, in die Verbindung aufgenommen wer-
den kôünnen. — Den Reisenden bliéb die Wahl zwi-
schen ,beiden Linien anheimgestellt. Sie entschieden
sich späterhin nach den in Neu-Tscherkask eingezogenen
Erkundigungen, so wie nach einer vorläuñigen Berei-
sung der ganzen zweiten Linie, einstimmig für diese.
Die Instruction setzte den Reisenden den mehrfachen
Zweck ïhrer Unternehmung fest, nämlich :
1. die Bestimmung des Hôhenunterschiedes der bei:
den Meere durch eine mit hôchster Genauigkeit
ausgeführte geometrische Operation, als Hauptzweck:;
2. die trigonometrische Aufnahme der ganzen Ope-
rationslinie, so wie aller von derselben sichtbaren
wichtigen Puncte, in geringerer und grôsserer Ent-
fernung ; s |
3. die astronomische Bestimmung der geographischen
Laäge der Endpuncte der Operation und einiger ge-
eigneter Zwischenpuncte ;
4. die Beobachtung der Richtungen und Zenithdistan-
zen der von Zeit zu Zeit sichtbaren kenntlichen
Spitzen, des Kaukasus, des Elbrus, des Kasbecks,
und anderer , damit aus ihnen mit Zuzichung der
Data, welche die. Operationslinie gewährte, die
geographische Lage und die Hôhe der Gebirgs-
spitzen môglichst genau bestimmt werde;
5. Die Vergleichung der Resultate des geometrischen
Nivellements mit denjenigen Hühenunterschieden,
welche während der ganzen Zeit fortgesetzte Ba-
rometerbeobachtungen an beiden Meeren und die
im Lauf der Arbeit auf der Linie selbst beobach-
teten Barometerstände gewähren vwrürden.
Wenn zwischen zwei Puncten, deren Hôhenunter-
schied bestimmt werden soll, eine Fläche liegt, die, wie
die Steppe, der geometrischen Kugeloberfläche sehr
nahe kommt, so wird die Form der verbindenden Drei-
ecke nicht, wie bei den meisten grüsseren Vermessun-
gen, von den zufälligen natürlichen oder künstlichen
Hervorragungen bedingt, sondern sie lässt sich so wäh-
len, dass die Dreiecke nahezu einer mathematischen
Norm entsprechen. Hiernach ist folgende ideelle Nor-
malform der auszuführenden Operation entworfen. In
Entfernungen von 6 Wersten (3000 Saschen — 21000
Russische oder Englische Fuss) werden 14 Fuss hohe
Signalstangen érrichtet, welche am obern Ende Platten
von Eisenblech tragen, mit weissen runden Visirmar-
ken auf schwarzem Grunde von beiden Seiten.. Die
Grôsse der Marken muss so gewählt werden, dass ihr
scheinbarer Durchmesser die Breite der horizontalen
Visirfiden in dén Fernrôhren etwas übertrifft, wo-
durch die Visirung auf die Mitte durch Bissection der
Marke den hôchsten Grad der Sicherheit gewinnt.. P:,
P3,,,, seien die so bezeichneten Hauptpuncte. In der
Mitte jeder Hauptlinie P*P# TT vrerden zwei hôlzerne
starke Dreifüsse in #* und 2" so aufsestellt, dass ihre Ver-
bindungslinie, von 290 Saschen — 1400 Fuss Länge,
mit der Hauptlinie einen rechten Winkel mackt und
von ihr in gleiche Hälften getheilt wird. Die Linie
AnB" ist die Grundlinie und wird jedesmal gemessen.
Durch die Beobachtung der horizontalen Winkel} in
A", 8" und in ?* sowohl als P2 +: ergeben sich alle
horizontalen Distanzen mit hinreichender Sicherheit,
Da nämlich die Linie 42" von beiden P aus unter
einéem Winkel von 736 geschen wird, so müssen die
grôsseren Distanzen, in so ferne sie.auf der Winkel-
messung beruhén, in jedem der Dreiecke nahezu auf
5:550 der Länge genau bestimmt werden, vwenn die
Winkel in 24 und P*#1 mit der Genauigkeit einer
Secunde gemessen werden, der man sich, bei einem so
vorzüglichen Instrumente wie das grosse Universalin-
strument, in kurzer Zeit hinlänglich nähérn kann: Der
Gebrauch von Grundlinien, die im Verhältniss zu de-
nen aus -ilmen unmittelbar zu bestimimenden Seiten sehr
klein sind, kann in der Geodäsie aus zwiefachen Ur-
sachen vorkommen. Zuerst wenn die ôrtlichen Ver-
hältnisse die Messung: grüsserer Linien nicht gestatten
und zugleich eine :Verbindung mit schon bekannten
Dreiecksseiten unmüglich ist. So hatte ich im Jahre
1818 bei der trigonometrischen Vermessung Livlands
eme Veraulassung die, 200 Werst von einander ent-
fernten, Städte Riga und Pernau durch eine Reihe ge-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
trennter, an der Meereskiïiste liegender Puncte, in Ver-
bindung zu setzen, zwischen vwelchen. jedes Mal zur
Besimmung der Entfernungen eine eigene kleine Grund-
linie gemessen wurde, wobei das Azimuth jedes nach-
folgenden Punetes vom vorhergehenden die Verbindung
der einzelnen Linien zum Polyÿgone darbot. Längs der
ganzen Kiiste des Meeres zog sich hier nämlich ein so
breiter Waldstreif, dass einer Verbindung der Kiüsten-
puncte mit den Dreieckspuncten im Innern des Lan
des auf der ganzen Ausdehnung fast unüberwindliche
Dass
Falle die Genauigkeit der gewonnenen Entfernungen
Hindernisse entgegenstanden. in einem solchen
eine desto, geringere: ist, je weiter Grundlinien und zu
bestimmende Entfernungen von der Gleichheit entfernt
sind und je .unvollkommnere Hülfsmittel zur Winkel-
messung angewandt werden, versteht sich. Ich fand
mich damals veranlasst, :da die Zvvischenpuncte sehr
nahe in der Richtung des Meridians lagen, zur Con-
trolle die astronomisch bestimmten Polhühen derselben
zu gebrauchen , und erhielt: so eine yüllige Zuverlässig-
keit der ausgeführten Operation. Ein;zweiter Fall des
Gebrauchs sehr kleiner Grundlinien tritt ein, wenn der
Zweck der auszufiüihrenden Messung keine sehr genaue
Bestimmung der horizontalen Entfernungen . heischt.
Dieser Fall findet bei unserer Operation statt, in s0
ferne durch dieselbe nur die Hüôhenunterschiede der
aufeinander folgenden Zwischenpuncte und zuletzt der
beiden Meere abgeleitet werden sollen. Die, Mes-
sung einer eignen kleinen Grundlinie zwischen je zwei
auf einanderfolgenden Haupipunkten ?" und Pa 1 ge-
währt überdies den wesentlichen Gewinn, dass das
ganze Operationsterrain schmä.er wird, als wenn man
von einer grossen Grundlinie aus durch gleichseitige
Dreiecke fortschreitet.. Alle Bewegungen der Bcobach-
ter und der Apparate werden nahezu in eine Linie ge-
bracht und sind dadurch bedeutend erleichtert. Ist aber
eine Basismessung im Verlaufe einer Operation über
100 Mal vorzunehmen, so muss vor allem eine Methode
der Messung angewandt werden, nach welcher sie durch
einen leicht zu bewegenden Apparat jedesmal in kurzer
Zeit mit hinreichender Genauigkeit ausseführt wrerden
kann. Eine solche Methode ist in der Gradmessung in
den Russischen Ostseeprovinzen Band II. p. 7 angedeu-
tet und wiederholt angewandt worden, namentlich bei
der Hülfstriangulirung in Hochland, p.258. Sie besteht
darin, dass über der ganzen zu messenden Linie eine
Schnur von hinreichender Siärke über Stäbe, die etwa
100 Fuss von einander abstchen, ausgespannt und an
den Enden stark in der Erde befestist wird, lings wel-
*+
259
ete 0 Ses
cher Schnur die eigentliche Messung mit einer hélzer-
nen Messstange ausgeführt werden :muss. Die Ucber-
gänge der Schnur über die Stäbe liegen alle durch Ein-
visirung in einer graden Lainie und bei ebenem Boden
in bequemer Hôühe von etwa 4 Fuss. Die Senkungen
der Schnur zwischen den Stiben werden an einem
Zollstock gémessen und ihr sehr geringer Einfluss in
Rechnung gebracht. Zur eigentlichen Messung dient
eine hülzerne, mit Oclfarbe überzogene Stange, auf
welcher die Länge von 2 Saschen — 14 Fuss durch
Striche auf Messingplatten verzeichnet wurde, ahgctra-
gen mit dem Stangenzirkel vom Normalmaass. Indem
die Messstange an die Sclinur gehalten wird ohne diese
aus ihrer Lage zu bringen, ist es môglich, die Länge
von 2 Saschen durch feine mit dem Federmesser gezo-
gene Striche von der Stange auf die Schnur zu über-
tragen. Wie verfahren wérden muss, um bei dieser
fortsesetzten Uebertragung eine grosse Genauigkeit der
Messung zu erhalten, giebt die Erfahrung bald an, und
zugleich gewinnt man die Ueberzeugung, dass man auf
diese Weise eine Linie mit emer Genauigkeit von ;545%
messen kann, und zwar so rasch, dass, wenn die Schnur
schon ausgespannt ist, die 1400 Fuss in ohngefähr einer
halben Stunde gemessen werden. Es ergiebt sich nach
allem, dass aus diesen Grundlinien bei hinlänglicher
Schärfe der Winkelmessung an den Hauptpuncten, sich
alle Entfernungen mit einer Genauigkeit von ;3455 er-
mitteln lassen. Diese ist nun nicht nur für alle Hôhen-
bestimmungen mehr als hinreichend, sondern auch für
eine genaue geodätische Aufnahme der ganzen Opera-
tionslinie. Die Endpuncte derselben umfassen einen Bo-
gen von 9 Längengraden. Ein Fehler von ;5453 kann
für die ganze Ausdehnung cine Unsicherheit von nur
3 Längensecunden oder 0",2 in Zeit erzcuger.
Es ergicbt sich hieraus, dass für die Erreichung des
zweiten Zwécks, der trisonometrischen Aufnahme, zu
den Messungen, die das Nivellement erforderté, nur
noch hinzuzukommen brauchen 1) die Messung des in
jedem Hauptpuncte P" stattfindenden horizontalen Win-
kels zwischen dem vorhergehenden und nachfolsenden
Hauptpuncte, zwischen P*' und P"; 2) die astrono-
mische Bestimmung des Azimuts irgend einer Hauptlinie
des Polygons, oder besser mchrerer derselben, um die
für den Forigang der Messung wünschenswerthe Con-
trolle zu gewinnen.
Für den Hauptzweck der Operation, die Hühenbe-
stiimmung der beiden Mecre, ist aber das bei weitem
wichtigste Element, welches die Beobachtung zu liefern
bat, in den Zenithdistanzen der Signale enthalten. Zur
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
Messung der Zenithdistanzen: sind drei Instrumente be-
stinmt, das grosse Universalinstrument ‘und die beiden
Theodoliten, alle so! eingérichtet, dass die unverrückte
Stellung des ruhenden Vertikalkreises gegen die senk-
rechte Linie durch eine unmittelbar an dessen . Peri-
pherie angeklemmte empfndliche Wasserwage geprüft
wird. Es war wünschenswerth, dass die Operation so
gcführt werde, dass alle Hôhenunterschiéde sich auf
mehrfache von einander unabhängise Weise ableiten
lassen. Die Hauptschwierigkeit der geometrischen H5-
henbestimmung dicgt in dem schwer zu bescitigenden
Einfluss der Strahlenbrechung. Diese kann eliminirt
werden, sowohl durch wechselseitige Zenithdistanzen,
die gleichseitig von 2 Beobachtern gemessen. werden,
als auch dadurch, dass von einem mittlern Standpuncte
aus, ein Beobachter für denselben Zeitpunct die Zenith-
distanzen zweier nach beiden Sciten gleichweit entfernt
liegender Signale misst. In beiden Fällen ist der, Hü-
henunterschied durch die Unterschiede der Zenithdi-
stanzen bestimmt, und die Refrartion verschwindet
gänzlich, wenn angenommen werden kann, dass die
Winkelerhebung der Tangente der Refractionscurve
über die Chorde für gleiche Entfernungen und unter
gleichen Umständen dieselbe ist. : Die zweite Methode
gcwährt den wichtigen Vortheil, dass mehrere, Beo-
bachter für sich gänzlich von einander unabhängige
Bestimmungen erhalten. Die erste erfordert zwei Be-
obachter um ein Resultat zu erhalten, gewährt aber
dann die Kenntniss der jedes Mal stattfindenden Strah-
lenbrechung. Die Instruction gab daher die Vorschrift,
so lange die Entfernungen nahezu von gleicher Grüsse
gewählt werden künnen, die Bestimmung der Hühen-
unterschiede vorzugsweise von mittleren Slandpuncten
zu machen; so wie aber durch ürtliche Verhältnisse sehr
ungleiche Entfernungen eintriten, die Methode der
wechselseitigen , gleichzeitigen Zenithdistanzen anzu-
wenden. - Ist die Operation z. B. bis in die Gegend
von P® fortgerückt, und in den Morgen- und Mittags-
stunden die Messung der Grundlinie 4° B° so vie aller
erforderlichen Horizontalwinkel abgemacht, so werden
in den Nachmittagsstunden, wenn die Zeit der ruhigen
Bilder eintritt, welche für ‘die Messung der Zenithdis-
tanzen die günstigste ist, die drei Beobachter sich so
aufstellen, dass sich gleichzcitig F in 4° mit dem einen
Theodoliten befindet, S in B5 mit dem andern Theodo-
liten und in P5 mit dem Universalinstrumente. In
AS werden die Zenithdistanzen von P° und P7, im Bs
die von PS und P°, in P° aber sowohl die von Pund
Po als auch von 4°, B° und 4°, B° gemessen. Essist
261
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
262
———_—_—_—_—_—_—_—_———
einleuchtend wvie aus einer in ‘dieser Art fortgesetzten
Operation sich die Hôhenunterschiede ‘auf eine mannig-
fache Weise ergeben und dass sie beide Methoden in
sich vereinigt, ja dass, wenn von P®'aus, noch frühere
P, etwa P#und P5, sichtbar sind, sich noch neue und
sicherere Bestimmungen der jedesmaligen Refraction er-
geben.
Die erforderlichen Instrumente und Apparate waren
bald in Bereitschaft. Dié Akademie selbst besass meh-
rtre, andere wurden, unter der Bedingung der Erset-
zung durch neue, aufs bereitwilligste von dem Herrn
Viceadmiral v. Krusenstern und dem Hrn. General-
lieutenant v. Schubert aus den unter ihrer Obhut
stchenden Instrumentensammlungen hergegeben, meh-
reres konnte ich aus den Sammlungen der Dorpater
Sternwarte und dér Gradmessung Welle: Die Barome-
ter wurden vom Mechaniker der Akademie Herrn Gir-
gensohn sogleich in Arbeit genommen. Im Anfange
des Juni-Monats waren die 3 Astronomen und der
für mechanische Arbeïiten bei der Expedition engagirte
Mehanikus, Hr. Masing, mit fast allen Instrumenten in
Dorpat vereinist. Hier wurden auf der Sternwarte die
Instrumente untersucht und rectificirt, und ihre Ver-
packung für die eigentliche Operation zum Theïl be-
quemer eïingerichtet. Diese Veränderung betraf na-
mentlich die astronomischen Theodoliten. Für die grosse
Reise blieb ihre Verpackung ungeändert. Dann musste
aber das Instrument so zugerichtet werden, dass es bei
verticaler Stellung des Kreises, mit der Wasserwage an
demselben, auf éin Mal in den Packkasten mit Leichtig-
keit und ohne Zcitverlust hineingebracht und aus dem-
selben herausgénommen werden konnte.
Zuletzt wurde noch bei Dorpat eine Probearbeit aus-
geführt, durch welche die Beobachter mit der Messung
dér Grundlinie nach der angegchbenen Methode und mit
der Genauigkeit der Hôhenbestimmung, vonteiner mitt-
leren Station aus, durch Erfahrung bekannt werden soll-
ten. Auf dém flachen im Norden der Stadt gelegenen
Felde wurde cine Grundlinie 4B zwei Mal gemessen
und erst 778,97 Fuss dann 778,94 Fuss gefunden.
Zwci Sighalmarken waren in nahezu gleicher Entfer-
nung von der Grüundlinie aufgestellt, die eine an dem
Thufmé der Stérnwarte in P, die andere in 7 Werst
Entfernung, in P'. Die Winkeimessüng gab die Ent-
fernungen:
_ AP—11640,8 Fuss,
BP — 11985,0 Fuss,
AP* == 12064,2 Fuss,
BP* —12298,5 Fuss.
Vom Puncte Æ aus massen nun 5 Beobachter an drei
verschiedenen Tagen folgende Zenithdistanzen in den
günstigen Nachmittagstunden :
Zenithdistanz
von P: von P':
n.St, 50, Juni 69 97° 9,8 89°59° 2,9 Struve, bei bedeckier
ruhiger Luft ;
1. Juli 37 16,1 39 7,3 Preuss) bi bestindi=
57 11,0 39 1 :9Sablér( gem Sonnen-
schein und heftigem
Winde;
2. Juli 31 12,0 39 4,7Fuss ? beibedeckter
51 8,3 58 58, 1 SablerS luftu.schwa:
chem Regen.
Für jeden Beobachter, sind hier die beiden zusammen-
gehôrigen Zenithdistanzen vôllig gleichzeitig, weil in der
einen Lage des Kreises gegen die senkrechte Axe erst
nach P, dann nach P ',und in der andern erst nach P',
dann nach P gezielt wurde. In jeder Lage wurden
zwei Beobachtungen mit entgegengescetzten Bewegun-
gen der Micrometerschrauben gemacht. Es beruht also
jede Zénithdistanz auf 4 Einstellungen, An jedem der
beiden letzten Tage sind die späteren Zenithdistanzen,
bei welchen eine Zunahme der Refraction sich zeigt,
kleiner als die früheren. Die Differenzen der Zenithdi-
stanzen bieten aber eine merkwürdige Uebereinstim-
mung. Sie sind:
Abstand vom Miltel,
1 53,1 + 16
51,2 — 0,5
50,9 2 0,6
52,7 +412
49,8, L 179
Mittel 1 51,5
Diese Uebereinstimmung findet ,nun unter den ver-
schiedenartigsten atmosphärischen Umständen statt. Dass
bei der Beobachtung das Instrument gegen den Sonnen-
schein und gegen, den Regen |vüllig geschützt wurde,
Berechnet man.ymit dem Re-
fractionscoefficienten 0,084, der für die nachmittigigen
besten Bcobachtungszeiten sehr nahezu gültig ist, aus
den Zenithdistanzen ‘die Hühen so erhält man folgendes:
Hôhe über, # Hôhenunterschied Diferens vom Mitlel
versteht. sich von. selbst.
P Pr! Brbe
977,2 Zoll 917,0 Zoll 60,2 Zoll + 1,0 Zoll
933,0 913,9 - 5%. + A hott-
976,5 2 917,7 - 58/8 sis ir
975,7 - 91577" - 609 - 40,8
978,2 - 920,5 - 57,9 eu gere
Hiernach ist der wahrscheinliche Féhler einer Hôhen-
263 BULLETIN
differenz aus einmaliger Messung 0,65 Züll..und! der des
Mittels aus den 5 Bestimmungen 0,29 Zoll. Diese Sicher-
heit des Resultats lässt nichts zu wünschen übrig. Sie
beweist die Sicherheit der Beobachter, die zweckmäs-
sige Entfernung der Marken und ïhre vortheilhafte
Form, und vor allen die Brauchbarkeit und Trefflich-
keit der angewandten Instrumente. Sieht man die oben
gegebenen Abstände der einzelnen Unterschiede der
Zenithdistanzen vom Mittel — 151,5 als zufillige Beo-
bachtungsfchler an, so ergiebt sich der wahrscheinliche
Fehler der auf 4 Einstellungen beruhenden Zenithdistanz
eines Objects nur — 0”64.
heit ist vornehmlich der Güte dér angewandten am
Kreïse festsitzenden Libelle zuzuséhrciben, Alle Libéllen,
welche unseré Astronomen mitgenommen haben, ‘auch
die Reserven, sind mit Naphta (Schwefeläther) gefüllt.
Der Vorzug der Naphtalibellèen, vor den miît Alkohel
gefüllten, ist wegen des raschen und bestimmten Still:
stehens der ersteren, ein séhr erheblicher*).
Am 15 Julius 1836 verliessen die Réisenidén Dorpat,
und 14 Tage später Petérsburg, wo sie die 7 Barome
ter, einen der Chroünometér und das Durchgargsin=
Die Reise ging über
Diese merkwürdige Sicher-
strument empfangen hatten,
Moskwa, Charkow nach Taganrog.
wurden hier zurückgclassen, deren Becbachtung dem
Director Manné ‘und dém Lehrer der Mathematik am
Zwei Barometer
Gymnasio Fadejew übertragen wurde. Von Taganrog
gingen die Reïisenden nach Neu-Tscherkask, wo sie
am $f August cintrafen und von dem dasigen Ataman
Generalen Wlassow, alle Unterstützung für ihre Zwecke
gewährt erhielten, Da die Länge von Charkow und
Neu-Tscherkask durch die Arbeiten des Herrn Akade-
mikers v. Wisniewsky bestimmt ind und die Beob-
achter an diesen Orten sogleich Zeithbestimmungen
machten, so erhielten sie die freudige Gevvisheit, dass
der Gang der 3 Chronometer während der Reise von
2000 Werst fast gar nicht von dem frühér in Ruhe in
Dorpat und Pétérsburg beobachteten abgewichén war:
Die Instrumente waren alle ohne die geringste Beschä-
2. September
digung arigekommen. Schon am reiste Fuss
21. August
auf, dem nürdlichen Wege längs des Dons und der
Wolga nach Astrachan, wo wieder zwei Barometer auf-
*)-Mebhrére der Libellen waren noch mit Alkohol gefüllt, : Sie
wurden geleert und der Alkohol mit Naphtargewechselt.. Von
den früheren Naphtalibellen waren die-meisten verdunstet und
mussten nachgefüllt werden. - Ich schliesse jetzt die Glasrôhren
mit gereinigtem gänzlieh wasserfreien, nur durch Wärme flüssig
gemachten Fischleim und alles Verdunsten bat aufsehôrt.
SCIENTIFIQUE.
gestellt werden sollten. Diese übergab er dem in genauen
Barometerbeobachtungen schon seit Jahren erfahrenen
Hn. Apotheker Osse; und machte darauf die Rickreise
auf dem südlichen-Wege am Caspischen Meer, dann von
Kisljar, über Stawropol nach :Neu-Tscherkask. _. Der
letzte, Theil dieser Reise diente zur Untersuchung der
ganzen Operationslinie. Von Küisljar bis Naur ist der
Boden schwach ,wellig, von Naur bis Gcorgiewsk fast
eine geometrische Fläche, und die ganze übrige Kau-
kasische Linie so eben, dass sich nirgends der Messung
bedeutende Schwierigkeiten. entgegenstellen. Am 15 Sep-
tember var. der Reisende in Neu-'Tscherkask wieder
eingetroffen. Noch aber konnte die eigentliche Qpe-
ration nicht beginnen, weil eine Menge Vorbereitungen
erforderlich waren, welche, erst um die Mitte des Octo-
ber. Monats. ihr ÆEnde errcichten. Diese Zeit wurde
aber noch für den wichtigen Zweck benutzt die Polhôhe
und Länge svon Neu-Tscherkask, aufs genaueste,zu be-
stimmen, leztere durch. die, geraden Aufsteigungen des
(Mondes, und die so-begründete Länge durch die Chro-
nometer auf das Dorf Kagalnik zu übertragen, welches,
an der Mündung des Flusses gleichen Namens ins Meer
gelegen, den geeignetsten ;Anfangspunct der trigono-
mctrischen Arbeiten abgab. Eine steinerne Kirche hart
am Meere gelegen, gab die bleibende Bezeichnung die-
ses Anfangspunctes. Nachdem unsere Astronomen mit
allen Apparaten am 22 October in Kagalnik eingetroffen
waren, begann die Arbeit mit der Aufstellung eines
Signals unmittelbar am Wasser, und der ersten Basis-
messung! am .${ October. Wegen der Kürze der Tage,
des häufgen Regens und der immer schlechter wer-
denden Wege konnte die Arbeit aber nur langsam fort-
schreiten und musste grade nach einem Monate am
1. Dec.
19. Nov.
fahrbar: war. In dieser Zeit eines Monats fanden; sich
nun, nur 11 Tage, an welchen die Beobachtung der
Zenithdistanzen vorgenommen werden. konnte, und se
less sich die Operation nur 70 Werst weit bis zur
Kagalnizkaja Sianiza :fortführen, :d. h. kaum auf, den
zelinten Theil ihrer ganzen Ausdehnung. . Bedenkt man
abèr dass dieser Theil in der ungünstigsten Jahreszeit,
ineinem Monate gémacht wurde, so gewinnt man die
Hoffnung, im Laufe des Jahres 1837 die ganze Arbeit
#eschlossen werden, weil nun die Steppe un-
| vollendet zu sehen,, zumal da Operationen dieser Art
im Anfange weit langsamer gehen als späterhin, wenn
mannigfache Erfahrung.gesammelt und die so sehr für-
dernde. Uebung .gewonnen ist,
Vicl vrichtiger aber als die Betrachtung w ie viel gear-
264
De -— D Ash
beitet wurde, .ist die Frage wie die bisherige Messung
den an sie zu machenden Anforderungen und gehegten
Erwartungen entspricht. Die Antwort auf diese Frage,
begründet . auf. eine Untersuchung der eingesandten
Bcobachtungsjournale und der von den Astronomen
selbst schon vollständig duréhgeführten Berechnung, fällt
so -befriedigend aus, dass ich die Arbeit in ihrer
bisherigen Ausdehnung für eine hüchst gelun-
gene, ja jede Erwartung übertreffende erklä-
men muss.. Ich werde idies- durch eine genauere Erür-
terung des Geleisteten belegen:
Nachdem die jedes Mal erforderliche Recognoscirung
gemacht war, besorgte Herr Masing die Aufrichtung
der Signale an den Hauptpuncten P und an den End-
puncten der zuymessenden Basis, dem nürdlichen 4 und
dem südlichen B. , Die Basismessung vrurde von den
Herren Fuss und Ssawitsch gemeinschaftlich besoret.
Jede Grundlinie wurde, wenn-Zeit dazu war, zwei Mal
ings der Schnur mit der Stange gemessen, oder we-
nigstens ein Mal auf diese Weise, und ein Mal mit der
Kette, Fuss übernahm die Leitung der barometrischen
Beobachtungen, so wie er ja auch schon die Aufstel-
lung der bleibenden Barometer än beiden Meeren be-
sorgt hatte. Ausserdem beobachtete er mit dem Theo-
doliten I von den aufeinander folgenden südlichen Ba-
sispuncten B die Zenithdistanzén der nach beiden Sei-
ten zunächst gelegenen Hauptpuncte P. Ssawitsch
führte die Messung der horizontalen Winkel an den
Basispuncten mit dem kleinen Universalinstrumente aus,
und.bestimmte mit demselben, wenn:Veranlassung yvar,
das Azimut durch/Sonnenbeobachtung. Mit dem Theo-
doliten: II beobachtete rer auf den nôgdlichen Basispunc-
ten .A.die Zenithdistanzen dersbenachbarten P. Sabler
hatte das grosse Universalinstrument :zu seinem Ge-
brauche:: Mit,ihm. wurden,die horizontalen :Wiakel an
den, Hauptpuncten P, so wie, swwenn erforderlich, die
Azimute der Hauptseiten durch den: Polarstern ermittelt.
Der Hôhenkreis dieses Instruments gab die .Zenith-
distanzen der zunächst vorhergehenden und. nachfol-
genden Hauptsignale in P, so wie der an den südli-
chen Basispuncten B aufgestellten Marken. Es ergiebt
sich hieraus dass die Hôhenbestimmungen auf eigentlich
fünffache Art fortgehen; nämlich:
1. durch die Zenithdistanzen der P von, den Basis-
puncten 4 aus,
2. durch die Zenithdistanzen der P von den Basis-
punñcten B aus,
5. durch die Zenithdistanzen der ungeraden Haupt-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
.punete P, P3... von den geraden
mesen,
4. durch die der geraden Hauptpuncte P?, P#.,. von
den ungeraden P', P°.... gemessen)
5. durch die Zenithdistanzen der B von den Haupt-
puncten P aus gémessen.
Es würde zu weitläufg sein, hier die ganze Folge der
Hôhendiflerenzen und die daraus folsenden Erhebun-
gen aller Puncte über -der Mecresfläché zusimmen zu
stellen. Für die Hôhe der Signalmarke des letzten Haupt-
puncts P", der in der Nähe der Kagalnizkaja Staniza
am Flusse liegt, erhielten die Beobachter folgende fünf,
durch die angezeistéen Verbindungen géfundénen Wer-
the :
1331,8 Zol} Ru;s.
#329ÿ0 2'ilu
asso °C
13530 - -
1533,2 - -
Mittel 1332,10 Zoll Russ,
Eine vorläufige Vergleichung aller Hôhendifferenzen,
die auf verschiedenen Wegen gefunden, zeïigt, dass jede
Hôhendifferenz einer einzelnen Verbindung so genau ist,
dass bei einer Normalentfernung von 6:1Werst der
wahrscheinliche Fehler 1,2 Zoll beträgt, Hierbei ist
das verschiedene Gevvicht der einzelnen Verbindungen
noch nicht beachtet, sondern allen ein gleiches beigelegt
worden. Nach dieser Annahme findet sich für unser
obiges Mittel von 1352,10 Zoll, vweil es auf 5 Verbin-
dungen beruht, und die Entfernung vom Anfangspuncte
68 Werst ist, der wahrscheinliche Fehler 1,2. V2 1,8
Zoll, so dass also. die Hôhe des Signals .P” bis auf 2
Zoll genau zu erachten ist. Wirdhiernach die Genauig-
keit untersucht, welche, unter Voraussetzung dass die
Operation auf. gleich vollkommne Weise ; fortgesetzt
wird, für. die Hühenbestimmung der beiden-Meere zu
erwarten ist: so finden wir, bei einer Entfernung von
750 Werst auf der zu verfolsenden, Linie ;; den wahr-
scheinlichen Fehler 1,2. vie = 6,0 Zoll, in so ferne
derselbe von der Messung abhängig ist. Etwyas grüsser
wird der wirkliche Fehler werden vegen.,der unver-
meidlichen Unsicherheit über den mittleren Stand der
beiden, Meere. In Kagalnik haben unsere. Astronomen
sich, durch genaue Erkundigungen überzeugt, dass sie
von einem Wasserstande ausgingen, der, vom mittlern
nur wenig Zoll verschieden sein kann, Um aber in
Zukunft genauere Wata über den Stand, des, Meeres be-
BULLETIN
= <— qu te
no
SCIENTIFIQUE.
ESS
nutzen zu kônnen, haben sie die Hühen mehreérer fe-|ist, beweist die Uebereinstimmung der oben gegebenen
ster Punkte an der steinernen Kirche von Kagalnik mit
in ihre Operation aufgenommen, und ‘werden ‘am
Caspischen Meere eben so verfahren. : Auf ähnliche
Weisé ist von ihnen beim Schluss ihrer Arbeit des
Jahrs 1836 die Hôhe des Signals P' auf ein festeres
Endsignal und auf mehrere Puncte der Kirche der
Staniza übertragen worden, auch durch eine kleine Ne-
benoperation die Hühe. des Kagalnikflusses bei der Sta-
niza, an der Stelle, wo die Poststrasse über ihn geht,
zu 751,2 Zoll — 62,6 Fuss ermittelt worden. Im Laufe
der Operation sind ausserdem noch ,die Hühen der Kir-
chen der Dürfer Nicolajewka und Nowo-Batajewsk als
Fixpuncte mitgenommen.
Es lässt sich fragen,in wie Weit es müglich war, die
Dreiecke in der Ausführung, der aufgestellten Normal-
form zu nähern. Der Bedingung, dass die Basis 4"P”"
die Hauptlinie P“P“#3 in zwei Theile schneide, ist im
Ganzen sehr nahe genügt worden, wenn die erste Li-
nie P:P? ausgelassen wird. Auf dieser wurde auch
der Hühenunterschied durch gleichzeitige reciproke Ze-
nithdistanzen .‘ermittelt, . Die mittlere Entfernung der
übrigen .P ‘ist 24760 Fuss, fast genau 7 Werst; und jede
Linie wurde von der Basis so geschnitten, dass diese
im Mittel nur um 750 Fuss von dem Halbirungspuncte
worbeiging. Bezeichnet JH die Unsicherheit des H5-
henunterschiedes, der aus ‘einer Unsicherheit des Re-
fractionscoefficienten de hervorgeht ; so findet sich aus
diesen Datis für die Entfernung. von 7 Werst, d'H—
—21,6.de; bei den, yon der. Basis ausgemachten Bestim-
mungen.. :Setzt man de 0,02, so vwäre di] 0,45
Zoll, ‘eine sehr unbedeutende Grüsse , weil sie einem
Fehler von 0”,2 in den Zenithdistanzen entspricht.
Dagegen findet es sich, dass die auf einander folgenden
Hauptseiten P°P5, P5 P* u. s. w. schr bedeutend ver-
schieden genommen sind, indem im Mittel jedes P”
üum 3200 Fuss von dem in der Mitte zwischen P"—"
und P#"#? lJiégenden Puncte absteht. Es würden da-
her in den aus den Verbindungen 5, 4, 5 hervor-
gehenden Hôhenunterschieden die Refractionen einen
vielleicht nicht unbedeutenden Einfluss äussern, wenn
es nicht gelungen wäre, den Refractionscoefficienten aus
den gleichzeitigen Zenithdistanzen der entfernteren Sig-
nale und Kirchthürme, die noch sichtbar waren, aufs
vortheilhafteste zu erkennen. Es war hierfür ein Vor-
theil, dass die Hauptsignale P, mit Ausnahme der bei-
den ersten und des letzten, alle auf den sich um 2 bis
3 Saschen erhebenden Kurganen errichtet worden, und
so aus grôsserer Entfernung noch sichtbar blieben. Mit
vrelchem Erfolge die Refraction unschädlich gemacht
5 Werthe der Hôhe von P" und die auf der Verglei-
chung aller Hôhenuñterschiede begründete' Bestimmung
der übrigbleibenden wahrscheinlichen Fehler.
Dass auch in Bezug auf die horizontalen Relatio-
nen der Puncte, die bisherige Operation einen aus-
gezeichneten Grad: der Genauigkeit, darbietet , : ergiebt
sich aus der Summe der drei! Winkel eines jeden der
19: Dreiecke von Æ'B'P? an bis 41°B'° PAT, Die: Win-
kel an den Grundlinien sind. mit dem kleinèn..sechs-
zolligen Instrumente gemessen, dessen beiden Verniere
10” angeben, aber eine Schätzung bis auf 2” zulassen.
Jeder Winkel ist nur in einem Satze, aber in beiden
Lagen des excentrischen Fernrohrs gemessen , beruht
also auf zwiefachen Einstellungen und Ablesungen. Auf
eben die Weiïise wurde an den Hauptpuncten selbst mit
dem grossen Universalinstrumente beobachtet. Die ge-
fundenen Summen der Winkel:sind : s
| |
180°0° — 0,3 180°0 —,274 7
17 31029 at BUT . x
+ ,9,2 + 0,2
-n 254 +:9,5
+ 06 Eeagr
== HD +08 1
+ 77,5 = "m6
+ 11,6 + 2,4
+. 6,1 +, 64
L Ai
Da dér sphärische ÆExcess bei so kleinen PDreiecken
vernachlässist werden karin:'so findet sich hieraüs der
wahrscheinliche Fehler einés Dreïiecks 3,9. Bei der
Ausgleichung ist den ‘Winkeln an den Hauptpuncten
eine doppelte Genauigkeit beigelegt, d. h. der jedesma-
lige Fehler so verthéilt worden, dass ? an die Basiswin-
kel und 4 an dén'Winkél in P angebracht wurde.
Hieraus ergiebt sich der wahrscheinliche Fehlér ‘eines
in P gemessenen Winkels 1,3, eines ausgeglichenen,
kleiner als 1". 2
Zur Orientirung, des Dreiecknetzes bestimmte Sabler
das Azimut der Linien P?P* und .Pr'P'° am grossen
Universalinstrument durch den Polarstern, Ssawitsch
das der Linie 4'P? am kleinen durch die Sonne. Dies
Azimut auf P?P: übertragen, giebt 270°45 43/0, wo-
für Sabler 270°45'46/,2 gefunden hatte.
Die Polhôühe wurde an 4 Puncten bestimmt, durch
Ssawitsch am astronomischen Theodoliten, durch
Sabler am Universalinstrument, wie folgt:
‘269
Neu-Tscherkask. St. Nicolai Kirche.
47°24 548 Sabler purch Polaris mit « Aquilae
35,1 Ssawitsch durch Polaris, « Aquilae
und « Pegasi 7
Mittel 47 24 55, 0.
Kagalnik Steinerne Kirche,
47°426/,5 Ssawitsch durch Polaris und ; Pegasi.
Nowo Nikolajewska Kirche.
46°5837,9 Sabler durch Polaris und « Pegasi
57,3 Ssawitsch durch Polaris und ; Pegasi
Müittel 46 58 57, 6.
Signalpunct P".
46:52 54,7 Sabler durch Polaris und ; Pegasi.
Zur absoluten Längenbestimmung waren von Ssa-
witsch in Neu-Tscherkask vom 1° September bis 21 Oc-
tober am tragbaren Durchgangsinstrumente 6 Durch-
gänge des ersten Mondrandes und eben so viele des
zweiten beobachtet. Ausserdem wurde in Nowo-Ni-
colajewka die Bedeckung von 12 Aquarii am 1° Novem-
ber von drei Beobachtern gesehen :
Eintritt um 6454/53/71 mittlerer Zeit
MS ntoti +
CONTRER :
Austritt um 7 56 28, 9 - =
Zu den Mondsculminationen finden sich in Dorpat 5
correspondirende. Vorläufg hat Otto Struve aus allen
12 Durchgängen durch Vergleichung mit den geraden
Aufsteisungen des Nautical-Almanac die Länge von
Neu-Tscherkask (St. Nicolai-Kirche) 2/40 276 von
Greenwich oder 2/31:6/,0 von Paris berechnet. Die
Zcitübertragung durch drei Chronometer giebt die, Kir-
che von Kagalnik 3/6/,5 westlich von Neu-Tscherkask,
und folglich haben wir vorläufñg für diesen: Anfangs-
Fuss,
Ssawitsch,
Sabler,
Sabler genau.
punct der ganzen Operation
Polhühe 47 426,3, Länge von Paris 242759/,5 in Zeit,
Die Bercchnung der correspondirenden Mondsculmi-
nationen anderer gut bestimmter Sternwarten und der
Sternbedeckung, wenn auch für sie sich correspondi-
rende Beobachtungen finden, wird die Länge dieses
Punctes zu seiner Zeit defnitiv geben.
Die im Laufe von 1836 angestellten Barometerbeob-
achtungen in Astrachan und Taganrog sind noch nicht
_ vollständig ‘eingeliefert, und so muss die Ermittlung,
was die Beobachtungen einiger Monate für ein relatives
:
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
270
Niveau der beiden Mecre geben, auf spätere Zeit ver-
schoben bleiben. Sehr wichtig ist es aber, dass Herr
v. Fuss von PS aus ein fortgesetztés Stationennivelle-
ment durchs Barometer längs der bisher gemessenen
Linie, also bis P'' vecranstaltete, wobei die Barometer
in Entfernungen von 3 bis 4 Werst an den B- und
P -puncten aufgestellt waren , und:zwar so, dass jedes-
Mal das Barometer. No. 2. in B” blieb, vwenn das Ba-
rometer No. 8. von P" nach P"#*" übertragen wurde,
Herr Masing beobachtete hier das eine Barometer,
Herr von Fuss selbst das andere. (Gehen. wir von
P° als 155,05 Fuss über dem Meere durch die trigo-
nometrische Messung bestimmt aus, so findet sich fol-
gende Vergleichung :
Hühen über dem Meere Correction der
trigonometrisch barometrisch barometrischen Hôhe-
P* 104,5 Fuss 92,8 Fuss + 11,7 Fuss
P7, 1996 ,- 141,4 - — 1,6
Pc 70,5 - 69,4 - + 1,1
PT. 1589 ,.- 139,9 - — 1,6
Æ 75,9 - 68,7 - + 17,2
P*" 9. 80,0 - + 155
PI CZ Ne 253,1 - + 15,2
Pi 110,8 - 89,4 - + 20,4
Schon diese Vergleichung ist interressant. Die Ent-
fernung zwischen P5 und P:! ist genau 60 Werst. In
dieser Entfernung hat das barometrische Nivellement
einen Fehler von 20 Fuss gegeben, ohnerachtet es un-
ter den günstigsten Verhältnissen ausgeführt wurde.
Die Fortsetzung dieser Arbeit und die Vergleichung der
Barometerstände an beiden Meeren wird über die, Na-
tur und Sicherheit der barometrischen Operationen zu
solchen Zwecken einen entscheidenden wichtigen Auf-
schluss geben.
Im December gingen unsere Reisenden nach Stawyro-
pol, von wo sie am ?4 März wieder abreisen vollten,
um ire Arbeit in günstigerer Jahreszeit weiter fortzu-
führen.. An Stawropol sind Beobachtungen für die
Ortsbestimmung und Messungen des, Azimuts und der
Zenithdistanzen, der beiden Spitzen des über 200 Werst
entfernten Elbrus gemacht worden. Hierüber, so wie
über den Anfang der diesjährigen Arbeiten hoffe ich
bald der Akademie einen zvwyeiten Bericht überreichen
zu kônnen.
971 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 272
©
nies eine Ménge schätzharer Nachrichten erhielt. In
sehr. armen Umständen in der ersten :Zeit der Regie-
rung Alexanders mit seinen Glaubensgenossen aus Ost-
Preussen in die Molotschnaer Steppe eingewandert und
nur die ersten gewühnlichen Schulkenntnisse -mitbrin-
gend, hat sich jener Cornies dort durch eigene Be-
triebsamkeit, Verstand und unverdrossene Thätigkeit ein
bedeutendes Vermügen erworben, welches er nunmehr
nebst seinem intellectuellen und moralischen Einflusse
auf die edelste und vvährhaft grossartige Weise zum
Anbau und Veredlung dér ‘ganzen Gegénd anwendet.
Mit dem unermüdlichsten Eifer ‘arbeitet und wirkt er
besonders auf die Civilisirung seiner noch halbwilden
Noghaischen Nachbaren, und hat es endlich schon so
weit gebracht, dass in den letzten Jahren bereits 36
Familien von den übrigen Noghajern sich freiwillig ab-
gesondert, und in seiner Nähe unter seiner väterlichen
Leitung eine eigene ,, Musterkolonie“. angelegt haben,
die ganz nach mennonitischer Art eingerichtet und ,im
Verhältniss zu Orts- und andern zu. berücksichtigenden
Umständen wirklich musterhaft organisirt ist, bewohnt
von Noghajern, die bereits sämmitlich .zufolge eigener
durch Cornies geleiteter Thätigkeit in gutem Wohl-
stande sich befinden.
CORRESPONDANCE.
3. EXTRAIT D'UNE LETTRE DE M. SIOGREN
M. FRAHN (lu le 26 mai 1837).
Wladikaukas, den 19. April 1837.
In Karassubasar, wo ich hauptsächlich méine türkisch-
tartarischen Studien fortsetzte und nébenbeï auch Nach-
richten über das dortige Armenische einzog, hatte ich
Gelegenheit einige interessante Bakanntschaften zu ma-
chen, unter anderen die des dortigen katholisch-arme-
nischen Paters Miinas, eines der Mechitaristen aus Ve-
nedis, Verfassers einer gedruckten russischen Gramma-
tik für Armenier und jetzt mit einem türkisch-russisch-
franzüsisch-armenischen Lexikon beschäftist. Auch ac-
quirirte ich einige tatarische Urkunden , wovon die
meisten verschiedene Privilegien enthalten, karaimschen
Juden in Dshufutkalä unweit Baghtschisaraj von meh-
reren ehemaligen krimschen Chanen verliehen, jedoch
nur in Abschriften und in die heutige tatarische Mund-
art übertragen. Doch gab man mir Hoffnung, künftig
auch die Originalien | wenigsténs ebenfalls in Kopien,
zu érhalten, was wohl séhr intere$sant wäre; da sie in
der alt-tatarischen Sprache abgéfasst seyn sollen, die
man in der Krim gewühnl ch Tsthagoltaj zu nennen
pflest, hôchst wahrscheïnlich eine Verdrehung aus
Dschagataj, wvas auch mit den Traditionen der ‘krim-
schen Tataren sowohl, als der Noghajer über ihre ehe-
maligen und ersten Wohnsitze recht'gut übereinstimmi.
Jenes Tschagoltaj ist dénn auch ohne Zweïfel die ge-
heime Sprache, welche Reineggs unter dem Namen
Schagaltaj den Noghajern beilegte, und darin nur in
sofern Recht haben mochte, dass es vielleicht damals
einige unter ihnen gab, welche noch etwas von der
ältern Stammsprache wussten. Denn sonst existirt ge-
wiss keine geheime Sprache untér den Noghajern. Zu
diesen reiste ich aus der krimschen Hälbinsel über
die arabatsche Landzunge und die Steppe am Flusse
Molotschna, bewrohnt unter andern von verschiedenen
Schismätikern der griechisch-russischen Kirche, als Du-
chobor!zen und Molokantrn, sowie deutschen und menno-
nitischen Kolonisten, über vwelche eben ‘so wie über
die Noghajer ich von dem originellen und in jeder Hin-
sicht hôchst achtungswürdigen Mennoniten Joh. Cor-
In ‘der nach den Noghajern benannten kleinen Stadt
Nogkhaisk (rüssisch gewôhnlich Obitotschna , nach einem
Flusse desselben Namens) fand ich endlich eine lang
erwünschte Gelegenheit mich von den Eigenthümlich-
kéiten des Noghaischen Dialektes zu unterrichten, und
zwar durch den Feldscheërs-Gehülfen Elmursa Sale-
bief, einen gebornen Noghajer, der im Gymnasio zu
Simferopol studirt haïte, ebén so wie der wackere
Lehrer bei, der für Noghaische Kinder in Noghaïsk
niéht längst gegründeten tatarischen Schule Abderrefij
Boghdaninskij, ein geborner krimscher Tatar, der
mir ebenfalls mit unverdrossener Dienstfertigkeit bei
meinen tatarisch-noghaischen Studien. behülflich var.
La conclusion incessamment.
PE
Emis le 27 juin 1887.
Tome 1. BULLETIN SCIENTIFIQUE #41.
PUBLIÉ P
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT -PÉTERSBOUR G.
«
AR
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, auComité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLDRVOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l'A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contieudra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3: Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
gr" divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Atadémie. 9. Annonces bibliographiques djguvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
D CT ET PR EE TR PR AIR TR DOC Gun ps
SOMMAIRE. EXTRAITS DE
NOTES. 19. Zheoreme
Ærühn, — MELANG
e geome
. Distribution des prix Demidoff.
à ge 8. Catalogue d'insectes recueillis depuis Constantinoples jusqu'au Palkan. MÉNÉTRIES. —
rie analytique. Bruux. — CORRESPONDANCE. 6. £ztrait d'une lettre de M. Sjôgren à M.
»:
LUS RSR Sn OP | MELNAUS ECRIRE HMS RER utero) vd
EXTRAITS DE MEMOIRES.
si
8. CATALOGUE D'INSECTES RECUEILLIS DEPUIS CON-
STANTINOPLE JUSQU'AU BALKAN, PAR MBMÉ.
NÉTRIÈS (présenté le 16 juin 1837).
(Rapport de M. Brandt.)
Diese Arbeit enthält einggAufzählung
In$cten, welche im vorigen Jahre von Herrn Dr.
Wiedemafffi acquirirt wurden. Die neuen Arten die-
ser kleinen Sammlung beschrieb Herr Ménétriès be-
reits @hrz im ersten Bande des Bulletin scientifique
p- 149. Die vorliegende Abffindlung giebt dagegen, aus-
ser einer Enumeratio aller von Vi demañin bei Con-
stantinopel gesammelten Arten, eine genauere und um-
fassendere Charakteristik der AE als neu von ihm
kurz angedeuteten F@imen. Sie liefert daher nicht
blos einen für die nähere Kenntyss der T ürkischen
Insecten hôchst wünschensWerthen , sondern auch für
das nähere Verständniss der frühern Ménétriès schen
Arbeit nothwendigen@Beitrag. à
Die darin ab8thandelten Gegenstände gehôren, mit
Ausnahme zweier im Anhangg erwähntenLepidopte-
ren, wovon eine (Zygaena Wiedemanni) neu ist und
derjenigen
ausfübrlich "beschrieben wird, sämmtlich zur Ordnung
der Käfer und belaufen sich der Zahl nach auf 213.
Die meisten, der gesammelten Arten gehüren zu
der Familie der Lamellicornen (49) und Carabici (34).
Aus andern, Abtheilungen finden sich folgende : Hy-
drocanthari 4, Brachelytra 5, Sternoxi 12, Malaco-
dermata 4, | "07e 10, Melasomata 31, Curculio-
nida 11, Xylophaga 2, Capficornia 24, Chrysome-
lina 29 und Trimera 2. Neue Arten werden 26 auf-
geführt.æ
Der Verfasser beginnt mit einer kurzen Einleitung
dieMinige Bemerkungen über naturhistorische Reisen
in die Türkei und Notizen über die Insectenfauna
diesés Landes enthält; dann geht er zum speciellen
Gegenstande über, führt die gesammelten Formen
systematisch unter fortlaufenden Nummern mit einigen
entsprechenden Synonymen auf, und liefert gleich-
die ausführliche Beschreibung der neuen oder
wenig bekannten Formen.
Ich glaube daher, dass die fragliche Arbeit, die
man als Bereicherung der Entomologie, namenilich
der Coleopterologie ansehen muss, sich für die Me-
zeitig
moiren der Akademie eigne und erlaube mir, sie zu
diesem Zwecke der Conferenz zu empfehlen. Nur
275
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
276
scheint es mir nôthig, dass Herr Ménétriès seine Ab: | oder, wenn:
handlung noch mit einer bildlichen Darstellung der
änteressantern Formen |
NOTES.
AG. BEITRAG ZUR ANALYTISCHEN GEOMETRIE; VON
H. BRUUN, EnrMaxs Pror. AM LYCEUM Ri-
CHELIEU IN ODpessA (lu le 12 mai 1837).
S 1. În allen Lehrbüchern der analytischen Geometrie
vermisse ich einen Lehrsatz, der mir, in Beziehung
auf die Bestimmung der Linien zweiter Ordnung durch
gegebene Puncte, von Wichtigkeit zu seyn scheint. —
Nour ein besondrer Fall désselben, der Gleichung dieser
Linien bezogen auf ifire conjugirten Durchmesser ent-
sprechend, wird gewéhnlich und auch diéser unvdll-
ständig abgehandelt.
Der allgemeine Lebrsatz ist folgender:
Ein Punct (z’, y’) liegt ausserhalb oder fnnerhalb der
Linie zweiter Ordnung
+ 2Bzy + CPL 2Dy+2Er@- F=0 (1)
1) wenn sie eine Ellipse oder Parabel vorstellt, je
nachdem: e
ÿ°+2Bzy+Cr'+L2Dy+2Er +Fz0 ist
2) wenn sie eine Hyperbel vorstelltfhnd
a) wenn derjenige Durchmesser, welcher dem der
Ordinatenachse parallelen Durchmesser conju-
girt ist, die Hyperbel schneidet, j nachdem :
ÿ°+2Br'y+Cr°+2Dyÿ42Er + Fz of
) wenn dagegen dieser Durchmesser die H yperbel
micht schneïdet, je nachdem:
ÿ°+2Bzx'y"+ Cz°+ 2Dy + 2Er7 + FSois.
Beweis.
Es sey: y = ar +b (2)
die Gleichung einer beliebigen Geraden, so ist diese
eine Tangente der Linie (1) wenn folgende Bedingungs-
gleichung Statt findet:
(B— C) + 2(E— BD) ab L(D'—F) o+
2(BE—CD) b+2(DE—BF)a+E-CF—0
ab°+ 28ab + ya” 20b+-2ea + p ist (3)
Nachdem man der Kürze halber . |
B°- C=ac, E-BD=S$S, D'—F=;, BE- CD=à6,
DE BF=e, E —CF = (4)
geselzt hat. L Î
Woraus umgekehrt durch leichte Umformungen sich
{olgende Gleichungen ani
— B=— Fe ms —
a" C= rs D
dEe— Sp EP
PE Fa Fa ()
Geht nun die Ger ae (2) durch den Punct (x.y), so
ist b—— ar + y ugg es verwandelt (3) in
a (ar —282 +7) 24 (axy — By +02 — e)
e Ya 207 + p = 0.
Wir erhalten somit reelle oder imaginäre Werthe für a;
durch®{ x’, y‘) sind Tangenten môglich, oder nicht;
(z’, 7°) liegt ausserhalb oder innerhalb der Linie zweï-
ter Ordnung;
je nachdem: .
Cry — By + 07 me) — (a+ 2 +9)
(axz'®—28x +7) > 0 ist;
oder entwickelt, je nachdem:
(B°-a7)ÿ"—2(ue-80)zy + ag)”
+2(Be-70)y —2(0e-Bg)z + e"-7p2
endlich, wegen der Glefffungen (5), je nachdem:
(°-a7)L"+2Bry+Cr°+2Dy+2Er @F]2z
1. Für die Ellipse und Parabel ist aber 8°— «y
immer > 0; somit (z’, y à ausserhalb oder ifierhalb,
je nachdem:
+ 2B7 y n72 — 2Dy+ 2E5+ F0 ist.
2. Für die Hyperbél ist 8° — y > 0, wenn die Hÿ-
perbel die Gerade y + Bz — 0 schneidet; und
dann liegt (x”, y’) ausserhalb oder innerhalb, je nachdem:
y°+ 2Bz y + Qr°4@Dy+-8Er + F2 0 ist.
Schneidet aber die Hyperbel die Gerade y+ Br +D
= 0 nicht, so ist 8° — «y << @ und dann findet der
umgekehrte Fall Statt. °
-e _—_—
O ist;
PE OT) COTE
277
S 1. 2ter Beweis
Die Linie $ 1 (1), * M = 0, theilt die Ebgpe in
zwei Th so dass für alle Puncte des einen@Theils
p(z; y) <0, für alle Puncte des ändern p(x,y) >0 ist.
Mit Hülfe dieses leicht zu erweisenden Satzes, erhal-
ten wir folgenden einfachen Beweis.
Es sey y az die Gleichung einer durch den An-
fangspunct gehenden geradeñ Linie, so ist diese eine
Tangente, wenn
ya*+ 2ra +p=0 ist.
Wir erhalten somit reelle oder imaginäre Werthe für
a, d. h. der Anfangspunct liegt ausserhalb @fler inner-
halb der Linie zweiter Ordnung, je nachdem
— py 20 ist,
d.h. je nachdem F($—«7) 2 0 ist,
somit auch jeder andere Punct (x, y’) ausserhalb oder
ingerhalb, je nachdem
(B°-«y)(y°+2Bz'y + Cz°+ 2Dÿ12Er1F 20 ist,
$ 3. Œs ergeben sich nun auch die folgenden beson-
#dern Fälle: °
1. Es sey ay +bx — b=0 die Gleichung einer
Ellipse, bezogen auf conjugirte Durchmesser, oder a°y°
2ab'x"+bx — 0, die Gleichung derselben, bezogen
auf einen Durchmesser und die Tangente im Scheitel,
so liegt ein Punct (2”, y’) ausserhalb oder innerhalb,
je nachdem im 1. Falle
ay + Dr ab z0 ist;
im 2. Falle:
dy" 2ab°2 + bPr°z0 ist.
2. Essey yÿ’+2pz — 0 die Gleichung einer Parabel,
so Mégt (2,3) ausserhalb oder innerhalb, je nachdem
+ 2px ZO ist.
3. Es sey a°ÿ°— 42 a"b" — 0, die Gleichung einer
Hyperbel bezogen auf ihre conjugirten Durchmesser,
oder a°ÿ°+-2ab°x — bx° —0 die Gleichung derselben
bezosen auf einen Durchmesser und die Tangente im
Scheitel (wo in beiden Fällen der zur Abscissenachse
genommene Durchmesser die Curve schneïdet), so liegt
ein Punct (z’, y’) ausserhalb oder innerhalb, je nachdem
im ersten Falle: a°y°— 42° a4°2z0 ist,
—2Weiten — ay" +4-2abz-brz0 ist.
BULLEMBIN SCIENTIFIQUE.
278
4. Es sey Ly— a°x°— a°b° — 0 die Gleichung ein
Hyperbel bezogen auf conjugirte Durchmesser ; oder
By — ax" — 2a'bx — 2a'b° —0 die Gleichung der-
selben bezogen auf einen Durchmesser, und auf eine
durch den Scheitel dieses Durchmessers dem conjugir-
ten Durchmesser parallel laufende Gerade (wo in beiden
Fällen der zur Abscissenachse genommene Durchmesser
die Curve nicht schneïdet), so liegt ein Punct (7, y’)
ausserhalb oder innerhalb, je nachdem
im 1. Falle 4y°— @2°— à <£0 ist,
— 2. by" — a°x°— 2abr —2b'a £ 0 ist.
Anmerkung.
Alle diese besondern Fälle lassen sich einzeln, selbst
ohne Anwendung der Tangentengleichung beweisen, und
dann erhalten wir leicht durch Verwandlung der Coor-
dinaten einen dritten indirecten Beweiïs des allgemeinen
Lehrsatzes.
6 4. Wenn in der allgemeinen Gleichung die Coëffi-
cienten yon y” und z°=0 sind, d. h. wenn sie eine
Hyperbel vorstellt, deren Asymptoten den Coordinaten-
achsen parallel sind, und also auf die Form
zy + Dy LEr+F=0
gebracht werden kann, so ist es nôthig die Untersu-
chung von neuem anzustellen. — Es ergiebt sich dann
leicht, dass ein Punct (z’, y’) ausserhalb oder inner-
halb, je nachdem
(F—ED) (x ÿ+Dÿ+Er+F)20 ist,
Ist also: zÿ+F=0
die Gleichung einer Hyperbel bezogen auf ihre Asymp-
toten, so liegt ein Punct (z’, y’) ausserhalb oder inner-
halb, je nachdem
F(ry'+F)20 ist.
Liegt die Hyperbel im 1. und 5. der von den Asymp-
toten gebildeten Scheitelwinkel, so ist Æ° eine negative
Grôsse, somit (x, y’) ausserhalb oder innerhalb, je
nachdem
zy+FSo ist.
Liegt die Hyperbél im 2. und 4. der von den Asymp-
toten gebildeten Scheitelwinkel, so ist Æ eine positive
Grôsse, und (z', y’) ausserhalb oder innerhalb, je nach-
dem zy+F20 ist.
279
BULLETIN SCIENTMFIQUE.
280
65. Anwendung des Lehrsatzes @ 1 auf|3) (z’,7’) auf einer der a. év wenn
eine besondere Aufgabe.
dufgabe:
la einer Ebene sind fünf Puncte gegeben, von denen
keine drei in einer Geraden liegen. — Die Art der Li-
nie zweiter Ordnung zu bestimmen, welche durch die
fünf Puncte beschrieben werden kann.
Wir künnen bekannter Maassen
ÿ+2Bxry + Cr'+20y +2Er+F—0
als die Gleichung aller Linien zweiter Ordnung, welche
durch vier gegebene Puncte gehen, betrachten, wenn wir
C, D, E, F constant, B allein veränderlich annehmen.
Wir erhalten somit für diejenige Linie zweiler Ord-
oung, welche noch durch den fünfien Punct (zx’, y')
geht, zur Bestimmung von B die Gleichung:
Ê— (3/24 Cx2+2DyLaEx tr)
Tre 27 = DR
Es ist also auch:
se RE — (24 C2 aDy/+2Ex + Fr) — <a
4x/2y"2
Die verlangte Curve somit eine Ellipse, Hyperbel oder
Parabel, je nachdem der Zähler dieses Ausdrucks <<
oder > = 0 ist.
Wir erhalten insbesondere als Gleichungen der beï-
den durch die vier ersten Puncte gehenden Parabeln,
der 1. 3*+2V Cry + Cr°+2Dy+2Er+F—0
— # Y—2V Cry + C4 2Dy+2Er+F— 0
Der Ponct (z', y’) liegt somit ausserhalb, innerhalb oder
auf der 1. Parabel, je nachdem
ÿ°+2V Cr y+Cr°+2Dy +2Er F2 0 ist;
ausserhalb, innerhalb oder auf der 2. Parabel, je nachdem
Y"— 2V Cr'y'+ Cr°+2Dy + 2Er + F20 ist.
Es liegt also endlich (7’, y’) he
. 4) ausserhalb beider Parabeln oder innerhalb beider
wenn:
(y°+Cr°+2Dy+2Ez+F)ÿ— 4173" C>0
und dann «> 0
2) (z',y') ausserhalb der einen, innerhalb der an-
dern Parabel, wenn
O4 Cr°+ 2Dÿ + 2E 4 F) — AC < 0.
und dann æ < 0
G'HCz'+2Dy L2Er +F) — 4r"yC—0,
. und dann = 0
Somit erhalten wir folgende Auflüsupg.
Unier den fünf Puncten lassen sich immer vier aus-
wäblen, von denen jeder ausserhalb des von den drei
andern gebildeten Dreiecks = — Es sey dieses gesche-
ben, und man beschreibe durch solehe vier Puncte zwei
Parabeln, was immer môglich ist (siehe den folgend. 6).
Liegt nun der fünfte Panct in einer dieser Parabeln
selbst, so ist diese Parabel die Linie zweiter Ordnung,
welche si@f durch alle fünf Puncte beschreiben lässt.
Liegt der Punct innerhalb beider Parabeln, oder ausser-
halb beider, so ist die Linie zweiter Ordnung eine Hy-
perbel. Ist er dagegen innerhalb der einen und ausser-
halb der andern befindlich, so liegt er mit den vier
ar in einer Ellipse. “ mn
$ 6. Das I. Capitel des HIT, Abschnitts im Barycentri-
schen Calcül von Moebius (Bestimmung eines Kegel-
schnitts durch gegebene Puncte) enthält aussé dieser
Aufgabe, noch einen Lehrsatz. Der Vollständigkeit "
ÉSlbér gebe ich hier auch einen rein analytischen Be-
weis desselben, obgleich er vom Lehrsatze $ 1 un-
abhängig ist.
Lehrsatz.
Haben vier Puncte in einer Ebene eine solche Lage
gegen einander, dass jeder derselben ausserhalb des
Dreiecks, welches die drei andern bilden, befindlich
ist, so lassen sich durch sie sowohl Ellipsen als Hy-
perbeln und zwei verschiedene Parabeln beschreiben.
Liegt aber einer der vier Puncte innerhalb “eg
den drei andern gebildeten Dreiecks, so kônnen durch
sie weder Éipen noch Parabeln, sondern ie Hy-
perbeln geführt werden.
Beweis.
Es sey ÿ*+2Bry+Cr'+2D;+2Er+F—0
die allgemeine Gleichung einer Linie zweiter Ordnung.
Die Coordinaten des Punctes O = 0,0, des Punctes
M— 0,0, des Punctes N— 0,8. OM die Axe der #,
und zwar der positive Theil derselben, ebenso OA der
positive Theil der Achse der F, so erhält man (wegen
folgender Bedingungsgleichungen F = 0, E = — &,
281
D = — }) als Gleichang einer durch die drei Puncte
O, M, N beschriebenen, Linie 2ter Ogdnung:
J'+2Brigt Cr — by —Cax — 0.
Soll nun die Linie zweiïter Ordnung noch durch den
® Punct P(zx',y") gehen, so erhalten wir folgende Be-
dingungsgleichung :
Y°+2Bzry + Cr — by — Car — 0
oder
? .
B'+ 1 - «= 0; wenn wir B-C=«
7
Q é 1 (xtb a— ab
setzen. Endlich B = — L— Sie vZ DE La
Daher reelle Werthe für B, wenn M & > 0, wenn
wir der Kürze halber
Ed. 4
x/(2/-a)
! (x/b+y/a— ab
A AE et 2) = M setzen.
æ (æ'— a)
Liegt der Punct P im Winkel NOP oder in seinem
Scheitelwinkel, so ist 2 > 0, liegt er ausserhalb dieser
Winkel, so ist 2 0
Liegt der Punet P links von NY (deren Gleichung
ay +- br — ba 0 ist), so ist
ay + bx— ba < 0
liegt er rechts, 50 ist ay +ër'— ba > 0.
Bezeichnen wir nun (wie in der Fig.) die sieben
Theïle der Ebene, in welche sie durch OM, ON, NM
und ibre Verlängerungen getheilt wird, durch Z, 11...
VII, so ergiebt sich, wenn
1) P in Z'oder 11 liegt, ©; > 0
und aÿ + br —ba<o ist
<o0
2) wenn P in 111 oder IF liegt, 4 ES
und ay + bz' — ba> O ist
3) wenn P in ” oder 7/1 liest, <o0
ay + br — ba<o ist
4) wenn P in VII liest, 50
ay + bx'— ba > 0 ist
Liegt also P in 7, 11, 111, IF, so erhält man nur
reelle Werthe für B, wenn & > 0 (>—M ist) d. h.
durch die vier Pancte lassen sich nur Hyperbeln legen.
Liegt P in #, VI, PI, so giebt es Werthe von
&æ<0, =0, > 0, für die B reell ist, d.h. durch die
also M0 ist
also M<oist
also M>0 ist
Faso M>0 ist.
"BULLETIN SCIENTIFIQUE.
282
vier Puncte lassen sich sowobhl Ellipsen, als Parabeln
und Hyperbeln legen.
Ist &=0, so erhält"B zwei bestimmte Werthe + VM.
CORRESPONDANCE.
EXTRAIT D'UNE LETTRE DE M. SJOGREN À
M. FRAHN (lu le 26 mai 1837).
(Conclusion.)
3.
Wladikaukas, den 19. April 1837.
Von Noghaisk reiste ich über Berdjänsk, das von tata-
rischen Griechen bewohnte Marjupol und die, durch
ihre vortreffliche gesunde Lage ausgezeichnete, vor
allem aber durch den Tod des hochseligen Kaisers
Alexanders des Gesegneten merkwiürdige, schüne
Stadÿ Taganrog, und weiter über das armenische Nachi-
tschewan und Rostoæ nach Stawropol und Pätigorsk, in
dessen Nachbarschaft, wie ich bereits früher gemeldet
habe, ich mich auf efffge Zeit in der chemaligen schot-
tischen, nunmehr deutschen Kolonie Karas niederlassen
wollte, um auch von der tscherkessischen Sprache we-
nigstens eine oberflächliche Idec zu erlangen, wozu ich
an jenem Orte die beste Gelegenheit durch dort sess-
hafte, von den ehemaligen schottischen Missionarien ge-
taufle Tscherkessen zu finden hoffen durfte, und mich
eben desshalb bei einem derselben einmiethete, der nach
der allgemeinen Meinung unter ihnen allen noch am
besten seine Muttersprache kennen sollte und sich ausser-
| dem lange Zeit als Setzer bei der Druckerei der chemaligen
englischen Bibelgesellschaft.in Astrachan aufgehalten hatte-
Dort, in Karas, erfuhr ich nun, dass ein kabardinischer
Edelmann, Lieutenant Schora Bek Mursin Nogma,
welcher einige Jahre bei der tscherkessischen Halb-
Escadron in Petersburg gedient und sich schon dort
unter Leitung unseres ehemaligen Mitgliedes Charmoy
mit einer tscherkessischen Grammatik nach dem ka-
bardinischen Dialekte beschäftigt hatte, eine solche in
285
russischer Sprache vor Kurzem beendigt hätte und nur
35 Werst im Süden von Pätigorsk wrohne. Da ich be-
reits selbst früher in Tiflis seine@persünliche Pkannt-
schaft gemacht, und in ihm einen wissbegierigen, für
alle Kultur und Wissenschaft üBerhaupt sich interessi-
renden Mann scliätzen gelernt hatte, so schrieb ich an
ihn und lud ihn mit sammt seinen Sammlungen zu mir
Er erschien auch bald nach dem
nach Karas ein.
Empfang meines Briefes und blieb mein Gast zwei
Wochen lang, während Welcher Zeit ich seinen gram-
matischen Entwurf excerpirte und daneben seine münd-
lichen Erklärungen und ‘Aufschlüsse über alles Dunkle
und Zweifelhafte benutzte. Er hatte seine Grammatik
an den Befehlshaber des Kaukasischen Corps Baron
Rosen nach Tiflis gesandt, der ohne Zweifel Sorge
tragen wird, dass jene _Grammatik gedruckt werde,
was sie auch in jedem Falle verdient, sollte sie auch
noch, als erster Versuch, ihre Mängel und Unvall-
kommenheiten haben. Sie hat ihrem Verf. vieljährige
Studien und Mühen gekostet, und je mehr ich sie ken-
nen lernte, desto mehr musste ich den Urheber hoch-
schätzen und seinen Muth, eine solche Idee gefasst zu
haben , bewundern, noch mehr aber seine Beharrlich-
keit und Standhaftigkeit in deren Vollführung, zumal
da er im Russischen noch schwach ist, der einzigen
europäischen Sprache übrigens, die er kennt.. In meh-
reren orientalischen, im Türkischen, Tatarischen und
Arabischen ist er dagegen schr wohl bewandert, gnd
so hat er auch dem Arabischen sein neues tscherkessi-
sches Alphabet accommodirt, das aus 40 Buchstaben be-
steht und darunter auch an Vokal@h, ausser | Œlif), 5
(für u, o und æ) und &
staben für £ und e hat. — Aus”dem hier Angeführten
lässt sich bereits schliessen, dass das Tschérkessische
eine überaus grosse Mannigfaltigkeit und Verschieden-
heit der Laute, mithin eine sehr schwere Aussprache
haben müsse. Auch wüsste ich unter allen mir bekann-
ten Sprachen keine, die von der Tscherkessischen in
der Hinsicht nicht übertroffen würde, und selbst das
Grusinische ist dagegen nur ein Spielwerk. Die einfa-
chen Laute sind allerdings auch darin mannigfaltig ge-
nug, so dass man 36 oder 37 bestimmt verschiedene
Modificationen annehmen muss; sie scheinen indessen
doch überhaupt natürlicher und die Hauptschwicrigkeit
liegt in dem Zusammenhäufen vieler und oft hôchst
verschiedenartiger Consonanten neben und nach ein-
ander, woran man sich jedoch leicht gewëhnt, hat
man einmal gelernt die einifachen Laute gehürig zu un-
terscheiden. Im Tscherkessischen haben dagegen schon
als j, noch zwei neue Buch-
«
BULLETIN SCIENTIFIQUE. ®
284
diese einen eigenthüm ichen merkwiürdigen Charakter:
In gewühnlichengSprachen, und,meistens auch im Gru-
sinischen , lauten die Buchstaben gewühnlich nach aus-
sen und werden dadurch mehr @äler minder offen ;
im Tscherkessischen hingegen muss man häufg den
Athem anfangs nach innen zu sich ziehen und dann
erst den Laut herausstossen, der dadurch einen dop-
pelt stärkeren und gleichsam gewaltsamen Ausdruck
bekommt. Diess ist selbst mit Labialen der Fall ; ausser
den gewühnlichen offenen / und p haben die Tscher-
kessen noch andere auf die oben angedeutete Art her-
vorgebrachte und hervorzubringende, ungefähr als wenn
man statt f vf zusammen und statt p pp aussprechen
wollte, für vwelchen letzteren Laut man jedoch dem
Verf. abgerathen hatte einen neuen Buchstaben einzufüh-
ren, um nicht die Anzahl derselben gar zu sehr zu ver-
grüssern, — In ihrem Aeussern bereits träâgt also die
Sprache den Stempel eines beständigen Kampfes, hef-
tiger Leidenschaften und eines Bestrebens, es koste
was.es wolle, Schwierigkeiten zu besiegen, welche
man sich gleichsam selbst zu erschaffen scheint, um
in beständiger Uebung zu bleiben und ja nicht durch
Weichlichkeit und Verzärtelung seine Selbstständigkeit
zu verlieren. Vorzugsweise lieben sie Gaumenlaute und
Zischer, welche beständig wiederkehren und häufñg
zusammenschmelzen , wodurch die schon an sich für
uropäische Ohren ungewohnie und sonderbare Spra-
che auch für die Augen ein hôchs£ barbarisches Ansehn
erhält, sobald man sie mit unsern europäischen Buch-
staben ausdriücken will, zumal wenn man noch die all-
gemein angenommene deutsche complicirte Bezeich-
nungsart annimmt. Zur Probe führe ich nur einige we-
nige Beispiele an. ,,Fliessendes Wasser künnte man al-
lenfal!s schreiben gytschetschebsippogo psi (q für GS disu-
chuvf ein guter Mann, Ehrenmann, von désuch Mann
und wf6 gut; arslanr (aus dem Türkischen) anackh
thlesschsch blanecheme oder blanechegosscheame der Lüwe
ist das stärkste von allen Thieren. Und doch würde ein
Europäer ‘sogleich als Fremder erkannt werden bei
der Aussprache mehrerer der angführten Wôrter. Be-
sonders haben die Tscherkessen ein aspirirtes 4 (oben
durch ##% bézeichnet), das äusserst schwer ist und mir
wenigstens unnachahmlich blieb, indem eine eigene
Art von Zischen damit verbunden ist, was dem engli-
schen #4 und neugriechischen # nahe kommt, ohne je-
doch,ganz weder das,eine noch das andere zu sein. Ich
habe mich ganze Viertelstunden lang geübt, um nur
das einfache Wort #hithl oder tchi9! (Buch, Brief oder
Schrift und auch Papier — denn alle diese Würter
285
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
286
TU
werden dadurch bezeichnet) richtig auszusprechen, habe
dabei meinen Mund mit sämmtlichen Lautorganen auf alle
erdenBliche Art gedreht und verdreht, je nach dem was
ich zu hüren glaubte, und doch gelang es mir nur, ein
Paar Mal durch Zufall so, dass man meinte, ich hätte
es fest; als ich das Wort aber wiederholen sollte, war
es bereits wieder verloren. — Die Sprache wäre sonst
in Hinsicht des grammatischen Baues wohl interessant
genug, wenn die schrecklich schwvere Aussprache einen
nicht abschreckte. Auch scheint das Tscherkessische kei-
nesweges so arm zu sein, als man sich vorstellt, ob-
zwar allerdings, und natü , für eine Menge ab-
stracter Begriffe der Ausdruckéfeh]t. In den, Zeitwür-
tern und Bert entfaltet sich ein grosser Reichthum ;
in der Declination hingegen scheint eine gewisse Ar-
mutlÿ obfuwalten urid besonders dürften die’ Casüs' ein
4 @ochmaliges @rnstliches Studium grheischen. Es scheint
sich die Sprache in Hinsicht derselben mehr dem Ara-
bischen anzuschliessen , als dass man die Declination,
wie geschehen, nach dem Russischen darstellen künnte,
was der denkende#Verf, auch selbst schon gefühlt hat.
Müchte er nur nicht in seinem edèn Eifer für die fer-
nere Cultur seiner Muttersprache erkalten, und môch-
ten auch andrerseïfS alle , die es künnen, ihn dazu ge-
bührend aufmurfern! Es bleibt , und ganz natürlich,
noch viel zu thun übrig; manches scheint auch noch
ziemlich ungeregelt da zu sein. Dessen unerachtet ist
die Sprache bercits Jlange angewendet worden, fa
wird es noch immer täglich, ausser in der Rede, eben-
falls z@t Poesie, und es soll kein einziger von den hi-
storisch bekannten Æürsten der NatiMé sein, üBer wel-
chen nicht ein Lied existirte. In ehemaligen Zeiten sollen
die Dichter, so wie es auch Sitte war bei den alten
Skandinaven (nf welchen ich auch bei den Tscherkes-
sen _überhaupt einige Aehnlichkeiten, wenn auch nicht
in der Sprache, 2j finden geglaubt habe), ins Feld mit-
gezogen sein, . sie nebst den Trompetern voran
ritten und durch Lieder das Heer zur Tapferkeit an-
feu . Gesang ist noch jetzt sehr in Gebrauch und
Nogma ist selbst ein leidenschaftlicher Poet, so dass
er auch bei mir meistens mit Dichtung theils eigener
Productionen , theils Uebersetzungen aus dem Russi-
schen , sich beschäftigte. Ihr Gesang hat ebenfalls viel
Originelles und Charakteristisches. Gleich dem der ta-
tarischen Vülker, ist derselbe grôsstentheils melancho-
lisch und einfôrmig, mit dem Untersthiede aber, dass
das letzte Wort in jedem Verse oder Refrain plôtzlich
mit schreiender Heftiglé@it ausgesprochen wird. Leider
blieb mir sonst keine Zeit übrig, um mir eine klare
Idée von der innern Beschaffenheit der tscherkessischen
Poesie weder der Materie noch der Form nach zu er-
werben, vweil ich mich mit dem Excerpiren des gram-
matikalischen Stoffes emsigst beschäftigte, theils um
selbst damit zu Ende zu kommen, theils aber auch und
hauptsächlich, um meinen Gast wieder nach Hause zu
den Seinigen entlassen zu künnen, indem er üfters
und immer dringendere Grüsse im Namen seiner klei-
nen Tochter erhielt. So ist es nämlich bei ihnen die
Sitte ; von der Frau irgend einen Gruss zu melden mag
sich kein Fremder unterstehen, wenn er nicht seinen
Landsmann aufs Aeusserste beleidigen nnd sich schlim-
men Folgen aussetzen will, was seinen Grund in der
isolirten und eingeschlossen Lebensart dés andern Ge-
schlechts nach morgenländischer Weise hat, so dass
kein fremder Mann je die Frauenzimmer im Hause zu
sehen bekommt. Welche Tyrannei nd Barbarei! rufen
unsere europäischen Damen aus. Nicht so die Tscher-
kesssinnen, die mit solchen Grundsätzen geboren und
auferzogen werden, so dass eine tscherkessische, Frau
sich selbst von ihrem Manne hôchst beleidigt und ihre
Ehre prostituirt ansehen würde, wollte er ihr vor-
schlagen zusammen eine Promenade im Publico zu ma-
hen. Zufolge solcher Denkungsart wird es denn natür-«
lich eine hôchst empfndliche und missliche Sache, je-
manden von seiner Frau zu grüssen, und eben so be-
leidigend wird es angesehen , sich nach dem Befinden
der Fraugines Andern zu erkundigen ; denn was geht
es jemanden ausser dem Manne selbst an ? Ausserdem
scheint es, als betrachteten die Männer es #Æ cine
Schande sich mit einander über Weiïiber zu unterhalten.
Doch es ist Zeit von den Tscherkessen zu mir selbst
aurückzukommen, Ich will also nur noch zur Ergän-
zung meiner Nachrichten über die tscherkessische Lite-
ratur hinzufügen, dass ein gewisser Franzose Loulié,
wie ich in Stawropol hürte, sich gegenwärtig in Jeka-
terinodar in Tschérnomorien mit einem tscherkessi-
schen Wärterbuche nach dem transkubanischen, von
dem kabardinischen ziemlich verschiedenen, Dialekte
beschäftige, um solches dereinst zusammen mit einem
Deutschen , Namens Tausch, herauszugeben, der sich
ebenfalls mehrere Jahre-an dem Kubanflusse unter den
dortigen Tscherkessen aufgchalten und dabei selbst ihre
Sprache zu reden erlernt hat.
Mir kam meine tscherkessische Grammatik theuer ge-
nug zu stehen. Während des angestrengten Sitzens dar-
über hatte ich nicht einmal früher als am Ende be-
merkt, dass mein krankes Auge dabei wieder bedeutend
gelitten hatte und in hohem Grade geirübt worden vrar.
287
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
288
|
Um den Nachtheil vom Gebrauch des Auges zu neutralisi-
ren, und stärkeren Blutcongestionen bei dem vielen Sitzen
und geistigen Arbeiten müglichst vorzubeugen, habe ich
hier in Hinsicht meiner physischen Genüsse die ganze Zeit
über strenge wie ein Münch gelebt, meine Wohnung aber
in einem Hause bezogen, wo seit dem vorigen Herbste
eine kleine Schule erüffnet ist, mit einem Lehrer auch
für die ossetinische Sprache, einem gebornen Osseti-
nen und mir schon aus Tiflis her bekannt, wo er bei
meinem dortigen Aufenthalte im Seminario studirte, Da
er aber die hiesige Mundart weniger kennt, so habe
ich auch jetzt wieder meistens meine vorigen Gehülfen,
den Protohiere) Schio Dwalischwili und besoaiders
den Dolmetscher Shukajeff zu meinem Unterrichte
benutzt und bin nun endlich nahe daran, meinen Ent-
wwurf zu einer müglichst vollstindigen und genauen os-
setinischen Grammatik zu beschliessen. Ich freue mich
darüber wie ein Kind, theils der Arbeit wegen an sich
selbst, theils aber und vorzüglich der neuen Ansichten
wegen, die sie mir für die vergleichende Sprachfor-
schung überhaupt Serheisst. Schon jetzt erscheint mir
so manches, selbst in den alten classischen Sprachen,
klarer oder anders, als ich es mir vorher gedacht hatte
oder denken konnte, — Um mein vorhabendes Werk
zu volenden und zu krünen, habe ich nun die Absicht,
wenn ich sicheres Geleit dazu bekomme , von hier aus
nächstens noch einen Ausflug ins Gebirge selbst zu den
Osseten zu machen, und namentlich zu den Digoren,
die allen Nachrichten zu Folge sich am meisten von al-
“len Ossetinen dialektisch. unterscheiden. Aus Digorien,
xvollte ich dann auf demselben Wege, den auch Klap-
roth zum Theil wenigstens gemacht haben will, ge-
rade über das Schneegebirge nach Radsha und von
d nach Jmerethien gehen, hauptsächlich um mich
dort durch Autopsie zu ïiberzeugen, ob da noch in
dem alten Kloster zu Gelathi wirklich alte Manuscripte
sich beñinden, wie Gamba in seiner Reisebeschreibung
glauben macht., Aus Kufhaïss käme ich dann über Tiflis
hieher zurück. Es ist hauptsächlich auch wegen meiner
Augen ein sehr gewagtes Unternehmen, was ich vor-
habe, zumal da ich dadurch ebenfalls an Zeit zu de
in Pitigorsk beabsichtigten Kur” verliere und meine Rick
reise nach Petersburg vielleicht verspäte ; allein der ge-
dachte Plan scheint mir ob- und subjectiv zu wichtig
und zu lockend, als dass ich ihn aus subjectiven (oder
subjectiveren) Rücksichten aufgeben sollte.
——— & ———
MÉLANGES.
DISTRIBUTION DES PRIX DÉMIDOFF AU CONCOURS
DE 1836.
Le 2 mai a eu lieu, en séance publique, la sixième
distribution des prix Démidoff, décernés, dans une
séance extraordinaire tenue le 17 avril, à l'occasion de
Panniversaire de la naissance de S, A. I. Mer. le Grand-
Duc Césarévitsch et Héritier,
L'Académie a accordé des
Grands Prix de 5000 rbls,
A M. le vice-amiral de Krusenstern pour $es tra-
vaux relatifs à l'hydrographie de l'Océan pacifique , tra-
vaux dont le dernier volume a paru en 1856 sous le
titre de: Aonoanenie K3 us4anusims BB 1826 nm 1827
LOHAXB OOBACHENIAME, NOCAYÆNBUNME AAA COCINA-
saeuia amaaca JOxwaro mops. C. 116. 1836. 4. (Atlas et
trois volumes de texte).
A M. le professeur Argelander pour son ouvrage
intitulé : DLX stellarum fixarum positionés mediae ine-
unte anno 1830, Ex observationibus Aboae habitis de-
duxit, aliorumque astronomorum positionibus compara-
vil, subsidiaque ad supputandos locos apparentes inser-
vientia adjecit Argeland Helsingforsiae 1855. 4.
A M. le colonel Quchakoff pougæson Histoire des
opérations militaires dans la Turquie "asiatiqe en 1828
et 1829 (Icmopix soenunxs ybñcmeit BB Asiamckoït
Typuiu 85 1828 n 1829 rogaxs. Atlas et deu volumes
de texte). ”
Prix d'encouragement de 2500 rbls.
A M. le lieutenant - général et sénateur Mikhailov-
sky-Danilevsky pour sa Description de la campagne
en France en 1814 (Onucanie moxoya 50 pauio B5
1814 rogy. C. II6. 1856. 8.)
A M. le général= major Baron Medem pour son
Aperçu des systèmes de stratégie les plus connus (060-
apbuie u3BbCMHHNUNXE Npaztas n@ncmems Cmparme-
rin. C. LG. 1836. 8.) .
A M. le colonel Bobinsky pour son Abrégé d'hip-
pologie et cours d'équitation (Kpamkaa Mnnozxorix x
Kkypcr Bepxosoi baqn. C. IG. 1856. 4. Atlas et un vo-
Mluthe de texte).
A M. le professeur Chevyreff pour son Histoire
de la poésie (Hemopia Iossirr. U. TI. Mocxsa 1836. 8.)
À M. le Sa, 7 de collège Séménoff pouf sa Bi-
bliothèqune des aüfèurs étrangers s@r la Russie (Bn6xio-
IMeKa MHOCMPAHHEXE Mucamesen © Poccin. Or. I.
Tows I. 1836. &.)
A M. le docteur Faldermann pour son ouvrage
intitulé: Fauna entomologica transcähcasica. Moscou
1836. 4. Tome I, ct II.
A M. le Prince Eristoff pour son Dictionnaires#his-
torique des Saints de l'église gréco gusse (Cxopaps m-
cmopuaeckit o Crammixr, nPOCHATYGAHHIXS 55 Poc-
ciñcko uepkpn. C. I16. 1836. 8.)
À Mlle, Yartzoff pour son Livre de lecture
jeunesse (Iloxesmoe uinenie axa abmeïñ. C IG. 1
4. 1 — VI)
Des médailles d'or ont été distribuées
A LL. EE. M. l'aide-de-camp général Comte Toll,
M. l'amiral Greig et M. le contre-amiral Wrangel,
ainsi qu'a MM. les professeurs Erdmann et Piro-
goff à Dorpat, Seidlitz et Obodovsky ici, et à
M. le docteur Lichtenstädt.
ur la
Hu :
Emis le 8 juilleMiss7.
»
Tome IL BULLETIN SCIENTIFIQUE _##
L
lPUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE .S.A.LN TPE T.ER,5/B OU E,6G.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont viagt-quatre forment wi, volume, Le prix de souscription dun volume est
de 5 roubles assign. en, Russie, etide 1/4; éca de Prusse! à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démié, place de la Bourse N. 2, et chez W, GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
dés ‘gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les’provinces, et le libraire. LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à lenir les savants de tous les-paÿs au courant des travaux éxecutés par PA:
cailéfnie, et à leur transmettre sans délai les résultäts de cés travänx. A cet éffet,bil coùtiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso;! 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie
par. divers savants; & Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits dé là correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
l'état des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie. 9. Anionces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Acudémie ; 10. Mélanges
SOMMAIRE. NOTES. 20. Sur la marche journalirre de la temperaturerà Nuvaïe- Zemlia. BAgn: — 91. Sur l'élévation de La
ville de: Moscon et des rivitres Moïkwa et la au-dessus du nivenu de la mer. Hamer. — 22, Sur quelques manuscrits efhiopiens ap-
partenants à L'institut asiatique du ministre des affaires étrangeres. Donx.
A ——————————————— —————_—
N O T ES.
20. UEBER DEN TAGLICHEN (ANG DER TEMPERA-
TUR IN NOWAJA-SEMLIA VON K. E. vox
BAER (lu le 26 mai 1831).
Für die Kenntniss des täâglichen Ganges der Tem-
peratur versprechen unsere Nowaja-Semljaer Beobach-
tüngen den grôssten Gewinn, da die Normen, nach
welchen die Wärme in hohen Breiten während vier
und zwanzig Stunden steigt und sinkt, ganz unbe-
kannt sind.
die Wichtigkeit_ stündlicher Beobachtungen aus die-
sen Gegenden aufmerksam. In der That erhielten bis
Kämtiz macht daher nachdrücklich auf
jetzt Beobachtungen aus dem hohen Norden, die an
einzelnen Tagesstunden angestelll waren, Interpolatio-
nen nach dem Gange der Temperatur in Padua und
Lei, wenn man aus ihnen die mittleren Tempera-
turen. berechnen wollte. — Unterdessen sind stünd-
liche Beobachtungen, welche Ross 30 Moônate hin-
durch in der Nähe des amerikanischen Kälte - Pols
anstellen liess, verôfféntlicht worden. Es ist mir aber
nicht bekannt, dass sie zum Auffinden des täglichen
Ganges der Temperatur schon benutzt wären.
Ob und wie weit die beiden jährigen zweistünd-
lich. angestellten Reïhen von Beobachtungen , die wir
aus: Nowaja-Semlja besitzen , hinreichen , um ‘aus ih-
nen eine sichere Kenniniss vom täglichen Gange der
Temperatur zu erlangen, kônnen nur die gewonne-
nen Zahlen selbst und ihre Vergleichung mit den
Resultaten aus den erwähnten Beobachtungen von
Ross lehren. Ein Paar unerwartete Ergebnisse der
Nowaja -Semljaer Beobachtungen , mit denen ich zu:
vôrderst allein mich beschäftigen wollte, konnte ich
mich nicht entschliessen vorzulegen, ohne sie mit
den Resultaten, die sich aus jenen Beobachtungen
aus Boofhia ergeben Kônnten , zu vergleichen. Da ich
nun nicht wusste, ob und wo der tägliche, Gang
der Temperatur aus denselben berechnet seyÿ, und
auch besser unterrichtete Freunde mir das Gesuchte
nicht nachweisen konnten, musste ich an das, Aus-
beuten denken. Das Bevorstehen einer nicht unbe-
deutenden Reise, machte es mir aber durchaus un-
môüglich, die Berechnungen aus diesen mehr als 21000
Beobachtungen- selbst zu machen. Ich habe sie nach
Môglichkeit beaufsichtigt und so viel revidirt, dass
ich überzeugt bin, ein bedeutender Fehler kônne
nicht mehr darin seyn. Eine ganz vollständige Revi-
2 BULLE IN © SCHE NTIFIQUE. ITS
sion und abermaligen Abdruck nach derselben be-|jenigen Tage, in welchen solche Fehler bemerkt wur-
halte ich mir für die Zukunft vor, doch glaube ich,| den, ganz aus der Rechnung ausgelassen. Da ihre
meinem ursprünglichen Vorsatze ireu bleiben zu müs-|Zahl nicht gross ist. und nur in einem Monate zwei
sen, die Resultate aus den Nowaja - Semliaer Béob-| Tage mit solchen Druckfehlérn bemerkt wurden, so
achitungen , so weit sie die Temperatur betreffen , vor
der Reise bekannt zu machen. Eine solche Bekannt-
machung nôthigt aber durchaus zur Vergleichung mit
dem Gange der Temperatur in Bov/kia.
Es sind diese Beobachtungen vollständig, aber in
sehr gedrängter Form mitgetheilt in dem Æppendix
lo the narrative of a second voyage in search of a
north-wes! passage and of a residence in {he arctic re-
gions during the years 1829, 1830, 1851, 1832,
1833, y Sir John Ross. Londen 1835. 4. Alle 24
Beobachtungen der Temperatur Eines Tages nehmen
nur eine Zeile in einer Rabrik des meteorologischen
Abschnittes in diesem Appendix ein Die Notirungen
sind nämlich in Form eines Bruches geschrieben,
so dass die Zahl der beobachteten Grade wie der
Nenner eines Bruches unter einen Strich geschrichen
ist, die Zahl der Beobachtungen aber, in welchen
dieselben Grade abgelesen wurden, als Zähler dar-
über steht. Diese compendiôse Weise hat jedoch eï-
nige Fehler einschleichen lassen , indem entweder der
Zähler zuweilen falsch gedruckt ist, oder ein solcher
scheinbarer Bruch ganz ausgefallen ist. Dieser Fall
zeigt sich ôüfter, und findet sich im December 1829
zweimal. Es. kommt aber auch vor, dass auf einen
Tag mebr als 24 Thermometerangaben kommen , wie
am 30, Mai 1831 sogar 30, indem hôchst wahr-
scheinlich = stait == gedruckt ist. Ich habe die-
18,5 18,5
L Täglicher Gang der Temperatur in der Karischen Pforte
Nowaja
Stunden: | Januar. | März. April.
{
=
!
Mitternacht |— nl 180,01|— 25°,54|— 18°,92|— 10°,74
2 (14)|— 19,78 |— 18,09 |— 25:93 |— 19,86 | — 10,77
A (16)|— 19,75 |— 18,81 |— 26,14 |— 18,99 |— 10,54 | —
6 (18)|— 19,80 |— 17,95 |— 25,41 |— 17,69 |— 9,58 [4
8 (20) — 19,91 |— 17,38 |— 21,54 |— 15,71 |— 7,61 | +
10 (22)|— 19,62 |— 17,27 |— 21,83 |— 15,95 |— 5,99 I
Mintag |—19,12 |— 16,77 |— 20,57 |— 15,10 |— 5,55
2 |— 18,94 |— 16,79 |— 20,61 |— 12,48 |—! 5,31 T
a |— 18,29 |— 17,65 |— 21,74 |— 12,88 |— 6,01
6 |—18,81 |— 17,70 |— 25,08 |— 14,60 |— 7,12 | +
8 |—19,25 |— 18,06 |—24,23 |— 16,52 |— 8,06
10 |—:19,50 |— 18,67 |— 24,87 |— 17,95 |— 9,98
Mai, | Juni.
war es ohne allen Zweifel für die Berechnung der
mittleren Temperatur der einzelnen Stunden sicherer,
diese Tage ganz auszulassen, als nach irgend einer
Vermuthung die zu geringe oder zu grosse Zahl von
Beobachtungen zu reguliren.
Allerdings sind diese Beobachtungen nicht ganz
auf demselben Flecke angestellt. Vom October 1829
bis zum September 1830 sind sie unter 70°0’ n. Br.
und 91°53’ w.L.; vom October 1850 bis zum Sep-
tember 1831 unter 70° 2’ n. Br. und 91° 52° w. L.;
vom October 1831 bis zum März 1832 unter 70°9/
n. Br. und 91°34 w. L. gemacht. Da aber die
Differenz in der Breite nur 9° und die Differenz
in der Länge nur 19° beträgt, so kann man ohne
alles Bedenken diese Beobachtungen summiren und
hat den Vortheil, die Mittel aus zwei und ei-
nem halben Jahre zu berechnen. Nur der letzte Ort,
an welchem man sechs Monate beobachtete, muss
einiges Eigenthümliche im Gange der Temperatur ha-
ben. Die andern beiden vollstindigen Jahre stimmen
aber sehr genau überein.
Wir theilen nun zuvürderst in zwei Uebersichten
die mitileren ‘Femperaturen aus Wowaja Semlja von
zwei zu zwei Stunden, wie sie aus unsern ‘Tagebü-
chern hervorgchen ;, mit:
und im August an der Ostküste von
Semija.
October.
Novbr. | Decbr.
August. | Septbr.
10,98 02,59 + 2°,17|— 19,48 — 6°,49| — 15°,96|=— 119,65
1,58 |+ 0,90 |+ 2,55 I 6,59 |— 16,11 |— 11,84
0,72 LA 1,87 | 2,44 |— 1,82 |— 6,54 |— 16,25 |—11,15
0,00 2,12 |+ 2,78 — 6,76 |— 16,51 |— 10,61
1,10 + 2,74 | 8,12 |— 1,45 | 7,15 |— 16,87 | — 10,50
2,01 3,57 5,47 — 6,24 |— 16,69 | — 10,27
2,86 8,60 8,82 |— 0,21 5 6,13 |— 15,90 | — 10,07
2,67 8,65 8,91 — 6,09 |— 15,84 | — 10,51
1,96 8,57 8,90 |— 0,48 |— 6,82 |—15,51 |—10,80
1,19 3,06 8,71 — 6,68 | — 15,41 |— 10,90
0,23 {+ 2,26 2,58 |— 1,25 |— 6,62 | — 15,48 | — 11,26
0,96 | 1,27 2,48 | — 6,58" |—"15,40 | — 11,75
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
294
oo
IL Täglicher Gang der Temperatur an der Westmündung von Matoischkin : Schar.
Stunden. | Januar. | Februar. | März.
!
Mitiernacht nl 15°,15|— 220,42, — 159,12) — 159,31] — 10°,19| —
2 | 15,00 — 22,16 |— 16,22 |— 15,00 |— 9,18 | —
a |— 15,18 |— 21,95 |— 16,87 |— 14,87 |— 8,64 |+
68 |—15,56 |— 22,06 |— 16,28 |— 13,34 |— 7,16
8 |—15,29 |— 21,99 |— 15,67 |— 12,15 |— 5,14
10 |—15,89 |— 21,04 |— 15,16 |— 11,12 |— 4,17
Mittag |—1510 |— 22,02 |— 14,03 |— 10,54 |— 53,12
2 |—15,68 |— 21,35 |— 14,23 |— 11,53 |— 4,03
4 |—15,62 |— 21,96 |— 14,42 | — 12,28 |— 5,03
6 |—16,38 |—22,16 | — 14,90 | — 18,02 | — 6,75
8 |—15,56 |— 22,20 |— 15,11 |— 11,053 |— 8,08 |
10 |— 15,62 |— 22,25 |— 15,47 |— 15,21 | 9,29 |
1 L
ets sr. ————|
Mittel |-ss40 [2208 [1550 |— 15,19 — 6,81 Fe
|
Juli. August. | Septbr. |} October. | Novbr. | Decbr.
00,20 3°,12| 0 a2l 0 5° o °
‘ | : FE 4°,22/— 19,56 — 5 ,09|— 12°,71| — 19°,56
0,03 2,87 4,03 | — 4,582%|— 12,76 |— 19,69
0,15 | 5,85 3,94 |— 1,56 FE 6,09 |[— 12,97 |— 20,00
0,74 | 3,68 4,63 | — 5,52%)— 15,13 |— 20,19
1,71 T 4,76 5,45 |— 0,69 |— 5,49 |— 13,20 |— 20,52
2,35 5,20 5,70 | — 5,46#|— 15,22 | — 20,05
5,50 5,89 | 6,89 | 1,04 |— 5,04 | — 15,07 |— 19,95
3,15 5,57 | 5,65 | — 5,10*|— 12,91 |— 19,70
2,13 5,25 |— 5,44 |[— 0:18 |— 5,27 |— 12,82 |— 19,35
1,59 | 5,08 |—L 4,92 | — 6,01*)— 12,62 |— 19,26
1,22 | 4,48 |L 4,36 |— 0,54 | — 5,59 |— 12,79 |— 19,18
0,55 + 3,91 | 1,59 | TT 5,80%)— 12,85 |— 18,66
5,41 EL 12,92
|
* Da die Beobachtungen um 2, 6, 10 Uhr Vormittags und 2, 6, 10 Ubr Nachmitlags, während des Octobers nur in dem
letzten Drittheile dieses Monats angestellt sind, so haben die gefundenen Zahlen einen geringern Werth, als die andern für 0,
4, 8 Uhr gefundenen, und dürfen nur unter sich verglichen werden. Aber auch in den andern Stunden dieses Monates fanden sich
einige Lücken, die offenhar durch das Umziehen der Mannschaft veranlasst wurden. Ich habe diese Liücken nach-der WVahrschein-
lichkeit, welche die Notirungen benachbarter Siunden gaben, ausgefüllt.
Aus diesen Uebersichten geht hervor :
1. Dass der tägliche Temperaturwechsel in den
Wintermonaten am geringsten war, dass er dann im
Frühlinge rasch zunahm, im April und Mai am
grôssten wurde und im Sommer wieder bedeutend
abnahm. Offenbar also war die Temperatur gleich-
mässiger so lange die Sonne entweder gar nicht auf
ging, oder gar nicht unterging, als in den Zeiten
wo Nacht und Tag regelmässig wechselten. Indessen
falléen die geringsten Schwankungen nicht grade in
die Monate, wo die Sonne gar nicht auf oder gar
nicht untergeht, sondern etwas später, für die Xa-
rische P forte; auf den Januar , dessen letztere Hälfie
des Sonnenschemes lier nicht ganz ermangelt, und
füt Matoischhin Schèr ; wo dér ganze Januar noch zur
Polirnacht gehôrt ; in den Februar. — Die Beobach-
tungen in Ænonlekis hatien schon eine Annäherung
an diesen Gang gezeigt, indem die Sommermonate
nicht, wie in mittleren Breiten, entschieden den
grüssten täglichen Wechsel hatten, sondern alle Mo-
näte darin fast gleich waren, und nur der März
durch’ grüssern Wechsel sich auszeichneté. :Schouw
glaubte daher mit Recht, dass diese Abwéichung von
dem täiglichen Gange der Temperatur in mittleren
Breïiten durch den abweichenden scheinbaren Gang
der Sonne zu erklären sey. Kämtz aber verglich
diesen Wechsel mit dem in Jemteland, das unter
63° n. Br. gelegen, in den Sommermonaten einen
auffallend grôssern Wechsel hat, als in allen übri-
gen, und méinte, weil Jemileland in der Nähe des
Polarkreises liege, so werde dadurch das Resultat
für Ænontekis verdächtig. Eine genaue Vergleichung
von Wahlenberg's Arbeit soll auch zeigen, dass
die Thatsache und Schouw's Hypothese nicht natur-
gemäss seyen. Vielleicht durfte man nur sagen , dass
beide noch nicht vollständig genug seyen. Indem wir
in nachfolgender Tabelle die Temperaturdifferenzen
von Padua, Leith, Jemteland, Enontekis , Boothia,
der Xarischen Pforte und Matoischkin-Schar zusam-
men stellen, geht daraus wohl, ungeachtet des sehr
merklichen Unterschiedes von Küsten- und Continen-
talklima ; hervor, dass der lange Polartag die tägli-
chen Differenzen im Sommer um so mehr vermindéert,
je weïter man nach Norden fortschreitet, Wenn. sie
auch, so weit unsere Beobachtungen reichen ;' noch
immer merklich grôsser sind : als. dié Témperaturdif-
ferenzen während der Polarnacht , so lässt. sich doch
mit grosser : Wahrscheinlichkeit schliessen , dass un-
ter dem Pole der halbjährige Polartag einen nur!-ge-
ringen : Wechsel in 24 Stunden erfäbrt. |
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
296
Tägliche Temperatürdifferen ze
Padua Leith
45° 24’ np. Br.|55° 48” n. Br.
Jemte and
Momate.
63° n. Br.
Januar s°,81 | 19,47 2°,10
Februar 4,00 | 1,96 3,74 |
Mäüre 4,75 | 3,55 8,37 |
April 5,25 5.67 7,24
Mai 7,60 | 4,55 8,56
Juni 6,67 | 4,84 9,54
Jul; 2,59 5,10 7,70 |
August 8.96 | 4,08 7,20
September 6,88 4,47 6,17
October 4,49 2,71 5,30
November 5,17 | 2,24 2,10
December 4,11 | 4,11 1:77
n in verschiedenen Monaten. *
Enontekis Boothi a
Mat. Schar
78° n. Br.
Felsen-Bay
68° 30’ n.Br.| 70° n. Br. |70° 3:/ ». Br.
49,96 0°,52 19,62 0°,89
4,96 2,23 1,96 0,57
7,16 7,82 5,56 2,59
5,40 6,77 6,87 4,75
3,91 6,98 5,46 6,77
4,03 6,40 4,85 3,70
4,56 4,61 3,06 3,02
4,06 5,81 1,74 2,45
4,55 2,11 1,61 2,60
4,93 1,21 1,10 1,05 ?
4,45 0,91 1,47 0,60
5,76 0,81 1,66 1,56
*% Um dieser Zusammenstellung nicht einen hühern Werth im Einzelnen beizumessen, als sie wirklch besitzt, erinnern wir,
dass die Reïhen für Padua , Leith und Buuthia die Differenzen
der hüchsten und. niedrigsten Temperatur einzelner Stunden für
jeden Monat angeben, dass in Nowaja Semlja nur von zwei zu zwei Slunden beobachlet wurde, die Differenzen also um ein Weni-
ges zu gering angegeben sind. Dagesen haben wir für Ænontekis
und Jemteland nicht solche Materialien , sondern es sind die Dif-
ferenzen der hüchsten und niedrigsten Temperaturen des Tages notirt. Diese wahren Extreme müssen um ein Weniges grüsser aus.
fallen, als die Differenzen der mittleren Temperatur einzelner Stunden,
‘Ganz gleichmässig ist das gegenseitige Verhältniss
dieser Reihen unter einander freilich noch nicht. Na-
mentlich hätte man in Malotschkin-Schar im Sommer
wohl geringere tägliche Differenzen erwarten sollen ,
als'in dei mehr nach Süden gelegenen Felsen- Bay ,
besonders da diese leiztere; dem Continente näher
legend, einen grôssern täglichen Wechsel erwarten
liess,. Wahrscheinlich bewirkten die Localverhälinisse
den scheinbaren Widerspruch. Die Hütle in der
Felsen - Bay stand dem in der Nacht weniger sich
abkühlenden Meere ganz nahe; die Hütte am Ma-
totschhin-Schar war dem Meere und zwar einem sehr
weiten Wasserbecken nahe genng, um im Allgemei-
nen ein Küstenklima zu haben, allein, da sie doch
ein Paar Meilen von der Küste entfernt und von Hô-
ben umgeben war, so mochten diese doch die tägli-
chen stärkeren Erwärmungen des Bodens um Mittag
und seine stärkern Abkühlungen in der Nacht mehr
zasammen halten, als in der Ehene geschehen wäre.
2. Ueberhaupt sind die Differenzen der täglichen
Temperatur in hohen Breiten nicht so gross als in
den mittleren. Fragen wir nach der Jahreszeit, auf
welche die hüôchste Temperatur des Tages fällt, so
ergiebt sich:
3. Dass die grüssie Wärme im Allgemeinen und
besonders im hohen Norden früher eintritt, als tiefer
im Süden, nur
4. Dass auch im hohen Norden die grüssie Wärme
auf verschiedene Stunden des Tages fällt, dass aber
diese Differenzen nicht so gross sind, als weiter im
Süden.
Für beide Behauptungen liefern die gegebenen Ue-
bersichien der mittleren ‘Temperatur von 2 zu 2
Stunden Beweise genug. In ÆMatotschhin - Schar. zeïgt
sich vom März bis zum September die Wärme um
12 Uhr bedeutend hôher als um 2 Uhr. In’der
merklich südlicher liegenden, Fésen - Bay ist die
VWärme in den Monaten April bis October um 2
Uhr hôher als um 12 Uhr, allein man erkennt doch,
dass die hüchste Wärme vor 2 Uhr fällt. ImFe-
bruar und März fällt sie sogar dem Mittage so nahe,
dass dieser wärmer ist als 2 Uhr. Eben so hat auch
der Contreadmiral Wrangell beobachtet, dass an
der Nordküste von Sibirien die hôchste Wärme bald
nach dem Mittage bemerkt wird. In Padua dagegen
tritt im jährlichen Durchschnitt die hôchste Wärme
um 3 Uhr Nachmittags und in Leÿh ebenso ein.
Noch bestimmter weist die weiter unten folgende
Tabelle der mittleren stündlichen Temperaturen ,in
Boofhia nach, dass daselbst fast immer die grôsste
297
tâgliche Wärme vor 2 Uhr fäll,
der Beobachtung nur wenig über dem ‘0sten Grad
n. Br. lagen. Nur im Juli scheint regelmässig die
Culmination der VWVärme nach 2 Ubr einzutreten.
Dass auch im December die Wärme nach 2 Uhr
hôher scheint als um 1 Uhr, ist sehr auffallend
bängt aber vielleicht damit zusammen , dass bei dem
geringen täglichen Wechsel in:diesem Monate alle
Unregelmässigkeiten in den einzelnen Tagen in der
Berechnung der mittleren Temperaturen merklich
bleiben.
Sehr' auffallend ist es, dass in der Æarischen
Pforte während des Januars die grôsste Wärme om
4 Uhr Nachmittags und im November zwei
Stunden vor Mitternacht beobachiet wurde, Ja in
Matolschkin - Schar : gewinut diese nächiliche Erwär-
mung zuviel Regelmässigkeit, um sie zufälligen Sixë-
mungen beizumessen. Im November fällt nämlich die
grôsste Wärme auf 6 Uhr Nachmittags, im De:
cember zwischen 10 Uhr Abends und Mitiernacht,
im Januar zwischen Mitternacht und 2 Uhr Mor-
sogar
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
298
obgleich die Orte |! gens. Im Februar fällt zwar die grôsste Erwärmung,
welche dis Sonne hervorbringt , nach dem Mittage ,
allein es ist deutlich, dass einige Stunden nach Mit:
ternacht eine geringere Erwärmung vorherging. Es
scheint daher hier im Winter, unabhängig von der
, | Sonne , ein anderer Grund der Erwärmung zu wir-
ken, dessen Erfolg von Monat zu Monat später
kenntlich wird,
Da nun beide Beobachtungsorte an Meerengen lie-
gen, so mussie ich mir die Frage stellen, ob nicht,
da nothwendig fortgchend die verschiedenen Tempe-
raturen der Ost- und Westküste sich ausgleichen ,
in der Nacht regelmässig der Lufistrom aus wärme-
ren Gegenden vorbeigehe,
Aus diesem Grunde schien es mir nothwendig,
die mittleren Temperaturen aller ‘einzelnen Stunden
aus den Beobachtungen von Ross zu zichen, um an
ihnen zu erkennen, ob jener sonderbare Gang der
Temperatur im Winter auf den Localverhälinissen
der Beobachtungsorte beruhe. Die hier folgende Ta-
belle bestätigt diese Vermuthung.
Täglicher Gang der Temperatur in Boocthkia.
n { ! { {
Stunden. | Januar. | Februar. | März. | April. Mai, Juni. Juli. August, | Septbr. | October. |! Novbr. | Decbr.
1 | . {
h. 1 (18)|— 820,75 — 360,80 |— 360,24 — 210,78] —120,89| — 10,67|+ 2,804 20,01 — 40,45] — 120,96 — 20°,93|— 30°,4
2 (14)|— 52,77 |— 56,98 |— 56,28 |— 21,84 |— 12,75 |— 1,62 | 2,90 + 2,11 |— 4,47 |— 1288 |— 21,05 |— 30,18
8 ( — 66,00 |—56,87 |—21,95 |—12,48 |— 1,24 3,05 |+ 2:19 |— 4,52 |— 12,92 |— 21,05 |— 50,55
a( — 55,98 |— 36,48 |— 21,82 |—11,91 |— 1,08 5,42 |+ 2,41 |— 4,54 |— 12,93 |— 21,00 |— 50,40
5 ( — 65,98 |— 57,12 |— 21,60 |— 11,25 |— 0,52 6,95 | 2,44 |— 4,47 |— 12,98 |— 21,04 |— 50,54
6 ( — 8596 |— 57,04 |—21,09 |—10,52 |H- 0,58 TL 442 |+ 2,61 |— 4,38 |— 12,84 |— 21,12 |— 50,25
ci: — 5690 |— 36,25 |— 20,07 |— 9.70 |+ 1.80 4,87 |4- 5,01 |— 4,04 |— 12,76 |— 21,20 |— 30,16
CX ( — 6688 |—55,49 |— 18,77 |—: 9,00 | 2,50 | 5,15 3354 |— 5,58 |— 12,60 |— 21,24 |— 50,21
9 (21 — 65,69 |—55,91,| — 17,70 |—, 8,00 |+ 2,12 |—+ 5,59 T 587 | 5,69 |— 12,15 |— 21,55 |— 30,26
— 86,41 |— 6256 |—16,76 | — 7,22 | 2,95 | 6,05 |E 4,25 |— 5,14 |__ 12,06 |— 21,20 |— 50,22
J 86,07 |— 51,67 |—16,04 |— 6,52 |—L 5,54 | 6,50 + 1,69 2,77 |— 11,80 |— 21,00 |— 50,19
Mittag. — 54,58 |— 50,29 |— 15,37 |— 6,27 | 4,09 | 7,02 |+ 5,02 2,64 |— 11,69 |— 20,86 |— 30,18
h. 1 34,19 |— 20,80 |— 15,18 |— 5,01 |+ 4,73 |+ 7,22 |L 5,24 2,45 11,67 |— 20,91 |[— 50,16
: — 84,26 |— 29,91 |— 15,26 |— 6,07 | 4,63 | 7,41 + 5,52 |— 2,47 |— 11,84 |— 21,06 |—0,14
6 — 84,72 |— 50,61 |— 165.65 |— 6,14 + 4,02 [+ 7,56 + 5,29 |— 2,58 | 12,05 |— 21,26 |— 50,25
4 — 56,19 51:18 |— 16,25 |— 6,69 | 5,62 7:24 |-L 6,21 |[— 2,74 |— 12,25 |— 21,48 |— 30,54
Q — 66,67 |—52,40 |— 17,29 |—. 7,45 2,92 . 6,66 | 4,82 | — 5,15 |—12,55 |— 21,65 |— 50,81
6 56,71 |— 55,46 |— 18,12 |— 8,16 2,27 6,16 | 4,45 |— 5,49 | - 12,74 |— 21,60 |— 50,55
7 — 85,99 |— 54,25 |— 19,10 | — 8,78 1,51 |+ 6,58 + 4,59 |— 5,82 |— 12,87 |— 21,73 |— 30,42
8 — 5606 |— 34,66 |— 19,94 | — 9,48 0,79 |+ 6,07 | 5,97 |— 4,01 |—12,85 |— 21,84 |— 50,51
9 — 56,26 |— 36,04 |— 20,75 |— 10,18 0,85 |+ 4,66 | 5,51 |— 4,24 |__12,78 |[— 21,65 |— 50,44
10 — 86,56 | —36,86 — 21,24 |— 11,01 |— 0,61 5,86 | 2,68 |— 4,27 |— 12,82 |—21,75 |—30,48
us 11 < — 82,67 |—36,56 |— 565,63 |—21,54 |—11,88 |— 0,01 5,71 |+ 222 |— 4,55 |— 12,92 |— 921,77 |— 30,48
IMernacht,!— 52,60 |— 66,58 |— 56,68 |— 21,78 |— 11,76 |— 1,50 [+ 5,21 + 2,07 |— 4,51 |— 12,88 |— 21,76 |—50,46
299
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
300
6. Aus der Vergleichung aller drei Tabellen gcht
bervor, dass je weiter nach Norden, um so ent-
schiedener während des Polartages die niedrigste
Temperatur auf Mitternacht, oder sehr bald nach
Mitternacht eintritt, wie sich erwarten liess.
1.. Wichtiger ist es, dass aus diesen Uebersichten
hervorzugehen scheint, dass in der That der Anfang
der Dämmerung eine abkühlende Wirkung habe, wie
schon, mehrere Physiker vermuthet haben, wogegen
es aber auch scheint, dass bei einer geringen Tiefe
der Sonne unter dem Horizonte dieselbe schon er-
wärmend wirkt. In der Felsen- Bay it die grüsste
Kälte im November und Januar ungefihr um 8 Uhr
Morgens. In dem, nordlichen Matoischkin - Schar fill
sie in beiden Monaten etwas späler, gegen 10 Uhr.
Der Mittag aber ist auffallend erwärmt. Der Decem-
ber stimmt hiermit freilich nicht ganz in der Fesen-
Bay, doch ziemlich in der nürdlichern Meerenge.
Auch in Boothia fällt die grôsste Erkältung im No-
vember und Januar auf 8 oder 9 Uhr Morgens, im
December aber freilich viel früher. Indessen môchte
noch nicht Regelmässigkeit genug in den Reihen seyn,
um einen bestimmten Ausdruck zu finden. Um zu
untersuchen, wann die Sonne anfängt zu erwärmen ,
müsste man die Beobachtungen von allen diesen Stand-
ôrtern in kleinere Abtheilungen als monatliche brin-
gen und von ihnen die mittlere Temperatur berechnen.
Ich schliesse mit der Bemerkung, dass der auffal-
lende Unterschied der sich in manchen Monaten zwi-
schen der mittleren Wärme um Müternacht und 1
Uhr in den Reïhen von Boolhia findet, nicht auf
Rechnungsfehlern beruht, sondern darauf, dass im
Anfange des Monats die mittlere tägliche Wärme
bedeutend hôüher ist, als am Ende, VWVie man daher
auch die Abtheilung der Tage wählen mag, wird
der Einfluss dieses Unterschiedes bei der geringen
täglichen Schwankung merklich an den Scheidungs-
punkten bleiben. Hier ist der Tag mit 1 Uhr Mor-
gens. begonnen, wie Ross in den Beobachtungen
selbst gethan hat. Um für den Gang in der Nacht
eine ganz richtige Reihe zu haben, müsste man noch
die astronomische Scheidung der Tage von Mitiag zu
Mittag wählen. Dann würde die Reiïhe aber um die
Mittagsstunde eine Unterbrechung zeigen ; so dass im
Grunde nach beiderlei Abtheilangen gerechnet werden
müsste,
=—— > (ÿ e—
UEBER DIE HôHE DER SrADT MoskAU UND
DER FLUSssE Mosk\vA UND OKA ÜBER DER
MEERESFLÂCHE; VON J. HAMEL (lu le 9
juin 1837).
In den letzieren Jahren haben mehrere Physiker
sich bemüht, die Hôühe Moskaus über der Meéres-
fiche mittelst barometrischer Beobachtungen zu be-
stimmen ; die erhaltenen KResultate sind aber unter
sich sehr verschieden. So hatte der, 1828 in Moskau
gewesene Dr. Erman die Hôhe nach den Beobachtun-
gen des Professors Perewoschtschikoff auf 699,84
Pariser Fuss berechnet. Hierbei waren aber , wie
Herr Professor Hansteen bald nachwies, irriger
Weise die Metres der Gauss'schen Tabellen, für Toisen
genommen worden. Hr. Hansteen gab damals (1829)
289,89 Pariser Fuss an. In seinem Werke: Reise
um die Erde, Il. Abtheilung, I. Band , 1835, S.
352 bis 353 und 406, nimmt Herr Erman, nach
gleichzeitigen Beobachtungen zu Danzig und Mitau ,
die Hôühe des Universitätsgebäudes in Moskau zu
388,2 Fuss an. Herr Perewoschtschikoff aber be-
rechnet die Hôühe desselben auf 285,834. Fuss.
Eine neue, auf andere Weise erreichte, Bestim-
mung der Hôhe Moskau's verdanken wir den Bemü-
bungen des Herrn Ritiers von Gersiner, welcher,
zu Nutzen des Projects einer Eisenbahn, im Spät-
jabr 1855 ein Nivellement des ganzen Weges von
der Admiralität zu St. Petersburg aus bis an die
Stadt Moskau unternommen hatte. Dieses Nivellement
ist vor Kurzem, wieder zum Behuf des Plans einer
Eisenbahn von Moskau nach Kolomna, von dem
Twerschen Schlagbaum (Sastawa) an durch die Stadt
Moskau hindurch und sodann auf der jetzigen Land-
strasse bis nach Kolomna und an den Okaflnss von
den Ingenieuren des Herrn von Gerstner forigesetzt
worden. Ich war bei dem Anfang dieses Nivelle-
ments durch die Stadt zugegen und mache mir zur
301 BULLETIN
SCIENTIFIQUE.
302
A ——
Pflicht, der Akademie die Hühe einiger interessanten | 44,277 Sashen hüher als die Newa zu St. Peters-
Punkte mitzutheilen.
Die Einfabhrt unter der neuen, bei dem Twerschen
Schlagbaum zum Andenken an den hochseligen Kaïi-
ser Alexander — als Wiedererbauer der alten Me-
tropolis — errichteten Pforte hat 71,65 Sashen (Fa-
den) Hôhe über dem Pflaster unter dem mittleren ,
gegen die Gorochowaja-Sirasse gewendeten Thor der
Admiralität zu St. Petersburg , welches 13 Sashen
über der mittleren Hühe des Wassers in der Newa
daselbst liegt. Der Anfang des Twerschen Boulevards
bei der (ehemaligen) ‘Twerschen Pforte hat 75,4,
der Eingang in den Pallast des Herrn Generalgou-
verneurs auf der Twerskaja aber 72,759 Sashen Hühe.
Die Durchfahrt durch die zum Krasnaja Ploschtschad
vor dem Kreml leitende, Woskressenskische Pforte,
rechts von der Kapelle mit dem Iwerskischen Bilde
der heiligen Mutter Gottes , wurde 65,338 , die Stelle
auf dem Krasnaja Ploschtschad, wo das Monument
von Minin und Posharskij steht, 66,807, die Ein-
fahrt zum Kreml durch die sogenannte heilige oder
Erlüsers- (Spaskaja) Pforte aber 67,548 Sashen hoch
gefunden. — Die Mitte der neuen Moskwarezkischen
Brücke über den Moskwafluss unterhalb der, Kitai-
gorod umzingelnden, Mauer hat 59,162 Sashen Hôhe
und diese Brückenmitte wurde 5,72 Sashen über der
Wasserfläche des Flusses erhaben befanden , so dass
also der Spiegel der Moskwa hier 51,942 Sashen
über dem der Newa vor der Admiralität zu St. Pe-
tersburg wäre. Der Taganskische Markt liegt 67, und
die Pokrowskische Sastawa — durch welche man
aus Moskau nach Kolomna reist — 66,925 Sashen
über dem Fusse der Admiralität, — Am Orte, wo
die Moskwa in die Oka — welche sich bei Nishnij-
Nowgorod mit der Wolga vereinigt — fällt, war
die Hôhe des Spiegels bei hohem Wasserstande (am
21. April) über dem der Newa bei der Admiralität
46,277 Sashen. Da nun dazumal die Wasserfläche
der Oka 1,5 bis 2 Sashen hôher als gewôhnlich war,
so Sind diese abzuzichen (*), und die Oka wäre hier,
bei Annahme von 2 Sashen damaligen Anwuchses
(*) Ich werde nicht ermangeln, der Akademie genau die Hühe
Le cas gewühnlichen Wasserstande zurückgetretenen Oka mitzu-
fheilen.
burg; die Moskwa aber hätte von der Mitte der
Stadt Moskau an bis zum Einfluss in die Oka 7,665
Sashen Fall.
ef
22. UEBER EINIGE DEM ASIATISCHEN INSTITUTE
DES MINISTERIUMS DER AUSWARTIGEN ÂANGE-
LEGENHEITEN ZUGEHORIGE ÂAETHIOPISCHE
HANDSCHRIFTEN ; VON PROF. Dr. DORN (lu
le 26 mai 1837).
Obgleich Aethiopische Handschrifien in Europa
nicht sehr häufig sind, so finden sich deren doch
auf verschiedenen Bibliotheken Deutschlands, Eng-
lands, Frankreichs, Hollands wnd Italiens — nur
Russland, das sonst einen so überaus reichen: Vor-
rath an morgenländischen Handschrifien. besitzt, hate
bisher Æethiopische nicht aufzuweisen, oder sie sind
wenigsiens ungekannt geblieben. Zwar wird in dem
Cataloge der St. Wladimir - Universität zu Kiew ein
aelhiopicum manuscriptum angeführt ; allein nach einer
mir mündlich mitgetheilten Beschreibung desselben
scheint es mir noch einigem Zweifel unterworfen ,
ob es wirklich ein Æerhiopisches Manuscript sei, —
Jetzt haben sich die Umstände geändert , und Russland
ist in die Reïhe der Länder eingetreten, welchen Er-
zeugnisse der Aethiopischen Literatur nicht fehlen,
Unter den morgenländischen Handschrifien, welche
vor Kurzem durch die Gnade Sr. Majestät des
Kaïsers, aus der Verlassenschaft des zu Stock-
holm verstorbenen Grafen von Suchtelen, an das hie-
sige Asiatische Institut übergegangen sind, befinden
sich fünf Ae/hiopische ; deren Namhafimachung nicht
ganz ohne Interesse sein dürfte. Es sind selbige
sämmtlich auf Pergament, und ziemlich deutlich und
correct geschrieben , welcher letztere Umstand um so
mehr hervorgehoben zu werden verdient, als Cor-
rectheit Handschrifien der Art im Allgemeinen eher
abzugehen als eigen zu sein scheint. In vier Hand-
schrifien ( No. 1. 2: 3. 5.) befindet sich auf einem
Blatte vor — in der fünften ( No: 4), nach dem
Texte — eine Arabische Note, welche besagt, dass
das Buch dem Kloster des H. Stephan in der Nähe
303
BULLETIN SCIENTIFIQUE : |
304
des Klosters des H: Petrus im Vatican angehôre ;
zum Gebrauch der dasselbe bewohnenden Koptischen
und Habessinischen Mônche bestimmt sei, und als
ein ewiges Vermächtniss , auf keine Weiïse von àr-
gend Jemand in Besitz genommen werden dürfe. “
Gole ls EI sb 3 22 po SU) js)
gubli Eadls Lall ol Jen Y sal Qebs
are G5, o,>9)) Le 429 43 Sal Jsd Js D'E7
2
Die Handschrifien aber sind die fvlgenden :
1. Das Evangclium und die Apocalypse Johanuis.
100 Blätter in kl. 4.
Man hat das N. Testament Aethiopisch gedruckt
in mehreren Ausgaben — die vier Evangelien sind
noch im Jahre 1826 in London herausgegeben wor-
den. Eine theilweise Vergleichung der in unserem
Manascripte enthaltenen Uebersetzung mit den ge-
druckten lässt sie als eine von letzteren verschiedene
erscheinen: sie wird daher bei einer kritischen Sich-
tüng der vorhandenen Ucbersetzungen, oder bei ei-
ner néuén Herausgabe des N. T. nicht ohne Nutzen
gebraucht werden künnen.
_-2. Organona WVedasë etc. Organum Encomi et
cithara psalteri et lyra laudis. 120 Blätier in 4.
Es ist dieses das unter dem Namen Organon Dén-
ghel!, Marjam békannte und.in der Habessinisthen
Kirche sehr geschätzie, um das Jahr 1440 von ei-
nem gewissen Abba Georgins verfasste Werk.
Abba: Georgius, war zwar von Geburt ein Arme-
nier, aber, der Styl des Werkes ist rein Aethiopisch.
Ludolf, welcher: in seinen Schrifien üfiers Auszüge
daraus : mitiheilt, hat. es bei der Verfassung seines
Aethiopischen Lexicons und seiner Aethiopischen Gram-
matik häufis benutzt. Derselbe Gelehrte führt drei
Handschrifien, des Organôns, an: eine eigene , eine
zweile; die sich in Oxford, und eine dritte, die
sich in Hamburg im Besitze Edzardis befand. Diese
Edzardische Handschrift muss aber verschieden gewe-
sen, {sein von der Handschrift, die gegenwärtüig in
der Rathsbibliothek. zu Hamburg aufbewahrt wird ;
denn in letzterer sind die Varianten aus dem Oxfor-
der und Edzardischen Exemplare beigefügt. Eine von
mir im J. 1826 genommene Abschrift des Hambur-
ger Exemplares, die jetzt zur Vergleichung :vorliegt ;
erlaubl mir die Bemerkung’ zù machen, dass die
Handschrifi - des Asiatischen Institutes ; : einige Un-
sorgsamkeiten in. den Ueberschriften ausgenomimen ,
mit Sorgfalt geschrieben ist. — Die letzten ‘anderthalb
Seiten sind dem Lobe der Dreicinigkeit gewidmet.
3. Serata kedase ele. 87 Blätter kl. 8. — Litur-
gienbuch für Priester und Volk nach dem Coptischen
Ritus, auf 62 Blättern. HMieraut 18 lecre Blätter :
dann folot, auf 7 Blättern, die Lobpreisung des be-
rühmten Aethiopischen Heiligen und Wunderthäters
Tekla-Haimanot (Glaubenspflanze ) welcher um
630 lebte, und dessen Geburistag auf den 24. De-
cember (Tachsas) Aeth. St. fällt, wie diess gleich
im Eingange erwähnt wird. |
4. Die Wunderverrichtungen. Maria's.. 86 Blätter
in kl. folio.
Es ist diese Handschrifi im Anfange und am Ende
defect ; sie ‘beginnt mil dem Ausgang der 115ten
Wundererzählung . und schliesst mit der 215ten in-
clus.; scheint also nur ein Theil eines grôsseren
Werkes zu sein. |
5. Ein Warlyrologium. 133 Blätier KL. 4.
Auch diese Handsebrift entbehrt. des Anfanges.
Es ist diess :obne;Zweifel dasselbe Mariyrologium ,
welches Ludolf in dem Commentar zu seiner Aethio:
pischen Geschichte, S. 295 erwähnt. Zu diéser’ An-
nahme berechtigt nicht nur der Inhalt! des vor-
liegenden Manuscriptes im Allgemeinen , , sondern
eine von Ludolf a. a. O. daraus entlehnte Stro-
phe insbesondere; welcher zu Folge Abba Sa-
lama die Aethiopische Bibel aus! dem Arabischen
übersetzt haben soll. Diese Sirophe;findet sich auch
in unserer Handschrift. In der letzten Zeile bei Lu-
dolf stehi, (gewiss durch einen Druckfehler) baedcha,
in unserer ,Handschrift aber vichtig.Jacdéhn, (Rs)
7Ianu Sua.
Emis le 24 juillet 1837.
ee re per en mur =
ms me
one 1. BULLETIN SCIENTIFIQUE _#
1
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE. SAINT -PÉTERSBOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 14 écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes du bureau des”-postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A-
<cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats derces travaux. À cet_effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu détendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie
par divers savants; 4 Rapports; 5, Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
l'état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie, 9, Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 9. Matériaux pour, servir à la connaissance des oiseaux slésanopodes. BRANDT. —
NOTES. 35. Diagnoses préalables de quelques espèces dé plantes recueillies dans la ‘partie occidentale des provinces Caucasiennes, et
reconnues comme \nouvelles. Nonpmanx. — 24. Nole sur une nouvelle tspece du genre Catarhactés der Brisson. BRANDT. — VOYAGE
SCIENTIFIQUE. 3. Premier rapport de M. Baer sur l'expédition à Novaïa- Zemlia el en Laponie. — MÉLANGES. Application
de l'eléctro-mosnétisme au muuvement des machines. — CHRONIQUE DU PERSONNEL.
—————————— EEE
EXTRAITS DE MÉMOIRES. tel: ;;ÿBemerkungen über das Skelet der Steganopoden#
H vorzustellen mir erlaubte, beginnt mit kurzen einlei-
9. BeTRÂGE zur KENNINISS DER RUDERFÜSSIGEN | tenden Bemerkungen über osteologische Eigenthüm-
lichkeiten der Steganopoden im Allgemeinen. Ihnen fol-
do Canne nn tt fntse dv gba: 1800 dann die Resultate von Untersuchungen über die
4 © | Schädel und Skelete der einzelnen Gattungen der Ste,
RS EDS (era ganopoden. . Zunächst werden die Schädel der einzel-
et le 19 mai 1837). | nen Gattungen in besondern Paragraphen, erôrtert.
Unterdiesem" Titel “hatte/ich bereits ‘am 7. April Die Scharben (Carbo seu Phalacrocorax) machen den
die Ehre ; der Akademie den ersten Abschnitt und Anfang;. ihnen folgen die Anhingas (Plotus) die
am 19. Mai den zweitén Abschnitt einer Arbeit zu Tôlpel, (Dysporas ,s. Sula), dann die Kropfgänse (Pes
überréichen, welche besonders Untersuchungen über lecanus seu Onocrotalus) ; hierauf die Fregatien. (Ta:
Osteologie der Steganopoden im Sinne Illiger's und chypales #4 Eregata), und, sendlich.; die Rhaëtbons
die daraus in Verbindung mit andern physiologischen (P Anéton)s ! paie p: |
oder äussern Kennzeichen abgelciteten Bezichungen Auf Abnliche Dei wi die f-blek pren À
sa tdenrasdérn Pélsitient del Sthwimiivogellicder ‘ru die übrigen Theile des Skelets vergleichend unter-
Vôgeln aus andern Ordnangen zum Gegenstande hat. sachte)-Jeiders war 695 Fe aber michel toi
Der erste dieser Abschnitte, den ich als ,Zweite aflen£alnngen jollain digr.Skelste Res RAER AFS 5
Abhañdlung mener Beiträge zur Kenntniss des |"? daidre.Akademiche, Mossogs Hiasisist APE de
Skélets der Vogéle (+) antét dem 'besoñderd TE Skelete von mehreren Arten von Scharben ; ein Ske-
— let von Anhinga und Skelete von Pelecanus crispus
(#). Die erste Abbandlung bandelt ,Ueber zwei eigenthümliche und Onocrotalus besitzt, wäbrend yon Sula, Tachy-
Formen von Knüchelchen, die sich am Schädel mebrerer Schwimm- . .. .
vôgel fndent und wurde: sm 17. Märs der Akademié überreicht , | 24/5 und Phaëthon, ‘ausser Schädeln, nur Flügel-,
siché Bulletin ic. 1, No. 5, Fuss - ‘und Schwanzknochen vorhanden sind,
SCHWIMMVOGEL IN BEZUG AUrF KNOCHENBAU
307 +.
Der zweite Abschnitt, welchen ich als sdritte Ab:
handlung meiner Beiträge zur Kenntniss des
Skelets)dér Môgel der, Akadeñtiel ünter dem! Titel:
» Ueber die Verwandtschafien der Steganopoden mit
besonderer Bezichung auf ihré Oâteologic® ‘vorlegte ;
beginnt mit Untersuchungen ,,Ueber die Entwicke-
lungsstufen der Schwimmvügel im Allgemeinen und
ihre Beziehungen zu den Steganopoden.‘ Es werden
demnächst. die Bezichungen der Podoidae vom Prin-
zen Maximilian zu Neuwied , der Taucher (L/rina-
tofes var. Auct. Les Plongeurs Cuv.), der Lariden,
der Tubinaren und der Anatiden zu den Steganopo-
den in eïnzelnen Abschnitten betrachtet. Hierauf folgt
ein besonderes kleines Capitel über die Beziehungen
der Steganopoden zu andern Vôgelordnungen, nament-
lich zu den Raub- und Waldvôgeln. Den Beschluss
macht das Capitel, worin die gegenseitigen Beziehun-.
gen der einzelnen Steganopodengattungen durch ver-
gleichende , sowohl auf den innern, als auf den äus-
sern Bau bezügliche Charakteristiken geschildert wer-
den, denen sich ein kurzes Résumé der Untersu-|
chungen anschliesst. Diesem Résumé zu Folge bilden
die Steganopoden nicht blos in Bezug auf den Fuss-
bau, sondern auch hinsichtlich ïhrer osteologischen
Eigenschaften, eine éigene , einestheils zwischen den
mehr für das Taucherleben, anderntheils ‘zwischen
den mehr zum Fliesen' bestimmien Schwimmvôgeln
stéhende Gruppe.
Die einzelnen, dicse Gruppe zusammensetzénden
Gattungen sind aber nach verschiedenen Richtungen
entwickelt, zerfallen also mithin in mehreré Abthei-
lüngen oder Tribus. Die eine dieser Abtheilungen ,
die man Carbonidar nennen kônnte, bilden die Schar-
ben (Carbo), die Anhingas (Plotus), die Tôlpel
(Sula) und die Kropfgänse (Pelecanus seu Onocro-
talus) ; eine zweite, die Fregatten (Tachypetidae),
eine dritte endlich, die Phaëthons (Phaëthontidae).
Die Scharbenartigen lassen sich, da sie die Meéhr-
zahl bilden und überdies durch die von keinem kn6-
chernen Pflugscharbein getheilten Choanen, so wie
durch die hinten in ein nur in ihrer Mitte gétheiltes
Plättchen verschmolzenen ; vorn aber ebenfalls mit
einander, eben so wie mit dem vordern Ende der
Gaumenbéine und den Oberkiefern in eine Lamelle
2 CI O L'RUCLETEN DS 6 de NUE NIQUE. ,3 © EE
[Il ©1808
vereinten x und so das vordere Ende der Choanen
verengenden Muscheln sich charakterisiren , gleichsam
als typische Formen beträchien. Andessen. kann nicht
alle ihre Gattungen in anderer Hinsicht auf die Be-
zeichnung von‘typischen Formen im gleichen Maasse
Anspruch machen.
Am meisten scheint dies mit den Scharben der
Fall zu sein, die durch Schnabel-, Fuss-, Fligel-
und Schwanzbildung, eben so wie durch .Habitusi,
Lebensart. und Osteologie ; :namentlich - unter :andern
durch dén merkwtürdigen Hinterhauptknochen als eï-
gene Form da stehen, obgleich sie durch ihre Tauch:
fihigkeit und einige Configurationsverhälinisse des
Skelets an die Steissfüsser (Podiceps) und Podoen
erinnern. |
Die Anhingas ähneln zwar in der Lebensart , eben
so wie auch im Wesenilichen in der Skeletbildung
den Scharben. Die langen Flügel, der lange Schwanz,
27 er 2 ge
er spilze,
schlossenen Nasenôffnungen , die Bildung der Hals-
| wirbel, die Form des Beckens 0. 's:°f., bieten ‘aber
| Abweichungen. : Der lange Hals deuter auf eine un-
verkennbare Analogie mit den Reihern. Die Anhin-
gas entfernen sich also schon in mehrern Beziehun-
gen von den typischen Scharben “und stchen auch
den Steissfüssern und Podoen weniger nah als diese.
Noch mehr als die Anhingas wenden sich, aber
die Tülpel. von den Scharben tab; indem .siesich
durch. ihren kurzen gedrungenen Hals und {Leib,, die
Stuctur der Befederung ; die langen, Schwingen. und
ihr, im Ganzen geringes Tauchvermügen, (sie sind
nur Stosstaucher) , ja sogar durch die /Farbenverthei-
lung zu den Lariden neigen. Ich habe sie daher .be-
reits_früher schon als Laridenäbnliche. Steganopoden
bezeichnet,. gegenwärtig aber! müchte|ich sie passen-
der Laridenartige Carboniden: nennen..
Die anomalsten Carbonidenformen,, scheinen , aber
die Kropfgänse. darzustellen ,. die gleichzeitig auch
durch den gänzlichen Mangel an Tauchfähigkeit von
den übrigen Stammyerwandten sich unterscheiden,
Die den Carboniden .gemeinsamen äussern und osteo-
logischen Charaktere, eben so wie ihre Jungenpflege
309
und. andere. Momente in ihrer Lebensant , !reihen sie
zwar den Scharben.an, die merkwürdige Gestalt des
Schnabels , die Bildung des Gefñeders, der Schwanz
und die, meisten Verhältnisse des Schädels und Ske-
lets. lassen. :sie, aber unähalich terscheinen: Sonderbar
genug, treten sie in vieler, Hinsieht mit. den, Lôffelrei-
hera ; ttheïlweis aber: auch mit den Gänsen: und. La-
riden in Connex, ja, manifestiren sich, auch durch
ibre geringe Tauchfähigkeit als eine von den typi-
schen Wasservôgeln sich entfernende Bildung. Nicht
ohne Grund kann man $sie daher als Carbonidae ano-
malae ansprechen.
Die Fregatten sind ein merkwürdiges Gemisch
von Scharbenartigen Steganopoden , Tubinaren und
stark beflügelten Raubvôgeln. Ihre sehr kurzen, bis
an die Zehen befederten, mit einer kurzen, qur
ausgerandeten Schwimmhaut versehenen Füsse lassen
sie kaum den echten Schwimmvôgeln, sondern cher
manchén Raubvôgeln antéïhen. Durch den am Innen-
rande geézähnelten Nagel des Mittelfingers, ferner
durch ‘die nackte jap : und Kehlgevend, so wie
durch die Färbung nähern sie sich den Scharben an.
Ihre Schnabelform kann fast mit gleichem Rechte,
sowohl mit def fanéher Tubinaren, wie der Diome-
deen, und besonders mit der bei Pachyptila als mit
der der Scharben parallelisirt werden. Durch die Ge-
genwart eines éigénen Knôchelchens am innern Thrä-
nenbeinrande, ferner durch die Form der Gaumen-
beine und Choanen ,; so wie durch die zwischen dem
getrennten vordern Gaumenbeinende nach unten und
seiltwärts vortretenden Muscheln, kommen sie mit den
Tubinaren, namentlich mit den Diomedeen in Con-
nex, während die Structur ihres Gefeders-and” meh-
rere,Momente der Lebensweise , matnentlich die ge-
ringe Tauchfähigkeit, offenbar an die Raubvôgel er:
inner. Da-sie durch diese vielen Bezichungen keine
echien Carboniden: sein kônnen, so’ scheint es am
gerathensten sie als eigene Abtheilüng (Tachypetidae)
unter. den Steganopoden/ zu betrachten ; :wofür auch
die: abweichende Form der Choanen! und Beth
sprechen,!.
Die, Phaëthons erinnern sowohl, durch. den
Schnabel wie durch; den Habitus und die Beficderung,
als auch durch ihre im Ganzen geringe Tauchfähig-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
310
keit, ja selbst in mehrern Beziehungen ihros: Skelet-
baues an die Lariden, namentlich an die Seeschwalben,
aur.die Schädelfigur reiht. sie theilweis an, Rhiyn-
chops. Ausser dieser Laridenähnlichkeit bietet : aber
der Fussbau mit Einschluss der Tarsalknochen., : ja
selbst_ die Fussbedeckung , die. Form des Gaumen-
theils des Oberkiefers, die Gestalt der Nasenbeine ,
die Verbindung der Thränenbeine, der Mangel-eines
Hakenfortsatzes, Ellenbogen, — Merkmale , die ihnen
mit den echten Steganopoden gemein sind und sie;
eben so wie die Form des Basal-Theils des Oberkie-
fers, von den Lariden unterscheiden. Man hat also
wohl die Phaëthons:; eben so wie die Fregatien ; als
eine besondere: Abthcilung der Venasie (Phaë-
thontidae) zu betrachten.
Die, Untersuchungen über die ne gaben
Veranlassung, das Verhalten, mehrerer. Formen, von,
Schwimmvôgeln , wie Podoa, Podiceps, Eudytes und
die Aptenodyten, näher zü üntersuchen. So entstan-
den mehrere kleine Abhandlungen, die gewissermas-
sen als Excurse zu den Bemerkungen über die Ste-
ganopoden anzusehen sind. Der cine dieser Excurse
fübrt die Ueberschrifi :
“Eïnigé Bemerkungen über Podoa und ikr Verhält-
niss zu Fulica und Podiceps und die S/eganopoden
und zeigt, dass in. Bezug auf: Schädelbau Podox sich
nicht, wohl den Steganopoden anreihen Jasse, sondern
die oben für die Steganopoden angegebenen, Charak-
tere nur stôren würde. Eben so wird dargethan, dass
Podoa nicht zu Podiceps oder. Eudÿtes -gezogen wer-
den kônne, sondern viel natürhicher, :selbst. durch
die Form des Gefeders, sich an-Kulica anschliesse ;
nur, frage es.sich; ob sie beide, wie. Prinz Maxi-
milian von Neéuwied will, eme Familie oder zwei
verschiedene bilden sollen , eine Frage, deren Beant-
wortung der Verfasser nicht wagt, weil ihm ein woll-
ständiges Skelet fehlt.
Ein zweiter Excursus betitelt :
Ueber Podiceps und Eudytes als :ewei Besondere
Typen in der Ordnung der Schrimmeügel
beschäftigt sich mit den gegenseitigen Aehnlichkeiten
und Differenzen von Eudytes und Podiceps; beson-
ders auch in Bezug ‘auf Osteologie, und entscheidet
sich dahin, dass Eudytes und Podiceps zwei eigen-
*
LL!
\S L
Sii BULLETIN SCIENTIFIQUE. 312
thämliche Typen bilden (Podicipidae und Eudytidae),
wovon die erstern sich an Fulica und Podoa und die
Carboniden , die letzien aber an die Alken, nament-
hich Urien , anschliessen.
+ Ein: dritter Excursus :
Über die Flossentaucher (Ampennes seu Aptenody-
tidae) als Typen einer eigenen Gruppe unter den
1 Schwimmvügein.
zeigt, ‘dass llligler die Aptenodyten mit vollem
Rechte als Familia Impennes aufstellte ; und dass sie
einestheïls eine zwischen den Steissfüssern, Seetau-
chera und den Alken schwankende , anderntheils aber
durch mehrere eïgenthümliche Merkmale charakteri-
sirte Form unter den Schwimmvôgeln bilden,
Zur Erläuterung der osteologischen Verhälinisse
wird die ausfübrlichere Arbeit über die Schwimmrvô-
gel‘ von ‘den erforderlichen Tafeln begleitet sein.
integris, floribus solitariis, anthodii subarachnoïdeï
spinis palmatis; intermediis clongatis ‘acicularibus
lateralibus membranaceo dilatatis. 9.
Hab. Von dieser ausgezeichnet schônen Pflanze sind
mir nur 2 Exemplare blühend, den 1. Aug., und
zwar 15 Werst von Gor-Somlia, auf der Alpen-Ab-
dachung Bai-Syrai, unfern des Ursprungs des Flusses
Natanebi 7000 Faden hoch vorgekommen.
Pyrethrum poterüfolium n. sp. Led.
P. caule erecto uni- vel paucifloro, foliis pilosis
subtus subincanis pinnalisectis : segmentis oblongis
incisis: laciniis ovatis integris acuminatis, corollulis
radii disci diamettum superantibus , anthodio incano-
villoso : foliolis exterioribus linearibus ; infimis sca-
rioso-marginatis. %.
Hab. Auf den Gebirgen von Achalzik und Adshara.
Achillea latiloba nov. sp. Led.
A. villoso-lanata , caule ;simplici stricto ,-fohis bi-
pinnatifidis: lacimis sacuminatis integris aut subinciso-
hante
NOTES. serratis, corymbo composito coarctalo ; anthodiis ob-
longis : : foliolis ovato-oblongis apice rotundatis fusco-
marginalis , radio disci diametrum superante. 2.
Hob. Auf dem Gebirge von Adshara.
Fom. Borragineac. | 30 À,
Lithospermum densiflorum nov. spec. Led.
L. caule erecto apice ramoso foliisque oblongo- li-
nearibus planis setis adpressis sericeis , spicis versus
apicem caulis in paniculam densissimam) confertis.,
| corollae tubo longissimo calyce, plus duplo longiore;
limbi lacimiis integerrimis. 2.
Haë. Unfern Trapezunt.
Nordmannia Led.
Char. gener. Calyx quinquefidus. Corolla quinque:
fida: lacinüs reflexis vel revolutis ; fauce squamis
apice bidentatis ovnata, Stamina longe exserta. Cary-
opses subtriquetrae , glabrac , basi perforatae.
N. cordifolia Led.
Borago orientalis L. Wild. Sp: pl. L 2. p.
778. R. et Sch. Syst. veg. IV. p. 67. 753.
Haëb. Stand häufig, aber abgeblüht, Ende Aprils
unfern Suchum-Kale in Awhasien. Blühend gefunden
den 23. Mai auf dem Gebirge Hirischa 40 Werst
von Bambori , im Lande des Stammes Psüh,
23. VORLAUFIGE DIAGNOSEN EINIGER WAÂAHREND
EINFR, NATUR\VISSENSCHAFTLICHEN : REISE :IM
VESTLICHEN Turlze DER KAUKASISCHEN Pro-
VINZEN ENTDECKTEN UND ALS NEU ERKANN-
TEN PFLANZENSPECIES ; VON Pror. DR. A. v.
NORDMANN (lu le 30 juin 1837).
Fam. Voleriancae.
Valeriana tuberosa L.
B. eriophylla.
Differt a V. tuberosa vera fohis pubescenti-villosis,
radicalibus lato - oblongis plerumque integris , rarius
basi aut ex tolo pinnati-partitis. Caulis glaberrimus ,
nec nisi apice subpuberulus, 1 — 2 pedalis. Flores
triandri.
Hab. Auf der Gränze zwischen der Provinz Gu-
riel und Adshara, auch Hochplateau Gor-Somlia
genannt , 6500 Fuss über dem Mecre.
Fam. Compositae.
Centaurea polyphylla nov. spec. Led.
C. (Anthodiis palmato-spinosis ; floribus flavis) fo-
lüs écaberrimis oblongis denticulato-serratis sessilibus
BULLETIN
SCIENTIFIQUE.
314
Fi, Rhitanloceat.
Pedicularis atro- -purpurea Nordm. nov. sp.
P, (fohis alternis, corollae labio superiori basi
cdentulo , galeae apice cdentulae rostro nullo;) brac-
teis, linearibus longioribus, calyce densissime lanato
quinquedentato : dentibus tabo 3—4 plove brevioribus
inaequalibus , corollae gaba obtusissima , foliis pinna-
tisectis: segmentis pinnatipartitis : laciniis argute ser-
ralis. %.
Hab. Auf dem Gebirge von Adshara und Achalzik.
Fam. Leguminosae.
Melilotus anomala nov. sp. Led,
M. leguminibus monospermis subgloboso-ellipsoideis ||
laevibus ; corolla persistente, alis vexillo brevioribus
carinam superantibus , stipulis ovatis integris, foliolis
obovato-cuncatis apice argute denticulatis, caule erecto
ramoso ;, racemo paucifloro. © ?
Heë. Lwischen Drandarium und Suchum + Kale in
Awbhasien.
Fam. Crassulaceae.
Cotyledon oppositifolia nov. sp. Led.
C. caule basi prostrato radicante , ramis floriferis
ereclis, foliis oppositis decussatis ellipticis in petio-
Jum attenuatis crenatis , floribns racemosis racemis aut
solitariis, aut geminis pluribusye in paniculam dis-
positis. %.
Hab, Am inneren Theil von Awhasien, am Fusse
des Gebirges Hirischa, blühte im Thale den 24. Mai.
Fam. Rosaceac.
Cratacgus subfusca nov. sp. Led,
C. inermis, foliis obovato ellipticis inaequaliter du-
plicato-serratis, petiolatis calycibusque glabris : limbi
laciniis ,. ovato-lanceolatis integerrimis erectis, stylis
: Re «4
Hab. Auf dem Hochplateau Gor-Somlia, 6300
Fuss hoch.
Fam. Fumariaceac.
Corydalis tenella nov. sp. Led.
C, caule simplici aut bifdo subdiphyllo unisqua-
mato , foliis biternatim sectis: segmentis bi- vel trifi-
dis dentatisve :; laciniis oblongis , bracteis lato-oblon-
gis subintegerrimis pedicellum subacquantibus, calcare
adscendente ; recto obtusissimo pedicello et limbo co-
rollae duplo longiori. %.
jopposilis ; inferioribus 5-, superioribus 3-fidis :
Haë. Yn der Nähe der bieibenden Schmedécke,
unfern des Ursprungs des Flusses Kur,' am Berge
Dshuaruchto auf dem Gebirge von Adshara. c. 7500
Fuss hoch.
Fam.
Geranium amethystinum nov. sp. Led.
G. radice sublignoso, caule versus apicem pube-
rulo à basi ad bifurcaturam nudo, foliis quinque-
partitis: laciniis pinnatifidis: lacinulis incisis inte-
grisve ; calycibus villosis , petalis emarginatis, %.
Haëb. Auf den Gebirgen zwischen Guriel und Ka-
buleti, 5500 Fuss hoch..
Geranium gracile nov. sp. Led.
G. totum pilosum, taule angulato”?, foliis omnibus
laci-
Geraniaceane.
nüs lato-oblongis subacuminatis inciso-serratis, petalis.
calyce plus duplo longioribus emarginatis. %.
Hab. Wn Awhasien auf dem Gebirge Hirtscha 3000
Fuss hoch.
Fam. Hypericineac.
Hypericum perfolistum nov. sp.
H. herbaceum , caule tereti, foliis basi latissime
coronato-perfoliatis margine planis, panicula terminali:
ramis opposilis 1 — 3-floris, sepalis ovatis obtusius-
culis glanduloso-striatis. %.
Variat rarissime foliis ramisque paniculae ternis.
Haë. Auf dem Hochplateau Gor-Somlia zwischen
der Provinz Guriel und Adshara, 5 -7000 Fuss hoch,
——— 2 —
NOTE SUR UNE NOUVELLE ESPÈCE DU GENRE
PAR M. BRANDT
24,
CATARHACTES DE BRISSON ;
(lu le 7 juillet 1837).
Le muséum de l'Académie, outre le Cafarhactes.
antarclicus et le Catarhactes chrysocome de Vieillot ;
qui est l'Aplenodytes chrysocome de Forster , possède
encore une espèce de ce genre, qui par la figure et
la couleur en général et surtout par la présence d'une
hoppe, offre nne grande ressemblance avec la dernière
de ces espèces. Il me semble donc nécessaire , pour
mieux caractériser la nouvelle espèce en l'annonçant
préalablement, de donner non seulement la diagnose
de celle-ei, mais encore celle de Catarhactes chrysocome.
BULLETIN SGLENTIFIQUE. }
.445.Cal. chrysocomes dd -
..4 Aptenodytes, chrysocome. Forst:
Crista intus nigra, extrinsecus sulphurea anguste,
in rostri basi incipiens postice dependens. Color ni-
gricans in gula truncatus. Tectrices, caudaer superiores
omnes dorso. concolores.
: 2. Cat. chrysolophus.. Nob.
Crista in media fronte incipiens :maxima ex parte,
e pennis, xitelhinis, composita. Color niger in gula
triangularis. Lectricum caudae superiorum mediae al-
bido-flavicantes. , | N
VOYAGE SCIENTIFIQUE, : )
3. ExPéDiTioN À NovaAïA ZEMLIA ET EN LAPONIE.
Premier rapport de M. BAER (lu le 7 juillet 1837).
Archangelsk, den 17: Juni, 1857.
In -der Nacht vom 5.zum 6. Juni sind wir glütk-
lich in, Archangelsk, angekommen , ohne andere Unfälle,
erlitten zu haben , als, dass der) Umkreis der, Hauptstadt
auf etwas empfndliche Weise von-uns Abschied, nahm,
und der Norden dagegen etwas zu rasch uns mit sei-
ñen Regengiüssen und Stürmen entgegentrat. Die In-
dustrie ‘der Häüptstadt zeigte sich auf Tee ersten Station
an einem frotz der übergezogenen Ketten’ durchschnit:
tenen Felleisen ; der Regen aber , der uns schon bei
LA entsegen trat, hat uns auf der ganzen
Fahbrt, nie ;auf, lange Zeit, ue Er nôüthigte uns ÿ
RUE up in Karsopol e einen halben Tag und eine Nacht
AU um unser Gepäck zu trocknen, $ondern
auch unsern Vorspann allmälig zu Yermehren. An der
Südgränze des PS nr EN Gouvernements war der
lélimige Boden so durchweicht, dass wir, trotz eines
Vorspännes von zehni Pferden, zwei Mal den Wagen
durchherbeigerufene Menschiéñkraît ausgraben lassén
mussten:! Dass bei so verdorbenen W egen die Equipage
mancherlei Schaden leiden: musste , lässt sich erwarten,
.Mit..den! wissenschaftlichen, Ergebnissen der Herreise
dürfen wir zufrieden seyn, da sie bedeutender ausge-
fallen sind, als ich voneiner blossen Durchfahrt er-
warlet hatte. Von Wirbelthieren konnten wir freilich
nichts weiler erhalten, als ein schôn ausgefärbtes Männ-
chèn von Anas fusca — dénn Fische, oder ähnliche Ge-
daniel
genstände, die wir hätten .mitnehmen, künnen , waren
auf keine Weise im stark. gefüllten Wagen D sl
bringen. Dagegen haben wir uns Îleissig nach den Grän-
zen der Verbreitungsbezirke solcher Thiere erkundigt,
auf welché dét Laäñdmann ädfmerksäm ist Von Wir-
bellosen ‘sammeltén wir einige Süsswasser - Mollusken
und eme ‘ziemliche Anzahl! nicht: gemeiner Insecten,
Auchiaus der Pfanzenwelt ist manches Seltene gesam-
melt , wovon ich ausser dem in,.der besuchten Gegend
hiufigen Rufus arcticus nur Cornus suecica, Cortusa Ma-
thiolé, ; Clematis diversifolia, Phaca dJapponica , und . das
freilich noch nicht blühende, in der Umgegend von
Archangel ungemein wuchernde T'eratrum album nenne.
Schon vor der Abréise hatté ‘ich in St. Petersburg die
Blüthézéit einiger Pflanzen von Tag zu Tage notirt.
Vermügt 'dieses : botanischen Kalenders konnte ich ab-
méssen ,. dass wir beim weitern Fortschnitt nach Nor-
den,im metcorologischen Jahre zurückgingen, während
wir im astronomischen fortschritten. Prunus Padus,
welche , in St. Petersburg am, 15. Mai in voller Bliithe
fanden wir bei Archangel noch nicht aufge-
blüht. In voller Blüthe vvar sie hier erst am 12. Jui,
so dass in diesem Jabre - dér Frühling in Archangelsk
fast um 4 Wochen später eintrat als in StPetersburg.
— Für. die, Geognosie. war. die Umgegend von Wytegra
lehrreich, in der wir, zuerst anstehenden Fels und zwar,
einen durch die Krystallisationsformen und, die cinge-
{schlossenen A ersteinerungen dem Esthländischen Kalke
verwandten Kalk fanden. Später zeigten auch die Ufer
der Divina anstehenden Kalk, jedoch einen mérklich!
vérsthiedénen, dér Rôr Schr selten Pa Cu und
andére! Krystalle enthielt. 4:
Obgleich wir für unsere Ungeduld zu spätin Archan-
gelsk ait , erfuhren xvir doch von;allen Seiten,
a wir viel zu früh, gekommen waren. Die Vegeta-
tion war im Beginnen, noch yrar kein Wallrossfänger
angekommen, von denen, ich mancherlei Auskunft er-
wartete oder ein Schiff zu miecthen hoffte, und vor al-
len Dingen war noch ausserordentlich viel Es à im Weis-
sen 7 PAT IL mehr als man seit viclen Jahren um diese
Zeit rh hatte. Zwar waren früher schon mehrere
Schiffe ohne Beschädigung angekomment, aällein wäh-
rend der ersten Tage. unseres hiesigensAufénthaltes lie-
fen über zwanzig Schiffe cin, die sämmtlich vom Eise
gelilten hatten. Eines war, ganz an ,den Strand gewor-
fen., Dieses Eis hatte lange Zeit die Westküste .des Weis,
sen Mecres besetzt gehalten, und die PADIRES ET 3
von Kem und Suma, die wir mit Ungeduld erwarten
und dié man uns tglich ROUTE a gehindert nach
Archangelsk zu kommen,
Unter dicsen Umständen erlaubte der pu al |
deur den Kronsé£hiffen Micht vordém 15. Juni auszu-
laufen. Wir benutzten diesen Aufenthalt zu einer Fahrt
nach Solsa, wo der Fang des weissen Delphins (Delphi-|
nus Léutas L.)'oder der Beluchia bétricben wird, Wälten|
aber; "des stürmischen Wétters wegen, nicht das Glück,!
dass während unserer Anwesenheit cin Fisch gefangen
wäre. Indessen erhielten wir aus den spoliis frühercer!
Jagden ein Skelet; das zur(Vergleichung mit dem durch,
Herrn Admiral Wrangell aus Sicha erlialtenen. die-!
nen kann. Auch ‘hatten! wir Gelégenheit ; Muscheln ,|
Tañge und Küstenpflanzen des Weissen Meeres zu sam-
Unter den letztern hatte . Primula Finmarthical
ganze Flächen mit dem schünsten Roth überzogen.|
Pulmonar'& maritima und: cine Plantago, die wir nach
dén wenigen Hülfsmitteln, die wir bei uns führen,
für neu halten müssen, wWärén uns neben andern Pflan-|
zen, die auch an den Ufern der Ostsee vorkommen , !
meln,
besonders intéressant, ;
In Archangelsk wurde alles, was der’ Fischmarkt dar-
bot, gesammelt und die hier gangbaren Namen dazu
motirt, so wie einige Entozoen und Epizoen von die-!
sen Fischen: In der Nawaga (Gadus Navaga Pall.) fand!
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
L
318
ljà einzichen zu kônnen, die üns für whsére Fahrt als
Fingerzeige dienen kônnten. Darin habe ich mich 'séhr
betrogen. Ein Paar Männer , die hier Stchiffe nach No-
œäja Semija und Spittbérgen auérüstén, haben Archan-
gclsk nie Verlassen, ‘ire Kormschtschiki oder Schiffs-
Führer ‘sind sämmitlich noch nicht da. Was ith sonst
über Nowaja Semlja crfragt habe, bésteht aus solchen
Allgemeinheiten , dass ich mir éinbilde, durch das Stu-
dium der Reisen, welche Nowaja Semlja berührten,
besser über dieses Land unterrichtet zu scyn als alle
Archangeler Bürger. Bis zum Ucbermaass zcigt man
uns Schwefclkies , den noch immer die Besucher von
Nowaja Semlja mitnehmen, in der Hoffnung, dass er
Gold seyn künne, wie denn éin hiesiger Kaufmann
Amossow noch. vor wenigen Jahren mehrere Centner
Schwefelkies von dort, stätt des séwinschten Thranes
crhielt, der eher sich in Gold vérwandeln lässt als die-
ser Schwefelkies.
Nur cin Erfolg der Nachfragén, kann’ die Erfolglo-
sigkeit der übrigen aufwiegen. Es ist offénbar, dass,
welcherlei Reichthümer Nowaja Semlja in Erzen ent-
halten müge, diese käum mit Vôrtheil aüszubeuten sind,
so lange ces im weiten Umkreïise an Feucrungsmatériäl
ich cine merkwäürdige : anatomische Anordnung., Diel! fehlt,. Es schien mir daher das Auffinden eines reichen
ausserordenthich entwickelten Queerfortsätze der, Bauch-
wirbel sind an der Spitze hohl und in diese Hôhlungen!
gchen seitliche Fortsätze der Schwimmblase ein. Diese |
hat daher cine gefiederte Form. Es scheint mir, dass
dadurch die Verwandtschaft der Schwimmblase mit den!
Sinus der Nasenhühle eine auffallende Bestätisung er-
hält. JAMMOEANIS UG AUOIMOAE:L
Die Flusskrebse der Dwina sind vom Æstacus fluviatilis
des westlichen Europas im Aeussern und Innern we-
sentlich verschieden — schen aber dem von Eéch-
scholtz béschricbenen Krebse so ähnlich, dass ich, da!
ich weder die Béschreïbung noch die Abbildung dieser
Art bei mir habe, für jetzt nicht zu entscheiden wage, |
ob der-Krebs der. Dvvina ein neuer, oder der :von
Eschscholtz bescliriebène Astacüs leptodactylus ist.
Da wir auch in der Umgegend von Archangelsk bo-
tanisirt und Insecten gesammelt und hier einen Mann
getroffen haben, der Säugethicre und Vôgel. aus den
Küstenländern des Wecissen Meeres sammeln und für
unser Museum zubereiten will, derselbe auch bei un-
serer Rückkunft Unterricht in der Kunst der Präpara-
tion der Häute und Skelette nehmen will, so glauben
wir unsere Zeit niéht' verloren zu haben.
In Einer Hinsicht aber sind meine Ervwartungen durch-
aus. unerfüllt geblieben, Ich glaubte hier eine Menge
detaillirter Nachrichten über Lappland und Nowaja Sem-
Kohlenlagers mehr werth als Gold und Silber. Kohlen
kônnten für die ganze Nordküste des Russisthen Reï-
ches von grosser Wichtigkeit séyn. Nun ‘haben wir
aber bei dem Herrn Generalgouverneur und später auch
bei einem hiesigen Kaufmanne Kärnejéw zwei Prôb-
chen guter Steinkohlén aûs Nowdja Semlja géséhen. Den
Fundort konnte man uns nicht genau génug angebén,
doch werden wir alle Mühe anwenden , um das Lager
aufzufinden, s
So klein ich auch den vôn dér Käïserlichen Marine
für uns ausgerüsteten Schoner erwartet hätte} 60 fand
ich ihn doch über alle meine Erwartung klein. In dér
Kajüte konnten nur drei Menschen ausgestreckt liegen,
und wir kamen zu vier an und fanden den Lieutenañt
|Ziwolka vor. So schr man sich auch von allen Seïten
zu Opfern entschloss, z. B. auf dém Verdecke wäh-
rend der Fahrt zu schlafen, so war doch, enn dér
Erfolg unsérer Reise einigermassen ergiebig ausfallen
sollte, kein Raum, Häute und Skelette zu beherbergen.
Unser Führer, Herr Ziwolka, hatte mit vieler Th3-
tigkeit und Geschicklichkeit die Kajüte zu unSerer Be-
quemlichkeit einzurichten versucht; allein , éin Uebel-
stand, den er nicht umändérn'kônnte, drohte alle Ver-
suche zu erfolgreichen Béobachtungen nicht nur, son-
dern auch zum blossen Präpariren der gesammelten Ge-
genstände vwyesentlich zu hindern, wo nicht zu verei-
319
teln. In der Kajüte konnte hôchstens ein Tisch von 6
Quadratfuss stehen, und der ganze Raum erhielt nur
sein Licht von. oben durch Eine eingesetzte Scheibe.
Doch sollte uns diese Kajüte an den unbewohnten Kü-
sten,>die, wir zu besuchen hoffen,
War hier eine Person mit Hold von Pflanzen be-
schäftigt, so. hatten alle Uebrigen keinen verdeckten
Raum. Mit der grüssten Ungeduld erwarteten wir ,da-
her Wallrossfinger, dass sie
nach Ærchangelsk kommen vwrürden,
zunehmen, und von, denen wir hoffen,konnten,
Schiff zu miethen, oder wenigstens einen von unserer
Reisegesellschaft aufsenommen zu sehen., Es, war uns
daher eim grosses, Hinderniss, dass zuerst das Eis und
dann ‘das lange Ausbleiben der Westwinde die Wall-
rossfänser von Suma und Kem, abhiellen, denn die Preise,
die man für hiesige Schiffe forderle, waren ganz ex-
orbitant. fanden wir
endlich; dass ein Wallrossfinger aus Suma angekom-
men war. Auch seine Forderungen waren im Apfange
sehr hoch+ Wir entschlossen uns daher , um nicht zu-
viel. von der kurzen Sommerzeit zu verlieren, abzuse-
geln. Endlich, an dem für die Abreise bestimmten Tage,
gelang es, eine: Vereinigung zu treffen , mit der, wie
ich:glaube, die: Akademie zufrieden seyn kann., Der
Wallrossfängen var bereit, unsre ganze Gesellschaft
für 800 Rubel an Bord zu nehmen und hinzugehen,
wo. wir, verlangen, unter der Bedingung,, dass er dort,
wo ir uns aufhalten, seinen Thierfang treiben dürfe,
von denen man wusste,
um Provision ein-
ein
Als wir aus So/sa zurückkamen ,
und dass wir uns an der Küste von Lappland nicht
über zwei Wochen aufhalten, oder für jede Woche
lingern Aufenthaltes 100 Rubel zahlen, Man findet all-|
gemein diese Bedingungen sehr billig. Da nun aber der
Schoner der Marine vollständig ausgerüstet war,, auch
dieMannschaft des Wallrossfängers, die den grôssten
Theil:ihres Lohnes schon empfangen hatte, nicht ver-
mindert werden konnte, so beschloss ich, mit beide
Schiffen in die See zu gehen. Wir gewinnen dabei
den Vortheil uns theilen zu künnen. Heute ist diese
Abmachung getroffen und morgen hoffe ich, dass die
Anker gelichtet sverden. Wohin, wir uns Be. wen-
den, soll vom Wind und Wetter abhängen. Unsere
Absicht ist für jetzt nur, das Eismeer so bald als müg-
lich zu erreichen.
Dass wir auf der gemietheten Lodje einc helle Ex
jüte haben, mag der Umstand beweisen, dass ich die-
sen’Bericht;in der Kajüte ohne künstliche Erleuchtung,
grade wenige Minuten vor Mitternacht beendige.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
ro" : N . s :
: :
M:ÉL A N GÆ.8...x .i
# si
«(1
als Haus dienen. | COMMISSION POUR FAIRE DES ESSAIS EN. GRAND SUR
L'APPLICATION : DE L'ÉLECTRO - MAGNÉTISME AU
MOUVEMENT DES MACHINES.
Dans la séance du 7 juillet, le Secrétaire perpétuel
annonça à l'Académie que, sur un ‘rapport fait à Sa
Majesté l'EMPEREUR: par M. le Ministre de l'instruc-
tion publique; au-sujet des travaux exécutés par M. le
professeur. Jacobi de! Dorpat, et relatifs à l'application
de l'électro - magnétisme au mouvement des machines.,
Sa Majesté Impériale ‘à daigné ordonner des essais en
grand ‘sous la direction d'une commission. nommée à
cet effet et composée de MM. le vice -amiral de Kru-
senstern, les académiciens Fuss, Kupffer, Ostro-
gradsky et Lenz, le comélégé d'état actuel baron
Schilling de Glsin au et le colonel du corps des
ingénieurs ‘des mines Sobolevsky.. Cette, commission,
à laquelle devra Ss'adjoindre un offhcier, du corps des
constructeurs: de’ vaisseaux, est spécialement chargée
d'éxaminer si éctte nouvelle force motrice peut être
appliquée au mouvement des bâteaux: ; Elle déterminera
à cet effet la série des expériences propres à constater
cette importante découverte.
CHRONIQUE DU PERSONNEL.
MM. les académiciens Collins et Kupffer ont été
décorés , le premier, , de l'ordre de St. -Stanislas de Ja
2de. et.le second de celui de St. - Vladimir .de la, 4ème
classe. " ip
M. l'académicien Fuss a étévñommé membre hono-
raire de la Société Courlandaise des lettres et arts de
Mitau.
Memere pécéDé. Le 25 juillet, à St-Pétersbourg, M
le conseiller-d'état actuel Baron Schilling de Cine.
stadt, membre correspondant. :
PRE
Emis le 31 juillet, 1887. |
EE
Tome IL BULLETIN SCIENTIFIQUE WF 01.
ee me cm
PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PÉTERSBOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingtsquatre forment un volume, Le prix de souscription d'un volume es
de 5 roubles assign. en Russie, et de, 11/, écu de Prusse à l'étranger. On s'aboune, à S£.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'A ca
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 4 —L expédition
<es gazettes du, buréau des, postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l'A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivant(s : 1. Extraits des mé
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in ertenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et, imprimés, présentés à l’Académie
ar divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique ; 7. Ouvrages offerts et notices sue
Fétat des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges
SOMMAIRE. NOTES. 95. 7hrorèmes sur les fonctions entitres à deux variables. Couxins. — 96. Æxplication des monnaies exhu-
mets, tu 1860, pres de Stechboru en Thargovie, FRAëux. — 27. £claircissements sur Les deux monnaies arabes publiees par Oetter.
FRAEHX.
NOTES.
25. THÉORÈMES SUR LES FONCTIONS ENTIÈRES A
DEUX VARIABLES; PAR M. COLLINS. (Extrait
des “Réflexions sur quelques points de la
théorie des équations algébriques“, lues le
10 mars 1837).
Quoique les deux théorèmes, que nous allons exposer
ici avec leurs démonstrations, ne se rapportent guère,
comme le feront voir celles-ci, au seul cas des fonctions
entières, nous avons néanmoins cru devoir nous bor-
ner, dans leurs énoncés, à ce genre particulier de fonc-
tions, vu que cela suffira pour l'usage que nous ferons
de ces mêmes théorèmes dans une seconde note destinée
également à être insérée dans le Bulletin de l'Académie,
Théorème I. S'il ÿ a deux couples de valeurs réelles,
and, et, (7%, gt, lesquels, substitués au deux: va-
riables, z, y, d'une fonction entière, {(x; y), d'un de-
gré quelconque, la rendent — 0, de sorte qu'on. ait et
lb) =0 et f(a), 807) —0: il existera; pour
toute autre valeur de l'une des variables, par ex. x, ct
intermédiaire entre les. deux valeurs précédentes de celle-
(#), une valeur réelle, au-moins, de l'autre
variable, y, telle qu'elle formera, avec celle de x, égale-
ment un couple de racines conjuguées de l'équation
J(& 3) = 0:
Démonstration. Les quantités 8 et 8{”) pourront ou
ci, @ et @
comprendre entre elles encore. d'autres valeurs réelles
de y, racines conjuguées de x = «, x = a”), dans
l'équation f(x, x) 0; ou ne pas en comprendre. Or,
comme dans le premier de ces deux cas, on pourra
remplacer 8 et 8°”) par des valeurs conformes à l'autre
cas, il sera permis de supposer ici 8 et 8”? si proches
l'une de l'autre qu'elles ne donnent plus lieu à des va-
leurs intermédiaires qui, substituées à y, satisferaient
à l'une ou à l'autre des équations f(«, y) = 0 et
Ja, y) = 0.
Soient u, » et £ trois nombres tels que la valeur 8
soit comprise entre u et », et la valeur 8{°”? entre » ét
&; donc » entre 8 et 8”. Supposons d'ailleurs w et £
si proches de 8 et de 8°”? qu'il n'y ait, entre w et &,
outre Bet 8!” non plus de valeur réelle de y, prepre
à satisfaire à fa, y) = 0, ni à f(a, y) =0. HN
s'ensuivra que tant f(æœ,u) et f(«, ») que (a, v)
et f(a!”?, £) seront de signes contraires. Mais les
signes de (a, ») et de (al), v), ainsi que ceux de
32 +
ou identiques.
Quant an premier de-ces deux cas, il est évident
qu'alors il doit exister, entre « et «(”), une valeur de
æ, au-moins, qui, conjointement avec y — y, satisfasse
à l'équation f(x, y) = 0.
Si, au-contraire, f (a, ») et f (a, y) sont de même
signe, le signe de /(«,w) sera opposé à celui de f (a? ,v);
ou bien, le signe de f(«, ») opposé à celui de f (al, 5).
Or, puisque w et » ne doivent pas comprendre de va-
leur réelle de y dans l'équation f(a”?, y) =0, ni »
et Ë en renfermer une dans l'équation f(@œ; y) = 0, il
faudra que tant f(a!”),u) et f(a"”,v), que f(c, v)
et f(æ,£) aïent les signes identiques. Par conséquent,
tant f(a,u) et f(a”),u), que f(,Ë) et fat”), E),
seront de signes contraires. Donc il ÿ aura, dans ce
cas, entre « et «(”), deux valeurs réelles de x, qui,
l'une avec y = u, l'autre avec y —Ë, formeront deux
couples de racines conjuguées réelles de l'équation
J(23) = 0.
Reste encore à considérer le cas, à la vérité très
particulier, dans lequel 8 — 8”.
Pour ce but, renfermons B entre deux limites, y ct E
si étroites qu'elles ne puissent comprendre, outre f,
d'autre valeur réelle de y, capable de satisfaire à l'une
ou à l'autre des équations f(a, y) =0, f(a°", y) =0.
Alors, ‘tant f(a«,u) et f(«, £) que f(al”),u) et
J(a°", €) seront de signes contraires.
Quant aux signes de f(«, um) etde f(a«!”,u), où
bien de f(œ, £) et de f(al”), E), la supposition de
leur inégalité donnerait évidemment lieu à deux valeurs
réelles de x, comprises toutes les deux entre & et a!”),
et qui, l'une avec y = n, l'autre avec ÿ =Ë, fourni-
raient deux couples de racines conjuguées réelles de
l'équation f(x, y) = 0. k
Si, au-contraire, on suppose identiques les signes de
J(a;u) et de f(a”),u), donc aussi ceux de f(c, Ë)
et de f(a”, £), nous pourrons, par des raisons
analogues à celles que nous avons alléouées ci-dessus
relativement à 8 et 8°”), supposer en même temps & et
a”) si proches l'une de l'autre qu'elles ne puissent,
pour ÿ = f ou à tout autre nombre intermédiaire entre
u et &, limites de 8 suffisamment resserrées, comprendre
de valeur réelle de 2 dans l'équation f(x, y) = 0.
LC TBULDE MIN Ds QUE N PIF QUE. XX 19 2 |
fa; u) et de f(«!””, E), poarront être où difiérens!
=
er
Cela posé, il faudra qu'en designant par y un nombre
quelconque intermédiaire entre & et al"), f(y, u)
SG, Ë) soient de même signé, et qe, par conséquent,
ou f(a;u) et f(a"”?, w) aïent le signe opposé à celui
de f(y;u), où fa, E) et (al), E£) l'aient opposé à
celui de f(;,£). On obtiendra donc, dans ce cas, ou
deux valeurs réelles de x, intermédiaires entre & et &{”7?,
et formant, l'une et l'autre avec y — y, deux couples
de racines conjuguées réelles de f(x, y) — 0; ou deux
valeurs de x, également entre & et &(”), "et satisfaisant,
chacune pour y —£, à la même équation.
Il s'ensuit de tout ce qui précède, que, lorsque
Ja, B)=0 « f(at"?, 8) — 0, il existe, dans tous
les cas imaginables, tout-au-moins une valeur réelle,
z = a), intermédiaire entre & et &!”), et nécessitant
la co-existence d'une valeur réelle y = 8%), telle qu'elle
formera, avec x — «*), un couple de racines conjuguées
de l'équation f(r,y) = 0.
Or, pouvant répéter le même raisonnement tant pour
Je, 8)=0 et (a, 8) =0, que pour f (a, 84)
=0 et f(at”, 80) = 0, ainsi que pour toutes les
nouvelles combinaisons qui en naïîtront successivement,
il faudra finalement en conclure, que les valeurs pri-
milives, x = @ et x = «l”), renfermant une infnité
de valeurs intermédiaires, et parmi elles toute valeur
de + prise arbitrairement entre & et &(”), il existera,
pour chacune de ces valeurs, sans exception, une va-
leur correspondante de y, également réelle et qui sera,
de celle de x, la racine conjuguée dans l'équation
fn = 0.
Theor. IT. Soient f(x, y) et (x, y) deux fonctions
entières de degrés quelconques, et &, R et at”, gtm>
deux couples de racines conjuguées de l'équation
f(x, y) = 0, dans lesquels les deux valeurs au-moins
de l'une des variables, par ex. 7 — « et x = a"),
sont réelles et inégales, Si ces mêmes deux couples de
racines, élant successivement substitués dans l’autre
fonction, F(x, y), en font naître deux résultats, F(«, 8)
et F(at”), B7)), de signes contraires : il existe, entre
æet al”), au moins une valeur réelle de x, qui, con-
jointement avec la valeur correspondante de y, résul-
tant de l'équation f(x, y) — 0, formera également on
couple de racines conjuguées de l'équation F(x, y) —0;
pourvu qu'on se soit assuré que toutes les valeurs de x;
RUBSNTIN BETFNAIFAIQUE.
intermédiaires entre « et æ!°”), et ds Srlgsie correspon-
dantés de.y, tirées de l'équation f(x, y) = 0, étant
subsutuées à x et à y dans la fonction Æ'(x, 5), ne
peuvent fournir que des résultats réels.
Demonsiration. Quelles que soient les deux quantités
réelles et inégales, & et &{””, on pourra toujours ima-
giner un nombre indéfini de valeurs intermédires, «’,
d'y yes al"), aussi proches les unes des autres
qu'on voudra, et qui, substiluées successivement à x
dans l'équation f(x, y) —0, donneront, pour y, une
suite dé valeurs correspoñdantes: ', 8”, 8"",-4. 8070,
Ces différens couples de valeurs conjuguées étant
successivement substitués dans la fonction Æ(x, y), si|
aucun ne la rend = 0, il faut nécessairement que dans
la suite des résultats: Æ(a, 2), E(o°,f), F(@', B'};:<-2
F(o!"71,60-9), Fat”), 8), tous réels, et dont
le premier et le dernier sont de signes contraires, il
existe au moins une paire de termes consécutifs qui
soient égelement de signes contraires.
Désignant une pareille paire de termes par Æ(a°*,8%)
et F(a/+#9, 8/49), on pourra done toujours sup-|—
poser la différence entre «et a+) aussi petite
qu'on voudra.
É : (4) (4+1)
Soit a 4) > a+), et faisons fixé 2
ab ét 0 so pu) pH) Que
TL ù do. nn Joss (at
la lettre d désignera un nombre positif que l'on pourra
prendre aussi pelit qu'on voudra. De plus, puisque
pour 00, il faut que.£ soit également —,0, il sera
permis de faire Ê— pd, p étant une quantité ou tout-
à-fait indépendante de d, ou qui dé moins ne devient
pas infinie pour à = 0,
: ee
ph Bt)
— 0) ps
Cela posé, on aura:
KG BUT FG+, Qu Er Fe) À
AT 270
Ep TT) +2 (+2 2e nt ep) es
re je. a EL 0
d°7 5 PF
ne de = ( +2 5 d: + d:?
_e en prenant à si petit que, dans les seconds
membres de ces deux équations, le premier terme,
F2), soit plus grand que la somme de tous les termes
suixans, il faudra, afin que les quantités F(at%, 84)
— 1.
position établie ci- -dessus,. à être de signes contraires, que
E(y;e) soit —10.
Cette supposition entraine donc nécessairement l'exi-
stence de deux racines conjnguées, r =y et y = e, de
l'équation F(x, y) = 0, et desquelles au moins la pre-
mière, 2 7, sera réelle,
Mais, à cause de
fa), Bt) = 0 et f{a +), BA+Y) =0,
l'on obtient: encore:
JG+8 + pd) = JG +0(L +7 2
+ (+ Dre + +) here m0
) s df d
JG Den) = JG: (T4
+7 (52 + 2 2p Te + p ñ EE — 50
donc aussi:
SG) ++ rer 7) + 0
+ Lo
15 (+5 SR +5 3p'. “Hat k 7)++.=0
@e ces deux équations comprenant un nombre fini
de termes et devant avoir lieu au moins pour toute
valeur: de © qui n'excède point celle dont on s'est servi
ci-dessus pour démontrer que Æ(;, #) — 0, il faut qu'il
y ait séparément: f(y, :) = 0, ctc., d'où l'on conclut
que y et e seront également deux racines conjuguées
de l'équation f(x, y) = 0.
= —
26. ERKLABUNG DER 1M J. 1830 FEI STECKBORN
IN THURGAU AUSGEGRABENENX MUNZEN ;, VOM
AKADEMKER Cm. M. FRAEHN, (lu le 30 juin
1837.)
Mir sind aus Zürich von dem berühmten Oken
einige Kufsche Münzen, die man mit mehrern an-
dern. (im Ganzen waren es 30.Stück), im J. 1830
bei Steckborn zwei Stunden wesilich, von Constanz
in weichem, Sandstein aufgefunden bat, theils: in
Steindruck theils, in Siegelabdrücken zur Erklirung
übersandt worden. Die in Steindruck, sechs an der
et Fab, 8440) puissent, conformément à la sup- | Zahl,. befinden sich auf einer Tafel, welche die Ueber-,
*
527
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
schrift ,, Abbildungen aller und sellener Münzen‘ führt|zu lassen und sie ihrem wahren Vaterlande zw vin-
und als die 13te numerirt zu irgend einem neuen
Wérke gehüren muss, von dem ich hier jedoch noch
keine Kunde habe, Die Tafel enthält ausserdem noch
sieben mittelalterliche Europäische Münzen und ein Paar
Rômische, von welchen eine (No. 12) zugleich mit
den Arabischen gefunden, ein Theil der übrigen aber
(No. 1—5) i.3. 1805 auch bei Constanz, aber auf
dem Tegermoose, ausgegraben worden ist. Die Ab-
drücke in Siegellack, von Hn. Hofrath Oken selbst
besorgt, sind von Münzen des Steckborner Fundes.
Wie diese Abdrücke, so sind auch die Steinzcich-
nungen der Kufischen Münzen freilich in einem ho-
hen Grade unbefriedigend ausgefallen. Aber, es ist
das sehr zu entschuldigen. Die Münzen, die mir
alle sehr wohl bekannt sind, tragen selbst einen
Theil der Schuld. Ihr Typus ist meistens von der
Art, dass er sich zu Abdrücken so wenig als zu Ab-
zeichnungen recht fügen will. Es sind nämlich alte
Arabisch-Afrikanische aus dem letzten Viertel des
achten Jahrhunderts n, Ch., geprägt von den Chali-
fischen Statthaltern der Provinz Afrikia (welche etwa
das Africa propria der Rümer oder das jetzige Tunis
und Tripolis, mit einem Zusatz im Osten, Westen
und Süden, in sich begrifi) ; nur eine ist westlicher
im jetzigen Kônigreiche Marokko von einem Idrisiden-
Imam geschlagen worden. Es ist ein eigener Kuf-
scher Schriftcharakter, den namentlich die erste Münz-
art darbietet : langgereckte, flache , zusammengeschmol-
zene Buchstabenzüge sind es, die sie vor andern
kenntlich und es oft sehr schwer machen, sie in Ab-
zeichnungen deutlich wieder zu geben. Es ist daher
auch manchem andern Künstler damit nicht besser
als dem: ergangen, von welchem die gedachte Tafel
herrührt, Zeuge dessen sind 7. B. die Abbildungen,
welche sich von solchen Münzen bei Assemani Mus.
Cuf. Nan. Tab. 1. No. 7. 8. 9. finden. Auch sind
Münzen der Art, weil ihre Schrift ans dem gesag-
ten Grunde etwas schwer zu entziflern ist, lange
Zeit gänzlich verkannt und für Münzen ganz anderer,
als Afrikanischer, Provinzen angesehen worden. Durch
cine Masse von solchen, hier in Russland ausgegra-
benen Münzen jedoch habe ich mich in den Stand
geselzt geschen, auch ïhnen iïhr Recht widerfahren
diciren. Es ist diess von mir vor fanfzehn Jalhiren.
geschehen, in dem IX. Bande unserer akademischen
Memoiren S. 597 bis 602. (*) VWenn sie dessenun-
geachtet auch nach der Zeit noch verkannt worden
sind, wie z. B. noch ganz neulich von Hn, Prof.
Erdmann in Kasan, (**) so ist das ein neuer Be-
weis, dass für Anfänger in der Numismatik diese
Münzen zu schwer sind, so wie es ein neues Bei-
spiel von grosser Unbekanntschaft mit dem, was bis-
her zur Fôrderung unserer Wissenschaft geschehen',
abgicbt. — Aber ich gehe jetzt zur Erklärung des
Steckborner Münzfundes über, nachdem ich vorher
noch bemerkt, dass bei den sechs Orientalischen
Münzen auf der Tafel durch den Lithographen durch-
gängig, gleich als wäre es absichilich geschehen,
der Avers auf den Kopf gestellt und der Revers auf
dic Seite gelegt erscheint.
I.
Die Orientalischen Münzen der Tafel sub No, 6— 11,
sämmilich in Silber und im Besitze des Hn.
Major Schieg in Steckborn.
No. 6. Die undeutlichste von allen, Ob sie in
Afrikia (d. ï. Kairowan) oder in el-Abbasia (in der
Nähe der ersteren Stadt) geprägt sey, und ob im J.
162 oder 165 oder 172 (— Ch. 778 — 788), lässt
sich durchaus nicht mit Bestimmtheit sagen. Einer
der beiden Städte aber, so wie einem der drei ge-
nannten Jahre, weisen die Buchstabenzüge in der
Randschrift diese Münze zu. Und aus selbigen ken-
nen wir auch sonst schon Münzen, deren! Kechrseitey
(#) oder Numi Kufici ex variis Museis selecti, pag. 65 — 40.
(#*) s Numi Asialici Musei Universit, Casanensis quos recens. el
illustr, F. Erdmann, Vol. J, p. 50. No. XXIV, wo eine solche
in der Stadt Afrikia (d. i. Kaïrowan) am Mittelländischen Mecre
geprägle Münze als in Astersbad am Kaspischen Meere geschlagem
aufgeführt wird. Dr. Adernson hat dieses bereits in ,seinem Büch-
lein: Die Regenwiürmer auf dem Felde der Oriental. Numismatik
(Leipzig 1836) S. 19 gerügt. Und dass auch diese Rüge, wie alle
übrigen dort, vollkommen gegrindet sey, kann ich bezeugen ; denn,
um auch nicht den geringsten Zweifel obwalten zu lassen, habe ich
im. vergangenen Winter die in Rede stehende Münze von Kasan
hicher an mich übersenden lassen, und mich da durch Autopsie
überzeugt, dass keineswegs Aslerabad, wie I. Erdmann will
sondern Afrikia, wie FH. Adernson behauplel, auf der Münte stebt.
329
wie diese, oben das auf alten Kufischen Münzen so
gewühuliche Wärtchen d. i. Glück auf! (das
man ganz neulichst gar für einen — Degen hat an-
sehen wollen!) und unten den Namen Jesid y, ;;
ganz zusammengeflossen, so wie auch hier, zu sehen
giebt, Der genannte Jesid aber ist der von den Dich-
tern seiner Zeit hochgefeierte Jesid ben Hatim, von
der berühmten Familie der Muhallebiden, von wel-
cher sechs Individuen nach der Reihe, acht und
zwanzig Jahre hindurch, vom J, 151 bis 178 d. H.
das Gouvernement der Provinz Afrikia verwalteten.
Jesid hatte es 15 Jahre und 3 Monate v. J. 155
(= Ch. 712) bis zu seinem Tode a. 170 (= Ch.
187), nicht 171, wie es bei Seheby und H. Chalfa
heisst. Indess triflt man seinen Namen ziemlich häu-
fig auch noch auf Afrikanischen Münzen aus den
Jahren 171 — 176, was sich nicht wohl anders er-
kliren lässt, als dass man annimmt, es seyen zur
Prigong der Rückseite alte Stempel angewandt worden.
No." ist in à 5) Afrikia a. 180 (= Ch. 796-7)
also unter Harun's Chalifat geprägt von Harsema
ben Ajen, dem Statthalier der Provinz Afrikia in
den Jahren 179 und 180, der in der Folge nament-
lich in dem Kriege zwischen Amin und Mamun als
Feldherr des letztern so berühmt wurde. Sein Name
ä» sicht oben auf der Kehrseite. Die nämliche
Münze bewahrt auch das Münzkabinett der Charko-
wer Universität und: das ehemalige Borgia’sche (*).
Aus letzierem hat sie Adler herausgegeben , s. Mus.
Cuf. Borg. P. L Tab: IL No. 5 S, 48, wo aber
ibre Erklärung fast total verfehlt ist ; denn der Prä-
geort ist für el-Abbasia angesehen, das Jahr für 160,
der Name Harsema für Harun und das von mir zu-
erst hervorgchobene, aber leider mir noch immer räth-
selhafie ax > (**), das unmittelbar auf die andere
Hälfte des Sunnitischen Symbolum's folgt, für die
Waunschformel _,»Le genommen worden.
(*) das jetzt in dem kônigl. Museum zu Neapel sich befindet.
(**) Ueber diese, nur auf Afrikanischen Münzen aus den Jahren
174— 186 erscheinende Phrase s. ein Paar Worte in meiner Kritik
des Musco Mainoni in den Jen. Ergänzungsbl. 1824 No. 14 p.113,
— Auch auf der, Münze No. 47 bei Marsden sind es diese beiden in
Frage stebenden W ürier, die dort nach dem 4] Jos Je folgen,
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
330
No. 8 ist ebenfalls in Afrikia, aber etwas früher,
i. J. 169 — Ch. 785 -6 geprägt. Die Aufschrift
der Kehrseite im Felde lautet: 4, +} Le || >) äiJd)
Uubull vs 5 loss Der Chalife el- Hadi. Auf
Befehl Harun's des erklärten Thronerben. Das ,; oben
und das , unterhalb ist vermuthlich + ;; Jesid
(s. zu No, 6.) zu lesen, (*) Die nämliche Münze ist
aus dem Asiat. Mus. der Akad. mir in der
Recens. CI. IE. No. 120 herausgegeben worden und
auch im Museum der Dorpater Universität befindlich.
No. 9 von Harsema in Afrikia a. 180 geprägt,
wie No, 7, von. der sich diese nur dadurch unter-
scheidet, dass sie den dort gedachten Zusaiz nach
der zweiten Hälfie des Sunnitischen Glaubensbekennt-
nisses nicht hat. Diese Münze befindet sich auch
im ÂAsiat. Mus. der Akad. der Wissensch. (s. Recens.
CI. II. No. 172) und in dem Münzkabinette der
Asiat. Lehranstalt hieselbst, ferner in dem der Mos-
kauer und Charkower Universität, und, aus dem che-
maligen Nanï'schen, auf der Bibliothek von St. Marco
zu Venedig. Aus der Nanïschen Sammlung hat sie
Assemani 1. c. Fab. I. No. IL sehr schlecht im
Kupferstich geliefert und S. XVIII. eben so schlecht
erklärt. Auch Kehr hat sie schon 1. J. 1724 edirt
in s. Monarchiae Asiat. Status Tab, IL No. XII v.
p. 21. Seine Missgriffe sind von Reiske in, Eichh.
von
(*) Dass Arabische Wôürter und Namen so, wie hier, in der
Mitte nach einem, der Verbindung links wicht fähigen Buchstaben
durch Zeilen getrennt werden, davon liefern Manuscripte , Münzen
und andere Denkmäler häufge Beispiele, s. z. B. Recensio Ind, IV.
p 754 unler Dissect. vocum. Nie aber dürfie man wobl ein Wort oder
einen Namen vor einem Buchstaben, der mil seinem Vorgänger ver-
bunden werden kann und verbunden ist, abgebrochen finden, also
2. B. nicht Und wenn manu diesen Namen so zertheilt in der
Transscriplion einer Miünze des Spanischen Umeïjaden Hescham IL.
bei dem wackeru Müller De Numis OO. Gotb I, p. 57. No. 20-antrifft :
so darf man dreist an der Richtigkeit der Uebertragung. zweifeln.
Hôchst wahrscheiulich wird die erstere obensteberde: Hälfle jenes
Namens. Le und. die andere unten befindliche J+ seyn, ao yale
Amir. So lese ich'jelzt auch auf der, vermuthlich mit , der Go-
thaer identischen Münze unsers Asiat. Museums Rec. CI. HI, À,
No. 26 oben
Kais, Eremitage hieselbst befindlichen Münze von demselben Jahre und
von demselben Münzhofe sieh} dieser nämliche Name ele vol!
slindig unten im Felde,
und unten + d.i, je Auf einer andern, auf der
351
Repert. Thl. X. p. 203 (+gl. Thl, XVII p. 245)
nachgewiesen und verbessent worden.
No, 10 ist von Muhammed-el-Akky di dem
aus Akka (St. Jean d'Acre) Gebürtigen. Der eigent-
liche Name steht auf dem Revers oben, der Beiname
mel unterhalb. Assemani und Marsden , die auch,
jener Tab. I. No.IV., dieser Tab. III. No. XLVII.,
Münzen dieses Muhammed herausgegeben, haben den
Beinamen gar nicht erkannt. Mubhammed el - Akky
war Harsema's Nachfoloer im Gouvernement der Pro-
vinz Afrikia. Vom Prägeort ist auf der vorliegenden
Lithographie nichts mehr zu schen. Aber da alle mir
bekannt gewordenen Münzen dieses letzten Chalifischen
Statthalters jener Provinz in der gleichnamigen Haupt-
stadt Afrikia geprägt sind, so wird auch diese es
wohl seyn. Das Jahr ist wahrscheinlich 182 d. 1.
798-9 n. Ch. Von der Inschrift des Feldes der Kebr-
seile muss der Lithograph eine ganze Zeile , die vor-
letzte, aus Versehen ausgelassen haben; denn, 50
entstellt auch die Abbildung ist, so ist es doch au-
genscheïnlich, dass auch hier nach dem d]/ | Jus JS
das fragliche as | + sich befunden hat, von dem
aber das zweite Wort 43, auf dem Steindrucke
fehlt. Andere Exemplare dieser Münze bewahren das
Asiat, Museum unserer Akademie (s. Rec. CI. IT. No.
183), das Münzkabinett der hiesigen Asiat. Lehran-
stalt, das der Üniversitäten zu Charkow und Mos-
kau, und das, des verst. Marsden (s. Tab, IH. No. 41).
Die von letzierem S. 46 gegebene Erklärung ist aus
Obigem zu berichtigen.
No. 11 ist von Nafr ben Habib; er war auch|
ein Muhallebide, wie. Jesid, und. Statthalter. von
Afrikia von 174 bis 177. Der Nome a; steht, sehr
roh dargestellt, unten im Felde des Revers , wo man
aimmt.. Stadt und: Jahr läisst. die Lithographie nicht
erkennen. Indéssen, alle mir bekannt gewordenen |
Münzen dieses Nafr sind in el- Mübareka oder in
Afrikia geprägt, und aus den Jahren 173—171. So
wird, denn auch diese wohl aus einem von beiden
Münzhôfen, und nach dem Einheitszahlwort: zu ur-
theïlen, vermuthlich aus d. J: 476, (—192-3). seyn;
so dass sie eins wäre mit, der aus dem Asiat. Mus.
in der Recens, CI. II. No. 154 beschriebenen, wel-
BULLETIN SCIENTIFIQUE:
332
che: sich auch noch im Mus. der Charkower Univer-
sität befindet.
Il.
Ausser den auf der lthographnten Tafel be-
findlichen Orientalischen Münzen sind mir, wie be-
merkt, von Hn. Hofrath Oken noch einige andere in
Sicgellackabdrücken mitgetheilt worden, die ich hier
auch noch flüchtig duréhlaufen will.
A) Drei Silbermünzen des Hn. Vicarius Hanhart
in Steckborn.
1) Geprägt in ac w Bedaa (?), einer von mir noch
nicht ermittelten Stadt Afrika's, 1. J. 1-6 (vermuth-
lich 176). Auf dem Revers scheint im Felde unten
Nafr zu stehen ,welcher wahrscheinlich der oben unter
No, 11 gedachte Slatthaller von Afrikia seyn wird.
2) Diese Münze ist bestimmt von diesem Naîfr ge-
prägt, in Afrikia a. —6, welches 176 zu vervoll-
ständigen. Es ist die aus unserm Asiat. Museum in
der Recens. CI. I. No. 154 aufgeführte, die sich
auch noch in mehrern andern inlindischen Museen
findet,
3) Von Harsema, und hôchst wahrséheinlich
(denn Ort und Jahr sind im Abdruck nicht zu er-
kennen) eïns mit No. 9 der Tafel.
B) Im Besitze des Hn, Pfarrers Rahn in Sieck-
born.
1) Eine Münze des Imam's Idris I, des Grün-
ders der Iduisiden-Dynastie in Mauretanien. Sie führt
das J.d. H°°174 d. ï. 790-t Chr.; und den oben
(A, 1.) bereits angedenteten Prägeort 4e w, den ich
bei méinen Arabischen Geographen noch nicht aufge-
funden habe. Die Randschrift des Revers lautet:
OI JEU CODE gilel dyluse QU? he 1] Lel Le
Le; LE JEU Auf Geheiss Idris des Sobnes Ab-
übrigens auch das mehrerwähnte aa | + wabr-|
dullah's. Die FWahrheit is! erschienen, da ist der Irr-
{hum verschwunden : denn der Irrlhum war Besland-
los. Exemplare dieser Münze finden sich im Asiat.
Mus. (s. Recens. CI, III, C. No. 3.), in der Orient.
Lehranstalt hiéselbst, im Museum der Universität zu
| Moskau.
f
2) ist dieselbe Münze mit, No..8 der Tafel.
C) der Tochter des Lôwenwirthes in Steckborn gehü-
rig, ist eine Münze-des Statthalters Muhammed' el-Akky,
kam ; und vielleicht eins mit derselben. —
Wenn die Bestimmung dieser Arabischen Münzen
mir keine Schwierigkeit darbot, so ist es hingegen nicht
so leicht zu erklären, wann und auf welchem Wege
selbige nach der Schweiz, wo solche Münzen, so
viel mir bekannt, sonst noch nicht aufgefunden wor-
den sind (*), gekommen seyn môgen. Die mit ihnen
zugleich ausgegrabene Miünze Carl's des Kahlen (s.
weiter unten JL No. 12) künnte vielleicht auf die
Vermathung führen, dass sie über Frankreich da-
hin gerathen seyen ; nach Frankreich aber kônnten
sie wielleicht Normänner, die namentlich auch un-
ter dem gedachten Carl (843—877) Frankreich heim-
suchten, von den Streifzügen und Landungen mit-
gebracht haben, welche selbige um jene Zeit auch
an der Nordküste Afrika’s unternommen halten, So
habe ich auch in dem, was von Münzen derselben
und ähnlicher Art (nämlich Münzen der obgedach-
ten Abbasidischen Statthalter und der Idrisiden-Imame
in Nordafrika, so wie auch der Umeijadischen Cha-
lifen in Spanien) hier in Russland wiederholt ausge-
graben worden ist, Ueberreste von der Beute vermu-
het, welche die Normänner von ihren gegen die
Küsten ebengenannter Länder unternommenen weiten
Raubzügen mit hieher in's Land gebracht haben
môgten. (**) Aber es ist natürlich, dass sich noch
manche andere "Hypothese zur Erklärung eines sol-
chen Phänomens, hier sowohl als dort, aufstellen
liesse.
LUE
Es restiren noch die Europäischen Münzen,
welche die lithographirie Tafel neben den Afrikani-
schen darbietet. Die denselben dort gewordene Be-
sümmung bedarf einiger Berichtigungen. Diese gebe
ich hier nach einer Note, die mir darüber mein sehr
chrenwerther Freund, Hr. Collegienrath und Ritter
v. Reichel, der auf dem Felde Europäischer Numis-
matik so ganz zu Hause ist, mitgetheilt hat,
(*) Während eines zweïjährigen Aufenthaltes in der. Schweiz in
meiner Jugend erinnere ich mich nie etwas von alten Arabischen
Münzfunden, die dort gemacht worden wären, gehôrt ru haben ,
wenn ich gleich schon damals mich für Orientalische Numismatik
interessirte,
(**) Ibn Fofzlan's Russen S, 249 elc,
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
und 3 kônnen wohl Constanzer Bi-
schôfe seyn, wie auf der Tafel vermuthet wird ; in-
dessen môügte ich No. 1 vielmehr für einen Bischof
xon Silten halten,
Dass aber No. 4, in der ebenfalls cine bischüflich-
Constanzische Münze vermuthet wird, eine bischôflich-
Brixensche sey , zeigt das Gotteslamm auf der Kehr-
seile.
No, 5, die ohne nähere Bestimmung in die Zeit
der Kreuzzüge geseuzt wird, ist eine herzoglich-Baye-
rische Miünze, wie die Belehnung mit der Fahne auf
dem Revers lehrt. (vgl. Obermeyer Tab. VI. No. 77.)
No, 12, welche die Tafel Carl dem Grossen zu-
schreibt, ist sicher von Carl IL dem Kablen. Auf
diesen weis’t das Monogramm auf der Kehrseite. Die
Münze ist in Melle in Poitou geprägt.
No. 13 ,,eine Griechische Goldmünze “ (wie es
auf der Tafel heisst) gehürt wabrscheinlich nach Si-
cilien , scheint aber unächt zu seyn.
No. 14 ist cine ziemlich häufig vorkommende Münze
Vespasian's, von der es auch mebrere falsche giebt ,
unter denen die der Paduaner besonders tuschend sind.
No. 15. Nach der Tafel eine ,, Denkmünze auf die
Stiftang des St. Hubertsordens vom Herzog von Jü-
lich und Berg‘ — ist ein sogenannter Snaphan Er-
hard's de la Marc, Cardinal’s und Bischof's von Lüt-
tich 1505 bis 1538. (s. Renesse, Bischüfe v. Lüt-
tich Tab. 23. No, 15.) “
Ich schliesse mit dem Wunsche, das die ‘hier
niedergelegten Bemerkungen über die am Constanzer
See gefundenen Münzen dem Herausgeber des Wer-
kes, für das die besagte Tafel bestimmt ist , nicht
ganz unwillkommen seyn, dem berühmten Naturfor-
scher in Zürich aber, der auch solchen antiqua-
rischen Gegensländen seine Beachtung gegünnt, meine
Bereitwilligkeit, zur Aufhellung derselben behülflich
zu seyn, beurkunden môgen.
27. AUFKLARUNG UBER DIE ZWEI VON OETTER
EDIRTEN ÂARABISCHEN MUNZEN; von CH. M.
FRAEHN. (lu le 7 juillet 1857.)
Im Jahr 1748 erschien zu Nürnberg eine kleine
Schrift in 4° von dem, als Heraldiker und Numisma-
335
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
336
es 9 7 F
üiker nicht unbekannten S. VW. Oettér, betitelt :
» Erläuterung einer überaus raren Münze von dem
Erzbischof zu Kôlln Piligrim um die Jahre 1024 bis
1054. #Vobeï zugleich den Münzverständigen
zwei Sehr Seliene und merkwürdige Arabische
Münzen zur Unlersuchung mitgetheïlt werden.“
— Eine zweite unveränderte Ausgabe führt das Jahr
1788.
Reiske in Eichhorn's Repert, Thl. XI. S. 45 er.
wähnt dieser Schrift , ohne sich über die beiden frag-
lichen Münzen auszusprechen. Eben so auch Eich-
horn a. a. O. Thl. XVII S. 217, und Lipsius in
einer Bibliotheca numaria p. 295. Auch Hartmann
in seinem ,, Oluf Gerhard Tychsen “ Band JL Abth.
IL S. 25 sagt uns nicht, welche Bewandniss es mit
jenen Münzen habe, obschon er doch die Erklärung
derselben in Tychsen's Handexemplar angetroffen zu
haben bemerkt.
Ich bin lange sehr neugierig gewesen, die von
Oetter so hervorgehobenen Arabischen Münzen ken-
nen zu lernen, ÆErst in diesem Jahre
geglückt, mich in den Besitz des gedachten Büchel-
chens zu setzen. Da bin ich aber gewahr worden,
dass es zwei sehr gewôbhnliche kupferne Bildmün-
zen sind, von denen wir nach der Zeit weit bessere
Kupferstiche, als der Oettersche ist, erhalten haben.
Die beiden Münzen sind nichts von allem dem,
was der gute Octter von ihnen vermuthete: sie sind
weder in Babylon noch in Sicilien geprägt. Es sind
Münzen des dritten Fürsten der Ilghasiden oder
der Ortokiden-Dynastie von Mardin, die sich
selbst Aônige von Diar-Bekr nennen. Es ist der
Turkman Nedschm-e1-din Alpi Sohn des Husam-
el-din Timur-tasch, der sie hat prägen lassen, Er
folgte seinem Vater in der Regierung i. J. 548 d.H.
(= Ch. 1153-4), wie Ibn-el-Asir, Abu'l-faradsch in
seiner Syr. Chronik und der Verfasser des Tarich
Manfury sagen; nach Abu'l-feda aber und demselben
Abu'l-faradsch in seinem Arabischen Geschichtswerke
schon a. 547 d. i. 1152-53. Diess letztere Datum ha-
ben auch Dschennaby und Abu'l - Abbas Dimeschky.
Ueber den Tod desselben Fürsten hatte Abu'l-feda,
wie er selbst bemerkt , (*) bei seinen Autoren keine
(*) Abulfedae Annales musl. T. LV. p. 65.
ist es mir
Auskunft gefanden. Indessen belehrt uns doch Abul-
faradsch, (*) ‘dass selbiger in das Jahr 1487 der
Seleucidischen Zeitrechnung falle, also in d, J. Ch.
1175-6 oder d. H. 571-2.
Von den beiden Münzen dieses Ortokiden, bei
Octter, zeigt die übere auf dem Avers zwei einander
zugewandie, mit einem Diadem geschmückte Rômische
oder Griechische Kôpfe, auf dem Revers aber (nach
einer Münze des Romanus Diogenes oder des Con-
stantinus Ducas) die den Kaiser krônende heilige
Jungfrau. Es ist ein sehr beschädigtes Exemplar von
Tab. VIL No. 104 bei Marsden. — Die andere ist
die mit einem kleinen lockigen Kopfe auf dem Avers,
und zwei andern gekrünten auf dem Revers, bei
Marsden Tab. VII No. 106. — Mehr, so scheint
es, braucht es nicht, um die beiden Oetter'schen
Münzen, die übrigens sehr schlecht und ungenau ge-
stochen sind, dem Numismauker zu bezeichnen. fn
der Note will ich über selbige noch die môglichst
vollständige ltterärische Nachweisung beifügen, (**)
(*) Bar - Hebroei Chronicon Syÿr. Text p.878. Uebersetz, p. 386.
In jenem ist NY2 nach Kmiti, in dieser Nedschm vor AÆidinus aus-
gefallen. Wenn ebendaselbst die Regierungszeit dieses Fürsten zu
22 Jahren angesetzi wird, so stimmt das nicht ganz mit den obigen
Zahlen seines Regierungsantrilles und Sterbejahres überein,
(**) Die erstere Münze s. in: Numismata quaedam Musei Arigoni
TI: Numi Arab. Tab. XL. No. 11. Pembrochiae Numismata antiqua
P. II, Tab. 91. No. 2. Museum Veronense (descr. Maffeius) p. 188
No. 2. Barthéleiny in Mémoires de l'Acad. des Inscript. Tome XX VI
p. 667 suiv, u, das PI. I. No.5. vgi, Deguign. Gen. chronol. Ein,
S.805 (aus dem k. Münzkabinette zu Paris, in welchem diese Münze
in mehrern Exemplaren vorhanden ist). Description de l'Egypte,
état mod. Vol. II. PI. h. No. 108. Reiske in Eichh, Repert. Thl.
XL S. 17, vgl. Thl. XVIII $. 28. Meninskit Lexicon Vol. IV. p.
1. No. 2. Castiglioni Mon, Cuf, del Mus. di Milano p. 169. No.
155. Marsden Numism. OO. üll, T, 1. p. 112 Tab. VIT. No. 104.
(5 Exempl.) Recensio Num. Muh. Acad. Sc. Petrop. p: 159 No.
4, u. p. 611: Ausserdem findet sich dieselbe Münze noch im Mus,
der hiesigen Orient, Lebranstalt,, in dem des. verstorbenen Grafen
Suchtelen (2 Expl.) u, in dem des Generals Rühle +. Lilienstern
in Berlin,
Die zweite Münze s. in : Pembroch. |, «e. Tab, 92 No. .. Reiske
a. a. O. Th. XVII, S, 27 u. f. (aus d, ks.Mus. zu Wien, in wel-
chem 6 Exemplare). Niebubr Beschreib, v. Arab. Tab. X. No. 8.
u, Vorr, $ XXXI. Adler Mus. Cuf. Borg. P. IL. Tab. IV. No.
65 u. p. 94. Description de l'Egypte 1. c. No. 111. Castiglioni 1. c.
p.170 No. 156. Marsden Î.:c. No. 106 (5 Exempl.) Recens. p.614
No. 4, a. Ausserdem ist sie noch im Mus. der hies. Or. Lehran-
slalt (in 5 Exempl.) u. in dem des Generals Rühle v. Liliensteru zu
Berlin befindlich.
—
Emis le 13 août 1887.
_
Tome IL BULLETIN SCIENTIFIQUE #7 22.
PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PÉTERSBOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prasse à l'étranger. On s'aboune, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l'A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
l'état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges:
——_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—___Z__Z_Z_ZZZZZEZ ZE
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 10. Sur l'application de l'analyse des probabilités à La determination des valeurs ap-
proches des nombres transcendunts, 2° mem. Bouniarovsxx. — NOTES. 2e. Sur l'action de la solution du sulfate de cuivre dans la
chaine salvanique. LEnz. — 29. Rapport sur une monographie de La famille des Alcadees. BRANDT. — 30. Note sur les caractrres
des esprces du genre Phacton. BRANDT. — 51. Sur une esprce d'oiseau , inconnue dans la faune d'Europe. NorDMASx. — OUVRA-
GES DONNES. Mar. Jun.
22000 PRE
ÆErratum. On a oublié, dans le No, précédent, p. 522, d'ajou- NOTES.
ter à l'énoncé du Théoréme I la suivante restriction :
» Pourvu que, parmi les différentes valeurs de à , depuis & jus-
qu'a al”), il n'y en ait aucune qui, dans l'équation f(x,>) 0,
fasse nailre, pour >, un nombre pair de racines égales.
28. UEBER DAS VERHALTEN DER KUPFERVITRIOT-
EXTRAITS DE MÉMOIRES. LÜSUNG IN DER GALVANISCHEN KETTE, VON
E. LENZ (lu le 9 juin 1837).
10. O nrmAOREHIN AHAAN3A BSPOATHOCTEÏN KB ONPE- In einem Briefe des Hrn. Professors Jacobi aus Dor-
RES ASE mn”
ASAERIO DPNSAURERMHXS BEANUNE Teancyeu- | Pat: der sich dE dieser Bulletin (Qi 4) abgedruckt be
findet, theilt der Verfasser mir ein Mattel mit, einen
constanten Strom zu erhalten, welches darin besteht,
jede der die galvanische Kette constituirenden Metall-
aenTasxB gqncErs. (Sur l'application de l'analyse
des probabilites à la determination des valeurs ap-
prochées des nombres transcendanis. 2° memoire.) platten mit einer verschiedenen, 1hr angemessenen Flüs-
pAR M. BOUNIAKOVSKY (lu le 30 juin 1857). sigkeit in Berührung zu bringen; er hatte dazu für
die Kupferplatte eine gesättigte Aufiôsung von Kupfer-
È 3 vitriol, für die Zinkplatte eine Salmiakauflôsung ge-
mémoire , conduit à une expression de la probabilité, | wählt und die beiden Flüssigkeiten durch eine Mem-
qui détermine l'arc en fonction de son sinus; la se-| brane getrennt. Bei dieser Gelegenheit forderte er mich
conde introduit des fonctions elliptiques de la 1! Qazu auf, den Leitungswiderstand des Kupfervitriols in
et 2 espèce; enfin la troisième, outre les fonc- Berührung mit dem Kupfer in meinem magnetoelectri-
tions déjà mentionnées, fournit encore une quantité | schen Apparate zu bestimmen, da dieser hier beson-
logarithmique. ders zu beachten ist; denn Fecbner hat bereits in sei-
nen Msassbestimmungen der galvanischen Kette gezeigt,
dass die Schwächung des Stroms vorzüglich an der
La première des trois questions, traitées dans ve
339
raschen Vergrôsserung des Leitungswiderstandes des
Ucberganges aus dem negativen Metell (also dem Kup-
fer) in die dasselbe benetzende Flüssigkeit, herrübre.
Ich war um so cher bereit dem Wunsche des Hrn.
Jacobi zu entsprechen, da ich dadurch eine solche Dis-
position des Apparats zu erlangen hoffie, bei der der
Leitungswiderstand einer Flüssigkeit wäbrend mehrerer
Stunden beobachtet werden konnte, ohne dass er sich
Während der Zeit merklich änderte, so dass die Gesetze
desselben mit aller Sicherheit bestimmt werden konnten.
Ich stellte daher den Versuch in folgender Art an.
In einem vierkantigen länglichen Troge von Holz
wurden an den langen Seitenwänden verticale Fugen
eingeschnitten in gleicher Entfernung von einander, in
welche 2 viereckige Kupferplatien eingeschoben werden
konnten: sie befanden sich alsdann vertical und paral-
lel einander gegenüber und schlossen zwischen sich eine
viereckise Zelle ab, die durch Versetzen der einen Platte
beliebig breiter gemacht werden konnte. Die Kupler-
plalten lagen beim Hineinschichen dicht am flachen
Boden des Troges an und hatten oben Becherchen
angeschraubt, in welche Quecksilber gegossen ward
und durch welche sie mit den übrigen Theilen der
Ketie in Verbindung gesetzt wurden, so dass alsdann
der Strom in eine Plate eintrat und durch die Flüs-
sigkeit zur andern Plaite überging. Die vollkommen
concentrirte Kupferlôsung (bei einer Temperatur von
14°,5 R.) ward in den Trog bis zu ciner bestimmten
Hôhe gegossen.
Der Strom war ein magnetoelectrischer, wie ich ihn
bei meinen früheren Abhandlungen über die Leitungs-
fähigkeit verschiedener Metalldräthe anwandte, erregt
durchs Abreissen einer vielwindigen Kupferspirale, die
um einen Eisencylinder gewunden war, von einem Hof-
eisenmagneten; der Strom zeigte sich durch den Aus-
schlag einer Multiplicatornadel und die Beobachtungsart
war die schon mehrmals von mir erwähnie (vergl. Mé-
moires VI* Série F, IL. p. 427). Der Leitungswiderstand
des Multiplicatordraths nebst dem der electromotorischen
Spirale und zweier zur Bequemlichkeit der Verbindung
gebrauchten Hülfsdräthe ward durch einen besondern
Versuch gegen 100 Fuss des mir bei allen Versuchen als
Einheit des Widerstandes dienenden Kupferdraths N° 11
bestimmt durch folgenden Versuch:
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
340
Wenn die electromotorische Spirale nebst den bei-
den Häülfsdräthen allein die Kette schloss, erhielt ich
eine Ablenkung der Nadel . . . . . . & — 80° 23',2
VWährend der 100füssige Normal- |
drath ebenfalls die Kette schloss . . . & = 62° 7,5
Hicraus ergiebt sich die Summe (Z) der Leitungs-
widerstände der electromotorischen Spirale, des Multi-
plicatordraths und der Hülfsdräthe, wenn der Wider-
stand des Normaldraths — 100 geseizt wird, durch
die Formel
100 snla
nee Lu à 1
L sin la
Woraus T=1598:79:
Ich fing non damit an die Abweichung zu beobach-
ten, wenn die electromotorische Spirale nebst den Hülfs-
dräthen allein die Kette schloss, dann schaltete ich den
Apparat ein, indem ich die Platte I in die Fuge 1, die
Platte IL in die Fuge 2 stellte; dann liess ich [ immer
in Fuge 1 stehen, versetzte aber nach und nach Il, wie
ich es weiter unten angegeben habe, bis in die Fuge 16
and ging dann mit ihr wieder in derselben Ordnung
zurück bis auf 2. Endlich schloss ich znletzt die Reïhe:
wieder mit einem Versuche ohne Flüssigkeitszelle, blos
mit dem Multiplicatordrath. Indem ich nux aus entspre-
chenden Beobachtnngen das Mittel nahm, beseitigte ich
den übrigens geringen Fehler, welcher durch eine nicht
zu vermeidende allmählige Schwächung des Magneten
während der Versuche entstehen kann, wenn man nur
zugiebt, dass die Schwächung der Zeit proportional
gewesen sey. Um die Cvurrection bei dieser Voraus-
selzung noch sicherer zu machen, nahm ich das Ab-
reissen nach ciner Secundenuhr genau immer nach Ver-
lauf von 3 Minuten vor.
Die Versuche sind in folgender Tabelle enthalten, in
welcher bereits jede Zahl das Mittel aus 4 Beobach-
tungen ist, Wie ich soiches in meiner fiüheren Ab-
handlung ausführlich erôrtert habe:
Abstand der|Ausschlag der
Platien in |Multiplicator-
Millimetern|nadel oder «a
0 | 81”,55
12,6 | 50,60
57,1 | 31,925
101,9 | 23,10
147,1 | 18, 40
192,7 | 15,35
222,6 | 13,82
192,7 | 15,275
147,44|448, 125
101,9 | 22,875
57,1 | 31, 70
12,6 | 50,02
0 | 79,95
341 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 342
Nimmt man nun aus den zusammengehôürigen Beobach-
entschieden nachgewiesen habe (Bull. scient. T, I p.169)
tungén das Mittel und verwandelt die Decimalbrüche | nicht Rücksicht nehmen, sondern blos auf den der Lei-
der Grade in Minuten, so erhält man
Abstand der|Ausschlag der
Platten Nadel
ie 80°-45,0
12,6 50:18,6G
551 31:48, 7
101.9 22:59, 2
147.1 18:15, 17
192,7 15:18, 7
222,6 13:49, 5
tung der Flüssigkeiten an sich, der dann ähnlich dem
der Metalldräthe und also der Länge der zu durchlau-
fenden Flüssigkeitsschicht (oder der Breite der Zelle)
proportional angenommen werden müsste, so müssten
dann die Zahlen der ersten Columne den entsprechen-
den der zweiten proportional seyn, oder letztere durch
erstere dividirt, müssten constante Quotienten geben:
Wie sehr dieses nicht der Fall ist, zcigt die folgende
Reihe dieser Quotienten:
Heisst nun der Ausschlag der Nadel beim Abstand 0 0,04159
(d. h. wenn die Flüssigkeit ganz aus der Kette wegblieb) 0,02364
= «, die übrigen &,, &,, «&, u.s.f., so haben wir, | 0,02209
en ne RUES 0,02095
wenn wir die Leitungswiderstände säimmilicher Dräthe 0 02004
fürs Erste — 1 setzen, die der Flüssigkeit, die den &,, | 0,01969
C'APETAEEEEE entsprechen aber = 7,, x,, x,-.... und
wenn Æ die electromotorische Kraft, p aber einen con-
stanten Coefficienten bedeutet
Nimmt man aber auf den Widerstand des Ueberganges
Rücksicht und nennt ihn z, während der der Flüssig-
keit y heissen mag, so bleibt offenbar z für alle Ver- .
F . l 3
aus der 1. Beobachtuns + —P'sMmia isuche dasselbe, y aber wird der Länge der Flüssig-
F 4 keitsschicht oder dem Abstande der Platien proportio-
— — 12. — = Sa: À “ ë ; Fe
1+x nal seyn; gelte dahér y für diese Schicht, wenn sie
a ms És he œ 177 Breite hat, so haben wir folgende 6 Gleichungen:
= pesin À «, 5 8
1470
U. 8. W. 12,6.7 + z = 0,52396
57,7.7— 2 — 1,36389
101,9.7—L z — 2,25100
147,1.7 +2 = 5,08520
Dividiren wir die erste Gleichung nacheinander durch
die nachfolgenden, so erhalten wir hieraus:
nn 192,1.y + z = 5,86500
PERLE CARE 222,6.y— 2: — 4,38500.
2 ñ . .
"y 122 Aus diesen Gleichungen ergeben sich nach der Methode
a wW.
der kleinsten Quadrate für y und z folgende Werthe:
ÿ = 0,0185453 z=0,32192.
._ Setzt man diese Werthe in die Gleichungen, so er-
hält man folgende #erechnete Werthe der Leitungswider-
stünde, deren Vergleichung mit den beobachteten die
folgende Tabelle enthäl:
Berechnete|beobachtete
Leitungswiderstände
0,55415/0,52396 | — 0,03017
1,38532/1,36380 | — 0,02152
2,19982/2,25160 | 0,05118
5,05252/3,08320 |-L 0,05068
3,81322|3,86300 |— 0,01022
4,42432|4,38300 | — 0,04132
Die Berechnung, auf diese Weise geführt, gab mir
folgende Werthe für x,,x,, u. s. w.
Breite |Leitungswiderstand
der Flüssigkeitszelle
mm
12,6 | 0,52396
57,1 1,36380
101,9 | 2.25100
147,1 | 3,08320
192,7 | 3,86300
222,6 | 4,58300
* Wollte man nun hier auf den Leitungewiderstand des
Ueberganges, wie ihn Fechner zuerst genannt hat und
dessen Daseyn ich auf anderem Wege, wie ich hoffe,
Differenz
3435
Hieraus ergeben sich die wañïrschoïulichen Fehler
..« + 0,00014C3
5» Ze... 0,0008405
jeder einzelnen Bestimmung
der Leïtungsfälhigkeit . . . . 0,0252.
Die Uebereinstimmung der Rechnung und Beobach-
tung ist so gross, wie sie sich nur für Versuche der
Art erwarten lässt, denn der wahrscheinliche Fehler
von 0,0252 in den gewonnenen Resultaten entspricht
für die mittleren Ausschlagewinkel der Multiplicator-
nadel einem Febler der Beobachtung von 0°,5.
Um nun die gefundenen Lcitungswiderstände mit
andern vergleichen zu kônnen, wollen wir sie auf 1
Fuss des Normaldraths N° 11 beziehen; dazu müssen
die gefundenen Werthe von ÿ und z mit dem Leïtungs-
widerstande der bisherigen Einheit gegen diese neue
Einheit multiplicirt werden, d. h. nach dem früher an-
geführien Versuche mit 598,72; wir erhallen dann
7 = 73482 2 — 128,33.
Um diese Werthe mit dem Leitungswiderstande eines
Draths vergleichen zu künnen, wollen wir sie auf den
Fall reduciren, dass die Zelle denselbrn Querschnitt als
der Drath N° 11 hat und dass die Platten einen Fuss
auseinander stehen oder mit andern Worien, wir wol-
len beide Leitungswiderstände gleichsam für einen Drath
aus concentrirter Kupferlüsung, gezogen durch das Loch
N° 11, wodurch der Kupferdrath gezogen war, und von
der Länge eines Fusses bestimmen. Hierzu nehmen
wir, nach Fechners Versuchen, den Leitungswiderstand
des Ucberganges dem Querschnitte umgekehrt propor-
tional —, den Leitungswidersiand der Fiüssigkeit selbst
aber dem Querschnitt umgekehrt und der Länge des
Leiters direct proportional an. Der Querschnitt des
Draths aus der Abwägung von 3 Fuss des Normal-
draths und -aus der Bestimmung seines sp. Gewichts
hergeleitet, war 0,0008856 Quadratzoll engl.; die mit
der Flüssigkeit in Berührung stehende Fläche der
Kupferplatte ergab sich durch unmittelbare Messung
= 2,7115 Quadratzoll. Hieraus ergiebt sich für un-
sern hypothetischen Drath aus Kupfervitriollôsung
Leïtungswiderstand der Flüssigkeit — 6857500
des Uebergangs = 393000
Die Lüsung leilet also 6857500 mal schlechter als
das metallische Kupfer.
ARTU ss. ts
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
344
Da man aber in der Praxis den Flüssigkeiten in der
galvanischea Kette immer viel grôssere Flächen, als die
hier angenommenen giebt, so habe ich die Leitungs-
widerstände berechnet für 1 Quadratzoll Oberfliche und
eine Dicke der Schicht von 2 Linien (welche Dicke bei
Platten nach Wollastons Construction wohl meistentheils
vorkommen mag). Unter dieser Voraussetzung erhielt
ich
Leitungswiderstand der Flüssigkeit — 101,2
des Uecbergangs — 348,0
wobeï als Einheit der Widerstand eines Kupferdraths
von 1 Fuss Läünge, von dem Querschnit = 0,0008856
Quadratzoll eng!. und bei der Temperatur 15° R., gilt.
TT É —
29. RAPPORT SUR UNE MONOGRAPHIE DE LA FA-
MILLE DES ALCADÉES; PAR M. BRANDT (lu
le 30 juin 1837).
Les oiseaux plongeurs à trois doigts composent ,
non seulement par des caractères extérieurs, mais aussi
par leur ostéologie, une famille très naturelle qu'on
peut appeler Alcadées , famille qui est très différente
de Podiceps et Eudytes, comme nous l'avons déjà
indiqué ailleurs. Voyez Bullet. scient. T. II. N. 20.
page 510.
C'est Pallas à qui nous devons la plupart des ren-
scignements sur celle famille quant aux espèces qui
la composent. Dans ses premiers travaux, il suivit les
traces de Linné qui admet seulement le genre Alca
en plaçant les Uries parmi les espèces du genre Co-
lymbus selon l'analogie dans la conformation du bec.
Dans la Zoographie, Pallas lui-même distribua les
Alques et les Uries dans plusieurs genres, mais en
classant encore les vraies Uries de Brünnich avec les
plongeurs marins (Colymbus Lath. Eudytes Illig.) et
en appliquant le nom Uria aux Mergules (Mergu-
lus) de Ray et à quelques autres Alcadées décrites
par lui-même. En même temps , il réunit une espèce
à narines nues avec des espèces à narines tout-à-fait
couverles de plumes, et proposa , en suivant le Mu-
seum Petropolitanum, la dénomination Lunda (de Gese
ner) comme nom générique pour l'Æ%a arclica, cir-
rata et psiltacu/a.
545 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 346
Dans les derniers temps, M. Temminck a fondé b. Subgen. Grylle. ;
sur J'Alca camtschatica de Lepechin (Uria mystacea Rostrum angustius , subconicum.
de Pallas) son genre Phaleris. Quelques années après | Spec. 4. Uria Grylle Lath.
la publication du genre Phaleris, M. Eschscholtz | Spec. 5. Uria Mandtii Lichtenst. Verzeichniss p. 88.
créa ses genres de Chimerina et d'Ombria, dont le n. 926.;: Mondt Pissertat.
premier a pour type l'Alca monocerata, l'autre l'Alca | Spec. 6. Uria Carbo Nob, — Cepphus Carbo Pall.
psitlacula de Pallas, tandis que Ch. Bonaparte, après | Zoograph. Rosso- Asiat. T. IL p+ 350.
avoir vu l'Alca monocerala de Pallas, en avait fait Tota nigra, pedibus rubris, orbitis et stria ab
sa Cerorhina (Cerorhyncha) orientalis.
La richesse du Muséum zoologique de l'Académie
en espèces d'Alques, en partie nouvelles ou très
peu connues, et provenant, pour la plupart, des
mers qui baignent la côte nord - ouest de l'Amérique
et la péninsule du Kamtschatka, ma fourni des
malériaux très-intéressants pour des recherches, et j'ai
préparé, depuis trois années, une monographie de
cette famille qui sera publiée dans mes Descripiio-
nes et icones animalium Rossicorum novorum vel minus
rile cognitorum. J'ai établi, dans ce travail, non seu-
lement quelques espèces nouvelles, mais encore quel-
ques sous-genres et genres nouveaux. Outre cela, j'ai
proposé la division de la famille en deux tribus ou
sous-familles de la manière suivante :
FAM. ALCADEAE.
Trigus I,
orbitis pone oculos ducta albis.
5. Gen. Brachyramphus. Nob.
Rostrum capite multo brevius, apice adunco, late-
ribus fortius compresso. Narium dimidia pars pennu-
lis tecta. Pedes debiliores.
/
a. Subgen. Apobapton Nob.
Rostrum minus elevatum, angustius.
Spec. 1. Brachyramphus marmoratu# Nob. — Uria
marmorata Lath. ; Cepphus perdix Pal], Zoogr, T. II.
Pp. 351. pt
Spec. 2. Brachyramphus Wrangelii Nob.
Rostrum capitis dimidii circiter longitudine. Caput
supra , nucha et dorsum e nigricante grisea. Alae et
cauda nigrae. Reliquae partes, nec non stria longitu-
dinalis supra alam albac. Tarsi digito medio brevio-
res. Longitudo à rostri apice ad caudae apicem 94”.
Patria Insulae Alenticae. J'> amas par
Spec. 3. Brachyramphus brachypterus Nob. — Uria
brachypiera Kiulitz Mss.
Supra cinerea, alis caudaque nigricantibus. Collum
subtus et in lateribus, pectus et abdomen alba.
Rostrum capitis dimidii circiter longitudine. Tar-
si digito medio longiores. Lonzitudo a rostri
apice ad caudae apicem 9”.
Patria Unalaschka. 4
Spec. 4. Brachyramphus Kitilitzii Nob.
Supra cinerea nigricante el pallide e fusco-flavescente
undulata et submaculata. Subtus alba, sub-fusces-
cenle tenuissime lavata, nigro et quidem in
pectore frequentius undulata. Alae e cinerascente
et fusco nigrae, Rostrum brevissimum, capitis lon-
gitudinis tertiam partem circiler adaequans. Tarsi
digito medio breviores. Longitudo a rostri apice
ad caudae apicem 9”.
Patria Kamischatka,
ÉMAe D UOr eh net
Nares pennulis brevissimis plus minusve tectae.
4. Gen. Æ/ca. Briss. Linn. e. P:
Rostrum transversim sulcatum , a latere ‘inspectum
ovale , compressum.
Spec. 1. Alca Torda Linn.
Spec. 2. Alca impennis Linn.
2. Gen. Uria Brünn. Lath.
Rostrum esulcatum , subconicum , compressum , ca-
put longitudine subaequans. Nares supra lotae pennu-
lis tectae. Pedes fortiores,
a. Subgen. Lomvia.
Rostrum altius et latius.
Spec. 1. Uria Troile Lath. (Uria Lomvia Brünn.)
Spec. 2. Uria Brünnichii Sabine, — Uria Francsi
Leach. ; Uria Troile Brünn.
Spec. 3. Uria Ringvia Erünn. Ur. lacrymans La Pylaie,
347
E. Subgen. Synthliboramphus" Nob.
Rostrum breve, oltum dilatatum, a latere inspectum
fere ovale.
Spec. 5. Synthliboramphus antiquus Nob.
antiqua Lath.; Uria antiqua Pall. f
Spec. 6. Temmincki Nob.
Uria Wumizusume Temm. planch. col. tab. 579.
Alca
Synthliboramphus
4. Gen. Mergulus Ray.
Uria Briss..e. p. Cephus Cuv. |
Spec. 1. Mergulus melanoleucus. Ray. Li Mereulus
Alle Vieill. galer. tab. 295; Uria minor Briss.;
Alca Alle Linn.
Trigus Il.
Gymnorhines seu Aplerorhines.
Nares pennulis non obtectae.
5. Gen. P/ychoramphus Nob.
Rostrum conicum subacutum , modice elongatum.
Maxillae pars basalis supra plicis nonnullis transver-
sis, angustis , Cutaneis tecla.
Spec. 1. Ptychoramphus aleuticus Nob.
aleutica Pall. Zoograph. T. IL. p. 370.
Uria
6. Gen. Phaleris Temm.
Fostrum breve, fere triangulare. Maxilla basi sine
appendice, apice adunco. Mandibula margine superiore
recto vel subrecto.
Spec. 1. Phaleris tetracula. — * Alca tetracula Pall.
Spicileg. zool. Fasc. V. p.25 ; Uria tetracula Pall.
zooor. T. 1[. p. 371.
Spec. 2. Phaleris dubia Nob.
zoogr. ib. p. 371. /
Spec. 3. Phaleris pygmaea. — Alca pygmaea Gmel.
syst. nat. IL. p. 555. — Uria pusilla Pall. zoosr.
ib. p. 575. JivA
Spec. 4. Phaleris microceros Nob.
Similis habitu Phaleridi pygmaeae, sed paulo mi-
nor. Rostrum rubrum. Maxillae dorsum basi corni-
culo auctum. Caput cristula destitutum. Pectus nigro
undulatum vel lavatum.
Spec. 5. Phaleris camtschatica Nob. — Alca cam-
tschatica Lepechin Nov. Act. Petropolit. T. XII.
tab.8.; Uria mystacea Pall. Zoograph. II. p. 372;
— ÜUria dubia Pall.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
348
Phaleris cristatella Temm. planch. col. tab. 200 ;
Mormon superciliosa Lichtenst. Verzeichniss d.
Doubl. d. zoolog. Mus. z. Berlin p. 89.
7. Gen. Tyloramphus Nob.
Maxilla basi prope angulum oris tuberculo aucta.
Mandibulae superior margo emarginatus.
Spec. 1. Tyloramphus cristatellus”"Nob, Alca
cristatella Pall. Spicileg. Zool. V, p. 18. — Uria
cristatella Pall. Zoograph. T. II, p. 570.
8. Gen. Ombria. Eschsch.
Rostrum valde compressum et altum, a latere in-
spectum fere ovale. Maxilla sub apice emarginata scal-
pello, mandibula apice suo acutissimo sursum directo
falci similis.
Spec. 1. Ombria psittacula Eschsch. Atl. tab..17.—
Alca psittacula Pall. Spicileg. zool. Fasc. V. p. 13;
Lunda psittacula Pall. Zoograph. IE. p. 366.
9. Gen. Cerorhina Bonap.
Chimerina Eschsch.
Rostrum compressum, allum, a latere inspectum
fere ovale. Maxilla adunca in partis dorsalis basi cor-
niculo compresso aucta; mandibula adunca, apice de-
orsum a
Spec. 1. "Cerorhina orientalis (als Cecoch be orien-
talis) Bonapart. Ann. d. Lyc. de N'ew-Y.; Chimerina
cornuta Eschsch. Atlas tab. 12; Alca monocerata
Pall. Zoograph. T. IL. p. 362.
Gen. 10. Fratercula Briss.
© Lunda Gesn. Mormon Illig.
Rostrum altissimum, lateribus valde compressum
et ovale, apice sulcis transversis, parallelis. Ceroma
tumidum , incrassatum.
a. Subgen. Ceratoblepherum Nob.
Supra palpebram superiorem appendiculus triangu-
laris corneus. Sulci in rosiri apice obvii retrorsum
arcuati. Ab oculis ad nucham sulcus elongatus in
ptilosi.
Spec. 1. Fratercula (Ceratoblepharum) arctica. Alca
arctica Linn.
Spec. 2. Fratercula (Ceratoblepharum) corniculata.
Nob. Mormon corniculatum auct. apud Kutlitz Ku-
pfertafeln z. Naturgesch. d. Vôgel tab. 1
349
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
350
|
b. Subgen. G nindblephorzm
Supra palpebram superiorem appendiculus corneus
nullus. Sulei in rostro antrorsum arcuati. Ab oculis
ad nucham, ubi suleus in subgenere antecedente,
penicillus pennarum elongatus.
Spec. 3. Fratercula (Gymnoblepharum) cirrata.
Alca cirrata Pall. Spicileg. Zool. Fasc. V. p. 7.
NOTE SUR LES CARACTÈRES DES ESPÈCES DU
GENRE PHAÉTHON ; PAR F. BRANDT (lu le 7
juillet 1837.)
30,
Les trois espèces d'oiseaux qui composent le genre
Phaéthon sont déjà exactement distinguées et assez
bien figurées par Buffon; mais malgré cela, ce sont
notamment Latham , Gmelin, Kubhl et Lesson, qui
ont confondu deux des espèces établies par l'auteur
des Planches enluminées, Je me suis donc décidé,
pour reclifier cette erreur, de donner dans un mé-
moire qui fera partie du recueil de notre Académie
une monographie complète de ce genre; en attendant,
jai jugé utile de communiquer à l'Académie, dans
celle note, les caractères essentiels des espèces en
question.
1. Phaëthon aethereus Linn. excel. nonnullis
synon.
Paille en queue de Cayenne ou grand paille
en queue enlum. Tab. 998. T. IX. p. 224.
* Albus, dorso fasciolis nigris transversim undulatus;
rostro rubro ; remigibus quinque exterioribus pogonio
externo atris; rectricibus caudae mediis longissimis
latioribus, albis, scapis maxima ex parte albis et
basi tantum nigris.
2. Phaëlhon phoenicurus Gmel,
Albidus rubro laetissime irrorlus, rostro rubro :
remigibus primaris 4 exterioribus albis rubro irrora-
üs, scapis atris ; rectricibns caudae mediis angustis-
simis coccineis, scapis per totam longitudinem atris.
3. Phaëthon flavirostris Nob.
Paille en queue blanc de l'ile Ascension Buff,
enlum. tab. 369 T. IX. p. 225; Phaëthon ae-|
thereus Kuhl. Buffon figur. nom, syst, p. 26.
Lepturus candidus Briss. Ornithol, VL p. 485.
Albus, rosiro flavo, fascia transversa supra alas
et remigibus quatuor exterioribus in pogonio externo
atris, rectricibus caudae mediis elongatis albis, sca-
pis alris.
Je propose de substituer au nom spécifique candi-
dus donné déjà par Brisson, le nom favirostris, parce
qu'il caractérise beaucoup mieux l'espèce.
em
31. UFRER EINE, FÜR DIE FAUNA von Europa
NEUE VOGELSPECIES; VON Pror, DR. A, v.
NORDMANN (lu le 50 juin 1837).
Zu den interessantesten Erscheinungen im Gebiete
der Ornithologie, welche in diesem Frühjahr sich
mir dargeboten, gehürt ein Vogel, den ich vor vier
Wochen unfern glücklicher Weise geschossen habe.
Begriffen :nämlich auf einer Jagd, die den von
Süden nach Norden zichenden Charadrius Morinel-
lus galt, zog eine Schaar Regenpfeifer, welche von
dem ähnlich gezeichneten Charadrius apricarius im
Fluge und Laute verschieden sich zeigte, meine ganze
Aufmerksamkeit auf sich. Nach vielfachen Versuchen
gelang es mir endlich einen Schuss anzubringen und
ein Männchen aus der Schaar zu erlegen. Es war
der durch seine sonderbare und fremdartige Bewaff-
nung an der Schulter sich auszeichnende Charadrius
spinosus L., ein Vogel, dessen Vaterland bekannt-
lich Senegambien, Syrien, Nubien und Egypten ist.
Hierbei erlaube ich mir auf eine Stelle in Wag-
ler's Systema avium aufmerksam zu machen. Es heisst
daselbst namlich in der Nola ,,hanc speciem Euro-
pam quoque inhabitare , nemo attestare possit.s
Ich habe Ursache zu vermuthen, dass diese seltene
Vogelspecies auch bei uns, im südwestlichen Russ-
land, nistet. Ich werde das Vergnügen haben, das
Exemplar der Kaiserlichen Akademie zu schicken,
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
_
352
OUVRAGES OFFERTS.
Mar. Jus.
78. Die Paukenhühle der Säugethiere — von Eduard
Hagenbach. Leipz. 1855. 4. 79. Geschichte der Basleri-
schen Gesellschaft zur Befôrderung des Guten und Ge-
meinnützigen — von Karl Burckhardt. Basel 1827. 8.
80. Bericht über die Verhandlungen der naturforschen-
den Geseclschaft in Basel, vom August 1854 bis Juli
1835. 1. Basel 1555. 8. (2 Exempl.) S1. Ucber die Be-
wegung tropfbarer Flüssigkeiten in Gefässen. Von Dr.
J. Rud. Merian. Basel 1828. 4. 82. Kurze Darstellung
der schweizerischen Mass - und Gewvichtsordnung in
Bezug auf Basel. 8. 83. 29 verschiedene Dissertationen und
kleine Gelegenheitsschriften. 84. Periplus Ponti Euxini
octuplus ad fidem tabularum mss. Bibliothecae Caesa-
reae Vindobonensis. Vindobonae 1836. (Tabelle.) 85.
Die Zuckerfabrikalion aus Runkelrüben in besonderer
Erwägung für Russland. Von Herrmann Schmalz. Dor-
pat 1857. 8. S6. Analecta ad Floram capensem. I. Cy-
peraceae. Auctore Henrico Adolpho Schrader. Gottingae.
1652. 4. 87. Blumenbachia, novum e Loasearum familia
genus; — auctore Henrico Adolpho Schrader. Gottin-
gae 1827. 4. 88. Plantae indicae quos in montibus Coim-
baturicis — collegit Bernhardus Schmid , illustravit Dr.
Jonathan Carolus Zenker. Decas 1, Jena 1855. fol. 89
Teopia nossim BB ncuoph4ieCKOMB PasBnMin y Apez-
HHKE I HOBBIXB HAPOIOBB, CO. CrrenanomB Ulessipe-
æsms. Mocxsa 1856, 8. 90. O xperuocmaxs ©xxaro
Gepera Kpsma w ropt Tarpnuecknxs, cou. Ilempa
Kennexa. C. II. 1837. 8. 91. Vrasamess Kk5 Kapmt
wxnaro Kpsima mpunayaexameñ KE Kpsuckomy c6op-
auxy Îlempa Kennena. C. IT. 1856. 8, 92. Byxxiïcxaa
Kocxozoria nsxoxennan Ocunoms Koparcercknws. Ka-
sas 18517. 8, 93. Ioxnmnaecroe ycmpoñemso l'epmax-
1eB& 40 mecmaro cmorbmia, cou. Muxanxa Kymopra.
C.IL. 1857. 8. 1812-ÿt roy5 25 Hosopocciñcroms Kpaÿ
cox. À. Crarsrorcxaro. Ogecca 1837. 8. 95. Kpamkoe
o6ozptuie a$ñcmei raazmaro nexarormsecraro Jacmu-
myma m mauaxs.— C.II. 1856. 4. 96. Pycceraa Mcmo-
pis. C. II. II. 1857. 8. 97. De floribus in staiu fossili.
Commentatio botanica quam — in Universitate Literaria
Vratislaviensi XXII. Apr. 1857 — defendet Henricus
Robertus Güppert. 4. 98: Dictionnaire des hommes de
lettres, des savans et des artistes de la Belgique — Bru-
xelles 1857. 8. 99. The history of Herodotus of Hali-
carnassus — with Prolezgomena, notes and emendations
by Alexander Negris. Edinburgh 1853. II. 8. 101. The
works of Pindar; with various readings, notes, and
emendations , by Alexander Negris. Edinburgh 1835, 8.
102. Xenophons expedition of Cyrus — vvith various
readings, notes, and index ; by Alexander Negris. Edin-
burgh 1855. 8. 105. A dictionary of modern greek pro-
verbes with an english translation — by Alexander
Negris. Edinburgh 19354. 8. 104. An outline of the lite-
rary history of modern greece; by Alexander Negris.
Edinburgh 1855. 8. 105. Précis du système des progrès
et de l'état de l'instruction publique en Russie — par
Alexandre de Krusenstern. Varsovie 1837. 8. 106. Re-
port of a geological reconnoissance made in 1855, from
the seat of Government, by the way of Green Bay
and the Wisconsin territory, 10 the coteau de Prairie
— by G. W. Featherstonhaugh Washington 1856. 8.
107. Bulletin de la société Impériale des naturalistes de
Moscou. Année 1857. N. III Moscou 1837. 8. 108. The
origin of the egyptian language proved by the analysis
of that and the hebrew — by Dr. L. Loewe. London
1857. 8, 109. 3annckn soexuxo munorparwieckaro /eno
— H8qaumbia /lupermopoms ouaro /leno l'exepaxs-
Jeïñmesaumomrs IyGepmous. I. I. C.IL 1837. 4. 110.
Monroascraa Xpecmomamia n34ammax — Ocnnows Ko-
BaseBckums. Toms gmopoi. Kasaus 1857. 8. 111. Cxoso
nponsneceunoe 85 Mockst — Apxumasxpumons Oeo-
+anouB. Mocxba 1857. 8. 112. Tonorpaxnaeckxoe x cma-
mucmuaecxoe onmcanie Open6ypreroï ryGepait BE Hr-
mbunemMs CA Ccocmonnin, Cou. Jocnra Ae6y. Mocksa
1837. S, 113. Aperçu sur les monnaies russes et sur les
monnaies étrangères qui ont eu cours en Russie — par
le Baron S. de Chaudoir. St.-Petersbourg 1856. 12 par-
tie et planches. 8. 114. Grundriss der technischen Che-
mie — von R. von Spécz. Wien 1857. 8. 115. Tyd-
schrift voor natuurliyke geschiedenis en physiologie uit-
gegeven door J. van der Hoven en W. H. de Vriese?
Derde Deel, erste u. tweede Stuk. 1836, 8. 116. Mé-
moires de l'institut royal de France, Académie des in-
scriptions et belles-lettres. T. XIIL 1: livr. Paris 1837.
4. 117. Novorum Actorum Academiae Caes. Leopold.
Carol. naturae curiosorum. Vol. XVII. Supplementum.
Vratislaviae et Bonnae 1856. 4. 118. Guilielmi Gesenu
disputatio de inscriptione Punica Libyca. Lipsiae 1856.
4. 119. Bulletin de la société géologique de France. T,
VI. feuilles 21— 25. T. VII. feuilles 1 — 10 et Table.
T. VIIL. feuilles 10—12. Liste des membres en Février.
1836. 120. Élémens de la langue géorgienne, par
Brosset jeune. Paris 1837. 8.
Emis le 22 août 1837.
Tome Il.
BULLETIN SCIENTIFIQUE #3.
PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PÉTERSBOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S£.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
De Léon Lu |
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l'A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie
r divers savants; 4. Rapports; 5, Voyages scientiliques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
Fétat des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. NOTES. 52. Sur les acaléphes phosphorescentes, obseruets par Merlens. BRANDT. — 55. Sur une monnaie Ortohide,
méconnue jusqu'à ce jour. FRAEuX. — 34. Sur l'année de la mort de l'Imam Aly Rica. LE-MÈèME — 55. Éclaircissements sur les
deux monnaies décrites par Cavanilles. LE-mËmE. — 56. Suppléments à la ‘numismatique d's Tthinghizidrs d'Iran. LE-mÈme. —
CORRESPONDANCE. 5. Extrait d'une lettre de M. Sjügren à M. le President.
NOTES.
32. UEBER DIE VON MERTENS PEOBACHTETEN
LEUCRTQUALLEN VON J. F. BRANDT (lu le
11 août 1837).
Mit vollem Rechte wurde Mocliluca miliaris ganz
neuerdings von Ehrenberg als das Thierchen bezeich-
net, woran man das herrliche Phänomen des Meeres-
leuchtens im Verhältniss am häufgsten beobachtet habe.
Den von ïhm gesammelten Beobachtungen über das
Leuchten dieses Thierchens schliesst sich auch eine
bisher noch unbekannte Wahrnehmung von Mertens
an. Er äussert sich darüber in seinen Manuscripten
in folgenden Worten :
»ln der Nacht vom 12. auf den 13. May 1828
leuchtete das Meer auf eine besonders intensive Weise.
Während des ganzen Verlaufes unserer Reise hatten
wir nichts Aehnliches gesehen. Die Ursache desselben
konnte nur Stellenweis im Meer verbreitet sein, Von
Zeit zu Zeit war es als bahnte sich das Schiff einen
Weg durch eine Masse, die nur des leisesten Auf-
rührens bedurfie um in lauter Feuer verwandelt zu
Isein. Nichts konnte dem Glanze desselben verglichen
werden und die im spitzen Winkel vom Schiff abge-
henden Furchen liessen noch lange einen glänzenden
Saum erkennen. War aber eine solche Stelle durch-
schifit, so war kein weiteres Leuchlen wahrzunehmen.
Aus der Mitte einer solchen Gluth liess ich Wasser
schôpfen und erkannte in einem durchsichtigen Glase
eine Menge kleiner, mikroskopischer Kôrperchen, die
alle sich nach der Oberfläche begaben und sie gleich-
sam bedeckten. Im ruhigen Zustande strahlien sie im
Dunkeln kein Licht, aber in die geringste Bewegung
gebracht, gaben sie einen Begriff vom Leuchten. Am
andern Morgen sah ich die Oberfläche des Wassers
gleichsam mit einem weisslichen Staube bedeckt und
erkannte die von Oken als S’abberia aufsestellte Gat-
tung.
Die von Mertens entworfenen, den eben gemachten
Mittheilungen beiliegenden sechs Figuren stellen das
Leuchtthierchen, wie es hôchst wahrscheinlich scheint
Noctiluca miliaris, im theilweis contrahirten cotyledo-
nenartisen Zustande dar, ähnlich der Abbildung S/a6-
ber's, aber ohne vorgestrecktem Rüssel, der Mertens
enteing.
Es sei erlaubt hier auch auf die an andern Quallen-
355
arten von Mertens wahrgenommenen Leuchterschei-
aungen hinzudeuten, da diese dem trefflichen Ehren-
berg bei Abfassung seiner ausgezeichneten Abhand-
lung über das Meeresleuchten entgingen.
Nach Mertens (Memoires d. l'Acad. Impér. d. SI.
Pétersb. V1. ser. Sc. math. et phys. T. 1. p. 498.)
verbreiten die Calianiren in der Nacht und unter
günstigen Umständen ein sehr lebhaftes phosphorisches
Leuchten, das sich in der Gestalt oft sehr grosser,
scheibenfôrmiger Massen manifestirt, deren Färbung
nach den verschiedenen Arten verschieden zu sein
scheint,— Æbendas. $. 509. spricht er von einem am
S. bis 5. Dezember 1826 im Atlantischen Mecre beob-
achteten prächtigen Leuchten der Calymma Trevirani.
Cp É —
U£BER EINE BISHER VERKANNTE ORTOKIDEN-
Münze ; von Cu. M. FRAEHN. (lu le 11
août 1837).
33.
Zu der Unzahl von bisher noch ganz verkannten
Muhammedanischen Münzen, die wir in ältern
und neuern numismatischen VWVerken antrefflen und
deren Aufzählung und Berichügung leicht ein ganzes
Buch füllen kônnte, gehôrt auch eine alte kupferne
Bildmünze, von der ich in diesen Tagen zwei Exem-
plare, das eine aus dem reichen Münzkabinette der
Asiatischen Sprachanstalt hieselbst, die andere
aus der Sammlung des Hn. Grafen v. Sitrogonow zu
Moskau mitgetheilt erhalten habe; was mir Veran-
lassung giebt, diese wenigstens hier sofort ihrem wah-
ren Urheber zuzuweisen und zugleich die noch unge-
wiss bleibenden Stellen ihrer Inschriften anzuzeichnen.
Es ist die Münze mit dem niedergekauerten jungen
Türken, der in der linken Hand einen Apfel oder eine
Kugel hält, No. 41. bei Adler Mus. Cuf. Borg. I.,
No. 168. bei Marsden , und No. 1. im Mus. Veron.
p- 188. Reiske, der zwei Münzen dieser Art von ver-
schiedenem Datum vor sich hatte (Repert. Thl. 18,
S. 64 und 67), schrieb sie dem Melik el-Kamil, dem
fünften der Eïjubiden von Aesypten und Syrien, zu.
Adler (a. a. O. S. 68 und IL S. 155 etc.) verwarf
mit Recht diese Bestimmung
g, ohne jedoch eine richti-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
306
gere zu geben. Nach Marsden (S. 165) wäre es eine
Münze des Nafir-ei-din Mahmud, des letzten Sengi-
den-Atabeken von Moful. Marsden's Bestimmung
trat zwar auch Moeller, der diese Münze aus dem
Gothaer Museum (No. 139.) heraus gab, bei, unter-
liess jedoch nicht, seine Zweïfel an der Richtigkeit
derselben auszudrücken. Herr Erdmann in Kasan
endlich erklärt sie ohne Weiteres für eine Münze des
Bedr-ei-din Lulu,‘) obgleich dessen eigentliche Herr-
schaft dort erst a. 630 d. H. begann. Moeller hatte
ganz Recht, Marsden's Erklärung in Zweifel zu ziehen;
denn, wo letzterer Spuren vom Namen Mahmud zu
finden glaubte, da steht nicht dieser, sondern ein ganz
anderer Name, nämlich OU} J) ol Ortok Arslan.
Diesen giebt das Strogonow'sche Exemplar sehr deut-
lich zu lesen; das Gothaische hat ihn ebenfalls, wie
man aus Moeller a. a. O. ersieht, und auch das der
hiesigen Oriental. Sprachanstalt, so wie auch No, 78.
und besonders 81. bei Arigoni, lassen ihn ganz oder
Auf den drei letztern hat der
Name mit dem Titel gril Deli DNa/ir-el-din den
Platz gewechselt und steht demnach rechts.
So wäre es also ausser Zweifel gestellt, dass es eine
Münze des Ilghasiden oder Ortokiden von Mar-
din, Nafir-el-din Ortok Arslan ist, der auf selbi-
ger nicht bloss dem Chalifen Muftanfir-billah sondern
auch dem obengenannten Eïjubiden-Sultan Melik-el-
Kamil Muhammed, deren beider Namen die Kehrseiïte
zu lesen giebt, huldigt. Es bliecbe nun noch der Prä-
geort (wenn solcher überhaupt beigefügt worden) und
das Datum mit Hülfe künftig zu gewinnender Exem-
plare zu ermitteln ; so wie die Bedeutung der zu un-
terst der Bildseite befindlichen sonderbaren Zeichen
auch noch aufgefunden werden muss. Den Prägeort
glaubte Marsden zwar in den Resten einer äussern
Randschrift der Bildseite seines Exemplars als Moful
zu erkennen ; aber sicher verleitete ihn dazu bloss die
Meinung, dass er eine Münze des leizten Sengiden-
Atabeken Mahmud vor sich habe. Reiske hingegen
(Rep. Thl. 18. S. 67.) wollte zur rechten Seite des Bil-
des ç» >9le in Mardin gesehen haben; aber vermuthlich
hat er dafür das auf seinem Exemplar vielleicht nicht
zum Theil erkennen.
Erdmann Numi Asial, p. 260.
3,
557
deutliche 3 el Najir-el-din angesehen.
dem Datum will derselbe auf seinen Exemplaren theils
blé, theils &'XŸ , Marsden auf dem scinigen 2e
(das ich jedoch im Kupferstich vergeblich suche),
Moeller endlich auf dem Gothaer (y#cs Fa dE
gefunden haben, so dass die Münze in das J. 623.
d. H. = 1226 Ch. fiele, was sehr wohl zulässig wäre.
Auf den beiden mir vorliegenden Exemplaren indessen
liesse sich, was zur vechten Seite des Bildes steht,
wohl für 44 La + nehmen, so dass dicse we-
nigsiens aus dem Jahre 628 d. H. wären, was eben-
falls mit der Chronologie im Einklange stände.
einer andern ähnlichen Münze des Wiener Museums,
die ebenfalls von unserm Ortok Arslan seyn wird, las
Reiske (a. a, O, S. 64) das Jahr 617 oder 619.
34. UEBER LAs TopesJaAnR DES IMAM's ALy RiszA,
UND DIE MUNZEN DESSELBEN; VON CH. M.
FRAEHN. (lu le 11 août 1837.)
Der Chalife Mamun bhatte bekanntlich im J. 201
(= Ch. 817) Aly ben Musa, den achten der zwülf
Imame vom Stamme Aly's, — sey es aus Ueberzeu-
gung, dass diess Haus wirklich gültigere Ansprüche
auf das Chalifat habe , oder aus Poliuk, um die Ge-
müther der zahlreichen Aliden, die zu der Zeit in
mehrern Provinzen des Reichs ihr Haupt erhoben,
zu beschwichtigen und ihren Gegensatz für eine Zeit-
lang wenigstens zu neutralisiren, — feierlich zu sei-
nem Nachfolger in der Regierung ernannt , hatte ihm
den Titel e7-Rifze, d. i. der Belieble (oder eigenilich
ue J ÿ* ls JJ der Erhorene aus der Familie Mu-
hammed's) beigelegt ; ihm seine Tochter zur Gemah-
linn gegeben, ihm Theil am Münzrechte verlichen,
und die schwarze Tracht , welche die der Abbasiden
War, mit der grünen der Aliden nicht bloss selbst
verlauscht, sondern solche Aenderung der Farbe auch
durch das ganze Reich geboten. Wir wissen aber
auch, dass dieser Aly einige Jahre nachher seinen
Tod im Genuss einer vergifieten Traube fand; ob
auf Veranstaltung Mamun's, oder ohne dessen Wis-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
Von
Auf
358
sen, ist noch nicht ausgemacht, Man hat lange ge-
glaubt, das Jahr seines Todes sey es wenigstens,
und man hat unbedenklich d. J. 203 H. (— 818 Ch.)
als solches angenommen. Ich habe jedoch bereits vor
vielen Jahren gezcigt , (*) dass das mit nichten so.
ausgemacht ist. Und wirklich, wenn man die Mu-
hammedanischen Historiker cinsieht, so wird man
mit Erstaunen gewahr, dass hinsichtlich dieses Pune-
tes sehr bedeutende Differenzen bei ihnen obwalten.
So setzen Ibn-Challikan und Amasy Aly Rifza's Tod
in das Jahr 202 zu Ende des 2ten Monates, andere-
in d. J. 203 ohne Angabe des Monates, wie Ibn-
el-Amid, Seheby, Sojuty, Chondemir (in der Chul.},
Diarbekry , Ghaffary Kaswiny , Hamdullah Kaswin y,
Dschennaby , Haddschy Chalfa; nach anderen fällt
derselbe in den zweiten Monat des gedachten Jahres
203, so sagen Masudy, Muhammed Hamewy, Abul-
faradsch , Abulfeda , Ibn-ei-Sabbagh , Jahja Kaswiny,
Budak Kaswiny, Waraminy, Ahmed Dimeschky ; nach
andern fällt er in den 9ten Monat desselben, s. Mirchond,
Chondemir (im Habib) und Jahja Kaswiny ; oder in
den 10ten, wie Hamdullah Mestufy und1bn-Muin wollen,
oder in den 11ten oder 12ten Monat, s. Ibn-Challi-
kan. Naszmy-sade (im Gülschen) setzt das Jahr 204,
Sinay endlich (in der Teskeret-ül-ewlia, vgl. Chondemir
im Habib) hat gar das Jahr 208. Zwar vereinigen
sich, wie wir sehen, die mehresten Stimmen für das
Jahr 203, aber dennoch dürften wir anstehen , das-
selbe für das richtige anzuerkennen, Schon ehemals
habe ich das Fragment eines im J. 204 in Ifpahan
geprägten Dirhem's dieses Imam's als Zeugen wider
jene Angabe vorgeführt. Jetzt kann ich, nicht bloss
ein zweiles vollständig erhaltenes Exemplar dieser
nämlichen Münze beibringen, sondern auch noch eine
andere , in Muhammedia geprägte, die ebenfalls das
J. 204 deuilich zu lesen giebt. VWenn wir aber mit
dem vollgültigen Zeugnisse solcher gleichzeitigen Münz-
denkmäler die Autorität eines, von ihnen ganz un-
abhängigen , wenn schon sehr späten Türkischen Hi-
storikers , Naszmy-sade, im Einklange finden: so
môgten wir uns fast gedrungen fühlen, dieses Jahr
(#) s. Mémoires de l'Acad, imp. d. Sc. Tom. IX. p. 616. (od.
Numi Kuñ, sell, p. 54.)
.
359
204, mit welchem die Numismatik dieses Imam's
endet, auch als das Todesjahr desselben zu betrach-
ten; und wir dürfen uns wohl der Hoffnung hinge-
ben, dass, wenn cinmal die Grabschrift selbst an dem
Mausoleum Aly Rifza's zu Meschhed in Chorasan,
das bekanntlich der heiligste und besuchteste Wall-
fahrtsort der Schiiten ist, gelesen und verôffentlicht
seyn wird, dieselbe das Zeugniss unserer Münzen und
des Türkischen Geschichtschreibers bestätigen werde.
Es wird nicht ungehôrig erscheinen, hier eine
Uebersicht und zugleich die Nachweisung von den
sämamilichen mir bisher bekannt gewordenen Münzen
dieses in der frühern Geschichte der Muhammedaner
eben so merkwürdigen als noch jetzt bei den Persern
im gefeiertsten Andenken stehenden Imams beizufü-
gen, zumal ich die bereits edirten, deren drei wa-
ren, mit eben so vielen noch nicht edirien (*) zu
vermehren im Stande bin.
Dre MünzeN DES IMAM'S ALY RISZA, ALS ER-
KLARTEN THRONFOLGERS DES CHALIFEN MAMUN.
Vom J. d. H. 202 = Ch. 817-8.
1) Gepr. in Samerkand. — Im herzogl. Mus. zu
Gotha. s. Moeller De Numis OO. P. I.
p. 88. No. 66. et Tab. No. 66. Hall. A.
L.Z. 1820. No. 286. Mémoires de l'Acad.
imp. des Sc. de St.-P. Tom. IX. p. 616.
(od. Numi Kuff. sel. p. 54.) u. Tom. X.
p. 411. (od. De Mus. Sprew. p. 17.)
und (eine Hälfte) in der neuen Orient. Münz-
samml. des Hn. Sprewitz in Hambure.
*2) Muhammedia (d. i. Rey). — In der Samml. des
Ober-Dirigirenden der gesammten Kaukasus
Länder, Generals Bar. v. Rosen zu Tiflis.
Vom J. 203 (— Ch. 818-9.)
3) Muhammedia. — Yn der Samml. des verst. Ne-
jelow zu Kasan; s. Mémoires de l'Acad.
d. Se. T. IX. p. 614. (od. NN. Koff. sell.
p. 52.) et Tab. XIX. No. 24.
#4) Jfpahan. — Im Mus. des Grafen S. G. Strogo-
now zu Moskau.
(*) Diese sind von mir durch Vorsetzung eines * ausgezeichnel,
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
360
Vom J. 204 (— Ch. 819-20.)
5) Jfpahan. — Ym Mas. der Charkower Universi-
täl (aus der früheren Sprewitzischen Samm-
lung).
und (eine Hälfie) in d. Asiat. Mus. der Akad.
der Wiss. hieselbst; s. Prolusio p. 19.
Journ. d. Sav. 1819 p. 434. H. A. L. Z.
1820. No. 286. Das Muhammedan. Münz-
. kab, p. 20. Mémoires etc. T. IX. p. 616.
Recensio CI, II. No. 298.
*6) Muhammedia. — An der neuen Or. Münzsamml.
des Hn. Sprewitz in Hamburg.
Alle diese Münzen sind in Silber und führen,
ausser den auf Abbasiden gewôhnlichen Inschriften ,
auf dem Revers die folgende: — Æ/-Mamun, Goites
Chalife (d. ï. Stellvertreter auf Erden). || Diese Münze
hiess präügen der Emir el-Rifza, || der Verweser des
Bundes der Muslimen, Aly Sohn Musa’s, || Abkômm-
ling von Aly ben Abi-Talib. Auf der letzten Münze
(No. 6) sind die Namen Æ/y ber Musa Abk. etc.
- | weggelassen. Auf allen aber erscheint noch zu unterst
der Vorderseite (5, e/-Muscherref, und zu unterst
des Revers Qu J},5; und unter letzterm findet
sich auf den Münzen aus den beiden letzten Jahren
entweder ein _<, oder ein $ oder ein ., welche
Siglen, so wie die eben genannten Titel, ich an
mehrern Stellen besprochen habe, s. z. B. Mémoir.
de l'Acad. T. X. p. 409—414.
35. AUFSCHLUSS UBER DIE BEIDEN MUNZEN BEI
DEM SPANIER CAVANILLES; vVON Cu. M.
FRAEHN. (lu le 11 août 1837.)
Aus Lipsii Biblioth. numar. hatte ich ersehen, dass
sich in einem neuen Spanischen Werke die Abbil-
dung und Beschreibung von einem Paar Arabischen
Münzen finden solle. Das Werk hat den Titel: Oÿ-
servaciones sobre la Historia natural, Geografia etc.
del Reyno de Valencia, por A. J. Cavanilles. En
Madrid 1795 etc. 2 T. de 4 fol. Von den beiden
Münzen war die eine bloss als ;, Vumus Arabicus
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EU |
angezeichnet, die andere aber als ,, Numus urbis Ara- Was nun die andere Thl, II, S. 7 vorkommende
biae Meccae.“ Es war namentlich die letztere, wel- | Münze anlangt, die uns bei Lipsius als eine Münze
che in mir den Wunsch erregen mussie, das ge-| der Stadt Mekka in Arabien angekündigt wird, so
dachte Buch einzusehen. Da jedoch dazu hier selbst|ist selbige weder cine Mekkanische noch überhaupt
keine Gelegenheit war, so habe ich die Gefilligkeit eine Arabische Münze, und die Angabe des Deut-
des Hn. Brosset vor seinem Abgange hieher in An-|schen Gelehrten beruht auf einem argen Missverständ-
spruch genommen, um auf ciner Pariser Bibliothek |nisse. Der Spanische Verfasser nämlich redet dort S.
die fraglichen Stellen für mich zu copiren; und ich|5 ff. mit nichten von der Stadt Mekka in Arabien,
bin jetzt im Stande, meine Meinung über jene Mün-|sondern von dem Berge Meca, der Almansa (in
zen abzugeben. Murcia) von Ayora (in Valencia) scheidet, und in
Die eine T. [. p. 94 abgebildete ist die Borgia'sche | dessen Hôlen und Ruinen man viele Alterthümer ge-
No. XCI bei Adler L., also eine Münze des Spa-|funden hat. Von den dort ausgegrabenen Münzen nun
nischen Umeijadischen Chalifen Hescham IL /|führt er eine kupferne vor, die er zu den sogenann-
in äbus,. Sarakosla (Zaragoza) von einem >le ten Celtiberischen rechnet. Auf der Vorderseite der-
Sal is 0)} Inad el-daulet Ahmed geprägt, der ohne | selben sichet man ein bekränztes Brustbild im Profil,
ZLweiïfel unter jenem Chalifen Wali der obern Mark | auf dem Revers aber einen Reiter, der mit der Lanze
I xJ] (deren Hauptort Zaragoza ) war. Lozano | zustôsst, und unter dem in Galopp gesetzten Pferde
bei Cavanilles ist sebr im Irrihum, wenn er diesen|in Celtiberischer Schrift den Namen I/dun (eine Stadt
Imad für den sechsten Kôünig von Zaragoza von der|in Hispania Tarraconensis). Es ist also eine der alt-
Dynastie der Benu-Hud erklärt, der von 503 bis 524 | Spanischen Münzen, die unter dem Namen der me-
d. H. regierte. Ich habe hier aus der Sammlung des|dallas desconoscidas bekannt sind. Und so wäre
Generals Rühle v. Lilienstern in Berlin eine die-| dann der Zweifel, den ich, hinsichtlich einer in
ser ganz ähnliche Münze in Händen gehabt, welche|Mekka geprägten Münze in den Paralipomenis (*})
das Jahr 3513 (— Ch. 985-4) sehr deuilich zu | ausgesprochen hatte, vollkommen gegründet gewesen.
lesen giebt. Und Tychsen Introd. pag. 133 hatte
eine andere der Art, ebenfalls in Zaragoza (nicht,
wie es bei ihm heisst, in Andalus) geprägle, und
vom Jahre 375 (nicht 395). Andere Münzen, die
gleichfalls von jenem Imad el-daulet Ahmed sind,
finden sich noch in der Description de l'Egypte,
état mod. T. 11. PI. h. No. 83 und bei Marsden p.
322 No. 336. Auf beiden ist aber weder Ort noch
Jahr zu erkennen, Marsden will zwar auf seiner
Münze y,£ ,---] gesehen haben, und hält diess für
Abu Ami)r Muhammed; aber vermuthlich ist, was
er dafür ansah, nichts anders als der gereckte Name
Jal ; vielleicht dass auch ,-_---] nur Ueberbleibsel
von Yeyl) se) ist. Wenn derselbe noch bemerkt,
Abu-Amir Muhammed el-Manfur, der berühmte Ha-
dschib Hescham's, sey es gewesen, der den Titel
Imad-ei-daulet geführt habe, so ist diess eine
Behauptung, die auf keine historische Autorität fusst,
und nur aus seiner irrigen Lesung des Namens ya)
Alimed hergeleitet zu seyn scheint.
(*) s. Mémoires de l'Académie imp. d. Sc. 6. Série, Sect. hist,
T. II. S. 560. Not.
36. NACHLESE ZUR NUMISMATIK DER TSCHINGGISI-
DEN VON IRAN; von Cu. M. FRAEHN. (lu
le 11 août 1837.)
Vor drei Jahren widmete ich der Numismatik der
Tschinggisiden von Iran eine Monographie (*), zu
welcher drei und dreissig verschiedene Münzsammlungen
mir ein reiches Material lieferten. Seit der Zeit sind
mir auch für diese Partie einige Accessionen zuge-
kommen. Diese will ich hier zur Vervollständigang
jener Schrift zusammenstellen und zugleich die rich-
tige Bestimmung, die nun auch einem Paar , damals
noch problematisch gebliebener Münzen geworden ist,
nachtragen,
(*) in unsern akad, Mémoiren 6, Sér, Sect. hist, T. IL. p, 479—548,
365
1) Zur Münze No. 22. Die Umschrift der Kehr-
seite enthält nichts, als das erweiterte Sunnitische
Glaubensbekenniniss, wie ich seitdem aus einem , für
das Museum der hiesigen Asiat. Sprachanstalt ge-
wonnenen Exemplar ersechen habe,
2) Zu No. 23. Von ïhr hat das ebengenannte
Museum gleichfalls ein Exemplar erworben, und da
dieses von der Jahrzahl auch noch {yes zu lesen
giebt, so erhellt, dass diese Münze nicht unter
Môngke's, sondern unter Chubilai's Grosschanat ,
also nach No. 53 gehürt,
3) Die unmittelbar nach No. 33 aber mit einem
Notabene angeführte Münze muss nach No. 220 ein-
geschoben werden. Es ist die von mir aus Reiske
citirte, der auf ihr den Namen Hulagu und das Jahr
641 lesen wollte. Meine dort geäusserten Zweifel an
der Richtigkeit der Reiskeschen Deutung hat die Un-
tersuchung, welche H. Baron Hammer - Purgstall
(in den Wiener Jahrbüchern der Litt. Band 76, S.
246) dieser im k. Museum zu Wien befndlichen
Münze geschenkt hat, als vollkommen gerecht be-
wiesen. Es ist ein bilinguis von Suliman Chan ge-
prâgt in Erserum a. 741, und was Reiske für
ue 1,» angesehen , sind die Namen #1) und
üle
4) Zwischen No. 38 u. 39 tritt eine diesen ähn-
liche Silbermünze Abagha’s vom Rebi II. des J. 668,
welche das Museum der Dorpater Universität be-
kommen hat.
5) Eben so ist nach No. 58 eine ähnliche Silber-
münze vom 12ten Monat des J. 676 aus dem Mu-
seum der hiesigen Asiat. Sprachanstalt einzu-
schalten.
6) Zu dem, was S. 503 (S. 25 des Separat - Ab-
druckes) über die Bedeutung des Namens des dritten
I1-Chanen beigebracht worden, kann ich jetzt noch
die nachirägliche Bemerkung meines gelchrten Colle-
gen, Hn. v. Schmidt, beifügen, dass Tegudar
vielleicht seinen Ursprung in dem Mongolischen Ho,
deguder hat, welches unenischlossen , schwankend be-
deutet. Mu, fegudérel bedeutet Ungewissheit ,
Unenischlossenheit. Das Verbum ist gxsyAou, legudé-
reku.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
364
7) Als No. 86,a) ist eine neue Accession des
Asiat. Mus. unserer Akademie cinzutragen. Es ist
ein silberner bilinguis, der auf dem Avers die be-
kannte Mongolische Inschrift Spa Chaganu etc.
führt, deren Schlusssylbe J4 sen am Rande rechts
erscheint, woselbst auch der Name des Il-Chan's Ar-
&lun axabisch steht, Unten aber sicht man einen Vo-
gel mit der Sonne, Der Revers enthält das Sunniti-
sche Symbolur und am Rande: {jress à QliK y
als Miünze der Stadt Kaschan v. J. 690.
S) Als No. 104,a) tit ein silberner /réinguis
Ghasan's hinzu , ähnlich dem sub No. 104 gestellien.
Der Prägeort ist es) Urmi, vulgo Urumi. Das
Datum ist nicht mehr kennilich. Die Münze ist oder
war im Besitz des Hn. Pietraszewski zu Salo-
nichi.
9) No. 122,a) eine der No. 113 ähnliche Sil-
bermünze Oeldscheitu Sultan’s, Tiflis a. 711.
Accession des Asiat. Mus. der kais. Acad. der Wis-
senschaften,
10) Zu No. 206. Was die Münze des Wiener
Museums anlangt, welche ich, auf Reiske's Deutung
hin, nicht ohne mein Befremden über die seltsame
Inschrift auszudrücken, zu Ende der Münzen Abu-Saïd's
zugelassen hatte, so habe ich bald nachher die Ue-
berzeugung gewonnen , dass selbige nicht von diesem
Chane ist, und überhaupt gar nicht in die Classe
der Chulaguiden gehôrt, Es ist mir klar geworden,
dass Reïske, was Je) ll] 51 46w/-muszaffer
Ismaïl zu lesen , aber vielleicht etwas verwischt war,
unrichtig für Jess 1 Abu - Saïd angesechen hat; so
wie auch noch andere Unrichtüigkeïten in seiner Be-
schreibung der Legenden augenfällig sind. Es ist eine
Münze Schah Ismaïl's X., des Gründers der Dynastie
Sefy in Persien, wie ich das in einem zunächst fol-
genden Artikel über die ältesten Münzen dieser Dy-
naslie darthun werde.
11) Zu den Münzen der Chanin Sati-Beg ist nach
No. 218 eine in Tiflis (a. 759?) geprägte, und
12) zu denen des letzten Chan's dieser Regenten-
familie, Nuschirwan, nach No, 240 eine chenfalls
in Tiflis geschlagene nachzutragen. Beide befnnden
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BULLETIN SCIENTIFIQUE.
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a
sich in der Münzsammlung des Ober-Dirigirenden von
Grusien und den gesammien Kaukasischen Provinzen,
Generals Baron von Rosen zu Tiflis.
Noch sollen hier für die, welche die ohgedachte
Abhandlung über die Münzen der Il-Chane benutzen,
ein Paar Druckfehler in derselben nachgewiesen wer-
den. S. 498 (oder S. 20 des besondern Abdruckes)
in der Mitte, Z. 12, muss es heissen: Numorum,
qui jam Numeris 36— 40, it. 42— 51, it, 53—58
signati; und S. 521 (S. 45 des bes. Abdr,) Z. 15
ist statt No. 169 zu lesen No, 170.
+ À —
CORRESPONDANCE.
EXTRAIT D'UNE LETTRE DE M. SJOGREN À M.
LE PRÉSIDENT DE L'ACADÉMIE (lu le 23 juin
1837).
4.
Tiflis, den 5. Juni 1837.
— Durch einen glücklichen Zufall bin ich in den Stand
gesetzt worden, auch über die tscherkessische Sprache
genauere Nachrichten einzuziehen und einen guten Grund
zur Kenntniss des grammatischen Gebäudes derselben
zu legen. Das Frühjahr verwendete ich in Wladikau-
kas wieder auf das Studium des Ossetischen — vwegen
dessen Zusammenhanges mit den Hauptsprachen Euro-
pa's und den verwandten asiatischen, von allen Sprachen
im kaukasischen Gebirge ohne Zweifel der wichtigsten
— und es gelang mir endlich, die Materialien zur ge-
naueren Kenntniss ihrer ganzen Eigenthümilichkeit zu-
sammenzubringen , und zwar nach dem dort gebräuch-
lichen tagaurischen Dialekte, überhaupt dem reichsten
und am meisten ausgebildeten. Für das südliche Osse-
tinische hatte ich bereits früher mehrere, theils gedruckte,
theils schrifiliche Hülfsmittel durch den hiesigen wür-
digen Exarchen von Grusien erhalten; es blieb also
nur noch der westliche Dialekt in Digorien übrig, der
am meisten abweichende, dabei aber der am wenig-
sten bekannte, da man darüber nichts weiter halte, als
cinige wenige unzuverlässige Worte in Klaproth's
Reisebeschreibung. Es schien mir also unumgänglich
nothwendig, selbst eine Reise nach Digorien zu un-
ternehmen, um zugleich, ausser der Kenntniss der Spra-
che , auch das häusliche Leben der Osseten , Berade in
dem abgelegensten Theile, mit eigenen Augen zu sehen
und die vorgeblich ebenfalls auf Autopsie gegründeten
Klaprothschen Nachrichten auch darüber an Ort und
Stelle selbst prüfen zu kônnen, Von Digorien hatte ich
ausserdem über das Schneegebirge den geradesten Weg
nach Radsha und Imerethien, wo ich hauptsächlich
das alte Kloster zu Gelathi und dessen an alten Hand-
schriften vermeintlich reiche Bibliothek zu sehen wiünsch-
te. Zwar hätte der Zustand meiner Augen schon da-
mals gefordert, dass ich eher nach Pätigorsk zurück-
kehrte, um den zweiten und letzten Sommer zu einer
durchgreifenden Kur zu verwenden , die man dort mit
mir noch versucher wollte, und dazu eine längere Zeit
für durchaus nôthig erachtete ; allein ich konnte es nicht
über mich bringen, jene gedachte weitere Excursion
aufzugeben, wodurch ich eben hoffte, meinen osseti-
schen und grusinischen Studien gleichsam die Krone
aufsetzen zu kôünnen. Der Ausführung meines Planes
stellten sich indessen mehrere Schwierigkeiten entgegen
und darunter die bedenklichste, dass man sich weigerte
mir einen Dolmetscher und Begleiter weiter als hüch-
stens bis zum ersten digorischen Dorfe zu geben, weil
Digorien nicht unter der Jurisdiction von Wladikaukas,
sondern unter der Festung Naltschik in der Kabarda
steht. Ueberhaupt suchte mir der Commendant von
dem ganzen Vorhaben abzurathen; ich blieb jedoch
bei meinem Vorsatze und reiste, mich auf mein Schick-
sal verlassend. Dieses begünstigte mich auch wenigstens
in so fern, dass schon in dem ersten Dorfe ein mie
von früher her bekannter grusinischer Pfaffe, der
Baaroaummnit über die getaufte Bevülkerung von Digo-
rien ist, zufäliger Weise zu mir sliess, ebenfalls im
Begriffe Digorien zu durchreisen. In seiner Gesellschaft
kam ich also unbchindert durch das ganze Gebiet bis
zum letzten Dorfe am Fusse des schneebedeckten Haupt-
rückens, über welchen ich denn unter den grüssten
Mübseeligkeiten zu Fusse vwrandern musste, begleitet
nur von drei Ossetinen, die mein Gepäck auf dem
Rücken trugen. So erreichte ich endlich glücklich Rad-
sha, den nürdlichsten Kreis von Imerethien , und kann
freilich sagen, ,jveni, vidi*; leider aber nicht das ,juicif
hinzufügen, da einer der Hauptzwecke meiner Reise,
die Kenntniss des Dialekts verfehlt wurde, oder nur
hôüchst unvollkommen erreicht werden konnte. Von den
zwei ürtlichen russischen Dolmetschern, auf die man
mich in Wladikaukas vertrôüstet hatte, war der eine
abwesend , und den andern schlug mir der Starschina,
bei dem er sich aufhält, unter allerlei Vorwänden,
ab. Meine geistlichen Begleiter, der Pfaffe und sein
Djatschok, konnten nur zur hüchsten Nothdurft Rus-
367
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
368
ee,
sisch und noch weniger Disorisch, da sie nicht lange
dort angestellt und gar nicht am Orte selbst wohnhaîft
sind. Jch war also auf meine eigene, noch immer in
praktischer Hinsicht geringe Kenntniss des Tagaurischen
und Grusinischen beschränkt, die nicht hinreichte, um
den Dialekt in seinen Abweïichungen, zumal in den
grammatischen Formen, auszumitteln, und alles was
ich so erfahren konnte, diente nur dazu, den Mangel
eines verständigen Dolmetschers, wie mein Hauptge-
hülfe in Wladikaukas gewesen wäre, nur noch fühl-
barer und schmerzlicher zu machen. Der digorische
Dialekt vveicht nämlich so sehr von dem tagaurischen
ab, dass beide Stimme einander nicht gut verstehen
kôünnen, und obzwar roher und dürftiger als das Ta-
gaurische, bietet das Digorische jedoch viele Eigenthüm-
lichkeiten , nicht allein in einzelnen Wôrtern, sondern
selbst in den grammatischen Formen, und unter beiden
zum Theil noch nähere Berührungen mit anderen ver-
wandten Sprachen des Indo-Germanischen Stammes
dar. — Auch in Imerethien fand ich mich in allen mei-
nen grossen Erwartungen in Hinsicht des Gelathischen
Klosters gänzlich getäuscht. Es soilen dort allerdings,
und noch vor nicht langer Zeit, viele Manuscripte, zum
Theil auch historischen Inhalts, gewesen sein, wenn
auch nicht so viel, als man dem Gerüchte nach bisher
und fand
nur eine geringe Anzahl übrig zur kirchlichen oder
geistlichen Lileratur gehôrig. Doch bin ich nicht ohne
alle Hoffnung, durch angeknüpfte Bekanntschaften viel-
leicht mit der Zeit, doch auch in Hinsicht alter grusini-
scher Denkmäler, der Akademie und den Wissenschaf-
ten nützlich vwrerden zu künnen. Des Interesses beider
stets eingedenk, habe ich überall, wo nichts anders
zur Zeit für mich zu thun war, es wenigstens nicht
an Aufmunterungen und Instructionen fehlen lassen.
Nach einem kurzen Aufenthalte in Kuthaiss langte ich
endlich am letzten Mai, nach dreiwüchentlicher äus-
serst mühevoller Reise, zu Fusse oder meistens zu Pferde
hier in Tiflis ganz erschôpft und halb krank an, und
besonders meine armen Augen sind durch die vielen
vermuthet hat; ich kam jedoch zu spät,
ausgestandenen Beschwerlichkeiten und zuletzt die grosse
Hitze wiederum so sehr angegriffen, dass auch jede ge-
ringere Beschäftigung, so wie das Schreiben dieses
Briefes, lästig ist und die Retzharkeit vermehrt wird,
Zur Zeit ist also für mich an keine weitere Studien zu
denken und ich muss eilen nach Pätigorsk zu kommen,
und noch das letzte Mittel zu der Wiecderherstellung des
Gesichts oder wenigstens zur Linderung des Uebels
und Érhaltung des anderen Auges zu versuchen. Aus
o
hüheren Rücksichten habe ich schon so einen bedeuten-
den Theil von der gewühnlichen Kurzeit geopfert ; Ew.
Excellenz werden sicherlich darin einen Beweis mei-
nes redlichen Eifers zur Erreichung des wissenschaftli-
chen Zweckes meiner Sendung nicht verkennen. Dass
selbst das letzt dargebrachte Opfer, gegen meine Er-
wartungen, durch so geringen Erfolg entschädigt wor-
den, kann Niemand schmerzlicher fühlen als ich selbst;
besonders bedauere ich , dass selbst in meinen ossetini-
schen Studien eine so wesentliche Lücke geblieben ist,
und für die vergleichende Sprachforschung ein wichti-
ges Glied noch fehlen soll. Diesem Mangel wire. in-
dessen doch noch abzuhelfen, und es hängt von Ew.
Excellenz ab, mich in den Stand zu setzen es thun zu
kôünnen, und so auch mit grôüsserer eigener Befriedi-
gung von meiner Reise zurückzukehren. Wie ich näm-
lich selbst erst in Digorien erfahren habe, soll ein gros- :
ser Theil der ossetinischen Bewohner von Mosdok an
der Linie namentlich aus zu verschiedenen Zeiten aus-
gewanderten Disoren bestehen, und man kônnte also
eben dort viel leichter und mit grôüsserer Bequemlich-
keit zur gründlichen Kenntniss ihrer Sprache gelangen,
als in Disorien selbst. Da auch die erste osselinische
Mission dort eine lange Zeit ihren Sitz hatte und selbst
einen ossetinischen Katechismus drucken liess, so wäre
es nicht unmôglich, dass man vielleicht eben dort noch
auch schriftliche ältere Nachrichten finden kônnte, dazu
dienlich, die Geschichte der Ossetinen und anderer be-
nachbarter Gebirgsvülker ‘einigermassen aufzuklären, wie
ich selbst hier im Anfange meines_ ersten Aufenthaltes
einen Stoss alter Urkunden eben von dort her in den
Händen gehabt und benutzt habe. Ausserdem hätte ich
ebenfalls dort gute Gelegenheit, mich auch im Tscher-
kessischen noch zu vervollkommnen und in den Stand gè-
setzt zu werden, auch darüber eine vollständigere Gram-
matik zu schreiben, ein Werk, das ausser dem wissen-
schaftlichen Interesse, uns vielleicht auch in politischer
Hinsicht von grossem Nutzen sein würde, Ich wage es
daher Ew. Excellenz hiermit ergebenst zu bitten, mir
vom Sten September an, mit welchem Dato meine
zwei Jahre abgelaufen sein werden, eine nochmalige
Verlängerung von vier oder wenigstens doch drei Mo-
naten zu bewilligen. Wird mein Gesicht wieder her-
gestellt, oder wenigstens auch nur auf den ehemaligen
Standpunkt der Genesung zurückgebracht, so wird es
mir nicht an Gelegenheit fehlen, thätlich zu beweisen,
wie sehr ich für diese Gnade dankbar sein werde. (*)
LAMTEUET PE HsPe RATES SUMRL SI SPeReE E er
(#) Sur un rapport fait à S. M. l'EMPEREUR par M. le M:-
nistre de l'instruction publique, M. Sjügren a obtenu la prolonga-
tion sollicitée pour se rendre à Mosdok. Nous altendons son retour
au mois de janvier suivant.
Emis le 24 août 1857.
RE
Tome If.
PUBLIÉ P
BULLETIN SCIENTIFIQUE
*
NE 24
A R
L’'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
D E
SAINT-PÉTERSBOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N.
1. — L'expédition
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
4 divers savants; # Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
‘état dés musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges .
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 11. Mémoire sur La végétation des îles de Bonin-Sima. BONGARD. — 12. Explication
de quelques inscriptions géorgiennes. Bnrosser. — NOTES. 37.
Nouvelle démonstration élémentaire de La resulubilité des fonctions
entières en facteurs réels du premier ou du second degré. COLLINS. — 538, Note sur quelques monnaies georgiennes du musee asiatiqua
et sur une inscription tibétaine d'Edchmiad:in, Brosser. — OUVRAGES DONNEES, Juicer.
2 LP.
EXTRAITS DE MÉMOIRES.
11. MÉMOIRE SUR LA VÉGÉTATION DES ÎLES DE
Bonix - Sirma ; PAR M. BONGARD (lu le 11
août 1837).
L'archipel de Bonin-Sima n'était connu que de
nom et seulement d'après des cartes japonaises , lors-
qu'en 1827, le capitaine anglais Beechey en fit la re-
connaissance. Un an plus tard, la corvette russe Le
Séniavine, sous le commandement du capitaine Lütke,
y aborda. Elle jeta l'ancre à l'île de Peel, la même
où avait séjourné le capitaine anglais.
Les îles de Bonin sont situées à l'est du Japon,
presque sous le même méridien entre 26°36’ et 27°5’
de latitude N. et 217°5° de longitude et jouissent
d'un climat délicieux.
L'île de Peel, ainsi que les autres , sont d'origine
volcanique, et le basalte en fait le noyau. Elle est
coupée par plusieurs chaînes de montagnes dont la
hauteur ne surpasse pas 900 pieds anglais. Le rivage
est garni presque tout autour de rochers escarpés et
nus et l'on ne voit que dans peu d'endroits une bande
étroite couverte de sable de corail et de blocs de ro-
chers jetés ça et là. Des ruisseaux coulent de tous
côtés du haut des montagnes à travers les vallons et
ravins qui les séparent, (*)
La végétation des îles de Bonin est très - belle et
pleine de vigueur; elle rappelle celle des régions
tropicales. Des arbres d’une hauteur remarquable cou-
vrent les montagnes jusqu'au sommet; partout on y
voit une verdure riante, car l'humidité constante qui
y règne favorise singulièrement la végétation.
Les plantes que feu le Dr. Mertens a recueillies
dans ces îles, montrent une grande analogie avec la
flore du Japon; le camphrier , le Littsaa glauca,
l'Eurya japonica, le Ligustrum japonicum el plusieurs
autres s’y font remarquer. De l'autre côté, on est
étonné de voir des végélaux qui appartiennent à la
flore des tropiques. Un Cyathea en arbre de 50 pieds
de hauteur est un phénomène dont nous ne connaissons
pas d'exemple sous une pareille latitude. L'Osteome-
les des îles de Sandwich se trouve aussi parmi les
plantes de Bonin. A tout cela se mêlent enfin quel-
PÈe 000ge POMNRORIEEUN OCR APE PR
(#) Voyage autour du monde sur la corvelte Le Séniavine elc.
par Lütke. LL p. 115.
371
ques espèces ‘européennes comme l'Oxals corniculala ,
l'Angelica sybestris et le Rumezx hydrolapathum.
Le nombre des espèces ramassées à l'ile de Peel du-
rant un séjour de deux semaines (depuis le 18 avril
jusqu'au 3 mai 1828 n. st.) se monte à 100, qui
toutes ont pu être réduites aux trois grandes divisions
du règne végétal; mais une vingtaine de ces plantes
se trouvent dans un état trop imparfait pour qu'elles
puissent être déterminées.
Quoiqu'un aussi petit nombre de plantes, d'un pays si
peu étendu ne puisse guère servir de base à des cal-
culs sur la distribution statistique des végétaux dans
cette région, il ne sera cependant pas sans, intérêt
de remarquer ici que parmi les 100 espèces recueillies
à l'île de Peel, il y a
63 dicotylédones
12 monocotylédones
22 fougères
2 mousses et
1 champignon.
Le rapport des monocotylédones aux dicotylédones
est par conséquent comme 1 à 5, ce qui est assez
conforme à la loi générale relative à la distribution
des végétaux. Les fougères y forment au de-làa de la
cinquième partie de toute la végétation ; proportions
qui se trouvent plutôt entre les tropiques qu'au 27°"
degré de latitude septentrionale. Quant aux mousses
et champignons, nos naturalistes évidemment n'ont
pas assez fixé leur attention sur ces végétaux ; car il
n'est guère probable que le nombre en soit si borné
dans une île dont la végétation est si riche et si vi-
goureuse et où une humidité abondante devrait fa-
voriser le développement de ces cryptogames. D'ail-
leurs on ne doit pas oublier que la saison pendant
laquelle nos naturalistes se trouvèrent aux îles de
Bonin, n'était pas celle qui est la plus favorable à
ces végétaux.
Outre que cette petite collection est précieuse par
la rareté des plantes qu'elle contient, elle offre un
intérêt tout particulier en faisant connaître la végéta-
tion d'un point qi, sous ce rapport, nous était tout-
à-fait inconnu, Le nombre des espèces nouvelles se
monte à 46, parmi lesquelles se trouve un genre
nouveau de la famille des Rutacées.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
372
L'énumération des plantes de Bonin et les descrip-
tions des nouvelles espèces , qui forment le sujet du
mémoire de M. Bongard, ne sont pas de natüre
à être présentées en extrait; il faudra les voir dans.
le mémoire même.
12. EXPLICATION DE QUELQUES INSCRIPTIONS GÉOR-
GIENNES; PAR M. BROSSET (lu le 18 août
1837).
Les inscriptions monumentales sont abondantes en
Géorgie , surtout pour les temps anciens; mais, pour
les apercevoir sur des murailles ruinécs, dans des
lieux écartés, sur des pierres renversées par le temps
ou par Ja main des hommes, et souvent gisantes à
l'écart, il faut quitter les grandes routes, s'armer
de tout le courage que donne le désir de faire faire
des progrès à la science.
Au pays des Osses, sur une église que l'on croit
du temps de Thamar, XII° siècle, une belle inscrip-
tion de treize vers conserve le souvenir, toujours vi-
vant jusqu'à présent dans les montagnes du Radcha,
de l'expédition et de la fin tragique du fameux géant
Bahgqathar. Ce héros à la façon d'Homère était venu
en Géorgie, avait enlevé en passant la soeur du roi
Wakhtang- Gorgaslan , ravagé tout sur son passage ,
jusqu'a Berda, et était revenu tranquillement chez
lui, par Derbent, chargé de butin. Wakhtang, à
son tour, entra dans l'Osseth avec une armée nom-
breuse (en l'an 451), et tua Bahqathar dans un
combat singulier. Si l'inscription qui rappelle ces faits
a pu être découverte dans un tel pays, le peuple
qui l'a tracée doit avoir inscrit sur la pierre de ses
édifices d'autres souvenirs du passé.
Plusieurs voyageurs ont vu des inscriptions dans
les églises, sur des édifices publics, aux porles des
vieilles citadelles ; ils en ont rapporté quelques - unes.
Le docteur Indjidj, dans son Arménie moderne ;
Wakhoucht, dans sa description géographique de la
Géorgie, en citent ou indiquent plusieurs. Mais ce
qui prouve plus que tout cela, ce sont les témoigna-
ges des Géorgiens inslruils, qui assurent que Jes
375
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
374
a
églises, les châteaux, les couvents de la Géorgie,
portent un grand nombre d'inscriptions. Quelle riche
moisson de renseignements est promise pour l'histoire
d'un pays dont la littérature est neuve en Europe !
Un voyageur qui explorait ces contrées en 1831
et 1852, M. Dubois, a rapporté dans ses cartons ,
outre un musée entier de dessins, de plans, d'anti-
quités, de cartes topographiques, plus de quarante
inscriptions géorgiennes, la plupart en un bel état de
conservation , et parfaitement dessinées. Avec ces in-
seriplions , qui ont été trouvées en diverses provin-
ces, voici les résultats historiques qu'il est possible
d'établir.
La plus belle, sinon la plus ancienne église de
Géorgie, est la cathédrale de Kouthathis. Les Géor-
giens pensent qu'elle fut construite par le roi Ba-
grat IV, qui épousa la nièce, ou, suivant eux, la
fille de l'empereur Romain Argyre, en 1052. Cepen-
dant on lit sur les murs de cette église que le pavé
en fut posé en 1003, ou plutôt en 223 du treizième
cycle pascal géorgien. Chose remarquable ! cette date
est en chiffres dits arabes, et, à ce qu'il paraît, les
Arabes ne se servirent de Jeurs chiffres qu'au XIIe
siècle (*): aussi ont-ils conservé ici leur forme pri-
mitive indienne. Ailleurs on lit que le roi Bagrat a
élevé cette église pour le salut de sa mère, la reine
Gourandoukht. 11 est vrai que la pierre qui doit por-
ter le mot indiquant qu'il était J/s de Gourandoukht
a été démolie par les boulets turks; mais les chif-
fres et l'histoire sont là pour la suppléer.
Les annales géorgiennes sont jusqu'à présent si con-
fuses sur certains points , que l'on voit, par exemple,
pour cette époque, trois souverains mis à la suite
l'un de l’autre comme ayant fourni trois règnes, tan-
dis que ces règnes ont élé simultanés. 11 s'agit préci-
sément de Bagrat, fils de Gourgen et de Gouran-
doukht.
Bagrat hérita, dès son enfance, du titre de roi
d'Aphkhazie. Etant trop jeune pour gouverner par
lui-même le Karthli, lorsque la couronne lui en fut
(#) J'avais cru , jusqu'à présent, que la première monnaie arabe
connue, portant une date en chiffres arabes, etait de l'an 1218.
M. Fräbn m'a fait connaitre qu'il en existe une plus ancienne, de
Kara Aslan, Ortokide, qui régna de 1161 à 1168 de J. C.
offerte, il eut pour co-régent son père, avec le titre
de roi des rois, et, après la mort de son père, il
régna seul. Le tout forme un espace de 34 ans
(980 — 1014); et de cette manière Bagrat compte
pour deux dans les listes géorgiennes, et son père
pour un. Jl y a bien d'autres inexactitudes,
Les personnes qui s'occupent de l'histoire d'Orient
se sont souvent demandé de quelle manière il a pu
se faire que les souverains d’une contrée sanvage comme
l'Aphkhazie soient devenus les rois de la Géorgie.
En voici l'explication. Depuis le Ville siècle, la
Géorgie et Tiflis étaient occupés par les musulmans.
Les souverains nationaux, alors les Bagratides, vi-
vaient à l'écart dans les environs de la moderne
Akhal-Tzikhé, se contentant du titre de Mihawar chef,
joint pour l'ordinaire à celui de Curopalate, de Ma-
gistros, de Séwastos, qui indiquaient leur dépen-
dance plus ou moins grande de l'empereur grec.
Cependant l'Aphkhazie avait aussi ses chefs, qui
s'étaient arrogé le titre de roi, et furent renfermés
long-temps dans leurs possessions du nord. Bientôt ils
s'allièrent avec les Bagratides, puis convoitèrent leur
héritage, firent des excursions dans la Géorgie et
dans le Cakheth, alors gouverné par ses korévèques.
Enfin, à l'époque de Bagrat II, les Bagratides du
midi s'éteignirent, dans la personne de Dawith cu-
ropalate, qui céda ses états à l'empereur Basile II.
Les rois d'Aphkhazie arrivèrent légitimement au titre
de rois de Karthli dans la personne de Bagrat III :
jusqu'alors, ceux qui l'avaient porté le devaient à
l'usurpation. On à plusieurs listes des rois d'Aphkha-
zie, qui devront être critiquées avec soin.
Les inscriptions recueillies à Nicortsminda, à Katzkh,
à Djroudch , à Khotew, et autres localités d'Iméreth ,
nous font connaître des monuments el des personna-
ges dont les noms reviennent souvent dans l'histoire ,
principalement des dignitaires ecclésiastiques.
À Gélath a été relevée l'inscription tumulaire du
célèbre Dawith-le-Réparateur, qui fit oublier en ef-
fet les maux causés à son pays par les invasions ré-
itérées des Seldjoukides, et porta jusque dans Ani,
Berda, Chamakhi et Derbent, la gloire de ses armes.
Les ruines de Thamara-Tzikhé, découvertes et des-
sinées dans le plus grand détail par M. Dubois, nous
375
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
576
EE ——————_—_—_—_—_—
ont livré le nom de son illustre fondatrice | la reine
Thamar, dans une légende, la plus extraordinaire
pour la forme des lettres géorgiennes, qui ait été
vue jusqu'ici. Les dates manquent, il est vrai, mais
l'histoire est là pour assigner à chacun sa place.
Les inscriptions géorgiennes les plus anciennes sont
aussi les plus remarquables pour leur élégance , pour
la recherche calligraphique avec laquelle elles ont été
tracées. Les plus modernes sont d'horribles griffona-
ges. Nous citerons en ce genre celle du monastère de
Djroudch, et celle surtout qu'une main malhabile a
"gravée, peut-être avec les plus grossiers instruments,
sur les lames de fer de la porte de la citadelle d’Ats-
qour , où l'on croit entrevoir la trace d'une incursion
des Osses en Géorgie.
Dans le Gouria, dans les environs d'Akhal-Tzikhé,
dans le Somkheth, le voyageur a recueilli un grand
nombre d'inscriptions intéressantes; mais les deux
plus belles, comme aussi les plus longues, ont été
copiées au monastère de Khophi en Mingrélie, et sur
les murs de l'église d'Aténi, non loin du Kour, vis-
à-vis de la ville de Gori. La première mentionne
une expédition faite en Circassie vers la fin du XIVème
siècle, par le dadian Wamiq, fils de Giorgi Oun-
ksa. Elle à donné lieu de rechercher l'origine du
nom de Dadian, et, si l'auteur de cette note ne
s'est pas trompé, il l'a trouvé dans le nom même du
bourg ou de la citadelle qui fut la résidence des pre-
miers dadians, à l'époque des rois d'Aphkhazie;
lieu qui lui-même a donné encore son nom à une ri-
vière coulant au nord de l'Egour. On sait que les
Gouriels tirent leur nom du Gouria, et que tous les
évêques de Géorgie sont nommés d'après le chef-licu
de leur juridiction. Cela se faisait également dans l'anti-
quité géorgienne ; le Phanaskertel , le Bédian , étaient
ainsi appelés de leurs chefs-lieux, Phanaskert et Bédia.
La copie de l'inscription d'Aténi est malheureuse-
ment incomplète, par diverses raisons qu'il serait
trop long de rapporter ici; mais elle est bien conser-
vée sur la pierre. Elle rapporte la fondation même
de la ville d'Aténi sous le roi Bagrat, le quatrième
de la liste de Wakhoucht, qui régna de 1028 à
1072. En voici la teneur, pour servir d'échantillon
du style lapidaire des Géorgiens :
» Au nom de Dieu, moi Garganel, vassal de Mi-
rian Tharkhonidzé, chef de’ la vallée d'Aténi, j'ai
construit dans Aténi un ospice d'orphelins et un
marché. Dans le temps où le Dieu puissant glorifia
le rois des rois Bagrat, il ordonna à son humble
esclave Mirian, mon maître, de construire une ville
dans ses domaines royaux. Dieu et la fortune de Sa
Majesté firent réussir son dessin, et nous bâtimes ,
comme le désirait Sa Majesté, une ville avec un pa-
lais. Sa Majesté, nous trailant avec bonté, daigna
nous donner, à Mirian et à ses vassaux, la propriété
de l'hospice et du marché, pour avoir pu accomplir
la construction d'Aténi. Cet hospice et ce marché
sont à jamais destinés à prier pour le puissant r ||...
dans le temple de la Ste. Mère de Dieu d'Aténi..…. ||
oi des rois Bagrat séwastos et pour son fils Giorgi
curopalate ; et pour prier pour l'âme de leur humble
esclave Mirian, mon maitre et mon bienfaiteur, j'ai
fondé une aghape pour le jour de Saint-Théodoré (*),
qui sera accomplie par le supérieur du lieu, quel
qu'il soit, “
Des deux mots soulignés, le premier est restilué
et l'autre traduit par une conjecture assez probable ,
mais qui n'est pas une entière certitude. Les deux
lacunes indiquent l'endroit où l'auteur attend une
meilleure copie, parce qu'il y a eu là confusion et
double emploi.
On pourrait indiquer encore d'autres résultats non
moins importants pour l'histoire, fournis par la lec-
ture des inscriptions géorgiennes; mais le mémoire
qui les contient sera livré à l'impression aussitôt que
seront prêts les caractères que l'Académie des scien-
ces a ordonné de fondre à cet effet: c'est là qu'on
les trouvera,
En attendant, nous faisons appel au talent et à la
bonne volonté de messieurs les officiers russes rési-
dant dans le Caucase, les priant au nom de l'Aca-
démie et de la science de ne pas laisser se perdre les
antiquités de la Géorgie.
Une personne qui voudrait recucillir des inscrip-
tions géorgiennes devrait d'abord visiter: en Mingré-
(#) Les calendriers gévrgiens donnent plusieurs saints de ce nom,
à diverses dales.
377 BULLETIN SCIENTIFIQUE. . 378
D OO
lie, Bédia, ou Dechqon-Did, Zoughdid , et les princi-| constante où une fonction du premier degré, aura sa
pales résidences des dadians ; en Iméreth, Kouthathis,
Gélath, Motsamétha, Thamara-Tzikhé; dans l’Akhal-
Tzikbé, le couvent de Saphara , Artanoudj, Thmogwi,
Wardzia ; dans le Gouria, Chémokmed, Ozourgeth
et Copoleth; dans le Karthli, Mtzkhétha, les gran-
des églises de Tiflis, et les principaux couvents (on
signale entre autres celui de Ghébi, que l'on sait
ètre dans la vallée du Rion); dans le Cakheth,
Alawerd, Ghrémi, le couvent de Nino-Tsminda. Tous
ces lieux ont élé des résidences ou des sépultures
forme générale comprise en celle-ci:
1x Hu
où # et u, élant des expressions tout -à-fait indépen-
dantes de x, doivent désigner des fonctions entières
au), QU) et b et
&, et disparaitre chaque fois que z°— 4x —+c sera fac-
teur de la fonction fx.
Soient & et B les deux racines, réelles on imagi-
naires, de l'équation z°— #x + c = 0, de sorte que
a+ Vil-c M SN PE (1)
B=i— Vic
désignant par @ le quotient de la division en question,
c'est-à-dire, mettant”
fr=Q(r—-br+c) +({x+u)
on aura évidemment :
PR et je ep coct2(2)
LETET
et par conséquent:
’
des seuls coëfficiens a’, a”, a”
royales.
Les cimetières particuliers fourniraient aussi un
grand nombre d'inscriptions relatives à des particuliers
ou obscurs ou ayant joué un rôle historique. Vien-
nent ensuite les ruines: c'est là que l'on trouverait
une foule de documents précieux. Or tous les con-
quérants qui ont sillonné cette contrée, avant son ac-
cession à l'empire russe, l'ont couverte de ces mar-
ques de leur passage: ainsi une exploration archéo- 3 = fee
= 4 : sas TP à GE SN 2 RES CREER
logique de la Géorgie ne saurait manquer d'être fruc- a: cfB— Br (3)
tueuse. — a—p
Or, comme:
> Ÿ—— (72
Ja dde" ae" aa + al)
NOTES JB Bd" af at pat)
or en lirera:
Ja — fB= ("6") + (ap) +...
+ 8025 (u—$) 2
JB Bfe—-08 [(a"—"-87) + a/(a"728")+
37. NOUVELLE DÉMONSTRATION ÉLÉMENTAIRE DE
LA RÉSOLUBILITÉ DES FONCTIONS ENTIÈRES EN
FACTEURS RÉELS DU PREMIER OU DU SECOND| +a F7 (g-8)] + a (a-8)
DEGRÉ ; PAR M. COLLINS. (Extrait d'un mémoire | Faisons 10 — A: . (5)
2 —
dont une partie a élé présentée à l'Académie re
: i « à donc a = p + Vq 6
le 10 mars 1837, sous le titre de “Réflexions B=p — VI (6)
sur quelques points de la théorie des|les équations (3) et (4), à cause de & — B = 2V3,
nous donneront:
— E+Vg)—(p—Vg)" à PHV pv 9)
es as QT Nie INT UN 55
équations algébriques.“)
Nous nous bornerons, dans cet extrait, au seul cas
des coëfficiens réels. see alt) (1)
Le reste qu'on obtient après avoir divisé une fonc- u —=— (p— 4) proies *”
lon entière donnée: EU 2Vq
> » (p l'aYt2 — & n-2
fx — a+ a'r it a'xt. 4: + ar at) a bp ne + at? ] + at (8)
d'un degré, », supérieur au premier, par un diviseur
du second degré, 2°— rc, ne pouvant être qu'une
Or, toute fonction entière réelle de degré impair
ayant nécessairement un facteur réel du premier degré
379
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
380
OC
dont la séparation en fera naître une foyction de de-
gré pair, il suffira de se borner ici au seul cas où
désigne un nombre pair.
En conséquence, faisant » — 2m et désignant, géné-
ralement, par 7, une expression de la forme
n(n—1)(n —2). ….(r—r+1)
E L
ETS Voie r
le théorème du binome, étant appliqué aux formules
(7) et (8), nous fournira:
1 (2mp + (2m), pq ee + 2m:pg" 7)
a" [ (2m -1) p (2m 1), pq + gel
+ a" [(2m-2) |” amau à (2m-2),. pq + RP ET TE
DU JT 1 Te? @)
u=—(p°-9)[((2m-1)p "+ (2m-1), pq gt)
+ à'(@m-2) pH (2m-2), pq +
sp n=2) pp) ea Te (10)
formules qui pourront être écrites ainsi:
1= (2m (2) "+ (2m), (ee tam) pres
+ ("T4 (2m-1), CORRE
+ (2m-1)) Pannes ECPCPE BP | ose
a (+) (NL (an (tu
+ (22-1)) P+d (CZ 2) A+ (2m-2), ( 4 y
++ (2m-2)) PT + + ar) p] + at) (12)
et puis, en faisant = = #, ou bien 9 = 4p°:
= (2747 + (2m), ie PORT + 2m) pe
+ d(A + (m1), AT + (2m-1)) pr
+a"((2m-2) K7—7L (2m-2), AM
+(2m-2)) Peu al) (13)
u— (4-1) [(WT LE (2m-1), 47 (2m-1))p
+ a/((2m-2) KE (2m-2), KT He...
+ (2m-2))p7 La" (a (2m-3) AT
Hs (2m-5)) pe a 07-0)p?]
+ at), (14)
Ces deux formules donnent lieu aux suivantes re-
marques et conclusions:
1) Relativement à la variable p, la fonction / sera
toujours de degré impair, la fonction x toujours de
de degré pair. :
(41) |
2) Si m est impair, la fonction z sera, relativement
à 4, de degré impair: il y aura donc alors, pour toute
valeur réelle de p dans l'équation z = 0, au-moins
une valeur réelle de 4.
3) Si m est pair, et que pour simplifier, on sup-
pose & —0, — supposition qui ne porle aucune at-
teinte à la généralité de notre démonstration, — on
pourra remplacer # par la fonction » = 2mu—(4-1) pl,
parce que pour »—0 et #—0 on aura également 4 —0.
Or, obtenant alors:
12 GAME (2m), M 2m) pr
a"((2m—2) AL... (2-2) pr.
bdd + atm-1)
P = (4) [C2 (2m), #24 à (2m) A
+ (2m—1)2m) p+ a"(247—° etc.) p—?
— dk ete.) pe a) p]-+-2ma 0) (16)
la fonction » sera, relativement à #, de degré impair,
de sorte qu'il y aura aussi, pour toute valeur réelle de
p dans l'équation »—0, au-moins une valeur réelle de 4.
4) Les polynomes
2mk"—" + (2m), EEE Rae + 9m
AE (2m-1) Ke +(2m-1)
2(2m), #7—+4 (2m) "+ + (2m -2) 2m
par lesquels sont, respectivement, multipliées les plus
hautes puissances de p en (13) et (15), en (14) et en
(16), prennent, pour toute valeur positive de #, des
valeurs également positives.
5) Par conséquent le multiplicateur de p°”, tant en
(14), c'est-à-dire:
(41) (A+ (2m-4) A+ + (2m -1))
qu'en (16), c'est-à-dire:
(4-1) (2(2m), 47-44 (2m) K"— + + (2m-2) 2m)
sera, pour toute valeur positive {= z<1, négatif, et
pour toute valeur 4=%#>1, positif.
6) Quels que soient, quant à leur grandeur et à leurs
signes, les coëfficiens 4’, a”, &", etc. de la fonction
donnée fx, il sera toujours possible de trouver pour
p une valeur absolue P si grande que, tant le terme
affecté de la puissance p””—" en (13) ou en (15), que
celui qui renferme p”” en (14) ou en (16), deviennent
à-la-fois, le premier pour toutes les valeurs de # de-
puis * jusqu'à x’, le second pour # = x et # —»,
quant à leurs valeurs absolues, plus grands que, re-
spectivement, la somme de tous les termes suivans.
381
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
382
QU ÉHÉÉHHÉÉHAAMMMMEEMÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ |
7) Cela posé, puisque
pour p= + P «@ 4 = x, la valeur de z en (14),
celle de » en (16), sera négative,
P «a 4 = */, la valeur de z en (14),
ou celle de » en (16), sera positive,
chacune des équations 4 = 0 et » — © aura, d'abord
pour p—= + P, an-moins une racine réelle 4 = u, et
puis pour p=— P, au-moins une racine réelle 4 =»,
ces racines étant ioutes les deux comprises entre x et #,
et pouvant en-outre, en certains cas, être identiques.
8) Ces valeurs de p et de # étant substituées ou en
(13), lorsque 72 est impair, ou en (15), lorsque 72 est
pair, il est évident que
pour p= + P et 4=u, la valeur de / sera positive,
» 1» 52 » négative
9) Donc, par suite des remarques 2) et 3), et en-
vertu du IE des deux théorèmes établis dans le N° 21
de ce Bulletin, il doit exister entre + P et — P au-
moins une valeur réelle de p qui, conjointement avec
la valeur réelle correspondante de #, résultant de l'une
des équations (14) = 0 ou (16) —0, formera un couple
de racines réelles simultanées des équations (13) = 0
et (14) — 0, ou bien de (15) — 0 et (16) = 0.
10) Mais alors à cause de 9 = #p°, il y aura égale-
ment au-moins un couple de racines réelles simultanées
des équations (9) = 0 et (10) = 0, et par conséquent,
en vertu de (5), au-moins une paire de valeurs réelles
conjuguées de 4 et c, qui devront réduire à 0 le reste
ti + u de la division de fx par 2° — br + c.
ou
+
» P—=
PAPE «29
> Ÿ—
38. NOTE SUR QUELQUES MONNAIES GÉORGIENNES
DU MUSÉE ASIATIQUE ET SUR UNE INSCRIP-
TION TiBÉTAINE D'EbcHMIADZIN ; par M.
BROSSET (lu le 25 août 1837).
Le Journal asiatique (mai 1835 — juillet 1836)
contient de longs détails sur les monnaies géorgien-
nes. Voici ce qu'il est possible d'ajouter au dernier
article , au moyen des richesses du Musée asiatique,
Cette collection possède une monnaie de Giorgi III
(J: as. juillet 1836, p. 12) où l'on voit, sur la
face, un & D bien formé. Comme ce Giorgi fut
bien certainement le troisième, et que jamais les nu-
méros des rois homonymes ne paraissent sur les mon-
naies géorgiennes , il serait possible que cette lettre
signifàt, en abrégé, Dimirisdz fils de Dimitri;
peut-être aussi aurait-elle quelque rapport à la valeur
de la monnaie, comme la même lettre, qui se voit
ou en surfrappe, ou simplement au milieu du revers
de plusieurs autres pièces déjà décrites (ibid. p. 15,
15, 16).
Les monnaies d'argent de Rousoudan semblables à
celles décrites dans le même Journal (p. 27, 28) ne
présentent aucune trace de chiffres arabes sur la
poitrine du Sauveur, mais on lit très clairement le
mot Ju] a cle frappee (ibid. 25, 27), et même,
sur l'un de nos deux exemplaires, le m dch a été
gravé à l'envers.
Parmi les pièces incertaines (ibid. p. 33), que j'ai
citées sur autorité, il en est une dont le Musée asia-
tique possède un exemplaire. D'un côté se voit un
oiseau tourné à droite, frappant de son bec un autre
oiseau tourné à gauche. De l'autre côté: Khoda
Bendeh, frappé à Tiflis en 1166—1752-3. La date
arabe est entre deux syllabes géorgiennes. A gauche
Œ> à droite Hp i. e. Théimouraz, Eréclé. Ainsi
cette monnaie présente l'association de deux souve-
rains. En effet, Théimouraz donna le royaume de
Cakheth à son fils Eréclé II, en 1744, se réservant
le Karthhi.
Nous nous servons ici du caractère #houfzouri,
bien que l'empreinte soit en caractère vulgaire, parce
que ce dernier nous manque pour le moment. L'im-
primerie de l'Académie en possédera bientôt deux
corps.
Mais la plus importante addition à faire à notre
travail sur les monnaies géorgiennes pérte sur 67
pièces de cuivre argenté, extrêmement minces, petites
et légères, trouvées à Loré, dans le Somketh , avec
quantité de monnaies mongoles et autres musulmanes,
dont la plus ancienne est de l'an 1277 de J. C., et
la plus récente de 1430. M. Frähn doit donner l'ex-
plication des pièces musulmanes. Quoique ces mon-
naïes soient de même module et paraissent être tou-
tes de même valeur, cependant on y remarque des
frappes différentes.
383
Sur environ la moitié, le centre est occupé par un
dh R inscrit dans un rond , et accompagné, à droite
et à gauche, d'un ou de trois points. En réunissant
toutes les lettres données par les divers exemplaires ,
car pas une seule empreinte n'est parfaite, et com-
plétant la lecture de l'un par celle de l'autre, on
trouve la légende suivante: 31 EL 3 PE x%P
en l'an 30, le roi des rois. Sur l'autre face on lit,
avec une entière certitude, les lettres Æ LG: NL
au rom de Dieu.
Maintenant, que signifie le 4: R placé au centre ?.
L'époque des Mongols ne permet pas de chercher
un autre souverain de Géorgie que Rousoudan; et
quant à la date 50, on en a déjà vu de pareilles
sur les monnaies de Thamar et de Rousoudan (J. as.
ub. sup. p. 17 et 29). Ou bien, comme le & D,
mentionné plus haut, est-ce un chiffre indiquant la
valeur de la monnaie, cent? c'est ce qu'il est impos-
sible de décider.
Rien de plus simple, ni, j'ose le dire, de plus
authentique que cette explication. Mais par une étrange
bizarrerie , sur l'autre moitié de ces monnaies , l'em-
preinte se trouve à l'envers, tant la lettre du centre,
que la légende qui l'entoure, et même, sur plusieurs
exemplaires, tonte celle de l'autre côté.
Je termine par un fait important. On a cru jus-
qu'ici, sur la foi des auteurs arméniens, que Rou-
soudan élait morte empoisonnée volontairement, à
Ouzaneth , en 1247. L'historien géorgien Wakhtang
dit positivement qu'elle mourut de chagrin à Tiflis,
et Wakhoucht place ce fait en 1237, ainsi que l'a-
vait déjà établi, par la simple critique , feu M. Saint-
Martin (Mém. sur l'Arm. 1, 255).
La cloche du couvent d'Edchmiadzin porte une lé-
gende tibétaine répétée trois fois sur le bord extérieur:
24 o
AK? ôm 6 houm.
M. Schmidt, en nous donnant la lecture de cette in-
scription, qui a été recueillie par l'habile voyageur
M. Dubois, en 1831, nous a communiqué la note
suivante :
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
EEE — —_—_—_—_—Z—.—.—_._._._._._._._._L_2_2 2
384
»» Dans la grammaire tibétaine de Csoma de Kürôs
on trouve parmi les interjections les trois caractères
mystiques de la cloche d'Etchmiadsin expliqués comme il
«y
suit: BN' est le symbole de la substance ou de la
personne de Bouddha ou d'une divinité en général ,
UNS est le symbole de la parole de Bouddha etc. et
” ,
4 le symbole de sa grace et miséricorde. Cela tout
ensemble forme l'idée ou le symbole de la trinité :
bouddhique , appelée communément les trois précieux,
dont les réprésentants sont: Bouddha ou son image ,
les livres sacrés et le clergé. “
Les religieux d'Edchmiadzin ignorent quand et par
quelle voie cette cloche a été apportée dans leur cou-
vent. On ne peut guère douter qu'elle ne remonte à
l'époque des Mongols.
———“_— ÿ———
OUVRAGES OFFERTS.
JUILLET.
121. Le Miriani ou histoire du roi Miri, conte
géorgien traduit en français et accompagné de no-
tes par Brosset. Paris 1836. 8. 122. Einleitung in
die Mythologie auf dem Standpunkte der Naturwis-
senschaft von J. S. C. Schweigger. Halle 1836. 8.
(deux exemplaires). 125. Ueber die älteste Physik und
den Ursprung des Heidenthums aus einer missverstan-
denen Naturweisheit. Zweite Abhandlung — von Dr.
J. S. C. Schweigger. Nürnberg 1825. 8. 124. Bruch-
stücke aus dem Leben des als Opfer seiner Wissenschaft
gefallenen Dr. August Friedrich Schwreigger. Halle 1830.
8. 125. Ucber die Natur der Sonne — von Dr. J. S. C.
Schweigger. Halle 1829. 8. 126. Ueber einen Verein
zur Befôrderung naturwissenschaftlicher Reisen. 8. 127.
Oratio in Academia Fridericiana Halensi cum Viteber-
gensi consociata aedium Academicarum inaugurandarum
causa d. XXI Oct. 1834 habita ab J. S. C. Schweigger.
Halis 4. 128. Geschichte der Entdeckungen und Erobe-
rungen der Portugiesen im Orient, vom Jahr 1415—
1339 nach Anleitung der Asia des Joâo de Barros. Von
Dietrich Wilhelm Soltau. Braunschweig 1821. V. 8.
129. Zweites Verzeichniss der Gemäldesammlung so wie
der vorzüglichsten Handzeichnungen, Kupferwerke —
des Freiherrn v. Speck-Sternburg. Leipzig 1837. kl. fol.
Emis le 10 septembre 1837.
——————————————
BULLETIN
SCLENTIFI QU Er.
LIL.
<
Av ortITRAIDe
* RE r db Æ
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BULLENN SOENPIRIQUE
PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PÉTERSBOURG
EMRMORIE D'IC'E
PAR
SON SECRÉTAIRE PERPÉTUEL.
TOME: T R OLSI Ë M E:
\vec trois planches.)
1839.
SAINTE ERIC E ICS OU R°G
Chez W. GRAEFF
LEIPZIG
GE Z JON O:s:s
(Prix du volume 5 roubles p. L Russie 14 écus de Pr. p. l'étranger.)
IMPRIMERIE DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES.
TABLE DES MATIERES.
(Les chiffres indiquent les numéros du journal.)
I.
EXTRAITS DE MÉMOIRES.
OcsTRIALOFF.
Braxpr.
Franx.
Hess.
CoLLins.
GRAFFE.
Scnmipr.
Panror.
STRUVE.
Barr.
Le même.
06% ncmopuueckoMB passnmin BHy-
mpeuneñ æuaum Pyceraro Hapoya (Du
développement historique de la vie in-
térieure de la nation russe). 1.
Medusinarum discophorarum enume-
ralio. 2.
Quinque centuriae numorum anecdo-
torum Chalifarum cum Umeïjadarum tum
Abbasidarum ex variis museis. Praemissa
sunt nonnulla de defectibus rei numariae
Muhammedanae. 5.
Ueber die Zusammensetzune der Zu-
ckersäure. 4.
Zur Theorie der symmetrischen Func-
tionen. 5. 6. 7.
Das Digamma , als dialektische Eigen-
thümlichkeit in dem Indo-Germanischen
Sprachstamme nachgewiesen. 5. 6. 7.
Ueber einige Eigenthümlichkeïten der
Tibetischen Sprache und Schrift. 15.
Mémoire sur la théorie de la poussée
des terres et des murs de revêtement. 18.
Beobachtunsen des Halleyschen Co-
meten bei seiner Erscheinung im Jahre
1855 auf der Dorpater Sternwarte ange-
stellt. 25.
Untersuchungen über die ehemalige
Verbreitung und die gänzliche V ertilgung
der von Steller beobachteten nordischen
Seekuh (ARytina Illig.). 25.
Ueber das Skelet der Nawaga, wel-
ches in einem grossen Theïle semer Linge
hoble, Luftsicke aufnehmende Räume
enthält., 23.
Frinx.
BrossEr,
LE MÊME.
Le MÊME.
CozLixs.
Branpr.
Fränx.
LE MÊME.
STRUVE.
Braxpr,
HELMERSEN.
IT.
NAIOSTIE"S.
Die ältesten Münzen der Dynastie Se
y: 1
Analyse du roman géorgien ,, Amiran
Daredjaniani. “ 1.
Note sur les inscriptions arméniennes
de Bolghari. 2. (avec une planche).
Notice des manuscrits arméniens ap-
partenant à Ja Bibliothèque de l'Institut
asiatique établi près le ministère des af-
faires étrangères. 2. 5.
Ueber den Newton'schen Lehrsatz von
den Potenzensummen der Wurzeln al-
gebraischer Gleichungen. 4.
Observations sur plusieurs nouvelles
espèces du genre Carbo ou Phalacroco-
rax qui se conservent dans le Muséum
de l'Académie. 4.
Ueber ein Paar stereotyp gewordene
Fehler in den Namen der jetzigen Chane
von Chiwa und der Bucharey. 4.
Erster Erfolg der von dem Herrn Fi-
nanzminister zur Gewinnung wichtiger
orientalischer Handschriften getroffenen
Maassregeln. 4.
Ueber ein auf der Dorpater Stern-
warte befindliches, mit einem Vertical-
kreise versehenes tragbares Durchgangs-
mstrument aus der mechanischen Werk-
stätte von Repsold in Hamburg. 5. 6. 7.
Einige Worte über die Pflanze, wel-
che den Siternanis liefert, mit beson-
derer Beziehung auf den, über dieselbe
von den HH. v. Siebold und De Vriese
erhobenen liüterarischen Streit. 5. 6. 7.
Der Magnetberg Blagodat am nürdli-
chen Ural. $. 9.
Donx.
FRITZSCHE.
NORDMANN.
HELMERSEN.
OsTROGRADSKY.
Bnanpr.
Dorx.
NoORDENSKIÔ LD.
ParroT.
HyacINTHE.
Faanx.
NoORDMANN.
LExz.
NORDMANN.
LE MÊME.
Hess.
LE MÈME.
VI
Ueber die äthiopischen Handschriften
der ôffentlichen Kaiserl. Bibliothek. 10.
Ueber das Vorkommen des Aueroch-
sen im Kaukasus. 20.
Ueber einige Versuche im Gebiete
des Galvanismus: 1. Ueber Kälteerzeu-
gung durch den galvanischen Strom.
2. Ueber die Leitungsfahigkeit des Wis-
muths, Antimons und Quecksilbers. 3.
Ueber die Beziehung zwischen electro-
magnetischen und magneto - electrischen
Strômen. 21.
Ueber eine für die Fauna von Russ-
land neue Taubenspecies. 21.
Ueber eine neue F ischgattung aus der
Familie der Gobioiden, 21.
Sur la composition de la cire d’abeil-
les. 22,
Sur la détermination de l'hydrogène
dans l'analyse des substances organiques,
24.
Hess.
Sur la composition de la Vésuvienne
24.
Ueber zwei krystallisirte Verbindungen LE mÊME Sur la nature de la flamme, 2%.
des kieselsauren Natrons mit Wasser. | Bign. Ziwolka’s Messung einiger Berge von
11. 12. - Nowaja-Semlja. 24.
Ueber die Entdeckung des Stimmap- | MoncexsrERx. Noch einige Bemerkungen über Griw
parats bei dem Todtenkopfschwärmer nen. 24.
(Sphynx od. Acherontia Atropos). 11. 12. | Bnosser. Archéographie géorgienne. 21.
Notiz über einen in der Stadt Jakuzk
angelegten Brunnen. 15.
Notes sur différents sujets de l'ana- III.
lyse mathématique: 1. Sur les fonctions ANALYSES.
exponentielles. 2. Sur une espèce de À
fonctions des coordonnées sphériques. BRANDT. Analyse de l'ouvrage intitulé : Polens
5. Sur le calcul des variations. 14. Paläontologie ete. par M Pusch. 5.6.7.
Note sur quatre nouvelles espèces de Le MÊME. An. de l'ouvr. int. Die Käfer der
serpents de la côte occidentale de la mer Mark Brandenburg, par M. Erichson.
Caspienne et de la Perse septentrionale , 11. 12. LU AE
découvertes par M. Karéline. 16. Barr. An. de l'ouvr. int. Die Forstinsekten
Verzeichniss afohanischer Slämme. 117 etc. par M. Ratzeburg. 16.
Description d’un manomètre perfec-
tionné pour mesurer la pression de l'air 4
dans les machines à souffler. 17. (avec IV.
une planche.) RAP PORT
Note sur l'ile Julia et les cratères de CR ! »
soulèvement (avec une planche). 18. Baosser. Rapport sur Je dictionnaire ao
Renseignements statistiques sur la Chine. + Eee de M: D. Fehowe
inoff. 5.
19.
Zur Geschichte der Sternschnuppen.
pe V.
VOYAGES SCIENTIFIQUES.
Expédition pour déterminer la différence de niveau de
la mer Noire et de la mer Caspienne. Struve. Se-
cond rapport. 2. Troisième rapport. 8. 9. Qua-
trième rapport 25.
Expédition à Novaïa-Zemlia et en Laponie. Baer. Récit
historique. F. 6. 7. Tableau physique: 1° article :
Les bords de la mer Blanche et la Laponie. 8. 9.
2 article: Constitution géognostique de Novaïa-
Zemlia. 10. 5% article: Végétation et climat de
Novaïa Zemlia. 11. 12. 4 article :
Novaiïa-Zemlia. 22.
Vie animale à
Expédition de M. Sjügren dans le Caucase. Lettre à
M. Krug. 14. 15. 16. 17.
Expédition géographique de M. Fedoroff. Rapport de
M. Struve. 25,
VII
\'UE
CORRESPONDANCE.
Extrait d'une lettre de M. Güppert de Breslau à M.
Brandt. 2.
Lettre de M. Jacobi à M. Fuss. 21.
VII.
OUVRAGES OFFERTS ET MUSÉES.
OUVRAGES OFFERTS, 5. 6. 7. 10, 19.
Musées Manuscrit turc offert au Musée asiatique par
M. Bouténeff; rapport de M. Frähn. 10. Rap-
port sur les Musées zoologique et zootomique, par
M. Brandt. 1%. Rapport sur le Musée botani-
que, par M. Bongard. 13. Cartes géorgiennes
manuscrites de Wakhoucht, acquises par le Musée
asiatique; rapport de M Brosset. 20. Manuscrit
géorgien offert au Musée asiatique par M. Josse-
lian; rapport de M. Sjôgren. 21. Manuscrits re-
latifs au Caucase offerts au Musée asiatique par M.
Steven; rapport de M. Sjôügren. 24.
VIIL
CHRONIQUE DU PERSONNEL.
Mrmvnes DécéDés, Nitzsch — Rosen, 1.
Nouwinations. Prince Dondoukoff-Korsakoff, Comte Pro-
tassoff, Prince Chirimsky-Chikhmatoff, Prince Theï-
mouraz , MM. Moussine - Pouchkine, Wilken, Di-
richlet, Hamilton, Temminck, Hooker, Trautvet-
ter, Kovalevsky, Khlebnikoff. 13.
Paomorioxs. Slavinsky — Bouniakovsky. 19.
Déconrarioxs. Prince Dondoukoff - Korsakoff — Baer —
Struve. 19.
TK; ;
ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES.
2. 4. 24.
re
MÉLANGES.
Monument élevé à la mémoire de Léonard Euler. 5. 6. 7.
Prix de botanique proposé par l'Académie au concours
de 1853 et remis au concours de 1857.
gt
Frame!
él dit
MT er À
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Pas PER
REGISTRE ALPHABÉTIQUE.
(Les chiffres indiquent les pages du volume.)
st D ———
Aumvasinxs-monnaies, voir Vumisma!ique orientale.
AcuenronTiA Atropos. Sur le siège de l'organe de la voix de ce
papillon, par M. Nordmann, 164.
Acwx saccharique. Sa composition trouvée par M. Hess. 49,
ArGuanes, Catalogue de tribus afghanes, par M. Dorn. 257.
Amimax Daredjaniani, roman géorgien analysé par M. Brosset. 7.
Axaurse des équations algébriques. Note sur le théorème de
Newton relatif à la somme des puissances des racines dans
les équ. alg., par M. Collins. 52.
Aus étoilé. Note sur la plante qui fournit l'anis étoilé, par
M. Brandt.
Axrimoine. Sa faculté de donner passage au fluide électrique,
par M. Lenz. 524.
Ancafocnarme géorgienne, par M. Brosset. 378.
Aurocus. Sur l'existence de l'aurochs dans le Caucase, par
M. Nordmann. 305.
Bas — Récit historique de son voyage à Novaïa-Zemlia et en
Laponie. 96. Tableau physique de ces mèmes contrées.
1" article: Les côtes de la mer Blanche et la Laponie. 132.
2ème article: Description géognostique de Novaïa-Zemlia.
151. 5ème article: Végétation et climat de Novaïa-Zem-
lia. 171. 4ème article: Vie animale à Novaïa-Zemlia. 343.
Analyse de l'ouvrage de M. Ratzeburg, intitulé: ,, Die
Forstinsekten‘. 244. Décoré de l'ordre de St. Vladimir.
302. Recherches sur l’histoire du limantin de Steller. 355.
Sur le squelette du Gadus Nawaga. 360. Hauteurs de
quelques montagnes de Novaïa-Zemlia, mesurées par M.
ZLiwolka. 374.
Bisioruéque impériale et publique.
s'y conservent, par M. Dorn. 145.
Bisuurm. Sa faculté de donner passage au fluide électrique,
par M. Lenz. 524.
Brrcnovmne, voir //yacinthe.
Braconar, montagne magnétique de l'Oural. Note de M. Hel-
mersen. 115.
Bocnant. Inscriptions arméniennes de Bolghari expliquées, par
M. Brosset. 18.
Boncarn — Rapport sur l’état du Musée botanique. 203.
Bouxakovser promu au rang de conseiller de collège. 302.
Bouréxerr offre en don à l'Académie un manuscrit turc intitulé:
Feslike, par Hadji-Khalfa; rapport deM. Frähn. 159.
Bravpr — Enumération des méduses discophores. 17. Obser-
vations sur plusieurs espèces nouvelles du genre Carbo ou
Phalacrocorax. 53. Sur la plante qui fournit l'anis
étoilé. 90. Analyse de l'ouvrage de M. Pusch, intitulé:
Manuscrits éthiopiens qui
»Polens Paläontologic“. 93. Analyse de l'ouvrage de M.
Erichson, intitulé: ,,Die Käfer der Mark Brandenburg“.
168. Rapport sur l’état du Musée zoologique. 198. Note
sur quatre nouvelles espèces de serpents. 241.
Bnossér — Analyse du roman géorgien ,Amiran Daredjaniani“, 7.
Note sur les inscriptions arméniennes de Bolghari. 18.
Notice des manuscrits arméniens de l'institut asiatique du
Min. d. aff. étr. 21. 36. Rapport sur le dictionnaire ma-
puscrit géorgien-russe-latin de M Tchoubinoff. 41.
Registre des cartes géorgiennes manuscrites, acquises par
le Musée asiatique. 517. Archéographie géorgienne. 378.
Cazcoz des variations, voir Variations.
Caxcmw Cle — Résultat des mesures prises par S. E. pour l'ac-
quisition de manuscrits orientaux, par M. Frähn. 60.
Canso ou Phalacrocorax. Nouvelles espèces du genre Carbo,
par M. Brandt. 53.
Casrtænxe. Expédition pour déterminer le niveau de cette mer;
second rapport de M. Struve. 27. Troisième rapport
par le mème. 117. Quatrième rapport p. le même. 566.
Caucase — visité par M. Sjügren. 219. 231. 247. 268. Manu-
scrits relatifs au Caucase, par M. Steven. 581.
Cuencune — Puits qu'il a fait creuser à Jakutsk; notice comm.
par M. Helmersen. 195.
Cuir. Renseignements statistiques sur la Chine, par le R. PF.
Hyacinthe. 289.
Cauuinsxx-Crixamarorr PC*, nommé m. h. 208.
Cine d'abeilles. Sa composition déterminée par M. Hess. 337.
Coréorrénococte. Ouvrages de MM. Erichson et Ratzeburg
analysés, le premier par M. Brandt. 168. et le second par
M. Bacr. 244.
Coutis — Sur le théorème de Newton, relatif au sommes des
puissances des racines dans les équations algébriques. 52.
Recherches relatives à la théorie des fonctions symétri-
ques. 65.
Cozvver elaphoïdes — Karelini — lineolatus — poecilocephalus, nou-
velles espèces de serpents, établies par M. Brandt. 242.
Coruusa risoria, observée pour la première fois en Russie, par
M. Nordmann. 327.
Couère de Halley. Observations de cette comète, par M. Struve.
355.
Coxcours au prix de botanique proposé par l'Académie en 1829
et jugement de l'Académie. 206.
Coonpoxxées sphériques. Sur une espèce de fonctions des coor-
données sphériques, par M. Ostrogradsky. 212.
Crarèrss de soulèvement — Note sur les — par M. Parrot. 774.
Dicamws — le — comme particularité dialectique dans les idio-
mes indo-germaniques, par M. Graefe. 66.
Duucner (Lejeune) nommé m. c. 208.
Discornones, voir Meduses.
Doxvousorr - Korsaxorr P:e, nommé m. h.
l'ordre de Ste. Anne. 302.
Donx — Sur les manuscrits éthiopiens de la Bibliothèque imp.
et publique. 145. (Catalogue de tribus afghanes. 257.
208. Décoré de
Evecrmcré de contact. Sur la vitesse avec laquelle elle se
développe, par M. Jacobi. 553.
Errcrro-macxérisme Sur le rapport qui existe entre les courants
électro-magnétiques et magnéto-électriques, p. M. Lenz. 325.
Encasox — Die Käfer der Mark Brandenburg, ouvrage
analysé par M. Brandt. 168.
Eros filantes. Matériaux pour servir à l’histoire des ét. fil.
par M. Frähn. 508.
Monument élevé à sa mémoire. 107.
Second rapport sur les travaux de
Evues.
Expévirioxs scientifiques.
l'expédition caspienne, par M. Struve. 27.
rapport, par le même. 117. Quatrième rapport, par
Expédition pour explorer les côtes de
Récit historique, par
Troisième
le mème. 366.
Novaïa - Zemlia et de la Laponie.
M. Baer. 96. Tableau physique de Novaia-Zemlia et
de la Laponie, par le mème. 132. 151. 171. 343. Ex-
pédition de M. Sjôügren dans le Caucase 219. 231. 247.
268. Expédition astronomique de M. Fedoroff, rapport
de M. Struve. 561.
Fsnonorr — Rapport sur son voyage astronomique, par M.
Struve. 361.
Frawwe. Sur la nature de la flamme, par M. Hess. 573.
Foxcrioxs. Fonctions symétriques. Fonctions exponentielles.
Fonctions des coordonnées sphériques. Voir Yhevrie des
Fuonclions. ;
Fnagux — Les monnaies les plus anciennes de la dynastie Séfy. 3.
Cinq centaines de monnaies anecdotes des khalifes Ou-
meïades et Abbasides. 33. Sur quelques erreurs devenues
stéréotypes dans les noms des khans actuels de Khiwa ct
de la Bukharie. 57. Premier succès des mesures prises
par M. le Ministre des finances pour l'acquisition de ma-
auscrits orientaux importants. 60. Rapport sur le manuscrit
turc offert par M. Bouténeff. 159. Matériaux pour servir
à l’histoire des étoiles filantes. 308.
Fawrzsene — Sur deux combinaisons cristallisées du silicate de
soude avec de l’eau. 161.
Frow produit par le courant galvanique, par M. Lenz. 521.
Gaous Nawaga.
Baer. 360.
Gauvanisue. Sur quelques expériences galvaniques, par M.
Lenz. 521.
Géorcw. Cartes géographiques de la Géorgie dressées par Wa-
khoucht et acquises par le Musée asiatique, par M.
Brosset. 317.
Sur le squelette du G. Nawaga, par M.
Gomiomes. Nouveau genre de cette famille de poissons, établi
par M. Nordmann. 518.
Gôrrenr — Lettre à M. Brandt sur ses travaux relatifs aux
végétaux fossiles. 31.
Grazre. Le digamma, comme particularité dialectique dans les
idiomes indo-germaniques. 66.
Gnivxa. Nouveaux éclaircissements sur le grivna, par M. Mor-
genstern. 375.
Haosi-Knazra, auteur du ,, Feslike‘‘ ou Précis de l’histoire des
Turcs. 159.
Hauzer, voir Comrte de Halley.
Hawixron nommé m. c. 208.
Hsuwensex — La montagne magnétique Blagodat dans l'Oural
septentrional. 113. Notice sur un puits creusé à Jakutsk.
193. Nommé conservateur du Musée minéralogique, 272.
Hess — Sur la composition de l'acide saccharique. 49. Sur la
composition de la cire d'abeilles. 337. Sur la détermi-
nation de l'hydrogène dans l'analyse des substances or-
ganiques. 369. Sur la composition de la Vésuvienne. 372.
Sur la nature de la flamme. 373.
Hexacanruvs, nouveau genre de la famille des Gobioïdes, établi
par M. Nordmann. 328.
Hooker nommé m. c. 208.
Hyacivrse — Renseignements statistiques sur la Chine. 289.
Hyprocèxe, Sur la détermination de l'hydrogène dans l'analyse
des substances organiques, par M. Hess. 259.
Jacons — Sur la vitesse avec laquelle se développe l'électricité
de contact dans une simple couple d'éléments. 355.
Ixscmprioys arméniennes de Bolghari expliquées par M. Bros-
set. 18.
Issrror asiatique du ministère des affaires étrangères. Notice
sur les manuscrits arméniens qui s'y conservent, par M.
Brosset. 21. 36.
Ixsrnuuenr de passage portatif de Repsold, décrit par M. Struve. 67.
Josseutax offre en don à l'Académie un manuscrit géorgien;
rapport de M. Sjügren. 335.
Jura. Note sur l'ile Julia, par M. Parrot. 274.
Kuaxs de Khiwa et de la Bukharie. Rectification de leurs titres,
par M. Frähn. 57.
Kazesxikorr nommé m. c. 208.
Kônzer, Académicien, mort. 272.
Kovazevskr nommé m. c. 208.
Lamasni, Recherches sur l’histoire du lamantin de Steller,
par M. Baer. 555.
Laroxe. Voyage en Laponie. Récit historique, par M. Bacr.
96. Tableau physique, par le même. 152.
Lewz — Sur quelques expériences galvaniques. 321.
Maxowèrre perfectionné par M. Nordenskiüld. 265.
Maxvscmrs. Mm. arméniens de l'institut asiatique du Min. d. aff.
étr. décrits par M. Brosset. 21: 36. Mm. orientaux
dont l'acquisition est due à M. le ministre des finances,
par M Frähn. 60. Mm. éthiopiens de la Bibliothèque
Imp. et publique, par M. Dorn. 145. M. turc offert en
don par M. Bouténeff; rapport de M. Fräühn. 159.
M. géorgien offert en don par M. Josselian; rapport de
M. Sjügren. 335. Mm. relatifs au Caucase, offerts en
don par M. Stevens rapport de M. Sjügren. 581.
Méousss discophores, énumérées par M. Brandt. 17.
Mencune, Sa faculté de donner passage au fluide électrique,
par M. Lenz. 324.
Moxomexr élevé à la mémoire d'Euler. 107.
Moncexsrenx — Nouveaux éclaircissements sur le grivna. 575.
Movussine-Poucuxixe nommé m, h. 208.
Muns de revètement. Mémoire sur la théorie des murs de revé-
tement, par M. Parrot. 275.
Musées. Manuscrit turc offert au musfe asiatique par M Bou-
téneff 159. Rapports sur l'état des musées zoologique
et botanique par MM. Brandt et Bongard. 198. 203.
Cartes géorgiennes manuscrites acquises par le musée asiati-
que, par M. Brosset. 517. Manuscrit géorgien, offert
au musée asiatique, par M. Josselian. 335. Manuscrits
relatifs au Caucase, offerts au musée asiatique, par M.
Steven. 581.
Nawaca, voir Gudus Nawaga,
Nrrzsen, m. c. mort. 16.
Nonvexsxiôn — Description d'un manomètre perfectionné. 265.
Nonowaxx — Sur le siège de l'organe de la voix du papillon à
tête de mort. 164 Sur l’existence de l’aurochs dans le
Caucase. 305. Sur une espèce de colombes, nouvelle pour
la faune de la Russie. 327. Sur un nouveau genre de
poissons de la famille des Gobioïdes. 328.
Novau-Zemtia. Voyage à Nov.-Z. Récit historique, par M.
Baer. 95. Tableau physique, par le même. Descrip-
tion géognostique 151. Climat et végétation. 171. Vie
animale. 5345. Hauteurs mesurées par M. Ziwolka. 374.
Nowswarique orientale. Note sur les monnaies les plus ancien-
nes de la dynastie Séfy, par M. Frähn. 3. Cinq cen-
taines de monnaies anecdotes des khalifes Ouméïades et
Abbasides, par M. Frähn, 53.
Osrnocnansxr — Notes sur différents sujets de l'analyse mathé-
matique. 209.
Ovwéranes-monnaies, voir Numismatique orientale,
Ocnaz, voir Zlagodat.
Ocsrniarorr — Du développement historique de la vie intérieure
du peuple russe. 1.
Pariuon à tête de mort, voir Æeheron'ia.
Parnor — Mémoire sur la théorie de la poussée des terres et
des murs de revétement. 273. Note sur l'ile Julia et les
cratères de soulèvement. 274.
Psrmwzi-Jean-philosophe géorgien ct traducteur des systèmes
théologiques de Proclos Diadochos. 335.
PaaLAcrocoRax, voir Carbo.
L4
Povcnximxe, voir Moussine- Pouchline.
Pousste des terres, Mémoire sur la théorie de la poussée des
terres, par M. Parrot. 275.
Pmx de botanique proposé par l'Académie en 1829 et jugement
sur les mémoires de concours. 206.
Paoctos Diadochos, philosophe platonicien. Ses systèmes théo-
logiques, traduits en Géorgien. 335.
Pnorassorr Ci°, nommé m. h. 208.
Puscu — Polens Paläontologie, ouvrage analysé par M.
Brandt. 95,
Rarzeounc — Die Forstinsekten, ouvrage analysé par M.
Baer. 244.
Rersoun. Sur un instrument de passage portatif construit par
cet artiste. Note de M. Struve. 67.
Roses, m. c. mort. 16.
Rovwraxrsorr Cle, m. h. mort. 272.
Russes, Histoire de leur vie intérieure.
strialoff. 1.
Rvrixa Illig. voir Zamantin.
Mémoire par M. Ou-
Scawinr — Sur quelques particularités de’ la langue et de l'écriture
tibétaines. 225,
Strr. Monnaies de la dynastie Séfy, voir Numismatique orientuls.
Senpexrs. Nouveaux sous-genres et espèces, établis par M.
Brandt. 241.
Sitme occidentale, explorée sous le rapport géographique, par
M. Fedoroff. 361.
Smicate de soude. Sur deux combinaisons cristallisées du s. d. s.
avec de l’eau, por M. Fritzsche. 161.
Ssôcrex — Rapport sur son voyage au Caucase. 219. 231. 247.
268. Rapport sur le manuscrit géorgien offert par M.
Josselian. 335. Rapport sur les manuscrits offerts par
M. Steven. 581.
SLavissxY promu au rang de conseiller d'état. 302.
Srnyxx, voir Acherontia A/ropos.
Srevex offre en don à l'Académie différents manuscrits relatifs
au Caucase; rapport de M. Sjôügren. 581.
Srnuve — Second rapport sur les travaux de l'expédition cas-
pienne 67. Troisième rapport. 117. Quatrième rapport.
366. Sur un instrument de passages portatif de Repsold.
67. Décoré de l'ordre de l’Aigle rouge de Prusse. 302.
Observations de la comète de Halley. 353. Rapport sur
le voyage astronomique de M. Fedoroff. 361.
Tarmnomerorox, nouv. sous-genre de serpents, établi par M.
Brandt. 245.
Tououmisorr — Dictionnaire géorgien-russe-latin, examiné par
M. Brosset. 41.
Temouraz Pce de Géorgie, nommé m. h. 208.
Tewmixcx nommé m, c. 208.
Tewpérarure du sol à Iakoutsk. Notice sur un puits creusé à
Jakoutsk, par M. Helmersen. 193.
Tréome des fonctions. Recherches relatives à la théorie des
fonctions symétriques, par M. Collins. 65. Note sur
les fonctions exponentielles, par M. Ostrogradsky. 209. | Vamariows. Sur le calcul des variations, par M. Ostro gradsky.
Sur une espèce de fonctions des coordonnées sphériques, 217.
par le même. 212. Véctraux fossiles. Recherches de M. Gôppert, communiquées
dans une lettre à M. Brandt. 51.
Tuer. Sur quelques particularités de la langue et de l'écriture
Vésuvinxe. Sa composition déterminée par M. Hess. 372.
tibétaines, par M. Schmidt.
Touaranits à collier, voir Columba risoria Waxnoucar — Cartes qu'il a dressées pour son grand ouvrage
Travrverren nommé m. c. 208. historique et gamine par M Brosset SIT
Unsa, professeur à Grätz, remporte un accessit pour sa pièce de Nom nn
concours au prix de botanique proposé par l'Académie | Zivrouxa — Mesures de quelques montagnes à Novaïa-Zemlia.
en 1829. 206. 374.
BULLETIN SCIENTIFIQUE AN? 1.
PUBLIÉ PAR
L’'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DK SAINT -PÉTERS BOURG.
Tome III.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S£.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il coutiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
pe divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
‘état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10, Mélanges.
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 1. Du developpement historique de la vie interieure du peuple russe. OUSTRIALOFF. —
NOTES. 1. Zes monnaies les plus anciennes de la dynastie Sefy. FRAEnN. — 2. Analyse du roman géorgien ;, Amiran Daredja-
naiani. Bnosser, — CHRONIQUE DU PERSONNEL. 1. Mort de MM. Nrrzscn et Rosex.
[par son immensité les forces du faible scrutateur, et
qui en outre füt accessible à des recherches satisfaisan-
tes selon l'état actuel des matériaux historiques.
Toutes ces conditions sont renfermées, à mon avis,
dans la question suivante: quelles ont été les diverses
phases de la vie politique, sociale et domestique du
peuple russe, depuis les premiers documents authenti-
ques, jusqu'à nos jours, c’est-à-dire comment les élé-
ments fondamentaux de l’état civil, du pouvoir suprême,
des droits et des rapports des diverses classes, des lois,
des administrations, dans leurs formes diverses, de Ja
juridiction ont-ils pris naissance, se sont-ils développés
et affermis ? Quelles ont été les mesures qui ont donné
l'impulsion à l'activité industrielle et morale du peuple?
EXTRAITS DE MÉMOIRES.
O5% ncTOPNIECKOME PA3BNTIM BHYTPEH-
meï ænsun Pycexaro Hapoya (Du déve-
1.
loppement historique de la vie intérieure
du peuple russe); Par M. OUSTRIALOFF
(lu le 25 août 1837).
En présentant, comme adjoint , à l'Académie Impé-
riale des sciences, mon premier Mémoire relatif au dé-
veloppement historique de la vie intérieure du peuple
russe, je considère comme un devoir de faire connaître
les motifs qui m'ont engagé à traiter ce sujet, ainsi que
les rapports qui l’unissent à mes travaux futurs.
Appelé à participer aux recherches scientifiques des
membres de l'Académie, j'ai parfaitement compris toute
Timportance de ma vocation, et tout ce qu’elle a de
flatteur pour moï, aussi ai-je recherché avec soin, comme
objet de mes investigations, un thème digne d'attirer
l'attention de l'Académie. Dans ce chorx, j'ai tâché de
réunir deux conditions: 1. de me conformer à la te-
ueur du (.2 des règlements de l'Académie, 2. de trou-
ver un sujet spécial qui exigeât l'étude approfondie de
l'histoire de Russie en général, qui embrassât toute la
vie historique du peuple russe, sans toutefois épuiser
Quels ont été les traits distinctifs de la vie domestique
de nos ancêtres, en un mot, quelle est l'origine et
quelles sont les conditions principales de l’état actuel
de notre existence? Je sais, que cette question, par
son étendue et sa nouveauté, réclame des recherches
suivies pendant toute une vie laborieuse ; mais comme
je me voue exclusivement à l'histoire de la patrie, loin
de redouter le travail, je m'y livrerai avec d'autant plus
de plaisir qu'ayant choisi un objet constant et du plus
haut intérêt, j'aurai en vue un but déterminé vers le-
quel tendront toutes mes recherches. La chose princi-
pale est, de savoir jusqu'à quel point il est possible de
parvenir à un résultat satisfaisant, et sous quel point de
a BULLETIN SCIENTIFIQUE. 4
LT LU QC À
vue je me propose de considérer le sujet. Ces deux
questions font la matière du présent Mémoire. Bientôt
j'aurai l'honneur de présenter à l'Académie la suite de
mes recherches.
NO: TS ES:
1. Die Xzresren Münzen Der Dynasrie SEFY;
vox Cu. M. FRAEHN. (Lu le 1 septembre
1837.)
Den Anfang der Münze unter den Sefiden hat man
bisher sehr spät angesetzt Die Fürsten dieser Dynastie
sollen sich lange Zeit nur jenes, aus Silberdraht gebil-
deten Geldes bedient haben, das unter dem Namen
Lary bekannt ist; diess soll Ismaïls, des ersten Sefiden,
Münze gewesen seyn, eigentliches Geld zu prägen erst
Muhammed Chodabende angefangen, namentlich aber
Abbas I. (od. der Grosse) demselben den nachher lange
im Gebrauch gebliebenen Typus gegeben haben. (1)
Solche Behauptungen haben ihren Grund wohl nur
darin gehabt, dass Münzen der frühern Sefiden sebr
lange unbekannt geblieben sind; wie dergleichen denn
auch jetzt noch zu den numismatischen Seltenheiten ge-
hôren. So sagt der emst so unermüdliche Münzforscher
O. G. Tychsen, dass er keine Kunde von Münzen die-
ser Dynastie aus der Zeit vor Abbas I. habe mit Aus-
nahme einer einzigen, die von dessen Vorgänger Mu-
hammed Chodabende bei Olearius à. a. O. erscheint.
Und es dürfte sogar auch diese Aussage nur einschrän-
kungsweise zuzulassen seyn. Denn, wenn auch die
letzigenannte Münze wirklich von dem gedachten Cho-
dabende seyn mag, (?) so scheint es doch, als wenn
Münzen von Abbas I. selbst Tychsen noch nicht be-
kannt gewesen, insofern ich nicht glaube, dass von
diesem Abbas eine Münze mit einer solchen Auf-
schrift, als Tychsen S. 193 anführt, existire. Die Sel-
tenheit früherer Sefiden-Münzen ergiebt sich auch dar-
aus, dass selbst in der, an Persischen Münzen so rei-
chen Sammlung Marsden's Schah Sefy, Abbas I. Nach-
folger, der erste Sefide ist, von dem selbige eine Münze
(1) s. Olearius Muscowitische u. Pers. Rcise S. 560. Th. Ch.
Tychsen Comment. IL. p. 27 f. O. G. Tychs. Introd. p. 192.
(2) In Tebris aber, wie Tychsen will, ist sie nicht geprägt,
sondern aus dem seltener vorkommenden Münzhofe von Hisful
in der Provinz Chusiston ansgegangen
aufzuweisen hat; der Gôttinger Sammlung gar nicht zu
gedenken, als in welcher diese Classe erst mit Schah
Husein beginnt. Unsere Recensio indess hat aus dem
Asiatischen Museum der Akademie nicht bloss mehrere
Münzen von Abbas dem Grossen, sondern auch eine
noch ältere, von Tahmasp L., dem zweiten Schah vom
Hause Sefy, an's Licht gezogen. Und dass die Numis-
matik der Sefiden noch älter ist und, wie sich erwar-
ten liess und auch die beglaubte Geschichte Ismaïl's
ausdrücklich besagt, selbst bis zu dem Gründer der
Dynastie hinaufsteigt, ist bereits von mir in einem
vorhergehenden Artikel (5) durch eme dort ange-
führte Münze des Wiener Museum's dargethan worden;
und wir beabsichtigen diese Thatsache hier mit neuen
Beweisen zu belegen. Eine, jener Wiener ähnliche
Münze befindet sich in Kasan. Ich habe sie aus der
frübern Fuchsischen Oriental. Münzsammluug in Hän-
den gehabt. Da diese Sammlung bekanntlich durch Ver-
kauf an die Kasanische Universität übergegangen ist,
so sollte man sie in Hn. Prof Erdmann's Beschrei-
bung des Orient. Münzkabinettes der letztern erwarten.
Aber — auch diess merkwürdige und seltene Stück
sucht man in diesem Buche umsonst! (‘) — So will
ich denn selbiges hier beschreiben, wie ich es einst
in meine numismatischen Register emtrug. Es ist in
Silber und führt in der Mitte des Avers eine kleme
Einfassung mit der Inschrift: yyise Css Münce von
Meschhed. Ausserhalb derselben lieset man: OUEN
date ne, JON dl HOME
AlELLs Al els? 2 «7éal) LE Joe d. ï
Der Sultan, der gerechte, der volliommene, der au/ den
rechten Pfad leiïtende, und «ol waltende , Abu'l- muszaffer
Schah Ismaïl Behadür Chan el-Selewy (d.i. der von dem
Scheich Sefy-el-din Ishak el-Ardebily abstammende) .…. .
dessen Reich und Herrschaft Gott dauernd erhalte. (5) Der
(3) Nachlese zur Numismatik der Tschimggisiden in Iran, s.
Bulletin scient. T. IL No. 25. p, 564.
(4) vgl. unser akad. Bulletin T. I. S. 108. Note 16 u. S. 135.
Col. 1. Mitte. u. sonst. »
(5) Da ein grosses Silberstück Schah Husein’s v. J. d. H. 1157,
das Adler in seinem Mus. Cuf. Borgian. P. 1 Tab. VIIE unt
herausgegeben hat, den obigen ähnliche Titel führt, selbige aber
weder von dem Herausgeber 1. c. p. 92, noch von Tychsen
Introd. p. 195,
vollständig gelesen worden sind: so wird es nicht ungehürig
noch, so viel ich weiss, von sonst Jemanden
seyn, diese Inschrift, wie sie gelesen werden muss, hier herzu-
setzen 9) UD sol} Je) Jslxll OIL
5 BULLETIN SCIENYIFIQUE. 6
A
Revers enthält das Schiitische Symbolum und am Rande
die zwëlf grossen Imame. Es ist wohl kaum zu zwei-
feln, dass die von Reiske so vielfach verkannten Inschrif-
ten der Münze des Wiener Museum's (5) im Ganzen mit
dieser übereinstimmen werden, was sich aus Autopsie
leïcht ergeben würde. Zwar lässt keine von diesen bei-
den Münzen ein Datum wahrnehmen ; (7) aber man
wolle desswegen nicht an der Richtigkeit meiner Be-
stimmung zweifeln und nicht etwa glauben, es môgten
selbige von dem dritten Sefiden Ismaïl IL. herrüh-
ren, oder gar von dem spätern Ismaïl, dem Sohne
Seyd Mustafa's, dem vorgeblichen Enkel Husein's, den
Aly - Merdan Chan auf den Thron Persien's setzte und
der nach des letztern Sturze sich abwechselnd unter
dem Protectorate der beïden Rivale Muhammed Hasan
und Kerim Chan befand, durch vwelchen er a. 1762
vom ‘Throne entfernt wurde. Dass man solcher Vermu-
thung nicht Raum geben künne, lehrt uns eine, den
gedachten beïden Münzen ähnliche, die in dem klei-
nen Felde in der Mitte der Vorderseite deutlich zu
lesen giebl: qpn ,5 y Münze der Stadt Komm v. J
928 (d. 1. 1522). Diess schätzhare seltene Stück bewahrt
das Museum der Asiatischen Sprachanstalt hie-
selbst. Uebrigens sind diese drei nicht die eïnzigen
Münzen, welche mir von Schah Ismaïl I. bekannt ge-
worden. Es finden sich von ihm noch folgende: 4) im
dem eben genannten Museum eine kleine goldene,
deren Avers Reste von einer ähnlichen Inschrift zeigt,
auf dem Revers aber in dem kleinen, vom Schiitischen
Glaubensbekenntnisse umgebenen Felde gewahrt man
einen Namen, der etwa wie
Ed
pin
gd) ol Ütuss olë QLbbu} QU? ol) pen
Ler Sullan, der yerechte, der vollkommene, der richtig leitende,
und wohl waltende, Abuw’l-mus:affer, der Sultan eines Sultan's Sohn,
Schak Husein Sultan Behadiür Chan, el-Huseiny, (der von Husein Aly's
Sohn), e/-Musrwy (der von Musa dem sichenten Imam), el-Se-
fewy (der von Scheich Sefy-el-din el-Ardcbily Stammende);, Got
wulle sein Reich und seine Herrschaft daucrnd erhalten,
(6) Eichhorn’s Repertor. Th. XI. S. 37. Mémoires de l'Acadé-
mie imp. d. sc. 6. Série Sc. histor. T. IT. p.531. Bulletin scient.
T. IL p. 564.
(7) Die Kasanische kann nicht vor dem J. 916 geprägt seyn,
weil erst damals Schah Ismai! Chorasan eroberte
aussieht und aus PO und Je zusammengesetzt zu
seyn scheint. 5) in der Sammlung des verst. Nejelow
zu Kasan eine Silbermünze geprägt in Gandscha a. 914
(= Ch. 1505-6), über deren sonstige Inschriften ich
leider versäumt habe das Nähere in meinen Papieren
anzumerken ; und 6) im Asiatischen Museum unse-
rer Akademie eme Kupfermünze, die auf der einen
Seite ausser der Jahrzahl 915 (d. i. 1509) noch zwei
Wôürter zeigt, deren eines ebenfalls für as genommen
werden kônnte ; auf der andern Seite sieht man einen
laufenden Hasen und Blumen.
Ausser diesen sechs, hier zum ersten Male von mir
zusammen gestellten Münzen Ismaïl's L., zu denen man
vielleicht auch noch die von Hn. Moeller aus dem Go-
thaer Museum herausgegebene (#) mit der Inschrift
>p y Lesuil ol rechnen kann, sind mir durch-
aus keine andere von diesem ersten Schahe der Sefiden
bekannt. Zwar wollte Leunclau (*) und nach ihm Hot-
tinger (©) uns eine Münze desselben vorführen, die
auf der einen Seite die Inschrift 4y] ä,1: Jus) und
auf der andern das Sunnitische Symbolum führen soll
Allein diese Beschreïbung wird an sich selbst zum Ver-
räther. Auch Hr. Erdmann stellt aus dem Museum der
Kasanischen Universität vier Münzen auf, die nach ihm
von diesem Ismaïl seyn sollen. () Er hat sich jedoch
auch hier wieder sehr geirrt. Jene Stücke sind Hawiser
Münzen, dergleichen ich von Abbas I. und IL. und von Su-
leïman bekannt gemacht; und einem von diesen werden
auch die des Kasanischen Museums gehôren. Wo ist
auch auf ihnen nur eine Spur von Ismaïls Namen an-
zutreffen ? Hr. Erdmann glaubt auf selbigen das J.
d. H. 905 (d. i. 1499 od. 1500 n. Ch.) zu lesen. Diese
Jahrzahl habe ich auf diesen Münzen, die aus dem ehe-
maligen Potot. und Fuchsischen Kabinette stammen,
nicht gefunden. Und gesetzt auch, es stinde wirklich
das J. 905 auf einer derselben , wie künnte eine sulche
von Schah Isma 1 I. seyn? Dieser war ja damals noch
nicht als Künig aufgetreten und bhatte zu der Zeit von
dem, einem solchen zustehenden Rechte der Münze
und des Kanzelgebetes noch nicht Gebrauch gemacht,
was, wie wir aus gleichzeitigen Geschichtschreibern wis-
sen, erst a. 907 geschah, nachdem sein Sieg über den
Schirwan-Schah Ferroch Jessar zu Anfang d. J. 906 u.
ein zweiter über den Ak-kojunlü Elwend Beg a. 907
(8) Moeller De Numis O0. Comm. IL p. 30. No. 328
(9) Historia Musulman. Turc. (Fref. 1591) p. 651.
(10) Cippi Hebraici p. 160.
(11) Erdmann, Numi Asiat. p. 673. No. nt s0
7 BULLETIN SCIENTIFIQUE.
8
ne de pe DB ER 2 2 ed D D ER RS RE ESS À 3 ET DS SE |
seine Macht begründet hatte. Aber auch angenommen,
dass Ismaïl schon 905 die Hoheïtsrechte geübt, wie das
spätere Autoren besagen, so konnte er in dem Jahre
doch nicht in Hawisa münzen lassen, da er Chusistan,
in welchem Hawisa liegt, damals noch nicht erobert
hatte. Und was soll man denken, vwenn man bei Hn.
Erdmann a. a. O lies't, Ismaïl habe schon v. J. 892
(d. i. 1487) an regiert! Das Jahr 892 ist ja nicht das
Anfangsjahr der Regierung, sondern das — Geburtsjahr
desselben !
2. ANALYSE pu RoMAnN GÉORGIEN Amiran Di1-
REDJANIANI; PAR M. BROSSET (lu le 15
septembre 18317).
Les Géorgiens ont l'imagination ardente et facile à
exalter ; doués d’une bravoure héroïque, qui fit de leurs
cavaliers une troupe d'élite dans les armées persanes,
ils aiment à faire, à raconter de grandes choses, à en
lire, à en entendre le récit On voit qu'à quelques
égards, ils ressemblent aux figures homériques par leurs
qualités comme par leurs défauts. Pour flatter les goûts
belliqueux de leur nation, les romanciers, et ils sont as-
sez nombreux chez les Géorgiens, se sont plus à choi-
sir pour leurs personnages des hommes portant au plus
“haut degré les caractères distinctifs de la masse de leurs
lecteurs, l'amour de la guerre pour le plaisir de la
guerre , la recherche des aventures périlleuses, la haute
galanterie , la force du corps jointe à la plus grande
adresse dans le maniement des armes, la belle éduca-
tion , la noblesse du langage, la puissance d’enthousias-
mer ce qui les entoure.
Il est à remarquer que la plupart des romans géor-
giens, ceux du moins qui ont obtenu l’assentiment gé-
néral du peuple et qui font loi dans la littérature du
pays, datent de la grande époque de Thamar. Quel beau
sujet en effet à développer que le merveilleux règne
d'une femme dont l'incomparable beauté excita les dé-
sirs de presque tous les rois ses voisins, et dont l'in-
domptable fierté lui fit entreprendre pendant vingt-sept
ans une série de guerres, toujours heureuses, contre
ses voisins et ses ennemis ! Remarquons encore que le
xirme siècle fut précisément l'époque de ce mouve-
ment extraordinaire qui eut lieu dans la chrétienté d'Oc-
cident et entraina ces armées de chevaliers à la con-
quête du tombeau du Sauveur. Or, c’est de ce temps-là
que datent en France la chevalerie galante avec ses ac-
cessoires caractéristiques, les défis portés et soutenus en
l'honneur des dames ; les aventures singulières, diffici-
les, recherchées pour leur plaire ; les joûtes et les tour-
nois entrepris dans le but de faire prédominer la répu-
tation de leurs charmes et de recevoir des mains de la
plus belle une récompense souvent de peu de valeur;
c'est dans ce temps-là que parurent dans le monde les
types du célèbre Don Quichote, qui résume en lui
autre chose que les ridicules de la grande institution
de la chevalerie errante. On ne peut guère douter que
ces moeurs si peu convenables aux climats froids ou
tempérés de l'Europe n'aient été empruntées par nos
preux aux braves guerriers de l'Orient.
Quoi qu'il en soit, les romans géorgiens roulent tous,
ou presque tous, sur des événements de ce genre. La
magnifique épopée du Tariel, où le charme des vers
rehausse encore les beautés naturelles du sujet, nous
montre en première ligne des hommes doués de tous
les attraits de la jeunesse, jointe à la puissance et à la
fortune et aux plus nobles qualités du coeur, se con-
damnant à toutes sortes de misères, affrontant les plus
dures privations, bravant tous les périls ; Soit pour con-
quérir la main d'une femme, toujours représentée comme
un soleil éblouissant de beauté, comme la lune dans
son plein; soit pour obéir aux ordres, aux moindres
désirs de leur souverain , soit pour rendre service à l'hu-
manité. Ne semble-t-il pas entendre le cri de nos che-
valiers du moyen âge: Dieu, le roï et les dames! et
découvrir la source de leur éternelle devise, le redres-
sement des torts envers et contre tous ?
Le Tariel est un roman de caractères. C'est une com-
position sage et élevée, où chaque personnage repré-
sente une idée noble, où chaque aventure est le déve-
loppement d’un principe. Aussi le Tariel est resté dans
la littérature géorgienne comme le tableau fidèle de la
nation peinte par ses moeurs; c’est l’Iliade de la Géor-
gie. J'avais jusqu'a présent considéré ce livre comme un
simple amusement d'esprit, d'un esprit éminemment
philosophique ïl est vrai; et, de ce pomt de vue je
m'expliquais encore comment a pu grandir à ce point
la vogue d'une oeuvre poétique que répètent aujourd'hui
tous les échos du Caucase , que les grands et le peuple
ont sans cesse à la bouche, que des rhapsodes chantent
en tous lieux pour l'amusement de leur auditoire; mais
j'ignorais, et c’est à l'honneur que m'a fait l'Académie
de m'appeler dans son sein, que je suis redevable d’a-
voir été détrompé, j'ignorais que ce livre fût, sous des
noms empruntés, la peinture historique de la Géorgie
du xm® siècle.
9
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
10
——————————_———————
En ouvrant l'historien Wakhtang, on ne peut s'em-
pêcher de reconnaitre que la belle Nestan-Daredjan, le
principal mobile de tout l'ouvrage, est certainement la
reine Thamar. Les noms mêmes sont à peine déguisés.
Le roi de Khorazm qui vient pour épouser Nestan,
c'est ce roi de Khorazm, dont le nom n’est pas donné
par l'historien, qui vint en effet offrir à Thamar son
trône et sa main. Un autre prince, celui de Berda, fit
à Tiflis les plus grandes extravagances pour arriver aussi
à ce but; Thamar eut assez de piété pour repousser les
prétentions de souverains musulmans, qui lui impo-
saient l'apostasie , et assez de galanterie pour traiter no-
blement des hommes venus de si lom déposer à ses
pieds leurs coeurs et leurs trésors.
Les sept royaumes de l'Inde, qui sont la patrie de
plusieurs héros du Tariel, sont aussi la réalisation de
ce titre fastueux que prenaient autrefois .dans leurs pro-
tocoles les souverains de la Géorgie: Le roi des sept rois;
dénomination consacrée tout au long par l'histoire, et
qui revient sans cesse sous la plume des historiens de
ce temps.
Je ne finirais point si je voulais appliquer sur des
personnages géorgiens tous les traits historiques du Ta-
riel; je n’ajouterai plus qu’un seul mot, c'est que les
Géorgiens instruits vont jusqu'à retrouver dans ce livre,
comme sur une carte géographique, les localités de leur
pays; faut-il donc s'étonner que le nom du général
Rousthawel, qui en est l'auteur, soit resté jusqu'à pré-
sent si populaire ?
D'autres romans, ceux d'Omaïn, de Baram, et le
Wisramiani, sont déjà connus par les analyses qui en
ont été données; le Miriani, traduit en français dans
son entier, a élé reproduit en anglais par l’Asiatic jour-
nal; on y a vu les jeux de l'imagmation poétique des
Géorgiens, et l'usage du merveilleux poussé jusqu'à l'a-
bus: ces quatre ouvrages sont bien loin du Tariel, sur
lequel ils sont plus où moins calqués.
Depuis qu'un heureux vent m'a porté aux rivages de
la Russie, j'ai obtenu la connaissance d'une autre com-
position, d'un ordre presque aussi élevé que celle du
général Rousthawel, c’est le roman intitulé Amiran-Da-
redjanidzé , ï. e. Amiran fils de Daredjan. Mosé de
Khoni, l'auteur de ce livre, fut un ministre d'état de
la reine Thamar, contemporain du poète précédemment
nommé. Sa patrie fut un bourg au voisinage de Kou-
thathis, en Iméreth.
L'oeuvre de Mosé est remarquable par la pureté et
l'élégance de sa prose, où l'on voit un mélange des
formes du géorgien antique avec quelques-unes de cel-
les du langage aujourd'hui employé dans les rapports
ordinaires de la vie. C'est, pour ainsi dire, le passage
de la langue littérale à la langue vulgaire : c’est l'idiome
de la bonne société d'alors. Il y règne une verve d'é-
locution, un style riche et animé de figures vraies et
nobles, tel que celui des bons poètes de la Grèce.
Quand les héros s’entrechoquent, on dirait deux mon-
tagnes qui se heurtent; le bruit de leurs coups retentit
au loin dans la plaine; le soleil qui se lève pour éclai-
rer leurs combats, c’est l'aurore, fille des immortels,
parée de ses roses naissantes. Si je ne me trompe, ces
expressions sont classiques. Est-ce un produit spontané
du sol, ou bien une imitation? je ne saurais le dire.
Voici maintenant la marche du livre de Mosé.
ire Porte ou Section. Histoire d’Abessalom, roi de
l'Inde ; elle est faite pour plaire au lecteur.
Abessalom, roi de l'Inde, qui avait pour ses chasses
cent panthères et six cents éperviers blancs, s'étant un
jour aventuré loim de sa suite, apercut une maison dans
un lieu écarté. Ses gens, y étant entrés, voient les
portraits de trois chevaliers au milieu desquels se dis-
tinguaient celui d'un grand et superbe jeune homme,
armé de toutes pièces, et d’une jeune fille belle comme
le soleil. Au-dessus était écrit: ,, Moi Amiran Daredja-
nidzé , mon serviteur Sawarsimidzé, Badri Iamanidzé
et son serviteur Indo Dchabouc (le héros indien), No-
sar Nosarel et son serviteur Ali Dilam, ayant défait les
Kadjs (*), toute l'Arabie vint nous attaquer; et nous
nous conduisimes bravement. “
Désireux de connaître cette aventure, dont la vérité
était attestée par des monceaux d'ossements desséchés
dans la plaine voisine, Abessalom rentre chez lui après
quatorze jours d'absence, sans avoir pu rien apprendre.
Son premier ministre, Djazir, l'engage vainement à ou-
blier ce qu'il a vu; il veut savoir le secret de ces pein-
tures et l'histoire des héros qu'elles réprésentent. Alors
il apprend d'Abou’l-Hasan, un de ses grands, que,
dans sa jeunesse, il a entendu raconter une partie de
ces faits par un marchand qui avait été à Baghdad faire
le commerce pour son père.
Ici de nouveaux personnages se découvrent Ce mar-
chand, en revenant de Baghdad, par des sentiers dé-
tournés, de peur des Bédouins, a été conduit à une
maison où se trouvait une peinture pareille à la précé-
dente, portant les noms d'Amiran Daredjanidzé, et de
ses serviteurs, Sawarsimidzé, Aban Kabanidzé, Ali
(*) Peuple d’enchanteurs célèbres dans les traditions de la
Perse ct de la Géorgie.
ii BULLETIN
SCIENTIFIQUE.
12
Mahmadis-Dzé, Asan Badris-Dzé, Qamar Qamarel, Kos
Kosidzé, vainqueurs de Séphé Dawlé Darispanis - Dzé.
Abessalom veut en savoir davantage: il envoie des
gens en Perse recueillir des renseignements sur ce su-
jet; deux d'entre eux vont à Baghdad; on leur dit
qu'il y a dans le voisinage une ville bâtie par Amiran
Daredjanidzé, où vit encore Sawarsimidzé son serviteur,
le témoin de tous ses combats. Ils vont à «ing joùrnées
de là, du côté de Balkh, et trouvent en effet Sawarsi-
midzé dans son palais; celui-ci leur donne l'hospitalité,
mais refuse de rien leur dire au sujet de son maître,
dont le souvenir seul fait couler ses larmes. Partout est
représentée l'image du héros.
Piqué de ces récits et plus encore de la résistance de
Sawarsimidzé, Abessalom dépêche à ce dernier messa-
ges sur messages; et enfin, pour vaincre ses dernières
objections, tirées de sa vieillesse qui ne lui permet pas
d'entreprendre un long voyage, il lui envoie un élé-
phant superbement enharnaché , avec un palanquin ,
dans lequel il doit trouver toutes les douceurs nécessai-
res à son âge. Sawarsimidzé se décide à partir et va
dans l'Inde à la cour d’Abessalom. Ce sont les récits
du vieillard qui forment la matière du roman.
Histoire de Badri Iamanis-dzé.
Chacune des portes ou sections du roman d’Amiran
Daredjanidzé commence par cette formule, qui paraît
être sacramentelle : ., Écoutez, o roi des rois, vivez à
jamais. Dieu exalte vos amis et couvre vos ennemis de
2ie Porte.
honte !“ Cette formule est aussi quelquefois répétée
dans le courant du récit, pour réveiller l'attention Les
autres ‘affirmations et jurements les plus usités sont ceux-
ci: par le Dieu suprême! par votre tête! par la tète de
votre majesté ! par votre soleil! Quant au style, c’est
celui de la conversation noble.
Amiran Daredjanidzé étant à la chasse, un homme
au visage noir, vêtu de noir et monté sur un cheval de
même couleur, se présente. On lui demande le sujet
de son chagrin, il dit qu'il est en deuil de Badri la-
manis-Dzé. Il raconte comment Badri lamanis-Dzé , son
maitre, prince d'un grand royaume, ayant désiré se
signaler par des prouesses, un Arabe l’a engagé à aller
déployer sa vaillance en enlevant la fille du roi des
Mers. Chemin faisant, un héros nommé le chevalier
Rouge le rencontre et le mène au pays du chevalier
Noir, qu'il tue après un combat singulier très acharné,
Ousib, un des prisonniers du chevalier Noir, délivré
par Badri lamanis-Dzé, devient alors son guide; il tue
des lions, une licorne (*), des serpents, des dragons de
toute couleur , qui avalent les hommes, et, après avoir
dispersé une flotte enchantée qui s'oppose à son pas-
sage, il arrive dans une île où réside le roi des Mers
et lui demande fièrement la main de sa fille. Le roi
consent à sa proposition pourvu qu'il triomphe de trois
géants fameux qui sont à son service, Abachi et Moclé
il. €. Le court, ainsi nommé à cause de sa haute taille,
par antonomase; le troisième, Azarmanic, à cause de
sa massue. Quand Badri Ilamanis- Dzé a tué les deux
premiers après des journées entières de combat, la fille
du roi refuse encore de se livrer au chevalier étranger
avant que le troisième brave ait essayé contre lui sa
vaillance. Enfin il recoit de sa prétendue un beau che-
val et une épée. Il se bat trois jours de suite contre le
dernier géant; vainqueur d’Azarmanic, il épouse la fille
du roï des Mers et l'emmène; mais il est lui-même
surpris durant sou sommeil par le dew Baqbaq et en-
levé dans un carré de terre ; son serviteur, le chevalier
Indien, va à sa recherche et éprouve le même sort.
Alors Nosar Nisarel, roi d'un autre pays, qui avait
recherché Ja main de la même princesse, entreprend
de les délivrer, et le troisième conte commence.
5e Porte. Histoire de Nosar Nisarel.
On a vu dans le chapitre précédent les récits s'en-
chaîner, ainsi que dans les Mille et une nuits. Le nar-
rateur trouve toujours le moyen de mettre son histoire
dans la bouche d'un second, qui en amène souvent un
troisième. Si le fil des événements en est plus difficile
à suivre, c’est justement ce que veut l'auteur, qui ne
cherche qu'à captiver l'attention, et par-là y réussit.
Du reste, il ne faut pas chercher ici le respect du
vrai ni même la vraisemblance. Pour exalter un audi-
toire amateur du merveilleux, il faut que le héros mette
en fuite des armées, tue à lui seul des milliers d'hom-
mes, que les trésors des rois soient des montagnes d'or
et de pierreries, que leurs nombreux serviteurs soient
resplendissants de vêtements luxueux; peu importent
les moyens, pourvu que le conte amuse. Or les Asiati-
ques sont naturellement montés à ce ton d'’exagération
qui ne leur permet pas de rire à de pareïlles mons-
truosités.
Nosar donc se met en marche. Trois jours après son
départ, sa ville capitale est brûlée par un parti de
Thathars; il les taille en pièces, arrive en vue de la
citadelle où est détenu Badri lamanidzé; mais il est à
(*) La licorne sert encore de monture à un géant dans uue
autre Section
15
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
14
+ © mme OC CL ÉEC Ç
son tour enlevé la nuit, ainsi que son écuyer Ali Di-
lam, par les dews Baqbaq et Khazaran. A ces nouvelles,
Amiran Daredjanidzé n'hésite pas de partir pour aller
délivrer les malheureux captifs.
qwe Porte. Histoire d'Amiran Daredjanidzé.
Amiran prend en passant une citadelle et donne la
mort à des magiciens ; attaqué par trois dragons rouge,
blanc et noir, il est avalé par le dernier, mais il s'é-
chappe de son ventre en le déchirant avec deux épées
qu'il avait dans ses mains. Il entre dans la citadelle où
sont les prisonniers, en se prenant aux pates d'un grand
oiseau qui l'enlève, et tue les deux dews malfaisants.
Après avoir accompli cet exploit et plusieurs autres, il
revient ; altaqué par une armée d’Arabes, il la met en
fuite, forme une alliance étroite avec les deux cheva-
liers qu'il a délivrés et rentre dans son pays.
5me Porte. Histoire d'Ambri l'Arabe,
Maintenant Sawarsimidzé introduit un autre conteur.
C'est un Arabe qui raconte à Amiran Daredjanidzé les
exploits d'Ambri. Ces exploits sont toujours du même
genre que ceux qui viennent d'être analysés; et les
événements se pressent tellement sous la plume de l’au-
teur, qu'il serait difficile d'en donner une idée exacte
autrement que par une traduction complète.
6% Porte. Histoire du chevalier Indien.
7e Porte. Histoire des sept astres.
Ces sept astres sont les sept filles d'un roi qui ne
veut les marier qu'à des chevaliers de grand renom.
L'Emir -el-Moumlis de Baghdad, sur le récit qui lui
est fait de leur beauté, veut en avoir trois pour ses
trois fils parvenus à l’âge nubile. Dans ce chapitre sont
racontées les prouesses d’Amiran pour forcer le roi à
les donner. Le nombre des épées brisées, des chevaux
et des hommes tués dans ces luttes, est incalculable.
Amiran amène trois princesses à Baghdad; les quatre
autres sont mariées à des souverains qui, pour les obte-
nir, ont employé les mèmes moyens. Amiran et ses fi-
dèles compagnons épousent aussi des dames nobles du
pays.
8e Porte. Histoire des Talismans.
Amiran Daredjanidzé va pour lui-même à la recherche
d'une belle femme qu'il a vue en songe; il est accom-
pagné de Sawarsimidzé, d'Aban Kabanidzé et de Kaos
Kosidzé. Entre autres aventures, il rencontre une cara-
vane de Basra, dont le chef, nommé Abram, lui ra-
conte que l'astrologue de la caravane lui avait annoncé
sa venue, et qu'il l'attend pour partir; en route, Ami-
ran Daredjanidzé taille en pièces une armée de brigands
aux ordres des fils d'Achtrab, neveux du chevalier
Rouge, dont les vêtements et les tentes, ainsi que ceux
de ses soldats, sont de cette couleur ; d'un coup de «ci-
meterre qui divise en deux le casque, l'épée et la eui-
rasse de son ennemi, il pourfend le chevalier Rouge,
après un combat d'un jour entier. Par reconnaissance,
Abram fait conduire Amiran Daredjanidzé justement à
la maison où est le portrait de la belle Khoréchan, ob-
jet de ses poursuites. Après cela, le chevalier taille en
pièces un homme de cuivre, doué d’une force magique,
puis un certain Bakadjan qui tient une foule de femmes
ensorcelées au fond d’une caverne, et le grand enchan-
teur Djamdar, auteur de ces talismans. Ce sont encore
d'autres armées d'animaux enchantés, des géants de
cuivre, dont il triomphe toujours; et à chaque succès,
d'invisibles musiciens chantent ses louanges. Quand il a
enfin enlevé la belle Khoréchan, ses noces sont célé-
brées dans un superbe palais éclairé subitement, sans
autre lumière, par un diamant merveilleux, et dans
une salle où sont des musiciens. L'un des gens de sa
suite veut s'approcher d'eux et leur parler, il en est
empêché par un rideau d'une pierre transparente, qui
permet de voir, mais non de toucher les objets placés
de l'autre côté. Les présents qui lui sont faits et à ses
serviteurs sont portés par des centaines de chameaux et
d'un prix mfni.
La 9e Porte contient l'histoire d'un chevalier fa-
meux, nommé Séphé Dawlé Darispanis-Dzé, roi de Da-
rispanchar, vaincu par Amiran, et qui devient ensuite
son compagnon.
Dans la 10% Section Séphé Dawlé rencontre une
femme vêtue de noir, et fait une guerre heureuse au
dew Ramaz qui avait enlevé son mari. I] va aussi chez
le roi des Dchens, et le force à lui donner sa fille en
mariage. Après cela est racontée la mort de Mzé-Dcha-
bouc, et dans la 11€ Section, la vengeance tirée par
Amiran Daredjani-Dzé de la mort de ce héros.
Enfin la 12% Porte s'ouvre par la formule ordinaire
,, Ecoutez, roi des rois, etc.‘ et l’on voit ensuite le
voyage d'Amiran au pays de Balkh. Le roi de ce pays
ayant été tué par un de ses sujets, nommé Balkham,
qui s'est emparé du royaume, la reine sa veuve de-
mande secours à Amiran. Avant d'attaquer les ennemis
qui tiennent la reine assiégée, Amiran et ses écuyers
tiennent conseil, absolument comme cela a lieu dans le
roman de Tariel. La place est délivrée et Amiran épouse
la fille de la reine; mais avant de partir, il délivre la
ville d'un dew malfaisant qui, chaque nuit, venait com-
15
mettre des meurtres sans nombre. Après cela il revient
à Baghdad.
Telle est la substance du roman d'Amiran Daredjani-
dzé. Il y règne un ton de forfanterie, une verve d’au-
dace et d'intrépidité de la part des héros, et, de celle
de l'auteur, une assurance admirable à raconter comme
vrais des faits qui n'ont aucune apparence de possibilité.
Mais au milieu de tout cela, on découvre la peinture
d'un état de société entièrement semblable à celui de
l'Europe au temps de la chevalerie errante. Les armures
des héros, comme celles de nos chevaliers, sont le
casque , la cuirasse, la massue ou le bâton à tête ronde,
dont quelquefois est armé le Saint - Georges si célèbre
dans les légendes géorgiennes et même arméniennes,
car je l'ai retrouvé jusque sur un diplôme arménien du
xvine siècle. Les endroits du corps les plus sensibles
sont couverts de lames de fer; les combattants ont ou-
tre cela plusieurs épées de rechange, qui leur sont re-
mises par leur écuyer, et des lacets qui leur servent à
attraper l'ennemi ou son coursier: nous voyons ces la-
cets mentionnés dans l’armure des guerriers mongols ().
Ils prennent du champ, fondent l'un sur l’autre de toute
la vitesse de leurs chevaux, comme dans les tournois; se
plaisent à verser le sang de leurs rivaux, ou quelque-
fois les épargnent par ostentation de générosité. Sur un
mot de leur dame, ïls quittent toutes les douceurs de
la vie, vont au loin chercher des aventures, et pour
plaire à la beauté, ne craignent pas même de s'exposer
sous ses yeux au risque de la perdre à jamais.. Voilà les
traits principaux d'un rapprochement à établir entre nos
preux et les chevaliers des romans géorgiens.
Le manuscrit où j'ai lu cette histoire a été copié en
1808 par un mome nommé Dimitri, qui s'excuse par
l'obéissance due aux supérieurs d'avoir prêté sa main
à un travail si étranger à sa profession. C'est le polcov-
nic Wakthang Orbélian qui lui a enjoint de le trans-
crire, pour l'envoyer de Tiflis à Moscou à son gendre
le Tsaréwitch Bagrat Giorgiéwitch. Le prix demandé pour
ce travail est même mentionné, une robe de moine
avec son capuce.
J'avais dejà reçu, il y a quelques années, sur cet
ouvrage, des renseignements, contenus dans le journal
Asiatique d'Août 1854, et je le regardais comme ter-
miné à la 12e Porte. Mais le propriétaire actuel du li-
vre, ci-dessus mentionné, y a ajouté de sa propre
maïn, en 1814, deux Portes ou contes, qu'il pense faire
partie de l'ouvrage primitif.
(*) Charmoy, Campagne de Timour-I-Lenk contre Toqtami-
che, p. 106 et 120 du T. II. des Mém. de l’Acad. Vle Série,
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
16
Porte 13", histoire de Djimcher , fils de Dilar, ra-
contée par Raïb Nobad; et Porte 14"e, histoire de
Djimchid Ar-Mocla, fils de Djimcher La scène de ces
deux contes est en Khazarie ; le fleuve Edil, ou Volga,
y est mentionné. Pour bien des raisons, je pense que
ces deux Sections ont été ajoutées à l'ouvrage principal.
D'abord les formes du style de Mosé de Khoni sont entiè-
rement imitées par le nouvel écrivam; mais il n’y a ni cette
vivacité de coloris et d'images, ni cette surabondance de cha-
leur qui distinguent l'original. Spécialement les récits de la
dernière Section sont pas à pas calqués sur ceux de
la septième, et il n’est pas probable qu'un auteur aussi
riche d'invention que Mosé ait pu se copier ainsi lui-
même. Enfin, dès l'ouverture de la 15" Porte, l’écri-
vain déclare qu'il veut continuer les récits de Sargis de
Thmogwi. Ce Sargis composa, au tems de Thamar, sous
laquelle il fut général, l’histoire de Dilar, aujourd'hui
perdue. Sa patrie était cette ancienne ville de Thmogwi,
aujourd’hui ruinée, non loin des admirables excavations
de Wardzia, dont la description trouvera sa place ail-
leurs, Pour le dire en passant, on voit ici indiquée une
étymologie du nom de Thmogwi qui pourrait peut-être
mener à quelque renseignement historique Thawi mog-
isa la colline du mage. Or les hommes aussi habiles
que Mosé de Khoni ne se font pas les continuateurs de
leurs devanciers. D'ailleurs nous ne savons pas si Mosé
etSargis furent contemporains, ou plutôt lequel écrivit avant
l'autre. Il est curieux pourtant de voir en Géorgie les
auteurs qui jouissent d’une vogue populaire éprouver le
même sort que nos grands écrivains. Déjà la belle com-
position du Tariel à été augmentée de plus de 1500
vers, dans ces dernier temps, par Dawith, fils d’Alexis,
par Dawith Dcholaga- Chwili, et enfin par Nanoutcha
Tzitzi-Chwil. Ce dernier vécut avant Wakhtang VI, et
les deux autres à la fin du xvmimt siècle: aïnsi il n’est
pas étonnant que l'ouvrage de Mosé de Khoni ait recu
les deux additions que nous venons de signaler.
a
CHRONIQUE DU PERSONNEL.
Memeres pÉCÉDÉs: Le 4 (16) août, à Halle, M. le
professeur Nitzsch m. c., et en septembre, à Londres,
M. Rosen, professeur de langues orientales à l’univer-
sité de cette ville, m. c.
Emis le 14 octobre 1837.
Tome II, HP 2.
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT -PÉTERSBOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l’étranger. On s'abonne, à S£.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
r divers savants; # Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
‘état des musées; 8. Chronique du personnel de PAcadémie. 9. Anuonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 2. Ænumeration des meduses discophorrs. BRANDT. —
— 4. Manuscrits arméniens de l’Insltut asiatique du minisière des affaires erangres.
Second rapport sur l'expédition pour drterminer la difference de niveau entre la mer
scriptions arméniennes de Bolshari. BROSSET.
Le même, — VOYAGE SCIENTIFIQUE. 1.
Noire et la mer Caspienne. STRUYE. — CORRESPONDANCE.
NONCES BIBLIOGRAPHIQUES.
NOTES. 3, Note sur les in-
1. ÆExtrait d'une letire de M. GôprERT à M, Brandt, — AN-
EXTRAITS DE MÉMOIRES.
2. Mepusinanum DiscoPHORARUM ENUMERATIO;
rar M. BRANDT (lu le 15 septembre 1837).
In einer Note, welche ich am 24. Februar d. J. der
Akademie mitzutheilen die Ehre hatte (Siehe Bulletin
scient. T. II. N.5. p. 65 sqq.), zeigte ich an, dass der
ausführlichern Beschreibung der von Mertens beobach-
teten Schirmquallen auch eine übersichtliche Zusammen-
stellung aller bis jetzt bekannten Discophoren angereiht
werden solle. Diese Zusammenstellung ist aber durch
zahlreiche Nachträge und mehrmonatliche Studien an
Volum so angewachsen, dass ich Bedenken trage, sie
als blossen Anhang der gedachten Abhandlung einzu-
verleiben.
Man kônnte sie unter dieser Form von Mittheïlung
sehr leïcht übersehen und von ihr weniger erwarten,
als sie zu leisten bezweckt; denn es sind darin nicht
nur alle bis jetzt beschriebeuen Arten aufseführt, son-
dern auch ïhre Synonyme angegeben und nach Môg-
lichkeït kritisch gesichtet. Ausserdem liefert sie aber
auch eine kurze, vergleichende Charakteristik der Fa-
milien , Gattungen und Untergattungen nebst zablrei-
chen beiliufigen Bemerkungen über Gruppirupg der
einzelnen Species und Genera.
Es scheint mir daher besser, dass die fragliche Ar-
beit unter obigem Titel ein eigenes, kleines Werkchen
bilde, welches ich gegenwärtig vollendet der Akade-
mie zu überreichen mir erlaube , mit der gehorsamsten
Bitte, den Druck desselben zu veranstalten, und so-
gleich nach Vollendung des Satzes meïner Beschrei-
bung der Mertens’schen Schirmquallen beginnen zu
lassen.
Der Umfang der Arbeït, die wegen der vielen Ab-
theilungen und Unterabtheïlungen am zweckmässigsten
in Quartformat publicirt werden kann, wird nicht über
8—10 Bogen Text übersteigen, Abbildungen sind da-
zu nicht erforderlich.
———"s#<<—
NOTES.
NoTe SUR LES INSCRIPTIONS ARMÉNIENNES
DE BoLGnari; Par M. BROSSET (lu le 13
octobre 1837).
(Ci-jointe une planche lithographiée. )
3.
Feu M. Saint-Martin a publié dans le Journal asiati-
que, décembre 1851, quelques inscriptions arméniennes
copiées dans les ruines de Bolghari, d'après un dessin
que lui avait envoyé M. Frähn; à sa mort, ce dessin
19
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
20
9
n'a point été retrouvé dans ses papiers. Cependant M.
Frähn possède encore trois copies de l'inscription No. 3
(loc. cit. p. 504). L'une fut faite au crayon noir, d'après
nature, par M. Kaphtannikof, (*) en 1836, et donnée
à M. Fräbn par M. de Fuchs, conseiller d'état, doc-
teur médecin, à Kazan.
Les deux autres, de la main de M. le colonel de
Pott, furent dessinées en 1819.
Toutes ces copies paraissent faites par des hommes
habiles et soigneux, et qui connaissent le prix des moin-
dres circonstances dans ce genre de travail. Il y a sur
la première un essai de lecture par un habile Armé-
nien , M. de Kh....
S'il ne s'agissait point de ruines orientales, intéres-
santes pour la Russie, parce qu'elles sont dans ses do-
maines et à peu de distance d'une grande ville, où
florissent les études asiatiques; si enfin Pierre-le-Grand
ne les avait, pour ainsi dire, consacrées, par le soin
qu'il prit de leur conservation, la tombe de deux per-
sonnages obscurs mériterait peu, ce semble, d'occuper
le monde littéraire. Mais enfin, puisqu'elles sont au-
jeurd'hui la propriété de l'érudition, essayons d'ajouter
quelques mots aux recherches dont elles ont été l'ob-
jet. (°)
Planche No. 1. (V. J. As. No. 5., p.504). Si le dessin
est fidèle, les lettres sont peu élégantes; mais, en re-
tour, dans un état parfait de conservation, elles pré-
senteraient peu de difficultés au déchiffrement. Les for-
mules des inscriptions tumulaires arméniennes sont con-
nues, et ici l'absence de toute ligature, hormis en un
seul mot de la 5" ligne, permettrait de tout lire. Mais
les pierres sont dégradées , et, quant aux noms propres,
il reste des doutes. Voici pourtant comme on peut lire
et traduire ce No. 1. (V. la transcription sur la planche.)
Haec (est) requies Deum amantis e-
2 t misericordis Baronis Avchin, fil-
3 ii Antonit Hosephi; (haec) qui leg-
4 itis peccatorum veniam postuletis.
5 anno 784 — (1555).
La 1" ligne n'est qu'une formule; elle n'offre au-
cune difficulté, et tout le monde la lira de même.
A la 2m ligne, il est impossible de ne pas lire 4aron,
titre de dignité qui se retrouve sur beaucoup d’autres
inscriptions arméniennes , que je dois publier plus tard.
re
(#) C'est par erreur que l'on a écrit ce nom autrement sur
la planche.
(*) M. Frähn se propose de publier également, avec un fac-
similé parfait une des inscriptions arabes de Bolghari, et de
rectifier ‘es traductions qui en ont été données précédemment.
Le nom propre qui suit a été lu différemment dans le
Journ. As. p.505, et par M. de Kh..., bien qu'il y ait
une lettre défectueuse, le c4, et que le monogramme
de la diphtongue æ, i. e. o soit brisé par en bas, je
n'hésite point à l'adopter, et à dire 1. que le Harou-
thioun du Journ. As. est impossible ; 2. que ark:dAnort,
supérieur, lu par M. de Kh.... ne l'est pas moins, parce
qu'il emploie plusieurs lettres du mot précédent, et
laisse sans explication les deux lettres of qui commencent
la 5m ligne.
3me ligne. Après le mot fs, au génitif, viennent
une ligne verticale isolée et des lettres que l'on peut
lire adonio. En supposant, comme M. de Kh...., le mot
Andoniosi, on obtient un nom qui n'a pas cours ordi-
nairement chez les natifs de l'Arménie, bien qu'il serve
à transcrire un nom latin analogue. Vient ensuite une
série de cinq lettres, que la copie de M. Kaphtannikof
permet de lire Serphr et l'autre Séphié ou Séphin, tou-
jours dans l'hypothèse de l'adoption du mot Andoniosi.
Pour moi, raisonnant d'après les altérations de la pierre
dans les lignes précédentes, je propose une lecture qui
s'accorde avec les restes reproduits par les copies de M.
le colonel de Pott, car celle de M. Kaphtannikof est
ici moins complète. Les petits ronds dont la dernière
lettre du mot est précédée et suivie sur la copie de
M. de Pott me paraissent être de simples altérations de
la pierre.
ame Jigne. Le mot fhoghouthioun, rémission, est
ahrégé d'une manière tout-à-fait insolite; mais comme
il s'agit d’une formule recue, on peut être sûr de sa
lecture.
Date. La copie de M. de Pott offre assez clairement
la date 784, que M. Saint-Martin a jugé devoir adopter,
mais l'autre laisse soupconner 884 —1455.
Je termine en disant que nos copies portent au bas,
vers la gauche, un monogramme où il est presque im-
possible de ne pas reconnaître quelques lettres arabes
peut-être, comme le pense un homme très habile, le
mot fharik, ère. Une meilleure copie fournirait pro-
bablement d’autres renseignements. .
On peut donc lire le tout:
1 Ceci est la tombe du pieux et
charitable baron Ochin, fils
d'Andonios Hoseph ; vous qui
lisez (ceci) demandez la rémission de ses péchés.
5 En l'an 784.
Planche No. 2. L'autre inscription, déjà publiée dans
le Journ. As. p. 506, est beaucoup plus altérée, et
offre la plus grande incertitude.
& O1 bb
21
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
22
I
La 1r° ligne finit par une lettre qui, avec le com-
mencement de la suivante, peut former le mot Aankisdu-
dabans mon cercueil.
A la 5ve le mot modési, que l'on écrit encore mok-
dési, mogdési et mahdési, signifie en arabe , pélerin de
Jérusalem ; ïl a cours dans la langue vulgaire armé-
nienne, et quelques Arméniens croient qu'il appartient
à leur idiome, parce que, sous Ja forme mahdési il peut
signifier celui qui a vu Za mort où le lieu de la mort
du Sauveur,
La date manque entièrement.
1 Ceci est l1 tombe
2 du baron ....éval
3 .. du pélerin Thomas
4 Vart; vous qui lisez (ceci)
5 demandez la rémission de mes péchés
6 à Dieu. Amen! Ceci fut écrit en l'an . ...
te D ——
4. NoTicE DES MANUSCRITS ARMÉNIENS APPAR-
TENANT A LA BIBLIOTHÉQUE DE L'INSTITUT
ASIATIQUE ÉTABLI PRÈS LE MINISTÈRE DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES; PAR M. BROSSET
(lu le 29 septembre 1837).
No. 1.
Origines armenicae ; Moyse de Khoren. — Des
Sceaux arméniens.
Au moment où le Journal des savants annonce comme
devant prochainement paraître une traduction francaise
de l'historien capital de l'Arménie, les savants qui ont
voué leurs travaux à l'étude de la langue arménienne
apprendront avec plaisir l'existence à St. - Pétersbourg
d'un manuscrit jusqu'à présent inconnu de Moyse de
Khoren.
Ce manuscrit fut acquis en 1827, dans la province
de Nakhtchévan, par le général comte Paul de Such-
telen, qui, dans une note écrite de sa main le 1e
juillet, dit avoir permis qu'il en fût tiré une copie à
Tiflis, ,, où il ne tardera pas d'être imprimé.“ Je ne
pense pas qu'il y ait eu réellement une édition de
Moyse de Khoren en arménien, publiée récemment à
Tiflis; du moins une traduction russe, par Osip Oané-
sof, diacre arménien, a été imprimée en 1809 à St.-
Pétersbourg.
De la bibliothèque Suchtelen, ce manuscrit est passé
“
dans celle de l'Institut oriental, grâce à son actif et ha-
bile directeur S. E. M. d'Adelung, qui a eu la bonté
de le communiquer à l'auteur de cette note. Il est
d'une bonne main, écrit très correctement et avec pu-
reté, et enjolivé d'initiales peintes, d'un travail ordi-
naire. Les premiers et surtout les derniers feuillets sont
très endommagés par l'humidité, qui a même pénétré
dans l'intérieur, mais sans y causer de graves altéra-
tions.
En parcourant la table des chapitres, et la comparant
avec l'édition d'Amsterdam, 1695, on voit que notre
copie a été faite d'après un manuscrit complet; toute-
fois il y a deux choses à remarquer. D'abord, dans le
Ier livre, la dédicace au prince Bagratide Sahag est
comptée comme 1% chapitre » ce qui en fait 32 au lieu
de 51 pour ce livre ; et secondement le dernier chapi-
tre du me livre manque entièrement, bien que le ti-
tre en soit dans la table.
Ce serait un travail fort long, et d'ailleurs impossible,
dans l'absence de caractères arméniens , que de donner
le résultat de la confrontation du manuscrit avec l'édi-
tion d'Amsterdam et avec celle de Londres, 1736. On
peut dire seulement que la plupart des titres fournissent
des variantes de rédaction, dont quelques -unes très
notables ; spécialement , le 17 mot de la dédicace man-
que, ainsi que quelques mots du chapitre xvir, et
même un passage entier du chapitre xvmme du I: livre.
L'omission est peu considérable, mais importante (éd.
des frères Whiston, p. 51, 7, ab co — oriundi); elle
en laisse pourtant craindre d’autres, bien que le manu
scrit paraisse avoir été collationné, puisqu'il y a des
additions dans les marges.
Les tables généalogiques contenues dans ce chapitre
offrent également plusieurs omissions, notamment à Ja
fin, où, sans doute par ennui, le copiste a mis, après
David, et ceux qui le suivirent, au lieu de la liste com-
plète des rois de Judée. Les noms propres y sont pleins
d'altérations, mais quelques lecons valent mieux que
celles des imprimés; enfin leur corrélation a été inter-
vertie en plusieurs endroits, et la disposition des listes
est différente.
Voici la liste du manuscrit :
1. Arhi, Ara.
2. Arhalios, Anouchavan.
3. Sousarhis , Bared.
4. Xerxès,(*) Arpag.
5. Aghéos,(**) Pharnas.
(*) Dans l'imprimé ce nom et le suivant sont réunis: Paghéus
K'evksar.
(**) Pour Baghéos, la capitale initiale ayant été oubliée, mais
la place en est vide
*
25
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
24
EEE
6. Armamithrès, Sour.
7. Pélok'os, Havanag.
8. Aghdakos, Vachdag,
9. Mamikos, Haïgag. .
10. Maskazéos, Ambag.
11. Pharos, Arhnag,
12. Samizos, Chavarch.
13. Sbarhéthos, Norair.
14. Sgadakès, Vsdasgar.
145 Amindès.
16. Pélok'os.
17. Paghodorès.
18. Ghambaritès.
49. Sousarhis, Gorhag.
20. Ghambaris, Hrhadn.
21. Banias, Entzak'’.
22. Sosarhmos, Dghag.
23. Mithréos, Horoi.
24. Devdamos, Zarmair.
25. Thinéos, Berdij.
Derhgiughos, Arpoun.
27. Evhaghmos, Pazoug.
28. Ghavosthénis.
29. Brhitiadzis, Hoi
30. Phrhasès, Housag.
51. Phrhadinis, Gaïbag.
52. Aghraznis, Sgstsorti
33. Sartanabaghos. (°)
Tels sont les seuls noms de la liste de notre manu-
scrit, tandis que celle des frères Whiston (p. 50-53)
en contient 39. J'avertis que je n'ai pas rapporté les
noms des personnages bibliques, dont on ne trouve que
24 dans le manuscrit, par la raison ci-dessus énoncée.
Si, comme cela est absolument nécessaire, l'éditeur
français de Moyse veut joindre le texte à la traduction ,
il devra certainement collationner notre manuscrit, dût-
il suivre pour guide la dernière édition des Mékhitha-
risles, qui n'en ont pas eu connaissance (”"): au moins
pourrait-on puiser ici la matière de notes intéressantes,
n
(#) J'ai transcrit ces noms, bien à regret,
ciation actuelle des Arméniens, qui est certainement corrompue,
ainsi qu'en a fait la remarque M. Pétermann dans sa Gram-
matica linsuae armenicae, p. 14, ouvrage dont la 1€ portion
vient de paratre à Berlin, cette année mème. Pour le dire en|
passant, c'est ici la première application à la langue arménienne
-de la philologie comparative. Il y a beaucoup d'instruction à en
retirer pour la connaissance des affinités de l’arménien.
(**) Elle a paru à Venise, en 1827, in-24 ; il existe une au-
tre édition de Venise, 1752, in-12.
d'après la pronon-|
et la bibliothèque royale de Paris, si riche d'ailleurs,
n'a point de manuscrit de notre écrivain.
A la suite de l'histoire de Moyse de Khoren, se
trouve la géographie du docteur Vartan, publiée par
feu M. Saint-Martin, dans le Ier volume de ses Mémoi-
res, et enfin un fragment arménien, fort altéré par
l'humidité, relatif à l'astronomie, La géographie de Var-
tan donnera aussi beaucoup de variantes.
Resterait à fixer l’âge du manuscrit, tâche facile à
remplir si le copiste eût laissé quelquepart son nom ou
des notices quelconques. À défaut de ces renseigne-
ments, si fréquents sur les manuscrits arméniens, on
peut assurer que celui-ci a plus.de 140 ans d'antiquité.
On sait comment le P. Mgerditch Avker a réussi, par
une heureuse conjecture, à dater son manuscrit armé-
nien d'Eusèbe au moyen du sceau d'un patriarche de
sa nation, nommé Krikor, suivant toute probabilité ce-
lui qui a siégé de 1113 à 1166. (”)
Comme la question des sceaux arméniens est encore
neuve, on en dira ici quelques mots, pour ne pas se
répéter plus tard. -
L'auteur de cette notice a eu dernièrement le bon-
heur de voir et d'étudier une collection de documents
sur laquelle il se propose de revenir plus longuement
une autre fois, où il lui a été possible de lire ou de
déchiffrer plusieurs centaines de sceaux arméniens, Rien
n'est agréable à l'oeil de l'antiquaire comme ces formes
variées, gracieuses , bizarres; cet enchevêtrement ingé-
nieux, compliqué, difficile, souvent indéchiffrable; ces
dispositions artistiques, diversifiées en mille manières,
des sceaux arméniens et des lettres qui les ornent, Je
dis qu les ornent, car ici l'écriture est gravée avec soin ;
elle n'est plus l'expression d'une pensée, mais un art
capricieux consacré à cacher un nom propre, à en ren-
dre la lecture et surtout la contrefacon pour ainsi dire
impossible. Un sceau arménien se compose ordinaire-
ment de trois parties; 1. une épithète pieuse et un ti-
tre indiquant le rang social de l'individu; 2. un nom
propre, quelquefois suivi de celui du père, et, ailleurs,
du grade écclésiastique ; 3. enfin la date.
L'épithète est celle-ci: l'esclave de Dieu, de Jésus,
de Jésus-Christ, du Christ; et, si le sceau est expliqué en
turk, simplement: l'esclave, ou bien: Ze pélerin. Puis :
le baron, le baron seigneur, Le seigneur; et, à la fin.
vartabied , évêque, catholicos, patriarche. Le sceau d'un
vartabied porte assez souvent, pour séparer les lignes
d'écriture, verticalement ou perpendiculairement, une
(*) V. la Chronique d'Eusebe publiée en arménien et en latin,
Venise 1818, in-fol. 2 vol. ; 1er vol, p. xvm; 2ne vol. p. 258.
25
BULLETIN SCIENTIFIQUE,
26
oo
canne pointue, à poignée en bec-à-corbin, ou surmon-
tée d'une crosse double : ce sont les insignes du docto-
rat et de l'épiscopat.
Les variétés des formes sont innombrables: rond,
ovale, carré, hexagone, octogone vertical ou horizon-
tal, croissant, feuille éployée, découpée; cercle fes-
tonné, plus ou moins grand. Dans la disposition des
légendes, combien de nuances! Quelquefois le milieu
du champ renferme le nom propre, environné de la
légende, avec sa date ; quelquefois deux ou trois lignes
concentriques d'écriture renferment un portrait du Sau-
veur, une légende en caractères arabes, en langue
turque ou grecque; d’autres fois le champ est partagé
par des lignes sinueuses contenant la même légende en
diverses langues. Souvent aussi des figures emblémati-
ce sont
ques sont distribuées dans les compartiments :
les animaux mystérieux qui caractérisent les évangélistes,
une tête radiée, un lion, si le propriétaire s'appelle
Léon, un St.-Jean baptisant, et alors on trouve des
légendes explicatives. Souvent encore ce sont des sujets
profanes, comme les trois grâces, une divinité païenne,
un quadrige, sans relation apparente avec la personne
du possesseur; dans ce cas, on est porté à croire que
ce sont des fantaisies, des pierres antiques détournées
de leur destination primitive.
Tantôt les lettres sont en creux, tantôt en relief,
tantôt de l'une et l’autre façon: presque toujours elles
offrent des abréviations dans les légendes, des complica-
tions dans les noms propres, qui en rendraient la lec-
ture impossible, si le signataire n’écrivait son nom à
côté en lettres ordinaires, ou si la répétition du mot en
lettres d'une autre écriture qui ne comporte pas les mé-
mes difficultés ne venait en aide au philologue.
La couleur du sceau n'est pas non plus indifférente ;
le rouge est consacré aux patriarches seuls, les particu-
liers frappent leur empreinte en noir. S'ils n'ont point
de sceau, un doigt trempé dans l'encre, appliqué sur
le papier et accompagné de leur nom, en fait l'affaire.
Enfin les intervalles des lettres ou des lignes sont sou-
rent remplis de petits ornements d'un effet agréable,
Quant aux dates, ce sont ordinairement celles de l'ère
arménienne, rarement celles de l'hégire, plus rarement
celles de l'ère chrétienne en chiffres européens. L'ob-
servation attentive de plusieurs sceaux appartenant au
même individu a montré que la date indique l'année
où le signataire a recu son titre ecclésiastique, et dès
lors la connaissance n'en est point inutile pour l'histoire.
Je pense avoir, par ces détails, épuisé toutes les va-
riétés.
L'usage du sceau est très fréquent en Orient ; apposé
sur une pièce, il tient lieu de signature; il fait foi
dans un contrat, dans une transaction quelconque, dans
une lettre. Usurper le sceau de quelqu'un c'est se ren-
dre coupable de mauvaise foi; aussi les Orientaux con-
servent ils leur sceau avec le plus grand soin, et n'en
donnent - ils l'empreinte que dans un cas de nécessité :
j'en ai vu refuser la leur à la curiosité d'un philologue
Pour en revenir à notre manuscrit de Moyse, il porte
sur la première page du I livre, sur le xzrrme chapitre
du Ille, et'enfin sur le dernier feuillet, l'empreinte im-
parfaite, mais facile à compléter l'une par l'autre.
d'un sceau rond, frappé en noir. En haut on lit: LEs-
clave du Christ ; à la seconde et à la troisième ligne:
moine Hovseph Vartab'ed'; enfin, au bas: 1146, date ré-
pondant à l'an 1697 de J.-C., et indiquant,
qui a été dit plus haut, l'année de la promotion de
Hovseph au doctorat.
suivant ce
No. 2.
Manuscrit portant le titre de Grigorii calendarium per-
pcluum. C'est en réalité le tome [2 d'une collection de
sermons composés par Krikor Erhamedz i. e. Grégoire-
le-Trismégiste.
Le volume commence par une prière; vient ensuite
une table de 138 sermons pour les fêtes princ'pales et
sur des paroles de l'Ecriture sainte, contenus dans le
Ier tome. L'écriture en est fine et lisible, mais rien de
plus; elle est d'abord en pages pleines, puis à deux
colonnes.
Voici en peu de mots ce que dit au sujet de Gré-
goire le Quadro della Storia letteraria di Armenia, p.155:
Né en 1540 dans le canton de Vaïots-Dzor, il mourut
en 1410. Il eut pour maître Jean d'Orodn , et, comme
lui, fut l'antagoniste déclaré des Dominicains arméniens
connus sous le nom de frères Unitaires, parce qu'ils
travaillaient de tous leurs efforts à amener la réunion
de l'église arménienne à celle de Rome. On lui re-
proche un orgueil et un fanatisme poussés jusqu'à la
barbarie. Son érudition très étendue mais superficielle
lui a valu le nom de Trismégiste , de philosophe invin-
cible, de rhéteur prodigieux, qui lui sont donnés au
commencement du manuscrit. Parmi d'autres ouvrages
de religion et de controverse, il a laissé deux gros vo-
lumes de sermons, l’un intitulé Z'Hiver l'autre l'Eté, à
cause des saisons auxquelles ils se rapportent. Celui-ci
est l'Hiver, car il commence avec les fêtes de Noël.
J'ai remarqué que le second sermon du recueil est at-
tribué à Jean d'Orodn, dont Grégoire était le disciple.
(La conclusion incessamment.)
97 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 28
EE
VOYAGE SCIENTIFIQUE.
1. EXPÉDITION POUR DÉTERMINER LA DIFFÉ-
RENCE DE NIVEAU ENTRE LA MER NOIRE ET
LA MER CASPIENNE.
(V. Bull. se. I. N. 10. II. N. 16. 17.)
Second rapport fait à l'Académie, dans sa séance du
15 octobre 1857, par M. STRUVE.
Im April dieses Jahres legte ich der Kaïserlichen
Akademie einen ersten Bericht über die im vorigen
Jahre von unseren reisenden Astronomen, den Herren
G. v. Fuss, Ssawitsch und Sabler, ausgeführten
Arbeïiten vor. Die späte Jabreszeit hatte das Fortschrei-
ten der Arbeit sehr erschwert. Erfahrungen vieler Art
mussten erst gesammelt werden. So waren unsere Be-
obachter mit dem trigonometrischen und dem barome-
trischen Nivellement am Schluss der Arbeitszeit nur bis
zur Kagalnitzkaja Stanitza fortgerückt, 70 Werst vom
Anfangspuncte der Arbeit, bei der Stelle wo der Ka-
galnikfluss sich ins Asowsche Meer ergiesst, und nicht
der zehnte Theïl der ganzen Arbeit war fertig. Dagegen
war in dem Endresultat der Erhôhung des letzten Sig-
nals P!{ eine Sicherheit erlangt, die jede Erwartung
überstieg und die Gewissheit des Gelingens der Arbeit
gewährte. Ich sprach in jenem ersten Berichte die Hoff-
nung aus, dass im Laufe des neuen Jahres der Fort-
gang der Operationen, durch Erfahrung, längere Tage,
günstigere Witterung befôrdert, ein weit rascherer sein
würde. Der Erfolg hat diese Hoffnungen vüllig bestä-
tigt. Die letzten Berichte unserer Reisenden sind vom
24. August (5. Sept.) aus Mosdock, und die Operation
war damals bis zu dieser Stadt, d. h. bis auf eine Aus-
dehnung von 620 Werst vom Anfangspuncte, glücklich
durchgefübrt. Es blieb ihnen nur noch die Strecke zwi-
schen Mosdock und Kisljar von 151 Werst übrig, so
wie von Kisljar bis zum Ausfluss des Tereck ins caspi-
sche Meer von ohngefähr 50 Werst. Beinahe vier Fünf-
tel der Arbeit war also am Schluss des Augustmonats
durchgeführt und unsere Reisenden konnten mit Zuver-
sicht die Hoffnung aussprechen, bis zum Anfange des
Octobers das eigentliche gedoppelte Nivellement ganz
zu vollenden.
Die von den Beobachtern eingesandten Tagebücher
stellen die ganze Operation bis Mosdock dar. Der Fort-
gang der Arbeit war aber in diesem Jahre ein so ra-
scher, dass es ihnen unmôglich war, mit der Rechnung
nachzukommen, und 50 sind die Resultate der diessjäh-
rigen Arbeït noch nicht in Zahlen angebbar. Den Gang
der Operation stellt folsende Uebersicht dar.
Unsere Reïsenden nahmen ïhre Winterquartiere in
Stawropol. Die ungünstige Witterung verhinderte hier
fast jede astronomische Beschäftigung, und so konnte
wenig mehr gewonnen werden, als eine Bestimmung
der Polhôühe und eine Uebersicht des Ganges der Chro-
nometer, die sich fortwährend als ausgezeichnet erwie-
sen. Dagegen gelang es mitunter von Stawropol aus die
Zenithdistanz der freilich 200 Werst entfernten hëôch-
sten Spitze des Caucasus, des Elbrus, zu beobachten ;
Messungen , die weniger für die Bestimmung der Hëôhe
dieses Berges als für die der Refraction benutzt werden
müssen, wenn aus günstigeren Beobachtungen , von nä-
heren Standpuncten aus, des Berges Hôhe ermittelt ist-
Mit den Zenithdistanzen der beïden Elbruskuppen ward
die Beobachtung der Azimute verbunden.
Im Mäirz verliessen die Reisenden ihren Winterauf-
enthalt und trafen am 17. (29.) März wieder in Kagal-
nitzkaja Stanitza em. Fuss machte eine Reise nach Ta-
ganrog, um die dort aufgestellten Barometer von Neuem
mit den seinigen zu vergleichen, und nach seïner Rück-
kehr konnte am 25 März (6. April) die Hauptoperation
regelmässig wieder fortgehen. Beim Dorfe Kalali verliess
die Operation die bisher verfolgte, von Neu-Tscherkask
nach Stawropol führende Poststrasse, und ging zur Tscher-
nomorskischen Strasse über, welche in Nowotroizk er-
reicht wurde. An diesem Orte stiess die von Sr. Excel-
lenz dem Herrn Generallieutenant von Weljaminoff be-
orderte Escorte aus 50 Mann Infanterie und Kosaken
zur Expedition. Bis nach Stawropol hin war der Boden
in der Regel noch etwas wellig, so dass die Haupt-Sig-
nalpuncte auf die hôheren Stellen gesetzt werden konn-
ten. Dennoch hatten die Beobachter viel von der Un-
regelmässigkeit der Refraction zu leiden, wenn der Licht-
strahl nahe am Erdboden vorbeiging, und nur eine
kurze Zeit des Tages war der Messung dr Zenithdi-
stanz günstig. Dennoch schritt die Arbeit von der guten
Jahreszeit befôrdert rasch vorwärts, und am 25. Maï (6.
Juni), also grade nach zwei Monaten, ward Stawropol
mit dem Hauptsignal P' erreicht, in einer Entfernung
von 261 Werst vom diessjährigen Anfangspuncte, odér
von 551 Werst vom Beginn der Arbeit am Asowschen
Meere. Die trigonometrische und barometrische Opera-
tion waren wie bisher gleichzeitig bearbeïtet. Zur Cont-
rolle der geodätischen Operation war auf dieser Strecke
an zwei Puncten, nämlich in den Dôürfern Pestschano-
gorskoje und Letnizkoje die Polhôühe und das Azimut
einer Dreiecksseite gemessen.
29
In Stawropol wurde jetzt aber nicht geruht, sondern
die Arbeit ging unverzüglich weiter. Am 27. Mai (8.
Juni) wird schon in P# beobachtet, und ununterbro-
chen geht die Operation bis in die Gegend von Geor-
gijewsk fort. Bis zu diesem Puncte war das Terrain be-
deutend uneben. Wurde hiedurch die Aufstellung der
Signale etwas erschwert, so gewann die Genauigkeit
der Messung durch die Ruhe der Bilder bei hinlängli-
cher Erhebung der Gesichtslinie über dem Erdboden.
Die Witterung blieb fortwährend günstig, und die Hitze
war selbst im Julius und nachher im Augustmonat noch
erträglich. ÆEimmal nur stieg das Thermometer bis auf
30° R: im Schatten, gewôbnlich hielt es sich im den
Tagesstunden etwas über 20°, woran sich unsere Rei-
senden sehr bald gewühnten. Erst als sie im Haupt-
puncte P7 in der Gegend von Georgijewsk angekommen
waren, und also wieder eine Strecke von 170 Werst
fertig war, gewährten unsere Reisenden sich, gerade
während der allerheissesten Jahreszeit eine Erholung
von eiïnigen Wochen, die sie in den Bädern von Pjati-
gorsk und Kislowodsk zubrachten, wo ein mildes Berg-
klima sie erfrischte und die wunderbaren Schôünheiten
der Natur ihnen den Aufenthalt im hôchsten Grade an-
genehm machten.
Am 29. Juli (10. August) nahmen die Reisenden die
Arbeit wieder auf beïm Standpuncte P7, Jetzt änderte
sich das Terrain plôtzlich und ging von Georgijewsk bis
Mosdock fast in eine vüllige Ebne über. Die Figur der
Operation konnte sich jetzt der Normalfigur weit mehr
nähern, als früher. Aber dieser Vortheil ward weit
überwogen durch den Nachtheil, dass die Gesichtslinie
immer nahe am Erdboden vorheiging. Die Luft ist
hier fast immerwährend in Walluug, die Zeit der ru-
higen Bilder ist an jedem Tage nicht viel über eine
Viertelstunde , und die Gewinnung brauchbarer Zenith-
distanzen daher sehr schwierig. Das Phänomen der Spie-
gelung (Mirage), welches im Frühjabr in den Donschen
Steppen häufig gesehen war, hatte von Stawropol bis
Georgijewsk, wegen der hôhern Stellung des Auges über
dem Boden, fast gänzlich aufgehôrt. Aber zwischen
diesem Puncte und Mosdock zeigte es sich täglich und
um Mittag selbst bei bewülktem Himmel. Die Beobach-
tungen unserer Astronomen sind aber mit solcher Um-
sicht und Vollständigkeit ausgefübrt, dass an der Ge-
winnung eines vôllig sicheren Resultats auch unter die-
sen von der Natur entgegengestellten Schwierigkeiten
gar nicht zu zweifeln ist. Auch wird sich aus den mehr-
fachen Werthen aller Bestimmungen die Sicherheïit der
Resultate immer genau in Zahlengrôssen ermitteln las-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
30
sen; Ununterbrochen geht nun die Arbeit fort bis zur
Hauptstation P%, aus welcher am 21. August (2. Sept.),
drei Tage vor Absendung der letzten Berichte, beob-
achtet wurde. Dieser Punct liegt nahe bei Mosdock ,
also in einer Entfernung von 121 Werst von Geor-
gijewsk.
Auf der ganzen Strecke von Stawropol bis Mosdock
von 291 Werst wurden nun mehrfache astrunomische
Beobachtungen angestellt, um theils die Polhôhe theils
das Azimut der Operationslinie zu ermitteln, sowohl im
Anfange an P4# bei Stawropol und am Ende in Mos-
dock bei PS8, als an mehreren Zwischenpuncten, P5%#,
Alexandria Stanitza , Jekaterinograd. ,
Ein besonderes Interesse gewähren die Arbeiten un-
serer Reisenden, die sich auf trigonometrische Hôhen-
bestimmungen im Caucasus beziehen. Sie erblickten die
ganze Kette des Caucasusgebirges zuerst in der Station
Alexandria, 13 Werst vor Georgijewsk, weil sie früher,
wenn auch bei hellem Wetter sichthar, immer mit
Wolken bedeckt war. Dies bringt die Jahreszeit mit
sich. Erst wenn das Schmelzen des Schnees auf dem
Gebirge aufhôrt, verschwinden die Dünste, und nun
zeigen sich die Bergspitzen anfangs nur in den Morgen-
stunden, weil in den Nachtstunden keine Einwirkung
der Sonne statt findet, und bald an jedem hellen Tage
zu allen Zeiten. Von Alexandria aus führten unsere Rei-
senden eine eigene trigonometrische Operation bis in
die Gegend des bei Pjatigorsk liegenden, sich gegen
40C0 Fuss erhebenden Beschtau aus, welche sich in
einem Puncte der Bergspitze bis auf 13 Werst näherte.
Auf drei verschiedenen Stellen wurde nun gleichzeitig
von den drei Beobachtern die Zenithdistanz der Spitze
des sehr regelmässigen Bergkegels gemessen, woraus
sich dessen Hôhe mit grôsster Schärfe ergiebt, da die
Refractionen bei den verschiedenen Entfernungen der
Beobachter von 15, 27 und 35 Werst sich ganz elimi-
niren lassen.
Von der Hauptstation P7% bei Alexandria ohnweit
Georgijewsk bis P# bei Mosdock finden wir nun in den
Tagebüchern upserer Reisenden eine Reïhe von Mes-
sungen über mehrere Bergspitzen des hohen Caucasus,
namentlich der beiden Kuppen des Elbrus, des Kas-
beck, eines Berges, der von dem einen Ossetiner mit
mit dem Namen Dar-Jar belegt wurde, und einer Spitze,
deren Namen sie gar nicht erfahren konnten, ungeach-
tet sie dieselbe für hüher als den Kasbeck schätzten.
Auf den Puncten von P%® bis PS3 in einer Ausdehnung
von 130 Werst wurden, so oft es môglich war, von
jedem der Beobachter erstlich die Richtungen dieser
51
Bergspitzen gegen die Operationslinie, und durch Ver-
bindung mit astronomischen Beobachtungen nicht selten
gegen den Meridiän ermittell; und dann zweitens
die Zenithdistanzen gemessen. So lange der Beschtau
sichthar blieb, wurden gleichzeitig auch dieser Spitze
Zenithdistanzen beobachtet, welche bei der aus der frü-
her erwähnten Operation genau bekannten Hôhe dieses
Berges, jedes Mal den Refractionscoefficienten unmittel-
bar bestimmten. Namentlch wurde am häufgsten der
Elbrus so gleïchzeitig mit dem Béschtau gemessen, und
späterhin die bekannte Hôhe des Elbrus als die Refrac-
tion bestimmend angesehen, wenn gleichzeitig die El-
bruskuppen und die übrigen Hôhen des Caucasus ge-
messen wurden.
Man sieht aus diesen Einzelnheiten wie unsere Astro-
nomen jeden Umstand benutzten, welcher die Genauig-
keït ihrer Messungen beférdern konnte.
Nach dem Schluss des eigentlichen Nivellements be-
absichtigen unsere Reisenden noch eimige Puncte der
Operationslinie genau astronomisch zu bestimmen, in
der Hoffnung im Herbst sowohl Sternbedeckungen als
Mondsculminationen zu erhalten, und hiermit mehrere
chronometrische Verbindungen zu vereïnigen. Schon im
Sommer hatten sie durch die Chronometer ihre Opera-
tionslinie mit Pjatigorsk und Kislowodsk in Verbindung
gesetzt. Ausserdem wollen sie die so interessanten Berg-
messungen noch weiter fortführen. — Zu Anfans des
neuen Jahres kônnen wir daher auf die glückliche Rück-
kehr unserer Reisenden hoffen.
———_ > f ——
CORRESPONDANCE.
ExTRAIT D'UNE LETTRE DE M. GOEPPERT pe
BresLau À M. Braxpr (lu le 20 octobre 18317).
—Meine letzten Arbeiten beziehen sich auf die Nachwei-
sung von wohlerhaltener organischer Faser in den verstei-
verten oder metallisirten Hôlzern.Indemïch durch Behand-
lung derselben mit Säuren, (die Kalk-, Eisen-und Kupfer-
hôlzer, durch Salzsäure, die Kieselhülzer durch Flusssäure)
-die versteinerndeMasse entfernte, blieb in den meisten Fäl-
len zu meiner Verwunderung noch vôüllig biegsame Holzfa-
ser zurück, die unter dem Mikroskop selbst noch die Gattung
erkennen liess. So entwickelte ich aus einer rücksichtlich
ibrer Structur bis jetzt noch vôllig unbekannten, weit ver-
breiteten Pflanze, der Stigmaria fioiides derselben, welche
Rhode einst mit Kaktus-Stämmen verglich, auf die angege-
bene Weise biegsame Treppengefässe, zwischen deren Wan-
dungen sich noch die Haut des Gefisses trefflich erhalten
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
32
hat. Da ich hievon einen ganzen Stamm besitze, bin ich sebr
gern erbôtig, den für diesen Gegenstand sich interessirenden
Freunden kleine Bruchstücke mitzutheilen. Dass nun die
Resultate dieser Arbeiten die Entstehung der Versteinerun-
gen auf nassem Wege mehr als wahrscheinlich machen,
werde ich ausführlicher in einer Abhandlung zeigen , die
wohl bald in Poggendorf's Annalen erscheinen wird.
ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES.
Ont paru les ouvrages suivants : S
Mémoires présentés à l’Académie impériale des scien-
ces de Saint-Pétersbourg par divers sävants et lus
dans ses assemblées. Tome IIIme, livraisons 3me et
4me, contenant: Hällstrôm , Observationum barome-
tricarum et sympiesometricarum, ab illustr. Lütke sub
itinere circa tellurem collectarum, computum instituit;
Le même, Calor tropicus ex observationibus illustr.
Lütke determinatus; Lôwenstern, Anwendung der
Gaussischen Integrationsmethode auf die vielfachen In-
tegrale; Rathke, Beitrag zur Fauna der Krym (avec
dix planches).
Même ouvrage Tome 111%, livraisons 5me et 6me, con-
tenant: Gebler, Uebersicht des Katunischen Gebir-
ges, der hôchsten Spitze des Russischen Altai (avec
une carte); Argelander, Ueber die eigne Bewegung
des Sonnensystems, hergeleitet aus den eïgnen Be-
wegungen der Sterne; Trautvetter, Salicetum sive
salicum formae, quae hodie innotuere, descriptae et
systematice dispositae (avec quatre planches); Meyer,
Ueber einige Hymenobrychisarten ; Fritzsche, Ueber
den Pollen (avec treize planches); Rathke, Zusatz
zum Beitrag zur Fauna der Krym. — Prix du vo-
lume composé de six livraisons 18 r. pour la Russie,
6% écus de Prusse pour l'étranger.
Mémoires de l'Académie impériale des sciences de Saint-
Pétersbourg VIe Série. Sciences mathématiques, phy-
siques et naturelles, Tome Ille, Section première:
Sciences mathématiques et physiques, Tome Ie, li-
vraison 5e, contenant: Lenz, Ueber die Leïtungs-
fähigkeit des Goldes, Bleies und Zinnes für die Elec-
tricität bei verschiedenen Temperaturen ; Bounia-
kovsky, O npuaoxenin AHaïxusa BHPOAMHOCMEN KE
onpexbaenilo npnôinAkeHAEIXE BEANINHBE MPaltCIen-
æeumusxrs umcexz. À et 21 mémoire (avec deux
planches) ; Parrot, Notice sur les aurores boréales ,
Le même, Nouvelles expériences en faveur de la
théorie chimique de l'électricité.
Emis le 27 octobre 1837.
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Copie de JUS Hourtarnnhkoff.
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BULLETIN SCIENTIFIQUE NM 3.
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Tome III.
PUBLIÉ Pp
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT -PÉTERSBOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.-Pélersbourg, au Comité administratif de 1 Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il coutiendra les articles suivants : 1.
Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
fu divers savants; #. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7.
"
Ouvrages offerts et notices sur
état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie, 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges,
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 8. Cinq centaines de monnaies anecdotes des Khalifes Ouméïadrs et Abbasides,
Fragux, — NOTES. 4. Manuscrits arméniens de l’Institut asiotique du ministère des affaires etrangeres. Brosser. (Conclusion.) —
RAPPORTS. 1. Æapport sur le dictionnaire manuscrit gevrgien-russe-latin de M. D. Tchoubinuff. Bnrosser,
D D RDA AE II SA PS EE
EXTRAITS DE MÉMOIRES.
3. QuixquEe CENTURIAE NUMORUM ANECDOTORUM
Cnazirarum cum UmEtsaDaRuM TuM AB8B4-
SiDARUM. Ex varits Museis Enipir Cu. M.
FRAEHN. PRarMissA SUNT NONNULLA DE
DEFECTIBUS REI NUMARIAE MUHA4MMEDANAE
ATQUE ADDITAE TRES TABULAE AENEAE. (lu le
13 octobre 1837.)
Es war im J. 1828, als ich eine sebr weitschichtige Arbeit
unternahm, welche nicht bloss alle die Lücken, die auf dem
Gesammtgebiete der Mubammedanischen Münzkunde, un-
geachtet der demselben namentlich in den letzten Decen-
nien zu Theïl gewordenen, hüchst bedeutenden Bereiche-
rungen, immer noch bestehen, namhaft zu machen bestimmt
war, sondern auch zugleich eine sehr beträchtliche Zab]
dieser Lücken aus dem, mir zu Gebot gestellien reichen
Münzmaterial ausfüllen sollte. So wollie ich die Chalifen
erst, so darauf die zweihundert andern Muhammeda-
nischen Dynastien, vom siebenten Jahrhunderte nach Ch.
an bis auf unsere Zeit herab, durchgchen und überaï,
wo ich es konnte, zur Vervollstindigung unserer Kunde
von den Münzen derselben beitragen. Ich wollte es je-
doch mit nichten bei blosser Durchmusterung und Bei-
steurung bewenden lassen; meine Absicht war, auch allen
denjenisen, von mir nun zuerst aufgefübrten Münzdenk-
mälern, welche historische und andre Data enthalten, die
der Wissenschaft Gewinn bringen kônnen und daher vor
audern der Beachtung und Benutzung werth gehalten
werden müssen, ausführliche Erürterungen zu widmen.
In diesem Sinne begann ich in dem gedachten Jahre
eine Reïhe von Abhandlungen unter dem Titel De defec-
tibus rei numariae Muhammedanae disserait simulque lar-
Museis
in medium productâ hkaud paucos supplevit et.., deren erste
gissim@ munismalun anecdotorum coptà ex vartis
ich der Conferenz im Januar zu überreïichen die Ehre
batte und der ich noch im Verlaufe des nämlichen Jahres
die zweite und dritte nachfolgen liess. Ich war jedoch
in ïhnen erst bis zum neunzehnten Chalifen vom Hsuse
Abbas gekommen, als ich mich schon durch eine Masse
neugewonnenen Stoffes in meinem Laufe aufschalten und
zu wesentlichen Nachträgen zu jenen drei Abhandlungen
veranlasst sahe, von denen ich den Anfang in den Æddi-
tamentis ad Commentationes de defectibus ete. P. L. nieder-
Es
war die letzte Einreichung, die ich über diesen Gegen-
stand machte, und das Ganze ward nun bei Seite gesetzl.
Mir war nämlich um die Zeit wieder eine ganze Flut
legte, welche ich Ausgang des J. 1350 cinreichte.
von Chalifen- urid anderer Regenten Münzen zugeführt
worden, so dass ich den Segen solcher Ernte in meine
Scheuren unterzubringen oft Mühe hatte und oft nur
mit Mühe mich ipmitten solcher Anhäufung von Material]
35 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 36
|
zu bewegen vermogte. Darüber war ich endlich auch
inne geworden, dass ich mit jenem Plane, wie ich ihn
angelest, ein unabsehbares Feld betreten und mich in
eine Arbeit eingelassen hatte, die ich, neben meinen
anderweitigen Arbeiten, in Evwigkeit nicht bis zu dem
Ziele, das ich mir gesetzt, würde hinausführen kônnen.
Da habe ich denn jetzt die Kreise meines Entwurfes
mit Bescheïdenheït enger gezogen und mi-h vorläiufg
nur auf die, allein schon so überreiche Chalifen-Nu-
mismatik einlassen wollen. Indessen habe ich von der
allgemeinen Einleitung das Wesentlichste über den da-
maligen Standpunct der Muhammedanischen Münzkunde,
über die noch bestehende grosse Unvollständigkeit dieser
Wissenschaft, über die verschiedenen Ursachen, in wel-
chen selbige ihren Grund hat und anderes mehr”) nicht
unterdrücken wollen, so wie ich auch eine mühsam ge-
wonnene Uebersicht der simmtlichen Muhammedanischen
Regentenhäuser, welche in der Numismaük bereits Platz
genommen haben, und eine zweiïte von allen denjenigen,
von denen uns bisher noch immer die Münzdenkmäler
fehlen, beïbehalten habe; in sofern eine solche Ueber-
sicht wohl gecignet ist, zu zeigen was und wie viel hier
noch zu thun sey. Bei den beiden Chalifen-Häusern
Urueïja und Abbas aber bin ich in das, früher für alle
Dynastien beabsichtigte Detail eingegangen und habe in
der Einleitung alle die Fürsten derselben signalisirt, deren
Geld wir noch nicht kennen, so wie die Jahre, welche
bei denjenigen, von denen wir es schon kennen, noch
ergänzt werden müssen, und ich habe angedeutet, was
hier in dieser doppelten Bezichung von mir geleistet
worden.
Dann habe ich-sofort in die Fülle des mir von allen
Seiten zugeführten Vorrathes yon Münzen dieser Art
gegriffen; und wenn das, was ich von solchen bisher
noch unedirten Münzen in den gedachten frühern vier
Commentationen niederlegte, an dreihundert verschiedene
Stücke betrug — was wohl schon für eine erkleckliche
Zahl gelten durfte — so wird dafür meine gegenwärtige
Arbeit noch zwei Centurien mebr, also fünf Centurien
enthalten ; ungeachtet ich in dieser doch so viele, früher-
bin von mir aufsenommene, unterdessen aber von andern
Orientalisten, namentlich von den Professoren Kosegarten,
Bohlen und Dorn edirte, wieder ausgeworfen und über-
diess alles, was ich selbst in den letzten Zeiten von
Chalifen-Münzen bei andern Gelegenheïten edirt, eben-
falls jetzt nicht mehr zugelassen habe; in sofern mich
PR Re PE
*) s. den Bericht des beständ. Sekretärs der Akademie im
Recueil des Actes de la séance publique de l'Acad. d. sc, tenue
Je 29 déc. 1828 p. 36 — 58.
hier einzig und allein nur das noch nicht Bekannte
beschäfligen sollte. Wie übrigens auch der neue Zu-
wachs, den meine jetzige Arbeit mit dem früheren ver-
schmolzen giebt, eine nicht geringere Zahl, als jener,
von hôchst interessanten. und historisch oder in anderer
Beziehung wichtigen Münzdenkmälern liefert, das werde
ich gehôrig bemerklich zu machen nicht ermangeln, s0-
bald ich das Ende meïner Schrift zum Druck einreichen
werde; weil selbige bis dahin vielleicht noch manche
neue Acquisitionen in sich aufnehmen dürfle. Letzterés
ist auch der Grund, dass ich die Copie meines Manu-
scriptes noch nicht vollständig habe beendigen wollen
und hier vorläufig nur die erste, kleinere Abtheïlung
desselben, die Einleitung und die Ergänzungen zur
Umeïjaden-Numismatik enthaltend, zum Drucke einreiche.
Die folgende, vielleicht um das fünffache stärkere Ab-
theïlung soll gleich nach dem Abdruck der erstern nach-
geliefert werden.
Noch ist zu bemerken, dass ich von den Kupfer-
tafeln, die ich dem ursprünglich im Plan gewesenen
grüssern Werke bestimmte, zu seiner Zeit bereïts 12 habe
besorgen lassen. Von diesen werden der gegenwärtigen
Arbeiït 5 zu Theïl, welche eine Reïhe von Münznotabi-
litäten der beiden Chalifen-Classen, entweder ganz oder
theïlweïse, in treuem und zugleich geschmackvollem Stiche
dem Auge des Lesers darbieten werden. Wie ich von
den übrigen 9 Tafeln bereits 4 eine andere Bestimmung
gegeben und sie zu der Abhandlung De 1]: Chanorum
Numis im 2ten Bande unserer akademischen Mémoires
gebraucht, so gedenke ich auch die noch restirenden 5
zu einer anderen Schrift zu benutzen.
— t———
NrOTAE,:S,
4. NorTicE DES MANUSCRITS ARMÉNIENS APPAR-
TENANT À LA BIBLIOTHÉQUE DE L'INSTITUT
ASIATIQUE ÉTABLI PRÈS LE MINISTÈRE DES
AFFAIRES ETRANGÈRES; pan M. BROSSET
(lu le 29 septembre 18371).
(Conclusion)
Ce manuscrit fut copié au couvent d'Ilermon, que
gouvernail le grand Rabounabied ï. e. docteur en chef,
Hovanès, par un nommé Garabied, en l'année 870-—1421,
onze ans après la mort de l'auteur. L'écrivain se recom-
mande aux prières du lecteur, lui, son père Mgerditch,
prêtre; sa mère Egisabeth, sa soeur Martha; les fils de
celle-ci, Méghidon et Osgégoïn, qui l'ont aidé à fré-
quentér les lecons d'un professeur, en lui fournissant
97
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
38
ro
une monture; son maître et supérieur Hagob, précep-
teur des enfants de l'église de Nor-Sion, ï. e. la nou-
celle Sion. Plus bas, après quelques lignes effacées, on
trouve encore mentionnés, un certain Mousekh et ses
deux fils Amir-Djihan, . . . . . . (*) sa mère spirituelle
ou marraine Maram-Khatoun, le moine Kalousd, élève
de l'école, qui lui a prêté l'exemplaire des sermons,
et son frère spirituel Garabied, qui, jour et nuit, l'a
aidé dans son travail.
Le monastère d'Hermon était dans la province de
Vaïots-Dzor, plus tard nommée Eghek ; il est mentionné
dans le géographe Vartan, et dans Thomas de Med-
zoph, (*) il appartenait à la secte des Dathéviens, en-
nemie des Unitaires; comme il n'est pas nommé, que
je sache, dans la description de l'Arménie moderne,
j'ignore s'il est ruiné , ou s'il subsiste encore.
Six propriétaires ont laissé leurs noms sur notre ma-
nuscrit: 1° Il a appartenu à un moine nommé Daniel
Bidag, se qualifiant, comme l'écrivain, du titre de
disciple. Il se recommande également aux prières du
lecteur, ainsi que son père Bldoukh , décédé ; sa mère
Zmroukhd - Khathoun , ses frères Markaré, moine,
Khder-Chah et 'Thouma ; ses parents spirituels Hovanès,
prêtre, et Parakcha; son épouse Thamar - Khathoun.
2°. Un individu nommé Agid adresse au lecteur la
mème prière pour lui et ses parents et bienfaiteurs.
52. En 870-— 1421, un nommé Chmavon ou Siméon ,
demande à Daniel, comme à un frère chéri, le secours
de ses prières. 4°. En 910— 1461, le nommé Daniel
Bidag vartabied, de la maison de Kégham, dans l'ile
de Sévan, fils de Garabied, qui parait être le même déjà
mentionné après l'écrivain principal , fait la même de-
mande au lecteur. 5°. Dans la même année, un moine
dont le nom a été enlevé avec la partie du feuillet où
il était écrit, fait aussi la même demande pour lui, pour
son père Garabied, prêtre, pour sa mère et pour ses frères
La différence des écritures ne permet pas de croire que
ce soit le Daniel qui vient d'être nommé. J'ai déjà re-
marqué dans d'autres manuscrits arméniens et géorgiens
la disparition du nom de l'écrivain ou du propriétaire :
on peut, sans trop de malice, attribuer cette précaution
à la mauvaise foi. 6°. Enfin, en divers endroits du
manuscrit on trouve le cachet d'une personne à qui
il a appartenu. Ce cachet est rond et frappé en uoir;
il porte la légende suivante: 1" ligne, l'esclave du
(*) Les points indiquent un endroit entièrement effacé.
©) V. Mem. sur L'Armene, I, 427 et 462: Indjidj, #rma-
nie añcionne, p- 262.
Christ; 2% ligne, un joli monogramme, Bedros varta-
bied; et, au bas, la date 1155-1706. Je dois dire
que la lettre numérale exprimant les unités est mal em-
preinte , mais très reconnaissable dans le manuscrit qui
formera le sujet de la notice suivante.
Enfin , entre autres singularités remarquables dans ce
manuscrit, il y a à la fin de la table des matières, sur
le revers du feuillet, des linéaments capricieux portant
les figures des neuf premières lettres de l'alphabet ar-
ménien, comme s'il s'agissait ici d'un alphabet de fan-
taisie et mystérieux. Au-dessus est un petit sceau ovale,
où est représenté en noir un animal courant, avec un
drapeau. Comme l'empreinte n'est pas nette, on distin-
gue difficilement le genre de l'animal; mais on voit
clairement un agneau sur le manuscrit dont il sera ques-
tion après celui-ci, le même sceau y étant répété aux
feuillets 186 verso, et 190 recto.
Un autre manuscrit, renfermant 105 sermons du même
auteur, se trouve dans la même bibliothèque. A la fin
se lit le traité sur les Degrés de parenté signalé dans
une autre notice. Ainsi l'on peut se flatter de posséder
une grande partie des discours théologiques de Grégoire
le Trismégiste; et de plus l'on a deux copies du traité
de Jarques de Crimée.
Les singularités du présent manuscrit sont des gardes
en parchemin, renfermant un fragment de la vie d'un
saint du temps des khalifes ; le sceau du vartabied Bé-
dros, décrit plus haut, et, au verso du feuillet 125, une
figure assez grossière d'un vartabied arménien avec son
costume national, et tenant à la main le bâton qui fi-
gure sur les sceaux.
Ce manuscrit parait être de la mème main que le
précédent ; il a appartenu en 1029 — 15$0 à un certain
Rabounabied Zakaria, qui se qualifie lui-même de gra-
cieux docteur ; puis à un certain Jean, écrivain , et en-
fin à la bibliothèque Suchtelen.
No. 5.
Varii argum. hist. theol. phys. etc:
Comme les gardes du No. précédent, formées de la
destruction d'un beau mapuscrit arménien, celles du
présent manuscrit sont des fragments d'un ouvrage éthio-
pien. On ne saurait trop se récrier contre ce vandalisme,
autrefois si commun dans les couvents d'Europe, qui
pare d'antiques dépouilles les oeuvres des auteurs mo-
dernes. Sans l'activité de M. Maï, que de trésors resle-
raient encore ingpereus sur les palimpsestes des biblio-
thèques d'Italie! Les Arméniens ne sont pas moins
habiles à réparer leurs manuscrits, et notamment une
*
39
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
40
= —————————————————————…—…—…ûû 0 à
pièce presque invisible a été mise, avec une adresse
extraordinaire , au feuillet 149 de celui-ci,
Ce manuscrit commence par un traité sur les Degrés
de parenté, composé, à la demande de Thomas de
Medzoph, vartabied, par le vartabied Hagob de Crimée,
élève du vartabied Kéork d'Ezenga. Ce traité occupe
24 pages d'une écriture fine et correcte; il est accom-
pagné de tableaux proprement faits: on ne sait s'il est
entier.
Thomas de Medzoph est un auteur arménien du xve
siècle. Entre autres ouvrages, il a écrit une vie de Ti-
mour, fort intéressante pour les histoires de Géorgie et
d'Arménie, dont la bibliothèque royale de Paris pos-
sède une copie très bonne dans le manuscrit arménien
No. XCVT, le même qui contient la Chronique de Sa-
muel d’Ani.
Hagob de Crimée est mentionné dans le Quadro della
storta letteraria di Armenia, p. 141, parmi les écrivains
du xvre siècle. 11 était partisan des Dathéviens, et par
conséquent ennemi des Unitaires. Son style est incor-
rect. On a de lui, outre le présent traité, qui fut connu
de l’auteur du Quadro, un ouvrage de chronologie, et
quelques autres. é
Après cela on trouve dans notre manuscrit la table
de six livres d'un ouvrage traitant de toutes sortes de
matières ecclésiastiques. Ce sont les lecons de Jean
d'Orodn, recueillies par Krikor Erhamedz, le même
dont ïl est question dans la notice précédente. Get
énorme fatras, écrit à deux colonnes, remplit la moitié
du volume. (‘) En commencant de le copier, l'écrivain
Hovan Hiznétsi demande avec raison à l'Esprit -Saint
son secours pour aller jusqu'à la fin de sa tâche. Arrivé
à, il déclare avoir écrit ce livre en l'an 1081— 1632
dans la sainte ville de Jerusalem. Comme le dernier
des six livres n'est presque autre chose qu'un commen-
taire de Saint - Mathieu , l'écrivain le mentionne spécia-
lement. ?
Vient ensuite, après une assez courte explication des
évangiles en général, un commentaire sur Saint-Mathieu
d'une effrayante prolixité; il fut compilé dans les ou-
vrages des saints pères par Nersès premier ; catholicos
d'Arménie, à la prière de Krikor, son père, qui fut
avant lui patriarche.
(*) L'auteur du Quadro, p. 134, attribue à notre Krikor un
livre du genre de celui- ci, par demandes et par réponses, qui
fut imprimé à C. P., in-folio, en 1729; faute d’avoir l'édition
sous les yeux, il est difficile de dire si c’est le mème ouvrage,
bien que cela soit assez probable.
(#*) Il y a une mauvaise vignette, représentant sans doute
l'évangéliste, au commencement du 1°: chap, feuillet 190.
Cet intitulé manque jusqu'à un certain point d'exacti-
tude. Car l'explication de Saint-Mathieu est attribuée à
Nersès IV, le Gracieux, par l'auteur du Quadro, p- 88.
Du moins Nersès en écrivit les quatre premiers chapi-
tres; elle fut achevée par Jean d'Ezenga, mort en
1326, et imprimée à C. P. en 1825. Jean d'Ezenga ferme
la série des auteurs classiques arméniens (Quadro, p- 115).
On voit donc que tout s'accorde pour ne point donner
le commentaire sur Saint - Mathieu à Nersès Ier, qui vi-
vait au milieu du 1ve siècle. Au reste, nous n'avons
point l'édition de G. P. pour nous assurer si le livre
publié en 1825 est bien celui que contient notre ma-
nuscrit. Nous ne savons non plus si l'introduction qui
le précède est du même auteur.
À Ja fin du livre, le copiste mentionne Arisdagès
vartabied , et son disciple Ephrem, comme ayant ras-
semblé en un même corps d'ouvrage les explications
des évangiles après Nersès, et certifie que l'original
d'Arisdagès était tel qu'il l'a copié. Puis il se nomme
lui-même Hovan, humble prêtre, Sévérès-Hizantsi, 1 e.
de la ville de Hizan ou Hizn sur l'Euphrate. Cette seconde
partie du livre fut écrite en 1082-1653, au couvent
où est la tête de saint Hagob, dirigé alors par l'évêque
Krikor. Ainsi ce manuscrit entier représente deux an-
nées de travail.
Quant aux anciens propriétaires du manuscrit, trois
sceaux attestent qu'il a passé par autant de mains. 1°.
Celui de Bédros vartabied, mentionné dans la notice
précédente : il se trouve en plusieurs endroits du livre.
2°. Un sceau frappé en noir au verso du feuillet 208,
dernière page du x"® cahier. Il est rond, coupé en
deux par le bâton doctoral placé verticalement, et divisé
en cinq lignes horizontales: -L'esclave de Jésus - Christ
Bartoghimeos vartabied, de Van, en l'année . . . . (Vem-
preinte de la date est imparfaite). 5°. Enfin, on trouve
en deux endroïts le même petit sceau ovale déjà men-
tionné, représentant un agneau , avec un drapeau. De Ja
bibliothèque Suchtelen, ce manuscrit a passé dans celle
de l'Institut oriental.
Peut-être pensera-t-on que ces détails sont bien mi-
nutieux; ils ne sont pourtant pas sans intérêt pour
la paiéographie, ni pour l'histoire générale et spéciale-
ment pour l'histoire littéraire. Plus d'une indication du
genre de celles que nous venons de recueillir-finit par
trouver place dans les travaux de l'érudition. J'en don-
nerai ici un seul exemple.
Le copiste dit qu'il a écrit la seconde partie de son
livre À tourn Sourp Hagoba arhakéloïn klkhadan, mot à
mot: ad portam domûs ubi est caput Sancti Jacolt apostolr.
41
BULLETIN SCIENTIFIQUE. 42
oo À
à la porte de la maison où est la téte de l'apôtre Saint-
Jacques. En effet, les Arméniens possèdent à Jérusalem
un superbe couvent dédié à l'apôtre Saint-Jacques, qui
occupe une grande place dans l'histoire religieuse d'Ar-
ménie aux xvume et xvmme siècles. Le sceau de ce cou-
vent portait une tête coupée, posée dans un plat, en
mémoire du martyre de son patron. Dans toutes les
pièces de la collection que j'ai mentionnée dans la No-
tice No 1, ce couvent est nommé Sourp Hagob klkhatir
Saint Jacques-le-Décollé ; mais les traductions de quel-
ques-unes en latin rendent le mot #/khatir par capitis
depositariu, couvent où est conservée la tête de Saint-
Jacques. On voit que le sens n'est pas le même. Je
crois que la première interprétation est la seule conforme
au sens du mot. En effet, les Arméniens ont traduit,
avec raison, par Anfznalir , qui sacrifie sa personne , le
surnom d'un certain roi de Géorgie, Dimitri Thaw-Da-
débouli, Démétrius-le-Dévoué, massacré mhumainement
par les Mongols en 1289. Des deux côtés on voit un
fait attribué à une personne, et la marche de la langue
ne permet pas de le reporter sur un lieu, à moms de
changer la forme du mot, comme l'a fait notre copiste.
por gras
RAPPORTS.
1. RaPPORT SUR LE DICTIONNAIRE MANUSCRIT
GÉORGIEN-RUSSE-LATIN DE M. D. Tcuousi-
nor; Par M. BROSSET (lu le 15 septembre
1837).
M. le Curateur de l'arrondissement universitaire de
St-Pétersbourg a envoyé à l'Académie imp. des Scien-
ces un dictionnnaire manuscrit, géorgien - russe - latin ,
rédigé par M. D. Tchoubinof Géorgief, la priant de
l'examiner et d'informer S. E. si ce dictionnaire mérite
d'être imprimé aux frais du gouvernement. L'Académie,
dans sa séance du 2 juin, m'a chargé de lui en faire
un rapport.
Si j'ai tant tardé à remplir l'honorable mission qui
m'était confiée, c'est que je désirais connaître l'au-
teur, alors absent, m'entretenir avec lui, et étudier à
fond l'économie de son livre.
Certes, il ne pouvait arriver pour li littérature géor-
gienne un plus heureux événement que celui d'un
homme du pays, déjà perfectionné par les sciences de
l'Europe, travaillant à fixer sa langue par un bon dic-
tionnaire. M. Tchoubinof appartient à une famille où
les connaissances littéraires sont traditionnelles. Dawith.
son grand-père , fut chargé, sous le roi Eréclé II, au
dernier siècle, de la direction de tous les travaux typo-
graphiques en Géorgie, et de la correction des textes.
Son oncle, interprète au ministère des affaires étran-
gères de cet empire, a recueilli un grand nombre d'ou-
vrages manuscrits géorgiens, et composé un dictionnaire
russe-géorgien très considérable. Cet ouvrage important
a été composé sur le plan du grand dictionnaire russe
de l’Académie: je pense rendre un véritable service en
le signalant à l'autorité et au public savant.
Quant à l'auteur du présent ouvrage, c'est un jeune
homme instruit, un élève distingué de nos professeurs
de langues orientales, doué d'une telle persévérance
dans le travail que, faute de pouvoir se procurer le
dictionnaire de Méninski, aujourd'hui très rare, il en a
copié de sa propre main la partie persane, c. à. d. un
volume in-folio. Ce n'est pas, en ce genre, son seul
tour de force.
Maintenant que l'auteur nous est connu, examinons
le livre, et d'abord donnons quelques notions prélimi-
paires.
Il existe déjà en Europe plusieurs ouvrages de lexi-
cographie géorgienne : le plus ancien est un petit voca-
bulaire contenant plus de 5000 mots transcrits en let-
tres européennes, d'après la prononciation de l'Italie ,
et traduits en italien. Il fut imprimé en 1629 par la
Propagande de Rome, sous les noms de Stefano Pao-
lini et Irbach, le dernier, dit-on, Géorgien fort instruit.
Cet ouvrage, dont il a été déjà question ailleurs, est
plein de fautes les plus grossières; il peut être tout au
plus intéressant pour ceux qui aiment à suivre la marche
des langues même dans leurs altérations.
Un autre Géorgien très habile, autrefois employé au
ministère des affaires étrangères de Russie, feu Goderdz
Phiralof, a joint à son Autodidacte un recueil de 2600
et quelques mots russes traduits en géorgien, fort bien
choisis et correctement imprimés: mais il ne peut servir
qu'aux Russes.
Enfin M. Klaproth publia il y a quelques années,
sous les auspices de la Société asiatique de Paris, un
vocabulaire géorgien-français et francçais-géorgien. C'est
la traduction de celui de Phiralof, plus un certain nom-
bre de mots extraits d'Irbach et d'autres ajoutés par
l'auteur. Le silence et l'oubli sont ce qui convient le
mieux à cette triste production.
Cependant les Géorgiens des tems passés n'avaient
pas négligé cette base intéressante de toute étude litté-
raire des langues. Il exista autrefois chez eux un lexi-
que intitulé Le louquet du discours. aujourd'hui perdu.
45
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
4%
LULU
Vers la fin du xvir® ou au commencement du xvmm®
siècle, un noble Géorgien, Soulkhan Saba Orbélian,
composa un vrai dictionnaire , justement estimé de sa
nation. En effet, Soulkhan a réuni dans son livre les
mots employés dans la Bible et ceux de plusieurs au-
teurs, tant originaux que traduits; les manuscrits en
sont assez nombreux, mais tous différents les uns des
autres. Les explications sont en géorgien et accompagnées
de quelques synonymies des langues arabe, turque et
arménienne; les étymologies étrangères sont parfois in-
diquées, et les synonymes presque partout définis dans
leurs nuances de signification. En somme , c'est un bon
livre, auquel on ne peut reprocher que l'absence de
toute méthode. Beaucoup de mots simples ou compo-
sés n'y sont point donnés sous une forme primitive de
verbe ou de nom; et quant aux racines, elles ne sont
ni cataloguées ni même indiquées. Cet ouvrage contient
un peu plus de 15,000 articles; mais comme les mots
des définitions ne se trouvent souvent pas à leur place
alphabétique, en les y mettant, on peut, je crois, arri-
ver à 25,000. La lecture des ouvrages mêmes cités par
Soulkhan peut fournir des matériaux qu'il a négligés!
celle des auteurs qui ne lui sont pas tombés entre les
mains en donnerait beaucoup d’autres, et il serait aisé
d'arriver à plus de 30,000. Enfin les mots étrangers,
arabes, turks, persans, arméniens et autres, que l'u-
sage des auteurs géorgiens a nationalisés, pourraient en-
core élever de quelques milliers le nombre de ceux
contenus dans Soulkhan. Et comme la langue géorgienne
se prête merveilleusement à former des composés, des
dérivés, des négatifs, des termes d'art et de métaphy-
sique, facilité au moins égale à celle dont jouissent les
idiomes les plus vantés à cet égard, le grec et l'alle-
mand, il est impossible de dire quelle serait la richesse
totale d'un vocabulaire renfermant tous les mots géor-
giens actuellement usités.
Aussitôt que je me livrai à l'étude de la langue géor-
gienne, mon premier soin fut de me faire un lexique.
Je le composai avec le Nouveau-Testament et quelques
autres livres élémentaires, dont je rangeai les mots dans
‘ordre alphabétique de leurs racines. C'était, je pense,
la marche la plus rationelle dans une étude reposant
uniquement sur l'analyse; c'est aussi la rédaction usitée
pour les dictionnaires hébreux, celle adoptée autrefois
* par Henry Etienne dans la composition de son Trésor.
Mais quand on y regarde de plus près, on voit que
cette allure philosophique d'un dictionnaire a pourtant
le grand imconvénient de rendre les recherches difliciles
à tous ceux, et c'est le plus grand nombre, qui ne sa-
vent pas la langue pour laquelle ils font usage de cet
instrument. D'ailleurs cette classification devient trop
souvent arbitraire quand la nature d'un mot n'est pas
déterminée et reconnue. Dès lors les difficultés redou-
blent, et la rigueur de l'analyse mène à l'extrême op-
posé, le défaut de méthode. Je pense donc qu'un dic-
tionnaire doit être rangé alphabétiquement et pêle-mêle,
sauf à le compléter par un index des racines, qui fasse
connaître l'état de situation de la langue et son rang
dans un tableau comparatif, Les nouveaux éditeurs fran-
çais de Henry Etienne l'ont reconnu, et ont adopté la
classification alphabétique.
Des difficultés d'un autre ordre viennent arrêter la
marche de celui qui compose le dictionnaire d'une lan-
gue mapuscrite, non encore fixée par l'impression. Quand
pourra-t-on être sûr, en effet, d’avoir recueilli tous les
mots d'une pareille langue, lorsque l'on n’est pas cer-
tain de posséder tous les auteurs qui l'ont employée? et
lors même qu'on aurait une copie de chaque auteur,
combien de mots présentent les manuscrits, dont le sens
n'est pas douteux, bien que l'orthographe soit peut-
être anomale? les philologues savent combien d'embar-
ras on éprouve en pareille rencontre. Il faudra donc
avoir pu collationner entre eux les manuscrits du même
livre, les avoir fixés par une critique préalable ; et même
alors un lexicographe consciencieux croira difficilement
avoir assez examiné, discuté ; il voudra retenir ses tra-
vaux dans l'obscurité, parce qu'il les jugera incomplets.
Il me semble que tout dictionnaire géorgien inprimé
aujourd'hui participera plus ou moins à ce défaut.
A ces remarques générales, j'en joindrai une qui re-
garde spécialement la distribution d'un lexique géorgien,
et dont la solution n’est pas indifférente pour les per-
sonnes qui voudront en aborder l'étude. Dans cette
langue, tous les verbes commencent, à la première per-
sonne du singulier, par la lettre æ, caractéristique de
cette personne. En les mettant dans le dictionnaire,
suivant l'usage, qui est fort louable, à la première per-
sonne de l'indicatif présent, et toute autre personne
présenterait la mème difficulté, puisqu'elles ont cha-
cune leur lettre distinctive, on grossit hors de propor-
tion la partie consacrée à la lettre “, au risque
même d'omettre un bon nombre de verbes. M. Klap-
roth a adopté cet ordre, il est vrai, mais son autorité
est faible en cette matière. Quant à Soulkhan, il ne
peut servir de modèle, puisque ses verbes sont rangés
au hazard sous la lettre initiale de la personne et au
temps où il les a rencontrés dans les auteurs: aussi ne
sait-on, chez lui, où trouver les verbes dont on a be-
45
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
46
——————————————
soin. Il écrivait pour des Géorgiens, qui ne peuvent
sentir la difficulté comme nous. Mais cette classification,
très favorable à la négligence d'un lexicographe, est in-
commode pour les Européens, qui veulent dans un dic-
tionnaire des énoncés méthodiques et positifs.
Voyons maintenant ce qu'a fait pour sa langue le
jeune Tchoubinof.
Prenant la lexicographie géorgienne au point où l'a
mise Soulkhan Saba, l'auteur a revisé tous les articles
du dictionnaire de son devancier, vérifié toutes les dé-
finitions, classé les mots dans un ordre méthodique, in-
diqué, d'après la marche naturelle du simple au figuré,
les diverses significations des mots, et justifié par des
citations les sens les moins ordinaires. Il a relu les au-
teurs analysés par Soulkhan, s'en est procuré d’autres qui
lui manquaïent, et a tâché de n'omettre aucun mot
ayant cours. La partie des étymologies arabes, persanes,
arméniennes et turques sera presque complète. Quant
aux verbes, pour éviter l'inconvénient signalé plus haut,
voici la marche qu'il a suivie. Le verbe géorgien a tou-
jours pour analogue, je n'ose dire pour racine, un
substantif de sa classe, que les Géorgiens appellent
be prrpro tdi sakhel-zmna, nom-verbe ou nom-action,
parce que sa forme tient à celle du verbe son corres-
pondant, et qu'il a dans le langage quelques-uns de
ses effets. S'il ne gouverne pas l’accusatif, s'il n’est pas
indéclinable , il exprime du moins l'acton du verbe
dans son sens le plus général; il répond aux infinitifs
français et au substantif qui en renferme l'idée abstraite.
P. e. LERTETS didé'a, l'action de glorifier ou l’état de
glorification, la gloire ; dnpryw cha, l'action de louer
ou l'état de loué, la louange, etc. Le rapport du verbe
à ce nom- verbe est si intime qu'on peut les regarder
comme inséparables, et que la connaissance de l'un
mène sur-le-champ à celle de l'autre: p.e. TIC ALER 11%
wadideb je glorifie, mms œakeh je loue. Par ce mo-
tif, dans le présent dictionnaire, les verbes sont immé-
diatement rangés sous leur nom-verbe analogue. Là sont
indiquées leurs formes active, passive, transitive, réci-
proque et déponente.
Peut-être les personnes encore peu au fait de la langue
craindront-elles que leurs recherches ne deviennent trop
compliquées. Cette difficulté est inévitable en géorgien,
parce que, pour la moitié des cas, on ne peut point
ramener à coup sûr un verbe à son indicatif présent ;
et ici elle est plus tôt diminuée qu'augmentée, puis-
qu'en cherchant le nom-verbe, ce qu'il faut presque
toujours faire, on trouvera en même tems deux choses,
à savoir ce nom méme et son verbe. L'idée de M.
Tchoubinof m'a donc paru excellente. Elle n'a que l'm-
convénient de diminuer, en apparence, de moitié, le
nombre des articles.
L'auteur ayant voulu, dans l'origine, travailler parti-
culièrement pour sa nation, avait mis en géorgien les
explications et les définitions, les faisant suivre d'un
simple mot russe ou latin. Le but de l'auteur était sans
doute patriotique, mais, ainsi exécuté, un dictionnaire
géorgien serait presque sans utilité en Europe , et l’im-
pression en deviendrait extraordinairement dispendieuse:
or c'est précisément parce que la connaissance du géor-
gien est peu répandue et les ressources à cet égard
presque nulles, que l'Académie, secondant les vues éle-
vées de son président, veut prendre l'initiative.
Il est donc nécessaire que le corps du dictionnaire
soit composé dans une langue européenne.
Vainement dirait-on qu'un mot russe et un mot latin
mis en regard du commentaire géorgien suffisent aux
savants qui voudront étudier l'idiome de la Géorgie. Si
les explications que vous mettez en géorgien sont utiles
à votre peuple, elles sont de la plus grande nécessité
pour les étrangers. Comment, d'ailleurs, un seul ‘mot
peut-il tenir lieu d'explications détaillées? Suffisante au
plus pour un vocabulaire, cette méthode ne saurait con-
tenter ceux qui désirent s'instruire à fond. Nous avons
donc fortement exprimé l'intention que les explications
géorgiennes fussent supprimées et immédiatement tra-
duites; il était trop juste et trop convenable qu'elles
fussent d’abord en russe. Or M. Tchoubinof parle et
écrit facilement cette langue.
Mais comme le russe est jusqu'à présent peu cultivé
en Europe, nous demandons l’adjonction d’un autre idiome
accessible au public savant. Sans doute le latin offrait
de grands avantages ; mais à côté de ces avantages , au-
jourd'hui bien moins grands qu'autrefois, se présente le
véritable inconvénient de ne pouvoir peut-être toujours
trouver dans le latin, pour les termes techniques ou fa-
miliers, les équivalents réels des mots géorgiens. Le la-
tin est une langue morte, pauvre, et presque tombée
en désuétude dans les publications littéraires; peu de
personnes ont le droit de se flatter de le posséder assez
à fond quand il s'agit d'en choisir les mots ou les lo-
cutions répondant à tels ou tels du langage ordinaire
d'un autre peuple.
Je ne sais si le patriotisme m'a fait illusion, sur le
mérite de ma langue maternelle, mais il m'a semblé, et
notre savant collègue M. Frähn a cru également qu'il
serait convenable de préférer le français à tout autre
47
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
48
idiome. Ainsi le dictionnaire de M. Tchoubinof sera
triglotte : Géorgien - Russe - Français. Les Géorgiens y
trouveront le moyen d'apprendre avec la leur deux lan-
gnes dont l'une leur est indispensable aujourd'hui et
l'autre fait partie de l'éducation littéraire des gymnases
de Tiflis D'une autre part les Russes instruits, et ils
sont nombreux, qui se servent du francais comme de
leur langue propre, pourront se perfectionner par-là
dans leurs études; et le public savant d’un pays qui
marche l'un des premiers à la tête de la civilisation,
utiliser cette publication à son profit.
Enfin nous avons témoigné à l'auteur le désir que
ses citations fussent souvent insérées in extenso dans le
cours de son dictionnaire. À cet égard, sa mémoire, ses
lectures étendues, les ressources littéraires que lui a
transmises sa famille, le mettent parfaitement en état
de donner, sans grands efforts, un choix des meïlleu-
res sentences contenues dans les auteurs de son pays.
Reconnaissant la justesse de ces vues, M. Tchoubinof
s'est décidé à remanier son livre: le fond du
restera ce qu'il est, il ne perdra aucun de ses mérites
intrinsèques, et gagnera en utilité positive. Jose à peine
dire que l'auteur m'a permis de travailler avec lui la
partie française du dictionnaire et de lui fournir des ma-
tériaux propres à en augmenter l'étendue et l'importance.
Ce sont quelques centaines de mots recueillis dans mes
lectures et dans la traduction du lexique de Soulkhan.
Déja, en effet, depuis quatre années, la bibliothèque
royale de Paris avait acquis cet ouvrage, je l'avais trans-
crit en entier et mis en français pour mon usage; mais
je diraï sans honte que je reculais devant la tâche de le
publier avant de longues années. Un dictionnaire est un
livre à part. Quand on n'est pas habitué dès l'enfance à
parler une langue, on ne peut guère connaître les usa-
ges particuliers d’une foule de mots, leurs nuances,
leurs acceptions techniques. Peut-être la lecture et Ja
critique des auteurs vous conduiront aux propriétés de
la langue écrite, les finesses de la pärole vous échappe-
ront: aussi suis-je convaincu que cette tâche, pour le
moment , est reservé à un Géorgien habile. Il nous in-
struira de ce que nous ignorons, et, débarrassés d’un
travail long et difficile, nous pourrons nous consacrer
aux recherches de l’histoire et de l'antiquité.
L'on ne saurait pourtant, sans présomption ; avancer
que le dictionnaire qui nous occupe présentera le cata-
logue complet de tous les mots géorgiens manuscrits
et imprimés : c'est là le but qu'il faut atteindre. Gertai-
nement, en lisant tel ouvrage donné, l'on y rencontrera
des termes, peut-être en assez grand nombre, dont l'ex-
lexique
plication directe manquera au dictionnaire. Mais quel
remède apporter à ce mal, lorsque surtout le commerce
des nations étrangères tend à introduire chaque jour
dans l'idiome géorgien une superfétation exagérée ? Peut-
être aussi les personnes qui étudieront le géorgien ne
seront-elles pas sans connaissance des autres idiomes de
l'Orient: ce que j'ai fait à l'aide de la simple lecture
des dictionnaires arabe, turk et persan , leur science ap-
profondie de ces langues les y conduira sans efforts. Quant
aux formes composées ou dérivées des mots géorgiens,
qui auraïent échappé au lexicographe, une langue aussi
régulière que celle de la Géorgie fournira toujours les
moyens d'en découvrir le sens par l'application rigou-
reuse des principes de la grammaire. Et, à ce sujet, je
dirai que l’auteur se propose de mettre aussi, à la têle
de son livre, une grammaire géorgienne réduite à sa
plus simple expression.
Le dictionnaire géorgien de M. Tchoubinof sera le pre-
mier digne de ce nom publié en Europe, il suffira, et au-
delà, pour les livres imprimés et pour les meilleurs au-
teurs manuscrits. Un Géorgien devait, préférablement
à tout autre, poser ainsi les bases lexicographiques de sa
langue. En effet, le géorgien est une langue vivante,
elle fait partie de la nationalité d'un peuple; or c'est
uniquement dans les moeurs que l'on peut trouver les
applications de certains mots qui ne sont écrits dans
aucun livre, qui souvent n'ont pas de sens par eux-
mêmes, bien que régulièrement formés, mais qui sont
l'expression d'un usage.
* Conclusion, — J'ai examiné avec un grand soin le
travail de M. Tchoubinof, et men suis fréquemment
servi avec fruit depuis plusieurs mois; j'en ai trouvé
la rédaction très bonne; les éhangements et les addi-
tions faits à l'ouvrage de Soulkhan Saba sont l'oeuvre
d'un homme très La nouvelle rédaction en
russe et en français m'a paru répondre entièrement à
ce que l’Académie a le droit d'attendre d'un auteur
qu'elle veut bien prendre sous son patronage.
Je propose donc à l'Académie de recommander la
instruit.
publication ‘de ce dictionnaire, exécuté d'après le plan
qui vient de Jui être soumis et conformément au spéci-
men fourni par l’auteur; et de plus je pense que M.
Tchoubinof mérite d’être admis, suivant son désir,
à concourir pour le prix Démidof, comme ayant parfai-
tement réussi à faire connaître une langue et une litté-
rature aujourd'hui indivisiblement attachées à celles de
l'empire russe.
Emis le 4 novembre 1857.
Tome III. NM 4.
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT -PÉTERSBOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assiga. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazcttes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’A-
eadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
cd divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientiliques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
‘état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges,
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 4. Sur la composition de l'acide saccharique. Hess. — NOTES. 56. Sur le thév-
réme de Newton, relatif aux sommes des puissances des racines dans les équations algébriques. CoLuxs. 6. Observations sur plu-
sieurs nouvelles esprees du genre Carbo. BrAxoT. 7: Sur quelques erreurs devenues stéréotypes dans les noms des khans aclue's de
ÆAhiwa et de la Bukharie. FRAEuN. 8. Premirr succès des mesures prises par M. le Ministre des finances pour l'acquisition de
manuscrits orientaux importants. Lx meme. — ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES.
D 2 2 D 2 EE ER ES,
EXTRAITS DE MÉMOIRES.
UEBER DIE ZUSAMMENSETZUNG DER ZUCKER-
siure; vox H. HESS (lu le 3 novembre 1831.)
4.
Cet acide que l'on obtient en traitant le sucre et l'a-
midon par deux parties d'acide nitrique, avait été dé-
couvert par Scheele. Il a fourni matière à plusieurs re-
cherches. M. Guérin - Varry , entre autres, l'avait trouvé
composé de C#HSOS, et l'avait nommé oxide oxalhydri-
que. — M. Erdmann, professeur à Leïpsik, prétendit que
cet acide était isomérique avec l'acide tartrique et qu’au
bout de quelque temps, il se transformait en cet acide.
M. Erdmann croyait avoir obtenu le tartrate potassique
ordinaire.
En préparant l'acide selon la méthode de M. Erd-
mann, je nai obtenu avec cet acide que des sels qui
donnaient des résultats fort discordants. Mais il est fa-
cile en ajoutant de la potasse au liquide provenant du
traitement du sucre par l'acide nitrique, (de manière tou-
tefois à ce que le liquide reste acide), d'obtenir un sel
peu. soluble dans l'eau froide et beaucoup plus soluble
dans l'eau chaude, qu'on purifie par des cristallisations
réitérées. Quand on chauffe ce sel, il se boursoufle for-
tement ; il donne par la calcination une quantité de KÜ
qui contient 18,66 de K pour 100 de sel, tandis que
le tartrate potassique en contient 24,96. En brülant ce
sel dans l'oxigène, j'ai obtenu sur :
1,04 Gm. de sel 0,982 d'acide carbonique, et 0,338 d'eau.
Une petite portion de carbone, se trouvant enveloppée
par le carbonate potassique, échappe à la combustion ;
mais elle n'est pas assez considérable pour pouvoir in-
duire en erreur.
En divisant la quantité d'acide carb. par celle qui est restée
en combinaison avec la potasse et qui représente 1 at., on a
0,982
— = 10,7.
0,091
réel est 11, et que le sel analysé contient 12 at. de
carbone. Or, comme une partie de sel transformée en
carbonate suffit justement pour saturer une partie de sel
égale à la première, il en résulte que le sel analysé con-
tient deux atomes d'acide sur un atome de base, et que
chaque atome d'acide contient six atomes de carbone.
En calculant ce résultat on trouve pour la composition
du sel analysé
Il devient donc évident que le nombre
Oxide potassique 18,66
Carbone 28,52
Hydrogène 3,60
Oxigène 49,22.
100,00.
L'analyse répétée avec une portion de sel préparée
exprès donna :
51
. BULLETIN SCIENTIFIQUE. | :
4 52
1,6 de sel; 1,513 d'acide carbonique et 0,519 d'eau.
Mais 1,513 C — 0,418559 C
âjoutez à cela 0,038987 provenant du carbonate.
0,457346 ou bien 28,589
0,519 d'eau = 0,057607 d'hydrogène = 3,6019,
Le sel, étant acide, devait probablement contenir 1 at.
d'eau. En partant de la quantité d'oxigène contenue
dans Ja potasse, on trouve un atome d'eau = 3,567 4.
Mais si l'on divise toute la quantité d'hydrogène, par la
quantilé contenue dans un atome d’eau, on obtient le
nombre 9; d'où il suit que le sel analysé était composé
d'après la foraniie K + 2 (CSH*O7) + Aq, ce qui donne:
trouyé calculé
Potasse 18,660 18,91
Carbone 28,520 29,44
Hydrogène 5,206 3,20
Eau 3,567 3.60
r Oxigène 46,047 44,85
100,00 100,00
> Pour analyser Je sel anhydre, je fis bouillir le sel
nes avec un excès d'oxide plombique. Le sel de plomb
bien lavé et séché contenait sur 100 parties 23,84 d'a-
cide. — Mais 2,73 Gm. de sel contenant 0,6508, don-
nèrent à l'analyse 0,876 et 0,247 d’eau, ce qui donne:
trouvé calculé atomes
Carbone 37,21 37,94 6 — 458,64
Hydrogène! 4,21 4,13 8 =,,49,92
Oxigène … 58,58 57,93 7 — 700,00
100,00 100, 00 fat. —1208,56.
Cet acide a donc la même composition que l'acide
mucique anhydre. Mais nous savons qu'on n'obtient d'a-
près les procédés ordinaires que de l'acide mucique —
CSH1°05, formule donnée par M.Berzelius et confirmée
par d'autres chimistes. Nous savons en outre qu en éva-
porant une dissolution de cet acide il devient soluble ;
M. Malagutti a prouvé que ce changement n’altérait point
sa capacité de saturation, et que l'acide mucique n'a-
bandonnait point d'eau par ce changement de propriété.
Il résulte de là que l'acide saccharique n'est pas provenu
d'une décomposition de l'acide mucique.
Mais la gomme étant représentée par C'2H22014
le sucre anhydre l'est par CHHM0:0
Par l’action de l'acide nitrique on obtient :
en traitant la gomme C‘H:°0s
en traitant le sucre C:HsO7.
Il existe donc exactement la même différence de com-
position entre les deux produits, comme entre les deux
substances primitives. Or, nous savons d'une autre part,
par les expériences de M. Frémy, confirmées par MM.
Liebig et Pelouze, que l'on peut par l'éthérificalion
dégager un atome d'eau de la composition de l'acide
| mucique. Ceyfait prouve, il me semble , que fe: s
à l'état
mais dans un élat de combinaison plus intime que
celle de l'eau dite saline. Peut-être le temps n'est-il plus
très éloigné, où, parvenu à une connaissance plus par-
stances organiques peuvent contenir un atome d' eau,
d'eau,
ticulière de cet état de combinaison, nous aurons Ja fa-
culté de dégager un atome d’eau de la gomme et de Ja
transformer en sucre ordinaire.
“> $ ——
NOTES.
5. UEBErR DEN NEWTONSCHEN LEHRSATzZ von
DEN POTENZENSUMMEN DER WURZELN ALGE-
BRAISCHER GLEICHUNGEN, vOx En. COLLINS
(lu le 20 octobre 1837).
Bezeichnet m eine positive ganze Zabl, und :,, die
Summe der m'en Potenzen aller Wurzeln einer algebrai-
schen Gleichung:
() art am tt am 3 NN as =0
so ist, bekanntlich, vwenn m2Zn:
(2) En + 2m dE na Ÿ see +m.e, = 0
und, wenn m >n:
(5) En di Ent da mat ee An mn =0
oder auch, wenn a, a, =, —=m und, für p
gesetzt wird, beïde Fälle zusammenfassend :
(4) SCas me) = 0:
Diese Formeln enthalten, für die Verwandlung der
Potenzensaumme =, in eine Function der blossen Coëf-
ficienten der Gleichung (1), nur eine recurrirende Me-
thode, d.h. sie erfordern die vorläufige Darstellung aller,
dem Grade nach niedrizern Potenzensummen: Z,,_,,
Z,nas etc. Durch Elimination ergiebt sich jedoch dar-
aus, mittelst des Rothe‘schen Aloorithmus, folgende inde-
pendente allzemeine Formel, die, wie ich glaube, bisher
noch nicht aufgestellt worden ist:
n, ap= 0
ES JE
(-1)" m! a a ‘ a
= S'on Ts 7 CG Gsm
at a!'ul4!...0t!
MAS Shir ie m
2 Zz
aH+U+i+ item
53
Aber, aus der Gleichung mit den reciproken Wurzeln
von (1):
(6) va, hasta ia a is az 0
olat dann ferner für die Potenzensummen mit negat ven
ganzen Exponenten :
2 =
1 2 n
(CL 25 ee 1 m! a ‘a à a
—;, (—1 ÿ LATE u & a3...0,
a Ja CE: ñ,
a a! a:a:al....a
: 2 3
a ais... — m (n—1)
ar oi a+ He EU
EE —— ——
OBSERVATIONS SUR PLUSIEURS ESPÈCES NOU-
VELLES DU GENRE Cargo ou Praracroco-
RAX, QUI SE TROUVENT DANS LE MUSÉUM DE
PéTenrs-
sourG; Par M. BRANDT (lu le 6 oc-
tobre 1837).
LL -
L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE ST.-
C'est Brisson, qui a séparé, avec beaucoup de raison,
les Cormorans, les Frégates et les Fous des autres oi-
seaux qui sont réunis par Linné au genre des Pélicans
(Pelecanus), comme nous l'avons démontré dernière-
ment dans un mémoire lu à l'Académie le 7 avril et
le 19 mai 1837, sous le titre: ,, Beiträge zur Kenntniss
der ruderfüssigen Schwimmvôgel , in Bezug auf Kno-
chenbau und Verwandtschaft mit andern Vôgelgrup-
pen“ (voyez Bullet. scientif. T. IL No. 20 p. 305).
Quant à la dénomination générique de Phalacrocorax,
proposée par cet ornithologiste distingué, pour désigner
les Cormorans, elle ne parait guère admissible, au
moins pour les Phalacrocoraces de Pline, qui dans un
passage de cet ancien auteur (Histor. nat. Lib. X cap.
-XLIX ed. Hard.) sont appelés habitants des Alpes,
et ne peuvent donc pas ëtre pris pour des Cormorans.
Il est vrai que Pline cite, dans un autre passage (ib.
Lib. XL. cap. XLVII), les Phalacrocoraces parmi les oi-
seaux qui sont nus (quibus nomen est inde quia natu-
raliter calvent), ce que plusieurs auteurs ont rapporté
aux Cormorans ; mais les Cormorans ne se trouvent ja-
mais sur les Alpes, et les parties nues de la tête sont
communes à plusieurs autres oiseaux. On pourrait p. ex.
appliquer avec tout autant de raison la dernière pro-
priélé au Freux (Corvus frugilegus), oiseau qui, si l'on
BULLETIN SCIEN
IFIQUE. 54
en excepte le tour de la base du bec dépouillé de ses
plumes, offre une grande ressemblance avec le cor-
beau, et pourrait par conséquent, à cause de cette nu-
dité, plutôt être nommé corbeau nu (Phalacrocorax).
Il semble donc plus convenable d'adopter avec Meyer,
Temminck , etc., le nom de Carbo pour désigner le
genre des Cormorans, nom qui se trouve déjà employé
dans cette signification par Albertus Magnus et selon
lui, par Gesner.
Cette dénomination, dont l'origine est fort obscure,
il faut l'avouer, remonte au moyen âge selon les con-
jectures, et peut-être a-t-elle été formée par corruption.
Néanmoins il vaut mieux, à ce qu'il semble, en faire
usage que de mal appliquer un nom de Pline, dont
cet auteur a sans contredit fait usage pour un autre ani-
mal Cette opinion semble d'autant plus fondée, que le
nom Halieus, proposé par Illiger, n'est recu que par
un petit nombre de zoologues et réunit en même temps
les Cormorans et les Frégates, oiseaux qui doivent être
rapportés non seulement à deux genres, mais encore à
deux types différents de la famille des Stéganopodes.
(Voyez notre mémoire cité plus haut).
Pour la connaissance exacte des espèces, le genre des
Cormorans appartient, comme on sait, à ceux dont les
formes sont jusqu'a présent très peu connues, parce
qu'on les a décrites sans les comparer.
On ne saurait nier que la robe des jeunes, ainsi que
les variations que les saisons occasionnent dans le plu-
mage, offrent de grandes difficultés lorsqu'il s'agit de
les distinguer. C’est pourquoi il arrive très souvent de
voir considérer des individus, tués à différentes époques
de l'année, ou de l'âge, comme des espèces différen-
tes. En outre la grande affinité des espèces entre elles
ne contribue pas peu à en confondre plusieurs. Ces rai-
sons m'avaient engagé, il y a déjà quelques années,
à faire des Cormorans l'objet de mes études spéciales.
Le Muséum de notre Académie, dont la richesse en
espèces de ce genre date de l'ancienne collection, des
derniers voyages de MM. Kittlitz, Langsdorff et Méné-
triès, et qui a encore été augmentée par M. le contre-
amiral Wrangel, les trocs qu'on a faits avec le Muséum
de Berlin et M. de Feldegg, ainsi que par ce qui à
été acheté à M. Brandt, marchand -naturaliste à Ham-
bourg, m'a fourni des matériaux précieux. Je suis en-
core redevable à la bienveillance de mon ancien maître,
M. Lichtenstein, directeur du Muséum zoologique de
Berlin, d'avoir eu, l'année passée, l'occasion la plus fa-
vorable d'étudier les espèces que possède le Muséum
de Berlin,
et dont plusieurs manquent au Muséum de
+
55
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
56
|
Pétersbourg ; de sorte que j'ai été a même de compa-
rer vingt-deux espèces différentes, dont la plupart en
plusieurs exemplaires.
Le Muséum de Berlin possède en tout treize espè-
ces, tandis que celui de notre Académie en a dix-
sept. Au nombre de ces dernières il y en a huit, aux-
quelles les descriptions, qui ont été faites jusqu'ici, ne sem-
blent pas convenir. J'ai donc cru devoir donner les carac-
téristiques suivantes qui peut-être pourront être utiles
à la science, en réservant les descriptions détaillées
pour des mémoires étendus et accompagnés des figures
nécessaires.
À. Caput crista destitutum.
a. Majores vel mediae.
Spec. 1. Carbo penicillatus. Nob.
Caput totum, collum, dorsum, pectus, abdomen,
crissum et femora atra; capite et colli superiore parte e
violascenti et viridi; colli inferiore parte, dorso, pec-
tore, abdomine, crisso et femoribus autem e viridi ni-
teutibus. Tectrices alarum ex atro-viridi splendentes an-
guste atro marginatae. Gula e fuscescente alba. In re-
gione parotica, nec non supra humeros pennae angutis-
simae, elongatae, albae, rectae, subsetaceae, subpeni-
cillatae. Cauda breviuscula , atra, scapis aterrimis. Pedes
atri.
Longitudo a rostri apice ad caudae apicem 2’ 1’ 4”
Patria, quod maximopere dolendum , ignota.
Spec. 2. Carlo cincinatus. Nob.
Caput collum, dorsum, pectus, abdomen, crissum,
uropygium et femora atro-sericea, virescentia. Cauda
mediocris, atra, nitida. Tectrices alarum e subfuscescente
griseae , atro marginatae. Supra oculum in quovis latere
linea e pennis albis formata, quarum posteriores valde
elongatae, raro radiolatae, subrigidulae, retrorsum et
deorsum cincinni instar directae et lateraliter subpaten-
tes. Pedes atri.
À rostri apice ad caudae apicem 2’ 11// 10/”.
Patria insula Kadiak.
Shec. 3. Carbo hypoleucos. Nob.
Caput et collum supra, nec non dorsum, uropygium,
bypochondria et femora atra ex viridi sericea. T'ectrices
alarum griseae éx atro virescenti anguste marginatae.
Cauda quadrata, breviuscula cum tectricibus atra. Capi-
tis latera, gula, colli anterior pars et latera, pectus,
abdomen et crissum candida. Angulus oris, nec non
mandibulae basis nuda. Pedes atri.
Lopgitudo a rostri apice ad caudae apicem 2/ 2/ 9”.
Patria ?
Spec. 4 Carbo purpurascens. Nob.
Caput, cervix et colli latera, nec non dorsum et fe-
mora atra e violascente viride nitentia Tectrices alarum
et humeri atra e purpurascente et viridi nitentia. Cauda
breviuscula , quadrata, atra, scapis basi albis, dein atris.
Gulae media et colli inferior pars, pectus, abdomen et
crissum, nec non fascia transversa pone alae interiorem
marginem obvia alba. Pedes, ut videtur, e fusco fla-
vescentes.
A rostri apice ad caudae apicem 2’ 54”.
Patria ignota.
Observ. — Quant. à la taille, c'est l'une des gran-
des espèces du genre en question. Elle est voisine au
Phalacrocorax imperialis de M. King et au Pele-
canus cirratus et carunculatus de Latham. Le Ph.
imperialis de King en diffère par une tache blanche
qui se trouve sur la partie moyenne du dos et les tiges
des rectrices noires. Le Pelecanus (Carbo) cirratus
offre une huppe et a les couvertures des ailes noires,
ainsi que les joues blanches et le front noir. Chez le
Pelecanus (Carbo) carunculatus on trouve une pe-
tite protubérance papillaire au - dessus de chaque oeil,
le front noir et les couvertures des ailes différemment
colorées.
5. Species minores habitu et magnitudine ad
Carbonem pygmaeum plus minusve accedentes.
Spec. 5. Carlo mexicanus. Nob.
Rostrum e flavescente et fusco variegatum, caput lon-
gitudine paulo superans. Maxilla supra glabra, nigricans.
Gulae pars nuda postice arcuatim pennulis albidis ter-
minata. Caput, collum , dorsum, pectus, abdomen, uro-
pygium et crissum aterrima, vix paulisper virescenlia.
Tectrices alarum mediae, nec non humerales e fusces-
cente griseae, atro marginatae, Pennulae humerales sub-
acuminatae. Cauda angusta, cuneato-elongata trunco di-
midio longior. In capite et collo pennulae sparsae, al-
bidae.
À rostri apice ad caudae apicem 2
Patria teste Brandtio, mercatore Hamburgensi, Mexico.
1 mit
ds
Sprc. 6. Carbo sulcirostris. Nob.
Rostrum fere ut in antecedente, sed brevius et in
maxillae dorso sulcis pluribus parallelis, regularibus in-
structum. Pennarum imargo gulae partem nudam postice
terminans antrorsum angulum acutum efficiens. Color
fere ut in antecedente, sed collum sericeo-virescens.
Pennulae humerales, nec non tectrices alarum superiores
et mediae apice rotundatae. Cauda latior, brevis, tertiam
trunci longitudinis partem sua longitudine aequans.
57
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
58
À rostri apice ad caudae apicem 25 pollices longitu-
dine aequans.
Patria teste eodem Terrae australes (Südsee).
Spec. 7. Carbo melanognathos. Nob.
Carbo pygmaeus Gray Indian Zool.
Rostrum capile brevius , exceplo apice fere totum ni-
grum. Pennarum margo gulae partem nudam postice
terminans e medio angulum acutum antrorsum emittens.
Caput, collum, dorsum, pectus, abdomen, uropygium
et crissum aterrima, nitidula, vix virescentia. Caput pen-
nulis tenuissimis albo striatum. In nuchae lateribus pen-
nae subsetaceae, elongatae, flexuosae. Pennulae humerales
acutissimae, rigidulae, radiolis subsetaceis. Tectricum ala-
rum minorum superiores e virescente atrae, reliquae
acutissimae, griseae, nigro marginatae. Cauda trunco di-
midio paulo brevior, atra, gradata.
A rostri apice ad caudae apicem 21” 4”.
Patria teste Brandt: Südsee.
B. Caput cristatum.
Spec. 8. Carho albigula. Nob.
Caput totum, gulae latera, collum, dorsi media pars
cum uropygio, hypochondriorum superior pars et femora
e fuscescente atra, subviolascentia et e viridi nitentia.
Humeri et tectrices alarum atro-fuscae, vix paulisper vi-
rescentes, margine obscuriores. Cauda brevis, cuneata, su-
pra cum tectricibus inferioribus atra, scapis supra totis
atris, infra obscure fusca. Gulae medium et colli an-
terioris partis imferior pars, pectus, abdomen totum et
hypochondriorum posterior pars candida.
À roslri apice ad caudae apicem 2 44”.
Patria Chile.
Observ. Cette espèce est très remarquable par le
cou presque entièrement brun -noir et la gorge blanche
dans le milieu. La huppe se peut trouver ou manquer;
ce qui dépend, à ce qu'il parait, des différentes épo-
ques de l'année. Elle diffère du Carbo Sarmentio-
nus de King, son compatriote, par la couleur noire
des joues et des parties supérieures des cuisses-
dia
7. Urser EIx Pair STEREOTYP GEWORDENE
FENLER 1N DEN NAMEN DER JETZIGEN CHANE
von Cniwa uxo per Bucnaret; vox Cu. M.
FRAENHN. (lu le 20 octobre 1837.)
Mit dem Beginn einer zweiten Série des Pariser Asia-
tischen Journals im J. 1828 hatte der gelehrte St.-Mar-
tin eine gedrängte historisch-chronologisch-genealogische
Uebersicht der bedeutendsten dermalen in Asien und
Nordafrika regierenden Fürsten, dergleichen unter an-
dern Hassel schon in seinem genealogischen Almanach
vom J.182t an zu geben versucht hatte, zu liefern an-
gefangen , und seitdem jeden neuen Jahrgang jenes
Journals mit einem solchen Verzeichnisse eréffnet. Diese
gewiss hôchst verdienstliche Arbeit, bei der vielleicht
nur das Bedürfniss alljährlicher Wiederholung in Frage
gestellt werden kônnte, ist auch nach dem, für die
Orientalische Wissenschaft viel zu früh erfolgten Tode
St.-Martin's von seinem wackern Nachfolger in der Re-
daction des gedachten Journals fortgesetzt worden, und
auch die dritte Série desselben hat uns eine solche ge-
nealogische Anzeige schon zweimal gebracht. Es ist ge-
wiss sehr begreiflich, dass eine Arbeit der Art beson-
ders in ihrem ersten Anfange mit nicht geringen Schwie-
rigkeiten verbunden seyn und nicht ohne Irrthümer
und Lücken hervortreten konnte; es ist auch wohl zu
entschuldigen, wenn einige von diesen noch jetzt be-
stehen, weil über diese und jene Ungewissheit die ge-
hoffte nähere Aufklärung in Paris noch immer nicht hat
künnen gewonnen werden. Nachdem es schon in man-
che ausländische Journale übergegangen, ist jenes Ver-
zeichniss der gegenwärtig regierenden Fürsten Asien's
und Afrika's unlängst auch in hiesige Zeitschriften auf-
genommen worden. Wenn es wohl zu erwarten gewe-
sen wäre, dass bei der Gelegenheit unter andern auch
wenigstens ein Paar kleine Irrthümer, welche in jenem
Jourpale unter den Rubriken Ckixa und Buchara so viele
Jabre hindurch bestanden haben, hier berichtigt er-
scheinen würden, insofern es doch gewissermaassen
Na hbarstaaten von Russland smd, die dabei betheiligt
erscheinen: so wird es an der Zeit seyn, was in dieser
Beziehung unterlassen worden, an diesem Orte nachzu-
holen.
1) Der officielle Titel des Chan's von Chiwa, heisst
es, ist Taxfir. Dem ist jedoch mit nichten also. Tuk/ir
(Jrai5) ist ein sehr bekanntes Arabisches Wort und be-
deutet eïgentlich Verkürzung, dann weiter Unterlassung,
Fehler, Vergehen. Im Gespräche gebraucht hat es ganz
den Sinn des Russischen ,, Buuosamz!“ oder unsers
» Vergebung !“ (Pardon ‘). In der Bucharei pflegen, wie
ich von einem meiner Freunde, der dort gereis't ist, (:)
weiss, die zum Chane Redenden jenes Wort aus Hôf-
lichkeit so oft als nur môglich in ihre Rede einzuschie-
ben, und wenn sie diese beendist, noch wiederholt
(1) H. de Maison, Prof. der Persischen Sprache an der hie-
sigen Absiatischen Lehranstalt.
59 BULLETIN SCIENTIFIQUE. ; 60
2
hinzuzufügen. (2) So ist es auch in Chiwa und in an-|/ah-kui Chan fübhren auch die (leider selbst bei uns
dern jener Gegenden Brauch; und dieses in den An-| noch so seltenen) jetzigen Chiwaer Münzen (“)
reden an den dortigen Chan wiederholt sich kund ge-
bende takfir (Vergebung !) ist es, was man unbegreifli-
cher Weise für einen Titel des Chans genommen hat.
Der Irrthum scheint aus Hn. von Murawjew's Beschrei-
bung seiner Reise nach Turkmanien und Chiwa sich
herzuschreiben. Dort lieset man : ., Einer der Titel des
» Chanes von Chiwa ist Tak/ir, welches Schu/d oder Ver-
n“gehen bedeutet; und dieser Titel wird ihm wahr-
»schemlich desswegen gegeben, um damit anzudeutep,
… dass der Chan der Bestrafer der Schuld sey, oder
»weil derjenige, vwelcher mit ihm zu sprechen wagt,
“sich dadurch selbst schon emes Vergehens gegen den-
«selben schuldig bekennt. “ (5) Solche Deutungen be-
dürfen natürlich keiner Widerlegung, sie zerfallen in
sich selbst.
2) Auch der Name des jetzt regierenden Chan's von
Chiwa ist in dem gedachten genealogischen Verzeichnisse
fortwäbrend unrichtig Rahman-kult geschrieben ; es muss
Allah kuli heïssen. Muhammed Rahim Chan hinterliess näm-
lich bei seinem Tode im J. 1826 zwei Sühne, von de-
pen der ältere Allah-kuli, der jüngere Rahman-kuli (nach
andern Rahman-wirdi) hiess. Den jüngern hatte zwar der
Vater zu semem Nachfolger erklärt; indess war es der äl-
tere, der nach erfolgtem Tode Muhammed Rahim's sich
der Regierung zu bemächtigen wusste. Den Namen 4/7
(2) Auch die Bittschriften an den Chan schliesst man dort
mit einem zwei, dreimal wiederholten fak/fir. (Idem.)
(5) s. Mypassess , Iyremecrnie 83 Typruenio # Xuvy . Il.
Grp. 57. Auch Thl. L S. 13% heiss't es in der Note: ,, Zakfir
nist cin Titel des Cha»'s von Chiwa. Diess Wort bedeutet Schuld
»(od. Vergehen), und Mahmet Rahim wird Zakfir - Chan ge-
»vannt, d.i. Chan der Schuld (oder des Vergehens), wahr-
» Scheinlich soviel als Chan, der Bestrafer der Schuld.‘“ — In der
von den HH. Eyriès und Klaproth herausgegebenen und von
letzterem mit einem Paar Noten versehenen Franzüsischen Ueber -
setzung der interessanten Reisebeschreibung des Hn. v. Mura-
wjew ist an keiner von beiden Stellen ein Zeichen des Zweifels
oder ein Wort der Berichtigung hinzugefügt; nur zu der letz-
ten Note findet man den Zusatz: 7akfir répond aussi au mot
latin cunctator. Ob der sel. Klaproth, von dem der Zusatz ver-
mutblich herrührt, dabei etwa an einen Chiwaischen Fabius
Cunctator gedacht haben mag? — Noch will ich bei dieser Ge-
legenheit bemerken , dass ein ähnlicher Missverstand des Wortes
takfr auch bei Georgi vorkommt und dieses auch von ihm als
eia integrirender Theil vom Titel des Chanes der Kirgisen von
der kleinen Horde erklärt wird. s. Beschrcibung aller Nationen
des Russischen Reichs Thl. IL S. 217, wo es heiss’t: ,, Der Titul des
» Chan's ist Tachfir Chanim, auch Zachfir Padsehaïm, der der
5) Ein dritter ebenfalls a. a. O. stereotyp gewordener
Febler ist der Name des gegenwärtisen Chan’s von der
Buchareï, der dort, und also auch in andern Zeit-
schriften , noch immer als Batkar erscheint. Aber es muss
dafür Behadür geschrieben werden. Sein vollständiger
Name ist Na/r-ullak Behadür Chan; so auf seinem Sie-
gel, so in der Türkischen Zeitung, so bei Burnes, ob-
schon dieser Nuffier (d. ï. Nofeir) anstatt Nafr schreibt
Münzen dieses Chanes künnen hier nicht geltend ge-
macht werden, da derselbe bisher, so viel ich sehe,
nicht auf seinen eïgenen Namen, sondern auf den sei-
nes Vaters prägen lässt.
»Prinzen Zachfir Sultanim.“ Nach dem oben Beigebrachten
heiss’t aber fak/ir , Chanim, nichts anders als: Vergebung, o
mein Chan!
(4) Sie sind geprägt in Jill Uyse rio Charism der
Fundgrube der Trefflichen !
ER Ÿ-———
8. EnsTER ERFOLG DER von DEM Hx. Finanz:
MINISTER ZUR GEWINNUNG WICHTIGER ORIEN-
TALISCHER HANDSCHRIFTEN GETROFFENEN
MaassREGELN; von Cu. M. FRAEHN. (lu le
27 octobre 1837.)
Aus dem Jahresberichte des Hn. beständigen Secre-
tairs der Akademie von 1834() und auch anderwei-
tig (2) ist es bekannt, mit welcher zuvorkommenden
Bereitwilligkeit S. Erlaucht der H. Graf v. Cancrin,
als es sich um Erôffnung eines neuen Canales zur Ge-
winnung von wichtigen Orientalischen Handschriften
für Russland handelte und dazu sein mächtiger Beï-
stand in Anspruch genommen wurde, sich sofort erbot,
die ïhm in seinem weiten Wirkungskreise zu Gebot
stehenden Mittel zu dem Behufe in Anwendung zu
bringen.
(1) Recueil des Actes de la séance publ. de l'Acad. des Sc.
tenue le 29 Déc. 1854, pag. 41 — 45.
(2) s. z. B. Buôaiorexa 44n urenia 1835 Januar-Monat. Kyp-
mass Mauucr. wap. npocs 1835 März p. 550 [. Hall. À. L. Z
1835. Intell, No. 38. Blätter für litt. Unterhaltung 1836. Decemb.
Beilage No. 18. u. soust.
61
West- und Südasien, so wie auch Nordafrika, ist
von jeher von gelebrten und industriôsen Europäern in
allen Richtungen bereis't worden. Diese Lander scheiï-
nen, in Bezug auf werthvolle Orientalische Handschrif-
ten, wirklich gewissermaassen schon ausgebeutet zu
seyn. Eine unglaubliche Menge ihrer litterarischen Denk-
mäler istihnen entführt wotden und jetzt längst in den rei-
chen Manuscripten-Depot's Europa's geborgen. Es befin-
den sich darunter die kostharsten und ältesten Documente
aller Art über Muhammedanische Gelehrsamkeit. Seit
Jahren habe ich in der Levante und Persien umsonst
nach solchen litteraristhen Schätzen suchen lassen. Da
schien es endlich an der Zeit und wohl der Mühe
werth zu seyn , im Muhammedanischen Mittelasien, in
Chiwa, in der Bucharei, in Turkestan und den andern
benachbarten Ländern, in denen jetzt freilich die Wis-
senschaften tief danieder zu liegen scheinen, die aber
einst ein Heerd der Civilisation und der Sammelplatz
der Gelebrten waren, und die der Fuss unterrichteter
Europäer bisher so wenig oder noch gar nicht betreten
hat, Nachforschungen anzustellen nach dem, was ‘sich
dort namentlich von ältern wichtigen litterarischen Pro-
ducten der Araber, Perser und Türken noch erhalten
baben môgte, und es zu versuchen, ob dort nicht viel-
leicht noch diess und jenes ihrer Werke, das wir an-
derwärts bisher vergeblich gesucht, aufzufinden und für
uns und die Wissenschaft zu gewinnen wäre. S. Er-
liucht, diese Ansicht der Sache theilend und wie im-
mer, wo es die Fürderung eines nützlichen Zweckes
gt, so auch hier kräftig in's Mittel tretend, hatte zu
solchem Behufe vorläufig eine namhafte Summe von S.
Maj. dem Kaiser erwirkt; und mir war der Aufitrag ge-
worden, ein Verzeichniss von sulchen Arabischen, Per-
sischen und Türkischen Werken zu entwerfen, auf de-
ren Erwerbung es vor andern Mühe und Geld zu ver-
wenden lohnte.
Das erste Verzeichniss, das ich von einer Centurie
solcher.MSS. entwarf und einreichte, (#) beschränkt sich
dem zu Folge bloss auf bedeutende historische oder
geographische Werke der Muhammedaner, besonders
(3) Notice chronvlogique d'une centaine d'ouvrages etc. St
Pétersbourg 1834. — Diese kleine Schrift ist nicht in den Buch-
handel gekommen. Die unbedeutende Auflage, die davon ge-
macht worden, wird fast erschôpft seyn. Wenn ich eine neue
veranstalte, werde ich derselben die früher bei Seite gelassene
Einleitung voransetzen, die doch vielleicht nicht ganz: überflüs-
sig seyn dürfte. Nur wenige Kenner vom Fache môgen es übri-
gens der anspruchlosen kleinen Schrift angemerkt haben, dass
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
62
der frühern Zeit, die entweder überhaupt noch nicht
nach Europa gekommen sind, oder die wenigstens in
Russland's Bibliotheken noch vermisst werden. Es ist
dasselbe unverzüglich von Seiten des Finanzministeriums
an die Orte seiner Bestimmung befôrdert. worden ;
die sämmtlichen Zollämter und Barrieren von Orenburg
und der ganzen südlichen Gränze Sibiriens sind mit Ex-
emplaren davon und mit Instructionen versehen worden;
es ist von dort aus durch Reéisende und Karawanenfüh-
rer nach Chiwa, Bochara, Taschkend, Chokand und
weiter nach Asien hinein verbreitet worden; es sind
zu besserer Fôrderung der Sache auch Aufmunterungen
hinzugekommen : nicht allein dass den Verkäufern gute
Preise zugesichert, auch selbst besondere Belohnungeu
sind den thätigen Betreibern des Geschäftes verheissen
worden, wenn sie die Entdeckung und Herbeischaf-
fung vorzüglich seltener und wichtiger Werke (#) be-
wirkt haben würden. Solche, mit so viel Umsicht und
Liberalität im Interesse der Wissenschaft getroffene
Maassregeln konnten unmôüglich ihren Zweck verfehlen,
so gross man sich auch immer die jetzige litterarische
Armuth jener Länder denken mag. Es sind seit dem
erst etwa dritthalb Jahre verflossen , und schon ist eine
Anzahl sehr interessanter und wichtiger, und zum Theil
auch seltener Handschriften an S. Erlaucht emgegangen.
Sie sind fürs Erste in der Bibliothek des Finanzmini-
steriums deponirt worden. Damit die Freunde der Wis-
senschaft erfahren, welcher Art die Werke sind, die
Russland bis jetzt auf diesem neuen Wege gewonnen
hat und vielleicht ferner zu gewinnen hoffen kann,
will ich selbige hier vorläufig in der Kürze namhaft
machen. Ich denke übrigens gewiss zu seyn, dass mir
keines derselben aus dem Gedächtnisse entfallen sey.
1 u. 2) Das berühmte Geschichtswerk des alten Ta-
&ery, jedoch nicht in dem, bis jetzt noch immer nicht
vollständig wieder aufsefundenen Arabischen Original (5),
das die Notice chronol. unt. No. 16 signalisirte, sondern
die Persische Uebersetzung desselben von dem Sama-
niden-Wesir Belamy, und zwar in zwei Handschriften.
3) Die Persische Uebersetzung von lin Aasem Kufys,
eines mit Tabery gleichzeitigen Autors, Geschichte der
Eroberungen der Araber. Im Urtext noch nicht wie-
in ibr zum Theil die gedrängten Resultate vieljähriger Forschun-
gen niedergelest worden, die ihr Verfasser auf dem Gcbicte der
geschichtlichen und erdbeschreibenden Litteratur der Araber zu-
mal anzustellen Gelegenheit gehabt.
(4) Dergleichen sind in der Notice: mit einem * bezeichnet
(5).s. diess Bulletin scient. T. L p: 158.
63
der aufgefunden, ist diess Werk auch in der Ueber-
setzung (s. Not. chron. No. 51) selten.
4) Das Siradsch el-müluk des Abu-Bekr Tortuschy (aus
welchem die merkwürdige Notiz über die Stadt Maynz
entnommen ist ($)), aber gleichfalls nicht im Arabischen
Original (welches die Not. chron. sub No. 44 aufführt),
sondern auch in einer Persischen Uebersetzung, derglei-
chen man von diesem Werke bisher noch nicht kannte.
Die uns zugekommene ist von Taky-el-din Muhammed
ben Sadr- el-din.
5) Des Minhadsch Dschordschany’s Tabekati nafiry (Not.
chron. No. 58), für welches Werkes Benutzung wir
einst in dem Programm der Preisfrage der historischen
Classe nur auf ausländische Bibliotheken verweisen konn-
ten. (7)
6) Das, auch für die Muhammedanische Gelehrten-
Geschichte wichtige Heft Iklim von Emin Ahmed Rasy,
No. 94 der Not. chronol. Es ist, so wie das nächstvor-
hergehende , selten.
7 u. 8) Zwei Exemplare von dem, von Herbelot
fleissig benutzten, sehr interessanten Nigaristan Ghaf-
fary's, dessen Herausgabe wir seiner Zeit hier zu be-
werkstelligen beabsichtigten, was nun durch die vor ei-
pigen Jahren zu Calcutta in Steindruck erschienene Aus-
gabe desselben überflüssig geworden.
9) Sekerija Kaswing's hekanntes kosmographisches Werk
Adschaïb el-machlukat.
Ich muss hier bemerken, dass, ‘wie der oben vor-
kommende Persische Tabery, so auch diess letztgenannte
Werk nicht zu der Zahl der von mir aufgegebenen ge-
hôürt. Von beïiden besitzen wir nämlich hier bereits
recht gute Codices. Die Einsender haben den erstern
das eine Mal mit dem Arabischen Tabery (No. 16
der Not. chronol.), das andere Mal aber mit dem Ta-
richi Taberistan (Not. chron. No. 88, das, obgleich
hier schon vorhanden, wir doch noch in einer zweiïten
Handschrift zu erwerben wünschen) verwechselt; und
so haben sie auch Kaswiny's Adschaïb el-mach-
lukat für das von uns a. a. O. sub No. 47 aufgeführte
gleichnamige, aber ältere und seltenere- Werk Mu-
hammed Tusy’s genommen. (5)
(6) s. Unsere akad. Mémoires 6. Sér. Sciences hist. Tome II
p- 87 ff.
(7) Recueil des Actes etc. pour 1832. p. 68.
(8) Ausser den hier yenannten neun, meist Persischen Manu-
scripten (von denen einige Darbringungen eines Chokander Kauf-
mannes an den Hn. Finanzminister sind) ist noch eine, vielleicht
gleiche Anzahl von andern Handschriften, die unsere MNorice
aicht begehrt hatte, als Geschenk aus Orenburg und sonst her
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
64
Dieses also wären die bereits bis zum Sommer dieses
Jabres auf dem neu erôffneten Wege, (meistens über
Orenburg, so viel ich weiss,) für unsere hiesigen Orien-
talischen Manuscripten -Schätze gewonnenen Bereiche-
rungen. VVohl mag dieser und jener ein viel bedeuten-
deres Ergebniss erwartet haben ; der hat aber einerseits
nicht die Neuheit der Sache, die Kürze der Zeit nicht,
nicht die unermesslichen Räume berücksichtigt, und an-
dererseits nicht die hochgestellle Forderung, welche die
Notice chronol. macht, insofern diese nicht alltägliche ,
gewôbnliche, neuere Schriften, sondern fast nur ältere
und seltene Werke signalisirt. Wären es Mirchonde,
Chondemire, Abulfeda's, Ibn-el- Wardy's etc., oder gar
Saady's, Hafize und dergleichen, die sie verlangte, kein
Zweiïfel, uns würde auch auf diesem Canale schon eine
Legion von solchen Autoren, wie wir sie auf andern
Wegen erhalten haben, zugeführt worden seyn. Da hal-
ten wir unsererseits denn , in Érwägung aller der eben
gedachten hindernden Umstände, und zugleich bei der
wohl nicht zu bezweifelnden dermaligen grossen littera-
rischen Armuth der Länder, die wir oben nannten, den
Anfang dieser wissenschaftlichen Unternehmung be-
reits für sebr erfreulich und lohnend; und wir
geben uns demnach gern der Hoffnung hin, dass, auf
diesem Wege unter den Auspicien eines sol-
chen gefeierten Namens fortgesetzt, die Nachfor-
schungen mit der Zeit noch manches langvermisste
schätzhare Product der, vor allen andern so reichen und
wichtigen Muhammedanischen Litteratur entdecken und
uns zuführen werden.
eingegangen, von denen eins und das andere ganz willkommen
seyn musste, wenn es schon andere als die historischen Wissen-
schaften betraf. Ich bedaure, dass mir ihre Titel in diesem
Augenblicke nicht mebr oder doch nicht genau gesenwärtig sind.
a
ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES.
Mémoires présentés à l'Académie Impériale des scien-
ces de St.-Pétersbourg par divers savants <t lus dans
ses assemblées. Tome IVme livraisons 1'° et 21°, con-
tenant : Nordmann, Symbolae ad monographiam
Stapbylinorum (avec deux planches gravées). Mor-
genstern, Ueber das Studium der byzantinischen
Geschichtschreiber — Le prix du volume qui sera
composé de 6 livraisons, de 12 à 15 feuilles chacune,
est de 18 r. pour la Russie et de 6 thlr. 18 gr. pour
l'étranger.
a ———
Emis le 18 novembre 1837.
Tome III.
BULLETIN SCIENTIFIQUE #67
PUB L 1 € ‘p'A"E
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
D E
SAPREC'PETERSSEOUR GC:
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/,
écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À’ cet effet, il contieudra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in ertensa; 3. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie
fee divers savants; # Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6 Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
‘état des musées; 8. Chronique du persuanel de l’Académie. 9. Anuonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 5. Æecherches relatives à la theorie des fonctions symétriques, COLLINS. 6. Le Di-
gamma, comme particularité dialectique des idiomes indo-germaniques. GnAëre. — NOTES. 8. Sur un instrument de passages
portatif de Repsold. Srruve. 10. Sur la plante qui fournit l'anis étoile. BRANDT. — ANALYSES. 1. Analyse de l'ouvrage de M.
Pusch, intitulé: Polens Palüontologie. Braxvr. — VOYAGES SCIENTIFIQUES. 2. Æxpedition en Laponie et à Nuvaïa- Zemlia.
Æécit historique. BAER. — MEÉLANGES. 1. Monument a'Euler. — OUVRAGES OFFERTS. Aoûr
EXTRAITS DE MÉMOIRES.
5. Zur THEORIR DER SYMMETRISCHEN Func-
TIONEN; von En. COLLINS (lu le 3 no-
vembre 1837).
Le but prmcipal de ces recherches est de transformer
en fonctions explicites des coëfficiens d'une équation algé-
brique quelconque, à une inconnue, les sommes des puis-
sances, non seulement des simples racines d'une pareille
équation, mais encore celles des produits qu'on obtient en
combinant ces racines entre elles, deux à deux, trois à trois,
etc., chaque facteur pouvant en-outre être affecté d'un
exposant donné. Les formules, auxquelles on est par-
venu dans ces recherches, ont été reconnues propres à
fournir, moyennant l'algorithme des aggrégats combina-
toires, l'expression générale de l'équation finale résultant
de l'élimination d'une inconnue entre deux équations
algébriques, à autant d'inconnues communes, et à
établir là-dessus des règles fixes pour la détermination
a priori du degré de l'équation finale
6. Das Dicamma, ALS DrALEKTISCHE E1cEN-
THUMLICHKEIT, IN DEM INDO-GERMANISCHEN
SPRACHSTAMME NACHGEWIESEN ;
GRAEFE (lu le 20 octobre 1831).
von Fe.
Die von mir in verschiedener Richtung unternomme-
pen Sprachvergleichungen haben mich längst auf das,
zuerst nur im Griechischen érkannte, aber überall in
den mannigfalügsten Erscheinungen wiederkehrende, so
genannte Aeolische Digamma gefübrt, und es hat mir,
nach Manchem, was bereits Treffliches geleistet, noch
immer der Mühe vwerth geschienen, den Gegenstand
so genau zu verfolgen, als ich es bei der hierzu erfor-
derlichen, weitschichtigen Sprachkenntniss zu thun ver-
mochte. Namentlich schien mir die Untersuchung für
die Slawischen Dialekte ergiebig und nicht ohne beson-
deres Interesse für den Sprachforscher Russlands.
Als Resultat ergiebt sich, dass nicht etwa ein proso-
disches Bestreben, den Hiat zu vermeiden, oder Posi-
tionslängen für das Metrum zu gewinnen, — Zwecke,
woran die sich selbstständig auswachsende Sprache nicht
denkt , — demselben zum Grunde liegt, sondern eine,
einzelnen, dialektisch geschiedenen Slämmen angeborene
Eigenthümlichkeit des Organs, in gewissen Fällen Vo-
cale und Consonanten mit demselben auszusprechen. Da
aber kein herrschender Dialekt rein ist, am wenigsten
67
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
68
EEE
die allgemeiner gewordenen, so kann es kommen, dass
dieselben Wortstämme bald mit einem Digamma, bald
ohne dasselbe, in einem und demselben Dialekt, wie
er jetzt in früherer oder späterer Gestaltung erscheint,
neben einander aufitreten. Auch folst keinesweges ; —
wie man anzunehmen geneigt ist, — dass die Wort-
stimme, die in dem dermaligen Sanskrit ein dem Di-
gamma gleich geachtetes Zeichen haben, dasselbe in al-
len verwandten Sprachen haben mussten, da seine Er-
scheinung überall eben nur rein dialektisch ist.
Mit dieser Untersuüchung hängt die Vergleichung_ der
Consonanten zusammen, die überall, gleich dem Di-
gamma, eingeschoben oder vorangestellt werden, und
mithin eine ähnliche. auf Dialekt- Verschiedenheit beru-
hende Natur beurkunden, wenn sich auch nicht immer
sagen lässt, dass sie aus dem Digamma entstanden seyen.
Endlich galt es anzugeben, auf welche Weise sowohl
das Digamma, als andere ihm verwandte Zeichen, sich
verschiedentlich verstärken.
Die Ausführung dieser Untersuchung in den fragli-
chen Sprachen leidet keinen Auszug für den vorliegen-
den Zweck. Schliesslich bemerken wir, dass uns die
kleine Schrift von L. C. Longard: Symbole ad do-
ctrinam de digammo Aeolica, Bonn, 1837. nicht entgan-
gen ist.
NOTES.
9, UEBER EIN AUF DER DORPATER STERNWARTE
BEFINDLICHES MIT EINEM VERTICALKREISE
VERSEHENES TRAGBARES DURCHGANGSINSTRU-
MENT AUS DER MECHANISCHEN WERKSTATTE
vox STRUVE
von Rersozr 1x Hamaurc;
{lu le 20 octobre 1837).
Im Jabre 1835 erhielt ich aus der mechanischen
Werkstätte der Herrn Gebrüder Repsold in Ham-
burg ein tragbares Durchgangsinstrument eigenthümlicher
Bauart, welches für die astronomischen Beobachtungen
der Russischen Gradmessung bestimmt ist. Die Idee
dieses Instruments war von mir den Künstlern mitge-
theilt, und wurde darauf von Herrn Adolf Repsold
durchgearbeitet. Nach dem von ihm entworfenen und
bis zu gegenseitiger Uebereinkunft besprochenen Plane
wurde das Instrument zur Ausführung gebracht.
Der Zweck des Instruments war ein gedoppelter. Es
sollte erstlich Durchgangsinstrument sein, und namentlich
zur Beobachtung. der Zenithdistanzen nahe beïm Scheitel
durchgehender Sterne durch Aufstellung im ersten Ver-
ticale dienen. Für diesen Zweck muss das Instrument
so gebaut sein, dass die Wasserwage in jeder Richtung
des Fernrohrs auf der Achse stehen bleibt, um in jedem
Augenblicke die wirkliche Neigung der Achse erkennen
zu lassen. Das Fernrohr wurde daher an das eine Ende
der horizontalen Achse versetzt und durch ein ans an-
dere Ende angebrachtes Gegengewicht aufgewogen. Bei
dieser Einrichtung liess sich die Micrometerbewegung um
die horizontale Achse in die Mitte derselben versetzen. Jede
Torsion der Achse so wie jede Durchbiegung der Lager-
stützen ist so vermieden, wenn die Achse frei auf den
Lagern liegt und nicht durch einen aufsitzenden Alhida-
denkreis mit den Lagerstützen in Verbindung steht.
Das Instrument sollte zyweitens zur Beobachtung aller
Zenithdistanzen von 0° bis 90° eingerichtet sein, um
vorzugsweise in der Nähe der Meridianebene angewandt
zu werden, und musste daher mit einem der Gesichts-
linie parallelen eingetheilten Verticalkreise und der Vor-
richtung zur Ablesung der Theilung versehen sein. Beï
beiden Zwecken war Bewegung und Ablesung im Azi-
mute zur Eivrichtung erforderlich.
In dem auf drei Schrauben rubenden eingetheïlten
Horizontalkreise dreht sich eine ringsum aufliegende
Scheibe durch eine Schraube ohne Ende, welche aber
auch ausgelôst werden kann um eine raschere Drehung
zu gestatten. Diese Scheibe führt die beiden Nonien
der Azimutaltheilung, die 5 Secunden angeben, und
trâägt die beiden Stützen, an welchen die Lager des
Obertheils angebracht sind. Dieser Obertheil besteht
nun aus der Horizontalachse mit dem Fernrohr an dem
einen Ende und dem Gegengewichte an dem andern,
beide ausserhalb der Stützen, und aus zweien Vertical-
kreisen von gleicher Masse, welche innerhalb der Stützen
symmetrisch auf der Achse sitzen. Der Druck dieses
Obertheïls auf den Lagern wird durch Frictionsrollen
vermindert, welche von der untern Scheibe aus durch
eingeschlossene (Spiralfedern angedrückt werden. Von
den beiden Lagern hat dasjenige, auf dem immer das
Fernrohrende der Achse ruht die erforderliche feine
verticale Verstellung und trägt ausserdem zwei Indices,
durch welche auf dem nähern Aufsuchekreise die Ze-
nithdistanzen eingestellt werden. Mit dem andern La-
ger ist der microscopische Ableseapparat für den Kreis,
der die Haupttheilung trägt, verbunden. Dieser Apparat
besteht aus einem aus Rôhren verbundenen quadratischen
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
70
Rahmen, in dessen Winkelpunkten die Microscope an-
gebracht sind. Er hat zwei Verstellungen, eine um die
Microscope nahezu concentrisch zu machen, welche ein
Mal angewandt nicht wieder gebraucht wird, und eine
zweite, wodurch ihm eine kleine drehende Bewegung
gegeben werden kann, um die gleiche Stellung der
- Microscope gegen die Scheitellinie vermittelst der Was-
serwagen zu gewinnen. Der Wasserwagen sind zwei an
die horizontalen Rühren des Rahmens angebracht. Die
obere kann auf stählernen Ringen umgestellt werden,
die untere ist fest; an beiden sind die nôthigen Ver-|
besserungsschrauben: Æs ist zu bemerken, dass die ho-
rizontale Hauptachse des Obertheils durch den Microsco-
penapparat gauz frei durchgeht, indem Jelzterer auf
einem mit der Achse concentrischen hohlen Cylinder
sitzt, der ans Lager angeschraubt ist Um den Limbus
in einer constanten Entfernung von den Microscopen zu
erhalten, wird die Achse durch eine Feder immer gegen
das eine Lager angezogen. Der Kreis, auf den die Mi-
croscope gerichtet sind, hat zwei Theïlungen, die eine
äussere feine von 4 zu 4 Minuten, welche unter den
Microscopen gesehen wird und eine innere stärkere,
an welcher durch einen Index, welcher von einer der
senkrechten Rüôhren des Microscopen-Apparats ausgeht,
die Ablesung bis auf 4 Minuten geschielit. Erstere
nenne ich die Haupttheilung, diese die Hülfstheïlung.
Der Azimutalkreis und beide Verticalkreise haben nahezu
14 Par. Zoll Durchmesser. Das Fernrohr hat 2 Zoll
Oeffnung und 24 Zoll Focallänge. Die Vergrüsserung
des gebrochnen Oculars ist eine 40fache, etwas zu schwach
an einem solchen Fernrobr, das eine 60 oder 80fache
-vertragen kann. Im Focus befinden sich 9 Verticalfiden,
die 8 Intervalle, jedes von 9 Zeïtsecunden, bilden.
Ausser den beiden nahen Horizontalfiden von 12 Bogen-
Secunden Entfernung im Lichten, zwischen welchen bei
Messung der Zenithdistanzen eingestellt wird, ist noch
&in drittes in 75 Bogensecunden Abstand vorhanden.
In der Mitte zwischen diesem und dem nächsten der
beïiden andern werden die Durchgänge der Gestirne
durch die Verticalfiden im ersten Verticale beobachtet.
Wenn die Versetzung des Fernrohrs ans Ende der
Achse für den Gebrauch im ersten Verticale den we-
sentlichen Vortheil gewährt, dass die Neïigungen der
Achse sicherer erkannt werden, s0 kann sie aber auch
eine Biegung erzeugen, wodurch der Winkel zwischen
der Gesichtslinie und der Umdrelungsachse sich bei
verschiedener Neigung gegen den Horizont um ein klei-
nes ändert. Auf die Messung der Zenithdistanzen durch
den Verticalkreis hat diese Biegung keinen Einfluss.
Aber auch beï der Anwendung als Durchgangsinstrument
wird diese Biegung durch den Gebrauch in entgegen-
gesetzten Lagen gänzlich eliminirt. Die Veränderung
der Lage des Instruments geschieht übrigens nicht durch
Umlegung der Achse in den Lagern, sondern durch
Drehung um 180 im Azimute.
Es ist mir bisher noch nicht die Musse geworden die
Leïstungen des Instruments bei der Aufstellung im er-
sten Verticale aus der Erfahrung zu beurtheiïlen. Da-
gegen habe ich kürzlich Untersuchungen an demselben
und Beobachtungen angestellt um zu erfahren, was es
als Verticalwinkelmesser leistet. Ich glaube, dass eine
Nachricht hierüber den Astronomen eine willkommene
sein wird, da so viel ich weiss von Repsoldschen In-
strumenten in dieser Hinsicht nur wenig bekannt ge-
worden ist. Dass die Repsoldschen Instrumente, was
die Genauigkeit der Ausfübrung in andern Rücksichten
betrifft, einen hohen Grad der Vollendung besitzen,
ist anerkannt; aber wenig Kteistheilungen sind von
diesen Künstlern ausgeführt worden oder in Anwen-
dung gebracht.
Der mittlere Radius der Haupttheilung des Vertical-
kreises ist 6 Zoll 8 Linien = 80 Linien Pariser Maass.
Der Limbus ist unmittelbar von 4 zu 4 getheilt, so
dass auf der Peripherie 5400 Theilstriche sind, jeder
von dem nächsten um 0.095 oder’nahezu 4; Linie ab-
stehend. Die Striche sind alle von gleicher Länge, da
wegen der Hülfstheilung keine Untersuchung nôthig ist,
und so fein, dass das unbewaffnete Auge sie kaum zu
Die zur Ablésung dienenden Micro-
scope vergrôssern sebr stark, nämlich linearisch fast 120
Mal.
Spinnefiden, die im Lichten 15 Bogensecunden von
emander abstehen. Die Striche der Theïlung werden
in die Mitte der Parallelfäden gefasst, eine Beobachtung,
die bei der starken Vergrüsserung der hüchsten Schärfe
erkennen vermag,
Die Micrometer derselben führen zwei parallele
fähig ist, wenn man die hellen Räume auf beiden Sei-
ten des Strichs vergleicht. Ein Umgang der Microme-
terschraube entspricht fast genau einer Bogenminute, und
die 60 Theïle der Scheïbe sind daher sehr nahezu Se-
cunden, deren Zehntel noch abgelesen werden.
fürmige Illuminatoren aus weiïssem Papiere von 24 Zoll
Kreis-
Durchmesser auf die Objectivfassung geklebt beférdern
bei Tag und bei Nacht die Erleuchtung hinreichend,
und beï einiger Uebung geschieht die Ablesung ebenso
rasch als sicher. . Die Sicherheït der Ablesung d. h. der
Emstellung des Micrometers auf den einzelnen Strich
hängt von der Schärfe des Strichs, von der Aufmerk-
sämkeit des Beobachters und von der Beleuchtung ab.
71 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 72
RE
Die Schärfe der Striche ist selbst unter der ausseror-
dentlichen Vergrôsserung dieser Microscope eine so aus-
gezeichnete, dass sie nichts zu wünschen übrig lässt.
Durch wiederholte Einstellung auf denselben Strich lässt
sich nun diese Sicherheit der Ablesung ermitteln. Eine
sehr sorgfältige Untersuchung, wo bei Tage an 151 ver-
schiedenen Strichen, jedes Mal nach einander 2 Ein-
stellungen gemacht waren, gab folgende Abweichungen
dieser Einstellungen unter einander:
22 Mal den Unterschied 0,0
11 DE z 0,1
DR 5 0,2
7 PERS ; 0,3
FERA R 0,4
fol ONE à 0,5
Sn æ 4 0,6
dE » 0,7
: NON . 0,8
GS a 0,9
JP MREEE $ 1,0
Hieraus ergiebt sich der wahrscheinliche Fehler einer
eimmaligen Einstellung — 0,177. Bei Nacht ist der
Ablesefehler etwas grôsser. Aus 48 Einstellungen finde
ich denselben = 0”,287. Diesen 0,177 und 0”,287 ent-
sprechen linearische Grôssen von 3455 und ,553 Linie.
Es folgt, dass für das Mittel aus 4 Microscopen der wabr-
scheïnliche Fehler der Ablesung nur 0”,088 und 0”,143
beträgt, in so fern er von der Schärfe des Sehens abhän-
gig ist Die eïgentliche Genauigkeit der Ablesung hängt
aber überdiess noch von der Zuverlässigkeit ab, mit wel-
cher die Schraube das Intervall von 4 Minuten zu thei-
len im Stande ist, wovon weiter unten.
Die Betrachtung der Theïlungsstriche an verschiedenen
Stellen des Limbus lässt bei der Kraft der Microscope
leicht erkennen dass die Breite der Striche nicht ganz
gleich ist. Die feinsten Striche smd zwischen 270° und
0° des Limbus, allmälig werden sie etwas stärker aber
sehr unbedeutend; nur erst von 180° bis 270° ist die
grôssere Breite leicht erkennbar. Die feinsten Striche
fand ich kaum -4 Secunden breit, oder kaum 0,00155
= 34; Linie, bei 180° war die Breite noch kleiner als
5 Secunden, stieg aber nun gegen 270° bis auf 6,6
oder 345 Linie. Die Schärfe der Striche blieb aber im-
mer dieselbe. Die Zunahme der Breite der Theilstriche
kann nur einer allmäligen zuletzt rascheren Abstumpfung
des Messers zugeschrieben werden, und es ist klar, dass
die Theiïlung mit 230° 0° angefangen und mit 269° 56/
geendet wurde. Jeder Zweifel hierüber fiel weg, wenn
map die ersten und die letzten Striche mit einander
verglich, indem die Breiten derselben sich ungefähr wie
5:5 verhielten (*).
Bei der Untersuchung einer von der Theïlmaschine
abgetragenen Theiïlung ist es wichtig zu wissen, mit
welchem Striche begonnen ist. Findet nämlich im Laufe
der Theiïlung eine allmälige Veränderung in der Lage
der einzelnen Theïle des Apparats, namentlich des Ein-
stellungsmicroscops und des Messers, oder des Limbus
der Theïlmaschine gegen den des zu theilenden Kreïises
statt, <o wird sie sich im Intervalle zwischen dem letz-
ten und dem zuerst gezogenen Striche aussprechen. In
diesem Falle wird das Gesetz der Continuität mit dem
letzten Striche aufhôren und in dem letzten Intervalle
ein Sprung sein. Auf diesen Sprung muss bei der Un-
tersuchung und Bestimmung der Theilungsfehler gehôrige
Rücksicht genommen werden.
Es seien für unsern Kreis —°J, 7 *J, K, J', J?, die
Intervalle, welche mit den Strichen 269° 48, 52, 56,
270° 0’, 4, anheben, so ergab die Messung derselben
an derselben Stelle der Micrometerschraube des ersten
Microscops durch gedoppelte Einstellung ;
mA | Æ — 240,15
"037,85 — 240, 00
JY — 257,65 —. 239, 70
J? = 237,05 — 240,29
Mittel J_ — 237,66
und hiermit :
— J + 2/56 mit dem Gewichte
Mittel À — 240,02;
4.4
4+4
Um mich zu überzeugen dass dieser Unterschied nicht
— 2,0.
ein zufälliger sei, maass ich nun an 12 um nabezu 30°
(*) Eine interessante Vergleichung gewährt hier der Meridian-
kreis von Reichenbach, den unsere Sternwarte besitzt. Auf allen
in der Münchner Anstalt von Reichenbach und nachher von
Ertel getheilten Instrumenten ist der Strich 340° 0° der erste,
der gezogen wird; nach einer Anordnung des Herrn von Rei-
chenbach, die sich auf die Gewohnheit bezog, dass man bei
Repctitionskreisen häufig mit der Einstellung des ersten Verniers
auf Null begann. Dieses Verfahren ist bis auf die neueste Zeit
unabänderlich befolgt worden, und spricht sich auch an unserm
Meridiankreise deutlich aus, indem untér dem Microscope be-
trachtet die Striche vor 340° entschieden etwas breiter sind als
die nach 3400, und der Unterschied gerade bei den benachbar-
ten Strichen 339° 57/ und 340° 0’ am auffallendsten ist, da
sich der Striche Breite hier wie 4:3 verhält. Uebrigens sind
die Striche unsers Meridiankreises linearisch wenigstens dreimal
so breit als die auf dem Repsoldschen Kreise, wie es für die
Ablesung mit Vernieren unter verhältnissmässig schwachen Loupen
erforderlich ist, und der Unterschied der Breiten des ersten und
letzten Strichs ist Jinearisch an beiden Instramenten nicht sehr
verschieden, am Repsoldschen wohl etwas geringer, aber wegen
der Feinheit der Striche auffallender.
75
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
74
|
von einander abstehenden Stellen ein beliebiges Intervall,
== fes 2,45 mit dem wahrscheinlichen nus 0”,064;
jedesmal wieder aus gedoppelten Einstellungen, wie|__ ; + = Linie mit dem wahrsch. Fehler —— Linie.
folgt: 39670
x ? Abweichungen So + ge dieser Unterschied von K und J ist, so ist er
bei Eu der Theilung J — nn o # x. + doch auf keinen Fall einer bloss zufälligen Abweichung
eo. » Me & LA ? “ . «
5 330 « » = 237,9 — 0,0% oder Unregelmässigkeit der beïden ihn einschliessenden
» » » MT DUR Ter Striche zuzuschreiben. Die bisherigen Untersuchungen
22160 k 7 = 237,7 = 0,% geben uns nämlich die Mittel an die Hand, die zufalli-
” un " L = Lg cd . Le gen Fehler der einzelnen Striche der Wabrscheinlichkeiït
150 À 7 = 2378 + 15 pach zu bestimmen. Es ist von mir das Intervall J an
5 180 , » = 237,85 — es 12 und 56 symmetrisch auf der Peripherie vertheilten
_ 1 c . *
», C4 : «hrs #7 a h 0, 04 Stellen » jedes Mal durch gedoppelte Einstellungen mit
SR Be = NOT dem Micrometer gemessen. Setzen wir den von der
5 Beobachtungen vorher und nachher gaben:
KE = 124015;
und hieraus:
K = J + 2,19 mt dem Gewichte - —— = 5,5.
Ich setzte diese Vergleichuugen noch weiter fort, indem
ich J nach und nach an 56 um 10° verschiedenen Stellen
maass und damit wiederholte Messungen von X verband.
Des Raumersparnisses wegen stelle ich hier nur die Re-
sultate aller Messungen her:
1) In der Nühe von 20°:
—253,66 (4 Beob ); K—240/,02(4 Beob.); K—J+ 2/56;
Gewicht 2,0;
2) An 12 Stellen der Peripherie:
J—257.94 (12 Beob.) ; K=—240/,13 (5 Beob.); K—J+-21,19;
Gewicht 5,5;
3) An 8 Slellen von 270° éis 540°:
J=257,55 (SBeob.); K—240/,02 (4 Beob.); K— J+ 2,69;
Gewicht 2,7;
4) An G Stellen von 350° bis 4u°:
J=257/.32(6 Beob.); K—240/,09(6 Beob.); K=—J-+ 2/77;
Gewicht 3,0
5) An 7 Stellen von 50° bis 110°:
J= 257,71(1Beob.); K—240/,05 (4Beob.); K—J+ 21534;
° Gewicht 253
6) An 15 Siellen von 120° éës 2600:
J=257.74 (15 Beob.); K— 240',11 (4 Beob.) ; K—J-+-2’,87;
Gewicht 3,2;
Mittel
J= 237,67 (52 Beob.); K—240',07 (27 Beob.); K—J+-2/,45;
Gewicht 16,9.
Für das Endresultat K — J — 2/45 ist der wahr-
scheïnliche Fehler 0/064. Da der Winkelwerth von
J = 240" ist, so folgt 1 — 1,0098, so dass für kleine
Grôssen von ein Paar Secunden 1 — 1” angenommen
werden kann. Wir haben dempach:
Unregelmässigkeit der Striche herrührenden wahrschein-
lichen Fehler eines Intervalls = f, den einer einmali-
gen Einstellung des Microscops = g, so ist bei gedop-
pelter Einstellung:
der wahrscheinliche Fehler eines beobachteten Intervalls
KE
Die Vergleichung der einzelnen 48 gefundenen J mit
den 5 gleichzeitigen Mitteln, die gesondert verglichen
werden müssen, weil zu verschiedenen Zeiten an ver-
schiedenen Stellen der Schraube gemessen wurde, geben
die Summe der 48 Quadrate der Abweiïchungen — 4,8076
und daher: ,
V'(P + &) = 06745. és — 0,225.
Aber aus den gedoppelten Einstellungen liess sich g er-
kennen und ist oben — 0,177 gefunden worden, wu-
raus sich :
f = VÜ:,2257 — 0177) = 0,139
ergiebt, und der wahrscheinliche zufällige Fehler eines
eizelnen Strichs:
RD ue — 00985 — 1 Linie:
3 26250
So klein dieses À ist, so ist es doch ehr zu gross als
zu klein gefunden, mdem eine vielleicht nicht véllig
stattfindende Constanz der messenden Micrometerschrau-
be, während der zusammengehôürenden Messungen J
vorausgesetzt wird. Bewunderungswürdig erscheint aber
diese Sicherheit der Theïlung, und setzt eine in dieser
Hinsicht ganz ausgezeichnete Vollendung der Theilma-
schine und eine hôchst sorgfältige Einstellung des Mi-
croscops bei der Abtragung der Theïlung voraus. Wenn
nun aber der wahrscheinliche zufällige Fehler eines In-
tervalls nur 0,139 ist, so kann eine Abweichung von
2,5 als 17,6 Mal so gross als jener, auf keine Weise
mebr zufälligen Hohel zugeschrieben werden, mdem
75
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
76
EEE |
die Wabrscheinlichkeit, dass sich unter 5400 Fehlern
einer findet, der den mittleren mehr als 17 Mal über-
steigt nur = oder der 94ste Theïl eines Quadril-
1074
liontheils ist (*),
Ich schritt hierauf zu einer Untersuchung der eigent-
lichen Fehler der Theilung, die nicht als zufällige Ab-
weichungen einzelner Striche angesehn werden kônnen,
und befolgte dabei zuerst die Methode, welche Bessel
für den Carryschen Kreis mit ausgezeichnetem Erfolge
angewandt hatte. Zu dem Ende nahm ich das Microscop
IV von seiner Stelle und liess eine Vorrichtung für das-
selbe anfertigen, die an den Microscopenträger so ange-
bracht wurde, dass diess Microscop IV in jeder beliebi-
gen Entfernung zwischen den Microscopen I und II auf
die Theïlung gehôrig gerichtet und festgestellt werden
konnte. Der Anfangspunkt der ganzen Untersuchung
musste bei 270° des Limbus sein. Richtet man das Mi-
croscop I auf diesen Strich, so giebt der Index, an dem
die grôsseren Abtheïlungen bis auf 4 Minuten abgelesen
werden, genau 515° an. In nachfolsender Untersuchung
sind die Ablesungen immer auf diese Angabe des Index
bezogen, so dass also, wenn diese — x ist, der Punct
zx — 45° sich unter dem ersten Microscope befindet.
Da die Microscope I, IL, III, genau um Quadranten von
einander abstehn: so lässt sich durch Vergleichungen der
Bogen von 5159 bis 155° und von 135° bis 515° unter
den Microscopen I und IIT die Correction der Ablesung
für æ—135° finden, indem der Anfangsshich, bei dem
der Index auf 3152 steht, als richtig vorausgesetzt wird.
Durch die Microscope I und II erhielt ich die Correc-
tionen der Ablesungen für x — 45°, 135° und 225°.
Das aussenommene Microscop wurde darauf in eine Ent-
fernung von genau 45° vom ersten angebracht, und
durch diese beïden die Correctionen der Ablesungen an
den Octantenstrichen 02, 450 u. s. w his 270° ermittelt.
Die so gefundenen Gorrectionen. wurden gesen einander
ausgeglichen, da sich für die Quadrantenpuncte gedop-
pelte, und für den um 180° vom Aufans abstehenden
ein dreifacher Werth ergab. Die schône Uebereinstim-
() Am Reichenbachschen Meridiankreise hat auf meinen
Wunsch Herr Astronom Preuss das zwischen 5392 57 und 3409
0’ liegende Intervall Æ mit dem zwischen 340° 0° und 340° 3'
liegenden / verglichen und aus 20 Messungen mit einem der
Pistorschen Microscope, welche zar Untersuchung der Theilungs-
fehler dieser Instrumente gedient batten, Æ = J — 0,26 ge-
funden, mit dem wahrscheinlichen Fehler 0”,05. Dieser Unter-
schied ist so germge, dass wir ihn den zufälligen Fehlern der
Striche zuschreiben kônnen, und 50 ist bei unserm Meridiankreise
kein bemerkbarer Sprung am Schluss der Theilung vorhanden.
mung dieser verschiedenen Werthe verbürgte die Sicher-
heit der Resultate. Ich bemerke hierbei, dass jeder Bogen
durch den Hauptstrich x, durch den vorhergehenden
x—4 und den nachfolgenden x + 4’ untersucht wurde,
und zwar jedesmal durch 4 unabhängige Ablesungsreihen,
in denen die Folgen der Bogen geändert wurden. Hier-
bei ist zu erwähnen, dass wenn eine Ablesung den
Strich 515° — 4 traf, sie erst nach der gehôrigen Ver-
besserung von 245 in Anwendung gebracht wurde,
um für die Correction der Theilung von 315° 0 aus
gebraucht zu werden. Nachdem die Correctionen der
8 Cardinalpuncte so gefunden waren, stellie ich das
veränderliche Microscop 15° vom ersten ab und ging so,
von 315° beginnend, erst durch die Punkte 553°, 551°,
9° u. s. w. und nachher von 0° aus durch die Puncte
18°, 56°, 54° u. s. w. Auch hier wurden die Beobach-
tungen vervielfältigt durch emmalige Ablesungen bei x,
æ — 4, x + 4 und x + 8 Diese Vergleichungen
gaben die relativen Correctionen der um 18° absteéhen-
den Puncte jedes Quadranten, und unter Anwendung
der bekannten Correctionen für die Quadranten, die ab-
soluten Correctionen in 2 Folgen, durch welche endlich
die Correctionen von 40 um 9° von eïnander abstehen-
den Bogen als Resultat erhalten wurden. Die nachfol-
gende Tafel stellt die so für die Puncte x gewonnenén
Azx dar, welche so zu verstehen sind, dass wenn an ei-
nem Microscop x abgelesen wird, die verbesserte Able-
sung © + A ist.
(A EE OO CO LE 1
Die durch den Gebrauch zweier Microscope gefunde-
nen Correctionen {x schliessen die Theïlungsfebler und
Wären keine
Theïlungsfehler vorhanden, so müssten sich die obigen
Zahlen, wenn wir æ — 315 — u setzen, durch die
Formel:
den Einfluss der Excentricität in sich.
dx = p +. p cos u + g sinu
darstellen lassen. Nehmen wir aber zugleich an, dass
der im letzten Intervalle A erkannte Sprung von 2”,45
77
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
78
0
allmälig eingetreten sei, und führen wir dafür eine dem
Bogen proportionirte Correction ein, so müssen die 4x
sich in die Formel:
Ax = p + Ts . 2°,449 + p° cos u + q' sin u
fügen. Die Behandlung obiger 40 Werthe von 4x un-
ter Voraussetzung eines gleichen Gewichts derselben
giebt:
42 150 0.2 4494 2,217.cosu ire
= 2,750", .2 449 + 4”,642sin(x + 75032’);
560°
und gieht eine Excentricität von 4,642 an, um welche
der Mittelpunct der Umdrehung von dem der Theiïlung
nach einer Richtung abliegt, für welche x — 25359 52’
ist, oder nach dem Puncte 2089 32’ des Limbus.
Vergleichen wir nun die einzelnen Werthe von 4x
mit dieser Formel (1) so sind die übrigbleïbenden Ab-
weichungen der 4x von der Formel, die wir mit dx
bezeichnen wollen, als die nach Abziehung des Einflus-
ses der Excentricität und nach Ausgleichung der Incon-
tinuität am Schlusse, übrigbleïbenden eiïgentlichen Theiï-
lungsfehler anzusehen , welche folgende Tafel darstellt.
135°|+ 0”,15
14% |— 0,23
155 |+ 1,58
162 1,06
171 1,34
180 |+ 0,67
189 1,03
198 |— 0,74
207 0, 54
216 |— 1,16
+
+
+
+
Kein dx reicht hier bis an 1”,6. Sehen wir diese Feh-
ler als keinem Gesetze folgend an, so würde aus der
Æ (dx°) — 17,66 der wabrscheinliche Theïlungsfehler
in einer Gegend — 0468 — yxy5 Linie folgen. Dass
diese dx aber nicht ganz gesetzlos sind, ersieht man bald,
Wwenn man sie durch eine Function der doppelten Bo-
gen darstellt und dafür den Ausdruck :
+ 0°,410.co52u + 0,547. sin 2u—0",558 . sin (2x + 519048”)
erhält, die übrigbleïbenden Abweiïchungen von der For-
mel sich so weit reduciren, dass die Summe der Quadrate
derselben 11,80 wird. Hiernach wäre der vollständige
Ausdruck der ursprünglich gefundenen Theïlungsfehler,
Wenn man das ueue Glied mit den vorigen vereinigt:
o
A2 — 2 7600 .2 449 + 4,642. sin (x + 15052/)
+-0,558sin(2x + 519048). (II)
Die durch diesen Ausdruck gefundene Correction einer
Ablesung x hat den wabrscheinlichen Fehler 0”,592, und
wir sind berechtigt nach Anwendung derselben eine
Ablesung im Mittel aus den 4 Microscopen für bis auf
0”,196 richtig zu halten.
Es ist aber auch zu bemerken dass die von uns auf
die oben beschrichene Weiïse gefundenen 4x nur dann
die reinen Fehler der Excentricität und der Theïlung
sind, wenn der vertikale Durchschnitt des Zapfens am
Ist dies nicht
der Fall, so sind sie mit dem Einfluss der Unregelmäs-
sigkeiten des Zapfens behaftet. Nun ist es zwar durch
Beobachtung der Wasserwage gewiss, dass die Zapfen
unseres Instrumentes, wie alles was Herr Repsold ab-
Kreisende ein vollkommener Kreis ist.
dreht, im hohen Grade vollkommen sind; aber dennoch
ist es môüglich dass in ibhnen Febler sind, die als von
derselben Ordnung wie die dx angesehn werden müs-
sen. Wenn aber die Zapfen auf rechtwinklichten Un-
terlagen sich drehen, wie es bei unserm Instrumente
der Fall ist, so lässt sich leicht beweïsen dass der Ein-
fluss der Unregelmässigkeiten der Zapfen für den mitt-
leren Theïlungsfehler von 4 um die Quadranten ablie-
gende Puncte sich gänzlich wieder aufhebt, und dass
wir also die gefundenen 4x mit vülliger Sicherheit zur
Bestimmung der fürs Mittel der Ablesungen an 4 Micro-
scopen übrig bleïbenden Correctionen anwenden kônnen.
Bekanntlich wird der Einfluss der Excentricität beï
der Bestimmung der Theïlungsfehler gänzlich eliminirt,
wenn man durch die Anwendung von 2 um 180° von
einander entfernten Microscopenpaaren die mittleren Theil-
lungsfehler der um 180° abliegenden Puncte untersucht.
Ich hielt es für geeignet nach dieser Methode eine neue
von der frühern ganz usabhängige Untersuchung der
Theïlungsfehler zu unternehmen, deren Ergebniss ich
jetzt darstellen werde. Die 4 Microscope in ihrer ur-
sprünglichen Stellung gaben zuerst die Correctionen der
beiden Quadrantenpuncte. Dann blieben die beiden Mi-
croscope I und III an ihrer Stelle; II und IV wurden
aber abgenommen und in die Entfernungen von 45°
von Ï und III augebracht. Auch jetzt wurden mehrere,
aber bloss zunächst nachfolgende Striche untersucht, um
den Sprung bei 314° 56 ganz zu vermeiden. Nenne
ich ôzx die mittlere Correction für de Ablesung an
2, um 180° abstehenden Microscopen, die auf x und
1809 + x gestellt sind, wobeï à 3152 — 5 1350 — 0 voraus-
gesetzt wird, so erhielt ich zuerst, bei Entfernupg der
79
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
80
oo,
Microscope um 90°, aus den einzelnen Ablesefolgen beï|— £ . 1,44; — 2. 1',44 hinzuzufügen, um die wahren
den verschiedenen nahegelegenen Strichen:
5 45° = — 1,02
— 1,77
— 0, 90
= AT (4}
— 1, 36
Mittel — 1, 26
Darauf, indem die Microscope II und IV um 46° von
I und 11 abstanden, für die Octanten :
£
LE (B)
JE
ge
Mittel Æ 0,02 1,29
Jetzt berichtigte ich die beweglichen Microscope IL und
IV von neuem mit vorzüglicher Sorgfalt für die senk-
rechte Stellung der optischen Achse zum Limbus und
erhielt noch einmal für die Octanten folgende Grôssen:
ù 0° ÿ 45° 90°
Ce
HE 07,29 — — 0,95
— 0,54|— 12 05
+ 0,19 — SRE
— 0 21— 22169
+ 0,58|— 71406 (c)
— 0,42] — EI
0, 56 — 1,56
toi "4:67
Mittel —
Somit wären für die
men erhalten, die
menstelle :
1,47
Cardinalpuncte folgende Correctio-
ich mit ihrer Ausgleichung zusam-
Durch Aufstellung der Microscope II und IV in Ent-
fernungen von 18° von 1 und III werden nun zuerst
für den von 3159 bis 45° gehenden Quadranten die re-
lativen Verbesserungen für 2330, 5510 u. s. w., die ich
mit dx bezeichne, so ermittelt, als wenn für die End-
puncte des Quadranten keine Verbesserungen Statt fin-
den. Da aber à 459 — 5 51459 — -_ 1,44, so sind zu
diesen ô'x für diesen Quadranten noch die Reductionen
Correctionen 5x zu geben. ÆEbenso wurde mit den
3 übrigen Quadranten verfahren. Die erhaltenen Grôs-
sen sind folgende:
Quadrant von 5159 bis 459
Mittel dx
Reduction
Mittel Ô!x
Reduction
x
0,45
rt
— 1,60
I Il
von O0 bis 90°
x — 36° | æ — 54°
Quadrant
œ— 1182
Mittel 01 x
Reduction
à x
0,77
0, 29
1,06
Il I
Il
|
Quadrant von 90° bis 180°
æ' — 108°
Mittel d' x
Reduction
0,83
Wenn wir nun aus den /x, welche die erste Unter-
suchung gab, durch Vereinigung der um 180° abstehen-
den Grüssen zu arithmetischen Mitteln übergehen, zu
denen die aus 4 3159 — 0 und 4 15ë° — 67,04
folgende Constante + 3°,02 hinzuzufügen ist, so erhal-
ten wir eine erste Reihe der mittleren Correctionen für
Ablesungen an 2 entgegengesetzten Microscopen oder
der ôx. Aus dieser cben dargestellten Untersuchung be-
kommen wir die zweite Reïhe derselben. Ich stelle
beïde hier nebén einander, so wie die zur Beurtheïlung
ihrer Zuverlässigkeit dienenden Unterschiede.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
82
LE
Vereinigen wir endlich nun noch die um 90° von
einander abstehenden dx so ergeben sich uns, nach
Abzug der Constanten — 0°,10, diejenigen Correctionen
5, welche für das Mittel aus den Ablesungen an 4 Mi-
croscopen aus unserer Untersuchung unmittelbar hervor-
gehn wie folgt:
Unterschiede
der beiden
Bestimmungen
Ôx nach der
zweiten Unter-
suchung.
ÿæ nach der
ersten Unter-
suchung.
CA D = CA CIE I C1 QD C1 O7 ED kD mt © mé On 12 M ©
Lee DAME |
Z
$
Dh it mt hi mé hi mi mi mi bi ii mOOOO0O©S ©
SD IQ CO Ne ON E9 D CA I EP I QE = ©
LHIHIHIHI+T THE I HA
LSCSOCL200LCLS0C0S0CcCcS0c0S
SRRASANNRT AN DNSRFÉS
134°56'| 31456
Die Ucbereinstimmung der beiden Reïhen ist eine
gewiss sebr befriedigende, vorzüglich in den Ortanten.
Die Summe der Quadrate aller Unterschiede ist 1,9153,
wWoraus sich unter Annahme eines gleichen Gewichts | Der analytische Ausdruck dieser Gorrectionen findet sich,
beider Reïhen der wahrscheinliche Fehler der Bestim-
mungen jeder Reïhe 0”,151 ergäbe. Da aber auf jeden
Fall der zweiten Reïhe der Vorzug gebührl, mdem sie
auf mehr Theïlstrichen und Ablesunsen beruht, auch
mit grôsserer Sorgfalt angestellt ist, so vereinige ich
beide Reïhen zu einem Endresultate unter Annahme
eines doppelten Gewichts für die zweite Reïhe und er-
balte nun folgende Endwerthe der dx, deren wabr-
scheïnlicher Fehler 0,076 betragen.
Endwerthe der mitileren Correctionen 5x für zwei um
1809 abstchende Puncte.
wenn wir nun mit u den Abstand eines x von dem
Anfangspuncte seines Quadranten bezeichnen, oder
respective von 315°, 459, 135°, 2250, wie folgt:
2 + 0",128 — 5 .0",6124-0",207.sin(4u+ 700517) (II)
Die Uebereinstimmung dieser Formel mit den beobach-
teten E ist so genau, dass die Unterschiede sich so dar-
stellen:
+ 007; +-0"A2 <+:0"02, -L 007% 005,
001-011, —10%05, — 0",202 Lo
woraus sich der wahrscheinliche Fehler jedes beobach-
teten & gleich 0”,111 crgiebt. Die Werthe der Formel
giebt folgende Tafel, welche als die an die Ablesungen
im Mittel aus 4 Microscopen anzubringenden Correctio-
nen anzusehen sind, wobei zur Constanten + 0,068
hinzugefüot ist, um für die respectiven Anfangspuncte
der Quadranten 0 zu erhalten:
83
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
84
Tafel der an das Mittel der Ablesungen von 4 Mücroscopen
—
—
æ antubringenden Verbesserungen ©,
(nach derFormel IL.)
Wahr-
Correction. |[scheinlicher
Féhler.
Ablesung.
225°
23%
245
252
261
270
279
288
297
306
0,034
0, 034
0, 034
0, 035
0, 035
0, 036
0, 036
0, 037
0, 038
0,016
Der Ort des Zeniths liegt auf unserm [Instrumente
sehr nahe bei 180° und ist 1799 48. Hiermit ergeben
sich nun die, an die, durch unser Instrument aus Beob-
achtungen in beiden Lagen gezogenen Zenithdistanzen
= 2 anzubringenden, von den Theïlungsfehlern herrüh-
renden Verbesserungen — ?, die ich hier folgen lasse:
Wabrscheinli-
cher Fehler.
à
wa
[-2
C1 12
CES]
0’
0
0
0
0
44 48
44 52
45 8
45 12
0
0
0
0
0
à
LH
COmbOA
Das Resultat dieser Untersuchung ist also ohngefähr
folgendes:
Der Verticalkreis unseres Instruments von
15} Zoll Durchmesser ist so genau getheilt,
dass dre grôssten Correctionen, welche an
die bei Ablesungen der 4 Microscope in
beiïden Lagen gewonnenen Zenithdistanzen
anzubringen sind, nur —0”,51 betragen. Die
Feinheit und Regelmässigkeit der Theïlung
ist aber eine so aussezeichnete, dass diese
zwischen 0 und = 0”,51 liegenden, anzubrin-
genden Verbesserungen mit einerSicherheit
erkannt sind, die über deren Anwendbar-
keit gar keinen Zweïifel übrig lässt Der
wichtigste Fehler ist der Sprung zwischen
dem letzten und ersten Striche, der hier 2,45
beträgt: Wäre er nicht berücksichtigt, so
würde sein Einfluss zwar durch den Ge-
brauch von 4 Microscopen auf 0,61, und
bei den Zenithdistanzen auf 0”,305 reducirt
werden. Erkannt, wird dieser Sprung vôllig
unschädlich.
Ber den Instrumenten deutscher Künstler werden die
Theilungen von den mit hoher Vollendung gearbeiteten
Theïlmaschinen abgetragen. Die bisher an mebreren
Instrumentén aus München und an diesem aus Ham-
burg angestellten Untersuchungen haben die Genauigkeit
dieser Abtragungen erkennen lassen. Für alle tragbaren
Instrumente dieser Künstler, die so eingerichtet sind,
dass die Winkelmessung von verschiedenen Puncten aus
beginnen kann, ist jede Prüfung der Theïlung über-
flüssig. Soll aber ein Instrument, das seiner Bestimmung
und seinem Bau nach dieser Emrichtung enthbebren muss,
soll namentlich ein grüsseres Meridianinstrument genaue
Declinationen gewähren: so muss der Astronom die Theï-
lung am zusammengesetzten und aufgestellten Instru-
mente untersuchen. Die Ergebnisse dieser Untersuchung
werden aber nur dann vüllige Anwendbarkeit haben,
wenun das Gesetz der Continuität nirgends unterbrochen
ist, oder wenn der Astronom den Punct oder die Puncte
kennt, wo Sprünge eingetreten sind. Er muss also er-
stens wissen, wo der Künstler zu theïlen angefangen
hat. Es ist aber nicht môglich dass alle Striche in ei-
nem regelmässig fortschreitenden Zuge copirt werden;
es werden Pausen gemacht. Bei diesen Pausen kônnen
durch Temperaturveränderungen Sprünge entstehn: Die
Aufsuchung dieser Sprünge ist beï der grossen Zahl der
Intervalle für den Astronomen unmôglich. ÆEs muss
daher zweitens jeder Strich, bei welchem der regelmäs-
sige Fortgang der T heilung unterbrochen wurde, ange-
geben werden. Ja es scheint am besten, wenn bei der
Abtragung nur nach bestimmten Intervallen, z. B. nach
Octanten, pausirt werde, und der Künstler hat für den
Astronomen eine vollständige Geschichte der Theilung
des Instruments zu geben, in welcher die Zeit des An-
fangs, jedes Absatzes und Wiederanfangs und andere
Umstände, deren Kenntniss von Wichtigkeit sein kannÿ
verzeichnet sind.
Endlich bliebe, um alles, was die Ablesungen der
Theïlung an unserm Instrumente betrifft, geprüft zu ha-
85
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
86
CH |
ben, noch übrig zu untersuchen mit welcher Sicherheit
die Micrometerschrauben das Intervall von 4 Minuten
zwischen den benachbarten Strichen einzutheilen im
Stande sind. Ich gestehe, dass es mir zweïfelhaft ist,
dass bei einem Instrumente von so kleinem Radius, wie
das unsrige, die Schraube eine Regelmässigkeit hat,
welche derjenigen Genauigkeit entspricht, mit der die
Theilungsfehler erkannt sind und die einzelnen Einstel-
lungen ausgeführt werden kônnen. Hier haben grôssere
Instrumente einen entschiedenen Vorzug vor den klei-
nern, wenn dieselbe Genauigkeit der Schrauben voraus-
gesetzt wird. Constante Fehler werden aber aus diesen
Unvollkommenheiten der Schrauben nicht hervorgehen,
wenn bei Meridianinstrumenten der Ort des Zeniths
oder des Pols von Zeit zu Zeit innerhalb des Intervalls
zweier Theïlstriche durch Verstellung der Wasserwagen
verändert wird. Bei dem Gebrauche unseres Instru-
ments eliminiren sie sich durch die Aenderungen der
Zenithdistanzen in der Nähe des Meridians und in die-
ser Hinsicht ist es vortheïlhaft, die Beobachtungen so
weit vom Meridian abzubringen, dass diese Aenderungen
sich bis auf einige Minuten d. h. bis zum Betrage eines
Intervalls belaufen. Es versteht sich von selbst, dass der
mittlere Werth der von der Micrometerschraube ange-
gebnen Theïle, die etwas von Bogensecunden abwei-
chen, für alle Schrauben auf ähnliche Weise ermittelt
werden müsse, wie es für das Microscop I geschehn
ist, für welches wir oben:
237/,67 — 240” oder t —
gefunden haben, und dass bei jeder Einstellung die
-letzte Bewegung eine positive sein muss, um den Ein-
fluss des todten Ganges zu vermeiden.
1",0098
Der Erfolg der mit emem Instrumente angestellten
astronomischen Beobachtungen lässt aber erst über die
Vollkommenheit desselben ein endliches Urtheil fillen.
Durch andere Arbeiten vielfach in Anspruch genommen,
kann ich jetzt nur eine geringe Zahl von Beobachtungen
vorlegen, die zur Bestimmung der Polhühe von Dorpat
aus den Zenithdistanzen des Polarsterns und einiger
Fundamentalsterne an wenig Tagen gemacht sind,
Beobachtungen, zu denen ich vorzüglich durch einen
Besuch veranlasst wurde, mit dem Sr. Excellenz der
Admiral von Greig, Präsident der Commission zur Be-
gründung der Sternwarte in Pulkowa, die Dorpater
Sternwarte im August Monat dieses Jahres erfreute, in-
dem der Herr Admiral das ausgezeichnete Instrument
durch eigene Beobachtungen kennen zu lernen wünschte.
Die nachfoldenden einzelnen Polhôhen sind aus je
4 Einstellungen nach jedem Sterne abgeleitet worden
von denen zwei beï Kreis links, zwei bei Kreis rechts
gemacht sind, welche zusammen einen Satz bilden. Ich
stelle sie hier der Zeitfolge nach zusammen und bemerke
nur, dass bei denselben die kleinen oben gefundenen Cor-
rectionen der Theïlung schon angebracht sind und dass
ich die Declinationen der Polarsterne unmittelbar aus
der Berliner Ephemeride nahm, an die Declinationen
der Fundamentalsterne aber die kleinen Veränderungen
anbrachte, welche die Dorpater Beobachtungen nach
Obs. Dorp. Vol. VI fordern, nämlich:
für Capella + 0”,18; « Orionis + 0°,57; Sirius + 0”,26;
Procyon + 1,12; Arcturus +0”,09; ; Aquilae +0,87.
Polhühen am Repsoldschen Kreïse.
Stern. Polhôhe., | Beobachter.
1.118356 29 Juli Polaris 144 15 |58°22/47,7| Struve
RÉ Ti 2 au =
.11837 11 Aug.Polaris 144 25° 47,7 "=
— _— — 47,3 —
A AROMETEL TE CyAC RES
— _ — 46,9
13 Aug.Polaris 154 50° 48,6 AdmiralGreïg
_ 48,2
16 Aug. Capellaunt d. Pole 50,2 Struts
$ Urs. min. 47,0 —_
49 1] —
Aile, 41,0 —
17 Aug.| Polaris 184 10° 49, 1| Otto Struve
Sirius 45,1; Struve
Polaris 74 35’ 46,9! Otto Struve
— —— a6rslre le
18 Aug. Arcturus 45,6) — _
— ARE de
Capella unt. d. Pole 417,7] Struve
el 49,1 _
a Orionis 44,7 —
Sirius 44,6 —_
= 5) ES
Procyon 45, 8 —
Ehe wir aus diesen Angaben ein Endresultat ziehen,
wollen wir noch ein Paar Bemerkungen vorangehen
lassen.
1) Die Uebereinstimmung der gedoppelten, in einem
Satze vorkommenden, gleichartigen Beobachtungen
lässt uns, nachdem sie auf den Meridian reducirt
sind, die Sicherheit der einzelnen Einstellung beur-
theilen. UmŸein Beispiel zu geben stelle ich hier
die 8 von dem Herrn Admiralen gemachten Ein-
stellungen . die oben zu 2 Resultaten vereinigt sind
zusammen :
87
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
88
Merid'anort des Polarsterns in der untern Culmination :
Kreis links 219° 56° 53”,7
2)
Kreis rechts 146° 36° 21/4
53,5 20,7
55, 5 21,7
53,0 19,7
Mittel 212° 67 53,92 Mittel 146° 36’ 20/ 1,87
Ort des Zeniths — 1792 46’ 57,40
Meridianzenithdistanz — 53° 10’ 16//,52
Aus allen 96 bei den obigen Polhühen gemachten
Einstellungen paarweise verglicheu ergiebt sich:
der wabrscheinliche Fehler einer emmaligen
Einstellung 0,66.
In diesem Fehler ist der Einfluss des Zielens auf
den Stern, der Ablesung fürs Mittel der 4 Micro-
scope, der Unvollkommenheiten der Schraube des
Micrometers und des Mittels der Ablesung beider
Wasserwagen enthalten, woraus sich ergiebt, dass
die einzelnen Elemente mit merkwürdiger Genauig-
keit erkannt werden müssen, da diese Sicherheit
selbst an einem grossen Meridianinstrumente genü-
gen würde.
Bei jeder emzelnen Beobachtung sind von mir bei-
de Wasserwagen des Microscopenträgers abgelesen
worden. Die obere ist auf stählernen Rmgen um-
zustellen. Ich brauche sie aber ohne Verstellung.
Snd O und U die nach jeder Wasserwage anzu-
bringenden Correctionen der Ablesung, so wird das
Mittel 2 à
Constante sein, wenn keine relative Verstellung
Statt findet. Ich gebe hier die O0 — U bei der
allerersten gedoppelten Beobachtungsreihe :
L/4
gebraucht und O0 — U muss eïne
Differenz vom Mittel
0O=U+2,2 | + 0/2
+ 26 NON
+ 20 | 0,0
+ 1,8 — 02
+ 22 + 0,2
+ 20 0,0
+ 1,4 1076
T0 pt
Mittel 0 = U + 2,01
= der wahr-
scheinliche Fehler nur 0/’.11 wäre. Auf jeden Fall
ist die Genauigkeit des Mittels beider Wasserwagen
eme vüllig ausreichende, ohnerachtet sie beï 1hrer
kleinen Dimension von 4 Zoll nicht zu den em-
pfndlichsten gehôren. Ich fand den Bogenwerth
emer Eintheiluns von einer Linie 47,0 und 2/,4.
Vom 11. bis zum 13. August war am Instrumente
m Bezug auf die Microscope und die Wasserwagen
nichts geändert worden; ebenso vom 17. bis 18,
Hiernach würde folsen, dass für
August nicht In einem solchen Falle müssen die
Oerter des Zeniths constant sein, auch bei verschie-
denen Sternen, wenn nämlich das Instrument in
der Verbinduns seiner wirkenden Theïle fest ist :
und wenn die Theïlung keine Fehler hat. Ich gebe
hier die zusammengehôrigen Oerter des Zeniths:
11 und 13 August.
Differenz vom Mittel
4
14 Aug Polans 70: 2699 46’ 37,6 + 0”,8
36,8 0,0
35,8 — 1,0
36,3 — 0,5
15. Aug. Polaris. . . .. 37,1 —+ 0,3
317,3 + 0,5
Mittel 269 46 36,82
17 und 18 August.
17. Aug. Sirius. . . ..... 269° 47/19”,5 + 1,0
POlArS NN ne 18,4% — 0,1
— 18,1 —:0,4
18. Aug. Arcturus . . .... 19,4 4 0,9
er 19, 1 0,6
18. Aug. Capella unter d. Pole 18,5 0,0
js = + 19,5 + 1,0
a Orionis. ..... 18,0 — 0,5
Sirius 1: suce ete 15,5 — 2,0
si 17,6 — 0,9
Procyon . : .. 18,9 + 0,4
Mittel 269 47 18,50
Nur bei dem so südlichen und seines Glanzes we-
gen s0 schwierigen Sirius findet einmal eme Ab-
weichung von 2”,0 vom Mittel Statt, sonst kommt
keine grüsser als 1”,0 vor. Es wäre interessant zu
beobachten wie der Ort des Zeniths in längeren
Perioden sich verhält.
Wenden wir uns nun wieder zu den obigen 24 Pol-
hôhen. Man sieht gleich, dass der in der Nähe des
Nordhorizonts beobachtete Stern Capella die grôssten
Polhühen giebt, dass die südlichen Sterne die kleinsten
gewäbren. Hiedurch ist eme kleme Biegung des Fern-
rohrs deutlich aussesprochen. Unter Annahme dass diese
dem Simne der Zenithdistanz proportionit ist, erhalten
wir folgende Gleichungen für die Polhôhe, geordnet
vom Nordhorizonte an, durch den Scheitel bis zum süd-
lichen, wenn & die Constante der Biegung ist:
p = 58° 22% 50,2 — 0,97 b | p — 58° 22 46,9 — 0,55 }
47,7 — 0,97 b 46,3 — 0,55 }
49,1 — 0,97 b 47,0 — 0,47
47,7 — 0,55 b 49,1 — 0,47 À
47,6 — 0,55 b 45,6 — 0,62 &
47,3 — 0,55 b 46,0 + 0,62 &
47,2 — 0,55 b 47,0 + 6,75 b
TES dba + dE
48,6 — 0, j
48,2 — 0,54 b 45,1 + 097 &
49,1 — 0,53 b 44,6 + 0,97 q
45,2 + 0,96 b
89
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
90
Woraus sich ergeben als Endwerthe:
g = 680 22 46,85; 6 — — 1,84;
wahrsch. Fehler 0”,12 ; 0”,18 ;
Die mit 4 — + 1,84 folsenden einzelnen Polhühen
sind nun folgende:
Diff.
vom
Mittel.
+ 1,5
— 1,0 |Mittel = 58° 22/47/,20
XA<X-2-2-
GO D AIO IN AR
Mittel — 58° 22/46”,60
sv sus
|
Fe
+
+
mn ei © ©
+
Mittel — 58° 22 47/15
— 0,2 lys: = rod'inr ali
Mittel = 58° 22’ 46/,90
,
— 0,5 [Mittel 58° 22/46 ,77
+0, 1
Allgemeines Mittel — 58° 22 46,85
Der wahrscheinliche Fehler einer einmaligen Polhôhe
aus einem Satze von 4 Einstellungen ist hiernach 0”,58.
Uebrigens kann das oben gefundene Resultat y = 58°
22 46,85 keinen Anspruch darauf machen als eine
neue absolute Bestimmung der Dorpater Sternwarte zu
gelten, da es mit dem Einflusse der Declinationen be-
pen etwas zu klein berechnet sind, weil das Thermo-
meter an einer Stelle aufgehängt war, wo die Tempe-
ratur wobl etwas zu hoch gefunden werden musste,
Wir werden uns daher nicht wundern, wenn unser Re-
sultat mit der aus vielfachen Bestimmungen in meiner
Gradmessung abgeleiteten Polhôhe nicht innerhalb der
wabrscheinlichen Fehler übereinstimmt. Diese ist für
die Mitte des Thurms 58° 22 47,30 und für den Ort
des Repsoldschen Kreises, der um 0”,26 nôrdlicher steht,
58° 22 47,56 um 0,71 grôsser, als der Repsoldsche
Kreis gegeben hat. Auf jeden Fall ist die Ueberein-
stimmung der mit diesem Instrumente gewonnenen
Resultate für sich betrachtet eine bewunderungswürdige.
— + —
10. EinicE WoRTE ÜBER DIE PFLANZE, WEL-
CHE DEN STERNANIS LIEFERT, MIT BESON-
DERER BEZIEHUNG AUF DEN ÜBER DIESELBE
VON DEN HERREN von S1E80LD uND DE VRIESE
ERHOBENEN LITTERARISCHEN STREIT; VON
J. F. BRANDT (lu le 27 octobre 1837).
Bekanntlich hat die Frage, ob die von Hrn. v.Siebold
Anfangs als I/icinm japonicum bezeichnete, später aber
von ïhm und Zuccarini mit dem Namen [/icium reli-
grosum belegte Pflanze in specifischer Beziehung mit
derjenigen identisch seï, von welcher wir den Sternanis
erhalten, zu einer von den beïden genannten Herren
einerseits, und dem Herrn Professor De Vriese in Am-
sterdam andererseits, mehrfach erôrterten wissenschaftli-
chen Streitfrage Veranlassung gegeben.
Da ich für den XII Band des von meinem unver-
gesslichem Lehrer und Freunde Hayne leider unvoll-
lendet gelassenen Werkes über Arzneigewächse unter
n. 29. eine Darstelluns und Beschreïbung einer Pflanze
als Tlicium anisatum gab, die nach meinen Ansichten
den Sternanis zu liefern scheint, so wurde auch ich m
diesen Streit verwickelt.
Zuerst forderte mich Hr. De Vriese auf, einige nä-
haftet ist. Für eine absolute Bestimmung hätte nament- | here Erklärungen über meine Ansichten zu geben und
lich der Biegungscoefficient direct, d. h. durch Messungen
zwischen entgesensesetzten Fernrôhren ermittelt werden
müssen, der hier vorzugsweise auf den mit einer gros-
sen Refraction behafteten Zenithdistanzen von Sirius und
Capella beruht. Sehr leicht môelich, dass die Refractio-
namentlich die Gründe mitzutheiïlen, die mich glauben
liessen, dass die von mir beschriebene und abgebildete
Pflanze die Stammutter des als Sternanis bekannten
Arzpeistoffes sei, und dass das von mir benutzte Exem-
plar aus China stamme.
mit allen Rücksichten, welche die wissenschaftliche Be-
deutung des Gegenstandes erheiïscht und stellte Herrn
De Vriese anheim yon meinen brieflichen Mittheilun-
gen einen beliebisen Gebrauch zu machen.
Dies geschah von ihm in einem gegen Hrn v. Siebold
und Zuccarini verfassten Aufsatze, der als Erwiderung
eine eigene kleine, sehr gelehrle Broschüre zur Folge
hatte. (Ph. Fr. v. Siebold's Erwiderung auf De
Vriese'’s Abhandlung, Omtrent den botanischen Oorsprong
van den Stern-Anijs des Handels, Leiden 1851. S.). In
dieser letztgenannten, vom nlhisueg mir gütigst zuge-
sandten Abhandlung wurde ich aufgefordert über meb-
rere, die von mir abgebildete und beschriebene Pflanze
angehende Eigenschaften meine Meinung ôffentlich ab-
zugeben. Ich leiste sehr gern dieser Aufforderung Ge-
nüge, halte mich aber môpglichst streng an die Beant-
wortung der sich speciell darauf bezichenden Puncte,
da mir anderweitige Beschäftigungen nicht erlauben in
weitläuftige Controversen emzugsehen.
1) Die von mir als Ilicium anisatum a. a. O. dargestellte
und beschriebene Pflanze ist ein treues Bild des in
dem ehemalisen Prescott’schen, nach dem vor
mehrern Monaten erfolgten Tode des Besitzers nach
England verkauften Herbarium befindlichen Exem-
plars. Weder in der Form der Blätter, noch in
der Stellung der Zweiïge (abgesehen davon, dass
2 der letziern, weil sie sich nicht dem Format füg-
ten, weggelassen wurden), noch auch in Bezug auf
Gestalt vod Insertion der Früchte und Blumen ist
die geringste absichtliche und wesentliche Verände-
rung wäahrend des Zeichnens vorsenommen worden,
wohl aber sind beim Stich einige der Früchtchen
em wenig, jedoch kaum merklich, zu lang angege-
ben und alle im Colorit zu braun gehalten, weil
ich weder Kupferstecher noch Colorist selbst con-
trolliren konnte.
Die Frage v. Siebold's: ,,Sind die Früchte, so wie
ich sie abbildete, an dem Prescott’schen Exemplar
vorhanden, oder wurden sie dem fruchtlosen Zweig hin-
zugefügt, sei es nach dem käuflichen chinesischen oder
nach dem Esenbeck absebildeten, an-
geblich japanischen Sternanis?“ mas ich daher positiv
verneinend beantworten. :
2) Die Capseln sind an dem von mir abgebildeten
Zweige geschlossen, weil sie unreiïf sind und kaum
oder noch nicht die halbe Grôsse des käuflichen
Sternanis haben. Aus diesem Grunde sind auch
wohl die Fruchtstiele kürzer als beïm Sternanis des
von Nees v.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
a that dies in einem an Le gerichieter Diniiion
Handels, So wie sich * ps wobl überhaupt die
Differenzen der Früchte des Prescott'schen Exem-
plars von denen des Siebold'schen japanischen und
dem reiïfen Sternanis des Handels recht wohl von
der gedachten Altersverschiedenheit ableiten lassen
Ob die Capseln des Presscottschen Exemplars
Arom enthalten, kann ich nicht sagen. Das Exem-
plar scheint in Salzwasser gelegen zu haben und ist
theïlweis so mit kleinen efflorescirten Salzkryställchen
bedeckt, dass an Ausmittelung eines aromatischen
Geschmackes nicht zu denken war. Uebrigens würde,
da es nur unreïfe Früchte hatte, eine solche Aus-
mittlung nicht entscheidend genug sein, wenn über-
haupt auf das Arom als specifisches Unterscheidungs-
merkmal etwas zu geben ist, worüber ich schon
früher meme Zweïfel aussesprochen habe.
So weit die Beantywortung der von Hrn. v. Siebold
aufgestellten Fragen und Einwürfe. Schliesslich glaube
ich nur noch an folgende Umstände erinnern zu müssen.
Bei der Bearbeïtung des Artikels I/Zicium anisatum für
die Hayne’schen Arzneigewächse, dem, wie gesagt, das
Prescott'sche Exemplar zum Grunde liegt, warf ich
mir die Frage auf: Ist dasselbe auch wirklich mit dem
Siebold'schen japanischen identisch, und entsprechen die
Blätter- und Stengelreste, wie ich sie unter dem Stern-
anis des Handels fand, den seimigen? In Bezug auf die
muthmasliche Differenz vom japanischen, wofür die mit
den Blumen gleichzeitig vorhandenen Früchte zu spre-
chen schienen, so glaubte ich sie durch Einfluss des
Clima und der Cultur erklären zu kônnen, eine Erkli-
rungsweise, die auch Herr y. Siebold zusiebt. Was
den zweiten Theïl der Frage anlangt, ob die Blätter-
und Stengelreste, wie sie im Sternanis des Handels vor-
kommen, mit denen am Prescott'schen Exemplar über-
einstimmten, so glaubte ich ïhn nach genauem, mehrma-
ligem Vergleichen mit ,, ja“ beantyorlen zu kônnen.
Dessen ohngeachtet brauchte ich die Vorsicht, von der
Nees'schen Figur einen kleinen Blüthenzweig (Fig. B.)
und eine Blume gesondert darzustellen, um nicht in die
von dem Prescott'schen Exemplar entlehnte Darstellung
etwas Fremdes hineinzutragen. Die simmtlichen, von
mir gegebenen Theïle der Blumenanalyse sind dagegen
nach Blumen des Prescott'schen Exemplares von mir
selbst gezeichnet, während ich den Frucht- und Saamen-
analysen den Sternanis des Handels zum Grunde legte.
93
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
94
0
ANALYSES.
1. PoLEns PALABONTOLOGIE ODER ABBILDUNG
uND BESCHREIBUNG DER VORZÜGLICHSTEN UND
PETREFACTEN
IN POLEN,
DER NOCH UNBESCHRIEBENEN
AUS DEN GEBIRGSFORMATIONEN
VOoLHYNIEN UND DEN KARPATHEN NEBST EI-
NIGEN ALLGEMEINEN BEITRAGEN ZUR PETRE-
FACTENKUNDE UND EINEM VERSUCHE ZUR VER-
VOLLSTANDIGUNG DER GESCHICHTE Des Eu-
ROPÂISCHEN ÂUEROCHSEN, VON GEORG GoTT-
Lirg PUSCH. Srurrcanp 1836. 4. (Ana-
lyse de M. Brandt, lue le 10 novembre 1837).
Das Studium der fossilen Ueberreste der Pflanzen
wie der Thiere hat bekanntlich in den neuern Zeiten
in verschiedenen Ländern einen so bedeutenden Auf-
schwung genommen, dass in keinem derselben, wo
die Naturwissenschaften mit grôsserer oder geringerer
Liebe gepflegt werden, es an mehr oder weniger tüch-
tigen Arbeiten in diesem neuern Zweïige des menschli-
chen Wissens fehlt. Mit vollem-Rechte erkannte man
ganz besonders das Erforschen einzelner Districte oder
Länder nach Faujas St-Font's, Cuvier's und Bron-
gniart's Vorgange als eine der erspriesslichsten Aufga-
ben, die nicht nur eine genauere Kenntniss der geo-
gnostischen Construction auf eine gründliche Weise
môglich macht, sondern auch über die geographische
Verbreïtung und äussere Formentwickelung der vorwelt-
lichen Organismen die reichlichsten Materialien liefert,
Den in diesem Sinne in einzelnen Ländern oder ein-
zelnen Gebirgsformationen unternommenen Untersuchun-
gen schliesst sich auch die vorliegende Arbeit an.
Sie soll nach der Angabe des Herrn Verfassers als
Ergänzung zu seinem grôssern Werke: ,, Geognostische
Beschreïibung von Polen und den übrigen Nordcarpa-
thenländern “ dienen.
Bei genauerer Betrachtung kann man diess Werk,
welches den Gegenstand des gegenwärtigen Berichtes
ausmacht, als in zwei Hauptabschnitte zerfallend sich
-denken: in den eigentlichen systematisch - béschreiben-
den und in mehrere kleine, als Excurse zu betrachtende
Abbandlungen.
In der Vorrede stellt der Verfasser den Standpunct
fest, den sein Werk in Bezug auf die Arbeiïten seiner
Vorgänger (Andrzejowski, Eichwald und Dubois)
eionimmt und fällt in Bezug auf die Leistungen dersel-
ben sebr treffende Urtheile, welche die Sachkenner
gewiss gern unterschreiben werden. :
Im Ganzen sind ihm aus den, von ihm untersuchten
Ländern 623 Petrefacten bekannt geworden, wovon er
185 näher erläutert und 74 als neu ansieht.
Zuerst beschäftist er sich mit den Pflanzenüberresten,
deren Zahl aber übéraus gering ist, da er nur vier Fu-
coideen, fünf Farren und ein unbestimmtes Pflanzenblatt
béschreibt und bildlich darstellt.
Sehr umfassend sind dagegen seine Mittheïlungen
über Ueberreste von Thieren, bei deren Betrachtung
er von den Pflanzenthieren beginnend zu den Ueber-
bleibseln fossiler Säugethiere anfsteist.
Von Corallen werden nur vier Formen beschrieben, und
aus der Classe der Echinodermen die Bruchstücke eines
problematischen Entrochiten näher erläutert:
Am reichhaltigsten und umfassendsten fielen dagegen
seine Untersuchungen über Mollusken aus, deren Be-
schreibung fast über drei Viertel der 218 eng gedruckte
Quartseiten einnehmenden Arbeit ausfüllt, Er beschreïbt
nicht nur eine Menge unbekannter Formen ; sondern
macht auch auf eine grosse Zahl von Abänderungen
bekannter Formen mit Umsicht und Genauigkeit auf-
merksam.
Die Mollusken beginnt er mit den Branchiopoden
und führt eine Menge Terebratuliten auf. In der An-
nahme ihrer generischen Vertheilung folgt er ganz der
trefflichen Arbeit des ausgezeichneten Geognosten und
Petrefactenkenners L. v. Buch und zieht, wie dieser,
die jüngern Dalmann'schen Gattungsnamen den äl-
tern, in etymologischer Hinsicht allerdings weniger guten
Sowerby'schen vor. Bedauern muss man, das Herr
Pusch, eben so wie Herr v. Buch, Pander’s schône
Arbeit über die Branchiopoden der Petersburger Ge-
gend (siehe Pander's Beiträge zur Geognosie des Rus-
sischen Reïches, St. Petersburg 1830. 4. mit Abbild.}
nicht benutzt hat; ein Umstand, den man ihm jedoch
nicht zur Last legen kann, da leider dieses Werk nicht
regelmässis verbreitet wurde. Aus andern Molluskenab-
theilungen werden die Kennzeïchen mehrerer Gattun-
gen critisch beleuchtet und verbessert. Dahin gehôren
namentlich die Gattungen Ostrea und Gryphaea, welche
nach ihm, Deshayes, Sowerby und Nilson theilweïs
zu vereinen wären, ferner die Gattungen Lima, Trizo-
nia, Isocandia, Amphidesma, Lithodomus, Natwa, Pho-
rus , Nerinea, Oniscia, Ranella, Pleurostoma , Fasciolaria,
Exogyra(Amphidonte Fisck.) und Pholadomya. Von den bei-
den letzteren Gattungen hat er sogar eine ausführliche Mo-
95 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 96
oO ÉÉÉAAAAAÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉAAAAAAÉAÉ}
nographie geliefert. Den Schluss seiner Untersuchungen
über die einkammrigen Mollusken bildet seine neue,
aus drei Arten bestehende Gattung Melongena nebst Ce-
rithium.
Von Nautilaceen beschreibt er 23 Arten und folgt in der
Annahme der Abtheilungen, wie bei den Terebratuliten,
L. v. Buch. Seinen Ammonitenbeschreibungen reiht er
Bémerkungen über die von Eichwald charakterisirten
Ammoniten von Popilani an, worin er zeigt, dass un-
ter fünf Arten davon, die Eichwald für neu hält, nur
eine eimzige früher unbekannte sein dürfte.
8. Eine Uebersicht der bisher bekannten Petrefacten
in den verschiedenen Gebirgsformationen von Polen, den
Nordcarpathen, Volhynien und Podolien, zu welchem
Abschnitte die auf Tafel XVI befindliche, graphische
Darstellung der Verbreitung der wichtigsten Schaalthiere
eine zweckmässige Erlänterung giebt.
Und endlich
4. Ucber zwei fossile Ochsenschädel nebst einem Ver-
such zur Vervollständigung der Geschichte des Europäi-
schen Auer-Oshsen.
Der letztere Excursus beginnt mit critischen, die grosse
Belesenheit und Sachkenntniss bekundenden, interessan-
ten Beiträgen zur Geschichte des Auer, worin er zeigt,
das Tur und Zubr identisch, nicht wie Cuvier will,
verschiedene Arten seien, und dass keiner in der histo-
rischen Zeit zwei verschiedene wilde Europäische Ochsen
gesehen habe. Den Schluss machen Bemerkungen über
Bos priscus, B. primigenius und B. Pallasi, welche auch
er als eigene Arten ansieht. Die dem Werke beigegebe-
nen lithographirten Tafeln stellen meist theils neue, theïls
bisher schlecht dargestellte Arten oder neue Varietäten
derselben dar, und sind sämmtlich nicht bloss in natur-
historischer, sondern auch in künstlerischer Hinsicht als
hôchst gelungen zu betrachten.
Fassen wir überhaupt die Leistungen, wie sie sich aus
dem vorliegenden Werke des Hn. Pusch herausstellen ,
zusammen, so muss dasselbe als eme mit grosser Sach-
kenniniss, Genauigkeit und Umsicht durchgefübrte Frucht
eines vieljährigen Fleisses angesehen werden, die nicht
nur für die zoologish-antediluvianische Kenntniss Polens
die wichtigste, gründlichste nnd vollständigste Arbeit
darstellt, sondern den ausgezeichneteslen paläontologr-
schen Werken sich anreïiht, mithin also die Aufmerk-
samkeiït der Akademie in einem hohen Grade verdient.
Aus der Gruppe der Belemniten fübrt er acht und
aus der der Nummuliten vier Arten an.
Aus der Classe der Crustaceen beobachtete er nur eine
zweiïfelhafte Asaphus-Art, wäbrend Pander bei Peters-
burg nicht weniger als 9 Arten vorweltlicher Krusten-
thiere (Trilobiten) auffand.
Seine Mittheilungen über Wirbelthierreste beschränken
sich auf Bemerkungen und bildliche Darstellungen von
Zähnen und Knochen von zweifelhaften Sauriern oder
Batrachiern , ferner auf Mittheïlungen über einen Zahn
eines Raubthiers (Gulo); über Zähne und Knochen von
Wiederkäuern und einen Wirbel eines zweifelhaften
Meerthieres.
Aus der Zahl der den einzelnen Gattungen beigefügten
Bemerkungen gewähren die Untersuchungen über die
Entwickelungsstufen und das fossile Vorkommen der
Ostraceen durch manuigfache Reflexionen über das Vor-
kommen von Thieren in verschiedenen Erdschichten über-
haupt ein vorzügliches Interesse. Auch macht er im All-
gemeinen auf die Wichtigkeit des Erscheinens einzelner
Arten und Gattungen in Bezug auf die Veränderungen
der Erdoberfläche und die Verbreïtung einzelner For-
men in verschiedenen Ländern, an vielen Stellen mit
Sachkenntniss aufmerksam, und beweist dadurch, wie
mannigfaltig die Richtungen sind, in denen er seinen ———e——
Gegenstand auffasste. Selbst die morphologische Bildung
der den fossilen Arten verwandten lebenden Formen ist
ïhm nicht fremd geblieben und wird von ïhm an meh-
rern Stellen zur Vergleichung benutzt.
VOYAGES SCIENTIFIQUES.
2. ExPéDiTion À Novara-ZEMLIA ET AT:
Als Excurse sind der Arbeit folgende besondere kleine ES ue
Abhandlungen einverleibt :
1. Ucber das relative Alter des Polnisch - Schlesischen
Moorkohlen - und Lettengebirges, die nach ïhm eme,
dem Englischen Wilderthon und Eisensand analoge,
mit den Schichten zwischen Jurakalk und Kreide zu
parallelisirende Formation bilden.
2. Ueber das relative Alter des Karpathischen Klippen-
Sandsteins.
PONIE.
M. l'Académicien Baer, arrivé à St.-Pétersbourg le
21 octobre, a lu à l'Académie, dans la séance du
3 novembre, un compte rendu sur son intéressant
voyage, pièce que nous nous proposons de mettre
sous les yeux de nos lecteurs. Mais pour ne point
laisser de lacune entre le premier rapport de M.
Baer, daté d'Arkhangel le 17 juin (voir Bull.
ps
scientif. T. IL. p. 515) et le tableau physique des
contrées visitées, tableau que notre savant Académi-
cien nous offre dans son dernier rapport, nous avons
jugé nécessaire de reproduire ici une lettre qu'il
17 sep-
publiée
contient
le récit historique de l'expédition, et servira par
conséquent d'introduction indispensable à ce qui va
suivre, tout en en facilitant l'intelligence.
nous a adressée d'Arkhangel sous la date du
tembre, bien que déjà cette lettre ait été
dans les deux gazettes de l'Académie. Elle
Archangelsk d. 17. September 1851.
Seit dem Abgange der Akademischen Expedition von
Archangelsk bis zu der jetzt erfolgten Rückkehr dersel-
ben nach demselben Hafen hat sich mir keine Gelegen-
heit dargeboten, der Akademie Bericht über den Fort-
gang derselben abzustatten. Ich werde auch jetzt, da
die Zeit für die Besorgung der mitgebrachten Gegen-
stinde, fër welche die Kisten erst gemacht und die
Verpackung und Registrirung besorgt werden muss, ja
die zum Theïil noch zu trocknen sind, ausserordentlich
kostbar ist, wenn die Sommerwege noch benutzt werden
sollen, nur die Schicksale der Expedition erzählen kônnen.
Im Anfange war uns der Wind sebr ungünstig, nach-
dem ein Paar Tage, während vwelcher er aus Süden
blies und vielen Schiffen die Ausfahrt aus Archangelsk
erlaubt hatte, mit dem Miethen der Lodja und dem
Befrachten derselben verloren waren. So mussten wir
schon am Abend des 19ten Juni, nachdem wir die
Mündung der Dwina erreicht hatten, vor der Brand-
wache liegen bleiben und drei Tage daselbst verweilen,
da ein starker Nordwest eingetreten war. Wir benutz-
ten die Zeit zu Excursionen nach den benachbarten
Ufern. Mit weniger als halbem Winde segelten wir
dann längs der Ostküste des Weissen Meeres hinauf,
mussten aber schon nach wenigen Stunden an den
Winterbergen (3umuia roprr) die Anker werfen, und
daselbst bis zum 30sten Juni verbleiben, weil der Wind
der Ausfahrt aus dem Weissen Meere entgegen war.
An den Winter-Bergen fanden wir eine für so hohe
Breiten reiche Vegetation. Dagegen war das Meer hier
ausserordentlich arm an Producten.
Endlich konnten wir nach der Südküste von Lappland
hinüber fahren, die wir in der Nacht vom 1sten bis zum
2ten Juli betraten und auf der wir sogleich während
der Nacht, obgleich auf Lappländische Weise von eini-
gem Schnee begrüsst, zu sammeln begannen. Da an
dieser, für botanische Zwecke noch nie besuchten Küste
sich noch mehrere Bürger der Lappländischen Flora,
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
98
offenbar Einwanderer vom Ural und der Gegend von
Mesen, fanden, welche in Wahlenbergs trefflicher
Flora laponica fehlen und da das Meer auch einige
zoologische Spenden gewäbrte, so konnten wir uns über
einige Tage Aufenthalt trôsten, während welcher der
Wind unveränderlich aus Nordosten wehte. Eine gün-
stige Aenderung desselben am 8ten Juli wurde sogleich
benutzt. Sehr bald aber kounten wir nur während der
Ebbe lavirend weiter kommen, und gelangten daber,
nachdem wir bei Sosnowez auf kurze Zeit gelandet
hatten, erst nach mebreren Tagen nach Tri Ostrowa;,
einem nicht bewohnten Ankerplatze an der Ostküste
des Russischen Lapplands, von welchem aus eine Ex-
cursion in das Land hinein nach Ponoi gemacht wurde.
Da wir nicht nur in Archangelsk weit über Erwar-
ten aufyehalten waren, sondern nun auch über drer
Wochen zugebracht hatten, ehe wir das Weiïsse Meer
verlassen konnten, so war fast die Zeit verstrichen,
von Kola bestimmt war. Ich
batte daher schon seit längerer Zeit den Entschluss ge-
fasst, damit nicht die Haupt-Aufsabe der Expedition
gefährdet werde, den ersten Südwind zu benutzen, um
nach Nowaja-Semlja hinüber zu fahren und nur,
wenn er eine entschiedene Richtung nach Westen an-
nehmen würde, es vorzuziehen, zuerst nach Kola zu
gehen.
Diesem Entschlusse gemäss lichteten wir, als in der
Nacht vom 1Âiten zum 1{2ten Juli ein frischer Südwest
sich erhob, die Anker, segelten von Tri Ostrowa
gerade nach Matotschkin-Schar und kamen nach
einer glücklichen Fahrt von 5 Tagen am 17ten Juli an
die Westmündung dieser Meerenge. Durch die anhal-
tenden Nordwinde, welche das Weisse Meer mit Eis ange-
füllt hatten, war das Meer an der Westküste von Nowaja-
Semlja ganz von Eis gereinigt, so dass wir, nachdem wir
im Weissen Meere noch kleine Reste von Eis gesehen
hatten, im Eis-Meere selbst gar keines getroffen haben.
Nachdem die Ausmündung der genannten Meerenge
in geognostischer, botanischer und zoologischer Hinsicht
untersucht worden war, wurde etwas tiefer in ihr ein
Ankerplatz für lingern Aufenthalt aufgesucht. Von hier
aus wurden nach allen Richtungen kleine Excursionen
unternommen und die Wallrossfänger, die wir hier vor-
fanden, so wie unsere eigenen, wurden mit Aufirägen
versehen. Der Thierfang war aber in diesem Jabre
ausserordentlich unergiebig. Die Herren Lehmann und
Rôder machten einen Besuch in die: Silber - Bucht,
wäbrend ich mit der Zergliederung einiger See-Säuge-
thiere beschäftigt var.
welche für den Besuch
Vor allen Dingen wünschten
7
99 BULLETIN S
CIENTIFIQUE. 100
OT
wir auf Büten in das Karische Meer zu fahren,
die Meerenge war zur Zeit unserer Ankunft noch grôss-
tentheils vom Eise bedeckt und
sehr wenig davon in Bewegung.
kehrungen zu einem Marsche auf dem Eise getroffen
und der Tag des Abgangs war bestimmt, als die Nach- |
richt eïnlief, dass in einem grossen Theiïle des Schars |
| sen hatte
das Eis nicht mehr zuverlässig set.
lig Einiges davon ab.
Um dicht noch Hinger in dieser Gegend aufsehalten
zu werden, Bécdilessen wir am letzten Juli so tief m
den Schar hinein zu fahren, als das Eis erlaubte, und
dann mit beiden Fahrzeugen nach hühern oder niedern
Breiten abzugehen. Als wir aber bis in die Mitte des
Schars Débongu waren, fanden wir das Eis, auf
welchem unsere Wallrossfinger eben zum Robbenfang
sich befmden, so gebrochen und zum Theïl so in Be-
wegung, dass Wir der Versuchung nicht widerstehen
konnten, durch dasselbe uns durchzuarbeiten. Dieser
Versuch gelang auch bei einiger Anstrengung und wir
hatten dann bei frischem Winde eine eïsfreie Fahrt bis
zum Karischen Meere, an welchem wir bald nach Mit-
ternacht ankamen. Derselbe Wind wurde am folsenden
Tage sehr heftig und machle die Rückfabhrt auf einem
Bote unmôglich. Da wir bei der Abfabrt von unserm
Ankerplatze die Absicht gehabt hatten, schon zur Nacht
zurückzukehren, und uns gar nicht für ein längeres
Bleiïben eingerichtet hatten, so mussten wir den ersten
Auoust am Karischen Meere in etwas unbehaolichem
Zustande, bei stürmischem Wetter, das abwechselnd
Regen brachte, und einer Temperatur von 44°, ohne
Obdach irgend einer Art und ohne audere Kost, als
welche de Matrosen mit uns theilten, zubringeu. Da
es unmüolich ist, zu Fuss längs des Schars PAPER
kehren, weil oft steile Felsen unmittelbar ohne einen
Fussbreit Strand am Wasser stehen, so hätte dieser
Zustand bei anhaltendem Sturme sehr ernsthaft werden
kôünnen. Indessen wurden wir am Abend von Pro-
myschlenniks aus Kem, welche mit Zelten, Rennthier-
fleisch und andern Victualien hinlänglich versehen wa-
ren, eingeladen, beï ihnen einznkehren. Das Karische
Meer, auf dem wir bei unserer Ankunft in der Ferne
Eis gesehen hatten, wurde während unserer Anwesen-
heit durch den Sturm aus Westen so weit eisfrei, als
das Auge von den umgebenden Bergen reichte, zeigte
aber wenig andere Spuren von thierischem Leben als
eine ausserordentliche Menge von Beroen (Beroe Cucumis),
welche in diesem eiskalten Wasser sich ganz wohl zu
fühlen schienen und eine Farbenpracht in ïhren Schwimm-
Anch ging allmäh-
allein !
setzte allmählig nur!
Schon wurden Vor-!
blättchen entwickelten. welche kein Pinsel und keine
! Feder zu erreichen vermag. Wir mussten schmerzlich
bedauern, auch für die UÜntersuchung dieser Thiere mit
| gar keinen Hülfsmitteln uns versehen zu haben, grosse
| Wallfischmesser ausgenommen, mit welchen wir bei
jeder Excursion uns zu umgürten pflegten.
Am folgenden Tage wurde, da der Sturm nachgelas-
die Rückfahrt versucht sowohl von uns; als
auch von den Promyschlenniks. Wir {anden indessen
{den Wind noch so heftig, dass wir im Anfange nur
{langsam und bald gar nicht mehr. vorwärts kommen
Kkonnten und genôthigt waren, auf einer Insel in der
Belugen-Bay zu landen. Hier trafen wir die nôrdliche
von den beiden Hütten. in denen Rosmysslow im Jabre
1767 überwintert hatte, und mussten einen Theïl der
ehrwürdigen Reste verwenden, um uns zu erwärmen,
zu trocknen und warme Speisen zuzubereiten. Am
Nachmittag setzte der Wind nach Osten um und schlug
alle Feuchtigkeit, welche der Westwind in die Meer-
enge gebracht hatte, in Strômen nieder. Da er aber
die Segel zu gebrauchen erlaubte, so setzten wir die
Reise fort und kamen schon in der Nacht, zwar auf
das Gründlichste durchnässt, während es auf den Ber-
gen schneite, aber doch übrigens wohlbebalten am An-
kerplatze an und mussten uns glücklich schätzen, mit
dieser kurzen Züchtigung, die nur einem von uns ené
Erkältung zuzog, die Vernachlässigung der Lehre gebüsst
zu haben, dass man in Nowaja-Semlja sich auf eine
Woche vorsehen müsse, wenn man auf einen Tag abreist.
Am vierten Auoust endlich verliessen wir den Anker-
plat gänzlich und gingen nach der Westmündung ab.
Da meine Absicht war, sowohl weïter nach Norden als
weiter nach Süden an der Westküste zu landen, so war
bestimmt, dass je nachdem wir an der Mündung nürd-
lichen oder südlichen Wind finden würden, der süd-
liche oder nürdliche Besuch zuerst gemacht werden
sollte. Wir trafen an der Mündung Nordwind und
fuhren daher nach Süden, landeten zuerst in der unge-
nannten Bay, in welcher Steinkohlen, die wir in Ar-
changelsk gesehen hatten, gefunden worden varen und
fubren dann in den Kostm-Schar ein, der nicht sowobl
eine eïnfache Meerenge ist, wie ihn die Karten darstel-
len, als eine Sammlung von Durchfahrten zwischen
zabhlreichen Inseln.
Wir ankerten in der Mündung der N echwatowa. Von
hier aus unternahmen wir, nachdem m den ersten Ta-
gen Excursionen in die Umgegend gemacht worden
waren, am Jten August eine Fahrt längs des Flusses
und den Seen dieses Namens tiefer in das Innere des
‘
101 BULLETIN SC
IENTIFIQUE. 102
Landes. Eine Hütte, welche ehemals für den Fang der
Golzy (Salmo alpinus Fabr.) errichtet war, diente uns |
zum vorübergehenden Aufenthaltsorte. Nach der Rück-!
kehr von dieser Fabrt erhob sich ein Sturm aus Nord-
osten, der mit wenig wechselnder Heftigkeit neun Tage
anbielt. Obgleich wir in einem sebr beschränkten Wasser-
becken lagen, das von den Meereswellen durch die enge
und gewundene Ausmündung des Flusses geschützt war,
so schlug doch das Wasser häufig über das Verdeck der
Lodja. Zu Zeiten war es vüllig unmüglich auf Büten
das benachbarte Ufer zu erreichen, und zu andern Zei-
ten, wo der Wind schwächer war, konnte dieser Ver-
such vwenisstens nicht gemacht werden, ohne von den
Wellen übergossen zu werden. Wir erduldeten daher
eine neuntägige Gefangenschaft, während welcher wir
pur einmal ans Land gingen, den Sturm aber so heftig
fanden, dass man Mühe hatte, aufrecht
erhalten und keine Beobachtung
machen konnte, Wir erlitten dadurch nicht nur einen
schmerzlichen Verlust von neun Tagen, sondern dieser
anhaltende Sturm verursachte unserer Expedition einen
noch grüsseren Schaden dadurch, dass er der Mann-
schaft der Lodja, welche auf Thierfang ausgeschickt war,
nicht zurückzukehren erlaubte. Ohne dieses Hinderniss
hätten wir mit diesem Winde in sebr kurzer Zeit die
Küste Lapplands erreichen kônnen. Dagegen kam auch
nach Beendigung des Sturmes in mebreren Tagen gar
keine Kunde von der abgesendeten Mannschaft und der
Führer des Schiffes fing schon an, sie als verunglückt
zu betrachten und Vorkehrungen zur Abreise zu treffen,
auf die wir um so mehr dringen mussten, als mit dem
Ende des Sturmes der Winter sich vollständig einstel-
len zu wollen schien. Es bildete sich nicht nur in
jeder Nacht Eis im Flusse, sondern das Land war auch
überall gleichmässig mit Schnee bedeckt, welcher die
geringe Vegetation in voller Blüte überrascht hatte.
Obgleich dieser Schnee durch die Wärme, welche der
Boden noch besass, allmäblig abnahm und fast gänzlich
wieder schwand, so war doch die Vegetation plôtzlich
uuterbrochen. ÆEndlich, nachdem schon die Hoffnung,
die Verlornen wieder zu sehen, fast aufgegeben war
und wir, nach Nowaja-Semljaer Sitte, ein Votiv-Kreuz
zum Andenken an die Akademische Expedition errich-
tet hatten, kehrten die Todtgeglaubten ohne andere
Beute als ein Paar Rennthierhäute zurück. Jetzt musste
noch ein allgemeines Bad genommen werden, obne
welches man keinen Ankerplatz in Nowaja-Semlja ver-
lässt. So lichteten wir denn erst am 28sten August die
Anker, liessen sie aber bald wieder im Schar fallen,
sich zu
irgend ‘eimer Art
um auf einer benachbarten Insel zu suchen, was hier
der Boden und der Strand darbôüten. Unterdessen war
auf dem Schooner für die Zwecke der Expedition an
einer Stelle gefischt worden, die Herr Ziwolka von
seiner frühern Reise als sebr ergiebig an niedern Thie-
ren kannte. Die Ausbeute war so reich, dass ich eine
mehrfache Wiederholung des Zuges wünschen musste.
Wäbrend das Netz hier wiederholt ausgeworfen wurde,
bildete sich ein so dichter Nebel, dass wir keins der
nächsten Ufer mehr sehen konnten und es unmôglich
wurde, durch diesen Archipel von Inseln zu segeln.
2— 53 Werst von dem
frühern Ankerplatze entfernt, einen Tag liegen bleiben.
Am folgenden kamen wir auch nur wenig im Schar
vorwärts und konnten nicht auslaufen, da der Wind
westlich geworden war. Den nächsten Tag mussten wir
aus demselben Grunde noch vor der nürdlichen Mün-
dung des Schar liegen bleiben. Glücklicher Weise
verschaffte er uns aber noch 2 Wallrosse und einige
niedere Seethiere.
Unterdessen war es schon sehr spät im Jahre gewor-
den. Ich wünschte lebhaft noch die Gegend von Kola
und die benachbarte Motowsker Bucht nicht nur zu
besuchen sondern längere Zeit in ihr verweilen zu kôn-
nen, auch noch die Gletscher, welche hôher im Norden
jenseit der Kreuz-Bay an der Westküste von Nowaja-
Semlja liegen, zu besuchen, oder wenn diese Fahrt
aufgesgeben werden müsste, tiefer im Süden bei Kol-
gujew zu landen, um die Vegetation dieser selten be-
suchten Insel mit der von Nowaja-Semlja zu vergleichen.
Es leuchtete ein, dass es auch unter den günstigsten
Umständen nicht müglich seyn würde, alle drei Wün-
sche zu befriedigen. Sie mussten nach ihrer Wichtig-
keit gegen einander abgewogen werden und in einem
mit Herrn Ziwolka gehaltenen Rathe wurde daher be-
schlossen, dass wenn der erste Wind, der uns die Aus-
fahrt aus dem Schar erlaubte, hoffen liesse, in wenigen
Tagen Kola zu erreichen, diese Aufoabe den andern
vorgezogen werden sollte und nur, wenn er eine bal-
dige Ankunft in Kola nicht erwarten liesse, eine der
andern Aufgaben zu wählen. Da nun in der folsenden
Nacht em Südwind sich erhob, so verliessen wir am
31sten August Nowaja-Semlja nach einem sechswôchent-
lichen Aufenthalte, in der Absicht, so lange nach We-
sten zu halten als môglich, und den Gurs nach Kola
nicht eher aufzugeben, als bis keine Wabrscheinlichkeït
mehr war, vor Embruch des Winters Kola verlassen
zu kôünnen.
Diese Fahrt war aber nicht sebr günstig,
Wir mussten also wieder, nur
da der
1035
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
104
a ——————
Wind bäufg umsprang, wir auch 24 Stunden hindurch
einen Sturm von der Seite zu bestehen hatten und erst
nach 8 Tagen das Ufer von Lappland ansichtig wurden.
Wir waren den Sieben Inseln (cews ocmpororz) ge-
genüber und also nur wenige hundert Werst von der
Motowsker Bucht entfernt. Allein der Wind ent-
schieden nordwestlich und also ganz der Fahrt nach
Kola entgegen war, so blieb uns nur die Wahl, ent-
da
weder bei den ,.Sieben Inseln‘‘ einzulaufen und emen
günstigeren Wind abzuwarten, oder unsern Gurs nach
dem Weïssen Meéere zu richten. Bei dem anhaltenden
Cbarakter, den die Winde in diesem Jahre gezeigt hat-
ten, und bei der vorgerückten Jahreszeit schien das
Abwarten eines Ostwindes kaum noch die Môglichkeit
zu gewähren, in der Gegend von Kola einige Untersu-
chungen anzustellen und noch zeitig genug nach Ar-
changelsk zu gelangen. Ich liess daher nach Osten
steuern und in Tri Ostrowa einlaufen, wo wir andert-
balb Tage verweilten, einen neuen Vorrath von Tangen
einnahmen, da die frühern in der feuchten Luft No-
waja-Semlja's sehr gelitten hatten, und wo wir nach
Seethieren niederer Classen suchten. So üde uns früher
die Tundren an dieser äussersten Spitze Lapplands
erschienen waren, so reizend erschienen uns jetzt die
grünen ‘Abhänge, da wir von diesem Anblicke in No-
waja-Semlja entwôhnt waren.
” Dass ich in dem Wege nach Tri Ostrowa die einzige
noch müpliche Wahl getroffen hatte, ergab sich bald
daraus, dess der Schooner, von welchem wir seit eini-
gen Tagen getrennt waren, auch die Fahrt nach Kola
aufgegeben hatte. Von Tri Ostrowa hatten wir eine
äusserst günstige Fahrt nach Archangelsk, so dass wir
3etzt in 2 Mal 24 Stunden einen Weg zurücklegten, auf
welchem wir bei der Hinfahrt 23 Tage zugebracht hat-
ten. Bei der Brandwache hatte der Schooner die Lodja
eingehoblt, so dass beide Schiffe zugleich am 11ten um
Mittag in Archangelsk mit vôllig gesunder Mannscheft
die Anker warfen.
Diess waren die äussern Schicksale der Expedition.
Vergleicht man sie mit ähnlichen, so muss man sie,
trotz mehrfacher Stôrungen, die im hôhern Norden nie
fehlen, im Allgemeinen und für die Hauptzwecke als
sebr glücklich betrachten. — Um für die Cefährlichkeit
der besuchten Küsten einen Massstah zu haben, braucht
man nicht an das Einfrieren der Holländer oder die
Strandung Wood’s zu erinnern. Man findet ihn, wenn
man das Register der Reiïsen durchgeht, welche bisher
von Officiren der Russischen Marine nach Nowaja-Semlja
gemacht sind. Vor der unsrigen sind zehn Expeditio-
nen nach diesem Lande von Marine-Officiren geführt
worden. Von diesen haben sechs bedeutende Beschä- .
digungen am Schiffe oder der Mannschaft erlitten, denn
1) Rosmysslow erreichte zwar seinen Zweck, musste
aber sein leckes Fabrzeug zurücklassen und sich glück-
lich schätzen, von einem Wallrossfänger aufgenommen
zu werden; 2) Lasarew musste frübzeitig umkebren,
weïl die gesammte Mannschaft schwer am Skorbute er-
krankt und nicht mehr fähig war, das Schiff zu reyieren ;
5) Lütke stiess auf der dritten Reise auf einen Riff
und entgmg zwar glücklicher Weise dem Untergange,
erlitt aber bedeutende Beschädigungen am Schiffe und
musste den beabsichtigten Reiseplan aufgeben; 4) Kro-
tow ping mit Schiff und Mannschaft vollständig zu
Grunde; 5) Pachtussow scheiterte am Schlusse der
ersten Reise bei Pustosersk, und 6) derselbe verlor auf
der zweiten Reise ein Schiff im Eise und wäre ohne
das Hinzufreten desselben Wallrossfängers, mit dem wir
die Reise gemacht haben, wahrschemlich mit der ganzen
Mannschaft verloren gewesen. Aber auch von den vier
andern Expeditionen vor uns, welche keinen wesent-
lichen Schaden am Schiffe oder der Mannschaft erlitten,
haben einige so vielfach mit widrisen Verhälinissen zu
kimpfen gehabt, dass sie nur wenig von den vorgesteck-
ten Zwecken erreichen konnten. Lütke musste auf der
ersten Reise fast vier Wochen lang täglich mit dem Eise
kimpfen und gelangte erst am Sten August zur Ansicht
des Ufers. Auf der vierten traf er nicht viel günstigere
Verhältnisse. Nur auf der zweiten Reise, der erfolg-
reichsten von allen, da die Westküste von Nowaja-
Semlja fast in ihrer ganzen Länge befahren und die
geographische Lage der Hauptpunkte bestimmt werden
konnte, und der ersten Hälfte der dritten Reise war
er begünstigt. Nächst ïhm hat Pospelow die ïhm
gewordene Aufgabe lüsen kônnen. — Wir sind also
nächst der Vorsehung, der Kenntniss und Vorsorge
des uns von Sr. Durchlaucht dem Seeminister beigege-
benen Marine-Officirs vielen Dank schuldig, dass unsere
Expedition, die eilfte in dieser Reïbe, nicht nur mit bei-
den Schiffen und vüllig gesunder Mannschaft beim
gekebrt ist, und ihren Zweck im Wesenilichen erreicht
hat. Wir müssen uns sebr glücklich schätzen, dass wir
6 Wochen in Nowaja-Semlja haben verweilen kônnen,
— und es war weniger schädlich für unsere Zwecke,
dass dieser Aufenthalt über unsere Wünsche verlängert
worden ist, als wenn er zu sehr verkürzt worden wäre.
Nur für die Bestimmung der Schnee-Gränze war es mir
schmerzlich, dass die unfreiwillige Verlängerung des
Aufenthaltes im Süden es nicht mehr erlaubte am Ende
105
des Augustes hôher in den Norden zu gehen, wie ich
wünschte. Für die Kenntniss der Vegetation und der
Geologie durfte ich hier weniger, für die Zoologie etwas
mebr hoffen. Hierüber kann ich mich jedoch erst bei
einer andern Gelegenheit ausführlicher erklären.
Auch die Witterung hat uns, wenigstens in Nowaja-
Semlja, sehr begünstigt. Obgleich wir in Matotschkin
Schar nie 24 Stunden hinter einander heïiteres Wetter
gehabt haben, so hatten wir doch nicht selten sebr
schône Tage und eben so schône Nächte. Regen und
Nebel waren nach dem Urtheile alter Wallrossfänger
mässiger als gewobnlich, das Wetter, das wir in Kostin-
Schar hatten, konnte man sogar im Allgemeinen trocken
nennen, — Der Sturm, den wir auf der See erlitten,
war nur für unser Küchengeschirr t6dlich und für die
Kajüten-Fenster des Schooners. Dagegen haben wir im
sichersten Hafen der Welt einen ächt-arktischen Sturm
erlebt — gleichsam zur blossen physikalischen Kenntniss-
nahme und um einige Achtung vor dem Norden mitzu-
nehmen. ÆEben so haben wir mit der Lodja fünf Mi-
nuten lang auf einer Untiefe gesessen — zur Erinnerung,
dass Strandungen hier môglich sind. — Wenn wir die
Kenntniss der arktischen Stürme mit dem Aufseben des
Besuches von Kola bezahlen mussten, wo ich hoffen
durfie, am meisten Ausbeute für diejenigen Untersu-
chungen zu gewinnen, die mir am nächsten liegen, so
müssen wir uns damit trôsten, dass der Besuch an der
Südküste von Lappland auch nicht vergeblich gewesen ist.
Vorübergehende Erkältungen abgerechnet sind wir alle
gesund gewesen, und wenn wir etwas an kürperlichem
Gewicht verloren haben sollten, so sind jetzt die gast-
freien Bewohner von Archangelsk bemüht, das Fehlende
reïchlich zu ersetken, so dass wir vollwichtig in Si. Pe-
tersburg einzutreffen hoffen dürfen.
Soll ich die wissenschaftlichen Früchte abschätzen À
welche unsere Expedition tragen wird, so sind freilich
nicht alle gesammelt, welche wir zu sammeln ywünsch-
ten. Ich habe versucht, die streng wissenschaftlichen
Interessen und die Interessen unserer Sammlungen, de-
ren Verfolgung oft ganz entgegengesetzte Verhältnisse
forderte, gegenseitig abzuwägen und so viel als môslich
zu vereinigen, und darf wohl sagen, dass in einiger Hin-
sicht meine Erwartung übertroffen ist, wenn auch einige
* Aufoaben unaufselôst, ja kaum berübrt sind, Ueber alle
Erwartung ist es wohl, dass wir in einem Lande, wel-
ches in jeder Hinsicht die grüsste Achnlichkeit mit Spitz-
- bergen hat, ungefähr 90 verschiedene Arten von phane-
rogamen Pflanzen und wenigstens halb so viele Krypto-
Samen gefunden haben, während man aus dem ôfter
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
106
besuchten Spitzhergen noch nicht 30 Pflanzen der ersten
Art kennt. Ich darf sogar hoffen, dass die Zahl der
Phanerogamen bis zu einem gewissen Grade erschôpft
ist, obgleich die Zahl der Kryptogamen gewiss noch nicht.
In Bezug auf Zoologie kann ich eine Aufgabe als gelôst
betrachten: Die Gegenstände des nordischen Thierfanges,
der eine nicht geringe Anzahl unserer Landsleute ernährt,
waren bisher nur nach den Volks-Namen bekannt und
konnten nicht wissenschaftlich benannt werden, weshalb
sie auch, zur Schmach unserer naturhistorischen Litteratur,
in keinem zoologischen Werke mit einiger Vollständigkeit
erwähnt werden, und selbst unsere russischen Handbü-
cher manche Robben-Art nur als Bewohner der Küsten
von Grônland und Spitzhergen auffübhren, ohne zu ahnen
dass sie zu Tausenden schon im Weissen Meere erlegt
werden, dass uns in jeder Beziehung so viel näher liegt.
Ich glaube ferner die Fauna Nowaja-Semlja's für die
hühern Thierclassen, theïls nach dem, was ich beobach-
tet, theïls nach dem, was ich durch Erkundigungen er-
fahren habe, mit einiger Vollständigkeit geben zu künnen.
Obgleich das Meer gewiss noch viele niedere Thier-For-
men enthäl!, die wir nicht zu Gesicht-bekommen haben,
so wird man doch es als ein nicht ungünsliges Resultat
betrachten künnen, dass wir von wirbellosen Thieren
auf und bei Nowaja-Semlja über 70 Arten gefunden
haben, wäbrend Scoresby von Spitzbergen nur 37 Arten
auffübrt, obgleich die Thiere Spitzhergens schon oft auf-
gesucht waren.
Ueberhaupt dürfie, wenn die gesammelten Materialien
bearbeïtet seyn werden, die Fauna und Flora von No-
waja- Semlja bekannter seyn, als die irgend einer andern
hochnordischen Gegend mit einziger Ausnahme von
West-Grônland, das aber theiïls viel begünstigter vom
Klima und also reïcher ist, theïls aber auch ausgezeich-
nete Naturforscher viele Jahre hindurch gesehen hat und
seit einem Jahrhundert von Europäern bewobnt, rei-
chere Hülfsmittel zum Sammeln bietet.
Das Felsgebäude Nowaja-Semlja's ist an den besuch-
ten Stellen von Herrn Lehmann genau erforscht wor-
den, und diese Untersuchung fübrt zu dem allgememen
Resultate, dass Thon- und Talkschiefer mit fortwährend
wechselndem Ansehen und den Gemengtheilen die übri-
gen dieser Formation zukommenden Glieder meist als
untergeordnete Lager zwischen sich hervortreten lässt.
Im Süden liegt um Kostin Schar Augit-Porphyr auf ver-
steinerungsvollem Orthoceratiten-Kalk, wie es Buch und
Hausmann in Norwegen beobachteten. Steinkohlen
wurden an mebreren Stellen gefunden. jedoch nur als
Geschiebe.
107
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
108
Herr Ziwolka hat die Hôühe der bedeutendsten
Berge um Matotschkin Schar gemessen, Witterungs-
Beobachtungen gesammelt und magnetische Beobachtun-
gen angestellt, Herr Rüder Zeichnungen von naturhisto-
rischen Gegenstäinden und Ansichten gemacht.
Indem ich hier nur einen vorläufigen Bericht über
die Schicksale der Reise beabsichtigte, behalte ich mir
vor, später in eimem besonderen Berichte ausführlicher
die Ergebnisse der Reise für die Wissenschaft und für
unsere Sammlungen zu skizziren, da Manches noch so
verpackt liegt, dass ich gar keme Zahl angeben kann.
Auch habe ich die gegründete Hoffnung, durch die
zuvorkommende Güte der hiesigen Beamten, imsbeson-
dere Sr. Excellenz des Herrn Militär-Gouverneurs Su-
lima, des Directors des Gymnasiums, Herrn Skrydlow,
und des Zoll-Directors Herrn Hackel naturbistorische
Nachrichten über das Archangelskische Gouvernement
einzuziehen.
EE
MÉLANGES.
1. MonuMENT ÉLEVÉ À LA MÉMOIRE DE
LéonxarD EuLzer.
Il y a quelques années que, dans le cimetière alle-
mand de Notre-Dame de Smolensk, à St-Pétersbourg,
en creusant la fosse qui devait recevoir une belle - fille
d'Euler, on découvrit, sous une couche assez épaisse
de terre revêtue d’une herbe touffue, la pierre tumu-
laire qui avait été posée sur la tombe de cet homme
célèbre. L'inscription allemande assez bien conservée est
concue en ces termes :
» Ici reposent les dépouilles mortelles d'un sage, d'un
juste, du célèbre Léonard Euler, né à Bäle le
4 avril 1707 et mort le 7 septembre 1783.“
Les petits-fils d'Euler, qui habitent St-Pétersbourg,
ayant reconnu la place indiquée pour celle où avait été
inhumé leur illustre aïeul, il n'existe plus conséquem-
ment aucun doute à cet égard.
Ce fut en 1327 que Léonard Euler, alors âgé de
20 ans et déjà couronné par l'Académie de Paris (‘),
vint occuper la place d'adjoint pour les sciences mathé-
matiques à l'Académie récemment fondée à St.-Péters-
bourg. C'est dans le sein de cette Académie qu'il dé-
RN. nl ti ymoir NE. Be Mr: 4. 14)
(#) Pour son mémoire intitulé : Meditationes super problemata
mautica de implanatione malorum.
ploya son rare génie, et qu'il jeta le fondement de sa
brillante et immortelle réputation. Après un séjour de
14 ans à St. - Pétersbourg , il fut nommé directeur de
la classe mathématique de l'Académie royale de Berlin ;
mais en 1766, il revint à St. - Pétersbourg où, le 7
(18) septembre 1785, la mort termina la féconde et
glorieuse carrière de ce grand homme. Léonard Euler
a donc accompli sa vocation en Russie, car associé 56
ans à l'Académie, il lui appartint exclusivement 51 ans,
continua d'enrichir les Mémoires de ce corps même du-
rant les 25 années de son absence (‘), et transplanta son
nom dans notre patrie; ainsi nous pouvons revendiquer
à juste titre, comme propriété nationale, la gloire de ce
grand homme et dire avec un noble orgueil que l'un
des plus illustres noms que nous offre l'histoire des
sciences appartient à la Russie et à notre Académie.
Dès que l'Académie sut qu'on avait découvert le lieu
précis où reposaient les cendres d'Euler, son pre-
mier soin fut de songer à l'érection d'un monument
digne du célèbre géomètre que la mort lui enleva, il
y a un demi-siècle, et capable de résister aux injures
du temps. Il aurait été facile, sans doute, de rassem-
bler par souscription, ne füt-ce que dans la Russie seule,
une somme très -considérable pour réaliser le projet en
question; mais comme d'une part l'exiguité de l'empla-
cement du cimetière ne permet guère d'y établir un
vaste mausolée, et que de l’autre, l'Académie crut de
sa dignité de ne partager avec personne le mérite de
l'érection de ce monument, elle résolut de l'entre-
prendre à ses propres frais.
Ce tombeau, dont le dessin fut préalablement soumis
à l'approbation de l'Académie, est un sarcophage en
granit rose de Finlande et poli. Le dé du sarcophage a
(#) Des 32 grands ouvrages dont Euler est l’auteur, 16 ont
été publiés sous les auspices de l’Académie de St. - Pétersbourg.
Le reste de ces ouvrages datent de l'époque où Euler était à
l'étranger et ont été publiés par des libraires-éditeurs de l'Alle-
magne et de la Suisse. On sait que les Zeçuns de calcul integral,
ouvrage éminemment distingué, sont restées six ans dans les
portefeuilles de l'auteur, faute d’un éditeur qui ait voulu s'en
charger, et que ce n'est qu'au retour d'Euler à St-Pétersbourg
que l’Académie s'empressa de fournir aux frais de la publication
de cet important ouvrage (Voir la préface de Karsten à l'ou-
yrage intitulé: Zhcoriæ molus corporum solidorum seu risidorum
etc.). Parmi les 634 dissertations d'Euler, 527, dont 208 post-
humes, sont insérées dans le Recueil de notre Académie. La
plus grande partie de ces travaux peuvent encore de nos jours
être considérés comme classiques, et il n’y en a pas un seul
qui ne renferme quelque vérité nouvelle ou ne se distingue par
quelque ivgénieuse considération du sujet qu'il traite.
109
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
110
RU
4 pieds dans sa plus grande dimension, 24 p. de large
et 24 p. de hauteur. Aux quatre angles sont des pilastres
qui, ainsi que le dé, reposent sur un socle de 7 p. de
long sur 5 p. de large et 13 de hauteur et formé d'une
plinthe, d’une cimaise et de deux listeaux. Le couvercle
du sarcophage est orné d'une corniche simplement pro-
filée, et le listeau supérieur, relevé en éventail aux ex-
trémités, sert d'appui au fronton dont la corniche est
surmontée. Sur l'une des grandes faces du dé on lit
cette inscription: Leonhardo Eulero Academia Petropoli-
tana, et sur la face opposée: Natus Bastleae die 4 (15)
Aprilis MDCCVII. Mortuus Petropoli die 7 (18) Septem-
bris MDCCXXXIII. Tout le monument est fait de trois
blocs de granit ajustés horizontalement, en sorte que
l'un forme le socle, le second le dé et le troisième le
couvercle ; la hauteur totale au - dessus du sol est d'une
toise environ.
Dans la séance du 13 octobre, le secrétaire perpétuel
annonça a l'Académie que le monument était entière-
ment achevé et mis en place. A cette occasion il pré-
senta, au nom des neveux d'Euler, une collection de
lettres autographes de Frédéric IT à Euler de 1741 à
1766, époque où celui-ci se trouvait au service du grand
Monarque qui l'honorait de toute sa confiance, plus en-
core quelques autres lettres écrites en 1776 et 1777.
Toutes ces lettres, au nombre de 57, offrent un ta-
bleau intéressant des rapports qui subsistaient entre le
grand Géomètre et le Philosophe couronné, et de l'im-
porlance de Ja sphère d'activité du premier, précisé-
ment durant l'époque où l'Académie de St.-Pétersbourg
était privée de sa présence. Ces précieux documénts
sant déposés dans les archives de l'Académie avec les
autres pièces relatives à la correspondance d’Euler.
—"S8s—
OUVRAGES OFFERTS.
AGO. TS
_ 150. Observations ostéologiques sur l'appareil costal
des Batraciens — — par Ch. Morren. Bruxelles 1856.
4 1831. Société d'horticulture de Liège, dixième ex-
position d'été. Liège 1859. 8. 152. Astronomische Be-
obachtungen auf der Kônigl Universitits-Sternwarte in
Kônigsberg, von F. W. Bessel. XVIII. Abthl. Kônigsb.
1856. fol. 153. Historiae patriae monumenta edita jussu
Regis Caroli Alberti. Chartarum T. I. Augustae Tauri-
norum 1856. fol. 134. Annales de la société entomolo-
gique de France, T, IV. premier trimestre 1857. Paris
1857. 8. 155. Annales des mines, Troisième série. T,
IV. livr, 1. et 6. Paris 1853. T. IV. livr. 5. Paris 1834.
Melon #4 Paris 1854 (TS IX, 1. 2. Paris
1856. T. X. livr. 4. 5. 6. Paris 1836. 8 1356. Fauna ja-
ponica auctore Ph. Fr. de Siebold. Ophidii fol. 157. D.
Ph. Fr. de Siebold Flora japonica, sectio prima. Fase. E.
Lugd. Bat. 1855. fol.
sectorum. ‘L. I. Monachii 1857. 8.
livr.
158. Dr. Joannis Gisil Systema in-
159. Enumeratio co-
leopterorum agri Monacensis scriptit Joannes Gistl. Mo-
nachii 1829. 8. 140. Ueber eine neue Familie, Sippe
und Gattung aus der Ordnung der Käfer, von Johan-
nes Gistl. München 1856. 8. 141. Beschreibung des Ske-
letes des dreistreifigen Nachtäffers, von Johannes Gistl.
Leipzig 1856.8. 142. Grundriss der Pflanzengeographie
— von F. J. F, Meyen. Berlin 1836. 8 145. Neues
System -der Pflanzenphysiologie, von F. J. F. Meyen.
L. Berlin 1856. 8. 144. Ueber die Epidermis der Ge-
wächse von J. Meyen. 8. 145. Ueber die Secretions-
organe der Pflanzen — von F. J. F. Meyen. Berlin
1837. 4. 146. Ueber die neuesten Fortschritte der Ana-
tomie und Physiologie der Gewächse, von F. J. F
Meyen. Haarlem 1836. 4. 147. Neue Wirbelthiere zu
der Fauna von Abyssinien gehôrig — von Dr. Eduard
Rüppell. Frankfurt a. Main 1855. 1ste — Ste Lieferung-
fol. 148. 3anuexn yaemaro KoMnmema mopcKkaro numra-
Ga Ero Muneparopckaro BExuecrpa 1828 — 1855. X.
8. 149. Omuems l'ocyjapcmBennsixE KPEANMHHXE Y-
cmauogaeniñ 3a 1835 roya. C. II. 1857. 4. 150. OGo-
sphuie BCbXB mMpeanryAAuiit NpOM3BeJeUHBXE LE Poc-
ci. 151. Kamaxors phakaro ,; CMAaPHHHATO I BOCIMO-
anaro opy#it Xpamamaroca BB Ero BexuuecTBA apce-
Haab 55 Îapcxous Cet. 4. I. C. II. 1855. 8. 152. Re-
cherches historiques et statistiques sur la population de
Genève — par Eduard Mallet. Paris 1837. S. 155. Bul-
letin de la société impériale des naturalistes de Moscou.
Année 1837. N. IV. Moscou 1857. 8. 154. 11 disserta-
tions de l'Université Grand - Ducale de Helsmgfors.
155. À treatise on the strength of timher east iron, mal-
leable iron, and other materials — — by Peter Barlow
London 1857. 8. 156. Recueil de voyages et de mé-
moires publié par la Société de géographie T. V. Paris
1856. 4. 157. Bulletin de la société de géographie 2e
série. T. VI. Paris 1836. 8. 158. Annals of the Lyceum
of natural history of New-York Vol. III. November
1836. N. S— 14. New-York 1836. 8. 159. The ame-
rican almanac and repository of useful knowledge for
the year 1857. Boston. 8. 160. Annual discourse de-
livered before the historical society of Pennsylvania —
on the origin of the indian population of America —
111
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
112
oo,
by B. H. Coates. Philadelphia 1884. 8. 161. Address of
Earl Stanhope — for the anniversary meeting. London
1857. &. (2 exempl.). 162. Discourse on the surviving
remnant of the indian race in the United states — by
Job. R. Tyson. Philadelphia 1836. 8. 163. Remarks on
the indian languages of north America; by John Picke-
ring. 1856. 8 164. À discourse delivered before the
historical Society of Pennsylvania — on the private life
and domestic habits of William Penn; by J. Francis
Fisher. Philadelphia 1856. 8. 165. À memoir on the
hystory of the celebrated treaty made by William Penn
— by Peter S. Du Ponceau and J. Francis Fisher.
Philadelphia 1836. 8. 166. Palamedes-Dissertatio philo-
logica scripsit Otto Jahn. Hamburgi 1856. 8. 167. Mé-
moiïre sur La Marne, trouvée dans le pays de Waes —
par le Comte de Kerkhove. Bruxelles 1836. 8. (2 exempl.).
168. Die Osterrechnung — von Dr. Georg Paucker.
Leipzig und Riga 1837. 4 167. Ueber die Ursachen
der grossen Sterblichkeit der Kinder des ersten Lebens-
jabrs — von J. R. Lichtenstädt. St. Petersburg 18317. 8.
170. Archaeologia Americana. Transactions and collections
of the american antiquarian Society Worcester, Massa-
chusetts. 1820 — 1836. IL. 8 171. Transactions of
the american philosophical society, held at Philadel-
phia. Vol. V. New seivs part Il. IIL. Philadelphia
4835 — 1837. 4. 172. Fezleké de Hadji-Khalfa. 8.
175. 10 dissertations de l'Université de Kiel. 174. Remarks
on the structure and affinilies of the order Ceratophyl-
laceae; — by Asa Gray. New-York 1837. 8. 175. Cata-
logue d'empreintes du cabinet des pierres gravées de
S. M. le Roi des Pays-Bas, — par J. E. de Jonge. la
Haye 1857. 8. 176. Der Ugrische Volksstamm oder
Untersuchungen über die Ländergebiete am Ural und
am Kaukasus — von Ferdinand Heinr. Müller. {ster Th.
dste Abth. Berlin 1837. 8. 177. Bestimmuno der Länge
des einfachen Secundenpendels für Berlin von F. W.
Bessel. Berlin 1837. 4 178. Etwas über die Natur-
Wunder in Nord-America — von Charles Cramer.
St. Petersburg 1837. 8 179. Vcropia re“yascrux»
noceresit 8% Kppimy — cocTr. Huronaews Mypsa-
regnuxemB. Oyecca 1837. 8. 190. Phux nponsneces-
HBIA upu norpebeniu Perropa 85 Vmnep. YHusep-
Ce. Baagumupa Baagumipa Ppannosnua Ipixa. Ki-
er 1831. 8. 181. Onucanie Huronaescraro /lyxor-
craro Kocrpumcxoï Euapxin Tperserracsaro my-
Æecraro Monacrsipa — Mocrsa 1836. 8. 182. Na-
tuurkundige Verhandelingen van de hollandsche Maat-
schappij der Wetenschappen te Haarlem. T. XIII.
— XXIIT. 8. 183. Abhandlungen der Kôniglichen
Akademie der Wissenschaften zu Berlin, aus dem.
Jabre 1855. Berlin 1837. 4. 183. Report of the fifty
meeting of the britsch association for the advancement
of science; held at Dublin 1855. London 1836. 8.
185. Brief outlines illustrative of the alterations in the
House of Commons in reference to the acoustic an
ventilating arrangements by D. B. Reid. Edinburgh 18517. 4.
186. The journal of the royal asiatic Society of Great
Britain and Ireland N. V —— VII. London 1836—1857. 8.
187.Philosophical Transactions of the royal Society of
London for the year 1836. Part I. London 1856. 4.
188. Astronomical observations made at the royal obser-
vatory at Greenwich in the months of October — Dec.
1835. — London 1836. fol. 189. Transactions of the
geological society of Pennsylvania. Vol. I. part. I. Phila-
delphia 1834. 8. 190. Observations météorologiques et
magnétiques faites dans l'étendue de l'empire de Russie,
rédigées et publiées par A.-T. Kupffer N. I. S1-Péters-
bourg 1857. 4 191. Polens Paläontologie — von Georg
Gotilieb Pusch. 1 u. 2 Lief. Stuttgart 1836 — 18357. 4.
192. Ueber die Trennung der reellen Wurzeln reeller
numerischer Gleichungen mit Einer Unbekannten. Von
E. H. Dirksen. Berlin 1837. 4. 193. Mémoire sur les
surfaces isothermes dans les corps solides homogènes en
équilibre de température; par G. Lamé. 4 194. Mé-
moire sur les lois de l'équilibre du fluide éthéré, par
G. Lamé. 4 195. Mémoires sur la propagation de la
chaleur dans les polyèdres et principalement dans le
prisme triangulaire régulier — par G. Lamé. 4. 2 cahiers.
196. Weoweiser für die Wanderer in der berühmten
Adelsberger und Kronprinz-Ferdinands-Grotte bei Adels-
berg in Krain, — von Franz Grafen von Hohenwart.
Wien 1830—-1832. III Hefte. Querfol. 197. Ensaio
sobre os principios geraes de strategia, e de grande
tactica — por Fortunato Jose Barreiros. Lisboa 1837. &.
498. Glossario de vocabulos portuguezes derivados das
linguas orientaes e africanas — por D. Francisco de S.
Luiz. Lisboa 1837. 4 199. Collecçao de noticias para a
historia e geografia das Nacçües ultramarinas — publi-
cada pela Academia real das Sciencias. T. V. Lisboa
4856. 4 200. Roteiro da viagem de Fernam de Ma-
galhäes. NAIL = TV.:€ 201. Six manuscrits chinois
offerts par MM. Lenz et Kbhlebnikoff. 202. Epheme-
rides meteorologicae Petropolitanae anno 1745 — 1779.
T. I IV. fol. Mss. 203. Observationes metrologicae
Petropoli, Charcovii, Moscovii — institutae a Dr. J. J.
Lerche T. I:— III. 4 Miss.
Emis le 26 novembre 1837.
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…
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUB LR EC "PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
D'EUS RENE "DE TER SE OUR G.
Tome IIl- HS 8. 9.
Ce journal paraît irrégulierement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment nn volume, Le prix de souscription d'un volume est
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Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in ertenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprinés, présentés à l’Académie
ar divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6 Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
‘état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10, Mélanges.
SOMMAIRE. NOTES. 11. Za montagne mugnélique Blagodat, HEexmensex. — VOYAGES SCIENTIFIQUES. 53. Zruisisme
rapport sur l'expédition pour déterminer La di/ference de niveau entre la mer Noire et la mer Caspiennc. SrRUvE. 4. ÆExpedition
à Novaïa-Zemlia et en Laponie. Tableau physique. BAER. Premier article. L
NOTES.
11. Der Macnergerc BLAGODAT 4M NôRDLI-
cHEN Uraz; vos G. v. HELMERSEN (lu
le 20 octobre 1857. k
Betrachtet man die Art, wie an dem Uralgebirge die
Lagerstätten der Metalle von der Natur vertheilt wur-
den, so muss es auffallen, dass der ëstliche Abhane viel
besser bedacht wurde als der westliche, Der letztere
bietet nämlich nur hin und wieder bauwürdige Eisen-
erze dar; die Kupfererze aber, die in zahlreichen Hütten
an demselben verschmolzen werden, gehüren nicht mehr
dem Westabhange selbst an, sondern liegen weit ent-
fernt von ihm in ältern Sandsteinen am Fusse des Ge-
birges. Es ist dagegen eine charakteristische Eigenschaft
des Gebirges, dass an dessen Ostabhange die meisten
und reichsten Metallausbrüche stattfanden. Hier sehen
wir bedeutende, von denen der Westseite geologisch
xerschiedene, Kupfergruben, reiche Gold- und Platinal-
luvionen und eine Reihe von unerschôpflichen Massen
des ergiebiosten Eisenerzes. Dieses tritt hier vorzugs-
weise als Magneteisen auf, das sich in verschiedener Ge-
stalt und unter schr verschiedenen Verhältnissen zeiot,
von denen wir hier die wichtigsten anführen wollen.
Beim Verwaschen der Goldseifen erhält man bekannt-
lich am Ende der Manipulation eine reichliche Menge
sehr femen Magneteisensandes, von welchem die damit
vermengten Goldkôrnchen endlich getrennt werden. Die-
ses Magneteisen muss also in den goldführenden Fels-
arten, aus deren Zerstürung der Sand (die Seifen) hervor-
ging, in kleinen Theïlchen eingesprengt sich befinden,
obgleich es fast unmüglich ist, dasselbe in jenen Felsarten
mit den Augen zu entdecken
Eine zweite Art des Vorkommens kann an verschie-
denen Felsarten des Ural beobachtet werden, die der
Formation des Diorit angehôren; der Magneteisenstein
durchzieht dieselben in unbedeutenden Adern und in
mancherlei unregelmässigen Gestalten oft m solcher Menge,
dass die Magnetnadel von solchen Felsmassen oft schon in
einiger Entfernung angezogen wird. Ein Beispiel hiervon
kann an dem Berge Kumba, wesilich von Petropaælow: koi
Sawvd beobachtet werden. Dieselbe Erscheinung bemerkt
man übrigens auch an eimigen Felsmassen, in denen das
Magneteisen zu fehlen scheint, was semen Grund wobl] nur
darin hat, dass es in denselben in feinvertheiltem Zu-
stande sich befindet. Das interessanteste Vorkommen
dieses Erzes ist aber unstreitig das, wo wir es in kolos-
salen, kontinuirlichen, Berge bildenden Massen auftreten
sehen. Schon die gegenseitige Lage dieser Massen bietet
grosses Interesse dar. Veremigen wir nämlich durch
eine Linie die bekanntesten derselben, so finden wir,
115
dass diese Linie genau der Richtung des Gebirges folgt
das heiïsst, dass diese Massen nahezu in gleicher Entfer-
nung von der Axe desselben liesen, mit Ausnahme des
Berges Katschkanar, der sich ihr mehr nähert, so dass
er vom Berse Blagodat bei Kuschwa, nach Dr. Erman's
Beobachtung, N. 25,7 W liegt ("); der Magnetberg von
Nishne- Tagilsk liest dagegen gerade südlich vom Blagodat.
Die durch Bergbau aufoeschlossenen und daher be-
kanntesten, sogenannten Magnetherge vom Ural sind von
Norden nach Süden folgende: der von Pallas beschrie-
bene in der Nähe des Berges Keskanar (gegenwärtig
Katschkanar); ferner der Berg B/asodat (Gute Gabe) un-
fern der Eisenhütte Kuschwa; weiter im Süden folgt der
bekannte Magnetberg von Nishne-Tagilsk, der noch da-
durch ausgezeichnet ist, dass an semem Fusse sich die
reïichsten Kupfererze entwickelt haben, von denen man
an den übrigen Magneteisenmassen bisher nur leise Spu-
ren entdeckt hat. Das geologische Verhältniss der Ku-
pfererze von Nisine-Tagilsk verdient genau erforscht zu
werden, da es von Wichtigkeit ist zu wissen in welcher
Beziehung sie zu dem Eisenerze stehn. Der südlichste
dieser Berge liegt am linken Ufer des Uralstromes im
der Kiroisensteppe, sieben Werst üstlich von der Festung
Magnitnaja.
Zwischen diesem Berge und dem von Nishne - Tagil k,
die in gerader Richtung etwa 400 Werst von einander
entfernt liegen, sind uns keine Magneteisenmassen von
solcher Bedeutung bekannt.
Von jeher zogen diese Berge die Aufmerksamkeit der
Beobachter auf sich, und wer den nürdlichen Ural be-
sucht, unterlässt gewiss nicht diese merkwürdigen
Erzmassen zu sehen; einer genauern, wissenschaftlichen
Untersuchung wurde aber keine derselben unterworfen.
Was wir in ältern und neuern Schriftstellern über den Ural
von diesen Magnetbergen angeführt finden, sind sehr
schätzenswerthe, aber immer nur ganz allgemeïine und
kurze Angaben. Als ich daher vor mehreren Jahren
Gelegenheit hatte den nürdlichen Ural wiederum zu
bereiïsen, schien es mir nicht unwichtig, an einem jener
Berge eine genauere Untersuchung auszuführen und ich
wäblte hierzu den L/agodat, da derselbe durch Bergbau
or allen am besten aufgeschlossen ist. Die Beschreïibun-
gen des Ural von Pallas, Hermann, Kupffer, Er-
man und G. Rose enthalten über den Blagodat nur
bergmännische und sehr kurze geognostische und mipe-
ralogische Notizen; eine ausführlichere geognostische
Beschreibung wurde von dem Berghauptmann Archi-
go
(*) Erman: Reise um die Erde 1 Theil pag. 361.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
116
poff im Kuschwa geliefert und 1833 im dritten Hefte
des Bere-Journals bekannt gemacht, aber diese giebt
uicht genügenden Aufschluss und stimmt nicht in allen
Beziehungen mit der Natur überein.
Wir wollen nunmehr zu der Beschreibung des Berges
übergehn.
Nähert man sich der Eisenhütte Kuschwa, so erblickt
man ôstlich von derselben in einer Entfernung von etyva
zwei Werst einen isolirten Berg, der an Hühe alle in
der Näbe befindlichen andern Berge übertrifitt Man
erkennt auf seinem Gipfel ein kleines Gebäude und
erfährt bald, dass dieser Berg der Blagodat seï, das
berühmte Wabrzeichen der ganzen Gegend. Er erhebt
sich 460 Par. Fuss über dem Hüttenstriche von Kuschwa,
und da dieser etwa 890 P. Fuss über dem Meere liegt,
so beträgt die absolute Hôhe des B/agodat 1260 Fuss.
Die Richtung seiner Achse ist von N-S. Scharf begränzt
und isolirt steigt er aus einem sanften Thale empor, das
westlich von einem Hügel Namens Blagodutka begrenzt
wird; dieser zieht sich fast in derselben Richtung wie
der Blagodat am rechten Ufer des Flusses Kuschwa hin
und verflächt sich ebenso allmälig nach Norden und
Süden. Das Thal, oder vielmehr der flache Sattel zwi-
schen diesen beiden Hôhen neigt sich einerseits nach
Süden und andererseits nach Norden gegen die Kuschwa
hin, welche nordwestlich und nürdlich die Grenze des
gesammten Thales bildet, aus dem der Blagodat sich
erhebt. Im Osten ist dieses von einem kleinen Berg-
zuge geschlossen, der ebenfalls in nordsüdlicher Richtung
sich hinzieht, das westliche Ufer des grossen Saldinski-
schen Sumpfes bildend; im Süden endlich ist dieses
Thal durch einen geringen Hôhenzug begrenzt, der von
W nach O streicht und dessen westlicher Theïl, über
welchen die Strasse von Kuschwa nach Mishne-Tagilsk
fübrt, unter dem Namen ÆKarkowa Gorka bekannt ist.
Untersucht man zunächst die Felsbeschaffenheit dieser
Hühen, die den Blagodat umgeben, so findet man, dass
sie säimmtlich im Wesentlichen aus Feldspath und Augit
zusammengesetzt siud und mithin in das Gebiet jener
grossen Formation gehôüren, die sich am Ostabhange des
Ural und zum Theil auf dessen Hôhe entwickelt hat.
Wie sich diese Formation hinsichtlich ihres Gefüges und
Ansehns sehr mannigfaltig gestaltet, so sehen wir auch
hier dieselben Bestandtheïle unter verschiedenen Ver-:
hältnissen zu einander treten. Der Hügel Blagodatia,
im Westen des Blagodat, zeïigt einen charakteristischen
Augitporphyr, der am südlichen Ende des Hügels in
einigen Klippen zu Tage geht. Viele und sehr deutliche
Augitkrystalle sind hier von einem dichten, sehr festen,
117
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
115
ELU
dunkelgraugrünen Teig umschlossen, den man für eine|bemerken, dass man am Nordabhange des B/agodat in
Art Aphanit, für ein dichtes Gemenge von Augit und
Feldspath halten muss. Dieser Porphyr breitet sich
ôstlich bis an den Blagodat aus, wo er am Fusse und
sogar bis nahe an den Gipfel zu bemerken ist, und steht
in unverkennbarem Zusammenhange mit dem Gesteine,
das dem linken Ufer der Kuschwa folgt, wie mit dem
von Werchne- Turinskoi, im Norden von Kus: wa; er äst
mit ihnen identisch. In der Nähe des Blagodit aber,
an dessen Fusse sowohl, wie an den Abhängen verän-
dert sich sein Ansehn gewühnlich ganz. Augit und
Uralit treten mebr und mehr zurück, ihre Krystalle
verschwinden aus der Hauptmasse und man sieht ein
dichtes Gestein von hellgrünlicher, rôthlicher und oft
weissgrauer Farbe mit splittrigem Bruche, das dichter
Feldspath ist. In solchem Felsit von grauer Farbe hat
man am südlichen Abhange des Berges Spuren von Ku-
pfererze gefunden, auf welche an verschiedenen Stellen
ohne Erfolg geschürft worden ist. Es sind diess nur
leichte Anflüge von Kupfergrün, die nach der Tiefe
verschwinden; auch auf dem Hügel B/agodatka hat man
vergebens nach Kupfererzen gesucht. Jene dichten F eld-
spathe sind entweder ganz frei von fremden Einmen-
gungen oder sie enthalten, jedoch nur selten, Dendriten
von Mangan, einzelne Feldspathkrystalle, weit häufger
aber Quarz. Das Gestein nimmt nämlich bisweilen die
Struktur des Mandelsteins an; rundliche Hôhlungen, die
einzeln oder miteinander zusammenhängend erscheinen,
sind auf ihren Flichen mit einem feinen, nicht selten
krystallinischen Quarzüberzug bekleïdet; auch sieht man
mitunter dergleichen Hôhlungen fast ganz mit weissem
Quarze ausgefüllt Am häufgsten aber trifft man und
orzüglich am vwestlichen und nôrdlichen Abhange des
Berges, in einem dichten grünlich-grauen Teige, eine
grosse Menge von kleinen, runden Quarztropfen, welche
durchscheinend und von der Farbe des Rauchtopases
sind. Obpgleich nun in diesem Gestein, das zu dem
Augitporphyr gehôrt, Quarz angetroffen wird, so kann
man letztern doch keineswegs als wesentlichen Bestand-
theïl desselben betrachten, sondern muss ihn nur als eine
wenig verbreitete, ôrtliche Beimengung ansehn, die durch-
aus nicht berechtigt, jenen Porphyr als sogenannten
quarzführenden anzugeben. In Hefeld am Harze habe
ich in der schônen Sammlung des Herrn Amtmanns
Heymann ein Stück Ilefelder Porph r gesehn, das
Quarz umschloss, und dennoch ist dieser Porphyr ein
* Melaphyr, ein (quarzloser) Augitporphyr und, nach Herrn
von Buch; identisch mit demjenigen des Tschipit- und
Fassa-'Thales im südlichen Tyrol. Es ist hier roch zu
losen Blôcken grauen, femkôrnigen Kalkstein antrifft
Nach einer Mittheïlung des Berg-Ingenieurs, Obrist Jossa,
soll dieser Kalkstein nesterweise im Blagodat vorkommen.
Die südliche Begrenzung des Raumes, den wir be-
trachten, der Hügelzug Karkowa Gorka, besteht aus ei-
nem kôrnigen, krystallinischen Gemenge von Augit und
Labrador, in welchem letzterer, weiss und rôthlich von
Farbe, vorwallet. Der Augit ist schwarz, mit starkem
Glanze und krystallisirt. Diess Gestein hat beim ersten
Anblicke die grôsste Aehnlichkeit von Granit. Noch
mebr aber als in dem Fels von Æarkowa Gorka, waltet
Feldspath auf jenem Hügelzuge vor, der sich ôstlich
vom Blagodat von Norden nach Süden zieht. Hier stellt
er ein sehr feinkôrniges, dunkelfleischrothes Gestein dar,
dessen Gefüge sogar ins Dichte übergeht. Dunkelgrü-
ven, nicht krystallisirten Augit bemerkt man darin nur
in ganz kleinen Pünktchen und Flecken; es ist sehr
reich an kleinen, eckigen Hühlungen, die man oft nur
mitlelst der Loupe entdeckt, und erinnert an rüthlich
gefüirbte Trachyte. Der Raum zwischen diesen drei be-
grenzenden Hügelzügen und dem B/agodat ist mit Damm-
erde und unter dieser mit Ablagerungen von Thon be-
deckt, die an den tiefern Stellen des Thales eine aus-
serordentliche Mächtigkeit erreichen.
Nähert man sich nun dem Gipfel des Blagodat von
Westen her, so sieht man aus dem beschriebenen Au-
gitporphyr plôtzlich schroffe, dunkle, metallisch - glän-
zende Felswände emporsteigen, die ihr jetziges Ansehn
meist einem Abbau des Eisenerzes in älterer Zeit ver-
danken, denn durch diese Baue am Gipfel des Berges,
wie durch spätere am ôstlichen und südlichen Abhange,
sind die ursprünglichen Uimrisse desselben wesentlich
verändert worden. Es sind durch die Kunst hohe,
steile Felswände, enge Schluchten und tiefe Kessel ent-
standen, in denen sich Quell- und Regenwasser ansam-
melt und die manche groteske Ansichten gewähren,
wozu die düstere Farbe nicht wenig beiträgt.
Wo diese Baue am tiefsten eingedrungen sind, sieht
! man eine bedeutende, kontinuirliche Masse von dichtem
oder sehr feinkürnigem Magneteisenstein, der von och-
| rigen, gelben, bisweilen fleischrothen Feldspathflecken,
seltner von tombackbraunen Glimmerblättchen durchzo-
gen ist. In der Hôhe, an der Oberfläche des Berges,
ist dieser Magneteisenstein meiïst locker, verwittert und
zerfällt dann zu einem feinen, schwarzen Pulver; auch
der Feldspath in demselben ist häufig verwittert und
jene ochergelben Flecken und kleinen Adern scheinen
nichts als solcher zersetzter Feldspath zu seyn.
*
119
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
© LULU
Aber auch in grôssern Massen, wiewohl selten, sieht
man in dem tiefer liegenden Magneteisenstein Feld-
spath auftreten, ganze Nester bildend und gangartige
Räume von einigen Zoll Mächtigkeit ausfüllend; im
letztern Falle ist er meist feinkürnig, weisslich von
Farbe und mit gelben, verwitterten Salbändern versehn.
Diese Gänge scheinen sich schnell nach der Tiefe aus-
zukeilen. Wo hingegen der Feldspath in grôssern Mas-
sen sich zeigt, pflegt er dunkler, rôthlich und grünlich
von Farbe zu seyn, und umschliesst bisweilen schwärz-
lichen Augit und schwarze Glimmerblättchen. So zeigt
sich diese Masse von Magneteisenstein, an der man pur
selten krystallinische Textur und noch seltener Kyrstalle
findet, die sich auf Klüften und kleinen Hôhlungen
gebildet haben.
dem Gipfel, mithin nach ibrer Aussenseite, verfolgt,
desto häufiger sieht man grosse Partien von Feldspath
in den mannigfaltigsten Formen in ibr auftreten; in
Je weiler man nun diese Masse nach
kleinen, eckigen Bruchstücken, in grôssern ruodlichen,
in lagerartigen Massen und in gangartigen Räumen. Er
ist dicht, rüthlich-grün oder unrein-lauchgrün von
Farbe, und umschliesst hin und wieder Feldspath-
krystalle. Auch der Hauptmasse des Magneteisens gesellt
er sich hier mehr und mehr zu, so dass man in den
obern Teufen keinen so remen Magmeteisenstein mehr
sieht, sondern ein feinkürniges Gemenge von Feldspath
und Magpeteisenstein, zu dem sich an einigen Stellen
noch Eisenkies und Augit gesellt, den man auch im
Nestern hie und da in grüssern Partien ausgeschieden
findet. Diess Gestein ist locker, verwittert und zerfällt
an der Oberfläche zu einem groben Sande; auch der
Eisenkies darin ist häufig zersetzt und mit Beibehaltung
seiner äussern Gestalt in Eisenoxydhydrat umgewandelt
Eine Art von Schichtung kann man an diesem Gestein
ziemlich deutlich bemerken; an der Westseite des Gip-
fels stehen die dicken Schichten seiger oder fallen nach
W; sie sind gleichsam die Hülle, die Schlacke, mit der
sich der aus der Tiefe hervordringende Magneteisenstein
umgab. Es ist von geradlinigen Klüften vielfach durch-
setzt, wodurch grosse, scharfbegrenzte Absonderungen
entstehen. Unter einer Brücke, die auf dem Südgipfel
über eine kleine Vertiefung führt, setzt in diesem ge-
mengten Gestein ein Gang auf, der aus denselben Ge-
mengtheilen besteht, aber grobkürnig ist. An einigen
Stellen zeigt er ganz reinen, festen Magneteisenstein,
an andern aber Streifen von dichtem, verwittertem Feld-
spath, welche dem Streichen und Fallen des Ganges
parallel sind. Ünter den Fällen, wo dichter Feldspath
gangartige Räume ausfüllt, sind einige sehr beachtungs-
werth. So sah ich in jenem Gemenge von Feldspath
und Magneteisenstein eine gangartige Masse von dichtem,
rôthlich-grauem und grünlichem Feldspath, die an den
Berübrungsflächen ein sonderbares Salband fübrte, näm-
lich einen weissen Teig, der eckige Bruchstücke eines
graugrünen Gesteins umschliesst, das mit der Basis des
Augitporphyrs vom B/agodatha identisch zu seyn scheint.
Das gemengte Gestein drimgt bis auf die Spitze des
Berges vor, die aus zwei, durch einen Sattel verbun-
dene Kuppen besteht, von denen die südliche jene
Kapelle und ein eisernes Monument trägt, das man dem
Andenken jenes unglücklichen Wogules errichtete, der
von seinen Landsleuten auf diesem Berge lebendig ver-
brannt wurde. weil er den Russen in Jekaterinburg die
Existenz des Blagodat verrathen hatte. Hier in der
Hôühe und besonders an der südlichen Kuppe siebht man
die Gemengtheïle mehr auseinander treten; die dicken,
sehr lockern Schichten des Gesteins fallen steïl nach
Osten und haben ein sonderbares, schlsckiges Ansehn,
den obern Schichten mancher Laven und vulkanischen
Conglomeraten nicht unähnlich, wodurch man auf den
Gedanken gebracht wird, es sei die Masse bis an den
Gipfel emporgehoben worden und dann langsam in ôst-
licher Richtung abgeflossen, in welcher dieser Ausbruch
von Magneteisenstein den geringsten Widerstand scheint
gefunden zu haben. Man sicht, wie gesaot, die Ge-
menotheile mehr auseinander treten; bisweilen waltet
der Feldspath vor, dann der Magneteisenstein, der hier
nicht selten Krystalle dunkelfleischrothen Feldspaths um-
schliesst, wodurch er das Ansehn eines Porphyrs be-
kôümmt. Diese obern Parthien zerfallen besonders da,
wo der Feldspath derselben roth und krystallisch ist,
sehr leicht zu einem groben Grande, der lebhaft an die
Ragilli der Vulkane erinnert. Auch zeist der Magnet-
cisenstein hier häufig krystallinisch-kôrniges Gefüge und
wirkliche Krystalle.
Betrachiet man nunmebr den ôstlichen, erzreichen
Abhang des Berges, auf welchem in älterer wie in
veuerer Zeit die meisten und besten Gruben betrieben
wurden, so sieht man im Wesentlichen dieselben Ver-
hültnisse, die wir auf dem Gipfel und an dem westli-
chen Abhange kennen gelernt haben. Die Absonderung
in dicke Schichten tritt hier an vielen Stellen deutlicher
hervor; auch hier kann man sich, scheint mir, davon
überzeugen, dass der dichte, fast ganz reine Magnetei-
senstein den Kern jenes gemengten Gesteines bilde,
denn man sieht denselben zu wiederholten Malen aus
der Tiefe oft bedeutend hoch hervordringen, aber stets
von jenem Gemenge überlagert. Oft greifen beïde viel-
121
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
122
fach! ‘in -eiñander über, oft sind sie dagegen scharf ge-
schieden. Auch hier sieht man Gänge von reinem,
dichtem Magneteisen in sehr bedeutender Mächtigkeit
und Erstreckung aufsetzen. Am deutlichsten kann man
ein solches, durch besondere Umstände merkwürdiges
Beispiel an einer Stelle beobachten, die durch ältern
Bergbau instructiv aufgeschlossen ist.
Gang von ganz festem, feinkôrnigem, mit wenigen
Feldspathflecken versehenem Maoneteisenstein wird in
seinem Hangenden von einem lockern, verwitterten Ge-
menge von Feldspath und Magneteisenstein unmittelbar
begrenzt, im Liegenden aber von einem verwitterten,
weisslichen Fels ohne Spur von Magneteisen. Zwischen
letzterm aber und der Gangmasse erscheint ein starkes
Salband, das locker, schiefrig, von Ocher durchdrungen
und verwittert ist. Man kann sich beim Anblicke die-
ses Ganges schwerlich des Gedankens erwehren, dass
derselbe bei seinem Entstehn, das heisst bei seinem
Emporsteigen in feurigflüssigem Zustande, dieses Salband
Ein mächtiger
durch Einwirkung hoher Temperatur aus dem Gestein
in seinem Liegenden bildete, wogegen das schwerflüs-
sigere Gebilde im Hangenden keine Veränderung erlitt.
Dergleichen Günge und andere Thatsachen, wie zum
Beispiel Klüfie mit grossen Spiegelflächen, beweïsen, dass
der Berg nach seinem ersten Emporsteigen durch später
eindringende Magneteisenmassen manche heftige Er-
schütterung erlitt, die Hebungen und Senkungen verur-
sachte und mithin die frühern Umrisse des Berges we-
sentlich verändern musste. Schon in einiser Hôhe be-
merkt man am ôstlichen Abhange an den, von Magnet-
eisenstein eingeschlossenen Felsitmassen eine starke Nei-
gung zum Verwillern; oft sind sie nur von einer erdigen
Kruste eingehüllt, der Kern aber noch fest; oft aber
hat sie auch die Verwitterung ganz und gar durchdrun-
gen und sie zerfallen zu einem lockern Thon. Die
obern Schichten, in denen der Felsit sehr vorwaltet
und oft ganz rein auftritt, stellen daher nicht selten
einen -ganz zersetzten, lockern Fels dar, der von un-
zähligen Klüften durchdrungen ist, so dass es nur mil
Mühe gelingt an im eme frische Bruchfläche zu er-
halten.
Wo man mit den Arbeiten bis auf den festen reinen
Magneteisenstein kômmt, pflegt man sie abzubrechen,
weil die Härte des Erzes das Bobren schwerer und die
Gewinnung daher kostbarer macht; man zieht es vor,
jenes gemengte Erz in den obern Teufen abzubauen.
Das Erz wird an Ort und Stelle auf Meilern gerôstet
um es von dem beigemengten Eisenkies zu befreien.—
Der ôstliche Fuss des Berges. an dem eine der jetet
betriebenen Gruben liegt, bietet andere Erscheinungen
als die bisher beschriebenen dar. Die Felsen, die am
Gipfel und dem ôstlichen Abhange jene grotesken Bil-
der hervorrufen, verlieren sich hier unter einem sanft
geneigten Boden von rothem Thon. In der Grube
aber sind sie durch die Kunst entblüst. Man sieht hier
zunächst eine mächtige Schicht rothen und ochergelben,
sebr zähen Thones mit mannigfachen Anschwemmungs-
streifen; er scheint durch Verwitterung aus einem Fels
hervorgegangen zu seyn, den er bedeckt und in den
er sich unmerklich verliert. Es ist diess ein vôllig ver-
wilterter Fels, der dichter Feldspath gewesen seyn
mag; weisse, mächtige Streifen von Kaolin durchziehen
ibn in allen Richtungen und den wunderlichsten Kriüm-
mungen. + Sehr merkwürdig ist eine Stelle am südlichen
Rande dieser Gruben; man sicht hier nämlich einen
stumpfen Keil von Magneteisenstein eine Rinne in der
verwilterten Felsart ganz so ausfüllen, wie das Guss-
eisen die vorgelegte Form, in welche man es leitet.
Unten, an der Schärfe des Keiïles, da wo er den Fels
berübrt, ist das Magneteisen (4 der nach der Natur ge-
zeichneten Figur) fest und feinkôrnig mit Flecken ver-
wilterten Feldspaths. Nach dem Innern des Kiels aber,
d, und nach oben wird er sehr bald weich, sandig
zerreiblich und von vielem Eisenocher durchdrungen.
es ist in der That nicht anders, als habe der geschmol-
zene, herabfliessende Magneteisenslein in jenem Gestein
eine Rinne gefunden, die er ausfüllte und deren Form
er annahm.
a, Zersetzter Feldspathfels
&, Fester Magneteisenstcin
c, Lockeres, zerreibliches Magneteisen
d, Thon und Schutt.
Unter dem vervillerten Gestein sicht man endlich
mit welliger Oberfläche jenes Gemenge von Magneteisen
und Feldspath, zu dem noch Glimmer und Aupit hin-
zutreten, sich hervorheben und in den obern Teufen
grosse Kugeln und anders geformte Partien von Porzel-
lanerde umschliessen. Diese Einschlüsse schwinden nach
der Tiefe mehr und mehr und es zeigt sich also hier
d'eselbe Erscheinung, die wir oben an den hühern
125
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
124
—————
Punkten des Berges kennen lernten. Nur an wenigen
Stellen sah man hier festen, reinen Magneteisenstein
und er ist hier entweder in grossen Massen gar nicht
mehr vorhanden oder in bedeutenderer Tiefe zu suchen.
Was nun die Mineralien anlangt, die dem Magnet-
eisenerze des Blagodat beigemengt und nach Professor
G. Rose's Angabe () folgende sind, Eisenkies, Kalk-
spath, Feldspath, Augit, sogenannter dichter Feldspath
und Anakim, so müssen wir diesen noch den Glimmer
hinzufügen, der hier von tombakbrauner Farbe ist und
an manchen Stellen sehr häufñg vorkommit. Kalkspath,
der nach Herrmann(“) das Erz der südlichen Kuppe in
Lagen, oft von einer Arschin Mächtigkeit durchsetzen
soll, habe ich an keiner Stelle des Berges anstehend
gesehn und es ist nicht unwahrscheinlich, dass diese
sogenannten Lagen in geologischer Beziehung zu dem
kôrnigen Kalksteine gehüren, der nesterweise, das heïsst
in isolirten, losgerissenen Massen vom emporsteigenden
Magneteisen eingehüllt wurde
Von den angeführten Thatsachen berechtigen uns
mehrere zu der Annahme, dass das Magneteisenerz des
Blagodat im feurigflüssigem Zustande aus einem dichten
Feldspathgestein, wie ein Lavastrom hervorbrach und
sich vorzüglich in ëstlicher Richtung nach der Tiefe
ergoss.
Grôssere und kleinere, zum Theil in Farbe und in-
nerem Zusammenhange veränderte Bruchstücke und
losgerissene Masseu des durchbrochenen Gesteins erfül-
len die obern, äussern Schichten dicser Magneteisen-
masse, eine Erscheinung, die an vielen plutonischen
Felsarten, z. B. dem Basall, Dolerit, Granit, und an
ächtvulkanischen, wie die Lava, wiederkehrt. Wir ha-
ben ferner am ôstlichen Fusse des Berges eine Stelle
gesehn, wo das Magneteisen eine Rinne ausfüllt, in die
es abfloss, genau die Form derselben annehmend; wir
sahen endlich Gänge von Magneteisenstem die grosse
Erzmasse in verschiedenen Richtungen durchkreuzen;
sie erinnern lebhaft an die Lavengänge, die an Vulka-
nen, und besonders schün und deutlich am Aetna in dem
sogenannten Val di bove beobachtet worden, wo sie steile,
aus Lava und Tuff bestehende Abhänge durchsetzen.
Eben diese Abhänge des Aetna zeigen auch eine
Schichtuns und ein Fallen der Schichten nach verschie-
denen Richtungen vom Berge wes, wie wir es, wenn
(*) Reise nach dem Ural, dem Altai und dem Caspischen
Meere von A. v. Humboldt, G. Ehrenberg und G. Rose
1 Band. pag. 545.
(#*) Erzählung meiner Reisen in Sibirien von Herrmann
Th. 2. pag. 126.
auch weniger deutlich, am Eisenstein des Blagodat ken-
nen lernten.
Wir sehen mithin an diesem Erscheinungen wieder-
kehren, durch welche vulkanische und plutonische Ge-
bilde charakterisirt sind, und dürfen daher dem Magnet-
eisenstein des Blagodat dieselbe Entstehungsart beilegen,
wie jenen. Er wäre demnach nicht gleichzeitiger Bil-
dung mit dem Auogitporphyr, sondern später aus dem-
selben an die Oberfläche hervorgetreten. Es ist nicht
zu bezweifeln, dass der Haupterguss am ôstlichen Ab-
bange stattfand, denn hier erscheint die grôsste konti-
nuirliche Masse von Magneteisen, und dass am ôstlichen
Fusse des Berges sich nur einzelne Strôme desselben
ergossen.
Auffallend ist die starke Zersetzung des dichten Feld-
spaths in dieser Gegend des Blagodit und es liegt auf
den ersten Anschein nahe, dieselbe aus dem Auftreten
des Magneteisens herzuleiten: erwägt man die Sache aber
näher, so wird die Annahme einer solchen Einwirkung
unwabrscheinlich. Der Magneteisenstein am ôstlichen Fusse
umschliesst nämlich losgerissene Partien von Kaolin und
nicht von dichtem Feldspath, wie diess im hôherm Ni-
veau des Berges der Fall ist. Diese letzteru Einschlüsse
haben sich wenig oder gar nicht verändert, obgleich sie
der Atmosphäre länger ausgesetzt waren; am Fusse des
Berges waren sie dagegen vôllig von derselben abge-
sperrt und wurden erst vor kurzer Zeit durch den Ab-
bau des Erzes blosgelest; sie mussten sich daher bereits
in dem verwilterten Zustande befinden, als sie vom
Magneteisen umbüllt wurden. Die Herbeiführung des
zersetzten Zustandes muss daher andern Ursachen zuge-
schrieben werden. Aus vergleichenden Analysen des
Feldspaths (Orthoklas) und Kaolin's ergiebt sich nach
den Mittheïlungen Forchhammer's("), dass 3 Atome
Feldspath X15 Si° + Kas Sis — Â]s Sit + Kas Sie,
nach Abzus der Porzellanerde Âl5 Si, zurücklassen Ka Gis.
Die Bildung der Porzellanerde kann man sich daher
durch Auslauguug eines auflôslichen Kalisilikats aus
dem Orthoklas denken, es muss aber dann Kaë $is
Forchhammer hat
durch direkte Versuche ausser Zweifel gesetzt, dass der
Feldspath wirklich durch Wasser von hoher Temperatur
zersetzt wird. Diese Versuche zeigen, dass es wenig-
stens zum Theil Wasserdämpfe unter hohem Drucke
sind, die den Feldspath in Kaolin verwandelten. Ein
Ausstrômen von Wasserdämpfen oder von heissem Was-
noch auflôslich im Wasser seyn.
(*) Annalen der Ph. und Chem. von Poggendor{f Band XXXV
pag. 551.
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|
|
125
ser ist, wenn es auch am Bagodat jetzt nicht mehr
beobachtet wird, an einem Orte nicht unmôglich gewe-
sen, wo auffallende Wirkungen unterirdischer Kräfle
sich deutlich darthun.
Der Blag dat liefert in älterer Zeit und in unsern
Tagen eine bedeutende Menge von starken Magneten,
von denen manche ohne Armirung das vier und fünf-
fache ihres eigenen Gewichts getragen haben sollen, wie
Pallas es von den Magneten des Ka/schkanar aofübrt
(Pallas Reise Th. 2. pag 268.) |
Die horizontalen Ablenkungen der Magnetnadel zei-
gen auf dem Blugodat durchaus keine Regelmässigkeit;
die Nadel wird überall von der Eisenmasse mehr oder
weniger stark angezogen. Polarische Handstücke gelingt
es nur sehr selten zu erhalten.
Gegenwärtig werden an dem B/agodat nur zwei Gru-
ben bearbeitet, von denen die eine, am ôstlichen Fusse
des Berges vorzüglich im Winter benutzt wird; die an-
dere liegt nahe unter dem Gipfel an dem südôstlichen
Abhange. Das Erz des Blagodat kann man im Durch-
schnitt als 57 prozentig annehmen; die Reichhaltigkeit
desselben wechselt nach den Gruben sowoh]l, als auch
nach den verschiedenen Punkten in jeder der Gruben und
hängt von der Menge der beigemengten Mineralien ab.
Eiïe Eisenhütte Æuschwa und fünf andere zu ihr ge-
hôrige Hütien und Hämmer liefern im Jahresdurchschnitt
ungefähr 1 Million Pud gegossenes und 200,000 Pud
geschmiedetes Eisen. Kusckva allein macht in einem
Jabre 390,000 Pud Gusseisen, wovon ein Theil Artille-
riemunition ist. Den zu 1,200,000 Pud Eisen erforder-
licheñ Bedarf an Erz liefert bei weitem zum grüssern
Theïl der Blasodat. i
Ob die geologischen Verhältnisse des Bagodat an an-
dern Magnetbergen des Ural wiederkehren, müssen wir
fürs Erste dahingestellt seyn lassen, denn es fehlt uns
an genauen Beobachtungen darüber.
Der Katschkanar, die Sneja Gora und der Eisenberg
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
126
von Nishne-Tagilsk kônnen von den Geosnosten des
Ural so leicht erreicht werden, dass man den Wunsch
und die Aufforderung nicht unterdrücken kann, es môge
einer derselben die Untersuchung jener Berge ausfübhren
Soviel ein flüchtiger Besuch bemerken liess, scheint der
Magnetberg von Tagilsk im Ganzen dieselben Erschei-
nungen darzubieten, wie der Blasodat; auch an ihm hat
der Ausbruch des Erzes eine südliche und ôstliche
Hauptrichtung genommen und das durchbrochene Ge-
stein scheint dem von Kuschva nahe verwandt su seyn.
Das Magneteisen von Tagilsk ist häufig von kohlensau-
rem Kupferoxyd durchdrungen, worauf man zu verschie-
denen Zeïten erfolglos geschürft hat. Am westlichen
Fusse des Berges aber zieht sich von N nach S ein
Streifen von Uebergangsoebirge ins Thal hinein und: in
dem hierhergehôrigen Kalksteine haben sich Kupfererze
in ausserordentlichem Reichthum entwickelt. Nach den
Beobachtungen des Herrn v. Kupffer (*) ist dieser Kalk-
stein von dem Magneteisenstein überlagert und die Erze
kommen auf der Grenze beider Gesteine vor, und es
ist daher wohl ein Irrthum, wenn man sagt, das Mag-
neteisen Tagilsk Käme mit Grauwackenkalkstein
verbunden(*) vor, da ein solcher Verband keïnesweges
nachgewiesen ist; eben so wenig aber kann man mit
v. Leonhard behaupten, das Magneteisen von Néshne-
Tagilsk bilde einen Stock im Talkschiefer und in dem
ihm verbundenen Serpentin (***).
Das Eisenerz jenes Magnetherges in der Kirgisen-
steppe, ôstlich von der Festung Magnitnaja hat einen
Porphyr durchbrochen , wie Porphyrstücke beweisen,
die es umschliesst (** “a:
(*) Essai d’un tableau géognostique de l'Oural p. A. Kupffer. 1829.
(#*) Handbuch der Geognosie von de la Beche, bearbeitet
von H. v. Dechen p. 598.
(##) Lebrb. d. Geognosie u. Geologie von C. v. Leonhard p. 498.
(###*) E. Hoffinann: Kurze Uchersicht der gcognostischen
Verbältnisse des mittleren Uralgebirges.
von
Abbildung eines Ganges am Gipfel des Blagodat.
a, Gemenge von Feldspath und Magnet-
eisenstein.
b, Gangmasse, fester, reiner Migneteïsen-
stein.
c, Streïfen dichten, verwitterten Feldspains.
d, Dichter, grünlicher Feldspath in a ein-
geschlossen.
117 BULLETIN
SCIENTIFIQUE.
128
OOo |
VOYAGES SCIENTIFIQUES.
3. EXPÉDITION POUR DÉTERMINER LA DIFFÉ-
RENCE DE NIVEAU ENTRE LA MER NOIRE ET
LA MER GASPIENNE.
(V. Bull. scient. JIL N. 2.)
Troisième rapport fait à l'Académie, dans la séance
du 24 novembre 1857, par M. STRUVE.
Ich beeïle mich, der Akademie die erfreuliche und
wichtige Nachricht mitzutheilen, dass die mit dem Ni-
vellement zwischen dem Schwarzen und Caspischen
Meere beauftragten Astronomen, G. v. Fuss, Ssawitsch
und Sabler, ihre grosse Arbeit glücklich am 16. (28.)
October in ihrem Haupttheïle zu Ende gebracht haben.
Die so eben bei mir eingeoangenen Tagebücher des
letzien Theiïls ihrer Arbeit sind mit den ergänzenden
Berichten am 19. (51.) October, dem Jabrestage des
Anfangs ihrer Messung am Asowschen Meere, vom
Dorfe Tschernoï Rynok am Ufer des Caspischen Mee-
res abgesandt worden. Diese Tagebücher beginnen mit
dem 24. August (5. Sept.), dem Tage, bis zu welchem
die in meinem vorigen Berichte, der der Akademie am
15. October vorgelegt ist, erwähnten Nachrichten reïch-
ten. Wäbhrend fast voller zwei Monate arbeïiteten unsere
Astronomen mit bewunderunsswürdiger Thätigkeit, um
vor dem Eintritt der ungünstigen Jahreszeit das Ziel
ibrer Unternchmung zu erreichen. Ist ihnén diess nun
vüllig gelungen, so war eine natürliche Folge der un-
ausgesetzten angestrengten Beobachtung, dass die Be-
rechnung des Materials nachbleiben musste, und wir
das definitive Hauptresultat dieser Arbeit erst nach eimi-
gen Monaten erfahren werden, wenn unsere heimge-
kehrten Reïsenden das so umfangreiche Material mit
Musse und aller erforderlichen Umsicht werden durch-
gerechnet haben.
Indess waren unsere Astronomen doch veranlasst ibre
ganze Arbeit durch eme vorläufige genäherte Rechnung
zu verfolgen, bei welcher von den mehrfachen Verbin-
dungen , welche die Operation darbietet, die eine der,
mi dem grossen Universalinstrument erhaltenen Zenith-
distanzen der respectiven Hauptsignale P"—! und P*+#1
von P* beobachtet zum Grunde gelegt wurde, mit Zu-
ziebung der aus den Verbindungen mit den Grundli-
nien berechneten Entfernungen. Die Entfernung dieser
Hauptsignale von einander ist im Mittel genommen 63
Werst, so dass, durch die von P"* brobachteten Zenith-
distanzen, sich unmittelbar der Hôhenunterschied von je
zwei um ungefübr 154 Werst entfernten Punkten ergab,
und das endliche Resultat aus 62 partiellen Hôhenunteér-
schieden abgeleitet ist. Dieses Resultat ist nun:
dass das Caspische Meer wirklich bedeutend
tiefer als das Schwarze liegt, und zwar um
101,2 Russische, oder 94,9 Pariser Fuss.
Unsere Astronomen sind überzeugt, dass dieser vor-
läufige Hôhenunterschied bis auf 5 Fuss genau ist, und
somit ist die Hauptfrage jetzt schon vüllig erledigt, und
wir haben die Gewissheit, dass das vollständig bearbeï-
tete Material den Unterschied der Wasserspiegel beïder
Meere mit derjenigen Genauigkeït angeben wird, wel-
che die vollständige Berechnung emes Theils der Mes-
sung , nach meinem ersten Berichte schon versprach.
Im Nachstehenden gebe ich eine kurze Uebersicht
des letzten Theïls der Arbeit. Am 24. August wurde
in der Nähe von Mosdok am 90sten Hauptsignale P%
beobachtet. Die Operationslinie verfolote jetzt die Post-
strasse längs dem Terekfluss bis zum Orte Naur. In der
Mitte zwischen Mosdok und Naur wurde die Messung
durch eine kleime Nebenoperation bis auf die Wasser-
fliche des genannten Flusses geführt bei dem Haupt-
puokte P%3. Von Naur aus verliessen unsere Reisenden
die Poststrasse und wanditen sich nordôstlich in die No-
gaier Steppe, um grade auf Kisljar loszugehen Das
Terrain war hier von ganz eigenthümlicher Bildung.
Es glich einer von starkem Sturme aufvewühlten Mee-
resfläche, aus abwechselnden kleinen Hügeln und Ver-
tiefungen bestehend, so dass in einer Ausdehnung von
50 Werst selten ein ebenes Fleckchen zu finden war.
Die Aufsuchung der Messungspunkte war hier bedeu-
tenden Schwierigkeïiten upterworfen. und die Messüun-
gen der Grundlinien mussten im Zickzack geführt wer-
den. Dabei wird der Boden nicht selten zum wahren
Sandmeere, woraus sich beim Sturme ein furchtbarer
Staub erhob, der alles verdeckte und selbst den In-
strumenten gefährlich ward. Der Transport der Reise-
wagen durch diese Sandwüste war nur mit grôsster
Mühe durch den Anspann einer grossen Zahl Ochsen
zu bewerkstelligen. Etwa 20 Werst vor Kisljar in der-
Nähe der Station Kargalinskaja erreichten unsere Reï-
senden die Poststrasse wieder und gingen beim Haupt-
punkt PS zum zveiten Male zur Wasserfläche des Te-
rek hinab. Von hieraus beabsichlioten sie zuerst mit
ihrer Operationslinie über Kisljar hinaus zum Caspischen
Meere zu gehen. In dieser Richtung fanden sich aber
unüberwindliche Hindernisse, schon bei der Untersu-
129
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
130
oo
chung. Der Weg nach Kisljar ist im Herbst grundlos. Astrachanschen und beim Baku'schen Zollamte Beobach-
Die Stadt liegt in einem wahren Sumpf. Ueberdies
machten die Weinberge, welche die Stadt in einer Aus-
dehnung von 45 Werst umziehen und die vielen Arme
des Tereks das Durchkommen fast unmôpglich. Unsere
Astronomen verliessen daher die Richtung nach Kisljar
bei P{S, indem sie sich nach Norden wandten und die
Poststrasse von Kisljar nach Astrachan verfoloten, auf
welcher sie keine erhebliche Schwierigkeiten antrafen.
In der Nähe der Poststaiion Kolpitschja beim Dorfe
Tschernoi Rynok stellten sie unmittelbar am Meeresufer
ihr 124stes Hauptsignal P12 auf.
findet sich ein steinernes Herrenhaus, welches nebst
dem dasselbe umgebenden ganz flachen Erdboden den
festen Punkt darbot, auf den sie ihre Hôhenbestimmun-
In diesem Dorfe be-
gen zuletzt übertrugen.
Während dieser zwei Monate wurden unsere As!ro-
nomen von der Witterung sebr begünstigt. Im Septem-
ber stieg zwar einige Mal das Thermometer im Schatten
bis auf 28°R. Mehrentheiïls herrschte aber em mit Wol-
ken bedeckter Himmel. Lôste sich dieser zwar mitunter
im heftise von Sturm begleitete Regengüsse auf, wurde
ïhnen sogar in. der Steppe bei solcher Gelegenheit das
Wohnzelt zerrissen: so gewannen sie auf der andern
Seite durch den bedeckten Himmel eine ausgezeichnete
Durchsichtigkeit der Luft und während eines grôsseren
Theils des Tages sebr richtige Bilder der zu beobach-
tenden Gegenstände, und hierdurch für die Arbeït an
Sicherheit und ein rasches Fortschreiten.
Auch auf dieser letzten Strecke gmg das barometrische
Stationennivellement neben dem trigonometrischen fort.
Die Beobachtungen desselben sind aber noch keiner Rech-
pung unterworfen. Zur Beprüfung der geodiätischen Auf-
nahme waren nach meinem vorigen Berichte zuletzt die
Polhôhe und das Azimut einer Haupilinie in der Nähe
von Mosdok bestimmt. Jetzt finden wir wieder die Pol-
bôhe von Naur und Tschernoi Rynok beobachtet und
von zwei Beobachtern am Schluss der ganzen Messung
die Richtung der Linien gegen den Meridian aus wie-
derholten Bestimmungen ermuittelt. Messungen der Spitzen
des Caucasus gelangen auf diesem Theïle der Linie nicht
mehr, wegen immer zunehmender Entfernung vom Ge-
birge. In der Gegend von Naur ward die Richtung nach
dem Kasbeck zum letzten Male beobachtet.
. Eine besondere Aufmerksamkeit wandien unsere Astro-
nomen darauf, thre Hôhenbestimmung des Caspischen
Meeres môglichst richtig auf den mittleren Stand dieses
Wasserspiegels zu bezichen. Auf Befehl Sr. Erlaucht des
Herrn Finanzministers Grafen Cancrin werden beim
tungen über den Stand des Spiegels des Caspischen Mee-
res während des ganzen Jahres ausgefübrt Von Kisljar
aus schrieben unsere Reisenden daher an beide Behôr-
den und ersuchten sie, vom 8 bis 14. October den
Stand des Wassers an den errichteten Wasserzeigern dreï
Mal täglich zu beobachten, am Morgen, Mittag und
Abend. Angekommen am 10. October in Tschernoi Ry-
nok errichteten unsere Reisenden sogleich auch einen
Wasserzeiser, und beobachteten an ihm den Stand des
Wassers während sechs Tage dreimal täglich. Die be
verschiedenen oft sehr starken Winden nur um wenige
Zolle veränderte Wasserhôhe zeigt, dass das Caspische
Meer, wenn nicht jahreszeitliche Veränderungen vorkom-
men, nur geringen Schwankungen unterworfen ist. Ue-
ber die etwaigen periodischen Veränderungen in einem
Jahre wird die Vergleichung der Beobachtungen in Astra-
chan und Baku Aufschluss geben. Hôchst wabrscheïnlich
sind sie aber von sehr geringer Ausdehnung.
Uebersehen wir jetzt noch ein Mal diese merkwürdige
wissenschaftliche Unternehmung ihrer Ausdehnung und
den von ïhr nunmehr mit Sicherheit zu erwartenden
Ergebnissen nach.
1) Die eigentlichen Beobachtungen begannen im October
1856. Grade im Verlauf eines Jahres ist ein trigonome-
trisches Nivellement zwischen den beiden Meeren aus-
geführt, dessen horizontale Linie über 800 Werst oder
115 geographische Meilen beträost. Unbedinoet ist diese
Messung bei weiïtem die grôsste ihrer Art, und nach
der genauen Kenntniss der angewandten Hülfsmittel und
Methoden, nach den Prüfungen der Rechnungen und
Tagebücher wage ich die Behauptung aufzustellen, dass
die Genauiskeit derselben eme bisher vielleicht noch beï
keiner Gelegenheit gewäbrte sein wird.
2) Die mit dem trigonometrischen Nivellement längs
der ganzen Linie, an je zwei Punkten, die im Mittel
nur wenig Werst von einander entfernt liegen, ange-
stellten correspondirenden Barometerbeobachtungen wer-
den die Genauigkeit des sogenannten barometrischen Sta-
tionennivellements jetzt richtis würdigen lehren, da je-
der durchs Barometer gefundene Hôhenunterschied mit
dem in Bezug auf ibn für absolut richtig zu haltenden
trigonometrischen verglichen werden wird.
3) Die ein ganzes Jahr lang in Astrachan und Tagan-
rog an unter einander wiederholt verglichenen Barome-
tern angestellten Beobachtungen werden, nachdem sie
auf einerlei Hühe über dem Schywarzen Meere durch
Zuziehung ihrer Stellung gegen die beiden Wasserspre-
gel und deren nun bekannten Hôhenunterschied reducirt
9
131
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
132
EE ere ee
sind, zeigen, ob an zweien, um 9 Längengrade ver-
schiedenen, nahezu in derselben Polhôhe liegenden Punk-
ten derselbe mittlere Barometerstand statt findet, oder
nicht. Sie werden also lebren, mit welcher Sicherheit
” der Hôhenunterschied zweier um nahezu 650 Werst oder
über 90 geographische Meïlen entfernter Punkte aus den
barometrischen Beobachtungen eines Jahres, oder einzel-
ner Monate oder anderer kürzerer und längerer Perio-
den ermittelt werden kann.
4) Die geodätische Operation gibt eine genaue Auf-
nabme der relativen Lage aller durch die Operationsli-
nie berührten oder mit ihr verbundenen Punkte. Da an
so vielen Punkten Polhühen und Azimute bestimmt sind,
so wird diese Aufnahme mannigfach controllirt. Die ab-
soluten Lagen aller Punkte werden durch die absolute
Längenbestimmung der Anfangspunkte durch Mondscul-
minationen gewonnen, und durch die Anwendung der
Chronometer zu Längendifferenzen noch beprüft wer-
den. Zu wünschen ist es, dass es unsern Astronomen
noch gelingt, wie es ihr Vorsatz ist, auch am ôstlichen
Ende der Messung Sternbedeckungen oder Mondsculmi-
pationen zu beobachten.
5) Unter den durch die Operation in Bezug auf Lage
und Hôhe bestimmten Punkten gewäbren die Spitzen
des Caucasus ein besonderes Interesse.
In den Berichten der Reisenden finden sich zwei Be-
merkungen, die mir sebr beachtungswerth erscheinen.
Die vorläufige Rechnung batte ihnen zuletzt die Punkte
ibrer Linie bezeichnet, wo sie auf dem üstlichen Ab-
bang die Wasserlinie des Oceans durchschnitten und un-
ter den Spiegel des Meeres hinabstiegen. Sie erwähnen,
dass von diesen Punkten an, eine wesentliche, auffallende
Veränderung des Terrains sich gezeïigt habe, Wohl ohne
Zweifel ist dies der alte Meeresorund.
Auch in der Umgegend von Tschernoi Rynok ist unter
den Einwohnern die Ueberzeugung allgemein, dass das
Caspische Meer sich langsam, allmälig zurück zieht. Die
ältern Bauern des genannten. Fischerdurfes wissen noch,
dass vor dreissig Jahren das Wasser bis ganz in die Nähe
des Dorfes reichte, während es jetzt, bei der ausseror-
dentlichen Flachheit der Gegend, sich 5 bis 4 Werst von
dem Dorfe entfernt hat. Unsere Reisenden sprechen die
Ueberzeugung aus, dass die Abnahme des Caspischen
Meeres der, den Zufluss durch die Flüsse überwiegenden
Verdunstung zuzuschreïben ist, und also so lange fort-
Währen wird, bis durch Verengerung der Oberfläche
die Verdunstung und der Zufluss sich ins Gleichgewicht
gesetzt haben werden.
Am Schlusse ibrer Briefe berichten unsere Reisenden,
dass sie bis zum 28 Oct. (9. Nov.) noch am Caspischen
Meere bleiben, um wo môglich noch die in den Tagen
statt findenden Sternbedeckungen zu beobachten. Nach-
her werden Herr von Fuss und der Mechanicus Herr
Masing mit zwei Barometern nach Astrachan gehen,
um die dort aufgestellten Barometer schliesslich zu ver-
gleichen. Die Herren Ssawitsch und Sabler werden
über Stawropol nach Tagaurog gehen, um auch die
dortigen Barometer zu controlliren, und hoffen unter-
wegs noch Sternbedeckungen, Mondsculminationen, chro-
nometrische Längenbestimmungen und vielleicht noch
einige Messungen der Spitzen des Caucasus zu erndten.
— 2 D ————
4. ExPÉDitTion À Novaia- ZEMLIA ET EN La-
PONIE,
Tableau physique des contrées visitées ; par M. BAER
(lu le 3 novembre 1837).
Premier article:
Les bords de la mer Blanche et la Laponie.
Da die gesammelten Gegenstäinde fast sämmitlich noch
in Archangelsk sich befinden, so kann ich der Akade-
mie für jetzt nur ein physisches Gemälde der besuchten
Gegenden in allgemeinen Umrissen vorlegen. Die Eï-
geuthümlichkeit von Nowaja Semlja wird durch die
Vergleïchung mit den übrigen Gegenden am besten her-
vorgehoben.
Aus meinem zweiten Berichte, der die äussern Schick-
sale der Expedition erzählt, (*) wird es der Akademie er-
innerlich seyn, dass wir schon an der Mündung der
Dwina durch widrigen Wind einige Tage aufgehalten
wurden. Wir benutzten diese Zeit zu Excursionen nach
den benachbarten Ufern und sammelten Pisum mariti-
mum , Elymus arenarius, Triglochin marit‘mum und ähnli-
che Strandpflanzen auf der Insel Mudjuk, die, wie
sämmitliche zahlreichen Inseln der Dwina-Mündung,
durch Anschwemmungen gebildet und fortgehenden Um-
gestaltungen unterworfen ist. Den Nordwimden ausge-
setzt, haben diese Inseln erst mehrere Meïlen von der
Küste entfernt Baumwuchs. Ganz anders ist die Vegeta-
tion auf den hohen Ufern des festen Landes nach
Osten, wo wir auf den gegen Norden geschützten und
————ç———————————————
(*) S. oben N. 5. 6. 7. dieses Bull. scient.
135
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
134
EE
nach Südwesten gerichteten Meshgoryschen Abhängen
(Mexrops) einen für so hohe Breiten ausserordentlich
üppigen Pflanzenwuchs fanden. Aconitum septentrionale
hatte, obgleich wir eben in der Mitte des Frühlings
waren, denn der bei uns so genannte Faulbaum (Pru-
nus Padus) stand in voller Blüthe, schon Mannshôühe
erreicht. Aber auch Pflanzen, die bei uns und bis in
das wärmere Europa gemein sind, und selten hoch
werden, wie Orobus vernus, Lathyrus yratensis und ähn-
liche, waren in diesem Dickigt über drittehalb Fuss
aufseschossen. Leontodon ceratophorum, Hedysarum ne-
glectum Ledeb., Clematis sibirica (*) erinnerten an die
nordôstliche Flor, welche man die Sibirische zu nen-
nen pflest, nur weil die Pflanzenwelt Sibiriens früher
bekannt geworden ist, als die des nordôstlichen Theils
vom Europäischen Russland. — Zum ersten Male ha-
ben wir hier die nordische Plage der Mücken empfun-
den, welche nicht nur durch ihre Zahl, sondern noch
mehr durch die unglaubliche Zudringlichkeit, mit der
sie — mit stets vorwärts gestrecktem Rüssel — die
unbedeckten Theïle des Kôürpers aufsuchen, ausseror-
dentlich lästig werden. Das Wasser liess uns fast ganz
ohne Ausbeute, da es durch die Masse, welche die
Dwina ergiesst, sich so süss erhält, dass Unionen darin
gedeïben , Seethicre und Tange aber feblen.
Aehnlich fanden wir die Vegetation auch noch an den
Winterbergen (3uwmix ropm), an der Ostküste des
Weissen Meeres unter 65° 20’ n. Br., an denen wir
über eine Woche verweilen mussten. Die nach Südwe-
sten gerichteten Abhänge dieser Berge, reich mit Bäu-
men und Sträuchern besetzt, prangten mit üppig wu-
chernden Päonien ( Paeonia intermedia Meyer } (‘), die
eine Hôhe von mehr als vier Fuss erreichten, mit 4co-
niten, deren Blätter zuweïlen über 18 Zoll Durchmesser
hatten, mit Rosa spinosissima, Hedysarum neglectum, Po-
lémonium coeruleum , so dass man an unsere Gärten erim-
nert wurde, in welchen dieselben oder verwandte Ar-
ten als gewôbnliche Zierpflanzen gezogen werden. Tm
diesen letzten Abschied eines begünstigten Klima's voll-
ständig zu machen, musste hier Parnassius Mnemosyne
gefangen werden. Den Schein einer südlichen Vegetation
(*) Wenn man die beiden zuletzt genannten Pflanzen nicht
lieber für blosse Varietäten von Æedysarum obscurum und Cle-
matis alpina ansehen will.
(*#) So nenne ich sie, weil die Früchte einen tomentôsen Ue-
berzug haben; sonst ist die Pflanze ganz mit Paronia anvmala
übereinstimmend. Wir erfuhren, dass diese Paeonia auch an
der Westküste des Weissen Meeres ganz gemein ist. Oserez-
kowski hat sie an der Ostküste noch unter 66° 40' gefanden.
hatie aber nur der Abhang, denn die waldige Hôhe,
obgleich 150 bis 200 Fuss über dem Spiegel des Mee-
res erhoben, zeigte hinlänglich den nordischen Charac-
ter in dem sumpfigen Boden des Waldes, auf welchem
eine dicke Decke von Sphagnum, durchwachsen von Ru-
bus Chamaemorus, Linnaea borealis, Cornus suecica wu-
cherte, und an weniger bemoosten Stéllen; an denen
sich Wasser gesammelt hatie, Caltha palustris noch in
voller Blüthe stand, die in St. Petersburz sechs Wo-
chen früher geblüht hatte. — Das Meer war auch hier.
noch sebr arm, da es ausser kleinen Gamnmaren, Myti-
lus edulis, emen kleinen Turbo, fast nichts Lebendiges
zeigte. Auch aus einem kleinen Flüsschen konnte man
nichts erhalten, als ganz junge Lächse. Von Tangen
waren nur kleinere Arten, wie Fucus vesiculosus , (wohl
verschieden von dem der Ostsee) serratus und ceranoïides
und auch diese nur einzeln auf kleinen Geschieben an-
sässig. Von den grôüssern und mannigfachern Formen,
die wir in Solsa an der Südküste des Weissen Meeres
gefunden bhatten, war hier lange nichts ausgeworfen
worden , und das Wenige, was wir vorfanden, war in
ganz unkenntlichem Zustande, wabrschemlich, weil der
Vorsprung, den die Winterherge bilden, die Anspü-
lungen aus dem Norden aufhält, Alles aber, was sich
von den westlichen Inseln losreisst, durch den Lauf der
Ebbe vorherrschend nach Nordosten geführt wird.
Wir batten lange genug an den Winterbergen ver-
weilen müssen, um uns das Bild dieser Gegend recht
lebendig einzuprägen. Um so tiefern Eindruck machte
es auf uns, als wir endlich, nach kurzer Ueberfabrt,
an der Südküste von Lappland. bei Pjalitsa (66° 10°
Breite) landeten, und wie durch Zauber in eine andere
Welt uns versetzt sahen. Ausseworfene Massen von
Tangen, unter denen die Schalen im Norden weit ver-
breiteter Formen von Bucinum, Murex, Cyprina, Cyclas
nebst den Schalen eines grossen Seekrebses sich bäufg
fanden , empfngen uns gleich beim Landen, — erwie-
sen sich aber als Spenden einer entfernten Gegend,
denn ausser einem Seesterne, haben wir wenig Inter-
essantes lebendig gefunden. Vom Strande erhob sich
auf 80 bis 120 Fuss ein grüner, nach Süden gerichteter
Abhang, der in der geringsten Einbucht noch kleine
Schneemassen in den ersten Tagen des Juli zeïgte, statt
des Waldes nur Weidenbüsche trug, und durch viele
ueue Pflanzen (zwei Phaca-, drei Pedicularis - Aiten ,
Viola biflora, Bartsia alpina, eine Gentiana) von den bis-
her besuchten Küsten des Weissen Meeres sich aus-
zeichnete. Was sich von früheren Pflanzen hier wieder
vorfand, hatte sich auffallend verkürzt. Aber erst als
*
135
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
136
EE ÉÉÉHAAAAÉHHAÉAAAAAMM À
wir den Abhang vollständig erstiegen hatten, schloss
sich die neue Welt unsern Blicken vollständig auf. Ein
Meer von Flechten, nicht zahlreich an Arten, doch
unzählbar an Individuen, dehnte sich vor uns aus, so
weit das Auge reichte, und schien die eingeschlossenen
Pflanzen hôüherer Bildung auch nächstens verdrängen zu
wollen. Selbst der Wachholder, dessen Gedeiïhen bei
uns als Zeïchen eines dürren Bodens gilt, batte hier
ein krankes, gelbgrünes Ansehn. Einzelne zerstreute
grüne Büsche von kreisf‘rmigem Umfange erwiesen sich
beï näherer Betrachtung als krummbolzférmige Birken,
deren Breite zuweilen das Dreifache ihrer Hühe betrug.
Für diese Flechtenwüsten haben die Sprachen südli-
cher Vülker keinen Namen. Die Finnischen bezeichnen
sie mit dem Worte ., Tuntur‘“ oder Tundra. Tundern
beissen aber bekanntlich nicht bloss die Flechtenplätze,
sondern überhaupt baumlose Flichen, die in hiesiger
Gegend nicht mit Gras, sondern mit Kryptogamen be-
wachsen sind, entwedér mit Flechten oder mit Moo-
sen, nnd dann vorzüglich mit Sphagnum und Polytrichum.
So kann man trockne und nasse Tundern unterscheiden.
Die trockne Tundra wird aber von Zeit zu Zeit von
Streifen der nassen Tundra, wie von Adern, durchzo-
gen, denn überall wo das Schneewasser abfliesst und
den Boden einreisst und durchweïcht, wechselt schwap-
pendes Mooslager, in welches man oft bis ans Knie
einsinkt, und wo man ausser einigen Seggen und Rubus.
Chamäemorus wenig andere Pflanzen findet, mit dem
dürren Boden der Lichenen. So kann man Lappland
mit Recht das Land der Flechten und Movwse nennen,
Wo der Boden während des Sommers austrocknet, er-
zeugen sich Flechten, wo er feucht bleibt, Moose, und
umgekebrt scheint der Ueberzug von Flechten den Bo-
den noch mehr auszutrocknen, denn er bildet eine Art
von trocknem Torf, und der Ueberzug von Moosen
ïhm die Feuchtigkeit linger zu bewahren. Der Flech-
tenboden erhitzt sich, wie Wahlenberg sagt, im Som-
mer so sehr, dass er fasst die Füsse der Wanderer ver-
brennt, Offenbar schien es mir ; dass Flechten und
Moose mit der übrigen Vegetation in fortgehendem und
immer siegreichem Kampfe beguffen sind, wie, wenn
zwei Vülker in demselben Lande ansässig sind, von
denen aber das eine mehr Hülfsmittel zur Existenz hat,
das andere dann allmälig verkümmert und ausstirbt.
Diese Ueberzeugung drängte sich mir besonders entge-
gen, als ich einen Wald, der das Gesichtsfeld zu be-
gränzen schien, näher untersuchen wollte. Nicht nur
loôste er sich bei grôsserer Nähe in einzelne, von ein-
ander entfernte Bäume auf. die auf einem ausgetrock-
neten Boden standen, auf dem die Flechten schon zu
wuchern anfingen , sondern die vordersten Reiïhen waren
schon längst abgestorben und ïhre weissen, abenteuerlich
verdrehten und knorrigen , Stämme erschienen wie Mu-
mien der Vergangenheit. Dann folgten Biume, die et-
was mehr grade gerichtet, noch an einigen Aeslen
grünten, bis allmälig der Baum seine grade Richtung
annahm und auf dem Boden ein dünner Graswuchs,
von Ranunkeln und Tro/lius etwas verziert, sich zeigte.
Nach Durchwanderung dieses trauernden Gehülzes er-
hob-sich der Boden terrassenfürmig, aber diese Terrasse
war von einer dicken Lage schwappenden Mooses be-
deckt, weil von noch hôheren Gegenden das Schnee-
wasser fast durch die ganze Breite der Terrasse abfloss
die nur seitlich mehr erh6ht war, und dort gesundere
Baumgruppen, als die bisher gesehenen, trug. So folgten
noch mehrere Terrassen auf eimander. Immer glaubte
ich einen trocknen Wiesenboden zu finden, wenn ich
den nächsten Abhang hinauf gestiegen seyn würde , und
immer fand ich nur neue Moosflichen von Rubus Cha-
maemorus und Vaccinium uliginosum durchwachsen; die
etwas über die übrige Fläche erhobenen Punkte trugen
Waldpartien, in denen der Baumwuchs allmälig an
Kräftigkeit zunahm.
Fügt man noch hmzu, dass in der Nähe der klenen
Flüsse oder an andern, wasserreich sich erhaltenden
Stellen niedriges, aber oft undurchdringlich - dichtes
Weïdengestrüpp sich bildet, so hat man ein allsemei-
nes Bild der gesammten Küsten-Gegend des Russischen
Lapplands, die wir theïils besucht, theils vom Schiffe
aus immer im Auge behalten haben. Allerdings waren
die Gegenden nicht ganz gleich unter sich, und die
Tundra bei Tri Ostrowa (an der Ostküste unter 67
Breite), in die wir zwei Meiïlen weit bis zum Dorfe
Ponoi vordrangen, ist etwas verschieden von der beï
Pjalitsa und Sosnowets gesehenen, da sie, besonders
an der Küste, weniger entschieden in Moos- und
Flechten-Tundra sicli theilte , aber dafür reicher an den
rasenférmig sich ausdehnenden Wucherungen von Diapensia
lapponica , Arbustus alpina, Azalea procumbens |, Empetrum
nigrum und Heïdekraut ist. Der Fels war hier weniger
bedeckt von Erde und organischen Resten und trat häu-
fig aus dieser Decke hervor. Ich halte diese Tundra, in
der es an Bäumen ganz fehlte und wo auch das Weiï-
dengesträuch weniger dicht und kräftig war, für weni-
ger vorgeschritten in der Bildung, als die weiïter nach
Süden und Westen gelegenen Gegenden. — Nur bei
Sosnowets sieht man in der Näbe der Küste etwas
Baumwuchs.
137
Mebr noch im Einzelnen kleine Localdifferenzen zu
schildern, würde das entworfene Bild des von uns be-
suchten Küstenstriches nur verwischen, ohne ihm mehr
Wahrheit zu geben. Mit allen kleinen Variationen ge-
hôrt er, ohne bedeutende Hôhe über dem Meere zu
haben, derjenigen Categorie Jlappländischer Gegenden
an, welche Wahlenberg die subalpinische nennt. Den-
selben Character hat auch die gesammte Nordküste von
der Ausmündung des Weissen Meeres bei Kola, von
der wir bei der Rückreise den grôssten Theïl im Vor-
beiseseln gesehen haben. Die unmittelbare Nähe des
Meeres erzeugt für die Küste selbst auch im Norwegi-
schen Lapplande diesen Character. Hier aber geht er
bald entweder im die alpinische oder die Waldregion
über. — Die Eigenthümlichkeit der Russischen Halbin-
sel besteht aber, allen eingezogenen Nachrichten zu
Folge, darin, dass die Beschaffenheit des Küstenstri-
ches bis weit in das Land ohne bedeutende Verände-
rungen fortgeht. Nur tief im Innern mag eine Waldre-
gion seyn, denn von dort holen die Küstenbewohner
hr Bauholz. Hohe Gebirgszüge, wie sie im Skandina-
vischen Lapplande vorkommen , ziehen nicht durch den
Russischen Antheil und die beiden längsten Flüsse, der
Ponoï und die Warsuga kommen beïde gemeinschaft-
lich aus einem erhühten Sumpfe des Innern. Nur an
der westlichen Gränze findet man die letzlen, schwa-
chen Ausläufer der Skandinavischen Gebirge. Die Ge-
birgszüge aber, mit denen emige Karten die Osthälfte
des Russischen Lapplands geschmückt haben, scheinen
nur aus der Phantasie geschüpft. An den von uns be-
suchten Punkten war keine Spur von Kornbau, obgleich
dieser weiter nach Westen, um den Meerbusen von
Kandalaksch nicht ganz fehlen soll und in Norwegen
noch unter dem 71° der Breïte mit Erfolg getrieben
wird. Statt der Felder sahen wir bei Pjalitsa ganz
kleïne Wiesenflichen eingezäunt, um hier etwas Heu
für die wenigen Kühe zu sammeln , die man hält.
Wie sehr in diesen Breiten Localverhältnisse auf die
Vegetation einwirken, davon gaben uns der hohe Ab-
bang der Küste bei Tri Ostrowa und die Ufer des
Flusses Ponoi auffaliende Beispiele. Sie dienten zum
Verständniss von Nowaja Semlja, und waren lebr-
reiche Mittelglieder zwischen diesem hochnordischen Lande
und den nürdlichen Küsten des Weissen Meeres. Die
tief eïngeschnittene Küste von Tri Ostrowa hatte, als
wir sie am 10. (22.) Juli sahen noch sehr bedeutende
Schneemassen in den einspringenden Winkeln. Zwi-
schen diesen Massen waren die der Sonne ausgesetzten
vorspringendén Winkel lebhaft begrünt und mit blü-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
138
henden Blumen geziert. Das hier häufige Veratrum al-
lum war mit seinem blattreichen Stengel bereits auf an
derthalb Fuss aufgeschossen und dem Blühen sehr nahe,
dem Trollius europaeus fehlte zur vollen Blüthe nur noch
die vollständige Färbung der Blume. Selbst die Fläche
des Landes war etwas unter der Oberfläche bis 5° R.
erwärmt, die einzelnen Vorsprünge der Küste aber hô-
her und unter sich verschieden. Wandte man sich von
diesen Vorsprüngen zu den benachbarten Schneemassen,
so fand man in kurzen Distanzen die Abnahme der Bo-
dentemperatur bis auf 0° und in demselben Maasse war
die Vegetation zurückgeblieben, so dass zwei Klafter
von dem Schnee Veratrum album erst einen Zoll hoch
aus dem Boden hervorgetreten war. Bei unserer Wie-
derkehr am 8. (20.) Sept. sahen wir allen Schnee nicht
nur geschwunden, sondern den genannten Abhang fast
gleichmässig begrünt. Nur in den einsprmgenden Win-
keln fanden wir noch Veratrum album und Trollius euro-
paeus blühend oder im Verblühen begriffen ; indessem
war der Unterschied in der Vegetation doch viel gerins-
ger geworden, seitdem der Boden eine mehr gleich-
mässige Temperatur angenommen hatte, und es bedurfte
einiger Aufmerksamkeit, um ihn aufzufassen. — Viel
bedeutender und bleibender fand sich dieser Unterschied
an den hohen Ufern des Ponoi, wo diese eine sehe
verschiedene Richtung gegen die Mittagssonne haben.
Der Fluss Ponoi fliesst in einer Kluft, durch welche
das tafelfôrmige Felssebäude, das die Ostseite von Lapp-
land bildet, bis zum Niveau des Meeres gespalten ist.
Wo nun die gegen 300 Fuss hohen Gehänge dieses
Thales nach Südyesten und nach Nordosten gerichtet
sind, wie bei dem romantisch gelegenen Dorfe Ponoï,
da ist auf beïden Seiten die gesammte Vegetationsform
sebr verschieden. Auf dem nach Nordosten gerichteten
Abhange fanden wir noch sebr ausgedehnte Schneemas—
sen, welche in manchem Jahre nicht vollstäindig schwin=
den sollen, und an den früher befreiten Stellen kaum
ein ganz niedriges Gesträuch, dagegen mehrere Saxifra-
geen, Viola biflora, Menziesia coerulea, Cerastiun alpinum,
Lycopodium alpinum , mit einem Worte eine Flor, die
zwischen der alpinischen und subalpinischen in der Mitte
stand. Gegenüber aber sahen wir nicht nur üppiges und
mannigfaches Gesträuch, sondern aufrecht stehende Bir-
ken, die auf der ganzen dortigen Tundra nicht vorkom-
men, sondern eine grosse Mannigfaltigkeit von gut ent-
wickelten Pflanzen, von denen viele in Blüthe standen.
Man hätte diesen Abhang für Lieflindisch halten künner-
wenn die Birken ibren vollen Wuchs gehabt hätten.
Aber das Thermometer stand hier auch 17° R. über
>
139
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
140
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dem Boden, und dieser selbst war in seiner obersten
Schicht bis über 10° erwärmt. Auf der andern Seite des
Flusses konnte ich, so weit als müglich von den Schnee-
massen entfernt und schon auf der Sohle des Thales,
doch nur 5° finden, und auch diese Temperatur war
wohl durch einen warmen und sehr bedeutenden Regen,
der 19 Stunden vorher gefallen war, erhôht. Diese Dif-
ferenz beider Seiten schwindet, so wie der Fluss seine
Richtung ändert.
Leider habe ich in den von uns besuchten Gegenden
Lapplands keine Quelle gesehen, die nicht entweder von
der Oberfliche des Bodens, oder von Schneemassen be-
deutende Zuflüsse gehabt hätte. Da mir die Mittel feh]l-
ten, um weiter als einige Fuss zu dringer, so habe
ich keine Gelegenheit gehabt, Beobachtungen über die
mittlere Boden-Temperatur, zur Vergleichung mit der
von Wahlenberg gesammelten, anzustellen.
Dem früher Gesagten gemäss , ist das Russische Lapp-
land vorherrschend ein Tafel-Land zu nennen. Von der
Beschaffenheit des Felssebäudes , welches die Grundlage
dieses Landes bildet, giebt Herr Lehmann, der als
Geognost die Reise mitmachte, folgende Schilderung :
Wenige Werst südlich von dem Dorfe Pjalitsa geht
der Fels (in sehr beschränktem Umfange) zu Tage
aus. Er erhebt sich nur emige Fuss über das Ni-
veau des Meeres, ist von eisenschüssigem Lehmsande
überdeckt und so zerklüftet, dass man mit Mühe einen
Punkt auffindet, der ein sicheres Bestimmen seines Strei-
chens und Fallens zulässt : h. 6, mit südlichen Einschüs-
sen unter 50 — 40°. Die Schichten waren von geringer
Mächtigkeit. Ein durchscheinender rôthlicher Albit gab
den Hauptgemengtheil ab, der nur wenig Quarz und
Hornblende enthielt. Andere Schichten, die zwischen
diesen auftraten, waren wahres krystallinisches Horn-
blendegestein mit wenigem kürnigem Quarz und seltenen
Feldspathkrystallen. Häufig traten Gänge eines äusserst
grobkôrnigen Granites, 2 — 3 Fuss mächlig, doch oft
eïngeschnürt , zwischen diesen Syenitschichten hervor.
Dieselbe Gebirgsart bildet. das Ufer und Bette emes
Flüsschens, welches zwischen dem Dorfe, über bedeu-
tende Felsblôcke hinwes ins Meer fäll. — Die ganze
Insel Sosnowets ist ein Fels, nur von einer dünnen
Decke von Moosen und Flechten überzogen. Es ist der
bei Pjalitsa beobachtete Syenit; seine Schichten nehmen
jedoch auch bisweilen schwarzen Glimmer als wesentli-
chen und grünen Strahlstein als untergeordneten Gemeng-
theïl auf, und erscheinen so gneusartig. Sie stehen fast
auf dem Kopfe und werden nicht von Granit, sondern
von meist recht mächtigen, weissen Quarzgängen durch-
setzt. — Tri Ostrowa wird aus ungeheuren Massen
eines graulichen, nach verschiedenen Richtungen zer-
rissenen und zerklüfteten Quarzfelses zusammengesetzt.
Stets zeigt dieses Gestein eine regelmässige Schichtung
in der Richtung von h. 9, mit südwestlichem Fallen.
Geht man in W.S. W. Richtung nach dem reizenden
Dorfe Ponoiï, so sieht man bald die Quarzschichten
mit chloritischem Thonschiefer wechseln, dann tritt letz-
tere Felsart in grôsseren Massen aus den Tundern her-
vor, dickschiefrig mit fasrigem Bruche. Jetzt folgt Grau-
wacke, aus jenen beiden Gebirgsarten hervorgegangen.
Die hohen Gehänge des Ponoï - Thales bestehen aus
feinkôrnigem Granit. “
Bis zu der Mündung des Flusses Ponoi geht der
Fels nur an wenigen Punkten am Ufer zu Tage. Von
dieser Stelle an_aber ist das Üfer felsig und behält die-
sen Character an der ganzen Ostküste und einem gros-
sen Theïle der Nordküste Lapplands: Von hier an be-
ginnt auch erst eine reichere Vegetation von Tangen,
die wir bisher, mit Ausnahme der kleinsten Arten ,:
pur sehr zerrissen ausgeworfen gefunden bhatten. Beï
Tri Ostrowa aber sahben wir sie in ungeheuern Mas-
Ich unterschied 13 Arten, und unter
diesen war Fucus digitatus in kolossalen Exemplaren von
12, und Fucus sacharinus von fast 18 Fuss Länge. Da
hier der Unterschied von Ebbe und Fluth beinahe fünf
Faden beträgt, so ist dieser Punkt für das Sammeln
von Tangen sehr günstig. In diesem Walde von See-
gewächsen leben auch zahlreiche niedere Seethiere von
manniofacher Form, an denen die früher besuchten
Punkte so arm waren. Leider aber wurde hier der
Wind, der uns bisher aufsehalten hatte, für die wei-
tere Fahrt nur zu früh günstig — und dem Interesse,
sen anstehend.
für Nowaja Semlja nichts zu versiumen, mussten
alle andern aufgeopfert werden.
Ueberhaupt wird die Akademie sich erinnern, dass
unser Aufenthalt im Weissen Meere nur ein gezwun-
gener war. Aber auch wenn die Fauna und Nereis des
Weissen Meeres eine besondere Aufoabe unserer Ex-
pedition gewesen wäre, würde es schwer geworden
seyn, aus den bisher erschienenen Schriften die gün-
stigen Punkte für das Sammeln auszuwählen. Bekannt
ist es, dass felsige Küsten ergiebiger sind als versandete,
aber die ersteren flichen die Schiffer, und man kann
sie selten benutzen, wenn nicht gute Ankerplätze in
der Nähe bekannt sind. Es freut mich daber, für künf-
tige Forscher hemerken zu kônnen, dass Tri Ostrowa
ein besonders günstiger Punkt für Untersuchungen die-
ser Art ist, wie man dergleichen Punkte aus andern
141
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
142
————————————————————————.…—— —— —— — — ——_—_———— —— .—— —————————
Gegenden kennt. Seine felsigen Bollwerke und sein gu-
ter Ankergrund machen diesen Hafen sebr sicher und
da er nach Norden und Süden offen ist, so kann man
fast mit jedem Winde ein- und auslaufen. Die starke
Ebbe legt nicht nur die Tange bloss, sondern entblôsst
auch einige Klippen, auf denen immer Seethiere zu-
rückbleïben. — Eine andere günstige Gegend für Na-
turforscher muss der felsisge und buchtenreiche Busen
von Kandalaksch seyn. Doch kônnte man beim Ein-
und Auslaufen lange aufgehalten werden. — Auch die
durch ïhr Kloster berühmte Felseninsel Solowetski
muss ich, den erhaltenen Nachrichten gemäss, für ei-
ven günstigen Punkt halten. — Dagegen scheint der
felsige Theil der Westküste keinen guten Ankerplatz
zu haben, und die gewühnlichen Stellen, wo Schiffe
hier emlaufen , sind die Mündungen der Flüsse.
Das Weisse Meer würde einer eigenen Untersuchung
nicht unwürdis seyn. Vom Lande fast ganz umschlossen,
hat es doch nicht den Character eines Binnenmeeres,
wie die Ostsee und das Mittelmeer, denn Ebbe und
Fluth sind ansebnlich genug, um weit im die Dwina
hinein kenntlich zu bleiben, in dem verengten Zusam-
menhange des Weissen Meeres mit dem Ocean aber sind
sie von so bedeutender Hôhe und so rascher Bewegung,
wie man sie an wenigen andern Orten kennt, — of-
fenbar, weil aus dieser Mündung alles Wasser, das
zur Erhühung des Niveau's der ganzen Fläche gebraucht
wird, zufliessen und durch dieselbe wieder abfliessen
muss. Der Salzgehalt des Wassers scheint dem. Ge-
schmacke nach nicht verschieden von dem des Eismeers.
Für eine nähere chemische Untersuchung ist eme Fla-
sche von diesem Wasser unterwegs. Jedenfalls ist es
viel reicher an Salz als das Wasser der Ostsee, und es
wird Kochsalz in grossen Quantitäten und mit Vortheil
daraus gewonnen. Deswegen ist auch das Weisse Meer,
ungeachtet seiner nôrdlichen Lage, viel reicher an ani--
malischem Leben als die Ostsee, wenn es auch dem
Mittelmeer weit nachzustehen scheint.
Ich kehre nach Lappland zurück, um über seine
: Thierwelt noch eïn Wort zu sagen. Die Tundra selbst
scheint nur von wenigen Thieren bewobnt. Selbst von
Lemmingen fanden wir sebr viel seltener Spuren, als
später in Nowaja Semlja. (*) An Eisfüchsen fehlt es
nicht ; ibre Felle geben mit Biber- und Fischotterfellen
einen Ausfuhrartikel. Die Seevôgel nehmen zu, wo die
Küste felsig wird, besonders macht sich dort Uria Grylle
EE Un nn AM me
__ (*) Ich vermuthe, dass die Lemminge an der Nordküste zahl-
reicher sind.
bemerklich, allein die Zahl und Mannigfaltigkeit , wel-
che sich an den Norwegischen Küsten und ihren Inseln
zeigt, darf man an der Süd- und Ostküste Lapplands
nicht erwarten. Auf der Tundra sahen wir nur sebr
wenige Landvügel. Schon die Wälder südlich und nérd-
lich von Archangelsk zeigen eine so auffallende Ab-
nahme an Singvôgeln, dass sie auch an schônen Früh-
lingsmorsen dem Wanderer fast lautlos erscheinen, und
der Ruf des Kuckucks, der sich bis jenseits des 66sten
Grades der Breite hôren lässt, um so auffallender wird.
Bei dieser Abnahme der Singvôgel ist aber in den Ar-
changelschen Wäldern und Sümpfen die Zabl der Hüh-
nerartigen Vôgel noch so ansehnlich, dass ein bedeuten-
der Theil von dem ungeheuern Verbrauche der Haupt-
städte aus dieser entfernten Provinz bezogen wird. In
Lappland scheinen auch diese Vôgel sehr abgenom-
men zu haben, vielleicht mit Ausnahme der wenig ge-
schätzlen Schnechühner. Amtlichen Berichten zu Folge
zahlen die Aufkäufer des Vogelwildes im Gouvernement
Archangelsk ungefähr 20000 Rubel jäbrlich. Von dieser
Summe bezieht der Kreis Kola nicht emmal 100 Rubel.
In der grossen Entfernung liegt der Grund dieses ge-
ringen Antheïls wohl nicht, denn denselben Weg, wel-
chen 100 Rubel gehen, würden 1000 noch leichter fin-
den, und der Kreis Mesen, der nach Osten der ent-
fernteste ist, gewinnt jährlich 6000 Rubel durch Vogel-
wild. Die geringe Bevülkerung Lapplands muss aber al-
lerdings auf den ganzen Ertrag der Jagd wirken.
Von Amphibien wurde nichts gesehen als Lacertæ
vivipara Jacq- (crocea Wolf.), die wir schon an den Win-
terbergen üfter gefangen hatten, wogegen Lacerta agilis
uns gar nicht vorgekommen ist. Die erstere Art, welche
Jacquin zuerst auf den Oesterreichischen Alpen gefun-
den hat, scheint also ungefähr eine solche Verbreitung
zu_ haben, wie eine Menge Pflanzen, die im Süden auf
vereinzelten Berghôhen vorkommen, in hühern Breiten
aber in der Ebene gemein sind. (*) Schlangen sind an der
ganzen Westküste des Weissen Meeres bekannt, ob sie
aber im Russischen Lapplande vorkommen, habe ich
nicht erfahren kônnen. Selbst Früsche haben wir wäh--
rend unsers Besuches nirgends gesehen. (**) Von Süss-
(*) So eben sche ich, dass Krynicki diese Eidechse schon
in Lithauen häufig gefunden hat (Bulletin de la Societe Imp. des
Naturalistes de Moscou. Ann, 1837. N. III. p. 6.). In Preussen
ist sie jedoch nicht halb so häufg als Zacerta agilis.
(**) Schon vom Schwedischen Lapplande, das mehr begün-
stigte Gegenden hat, als das Russische, sagt Linné, dass Frü-
sche fast gänzlich darin fehlen.
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BULLETIN SCIENTIFIQUE.
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EEE Re -eeene cer
wasser-Mollusken war, wenigstens in dieser Jahreszeit, | (Salmo no/ilis Pall.) in dichten Haufen in die Flüsse
wo die Flüsse und Seen noch sehr kalt waren, äusserst
wenig zu bemerken. Die Jagd der Insecten fiel ergie-
biger aus; Herr Lehmann, der dieser Jagd besonders
oblag, glaubt, bis auf nähere Vergleichung, ein Paar
Arten gefunden zu haben, die man hisher aus dem
Schwedischen Lapplande nicht gekannt hat.
Auch die menschliche Bevélkerung ist im Russischen
Antheile von Lappland sehr gering. Russen leben, mit
Ausnahme der Poststrasse nach Kola, nur an der Küste
in weit von einander entfernten Ortschaften, und an
der genannten Nordküste nur in einer eïinzigen, dem
Städtchen Kola., an der Südküste in mehreren, am
dichtesten um den Meerbusen von Kandalaksch. Das
Invere ist von Lappen, welche auf der Tundra umbher-
wandern, sparsam bevülkert, aber auch diese suchen
im Sommer die Küste auf, um Fische zu fangen. Das
Meer ist es nämlich, welches die Bevélkerung, und
vorzüglich die Russische , hier erhält, nicht das Land.
Das Land ernäbrt nur das Rennthier, das allerdings die
gewühnliche Fleischnahrung den Russen gewährt, und
die Ansprüche der Lappen sämmitlich befriedigen mochte,
ehe sie Europäische Bedürfnisse kennen gelernt hatten,
nicht aber die Ansprüche der Russen. Der Russe lebt
in Lappland, wenn man davon absieht, dass er mehr
Hafer - und Gerstenbrod als Roggenbrod geniesst, nicht
kümmerlicher, vielleicht üppiger als in vielen andern
Gegenden des Reiches, und das Dorf Ponoi, das ohne
Spur von Feldern, Wiesen oder Wäldern, in einer
Felsenkluft, drei Viertheile des Jahrs im Schnee fast
vergraben liest, schien mit Ausnahme einiger Hütten
der Lappen, die das Ansebn haben, mehr für Thiere
als für Menschen eingerichtet zu seyn, besser gebaut,
als die meiïsten Dôrfer auf der grossen Strasse zwischen
Strelna und Narwa. Der Luxus und die Industrie
der Hauptstädte macht dem Russen das Leben in Lapp-
land môpglich, indem er durch Vermittelung des Ha-
fens- von Archangelsk und des Jabrmarkts von
Schunga die Producte des Meers gegen Brodkorn ver-
tauscht. — Am Ende des Winters, wenn das Eis des
Weissen Meeres in Bewegung geräth, sammeln sich
eine Menge Robben an der Südküste Lapplands, be-
sonders aber kommt Phoca groenlandica in ungeheuren
Schaaren aus dem Eismeere und wird in den soge-
nannten Wesnowalischen Jagden, die an Gefahren viel-
leicht nur mit dem Eier- und Vogelfang auf den
Schettläindischen und Orkadischen Inseln verglichen wer-
den kônnen , auf schwimmenden Eisfeldern aufgesucht
und erlest. Im Frühlinge steigt der nordische Lachs
und im Sommer liefert die Nordküste von Lappland
so viele Stockfische und Heiligbutten, dass nicht nur
die Bewohner Lapplands hier fangen, sondern auch ein
Theïil der übrigen Anwohner des Weissen Meeres,
wenn sie es nicht vorziehen, an die noch fischreichern
Küsten Norwegens zu segeln, um dieselben Fische zu
fangen, oder noch häufiser gegen Korn zu erhandeln.
Alle diese Erwerbsquellen smd an diesen Ufern mit
Gefahren verbunden, und so ist es natürlich, dass der
Russe Lapplands, der fast täglich das Leben wagen
muss, um das Leben zu erhalten, auch grôssere An-
sprüche an den gegenwärtigen Augenblick macht, als
der Ackerbauer des Innern. So wird es verständlich,
dass unsere starke Reïsegesellschaft, die nach einem er-
müdenden Marsche durch die Tundra, uud von ei-
nem Platzregen vüllig durchnässt, in der Felsenspalte
des Ponoï ankam, dort in der Wohnung eines acker-
losen Bauers nicht nur vollständig restaurirt, sondern
üppig bewirthet wurde. Eine freundliche, geräumige,
nicht bloss remliche, sondern decorirte Stube enthielt
mehr Bettzeug als wir gebrauchen konnten, nachdem
wir in einem bequemen Badehause ein Dampfbad ge-
nommen hatten. Zu dem Thee, den wir in reichlichen
Quantitäten vor und nach dem Bade zu uns nabhmen,
waren alle Ingredienzien, Zucker, Rum und der Thee
selbst von ausgesuchter Qualität , und es fehlte eben so
wenig an einem eleganten Samowar (Theemaschine)
wie an dem nôthigen Porcellan, oder am andern Mor-
gen an Fayence zur Servirung des mehr als reichlichen,
vielschüsseligen Frühstücks. Freilich galt unser With
für einen der reichsten Bewohner des Ortes, alle
auch die übrige Bevôlkerung, die wir am andern Mor-
gen versammelt sahen, zeigte auf keine Weise das Ge-
präge von Dürftigkeit.
——— st —
MATÉRIAUX MANUSCRITS.
Séance du 6 octobre, Notices statistiques sur la Chine, p. le R.P.
Hyacinthe.
Séance du 20 vctobre. Monographie des monnaies arméniennes
des collections de St-Pétersbourg et de Paris, p. M. Brosset.
Séance du 27 vctobre. Sur les manuscrits éthiopiens de la Biblio-
thèque impériale et publique, p. M. Dorn.
Sur deux combinaisons ‘cristallisées du silicate de soude
avec de l'eau, p. M. Fritzsche.
TT ————————————
Emis le 3 décembre 1857.
PT
Tome I. BULLETIN SCIENTIFIQUE #
PUBLIÉ P
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PÉTERSBOURG.
AR
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contieudra les articles suivants : 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l Académie
r divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique ; 7. Ouvrages offerts ct notices sur
Fétar des musées; 8. Chronique da personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges,
no
VOYAGES
MUSÉES
SOMMAIRE. NOTES. 12. Sur les manuscrits éthiopiens de la Biblivthèque impériale et publique. Dorx. —
SCIENTIFIQUES. 5. Zxpedition à Novaïa-Z:mlia et en Laponie. Tableau physique. BAER. Second article.
1. Manuscrit turc offert à l'Académie par M. Boutenef. FrArax. — OUVRAGES OFFERTS.
a "———_—_————
N OUTLE S.
12. Ueser DIE AETHIOPISCHEN HANDSCHRIFTEN
DER ÔFFENTLICHEN KaAïsERLICHEN Biscio-
THEKR Zu ST. -Perersgure; von B. DORN
(lu le 26. octobre 1837).
Als ich vor einiger Zeit in diesem Bulletin von den
Aethiopischen Handschriften des Asiatischen Institutes
Kunde gab, glaubte ich nicht, dass ich sobald wieder
Gelegenheit haben würde, über ähnliche in Russland
befindliche Handschriften Nachricht geben zu kônnen.
Um so überraschender und angenehmer musste mir da-
her die freundschaftliche Mittheilung Sr. Excellenz, des
Herrn wirkl. Staatsrathes v. Adelung, sein, welcher
meine Aufmerksamkeit auf die morgenländischen Bestand-
theïle der ebemaligen Dubrowskischen Bibliothek — jetzt
der ôffentlichen Kaiser]. Bibliothek einverleibt — hin-
lenkte, und unter denselben namentlich Aethiopische
Handschrifien hervorhob. Ich säumte nicht um die An-
sicht dieser Handschriften zu bitten, die mir mit bekann-
ter Bereitwilligkeit gewäbrt, dieser kurzen Anzeise das
Entstehen gab. Es wird, hoffe ich, die Jetztere den
Freunden der morgenländischen Literatur auch hier zu
Lande nicht ganz unwillkommen sein: denn wenn auch
das Studium der Aethiopischen Sprache dem Bereiche
Russischer Orientalisten minder nahe liest, so verdient
diese Sprache doch als ein dem Arabischen eng ver
schwisterter Zweig der Semitischen Sprachfamilie die
Aufmerksamkeit namentlich derer, welche Untersuchun-
gen über die Arabische Grammatik und Lexicographie
zum Gegenstande ihrer Forschungen machen; beï solchen
Uniersuchungen wird sie nicht selten mit Nutzen zu
Rathe sezogen werden kônnen.
Die in Rede stehenden Handschrifien — es sind deren
sieben — sind sämmitlich auf Persament geschrieben;
nur in der zuerst zu erwähnenden finden sich ein und
dreissig Blätter von Papier (von späterer Hand geschrie-
ben) eingebunden. Sie enthalten, wie fast alle bekann-
ten Handschriften der Art, biblische, kirchliche und
religiôse Gegenstäinde.
I. a) Die Psalmen Davids nebst einer kurzen Ein-
leitung (Gezaweserat) des Eusebius aus Pale-
stina, und den gewôbnlich dem Psalter angehängten
Lobgesängen des Alten und Neuen Testamentes;
ë)Kirchliche Antiphonien; c) Gebete. 200 Blitter. 8.
Die Psalmen, welche bei den Aethiopiern auch David
genannt werden, stehen bei denselben in vorzüglichem
Ansehen -- und dienen als Grundlage der Erziehung,
daber in der Amharischen Sprache durch den Ausdruck:
Psalmen-Knaben geradezu Schulknaben bezeichnet
werden. Sie werden von beiden Geschlechtern fleissig
gelesen und auswendig gelernt; ja, man berichtet, dass
147
bei küniglichen Gastmälern oft der ganze Psalter von
den anwesenden Gästen — sogar ohne Ausnahme des
Küniges und der Frauen -— nach der Reïhe des sie
treffenden Antheils. hergesagt werde. Aus diésem Um-
stande lässt sich die bedeutende Anzahl von Exemplaren
des Psalters in Abyssinien selbst, und auf Europäischen
Bibliotheken erklären; man findet deren zu Paris, Lon-
don, Oxford, Berlin, Leiden, Rom, Florenz u. s. w.
Es wär auch der Psalter, welcher von allen Hiblischen
Büchern zuerst in Europa gedruckt wurde. Joh. Pot-
ken besorote die erste Ausgabe desselben in Rom, im
Jahre 1513; eine zweite Ausgabe ohne die in der ersten
befindlichen Hymnen erschien zu Côlln im Jahre 1518.
Potken aber war ein sehr mittelmässiger Kenner der
Aethiopischen Sprache, die er Chaldäisch nannte, und
seine Ausgabe wimmelt von Fehlern, welche in der
Londoner Polyglotte noch vermehrt wurden. Eine ge-
paue und richtige Ausgabe des Aethiopischen Psalters
verdanken wir dem Vater der Aethiopischen Sprach-
kunde, Hiob Ludolf. Dieselbe erschien zu Frankfurt
a. M. im Jahre 1701, und enthält ausser den gewühn-
lichen Hymnen, eine lateinische Uebersetzung, Anmer-
kungen u. s. w. Einen Abdruck des Aethiopischen
Textes für die Aethiopier liess derselbe Gelehrte noch
in demselben Jahre veranstalten, und dieser Abdruck
ist noch neuerdinos auf Veranstaltung der Englischen
Bibel-Gesellschaft zu demselben Zwecke verbessert wie-
der aufgelegt worden. — In unserem Exemplare finden
sich ausser dem 151 Psalm, welchen die Abyssinische
Kirche als ächt anerkennt, die Loboesänge von Moses,
Hanna der Mutter Samuels, Hiskia, Manasse, Jonas,
Daniel, Habacuc, Maria, Zacharias, Simeon u. a.——
Zeit und Umstände verhindern mich eine Vergleichung
sowohl dieser Handschrift als der nachher zu erwäh-
nenden mit den gedruckten Texten oder mit andern
handschriftlichen Uebersetzungen anzustellen und daher
auch. über den kritischen Werth der mir vorliegenden
Uebersetzungen ein begründetes Urtheil abgeben zu kôn-
. men — es müsste aber eine solche Vergleichung nament-
Lich für den Theologen von grossem Interesse sein.
IT. a) Das hohe Lied Salomo's; 4) der 119. Psalm;
c) Lobpreisungen Jesu; d) Erhebungen und Ge-
bete an Sonn- und Wochentagen. 54 Blätter 4.
Das hohe Lied Salomo's steht in der Abyssinischen
Kirche in grossem Ansehen — es ist aber blos bejahrten
Priestern zu Jesen erlaubt, während dessen Lesuno
Diaconen , jüngeren Priestern, Laien und Frauen unter-
sagt ist, — Es ist üfters gedruckt.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
148
Die vier Evangelien des Matthäus, Mar-
163 Blätter. Folio.
TI.
cus, Lucas und Johannes.
Diese Handschrift ist seéhr leserlich und deutlich ge-
schrieben. Sie wird merkwürdig durch einige am Ende
hinzugefügte Anmerkungen, woraus hervorgeht, dass sie
dem Kloster der Abyssinier-in Jerusalem zugehôrt hat.
Aber wir lernen aus denselben auch noch manchen an-
deren wissenswerthen Umstand kennen. In der ersten
Anmerkung nämlich ist angegeben, dass das Buch im
Jahre 78 der Barmherzigkeït oder des Heils (salutis, wie
Scaliger und Ludolf übersetzen) im Monate Februar
(Jakatit) geschrieben sei. Hierauf folgt die Angabe
der Bewohner des Klosters: 22 Priester, 20 Diaconen,
55 Mônche und 17 Nonnen unter dem Prior (Rais —
£
Arab. Qws3) Nob, und dem Vicar (Naïb — Arab
»b) Gabra-Kirkos —- und des daselbst befindlichen
Inventariums. Die Angabe des letztern ist deshalb
merkwürdig, weil sie die in dem Kloster befindlichen
Bücher aufzählt, unter welchen méhreré dem Titel nach
sonst unbekannte Schriften sich finden. Es werden da
erwähnt 1) 3 Gad'la (— Arab. Ju») Samäet, die
Glaubenskämpfe der Märtyrer ; 2) 4 Orit, Pentateuch;
5) 4 Nagast, Künige; 4) 4 Anbakom: Habacue;
5) 4 Chabrata kälat, Concordantien; 6) 4 Barbara,
wahrscheinlich die Lebensbeschreibung der h. Barbara;
7) 5 Synodos (S. Ludolf. Commentar. S. 300. seq.);
8) 2 Paulos d.i. die Paulinischen Briefe; 9) 2 Ha-
warja, énûsokos, der Apostel, die übrigen Briefe des
N. T.; 10) 4 Gezäwi (ein mir unbekanntes Buch, viel-
leicht dasselbe als Gezäweé, Inhaltsverzeichniss, Vor-
rede); 14) 5 Psalter; 12) 3 Zalota Kuerban (êgle
üb5), Gebete beim Abendmahl; 13) 2 Zena Abau, Ge-
schichte der Väter. 14)2 Makabis, Maccabäer; 15) 2Maz-
gaba David, Schatz David’s, sonst unbekannt; 16) 45 Leta
David (das Wort Leta ist mir durchaus unbekannt);
17) 14 Saatat, Stunden, horae; 18) 2 Felsata Mar-
jam: migratio, translatio, obitus Mariae; 19) Isajas;
20) Hiob; 21) Kerlos, wahrscheinlich die Werke des
Cyrillus, die sich wie die des Athanasius, Basilius
und Chrysostomus in Aethiopischer Uebersetzung vor-
finden. S. Bruce, Voyage aux sources du Nil, en Nu-
bie et en Abyssinie. trad. par 1. H. Castera. Londres
1790. III. P. 280.; 22) Gad’la Hawarjat, Glaubens-
kionpfe der Apostel; 25) Didascalia. Vergl. The Ethi-
opic Didascalia etc. with an English translation. ed. and
trapsl. by Thom. Pell Platt. London 1854. 4.; 24) Tag-
saz,
bekannt; 25) Dersana Pentecoste, Homilien auf Pfing-
sten; 26) Gad’la Abba Aron, Glaubenskämpfe des
Abba Aron; 27) Gad'la Kirkos, Glaubenskäimpfe des
Abba Gyriacus; 28) Taam'ra Georgis, die Wunder
des Georgius; 29) Keber (?) — Arab. y, das Buch
des Tiberiados; 30) Gad'la Abba Pantaleon, Glau-
benskäimpfe des Abba Pantaleon; 51) Gad'la Abba
Antos; 32) — Antiochus, 33) — Nabjud, Glaubens-
kämpfe des Abba Antonius (?), Antiochus , Nabjud;
54) Kidan, Owen, Testamentum; 55) Gad'la Abba
Bessoy, Glaubenskämpfe des Abba Bessoy; 56) Gad'la
Abba Yesay, Glaubenskämpfe des Abba Yesay; 31)
Afa Wark, d.i. Goldmund, Chrysostomus; 38) Gad'la
Gabra Krestos, Glaubenskämpfe des Gabra Krestos;
39) Ter..me& David, ....David's.
Nach einem über den, der sich irgend eines in dem
Inventarium verzeichneten Gegenstandes bemächtigen
sollte, ausgesprochenen Fluche, folet die Angabe: ge-
schrieben ist diess in den Tagen des Kôniges Isaac,
mit dem Reiïchsnamen Gabra Maskal, unter dem
Patriarchen Abba Gabriel, und unter unserm
Metropoliten Abba Bartholomaeos.
Abba Gabriel ist der Patriarch von Alexandrien,
welchen die Abbyssinische Kirche als ibr Oberhaupt
anerkennt, Abba Bartholomaeos der Metropolit oder
Erzbischof von Abyssinien.
Wir haben oben gesehen, dass unsere Handschrift im
Jahre 78 der Barmherzigkeit oder des Heils (mehrat,
wohl — Arab. 4e) geschrieben worden. Diese Aera
hat zwei älteren Gelehrten Scaliger und Ludolf, die
sich mit der Chronologie der Aethiopier beschäftigten,
Schwierigkeiten verursacht, die. sie zu heben nicht im
Stande waren. Die Chronologie der Aethiopier scheint
überhaupt nicht fest bestimmt zu sein; bald rechnen sie
nach den Jahren von der Erschaffung der Welt, geben
aber auch diese Jahre verschieden an; bald nach der
christlichen Zeitrechoung, bald nach einer Aera der
Theïlung, die nach Bruce a. a. O. p. 342. sich von
der Periode herschreibt, wo Naacueto - Laab, der
letzte Kônig der Zagaeischen Dynastie, welche die
Salomonische verdränet batte, durch Vermittelung des
berühmten Acthiopischen Heiligen, Tecla Haimanot,
seine Krone an Icon-Amlac (1268—1283), aus der Sa-
lomonischen Herrscherfamilie, abtrat, und wo in dem
zwischen den beiden Künigen abseschlossenen V ertrage
festgestellt ward, dass ein Drittheil des Kônigreiches dem
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
Vermahnung, Tadel, Widerlegung, mir sonst un- Abbuna (Tecla Haimanot) «ea Unterhalt seines Slaa-
tes, des Clerus, der Klôster und der Kirchen Abyssi-
niens abgetreten werden sollte — bald nach der Dio
cletianischen Aera; bald nach dem Jahre des Heils.
Auf den ersten Auablick sollte man geneigt sein, das
Jabr des Heïls auf die Dionysische Aera zu bezie-
hen — wie Ludolf gethan hat, indem er die Jabre
nach Erschaffung der Welt 5500 nebst acht Ergänzungs-
jahren zu dem gegebenen Jahre hinzuzählte; allein aus
dieser Annahme entstehen unauflôsbare Schwierigkeiten,
welche verschwinden, wenn man das Jahr 1348 n. Chr.
als den Anfang der Aera des Heils annimmt. Platt
(S. À Catalogue of the Ethiopic Biblical Mapuscripts in
the royal library of Paris etc. London. 1825. 4. S. 20—21.)
hat diess schon dargethan, und upsere Handschrift lie-
fert einen neuen Beweis für die Richtigkeit dieser An-
nahme; denn das Jahr 78 + 1348 giebt das Jahr 1426,
das einzige richtige, wie wir gleich sehen werden. —
Die Aera des Heils wird nach Bruce IV. S. 97. zuerst
unter dem Acthiopischen Kônige Saif Arad (1342 —
1370) erwähnt; sie kann also weder die Christliche,
noch die der Bekehrung der Aethiopier zum Christen-
thume, noch die Diocletianische sein. Ob sie sich viel-
leicht auf die durch Saif-Arad bewerkstelligte Be-
freiung des Abbuna Marcus, Patriarchen der Copten,
durch welche der Friede zwischen Abyssinien und
Egrpten hergestellt wurde, bezieht?
Wir haben oben als Kônig von Aethiopien, Isaac mit
dem Reïchsnamen Gabra Maskal (Diener des Kreuzes)
erwäbnt gefunden. Es kann hier weder Gabra Mas-
kal der Nachfolger Calebs (um 522 n. Chr) gememt
sein — dagegen spricht das offenbar nicht so hohe Alter
der Handschrift— noch Amda Zion (1312— 1342), der
vor seiner : Thronbesteigung den Namen Gabra Maskal
fübrte — dagegen zeugt die Jahreszahl 78, welche sich
mit der Zeit, wo er regierte, nicht in Einklang bringen
lässt. Es kann der hier genannte Isaac kein anderer
sein als der beï Bruce a. a. O.S.101. angefübrte, wel-
cher von 1412 bis 1429 regierte Zwar wird da nicht
angegeben, dass er als Künig den Beinamen Gabra
Maska]l geführt habe — allein unsere Handschrift, die
diess ausdrücklich erwähnt, ist hinlänglich Zeuge dafür.
Und wie schôn passt das Jabr 1426 unserer Handschrift
zu der Regierungsperiode des Kônigs Isaac?
Die zweite unserer Handschrift beigegebene Anmer-
kung erwäbnt der Geschenke, welche der Kônig Zara-
Jacob mit dem Reichsnamen Constantinos durch den
Boten Thomas dem Kloster übersandte. Unter den
Geschenken befanden sich auch einige Bücher, z. B. die
Fe
151
Glaubenskämpfe der Märtyrer und die Wunder-
verrichtungen (taam’ra) Maria's. Es isst sich nicht
entscheiden, ob diese Wunderverrichtungen diesel-
ben waren. von denen sich ein Theïl unter den Aethio-
pischen Handschriften des Asiatischen Institutes findet. —
Zara Jacob regierte von 1434—-1468 unter dem Reichs-
mamen Constantinos. Auch aus andern Nachrichten
wissen wir. dass dieser Künig dem Kloster der Abys-
sinier zu Jerusalem Geschenke machte. S. Ludolf's
Commentar. S. 301 und Bruce a. a. O. S. 105.
Die dritte Anmerkung, geschrieben in den Tagen des
Küniges Baceda Marjam, zählt die dem Kloster von
verschiedenen Individuen gemachten Geschenke auf. —
Baeda-Marjam regierte von 1468 — 1478.
IV. Das Evangelium Johannis. 145 Blätter. 16. Die
letzten achtzehn Blätter sind sehr vom Feuer beschädigt.
V. Dasselbe Evangelium. 149 Blitter. 24.
VE «) Gebete und Lobpreisungen Mariass;
ë) das hohe Lied Salomo’s. 16 Blätter. 24.
VII. Erhebungen und Gebete. 36 Blätter. k]. Folio.
So besitzen denn zwei Bibliotheken St. Petersburgs,
die ôffentliche Kaiserliche, und die des Institutes für
morgenländische Sprachen, zwôlf Aethiopische Hand-
schriften. Ein vereinigter Catalog derselben, ausgestattet
mit passenden Auszügen und Vergleichungen der in
ihnen enthaltenen Texte der biblischen Bücher mit den
gedruckten Ausgaben würde in vieler Hinsicht eben so
wünschenswerth als interessant und Jehrreich sein. Die
Zukunft wird auch diesen Wunsch einmal erfüllt sehen
— und Russland wird im allgemeimen Interesse des
morgenländischen Sprachstudiums auch zur Befôrderung
der Kenntniss der Aethiopischen Literatur sich rühmen
kônnen eben sowohl beigetragen zu haben als Deutsch-
Jand, England, Italien und Frankreich.
—————
VOYAGES SCIENTIFIQUES.
5. ExPéprion à Novara-ZEMmLiIA ET EN LaAPONIE.
Tableau physique des contrées visitées; par M. BAER
(lu le 5 novembre 1857).
Second article.
Constitution géognostique de Nowaïa-Zemlia.
Nowaja-Semlja ist ganz felsig und — wenigstens an
der westlichen Küste von zahlreichen Klippen umgeben,
welche theils unter dem Spiegel des Meeres bleiben.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
152
theils aus demselben hervorragen (*). Die Südspitze,
welche wir nicht selbst gesehen haben, soll flach seyn.
Weiter nach Norden erheben sich Berge. An der
Nechwatowa, die in den Kostin-Schar sich ergiesst,
sahen wir, so weit wir vordrangen, und so weit das
Auge von den hüchsten Spitzen reichte, die ganze Ebene
mit isolirten Felskämmen von mittelmässiger Hôhe be-
setzt, denn keiner mochte 2000 Fuss erreichen. Weiter
nach Norden werden diese Erhebungen viel ansehnlicher,
sowoh] in Bezug auf die Hôhe, als auf die Ausdehnung,
und um die, unter dem Namen Matotschkin-Schar
bekannte Meerenge drängen sie sich so zusammen, dass
man keine vorherrschende Ebene erkennt, sondern, mit
Ausnahme eines schmalen Küsten-Saumes nach Westen
und eines breitern nach Osten, nur Berge und Thäler
unterscheidet. Die hôchsten Gipfel sind hier sebr un-
regelmässig_vertheilt. Von den westlichern Bergen hat
Herr Ziwolka die Hühe der ansehnlichsten trigonome-
trisch gemessen, und den Mitjuschew-Kamen) 3200
Fuss russ. Mass hoch gefunden. Er liegt nôrdlich von
der Westmündung der Meerenge an der Silberbucht
und gewäbrt einen um so majestätischern Anblick, als
er dicht an der Küste sich erhebt. Hôher ist ein an-
derer Berg (5475 Fuss russ.) der im ersten Drittheïle
des Schars an dessen Südküste liegt, am hüchsten aber
dürfte ein Berg seyn, der südlich von der Ostmündung
sich befindet, von der Westküste nicht sichtbar ist, aber
alle umstehenden Berge bedeutend überragt und auch
durch seine Masse und seinen breiten kuppenfôrmigen
Gipfel imponirt. Er ist nicht gemessen, da wir fast
zufallig und ohne Mess-Instrumente in seine Nähe ka-
men, und eine Rückkehr zu ihm der ohnehin durch das
späte Aufsehen des Eises in der Meerense verzôgerte
Aufenthalt in derselhen nicht erlaubte; — doch glaube
ich, so weit man sich auf eine Schätzung in diesen Ge-
genden, wo fast alles Maass verloren geht, verlassen
kann, dass er auf mehr als 4000 Fuss sich erhebt. Der
grossartige Anblick dieser im Allgemeinen schroffen
Felsen wird noch erhüht durch die blendend-weissen
Schnee-Massen, welche theils ganze Bergflächen be-
decken, theils in breiten Streifen vom Gipfel bis zum
Fusse sich herabzichen und das dunkelsefärbte Gestein
bei heller Luft fast schwarz erscheinen lassen. An man-
chen Stellen ist der Thonschiefer, auch in isolirten Stücken
betrachtet, so schwarz, dass er von unsern Geognosten
wiederholt auf Kohlengehalt geprüft wurde. Die Mitte
ven Nowaja-Semlja gewährt also ziemlich dieselbe
(#) Wie bei Spitzhergen.
155 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 154
Ansicht, wie die Westküste von Spitzbergen ("). Nur | Erklimmen. Ueberhaupt weiss hier kein Stein der Ver-
môgen die Berge in dem zuletzt genannten Lande mehr
noch in scharfe Spitzen auslaufen, wäbrend in Nowaja-
Semlja langgezogene Kämme oder nicht aussedehnte
Kuppen vorherrschend sind, obgleich die kegelférmigen
Spitzen auch nicht ganz fehlen. So erklärte auch ein
Mann, der früher in Spitzhbergen überwintert batte und
jetzt beï uns in Diensten stand, dass dort die Berge
spitzer seyen.
Weiïter nach Norden setzen sich die Berge nach den
Beobachtungen des Adm. Lütke und denen, welche
Herr Ziwolka auf seiner ersten Beise gemacht hat, an
der Westküste noch fort, doch mit abnehmender Hôhe
und mit veränderter Richtung der Thäler, welche nach
der Küste auslaufen und Glätscher enthalten, Die Ost-
küste ist im Allsgemeinen flach.
Von der geognostischen Beschaffenheit des Landes
bat Herr Lebmann folgenden Umriss entworfen:
» Das Felsgebäude von Nowaja-Semlja wird haupt-
sächlich von der grossen Thonschiefer- Formation gebil-
det, die schon so oft und so gründlich in der alten
Welt beobachtet und beschrieben worden ist. Alle Er-
scheinungen, die es aufweist, lassen es als der Ueber-
gangsfrist angehôürig erkennen. Fortwährend treten die
dieser Formation zukommenden Glieder mit veränder-
tem Ansehen und wechselnden Gemenstheïlen auf,
meist ganz allmählise Uebergänge zeigend. Allein wo
diese Glieder mehr selbstständig erscheinen, da ist die
Begränzung stets scharf oder die Aenderung des Ge-
steins wird durch Conglomerate vermittelt.
»Die Berggestalten sind, je nach den Felsarten die sie
zusammensetzen, verschieden. Thon-und Talkschie-
fer, die meist die Hauptrolle spielen, steigen mitunter
zu einer beträchtlichen Hôhe empor, mit fast immer
gerundeten, dabei gedehnten Rücken. Die Füsse der
einzelnen Hühen verbinden sich durch mässige Ver-
flachungen und Lehnen oder durch niedrige Sättel.
Die Seiten der Berge aber, sind immer durch mehrere
vom Scheitel herablaufende Einschnitte getheilt, die
meïstens ewigen Schnee beherbergen, unÿl für die kurze
Sommerzeit zu Betten besiändiger Wasserriesse werden,
an deren Rändern die Alpenflor am kräftissten gedeiht.
Die kôrnigen Gebirgsarten hingegen zeigen auch
hier schroffe, nach mehreren Richtungen hin zerrissene
Wände oder drohende überhängende Hürner:.
Scharfe Felsenblücke, von den Gipfeln herabgestürzt,
bedecken die Gehänge und verbieten oft ein weiteres
—————————_———
(%) Seoresby-Aecount ef the arclic régions Vol. 1. p. 94, 110.
witlerung zu widerstehen; die natürliche Folge s0 nas-
ser Sommer und so strengen Winterfrostes‘:.
-Es folgen nun vorläufig, in aller Kürze. die wesent-
lichsten von uns auf Nowaja-Semlja beobachteten
Glieder dieser Formation“ :
»Thonschiefer. Er ist keiner Gegend des Eilandes fremd;
am selbstständigsten erscheint er jedoch an der éstlichen
Abdachung desselben; hier zeigt er sich am reinsten;
hier erlangen seine Schichten die grüsste Mächtigkeit,
weile Strecken einnehmend. Das Streichen (h.11—12)
bleibt sich in den Bergen um Matotschkin-Schar
stets gleich, doch nicht so die Richtung des Fallens;
diese ist im westlichen Theïle um Matotschkin-Schar
ôstlich; im ôstlichen hingegen meist westlich. Hier ist
ein Einschiessen unter 60 bis 70° vorherrschend. Anders
verhält sich aber der Thonschiefer, welcher in einer
Ausweitung der Nechwatowa eine Insel bildet: er
streicht h. 9— 10 und fällt nach NO. Das hat er mit
fast allen Felsarten der Umgegend von Kostin-Schar
gemein. Mächtige Gänge und Adern weissen Quarzes
durchsetzen diese Felsart“,
»Ein eigenthümlicher Thonschiefer erfüllt mit Quarz-
kôrnchen, und kleinen, metallisch glänzenden Glimmer-
talk-Schüppchen, tritt nicht weit von den Gestaden
des Karischen Meeres aus dem reinen Thonschiefer her-
vor, von dem er häufig grosse Gallen und Knollen um-
schliesst. Das Ansehn dieser Felsart ist im Grossen wie
im Kleinen überaus geflochten; in ihren Quarzgängen
haben sich oft schône Bergkrystalldrusen mit Kalkspath-
Skalenoedern ‘ausgeschieden “<.
» Tatkschiefer beherrscht vornehmlich die westlichen
Berge um Matotschkin-Schar und setzt sie ganz al-
lein zusammen oder wechselt mit Thonschiefern, die
hier wohl nie frei von Talkgehalt sind. Er ist der Me-
tallbringer des Eïlandes, denn nur selten stüsst man auf
Schichten, die nicht Eisenkieskrystalle in reichliche
Menge enthielten. Auch den Talkschiefer durchziehen
Quarzgänge mit ihren Schwärmern, und untergeordnete
Lager weissen , späthigen Kalkes setzen in ihm auf,
Häüufg findet man den Eisenkies durch atmosphärische
Einflüsse in Brauneisen umgewandelt oder ganz aufge-
lôst und im letzten Falle erfüllen leere hexaedrische
Räume die Schichten und scheinen den Zusammensturz
ganzer Felsmassen zu verursachen. (So in der Mitte
von Matotschkin-Schar bei l'opa Ctyo.) Fallen
und Streichen hat der Talkschiefer mit dem Thonschie-
fer gemein“.
Ein metallisch-gliozender Talkschiefer, an der Sil-
berbucht, wird nach dem Tage zu durch langes Ein-
wirken des Schneewassers äusserst mürbe und zerfillt
dann bald in ein feines Pulver, das beim ersten Blick
eme auffallende Aehnlichkeit mit Silberstaub hat. Die-
sem Uinstande verdankt die Bucht wohl ihren Namen“:.
» Ein Protogyne-artiges Gestein erhebt sich als Mitju-
schew Kamenj über 3000 Fuss hoch, am nordwvestli-
chen Gestade der Silberbucht und unterscheidet sich
durch seine schroffen, gezackten Gipfel, die, wiewohl
zerrissen und zerklüftet, doch eine Art geregelter Schich-
tung zeigen von den ihn umgebenden Talkschieferbergen“.
»Grauer Quarzféls. Ich sah ihn nur auf den Rücken
der Berge am rechten Ufer der Matotschka selbst-
ständig auftreten. Hier zeigt er stets einen geregelten
Schichten-Parallelismus mit den angränzenden Schiefern.
Seiner ganzen Natur nach erscheint dieser graue Quarz
als ein geognostisches Aequivalent des Thonschiefers.
Weisse Quärzadern von geringer Mächtigkeit durch-
schwärmen ihn häufis. Er fällt nach O, unter 50 bis 600“,
»Grauer, versteinerungsloser Kalk, bidet oft genug im
ganzen Durchschnitt der Insel von W —O untergeordnete
Lager oder vielmehr Schichten zwischen den Thon- und
Talkschiefern und geht in sie über. Nur um Kostin-
Schar ist er die herrschende Felsart. Hier durchsetzen
ïhn Gänge weissen, späthigen Kalkes von oft bedeuten-
der Mächtigkeit. Häufig sah ich ihn hier dunkelgraue
Thon-Knollen und Nüsse umschliessen. Er hat um
Kostin-Schar ein nordôstliches Einschiessen‘.
»Schwarzer Orthoceratiten-Kalk. Auch hier auf Nowaja-
Semlja bewährt sich jene interessante Erscheinung, die,
zuerst in Norwegen durch die Herren v. Buch und
Hausmann ans Licht gestellt, dem Neptunismus den
Stab brach:
Porphyr in mächtisgen Bergen auf versteine-
rungsvollem Kalkstein gelagert*.
»Auch hier offenbaren sich alle Lagerungsverhältnisse
mit einer Deutlichkeit, die über die Natur derselben
Keinen Zweifel zulässt“.
»Um ein Bild zu entwerfen, von der Stelle, die hier
der schwarze Kalk unter den anderen Gliedern der For-
mation einnimmt, will ich jetzt in gedrängtester Kürze
von der Mündung der Nechwatowa binaufsteigen nach
ïihren Quellen hin, d.h. der Reiïhe nach von den lie-
genden zu den hangenden Felsarten übergehen“.
»ÂAls unterstes Glied der Formation herrscht an Kostin-
Schar ein grauer, meist recht dunkler, versteinerungs-
loser Kalkstein; bisweilen stellen sich in ihm dünne
Thonschiefer-Schichten ein. Nun folgt eine Breccie in
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
der ein grauer, etwas kôrniger Kalk als Teig
Thonschiefertrümmer umschliesst. Darauf tritt der Thon-
schiefer frei hervor, in der Nechwatowa eine Insel
zusammensetzend. Auf diesem Thonschiefer ruht der
Orthoceratitenkalk. Die fossilen Ucberreste dieses Kal-
kes liegen in seinen Schichten oder Blättern, in grosser
Fülle, in verschiedenen Richtungen durcheinander. Es
sind dieselben Orthoceratiten, die Herr v. Buch aus
der Umgegend von Christiania beschreibt. Minder
häufig finden sich zwischen diesen, plattgedrückte Be-
lemniten, ferner ÆEnkrinitenstängel, Pectiniten, Terebra-
tuliten, Turriliten, Mill poriten, Tubiporiten u. sw. Meist
erscheinen diese Reste zertrümmert und der eine gleich-
sam in den andern eingekeïlt, so dass ich nur wenige
Stücke herausarbeiten konnte, die nichts zu wünschen
übrig lassen “.
Mandelstein bricht einige Werst südwestlich von der
Mündung der Nechwatowa, mässige Berge bildend.
Seine vielen Blasenräume enthalten Mandeln und Linsen
von Quarz, concentrisch schaligem Chalcedon, krystalli-
nischem Kalk, schyarzem Thonschiefer u. s. w. Die
Gebirgsart verliert sich nach S unter ihrem eigenen
Schutte, der durch semen ocbrisen Ueberzug diesen
Mandelstein als hôchst eisenschüssig erweiset“.
»4ugitporphyr. Er tritt in bedeutenden Felsmassen etwa
30 Werst nordôstlich von der Mündung der Nechwa-
towa auf, wo er jenen schwarzen Orthoceratitenkalk zu
überteufen scheint und wenigstens hier das Gentrum
der Insel beherrscht. — Auch in der Mitte von Ma-
totschkin-Schar, gegenüber l'opa C$440, bricht em
kôürniges, ungeschichtetes Gestein, das, überaus verwit-
tert, nicht alle Gemengtheile deutlich erkennen lässt,
das ich aber nach späterer, näherer Untersuchung gleich-
falls den Augitporphyren glaube beizählen zu müssen“.
4Ës war meine Hauptaufgabe, auszumitteln, ob das Ge-
birge auf Nowaja-Semlja eine Fortsetzung des Urals
sei, oder nicht; die Lüsung derselben danke ich einem
ausserordentlichen Zusammentreffen “
Herr Al. Schrenk durchreiste in diesem Jahre auf
Veranlassuno und im Dienste des Kaiserlichen Bolani-
schen Gartens die Samojeden-Tundra des Archangel-
schen Gouvernements; er drang bis zum Ural vor,
untersuchte denselben hier geognostisch und verfolote
die nôrdlichsten Ausläufer dieses Gebirges bis nach
Waigatsch hin. Hier auf Waïigatsch herrscht, nach
Schrenks gütiger Mittheïlung derselbe graue, verstei-
nerunoslose Kalkstein, der Kostin-Schar umgiebt und
von hier nach der Südspitze von Nowaja-Semlja
fortsetzt, ohne sich bedeutend über den Meeresspiegel
157
zu erheben.
Schar geschlagenen Belegstücke denen von Waïigatsch
auffallend. sondern es stimmen auch
übereïn ‘*,
Ich füge nur noch himzu. dass an mehreren Stellen
der Küste Steinkohlen gefunden sind. Auf unserer Ex-
pedition wurden sie in der Silberbucht und an der
Westmündung von Matotschkin-Schar aufgelesen.
Andere haben Steinkohlen an der Ungenannten Bay
und wabrscheinlich noch an andern Puncten gesammelt,
denn auch ältere Nachrichten erwähnen ïhrer schon.
(Vergl. ÆAenexuua mymewecmvia 4. IV. enr. 170.).
Ueberall scheint er nur von der See ausgeworfen zu
seyn. Da nun nach Scoresby in Spitzhergen Steinkoh-
len vorkommen, von denen die Holländer ehemals Vor-
räthe mitzunehmen pflegten (Sc. Account I. p. 149.) und
deren Lager also wohl dicht an der Küste seyn muss,
so ist es nicht unwahrscheinlich, dess die an den Ufern
von Nowaja-Semlja vereinzelt gefundenen Stücke von
dort ibren Ursprung hatten. In Ost-Grünland, wo
Jameson zahlreiche Steinkohlen-Lager vermuthet (Scor.
Tagebuch einer Reise auf den Wallfischfang, übersetzt
von Kries S. 384.), mügen sie noch häufiger vorkommen.
Môglich allerdings, dass es noch einen nähern Fundort
giebt, denn Sujew fand an den Ufern des Karischen
Meeres, nahe an der Mündung der Kara , grosse
Stücken Stemkohle, welche die See gerollt hatte“,
(Pallas Reise LIL Abth. 1. S. 50.) und bei der hier
herrschenden weéstlichen Strômung hat es wenig Wabr-
scheinlichkeit, dass diese Stücke aus Spitzhergen oder
gar aus Ost-Grünland kamen. An der Küste des
letziern Landes geht überdiess die Strômung nach
Südwesten.
Schon die äussere Form und die Lage von Nowaja-
Semlja in Verbindung mit der Insel Waigatsch,
nôthigen fast zu der Ueberzeugung, dass diese ganze
Inselgruppe - eine Fortsetzung des Urals sei. Es war
daher sehr auffallend, dass Herr Ludlow, der eimzige
Géognost, der bisher Nowaja-Semlja besucht hatte,
als Resultat seiner Beobachtungen die Behauptung auf-
stellte, dieses Land dürfe nicht als Fortsetzung des ge-
nannten Gebirges betrachtet werden. Um so erfreulicher
ist es, dass es den vereinten Bemühungen der Herren
Lehmann und Schrenk gelungen ist, den Zusammen-
bang vollstindig nachzuweisen, auf welchen man schon
aus den dürftigen Nachrichten von Sujew über das
Nordende des Urals schliessen konnte. Auch lassen
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
Es gleichen nicht nur die um Kostin-
die anderen
geognostischen Verhältnisse vollkommen mit einander
158
zahlreiche Klippen zwischen Waïigatsch(") und No
Waja-Semlja und das hier gewühnliche Anhalten des
nach Westen bewegten Eises vom Karischen Meere ver-
muthen, dass unter dem Niveau des Meeres cin Hôhen-
zug durch diese breite Strasse geht. Tiefer ist die Iu-
grische Strasse durchgerissen, aus der wir zahlréiche
Sondirungen besitzen (Anmxe wems. nymemw, Y II. })
die aber trotz ihrer Enge und Krümmung viel seltener
vom Eise verstopft wird.
Aber auch das fernere Spitzhergen scheint in seiner
geognostischen Beschaffenheit mit Nowaja-Semlja viele
Verwandischaft zu haben. Hierfür spricht nicht nur
das sehr ähnliche Ansehn der Felsen, sondern auch die
kurze Nachricht über die von Scoresby mitgebrachten
durch Jameson bestimmten Felsproben. (Account of the
arctic regions Vol. I. Append. p.76.). Ost-Grônland scheint
von Spitzhergen mehr verschieden, als dieses von No-
waja-Semlja. Zwar liegt Spitzhbergen bedeutend nach
Westen und die Richtung des Urals ist vorherrschend
die des Meridians. Allein auffallend bleibt es immer,
dass da, wo sich die Bergzüge, die an der Westküsle
von Nowaja-Semlja nach Norden laufen, entschieden
senken, — um Lütke’s Cap Nassau, das Eis sich fast
regelmässig anhäuft. Hier fand Lütke auf beïden Reïsen,
in welchen er weit nach Norden vordrang, das Eis an-
stehend. Dieser Punkt scheint es auch zu seyn, den die
alten Nachrichten unserer Wallrossfänger als den gewôhn-
lich unüberwindlichen bezeichnen. Man erinnert sich, dass
mehrere der frühern Versuche, eine nordôstliche Durch-
fahrt zu finden, aufgegeben werden mussten, weil man
eine fortlaufende Eismauer zwischen Spitzhbergen und
Nowaja-Semlja fand (Hudson, van Hoorne,
Wood). Vlaming, der einzige der ausser Barentz
und Heemskerk weiter nach Osten vorzudringen das
Glück hatte, fand 70 Meiïlen von den Oranien-In-
seln, (die nach unserer Vermuthung mit Lütke's
Barentz-Inseln übereinstimmen.) nur 4— 5 Klafter
Tiefe und vermuthet Land in der Nähe. Ich erinnere
an diese Umstände um zu zeigen, dass es môglich ist,
dass ein gesenkter Hôhenzug auch hier unter dem Mee-
res-Spiegel nach Spitzhergen verläuft. Die Veränderung
in der Richtung der Berge und Thäler, die im Norden
nicht mehr dem Meridiane parallel ist, schemt ebenfalls
eine Veränderung in der Richtung des gesammten Ge-
(*) Ich muss mich auf Scoresby berufen, da es mir zur
Zeit noch unbekannt ist, ob und wo Keilhau, der Spitzhergen
besucht hat, seine geognostischen Beobachtungen hat erscheinen
lassen.
159
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
160
aa
birgszuges anzudeuten. Ist es eine unterseeische Fort-| der Hauptquellen, welche der Türkische Reichshistorio-
setzung des Urals, welche das Wasserbecken südlich| graph Naima benutzte. Der Codex selbst ist v. J. 1675
von Spitzhergen von dem Hauptandrange der Eismassen
und von einer sebr leserlichen Hand. Dem Asiatischen
aus dem nord-sibirischen Eismeere sichert und nur ge-| Museum kann diese zweite Accession, welche demsel-
brochene Massen durchgehen lässt, so ist der Ural der|ben von Seiten des Herrn Gesandten y.
Butenew zu
grôsste Wobhlthäter Europa's, das er gegen die klimati- | Theil geworden, nicht anders als hôchst willkommen seyn.
schen Einflüsse Sibiriens bewahrt. Nur unter diesen Ver-
hältnissen kann ich mir den Einfluss des Golph-Stroms
gross genug denken um Spilzbergen so weit zu erwärmen,
als wir es in der That erwärmt finden.
“2 -——
M US É E S.
4. ManuscRiT TURC OFFERT AU MUSÉE ASIATIQUE
DE L'ACADÉMIE.
Parmi les ouvrages offerts à l'Académie en août de cette
année, et dont nous avons donné le catalogue dans
les No. 5. 6. 7. de ce Bulletin, se trouve entr’autres
sous le No. 172. un manuscrit turc intitulé: Feslike
par Hadji-Khalfa. Ce manuscrit a été offert en
don à l'Académie par M. de Bouteneff, Envoyé
extraordinaire de S. M. l'Empereur près la Porte
Ottomane, et comme il forme une acquisition assez
importante de notre Musée asiatique, nous avons
jugé convenable de mettre sous les yeux de nos
lecteurs le rapport que M. Frähn a adressée à ce
sujet à l'Académie.
Unser Gesandte an der Pforte, Herr Geheime Rath
x. Butenew, hat mich beauftragt, der Akademie das
beigehende Türkische Manuscript als ein Zeichen seiner
besonderen Hochachtung zu überreichen. Hr. y. Butenew
hat, wie die Conferenz aus dem angeschlossenen Schrei-
ben desselben ersehen wird, die Güte gehabt, es in
Gonstantinopel ankaufen zu lassen, sobald er ersehen
hatte, dass es eines von den Manuscripten sey, nach
denen ich daselbst suchen liess. Zwar ist das vorliegende
nicht eben dasjenige, warum es mir namentlich zu thun
war, wenn es gleich, wie jenes, den Titel Feslike
"(Re Inbegriff (der Geschichte) fübrt. Es giebt näm-
Lich von Hadschy Chalfa zwei Werke dieses Titels; das,
was ich suchte, ist ein universalhistorisches, das Jedoch
leider noch immer nicht wieder aufgefunden worden.
Aber auch das vorliegende, das uns die Gewogenheit
Sr. Excellenz verehrt, ist ein hôchst schätzbares Werk;
es ist des genannten Autor's Geschichte der Türken,
die mit dem J.Chr. 1591 beginnt und mit 1654 endigt,
eins der besten Türkischen Geschichtswerke und eine
—_—_ —
OUVRAGES OFFERTS.
Novemerr.
104. Franz der Erste Kaiser von Oesterreich, gechrt
im Tode wie im Leben von Dr. E. A. Zipser. Stutt-
gart 1836. & 105. Hronka, podtatranskä zabawnice —
wedenjm Karla Kuzmänyho. Cjlu I. sw. IIL Bustrici
1836. 8. 106. 20 dissertations de l'Université royale de
Tubingue. 107. Memorie della reale Accademia delle
scienze di Torino. T. XXXIX. Torino 1956. 4. ‘108.
Annales des mines. III. Série T. XI. 1e liv. et 8e liv.
Paris 1857. 109. Novas observationes in quosdam nu-
mos Abbasidarum aliosque cuficos, sive editos sive anec-
dolos — —- digessit Joannes Antonius Arri. Augustae
Taurinorum 1835. 4. 110. Longini quac supersunt
Graece. — disposuit et concinnavit A. E. Egger. Parisiis
1837. 8& 111. Trattato delle febri biliose di Dominico
Meli —— nuova edizione — Milano 2837. 4. 112 Hen-
mes —
MATERIAUX MANUSCRITS.
Séance du 1 decembre. Matériaux pour servir à l'histoire des
étoiles filantes, p. M. Frähn.
Catalogue des tribus afghanes, p. M. Dorn.
Note sur les fonctions exponentielles, p. M. Ostrogradsk y.
Note sur une espèce de fonctions des coordonnées sphé-
riques, p. Le même.
Note sur le calcul des variations, p. Le même.
Aualyse de l'ouvrage de M. Erichson intitulé ,, Die Käfer
der Mark Brandenburg‘, p. M. Brandt.
Notice sur un puits creusé à Yakoutsk, p. M. Helmersen
Séance du 8. décembre. Rapport sur l'état du Musée zoologique
et les objets dont il a été enrichi en 1837, par M. Brandt.
Description d'un manomètre perfectionné pour mesurer la
pression de l'air dans les machines à souffler, par M. Nor-
denskiôld.
Rapport sur la découverte de l'organe de la voix du pa-
pillon à tête morte (Sphynx ou Acherontia Atropos), par :
M. Nordmann.
Emis le 14 décembre 18317.
à
Tome III.
BULLETIN SCIENTIFIQUE “#1112.
PUBLIÉ Pp
AR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE
SAINT-PÉTERSBOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volame est
de 5 roubles assign. en
ussie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1.
— L'expédition
des garettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au aourant des travaux exécutés par l’A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
r divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
‘état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par 1 Académie ; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. NOTES. 15. Sur deux combinaisons erislallisees du silicate de suude avec de l'eau. FRITzSCRE. 44. Sur le sige
de l'organe de la voix du papillon à tête de mort. Nonomanx. — ANALYSES. 2. Analyse da l'ouvrage de M, Erishson, inlitule:
Die Küfer der Mark Brandenburg. Braxor. — VOYAGES SCIENTIFIQUES. 6 Æzpedition à Nuvaïa-Zsmlia et en Zaponie.
Tableau physique. Bakr. Zruisieme artisle.
ses
NOTES.
13. UESER ZWEI KRYSTALLISIRTE VERBINDUNGEN
DES KIESBLSAUREN NaTRONs mir Wasser;
vox J. FRITZSCHE (lu le 27 octobre 1837)
{Theïilweise bereits 1835 in der Versammlung der Naturforscher
zu Bonn vorgetragen.)
Lôst man in eïner Aetznatronflüssigkeit eben so viel
Kieselerde auf, als s'e wasserfreies Natron enthält, so
erhält man eine Flüssiskeit, welche sich fast gänzlich
in Krystalle umwandeln lässt. War sie concentrirt, so
gesteht sie nach einigen Tagen gänzlich zu einer kry-
stallinischen Masse, während sie in etwas verdünnterem
Zustande entweder halbkugelformige, strahlig krystalli-
nische Massen oder auch Rinden von mehr oder weni-
ger deutlich erkennbaren Krystallen absetzt. Bei der Be-
reitung der Verbindung im Grossen gelaug es mir, voll-
kommen ausgebildete Krystalle von der Grüsse einer
Erbse mit binlänglich glatten Flächen zu erhalten, und
diese benutzte ich sowohl zur Analyse, als auch zur Be-
stiumung der Krystallform. -
Die Analyse stellte ich auf die gewôhnliche Weise
durch Zersetzung mittelst Salzsäure und Bestimmung
der erhaltenen Kieselerde und des Chlornatriums an.
0,668 Gramm der zerriebenen und zwischen Lüsch-
papier von aller Feuchtigkeit müglichst befreiten Kry-
stalle gaben 0,144 Kieselerde und 0,275 Chlornatrium,
welche 0,146 Natron entsprechen. Der Wassergehalt aus
dem Verluste berechnet beträgt demnach auf 0,668 Salz
0,378 oder 56,59 p. C.; durch Glühen ganzer Krystalle,
welche wahrscheinlich noch etwas Flüssigkeit einge-
geschlossen enthiellen , erhielt ich auf 0,912 einen Ver-
lust von 0,522, was 57,23 p. C. Wasser entspricht. Die
gefundene Zusammensetzung entspricht fast ganz genau
der Formel
Nas Si2 + 27H
und ist demnach als die richtige zu betrachten.
Gefunden. Berechnet.
Na. 21,86. 21,86.
Si 21,55. 24,52. + = Na Si + 27H.
H 58,59 56,62.
100,00 100,00
Setzt man dieses Salz der atmosphärischen Luft aus,
so verändert es sich nur durch Anziehen von Kohlen-
säure, zerfliesst aber nicht. Unter einer Glocke mit
Schwefelsiure, verwittert es mit Beibehaltuns der Form
bald auf der Oberfläche und nach langem Liegen auch
bis in die Mitte des Krystalles. Bis zu einer Temperatur
von + 40° erhitzt, schmilzt es und bildet eine syrups-
dicke Flüssigkeit, welche beim Erkalten nicht sogleich wie-
der fest wird,sondern Tage lang ihre flüssige Form beibehält.
Zur Bestimmung der Krystallform dieses Salzes nahm
ich mit Vergnügen das Anerbieten des Herrn von Nor-
165
denskiôld an, dieselbe zu übernehmen, und seine,
mir zum Behufe der Publication gütigst gamachten Mit-
theïlungen, sind es, welche hier folgen.
Die Form des Salzes gehôrt dem prismatischen Sy-
steme an. Fig. 1 stellt einen Krystall mit gleichmässig
entwickelten Flichen in verticaler und Fig. 2 in hori-
zontaler Projection dar; Fig. 5 zeigt die horizontale Pro-
jection eines Krystalles mit ungleichmässig entwickelten
Flächen p, an welchem ausserdem noch. zwei Flächen
s gänzlich fehlen, und Fig. 4 die verticale Zeichnung
eines Krystalles,,welcher durch die sebr grosse Ausdeh-
nung der Flichen m eine platte, tafelf‘rmige Form be-
kommen hat, und woran sich noch eine neue Fläche r
findet.
Die Neigungen der Flächen ergeben sich:
mn — 90
D'opi 1460,15
p’: p = 150° 10
p : p'— 118° 4 nach einer Reïhe von Messungen ,
aber 117° 36” nach einer anderen Reïhe.
Setzt man nach diesen Messungen
p’:p” =x— 146 15’
p”:p” = y — 130° 10” so ist
mie! 61 527
Darnach wäre p’ : p’/ — 118° 28 und dies differirt
von der ersten Reïhe Messungen um 24, von der zwei-
ten dagegen um 52’.
Wenn die Flichen p die Grundform des Krystalles
sind, so betragen ihre Winkel
— 146° 15’; 1300 10’; 61° 32/; und die Axen
a:b:c—1 : 2.960 : 2,039 (wenn man mit a die senk-
rechte, und mit b, c die horizontalen Axen bezeichnet).
Bemerkenswerth ist es, dass sich die Axen ganz nahe
mie 1: 2 : 3 verhalten.
Die übrigen Flächen sind demnach folsendermaassen
æ bezeichnen :
m—(oœ a: co b:c)
D = (@ a:b: c)
r — (a: {b: œ c)
SAS 0 ec).
Unter Umständen, welche ich noch nicht genau er-
mittelt habe, bildet sich noch eine andere Verbindung
des zweiïdrittel-kieselsauren Natrons mit Wasser; ich
erhielt sie bei der Darstellung des obigen Salzes im
Grossen einmal als kugelige Massen, welche auf ihrer
ganzen Oberfläche mit Krystallen bedeckt waren. Die
Form dieser deutlich erkennbaren Krystalle, welche je-
doch zu Messungen nicht tauglich waren, gehôrt dem
Systeme des Axinit an; die Eigenschaften des Salzes
BULLETIN, SCIEN TIFIQUE.
164
babe ich wegen der geringen Menge reiner Krystalle,
welche mir zu Gebote standen, noch nicht hinreichend
genau ermittelu künnen. Bei der Analyse erhielt ich
dasselbe Verhältniss zwischen Natron und Kieselerde
wie bei obigem Salze, aber nur einen Wassergehalt von
47,0 p. C.
0,500 Grm. geben nämlich 0,131 Kieselerde und 0,253
Chlornatrium ; es ergiebt sich demnach für diese zweite
Verbindung die Formel :
Naë Si + 18 H.
Gefunden. Berechnet.
Na. 26,80. 26.94. PE
Si 26.20. 26,55. $ — Naë Si + 18H
H. 47,00. 46.55,
os
100,00 100,00
Fig. 3.
Fig. 1.
14. BEricHT 4x D1E KAISERLICHE AKADEMIE DER
WissENSCHAFTEN ÜBER DIE. ENTDECKUNG
DES STIMMAPPARATS BEI DEM TopTEnKkoPr-
SCHWARMER (SPHINX ODER ACHERONTIA
Arropos); von Dr. ALzExanper v. NORD-
MANN: (lu le 8. décembre 1837).
Zu den physiologischen Räthseln, welche bis jetzt noch
nicht gelüst worden sind, gehôürt unter anderen bekannt-
lich auch der klagende, aber auch sebr gellende, Laut,
eme Art Pfeifen, des in Europa überall mehr oder we-
niger häufig vorkommenden Todtenkopfschwärmers.
Das Factum ist in der That um so auffallender und
sonderbarer, als es bis jetzt ganz isolirt da steht. Wir
465
haben nehmlich unter den vielen hunderten ja tausenden
von Schmettérlingen, nur eme einzige dieser Art vor
uns, welche so-weit die Erfahrung bis heute-reicht, nur
im Stande ist einen so merkbaren Laut von sich zu geben.
Es ist also gar nicht zu bewundern, dass diese in-
teressante Erscheïnung die Aufmerksamkeit so vieler
Naturforscher auf sich gezogen hat. Warum aber das
Räthsel noch nicht gelôst worden ist, hat wohl seinen
Grund darin, dass die Herren Entomologen und Schmet-
terlingssammler ïhrer Wissenschaft im der Regel kein
physiologisches Interesse abzugewinnen im Stande sind,
sondern sich nur begnügen, ibre Sammlungen zu ver:
grôssern, und froh sind, wenn sie zu der Masse von
Species noch eine oder mehrere neue Arten hinzufügen
kônnen. Der Schmetterling fehlt in keiner Sammlung,
ist überall auch feil, wird aber den Physiologen vielleicht
our zufillig lebend in die Hände kommen.
Die fleissigste Zusammenstellung fremder und auch
eigener Beobachtungen über die Stimmyerkzeuge der
Tosekten finden wir in dem, in physiologischer Hiosicht
so reichhaltigen Handbuche der ÆEntomologie memes
Freundes H. Burmeister. Berlin 1832.
In Carus Zootomie, R. Wagners Physiologie und
pamentlich im Handbuche von Burmeister heisst es
pun: ,,Schon Réaumur und Rossi kannten das Klagende
Geschrei dieses Schmetterlings und äusserten ihre Mei-
aung über den Ursprung desselben dahin, dass es durch
Reïben des Rüssels an den Tastern hervorgebracht werde.“
Spâter hat Passerini, nach Duponchel's Mitthei-
lung (*), auch Beobachtungen hierüber angestellt, aus
welchen sich ergiebt, dass der Ton allerdings im Kopf
seinen Sitz habe. Passerini will nämlich im Kopfe
eine Hôble gefunden haben, welhe mit einem soge-
napnien {alschen Kanale des Rüssels in Verbindung stehe.
Ferner sollen am Eingange dieses Kanals sich Muskeln
vorlinden, welche sich abwechselnd heben und senken,
ünd durch diese Bewegungen die Luft aus der Hôhle
treiben und in dieselbe wieder einstrôomen lassen. Um
das Hervorbringen des Lauts noch annebmbarer zu ma-
chen, so spricht Passerini noch von éinér féinen Haut
zwischen den Augen und der Basis des Rüssels, von
weléher Burmeister meint, dass sie wie ein Trommel-
fell fungire, und wenn man annehme, dass die Hôhle
üumittelbar an diese Haut stosse, durch die aus- und
éinstrômende Luft in Schywingüngen gesetzt werden
künne. ;
(*) Annales des sciencés naturelles Tom, 15. pag. 532. 1828.
Heusinger's Zeitschrift für die ang. Phys. 2 Bd. 4. Heft p. 442.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
166
Duponchel soll diese Haut âûch bei Sphinz vonvot-
vuli gefunden baben, welcher Schmetterling abér be-
kanntlich stumm ist.
Burmeister schliesst diesen Artikel damit: ,,$0 wviel
ist gewiss, der Todtenkopf lässt einen eigenthümlichen,
klagenden Ton hôren, welcher vermittelst eines im
Kopfe befindlichen, besonderen Organs hervorgebracht
wird “.
Hiemit wäre die Sache, wenn auch nicht auf éine
ganz befriedigende Weise, — doch wenigstens vorläufig
abgemacht.
Da nun Passerini sen Versprechen nicht gehalten,
und seine Beobachtung selbst, so viel ich weiss, nicht
bekannt gemacht hat, so freute ich mich sehr als zur
Zeit meiner Anwesenheit im October 1836 in Suchum-
Kalé in Awhasien, ein Todtenkopfschwärmer bei
Nacht in mein Zimmer hineinflog, und beim Anfassen
den bekannten, ‘sehr gellenden; aber rhytmisch sich
wiederholenden, Laut von sich gab.
In der Vorraussetzung, dass ich durch Autopsie Pas-
sérini’s Beobachtung mir verständlicher machen würde,
habe ich mir Mühe gegeben die Communikation des
Rüsselkanals mit der erwähnten Hôhle zu finden. —
Aber vergebens. — Der ächte Kanal des Rüssels führt
in den Schlund und dann in den Magen. Was Pas-,
serini mit dem sogénannten unächten Kanal versteht,
begreife ich nicht, — auch weïss ich nicht was die Luft
in dem Kanale zu thun hätte. Wenn Passerini’s Beob-
achtung gegründet wäre, so müssten die Respirations-
organe bei diesem Schmetterling doppelt sein; denn
Hinein- und Herausstrômen der Luft aus einem Organe
hiesse doéh wolil athmen. ‘Wôzu wären denn die
Trachäen d:?
Das Resultat meïner Untersuchung ‘über den fragli-
chen Gégenstand ‘erlaube ‘ich mir, der Kaïserlichen
Akademie ganz ergebenst vorzulegen.
Das Organ mit Hülfe dessen der Todtenkopfschwär-
mèér den oft erwähnten Jauten pfeifenden Ton hervor-
bripgt; hat weder seinen Sitz im Kopf noch im Rüssel,
sondern an den beiden untern Seiten: des Hinterkôrpers:
Am ersten Bauchsegment, gleich unterhalb des ersten
Stigmas oder Luftloches, liegt nehmlich eine etwa 4 Li-
nien lange, obeu breitere nach unten allmählig sichver-
schmälernde Falte, welche von den, des ersten Segmen-
tes weniger und des zweiten mehr, hervorstehenden
Rändern gebildet wird. : Diese Spalte oder Vertiefung
misst künstlich ausgebreitet, in der grüssten Breite, bei-
nahe eine halbe Linie. Von der Rückenseite des Schmet-
terlings wird diese Spalte von einer langen, schmalen,
*
167
weissen und ovalen Membran, einem Trommelfell, be- |
deckt, welches gegenüber der Abtheïlung des ersten
Segmentes, wie es mir schien, einen Einschnitt oder |
eine Kerbe hat. Die innere, der Spalte zugekehrte Seite
der Membran ist vollkommen nakt, die äussere Seite
oder Fläche, mit Ausnahme nur eines Theïles des Ran- |
des, mit dem, den ganzen Kürper des Schmetterlings |
bedeckenden, Pelz bekleidet.
Die obere Insertionsstelle dieser Membran geht weiter
als die Spalte lang ist hinauf, und endiet, unterhalb der
Einkerbung des letzten Fusspaares, mit einem kleinen,
hervorstehenden und abgerundeten Zipfel. Die innere
Hôblung der Spalte bekleidet, als Theïl der allgemei-
men Kôrperbekleïdung, eine überaus feine, weisse, nakte
und elastische Haut, und fungirt heim Herausstrômen
der Luft aus dem Lufiloche als Resonanzboden, indem
die Schwimgungen des Trommelfells sich derselben
mittheïlen.
Ganz oben, in der Hôhlung der Spalte, um das Luft-
loch, ist ein grosser Büschel langer und gelber Haare
befestist. Wird der Schmetterling nicht gereizt und
geht das Respirationsgeschäft seinen richtigen Gang fort,
so liegen diese Haare dicht neben einander in der Spalte,
werden von dem Trommelfell bedeckt, und entgehen
der Schmetterling berührt, an den Flügeln festschalten
wird, oder auch sonst sich beunrubiot fühlt, so wird zu-
folge seines Kraftaufwands sich loszumachen, die Luft aus
dem Luftloche mit grôsserer Gewalt herausgestossen, die
Muskeln der Segmentabschnitte oder der Hinterleibs-
ringe dehnen die Spalte aus und die erwähnten Haare
erheben sich aus der Vertiefung und bilden jetzt, sich
siräubend und von der hervorstromenden Luft in zit-
#ernde Bewegung gesetzt, zwei weit über die Oberfläche
der Segmente hervorstehende Büschel vôn zierlicher,
trichterformiger Gestalt. Zugleich damit geräth das eben-
falls gespannte Trommelfell in Erschütterung und der
Pfeifende, gellende, Ton erklingt. Hôrt der Schwärmer
auf auszuathmen, s0 verstummt der Laut, die Büschel-
hasre legen sich ganz regelmässig neben und aufeinander
nieder, und werden von der sich schliessenden Spalte
abermals vôllig verdeckt.
Schneïdet man den Hinterleïb des Schmetterlings vor-
sichtig auf, so wird man zwei, von einer sehr dünnen
Membran umgebener, Luftblasen gewahr, von denen
je eine unmittelbar die innere Seite des Stigma’s berührt,
und einen grossen Theïl des, von den beïden ersten
Kôrperringen gebildeten, inneren Kürperraumes ausfüllt.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
:suchen,
168
Dass diese Luftblasen zur Verstärkung des Lautes
dienen, ist wohl gewiss, auch spricht die Analogie dafür.
Somit wäre der Todtenkopfschwärmer mit einem
Stimmapparat versehen, welcher dem der Singcicaden
(Tettigonia) sehr nahe kommt. Wir haben daher jetzt
nicht mehr nôthig, die Ursache des Lautes weder im
Reïben des Rüssels, noch an der Basis des Rüssels zu
und eine scheinbare Anomalie wäre somit
aufoehoben.
ANALYSES.
2. Die Kiren DER Marx BRANDENBURG BE-
SCHRIEBEN von Wiznezm FEnp. ERICHSON.
ErsTer Banp, ErsTE ABTn. Benin 1837. 8.
(Analyse de MM. Baer et Brandt, rapporteur,
lue le 1 décembre 1837.)
Der Nutzen der Abfassune einer Flora oder Fauna
einer Gegend ist, wie man längst allgemein anerkannt
| hat, ein vielfacher. Man lernt dadurch nicht allein die
auf solche Art dem Auge des Beobachters. Sobald aber |
pflanzlichen oder thierischen Producte derselben in quan-
titativer Beziehung kennen, sondern wird auch dadurch
in den Stand gesetzt, ïbren grüssern oder geringern
Reichthum, so wie ihre qualitative Beschaffenheit im
Vergleich zu andern Ländern zu beurtheïlen und dar-
aus wieder manche Schlüsse über Clima, Temperatur
u. s.f. zu thun. Ist nun gar der Verfasser mit ausge-
zeichneten und umfassenden Kenntnissen ausserüstet und
steht ïhm ein grosses Material zur Vergleichung zu Ge-
bot, so wird auch die Kennitniss der einzelnen organi-
schen Formen selbst, eben so wie ihre wissenschaftliche
Charakteristik und Eintheïlung wesentlich gewinnen. Aus
diesen Gesichtspuncten kann die Erscheinung der Flora
oder Fauna eines Landes, besonders wenn sie noch
wenig bekannt und vorher noch gar nicht bearbeitet ist,
nur als eine erfreuliche Erschemung begrüsst werden. .
Dies gilt namentlich in jeder der angegebenen Bezie-
hunsen von der vorliegenden Arbeit des Hn. Erichson.
Berlin hatte zwar, seit dem lebhaften Erwachen der
Cultur der Naturgeschichte, zu jeder Zeit mehr oder
weniger ausgezeichnete Entomologen , die dem Sammeln
oder der Untersuchung der einheïmischen Insecten eine
grôssere oder geringere Musse schenkten ; in den neue-
sien Zeiten hatte sich ‘aber das Bestreben, die entomo-
169 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 170
EU OOHHÉEMÉEÉAEMEEEMEMEEET | HE CL
logischen Objecte der Umgegend Berlins und einiger | zusammen 620 in der Mark vorkommende Arten ent-
nabe gelegenen Orte zu sammeln , ganz besonders kund | halten (").
gethan. Neue Gattungen finden sich nicht weniger als 16; -af
Eine Menge junger Leute, und darunter vorzüglich doch wurden auch mebrere unhaltbare Gattungen ver-
Herr Erichson, brachten eine grosse Zahl Insecten ,|eint, wie z. B Bythinus und Ancophagus Leach., ferner
besonders Käferarten, zusammen, von denen sogar selbst
die Unica in der Regel der überaus reichen entomologi-
schen Sammlung der Künigl. Universität zufelen.
Herr Erichson, als Gehülfe ihres berühmten Vor-
stehers, des Hn. Geheimeraths Klug, war daher ganz
vorzüglich befähigt, bei seinen ausgezeichneten, von
den Entomologen bereits gebührend anerkannten Kennt-
nissen, an die Bearbeitung einer Käferfauna der Mark
die von Zimmermann vorgeschlagenen Amarengattun-
gen, eben so wie die Gattung Platynus. Agonum und
Anchomenes als Anchomenes.
Neu aufsestellte Arten trifft man nicht weniger als 96
an; eine Zahl, die auf 620 Arten sebr beträchtlich zu
nennen ist, da fast ein Sechstel der beschriebenen Ar-
ten als neu erscheinen, wovon die meisten (66) der
schwierigen Abtheilung der Alaeocharen angehürt, wäh-
rend man in der Familie der Carabici 5, der der Dy-
tisci 4, der Gyrini 1, der Hydrophilen 6 und der Si-
phen 14 als neu erkannte Formen findet.
Bei der formellen Beschreibung der Arten und Gat-
tungen scheint dem Verfasser besonders der ausgezeich-
nete Gyllenhal als Muster vorgeschwebt zu haben,
und man sieht mit Vergnügen, dass er seinem treffli
chen Vorbilde nicht nachsteht.
Die deutschen Beschreibungen der Arten sind weder
zu kurz noch zu lang, und alle vergleichungsweise zu
den verwandten Arten entworfen. Von den in lateini-
scher Sprache abgefassten Familien-, Unterfamilien- ,
Gattungs - und Artcharakteren gilt dasselbe. Die, vielen
Art- und Gattungsbeschreibungen beigefügten Bemer-
kungen über die Identität- oder Differenzverhältnisse
mancher Typen liefern gleichfalls einen Beweis, mit
welcher Umsicht der Verfasser seinen Gegenstand be-
handelt.
Die Arbeit des Herrn Erichson muss daher um so
mehr willkommen sein, da ähnliche Leistungen nicht
gerade zu den gewühnlichen Erscheinungen der ento-
mologischen Literatur der gegenwärtigen Zeit gehüren,
welche leider manche sogar unter der Form von Pracht-
werken auftretende Producte enthält, die unter der
Firma der Wissenschaftlichkeit als Fabrik- und Mode-
artikel auftreten.
zu gehen.
Bevor er jedoch dieselbe begann, verglich er die ehe-
malige Fabricius'sche Sammlung im Kiel und die von
diesem gefeierten Entomologen oft erwähnte und be-
stimmte vormalige Lund-Sehestädtsche Sammlung in
Kopenhagen, so dass es ihm môglich wurde, Aufschlüsse
über viele dunkle oder bisher verkannte Fabricius’'sche
Arten zu geben.
In der ganzen vorliegenden Arbeit zeigt er sich als
einen alle Objecte selbst genau prüfenden Naturforscher.
Daher sind nicht blos die Gattungen, sondern auch die
Eintheilungen hüherer Ordnung, wie namentlich die
Familien mit ihren Unterabtheilungen nach eigenen An-
sichten aufgestellt, wobei auf den Bau der Mundtheiïle
ganz vorzüglich Rücksicht genommen ist; Merkmale, die
um so mehr Aufmerksamkeit verdienen dürften, da sich
darin sicher manche Beziehungen zur Lebensart finden.
— Die von der Zahl der Tarsalglieder hergenommenen
grossen Hauptabtheïlungen werden mit vollem Grunde
xerworfen, da sie, streng genommen, nicht in der Na-
tur begründet sind und manche natürliche Gruppen zu
weit aus einander schieben. Dagegen aber sondert er,
nach Latreille’s Vorgange, die Käfer in Familien,
und gruppirt dieselben nach eigenen Ansichten, wobei
wiele besser charakterisirt werden. Ausser den Charakte-
ren findet man aber auch treffliche Erläuterungen über
die Verwandischaft derselben. Als Familiennamen wählte
der Verf. sebr zweckmässig die Pluralendigung des be-
kanntesten generischen Typus der Gruppe.
Im Ganzen werden in dem vorliegenden ersten Ab-
schnitte der Arbeit, welcher etwa den fünften oder
sechsten Theil des Unternehmens ausmachen dürfte, die
Familien der Caraben, Dytiscen, Gyrinen, Hydrophilen,
Siphen und Pselaphen und aus der Familie der Sta-
phylinen die Gruppe der Alaeocharen abgehandelt, die
(*) Nimmt man die von Erichson heschriebenen 620 Arten
Käfer als ein Fünfitel der ganzen Käfer-Fauna an, so würde die
Zahl der Käferarten der Mark etwa der Zahl der dort wach-
senden Pflanzenarten gleich kommen; da aber die dortige Flora
weit besser als die Käferfauna untersucht ist, sich auch bei wei-
tem Jeichter erforschen lässt, so dürfte wohl die Zahl der Kä-
ferarten , die der Pflanzenarten übertreffen.
171
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
172
LE oem
VOYAGES SCIENTIFIQUES.
6. Exréotrion à Novara-ZEmzia er En La-
PONTE.
Tableau physique des contrées visitées ; par M. BAER
(lu le 5 novembre 1851).
Troisième article.
Végétation et climat de Noyaia-Zemlia.
Nowaja-Semlja ist auch in seinem flachen Theïle
von Lappland sehr verschieden, denn keine Tundern,
in dem Sinne wie hier das Wort gebraucht wird, über-
zichen das Felsgebäude, weder trockne, noch nasse (”).
Wohl trifft man einzelne Stellen, in welche der Fuss
eïnsinkt — aber es ist entweder zäher, dunkelfarbiger
Thon, aus der Zersétzung des Felsens gebildet und erst
kürzlich zusammengeschwemmt, oder es sind ‘seit Hin-
gerer Zeit schon gebildete Anschwemmungen ähnlicher
Art am Fusse der Berge, die ihrer geringen Neïgung
wegen das unaufhôrlich zufliessende Schnee- ‘und Re-
genwasser nur langsam abfliessen lassen und mit mehr
braungelben als grünen Cyperaceen und spärlichem Moose
besetzt sind. So sehr sie auch den Fuss des Wande-
rers durchnässen, so kann man doch dreist über sie
weggehen, denn der feste Boden liegt nicht tief unter
ihnen. Ueberhaupt ist Nowaja-Semlja noch immer
in der Vorbereitung zur Bildung einer organischen Decke
begriffen. Nirgends sahen wir in den von uns besuch-
ten Gegenden eine zusammenhängende Grasdecke, die |:
den Namen einer Wiese verdient hätte (**), nicht einmal.
(*) In Sibirien und, wie ich von Herrn Schrenk hôre, schon
am nôrdlichen Ural nennt man auch vegetationsleere Flichen
Tundern.
(#) Man $sagte mir, dass die mit dem Namen Gänseland
(ycnnan sewan) bezeichnete flache Gegend, die wir nur aus
der Ferne gesehu,.aber nicht betreten haben, mit/längerem-und
dichterem Grase bedeckt sey, als wir es irgendwo gefunden ha-
ben. Diese Angabe hat an sich nichts Unmügliches, da Sco-
resby in Ost-Grônland unter 70° 28’ Wiesen fand, die seiner
Erklärung nach den Englischen nicht nachstehen. Ich würde
pur, weou im Gänselande die Grasdecke wirklich so dicht ist,
däraus schliessen, dass es ein Vorland ist, in welches das Was-
ser aus einer weiter zurückliegenden Hôhe die feinsten Trum-
mer des verwitterten Gesteins hinführt. Wie sebr man aber bei
längerem Verweilen in einem Lande, dessen Anblick im Ganzen
wüsl ist, geueigt wind, jede Spur von Leben hôher anzuschla-
gen, habe ich hinlänglich erfahren. Immer begierig nach grü-
nenden Stellen uns umsehend hatte ich mit Herrn Lehmann
eine zusammenhängonde dichte Moosdéeke. : Selbst die
laubformigen Flechten gedeïhen' nur kämmerlich("yusd
sind von der frechen Ueppigkeit, die sie in Lappläid
zeigen, weit entfernt. Nur die krustenfôrmigen Lichènen
überziehen jeden Block von Augitporphyr so, dass-ër
wie buntfarbig bespritzt aussieht. Nicht ganz so reich
besetzt ist der Kalk. An den Sthiefern sieht man die-
sen Ueberzug vielleicht deswegen selten, weil die an-
gegriffenen Flichen bald abblättern. Das Einzige, was
an die Lappländischen Tundern erinnert, ist der zusam-
menhängende falbe Rasen, mit dem Dryas -octopetala
trockne Bergabhänge, die von Felsenschutt gebildet sind,
überzieht. Dieser Ueberzug ist aber nur einen Zoll
dick und lässt sich wie eine Perücke abziehen. Die ge-
nannte Pflanze ist die einzige wahrhaft gesellige in
Nowaja-Semlja. Dass der Stempel Mittel-Europäischer
Wüsten, das Heidekraut, fehlen würde, liess sich er-
warten, denn es ist schon im Russischen Theïle von
Lappland ungesellig. Aber, dass auch der traurige
Schmuck Lappländischer Hôhen, Empetrum nigrum, Arbu-
tus alpina und die freundlichern Zierden von A4zalea
procumbens, Diapensia lapponica und Betula nana ganz feh-
Jen, hat mich überrascht. ZLedum palustre, Rubus Cha-
maemorus, Cornus suecica, die so äusserst geméin in Lapp-
land sind, fehlen auch, da der hiésige Boden es nie zu
einer Torfbildung bringt. Der Character der Nowaja-
Seémljaer Wüsten ist Abwesenheit der Vegetation, wenn
man ganz einzéln $téhende Individuen der Gattung
Draba übersieht, äie ihren deutschen Namen »Hunger-
blumen“ nirgends besser zu verdienen scheinen als hier.
Man pflegt den Boden Brasiliens und überhaupt der-
jenigen Länder, in welche Hacke und Pflus der Men-
schen noch nicht die Superfoetation getragen haben,
mich gewôbnt, jedes Braun, ja fast jede Abweichuug von der
Nicht nur haben
wir die mit trauernden Riedgräsern besetzten Stellen aus: der
gewôbnlichen Bodenfläche grün zn mennen.
Ferne für grün angesehen, sondern es ist uns auch begegnet,
dass wir von dem Boote aus zuweilen an Stellen ansgesetzt zu
werden verlangten, von denén wir âus der Ferne glaubten, dass
sie éiné ziemlich reiche Végétation trügen und die bei nähérer
Bésichtigung nur eintanders gefärbtes Gestein hattèn. ‘ Erst als
wir die: Abhänge von Mri Ostrowa wieder sähen, erkannten
wir, dass diese wahrhaft grün-seÿèn. Lappland war uns ein
südliches Land. geworden.
() An dem geringen Gedeihen der laubférmigen Lichenen
mag aber das gewôbnlichste Gestein Thon- und Talkschiefer
mehr Antheil haben als das Klima; denn wo Kalk ansteht, sa-
hen wir sie augenscheinlich besser gedeïhen und ich vermuthe,
dass sie an der ‘Ostküste mehr wuchern als an der von uns
mehr gesehenen Westküste.
175.
einen jungfräulichen zu nennen, obgleich der dichte
Wald, den verschlungene Lianen aus einer Summe yon
Bäumen, in eine Einheit von Vegetation verwandeln,
und die dicke Lage von Humus für diese Jungfräulich-
keit ein schlechtes Zeugniss ablegen, Nach diesem Maass-
stabe ist der Boden von Nowaja-Semlja noch nicht
einmal im kindlichen, sondern erst im Embryonen-Zu-
stande. Man erkennt die einzelnen Perioden dieses Zu-
* standes an verschiedenen Puukten zerstreut.
Am häufgsten sieht man entweder den Fels unbe-
deckt oder mit seinen eigenen Trümmern beschüttet,
zwischen denen die kleinen, früher aufgelüsten Theïle
ein grobes Geméènge von Erde und Steinchen, eine Art
Kies oder Felsen-Schutt bilden. Mit Ausnahme der
Schiefer findet man, wie ich schon bemerkte, die Fels-
blôücke mit krustenférmigen Lichenen bedeckt. Wie an
der Schneelinie des Chimborasso (nach Humboldt)
ist auch hier Verrucaria geographica die gewühnlichste.
Daher das ungemein bunte Ansehn. Nur ausserordent-
lich langsam scheint diese vegetabilische Kruste den
Stein zu benagen, denn, wie sehr auch die Källe oder
andere zerstürende Wirkungen den Fels in einzelne
Blôcke zerklüftet haben mügen, scheinen nachher die
Zerklüftungsflächen sehr lange zu bestehen. So sind die
Berge von Augitporphyr, welche zu beïden Seiten der
Nechwatowa sich erheben, so tief das Auge dringen
kann, nach allen Richtungen zerklüftet, so dass man nur
ungeheure Haufen von übereinander geworfenen Fels-
blôcken verschiedener Grüsse sieht. Diese Blücke aber
zeïgten sich voñ äbnlichen Trümmerhaufen, die ich
sonst in mittleren Breiten gesehen habe, darin verschie-
den, dass sie überall noch erkenntliche Fläichen und
scharfe Kanten hatten (*). Man glaubt aus ihnen den
ganzen Fels noch zusammensetzen zu künnen. Ausser
den inkrustirenden Flechten und wenigen aufgerichtete-
‘en, wie Stereocaulon paschal-, wächst auf diesen Trün-
merhaufen fast nichts. Nur sehr vereinzelt kommt eine
Cochlearia, Papaver nudicaule, oder eine andere Felsen-
pflanze an seltenen Stellen vor, wo etwas mehr Staub
.(*) Auch Scoresby fand den Kamm eines Berges aus Stei-
men mit frischen Bruchflächen gebildet (4ce. Z. p. 122). Er
nennt dieses Geteine zwar Kalk, allein, da er ihm gelbliche oder
rôthliche Farbe zuschreibt, so mag es wohl derselbe Porphyr
seyn, den wir geschen haben. Aber diese Bruchstäcke, von de-
nen wenige über ein Pfund schwer geschäützt wurden, müssen
riel kleïiner gewesen seÿyn, als in Nowaja-Semlja, wo die
meisten Blôcke des Porphyrs ein bis drei Centner wiegen moch-
ten. und wo die kleinern, aus welchen wir ein Thürmchen er-
bauten, mübsam zusammengebracht werden mussten.
BULLETIN: SCIENTIFIQUE.
174
von Lichenen oder der Oberfläche des Gesteins sich
angesammelt hat,
Das mehr verwitterte Gestein, das ich Felsen
schutt nenne, hat etwas reichere Vegetation, beson-
ders an Stellen die nicht fortwährend neuen Vorrath
von Schutt von den Bergen erhalten, und wo die
| Verkleinerung schon weiter vorgeschritten ist Auf sol-
chen Stellen findet man besonders Pflanzen, die sich
| rasenfürmig ausdehnen, indem. die Stengel in eine sehr
grosse Anzahl kurzer, auf dem Boden liegender Aeste
getheïlt sind, die säimmtlich von einer einzigen, gewôhn-
lich dünnen, Wurzel ausgehen, wie Silene acaulis, Saxi-
Jraga opypositifolia, Arenarta rubella (quadrivabis R. Brown,
die aber nicht vier Klappen an der Frucht hat, son-
dern drei). Zwischen ihnen wachsen: Draba alpina, an=
drosacea, micropetala, hirta, muricella, Arenaria ciliata . My0=
sotis villosa, Dryas aetopetala. Wo das bezeichnete Ge=
menge von herabfliessendem Schneewasser stark ausge-
waschen wird, da sammelt sich, besonders wenn:Thon-
schiefer einen Hauptbestandtheïl des Gemenges aus-
machte, an den tiefsten Stellen ein dunkler Lehm.
Wenn dieser so liegt, dass er im Sommer austrocknen
kann, so reisst er auf und wird durch 1 bis 3 Zoll
breite Risse in eine Menge Polygone getheilt.
Aebnliches scheint Scoresby in Spitzhergen geschen
zu haben, imdem er sagt, dass der Boden zuweilen wie
in Bienenzellen getheilt aussche (*). Solche Stellen sind
fähig, eine reichere Vegetation zu erlangen, aber nur
sebr allmählig. Wo die Bildung noch neu ist, sieht
man die schwarzen Polygone wie mystische Figuren
unter semen Füssen und nur auf viele Klafter von ein-
ander entfernt einzelne Exemplare vou Platypetalum pur-
purascens, Sazxifraga aïsoïdès, Saxifraga Hirculus, Draba
alpina u: a. Allmählich aber sammeln sich in den Fur-
chen Moose und die Polygone selbst werden auch etwras
mehr bewachsen. Das Moos dient wieder andern Pflan-
zen zum Schutz, wie denn z. B. Salix poläris, der ge-
meinsie unter allen hiesigen Sträuchern, aber auch der
kürzeste, da jedes Aestchen nur zwei Blätter und ein
Kätzchen aus der schützenden Decke erhebt, nie anders
als in diesem Moose vorkommt. Zu ihm gesellen sich
bald Eriophorum capitatum mit andern Wollgräsern. Die
Vegetation bleïbt Jange Zeit in den Furchen verschieden
von der auf den eingeschlossenen Polygonen und schreitet
etwas rascher fort als auf diesen, so dass man Stellen
(*) Er braucht freilich das Wort ridges, das erhabene Käimme
anzudeuten scheint, Aber, wie auf weichem Boden, in den man
tief einsinkt, solche Kämme sich bilden sollten, ist mir nicht
versiändlich. (466. Z. p, 120.)
175
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
176
EEE —_—
Zoo,
siéht, die von braungrünen Linien durchzosen sind. —
Von den auf den Polygonen stehenden Pflanzen sind
viele rasenfôrmig, die jährlich aus jedem Aestchen pur
ein Paar Blättchen mit oder ohne Blume hervortreiben
und nur diese nach dem Verlaufe eines Jahres dem
Boden als Dünger wieder geben. Aber auch mit dieser
spärlichen Gabe scheint die Natur hier geizen zu wollen,
denn nur die Blätter von sehr weichem Gewebe gehen
im Herbste desselben Jahres, das sie erzeugt hat, in Ver-
wesung üher. Bei einer grossen Zahl der hiesigen Pflan-
zen trocknen die Blätter nur aus, indem die Flüssigker-
ten durch Verdunstung verloren gehen, das ganze Blatt
aber entfürbt an seiner Stelle bleibt. An manchen, wie
an Saxiÿraga caespitosa (groenlandica), sieht man auf diese
Weiïse die Blätterbildnng mebhrerer Jahre zugleich und
nur die letzten grünend. Diese aboestorbenen Blätter-
Mumien müssen freilich zuletzt auch der Verwesung
anheïm fallen, allein, vom Winde aboebrochen und ver-
weht, kommen sie selten dem Boden zu Gute, der sie
erzeuot hat.
So mebrt sich der Humus an den meisten Stellen
unglaublich langsam, und Nowaja-Semlja würde noch
viel nackter erschemen, wenn es nicht viele Pflanzen
trüge, die gar keines Humus zu bedürfen scheinen, son-
dern nur einer Felsen-Spalte, oder eines lockern Kieses,
in dessen Zwischenräumen sich etyas Feuchtigkeit erhält,
wie Rhodiola rosea, Erigeron uniflorum, ein Vaccinium,
das mit dem ganzen holzigen Stamme in sehr engen
Felsenritzen sitztt und our die Blätter hervortreibt, oder
Papaver nudicaule, das einsam zwischen Felsentrimmern
und auf l'elsenschutt nistet, und untergeht wenn sich
andere Pflanzen andrängen, oder Ranunculus nvalis, der
nur Schneewasser verlangt und schon in voller Blüthe
steht, wenn der Boden noch nicht über einen Grad er-
wärmt ist. Fast ebenso genügsam ist Ozyria reniformis.
Doch giebt es auch geschmückte Stellen in Nowaja-
Semlja, wo Flora allen Reichthum ihrer Farben-
pracht auf den Boden ausgeschüttet zu haben scheint;
denn diese zarten, lebhaft gefärbten Blumen erheben
sich nur auf wenige Zoll von ihm, oder berühren ibn
sogar unmittelber. So war der erste Fleck, welchen wirin
diesem Lande am Fusse eines hohen nach SW gerichte-
ten und die Sonnevstrahlen auffangenden Schieferberges
betraten. Die Kleinen, mit purpurfarbigen Blumen dicht
besetzten, Rasen von Si/ene acaulis und Saxifraga oppos t:-
folia,die mit himmelblauen Sternen besäeten Rasen von Myc-
sotis villosa waren bunt mit goldgelben Ranunkeln und Dra-
6a alpina, mit pfirsichblüthisen Parryen,weissen Cerasti-
blauen Polemonen und dem gemeinen, aber hier wegen
des geringen Laubes noch freundlichern » Vergissmein-
nicht“ gemischt und machten den Eindruck eines bun-
ten Teppichs, oder richtiger noch, eines von kunstrei-
cher Hand in dieser Eisregion angelegten Gartens.
Meinen jüngern mitbotanisirenden Freund, Herrn Leh-
mann versetzie dieser Anblick in das lebhafteste Ent-
zücken und auch ich, der früher lingere Zeit auf den
Alpen verweilt hatte, und in dem die alten Erinnerun-
gen wieder auftauchten, war von der Neuheït des An-
blicks lange so gefesselt, dass ich mir nicht vollständige
Rechenschaft darüber geben konnte, warum diese Stelle
den Eindruck eines sorgsam gepflesten, ausgedehnten
Blumenbeetes machte, bis ich endlich den Grund doch
nur in der Armuth der Vegetation finden zu müssen
glaubte. Die Pflanzen hatten den Character der alpini-
schen, das sprang in die Augen. Ja, sie waren zum
Theiïl sogar dieselben, die ich dort gesehen hatte. Aber
auf denjenigen Alpen, die ich aus eigener Arbeit kannte
— es sind die Oesterreichischen und Salzburgischen — -
finden sich die Pflanzen einer Art mehr massenweïse
zusammengehäuft. Diese Sazifrageen, diese Gentianen,
diese Primula farinosa, sind auf ausgedehnten Räumen,
wenn sie dieselben auch nicht ganz einnebmen, doch
so vorherrschend, dass solche Räiume zuweïlen aus der
Entfernung wie grosse gefärbte Tücher aussehen. Auf
Nowraja-Semlja sind die Blumen fast gleichmässig
unter einander gemischl; jede hat fremde Nachbarn.
Ueberdiess stehen sie in dieser Vegetationsform, von
der ich eben spreche, weït genug von einander entfernt,
um überall den Boden zwischen sich sichthar zu lassen.
Eben diese Nacktheit des Bodens — dieser Mangel an
Fülle der Vegetation, besonders aber der Gräser und
anderer Pflanzen mit vielem Laube und geringer Blüthe,
der Mangel also an Dem, was wir im gemeinen Leben
Unkraut zu nennen pflesen, macht, dass solche Stellen
am Fusse der Berge den Eindruck von sorgsam gereï-
misten Blumenbeeten haben. Die dicotyiedonen Pflan-
zen des Hochnordens entwickeln, wie auf den Alpen.
spitzen, nur s0 viel Laub als nôthig ist, um den Ein-
druck des Farben-Gemisches zu erbhôhen — und von
oben betrachtet, zeigen sie sebr oft mehr Blumen als
Laub. Die Mannigfaltigkeit oder das bunte Gemisch
scheint mir ebenfalls Folge der schwachen Vegetation
und zwar des Umstandes, dass nur bei wenigen Pflan-
zen die Früchte zur vélligen Reife gelangen. Eine Folge
dieses Verhältnisses, das wir bald näher erürtern wer-
den, ist, dass eine Pflanze, die nicht besonders günstig
gestellt ist, wenig Fähigkeit hat, den sie umgebenden
leeren Raum mit ihrer Nachkommenschaft zu besetzen.
177
Kommen aber die Keime, zum grossen Theile vwenig-
stens, aus ansehnlicher Ferne, so werden sie sebr bunt
unter einander gemischt. Auf dem oben erwähnten
Flecken fanden wir gleich beim ersten flüchtigen Besu-
che dreissig verschiedene Species, bei einem zweiten
entdeckte ich noch zwôlf andere, obgleich auch dieser
wegen eines drohenden Sturmes, der zur Rückfahrt
zwang, absgebrochen werden musste. So fand ich also
hier auf einem Spaziergange, von einer halben Werst
etwa, fast die halbe Flor von Nowaja-Semlja vereint
Endlich giebt es auch besonders begünstigte Stellen,
wo der Poden wirklich von einer ziemlich dichten Pflan-
zendecke vülliz bekleidet wird — sie sind aber nur von
sehr beschränktem Umfange. Es gehôrt um sie zn bil-
den immer ein Verein von günstigen Verhältnissen, die
hier im Laufe der Jahrhunderte einen Vorrath von
Humus erzeugt haben. So ist überall, wo der Kalk den
Schiefer durchsetzt und in kleinen Kuppen oder Käm-
men hervorragt, eine gedrängte Vegetation auf wenige
Quadratfaden ausgedebnt, theïls wohl, weil die vorra-
gende Felsspitze mehr von der Sonne erwärmt wird,
theils weil überhaupt der verwitternde Kalk mehr die
Vegetation zu befôrdern scheint als der Schiefer, theils
endlich, vweil an solchen Stellen die Lemminge sich be-
sonders sammeln, den Boden auflockern und bedüngen,
ihre Nahrung aber, einem eigenthümlichen Triebe fol-
gend, nicht aus der unmittelbarsten Näbe zu holen
scheinen. Ausser den kleinen Oasen um diese Fels-
spitzen, fanden wir noch hie und da andere ziemlich
dicht bewachsene Stellen, immer aber nur solche, die
durch die Neigung des Bodens und davon abhänoïge
Erwärmung oder die weiter gediegene Auflôsung seiner
Bestandtheile besonders begünstigt sind. Auch an die-
sen dicht bewachsenen Stellen bleibt aber die grosse
-Mannigfaltigkeit der Pflanzen auffallend. Es sind vor-
züglich Dicotyledonen, und die Ranunkeln (mit Ausnahme
von Ranunculus nivalis) sind fast nur auf diese humus-
reichen Stellen beschränkt, die Draba-Arten werden
dagegen verdrängt. Das allzemeinste Verhältniss dieser
Stellen ist, dass sie früher als andere von der Schnee-
decke entblôsst werden und das von den Hôhen den
ganzen Sommer hindurch herabfliessende Schneewasser,
das den Boden kalt erhält, sie nicht erreicht, sondern
zur Seite abiliesst.
Man darf sich über die geringe Vegetation in No-
waja-Semlja nicht wundern, wenn man sich erinnert,
dass nach den Beobachtungen von Pachtussow die
Sommerwärme dort geringer als in irgend einem Lande
ist, von welchem wir sie durch Messung kennen, mit
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
178
einziger Ausnahme der kleinen Winter-Insel und der
Insel Ingloolik zwischen der Hudsons- und Baf-
finsbay (Bulletin de l'Acad, IL. p. 257), geringer sogar
als in Spitzhbergen, so viel man aus Scoresby’s Beobach-
tungen schliessen kann; — dass der wärmste Monat in
Nowaja-Semlja nur so viel Wärme entwickelt als der
October in Drontheim, der December in Edinburgh
und der Januar im mittleren Frankreich. (Bullet. II.
p. 246.)
Fragen muss man sich vielmehr, was es für Pflanzen
sind, die bei so geringer Temperatur noch gedeihen
künnen? Es sind nur solche, denen eine sehr kurze
Vegetation eigenthümlich ist, Pflanzen, welche beï uns
im ersten Früblinge blühen würden. Damit will ich
aber nicht behaupten, dass der hohe Norden die Vege-
tation beschleunige. Meiïne Ueberzeugung ist vielmehr
gerade die entgegengesetzte.
Es ist nämlich eine sehr verbreitete Meinung, dass
der Norden, vreil die Tage sehr lang sind, oder in
noch hôühern Breiten die Senne wochenlang gar nicht
untergeht, die Vegetation beschleunige — und selbst
der beste Kenner des hohen Nordens, Scoresby, sagt
ausdrücklich von Spitzhergen, dass die Vegetation un-
gewôhnlich rasch in diesem Lande vor sich gehe (”).
Ich habe dieser Lehre nie Glauben schenken kônnen,
da die Vegetation ein chemischer Process ist, der von
der Quantität der einwirkenden Wärme abhängig seyn
muss, Diese Quantität ist aber im hohen Norden viel
geringer als in mittleren Breiten. Ich gebe zu, dass m
Gegenden, die im Sommer einer noch ziemlich bedeu-
tenden Wärme geniessen und die ich nicht mehr zu
den hochnordischen zähle, wie die in der Nähe von
den Polarkreisen das Zusammentreffen der langen Tage
mit gewissen Vegetationszuständen einixer Pflanzenfa-
milien, diesen eine rasche Entwickelung gewäbren. So
glaube ich den ungewôhnlich üppigen Graswuchs bei
Cholmogor und südlich von Archangelsk, wo die
Gehänge niedriger Hügel den saftigsten Alpen-Matten
gleich sehen, erklären zu kônnen, wozu es jedoch einer
besondern Auseinandersetzung bedürfte. Ganz anders
ist es im hüchsten Norden. Hier künnen eben nur sol-
che Pflanzen gedeiïhen, die ihrer innern Anlage nach,
eine sehr kurze Vegetation haben, und diese kurze Ve-
getationsperiode wird hier viel mehr ausgedehnt als wei-
ter nach Süden. Wir fanden während eines Aufent-
haltes von drei Wochen in derselben Gegend den Fort-
(&) /t may be remarked, that vegetatiom goes on un commonly
quickly in this country, (Account. I, p. 148.)
13
schritt der Vegelation auffallend geringer als wir ibn in
niedrisern Breiten zu finden gewohnt Waren.
Um ein Maiss für den Fortgang der Vegetation ïm
Norden zu erhalten, hatte ich vor der Abreïse nicht nur
ein Tagebuch über das Hervortreten der Blätter und
Blumen um St. Pétersburg geführt, sondern auch, um
die Modificationen ‘zu entfernen, welche die Verschie-
denheït der inneren Anlage der verschiedenen Pflanzen
erzeuot, eine Pflanze, die fast unter allen Verhältnissen
gedeiht, hier ausgesäet und ihren täglichen Fortschritt in
St: Petersburg notirt Es war die gemeine Kresse ge-
wählt. Denselben Saamen säete ich aus, da wir in der
Mitte des Juli die Breite von Matotschkin-Schar er-
reichten. Anstatt schneller zu vegetiren, wuchs sie drei-
mal so langsam als bei uns im Mai und brachte es in
vier Wochen nicht bis zur Entwickelung des zweiten
Blitterpaares.
Doch die Pflanzen geben in ibren natürlichen Ver-
hältnissen vielleicht noch einen richtigern Maassslab!
Nun, von den Pflanzen Nowaja-Semlja’s ist etwa
der. zehnte Theil der Arten auch bei uns einheimisch.
Sie alle aber blühen bei uns im Frühlinge und meistens
sebr früh. Das Vergissmeinnicht ist noch das späteste.
In Nowaja-Semlja aber, obgleich es vorzüglich an
begünstigten Stellen wächst, kommt es nicht einmal zum
Aufschliessen aller Blumen, noch viel weniger zur Frucht.
Ja, Chrysosplenium alternifolium, das beï uns schon ver-
blüht war, als wir von St. Petersburg abreisten, stand
in Nowaja-Semlja eben erst in Blüthe, als wir dieses
Land am letzten August verliessen (*) und das schmal-
blättrige Wollgras (Erioph. angustifol.), welches bei St.
Petersburg vor unserer Abreise Wolle trug, haben wir
in Nowaja-Semlja nie in Wolle gesehen. Es blühte
erst auf, ÆEriëphorum vaginatum, dessen Wolle sich noch
viel früher entwickelt, haben wir auf der ganzen Reise,
selbst in Lappland, mit ausgebildeter Wolle gefunden,
in Nowaja-Semlja aber viel später theils in Blüthe,
theils im Anfange der Wollbildung. Auch von den
eigentlich arctischen Pflanzen, deren Verbreitung nicht
bis zu uns reicht, scheint ein bedeutender Theil in
Nowaja-Semlja hôchst selten oder nur an begünstig-
ten Stellen reife Saamen zu entwickeln, und auch diese
Entwickelung, wo sie erfolet, scheint meist erst unter
(*) Es war jedoch um Matotschkin-Schar an solchen
Stellen, die nicht immer vom Schneewasser gétränkt und kalt
erhalten werden, schon am Schlusse des Juli so weit als bei
uns in der Mitte des Maïs und viel weiter als an anders gele-
genen sumpfgen Stellen an der Nechwatowa am Schlusse
des Augustes.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
Re
dem Schnee beendigt zu werden. Mit sehr wenigen
Ausnahmen, zu dénen Dryas octopetala und “Silene ‘acau-
lis am entschiedensten gehüren, fanden wir beim Ein-
tritte des Winters fast nirgends véllig reifen Saamen.
Doch waren die Früchte der Gattungen Draba, Platype-
talum, Ranunculus, vieler Saxifragen und Arenarien. der
Caltha palustris, des Eriophorum caespitosum und capita-
tum, des lolygonum viviparum, der Myosotis villosa (an
Felswänden) so weit vorgeschritten, dass zur vollen Reife
wenig fehlte und sie einer Ernährung durch die Mutter-
pflanze vielleicht nicht mehr bedurften.
war Eutrema Edwarsir.
Weiter zurück
Auch das häufis vorkommende
Polemontum Richardsonit und Lchnis apetala mügen un-
ter dem Schnee die Früchte noch dann und wann rei-
Wie aber andere Pflanzen, welche nach der Mitte
des Augusts erst aufzublühen anfingen, reife Saamen
tragen sollten, wie z.B. Polemonium coeruleum, Valeriana
Snd alle
Individuen nur eingewanderte Fremdlinge, die jährlich
zu blühen anfangen und endlich ohne Nachkommen
untergehen müssen, oder kommt doch hie und da em
Individuum, das an erwärmenden Felswänden steht,
zur Reife? Endlich giebt es aber auch Pflanzen, von
denen ich nach unsern Erfahrungen glauben muss, dass
sie es nie bis zur Entwickelung einer Blume bringen
und nur in der Blitterbildung vegeliren, so Tussilago fri-
gida, Salix Brayi und das einzige Waccinium, das hier vor-
kommt. An diesen haben wir nie eine Spur von Blume
oder Frucht gesehen. Sie haben nur ein beschränktes
Vorkommen und scheinen zu beurkunden, dass Nowaja-
Semlja's Pflanzenwelt von Strandungen aus der Nach-
barschaft unterhalten wird. Wer das Land nicht selbst
gesehen hat, wird ohne Zweifel die Ueberzeugung he-
gen, dass der Erfolg der jährlichen Strandungen, mügen
sie in Saamen oder Wurzeln bestehen, ganz verschwin-
den müsse gegen den Erfolg der eigenen Besamung —
allein wer es besucht, sieht nicht ohne Verwunderung,
dass, bei anscheinend gleicher Beschaffenheit des Bodens,
im Allsemeinen die Küste reicher besetzt ist als die von
ihr mebr entfernten Gegenden, diejenigen Küstenstriche,
vor welchen Inseln liegen, weniger als diejenigen, vor
denen keine Inseln sind. Das Eis ist offenbar das beste
Fahrzeug für diese Strandungen und dadurch mag es
erklärt werden, dass wir den Theil der Küste des Ka-
rischen Meeres, den wir gesehen haben, reicher an
Pflanzen fanden, als wir nach der geringen Temperatur
erwarteten.
Herr v.Buch hat nachgewiesen (Kanarische Inseln
S. 132.), dass eine grôssere Mannigfaltigkeit der Formen
fen.
capitata u. a. ist mir vüllig unbegreiflich.
181
im Verhältniss zu ihrer Anzahl, Character der Insel-Flor
ist. Das oben erôrterte bunte Gemisch von Individuen
verschiedener Arlen unter einander, welches durch alle
Vegetations{ormen von Nowaja-Semlja fast ohne Aus-
nahme hindurch geht, ist nur die hôchste Ausbildung
dieses Gesetzes und scheint mir nachzuweïsen, dass in
diesen Breiten, der geringen eigenen Production wegen,
der Einfluss der Ankommlinge länger sichtbar bleibt.
Ich batte geglaubt, dass wenigstens die Moose hier
picht sparsam mit ihren Früchten seyn würden, allein
ich habe sie im Allgemeinen doch nur selten gefunden.
Das einzige Farnkraut das ich gesehen habe, (Woodsia
ibvensis) trieb seine Wedel erst hervor, als schon meh-
rere Tage lang eine Schneedecke die Fläche überzogen
batte. Allein es wächst so eigenthümlich zwischen Fels-
Blôcken, die auch nach dem Eintritte des Winters von
den Sonnenstrahlen erwärmt werden müssen, dass ich
ihm die Môglichkeit die Früchte zu reifen, nicht ab-
Sprechen môchte, wenn es nur gegen den Frost, der
es bei beyülktem Himmel treffen muss, weniger em-
pfndlich ist, als andere Farrenkräuter. Das einzige
Equisetum, das etwas häufiser vorkommt, zeigte gar kei-
nen Versuch zur Bildung einer Frucht.
Es braucht nicht mehr erôrtert zu werden, dass die
gesammte Klor von Nowaja-Semlja den Character
einer alpinischen trägt. Ja, sie ist zum Theil hochalpi-
nisch, zum Theïl gehôürt sie der Flor der Schneegränze
an. Unter allen Pflanzen, welche Nowaja-Semlja mit
Lappland gemeinschaftlich hat, smd nur sehr wenige
deren obere Grüänze Wahlenberg in seiner tabellari-
schen Uebersicht in die Region der ,,4/pes inferiores“
setzt, (Draba murtella, Salix lanata, Tussilago frisida);
bei weitem die meisten haben in den obern Alpen oder
in der Region des ewigen Schnees die obere Gränze
ihrer Verbreitung und fast alle lappländischen Pflanzen
deren untere Gränze Wahlenberg schon auf den hô-
hern Alpen findet, (Ranuncu!. nivalis, Draba alpina, Sa-
æifraga nivalis, Luzuja arctica, Ped cular:s hirsuta et flam-
mea), kommen in Nowaja-Semlja in der Ebene vor.
Besässen wir ähnliche Uebersichten der Vegetation nach
der Hôhe aus dem Ural, so würde sich die Vergleichung
noch weiter durchführen lassen, da die Flor von No-
maja-Semlja noch mehr mit dem nôrdlichen Ural
nach der Beobachtung des Herrn Schrenk übereinstimmt,
als mit der von Lappland. Ich bemerke nur noch bei
dieser Gelegenheit, dass die Flora von Spitzhergen, so
weit. man sie aus den Sammlupgen von Scoresby und
Sabine (bestimmt von Robert Brown und Hooker)
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
182
kennt, fast ohne Ausnahme in Nowaja-Semlja ge-
funden ist, dass hier aber einige Pflanzen eingewandert
sind, die man bisher nur in Nordamerika gefunden hatte
Das Gedeïhen von solchen Pflanzen, deren obere
Gränze Wahlenberg dicht an, oder über die Schnee-
gränze setzt, wie Saxifraga oppositifolia, Silene acaulis
Ranunculus nivalis, Oxyria reniformis, Ranunculus yygmaeus,
Dryas octopetala, Petidea crocea, Cerastium alpinum, Eri-
geron untflorum, — das Gedeihen solcher Pflanzen in der
Ebene drängt mich zu der Frage, wie hoch die Schnee-
gränze in Nowaja-Semlja liege. Ich habe diese Auf-
gabe während meines Aufenthaltes daselbst immer im
Auge gehabt, habe das Land aber mit der Ueberzeugung
verlassen, dass es vüllig unmüolich ist, eine allgemeine
Schneegränze für dasselbe anzugeben, indem der Einfluss
der Localitäten im Verhältnisse zu irgend einer norma-
len Abnabme der Temperatur nach der Hôhe so unge-
heuer gross ist, dass man nur für jeden einzelnen Punct die
relative oder wirkliche Schneegränze finden kann. Ich bin
weit davon entfernt, zu glauben, dass Nowaja-Semlja
hierin etwas Eigenthümliches habe — vielmehr ist es
cinleuchtend und jetzt von Vielen anerkannt, dass alle
Maasse, die man bisher für die Schneegränze gefunden
bat, nur auf Localverhältnissen beruhen. Allein was im
Süden nur ungeheure Gebirgszüge lehren künnen; wie der
Himalaya mit seiner in neucrer Zeit berühmt und be-
rüchtigt gewordenen Schneegränze, oder ganz eigen-
thümliche Verhältnisse, wie die des Wazmann's, den
ich aus eigener Beobachtung kenne, das lehren im ho-
hen Norden mittelmassige Hühenzüge, ja die Ebene
selbst mit Fracturschrift. Wenn ich die Ueberzeugung
hege, dass diese Verhältnisse nicht etwa Ausnahmen
sind, welche der sinnige Beobachter zu eliminiren hat,
um irgend eine ideale Schneegränze zu finden, so bin
ich doch nicht im Stande, in diesem Berichte den Grund
dieser Ueberzeugung nachzuweiïsen. Ich muss mir vor
behalten, bei einer andern Gelegenheit zu erklären ,
dass es mir scheint, es sey kein bestimmter Begriff für
die ideale oder auch nur normale Schneegränze aufge-
stellt und einigermaassen allgemein angenommen ;, und
noch weniger dieser Begriff bei der Untersuchung in
der Wirklichkeit festgehalten, schon weil man den Ein-
fluss der strahlenden Wärme nicht von dem der mitt-
leren Temperatur geschieden hat. Ist die Schneegränze
eine krumme Fläche, welche wir uns in der Atmo-
sphäre denken, über welche hinaus der Schnee nicht
wegschmelzen würde, und sollen Schatten und Sonne
auf diese Schneegränze weit vweniger einwirken als mitt-
185
BULLETIN SCIENTIFIQUE. 18
D D
lere Temperaturen ,‘“(*) so giebt es schon aus diesem
Grunde keine Schneegsränze im hôchsten Norden, da
der Eiufluss der strahlenden Wärme auf diejenige Hôhe
der Atmosphäre, in welcher ohne sie der Schnee nicht
schmelzen würde, allzu mächtis einwirkt.
Ich muss mich also begnügen, nur einige Beobach-
tungen über das Vorkommen des Schnees anzuführen.
‘Trotz der geringen Luft-Temperatur schwindet gegen
Ende des Juli aller Schnee von der Ebene. Auf dem
flachsten Theïile, den wir gesehen haben, dem Gän-
selande (Tycnuaa semxa), erblickten wir in der Mitte
des Julius beim Vorbeisegeln noch Schnee in weiter
Ausdehnung , am 6. August aber, als wir wieder vor-
bei kamen, war keine Spur mehr davon übrig. Den-
noch bewahrt Nowaja-Semlja eine ungeheure Menge
ewigen Schnees, und nicht bloss auf den Bergen
oder zwischen den Bergen , sondern auch im Ni-
veau des Meeres. Wenn irgend eine Einbiegung des
Ufers so gelegen ist, dass der Wind eme bedeu-
tende Menge Schnee hineinweht, so ist der kurze
Sommer nicht im Stande, diese Masse zu schmelzen.
So sahen wir noch am Ende des Augusts, als der neue
Winter bereits eimgeleitet war, in Kostin-Schar,
dem Punkte, den man für den wärmsten zu halten
Grund hat, dicht am Ufer Schneefelsen, die wie wahre
Felsen zerklüftet waren. Die hôhern Berge haben um
so mehr in jeder Vertiefung bleibenden Schnee, und
wenn ein Bergrücken nur merklich in semer Längen-
dimension sich krümmt, so ist die Masse ewigen Schnees
in dieser Krümmung ungeheuer , und es macht wenig
Unterschied, ob die Krümmung nach Norden oder
nach Süden gerichtet ist. Eine solche Schneemasse wirkt
schr merklich erkältend auf ihre Umgebung, und macht
dass auch dort der Schnee sich länger erhält. So beob-
achtete ich, als wir durch Matotschkin-Schar fuhren,
dass das Thermometer jedesmal um 1 bis 2 Grad fiel,
wwenn wir einer bedeutenden Schneegrube vorbeï kamen,
deren Ausdehnung sich zuweilen auf mehrere Meïlen
erstreckt und deren Hôhe ein Paar tausend Fuss betra-
gen kann, denn es giebt Schneemassen, die von den
Käimmen der Berge herab, bis auf wenige Klafter vom
Spiegel des Meeres reichen. Dagegen giebt es Abhänge von
mehr als 3000 Fuss Hôhe, welche ausser schmalen Klüf-
ten schon im Juli gar keinen Schnee zeïigen, indem sie
(*) Viel anwendbarer ist die Bestimmung, welche Wahlen-
berg aufitellt, (De veget. et climate Helvel. p. XXXII.) aber
diese Schneegränze hängt mehr von dem Sonnenschein als von
der so genannten mittleren Temperatur ab.
isolirt und so stehen, dass die Sonnenstrahlen ibre ganze
Fliche treffen. Am meisten gilt dieses von den Bergen,
die nahe am Westufer stehen. ‘Wir fanden einen Berg
an der Mündung des Flüsschens Matotschka, von
2500 Fuss Hôüñe, schon in der Mitte des Juli, mit Aus-
nahme schmaler Klüfte, bis an den Gipfel schneelos —
und ich war hierüber wenig erstaunt, denn da der
westliche Abhang dieses zeltf‘rmigen Berges fast eine
Fliche bildet, so sammelt sich auf ïihm nur wenig
Schnee, den die Sonnenstrahlen bald zum Schmelzen
bringen. So wie das Gestem entblôsst ist, erwärmt es
sich an der Sonne und giebt, auch wenn diese nicht
mebr scheint, die Wärme wieder an die nächste Luft-
schicht ab. Mügen nun auch die entferntern Lufischich-
ten unter 0° erkältet seyn, die Wärme, die das Ge-
stem durch die Sonnenstrahlen erhalten hat, bringt ei-
nen Theil des Schnees zum Schmelzen und die erwärm-
ten Luftschichten müssen, indem sie an der Wand des
Berges aufsteigen, dieses Schmelzen noch mehr befôr-
dern. Ich glaube also, dass von diesen Flächen , selbst
während des Frostes, der Schnee im Sonnenschem
schmilzt, wie er von unsern Dächern im Februar und
Anfanse des Märzes sich verliert, wenn auch die allge-
meine Luft-Temperatur unter Null ist, und das herab-
rinnende Wasser am Rande des Daches zu Eiszapfen
gefriert. Wie gross aber der Einfluss der Localverhält-
nisse in diesen Gegenden ist, erkennt man schon beim
Vergleiche der Küstenberge mit ihren nächsten Nach-
barn. Parallel mit diesem Küstenberge, dessen West-
abhang schneelos ist, verläuft ein anderer, eben so lang
gestreckter, zeltf‘rmiger Berg, der nicht viel hôher ist.
Die Kämme von beïden sind nur wenige Werst von eiïnan-
der entfernt und die Abhänge laufen in einem sanft ausge-
hôlten, eben nicht engen Thale zusammen. Aber da
dieses Thal auch von der Nordseite, ohne geschlossen
zu seyn, beengt ist, so ist es ein ungeheures Schneelager
gevrorden und der Schnee zieht sich an dem gesammten
Westabhange des zweiten Berges bis zu seinem Gipfel
hinauf. Man übersieht also hier mit Einem Blicke zwei
gleichliezende Bergabhänge, von denen der vordere in
Folge des dunkeln Schiefers, aus dem er besteht, bis
zu seinem Gipfel fast schwarz, der andere von oben
bis unten vüllig weiss erscheint.
Die schärfern Kämme der Berge sind in der Regel
schneelos und selbst die mehr abgerundeten Kuppen
‘sind es an einzelnen Theilen, deren Fläche stärker auf-
steigt, so dass die Strahlen der hier niedrig stehenden
Sonne unter einem grôüssern Winkel auffallen, Solche
entblôsste Flächen liegen nach allen Weltgegenden —
185 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 186
wabrscheinlich weil die Sonne aus allen Weltgegenden
scheint, und die meisten sind gewiss nicht an sich unfi-
hig, eine Schneedecke zu halten. In der Meerenge
stehen sich zwei ansehnliche Berge gegenüber, die
dem Naturforscher, welcher die Schneegränze sucht ,
Hobn zu sprechen scheinen. Der eine, 5100 Fuss hoch,
ist von der Spitze bis an den Fuss an seinem Südwest-
abhange mit Schnee bedeckt, der andere, hühere (3400
Fuss) aber trägt selbst am Nordabbange fast gar keinen
Schnee. Der Grund liegt nur darin, dass der letztere
mehr frei steht als der erstere. Ich habe nur einen Berg
gesehen, dessen ganze Kuppe gleichmässig mit Schnee
bedeckt war, nämlich jenen früher erwäbnten hüchsten
Berg in der Nühe der Ostküste. Allein es war ein kalter
Tag, an welchem wir ihn beobachteten , und ich ver-
muthe, dass es in der Nacht vorher in der Hôhe ge-
schneit hatte, denn mit dem Fernglase glaubte ich zu
erkennen , dass an einigen Flichen der Schnee so dünn | mers in den Norden zu den Glätschern zu segeln. (”}
lag, dass der Fels durchschimmerte. Jedenfalls konnte | Ich hoffe, dass die neue Expedition, welche die Ma-
man auch geringe Unebenheiïten desselben gewahr wer-|rine ausrüstet, diese Lücke ausfüllen wird. So lange als
den, Am Nachmittage sahen wir auf mebreren Hôhen | nicht durch Beobachtung erwiesen ist, dass die Firnli-
Schnee fallen, während es in der Tiefe stark regnete|nie daselbst in verschiedenen Thälern dieselbe Hôhe
und in der Nacht hatten wir nässenden Schnee auch in |hat, kann ich, nach dem vas ich in Nowaja Semlja
der Ebene. Ich erwähne dieses Umstandes, weil Sco-|gesehen habe, die Vermuthung nicht unterdrücken, dass
resby nach einer Angabe von Martens zu glauben | hier auch die Hôhe der Firnlinie gar sehr veränderlich
scheint, dass in Spitzhbergen nie Schnee auf den Berg-|seyn werde, besonders wenn die Thaleinschnitte, in de-
gipfeln fillt, während es in der Tiefe regnet. (4ccount| en die Glätscher liegen, nicht durch Schneemassen
L. p. 124). Im Uebrigen wird man Scoresby’s Schilde- | yerbunden sind. Denn über einem zusammen hängenden
rung vom Vorkommen des Schnees in Spitzhergen mit | Eismeere von mebreren Meïlen Länge, wie das von
der unsrigen aus Nowaja Semlja sebr übereinstim-| Hugi untersuchte, muss eine solche Gleichmässigkeit
mend finden. der Lufitemperatur seyn, dass die Gränze des ewvigen
Dem Gesagten gemäss halte ich es für uomôglich, im | Schnees schon deshalb in den auslaufenden Thälern nicht
bohen Norden ein Maass für die Schneegränze in einem | sehr wechseln kann. DasGegentheil wäre hier unbegreiïflich.
Gebirge zu finden. Ich zweifle sogar, dass ein isolirter | Die Temperatur des Bodens habe ich häufig zu be-
Berg, wegen des bedeutenden Einflusses der strahlenden | stimmen versucht, und wenn auch an den meisten Stel-
Wärme, ein mebr als hôchst zufälliges Maass giebt. —|len der zu nahe liegende Fels oder grobes Gerülle die
Ausserordentlich habe ich daher bedauert, dass Verhält- Werkzeuge nicht tief genug dringen liess, so habe ich
nisse über die ich nicht gebieten konnte, mir nicht er-| mich doch an andern wiederholt überzeugt, dass, pach
laubt haben, die Glätscher aufzusuchen , die im Norden | der speciellen Localitit wechselnd ; der Boden in einer
an die Küste auslaufen, um nach Hugis Anleitung 2 |
untersuchen , ob die Firnlinie an den Glätschern im ho-| (*) Glätscher giebt es freilich auch in den von uns besuchten
hen Norden ein so bestimmtes Maass für diejenige Hôhe | Gegenden. Allein sie sind für die oben erërterte Frage nicht
_ der Atmosphäre , in welcher es nie thaut, giebt, wie lebrreich und zeigen nur, welche geringe Localverhältnisse hier
sie in den À] .( ji : | hinreichen, um Eis oder Schnee gegen das Schmelzen zu si-
Schar de re wi: fe pe sr gr : cheru. So steht unter der Hütte, welche Pachtussow sn
ganzen Erfolg der Sommerwärme am Schnee abzumessen hat, ein Glätscher , dessen Fuss zur Fluthzeit vom Niveau
Ich var rl leich ; É : % * | Meeres erreicht wird und dessen Hühe nur 50 Fuss beträgt. Es
icht geneigt, die Fahrt in den Norden | is nicht einmal ein winkeliger, sondern nur ein zugerundeter
——— | Einsprung des Ufers, dem er sein Bestehen verdankt. Glätscher-
ähnliche Eismassen sind im Grunde unter jedem Schneelager.
aufzuschieben , der sich der Wind entgegen setzte. Ue-
berdiess hatte man mir gesagt, dass an der Nechwa=
towa mebr isolirte und wenig niedrigere Berge lägen,
an denen ich erproben kônnte, ob an ihnen die Gränze
des ewigen Schnees sich bestimmter aussprechen würde.
Allein diese Berge sind viel niedriger als die in der
Mitie des Landes. Auch fanden wir sie alle, so weit
wir vordrangen und das Auge reichte, ohne Schnee auf
ibren Gipfeln, obgleich dieser an verdeckten Stellen
ibres Fusses sich oft erhält — so sogar an eltwas tiefer
eingesenktenTheïlen der Ebene, wenn die Menge des
zusammengehäuften Schnees für die Kürze des Sommers
zu bedeutend ist. Es musste mir daber ausserordentlich
schmerzlich seyn, dass die Verzôgerung , die wir durch
den neuntägigen Sturm erlitten und das Wegbleiben
der ausgesendeten Leute, worüber ich früher berichtet
habe, es nun unmôglich machte, am Schlusse des Som-
() Hugi’s naturhistorische Alpenreise.
187
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
188
Tiéfe von 2! bis 24 Fuss nie aufthaut. Ich habe sogar
Z£ Fuss unter der Oberfläche eine Lage dichten und
uñgemischten Eiïses gefunden, das vielleicht vor Jahr-
Bunderten überschüttet, sich noch erhalten hatte, und
über welchem jetzt die gewôhnliche sparsame Nowaja-
Semljaer Vegetation grünte. Dieses Eislager, das man
‘mit Link zu den Gebirgsarten zu zählen Grund hat,
ging wie ein Fels an einer tief eingerissenen Wasser-
rinne zu Tage. Eingedenk der Zweifel, welche Bee-
chey gesen den grossartisen Fund dieser Art, den
Eschscholtz im Kotzebue-Sunde machte, oder ge-
macht zu haben glaubte, erhoben hat, unterliess ich
nicht, mich vollständig zu überzeugen, dass dieses Eis-
lger unter der aufseschwemmten Erde sich fort z0g.
Sehr aussedehnt konnte es aber nach Beschaffenheit der
Localitit nicht seyn.
Eben so habe ich versucht, Maasse für die Erwär-
mung der Oberfläche des Bodens zu finden. Sie steigt
üñi so hôher je mehr dieser sich der Natur des reinen
Felses nähert und durch diese Erwärmune ali; die
im Allsemeinen hôher steht als die téttiese Temperatur
der Luft, wird die Vegetation verständlich, denn die
allgémeïne Lufttemperatur, welche, wie gesagt, im wärm-
sten Monat nicht hôher ist, als im Januar in der Mitte
von Frankreich, würde wohl nur sehr wenige Pflanzen
gedeïhen lassen.
Als die neuere Metcorologie eine wissenschaftliche
Form zu gewinnen begann, indem sie sich unter die
Herrschaft von Mass und Zahl stellte, glaubte man
ohne Zweifel, in der Quantität der jäbrlichen Wärme
eines Ortes das gültige Maass für seine Vegetation zu
finden. Der weiter fortgesetzte Versuch selbst drängte
Später zu der Eiïnsiéht, dass das Verhältniss der Wüin-
terkälte rur negativen Enfluss habe und nur die Wärme
über dem Thaupunkte und die Vertheïilung derselben
auf kürzere oder längere Zeit die Vegctation bedingen
Kônne. Aber man wollte üund will diese Wäürme nicht
am Boden aliméssen, sondern in einer weniger schwan-
Kenden Hôhe. W ählenberg, hiermit niche zufrieden ,
sucht die Bedinguno der Vegetation Lapplands in der
(mitileren) T'emperatur des Bath die’ er an der Wärme
der Quellen abgemessen hat. ( For. Lapp. Introdüct. L,.).
Es scheint, er ist für die Hauptmasse der Vegetation
étwas zu tief hinunter gestiegen und ich glaube, man
Wird, um ‘das richtige Maass für die Bedingungen der
Vegetation, so weit sie von der Wärme abhängt, zu
gewinren , sich entschliessen müssen, die Temperatur-
beobachtungen noch viel mehr zu modificiren und vor
allen Dingen das Thermometer ôfter auf die Oberfläche
des Bodens hinzulegen und das Sonnenlicht nicht zu
flichen, das ja-auch von der Pflanzenwelt mehr gesucht
als geflohen wird. Diess konnte auch von Wahlenberg
nicht unbemerkt bleïben (De veget. et climate Helvet.
LXXXV ) und es ist zu verwundern, dass er dennoch
in demselben Buche in den Quellen Maasse für die Ve
getation zu finden glaubt. Um aber nicht weniger be-
scheiden zu seyn, als der unermüdete und vielgereiste
Beobachter , der seine Ansicht nur auf die von ihm un-
tersuchten Gegenden bezieht, will ich bei dem Lande
stechen bleïiben, dem ich einen flüchtigen Besuch wid-
men konnte.
Dass die Temperatur des Bodens unter den jährlichen
und täglichen Schwankungen in Nowaja-Semlja keine
Vegetation hervorrufen kônne, ist einleuchtend, denn
sie ist weit unter dem Gefricrpunkte. Bei Jakutsk ste
hen über dem Bodeneise, das nach so eben eingegan-
genen Nachrichten über 382 Fuss Machtigkeït hat, so-
gar noch ungeheure Wälder. — Wider alles Erwarten
habe ich in Nowaja-Semlja eine Quelle gefunden,
die keinen erkennbaren Zufluss von Schneewasser hatte.
Sie zeigte + 69,5 R., kann aber offenbar nicht als Maass
für die mittlere oder unbewegliche Temperatur des Bo-
dens gelten. Vielmebr musste ihre Wärme von ganz
zufilligen , in der Localität und der Jahreszeit liesenden
Verhältnissen des aufthauenden Bodeneïses und der bei-
gemischten Quantität des meteorischen Wassers aus den
obersten Bodenschichten abhängen. Wollte man aber in
der Tempetur von 1° KR. ein Maass für die Vegetation
suchen, so würde man sehr irren, denn bis in die
Tiefe, in welcher diese Temperatur im Sommer sich
findet, dringt keine Wurzel ein, und so lange die obern
Schichten des Bodens nicht hüher erwärmt sind, môch-
ten wohl die Wurzeln wenig aus der Ruhe des Wimiters
gekommen seyn. Dass bei 1° R. Bodentemperatur emige
Pflanzen sich entwickeln Kônnen, habe ich zwar für
Ranunculus nivalis und Oùxyr'a reniformis durch Beobah-
tung gefunden; doch scheinen die meiïsten nicht so ge-
nügsam.
Es geht vielmehr aus dem Bau der gesanmten Pflan-
zenwelt Nowaja-Semlja’s hervor, dass in diesem
hochnordischen Klima sämmtliche Vegetation
auf die oberste Schicht des Bodens und auf die
unterste Luüuftschicht beschränkt ist — und beïde
sind im Sommer wärmer als die hôhere Luft- nnd die
tiefere Boden- Temperatur. Deswegen erhebt sich der
dem Lichte zugewendete Theil der Pflanze so wenig
über die Oberfliche des Bodens und deswegen steigt
‘189
der in der Erde befindliche Theïl so wenig unter die-
selbe herab.
Nur wénn die .Wurzel sebr kurz ist, sie mag nun
getheilt oder nicht getheilt seyn, steigt sie abwärts. Jede
Jingere Wurzel aber läuft unter der Oberfliche des
Bodens fort, obgleich nur eine geringe Anzahl im Sinne
der Botaniker -kriechend ist. An Si/ene acaulis habe ich,
wenn der Rasen mehr als gewühnlich ausgebreitet war,
-die Wurzel oft über eimen Fuss und zuweiïilen 18 Zoll
weit verfolet, ohne dass sie sich merklich senkte. Ganz
eben so ist des Verhältniss in den Gattungen Cerastium,
Arenaria , Antiphylla (Saxifraga), Drala, Arabis u. s. w.
Aber auch wo der überirdische Theil gar nicht rasen-
férmig vertheilt ist, liuft der oft dicke Wurzelstock fass
horizontal fort und bildet mit dem Stamme mehr oder
wéniger einen rechten Winkel, der, wenn die Pflanze
an Abhängen steht, sogar zu einem spitzen werden kann,
ohne dass etwa ein Fels dazu nôthigte. Auch Pflanzen
deren Wurzel in wärmeren Klimaten absteisgend ist,
treiben in dieser Breite eine horizontale Wurzel, weil
diese die wärmste Schicht des Bodens sucht. So ist die
Wurzel von Valeriana capitata nm Nowaja-Semlja ganz
wagrecht, in den Exemplaren aber nicht, die unser
Herbarium aus südlichern Breiten hat. Ueberhaupt drin-
gen hier gewübnlich die Wurzeln krautartiger Pflanzen
nicht über zwei Zoll in den Boden und ich zweifle,
dass irgend eine solche Wurzel die Tiefe von vier Zoll
überschreitet. Selbst die Holzgewächse gehen nicht viel
tiefer, obgleich ihre Wurzeln ungeheuer sind.
Eben so wenig aber erhebt sich der überirdische
Mheil. Die so häufige rasenformige Vertheilung hängt
o‘fenbar hiermit zusammen. Aber auch von den übri-
gen erheben sich viele nur auf 2 lis 3 Zoll, die von
"4 bis 5 Zoll Hôhe sind schon seltener , von 6 Zoll sebr
-sellen, und über eine Spanne hoch habe ich keine
Pflanze gesehen, selbst Grüser und Sträucher nicht. Der
»sparrige Stamm von Salix Brayi scheint es recht anschau-
lich zu machen, dass in einer Hühe von mehr als 8
Zoll über dem Boden die Luft nicht mehr Wärme ge-
_ nug hat, eine Knospe zu entwickeln.
__ Am belehrendsten für die Vegetationsverhältnisse des
hohen Nordens sind überhaupt die Holzgewächse. Es
versteht sich von selbst, dass sie nie die Form von Bäu-
men, sondern nur von Slräuchern haben. Das gewühn-
lichste und fast überall verbreitete Gehülz ist Salix po-
laris, Es sitzt, so im Moose versteckt, dass es sich kaum
einen halben Zoll aus demselben erhebt. Gewühnlich ist
es nur eine einzige Knospe, die sich in zwei Blättchen
mit oder ohne Kätzchen über dem Moose ausbildet. Die-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
190
ses einfache , oder seltener doppelte Blätterpaar sitzt auf
einem Stiel von der Dicke eines Strohhalms. Glaubt
man aber daran die ganze Pflanze ausheben zu kônnen,
so irrt man sich sehr. Es ist nur ein kleines Zweïigchen
eines Weit verbreiteten und stark verästelten Gesträuches,
das theiïls im Moose, theils in der Erde steckt. Salix
reliculata ragt etwa 4 — 5 Zoll hoch aus dem Boden,
doch ist der Stamm unten und die Jlange holzige Wur-
zel oft unyerhältnissmässig dick. Ich habe sie bis zu eï-
nem Zoll dick gesehen. Reisst man diese unter der Ober-
fliche fortlaufende Wurzel auf, so erscheinen die aus
dem Boden hervortretenden Triebe als ganz unbedeu-
tende überirdische Ausläufer eines unterirdischen Stam-
mes. In der That sind die Wälder in Nowaja-Semlja
mehr in als über der Erde. Die Riesenform unter den
hiesigen Hülzern , Sulix lanata, erhebt sich über dem
Boden zu der hier seltenen Hôhe yon einer Spanne,
allein die dicken Wurzeln, oder richtiger vielleicht die
unterirdischen Stämme habe ich auf 140 — bis 12 Fuss
entblüsst gesehen, ohne das Ende finden zu kônnen,
und ihr Durchmesser beträgt nicht ganz selten über el-
nen Zoll; einmal habe ich ïhn von zwei Zell m einem
kurzen Theiïle der Länge gefunden. Wer auf Nowaja-
Semlja ohne Holzyorrath scheitert, kônnte den Ver-
such machen, sich einige Zeit mit aufgerissenen Holz-
wurzeln zu erwärmen ; aber mit dem Theïl des Holces,
der aus dem Boden hervorwächst, einen Ofen zu heïi-
zen, wird wohl niemand versuchen. L
Wenden wir von diesen unterirdischen Wäldern un-
sern Blick nach den Tropen, wo die Gesammtmasse
der Vegetation in die Hühe drängt, wo die Palme nur
auf hohem Gipfel grünt ; wo ein Heer von Schlingpflan-
zen, zu schwach aus eigener Kraft die Hôhe zu erreï-
chen, aus dem Boden auf fremden Stützen sich hinauf
schleicht, oder der Erde gar nicht mehr bedarf; wo
das Farnkraut auf den Bäumen nistet, — sehen wir beï
uns nur den Hopfen und Po/ygonum Convolvulus als irdi-
sche, und die Cuscuta als letzten Repräsentanten der
überirdischen Schlingpflanzen, — finden wir diese simmt-
lich im nürdlichen Lappland nicht mehr — so werden
wir uns nicht wundern, dass nach dem Pole hin die
gesammte Vegeiation auf die Region, wo Luft und Bo-
den sich berühren , beschränkt ist.
Die Erwärmung dieser Region hängt viel mehr von
der unmittelberen Wirkung der Sonnenstrahlen als von
der diffusen Luftwärme in der Hühe ab,
Deswegen ist aber auch der Einfluss der Neigung der
Ebene so gross auf die Vegetation , dass die Fläche ei-
ner Wüste und der Fuss der Berge. wenn er nicht ein
191
Schnee- oder Gerüll-Lager ist, oft emem Garten gleicht.
Dieser Einfluss scheint ganz gleichmässig mit der Breite
zu wachsen, denn schwerlich findet man in niedern
Breiten einen solchen Unterschied zwischen Abhang und
Fliche unbedeutender Hôhen, wie in Lappland und
schon bei Archangel.
Dagesen scheint mir die Beschaffenheit des Bodens
in niedern Breiten einen viel grôssern Unterschied in
der Vegetation zu bedingen, als in hôhern. In Bezug
auf Trockenheït und Feuchtigkeit ist dieser Unterschied
so in die Augen springend, dass man nicht nôthig hat,
ïhn zu erweisen. Unter den Tropen hängt von diesem
Verhälinisse Alles ab, in Nowaja-Semlja fast nichts,
denn überall ist's feucht, und wer nicht wie ein Adler
von einem Bergoipfel zum andern sich schwingen kann,
muss nicht glauben, auf noch so beschränktem Gange
trocknen Fusses zu bleiben, und selbst auf dem reinen
Fels ist die Luft feucht. Schon in Lappland hat der
Sand, wo ihn das Seewasser nicht tränkt, ausser E/y-
mus arenarius kaum eine eigene Vegetation ; leicht über-
wächst er mit einer organischen Decke und wird dann
fast unwirksam. — Allein auch die chemische Beschaf-
fenheit des Bodens hat vielleicht im hohen Norden we-
niger Einfluss als im Süden. Zwar fanden wir in No-
waja-Semlja auf dem Kalk die Vegetation unläugbar
reicher als auf dem Talk- oder Thonschiefer — allein
es war mehr die Masse der Vesetation — und als Wir-
kung und Ursache hiervon, ein grôsserer Vorrath von
Humus — as diesen Unterschied bewirkte, denn es
waren doch fast ganz dieselben Pflanzen, die Flechten
etwa aussgenommen, die wir auf dem Kalke, auf dem
© Porphyr und auf den Schiefern sammelten. Ich wiüsste
nicht, wie man auf Nowaja-Semlja die Vegetationen
nach den Gebirosarten scheiden sollte, wie man doch
in den Alpen und selbst in Lappland sie unterscheidet,
Oder haben wir bloss deshalb viele Pflanzen Lappland's
nicht in Nowaja-Semlja gefunden, weil wir den Gra-
nit mit seinen Verwandten nicht getroffen haben? Es
wäre allerdings müglich! Man müsste Ost - Grünland ,
das so mannigfache Gebirosarten enthält, in dieser Be-
* Ziehung senau beobachten. In der That sind unter den
von Scoresby und Sabine mitgebrachten ostgrônländi-
schen Pflanzen einige, die wir in Nowaja-Semlja
nicht ansetroffen haben, obgleich sie in Lappland vor-
kommen , als Veronica alpina, Andromeda tetragona, Em-
petrum nisrum , Stellaria humifusa ; Rhododendron lapponi-
cum, Arnica angustifolia, ÆEpilobinm latfol um , Statice Ar-
meria, und #renaria peploides, welche letztere schon we-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
mm
192
gen des Mangels an Seesand nicht in Nowaja-Semlja
vorkommen kann.
Eu ist freïlich unmôpglich, die Flora eines Landes, das
fast die Ausdehnung von Grossbritannien hat, in einem
so kurzen Besuche, wo man überdiess nicht fortschrei-
ten konnte, sondern immer wieder zu den Ankerplätzen
zurückkehren musste, vollständig zu sammeln. Aber da
wir an ziemlich entfernten Punkten doch im Allsemei-
uen dieselben Pflanzen wiederfanden, so darf ich glau-
ben, dass nicht viele Phanerogamen uns entyangen sind,
und ich lasse es unentschieden, ob diese Flor sich sehr
bereichern würde, vwenn man den Granit mit seinen
Gliedern in einem Theiïle des Landes finde, oder ob
Ost-Grônland nur wegen der hühern Temperatur mehr
Lappländische Pflanzen hat. Viel unvollständiger muss
das Einsammeln der Cryptogamen ausgefallen seyn, da
niemand von uns sich genug mit ihnen beschäftigt hatte,
um die Formen gehôrig zu unterscheiden. Die Wissen-
schaft wird unserm Collegen, Herrn Bongard, sehr
verpflichtet seyn, dass er es übernommen hat, die mit-
gebrachten Exemplare als vielgeübter Kenner dieser Ge-
wächse zu untersuchen.
Vor meiner Reiïse hatte ich die Akademie darisuf auf
merksam gemacht, wie wichtig für die Kenntniss der
Pflanzengeographie es seyn müsste, die Flor von No-
waja-Semlja zu untersuchen, da Spitzhergen seiner
isolirten Lage wegen nicht vollständig auszuweisen im
Stande ist, welche europüischen Pflanzen beï so niedri-
ger Temperatur noch gedeiïhen kônnten. Es freut mich
unsemein, in Meyen'’s reichhaltigem ,,Grundriss der
Pflanzengeographie“, welchen ich vergeblich vor meiner
Abreise kennen zu lernen mich bemühte, S. 260 den
Wunsch ausgesprochen zu finden, dass die Vegetation
von Nowaja-Semlja und dem benachbarten Festlande
bekannt werden môge. Die letztere Aufsabe hat im Auf-
trage des Kaiserlichen botanischen Gartens, Hr. Schrenk
gleichzeitig mit unsrer Expedition rach Nowaja-Sem-
lja verfolgt.
se
MATERIAUX MANUSCRITS.
Séance du 15 décembre. Note sur l'ile Julia et les cratères de
soulèvement , par M. Parrot.
Rapport sur les travaux de M. Sjôgren
Registre des cartes géorgiennes manuscrites acquises par
le Musée asiatique, par M. Brosset.
Rapport sur l'état du Musée botanique et ses acquisitions
en 1837, par M. Bongard.
———————_—_—_—_—_—_————_——_—h
Emis le 80 décembre 18317.
—————————
Tome I, #° 13.
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PÉURLTÉ PI A R
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
D'EU SA TNRE D'ÉTLE'R SD OUR G.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'aboune, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des traraux exécutés par l'A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il coutieudra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
7 divers savants: 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. NOTES.
15.
Notice sur un puits creuse à Tahoutsk. HELMERSEN, —
MUSÉES. 2 Æappors sur l'éat du Musre
suologigue. BrAxÔT. 3. Rapport sur l'état du Musée botanique. Boxcans. — MELANGES. 2. Concours nu prix de botanique, pro-
posé en 1829. — CHRONIQUE DU PERSONNEL, Nominatiuns,
Es
NOTES.
45. Noriz ÜBER EINEN IN DER STADT JAKUTSK
HEL-
ANGELEGTEN BRUNNEN:; von G. v.
MERSEN (lu le 1 décembre 1837).
Ein Beamte der Russisch-Amerikanischen Compagnie,
Herr Schergin , liess bei einem derselben gehürigen
Hause in Jakutsk einen Brunnen graben, in der Hoff-
nung, in einer Tiefe von 5 Faden, dem Niveau des
Bettes der Lena, ungefrorenes Wasser zu treffen, von
dem man voraussetzte, dass es besser seyn werde. als
das Wasser des Flusses, dessen man sich im Sommer
bedient , da es zu beschwerlich ist, für die ganze Dauer
der wärmern Jahreszeit Eisvorräthe zu machen. die
dann in flüssiger Form verbraucht werden. Dieser Brun-
men, dessen Grabung bereits mehrere Jabre fortgesetzt
wurde, hat nach dem letzten. vom 25. August d. J.
datirten und mir von dem Hrn. Admiral, Baron Wran-
gell, gefilligst mitgetheilten Berichte. die ansehnliche
Tiefe von 54 Faden und 2 Arschin erreicht,
cher man die Erde noch gefroren fand. obwohl sie hier,
wie Wir später sehen werden, schon beträchtlich wär-
mer und vom Gefrierpunkte nicht weit entfernt var.
Da die Axbeïit durch hartgefrorenen Boden und zum
Theil durch Schichten festen Gesteins ging, so bedurfte
in wel-
der 34 Arschin im Quadrat breite Schacht keiner Zim-
merung, und um so weniger, als man, nach Herrn
Schergin's Berichten, nur im Winter in ihm arbeiten
konnte, weïl beim Eintritt des Sommers die Lichter in
dem Brunnen verlüschen und die hinabgestiegenen Ar-
beiter von Schwindel und Kopfweh befallen werden,
eine Erscheinung, die sich daraus erklärt, dass die wär-
mere Luft der Oberfläche dann nicht mehr die kältere
und schwerere des Brunnens verdrängen kann und die
Circulation, die im Winter durch das entgegensesetzle
Verhältniss der Temperaturen hervorgerufen wurde,
aufhôrt. Für den Sommer, nämlich von der Mitte des
Mai bis zum Oktober, verschloss man daher den Brun-
nen sorefältig mit Brettern und aufgeschütteter Erde,
um jhn gegen die äussere Luft abzusperren und das
Aufthauen seiner Wände in den obern Teufen zu ver-
hüten, Als man die Tiefe von 51 Faden erreicht hatte,
zeigte sich der Boden nach Durchsinkung einiger Ge-
steinschichten immer lockerer, so dass man nun ohne
Zimmerung nicht wohl weiter arbeiten darf, wenn man
die Arbeiter nicht der Gefahr aussetzen will, verschüttet
zu werden.
Abgesehu von dem geologischen Interesse , das die-
ser Brunnen darbietet, indem er den bisher ganz un-
bekannten Boden jener Gegend bis in einer Tiefe von
382 Fuss aufschliesst und über seine Beschaffenheit er-
wünschte Aufklirung zu geben verspricht, bietet er
195
noch die Gelegenlieit dar, die Temperatur der Erde
in einer, dem Kältepole Sibiriens so nabgelegenen Ge-
gend und die Zunahme dieser Temperatur nach der
Tiefe zu bestimmen.
Von Zeit zu Zeit stellte Herr Schergin in dem
Brunnen Temperaturbeobachtungen mit einem Réau-
murschen Thermometer an; es wurde die Temperatur
des Brunnenbodens, der ihm zunächst befindlichen Luft-
schicht und oft auch die Temperatur der äussern At-
mosphüre bestimmt. Die folsende Tabelle zeigt die er-
haltenen Resultate an.
Temp. der
Jahreszahl| Tiefe des | Temp. der |Lofr unmit- | Gleichzeitige
und Brunnens in eh telbar über Len à der
Datum. |Russ. Faden. rene dem Boden TR
des Brunnens.
11 — 59,5
17 — 4,0
51 — 2,0
1. April
1856. 45 510 50 —16,0
15. Oct.
1856. 43 AS — 2,0 — 9,0
27. Nov.
1856. _ — 0,5 — 1.0 — 26,0
28. Jan.
1837. = — 0,5 — 1,0 — 34,0
51. März
1837. 53 — 0,5 — 0,5 — 2,0
23. April Mittags
1857. 5% — 0,5 — 0,5 — 40.
Die Beobachtungen beginnen erst bei der Tiefe von
77 Fuss Russ.; von diesém Punkte bis zum tiefsten
des Brunnens , also auf eine Strecke von 305 Fuss, be-
trägt die Zunahme der Temperatur 5°,0 Réaum.; sie
wächst aber nicht etwa auf 61 Fuss um 1°, wie män
vielleicht schliessen kônnte, wenn die Tiefe der zwi-
schen beïden Endpunkten gewählten Beobachtungspunkte
nicht angegeben wäre, sondern ïhre Zunahme ist unre-
gelmässig, in den obern Teufen des Brunnens schnel-
ler als in den untern. Sie betrug zwischen dem ersten
Beobachtungspunkte, 11 Fadén, und dem zweiten, 17Fa-
den, also auf 42 Fuss 125 R.,
zwischen dem 2ten und 5ten, ., 98 ., 2°0 .,
— — OÙ 410; à OE UE AUQHNE
— —" Sen /—7 5e, 2, 72 QUES
Vom 1. April his 15. October 1836 hatte die Tem-
peratur des Brunñenbodens üm 0°,5 abgenommen, was
sich kaum erklären His$t, wenn man es nicht einem
Fehler in der Beobachtung oder dem angewandten Ther-
mometer zuschreïben will. Sind nün vielleicht diése Be-
obachtungen nicht mit der nothwendigen Vorsicht und
BULLETIN SCIENTIFIQUE. |
196
befriedigendere Art wiederholt werden, wenn man Hn.
Schergin mit genauen Thermometern versoygte und
ibn über deren Anwendung genauer instruirte. Hier
dürfie die Art zu empfehlen seyn, wie man in den
Freiberger Gruben und andern die Temperatur des Ge-
steins in verschiedenen Tiefen bestimmt; es wird zu
dem Ende in der Wand des Schachtes eine Vertiefung
gemacht, das Thermometer in dem Grunde derselben
in môglichst genauer Berührung mit dem Gesteine be-
festigt und der kleine hohle Raum sodann mit emer
Glasscheibe von der äussern Luft abgesperrt; auch be-
dient man sich, zu grüsserer Vorsicht, oft doppelter
Scheiben, die um ein Paar Zoll von einander abstehen.
Was nun die geognostischen Verhältnisse des durch-
sunkenen Bodens betrifft, so scheint derselbe bis in die
erreichte Tiefe von 54 Faden durchaus noch den jüng-
sten Perioden der Bildung anzugehüren. Nachdem man
zwei Faden durch schwarze, sandige Dammerde gegra-
ben hatte, kam man auf feinen Sand, welcher abgerie-
bene Holzstücke umschliesst ; bei 104 Faden Tiefe folgte
eine Lage thonigen Sandes mit Holzstimmen und klei-
nen Wurzeln; dieser Sand liegt schon 5 Faden tiefer
als d&s Bette des Lenastromes. Da man hier noch im-
mer kein Wasser, sondern Eis gefunden halte, liess
Herr Schergin die Arbeit mehr in der Absicht fort-
setzen, zu sehen wie tief die Erde hier wobl gefroren
sey. Die Formation, die man nun allmälig kennen lernte,
besteht in ihrer ganzen Mächtigkeit havptsächlich aus
Thon und Sand, die bald rein fur sich oder mit ein-
ander gemengt vorkommen und stets von grauer Farbe
sind. Bisweilen zeigte sich in ihnen Eisenkies und dünne
Schichten kieseligen, bituminôsen Holzes, das von Hn.
Schergin als Steinkohle ist angefübrt worden. Da mir
Proben davon mitgetheïlt wurden, so konnten sie näher
untersucht werden; vor dem Lôthrohre dekrepitirt das
Fossil schwach, brennt mit bläulicher Flamme und bi-
tuminôsem Geruch nur einen Augenblick, bekommt hel-
lere, grauliche Farbe, bleibt aber übrigens unverändert.
Der Thon und Sand sind oft von Eis durchzogen ;
in ersterm, der bisweilen alkalischen Geschmack ver-
räth, fand man an einer Stelle so viel Eis, dass nach
dém Aufthauen in einem wärmen Zimmer, eine leichte
porôse Thonmasse zurückblieb.
Die thonigsandise Hauptallagerung ist von Zeit zu
Zeit von mehr oder veniger mächtigen Schichten von
Kalkstein und Sandstein durchsetzt. Beide sind von
aschgrauer Farbe mit vielen schwaïzen Anschwemmungs-
streïfen, die von vegetabilischen Ucberresten herzurüh-
197
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
198
——————————_—__—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—…—…—…—…—…—…—…—…_…—_…__…—…—…“…““
ren scheinen, unvollkommen schiefrig und nach den, |vom Dr. Magnus getroffene Einrichtung die zweck-
mir vom Herrn Admiral von Wrangell mitgetheilten
Handstücken, versteinerungsleer , daher sich über br
relatives Alter fürs Erste nichts Bestimmtes sagen lässt.
Der Kalkstein ist dicht, sein Bruch fast erdig, ins Split-
trige; er braust mit Säuren nur langsam und schwach
und ist so fest, dass er nur mit Schiessen zu durchsin-
ken war.
Der Sandstein ist locker, weich und erdig und hat
einige Achnlichkeit von der Molasse der nürdlichen
Schweiz. Auf der letzten Strecke. die im Winter von
1836 — 1837 durchgraben wurde, und die 10 Faden
betägt, geschieht einer Steinschicht Erwäbpung, von
der Herr Schergin bemerkt, dass sie nach NW ge-
neigt gewesen sey. Da dieses Umstandes besonders er-
wähnt wird, so ‘darf man daraus schliessen, dass die
Stellung der übrigen durchsunkenen Erd- und Felsar-
ten eine horizontale war, was sich für so neue Gebilde,
als diese zu seyn scheinen, erwarten lJässt. Aus der
tiefsten Gegend des Brunnens wird eine zahlreiche
Sammluns von Belegstücken bald in Petersburg eintref-
fen und vielleicht eine genauere Bestimmung der For-
malion môglich machen.
Sollte der Unternehmer des begonnenen Werkes sich
veranlasst sehn, dasselbe trotz der eingetretenen Schwie-
rigkeiten fortzusetzen, was freilich nur der Wissen-
schaft Nutzen bringen würde, den Fall ausgenommen,
dass man auf eine Springquelle käme, so sey es er
laubt, hier Einiges über die Art zu bemerken, wie die
Arbeit fortzusetzen wäre. Um zuvürderst die gewonnene
Tiefe durch Einsturz nicht zu verlieren, wäre es gera-
then, den Brannen bis in eine solche Hôühe auszuzim-
mern, wo das Erdreich durch den Frost hinlänglichen
Zusammenhalt hat. Wird es- vielleicht zu schwie:ig und
kostbar, den Brunnen in der bisherisen Form eines
Schachtes weiter zu graben, so künnte man sich des
Bolirers bedienen und zu dessen Aufstellung und Hand-
“ habung eine belicbige Stelle des Brunnens erweitern,
was freilich nicht im grosser Tiefe geschehn darf, weil
bei der Erbobrung einer starken Springquelle Gefahr
für die Arbeiter entstehn würde: Herr Schergin er-
… wähnt eines Brunnens in der Katschugin'schen Steppe ,
in welchem das Wasser, als man 60 Faden Tiefe er-
reicht hatte, plôtzlich in die Hühe sprang und ihn bald
füllte. Leider erfahren wir über diesen Brunnen nichts
Ausfübrlicheres und müssen uns damit begnügen, zu
wissen, dass arlesische Erscheinungen jenen Gegenden
nicht fremd sind. Zur Bestimmung der Temperatur in
dem Bobrloche dürfte die in Rüdersdorf, bei Berlin,
mässigste seyn.
La notice précédente a été communiquée à l'Acadé-
mie par M. Baer, et c'est sur sa proposition que
l'Abadémie a jugé convenable de nommer une com-
mission composée de MM. Parrot, Kupffer et
Lenz, pour examiner s'il y a lieu de faire conti-
nuer ces fouilles et quelle serait en général la mar-
che la plus propre à donner aux recherches ulté-
riéures.
MUSÉES.
2. RaPPoRT SUR LES ACQUISITIONS DES Musies
ZOOLOGIQUE ET ZOOTOMIQUE ET LES TRAVAUX
QUI Y ONT ÉTÉ EXÉCUTÉS EN 1837, par M.
BRANDT , pinecreur pe ces Musées (lu le
8 décembre 1837.)
Unter den Hülfsmitteln, welche die Fortschritte der
Naturgeschichte befôrdern, nehmen, nächst der Beob-
achtung der Gegenstände in ihren natürlichen Verhält-
nissen, die naturhistorischen Sammlungen ohne Zweifel
den wichtigsten Platz ein. Die in den Sammlunsen auf-
gestellten Materialien bieten noch den besondern Vor-
theil, dass sich an ihnen eine Menge von Untersuchun-
gen zur :beliebigen Zeit anstellen lassen, wäbrend die
Beobachtung derselben in der freien Natur nur auf ge-
wisse, nur selten willkürlich herbeizuführende Zeitab-
schnitte beschränkt ist. Auch künnen in der freien Na-
tur meist nur mehr oder weniger isolirte Beobachtun-
gen gemacht werden, da gewühnlich nur emzelne oder
wenige eigenthümliche Formen zu Gebote stehen, wäh-
rend eine reich ausgestattete Sammlung Arten aus den
verschiedensten Erdtheilen zur vergleichenden Anschau-
ung darbietet. Diese letztere ist aber um so wichtiger ,
da die Naturgeschichte, ausser ihrer Beziehung zur Aus-
senwelt, hauptsächlich das Verhalten der verschiedenen
Formen zu einander und ihre Verknüpfung unter ge-
wissen allgemeinen Gesichtspunkten (systematische An-
ordnung) sich zur Aufgabe macht, mithin also, nament-
lich in letzterer Beziehung, ihre wichtigsten allgemeinen
Principien nur aus den vergleichenden Betrachtungen
der Objecte herzuleiten im Stande ist.
*
199
Ein Bericht über die Fortschritte in der Bereicherung
der zoologischen und zootomischen Sammlungen, wie
ich ihn gegenwärtig der Akademie abzustatten die Ehre
babe, dürfte daher nicht ohne Interesse sein. da er
den Maassstab abgiebt, in wiefern im Verlaufe dieses
Jahres die für wissenschaftliche zoologische Untersu-
chungen zu Gebote stehenden Materialien an Umfang
gewonnen haben.
Wenu gleich die Bereicherungen des vorigen Jahres,
wo ich auf meinen Reisen in Deutschland Gelegen-
heit hatte, zabhlreiche Acquisitionen besonders in orni-
thologischer Hinsicht zu machen, wo uns überdies noch
reiche ornithologische und Säugethiersendungen von
Temminck, Brandt und Ecklon zukamen. in Bezug
auf Artenzahl der Säugethiere und besonders der Vügel
nicht so reich ausfiel, so stehen sie doch in Betreff der
Menge der gemachten Erwerbungen überhaupt nicht
hinter denen des 1836sten Jahres zurück , ja sie môch
ten hipsichtlich der zahlreichen Acquisitionen aus den
uiedern Thierklassen dieselben noch übertreffen.
Säugethierarten, die noch nicht im Museum vorhan-
den waren, wurden 27 acquirirt, wovon vier interes-
sante generische Typen sind. Ausserdem kam aber auch
der Sammlung noch eine nicht unbedeutende Zahl von
solchen Siücken zu, welche die vorhandenen Suiten
theïls ergänzen, theils bessere Exemplare an die Stelle
alter, verdorbener setzen. Als Seltenheiten unter den
meuen Acquisilionen fübre ich nur Mygale pyrenaica £
Ateles Geoffroyi, Hapalotis albipes, Tupaja javanica , Ovis
Musimon, Capra (Ilex) pyrenaica und die beiden von
unserem Collegen, Herrn v.Baer, auf Nowaja-Semlja
entdeckten Lemmus-Arten an.
Neue Vôgelarten erhielt das Museum 50 an der Zahl,
worunter drei nach den jetzt vorherrschend gewordenen
Ansichten neue Gattungen darstellen. Als besondere
Seltenheiten unter den ornithologischen Erwerbungen
erlaube ich mir Larus Franklini, Ardea Goliath » Vultur
Kolbii, Eurylaïmus Cory don, Carbo melanognathos Nob., Carbo
sulcirostris Nob,, Calyptorhynchus galeatus, Aptenodytes minor,
Falco fucosus, Falco niveus und Euplocamus purcras a zu
nennen. Solche Stücke, welche das vorhandene Mate-
rial ergänzen, kamen ebenfalls in grosser Zahl (gegen
80) hinzu. Der ornithologischen Fauna der Umgegend
Petersburgs schenkte Herr Censervator Schrader ein
besonderes Interesse, und wir haben seiner Thätigkeit
eine Menge von Individuen zu verdanken, die er theïls
von Jägern oder auf dem Vogelmarkte kaufte, theiïls
von hiesigen Liebhabern eintauschte, so dass also die
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
200
inländische Fauna dadurch wesentlich vervollständigt
wurde.
Amphibien erhielt das Museum 117 Stück, theils aus
Egypten durch den Director der medicinischen Schule
Herrn Clot-Bey, theils aus Berlin, theils aus Brasilien
von Herrn Luschnath, theïls aus der Schweiz von
Herrn Prof. Schintz, theils endlich von Herrn Kare-
lin, der vor mehreren Monaten von einer Reise aus
Persien und Turkomanien zurückkehrte. Die Bereiche-
rung des amphibiologischen Theïles der Sammlung fiel
daher ebenfalls durch Acquisition fehlender Gattungen
und Arten sehr beträchtlich aus.
Die Zahl der erhaltenen Fische beläuft sich auf 160
Stück. Von besonderem Interesse sind darunter eine
Sendung von der Nordwestküste von Amerika, mehrere
Fische aus Bombay, aus dem rothen Meere, aus Bahia
und eine kleine Sammluny, die der Stabsarzt bei der
Flotte des Schwarzen Meeres, Herr Dr. Trämer,
von semer Reise um die Erde mitbrachte, so wie eine
nicht unbedeutende Zahl von Fischen der Nordsee,
welche Herr Brandt in Hamburg einsandte. Das Mu-
seum erhielt daher auch aus dieser Thierklasse einen
interessanten Zuwachs.
Aus der Klasse der Crustaceen, der ich in Folge meï-
ner speciellen darauf bezüglichen Arbeiten stets eine
besondere Aufmerksamkeit schenke, hat das Museum
über 500 Individuen und zwar aus den verschiedensten
Gegenden der Frde bekommen. — Herr Dr. Trämer
lieferte dazu einige sehr interessante Beiträge, eben so
Herr Luschnath in Bahia und Herr Brandt in Ham-
burg, sämmtlich durch Mittheïlung exotischer Formen.
Durch Hrn. Prof. Krinitzky in Charkow bekamen wir
mehrere kleine interessante Südrussische, und durch Hrn.
Prof. Wagner in Erlangen mehrere von seinem Bruder
in Nordafrika gesammelte Formen. Eine besonders reïch
haltige Summlung von Crustaceen aus dem Mittelmeer
und aus Sicilien verdanken wir Hrn. Grohmann. Die
crustaceologischen Acquisitionen sind daher in diesem
Jahre sehr befriedigend ausgefallen.
Aus der Klasse der Ærachniden wurden im Ganzen
74 Individuen acquirirt, die theils der Abtheïlung der
eisentlichen Spinnen, theils der der Scorpione ange-
hôüren.
Die Zahl der erworbenen Myriapoden ist im Verhält-
niss überaus beträchtlich zu nennen, namentlich erhielten
wir theils aus Berlin, theils vom Hrn. Lieutenant Mot-
schulsky aus Kaukasien, theïls von Hrn. Grohmann
aus Sicilien, Hrn. Saxesen vom Harz, Hrn. Professor
Wagner in Erlangen aus Algier, theils endlich von
201 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 202
OO |
Hro. Brandt in Hamburg die bedeutende Zahl von 53|her sich in einem einzigen grossen Schranke hefanden,
Arten meist in mehrern Individuen. Mehrere Arten da-| in zwei besondere Schränke zu vertheilen, die aber be-
von sind noch neu und unbeschrieben.
Die Klasse der eigentlichen Insecten wurde in den
meisten Ordnungen namhaft vermebrt, so wie denn
überhaupt in emer Sammlung, wie die der Akademie ,
keine Thierabtheïlung vernachlässigt werden darf. Käfer,
die derselben fehlten, acquirirten wir 600 Arten, und
darunter gegen 40, die nach dem gegenwärligen Stand-
punkte der Coleopterologie als Typen eigener Gattun-
gen angesehen werden. Die meisten Arten lieferten die
Sendungen des Hrn. Geheimeraths Klug in Berlin, des
Hrn. Dupont in Paris und des Hrn. Lieutenant Mot-
schulsky in Kaukasien.
nopteren erhielt die Sammlung vom Hrn. Geheimerath
Klug in Berlin und Hrn. Walt] in Passau, welcher
letztere auch der Sammlung eine Quantität Hemipteren
und Dipteren übermachie, während Herr Grohmaun
uus eine reiche Zah] Sicilianischer Hemipteren und Or-
thopteren zukommen liess.
Die Zahl der erworbenen Molluskn oder Mollusken-
gehäuse beläuft sich auf 560. Die Mehrzahl derselben
stammt aus Sicilien, viele aus Egypten, mehrere au-
dem südlichen Russland.
Sebr beträchtlichen Zuwachs erhielt die Abtheilung
der Zoophyten, mamentlich die Klasse der Echinoder-
men. Asteriden wurden 258 und Echiniden 71 erwor-
beu. Unter den Asteriden verdienen eine neue, von
Hro. Dr. Trämer mitgebrachte , ausgezeichnet grosse
Art. ferner einige Arten aus dem rothen Meere und
eine Menge von Formen aus dem Mittelmeer besondere
Beachtung. Auch unter den Echiniden finden sich. viele
interessante Formen. — Von den 47 acquirirten Coral-
lenarten haben 59 dadurch einen besondern Werth,
dass sie von Ehrenberg selbst bestimmt sind. Auch
unter einer Sammlung von 100 Zoophyten des Mittel-
meers, die wir Hrn. Grohmann verdanken, finden
sich manche beachtungswerthe Formen.
Die z00tom'sch: Sammlung wurde um 15 Säugethier-
und 57 Vogelskelete vermehrt, auch erwuchsen ïhr
durch eine Sendung von Spirituosen aus Südamerika
mehrere werthvolle Vügelgattungen, wie Crax, Tyrannus,
Euphone, Trogon und Parra.
Durch die Aufstellung eines neuen Schrankes von be-
deutendem Volum im Eingangszimmer des zoologischen
Museums wurde es müglich, nicht allein die vorhande-
nen Crustaceen und Echinodermen in grüsserer Zahl
aufzustellen , sondern auch beide Thierklassen., die frü-
Eine bedeutende Zahl Hyme-
reits schon beide so angefüllt sind, dass für künftige
Asquisitionen nur ein überaus kleiner Raum übrig blieb.
In der Mitte des zweiten Zimmers (Fischzimmers)
wurde ebenfalls ein neuer, 40 Fuss im Umfange hal-
tender Schrank aufsestellt, worin die his jetzt ausge-
stopften Amphibien und Fische Platz finden.
Die auf die wissenschaftliche Bestimmung der Samm-
lungen bezüelichen Arbeiten rücken immer weiter vor.
Neuerdings habe ich die Bestimmung der Amphibien
begonnen . und zunächst die Russischen Arten mit den
richtisen Namen versehen. worüber ich nächstens die
Ehre haben werde, der Akademie einen kleinen. wis-
senschaftlichen Bericht abzustatten,
Herr Ménétriès ist unablässig mit der Anordnung
des coleopterolosischen Theiles der Sammlung beschäf-
ügt.
Herr Schrader leitet mit gewohntem Eifer die tech-
nischen Arbeiten und führt die Bücher über den Bestand
der Sammlungen. Die Zahl der im Laufe des verflosse-
nen Jahres ausgestopften oder überhaupt für die Samm-
lung präparirten Stücke beträgt gegen 1000, die Insec-
ten nicht eingerechnet, so dass selbst in den Sälen, wo
manche weite Zwischenräume die einzelnen Objecte
trennten, die überflüssigen Plätze sich gar sehr verrin-
gert haben, und man bald wird darauf Bedacht nehmen
müssen, auch die mittlern Räume der Zimmer zur Auf-
stellung von Schränken zu benutzen.
Der Verkehr der Museen wurde in Bezug auf das
Ausland bedeutend erweitert, indem namentlich zu
den vorhandenen Herren Correspondenten , die Herren
Hooker Sobhn in Glasgow, Herr Director ClotBey beï
Cairo. Herr Luschnath in Bahia, Herr Bruch im Mainz,
Herr Waltl in Passau, Herr Prof. Gené in Turin und
Herr Meyer in Bern hinzutraten.
Als Günner unserer Anstalt, die sich durch Geschenke
vder sonsligen thätigen Beistand um dieselbe verdient
machten, sind die Herren Generale Baron v. Rosen
und v. Pahlen, Hr. Hofrath Dr. v. Dahl in Orenburg,
der Director der Colonien der Amerikanischen Compa-
gnie Herr v. Kuprianow in Sitcha, Herr Slabsarzt
Dr. Trämer, Herr Lieutenant Motschulsky, Herr
Dr. Hôffner in Petersburg, Herr Hofrath Sillig und
Stabsarzt Dr. Selle in Oranienbaum, Herr Schlichtei-
sen in Simbirsk, Herr Kaufmann Graff in Petersburg ,
die Herren Prof. Krinitzky und Kaleniczenko in
Charkow, die Herren Staatsräthe Dr. v. Gebler in Bar-
205
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
paul'und v. Steven in Sympheropol dankbar und rüh-|Chesney von seiner Euphrat - Expedition mitgebracht
ménd zu erwähnen. (*)
(*) Die zahlreiche zoologische Ausbeute, welche Herr v. Baer
von seiner Reise nach Nowaja - Semlja mitbrachte, konnte mit
Ausnahme der oben erwähnten Lemminge, da sie noch nicht
angelangt ist, im vorstchenden Berichte noch nicht erwäbnt
werden.
a —
3. RabroRT SUR LES ACQUISITIONS ou Musée
ONT ÉTÉ
EXÉCUTÉES EN 1837, par M. BONGARD, o1-
RECTEUR DE CE Musée (lu le 11 décembre
1531).
BOTANIQUE ET LES TRAVAUX QUI Y
Das botanische Museum hat im Laufe dieses Jahres
wmieder manche schône und wichtige Bereicherung er-
halten.
Durch den Ankauf der ersten und zweiten Abtheilung
der Drégeschen, im südlichen Afrika gesammelten Pflan-
zen, deren Zahl gegen 1300 Arten beträgt, ist dem
Museo ein bedeutender Zuwachs an seltenen und neuen
Arten zugekommen. Vom Reiseverein in Esslingen gin-
gen gegen 500 Arten Chilesischer, von Bertero gesam-
melter, hüchst interessanter Pflanzen ein, so wie eine
Sammluns von etwa 400 seltenen, arabischen Pflanzen-
arten.
Unser Schatz von brasilianischen Pflanzen wurde durch
den Ankauf der ersten Abtheilung des brasilianischen
Herbarium's, welches Herr Prof. y. Martius in Mün-
chen heraussiebt , so wie durch eine kleine Sammlung
Bahiascher, von Herrn Luschnath gekaufter Pflanzen
bedeutend vermehrt und manche Lücke dadurch gefüllt.
Auch eine schône Auswabl brasilischer, uns grüssten-
theïls fehlender Arten erhielten wir durch Tausch aus
dem Berliner Museum. Zu diesen kommen noch zwei
Centurien von Pflanzen aus dem Oesterreichischen Li-
torale, welche Herr Apotheker Noe ausoiebt.
Eine der schätzharsten Bereicherungen wurde uns
durch Herrn Dr. v. Siebold zu Theïl, der mit beson-
derer Freigebigkeit der Akademie die erste Centurie
semer in Japan gesammelten Pflanzen überschickte, grôss-
tentheils für unsere Sammlung neue und hôüchst seltene
Arten.
Herr Prof. Lindley in London hatte die Güte uns
eme kleine, aber sehr interessante Sammlung von 108
Arten als Geschenk zu schicken, welche der Oberst
hatte.
Auch unser Tauschverkehr war dieses Jahr sehr leb-
haft und hat an Ausdebnung gewonnen. Ueber 15 be-
deutende Sendungen haben in dieser Hinsicht nach dem
Innern Russlands, nach Deutschland, Dänemark, Frank-
reich, England und Nordamerika statigehabt. Zwar sind
die Gegensendungen grôsstentheils noch nicht eingelau-
fen, aber wir dürfen mit Zuversicht vielfiltigen neuen
Bereicherungen aus dieser Quelle entgegensehen.
Zur Fortsetzung und Erweiterung dieses wichtigen
Geschäfies wurden vom Herrn Pastor Hohenacker 2000
Exemplare seltener caucasischer und transcaucasischer
Pflanzen angekauft.
Durch Tausch sind überhaupt dieses Jabr, ausser den
bereïts erwähnten brasilischen Pflanzen des Berliner Mu-
seums, eingegangen: von Herrn Prof. Presl in Prag
250 Arten mexikanischer und Luzon'scher Pflanzen ; von
Herrn Prof. Hornemann in Kopenhagen 470 Arten,
worunter manche wichtige Bereicherung für unsern Pflan-
zenschatz. Die Herren Gray und Torrey in New-
York machten uns neue Sendungen von interessanten
nordamerikanischen Pflanzen, und von Herrn Lenor-
mand in Frankreich erhielten wir wieder eine ansehn-
liche Sammlung von seltenen franzôsischen Pflanzen, so
wie eine sehr schätzhare Fortsetzung der bereiïts früber
mitgetheïlten reichhaltigen Algen- und Moossammlung.
Herr Delise bereicherte uns mit einer schônen Aus-
wahl von Flechten, worunter viele seltene und neue
Arten. — Zu diesen ansebnlichen Beiträgen zu unserm
Cryptogamen-Vorrathe kommt noch durch Ankauf eine
Sammlung von Laubmoosen der Mittelmark. Auch sandte
Herr Dr. Gebler in Barnaul, dessen Eifer für die Wis-
senschaft überhaupt, so wie für die Sammlungen der
Akademie, sich auf so vielfältise Weise beurkundet,
eine Sammlung von Moosen aus den Gegenden des Al-
{ai ein, die uns um so wichtiger sind, als die Crypto-
gamen jener Gebirge bis jetzt zu wenig berücksichtiot
und daher noch nicht gehôrig gekannt sind.
Die von Herrn Prof. Nordmann in Awbasien ge-
sammelten interessanten Pflanzenarten, 460 an der Zabl
sind ebenfalls dem Herbario einverleibt worden. End-
lich hat unser Correspondent, Herr Weiïnmann in
Pawlowsk, stets darauf bedacht, sich der Akademie
nützlich zu beweisen, abermals eine Sammlung von 600
auserlesenen , cultivirten Pflanzen emgeschickt, wodurch
uns manche schätzhare Bereicherung geworden ist.
Alle diese neu eingelaufenen Pflanzen, so bedeutend
auch ihre Zahl ist (denn es sind threr über 6000), sind
205
etiquetirt und dem Herbario gehôrigen Orts einverleibt
worden.
Die Arbeiten des Anordnens und Bestimmens der Pflan-
zen, so wie der Anfertigung des Catalogs, sind mit al-
lem Eifer betrieben worden, Mit Ausnahme der Com-
positen und einiger andern Familien, ist der grüsste
Pheïil des akademischen Herbariums bereits in Ordnung
gebracht und registrirt worden. Im verflossenen Jabr
war die Anordnung bis zu den Leguminosen gekommen;
in diesem Jahre sind diese, so wie viele andere Fami-
lien geordnet und das Verzeichniss davon angefertigt
worden. Indessen war es unumgänglich nüthig gewor-
den, nicht strenge in der bestehenden Ordnung fort-
zgehen, sondern andere Familien vorzugsweise, be-
sonders die Cryptogamen, zur leichtern Benutzung zu
ordnen. Es ist daher im Abschreiben des Catalogs noth-
wendig eine Unterbrechung entstanden, die aber bald
nachgeholt werden soll. — Die grosse Familie der
Compositen, die allein acht Schränke füllt, wird bei
den grossen Umwälzungen, welche sie in neuester Zeit
erlitten hat, für die Anordnung eine sehr schwierige
Arbeit darbieten, die zur Vollendung ein volles Jabr
erfordern wird.
Aus dem grossen Pflanzenvorrathe der noch unbe-
stimmten Arten sind dieses Jahr über 600 Species durch
die neuen Hülfsmittel, die uns zu Theiïil wurden, be-
stimmt worden. Die Akademie hat auch in diesem Jahre
keine Kosten gespart, durch Anschaffung der kosthar-
sten Werke das Studium der Botanik zu fürdern. Die
theuersten uns fehlenden Werke, wie das Botanical
Magasin und Botanical Register, vom Anfange ihres Er-
scheinens bis auf die neueste Zeit, wurden für die bo-
tanische Bibliothek angeschafft. Die Flora fluminensis in
11 Folio-Bänden, das kosthare Werk von Turner über
die Algen, die Nova genera und Species von Hum-
boldt und Bonpland (welches Werk jedoch noch
- nicht angekommen ist), so wie alle neuern Erscheinun-
gen im Gebiete der Botanik sind angeschafft und somit
alle Hülfsmittel geboten worden.
= ———
MATÉRIAUX MANUSCRITS.
Séance du 22 décembre, Sur quelques particularités de Ja lan-
gue, et de l'écriture tibétaines, par M. Schmidt,
Mémoire sur la théorie de la poussée des terres et des murs
de revêtement, par M. Parrot.
Note sur quatre espèces nouvelles de serpents de Ja côte
occidentale de la mer Caspienne et de la Perse septentrionale,
découvertes par M. Karéline : par M. Brandt.
. Analyse de l'ouvrage de M. Ratzeburg intitulé: Die Forst-
insecten, par M. Baer.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
MELANGES,
Prix DE BoTaxiQuE proposé PAR L'ACADÉMIE
AU CONCOURS DE 1833 ET REMIS AU CONCOURS
DE 1837.
(Extrait du Compte rendu lu en séance publique Je 29 dé-
cembre 1857),
En 1829, l'Académie avait proposé , au concours de
son prix de botanique, la question suivante :
Instituer des recherches nouvelles sur la formation et
l'accroissement de la tige des plantes dicotylédonées,
soit en général, soit relativement aux systèmes par-
ticuliers qui la composent, et fondées sur des ob-
servations et des expériences, ainsi que sur la ré-
pétilion et l'examen exact des expériences, obser-
vations et hypothèses, spécialement de MM. Duha-
mel, Mirbel, Aubert du Petit-Thouars et
Dutrochet.
L'Académie avait invité en même temps les concur+
rents de Jui communiquer des échantillons des par-
ties des plantes sur lesquelles ils auraient fait les expé-
riences, si toutefois elles étaient de nature à pouvoir
être conservées. Le terme du concours était fixé à l'an-
née 1835. Or comme, alors, l'Académie n'avait point
reçu de mémoire de concours qui fût digne d'attention ,
et que, à cette même époque, les nouvelles vues éta-
blies par M. Viviani à Gènes, sur les organes élé-
mentaires des plantes et leurs fonctions, vinrent élever
contre les principes fondamentaux de la physiologie vé-
gétale accrédités jusque-là, des doutes trop sérieux
pour ne pas faire naître le désir de voir cette question
importante remise au concours, l'Académie sy décida,
et fixa le terme du nouveau concours au 4 août de l'an-
née 1837. Cette fois-ci, l'Académie a reçu deux mé-
moires, l'un, écrit en français et portant la devise tirée
des oeuvres de Bonnet: ,, Quel est le sujet d'histoire
naturelle . .. qui ne nous offre pas des abimes? Le
sage choisit entre ceux qu'il juge les moins profonds, il
les côtoie avec. une modeste et respectueuse réserve ; “
l'autre, écrit en allemand et muni de l'épigraphe : ,,Opi-
pionum commenta delet dies, naturae judicia confirmat.‘
L'examen de ces mémoires a été confié à une commis-
sion composée de M. Bongard , académicien, et de
MM. le conseiller d'état Fischer et le docteur Meyer,
tous Jes deux membres correspondants de l'Académie.
Nous nous bornerons à rapporter ici, en peu de mots,
le jugement de l'Académie basé sur les analyses raison-
uées et très détaillées de ses commissaires,
207
Le premier de ces mémoires est, sans contredit, un tra- |
vail très soigné et très digne de l'attention des botanis- |
tes; mais il ne résoud pas la question proposée par l'A-
cadémie, en ce que l'auteur nous offre des raisonne-
ments plutôt que des faits, une critique des travaux de
ses devanciers, et non ses propres expériences. Dans cet |
|
état de choses, il est fort natnrel que ce mémoire ne
a
gées par l'Aca-
soit pas accompagné des préparations exi
démie à ütre de pièces justificatives.
L'auteur du second mémoire n'a pas non plus résolu
complètement le problème en question. Il s'est borné
uniquement à suivre la voie de l'observation, en négli-
geant à dessein celle de l'expérience. La critique, à la-
quelle il soumet lestravaux des botanistes français, n'est
point satisfaisante, en ce qu'elle ne sert ni à constater
ni à réfuter les hypothèses de ces savants; et les tra-
vaux de M. Viviani sont entièrement passés sous si-
lence. Enfin les préparations manquent comme dans le
mémoire précédent. Mais, d'un autre côté, l'auteur
nous rend compte d'un grand nombre de recherches
phytotomiques qu'il a instituées lui-même, et qui nous
paraissent être du plus haut intérêt, surtout celles qui
se rapportent aux végétaux dont la structure intérieure
forme, pour ainsi dire, la transition des mono- aux dico-
tylédonées. Les observations comparatives des plantes
herbacées et ligneuses, appartenant aux mêmes familles
naturelles, contribuent, sans aucun doute, beaucoup à
éclaircir le mode de la formation de la tige. De plus,
l'auteur a accompagné son travail de 63 dessins anato-
miques , supérieurement bien exécutés et qui, à en ju-
ger par ceux que nos commissaires ont été à même de
contrôler, ne laissent rien à désirer sous le rapport de
la fidélité. Dans tous les cas, ce mémoire, bien qu'il
ne satisfasse pas entièrement aux conditions de notre
programme, contient cependant un grand nombre de
vues nouvelles et de recherches instructives qui, lors-
qu’elles seront rendues publiques , indiqueront peut-être
à d'autres botanistes la marche à suivre pour parvenir
enfin à la solution complète de la question épineuse de
physiologie végétale, sujet de notre prix de botanique
de 1829.
Un troisième savant, M. le professeur Meyen à Ber-
En, nous avait adressé son ouvrage publié sous le titre
allemand de Nouveau système de Physiologie végétale, (Ber-
En 1857,) avec une lettre dans laquelle il pria l'Acadé-
mie de porter son attention sur le chapitre qui traite
du sujet en question et qui, selon l'avis de l'auteur, en
contient une solution M. Meyen
ajoute du reste qu'il ne prétend nullement entrer en
assez satisfaisante.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
208
——————" mm)
lice, vu qu'il a été empêché par diverses circonstances
de se conformer aux usages préscrits pour l'admission
aux concours académiques. Cela à part, l'Académie,
après avoir examiné soigneusement l'ouvrage de M.
Meyen, a cependant trouvé que la matière en ques-
tion n'y est rien moins qu'épuisée. Elle reconnait du
reste le mérite de cet ouvrage sous bien d'autres rap-
ports, et remercie le savant botaniste de Berlin de la
communication des échantillons instructifs de différentes
espèces de bois qu'il a bien voulu joindre à son livre.
D'après ce que nous venons de dire, l'Académie a dû
retirer son prix. Cependant, pour rendre un témoignage
public de l'intérêt que lui ont inspiré les recherches
contenues dans le mémoire No. 2, elle a décerné à l'au-
teur de ce mémoire un accessit de cent ducats de
Hollande, et se charge en outre, si l’auteur le dé-
sire, de la publication de son travail, en mettant à sa
disposition 50 exemplaires.
L'auteur de ce mémoire est M. le docteur F. Unger,
professeur de botanique et de zoologie à Grätz en Au-
triche-
es Ÿ —
CHRONIQUE DU PERSORNEL.
NoMiNATIONS. Au grade de membre honoraire : le 1
décembre: M. le conseiller d'état actuel Prince Don-
doukoff-Korsakoff, Vice-Président de l’Académie et
Curateur de l'arrondissement universitaire de St.-Péters-
bourg. Le 29 décembre: M. le Comte Protassoff,
Aide-de-camp de S. M. et Procureur général du St-
Synode, MM. les conseillers d'état actuels Moussine-
Pouchkine, Curateur de l'arrondissement universitaire
de Kasan, et Prince Chirinsky-Chikhmatoff, dirigeant
le département de l'instruction publique et Son Allesse
le Prince Teimouraz, Tsarévitch de Géorgie. — Au
grade de membre correspondant : le 29 décembre: MM.
Wilken et Lejeune-Dirichlet, membres de l'Aca-
démie royale des sciences de Berlin, M. Hamilton,
Astronome royal à Dublin, M. Temminck, directeur
du musée zoologique de Leyde, M. Hooker, profes-
seur de botanique à Glasgow, M. Trautvetter, ad-
joint au jardin impérial botanique de St. -Pétersbourg,
M. Kovalevsky, professeur à l'université de Kasan
et M. Khlébnikoff, membre de la direction centrale
de la Compagnie russe-américaine.
Dette et". cu. DR Tin à
Emis le 11 Janvier 1838.
oo %
+
|
Tome I. BULLETIN SCIENTIFIQUE A? 14.
MPUNSE IEEE
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
NE SLT PÉTERSS O OUR CG;
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et ehez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’'Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in ertenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
Er 4 divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges,
——@—@—
SOMMAIRE. NOTES. 16. 17. 18.
lutes sur differents sujets de l'analyse mathématique. OstrnocmAnskr. — VOYAGES SCIEN-
TIFIQUES. : s . |
7. Lettre de M, SI6GREN à M, KauG.
A PR SE à LA DANS DRE EE D SE nn
NOTES.
16. 17. 15. NoTes SUR DIFFÉRENTS SUJETS DE
L'ANALYSE MATHÉMATIQUE; PAR M. OSTRO-
GRADSKY (lu le 1. décembre 1837).
16. Sur les fonctions exponentielles.
On peut diviser l'analyse générale en trois parties; en
algèbre, théorie des nombres, et analyse transcendante.
L'algèbre traite des opérations algébriques et des fonc-
tions qui en résultent. Les opérations algébriques les
plus usitées sont: l'addition, la soustraction, la multiplica-
tion, l'élévation aux puissances, l'extraction des racines,
et la résolution des équations. Toutes les fonctions qui se
composent d'un nombre fini de ces opérations, s'appel-
lent algébriques. Celles d'entre elles qui ne contiennent
pas la dernière opérativn, c'est-à-dire la résolution des
équations, se nomment explicites, et l'on dit qu'une
fonction est implicite quand elle renferme une ou plu-
sieurs résolutions d'équations.
Dans un cours d'analyse (*) que j'ai fait l'année dernière,
je n'ai point admis la division des fonctions en explicites
et implicites. J'ai affecté un signe particulier, savoir VY,
(*) Deux de mes auditeurs avaient recueilli les leçons dont
il s'agit, et en y faisant beaucoup de changements et d'additions,
qu'ils ont crus convenables, en ont déjà publié deux volumes in 8,
sous le titre Aure6pugeckiït Anatmss (analyse algébrique). Le
pour représenter la résolution des équations, et J'ai écrit
(a) dy Ant ..3r Ge)
pour la valeur de + fournie par l'équation
0 = x"+ ax" t+Hasx" 2 La;r st ...,.+a,
Je ne prétends assurément pas que l'emploi du signe V
soit nécessaire; il est plus court d'exprimer les racines
d'une équation par des lettres particulières. Maïs, sans y
affecter un signe convenable je serais difficilement par-
venu à persuader à mes auditeurs, que la résolution des
équations est une opération de même nature que les
autres opérations algébriques, et qu'une fonction qui ren-
ferme autant que l'on veut de résolutions d'équations
est parfaitement bien déterminée, ainsi que toute fonc-
tion f(a,,4,,a,...a,) dont on sache trouver la valeur
pour toutes les valeurs des quantités 4,, a,, a;.. ..a,.
La seconde partie de l'analyse pure, c'est-à-dire la
théorie des nombres, en se perfectionnant, finira par se
fondre en partie avec l'algèbre, et en partie avec l'ana-
lyse transcendante. Mais actuellement on la considère
à part. Cette science a pour but de détermmer pour
quelle valeur particulière des quantités variables, les
opérations auxquelles ces quanlilés peuvent être sou-
mises se réduiraient à d'autres opérations plus simples.
troisième volume contenant le calcul différentiel, et le com-
mencement de l'analyse transcendante, savoir, l'intégration des
fonctions algebriques, quand les intégrales sont aussi des fonc-
tions algébriques, va paraitre prochainement.
211
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
212
©
Jusqu'à présent, les géomètres n'ont presque considéré
que les valeurs pour lesquelles les opérations irratio-
nelles les plus simples, se réduisent aux opérations ra-
tionelles. Mais on peut se proposer de déterminer,
dans quel cas les opérations données, irrationelles ou
transcendantes, se réduisent à d'autres opérations, irra-
tionelles ou transcendantes, plus simples que les pro-
posées. La réduction des fonctions intégrales, soit aux
fonctions algébriques, soit à d'autres fonctions intégrales,
appartient done à la théorie des nombres.
Enfin Ja troisième partie de l'analyse pure, le calcul in-
tégral ou l'analyse transcendante, a pour objet l'étude des
fonctions transcendantes, c'est-à-dire des fonctions qui
représentent un nombre infini d'opérations algébriques.
La plus simple de ces opérations, l'addition répétée une
infinité de fois, fournit les plus simples des fonctions
transcendantes, et ces dernières donnent naissance à
d'autres fonctions transcendantes qui leur sont inverses (°).
Ces deux espèces de fonctions peuvent être soumises à
un nombre limité ou infini. d'opérations algébriques; il
en résultera d'autres fonctions transcendantes qui, à
leur tour, étant soumises aux opérations algébriques, en
fourniront de nouvelles fonctions, ainsi de suite.
Quelques unes des fonctions transcendantes ont pu être
étudiées, à cause de leur simplicité, sans le secours du
calcul intégral, mais il est plus simple et plus naturel
de déduire les propriétés de toutes les fonctions transcen-
dantes d’une source commune.
La théorie des fonctions logarithmiques se déduit, comme
d. #5
©. Si l'on
on le sait, avec la plus grande facilité de /
dx ;
représente — par /r, on démontrera sur le champ le
le ve P
théorème fondamental, et l’on déduira toutes les pro-
priétés des logarithmes.
Soient maintenant 2 —2r, u—= y, x = q(z), ÿ = pu)
g désignant une fonction inverse de /, s'il s'agit d'en
déterminer la nature. Or. comme {x,»)=r+lr—:+u
vous aurons zy — y (2+u), donc
(2 (a+u) = 4 (z) f (u).
En faisant u—0, on trouve q(e) = ÿ (z) g (0) donc
(9) = 1; supposons 1 — [= Z le, nous aurons
T0;
(#) Si l'on représente la fonction transcendante fydx. y étant
une fonction algébrique de x, par =; la quantité x considérée
sera ce qu'on peut appeler fonction in-
J'ai proposé celte dénomination dans un mémoire lu à
comme fonction de :,
verse.
l'Académie en 1855.
L'équation q (2+u) = q (:) q(u) fournira pour toute
valeur entière de m, g(me) = (42)”, g@(:) = (r —
d'où y (5 a 1)
: n 2. ; ë
entier, nous aurons (= &) = p (z)}m, ou bien, en fai-
remplaçant 2 par n2, n étant un
n n
sant z = 1, 4 (2) = eme
Ainsi la fonction q(:) est déterminée toutes les fois
que z obtient une valeur rationelle, car elle devient, pour
cette espèce de valeur, e; or la notation e*, pour z ra-
tionel, présente une détermination complète. Supposons
maintenant que z est quelconque, nous pouvons toujours
admettre l'égalité 4(2) ef, car e représente bien q(2)
quand z est rationel, et pour les autres cas la fonction
ez ne dit ni plus ni moins que la fonction q (z), l'une est
aussi inconnue que l’autre.
Remplaçant q(z) par e*, nous aurons = US
de plus, on fait attention à ce que dz —— =,
on trouvera d.e* — e*dz; or les deux équations
CERTES
déterminent complètement la nature de e; on en tire
facilement son expression en série, ainsi que ses autres
propriétés.
e:+u — e° et,
17. Sur une espèce de fonctions des coordonnées
sphériques.
Représentons par p et 4 deux angles renfermés, le
premier entre les limites O0 et 27 et le second entre les
limites 0 et x.
Quelques géomètres appellent coordonnées sphériques
les trois quantités Cos 7, Sin g Cosp, Sin Sinp. Nous
leurs conserverons ce nom, et nous parlerons dans cette
note, des fonctions F rationelles et entières par rapport
aux coordonnées sphériques Cos 4, Sin y Cos p, Sin q Sin p,
et satisfaisant à l'équation aux différences partielles
d (s dE
An 7 _—
1 dy 1240 k
= PE A4 Ver dp? + n(n+1) F
dans laquelle » désigne le degré de la fonction entière F.
l‘ous proposons en premier lieu d'exprimer la valeur
générale de Y. Pour cela, désignons par X une fonction
de trois quantités x, y, £ rationelle, entière, homogène,
du degré n et satisfaisant à l'équation
d?X d2X dx
0: Neue Mras:
Lg on crier, * rh tot
215
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
214
EE
Si dans cette fonction, en la prenant la plus géné-|»" et g' sont des angles renfermés entre les mêmes li-
rale de son espèce, on remplace x, #, z par Cosg,
Sin g Cos p, Sin 4 Sin p, on aura la valeur la plus générale
de YF. Or toute fonction rationelle, entière et homo-
gène du degré », des trois quantités x, y, £ peut être
symboliquement représentée par (ax+-by+cz)", a, b, c
étant des quantités dont les différentes puissances et pro-
duits doivent être remplacées par des lettres différentes.
Ainsi, nous pouvons supposer
ZX = (ax + by + cz)"
d'où
dx dx d’X
Fc + ds + ar =n(n—1)(ar+-by+cz)2(a2+42+ 02)
et par suite, nous aurons l'équation symbolique
a LtAta—0
à laquelle on satisfera en faisant
ef 3, D, 3;
«; P, 7 étant des quantités quelconques: a%, 42, c? ayant
les valeurs précédentes, nous aurons la valeur symbolique
de F au moyen de l'équation
Y = (a Cos 9 + 6 Sin q Cos p + c Sin q Sin p}"
et pour en avoir la véritable valeur il n'y a qu'à éli-
miner de (a Cos g + 4 Sin g Cos p + c Sin g Sinp}”, au
moyen des équations @?— {2 — ;3, B—;2— 42, 2 —
«2
— ?, les puissances de a, 4, c supérieures à la pre-
mière, et à remplacer les différentes puissances et produits
æ?, 47, ;3, a Pb, c par des lettres différentes.
Si, par exemple n— 2, nous aurons (a Cosg + # Sin q
Cos p + c Sing Sinp)? — a? Cos?g + 42 Sin?g Cos?p
+ «2 Sin?g Sin?p + 2ab Cos q Sin 4 Cos p + Zac Cos q Sin q
Sin p + 26c Sin?g Cosp Sin p—( 2— ,?) Cos?g + ( 2—,.2)
Sin?g Cosp + («?— ,2) Sin?g Sin?» + 2ab Cos g Sin q Cosp
+ 2ac Cos q Sin q Sin p + 26c Sin? Cos ; Sin p, donc
Y = (B—C) Cos?g + (C — 4) Sin?g Cos?»
+ (4 — B) Sin? Sin?y + 2J) Cos q Sin g Cos p
+ 2 E Cosg Sing Sin p + 2F Sin?q Cos p Sinp;
4, B,C, D, E, F étant des constantes arbitraires. La
plus ‘remarquable des fonctions F est celle qui repré-
sente le coëfficient de «“* dans le développement du
radical
1
V [1 — 24 (Cos 7 Cos y + Sin y Sing Cos (p—p) + æ°]
en série suivant les puissances de &. En sorte qu'en
désignant par X, cette fonction, on aura
ue 2e D TE LE AU LE SLR
Y [1— 24 (Cos y Cosy + Siny Siny Cos (p—p) +a?]
DIT Re... + Monet
mites petq. Les fonctions X jouissent de plusieurs pro-
priétés remarquables, parmi lesquelles nous citerons les
deux équations
re ee Sin qgdpdqg = 0
SX? Sin q dydg =
Ax
an+1
qui se démontrent très faciement, et dans lesquelles les
intégrales doivent être prises dans toute l'étendue des
valeurs que p et q peuvent recevoir. On prouve aussi
très facilement que
JYY, Sin q dpdq = 0;
mais si m—n, l'équation précédente doit être remplacée
par celle-ci
Se C4 1
JYY, Sn qdpdy = nt 4
qui, pour être démontrée directement, présente plus de
difficultés, et dans laquelle }” désigne ce que devient F
quand on y fait pp", g9—=g'. La démonstration directe
de l'équation
LFX, Sin gdpdg = = 4
est l'objet principal de cette note. Pour parvenir à cette
démonstration, je fais Cos g' Cosg + Sin g' Sing Cos (p—p')
— Cosy, et je remplace X, par sa valeur À Cos"p +
B Cos"—29p + CCos"#p +.... où 4, B, C.... sont des
coëfficients numériques dont nous n'aurons pas besoin
d'écrire la valeur. Je remplace aussi Singdrdq par un
élément dS d’une surface sphérique décrite avec le
rayon — f. En faisant, pour abréser, {YY, Sin qdpdg = V
J'aurai
V — ASY Cos" dS + B[Y Cos"—25;d8
+ CfY Cos"—4pd5
les intéorales doivent être étendues à toute la surface
sphérique. Or, comme Y — (a Cos 4 +- 4 Sin g Cosp +
c Sin gSinp)", en posant, a — r Cos «, b = r Sn « Cos #,
c= r Sin « Sin -, et faisant, pour abréger, Cos « Cos 9 +
Sin & Sing Cos (p—;)= Cos ce, j'aurai F7" Cos”e, ainsi
F = 4r° fCos"w Cos”;; dS + Br" fCos”w Cos"—?q dS
+ Cr" [Gos”"w Cos—p ds — ....
On peut regarder les angles «, 8, p', g', p et q comme
servant à fixer la position des trois droites que nous dé-
signons par ({), (2), (3); d'après la notation recue, nous
A A - ;
aurons & = (1,5), g —(2,5). Désignons par à l'angle
al, en sorte que Cosÿ = Cos &« Cos g'+ Sin « Sin g'
Cos(;'—5) et par 4 l'angle que le plan (1) (5) fait avec
le plan (1)(2), nous aurons
Cos ç — Gos à Cos w + Sin à Sin w Cos &,
E
215
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
216
|
A la première inspection de cette valeur de Cos y et
de celle de V, on remarque que la dernière ne peut
contenir que les puissances paires de Sin d; ce qui, au reste,
est de toute nécessité, puisque si Ÿ renfermait Cos 5 sous
une forme irrationelle, on ne pourrait pas passer de la
valeur symbolique de cette quantité à sa véritable valeur.
Il est visible de plus que, dans l'expression de F, on doit
supprimer tous les termes qui contiennent les puissances
de Cos à plus petites que r. Car soit Pr"Cos"—2) un
terme de cette nature: on peut le mettre sous la forme
Pra(r Cosd}"—# — P(a? +624 c2) (a Cosg/-+ & Sin g' Cos p'
+ c Sin g' Sin p'}*—25, sous laquelle il est visiblement zéro,
en vertu de l'équation symbolique a2+8?+62—0. Ainsi,
il ne faudra retenir que le premier terme de la valeur
de V, car tous les autres ne renferment que les puissances
de Cos ÿ supérieures à n—2, nous aurons donc
P= 4r'?f(Cos à Cos w + Sin à Sin w Cos 5)" Cos”w dS.
Remplacons, dans l'expression précédente, Sin à par
Vi— Cos’., il nous sera facile de voir que sans altérer
la valeur de V, on peut supprimer l'unité sous le radical
V1— Cos*, car les termes renfermant Cos”) ne peu-
vent venir que de Cos®#, ainsi nous pouvons remplacer
Sin à par ? Cos ÿ, à désignant une quantité dont le carré
——1, la valeur de F en deviendra
PV = 4 (r Cos à)" f (Cos w + i Sm w Cos 9)” Cos”w ds
ou bien, en mettant pour Cos à sa valeur Cos « Cosg'+
Sin « Sim g'Cos(p'—5), et remplaçant rCosw, r Sim e Cos,;
r Sin æ Sin P respectivement par 4, 6, c
V = (a Cos g'+ b Sin g' Cos p'+ c Sin g' Sinp'}"
Af(Cos w + à Sin w Cos Ÿ) Cos”w dS ;
ou bien encore, en revenant des valeurs symboliques
aux véritables,
JS YX, Sin ydpdq = Y'. À f\Cosw + Sin +, Cos ÿ ÿ* Cos”. d5.
Y' désignant, comme précédemment, ce que devient Y
quand on y fait p—p', g9= q. Il nous reste maintenant
à trouver 4/(Cos w + 1 Sin w Cos i/)* Cos" dS, ce qui est
très facile; en effet, la quantité 4/(Cos w +7 Sinw Cos )"
Cos'wdS ne dépend que du degré de la fonction F;
elle reste la même pour toutes les fonctions Y d'un
même degré; nous pouvons donc remplacer F par 4,
sans que la valeur de 4 /(Cos w + à Sin w Cos 4)" Cos”« dS
en change. Alors, eu égard aux équations CS
, AT
[x Sin gd; dy = ET Bi aurons
CT RD Sos (Cle PROATAS
Fe Af(Gusw + i Sin «w Cos 4) Cos”c d
. Ar _
donc PA Sin 4 dpdq = ai VA
Remplacons, dans l'intégrale fF,X, Sin gdpdg, la fonc-
tion particulière X,, par une fonction T,,, de même es-
pèce mais aussi générale que Ÿ, et proposons nous de
trouver l'intégrale
V = [Y,T, Sin gdpdq.
Supposons
Y, = (a Cos g + 6 Sin q Cos p + c Sin q Sin p}",
T, = (a’Cos q + 4’ Sing Cos p + c'Sing Sin p}"
nous aurons
PV = f(a Cos q + à Sin 4 Cos p + c Sin g Sin p}*
(a Cosg + 8’ Sing Cosp + c'SimySmp)"ds ;
dS désignant, comme précédemment, un élément d'une
surface sphérique ayant l'unité pour rayon.
Soient a = r Cos «, br Sin« Cos f, c=r‘inxSm3
a'=r' Cosw/, 8'=r' Sin «/Cos 5’, c'=r'Sin «'Cos 5"
Cos « Cos 4 + Sin « Sin 4 Cos (p—f#) = Cos w
Cos &” Cos g + Sinw' Sin g Cos (p— 5") = Cos w”
Cos « Cos &/+ Sin « Sin «&/ Gos(f—3") = Cos à
la quantité V en deviendra
V = (rr'} fCos”u Cos”w'ds,
Mais on peut supposer, comme précédemment,
Cos w! = Cos à Cos w + Sin à Sin w Cos
il s’en suivra
V = (rr'}" [(Cos à Cosw + Sin Sin w Cos Y)' Cos‘w ds.
ou bien
P = (rr'Cos à)" f(Cos w + i Sim w Cos ÿ)" Cos”w dS
or rr'Cos ÿ = aa/+ b8'+ cc’ donc
P— (aa'+ 68 cc} [(Cos w + 1Sin w Cos 4)" Cos”wds.
Quant à l'intégrale /(Cos w + i Sin w Cos 4)" Cos”w ds,
on vient de voir que 4/(Cosw + 1 Sinw Cosi}"Cos”u ds
Re dl _1:3.5.7...210-1
tr et comme de plus on sait que 4 =,
il en résultera f(Cosw + iSin & Cos #}"Cos"« dS =
1.2.8.4....n AT
1.800710. 9n-1 2n-pi
: 1.2-5.1.... 74 Lu A
= — (aa + bb Æ cc!)
sm fa 18.5.7..20-1 20 +1 CAPE SEEN
Cette formule est remarquable par sa simplicité.
, et par suite
Si l'on avait à intégrer f Y,T,, Singdpdy; n > m, on
aurait trouvé tout de suite
LT Sin gdpdg = °° (rr'Cos :)”
J(Cos w + 1 Sin w Cos 9)” Cos”u dS = 0
on suppose, dans la dernière formule, que n et m soient
ou tous deux pairs ou tous deux impairs, sans quoi l'éga-
lité fY,T,, Simgdpdq = 0 est évidente par elle même.
o:
217
BULLETIN SCIENTIFIQUE. 218
OC |
18. Sur le calcul des variations.
Les auteurs de tous les écrits sur les principes du
calcul des variations, qui sont venus à ma connaissance,
disent que les variations des fonctions s'obtiennent de
la même manière que les différentielles; or il se trouve,
dans cette manière de s'énoncer, une omission que nous
allons signaler en faveur de ceux qui commencent les
études des sciences mathématiques. Désignons par u =
f(x, x, z....) une fonction d'autant de variables x, y,
. que l'on veut.
étant représentée par Adx + Bdy + Cd:+... , on aura
également pour la variation êu l'expression suivante
du = Aix + Bÿy + Ciz +
Ceci est vrai tant que la variation ne diffère de la dif-
férentielle que par la notation, c'est-à- dire quand on
cherche, non la variation d’une fonction, mais sa diffé-
rentielle, qu'on veuille, ou qu'on soit obligé de désigner
par une caractéristique différente de d. Mais il n’en est
pas de même, quand on cherche la véritable variation
d'une fonction.
…...
La différentielle de la fonction uw résulte de l'équation
du = f(x + dx, y + dy, 2 + dz...)— f(x, 7,2...)
en n'y conservant que les premières puissances de dx, dy,
dz...., et la variation Ou est donnée par l'équation
du = F(x + 0x, y +, 24 02...) — f(x, 7, 2...)
en n'y conservant également que les premières puis-
sances de ÿx, êy, 02... mais F y désigne une fonction
différente de f, telle au reste que F(x, #, 2...) — f(x, 2...)
soit une quantité infiniment petite du même ordre que
les accroissements 92, dy, 02... Or, en ne conservant
que les premières puissances de ÿz, dy, é2...., on a
F(x+dx, y + dy, 2 + 02...) — F(x, y, 2...)
dF dF à am
RTL E 2 nt Hate
donc
| dF |, ar. ar,
Du" ds + dr …..
+ Fc, #, 2...) — fs, 7, 2...)
Désignons la différence infiniment petite F(x, 7,#...)
—[(x,7, 2...) parw, ou ce qui revientau même, faisons
F d do
F(x, æ +.) = u + w, nous aurons Æ — = + FF
= ip ge do =
UE ns a FL 20 et par suite
du do
A dS F 1. Si Ge ) ox
= + Oz Lecce 0
On dit que la différentielle du |
ou bien, en négligeant, comme on le doit, les infiniment
petits du second md
du. du
de + © _— 14 3 _— she ee .…. _ WW.
Cette formule est is de celle que l'on donne
pour les différentielles des fonctions à plusieurs va-
riables; elle fait voir que, pour obtenir la variation d'une
fonction u, il faut en chercher les différences partielles
d d d. “à :
pe dx, = DTA . dz, «=. en faisant changer les variables
ra" du as
x, ÿ,2... une à une, et puis à la somme a dx ire dy
du
7 ds don
au changement de forme de la fonction 2.
de ces différences ajouter celle qui est due
Proposons nous de trouver la variation d’une fonction
U renfermant les variables æ et y et les dérivées suc-
CRÉES Re PTE
cessives FF — = # ; de y!
Si la variation de U provient de ce que les variables
æ et y, et par suite leurs dérivées, changent par quelques
causes que ce soit, sans que la nature de la fonction U
change en rien, la variation OU ne différera de la diffé-
rentielle ZU que parce qu'on y aura fait changer les va-
riables + et y de dx et èy, au lieu de dx et dy; aïnai de
même sd
…...
de y par rapport à x.
nes &+T T dy = PL nr L ane
on aura
ou ve ay ag + Lpu.
Mais si la nature de la fonction U change de manière
que, L’ étant représentée par f(x, r, x’, #''..), U+oU
le serait par F(x+ôx, »+iy, #4 07", +); il
faudrait alors, en faisant F(x, 7,#',7"..)— f(x,r,7',7...)
Z«, supposer
nef dpi et
= ner dr + Do + D 09! one us.
Ainsi l’omission, que nous avons voulu signaler, con-
siste en ce que, après avoir dit que la variation d'une
fonction s'obtient comme sa différentielle, on néglige
d'y ajouter: toutes les fois que la nature de la fonction,
pendant que les variables changent, ne change pas.
VOYAGES SCIENTIFIQUES.
7. Lerrre DE M. SJOEGREN à M. Kauc
(lu le 15 décembre 1837).
Mosdok d. 20 Octvber 1831.
In meinem Briefe an unsern Herrn Minister habe ich
bereits von meinen wichtigsten Reisen dieses Jahres
ins Gebirge und nachher durch Imerethien nach Tiflis
wenigstens kurz berichtet; indessen dürfte eine um-
ständlichere Beschreibung nicht ohne Interesse sein, und
da ich dazu eben hier eine nothgedrungene Musse babe,
so nehme ich mir die Freiheit, diesmal Ew. Excellenz
damit aufzuwarten, und zugleich meine Verpflichtung zu
einem ausführlicheren Berichte an die Akademie über-
haupt zu erfüllen.
Wie aus meinem früheren Schreiben bereits bekannt
ist, suchle man mir im Wladikaukas von meiner
beabsichtioten Reise nach Digorien abzurathen, und sie
schien in der That noch abenteuerlicher, da selbst der
Ossetinische Offizier, den man mir zum Dolmetscher und
Begleiter allenfalls bis zum ersten Dorfe zu geben ver-
sprach, nachdem er erfahren, dass ich ganz allein war,
mebrere Bedenklichkeiten äusserte, und sich dabin er-
klärte, dass er für mich nur bis zu jenem Dorfe die
Verantwortlichkeit übernehmen wolle, und auch das
pur in dem glücklichen Falle, dass wir den Starschin
(Aeltesten) daselbst, der
wäre ,
auch ein Verwandter von
wie er vermuthete, zu Jlause anträfen.
Indessen entschied ich mich doch zu der Reise in der
festen Zuversicht, dass das alte Sprichwort audaces for-
tuna juvat mit Gottes Hülfe sich anch an mir bewähren
würde. Zu meinem Entschlusse bewogs mich besonders
die Nachricht, dass ich bei dem gedachten Starschin
auch einen russischen Dolmetscher aus eingebornen
Divoren finden würde. Ausserdem konnte ich im Noth-
falle vom ersten Dorfe wieder nach Wladikaukas zurück-
kehren, wenn etwa die Umstände sich für die Fort-
setzung der Reise nicht günstig zeigen sollten. So trat
ich denn meine Reise an am Morgen des 6. Mai, be-
gleitet von dem Fäbnrich Kasi-Muhammed und zwei
Kosaken zur Bedeckung. Wir ritten immer fort in
westlicher Richtung unter dem Fusse der Kaukasischen
Gebirge am südlichen Rande der Kabardinischen Fläche
über verschiedene vom Kaukasus herunterfliessende Ge-
wässer, und durch mebrere Dürfer, die von friedlichen
Ossetinen bewohnt werden, welche in den letzten Jah-
ren aus dem Gebirge dahin gezogen sind, seitdem die
ihm
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
ehemaligen Bewobner, die Kabardinischen Tscherkessen,
den Ort verlassen haben. Unterwegs begegneten wir
nur einzelnen Haufen von Ossetinen, die meist alle,
wie es bei den Gebirgsbewohnern Brauch ist, mit
Feuergewehr, Pistolen , Schwert und Dolchen bewaff-
net waren. Alle schienen sie in Betreff meiner sehr
neugierig, der ich sogar die bei Russen und andern
Ausländern in solchen Füällen gebräuchliche Vorsichts-
Maassregel, die Nationaltracht anzulesen, nicht beachtet
hatte, und dsher mit meiner europäischen Bekleïdung,
nur mit einem Säbel und verborgenem Dolche bewaff-
net, ihnen sogleich in die Augen fiel. In einem Dorfe,
wo wir uns etwas zu Mittag bereiten liessen, machte
mein Bemühen Ossetisch zu sprechen einen solchen
Effect, dass selbst die Wirthin ïhre Scheu ablegte, sich
zu mir setzte und mit mir zu plaudern anfing. Gegen
Abend erreichten wir glücklich das Ziel unserer Reise,
Kubatiqau d. h. das Dorf der Kubatier (von Qau,
Dorf — Gau). Es liegt am Fusse der Vorgebirge
und am Ausflusse des Ursdon (weissen Wassers )
aus denselben, und zählt nebst einem anderen an-
liegenden Dorfe Karagats bis 240 Hôfe. Der Star-
schin Kassaj Kubati, ein alter ehrwürdiger Greiïs,
war wirklich zu Hause; wir wurden recht gut em-
pfangen und wie gewôobnlich in die seitwärts auf dem
Hofe gebaute Gaststube emquartirt. Es war ein klei-
nes hôülzernes Zimmer ohne Diele und mit einer Art
offenen niedrigen Kamins, worin man sogleich Feuer
anmachte, welches auch zur Beleuchtung unterhalten
wurde, bis man sich schlafen legte. Neben dem Kamin
war eine kleine viereckige Oeffnung in der Wand statt
eines Fensters, das übrige Licht kommt am Tage durch
die stets offene Thür. An dieser war an der einen
Wand eine Bank zum Sitzen befestigt; an der Hinter-
Wand ein beweglicher niedriger hôlzerner Divan mit
Polstern; im Hintergrunde unter der Fensterôffnung em
breites, aber gleichfalls niedriges Bett, wohin man so-
gleich ein Paar Küssen brachte und mich sitzen hiess.
Zur Nacht machte man mir ebendaselbst durch ordent-
liches Bettzeus ein gutes und warmes Lager zurecht,
nachdem man vorerst eine einfache Mahlzeit aufgetragen
hatte. In physischer Hinsicht konnte ich also zufrieden
sein. Für mein intellectuelles Bedürfniss hatte ich mich
gleich nach meiner Ankunft erkundigt, ob ein russischer
Dolmetscher da sei; erhielt aber zur Antwort ,,nej,
(welches Wort aus ne, nicht, und is, zusammengezogen
ï, — ist, zusammengesetzt ist.) — ,,Da haben wirs!
Was sagte ich! Was wollen Sie jetzt anfangen?“ rief
mir Kasi Muhammed zu. —- ,, Euch alle hier zurück-
|
221 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 222
,
behalten, bis der Dolmetscher wieder da sein wird‘ |mein herrschenden Blutrache, in solche Bedrängniss ge-
antwortete ich. Dieser war nämlich nach der Festung Nal-
tschik in der Kabarda gereist (wozu auch Digorien in
administrativer Hinsicht gerechnet wird), sollte aber bald
zurückkommen. Am folgenden Morgen war er jedoch
noch nicht da, und der Fähnrich musste also einwillisen
mit den Kosaken noch ferner zu bleiben. Bald darauf
kam von Naltschik ein Priester Berdsenef, ein em-
geborner Grusiner, der aber auch zur Noth russisch
sprach. Ich hatte bereits in Wladikaukas seine Bekannt-
schaft gemacht, und freute mich über unser Zusammen-
treffen um so mebr, da auch er im Begriffe war hinauf
mach Digorien zu reisen, über dessen christliche Bevül-
kerupg er Probst (6Gsaroummmmi) war. Er wollte seine
Abreise meinetwegen bis zum folyenden Tage aufschie-
ben, da ich versprach mit zu folgen, wenn der Dol-
metscher bis dahin noch nicht zurückgekehrt sein sollte.
Um seine Zurückkunft zu beschleunigen, erbot sich
mein Wirth, selbst nach Naltschik zu reisen. Ich konnte
nun also meine Wladikaukasischen Beoleiter verabschie-
den, welche auch sogleich ïhre Rückreise antraten. In
ihrer Abwesenheit hatte ich um so mehr Gelegenheit
mich zu überzeugen, dass ich ohne Dolmetscher in
Hinsicht der Sprache nichts ausrichten kônne. Der fol-
gende Tag kam; der Dolmetscher aber nicht. Statt
seiner langte ein anderer Starschin Bek-Mursa Kubati
an, mit einem Grusse von Kassaj, der mich ïhm
empfolen hatte, weshalb er mir vorschlug mit ihm bis
zu seinem Hause im mittleren Digorien zu reisen, wo er
dann für mein ferneres Fortkommen sorgen wolle. Bei
ihm sollte ich auch einen anderen russischen Dolmetscher
finden, den er zu meiner Verfügung zu stellen versprach.
Zu seiner Empfeblung zeigte er mir ein russisches Do-
kument, worin ich las, dass der Mann im Jahre 1831
sich mit einer Schrift an den Oberbefehlshaber von
Kaukasien und Grusien gewendet, und sich darin erbütig
erklärt habe, der russischen Regierung den Eïd der Treue
für sich und seine Unterthanen zu schwôren und seinen
Sohn als Geissel nach der Festung Naltschik zu liefern,
wenn die russische Regierung es übernehmen wollte,
ibn gegen alle Verfolgungen der Rache für vorher be-
gangene Gewalithaten zu schüten; welchen Vorschlig
man auch angenommen, gegen eme andere Bedingung,
dass er nämlich von nun an auch mit seinen Nachbaren
in Frieden leben solle. Den Commentar zu einem sol-
chen Texte, zusammengehalten mit der Physiognomie
des Inhabers, konnte ich mir selbst leicht denken: dass
er nämlich durch seine Räubereien, zu Folge der bei
den Kaukasischen Gebirgsvôlkern als Naturgesetz allge-
rathen, dass er zu seiner ferneren Sicherheit gezwungen
wurde, sich Russland zu unterwerfen; und ich erfuhr
später, dass die Sache sich in der That so verhalten
hatte, und dass er noch heutigen Tages in einem ande-
ren mächtigen Häuptlinge emen unversohnlichen Feind
habe. — Ein Paar Pferde waren bereits früher von mir
bestellt worden und standen für mich gesattelt, um in
jedem Falle mit dem Priester zu reisen. Wir brachen
also gleich auf; als aber Bek-Mursa auch jenen sich
uns anschliessen sah nebst seinem Diacon und zwei ge-
tauften Ossetinen von seiner eigenen Gemeinde auf der
Kabardinischen Fläche, schien diese Gesellschaft ihm
nicht zu behagen. Als eifriger Muhammedaner unter-
hielt er in seinem Hause einen eigenen Mulla, und
batte nicht längst ein besonderes Mesdsched aufgefübrt,
was der Priester der ôrtlichen Autorität in Naltschik
einberichtet hatte, die darüber ihm eine schriftliche
Erklärung abgefordert. Nachdem er also eine Weïle
mit uns zusammen gerilten, liess er mir andeuten,
er wünschte sehr, nach langer Abwesenheit schueller
nach Hause zu kommen, und da wir doch den Tag
nicht mehr sein Dorf im Gebirge erreichen kônnten,
so wolle er voran reiten und für uns ein Nachtquartier
unterwegs anordner, am folgenden Tage aber bei sich
zu Hause ein gutes Mittagsmahl bereiten. Damit ritt er
spornstreichs weïter. — Nachdem wir einige Zeit dem
kleinen Flusse Ursdon in südlicher Richtung gefolgt
waren, liessen wir denselben links und wandten uns
pach W., wo wir bald in einen wilden und dichten
Wald von Eichen und anderm Laubholz eintraten.
Wir ritten immer aufwärts, bis wir um die Mittagszeit
auf eine offene schôüne grüne Fläche heraus kamen, die
einen langen Rücken bildete, parallel mit einem andern
hüheren und bewaldeten im S. Während unsere Pferde
weideten, hielten wir eine frugale Mittagsmalzeit von
Küse, Brod und Rettigen aus den Schnappsäcken meiner
Begleiter. Darauf setzien wir die Reise weiter fort
längs der gedachten erhabenen Fläche, von welcher wir
hôüher hinauf nach N. eine weite Aussicht über die ganze
Kabardinische Fläche, bis zu dem die Mitte derselben
in paralleler Richtung durchstreichenden Gebirgsrücken
hatten. Um 5 Uhr erreichten wir Bek-Mursas Heerde,
die grôsstentheils aus Schafen und Liegen, aber nur aus
wenigem Hornvieh bestand. Bald darauf empfingen uns die
bewaffneten Hirten, und Jluden uns in eine von Reisern
aufgeführte und init einigen Bretern bedeckte Hüite
ein. Da die Hirten ebenfalls Muhammedaner waren,
so mussten wir bis zum Untcrgange der Sonne auf die
225
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
224
Abendmahlzeit warten. Sie bestand aus einem geschlach-
teten und gekochtem Lamme und saurer Schafmilch, die
sich in einem Burduk (ledernem Schlauche) befand,
in welchem sie, vermittelst starken Schüttelns sogleich
gebuttert wurde. Das Brod war von Gerste, der
hauptsächlichen Getreideart der Digoren, die je nach
der Beschaffenheit des Bodens recht gut fortkommt.
Ausserdem bauen sie auch etwas Weizen und Ha-
fer. — Am folgenden Morgen, den 9. Mai, bra-
chen wir gleich nach Sonnenaufyang auf, stiegen in
eine tiefe und mit starker Waldung bewachsene nasse
Schlucht hinunter, von wo es dann weiter im Zick-
zack auf und ab, über mebrere kleine Thäler und
Klüfte, Jängs dem Hauptrücken in vwestlicher Rich-
tung dem Flusse Uruch oder, wie er in Digorien ge-
nannt wird, Eref entgegen ging, den wir nach etwa
vier Stunden erreichten, wo er sich zwischen hohen und
steilen Felsen schäumend herabstürzt, um dann ruhiger
seinen Lauf über die Kabardinische Fläche fortzusetzen,
wo er sich mit dem grôsseren, Wladikaukas vorbei flies-
senden Terek vereimigt. Von dem gedachten Punkte,
des Austrittes des Uruch aus dem Gebirge beginnt das
eigentliche Digorien, die Thäler und Schluchten um-
fassend, welche durch den Uruch und andere darin ein-
fallende Gewässer zwischen dem Kaukasischen Haupt-
rücken im S. und der Kabardinischen Fliche im N.
gebildet werden. Wir traten in Digorien ein durch
einen engen Gebirgspass, den einzigen môglichen Ein-
gang nach Digorien von der Nordseite. Von der Hühe
dieses Passes stiegen wir wieder hinunter nach S. in das
enge Thal zwischen Felsenmassen, die stellenweise gleich-
sam Stufen darbieten, über welche wir selbst zu Fusse
gehen und die Pferde hinter uns führen mussten. So
ging es mehrere Werste auf- und abwärts längs dem
ôstlichen Abbange, in vielfältigen Krümmungen am Rande
mehr oder weniger steiler, bisweïlen furchtbar tiefer
Abgründe, und der mit Faschinen und Steinen nur
schwach unterstützte Pfad ward bei hervorragenden
Felsen so schmal, dass ich fürchtete, es müchte das
andere, mit meinen Sachen bepackte Pferd nicht durch-
kommen kônnen und herabstürzen. Mit aller angewand-
ten Behutsamkeit kamen wir jedoch glücklich durch, und
endlich auf eine offene, obschon sehr stemige und mit
einzelnen Felsenstücken besäete Stelle, auf der wir
nun wenigstens mil grüsserer Bequemlichkeit unsern
Ritt fortsetzen konnten. Auf beïden Ufern des Flusses
liegen mehrere Digorische Dôrfer zerstreut, und bei
denselben kleine mit Steinen eingezäunte Ackerfelder.
Die Häuser sind auch
säimmtlich von Stein ohne alle
Symmetrie neben eimander aufseführt, so dass die Dôr-
fer das Ansehen von grossen unférmlichen Stemhaufen
haben. Um die Mittagszeit erreichten wir das aus blos
vier Hôfen bestehende Dorf Nara, wo Bek-Mursa
seinen Wobnsitz hat, und dem auch mehrere andere
nachbarliche Dôrfer zugehôren. Man führte uns in eine
kleine Gaststube, die ausser durch die offene Thür kein
Licht hatte. Nach einer Weiïle erschien der sogenannte
Fürst selbst um mich zu bewillkommen, und liess so-
gleich einen Samowar (Theemaschine) aufstellen, den er
eben erst aus Stawropol mit sich gebracht hatte und der
der einzige m ganz Digorien sem soll. Daraus servirte er
uns selbst Thee. Darauf folgte der Mittag. Da dies :
ein vorbereitetes Diner war, so ist es wohl interessant
zu wissen, woraus es bestand. Zuerst kam ein recht
schmackhaftes Gericht von Eiern mit Butter und
Käse zusammengekocht; darauf das gekochte Fleisch
von einem Schafe, das er besonders mir zu Ebren
hatte schlachten lassen. Das Essen wird aufsetragen,
ebenso wie bei den Tscherkessen, auf ganz kleinen,
runden und niedrigen Tischen, die mit drei Füssen
versehen sind und einem grôsseren Präsentirteller glei-
chen. In der Mitte steht die Schale oder das Gefüss
mit der Anrichtung, rund herum liegen bereits ge-
schnittene Stücke von Brodkuchen, die so eben ge-
backen vrorden. Das Fleisch war gleichfalls bereits
zerschnitten und nebst den Brodstücken um eine Schale
mit Schmant gelegt, worin das Fleisch eingetaucht
wurde. Gabeln braucht man nicht, sondern iss't mit
den Fmgern, weshalb auch die Hände vor und nach
der Mahlzeit gewaschen werden. Das Beste und Vor-
nehmste von Bek-Mursa's Diner war aber ein zu Hause
gebrautes Bier, wovon er fleissig eimschenkte, und das so
ausgezeichnet war, dass es selbst dem Tische eines europäi-
schen Fürsten hätte Ehre machen kônnen. Auch Brant-
wein brennen die Ossetinen selbst, doch ist derselbe
sehr schwach und steht weit hiter threm Biere.
(Die Fortsetzung folgt.)
— > -——
MATÉRIAUX MANUSCRITS.
Séance du 12 janvier. Beitriäge zur Anatomie der Hocko's
(Crax), par M. Brandt.
Ueber eine neue Fischgattung aus der Familie der Gobici-
den, par M. Nordmann.
Emis le 28 Janvier 1888.
—_————————_—_———————_————
Tome III.
BULLETIN SCIENTIFIQUE WE 15.
PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT -PÉTERSBOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S£.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazèttes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
fe: divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
létat des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 6. Sur quelques particularités de la langue et de Pécriture libétaines. SCHMIDT. —
VOYAGES SCIENTIFIQUES. 7. Zeire de M. SIüGREx à M. KruG (Continualivn).
NO LP EEE
EXTRAITS DE MÉMOIRES.
6. User EINIGE EIGENTRÜMLICHKEITEN DER
TiBETISCHEN SPRACHE UND SCHRIFT; von
[. J. SCHMIDT (lu le 22 décembre 1837).
Als der verewigte Rémusat vor siebzehn oder acht-
zehn Jahren in
tartures“ das Kapitel ,,sur la langue
tibétaine“ abfasste, erschôpfte er Alles, was bis dahin
über diese Sprache aufzutreiben war. In der That fand
er das ganze Material zu seiner Arbeit in Paris vor,
denn eines Theïls war von den, unter Napoleon aus
Rom nach Paris übergesiedelten, literärischen Schätzen
der Propaganda, bei der Rückgabe derselben das Beste
oder für die neuern Studien Brauchbarste in Paris ge-
blieben, und andern Theils haite Klaproth die aus un-
serm Museum unter Andern mitgenommenen Tibetischen
lexicalischen Werke zu hohen Preisen an die Pariser
kônigliche Bibliothek verkauft, so dass Rémusat einen
zwar gemischten Apparat von sehr ungleichem Werthe
der einzelnen Bestandtheïle vorfand, dessen ungeachtet
aber wohl etwas Besseres daraus hätte hervorgehen las-
sen kônnen, wenn er ausser der Chinesischen auch die
andern von ihm in seinen Recherches behandelten Spra-
chen Asiens mehr als sehr oberflächlich gekannt hätte.
seinen ,, Recherches sur Les langues
kümmerliche
Nicht besser ersing es Klaproth. Dieser vermass sich
nämlich, bei Gelegenheit der Erscheinung des im Jahre
1826 in Serampür gedruckten Tibetischen Wôrterbuches
des Missionärs Schrôter, eine Recension dieses Werkes
in das Journal Asiatique einzurücken. Gerecht st
zwar der allsemein ausgesprochene Tadel Klaproths,
iudem das genannte Werk dem grôssten Theiïle nach
äusserst fehlerhaft und ein wahrer Pot-pourri übelver-
standener Wôrter und Phrasen ist; nun aber erforderte
es Klaproths angenommene Stellung als ‘tadelnder Re-
censent, seinen Tadel auch mit Beweisen zu belegen
und den aussezogenen kleinen Theil der Mängel, Irrun-
gen und Verstôsse zu verbessern. Bei dieser, die meiste
Mühe machenden, Partie seiner Recension ist ibm denn
auch das unabwendbare Schicksal oder Missgeschick der
Halbyissenden oder Unwissenden begegnet, Febler da
zu rügen, wo die Sache sich richtig verhält, und um-
gekebrt fast jeden wirklichen Fehler oder Missoriff mit
einem neuen zu krônen.
Das unter Schrôter's Namen erschienene Wärterbuch
ist nicht seine Arbeit, sondern, wie die Vorrede selbst
besagt, diejenige der Rümisch-katholischen Missionäre
vom Kapuzinerorden, welche im Anfange des vorigen
Jabrhunderts noch in Npäl etablirt waren und von dort
aus ibre Bekebrungsversuche nach Tibet ausdehnten.
Eine Abschrift dieser Wôrtersammlung mit Italiänischer
Uebersetzunz befand sich im Besitze eines Major Latter,
227
von welcher Abschrift Schrôter eine neue für sich
machte. Diese bildete nach Schrôter's Tode das Original
des in Serampür gedruckten Wôrterbuches, nachdem die
Italiänische Uebersetzung desselben in eine Englische
umgeyandelt war. Mit diesem, füher nie nach Europa
gekommenen, ziemlich ausführlichen Wéôrterbuche ist
jedoch nicht das kleine Vocabular des ebenfalls zu jenen
Kapuzinermôünchen gehôrigen Pater de Fano zu verwech-
seln, welches bereits Fourmont bei seiner so vüllig aus
der Luft gegriffenen Entzifferung des Blaites aus 4blaïkid
zum Grunde legte und welches eben so fehlerhaft ist.
Durch solche und ähnliche ungenüsende Hülfsmittel
konnte freilich die Kenntniss der Tibetischen Sprache
in Europa keine Fortschritte machen, vorzüglich auch
deswegen nicht, weil es dem Studium derselben an
der Hauptbasis, der grammatischen Begründung gänzlich
feblte. Hiezu kommt, dass die von Klaproth nach Paris
gebrachten Tibetisch-Mongolischen Wôrterbücher Minggi-
Dschamtso und Togbarlawa ohne fruchtbrinsende Benutzung
bleiben mussten aus dem einfachen Grunde, weïl weder
Rémusat noch Klaproth Mongolisch verstanden, so viel
beïde Gelebrten über diese Sprache zu schreiben auch
Belieben trugen. Hätten sie die Kenntniss dieser Sprache
gehabt, so würden sie vorzüglich aus dem erstgenannten
Werke, dem Minggi- Dscham!so, einen reïchen Schatz
grammatischer Formen und orthographischer Regeln der
Tibetischen Sprache haben schôpfen künnen, der nun
unaussebeutet liegen blieb, wo er war. veil ihre Augen
durch_Unkenntniss gehalten waren, dass sie ïhn nicht
sahen.
Bühmlich bleiben indess immer die, wenn gleich
unglücklichen, Versuche der Pariser Philologen, Leben
in diese todte Masse und Ordnung in dieses Chaos zu
bringen, so wie es nicht unbemerkt bleiben kann. dass
bereits vor mehr als hundert Jahren die Kenntniss der
Tibetischen Schrift und Sprachproben derselben nach
Europa kamen aus einem Lande, welches den Europäern
damals hüôchstens dem Namen nach bekannt war und
dessen beï weïtem grüsster Theil bis zum heutigen Tage
noch nie von einem Europäischen Fusse betreten ist;
— während Russland, welches im Verlaufe dieser gan-
zen Zeit in beständigen Berührungen und Verhältnissen
mit Vôlkern stand, deren Cultus der Tibetische und
deren heilige und gelehrte Sprache die Tibetische ist,
sich gar nicht darum bekümmerte. Es ist dies um so
auffallender, da wir vwährend dieser ganzen Zeit eime
geistliche Mission in Peking hatten, woselbst man das
Tibetische und Mongolische mit derselben Bequemlich-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
228
sche; bei dieser bequemen Gelegenheit und den vielen
reichhaltisen Hülfsmitteln dazu ist es jedoch bis jetzt
keinem Mitgliede dieser Mission, ungeachtet seiner zehn-
Jéhrigen Musse und geisttôdtenden langen Weïle in
Peking eingefallen, sich mit dem Tibetischen und Mon-
golischen zu beschäftigen. Man wende nicht dagegen
ein, dass die Jesuiten in Peking, so gern als Musterbil-
der philosophischer Gelehrsamkeit und als Vertreter der
allgemeinen Wissenschaftlichkeit angesehen, sich auch
blos um Chinesische und Mandschuische Sprache und
Zustände bekümmerten; es ist bekannt genug, dass diese
Herren blos darauf ausgingen, sich am Chinesischen
Hofe unentbehrlich zu machen, den hôchstmôglichsten
Einfluss auszuüben und das Chinesische Reich in Pro-
vipzen der rômisch-geistlichen Alleinherrschaft zu thei-
len, welcher Plan ihren Sturz herbeiführte. — Von
einem solchen oder ähnlichen Riesenplane war unsere
harmlose Mission und jedes einzelne Mitglied derselben
weit entfernt; um so ungestürter, wirksamer und erfolg-
reicher hätten die Mitglieder der Mission die lange Zeit
ihrer Musse in Peking wissenschaftlichen Studien aller
Art, vornehmlich dem der noch wenig bekannten Asia-
tischen Sprachen zuwenden kônnen. Diess geschah je-
doch im Allsemeinen keineswegs; denn wenn gleich
einzelne Mitglieder der Mission, wie Leontjev, Kamensky,
Lipovzov und Hyakinth sich durch gründliche Kenntniss
des Chinesischen und des Mandschuischen auszeich-
neten und sich dadurch einen lange dauernden Na-
men erwarben, — wenn gleich der Letztgenannte
auch als fruchtbarer Schriftsteller über China und
dessen Geschichtsliteratur sich rühmlich hervorgethan
hat, so ist diess nur in sebr geringen Auschlag zu
bringen gegen dasjenige, was im Gebiele des Forschens
und Wissens zur Ehre der Mission und ihrer Glieder,
so wie zum Ruhm und allseitigen Nutzen des Vaterlan-
des in Peking hälte erworben werden kônnen und
müssen.
Es liest nun diese Zeit der Geïstesunthätigkeit hinter
uns: ein schônes Treiben und Streben in so manchem
wissenschaftlichen Fache entwickelt sich in Russland im-
mer mehr und auch die Orientalischen Studien sind aus
ihrem langen Winterschlafe erwacht. Der unermessliche
Nutzen derselben insbesondere für das Russische Reich
ist anerkannt, und durch die väterliche Fürsorge und
Aufmunterung der Regierung gepflegt, zeigen sie bereits
Blüthen, die der Zukunft die schônsten Früchte ver-
sprechen. |
Einem Zweige dieser Studien, der Tibetisehen Sprache
keit erlernen kann, wie das Chinesische und Mandschui- | und Literatur, vwelcher, wie wir oben gesehen, bis jetzt
229:
noch nicht mit Erfolg cultivirt werden konnte, — fühle
ich mich berufen, meine ganze Aufmerksamkeit zu wid-
men, die ich ihm in diesem Momente meines Lebens
in der Bearbeïitung der: Grammatik und des Würter-
schatzes der Sprache auch ganz zugewendel habe, nach-
dem in der Cultur eines andern, damals eben so un-
fruchtbaren, Zweiges jener Studien, der Mongolischen
Sprache und Literatur, das Meinige treulich geschehen
ist. In meiner Geschichte der Ostmongolen nach Sanang
Setsen war ich der erste in Europa, der die Geschichte
Tibets nach einheïmischen Quellen aus ihrer Dunkel-
heit hervorzog und chronoloyisch ordnete, — der erste,
der aus denselben Quellen den Ursprung der Tibetischen
Stbrift, die Zeit ihrer Einfübrung und die Umstände,
die dazu Veranlassung gaben, nachwies. Der Ursprung
der Tibetischen Schrift und das damit Verbundene ist
seitdem in der ersten Abhandlung, welche ich nach
meinem Eintritt in diesen unsern gelehrten Verein dem-
selben vorzutragen die Ehre hatte, ausfübrlich und von
allen Seiten erëôrtert; es bleibt nun noch übrig, von der
Sprache selbst und ihren Eigenthümlichkeiten dasjenige
mitzutheilen, was nicht ausschliesslich und geradezu zur
Grammatik derselben gehôrt, sondern auch ausserhalb
derselben Interesse und Belehrung darbietet.
Die Tibetische Sprache hat nicht die gerinoste Ver-
wandischaft oder Aehnlichkeit mit den andern Sprachen
Hochasiens, das heisst nicht mit der Mongolischen, noch
mit der Türkischen, noch der Tungusischen, weder in
ibren Wurzeln noch auch in ihrem grammatischen Bau;
man wird zwar in der Môngolischen und vielleicht auch
in den andern genannten Sprachen mit den Tibetischen
gleicher Bedeutuns ziemlich gleichlautende Wôrter an-
treffen, es ist aber mit voller Sicherheit anzunehmen,
dass diese aus der Tibetischen in die andern Sprachen
| übersegangen sind und nicht umgekelrt. So wird man
auch ähnliche grammatische Formen finden, diese gehôren
aber keiner Verwandtschaft, sondern der Allsemeiïnheit
fast aller Sprachen an. Eben so wenig und noch we-
niger Verwandischaft findet sich zwischen der Tibeti-
schen, Sprache und dem Sanskrit, obgleich dieses die
einzige Grundlage der ganzen geistigen Entwickelung
“ Tibets, so wie demnach auch seiner spälern Ausbildung,
Sebrift und Literatur von vorne herein war, jetzt noch
ist und nach jeder historischen Wabrscheinlichkeit auch
fernerhin bleiben wird: Um so grôssere Aehnlichkeit und
Verwandischaft herrscht zwischen der Tibetischen und der
Chinesischen Sprache nicht nur in Betreff der Wurzeln,
sondern auch der Grammatik. Diese Aehnlichkeit und
Verwandtschaft hat Rémusat zuerst hervorgehoben, wo-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
250
bei nicht blos seine Autorität als gründlichen Kenners der
Chinesischen Sprache, sondern hauptsächlich seine Nach-
weisungen aus den besten historischen Quellen der Chi-
nesen. und das Geständniss dieser letztern selbst es offen
und bündig darthun, dass die Sprache beider Vôélker
eine auflallende gegenseitige Aehnlichkeit zeige.
Gleich der Chinesischen ist die Tibetische eine einsylbige
Sprache, sofern man unter dieser Benennung blos die Wur-
zelwérter, seyen es Nomina, Verba oder sonst ein Rede-
theil, versteht. Denn dass sowohl der-grammatische als der
logische Begriff, oder mit einem Worte die Entwickelung
einer Sprache sogleich ihrer Einsylbigkeit ein Ende
macht und es aus diesem Grunde gar keine durchaus
einsylbige Sprache gehen kann, liegt zu nahe, als dass
ich mich dabei aufzuhalten nôthig hätte. — Indess er-
streckt sich die Einsylbigkeit der Tibetischen Sprache
nicht blos auf die Wurzeln, sondern oft auch auf die
Formen und geht vornehmlich beim Verbum auf ver-
schiedene Tempora und Modi über, so dass z. B. bei
vielen Verben das Praesens, Praeteritum, Futurum und
der Imperativ, ungeachtet der veränderten Form, einsyl-
big bleiben. Bei einer solchen'einsylbisen Sprache ist es
denn auch unvermeidlich, dass eine Menge, theils vôllig
gleicher theils sich sehr ähnlicher Laute von sebr ver-
schiedener Bedeutung vorkommen, wo ein Europäisches
Ohr kaum einen Unterschied wahrnimmt, die Orthogra-
phie hingegen sogleich ein ganz anderes Wort zeigt.
Die Chinesen drücken diese Verschiedenheit bekanntlich
durch eine Unzahl besonderer Zeichen aus, wogegen die
Tibeter, deren Alphabet nach der Indischen Dewanägari
gebildet ist, eine ganz andere Methode befclgen. Sie
verdoppeln und verdreifachen nämlich ihre Consonanten
nach bestimmten Regeln, wobei entweder nur der eine
Grundconsonant ausgesprochen wird oder die ganze Zu-
sammenselzung eine neue eigene Aussprache bekommt,
oder auch sie setzen, ebenfalls nach bestimmten Regeln,
gewisse einfache Consonanten als stumme Präfxe vor
das Wort, anderer orthographischer, bei dem ange-
nommenen Systeme nicht gut zu vermeidender, Subtili-
täten nicht zu gedenken. |
Eine besondere Eigenthümlichkeit der Tibetischen
Sprache zeigt sich darin, dass sie in allen Redetheïlen
eine Menge von vüllig gleichbedeutenden Wôrtern be-
sitzt, ohne dass diese Wôrter Synonyma wären in dem
Sinne, wie wir sie in allen Europäischen alten und
neuen Sprachen finden; denn Synonyma in diesem Sinne
gibt es ausserdem genug in der Tibetischen Sprache.
Es ist hier die Rede von solchen gleichbedeutenden
Würtern, welche verschiedentlich gebraucht werden, je
*
251
nach dem der betreffende Gegenstand erhabener oder
geringer, oder je nach dem die angeredete oder betref-
fende Person vornehmern, gleichen oder geringern Stan-
des ist. Diess erstreckt sich als Regel sowohl über den
Schrifigebrauch als über den Redeverkehr im Umgange
und ist ein wesentlicher Bestandtheil der Sprache, den
vielleicht keine andere in diesem Umfange aufweisen
kann. Zwar findet man auch im Mongolischen, jedoch
in sehr beschränkter Zahl, ähnliche gleichbedeutende
Wäürter und Ausdrücke, diese mügen aber grôsstentheils
aus dem Umgange mit Tibetern, mehr noch aber durch
die Uebersetzung Tibetischer Bücher ins Mongolische
übergegangen seyn. Sogar gibt es in den Europäischen
Sprachen einzelne sehr schwache Spuren solcher gleich-
bedeutender Wôürter, im Deutschen z. B. Haupt für
Kopf; diese sind aber für nichts zu rechnen gegen die
grosse Allgemeinheit, welche in dieser Hinsicht in der
Tibetischen Sprache herrscht und auf Regeln beruht,
welche nicht übertreten werden dürfen. Rémusat, dem
die Menge solcher gleichbedeutenden Wôrter auffel,
gerieth in den Irrthum, zwei verschiedene Dialekte der
Sprache darin zu finden: hätte er irgend ein Tibetisches
Buch lesen und verstehen künnen, so würde er bald
eines Bessern belehrt worden seyn.
So viel fürs Erste über die Eigenthümlichkeiten der
Tibetischen Sprache und Schrift. Der Gegenstand ver-
dient, wegen seiner Neuheit, seines wissenschaftlichen
Interesse und der fast allzemeinen Unbekanntschaft mit
demselben, eine ausführlichere Behandlung, die ïhm
demnächst zu Theïl werden wird.
———— D ———
VOYAGES SCIENTIFIQUES.
Lerrre DE M. SJOEGREN 4 M. KRUG.
(Continuation.) :
Trotz der Würde und Wichtiskeit, die sich mein Wirth
in Allem überhaupt zu geben schien, wollte er nicht selbst
an der Mahlzeit Theil nehmen; sondern stand mit sei-
ver Bedienuns und den Nachbarn an der Thür, indem
er behauptete, die Achtung erfordere es so nach den
Nationalsitten. Erst nach meinem inständigen Zureden
liess er sich bewegen, sich zu uns zu setzen und an der
Mahlzeit Theil zu nehmen. Daneben lernte ich auch
seinen vierzehnjährigen Sohn kennen, der ein Jahr und
darüber als Geissel in der Festung Naltschick sich
aufgehalten, und während der Zeit sebr gut russisch
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
232
sprechen gelernt hatte. Da ich hôürte, dass der Vater
ihn bald nach St. Petersburg schicken wollte, um dort
in der Tscherkessischen Halb-Escadron Dienste zu neh-
men, so bat ich ihn mich dort zu besuchen, gab ïhm
meine Adresse und versprach, ïhm mit Rath und That
an die Hand zu gehen. Dies wurde vom Vater sehr out
aufgenommen, der sich desshalb in Danksagungen und
Complimenten erschôpfte, mir ein ewiges Freund-
schaftsbündniss vorschlug und mich bat, in Zukunft ihn
zu besuchen und auch jetzt in seinem Hause eine
längere Zeit vorlieb zu nehmen. Da ich von Kuba-
tiqau Pferde bis Stur-Digor gemiethet und auch be-
reits bezahlt hatte, so dankte ich für seine Emladung;
bat mir aber als emen Freundschaftsdienst aus, er môge
seinem, auch selbst dazu willigen russischen Dolmetscher
erlauben, mich bis Stur-Digor zu begleiten und dort eï-
nige Tage bei mir zu bleiben, damit ich mich durch
ibn mit dem Digorischen Dialekte etwas näher bekannt
machen kôünne. Zu meiner grossen Verwunderung ant-
wortete er, er kônne den Dolmetscher dringender Ge-
schäfte wegen jetzt nicht entbehren; aber er wolle
mich selbst begleiten, falls ich es wünschte. Ich erklärte
dies für ganz unnôüthig, und erneuerte meine Bitte um
den Dolmetscher. Um auf hôfliche Art von mir los
zu kommen, sagte er mir, ich môchte von Stur-Disor
aus ihn wissen lassen, ob ich durchaus seinen Dolmet-
scher nôthig hahe; dann wolle er zusehen, dass er ibn
mir nachsenden kônne. Mit unverholnem Verdrusse
reiste ich von ihm ab, und erreichte mit meiner vo-
rigen Gesellschaft noch denselben Abend unser gemein-
schaftliches Ziel, das nur etwa sechzehn Werst von
Nara belegene Stur- oder Gross-Digor, ein Dorf,
das vorzugsweiïse diesen Namen fübrt, weil es nebst
einigen andern Abtheilungen auf dem Raume von einigen
Wersten bis hundert Hôfe zählt. Ehemals ist es noch
grôsser gewesen; allein das schwierige Auskommen hat
es durch viele Auswanderungen verkleinert. Zum Acker-
boden ist wenig Gelegenheit da, und aller zum Anbau
fähige Boden ist daher äusserst theuer, so dass eme
einzige Arschm davon mit fünf Silberrubeln bezahlt wird,
der einzigen Münze überhaupt, welche Allen bekannt ist
und in welcher man Alles berechnet. Die eigene Saat
reicht beï weitem auch nicht zum jährlichen Bedarf der
gegenwärtigen Bevülkerung, und man sucht den Manoel
so gut man kann, durch Veräusserung von Vieh, Filzen
u. s. w. zu ersetzen. Schafzucht ist eïgentlich der
vornehmste Nahrungszweig der Einwohner, wozu sie
durch den gedachten Mangel an Ackerland und das dort
bereits kältere Klima gezwungen werden. Stur-Digor
233
ist nämlich das letzte Ossetinische Dorf im SW, belegen
in einem offenen Thale unweït der Queilen des Uruch,
und auf allen Seiten von hohen Schneealpen umgeben.
Wie gewübnlich fast alle Gebirgsdôrfer im Kaukasus, ist
es mit mehreren hohen steinernen Thürmen versehen,
welche bei feindlichen Ueberfällen zur Zuflucht und
Vertheidigung dienen. Ich blieb
zehnten, theils um zu der folgenden noch mühevol-
leren Reise auszuruhen, theils um mich so viel als
môglich mit der Sprache bekannt zu machen. Wegen
der nahen Nachbarschaft Imerethiens reden viele von
den Männern auch Grusinisch, und so gelang es mir
wenigstens ein kleines Vocabularium zu sammeln. Das
war aber auch Alles, da ich selbst im Grusinischen,
meine Umgebung aber im Russischen noch zu schwach
war, als dass ich mich in detaillirte grammatikalische
Untersuchungen hätte einlassen kônnen. Der wiederhol-
ten Aufforderung ungeachtet, welche durch die nach
Kubatiqau zurückkehrenden Ossetinen an ïhn erging,
schickte Bek - Mursa seinen Dolmetscher nicht.
Ucber Digorien überhaupt und über den Weg durch
Delbe bis nach Stur-Digor will ich hier noch be-
pen é
CES
lc muss gestéhen , dass ich nicht recht besreife,
Klaproth ÉORTTE Weo zu Pferde gemacht haben
will,
. Weiter im Sommer, nach der Vétsichtädé Lr Einwoh-
merken, dass die Klaprothsche Beschreïbung zu An-
fange des zweiten Bandes seiner Reise im Ganzen
ziemlich richtig ist, und er scheint mir in der That zum
Theil denselben Weg, wenigstens-vielleicht bis Stur-Disor
selbst gemacht zu haben, wie ich auch durch mündliche
Nachrichten noch habe bestätigen hôren. Ganz frei von
Unrichtigkeiten ist jene Beschreibung jedoch nicht; auch
ist manches von dem, was er DL HEk haben mag, jetzt
nicht mehr.
Nach der nächst angränzenden nürdlichen Provinz Imere-
“thiens Radsha gibt es, wie auch Klaproth bereits rich-
tig bemerkt hat, aus Stur-Digor über den Hauptrücken
des Kaukasus zwei verschiedene Wege, einen etwas
bequemeren aber weiteren, uud einen geraderen jedoch
wiel beschwerlicheren. Da es auf jeden Fall für mich
galt, zu Fusse zu gehen, so zog ich den letzteren vor.
wie
was in Betreff drétés ger. aderen Weges selbst
ner, ganz unmôelich sein soil. Zu Begleitern und um
mein Gepäck zu tragen miethele ich mit Beihülfe Berd-
senefs für sieben Silberrubel drei Digoren, darunter
upsern Hauswirth selbst, der auch ziemlich geläufig Gru-
sinisch Sprach. Mit ihnen trat ich, wie gesagt am 15ten
Mai, gleich Nachmittags meine W der an, die an-
fangs nach W. ging, FA Thal hinauf, in rrélchien Stüré
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
dort bis zum drei-
aber auch gebraucht,
zu benennen.
254
und das der Charvesi-don (‘) brau-
send durchstrémt. Nach eïinigen Wersten liessen wir
diesen Fluss rechts, und begannen eine steile Kluft
hinauf zu klettern, längs einem andern Gebirgsstrom
Chobi-don, dem wir “über Reiser, Felsen, Ste
fen und kleéinere Schneefliächen durch eine stark be-
waldete Gegend folgten. Hôher hinauf, traf uns ein
feiner Regen, wogegen Wir in einer geräumigen Hôle
Schuiz fanden, wo ich über meine Kleider noch ei-
nen dicken Ossetinischen Ueberrock anzog, den man
für einen solchen Fall für mich mitgenommen hatte.
Nach fortgesetzter , mühsamer Wanderuns er-
wir einen offenen, aber äusserst sleinigen
Abbans, und hôher hinauf des Abends in einer von Holz
bereits ganz entblôssten Gegend, eine andere Hôle unter
einem mehrere Faden lansen Felsenblocke und so niedrig,
dass ich im Hintergrunde nur liegen konnte. Darin
genossen wir unsere Abendmablzeit von mitgenommenem
Brod und Käse, und brachten die Nacht unter fortwäh-
rendem slärkeren Regen zu. Am Morgen des 14ten
hatte dieser aufsehôrt; aber ein dicker Nebel bedeckte
alles in der hohen Region, in der wir uns befanden.
Nach einer Wanderung von einem Paar Stunden bergauf
über Schnee und Gestein an kahlen Felsen vorübers
gelangten wir zum Ursprunoe des Chobi-don. Meme
Begleiter füllten dort zu der weitern Reise einen Bur-
duk mit Wasser, und man frühstückte etwas. Damit ich
die jetzt bevorstehenden langen und steilen Schneeflächen
fester betreten kônne, zog man auch mir anstatt meiner
Ueberschuhe leichte Schuhe an, die im Stur-Digor be-
sonders für mich genäht worden waren, aus Ziegenfell mit
der haarigen Seite Sie wurden inwendig
mit trockenem Grase gestopft und mit Riemen an die
Füsse festseschnürt. In der That ward der Schnee
immer dichter, und neben uns ward eine linge Reïhe
von Gletschern sichtbar, die aber hôher hinauf gleich-
falls mit Schnee bedeckt waren. Bei dieser Schnee-
zunahme Jleoten meine Begleiter zu ïhren ähnlichen
Schuhen noch andere fast runde hôlzerne Maschinen an,
die nach allen Seïiten unter dem Fusse weit hervorrag-
ten, aber kreuzweise ein Paar dicke wollene
Riemen hatten. Sie dienten dazu die Schritte fester zu
machen, und den unter grôséerer Last sehenden am
Einsinken zu hindern. Mir band man einen Strick um
den Leïb, und einer der Voranschreitenden hielt das
Digsor liegt,
sehr
reichten
nach aussen.
unten
andere Ende desselben fest, damit ich nicht etwa beim
(*) Don bedeutet im Ossctinischen eigentlich Wasser; wird
um verschiedene Flüsse und Bäche
255
2 BULLETIN SCIENTIFIQUE.
Fallen hinunterrollen môchte von den furchtbaren Jähen
die uns nunmebr begegneten, so dass, wir nur in weiï-
ten Krümmungen unter ôfterem Ausruhen langsam vor-
wärts schreiten konnten. Einer musste immer voran
gehen, um den Folgenden einen Weg zu bahnen. £o
erreichten wie endlich gegen 11 Uhr den hôchsten
Gipfel des Kaukasus bei einem klaffenden, hohen und
kahlen Felsenblocke. Dass der Nebel noch fortwährte,
war mir im Ausenblicke recht verdriesslich, weil ich
dadurch eines der majestätischsten Aublicke in der Welt
beraubt wurde; allein bald sah ich selbst die Thorbeit
meines Wunsches ein, und dankte im Gegentheil der
Vorsehung, dass es so und nicht anders gekommen war.
Das Heruntersteigen auf der Südseite, welches anfangs
eine Erquickung
cher; denn je mehr der Nebel sich zu zerstreuen anfing,
desto mehr wirkte auch die Sonne unerachtet des trüben
Himmels auf den Schnee; so dass ich, der ich mit sol-
chen hôlzernen Maschinen nicht versehen war, bestän-
dig einsank und in dem erweichten Schnee umfiel,
und dadurch noch mehr ermüdet wurde. Indessen gino
es doch schneller abwärts, besonders bei steileren
Abhängen, wo wir uns auf unsere Packen setzten,
und so den einen Berg nach dem andern hinunter
schien, ward je länger je beschwerli-
rutschten. So vwaren wir in eine weite und tiefe,
aber W:ager abschüssige Schlucht gelangt, längs
deren rechter Seite wir die Wanderuno fortsetzen
wollten. Unterdessen brach die Sonne hervor, und
deren Schein auf den überall uns umgebenden Schnee
fing alsbald an, meine Ausen im hohen Grade zu be-
schweren, unerachtet ich mit einem doppelten, grünen
Florschleier mein ganzes Gesicht bedeckt hatte. Wir
batten bereits die Hälfte der Schlucht passirt, als ein
furchtbares Gekrache längs der ganzen Hühe zur Rechten
eine von dort drohende Lavine ankündigte, und, da die
Schlucht in der Mitte wegen untenfliessenden Wassers
gefährlich sein sollte, uns zwang, schleunigst umzukeh-
ren, um einen andern Durchgang längs dem ôstlichen
ebneren Rande zu suchen. Je mehr der Himmel sich
aufklärte, je weicher ward der Schnee, und das Waten
dadurch für mich in demselben Verbältnisse beschwerli-
cher und ermüdender. Dabei wurden die Augen immer
mehr angegriffen, so dass ich endlich nichts mehr sehen
konnte. Ich gerieth in Angst und Verzweiflune. Da
ich meinem Stur-Disorischen Wüthe auf Grusinisch
meine Verlegenheit mittheïlte, so nahm er meinen Man-
telsack vomRücken herunter, hiess mich auf denselben mich
setzen, und zog mich so eine weite Strecke herunter,
Wäbhrend dem ich meine Augen zuhielt und ibnen we-
nigstens einige Ruhe verschaffte.
hüllte sich die Sonne wieder in Wolkenflocken, und
wir kamen an steilere Abhänge und Klüfte, die wir
auf die oben bemerkte Art im Nu hinunterrutschten.
Nach etwa drei Stunden bhôrte ich auf der Seite das
Rieseln eines Baches, den man Khertsiski nannte.
Zugleich begann auch der Schnee merkbar abzunehmen,
und statt dessen zeigten sich Gebüsche und Bäume im
Hintergrunde vor uns. Da der Boden nunmehr bloss
dünn mit Schnee bedeckt war, so ging es halb im
Sprunge die steile Kluft lines dem Bache hinunter, und
nach einigen hundert Faden sah ich mich plôtzlich aus
dem Winter in den Frühline versetzt, mit aller Pracht
von grünendem Grase und herrlichen Blumen, welche
mit ihren angenehmen Düften die Atmosphäre erfüllten.
Ich ward von neuem Muthe belebt. Bald hielten meine
Begleiter stille bei einer Quelle, dgren Wasser von ih-
nen gepriesen wurde. Es war stark mineralisch. Wir
erfrischten uns dort mit etwas Brod und Käse, worauf
wir unsere Wanderung länos dem Khertsiski fort-
setzten, der auf einem Raume von einigen Wersten von
der Seite noch zwei andere Bäche aufnimmt, von denen
der eme, Dombro, ansehnlich war.
himüber.
Man trug mich
Schnee, zeigsle sich nunmehr bloss auf den
hüchsten Bergspitzen auf den Seiten, oder in dieser und
jener mit Wald dichter bewachsenen tiefen Kluft. Biume
und Gewächse vermehrten sich; unter jenen kamen auch
Der Bach, welcher
durch die Vereinisung mit jenen andern, ein kleimer
Fluss geworden war, usurpirte immer mebr die Fläche
des Thales, so dass wir oft mehrere Hôhen hinaufklet-
gewaltige Fichten zum Vorschein.
tern mussten, um die jähen Stellen des Ufers umgehen
zu kônnen. Ich war sehr erschôpft, fühlte mich aber
wunderbar gestärkt nach einer Mahlzeit von Schaffleisch,
das meine Reisegefährten an einem angemacliten Feuer
brateten, und welches ich ohne Salz mit Brod und Was-
ser ass. Etwas weiter passirten wir abermals emen klei-
nen Bach, hinter welchem das Thal sich mebr ausbrei-
tete. Auf der Seite unter dem Berge kam eine steinerne
Kirche in einer schônen Waldung zum Vorschem. Sie
soll von der Zeit der Grusinischen Kônigin Thamara
(aus dem XI. Jabrh.) sein, der man gewôbnlich alle
solche Denkmäler zuschreibt, und deren es eine be-
trächtliche Zabl im Gebirge selbst geben soll. Innerhalb
Digorien hatte ich selbst auf meinem Wege zwei solche
mebr oder weniser wobl erhaltene alte Kirchen gesehen.
Unterhalb der erstsedachten streckte sich weit vorwärts
eine schône grüne Fläche mit Wiesen und Ackerfeldern,
die mir ein frohes Zeïichen gewährien, dass meine müh-
Glicklicherweise ver.
237
same Wanderung endlich ein Ende nehmen würde.
Indessen blieb uns noch ein gutes Stück übrig, wo
wir noch mehrere grôssere und kleinere Bäche passirten,
die in dasselbe Thal fallen und das durch dieses flies-
sende Gewässer vergrüssern, welches nach dem kleinen
waldung und mannigfaltisgen Blumen bewachsen, welche
in der stillen schônen Abendstunde einen erquickenden
sha, belegen am Einflusse des Tschweschuri in den
Rioni. Es zählt bis 120 Häuser mit einer Kirche und
mébreren hohen Thürmen von weissem Kalkstein, so
dass man in der Ferne eine kleine, niedliche Stadt zu
erblicken glaubt. Während man meine Empfehlungs-
Papiere zum Mouraw des Dorfes trug, versammelte sich
dessen ganze männliche Bevülkerung um mich. Der
Mouraw erschien selbst und wies mir Quartier in dem
nächsten Hause an. Es war eine grosse und hohe Stube,
zu der man auf einem Balken mit darin ausgehauenen
Stufen ging. Rund herum waren niedrige Balken oder
Binke zum Sitzen, und in den Wänden ein Paar kleine
Lôcher statt der Fenster. Mitten auf der Diele befand sich
ein Heerd, wo man sogleich Feuer anmachte, welches
| den ganzen Abend zur Erleuchtung unterhalten wurde.
Für den Mouraw brachte man einen niedrisen Lehn-
| stuhl. Da er nicht russisch verstand, und also auch den
p « Inhalt meiner Papiere nicht kannte, so schickte er nach
— cinem Kerl, der den Dolmetscher machen sollte, allein
…… dessen Kenntniss beschrankle sich auch nur auf einige
| — Worte, die er auf der Hauptwache in Kuthais während
eines halbjährigen Arrestes erlernt hatte. Die Conver-
“sation musste daher im Grusinischen geführt werden.
MNachdem es mir so gelungen war, ihm wenigstens ei.
_nen allsemeinen Begriff von meiner Person und Reise
beïubringen, machte er Anordnungen zu einer Abend-
mahlzeit, yofür ich mich jedoch bedankte, da mir yor
“allem nur Ruhe nôthig war. Indessen musste zuerst
mein Haarseil im Nacken zurecht gemacht werden; al-
lin die Stube war so voll von Menschen, dass jede
Bewegung darin gehindert war. Der Mouraw liess da-
- her mit Stockprügeln die Burschen des Dorfes hinaus-
% Jjigen; sie drangen aber sogleich wieder ein, so dass die
“näümliche Massregel nochmals und kräftiger wiederholt
weïden musste, ehe die Menge auf fernere Versuche,
ihre Neugierde zu befriedigen, verzichtete. Der Mouraw
blieb mit mehreren Nachbaren, und ich musste mich
also in omnium praesentia entkleiden, während die An-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
Tschwescha unweit der Kirche den Namen Tschwe-
schuri annimmt. Beide Ufer sind mit niedlicher Laub-
Woblgeruch verbreiteten. Um 8 Uhr langte ich end-
lhch in Ghebi an, dem nérdlichsten Dorfe von Rad-
238
wesenden ihre Mahlzeit einnihmén. — Am folzenden
Morgen besah ich die grosse und schône Kirche des
Dorfes, die ebenfalls aus Thamara's Zeiten sein soll.
Nachher benutzte ich die Zeit vor dem Mittage, um
durch meine Digorischen Begleiter mein Vocabularium
in ihrer Sprache zu vervollstindigen. Bei der Mittags-
mablzeit, die nach ürtlicher Sitte mit den vornéhmsten
Nachbaren zusammen eingenommen vyurde, bewirthete
der Mouraw die ganze Gesellschaft, ausser mit Imere-
thinischem Weiïine, auch noch mit gutem Bier, das indes-
sen in Radsha nur hier und in einigen anderen
angränzenden Dôrfern gebraut wird. Gleich darauf
trat ich meine weitere Reise an, wozu der dienstfer-
tige Mouraw Othia Dshaparidse mir Reitpferde und
mehrere Begleiter verschafft hatte, um mich durch die-
selben bis zur nächsten Stadt Oni bringen zu lassen,
an dessen Mouraw er ihnen einen Empfehlunesbrief fär
mich mitgab, Er begleitete mich selbst ein Stück We-
ges aus dem Dorfe, um für die Passage über den
Tschweschuri zu sorgen, der sich neben dem Dorfe
mit vielen Armen in den Rioni ausmündet, aber keine
Brücken hat. Dort nahmen wir von einander eïnen
herzlichen Abschied, wobei er mich bat, auch in Zukunft,
wenn ich etwa wieder nach Ghebi kime, gerade beï
ihm eïnzukehren. Dort trennte ich mich auch von
meinen Osseten, welche im Besriffe waren ihren Rück-
marsch anzutreten. Ich hatte ihnen simmitlich ein gutes
Trinkgeld gegeben, das sie ehrlich verdient hatten, und
ausserdem méinem Stur-Digoristhen Wirthe ein beson-
deres Geschenk gemacht. Beim Abschiede ersriff er
meine Hand und küsste sie mit Thränen in den Augen,
indem er mit gebrochener Stimme mir eine glückliche
Reise wünschte.
Meine fernere Reise ging nun abwärts lings dem
Rioni, einem der Hauptflüsse Imerethiens, der etwa
ein Paar Tagereisen oberhalb Ghebi in der Nähe des
Elbrus aus dem Gebirge entspringt und sich, wie be-
kannt, bei Pothi ins schyarze Meer ergiesst. Gewühn-
lich hält man denselben für den Phasis der alten
Griechen — eine Hypothese, die jedoch nur beschränk-
ter Weise in Hinsicht des unteren Theiles und des Aus-
flusses richtig sein dürfte, weil sich vorher ein anderer
gleichfalls bedeutender Fluss in Imerethien mit jenem
vereinist, und namentlich der Qwirila, der mir grôssere
Ansprüche auf die Identität mit dem Phasis zu haben
|scheint. — Das- bei Ghebi ziemlich offene Thal des
|Rioni wird weiler unten nach einigen Wersten sehr
| zusammengepresst, wo der Fluss seine bisherige O—SO
| Richtung verlässt, und zwischen hohen mit Schnée
259
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
24
bedeckten Gebirsen sich nach S und SW wendet, und lor endlich die Geduld, und beschwerte mich in An-
dabei auf einer Strecke von mebreren Wersten einen | wesenheït des auch hinzugekommenen Mouraws mit nô-
einzigen zusammenhängenden brausenden Wasserfall bil- |
det. Wegen des eingeengten Locals muss der Reisende
dort beständig von einem Ufer zum anderen übergehen,
und zwar auf neun verschiedenen hülzernen Brücken,
welche aber überhaupt jetzt alle sehr schlecht, schmal, ohne
Geländer und sonst beschädist waren, so dass ich nur mit
der äussersten Vorsicht hinükerkommen konnte. Eine war
ganz auseinander gegangen, wesshalb wir auf dem rech- |
ten Ufer über und durch furchthare Jähen und Aberünde
klettern mussten, wo meine Sachen emzeln getragen
wurden, und man die Pferde der Sicherheit wegen
während des Vorschreitens am Schweife festhielt. Am
Fusse der beiderseitigen Gebirge ist das Thal überall
mit starker Waldung und besonders Fichten bewach
sen. Wegen des schwierigen Weges machte ich den
Tag nur 15 Werste bis Utsera, einem in mebrere Ab-
theilungen zerstreuten Dorfe mit besuchten Mineralquel-
len. Ich brachte dort die Nacht in einer halboffenen
Tenne bei dem Cheloyani (*) des Dorfes zu. Von
Utsera haîte ich einen weit bequemeren, aber nicht
weniger pittoresken Weg nach Oni, yo ich bereits um
9 Uhr anlangte. Es ist ein kleiner Flecken, ganz läind-
ich, aber romantisch beiesen am Rioni, unweit des
Ausflusses des Dshedshori in denselben. Nach der
Weisung Dsbaparidse’s führte man mich durch die
Stadt zum Mouraw, der ausserhalb derselben ein eigenes
ansehnliches und halb in europäischem Geschmacke mit
Säulen Haus hat. Nach einer
Weile erschien er selbst, nahm aber nicht einmal den
an ibn adressirten Brief an, sondern befahl, mich damit
zurück nach der Stadt zum Chelowani, einem Juden, zu
führen, der mir in einem von dem Mouraw bestimmten
Hause Quartier anweisen sollte. Der Jude, welcher am
andern entgegengesetzien Ende der Stadt, von woher ich
eben gekommen war, wohnte, lärmie mit Recht über
den Mouraw, während er mich zurück in die Stadt
fübrte. Da er auch etwas russisch sprach, so bat ich
ïhn, mich auf eine kurze Zeit bei sich selbst aufzunch-
men, was er jedoch unter allerlei Vorwänden abschlug.
Das vom Mouraw angesebene Haus war verschlossen, und
man wollte es auch nicht ôffnen. Es entstand ein neuer
Lärm, der die ganze Nachbarschaft herbeiïzos. Ich ver-
verzierles steinernes
I
(#) So werden gewisse Dorfälteste genannt, deren Obliegen-
heit es unter Andern ist, für das Fortkommen der Reisenden
zu sorgen. Das Wort kommt von dem Grusinischen Chheli
oder Cheli, Hand — yo, finnisch käsi genit. kälen, ebenso
wie Chelosani, Handwerker, Künstler.
thigen russischen Kraftausdrücken über die unhôfliche
Behandlung. Endlich ôffnete der Hauseigenthümer von
innen die Thüre, und man führte mich in ein kleines
Nest mit leeren Wänden, und welches nur durch die
offene Thür Licht bekam. Erbittert erklärte ich kurz,
dass ich mich diesem allen nach ohne weiteres bei dem
| Juden selbst einquartiren wolle, dem ich übrigens noch-
mals gehôrige Bezahlung heilig zusicherte. Es half, und
ich zog nun zu ihm zurück, von der ganzen anwesenden
Volksmasse und dem Mouraw begleitet. Der Jude wohnte
in der That eng, wesshalb ich mich in seine kleine,
halboffene Vorstube neben einem klemen Garten placirte.
Im ganzen Hause gab es keinen eïgentlichen Tisch; ich
musste mich also zum Schreïben eines Bretes bedienen,
welches auf kleine Schemel und Steine geleot wurde,
dennoch aber so niedrig war, dass ich es nur mit der äus-
sersten Anstrengung bis zum Mittagsessen aushalten konnte.
Dieses bestand aus einigen Eïern, einem Stücke von einem
geräucherten Huhn und aus Wein. Nachher machte ich
beï dem schônen Wetter einen Spaziergang in der Stadt.
Sie hat eine orosse Menge Handelsbuden von Bretern,
welche aber, ausser einigem kleinen Kram, nichts enthal-
ten. Nur mit Mühe konnte ich nach langem Suchen
1 Pfund Zucker bekommen, und auch dabei entstanden
neue Schwierigkeiten, bis man endlich so viel Geld zu-
sammenbringen konnte, als mir auf einen silbernen Halb
rubel zurückgebübrte, theils in russischer Kupfermünze,
theils in türkischen Para’s. Bei allem dem ist Oni die
vornehmste Handelsstadt in Radsha. Ausser verschie-
denem Kram, werden dort besonders allerlei Zeuge an
die angränzenden Gebirgsbewohner Ossethen, Balkaren
und Suanethen veräussert. Es wurde daher auch in
meiner Anwesenheit, obgleich es Sonntag war, recht
fleissig in allen Häusern gezwirnt und cehaspelt, oder
vielmehr nach Asiatischer Art vor den Häusern auf
der Strasse. Die Einwohner der Stadt beslehen ausser
Ifnerethinern aus Armeniern und Juden. Diese haben
eine Synagoge; eine andere Kirche gehôrt den erstern
gemeinschaftlich, weil die dort lebenden Armenier längst
ihren eigenen Glauben verlassen und die Landesreligion
ansenommen haben. Von einer bisher unbekannten
physikalischen Merkwürdigkeit jenes Ortes hôrte ich erst
später erzählen — einer Hôle, aus welcher so oiftise Dünste
hervorgehen, dass das Licht erlôschen soll und Hunde
darüber gehalten in Convulsionen fallen.
(Die Fortsetzung folgt.)
Emis le 51 Janvier 1858.
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Tome HI. AH 16.
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
D'E: SA LNT = P'ÉBER:S BO.U.R.G
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment uu volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à Sf.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in erxtenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
paridivers savants; # Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
l'état des musées; 8. Chronique du personuel de l'Académie, 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges,
SOMMAIRE.
NOTES. 19. Nofe sur quatre nouvelles esprces de serpents. BRANDT. —
ANALYSES. 3. Ana'yse de l'ouvrage
de M. Ratzeburg, in'iule: ,, Die Forstinsecten‘:. BAER. — VOYAGES SCIENTIFIQUES. 7. Zertre de M. SIôGREN à M. KruG
(Continuation)
Nu O:2TeE S:
19. Norte suR QUATRE NOUVELLES ESPÈCES DE
SERPENTS DE LA CÔTE OCCIDENTALE DE LA
MER CASPIENNE ET DE LA PERSE SEPTEN-
TRIONALE, DÉCOUVERTES PAR M. KARELINF;
par M. BRANDT (lu le 22 décembre 1837).
Le Muséum de notre Académie doit à M. Karéline
une collection très intéressante d'amphibies rapportées
par lui de deux voyages qu'il a faits sur la côte orien-
tale de la mer Caspienne, dans la Turcomanie et dans
le nord de la Perse, notamment dans les environs
d'Astrabad.
Parmi les serpents se trouvent quatre espèces qui me
semblent être nouvelles. L'une de ces espèces ap-
partient à la section ou au soussenre des Couleuvres
(Coluber Linn.) appelé par feu M. Kubl Zropidonotus,
l'autre, à la section des Couleuvres proprement dites, et
la troisième au sous-genre 7yria de M. Fitzinger,
tandis que la quatrième, par la conformation des pla-
ques qui couvrent la tête, ainsi que par la figure de
la tête en général, offre une ressemblance reconnaissable
avec le genre Coelopeltis de Wagler (habdodon F leisch-
mann}); mais la figure très grèle et allongée du corps
et de la queue montrent une ressemblance avec les
Dendrophis; c'est pourquoi l'on pourrait peut-être con-
sidérer cette espèce comme type d'un sous-genre par-
ticulier, auquel il serait assez convenable de donner le
nom de Zaphrometopon, à cause de l’enfoncement de
la partie antérieure du front.
A. Sous-genre: Tropidonotus.
(Natrix et Elaphe Fitzg.)
1. Coluber (Tropidonotus s. Elaphe) elaphoides. Nob.
nov. spec.
Species, ut mihi videtur, nondum descripla Colubré
elaphe (Elaphe quadrilineata Fitz., Natrix Elaphis Bonap.
Faun. Ital. Fasc. VIL. tab. 2.) similis, sed squamis dorsi
anterioris partis lanceolatis et lineis fuscis in dorso nullis,
porro scuts occipitalibus longioribus, fasciae parotidalis
nigrae defectu, nec non abdominis posteriore parte fere
tota atra distincta.
Dorsum totum ex olivaceo-griseo-fuscum. Abdomen
ad medium usque flavescens, vix hinc inde nigro pun-
ctatum, dein atrum, flavescente uirinque }imbatum.
Longitudo 2’ 7”. Caudae longitudo 6{”.
Observ. Juniora specimina adullis coloribus simillima,
non variesata et in dorso lineata ut in Colub. Elaphis.
B. Sous-genre: Coluber.
(Elaphe et Chironius Fitz.) e. p.
2. Coluber poecilocephalus Nob.
Designamus hoc nomine Colubris speciem, cujus duo
specimina Museo Academico attulit Karelinus. Quoad
243
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
244
habitum affinitatem haud spernendam cum C. Wione
Pallasii forma Cumana ostendit, praesertim abdominis
ratione. Sed scutum verticale postice angustius, scuta
occipitalia longiora et pictura capitis superioris faciei et
dorsi aliena. Scutorum frontalium posteriorum posterior,
nec non scutellorum superciliorum anterior et posterior
pars e fusco nigra; scutellum verticale et scuta occipita-
lia fusco-nigricante tenuiter punctato-nebulosa. Lineae
albidae dorsales et lineae nigrae in cauda nullae.
Longitudo tota 14. Caudae longitudo 5° 5°
C. Sous-genre: 7/yria Fitzg.
Scutum verticale in media et posteriore parte angu-
statum, corpore nec non cauda elongatis, gracilibus.
Caput ante oculos non depressum.
3. Coluber (Tyria) Karelini Nob.
Dorsum cinerascens, certis mtervallis, fasciis transver-
sis latiusculis, nigris, in linea ejus media confluentibus
vel alternis et praeterea, collo excepto, in lateribus ma-
culis rotundis cum fasciis alternis notatum. Abdomen
totum, nec non capitis inferior facies flavescentia, pror-
sus immaculata.
Karelinus, eui hanc speciem elegantissimam dicare
liceat, sex specimina attulit, quorum juniora adultis qui-
dem similia evadunt. sed fascias minus distinctas eorum-
que loco maculas offerunt.
In speciminibus maximis corporis longitudo Dar UP
caudae longitudo 7” 4”.
D. Sous-senre: Zuphrometopon Nob.
Scutum verticale valde elongatum, postice angustissi-
mum. Corpus nec non cauda valde elongata et tenuia.
Frons et vertex depressa,
Observ. Frontis et verlicis ratione ad genus Coelo-
peltis accedit, sed praeter corporis staturam capite, prae-
sertim rostro longiore, tetragono et scuto loreo elongato,
simplici, nec non superciliis minus acute prominentibus
differt.
4. Coluber (Taphrometopon) lineolatus Nob.
Collum
penna anserina paulo crassius. Squamae medium dorsum
Abdomen
Collum et abdominis anterior pars
Caput sat angustum, oblonso-tetragonum.
obtegentes omnes satis anguste Janceolatae.
subplanum, album.
punctis lateralibus minoribus et centralibus paulo majo-
Frons et verticis,
nec non occipitis medium e griseo olivascentia. Dorsum
cinereum, exceptis lineis quatuor e nigricante olivaceis,
quarum, duae in superciliis incipientes parallele, sed pa-
rum distincte in medio dorso pallidiores ad caudam us-
ribus oltvaceo-nioricantibus adspersa.
que discurrunt, et duae aliae pone nares initium capien-
tes ab oculis interruptae in lateribus corporis subevanidae
et magis griseae conspiciuntur.
Corporis longitudo 1 11//; caudae 54/. Abdominis
lauütudo summa 4//.
ANALYSES.
3. BericaT üBEerR pas Wenx: Die Fonsr-
INSECTEN, ODER ÂBBILDUNG UND BESCHREI-
BUNG DER IN DEN WàÂiLDERN PREUSSENS unb
DER NACHBARSTAATEN ALS SCHÂDLICH ODER
NÜTZLICH BEKANNT GEWORDENEN INSECTEN,
IN SYSTEMATISCHER FOLGE UND MIT BESON-
DERER RÜCKSICHT AUF DIE VERTILGUNG DER
SCHÂDLICHEN, VON J. Tu. Cu. Rarzepunc,
Proressor DER NiATURGESCHICHTE AN DER
HOHEN Fonsr-LEenransrar zu NEusranr-
Eserswazpe. Enster Tneir. Die Kirer,
MIT 22 THEILS GESTOCHENEN, THEILS LITHO-
GRAPHIRTEN TAFELN UND vViezEn Hozz-
SCHNITTEN. BERLIN 1837. 4.; von K. E.
y. BAER (lu le 22 décembre 1837).
Der ausgezeichnete Ruf, den der Verfasser sich durch
gründliche Arbeiten in verscliedenen Fächern der Na-
turgeschichte überhaupt und der Entomologie insbeson-
dere erworben hat, so wie seine Stellung als Professor
der Naturwissenschaften bei einem Forst-Institute setzen
den wissenschaftlichen Werth dieses Werkes ausser
Zweifel. Es scheint daher, wenn die Akademie einen
Bericht über dasselbe fordert, mehr Aufoabe des Refe-
renten zu seyn, über die Hülfsmittel, die dem Verfasser
zu Gebote standen, über die Art, wie er sie benutzte,
und über die Gesichtspunkte, denen er bei der Bear-
beituno folote, zu berichten.
Man bhatte in den letzten Jahren bedeutende Forst-
schäden durch Insecten in den Kôniglich Preussischen
Slaaten Diess gab Veranlassung, dass der
Chef der Verwaltung der Küniglichen Forsten, der
Geheime Staatsminister v. Ladenberg ein umfassendes
Werk über diesen Gegenstand wünschte, welches geeig-
net wäre, den Forst-Beamten als vollständige, zuverläs-
sige und Jleicht verständliche Anleitung zur Kenntniss
der Forst-Insecten, des durch sie veranlassten Schadens
erfabren.
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#5
245
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
EEE ELEC]
246
und der Mittel zur Verbütung desselben, in die Hand | Belehrunsen legen. Steht auch der Kreiïs, für welchen
gegeben zu werden.
Ausarbeituno eines solchen Werkes seyn, als Herr Pro-
fessor Ratzeburg, der schon durch seine amiliche Stel-
lung die Aufgabe und die Mittel hat, die Insecten-Welt |
in ihren Verhältuissen zu der Forst- Verwaltung zu stu-
diren.
wurden alle Preussischen Forst-Beamten aufsefordert,
ihre Beobachtung über Insecten-Schäden und die Mittel
zur Verhütung derselben mit Beifügung von eingesam-
melten Insecten einzusenden diese Berichte dem
Verfasser mitgetheilt. An diese amtlichen Berichte schlos-
sen sich freiwillig Privat-Personen und Forst-Beamten
benachbarter Staaten an. So erwuchs dem in frühern
Schriften niedergelegten Materiale ein -reicher Zuwachs
und
aus neuen Beobachtungen.
Nach der Aufoabe, die diesem Werke zum Grunde
lag, muss man es zunächst mit einem ähnlichen verolei-
chen, welches vor etwas mehr als 50 Jahren unter dem
Titel:
Vollstindige Naturgeschichte der schädlichen Forst-
Insecten von Bechstein und Scharfenberg in
3 Bänden in 4to
erschien. Bei dieser Vergleichung springt der Reichthum
der neuen Arbeit in jeder Hinsicht in die Augen. Nicht
nur ist durch die Fortschritte, welche die Entomologie in
diesen Jahren semacht hat, die Zahl der Arten sehr
gewachsen, besonders aber ist die Lebensweise der In-
secten und die Geschichte ihrer Verwandlung, welche
für die Forst-Pflege von der grôssten Wichtiokeit ist,
viel vollständiger bekannt geworden. Ja, der Reichthum
‘ist in ersterer Hinsicht so oross, dass Referent bei der
ersten Ansicht die Besorgniss nicht unterdrücken konnte,
dass eben dadurch der practischen Brauchbarkeit und
dem beabsichtigten Nutzen geschadet würde. Es ist,
üm an ein verwandtes Beispiel zu erinnern, offenbar.
dass in Ländern, wo. wie in einigen deutschen Staaten,
fast jedes Dorf seine Schule hat, viel weniger Fälle von
Vergiftungen durch Pflanzen vorkommen würden, wenn
nicht die zahlreichen populären Belehrungen, die hie-
rüber herausseseben sind, darin fehlten, dass sie auch
die in geringem Grade schädlichen Pflanzen als gefähr-
lich darstellen, statt cinige wenige wirklich gefährliche
zur Warnung hervorzuheben, Die natürliche Folge die-
ser an unrechtem Orte angebrachten Vollstindigkeit ist,
dass weder Lehrer noch Schüler grosses Gewicht auf
diese in manniefacher Fonn heraussegebenen populären
C4 ‘ l
Niemand konnte geergneter zur
Es wurden nicht nur zu einer würdisen äussern |
Ausstattung, sondern auch für die wissenschaftliche Be- |
reicherung alle Mittel gewährt. Für den letztern Zweck |
das vorliegende Werk bestimmt ist, viel hôher als der
der Dorf-Schullehrer, so konnte doch befürchtet wer-
den, dass diejenigen Forst-Beamten, welche nicht Ge
legenheit gehabt haben, auf einer hühern Bildungs-An
stalt sich entomologische Kenninisse zu erwerben, durch
den Reichthum des vorliegenden Werkes von seinem
Studium abgeschreckt und dann im Falle der Noth von
ïhm im Stiche gelassen werden würden. Allein es er-
gab sich bald, dass der Verfasser dieser Besorgniss auf
mehrfache Weise besegnet ist. Zuvôrderst hat er die
Insecten in besondern Uebersichten nach ihrer grôssern
oder geringern Schädlichkeit klassificirt, dann aber auch
eine Uebersicht der den Bäumen und
Baumtheïlen in welchen sie in Mittel-Europäischen Wäl-
dern vorkommen, geseben. Beide Uebersichten werden
dem entomologisch nicht gebildeten Forstmanne für die
ersten Studien von vorzüglicher Nützlichkeit seyn. Fer-
Insecten nach
iner sind die Abbildungen nicht nur der ausgebildeten
Insecten, sondern auch der frühern Entwickelungs -Zu-
stände und der Art, wie sie das Holz durch Frass oder
durch Eïnbohrung von Gängen angreifen, so sorgfältig
und vollständig (oft mit Vergrüsserung einzelner Theïle),
dass es für Jeden, der nur einigermassen im Sehen
geübt ist, fast unmôglich scheint, sich zu irren. Diese
von den vorzüglichsten Künstlern, theïls in Kupfer, theïls
auf Stein und theils in Holzschnitten ausseführten Ab-
bildungen lassen durchaus nichts zu wünschen übrig
und sind den oft bis zur Unkenntlichkeit verschônerten
und gezierten Abbildungen, mit denen die franzôsische
Literatur jetzt häufñg das entomologische Fach berei-
chert, durchaus vorzuziehen.
Unter diesen Umständen ist der grôssere Reichthum
kein Nachtheïl, sondern ein Geyinn, denn mit Recht
sagt der Verfasser. dass ein Insect, von dem man bisher
in den Preussischen Forsten nur unbedeutenden Scha-
den beobachtet hat, nicht nur in andern Ländern, son-
dern unter besondern Umständen auch in Preussen sehr
schädlich werden kôünne. Die Wahrheit dieser Bemer-
kung wird durch die gesammte Insectenwelt bestätigt, denn
manches Insect, das sehr weit verbreitet ist. wird nur
in bestimmten Gesenden verderblich. vweiïl dort die
Entwickelung dieses Insectes im Larvenzustande mit der
Entwickelung gewisser Pflanzen zusammenfällt.
Es ist also das vorliegende Werk als eine entomolo-
gische Bibliothek für den Forstmann zu betrachten und
man muss wünschen, dass es in dieser Qualität auch in
Russland verbreitet und nützlich werde.
247
Zwar sind bei uns die Verwüstungen der Forsten
durch die Hand des Menschen immer noch viel bedeu-
tender, als die durch Insecten. Indessen ist es Zeit,
dass man auch auf die letztern achten lerne, besonders
in Gegenden, wo das Holz hôhern Werth hat, wie in
der Nähe von Hüttenwerken und Fabriken. Durch
Borkenkäfer verwüstete Waldstrecken in unsern nürd-
lichen Provinzen haben dem Berichterstatter im Laufe
dieses Sommers gezeigt, wie ungestôrt diese verderbli-
chen Schmarotzer selbst in der Nähe der grossen Strasse
hr Wesen treiben.
<<
VOYAGES SCIENTIFIQUES.
Lerrre ne M. SJOEGREN 1 M. Kauc.
(Continuation)
Mein With hatte mir ganz früh am folgenden Tage
vop seinen Landsleuten Pferde versprochen; allein die
Uhr war bereïits acht, als sie ankamen, und es verging
noch eine ganze Stunde, ehe alles bei den Begleitern
in Ordnung war. Nicht weit von der Stadt stiessen wir
mit zwei IÎmerethinern aus Glola zusammen, einem
andern nôrdlichen Dorfe von Radsha, aber ôstlicher
als Ghebi, und wegen eines Sauerbrunnens gepriesen,
dessen Wasser wegen der Abgelesenheit und Unzu-
gänglichkeit nur wenig benutzt werden kann, ob es
gleich der berühmten Quelle Nardsan unweit Päti-
gorsk an der Linie in nichts nachstehen soll. Der eine
von den gedachten Imerethimern empfahl sich mir so-
gleich als Ossetinischen Dolmetscher, und sagte, sie
wären auf einer Reise nach Kuthaïs beoriffen, wobei
sie sich erboten, mir Gesellschaft zu leisten. Der Dol-
metscher hatte nämlich in Ghebi meine Durchreise er-
fahren. Ich merkte also, dass ich diesen neuen Beweis
der Güte und F ürsorge dem achtungswürdigen Mouraw
Dshaparidse verdankte. In der That konnte ich mir
keine besseren Reisegefäbrten wünschen. Als der Dol-
melscher sah, dass ich ein faules Pferd hatte, so bot
er mir sein eigenes schônes Reiïtpferd an, welches ich
auch seitdem Um ein
bis nach Kuthais benutzte.
ordentliches Mittagsmahl zu bekommen. ritten wir auf
seinen Vorschlag schneller voraus, und liessen die Juden
mit meinem Gepäcke nachkommen. In der Folge sties-
sen Wir mit einem alten Fürsten Dshaparidse zusam-
men, der ein Verwandter von dem Ghebhischen Mouraw
war. Sein Diener wurde zum nächsten Dorfe voraus-
geschickt, um ein Mahl zu bestelleu. Daraus wurde jedoch
BULLETIN SC
IENTIFIQ UE. 248
nichts, weil er den Chelowani nicht zu Hause gefunden
hatte. Wir rasteten daher auf einer grünen Wiese, und
verzehrten etwas Brod und Käse aus. den Schnappsäcken
der Gesellschaft. Diese wurde dort durch noch dreï einge-
borne Edelleute vermehrt, die uns eingeholt hatten, und
so wie der Fürst nach der nächsten Stadt reisen wollten.
Sie trugen alle entweder Pantalons, oder kurze aber
breite Beïnkleider aus grôberem blauen oder grauen
Tuche, und leichte Rôcke von buntem baumwollenen
oder seidenen Zeuge, einer sogar aus Brocat, und
darüber noch einen oder zwei dickere Rôcke von Tuch,
der Fürst nur eine kurze Jacke mit rothem Kragen und
breiten rothen Aufschlägen auf den Aermeln, welche
über dem Rücken herunter hingen. Auch die Ueber-
rôcke der Anderen hatten nach dem Grusinischen, von
deu Persern übernommenen Gebrauche gleichfalls herab-
hängende Aermel. Auf dem Kopfe hatten alle nur ein
Stück grauen Filzes umgebunden in der Form eïnes
sehr stumpfen Winkels, dessen eine Seite nach vorne
einen weit über die Augen herunterhängenden Schirm
bildet, während die andere hinten nicht viel mehr als
den blossen Scheitel bedeckt, wovon das Haar in einem
breiten und quer abgeschnittenen Zopfe im Nacken
herabfällt. Diese Art den Kopf zu bedecken ist natio-
nell und allgemein für Hohe und Niedrige, und ge-
währt ein eigenes sonderbares Ansehen, welches wobl
auch den Türken eme Veranlassung gewesen ist, Ime-
rethien und dessen Bewohner Ar ga) Atschiq basch
d. h. offenes oder enthlôüsstes Haupt zu nennen. Nur
einige wenige tragen konische mit Fellen bebrämte
Mützen. Mitreisenden führte
nur Einer Feuergewehr mit sich, eingethan m ein haa-
riges Futteral; alle hatten aber Säbel. Die gemeinen
Imerethinen tragen gewübnlich bloss einen Dolch beï
sich, oder gehen gaz unbevaflnet. Ihre Rôcke sind
Von meinen vornehmen
meistentheils von grobem schywarzen oder grauen Zeuge,
und auch beim weiblichen Geschlechte ist die simple
Tracht ebenfalls ein ähnlicher grauer, schwarzer oder
blauer Rock, eine Art Schleier über Haupt und Ge-
sicht, so dass bloss die Mitte mit den Augen sichtbar
ist; darüber haben sie noch um den Kopf eine breite
blaue oder schwarze wollene Binde. Im Sommer gehen
die Gemeinen, Männer sowobl als Weïber, grôssten-
theïls barfuss. — Meine neuen Reisegefährten, und be-
sonders der alte Fürst, erwiesen mir viele Aufmerksam-
keit und Artigkeil wäbrend unserer gemeinschaftlichen
Reise, welche lings dem in vielen Krümmungen flies-
senden Rioni fortgeselzt ward, dessen Flussthal bald
zwischen Schiefer- oder, was dort schon vorherrschend
-249
wird, Kalkgebirgen zusammengepresst erscheint, bald
aber sich wieder erweitert und dem Auge zerstreute
Dérfer und lachende Ackerfelder darbietet. Ueberhaupt
ist die Natur in ganz Imerethien herrlich, reich und
romantisch, besonders aber in dem noch hôher gelege-
nen und dabher noch gebirgigeren Radsha; der Mensch
ist freilich noch einfach und unverdorben; allein, wie
überhaupt in ganz Grusien, im hüchsten Grade unwis-
send und indolent, fast künnte man sagen bloss für den
Tag vegetirend, ohne Interesse für seine Vergangenheit
und unbekümmert um seine Zukunft, es sei denn, um
seine kaum zu beneidende Existenz in dem traurigen
slatu quo fortzuschleppen, und sich jedenfalls gegen
räuberische Einfälle in Vertheidigungsstand zu setzen,
zu welchem Zwecke man viele noch erhaltene Festen
oder Ruinen von ehemaligen Festungen im Lande
sieht, wie z. B. selbst bei Oni und zwischen diesem
und Chotewi das sogenannte, noch jetztt imposante
Mindatziche auf einem hohen Felsen. — Der Tag
war bereits weit vorgerückt, als man endlich in dem
schôn belegenen Dorfe Khimschi den Chelowani an-
traf, und ïhm anbefahl für einen Mittasg zu sorgen.
Wir mussten indessen ein Paar Stunden warten. Und
doch bestand derselbe bloss aus Käse und frischgebacke-
nen kleinen runden, aber dicken Kuchen von Weizen
oder Mays und einem Paar steinerner Krüge mit Wein.
Ich kostete dort zum ersten Male Maysbrod und fand
es sehr wohlschmeckend, obzwar es für weniger gesund
gehalten wird und sehr erhitzend sein soll, ebenso wie
die weisse Gattung von dem einheimischen Weine. Wie
— man auch aus meinen zufälligen Bemerkungen hier
schliessen kann, ist die tägliche Nahruns des gemeinen
Mannes in Imerethien äusserst einfach; allein ghwino
(Wein) darf dabei nicht fehlen, und wird in Menge
consumirt. jedoch nur bei Mahlzeiten, wesshalb auch
Müllerei, ebenso wie Diebstahl unbekannte Laster sind.
“Min trinkt den Wein häufig aus grossen Hôrnern,
wie es bei den alten Skandinaviern Sitte war. mit de-
men auch in Imerethien und Grusien sich so Manches
— übereinstimmend zeigt. So z. B. ebenfalls die Verpile-
_ sung
auf Reisen. Für Standespersonen überhaupt,
fremde und natürlich besonders einheimische, muss der
u
Chelowani des Dorfes aus demselben das Essen und
Mrinken herbeischaffen.
Auderer anderes. Von Bezahlung ist nie die Rede;
dafür müssen aber auch die Wirthe selbst eingeladen
werden, an der Mahlzeit Theil zu nehmen. So ist die
Nationalsitte von den Zeiten der chemaligen einheimi-
schen Kônige her, welche auf dieselbe Art verfuhren.
Ein Wirth bringt dies, ein
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
als sie häufg, und zwar grossentheils mit einem zabl-
reichen Gefolge, ihr Reich bereisten, und dabei zugleich
an Ort und Stelle ohne weitere Umstände und ohne
alle Anwendung der Scbrift das Recht pflegten, wie es
noch heutiges Tages in dem unter russischem Schutze
selbstständigen an Imerethien im Westen gränzenden
Ich mich dabei leb-
haft an die Gastreisen der ehemaligen Skandinavischen
Künige, wie solche von Snorre Sturleson, z. B. in
der Saga Olof des heiligen umständlich geschildert sind.
Aber es ist Zeit, zu meiner eigenen Reise zurück zu
kommen. —: Ein Paar Werst von Khimschi verlies-
sen wir endlich bei dem Dorfe Ombrolauri den Fluss
Rioni, welcher von da in einem ziemlich offenen Thale
in SW Richtung seinen Lauf gesen die Gränze von
Mingrelien fortsett. Wir wandten uns dagegen nach
S längs einem dort in den Rioni fallenden kleinen
Flusse Khrichula, den wir aber bald darauf links
liessen, und zwischen Kalk- und Sandhôühen längs ei-
nem schmalen Bache Choteura hinaufzogen. An dem-
selben liegt auch die eigentliche Kreiïsstadt Chotewi,
ganz ländlich, mit einer unbedeutenden Anzahl von Häu-
sern, zerstreut in einem offenen Thale zwischen Acker-
Mingrelien hergeht. erinnerte
feldern, und ringsum auf allen Seiten von Bergen um-
geben. Der Kreisbefehlshaber Mosgolefskij empfng
mich mit vieler Artigkeit und nahm mich in sein eige-
Er war der erste Russe, den ich nach
meiner Abreise aus Wladikaukas, in einer Entfernung
von wenisstens 200 Wersten antraf. Ich blieb beï ihm
den ganzen folsenden Tag, theils um auszuruhen, theils
um über den ihm anvertrauten Kreis einige genauere
Nachrichten einzusammeln, wovon ich hier einiges mit-
Den Flichepraum nimmt man appro-
255000 Dessätinen an, deren nur etwa 50000
nes Haus auf.
theïlen will —
ximativ zu
bebaut sind. Man säet darauf grôsstentheils Mays oder
Weizen, weniger Gerste und Hirse. Die Mittelerndte
ist: von Mays das 50ste, von Weizen das 12te, von Hirse
das 15te und von Gerste das 8te Korn. Die Aussaat beträgt
ungefähr 15500 Tschetwert, bei einer Beyolkerung von
16827 Personen männlichen und 13758 weiblichen Ge-
schlechts, welche der Krone, dem Adel und den Kir-
chen zugehoren. Wegen der kalkartigen Beschaffenheit
des Bodens wird derselbe gedüngt. Maysbrod ist die
Hauptnahrung der Einwohner, besonders wenn sie dazu
Der
Handel des ganzen Kreiïses ist in Ont concentrirt, und
die Mittelpreise sind in den letzten Jabren gewesen:
1 Tschetwert Mays 5 Rubel 10 Kopeken, Weizen 4 R.
55 K., Gerste 5 R. 10 K. uod Hirse 5 R. 50 K. Silber.
noch Wein haben, der in Menge gebaut wird.
251
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
Im Kudarschen Districtte NO von Oni ist eine Eisen-
hütte, wo verschiedene Hausgeräthschaften, wie Aexte,
Tôple, Messer u. s. w. verfertigt werden. Die geringe
Vichzucht beschränkt sich auf Pferde und Hornvieh,
Schafe. Ziegen und Schweïne, alles bloss zum eigenen
Bedarf: die nôrdlichen Dôrfer am Kaukasus halten mehr
Schafe.
sisches Militär eine Zeit lang im Lande stand, hatte es
Als zufolge des Aufrübres im Jahre 1820 rus-
Küchengäürten mit Kohl und Kartoffeln angeleet, welche
vortrefilich gediehen; allein das Beispiel ist ohne Nach-
abmung von Seiten der Einwohner geblieben, de-
ren Küchengewächse sich bloss auf Knoblauch. Zwie-
beln und Khindsi (eine Art Astragalus) be-
schränken. Ueberhaupt herrscht grosse Sorglosigkeit
und Faulheit Der zahlreiche Adel, unter welchem
es zwei Hauptfamilien giebt, und zwar Eristof im
N und Tsulkidse Se so arm wie der
Bauer. und wohnt fast eben so kümomerlich und unsauber.
In der äusseren Kleidung machen sie grossen Aufwand,
während sogar Fürsten bisweïilen darunter kein ganzes
Hemd haben. Bloss in Chotewi ist eine Schule mit
einem grusinischen und einem russischen Lebrer. Der
Kreisbefehlshaber vereinigt in seiner Person den Polizei-
meister, Richter. Kassirer und Alles.
Mourawen für einzelne oder mehrere Dôrfer, und ihre
un ist eben
Unier ïhm stehen
Obliegenheit ist es, die Kronsaboaben eïinzusammeln, so
wie Polizeisachen und Zwistigkeiten von geringerer Be-
deutsamkeit zu schlichten. Bei der Ausübung der Rechts-
pflege dient noch, so wie überhaupt in ganz Grusien,
der Geselz-Codex des berühmten Grusinischen Kônigs
Wachtang in vielen Fällen zur Richtschnur.
Von Chotewi sibt es bis Kuthais zwei Reitwese, von
denen der geradere nur eine Tagereise von etwa 40 Wer-
sten beiragt. Da-derselbe aber sehr schlecht und schwierig
sein soll, so zogen meine Begleiter den gewôhnlichen
von 75 Wersten vor; allein auch dieser ward sehr be-
schwerlich , vorzüglich über einen hohen und langen
Gebirysrücken mit grosser und dichter Waldung von
Nadelholz. Besonders die Südseite war sebr abschüssia
mit vielen nassen Schluchten. Ueberhaupt führte der
ganze Weg durch lauter Waldungen, und nur selten
waren einzelne kleine Dôrfer sichthar. In einem dersel-
ben, Sschilathi, nahmen wir schon frühzeitig Nachtquar-
tier, da in dem folgenden kein Gras für die Pferde sein
sollte, und lagerten uns bei der kleinen hôlzernen Dorf-
kirche unter einigen Linden an einem angemachten
Feuer. Der Dolmetscher war in beständiger Bewegung,
bis er uns durch den Chelowani eine Abendmahlzeit
herbeïgeschafft hatte, die aus Weïzenkuchen, Käse, ei-
nem gekochten Huhn, Eïierkuchen und Wein bestand,
und nach der Gewohmheit, stalt der Teller, auf Baumblit-
tern oder Bretern aufgetragen und in Gemeinschaft mit
den Wäüirthen, die dazu beigesteuert hatten, verzehrt
wurde. Beim Trimken brachte der Dolmetscher und
sein Gefährte mit vielen und langen Perorationen einen
Toast nach dem andern aus. Ain folsenden Morgen
brachte man neuen Wein, einige gekochte Eier und
eine Neuiokeit für mich — Ghomi, d. h. Panicum
Italicum zu einem sehr dicken Brei gekocht, wovon
man sich Stücke mit dem Messer schneiïdet oder mit
den Fingern abbricht.
eigentlichen Imerethiner und Mingrelier, und wird für
Dies ist die Hauptnabrune der
sehr gesund gehalten. Dass ich unsere Verpflezung dem
Chelowani mit einem guten Trinkselde bezahlte, schien
ganz auffallend, und selbst der Dolmetscher rief aus:
nés gt ge ÿe”, Ghmertman itzis, kaj katzia“
d. h. Weiss Gott, das ist ein guter Mann“ (‘).
(#) Als einen kleinen philologischen Appendix will ich hier
in der Note die Analyse der obigen Phrase mittheilen. gljée
Ghmerthi ist im Grusinischen der gewôhnliche Ausdruck für
Gott; allein die Sprache besitzt dafür auch ein anderes Wort
gyr Ghuthi, schwedisch Gud, welchem Worte und dem dent-
schen Gott jenes Ghuthi also eben so nahe steht, als das per-
sische Ps Chuda oder, wie es auch ausgesprochen wird,
Kuda. Das angehängte 46 man ist die Endung des Narrativus
gb itzis ist 3 p. Sing. praes. indicat. vom verb. subst., in der
1 pers. gr Witzi, verwandt mit weiss schwed, vet, :id40, 106.
ge kaj bedeutet gut, brav, und wird im Imerethinischen bäufg
gcbraucht anstatt des eigentlichen Grusinischen ;4,. kargi =
6° Kerl,
hängt aber zusammen mit dem Persischen ee s ee kes,
xopous, osset. chors. kKatzi bezeichnet Mann,
kesi, homo, aliquis, quidam, welches auch bestätigt wird durch
die originelle Grusinische Benennung für Weib sc deda-
katzi d. h. Mutier-Mensch, ein Mensch, dessen Bestimmung
ist Mutter zu sein oder zu werden. Dic Grusinische Sprache hat
nämlich unter mebrern Eigenthümlichkeiten auch diese, dass
Mutter darin gygy deda heisst, da dasselbe Wort oder andere
damit verwandte in verschiedenen ‘anderen Sprachen im Gegen-
theil Vater bezeichnen, wie im Hindostanischen dada, Zigeun.
dad, sanskr. tada oder tatta, taata und taatto im Olonet-
zischen und Karelischen, türkisch und tatarisch Gl alta, ungr.
atya, lappländisch attja, russ. oreux, tscherkessisch adde
u. s. w. Hingegen heisst Vater im Grusinischen 1% mama, das
man jedoch zu Folge eines nicht ungewôbnlichen Buchstaben-
Ueberganges mit einem anderen türkischen Worte für Vater LL
baba, für identisch halten kann, wodurch also denn doch Mama mit
dem Papa eins würde. Was endlich das dem letzten Worte katzi
angehängte a betriffi, so ist dies einc in der täglichen Umgangsspra-
253
und welcher Ort den Namen Skanda fübrt,
PL; en
schenden Vülker zu sein. —
geslicgen war. — Die Stadt Kuthais ist recht niedlich,
umflossen wird. Sie hat viele schône Häuser zwischen
lischen Marktplatz in der Mitte.
5000 Einwohner, unter welchen ausser den eingebornen
Æmerethiern auch viele Armenier und Juden sind. Un-
terhalb des Rioni erstreckt sich nach S eine grosse
“lache Ebene bis zu den Achaltzichschen Gebirgen, die
durch die in jenen Gesenden so häufige optische Illusion
ganz nahe scheinen, obzwar man bis zum Fusse dersel-
L en ungefäbr 50 Werste zählt. Auf der ôstlichen und
nôrdlichen Seite der Stadt sind überall grôssere und
“kleinere Gchirgshôhen, besonders nach N, wo man ei-
ge ganze Reihen von Schneccipfeln in der Ferne sah.
In der Nühe ist die Stadt auf jener Seite von lauter
bewaldeten Anhôühen umgcben, die natürliche: Gärten
JR EE PR MT NN Ne RIRE
Che häufige Verkürzung aus «44 aris und és ari 3 sing. praes.
… verbi substantivi
dische Wort ganz analog in der täglichen Umgangssprache zu
einem blossem à zusammengezogen wird.
schwedisch är (ist), so wie dieses schwe-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
Wir brachen den 20 Mai früh um 54 Uhr des Mor-
gens auf, ritten immer bergab durch und über eine
Menge von Thälern und steilen Hôben, von denen man
. fern im Hintergrunde im SW die Achalizichschen
2 Gebirge hinter Imerethien sieht. Je weiter, desto offener
ward die Gegend, mit einer weiten Aussicht über eine
Meuge Dôrfer unten links auf der Imerethinischen Ebene.
Einer solchen Aussicht erfreut man sich besonders bei
einer alten zerfallenen Feste, wo die ersten Imerethi-
nischen Kônige sich bisweilen aufgehalten haben sollen,
Hat diess
etwa einen Zusammenhang mit Scandia und Scandi-
navia? Weniystens lässt sich dieser Name eben so
wenig, als manche andere Ortsnamen in Imerethien und
Grusien, aus der jetzigen Sprache des Landes erklären,
und scheint also eine Spur anderer ehemals dort herr-
Hinter Tschhari, einem
Dorfe mit einer Kosakenpostirung und einigen kleinen
Armenischen Kramladen, wo wir. in der Abwesenheit
des Chelowani uns mit Brod und Käse aus eigenen
Schnappsäcken zum Mittage begnügen mussten, wird
die Gegend wiederum mehr coupirt, und wir passirten
abermals viele mit dichter Laubwaldung bewachsene
mn. Hôhen bis zur Hauptstadt Imerethiens Kuthais, wo ich
* um 7 Uhr des Abends anlangte, und zwar zur rechten
Leit, da es gleich darauf zu regnen anfing nach einer
anhaltenden Hitze, die bis auf 221° Réaum. im Schatten
- und bildet einen irregulären Halbkreis, der vom Rioni
einer Menge von Gärten, worunter auch ein grôsseres
“der Krone zugehôrend, und einen grossen amphitheatra-
Die Stadt zählt bis
254
sind, mit Wein- und anderen Fruchtbäumen. Das ei-
gentliche alte Kuthais hat im W von dem gegenwär-
tige gelegen, auf der rechten gebirgigen Seite des Rioni,
wohin man über eine steinerne Brücke gelangt, und von
dort eine herrliche Aussicht über die Stadt und die
ganze umliesende Gegend hat. Da, wo das alte Kuthais
einen beträchtlichen Raum eingenommen bhatte, siebt
man jelzt nur einige wenige unbedeutende Imerethini-
sche Häuser zwischen Bäumen und Ackerfeldern; am
Rande desselben Gebirges aber, näher zu der Stadt und
dieser gegenüber, stehen die Ruinen der ehemaligen
Klosterkirche, die zu ihrer Zeit ein grosses herrliches
Gebäude gewesen, jetzt aber bereits verfallen ist. Doch
sieht man noch eine Menge Kolonnen und Kapitäle,
die voll vortrefflicher eingehauener Figuren sind. In
der Nähe befinden sich ausser einer kleinen Kirche nur
einige wenige Häuser, worunter ein geistliches Semina-
rium mit ungefähr 100 Studenten, welche neben den
nôthigen Wissenschaften im Grusinischen, ‘Tatarischen
und Russischen, in den alten Sprachen aber nicht un-
terrichtet werden. In einem andern Hause wobhnt der
Imerethinische Bischof, an den ich vou dem würdigen
und hochgebildeten Exarchen Eugenij in Tiflis ein
Empfehlunosschreiben mit hatte. Im Osten von den
Klosterruinen- befinden sich in einiger Entfernung die
Ueberreste der ehemalisen Festung, mit weiläuftigen
Mauern an dem steilen Abhange des Gebirges über dem
Rioni. — Meine Glolaschen Reisegefäbrten erboten sich
mich bis Tiflis zu begleiten; da ich aber nunmehr da-
hin eine offene Poststrasse vor mir hatle, so wurden
sie von mir in Kuthais vach Hause entlassen, und mit
einem guten Trinkgelde begabt für die in der That
grossen Dienste, die sie mir während unserer gemein-
schaftlichen Reise mit vieler Ergebenheit geleistet ‘hatten.
Keiner von ihnen konnte ein Wort russisch, und so übte
ich mich zugleich im Grusinischen, so dass ich bereits
anfing mich ziemlich leicht zu versländigen. —
Ich blieb in Kuthais bis zum 28 Mai, und die rus-
sischen Auloritäten des Ortes, besonders der Comman-
dant, ein Major Noskof, erwiesen mir viele Artigkeit
und Gastfreundschaft. Während der Zeit machte ich
auch in der Gesellschaft des Protohierej Nikolai Ku-
thateladse, eines weit mehr als in jenen Gegenden
gewobnlich aufgeklärten Geistlichen, eine Excursion nach
dem nuc 7 Werst entlegenen alten Kloster Gelathi,
wo ich eine Menge alter Handschriften zu finden glaubte.
Noch in Kuthais waren meine Erwartungen in dieser
Hiosicht sebr gespannt worden, und in der That sollen
da viele und interessante Manuscripte gewesen sein;
255
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
256
allein die wichtigsten, im Ganzen wenigstens 15 Stück,
hatte richt lange vor mir ein sehr vornehmer einheimi-
scher Sammler aus der Nachbarschaft weggeführt. Auf
meine Frage, was für Bücher es gewesen? wusste man
nur zu nennen ,,eme Dogmatik, eine Ethik, Homilien
und eine Arbeit von Ephraim Syrus“. Auch ein Exem-
plar von der Grammatik des Katholikos Antonij und
ein Chronograph, die Grusinische und Imerethinische
Geschichte enthaltend sollen darunter gewesen sein. Einen
Katalog über die Bibliothek hatte es nie gegeben. Auch
ich sah dort noch ausser einigen Evangelien,
brauch bei dem Gottesdienste, eine, jedoch beschränkte
Anzahl von Folianten in verschiedenen Ecken und Win-
zum Ge-
keln herumliegen, grüsstentheïls Manuscripte auf Per-
gament;
etwaniger Ausnabme eïniger Biographien von Heiligen.
allein sie enthielten nichts Historisches, mit
Die übrigen waren verschiedene Tractate von Kirchen-
vätern, wie Chrysostomus, Damascenus, oder Auslegun-
gen und Metaphrasen der biblischen Bücher. In einer
Rumpelkammer lag eine grosse Menge loser Pergament-
blätter oder Hefte zerstreut, wie es schien,
äholichen Inbalts,
zu ordnen Niemanden eingefallen war.
Sammlung von Ornaten gibt es viele Pretiosa von Gold
und Edelgestein, welche so wie eine Menge Reliquien
und CRT von mehreren diéraaliien Grusini-
grôsstentheils
welche senauer durchzusuchen und
Unter der
schen sui Imerethinischen Kônigen und anderen hohen
Personen geschenkt worden sind. Viele sind mit zum
Theil weitläuftigen Inschriften versehen, die manche
interessante historische Aufklärungen liefern künnten.
So nennt sich z. B. der letzte Abchasische Katholikos
Eudemon, dessen Portrait gleichfalls unter den ande-
ren auch von Klaproth (II, 59) nach Güldenstädt
aufoezählten auf der imnern Wand der Hauptkirche sich
befindet, in der Inschrift auf einem Heiligenbilde:
négesrmgnels js sbjoels jimmçgealet Tschrdiloethisa da
Apchasethisa Katholikosi d. h. Katholikos von
dem Norden (der Schattenseite) und Abchasien — ein
Beweiïs, dass zu seiner Zeit (vor etwa 300 Jahren) we-
migstens die gegenwärtigen Districte Suanethi und
Tzibelda (vielleicht auch das Tscherkessen-Gebiet
mit zu seiner Eparchie gerechnet wurden, also zum
Theil wenigstens eine chrisiliche Bevélkerung hatten,
was auch durch die bedeutende Menge von alten Kir-
chen oder deren Ruinen selbst im Kaukasischen Gebirge
bestätigt wird. Sehr zu bedauern ist es, dass es bis
jetzt Niemanden eingefallen, die vielen im Gelathi-
schen Kloster befindlichen Grusinischen. Inschrif-
ten zu copiren(*) — eine Arbeit, die freilich selbst
für einen geübten Kenner eine lange Zeit erfordern
da er sogar unter den Geistlichen im Kloster
vergebens eïne Anweisung suchen würde, und daher
selbst alles mit Sorgfalt auf- und untersuchen müsste.
Leider erlaubten auch mir weder die beschränkte Zeit,
môchte,
noch besonders meine durch die Gebirgsreisen angegrif-
fenen Augen, mich daran zu machen; fhdatsésl gab mir
der cheñdedédhte wackere und dazu wohl fühige Ku-
thateladse das Versprechen, sich künftig damit zu be-
schäftigen, und der Akademie durch mich die Copien
mitzutheilen. Das Kloster bietet durch seine er-
habene Lage eine weite und herrliche Aussicht dar;
es hat drei Kirchen, worunter die Kathedrale selbst
in Hinsicht ihrer majestätischen und schünen Bauart viel-
leicht in ganz Grusien die erste ist.
Wänden sieht man, wie bemerkt,
Auf den inneren
Gemälde von meh-
reren Kônigen und anderen hohen weltlichen und geist-
lichen Personen, Dawid mit dem Zunamen
6e A ghmaschenebeli oder der Restaurator, der
1089—1150 über ganz Grusien und andere angränzende
Länder herrschte, und auch Stifter des Gelathischen Klo-
sters war.
voran
Er ist auch dort begraben, wie eine nun-
mehr jedoch grôsstentheils bereits verwischte Inschrift
auf dem Grabsteine bezeugt. Bei den Eingängen zu der
Haupikirche sind ebenfalls mehrere Grabsteine von ver-
schiedenen hohen geistlichen Personen mit weilläuftigen
Inschrifien. Unter Ars Glockenthurme quillt ein Spring-
brunnen mit herrlichem Wasser hervor, und in dessen Nähe
sieht man den ehemaligen Speisesaal, der noch vor sie-
ben Jahren ganz unversehrt gewesen sein soll, mit
Marmorbänken rund um die Wände für 700 Mônche,
jetzt aber bereits ohne Dach und ganz verschüttet dasteht.
(*) Nur 3 derselben sind bis jetzt bekannt gemacht. Auch
die von Eichwald, Dubois und Bartencef copirte Arabi-
sche Inschrift des dortigen eisernen Thorflugels macht eine
Ausnahme.
(Der Schluss folgt.)
> D —-
MATERIAUX MANUSCRITS.
Lettre adressée à M. Fuss sur quelques
expériences relatives à la vitesse avec laquelle se développe
l'électricité de contact dans une simple paire d'éléments,
par M. Jacobi.
Note über einige Versuche im Gebiete des Galvanismus,
par M. Lenz.
Seance du 19 janvier.
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Emis le 2 Février 1838.
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Tome IH. BULLETIN SCIENTIFIQUE A 17
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L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DES À I NT-BÉTERS BOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
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des gazettes da bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, 1l contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
pr divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7, Ouvrages offerts et notices sur
létat des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Anuonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. NOTES. 20. Catalogue de tribus afghanes. Donx. — 21. Description d'un nouveau manomrtre. NORDENSKIGLD, —
VOYAGES SCIENTIFIQUES. 7. Zetre de M. SüGREN à M. KnuG (Conclusion). — CHRONIQUE DU PERSONNEL.
NOTES. dem Risalei Ensabi ; Afaghineh seine Stelle finden. Zwar
enthält dasselbe nicht alle, aber doch die am häufigsten
20. VERZEIcHNISS AFGHANISCHER STÂMME, von | vorkommenden Stimme jenes merkwürdigen Volkes.
B. DORN. (lu le 1 décembre 1837).
Das Volk der Afghanen ist im viele Stimme getheilt.
Da die Art und Weiïse, wie die Namen dieser Stimme
von Europäüern und namentlich von Engländern, denen
wir in dieser Hinsicht die meisten Nachrichten verdanken,
geschrieben werden, nicht immer leicht an die Hand ge- :
ben, wie sie in ihrem ursprünglichen Geyande erschei- (@395 verfasste Geschichte der Afghanen, mit besonderer
nen, so môge hier ein Verzeichniss jener Stimme nach Rücksicht auf die Stämme derselben. — Das dritte erwähnte
dem R'asz-el-muhabbet, (*) dem KAulaset-el- Ansab, und
ist eine von dem Afghanen Æafs - Rahmis ibn Schah Alem Ko=
l'ahchail nach eigenen Untersuchungen und Nachforschungen,
und nach dem äks L ét; dem gl Jr PELE und
{dem ALU) Uley 0 F55 des Aehond Derwiseh 93) )
Werk (ae L} lui) als >) - ebenfalls eine kurze Geschichte
(#) Das Aiasc-el-muhabbet ist in diesem Bulletin schon üfters | des in Rede stehenden Volkes, hat einen Ferid-eddin Ahmed
erwäbhnt worden. — Das X'hulaset-el-ensab (lui Y] ao h:) zum Verfasser,
(4) sy pl od. nuls Singul. (9) (5 g=*) Ishacsey.
(a) sil) mem UE 2 «A d (10) si dsl; Ismailsey.
(2) JU ; Abachel oder Abachail. LS? 9 À PAR Tr HAT
2 FA 6) 455 OE ; Otmansey. (1) si ul; Asinsey.
G) Qi; oder J3,1, im Sin- (6) Jus ll , Otmanchail. (2) GLËT , Aschterany.
gul. (Jluvl où. Jssl, Abdaly. (1) (53 fl » Attosey. (3) (off ; Akkoser
ns. O &l1, Atscheksey. (44) Jas,fl Akkochail
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
ER A PE
(15) 556) , Akasey. (40) Le; Lu , Badalsey. (61) Le, CS ; Terenksey.
(6) Ju «if; Alefchail. (41) En , Baraïtsch. (62) Af5 Tereky.
A7) (5) ; Eliassey. (42) SE , Besasey. (63) 5 Jp » Tursey.
(8) Je >lugll, Elahdadchail. (45) LufE, od if ;Benkesch, (64) Qés > Tugby.
G3) 455 sy dll ; Allahdinser. Benkesch. (5) (ls, Turany.
- 44 222 , Banosch
(20) 4635 31]; Alosey. 9 (66) ,35, Tochy.
(45) pu ; Bahadursey.
1) us5ll; Amaser. PS (67) ess » Tury-
”, nu (46) 45 4,299 » Bubysey.
@2) Js (des De)» Omarchail si ne ; k a
> DOKYy.
(23) Ji Sy), Amedekchail. 3) y :
[ (48) ,],;, Bular. (68) j,s «us » Seibet-chony-
(24) 5 La) , Amnisey. I? re
49 ; Bit'heny.
@5) Ji Utel ; Aminchaïl. (as) en ; 2
(26) Ji jy ,; Amuchail. (69) |; Li ; Dschalvany.
k —
(21) 9 ; Andar. ÿ
Le . .
(28) s y), Orchail. (50) Jas L; Paichail.
2 Ds); Orchai g > (70) Jus sl » Hadschychaïl.
(239) ,…,,] ; Ormar. (51) ja » Paby. û
x Sr PO ARS Us ? Hassanchail.
Le (52) & af y » Prokisey. j "
us (72) (cg; Jus » Haïdersey.
(30) er » Baber. (55) sb é® , Pendschpai.
(31) KI LL » Babeksey. (54) US ? Pany. êË
(32) Le #L , Babusey. (55) LS) Jr» , Popalsey. (8). sb (Je) , Tscharsadehk
(33) Le FA Aer (56) Js ur , Poschichail. (74) sx , Tschatrak.
(54) Jai Gb ; Badschichail. (57) UD PE Pirsey. (75) 5 ns » Tschagharsey.
(35) «sà SL ; Bareksey. S (76) Citez ;-Tschamkeny.
(56) 5 ,L , Barekasey. (77) Cire ? Tschony.
LSJ6 JL , Darekasey (58) Jai el , Tadschchail.
(37) Fr L= 5 ANT , Baisey. (78) si Obs» , Tschopansey.
Re A her (59) TUE Terin. — D, Use ,
5 8]: OL :
(58) «SD 2-3 ; Bat'haksey. Méree Tecn : SEE TE é
(9) Lie pl (sols, Bachtiar. (60) jSÉ5 , Terkelany. (19) (jksl , Chawkany.
(5)
(86)
| (95)
| (8)
261
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
262
(80) SZ, Ghathok.
(81) 455 lis ; Chatschleksey.
(82) Ci, ( — UE Schechy)
Chac'hay.
(83) Ji su » Choduchail.
(81)
(85)
(86)
(87)
(88)
LI 295 (= Js5) Chidarsey.
«ob, ; Charbary.
Uyos ; Charschbun.
gs ; Charschini
«55 516 » Challusey.
(89) Jul , Chaïil.
(90)
(91)
(92)
LS) #1 y5 » Chuädschusey.
ls : Chokiany.
(93)
(94)
«sis »Ghovandy od. Chondy.
«+25 » Chaibery.
Qhéus » Chischky.
>
LE) > »l5 ; Davudsey.
(7) sis, Davy.
SJ LS » Durysey.
Liles » Durrany — Abdaly.
(100) SL Y; 2 SI als N Dilasak,
(01) «sd Css ; Dauletsey.
J
_ _Go2) Ki 1 à , Raosey.
(103) «SJ AE ; Ranysey.
ee,
(125) 4° 3 ; Surek.
(104) ,;, 5229 , 089 , Radschar. (126) PTE Sarbany.
(105) di po ; Rustemchail.
(106) [iles » Rohany.
J
(107) (551; , Saser.
(108) (55,15 ; Sakkosey.
(109) «Sol , Salusey.
(110) Mes , Semend.
(11) Olos; (5); Sinderan.
(112) des se , Seidchail,
(115) Sd Uhr » Seitunsey.
(414) 5; , Sirek.
(45) ls» Sirany
(416) Lo 5 ; Sheberjany.
(xs
(17) (55 le (C2) ; Sabetsey.
(118) (55 JYL , Salarsey.
(119) (5 SL , Saghser.
(420) ;L , Sany.
(21) 455 0 à She.
(122) Jus (sue , Sadychail
(423) Le , Surjani
(124) lou » Serwany.
«27 JL, Selmahak.
(128) Js GLl , Suleimanchail.
(129) RE , Sambal.
(150) SJ A . Sandscharsey.
(151) 5. , Sur.
(132) (0H) 0e 4w » Seh Sadeh.
(135) EL, Saharengh.
(54) JL , Sahak.
(155) (55 cpu » Sinsey.
(136) jL , Siany.
(37) 5 Jas » Seidsey
(1458) Gus ; Seïdany.
se
(439) (55 S5l2 , Schadeksey.
(140) Je UE , Schadychail.
(141) (55 yueli ; Schamirsey.
(142) (ç joli , Schahsey.
(145) Del ; Schahusey.
(444) Jus &£ , Schebehchail.
(145) Uysipé » Scharchbun.
(146) (55 KE ; Schekersey.
(447) «53 LE ; Schekeyser.
(148) LED 7e » Schamusey.
(449) his » Schinwary.
265
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
© ns
LA
50) ,jL,,i : Schurjany.
(151) li , Schirang
(152) 5]; y Schirsad.
(155) SL , Schitek.
ue
(454) 5 LL ; Ssafasey.
(155) hs , Ssewaty (eig. keme
Afghanen).
É
(456) (53 adule ; Ayeschasey.
(157) {55 3 je » Asissey.
(158) SJ + , Alisey.
(59) (s; Que ? Isasey.
É
(60) Lie s , Ghurghuschty.
(161) (35e ; Ghaslany.
(462) Lgjlé und alé , Ghilsey,
Ghildschy.
(63) |; , Ghorny.
(164) Les Losè ; Ghurjakhail.
s
(465) Les, die, Fermuly.
4]
466) GÇ5NE : Kalasey.
(167) ut » Kasy.
(168) ,fE ; Kaker.
(169) PTE Katany.
(150) ÿl,:f, Katran.
(14) 455,9 Katosey.
(172) YF, Karlany.
(173) (ç3uil,àf, Keschranisey.
(174) J:Kf, Kakachail.
(175) 5 JLS; Kemalsey.
(176) &5US, Kenasey.
7) Je M La (Ji Kunselchail.
(178) Jai af , Kot'hachail.
(179) (65 DES , Kudinsey.
(180) 5 SS°> Kukusey.
(481) {55 lu» Gudaiser.
(182) Css Fe Ghadun.
..
(185) LS, Ghighjany.
(184) (55 Sif, Ghondsey.
J
(185) kç5 aJY, Lalehsey.
(186) Le ; Laghery.
(187) 59] , Lody.
(188) 229) , Lodin.
(189) L<; 9 » Loisey-
(190) D) , Lony-
(491) [los] ; Lohany.
î
(192) (55,7 Le; Makusey.
(193) (553ele » Mamusey.
(194) (55 yyele » Mamursey.
(495) &e5 JL , Manysey.
(496) (g>9%e » Maturisey.
(497) aÿie ; Mataineh.
(198) 5 JS » Muhammedsey.
(199) di Je + » Morbaïlchail
(200) Re , Marwat.
(201) (sjs5l,àe ; Mischranisey.
(202) his , Maschwany.
(205) Jai he , Mughalchail.
(204) Jus «Ke ; Mukkachail
(205) 65 he Malisey.
(206) Jus Ye ; Mullachail.
(207) Jus AS Malukchail.
(208) (oo Elle » Malek miry-
(209) Arles Mamluny.
(210) (5592 » Mamusey.
(211) jus + Mandar.
(212) Je ar ; Manduchaiïl.
(243) {gs 92e » Mandusey.
(214) Ls; Ju , Mandeksey.
(245) Jus Qyre » Manichail.
(216) &sy PE Manusey.
265
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
(217) ke ; Menghely.
(218) 4e; Le (synge) » Musasey.
(219) {55 dy , Mulasey.
(220) 55 (59 Mutysey.
(221) Diese s JigeLe ; Momund,
Mamund.
(222) las ; Mabmand.
(223) Jlse ; Mabpal.
(224) Léo ; Mabjar.
(225) Je , Miany.
(232) Lsj 5 ? Nursey.
(233) LE Jp » Nurisey.
(254) Je: él 2ÿ5> Nur melekchail.
(285) Ci: Nochy.
(236) Lis gigi » Nahmendchail.
(237) Jus ki” Nikichail.
(238) Ja Hu Naikpychail.
(239) «555 , Niasy.
»
(240) Ji FC (wb) , Hadschy
5
(248) G # , Wattosey.
(249) (55 a , Wardaksey.
(250) 5 SJ, Waraksey.
(251) Gps » Wesiry.
(252) ob , Wefasey.
ss
(253) L&; Din , Yakubsery.
(254) si er od. LSJ 9 ’ Jus-
(226) JL , Mianchail.
(227) Je: Ja) Jus Mir Achmed
chail.
Js ?.
o L
. (228) &s; FPE Mamusey.
(229) (<> pe > Mirsey.
Ü
Kapip.
(250) LG , Nagher
; (21) Ja qui , Nasuchaïl.
“21: DESCRIPTION D'UN MANOMÈTRE PERFEC-
TIONNÉ POUR MESURER LA PRESSION DE L'AIR
DANS LES MACHINES À SOUFFLER; PAR M. DE
NORDENSKIOLD (lu le 11 décembre 1837.)
(Ci-joint une planche gravée.)
DL forme du manomètre tel qu'il a été employé jus-
qu'ici, n'a pas permis de faire des calculs très exacts
“par rapport à la quantité et à la force de l'air qui sort
des machines soufflantes, puisque chaque petite inégalité
dans la pression rend les résultats tellement différents
qu'aucun milieu réel ne peut être obtenu, — Générale-
chail, ob verschieden von (ç;ls
(241) SL ; Hutak.
(242) L=5 , Hudschub.
(243) Ji Lie, Hudjachail.
(244-5) fs JL 3e > Hurripal u.
(246) Qu» , Huty.
sufsey.
Die Geschichtschreiber der Afgha-
nen vermehren diese Anzahl bis zu
dreihundert fünf und neunzig Stäm-
men. Die in der obigen Liste fehlen-
den Stimme finden sich namentlich
angeführt im Z2ten Theil der von mir
übersetzten Geschichte der Afghanen
von Nimet-Ullab.
(247) Jus 954 » Haïduchail.
ment la colonne à mercure du manomètre subit, pour
quelques instants, des fluctuatioi.s moins grandes, et en-
suite elle monte ou descend peur un moment considé-
rablement. Si, dans une te. circonstance, on prend la
moyenne de la plus haut: et de la plus basse pression,
ce qu'on peut faire avec assez d'exactitude, on n'obtient
pas la vraie pression moyenne. Le dessin ci “jomt
montre un changement à cet instrument, qui remédie
tout-à-fait à l'inconvénient en question. Ce changement
est fondé sur le même principe qui a été employé dans
le baromètre marin pour empêcher les fluctuations de
la colonne à mercure occasionnées par les mouvements
du vaisseau. — Fig. 1. montre l'instrument vu en face,
267 BULLETIN S
CIENTIFIQUE.
oo
Fig. 2. la coupe d'après AB, Fig. 5. sa coupe d'après |
CD, Fig. 4. représentant la partie supérieure de l'instru- |
ment vue par derrière, montre comment le tenon ou |
tuyau de bois ED est fixé. Les mêmes lettres. dési- |
gnent les mêmes parties sur toutes les figures. — Deux
tuyaux en verre, ouverts aux deux bouts a, cd, d'un
diamètre de cinq à six lignes au moins, se trouvent ci-
mentés parallèlement dans les deux fonds de la boîte
nnmm, de manière que le bout supérieur dun iuyau ab
communique par le trou ff avec l'air, et le tuyau de
par le trou gg avec le canal 44 du tuyau de bois ÆD;
ce tuyau est attaché par la vis A à la boite, de ma-
nière à pouvoir être tourné, afin que si le trou appli-
qué à la machine à souffler et destiné à recevoir le te-
non, ne füt pas tout-à-fait horizontal, l'instrument
puisse cependant être maintenu dans une position verti-
cale. Vers a et d les tuyaux sont aussi ouverts et ci-
mentés dans le fond mm, également pourvu de trous pour
les deux bouts du tuyau ss. A ce fond on en joint.un
autre pp tenu par les deux vis gg; dans ce fond se
trouve mastiqué un morceau de tube thermométrique ss
recourbé, de manière à ce que ses deux bouts entrent
un peu dans les deux bouts ouverts des tuyaux ab et de.
— Gette pièce, qui est toujours fixée quand l'instrument
est en usage, peut en être séparée quand il faut net-
toyer les tuyaux. Lorsqu'on veut se servir de l'instrument,
on y fait entrer le mercure par le canal /, jusqu'a ce
qu'il se soit élevé à trois ou quatre pouces dans chaque
tuyau, l'instrument étant dans une position verticale.
Quand le manomètre est ainsi pourvu de mercure, on
introduit le tenon ED dans un trou convenable de la
machine à souffler, et on lui donne une position verti-
cale. Alors le mercure descend dans le tuyau cd très
lentement et monte dans l'autre ab, jusqu'à ce que la
différence entre les colonnes de mercure corresponde à la
pression de l'air dans la machine à souffler. Par cette
disposition chaque variation rapide et intermittente ne
saurait influer d'aucune manière sur la hauteur du mer-
cure. Pour mesurer la différence des colonnes à mer-
cure, les tuyaux sont pourvus de deux enveloppes w et
æ, qui peuvent être poussées de haut en bas jusqu'à ce
que les bords inférieurs des enveloppes se trouvent au
niveau de la surface du mercure. — La différence de
hauteur des deux colonnes de mercure, observée sur
l'échelle zx, correspond juste à la pression moyenne
de l'air.
VOYAGES SCIENTIFIQUES.
Lettre pe M. SJOEGREN 14 M. Kauc.
(Conclusion)
Im Ganzen gewährt das Innere des Klosters ein Bild
der Verwüstung , wobeï die gegenwärtige Dürftigkeit
in physischer sowobl als intellectueller Hinsicht, um
so mehr mit der grossen Menge verschiedener Denk-
mäler der Vorzeit contrastirt und die Seele mit Weh-
muth erfüllt. Die ganze gegenwärtisge Bevülkerung des
Klosters beträot nur 7 oder S Môuche, von denen die mei-
sten, so wie selbst der Archimandrit, hüheren Standes
sind. Etwas hüher hinauf nach O auf dem bewaldeten
Kalkberge, an dem das Kloster belegen ist, soll auch
ein anderes und eben so armes Kloster mit 3 oder 4
alten Nonnen sein. —
Aus Kuthais hatte ich früher beabsichtigt, auch noch
eine andere Excursion nach dem nur etwa 70: Werst
davon in NW jenseits des in den Riont fallenden
Flusses Tzchenis-tzqali (d. h. Pferdewassers, des
imnovs der Alten) entfernten, und wie man sagt, noch
herrlicher, ja gôttlich belegenen, ebenfalls alten Kloster
Marthwili in Mingrelien zu machen, zumal da ich
auch dahin ein officielles Empfehlunosschreiben von
meinem gelehrten Günner, dem Exarchen Eugenij
hatte; allein da der Sommer schon weit vorgeschritten
war, und man mich versicherte, dass ich dort übrigens
nichts Merkwürdiges vorfinden würde, so gab ich den
Plan auf, und trat am 22 Mai meine fernere Reise in
entgegengesetzter Richtung nach Grusien und Tiflis
an. Inperhalb Imerethiens wird die Post mit Kosaken-
pferden bestritten, und da ich selbst keine Equipage
hatte, so musste ich abermals reiten, bis ich am folgen-
den Abend die Stadt Surami erreichte, und mich so
wieder innerhalb des eigentlichen Grusiniens befand.
Der Weg bis dahin beträgt 984 Werst und ist recht ro-
mantisch, aber über den zwischenliesenden hohen und
bewaldeten Gebirgsrücken sehr beschwerlich. Von Su-
rami vorwärts hat man meistens offene Fläche am Kur,
mit. einer Menge von Dôrfern, Ackerfeldern und/Gärten.
Da die Gegend weit niedriger liest als [merethien, so
wurde auch die Hitze drückender. Auch brachte mir
das Fahren auf gewéhnlichen vierrädrigen russischen
Postkarren die Erholung nicht, die ich erwartet hat-
te, weil ich von dem Reïten in verschiedenen und
unbequemen Sätteln ganz steif geworden war.
43 Werst erreichte ich die Kreïsstadt Gori in Schina-
Kharthli oder dem inneren KEartalinien. Die Stadt
268
Nach
269
von etwa 800 Häusern, am Einflusse des Didi oder
Gross-Liachwi in den Kur oder, wie er eigentlich
Grusinisch heisst Mtkwari, und am Fusse eines hohen
Berges mit einer ziemlich woh] érhaltenen alten Festung ge-
… legen, hat eine recht hübsche Lage und Ansicht, indem die
L in allen Grusinischen Städten gewôhnlichen platten Dä-
“ cher unter dem Berge und der Festung gleichsam Ter-
— rassen bilden. Mehrere Häuser sind auch in einem
mebr “europäischen Geschmacke gebaut. Unerachtet es
A Sonntag war, konnte ich keinen einzigen Menschen von
_ den eigentlichen Autoritäten der Stadt antreffen, und
— musste desshalb mit einer dunklen und schmutzigen klei-
“ nen Stube in der alten Kosakenkaserne auf dem Posthofe
am Rande der Stadt vorlieb nehmen. Man hatte mir
in jener Stadt einen Grusinischen Geïstlichen als aufge-
klärten Mann, Liebhaber und Sammler von Handschrif-
ten empfolen; allein auch ihn suchte ich mel:rere Male
vergebens, bis ich ihn endlich erst am folsenden Mor-
gen ganz in der Frühe zu Hause antraf. Er sagte mir,
dass er in der That sechs Manuscripte besitze,
_worunter die von mir lange gesuchte Grusinische Gram-
* matik von dem Katholikos Antonij, ein Grusinisches
Dr, eine auf Veranstaltung des Künigs Wachtang
— aus dem Persischen übersetzte Astronomie, und ein Exem-
… plar der unter dem Namen gh-géhbénÿtu Tzchowreba
Sakarthwelosa bekannten Chronik von Grusien; allein
alle jene Handschriften batte bereits vor geraumer Zeit
ein Imerethinischer Fürst und gleichfalls grosser Samm-
Jer von ähnlichen Sachen von ihm geliehen, und seitdem
… nicht zurückgestellt. — Ich setzte noch denselben Mor-
“gen meine Reise nach Tiflis fort, wohin man 87 Werst
won Gori zählt, und yvo ich denselben Tag gegen Abend
“anlangte, und zwar ganz erschôpft und halbkrank von
der Reise und der brennenden Hitze, so dass mehrere
Tage” vergingen, ehe ich mich allmählich wieder erholte.
Theils durch alte Bekanntschaften, theils durch ange-
pfte neue suchte ich meinen letzten Aoleuthalt in
Diflis bestens zu benutzen, und bekam so Gelegenheit,
i einem alten Geistlichen auch eine interessante kleine
Bibliothek von Grusinichen Manuscripten zu beschen,
d mich dadurch noch mehr zu überzeugen, dass die
rusinische handschriftliche Literatur denn doch jetzt
moch nicht so ganz dürftig ist. Ueberhaupt scheint sich
mol das Haicche Fach hauptsächlich auf Biographien
_verschiedener Heiïligen des Landes zu beschränken, wenn
_ man die gedachte Tzchowreba Sakarthywelosa aus-
Dimmt, wovon es mehrere mehr oder weniger vollstän-
dige Abschriften gibt, die aber selbst unter SR bedeu-
tende Abweichungen enthalten sollen, so dass der Kri-
.
ns
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
270
tik noch viel zu thun übrig bleibt, um eine spärliche
wahre Geschichte des Landes aus jenen Quellen heraus-
zusondern. Weit reichhaltiger ist die poetische Literatur,
so wie auch die theologische, worin die Grusmer auch
verschiedene Uebersetzungen aus mehreren Kirchenvä-
tern besitzen. Allein eben solche oïbt es auch von ei-
pigen alten Griechischen Philosophen. Besonders scheint
bei ihnen Aristoteles in grosser Achtuug gestanden
zu haben, da es noch von mehreren seiner verschiede-
nen Werke Uebersetzungen und sogar mit eigenen
Commentarien gibt. Da die blühende Epoche der
Grusinischen Literatur überhaupt in dieselbe Zeit fallt,
wo namentlich die scholastische Philosophie mit Ari-
stoteles an der Spitze in ganz Europa herrschte, s0
dürfte besonders diese auch in Grusien Eingang ge-
funden und die zahlreicheren Uebersetzungen von
Aristotelis Schriften veranlasst haben. Dies scheint sich
noch dadurch zu bestätigen, dass auch Grusinische Phi-
losophen ihren Namen gewisse Epitheten beïlegten, die
denen ähnlich sind, welche von den scholastischen
Philosophen Europas im Mittelalter gebraucht wurden.
So kennt man z. B. noch von erhaltenen Manuscripten
einen solchen Grusinischen Gelehrten mit dem Beinamen
»Invincibilis“. — Ohne Geld, wie ich zuletzt in
Grusien war, konnte ich an keine Einkäufe weder von
Manuscripten, noch von Münzen (deren ich in Tiflis
wiederum einige sah) denken. Indessen gelang es mir
doch, für unsere Akademie weniostens eine Dublette
von eïnem alten und seltenen Manuscript zu acquiriren,
das ich die Ehre habe hierbeï zu übersenden, und über
dessen Inhalt unser neues Mitglied Herr Brosset Aus-
kunft geben wird. Das Manuscript ist ein Geschenk
Yon einem gewissen Josselian, Candidat der Theo! ogie
und Lehrer der Philosophie und Physik bei dem Tiflis-
schen theologischen Seminario, einem jungen wackern
Manve, von Pa sich mit der Zeït noch Vieles für die
Wissenschaft erwarten lässt, und dessen Bekanntschaft
ich sehr bedauern musste nicht früher gemacht zu ha-
ben. Von demselben erhielt ich auch für mich selbst:
zum Andenken die bereits ôfter gedachte Grammatik
von Antonij. — Dass sogar alte classische Original-
handschrifien sich ehemals in Grusien befunden haben
môgen, ist mehr als wahrscheinlich, zumal da ich selbst
bei dem gelehrten Exarchen Eugenij em kleines Heft
auf Pergament gesehen habe, welches Bruchstücke aus
verschiedenen Kirclienvätern im Griechischen enthielt,
in dem Gelathischen Kloster gefunden und nach Tiflis
wabrscheïnlich weil man sich
Es wäre
gesandt worden war,
am Orte selbst auf so etwas nicht verstand.
271
gewiss ein sebr wünschenswerthes und verdienstliches
Unternehmen, wenn ein vollommener und lange geübter
Kenner des Grusinischen, wie unser Herr Brosset, ganz
Grusien in der besondern Absicht bereisen kônnte, um
alle in den dortigen Klôstern etwa noch befindlichen
alten Manuscripte genau zu untersuchen.
Indem ich bemüht war meine verschiedenartigen schrift-
lichen Sammlungen noch môglichst zu vervollständigen,
verlängerte sich mein Aufenthalt in Tiflis bis zum
20 Juni. Auf der Rückreise war ich gesonnen,
das nur 18 Werst davon diesseits belegene Mtz-
chethi (die ehemalige Hauptstadt Grusiens) zu be-
suchen, wo sich ebenfalls ausser anderen Merkwürdig-
keiten eine kleine Bibliothek von alten Manuscripten
befinden soll, die mir der Protohierej des Ortes, dessen
Bekanntschaft ich zufälliger Weise in Kuthaïs gemacht,
zu zeïigen versprochen halte. Ich hatte mir desshalb
schon früh die Postpferde bestellt, allein man brachte
sie mir erst des Nachmittags so späl, dass es bereits zu
dämmern anfing, als ich nach Mtzchethi kam. Zum
Unglück waren auch der Protohierej sowohl als der
dorlige Klostervorsteher verreist, und ich musste daher
unverrichteter Sachen meine weitere Reise fortsetzen.
Auf der gewôhnlichen Grusinischen Militir-Strasse kam
ich dann glücklich über das Gebirge und durch Wladi-
kaukas, Jekaterinograd und Georgiewsk nach Pä-
tigorsk zurück, von wo ich nach gehürigen Vorberei-
tungen am 12 Juli nach dem 40 Werst weiter belege-
nen Kislowodsk abgins, dort meine Badekur bis zum
Ende des August-Monats fortsetzte, und inzwischen zum
Zeitvertreibe Lappisch und Unorisch studierte. Leiïder
War auch der Nardsan nicht im Stande, mein Ge-
sicht zu verbessern, obzwar das kranke Ause ein
etwas reineres Ansehen bekam, und ich im Allge-
meinen mich gestärkter fühlte. Da ich nachher in
Pätigorsk. auf das mir assignirte Geld aus Tiflis war-
ten musste, so machle ich unterdessen eine kleine
Excursion nach der Kabardinischen Grüänze in der
Nachbarschaft , Tscherkessischen Freund
den Lieutenant Nogma zu besuchen, in dessen Hause
ich einige Tage verweilte. Hieher nach Mosdok kam
ich endlich am 8 October, und bin zwar hier sebr
fleissis gewesen; für meinen eigentlichen Zweck aber
habe ich noch nicht viel ausrichten kônnen. In der
ersten Zeit wurde der Kaiser auf seiner Durchreise in
dem benachbarten Jekaterinograd erwartet, und alles
war anch von hier dahin gestrômt, um den Monarchen
zu sehen. Aber auch nachher suchte ich hier lange ei-
nen brauchbaren Gehülfen für das Digorische vergebens.
um meinen
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
272
Einer empfahl den Andern, und am Ende sah ich mich
doch getäuscht oder rein betrogen. Ueberhaupt ist es
unendlich schwer, mit den Asiaten bei ihrer Un-
wissenheit und Trägheit und ihrem mistrauischen und
grôsstentheils listigen und betrügsamen Charakter na-
mentlich in solchen Fällen etwas anzufangen, und mehr
als einmal hat mich hier meine wobhl geprüfte Geduld
verlassen wollen. Da ich mich endlich überzeugte, dass
ich in der Stadt selbst durchaus kein brauchbares Subject
für das Digorische finden kônne, indem hier wohl viele
Ossetinen wohnen, aber wenig eigentliche Digoren, die
sich mehr in den zwischen hier und Jekaterinograd
angelegten Osselinischen Dôrfern aufhallen, so versuchte
ich mein Glück unter den hiesisen Tscherkessen; allein
auch da währte es lange, ehe ich einen finden konnte,
der einigermassen zu brauchen war und mit mir aus-
halten wollte. Doch für das Digorische habe ich end-
lich gute Hoffnung, falls ich nicht etwa wieder betrogen
werde. Da die Zeit immer mebr vorrückt, so bin ich
gesonnen, in diesen Tagen Mosdok zu verlassen und
nach den obengenannten Ossetinischen Déôrfern zu fah-
ren, wo mir ein, allem Ansehen nach für mich sehr
brauchbarer eingeborner Digore seinen Beistand zugesagt
hat, und ich erwarte so eben darüber die bestimmte
Entscheidung. Von dort will ich dann nach been-
digten Geschäfien über Stawropol meine Rückreise an-
treten, um wenigstens in den ersten Tagen des Januar-
Monats wieder in St. Petersburg sein zu konnen(‘).
(*) Der Schreiber dieses Briefes ist am 7. Januar auch wirklich
glücklich hier angekommen, nachdem er seinen Zweck, über die
Eigenthümlichkeiten des Digorischen Dialekts genauere Auskunft
zu erhalten, zu seiner Zufriedenheit erreicht hatte.
Pb. K.
= CDR — —
CHRONIQUE DU PERSONNEL.
Membres décédés. Le 22 janvier, à St.-Pétersbourg,
M. Henri-Charles-Erneste Kühler, conseiller d'état
actuel et académicien ordinaire; — et le 24 janvier,
à Moscou, M. le Cte. Serge Roumiantsoff, conseiller
privé actuel et membre honoraire de l'académie.
Nominations. M. G. de Helmersen, major au corps des
ingénieurs des mines, est nommé Conservateur du
Musée minéralogique.
Emis le 4 Février 1838.
uv:
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“
Tome I. BULLETIN SCIENTIFIQUE A 15.
PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PÉTERSBOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assigan. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes da bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
; 4 divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
‘état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges,
SOMMAIRE.
PARROT, —
EXTRAITS DE MEMOIRES. 7.
Memoire sur La théorie de la pousste des terres el des murs de revêtement.
NOTES. 22. Note sur l'ile Julia et les crateres de soulevement. PARROT.
EXTRAITS DE MÉMOIRES.
7. MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DE LA POUSSÉE
DES TERRES ET DES MURS DE REVÈTEMENT;
par M. PARROT (lu le 22 décembre 1831).
Les auteurs qui ont écrit sur cette matière ont beau-
coup varié dans leurs formules, et l'application en est
encore sujette à de plus grandes incertitudes, La for-
mule générale purement analytique, peut se réduire à
une formule extrêmement simple; mais lorsqu'il s'agit
introduire les quantités relatives du frottement, de
l'adhésion et de la mobilité les unes sur les autres des
particules dont le terrain est composé, les manières de
moir et les erreurs se multplient sans bornes.
Il suffit de citer le plus célèbre auteur de nos jours
sur cette matière, qui livre dans sa Nowelle Architecture
hydraulique une formule pour la poussée des terres qui,
en changeant quelques termes, doit servir en même
lemps à déterminer la pression latérale d'un liquide; ce
qui a produit l'idée, émise depuis quelque temps, des
Îluides imparfaits.
. Je démontre par des expériences claires que l'ébou-
lement des terres, même du sable le plus fin et le plus
sec, na absolument rien de commun avec l'écoulement
des liquides, et en général, que la mobilité d'un ag-
grégat de pelits corps diffère totalement de la fluidité.
Ces difficultés de théorie m'ont engagé à proposer
de déterminer, dans chaque cas donné, par une expé-
rience directe, la grandeur de la poussée horizontale des
terres de revétement sur lesquelles on aura à opérer,
pour un pied ou mêtre carré de surface, expérience
aussi facile que celle par laquelle on cherche, également
dans chaque cas donné, l'angle d’éboulement, nommé à
tort angle de frottement, pour en déduire, par le calcul,
la force de la poussée. Je donne ensuite une formule
très simple pour l'épaisseur des murs de revêtement.
Enfin j'examine les cas où ces murs se sont trouvés
trop faibles, et ont subi ou des déformations, ou des
renversements complets, indiquant les causes de ces
évènements désastreux et les moyens de les prévenir.
2 ——
No. Or Tr-E 8:
22. NorE sur L'ILE JULIA ET LES CRATÈRES DE
SOULÈVEMENT; PAR M. PARROT (lu le 15
décembre 1831).
(Avec une planche lithographiée. }
Les géologues déplorent encore la perte de cette jeune
enfant qui semble ne leur être apparue que pour exciter
275
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
276
TU QC QT
le regret de ne plus la posséder. Un illustre physicien |très fréquentes, comme M. Tréfiletti a décrit celles
vient de vouer à sa mémoire un discours dans lequel il
cherche à éclaircir le mystère de sa naissance. Nous
croyons devoir soumettre les circonstances de cette pro-
création à un examen plus approfondi.
M. Arago alu, en juillet de cette année, une note sur
cette île à une séance de l'Académie de Paris, dans la-
quelle il se déclare contre l'opinion de plusieurs géolo-
gues qui regardent cette ile comme un amas de sables
et de petites pierres volcaniques (rapilli), et émet l'hy-
pothèse que cette ile est l'effet d'un seulèvement de la
roche du fond de la mer, et par conséquent, cette roche
même qui sest couverte ensuite de rapilli par l'effet
d'une éruption qui a succédé au soulèvement. M. Elie
de Beaumont a mis à la mode ma théorie des soulève-
ments volcaniques publiée en 1815 dans ma Physique
de Jaterre, et qui fait plus de la moitié de mon système
géologique. L'enthousiasme que cette théorie a excité
sous le nom de ce géognosle , surtout en France, paraît
avoir trop fortement influé sur les idées de M. Arago.
L'ile Julia n'est certainement pas une roche sousmarine
soulevée. Cette question tient de près à la question gé-
nérale de la formation des volcans, agitée de nouveau
par les premiers géologues de notre temps. J'espère que
cette note ne sera pas infructueuse à cet égard.
Les premiers indices de la naissance de l'ile Julia
nous ont été livrés par le navigateur Tréfiletti qui ob-
serya, le 8 juillet, au lieu où l'ile apparut depuis, une
cclvnne d'eau d'une hauteur d'environ 100 palmes et de
la grosseur d'un vaisseau de ligne. Cette colonne s'affaissa
au bout d'environ. 40 minutes, et fit place à une co-
lonne épaisse de fumée qui couviit tout l'horizon. Ge
double phénomène se répéta souvent à des intervalles
de 15, 20 et 30 minutes.
Ce n'est que le 28 juillet que l'ile même a été vue
et. observée par MM. Hoffmann, Escher, Philippi et
Schulz. Elle offrait alors à la vue un cratère d'environ
600 pieds de diamètre, dont la plus grande hauteur
(à l'est) était d'environ 60 pieds, et la plus petite (au
sud) dépassait à peine le niveau de la mer. Depuïs, elle
a changé de forme et de grandeur, augmentant en masse
tant qu'a duré l'éruption et ensuite diminuant jusqu'à
ce que, le 28 décembre, on n'en vit plus de traces.
Tous les témoins oculaires s'accordent à assurer que
la partie visible de l'ile n'était composée que de sables
et petites pierres volcaniques sans cohérence et disposés
en couches à peu près horizontales, et décrivent l’érup-
tion de ces rapillis comme une suite d'intermiltences
de Ja colonne d’eau.
Le premier argument de M. Arago est tiré des me-
sures de profondeur prises à certaines distances des
bords de l'ile par M. Lapierre, au moyen desquelles il
calcule les angles d’inclinaison, qui augmentent en s'é
levant, de 474 degrés à 624. M. Arago ajoute très ju-
dicieusement que si M- Lapierre avait poussé ses mesu-
res de profondeurs à de plus petites distances, comme
à 8 ou 10 toises, ces angles se seraient élevés à 70 tou
même à 75 degrés.
Cinq de ces sondes prises sous différents rhumbs,
chacun à 59 loises de distance des bords supérieurs de
l'ile, livrent des angles qui varient de 491 degrés à 55! ;
ce qui permet d'admettre qu'à cette profondeur l'ile
était à peu près régulièrement conique; car il ne faut
pas vouloir supposer une régularité complette dans l'ar-
rangement des matières vomies par des volcans. L'angle
moyen est ici 53% À 20 toises, il était de 6210. Pour
compléter le dessin des talus de l'ile nous admettons
avec M. Arago qu'à 10 1. de distance l'angle était de
109 et à 5 t. de 75°.
Le profil ci-joint a élé tracé sur ces données , où les
angles abc, dec, ihc sont les angles calculés sur les son-
des de M. Lapierre et les angles mmc et poc les angles
hypothétiques de 70° et 75° de M. Arago.
Quant à la grandeur de l'ile et son élévation au, des-
sus de la mer, nous avons plusieurs variantes prove-
nantes de différents observateurs qui visitèrent l'ile en
différents temps. Lorsque M. Gemellaro, l'excellent his-
toriographe de l'Etna, visita l'ile Julia le 4 août, il es-
tima la hauteur du cratère à 400 au dessus de la mer.
Mais comme toutes les premières données sur les di-
mensions de l'ile furent prises ou estimées dans le temps
où l'ile m'avait pas encore recu lout son accroissement,
nous posons pour bases de nos considérations les mesu-
res formellement prises par l'expédition de MM: Pré.
vost, Aragon et Barlet, le 29 septembre, peu de
temps après la cessation de l’éruption.
Le rapport de cette expédition porte qu'alors la cir-
conférence de la partie visible de l'île était de 700 mè-
tres et sa plus grande hauteur au dessus de la mer 70
mètres, sans au reste nous dire si l’île avait une figure
circulaire ou elliptique. Vers la fin d'octobre elle avait
cette dernière figure, dont le petit axe était 445 pieds
et le grand 508; ce qui répondrait à un diamètre moyen
d'environ 494 mètres. Ce qui prouve que pendant le
mois d'octobre l'ile avait perdu à peu près la moîïtié de
l'étendue qu’elle avait à la fin de septembre. La mème
expédition nous a signalé la profondeur de la mer aux
environs de l'ile à 600 ou 790 pieds. (*)
: M Arago conclut de la grande roideur du talus que
- lile ne peut pas être un amas de cendres et de rapillis,
parce que l'agitation de la mer, pendant les éruptions
qui signalèrent sa naissance, aurait dispersé ces petits ma-
tériaux et n'eut nullement permis leur entassement. Il
préfère considérer cette ile comme l'effet d'un soulève-
ment volcanique et admettre que sa masse sous-marine
est la roche même sur laquelle la mer reposait.
Mais précisément ce talus si roide milite contre l'idée
d'un soulèvement du fond de la mer bien plus que
contre l'agglomération des rappillis. Nous ne concevons
pas la nature d'une roche dont le soulèvement eùt pu
produire un cône comme /ekmoccemheb, dont la figure
est attestée pas les mesures de M. Lapierre. Ce cône
se compose évidemment de deux parties essentiellement
distinctes l’une de l’autre quant à la figure. L'inférieure
est voûtée, et si l'on considère les points 4, c, À de
part et d'autres comme des arcs d'un même cercle ou
portions de l'arc &Aghh, le rayon de ce cercle sera
d'environ 300 toises. La supérieure offre un talus con-
cave Amoc.
En supposant donc que le soulèvement eut produit la
calotte 44, peut-on supposer de même que le reste du
‘cône se fût formé avec un contour concave, et surtout
avec une surface à peu près plane et horizontale? Même
une pâte qui aurait assez de consistence pour conserver
cette figure, n'aurait pas pu la prendre par l’action d'une
force élastique qui eût agi également en tout sens; une
telle force ne peut produire que des calottes bombées,
Mais mous ne connaissons aucune roche, pas même l'ar-
gile, qui se prélerait à un soulèvement sous ces dimen-
. sions. Plus on s'efforce de produire le corps hmcemh,
par une force élastique intérieure, moins l’on y réussit,
et lon ne sait même où placer la base inférieure contre
laquelle: cette force s'appuie pour exercer son action contre
| masses supérieures.
446 ed Eh
Nous avons supposé que la calotte 6gb (à qui j'ai
ajouté le prolongement partiel 4544 , pour indiquer qu'elle
“doit couvrir une bien plus grande surface, puisque le
—
…(*) Ces données, et celles qui suivent, sont toutes, à l'excep-
tion de, celles que M. Arago livre dans sa note, tirées d'un
mémoire de M. le professeur Hoffmann qui a visité deux fois
la nouvelle ile, étant alors depuis deux ans en Italie pour faire
des observations géognostiques spécialement sur la Sicile, et d'un
extrait, d’un rapport à M. le ministre d'Altenstein, mémoire et
extrait consignés dans Annales de Physique de M. Poggen-
dorff, T. XXIV, 1832.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
278
fond de la mer s'est trouvé être à plus de 100 toises
au dessous du niveau) soit le produit du soulèvement.
Or cela n'est pas et ne peut pas être. J'ai prouvé dans
mes Principes de la Physique de La terre, 1815, à l'arti-
cle des volcans, que les soulèvements volcaniques sup-
posent une épaisseur de roche soulevée de 4000 toises
(aujourd'hui je dis de 5000 toises), et dans ma Géologie,
que les soulèvements, tant qu'ils ne déchirent pas entière-
ment par explosion la calotte soulevée, ne peuvent pro-
duire des pentes roides, et que Ja nature a eu d’autres
moyens à sa disposition pour les produire là où nous
les trouvons. Ma théorie des volcans démontre que le
foyer des volcans n'est point placé perpendiculairement
au dessous du cratère, mais que cette caverne, immense
pour les grands volcans, se trouve de côté et forme,
avec la cheminée, une pompe de compression dont la
force élastique est celle de la vapeur d'eau. L'orifice
inférieur du grand tube incliné qui se termine en haut
par le cratère, se trouve près du fond de la caverne et
sert de passage alternativement à la lave (ou à la boue
volcanique) et aux cendres, sables et pierres de toute
grosseur , selon que le niveau des lives monte ou baisse
en proportion de l'affluence de ces matières fondues sur
lesquelles nagent les substances concrètes.
En vertu de cette théorie des volcans, il ést impossi-
ble que jamais la nature produise un vrai soulèvement
volcanique de 100 à 120 toises de hauteur sur 200 toi-
ses de diamètre; l'épaisseur de la croute du globe ne
se prête pas à une courbature sous de si petites di-
mepsions.
L'on m'objectera peut-être que les cavernes que nous
conpaissons près de la surface de la terre dans les ro-
ches calcaires ou de grès, ont été formées par voie de
soulèvement, par la force élastique d'un gas quelcon-
que. Les physiciens et géologues qui connaissent mon
sytème, savent comment j'ai expliqué l'origine de ces
cavernes, explication qu'il serait trop long de répéter
ici; je me contenterai de rappeler que jamais on n'a
trouvé dans ces cavernes des cendres, des rapillis ou
des scories volcaniques.
Si nous appliquons cette théorie à notre jeune Julia,
il ne sera nullement besoin de considérer cette forma-
tion éphémère comme un soulèvement du terrain na-
turel sous-marin, dont nous venons de reconnaître l'im-
possibilité, et la construction de cette île ressortira tout
naturellement de la théorie, en admettant que la partie
inférieure . la calotte 4Aghk est de la lave.
L'on objectera peut-être encore que ce fluide, à la
chaleur rouge. où même incandescente, doit se durcir
*
279
subitement par le contact de l'eau de mer. Assurément,
mais seulement au premier contact; car d'abord après,
le contact cesse entre l'eau et la lave; 1] se forme entre
deux une couche de vapeur. Cette vapeur "s'échappe à
la vérité, et perce souvent toute la couche d'eau de la
mer, et dès qu'elle a disparu et permis le contact des
deux ennemis, une nouvelle couche de vapeur se forme
subitement et renouvelle le bouillonnement de la mer.
Cette production, sans cesse renouvelée, de vapeur d'eau
refroïdit sûrement la lave, quoique lentement, mais
uniquement à la surface au point de la durcir, et ces
glaçons de lave suivent le cours de la partie liquide
comme dans la débacle d’une rivière. La lave du Vé-
suve n'a-t-elle pas coulé souvent dans le golfe de Na-
ples jusqu'à une grande distance et fait bouillonner la
mer, après avoir fait à l'air le long trajet du cratère au
golfe, pendant lequel il se formait d'avance des glaçons
de lave tellement refroidis que l'on pouvait marcher
dessus sans se brüler les pieds, et cependant la lave
coulait encore sous la mer.
Mais outre l'analogie de la courbe kgk il en existe une
seconde, l'ile Pantellaria, si proche voisine de Julia.
D'après le récit de M. Hoffmann qui l'a examinée avec
grand soin, cette île est bordée par une ceinture de la-
ves trachytiques verdâtres d'une structure approchante
de celle du gneuss, et le milieu est une montagne de
2000 de hauteur composée de torrents de laves dont la
majeure partie est de l'obsidienne (d’ailleurs rare dans
les autres laves) et des masses énormes de pierre-ponce.
La grande proximité des deux îles (environ 9 milles
géographiques) et la plus grande proximité de l'ile sous-
marine Banco-Netita (moins de 2 milles) fait même
présumer que ces trois îles n’ont qu'un foyer commun
dont elles sont des bouches ouvertes dans
siècles:
différents
C'est sur celte base /g que c'est formé le cône sous-
marin Acch, non de laves, mais de cendres et de ra-
pillis; car un écoulement de laves, soit continu, soit
interrompu, n'aurait pu produire un profil concave sur
une si petite échelle. C'est précisément cette formation
que M. Arago déclara impossible, sur quoi le célèbre
Physicien appuie son hypothèse de soulèvement. Notre
devoir est de justifier cette formation.
Nous partons du principe que, Jorsque dans une
éruption, les laves sont épuisées, ou au moins leur ni-
veau dans le foyer a baissé jusques au dessous de l'ori-
fice inférieur de la cheminée, léruption, si elle conti-
nue, rejette les cendres, les rapillis, les pierres volca-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
ques. (*) Lors donc que M. Tréfiletti observa les colon-
nes d’eau intermittentes s'élevant au dessus de la mer,
l'éjection des laves a dù avoir cessé pour faire place à
celle des matières concrètes qui s'élevaient avec l’eau et
en étaient par conséquent pénétrées. Ainsi ces masses
retombantes, qui contenaient la cendre mêlée aux ra-
pillis, ont dù former un tuf volcanique susceptible
d'une certaine résistance. Voyons si les mouvements de
la mer agitée auraient dû éparpiller ces masses de tuf
et leur ôter la possibilité de se former en cône d'un
talus très roide.
Nous observons d'abord que, si l'agitation de la mer
eût été telle qu'elle eut pu jeter ça et là ces masses de
tuf, soit pendant leur ascension soit pendant leur chüûte,
elle n'aurait pas permis la formation d’une colonne d'eau
qui s'élevait jusqu'à la hauteur de 100 palmes au dessus
du niveau de la mer. Bien plus: la mer qui entourait
le canal et la colonne d'éruption devait acquérir une.
très haute température; aussi la voyait-on bouillon-
ner. Ce haut degré de chaleur a dû causer à l'extérieur
un violent courant d'eau de bas en haut, eau chaude
qui, arrivée à la surface, a dû se répandre horizontale- .
ment: fait confirmé par les poissons morts et les rapillis
flottants qu'on a trouvés aux environs de l'ile, jusqu'à
Siacca. Ce sont ces courants ascendants qui ont déter-
miné les flancs si escarpés de l'ile.
L'on pourrait peut-être taxer cette explication d'être
une théorie imaginaire, si la nature ne nous offrait
des centaines de constructions analogues. Personne à
présent ne doute plus que les iles du grand archipel de
la mer du Sud ne soient d'origine volcanique, et l'on
sait depuis long-temps que celles qui sont entourées
d'une ceinture de coraux ont immédiatement près de
ces productions animales une très grande profondeur,
c'est-à-dire que le talus de ces îles est extrêmement
roide comme celui de l'ile Julia. M. Ehrenberg nous
apprend dans sa relation de voyage sur la mer Rouge
(qu'il: a visitée spécialement pour y observer les condi-
tions de la formation des coraux) que ces productions
ne se trouvent que sur les bords très escarpés d'îles
volcaniques lorsque ces bords ne dépassent pas le ni-
veau de la mer, mais qu'on n'en trouve pas là, où
les bords sont applatis par le sable ou s'élèvent pres-
que à pic au-dessus de la mer, phénomène que M.Eh-
(*) Ce n’est pas à dire que toutes les éruptions commencent
par les laves. Le contraire arrive également lorsque la crevasse
qui formera la cheminée a son orifice à la hauteur des rapillis;
et que, pendant cette éjection, la formation de Ja lave continue
de manière à élever son niveau jusqu’à l’orifice.
sp vu
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2
1
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{
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
282
RU
renberg explique d'une manière satisfaisante. IL nous
apprend en outre que ces iles de la mer Rouge ne sont
pas composées mais seulement entourées d'une ceinture
de coraux qui n'ont aueune influence sur la constitution
géognostique , c'est-à-dire sur la nature et la configu-
ration de ces iles. Quoique ce célèbre naturaliste n'ait
* découvert que sur petit nombre de ces îles les preuves
évidentes de leur origine volcanique, trouvant les autres
couvertes ou de tuf calcaire dû à des animaux, ou d'au-
tre calcaire, ou de grès, cependant rien n'empêche
d'admettre que ces nombreuses petites Les escarpées ne
soient des productions volcaniques recouvertes après
leur naissance par d’autres roches qui n’ont pu en alté-
rer le talus. Cette origine volcanique est d'ailleurs for-
tement indiquée par la forme arrondie et surtout par
la forme annulaire du plus grand nombre d'entre elles.
+ M. Ebrenberg signale particulièrement l'ile Tiran, la
« la plus grande de celles qui se trouvent à l'entrée du
… golfe Abaka au milieu de laquelle s'élève à la hauteur
de 800 pieds une montagne escarpée de gypse délité à
sa surface. Or, comme j'ai fait voir dans ma Géologie
que le gypse doit sa naïssance à un écoulement d'acide
sulfurique (que nous offrent encore aujourd'hui plu-
—._ sieurs volcans) sur une couche de calcaire, nous de-
—._ vous nécessairement admettre que celle île fut autrefois
F un volcan, quoique couverte d'une autre roche. (9
; Retournons à notre Julia. Dès que le cône eut dé-
passé le niveau de la mer, un autre ordre de choses
commença, une éruption ordinaire de matières sèches.
Il s'éleya une colonne de ces matières avec la vapeur
i et le gas, qui s'épanouit à son sommet et dont le vent
-emporta la cendre au loin, laissant retomber le sable et
les rapillis aux environs de la colonne, qui formèrent
- Je cratère qui apparut aux observateurs avec ses accrois-
«_sements et décroissements successifs. De là vient que ce
cratère ne contient pas de cendres qui auraient donné
plus de consistence au monceau de rapilli et de sable
dont il est composé. Ainsi l'on ne doit pas ranger sur la
| même ligne sa formation et celle du cône sous - marin ;
celui-ci a conservé ses cendres qui ont dû former avec
les autres matières également mouillées un stuc d'une
certaine fermeté, tandis que le cratère ne pouvait obte-
LS
£
é
| F: pir aucune copsistence.
|'& Ici devrait se terminer ma tâche qui était de prou-
| ver que l'ile Julia n'était pas un cratère de soulèvement.
JL is SE RE 1 LS CGR
| (*) C'est dans les mêmes principes que j'ai expliqué le fait
surprenant, et jusqu'alors inexpliqué, que le sel gemme est le
compagnon inséparable du gypse.
Mais M. Arago cite une observation de M. John Davy
en suite de laquelle l'eau de la mer à sa surface et
près de l'ile aurait été trouvée le 5 août de 5,6 degrés.
C. plus froide qu'à une plus grande distance, et con-
clut de là que cette diminution de température pro-
vient de l'eau froide du fond de la mer amenée à Ja
surface par le soulèvement de l'ile.
J'avoue ne voir dans le fait et dans son explication
rien que d'inconcevable.
Lorsque, le 28 juillet, MM. Hoffmann, Escher, ete.
observèrent la nouvelle île, ils apercurent au-dessus
du niveau de la mer un cratère d'environ 600 pieds de
diamètre et d'inégale hauteur qui allait à environ 60
pieds. Ainsi le soulèvement qui, selon l'opinion de M.
doit
avoir élé terminé au plus tard un ou deux jours au-
Ainsi le 5 août,
A rago, a produit la partie sous - marine de l'ile,
paravant. l'éruption durait depuis au-
moins 9 jours après que le sol de l'ile eut atteint le
niveau de la mer. Or les observations batométriques
de M. Lenz, les plus exactes que nous possédions, nous
apprennent que l'on peut admettre qu'entre le 52: et
422 degré de latitude N. (notre île est à 37° 7) la tem-
pérature de la mer au mois d'août baisse d'environ 8°
C. sur une profondeur de 90 toises, à des points où
la mer a été sondée à plus de 1000 toises. Dans une
mer comme la Méditerranée, entre deux continents si
voisins, où elle n'a que 129 T. de profondeur, cette
différence de température ne peut être supposée pour
cette profondeur que de 7° au plus et pour la plus
grande profondeur de 454 T. que les sondes de M.
Lapierre ont atteinte on ne peut la supposer que de 4
à 41 degrés. Ainsi le refroidissement que M. Davy
aurait observé serait supérieur à la différence totale
entre la température de la surface et du fond de la
Mais supposons pour un moment qu'il ne fut
le changement de
mer.
qu'égal, nous nous demandons, si
position de l'eau, surtout pendant les mouvements de
la mer occasionnés par l’éruption, à pu se faire sans au-
cun mélange des couches supérieures et inférieures qui
eut nécessairement produit une température moyenne
plus élevée que la plus basse — si l'éruplion, qui a
duré au moins 9 jours avant l'observation de M. Davy,
n'a pas chauffé le terrain soulevé (on sait que les ter-
rains soulevés s'échauffent au point d'’altérer leur tex-
ture) et communiqué par là quelques degrés de cha-
leur à l'eau ambiante — si les couches froides ame-
nées à la surface n'avaient pas eu le temps de redes-
cendre, en tout ou en partie, à la région inférieure
pendant 9 jours — si la chaleur de l'air et du soleil,
285
BULDLEMIN SCIENTIFIQUE.
+
284
dans la saison la plus chaude, n'avaient pas, pendant le | même lorsqu'elle n'est pas colorée ,. qui augmente dié-
mème espace de temps, donné à cette eau froide quel- | paisseur à mesure que l'écoulement dure. Pendant toute
ques degrés de chaleur — si enfin la quantité de cen-
dres, de rapillis et de pierres qui tombaient dans la
mer et la faisaient bouillonner, n'ont pas dû réchauf-
fer ces couches d'eau froide ?
Mais il y a plus: je nie la possibilité qu'un soulève-
ment si lent puisse amener du fond à la surface une
portion d'eau de la plus petite quantité sensible, En
supposant que le soulèvement n'ait duré qu'un seul
jour (et l'on peut vérifier par les dates qu'il a duré
plus long-temps), la vitesse d’ascension pour la hauteur
de 451 T. ne serait que de ! ligne par seconde. Or,
peut-on admettre qu'un choc ou frottement de cette
lenteur ait pu ammener pendant 24 heures des millions
de toises cubes d'eau du fond à la surface? L'expé-
rience suivante, que j'ai répétée plus de cent fois,
prouve qu'un mouvement de bas en haut d’un liquide
n'en amène aucune portion à la surface d'un autre li-
quide dans lequel il tend à s'élever, si celui-ci est plus
léger que celui-là. Voici cette expérience:
On prend un appareïl semblable à un de mes instru-
ments d'affinité, un vase cylindrique d'environ 2” de
diamètre et de 4” de hauteur, communiquant, par le
milieu de son fond, avec un tube recourbé qui s'élève
jusqu'à { pouce au-dessus de la surface du vase et porte
à cette hauteur un petit entonnoir de 3° de profondeur
avec un robinet en dessous. Le tube à une à deux li-
gnes de diamètre. On remplit d'abord le tube d’un li-
quide (plus pesant que l’eau distillée) et le retient sus-
pendu dans ce tube au moyen du robinet jusqu'à l'ori-
fice inférieur. On remplit ensuite lentement d'eau dis-
tillée une partie (3? ou £ de la hauteur) du vase qu'on
laisse reposer quelques minutes pour amortir tout mou-
vement. Enfin on tourne très peu le robinet pour pro-
duire un faible écoulement de la liqueur plus pesante
que l’on recrute par le moyen de l’entonnoir. Alors on
voit se former, sous la liqueur légère et au-dessus de
l'orifice du tube, une petite montagne mobile de Ja li-
queur pesante de 5, 4, 5
quon modifie l'écoulement. Cette montagne est visible
, 6 lignes de hauteur selon
par la seule réfraction, même quand elle n'est pas co-
Jlorée. Pour obtenir cet effet, il n'est pas nécessaire de
donner aux liqueurs une différence considérable de pe-
santeur spécifique; de l'eau distillée, un peu colorée par
de l'orseille, suffit pour représenter la liqueur pesante.
Cette liqueur pesante ne dépasse pas la limite de la
petite montagne, mais s'écoule le long de ses flancs et
forme bientôt au fond du vase une couche, très visible,
la durée du phénomène, la surface supérieure de la li-
queur légère n'offre pas la moindre ride, ne décèle.
aucun mouvement que celui d'une ascension lente, égale
à celle de la couche du liquide pesant au fond du vase.
— Gette expérience est trop concluante pour avoir be-
soin d'un commentaire.
Si M. J. Davy ne s'est pas mépris dans son observa-
tion, ce qui me paraît presque impossible à croire, xl
faut avoir recours à une toute autre cause de cet abais-
sement de température ; mais j'avoue ne savoir où la
chercher.
Il s'est élevé, depuis quelque temps, une discussion
entre de célèbres géognostes sur le mode de naisasnce
de certains volcans. D'un côté, l'on statue des cratères de
soulèvement ; tandis que de l'autre, on considère les cra-
tères comme de simples amas de matériaux volcaniques
éjetés. Pour éclaircir la question, il faut d'abord don-
ner des définitions claires des mots.
Le volcan est, selon moi, l'usine où les matières, que
nous désignons sous le nom de matières volcaniques,
sont fabriquées et éjetées. On distingue les volcans ac-
tifs des volcans éteints; les premiers livrent des érup-
tions à
éruption continuelle ; les seconds n'ont pas livré des
éruptions depuis les temps historiques. Mais les volcans
éteints ne sont cependant pas absolument inactifs; car
c'est souvent à eux que nous devons les tremblements
de terre, phénomènes incomparablement plus désastreux
que les plus violentes éruptions.
Le cratère est, dans le sens du mot grec »oerie, un
vase. Ce nom a été donné par Pline à l'orifice du Vé-
suve et a passé ensuite à tous les volcans dans le même
sens. Ainsi le cratère est la masse visible qui entoure ou
. , é
diverses époques, quelques -uns même sont en
même couvre l’orifice extérieur d'un volcan par où les
éjections ont passé.
Si donc j'ai bien compris la question , il s'agit de sa-
voir si le cratère provient d’une boursouflure dont l'en-
veloppe est le terrain naturel, soulevé par des forces
élastiques agissantes, soit dans son intérieur, soit dans
une réoion plus basse de l'écorce de la terre.
Assurément il existe des boursouflures, et on les re-
connaît à l'altération que les roches ont subie par la
chaleur qui accompagna le soulèvement. Si même ces
boursouflures sort crevées a leur sommet et ont vomi
quelques substances concrètes, ce ne sont cependant
pas des volcans, Houel, cet excellent et fidèle peintre
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
286
a
dés éjections volcaniques, s'était imaginé la même hy-
pothèse pour tous les voleans, et en a fourni un dessin
imaginaire qui ma fort amusé. Ce fut alors que je me
dis: La théorie des volcans est encore à créer.
[Les vrais volcans ‘naissent assurément d'un soulève-
ment , d'une boursouflure, caverne immense qui est le
foyer et non le cratère du volcan. Le sommet du terrain
soulevé n'est pas la bouche qui a émis et émet encore,
de nos jours, les laves et les eaux bourbeuses qui s'é-
{ panchent en torrents et coulent pendant des heures,
H
4
des jours , des semaines entières sans interruption. Pour
produire ces torrents, il faut absolument le mécanisme
cité d'une pompe foulante où la vapeur d'eau fait à la
fois l'office de force comprimante et de piston. D'après
ce principe incontestable , les cratères qui ont émis des
torrents de lave et de boue ne sont décidément pas des
cratères de soulèvement , mais la continuation , ou plu-
tôt un appendice au tuyau d'ascension de la pompe.
Ceux qui n'ont éjeté que des substances concrètes et
- des fluides élastiques, peuvent seuls être douteux. Et
… comme il est non seulement concevable, mais même de
fait, que des cratères, qui émettent souvent des layes,
« néjettent quelquefois, par de faibles éruptions, que
“— des gas et des substances concrèles, c'est aux partisans
des cratères de soulèvement de prouver, par des faits, que
leur opinion est applicable à telle ou telle localité vol-
- Canique. La présomption est toujours pour les vrais
cratères.
.… Ainsi, Les cratères qui ont émis des torrents de laves ou
d'eaux bourbeuses sont composés uniquement :de matières éje-
mn les. Le petit Vésuve, tout comme le Chimborasso et
È VArarat, se range dans cette catégorie. Voilà ce que
- dit ma théorie des volcans, et je ne puis que désirer
i que les partisans des cratères de soulèvement me fas-
L'hh
on
sent l'honneur de la lire pour revenir de leur erreur.
1 Je venais de terminer cette note, lorsque j'eus l'occa-
sion de lire la lettre de M. Léopold Pilla à M. Elie
k “de Beaumont sur :les coquilles tertiaires qu'il a trou-
-vées sur le Vésuve daus une échancrure du terrain près
De grande, la réponse de M. Constant Prévost
et la réplique de M. Elie de Beaumont.
— Qu'un jeune géognoste ait cru pouvoir prouver, par
| quelques coquilles, que le Vésuve est un cratère de sou-
lèvement, cela se concoit. Mais ce qui doit étonner ;
cest que M, Elie de Beaumont, membre de J'Aca-
| qu'en la prodiguant ainsi , il ne fait que la dépriser ?
|
démie des sciences de Paris, pousse à ce point son zèle |
Pour ma théorie des soulèvements. Ne sait-il donc pas | quilles de M. Pilla aient été Jancées dans les airs. Elles
|peuvent avoir élé amenées à leur gîle par un torrent
M. Constant Prévost, qui lui-même avait trouvé
en pareille oceurrence des coquilles tertiaires et même
des galets de calcaire secondaire , réfuta très judicieuse-
ment M. Pilla, en observant que ces objets peuvent
avoir été détachés des roches que la cheminée traversæ
par l'éruption qui dût élargir et déblayer ces cheminées;
en concluant que , comme il a trouvé à l'ile Julia for-
mée presque sous ses yeux, des objets de ce genre;
l'on doit admettre que les vieux volcans peuvent offrir
le même phénomène.
Mon système géologique indique encore deux moyens
que la nature a pu employer pour amener des matières
étrangères, et par conséquent aussi des coquillages, dans
le foyer des volcans et les rejeter ensuite.
est le canal par lequel ce foyer recoit l'eau de mer qui
Le premier
le met en activité et Jui amène tous les objets qui se
trouvaient aux environs de l'orifice extérieur du canal,
objets que l'éruption pouvait au hazard lancer, d'abord
après, le long de la cheminée sans les froisser, ou bien les
réserver dans la caverne pour une autre éruption ou pour
toujours. Combien de matières de ce genre, plus ow
moins modifiées par le procès volcanique, ne trouve-t-on
pas par ex. dans les filons !
Le second moyen est l'inverse du premier. Les mé:
mes objets peuvent avoir été entraïnés dans le volean
par Je cratère même lorsqu'il se trouvait encore sous
l'eau, et avoir été rejetés comme les premiers, plus tôt
où plus tard. Je devrais peut - être ajouter ici plusieurs
observations. Mais comme je n'ai voulu écrire qu'une
note, je dois m'en rapporter à mon livre. Quiconque l'a
lu, ne fera pas d'objections contre ce que je viens de
dire.
M. Elie de Beaumont réplique que des coquilles si
fragiles n'auraient pas pu être lancées à une si grande
distance (2500 mètres) sans être fracassées. Pour que
cet argument eût quelque poids, il faudrait que son au
teur connüt et calculät tous les hazards possibles résul-
tants d'une éruption volcanique. En sommes - nous déjà
la, à l'état actuel de nos connaissances? Ce que nous
pouvons dire, c'est que des coquilles très minces et
très fragiles sont aussi très légères et tombent d'autant
moins rapidement qu'elles sont sujettes à un mouvement
de rotation pendant leur ascension et pendant leur chute.
De plus, il est possible que, pendant la chute, elles aient
été saisies et entraïnées par un vent qui les aurait dé-
| posées légèrement à leur gîte.
Bien plus, il n’est nullement démontré que les co-
287
d'eau plus ou moins bourbeuse, vomi par le volcan;
et depuis des siècles qu'elles sont là, la pluie a eu tout
le temps de les laver de la boue volcanique qui pouvait
leur adhérer. La nature du gîte de ces coquilles (une
échancrure de terrain) parait même donner de la vrai-
semblance à cette idée.
Enfin, que doivent prouver ces coquilles? Qu'elles
ont été soulevées du fond de la mer avec ce fond?
Cela supposerait que le terrain, sur lequel on a trouvé
ces coquilles, ne décelat pas la moindre trace de volca-
nité. Et c'est le Vésuve dont il est question! S'il se
trouve un seul pouce de lave, de sable ou de tuf vol-
caniques sous ces coquilles, tout l'argument est encore
plus fragile que les coquilles en question.
Devant assister à un comité nommé par Sa Majesté
JEMPEREUR , je ne pus venir à la séance de l'Acadé-
mie du 8 décembre, à laquelle je m'étais proposé de
présenter cette note. Quelques jours après, je recus le
cahier de l'Institut No. 218, Août 1837, où se trouve
le rapport de MM. Alex. Brongniard, Béqurel et Elie de
Beäumont sur le travail de M. Fournet, relalif aux filons
métallifères et aux terrains des environs de l'Arbresle (Rhône).
En lisant ce rapport et surtout la page 247, j'ai dû
me persuader que MM. les rapporteurs et M. Fournet,
partisans de l'hypothèse plutonique réfutée dans mon
mémoire sur la température du globe (V. Mém. de l'Acad.
de Pétersb. Sciences math., phys. et nat. T. 1. 1831.)
considèrent les filons comme des crevasses dans l'écorce
de la terre, produites par les soulèvements; ce qui, se-
lon moi, est hors de doute, d'autant plus que j'ai dé-
duit de ce principe, dans ma Géologie, tous les phé-
nomènes qui ont été observés dans les filons.
Mais MM. les rapporteurs ne s'expliquent pas sur le
point très important, si ces crevasses se sont formées
au sommet des masses soulevées ou sur les flancs, à une
petite hauteur au-dessous du fond de soulèvement.
Dans le premier cas, il faudrait que le soulèvement
eût eu lieu par un gonflement de la masse fluide de
l'intérieur de la terre (à 25 lieues au-dessous de la sur-
face du globe), gonflement qui eût produit la crevasse
en question dans une masse solide de roches de celle
épaisseur, Je ne doute pas de la possibilité d'une pareille
crevasse par l'élasticité de la vapeur à la chaleur du fer
rouge. Mais je demande d'où vient, dans l'hypothèse
plutonique, l'eau pour former cette yapeur. Elle vient
assurément par une fente à travers loute l'épaisseur de
la partie solide du globe, de cette oranse pleme de suc
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
288
ardent. Mais je demande, où est la force qui a produit
cette fente avant que l'eau, ou de la mer d'aujourd'hui,
ou de l'antique océan, ait pénétré jusqu'au noyau de li-
quide ardent, et je ne trouve aucune réponse; car ce
sphéroïde liquide, en équilibre depuis tant de siècles
avec lui-même et l'enveloppe , solide et aqueuse, posée
sur sa surface, n'aurait nulle raison de s'élever, ici ou
B, au-dessus de son niveau, pour fracturer cette écorce
de 25 lieues d'épaisseur et s'écouler par cette déchirure
à la surface visible de notre globe. La force capable de
cet effet n'est assignable nulle part.
Dans le second cas, on admet ma construction de l'in-
térieur des volcans, de Ja pompe colossale qui, selon
moi, produit les éjections volcaniques; d'où il suivrait
immédiatement que l'hypothèse des cratères de soulève-
ment, à laquelle MM. Alex. Brorgniard et Elie de
Beaumont et tant d'autres géolooues adhèrent , est er-
ronnée , outre que j'ai prouvé , dans mon mémoire cité,
que dans l'hypothèse plutonique, les volcans sont une
impossibilité physique.
M. Fournet paraît avoir admis le second cas, et j'en
juge parce qu'il introduit, comme agent dans la forma-
tion des roches éjetées par les filons, l'eau liquide à la
chaleur rouge ou blanche, retenue à l'état liquide par la
haute pression. J'ai été charmé de voir qu'enfin, après
22 ans, ce principe, que j'ai posé et tant utilisé dans
ma Géologie comme moyen de fusion, soit enfin admis
par un géologue français et vraisemblablement par les
trois rapporteurs de son ouvrage, qui tous ensemble ne
réussiront jamais à concilier ce principe avec l'hypothèse
plutonique qui ne se concilie qu'avec le principe de
l'impossibilité.
Suis-je venu un quart de siècle trop tôt pour la
Physique de mes contemporains ?
_—2<-
MATÉRIAUX MANUSCRITS.
Ucber das Vorkommen des Auerochsen
im Caucasus, par M. Nordmann.
Ueber eine für die Fauna von Russland neue Tauben-
species: Columba risoria L., par M. Nordmann.
Séance du 19 janvier.
Seance du 26 janvier. Untersuchungen über die ehemalige Ver-
breitung und die gänzliche Vertilgung der von Steller be-
obachteten nordischen Seckuh (Rytina Il), par M. Baer.
Emis le 9 février 1888.
N2
2? ox
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Tome I. BULLETIN SCIENTIFIQUE A? 19.
BIUR ELLE pP'AR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DECSAINT PÉTERSE OUR CG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S4.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A.
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie
r divers savants: 4 Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
l'état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. NOTES. 25. lenseignements sla'istiques sur la Chine. R, P. HYACINTRE. —
OUVRAGES OFFERTS. Decembre.
Promotions. Decorations. —
CHRONIQUE DU PERSONNEL.
N O T ES.
23. RENSEIGNEMENTS STATISTIQUES SUR LA
Cuinwe; Par Le R. P. HYACINTHE (lu le
6 octobre 1837).
Li Chine, considérée comme état, renferme dix-
huit gouvernements et la Mandchourie ; — comme empire,
elle embrasse toute la Mongolie avec le Khoukhounor,
le Turkistan oriental, le Thibet, pays qui lui sont en-
tièrement soumis.
Les gouvernements sont subdivisés en provinces, départe-
ments et en arrondissements administratifs. Les provinces,
quant à l'administration territoriale, se divisent en départe-
“ ments, en arrondissements et en districts; les départe-
« ments administratifs forment des parties détachées qui
— relèvent de la chambre des finances, et ne se divisent
«point en districts, excepté toutefois Siu- young - thing
dans le gouvernement de Sse-1chhouan. On nomme admi-
mistratifs les départements et les arrondissements qui,
pour l'administration, dépendent immédiatement des
chefs des gouvernements. Les départements et les arron-
dissements non administratifs sont considérés comme di-
stricts, et subordonnés aux chefs des provinces.
L'administration des gouvernements est confiée à des
Souverneurs généraux et à des gouverneurs, qui exercent
leurs fonctions par l'entremise des chambres des finances,
celles-ci agissent par les régences de provinces, les ré-
gences de provinces par celles des arrondissements et
des districts , lesquelles administrent immédiatement le
peuple et mettent à exécution Les dispositions de l'auto-
rité suprême.
Les chefs militaires administrent séparément les villes
ou les forteresses qui leur sont confiées, ainsi que les
babitants et les terres qui en dépendent.
Le premier gouvernement est celui de Tchi-H; ïl a
une chambre des finances, et l'administration centrale
est à Pao-ung-fou (*). Ce gouvernement a dix provinces,
six arrondissements administratifs, trois départements ad-
ministratifs (Tchang-tsia-kKheou (Kalgan), Tou-chi-kheou
et Dolonnor) Les provinces et les arrondissements sont
divisés en 17 arrondissements et 124 districts.
Remarque. Le gouvernement de Tchi-li comprend
dans sa partie septentrionale tout l'Aïmak de Tchakar et
une partie de l’Aïmak de Kartsin situés au - delà de la
grande muraille.
Le second gouvernement est celui de Chan-toung ; il
a une chambre des finances, et l'administration centrale
est à Tsi-nan-fou. Ce gouvernement a neuf provinces et
(*) C'est-à-dire que le chef-lieu du gouvernement est la ville
provinciale de Pao-ting-fou, mais Pe-king est considéré comme
la capitale, c'est-à-dire le lieu où réside l'empereur.
291
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
OO
dix arrondissements administratifs; les provinces et les
arrondissements sont divisés en 9 arrondissements et 96
districts.
Le troisième gouvernement est celui de San-si(*); il
a uue chambre des finances. et l'administration centrale
est à Thaï-youan fuu. Ce gouvernement a neuf provinces
et dix arrondissements administratifs; les provinces et
les arrondissements sont divisés en 7 départements, 6
arrondissements et,85 districts.
L'Aimak de Toumot qui se trouve au-delà de la grande
muraille, et dont la ville principale est Koweï-hoa-tchhing,
Khoukhoukhota, appartient à ce gouvernement.
Le quatrième gouvernement est celui de He-nan;
il a une chambre des finances, et l'administration cen-
trale est à Ho-nan-fou. Ce gouvernement a neuf provin-
ces, quatre arrondissements administratifs ; les provinces
et les arrondissements sont divisés en 6 arrondissements,
97 districts et 1 département.
La contrée située au sud du gouvernement de Chan-
toung se nomme Liang-tsiang et renferme trois gouver-
nements : Tsiang-sou et ‘An-hoeï, dans le Tsiang-nan,
et Tsiang- si.
Le cinquième gouvernement est celui de Tsiang-sou ;
il a deux chambres des finances: l’une à Tsiang - ning-
fou ; Vautre à Sou-fcheou -fou. Ce gouvernement a huit
provinces, un département administratif et trois arron-
dissements administratifs, et ceux - ci 2 départements,
3 arrondissements et 62 districts.
Le sixième gouvernement est celui de ‘An -Aoci; i a
une chambre des finances, et l'administration centrale
està"An-thsing-fou. Ce gouvernement a huit provinces et
cinq arrondissements administratifs ; les provinces, et les
arrondissements sont divisés en 4 arrondissements et .50
districts.
Le septième gouvernement est celui de Tsiang-si; il a
une chambre des finances, et l'administration centrale
est à Nan-tchhang-fou. Ce gouvernement a treize provin-
ces et un arrondissement administratif, qui sont divisés
en 2 départements et 75 districts
Le huitième gouvernement est celui de Fou-tsiang ; il
a une chambre des finances. et l'administration centrale
est a Fou-tcheou-fou. Ce gouvernement a dix provinces,
deux arrondissements administratifs; les provinces et les
arrondissements sont divisés en 4 départements et 62
districts.
(*) Ce gouvernement se nomme aussi Chan-si, mais comme
Chan se prononce également San, j'ai préféré cette dernière
prononciation, afin de distinguer ce gouvernement d'un autre
qui se nomme Chân-si.
Le neuvième gouvernement est celui de Tche-tsiang,
il a une chambre des finances, et l'administration cen-
|trale est à Hang-tcheou-fou. Ce gouvernement a onze pro-
| vinces divisées en 1 département, 1 arrondissement et
76 districts.
La contrée qui se trouve au sud du gouvernement de
He-nan se nomme Hou-houang, et comprend deux gou-
vernements : Hou-pe et Hou-nan.
Le dixième gouvernement est celui de Hu-pe; il a
une chambre des finances, et l'administration centrale
est à Vou-tchhang-fou. Ce gouvernement a dix provinces
et un arrondissement administratif divisés en 7 arron-
dissements et 60 districts.
Le onzième gouvernement est celui de Hou-nan; il a
une chambre des finances. et l'administration centrale
est à Tchhang-cha-fou. Ce gouvernement a neuf provinces.
trois arrondissements administratifs; les provinces et les
arrondissements sont divisés en 3 arrondissements et 64
districts.
La contrée qui se trouve à l'occident du gouverne
ment de San-si, porte le nom de Chan-kan, et com-
prend deux gouvernements : Chan -si et Kan-sou. La
contrée située à l'occident du gouvernement de Kan-sou
se nomme J4, et celle qui est au sud-ouest Thsing-haï;
en mongol Khoukhounor où Kouke-nor.
Le douzième gouvernement est celui de Chän-si, il a
uue chambre des finances, et l'administration centrale
est à 5 ‘an-fou. Ce gouvernement a sept provinces, cinq
arrondissements administratifs; les provinces et les arron-
dissements sont divisés en 6 départements, 5 arrondis-
sements et 78- districts.
Le treizième gouvernement est celui de Kan-sou; ia
une chambre des finances, et l'administration centrale
est à Lan-tcheou-fou. Ce gouvernement a neuf provinces
et six arrondissements administratifs ; les provinces et les
arrondissements sont divisés en 9 départements, 7 ar-
rondisssements et 51 districts. Il y a, en outre 42 tribus
étrangères qui sont sous l'autorité de leurs anciens; ces
tribus, nommées Thou-sse en Chinois, sont composées
de Tangoutes qui habitent l'intérieur de la Chine.
Le Khoukhounor se trouve sous la jurisdiction du
gouverneur - général de Chân- si et de Kan-sou, ainsi
qu'en Dzoungarie, Darkoul et Ouroumthsi, qui, par leur
position géographique, sont compris dans le gouverne-
ment de Kan-sou.
Le quatorzième gouvernement est celui de Sse-1hhouan;
il a une chambre des finances, et l'administration cen-
trale est à Tchhing-tou-fou. Ce gouvernement a douze
provinces, six départements administratifs, huit arrondis=
$éments administratifs; les provinces et les arrondisse-
ments sont divisés en 6 départements, 11 arrondisse-
* ments et 111 districts. I] y a en outre 269 tribus étran-
gères composées de Tangoutes qui habitent en-deca des
- frontières de la Chine.
Le Thibet, par sa position géographique, est compris
dans le gouvernement de Sse-tchhouan. Deux fonctionnai-
res chinois de la 4%* classe administrent ce royaume sous
la dépendance du gouverneur-général de Sse-tchhouan
Remarque. La contrée qui se trouve au sud des gou-
vernements de Tsiang-si et Hou-nan, porte le nom de
Liang-houanz et se ie en deux, gouvernements : Kou-
ang-toung et Kouang-si.
Le quinzième £ gouvernement est celui de Kouang-tounz
(Canton); il a une chambre des finances, et l'adminis-
tration centrale est à Kouang-/cheou-fou. Ce gouvernement
a neuf provinces, deux départements administratifs et
Quatre arrondissements administratifs ; les provinces et
les arrondissements sont divisés en 2 départements, 7
arrondissements et 79 districts.
Le seizième gouvernement est celui de Kouang-st; il
à une chambre des finances, et l'administration centrale
est à Kowï-lin-fou. Ce gouvernement a onze provinces et
- un arrondissément administratif qui sont divisés en 5
: départements, 16 arrondissements et 47 districts. Il a
én' outre 46 tribus étrangères.
Remarque. La contrée située au sud du gouvernement
de Sse-tchhouan est nommée Yun-koueï et se divise en deux
gouvernements : Yun-nan et Koueï-tcheou.
Le dix-septième gouvernement est celui de Yun-nan;
il a une chambre des finances, et l'administration cen-
trale est à Vun-nan-fou. Ce souvernement a quatorze pro-
| vinces ; trois départements administratifs et quatre ar-
issements administratifs ; les provinces et les arron-
ents sont divisés en 9 départements, 27 arrondis-
nents et 39 districts. Il a encore 50 tribus étrangères
rigine tangoute et indienne.
est à Koueï - Yans- fou. Ce gouvernement a douze
pyinces , trois départements administratifs et un arron-
dissement administratif; les provinces et les arrondisse-
ments sont divisés en 11 départements, 13 arrondisse-
ents et 34 districts. I] y a encore 81 tribus étrangères.
La Mandchourie est une partie distincte de l'empire
chinois el comprend trois gouvernements militaires, sa-
Dre. Ching-tsing, Kirin et He-loung-tsiang: Ching-tsing
est divisé en deux provinces, et chacune de ces derniè-
res en trois départements, quatre arrondissements et
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
a ———— —— —— ©
294
huit districts. Le commandant en chef réside à Feng-
thian-fou, lun de ses deux adjoints à Thsin-tcheou-fou
et l'autre à Sin-Yu-tchhing. 11 faut encore ajonter onze
places fortifiées occupées par des garnisons.
Kirin. comprend trois départements dans lesquels on
compte huit villes ou places fortifiées. Le commandant
en chef réside à Kirin - khoton
Ningoutou , Bedoune ,
L'autorité locale présente chaque année à la chambre
et ses quatre adjoints à
Artchouk et San-sing.
des finances un rapport sur le mouvement de la popu-
lation des lieux qui lui sont subordonnés.
Les races qui composent Ja population de la Chine
sont: 1° les Chinois, 20 les Mandchoux, 5° les Mongols,
4° les Turcs, 5° les Fan, 6° les Thsiang, 7° les Miao,
89 les Yao, 9° les Li, 10° les Y.
Les Chinois; comme: aborigènes, forment la race la
plus nombreuse et sont répandus dans tous les gouver-
nements.
Les Mandchoux sont très peu nombreux, mais comme
ils ne fournissent que les garnisons
des villes importantes.
. Les Mongols, qui entrèrent en Chine avec les Mand-
choux , tiennent gärnison à Pe-king et dans les gouver-
nements.
Les Turcs, mommés Tatars, habitent les divers gou-
vernements, et font partie de la population contribuable.
Les Tatars Salarski seuls se trouvent sous la surveillance
de leurs anciens. s
Fan, dénomination générale qu'emploient les Chinois
à l'égard des Tangoutes qui habitent les gouvernements
de Kan-sou, de Sse-tchhouan et de Yun-nan. Les habi-
tants de l'ile de Thaï-wan, dépendante de la Chine,
portent le même nom.
Thsians, ancienne dénomination chinoise pour quelques
tribus tangoutes habitant Sse-tcheou, dans le gouverne-
ment de Kan-sou, et Meou-tcheou, dans le gouverne-
ment de Sse-tchhouan.
Les Miao sont les ancêtres des Tangoutes, et vivent
| Bases à Tsiang-tcheou, à Ping-hoang, à Yun-soui-
tching et a Pou-soui - ning dans les gouvernements de
Hou-nan , Sse-tchhouan, Kouang-si et Koueï-tcheou.
Fao est le nom des étrangers dans les gouvernements
de Hou-nan et de Kouang-toung
Les Li sont les étrangers qui habitent l'ile de Haï-nan-
Les Y sont également des étrangers qui habitent le
gouvernement de Hou-nan.
Quant au calcul de la population contribuable, la ma-
jorité, pour les hommes, commence à 16 ans et la
vieillesse à 60.
race conquérante ,
295
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
296
TT
La population de la Chine augmente chaque année , | inscrites les personnes qui habitent cette maison. Ce ta-
mais dans une proportion inégale. D'après les rapports bleau est changé chaque année.
fournis par les gouvernements, On comptait en 1812:
b. d. deux sexes.
I. Dans le Tchi-li . 27,990,810
IT. — — Chan-toung . 28,958,764
III. — — San-si . . 14,004,210
IV. — — Ho-pan . 23,037,171
V. — — Tsiang-sou . 37,845,501
VI. — — ’An-hoei. . 34,168,059
VIL — — Tsiang-si . 23,046,999
VILL. — — Fou-tsiang . 44,777.419
IX. — — Tche-tsiang . . 26,256,784
X. — — Hou-pe . 27,370.098
D" Hoo-man Let 0: . 10,207,256
XII — — Chân-si . 18,652,507
XIII. — — Kan-sou . . 15,354,875
XIV. — — Sse-tchhouan . 21,435,678
XV. — — Kouang-toung . - 19,174,030
XVI — — Kouang-si 7,313,895
XVII — — Yun-nan. 5,561,520
XVIII — — Koueï-tcheou . . . 5,288,279
XIX. — la Mandchourie (les Chinois) 7,249,784
Total 361,691,430
Remarque. Dans ce chiffre ne sont point comprises les
8 bannières militaires. composées de trois nations, savoir:
de Mandchoux, de Mongols et de Chinois.
Les étrangers. sujets de la Chme, sont dénombrés
séparément par familles. et une partie par individus.
En voici le tableau.
familles.
Tangoutes dans le gouvernement de Kan-sou 26,644
— Sse-tchouan 72,574
— — — Khoukhounor . 7,842
= — 1 Thibet 4,889
Turcs du Turkistan et d'Ili . . 69,644
— — Khoukhounor 2,368
Les Ouriankhai du Tannou 1,007
— — de l'Altaï 685
— — de l'Altaïnor 208
Toungouses des bouches de l'Amur. 2,598
Total 188,123
Les Solones industrieux 4,497 ames.
Les Khaïoutes militaires 2,581 —
Les Barkhousses . 1,254 —
8,329.
L'autorité Jocale délivre à chaque famille ou maison
nn tableau qui se place à la porte, et sur lequel sont
Lorsqu'on distribue de nouveaux tableaux, on en ex-
clut les personnes qui ont quitté la maison et l'on y in-
scrit les nouveaux locataires. Celui qui change de loge-
ment est tenu d'en informer l'autorité afin d'en obtenir
un tableau (”).
Dix maisons forment ce que les Chinois appellent Paï;
chaque Paï a un Pai-theou (dizenier); dix Paï sont nom-
més en Chinois Tsia dont le chef est un Tsia-tchang
(centenier): dix Tsia composent un Pao qui a pour
chef un Pao-tching (intendant). Cette organisation existe
même parmi les Chinois qui habitent hors des frontières.
Les dizeniers. les centeniers et les intendants sont
choisis parmi le peuple et élus pour un certain temps.
Ils doivent savoir lire et écrire et être mariés. Leurs
obligations sont de veiller à la moralité de leurs admi-
administrés, c.-à-d. de voir si parmi ces derniers il n'y
en a point qui aient des moyens illicites d'existence, ou
s'il se trouve des individus suspects d'en informer l'au-
torité. Ges mesures de police sont les mêmes pour les
villes, les bourgs et les villages.
Les dizeniers, les centeniers et les intendants sont te-
nus de présenter annuellement un tableau de la popu-
lation de leurs juridictions respectives, et dans lequel
ils inscrivent sans distinction tous les habitants qui ont
un domicile fixe: les savants, les marchands, les culti-
vateurs, les artisans, les employés de chancellerie et les
soldats qui sont inscrits dans les villages.
En premier lieu, ces tableaux se présentent ordinai-
rement à l'administration du district qui, après en avoir
formé le tableau général du district, l'envoie à l'admi-
nistration de la province ou de l'arrondissement; celle-
ci confeclionne alors son tableau général de la province
ou de l'arrondissement et l'expédie à la chambre des
finances, qui à son tour dresse un tableau général de la
population de tout le gouvernement et le fait présenter
par le chef de gouvernement au ministère des finances-
Les tableaux du dénombrement des militaires colonisés
sont envoyés aux autorités que cela concerne. Le minis-
tère des finances fait ensuite à la fin de l’année suivante
la somme totale de la population d'après tous les ta-
bleaux qui lui ont été expédiés par les divers gouver-
(*) Ces tableaux sont des écrits revètus du sceau de l’antorité
locale et que l’on colle à l'extérieur de la porie des maisons et
des établissements de commerce.
297 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 298
ne
nements, et une copie sur papier jaune est présentée à | de Thaï-wan (Formose) ; dans le gouvernement de Kan-
sou, 10.209 thsing de l'Ouroumitse et du Barkuli, 115 thsing
dans Je Kobdo, 395 dans le Turkestan. Toutes ces ter
l'empereur (°).
D'après les rapports fournis par les autorités locales ,
les terres arables de tous les gouvernements, y compris
Ja Mandchourie, formaient en 1812, 7.915,251 Thsing.
Le tableau ci-dessous indique combien chaque gou-
vernement en contient séparément.
res sont cultivées par les émigrés Chinois, tandis que
celles qui appartiennent aux Tangoutes, dans les gouver-
nements de Kan-sou et de Sse - tchhouan. et aux tribus
étrangères dans le gouvernement de Yun-nan. sont
LiDanetle Tehi-li ::.. 741,454 Thsing. toutes restées sans être mesurées . parce que ces tribus
LI. — — Chan-toung ; 986,345 — ont des prérogatives particulières , paient tribut et mè-
ENS Sans een 2: 2 Bb2G] dE — ent une vie nomade, La vaste étendue qui comprend
HO an 1.121.146. <= les lieux consacrés et ceux qui sont destinés à la chasse,
V. —. — Tsiang-sou : . . . ‘720,894 — est également restée sans être mesurée.
MR LAN - bone © Na 414568 . — Les Mandchoux aborigènes, ainsi que les Mongols et
NIL — — Tsiang-si . . . . 472741 — les Chinois, qui sont venus avec les premiers de Ja
VIII. — — Fou-tsiang . . . . 138,643 — Mandchourie en Chine, forment un corps militaire sé-
IX: — — Tche-tsiang ... . 465,003 — paré, divisé en bannières composées de trois divisions,
X. — — Hou-pe . . . . . 605,185 — et chaque division en compagnies formées de 150 hommes.
XI. —— Hou-nan . . . . 315,816 — compagnies.
Ce te 0. ci: fa77E cd Les Mandchoux à Pe-king forment . . . . . 681
Mao nn monte ut. Les Monbols =", CS
XIV. — — Sse-tchhouan . . . 465,471 — Les Chinois AT ler à 1° TR ES
XV — —"Kouang-toung. . . 320,348 — Les Mandchoux et les Mongols en garnison dans
ND Kouangai |... 897160 — les gouvernements ra Se 0 TRS 840
AE NE MMpRnE M Il faut encore ajouter à ces derniers les chasseurs
re Ro ee do Gt dont Jés Diours, forment, "" ‘4,
Mandehounie ‘282798 Ke SOIENT 6. UNE
a —————— les Toungouses dans l'Olountchoun . . 14
total 7,900,954 — Re =.
total 2,088
Remarque. Ainsi le chiffre des rapports surpasse celui
de ce tableau de 14,300 thsing, différence qui provient
- de ce que, dans plusieurs gouvernements , certaines ter-
res ont été mesurées sous diverses dénominations; on
compte par exemple :
. Dans le gouvernement de Fou-tsiang 57,884 {sia
De =: —— Kan-sou 216,514 touan
Ce qui fait 315,200 hommes de 15 à 60 ans.
À Pe-king. chaque division a un chef de division,
deux adjoints, des colonels et des chefs de compagnie.
Dans les gouvernements, les Mandchoux militaires com-
posent les garnisons qui se trouvent sous les ordres des
chefs de corps.
Le dénombrement des militaires, qui se fait tous les
= — = — Kouang-si 6,629 LR.
_ = Le Pres eo uns deux ans, comprend lous les hommes depuis l'âge de
D — — —— Koueï-tcheou 190 sen, |15 2P5-
On fait ordinairement deux tableaux de la population
le non accord que nous venons de signaler, doit
, CS ÉREPERAT s ? . se 0
militaire : l'un reste à la chancellerie de la division, et
s aucun doute, être attribué aux mesures de ces der-
es parties. Mais il faut faire remarquer que toutes
terres indiquées daus les rapports ne se trouvent pas
l'intérieur de la Chine. On comprend dans le gouver-
l'autre est expédié à la chambre des finances.
La Mongolie se divise en Mongolie méridionale, en
Mongolie septentrionale , en Mongolie occidentale et
Khoukhounor. La Mongolie est encore divisée en Aï-
maks, et les Aïmaks en bannières commandées par des
Tchassaks. Les bannières sont subdivisées en régiments
et ceux-ci en escadrons. L'Aïmak est une caste qui forme
une partie distincte du peuple. Une bannière porte le
nom de division ou de principauté. Quelques Aïmaks
ont plusieurs divisions.
les Aïmaks de Kartsin et de Tchakar; dans le gouver-
nement de San-si, 18.071 thsing de l'Aïmak de Toumot;
© (+) De sorte qu'en Chine le dénombrement de Ja population
se fait chaque année.
299
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
Les Mongols méridionaux occupent toute l'étendue
de terrain qui longe la grande muraille, depuis les fron-
tières de la Mandchourie jusqu'à Ordos inclusivement ,
et forment 24 Aïmaks et 48 bannières, savoir:
1. L'Aïmak de Kartsin . . . . 6 bannières
—. ho Et 15 Padee Dé es tt |
5. — — Dourbot . 1
4. — — Korlos 7
5. —_ — Aokhan 1
€. — — Naïiman ., 1
gs — — Bari . 2
8. — — Tcharot 2
9. — — ARE Rat 1
10. — — Ouniut 2
1: — — Kechiktin ù AÊS
ne CA — — Kalka de l'aile ia 1
13. — — Karthsin . 3
14. —= — Toumot . 2
15. — — Outchoumzm 2
16. — — Khaothsit. 2
17. — — Sounit ...… 2
48: —. — Abaga Re) 2
19. — — Abkhanar ‘ 1
20. — — Dourben-Khoubout 1
21: — — Ma0-Minhan 1
22. — « — Ourat, (Orat) 3
25. — — Kalka de l'aile droite 1
24. — — Ordos 7
Les Mongols septentrionaux se nomment Kalka Ils
occupent TE de terrain au nord de la grande mu-
raille depuis l'Argoun à l'occident jusqu'aux confins de
La Dzoungarie et forment 4 Aïmaks et 86 bannières,
savoir:
L'Aïmak de Thousetou-Khan . 20 bannières
— — Sain-Noïn . ? +
_ — Thsithsin-Khan . . 23
= — Tchassaktou-Khan . . 31
Les Mongols nomades e‘' dispersés à l'occident d'Or-
dos dans l'Etsinéi-Gol et la Dzoungarie appartiennent
à divers Aïmaks formant 54 bannières.
Les Elioutes au-delà d'Ordbs . 1 bannières
— Torgotes sur l'Etziné . . . 4
— Dourbotes en Dzonngarie 14
— Khoïtes en Dzoungatie . . . . 2
— Torgotes de l1 même contrée 12
— Khochotes . . . re rh A -
Les Mongols du boule errent aux alentours
du lac du même nom, et forment 5 Aiïmaks ét 29 ban-
nières.
Dans J'Aïmak de Khochot 21 bannières
— _— ="MPchoree . "; LU
—- NP AK RON EAN, BURARE AES
— _ _ HUISOR NN) ee ARPANEE
_ — 2 aka PO Esun ?cued
Les Monsols sujets immédiats de la Eine n'ont point
de Tchassaks, mais sont sous les ordres des chefs mili-
taires chinois. De ce nombre sont les Tchhakars et les
Toumots qui vivent en nomades au-delà de Kalgans, entre
Ordos et Dolonnor.
Chaque régiment a 6 escadrons chacun de 150 hom-
mes dont 50 sont assujettis au service militaire, et les
autres considérés comme libres.
escadrons.
Dans la Mongolie méridionale on compte 1293
— — — septentrionale c. à. d. à Kalka 165
At-delMSOTdost :. 5-0 CREER 9
Dans la Dzoungarie 94
Dans le Khoukhounor ; ge: 100
Les Tchakars bergers forment 120
Les Toumots à Koueï-hoa-tching 49
total 1,8284
Ce qui fait par conséquent un total de 274,275 hom-
mes, non compris les femmes, les enfants, les vieil-
lards,, les malades, les prisonniers et les Lama.
Chaque bannière à un prince souverain nommé Tchas-
sak, ce qui signifie commandant; ïl a sous ses ordres
un aide Tosso/aktchi. Le chef d'une bannière porte le
nom de Khocho-tchangin , et son aïde celüi de Meéïren-
tchangin. Les colonels sont nommés Tthalan-tchangin, et
les chefs d'escadrons Somo-fchangin.
Chaque escadron a 6 sous - officiers.
familles ont un dizenier.
Tous les trois ans on fait un relevé de la population,
dans lequel on comprend tous les individus de 18 à 60
ans. Ce travail est exécuté par les Tossoloktchis conjoin-
tement avec les Tchangin et envoyé à Pe-king. Les prin-
ces, aussi bien que les derniers officiers, sont soumis à
une punition pour toute falsification des rapports, et
les sous-officiers et les dizeniers sont punis du fouet.
Quioïque la quantité de terres arables soit indiquée:
dans les règistres du cadastre, il ny a rien d'officiel à
cet égard ; eihdén il a été arrêté que pour 15 per-
sonnes inscrites dans les rapports on accorderail 20 Li
carrés de terre. Un Li carré équivaut à 291559 déciati-
nes russes.
L'armée chinoise est divisée en deux classes: la pre
mière se compôse de Mandechoux, de Mongols et de
Chinois, venus de la Mandchourie en Chine , la secondes
Dix Yourtes ou
uniquement de Chinois aborigènes. La première se re-
l'empire , tandis que çeux- ci font le service aussi bien
en Chine que hors de la Chine.
Le nombre des soldats de bannière s'élève à 266.000
hommes, répartis comme suit :
APe-king : : *. 80,000
Officiers de ce corps . 5,000
Cantonistes ue :: 27.400
Pour la garde du palais . 16.600
Dans les casernes hors de la ville 15,200
Dans les garnisons :
Dans la Mandchourie
Dans l'intérieur de la Chine
Sur la nouvelle ligne .
Bergers . ONE. SAN
Officiers dans les garnisons .
40,666
55.818
15.140
10,600
3,295
Le nombre des troupes de la bannière yerte s'élève
à 666,300 hommes, répartis comme suit :
Dans le gouvernement de Tehi-li . 52,536
Chan-toung 20,174
San-si 25.554
Ho-nan . 15,854
Tsiang-sou g
’An-hoeï é : PL
Tsiang-si 13,632
Fou-tsiang . 67.332
Tehe-tsiang 39,030
Hou-pe 22,739
Hou-pan 35,580
Chän-si 42.960
Kan-sou 52,507
Sse-tchhouan . 33,099
Kouang-toung 62.259
Kouang-si . 21,963
Yun-nan 42,762
Koueï-tcheou . 48.417
Nombre des officiers 8.283
N: _— — sous-officiers 8,582
…. Dans ce nombre sont compris pour les 16 di-
ë visions de Ja flotte … . . . . 88.337
Pour les & divisions de la navigation fluviale 10,961
Pour |le corps des voies de communication
| fluviale ST pe SET 15,667
Pour les 2 divisions de soldats agriculteurs . 16,339
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
——
302
Remarque. I] n'y a rien d'officiel relativement à la
crute dans les bannières et s'appelle par cette raison | population et à la division des terres du Turkistan et
soldats de bannière , la seconde a une bannière verte et| du Thibet. On compte 3,000 hommes de troupes régu-
se nomme en conséquence soldais de la bannière verte. | lières dans le Thibet, mais un ignore combien il y en
Ceux-là sont en garnison dans les places importantes de |a d'irrégulières. Le Kachgar seul, dans le Turkistan, a
500 hommes de troupes indigènes, Les garnisons de
toutes les villes sont composées de Chinois , quoiqu'en
petit nombre, et qui viennent du gouvernement de
Kan-sou.
CHRONIQUE DU PERSONNEL.
Promorioxs Er pECORATIONxs. S. E. M. le Vice-Prési-
dent de l'Académie, Prince Dondoukof-Korsakoff a élé
décoré de l'ordre de Ste.-Anne de Ja 1e classe, M. Y'a-
cadémicien Baer de celui de St.- Vladimir de la 42
classe et M. l'académicien Struve de celui de l'Aigle
rouge de Prusse de la 3° classe, M. Slavinsky , direc-
teur de l'observatoire de Vilna, a été promu au rang
de Conseiller d'état et M. l'académicien extraordinaire
Bouniakovsky à celui de Conseiller de collège.
—<s—_
MATERIAUX MANUSCRITS.
Séance du 9 fevrier. Beobachtungen des Halley'schen Cometen ,
bei seiner Erscheinung im Jahr 1855 auf der Dorpater Stern-
warte angestellt, par M. Struvye.
Dernier rapport sur l'expédition qui a eu pour but de
déterminer la différence de niveau entre la mer Noire et la
mer Caspienne , par Le même.
Rapport sur le voyage géographique de M. Fedoroff,
actuellement professeur d'astronomie à l'université de Kiev,
par Le mème,
Rapport sur les travaux sélénographiques de MM. Beer
et Mädler, par Le mème.
Note sur la composition de la cire d'abeilles, par M.Hess,
Ueber das Skelet der NawAGA, welches in einem gros-
sen Theil seiner Länge hohle, Luftsicke aufnebmende Riume
enthält , par M. Baer.
Expédition à Novaïa-Zemlia et en Laponie. Tableau phy-
sique des contrées visitées. #2 Article: Vie animale à No-
vaïa-Zemlia, par M. Baer.
Rapport sur un manuscrit géorgien offert en don à l'Aca-
démie par M. Josselian, par M. Sjôgren.
Archéographie géorgienne, par M. Brosset
re À —
305
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
EEE
OUVRAGES OFFERTS. |
DECEMBRE.
212. Henrici Rathke de Bopyro et Nereide commentatio-
nes anatomico-physiologirae duae. Rigae et Dorpati 1837. 4.
215. Zur Morphologie. Reisebemerkungen aus Taurien
von Heinrich Rathke. Riga und Leipzig 1857. 4. 214. Flora |
batava liv. 109-111. Amsterdam 1856. 4. 215. Die Forst-
insekten — von J. Th. Chr. Ratzeburg. 1. Th. Die Käfer. |
Berlin 1837. 4. 216. Die Käfer der Mark Brandenburg ,
v Dr. Erichson. I. Berlin 1837. 8. 217. Reise nach dem |
Ural, dem Altai und dem kaspischen Meere — von
A. von Humboldi, G. Ehrenberg und G. Rose —
E. Band. Berlin 1857. 8. nebst einer Karte. 218. The
Transactions of the Linnean Society of London. Vol.
XVII. Part. IV. London 1837. 4. 219. List of the
| Tepcin 85 Pocciw. 1852.
| Apwanamz 20 gpemn Pocc. Ilepora. soñur.
Linnean Society of London. 1837. 4. 220. Memorias
da Academia R. das Sciencias de Lisboa. T. XII. Parte I.
Lisboa 1857. 4. 221. Homeri Iliadis primi duo libri —
edidit Theodorus Fridericus Freytagius. Petropoli 1837.
8. 222. Aide-mémoire de mécanique pratique à l'usage
des officiers d'artillerie — par Arthur Morin. Metz. 1837. 8.
223. Expériences sur les roues hydrauliques à aubes
planes — par Arthur Morin Metz 1836. 4. 224. Sioilli
de Principi di Savoia — — dal Cav. Luigi Cibrario e
da Domenico Casèmiro Promis. Torino 1834. 4. 225.
Oryctographie du Gouvernement du Moscou, publié par
Gotthelf Fischer-de- Waldheim. Moscou 41830 — 1857.
fol. 226. Bulletin de la société de géographie — Deu-
xième Série — T. VII. Paris 1857. 8. T. VIII. feuilles
13 — 15. 8.
dule dans un milieu résistant, par Jean Plana, Turin
1835. 4 228. Mémoires de la Société géologique de
France. T. II. 1e et 2e partie. Paris 1835 — 1837. 4.
229. History of the Afchans translated from the persian
of Neamet Ullah, by Bernhard Dorn. London. 1856. 4.
230. Geschichte der letzten funfzig Jahre von Carl Fried-
rich Ernst Ludwig V. Th. Allona 1837. 8 231. Astro-
nomisches Jahrbuch für 1839 — von J. F. Encke. Berlin
1838. 8. 252. Histoire naturelle des îles Canaries, par
P. Barker - Webb et Sabin Berthelot. Paris 1836. 14-21.
et -atlas. fol. 255. Pascyxaenie 068 numerpain C5
MaCMBEINR AMrsepentiaranm, Cou. . 3epwogsims. Mo-
crba 1857. 4. 254. Apmnnckaa pamopnra Apxienu-
crona Muxamaa. 1837. 235. APMANCKAA TPaMMamnEa
Apxawauapnma Muxawxa Coxonmana. 1857. 256. [Ipo-
cmpanssiit Kkamexmsncr. 1851. 257. Myssr Apapamcekia,
cmuxomeopenie. 1829. 238. Ilepeceacuie Apxaus 133
227. Mémoire sur le mouvement d'un pen-
259. Apuanckin nponncm.
1531. 240. Ceamenuan nemropin. 1853. 241. Bosssamie
242. To-
cmanopzenie Apuanckaro Jlasapersixr Mucmamyma.
1850. 2415. OGospbnie ucmopim Apmauckaro Hapoya,
co. l'anuki. 244. Onncanie nepecezxenis Apuaus Ayep-
GnxyraïckuxB BB npeabaaxs Poccix, cou. l'anuxu. 1831.
245. Nocmauogxenie Mockos. Apuancx. /asapepwxs Mu-
cmumyma 20CmouH. A3SKOBB. 1850. 246. IlsB1exenir 15%
MOTO NoCManos. H “pan. A35RaXB. 241.
Msacuenie cnocoG6a Becceza aan HCIpaBeniA AÿYHHBIXE
pascmozuiÿ, cou. K. Knoppe. Hnrouaerr. 4. 248. JIex-
CHKOHB YMCMON H MPHKAAAHON Mamtemarukxn — B. A.
BynarosckumB, Uacms I. Omatx. 1. Tempaas IV.
C. II. 1857. 4. 249. Ptus waas rpo6ous l'enepaas-
Pexsamapurara KHasa daGiaua Buasreapmopn ia 0uE-
aep> - Ocmens - Carena, ckasannan Mixanxomws Marcu-
moruueus. KieBs 1637. 4. 259. Pam npousuecenxuriA
BB MOPAECMBEHHONE coGpauim Hurnep. XaprorcKaro
Vaumsepcumema 50. Arr. 1837. Xapkoss 1837. 8. 4 5Ks.
251. Apuememuxa Ha Mouroasckaro nssikb , cou. Aue-
Kcau4pa Îlonosa. Kasans 1857. 8. 252. O suarkomemet
Esponeïñuers cr Asieï, phis mponssecennaa Ocanoms
Kosaxescknur. Kasans 1857. 4. 255. Omxkyya nxems
Pyccxkas seuxa, no cKasani©Ù Hecmoposoï nostcmx x
NO APYTHMB CMAPHHHBMB NACAHIAMB PYCCKHMB, CON.
Muxauxa Markcumoguua. Kiess 1837. 8. 254. OGr yua-
cm n saauexiu KieBa 82 o6mwei xmsun Poccis. PH5us
nponsrecenan Muxauxoms Marcumosuaews. KieBr 1837.
4. 255. Mourozxscras xpecmomamia u34. Kosasercrnws.
YU. IL. Kasaus 1837. 8. 10 9k3. 256. Die vissenschaft-
liche Bearbeitung der Staatswirthschaftskunst nach dem
literaturgeschichtlichen Entwickelunosgange der Staats-
wirthschafts - Systeme , von Dr. Hellmuth Winter. Kasan
1837.-8. 257. Proceedings of the royal irish Academy
for the year 1836—7. Part. 1. Dublin 1857. 8. 258. Pro-
ceedings of the royal Society 1837. No. 28. 29. 259,
On the theory of the moon and on the perturbations
of the planets by 3 W. Lubbock. Part. III. London
1837. 8. 260. Minutes of proceedings of the institution
of civil engineers London 1837. 8. 261. Slowanskié
starozitnosti. Sepsal Pawel Josef Safarjk. Sw. VI. Arch.
51—64, Praze 1837. 8. 262. Proceedings of the zooln-
gical society of London. Part. IV. 1836. 8: 263. Trans-
actions of the zoolopical society of London. Vol. IL. Part. I.
London 1836. 4. 264. Fauna japonica auctore Ph: Fr.
de Siebold. Crustacea Decas III. fol.
Ha Hbmel.
Emis le 17 février 1838.
oo
Tome I. BULLETIN SCIENTIFIQUE #7 20.
PUBLIÉ
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
D SAINT - PÉTERS BO UR G.
PAR
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1‘/, écu de Prusse à l'étranger, On s'abonne, à Sf.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A.
cadémie, et à leur transméttre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
r divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
Fétat des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie, 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 40. Mélanges,
SOMMAIRE, NOTES. 24 Sur
l'histoire des éloiles filantes. FRAENN. —
asiatique. BROSSET.
l'existence de
l’'aurochs duns la Caucase.
MUSEES. 4.
NoRDMANX. — 24, Maleriaux pour servir à
Registre des cartes georgiennes manuscrites acquises par le Musee
: N O T ES.
24. Urser pas VOoRKOMMEN DES AUEROCHSEN
1m Caucasus; von A. v. NORDMANN (lu
le 19 janvier 1838).
Der Auerochs, obgleich in der Nähe der grossen
Fahrstrasse von Z'aman nach Pätigorsk, Tiflis u. s. f.
nicht mehr vorkommend, gehôrt keinesweges zu den
- seltenen Erscheinungen im den inneren Gegenden der
- Gebirgszüge des Caucasus.
Schon bei meïiner Ankunft in Gelintschik, im April
1856 erfuhr ich mit Bestimmtheit, dass es, namentlich
‘am Kuban, Gegenden gebe, in denen der Auerochs in
grôsserer Anzahl vorkommt.
= Weiter südlich in 2 whasien, in Bambori, unfern des
“Aufenthaltortes des Fürsten Michael Bey Schervasidse
“on Æwhasien, zeigten mir awhasische Fürsten Auer-
ochshôrner, welche zu ibren gewühnlichsten Hausgeräth-
schaften gehôren und, wie vormals von den alten Go-
then, als Trinkgeschirre gebraucht werden.
Bei einem Gastmahle, welches der Fürst Levan Da-
dian von Mingrelien in Sugdidi für den kommandirenden
General Baron v. Rosen veranstaltete und welchem auch
ich Gelegenheit hatte beizuwohnen, waren dergleichen
Hôrner bis zu einer Anzahl von 50 bis 70 Stück bei-
sammen, und dienten auch hier den anwesenden min-
grelischen, imeretinischen, zibeldinischen und awhasischen
Fürsten und Potentaten zum Trinken des Weines.
In /mereti, welche Provinz mit Ausnahme des Kreises
Ratscha grossentheïls ziemlich niedrig liegt, sah ich im
Flecken Æoni ebenfalls mit Silber ausgelegte und reich
verzierte Auerochshürner, von denen es aber bhiess,
dass sie aus dem nôrdlichen Theïle von Æwhasien ge-
bracht seïen.
In Guriel hatten die reicheren Fürsten auch Trinkge-
schirre aus Auerochshôürnern aufzuweisen, imdessen sagte
man mir auch hier, dass es Geschenke von tscherkessi-
schen und awhasischen Fürsten seien.
Auf dem adsharschen Gebirge, welches ich mit mei-
nem verstorbenen Reisesefährten Th. Dôllinger drei
Wochen lang bewohnte, besuchten uns von Zeit zu Zeit
Adsharen, brachten uns Lebensmittel und, da ich einen
Dollmetscher bei mir hatte, so theillen sie uns mit, dass
der Auerochs weder auf dem adsharschen noch tschil-
dirskischen Gebirge und überhaupt um Æchalzik nicht
vorkommen sol.
Als ich im Spätherbste 1856 wieder nach Æ4iwhasien
zurückgekehrt war und in Kelasur unfern Suchum-Kale
vom Fürsten Hassan Bey erfuhr, dass zufolge des in
den Alpen gefallenen Schnees in den Thälern des Stam-
mes Psüh kürzlich Auerochsen sich gezeigt hätten, konnte
ich eine, unter einer starken militärischen Bedeckung
307
pur ausführbare, Expedition dahin nicht mehr unterneh-
men, indem meine Reisemittel bereits ausgegangen waren
und wir, von einem hartnäckigen Fieber geschwächt,
auf dem Pferderücken uns nicht mehr halten konnten.
Es blieb mir daher nichts weiïter übrig, als mit den
Aussagen der Æwhasen mich zu begnügen. Für das
Herbeischaffen eines Auerochsen forderte man eine Summe
von 150 Silberrubel.
Der Auerochs, awhasisch Ædompe, bewohnt eine
Strecke von etwa 200 Werst, d. h. vom Flusse Kuban
bis zum Ursprung des Flusses Psib, in der grusinischen
Chronologie Kapueti genannt. Am ÆKuban bleibt er das
ganze Jahr in den sumpfigen Gegenden, im Lande der
Abazechen aber zieht er sich im Sommer in die Ge-
birge hinein und wird sodanu von den tscherkessischen
Stämmen Dshigeten, Aibha, und den Bewohnern des
Districtes Psôh oft genug erlegt. Im Spätherbste und
im Winter verlässt er das Hochgebirge und weidet tie-
fer unten in Thälern, in denen Europäer freiwillig noch
nicht gewesen sind.
Namentlich wurde mir ein Land-
strich Zaadan (3aayans), gelegen zwischen den awhasi-
schen und dshigetischen Stimmen, als der nächste Ort
von Bambori bezeichnet, in welchem die Auerochsen
sich ôfters blicken lassen. — Dahin war es auch, wohin
ich eine Expedition zu unternehmen gehofft, -— und
hierüber bem Zusammentreffen mit dem Generalen
Pozowski, kommandirendem Chef der nach 4whasien
yerlegten Truppenabtheïlung, bereits Rücksprache ge-
troffen hatte.
Dass der caucasische von dem im Walde von Pialowie-
za noch vorkommenden Auerochsen specifisch nicht leicht
verschieden sei, konnte ich aus der übereinstimmenden
Beschreibung dieser Thiere des Herrn Lieutenant Lis-
sowski in Bambori, welcher in Wilna studirt hatte,
den Zubr genau kannte und der awhasischen Sprache
mächtig war, entnehmen.
Bekaoutlich bat Herr v. Baer in den Sitzungen der
Akademie am 23. September und 20. October 18536,
zufolsge eiser vom Baron v. Rosen an. die Akademie
geschickten H:ut dieses Thieres, nähere Nachrichten
über den in Frage stehenden Auerochsen mitgetheilt. Ich
befand mich im October noch in Æwhasien, die erste
sichere Nachricht über das Vorkommen desselben in
Aswhasien erhielt ich aber schon im April 1856.
Nebst dieser verspäteten Notiz bemerke ich beiläufig
hiebeï, dass nach den Angaben der Aywhasen, welche
mich auf der Expedition von Bambori nach dem Ge-
birge Hirtscha begleiteten, im dem erwähuten Land-
RE SE NP ST RE SEE A CRE
striche Zaadan noch ein anderes wiederkäuendes Säuge- |
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
thier wild vorkommen soll, welches sie mit dem Namen
»Abhap* bezeichneten. Es soll so gross wie eine Kuh
und dunkel vou Farbe sein.
St —
25. Zun GEsCHICHTE DEA STERNSCHNUPPEN:
vOM AkabEeMIKER FRAEHN. (lu le 1 dé-
cembre 1837.)
Vor mehreren Jahren, als das schône und merkwür-
dige Phänomen des Nordlichtes meinem yürdigen Col-
legen Hn. Staatsrath v. Parrot auf’s Neue Gegenstand scharf-
sinniger Erôrterungen ward(”), nahm ich Veranlassung x
die lebhafte Schilderung bekannt zu machen, welche ein
Arabischer Reisende zu Anfang des zehnten Jahrhunderts
von einer Naturerscheinung der Art, die er in seinem
Leben zum ersten Male, an der Wolga im damaligen
Gebiete der Bulgaren, zu beobachten Gelegenheit ge-
habt, seinen Landsleuten gemacht hatte.("*) In neuester
Zeit hat von den Meteoren unter andern auch das der
Sternschnuppen die Aufmerksamkeit der Physiker und
Astronomen in besonderem Grade auf sich gezogen.
Man ist jetzt geneigt, den Fall der Sternschnuppen für
periodisch , an eine gewisse Zeit gebunden, zu halten,
und diese Zeit soll nach den neuesten Beobachtungen
in den November fallen, und es werden die Nächte
vom 12. auf den 15. oder vom 14. bis zum 15. (n. St.)
dieses Monates als diejenigen bezeichnet, wo jene Er- j
scheinung besonders hänfig sey. In diesem Jahre sind in
London den 11. November Abends, in New-York vom
12. zum 15. Nov., in Bremen in der Nacht vom 144.
zum 15., in Grätz vom 153. zum 14. und in Wien in
den Nächten vom 12. bis 16. desselben Monates reich-
liche Füälle der Art von den Astronomen beobachtet
worden.
Der Sternschnuppen geschicht bei den Arabischen Hi-
storikern sebr häufg Erwähnune. Wir Orientalisten ha-
ben davon jedoch leider bei unserer Lectüre bisher we-
nig Notiz genommen. Es sind begreiflich Gegenstände
ganz anderer Art, welche wir dabei im Auge haben.
Auch liest Physik und Astronomie uns meistens sebr
fern.
(#) s. Recueil des Actes de 1827 p. 60 ff. Auch Mémoires …
de l’Acad. imp. d. sc. VI. Sér. Sc. mathém. etc. T. III. Part. I:
p. 469 ff. $
(%) s. St. Petersb. Zeitung 1831 No. 56. u. Mémoires de l'Acade
VI. Sér. Scienc. hist. T. I. p. 571.
‘
HER
309
In dem Pariser Journal Asiatique (*) ist mdessen un-
längst dieser Punct auch von einem Orientalisten in An-
regung gebracht worden. In der III. Série desselben
Tome IL. p. 591 £ findet sich ein kurzer Aufsatz von
Ho. Baron v. Hammer-Purgstall Sur les étoiles filantes.
Derselbe hat dort über diese Erscheinung ein Paar Ara-
bische Berichte, die ihm aus seiner Lectüre erinnerlich
waren , beigebracht. Jeder andere Orientalist wird sich
» bei der Gelegenheit gewiss auch einer und der andern
von solchen Stellen erinnert haben. So denn auch ich.
Mir sind zur Auffindung mehrerer, auf diess Phinomen be-
züglichen Stellen, die funfzehnjährisen Vorarbeiten, die ich
einst zu einem vollstindigen kritischen WW He hue he der
Arabischen Sprache dm *), zu Statten gekommen.
In dieser a Voaihalumer habe ich nämlich un-
ter denjenigen F’erbis nachgesehen, welche die Araber
von einem Sternschnuppen - Fall zu gebrauchen pflegen,
als da sind : ps) CL die Sterne haben hin und her
gewogt, Cal sie sind von der Hühe herabgestürzt,
€b5ls5 sind nach einander herabgefallen D (:3 oder
+ SI sind ausgestreuet worden, €, ybel haben sich
hin und her geworfen us. w. Mit Hülfe der Citate,
die ich unter diesen ’erbis aus verschiedenen Hi-
storikern von mir angesammelt fand, habe ich eine
nicht unbeträchtliche Anzahl von Nachrichten der Ara-
- ber über Sternschnuppen und Feuerkugeln ermitteln
kônnen ; indessen habe ich aus diesen hier nur dieje-
nigen entnommen, welche bei solchen Phänomenen
nicht bloss das Jabr, sondern auch den Pons und
sehr oft auch den Tag des Monates nennen. (‘“*) Diese
Stelle ich hier zusammen. Ich muss jedoch erinnern,
dass beï einigen dieser Nachrichten mir nicht gaz klar
ist, ob auch wirklich von Sternschnuppen, oder nicht viel-
mehr yon Feuerkugeln, (die man indessen wob] als ver-
wandt mit jenen betrachten darf,) oder aber gar von
Cometen die Rede sey. Die Gelehrien vom he wer-
diess zu bestimmen wissen. Ihnen wird es aber
gewiss überraschend erscheinen, dass die Mebrzahl die-
, in früheren Saeculis Statt gefundenen feurigen
o
terscheinungen in den October fällt, wäbrend FAT
(*) s. auch Nouvelles Annales des Voyages. 1857. T. IL p. 565.
# (+) s. Leipz. Litt. Zeit. 1815. No. 154.
F Ant) Hitte ich auch alle diejenigen Arabischen Notizen, welche
“einer solchen näheren Zcithestimmung ermangeln, hier anfübren
_wollen, würde ich schon jetzt leicht die doppelte Anzahl von
Stern chnuppen-Füllen und ähnlichen Meteoren haben beibringen
künnen.
BULLETIN SCIENTIFIQUE. 310
che jetzt, wie oben bemerkt, alljährlich im November
wiederzukehren pflegen.
1.
Aus dem Tarich el-Manfury. Cod. 521. Acad. Sc.
fol. 51.
_. Ua ls Se dus s#) Grass) l oj Fe. ul
Bo, Ke FAAYE Li ck, vw" QI ets)
d. i.
In diesem Jahre (mämlich i. J. 241) ereignete sich
ein Herabsturz der Sterne in der Nacht des Don-
nerstages (d. i. vor dem Donnerstage) ëm Neumonde (d.
i. den Msten) des Dschumadi IL. und dauerte von An-
fang der Nacht bis zur Morgenrôthe. Und in der
ganzen Welt waren Erdbeben.
Der 1. des 6. Monates (ein Donnerstag) des Muham-
medanischen J. 241 entspricht dem 17. October (ein
Donnerstag) des J. 855 Christlicher Zeïtrechnung. (*)
2
Elmacini Hist. Saracen. arab. et lat. op. Erpenii
p- 184.
p3: dir) jee 3 DJs vabs vil, Le du gs
d! Ja 5 ÿ* 5 Jai) Ls> ÿ* ls gr! CPR |
LES il Je Al fl ce sléls pal
bytes ss Lés BE All CE, IR
as JaY eLull AI LE ol tb eV 6 ds
Im J. 286 fand in Aegypten ein Erdbeben Statt Mitt-
wwochen den ten des Monates Sulkade , von der Mitte
der Nacht an bis zum Morgen, und diejenigen Sterne,
d. i. die leuch-
tenden Meteore) nennt, befanden sich in gewaltiger
Bewegung und fuhren gen Osten und Westen, gen
Norden und Süden, so dass kein Mensch nur zum
Himmel hinaufzublicken vermogte.
Der te (Mittwoche) des 11ten Monates d. J. 286
entspricht dem 14. November (ebenf. Mittwoche) des
J. 899 Christ. Zeïitrechnuns.
welche man schuhub (die leuchtenden ,
(#) Die Reductionen der Mubammedanischen Data auf Christ-
liche verdanke ich der Gefälligkeit meines geehrten Collegen,
des H. von Wisniewsky.
*
511
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
os
LÉ
Conde Gesch. der Herrsch. der Mauren in Span.
Uebers. Bd. I. S. 397.
»In dem Monde Dylcada des J. 289 starb Kônig Ibra-
»him ben Ahmed, und in derselben Nacht erblickte man
seine unzählige Menge von Sternen, die, gleichsam in
»die Luft abgeschossen, sich oben vertheilten und rechts
und links wie ein Regen ausbreiteten. Von diesem Er-
»eignisse bekam das Jahr den Namen Jahr der Sterne“.
Hiezu bemerke ich, dass der Tod des gedachten
Agblebiden Emir's Ibrahim II. nach Abulfeda und Dschen-
naby auf den 19ten Sulkade und zwar auf einen Sonn-
abend füillt, nach Ibn-el-Chatib aber auf den 18ten.
Der 19. des 11. Monates a. 289 entspricht dem 25.
October des J. 902 Ch., einem Mondtage, während
die Arabischen Geschichtschreiber hier einen Sonnabend
als Wochentag nennen.
4.
Sojuty s Hufn. Cod. 525. Acad. Sc, fol. 335.
AS il pd) 5) GG SL, 55e CL a à,
slsls Qi) aze J5 JL} D) TRE ÿ*
Im J. 513 den letzten des Monates Muharrem, vor
Sonnenuntergang , stürzte ein Stern von Süden nach
Norden hin. Die Welt ward davon erleuchtet und ein
Getôse , wie das eines heftigen Donners , gehôürt.
Der 30. des 1. Monates a. 313 d. H. entspricht dem
27. April des J. 925 n. Ch.
5.
Elmacini Hist. Sar. p- 197.
ana Lrlèss Et a] pe AIS pas pe ul} o je >
JL) äg= ÿ* Jjl, éd] Je >1b Jele us oo les
Lo USŸ ge Les LL ui OS 5 ul àe GI
DIE ge Es és el Es vis ÿ* Lu ,5 do jE
rt! 9 | «s5 La ÿU* UE gel slas Y] r> Qall
Gbil, SL SL
In diesem Jahre (d. ï. a. 313) sah man in Aegypten
einen grossen, Strahlenden und Funken serfenden
Stern , an den sich ein grosses feuriges Meteor , Jürch-
terlich und hochroth, schloss. Er fuhr in der Rich-
tung von Norden gen Osten, wie eine Schlange sich
schlängelnd, und seine Länge mogte etwa die von
dreissig Lanzen, seine Breite die von zweien betragen.
Selbige Erscheinung ereignete sich Mittwochen am 24.
des Dschumadi II, fing von Untergang der Sonne an
und dauerte drei Stunden, worauf sie erlosch.
Der 24. des 6. Monates a. 313 entspricht dem 16.
September d. J. 925 Ch., das ist aber, wie Herr v.
Wisniewsky bemerkt, ein Freitag, und nicht, wie es
im ÂArabischen heisst, Mittwoche
6.
Eutychii Annal. T. IL. p. 529.
Lasalle lente cul aie
Joui Lobel cell
Den 3. Sulkade des J. 323 war in Aegypten ein
starkes Erdbeben und die leuchtenden Sterne (d. i. die
leuchtenden Meteore) waren in heftiger Bewegung.
Der 3. des 11. Mon. d. J. 525 entspricht dem 4.
October 935 Chr.
Sojuty I. c. fol. 336.
ad] LS a A Lil MATE Us » leve as En
ge d'pe poil pla d'où Le lsull elel 6
SL
Im J. 359 im Mon. Sulhiddsche stürzte ein Stern
herab, und erleuchtete die Welt mit seinen Strahlen,
sie die Sonne. Darauf hürte man wie ein Donner-
getôse.
Der (erste des) 12. Mon. d. J. 359 entspricht dem 6.
October d. J. 910 Chr.
€.
Dombay Geschichte der Mauritan. Kônige,
Thil. EL S. 158. ;
» Eben dieses Jahr (581?) an einem Donnerstage
» den 20. des Mon. Redscheb entdeckte man nächtlicher
» Weile einen ungemein grossen Stern; er entsprang
» von der ôüstlichen Gegend und nahm seinen Lauf gen
» Westen; er warf auch viele Feuerfunken aus.“
Der 20. des 7. Mon. a. 581 entspricht dem 1. Octo-
ber 991 Chr., welcher, wie jener, ein Donnerstag ist.
CRT ie
Need ln Da Late ré md à © hi lit Va Si La
313
9.
Sojuty 1. c. fol. 336 verso.
Es ses La al) ill elpafeli ls SG ais] ë sai)
Diall «sl ess JS uwlss ;< EI tape GAS sLall
äl Ja) éd s
Im. J. 392 am 3. des Sulkade an einem Mondtage
stürzte ein Stern herah und verbreitete eine Helle, wie
der Vollmond in der Nacht. Dann verlor sich diese
Helle, dg Kürper aber blieb und bewegte sich hin
und her. Er war dem Augenmaasse nach etwa zwei
Ellen lang und eine breit.
platzte er.
Der 3. des 11. Mon. (ein Mondtag) a. 392 entspricht
dem 14. Sept. (einem Monditage) 4. J. 1002.
Nach einer Stunde zer-
10.
Ibn-el-Dschausy bei Sojuty a. a. O. fol. 337 verso.
Gäll ÿ* ST Qi la ls Sy did üléey >
5 lb: çhs s ec) spé Je os Le all I
1m Mon. Ramafzan d. J. 403 stürzte ein Stern von
Osten nach Westen. Sein Licht war stärker als das
des Mondes. Dann zerfiel er in Stücke. Es dauerte
eine gute Stunde lang. ;
Der 9. Mon. d. J. 403 fängt an d. 16. Mäirz 1015 Chr.
te
Sojuty à. a. O. fol. 338 verso.
SL Cul Les 3 Glass co je de 5
> call &,5 Dial] vus
Im J. 420 im Monat Redscheb stürzten viele Sterne
, mit gewaltigem Getôse und sehr starkem Lichte.
Der Anfans des 7. Mon. d. J. 420 fällt auf den 16.
1029 Cr.
12.
Dombay a. a. O. Theil I. S. 276.
» Im J. 467 zeigte sich in Mauritanien im Monat
» Dilhidsche ein fürchterlicher Stern am Firmament. *
Der 12. Monat des J. 467 fingt an den 18. Jul.
1075 Chr. |
Dr]
+
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
oo
014
13.
Abdollatiphi Comp. memorab. Acg. ed. 8. p.118.
EURE Ÿ JP EEE PTT > {1} BC ce J5
— 91
Ganz das Nämliche hat sich auch in diesem Jahre
(596) zugetragen: im Anjange desselben fand ein Um-
herfliegen der Sterne Statt u. s._w.
Der 1. des 1. Mon. des J.
October 1199.
596 entspricht dem 283.
14.
Sojuty a. a. O. fol. 342.
pat Call a Gèlués vinuis pui de Go
sLAE SU, Les Li ul) GG ns Eole
les GI es Le) I Us hs YLës Luc ah
ar) ple QG NI Es Je sens ps sb IL ls al 4}
Utules crmsls sus à 5
Im J. 599 in der Nacht des Sonnabends (d. i. vor
dem Sonnabend) den letzten Muharrem schossen die
Sterne am Himmel nach Osten und nach Westen, und
ë paaf cl flogen hin und her rechts und links, wie Heuschrecken,
die sich über ein Land verbreiten. Diess dauerte bis
zur Morgenrôthe. Die Menschen geriethen darob in
Entsetzen und beteten mit lautem Geschrei zu Goit
dem Hocherhabenen. Aehnliches hat sich
übrigens nur im Jahre der gôüttlichen Sen-
dung (des Propheten, d.1. im J. 611 n. Chr. (‘))
(#) ImTarich Salihy, Cod. Arab. Mus. As. Ac. Sc. No. 520. fol. 8
heisst es :
nl ol es 4 JUS pale Cal dure 5
dI Lol s Lois La re SH QI aies Le rie
Le) du type Cuée ALU Es, Joue Lin a55L dif
el phléshes lie liée es il Les, Uhl Qumssls
Dao aus 2 ÿ* CL gel ou) F3 ail
UT él U° Y?Dùe dus JS d Lau s Q?Jèes
Jeé D aime UE Jus Olssisl cn es tp ranl
dl, #L< pe Jus al el Ja Less vléss
92 y? 72 dinae J2) psÙ L CTI LD
515
ereignet,() so wie auch im Jahr 241 (s. oben islam Cod. Acad. Sc. No. 524, a. Qiaus 9
No. 1.)
Der 50. des isten Monates (ein Sonnabend) des J.
599 d. H. entspricht dem (Sonnabend) 19ten October
1202.
Dieses letzten grossen Sternschouppen-Fall's finde ich
auch noch von einigen andern Autoren gedacht, die
wahrscheinlich, eben so wie Sojuty, aus des Sibt-
ibn-el-Dschausy's Mirat-ei-seman geschüpft haben
werden. So heisst es bei Seheby im T. Duwel el-
d. i. ,, Von der Sendung des Propheten (über den Gottes etc.).
Als Gott, der Hocherhabene, den Propheten sein vierzigstes
Jabr hatte vollenden lassen, sandte er ihn aus zu den Menschen
allen, als Verkündiger freudiger Botschaft, als ernsten Warner,
als Leiter zu Gott mit dessen Genehm, als eine allerhellende
Leuchte.
war von seinem 41. Geburtsjahre; nach andern, waren
2 Movate und 10 Tage vergangen. Das allein Richtige ist,
es ein Mondtag war, nachdem 2 Nächte vom Rebi I. verflos-
sen (d. i. d. 2ten des 5ten Monats), im J. 922 Iskender's
(d. i. der Aera Alexander's od. der Seleuciden) und im zwan-
zigsten Jahre der Regierung des Chosroen (d. i. des
Sasaniden - Künigs), Aberwis ben Hormus ben Anuschirwan.
Nach andern fiel des Propheten gôttliche Sendung in den Mo-
wat Ramafzan, und wieder andere setzen sie in den Monat
Redscheb. Man sagt, damals sey ihm der Engel Gabriel auf dem
Berge Harra erschienen und habe ihm die Sendung von seinem
Herrn gebracht.
Es geschah selbiges als Eine Nacht vergangen
dass
Die Sterne aber schossen am Himmel
noch zwanzig Tage nach des Propheten Sendung.“* —
Ueber ‘das Jahr der Sendung Mahomets vergl. auch Baron de
Sacy in seinem Mémoire sur divers événemens de l'hist. des
Arabes avant Mahomet, im XLVIIL Bande der Mém. de l'Acad,
‘d. Inser. et Belles-lettres.
(#) Was hier von mir übersetzt worden: Die Menschrn ge-
riethen derob in ÆEntsetzen und beteten mit laulem Geschrei zu
Gott dim Hocherhabrnen. Aehnliches hat sich übrigens nur
im Jahre der güttlichen Sendung (des Propheten) errig-
net, — das Jautet bei Hn. Baron Hammer-Purgstall im
Jouro. As. a. a. O. p. 392 folgender Maassen:
en détresse et tronsi de peur à la vue de ce phenumine, qui
Sic! Hr. v
Hammer hat es sich also nicht versehen, dass das Qraill,
Ze pruple élait
n'arrive qu'en des années dwterminres.
das er in seinem Codex Sojuty’s gelesen oder gelesen zu haben
geglaubt, nichts als ein handgreiflicher Schreibfehler für ml)
ist, so wie er überhanpt nicht geahnet hat, dass seine Ueber-
setzung des ganzen Schlusses dieser Arabisclien Notiz wieder in
schroffem Widerspruche mit der Grammatik steht! Ich brauche
diess nicht zu beweisen; der Bar. G. de Slane hat es, wie ich
so eben gewahr werde, bercits gethan,
s. Journal Asiatique,
S'Sér: TIV. p. 292".
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
fen laut mit flehendem Gebet zu Gott dem Allmächti-
Er
ai pl, sua rl Cale Lylsl 3 &loms 9
al JI JA Gil ges el QI EUs los 514)
dla di. In Anfange des J. 599 sah man in Bagdad »
die Sterne hin und her schlagen und gleich Heu-
schrecken bald hier, bald dorthin fliegen. Solches
dauerte bis zur Morgenrôthe. Die Menschen aber rie-
gen. Und bei Abu’l-Abbas Dimeschky in dessen
Achbar-ei-duwel (Cod. Acad. Scient. No. 529. p.68)
sil é- lue riad: ECTS
sil QI els 2, LU LU el, all eebe
Je Y] OUR Del: ns dla du/ ch Las Si Eh
els ae di} + dif Joss el d.
den letzten Muharrem schlugen die Sterne hin und her
und flogen bald hier bald dorthin, wie die Heu-
schrecken. Diess dauerte so bis zur Mbrgenrôthe. Die
Menschen aber geriethen darob in Enbibteen und wand- *
ten sich mit br ünstigem Flehen zu Gott dem All-
mächtigen. Aehnliches hat sich nur noch«
Auftreten des Gesandten Gottés
(über den Gottes etc.) ereignet. Und endlich noch
Haddschy Chalfa in seinen chronolooischen Tafeln :
heisst es:
i. 1m Jahre 599
L
beim
en anti vas perdit hé aéré ms pe
2, M EN “< Di 22 les) J> ps ex 09q dau
dr 599. Ein Hin- und Herfuhren der Sterne am
Himmel während der 'ganzen Nacht des letzten
Muharrems. ©)
Indem ich hier diesen klemen Beitrag zur Geschichte
der Sternschouppen schliesse, kann ich nicht umhin,
im Interesse der Wissenschaft den Wunsch auszuspre-
chen, dass auch andere Orientalisten alles, was ihnen
über Meteore dieser Art aus ihrer Lectüre erinnerlich
ist, gelegentlich verüffentlichen und dass fortan unsere
(*) Auch in der Uebersetzung dieser Stelle H-Chalfa's hat
H. v. Hammer a. a. O. einen sehr starken Missgriff begongenll
sische JE er J> durch dans la nuib
qui précède (le déxnier du mois de M.) anstatt foute la nul
(du dernier etc.), wiè,es doch übersetstt werden muss. Je
Kabil nämlich, wie in dèr Constantinop. Ausgabe der gedachten
chronologischen Tafeln steht, ist ja wiederum nichts als ein au É
genscheinlicher Druckfehler anstatt JE Kamil\ Und |
Er übersetzt das
kabil, wie künnte es auch überhaupt die Bedeutung von g
precede haben !!
317
môgen, was den Astronomen, Physikern, Naturfor-
schern, von uns zu vernehmen, lieb und willkommen
seyn muss,
see
M USÉES.
4. REGISTRE DES CARTES GÉORGIENNES MANU
SCRITES, ACQUISES PAR LE MUSÉE ASIATIQUE:
pan M. BROSSET (lu le 15 décembre 1837).
ÿ
;
Ces cartes sont celles que l'historien Wakhoucht a
dressées pour son grand ouvrage géographique et his-
ss et dont l'original existe à Moscou. Une copie
“en avait été tirée pour la reine Anne d'Iméreth, et
! c'est sur cette copie que celle de l'Académie devait être
exécutée. Mais, par un heureux concours de circonstan-
“ ces, nous avons acquis l'exemplaire même de la reine
| Anna, qui, moins éloigné de l'original, offre nne plus
grande garantie d'exactitude.
Les cartes de Wakhoucht servent puissamment à l'in-
-telligence des temps anciens de la Géorgie; et, dans
les temps modernes, leur ütre seul fournit d'abondantes
… données historiques pour la connaissance de la division
administrative du pays sous la dynastie Bagratide, ainsi que
pour la synonymie des lieux qui ont changé de nom.
NB. Le présent registre n'est autre chose que la tra-
duction même des titres inscrits sur les cartes.
1. Généalogie des rois de Géorgie; arbre indiquant
leur origine et leurs noms, depuis Pharnaoz jusqu'à Mirian,
—r0i Khosroïen, et depuis lors jusqu'aux Bagratides.
… Gette généalogie fut composée par le roi Wakhtang,
s de Léwan, lorsqu'il administrait le Karthli pour le
Giorgi. Mais on n'y trouvait pas la succession des
irthlosiens et des Khosroïens, ni la série des princes
Cakheth et d'Iméreth. Nous l'avons tracée telle
elle est, en vérifiant les dates de notre mieux. Si
‘un pense faire ce lravail avec plus de succès et
eut de nouveau vérifier les dates, nous ne nous y op-
osons pas, l'exactitude et la vérité étant la route qui
Mène au royaume des cieux.
"2: Généalogie des Bagratides depuis Adam jusqu'au
pi Wakbtang , fils de Léwan, composée par ce prince
drsqu'il était administrateur du Karthli pour son oncle
roi Giorgi. Il n'y avait pas la généalogie des princes
lméreth, et en outre, depuis le roi Giorgi-le-Brillant,
il y Fnait de la confusion et de Re Nous
les dates ; si l'on veut mieux faire , qu'on le fasse, mais
avons refait ce tableau tel qu'on le voit, en vérifiant |
.
BULLETIN SCIENTIFIQUE. 218
mm À
jüogeren Orientalisten fleissig auch alles das ansammeln | il faut de l'exactitude et beaucoup de recherches :
nous
ne nous y Opposons pas, car la sincérité et la vérité
conduisent au royaume céleste. {*)
3. Le Sakarthwélo, la Géorgie ou Ibérie,
nouvelle graduation de M. Félé, montrant le Karthli,
le Cakheth, le Ran, aujourd'hui Kharabagh: le Mo-
wacan , aujourd'hui Chirwan ; le Daghestan, le Caucase;
l'Oseth, aujourd'hui Oseth et Tcherkézie ; le Souaneth,
l'Egris, lAphkhazeth; la- division du Djiketh et de
l'Aphkhazeth ; l'Odich, le Gouria , lIméreth ; et encore
la portion de Karthlos dans le Saath ibago; Ja division
du Samtzkhé, du Djawakheth, de Cola, d'Artan et
de Clardjeth; le Somkhith, aujourd'hui Arzroum ; Ba-
sian , Qars, le territoire d'Erivan : avec leurs montagnes,
lacs et limites.
4. Carte du Sakarthwélo, de la Géorgie ou Ibérie ,
avec la nouvelle graduation de M. Félé, pour l'espace
entre les mers Noire et Caspienne, représentant les
pays qui échurent aux huit frères Karthlos, Egros,
Bardos, Mowacan, Héros, Lécos, et Cawcasos. La
portion de Haos (l'Arménie) ne sy trouve pas en en-
tier; pour les sept autres, on en voit les montagnes,
fleuves, lacs, limites, et lieux principaux ; par moi
Wakhoucht, fils du roi.
5. Portion des domaines de Karthlos qui échut à ses
fils Gatchios et Gardabanos, et forma, au temps de
Pharnawaz, l'Eristhawat de Khounan, ici colorié en orange;
le rouge indique la portion de Gatchios et l'Eristhayat
de Samchwildé, aujourd'hui la bannière des Barathians;
le rouge, en decà du Kour, est la portion de Coukhos, au-
jourd'hui incorporée aukKarthli; le jaune indique le Kartbli.
Il y a aussi le Qaiqoul, qui fait partie du Somketh.
6. Le pays qui échut à Karthlos, dans le partage en-
tre les sept frères; division qui en fut faite; par sa
veuve, lorsqu'il mourut, à ses cinq enfants: Mtzkhé-
thos, Gardabanos, Gatchios, Cakhos et Coukhos; enfin
partage entre les trois fils de Mtzkhéthos: Ouphlos,
Odzrakhos et Djawakhos : les villes, montagnes , fleuves
et limites de ces contrées. (*)
8. Le Karthli tel qu'il échut à Ouphlos, fils de
Mtzkhéthos, qui l'appela pays d'enhaut ou Chida- Kar-
thli; après le roi Pharnawaz ce fut un Eristhawat
ayant un Spasalar (général). Aujourd'hui il est divisé en
\5D
trois bannières, coloriées ici en jaune; le pays au-dessus
avec Ja
fleuves,
| (*) Bien que semblable par le fonds au No. 1, il y a cepen-
dant sur ce tableau des indications différentes, qui en font un
double utile.
(*) I y a un double de ce numéro, sans la lettre,
pourra servir à des travaux ultérieurs.
qui
de Tachis-Car, en rouge, est le Samtzkhé, qui fut la portion
d'Odzrakhos ; le pays en decà de Souramal est en cou-
leur orange et appartint à Egros; le pays en rouge, au-
delà du Kour et de l'Aragwi, fut la portion de Cakhos
et de Coukhos; cette dernière est maintenant dans le
domaine du roi de Karthli.
9. Le Karthli entier, environné de l'Iméreth, du
Cakheth, du Samtzkhé, du Djawakheth, de Qazakh, du
territoire d Erivan: ave désignation des lieux principaux.
10. La Géorgie, divisée en 10 Eristhawats, ainsi que
cela eut lieu sous Pharnaoz, premier roi, et jusqu'aux
Bagratides. Plus tard il y eut une autre division.
11. Le Keribli au nord du Kour; indication des val-
lées, et des deux bannières de Moukhran et -du Haut-
Karthli, d'après la nouvelle graduation de M. Félé.
12. Division ancienne du haut pays ou du Chida-Kar-
thli (Karthli intérieur), aujourd’hui simplement Karthli,
formant présentement quatre divisions militaires. La con-
leur rouge indique l'apanage royal et la 4° bannière ;
le vert, la 3° division et la 3° bannière, celle de gau-
che ou de Moukhran; le jaune, la 2 division et la
bannière de droite, celle du Haut - Karthli. qui a pour
chef l'Amilakhor. Les montagnes et limites y sont tra-
cées avec plus d'exactitude que sur toutes les autres
cartes. À l'E. est le Cakheth; au midi, le Sabarathiano,
à l'O. l'Iméreth; au nord, l'Oseth, avec la division du
Dwaleth , en rouge.
13. Les deux anciens Eristhawats de Khounan et de
Samchwildé, formant aujourd'hui, sous le nom de Som-
kheth et de Sabarathiano, la 17° bannière d'avant-garde;
représentés plus exactement que sur les autres cartes,
avec indication spéciale des vallées et des localités. A
TE. sont le Cakheth et Qazakh ; au sud, Eréwan ; à l'O.
Le Djawakheth; au N., le Karthli.
14. Le Karthli au sud du Kour, comprenant le Som-
keth et la bannière des Barathians, avec indication des
vallées: le tont d'après la nouvelle graduation de
M. Félé: par moi Wakhoucht, fils du roi.
15. Le Sabarathiano, le Somkhith et le Satzitziano,
les vallées étant désignées par diverses couleurs. Les
“montagnes peintes en vert sont sans bois et sans habi-
tations ; celles en blanc sont couvertes de neige.
16. Le Haut-Karthli, Clardjeth, Samtzkhé ou Saatha-
bago, avec la distinction des vallées et des localités,
Suivant la nouvelle graduation de M. Félé: dessiné
ayec les limites par Wakhoucht, fils du roi.
17. Le Cakheth, le Coukheth et le Héreth, aujour-
d'hui seulement nommés Cakheth ; à l'E. le Daghestan ;
au midi, le Kharabagh ; au N, les Ghlighwi, les Dour-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
dzoucs et les Kistes, à l'O. le Karthli et Qazakb ;
on y voit les églises, monastères, montagnes , fleuves,
bourgs, forteresses, le Didoeth et le Thoucheth: le tout
d'après la nouvelle graduation de M. Félé, dessiné éga-
lement par moi Wakhoucht , fils du roi.
18. L'Iméreth, l'Odich et le Gouria, ayant à l'E. le
Karthli; à l'O., la mer Noire; au sud, le Samtzkhé ;
au N., la Tcherkézie en deçà du Caucase; avec indica-
tion des vallées et du Souaneth: le tout d'après la nou-
velle graduation de M. Félé, dessiné par Wakhoucht,
fils du roi. ;
19. L'Iméreth, l'Argoueth, le Radcha, le Letch-
khoum , Ocriba, Wacé, Sadjawakho, Satchkhéidzo, d'a-
près la graduation de M. Félé, avec les montagnes,
villes, rivières, églises, fortifications, monastères et
bourgs: dessiné par ordre de Sa Majesté la reine Anna,
d'Iméreth, ainsi qu'on le verra sur la dernière carte.
20, L'Aphkhazeth, divisé en Iméreth, Odich et Gou-
ria; l'Iméreth, en Argoueth, Radcha, Letchkhoum,
Wacé, Ocriba, Satchino, Satchkhéidzo et Souanes ; avec
les montagnes, les eaux, les églises, les monastères,
les forteresses, et les bourgs: d'après la nouvelle gra-
duation de M. Félé.
21. Pays qui touchent lOdich au - delà de l'Egour,
jusqu'à la mer Noire et à celle d'Azof; les fleuves qui
s'y jettent, le Qouban, et autres ; l'Odich, l'Aphkhazeth,
je Djiketh, le pays au-delà du Caucase, autrefois nommé
Oseth, aujourd'hui Tcherkez et Qouban; le rivage de la
mer, autrefois nommé Padchanik, ayant aujourd'hui
d'autres noms. |
22. L'Oseth actuel, au milieu du Caucase, divisé en
Basian et Digor; le Digor, en Tcherkésidzé et Badélidzé;
le Dwaleth, en Casris-Khéwi, Jghélé, Zramagis-Khéwi,
Nara, Zrogo, Zakha et Throuso; il y a encore une
vallée peinte ici en jaune, formant Thagaour, Kour-
thaoul , Walagir ou Phaïkom ; le tout avec leurs limites,
rivières, châteaux, fortifications, bourgs et montagnes À
A l'E. est le Khéwi; à l'O., le Souaneth et le Caucase;
au sud, Je Caucase, le Karthli et le Radcha, en dec
de cette montagne ; au N. le mont Tcherkez, et le pa
des Tcherkez par-delà la montagne. :
Ces cartes de l'histoire de Georgie ont été dessinées
par moi, Maia, fille de Pétré T. Tch.(*), d'après l'origine :
S'il y a quelque omission ou erreur, ne me traitez pas
trop sévèrement.
(#) Le nom de famille est écrit en abrégé.
Emis le 19 février 1838.
Tome III.
D E
a”
de la Russie. Nornpmansx.
couple d'éléments. —
N O TE S.
26. 27. 28. UEeser EUNIGE VERSUCHE 1M GEBIETE
DES GaLvanismus; vON E. LENZ (lu le 19
janvier 1858).
26. Ueber Külteerzeugung durch den galvanischen
Strom.
- Peltier hat bekannilich gefunden, dass an der Lüth-
e eimer Wisrmuth- und Antimonstange durch einen
ndurchgehenden galvanischen Strom Kälte erzeuot wird,
in er vom Wismuth zum Antimon geht, Wärme
, Wenn, die Richtung des Stroms die umge-
ist. Die Kälteerzeugung ist eine den sonsligen
rkungen der galvanischen Kette so entgegengesetzte
; heinung, dass sie, wie ich aus Privatmittheilungen
ss, von Vielen bezweifelt ist. Ich halte es daher
ht für überflüssig fürs erste die Richtigkeit der That-
sache ausser Zweifel zu setzen.
-Ich wiederholte zuerst die Versuche Peltier’s. d. h.
ich nahm eine 4; Zoll engl. lange und in ihrem qua-
dratischen Querschnitt 0,4 Zoll breite Wismuth- und
æine eben solche Antimonstange, leste sie rechtwinklich
kreuzweise über einander, liess sie an der Kreuzungs-
stelle zur Hälfte in einander ein, und lôthete sie hier
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PACE À
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
SA CVS MERDE SE O UK G
|
HS 21.
PAR
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à Sf.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1.
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A.
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1.
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
per divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
l'état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
— L'expédition
Extraits des mé-
SOMMAIRE. NOTES. 26. 27. 28. Sur quelques expériences galvaniques. LENz. 29. Sur une espèce de.colombes, nouvelle pour la faune
50. Sur un nouveau genre de poissons de la famille des Gobivides, NOrDmANx. —
DANCE. 2. Lettre de M. Jacom à M. Fuss sur la vitesse avec laquelle se developpe l'électricité de contact dans une simple
MUSÉES. 5. Manuscrit géorgien offert, de la part de M. Jusselian, par M. SJOEGREN.
CORRESPON-
mit Zinn an einander. Nennt man nun die Enden der
Wismuthstange 7} und #7”, die der Antimonstange A
und 4, so verband ich zuerst # und 4 mit einem für
thermoelectrische Strôme gecigneten Multiplicator, dann
WW" und Æ4' mit einem Wollastonschen Element von
: Quadratzoll Oberfläche. Ging der galvanische Strom
von zu 4, so wich der Multiplicator im ersten
Ausenblick des Schiessens durch den an der Lôthstelle
erregten thermoelectrischen Strom zuerst um 60° ab und
stellte sich dann auf 20° ein, und zwar zeigte die Rich-
tung der Abweichung, dass die Lôthstelle sich erkältet
hatte. — Ging der galvanische Strom aber von #
nach 7, so erfolgte ein entgegengesetzter Ausschlag
der Multiplicatornadel bis 50°, die Nadel stellte sich
ein auf 50°. Ais kleines Thermometer,
dassen Kugel 1% Linien im Durchmesser hatte, an die
— ich ein
Lôthstelle hielt, zeigte sich im ersten Fall ein Sinken
der Temperatur von 0°,7 Réaum., im zweiten aber eim
Steigen derselben von 3°,5.
Bei diesem Versuche kônnte man aber glauben, dass
ein Theil des galvanischen Stroms durch die ‘thermo-
electrische Kette gegangen sei und die Bewegung der
Multiplicatornadel veranlasst habe, und allerdings würde
dann die Richtung der Abweïchung der Nadel des
Multiplicators natürlich mit Umdrehen des galvanischen
Stroms entgegengesetzt ausfallen. Indessen ist dem nicht
so, denn erstlich ist kein Grund vorhanden, warum
325
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
324
dieser Nebenstrom als in
der entgegengesetzten durch die thermoelectrische Kette
gehen sollte, was sich auch dadurch bestätigt, dass
wenn 4 und 4’ mit dem galvanischen Elemente,
und #7" aber mit dem Multiplicator verbunden wurden,
oder umgekebrt, gar keine Abweichuns der Multiplica-
tornadel erfolgte; zweilens erlangte ich ähnliche Re-
sultate, und °° mit der gal-
vanischen Kette eine Zeïtlang verband, dann die Ver
bindune aufhob und 4 und 7° mit dem Multiplicator
in Verbindung setzte, nur war der Ausschlag geringer;
und drittens zeigt die unmittelbare Angabe que Ther-
mometers die Richtigkeit des menus an.
Um diesen letzten directesten und daher schlagendsten
Beweis noch vollständiger zu führen, liess ich 2 vier-
eckise Stangen von Wismuth und Antimon von dersel-
ben Dicke, wie die früher gebrauchten, an einander-
lôthen, so dass sie eine einzige Stange von doppelter
Länge bildeten, an der Lôthstelle aber ein Loch hinein-
bohren, in welches die Kugel des kleinen Thermome-
ters bis zur Mitte der Lüthstelle hineingebracht wurde.
Der nicht ausgefüllte obere Theil des Loches ward mit
Eisenfeilspänen ganz ausgefüllt. Darauf ward mit dieser
Stange ein einfaches Zink-Platinelement von 1 Quadrat-
fuss Oberfläche geschlossen. Giog der Strom vom
Wismuth (/#°) zum Antimon (4), so sank der Ther-
mometer von 12,3 bis 9,4, also fast um 5° R., nach
einer Zeillang aber fing er wieder an zu steigen. Dieses
rübrte aber offenbar von der starken Erhitzung der
Wismuthstange her, die sich durch das Anfüblen sehr
stark kund ab me durch Fortleitung die Temperatur
der Lôthstelle Die LEP era érwärmte
eber in der einen Richtung,
wenn ich zuerst blos 4’
erhôhte.
sich, wenigstens dem Anfühlen nach, nicht merklich,
was von der bessern Leitungsfähigkeit derselben herrübrt
— Stand
A nach FF ging, so stieg die Tempere-
(siehe weiter unten). der Slrom umgekebrt,
so dass er von
tur bis über 489 hinaus.
Dasein einer Erkäl-
nach 4 un-
Dieser Versuch beweist nun das
tung bei der Richtung des Stroms von
widerleglich; zugleich 2ber wird dadurch klar, dass es
nicht die rechte Methode ist, wenn manu, wie Peltier
es that. die beiden Metalle durch die Rugel eines Luft-
thermomethers führt:
meiden, dass
Wismuthstange
starke
hier ist es nämlich wicht zu ver-
ausser der Lôthstelle noch ein
selbst durch d'e Kugel gelt, und deren
kann die W — der erkalteten
Lôthstelle leicht mchr wie compensiren.
Endlich führte ich den Beweis der Erkaltung noch
anders. Ich füllte das Loch der Läthstelle, welches
Erwärmung
früher die Thermometerkugel einnahm, mit Wasser und
legte die Slange auf schmelzenden Schnee, mit welchem
ich auch die übrigen Theïle derselben, ausser der Lôth=
stelle, bedeckte. Die Stange erhielt dadurch natürlich
0°, welches auch das in das Wasser der Lôthstelle ge-
tauchte Thermometer 40 Minuten hindurch richtig an-
gab. Als jetzt der Strom die Stange von # nach 4
durchlief, war das Wasser in dem Loche der Lüthstelle
nach 5 Minuten vollstindig gefroren. Tauchte dabeï der
Thermometer in dieses Wasser, so sank es auf — 50,5.
Der Versuch wurde mehrmals mit demselben Erfolge
wiederholt, wobei ich als thätiy-theïlnchmende Zeugen
Herrn Professor Jacobi aus Dorpat und Dr. Nervan-
der aus Helsingfors anführe. Dieses ist, soviel ich weiss,
die erste Eisbildung ‘auf galvanischem Wege gewesen.
27. Ueber die Leitungsfähigkeit des Wismuths,
Antimons und Quecksilbers.
Ich habe die Leitungsfähigkeit der genannten Metalle
nach der von mir =chon oft angewandten und beschrie-
benen Methode (Poggend. Ann. 34 pag. 418.) durch
Inductionsstrôme bestimmt und da 2 von diesen Be-
stimmungen, namentlich die der Leitungsfähigkeit des
Wismuths und Antimons ohne Zweifel auf die oben
unter 1 angeführten Versuche von Einfluss sind,
môgen die Resultate derselben hier ihren Platz finden.
Die Versuche sind vorläufig nur bei einer Temperatur,
nämlich der des Zimmers, nahezu bei 15° R., gemacht
worden. Aus dem Wismuth und Antimon hatte ich
viereckige Stangen von 2! Fuss Länge giessen und ih-
nen überall eine mégliehét gleiche Dicke Ptéreh Abfeilen
geben lassen; diese “Didké ward dann durch Abme:sen
bestinimt. Das Quecksilber ward in eine Glasrühre ge-
füllt, deren Länge genau bekannt war und deren inne-»
durch Abwiegung des Quecksilbers
rer Durchmesser
bestimmt wurde. —
Leitungsfähigkeit des Quecksilhers — 4,66 :
3 … Antimons — 8,87 Ds
TWismuths — 2,58 R
”
Ich
Y ersuchte Frot
Theïl der Stangen von Wismuth hd: ed zu À oct Re
wenn ich sie als eine verband, und zwar zuerst wenn"
der Strom vom Wismuth zum Antimon und dann wenn"
er in umgekehrter Richtung durchlief. Zu dem Ende |
wurden beide Stangen mit 2 ihrer Enden durch einen … |
1 Zoll langen' Kupferdrath verbunden, während die an"
+ EL. à den sé ds ra Pi mai ange : é CS
Wenn die Leitung des Kupfers +
— 100 angenommen wird, so fand ich folzende Resultate: à
|
|
|
à
+ on RÉ
L
_ 325
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
326
dern Enden mit der electromotorischen Spirale verei-| Versuchen zu zeigen mich bemüht. — In diesen Tagen
nigt'waren. Ich erhielt auf diese Art:
Wenn der Strom vom Wismuth zum Antimon
| D ging, den Leitungswiderstand . . ...... = 3,53
Wenn der Strom vom Antimon zum Wismuth
ging, den Leitungswiderstand . . . ..... = 5,59
Als Einheit gilt hier der Widerstand eines Kupfer-
draths von 1 Fuss Lüänge und C,0008856 Quadratzoll
vengl. Querschnitt, welcher mir für alle meine Versuche
M der Art als Normaldrath dient. Es macht also keinen
merklichen Unterschied für die Leitung, ob der Strom
vom Wismuth zum Antimon oder umgekehrt, durch das
System beïder Stangen geht. Auch ist der Leïtungs-
wWiderstand fast genau eben so gross als die Summe
der Leitungswiderstände beider Stangen, wenn diese
getrennt von einander bestimmt werden. Diese Summe
ist nämlich 3,50, was mit der mittleren Zahl aus den
beïden oben erhaltenen, nämlich 5,56, ut übereinstimmit.
Indessen scheint die Leitungsfähigkeit dieser beiden
Metalle doch zwischen ziemlich weiten Grenzen zu va-
rüren. Ich finde nämlich aus meinem Tagebuche, dass
ich vor einem Jahre etwa den Leitungswiderstand einer
thermoelectrischen Kette von 5 Paar Wismuth- und An-
timonstangen bestimmt habe — 5,11, während derselbe
nach den so eben mitgetheillen Werthen aus den genom-
menen Dimensionen — 5,04 sich hätte geben müssen. —
Eben so war die Leitungsfäbigkeit einer in ein Glasrobr
eingeschmolzenen Wismuthstange — 1,60 statt wie oben
8 gefunden worden, indessem mag der erste geringe
Wet derselben wohl daher rühren, dass die einge-
schmolzene Wismuthstange an mehreren Stellen bd
end grosse Blasen enthielt; dagesen war die oben un-
ersuchte viereckige Stange im Guss sehr rein ausgefallen.
+ £
Ueber die Beziehung zwischen electromagnetischen
und magnetoelectrischen Strümen.
Ich habe in einem Aufsatze, der sich in den Anna-
ler won Poggendorf (Bd. 31. S. 485.) befindet, die An-
entwickelt, dass jeder electromagnetische Versuch
Art umgekehrt werden kann, dass er einen ent-
rechenden magnetoelectrischen erzeuge; dazu braucht
m galvanischen Leiter nur diejenige Bewegung, die er,
rend der Strom durch ihn hindurchgeht, im electro-
1m gnetischen Versuche hat, auf anderem Wege mitge-
alt zu werden und es wird sich in ihm ein Strom
erzeugen, der die entgegengesetzte Richtung des vori-
gen hat. Ich habe in jenem Aufstze die Richtigkeit
dieses Satzes an den bekanntesten electromagnetischen
habe ich eine interessante Beslätigung der Ansicht er-
halten.
Allen,
beschäftigt haben, ist die magnetoelectrische Maschine
Pixii bekannt,
die sich mit galvarisch-electrischen Versuchen
von an der zuerst sämmiliche Er-
scheinungen des galvanischen Siroms durch Rotation
In dieser Ma-
schine “es. der Strom bei jeder halben Umdrehung des
Magneten in der einen, bei jeder folgenden in ‘ta ent-
gesengesetzten Richtung erzeugt und so immer fort. Um
diesen umgekehrten Slrétmen eine und jdieselbe Richtung
zu geben, brachte Pixii mit dem Drathe, in ER ax
der Strom erzeugt wird, eine bascule nach Ampère in
Verbindung.
eines Mae hervorgebracht wurden.
Ich habe diesen Commutator mit einem
rotirenden, dem Principe nach dem Jacobischen ähn-
der unmittelbar an der rotirenden Axe des
Stahlmagneten sitzt, vertauscht und erhalte nun mit dem
Apparate einen zwar intermittirend, aber beständis nach
einer und derselben Richtung laufenden Strom, der z. B.
ein electromagnetisches Hufeisen bei angelegtem Anker
so slark magnetisirt, dass es 70 Pfund zu tragen vermag.
Nach dem oben angeführten Gesetze der Reciprocität
magneto-electrischer und electro-magnetisches Erscheï-
nungen, müsste nun, wenn der Apparat ganz in dieser
Anordnung bliebe und nur der Stahlmagnet nicht ge-
dreht würde, eine fortlaufende Rotation erhalten wer-
den, sobald ich den im früheren Versuch erzeugten
Strom jetzt durch eine galvanische Kette hervorrufe;
nur wird die Richtung der Drehung eine entgegenge-
setzte sein. Als ich, in Verbinduns mit dem Herrn
Professor Jacobi, den Versuch mit einer Kette von
12 Wollastonschen Paaren, 12 Quadratzoll gross, anstellte,
gelang er vollständig. Der Magnet rotirte Anfangs mit
hinlänglicher Kraft, um das mit ihm verbundene Räder-
werk mit der Kurbel, mit herumzufübren, allein er
verlor bei diesem Versuche bald den grôssten Theil seiner
ursprünglichen Kraft, weil er während desselben den
stark magnetischen gleichnamigen Polen des Ankers in
zu grosse Nähe kam. Man kann sich leicht von der
Nothwendigkeit dieser rotirenden Bewegung im Detail
Rechenschaft geben; es ist im Grunde nichts anderes,
als die rotirende Maschine des Professors Jacobi, in der
einer der Electromagnete durch einen Stahlmagneten
erselzt ist.
lichen ,
327 BULLETIN SCIENTIFIQUE. . 008
—
29. User EINE FÜR DIE FaunA vox Russcanb| 30. BericaT an p1E KaïsEnLiCHE AKADEMIE
NEUR TauBenseEctes: CozLumBa nisonra L.:
vox A. v. NORDMANN (lu le 19 janvier
1838).
DER WISSENSCHAFTEN ÜBER EINE NEUVE
Fiscncarruxc (Genus) aus DER FamiLie
DER GOBIOIDEN:; von A. v. NORDMANN
(lu le 12 janvier 1838).
Wäbrend der Sommerreise 1853 unternahm ich einen
ornithologischen Ausflug nach Bessarabien und besuchte
Unter allen Fisckgattungen, von denen mehrere Re-
präsentanten, im schwarzen Meere und in den, dem-
selben zufliessenden Flüssen sich finden, zeichnet sich
vorzugsweise die Gettung Gobius aus, und schon der
umsichtige Pallas hebt mit besonderem Nachdruck die-
sen Umstand hervor. indem er auf die vielen Gobius-
Arten des Pontus aufmerksam macht(”). Um so auf-
fallender ist es, dass Cu vier und Valenciennes in ihrem
grossen, werthvollen, aber einer leichten Uebersicht so
sehr ermangelnden Werke von allen Pallasschen Species,
nur einer einzigen, und zwar des im Caspischen Meere
vorkommenden Gobius macrocephalus erwähnen. Die
übrigen 15 von Pallas im schwarzen Meere entdeckter
Arten werden gar nicht aufseführt; wahrscheinlich weil
Cuvier und Valenciennes nur von Gobius macroce-
phalus eine Abbildung vor sich haben konnten.
unter andern Orten auch die schilfbewachsene Insel
Tschetal in der Donau. Auf dem Rückwege nach
Odessa war ich nicht wenig erstaunt, als ich zwei Werst
von dem Dorfe Zatar-Bunar auf einige Paar Tauben
stiess, welche ich nur für Lachtauben ansehen konnte.
Em Schuss, welcher für Geïer bestimmt war, brachte
mir ein ganz zerschossenes Pärchen in die Hände, und
nun erwies es sich sogleich, dass meine Voraussetzung
xollkommen richtig gewesen war. Da indessen das bis-
ber bekannte Vaterland der Lachtauben nur Afrika ist,
und ich die Tauben nicht sehr weit von menschlichen
Wohnungen erlegt hatte, so legte ich auf meine Ent-
deckung keinen besonderen Nachdruck und glaubte viel-
mebr, dass die Tauben zahm und aus ihrem Gefingnisse
auf irgend eine Weise entflohen wären. Es war daher
sehr natürlich, dass ich, um Unannehmlichkeiten aus-
zuweichen, im Dorfe Zatar-Bunar vweiter keine Nach-
forschung anstellte. Im August desselben Jahres erhielt
ich aber wieder eine Lachtaube, welche bei Kilia an
der Donau geschossen yrorden war, und zwar mit der
Nachricht, dass diese Art zuweilen aus der Türkei, wo
sie auf vielen Stellen, namentlich am PBalkan wild vor-
kommt, nach Bessarabien sich verfliese.
Obzwar nun die Beschreibungen der Gobius-Arten
des schwarzen Meeres gewiss so vollstindig sind, als
es Pallas nur müglich gewesen sie zu geben, so hült es
doch oft recht schwer, die Species wieder zu erkennen)
welche Pallas vor sich hatte. Meines Erachtens giebt es:
schwerlich eine Fischgattung, beï der die Arten, sobald
- s 1 $ sie ihrem Elemente entzogen werden, einer so grossen
Vergleicht man nun dieses mit den Nachrichten, wel- Farbenveränderung ditérwreten sind, als diese. Denon
che Herr Naumann auf seinem Ausfluse nach U ngarn
über das Vorkommen der Lachtauben fs der europäi-
schen Türkei bei Herrn v. Frivaldsky gesammelt und
mitgetheïlt hat(*), so kônnen wir um so mehr diese
pur mit Ausnahme von Gobius batrachocephalus, welcher
durch seinen grossen froschäbnlichen Kopf, und Gobius
quadricapillus, durch die verlängerten Strablen der er-
sten Rückenflosse, immer kenntlich und daher nicht zu
Taubenart als eine neue Acquisiti ür die F = “ è FAR ee
quisition für die Fauna un verwechseln, künnen die andernu Arten, hinsichtlich der
seres weit aussedehnten Vater >s betrac 5 . : : :
D erlandes betrachten Färbung, nur in dem Augenblick bestimmt werden,
Von den zalhmen Laichtauben rschei ie si - ; f
chtauPen yunterscherdet Ste; &ch wenn sie eben aus dem Wasser kommen. In der Rem
gel werden sie, der Luft ausgesetzt, mehr oder weniger«
blass, und was sonderbarer ist, auf dem Kürper und
den Flossen, besonders den breiten Brustflossen, er-
nur dadurch, dass sie etwas grüsser, des Colorit trüber
der “TRES ein wenig länger und die Sc hwungfedern
unbedeutend breiter sind.
Die näheren Nachrichten über diesen Vogel habe ich
+ scheinen eine Menge rôüthlichgelber, grünlicher und oft
niedergelegt in meiner Ornithologia tuurico-caucasica,
sebr intensiv gelber, regelmässig vertheilter Streifen und:
Flecken, welche auf den Seiten des Kürpers der Lingem
nach verlaufen, gitterfürmig zusammenbängen und auf
den, mit dickem Schleime bedeckten Flossen, schr zïer
welche nur Ersebnisse von Beobachtungen, gesammelt im
Freien uud während unzäbliger Jagden enthalten wird.
(*) Wiegmanu's Archiv Jabrgang UT. Heft IL. p. 107. seq.
———eS— (*) Zoographia IN pag. 143.
329
liche und häufige Querstreifen bilden. So ist z. B. un-
ser Gobius melanio im Wasser ganz einfarbig dinten-
… schwarz und trägt nur an den Spitzen der ersten Rücken-
Le
… fosse cin gelbes Abzeichen, welches mehrere verwandte
Lu Arten auch haben. Er braucht aber oft nur einige Mi-
Un muten an der Luft,
lern Fische zu liegen, so erscheinen sogleich grosse,
… runde, blasse Stellen, auf welchen die eben erwäbhnten
Da
diese Farbenveränderung our von dem Einfluss der
Luft und der Feuchtigkeit auf die den ganzen Fisch
bedeckende Schleimlage abhängig ist. und die Gobius-
Arten ein zähes Leben haben, so kann er dabei immer
Streifen und Flecke sich bald kenntlich machen.
noch lebend sein.
|
|
:
|
mm verblichen, noch einmal gezeichnet. Dabei kommt noch
in Umstand hinzu, welcher auch dieses vercitelt. In
|
…verschiedenen Zeiten besucht habe, werden mit Nutzen
gewisse Gobius-Arten, wie z. B. Gobius cephalarges,
nur bei Nacht gefangen. [ch habe daher die ge-
fangenen Individuen so genau wie môglich sogleich be-
chrieben, und da das Zeichnen bei Lichte nicht leicht
szuführen war, in ein grosses Wassergefäss bis zum
indern Morgen aufbewahrt. Leider fand ich meine Fi-
h ; zwar noch lebend, aber -oft so verblichen, dass
on den sehr markirten Abzeichen auch keine Spur
ébr übrig war.
Aristoteles Aussage, dass seine Phycis, ohne Zweifel
ie Gobius- Art, und Olivi's Bemerkung, dass Gobius
er férmlich ein Nest sich bereite. kann ich weniystens
M drei Arten des schwarzen Meeres bestätigen. Dieses
det nicht allein im Meere, sondern auch in reissenden
c biresflüssen Statt, wie ich in Guriel im Bache Soupsu
egenheit hatte zu beobachten (2. Das Nest, angelegt
iner, dem. Zerstüren des schnell fliessenden Baches
eniser ausgesetzten Stelle, befand sich in einer etwa
tiefen Hôble, unter einem mit Moos bewachsenen
sprung. Die ganze Hühle und besonders der Hinter-
#
_( Osurgeti in der Provinz Curie d. 18 Juni 1850.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
oder und besonders auf einem an-
Hält man Abbildungen von einem dergestalt verbh-
chenen und einem frischen Fische vor sich, so wird es
-Niemanden einfallen, sie für eine und dieselbe Species
“anzusehen, Um diese Fischarten daher môglichst getreu
auf dem Papiere wieder zu geben. habe ich mir Mühe
gegeben . die Abbildungen nach eben gefangenen Indi-
viduen sogleich verfertigen zu lassen; oft aber auch, um
den Contrast zu zeigen, dieselben Fische, und zwar
“der Krym, die ich der Fische halber mehrere Mal zu
300
grund war ausgepolstert mit Reisig, kleinen ZLweigen,
abgefallenen Blattern und Gras, welches das Wasser
Aus
dem Eingange der Hôble guckte ein Fisch mit halbem
Kôrper heraus, und als ich meinen Arm vorsichtig nach
ihm ausstreckte, zog er sich eben so vorsichtig und
bedäcbtig in seine Hôhle hinein, und wurde daselbst
gefangen. Nachdem ich die Hôhle weiter sondirt hatte,
liel mir die regelmässige Auspolsterung derselben auf.
Mein Begleiter, unser Dolinetscher, grub die Hôble heraus
und siehe da, — ein backofenäbnliches, dicht zusammen-
hängendes Nest lag vor meinen Augen, im Hintergrunde
den Laich beherbergend mit kleinen, schon lebenden
Embryonen.
nicht zufüllig hineingeschwemmt haben konnite.
Die 33 von Pallas beschriebenen Gobius-Arien ge-
hôreu alle in die Gruppe der ächten Meergrundel. Beï
allen ist die erste Rückenflo:se 6-strahlig, die Afterflosse
13 bis 16-strahlig, der Kôrper mit mehr oder weniger
Schleim bedeckt._ Letzteres gilt besonders von Melanio,
ophiocephalus, melanostomus, cephalarges und chilo, oder
überhaupt mehr von den Arten, bei welchen der Kopf
verhältnissmassig grüsser als bei den andern ist. Ziehen
wir nun Cuvier und Valenciennes zu Rathe, bleibt
es, so lange man nicht Gelegenheit haben wird, die
Fische oder Zeichnungen selbst genau zu vergleichen,
trotz der oft detaillirteu Beschreïbungen, unmôglich, die
Pallas'schen Arten heraus zu finden. Man vermisst kurze
und übersichtliche Diagnosen bei dieser Gattung vielleicht
mehr als bei jeder anderen.
Cuvier -und Valenciennes haben in ihrem umfas-
senden Werke nicht weniger als-19 europäische Arten
aufsefübrt. Nach meinen Untersuchungen besitzt das
schwarze Meer 18 Arten, also eben so viel als alle Ge-
wässer von Europa zusammengenommen. Sebr wabr-
scheinlich haben wir aber noch mehrere, denn die Un-
tersuckung des Asowschen Meeres habe ich bis jelzt nur
sebr flüchtig anstellen kônnen, eben so wenig kenne ich
die Fische der Donaumündung und nur zufillig sind mir
die Arten von Awhasien und Mingrelien zu Gesicht
gekommen.
Die Gobius-Arten sind, mit schr enigen Ausnahmen,
2. B. Gobius fluviatilis, bekanntlich Seefische, indessen
bleibt es der Erwäboung werth, dass der Dnestr, wel-
cher unfern seines Ausilusses bei Akierman an einer
Stelle gegen 7 Werst breit wird und durch einen
sogenannten Ziman (Salzsee) fliesst, nicht weniger als
5 ÂArten besitt. Ich habe diese Fische aus dem Bette
des Duestr, mithin aus süssem Wasser.
351
Der Hauptcharakter der Gattung Gobius besteht in der |s'écarte peut-être le plus du reste du genre, qui s'y
Bildung der Bauchflossen, welche an ihrem Innenrande | trouve le plus isolé, le moins susceptible de se grouper
verwachsen sind und eine zusammenhängende Scheibe | avec d'autres, c'est bien l'espèce de la mer Caspienne
darstellen. Diese Scheïbe ist rund und oval, zuweïlen aber
am Aussenrande ausgebuchtet oder gerade abgeschnit-
ten. Auf das Letztere darf man indessen keinen Werth
legen und noch weniger darin ein besonderes Kennzei-
chen gewisser
findet, wie z. B. bei G. batrachocephalus, nur zur Zeit
der Fortpflanzung, und das auch nicht immer, Statt,
und rührt daher, dass der Fisch zu dieser Zeit sich die
Bauchflosse an Steine abreibt.
Arten sehen; denn diese Ausmündung
Aus der Gattung Gobius im Linné'schen Sinne ha-
ben Cuvier und Valenciennes mehrere, mehr oder
weniger abweichende Formen ausgeschieden und diesel-
ben mit vollem Rechte zu eigenen Gattungen erhoben
Dahin gehôren die Genera: Gobioides Lacép., Apocryp-
tes C. et V., Amblyopus (Tae-
nioides Lacép), Cepola B1., Sicydium, Periophtalmus
BI, PBoleophtalmus C. et V., Eleotris Gron. und Phi-
ljpnus C. et V. (Platy De Schneid.)
Es bleiben aber trotz dem doch 90 Arten übrig, welche
vorläufig der Gattung Gobius subsumirt are Von
diesen, wenn man die Anzahl der Strahlen in der ersten
Rückenflosse im Auge behält, haben beinahe alle Arten
6 Strahlen und Ausnahmen machen nur unter den
europäischen Arten: G. Ruthensparri mit 7 Strahlen, —
von den ausländischen, und das nicht nach sichern An-
gaben, G. Boscit auch 7 Strahlen, G. lanceolatus angeb-
lich 5 und G. brasiliensis,
suchte Art,
Trypauchon G. et V.,
eine nicht hinreichend unter-
gar 18 Strahlen.
Noch mehr aber.als die genannten Arten, weicht der
seltene G. macrocephalus ab, indem er nur 5 Strahlen
in der ersten Rückenflosse hat. Valenciennes be-
zweifelt zwar Pallas’s Angabe, ich kann aber diese ver-
meintliche Anomalie nicht allein bestätigen, sondern
schlase vor, diese Art vollends von Gobius zu trennen,
indem sie so viele und eigenthümliche Abweichungen
zeigt, dass man in jeder Hinsicht Unrecht thäte, wenn
man sie noch ferner bei Gobius liesse.
Schon Pallas giebt, Zoograph. p. 163., zu erkennen,
dass er nur zufolge der analogen Bildung der Bauch-
flossen, unserem Pole eine Stelle in der Gattung Go-
bius angewviesen, und Valenciennes, ohne den Fisch
gesehen zu haben, und die Beschreibung von Pallas
wiedergebend sagt("): ,,de tous les gobies, celui qui
{*) Histoire naturelle des Poissons Tome XII. pag. 125.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
532
que Pallas a décrite sous le nom de G. macrocephalus,
Hexacanthus nov. gen. Nordr.
Character generis:
Branchiae clausae, excepta apertura nuchali utrinque.
Caput corpore multo latius, depressum, supra et lateri-
bus scaberrimum, tuberculis stellatis muricatum.
Oculi superne approximati, sub-palpebrati, cornea mi-
nuta instructi.
Nares ad maxillam superiorem approximatae, prominu-
lae, tubulosae.
Dentes
paulo majores, in vomere nulli.
Lingua crassa et carnosa.
minuti,
numerosi, acerosi, in maxilla inferiore
Corpus scabrum, verrucosum, ad pinnam caudalem sex
duplici serie tuberculorum armatum. Squamae fere M
nullae. Pedunculus ante anum exsertus.
Membrana branchiostega radiis quatuor.
Pinnae dorsales duae discretae, prior triradiata.
Pinnae ventrales sub pectoralibus sitae, in unicam basi
infundibuliformem concretae.
Hexacanthus macrocephalus m.
Supra griseo-cinereus, nigro maculatus et lituratus;
subtus exalbido-sub-argenteus; pinnis superioribus pec-
toralibus et cauda fusco pulverulatis variegatis, pinna
ventrali albida; cirrho mentali abbreviato.
B—4. D. prima=5; secunda— 9. P=117. A=—9,.
F=APUC—=A15:
Syn. Gobius macrocephalus Pallas Nov. Acta. Petrop. LM
p: 52. Zoographia III. p. 165.
Pallas entdeckte diesen eigenthümlich geformten Fisch»
im ruhigen Wasser und an ei Mani ses von Flüssen
des Caspisees; Herr Ménétries sah ïhn einmal bei Bakum
und ich habe ihn diesen Herbst am Ausflusse des Dnepre
und Bug unfern Otschakow gefunden, wo er mit einer |
klemen, noch unbeschriebenen Art aus der Familie der
Percoiden gefangen wird. — Er gehôürt mithin jetzt.
der Fauna von Europa mebr als früher an.
Nach Ménétries sollen die Perser ihn 7thamtam-=
gougerou nennen. Die Fischer bei Ofschakow hiessen ih
schlechtweg, wie alle Gobius-Arten, Bitschok.
7 30m da
|
|
395
CORRESPONDANCE.
Lertre ne M. JACOBI 4 M. FUSS.
(lu le 19 janvier 1838.)
— In der Sitzung der Pariser Akademie vom 8. Januar
pd: J. (0. St.) hat Herr Haldat ein Mémoire präsentirt,
“\orin er die Resultate von Versuchen mittheilt, die er
über die Geschwindigkeit angestellt bat, mit welcher
sich die magnetischen oder electrischen Strôme in der
ago’ schen Scheibe entw'ckeln. Es ergiebt sich daraus,
ss die magnetische Einwirkung, welche die Ursache
7
der Bewegung ist, sich in weniger als 0,9002 Secunden
entwickelt, oder eigentlich in weniger als 0,001 Secun-
den, da während des erstern Zeilraums, die Arago’sche
Scheibe in den maguelischen Zustand über- und in den
leutralen Zustand zurückgeht. Nach den schônen Ver-
die voltaische Electricität nicht gut applicabel ist, sind
diese Versuche von Haldat wohl die einzigen, die über
las Verhäliniss dieser Agentien zur Zeit publicirt wor-
den siud. Inzwischen werde ich aber dadurch an Ver-
iche erinnert, die ich jnoch in Dorpat über die Ge-
hwindigkeit der durch ein einfaches Plattenpaar ent-
elten Contactelectricität angestellt habe, und deren
#sultat von der Art ist, dass es eine weitere Ausdehnung
vollkommnern Hülfsmitteln wünschenswerth machte.
Meine Versuche waren nämlich darauf gerichtet, das
éitelement zu ermitteln, welches der electrische Strom
Bseiner Bildung braucht. Die electromagnetischen Ma-
hinen geben hierüber nur unvollkommenen Aufschluss:
ÿ einem kleinen Modell, das ich hier habe anfertigen
en, vollbringen sich z. B. 1000 bis 1200 Umdrehungen
“der Minute; in der Secunde also 20 Umdrehungen.
hjeder derselben wird der Strom 4 Mal unterbro-
und gewechselt, in der Secunde geschieht dieses
anach 80 Mal. Da nun während dieser 4 Secunde
#Drathlinge von 5350° durchlaufen wird, so muss der
ische. Strom eine Geschwindigkeit von wenigstens
O Fuss in der Secunde haben, oder eigentlich von
On Auss, da er sich in dieser Zeit bilden und wieder
Winden muss. Die Versuche von Wheatstone
baber in Bezug auf die Geschwindigkeit eine wei-
hinausserückte Gränze vermuthen. Ich hatte in
Patrein Rad zu meiner Disposition von 1 Fuss Durch-
er, das durch eine Kurbel und Rad und Getriebe
xumgedreht werden konnte, und zwar so, dass bei
Der Randkranz war von Blei: ich liess aber
|
|
‘Si
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
Suchen von Wheatstone, dessen Methode aber auf
Messingschiene um denselben legen und so genau | von elywa 6
094
abdrehen, als es eben auf einer gewübnlichen Drehbank
môglich war. An einer Stelle wurde die Peripherie
des Rades um re
raum ein Metallsegment sorgfältig und so eingekittet,
dass es vollkommen isolirt war. mit der übrigen Peri-
pherie aber eine vollkommene Fliche bildete, Auf die
ausgeschnitten, und in den Zwischen-
Axe des Rades wurde eine Kupferscheibe ebenfalls iso-
lirt aufoesteckt; sie tauchte mit dem untern Theile in
ein Gefüiss mit Quecksilber, und war ausserdem durch
einen Drath mit dem Metallsegmente in Verbindung
gebracht. Auf der Peripherie des Rades ruhte als Reo-
phor ein Hebel in der Art, wie ich ihn bei meinem
Commutalor anzuwenden pflege.
Hebel mit der einen Platte einer einfachen Kette. das
Quecksilbergefäss aber, worin die oben erwähnte Ku-
pferscheibe tauchte, mit der andern Platte in Verbindung
Wurde nun dieser
gesett, so var die Kette nur dann geschlossen. wenn
der Hebel auf dem eingelassenen Metallsegmente rubte,
nicht aber, während er den eigentlichen Radkranz be-
Bei einem Durchmesser des Rades von 1 be-
trug der Umfang 3,14 —452". Da das Metallsegment
nur # breit war, so fand nur wäbrend Fix der gan-
zen Umdrehungszeit metallischer Contact Statt. Die
Kurbel wurde mit grosser Anstrengung in 13 Secunden
45 Mal herumgedreht, das Rad also in derselben Zeit
129 Mal, oder etwa 10 Mal in 1 Secunde. Der Schluss
der Kette fand demnach nur während +455 Zeitsecunde
Statt. In den voltaischen Kreis war eine Spirale von
Kupferdrath von 70 Fuss Linge eingeschaltet worden,
die ein Hufeisen von weichem Eisen umgab. Der Strom
musste also, nach der gewühnlichen Vorstellungsweise, m
5555 Secunde diesen Drath von 70° Länge durchlaufen
haben, was einer Geschwindigkeit von 630000! in der
Secunde entspricht, oder vielmehr einer Geschwindigkeit
von 1260000 Fuss, da sich der Strom bilden und ver-
schwinden musste.
Die einzige Manifestation der geschlossenen und auf-
gehobenen Kette, mit der ich mich vorläufig begnügen
musste, war der Funke, und wirklich war derselbe in
rührte.
den gehôrigen Zeitintervallen regelmässig sichtbar, wobei
es aber nôthig wurde, durch Andrücken des Hebels den
Contact zu verstärken- Eime-magnetische Einwirkung
des Hufeisens auf eine in dessen Nähe an einem Cocon-
faden aufgehängte Nadel konnte nicht wahrgenommen
werden. In der That, wenu 17 die magnetische Kraft,
und P die Masse der Nadel ist, so muss S — D TT
sebr gering sein, indem AZ bei einer einfachen Kette
nicht sehr gross sein kopnte, P auch
LI
335
nicht so ausserordentlich klein wer. Uebrigens frägt es
sich doch, ob der Versuch nicht gelingt, wenn man
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
einen sebr empfndlichen Multiplicator mit leichten asta- |
. tischen Nadeln, und zur Wahrnehmung der Bewegung
|
ein Microscop anwendet. Ich hatte diese Vorrichtungen !
gerade nicht bei der Hand und lege auch nicht allzuviel
. « + . re. |
Gewicht auf diesen Versuch, da die Nichtwahruebmuns |
der Bewegung die Frage: ob eme magnetische Emwir-
kung in :{-; Secunden Statt finden kônne, doch nicht
entschieden hätte. Man ist überbaupt in Verlegenheit, wie
die Existenz von Kräften, die nur ein kurzes Zeitelement
über wirksam sind, wahrgenommen werden soll, da die
meisten Einwirkungen auf unsere Simne mechanisch sind.
Als ich statt der 70° Drath von 11” Dicke 1000 Fuss
von 5” einschaltete, worin 800 zu einer Spirale gewun-
den waren, so konnte ich mit der grôssten Mühe, bei
Tage wenigstens keinen Funken wahrnehmen, auch von
Commotionen. die bei diesem Wulst, selbst bei Anwen-
dung nur eines Plattenpaares sehr heftig sind, war nichts
zu spüren. Wurde die Bewegung langsamer, so dass
das Rad sich etwa 5 Mal in der Secunde herumdrehte,
so war der Funke sichthar. Die Geschwindigkeit be-
rechnet sich hiernach auf 270000° in der Secunde.
Ueberhaupt muss ich bemerken, dass der Funke auch
bei Einschaltuno des 30° dicken Drathes ungleich schwä-
cher erscheint, als es sonst der Fall ist, besonders wenn
em Eisenkern in der Spirale sich befindet; mit der
Langsamkeit der Drehung nahm aber auch der Glanz
desselben zu. Da der helle Funke, der beim Oeffnen
der Spiralen eines Electromagneten sichtbar ist, gewühn-
lich als ein doppelter angenommen wird, als ein electri-
scher nämlich und als ein magnetischer, letzterer aber
etwas später erscheint als ersterer, so kônnte man mei-
nen, dass der beï der schnellen Drehung sichthare Funke
der eigentliche electrische war, der dem geraden Drathe
und keinerlei Induction angehôürte. So darf man sich auch
nicht wundern, durch den langen Drath keinen Funken
erhalten zu haben, da ein tausend Fuss langer dünner
Drath, wenn man ihn gerade ausstreckt, und nicht zur
Spirale wmdet, bei Anwendung eines einfachen Platten-
paares, auch nur einen kaum sichtbaren Funken giebt.
St e——
MUSÉES.
5. Manuscrit GÉORGIEN OFFERT EN DON AU Mu-
SÉE ASIATIQUE. Rarrortr pe M. SJOEGREN
(lu le 9 février 1838).
In meinem Briefe aus Mosdok hatte ich bereits ge-
meldet, dass ein geborner Grusiner Namens Josselian,
Candidat der Theologie und Lehrer der Philosophie und
Physik bei dem theologischen Seminar zu Tiflis, mir ein
sehr seltenes grusinisches Manuscript cingehändiot hatt e
um es unserer Akademie als ein Geschenk zu überrei-
chen. Indem ich nun den mir so gewordenen Auftrag
mit besonderem Verynügen erfülle, halte ich es für
eine Pflicht, den jungen wackern Mann, von dessen
Eiïfer und Thätigkeit für die georgische Literatur in Zu-
kunft sich recht Vieles noch erwarten lässt, in dieser”
Hinsicht der Akademie bestens zu empfeblen, da ich
überzeugt bin, dass derselbe gewiss auch alle wissen-
schaftliche Auftrige, womit die Akademie ïhn etwa
beehren môchte, gern übernehmen und solche nach sei=
ner besten Einsicht auszurichten sich bestreben werde. —
Was sein jetzt zum Geschenk dargebrachtes Manuscript
näher betrifft, so enthält es dem Titel nach: des Plan
tonischen Philosophen Proklos's Diadochos'sM
theologische Systeme, übersetzt von dem bekannten
und berühmten grusinischen Philosophen Johan Pe-
tritzi, der in der zweiten Hälfte des X. Jahrhunderts
lebte. Das theologisch - philosophische Werk ist in
211 Kapitel eingetheilt, von deren Inhalte mir Josse-
lian später eine allgemeine Uebersicht schriftlich mt-
theilte, und wovon ich hier auch eine Abschrift beige
leot habe. Der Uebersetzer hat jedem Kapitel auch
eigene Erlauterungen beïgefügt, die als Belege, wie
derselbe seinen Autor und dessen System aufsefasst hat
und von seinen eisenen philosophischen Ansichten fü
denjenigen, der diesem Manuscripte ein besondere
Studium widmen wollte, ein eigenthümliches Interess
gewähren müssen. —
Der Original-Verfasser Proklos, nach seinem Vater-
lande Lykios, sonst aber auch Diadochos genann
weil er von seinem Lehrer der Philosophie Syrianosk
zu seinem Nachfolger auf dem phisosophischen Lehrs
stuhle zu Athen ernannt wurde, lebte, wie bekannt, ün
A ht tn tn dm "2
gen Schriften ein grosser Theil verloren gegangen,
dere auch unedirt, manche aber auch bereits gedrue
sind. Diess ist auch namentlich der Fall mit dem Wer
wovon das gegenwärtige Manuscript eine grusinis
Uebersetzung ist, und schon 1583 wurde davon unt
dem Titel: /nstitutio theologica auch eine lateinisc
Uebersetzung von Franciscus Patricius zu Ferrar
gedruckt.
ss 2 ——
Emis le 22 février 1888.
Tome I. BULLETIN SCIENTIFIQUE #2
PURE LÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
D'E"S'A FN T'PÉ TER SB OUR G.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S£.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
“démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1, — L'expédition
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’A-
“ cadémie, et à leur transmet ns délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
— moires lus dans les séances; 2. "Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
» divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
létat des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
à SOMMAIRE. NOTES, 51. Sur la compusiivn de La cire d'abeilles. Hess. — VOYAGES SCIENTIFIQUES. 8. Æxpedition à
LA Novaïa - Zemlia et en Laponie. Tableau physique. BAER. Quatrieme article.
NO" TES. Ce résultat, supposé même juste, ne pouvait encore
conduire à aucune conclusion. En effet, cette substance
avait été obtenue sous l'influence de l'acide nitrique; sa
51. SUR LA COMPOSITION DE Là CIRE D'ABEILLES; composition primitive pouvait avoir été altérée par un
agent aussi énergique. Il était donc facile de supposer
rar M. H. HESS (lu le 9 février 1838). qu'elle n’était qu'un produit de l'action de l'acide nitri-
que sur la cire. Mais comme, toutes les fois qu'il s'agit
Dans le courant de mes recherches sur la compo- de démontrer la filiation d'une substance, il est indis-
“tion de l'acide saccharique, j'avais constamment observé | pensable de connaître avec certitude la composition de
que, quand je m'étais servi pour sa préparation de fé-|la substance primilive; je fus avant tout obligé de vé-
sule de seigle , on trouvait après le refroidissement du rifier ce point de départ; et ce sont les recherches faites
“liquide acide résultant de l'action de l'acide nitrique , | dans ce but, que j'ai l'honneur de présenter aujourd'hui
“une substance grasse qui surnageait. Cela n'avait pas lieu à l'Académie, me réservant de l'entretenir plus tard des
jand j'employais de la fécule de pomme de terre, ou | produits de l'oxidation de la cire et de sa capacité de
u sucre. Cette matière grasse ressemble un peu à de |saturation.
cire, elle est soluble dans l'alcool et surtout dans l'é- 2 sale: ‘ ;
. Elle se combine facilement avec les alcalis; la com- Un Sage Fame plus de doute, EE OR la cire
“binaison est soluble dans l'eau; l'acide décompose cette dolesn t abeïlles se servent pour construire leurs alvéo-
“combinaison. — Purifiée par la dissolution dans l'alcool les, n'éprouve nee altération de la nds de ces
is à l'analyse, 0,439 de matière fournirent: insectes. Elle est simplement recueillie et prise, comme
Me cuthonique 13165 et 0,48 d'eau. on a Rate le supposer, nr) des plantes fort différentes.
Ce D donne: ? On a déjà, plus d'une fois, tâché de déterminer la com-
{| 1 position de la cire; voici le tableau comparatif des ré-
Carbone 73,37 À
sultats obten diffé -
Hydrogène 12,14 us par diliérentes personnes
Oxygène 14,49
100,00
|
(a)
Ettling.
Carbone 81,784
Hydrogène | 12,672
Oxygène 5,544
100,000 100,000 | 100,00 ! 100,00
Mais John avait observé que la cire contenait deux
principes, l'un plus, l'autre moins soluble dans l'alcool.
Le premier fut appelé cérine, l'autre myricine. Ge ré-
sultat qui fut généralement adopté, parüt être mis hors
de doute par les recherches de MM. Boudet et Boisse-
not(5) qui trouvèrent que la cérine était saponifiable,
et que les alcalis la transformaient en acide margarique
et en céraïne. Enfin M. Ettling analysa la cérine, la
myricine et la céraïne, trouva que ces deux dernières
substances étaient isomères et donna, pour leur compo-
sition, la formule C!8 H58 ©. Il dit aussi, mais sans en
donner des preuves, qu'il se forme de l'acide margarique
par la saponification de la cérine.
On sait avec quelles difficultés on a à lutter, quand il
s'agit de donner une formule pour la composition d'une
substance dont le poids de atome est assez élevé. Il
est bien plus difficile encore d'arriver au but quand on
me peut pas vérifier le résultat obtenu par la détermi-
nation directe du poids de l'atome. La cire se trouve
dans ce cas; elle est en outre difficile à brüler.
Le résultat obtenu par MM. Gay-Lussac et Thé-
nard étant antérieur aux perfectionnements apportés à
l'analyse, s'explique par Jà-même.
Le résultat donné par M. de Saussure, s'approche
tellement de la vérité, qu'il lui permit de remarquer le
rapport qui existe dans la cire entre le nombre d’atomes
de carbone et d'hydrogène. On voit clairement, par la
note qui se trouve au bas de la page à l'endroit cité, que
M. de Saussure n'aurait pas abandonné ce résultat, si
le travail de John ne l'en avait détourné. — De Saus-
sure fit son analyse au moyen du gaz oxygène.
M. Oppermann et M. Ettling obtinrent tous deux
trop d'hydrogène. —
Mes recherches sur les produits de l'oxidation de Ja
cire, mayant démontré qu'il se produisait un acide gras,
(1) Traité de Chimie par L. J. Thénard, sixième édition. 1835
T AV. p. 471.
(2) Ann. de Chimie et de Physique T. XIEL p- 340.
(5) Ann. de Chimie et de Physique XLIX. P- 224.
(4) Annalen der Pharmacie T. IL p. 267. -
(5) Traité de Chimie par L. J. Thénard. T. IV. p- 462.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
je supposai que cet acide pourrait bien se trouver n'être
autre chose que ce qu'on avait pris pour de l'acide mar- …
garique. J'essayai donc de traiter de la cire-d'abeilles …
que j'avais retirée moi-même du rayon, par le procédé
ordinaire pour obtenir de la myricine. Or je trouvai
qu'au moins les 0,9 de la cire fraiche consistaient en
myricine. La partie qui s'était dissoute dans l'alcool,
contenait encore de la myricne et je restai en doute
sur la présence d'un acide.
La myricine ainsi obtenue était dure, cassante, jaune
sans posséder l'odeur de Ja cire fraiche. — Elle fond
à 65° C.
1. 0,55 donnèrent.
0,973 d'acide carbonique et 0,393 d'eau
II. 0,549 donnèrent
1,028 d'acide carbonique et 0,42 d'eau.
Ces analyses indiquent :
É I. Calculé. Atomes.
Carbone 81,52 81,44 81,58 20 — 1528,16
Hydrogène 13,23 15,57 13,28 40 — 249,59
Oxygène 5,25 5.19 5,54 17 0410000
100,00 100,00 100.00 1At.— 1878,29
La formule pour la composition de la cire est donc
ER A0;
Le résultat de M. de Saussure se rapproche tant
de celui que je viens de citer, qu'il est clair qu'il ne s'em
écarte que pour le point délicat, pour l'hydrogène. L
Mais si l'on compare maintenant la composition indi- M
quée plus haut pour la cire oxidée, avec celle de la my-
ricine, on trouve qu'elle contient le carbone et l'hydro-
gène dans le même rapport, que la myricine, car |
C:H3 — 75,37: 11,97.
Mais 100 parties de carbure d'hydrogène sont combinées. «
dans la myricine avec 5,64 d'oxigène; dans la cire oxidée,
que je nomme Acide céraïque, avec 16,9— 3 X 5,64.
Si l'on calcule la composition de l'acide céraïque en 1
partant de ce rapport, on trouve: À
Expérience. Calcul. Atomes.
Carbone 75,31 75,55 29 — 1528,70
Hydrogène 12.14 12,00 49 — 249,69
Oxygène 11.49 15.44 5 . —= 01080008
190,00 100,00 ‘ {AL(S)— 2078,20
Cette manière d'envisager le résultat, me fit soup=
conner que la cire pourrait bien n'être qu'une substance
(6) Je ne prétends point déterminer, par ce calcul, le poid
d'atome réel de cette substance, vu que pour cela il faut trouve
sa capacité de saturation. Je l'indique seulement comme le rap=
port d’atomes le plus simple et à cause de la liaison des idées
simple, contenant parfois une quantité indéterminée de
“ire oxidée ou d'acide céraïque. Pour éclaircir mes
doutes là-dessus, je pris de la cire jaune (car Ja cire blan-
chie d'après les procédés usités, est nécessairement un
… peu oxidée). — Elle fut traitée à froid par de l'éther
de la décolore en grande partie et la divise en pe-
dites paillettes cristallines fort ténues.
—. La cire ainsi traitée fut recueillie sur un filtre; après
“que la dissolution jaune fut égouttée, on la traita par
we nouvelle quantité d'éther. La cire qui resta non
“dissoute cette seconde fois, fut séparée par filtration, puis
fondue à deux reprises avec de l'eau. Elle était blan-
«he, dure, cassante et fondait entre 64° et 650 C.
I. 0,4055 de cire.
Acide carbonique 1,139; Eau 0,48.
. II, 0,42 de cire.
ls Acide carbonique 1,228; Eau 0,5.
. Ce qui donne:
Carbone 80,79 80,84
Hydrogène 15,21 13,22
Oxygène 6,00 5,94
100,00 100,00
La partie de la cire dissoute par la première portion
her , en fut séparée , par une distillation, sur l'eau.
Cette portion de cire (la plus soluble) était jaune, avait
ne odeur forte de cire fraîche, à laquelle elle ressem-
lait en tout, et paraissait un peu plus fusible que le
ëste, fondant à peu près à 64° C.(7). Elle fut traitée
far une très petite quantité d'éther, pour lui enlever
dé partie de sa matière colorante, fondue ensuite et
analysée.
0,325 de substance donnèrent 0,947 d'acide car-
bonique et 0,385 d'eau.
je
Carbone 80,57
Hydrogène 13,16
Oxygène 6,27
100,00.
Ce résultat prouve, je l'espère , que la première por-
n, dissoute par l'éther, est identique avec la der-
ère, — que la cire est donc une substance simple,
june contient pas d'acide margarique, et qu'il
ste ni cérine, ni céraine.
d 1) On indique généralement un point de fusion trop élevé
pour Ja cire. Je me suis servi, pour le déterminer, d'une masse
k. assez considérable portée à une température de près de
63° C. En y projetant de très petits morceaux de cire, on approche
Beaucoup du point de fusion réel. — On se trompe en em-
Ployant de grandes quantités,
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
342
On pourrait peut - être supposer que cette conclusion
n'est valable que pour la cire recueillie en Russie; mais
si nous considérons que M. de Saussure a obtenu un
résultat semblable au mien pour la composition de la
cire d'abeilles, si en outre nous avons égard au travail de
M. Boussingault sur la cire du Ceroxylon Andicola(s),
nous nous trouverons fortifiés dans cette opinion. En
effet, ce chimiste a obtenu, après avoir séparé la cire
de la résine qui l'accompagne:
I. IL.
Carbone 81,2 51,6
Hydrogène (9) 13,1 135,5
Oxygène 5,7 FA à
100,0. 100,0.
Ce résultat s'accorde parfaitement avec la formule que
je donne, de facon qu'il ne peut exister aucun doute
sur l'identité de la cire retirée dans les localités les
plus variées.
Mais nous devons encore à M. Oppermann l'analyse
de deux autres espèces de cire (10). Il donne pour
celle du Japon la composition suivante:
Carbone 70,97
Hydrogène 12,97
Oxygène 16,96
100,00.
Si l'on admet que cette analyse est affectée d'une
faute à peu près égale, quant à l'hydrogène, à celle
qu'on retrouve dans l'analyse de la cire d’abeilles, sup-
position fort vraisemblable, puisque cette faute dépend
de la manipulation, on y retrouve l'hydrogène et le
carbone dans le mème rapport que dans la cire d'a-
beïlles, car C : H? — 70,9 : 11,57. Dans cette cire, 100
parties de carbure d'hydrogène se trouvent combinées
avec 20,4 d'oxygène; ce qui est un peu plus de 34 fois
l'oxygène de la cire d'abeilles.
Quant à la cire du Brésil, à laquelle M. Opper-
mann assigne la composition suivante :
Carbone 72,77
Hydrogène 12,05
Oxygène 15,80
100,00.
elle s'accorde exactement avec cette manière de voir,
puisque C : H? = 72,87 : 11,896, ce qui diffère du
(8) Annales de Chimie et Physique T. LIX. p. 22.
(9) On trouve, à l'endroit cité, le nombre 11,3. Je me suis
permis de le corriger, comme une faute d'impression manifeste.
(10) Annales de Chimie et de Phisique T. XLIX. p. 242.
345
nombre donné, moins que ne le comporte la limite des
fautes tolérées ; 100 parties de carbure d'hydrogène se
trouvent combinées avec 17,7 d'oxygène ; ce qui est pres-
que identique avec le résultat que j'avais obtenu par le
traitement avec l'acide nitrique.— Tous les caractères que
M. Oppermann assigne à celle substance, s'accordent
parfaitement avec ceux que j'ai observés. — Il me sem-
ble donc fort probable; que le même radical se retrouve
ici à deux degrés différents d'oxidation. Il serait donc
fort intéressant d'avoir des renseignements positifs sur
les végétaux qui produisent Ja cire du Japon, de même
que celle du Brésil, et sur la manière d'extraire celte
substance ; peut-être nous apprendraient-ils, si cette oxiI-
dation dépend de la nature de la plante, ou seulement
de celle de l'organe qui produit la cire, ou enfin du
temps de la récolte. Une. substance aussi importante
pour l'économie des végélaux que la cire, mérite cer-
tainement qu'on en fasse une étude approfondie.
VOYAGES SCIENTIFIQUES.
8. ExPépirion a Novara-ZEMLIA ET EN
Laporte.
Tableau physique des contrées visitées; par M. BAER
Quatrième article.
animale à Nowaïa-Zemlia.
Vie
(lu le 9 février 1838).
Der vüllige Mangel an Bäumen nicht our, sondern an
jeglichem Gesträuche, das ohne gesucht zu werden, das
Auge auf sich zu ziehen ansehnlich genug wäre, giebt
den Polar-Landschaften einen eigenthümlichen, tief em-
dringenden Character.
Zuvôrderst geht alles Maass für das Auge verloren.
In Ermangelung der gewohnten Gegenstände von be-
kannter Dimension, der Bäume und der menschlichen
Bauwerke, hält man die Entfernungen für viel geringer
als sie sind, und eben deshalb auch die Berge für nie-
driger. Diese Erfahrung ist schon oft gemacht und war
mir nicht unbekannt, doch fand ich die Täuschung, auf
die ich vorbereitet war, viel vollständiger als ich erwar-
tet hatte. Ich wusste, dass aus diesem Grunde sogar
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
344
eine Expedition, die Kônig Friedrich II. von Dänne-
mark nach Grônland ausgerüstet hatte, ihren Zweck ver- :
fehlte. Mogens Heinson, der für einen tüchtigen
Seemann jener Zeit galt, führte das Schiff, bekam auch
die Küste von Grônland zu Gesicht, und steuerte mit
günstigem Winde auf sie zu; — allein, nachdem er
mehrere Stunden in derselben Richtung gesegelt war,
schien es ihm, dass er dem Ufer nicht näher komme.
Es ergreift ihn die Besorgniss, dass irgend eme verbor-
gene Kraft im Grunde der See ihn halte; er wendet
das Schiff und kehrt nach Dännemark mit dem Berichte
zurück, dass er die Küste Grôünlands, durch einen Mag-
netfelsen gelesselt, nicht habe erreichen kônnen. Mit
dieser Erfabrung und mit der naïven Aeusserung von
Martens über Spitzhergen: , Die Meilen scheinen :
auch gar nahe, wenn sie aber auf dem Lande sollen
gewandert werden, findet sich's viel anders und man
ermüdet gar balde“, war ich also sehr wohl bekannt,
und doch fand ich die Täuschung viel grôsser, als ich -
sie mir gedacht hatte und für mein Auge so vollständig,
dass keine Reflexion sie aufheben konnte. Auch bin ich
überzeugt, dass sie nicht allein auf dem Mangel an ge-
wohnten Gegenständen, sondern auch auf einer beson- «
dern Durchsichtigkeit der Luft berubt, denn an trüben
Tagen ist sie nicht so vollständig als an hellen, und in
flachen Gegenden nicht so auffallend als in gebirgigen.
An ganz bellen Tagen oder Stunden scheint die Luft
fast ohne Färbung zu seyn, und da die Hôhen, welche
das Auge sieht, theïls mit Schnee bedeckt sind, theils
ein dunkles und durch den Gegensatz noch dunkler er-
scheinendes Gestein zeigen, so ist die geringe Färbung,
welche die Luft noch besitzen mag, nicht zu erkennen.
Die Berge rücken also dem Auge scheinbar ganz nahe
und vielleicht für den am meisten, der Gebirge in an-*
derer Luftperspective zu sehen gewohnt ist.
Eine andere Wirkung des Mangels an Baumwuchs, ja
selbst an kräftigem Graswuchse, ist das Gefühl von
Einsamkeit, das nicht bloss den reflectirenden Denker,
sondern auch den rohesten Matrosen ergreift. Es hats
durchaus nichts Beängstigendes, sondern etwas Feierli-
ches und Erhebendes und kann nur mit dem mächtigen»
Eindrucke verglichen werden, den der Besuch von Al-
perhühen auf immer zurücklässt. — Ich konnte die ein=
mal aufgetauchte Vorstellung, als ob der Schüpfungs=
Morgen erst angebrochen sey und das Leben noch folgen!
sollte, nicht wieder unterdrücken. Doch sieht man im
Nowaja-Semlja dann und wann ein Thier sich bewe=
gen. Man erblickt selbst in einiger Entfernung von der
345 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 346
EU |
Küste, zuweilen eine grosse Môwe (Larus glaucus) in |lassen, wo auch die allgemeinen auflôsenden Kräfte der
der Luft schweben oder einen flüchtigen Lemming auf
dem Boden. Sie sind aber nicht hinlänglich, um der
Landschaft Leben zu geben. Es feblt, bei stillem Wet-
ter, an Lauten und an hinlänglicher Bewegung, wenn
Natur nur äusserst langsam auf ihn wirken werden ().
Der Reichthum oder die Armuth an Insecten ist nächst
der Pflanzenwelt der sicherste Maassstab für das Klima
einer Gegend. Beide bedürfen zu ihrem Bestehen einer
bestimmten Menge und einer bestimmten Dauer von
Wärme. Für beide fehlt se in der heissen Zone nie,
|!
[. man, wie wir, einen Zug in das Innere unternimmt.
nachdem die zahlreich an den Seen ihren Federwechsel
- abwartenden Gänse weggezogen sind. Lautlos sind alle
obhnehin spärlichen Landvôgel Nowaja-Semlja’s, laut-
los sind auch die verhältnissmässig noch viel spärlichern
Insecten. Auch der Eisfuchs lässt sich nur in der Nacht
hôren. Dieser vollständige Mangel an Lauten, der be-
- sonders an heiïtern Tagen herrscht, erinnert an die Grabes-
Sülle, und die aus der Erde hervorkommenden, in ge-
rader Linie fortgleitenden, und schnell wieder in sie
verschwindenden Lemminge erscheinen wie Gespenster.
Mrotz dieser Zeichen des thierischen Lebens scheint es zu
fehlen , weil man zu wenig Bewegung sieht. Wir sind
aus andern Gegenden gewohnt, dass die Blätter hôher
« aufgeschossener Pflanzen und der Bäume uns auch leise
; Luftzüge sichtbar machen, aber diese niedrigen Pflänz-
Û Chen des Hochnordens erreicht ein leiser Windzug
-nicht; — man künnte sie für gemalt ansehen. Auch sind
beinahe gar keine Insecten beschäfligt, auf ïhnen die
Befriedigung ihrer kleinen Bedürfnisse zu suchen. Aus
“ dér zahlreichen Familie der Käfer wurde nur ein Indi-
viduum — eine Chrysomela, die vielleicht neu ist —
gefunden. Wohl sicht man an sonnigen Tagen und
rwärmten Stellen, z. B. um kleine. vorragende Fels-
“spitzen, eine Erdbiene umherfliegen, aber sie summt
kaum, wie an feuchten Tagen auch bei uns. Ein wenig
afiger sind Fliegen und Mücken. Aber auch diese
doch so selten, so friedsam und matt, dass man
ie suchen muss, um sie zu bemerken. Ich erinnere
nicht, gehôürt zu haben, dass Jemand von uns
eine’ Mücke gestochen wäre — und man kann
Wabrlich nach den Lappländischen Mückenstichen
weiler nach Norden aber immer mehr, — doch werden
die Insecten weniger leicht verpflanzt als die Gewächse.
Diesem Grunde wohl ist es zuzuschreïben, dass man aus
Spitshergen gar keine wahren Insecten kennt. In No-
waja-Semlja hat Herr Lehmann doch bis 10 Arten
beobachtet und unter diesen sieben, die nicht parasitisch
sind. — Aus Grünland hat Fabricius viel mehr Arten
beschrieben und unter diesen sogar mehrere Schmetter-
linge und Scoresby hat aus Ost-Grünland noch einige
neue Arten hinzugefügt. Aber West-Grônland, das man
freilich im gemeinen Leben als den Typus aller hoch-
nordischen Länder betrachtet, weil es vor längerer Zeit
schon durch die Missionarien der Brüdergemeinde allge-
mein bekannt geworden ist, inuss, besonders in seinen
südlichen Gegenden, ein viel begünstigteres Land seyn,
denn es hat, — auch wenn wir auf die alten fabelhaften
Berichte nicht Rücksicht nehmen, noch jetzt unter 61°
n. Br. Birken von 2 bis 3 Klafter Hühe und von der
Dicke eines Beins und Ebereschen unter ihnen. (Egede
Nacbricht von der Grônländischen Mission S. 78.) Egede
fand das Korn, das er unter 64° Breite versuchsweïse
gesäet halte, am 13. September nicht nur in Aehren,
sondern schon mit kleinen Kürnern (daselbst S. 106
und 112.) Da sieht es also anders aus als in Nowaja-
Semlja und die Witterungs-Beobachtungen lehren hin-
länglich, dass dort viel mehr Wärme ist Aber auch
Gegenden, welche eine viel geringere mittlere Jahres-
Temperatur haben, als Nowaja-Semlja, sind viel
reicher an Leben, wenn nur der Sommer mehr Wärme
entwickelt. Um ein weniger bekanntes Beispiel zu wäh-
len, verweise ich auf Nyshne-Kolymsk mit — 10°C.
mittlerer Temperatur. Nach Wrangells Beobachtungen
ist die Gränze der hochstämmigen Wälder nicht weit
und vielleicht würde sie ohne die Nähe der Küste bis
an diesen Ort reichen, denn noch giebt es bei Nyshne-
Kolymsk verkrüppelte Sibirische Cedern und Gestrüppe
in Menge. Die Mücken werden dort im kurzen Som-
mer zu einer unleïdlichen Plage.
Viel lebendiger als die Fläche des Landes ist die
ér augenscheïnlichste Bevreis für die Seltenheit der
ésigen Insecten liegt aber wohl darin, dass wir in ei-
L todten Wallrosse, das über 14 Tage am Ufer ge-
batte, eben so wenig eine Spur von Insecten-
wen fanden, als in den Knochen in früheren Jahren
lagener Thiere, auch wenn es an eingetrockneten
; und wem vor diesem Schicksale graut, der mag
à z () In eiïniger Tiefe bleiben die Leichname gefroren, aber
Sich nur in Nowaja-Semlja oder Spitzbergen begraben
auch über der Erde verwesen sie ausserordentlich langsam.
347
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
548
UE
Küste von Nowaja-Semlja durch die hier nistenden
Seevôgel. Ihre Zahl und Mannisfaltigkeit ist freilich
nicht so gross als an den Norwegischen Küsten oder
einigen Inseln und Klippen Islands, aber doch findet
man auch dort die Küste an einzelnen Punkten dicht
besetzt, bei deren Annäberung man mit lautem Geschrei
empfangen wird. Besonders lebt ein Lumme (Uria
Troile), deren Zahl leicht so gross seyn künnte, als die
aller übrigen Vôgel zusammen genommen, in solchen
Colonien. Dicht an einander geschaart und in vielen
Beïhen über einander auf kaum merklichen Vorsprüngen
senkrechter Felswände sitzend, machen sie Fronte, wenn
roan sich nähert und lassen die dunkle Felswand von
ibren emporgehobenen weissen Bäuchen fleckig erschei-
nen. Die Russen nennen einen solchen Brüteplatz einen
Basar. So ist dieses Persische Wort von Russischen
Wallrossfängern in die Felsen des Eismeers verpflanzt
und in Ermanselung menschlicher Bewohner auf Vogel
angewendet. Auf den Spitzen isolirter Klippen, und
keine andern Vôgel neben sich duldend, nistet die grosse
graue Môwe (Larus glaucus), welche die Holländischen
Walläschfänger, man weiss nicht, ob aus Respect oder
aus Mangel an demselben, den Bürgermeister genannt
haben. Er scheint sich selbst als den Herrn dieser
Schôpfung zu fühlen, denn er ist dreist genug, vor
einer ganzen Gesellschaft von Fischern, von den ans
Ufer geworfenen Fischen einen oder den andern zu
holen.
Diese, Vôgel sind die besten Zeugen, dass aus der
Tiefe der See mehr zu holen ist, als vom Lande. In
der That ist hier die Summe des thierischen Lebens
unter die Fläche des Oceans gesunken. Besonders häufig
sind kleine Krebse und vor allen die Gammaren, die
fast eben so dicht im Wasser um ein hineingeworfenes
Stück Fleisch sich sammeln, als in Lappland die Mücken
um ein, warmblütiges Thier. Man kann sie mit einem
Siebe zu vielen, Tausenden aufschôpfen. Als wir im
Matotschkin-Schar die Angeln auswarfen, versicher-
ten die Wallrossfänger, die, sich diese Mühe nie geben,
das würde ganz vergeblich seyn, denn fürs erste gäbe
es dort fast gar keine Fische und dann würden die
Kapschaki (so heissen dic Gammaren), theils den Küder
theils jeden Fisch, sobald er abgestanden sey, in weni-
gen Stunden vollständis verzehren. In der That wurde
auch nur selten etwas Anderes als die leeren Angeln
aufgezogen.
So spärlich auch die Vegetation ist, so ernährt sie
doch eine Menge Lemminge. Sanfte Ahhänee sind oft
in allen Richtungen von ihren Gängen durchgraben. So
gross ist die Anzahl der Thiere freilich lange nicht, als!
man nach dieser Menge von Güngen glauben kôonte,
denn bei weitem die meisten sind leer, wie man sich
leicht überzeugt, wenn man mit Hunden ihnen nach-
spürt — immer aber ist ihre Zahl so ansehnlich, dass:
man sich fragen muss, wie so viele Lemminge von einer
solchen Vegetation leben kônnen. Es ist aber auch
nicht unmôglich, dass die Vegetation dem Beobachter
so gering erscheint, weil die Lemminge einen nicht
unbedeutenden Theïl unsichtbar machen Frässen sie
die Wurzeln, so würde.auch wohl bald nicht viel von
der Pflanzenwelt Nowaja-Semlja's übrig bleiben, bis
die Lemminge selbst aus Mangel an Nahrung umgekom-
men seyn würden. Allein die von uns in der Gefan-
genschaft gehaltenen waren auf keine Weiïse dabin zu,
bringen, die geringste Wurzel zu verzehren. Da sie
pun im Freien gewiss auch pur die Blumen und die
grünen Theile fressen, die hiesigen Pflanzen aber wohl:
sämmtlich perennirend siod, 50 treiben diese im nächsten
Jahre wieder Stengel. Noch auffallender war es mir,
dass sie auch im grôüssten Hunger keine Cryptogamen
anrührten. Schade, dass die kleine Anzahl von gefun-
denen Farrnkräutern den Veérsuch nicht erlaubte, ob
diese practischen Pflanzenphysiologen sich nach dem Vor-
handenseyn der Spiralgefässe richten, oder, das, Einthei-
lungsprinzip des Linneischen Systems befolgen, Sie sind,
von zweierlei Art. Die eine. scheint Mus groenlandicus,
Traill's oder Mus hudsonius Auct. Sie stimmt ganz mit»
der Beschreibung, welche Richardson in der Æaunar
boreali-americana giebt, weniger mit der von Pallas:
Die andere Art scheint mir von dem scandinavischen»
Lemming ebenfalls verschieden — in der Färbung ist
der Unterschied. sogar auffallend. Pallas, der aber nur-
junge Thiere vor Augen gehabt zu haben scheint, hate
sie als russische. Varietät der skandinavischen Lemmingen
aufgefübrt. Die erstere zeichnet sich besonders durch
ihre Zahmheït aus, denn schon vier und zwanzig Stun-
den nach dem Einfangen macht sie, frei auf der Hand M
gehalten, kaum einen Versuch zum Entfliehen und nie
sieht man zwei Individuen derselben Art mit einander
in Streit gerathen, Die zweite, gelbbraun gefärbte Art,s x
ist viel kampffertiger.
Nächst den Lemmingen sind die Eisfüchse noch zahl-
reich genug. Sie finden in den eben genannten Thieren; |
den jungen Vügeln und den ausgeworfenen Seethieren…
reichliche Nahrung. Dagegen werden die Eisbären im
Sommer sehr wenig bemerkt, entweder weil sie die!
Orte vermeiden, wo sie Menschen wittern, oder well”
sie our an den Theiïlen der Küste sich sammeln, wo
he Ge ET à er fs CN
sich Eis findet. Auch die Rennthiere scheinen durch
zahlreiche Ueberwinterungen von Wallrossfängern der letz-
ten Jahre, wenigstens an der Wéstküste, selten geworden
zuseyn. Nicht nur wurden während unseres Aufenthaltes
nur sehr wenige erlegt, sondern eine von den Gesellschaf-
ten, welche den Winter vorher in Nowaja-Semlja zuge-
— bracht hatte und angewiesen worden war, ibre Fleisch-
Nabrung durch die Rennthier-Jagd sich zu verschaffen,
- hatte keine erhalten künnen. Wälfe und gewôhnliche
Füchse, die wenigstens in der Südhälfle von Nowaja-
Semlja auch zuweilen vorkommen, scheinen nie zahl-
reich daselbst gewesen zu seyn. Mit dieser Aufzäblung
würde das Verzeichniss der Landsäugethiere vollständig
seyn, wenn nicht die Herren Pachtussow und Ziwolka
- während ibres Winteraufenthaltes innerhalb ibrer Hütte
ein weisses Thierchen gesehen hätten, das sie in ihrem
_ Tagebuche eine Maus nennen. Da das gesehene Thier
- nach Herrn Ziwolka's Angabe grüsser als eine gewühn-
He Hausmaus geweseu seyn soil. also auch Lea ein
zufällig mit einem Schiffe herbeigeführtes Individuum der
—… weissen Spielart dieses Thieres seyn konnte, so bin ich
- über die Deutung desselben zweifelhaft. Einerseits be-
wichtet man von den Nordamerikanischen Lemmingen,
dass sie im Winter weiss würden, aber doch nicht so
wollständig weiss, als die Thiere aus dem Geschlechte
der Wiesel, andererseita wäre es aber auch môglich,
ss das gesehene Thierchen ein Wiesel war. Auch in
Spitzbergen hat man ein kleines weisses Säugethier beob-
achtet, dessen systematische Bestimmung ungewiss ist.
‘ Wichtiger sind die See-Säugethiere, zu deren Fang
brlich kostspielise Expeditionen von den Bewohnern
der Küste des Werssen Meeres ausgerüstet werden, de-
n Erfolg aber leider so unsicher ausfällt, dass sie ei-
Hazard-Spiele zu vergleichen sind. Wenn das
ungewühnlich eisfrei ist, so sind die Verluste sebr
Allein ein Tag kann den Verlust eines ganzen
es ersetzen. Aus diesem Grunde werden diese Jagd-
nehmungen seit Jahrhunderten immer wieder er-
; wenn sie auch zuweilen ganz ausfallen. Gewôhn-
“ist die Folge eines glücklichen Jahres,
isten zu viele Schiffe nach Nowaja-Semlja gehen
l
dass in den
ind. diese meistentheils gesellig lebenden Thiere entwe-
zu sebr vertilgen oder wenigstens yerscheuchen.
Waren im Jahre 1854 einige Jagdunternehmun, gen,
nachdem vorher einige Ruhe gewesen war, sehr glück-
ich, im Jahre 1855 gingen nun ungefähr 80 Schiffe
nach 1 Nowaja- lie, für Le man Wenigstens
1000 Menschen rechnen kann. Im Jahre 1856 sank die
Zabl der Schiffe auf die Hälfte herab.
Im Jaufenden
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
350
Jahre waren nicht viel über 20 Schiffe, aber nur eins,
das in das Karische Meer einlief, hatte bedeutenden
Gewinn, eins oder zwei verschafften sich beinahe die
Kosten der Ausrüstung, von den übrigen haben die
meisten weit über die Hälfte derselben verloren.
Das wichtisste Thier für diese Jagdzüge ist das Wall-
ross; nächst dem Wallrosse der unter dem Namen des
weissen Wallfisches bekannte Delphin (Delphinus Leu-
cas), der hier aber Bjelucha oder Bjeluga heisst.
Unter den Robben giebt der See-Haase (Moperoï samir)
Phoca leporina Lep. Ph. albigena Pall., aber von Phoca
barbata des Fabricius wobl nicht verschieden, seiner
Grüsse und seines Fetireichthums, so wie seines dicken
Felles wegen den reichsten Ertrag. Phoca groenlandica,
welche nach Alter und Geschlecht sehr verschicdene
Namen bei den Russen führt (Aucaurs oder Æscyns
heisst das alte ausgefärbte Männchen, Wintara das Weib-
chen, chpywors und ckpra heissen die noch nicht aus-
gefärbten jährigen Thiere, nxbxanxo, xoxAyuka, Ob4sra
die Jungen nach ibren verschiedenen Färbungen). Doch
ist man in der Anwendung der Namen für die jungen
Thiere nicht ganz genau, denn man wendet sie auch auf
die Jungen einer dritten Robben-Art an, die hier vor-
kommt und die im erwachsenen Zustande Hepna heisst.
Diese überall an der Küste einzeln vorkommende Robbe
ist wobl Fabricius’s Phoca hispida.
Eine vierte Art von Robben, welche diesen Meeren
angehôrt, aber nicht an der Küste von Nowaja-Semlja
selbst, sondern an der ‘Timanischen Küste und im Ein-
gange des Weissen Meeres und auch dort nicht häufig
gesehen wird, der Tesaxs, soll mit einer Mütze das
Gesicht bedecken kônnen, ist also wohl der Klapp-
müts der Holländer oder Phoca cristata Erxl., Cysto-
phora borealis Nilsson.
Von Cetaceen enthält dieses Meer vor allen Dingen
eine Art von Wallfischen, aus der Unterabtheïlung der
Finnfische (Balaenoptera) mit sehr kurzen Barten, die
ich in Sie zeigen sich selten in der
Nähe von Nowaja-Semlja, und von Strandungen an
dieser Küste hôrt man nichts. Näher nach der Nordküste
wo sie fast jäbrlich in der Motowsker
Archangelsk sah.
von Lappland,
Bucht stranden,
verwundere, wie man frühere Versuche,
schwer zu erlegenden Thiere, regelmässig zu verfolgen,
nicht wieder erneut und bélarithes durchführt. Merk-
würdig ist es, dass der Grônländische Wall6sch sich
niemals in die Gegend von Nowaja-Semlja zu ver-
Um so mehr muss man glauben, dass
dass ich mich sehr
diese -allerdings
sind sie so häufg,
irren scheint.
551
der Wallfischfang, den die Normänner im neunten Jahr-
hundert nach Ohthere's Zeugniss in der Gegend des
Nordkaps trieben, auf jenen Finnfisch gerichtet var.
Sehr viel seltener ist der Narwal (Monodon Monoceros)
und nur in der Nähe des Eises.
diesem Meere ausser Delphinus Leucas noch Delphinus
Orca (Kocamxa) und eine kleine Art, welche die Russen
Mopcxaa cBuupsA{ nennen, You der ich aber nicht habe
erfahren kônnen ob sie Delphinus Delphis oder Delph.
Phocaena ist.
Von Delphinen gehôürt
Die See-Säugethiere in Nowaja-Semlja würden also
ganz dieselben seyn, welche man aus dem Spitzbergisch-
Grônländischen Meere kennt, wenn der Grônländische
Wallfisch auch so weit ginge. Dagegen unterscheiden
sich Spitzbergen und Nowaja-Semlja auffallend in
den geflügelten Bewohnern. Das letztere Land beur-
kundet in seinen Vôgeln die Nähe des Festlandes. Es
ist reicher an Arten, aber weniger interessänt für den
Naturforscher, denn viele von diesen Arten sind keine
andern, als die jährlich bei uns durchziehen, ja zum
Theïl bei uns bleiben, von denen aber ein anderer
Theiïl his nach Nowaja-Semlja zieht, um sich unge-
stôrt dem Geschäfte der Fortpflanzung zu widmen. Vok
Landvôgeln fanden wir daselbst die Schnee-Eule (Stryx
Nyctea), die sogar den Winter über dort bleibt, die
Schnee-Ammer (Plectrophanes nivalis), Strepsilas col-
laris, Tringa maritima und einen Falken, der in Ko-
stin-Schar nicht ganz selten war, aber nicht erlegt und
näher untersucht werden konnte. Aeltere Nachrichten
sprechen auch von einem Adler, von dem aber die
Wallrossfänger, die ich befragte, nichts wissen wollten.
Vielleicht ist er aber von jenem Falken nicht verschieden.
Unter den Schwimmvôgeln, die die Saison hier zu-
bringep, sind vwenigstens in der südlichen Insel die
Saatgänse so gemein, dass das Einsammeln der ausge-
fallenen Schwunofedern ein Gegenstand des Jagd-Er-
werbes ist, die Eis-Enten (#nas glacialis) häufig und
die Sing-Schwäne (Cygnus musicus) nicht selten.
Nach den Angaben der Wallrossfänger soll nur eme
Art von Gänsen nach Noyraja-Semlja kommen, und
wir haben in der That auch keine andere als die Saat-
gans, und die Ringelgans (Anser torquatus), welche
letztere aber im Russischen nicht für eine Gans gilt, zu
Gesicht bekommen. Die Eiderente oder Eïdergans ist
auch nicht selten. Viel zahlreicher aber als in Nowaja-
Semlja, wo die Vegetation zu spärlich ist, sammeln
sich die pflanzenfressenden Schwimmyvôgel auf der Insel
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
352
Kolgujew, die man 1 als bedeckt mit Gänsen und. Schwä-
nen schildert. Man schickt daher zuweilen Expeditionen
hierher, um diese Vôgel zu erschlagen und einzusalzen.
Einst vwurden hier in zwei Jagden 15000 Gänse erlegt,
wie mir ein Archangelscher Kaufmann erzählte.
Zu den Schwimmvôgeln Nowaja-Semlja's gehôren :
noch Uria Troile (in unsäglicher Menge), Uria Grylle, à
Colymbus septentrionalis, Sterna Hirundo, Larus glau-
cus, Larus canus, Larus tridactylus, Lestris catarractes,
eme Procellaria, die wir uns aber nicht verschaffen
konnten. Somateria spectabilis und Larus eburneus
sollen nur an der Nordküste vorkommen. Dort ist auch
wobl Mormon Fratercula und Mergulus Alle nach Be-
schreibunsen, die man uns machte. Sebr auffallend war
es mir, dass Niemand südlich von Kostin-Schar einen
Vogel aus der Familie der Alcadeen gesehen haben
wollte, da doch Æ#/ca Pica gar nicht zu den hochnor- M
dischen Vôgeln gehôrt und auch Mormon Fratercula
an der Norwegischen Küste vorkommt.
Von der gesammten Klasse der Amphibien ist keme
Spur in Nowaja-Semlja. Die Batrachier und Saurier
künnen offenbar aus Mangel an Insecten nicht bestehen.
Von Fischen enthält der hohe Norden, auch wo er
sebr reich an Individuen ist, gewôhnlich doch nur we-
nige Arten, zum Theïl schon deswesen, weil das süsse
Wasser nicht seine eigenen, in wärmeren Gegenden …
zahlreichen Formen hat, sondern nur Fische, die aus«
der See zu gewissen Zeiten aufsteigen. So führt Sco-
resby von Spitzhbergen und der benachbarten See über-
baupt nur vier Arten Fische auf. Mein Verzeichniss
der Fische Nowaja-Semlja's besteht aus 10 Nummern,
von denen wir nur den Omul (Salmo Omul Pall.), der
an der Ostküste vorkommen soll, nicht selbst gesehen
haben. Am wichtigsten ist unter diesen der Alpenlachs
(Foaews — Salmo alpinus Fabr.), der im Herbst in dien
Berg-Seen steigt und in manchen Jabren in ungeheur 1
Quantitäten gefangen und weit verfahren wird. Al
andern Fische sind für den Erwerb unbedeutend oder
nichtig, und auch für die Oekonomie der Natur kônnen
nur Gadus Saida Lep. und Cyclopterus Liparis einige
Bedeutung haben. ÿ
Emis le 24 février 1838.
ro
Tome III.
BULLETIN SCIENTIFIQUE NM 2.
PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT -PÉTERSBOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition
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Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A-
œdémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contieudra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
1 divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientitiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
létat des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie ; 10. Mélanges,
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 9. Observalions de la Cométe de Halley à son apparition de 1835. Srauve. —
10. Recherches sur la veritable patrie et l'extinction complète du Lamantin de Steller. BAER. — 11. Sur Ze squelette du Gedus
Nawaga. BAer. — VOYAGES SCIENTIFIQUES. 8.
rapport sur d'expedition Caspienne, STRUVE.
Voyage astronomique de M. Fedoroff. Stauve. — 9. Dernier
PS 2 LR EP ÉD EPP
EXTRAITS DE MÉMOIRES.
9. BeoBAcHTUNGEN DES HALLEY'sCHEN COMETEN
BEI SEINER ERSCHEINUNG 1M JAHRE 1835 AUF
DER DORPATER STERNWARTE ANGESTELLT ;
von F. G. W. STRUVE (lu le 9 février 1838).
Le mémoire que j'ai l'honneur de présenter à l'Aca-
démie contient le résultat des observations de la comète
de Halley, faites par moi à Dorpat en 1856.
Toute observation astronomique, étant liée à une cer-
faine époque, offre en quelque sorte une donnée his-
torique. Il est donc du devoir de l'astronome de la
…. ransmettre avec la plus scrupuleuse fidélité et la plus
grande authenticité, et de rejeter, en l’exécutant et en
la rédigeant, toute théorie hypothétique. C'est sous ce
point de vue que j'ai tâché de rédiger ce mémoire, c.
à. d. que je donne la copie littérale du journal de mes
observations, tel qu'il a été écrit le lendemain de cha-
que nuit d'observation. Je n'y ajoute que les réductions
auxquelles donnent lieu les observations elles-mêmes, et
qui sont indispensables pour en faire usage plus tard.
Le mémoire entier est composé de quatre parties dont
la première contient les observations originales de la
comète elle-même, tant celles qui se rapportent aux
: lieux relatifs de la comète et des étoiles voisines, que celles
qui ont rapport à la nature physique de ce corps céleste;
la seconde contient les mesures micrométriques qui
servent à comparer celles des étoiles employées, trop
faibles pour être vues dansle cercle méridien, avec
d'antres suffisamment brillantes ;
la troisième donne les déterminations méridiennes des
étoiles de comparaison, obtenues par l'astronome, M.
Preuss, à l’aide dù cercle méridien de Reichenbach, et
les positions moyennes et apparentes qui s'en déduisent;
la quatrième contiendra la réduction exacte des ob-
servations jusqu'aux positions apparentes de la comète
pour chaque nuit, ainsi que le calcul des occultations
d'étoiles par la comète, lesquelles ont été observées à
plusieurs reprises.
J'ai voué une attention particulière à l'observation des
phénomènes physiques de la comète. Pour les bien ca-
ractériser et en donner une idée claire et précise, le
mémoire est accompagné d'une suite de dessins, repré-
sentant la comète à diverses époques de son apparition;
ces dessins que j'avais d'abord tracés moi-même en noir
sur du papier blanc, ont été refaits sous mes yeux par
un arliste habile, qui a reproduit l'image de la comète
en blanc sur un fond noir, ce qui permet de mieux
rendre l'effet de la nature. Ces dessins formeront douze
planches in-folio, et comme par cette raison, mon ou-
vrage ne pourra pas être inséré dans les Mémoires de
355
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
———————————————— 0m)
l'Académie, jose prier la Conférence de vouloir bien
consentir à ce qu'il soit publié à part.
Il y a près de cent ans (en 1741), que notre Acadé-
mie publia les observations de la comète brillante qui
parut à celte époque; mais cet ouvrage, écrit par Heïn-
sius, son astronome, est très rare, parce que le vais-
seau sur lequel on avait expédié les exemplaires pour
l'étranger fit naufrage ; aussi ne l'ai-je vu que dans peu
de bibliothèques en Allemagne, et nommément chez
le célèbre Olbers. Si donc il n’a pas été düument
consulté, la chose est fort naturelle; c'est qu'il n'a pas
été suffisamment connu. Mais je me souviens que, déjà
en 1814, M. Olbers me dit, que l'ouvrage de Hein-
sius était, à bien prendre, le seul qui depuis 70 ans
eût essentiellement contribué à la connaissance plus in-
time des phénomènes physiques des comètes, et que
les dessins de la comète qui accompagnent ce mémoire
sont les plus parfaits et les plus instructifs qui aient
existé jusqu'à nos jours. Il faut cependant avouer que
les phénomènes offerts par Heinsius n'ont acquis une
valeur positive et non équivoque que depuis les der-
nières observations de la comète de Halley. M. Bessel
en a déjà su tirer un grand avantage, en les comparant
avec les observations qu'il a faites à l’aide de Yhélio-
mètre de Kônigsberg. En comparant mes dessins avec
ceux de Heinsius, il y en a un qu'on pourrait pres-
que regarder comme une copie, mais plus détaillée,
d'une des figures que contient ce mémoire remarquable.
Sans trop présumer du mémoire que je présente au-
jourd'hui à l'Académie, j'ose espérer qu'il figurera di-
gnement à côté de ce qu’elle a publié, il y a cent ans,
de relatif aux comètes.
——“ ——
10. UNTERSUCHUNGEN ÜBER DIE EHEMALIGE VER-
BREITUNG UND DIE GAÂNZLICHE VERTILGUNG
DER VON STELLER BEOBACHTETEN NORDISCHEN
Seekuu (Rytina 111); vox K. E. v. BAER (lu
le 26 janvier 1838).
Les manuels de zoologie continuent à regarder le
Lamantin de Steller (Rytina Illig.) comme un animal
vivant encore dans la mer comprise entre le Kamtschatka
et la côte nord-ouest de l'Amérique; M. F. Cuvier
demande même, dans sa savante histoire des cétacés,
des observations nouvelles qu'il trouve indispensables
pour ‘apprécier les véritables rapports. S'il y avait des
moyens de compléter les observations de Steller, les
naturalistes de la Russie seraient bien à blamer de n'y
:
avoir pas songé. Mais, depuis plus d'un demi-siècle,
personne n'a vu la Aytina, personne n’en a eu quelque
nouvelle. Elle n'existait même déjà plus du temps de
Pallas. Dès que je me suis occupé un peu de l'anato-
mie comparée, j'ai conçu l'idée de faire des recherches
sur cet animal si remarquable pour la zootomie et l'é-
tude des moeurs des animaux; mais je me suis bientôt
convaincu que toute l’espèce est anéantie depuis long-
temps. On peut même affirmer avec certitude que le
dernier individu a été tué en 1768, et que ce n'est qu'en
1741 qu'on eut connaissance de l'existence de cet ani-
mal; car je n'en ai trouvé nulle mention avant le se-
cond voyage de Béring. On peut ajouter que Steller
et les autres compagnons de Béring sont les seuls
hommes instruits qui l'aient observé. J'aï tâché en outre
de fixer les limites de la patrie de la AÆytina, Jors de
sa découverte, attendu que, si l'on a souvent indiqué
les côtes du Kamtschatka ou de l'Amérique comme étant
habitées par les Lamantins, cette opinion me semble re-
poser sur une méprise. J'ai donc cru convenable de ré-
unir, dans un mémoire, toutes les recherches que j'ai eu
l'occasion de faire sur la découverte, l'étendue de ka
patrie et la destruction complète de cette espèce. Voici
l'extrait de ce mémoire.
En 1696, les Cosaques de la Sibérie pénétrèrent jus-
qu’au Kamtschatka, dont la conquête fut achevée dès
1711 et où bientôt plusieurs familles russes vinrent s'é-
tablir. En 1712, on explorait déjà les îles Kouriles jus-
qu'au Japon, et ce qui porterait à croire que le La-
mantin du nord n'habitait aucune de ces côtes, c'est
qu'avant 1741, c'est-à-dire avant le second voyage de
Béring, il n’en est fait mention ni dans les relations
de voyages, ni dans les ouvrages d'histoire naturelle,
ni dans les descriptions du Kamtschatka, quoique la pre-
mière expédition de Béring y eût séjourné assez
long-temps. Strahlenberg nous a conservé le tableau
physique du Kamtschatka, rédigé par Atlassov qui en
fit la conquête. On y énumère les animaux marins qui
s'observaient sur la côte, sans faire mention de vache
marine. Ïl est vrai que Kracheninnikov parle de
cet animal dans sa description du Kamtschatka, ouvrage
qui, un peu mutilé, a été traduit en anglais, en alle-
mand et en français. C’est sans doute d’après celte au-
torité, que l’on a souvent étendu la patrie de la Aytina
jusqu'à la presqu'ile ci-dessus nommée, puisqu'il est
certain que Kracheninnikov l'a visitée de 1740 à 1741
sans toucher aux îles plus à l’est Mais il faut savoir
que Kracheninnikov fit usage des papiers de Steller,
qu'il eut même l'ordre, ainsi que nous l'apprend sa
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“
357
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
358
CR
préface, de réunir les observations de Steller aux sien-
nes; l'on voit d'ailleurs bien clairement, dans l'original
russe, que le chapitre sur le Lamantin n'est autre chose
qu'un extrait des observations de Steller, mais les tra-
ductions n'en sont point fidèles. Nous verrons dans l'in-
slant ce qu'en a dit Steller.
Lorsqu'en 1741, Béring fit son second voyage,
auquel Steller prit part, il toucha l'Amérique près du
mont St.-Elie, découvrit en revenant plusieurs des îles
qui se trouvent entre l'Asie et l'Amérique, et finit par
faire naufrage sur l'ile qui porte le nom de cet infor-
tuné capitaine. C'est ici que Steller étudia l'histoire de
la Rytina qui s'y trouvait en abondance. Il assure que,
sur les bords de cette île, le nombre des vaches marines
est assez considérable pour nourrir toute la population
du Kamtschatka. Mais il dit positivement dans son jour-
nal de voyage, publié long-temps après sa mort par
Pallas, que ce n'est que dans l'ile de Béring qu'il fit
la connaissance de la vache marine. Il ne l'avait donc
vue, ni sur les côtes de l'Amérique, ni sur celles du
Kamtchatka, ni près des îles visitées avant la dernière.
Il ajoute qu'un Cosaque, habitant du Kamitschatka,
lui assura qu'elle ne se trouvait pas sur cette presqu'ile.
A son retour, Steller apprit cependant que, de temps
en temps, les flots y jetaient des corps morts de vaches
marines — ce qui est facile à s'expliquer par la proxi-
mité de l'ile de Béring. Il est vrai que, dans le mé-
moire sur les animaux marins, inséré dans les Commen-
taires de l'Académie, Steller regarde sa vache marine
comme répandue sur presque toutes les côtes de l'Amé-
rique, mais il ne faut pas oublier que cette opinion ne
repose que sur une supposition fausse, c'est que l'ani-
mal observé par lui ne différait pas des vrais Lamantins,
espèce du genre Manatus, qu'on avait vus dans des
contrées bien éloignées. 11 est évident que Steller ne
… pouvait pas avoir d'autres données, puisque les côtes
nord-ouest de l'Amérique étaient inconnues, excepté les
“ points visités par Steller et Tchirikov. On peut
ajouter que les expéditions qui suivirent, loin d'avoir
rencontré des Æytines sur ces côtes, ont au contraire mar-
… qué les limites étroites des parages habités par ces animaux.
Revenu en Sibérie, en 1742, Steller, par les récits
animés qu'il fit de l'abondance des loutres marines sur
les îles découvertes pendant sa navigation, de la facilité
avec laquelle on pourrait s'approvisionner de vaches ma-
rines à l'ile Béring, attira une foule de chasseurs, de
Cosaques et d'Aventuriers de toute sorte, qui s'embar-
quèrent au Kamischatka ou à Okhotsk et découvrirent
successivement toute la chaîne d'iles qui s'étend jusqu'à
Alachka. La plupart des premiers navigateurs hivernaient
à l'île de Béring pour y prendre des provisions, quel-
ques-uns à l'ile de Cuivre. La destruction des animaux
s'opéra avec une si grande rapidité, que dès 1757, on
n'attrapait déjà plus que rarement des loutres marines à
l'ile de Béring, et que les approvisionnements de La-
mantins devenaient insuffisants. Pallas, qui a eu entre
les mains les relations originales de ces premiers voya-
ges, nous assure qu'on n'avait VU ces animaux ni aux
îles des Renards, ni aux îles Andréanovski. Je doute
même, sans pouvoir le prouver positivement, que les
Lamantins fréquentassent les eaux des îles Aléoutes
habitées. D'après ce qui nous est resté de ces relations,
il est assez probable que les Lamantins ne vivaient qu'à
l'ile de Béring et à l'ile de Cuivre, toutes les deux
dépourvues d'habitants. Il n'est donc pas étonnant que,
dans un espace aussi restreint, les aventuriers soient par-
venus à détruire plus promptement encore l'espèce de
la Rytine que n’a été anéantie celle du Dronte aux îles
Mascareignes. Cet archipel fut long -temps sans attirer
l'attention du gouvernement. Enfin, en 1768 , on y ex-
pédia le capitaine Krénitsyne et le lieutenant Léva-
chev. C'est dans cette même année qu'on tua la der-
nière vache marine, à ce que nous raconte Sauer dans
sa relation du voyage du capitaine Billings. Cette asser-
tion parait d'autant plus fondée, que dans les récits dé-
taillés d'un voyage entrepris, en 1772, par Braguine, et
d'un autre de J'an 1382 par Chélikhov, on nomme
les provisions de vivres recueillis sur l'ile de Béring,
et non seulement :5l n'y est déjà plus question de va-
ches marines, mais tout au contraire, on se vit dans la
nécessité de prendre pour subsistance quelques espèces
de phoques, nourriture dédaignée au commencement de
la navigation dans cette contrée.
Il y a huit ans, j'ai demandé à M. Berch, auteur
d'une histoire de la découverte des îles Aléoutes, et
qui a eu entre les mains la plupart des relations ori-
ginales sur les voyages faits dans cet archipel, s'il n'avait
pas trouvé quelques renseignements relatifs au Lamantin
après 1768. Il] m'assura que non, et ajouta qu'ayant été
lui-même sur les lieux au commencement de notre siècle,
il n'y avail même vu personne qui se souvint de cet animal.
On a cru Jong-temps que la Rytina pouvait s'être
retirée, mais Jes voyageurs en ont vainement cherché
les traces sur les îles au nord de la grande chaîne, sur
les côtes de l'Asie et de l'Amérique. Quant aux côtes de
l'Amérique, la Compagnie russe-américaine a des comp-
toirs depuis Sitkha (sous le 57m degré de latitude) jus-
qu'au Norton-Sound, près du détroit de Béring. Elle
LS
359
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
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fait faire annuellement plusieurs voyages, et le commerce
est assez actif, même avec les Tchouktchis, et cepen-
dant on n'a aucune trace du Lamantin. Les îles Kouriles,
qui furent long-temps négligées, pouvaient encore être
regardées comme la retraite de ces animaux. Mais, pen-
dant les dernières années, on les a colonisées de nou-
veau, on y a établi des comptoirs de chasseurs qui ont
trouvé que les loutres marines s'y étaient multipliées ;
quant à la vache marine, on n’en a rien ouï dire, et les
indigènes n'en ont jamais eu connaissance.
Enfin, M. l'amiral Wrangell, dernier gouverneur
de nos colonies, après y avoir résidé six ans, et M.
Khlebnikov trente, m'ont assuré à leur retour que,
d’après les demandes qui leur avaient été adressées par
mon collègue M. Brandt et par moi, ils avaient fait
tous leurs efforts pour obtenir des renseignements sur
l'animal perdu, sans avoir pu y réussir.
Dès à présent, nul doute que toute l'espèce ne soit
anéantie. On voit, par cette esquisse historique, que la
Rytina n'a subsisté que 27 ans à dater de l'époque que
les Européens en firent la connaissance, et qu'elle n'a
été vue et décrite que par un seul savant — Steller,
qui, par la description qu'il en a donnée, et qu'on vient
de traduire en francais après un siècle entier, s'est
erigé un monument d'autant plus durable, que per-
sonne ne peut vérifier ni poursuivre ses observations.
C'est lui aussi qui, sans le vouloir, a contribué à la destru-
ction de l'espèce, en excitant l'avidité des aventuriers.
Il ne reste, pour seule preuve de l'existence de la Ry-
tina, que la description de ce naturaliste, une figure
assez défectueuse laissée par Pallas et publiée dans les
Icones ad zoograph. Fasc. II. et une plaque dentaire
qui fait partie de la collection académique.
M. Brandt a donné une description très-détaillée de
cette plaqué dentaire dans nos Mémoires. Il ne restait
donc qu'à tracer la nécrologie de l'espèce, ce que j'ai
tâché de faire dans le mémoire dont je viens de don-
ner l'extrait.
——t————
11. UEzser pas SKELET pEr NAWAGA, WELCHES
IN EINEM GROSSEN Tnetz sEi1NER LÂNnce
HOHLE, LUFTSÂCKE AUFNEHMENDE ; Riume
ENTuicTr; von Dr. K. E. v. BAER (lu le 9
février 1838).
L'auteur a trouvé, dans un poisson de la mer Blanche,
et que les indiÿènes nomment Vavaga, une structure
particulière qui rappelle un peu l'organisation des oi-
sceaux, puisque une partie du squelette est creuse et
reçoit des sacs remplis d'air. Ce poisson est une petite
espèce de morue, dont la longueur ne dépasse pas dix
pouces. Pallas l'a décrit sous le nom de Gadus Na-
vaga, mais Guvier, comme la plupart des ichthyolo-
gues, n’en fait pas mention.
Voilà en quoi consiste la singularité anatomique de
ce poisson. Les apophyses transverses de la plupart des
vertèbres abdominales sont d’une longueur excessive,
semi-tubuleuses et se terminent en cavités. Les cinq pre-
mières vertèbres caudales prennent part à cette struc-
ture, ayant de chaque côté de l'arc inférieur, destiné
à recevoir les troncs des vaisseaux, une prolongation
creuse. Pallas semble avoir vu cette formation du
squelette, mais le rapport qui existe entre la vessie na-
tatoire et ces cavités lui a échappé comme à Koelreu-
ter qui, le premier, a décrit la Navaga. La vessie
natatoire donne des prolongations latérales, creuses et assez
considérables dans tous ces os creux. Cette structure est
d'autant plus remarquable, que les poissons les plus voisins
de la Vavaga n'en décèlent presque pas de vestiges.
Le Dorsch des Allemands, ou la petite morue, à
tant de ressemblance à l'extérieur avec la VNavaga, que
la plupart des naturalistes ont pris celle-ci pour une va-
riété naine de celle-là. Cependant le Dorsch, comme Ja
vraie morue, a les apophyses transverses des vertèbres
simplement un peu élargies, sans cavité, et la vessie
natatoire seulement un peu boursoufflée sur les côtés.
La Suida, poisson du fond du Nord, qui d'un autre
côté, pourrait être pris pour une Vavaga diminuée, n'a
pas même ces boursoufflures.
La Navaga rappelle plutôt deux singulières formes
de la vessie natatoire, trouvées l'une par Cuvier et
l'autre par M. Valenciennes dans des genres
bien différents. C'est d’une part la vessie du maïgre
(Sciaena) et du Johnius ponctué, pourvue d'appendi-
ces branchus dans toute sa longueur, mais n'ayant point
de rapport avec les os, et de l’autre, la vessie du genre
Kurtus, renfermée dans un cône, formé par les côtes
dilatées mais sans prolongations latérales.
On a ajouté au mémoire deux planches, pour les
détails anatomiques. (*)
(*) Ce n’est qu'après la lecture du mémoire et même après l'impres-
sion de cet extrait, que j'ai eu connaissance d’un mémoire rédigé par
M. Fischer de Waldheim sur l’anatomie de la VNavega. Il se
trouve dans le tome quatrième des Mémoires de la société des natura=
listes de Moscou, mais seulement dans une réimpression faite en 1830,
qui manque à notre bibliothèque, et non dans l'édition originale. J'en
profiterai dans mon mémoire, qui n’est pas encore à la typographie.
ses —
361
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
362
a ————_—_——E———————————————
VOYAGES SCIENTIFIQUES.
8. Voyace asrronomiQue DE M. FEDOROFF EN
SIBÉRIE, DANS LES ANNÉES 1832 4°18317;
Rapport raiT 4 L'ACADÉMIE par M. STRUVE
(lu le 9 février 1838).
En 1832, M. Fedoroff fut envoyé, par ordre de
S. M. l'EMPEREUR, pour faire des observations astro-
momiques, devant servir à la géographie de la Sibérie
occidentale. L'Académie profita de cette occasion pour
faire exécuter des observations magnétiques dans ces
régions, en confiant à ce savant un appareil complet
c. à d. une boussole de déclinaison, une boussole d’in-
clinaison, toutes les deux de Gambey, et deux appareils
pour comparer les intensités magnétiques. De ces appa-
reils, la boussole d'inclinaison a été remise au retour
de M. Fedoroff entre les mains de M. l'académi-
cien Lenz, les autres mstruments magnétiques se trou-
vent à Dorpat, et je m'empresserai de les renvoyer à
l'Académie par la première occasion.
M. Fedoroff m'a remis un mémoire qui contient
l'exposition complète des observations magnétiques quil
a exécutées sur douze points de la Sibérie, c. à d. à
1. Orenbourg. 2. Iékathérinebourg. 3. Bogoslowsk.
4. Tobolsk. 5. Swerinogolowskaïa. 6. Omsk. 7. Iamy-
chewskaïa. 8. Oust-Kaménogorsk. 9. Krasnoïarsk. 10.
L'embouchure du Sym dans le Iénisseïi. 11. L'embou-
chure du Werkhni-Inbak. 12. L'embouchure de la
Nijnaïa- Toungouska.
MM. les physiciens verront que l'exactitude de ces
mesures les élève à un rang très distingué, Ce sont sur-
tout les inclinaisons qui paraissent d'une précision éton-
A
… nante, vu que les résultats des deux aiguilles ne diffè-
- rent d'ordinaire que d'une fraction de minute. Qu'il me
“soit permis de donner à l'Académie une petite notice
“sur le voyage entier de M. Fedoroff, voyage aussi re-
“marquable par l'étendue des pays parcourus que par les
“fruits que la science en a retirés
L'étendue de la Sibérie est si vaste, qu'il est impos-
““ible de donner des bases solides à la géographie de
“cette immense contrée, sans en délerminer astronomique-
Vénus sur le disque solaire , phénomène aussi rare
qu'important pour la détermination de la distance de la
terre au soleil, jetèrent un faible et premier fondement
de la géographie astronomique de la Sibérie, ‘en faisant
connaître, au moins approximativement, les positions de
troïs points principaux, de Tobolsk, de Sélenghinsk et
de Iakoutsk. Plus tard, les voyages maritimes de long
cours donnèrent la position de quelques points sur les
bords de l'océan oriental, et M. l'académicien Wis-
niewsky qui, de 1808 à 1815, fit un voyage géographi-
que dans la Russie européenne jusqu'aux frontières de
la Sibérie occidentale, fixa la position d'Orenbourg et de
Iékathérinebourg. De nos jours, les voyages scientifiques
de Hansteen, d'Erman et de G. Fuss ont puissam-
ment contribué à perfectionner ces données relatives à
la géographie de la Sibérie; celui du dernier surtout,
car à son retour de la Chine, il est le premier qui ait
fait des observations astronomiques dans le Sud-Est de
la Sibérie, au-delà d'Irkoutsk.
Il était néanmoins de la plus haute importance d'avi-
ser au moyens de rassembler encore un plus grand
nombre de matériaux pour la géographie astronomique
de la Sibérie. Après avoir consulté sur cet objet Son Ex-
cellence M. le lieutenant-général de Schubert, direc-
teur du hereau topographique de l'état-major, je ré-
digeai en 1851, le plan d'un voyage astronomique,
qui obtint la sanction de Sa Majesté l'EMPEREUR , et
dont l'exécution fut confiée à M. Fedoroff, adjoint de
l'observatoire de Dorpat.
Un seul astronome ne pouvant embrasser la géogra-
phie de la Sibérie, M. de Schubert fut d'avis de faire
voyager M. Fedoroff dans la partie Sud - Ouest de la
Sibérie, où un nombre considérable d'opérations détail-
lées ont déjà été exécutées, et dont la connaissance
exacte est la plus importante sous le point de vue de
l'administration, I] proposa donc 14 points principaux
et 356 points secondaires, situés entre l'Oural et le Ié-
(mie, ou entre Orenbourg et Krasnoïarsk, sur une dis-
tance de 58 degrés en longitude, et compris entre le
50° et le G6u° de latitude. Dans l'état actuel de l'astro-
(pose pratique, la détermination des latitudes n'offre
plus aucune difficulté. Les longitudes absolues des 14
points principaux devaient être fixées par des obser-
ment les points principaux; car les opéralions trigono- | vations astronomiques , et celles des 36 points secondai-
"métriques et les levées de détail ne peuvent y être
exécutées que pour des parties isolées, dont la connais-
sance plus intime offre un imtérêt particulier.
Les voyages scientifiques, qui furent entrepris, en 1761
et 1769, dans ces régions pour y observer le passage de |
res liées aux premières par des opérations chronomé
triques. se
C'est en 1832, que M. Fedoroff commenca les 6b-
servations préparatoires à Dorpat, d'où il partit la même
année, et revint eusuite terminer ses opérations à la fin
365
de 1837. Son voyage scientifique a donc duré près de
6 ans, et dans cet intervalle de temps, notre astronome
a parcouru un espace qui équivaut à peu près à Ja
eirconférence du globe terrestre.
Voyons maintenant de quelle manière M. Fedoroff
a rempli sa tâche. Au lieu de 50 points qui avaient été
proposés, il en a déterminé 79 sur une étendue beau-
coup plus considérable qu'on ne l'avait arrêtée dans le
plan primitif, c. à d. sur 50 degrés de longitude entre
Orenbourg et Irkoutsk, au lieu de 38 degrés, et entre
le 46° et le 66° parallèle, donc sur 20, au lieu de 10
degrés de latitude, depuis la frontière de la Chine jus-
qu'aux régions voisines de la mer Glaciale. Non seule-
ment 14 points, mais 42 ont élé fixés en longitude par des
moyens absolus, et presque tous ces points ont été liés
entre eux chronométriquement pour avoir des contrôles.
I] ne reste que {0 points secondaires, dont les longi-
tudes dépendent uniquement du transport du temps au
moyen des chronomètres; mais, en outre, les positions de
21 points dans l'Oural, dans le voisinage des monts Sa-
rataü près de Kouznetsk et du Targabataï près de la
frontière de la Chine, ont été déterminés par des opé-
rations trisonométriques, basées sur des lignes mesu-
rées. Ces opérations donnent de plus Ja connaissance
de la différence du niveau de 4 points de l'Oural au-
dessus de Bogoslowsk, des deux cimes principales des
montagnes Sarataü au - dessus de Kouznetsk, et de 10
sommilés des monts Ourtentaü, Karakataü et Targaba-
tai au-dessus de l'Irtisch près d'Oust - Kiménogorsk.
De plus, l'élévation de quelques points remarquables a
été fixée par des opérations barométriques particulières,
et l'observation poursuivie du baromètre, que M. Fe-
doroff a faite pendant toute la durée du voyage, ser-
vira à donner un profil approximatif de celte partie de
la Sibérie. Deux fois, notre astronome infatigable a passé
la frontière de la Chine, d'abord pour fixer le point de
la sortie de l’Irtyche du lac Nor-Saïsan, secondement,
pour déterminer l'embouchure de la rivière Lepsa dans
le grand lac Balkasch, lac, qui n'a jamais été visité
jusqu'ici par aucun voyageur européen, et qui, pour
la grandeur, est le quatrième parmi ceux de l'Asie,
n'étant surpassé que par la mer Caspienne, et les lacs Aral
et Baïkal. Notre voyageur nous apprend que l'eau en
est salée, comme celle de la Caspienne et de l'Aral. Quant
à sa position sur les cartes, elle est fausse en latitude
de près de 2 degrés ou de 200 versles, et la rivière
Lepsa ne court point, comme dans les cartes, du Nord
au Sud, mais du Sud au Nord-Ouest, et près de l’em-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
© © LL
064
bouchure, du Sud au Nord, direction opposée à celle
qu'on trouve dans les cartes. à
Ce n’est pas seulement hors des frontières de la Rus-
sie que de telles corrections sont à faire dans les cartes,
mais encore dans la Sibérie même. Notre voyageur a
longé le cours du lénisseï jusqu'à Touroukbansk, situé
par 66° de latitude, et là le calcul provisoire des chro- .
nomètres a fait connaître des erreurs en longitude, qui
montent à près de 4 degrés, de manière qu'entre les
villes de Ténisseïsk et Touroukhansk, qui sont distantes
de 800 verstes l'une de l'autre, le cours de cette rivière
doit être transporté de 200 verstes plus à l'ouest, qu'il
n’est sur les cartes. ;
Je passe sous silence les différents périls que M. Fe-
doroff a courus dans ses voyages, soit dans les déserts,
exposé aux attaques des Kirghises brigands, soit par la
famine, soit sur les vagues impétueuses des rivières
immenses et pleines d'écueils de ces contrées, surtout
sur les bords de la Lepsa, par une inondation subite et
inattendue. Les voyageurs russes ont trop souvent bravé
de tels dangers! Mais il faut que je fasse mention de la
persévérance avec laquelle notre voyageur a poursuivi
le but de son voyage, sans jamais se laïsser arrêter par
les rigueurs du climat. Dans l'espace de cinq années
consécutives, M. Fedoroff n'a peut-être pas manqué
dix fois l'observation visible du passage de la June par
le méridien, et est ainsi parvenu à réunir le nombre
presqu'incroyable de 357 passages de la lune, observa-
tions qu’il a comparées aux étoiles fondamentales et lu-
naires, et dont la plupart ont élé exécutées par un |
froid de 20° à 32° de Réaumur, quoique l'astronome
n’eüt d'autre abri contre l'intempérie de l'atmosphère
qu'une simple tente de toile, découverte pendant l'ub-
servation. Ge sont ces 557 passages de Ja lune, y com-w
prises 45 occultations d'étoiles et une éclipse du soleil,
qui serviront de base au calculs des Jongitudes de la
Sibérie occidentale.
La détermination des longitudes au moyen du passage
de la lune est une méthode dont l'application date de
nos jours. Elle a été employée, pour la première fois,
dans le voyage de la corvette Predpriatié (l'Entreprise)
en 1824. Plus tard, les Anglais en ont fait usage dans les
expéditions de Parry et de Beechey. Pour la géographie
de l'intérieur des continents , les officiers de l'état-major
russe en ont fait usage avec le plus grand succès dans
la glorieuse campagne de Turquie, tant en Europe que
dans l'Asie mineure. Mais ces travaux ont élé surpassés
par l'usage que M. Fedoroff a fait de cette méthode,
à laquelle notre astronome-voyageur doit le succès com=
365
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
366
oO |
plet de son entreprise scientifique quant aux longitudes,
dont la détermination a été regardée de tout temps 9. ExP£EDITION QUI 4 EU POUR BUT DE DÉTERMI-
comme le problème le plus difficile à résoudre en as-
tronomie géographique.
| Je crois donc pouvoir avancer hardiment que le vo-
| yage astronomique de M. Fedoroff doit être regardé
| comme un modèle, digne d'être imité, mais difficile à
| égaler, et que les opérations astronomico -géographiques
exécutées depuis dix ans en Turquie, dans l'Asie mi-
neure, au pied du Caucase et en Sibérie garantissent à
Ja Russie la gloire d'avoir devancé toutes les nations
—_ dans l'application de l'astronomie à la géographie.
M. Fedoroff m'a déjà remis trois mémoires relatifs
À son voyage :
Le premier donne la narration hislorique du voyage
…._ et un échantillon du journal scientifique contenant les
… observations exécutées à l'un des points principaux,
dans la forme adoptée pour la publication du journal
._ entier. F
“— Le second traite des moyens dont il a fait usage pour
établir les instruments astronomiques et pour les obser-
— vations elles-mêmes.
- Le troisième contient les mesures magnétiques com-
plètement calculées.
Ces mémoires ont été rédigés en langue allemande.
Jose proposer à l'Académie de publier sous ses auspi-
ces ces trois mémoires réunis dans un seul ouvrage qui
servira de compte rendu provisoire de l'entreprise scien-
tifique confiée à cet astronome.
La publication complète du vo;age de M. Fedoroff
se règlera d'après le temps qu'exigera le calcul des ob-
servations astronomiques. Pour ces dernières il faut ras-
M sembler les observations correspondantes exécutées dans
les observatoires fixes, tâche dont je me charoerai. Ainsi
_ l'ouvrage de M. Fedoroff sera composé de deux par-
ties, celle du journal du voyage et des observations, et
«celle des résultats que ces observations et les correspon-
“|. “dantes. fourniront par le calcul. Les matériaux de la
| première partie sont déjà classés et la rédaction défini-
“ “tive pourra en être achevée dans peu de mois. La se-
_ conde ne pourra suivre que plus tard. M. Fedoroff
“est maintenant à l'université de Kiev, où il occupe Ja
chaire d'astronomie. Il s'est proposé de travailler sans
relâche à la rédaction de son voyage, et j'espère pouvoir
bientôt appeler de nouveau l'attention de l'Académie
sur les travaux de ce savant.
|
NER LA DIFFERBNCE DE NIVEAU DE La MER
NoïiRE ET DE LA MER CasPiENNE.
Dernier rapport fait à l'Académie, dans la séance du
9 février 1838, par M. STRUVE.
J'ai l'honneur d'annoncer à l’Académie que le nivel-
lement trigonomélrique entrepris par ordre de J'Empe-
reur, entre la mer Noire et la mer Caspienne, vient
d’être entièrement terminé. Les astronomes, MM. Fuss.
Sabler et Savitch, chargés de l'exécution -de cette
LÉ M MPuUE sont de retour dans cette capitale,
et ont déposé entre mes mains le compte rendu de
leurs travaux.
La marche des opérations a été exposée dans les rap-
ports antérieurs que j'ai présentés à l'Académie (‘). Le
25 octobre, nos voyageurs quittèrent Tchernoï - Rynok,
village situé sur le bord de la mer Caspienne, et M.
Fuss prit le chemin d’Astrakban pour y faire une der-
nière comparaison des baromètres établis dans cette ville.
tandis que MM. Sabler et Savilch se dirigèrent sur
la ville de Kizliar, dans le voisinage de laquelle ils ob-
servérent deux occultations d'étoiles par la lune. C'est
ainsi que l'extrémité orientale de toute Ja ligne d’opé-
ration a été déterminée astronomiquement quant à Ja
longitude, aussi bien que cela avait eu lieu pour le
point de départ, du côté occidental. De Kizliar, ces deux
astronomes se sont rendus à Taganrop , pour y comparer
de nouveau les deux baromètres confiés à M. Elsing,
et de là à Nicolaïev, conformément à l'instruction que
je leur avais envoyée, pour engager M. Knorre, di-
recteur de l'observatoire de cette ville, à prendre part
aux observalions correspondantes du baromètre, de sorte
qu'aux deux points, Astrakhan et Taganrog , se joint à
présent un troisième, l'observatoire de Nicolaïey où se
trouve un beau baromètre normal et où nos voyageurs
viennent de déposer encore un de leurs baromètres de
voyage. Dorénavant l'observation de baromètres comparés
entre eux sera donc continuée sur ces trois points. M.
Knorre s'est même engagé de communiquer à l'Aca-
démie une série d'observations barométriques exécutées
antérieurement, et de déterminer par un nivellement
géométrique l'élévation exacte de l'observatoire de Nico-
laïev au-dessus de la mer Noire,
La question du niveau des deux mers est donc déci-
dée, et c'est un fait acquis pour la géologie que de sa-
(*) V. Bull. scient. II. 254, III. 27. 447.
367
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
368
RE
voir qu'il existe une partie centrale de l'ancien continent
dont la surface se trouve au - dessous du niveau de l’o-
céan, — fait dont, probablement, il n’y a pas un se-
cond exemple sur la surface entière de la terre, mais
qui trouve ses semblables en très grand nombre dans
l'hémisphère visible de la lune, où des profondeurs
immenses descendent au - dessous de la surface générale.
Il sera intéressant maintenant de déterminer les bords
de ce bassin continental, c'est à dire la position de tous
les points qui, sur le terrain environnant, sont au ni-
veau de la mer Noire, et dont la réunion formerait la
ligne en decà de laquelle on descend d’une élévation
au - dessus de l'océan, dans le niveau sous - marin. Pro-
bablement, cette ligne entoure un terrain beaueoup plus
étendu que la surface de la mer Caspienne, car, en ef-
fet, nos voyageurs en ont déterminé un point qui se
trouve à 63 verstes en ligne droite du bord de cette
mer. Il est même possible que, dans d’autres directions,
ces points s'éloignent à une distance bien plus considé-
rable. Mais dorénavant la découverte en sera très facile,
parce qu'on n'aura, dans chaque direction, qu’à s'élever,
sur le terrain, à une hauteur de 101 pieds du niveau
actuel de la mer Caspienne pour circonscrire les limites
de ce vaste enfoncement. ,
Nos astronomes s'occupent actuellement du calcul dé-
finitif de toutes leurs observations, et ce n’est que dans
quelques mois que nous connaîtrons au juste la riche
récolte de faits importants dont la science sera redevable
à cette expédilion et qui auront rapport à la différence
de niveau de tous les points intermédiaires entre Ta-
ganrog et Kizliar, à la hauteur des cimes principales du
Caucase , à la question de l'authenticité des opérations
barométriques de différentes espèces, au phénomène
de la réfraction et du mirage etc. etc. Ce qui, sous le
point de vue géographique, donne encore un intérêt
particulier à cette expédition, c’est qu'elle fournit une
levée complète de la ligne d'opération entre la mer
d’Azov et la mer Caspienne, sur une étendue de 860
verstes, et que, dans la steppe, tous les points distin-
gués et visibles à 15 verstes de distance environ de la
ligne, ont été déterminés. Gette opération géographique
a pour premier fondement les observations astroromi-
ques exécutées au deux extrémilés et en plusieurs points
intermédiaires de la ligne. De ces points partent les opé-
rations géodésiques, et de celles-ci, en dernier lieu,
les directions des églises, villages, collines etc. détermi-
nées à petites distances, pour le détail, à l'aide de Ja
boussole. Dans ces steppes, où la population est rare,
nos voyageurs ont cependant déterminé les positions de
36 églises, de 52 villages et habitations, de 5 monta-
gnes et d'une île de la mer Caspienne.
Aussi est-ce avec plaisir que je donne aux trois astro-
nomes chargés de cette importante opération, le témoi-
gnage, que non seulement ils ont rempli ponctuellement
les instructons que je leur avais remises par ordre de
l'Académie, mais encore qu'ils ont essentiellement con-
tribué, par leur propre intelligence, à la réussite com-
plète de leur tâche. Tous ceux qui connaissent les dif-
ficultés d'une telle opération , qui savent apprécier l'ex.
actitude extraordinaire qu'il faut apporter dans toutes les
parties d’un travail exécuté sur une si vaste échelle, s'é-
tonneront sans doute que l'expédition entière ait pu
être achevée dans l’espace de 17 mois et demi, dont
plus de la moitié a dù ètre sacrifiée aux voyages, aux
préparatifs à Novo - Tcherkask et aux interruptions cau-
sées par l'hiver et l'état des chemins dans les steppes
en automne et en printems. Un examen détaillé des
journaux d'observation a montré que le temps propre-
employé à l'opération principale entre les deux mers n'a
été que de 7 mois.
Si donc nos trois astronomes ont réussi à terminer,
en si peu de temps leurs opérations, c'est au savoir
qu'ils ont déployé à cette occasion, à une ardeur que
rien n'a pu diminuer, à une assiduité étonnante du-
rant les mois favorables et surtout à l'unanimité de
leurs efforts qu'ils en-sont redevables, et j'espère que
l'Académie consentira à leur témoigner sa satisfaction de
la manière distinguée dont ils se sont acquittés de leur
mission.
Qu'il me soit permis d'appeler encore l'attention de
l'Académie sur le mécanicien M. Masing qui, de son
côté aussi, a plus contribué à la réussite de cette expé-
dition scientifique, que l’on n’était en droit de l'atten-…
dre; car il a non seulement été utile comme mécani-
cien, mais à pris part aux opérations elles-mêmes d'une
manière très efficace. :
Enfin, je prie la Conférence de consentir à ce que
M. G. Fuss se rende pour quelque temps à Dorpat,
séjour ordinaire de ses deux compagnons de voyage,
afin que nos astonomes puissent travailler ensemble au
calcul de leurs observations et à la rédaction de la rela-
tion complète des travaux exécutés dans leur voyage:
L'Académie à adopté les conclusions de ces rapports:
Emis le 27 février 1858.
———
Tome IL. BULLETIN SCIENTIFIQUE WF 21.
POU BL. IE "bp /À R
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
MET SAT NE -CPIMALE RSR OUR G
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de I Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W GRAEFF, libraire, commnissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes da bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A.
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résültats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu détendue in extenio; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
ar divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientitiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Anuonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges,
ST |
SOMMAIRE. NOTES. 52. Sur la determinaticn de l'hydrogène dans l'analyse des substunces organiques. Hess. — 33. Sur la
composilion de la Vesuviennr. Le même. — 54. Sur la nature de la flamme. Le même — 55. Misures de quelques montagnes
à Nowaïa - Zemlia par M. Ziwolha. Batn. — 36. Nouveaux rc'aircissements sur Le grivna. Moncenstenx. — 37. Archcologie
gévrgienne, Brossxr. —
ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES.
NOT ESS,
Re
32. NotE SUR LA DÉTERMINATION DE L'HYDRO-
GÈNE DANS L'ANALYSE DES SUBSTANCES OR-
par M HESS (présenté le
14, lu le 23 février 1838).
GANIQUES ;
Fu
—— Dans le dernier cahier qui vient de paraître du dic-
“tionnaire de chimie (‘), M. Liebig établit comme un
fait, que toute analyse donne, pour l'hydrogène, un surplus
“qui peut aller jusqu'à #,2 d’un pCt. (0,002) de la sub-
stunce employée. Il suppose ce surcroît indépendant de
“li manière dont le tube, qui contient Je chlorure de
, est uni au tube à combustion, et attribue cette
erreur à ce que le chlorure de calcium, étant d'une
réaction alcaline, retient un peu d'acide carbonique. (**) —
a s'appuyant là-dessus, M. Liebig tire la conséquence
“que toute analyse qui donne avec exactitude la quantité
d'hydrogène exigée par la formule, est par-là même
suspecte.
| - Une proposition qui tend à rendre suspect un travail
exact, et à lui préférer un travail moins précis, est
(*) Handwôrterbuch der Chemie v. J. Liebig und J. C. Pog-
gendorff. Art. Analyse p. 378 et p. 592.
(**) Annalen der Pharmacie T. XXII. p. 17.
MUSEFS.. 6. Manusc.is relatifs au Caucase offerts au Musee osialique par M. Steven. SsôGREx. —
SE D PO ER EE 2 1 PE OUPS ESSENCE
d'un trop grand poids, pour qu'il ne paraisse désirable,
soit de la prouver par des expériences directes, soit de
la réfuter par la même voie.
Il est, je crois, peu de personnes qui, en s’occupant
d'analyses organiques, n'aient observé la réaction alcaline
du chlorure calcique, et n'aient craint, au premier
abord , de voir leurs résultats affectés d'une erreur.
Pour vérifier le fait, je pris un gazomètre rempli
d'acide carbonique, et muni d’un tube pour dessécher
le gaz. À ce tube fut adapté un tube à chlorure de cal-
cium, suivi d'un appareil à potasse; le tout était donc
disposé comme quand on fait une analyse , à la seule dif-
férence près que le tube à combustion était remplacé par
un gazomètre fournissant de l'acide carbonique sec. Le
tube à chlorure de calcium avait deux boules, dont
l'une (la plus voisine du gazomètre) était vide. On in-
troduisit à peu près 08,5 d’eau dans cette boule et le
tube fut pesé avec l’eau. Pendant que le courant d'acide
carbonique traversait l'appareil, aussi lentement que cela
a lieu dans une analyse ordinaire, l'eau fut transformée
en vapeur au moyen d'une petite lampe à esprit de
vin, et transportée, par le courant de gaz, sur le chlo-
rure de calcium. Celui-ci se trouvait donc absolument
dans les mêmes conditions que pendant l'analyse. Après
que 2000 CC. d'acide carbonique eurent traversé l'appa-
reil, l'expérience fut terminée. L'acide carbonique, rem-
plissant le tube à chlorure de calcium, fut enlevé par
271
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
972
© LL
aspiration, et le tube remis sur la balance. — Il n'avait
pas changé de poids. — Mon chlorure de calcium exer-
cait, comme d'ordinaire, une réaction alcaline.
g
Qu'on me permette de dire, à cette occasion, que
je me suis servi pour cette expérience d’une balance
exquise, construite par notre habile mécanicien M. Gir-
gensohn. Cette balance, chargée de 505, indique par-
faitement 1 de milligramme, et réunit à cela la qualité
essentielle de donner à plusieurs reprises, pour la même
charge, le même résultat. —
L'expérience citée ne peut pas être affectée d'une er-
reur qui dépasse un quart de milligramme, et cela
pour une quantité d'acide carbonique qui équivaut à
celle que fourniraient deux analyses. — Le surplus
d'hydrogène qu'indiquent la plupart des analyses ne dé-
pend donc pas nécessairement d'une absorbtion d'acide
carbonique par le chlorure calcique.
Mais, indépendamment de ceci, il existe encore deux cau-
ses d'erreur: l’une dépend des propriétés hygroscopiques
de l’oxide de cuivre. M. Liebig croit que cette cause d'er-
reur peut, par certains procédés, être évitée. Je crois ceci in-
contestable. L'autre cause d’erreur serait l'emploi du liège
pour unir le tube à combustion au tube à chlorure de
calcium. — Beaucoup de chimistes fort habiles croient ce
procédé inexact. Il est cependant si commode, que
l'ayant une fois essayé, ce n'est qu'avec la plus grande
répuonance que j'y aurais renoncé. — M. Liebig pré-
tend qu'un liège bien desséché dans du sable chaud,
n'abandonne plus d'humidité pendant l'analyse. Muis,
figurons nous bien un liège, quoique desséché, exposé
à un courant de gaz et de vapeurs aqueuses échauffées,
il faut ne pas dépasser une certaine température pour
quil n'abandonne pas d'humidité, il faut aussi ne pas
rester au - dessous pour qu'il n'en prenne pas. — Dans
tout ceci il y a du vague, — et quoique je sois con-
vaincu qu'on puisse, par ce moyen, obtenir un résultat
exact, ce n'est toujours qu'une conviction individuelle,
qui, quand même elle serait partagée par tout le monde,
n'en serait pas pour cela mieux basée, tant qu'on ne
parviendra pas à prouver, par des principes clairs , que
la précision de cette manière d'opérer est une consé-
quence nécessaire des conditions qui l’accompagnent.
J'ai pesé un liège avant et après une analyse.
Avant 0,645
Après 0,658
Diff. 0,007.
Or, dans ce cas, sept milligrammes équivalaient à
0,25 pCt. d'hydrogène.
nl
Le même liège, employé à
sait après l'expérience 0,64.
On voit donc que, parvenu à un certain degré de
dissication, un liège peut fournir une indication assez
exacte, ou n'affecler que peu le résultat de l'analyse. —
Je crois que l'on évite une grande partie de l'inconvé-
nient que présente l'emploi du liège, en le considérant
comme partie intégrante du tube à chlorure de calcium,
et pesant avant et après l'analyse /e tube muni du liège.
En effet, par ce moyen il est indifférent qu'il aban-
donne une pelite quantité d'humidité, puisqu'elle se re-
trouve dans le tube. Il n’y a dès-lors rien d'autre à ob-
server que l'emploi d'un liège sec, dans l'acception or-
dinaire, et une température durant l'expérience qui ne
puisse pas déterminer un commencement de carbonisa-
tion. Or cette limite est si large, qu'il est difficile d’en
sortir.
En définitive je désire avoir prouvé, qu'il n'existe
point d'erreur constante dans nos procédés d'analyse,
pourvu qu'ils soient bien exécutés.
une seconde analyse, pe-
Se D ——
33. NOTE SUR LA COMPOSITION DE LA VÉsu-
VI£NNE; PAR M. HESS (lu le 23 février
1838).
Jusqu'à présent les minéralogistes les plus distingués
n'ont pu s’accorder sur la composition de la vésuvienne.
Mais ce qu'il y a de certain, c'est que beaucoup d’entre
eux admettent la supposition que sa formule chimique
est la même que celle du grenat. De cette manière, le
grenat el la vésuvienne ne seraient que deux formes
différentes de la même substance. (*) Cependant il n'en
est point ainsi. Possédant un beau cristal de cette sub-
sance venant de Slato-oust, je le fis analyser par M. Iva-
nov, un de mes élèves les plus distingués, attaché au
service des mines. Voici le résultat de son analyse :
Contenu d'oxigène.
Se PL EI ee. : 19,262
Ale 24. 2458 re: Rd.
Ca. ... 30,884 . . . . 8,644
Fe.... 16.017 . 3,646 ? 13,009 ee
Me. 1,858 . 0,719
99,997
(*) Elemente der Krystallographie v. G. Rose. Berlin 1833.
p. 145.
37
d'où l'on déduit strictement
2 (Ca, Fe, Mg) Si + À Si.
Nous possédons maintenant trois espèces minéralogi-
ques qui ne différent entre elles que par le nombre
des éléments composés. En effet
Grenat R'Si | AI Si.
Vésuvienne 2 R’Si = A1 St.
Epidote RÀ'Si + 2 Àl Si.
L'analyse de M. Ivanov ne peut être sujette à au-
eun doute, car elle a été exécutée, comme toutes celles
que l'on fait sous ma direction, sur une quantité incon-
nue à la personne qui fait l'analyse. Le nombre donné
par l'analyse s’accordant avec la pesée de la substance à ana-
lyser, pesée que j'exécute moi-même, il ne peut se glisser
aucune erreur dans les résultats. — J'ai d'autant plus de
plaisir à communiquer celui - ci à l'Académie, que c'est,
à ma connaissance, le premier résultat scientifique qui
ait été obtenu par un chimiste russe.
"5 #—
+ 34. Note SUR LA NATURE DE LA FLAMME; PAR
M. HESS (lu le 23 février 1838).
Un traité de chimie fort estimé en Angleterre, ayant
établi une division des corps, en corps combustibles et
en corps comburants, M. Kemp (*) fit quelques expérien-
ces fort intéressantes pour prouver que celte division
ne s'accordait plus avec l’état actuel de nos connaissan-
ces, vu que la combustion résultant de l’action récipro-
ue de deux corps, chacun d'eux pouvait être à son
four considéré, à juste titre, comme comburant. M.
Kemp fit brûler de ‘l'oxygène dans de l'hydrogène, et
fit plusieurs autres expéri iences analogues. (**)
Jai répété ces expériences qui, comme on devait s'y
“attendre, réussissent parfaitement, et j'ai remarqué à
elle occasion une particularité fort intéressante. C'est
e l'oxygène, en brûlant dans l'hydrogène, produit une
imme verle. — Cette couleur n'est point accidentelle,
dont je me suis assuré en employant l'hydrogène et
oxygène à l’état de pureté et en n'employant que des
appareils composés de verre et de platine. La couleur
verte de l'oxygène brûlant dans l'hydrogène est constante.
. L'oxyoène brûle dans l'hydrogène noue en pro-
| duisant une flamme Jaune.
(*) Journal £. prakt. Chem. T. JL p. 4%.
(tx) Berzelius Jahresbericht XV. p. 77.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
374
Comme l'hydrogène brüle dans l'oxygène produisant
une flamme pâle et un peu jaunâtre, on voit que la
flamme se trouve dépendante entre autres de la nature
de l'atmosphère dans laquelle la combustion à lieu. La
flamme prend aussi une extension différente selon l'at-
mosphère qui l'entretient, Elle est ples étendue dans
l'hydrogène pur que dans l'hydrogène carboné, ce qui
dépend naturellement de ce que, pour brüler le même
volume d'oxygène, il faut un plus grand volume d’hy-
drogène pur que d'hydrogène carboné.
Si l'on fait écouler l'oxygène dans une atmosphère
d'hydrogène, soit pur soit carboné , par un orifice fort
mince, mais avec une vitesse proportionellement plus
grande, Ja combustion cesse d'une manière tout - à -fait
analogue, ce que l’on peut voir quand on accélère jus-
qu'à un certain point l'écoulement du gaz-leight, ali-
mentant Ja flamme d'un bec.
———— $ =—
35. ZiwozrA's MESssuNG EINIGER BERGE von
Nowasa-SEMLJA; MITGETHEILT VON DEM
AKkaDemiKer v. BAER (lu le 23 février 1838).
Herr Ziwolka hat mir das Resultat seiner Messung
einiger Berghôben von Nowaja-Semlja mitgetheilt.
Ich lege sie hiermit der Akademie vor.
Während unsers Aufenthaltes in der Meerenge Ma-
Lotschkin-Schar wurde, mit Hülfe einer an dem
schmalen Küstensaume abgesteckten Basis, die Hôhe der
bedeutendsten von dieser Gegend aus sichtbaren Gipfel
gemessen. Sie befinden sich sämmitlich in der westli-
chen Hälfte der Meerenge.
1. Die Hôhe des Berges um dessen westlichen Fuss
das Flüsschen Matotschka vorbeifliesst und der nach
Süden den Eingang in die Meerenge begränzt, vard
gefunden PTE .. 2547,2 Fuss Engl. Maass.
2. Der Gipfel des Berges am Mucz Bapauuus, dem
gegeuüber, am Nordufer des Eingangs der
1885,8 Fuss E. M.
5. Ein Berg üstlich vom Flüsschen Tschirakin
1900,3 Fuss E. M.
4. Ein Berg am Südufer der Mecrenge, an dessen
Fuss das Wallrossvorgebirge (Mucs mopxosx) vorspringt
3415,5 Fuss E. M.
5. Ein Berg am Nordufer der Meerenge dem vorigen
Er ist durch seinen Schneereich-
3156,5 Fuss E. M.
*
vorigen
Meerenge . . ..
fast genau re
thum auffallend ,.
375 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 376
© ELLE
Zwei andere Gipfel wurden vom Schiffe aus durch | schuldig blieb, die also vielleicht selbst an dieser Stelle
Peilungen und Hôhenwinkel gemessen, wobei die Ent-
fernuns der durch Lütke astronomisch bestimmten
Punkte als Basis diente. Es sind folsende:
6. Der Mitjuschew-Kamen 3204,5 Fuss Engl. Maass.
7. Lütke’s Erstgesehener Berg (Ilepsoycwompenxas
PODA Le cus,ccue) e PIRE 1841,7 Fuss E. M.
nicht ganz unwillkommen seyn müchte.
Auf der erwähnten Bronzemedaille scheint mir die
Legende allerdings nichts anders als eine Verstümme-
lung jener auf dem Tschernigowschen, in der kaiserli-
chen Hermitage aufbewahrten Goldmedaillon. Wenn
aber Herr Prof. Kruse a. a. O. S. 523 sagt: ,, Die
Schlangen sollen hier ohne Zweiïfel die Weisheit ([c]
gçoocévy) der Welt, im Gegensatz der Religion, dar-
stellen“: so verzeihe mir der sebr hochgeschäzte College,
wenn ich das auf der Medaille zwischen den Schlangen,
nahe dem Haupte der Mitte ganz leserlich da stehende
EPPOCTN unmôglich für qoocërn halten kann, was
nicht einmal im Sprachgebrauch als einfaches Griechisches
Wort vorkommt, sondern nur in zusammengesezten
Wôrlern, wie &g 0060, EÜpOOGtYn, ÉLOPOOGV), TUOE.
GOOGÜVN; HELLPOOGÉM, GUHGOOGÉIY, SUPOOGÜVN, ÜTEG=
poocévy, quocopoocérr, yælipooctrn: zumal hier in
einer von ihm hinein gelegten ironischen Bedeutung
genommen, welche für die Zeit des muthmasslichen Ur-
sprungs der Medaïlle viel zu künstlich scheint. Ich
finde darin vielmehr nur den Namen Euphrosyne. So
hiess unter andern bekanntlich Oleg's, des 1402 ver-
storbenen Grossfürsten von Rjäsan, Gemabhlin, welche
1406 starb. Allerdings mügen ähnliche mit Henkeln
versehene Medaillons in verschiedenen Zeiten als Amu-
lete getragen seyn. So wie aber auf dem Tscherni-
gowschen Goldmedaillon des Basilius (Wasils, Wla-
dimirs) dieser Name, so mag auf ähnlichen späteren
ein anderer, so wie hier der Name Euphrosyne,
erscheinen: auf beïden so, dass, wie ich mir vorstelle,
sowohl der abgebildete heilige Erzengel Michael, der
Archistratege der himmlischen Heerschaaren, als die
——————
36. Nocx EINIGE BEMERKUNGEN ÜBER GRIVNEN;
von Dr. K. MORGENSTERN (lu le 23 février 1838).
(Aus einem Briefe. }
Sie ermnern mich, verebrter Herr, an das Epimetrum
de torquibus, de grivna et de numis cum annulis aliis-
que parergis, das ich dem Prooemium meiner seit 1824
in mebrern Abtheilungen heraussekommenen Commen-
tatio de numo Basilii Tschernigoviae effosso beyfügte,
und erzeigen mir die Ehre mich zu fragen, was ich
von der im sechsten Hefte des fünften Bandes der Dorpat.
Jabrb. für Liti. u. s. w. erwähnten Meinung des Herrn
Prof. Dr. Franz Erdmann in Kasan über das Wort
Griwna halte, welche Meinung Herr Prof. Dr. Kruse
in Dorpat für die im Ganzen wahrscheinlichste erklärt:
dass der Name der Griwnen von den Griffons der nürd-
lichen Vülker abzuleiten sey. Ich meines Orts vermisse
dalir den Beweis. Denn ,,dass im alten Russland so
vicles bisher Unerklärte aus dem Auslande seine Erklä-
rung fand“, (Kruse a. a. O. S. 522.) ist noch keïner.
Die unglücklichste Erklärung aber scheint mir die Jener
zu seyn, welche ungeprägle, in Russland gefundene
Stücke Silber in Stangen, dergleichen seit dem J. 1828
vier in der Stadt Rjäsan gefundene auch das Kunst-
museum der Universität in Dorpat als Geschenk kaiser-
licher Gnade besizt, für Griwnen halten und zugleih
die Entstebung des Wortes daher erkliren, dass die
handeltreibenden Deutschen den Russen. denen sie ihre
Waaren abgekauft, zugerufen hätten: Greif an! — das
nenne ich, eine Hypothese aus der Luft greifen.
Bey dem andern Aufsatze des Herrn Prof. Dr. Erd-
mapn: ;, Erklärung noch einer alten Medaille“, die mil
dem vielbesprochenen Tschernigowschen Goldmedaillon
eïnige Aehnlichkeit hat, berichte ich, dass der, durch
seine Gelehrsamkeit und Humanität so ausgezeichnete,
pun auch schon verewigte Metropolit von Kiew, Euge-
nius, bereïts vor mehrern Jahren die Güte hatte, mir
ein wohl erhaltenes Exemplar derselben Medaille
yon Bronze zu beliebigem Gebrauch zu übersenden,
deren durch Ibn verlangte Erklärung ich leider bis jezt
Vorderseite befindlich, mächtigen Schutz gegen den unter
dem Schlangen-Ungeheuer vorgestellten Satan verleïhen
sollte.
Auf dem vom Herrn Gouvernements-Schuldirector
Dr. Napiersky in Riga erläuterten, auch mit einem
was auf den beiden eben genannten der Erzengel Mi-
chael, jedoch hier ohne ausdrückliche Namensnensung
dem rechten Arm, das seine rechte Hand auf der Mut-
ter linke Schulter lest. Man sehe das Journal des Mi-
derselbe Aufsatz Deutsch steht, Dorpater Jahrbb. Bd. Y.
Henkel versehenen Medaillon, das neuerlich auf dem È
Kulikowschen Felde gefunden worden, leistet dasselbe,
der das Amulet tragenden Person, das Bild der Halb-
figur der heil. Mutter Gottes mit dem Christkinde auf
Pa EAUX
tape rex
Doxolosie (Hyuoc, dyuog, &;uog u. s. w.), beides auf der
D 4 “ ‘ L
nisteriums des ü®. Unterr. Jahrg. 1856. Febr., oder, wo À
877
S. 251— 253.
den Zeitschriften beygefügt. Auf der Fläche findet sich
zwischen der Gruppe von Mutter und Kind die Inschrifi:
’ mm. o
FC: XE ë,
oder, was mir wahrscheinlicher, nach genauer Betrach-
tung des mir von Herrn Napiersky zugesandten scharfen
Gypsabdrucks des Originals, K. Dieser Gelehrte freylich
bat das C links ganz unerwähnt und unerklärt gelassen,
deutet jedoch die erste Zeïle yrno eut, die zweyte
Uncoës Xurôs. Sollte nun das übersehene C die rich-
tige Lesart seyn, künnte es vielleicht cwrio, Erlüser,
bedeuten? Ist aber K die wahre, so beziehn sich nur
die Siglen IC XC, rechts nahe dem Christkinde, auf
dieses; dann aber müchten die Buchstaben OK zu ver-
binden seyn, als eine in Christlichen Inschriften gewühn-
liche Sigla in der Bedeutung #+oruüz0c, deipara. Vg].
darüber , Eduar di Corsini Notae Graecorum. Flo-
rent. MDCCIL.“ p. 29, oder auch ,,Graecorum Siglae
lapidariae a March. Scipione Maffeio collectae at-
que explicatae. Veronae MDCCXLVT“ p. 55. Uebri-
gens steht © (*) in Inschriften in der Regel nicht gera-
dezu für 9cot, sondern zur Bezeichnung des leztern
gewôhnlicher OT. So z. B. auf Byzantinischen Münzen
bei Banduri Numismm. Impp. T. IL. p.748, 750, 751,
153, 756, 758, 760, 762 und fast überall. Die mich
mehr ansprechende Lesart aber gewinnt an Wahr-
scheinlichkeit wol durch jenes fehlerhaft geschriebene
OEOTOKE (ür Ycoréz:) der Anrufung in der Umschrift
der Vorderseite dieser Medaille.
Noch bemerke ich: dass für die ärmere Classe ku-
pferne Medaillen ähnlicher Art, und nur von etwas
… rerschiedenem Typus, verfertigt wurden, darin bin ich
mit den Herrn Napiersky und Kruse gleicher Meinung.
- Wenn jedoch Lezterer S. 525 sag', dass sie von den
Fürsten in Silber getragen ste: so gestehe ich,
dass ich von edlerm Metall bis jezt nur a RTE
_gowsche Goldmedaillon, von silbernen ähnlicher Art
. noch kein Beyspiel ee obwobl ich den Gebrauch auch
“des Silbers für Wohlhabende nicht unwahrscheiplich
m…. (*) Der Querstrich durth das länglich gezogene Oval des
) © Theta auf der Münze bedeutet nichts, da diese Form des Buch-
staben als cinfaches Zeichen desselben auch in ältern Codd.
_ hiuñg vorkommt. Man vergl. ausser Montfaucon’s Palarugr.
Gr. p. 259 im Sprcim. Cat. Divscorid., auch das ausser Britan-
nien seltne, werthvolle Heft: ,, Caigraph'a Grarca et Puecilo-
£raphia Graeca. Exaravit Lo. Hodgkins, sculpsit H. Asby.
Londinÿ MDCCXCIV.S Fol. dort tab. 2. col. 15 — 18.
|
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
EL TT,
Eine lithographische Abbildung ist bei-|finde, wenn gleich nicht gerade für Fürsten, welchen
378
bey si Griwnen als Amulet wol nur Gold genügen
mochte.
—— rt —
37. ARCHÉOGRAPHIE GÉORGIENNE; pan M. BROS-
SET (lu le 9 février 1837).
Indépendamment de leur mérite intrinsèque comme
litres légaux et comme expression authentique de faits,
les diplômes géorgiens sont très intéressants pour Ja
connaissance des usages, et révèlent une foule de cir-
constances de la vie intérieure d'un peuple jusqu'à pré-
sent peu étudié. Le temps est venu d'arracher à l'oubli
ces monuments du passé, et ce serait un grand service
rendu à la science que la publication de ceux de ces
actes qui sont d'un intérêt historique. Pourquoi ces
chartes, du moins celles qui constatent les premiers rap-
ports des rois de Géorgie avec les souverains de cet
empire, n'entreraient-elles pas dans la collection Archéo-
graphique publiée en ce moment sous les auspices du
gouvernement russe ?
Les actes et donations des rois à des familles ou à
de simples particuliers, les contrats, les titres de no-
telles sont
les pièces que les Géorgiens nomment Goudjari ou
Goudjara et Sigéli (ynné, gaxés , bye). Le premier de
ces noms ne paraît pas géorgien d'origine ; l'autre est
la transcription du latin Sigillum, qui a forme éga-
lement l'arménien Sidchil. C'est dans des écrits de
ce genre que le roi Wakhtang et son fils Wakhoucht
ont puisé les renseignements les plus authentiques pour
la composition de leur histoire. Ils les citent fréquem
ment comme preuve de leurs assertions, et leur position
élevée les avait mis en état d'en consulter un grand
nombre, à Mtzkhétha, à Gélath, à Nino - Tsminda, et
dans les archives de tous les monastères et des chefs-
lieux de résidence des familles nobles. La plupart de
ces titres doivent subsister encore à présent. Pour ceux
des temps plus anciens, les dévastations de la Géorgie
ont dùü en faire disparaître un grand nombre. Nous
voyons spécialement dans l'histoire des rois Stéphanos,
Mir et Artchil, qu'à l'époque des premières invasions
tout ce qui existait de goudjars fut en-
levé par ces princes se relirant dans la Mingrélie et
l'Aphkhazeth ,
à Oudjarma, dans un village du Cakheth non nommé,
du
blesse ou de propriétés. les traités de paix :
musulmanes ,
et enfoui en divers lieux, spécialement
et dans le voisinage de la montagne de Zonthio.
coté de Gori, à ce que l’on assure.
979
Les seuls goudjars géorgiens connus jusqu'à présent
sont une lettre du roi Wakhtang VI, et quelques-unes
de Soulkhan Saba, publiées dans le Journal asiatique de
Mars et Avril 1852. Depuis lors, l’auteur de celte note
a réussi à se procurer quelques lettres d'Imam - Qouli-
Khan, roi de Cakheth, petit-fils d'Eréclé I, du roi
Théimouraz II, de la reine Eléné, à divers personnages;
d'autres du roi Iracli II à Louis XVI, et plusieurs di-
plômes, dont le plus ancien remonte à l'an 1652. Je
n'ai point vu l'original de ce dernier, mais l'authent-
cité n'en paraît pas moins certaine, parce qu'il a été
copié par un Géorgien instruit, amateur éclairé de la
littérature et des antiquités de sa nation. C'est cet acte
qui paraît ici reproduit.
Goudjar du roi Rostom 340 (1) — 1652 de J.-C.
Lettre d'affranchissement d'impôts pour Papouna Soul-
khana-Chwrili, pour son frère Dathouna, pour Zoubita
ct Zala fils de Thewdoré, et pour toute la postérité
de Papouna.
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she Wibndols306 goes pdefet. gs pbefoént phéod6 ÉACU jéo3m
(1) Les Géorgiens datent de trois manières: 1° par l'ère
mondaine de C. P., qui fixe la naissance de J.-C. à l’an 5508.
2° par l'ère chrétienne; 3° par les années du cycle pascal de
552 aus, commencant pour eux à des époques particulières
Ayant réduit à ce cycle leur ère mondaine, ils comptent l’an-
née 1838 pour 526 du 14° cycle, en partant de 1312; le 13:
commenca en 780; le 12:, en 248 ; le 11°, en 284 avant J.-C.;
le 10°, en 816; car ils emploient ce cycle mème pour les épo-
ques antérieures au christianisme.
(2) Ce mot, tel qu'il est écrit, ne présente pas de sens; avec
un léger changement on peut lire snésgt.
(8) La copie portait 1,6; mais comme le nom précédent est
au singulier, j'ai pensé qu’il s'agissait seulement d’un frère de
Dathouua, puisque le père des deux autres personnes est nom-
mé séparément.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
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Traduction.
J.-C.(5) Par la volonté et l'assistance de Dieu, nous
couronné de Dieu roï des rois, souverain, prince Ros-
tom, et notre épouse, la reine des reines, princesse
Mariam, et notre fils chéri, prince Louarsab; nous t'a-
vons donné cette lettre el ce titre de grâce et d’affran-
chissement (6) d'impôts, pour valoir jusqu'à la fin des
temps ; à toi notre gouverneur Papouna, de Tsodo-
reth (7), Soulkhana- Chwili, à ton frère Dathouna (8),
à Zoubita et à Zala, fils de Thewdoré, et à tous les des-
cendants de ta maison ; tellement et à telles conditions
que, d’abord nous vous avons dégagé à l'égard de notre
trésor, de sorte qu'en aucun temps ni occasion nous ne
donnerons le lieu de votre résidence; et en outre nous
vous avons affranchis d'impôts, de sorte qu'en notre
nom l’on n'exigera de vous ni prélèvement, ni rétribu-
tion, ni impôt des terres (9), ni herbage, ni blé de
cod (10), ni impôt de vin, ni bestiaux, ni têtes de
moutons, ni Séphoéba(ii), avanies ou menus droits,
(4) Au lieu de ce mot, qui ne se trouve pas dans les dic-
tionnaires, un savant Géorgien pense qu'il faut lire kw; dy
turc bach tête, et qu'il exprime une taxe identique avec la
suivante, qui n’en serait que l'explication; et toutes deux se
rapporteraient aux frais de chancellerie.
(5) Le roi Rostom était fils de Daonth-Khan, frère du roi
Simon I, mort aux Sept-Tours en 1599 ; il professait la religion
musulmane, mais par politique plutôt que par conviction. Aussi
voyons-nous ici l'emploi d'un signe de christianisme, fréquem-
ment employé comme initiale dans les manuscrits géorgiens. Il
avait pourtant changé, en montant sur le trône, tous les usages
du palais et donné aux offices des noms persans.
(6) Tharkhan, mot d'origine mongole.
(7) Tsodoreth ou Mitsodoreth est situé sur la gauche de Ja
rivière de Dighom, à peu de distance au N. ©. de Tiflis.
(8) Diminutif familier de Dawith; pour une femme on se
sert de Datcha.
(9) Ghala. Le dixième du produit, payé à titre de loyer.
(10) Cod signifie un boisseau. Le blé du cod était une re-
devance foncière payable en nature par les serfs, à leur seigneur,
Cette redevance était plus ou moins considérable suivant les Jo-
calités.
(11) Ce mot signifie proprement ce gu'on prend pour la ro
avanie est pris ici dans le sens d'impôt force.
|
|
!
|
|
Î
|
381
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
382
ni aucune sorte de rétribution ni prélèvement, vous
n'étant tenus que du service perpétuel au palais: Dieu
vous fasse prospérer dans vos loyaux services ! Telle est
la faveur que nous vous accordons. Wékils, vizirs et
autres fonctionnaires qui serez à notre cour et qui y
exercerez à l'avenir un emploi, accomplissez-le ainsi,
n'y mettez jamais obstacle ni empéchement, et conten-
tez-vous d'y prêter assistance et coopération.
Cet acte authentique et ce titre a été écrit le 9 janvier
540 (12), par le secrétaire de notre palais Thoumanis-
Chwili de Birthwis (13). On ne demandera ni capitation
ni présent pour l'écurie royale.
Malheureusement le sceau manque à cette pièce.
(12) Wakhoucht fait régner Rostom de 1634 ä 1658; la cAro-
nique georgienne, de 1637—1659. On a vu dans le protocole de
ce goudjar la mention de Louarsab, fils du roi Rostom. Or ce
prince fut tué à la chasse en 1649, d'après la chronique géor-
gienne (p. 77), événement qui donna lieu à un duel judiciaire.
Les inexactitudes de la chronologie géorgienne sont telles, qu'il
vaut mieux, je pense, s'en tenir à la date positive d’une charte
qu'aux assertions des auteurs.
(15) C'est une forteresse du Somkheth, sur la rive gauche
de l'Algeth, au S. O. de Tiflis.
> ———
LI
M US ÉE S.
6. ManusCRITS RELATIFS AU CAUCASE OFFERTS
au MuséE AStATIQUE PAR M. STEVEN; Rar-
PORT DE M. SJOEGREN (lu le 23 février 1838).
Wie ich bereits früher der Akademie gemeldet habe,
und aus meinem im Bulletin scientifique, Tome I. No.
“25 , im Auszuge abgedruckten Briefe zu ersehen ist,
-hatte der würdige Staatsrath von Steven in Simphe-
ropol, da er nunmehr wegen seines schon vorgerückten
* Alters sich nur mit seinen Licblingswissenschaften, der
Botanik und der Entomologie, zu beschäftigen gedenkt,
- den grüssten Theïl seiner sonstigen reichhaltigen litera-
— rischen Sammlungen, namenilich über den Kaukasus,
mir überlassen , mit der Pedingung, das Wichtigste da-
von der Akademie der Wissenschaften zu übermachen,
_damit es eben dort künftig auch Anderen zum wissen-
schaftlichen Gebrauche dienen kônne. Dem zu Folge
habe ich nun die Ehre hierbei ein Convolut von 10
Nummern in MS. und einem gedruckten Büchlein vor-
zulegen: Einen 12ten Artikel hat Herr Akademiker
von Frähn bereits früher überreicht, nämlich das Ta-
gebuch des bekannten Reineggs über seinen Aufent-
halt in Konstantinopel und in der asiatischen Türkey,
im MS., das auf jeden Fall eine genauere Durchsicht
verdienen , und vielleicht noch manches Interessante
darbieten dürfte, wenn auch vielleicht gerade nicht zum
grossen Gewinn für die Wissenschaft, doch wenigstens
zur näheren Kenntniss der Persünlichkeit jenes berüch-
tigten Reisenden selbst. — Ueber die jetzt von mir vor-
gelegten 11 übrigen Artikel will ich hier zu einer über-
sichtlichen Kenntniss ihres Inhaltes folgendes allgemeine
Verzeichniss beifügen.
No. 1. Grusien, Gansha, Baku, Kuba überschrieben
und zusammen 20 Bogen in Folio, enthält statistische
Notizen über die gedachten Provinzen in Hinsicht der
Bevülkerung, der Zahl der Gehôfte, des Handels, der
Einkünfte u. s. w. von verschiedenen Jahren des ersten
Decenniums des gegeuwärtigen Jabrhunderts. Beivefügt
ist eine: Sanucexa 0 npeômeaomuxs 55 l'pysin Æw-
aax3 vom J. 1815.
No. 2. mit der Aufschrift: lopütcekit ytaxs. Kaprma-
amnir. 12 Bogen in 4to, enthält ein Verzeichniss der
Dôrfer, ihrer Eigenthümer und Bewohner mit Rücksicht
auf Garten - und Seidenbau.
No. 5. Bemncra n3B Kamepassuaro onncanix Cnr-
uaxCKarO ybaja Oms 7-ro Maix 1805 roya. 3 Bogen
in 4to.
No. 4. Brmnexa n3B Kawepaarnaro onucauia Tu-
sanckaro ybaja von demselben Jahre 4 Bogen in 410.
No. 5. Kamepaxsuoe onncauie l'opiñckaro y534a 1805
34 Bogen in 4to.
Alle diese 5 Nummern liefern Data über die damalige
Bevülkerung mit Specification der Dürfer und ihrer Ei-
genthümer nebst anderen statistischen Notizen.
No. 6. Auszüge aus dem Archiv der Commandan-
tencanzlei in Kislär, 17 Bogen in fol., sind, wie auch
die vorhergchenden, eine schätzhare Frucht des eigenen
Fleisses des Herrn v. Steven, und liefern interessante
Materialien zur Kenntniss der Kaukasischen Verhältnisse
in der ersten Hälfte des XVIIL. Jahrhunderts in Bezug
auf Geschichte, Statistik, Geographie und Ethnographie.
No. 7., zusammen circa 13 Bogen ful. und 4to, mit
der Aufschrift Kaukasien, enthalten ausser einer
druckten Ukase der Kaisermn Anna vom J. 1754,
MS. mebrere russische Dokumente gleichfalls aus
se-
im
der
385
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
384
LE QE
ersten Hälfte des XVIII. Jahrhunderts, ausserdem aber
auch verschiedene tatarische und kalmückische Origimal-
briefe.
No. &. 41 Bogen fol. unter dem Titel: Aus Tutulofs
Papieren, wieder von Steven selbst gemachte Aus-
züge, meist geo- und topographischen Inhalts nebst 2
handgezeichneten Plänen.
No. 9. auf 11 Bogen fol. Steven's Auszüge aus
Tschamtschean's Armenischer Geschichte. Geographi-
sches Lexikon von Armenien.
No. 10. enthält auf 21 Bogen in fol. einen, an den Ge-
neral Fabritius über eine Reise in den mittlern Kauka-
sus 1781 von einem unbekannten Deutschen gerichteten
Bericht von vielartigem Interesse; aber leider fehlt der
Schluss.
Das gedruckte Büchlein endlich enthält einen kleinen,
von der ehemaligen Bibelgesellschaft in Astrachan ge-
druckten theologisch -ascetischen Tractat in tatarischer
Mundart.
Schon aus dieser allgemeinen Angabe geht hervor,
dass das mit edler Liberalität dargebrachte Geschenk
des Herrn ‘v. Steven auf jeden Fall für unsere Simm-
lupgen über den Kaukasus einen bedeutenden Werth
habe und daher allen Dank verdiene.
ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES.
Mémoires de l’Académie Impériale des sciences de St.-
Pétersbourg VIe Série. Sciences politiques, histoire,
philologie. Tome IVme, 5m livraison; contenant:
Frähn, Ueber alte Süd -Sibirische Gräberfunde mit
Inschriften von gewissem Datum (avec une planche
gravée); Le même, Quinque Centuriae numorum
anecdotorum chalifarum cum Umeiïjadarum tum Ab-
basidarum. Prix du volume, composé de 8 livraisons,
12r. pour la Russie, 41 écus de Prusse pour l'étranger.
ILecmoe npucyxaenie yupex/enusxe IL H. Aemwyo-
BB Harpayr. 17ro Anpbaa 1837 roga. CII6. 183’.
8. Coxerxaurr: OGmift omuems Oo ceMs npucy-
zacuiu, Henpembumaro Cerpemapa; PasGopz
coumseuia l. Kpysemmmepua, A. C. l'peïñra; Pas-
Gopz coummenia L'. Megema, lp. K. &. Toxa; Pas-
6opz counuexia l. Boôuucxaro, Bucouaïme na-
pazeunoï Kommncecim; Pas6ops counxeuia F.
Ilesmipesa , Ipor. Ilxemuesa; PasGops cousnenis
T. Pazraepmanma , Akar. Bpawyma; Pas6opr usya-
uia Pl. Cemenosa, Akax. Kpyra. Iftua 5 py6.
Recueil d'observations magnétiques faites à St.- Péters-
bourg et sur d’autres points de l'empire de Russie,
par A.-T. Kupffer et ses collaborateurs. St.-Pétersb.
1838. 4. (avec deux planches gravées) 4. Prix 12 r.
pour la Russie, 41 écus de Pr. pour l'étranger.
Ces ouvrages, ainsi que toutes les publications de
l'Académie se vendent, à St.-Pétersbourg, chez les li-
braires W. Graeff et El. Glasounoff, et à Leïpzig,
chez le libraire Léopold Voss, commissionpaires de
l’Académie.
On peut s'abonner chez les mêmes libraires, ainsi
qu'au Comité administratif de l’Académie, hôtel de l'A-
cadémie, place de la bourse, au 4% volume du Bul-
letin scientifique. Les trois premiers volumes de ce
journal s'y vendent également à raison de 5 r. par vo-
lume. Le bureau des postes se charge des commandes
pour les gouvernements.
MATÉRIAUX MANUSCRITS.
Séance du 23 fevrier. Ueber ein merkwürdiges Volk des Kauka-
sus, die Kubetschi, par M. Frähn.
Rapport sur une inscription arabe rapportée par M.Mou-
khlinsky de l'Egypte, par Le même.
Beitrag zu der Geschichte des afghanischen Stammes der
Jusufsey, par M. Dorn.
Emis le 9 mars 1858.
"©,
BULLETIN
SCIENTIFIQUE.
|
BULLETIN SCIENTIRIQUE
| PUBLIÉ PAR
|
.
La
| L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PÉTERSBOURG
ET RÉDIGE
PAR
SON SECRÉTAIRE PERPÉTUEL.
TOME QUATRIÈME.
(Avec cinq planches.)
SPANLON T'ES UP TV EUR S28B OU:R G
CHEZMW: GAALFE
ET
LEIPZIG
cuEez L. Voss.
(Prix du volume 5 roubles p. L. Russie, 1} écus de Pr. p. l'étranger.)
TABLE DES
E
EXTRAITS DE MEMOIRES.
SsôcRen. De vita rebusque gestis Olavi sancti, regis
Norvegiae, commentatio historico-critica.
Pars III. 2. (74).
Histoire diplomatique du Patriarche armé-
nien de Constantinopole, Avédik. 6. (78).
Avium natantium, imprimis Steganopodum,
novarum vel minus rite cognilarum descrip-
tiones et icones. Tractatus IL. T'entamen
monographiae generis Phaëthon. 7. (79).
k
_ BRossET.
BRANDT.
D... ALOFF. © monacrsipœxux? mrbuiaxs 82 Poccin
(Des biens des monastères en Russie). 7. (39).
MENETRIES.
M Essai d'une monographie du genre Ana-
colus de la famille des Capricornes. 9. 10.
(S1. 62).
Dsrnocnanskx. Mémoire sur les déplacements in-
| stantanés des systèmes assujettis à des con-
ditions variables. 12. (84).
Beiträge zur Kenntniss des Baues der in-
nern Weichtheïle des Lama (Auchenia La-
ma). 13. (85).
Ueber den Skeletbau der Scheerenschnäbel
(Rhynchops), im Vergleich mit den Müwen
(Larus), den Raubmôüwen (Lestris) und den
Seeschwalben (Sterna). 21. (93).
L En et Jacosi. Ueber die Gesetze der Electromag-
( nete. 22. 23. (94. 95).
MATIERES.
(Les chiffres indiquent les numéros du journal.)
IT.
NOTES.
Nachricht von zweien Gerippen urweltli-
cher Thiere im Lande der Harjuzi-Samo-
jeden. 1. (73). |
Beitrag zur Geschichte des afghanischen
Stammes der Jusufsey. 1. (13). 2. (74).
SCHREXK.
Dorx.
VorsonTu. Ueber ein neues vanadinhaltiges Mineral
(Volborthit. Hess). 2. (74).
FrAnN. Ueber ein merkwürdiges Volk des Kauka-
sus, die Kubetschi. 3. (75). 4.(36). (avec une
planche lithographiée).
BrosseT. Notice du roman géorgien intitulé Rousou-
daniani. 4. (16).
Bouxiaxovsky. Note sur une propriété des nombres
premiers. 5. (77).
Ein Paar Worte über die Trauermünze des
Ortokidenkônigs Juluk-Arslan, und Berich-
tigung eines bisher in Bezug auf eine
andere, demselben zugeschriebene Münze
bestandenen Irrthums. 5. (77).
Beschreiïbung einer tausendjäbrigen, pracht-
vollen, 1829 aus Kleinasien nach der Kaïis.
Bibliothek gekommenen Handschrift der
Evangelien. 5. (17). (avec un fac-simile
lithographié).
Ueber das Uroxin, ein neues Zersetzungs-
product der Harnsäure durch Salpetersäure.
6. (78).
FrAnnx.
Murazr.
FRITZSCRE.
VI
Ueber eine neue krystallisirte Verbmdung
der Harnsäure mit Schwefelsäure. 7. (79).
Ueber den galvanischen Funken. 7. (19).
Nochmalige Untersuchung der Frage: ob
in Europa in historischer Zeit zwei Arten
von wilden Stieren lebten? 8. (Su).
Ein neuer Beleg, dass die Gründer des
Russischen Staates Nordmannen waren, und
zugleich Aufklärung über den bisher fast
gar nicht gekannten Arabischen Reisenden,
aus dessen Werke dieser Beleg entnommen.
FRITZSCHE.
Jacosi.
B4ER.
FRARN:
Additions au mémoire précédent. 9. 10.
(81. 82).
Auswahl einiger Seltenheiten und Merk-
vwürdigkeiten aus der Münzsammlung der
asiatischen Sprachanstalt des Ministerrums
der auswärtigen Angelegenheïten. 9. 10.
(81. 82). (Avec deux planches gravées).
Knausensrerx. Remarques sur quelques îles décou-
vertes dans l'Océan Pacifique. Second ar-
ticle. 11. (83).
Soxozorr Note sur la diffraction de la lumière 12. (84).
Kauc.
FrÂax.
Cuaus. Beiträge zur nähern Kenntniss der Schwe-
felcyanmetalle. 13. (85).
OstrroGrapsxy. Note sur les équations du mouve-
ment d'un point matériel placé dans l'in-
térieur d’un tube rectiligne tournant autour
d'un axe donné. 14. (86).
Ueber die Inductionsphinomene beim Oefr-
nen und Schliessen einer Volta'schen Kette-
14. (86).
Ueber eïinige bemerkenswerthe Stücke des
orientalischen Münzkabinettes der Kaïiserl.
Universität zu Kiev. 15. (87).
Ueber die Ursache einer F ebleranhäufung,
die sich im Endresultate der geodätischen
Nivellirung zwischen dem Schwarzen und
Kaspischen Meere, berechnet nach der Me-
thode der Beobachtungen aus der Mitte,
ergab. 16. (88).
Inedita aus der orientalischen Münzsamm-
lung des Hn. von Bose in Leipzig. 16. (88)
Ueber die Verhältnisse der Russen, welche
im Jahre 844 in Spanien einfielen und
J aco81.
G. Fuss.
Sevilla verheerten, und ihre Verbmdung | STauve.
mit Russland. 16. (88).
Ercnwazp. Ueber die Dinotherien und emige ihnen
verwandte Thiere Russlands. 17. (89).
Brosser. Archéographie géorgienne. Second article.
17. (85).
Ueber eine Gleichung Biot's für die Re-
fractionsdifferenz bei gegenseitigen Zenith-
distanzhbeobachtungen. 18. 19. (90. 91.)
Nachricht von den verschiedenen orienta-
lischen Münzsammlungen der Kaiserl. Ere-
mitage und kurze Beschreibung der unedir-
ten Stücke der letzten derselben. 20. (92).
Recherches sur la composition de quelques
résines. 21. (93).
Osrrocrapsxyx. Note sur quelques formules relatives
à l'attraction mutuelle d’une sphère et d'un
sphéroïde. 24. (96).
Description d'un appareïl pour l'analyse des
substances organiques. 24. (96). (Avec une
planche gravée).
G. Fuss.
FRrÂun.
HEss.
RU CES OP TA Se nige 2 dé à
HEss.
ag jtdtrh
Meyer. Missbildungen beobachtet an Cardamine pra-
tensis. 24. (96).
Zeitbestimmung einer Wallfabrt Wolgaischer
Bulgaren nach Mecca. 24. (96).
La ARE
FRrÂHN.
IEL.
ANALYSES.
Desmaisons. Manuscrit de l'arbre généalogique des
Turks, d'Aboul-Ghazi, envoyé à l'Académie ”
par M. Dahl. 15. (87).
Kparkia rpammaruaecxia npasmaa [lepxar-
craro aabika (Abrégé de orammaire de la
langue permienne, par le R. P. Théo- È
dore Lioubimoff). 15. (87).
SIÔGREN.
IV:
RAPPORTS.
Sur une pierre tumulaire, rapportée a
l'Egypte par M. Moukhlinsky. 2. (74).
Sur les travaux sélénographiques de so.
Beer et Mädler. 3. (75).
FRAEN.
BROssET.
M. de Hahn. 12. (84).
- Le même. Correspondance avec la Géorgie. 13. (85).
| ni KôPPEN. Sur quelques tumulus dans la Russie mé-
k ridionale. 18. 19. (90. 91).
“… Bnosser. Monographie géorgienne de Moscou, 18. 19.
(90. 91). 21. (93).
Y.
CORRESPONDANCE.
- Extrait d'une lettre de M. Hammer-Purgstall à M.
Fuss et Réponse de M. Frähn à une réclamation
contenue dans cette lettre. 7. (79).
Extrait d’une lettre de Sir John Herschel à M. Struve.
D 0 15. (87.
—…. Extrait d'une lettre de M. Jacobi à M. Fuss. 23. (95).
(VE
MUSÉES.
. Encore un manuscrit géorgien offert à
l'Académie par M. Jossélian. 4. (76).
» MénéTRiÈSs. Objets offerts au Musée zoologique par
MM. Karéline et le docteur Krohn. 9.
10. (81. 82).
Brosse.
Sur l'envoi de manuscrits géorgiens par| FrAnx.
VII
Deux rapports sur différentes acquisitions
du Musée asiatique. 12. {84).
Le même. Deux rapports sur le même sujet. 13. (85).
VII.
OUVRAGES OFFERTS.
7. (19). 9. 10. (81. 82).
21. (95). 24. (96).
18. 19. (90. 91). 20. (92).
VIII.
CHRONIQUE DU PERSONNEL.
Brosset. — Sylvestre de Saoy. — Cte Novossiltsoff. —
Khlebnikoff. 5. (77). — Hamel. — Fuss. — Hess. —
Struve. — Brandt — Tarkhanof. — Véliami-
noff. — Hartmann. 16. (88). — Fritzsche. — Bazaine.
20. (92). !
IX.
ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES.
6. (78).
_
. 1
"
= ne"
i
! tr 4
Lr4 :
d sn # mt
:
1e |
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sex "+ : à
D 4 L
Ci } ” 4
L LT < #1
— P PA L
: 2 fl ñ
" ARTE. ét rt (4 AE .
117 | L L * 4 “ ;
4 =
Vive
- ”
“.
Font
es, &
.
Av - cuazs — Arbre généalogique des Turks, manuscrit en-
yoyé par M. Dahl. 191. Analysé par M. Desmaisons. 229.
Ace urique. Sur une combinaison crystallisée de l'acide urique
1 avec l'acide sulfurique, par M. Fritzsche, 99.
Arcaanxs, voir Jusuféey.
- Auuxo el-Katib, auteur arabe cité par M. Frähn. 151.
- Aumawrs électriques, voir Electro - magnétisme. «
… Aux — Grande histoire universelle, ouvrage arabe acquis par
le Musée asiatique. 186.
Axacozus. Essai d'une monographie du genre Anacolus de la
famille des Capricornes, par M. Ménétriès. 129.
- Axaurse des substances organiques — Appareil pour l — décrit
par M. Hess. 372.
Asaux fossiles de Russie, voir Dinothérium et Squelettes.
Awrow: 1°, patriarche géorgien, auteur d’un ouvrage intitulé:
Discours en vers. Rapport de M. Brosset. 63.
Anavrs. Objets relatifs à leur vie domestique, acquis par le
na Musée asiatique. 208.
cuÉoGRArmE géorgienne; second article, par M. Brosset. 266.
eriox mutuelle d'une sphère et d’un sphéroïde. Note sur les
L formules qui s'y rapportent, par M. Ostrogradsky. 369.
Aucuexia Lama, Anatomie de cet animal, par M. Brandt. 192.
— Examen de la question à savoir si, dans les tems hi-
storiques, il a existé en Europe deux espèces de taureaux
sauvages? 115.
runiques offerts par M. Reichel. 207.
NE, m. h. mort. 320.
et Mädler — Rapport sur leurs travaux sélénographiques,
par M. Struve. 45.
, résine analysée par M. Hess. 322.
oTn Rte impériale ét publique. Description d'un ancien ma-
— nuscrit grec des Evangiles qui s'y conserve, par M. Mu-
ralt. 72
— Pièces inédites de sa pollen de monnaies orientales,
par M. Frähn. 246. 1!
ouxakowser — Note sur une propriété des nombres premiers. 65.
mor — Essai d'une monographie du genre Phaéthon. 97. —
| Matériaux pour servir à la connaissance des parties molles
REGISTRE ALPHABÉTIQUE
(Les chiffres indiquent les pages du volume.)
A ————
de l'Auchenia Lama. 193. — Décoré de l'ordre de St-
Vladimir de la 4e cl. 256. — Recherches comparatites
sur les squelettes des genres Rhynchops, Larus, Lestris
et Sterna. 321.
Bnosser — Notice du roman géorgien intitulé Rousoudaniani,
53. — Rapport sur un monument géorgien intitulé: ,,Dis-
cours en vers“, 63. Nommé Académicien extraordi-
naire. 80. — Histoire diplomatique du patriarche armé-
nien Avédik. 87. — Rapport sur l'envoi de manuscrits
géorgiens par M. de Hahn. 184. Correspondance
littéraire avec la Géorgie. 205. — Archéographie géor-
gienne, 24 article. 266. — Monographie géorgienne de
Moscou. 279. 328.
Buzcnanrs. Note sur l'époque d'un pélerinage des Bulghares, du
Wolga en Mecque, par M. Frähn. 379. ;
Carnicorses, insectes coléoptères, voir Ænacolus.
Camamne pratensis. Note sur quelques difformités obsérvées
dans cette plante, par M. Meyer. 375.
Casreutus — Lexicon heptaglotton, acquis par le Musée asiati-
que. 19.
Caucase, voir Aoubetchi.
Cuavs — Recherches sur les sulfocyanures de quelques. métaux.
195.
Daur envoie d'Orenbourg une copie de l'arbre généalogique des
Turks, par Aboul-Ghazi. 191. 229.
Dércacewsvrs instantanés. Mémoire sur les déplacements instan-
tanés des systèmes assujettis à des conditions variables,
par M. Ostrogradsky. 1717.
Drssmaisoxs — Analyse de l'arbre généalogique des Turks par
Aboul-Ghazi. 229. <
Dirrracrion de la lumière — Note sur la —, par M. Sokoloff.
179. .
Dixoruenivu. Sur les Dinothériums et autres espèces analogues
en Russie, par M. Eichwald. 257,
Donx — Matériaux pour servir à l'histoire de la tribu Afghane
des Jusufsey. 5. 23.
Dyxamique. Problème de dynamique résolu par M. Ostro-
gradsky. 209.
Ercnwaro — Sur les Dinothériums et autres espèces analogues
en Russie. 257.
Evscrno-macxérisue. Sur les lois des aimants électriques, par
MM. Lenz et Jacobi. 3371.
Enwrace impérial. Collections de monnaies orientales qui s'y
conservent, décrites par M. Frähn. 505.
Evaxcewr. Ancien manuscrit grec des Evangiles conservé à la
‘bibliothèque imp. et publ. et décrit par M. Muralt. 72.
«w
Fräux — Sur une pierre tumulaire, rapportée de l'Egypte par
M. Moukhlinsky. 31. —3 Sur les Koubetchi, peuple re-
marquable du Caucase. 33. 49. — Sur une monnaie du
roi Ortokide Joulouk-Arslan, et sur une autre monnaie
attribuée à ce mème roi. 69. — Réponse à une réclama-
» tion de M: de Hammer -Purgstall. 107. — Nouvelle preuve
servant à constater que les premiers fondateurs de l’em-
pire de Russie étaient des Normans. 131. — Enumération
de quelques pièces rares du cabinet de médailles de l'in-
stitut asiatique da Min. d. aff. étr. 147. — Rapports sur
quelques nouvelles acquisitions des Musées asiatique et eth-
nographique. 186. 190. 207. 208. — Sur quelques pièces
remarquables du cabinet des monnaies orientales de l’Uni-
versité de Kiev. 225. — Pièces inédites de la collection
de monnaies orientales de M. de Bose à Leipzig 246. —
Notice sur les différentes collections de monnaies orienta-
les: qui se conservent à l'Ermitage impérial et. descrip-
tion des pièces inédites de la dernière de ces collections.
W 305. = Sur la date d’un pélerinage des Bulghares du
Wolga en Mecque. 379.
Faurzsour — Sur l'Uroxine, nouveau produit de la décomposition
de l'acide urique par l'acide nitrique. 81.—: Sur une
combinaison erystallisée de l'acide urique avec l'acide sul-
furique. 99. — Nommé adjoint de l’Académie. 320.
Fuss G: — Sur la cause d'une accumulation d'erreurs dans le
dernier résultat du nivellement géodésique entre la mer
Noire et la mer Caspienne, déduit par la méthode des
observations du milieu. 241. — Sur l'équation de M. Biot
-poür Ja différence des réfractions dans les observations des
distances zénithales réciproques. 273.
Fuss P.-H., promu au rang de conseiller d'état actuel. 256.
Gauvawisuz. Sur l’étincelle galvanique, par M. Jacobi. 102. —
Sur les phénomènes d'induction dans la pile voltaïque, par
le même. 212. — Lettre à (M. Fuss, par Le mème. 568.
Géovése. Snr la cause d'une accumulation d'erreurs dans le
dernier résultat du nirellement. géodésique entre la mer
Noire et la mer Caspienne, déduit par la méthode des
observations du milieu, par M. G. Fuss. 241. — Sur l'é-
quation de M. Biot pour la différence des réfractions dans
les observations des distances zénithales réciproques, par
le mème. 273.
Gtonou. Notices littéraires de la Géorgie, par M. Brosset. 205.
— Archéographie géorgienne, par le mème 266.— Mo-
nographie géorgienne de Moscou, par le même. 279. 328.
Haux — le Baron de — envoie plusieurs manuscrits géorgiens. 284."
Hawec, promu au rang de conseiller d'état actuel. 256.
Hawwer-Purncsrazz — Réclamation contre un passage du Bulletin. 106,
HarTwanxx, m. c. mort. 256.
Henscnez — lettre à M. Struve. 237.
Hess — Nouveau minéral, nommé Volborthite. 21. — Décoré de
l'ordre de Ste.-Anne de le 2!e cl. avec la cour. imp. 256.
— Recherches sur la composition de quelques résines.
322. — Appareil pour l'analyse des substances organiques.
372.
Jacoë — Sur l'étincelle galvanique. 102. — Sur les phénomènes
d'induction dans la pile voltaïique. 212. — Sur les lois
des aimants électriques. 337. Lettre à M. Fuss. 368.
Ixsnirur asiatique du Ministère des affaires étrangères. Monnaies
orientales qui s'y conservent, décrites par M. Frähn. 147.
Jossérrax offre au Musée asiatique un manuscrit géorgien. 63.
Joucoux-Anszax, roi Ortokide, voir Numismatique orientale.
Jusursex. Histoire des Jusufsey, tribu afghane, par M. Dorn,
33. 49.
KaRÉLINE offre des objets de zoologie. 159. 160.
KaLéBNIKOFF, m. ©. mort. 80.
Kôrpex — Rapport sur quelques tumulus de la Russie méridio-
nale. 277.
Kouseremi, peuple remarquable du Caucase. Note de M. Frähn.
33. 49,
Kroux offre des objets de zoologie. 159. 160.
Kruc — Nouvelles preuves servant à constater que les premiers
fondateurs de l'empire de Russie étaient des Normans. 151, .
Kause — Sur les rapports des Russes qui, en 844, dévastèrent \
Séville. 250. 15,15
KausensTEnx — Remarques sur quelques îles découvertes dan
l'océan Pacifique. 161.
Lez — Sur les lois des aimants électriques. 337.
Liousiworr — Grammaire de Ja langue Permienne, analysée
par M. Sjôgren. 254.
Garte et topographie de la lune, publiées par MM. pee
et Mädler; rapport de M. Struve. 45. À
=
Luxe.
Miocer, voir Beer
Manusemrs, Manuscrit géorgien intitulé: Discours en vers,
le patriarche Antoni 1°r; rapport de M. Brosset. 63.:
Ancien manuscrit des, Evangiles conservé à la Bibl. pub
que et décrit par M. Muralt. 72.— Rapport sur l’en-
voi de manuscrits géorgiens de Tiflis, par M. Brossetf.
184. — Manuscrit d'Aboul-Ghazi analysé par M. Des
maisons. 229. 1%
Mas'ouor — Manuscrit des Prés d'or de cet auteur acquis par
le Musée asiatique. 190, '
Mévéruiës — Monographie du genre Anacolus, de la famille des
Capricornes (Insectes coléoptères). 129, ed
Mexer — Sur quelques difformités observées dans de la plante
nommée Cardamine pratensis. 375,
Muxix — Méthode de Millin pour faire des fac-simile d'inscrip-
tions taillées sur des pierres. 51.
Moxasrènes. Des biens des Monastères en Russie, par M. Qu-
strialoff. 99.
Moscou. Monographie géorgienne de cette capitale, par M. Bros-
set. 279. 328.
Mouxurixsxy rapporte de l'Egypte une pierre tumulaire avec une
inscription arabe. 31.
Muraur — Description d'un ancien manuscrit des Evangiles rap-
porté de l'Asie mineure. 72.
Musées. Manuscrit géorgien offert au Musée asiatique par M.
Jossélian. 63. — Acquisitions du Musée zoologique dues
à MM. Karéline et Krohn. 159. 160. — Acquisitions
des Musées asiatique et ethnographique; rapports de M.
Frähn, 186. 190. 207. 208.
Nowsres premiers. Note sur une propriété des nombres premiers,
» par. M. Bouniakowsky. 65.
« Nonuaxs — les — sont les premiers fondateurs de l'empire de
Russie, preuves alléguées par MM. Krug et Frähn. 151.
Novossicrsorr Cle, m. h. mort. 80.
Numiswarique orientale. Sur une monnaie du roi Ortokide Jou-
louk-Arslan, et sur une autre monnaie attribuée à ce
même roi, par M. Frähn. 69. — Enumération de quel-
ques pièces rares du cabinet de médailles de l'institut
asiatique du Min. d. aff. étr., par le même. 147. —
Sur quelques pièces remarquables du cabinet des mon-
naies orientales de l'Université de Kiev, par le même.
225. — Pièces inédites de la collection de monnaies orien-
tales de M. de Bose à Leipzig, par le même. 246. —
Notice sur les différentes collections de monnaies orien-
tales qui se conservent à l'Ermitage impérial, par le
même. 305.
x Pacifique. Sur quelques iles découvertes dans cet Océan,
par M. Krusenstern. 161.
üs, roi de Norvège. Sur sa vie et ses hauts-faits, mémoire
_ de M Sjôgren. 17.
ozociE des oiseaux aquatiques, par M. Brandt. 97, 321.
ocransky — Mémoire sur les déplacements instantanés des
systèmes assujeltis à des conditions variables, 177. —
Note sur les équations du mouvement d'un point matériel
F placé dans l'intérieur d'un tube rectiligne tournant autour
d'un axe donné. 209. — Note sur quelques formules re-
a. latives à l'attraction mutuelle d’une sphère et d'un sphé-
_ roïde. 369.
or — Des biens des monastères en Russie. 99,
F
A
PeRMIENNE — langue — Grammaire de la langue permienne ,par-
le R. P. Lioubimoff, analysée par M. Sjôgren, 234.
Puaéruox. Monographie du genre Phaéthon., par M. Brandt. 97.
Raicmez offre deux bâtons runiques. 207.
Résives. Recherches sur la composition de quelques résines, par
M. Hess. 322.
RousoupaniAx1, roman géorgien, analysé par M. Brosset. 53.
Russie. L'empire de Russie fondé par les Normans, par MM.
Krug et Frähn. 131. — Sur les rapportsdes Russes qui,
en 844, dévastèrent Séville, par M. Kruse. 250.
Sacr, m. h. mort. 80.
Samoïènes. Leur croyance relativement aux ossements fossiles
qu'on trouve dans leur pays; notice de M: Schrenk. 1.
Scuxevx — Notice sur deux squelettes d'animaux antédiluviens
dans le pays des Samoïèdes. 1.
Sévizze, dévastée par les Russes. Notes de MM. Fräbn. 151. et
Kruse. 250.
SiüGrEN — Sur la vie et les hauts-faits de St-Olaüs, roi de
Norvège. 17. — Analyse de la grammaire (de la langue
permienne du R. P. Lioubimoff. 254.
Soxocorr — Note sur la diffraction de la lumière. 179.
Sauererres fossiles découverts dans le pays des Samoïèdés: no-
tice de M. Schrenk. 1. 1
Srécaxorones. Histoire naturelle des oiseaux Stéganopodes, par
M: Brandt. 97.
Srauvé& — Rapport sur les travaux. sélénographiques de MM.
Beer et Mädler. 45. — Note sur-üne: lettre de Sir-
J. Herschel. 240. — Décoré de l'ordre de St.- Vladimir
de la 3° cl. 256. :
SuLrocraNures des métaux, examinés par M. Claus: 195.
Tankuivorr, décoré de l'ordre de St.-Stanislas de la 3e cl. 256!
Taurraux sauvages. Espèces connues dans les tems historiques,
par M. Baer. 115.
Tatonx des nombres, voir Nombres premiers.
Towvrus de la Russie méridionale, examinés par M. Küppen.
277. À
Uxivensiré de Kiev. Monnaies orientales remarquables apparte-
want à cette Univ. par M. Frähn. 225. :
Unoxixe, nouveau produit de la décomposition de l'acide urique
par l'acide nitrique, découvert par M. Fritzsche. 81.
Vecruwisorr, m. l. mort. 256, 06
Vozsorra« — Sur un nouveau minéral contenant du Vanadium. 21.
Vozrorrarre, voir #olborth.
AN 75. BULLETIN SCIENTIFIQUE TomelIv.
. PUBLIÉ PAR 1
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DES AT N'T2PÉTERSB OUR 6G.
Ce journal paraît irrégulierement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
r divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientitiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
Fétat des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9, Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélanges,
SOMMAIRE. NOTES. 1. Nofice sur deux squelettes d'animaux antediluviens dans le pays des Samoïèdes. Scnrexx. —
2. Matériaux pour servir à l'histoire de la tribu afghane des Jusufsey. Donx.
EE
N O T E sS. heïmnissvolle, das nur in der Sage lebt und wovon ein-
2. De a = das hu re ; birgt die
rde in sich. So halten die Samojeden dafür, dass die
Tschuden oder Sihrtje, wie sie sie nennen, die früher
LICHER Tuiere 1 Lanve per Hansuzi-|ihr Land bewohnt und deren Spuren man hie und da
Samosenex; vox Hennx Dr. SCHRENK (lu findet, noch gegenwärtig im Schoose der Erde hausen,
le 9 mars 1858) ein reiches Geschlecht, reich — yeil sie an den Quellen
é des Reïchthums, bei den edlen Metallen leben, die sich
Gen amants) lt ec den het in der Erde befinden. Dass sie diese ;wobl kennen, er-
Re men A de sieht man daraus, dass man Blei und Zinn, Geräthschaf-
élen der Erde bewohnt, wo es sich finstre Gänge ten aus Kupfer und Gusseisen in den Erdhügeln der
d Pfade gräbt und sich von Erde näbrt. Auch führt Sihrtje findet
es in ihrer Sprache den Namen Jéngora d.i. Hengst der |‘ Unter dem Namen mamonmorw Kkocmn, Mammuthkno-
ërde, oder im Sinne der Sprache: With der Erde, | chen, samojedisch Jénjamd, Erdknochen, werden von den
2rr der Erde. Sie glauben, dass dieses Thier noch jetzt | Bewohnern des ôstlichen Theils des Archangelschen Gou-
Jebe, da die Gebeine desselben so frisch und wohlerhalten | vernemeuts alle Gebeine urweltlicher Thiere überhaupt
sefunden werden. Nahe bevorstéhender Tod aber ist | begriffen. Man findet sie bisweilen in den Ländern der
traurige Loos dessen, der das Unglück gehabt auf | europäischen Samojeden hie und da an Seen und Flüs-
Seinen Wegen dergleichen Gebein des Erdbeherrschers | sen, aus deren hohen Ufern sie durch Unterwaschung
begegnen; er muss ihm bald zur Erde folgen, wenn | des Erdreichs zum Vorschein kommen; und ich habe
sein düstres Verhängniss nicht durch ein Opfer ab-| bei den Samojeden mancherlei Kleinigkeïten, als Knüpfe
wendet, das er den Dämonen (Tadebzinn) mit einem | an ihren Harjei (der Stange zum Antreiben der Renn-
LE epnthier darbringt. Dann aber hält er sich auch für thiere), die Knôchelchen, die beim Anspann der Renn-
den Besitzer des Knochens und erwirbt sich durch das | thiere gebraucht werden, Pfeifen etc. aus dergleichen
… dargebrachte Opfer- das Recht, denselben zu verkaufen verfertigt gesehn, und nicht selten haben sie sie den
* oder nach Gefallen zu verwenden. — Alles Dunkle, Ge- | Russen und Syrjänen verkauft, durch welche sie nach
1. NACHRICHT VON ZWEIEN GERIPPEN URWFLT-
4 }
3
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
4
Cholmogory und Archangelsk kamen, wo aus fossilem
Elfenbein mancherlei artige Zierrathen gedrechselt wer-
den. Am häufissten jedoch werden die fossilen Gebeine
im hohen Norden Sibiriens bekapntlich an den Ausflüs-
sen des Obj und Jenissei gefunden, dann aber auch auf
der arktischen Halbinsel, die von dem Karischen Meere
bespült wird, zwischen diesem und der Obischen Bucht
gelegen , und von Samojeden des Harjuzistammes beyobnt
wird, bei den Russen Kapautüñcras semas Camotyo8r ge-
nannt. Des erwähnten religiôsen Aberglaubens wegen, hält
és für einen Reisenden schwer, bei den sonst treuherzigen
Samojeden etwas Umständlicheres und Wahrhaftes über
die in ihrem Lande sich findenden Gebeïne urweltlicher
Thiere zu erkunden. Sie mügen mit den ominôsen Kno-
chen nicht gerne was zu schaffen haben; offener und
treuherziser sind sie in dieser Hinsicht gegen die Me-
sener und die Bauern von Pustosersk, die alle Jahr mit
ihren Rennthieren die Tundra besuchen und des vor-
theilhaften Handels mit den ebrlichen Samojeden wegen
bis in die ertferntesten Gegenden der Harjuzihalbinsel
hinaufziehen, jeden Winter aber auf dem Jahrmarkt in
Obdorsk erscheinen, wo sie nebst andern Waaren auch
immer eine Quantität fossiles Elfenbein bei den Samo-
jeden eintauschen, das sie dann weiter nach Archangelsk
hinschaffen. Mit diesen sind die Samojeden bekannter,
verbuuden mit ihnen durch Handelsverhältnisse, und Ge-
fährten ihres deryeiligen Nomadenlebens. Gegen diese
sind sie daher auch geschyätziger als gegen einen durch-
reisenden Fremden und ein Schluck Brantwein thut end-
lich das letzte, um eine erwünschte Kunde herauszulocken.
Auch ist den Russen selbst das Land durch Autopsie
weit und breit bekannt und vieles muss ihnen selbst auf
ihren Wanderungen aufstossen, was ihnen auch die Ein-
gebornen verschwiegen hätten. Von den Russen habe
ich daher hauptsächlich meine Nacbrichten über die fos-
silen Gebeine im Lande der Harjuzi.
Ein Mesener Bürger, Alexei WassiliewitschOklad-
nikow, der fast alljährlich die Tundra bis hoch in die
Harjuz-Halbinsel hinauf bereiste und vortreffliche Kennt-
nisse über die Lokalitäten derselben besifzt, redlich und
von gutem Ruf ist, erzählte mir, er habe selbst auf sei-
nen Reisen drei Mammuthknochen gefunden; einen der-
selben sah ich beï ihm; es war ein oberes Schädelstück,
das aber durch schlechte Behandluns ziemlich verunstaltet
war: Bei einer Bootfahrt auf der Kara fand er es an
den Ufern des Flusses. Einer seiner Bekannten, ein
Samojede Namens Mala, Sohn des Hylimboi aus dem
Geschlecht Lamdui, der ihm auf dieser Fahrt begegnete,
berichtete ihm als er den Knochen ansichtig ward, es
sei ihm ein vollständiges Gerippe, das aus dergleichen
Knochen bestehe, bekannt. Aus den Ufern eines kleïnen
Sees (dessen Namen Okladnikow nicht mehr angeben
konnte) an der Linken des Flüsschens Jerumbjei, das
zur ôstlichen Küste der nach demselben so benannten
Jerumbjeiskaja Guba des Karischen Meecres fliesst, sei das
Skelett vor etwa vier oder fünf Jahren durch Unter-
waschung des Erdreichs zum Vorschein gekommen; es
sollte an Grüsse ein Wallross übertreffen und keme
Hauzähne haben; die Knochen hätten eine bräunliche.
Färbung. Nach dieser Beschreibung also kônnte es ein
Rhinozerosskelett sein.
Ein ähnliches Gerippe, aber nicht ganz vollständie,
berichtete mir ferner Okladnikow, sei allen Pustosersk’'er
Rennthierbesïtzern (z B. Nikolaj Pawlow) im Lande der
Harjuzi bekannt; vor etwa funfzehn Jahren sei es zum
Vorschein gekommen. Die grossländischen Samojeden (}
hätten das Factum dem damaligen Kreishauptmann Sche-
welkin zu Mesenj berichtet, der ihnen eine Summe von
500 Rub. versprochen, wenn sie dasselbe nach Pustosersk
schafften. Bald darauf wäre aber der Isprawnik gestorben
und die Sache in Vergessenheit gerathen.
Sollte die Akademie der Wissenschaften es lohnend
finden, auf diese Nachrichten hin einige Schritte zu thun,
um bei Okladnikow über die nähern Verhältnisse der
Skelette sich zu erkundigen oder die schätzharen Ueher-
bleibsel für ihre Sammlungen erwerben zu wollen, so
würde Okladnikow, wie er mir sagte, vielleicht für eine
Belohnung und wenn er die Kosten des Transports er-
setzt bekime, es über sich nehmen, die Gebeine, von.
denen er erzählte, nach Mesenj zu schaffen. Hätte man
die Absicht deswegen eine Anfrage an ihn ergehen zu
lassen, so wäre es gut, wenn diees bei Zeiten geschähe,
damit, sollte an der Sache etwas sein, wie ich wohl
glauben môchte, und Okladnikow die Herbeischaffung
übernähme, er noch im Laufe dieses Winters Pustosersk
erreichte um im Sommer die Reise ins Harjuziland zu
machen.
(*) So nennt man die Samojeden, die zwischen der Petschora
und dem nôrdlichen Ende des Urals wohnen.
5
BULLETIN SCIENTIFIQUE
EEE OO QU UV VU
6
2. Berrrac zur GESCHICHTE DES AFGHANISCHEN
Srammes DER Jusursey; vox B. DORN (lu
le 23 février 1858).
Die Geschichte des Afghanischen Stammes der Jusuf-
— sey ist uns bekannter als die Geschichte anderer Af-
ghanischer Stämme; aber sie bietet nichtsdestoweniger
noch manche unausgefüllte Lücke dar. Zwar liegt es
in meiner Absicht vielleicht bald einen längst gehegten
Wunsch auszuführen, und eine — so weit es die mir
zugänglichen Hülfsmittel gestatten — vollstindige Ge-
schichte der Jusufsey zusammen zu stellen; allein ich
glaube, dass es den Freunden der Afghanischen Ge-
schichte nicht ganz unwillkommen sein wird, wenn ich
vorläufig einen Auszug aus emem Werke mittheile,
welches einen wichtigen Zeitabschnitt in der Geschichte
der in Rede stehenden Vülkerschaft, während des 1:ten
und fCten Jahrhunderts der Chr. Zeitrechnung umfasst,
und einige Berichte, wie sie selbst in den besten mor-
genländischen Schriftstellern nicht sellen vorkommen,
abgerechnet, keinen Grund darbietet, die Glaubwürdig-
keit der in ïhm erzäblten Begebenheiten zu verdächtigen.
Der Schauplatz der letzteren aber war das eigentliche
Afghanistan, dessen frühere innere Geschichte noch so
wenig beleuchtet ist, denn Mukkur, Karabagh, Cabul,
Duabeh, Badschawar u. s. w. sind noch bis auf den
den heutisen Tag bekannte Landstriche oder Oerter
Afghanistans. — Elphinstone, in seinem vortrefflichen
Account of the kingdom of Caubul. 161. IL. S. 10. u. s. w.
hat zwar das oben angedeutete Werk benutzt; allein die
befriedigen; dagegen wird der lier zu gebende Auszus
ich streng an die Folge der Erzählung selbst haltend,
eine im Ganzen vollständige Uebersicht des Werkes ge-
wi hren. Letzteres führt den Titel jl as Lil 2,0
und ist eine Umarbeïtung eines um das Jahr d. F. 1051
= A. D. 1521 von Chuddschu (1), in Puschtu geschrie-
benen Geschichtswerkes. Da dasselbe aber viele Mängel
Sichtlich der Form an sich trug, so beauftragte der
kannte Hafis Rahmet Chan, Æafis Muhammed Ssadik,
e Geschichte umzuarbeïten. Hafis Muhammed nabm
a Auftrag an, und nannte sein in Persischer Sprache
werfasstes Werk zu Ehren seines Günners, Tarichi Hafis
Dre Chany. Es ist in der zweiten Hälfte des 18ten
(1) sels. Es ist diess ein bei den Afghanen nicht selten
vorkommender Name, und nicht mit as) PE zu verwechseln.
aus demselben mitgetheilten Berichte sind eher geeignef, |
die Neugierde des Geschichtsforschers anzuregen als zu |
Jabrhunderts geschrieben, und liegt mir in einer Ab-
schrift vor, die ich während meines Aufenthaltes in
London aus einer Handschrift des Ostindischen Hauses
zu nehmen Gelegenheit gehabt habe.
Abschnitt I
Auswanderung der Jusufsey nach Cabul, und
Ermordung ihrer Häuptlinge auf Befehl Mirsa
Ulugh Beghs.
Die Schechy Nation (2), wozu auch die Jusufsey gehô-
ren, wohnte ursprünglich in Garra und Noschkey (3);
allein ein unglücklicher Krieg mit den Ghurjahchail (4),
die Mukkur und Karabagh (5) bewohnten, bewog sie
nach Cabul auszuwandern, wo die Jusufsey, Gheghiany
und Mubammedsey sich niederliessen, während die
Terkelany (oder Terkolany), weiter zogen und Lamghan(6)
zu ihrem Wobnsitz erwählten. Die Jusufsey wurden
bald mächtig, und setzten sich in den Besitz aller zu
Cabul gehôrigen Bezirke.
Zu dieser Zeit befand sich Mirsa Ulugh Begh ben
Sultan Abu Saïd in Cabul. Melik Suleimanschah ben
Melik Tadscheddin Meliksey, Oberhiupt der gesammten
Schechy, welcher sich die Freundschaft der Mogholen
(Jae) für die Zukunft zu sichern hoffte, nahm sich,
ungéachtet der Warnungen eines erleuchteten Scheiches
Osman ben Muty, eines Jusufsey aus dem Stamme
Chuadschusey Akkosey, des jungen Ulush Beoh, wel-
cher damals nur eine kleine Anzahl Mogholen beï sich
batte, und sich überhaupt in einer bedrängten Lage
befand, auf alle môgliche Weise an, gab ïhm seine
éigene Tochter zur Frau, und sicherte so zum Theil
seinem Schützling den Thron von Cabul. Ulugh Begh
war indessen kaum herangewachsen, und hatte sich
durch eine bedeutende Anzahl neuangekommener Mo-
gholen verstärkt, als er auch schon darauf sann, die
übermüthigen Jusufsey, welche sich in Cabul selbst und
in den umliegenden Dôrfern die grôssten Ausschweïfun-
sen und Gewalthätigkeïiten erlaubten, zu demüthigen
und zu unterwerfen. Es bot sich bald eme Gelegenheit
zu der Ausführung dieses Vorsatzes dar.
Melik Sultanschah, Bruder des Melik Suleimanschah,
batte seine Tochter Fatima mit einem Tschenghasey (7)
(2) LE f>° (5) Us 14 (a) as & J9Ë , sonst auch
des Lys Go plis ie €) OU (Eee.
Ich will hier bemerken, dass das Wort (Sj, welches dem Pers.
05} entspricht? auch «sl geschrieben gefunden wird.
7
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
8
D © — 2 —— ————————— ——" ———"— ———""————"—————————
Musasey, welche Stimme zu den Gheghiany gehôren,
verlobt, als ein gewisser Ibrahim ben Gaday Eliassey
Jusufsey, jene Tochter entfübrte, und von Cabul nach
Kormah(s), dem Wobhnsitze der Benkesch brachte. Die
Tschenghasey Gheghiany waren über diesen Umstand
so entrüstet, dass sie den Jusufsey die bitterste Femd-
schaft und Rache schworen. Ulugh Begh sah diese
Fehde mit dem grôssten Vergnügen; er beschloss erst
die Gheghiany zu vernichten, um dann desto leichter
die Jusufsey unterjochen zu künnen, und erklärte daher
dem Suleimanschah, welcher an der Spitze der Ver-
waltung seines Reiches stand, dass er gesonnen sei die
Gheghiany zu bekriegen. Suleimanschah, der die Ab-
sicht Ulugh Beghs durchschauet hatte, aber es nicht
für gerathen fand, sich dem Vorhaben desselben zu
widersetzen, gab unter der Hand den Gheghiany Nach-
richt von dem Entschlusse Ulugh Beghs. Die Ghe-
ghiany wurden dadurch in den Stand gesetzt, sich in
einen sichern Zufluchtsort zurückzuziehen, und Ulugh
Begh sah sich gezwungen wieder nach Cabul zurück-
zukehren ohne seinen Vorsatz ausgeführt zu haben.
Seine Nachforschungen, den Verräther zu entdecken,
blieben nicht fruchtlos. Die Gheghiany selbst waren
so treulos, den Wesir Suleimanschah als den anzugeben,
durch welchen sie von dem Vorhaben Ulugh Beghs
Kunde erhalten hatten.
Diese Verrätherei steigerte den Hass Ulugh Beshs und
der Mogholen segen die Jusufsey: Ulugh Beoh berief
daher zwei Häuptlinge der Musasey Gh ghiany, Hassan
ibn Tschenghà, und Schebely ibn Turey zu sich, und
bot ihnen seine Hülfe segen die Jusufsey an, welchen
er selbst nicht mehr traue. Die Gheghiany, verstärkt
durch die Mogholen, säumten nicht gesen ihre Feinde
auszuziehen; sie wurden aber von den Jusufsey in der
Schlacht von Ghura Murgha (2) geschlagen, und Ulugh
Begh musste zum zweiten Male unverrichteter Sache
nach Cabul zurückziehen.
Die beïden Gheghiany Häuptlinge gaben nun den
Rath, die Jusufsey denen mit Waffengewalt nicht beï-
zukommen war, durch List zu überwältigen. Ulugh
Begh erliess daher an alle Häuptlinge der Jusufsey
schmeichelhafte Schreïben, worin er sie einlud an seinen
Hof zu kommen, um vollständige Verzeihuug des Ge-
schehenen und Zukünftigen zu erlangen, nd seiner
Gnadenbezeugungen theïlhaftig zu werden. Die Jusuf-
sey lrugen kein DBedenken, Les schmeichelhafte Ein-
ladung anzunehmen, und Suleimanschah nebst vielen
()despf (e) 4e 0)3È
anderen Häuptlinsen der Jusufsey begleiteten die Ab-
geordneten Ulugh Beghs nach Cabul. Sie wurden da-
selbst mit den grüssteu Ehrenbezeugungen empfangen,
und trotz ihres übermüthigen Betragens wäbrend eines
Gastmales, wo man sie nicht anzugreifen wagte, weil
sie alle wohl bewaffnet waren, wieder ehrenvoll in ihre
Heïmath entlassen, wo sie nicht ermangelten, beï ïhren
Stammgenossen die ehrenvolle Aufnahme an dem Hofe
Ulug Beghs zu rühmen.
Nicht lange nachher lud Ulugh Beoh die Häuptlinge
der Jusufsey wieder zu einem ïhnen zu Ehren veran-
stalteten Feste ein, und siebenhundert der vornehmsten
Jusufsey begaben sich nach Cabul, wo sie mit der grüss-
ten Auszeichnung empfansen wurden. Um sie indessen
zu trennen, befahl Uluogh Begh seinen Emiren und
Grossen, je einen Jusufsey bei sich aufzunehmen,
und für seine Bewirthung zu sorgen. Kaum aber war
dieses geschehen, als Ulugh Begh jedem dieser Emire
den Befehl zukommen liess, seinen Gast gefesselt an
den Hof zu bringen. Die Jusufsey, welche sich zum
Behufe ïhrer Vorstellung bei Ulugh Begh, batten be-
wegen lassen, ïhre Waffen abzulegen, wurden obne
Widerstand gebunden, mit der Ausnahme yon Sulei-
manschah, für welchen Ulug Begh immer noch eine
grosse Verehrung hegte. Sie wurden hierauf in den
Diwansaal gebracht, und Ulugh Begh gab den Befehl
sie zu tüdten. Suleïmanschah verwandte sich vergebens
für seine Stammgenossen, und die beïden Gheghiany
Häuptlmge nebst den Scharfrichtern näherten sich schon
mit gezogenen Schwertern den gebundenen Jusufsey,
als Ulugh Begh dem Suleimanschah erklärte, dass er
aus alter Anhänglichkeit ihm das Leben schenke. Sulei-
manschah bat indessen Ulugh Begh um die Gewährung |
zweier Wünsche, und als Ulugh Begh sich dazu bereit
erklärte, bat Suleimanschah, dass er, als die erste Ur-
sache dieses traurigen Ereignisses — weil er dig War- M
1
pung des Scheiches Osman nicht beachtet habe — zuerst
getôdtet; und dass sein Neffe, Ahmed ben Sultanschah
damals funfzehn bis sechzehn Jabre alt, statt semer in
Freïheit gesetzt werde.
Die beiden Gheghiany und die Scharfrichter begannen »
hierauf ihr blutiges Werk, und die gefesselten Jusufsey,M
mit Ausnahme des Melik Ahmed und des Kausar ben
Mulla Hussein Ranysey nebst vier seiner Angehôürigens
4
welche noch während des Mordens die Verzeihung
Ulugh Beghs erhalten hatten, wurden getüdtet, und in.
Siah Sengh (10) in der Nähe von Cabul begraben.
(10) (EC ou
Es
À
r
9
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
CU
10
Dieses unglückliche Ereigniss, verbunden mit dem
Verluste ibrer Güter, welche sich Ulugh Begh aneignete,
bewog die Jusufsey zu dem Entschlusse ïhre bisherigen
Wohnsitze zu verlassen, und sich auf den Rath des Scheï-
ches Senky ibn Mulla Chalil Ranysey, nach Ssewat (11)
zu ziehen, nachdem sie Ahmed ben Sultanschah zu ih-
rem Haupt erwäblt hatten. Ulugh Begh hatte sie zwar
so ausgeplündert, dass sie nicht einmal im Stande waren,
sich mit den nüthigen Reisebedürfnissen zu versehen,
allein emer ïhrer angesehensten Stammgenossen, Musa
Jusufsey, welcher seine Schätze der allgemeinen Plün-
derung zu entziehen geyusst hatte, brachte dieselben
zum allsemeinen Nutzen dar, und setzte so die Jusuf-
sey in den Stand, ihre Wanderung antreten zu kônnen.
Abschnitt II
Ankunft der Jusufsey in Peschawer — Besitznahme von
Duabeh (12), Badschawar (15) und Aschnaghar (14) —
Krieg mit den Dilasak.
Die Jusufsey waren nur in klemer Anzahl ausgewan-
dert; viele Unvermüsende und Schwache waren ge-
zwungen zurückzubleïben. Bei ihrer Ankunft in Pescha-
wer, fanden sie die ganze Gregend dieser Stadt, so wie
Duabeh, Badschawar, Nanghehar (15) Kalapany (16),
Bunhir (17), Hesareh (18), Tschutschah (19) u. s. w. in
dem Besitze der Dilasak. Letztere wiesen indessen den
Jusufsey, auf ihre Bitte um einen Wobnsitz, Duabeh
. an; als aber Melik Ahmed vorstellte, dass Duabeh zu
klein sei für seine Stammgenossen, deren noch eine
grosse Anzahl nachkommen vwürde; so gestanden sie
ihm auch Danischkol (20), Ambahr (21) und Bad-
- schawar zu, und riethen ïhm, sich noch Aschnaghars
zu bemächtigen, welches sich in dem Besitze der Schel-
many (22) befand. Diese Schelmany gehorchten damals
- dem Herrscher von Ssewat, Sultan Pakhal(28), und nach
-dessen Tode, seinem Nachfolger, Sultan Weis (24). —
—…. Um diese Zeir starb Mirsa Ulugh Begh und Babur,
der ihm einige Jahre nachher in Cabul nachfolgte ,
…unterwarf sich in der Folge alle Länder um Dschelala-
bad, Lamghan, Nanghehar, und Aschnaghar, und machte
“sich die Jusufsey unterwürfig (25).
7 (11) Css (12) &ss (13) sb (14) ail (6) LS
hs) GLIE (17) ex (18) ouLjs (10) ase (20) Ji)
MR) etc (a) Ya (2) dé OUEL (a) EL
22 (25) Ulugh Begh starb 1501 und Babur setzte sich in
den Besitz von Cabul im Jahre 1504. i
In der That kamen die in Cabul zurückgebliebenen
Jusufsey unter Mir Dschemal ben Seid ben Basid Ama-
sey Mundar bald nach. Bei ihrer Ankunft in Danisch-
kol blieben einige hier, während Mir Dschemal, einige
Amasey, Kemalsey, und Mamusey Häuptlinge und
Andere sich nach Badschawar wandten, und an dem
Orte Laschorah (26) niederliessen in der Absicht sich
über ganz Badschawar zu verbreiten.
Indessen war in der Versammlung, in welcher die
Dilasak den Jusufsey Badschawar u. s. w. abyetreten
hatten, Melik Haïbu ben Tschuttah Dilasak Lory Omar-
chail(27), ein durch Tapferkeit ausgezeichneter Häupt-
ling, der mit tausend Dilasak Familien in Dschendul (28)
dem besten Theïle von Badschawar wobnte, nicht zuge-
gen gewesen, und mit der getroffenen Anordnung hôchst
unzufrieden. Und als die Jusufsey ihn aufforderten,
ihnen seinen Wohnsilz zu räumen, erklärte er, sich den
Anordnungen der übrigen Dilasak nicht fügen, und sein
Besitzthum vhne den lebhaftesten Widerstand nicht ver-
lassen zu wollen. Selbst die Aufforderung der übrigen
Dilasak Häuptlinge, welche erklärten, im Einverständ-
pisse mil allen Stämmen jene Landschaft an die Jusufsey
abgetreten zu haben, sich aus Badschawar zurückzuziehen,
blichben so fruchtlos, dass Melik Haïbu seine kampflüihi-
gen Leute zusammenrief, und sich an dem Orte Lakka
Tayseh (29) an dem Flusse von Laschorah, etwa eine
Meile (80) von den Jusufsey lagerte. Mir Dschemal
säumte nicht sich in Vertheidigungsstand zu setzen; sein
Stamm wurde durch die Chalil verstärkt, welche ihren
vorigen Wohpsitz in Tarnak (81) und Kelat (52) aufge-
geben und Sich unter den Jusufsey niedergelassen hatten.
Mir Dschemal zog sich anfangs vor der überwiesenden
Macht Melik Haïbus zurück, allein Ebrgefübl bestimmte
ihn bald umzukehren, und die Dilasak anzugreifen.
Die Jusufsey, Chalil, Mabmand und Terkelany stürzten
sich mit solcher Heftigkeit auf die Truppen des Melik
Haibu, dass dieser Häuptiing selbst nebst seinem Bruder
Dschanschah (55) auf dem Platze blieb. Ein gewisser
Payendeh Terkelany Kakasey verwundete nämlich Me-
lik Haibu mit seinem Schwerte; ein anderer Terkelany
Burhan, hieb ihm den Kopf ab, und Mir Dschemal nahm
seinen Panzer und sein Schwert, welche beide Gegen-
stinde sich noch im Jabre 1031 — 1621, in dem Be-
(26) 952 Y (27) Jas DE on SJI5Ys dg> (y 92 Elle
(28) Jouis (29) 0 ja ail (50) of (31) éb; (82) '}s
(53) 0155
1 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 12
sitze der Nachkommen Mir Dschemals befanden. Die
Dilasak flohen in der grôüssten Unordnung verfolgt von
den Jusufsey bis an den Fluss von Dschendul, und es
stand nun der Besitznahme Badschawars durch die Ju-
sufsey kein Hinderniss mehr entgegen. Die Chalil be-
kamen Laschorah, Hinduradsch (54), Tscharmanghah 55)
und Nawaghey (56), und die Jusufsey behielten für sich
Dschendul und Babkarah (37), die von Duabeh herbei-
geeïlten Jusufsey kehrten wieder dahin zurück.
Die Chalil suchten indessen die Jusufsey auf verschie-
dene Weiïse zu übervortheilen, und der Häuptling der
ersteren, Melik Pay b. Salar Mulasey Omarsey weigerte
sich entschieden, ungeachtet aller gütlichen Vorstellun-
gen, an Mir Dschemal eine für gekaufte Pferde schul-
dige Summe zu bezahlen. Diese Zwistigkeiten führten
endlich einen Bruch, und zufolge dessen ein Treffen
zwischen beiden Stimmen herbeï, welches an dem Flusse
Barik (58) zwischen Laschorab und Babkarah Statt fand.
Obgleich die Jusufsey in dem erwähnten Treffen ge-
schlagen wurden, so verloren sie dennoch den Muth
nicht. Mir Dschemal nebst seinem Sohne Ahmed begab
sich nach Danischkol, wo er die Dilasak demüthig um
Verzeïhung des Geschehenen bat, und sie um Hülfe
gegen die Chalil anflehte. Sie wurde ihm gewahrt.
Die Heere beider Verbündeten zogen nun gegen die
Chalil, die sich unterdessen am Berge Hinduradsch ver-
schanzt hatten. Sie wurden von den Jusufsey und Di-
lasak, welchen sich auch die ungläubisen Bewohner des
Hinduradsch (39) angeschlossen hatten, geschlagen und
gezwungen sich in ihre Wohnsitze in Unordnung zurück-
zubegeben.
Wir haben oben gesehen, dass die Dilasak den Ju-
sufsey gerathen hatten, sich Aschnagars zu bemächtigen.
Um diese Zeit war Mir Hindah ben Arsu (40) im Na-
men des £ultans Weis von Ssewat, Statthalter und Ober-
baupt der Schelmany, eines Dehghanischen (41) Slammes,
der Aschnaghar bewohnte. Als die Schelmany erfuhren,
dass die Jusufsey Duabeh in Besitz genommen bhatten,
so brachten sie aus Furcht vor denselben ïhre Familien
in die auf einer Anhôhe gelegene Veste Hissar (42). Als
nun eines Tages eine Anzahl Jusufsey Vieh geraubt,
nber die nachsetzenden Schelmany Eigenthümer ihnen
dasselbe wieder entrissen hatten; so übernahmen es die
(34) gloss (55) FE Bb (56) Hb (57) ob
(53) SL SL (39) ls 9 J9 Er (40) se Oo
D: 259) (41) OLKes (42) js a2l5
Mandar, welche über die Jusufsey wegen des Verlustes
ihres Raubes spotteten, einen ähnlichen Raub mit mehr
Erfolg auszuführen. Sie zogen daher auf Beute aus, und
es gelang ihnen die nachsetzenden Schelmany nicht nur
zurückzuschlagen, sondern sie umzingelten auch Hissar
von allen Seiten, nnd zwangen die Schelmany nach ge-
schlossenem Vertrage diesen Ort zu verlassen, und sich
endlich ganz nach Ssewat, wo Mir Hindah geboren war,
Hände der Jusufsey. Diese dachten auch schon an die
Eroberung von Ssewat, und anderer Provinzen, wo da-
mals Sultan Weis herrschte, als eine Fehde mit den
Dilasak sie zwang, jenes Vorhaben fürs Erste noch auf-
zuschieben.
Räuberische Einfälle, welche sich die Dilasak auf dem
Gebiete der Jusufsey erlaubtén, und welche letztere
durch ähnliche Unternehmungen auf dem Gebiete der
Dilasak vergalten, gaben Anlass zu dieser Fehde. Die
Dilasak vwaren angeführt von ihrem Oberhaupte, Melik
Muhammed Chan; die Jusufsey von Melik Ahmed.
Nach mebreren blutisgen Scharmützeln sah indessen Me-
lik Ahmed, dass die Jusufsey nicht im Stande seien,
den gesammten Dilasak, die damals em weit ausgebrei-
Er begab sich
daher mit Zustimmung der Jusufsey in die Wohnung des
Melik Muhammed Chan, um ihn um Gnade anzuflehen.
Die Mehrzahl der Dilasak hatten zwar beschlossen, Me-
lik Abmed aus Rache für ïhre gefallenen Stimmgenossen
fetes Gebiet besassen, zu widerstehen.
zu tôdten, aber die Erinnerung an die Rechte der Gast-
freundschaft und der Unterwerfung bewogen sie ihren
Sinn zu ändern; Melik Ahmed wurde daher auf die
freundschaftlichste Weise behandelt, und es ward mit
ihm ein Bund geschlossen, dem zufolge sich beide Stämme
nie mehr befehden sollten. Hierauf wurde Melik Ahmed
entlassen; als er aber zu den Seinen zurücksekebrt war,
erklürte er, dass er unter den gesammten Dilasak nur
einen vernünftigen Mann gesehen habe, nämlich einen
andeutete, ihren Feind nicht lebendig aus den Händen
zu lassen.
Abschnitt III.
Unternehmung der Jusufsey gegen Ssewat —
Krieg mit Babur.
Melik Ahmed indessen sah sich nach einem sicheren
| schlug daher die Eroberung Ssewats vor. Die Stamm-
zurückzuziehen. Alle umliegenden Vesten fielen in die .
Sänger, welcher, nachdem die Dilasak schon zu Gunsten
Melik Ahmeds gestimmt varen, ihnen in einem Gesang L:
Zufluchtsort für sein Volk um, um in Zukunft vor den -
Mogholen und andern Feinden gesichert zu sein, und s
15
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
14
genossen Melik Ahmeds gaben ïhre Zustimmung, ver-
liessen, mit Ausnahme weniger, Duabeh und setzten
sich in Aschnaghar, Hissarein, Schirchaneh (45) und
Mahorah, welche Oerter sie schon früher dem Sultan
W eïs entrissen hatten, fest. Diese Bewegungen beun-
rubigten Sullan Weis aufs Hüchste, und als man ihm
orstellte, dass seine Gemalin, Biby Fatima, Schwester
des Melik Ahmed, die Ursache einer unheiïlbringenden
Berübrung mit den Jusufsey sei, so tôdtete er sie mit
gigener Hand, und liess den Berg Mahorah von Mir
Hindah, und den Berg Malkend {44) von zwei Dehgha-
nischen Emiren, Schah Weis und Ferruchsad besetzen,
um den Jusufsey den Weg nach Ssewat abzuschneïden.
Melik Ahmed suchte nun sich von der Lage des Ssewa-
tischen Monarchen selbst zu überzeugen und dadurch
seinem Ziele näher zu rücken. Er bat daher den Sultan
Wéis um die Erlaubniss zu ïhm kommen zu dürfen,
um mit ibm gemeinschaftlich den Tod seiner Schwester
zu betrauern. Der Sultan konnte dieses Gesuch nicht
wohl abweïsen; er verliess daher Manglor (45,, die Re-
sidenz der Dschehanghirischen Sultane, um sich an ei-
nen nabe gelegenen Ort, Tehaneh (46), zu begeben, wo
er die wichtigen Geschäfte abzumachen pflegte. Melik
Ahmed, der mit ungefähr zwanzig Gefährten ankam,
wurde in der Nähe dieses Ortes ein Dorf zu seinem
Aufenthalt angewiesen. Während dieses Aufenthaltes
wurden die Jusufsey namentlich von Mir Hindah su
gereitzt, dass sie beschlossen ihren lang gehegten Plan
mit neuem Eifer zu verfolgen. Als sie daher wieder
zurückgekehrt waren, zogen sie alle ïhre Streitkräfte
zusammen, und drangen bis zu dem Berge Mahorah
_ vor, wo sie desert der von Mir Hindah aufgestellte
Posten an weiterem Vordringen hinderte. Ueberdiess
stand der andere Posten unter den beiden oben erwähn-
ten Häuptlingen am Malkend, wäbrend Sultan Weis
Sich wieder nach Manglor beyeben hatte.
Melik Ahmed hatte nun durch Kundschafter erfahren,
“dass der Posten am Malkend sich einer vülligen Sicher-
heït überlassen habe — er griff ïhn daher in der Nacht
an, und schlug ihn so vollkommen, dass nur Schah
Weis und Ferruchsad mit einer en Anzahl dem
Dur die Jusufsey über Malkand in Ssewat SE RE
“und sich eines Drittheiles desselben bemächtigten, Sultan
n Weis stellte sich nun an die Spitze seines Heeres, in
der Absicht die Jusufsey aus Ssewat zu vertreiben, und
(us) Jill (45) Jylfe (46) ail
_
(84) « lé
Die Ssewatier wurden aber
in der Nähe dieses Ortes angegriffen, und in die Flucht
geschlagen; Schah Weiss und Ferruchsad blicben auf
dem Platze; Sultan Weis selbst wurde auf der Flucht
von den Seinigen getrennt, und rettéte sich in das Ge-
biet der Muterawy (47), eines durch Edelmuth und
Tapferkeit ausgezeichneten Stammes der Ssewatier, der
sogar seinen Ursprung von den Jusufsey ableitete. Als
er imdessen erfuhr, dass er sich auf dem Gebiete des
Fürsten der Muterawy, Melik Hassan, seines alten Fein-
des, von welchem er Alles zu befürchten hatte, befand,
50 setzte er seine Flucht fort, bis er nach vielen Mübselig-
lagerte sich bei Tehaneh.
keiten Manglor erreichle, wo man ihn schon todt ge-
glaubt hatte, und über seine Aukunft eben keine grosse
Freude bezeigte. Er behielt nur einen kleinen Theil
von Ssewat: denn nur ein Drittheil dieses Landes ge-
‘hôrte ihm und Melik Hassan Muterawy, während zwei
Drittheile von den Jusufsey besetzt waren. Diese wussten
bald die übrigen Ssewatier, die mit Sultan Weis unzu
frieden waren, auf ihre Seite zu bringen; liessen aber
Melik Hassan ungestôürt, um ïhn nicht auf den Gedan-
ken zu bringen, mit Sultan Weis gegen sie gemein-
schaftliche Sache zu machen.
Die Jusufsey, verbunden mit den Mandar, zogen hie-
rauf gesen Manglor, wo sich Sultan Weïs mit Mir
Hindab festgesetzt hatte. Der Sultan zog sich sogleich
in die Veste zurück, und die Stadt fiel ohne Wider-
stand in die Hände der Feinde, welche sie gänzlich
verwüsteten und hierauf nach Tehaneh zurückkehrten. —
Auch die ungläubigen Bewohner von Talasch(48) er-
fuhren die Uebermacht der Jusufsey; sie wurden ge-
zwungen sich in die Thäler von Pendschkora (49) zurück-
zuziehen, und ïhren bisherigen Wohnsitz den Jusufsey
zu überlassen. Melik Ahmed aber wobnte theils in
Basdereh (50), theïls in Schirchaneh.
Um diese Zeit liess Kaiser Babur eme Emnladung an
Melik Ahmed ergehen, sich zu ihm zu begeben. Melik
Ahmed nahm diese Einladung an, begab sich mit einem
ansehnlichen Gefolge auf den Weg, und kam über Sul-
tanschahy, Talasch und Pendschkora in Cabul an, wo
er schon die Häuptlinge der Gheghiany und der Mu-
> | hbammedsey Dschemend vorfand. Babur gereitzt durch
die Oberhäupter der Dilasak, welche selbst die Grossen
Baburs für ïhre Ansicht gewonnen hatten, und den
Melik Ahmed als einen widerspenstigen Meuterer dar-
stellten, war schon im Begriff Melik Ahmed zu tôdten,
(47) resl (48) dE (49) DnEn (50) 35 5b
15
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
s°
—— À
als eine ungewôhnliche Unerschrockenheit und Frei-
müthigkeit ihm die Gnade Baburs erwarben, welcher
ihn mit Ehrenbezeugungen im seine Heïmath entliess.
Als aber Babur Melik Ahmed zum zweïiten Male zu
sich berief, wollte letzterer sein Leben nicht wieder
der Gefahr aussetzen, und begnügte sich Schah Mansur
ben Melik Suleimanschah an seiner Statt abzusenden.
Babur nabm denselben zwar gnädig auf, bezeugte aber
doch sein Missfallen darüber, dass Melik Ahmed nicht
selbst gekommen war. Melik Ahmed, welcher wohl
einsah, dass dieses Missfallen nicht ohne fernere Folgen
bleiben würde, setzte sich in Vertheïdigungsstand, und
zog seine kampffähigen Stammgenossen bei Mahorah
züusammen. In der That rückte Babur mit emem Heere
in Badschawar ein, von wo sich die noch übrigen Ju-
sufsey auf den Berg Mahorah zurückzogen. Ehe Babur
die Jusufsey angriff, beschloss er noch einen ihm nicht
unterworfenen Häuptling, Mirsa Haider Aly, der sich
in Gebr (51) verschanzt hatte, zu züchtigen. Er hätte
indessen seine Absicht kaum erreicht, wenn nicht einige
Gebrer (52), die sich über Haider Aly zu beklagen hat-
ten, sich zu Babur begeben hälten, der sie auf das Gnäd-
igste empfing. Dieser Umstand bewog auch die andern
Gebrer die Veste zu verlassen, und Mir Haider endete
aus Verzweiïflung sein Leben durch Gift. Hierauf setzte
Babur seinenu Zug nach Ssewat fort. Er drang bis Man-
glor vor, ohne jedoch die Veste, wo sich Sultan Weis
eingeschlossen batte, erobern zu künnen. Er verliess
daher Manglor wieder und lagerte zu Diarun (58), eine
Tagereise von Mahorah. Er fasste hier den Entschluss,
sich als Kalender verkleidet nach Mahorah zu begeben,
um sich durch eïgenen Ausenschein von der Lage der
Jusufsey zu überzeugen, Babur bestand dieses Aben-
theuer glücklich, und kebrte wohlbehalten zu den Sei-
nisen zurück. Und als er sogleich nach seiner Rückkunft
um die Tochter des Schah Mavsur, Mubarikeh, die er
in Mahorah gesehen halte. anhielt, und die Jusufsey
Melik Ahmed und Mansur beredeten, dem Gesuch des
Kaisers zu willfahren: so zog Babur, durch seine junge
Gemalin güustig für ibre Stimmgenossen gestimmt, wie-
der nach Cabul zurück, ohne die Jusufsey ferner zu
beunruhisen. Biby Mubarikeh wusste sich in der Gunst
Baburs zu erhalten; ihr Bruder, Mir Dschemal beglei-
tete in der Folge Babur nach Hindustan, und stand bei
ihm in grossem Ansehen. Nach Baburs Tode trat er
in den Dienst Humayuns, und erfreuete sich dessen
Gunst so wie der Akbars, unter welchem er starb.
(51) »S (52) üLf (55) ssl
Kaum waren die Jusufsey von dieser Seite gesichert,
als sie ihre Einfälle in das Gebiet des Sultans Weis von
Neuem begannen. Dieser Herrscher, solcher Unruhen
müde, und nicht im Stande ihnen ein Ziel zu setzen,
beschloss Manglor zu verlassen. Er zog über die Ge-
birge bis nach Niak (54), wo er seinen Wohnsitz auf-
schlug, und in kurzer Zeit durch Unterwerfung der
benachbarten Ungläubigen eine ansehnliche Macht er-
langte. Er hinterliess nach seinem Tode zwei Sühne,
Firusschah und Kasanschah (55). Nun war es Sitte bei
den Dschehanghirischen Sultanen, dass der Monarch noch
bei seinem Leben einen semer Sôühne zu seimem Nach-
folger ernannte, und einen andern als Melik bestellte.
Sultan Weis hatte deshalb seinen Sohn Firusschah zu
seinem Nachfolger ernannt, und Kasanschah lebte auf
seinem ihm angewiesenen Gebiete als Melik. Den Ju-
sufsey, die auch bis dahin drangen, gelang es indessen m
der Folge Kasanschah, der sich von seiner Wohnung ent-
fernt hatte, aufzuheben, und seinen Kopf dem Chan Kad-
schu (56), dem Oberbefehlshaber aller Jusufsey, welcher
sich auf einem Feldzuge gegen die Ghurjahchaïl an dem
Ufer des Landey gelagert hatte, zu überbringen.
Firusschah aber regierte lange Zeit in Frieden, und
hinterliess sieben Sühne, deren emer, Mah Sultan (57),
ihm nachfolote; ein zweiter, Sein-Ala 58), erhielt die
Würde als Melik. Nach Mah Sultan regierte Sein-Ala:
dessen Bruder Dost Begh(59), die Würde des Melik
bekleidete. Mah Sultan hinterliess viele Sühne, deren
ausgezeichnetster Abdul-kerim war.
Nach sechzehn Jahren eines fast immerwährenden
Kampfes gegen Sultan Weis, waren die Jusufsey fast
ausschliesslich Herren von Ssewat; nur die Muterawy
hielten sich noch in ïhrem Gcebiete. Die Jusufsey such-
ten daher auch sie zu vertreiben, und zogen gegen sie.
Die Muterawy zogen sich in die Veste Balikeram (60)
zurück, und die Jusufsey belagerten sie daselbst. Nach.
einer langwierigen Belagerung sah sich Melik Hassan ge-
zwungen, Balikeram zu verlassen und sein Heïl in der
Flucht zu suchen. Die übrigen Muterawy unterwarfen
sich den Jusufsey, und so befand sich ganz Ssewat, nach
einer Fehde von siebenzehn Jahren, in den Händen
dieses kriegerischen Stammes.
(54) 3ls (55) oL&sf5ts (56) 5 ol (57) LL AA |
(58) el &23 (59) Ély us (60) rLAll 10
(Der Schluss folgt.)
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Emis le 22 mars 1858.
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#74 BULLETIN SCIENTIFIQUE Tomy.
PUBLIÉ
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DEN SA I NET MDÉ ME BR SRB O0 U KR G.”
PAR
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger, On s’abonne, à S£.-Pétersbo@rg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A-
éadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES.
muire, SIÔGREN. —
d'Egypte par M. Moukhlinsky. Frinw.
EXTRAITS DE MÉMOIRES.
re VE pate a GT à cn PEER Be
14. DE vita REBUSQUE GESsTIS OLAVI SANcTi,
REGIS NORVEGIAE. COMMENTATIO HISTORICO-
Pars IL; par M. SJOEGREN
_ (lu le 16 mars 1838(*)).
CRITICA.
EE
Emer der ausgezeichnetsten Helden und interessante-
“sten Charactere des nordischen Mittelalters war Olof
…Haraldsson, oder später der Heïlige genannt, und
seine Geschichte greift mehr oder minder in die der
simmtlichen nordeuropäischen Länder im Anfange des
XI. Jabrhunderts ein. Die Hauptquelle dafür ist und
leibt die von Snorre Sturleson verfasste Saga, wel-
che allein ein ganzes Buch bildet, gleich anziehend durch
hren, der Kenntniss des damalisen Nordens so wesent-
en Inhalt, als durch die musterhafte lebendige Dar-
_ Stellung. Eine andere, zum Theïl noch weitläuftigere
n, “Bearbeitung derselben Saga hat die Kônigliche Dänische
{| "Gesellschaft für nordische Alterthumskunde in Kopen-
ï ‘
l “hagen ôffentlich bekannt gemacht. Beide Bearbeitungen
| (*) Les deux parties précédentes ont été lues le 28 février
1854 et le 16 janvier 1855.
1. Sur la vie et les hauts-faits de S1.-Olaüs, roi de Norwège.
NOTES. 2. Materiaux pour servir à l'histoire de la tribu afghane des Jusufsey. Conelusion. Donx. —
3. Sur un nouveau mineral contenant du vanadium. Vozsorra.
| 73 divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientitiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
létat des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Anuonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
Troisième mé
— RAPPORTS.
1. Sur une pierre tumulaire rapportée de
geben nicht allein eine vollständige Uebersicht alles des-
sen, was sich in Norwegen während Olof’s Regierung
zutrug, sondern liefern auch gelegentlich über die Nach-
brstaaten, Dänemark, Schweden und Russland, gar man-
che wichtige Notizen, die wir eimzig und allein jener
Saga zu verdanken haben. So ausführlich aber auch die
eigentliche Regierungszeit OLof”s mit allen damit zu-
sammenhängenden Umständen geschildert wird, so dürf-
tig ist doch die Saga über seine Jugend, wovon sie nur
kurz meldet, dass er von semem zwülften Jahre an bis
zu seiner Rückkunft nach Norwegen und dessen Erobe-
rung, theils als Wikmg Streifzüge in verschiedene Län-
der, als Schweden, Esthland, Finnland, Jütland, Fries-
land, Holland und Frankreich gemacht, theils in England
sich aufsehalten, und an den dortigen Händeln wäbrend
dessen Occupation durch die Dänen thätigen Antheil ge-
nommen habe. Zum Leitfaden für die Darstellung jener
Periode dient hauptsächlich eine Reïhe von Versen zweier
Islindischer Skalden, die jedoch ziemlich unbestimmt und
dunkel sind, und überhaupt kaum etwas mehr enthalten,
als eine Angabe der Oerter, wo der junge Held sich
schlug und siegte. Dazu kommt, dass die vornämlich an
Zeugnisse solcher Art sich knüpfende Saga sich durchoän-
eig im Widerspruche mit den englischen Schrifistellern
befindet. Davon ward denn natürliche Folge, besonders
in chronologischer Hinsicht, eine allgemeine Verwirrung
19
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
20
ET EE |
in der sämmitlichen Geschichte Olof's des Heïligen,
welche Verwirrung auch auf die Feststellung verschie-
dener Thatsachen in der Folgezeit micht anders als nach-
theilig werden konnte. Die Epoche der Zurückkunft
Olof's nach Norwegen und .dessen lEroberung, der wich-
tigste Wendepunkt in seiner gauzen Geschichte, ward
selbst von dem berühmten Dänischen Historiographen
Suhm zu verschiedenen Zeiten und in verschiedenen Wer-
ken verschieden angegeben, und, wie es zu gehen pflegt,
haben auch die neueren und neuesten Historiker bald
die eine, bald die andere Angabe mit allen ibren Con-
sequenzen als volloültig angenommen, ohne sich weiter
wiel um eine Periode zu bekümmern, die von einem
Manne von so grosser Autorität vielseitig und wieder-
holentlich untersucht worden war.
Bei so beyandten Umständen schien es mir ein ver-
diensiliches Unternehmen, einen Gegenstand von so
grossem Umfange und von <o allgemeinem universal-
historischem Interesse, einer neuen durchgängigen Prü-
fung zu unterwerfen. Zyvar zeigte sich diese in der Folge
weit schwieriger, als ich sie mir anfangs vorgestellt hatte,
es fanden sich manche specielle Incidenzpuncte, die
wiederum besondere weitläuftige Untersuchungen er-
heïschten und nicht selten das Ganze noch mehr ver-
wickelten; indess gab alles diess der Arbeit einen neuen
Reïtz, und ich habe keine Mühe gescheut, um das ein-
mal Begonnene auch zu vollführen. Es galt zu unter-
suchen, ob nicht eïnerseits die kurzen und dürftigen
Notizen der Isländer aus anderweitigen Quellen ergänzt
und erläutert, andererseits aber die Widersprüche mit
den englischen Historikern durch ein tieferes Eingehen
môglichst beseitigt und gelüst werden kônnten. Zu die-
sem Behufe musste natürlich zu den Quellenschriftstellern
des Mittelalters selbst zurückgegansgen, und nicht allein
der reichhaltisen Isländischen historischen Literatur,
sondern auch den Chroniken und Geschichtsbüchern
Deutschlands, Frankreichs und besonders Englands ein
sorgfältiges Studium gewidmet werden. Diess ist nun
geschehen, in so weit mir die nôthigen Hülfsmittel zu-
gängig waren; denn manche ältere seltene Werke habe
ich in ganz Petersburg nicht auftreiben kônnen. Viel-
leicht habe ich es zum Theïl auch diesem Umstande,
ausser der Natur der Sache selbst überhaupt, zuzuschrei-
ben, dass es mir nicht gelungen ist, alle dunkle Puncte
aufzuhellen, und dass ich mich da mit Conjecturen habe
begnügen müssen, wo auch meine Vorgänger mit voll-
ständigeren Hülfsmitteln nichts Positives an ihre Stelle
zu setzen wussten. Mügen Andere entscheiden, ob meï-
nen neuen Conjecturen vor den früheren irsend eine
hühere /Probabilität zukomme. Wenisstens werden sie
hoffentlich das Verdienst haben, auch über die betref-
fenden, noch immer dunkeln Puncte zu neuen Forschun-
gen anzuregen, und somit vielleicht zu neuen Ergebnissen
aus bisher unbekannten Quellen zu führen. Uebrigens
sind auch gerade jene Puncte in Bezug auf den Haupt- «
gegenstand von nur untergeordneter Wichtigkeit; weit
wesentlicher dagegen die angedeuteten Widersprüche der
Islinder mit den englischen Schriftstellern. Zu iïhrer
befriedigenden Lüsung giebt es meines Erachtens nur’
einen eïnzigen Ausweg, denselben, der auch bereits È
früher schon von dem verdienten Finn Johannaeus,
in dessen Historia ecclesiastica Islandiae gelegentlich
recht gut angedeutet und empfohlen war, obzwar der-
selbe von Suhm und seinen Nachfolgern nicht gehôrig
beachtet wurde. Jer.er Ausweg ist eine Art juste milieu
in historisch-kritischer Rücksicht, ein Versuch beiïde,
die Iskinder sowohl als die Engländer, aus sich selbst
zu erklären, wonach beide aus ihrem eigenen Gesichts-
puncte aufgefasst und verstanden, Recht behalten und
die Widersprüche sich genügend ausgleichen. Beide
sind gewôhnlich der Zeit nach weit jünger als 4
Begebenheïten, welche sie erzählen, und künnen sich
also sehr leicht, zumal in Hinsicht fremdartiger Ver-
hältnisse und Personen, geirrt haben. So liest es in der
That am Tage, dass nicht allein Snorre Sturleson,
sondern auch alle anderen älteren Isländer in der eng-
lischen Geschichte sebr wenig bewandert gewesen sind …
und ausserdem in Hinsicht der Zeitrechnung in einem
Irrthume befangen, so dass sie die englischen Hauptepo-«
chen um eiïnige Jahre zu früh angesetzt, und dadurch
allerdings das Auftreten Olof's in England in eine un-«
natürliche Verbindung mit der wahren enpglischen Ge-
schichte gebracht haben. Daraus folgt aber nur, dass
sie freilich Olof’s Thaten in England zum Theïl in
emem falschen Lichte gezeigt haben, keïnesweges aber,
wie man nach Suhm fast allgemein angenommen hat,
dass Olof auch erst später nach England, und folglich
auch später von dort nach Norwegen zurückgekommen sey
und es eingenommen habe, eine DT wodurch der
ganze innere Zusammenhang der Saga gewaltig z
und nicht bloss in der AREA. Geschichte eine
ganze Reiïhe von Thatsachen che allen Grund aa
tiot wird. Alles dieses habe ich nun in den ersten.
Theilen meïiner Abhandlung umständlich auseinander=s
gesetzt und durchgeführt, und dadurch, wie ich
hoffe, die Glanbyürdigkeit und grosse historische Au-
toritit der Olofssaga gegen die FE aus Missverständ®
nissen entsprungene Zywreifelsucht von Neuem vindizints
Las
di
Für Olof des Heïiligen Zurückkunft nach Norwegen
müss dem zu Folge nicht 1015 und noch weniger 1017,
wie Suhm früher behauptet hatte, und es seitdem von
mänchem Universalhistoriker bis jetzt wiederholt wird,
sondern 1014 die richtige Jahrzahl bleiben. Damit ist
« auch eine feste Grundlage für seine eigentliche Regie-
L rungszeit gewonnen, welche mit allen ihren, für Norwe-
und Skandinavien überhaupt wichtigen Ereignissen,
(und dadurch für den Urheber selbst veranlassten, merk-
würdigen Wechselzustäindrn nebst seinem Aufenthalte
in Russland, der Gegenstand der folgenden Theiïle sein
wird.
—“<——
NAUSTCErS
3. Urser (pas VozsorTmiT(*)), EIN NEuESs Va-
NADINHALTIGES Mineraz; von Dr. A. VOL-
BORTH. Mircernerzr vox H. HESS (lu le
16 mars 1838).
Die Vanadinsäure ist in der Natur bis jetzt nur in
Mexico, Schottland und im ôstlichen Russland gefunden
worden, überall aber nur nm Verbindung mit Bleioxyd,
als vanadinsaures Bleioxyd. Um so grôsser war meine
Ueberraschung als ich bei Untersuchung eines mir yom
- Leibmedicus Dr. Rauch mitgetheïlten olivengrünen Mi-
nerals, welches derselbe mit einer ganzen Sammlung
“om Kammerherrn v. Solomirsky erhalten hatte,
(welches also wohl aus Solomirskischen Kupfergruben
(Syss ersk?) herstammen mag) anslatt arsenik- oder phos-
sauren Kupferoxyds vanadinsaures Kupferoxyd
er wegen ibrer Kleinheit sich nicht krystallographisch
bestimmen lassen. Eïnzelne Splitter sind durchsichtig
id durchscheinend und zeigen Glasglanz bei reflectirtem
* Es ritzt Kalkspath. Der Strich ist hell gelborün,
gelb. Spec. Gewicht — 3,55.
_ (*) Der Name, den ich hier vorschlage, ist nur eine billige
ke. nnung für eine interessante Entdeckung; um so mehr
hoffe ich, dass man ihu ohne Widerrede annchmen wird.
Hess.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
22
Vor dem Lôthrohr giebt es für sich im Kolben ge-
glüht, etwas Wasser und wird schwarz ohne zu verkni-
stern. Auf Kohlen im Oxydationsfeuer behandelt wird
es auch schwarz, schmilzt leicht ohne Rauch und Beschlag,
und bei stärkerem Feuer gesteht es zu einer graphitar-
tigen Schlacke, die sich nicht zur Kugel bringen lässt,
sondern sich auf der Kohle ausbreitet und mehrere re-
duzirte Kupferkôrnchen eïnschliesst.
In Borax und Phosphorsalz lôsst es sich bald mit
schôner, dem Chromgrün äbnlicher Farbe auf. Wenn
die Perle nicht zu sehr mit dem Stoffe gesättigt ist, so
lässt sich mit Phosphorsalz auf Platindrath die der Va-
nadinsäure eigenthümliche Reaction deutlich erkennen;
dass man nämlich nach Willkübr, je nachdem man die
Oxydations- oder Reductions-Flamme anwendet, die
Perle gelb oder grün blasen kann. Die Farben werden
unter der Abkühlung der Perlen viel intensiver. Ist zu
viel von der Probe zugesetzt, so erhält die im Oxyda-
tionsfeuer erhaltene Perle einen Stich ins hell Safisrüne,
äbnlich dem Strichpulver des Minerals; im Reductions-
feuer aber hat die Perle in diesem Falle, so lange sie
heiïss ist, eine schône braune Farbe, die erst beim Er-
kalten in schônes gesättigtes Chromgrün sich umyandelt.
Die rothe, dem Kupferoxyd eigenthümliche Reaction
pimmt die Perle nicht leicht für sich an, mit Zinn aber
erhält man dieselbe sogleich, indem die Kugel rothbraun
anläuft. Schlägt man das überschüssige Zinn von der
Kugel ab, so kann man die rothe Perle im Oxydations=
feuer durchsichtig und grün erhalten.
Mit Soda auf Kohle wird das Kupfer im Augenblick
reducirt.
Auf nassem Wese Jässt sich leider noch, wegen der
geringen Menge, die bis jetztt von dieser interessanten
Substanz vorhanden, keine genaue quantitative Analyse
liefern. Einige Versuche haben indessen in qualitativer
Hinsicht das obige bestätigt. Das vanadinsaure Kupfer-
oxyd ist weder in kaltem, noch kochendem Wasser auf-
loôslich. In Säuren degegen ist es leicht auflôslich. Ich
lôste etwas von demselben in Salpetersäure, die halb
mit Wasser verdünnt war, auf, und fand am andern
Morgen einen ziegelrothen Niederschlag in der Auflô-
sung, der sich vor dem Lôthrohr mit Phosphorsalz ganz
wie Vanadinsäure verhielt. In Wasser war dieser Nie-
derschlag etwas lüslich, denn er ertheilte demselben
eine schône hellgelbe Farbe. Mit Schwefelwasserstoff-
Ammoniak bildete sich die dem Schwefelyanadin eigen-
thümiliche bierbraune Färbung. Mit Chlorwasserstoff-
säure übergossen, entwickelt sich Chlor.
*
25
Die einzige bis jetzt bekannte Stufe von Vanadinsau-
rem Kupferoxyd befindet sich in der Sammlung des
Leib-Medicus Dr. Rauch, und stammt wahrscheinlich
aus den Kupfergruben, die sich auf dem Wege zwi-
schen Miask und Katharinenburg befinden. Es ist auf
einer dem Beresit ähnlichen Gangart aufgewachsen.
2, Berrrac zur GESCHICHTE DES AFGHANISCHEN
SrauMEs DER Jusursey; vox B. DORN (lu
le 23 février 1838).
(Schluss.)
Abschnitt IV.
Uebersiedelung der Gheghiany von Cabul nach Duabeh.
Sie beleidigen Melik Ahmed, und bewegen den Kaiser
Babur zu einem Feldzuge gegen die Dilasak.
Die Gheghiany waren allein in Cabul zurückgeblieben.
Da sie aber dem härtesten Drucke von Seiten der Mo-
gholen ausgesetzt varen, s0 willigten sie mit Freuden
in den Vorschlag ïhres Oberhauptes, des Melik Hamsah
b. Yakub Moghulchail, und zweier anderer angesehener
Häupter, des Melik Miry Lalehsey, und des Melik Fachr
Mürsey, sich an die Jusufsey zu wenden und um die
ÆErlaubniss in ihrem Gebiete wohnen zu dürfen, anzu-
suchen. Melik Ahmed und Scheich Maly(61) gewährten
dieses Gesuch mit der grôssten Bereitwilligkeit, und
wiesen den Gheghiany ganz Duabeh an: die daselbst
wohnenden Jusufsey mussten sich nach Aschnaghar,
Sammah und Ssewat ziehen. Eines Tages nun begab
sich Melik Ahmed mit einem ansehnlichen Gefolge zum
Besuch zu Melik Hamsah. Allein der dünkelvolle Stolz
des letzteren, der ïhn verleitete, die Jusufsey sitzend
zu empfangen, brachte Melik Ahmed und seine Begleiter,
die sich alles des Büsen erinnerten, was sie ehedem in
Cabul von den Jusufsey erfahren hatten, so auf, dass
sie sogleich wieder umkehrten und ibren Unwillen den
gesammten Jusufsey mittheilten. Melik Hamsah fürchtete
nun die Rache der Jusufsey, und begab sich nach Ca-
bul an den Hof des Kaisers Babur, um diesen zu be-
wegen, mit einem Heere nach Duabeh und Peschawer
auszuziehen; er hoffte, dass Melik Ahmed sich dadurch
bewegen lassen würde, sich mit ihm wieder auszusühnen.
1) le
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
24
Babur willfabrte in der That dem Gesuche des Ghe-
ghiany Häuptlings, und als er in dessen Wobnsitz in
Duabeh angekommen war, s0 erliess er sogleich eine
Aufforderung an die Jusufsey Häuptlinge, sich mit ihren
kampffähigen Stammgenossen zu ihm zu begeben. Da
nun Melik Mir Fath Chan ben Musa Tschulysey Baysey
und Melik Serabdal ben Melik Yahja Chuadschusey Ala-
eddinsey nicht säumten mit dem Heere der Akkosey und
Eliassey, von Kalapany und Sammah, sich zu Babur zu
begeben, so fragte dieser Melik Hamsah, wen er angrei-
fen sollte, da sich die Jusufsey freiwillig gestellt hätten.
Melik Hamsah bezeichnete hierauf die Omarchaïl, emen
Stamm der Dilasak, sofern dieselben nie eine Gelegen-
heit versäumten, den Jusufsey allen müglichen Schaden
zuzufügen, um den Tod des Melik Haïibu, welcher durch
die Jusufsey sein Leben verloren hatte, zu rächen. Das
vereinte Heer der Mogholen, der Gheghiany und der
Jusufsey begann hierauf das Gebiet der Omarchaïl zu
verheeren, obgleich letztere sich als Verzweifelte ver-
theidigten. Während dieses Raubzuges entstand einst
zwischen den Akkosey und Eliassey selbst ein blutiger
Streit, während dessen Melik Serabdal, der sich zwi-
schen die Kämpfenden begeben batte, um sie zu besänf-
tigen, durch einen von einem Eliassey aboeschossenen
Pfeil tôdlich verwundet wurde, und nur so lange lebte,
dass er die beiden reuigen Parteien versôhnen konnte.
Der Tod dieses mächtigen Häuptlings bewog Babur nach
Cabul zurückzukehren.
A-b;s:0/h'0 1t07t 0.
Krieg der Gheghiany und Dilasak.
Die Akkosey und Eliassey begaben sich ebenfalls in
ihre Wohnsitze zurück, nachdem erstere ihren geliebten s
Häuptling Melik Serabdal in seinem Wohnorte zu Sen- «
ghaw (82) bestattet hatten. Die Dilasak, welche sich bei
der Annäherung Baburs, auf die Berge geflüchtet hatten,
fanden sich wieder in ihren Wohnungen ein, und die.
Omarchail, welche dem Blutbade entronnen waren, «
bauten ïhre niedergebrannten Dürfer wieder auf. Als!
aber Melik Ahmed, Scheich Maly und die übrigeu Ju-M |
sufsey Häuptlinge in Ssewat von dem auf Melik Ham-0 |
sahs Anstiften unternommenen Vernichtungskriege des”
Kaisers Babur gegen die Omarchail Dilasak Nachricht er=
«
hielten, und zu gleicher Zeit Dilasak Häuptlinge zu ih-
EEE
(62) Ke
RE en AO En A RE DL EE ST
25
pen kamen, um ihren Beistand anzuflehen; so erklärten
die Jusufsey, dass Melik Hamsahs Pläne nicht sowobl
gegen die Dilasak, als gegen sie (die Jusufsey) selbst ge-
richtet gewesen wären; sie ersuchten hierauf die Dilasak
sich zu einer gemeinschafilichen Berathung nach Puni-
pur (65) zu begeben. Melik Ahmed versicherte hier die
Dilasak der Freundschaft der Jusufsey, und munterte
sie auf, in Duabeh einzufallen, und an den Gheghiany
Rache zu nehmen. Hierauf trennten sich die Abgeord-
meten beider Stämme; die Jusufsey begaben sich nach
Ssewat, Basdereh und Schirchaneh, und die Dilasak in
ïibre Wobhnsitze. Letztere riefen nun ihre ganze waffen-
- fihige Mannschaft aus den beiden Hesareh, Torbela(64),
Schirdereh (65), Kalapany, Samma u. s. w. zusammen,
setzten über den Landey und wandten sich gesgen Pe-
schawer, um auch die daselbst wobnenden Dilasak an
« sich zu zichen, und dann gemeinschaftlich die Gheghiany
anzugreifen.
Melik Hamsah bereitete sich zu einem lebhaften Wi-
derstande, und wusste sogar zwei Jusufsey Häuptlinge,
k Melik Mir Fath Chan ben Musa Jusufsey Akkosey Bay-
sey Tschulysey (66), und Dady ben Popal ben Fachred-
— din Jusufsey Malysey, welche sich selbst durch die Vor-
würfe Melik Ahmeds von dieser Verbindung nicht ab-
ziehen liessen, auf seme Seite zu bringen. Auch schlu-
gen sich die Verbündeten, und namentlich die Mukka-
chail mit grosser Tapferkeit, allein sie wurden dennoch
von den Dilasak fast ‘ganz aufgerieben; sie hatten es
blos der Furcht der Dilasak vor Melik Ahmed zu ver-
…danken, dass ihre Familien nicht beunrubigt wurden.
—Melik Ahmed würde nämlich eine Verletzung des ge-
…heiligten Familienrechtes nicht gleichgültig FE At
» da die Le als ein Zneis ce Rare
PR M 0
müthig geworden, dass sie selbst die Jusufsey ihren
Üebermuth fühlen liessen: dieser Umstand und die
“Dachricht von der Niederlage der Gheghiany und dem
des Mir Fath Chan, Dady und vieler anderer ih-
rer Stammyerwandten, schienen den Jusufsey die Ver-
bindlichkeit aufzulegen, die verletzte Ehre der Schechy
Nation an den Dilasak zu rächen. Man machte Melik
Ahmed die bittersten Vorwürfe darüber, dass er. das
Oberhaupt der gesammten Schechy, aus Hass gegen
(95) y Liy (64) dy (65) 095 ri (60) (gl >
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
GR
26
Melik Hamsah sich habe verleiten lassen, den Untergang
so vieler Braven, wie des Mir Fath Chan, des Serghin,
Dady, Mir Ahmed Choduchail, Lal, Allahdad, der Mu-
hammedsey und Geghiany zu verursachen, und dadurch
den Uebermuth der Dilasak auf das Hôchste zu steigern.
Und als selbst Abgeordnete von den Gheghiany kamen
und mit der Auseinandersetzung ïhres erlittenen Un-
olückes die Bitte um Hülfe verbanden; so versprach
Melik Ahmed, dass sie vollständise Rache erhalten
sollten.
Die Jusufsey fanden bald einen Vorwand den Krieg
gegen die Dilasak zu beginnen. Ein Dilasak nahm einer
Jusufsey, die an dem Flusse Bekjary (67) in dem Ge-
biete yon Kalapany Wäsche wusch, ein Stück weg, und
als das Weïb dasselbe zurückforderte, und hinzufügte,
dass, wenn es nicht zurückgeseben würde, Melik Ahmed
sich zu rächen wissen werde, so erwiderte der Dilasak
spottend, dass Melik Ahmed ïhnen nichts anbabe, und
ging davon. Melik Ahmed und seme Stammgenossen
beschlossen nun die ganze Schechy Nation zu versam-
meln, um die Dilasak zu züchtigen, und denselben Ka-
lapany, wo die Jusufsey nur das Ufer des Bekjary be-
sassen, zu entreissen. Sie entboten daher die Musasey
Gheghiany, die aus Furcht vor den Jusufsey, deren
Grosse mit ihrer Beïhülfe von Mirsa Ulugh Begh gemor-
det worden waren, in Cabul geblieben varen, eme An-
zabl Hutmanchail (68), welche sich ebenda befanden, die
Muhammedsey oder Gheghiany aus Nanghnehar, und
die Terkelany aus Lamghan zu dem bevorstehenden
Kriege. Mit Ausnahme der Terkelany, deren Häupt-
linge Melik Surchaby (69), und Melik Beluchan (70) ih-
ren Beistand verweigerten, begaben sich die erwähnten
Stimme mit Scheich Maly, durch welchen sie aufgefor-
dert worden waren, an den Zusammenfluss des Flusses
: | Bekjary und des Flusses von Hissar Beghum (71), welche
nach ibrer Vereinigung den Namen des Flusses von
Kalapany führen. Unterdessen hatten auch die Dilasak
nicht versäumt, ihre Streitkräfie bei Langherkot (72) zu-
sanmen zu ziehen. Sie beschlossen vor der Vereinigung .
aller Schechy, die Jusufsey unter Melik Ahmed, die
nebst anderen Hülfstruppen, wie den Hutmanchail,
Shadun (75), Rahwany, Dany, Kansy, Ssewaty, und
Schelmany sich in Ghatlangh (74) gelagert hatten, an-
zugreifen und zu vernichten. Da indessen wäbrend der
(67) LG (68) M ee wohl gleich Ja Ul
(69) Ls2 [ER (70) ülsyb (71) rés les (72) Of LS
(75) Us2j (74) ELLE
27
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
Schlacht, die am Flusse Kadar (75) Stadt fand, auch die
übrigen Hülfsvôlker der Jusufsey ankamen, so erlitten
die Dilasak die vollkommenste Niederlage; ihre Wohn-
sitze wurden geplündert und vernichtet, und die, wel-
che dem Schwerte entronnen waren, wurden bis an
das Ufer des Sind verfolot. Sechstausend Dilasak waren
gefallen; anderen sechstausend gelans es über den Smd
zu entkommen und ihre Wohnsitze in den beiden He-
sareh, in Torbela, Korah (76) und Mangherawy (77
zu erreichen.
AU DIS IC ont VE
Die Schechy theilen das eroberte Gebiet unter sich. —
Tod des Scheich Maly und Melik Ahmed — Kadschu-
Chan(7s) Oberhaupt— Empôrung der Ghurjahchail.
Melik Ahmed veranstalte nun eine allgemeine Volks-
versammlung (72), in vwelcher das von den Dilasak
eroberte, und. überhaupt das Gebiet der Jusufsey ver-
theilt wurde. Die Muhammedsey erhielten Aschnaghar;
die Gheghiany ganz Duabeh und die Hälfte von Bad-
schawar; den Jusufsey mit ihren Schützlingen, den Sha-
dun, Kansy, Rahwany u. s. w. blieben alle Länder von
Aschnaghar bis an die Ufer des Sind, Landey und Ta-
nul (80), und von einer andern Seite, bis Tuty (81),
Pendschkorah, die Hälfte von Badschawar, ganz Ssevyrat
und Bunhir, nebst allen dazu gehôrigen Gebieten. —
Melik Ahmed aber besass eine ansehnliche Macht, die
sich nicht allein über die Jusufsey, sondern über die
ganze Schechy Nation erstreckte. Nicht lange nach die-
sen Ereisnissen starb der so oft erwähnte Scheich Maly,
und ein Jahr nachher starb auch Melik Ahmed, zu
Omardair (82) in Ssewat; er wurde in der Nühe dieses
Ortes auf einer Anhôühe begraben. Sein Tod versetzte
alle seine Stammgenossen in die tiefste Trauer, welche
noch durch die blutigen Streitigkeiten, welche hinsicht-
lich der Nachfolse entstanden, erhôht wurde. Endlich
fiel die Wabl «08 Chan Ke ,; Sohn des Melik Ka-
rah (85), welcher alle emem Oberhaupte nôthigen Eigen-
schaften zu besitzen schien. Er wurde auch ohne Weiï-
teres von den Jusufsey und deren Schützlingen, als den
Us) JP (Ge) ef (11) Ge (45) Ul
5 Ge) ds (so) Jui (81) Li (en 5 je
(85) 0,5 él
Hutmanchaïl, Shadun, Kansy, Sheberjani, Serkani,
Abdal, Terin, Meschwany, Chattak, Wardak, Mahjar,
Niasy, Turany, Rahwany, Lony, Mandusey, Roghany,
den Dehghanischen Stimmen der Ssewaty und Mutera-
wy u. s. w. anerkannt, so dass sich seine Macht nicht
nur über die gesammten Schechy, sondern auch über
die Dilasak in Hesareh, Torbela, Mangherawy, Hassan
Abdal, Korah u.s.w.. und die Tanul und Ghudschar(s4)
und andere erstreckte. Als er die Ghurjahchail zu be-
kämpfen hatte, war er im Stande, ein Heer von 140000
Mann auf die Beine zu stellen. Die Ursache des Krie-
ges aber war folgende.
Die Davudsey Ghuriahchail hatten sich bewogen ge-
funden Tarnak, Kelat, Mukkur und Karabagh zu ver-
lassen, und wandten sich an Chan Kadschu um eïnige
Oerter zu Wohnsitzen angewiesen zu erhalten. Die Ju-
sufsey traten iïhnen in der That einige fruchtbare Ge-
genden um Kalapany und Bekjary ab. Bald nachher
verliessen die Mahmand und Chalil ebenfalls ihre Wohn-
sitze und zosen nach Peschawer. Als sie aber von den
hier wohnenden Dilasak zurückgewiesen wurden, beoa-
ben sie sich zu Mirsa Camran, dem Sohn Baburs, wel-
cher ihnen Hülfe angedeïhen liess, und mit einem an-
sehnlichen Heere die Dilasak überfiel, und so gegen sie
wüthete, dass die, welche seinem Schwerte entrannen,
über den Smd gimgen und sich unter ihren Stammge-
nossen in Hesareh niederliessen. . Peschawer aber wurde
auf Befehl Mirsa Camrans von den Mahmand und Chalil
in Besitz genommen, welche bald begünstigt durch die
vortheïlhafte Lage von Peschawer zu einer gewissen
Macht gelangten. Sie wurden verstärkt durch die Da-
vudsey, welche von Kalapany und Bekjary nach Pescha-
wer überzogen, um unter Stammverwandten zu leben.
Die Chalil nun, der ausgezeichnetste Stamm der Ghu-
riahchaïl, hatten die Niederlage, welche sie in Badscha-
war durch die Jusufsey erlitten hatten, nicht vergessen —
sie sannen auf Rache, und beeinträchtioten die Jusufsey
Sie erpressten nicht nur einen grossén
Zoll von den Carawanen der Jusufsey, die nach Gabul
bestimmt varen, sondern plünderten auch dieselben
nicht selten — ja sie opferten einst bei einer sélchen Plün=
derung zwei Sühne eines in Aschnaghar wohnenden
Der Vater der ermordeten
Jünglinge wandte sich nun seinerseits an Ghan Kadschu
auf jede Weise.
Jusufseys ïhrer Rache.
um Rache, welche auch versprochen wurde, sobald “2
eine günstige Gelegenheit darbieten würde. Nicht lange
(84) 2
28.
sé . , s
Sn Tres oc CR gmie D à SS R m e Mpe e
29
Mubhammed Chan ibn Sultan Gheghiany Kondschalchail
in der Moschee des Melik Basid, des Oberhauptes der
Ghalil und Mahmand, worauf auch zwei Gheghiany
Grosse, Melik Chuadschu und Melik Adam Gheghiany
Lalehsey nebst dem Sohne des Ermordeten sich zu
“Kadschu Chan verfügten, und ihn inständigst anflehten,
die Ehre der Schechy zu wahren, und ïhnen Genug-
#thuung zu verschaffen. Die Jusufsey sahen nun die
Nothwendigkeit ein, die Ghurjahohaïil zu züchtigen. Als
- sie daher in emer Volksversammlung alle Stimme und
»Schützlinge zu dem bevorstehenden Feldzuge enthoten
“hatten ; erhoben sich Melik Dschuky (86) und MelikKe-
rimdad, die Oberhäupter der Eliassey, und stellten vor,
1dass Kasanschah, Sohn des Sultan Weiïs, schon einmal
…. in ïhr Gebiet eingefallen sei, und ihre Familien mit
… sich fortgeschleppt habe, welche nur durch ihre eïgene
nd der Malysey Anstrensung wieder in Freiheit gesetzt
mvorden wären: und dass, wenn sie in das gegen die
« Ghuriahchail bestimmte Heer eintreten sollten, Kasan-
“ sschah die Gelegenheit nicht versäumen würde, ihre
“— Dôrfer zu verwüsten, und ihre Familien in Gefangen-
- “schaft zu schleppen. Da man diese Vorstellungen be-
- gründet fand, so erlaubte Chan Kadschu den Eliassey
…. zur Vertheidigung ïbrer eigenen Habe und Gut zurück-
…—_ zubleïben, und liess nur eine kleine Anzahl derselben
El in das verbündeie Heer eintreten.
Es wird hier bemerkt, dass Kasanschah, den wir oben
als Melik neben dem Monarchen Firusschah gesehen
haben, sich bald eine so ansehnliche Macht zu verschaf-
Mfen gewusst hatte, dass er nach dem Throne trachtete, und
— sich vieler dem Firusschah zugehôrigen Dôrfer bemäch-
Î “tigte. Diese Dôrfer gränzten an das Gebiet der Eliassey, und
3 da Kasanschah beschlossen hatte, die Vertreibung seines
Vaters Weïis aus Ssewat durch die Jusufsey zu rächen,
# und letztere mit Krieg zu überziehen, so verstärkte er
seine eigenen Truppen durch eine grosse Anzahl Casch-
Bharer, überfel dann die Dôrfer der Eliassey, von de-
nen er fünf oder sechs verheerte, und schickte sich an,
den übrigen ein Gleiches zu thun, als die Eliassey
_ sich ermannten, und ibn mit grossem Verluste zurück-
blugen. Zufolge dessen erhielten die Eliassey die
| Erhubniss in ihr Gebiet zurückzukehren , um Kasanschah
| Yon ferneren Einfällen abzuhalten. Als aber die Elias-
| “sey bald darauf Gelegenheït gefunden hatten, Kasanschah,
| welcher sich zur Feier eines Volksfestes > LSJ9 us
(86) uh»
t
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
darauf erdolchten zwei Sakaryasey Chalil den Melik |
30
genannt, auf das Gebirge begeben hatte, aufzuheben,
und zu tôdten; so vereinigten sie sich freiwillig mit den
übrigen Jusufsey gegen ihren gemeinsamen Feind, die
Ghuriahchail.
Unterdessen war Chan Kadschu mit seinem Heere
ausgezogen und halte sich auf einer Anhühe an dem
Flusse Landey, gegenüber dem Orte Scheich Pattor(s7)
gelagert. — Melik Bany (88) ibn Melik Mirdad, welcher
damals während der Abwesenheit des in Cabul sich
befindenden Oberhauptes der .Ghuriahchail, des Melik
Basid ben Mahmud Chalil Ishaksey Isasey Malysey,
die Regierungsgeschäfte im Peschawer versah, berief so-
gleich nebst einem anderen Oberhaupte, Melik Beblol
Isasey Ssaddosey, die Streitkräfte der Ghuriahchail zu-
sammen, und schlug an dem Orte Rab(s9), in der Nähe
von Scheich Pattor, eine halbe Meile von dem Ufer
des Landey, sein Lager auf. Da unterdessen die Chalil
erfuhren, dass eine starke Partei unter den Schechy für
die Erôffuung von Friedensunterhandlungen gestimmt
sei, und befürchteten, dass die Ghuriahchail dieselben
annehmen môchten, so sandten sie, in der Absicht die
Kriegsflamme von Neuem anzufachen, eine Abtheïlung
ihrer eigenen und der Mahmand Reiterei nach Duabeh,
wo dieselbe viele Dôürfer der Gheghiany verbrannte,
aber keine Beute machen konnte, weil die Gheghiany
ibre Habe und Gut in Aschnaghar geborgen hatten.
Abès' ch nitt VIT
Sieg der Jusufsey über die Ghuriahchail.
Die Chalil hatten ihren Zweck erreicht. Denn kaum
war die Nachricht von der Niederbrennung der Dürfer
der Gheghiany dem Chan Kadschu zu Obren gekommen,
als er beschloss über den Landey zu setzen und die
Ghuriahchaïl anzuoreïfen. Es erfolote eine môrderische
Schlacht, die Schlacht von Scheich Pattor genannt, in
welcher die Ghuriahchail die vollkommenste Niederlage
erlitten. Das Ansehen und die Macht des Chan Kad-
schu stieg aber durch diesen Sieg zu einer solchen Hôhe;,
dass ïhm alle Afohanen, uud die Herrscher der umlie-
genden Länder, wie yon Pakhaly (20), Dramthawer(s91),
Derbend u. s. w. huldigten, und Gesandte mit reichen
Geschenken und Versicherungen ihrer Unterthänigkeit
an ibn schickten. Er war dadurch in den Stand gesetzt,
wenn es nôthig war, in kurzer Zeit ein Heer von
(JE Gi (68) Qi (60) Qu (0) [fs (01) eg
51
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
32
150,000 Mann aufzustellen. Er regierte zwar als unab-
hängiger Herrscher, erwarb aber nie das Recht, in sei-
nem Namen Münzen schlagen, oder das üffentliche Ge-
bet verrichten zu lassen. Er starb in hohem Alter m
Sewaby (92), welches er sich zum Wohnorte erkoren
hatte, und wurde in der Nähe eines Berges, welchen
man Tarky Chan Kadschu(s3) nennt, beigesetzt. Drei
oder vier Jahre nach ïhm starb Melik Barachan (94),
und eben so viele Jahre nach demselben, starb Melik
Serabdal, beide ausgezeichnete Häuptlinge unter den
Jusufsey. Melik Serabdal wurde in Schirchaneh begraben.
Chi en > ob Qi (en ol LL él
(02)
RAPPORTS.
1, SUR UNE PIERRE TUMULAIRE, RAPPORTÉE DE
L'EcyeTe Par M. MouKxHLiNsky; PAR
M. FRAEHN. (lu le 23 février 1858).
Als im vorigen Jahre eine sehr ungenügende Abzeich-
nung von der alten Russischen Grabschrift aus Putiwl
an die Akademie eingeschickt worden war, nahm ich
Véranlassung, auf die Millin'sche Methode, alte Inschrif-
ten treu zu copiren, aufmerksam zu machen (”). Ich weiss
nicht, ob selbige bei emer zweiten Copie jener Grab-
schrift in Anwendung gebracht worden. Was ich aber
damals gerade nicht im Stande war zu thun, das ist mir
jetzt môpglich, der Conferenz nämlich einen auf solche
Art verapslalteten Abdruck einer alten Inscription zur
Ansicht vorzulegen.
Einer der hiesigen jungen Orientalisten, Herr Much-
linsky, Docent der Arabischen und Türkischen Sprache
an der Petersburger Universität, hat unter andern schônen
Spolien des Orientes auch einen Grabstein aus Aesypten
hieher entfübrt und denselben mir zur Lesung mitge-
theilt. Nicht ganz ohne Interesse und dabeï sehr alt,
wie der Stein ist — er datit beiläufig 1000 Jahre zu-
rück — konnte er mir nicht unwillkommen seyn. Ich
(*) Das Verfahren dabei ist, dass man den Stein, welcher
die Inschrift enthält, mit Wasser benetzt, ihn sodann mit Buch-
druckerschwärze bedeckt und feuchtes Papier, das wenig geleimt
seyn muss, darauf legt und abdruckt, Sind die Buchstaben in
den Stein eingehauen, so zeigt sich die Inschrift auf schwarzem
Grunde weiss. Umgekehrt ist es, wenn die Buchstaben nach
oben sind. In jedem Falle druckt sich die Schrift verkehrt ab.
Die Druckerschwärze lässt sich durch Pottaschenauflôsung leicht
wieder entfernen.
trug daher dem Factor unserer Druckerei auf, mir für
das Asiatische Museum von der schônen Kufischen Grab-
schrift eimige Abdrücke à la Millin zu besorgen. Diese
Abdrücke sind vortrefflich gerathen, und ich habe sel-
bige, ehe ich sie im Asiatischen Museum deponire, der
Akademie vorlegen wollen, damit, wenn es einmal wie-
der sich um die Gewinnung einer treuen Copie von
einer alten Inschrift handelt, man wisse, wo Muster zu
finden sind, mit denen man die Vorschrift begleiten
kann. Ich weiss aus vieljäbriger Erfahrung, wie be-
trübt es gewôhnlich mit der Richtigkeit der Ab- und
Nachzeichnungen von alten Inscriptionen aussieht, die
man uns zur Entzifferung vorlest, und wie viel schône
Zeit wir oft darauf verwendet haben, um dergleichen
Missbildungen zu enträthseln. Auf die vorliegende Weise
aber gemacht, ist die Copie jeder Inschrift ein wahres.
Fac-Simile, und an em solches kann der Archäolog
getrost die Zeit und Mühe, welche manche Entzifferung
erfordert, wagen, und wird es mit Erfolg thun, wenn
er anders die erforderliche Kenntniss besitzt.
Der Grabstein ist von einer Frau. Der Anfang der
Inschrift lautet: ,,Im Namen Gottes, des barmherzigen
Erbarmers! Diess ist das Grab der Umm Selim ben
Musa (d. i. der Mutter Selims des Sohnes Musa's) des
Sohnes Crispinus, des Architecten. JL {salu
LI das. LU use y? Gottes Barmherzigkeit,
Vergebung und Gnade müge ihr Theil seyn! Sie starb
an einem Sonnabende, da sechs Nächte noch übrig
waren vom Monate Rebi el-awwel (d. i. d. 24ste des
5ten Monats) des Jahres zweiïhundert und zwei und.
dreissig etc.“ -— Das Jahr der H. 232. ist — 846 uns.
Zeitrechn.
MATÉRIAUX MANUSCRITS.
Séance du 9 mars. Note sur une propriété des nombres pre-
miers, par M. Bouniakowsky.
Avium natantium; imprimis Steganopodum descriptiones A
et icones. Tractatus primus: Tentamen monographiae gene-
ris Phaéthon, par M. Brandt. ‘4
Séance du 16 mars. Notice du roman géorgien intitulé Rousou=. 14
daniani, par M. Brosset.
Rapport sur un manuscrit géorgien offert par M. Josselian,
|
par M. Brosset. {
————————————_—————————————
Emis le 25 mars 1858. &
PUBLI
BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome IV.
É PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
|
| DE SAINT-P
Fa
4
2
selénographiques de MM. Beer et Müdler. Srauve.
NYO T'ES:
4. UBBER EIN MERKWÜRDIGES VoLr DEs Kau-
| KAsus, Dp1E Kuserscui; von CH. M. FRAEHN.
(lu le 23 février 1538).
(Mit einem Steindruck.)
“usen, im Gebirge der Kaitaken, ein aus ungefähr 1200
Familien bestehendes Vôlkchen , das durch eine Menge
1 Æigenthümlichkeiten und besonderer Gewohnheiten, so
| wie durch seine ausgezeichnete Kunstfertigkeit und durch
seine Ansprüche auf Europäische Abstammune uns in
—cinem hohen Grade interessant und wichtig erscheinen
mi Es sind die Kubetschi oder, wie sie früherhin
; die Sirhgeran. Beide Namen (jener ist Tata-
ch, dieser Persisch) bedeuten Kettenpanzermacher.
©); sirh im Persischen ist ein Panzerhemd, Ketten-
"|
, | Panzer; (1) daher fo; sirhger oder sirihger ein Pan-
À) “Ztrhemdmacher, wovon sirhgeran der Pluralis ist. (2)
#
e.
À (4) Arabisch 3} sered. Caab ben Zoheir ed, Lette p. 43 et 160.
10 la den Manuscripten erscheint der Name Sirhgeran unter
vielfacher Verunstaltung, so z. B. bei Belasory und Jakut als
Li
SOMMAIRE. NOTES. 4. Sur les Koubrtchi, peuple remarquable du Caucase. Friux. —
ÉTERSBOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
S roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S£.-Petersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
… des gazettes da bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
“…. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A-
«…cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
…. noires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in ertenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie
par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondauce scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
À Férae des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
RAPPORTS. 2. Sur les travaux
Eben so heisst im Tatarischen as kübe ein Panzer und
ist eins mit dem Persisch-Türkischen 4, dschebe, (3)
und US kübedschi oder FT! kubetschi (wie der
Name im Derbend-nameh geschrieben ist) bedeutet im
Tatarischen, wie Us dschebedschi im Türkischen
einen Panzermacher, Waffenschmied, Schwertfeger.
Die Geschichte gedenkt der Sirhgeran schon unter des
Sasaniden Anuschirwan's Regierung (6tes Jahrh. nach
Chr. G.), als dieser den Kaukasus durch die Mauer
von Derbend absperrte und die kleinen dasigen Fürsten
sich zinspflichtig machte. (4) Und als die Araber ihre
Eroberungen auch bis zum Kaukasus ausgedehnt, tref-
fen wir (Anf. des 8. Jahrh.) die Sirhgeran ebenfalls un-
ter den Vülkern, die ihnen sich unterwerfen und jähr-
lichen Tribut entrichten mussten. (5) Belasory (Ÿ zu
Ende des 9. Jabrh n. Ch.) und Masudy (um die Mitte
Ul 1,5 J3 Serengeran, bei Masudy üLGy j) Serebgtran
UEKs Derebgeran, 5 Derengerat und OL GI15
Sasangiran, bei Ibn el-Wardy ÿ! FT Restnguan , etc.
(5) vgl. das spätere Griechische £afy bei Dufresne.
(a) s. Belasory bei d'Ohsson, Des peuples du Caucase p. 4.
u. das Derbend-nameh MS. Acad. No. 577. fol. 7 verso.
| (5) Dieser jährliche Tribut bestand nach Belasory à. a. O. S.
| 65, in 50 Sclaven und 10,000 Maass Korn, nach dem Derbend-—
| vameh fol. 25, b nur in 50 Mädchen.
35
des 10ten) sind die ällesten Arabischen Autoren, die
dieses Volkes Erwähnung thun. (6) Nach ïhnen treffen
wir dasselbe auch: noch bei Abu-Hamid Andalusy
(schrieb um 1160 Chr.), bei Fakut (* 2. 1229), Se-
kerijaKaswiny (+ a. 1283), Lbn-el- Wardy (ÿ1348),
Bakuwy (schrieb 1403), Scheref von Jesd (schrieb
1424), Haddschy Chalfa (schrieb um 1648), im Der-
bend-nameh, der-Risalet-=el-intifar, und berSadfïk
aus Iffahan. — Einige der genannten Schriftsteller,
namentlich äber Masudy(7) und Sekerija aus Kas-
win,(s) haben uns mehrere ‘interessante Details von
diesem Volke geliefert, die ich hier in der Kürze zu-
sammenfassen will.
Die Sirhgeran werden uns als Leute ‘von bohem Wuchse
und rôthlicher Gesichtsfarbe und mit kKleinen blinzeln-
den Augen geschildert.(9) Sie verstanden sich besonders
auf Verfertigung von Kettenpanzern, Steigbügeln,
Pferdegebissen, Schwertern und anderem eisernen Kriegs-
geräthe, und befassten sich mit keinem andern Hand-
werke.(10) Sie waren wohlhabend und gastfrei und sa-
hen vor allen gern solche Fremde bei sich, die ein
Handwerk oder eine Kunst oder Wissenschaft verstan-
den und schreiben konnten.(11) Durch die Unzugäng-
lichkeit des Terrams, welches sie bewohnten, hatten
sie ihre Unabhängigkeit von den sie umgebenden Vl-
kern zu erhalten gewusst. (12) Ein Theïl von ihnen be-
kapnte sich zur Muhammedanischen Relision , andere
waren Bekenner der Mosaischen, noch andere waren
(6) Es Kingt etwas sonderbar, wenn es bei Reineggs Be-
schreibung des Kaukasus S. 107 heisst, dass die Kubetschi zu
den ältesten Kaukasischen Vôlkern gehôren, weil schon das
Derbend-nameh derselben Erwähnung thue; oder wenn man bei
Klaproth Beschreibung der Russischen Provinzen zwischen dem
Kaspischen Meere S. 132 liest, dass sie schon zur Zeit
Bakuwy's Sirhgeran hiessen. Jenes Werk, wie das des Jetztern,
sind ja gar nicht alt.
(7) Mürudsch Cod. Italinsk. A. p. 98.
(8) Asar el-bilad. Cod. It. fol. 219.
(9) Kaswiny: Uoanl) 353 oz] ji 25 ill JI,L Lilo)
ere pbs As 55 pl poil
Juil | 1,5) ÿ® Us ps
Kaswiny : oil g>23ll Jes sr äne ep) qu]
(11) Kaswiny: Ÿ* Leu Y sL ,a)) ÜUykE Law) el) r°>
Sleliell eye lé Ge 1 BI SI pole) op Li Ge
(12) Masudy: jee at9bE Jyaxel Us Dés ob ob F
il ue Pl Défi lu yéges o35 Jiogé Jlaiul olails els}
BULLETIN ‘SCIENTIFIQUE.
raufhingen. Das Fleisch selbst aber und die Emgeweide
ss
Christen. (15) (Aber man dürfte fast glauben , dass auch
der Parsismus ihnen nicht fremd geblieben ; wenigstens w
künnte «darauf das Verfahren deutén, das: sie, ‘naéh
Kaswiny, mit ihren Todten beôbachteten. Nämlich) in
jedem der beiïden. Dôrfer (die nach dem eben genann-
ten Araber die Sirhgeran bewohnten, (14)) bhatten sie
für jedes Geschlecht ein besonderes grosses unterirdi-
sches Gemach, in weléhem sie die Leichname zerschnit- .
ten, das Fleisch von den Knochen trennten, und diese M
daänn in einem Sacke, auf den sie des Verstorbenen
Namen, Geburts- und Todesjahr geschrieben ‘hattén,
sr à
A, M
brachten sie nach zweien, für die beiden (Geschlechter
ebenfalls getrennnten Anbühen, ausserhalb der Dürfer ,
wo sie es Raben und Geyern zum Frasse liessen. (15)
Der Eisen- und Stahlarbeit dieses Volkes wird auch
in der Geschichte Timur's gedacht. Als dieser nämlich
im Jabr 1598 nach Toktamysch Chan’'s Besiegung aus
Deschti Kiptschak über Daghestan zurückkehrte, kam
auch eine Deputation der Sirhgeran ïhm entgegen, die
ïhm ibre Huldisung bezeugte und viele Kettenpanzer
und andere Panzer als Geschenk überreiïchten. (16)
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(13) Masudy: Kylais >982s Uyeluse able bb Ls 155 29
Kaswiny aber: vue Vs äle eo) us
(44) Kaswioy Je J5 Je lp) b Le) Los OL 53
(15) Kaswiny: Ua Ole vol) EU eye à55 KM
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(6) poë Lünls fre 0] DSos5 455 Jblps#s
NP ÉCRAN
37 |
“interessant: sie, bestätigen zum Theïil jene Berichte,
p theils erweitern sie selhi£e durch nicht minder auffal-
grade Details. Es muss aber bemerkt werden, dass es
n meistens nicht mehr der Name Sirhgeran ist, un-
ter dem diess Volk erscheint. (17) Es heisst nun Ku-
bedschi, Kuwätschi, Kubitschi, (Kubatschiner),
Kubatscha, Kubescha (Kubeschaner), Kuwe-
ë chen, Gubescha, und wie die zum Theil etwas
stellte Aussprache des Namens sonst noch lautet. (18)
ir haben oben gesehen, dass die etymologisch rich-
#e Schreibart Kübedschi oder Kubetschi und dieser
“Name gleichbedeutend mit Sirhgeran ist. Schon im
Derbend -nameh ist die Identität dieser berden Namen
ücklich bemerkt und Kubetschi als die neuere Be-
nnuns angegeben. (19), Und nur unter diesem Namen
heint es auch Haddschy Chalfa (Mitte des 17ten Jabre
“hunderts) zu kennen ; denn ich denke, dass in der, in
der Note angeführten Stelle des Dschihan-numa zwei-
mal .statt CES Kundschi (wie im gedruckten Texte
# eh sh Kubetschi zu lesen sey. (20)
ie Scheref Jesdy Cod. Ac. No. 568 p. 648 Vgl. Mirchond
od. Ac. T. VI. fol. 85. Chondemir’s Habib Cod. Ac. No. 572, a.
pa 506.
sd Nach Klaproth im Magas. As. T. I. p. 226 würden sie
æ gewühntich re] BUTS Dj Sergeran d.i. Goldschmiede genannt.
h kann nicht sagen, ob dem wirklich also ist, glaube es aber
à
(48) Weon man sie auch Kabuschaner nennt, so ist das
s falsch. Kabutsch ist ein westlicher District von Les-
u. der nicht mit Kubetschi verwechselt werden darf.
« (19), iles FU RÉ OY] af OU 55 Se Derbend-
Cod. Acad. No. 577, fol. 8 sup. Statt Lo wird es
b Tr heissen sollen. Jenes hat jedoch auch Reineggs in
ce Handschrift gehabt, nur aber unrichtig iSerluwan gelésen
diess ben so,unrichtig Goldbergbewohner übersetzt.
20) Die Stelle L Dschihan-numa p. 401 lautet also:
» D>pi ré ; JE Ale swels af sal) : _
s Jyares 0 Jge2e Eds UE Ji J5 (viell. Qaalis)
JE jé
ENT Cuës Cale alle. y» calstss ble
Ja d. i. Kailak ist ein Gebiet, déssen Heuptstadt Aundschi,
King aber Airisch (a, 1742 von Nadir Schah zerstôrt)
St, Aundschi ist cine wohlbevülkerte, berühinte Stadt, voll von
BULLETIN SCIENTIFIQUE,
So lauten die Muhammedanischen Nachaichies fcüben ;
Zeit über das Volk der Sirhgeran. Die, welche uns | und der Major Wolf (in den J. 1728-1730) wohl die
neuere Reisende über dasselbe geben, sind nicht minder | ersten, die dieses merkw ürdigen Volkes Er
38
Von den neuern Reïisenden sind der Obrist Gärber
Späterhm sind es besonders Reineggs
(1778) ,(22) Grabsch und Grahl (1782),(25) Graf Po-
tocki (1797),(21) Klaproth,(25) Gamba (26) und
v. Brackel, (27) denen wir selbstständige Nachrichten
über selbiges verdanken, aus welchen hier die haupt-
sächlichsten ausgehoben und die in ihnen vorkommen-
den Differenzen angemerkt werden sollen. (25)
thun. (21)
gtlehrten und frommen Müännern, Den ersteren wird dort
eine besondere Achtung erwiesen.
(21) Ersterer in (Müller's) Sammlung, Russischer Geschichte
Th. IL. Seite 1 folgg. od. Th. IV. S. 44 ff, letzterer in Bü-
sching's Magazin für die neue Historie Th. X. S. 472.
(22) Reineggs Allgemeine hist topogr. Beschreibung des Kau-
kasus Thl I. S..107 ff. Der in Busses Journal von Russland,
Jahrg. 1. Bd. 2. S: 165—167 befindliche Artikel ,, Ueber die Ku-
wätschi® ist nichts als ein vorläufiger besonderer Abdruck aus
Reineggs.
(25) Grabsch und Grahl, zwei Herrnhuter, waren von der
Gemeinde von Sarepta ausgeschickt, um die Reste Mährischer
Brüder aufzusuchen, die alten Nachrichten zu Folge noch im
Kaukasus unter dem Namen der Tschechen vorbanden geglaubt
wurden. Die beiden Missionäre vwaren bei der Gelegenheit auch
nach Kubetschi gekommen. Weigand's Brief über den
Reisebericht derselben s. in Potockis Voyages dans les steps
d'Astrakhan T, E p.111 et suiv. uud in Bronnewsky's Hivterix
o Kaskast W,, IL crp. 521 ff.
(24) Potocki a. a. O. S. 106—113. u, 116f. Ein Theil der von
ibm gemachten Mittheilangen fusst auf Aussagen des Armeniers
Paul Kalustow, der selbst in Kubetschi war.
(25) Klaproth Beschreibung der Russ. Provinzen zwischen dem
Kasp. u. Schw. Meere S. 126— 134 Klaproth hat hier die von
ihm während seines Aufenthaltes in Grusien u. sonst gesammelten
Nachrichten mit denen von Reinegss, Grabsch. u. aa. verschmol-
zen. In seiner Reisebeschreibung selbst spricht er von diesem
Volke nicht.
(26) Gamba, Voyage dans la Russie méridionale T. IL p.
310—372. Es ist zu bemerken, dass der Verf. dort von den
Kubetschi;spricht, ohne sie zu nennen, und überhaupt hin-
sichtlich derselben wenig zuverlässig erscheint.
(27) in den Dorpater Jahrbüchern fur Litteratur Bd. IL S.
159—165 Der verstorbene Obristlieutenant von Brackel ist der,
dort nicht genannte Verfasser des Aufsatzes: Zur nähern Kennt-
niss der Kabuschaner etc.‘ Er war zuletzt Commandant von Scheki.
(28) Was Bronnewsky a. a. O. ausser Weigand's oben Note 25
erwähntem Bricfe, Eichwald in seiner Reise auf dem Casp.
Méere u. in d. Caucasus Th. L S. 139 ff. Subow ‘in seiner
Kapruua Kaskasckaro Kpan U: IIL p 254. Jewezky in s. Cra-
rucruuweckéoe onucamie Borasrasckaro Kpar und aa uns über
die Kubetschi mittheilen, ist fast nur Wiederholung des fru-
*
39
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
———————————_—_— ne ————————— © ——
Das Gebiet der Kubetschi wird gegenwärtig mit in
die Provinz Daghestan begriffen. Zu ihrem gleichnami-
gen Städtchen gehôren nach Brackel noch drei Dérfer :
Surärkälly, Schirilly und Amisgally. Potocki nennt
deren acht, welche bei ihm heissen: Suterkalla, Se-
ralla, Humukalla, Isztulla, Chodetsalla, Kumu-
kalla, Urwalla, und Nachkalla. (29) Gamba weiss
nur von zwei Dôrfern der Kubetschi und macht selbige
ebeu so wenig namhaft, als er, wie bemerkt, das Vülk-
cheu selbst mit Namen genannt hat. Nach Klaproth zer-
fallen die K. in drei Stimme: Madschar oder Man-
schar, Kunak und Kachlatsch, von denen der erste
aus der zerstürten Stadt Madschar an der Kuma seinen
Ursprung ableiten soll! Dieses erimnere ich mich jedoch
nicht noch sonst bei einem Autor gelesen zu haben.
Dagegen vereinigen sich die verschiedensten und meist
von eïnander ganz unabhängigen Stimmen darin, dass
die Kubetschi ursprünglich Frängi ( Franken ) zu seyn,
d. ï. aus West - Europa abzustammen, behaupten, ohne
jedoch über das Volk, dem sie einst angehôrt, und
über die Zeit ihrer Einwanderung (30) etyras näheres zu
wissen. (51) Von ihrer Sprache hat man behaupten wol-
len, sie habe mit keiner andern eine Verwandtschaft,
weder mit einer Europäischen noch mit einer Kaukasi-
schen. (82) Auch noch bei Brackel liest man, dass sie
allen Välkerschaften des Kaukasus, und selbst den Be-
wohnern der drei andern, zu Kubetschi gehôrigen Dür-
fer unverständlich sey. Ja man hat sogar behauptet, dass
sich in selbiger Spuren von Deutscher Sprache vorfin-
den. (55) Indessen haben Güldenstädt, Pallas, und Klap-
roth erwiesen, dass die jetzige Sprache der Kubetschi
em Lesgischer Dialekt ist, der dem von Akuscha am
mehrsten sich nähert.(84) Um in ihr zu schreiben, be-
herhin bereits Bekannten und erweitert unsere Kenntniss von
selbigen wenig oder gar nicht. -
(28) Auf des Gen. Chatow's Carte de la Géorgie, 1826, fin-
det oder erkennt man nur einige von 1den obigen Namen, als
Surartschi, Tschiszili, Amiuzga, Urgali.
(50) Vor mehr als tausend Jabren, heisst es bei Gärber.
(81) s. Gärber, Wolf, Reineggs, Kalustow, Klaproth und
Brackel.
(52) So Gärber und Reineggs, und nach ihnen Eichwald.
(85) Dictionaire géographique. Tom. V. p. 715.
(84) Sprachproben liefern Strahlenberg im Nord- u. ëstl. Theil
von Âsien auf der Tafel Harmonia linguarum; Pallas Reise in
die südl. Statthalt. Thl. L S. 420 £ Klaproth Asia polyglotta,
Sprachatlas S. 1— VI, und bei Potocki a. a, O. Th. L S. 108;
endlich auch Brackel a. a. O. — Wenn H. y. Hammer-Purgstall
die Sprache der Kubetschi unter den Türkischen Dialekten
auffübrt (s. Wiener Jahrbüch. d. Litt. Bd. 76. S. 189), so ist
das nichts als eine kleine Uebereilung.
dienen sie sich, wie Grabsch erinnert, der Arabischen
Schrift. Wenn derselbe bemerkt, dass sie alte Bücher
oder andere schriftliche Urkunden nicht besitzen, so ist
doch bei Brackel von einem grossen Buche die Rede,
in welchem ïhre alten Satzungen, und zwar, wie ver-
muthet wird , in ïhrer eigenen Sprache, aber mit Tata-
rischer (d. ïi. Arabischer ) Schrift aufgezeichnet seyn
sollen.
Der Kubetschi, den Potocki im J. 1797 sah, war.
eine schüne Gestalt, der Ausdruck seines Gesichtes of-
fen und zuversichtlich, und sehr verschieden von dem,
den der Graf beï andern Kaukasiern wahroenommen
hate.
Sie haben, obgleich in gewisser Hinsicht vom Usmeï
der Kaitaken und von Russland abhängig, doch eine freie
Verfassung, die uns bald als eine demokratische, bald
als aristokratisch dargestellt wird. Das Volk gehorcht
zwôlf Aeltesten, die nach Gärber nur auf ein Jahr,
nach Reineggs auf Lebenszeit gewählt werden. Grabsch
zu Folge haben sie emen Rath von vier und zywanzig
Mitgliedern, in welchem vier Aelteste präsidiren, die
alljäbrlich gewählt werden. Nach Brackel liegt zehn Ael-
testen, deren Ammt erblich ist, die Verwaltung ob,
und diese wählen aus den fünf und zwanzig Stämmen …
eben so viele Richter, von deren Urtheil nur in wichti-
gen Fällen an das der Zehn appellirt wird. Gamba end-.
lich lässt die Bewohner der beiden Dôürfer, auf welche M
er das Gebiet der Kubetschi beschränkt, eine Art von «
monarchischer Verfassung bilden und an ïhrer Spitze
einen Wablfürsten haben, dem sie jedoch keine Aboa- M
ben entrichten.
Von Masudy erfuhren wir, dass einst auch die Christ-"
liche Religion unter den Sirhgeran ihre Bekenner ge=\
habt, und die jetzigen Kubetschi wissen es selbst noch 2
sebr wohl, dass sie sich in früheren Zeiten zu diesem
Glauben bekannt haben, obschon die Zeit, wo sie dem-
selben entsagt, dreïhundert, nach andern sechshundert”
Jahre zurückliegen soll. (55) Für ihr ehemaliges Chri-"
stenthum werden auch drei dortige alte Gebäude, wel=" |
che einst Kirchen gewesen seyn sollen, als Zeugen”
geltend gemacht. Auf der Thüre eines dieser Gebäude”
sah Grabsch eine Inschrift, die weder er noch irgend”
einer von den Emwohnern des Ortes lesen konnte.
Aus einer der Kirchen, die aus schünen Quaderstemen
erbauet und mit vielem Schnitzwerk geziert ist, hatte”
man ein Wohnhaus von fünf Stockwerken gemacht. Auf
den Steinen dieses Gebäudes bemerkte der Sareptaern
Bruder ebenfalls unbekannte Inschriften. — Jetzt sind
(35) s. Grabsch und Brackel.
Sy
#1
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
42
die Kubetschi säimmtlich Muhammedaner und zwar Sun-|neggs, sehr wenig. Aus Gamba, Grabsch und Brackel
_ailen. Nach Klaproth haben sie den Islam um das Jahr
“_ 1457 angenommen, nach Brackel schon vor Timur,
—…._ schon vor etwa sechshundert Jahren, ,,als Machmed-
Chan in Derbend herrschte.“ (86) Aber aus Masudy
wissen wir, dass schon zu seiner Zeit, also um die
tte des zehnten Jahrhunderts n. Chr. ein Theïl der
Kubetschi Musülmanen waren ; also wird die spätere Be-
| kehrung nur von den, bis dahin der Christlichen Reli-
gion zugethan Gebliebenen zu verstehen seyn. (87) Man
zählt jetzt, sagt Klaproth, zwëlf Moscheen in dem
- Flecken Kubetschi. Nach Reinegos sollen die K. sich je-
doch in mehrern Puncten des Ritus von andern Beken-
- nern der Lehre Muhammed's unterscheiden, die Be-
| schneidung nicht angenommen haben (was Bronnew-
sky jedoch bezweifelt), zwar das Schweinefleisch , nicht
aber den Wein für verboten halten; auch soll die Po-
Jlygamie bei ihnen nicht gestattet seyn, obgleich ein
- Mann sich, sobald er will, scheiden lassen und eine
- andere Frau nehmen kann. Endlich sollen auch ihre
Zimmer mit Bildern ausgeschmückt seyn. Was die
Ehe anbetrifft, so widerspricht jedoch Brackel; denn
ihm zu Folge kann ein Kubetschi vier Weïber haben.
- Aber, wie derselbe bemerkt, es ist dort nicht, wie
bei den Muhammedanern der Mann, welcher der Frau
die Morgengabe bringt, sondern umgekehrt, die Frau
“bringt sie dem Manne, was sich von dem ehemaligen
… Jüdischen und Christlichen Theile der dortigen Bevül-
-kerung herschreiben mag. Auch geht das Frauenzimmer
in K. Léuditeiert und darf an allen Lustharkeiten mit
“den Männern ungehindert Antheïl nehmen.
_ Die Neigungen und Beschäftigungen dieses Vülkchens
“werden uns als sehr verschieden von denen der andern
Kaukasischen Vülker geschildert. Obschon tapfer und
brav, nehmen sie doch nie Theïl an Raubzügen. Acker-
ran, der als eifriger Gründer und Verbreiter des Islam's
in seinem weiten Gebiete bekannt ist?
(87) Der Armenier Kalustow hatte gehürt, dass ein Kubetschi
ton der alten Religion lange Zeit sich in den dortigen Ge-
en aufgehalten babe, ohne den Muhammedanismus anneh-
zu wollen. Es würde interessant seyn, wenn man noch
“über denselben und über seinen Glauben etwas Näheres in Er-
führung bringen kônnte. — Nach Gamba unterscheiden die K.
“sich noch jetzt, wie in ihren Sitten, so auch in ihrer Religion,
“durchaus von den übrigen sie umgebenden Vülkerschaften. Aber
ich denke, diess ist eine der von ihm ohne Untersuchung so
hingeworfenen Behauptungen.
D N
sollte man jedoch schliessen, dass dem gerade nicht also
sey. Dafür sind fast alle, wie in alten Zeiten schon,
von denen wir oben lasen, eben so auch jetzt noch ge-
schickte Waffenschmiede. In Stahl- und Eisenarbei-
ten entwickeln sie eine Geschicklichkeit und einen Kunst-
sion, wodurch sie hoch über die andern Bergvülker ge-
stellt erscheinen. Die Panzer, Flinten, Säbel und an-
dern Waffen, die aus ihren Fabriken hervorgehen, sind
noch jetzt in dortigen Gegenden und in Persien ge-
sucht. Auch in Gold - und Silberarbeiten zeichnen sie
sich aus, und ïhre Weiïber sticken in Gold und Silber
und weben Teppiche und Tücher, (58) die weit und
breit verfahren werden. Ja, selbst einige Canonen soll
diess industriôse Vülkchen für sich, zur Verheïdigung
seines kleinen Gebirgsdistrictes, gegossen, und sogar Tür-
kisches, Persisches und Russisches Geld gemünzt ha-
ben, das von gutem Schrot und Korn war und desswe-
gen gern genommen wurde. (82) Mit Recht sagt daher
(88) Aubetschi Shal. s. Gmelin Reise durch Russland, Th. IL.
S. 15.
(89) Diese Nachricht hat bloss Gärber. Ich habe mich hier
nach solchem Gelde umgesehen und glaube den auf beigefügter
Tafel abgebildeten Rubel als einen von den Kubetschi geprägten
den Freunden der Russischen Numismatik vorfübren zu künnen.
Er ist aus der reichen Sammlung meines Freundes, des Hn. v.
Reichel, dem diess Stück lange ein Stein des Anstosses, den
er nicht zu beseitigen, ein Räthsel, das er sich nicht zu erklä-
ren gewusst, gewesen war, bis ich ihm von der Industrie der
Kubetschi, die sich einmal selbst bis auf das Prägen von Geld
erstreckt hat, erzählte, und es ihm da klar wurde, dass dieser Rubel
seiner Sammlung unmüglich etwas anders als ein Product jener
Industrie seyn kônne. Die Umschriften des ächten Rubels sind
nämlich, Avers: HETPE.Aà.UMIEPATOPHICAMOZEPHKEUB
BCEPOCHICKH1. Revers : MOHETA HOBAA LEHA PYBAE.
Und in der Mitte vier gekrônte Il kreuzweise gestellt und da-
zwischen die Jahrszahl 1725. Dafür aber lesen wir hier:
HETPHAMMNHEPATOPBRBICAMOAEPKEURECEPO-
CHICKUI, und auf dem Revers: MOHETA HOBAA EHA
PSBAB und zwischen den vier [ die Jahrszahl 1733. Der Fabrikant
ist also, wie man sieht, mit der Russischen Sprache und Schrift nicht
recht bekannt gewesen, und hat in der Jahrszahl 1755, als wo-
für er 1725 ansah, einen argen Anachronismus begangen. Und
doch kann es, wie mein Freund bemerkte, kein Falschmünzer
gewesen seyn. Alle falschen Rubel, die in jener Zeit auftauch-
ten, sind gegossen, und entweder von sehr schlechtem Silber
oder gar von Zinn und Blei. Dagegen ist dieser wirklich ge-
prägt: die Gravirung des Kopfes und der Schrift verräth eine
gewisse Geschicklichkeit; auch der Rand ist nicht schlecht ge-
arbeitet: freilich nicht der von Peters I. Rubeln, die v.J. 1725 dort
die Inschrift haben: MOCKOBKOIO 4ABOPA POCCHCKOI
45
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
44.
der Graf Potocki von. den Kubetschi: Cette république | spätern Anoriffen auf selbige ergangen, wie diess, z. B,
est comme la Genève du Caucase, un foyer des lu-| Nadir Schah und Da-ud Beg Chan erfahren haben. Im,
mières et d'industrie.
In Folse ïbrer Betriebsamkeiït, die sich auch durch
einen regen Handel bekundet, den sie besonders in
Derbend, Gandscha (Ælisabethpol) und Schuschi treiben,
erfreuen sie sich noch immer, wie ehemals, eines be-
sonderen Wodhlstandes, Kein Bettler wird bei ihnen ge-
sehen. (40) Ihre Geschicklichkeït in F ertigung von Waf-
fen und Panzern hat ihnen die Achtung aller dortigen
Bergvülker zugewandt, die bei ihnen vorzüglich sich
den Bedarf ihrer Waffen holen und schon deshalb gern
in Friedeu und Freundschaft mit ihnen leben. Auch hat
ïhre Rechtlichkeiït ihnen das unbegränzte Zutrauen ihrer
Nachbarn erworben. Der Usmeï, Schamchal und andere
Fürsten dasiger Gegenden haben daher, wenn sie mit
eimander zerfallen waren, das Gebiet der Kubetschi als
einen neutralen Zusammenkunftsort, wo sie sich bespre-
chen und vergleichen kônnten, gewählt. In Zeiten der
Gefahr haben sie bei ihnen ein Asyl gesucht und ge-
funden, haben in ihre treuen Hände die Schätze, die
in eïigenem Lande nicht mehr sicher waren, niederge-
legt. (1) Wie die Kubetschi die Reïnheit ihres Geblüts
zu bewahren, gesucht, und sich nie mit.einem andern
Stamme durch Heirathen vermischt,(42) so haben sie
auch ihre Unabhängigkeit in spätern, wie in frühern
Zeïten stets zu bebaupten verstanden. Wie einst alle
Angriffe auf sie von Seiten der Derbender und Schir-
waner scheïterten , (45) fast eben so ist es auch meiïstens
PYBAE; sondern statt dessen zeigt dieser Lauberzüge, eine
Art Kleeblätter, wie die Rubel der Kaïserinn Anna. Und was
den Gehalt seines Silbers betrifft , so ist dieses elflôthig, wenn
nicht gar zyôlflôthig, also fast das nämliche wie bei den ächten
Rubeln.
(40) Gärber und Reineggs.
(41) Gärber, Reïnegss, Kalustow.
(42) Reineggs.
(45) So lies’t man bei Kaswiny: Ge) SN) LÉ »l LE
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J. 1725 huldisten die Kubetschi, zugleich mit dem Us-
mei, dem Russischen Scepter, doch ohne-Tribut zu
zahlen. Seit 1819 oder 1821 unterwarfen sie sich dem-
selben aufs Neue mit der Verpflichtung eines jäbrli-
chen Tributs, der nach Brackel 400 Ducaten beträgt.
Jewezky schlägt jedoch die jährliche Abgabe, welche die
K., so wie die andern kleinen Republiken, Rutul und
Surchi, entrichten, und die in Naturproducten bestebt,
in Gelde geschätzt zusammen nur auf 900 Rubel Silber
an. Îm J. 1851, wo sie aller Verbindung mit dem be-
rüchtigten Kafzi Mulla entsagten, leisteten sie Russland
auf's Neue den Eïd der Treue.
Ich will hier noch einige Eigenthümlichkeiten und
besondere Gewohnheïten, welche neuere Reiïsende yon
diesem Vülkchen berichten, ausheben. Seine Häuser,
schreiïbt Reinegos, bestehen aus Mauer- und Fachwerk,
zwei, auch drei Stock hoch aufgeführt. Letzteres ,be-
merkt auch Brackel, welcher hinzusetzt, dass, ihre Ken-
ster den Europäischen gleichen und, da Glasscheiben
dort nicht zu haben sind, mit hülzernen Laden, geschlos-
sen werden. Aber wenn Ersterer weiter. bemerkt , dass,
die K. sich nach Europäischer Art der Tische, Stühle,,
Bettstellen, auch Messer und Gabeln bedienen,
so lies’t man bei Letzterem gerade das Gegentheil: ;, sie,
bedienen sich,weder der Tische noch der Bänke, son-
dern liegen beim Essen um ïhre Tische herum auf Tep-.
pichen oder Filzdecken, Gabel und Lôffel trifft man bei
‘hpen eben so wenig an.“ Hier môgte., man doch,,wohl
erfahren, auf wessen Seite die Wahrheit, ist. (44)
Hinsichtlich. der bei ihnen bestehenden, Strafgesetze
ergiebt sich auch eme Differenz zwischen den Nacbrich-
ten bei Klaproth und bei Brackel. Nach Letzterem sind."
es besonders Geldbussen, mit denen Verbrechen, wie,
Diebstahl, Unzucht u. s. w. belest werden, nach Er-
sterem aber kürperliche und Todesstrafen. Er setzt hin- M
zu: eine gewôhnliche Strafe ist, dass, des Verbrechers M
Haus niedergerissen und sem Hausrath vernichtet wird.
Und bei der Gelegenheit bemerkt derselbe Reisende
o je Ÿ® 3,l) Die hier vorkommenden gs) sind die ob-
gedachten, zur Section der Leichname bestimmten unterirdischen
Gemächer.
(44) Wenn Gmelin (Reise durch Russland Th]. IV. S. 105 u.
98) von den Kaitaken bemerkt, dass selbige sich der Messer und
Lôffel beim Essen bedienen und dass ihre Weiber sich unver=.
schleiert zeigen,, -so duürfte er vielleicht unsere Kubetschi mit
den ihnen benachbarten Kaitaken verwechselt haben.
>
45
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
46
ZE
noch, dass die Kubetschi auch einen nach Deutscher
Weise erbaueten Galgen haben.
Von der bei den alten Sirhgeran im Gebrauch gewe-
senen, der Parsischen ähnlichen Todtenbestattungsart,
die wir oben aus Kaswiny kennen lernten und die wohl
auch nur von dem, sich zur Zoroastrischen Religion be-
‘kennenden Theile derselben geübt werden mogte, scheint
bei den jetzigen Kubetschi längst keine Spur mebr vor-
thanden zu seyn. (45) Sonst würden unsere Reisenden wohl
nicht verfehlt haben, uns auf solche aufmerksam zu ma-
chen. Wir erfahren aber überhaupt nur von Reineggs
æbwas über ihre Leichenbestattung und ersehén daraus,
“dass sie ïihre Todten begraben, dass es beim Begrab-
miss der Männer sehr munter hergeht und das Lob der-
selben mebrere Tage hindurch im Sterbehause gesungen
wird , dass die Weïber hingegen in aller Stille begraben
werden.
Schliesslich noch ein Umstand. Es sol], si fabula vera,
- beï den K. die sonderbare Gewohnheiït herrschen, dass
MWittwen und verstossene Frauen, wôchentlich einige
…— Mal von der zweiten bis zur dritten Stunde der Nacht,
verschleiert auf den vor den Häusern befindlichen Ra-
senbänken den Umarmungen von Jünglingen, die sich
ibnen ebenfalls unkenntlich gemacht, sich unbedenklich
überlassen. Es soll daraus für keine Partie Schande er-
-wachsen und die Frucht solcher Liebe auf ôffentliche
Kosten gross gezogen werden. Es ist aber bloss Rei-
_neggs, der von dieser nächtlichen Freïheïit weiss, mit
der Rommel vergleicht, was Strabo von dem Umgange
… der Amazonen mit den neben ihnen im Kaukasus woh-
nenden Gargareern berichtet. (46)
(15) Man vergl. übrigens noch, was in diesem Bezuge der P.
Lamberti in seiner Relation de la Colchide p. #5 von den Aw-
chasen seiner Zeit erzählt: Entr'autres facons de faire qui sont
iculières à ces peuples, ils n’enterrent ny ne brulent le corps
“de leurs morts , ils mettent le corps dans un tronc d'arbre qu'ils
ont creusé et qui sert de bierre, et l’attachent avec du serment
xigne aux plus hautes branches de quelque grand arbre etc.
eyenot) Relations de divers voyages curieux, re Partie.
(46) Rommel, Die Vülker des Caucasus S. 67. Mannert, Geo-
graphie der Griechen und Rômer. 2. Aufl. Thl. IV. S. 363.
3 (La suite incessamment.)
—#2<——
MAP FORT
Sur LES TRAVAUX SÉLÉNOGRAPHIQUES DE MM.
— BEER er MAEDLER. Rapport de M. Srauve
…_ (lu le 9 février 1838).
| Les Parmi les travaux d'astronomie, ceux qui s'occupent
“de la nature de la lune, de ce corps céleste le plus
A.
rapproché et le plus intimement lié à la terre, ont ex-
cité de tout temps un vif intérèt, Il y a près de 200
ans que Hevelius, à Dantzig, donna, par suite de ses
observations, les premières notions sur la conformation
de la surface de ce corps, qu'il démontra qu'elle offrait
alternativement des montagnes et des plaines, et crut
mème. y reconnaitre toutes les parties qui constituent la
surface du globe terrestre, c’est à dire, des continents,
des mérs, etc. Mais, avant que l'astronomie eùt acquis
une connaissance exacte de la topographie de l'hémis-
phère lunaire tourné vers la terre, la découverte de
la gravitation de Newton et les travaux théoriques
d'Euler, de Clairaut, de la Grange et de la Place mi-
rent à même d'approfondir la théorie du mouvement
de la lune. Pour l'examen de la nature physique des
corps célestes, il fallait attendre le perfectionnement des
télescopes. Ce n’est que vers la fin du siècle dernier,
que Sir W. Herschel créa les moyens puissants qui don-
nèrent un nouvel élan à l’histoire uaturelle céleste ; maïs
attiré par les merveilles que lui présentait le ciel étoilé,
dans les étoiles fixes, les étoiles doubles et multiples,
et les nébuleuses, il n'observa la lune qu'occasionelle-
ment. Tobie Mayer à Güttingue avait bien exécuté an-
térieurement une carte générale de la lune, qui donne,
avec une précision satisfaisante, les positions des diffé-
rents objets principaux, visibles sur la lune à l'aide
d'une lunette de moyenne grandeur; néanmoins Schroe-
ter à Lilienthal, muni de télescopes presqu'aussi puis-
sants que ceux de Herschel, s'occupa le premier d'un
examen détaillé de la surface lunaire. Malheureusement
ses observations manquent de méthode scientifique et
donnent des détails, intéressants il est vrai, mais in-
complets et incohérents.
La topographie de la lune n'a été traitée d'après un
plan bien entendu et avec un succès complet que de
nos jours. C'est à M. Guillaume Beer, banquier à Ber-
lin, frère du célèbre compositeur Meyer Beer, que
l'astronomie est redevable de cet enrichissement.
En 1850, M. Beer établit dans sa campagne à Char-
lottenbourg un petit observatoire, qu'il munit d'une lu-
nette de Fraunhofer très parfaite, mais de grandeur
moyenne, placée sur un support semblable à celui de
la lunette de Dorpat. Il s'associa un savant astronome
amateur M. Mädler, et dans l’espace de 7 ans, ces deux
astronomes ont offert à la science cette carte de la lune,
qui a excité l'admiration des contemporains et qui doit
être regardée comme la première représentation exacte
et complète de la lune. Les juges compétents se sont
prononcés sur la valeur de cette carte.
47
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
—————_——
Il est intéressant de comparer les différences que pré-
sente la marche de la géographie et de la sélénographie.
La première part des détails et s'élève graduellement
aux généralités, tandis que la sélénographie au contraire,
s'appuyant sur les connaïssances générales, ne descend
aux détails qu'avec le perfectionnement des instruments
astronomiques. On trouvera sans doute tout naturel qu'a-
près les travaux de Beer et Mädler, les notions généra-
les de la sélénographie aïent devancé la géographie sous
plusieurs points de vue. Mais ce même avantage fait
aussi renoncer l'astronomie aux détails minutieux que la
géographie offre dans toutes les parties habitées ou ac-
cessibles de la terre.
On voit, dans la première partie de l'ouvrage, que des
déterminations semblables à celles qui sont le fondement
de la géographie exacte, sont employées dans la séléno-
graphie. La longitude et la latitude lunaire de 104 points
fixes sont déterminées; ces points forment 176 triangles
qui couvrent l'hémisphère de la lune et dont les côtés
servent de bases pour déterminer un très grand nombre
de points du second ordre, auxquels se rattachent les
mesures et le dessin des détails. La surface de la lune
offre partout des formations de figure circulaire, tantôt
en plaines entourées de montagnes, tantôt en cratères,
c, à d. en cavités qui descendent considérablement au
dessous de sa surface. L'ouvrage donne la mesure ex-
acte des diamètres de 148 cratères, et les élévations de
la plupart des montagnes qui les entourent, au - dessus
du point le plus bas et au-dessus des plaines environ-
nantes, élévations obtenues par 1095 mesures de hau-
teurs relatives citées dans l'ouvrage, dont les plus con
sidérables égalent les cimes de l'Himalaïa et les plus
basses 40 toises, et conséquemment ne surpassent pas
les dimensions verticales des constructions humaines.
Il est impossible de donner ici un extrait du chapitre
qui, p. 124, contient la description générale de la sur-
face de la lune, et moins encore de la partie topogra-
phique. On voit, quant aux différences d'élévations, la
grande ressemblance qui règne entre la lune et la terre,
mais on reconnait bientôt que les différences entre ces
deux corps sont encore plus frappantes. Nos mers, nos
lacs, nos rivières, même notre atmosphère manquent à
la lune: c'est un corps aride et sec. D'où il suit que,
si nous admettons que tous les corps célestes sont habi-
tés par des êtres vivants, la nature des sélénites doit
être entièrement différente de celle des êtres qui peu-
plent la terre, que même la végétation, s'il en existe,
doit être soumise à des conditions tout-à-fait particuliè-
res. Quoi qu'il en soit, nous devons aux travaux de
MM. Beer et Mädler l'avantage de voir disparaître des
ouvrages d'astronomie toutes les extravagances enfantées
par l'imagination que ne guiïdent ni les mesures, ni les
calculs. Jamais, on peut le dire avec certitude, la sélé-
nographie ne parviendra à donner les derniers détails ;
elle ne peut gagner que des données en masse, mais
d'autant plus süres et plus importantes pour l’histoire
naturelle générale de ce corps. L'expérience prouve que,
pour voir un homme ou un grand animal, notre oeil nu
ne dépasse pas la distance de 7 verstes. Mais la dis-
tance de la lune est de 550,000 verstes. Il faudrait donc
une lunette qui grossit en diamètre 50,000 fois, pour
uous faire reconnaître autant de détails sur la lune, que
nous en voyons à 7 verstes de distance sur la terre à
l'oeil nu. Les lunettes employées jusqu'à présent pour
l'observation de la lune n'ont pas dépassé un grossisse-
ment de 500 fois, et les forces des plus grandes lunet-
tes ne dépassent pas 1000 ou tout au plus 2000 fois,
Donc toute espérance d'une connaissance aussi détaillée
de la lune est illusoire. Néanmoins ce qui reste encore
à faire pour la sélénographie est immense. Supposons
que l’on veuille examiner la lune par une amplification
de 1500 fois, que donnera p. e. la grande lunette com-
mandée pour Poulkova; elle nous offrira une image de
la lune de 25 fois plus de surface que celle, donnée
dans la lunette de Beer. Si donc avec cet instrument
il a fallu un travail de 7 ans pour achever l'étude de la
lune , il faudra avec la grande lunette un espace de près
de 200 ans. Jamais astronome ne commencera un tel
travail, vu l'impossibilité de l'exécution. Mais il sera
possible d'étudier avec ces moyens puissants certaines»
parties détachées de la lune, telles qu’un cratère distin-
gué, comme Copernicus etc., et avec le temps, par ré- M
pétitions et multiplications de l'observation sous des cir-
constances différentes, l'astronomie parviendra vraisem-
blablement même à des connaissances tout-à-fait inat- - à
s
tendues à présent. Une étude particulière de cette na- É
ture n’est devenue possible que maintenant, où les fon-
dements indispensables sont jetés par les astronomes de
Berlin, et où les connaissances générales ont obtenu
une forme certaine.
Emis le 27 mars 1858.
——_——————— OI)
#° 76. BULLETIN SCIENTIFIQUE hr
PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT -PÉTERSBOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes da bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A-
æadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
….sprengst worden. (148) Eichwald sucht es wahrscheinlich
4 divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges,
SOMMAIRE.
orgien Rousoudaniani, Brosser.
Bnosser.
MUSÉES. 1.
NOTES. #% Sur les Koubetchi, peuple remarquable du Caucas’. Friux. Conclusion.
5. Notice du roman gé-
Manuscrit géorgien offert à l'Académie par M. losélian. Rapport de M.
a ———
N O T ES.
4. UgBEr EIN MERKWÜRDIGES Vozr Des Kau-
KkAasus, DIE Kusgrscmi; von Cu. M. FRAEHN.
(lu le 23 février 1538).
(Beschluss.)
Ueber die Abkunft dieses Volkes nun sind gar man-
che Hypothesen aufgestellt worden. Gärber und Bayer
sind die ersten, die eine solche versucht. (47) Bayer
hielt es für sebr wahrscheinlich, dass die Kubetschi Ab-
- kümmlinge derjenigen Genueser seyen, welche einst
im 15. und den folsenden Jahrhunderten an den Kü-
— sten des Schwarzen Mecres sich fest gesetzt hatten. Auch
bei Güldenstädt findet man diese Ansicht, und Deoui-
gnes vermuthete in ihnen Ueberbleibsel namentlich von
denjenigen Genuesern, welche bei der Eroberung von
Kaffa und Mankub durch die Türken (a. 1475) ver-
zu machen, dass sie ursprünglich Griechen gewe-
(47) s. (Müller's) Sammlung Russischer Geschichte, Bd. IL |
St. 1.
(as) Güldenstädt, Reisen durch Russland und im Kaukasi-
schen Gebirge, Th. L S. 458. Deguignes, Geschichte der Hun-
nen, Einleitung S. 508 u. Th. IIL S. 411.
sen. (4) Noch andere wollen ihnen zum Theïl Deut-
schen Ursprung zuschreiben, weil sie in ibrer Sprache
Spuren des Deutschen anzutreffen glauben.(50) Aber
man hat in der Sprache dieses Vôlkchens bisher noch
nichts gefunden, das mit Griechischem, Italiänischem
oder Deutschem auch nur eine entfernte Analogie dar-
bôte. Wie selbige dermalen ist, hat man sie für einen
Dialekt der Lesgis hen erkannt.
Wenn es wirklich mit der Angabe unserer Reisenden,
dass die K. selbst auf Europäischen Ursprung Anspruch
machen, seine Richtigkeit hat — und es scheint, die
Aussage mehrerer von einander upabhängigen Stimmen
lasse solches nicht in Zweifel stellen —, so muss we-
nigstens die Zeit ïihrer Versetzung oder Einwanderung
in den Kaukasus sehr weit zurückliesen ; denn wir ha-
ben oben gesehen, dass die Geschichte ihrer schon im
sechsten Jahrhundert n. Ch. gedenkt und dass der äl-
teste Autor, bei dem diess geschieht, dem neunten an-
gehôrt. Das künnte es begreïflich machen, wie selbige
ibre ursprüngliche Sprache gänzlich verlernt hätten. Aber
(49) Eichwald , Reise auf dem Casp. Mecre, Th. I. S. 140 ff,
(50) Dass Müller sie für Nachkommen der Alanen gehalten,
wie Raramsin Heropiz P. P. Th. I. Not. 40 bemerkt, war mir
vicht bekannt. Wenn Strahlenberg a. a. O. S. 390 behauptet,
die Kuba oder Kubatzin seyen Juden, so liegt am Tage, dass
er die Juden von Kuba mit den Kubetschi verwechselt hat.
51
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
a ———————— ————————— ———— "© © ——
derselbe Umstand verbietet uns dann auch namentlich
an eine Genuesische oder Venetianische Abkunft zu
denken und thut zugleich die Nichtigkeit jenes Mäbr-
chens dar, das man wobl für eine solche Abstammung
geltend zu machen versucht gewesen. Ich meine die lä-
cherliche Begebenheit, welche Pallas vor etwa vierzig
Jahren an der Kaukasischen Linie erzählen hürte, dass
vor Kurzem ein Kubetschi, auf der Wallfabrt nach
Mekka begriffen, in Konstantinopel mit Venetianern
zusammen getroffen sey, mit denen er sich hälte ver-
nehmlich unterhalten kônnen. Dieselbe Erzählung, nur
umständlicher und mit einigen Variationen — nach ïhr
war z. B. der Ort des Zusammentreffens Jaffa — ist
auch beï Brackel zu lesen. Nach mehr als zwülf Saecula
hätten also jene Kubetschischen Pilgrmme noch die
Sprache ïhrer Ahnen gesprochen! Und war denn im
sechsten Jahrhundert schon das jetzige Italiänische ent-
standen und. gebildet? Ich glaube es nicht. Potocki hält
zwar die Kubetschi, da ihre Sprache ein Lesgischer
Dialekt ist, nicht für ein. dem Kaukasus fremdes Volk,
hält es jedoch für môglich, dass Genuesische Flüchtlinge
denselben ihre Indüstrie und Religion zugeführt. Aber
auch diesen Ausweg gestattet Masudy nicht, der uns
beides, Christenthum und seltene Kunstfertigkeit, schon
vor der Genuesischen Epoche bei diesem Volke vor-
handen zeist Und was das Christenthum anlanet, so
sind es ja nicht bloss unsere Sirhgeran, es sind ja noch
so viele andere egleichzeitige Vôlker des Kaukasus, die
uns derselbe Autor als Bekenner desselben namhaft
macht; und dass Georgien’s Bekehrung zur Christlichen
Religion schon zu Anfang des vierten Jahrhurderts Slatt
fand, wissen wir überdiess aus dessen Geschichte.
Vielleicht gäbe es noch em Mitiel, den Schleier,
welcher auf der Herkunft dieses Volkes ruht, m etyas
zu lüften; und das ist der Punct, der allein mir Ver-
anlassung zur Beibringung der obigen kurzen Notizen
werden konnte. Vielleicht ist für uns ein Fingerzeig
noch in den alten Inschriften erhalten , welche sich
noch in dem Orte Kubetschi finden. Wir haben oben
gesehen, dass die beiden Herrnhuter aus Sarepta in
Kubetschi an der Pforte der einen Zzerfallenen, alten
Kirche und auf Steinen einer andern zu einem Wohn-
hause umgeschaffenen Inschriften sahen, welche Nie-
mand zu lesen im Stande war. Nur in einer derselben
ærkannten die Missionäre die Jahrszahl 1215 mit den in
Europa gewôhnlichen, sogenannten Arabischen Ziffern
ausgedrückt, woraus man schliessen dürfie, dass auch
die Inschrift selbst in einer Europäischen Schrift sey !
Auch Paul Kalustow, der ebenfalls in Kubetschi war,
erzählte dem Grafen Potocki, dass er dort sleinerne
Häuser gesehen, auf denen sich Abbildungen von
Thieren und alte Inschriften befanden. Klaproth,
Bronnewsky und Eichwald wiederholen diese Nach-
richten. Man begreift wohl, wie es môglich war, dass
jenen unwissenschafilichen Sareptanern, so wie dem Ar-
menier , es nicht einfiel, Abzeichnungen von dem, was
sie sahen, zu nehmen und zurückzubringen. Aber wun-
dern darf man sich wohl etwas, dass auch die gedach-
ten gelehiten Reisenden, wenn sie gleich nicht selbst
in Kubetschi waren, es unterlassen konnten, sich von
jenen Inschriften treue Copien zu verschaffen! Ich darf
nicht erst daran erinnern, wie wir so manchen wichti-
gen Aufschluss über zweifelhafte historisthe Thatsachen
alten Inscriptionen verdanken. Und die der Kubetschi
hat man bisher verschmähet, sie, die vielleicht zur Lô-
sung eines interessanten Räthsels beïtragen künnten!
Noch ist es vielleicht müglich sie zu entziffern. Noch
ist vielleicht erhalten, was die beiden Sareptaner im J.
1782 sahen und der Armenier Kalustow gesehen zu ha-
ben im J. 1797 erzählle. Man hat nicht bedacht, dass
über kurz oder lang der Zahn der Zeit auch diese al-
ten Denkmäler zerstôren wird, wenu das Feuer und
das Schwert es nicht thut, und dass man dermaleinst
eine solche Sorglosigkeit und Gleichsültigkeit zu ver-
antworten und die gerechte Klage über solchen Verlust
zu beschwichligen nicht im Stande seyn würde.
Es freut mich, hier den Freunden und Forschern
des Alterthums die Mittheilung machen zu kônnen, dass
wir fortan nicht befürchten dürfen, solchen Vorwürfen
uns dermaleinst ausgesetzt zu sebn. Der erleuchtete Chef
der zur Abfassung eines neuen Reglements für die Ver-
waltung der Transkaukasischen Provinzen niedergesetz-
ten und im vorigen Sommer nach Tiflis abgegangenen
Commission, S. E. der Herr Senator und Geheimerath
Baron v. Hahn, will, wie in andern Beziehungen, so
auch in diesem Bezuge das Interesse der Wissenschaft
wahren. Er will uns schaffen, was wir so lange und
so schmerzlich vermisst: treue Abdrücke von allem dem,
was sich von alten Inschriften noch bei den Kubetschi
findet. Und obgleich diess allein schon ein nambaîft Ver- …
dienst um die Wissenschaft genannt werden darf, so
dürfen wir ausserdem noch der Hoffnune uns hingeben,
dass wir seiner Fürsorge auch treue Zeichnungen von
den dasigen alten Kirchen, sowohl nach ihrer aussern
Ansicht, als auch im Grundriss und Durchschnilt, treue
Zeïichnungen von einigen ächt Kubetschi-Physiognomien,
vielleicht auch einen Kubetschi-Schädel zu verdanken
haben werden; wir dürfen hoffen, durch seine Veran-
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55
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
54
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staltung eine neue Ansammlung von Kubetschischen
Sprachproben zu erhalten, die nicht auf einzelne, isolirte
Wôrter sich beschränken, sondern auch, zur bessera
Erkennung des grammatischen Baues der Sprache, ganze
Phrasen mittheilen; so wie endlich die sämmitlichen
Nachrichten, welche uns bisher von Reisenden über
das in Rede stehende Vülkchen geliefert worden, an
Ort und Stelle geprüft, und die Differenzen, die sich
in selbigen finden, ausgeglichen werden sollen.
Die hohe einflussreiche Stellung, der so oft schon
bewährte ächt wissenschaftliche Sinn und die wohlbe-
kannte Thätigkeit des Herrn Senators Baron v. Hahn
— Alles verbürgt uns die schônsten Resultate seiner Be-
mübungen auch in Bezug auf Lüsung der so lang pro-
blematisch gebliebenen Aufgabe, die es hier gilt.
‘
ni
2
— ss 4 —
5. NorTicE DU ROMAN GÉORGIEN INTITULÉ Rou-
soupantan1; Par M. BROSSET (lu le 16 mars
1838).
L
Il semble que, dès à présent, nous connaissions as-
sez la littérature romanesque de la Géorgie pour nous
en faire une idée exacte. Trois traits principaux domi-
nent dans ces sortes de compositions: l'héroïque, le
merveilleux, l'idéal; pas une ne représente des scènes
de la vie privée, et ne pourrait être classée parmi ce
que l'on est convenu d'appeler roman intime; enfin
l'auteur du Tariel est le seul qui paraisse avoir deviné
ou suivi par instinct les règles de l'art, en coordonnant
les parties de son oeuvre pour en faire un tout. Les
- autres laissent courir leur calam au gré d'une imagina-
- tion exubérante, dévergondée; et sûrs de plaire, quoi
qu'ils racontent , ils mènent l'auditeur, incapable comme
eux de prévoyance et de combinaison , dans les sentiers
aventureux où s'égare leur génie.
- De seize romans géorgiens dont les noms nous sont
parvenus, et l'on peut croire qu'il en existe un plus
grand nombre, neuf sont tombés entre nos mains, l'a-
perçu de quelques autres nous a été donné par ceux
qui ont pu les lire: tous rentrent dans le cadre que
nous avons tracé.
- Sil'on est forcé de convenir que les romans ne sont pas
la partie scientifique et essentielle des littératures orien-
tales, il ne faut pas cependant les envelopper dans un
| - dédain universel. Les hommes qui se vouent à l'étude
| de l'Orient préfèrent avec raison les annales positives,
|
les antiquités, les oeuvres philosophiques qui rattachent
l'Europe à l'Asie par la concordance des systèmes, par
les synchronismes de l'histoire, par la part que ces gé-
nérations éloignées de nous ont prise au mouvement in-
tellectuel de notre monde et par leur influence sur no-
tre situation politique. Mais pour expliquer l'histoire,
pour la comprendre intimement, il faut aussi connaître
les moeurs. Quelles lumières on pourrait tirer de la
lecture d'un ouvrage comme celui dont l'Arabe Antar
est le héros! quelle heureuse découverte serait celle
d'un roman égyptien ou persan , contemporain des hié-
roglyphes et des scènes mystiques représentées sur les
ruines de Persepolis !
Ex Oriente lux. C'est dans l'Asie que sont nés autre-
fois tous les arts, nouveaux chez nous. L'Odyssée se re-
trouve presque textuellement dans l'Arabie et dans
l'Inde; la mythologie, qui fournissait aux Grecs de si
brillantes chimères, des vers si beaux, un peuple de
divinités animant le marbre et la toile et les moindres
détails de la nature: cette mythologie n'est point l'en-
fant de notre froide Europe, nous nous sommes bornés
à changer sa parure, c'est de quoi l'on se convaincra
en lisant les féeries arabes et persanes; et si jamais le
crayon ou le pinceau s'emparent des tableaux fantasti-
ques créés par l'imagination des Géorgiens, on verra
apparaître des tètes aussi magiques que celles dont Ho-
mère, le Tasse et l'Arioste ont rempli leurs pages poé-
tiques.
Essayons de justifier ces réflexions par de nouveaux
faits.
Le Rousoudaniani est un roman volumineux dont la
lecture attentive exigerait au moins un mois d'étude
assidue , et qui pourrait, matériellement, fournir autant
de tomes que le Cyrus ou J'Amadis. Composé , comme
l'Amiran - Daredjaniani, de diverses histoires détachées,
il permet de prendre et de quitter le livre tour à tour
sans que le lecteur perde de vue l'intrigue et les héros,
car chaque acte, en la pièce, est une pièce entière.
En voici l'exposition:
: Il y avait dans l'Orient un riche personnage, nommé
Aphthwimiané, père de 12 fils, qu'il avait envoyés vi-
siler toutes les parties du monde, et d’une fille nommée
Rousoudan, ;, Arrivée à l'âge parfait, celle-ci était bril-
; lante comme le soleil, belle comme la lune dans son
»uinzième jour. Sa tête ressemblait à une couronne
»de musc noir, sa chevelure à un lacet finement
stressé; ses yeux nageaient dans la mélancolie (1),
(1) M. à m. éfaient un lac d'encre.
55
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
EEE
:, les cils de ses paupières étaient pareils aux dards de l’é-
» bène(2), ses joues lancaïent des éclairs éblouissants ; ses lè-
vres, vermeïlles comme la pourpre, enchässaient des ran-
gées de perles; une taille d'aloës, de douces paroles,
un caractère modeste, une intelligence éclairée, des
» manières gracieuses, une sagesse, une science sans
. bornes :“ tel est ie portrait de l'héroïne qui donne
son nom au roman. Manoutchar, fils d’un ancien souve-
rain détrôné, l'épouse; elle devient mère de plusieurs
enfants.
Bientôt son mari juge à propos de se rendre dans
llémen, auprès d'un souverain qui s'était emparé des
états de son père. Il essaie de se concilier son amitié
par de brillants exploits; mais celui-ci, qui désire con-
server un héros si distingué, attire dans son royaume
Rodan, fille de Manoutchar, et Phridon son fils, lui
promettant toujours sa liberté et de belles récompenses.
Le désespoir de Rousoudan, privée tour à tour de son
mari et de ses enfants, est peint de la manière la plus
énergique. Lorsque après plusieurs années d'attente son
chagrin reste imconsolable, ses douze frères, pour l'amu-
ser, lui racontent l’histoire de leurs voyages: voilà le
cadre du roman.
Ainsi que je l'ai dit, le Rousoudaniani est d’une lon-
gueur réellement effrayante, et, tel qu'il est, ne se
prête point à une analyse exacte, puisque ce n'est
pont une histoire d'ensemble. Je me contenterai de
faire connaître les deux premiers contes dont il se com-
pose. Le premier frère commence :
Zaw, fils de Zosten empereur de Chine, était un
prince de mauvaise conduite, vivant dans la mollesse,
et recherchant , au lieu de la chasse et des exercices du
corps, les plaisirs de la table et de la débauche. A la
fin, bumilié des reproches de ses parents, il prend le
parti de s’expatrier et se condamne à une absence de 7
années. Etant monté sur un arbre, seul abri que lui offrit
le désert pour la nuit, il entend trois Wéchaps ou dra-
gons, i. e. trois mauvais génies rouge, noir et blanc,
s'entretenir de la maladie du fils du roi d'Egypte et de
la recette qui seule pourrait le guérir.
Notre aventurier note ce fait dans ses souvenirs el se
rend en Egypte, où il réussit à guérir le jeune prince.
De là il va dans l'Inde, il fait trouver une source d’eau
pure dans une ville affligée de la disette d'eau; puis à
Ja ville de Tchin-ou-Matchin, qu'il délivre, après un
(2) Æcal - moukha, littér. chêne épineux, tel est le nom que
les Géorgiens donnent à un arbre qui a pour synonyme en turk,
d'après Soulkhan Saba, abanous.
rude combat, des obsessions d'un Dew malfaisant, Ce
Dew, surveillant les avenues de la ville, attaquait et dé-
pouillait les voyageurs et les empéchait d'entrer, de
porter des marchandises; aussi le commerce de la ville
était ruiné, toutes ses ressources épuisées.
Sans chercher à assigner la position d’une ville fabu-
leuse , je remarquerai que Tchn-ou-Matchin est préci-
sément le nom que les auteurs arabes donnent constam-
ment à la Chine. Est-ce donc une inconséquence de
l'auteur géorgien? Entrainé par le désir de faire par-
courir au prince Zaw les trois contrées les plus renom-
mées dans l'Orient, aurait-il perdu de vue la patrie de
son héros, et l'aurait-il fait rentrer par mégarde dans
son propre pays ?
Or, en se promenant autour de la ville, Zaw est at-
tiré vers un rocher par des sons plaintifs; il reconnait
la voix d'une jeune femme, c'était la fille du roi des
Mers que le Dew y tenait captive depuis longues an-
nées. Il apprend que le Dew ne dormait qu'une fois
l'an, pendant 7 jours, et que le temps de son sommeil
est venu; il profite de la circonstance pour l'attaquer,
lui livre un rude combat et le tue. L’imagination la
plus folle ne saurait se figurer la quantité de riches tré-
sors renfermés dans les vastes souterrains habités par le
Dew; il faut connaître les habitudes orientales pour se
faire l'idée de ces dépôts où sont enfouis, entassés, les
sacs d'or et d'argent, les bijoux et les étoffes précieuses,
fruits de longues rapines, mis en réserve par une pré-
voyante avarice: l'antre de la Casauba en a donné un
échantillon.
Après cet exploit, Nawsdour, roi de Tchin-ou-Matchin,
accorde au prince chinois la main de sa nièce, Morwi-
don, celle même qu'il vient de délivrer, union à la-
quelle consent avec plaisir Nawchadour , roi des Mers,
père de la princesse. Ici l'auteur consacre de longues
pages à la description de la dot de Morwidon; ses ro-
bes, ses colliers, ses joyaux ; les présents qu'elle fait à
son mari, à son oncle, à son frère, sont énumérés avec
tous les détails de ces listes officielles usitées en Asie
en pareilles circonstances.
Zaw part alors avec sa nouvelle épouse; pour jouir
de sa gloire, il revient sur le chemin qu'il a déjà par-
couru, va rendre visite au roi de l'Inde, Gorchabor,
puis à Misri, ce prince d'Egypte dont la guérison avait
été son premier exploit. Les fêtes qui lui sont données
dans tous ces pays sont de même racontées dans tous
leurs détails. Les services de table sont toujours de l'or
le plus pur, d'un travail exquis et enrichis de diamants
et de perles; mais ils ne servent qu'une fois; le lende-
+
57
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
58
en ,
main autres meubles précieux, autres vêtements splen-
dides, autre ordonnance du festin.
Le prince, ayant achevé le temps de sa pénitence,
revient en Chine; il y trouve ses parents plongés dans
la tristesse de son absence et vêtus de deuil; mais tout
change à son arrivée. Misri épouse Arzouth, Ja soeur ai-
née de Zaw ; le fils du roi de l'Inde se marie avec Ar-
doukh, la cadette: chacune de ces noces entraine une
de ces descriptions si fatigantes, si éblouissantes, dont
il a déjà été question, On y parle, p.e., d'un trône
d'or et de pierreries, qui, la nuit, brillait à trois milles
à la ronde ; de trois chandelles de rubis, d'éméraude et
de topaze; d'un jardin d'or et d'argent, où chaque fruit
était une pierre précieuse de la couleur convenable pour
imiter parfaitement la nature.
Les combats de Zaw, Misri, Gorchabor, Nawsdour
et Nawchadour contre les Dews Baqbaq, Khazaran,
Chaw, laro et Razmazan, donnent lieu à l’auteur de
déployer un autre genre de fécondité; on y voit le che-
val du prince chinois blessé au pied par un dragon, le
désespoir de Zaw et les larmes qu'il verse sur le triste
sort de son coursier, enfin le singulier moyen de gué-
rison qui lui est suggéré en songe, et qui consiste à
mettre un pied d'or à l'animal.
Après tous ces mariages et ces combats l'écrivain ra-
conte en raccourci le règne prospère de Zaw, son testa-
ment et sa mort, ainsi que celle des autres héros de
son histoire, sans faire grâce au lecteur de la moindre
cérémonie des funérailles.
Telle est la première porte du Rousoudaniani.
L'histoire racontée par Pharémouz , le second des
- frères; m'a paru mieux conduite, plus intéressante dans
. son étrangelé.
Pharémouz dit qu'ayant été envoyé par son père visi-
. ter le Khataï, l'empereur lui fit un accueil très distin-
gué; mais il remarqua que le grand vizir et son fils ne
miaient, ne paraissaient jamais émus. Il en demanda la
-cause, et le vieux vizir, nommé Kérag, lui fit le récit
Suivant :
s L'empereur Toméran, fils de Ochang, n'avait pas
d'enfants. A force de prières et d'aumônes, il obtient
du ciel la faveur d'être père, et son fils se nomme
imched. Mais une vieille fée lui recommande de ne
ais apprendre à son fils ce que c'est qu'un oeuf, et
remet en même temps un objet qui en a la forme,
et qu'il faudra lui montrer si jamais il entend parler de
|. pareille chose.
Djimched est élevé avec 200 enfants nés à la même
heure que lui; mais un jour, jouant avec le fils du
vizir, ce même Kérag, qui parle présentement, celui-ci
se fâche et lui dit: ,,Puisses-tu crever comme un oeuf!‘
Il veut savoir ce que c'est, et l'on finit par lui montrer
l'oeuf de la sorcière ; celui-ci tombe, se casse, et il en
sort une perle qui roule toujours. Le prince monte sur
son cheval Bedchaw (destin noir), et court après la
perle ; il la suit par monts et par vaux, traverse la mer
à la nage, en la poursuivant, et arrive dans un pays
enchanté qui devient le théâtre de ses exploits. Là il est
rejoint par le fils du vizir qui, sur son cheval Bedou-
coughmarth (destin à l'envers , a volé sur ses traces,
mais qui se trouve dans un épuisement facile à conce-
voir après une course si longue et après un combat san-
glant livré à un immense dragon, sur le bord de la mer,
Pendant qu'ils prenvent un peu de repos, Kérag voit
en songe une jeune fille qui lui apprend qu'elle était
prisonnière de ce dragon tué par Djimched, et, pour
prix de sa délivrance, lui fait connaître le moyen de
guérir les blessures de son maître, Un pain miraculeux
et une coupe d'un vin extraordinaire leur fournissent
une nourriture substantielle qui répare leurs forces et
les met en état de marcher durant 18 jours dans le dé-
sert sans rien manger. Après quoi ils arrivent au jardin
enchanté du Dew de diamant. Tous ceux qui entrent
dans ce lieu, tout-à-fait semblable à celui des Baba-
qouls, mentionné dans le roman intitulé le Miriani ,
sont changés en pierre ; il est guidé par un magicien,
qui, d'un coup de sifflet, fait sortir de la racine des
arbres des légions de serpents. Malheur aux inprudents
et aux lâches! Semblables au Protée de Virgile, ces
mauvais génies ne cèdent qu'à la vigilance et à l'énergie
de leurs adversaires.
triomphent facilement, parce que le fils du vizir, qui
se méfiait de quelque artifice, n'avait point succombé à
l'attrait de ce lieu charmant, et, resté à la porte, avait
arrêté un mauvais génie, mélamorphosé en serpent, de
Djimched et son compagnon en
qui il avait appris le secret du piége tendu à leur in-
expérience. Bientôt la venue du Dew de diamant s’an-
nonce par les éclairs, la pluie et les orages; Djimched
lui livre bataille et le tue; après quoi ils se repose du-
rant quarante jours dans le palais même du Dew.
Toujours marchant sur les traces de la perle, il ar-
rive dans une autre ville enchantée, et y trouve la
vieille femme qui avait presidé à son horoscope. Il aper-
çoit dans le lointain une tour de crystal environnée dans
toute sa circonférence d'une large bande noire, mobile,
comme si elle eût été animée. Il apprend que cette
| bande n'est autre chose qu'un dragon, qui veille ainsi
sur upe princesse prisonnière dans la tour. Ce nouvel
59
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
60
EEE EEE +
ennemi avait ravagé la contrée, fait fuir les habitants
et retenu captive la princesse; la magicienne seule
avait obtenu la vie sauve, en s'engageant à donner tous
les jours au dragon sa pâture dans une énorme mar-
mite, qui, fée elle-même, comme le trépied de Vul-
cain chanté par Homère, venait, seule et sans être por-
tée, se présenter au vorace animal. Informé de ces par-
ticularités, Djimched se prépare à combattre le dragon,
et à délivrer la belle princesse.
Ce n'était pas un ennemi méprisable qu'un serpent
géant dont l'haleine fétide chassait au loin tous les êtres
vivants et faisait nuage sur le soleil. Cependant Djim-
ched en triomphe; de son sabre il fait voler en éclats
la tour de crystal et reçoit dans ses bras l'incomparable
Béphar. Après cet exploit il se dirige vers la ville du
roi Saoul, que l'auteur nomme dès lors le beau-père de
son héros, comme si le mariage eût élé déjà accompli.
Mais Saoul, furieux que l'on ait disposé de sa fille, à
levé une armée; le fils du vizir, qui ne dormait plus
depuis leur entrée sur cette terre mhospitalière, livre
seul à cette armée un combat sanglant, durant le som-
meil de son maître, et celui-ci ne s'en aperçoit que le
matin au carnage dont il est environné. À son grand
étonnement il se voit dans une enceinte noire et mo-
bile, qui lui semble une vaste mer; c'était le corps
d'un nouveau dragon tenant sa queue dans sa gueule.
nouvel obstacle opposé à sa fuite par les enchantements
du roi Saoul ; lui et son écuyer montent à cheval. Ké-
rag bondit sur le corps du dragon, le franchit, le dé-
chire à coups de flèches et de cimeterre, pendant que
le prince, d'un seul trait habilement lancé, cloue con-
tre terre la tête et la queue du monstre. Une seconde
bataille enlève au roi Saoul sa vie et son trône, et
Djimched établit nn vice-roi dans sa conquête.
Je passe sous silence bien des aventures de Djimched:
sa métamorphose en pierre, sa guérison par l'application
des entrailles fumantes du cheval Bedoucoughmarth, les
lamentations du fils du vizir sur la perte de ce bel ani-
mal; l'histoire de la fille de l'empereur de Grèce que
le magicien Saoul avait autrefois enlevée, comme Pluton
Proserpine, cueillant des fleurs avec ses compagnes ; les
séductions d'une autre Circé enivrant le prince d'un
breuvage puissant, et d’autres détails. La dernière en-
treprise de Djimched, son entrée dans la ville de dia-
mant, couronne dignement sa périlleuse Odyssée.
Je regrette de ne pouvoir ici traduire en entier la
description du palais de cette cité merveilleuse, telle
glacière , la salle des pages; le garde-meuble, si vaste,
qu'une mère n’eût pas reconnu son fils d'un bout de la
salle à l'autre ; le Sarikipho, ou écurie, sont décrits avec
des détails fatigants peut-être, mais exprimant, si l'on
peut parler ainsi, l'idéal d'un palais asiatique. Partout
sont prodigués les marbres précieux, l'or, l'argent, les
commodités de la vie, un luxe étourdissant, et surtout
ces eaux jaïllissantes et limpides si chères aux habitants
des climats méridionaux. L’écurie surtout, décrite avec
toute la complaisance d'un amateur, rappelle ce mer-
veilleux salon de Chantilly où le grand Condé traita
Louis XIV. Au devant une vaste nappe d'eau courante,
une porte de l'acier le plus fin, haute d'une lance,
large de 20 coudées; une voûte soutenue par des ran-
gées de colonnes formant 14 lignes, de 60 chevaux cha-
cune, où ces nobles animaux sont classés par race et
suivant les couleurs de leur robe, et couverts de hous-
ses de soie; partout règne une propreté admirable, en-
tretenue par des réservoirs qui se Jâchent à volonté ;
enfin le lieu où sont déposés les riches harnais et le
perchoir d'oiseaux chasseurs, ce divertissement favori
des anciens rois de l'Europe, complète le tableau: l'on
sait jusqu'à quel point s’étendait, à cet égard, le luxe
des monarques de l'Orient.
Faut-il s'étonner qu’au milieu de ces délices Djimched
oubliät, dans le sommeil, les fatigues de ses précéden-
tes expéditions ?
Mais toutes ces merveilles n'ont point épuisé la verve
de l'auteur géorgien. Il conduit Djimched et Béphar, sur
un éléphant d'or mécanique, au palais habité par la
veuve du Dew de diamant, fille du roi de Dilem. Rien
n'égale les magnificences de cette habitation: on y voit
un arbre artificiel, formant deux allées couvertes, de
50 verstes, dont chaque feuille, par des ouvertures dif-
férentes, lance des vapeurs parfumées, des salles cou-
vertes du haut en bas de tableaux en pierres précieuses,
un cabinet d'un seul rubis, un salon où les services
sont apportés par des ressorts invisibles, enfin des ca-
binets renfermant des toilettes de femmes d’une telle
richesse que l'imagination s'égare à les contempler: pa-
lais, pour me servir de l'expression géorgienne, aussi
supérieur au précédent que la beauté des femmes l'em-
porte sur celle des hommes.
L'admiration étant un sentiment facile à épuiser, nous
ne suivrons pas notre auteur dans le récit des autres
magnificences de la ville de diamant. Nous dirons seu-
lement que Djimched, à bout d'aventures brillantes, éeri-
que la donne le fils du vizir. La boulangerie, la bou-| vit à ses vieux }_rents pour leur annoncer son bonbeur
cherie , la cuisine, l'office des sorbets, le cellier avec sa|et son prochain retour. Rentré en Chine, aux applau-
mt frère
eéénhais;s.
Page rent Cent €! jé
ST
5
61
dissements de la population, qui jette sur lui une pluie
- d'argent et de bijoux, il épouse régulièrement Béphar,
et devient empereur, par la retraite de son père. Mais
il oublie Kérag et la promesse qu'il lui a faite de la
couronne du Dew de diamant. Pour le lier à la Chine,
il le force de se charger de l'éducation de son propre
fils, et le rend responsable des malheurs qui pourraient
lui arriver. Comme, tôt ou tard, le mal est puni, ce
fils de l'empereur devient un pauvre sujet,
jeune, ses parents le suivent dans la tombe, et le vieux
Kérag reste seul pour pleurer ses espérances deçues et
la perte de son souverain : voilà pourquoi Kérag et son
fils ne riaient jamais.
Le Rousoudaniani est une oeuvre de longue haleine,
qui témoigne une grande fécondité d'invention; car
même en se lancant dans le domaine immense du fan-
tastique, il n'est pas donné à tout le monde d'y faire à
chaque pas des découvertes. Il faut donc bien recon-
paître un certain mérite au conteur qui, sans se redire,
trouve le moyen d’amuser si long -temps par la féerie :
j'ai prononcé le vrai nom. La féerie, chère à notre en-
fance , est morte depuis long-temps dans l'Europe civi-
lisée, mais elle captiva autrefois nos aïeux ; et mainte-
nant que l'ardeur des esprits se porte vers le passé,
nous voulons encore savoir de quoi l'on s'amusait alors.
Sous le rapport du style, le Rousoudaniani est de
première importance dans la littérature géorgienne. Son
étendue, la variété des matières qui y sont traitées, la
richesse d'invention qui y brille, en font un ouvrage
. remarquable. Sans appartenir à une époque tout-à-fait
moderne, je ne pense pas pourtant que l'on puisse en
fixer la date avant la domination des Persans en Géor-
gie, c. à d. vers le milieu du XV: siècle; mais j'aurais
peine à croire qu'il fût contemporain de la célèbre Rou-
soudan , ou qu'il aït été composé dans le dernier siècle.
Lestyle, sans être aussi élevé,
d'autres ouvrages de même genre , est pourtant très
outenu; l'auteur emploie un grand nombre de mots
éorgiens manquant au dictionnaire de Soulkhan Saba,
beaucoup d'autres tirés de la langue persane ; avec
il meurt
aussi coloré que celui
s deux caractères j'ai cru pouvoir fixer à peu près la
d date de sa 2 li Je reggae beaucoup de n'avoir
je suis convaincu qu'il
arrait, grossir de sa d'un millier de mots nos lexi-
es géorgiens.
Que l'on ne s'étonne point toutefois, si l’auteur d'un
reil livre est resté inconau: il est trop considérable
© pour que les copies aient pu en être nombreuses. Celle
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
TT à
62
dont nous avons fait usage appartient au savant prince
le Tzarévitch Théimouraz, qui a eu la bonté de la lais=
ser long-temps à notre disposition. L'on y rencontre
sept ou huit mains différentes, plus ou moins remar-
quables par leur élégance, quelques-unes difliciles à dé-
chiffrer ; la patience a donc échappé à plus d'un copiste,
et, dans l'état actuel de la langue géorgienne , elle doit
échapper à plus d'un lecteur; on n'aime point à se faire
d'un plaisir une fatigue. Au reste, il m'a paru que le
Rousoudaniani nous instruisait d'autre chose que de la dis-
position des esprits à l'époque où il fut rédigé. On y
trouve tant de détails vrais sur la vie intérieure et sur
les usages des peuples asiatiques, qu'il pourrait fournir
d'excellents matériaux à cet égard.
Je termine cette notice par les titres des autres con-
tes renfermés dans le Rousoudaniani.
Porte 3°. Histoire de la ville Jaune, du roi Gostam
et de son fils Khosro.
Porte 4°. Histoire de Qaraman, souverain des Ou-
roums (les Turks) , et de son fils Qaïsar.
Porte 5°. Histoire de Nodar, roi des Pauvres, et de
son fils Gordjasp.
Porte 6°. Histoire du. roi Ibrahim.
Porte 7°. Histoire de Constant, empereur de Grèce,
Porte 8e, Histoire d'Amir Qasoum.
Porte 9e.
mapak.
Histoire de Gostam, roi de Douchma Ka-
Porte 10°, Histoire de Barnaoz, roi de Syrie.
Porte 11°. Histoire du roi des Khazars et de ses trois
frères, fils du roi de Dilem.
Porte 12°. Histoire d'Ititiné et d'Ilaparaké.
Il est à remarquer que les six derniers contes sont à
peine aussi longs que le premier à lui seul, ce qui
permettrait de croire que le livre entier est de la même
main.
Tous ces récits terminés, l’auteur fait revenir de sa
captivité Phridon, fils de Rousoudan, et raconte la
mort de cette princesse; car tous les romans géorgiens
commencent ab ovo et finissent à la tombe,
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
64
EEE |
M US ÉE S.
1. ENCORE UN MANUSCRIT GÉORGIEN OFFERT À
L'Acan£éuie par M. Ilosécran, Rapport de
M. BROSSET (lu le 16 mars 1858).
Monsieur Platon Iosélian, professeur de Philosophie
et de Physique au séminaire de Tiflis, a offert à l'Acadé-
mie un manuscrit géorgien intitulé fynby-lrygems Où
Discours en vers.
Cet ouvrage, composé vers le milieu du dernier siècle,
par le patriarche Antoni 1‘, contient les éloges et de
courtes notices de plus de 125 personnages, rois et rei-
nes, évêques ou autres membres du clergé et de l'or-
dre monastique, historiens, poètes, littérateurs, les plus
distingués de Ja Géorgie. Les vers sont des iambes ec-
clésiastiques, de 12 syllabes, avec un repos après la
cinquième ; ils sont divisées en stances de cinq vers
chacune. La poésie ne se distingue pas tant par l'éléva-
tion des pensées et par la noblesse du style que par la
recherche et le néolosisme, et surtout par une quantité
d'acrostiches offrant les plus étranges combinaisons.
L'acrostiche, autrefois si recherché des poètes francais,
fait les délices des poètes géoroiens. Il existe une pièce
du roi Artchil, la plus longue connue en ce genre,
composée de 140 vers. Tantôt l'acrostiche résulte des
seules initiales, tantôt de celles-ci et des finales, sou-
vent encore, et conjointement, des initiales et des fi-
nales de chaque hémistiche ou de chaque repos de la
cadence ; enfin il commence quelquefois par le dernier
vers et se déroule sinueusement du bas
haut en bas ,; à travers ces mêmes repos.
en haut et du
Voici un exemple tiré de l'ouvrage
stance 492.
du patriarche,
dYEY » Wie, radin Loyeb£s lasço CNE:
Ve és), jo déssées gs + so d-mçes .
0 ef 246 sggs 7 té Bjhsdsde fes.
Laos” bss6 TL, AlEncon Lie sémlsrbné ,
Os Line F6 Ces rçoek Kiombeigs +
CHenNI, mamao, miirthou stikhni sagalOB
Jacinth mdchwirwO, with margarit laL aghskhmoul.
Oden garn alkaT Ar chésabami chenda ;
Sourwilith saganG, kmnili dzghoueN acrostikhor .
OUphros muathobman tchwenda dghis mnathobisA.
Le sens est :
» O Père, © brillante hyacinthe, o perle qui a l'éclat
du rubis, recois les vers faits à ta louange. Ils sont
pauvres et peu dignes de toi; c’est une oeuvre acrostiche,
que je L'offre avec amour, o toi qui as répandu sur nous
plus de lumières que l’astre du matin. “
Et la phrase acrostiche , formée par les capitales, se
compose des mots :
Chios ougalob, Antoni
» Moi, Antoni, je célèbre Chio. “
Saint Chio fut l'un des 13 disciples de loané, de Mé-
sopotamie, qui vint en Géorgie du temps du roi Phars-
man III (408—410). Ce loané est connu dans l'histoire
géorgienne sous le nom de Zéda-Zadénel ou Zédadznel,
parce qu'il se fixa sur le mont Zaden, vis-à-vis de Mtz-
khétha, de l'autre côté de l'Aragwi; et S. Chio, sous
celui de Mghwimel, parce qu'il vécut à Mghwimé (ca-
verne) lieu situé sur la gauche du Ksan, non loin de
Moukbran: ce fut lui qui prêcha la religion chrétienne
au pays des Osses.
Le manuscrit offert à la Conférence est d'une bonne
main et très correct; il renferme toutes les additions
qui ont été faites à l'ouvrage principal d’Antonr.
Je propose que des remerciments soient adressés À
l'auteur: c’est le second présent de ce genre quil fait
à l'Académie.
—— (0 —
MATERIAUX MANUSCRITS.
Srance du 9 mars. Note sur une propriété des nombres pre-
miers; par M. Bouniakowsky.
Avium natantium, imprimis Steganopodum novarum vel
Tractatus J,
Tentamen monographiae generis Phaëthon; par M. Brandt.
Séance du 23 mars. Erythroxyli species brasilienses; par M.
Bongard.
minus rite cognitarum descriptiones et icones.
© Eriocauli species novae; par Le même. l
Ein Paar Worte über die Trauermünze des Ortokidenkô-
nigs Juluk Arslan und Berichtigung eines bisher in Bezug auf
eine andere, demselben zugeschriebene Münze bestandenen
Errthums; par M. Frähn.
Beschreibung einer tausendjährigen, prachtvollen, 1829
aus Kleinasien nach der kais. Bibliothek gekommenen Hand-
schrift der Evangelien ; par M. Muralt.
Emis le 14 avril 1858.
a.
FLE
|
|
|
|
#2 77. BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome LV:
PUBLIÉ
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
WE SAINT. PÉTERSBOURG.
PAR
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S{.-Pétersbourg, au Comité administratif de l’Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu détendue in ertenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
4 divers savants; # Rapports; 5. Voyages scientiliques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
l'état des musées; 8. Chronique du personnel de lAcadémie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges,
SOMMAIRE. NOTES. 6. Note sur une propriété des nombres premiers. Bouxtaxowskr. 7. Sur une monnaie du roi Ortokide
Joulouk-Arslan, et sur une autre monnaie attribuée à ce même roi. Fräux. 8. Description d'un ancien manuscrit des
évangiles rapporté de l’Asie-mineure et déposé à la Bibliothèque impériale et publique. Morarr. CHRONIQUE DU PER-
SONNEL. Nomination. Membres décédés.
©
N O T ES. et que l’on développe la quantité B en omettant les
multiples de p?, Qn aura, puisque m°est impair,
BE mp (aient ant (EN)
6. NOTE SUR UNE PROPRIÉTÉ DES NOMBRES PRE-
MiErs (*); par M. BOUNIAKOWSKY (lu
D É'olt VE ee À: PPOEE D Lames) d. p?):
le 9 mars 1838). ( Me 0 roi ) ) (mo P°);
par conséquent
(4) s=A4+8B
mp (ananas (ENT)
Soit p un nombre premier quelconque, 2 excepté, et
m un entier impair incongru à + 1 suivant le module
p — 1. Je dis que, dans cette hypothèse, la somme
S— 47 + 20 + 3m +... + (p—1)"
sera divisible par p?. Cette somme serait encore divi-
sible par le carré de p, si le nombre "1, quoique de la
forme (p — 1) k + 1, était lui même divisible par p.
La démonstration du théorème que nous venons d'é-
noncer est l’objet de cette note.
Si l'on met la somme s sous la forme
s= A + B,
— en faisant pour abréger
Ë um m m PINS
A1" om sm... + —
0) er
LAPS EPL"
(*) L'énoncé de cette propriété m'a été communiqué par
M. Ostrogradsky.
(mod, p?).
Cette congruence nous montre d'abord que s est di-
visible par p, quel que soit l'exposant impair m3; si m
est lui-même divisible par p, alors s le sera par p?.
Supposons que "» ne soit pas divisible par p; dans cette
hypothèse, pour savoir quand s sera congru à zéro sui-
vant le module p?, il faudra examiner dans quel cas la
= PEN
somme 171 + 271 EL gmTi L,,, + +
est divisible par p. Pour cela, observons que, puisque
m — Â est pair, nous aurons
= (ET HS) + +2
+(p—1—1 (mod. p),
et par conséquent
67 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 68
EEE EEE
fut ae pm CE (pee
=2(am-i pan tomtt,, (EE m—i
Donc, la congruence (1) se réduira à
25=mp(1i 2m 4 8m EE (p—4YM—1) (mod.p?)
ou bien, en observant que p est différent de 2,
Q) Sir sm. Hp) (mod. p)
Or, si l'on représente la série des nombres
1, 2,- 3, ..... (p—1)
par la série
DR Diam ss Dies
s étant une racine primitive de p, l’expression
dm ami mi (pt
sera congrue, suivant le module p, à la somme
di + Un —1) + ps) +... + p(P—1) (nm —1)
pra (e@P— 1) (7-1) — 1) s
PET
Le numérateur 91) (#—1) __ 1, en vertu du théorème
de Fermat, est divisible par p; donc si le dénominateur
p7"71 — 1 ne l'est pas, on aura M
og 14 pri) LE OEURA) LE, A Ho PH Ur) = (mod.p),
et, en remontant plus haut,
AIDE GIE, H(p—1)7—1—=0 (mod.p),
ce qui réduit la congruence (2) à = — 0 (mod. p), ou
finalement à s — o (mod. p?); cette dernière congruence
exprime précisément le théorème que nous nous som-
mes proposé de démontrer.
Voyons maintenant quelle est la condition nécessaire
pour que le dénominateur p”*—1 — 1 ne soit pas divi-
sible par p; pour cela, il suffira évidemment, puisque p
est une racine primitive de P: que m — 1 ne soit pas
de la forme (p— 1)k, k désignant un entier quelconque.
Reste à savoir st, dans le cas même de m— 1 — (p—1)k
ou m—=(p— 1) k + 1, le numérateur 9-1) Ur—1) __ 4
ne sera pas divisible par une puissance de p, supérieure
à celle qui divise le dénominateur 91 — 1, Or,
nous allons faire voir que cela ne peut avoir lieu. En
effet, puisque
eP1Z=itpe,
e désignant un entier, l’on aura, à cause de m — 1 —
(p—1)k,
eP—1) Um—1) — (EE pe) P—1#
= 1+(p—1)4.pe+ EDG OI I nat.
Donc, en désignant par K un entier, il viendra
(3) PNR —_1—=pe(—k+pK).
On trouvera de la même manière
À] Ca" PU (1 + pe) —1+pe. k+ 9, 2e+,....
ou bien, en représentant par K un entier,
(4) e"—i—1=pel(k+pK').
L'inspection des expressions (3) et (4) nous fait voir
que chacun des deux nombres £(?—1) (m—1) __ 1 et
9”! — 1 ne peut avoir d'autres facteurs p, que ceux
qui sont compris dans le produit pe, à moins que k ne
soit lui-même divisible par une puissance de p. Dans
cette dernière hypothèse, on peut également faire voir
que les deux nombres — k + pK et k + pK’ ne
peuvent étre divisibles que par la même puissance de p.
En effet, en supposant À = ApÂ, À étant premier à p,
nous aurons
—k+pK
—1)A[(p—1)4—1 —1)4—2
AL TG Date ) pre+..]
Rp = [+ pete 1 va ? PES |
Or, nous pouvous donner à ces expressions la forme
suivante
—k+pK=p{-h+pE], k+pK'=plr+pE,
car il est facile de voir que les coëfficiens des puissan-
ces successives de e dans le développement de E et de
E' seront des nombres entiers. Donc, puisque À, par
hypothèse, est premier à p, chacun des deux sombre
— k+ pK et k + pK’ ne sera divisible que par p.
De là, il faudra conclure que quand m=—(p — 1) k +1,
la somme
m=1(,(p-1) (m1) _4
pH pm), re D EC Ce ie
ph es
et par conséquent la suivante:
LUI RODRU E GMTI E,.. L(p—1)7t
n'est point divisible par p. En rapprochant tout ce qui
vient d’être dit, l'on déduit le théorème que nous avons
énoncé au commencement de cette note.
Pour donner un exemple, supposons p—" et m5}
comme m n’est pas de la forme (p—1)k+1=6k+1,
l'on aura
15425 + 35 + 45 + 55 65 — 0 (mod. 72).
En effet, l’on trouve: 15— 1, 25—32, 55— 47, 45—=44,
55—38, 65— 34 suivant le module 52, et par suite
1 + 52 + 47 + 44 + 58 À 54 — 196 — 4.49
— 0 (mod. 72).
% somme des (m — 1)èmes puissances des mêmes
nombres, c. à. d. la somme 14 24 34 44 5464,
en vertu du théorème démontré, doit être divisible
69
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
70
HOME
par 7. Et en effet, puisque 1— 1, 24—=2, 3 — 4,
#—=4, 54—2, 64— 1, suivant le module 7, l'on a:
14+2+4+4+42+1—=14—=2.7—0 (mod.T).
Si m, sans être divisible par p, était de la forme
(p — 1) k + 1, alors la somme 1° + 27 + 5 +...
+ (p —1})7, comme nous l'avons démontré plus haut,
ne serait plus divisible par p?, mais seulement par p.
—_ En voici un exemple: Soit p=5, m—=2(p—1)+1—9.
“ Onaurat®=1, 2° — 12, 5°—8, 4° = 19 suivant le module
52; donc 1°+ 291 59 + 49— 1 +12+ 8 + 19 (mod. 51);
mais 1+ 12+ 8 + 19—40 —8.5—0 (mod.5).
Pour ce qui regarde la somme 18 + 28 + 38 +48, l'on
doit trouver qu'elle n’est point divisible par 5; en effet,
4 — 1, 2 — 1, 5 — 1, 45 — 1 suivant le module 5,
et par conséquent
19 + 29 + 58445 — 4 (mod. 5).
— > Ÿe——
7. Ein Paar WontTE ÿüBER DIE TRAUERMÜNZE
pes OrTokinen-Kôünics Juzux ARSLAN, uxD
BERICHTIGUNG EINES BISHER IN BEZUG AuF
EINE ANDERE, DEMSELBEN ZUGESCHRIEBENE
MünzE BESTANDENEN IRRTHUMS; VOM AKADE-
MIRER FRAEHN. (lu le 50 mars 1838).
Im ersten Bande von Dr. Grote’s Blättern für Münz-
kunde findet sich Taf. 22. No. 276. eine kupferne Ara-
bische Bildmünze aus dem kônigl. Dresdner Museum
abgebildet und in No. 30. unvollständis beschrieben und
ohne Bestimmung gelassen. Es ïsi ein sehr bekanntes
Stück und bereits aus mehreren andern Museen, und
| zwar meist nach weit vollstäindigeren Exemplaren, edirt.
Diese Münze ist nämlich auch vorhanden im kônigl.
Münzkabinette zu Paris(t), in dem kais. zu Wien (2),
in dem zu Mailand (8), in dem des verst. Mainoni (4)
und des verst. Marsden (5), und endlich im Asiat. Mu-
|
| No 10.
|
= (1) s. Barthélemy in Mémoires de l'Acad. des inscript. et bel-
“les-lettres Tom. XXVI. p. 567. PL IL No. 14. und Deguignes
Geschichte der Hunnen. Einleit. S. 304.
f (2) Reiske im Repertorium Th. XI S. 15. u. Th. XVIIL S. 66.
(5) (Castiglioni) Moncte Cufche p. 175. No. 162. Tav. VIL.
« (4) Descrizione di alcune Monete Cuf. del Museo Mainoni
_ p: 79. No. 48.
… (5) Marsden, Numism. OO. ill.
“No. 115.
p- 122 No. 115. Tab. VIII.
seum der k. Akademie der Wissenschaften hieselbst. (6)
Auch Goethe bewahrte em Exemplar des merkwürdi-
gen Stückes. Es ist eine Münze des Husam-el-din
Juluk Arslan, Kônigs von Diarbekr, von der Turk-
manischen Dynastie der Ortokiden von Mardin. Sie ist
vom J. 589. der Hidschret d. ï. 1193. n. Ch. und eme
Art von Gedächtnissmünze. Die Gruppe von vier, of-
fenbar emer Wehklage hingesebenen Personen, welche
die eine Seite zeïgt und deren Bedeutung von den Nu-
mismatikern lange nicht begriffen war, (7) hat hôchst
wabrschemlich Bezug auf den im dem gedachten Jahre
erfoleten Tod Saladin's, dem unser Turkman als seinem
Lehnsherrn bis dahin auf seinen Münzen gehuldigt hatte.
Ich habe diese Vermuthung in der Kritik der Monete
Cufiche ausgesprochen (8), und halte sie auch jetzt noch
für die wahrscheinlichste. Zwar ist das Jahr dieser
Münze auch 587 gelesen worden, aber es unterliegt jetzt
für mich keinem Zweiïfel mehr, dass das Einheïts-Zahl-
wort nicht anders als für eu genommen werden kônne;
es ist nämlich überall ae geschrieben.
Es giebt aber von dieser Münze noch eine Varietät,
welche sich dadurch unterscheidet, dass sie zwischen
der, den Chalifen Nafir nennenden Inschrift des Feldes
und der die Namen unsers Turkmanen selbst und das
Datum enthaltenden Randscbrift noch folgende Umschrift
fübrt: op OU? 0 ») ol ET J la ŒUJ et
Melik el-adil Seif-el-din Abu-Bekr ben Eijub(s). Dieser
Zusatz ist von den Numismatikern entweder ganz über-
sehen oder sehr missverstanden worden. So hat der Graf
(6) Recensio p. 612. No. 9, a
(7) Man s. Reiske a. a. O. und Th. X. S. 169. Adler Mus. Cuf.
Borg. P. L p. 65. P. II p.119. Desgleichen Barthélemy, Castig-
lioni und Marsden Il. cc. — Ganz eigen ist die Art, wie Hottinger
das Bild auffasste: Æltera numi facies (sagt er) figuram habet ca-
ptivae vel foeminae vel virginis velatae, cus/odilae a milite lancigero,
duobus circumstantibus juvenibus, non dissimilem a vulgalà ill,
quae captam Judaeam repraesentat, s. Hottinger in Bibliothecar.
quadripart. p. 115.
(8) s. Jenaische A. L. Z. 1822. Ergbl. No. 59. S. 85.
(2) Man sehe Arigoni Museum Tom. III. Tab. XL No. 19.
Adler L c. P. L p. 64 Tab. V. No. 56. Description de l'Egypte,
Etat moderne, Plauches Vol. IL Tab. i. No. 45. Marsden 1. c.
p. 124 No. 117 — 119. Recensio p. 161. No. 9. — Dieselbe
Münze ist auch noch in der Sammlung der hiesigen Asiat. Lehr-
anstalt, in der des Hn. v. Lazaréw hieselbst, in der der Universität
zu Upsal, des Gen. Rühle von Lilienstern zu Berlin, des Hn.
Sprewitz zu Hamburg, und vielleicht auch in der ehemal. Mün-
terschen zu Kopenbagen befindlich.
0
71
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
72
Castielioni diese letztere Münze für eins mit der von
ihm aus dem Mailander Museum beschriebenen gehalten,
und Adler hat den Titel J>lal) EU für den des Or-
tokiden genommen, was «54» zu lesen war plus gelesen
und das rechter und linker Hand befindliche ne #)
y) D? ganz übersehen. Dieses letztere hat Marsden
freilich nicht gethan, aber in Hinsicht der beïden ersten
Titel folgt er Adlern und legt dem Ortokiden eine
ganz eigene Absicht beï, die derselbe mit einer solchen
Stellung der Inschrift gehabt haben soll Die Hypo-
these ist gaz grundlos, sowie dasselbe auch noch mit
andern Aeusserungen Marsden's daselbst der Fall :st.
Die Titel und Namen e/- Melik el-adil Seif-et-din
Abu - Bekr ben Eijub sind offenbar zu verbinden und
zeïgen den, auch aus der Geschichte der Kreuzzüge un-
ter dem Namen Saphadin wohlbekannten jüngern Bru-
der Saladin’s an. Wir wissen, dass dieser gleich nach
Saladin's Tode von Karak und Schaubek sich nach sei-
nen andern Ländern in Mesopotamien begab, und zwar
nach den sogenannten ôstlichen Ländern 45 Poll >} },
mit welcher Benennung man damals die Gebiete von
Harran, Roha, Ras-el-ain, Hiÿfn-Keïfa, Amid etc. bezeïch-
nete(10). Er war also em Gränznachbar des Ortokiden,
und so erklärt sich die demselben von diesem, auf ei-
ner Münze des nämlichen Jahres 589, geleistete Hul-
digung.
. Ganz anders aber verhält es sich mit einer dritten
Münze dieser Art, welche es noch geben soll. Dieselbe
soll im Felde der Bildlosen Seite die Inschrift führen:
JE Je) EU) Ut] el _parrl] Lil; also den
Namen des 36sten Chalifen vom Hause Abbas und den
des 5ten Eïjubiden-Sultan's von Aegypten und Syrien;
so dass diese Münze in die Jahre 625 — 635 fiele (11.
Wenn es wirklich eine solche Münze gäbe, so wäre es
unmôglich, sie mit der Chronologie in Einklang zu
bringen. Juluk Arslan's Todesjahr ist uns zwar nicht
mit Destimmtheïit bekannt, allein es fällt nach Dschen-
naby ë sl ge Le dés sos (3 d.i um das Jabr
600 der Hidschret; und man darf das J. 598 od. 599
als sein Sterbejahr annehmen, da die letzte Münze,
welche wir von ïhm kennen, vom Jabre 596 ist, und
(10) Tarich Manfury, MS. Arab. Acad. No. 521. p. 104. Abul-
fedae Annal. Tom. IV. pp. 142. 362. 422.
(11) s. eine Note von Reiske in Eichhorn's Repertor. Thl. XI.
S. 15. £ und daraus Thl XVIIL $S. 66. unten.
die erste, welche wir von seinem Nachfolser Nafir-el-
din Ortok Arslan haben, das J. 599 führt. Aber es
giebt bestimmt eine solche nicht. Sie hat ïhren Ursprung
gewiss nur in eïmer, nicht an ihrer rechten Stelle be-
findlichen Note. Es ist die gedachte Note von Reïske,
die nach meïner Ueberzeugung gar nicht zu unserer,
dort von Reiïske im Texte besprochenen Münze Juluk
Arslan's gehôrt, sondern zu der des Nafir-el-din Ortok
Arsian, von der in diesem Bulletin Tome II. No. 25.
S. 355. ff. die Rede gewesen ist. Auch das Reiskesche
Citat aus Arisoni spricht dafür: No. 81. ist gerade die
letzt gedachte Münze.
ss t—
8. BESCHREIBUNG EINER TAUSENDJÂHRIGEN;,
PRACHTVOLLEN 1829 aus KLEIN-AÂSIEN NaAcH
DER K. BIBLIOTHEK GEKOMMENEN Hanp-
SCHRIFT DER EVANGELIEN; von Dr. Ebwarp
v. MURALT (lu le 23 mars 1838).
(Gi-joint un fac-similé lithographié.)
Zu den Früchten, welche auf den blutgedünoten,
äber für die russischen Heere so glorreichen Kampf-
gefilden des letzten türkischen Krieges der griechischen
Nationalität, Literatur und Kirche erwachsen sind, kann
man auch diese, äusserlich und innerlich sehr werth-
volle Handschrift zählen, welche, eine wahre Zierde
der K. Bibliothek, nicht bloss für Theologen und Phi-
lologen von Bedeutung, sondern für alle Freunde der
Literatur auch von allgemein wissenschaftlichem Interesse
sein dürfte.
In Ermanselung einer Nummer der Handschrift wol-
len wir dieselbe Codex der Kaïserin Theodora
nennen, wozu uns folgende, dem Manuscript zugegebene
offzielle Notiz berechtist, die wir hier aus dem russi-
schen Originale übersetzen:
Nach dem Zeugnisse des griechischen Metropoliten
Sylvester. Als unsere Truppen sich in /umisch-Khane
befanden (1), [ward diese Handschrift dem Hauptmann
(1) Eichwald. Reise. Stuttg. 1837. I. 2. S. 664: ,, Die tür-
kischen Truppen hatten (25 Aug. 1829.) die Festung (Gümisch
Chane) verlassen, deren Einwohner, meistens Griechen mit ih-
rem Metropoliten und ïihren heiligen Bildern an der Spitze der
Abtheilung entgegen kamen und dem Obersten Simonitsch die
Festungsschlüssel überreichten. Um den Feind noch mehr zu
zerstreuen, verliess Graf Paskewitsch (29. Aug.) sein Lager
beim Dorfe Temlä und nahm seine Richtung nach Balachor, mo'er
73
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
74
mm
Korganow übergeben(2)] nach dem Berichte des Ge-
neral-Feldmarschalls Paskewitsch an den Geéhülfen
des Kriegsministers 31. Aug. 1829. N. 3482. — Diese
mit Gold auf purpurfarbenes Pergament in 4.
eschriebene und in massives(s) Silber eingebundene
Handschrift der 4 Evangelien ist nach dem Zeugnisse
dieses Metropoliten von der Hand der Kaiserin Theo-
dora geschrieben und seit mehreren Jabrhunderten im
Kloster St. Johann(+) aufbeyabrt und nun von dem-
selben Metropoliten Sr. Majestät, dem Kaiser, als
Zeichen der Ergebenheiït dargeboten und von dem Kaï
ser der Bibliothek geschenkt durch den Minister des
ôffentlichen Unterrichts, 6 Oct. 1829. N. 850.“
Uniter dieser Theodora nun kann nicht die Beschützerm
der Monophysiten um 555 gemeint sein, ungeachtet sie
zum Patriarchen von Konstantmopel einen Bischof von
Trapezunt nahm; denn damals ward noch keine kleme
. Schrift für die Bibel angewendet, sondern erst seit dem
Sten Jahrh. So kommen wir denn auf die berühmte
_ Begründerin des Bilderdienstes seit 842, für welche
i
die Abtheïlung des Oberst Simonitsch wieder heranzog. Die Ba-
gage und selbst die Artillerie liess er hier zurück und verfolgte den
Weg nach Trapezunt. Je tiefer er in das Gebirge vorrückte, desto
. mehr Schwierigkeiten stellten sich ihm entgegen; über jähe Ab-
gründe und Felsen führten überall nur schmale Fusspfade,
deren Spuren sich. nicht selten in den finsteren Wäldern und
in tiefen, mit Felstrmmern verschütteten Schluchten verloren.
Am 3. Sept. erreichte er Karakaban, 40 Werst von Trapezunt.
Von hier aus geht der Weg durch noch weit wildere Gegenden
und über Felsmassen, die nirgends eine Spur von Pflanzenwuchs
zeigen. Nachdem Graf Paskewitsch sich von der Unmôg-
lichkeit überzeugt hatte, auf diesem Wege und bei dem heran-
nabenden Herbst, der in diesen Gegenden in hohen Gebirgen
“sebr früh beginnt, weiter vorzudringen, kehrte er nach Erzerum
zurück “.
(2) Glosse zum Original. Das Corps von Simonitsch scheint
“nicht über das Gebirge nach St. J. gekommen zu sein, aber
\regen der Unzugänglichke® desselben wohl auch Korganow
ht; sondern der in J. Ch. anwesende, aber sonst in St. J.
residirende Metropolit scheint das Manuscript durch diesen
Hauptmann dem Obersten übergeben zu haben.
(5) Vergoldetes und mit Edelsteinen und Engelkôpfchen ver-
ziertes.
adres (Medsjid), welche die besten Gold-, Silber und Kupfer-
Minen im ganzen türkischen Reiche enthält, 35 Werst vom
schwarzen Meere an der Quelle des Flüsschens Hyssus zwischen
Ærapezunt und Of — bei Straba XII. 3. das Gebirge der Chal-
däer oder Chalyber. Das Kloster aber ist vielleicht dem h. Joh.
Ghrysostomus geweiht, der in dem 300 Werst südwestlich ge-
legenen Comana starb
(4) Es findet sich am nôrdlichen Fusse der Bergreihe Pary-
auch die sorgfältig gemalten Bilder der 4 Evangelisten
und eine Menge kleiner Bilder zu sprechen scheinen,
von welchen letztern aber nur eines, die Wesgtragung
des Leichnames Jesu zu Matthäus Sc erhalten hat.
Auf das 9te Jahrhundert wenigstens führen uns auch
die übrisen Merkmale der Handschrift:
1) Das Pergament ist “nicht dünn und leicht sich
rollend, wie man es vom 4ten bis 8ten Jahrhundert an-
gewendet findet, sondern fest und spricht für ein Ma-
nuscript vom 8ten bis 12ten Jahrhundert.
2) Die Buchstaben sind zwar keine Uncialen, aber
sehr gross, gerade und regelmässig, auszenommen
auf eïnigen schon durch ïhre hellere Farbe sich aus-
zeichnenden Blättern, die später eingefügt worden sind,
um verloren gegangene zu ergänzen. Nur bei 4 Blit-
tern des Ev. Johannes ist dieses nicht geschehn,
wo daher eine doppelte Lücke ist. Die Zahlen der
Ammonio-Eusebianischen Kanones, die sich in einem
Theile des Marcus und bei Lucas und Johannes finden,
sind ebenfalls in kleiner Schrift und in Gold an den
Rand geschrieben. Alles übrige aber, die Zahlen der
Kapitel sowohl als deren Ueberschriften, die Randglos-
sen und Vor- und Nachbemerkungen auf dem Purpur-
Pergament sind mit Uncialen und mit einziger Ausnahme
der Zahlen des Kapit2l-Verzeichnisses vor Lucas, welche
in Gold sind, sämmitlich weiss geschrieben und daher
sebr oft verwischt und besonders die Randglossen zu
Matthäus schwer zu lesen. Die dem Codex vorgebun-
denen 11 gelblich-vweissen Pergament- und Papier-
Blätter mit den synoptischen T'abellen und die jedem
Evangelio mit dem Bilde dés Evangelisten und dem
Verzeïchnisse seiner Kapitel vorangeschickten, sind Toit
rother, kleinerer Schrift gcschrieben, kôünnen aber aus
späterer Zeit herrühren als die Purpurblätter (5), deren
Schrift eine Zeit des Ueberganges zwischen den grossen
und kleïinen Lettern zu beurkunden scheint.
3) Die Buchstaben sind bald verbunden, bald nicht,
und zwischen einzelnen Buchstaben eines Wortes ist oft
ein grôsserer Zwischenraum als zwischen den verschie-
denen Wôrtern, die gar häufig verbunden erschemen,
wie Luc. IV. 26. yur & zayïpur.
(5) Wir schliessen es daraus, dass das Inhalts - Verzeichniss
bei Lucas mit älterer Schrift auf ähnlichen Blättern wie der
Text sich findet, während es bei den übrigen Evv. verloren ge-
gangen und dann ergänzt sein mag. Jener Kanones finden sich
in den Tabellen für Mt. 352, M. 256 (im Texte nur bis 118
angezeichnet) L. 345, J. 232.
75
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
© © LR
4) Für das 9te Jahrhundert spricht ganz besonders
der Mangel des Iota subscriptum, welches erst ge-
gen das Ende desselben aufkommt.
5) Die Interpunction scheint zuweiïlen durch den
Punct, der oft gar nicht zur Unterscheïdung von Sätzen
dient (6), noch die Stichometrie andeuten zu sollen,
wie im Cod. Cyprius aus dem Sten Jahrhundert, da
die Linien immer bis zum innern Rande ausgeführt
sind (7), wo nicht ein neues Kapitel anhebt. Das Komma
hingegen, das Kolon, Frage- und Anführungszeichen
sprechen für's Ste, frühestens 8te Jahrhundert, wie man
aus den Codd. Æ, M und V, g des Matthäi sieht.
6) Die Spiritus sind nicht rund, sondern noch eckigt,
wie seit dem 6ten Jahrhundert, vergl den Cod. Clara-
montanus, auch nicht immer angebracht (Matth. VIII.
28. saôvre, sEepyouerot, üè).
7) Die Accente sind wie sie sich bereits seit dem
£ten Jahrhundert finden (vgl. Codd. Æ, Æ, M. Mat-
thaei VW, g.), indess fehlen sie mitunter oder sind nicht
richtig. (Matth. VIIL. 28. wymuewv, Leyovres, np) —
txetvne ).
8) Keine Anfangs- noch Schlusszeichen der
Perikopen (& und 7) wie sie seit dem &ten Jahrhun-
dert allmälig emgeführt wurden. U DR.
9) Wenig Abkürzungen, nur: «vos, da, th 16,
WE, ZE, UN, OUVOS, au, 90, 7e. Auf den rothen
Blittern dagegen sind sie sebr häufg.
10) Wenig Verbesserungen, die meiïsten in Luc. I
bis V. und zwar am Rande auf dieselbe Weise und von
derselben Hand wie der Text geschrieben ausser L
11) Die schon erwähnten Kanones sind aus dem
âten Jahrhundert und die lingeren Kapit el ohne Zweï-
fel die des Euthalius aus dem 5ten. Es sind deren 68
von Matthäus, 48 von Marcus, 83 von Lucas, 18 von
Johannes, Das letzte ist bei Lucas überschrieben: ,, Von
Kleopas“, (was sich auf die Wanderung nach Emmaus
bezieht) bei den 3 andern: ,, Von der Bitte um den
Leib Christi“. Dagegen fängt Mt. an: » Von den Ma-
gern“, M. ,,Von dem Dämonischen“, L. ,, Von der
Schatzung“, J. ,, Von der Hochzeit zu Kana,
12) Die Randglossen auf der Seite sowohl als unter
dem Texte, beim ersten Evangelisten sehr häufig, wäh-
(6) Mt. 1. 13: ZopoBufih dE: éyérmmoe T. A. A. 0ë°
x. 7. À. IL 2. nach Gorépu, 6 nach &, XII 1. nach «06
u. s. w.
(7) Die Theilung der Würter am Ende der Zeilen ist oft sehr
ungrammatisch wie :
ÉYÉVVQUE
sf ” LES D 3 :
Oux'utTuyosic, £ÏT &uroïc, ov|#EEeTéate
LU. 5. Ww.
rend sie beim vierten ganz fehlen, smd alle historischer,
exegetischer, harmonistischer Art(s) und führen auf eine
Zeit nach Chrysostomus (9). Bis Mitte Matthäus sind
die meisten Ränder mit purpurfarbenem Papier verklebt
als beschädigt.
15) Die dem Marcus und Johannes nach- und dem
Lucas vorgeschickten Bemerkungen sind kritisch schon
wichtiger. Die erste sagt, diese Handschrift sei mit den
alten Abschriften von Jerusalem verglichen worden (10),
eine Angabe, die sich uns unten bestätigen wird; die
zweite, länoste, erklärt nur den Prolog des Lucas (11);
(8) Die erste ist: Tô xurû Mr.|évay|yélov ovrelyodqn dr
&uroù Mr.|ueri 7 zoovouc|ris Toù 40 ävalliyews (eine Notiz,
die sich sonst nur bei Euthymius Zigabenus + nach 1118 findet:
uerû Guro rm) EBooidr duolléero Tÿs mahcori»ne, founvé|3n
Ô£ üro ’Iwfé»rou (Theophylact um 1070: ZMerépouce Ôë roëro
"Lodvyns @mo Tis ÉPouidos yhwrrns ès tir Ellmvide, &ç Aéyovut).
(o) “£re uè uootüguuv|éonv Toù xevrovoilovos toutou &vÜqu|
couévou uerd tuülræ êv tif micre, noi» Ô yovoovrouoc|ruwüy
qnodvruv|éxovoas *Avôguomuévou. Bei Marcus findet sich aus-
ser einer harmonistischen Bemerkung wegen der 2 Besessenen
und Erklärungen zu VII, 3, XIV, 8, 33 nur noch zu VI, 29:
rédonrai| rè ocœua|rtoù Bunroroû|ér nôke ZeBuorÿ| xourou
dë 7 Tin xepain Gnerédn| gs “Euebur und zu XIV, 51:
6 æeoueSlmuévos ow|ddve ni yvuvoë oùros éonu ’IdxwBoc |
Ô Toù xvpiou &dspos Âey0 |uevoc Ô prréxeuTe | déxauoc- Evè yag
uôvo | egiBohaie éyoïro | Tv mévru Bio rü:|Ewñc ris &œuroû
oap|xôs xuù vie Érpwouvnc | ruiur xKEdouv mugû TüY àxooto=
lu | La Bev| & “Iegovouhiu x. t. 1. Aus dieser Glosse erhellt
übrigens, dass sie nicht zu dieser Handschrift gemacht ist, die
hier yvuvôs hat. Ebenso L L 1. 2.
Lucas S. 6. a. “On 10 xurû À. |eday. ovveyod|on er m
xovous| (Theophylact: 4. ë uerë mevrexaldexa Ery) tie Xp
vroù Gvalyewc |xuè Üx0 ILaviou Yxovcey TÔ évay. | #ub auve-
yedyuro | uudnris dy Alav|hov- ovyyoéperar | DÈ dur èv
OfBuis Tog èv Ti "EufBoix. Hieronymus hatte nur von Bôotien
gesprochen. Zu cap. L steht mehrmals: Où xérar êv Goxuious
(6 dyyehos — œdriv, uk — yurækir, idoÿcu). Sonst ist nur
noch eine unbedeutende hist. Notiz zu 1, 32. S. das Facsimile,
(10) S. 76. b. ’£yodqn xai àvreBljn ôuoilwe êx Tüv iego=
coduur | rakuGy évryoépur.
(11) S. 1. a. “Qc nées èv Tô lu wood noo|preiur éxnyéh=
lovro #aù | vu muwèçs wevdoroogire |, dy eg Avuviug didg
"Afwo, tuvès [5 0ë mgopire dAnduwoi oùroc | xeè vüv êy Th via
dure Tà|edayyéluw nollo fdéinour yoélye GX où dote
nor roursbirou|mvi éfeléSuvroe ôn yüg où [1° récoxpu uôvæ
coayyéluu éyoélgn &ilà mëov &£ œvroû Toù mooouiou v60%h|
Em. à. à. Ô.|19 10 Ôè èney. xurmyogiur | Eye ro zwpis
77
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
78
a
aber die dritte(12) zeïgt an, der Urheber dieser Handschrift
habe die Perikope von der Ehebrecherin weggelassen,
weil sie in den jetzigen Abschriften nicht stehe. Diese
Spur führt uns ebenfalls auf zum Theil orientalische
Codices als Quellen des unsern, da dieser Abschnitt m
beiden Familien fehlt, während er im den abendländi-
schen steht.
À 14) Für einen mehr byzantinischer, oder orientalischen
k Ursprung unserer Handschrift sprechen auch die Les-
arten derselben, die wir zu Mt. XIII, M. I, L. XXIV,
J. I— VI. vollstindig und weiter im 4ten Evangelium
hin und wieder mit säimmtlichen übrigen Lesarten ver-
glichen haben.
Von alexandrinischen Handschriften entspricht der un-
sern keine der mit grossen Buchstaben geschriebenen
und von den andern nur 118 und vielleicht 102 und
auch diese nur theilweise. Die übrigen mit dem unsern
am meisten verwandten Minuscular-Codices sind: 10,
11 und 40, die einen gemischten Text darbieten, ferner:
20, 44, 61, 72, 95, 97, 105 und von den Evangelista-
rien oder Perikopen-Sammlungen: 4, 7, 8, 17, 22, 24.
Unter den Uebersetzungen entspricht den Lesarten
unserer Handschrift keine mehr als die persische, etwas
weniger schon die arabischen, syrischen und die gothische.
nn
xugiouæros| éylou &Sévruv ênè Tir Gvayouprv| L) Murduïos
| pèr rrRe ui où &lhor où|x éneyeigncuy GX Eyouyur | ot de
er Aiyvntiovus ovyyouyavres ebuyyéloy oÙtws xaloÿ|uevor
nd ve En émyrypau|Suévoy tôy Dudsxa oùrw uô|voy émeyelon-
ou. xuè Buoidne 0 Vorsgoy énéyouyer T0 xarü | Bacrkiôny
“day. Eore dè|19 xa T0 xarû Owuäy rai dla] nhsiova #u-
As Oë siney nr. èv à. n.[rÿr yàe éuvroÿ dié9e|1Sou»
dipouire. émminoopoon|to yép xuè êv oùderi édiorubey- | roûro
dè yirera megè ToÙs Pe|24 Buiws muoreovras xu Aéyov|ras Tô
Hoopuxor BeBalucéy uelév troie Aéyous vou ôneg rai 6 à|mo-
üroids pnowr va re égéu{Ewuévor xai Tedeueliouéror à tj
et" ire éndye x 7. #. où x” @.|d. x. à. eéuevor +.
[10 ’Oyrs yüg dv mingopogä: où yüo | énè omuelwr dgarüy
xQirfrova pÜotus modyuaræ xoivelræ, GG 16yw et yüg Tè
Qulxévar roy Kügioy xurà cüua sas HENY yevéoŸ a TOÙ
pr xui| Iliéros aèrontms nv x 6 æood6|rns ‘Lobdas #uù
ES où pere OTAUQOÜ GUTOY TÙ oùy | siday tôy À167ov
Le ä aù nov ëheyey 6 outre ‘O Ewpaxuç êluë Edoaxey Tor
marie mou rôv| néuyparré je, roûr éoruy | A6yo zawû os xai
in Eddw| 6 Luds Evgæ quyir Kvglov.
(12) 809 75 megè Tic uoiyahidos xelpalaior êv 19 rapt
AT > ; : a … 3 , .
| locvny | edayyeliw w&s êv rois vüv| @vnuyoupous un xeiuevor|
Von Kirchenvätern stimmen mit ihr am meisten über-
ein: die Byzantiner Theophylakt und Euthymius (Nota
8 und 9), die Syrer Victor und Chrysostomus, beide
von Antiochien, Theodor von Mopsuestia und Joh. von
Damask, die Kleinasiaten Apollinaris und Basilius und
die Afrikaner Tertullian, Cyprian und Lucifer, während
alle übrigen abendländischen Handschrifien, Uebersetzun-
gen (besonders die lateinischen ausser der von Brescia)
und Kirchenväter himmelweit von ihr verschieden sind.
Dasselbe gilt auch von folgenden griechischen Kirchen-
vätern: Athanasius, Clemens, Epiphanius, Eusebius,
Irenaeus, den beiden Gregoren, Nonnus und Origenes
und merkwürdiger Weise sogar von Cyrill von Jerusa-
em, während doch alle übrigen Zeugnisse ringsum, aus
Arabien, Syrien, Persien, mit unserer Handschrift zu-
sammenstimmen,
145) Die oben erwähnten Versehen in Spiritus und
Accent künnen, da sie nicht sebr häufig sind, so wenig
als die aus der neu-griechischen Aussprache entstandenen
Schreibfehler (15) etwas gegen die Theodora, als
Schreiïberin oder vollends gegen das neunte Jahrhundert
als Zeit dieser Handschrift beweisen; sie zeïigen nur,
dass dieselbe nicht copirt sondern nach einem Dictat
geschrieben worden, und zwar von einer neugriechischen
Hand.
Für die Aussprache des Neugriechischen haben wir
nun zwar kein früheres Zeugniss als das des Moschopu-
lus aus Konstantinopel um 1453. Allein, da das Neu-
griechische erweiïslich aus dem äolisch-bôüotischen Dia-
lecte (in welchem die Vocale und Diphthongen wie im
Neugriechischen verwischt sind (14), ungefähr wie im
TupéELpa" #uTu rûy Tônov | xéirus ÔË oùtoc per” Gliya|Tie
7e xrqpulaiou ÉSÿs TOÙ 'E. % à 0. T, x I. oÙx
éysigera [VIE 52]. In derselben Linie wird gleich mit VII.
12. fortgefahren: élu oùv #. 1. 2. Es kann also das obige
zur Tù» rémo» nicht zum Vorhergehenden, sondern muss zum
Folgenden gezogen werden, als Angabe, wo in den andern
Handschrifien die Perikope stehe, die der Urheber dieser Hand-
schrift ganz übergeht, ohne auch nur wie der St. Galler Codex
aus dem VIII Jahrh. eine Lücke zu lasser. Merkwürdig ist,
dass es hier nicht wie bei M. und L. Note 10 und 9 heisst in
den alten Handschriften.
(13) Awäguor, égruddn, qu, 7ocpuaraiwy, éguvñy |
ÿ (&) [und beinahe immer
GOZs TOÙ
éépyns, ouwvarndéBous (Snru);
00» für si0o7] may xolovdsion (Dijom), dvvyriuera (&voy ),
arocrrhe (sa), 9iior fur av etc.
(14) Siche die orchomenische Inschrift bei Bôckh (Staatshaus-
79
BULLETIN SCIENIFIQUE.
80
© © LEE
Nordteutschen ü = i, à und à — e) entstanden ist und
kein Zeugniss gesen das Vorkommen dieser neugriechi-
schen Aussprache im 9ten Jahrhundert sich findet, so
haben wir keinen Grund wegen dieser und eïniger an-
dern Schreibfehler (z. B. der Verwechselung von lang
und kurz-o) (15) die Handschrift der Kaiserin Theo-
dora, (über deren gelehrte Kenntnisse wir viel zu wenig
wissen, um daraus eine Instanz gegen die Angabe jenes
Metropoliten zu erheben, so wenig als die Regelmässig-
keit und Grüsse der Schriftzüge(16) gegen sie zeugen
kann) ganz abzusprechen.
“Juégar statt fuéoar findet sich bei Plato Cratÿl. 418. ©. vaiyr,
y als Echo bei Callimachus Epigr. 80 und ÿyauxo bei den
Aeolern für Syjuxw. Im Ceremonial - Buche des Constantin
Porphyrogennetus findet sich vollends Beorroo:s für Vestitores
1. L 4; NoBekjumuos (Nobilissimus) XLIV. 1, und wieder Nu.
4; Büye (bigae) LXXI 3; Brfnre doumr urrodtoors ÿ»
poviros üvvos. Aéovs éuviroters moéored (Bibite Domini Impe-
ratores in multos annos. Deus omnipotens praëstet) — v yœu-
do nouvdäre Adumr (In gaudio prandete Domini) LXXV. 2.
(15) out zÔ myEUuurt, ÜOOOVOUW, TÔ JEyovus, idGvres,
Sutuater, Aporgione, Bodrrwr, éxpuruourw, iwy statt é&doy
etc. Als Schreibfehler lässt sich noch betrachten éreyyelle
Mt. XIL 18. éxBéiin, 20. mAmuvoue, vosoooûe, duTUONOETUE,
autos statt évroi, Mt. XV. 32, L. XX. 15, @uroïs statt
ävroùs, IL 9. Trrouyoviudocs, ovgopowixiou, uüxæou (ur)
ÉQxouEvoy Ç(ouévor) XXIIL 26, ’Ouiwy für ‘Joudaiwr, Euehhey,
für fusher, xunçguÿ&, weniger hingcgen: "Hiiur Mt. XVIL 4;
zù Eeor, XXI. 25; Goneg à. Pékn M. IV. 26; ü xui ëéÿyévEr0
L. V. 17; modo niÿ9os; Evo n, XVL 4; pro XVIL #4;
elvsk9ovre, 7; mutow, 283 Euvroÿ und éuvror XX. 20, 23;
ü (üs); Kaivaga XXII. 2; sur éogrmr, 17; üruy J. XIX. 6.
So sind von diesen 30 nicht aus der neugriechischen Aus-
sprache zu erklärenden Fehlern die Hälfte anderweïtige Zapsus
ealami — und die andern dürfen auf 405 Quartblättern oder
810 Seiten von 17 bis 20 Zeïilen keiner Kaiserin zur Schande
gerechnet werden. Von den zwei gleichnamigen Kaiserinnen des
neunten Jahrh. aber passt die von uns angenommene sowohl
wegen ïihres Vaterlandes Paphlagonien, nicht weit von dem
Kloster St. Johann, wo ihre Handschrift aufbewahrt wurde, als
wegen ihres bekannten kirchlichen Eifers besser als die Gattin
Leo des Armeniers, der eine solche Arbeit zuzutrauen wir weni-
ger Grund haben. Indess künnte die Handschrift jener berühm-
tern Theodora auch nur gewidmet und dann ihr so zugeschrie-
ben worden seyn, als hätte sie dieselbe nicht bloss veranlasst,
sondern auch selbst geschrichen.
(16) Das Facsimile ist von der Rückseite des 9ten Blattes des
Lucas genommen; diese umfasst I. 28 — 34. Die 4 Randglossen
Die Mittheilung der Varianten, welche nur das theo-
logische Publicum interessiren künnen und aus welchen
wir hier nur die Resultate gezogen haben, behalten
wir uns für eine aus den hiesigen und den moskauischen
Handschriften zu veranstaltende Ausgabe des N. T. vor,
vorausgesetzt pämlich, dass uns die so reiche Synodal-
Bibliothek zu Moskau nicht, wie es im Vatican so viele
erfahren haben, ïhre Schätze verschliesse, deren Ein-
sicht, wäre es auch nur zur Controlle und Nachlese der
Arbeïten von Matthaei, zu wünschen wäre.
Für eine sorgfältise und durchgängige Benutzung sol-
cher Handschriften reichen freilich kaum so viel Monate
him als man auf Reisen Tage verwenden darf, und es
môchten Philologen wie Theologen, denen gewühnlich
ïhre curta supellex oder gehäufte Beschäftigungen so
lange Absenzen nicht erlauben, alle in dem Wunsche
übereinstimmen, das Beispiel der Zürcher Bibliothek,
die mit ihren handschrifilichen Schätzen den Bedürfnis-
sen der Gelehrten bis nach Berlin, wo wir nicht irren,
ausoeholfen hat, auch von andern Bibliotheken (und
wäre es auch nur in den Grenzen desselben Staates,
inner welchen diese doch nichts zu fürchten haben) zu
Nutz und Frommen der Wissenschaften nachgeahmt
zu sehn. |
und die im Texte darauf verweisenden Zeichen sind übrigens
weiss, nicht mit Goldtinctur gleich diesem geschrieben, was ohne
unverhältnissmässige Kosten nicht nachgebildet werden konnte.
———
+
CHRONIQUE DU PERSONNEL. à
Nomination. Dans sa séance du 2 mars, l’Académie
a élu à l'unanimité M. Brosset au grade d'Académi-
cien extraordinaire, nomination que S. M. l'Empereur
a daïgné sanctionner le 1® d'avril.
Membres décédés. Le 21 février, à Paris, M. le
Baron Sylvestre de Sacy; le 8 avril, à St.-Pé
tersbourg, M. le Comte Nicolas Novossiltsoff, pré
sident du conseil d'état; tous les deux membres hono=
raires de l'Académie, et le 13 avril, à St-Pétersbourg;
M. Khlébnikoff, directeur de la Compagnie russe=
americaine, m. c.
—_—_—_—_—_—_—_———
Emis le 20 avril 1838.
# 78. BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome IV.
PUBLIÉ PAR ‘Ai
“L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT PÉTERSBOURG,
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assigu. eu Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
“des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
moires
—_ Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. ÿ
lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
r divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
“l'état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Aunonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
Bnosser.
ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES.
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 2. Histoire diplomatique du patriarche arménien de Constantinopele Avédik,,
NOTES. 9 Sur l’Uroxine, nouveau produit de la décomposition de l'acide urique par l'acide nitrique. —
N'OOSTIIE, 8:
9. Urser pas UROXIN, EIN NEUES ZERSETZUNGS-
PRODUKT DER HARNSÂURE DURCH SALPETER-
siure; von J. FRITZSCHE (lu le 13 avril
1838).
Wenn man einen Theïil Harnsäure mit zwei Thei-
Wasser anrübrt, das Gemenge zum Kochen er-
hitzt, demselben unter fortwährendem Kochen so lange
opfenweise concentrirte Salpetersäure zusetzt, bis nur
h wenig Harnsäure ungelôst geblieben ist, und nun,
idem man das Kochen noch eine kleine Weile fort-
etzt hat. filtrirt. so erbält man cine Flüssigkeit, aus
élcher sich bei rubigem Stehen Krystalle absetzen.
Srhitzt man, wenn nach einigen Tagen die Menge der
alle nicht mehr zunimmt. die rückständige Flüssig-
wieder bis zum Kochen, so bilden sich nach dem
rkalten von neuem Krystalle, und auch durch ein
gebildeten Krystalle nicht bedeutend, und beträgt im
Bünstigen Falle 10 p. C. vom Gewichte der Harnsäure;
iweïlen auch erhielt ich, nach scheinbar gleichem Ver-
n gar keine Krystalle.
À =. ste,
Dieselbe Substanz erhät man, wenn man statt der
Harnsäure rohe Schlangenexcremente anwendet. Einen
Theil dieser gepulverten Excremente rühre man in ei-
nem sehr geräumigen Gefässe mit zwei Theïlen Wasser
an, erhitze das Gemenge durch Kochen, und setze nun
allmälig, je nachdem es das im Anfange der Operation
sehr bedeutende Schäumen und S'eisen der Flüssigkeit
zulässt, in kleinen Quantitäten concentrirte Salpetersäure
zu. Es tritt endlich ein Zeitpuukt ein, wo bei neuem
Zusatze von Salpetersäure keine Gasentwickelung mebr
stattfindet, und nun hôrt man damit auf, unterhält aber
das Kochen noch eine kleine Weile; die dann filtrirte
Flüssigkeit setzt dieselben Krystalle ab, wie die aus der
reinen Harnsäure erhallene, und wenn man nach been-
digter Krystallisation die Mutterlauge mit dem auf dem
Filter gebliebenen. heträchtlichen Rückstande von neuem
einige Zeit kocht und wieder filtrirt, so erhält man
auch aus ibr von neuem Krystalle.
Diese Krystalle sind eine neue Substanz, welcher ich
den Namen Uroxin gegeben habe, theils um dadurch
ihre Entstebung aus Harnsäure durch Oxydation anzu-
deuten, untl theils, weiïl sie mehr Sauerstof als alle
bekannten, in dieses Gebiet gehôrigen Substanzen enthält.
Das Uroxin bildet in reinem Zustande farblose (rhom-
boëdrische?) Krystalle; sie sind lufibeständig und lassen
sich in trockner Luft unverändert aufbewabren; in feuch-
ter, ammoniakalische Dämpfe enthaltender Luft aber
83
uehmen sie sehr bald cine rôthliche Färbung an, welche
in einer durch Avziehen von Ammoniak auf ihrer Ober-
fläche bewirkten Bildung von Purpuramid (°) ibren
Grand hat: Längere Zeit ammoniakalische Dämpfe ent-
haltender Luft ausgesetzt, bekommen sie endlich voll-
kommen die schône, glänzend goldgrüne Farbe des
Purpuramids: die sich jedoch durch Abwaschen wieder
wegnehmen lisst.
4 kallem Wasser ist das Uroxin sehr schwerlôslich,
leichter aber in heissem, und es lüsst sich daher leicht
durch Umkrystallisiren reinigen. Dicser Schwerlôslich-
keit wegen sind aber die salle schr klein, oft sogar
sikroscopisch, und nur selten erhielt ich bei den klei-
men Quantitäten, mit welchen ich arbeitete, einige von
der Grüsse einer Linie.
Die Auflôsung des Uroxins in Wasser rôthet das blaue
Lakmuspapier, und neutralisirt eine geringe Menge einer
Base ; Uroxin ist aber dennoch nicht als eine
Säure zu betrachten, denn es verbindet sich nicht un-
zersetzt mit Basen, und zeichnet sich überhaupt durch
eine leichte Zersetzbarkeit aus. Durch blosses Kochen
mit Wasser wird es schon zum Theïil verändert, und
zwar um so mehr, je unreiner es ist Man muss sich
daher beim Umkrystallisiren hüten, die Klüssigkeit zu
stark zu erhitzen, und am besten die Temperatur nicht
über — 50° steigern. Aus der Mutterlauge von der
Urmkrystallisation des unreinen Uroxins erhält man durch
Abdampfen gew ühnlich kein Uroxin mehr, und es zeïgt
dieselbe auch gewühnlich die bald zu beschreibende
Reaction mit salpetersaurem Silber nicht; auch eine Aul-
lüsung von reinem Uroxin liefert dasseibe nach gelin-
dem Abdampfen zum Theil verändert. Lässt man fer-
ner eine Auflôsung dieses Kürpers, selbst eine in der
Kälte mit ausgekochtem destillirtem Wasser bereitete,
einige Zeïtlang selbst in verschlossenen Gefissen stehen,
das
so findet man sie ïhrer characteristischen Eigenschaften
gänzlich beraubt. Diese characteristischen Eigenschaften
bestehen in ihrem Verhalten gegen Aetzbaryt und salpe-
tersaures Silberoxyd, welches ich jetzt beschreiben will.
Mit Barytwasser bildet die Auflôsung des Uroxins
einen voluminüsen, dunkelvioletten Niederschlag. Setzt
man das Barytwasser tropfenweise der Auflüsung des
Uroxins zu, so erzeugen zwar die ersten Tropfen schon
cinen gefirbten Niederschlag, dieser verschwindet aber
bald wieder, und er ist erst nach dem Hinzufügen einer
grüsseren Menge von Barytwasser bleibend.
(*) So nenne ich nach Poggendorff (Aunalen Bd XXXVIT
pag. 34.) das Prout’sche purpursaure Ammoniak.
BULLETIN SCIENTIFIQUE
TT IH ÉE-
Versucht |
“84
«hote
ae RD
man aber diesen Niederschlag auf dem Filter zu sam-
meln und auszuwaschen, so verschwindet er nach und
nach, indem er sich grüsstentheils in dem Waschwasser
zu einer farblosen Flüssigkeit auflüst. Eben so ver-
schwindet die blaue Farbe des Niederschlags, wenn
ihn mit der Flüssigkeit, in welcher er gebildet
wurde, in eine grôssere Menge Wasser giesst, und es
bleibt davon nur ein weniger beträchtlicher farbloser,
ebenfalls flockiger Niederschlag übrig. In der Auflüsung,
aus welcher er entstand, erhält sich der blaue Nieder-
schlag lange Zeit unverändert; kocht man sie aber mit
ihm, so verliert er seine Farbe fast gänzlich. Beim
Kochen mit Aetzbaryt sowohl als mit Aetzkali findet…
eine geringe Ammoniakentwickelung statt.
Setzt man zu einer Auflôsung von Uroxin eine Auf-
lüsung von salpetersaurem Silberoxyd, so entsteht augen-
blicklich ein Niederschlag, von dunkel schwarzblauer Farbe
Dieser Niederschlag lässt beim Glühen gesen 96 Procent
reines Silber; die von ihm abfiltrirte Flüssigkeit ist nach
dem Abdampfen syrupsdick, und aus ïhr setzen sich
bei längerem Stehen unter einer Glocke mit Schwefel-
säure schône grosse, gelbliche Krystalle ab, welche M
kein Silber enthalten. Die genauere Untersuchung
dieser schônen, hôchstwahrscheinlich neuen Substanz s0-
wohl,
berniederschlags muss ich mir auf eine spätere Abhand- M
lung vorbehalten, da mir gegenwärtig nicht Material
genug zu ibrer weiteren Verfolgung zu Gebote steht.
Mit einer Auflôsung von neutralem essigsaurem Blei-
oxyd versetzt gicbt die Auflôsung des Uroxins einen
voluminôsen, flockisen, schmutzigweissen Niederschlag;
man
ED a Sn LCR DLENS CAES
als auch des mit ibr gleichzeitig gebildeten Sil-
filtrirt man diesen ab, erhitzt nun die abgelaufene Flüs-"
sigkeit, und erhält sie einige Zeit im Kochen, so trübt
sie sich anfänglich und lässt bald ein schweres, krystal-
linisches Déiues fallen. Diese beiden Niederschläge ent=
halten nach dem Trocknen verschiedene Mengen von
Bleioxyd, und zwar der voluminüse gesen 66 p. G:, der)
pulverfürmige aber gegen 86 p. G. In einem Versuche,
welchen ich in der Absicht anstellte, zu ermitteln, ob.
die ganze Menge des Uroæins mit dem Bleioxyde vers, |
bunden niederfalle, erhielt ich von 0,106 Grm. Uroxin, |
dessen heissbereitete Losung ich unmittelbar mit essigsaus
rem Bleioxyde kochte, 0,285 Grm. Niederschlag, welieli
in diesem Falle gesen 85 p. C. Bleioxyd enthielt. Es
waren also darin 0,256 Grm. Bleioxyd mit 0,049 einer
organischen Substanz verbunden, und wenn auch diese
Untersachhne auf grosse Genauigkeit keinen Aospruch
machen soll, so erhellt doch daraus so viel, dass hôch=,
stens 50 p. C. von den Bestandtheilen des Uroxins in
Eu
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
86
… eine unlôsliche Verbindung mit dem Bleioxyde einge-
gangen waren. Auch diese Bleiverbindungen habe ich
bis jetzt aus Mangel an Material noch nicht genaueren
Untersuchungen unterwerfen kônnen.
… Ich habe schon erwähnt, dass das Uroxin sich durch
— Aufnahme von Ammoniak in Purpuramid verwandelt;
um zu erfahren, ob dabei noch eine Absorption von
“Sauerstof stattfinde, brachte ich UÜroxin mit einigen
s ich nun einige Tropfen Ammoniak hineinbrachte,
» es our allmählich mit Ammoniakdämpfen in Be-
übrung, welche es nicht nur mit der Zeit intensiv pur-
P rroth firbten, sondern auch das gebildete Purpuramid
theilweise wieder zersetzten. Dabei hatte aber eine
icht unbedeutende Volumenverminderung statt gefun-
den, und es scheint daher ausser Zweifel zu seyn, dass
bei der Umwandlung des Uroxins in Purpuramid
durch Ammoniak auch eine Sauerstoffabsorption statt
Die Analyse des Uroxins habe ich in dem, vor dem
érbrennungsofen wesentliche Vortheile darbietenden
npenapparate von Hess angestellt, und dabei folzende
Die Verbrennung mit Kupferoxyd ergab in verschie-
enen Analysen folgende Mengen von Kohlensäure und
Ü H
[0,150 Grm. gaben 0,167. 0,042.
IL. 0,295 t 11 0)820, 0,082.
IL. 0,350 n 0,582, 0,094.
DU 0527. n 0,361. 0,090.
V-.:0,2615 7 ,, » “10,292. 0,073.
D NI. 0,408 040,457. 0,1105.
VII. 0,401 5 0,456. 0,108.
uf Koblenstoff und Wasserstofl berechnet beträgt dies
_ Procenten
C. H.
L. 50,78. SAle
Il, 51,04. £,11,
III, 50,18. 2,98.
IV. 50,52. 5,05,
V. 50,88. 3,10.
VI. 30,97. 5,01.
VII. 30,06. 2,91.
12,55.
Die Analysen I bis VI sind in einem Strome von
Sauerstoffoas angestellt, und es fand bei ihnen eine zu-
weilen grôssere, zuweilen geringere Bildung von Stick-
stofoxydgas stalt, welche durch rôthliche Dämpfe im
Kaliapparate erkennbar war. Da nun die gebildete sal-
petrige Säure vom Kali mit der Koblensäure absorbirt
wurde, so mussien dadurch die Mengen der Kohlen-
säure variiren. Die Analyse VIT ist eine mit aller Sorg-
falt, nach Liebig, durch Mengung mit dem Kupferoxyde
ausgeführte, und giebt daher die Menge des Kohlen-
stoffs genauer an.
Zur Bestimmung des Stickstofigehaltes mittelle ich
zuerst die relativen Volumina von Kohlensäure und Stick-
stoff aus, und erhielt dabei ein Verhäliniss von 4 Koh-
lensäure auf 1 Stickstof. Dann aber bestimmte ich in
zwei genauen Versuchen die absolute Menge des Stick-
stoffs, wozu ich mich stat des von Liebig vorgeschla-
genen koblensauren Kupferoxydes eines mit einem Hahne
versehenen Kohlensäure-Entwickelungsapparates bediente,
dessen Einrichtung dem von Mohr angegebenen Was-
serstoffapparate gleicht, nur dass alle innerhalb des Ap-
parates befindlichen Theïle von Glas sind: ein Apparat,
welcher, in Verbindung mit der Luftpumpe noch ge-
nauere Resultate zulässt, als das Verfahren mit kohlen-
saurem Kupferoxyd.
0,531 Grm. Uroxin gaben 49,5 Cub. Centim. Slick-
stoff, welche auf 0° und 0,76 Meter Barometerstand
reducirt 46,1 G. C. betrugen. Diese wiegen aber
0,0585254, und dies beträgt 17,62 p. C:
Ein zweiter Versuch lieferte von 0,259 Grm. Uroxin
55,6 CG. GC. Stüickstof, welche 0,04513572 wiesen; dies
beträgt 17,45 p. C.
Zieht man nun aus obisen Wasserstoff- und Stickstoff-
| Bestimmungen die Mittelzahl und nimmt die Kohlen-
stoffbestimmung von Analyse VIT. als die richtigste an,
so erhält man folgende Zusammensetzung für das Uroxin:
Kohlenstoff 30,06.
Stickstoff 17,52,
Wasserstoff 3,04.
Sauerstoff 49,38.
100,00.
Versucht man darnach eine Formel aufzustellen, so fin-
det man dass
C: Na H5 O:
ganz nahe damit übereinstimmt; denn dieser Formel
entspricht folsende procentische Zusammensetzunz:
*
57
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
oo
Kohlenstof 30,15, |
— C' N2 Hs O°
Stickstoff 17,46.
Wasserstof 3,08. \
Sauerstof 49,31.
100,00.
Die relativen Atomverhältnisse stimmen also hinreï-
chend genau mit der gefundenen Zusammensetzung
überein, und man kann die obige einfache Formel, an
deren Stelle man eben so gut ein Multiplum setzen
kôünnte, wenigstens so lange als die richtige betrachten,
bis sich aus dem genaueren Studium der Zersetzungs-
produkte des Uroxins eine Controlle dafür ergiebt. Hof-
fentlich geben die Analysen des Purpuramids, die ich
bald zu wiederholen gedenke, und des neuen, durch
Behandlung mit sal petersaurem Silber entstehenden Kür-
pers hierüber näheren Aufschluss. Wenn ich mit der
Publikation dieser Abhandlung nicht bis zur Beendigung
dieser Untersuchungen wartete, so geschah dies nur,
weil ich aus der in Poggendorff"s Annalen enthaltenen
Abhandlung von Liebig und Wôbhler über die Natur
der Harnsäure ersah, dass auch sie über die Zersetzungs-
produkte der Harnsäure durch Salpetersäure arbeiïten.
Schon ehe diese Abhandlung mir zu Gesichte kam, war
ich mit diesem Kapitel beschäftigt, und es liegen mir
jetzt bereits eine Menge anderer, im Verlaufe meiner
Arbeit erhaltener Präparate vor, welche ich näber zu
studiren und in einzelnen Abhandlungen bekaout zu
machen nicht unterlassen werde. Ein Resultat nur: er-
wähne ich vorläufig, dass nämlich die Oxurinsäure von
Vauquelin gewiss nicht, wie Kodweiïss beweisen
will, eine Verbindung von Purpursäure und Oxalsäure
ist; sie ist jedenfalls eine eïgenthümliche Säure und
Kodweïiss hat die gründliche Arbeit von Vauquelin
viel zu wenig gewürdigt.
—$t——
EXTRAITS DE MÉMOIRES.
2, HISTOIRE DIPLOMATIQUE DU PATRIARCHE AR-
MÉNIEN DE CONSTANTINOPLE, AVÉDIK; PAR
M. BROSSET (lu le 13 avril 1838).
Ce fut en 1836 que le savant orientaliste M. Bianchi,
chargé de la conservation des pièces diplomatiques écri-
tes dans les langues de l'Asie, au dépôt des archives du
minislère des affaires étrangères, me fit connaître obli-
geamment l'existence d'un certain nombre de diplômes
arméniens et de pièces relatives à l'affaire du patriarche
Avédik. Non moins empressé de profiter de cette pré-
cieuse communication que je l'avais été à l'égard des
lettres du prince géorgien Soulkhan Saba, et des mé-
moires qui les accompagnaient, dont j'avais également
dû la connaissance à cet habile interprète, je le priai
de m'obtenir la permission de compulser ce dossier in-
téressant. M. Mignet, conservateur et administrateur
en chef de nos archives, m'accorda gracieusement ma de-
mande: je lui en témoigne ici, au nom des amis des
lettres orientales, ma vive reconnaissance.
Mais cetle première communication se bornait à une
trentaine de pièces turkes et arméniennes, ces dernières
remarquables par leur magnifique exécution calligra-
phique, admirables par leur grandeur, la beauté et la
netteté du caractère arménien cursif, que je me per-
mettrai de nommer diwâni par allusion au caractère turk
employé dans les pièces de chancellerie. Les personnes
‘qui ont l'habitude des livres arméniens savent combien
Ja lecture des caractères cursifs serait difficile s'ils n’é-
taient de la plus grande netteté; elles savent que c'est
précisément sous ce rapport que se distinguent les types
de Saint-Lazare, même dans les corps les plus exigus
La même chose a lieu dans nos diplômes arméniens,
sur de très fortes proportions; mais ce que le burin et
la lime exécutent aisément sur une matière consistante,
on peut à peine s'expliquer par quelle légèreté de mou-
vement et en même temps par quelle précision l'écri-
vain calligraphe peut le réaliser sur un papier placé,
avec le calam et au moyen d’une encre limpide. C'est
pourtant ce qui a lieu ici: les 18 diplômes arméniens dont
je parle sont tout ce que l'on peut imaginer de plus beau,
de plus pur et de plus lisible. Quant aux ornements d'or,
d'argent et de couleurs éclatantes, autres que ceux des
lettres, s'ils sont véritablement riches, on ne peut s'em-
pêcher de dire qu'il sont de mauvais goût: l'or y a con- 4 \
servé toute sa beauté parce qu'il est généralement très
fin, l'argent a été oxidé par le temps et l'humidité de
la mer.
Parmi les pièces de cette première communication se.
trouvait le manuscrit autographe des mémoires, poésies
et compositions religieuses d'Avédik. Je lus ou traduisis
le tout, autant que me le permettait un nombre prodi-
gieux de mots turks répandus au milieu des phrases ar-
méniennes, dont j'espérais avoir plus tard le sens par
le secours de quelque Arménien ou de quelque savant
francais turkologue. Les traductions écrites de Pétis
me servirent à souhait, à cet égard, mais quelques mois”
après. Pour étudier historiquement les faits du patriar=
| cat d'Avédik, je parcourus dès-lors sommairement les
Û
x
récits très étendus de Tchamitch, dans sa grande his-
“ toire, pour loute l'époque de la vie de mon principal
4 personnage, et les 9 volumes de la correspondance de
mos ambassadeurs à C. P. depuis 1699 jusqu'en 1708.
J'en ai extrait, je crois pouvoir le dire sans erreur,
tous les passages relatifs aux arméniens de C. P. et aux
diverses phases d'Avédik. Je ne pense pas qu'un seul
trait important de la correspondance de M. de Fériol
mait échappé; je les donnerai suivant les dates: ils nous
serviront à fixer chronologiquement beaucoup de faits
seulement mdiqués dans les mémoires du patriarche.
Les pièces dont j'ai parlé jusqu'ici portaient des nu-
"méros sans suite, mais élevés, et indiquant qu'ils faisaient
- partie d'une série considérable.
+ cement d'inventaire dressé officiellement à Marseille (1)
indiquait des papiers qui me manquaient: où les trouver?
- C'est alors que M. Jorrel père, employé aux archives,
me communiqua, avec une complaisance extrême, d'au-
_tres papiers légaux se rapportant à la même affaire :
+ J'abjuration d'Avédik, son permis de célébrer la messe
à Paris suivant le rite catholique arménien; les attesta-
« tions sur sa conduite de l'abbé Renaudot, de Pétis de
- Ja Croix, du P. Félicien de Ste.-Marie, prieur du couvent
des carmes, de Abdélahad prêtre syrien qui avait eu les
- relations les plus intimes avec notre personnage, enfin son
acte de décès et les certificats des chirurgiens qui lui
Tout cela était insuffisant,
D'ailleurs un commen-
avaient donné leurs soins.
si M. Jorrel et son gendre, employé dans la même ad-
Mministration, n'eussent bien voulu réveiller leurs souvenirs
pour se rappeler où était déposé le dossier complet
d'Avédik. Avec ce zèle empressé qui les distingue et cet
Fectueux intérêt qu'ils portent à toutes les recherches
“entreprises dans le dépôt dont la garde leur est confiée,
ss deterrèrent aux archives des consulats les trois car-
fous qui m'étaient nécessaires (2). En voici l'inventaire
@ M. Jorrel père a eu la bonté de me dire que ce fut lui
» en 1795, fut chargé par le ministre des affaires étrangères,
arles Lacroix, de retirer des archives de la marine, à Vér-
s les, tout ce qui n'appartenait pas directement à ce dépôt par
: | spécialité. Plus de 1700 cartons de correspondance consulaire
Wurent ainsi grossir les archives des affaires étrangères, à Paris:
d'est dans ces cartons que se trouvait l'affaire d'Avédik. M. Vi-
e, directeur des archives de Versailles, retint tout ce qui lui
Lu ut concerner la marine.
(5) Ges cartons portent pour titre: Affaires étrangères; Avédik ,
Ne
EC
{
À
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
90
1. Un carton contenant tout ce qui regarde la per-
sonne d'Avédik; c.-à.-d. ses mémoires en arménien, avec
une traduction interlinéaire latine et une version fran-
çaise en regard, achevée par Pétis le 30 avril 1710, et
de plus un grand cahier contenant seulement la même
version française. Joignez à cela la copie arménienne
de ces mémoires, de la main d'Avédik, sous la garde
de M. Bianchi. Les poésies et prières qui terminent ce
cahier ont été également copiées, traduites en latin et
en français par Pétis en juin 1710.
Dans le même carton, diverses requêtes d'Avédik.
La ire du 39 avril 1710, en turk, en arménien et en
français, adressée à M. de Pontchartrain, ministre d'état.
Avédik y demande réuni à l'église romaine;
elle n'a pas été envoyée à C. P. ‘Traduite 16 SP et
16 9bre 1710.
d'être
La 2° arménienne, latine, française, du 8 mai 1710;
Avédik renonce à ses croyances hérétiques et demande à
faire abjuration. Traduite 18 mai, même année.
La 3° arm.-lat.-française, datée du 1° juin. 1l de-
mande une audience au ministre du roi, renonce à ses
erreurs et à toute dignité ecclésiastique. Il désire d'être
envoyé en Perse et jure de ne jamais reparaître à C. P.
La 4° arménienne, latine,
côte.
francaise, donnée à la Pente-
Il voudrait aller dans un collége appendre le
latin, sortir de prison et être mis auprès de Pétis. Elle
se Lermine par les litanies des saints en arménien.
La 5e et traduite
le même jour. Il demande en commencant que ce mé-
el propose deux moyens pour la
réunion des Arméniens à l’église catholique.
arm.-lat.-francaise, du 5 juillet,
moire soit très secret.
1°. Que Sari Mathéos, de Césarée, patriarche de Sis,
soit fait patriarche de C. P. et que Téghia
soit de même patriarche de Jérusalem, et Ovanès patriar-
che de Sis. I] fait un grand éloge de Sari, ci-devant
patriarche arménien de C. P., actuellement à Sis, qui a le
pouvoir de bénir souverainement les évêques et de con-
sacrer le Myron. Selon lui Edchmiadzin, Sis, Akhthamar
mais à vie;
287 bis; 1708 — 1711. — Turquie, Constantinopole:
lettres et mémoires en langue turke, traduits et non traduits,
concernant le nommé Avédik, patriarche des Arméniens, mort à
Paris le 21 juillet 1711, en la paroisse de S. Sulpice, où il est
Marine de la république francaise. Nota. Tous ces
papiers ont été remis au dépôt par la veuve du S$. Pétis de
la Croix, an mois de juin 1715. 1710 — 1711, No 286 = id.
No. 287.
consulats;
enterré.
91
et Candzasar sont les 4 patriarcats arméniens: il ne sau-
rait indiquer personne pour les deux derniers (4).
29. Pour forcer le catholicos d'Edchmiadzin à accéder
à ces arrangements, il faudrait faire donner par le grand
seigneur au patriarche de Jérusalem le pouvoir de
bénir le Myron sans que l'on füt obligé d'aller à Ed-
chmiadzin: ce serait le moyen de payer les dettes du
couvent de $. Jacques.
Il finit en conseillant qu’un fils du roi aille s'emparer
de C. P. afin de délivrer les chrétiens.
Lettre, dit-il en vers, marche vite, vite,
Baise la main droite du ministre
Tombe de ses mains et baise ses pieds.
Que son coeur s'attendrisse comme une cire molle.
Ou trouvera encore dans ce carton diverses lettres
d'Avédik à M. de Pontchartrain et au pape, et les pa-
piers personnels dont j'ai parlé plus haut, qui seront
cités à leur date dans la partie historique.
2. Un carton renfermant 509 pièces turques el armé-
miennes saisies sur Avédik. Ce sont des firmans du grand
seigneur et des autorités turques, relatifs aux affaires
des Arméniens, des mandements, des lettres pastorales,
en arménien Gondag, ou des lettres de créance et de
recommandation adréssées à diverses villes et individus;
des comptes de recettes des collecteurs et administra-
teurs des revenus ecclésiastiques, et des inventaires ou
dénombrements de paroissiens; des billets à ordre et
des quittances; des lettres particulières adressées à Avé-
dik par diverses personnes sur des affaires particulières,
mais principalement sur l'administration et les dettes des
églises et couvents.
Le nombre de 509 n'est pas tout à fait exact, par ce
qu'il y a eu dans l'inventaire des numéros doublés,
d'autres omis. Enfin quelques pièces manquent totale-
ment au dossier, et se retrouveront peut-être ailleurs
puisqu'il y a eu partage.
5. Un carton où sont déposés les travaux de Pétis
sur les pièces de l'inventaire ci-dessus. Il les a toutes
copiées de sa main, en arménien; il en a traduit plusieurs
en latin interlioné, le français en regard. J'ai lieu de croire
qu'il a fait ces essais de traduction sous les yeux d'Avé-
dik mème, et pour s'exercer. Les personnes qui, comme
:(4) IL faut distinguer les catholicos des patriarches. Les 1ers,
qui ont une autorité spirituelle sur tous les Arméniens, ne sont
qu'au nombre de quatre, ceux indiqués dans le texte. Mais il
y. a un plus grand nombre de patriarches: ceux de C. P., de
Jérusalem etc, qui sont hiérarchiquement au-dessous des autres.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
moi, ne savent pas le turk, peuvent y trouver d'utiles
et abondantes indications.
Enfin Pétis a dressé un catalogue général, raisonné
et complet, des pièces turques: cest une analyse rapide
de chaque document. Pour l'arménien, le catalogue ne
va que jusqu'au No. 249 ,,si toutefois le milieu du ca-
hier où il se trouve ne s'est par perdu dans quelque
déplacement. On voit que cet estimable orientaliste n'é-
pargnait point ses peines, et l'auteur de sa notice dans
la Biographie universelle à raison de penser que
ses derniers travaux hâtèrent la fin de son existence.
M. Bianchi m'a souvent répété que les cartons des Ar-
chives étaient encombrés de masses énormes de docu-
ments en turk, en persan, en arabe, en syriaque etc.
tous traduils par cet homme infatigable.
Un trait peu connu de sa vie ne fait pas moins d'hon-
neur à son caractère. Lorsquen 1683, Louis XIV eut
bombardé Alger, le dey fit offrrr à Pétis la somme de
100,000 écus, considérable pour l'époque, sil voulait,
dans l'original du traité de paix, faire un léger change-
ment d'un mot, dont il espérait tirer profit. Pour toute
réponse, Pétis retourna la lettre du dey à Versailles, où sans
doute on lui sut gré de sa loyauté; mais sa plus belle
récompense fut la satisfaction d'avoir agi en honnête
homme.
La vie d'Avédik est une page intéressante de l'histoire
des Arméniens dans l'empire turk; c'est un tableau des
aberrations du coeur humain lorsqu'il emploie la religion
comme instrument propre à servir ses vues ambitieuses, et
des malheurs auxquels les intrigants sont exposés dans
la carrière politique, enfin des modifications que le mal-
heur fait subir aux convictions de l’homme. Sous le |
point de vue de la philologie, les documents de cette M
histoire nous présentent la série des altérations introdui-
tes dans la langue arménienne par le contact perpétuel
des Turks; un bel ensemble de diplomatique arménien-
ne, s'étendant aux plus belles expéditions émanées de
la chancellerie comme aux plus simples billets échangés
entre amis et compatriotes, aux affaires les plus impor
tantes de l'administration politique et relisieuse comme 4 |
aux rapports les plus ordinaires de la vie privée: c'est 1
un cours complet d'Arménie au xviu® siècle. k J
Je n'ai certes pas la prétention de donner au publie à
la traduction de toutes les pièces du volumineux dossier
qui nous occupe: il y aurait matière pour plusieurs vo= &
lumes de faits, je ne dirai pas inutiles, mais peu utiles à ;
connaître. Voilà la marche que j'ai cru devoir adopter.
I. Je présenterai d'abord un aperçu historique de l'état
de la nation arménienne dans la Turquie à l’époque où
%
Avédik parut sur la scène. A cet effet j'extrairai de
- la grande histoire de Tchamitch tout ce qui me paraitra
À le plus intéressant depuis l'année 1659.
IL Arrivé à la carrière publique de mon principal
personnage, je ferai connaître par une analyse détaillée
mais rapide les pièces de son dossier; je parlerai de leur
forme extérieure, des sceaux, des formules du style
épistolaire et de chancellerie, et des pièces de la comp-
tabilité ecclésiastique.
III. Les mémoires personnels d'Avédik et un aperçu
de ses autres oeuvres viendront en 5° lieu: j'aurai soin
alors de contrôler ses récits par ceux de Tchamitch.
IV. La correspondance de nos ambassadeurs et l'ana-
lyse de celles des pièces du dossier ayant quelque rap-
_port à l'histoire du personnage, classées chronologiquement,
serviront de justification aux dates données dans la nar-
ration suivie.
V. Enfin, pour échantillon des grandes pièces de
. chancellerie, je donnerai la traduction entière de celles
- qui mont été communiquées par M. Bianchi, et qui sont
. réellement de beaucoup les plus belles de toutes, tant
pour la forme que pour le fond.
Si je n'ai point entrepris, avec les notes que me four-
- nissent laut de documents, d'écrire d'une manière suivie
histoire du couvent de Saint-Jaques des Arméniens de
Jérusalem, c'est que j'ai pensé d'abord que ce fait en
lui même offrait un bien faible intérêt aux Européens;
il m'a semblé d'ailleurs que je n'étais pas assez sûr
d'avoir tous les renseignements nécessaires pour cette
histoire, même au temps d'Avédik; qu'il suffisait d'une
cune dans la série pour rendre inutile tout un long
travail; qu'enfin les diverses pièces justificatives donne-
ent assez d'indications pour des époques précises :
u'ainsi le lecteur serait suffisammeut éclairé, sans éprou-
le dégoût qu'inspirent trop de détails sur une ma-
e dépourvue par elle-même de tout stimulant de
riosité. Pourtant j'avoue que si j'avais trouvé une pa-
e collection en géorgien, Je n'aurais pas hésité à
‘connaître le tout.
le n'aurais jamais soupconné l'importance attachée à
la bouté de me faire connaître et de me communi-
un volume où se Mr Ç réunis trais UE
v eux, RL. ouel ils ont été répétés.
Il n'entre point dans mon sujet d'examiner une ques-
débattue et longuement traitée par des savants
connus, Sainte-Foix. Lagrange-Chancel, Langlet du
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
94
Fresnoy etc. Sans avoir étudié moi-même ces matières,
il me semble que le citoyen Roux Fazillac, ex-législateur,
dans ses Recherches historiques (Paris, an IX),
assez hien résolu ce problème, en soulevant le masque
qui, dit-on, couvrit si long-temps un inconnu; cel in-
connu, d'après notre auteur, n'est autre que Matthioli,
le secrétaire du duc de Mantoue, enlevé par ordre de
Louis XIV, et par le ministère de l'abbé de l'Estrade,
ambassadeur de france à Venise. Cet intrigant, après
avoir long-temps négocié avec le monarque la reddition
de la place de Cazal, appartenant à son maître, et de
son aveu, livra le secret de ses négociations aux Espagnols,
tergiversa au moment décisif, fut enlevé adroitement le
2 mai 1679 sur le territoire piémonlais; envoyé à Pi-
gnerol, puis aux iles S° - Marguerite, il fut conduit à
la Bastille en 1698, et est très probablement le même
qui fut enterré sur la paroisse Saint-Paul le 19 novem
bre 1705; au moins a-t-on lu sur le registre des convois
de cette paroisse un nom fort ressemblant au sien, ce-
lui de Marchiali. Les pièces justificatives citées par l'au-
teur textuellement donnent les détails de cette affaire.
D'autre part, M. Delort, chef de division au ministère
de l'intérieur, a fourni de nouvelles preuves à l'appui
de cette opinion, dans son Histoire du Masque de
fer (Paris 1825). On ne peut guère s'empêcher de croire
que la question ne soit décidée par ces deux mémoires.
S'il pouvait étre utile de parler encore sur ce sujet,
on commencerait par dire que l'existence d'un masque
de fer appliqué constamment sur la figure d'un homme
est une chose tellement impossible qu'il faut nécessaire-
ment admettre que les historiens qui l'ont accréditée ont
voulu se jouer du public. Voltaire n'était pas difficile
à cet égard: le silence affecté qu'il garde, dit il, sur
des circonslances connues de lui, est une nouvelle mysti-
fication du vieillard envers le public créduie. L'assu-
jettissement perpétuel d'un masque de velours noir se-
rait bien plus vraisemblable, et au lieu d'une inhumanité
on y verrait une mesquine précaution commandée par la
peur où par la vengeance. Quant à moi, je pense, et quel-
ques personnes m'ont paru partager cette opinion, qu'il
a peut-être existé un prisonnier d'état à Ja fin du
xvii siècle, à qui on imposa la gène d'un masque, qui
ne devait communiquer avec personne, être vu de qui
que ce soit, qui passa successivement de Pignerol aux
îles S° -Marguerite, qui vint à la Bastille et y mourut en
1705; mais je crois aussi que, sur Ja foi d’un homme qui
écrivait l'histoire comme un roman, qui avait ses raisons
de haïr la Bastille et de la décrier, l’on a chargé une
RE
ri tèle adeséifer séfotvanes de plusieurs individus. Avé-
dik lui-même a eu les honneurs du masque de fer.
Dans un ouvrage intitulé: L'homme au masque de
fer, mémoire historique où l'on réfute les différentes
opinions relatives à ce personnage mystérieux, et où
lon démontre que ce personnage fut une viclime des
jésuites (Paris, 1825), M. le chevalier de Taulès, ancien
consul de France en Syrie, émet l'opinion que l'homme
au masque de fer est Avédik. Ce serait perdre le temps
que de s'arrêter à réfuter en détail ce singulier mé-
moire. En voici pourtant les faits principaux.
…Avédik est l'homme au masque de fer, car le per-
sonnase à qui paraît convenir ce titre dut entrer à la
Bastille en 1698, et y mourut en 1703. Ces époques pe
se rapportent point à Avédik, puisque la correspondance
de M. de Fériol fait foi qu'il ne fut arrêté qu'en 1706;
mais les jésuites, qui étaient ses ennemis personnels el
la cause de son arrestation, avaient intérêt à faire dis-
paraître la trace de leur intrigue ; ils ont falsifié les
registres de la Bastille, les registres de l'église de Saint-
Paul; et bien loin que rise au masque de fer füt
mort en 1705, on a des preuves qu'il vivait encore
en 1721.“(5)
Pour s'éviter cette accumulalion d'assertions sans fon-
dement, d'hypothèses sans preuve, et aux jésuites tant
de crimes et d'intrigues, l'auteur n'avait qu'à parcourir Ja
correspondance de M. de Fériol, de 1700 à 1709, et à
visiter les papiers déposés alors à la Marine, il y au-
rait vu une série de faits qui, en supposant que les
jésuites aient été coupables de l'altération des registres of-
ficiels de la Bastille et de Saint-Paul, lui auraient dé-
montré qu'il faisait de M. de Fériol un faussaire égal
à Photius. En eflet, d'après ce système, un ambassa-
deur pendant 9 années consécutives,
entretenu Louis XIV et ses ministres des intrigues d'un
de France aurait,
(5) Tel est le résumé du système de M. de Taulès; son système
était fait et arrêté ayant qu'il eût fait aucune recherche dans
les papiers diplomatiques des archives. Lorsqu’en 1783 l'auteur
alla porter sa découverte, ainsi qu'il l’appelle, à Versailles,
M. Simonin, chef du dépôt des affaires étrangères, lui opposa
vainement les dates certaines de la correspondance, le siège
était fait, M. de Taulès ne changea rien à ce qu'il avait écrit,
(p. 55 — 79.) et s'acharna dès lors à prouver la falsification
des registres de la Bastille et de Saint-Paul. Non seulement
M. de Taulès ne voulut pas se rendre aux preuves matériel-
les, mais il atiribua sa mésaventure à cet esprit d'envie qui
gonfle tout ce qui habite Versailles, à cette sotte bureaucratie
qui veut tout régenter
racinées ?
Que faire contre des opinions aussi en-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
homme enfermé nie tés dur iufotianss dé glasttuts re A Pi borne ed NE des années à la Bastille où
l'on ne poser guère intriguer, et M. Desalleurs aurait
continué la même rouerie; et pourquoi? seulement pour
plaire aux jésuites. La politique est quelquefois obligée de
recourir à des voies détournées; mais elle a un but, et
Mais
je m'arrête; je ne suis pas historien; je suis simplement
philologue; les curieux peuvent consulter le mémoire
du chevalier de Taulës.
ces sorles de faussetés ne sont que temporaires:
ht =—
ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES.
Mémoires de l'Académie Impériale ,des sciences de St.-
Pétersbourg VI* Série. Sciences mathématiques, phy-
siques et tireltes Tome 1Vi® Seconde partie :
Sciences naturelles, Tome second, 4£ et 5° livraisons,
Brandt, Ausfübrliche Beschreïbung der
von C. H. Mertens auf seiner Weltumsegelung D.
achteten Schirmquallen, nebst allgemeinen Bemer-
kungen über die Schirmquallen überhaupt (avec 54
RUE lithographiées et coloriées).
contenant:
6ème livraison,
contenant: Bongard, Bauhiniae et Pauletiae species
brasilienses novae (avec 7 planches lithographiées);
Le même, Genera duo e Melastomacearum ordine
nova (avec une planche lithographiée).
lume, composé de 6. livraisons, 30 R. pour la Russie,
114 écus de Pr. pour l'étranger.
Mémoires etc. VIène Série. Sciences mathématiques,
physiques et naturelles. Tome [Vème Première partie:
Sciences mathématiques et physiques. Tome second.
dème et 2°me livraison, Kupffer, Obser-
vations météorologiques, faites à l'Académie des scien-
ces de 1822 à 1855. Prix du volume composé de
6 livraisons 24 R. pour la Russie, 9 écus de Pr. pour
l'étranger.
Prix du vo-
contenant:
NB. La dernière livraison du tome pre-
mier paraîtra sous peu.
Emis le 1 mai 1838. À
#
4° 79.
“
BULLETIN SCIENTIFIQUE TomeEe
PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PÉTERSBOURG.
} Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prasse à l'étranger. On s'abonne, à Sf.-Pétershourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazèttes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A-
tadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu détendue in ertenxo; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
par divers savants; & Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
Pétar des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges,
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 3. Æ£ssai d'une monographie du genre Phaéthon. Bnaxvr. 4. Des biens des mo-
D nastères en Russie. Ousrnurorr. — NOTES. 10. Sur une combinaison crystallisée de l'acide nitrique. Frirzscne. 11. Sur
l'étincelle galvanique. Jacow. — CORRESPONDANCE. 1. Réclamation de M. de Miuser-Purosrau contre un article de
M. Fnius, inséré dans le Bulletin, et Réponse de M. Friux. — OUVRAGES OFFERTS. Junvier.
——————_—_—— — —…—"—…— —…———…— —"—…—"—"—"…" —_——…——…—…— …——— ——"— —————"— "——" — —"——û—“ — —" —Û—û “2
EXTRAITS DE MÉMOIRES.
5. AVIUM NATANTIUM, IMPRIMIS STEGANOPODUM
NOVARUM VEL MINUS RITE COGNITARUM DE-
TEn-
TAMEN MONOGRAPHIAE GENERIS PHAETHON;
par M. BRANDT (lu le 9 mars 1838).
SCRIPTIONES ET ICONES, TRacTaTus 12
ÿ
À, Dans une note publiée dans ce Bulletin (T. IL. p. 544.
m: 50.), et qui a pour objet les caractères essentiels des
espèces du genre Phaëthon, j'avais promis une ex-
sition monographique de ce genre intéressant d'oiseaux.
présent j'ai l'honneur de présenter à l'Académie ce
iWail pour être inséré dans les Mémoires sous le titre:
entamen Monographiae zoologicae generis Phaëthon“.
Jai tâché non seulement de ramasser tout ce qui existe
> relatif à la caractéristique générale de ce genre, à son
érieur, à son analomie, sa vie et sa patrie, mais j'ai
Augmenté encore nos connaissances sous beaucoup de rap-
s par des recherches détaillées que j'ai faites sur
% conformation extérieure, ainsi que sur la structure
anatomique de quelques parties jusqu'ici inconnues: no-
mment j'ai décrit et figuré la langue, l'os hyoïde, le
palais et le larynx.
Quant aux espèces, je me suis appliqué à donner
avec critique la synonymie aussi complète que possible,
précédée d’une exposition du caractère essentiel. Les
descriptions détaillées des espèces se rapportent à toutes
les parties extérieures du corps et sont accompagnées
de l'indication des mesures; indication qui est suivie d'u
abrégé relatif à l'histoire de la connaissance systématique
de la vie et de la patrie des différentes espèces.
Du reste, j'ai pu seulement décrire en détail les trois
espèces dont j'ai déja donné auparavant les diagnoses,
c'est-à-dire le Phaëthon phoenicurus, Ve Phaëthon ae-
thereus et le Phaëthon flavirostris, espèces qui seront
également figurées selon des exemplaires très bien con-
servés de notre muséum.
Mais, outre les descriptions de ces espèces j'ai proposé
sous le titre: ,, Phaëthontum formae dubiae“, des recher-
ches sur plusieurs formes de Phaëthons, dont l'existence
ou la non-existence spécifique est encore douteuse. A
cette catégorie me semble appartenir le Phaëthon (Lep-
turus) fulvus de Brisson, le Phaëthon décrit et figuré
par Catesby (Ph. Catesbyi? Nob.), le Phaëthon décrit
et figuré par Edwards (Phaëthon Edwardsii? Nob),
ainsi que le Phaëthon melanorhynchos et le Ph, Novae
Hollandiae de Latham.
Pour réunir, autant que possible, les travaux étendus
que je pense publier sur les Stéganopodes et les Oiseaux
aquatiques en général, la Monographie du genre Phaë-
99
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
oo)
thon formera la première partie d'un mémoire qui aura
pour titre: Avium natantium, impr imis Stez ganopodum
novarum vel minus rite cognitarum descriptiones et
icones“; mémoire qu'on pourra regarder, en quelque
sorte, comme supplément d'un autre (Beiträge zur Kennt-
niss der ruderfüssigen Schwimmvügel), que j'ai présenté,
il y a déjà plusieurs mois, à l'Académie et qui paraîtra
sous peu dans les Mémoires de l'Académie.
4. O MOHACTHPCKHXB HMBHIAXBE BB Poccerx
(Des BIENS DES MONASTÈRES EN Russie), Par
M. OUSTRIALOFF (lu le 20 avril 1838).
Ayant choisi pour objet constant de mes travaux aca-
démiques la recherche historique du développement de
la vie intérieure du peuple russe, je crois qu'il est in-
dispensable de rechercher, avant tout, quels sont les
éléments dont se composèrent les différentes classes du
peuple, et quels ont été, dans les diverses époques, leurs
droits et leurs obligations. L'une d’entre elles, nommé-
ment le clergé, à été examinée par moi dans tous ses
détails. Au nombre des articles, qui fort partie de mes
recherches, il y en a un qui traite de l’état des biens
des monastères, depuis les temps les plus reculés jusqu'en
1764. Ici, j'ai cherché à expliquer la question, non en-
core examinée chez nous, de savoir comment les cou-
vents ont acquis le droit de fief, comment ils se Fétaient
assuré, en quoi il consistait, et comment ils en ont été
privés. Ce sont ces questions qui font le sujet du mé-
moire que jai l'honneur de présenter à l'Acädénrie.
—$
N'O0 T'ES,
10. UBBER BINE KRYSTALLISIRTE VERBINDUNG
DER HanrNsiure mir SCHWEFELSIURE; VON
J. FRITZSCHE (lu le 20 avril 1838).
Als ich zur Darstellung von Harnsäure Schlansen-
excremente in erhitzter concentrirtér Sthwefelsäure QUE
gelôst hatte, waren aus dieser Auflôsung nach dem Er-
kalten ziemlich grosse Krystalle in Ménge angeschossen.
Durch Abwaschen der Krystalle mit concentrirter Schyye-
felsäure und nachheriges Auflüsen in einer kleinen Menge
derselben erhielt ich sie von allem Ammoniak frei; den-
selben Zweck erreicht man durch Auflôsen von reiner
Harnsäure in Schwefelsäure.
Die Krystalle der neuen Verbindung sind farblos e—.
ziehen mit grosser Begierde Wasser aus der Luft an;
schon durch eine sehr kleine Menge Wasser werden sie
zersetzt, und verlieren deshalb in der Euft fast augen-
blicklich ihre Durchsichtigkeit, indem sie sich mit einem
weissen Ueberzuge von ausgeschiedener Harnsäure be-
decken. Beï einer Temperatur von ungefähr + 76° G:
schmelzen sie ohne im geringsten zersetzt zu werden,
und die erhaltene dicke Flüssigkeit gesteht beim Er-
kalten wieder zu einer krystallinischen Masse; erst be
+ 1509 C. ungefähr fängt die Schwefelsäure an zersetzend
auf die Harnsäure einzuwirken.
Der genauen Analyse dieser Verbindung stellen sich
zwei Schwierigkeïiten entgégen; dié eine besteht darin,
dass die Krystalle auf keine Weise von der anhängenden
Mutterlause zu trennen sind, die andere aber in dem
unvermeiïdlichen Anziehen von Wasser bei der Abwä-
gung, und es muss daher nothwendig ein Ueberschuss
an Schwefelsäure sowohl, als auch an Wasser erhalten
werden. Die Analyse selbst besteht nur in der Abschei- »
dung der Harnsäure durch Wasser, und Füällen der
Schwefelsäure aus der abfiltrirten Flüssiskeit durch 4
Chlorbarium. %
Die Mengen der erhaltenen Harnsäure urd des schwe-
felsauren Baryts betrugen in vier verschiedenen Analysen:
EME pti sine! à wwe à
LE!
PR OMEC
r
”
Verbindung. Harnsäure. Schwefelsaurer BarÿE
LE von 2,998 Grmm. 0,840Grmm. 5,072 Grnim. ?
IL." ,, 25805 0,829 ;, 4,625 1
HIT 52 7:687 00 1,050 614700 4
IA re 20 L'EST 0,785 4,484 #
Dies beträgt an Harnsäure, Schwefelsäure, und aus dem M
Verluste sich ergebendem Wasser in Procénten
Harnsäure. Schwe felsäure. Wasser.
1e 28,02. 58,15. 13,83. 0
Il. 29,55. 56,67. 15,780
IL. 28.48. 57,50. 14,3.
IV. 26,55. 56,19. 15,26.
Mittelzahl 28,65. 57,08. 14,27. 00
Nach den Analysen von Liebig und Mitseherlieh
ist die Formel für die Harnsäure C!'° NS HS O5 undübr
Atomgewicht 2122,428. Darnach érgiebt sich fimdie
Zusammensetzung der neuen Verbindung die Formél
(*) So glaube ich die Harnsäure am besten zu bezeichnen,
da U bercits von Berzelius für die Traubéhsäure angenom
men ist.
401
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
102
Ur()+8HS als die mit den Resultaten der Analyse am
besteu übereinstimmende, wie sich aus der Vergleichung
der gefundenen mit den nach dieser Formel berechneten
. Zusammensetzung zeigt.
Gefunden. Berechnet.
D 2u6s... Ur. w30,18:
0808. 467,02 « = Ur. + sHS.
14,27. FE 12,80.
GE 7
] Der Berechnung nach kommen auf 28,65 Harnsäure
54,13 Schwefelsäure und 12,15 Wasser, und es ist dem-
nach ein Ueberschuss von 2,95 p.C. Schwefelsiure und
2,12 p. C. Wasser erhalten worden; so gross aber die-
ser Ueberschuss auch ist, so halte ich dennoch die obige
Rormel für die richtige, denn Ur + 9H ist deshalb
wiel unwabrscheinlicher, weil sie weniger Harnsäure
27,716 p. C.) und mebr Schyefelsäure (58,99 p. C.)
als in irgend einer der Analysen erhalten wurde, giebt.
- Die Verbindung der Harnsäure mit der Schwefelsäure
heint demnach, da das Verhältniss ihrer Sauerstoff-
mengen 1:4 beträgt, nicht als eine salzartige Verbindung,
sondern als eine Verbindung von Schwefelsäurehydrat
“mit Harnsäure betrachtet werden zu müssen, wie es
auch in der Formel aussedrückt ist.
. Was die Darstellung und Reinigung der Harnsäure
| Schlangenexerementen mittelst Schwefelsiure be-
ft, so scheint mir diese Methode bei weitem die
veckmässigste, leïchteste und vwoblfeilste zu seyn.
Tan erhält aus der schwefelsauren Auflôsung, selbst
“enn sie durch organische Kôrper stark gebräunt ist,
blendend weisse Harnsäure, wenn man ibr allmälig
1 sig Wasser zusetzt, und erst nach dem Abfiltriren
er zersetzten Flüssigkeit mit grüsseren Mengen Was- | ?
rs auswäscht. Die so erhaltene Harnsäure ist com-
en und lässt sich leichter auswaschen, als wenn
die braune schwefelsaure Auflôsung sogleich in
> grosse Menge Wasser giesst; dann schlägt sich näm-
h mit der Harnsäure ein Theïl der firbenden organi-
den Materie nieder, und man erhält ein schmutzi-
» miel voluminôseres und schwerer auszuwaschendes
äparat.
11. UEBER DEN GALVANISCHEN FunNkEN; von
Pnor. Dr. JACOBI (lu le 27 avril 1838).
Als eine wesentliche Stütze der chemischen Theorie
der galvanischen Kette, sieht Herr Faraday (Experi-
mental researches art, 915.) bekanntlich den galyanischen
Fuvken an, den man durch ein Verfahren, das er wei-
terhin (art. 956.) speciell beschreibt, beim Schliessen einer
einfachen galvanischen Kette ,,ehe der Metallcontact voll-
zogen ist, bloss durch die Wirkung rein und ungemischt
chemischer Kräfte‘“ erhalten soll. In einer spätern Reïhe
seiner Experimental researches (1074) widerruft Herr
Faraday diesen Satz zwar nicht formlich,
eine Gelegenbeit wabr,
nimmt aber
die Phaenomene, die sich unter
gewissen Umstinden beim Schliessen einer galvanischen
Kette zeigen, auf eine andere, eben so sinnreiche, als
naturgemässe Weiïise zu erklären. Er sagt nämlich:
»lm Moment, da sie (zwei Metallflichen) in Berührung
kommen, geht der Strom über, er erhitzt, glübt und
verbrennt sogar die Berührungspunkte, und die Erschei-
nung macht sich so, wie wenn der Funke beim Schlies-
sen der Kette überspränge, wogegen es nur ein Fall
eines nach vorheriger Schliessung, durch den Strom
hervorgebrachten Glühens ist und vollkommen analog
dem Glühen eines feinen Platindrahts, welcher die
Enden der Volta’schen Batterie verbindet“. — Gleich
nach Entdeckung des sogyenannten Schliessungsfunkens,
habe ich, noch im Kônigsberg, die Versuche wiederholt
und sie besonders schôn bestätigt gefunden, wenn man
bei der Schliessung Quecksilber anwandte. Indessen
schien mir schon damals der Schliessungsfunke bedenk-
lich, und im Widerspruch mit anderweitigen Erfahrun-
gen zu stehen, einmal weil die freie electrische Spannung
an den Polen der Volta'schen Batterie und namentlich
einer einfachen Kette zu gering ist, um eine Lufischicht
durchbrechen zu kônnen, dann — ist der Funke ein-
mal übergesprungen, so ist kein Grund vorhanden,
warum dieses nicht immerfort geschehen sollte, oder
mit andern Worten: es müsste ein continuirlicher Funke
entstehen, sobald die Entfernung der Spitzen immer die-
selbe bleibt. Durch die spätere Faraday'sche Erklärung
ist nun dieser Gegenstand eïgentlich vüllig erledigt; in-
dessen wird in dem, von den Herren Professoren Doye
und Moser herausgesebenen Repertorium der Physik,
sowohl in dem ersten, als zweiten Theile (I. p. 190.
IL. p. 115.) der Schliessungsfunke immer noch als etwas
wirkliches gesetzt, und als solches discutirt, À..2410)
*
105
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
10%
p- 190. werden noch andere Versuche angeführt, um
dem Schliessungsfunken analoge Phaenomene, bei Frosch-
zuckungen nachzuweisen. Diese Versuche sind aber zu
um für den fraglichen Gegenstand, oder
Es wird
dass,
embrouillnt,
überhaupt,
ferner als ein sellsamer UÜnterschied aufgestellt,
je kleïner der Verbindungsdrath zwischen den erregen-
den Platten ist, desto stärker der Funke beim Schliessen,
und desto unbedeutender beim Oeffnen. Auch diese
Seltsamkeit wird durch die Faraday'sche Erklärung
einrangirt, da bekanntlich die Verbrennungserscheinun-
gen immer intensiver sind, wenn sich ein geringerer
Leitungswiderstand, also ein kurzer Drath in der Kette
befindet. Endlich wird man wohl die von Linari
angegebene Vorrichtung zur Darstellung eines thermo-
magnetischen Funkens schwerlich als einen Apparat
künnen gelten lassen, der, wie es a. a. O. IL. p. 113,
geschieht, benutzt werden kann, um den für die Theorie
wichtigen, aber intricaten Punkt zu entscheiden, ob
wirklich vor dem Contact ein Funke Statt finden
kôünne.
Es schien mir daher geeigneter, weiïl am Ende alles
auf eine positive Bestimmunsg ankommt, an einem Stan-
genzirkel mit Mikrometerschraube zweï sehr fein zuge-
spitztte Dräthe anzubringen, die auf diese Weise sehr
genau und allmählig einander genähert werden konnten.
Ihre Entfernung und die sonstigen Erscheinungen wur-
den durch em Mikroscop mit Mlrothetesvorrithinat à ge-
messen und beobachtet. Letzieres verdanke ich der
Gefälligkeit des Herrn Akademikers Lenz, der auch die
Güte hatte, Zeuge der Versuche zu sein. Ich bediente
mich einer Zink-Platinbatterie von 12 Paaren, jedes zu
24 D" engl. Oberfläche, die aber auch zu einem einzigen
Platienpaare von 2 D’ Platinoberfläche vereinigt werden
Die Zinkplatten waren sorgfältig amaloamirt
Wasser und 8 Vol.
irgend eine Bedeutung zu haben.
konnten.
und die Laduns aus 100 Vol. Th.
Th. Schwefelsiure zusammengesetzt.
Es ergab sich aus den oft wiederholten Versuchen,
dass die Spitzen, bis auf eine Entfernung von 0,00005
engl. Zoll einander genähert werden konnten, ohne dass
ein Funke übersprang, man mochte die Batterie als ein-
faches Plattenpaar oder nach dem Schema der Säule,
zwôlMplattig verbinden. Statt zweier Kupferspitzen wurde
nun einerseits eine kleine kupferne Kugel 0,4 Zoll im
Durchmesser aufgeschraubt; auch hier sprang bei der
gedachten Entfernung kein Funke über; eben so wenig,
nachdem die Kugel so stark amalgamirt worden war, dass
noch eine glänzende flüssise Quecksilberschicht därauf
haftete, — Man muss daher annehmen, dass bei einer
Entfernung der Contactflächen von 0.000905” engl. noch
kein sichtbarer Funke überspringt, weder bei Anwen-
dung einer einfachen Kette, noch bei Anwendung einer
Batterie von 12 Plattenpaaren. Auch habe ich in den
galvanischen Kreis ein sehr empfindliches Nobili'sches
Galvanometer mit Doppelnadel eingeschaltet. Bei der
gedachten Entfernung der Contactflichen wurde die Na-
del nicht im mindesten afficirt. Da indessen das Frosch-
präparat für ein beinahe noch empfndlicheres Galvano-
scop gilt, so wäre es wohl wünschenswerth zu ermitteln,
bei welcher Entfernung der Contactflächen dasselbe in
Zuckungen gerathen môchte; nicht minder yünschenswerth
ist, die Entfernung zu kennen, bei welcher Herr Pro-
fessor Moser, den thermomaonetischen und den Funken
der Becquerelschen Kette (11. p. 115.) hat überspringen
gesehen. .
Ist nun ein Funke vor dem Contact vorläufig nicht
erwiesen, so fällt auch dieser Grund weg, und ein an-
derer ist nicht vorhanden, auf eine besondere Richtung
der Sauerstofftheilchen gegen das Zink zu schliessen, die
schon vor vollbrachtem Contact Stat finde. (1. 190.)
Was nun vorgeht, wenn der Contact vollbracht und
wieder aufgeboben wird, ist also einfach eine Verbren-
pupgserscheinung. Man beobachtet es deutlich, wie die
Berührunesflächen sogleich bunt anlaufen oder unter
Umständen glühend werden. Es kommt daher auf das
Verhältniss der Glühkraft des Stromes zu der Grüsse
der Berührungsflächen an, ob sogleich ein grüsseres oder
geringeres Partikelchen verbrennt und losgerissen wird.
Immer beobachtet man, dass, wenn gleich beim Contact
ein Funke entstanden ist, die Berührungsflächen nach
dem Verbrennen wieder auseinander getreten sind. Die
Farbe des Funkens war bei Anwendung von Kupfer-
spitzen anfanglich grün, wurde der Versuch ôfter wie-
derholt, so schien sie mir später dunkelroth, nach noch.
ôftern Wiederholungen, verhinderte die sich bildende &
Oxydschicht die metallische Berübrung und es trat keïn. x |
Funke mebr auf. Diese Oxydschicht ist wohl auch diem
Ursache, dass beim Oeflnen der Kette oft kein Funke
entsteht, wenn er beim Contact Statt gehabt hatte. Bei
der Berührung schmelzen oder sintern die äussersten
metallischen Contactflachen, beï einer angemessenen Kraft
des Stromes gewissermaassen zusammen; es erfordert
mehr Umdrehungen der Mikrometerschraube, sie wieder
auseinander, als nôthig waren, sie zum Contact zu brin=,
gen; auch sieht man unterm Mikroscope deutlich Theil-
die gleichsam drathfôrmig auseinander gezogen,
werden. Sobald nun die Dimensionen des Partikelchens
der Glübkraft der Pile entsprechen, wird es mit der
chen,
TN ME M Le. me
105 BULLETIN $
CIENTIFIQUE. 106
bekannten Lichterscheinung verbrennen. Es lassen sich
daher leicht Umstände denken, bei welchen die Abwe-
… senheit aller dieser Erscheinungen Statt findet, z. B.
—_ wenn der Strom schwach, oder die Berührungsflächen
gross und stark värmeleitend sind. Mitunter nimmt
— man zwei l'rennungsfunken wabr, die vermuthlich durch
zwei nach einander getrennte Berührungsstellen entstehen.
Nun liesse sich wohl auch das Phaenomen erklären,
dass der Trennungsfunke bei Anwendung eines Elec-
tromagneten oder einer clectromagnetischen Spirale in-
tensiver erscheint. Es combiniren sich hier nämlich die
- Glüheffecte des electromagnetischen und des magneto-
electrischen Stromes. Das Verschwinden des Magnetis-
mus, wodurch bekanntlich ein magnetoelectrischer Strom
hervorgerufen wird, geschieht, abgesehen von andern,
den Qualitäten des Eisens inhaerirenden Umständen,
…schon deshalb nicht instantan, weil ein Contact selbst
_nie plôtzlich aufgehoben werden kann. Je mehr näm-
ich die Berübrungsflächen an einander gepresst werden,
was man. vollständigern Contact zu nennen pflest, desto
mehr nehmen sie auch an Extension zu, oder desto ge-
ringer wird ibr Leitungswiderstand. Hebt man den
Contact auf, so heisst dieses eïgentlich nur, dass sich die
Contactflächen allmäblig verkleinern. Hierdurch wird
also der Leitungswiderstand vergrôssert; mit ïhim nimmt
#ugleich die Stirke des galvanischen Stromes und der
Electromagnetismus ab. Es bildet sich in der umge-
benden Spirale der magnetoelectrische Strom, der aber
sekebrt mit der Abnahme des ursprünglichen Mag-
netismus an Intensität zunimmt, und so lange gesteigert
V rd, bis seine Glühkraft der Grôsse und den sonstigen
udlitäten der äussersten metallischen Berührungsflächen
Mspricht. Jetzt entsteht nun der Verbrennungsprozess,
aber auch nun die vollständige Trennung der Con-
ichen bewirkt, und so den magnetoelectrischen Kreis
llig durchbricht.
Bei Vollzichung des Contacts geschieht, wie wir ge-
ïen haben, die Verbrennung durch den galvanischen
pur dann, wenn die Spitzen fein oder die Be-
der Strom schwach und der in der Spirale ent-
lte Magnetismus nur gering sein, eben so also auch
r Antheil, den der magnetoelectrische Strom am Ver-
brennungsprocesse hat. Dieser Antheil ist, mit Rück-
icht auf die beim Contact entgegengesetzten Richtungen
galvanischen und des magnetoelectrischen Stromes,
müglicherweise negativ. Indessen mag es schwer
sein durch unmiltelbare Beobachtung die Modification
maichzuweisen, die der Verbrennungsprocess beïm Contact |
verbindet, wenn ein Electromagnet sich im Kreise der
Kette befindet, vorausgesetzt nämlich, dass die Stärke
des galvanischen Stromes in beiden Füllen dieselbe sei,
was durch eine, dem eingefübrten Leitungswiderstande
der Spirale entsprechende Vergrôsserung der Electro-
motoren bewirkt werden muss.
CORRRESPONDANCE.
ExrraiT D'UNE LETTRE DE M. LE Baron DE
HAMMER -PURGSTALL 41 M. FUSS (lu
le 20 avril 1838).
de
Herr v. Frähn beschuldiat mich, in dem Bulletin scien+
tifique T. 3. p. 316., die Stelle der chronologischen ‘Fa-
feln Hadschi Chalfa’s pp ét LE à J5 irrig mit ,,/aæ
nuit qui précède le dernier du mois de Moharrem“ statt
toute La nuit übersetzt zu haben, und behauptet LE,
ein Druckfebler für JF, heisse die ganze Nacht. Da
die Morgenländer von der Nacht an rechnen und der
Monat mit dem Tage und nicht mit der Nacht ausgeht,
so ist py# ét ©i in jedem Falle: la nuit qui précède
le dernier du mois de Moharrem. Ob JE hier als das
arabische kjabil oder als das persische kjabul zu le-
sen, und ob es also mit der kurzen Nacht oder im
der Nacht der Schalmeien (s. Burhani Katii und
Siebenmeer unter Jb) zu übersetzen sei, wagte ich
nicht zu bestimmen, und thut hier gar Nichts zur Sache;
ein Druckfehler für thslé ist es aber nicht, und wenn
es wirklich kjamil gelesen werden müssle, so hiesse
diess nicht auf Persisch (in welcher Sprache die chrono-
logischen Tafeln Hadschi Chalfa's geschrieben sind), toute
la nuit. Die ganze Nacht heisst auf Persisch nicht
anders als eme scheb; so heïsst es in Saadïs Gülistan:
er schloss die ganze Nacht kein Auge = 48
Ghwas sin O5 (Gentius p. 158); er weinte die ganze
s
Nacht us foi 4 (ebenda 172.) u. s. w.; aber
selbst im Arabischen heisst Æjamil nur vollkommen, so
dass schebi kjamil nur die vollkommene oder vollen-
dende Nacht übersezt werden denn nach
dem Kamus (Konstantinopolitaner Ausgabe B. IT. S. 341.)
muüsste ,
107
heisst kjamil ,,eine vollkomniene Sache deren Theile voll-
endet und genügend Has ds OM GE; rô gba)
. r V4 . .
Aber, wie gesagt, das Wort JE , Wie es immer gelesen
und übersetzt werden mag, thut hier gar Nichts zur
Sache, und ändert eben so wenig Etwas an der richti-
gen Uebersetzung mit ,,/a nuit qui précède le dernier
du mois de Moharrem“, als an der Thatsache der Stern-
schnuppen.
Ich ersuche Sie um die Einrückung des Vorstehen-
den in das Bulletin scientifique. —
Hammer-Purgstall.
RÉPONSE A LA RÉCLAMATION PRÉCÉDENTE (lu
le 27 avril 1838),
Die vorstehende Rechtfertigung des Hn. v. Hammer-
Purgstall ist sebr klug und fein abgefasst, so wie über-
baupt alle die Rechtfertisungen .es sind, welche derselbe
alljäbrlich zu schreiben hat. Er versteht es vortreff-
lich, sich in den Augen der, der Sprache und Sache
Unkundigen als ganz unschuldig darzustellen, und sol-
chen sogar weiss zu machen, als habe er das grôsste Recht
und der Andere ïhm gegenüber das grôsste Unrecht.
Nur Schade für ïhn, dass die Gelehrten vom Fache
solche List sehr leicht durchschauen.
In dem obigen Artikel will H. v. H.-P. uns glauben
machen, es sey mit nichten das Wort LE kjabil ge-
wesen, das er in der Stelle Haddschy Chalfa’s im Journal
Asiat. 5e Sér. Tom. IIL. p. 392 durch qui précède über-
setzie; er giebt zu verstehen, als habe er jenes ganz
unüberselzt gelassen, lelzteres aber nur deswegen beï-
gefügt, um die Weise der Morgenländer, von den
Nächten statt von den Tagen anzurechnen, bemerklich
zu machen. Aber wäre diess wirklich seine Absicht ge-
wesen, so wäre er, sollte man denken, ja nicht so spät
damit hervorgetreten. Schon neun Zeilen vorher a. a. O.
bot sich ibm ja die schickliche Gelegenheït dar, diese
Bemerkung anzubringen und dort ,,dans la nuit- qui
précède le Samedi,“ anstatt des simpeln :,, dans la nuit
du Samedi“ zu setzen. Dieses ist jedoch nicht gesche- |}
hen. So bin ich denn auch jetzt noch vollkommen über-
zeugt, dass von ihm JE kjabil für identisch mit JL
kabil angesehen worden und dass dieses ihm das bespro-
chene qui précède an die Hand gegchen hat.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
Bekannt- | Constantinopol.
105
lich bedeutet Jss (kabl) vor, worher, ehe, und dem
Verbo J:5 (kabal) haben einige unserer Lexica, wie
z. B. Castelli Heptaglotton, sogar auch die Bedeutung
antecessit gegeben. Antecedere aber und praecedere
wird doch wohl so ziemlich auf eins hinauslaufen! Daran
ist also gar nicht zu zweiïfeln, dass ein Unfall, wie Hn.
v. H.-P. einmal mit ratis (ein Floss) und rattus (eine
Ratze) begegnete, ihm auch hier mit JE kjabil und
JU kabil passirt ist.
Es ist aber imteressant zu sehn, wie H. v. H.-P. jetzt,
nachdem er einen Auswes, um sich aus der Verlegen- «
heit zu zichen, gefunden zu haben glaubt, das für ibn
so verfängliche LE kjabil ganz fallen lässt.
nec ee
Dieses
Wort, sagt er, thut in der Stelle gar Nichts zur Sache,
Indessen theilt er doch über die Bedeutung desselben ein
Paar Vermuthungen mit, die sich in Wabrheït den Rang um
die Originalität streitig machen kônnten. Einmal meinter .
JE ei schebi kjabil künne übersett werden: die
kurze Nacht. Aber es ist ja nicht LE kjabil, sondern »
HE kjabily, dem die Arabischen Lexica die Bedeu-
tung von kurz geben; und wo wäre dieses hôüchst seltene
Wort jemals von der Kürze der Tage und Nächte gebraucht
worden!? Dazu kommt noch zum Ueberfluss, dass das“
Prädicat Aurz, in unserer Stelle gebraucht, etwas auffal=
len müsste. Es ist in selbiger vom letzten Muharrem
des J. 599 die Rede. Dieser entspricht dem 19 October
des J. 1202 Chrisil. Zeitrechnung. Im October aber kôn=
nen die Nächte doch eben nicht kurz genannt werden
Eine zweite Vermuthung ist, LE à schebi kjaëi
môsote die Nacht der Schalmeien zu übersetzen seyn.
JE kjabül nämlich ist auch, wie uns Persische Lexico: 4
graphen belebren, Name eines musicalischen Instruments
Aber wo ist gesagt, dass die letzte Nacht des ersten Mona
tes der Muhammedaner auch die Nacht der Schalmeie
(warum nicht lieber: der Dudelsäcke) heisse? Man sollt
glauben, die von dem Hru. Verf. citirten Autoren gäben
uns über diese wunderliche Benennung einige Aufklirungs
Nicht doch. Sïe wissen natürlich vas eben so Me:
Etwas, als wir, die es Wunder nehmen muss, wie
y. H.-P. zwischen zweien so baroken Erkläirungen noc
hin und her schwanken konnte. Die Lesart ne
schebi kjabil ist, um es kurz zu sagen, ein baaren
Nonsens, und lsst sich auf keinerlei Weise vertheïdigen:
Einer solchen, alles Sinnes ermangelnden Lesart der
von Ha. Chalfxs chronôlo=
Ausgabe
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
110
gischen Tafeln, hatte ich daber in unserm Bulletin
- asta, O. gar keinen Anstand genommen, ohne Weiteres,
ë JF kjamil zu substituiren. Von der Leichtigkeit gar
nicht zu sprechen, mit der aus Jef kjamil der Druck-
fehler JE kjabil entstehen konnte, was jedem, auch selbst
- der Arabischen Schrift Unkundigen in die Augen springen
“muss, — so ist es diese Lesart, welche einen wirklichen
Sinn und gerade den hier erforderlichen giebt; ja, sie
liegt so vor der Hand, dass ich denken sollte, sie müsste
sich auch-jedem andern, der mit dem Sprachgebrauche
etwas bekannt ist, eben so gut, wie mir, von selbst dar-
bieéten. Und doch wird die sonnenklare Wahrheit die-
Ser Emendalion des Textes von Hn. v. H.-P. der Maas-
sen verkannt, dass er sie geradezu verwirft, und im
Kamus nachsieht, ob ihm der nicht einen Beweis gegen
dr
den Sinn, in welchem Jeb kjamil hier erscheint, an
die Hand gebe; und von seiner vorgefassten Meinung
ei genommen, findet er einen solchen in dessen Erklä-
a von diesem Worte, obschon sie doch eiïgentlich
pan mit der unsrigen zusammenfälll. Hn. v. H.-P. war
also unbekannt, dass das Arabische JE kjamil (voll-
drückt, wie z. B. al äi ein volles Jahr, J2K 5e
en ganzen Tag, al dl) die ganze Nacht. Es ist
Bei pielen zu belegen. Doch ist sie nicht ganz leer aus-
gen. Man lieset bei Masudy, Mürudsch Cod. Ital.
bre alt, und bei Elmacin p. 254 aLE 41 Le es dauerte
n wolles Jahr, und ebend, p. 14 lLe,]L J5 ;s ad
2 É &. Heraclius hielt sich in Edessa ein volles Jahr
f Auch schon Giggei hat in seinem Thesaurus P. III.
mi526 ak) ail anuus integer. So bedeutet denn
ze Nacht hindurch, und entspricht dem, was dieandern
abischen Autoren (s. Bull. I. c.) von der Dauer des Phäno-
ns bis zur Mor genrôthe sagen. Zwar sucht H. v. H.-P.
die Anwendung des Wortes JeS kjamil, als eines Ara-
Déchen, in der gedachten Stelle verdächtig zu machen,
insofern die genannten chronologischen Tafeln in Per-
sischer Sprache abgefasst seyen. Das heisst wieder, dem
&
Leser Sand in die Ajugen streuen. Jedermann, der das
Colorit der Sprache des gelehrten Türken in seinen
Tafeln kennt, weiss es, und also weiss es auch H.
v. H.-P. sehr wohl, dass uns in denselben beinahe
jedes dritte Wort als ein Arabisches entgegentritt.
So ist es der Fall z. B. gleich in dem kurzen Artikel
zum J. 599, in welchem in der Notiz über den Stern-
schnuppenfall auch unser JF kjamil vorkommt; es
wimmelt derselbe auch von andern Arabischen Wôrtern ;
ét- ; sl > 29 s) 93)
etc. etc. keine Arabische? Nichts konnte also den ge-
lebrten Türken abhalten, auch das Arabische JeK Kja-
mil anstatt des Persischen 42 keme zu brauchen, etwa
wie wir im Deutschen eben so gut: total verdurben und
ganz verdorben, sagen und sagen kônnen.
Diess hier Beigebrachte dürfte mehr als hinreichend
scheinen, um die Richtigkeit meiner Aenderung der fal-
schen Lesart in der Constantinop. Edition der chronol.
TVafeln Ha. Chalfa’s auch dem Ungläubigsten darzuthun,
und es mag wobl sebr überflüssig scheiuen, zu dem Behufe
noch ein Wort zuzusetzen, noch ein Uebriges hinzu zu thun.
Ich habe mich erinnert, dass unser Asiatisches Museum
von den gedachten chronologischen Tafeln eine Hand-
schrift bewalhrt und habe diese jet zu dem J. 599
Leingesehn. Sie bestäligt meine Conjectur vollkommen.
Auch sie hat JE © schebi kjamil (die ganze Nacht)
statt des sinnlosen JK = schebi kjabil des gedruck-
Iten Textes. Der Codex führt die No. 585 unserer
'Muhammedanischen Maouscripten-Sammlung und steht
jedem Zweiïfler zur Einsicht frei.
Noch muss es auffallen, wenn H. v. H.-P. behauptet
und selbst wiederholt behauptet, dass das vielbespro-
chene Prädicat in der Stelle bei Ha. Chalfa gar Nichts
zur Sache thue.
oder wären etywa Ex) PE ;
Also läge nichts daran zu wissen, ob
jener Sternschnuppenfall die ganze Nacht hindurch oder
nur einen Theil derselben Statt fand? Ich denke, den
Physikern künne das doch nicht so ganz gleichoültig seyn.
Wie ich mir nie hätte triumen lassen, dass es nôthig
seyn kônnte, eine so sonnenklare Textesemendation, als
die von mir im Bulletin gegebene ist, noch erst durch
viele Beweise gellend zu machen, eben so wenig hatte
ich es mir auch vorstellen künnen, dass es môglich sey,
dass mir Etwas, von dem meine Seele nichts weiss, auf
den Kopf Schuld gegeben werde. Solches ist mir jedoch
im vorigen Jahre von Seiten des Hn. v. H.-P. begegnet,
und ich benutze diese Gelegenheïit, den sonderbaren
und ungebührlichen Vorwurf von mir abzuweisen, 1hm
+
111
zu Folge hätte auch ich eine Erklärung der Kufischen
Inschrift, welche in der Englischen Archaeologia Vol. VIT.
Tab: I. zu sehen ist, versucht, ohne dass es mir damit
ganz gelungen sey, und ich hätte, so wie Tychsen, ein
Wort, das kaïm zu lesen, unrichtig kaïd übertragen,
s. Wiener Jahrbücher der Litteratur. Ld. 79 Seite 17.
Und diesen nämlichen Vorwurf wiederholt derselbe im
Journal Asiat. Tome IV. p- 199. Er muss also wobl
recht slolz auf einen solchen Triumph über mich seyn,
weil er zweimal ein io Paean! anstimmt. Dicite io
Paean! et io bis dicite Paean! — Aber was ist es
damit? Unser Wiener Orientalist ist in einem Baum-
starken Irrthum befangen, wenn er auch in mir einen
Erklärer der gedachten Inschrift vor sich zû haben glaubt.
Nie und nirgends habe ich ihre Erklärung gegeben, das
fragliche Wort in ihr ist von mir nie berührt worden,
ich habe es also weder richtig noch unrichtie celesen.
Doch, er citirt ja ausdrücklich eine meiner Schriften, in
der ich es gethan haben soll! siehe, heisst es, Antiqui-
tatis Muhammedanae monumenta varia. Part. I. Petrop.
1820. Oboleich ich so ziemlich weiss, welche Bewandtniss
es so häufig mit Hammer'schen Citaten hat, so hatte ich
doch eine solche aus der Luft gegriffene Citation, als
diese da ist, kaum für môglich gehalten. Es verhält sich
nämlich damit folgender Maassen. In der angeführien
Schrift wird freilich pag. 14 jene Inschrift gelegentlich
xon mir erwäbnt und zu der Tychsen’schen Erklärung
derselben eine kleine Berichtigung beigebracht. Die Le-
sung der ganzen Inschrift aber ist dort von mir eben
so wenig versucht worden, als in jener Berichtigung
es sich um das fragliche kaïd handelt. Dieses Wort
kommt jedoch ebend. p. 41 wirklich vor. Und diess
ist Hn. v. H.-P. in die Augen gefallen und hat ihn
veranlasst, mir jene Aufbürdunge, nicht ohne hôhnen-
den Spott, zu machen. Allein H. v. H.-P. hat nur in
der Eïile übersehen, dass dort ja nicht von seiner in
London aufbewahrten Inschrift, sondern von einer
ganz andern, in Messina befindlichen die Rede ist!
Wenn das nicht die Gelegenheït zum Tadel vom Zaun
brechen heisst, so weiss ich nicht, was sonst so heiïssen
kann! Frähn.
Se Ÿ —
OUVRAGES OFFERTS.
JANVIER.
1. Magnetismus, bearbeitet von Ludwig Moser.
4837. 8. 2. Exrnesti H, F. Meyer commentariorum
de plantis Africae australioris quos collegit — illustravit
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
nds si
112
Joannes Franciscus Drege. Vol. I. fas. IL. Lipsiae 1837.
8, 3. De l'état stationnaire de la philosophie naturelle,
ou indications des recherches à faire dans l'astronomie
et la physique par J. W. Schmitz. Paris 1837. &.
5. Sur la propagation du courant électrique dans les liqui-
des; par Charles Matteucci. 8. 5. Kparkiñ oruers no
YSCGHBMBE 1 GAATOTLOPHTESLHEIME 3aBC4CHIAMB, COCTO-
AUUMB NMOAE HeNOCpex. ynpapien. Ex Bern. l'ocyya-
per Juneparpnus, npeAcTarx. Crares-Cerperapeus
ÆonrunoBsims 3a 1836 r. C. Il. 1837. 8. 6. Crasanix
cospemennnKkO8e © Auuurpin Camossauys. — Ilsanie
sropoe C. IL 1837 r. 8. 7. Onncanie apeznuxs Py-
cknxB MOHerE npnôas. neproe. Mockna 1837 8 8. e-
pemuceraz l'paumarura, Kasans 137.8. 9. Haueprauie
npasnx» ysaucraro assira, n Caosaps. — Kasaus
1836. S. 10. Orxers Muuncrepersa IOcrnyin sa 1856
ro48. C. Il. 1837 8. 11. Caosaps Pycckuxs Cosrekux -
nHCaTCJeit COOTEXECTECHUMKOBBS H HHOCTPAHIOUE, NNCAB-
unxs BB Poccin. — Ysqaxie MH. Cuernpesa. Tome I.
Mocksa 1838. 8. |
—— “> p —
MATÉRIAUX MANUSCRITS.
Séance du 13 avril. Mémoire sur les réfractions et les réflexions
sous des angles d'incidence très petits, par M. Schultén.
Séance du 20 avril. Mémoire sur les déplacements instantanés
des systèmes assujétis à des conditions variables, par M.
Ostrogradsky.
Séance du 27 avril.
M. Sokoloff. 1
Séance du 4 mui. Ein neuer Beleg, dass die Gründer des Rus=«
Note sur la diffraction de la lumière, par
sischen Reiches Nordmarnen waren, und zugleich Aufklärungs
über den bisher fast gar nicht gekannten Arabischen Rei=
senden, aus dessen Werke dieser Beleg entnommen, par
M. Frähn. 0
Auswahl einiger Seltenheiten und Merkwürdigkeiten au
der Münzsammlung der Asiatischen Sprachanstalt des Mi
uisteriums der auswärtigen Angelegenheiten, par Le même
Nochmalige Untersuchuug der Frage: Ob in historischt
Zeit in Europa zwei Arten wilder Stierel ebten? par M.Baer.
Rectification. Dans le No. précédent du Bulletin, à l'article
Annonces bibliographiques, l'indication du prix d’un volume des”
Mémoires, section des sciences mathématiques et physiques; L
inexacte. Ce prix est de 18 r. pour la Russie, 63 écus de Pr ;
pour l'étranger. !, 4
Emis le 10 mai 1838.
— RE wi
4
#7 30.
PUBLIÉ
BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome IV.
PAR
“L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
Ÿ DE
taureaux sauvages? Barr.
N O T ES.
2. NocnMAziGE UNTERSUCHUNG DER FRAGE:
0B IN EUROPA IN HISTORISCHER ZEIT ZWEI
ARTEN VON WILDEN STIEREN LEBTEN? VON
DEM AKADEMIKER BAER (lu le 4 mai 1838).
… In einer frühern Sitzung der Akademie glaube ich
iberzeugend nachgewiesen zu haben, dass der gesammte
mm (Species) der sogenannten nordischen . Seekuh
ina Stelleri) in nicht viel mebr als dem vierten
le eines Jahrhunderts durch die Industrie der Men-
en vollständie vertilgt worden ist. Dieser rasche Un-
ng einer grossen Thierform, der in neuester Zeit,
ne alle geologischen Revolutionen, erfolst ist, gewinnt
Wichtigkeit, wenn wir ibn auf das Studium der im
rdboden sich findenden Reste nicht mehr Jlebender
ormen anwenden.
Es war unvermeidlich, dass bei der ersten gründhi-
Untersuchung der vorweltlichen Thiere die Re-
te so viel müglich verallzemeinert wurden. Formen,
welche ohne allen Zweifel die lebende Welt keine
Merwandten aufzuweisen hat, beurkundeten eine Ver-
gangenheit, die von der Gegenwart gar sehr verschieden
_ | Seyn musste. Es war nothwendig und gewiss férderlich,
LE
a
:
SAINT-PÉTERSBOURG.
» Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l’étranger, On s'abonne, à S£.-Pétersbourg, au Comité administratif de 1 Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amiraaté N. 1. — L'expédition
“des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A-
“cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. mé
moires Ins dans les séances{ 2. Notes de peu d'étendue in ertenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
par divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientitiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
l'état des musées; 8. Chronique du persunuel de l’Académie, 9. Anuonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges,
1
A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
“SOMMAIRE. NOTES. 12 Examen de la question, si, dans les tems historiques, il a existé en Europe deux espèces de
2 —————— "© =
dass man, wo nicht unwiderlegliche Beweise vom Ge-
gentheiïle sich bald auffanden, geneist wurde, überhaupt
die in der Erdrinde emgeschlossenen Thierreste durch
gewaltsame, mehr oder weniger allzemein gedachte,
Revolutionen von der Gegenwart nicht nur, sondern
von der gesammten Geschichte der Menschheit getrennt
anzunehmen. Man schob sie in eine unermessliche Ver-
gangenheit zurück. Missglückte Versuche der entgegen-
gesetzten Tendenz, wie etwa der Versuch alle Mam-
muths-Skelette von den Zügen der Mongolen herzuleiten,
konnten nur dazu dienen, diejenige Richtung, die sie
bekämpfen wollten, zu befestigen. Noch jetzt, wo eme
nicht unbedeutende Menge Erfahrungen uns berechtigen,
das Daseyn des Menschengeschlechts weiter zurück un-
ter die geschwundenen Thiere der Alluvial- Formation
(vou der allein hier die Rede seyn kann), zu versetzen,
gewinnt diese Ansicht schwer festen Fuss gegen die
Autorität eïniger von Cuvier in seinem Discours préli-
minaire ausgesprochenen Sätze.
Doch darf man Cuvier auf keine Weise den Vor-
wurf machen, dass er zur Gewinnung allgemeiner und
scharf bestimmter Scheidungen zu rasch geneigt war — es
fehlte nur an Materialien zur Anerkennung vom Beste-
hen geschwundener Thierformen bis in die historische
Zeit. Woer diese fand, war er mit eben so viel Scharf-
sinn als Gelehrsamkeit bemüht, sie kritisch zu prüfen
und dieses Bestehen bis tief in die historische Zeit an-
115
zuerkennen. Zu den merkwürdigsten Beispielen dieser
Art gehürt die von ihm ausgesprochene Ueberzeugung,
dass die in Europa in aufgeschwemmtem Lande vor-
kommenden fossile Stier-Schädel zweien Arten von
Rindern gehôüren, die in bhistorischer Zeit in Europa
lebten und bis ins 16te Jahrhundert im wilden Zustande
in den Wäldern Polens sich erhielten, von denen aber
nur noch einer, und zwar auch dieser nur durch das
Einschreiten der Regierung bis auf uns erhalten sey,
der 3y6ps der Russen (Bos Urus der Systématiker).
Auf dieses, früher Bison oder #Wisent im Deutschen
benannte Thier sey der deutsche Name ,, Ur“ überge-
gangen, welcher ursprünelich der jetzt vertilgtén Form
anzugehôren scheine, die im Polnischen Zur hiess. Es
ist vorzüglich das Zeugniss Herberstains, das Cuvier
bestimmt hat.
Diese Ansicht. aber hat Widerspruch gefunden, der
um so mehr zu beachten ist, da er aus Polen kam und
von Naturforschern ausging. Bojanus(1) und nach ihm
Jarocki(2) bezweïfelten das Vorhandenseyn zweier Ar-
ten von wilden Ochsen in den Wäldern Polens bis in
das 16te Jahrhundert, und wollten den Benennungen
Tur und Zubr keine verschiedene Bedeutung zugestehen,
während dagegèen Herr v. Brinken(s), ebenfalls aus
Polen, Cuvier’s Meiïnung vertheïdigte und neue Zeug-
nisse aus diesèm Lande bekannt machte. Unter diesen
scheinen einige aus dem 16ten Jahrhunderte nicht bloss
aus Schriften, sondern durch eigene Ansicht den Tur
und den Zubr zu kennen.
Dennoch hat sxh gegen diese von Brinken und
später von Herm Professor Eichwaldt vertheidigte
Meinung Cuvier’s im vorigen Jahre wieder eine Stimme
aus Polen erhoben, die des Herrn Prof. Pusch(4). In
einem Anhange zu seinem ausgezeichneten Werke:
Polens Palaeontologie yrerden alle Zeugnisse über die
Frage, ob in Europa in historischer Zeit zwei verschie-
dene Arten von Stieren in wildem Zustande gelebt ha-
ben, abgehôrt und für die Verneïnung wird mit Ent-
schiedenheit gestimmt. — So gern und vollständig ich
auch in dieser Abhandlung den aufgebotenen Fleiss und
(1) Nova Acta Acad. Leopold. Carol. Nat. Cur. XIII. 2.
(2) Zubr oder der Lithauische Auerochs. Auszug aus einer
ausfübrlichen poln. Abhandlung. Hamb. 1830. 8.
(3) Mémoire descript. de la forêt de Bialowieza en Lithuanie.
Varsovie 1828.
(4) Polens Palaeontologie, nebst einem Versuch zur Vervoll-
ständigung der Geschichte des Europäischen Auerochsen. Stutt-
gart 1837. 4to.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
+,
den Scharfsinn anerkenne, so wenig kann ich doch für
das Resultat mich erklären.
Es ist meme Absicht nicht, jetzt in eme vollständiger
Kritik dieser gelehrten Abhandlung einzugehen, viel-
mehr behalte ich mir eine ausführliche Bearbeitung des
durch die Vertheïdigung verschiedener Ansichten bekannt
gewordenen Materials vor, zu welchem ich noch einige
aufgefundene Notizen über das allmäblige Schywinden der
besprochenen Thierarten in eïinigen Gegenden werde
hinzufügen künnen. Vielleicht gelingt es unterdessen,
auch über den Auer des Caucasus, der nach Herrn Prof:
Nordmann’s Schilderungs (5), dort noch ziemlich häu
seyn muss, nähere Nachrichten emzuziehen. Ich halte
es aber, bei dem Interesse, welches dieser Gegenstand
gewonnen zu haben scheint, für dienlich, auf ein Paar
noch nicht benutzte Zeugnisse über die Duplicität der
wilden Stiere im Ost-Europa aufmerksam zu machen.
Ehe ich jedoch hierzu übergehe, sey es erlaubt, vor-
her das Resultat der Untersuchung des Herrn Professors
Pusch etyas näher ins Auge zu fassen. Es lautet so:
»Dass kein Mensch in der historischen Zeit in Europa
»eine vom heutigen Auer-Ochsen verschiedene wilde
»Ochsen - Art geséhen habe, dass vielmehr Bonasus,
Bison, Wisent und Zubr auf der einen, Ur und Zur
sauf der andern Seite nur zwei aus verschiedenen Dia-
»lekten abstammende Namen eines und desselben Thiers M
sind, und dass unter den letztern auch mithin nicht 1
H
L
LÉ pl
die wilde Stamm-Raçe unsers zahmen Rindviehs verstan-
»den werden kônne“,
Die Frage, ob die zweite, bis ins 16te Jahrhundert
nach Cuvier’s Meinung im wilden Zustande in Ost-
Europa noch erhaltene Art von Rindern als die Stamm-
Race des zahmen Rindes zu betrachten ïst, lassen wir
dabei unberücksichtigt. Bekanntlich hat Bojanus den Bos_
primigenius, oder den vertilgten Inhaber einer Art von.
fossilen Schädeln für verschieden vom gezähmten Och-_
sen erklärt, und besonders Gewicht darauf gelegt, dass
bei dem ersten die Hôrner stets nach aussen und na à
vorn gerichtet seyen, diese Richtung aber beï dem
letztern nicht vorkomme. Indessen hat der kleme, in
Schottischen Parks erhaltene Rest des ehemaligen svilden
Ochsen Schottlands grade dieselbe Richtung der Hôr=
ner (8) und Ant. Schneeberger sagt ausdrücklich;:
dass die Hürner des Zur auf dieselbe Weise gestaltet,
st
(5) Bulletin scientifique de lAcad. de St-Pétersbourg Vol. HE |)
p. 305.
(6) Griffith animal kingdom. IF. p. #17.
À
7
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
118
"waren (7). Auch hat Griffith die Abbildung eines Rin-| Weiïse in zwei Uebersichten zusammen, um sich dadurch
"des mit solchem Gehôrn bekannt semacht (8).
. Nur die Frage wollen wir untersuchen, ob die histo-
* rischen Zeugnisse uns berechtigen, zwei Arten von wil-
Dâcn Rindern in Europa während des Mittelalters anzu-
* ñéhmen oder nicht?
… Herr Professor Pusch fasst die Schriftsteller, nachdem
er sie vorher abgehôrt und beurtheiïlt hat, in folgender
EE eq nn ee
(7) :C. Gesner Historia animal. Vol. L.p. 441. (ed. 1620)
… (8) Griffith animal. kingdom. Vol. IF. tab. penult.
… ,,1) alle diejenigen, welche nur eine
Art nennen und beschreïben, gerade
- ,diéjenigen sind, welche die Länder,
von denen sie schrieben, geographisch
… ,;sélbst kannten und sich in andrer
,Hinsicht durch Zuverlässigkeit aus-
yzeichnen, nämlich:
4
… ,;Hérodot — der nur einen Paeo-
nischen Ochsen kennt.
vAristoteles — der nur einen
»Paeonischen Bonasus oder Mono-
spus beschreibt.
Caesar — der nur einen Germa-
ynischen Urus schildert.
3Pausanias — der nur einen wil-
»den Ochsen oder Bison in Paeo-
,nien und Nord - Griechenland
;kannte und allenfalls noch
.;Oppian der Jüngere — der den
» Bison Thraziens nach Aristote-
»les beschreibt".
»Paul Zidek
BH ist zuvôrderst auffallend, dass der Verfasser den
Gesandten Herberstain (denn so schrieb er sich selbst)
Br, die schwachen Share an: aufzählt. Herber-
4 ‘âlle bis zum Uebermaass entwickelten Mährchen
ber das Wallross sich verloren, so wie Herberstain’s
mmentarien erschienen — und vollkommen geschwun-
den seyn würden, wenn nicht ein einfältiger Uebersetzer
n ‘Laut Mors, womit Herberstain das russische
Mopzz ausdrücken wollte, geradezu mit ,, T'od“ übersetzt
te, so dass man in der deutschen Uebersetzung las:
(10) Mémoires de l’Acad. 6me Série. Tome 1V. Seconde partie.
cp. 111 — 115.
à.
den Weg zu dem schon oben mitgetheïlten Schlusssatze
zu bahnen(s).
» Weun man die Gewährsmänner, welche für die
»Existenz einer oder zweier wilden Ochsen-Arten in
»Europa wäbrend der historischen Zeit angefübrt wor-
»den sind, unter sich vergleicht, so ergiebt sich leicht,
» dass :
(9) A. a. O. S. 208.
»2) Dahingegen sind alle Gewährsleute, die man für die gleich-
»Zeitige Existenz von zwei wilden Ochsen-Arten in Europa anfübrt, mit
»aleiniger Ausnahme von Konrad Gesner, der aber darüber eigene
: Beobachtungen nicht anstellen konnte, blosse Abschreïiber ohne eigene
»Beobachtungen, oder Compilatoren, oder Männer, die in naturhistori-
,;schen Sachen keine Stimme haben, nämlich:
»Seneca — der tragisch-satyrische Stoiker, der ausser wenigen phy-
»Sikalischen Bemerkungen , sich nicht mit Naturforschung befasste.
»Plinius — der in seinem Excerptenbuch wenig eigene Redbéehiten -
“gen mit vielen fremden Nacbrichten, gleichviel ob Wahrheit oder
»Fabel, untereinander mengt.
»Thomas Cantapratensis
» Der Kaplan Johann v. Marignola
»Der Compilator Barthol. Anglicus
»(Glainvil)
»Cantapritans Uébersetzer Konrad
»von Mägdenberg
»Schwache Gewährsleute aus
»dem -unwissenden Mittelalter,
»deren Werth oben geschätzt
»worden ist.
»Der Diplomat Baron Herberstein,
“den schon Jonston in dieser Hin-
»sicht widerleote,
» Die Russen nennten das Thier den Tod“. Und doch
war Herberstain vom Vaterlande des Wallrosses noch
sebr vweit entfernt geblieben. Aber eben so sind alle
Nachrichten, die er von den Thieren Russlands giebt,
in bester Harmonie mit dem, was wir jetzt wissen, wenn
wir nur das leicht begreifliche Zurückdrängen einiger
Formen dabei in Anschlag bringen.
Aber auch alle übrigen Nachrichten, unter denen die
über die Thierwelt ja die unbedeutendsten sind, tragen
das Gepräge eines sorgsam prüfenden, ruhigen, kriti-
schen Forschers. Und dieser Herberstain oun spricht
nicht bloss von zwei Arten Rindern, er beschreibt sie,
er hat sie gesehen, er bildet sie ab, ja er fügt mit Nach-
druck hinzu, dass Unwissende ihre Namen verwechselten.
Cuvier hatte also wohl Recht, auf ein solches Zeugniss
Gewicht zu legen. Dagegen bietet Pusch vielen Scharf-
119
sinn auf, um dieses Zeugniss zu entkräften und es als
offenbar darzuthun, dass Herberstain nur einen dun-
kel gefüirbten Bison oder Tur gesehen und beschrieben
habe (11). Immerhin mag der Name Tur eine allge-
meiïnere Bedeutung haben, so springt doch in die Augen,
dass Herberstain ihn entschieden für ein anderes Thier
als den Bison erklärt, und dass er ihn gesehn habe, wie
er ausdrücklich hinzufügt. Bei dieser Versicherung kommt
es nur darauf an, ob Herberstain zuverlässig war und
ob man ihn für fähig halten konnte zu unterscheiden.
Seine Zuverlässigkeit stand beiï seinen Zeitgenossen, Wie
bei den Historikern späterer Zeïten in sehr gutem Ansehn.
Sollte er aber den Unterschied von Zur und Bison mehr
durch Andere als durch eignes Urtheil erkannt haben,
so läge darin ein noch grôsserer Beweis, denn die Ein-
gebornen würden wohl einen bartlosen Bison nicht für
ein anderes Thier angesehen haben. Fast scheint es aber,
als habe Herr Prof. Pusch sich wenig mit Herberstain
bekannt gemacht, denn er sagt von ihm, dass er 1558
in Russland war. In der That aber besuchte Herber-
stain das Russische Reich 1517 und nochmals 1526.
Seine Commentarien erschienen, obgleich spät genug,
doch 1549. Herr Prof. Pusch hebt besonders hervor,
dass schon Jonston den Herberstain widerlegt habe,
aber Jonston scheint den letztern gar nicht zu kennen
und sagt nur gelegentlich, dass der Zur Masoviens von
den Lithauern Zubro genannt würde, wie er bei Scali-
ger gefunden habe (12). Von einem Aquitanier also
lisst sich der Pole hierüber belehren, ganz des kritischen
Geistes Jonston’s würdig. Uebrigens aber führt Jon-
ston, dem man als Emgebornem Gewicht geben môchte,
eine Menge Rindvieh auf — wie er es eben in den
Autoren, die er benutzte, vorfand — in môglichster
Confusion,
Auch legt Herr Pusch darauf Gewicht, dass Her-
berstain kein Naturforscher war. Aber haben wir
überhaupt vor Gesner einen andern Zoologen als Ari-
stoteles? Was nun insbesondere die kritische Sichtung
der Säugthier-Arten betrifft, so wird man durch topo-
graphische Schriftsteller stets mehr Licht erhalten, als
durch die compilirenden Naturforscher des Mittealters
bis Jonston herab.
Vergleicht man die beiden Hälften der tabellarischen
Uebersicht der Zeugen, welche uns Herr Prof. Pusch
giebt, so ist ferner auffallend, dass der Palatin Ostrorog,
der Augenzeuge gewesen zu seyn scheint, so wie Mu-
g OPERA RP EE TER DR en
(11) A. a. O. S. 199.
(12) Jonston de Quadrupedibus p. 56.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
pape à
120
cante und andere von Brincken aufgefübrte Schrift-
steller ausgelassen sind, dass aber auch ohne sie, die
Summe derjenigen Zeugnisse, welche für zwei Arten
des Genus Bos sprechen, grüsser ist. Der Verfasser
sucht ïhr Zeugniss dadurch zu entkräften, dass er sie
»schwache Gewährsleute aus dem unwissenden Mittel-
alter“ nennt. Aber eben das ist wichtig, dass die
gegenüberstehenden sämmtlich in eine Zeit fallen, in .
welcher Polen, Bühmen und überhaupt Mittel-Europa M
vôllig unbekannt waren. Man künnte aus ihnen nur die
Wabrscheinlichkeit ableiten, dass in den Gegenden,
welche den Griechen und den Rümern in den ersten
Jabrhunderten nach Christo bekannt waren, nur eine M
Art wilder Stiere lebte — und selbst gegen diese Wabr- t
scheinlichkeit erheben sich Plinius und das zufillige ;
Zeugniss Seneca’s. Ueberdiess giebt es ja nur einen «
negativen Beweis, wenn ein Schrifisteller nur eine Art
kennt.
Ich habe nur bemerkbar machen wollen, wie unge-«
recht man die Glaubwürdigkeit der Zeugnisse abwägt, «
wenn man Personen, welche Polen bereisten oder dort «
ansässis waren, in dieser Streitfrage gegen Caesar, der ;
am Rheiïne Krieg führte und Griechen, deren Kenntniss
nicht über Paeonien hinausgeht, zurücksetzt. |
Nur so viel scheint mir von den Gegnern Cuvier's
mit Erfolg nachgewiesen zu seyn, dass die Benennung
Tur keïnesweges eine so bestimmte Anwendung gehabt À
habe, wie Manche glauben mügen. Allein dasselbe giltw
fast allgemein von Thiernamen. Derselbe Name wird,
wo eine Thierform, sey es im Raume, oder in der Zeit
aufhôrt, auf eine verwandte Form angewendet. So wie À
das russische Wort Olen im Norden das Rennthier, im 4
Süden den Hirsch bezeichnet, und wie nach Cuvier'sM
Ansicht das deutsche Wort Ur nach dem Aussterben
desselben auf den Bison überging, so musste auch das
Wort Zur mit dem Zubr verwechselt werden. Herr
Prof. Pusch geht aber weiter, indem er nachzuvveisen.
sucht, dass das Wort Zubr die Litthauische, das Wort…
Tur aber die Polnische Benennung für dasselbe Thier,
war, und die allerdings gewichtige Bemerkung macht,
dass alle Ortsnamen, in welche das Wort Zubr überges
gangen ist, in dem, grôsstentheils von Litthauern be-
wohnten Theile Polens vorkommen, die Ortsnamen aber;
in welchen sich das Wort Zur findet, zum grôssten
Theile wenigstens, den eïgentlich Polnischen Landschaf=.
ten angehôren, eine Bemerkung, auf die wir späten
nochmals zurückkommen werden.
Allein, wenn auch die Worte Zur und Zubr syno-
pym wären, SO würde dadurch wobl erklärt, wie sorgs
4
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
122
EEE
lose Schriftsteller beide Worte zusammen stellen und so
_ zwei Arten von Thieren nach diesen Benennungen an-
£ nehmen konnten, es wird aber das Zeugniss von Augen-
zeugen nicht widerlegt — und es müssten dann doch
häufige Zurechtweisungen von besser unterrichteten ein-
4 gebornen Polen schon im 16ten Jahrhunderte vorkom-
… men. Grade, wenn das Wort Zur in Polnischer Sprache
dasselbe Thier bedeutete, das im Litthauischen Zubr
hiess, wäre es unbegreiflich, wie zwei benachbarte Vül-
Ker das nicht sollten erkannt haben. Man denke sich
zwei an Zahl fast gleiche Volksstimme, nicht nur an
einander gränzend, sondern unter einen Scepter verei-
pigt — und das eine Volk sollte nicht erfahren, wie das
grôsste Jagd-Thier des Landes bei dem andern heisst! —
Indessen, ich gehe zu dem Zwecke dieses kleinen
Aufsatzes, zu der Mittheïlung noch nicht benutzter Zeug-
nisse über. Mit dem Red Gesagten habe ich nur an-
deuten wollen, dass man die Untersuchung keinesweges
als geschlossen betrachten darf, und dass selbst die von
Pusch zusammengestellten Zeugen mehr für Cuvier’s
Ansicht als gegen dieselbe sprechen müchten.
* Bleiben wir zuvôrderst beï Polen stehen, so darf nicht
übersehen werden, dass zwei Zeïtgenossen Herber-
Stains, welche Herr von Brincken nicht aufzäblt, ob-
semein bekanntem Werke den Zur und Bison als zwei
“erschiedene Thiere Polens betrachten. Anton von
Schneeberger, der in Krakau sich aufhielt, und hiufig
“on Gesner über die Thierwelt Polens befragt wurde,
theilte diesem eine ausführliche Beschreïbueg des Zur
mit (15), die im Wesentlichen mit der von Herber-
Slain übereinstimmt, sber durchaus nicht von diesem
Schrifisteller entlehnt ist, denn sie ist viel umständlicher
und die Form der Hôrner wird sogar anders dargestellt,
is Herberstain sie abgebildet hat.
— Ueber den Bison spricht Schneeberger kürzer, aber
urchaus als von einem verschiedenen Thiere (14). Ein
Biron Bonarus, dessen Lebens-Verhältnisse mir un-
kannt sind, der sich aber als einen Bewohner Polens
erkennen giebt, spricht in demselben Werke über
à Zur und den Bison und meiïnt, dass der erstere
S einer Vermischung eines männlichen Bison mit ei-
ër zahmen Kuh entstanden sey — voraus hervorgeht,
dass der Zur dem zahmen Rinde ähnlicher war, als der
à Bison (15).
| (15) Gesneri Hist. animal. I. p. 141. (ed. 1620.) Pusch hat
eses Zeugniss nicht übersehen, er weist es nur ab.
(14) Daselbst p. 145.
(15) Daselbst p. 142.
Von Polen wenden wir uns nach dem benachbarten
Preussen.
Lucas Dayïd sagt in seiner Preussischen Chronik (16),
indem er von der Abreise des Herzogs Otto von Braun-
schweig aus Preussen, welche im Jahr 1240 erfolgte,
spricht:
»Doch ehe dann er verreiset, begabet er die brüder
»mit vielen gaben. Ins erste gab er Inen....(es folgt
»oun eine Aufzeichnung von Victualien).. und so
,dann im lande viel wildes vorhanden von Aueroxen,
» Visonten, wilde pferde, Elende, grose und kleïne
»Beere, rehe und hasen, liesse er Inen seine garne
und hunde und Federspiel, die er mit sich bracht
»batte und weil er im lande war dor an viel lust und
»nucz gehabt, lies Inen auch seinen obersten Jeger
vmeister, der willig in Preussen bleib und wart ein
»Bruder D. Ordens‘“,
Hier werden also Æuerochsen und Visonten als Preus-
sische Jagdthiere aus dem 15ten Jabrhunderte genannt.
Um den Werth des Zeugnisses abzuwägen, müssen wir
zuvôrderst fragen, ob dieser Schriftsteller das Land Preus-
sen und seine Vorzeit kannte? Lucas David ist der
ausführlichste und zuverlässigste Chronist Preussens. Im
Anfange des 18ten Jahrhunderts (um 1505) in der Stadt
Allenstein in Preussen geboren, war er zuerst bei dem
Bischof von Culm angestellt, wo er alle alten Urkunden
über die Geschichte seines Vaterlandes studirte, und ging
dann über in die Dienste des Markgrafen Albrecht,
um sich ganz der Ausarbeitung seiner Chronik widmen
zu kônnen. Es ist historisch documentirt, dass der
Markgraf Albrecht, der überhaupt an wissenschaftlichen
Unternehmungen Interesse nahm, Alles aufbot, um un-
serm Chrouisten so viel historisches Material als müglich
zu verschaffen. So bereiste Lucas David die grüssern
Städte Thorn, Damzig und Elbing, um die Archive der-
selben zu durchsuchen. Das Archiv des Ordens war in
Kônigsberg, dem gewôhnlichen Aufenthalte des Chro-
nisten. Ueber mehr als 2000 Urkunden fand man Aus-
züge und Register in seinem Nachlasse. — Die Aus-
arbeitung der Chronik begann er aber erst sehr späf,
nach langen Studien. — Er musste also das Land und
seine Vorzeit wohl kennen. Bemerken muss man dabeï,
dass in dem kleinen Lande Preussen, wo der Orden
Herr war, der in Jagden und Trinkselagen seine vor-
züglichsten Genüsse fand, man wohl wissen musste, ob
ein oder zwei Arten jagdbarer Rinder im Lande varen,
und über die Identität der Bedeutung von Urochs und
(16) M. Lucas Davids Preussische Chronik Bd. IL S. 121.
“%Ber besonders Jlebrreïch ,
195
Wison wohl nicht in Zweifel TE Wäre, wenn
diese Worte auf dasselbe Thier sich bezogen hättén.
braucht, nicht von zwei durch die Sprache geschiede-
nen Vülkern.
Diese Stelle aus der Chronik von Lucas David wird
wenn Man sie mit einer
andern zusammenhält, die sich in demselben ‘Werke
findet(17). Hier wird erzählt, dass der Deutsche Orden
‘die Gränze gesen Litfhauen verwüstet habe, damit die
Christen nicht so leicht von den Litthauern überfallen
werden kôünnten. Es heiïsst nun weïter:
»Diese vorwüste ‘orth seindt itzo der wilden Thier
»Wonurg worden, da Sie hecken und Hhegen, als die
ngrosen Auer oder wilden oxen“ u. s. w.
Diese werden nun näher béschrieben und nach ïhnen
das Elen. Offenbar bezieht sich'das Gesagte ‘auf die
Zeit in der Lucas David schrieb.' Damals scheint also
nur noch eine Art wilder Ochsen in den Preussischen
Wäldern gelebt, und den Namen Auer gefübrt zu ha-
ben, wenigstens nach ‘dén ôstlichen Gränzen hin. Die
vorher angeführte Stelle spricht aber vom 15ten Jahr-
hunderte und dem, Polen näher liegenden, Kulmer-
Lande. Es ist bekannt, ‘däss Lucas David für diese
Zeit die jetzt verlorne Chronik von Gbristran, dem
ersten Bischofe von Preussen vorzüglich benüt2te(18). Der
Bischof Christian, der noch vor dem Orden nach
Preussen kam, kannte das Land in seinem ursprünglichen
Zustande, den es bald' durch die Einwanderung der
Deutschen verlor. ‘Er St#rb wahrscheinlich 1243.
Nach solchen Zeugnissen ist es von germgerem Ge-
wichte, dass auch Erasmus Stella, der ïm Anfance
des i5ten Jahrhunderts zwei Bücher De antiquitatibus
Borussiae schrieb, unter den Thieren die Uri und Bi-
sontes als vérschiedene ‘Arten aufführte (19). In der
Beschreibung hat er freïlich, da er nicht Augenzeuge
War, sich an Plinius, ‘nach damaliger Sitte, gehalten.
Nach Erasmus Stella und Lucas David, der die
Chronik des Bischofs Christian benutzte, wird es also
wabrscheinlich, dass in der ersten Zeit der Ordensherr-
schaft Urochsen und Wisonte, in der Mitte des 16ten
Jahrhunderts aber nur noch eïne Art Ochsen im wilden
Zustande in Preussen lebte, auf die nun die Benennung
Auer überging. Diese Wahrscheinlichkeit wird um so
grôsser, da Sie mit andern Zeugnissen vôüllig in Ueber-
(17) Ebend. Bd. L S. 66.
(18) Vergl. Voigt’s Geschichte Preussens. Bd. L S. 616 — 631.
(19) Erasm. Stella: De Borussiae antiquitatibus Lib. I. p.20.
BULLETIN “SCIENTIFIQUE.
einstimmung steht.
‘Zustand für das 16te Jahrhundert dadurch bestäligt, däss
Beïde Namen wurden übrigens von dén Deutschen ge- ‘in Japdverordnungen aus dieser Zeit, die im geheimen
Archive in Kônissberg aufsehoben werden, nur noch von
|'4uern die Rede ist, dass Henneberger(20), der ÿm Jabr
1575 eine grosse Karte von Preussen herausgab und 1595
eine ausfübrliche Erklärung dazu drucken liess, auf die-
ser Karte nur eine Art Ochsen, nämlich den, welchen
man jetzt Æuer nennt (Bos Urus Auct.) abbildet und
nennt, und dass Herberstain, so wie Schneeberger
und Añdere ausdrücklich sagen, der Thur, d. h. die
jétzt geschwundene Art,
in Masovien gelebt und werde dort künstlich gehalten,
während sie den Zubr als ein allsemeineres Thier behan-
deln. Schneéberger fügt noch ausdrücklich hinzu,…
dass einige Jahre vor seiner Mittheïlung die Thurë
durch ein sehr starkes Sterben auf eine sehr geringe.
Zahl vermindert seyen. 2
Vorhandenseyn zweïer Arten wilder Ochsen im mittlerns
à
124
Von der einen Seite wird dieser
babe zu ïhrer Zeit nur noch —
Von der andern Seite wird das frühere gleichzeitige.
Europa ausser Preussen und Polen bestätist durch
von Herrn Prof. Pusch schon angeführten ZeugnisseM
von Cantapritanus, der im 13ten Jabrhunderte schrieb#
In Bohemia reperiuntur zubrones, animalia mazximas
summae welocitatis et aliud genus, quod Polones Thu
rones dicunt, forma minore, nvelocitate praestantiow
res (21), — durch Johann von Marignola, Kap=
lan Kaiser Karl's IV, der in seiner 1355 überreich=
ten Chronik unter den Thieren Bühmens ,, Bubali und.
Bisontes“ nennt,(22) — durch das Niebelungenlied, das
in einer grossen Jagd ,,einen Wisent und starker Uore
viere“ erschlagen lässt.
Aber auch die historischen Urkunden Pommerns, wer=
den uns, wenn man sie befragt, vielleicht dasselbe aus
sagen. Zwar erwähnt der Begleiter des Pommerschen
Apostels Otto, in seiner Lebencheschye us desselben,
nur unbestimmt der Ferinae Bubalorum(25), aber Dan:
Cramer übersetzt diese Stelle durch ,, Päffel oder Uhr-
(20) Henneberger Erklärung ‘der Preussischen » grôssern |
Landtafei, Kônigsberg 1595. |
(21) Diese Stelle aus dem nie gedrucktem :Werke von Can- |.
tapritan ,,De natura rerum findet sich abgedruckt in den |
Verhandlungen der Gesellschaft des vaterländischen Museums in
Bühmen. Zweites Heft S. 58.
(22) Vérhandlungen der vaterländischen Gesellschaft in Bob-
men. Erstes Heft S. 64.
(23) Vita St. Oltonis in Histor. anony mi cujusdam L. ILw; 39.
p. 324.
LA
195
Ochsen (24). Cramer erzählt dann weiter, die Pom-
merschen Archive bezeugten, dass der Fürst Wratis-
laf V, etwa um das Jahr 1364 in Hinterpommern einen
Wysant erleot habe und fügt hinzu, dass dieses Thier
sticker und prôsser als ein Uhr-Ochs geachtet werde.
Gramer lebte in der zweiten Hälfte des 16ten Jahr-
-hunderts bis in den Anfang des 17ten. Er spricht also
von diesen Thieren allerdings nicht als Augenzeuge,
allein man darf annebmen, dass er nach alten Urkunden
oder wenigstens Sagen beïde Thiere unterschied, Auch
werden wir sogleich hôren, dass die jetzt untergegangene
Form, ausser dem Namen ,, Ur‘ auch den von Büffel
oder im Lateinischen Bubalus führte.
Ich habe nämlich, um nachzusuchen ob nicht auch
aus dem westlichen Europa Urkunden über zwei wilde
Kinder in früher Zeit sprechen, in den alten Deutschen
Geseizen nachgesehen und fand zu memer grossen Freude,
“dass eins der ältesten Gesetzbücher, die Leges Alaman-
-norum (aus. dem 6ten od. 3ten Jahrh.) beide neben eiman-
der erwähnen. Es heïsst hier Tit. 99. (. 1. Si quis bisontem
— bubalum, vel cervum qui prugit (al: brugit, burgit)
Juraverit aut occiderit duodecim solidos componat (25).
“Em Deutscher Text, dessen Alter ich nicht anzugeben
“weiss, den ich aber angeführt finde, sagt: ,, Wann einer
einen Wisent oder Buiffel-Ochsen oder em Hirsch
stiehlt‘ (26).
Schon aus dieser Zusammenstellung wird es wahrscheïn-
“ich, das Bubalus, Büffel und Urochs synonym waren.
“Die erstere Benennung moôchte durch die Rômer in
Deutschland eingedrungen seyn, da sie des Thier nicht
kannten, und nicht allsemein, so wie Caesar, den Deut-
hen Namen annehmen mochten. In trefflichem Ein-
ge steht hiermit die bekannte und so oft angeführte
e des Plinius, wo er die Thiere Germaniens nennt:
gnia boum ferorum genera, jubatos bisontes, excel-
ique vi et welocitate uros, quibus imperitum vulgus
alorum nomen imponit, quum id gignat Africa …
will nicht entscheiden, ob der Name Pubalus
ursprünglich vielleicht der Antilopen-Art angehôrig, die
jan später Antilope Bubalis genannt hat, wie Plinius
zudeuten schemt), von dem schwarzen wilden Ochsen
Deutschlands auf das Indische Thier übergegangen ist,
D. Cramer’s Pommer. Kirch. Hist, 1603, 4. S. 24. Iu
“einer andern Ausgabe von 1620, die ich nicht vor mir habe,
soll sogar (S. 12) stehen: Püffel und Uhrochsen, Pommersche
-Provinzial-Blätter I. S. 323.
(25) Heineccii Corpus juris Germanici antiqui. p. 258.
(26) Barth's Urgeschichte Deutschlands Il. S. 71
&
BULLETIN, SCIENTIFIQUE.
126
das wir jetzt Büffel nennen, oder ob die Rômer dieses
letztere Thier schon so henannten und den Namen nur
wegen der schwarzen Farbe auf den Ur übertrugen.
Dass aber der Bubalus oder Büffel Deutschlands, der,
wie Plinius sagt, eigentlich Ur hiess, schyarz von Farbe
war, macht die Lex Baiwariorum wabrscheinlich, depn
dort werden Ti XIX, $. 7. die Bubali unter das
»Schwarzwild': gerechnet (27). — Erinnern wir uns
nun, dass sowohl nach Herberstain’s, als des von ihm
gaz unabhängigen Schneeberger’s Beschreïbung we
nigstens die mänplichen Thuri, (denn Schneeberger
schliesst ausdrücklich die weiblichen aus) schwarz mit
grauem Rückenstreifen waren, so finden wir auch hier
Bestätigung.
Ueberhaupt aber wird man die angeführten historischen
Zeugnisse über das gleichzeitige Vorkommen zweier wil-
der Stiere in Europa in gutem Einklange finden. Einen
gegen allen Zweifel gesicherten Beweis kônnen sie nicht
geben, weil vollständige Beschreibungen fehlen. Aber
dieser Mangel ist Schuld der Zeit und nicht der Un-
kenntniss der Thiere. Im Alterthum beschrieb man
überhaupt die Thiere nicht, sondern man nannte sie
nur oder machte irgend cine Beobachtung über sie, die
nur zuweilen das Thier errathen lässt, aber äusserst sel-
ten hinreicht, verwandte Formen zu unterscheïden. Es
ist fast nur Plinius, der, indem er die auffallendern
Thiere aller Länder durchgeht, zuweilen kurze Beschreï-
bungen binzufüot. Wir wissen aber, dass Plinius zuerst
den Bison und Urus unterschied. Aus diesem Grunde
hat man aber auch auf solche Autoren späterer Zeit we-
nig Gewicht zu lesen, welche den Plinius ausschrei-
ben. Man kennt aber nun eine nicht unbedeutende
Anzahl von Stellen in Schriften, welche ohne Pliniani-
schen Einfluss in der ibnen bekannten Gegend zweï
Stierarten anführen. Niemand wird glauben, dass beim
Niederschreiben der Alemannischen Gesetze man Pli-
nius gefolot sey. Môglich ist es allerdings immer, dass
auch hier ein doppelter Name desselben Thiers eine
doppelte Nennung veranlasst hat, oder dass mit dem
Worte Bubalus ein anderes Thier z. B. das Elen ge-
meint ist, allein um diese Môglichkeit zur Wabrschein-
lichkeit zu erheben, müssten die entschiedensten Beveise
vorgebracht werden. Vor allen Dingen aber müssten
Stimmen aus dem Mittelalter selbst über die identische
Bedeutung von Ur und Wisant, Tur und Zubr, dem
Europäschen Bubalus und Bison sich aussprechen. —
Es ist sehr zu wünschen, dass Geschichtsforscher und
(27) Heineccii Corpus juris Germanici antiqui p. 321.
127
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
EEE EEE
namentlich die Kenner des Mittelalters, so auch die For-
scher der alten Deutschen Sprache auf diese Frage aufmerk-
sam gemacht würden — dann werden sich gewiss bald
zablreiche Quellen für die endliche Lüsung finden. Sollte
man nicht besonders aus der Schweiz reichen Stoff er-
warten künnen? An Urkunden aus frühen Zeiten dürfte
es hier nicht fehlen, die uns nachwiesen, welcher Art
das Thier war, von dem der Kanton Uri Namen und
Wappen hat. Schon Strabo erwähnt der wilden Stiere
aus den Alpen. Waren sie aber von zweifacher Art
wie das Alemannische Gesetz erwarten lässt, oder wa-
ren sie nur von einfacher? Und wie liesse sich dann
die doppelte Benennung erklären. Am lehrreïchsten wäre
es, wenn sich Beschreïbungen, oder, da diese kaum zu
erwarten sind, einzelne characteristische Kennzeichen
auffinden liessen. Der ungenannte Abt von St. Gallen,
der Anecdoten aus dem Leben Karls des Grossen
gesammelt hat, deren Kenntniss ich meinem gelehrten
Freunde, Herrn Prof. Lorentz hierselbst verdanke, er-
zählt von einer Jagd, auf welcher Karl durch einen
Wilden Stier verwundet wurde. Die ungeheuren Hôr-
ner (ëmmanissima cornua) sollen nach Erlegung des
Thiers vorgezeigt worden seyn. Hiermit hätten wir den
ursprünglichen Ur (Bos primigenius) noch m der Nähe
von Achen, wenn nur der gute Abt recht zuverlässig
wäre — aber er schrieb nach Hôrensagen (28). Kônig
Guntram fand im J. 590 in den Vogesen einen getüd-
teten Bubalus, also nach unsrer Deutung emen wahren
Ur, und war über diese Verletzung seines Jagdgebietes
sehr erzürnt(29) Noch habe ich nichts Näheres über
den wilden Stier gefunden, in dessen Verfolgung der
Kônig Theodebert im Jahre 548 umkam. Honoratius
Servius, der im 5ten Jahrhundert lebte, versetzt den
Ur bis in die Pyrenäen — ob mit Recht oder durch
Verwechselung, lasse ich unentschieden.
Sucht man aber nicht bloss nach Beweisen vom gleich-
zeitigen Vorkommen zweier wilder Stiere, sondern nur
nach Beweisen, dass ein vom Zubr verschiedener, aber
dem zahmen Ochsen ähnlicher Stier in wildem Zustande
in Europa lebte, so wird Grossbritannien, wo er sich
noch erhalten hat, wohl am wichtigsten. Bis ins 16te
Jabrhundert scheint er hier noch häufig gewesen zu seyn,
denn 1466 wurden noch sechs solcher Thiere zu einem
(28) De gestis Caroli magni Libri duo conscript. a St. Galli
Monacho, in Bouquet Recueil des Historiens des Gaules et de la
France, Tome V. p. 125.
(29) Bouquet L. c. II. p. 590
Feste erlept(s0). Er blieb auch im wilden Zustande |
bis ins 17te Jahrhundert und Sibbald sagt ausdrücklich,
dass er in einigen Bergsesenden noch wild lebe, dem
zahmen Rinde sehr ähnlich sehe und behauptet im Wi-
derspruche mit Boethius, dass er keine Mähne habe,
Der letztere scheint diese Mähnen, nach seiner Weise,
aus den Alten compilirt zu haben, indem er dieses Thier
für den Bison hielt. Pennant sah ïhn im 17ten Jahr-
hunderte nur noch in Parks in halbywildem Zustande, in
welchem er noch jetzt nach Hamilton Smith vor-
kommt (32).
Dass dieses Thier auch in der Form des Gehôrns
dem Bos primigenius gleiche, habe ich schon bemerkt.
Die letzteren Britannischen sind freilich nicht schwarz,
wie die Zhuri Herberstain’s, sondern mehr oder we-
niger Weiss, allein die Farbe kann um so weniger hier
entscheïiden, da der Rest des Stammes auch in der Grüsse
verkümmert ist.
Zum Schlusse erlaube ich mir noch die Bemerkung,
dass Herrn Pusch's Ansicht: das Wort Zubr sey das
Litthauische Wort für das Polnische Zur, die anfäng-
lich auf mich vielen Eindruck machte, doch wenig be-
gründet scheint. Noch jetztt nennen die Russen von
Grodno bis zum Kaukasus den jetzigen Aüer 3y6ps,
und haben sogar dieses Wort auf den amerikanischen
Bison, den ich für emes Ursprungs mit dem Europäi-
schen zu halten nicht umhin kann, übertragen. Sollten.
die Russen ein Litthauisches Wort ansenommen haben?
Aber auch Cantapritanus nennt im 15ten Jahrhundert.
ein Boebmisches Thier Zubro, und sogar ein Byzantini-
scher Schriftsteller Nicetas Choniata gebraucht das
Wort ,,Zumpros“(85). Noch jetzt heïsst nach Cantemir
dasselbe Thier in der Moldau Zémbro. Dieser Name ist
also wohl Slavisch, während 7ur ohne Zweiïfel mit
Taurus und T'uüvo: einer Wurzel ist. Die Beïbehal=«
tung beider Wôürter lässt dann aber um so mebr eine
Nôthigung dazu annehmen. Sagt doch der Lexicograp
Phoarinus, oder wie er sich lieber nannte Varinus,
dass das Wort J«üoo: in specieller Bedeutung ad
bovem syluestrem anzeige, was sehr gut auf den Bos
prim. oder den Zur passt. 1
(30) Pennant Arct. Zool. I. 2. p. 6.
(31) Sibbald Scotia illustrata 168. Histor. animal p. "1.
(32) Griffith animal. kingdom IV. p. 18.
(33) Nicetas Choniata er rec. Imm. Bekkeri p. 433.
Emis le 18 mai 1838. D
CPAS
Tome IV.
A# 9, 10.
”
_ #8182 BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUU-RCLUI É- "p'A BR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
PEL SAINE-CPERILER SRB OUR C.
Ce jourual parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEPFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amiraaté N. 1.— L'expédition
des gazettes da bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il coutieudra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
r divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
Léa des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Anuonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges,
00,
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 5. Essai d'une monographie du genre Anacolus, de la famille des Capricornes.
Mévérriës. — NOTES. 15. Nouvelle preuve servant à constater que les premiers fendateurs de l'empire de Russie étaient
des Normans. Fnäux. 14. Enumération de quelques pièces rares du Cabinet de médailles de l'institut asiatique du ministère
des affaires étrangères. Le mms. — MUSÉES. 2 Acquisitions du musée zoologique. — OUVRAGES OFFERTS. —
Rectification.
a ———_—_—_— .—— ——————— ————"— —… ———
EXTRAITS DE MÉMOIRES.
Les différences assez marquées que l'on observe sur
la forme du corselet et la coupe des élytres, m'ont
paru uécessiter plusieurs divisions.
LC
5. Essai D UNE MonwoGRaPHiE DU GENRE Awa- ë
ire Division. Corselet un peu plus long que large,
arrondi antérieurement, armé d'une épne de chaque
côté, puis se rétrécissant dans toute la moitié postérieure,
élytres courtes triangulaires et pointues.
COLUS, DE LA FAMILLE DES CAPRICORNES.
(Insectes CoLEeorrires); par M. MÉNÉ-
TRIÈS (lu le 25 mai 1858).
No. 1. Axacozus LuGuBris, Lepell. te Serv. Gray,
D'Le Anacolus établi par Latreille sur des Prio-
È Re. $ L Griffith, Animal Kingdom. PI]. 75. fig. 3 et 65, fig. 4.
nes à élytres plus courtes que l'abdomen, n'a long-temps
co pris que deux espèces que MM. Lepelletier et
Serville ont décrites dans le 10° volume de l'Ency-
lopédie méthodique ; depuis, M. Guérin a fait connaître
Niger, subtus piceus; capite ruguloso -punctato; tho-
race crebre-punctato, antice posticeque marginato ;
elytris creberrime-punctatis, sub-lineatis.
No. 2. ANacozus BimMACuLATus, Nob.
Fulvus, capite basi, antennis, thoracis medio scutel-
loque nigris nitidis; clytris confertim et creberrime
punctatis . w/rinque bilineatis, apice macula magna ob-
longa atra; pedibus nigris, femoribus basi testaceis.
1e Divisrox.
Académie possédant non seulement ces espèces mais
tre autres qui m'ont paru nouvelles, j'ai
plus qua Ï I! » d Le corselet de même que chez la
1'e division; élytres courtes, mais plus longues que chez
les espèces précédentes, larges, convexes, parallèles jus-
qu'à leur moitié, puis se rélrécissant chacune, et ter-
sé que l'on me saurait gré de réunir loutes ces es-
èces sous une monographie, d'autant qu'elles appartien-
ent au même pays; j'y ajouterai une huitième espèce
t M. Perty donne la figure et la description dans
4
[On
son Delectus anim. articulat. etc. faisant partie des
publications du voyage de MM. Spix et Martius.
C'est l'analyse de cet ouvrage que j'ai l'honneur de
Présenter aujourd'hui.
aie
minées en pointe arrondie,
No. 3. ANACOLUS SANGUINEUS, Lepell. et Serv. Gray,
Griffith, animal Kingdom pag... et PL 85, fig. 9.
Miniatus; thorace scutelloque vage punctatis; elytris
131
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
132.
ruguloso-punctatis, utrinque obsolete 4-lineatis, macula
apicali minuta rotundata, tibiis tarsisque rubris.
No. 4. Anacozus Livipus, Nob.an testaceus Dej. Catal.?
Testaceus; thorace scutelloque vage punctatis; elytris
confertim punctatis, utrinque 4-lineatis, macula apicali
minuta transversa, tibiis Larsisque fuscis.
No. 5. AnacoLus pRAEUSTUS, Perty, Delect. anim.
articulat. fase. IT. PI. 1 . fig. 8.
Niger. abdomine thorace elytrisque testaceis; his
apice albis.
No. 6 AnNacoLus XIGRICOLLIS Nob.
“Nigro-nitidus; thorace parum latior quam longior,
punctato: elytris testaceis. utrinque 4-lineatis, macula
apicali rotundata fusca, abdomine testaceo; pedibus piceis.
Je Divisiox. Troisième article des antennes aussi
long que les deux suivans réunis. (Corselet plus large
que long, pubescent, à surface irrégulière, armé d'une
épiñe sur le milieu du bord latéral; élytres allongées
aplaties et baïllantes dans presque toute leur Jongueur,
terminées chacune par une pointe ovale.
No. 7. ANAcoLus 4-MaCcuLATUS, Gory, Magasin
de Guérin. 1852. PI. 31.
?4-punctatus, Gray, Griffith, Animal Kingdom, P. 116.
PI. 70. fig. 1.
Fulvo-aurantius, pubescens; thorace bituberculato,
medio confertissime lateribus rugoso-punctato; elytris
sub-lineatis, singulo macula rotundà ante medium alte-
raque apicali ovata tibiisque nigris, tarsis fusers.
No. 8 AxacoLus 4-
ÆFulvus; thorace Marais impresso, basi lateribus-
que ruguloso-punctatis; elÿtris deplanatis confertissime
NOoTATUS, Nob.
punctatis, singulo macula axillari magna sub-quadrata,
alteraque apicali triangulari; tibiis tarsisque nigr'is.
Tous ces insectes habitent le Brésil.
a 5 —
N00.: TE) $;
13. Ein neupn BELEG, pass p1E GRüNDER pes
RussiscHenx STAATESs NORDMANNEN WAREN,
UND ZUGLEICH AUFKLÂRUNG ÜBER DEN BIS-
GEKANNTEN ARABI-
AUS DESSEN WERKE
vox Cm. M.
HER FAST GAR NICHI
REISENDEN
DIESER BELEG ENTNOMMEN;
FRAEHN: (lu le 4 mai 1858.)
SCHEN
man die Nachricht Nestor's, dass
von denen die Nowgoroder
Es ist Lekannt. wie
die Wariger- Russen,
Slawen sammt ïhren Nachbarn sich Oberhäupter und
Beschützer erbeten batten, aus Scandinavien gekommen
seyen, in Zweifel zu stellen versucht hat. Wir wissen,!
Ewers die Ur-Russen am Schwarzen
Meere suchen und für ein Chasarisches Volk halten
wollte, und Rurik und seine zwei Brüder mit ihrem Ge-
folge über das Asowsche Meer an den Hmen-See kom=
men liess; wie dann aber, als unter andern auch die, in
der Tschuwaschischen Sprache nachgewiesene einzig wahre
Etymologie des Namens der Chasarischen Festung Sar-
kel die Tschuvwaschen als einen versprengten Stamm
der ehemaligen Chasaren erscheinen liess, dem wackern:
Dorpater Gelehrten eine solche Veryandtschaft der Rus-
sen doch etwas bedenklich scheïinen musste, er daher
von seiner frühern Meinung abstand und, ich glaube,
eine Gothische Abstammung für die Russen geltend ma-
chen wollte. Nachdem der Scandinavische Ursprung
derselben von so vielen der gelehrtesten und scharfsin-
nigsten Kenner der vaterländischen Geschichte so unwi-
derleglich dargethan, und nachdem für denselben auch
wie der verst.
aus den Archiven des Morgenlandes nicht bloss eine
authentische Urkunde im Ibn-Fofzlan, sondern mit ihr
zugleich auch noch so manche andere triffiige Beweise
beigebracht worden, ist es mir stets als sehr überflüssig
vorgekommen, jene Hypothese, die in sich selbst den
Keim der Auflôsung trug, umständlich zu widerlegen.
Auch hier will ich es nicht. Meine Absicht ist bloss,
dem guten Fundamente, auf dem die alte Meinung rubt,
noch einen tüchtigen Slein mehr, der demselben noch
grôssere Haltung giebt, einzufügen. Es ist diess die Au-
toritäl eines hiSher Yon uns LOGE sehr wenig gekannten
und noch weniger benutzten Arabischen Schrifistellers;
eines Geostéphen und Historikers, der zu den ältesten
seiner Nation gehôürt, die der Russen gedenken und die
bis auf uns herabgekommen sind, Er ist älter als Ta-
bery, Eutychius, dus Fofzlan, Masudy, Htachry und
Ibn - Haukal, beiläufig zweihundert Jahrew
vor Nestor und wenige Jabre nach der Zeit. in welche «
dieser die Gründung des Russischen Reiches durch die
er schrieb
Waräger-Russen setzt.
Dieser alte Araber ist els QU? si) cal U2 Re Le
sk) Ahmed ben-abi-Jakub ben-Wafzih el-Ka=n
tib, gewühnlich kürzer Ahmed el-Katib, d. i. Ahmed …
der Schreiber oder Secretär, genannt. Von der Person, «
dem Zeitalter und den Schriften desselben bin ich ge=.
nüthigt den Leser selbst in Kenntniss zu setzen, da ich über
alle he se Puncte auf Niemanden verweïsen kann. In dem
biographischen und bibliographischen Werken der Mu-
‘hammedaner ist darüber keine Auskunft geseben. Wenig-
stens alle die Werke dieser Art, welche ich befragen kann
— und deren sind nicht wenige — schweigen von diesem
Autor. Kein Wunder also, wenu auch uns Europäern es
bisher an aller Kunde von ihm fehlte. So lies't man z.B. bei
Herbelot in Bezug auf denselben nichts als: ,, Ahmed el-
Katib, ein Erdbeschreiber, dessen Abulfeda ôfters Erwäh-
aung thut‘. De-Rossi nennt ihn gar nicht. Eichhorn und
Wachler kennen ihn eben so wenig. Ich selbst habe
ibn in der Uebersicht der ällesten Producte der erdbe-
schreibenden Litteratur der Araber (1) übergehen müs-
sen; eben so auch H. Baron Hammier-Purgstall in seiner,
etwas flüchtig gearbeitetéen Uebersicht der Quellen Arab.
Pers. und Türkischer Geographie (2).
ster Zeit musste Hr. Wüstenfeld,
Und noch in neue-
als er von den Quellen
schrieb, die Abulfeda in seiner Geographie benutzt hat,
sich nur auf blosse Anführung der Namen unsers Ver-
fassers beschränken(s). Dass ein solcher totaler Mangel
an Nachrichten über diesen Autor bei uns Statt fand,
ist auch dadurch erklärlich, dass keine von seinen Schrif-
ten bisher nach Europa gekommen war; wenisstens ist
mir keine derselben aus den gedruckten Katalogen der
in Europa befindlichen Orieutalischen Manuscripten-
Depots erinnerlich. Das einzige Werk von ïhm und
zugleich das einzige Exemplar desselben, dessen Ansicht
und Eimsicht mir zu Theil geworden, ist das mir gegen-
wärtig vorliegende. Dasselbe ist im Besitze des Hn. von
Muchlinski, Docenten der Arabischen und Türkischen
Sprache an der hiesigen Universität. Dieser geschickte
junge Orientalist hat seinen Aufenthalt in Konstanti-
nopel und Aesypten, wohin er zur Fortsetzung seiner
Studien von Seiten
… Unterrichts auf einige Jahre geschicki war, nicht bloss
zur Erweiïterung seiner, hier unter der Leitung ausoc-
- Geichneter Professoren, wie Senkowski, C or. Mirsa
Dschafar u. an. bereits erworbenen schônen Sprachkennt-
nisse benutzt, er hat von dort auch eine nicht unbe-
- trächtliche Zahl interessanter und werthvoller Orientali-
Scher Manuscripte und Antiquitäten mitgchracht{4). Unter
|ersteren befindet unsers Ahined el - Katib's
| (1; Ibn- Foflan' S'undon AE aber
| © älterer Zeit, Einleit. S. XVI ff.
{l . (2)s. Hertha, Zeitschrift für Erd-, Vülker- und Staateukunde.
Band IL S. 46 fl.
l
|
L
des Ministeriums des ôffentlichen
sich auch
Énoie er + où
Roses
g . (3) s. Abulfedac Tabulue quacdam geograph. ed, Wüstenfeld
Æe.00.
- (+) Wix dürfen von Un. x. Muchlinski eine Beschreibung
- «ler sämmtlichen, von ihm auf seinen Reisen in der Levante er-
… morbenen Arabischen und Türkischen Handschriften erwarten.
LA
Je
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
134
LA} ©LS Kitab el-buldan oder Buch der Länder(s).
So ist das Werk auf dem ersten Blatte der Handschrift
und so aucl: am Schlusse betitelt; obwohl man aus der
Vorrede des Verfassers schliessen kônnte, dass er es
OI LI JU {oder OIL ol ae) Nachrichten
von den Ländern (oder kurzer Inbegriff etc.) habe ge-
nannt wissen wollen. Bei Schems-el-din und Abulfeda,
die dieses Werk benutzt, habe ich den Titel desselbern
nicht gefuuden(6). Reiske jedoch scheint selbigen be
Letzierem angetroffen zu haben, wenigstens nennt er im
seisen Prodidagmat. in Koehler's Syr. p. 230 unter den
Quellen, aus denen Abulfeda in seinen geographischen
Tabellen geschôpft, als die 22te ein Xitab el-buldan s.
liber regionum. Nur ist es ein Irrthum,- wenn er das-
selbe dort dem Belasory zuschreiïbt, wahrscheinlich durch
Herbelot verfübrt, der des Letzteren Werk eben so be-
titelt, obschon es doch OAI es oder LS
(PE 3 OI heisst. Ich habe et oben angedeutet,
dass Haddschy Chalfa unser Xitab el-buldar gar nicht
Ich werde derselben mit Vergnügen in diesem Bulletin ihreu
Platz verschaffen.
(5) Der J. d. H. 660 d. i. 1262 Chr., der-
Copist Aly ben-abi-Muhammed el-Ker.dy el-Anmaty (d. i. der
Deckenmacher od. Deckeuhändler). Es ist eine leserliche, alte
Hand; den Buchstaben sind aber die pnneta diacritica mit gros-
ser Ockonomie zugemessen, was der richtigen Lesung wenig ge-
kaunter Eigennamen oft schr Eintrag thut. Der Codex hat den
dass er von Anfang bis zu Ende verglichen worden;
Codex ist som
Vorzug,
die Ergebnisse der Vergleichung sind am Rande angemerkt und
oft sebr erheblich. Zu bedaucrn aber ist, dass das MS. cinen
Defect hat: es fehlt das Ende des 5ten Ce und der Anfang
des 4ten. Dadurch sind in ibm unter andern Armenien, die
Kaukasus-Länder und Klein-Asien für uns verloren gegangen.
Die Zahl der Blätter (breit 8°) betragt 82.
(6)
els ol Zbn- Wafzih vor, s. Dimeschkys Nochbet-el-dehr
p. 501 im Artikel Baghdad. Abulfeda citirt ibn sehr häuñg,
meistens Dur nil 5) 11 JE z.B. Tab. ed. Kochler
Au einigen Stellen jedoch heisst es 25
A | Sd) SES 2. B. Abulfedae Tabb. ed. Rinck p. 84,
Bei Erstercm kommt unser Autor unter dem Namen
Syr.
p. 25 u. :05.
ren noch umständlicher 1 CL? ind SL 4° 239
SEUL, EULI *. 28) ET Lars s. Syr. ed. Kochl. p. 6.
wo Reciske uod Kôühler mit Recht die letzten Worte OUR "
Et, nicht für den Titel des Buches nchmen, soudern our
al; Bezeichnang seines {nhaltes anscha.
135
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
136
OO]
bat(7), weder unter dieser Rubrik noch unter der von
AU}, SULI. So ist auch die Geschichte von
Afrikia, welche Ahmed el-Katib geschrieben zu haben
versichert (8), dem Türkischen Meusel enlgangen, so
wie dasselbe mit einem andern, die Geschichte und
Geographie Klein-Asien's behandelnden Werke
desselben (9) der Fall ist. Dafür scheint der Türkische
Litterator ein viertes Werk unsers Autors, die JL)
gl ©? Geschichten der Abbasiden, zu kennen. Er
fübrt es in seiner Bibliographie zweimal auf. Zwar
kônnte man, da er den Autor #hmed ben-Jakub el-Mifry
mennt, die Identität der Person bezweifeln. Indessen
glaube ich, es sey in ben-Jakub nur das Wôrtchen abi
ausgefallen; bei Masudy wenigstens lautet der Name des
Vaters, so wie wir ihn oben lasen, abu-Jukub. Alle
drei hiesige Codices der Mürudsch haben {y Jal ét
Vue La] Es & «sysll Loir) es! Tarich Ahmed
ben-abi-Jakub el-Mifry Ji achbar el- Abbasijin. Ma-
sudy führt es unter den von ihm benutzten Quellen an.
Aus diesem letzten Citat dürfen wir schliessen, dass
unsers Autors Vaterland Acgypten war, und zugleich
ersehen wir daraus, dass er einer sebr frühen Zeit
angehôren muss, da Masudy, selbst ein Schrifisteller aus
der Mitte des zehnten Jahrhunderts, eine Schrift dessel-
ben benutzte. Aber es ist mir Jieb, hier noch die ni-
here Beslimmung seines Zeitallers beïbringen zu künnen,
und zwar auf Grundlage eigener Angabe des Autors.
In seinem mir vorliegenden Werke nämlich sagt der-
selbe (10), von der Erbauung und Bewohnung dér
Stadt Surremenraa {Samarra) bis zur Zeit, wo er
diess Buch schrieb, seyen es fünf und funfzie
Jahre (sJI) C5 d! LÉ ae Lois Je Jul
(7) Auch die gleichnamigen Werke anderer Autoren sind sei-
ner Aufmerksamkeit entgangen, wie z. B. das Aitab el-buldun
von Abu-Hanife Dinewery, und das von Abu-Osman el-Dschahisz
welches letztere auch als DE 1 SU vorkommt). Die
F}-11 Qülob le von Ibn-el-Benna el-Beschary gehüren
gleichfalls zn den Auslassungen.
(8) MS. fol. 77: SLT 3 leslisls à ,5l ÉË LS J5s
eL > 3]
_ (9) MS. ol. 60: lg ges lalless 01] 5 LIL, 5,
es Bliss ul loleis las iles lgigas s
lise br ste ct
(10) fol. 26.
CEE Uynés Qrà 15e LUS aus LL Nun aber wissen
wir, dass der Anfang der Erbauung dieser Stadt in das
Jahr d. H. 221 d. i. Ch. 855 fällt(11), und dass über
ihrem vôlligen Ausbau und der Verlegung des Sitzes
des Chalifats dahin mehr als ein Jahr verstrich, und
letztere im J. 223 — Ch. 838 Statt fand (12), So kôn-
nen wir denn das Jahr d. H. 276 oder 278 d. i. 889 od.
891 n. Ch. als dasjenige annehmen, wo unser Ahmed
schrieh; also unter der Regierung Mutemid's (15), wel-
ches auch der letzte Abbasidische Chalife ist, dessen er
Erwähoung thut und der damals noch am Leben war(14).
Ahmed el-Katib hatte schon in seiner Jugend, wie er
sagt, einen grossen Hang zur Länderkunde in sich ge-
füblt und in der Zeit sich weit in der Welt (das will
sagen, in der Muhammedanischen Welt) umgesehen ;
und nach der Jlôblichen Weiïse seiner Landsleute, die
sich auch dadurch stets vor den, gleich wie sie einst,
über die weite Welt verschlagenen Juden vortheilhaft
ausgezeichnet haben, hat er die Bemerkungen, die er
auf seinen Reïsen zu machen, und die Nachrichten, die
er auf ihnen eïnzuziehn Gelegenheit gehabt, nicht ver-
loren gehen lassen. Er hat eine Menge geographischer,
topographischer, statistiséher und historischer Notizen an-
gesammelt und sorgfältig verzeichnet, uns diese jedoch
in dieser Schrift nicht etwa in Form eines Reisejournals,
sondern in einer Art von geographischem Handbuche
dargeboten. Nachdem er eine sehr detaillirte Geschichte
und Beschreibung der beiden damaligen Hauptstädte des
Abbasidischen Chalifats, Baghdad und Samarra, besonders
vorausgeschickt, Jäisst er dann, aber bei weitem kürzer
gelasst, die des grôssern Theils der übrigen Mubamme-
danischen Länder und Stidte, nach den vier Welt-
gesenden, nach dem Ost-, Süd-, Nord- und Westtheil,
geordnet folgen, und widimet überall der Angabe der
Ortsdistanzen und Reiserouten eine besondere Sorgfalt.
Dass er alle die Länder, welche er nennt und beschreibt,
(11) So Masudy und Jakut. Andere wie 2. B. Ihn-Challikas
setzen das J. 220.
(12) Alimed el-Katib fol. 17: >l,ll, ad}, cy29]] Ja
«sl Je D J pasll en RO Es ÿU* ae] dl»
(15) 256 bis 279 der H. oder 870 bis 892 Christ]. Zeitr.
(1%) Es kommen bei unserm Autor keine Data vor, die eim
Wie Mutemid der letzte Chalife ”
vom Hause Abbas ist, den er nennt, so ist Amr ben-el-Leis
spâteres Zeitalter verriethen.
(ea. 265 — 287) der letzte Soffariden-Fürst, den er nambaft
macht, so Abdullah ben-Qmar der zu seiner Zeit regierende
Idriside nu s. w.
selbst bereiset, sagt er nirgends, auch ist es kaum glaub-
lich. Indessen scheint es doch, dass er ganz unabhängig
von Büchern geschrieben und nur das. was er ent-
weder selbst gesehen oder was er von Augenzeugen
erfahren hatte, mittheilt; woraus auch die grosse Un-
vollständigkeit dieser geographischen Arbeit unsers Ver-
fassers sich erklärt. Auf andere erd - oder reisebeschrei-
bende Werke, deren es doch schon zu seiner Zeit einige
gab (16), beruft er sich nirgends. ‘Auch in der Vorrede
giebt er durchaus keine solche schriftliche Quelle an,
die er benutzt hätte. Nur ein Paar Mal nepnt er im
Werke selbst die Person. von der er eine Nachricht.
die er mittheilt, bekommen hatte (16).
Es ist aber in dem, nur zwei Seilen einochmenden
» Abschnitte über Spanien. dass er bei der Stadt Sevilla
eine Bemerkung macht, die für uns nicht anders als in
‘einem besondern Grade interessant und bedeutsam seyn
Lann, und die allein aus seiner Schrift hier herauszuhe-
ben ich deswegen nicht habe unterlassen wollen. Er
erwähnt dort beiläufig und in aller Kürze des Ueber-
-falles, welchen die gedachte Stadt im J. d. H. 229 d.i.
Chr. 844 von den Nordmannen zu erdulden gehabt.
Wir kennen die Geschichte des Raubzuges. der diese
werwegenen Freibeuter in dem genannten Jahre von der
“Garonne aus nach Lissabon und von da den Guadalqui-
vir hinauf nach Sevilla führte, aus andern Schriftstellern
umständlicher (17). Ich habe schon an einem a. O. be-
merkt, dass diese Nordmannen bei den Arabischen Hi-
Slorikern(18) unter der Benennung Madschus (eigentlich,
(15) 2. B. die unter dem Chalifen Maman aus dem Griechi-
chen ins Hebräische und aus dieser Sprache in das Arahische
ibe setzte Geographie des Ptolemaeus; Sellam’s des Dolmetschen
zum Gog- und Magog-Wall kurz vor der Mitte des neun-
-Jahrhund. Chr.; Muslim Horremy's Werk über die Linder
r Griechen, aus der Mitte desselben Jahrh.; Abu-Osman el-
chahisz’s (+ a. Ch. 869) Buch der Länder, s. [bn-Fofzlans
üsten, Einleit Seite XVI fl.
(16) Foi. 18 in der Beschreibung von Samarra heisst es: —
1#
JB () ed) vins cree) und fol. 81 in der der Stadt Tahort:
(17) s. Roderici Toletani Hist. Arabum Cap. XXV. (zu Ende
on Elmacini Hist. Sarac.) Conde Geschichte der Herrschaft
Mauren in Spanien Th. IL S. 281 (. The History of the
Bs maritimes des Normands T. L. p. 154. Aschbach Geschichte
r Omaijaden in Spanien Th. EL S. 254 fl.
48) z. B. Abulfeda, Ainy, Dschennaby, Abul- Abbas Di
chky, Haddschy Chalfa, Hesarfenn.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
138
Magier) vorkommen(12), und habe dort gezeigt, dass dieser
Name soviel als Heiden oder Ungläubige bedeutet(20),
Rosario Gregorio ist sehr im Irrthume gewesen, wenn
er Madschns durch Perser übersetzte. und nicht min-
der sind es Schlüzer, Conde und andere gewesen, weun
sie Madschus mit Magog verwechselten(21), Während
nun andere Muhammedanische Schriftsteller sich besmüg-
(19) Diejenigen Normannen dagegen, welche im {1ten Jahr-
hundert aus Frankreich nach Unteritalien kamen und sich dort
und in Sicilien festsetsten, kommen bei den Arabern unter dem
Namen é a] oder é pol oder &b ; al} Frendsch , Tfrendsch
oder Frenk vor, und Roger I. und IL keissen daher bei ihnen
Soul JE Rodschar_ el-Frendsehy. s. \bn-Challikan MS.
Acad. No. 546. fol. 648 f. Nuweiry bei Rosario Gregorio in Re-
rum Arabicarum quae ad hist. Siculam spectant ampla collectio
p. 25. Scheby Tarich duwel el-islam MS. Acad. No. 5%,a.
ad 2.484. Dschennaby MS. Ac. No. 528. p. 143, und Ha. Chalfa
Tabb. chronol. ad à. 484.
(20) s. Ibn-Fofzlan's Russen S. 137 f. — Eben so heissen die
Nordmannen auch im Alt-Friesischen Landrecht hethana thiade
(d. ï. Heidenvolk). s. Schlôzer zum Nestor Th. IL S. 156. —
Wenn wir in einer Stelle Nuweiry's (bei Ros. Gregério a. a. O.
S. 16) Madschus und Russen neben einander genannt und
als zwei verschiedene Vülkerschaften antreffen, so erklärt sich
diess aus der Zeit der Begebenheit, welche dort erzählt wird.
Es ist daselbst nämlich von der Expedition die Rede, welche
der Kaiser Nicephorus i. J. H. 353 — Chr. 964 unter Manuel
nach Sicilien abgehen liess. Das Heer, das dieser commandirte,
bestand (heisst es) est » gels gl ÿ* d. ï. aus
Madschus (Meidenvolk) und Armeniern und Russen(*). Die hier
genannten Russen waren also vermuthlich von denen, die bereits
zum Christenthum sich bekehrt hatten, was, den Byzantinern
zu Folge, zuerst bald nach d. J. 866 Chr. geschah:; so wie
späterhin auch schon im Tractat Igor’s (a. 945) von getauften
Russen die Rede ist (##), und a. 957 die Taufe der Olga Statt
fand. Auch die chronologischen Tafeln Ha. Chalfa’s erwähnen
unter dem J. d. W. 540 — Chr. 951-2. der Bekchrung des
Künigs der Russen und Türken zum Christenthum, die
durch den Gricchischen Kaiser bewirkt wurde.
(#) Ibn-Kesir und Ainy, die auch von diesem Griechischen
Seezuge wissen, fassen die drei Vôlker unter die Eine Benen-
nung él el- Ifrendseh zusammen. Ha. Chalfa nennt sie
saromt und sonders su Ungläubige.
(*#) ,,Im Cerem. Const. Porph. pag. 335 wird die Audienz der
Gesandten des Emir el-Mumenin beschrieben, welche (d. 31 Mai)
946 Statt hatte und wobei auch getaufte Russen gegenwärtig
woren‘. (Krug)
(21) Ros. Gregorio a. a. O. S. 16. Schlôzer zum Nestor Th. I
S 155. Conde und Aschbach an den aa. OO. Rehm Gesch. des
Mittelalters Bd. IL Th. IL S. 374. É
139
BULIAR TE UN SCIENTIFIQUE.
ten, diese le Piraten nur unter jenem Schimpf-|{auch jene Bemerkung Ahmed el- Katib's nur beiläufig
pamen aufzuführen, ohne eine nähere Bezeichnung der-
selben beizufügen(22), ist unser Autor bis jetzt der ein-
zige, der dieses nicht unterlassen hat. Die Stelle bei ihm
lautet: ls) Jby 4 Je ëp jdl L Ji asbl u2È5
gndll opel lolo &b,s ei 203 be pi Je äluil
Joss “ae os D RICE S qui bee grail el Ji
LL5, | 5,25 d. . Westlich von der Stadt, welche El-
dschesira RS heisst, liegt eine Stadt, welche Ischbi-
lija (Sevilla) heisst, an einem grossen Flusse, welches der
Fluss von Cordoba ist. In EE drangen im J. 229
(= 844 Ch.) pie UNGLAUBIGEN PA ), WEL-
ne RussEN HEISSEN(25), un raubten und plünderten,
und sengten und brennten. —
Also, diejenigen Nordmannen oder doch ein Theil
derjenigen Nordmannen, welche einst im 9len und {Cten
Jahrhundert Frankreich, England, Spanien etc. heimsuch-
ten, waren, wie unser Verfasser, wenn nicht in Spanien
selbst, so doch in West-Afrika gehôrt haben wird (24),
dort unter dem Namen der Russen bekannt! Und diess
erfahren wir aus dem Munde eines, jenen Begeben-
heiten oleichzeitigen, und dazu hôchst prosaischen und
unbefangenen Arabischen Schriftstellers ! Solch ein Zeug-
niss darf man wohl in Ehren halten. Es schliesst
sich, man bhätte es nicht besser wünschen kônnen. an
die bekannte, interessante Nachricht, welche die Bertini-
schen Annalen von einem Vorfall i. J. 859, also ganz
aus derselben Zeit, geben, wo nämlich einise Leute, die
nach Konstantinopel zum Kaiser Theophilus als Russen
(Rhos) gekommen waren, oun von dort in Deutschland
beï Kaiser Ludwis dem Frommen angelangt für Schwe-
den erkannt wurden (25). Wie
diese Nachricht, so ist
(22) Nur Hesarfena (Ms. Acad. No. 583, a. fol. 51) setzt noch
ex proprio binzu, dass diese Madschus DJs .,L JA «us Indien
gekommen seyen.
(25)
(24) Dass derselbe auf seinen Reisen selbst bis nach West-
Afrika gekommen, scheint nicht bloss aus den viclen Details, wel-
che er über die zahlreichen dort zu der Zeit bestchenden kleinen
Reiche gicebt, sondern auch aus dem Umstande hervorzugehen,
dass er über die Stadt Tahort in West-Afrika als seinen Ge-
währsmann einen Sprôssling des damals dort rcgierenden Für-
sten-Hauses der Rostemiden (einer aus Persien stammenden Fa-
milie) angiebt : L? us pose, gas JAt Juse pl Ur Js
wpUl + CP gel ge op olbll ee D? yet
(25) s. die merkwürdige Stelle bei Schlôzer zum Nestor Th. IL.
S. 180.
EL-MAnScHus ELLESINE JURKAL LEUUM EL-RUS,
beigebracht, was für beide deñ Grad der Glaubwürdig-
keit in den Augen jedes Unparteïschen nut erhôhen
kann. Wenn wir nun bei Nestor lesen, dass auch die-
jenigen Nordmannen (bei ihm Waräüger genannt),
von depen fast um die nämliche Zeit ein Haufen, der
Einladung der Slawen von Nowogrod und deren Nach-
baru folsend, über das Warägische Meer (die Ostsee)
nach Nowgorod kam, Russen hiessen, und wenn wir
zu allem dem noch in Betracht ziehen, dass noch heu-
tiges Tages bei den Finnländern Schweden Ruotsi und
ein Sthwede Ruotsalainen, in einigen Gegenden dia-
lektisch auch Ruossi und Ruossolainen bheisst: so
sehen wir, dass die Nordmannen einst im Westen
wie im Osten Europas, im Norden wie im Süden des-
selben Russen hiessen, wenigstens ist man belugt an-
zuñehmen, dass es in Scandinavien eine Vôlkerschaft :
gab, die den Namen Ros, Rus, Russen, führte, und
dass dieselbe sehr bedeutend sewesen seyn muss. Und
es kann kaum einem Zweifel unterliegen, dass zu ihr
auch diejenigen Ros gehôrten, welche i. J. 866 mit ei-
ner Flotte von zweihundert Segeln im Schwarzen Meere
und vor Konstantinopel erschienen, so wie auch die M
Rus, die in der ersten Hälfte des 10ten Jahrhunderts
zweimal a. 915 u. 945 vom Schwarzen Meere aus in das
Kaspische zu gelangen wussten und auch dieses mit dem
Schrecken ihres Namens erfüllten. —
Môge übrigens die hier ans Licht gezogene kurze
Aribiséhe Noüz es auf's neue Min den wie sehr die
Werke der historischen ‘und geooraphischen Litteratur
der Araber es verdienen, auch in Bezuo auf Russ-
land's alte Zeit fort und fort emsio durchforscht und
ausgebeutet zu werden!
Ich glaube etwas zu thun, das den Freunden der valerlän=
dischen Geschichte überhaupt nicht anders als willkommen,
für unsere neueren Russischen Geschichischreiber abe
wenn ich ihnen éine, mir vo
meinem gelehrten Éoesen Hn. x.
gehaltvolle Note über du synonymen Échrarch der
Nas Nordmannen und Russen im 9ten und 10
Jahrhundert,
nur belehrend seyn kann,
Krug mitgetheilt
nicht vorenthalte, sondern sie
Anhang zu Obisem beïfüge.
»Die Nordmannen, welche wenigstens schon im
VILL Jahrhundert das nachmalige Russland häufig he
suchten, und dessen Bewohner mit Tribut belegten, wa |
ren in der ersten Hälfie des IX. auf ‘hren Schiflen, it |
denen sie in die Strôme eiuliefen, (., itec et portus mari M
schehen war,
Farbe ibres Haars; etwas, das ganz vorzüglich in Be-
ht kam, so wie auch die Farbe der Augen. — Z«r-
9} s6uy, oder roc, ir, mliüce, flava caesaries,
rulilae comae etc. der Germanen, werden von einer
Menge aller Autoren erwähnt, — z. B. Juvenalis: ,, Cae-
la quis stupuit Germani lumina? flavam caesariem *.….;
Pacitus: .,Rutilae comae... Germanicam originem asse-
erant“ u.s. w. (s. darüber die Dissertationen von Hadr.
Junius and von J. Arntzentus ) — bis zu Leo Diaconus
bag: 95 herab, der des feuerrothen Haars, avori
#ôju, und der blaulichen Augen der Tauroskythen, d.i.
Russen ausdrücklich gedenkt, reben andern Eigen-
aften, Sitten und Gebräuchen, die von ihrem germa-
ben Ursprunge zeugen, So z. B. das Aufsuchen ih-
Todten auf dem SchlachtFelde und das Verbrennen
lben, wobei nach väterlicher Weise männliche und
bliche Kriegsgefangene geschlachtet wurden; das Er-
der. Hähne in der Donau; das Streiten zu Fuss,
die Russen — vortreffliche Schiffer und schnelle
| — nicht zu reiten gewobnt waren; das
hwôren auf ihre Waffen und ÆrmRinge (armillae,
su in Igors Tractat); und eine Menge anderer Gce-
äuché, die durch viele Stellen gleichzeiliger ausländi-
her Geschichtschreiber erst volles Licht erhalten, und
I@ ich. zwar gesammelt habe, hier aber nicht mitthei-
len in der gemeinen VolksSprache genannt RhGs, die
then (Sc » 200) déiezros POS cor droud£eor);
ame, den die Russen selbst nachher beibchielten;
sich z. B. der Deutsche in Russland ltxens., in
Sränkreich #{lemand. nennt, weil er dort so heisst,)
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
ac Îuminum mare influentium notos habebant*, wie
Frodoard beim J. 834. sagt,) auch den Dnepr hinab
. gegangen; ein Wasser Weg, den Nestor genau beschreibt,
und so gelangten sie, jetzt gerade vor tausend Jabren,
bis nach Konstantinopel, wohin, wie sie erklärten, ibr
Kônig sie als Gesandte an den Griechischen Kaiser
Freundschafts halber geschickt habe, wie dies schon seit
mebreren Jahren auch an den Frankischen Kaiser ge-
Das den damaligen Bewohnern Kon-
stantinopels unbekannte nordische Volk (:/»0g à rw
Boievrio aup«cdo£or), — denn früher, z. DB. im VI.
Jabrhundert, war man dort mit den Volkern aus Skan-
difavien (Thule) bekannter gewesen. — belezten die
Griechen nun mit demselben Namen, den sie schon
Jängst den Gothen, Longobarden, Franken, und über-
baupt den Volkern germanisches Stmmes gegeben hat-
ten: Ecrÿot, flavi, die Blonden, nämlich von der
142
und nach welchem sie das Land, über das zu walten
(ssaabru) sie serufen wurden, ‘Pocia nannten. (Æyæ
n op ivre ‘Pusias, Cerem. p. 543) — Nestor beruft
sich bei diesem Namen ausdrücklich auf griechische
Cbroniken, wo wir in der That ‘Pix, povciog schon
früher finden.
Wer müchte es aber wol unternchmen,
uns zu beweisen, dass damals schon die Schweden von
den Tschuden Auotsalaiset, Rootslane ‘genannt worden
sind, und also der Name finnisches Ursprungs sei? —
Alle die Vülker, die unter den russischen Fürsten stan-
den und den neuen Stat bildeten, Slaven, Tschuden
u. s. w. pahmen in der Folge den berühmten Namen
der Russen an, etwa so, wie Prokop B. Vand. L c. 5
sagt: .. Porro in unum Vandalorum nomen Alani. caete-
rique barbari sua voc:bula confuderunt“; oder der Mônch
von SL Gallen: ,1n illo tempore propler excellentiam
gloriosisimi Caroli, Galli et Aquitani, ... Alamanni et
Baïoarii, non parum insignitos se gloriabantur, si vel
nomine Francorum servorum censeri mererentur“. —
Und Nestor sagt von Oles: ,,6ma oy nero Bapasu
Caorbuu x npoun, npossamaca Pycsr0;" oder: ,,Ca0-
BEUH, AKC HAIUB 30B0Mat Pycs."
Dem Kônige des Volks der Rhos aber gaben die
Griechen, wie den Häuptern der ihnen bekannteren
Avaren und Chazaren, den Titel Chakan; denn Strube’s
Vermuthung, die Schlüzer S. 181 billiot, es sei der Name
Hacon gemeint, (isl. Häkon, dän. Haagen oder Hagen,
schwed. Häkan,) hat nicht meinen Beifall. Eben der Liut-
prand, den er anführt, um zu beweisen. que le terme
de Vocabulam ne dénote chez les Ecrivains du moyen âge
qu'un nom propre.“ sagt lib. V. c. 14: ,.illos vocabulo
Reges, actu autem neque pro Comitibus: habebant
Um jene Rhos den Gefabren der Rückreise, gegen
den Strom, (no Æusnpy ropt), durch die anwohnen-
den barbarischen Vülker nicht auszusetzen. schickte der
Kaiser Theophilus sie im Frühjahr 839 im Gefolge seiner
eigenen Gesandten, Theodosins und Theophanius, an
den frävkischen Kaiser Ludwig den Frommen nach In-
gelheim bei Maïuz, um zu Lande nach Hause zu gehen;
wo es sich aber fand, dass die, welche von den Grie-
chen in Deutschland unerhôrten Namen als
Pü: bezeichnet ‘wurden, (qui se, id est gentem suam
Rhos vocari dicebant.) Schweden waren, also ein
Theil der von den Franken so genannten Nordman-
nen. — Denn schon früher schreibt der Geograph von
Ravenna: ,,Dania modo Nordmannorum dicitur patria“;
und Einhard: ,. Dani et Sueones, quos Nordmannos voca-
mit dem
|
| mus“; ja sein Zeïtgeriosse Ermoldus Nigellus sagt ausdrück-
ich: ..Hi populi ... Nort quoque francisco dicuntur
145
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
———————————————————,
pomine manni“, Auch in dem Chron. vel. ad an. 873
heisst es: , Dani Sueuique, quos Theotisti Norman,
i. e. Aquilonares appellant.
Was das blonde Haar derselben betrifft, so schreibt
der AngelSachse Ethelwerd p. 855: ,, Aquilonales incre-
duli, viz. Dani, Northmanni quoque et Sueui. De qui-
bus Lucanus: Fundit ab extremo flauos aquilone Sueuos“;
und in Gibson's Chron. Sax. werden die Northmen ge-
napnt ,,beorn blanden-feax“, proles auricoma. Das war
so allgemein, dass Abweïchungen davon auflielen. So
sagt Snorri von Harald Schônhaars Vater, dem Künige
Halfdan um die Miüitte des IX. Jahrhunderts, er habe
schwarzes Haar gehabt (var svartr à här), und sei dess-
halb Halfdan der Schwarze (svarti) genannt worden. —
Ja noch bis auf den heutigen Tag sind die Bewohner
aller drei nordischen Reiche sewôhnlich blond, und haben
blaue Augen.
Diese schwedischen Gesandten hatten ganz gewiss
nicht, so wenig wie Theophilus selbst, die Absicht,
Ludwig dem Frommen ihr Vaterland zu verhehlen.
Sie wären grosse Thoren gewesen, wenn sie, ihm so
dringend empfolen, dass er sich um sie bekümmern
musste, hätten glauben kônnen, an seinem Hofe uner-
kannt zu bleiben, wo es wabrscheinlich war, dass sie
mehrere Landsleute finden würden, ja vielleicht gar
Gesandtschaften von dort her, die ja seit 829 zuwveilen
ankamen (Rimbert in vita Ansparii c. 8 —13), und wo
sich ihre Sprache nur als Dialekt von der frinkischen
unterschied. Der furchtsame und mistrauische Ludwig
glaubte jedoch, sie môüchten wol eher Ausspäher des
ôstlichen und vwestlichen Rüômischen Reichs sein, als
Freunde; er verweigerte ibnen also vorläufig die erfor-
derlichen Pässe, bis er nähere Nachrichten würde über
sie eingezogen haben. Auf die nämliche Weise batte
er es 824 mit den bulgarischen Gesandten gemacht. —
Eben so sagt Matth. Westmon. ad an. 791 von den nach
England gekommenen Dänen: ,islos quasi exploratores
advenisse suspicandum est, ut ubertatem patriae explo-
rarent, — Und noch 1580 verfuhr der Herzog Ulrich
von Meklenburg auf dieselbe Weise mit den russischen
Gesandten Resanoy, an Kaiser Rudolf 11. geschickt von
Ivan Vasilievitsch, der durch sein Land gehen sollte:
“dieweil solchen Barbarischen Vôlckern nicht zu trawen,
In erwegung, das wir vnsz befahren, Ihr durchreisen
mebr auf des heiïligen Reïchs schedliche Kuntschaft alsz
desselben heïil vnd vrolfart gerichtet sein magk‘.….
. Ein paar Jabrzehente später hatten die Byzantiner
jene ‘Pie nun schon etwas näher kennen gelernt. Der
Patriarch von Kpl. Photius sast von ihnen, sie seien
»populus apud multos saepe sermonibus et fama cele-
bratus,.… Russi (P&:) inquam, qui vicinas in circuitu
gentes sub iugum miserunt“ etc. — Auf welches andere
europäische Volk jener Zeit kôonnte dies wol passen,
ausser auf die Nordmannen! — Ferner meldet er, die
‘Püg hätten jetzt das Christenthum stait ihrer £/2mmxme
zei citéov dOEns angenommen. — Wie Lelewel dazu
kommit, zu schreïben: ,,Photius hat wobl erkannt, dass die
Slaven-Reussen weder Griechen noch Atheisten, d. i.
weder Christen noch auch Gottesläugner waren‘“, be-
greife ich nicht. Von Slaven kann hier wol die Rede
nicht sein, die damals noch Zinspflichtige der Russen
waren (rezrre rüv ‘Püs, de adm. Imp. p. 59. 61.
106); sie konnten diesen wol sagen, was der Apostel
1 Cor. 4, 8. 10 schreïbt: ÿuezg é»0)£or, Ba caasun; auf
Slaven kônnen sich die obigen Worte des Photius
also vicht bezichen. Von ihnen und ibrer Bekehrung
unter seinem Vater Basil (reg. von 867—886) spricht der
Kaiser Leo, Tact. cap. XVIII, No. 100—109, während er
von den Vülkern germanisches Stammes, die nun auch
Cbristen seien, No. 79 — 99 handelt, wo er grôssten-
theïls die Worte des Mauritius braucht. Uebrigens ist
goëyyo nicht durch Gallier, wie Meursius thut, zu über-
setzen, sondern durch Franken. Und was die ange-
führten griechischen Worte betrift, so heiïssen sie ja:
»anstatt des heïdnischen und gottlosen Cultus oder Glau-
bens“. —— ‘Ljmmcus; steht offenbar der christlichen
Religion entgesen. 2 Marc. 4, 13. 6, 9. Marci 7, 26. — 4
Leo Diac. p. 92 sagt von den Russen: ,,dicuntur genti-
lium sacris (ZAmiotc dpyiou) addicti®. —
Kopmuas, Th. 1, BL 78: ,, Aorrovapan # pou, 4xe 4
l'epnanx napauaioren... n4 uyma xe O1 Berxaxs Éxsans |
pasaauum coyrs Auch in der AngelSächsischen
Chronik werden die Nordmannen häufig haethene men,
Heiden genannt, z. B. unt. den ]. 793, 791, 852, 851, 854
u, s. w. Der gelebrte Photius, dem selbst sein Gegner, der
Pabst Nikolaus (Act. Gone. V. col. 216) schreibt: ,,Scmus
quoniam sapientia praeditus et scieotia ditatus haberis*:,
hatle aber gewiss von der theilweisen Bekelirung der
Dänen und Schweden durch die Franken gehürt oder
gelesen, die in der ersten Hilfte des IX. Jahrhunderts_
so eifrig betrichen ward. Man denke nur an die Taufe
des Heriold oder Harald von Dänemark im J. 826 zu
Mainz, und an die Sendung Ansgars zu den Schweden,
auf ihr Verlangen: ,,Ludovico preces ferunt Legati de
Suecia, Et doctores sibi querunt predicandi gratia“, der
834 init einem Brief ihres Kônigs Biôru an Ludwig den …
Frommen zurückkam (,,cum literis regia manu more
In Kunra - |
145
ipsorum deformatis ad Serenissimum reversi sunt Au-
gustum “). — Uebrigens vergleiche man die Kuara Kopm-
_… ua, Theil 1, Blatt 8, wo die Taufe der Russen unter
Basil in das Jabr 886, und die der Olga in d. J. 6465
= 957 gesetzt wird.
r
Ich komme jetzt auf ein Document, das, soviel ich
| weiss, noch von keinem russischen Geschichtsforscher
berücksichtigt worden ist. — Bekanntlich dauerte der
Zwist zwischen den Griechischen Kaisern und Karl dem
Grossen wegen des von ihm angenommenen KaiserTitels
auch unter seinen Nachfolgern fort. Den Titel Rômi-
scher Kaïser konnten ihnen die Byzantischen nicht wol
zugestehen, da sie selbst ihn führten (Zuosic Pouæiwr),
indem sie sich als die wahren Nachfolger der alien Cae-
saren betrachteten. Was aber den Titel Kaiser, f«ci-
—_ Asvc, im allgemeinen betrift: so verweigerten sie ihn
… bald den abendländischen Kaïisern, bald gewährten sie
ïhn wieder, je nachdem sie ihrer bedurften, oder fest
auf dem eigenen Throne zu sitzen glaubten. — So
—… dauerte es lange Zeit hindurch. Da jétoëh die abend-
J - Jändischen Kaiser immer fortfuhren, sich Rômische zu
mennen, liess Basil der Makedone aus einem Briefe, den
-ihm Pabst Hadrian IL. geschrieben, und worin er Lud-
wig den II. Rômischen Kaiser genannt hatte, diesen
Titel auskratzen, schickte auch 871 einen Gesandten mit
einem Schreiben an Ludwig, worin er ihm über den
1 Gebrauch desselben Vorwürfe machte.
Leïider ist dieser Brief Basil's nicht mehr übrig; indess
kônnen wir seinen Inhalt aus Kaiser Ludwigs Il. merk-
würdigem lateinischen AntworiSchreiben ersehen, das
noch vorhanden ist. Ich übergche hier alles, was darin
über den Kaiser Titel (Basilei vocabulum) sebr ausfübrlich
gesagt wird, und führe blos eine Stelle würtlich an,
die zu meinem jetigen Zwecke dient. Ludwig fährt
Hämlich fort: ,,Sed nec hoc admiratione carct, quod
seris Principem Arabum Protosymbolum dici ete. —
Hälten wir den griechischen Brief Basil's noch, so wür-
den seine Worte etwa lauten: Xé;evog O8 0 myovurvos
ET ABaowv, Tor AuËcour, ÿ Tür ‘Püg oder rür Pov-
Gluy Gvoud£erer. Auf jeden Fall hatte der Kaiser
geschrieben, das Haupt der Russen führe den Titel
Chakan. — Konnte dies aber Basil noch im Jabre 871
\ thun, wo die Russen doch gewiss in K pl. ziemlich bekannt
4 mussten: wie môüchte es auflallen, yenn Theophilus
#2 Jabre früher ihren Herrscher mit dem der Avaren
| 4
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
146
und Chazaren auf gleiche RangStufe setzt, und ïhn so
wie diese Chakan nennt! — Erst später, unter Kon-
stantin Porphyrogenneta, wie aus dem Werke de Ceri-
moniis aulae Byzantinae pag. 596, 399 erhellt, waren
jene Titel veraltet, und statt //owroctu2s20ç (Ober-
berather) ward nun ‘Ausouovurie, statt Xéyuvog warà
‘Aoyuv ‘Pucias gesetzt.
Und noch später, im Jahr 958, druckt der Longobarde
Liutprand, (,,quem Imperator Otto I. in secundo regni
culmine dicavit, frequenter ingrediens et exiens a facie
Regia‘,) dem oben gesagten das Siegel auf, indem er
schreibt: ,,Russios, quos alio nomine nos Nortman-
nos appellamus“; oder noch deutlicher: »gens quam
a qualitate corporis Graeci vocant Russos, nos vero
a positione loci vocamus Nordmannosf,
Mein Freund Ewers hat nun zwar das Zeugniss dieses
sebr unterrichteten Bischofs von Cremona Liutprand zu
entkräfien gesucht, dessen Vater (927), sein Stiefvater
(942), und er selbst zweimal (946 und 968) als Gesandte
in Konstantinopel gewesen waren, dadurch, dass er an-
nimmt, dieser Schrifisteller habe den Ausdruck Nord-
manni im Sinne der Griechen von nordischen Vôlkern
überhaupt gebraucht, und nicht ausschliesslich von Skan-
dinaviern. — Allein Liutprand erklärt sich zehn Jahre
später (p. 481) sehr deutlich darüber, wen er unter
seinem ,,nos“ verstehe: ,,Nos, Longobardi scilicet, Saxo-
nes, Franci, Lotharingi, Baioarii, Suevi, Burgundiones“;
also lauter germanische Vülker. Und p. 485 schreibt
er dem Kaiser Otto: ,nostram nunc dico omnem, quae
sub vestro Imperio est, gentem‘“. Hiernach sind also
seine Nordmannen gewiss nicht nach griechischem,
sondern nach fränkischem SprachGebrauche zu erklä-
ren. — Ewers führt noch eine andre Stelle Liutprands
an, um daraus den verwirrenden SprachGebrauch bei
den Griechen zu erweisen: ...,,ex Francis, quo nomine
(Imperator Nicephorus) tam Latinos, quam Teutones com-
prehendit. Das ist aber, wie ich glaube, ganz richtig.
Die ersten sind die im Chronicon Regum Francorum
ao, 888 erwäbhnten Latini Franci, aus Romana Francia
(Liutpr. lib. I. c. 6), d.i. die WestFranken, Franzosen,
oder wie sie bei Nestor heissen Kopazsm, was ich durch
Karolinge, Kerlinge erkläre, wie ich anderswo aus-
fübrlich zeige; die zweiten sind die-Teutones Franci, Ost-
Frauken, Deutsche, denn beide vraren ja gocyyoi. So
sagt schon Monachus Sangallensis: ,,Franciam vero in-
terdum cum nomino, omnes Cisalpinas Provincias sig-
nifico.“ — Und wenn Ewers eben daselbst die Aucto-
10
147
rität Symeons des Logotheten verwirft, der doch schon
seit dem Anfange des X. Jahrh. einen wichligen Antheil
an den éffentlichen Geschäften seines Vaterlandes hatte,
indem er z. B. im J. 904 hundert litras Gold den Sa-
razenen zahlte, damit sie Thessalonich nicht zerstôrten:
so rührt dies daher, dass er, so wie viele andere, und
selbst Schlôzer, ihn mit einem zwei Jahrhunderte später
lebenden Symeon verwechseltt — Ermoldus Nigellus
und Rhabanus Maurus, Einhards Zeitgenossen, sagen ja
schon dasselbe von den Nordmannen, was Symeon
und der Fortsetzer des Theophanes hier von der Ab-
stammung oder Verwandtschaft der Russen melden."
“> 2 ———
14. ÂvsWAHL EINIGER SELTENHEITEN UND
MERKWÜRDIGKEITEN AUS DER Münzsamm-
LUNG DER ASIATISCHEN SPRACHANSTALT DES
MiniISTERIUMS DER AUSWARTIGEN ÂNGELE-
GENHEITEN HIESELBST; VON Cn. M. FRAEHN.
(lu le 4 mai 1838.)
(Mit zwei Kupfertafeln.)
Unter den vielen Orientalischen Münzsammlungen,
welche dermalen in Russland bestehen und die allein alle
ähaliche des übrigen Europa's zusammengenommen an
Reiïchthum überragen dürften, nimmt die der Asiatischen
Sprachanstalt hieselbst einen hôchst ehrenvollen Platz ein.
Sie zählt, die Dubletten mitgerechnet, über fünftehalb
Tausend Münzen, von denen ein Siebentel etwa Arsa-
ciden, Sasaniden(1) und Ispehbed's sind, die übrisen
aber Muhammedanischen Dynastien angehôren. Ihre
erste Anlage, so wie ibre reiche Ausstattung, ist emzig
das Werk des verdienten Directors der genannten An-
stalt, des wirklichen Staatsrathes v. Adelung. Wobl
wissend, wie auch die Muhammedanische Numismatik
eine wesentliche Stütze und oft schwer zu enthbehrende
Leuchte auf den, zum Theil noch so unsicheren und
dunkeln Pfaden der Asiatischen Geschichte ist, und
dabeï den grossen Nutzen erwägend, den ein Münz-
kabinett dieser Art speciell noch den Zôglingen seiner
Anstalt gewähren kônne, hat H. v. Adelung nicht bloss
die unglaublich reichen Quellen, welche in Russland
selbst zur Gewinnung solcher Münzen fliessen, aufs thä-
(1) Die Perle unter diesen ist upstreitig die Münze des Narses,
die ich in der St. Petersb. Zeit. v. J. 1829 No. 6. an’s Licht
gezogen und beschrieben habe
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
tigste benutzt, er hat auch seine eiïnflussreiché Stellang
und seine ausgebreiteten Verbindungen für gleïchen
Zweck in der Levante, in Persien und Spanien geltend
zu machen sich angelegen seyn lassen. Und es hat für
mich, dem mein sehr geehrter Freund von jeher jede
neue Acquisition der Art sofort mitzutheilen gewobnt
gewesen, nicht anders als in einem hohen Grade erfreu-
ich seyn kônnen, wahrzunehmeu, wie ein solcher ächt
wissenschaftlicher Eifer von dem schônsten Erfolge ge-
krünt und wie im Verlaufe von etwa zwlf Jahren eine
Sammlung gebildet worden, die nicht bloss durch
ihren numerischen Bestand, sondern auch durch eine
lange Reihe von seltenen und merkwürdigen Münzdenk-
mälern, die sie der Wissenschaft stellte, einen so aus-
gezeichneten Rang eïnnimmt. Und neue erfreuliche Aus-
sichten zu weiteren namhaften Bereicherungen erôffnet
derselben jetzt die vor einigen Jabren durch S. Erlaucht
den Hn. Minister der ausw. Angelegenheiten verfügte
Errichtung einer eigenen Professur der Litteratur und
Geschichte Asiens an dieser Anstalt. Die Zôüglinge der-
selben haben dadurch endlich Gelegenheit erhalten, sich
auch mit dem Studium jener, durch ihren würdigen
Chef mit solchem Vorbedacht angesammelten Orientali-
schen Münzdenkmäler zu befreunden. Sie thun diess
jetzt unter der Leïtung des gelehrten Historiographen
der Afchanen, des Hn. Professors v. Doru, der seine
Bekanntschaft auch mit der numismatischen Partie der
Muhammedanischen Litteratur noch unlängst in unserm
Bulletin beurkundete (2) und dem wir über kurz oder
lang auch die Beschreïbung des grossen Schatzes von
Peblwy-Münzen, den das Museum der Anstalt bewabrt,
zu verdanken haben werden. An der Hand eines sol-
chen Lehrers und dabeï im Gennss eines so reichhaltigen
Münzmaterials, als 1hnen hier zu Gebote steht, werden
die Jünglinge, es kann nicht fehlen, bald auch in den
der Asiatischen Alterthumswissenschaft einhei-
misch werden; und man darf sich wobl der Hoffoung
hingeben, dass sie, nach der Levante oder nach Persien
versetzt, fortan es gewiss nicht unterlassen werden, ihre
auch in antiquarischer Beziehung gewonnenen Kenntnisse
im Interesse der Sammlung derjenigen Anstalt, der sie
ihre ganze Bildung verdanken, dort auf’s Beste und mit
Umsicht zu benutzen. :
Schon so manche Seltenheit und Merkwürdigkeit habe
ich aus dem Kabinette dieser Anstalt zur Kunde des
gelehrien Publicums zu bringen Gelegenheit gehabt.
Aus ihm allein konnte ich für meine Monographie über
Kreisen
(2) s. Bulletin Tome II. p. 196 — 205:
die Numismatik der 11-Chaniden(s) dreissig und mebr
Münzen entnehmen, die sonst keine andere Sammlung
; besitzt; und in den Paralipomenis(+) war es ebenfalls
dieses Kabinett, aus dem ich neun, vorher noch nicht
gekannte, merkwürdige Stücke, verschiedenen anderen
Mubammedanischen Dynastien angehôrend, aufführte.
Aus ihm zog ich auch das hôchst interessante Münz-
denkmal eines Kônigs der Wolga-Bulgharen v. J. 366
(= Chr. 976) ans Licht (5); aus ïhm die Münze eines
Emir's von der Familie der Benu-Scheddad(s), die
erste dieser, den Historikern fast unbekannt gebliebenen
Dynastie in Aderbeidschan. Auch in diesem Bulletin,
so wie noch an aa. OO. habe ich aus dieser Sammlung
manch seltenes und vwerthvolles Stück gelegenilich be-
kannt gemacht. Vor allem reich aber ist die Beisteuer,
welche selbige aus ihrer doppelten Chalifen-Classe zu
meiner Arbeit über diesen Theïil der ältesten Arabischen
Numismatik, von der die erste Section bereits im Druck
erschienen (7), geliefert hat. Gegenwärtig ist es meine
Absicht, noch aus verschiedenen anderen Classen dieses
schônen Kabinettes eine Anzahl Stücke hervorzuheben,
die nicht bloss bisher noch nicht edirt waren, son-
dern die auch ihrer Mehrzahl nach als numismatische
Notabilitäten zu betrachten sind. Das wahre Kleinod
darunter ist das erste Stück, eine Münze des grossen
Daïs oder Glaubensboten der Aliden in Tabe-
ristan, el-Hasan ben-Seid, durch die nun endlich
auch die Dynastie der Seididen (CE%1) dortigen
Landes in der Muhammedanischen Numismatik den so
- lange leer gebliebenen Platz einnimmt. Auch ohne dass
ich hier in eine nähere Erklärung dieses und der an-
dern ausgewäblien Stücke eingehe, wird sich schon aus
der simpeln Bestimmung und Beschreibung, auf die ich
mich gegenwärtig beschränke, der Werth des hier von
mi niedergelegten neuen Beitrages zur Numismatik der
Mubammedaner dem Kenner zur Genüge ergeben.
L'Dynasrie per ALIDEN-Daï's von DER FAMILIE
SE1D 1N TABERISTAN.
1 1) (Tab. I. No. 9.) Æ. Vorderseite: Ausser dem ge-
wühnlichen aj} Ÿ etc. unten noch: gi 2 PP)
x
(3) s. unsere akademischen Mémoires, 3. Sér. Sect. hist. T. II.
p. 491 f£.
(a) ib. p. 549 f£.
45) ib. Tome I. p. 172.
… (6) ib. Tome IL p. 545.
(7) ib. Tome IV. p. 257 f{.
À
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
150
Der Rufer zum Recht oder zur Wahrheit (d. i. der
Glaubensbote).
Innerer Rand: &s(Ur) pPsoil | je y dif us
Unes Ut ce du ül Im Namen Gottes! Die-
ser Dirhem ist in der Stadt Dschordschan i, J. 269
(d. ï. 882-3 n. Ch.) geprägt worden.
Die äussere Randinschrift ist theïls ganz verwischt, theils
unvollständig erhalten. Zu erkennen ist noch ae el y
y} 1,21 Also ist es der, auch auf Abu-Muslim’s und Karma-
ten-Münzen vorkommende Koranspruch 42:22, der, wenn
hier nach Ÿ] noch das verwischte 7) RE.) 5,1) hinzuge-
fügt worden, lautet: Sprich, ich verlange dafür (für
meine Lehre) von euch keinen andern Lohn, als Liebe
zu den Verwandten. Es muss aber, dem Raume nach
zu schliessen, ausserdem noch Etwas da gestanden ha-
Ob diess etwa das im Koran a. a. O. unmittelbar
ben.
darauf folgende Lss Lx a) 2j dus GAA es ge-
wesen, lässt sich auf dem vorliegenden Exemplare nicht
ermitteln.
Kehrseite: dl] Jr || Les | AJ und darunter y)
Ji cye el- Hasan ben-Seid, das mit dem zu unterst der
Vorderseite vorgekommenen Titel zu verbinden.
Randschrift: ls 115) Lil Cible spi (U US)
poil D ms H (a Es ist denen, die da streiten,
weil sie Unbill erlitten, (der Kampf gegen die Ungläu-
bigen) gestattet; und wohl vermag Gott ihnen den Sieg
zu verschaffen. Dieser Spruch, aus Sur. 22:40 ent-
nommen, erscheint hier auf Münzen zum ersten Mal
LE
DyYNASTIE DER TAHIRIDEK.
2) (Tab. I. No. 11.) AR. geprägt a. 206 (— 821-2)
Senel G> Los in Suradiki Ebreschehr (im Gezelte von
(vor?) Ebreschebr oder Nischapur).
Ausserbalb dieser Randschrift der Vorderseite lies’
man ll Ja Je Muhammed ben- Hamid el-
Tahiry, ohne Zweifel Tahir's I. Statthalter von Nischapur.
Kehrseite oben: Oelll fil Der Imam el- Mamun
(der damalige Chalife); unten aber guadlss S'ul-jemi-
nein d. i. Doppel-Rechthand — der Zuname des Emir's
Tahir I, auf dessen Befehl diese und die nächstfolgende
Münze geprägt worden.
3) Æ. Der Prägevrt ist é2 à Je die Stadt Serendsch,
das Jahr 207 d. i. 822. Revers (s. Tab. I. No. 12.) oben:
*
151
dl o je) Dre »3 Su'l-jeminein, den Gott verherr liche!
unten: Qi) co) Ibn el-Kausy (8).
IT.
4) AR. Nub I. Samerkand à. 535 — 946-7. Seite Ï. un-
tnp 6 Seite IL. pp. + çy ex || dy eh
5) Æ. Derselbe, Bochara à. 556. Der Rev. wie auf
der vorheroehenden Nummer. (2)
6) Æ. Mansur I. Enderabe a. 360 — 971. Seite I.
(s Tab. IL No. 1) Oben: &s jy pysfe was viel-
leicht Mektum ben-Harb zu lesen, aber noch manche
andere Lesung zulässt. Unten: dl > er vertrauet
DYxNASTIE DER SAMANIDEN.
auf Gott. IL PS 0 Jyaie || dl el)
7) (Tab. I. No. 15.) Æ. Eine anonyme Münze, ge-
prägt a. 500 (d. i. 912-913.) in ybse oder Ye
° oder _yaze oder wie sonst noch der mir unbekannte
Stadtname zu lesen seyn mag(10). Der äussere Rand des
Avers führt die beiden folgenden Inschriften, von de-
nen die erstere ebenfalls bisher noch nicht vorgekommen
War: 4) Utkes EST slii # L üb,d} ÿ® Hs
Wir senden vom Koran das herab, was den Gläubigen
als Heilmittel und Gnade dient. (Sur 17:84.) b) dy SU]
sl) Jai} Die Herrschaft gebührt dem einigen, all-
bezwingenden Gott. (S. 40:16.)
(8) So ill el-Kausy oder el-Kusy ist auch anstatt en |
auf einer Münze Serendsch a. 192. bei Tychs. de Defectib. p. 81.
zu lesen.
(2) Ich benutze diese Gelegenheit um zu bemerken, dass aus-
ser den beiden obigen, auch noch folgende ebenfalls bisher uoch
nicht edirte Samaniden-Münzen, die ich meistens aus Tychsen’s
»£Elenchus“ entnehme, den Namen des Chalifen Muti führen,
wäbhrend bekanntlich auf den übrigen gleichzeitigen noch immer
der bereits a. 334 abgesetzte und 338 verstorbene Chalife Mustekfi
erscheint :
Schasch a. 334. (Mus. d. Rostocker Univers.)
Samerkand u. Balch a. 336. (lctztere im k. Mus. zu Stockholm.)
Bochara a. 336. (k. Eremitage hieselbst.)
Unbekannte Stadt (Tychsen las el-Bafra!) a. 337. (im ehemal.
Adl. Kab. zu Berlin)
Dieselbe unrichtig gelesene Stadt a. 338. (ebend.)
Samerkand a. 340. (cbend.)
Feraber 2. 342. (ebend.)
Samerkand a. 342. (Mus. Hallenberg.)
(10) 1n der Recensio habe ich ihn UJæ gelesen.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
152
Der Revers enthält den, auf den Münzen der Umei-
jaden stereotypen Spruch Jsl 4bl etc. so wie der Rand
das gewübnliche das dl Jy-s JS etc.
8) Æ. Nur auf der Rückseite beprägt Im Felde:
Jai | dl | Jyss il JS | 4j Am Rande: 4) EU 4
OL 4 4bal) d 539) Gotte ist das Reich, Gotte
die Macht, Gotte die Herrlichkeit, Gotte die Herrschaft.
. .
IV. Dynasrie Buweir.
9) R. Schiras a. 525 — 931. x
Avers, im Felde unten: 4 (y 4e Aly ben-Buweih,
derselbe Fürst, der in der Folge vom Chalifen den Titel
Imad ef-daulet erhielt. Von der dritten Randschrift
restirt noch Blls vai] » = (yd L) ÿ=-
Rev. im Felde unten: e[-Rafzi-billah. Von der zwei-
ten Randschrift dieser Seite liest man noch 5 2læu]) »
was zur Vervollständiguns des auf der ersten vorkom-
menden Segensspruches dienen kann.
Es ist diess die älteste uns bisher bekannt gewordene
Münze dieser Dynastie.
V. DYyYxnASTIE DER SELDSCHUXEN VON Iran.
10) W. Avers: dl) Ÿ etc. Oben s, unten scheint
dl, S°wesen zu seyn. lonere Randschrift: dl us
&l AE ol ——_— oil je ns Der Prä-
geort und das Einheitszahlwort sind gänzlich verwischt;
das zweite Zahlwort scheint vs gewesen zu seyn; S0
dass diese Münze in eins der Jahre 457, 88 und 89=—
Ch. 1094— 96 fiele. Die äussere Randschrift führt den
bekannten Koranvers: Jedi dU etc. ;
Revers: Lo) of || pal) OU} au) Jr os:
ol SL #2 | S2lLe oil so) |] Dour d: i. — "Den |
erhabene Sultan Rukn el-dunja w'el-din Abu'l-muszaffer ;
Berkjaruk Sohn Melik-Schak's. !
Am Rande sind noch einige Spuren von der bekann-
ten Inschrift dl dy} Jys JS etc.
VI.
11) Æ. Vord. ; ns | IE 2 Le] ([- LA = Der Gross-
sultan Kilidsch Ærslan — :
SELDSCHUKEN VON KLEIN-ASIEN.
D 155 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 154
a ,
Kehrs. (s. Tab. 11. No. 2.) yre - || ul os: |-2ul; | Diese Münze, die auf beïden Seiten noch Spuren von
MONT 4 ; 3 À | einer frühern Prägung zeiot, ist die älteste in Kon-
: : || Ue)l) — El-Mustafzi binur-allahi, Emir der stantinopel von den Türken geprägte.
Gläubigen — — Vielleicht ist, was zu oberst steht,
IX. Dynastie Timun.
16) ÆR. Avers (s. Tab. II. No. 5.) Uméchrift: lb)
alles afle dy) us > C- oL£ phe}) Der Gross-
sultan Schah-Roch Behadür, dessen Reich und Herr-
schaft Gott dauernd erhalte. In der Mitte findet sich
der Prägeort und das Datum. Letzteres ist das J. 831
—1427-8 n. Chr. Aber der Name des Ersteren bleibt
mir noch immer räthselhaft, Er ist fast ganz wie auf
einer andern Münze dieses Sultan's v. J. 859 geschrie-
ben, welche die Recensio p. 552 sub No. 17 auffübrt,
Auf der vorliegenden Münze kônnte es ungewiss scheï-
nen, ob das über der Jahrzahl Stehende das Wort 4ku
seyn soll, oder ob es einen integrirenden Theïl des Na-
mens der Stadt ausmacht. Auf der akademischen jedoch
ist es offenbar y, so dass sich ein Name elwa wie
=, und was zu unterst, der Name des Prägeortes.
è Die Randinschrift ist auf beiden Seiten vüllig verloren
gegangen. Die Münze aber fällt in die Jabre 566 —
575 der H. (od. 1170 — 1180 Ch.) und ist eine der
ältesten, wenn nicht die älteste, die wir von die-
sen Seldschuken kennen.
12) Æ. Vord. Ein Fürst mit dem Scepter in der Hand
zu Pferde.
Kehrs. (s. Tab. II. No. 3.) Ex] pes au Lure
U).s- let y:=:| Mughis-el-dunja w'et-dm Abul-
Jeth Toghrul(?) Sohn des Kilidsch- Arslan (nach 584
— 1188).
15) Æ. Vord. çpJll, Liu SL | hey! LULU]
-:|| Dyause :: - || Der Grosssultan Ghijas-el-dunja w'et-
din --- Masud —
Kehrs. 4] ä-ball Gotte ist die Herrlichkeit. Den
Prägeort und das Datum lässt die verwischte Randin-
schrift nicht mehr erkennen. Aber es ist die jüngste
von allen Seldschuken-Münzen: sie fällt in den Aus-
gang des 15ten Jahrh. n. Ch.
ail pr ergäbe. Indessen sieht man dort links neben
dem | noch ein f Die Sache wird sich hoffentlich auch
schon einmal aufklären.
Der Rev. enthält das Sunnit. Glaubensbekenniniss und
die Namen der vier ersten Chalifen.
17. 18) Æ. Von diesem Schah-Roch bewahrt diess
Museum noch zwei inedita aus den Jahren 828 (— 1425)
und 845 (— 1441 -2), beïde in Jesd geprägt.
19) Æ. Avers: > Jane ») YUEL. pl LU}
MI sl» — 4 Eli als ds dl js Der Gross-
sultan, Sultan Abu-Saïd Behadür, Gott der erhabene
gewähre seinem Reiche und seiner Herrschaft iange
Dauer. Geprägt in Herat 861 (— 1456-71). Rev. Das
Sunpit. Symb., und um dasselbe die Namen der vier
ersten Chalifen. — Der hier genannte Abu-Saïd war
ein Sohn von Mirsa Muhammed Schah und ein Enkel
von Miranschah und Urenkel von Timur. Die vorlie-
gende ist die erste und einzige Münze, die wir bisher
von ihm kennen.
X. Dynastie SErY.
20) Æ. Avers: (s. Tab. II. No. 7.) Je) Jolall;s
all ül 22:42 Jan) Li - HI) (el) di, Der Sultan
der gerechte, der vollkommene, der wohl svaltende Abul-
muszaffer Schah Ismail Behadür Chan el-Sefewy ---
In der Mitte qpA du fi 7 Münze von Komm a, 928
VII Dynastie per ORTOKIDEN VON Manrpix.
14) Æ. von Melik eï-Saïd Ghasi. Vord. (s. Tab. II.
No. 4.) in einem Sechseck, erst: MU élu) | Ce el-
Melik el-Na'ir Jusuf (welches der dritte der Eïjubi-
den von Aleppo ist); dann: «S5le || ar) SU e-
“Melik el-Saïd Ghasi. Ausserhalb des Sechseckes lies't
man noch: :-|wa | (mé | di: im Jahre — 55 (d.i.
655 od. 1257 n. Ch.)
- Kehrseite, ebenfalls in einem Sechseck: Der Imam ||
=Mustafim-|| billah Emir el-mu-||minin. In den äus-
Winkeln steht das Sunnitische Glaubensbekenntniss.
VIIL Dynasrie Osmax.
: 45) Æ. von Sult. Muhammed II, Avers: > - y: I Je —
M3] 2e je[[üt Muhammed Son Murad's, . dem
stets ruhmvoller Siez zu Theil werde. 879. (d. i. 1474-5
_». Ch)
Rev. âahi bus | aile || li Sein Reich müsse
dauernd bestehen! Münze von Kostantinije.
155
(=1522 Ch.)
dos IL A
21)(Tab.II. No.6.) #. Avers: EP) pl dl «s3-J>lxll
23%: [IR le Ji) ol Der gerechte, der wohl lei-
tende und wohl waltende Abu (®)— Schah Ismail Be-
hadür Chan, el-Sefewy —
Der Revers enthält das Schiitische Symbolum und in
der Mitte etyas, dessen Sion mir noch unbekannt ist.(11)
22) A. Avers: al. dl ::- gall PP UEE ==
Tahmasp Behadür el-Sefewy, Gott wolle sein Reich
dauernd erhalten. Dazwischen: qpA (?) de js © pé
Münze von Tebris a. 358 (—1551-2.) Revers: Das
Schiitische Giaubensbekenntniss.
25) Æ. Avers: JS à LL, DE 7e gols Ku-
pfermünze der Residenzstadt Tebris.
Revers, in einem aus 2 Quadraten gebildeten Achteck:
gKo à (3 1m Jahre 945 (— 1538 Chr.)
24) /R. Avers (s. Tab. II. No. 8.) in der Mitte:
qA “20e S pô ul ol Schah T ahmasp. Münze
(der Stadt) Schamachi 948 (d. i. 1541-2). Die andere
umstehende Inschrift ist sehr unvollständig erhalten ;
man erkennt davon noch: gJ} JW) (J) Lu) Blu)
Jill (1) » (1) (>)
Rev. Das Schiit. Symb. Am Rande die zwôlf grossen
Imame.
25)
gelesen :
=1541).
Buchstaben.
Der Revers zeigt die Figur eines vierfüssigen Thieres.
Von der Randipschrift ist auch hier nichts mebr zu lesen.
Æ. Avers, in der Mitie von unten nach oben
go js y5 os Münze der Stadt Zebris 954
Von der Umschrift restiren nur ein Paar
26) /R. Avers: - Vo 214) po ll ol Schakh
Tahmasp. Miünze der Stadt Tebris? vom J. -75 (975
—1567-8). Am Rande erkennt man noch Spuren von
lg) Ja) Der Rev. wie No. 24.
21) A. Avers: qAF Ds yx5 ::: Münze der Stadt Zebris
982—1514-5. Revers: Sich durchkreuzende Linien,
viell. das Siegel Salomo's, mit Sternen. (12)
(11) vgl. Bulletin Tome IIL p. 5, wo ich diese, so wie die
mächst vorhergehende Münze, vorläufg berührt babe.
(12) Ausser diesen sechs, bisher A: nicht gekannten Münzen
von Schah Tahmasp 1. giebt es noch ein Paar ebenfalls noch
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
Auf dem Revers sieht man nur noch
156
28) Æ. re Tab. IL. No. 9.) Le ge ol BL)
Der Sultan Suleiman. 1165 (=1750.)
Rev. Uluy5jLe © y afle dl Jls Gott wolle dessen
Reich dauernd erhalten! Münze von Masenderan d. i.
der Hauptstadt von Masenderan. Als solche nennen uns
neuere Reisende bald Balfurusch, bald Sari, bald Astra-
bad. Ich werde diesen Punct nächstens in's Klare brin-
gen kônnen.
Der Sultan Suleiman aber ist der Sohn Mirsa Da-ud's;
er hiess eïgentl. Mirsa Seyd Muhammed und gab vor
ein Abkômmling vom Hause Sefy zu seyn. Da sein
Reich nur etwa 40 Tage dauerte, so gehürt diese Münze
zu den grôssten Seltenheïten. Mir ist keine andere von
diesem Fürsten je vorgekommen.
29) Æ. Avers: lou 5Le Lu po url Kupfermünze
von Masenderan.
Rev. Ein Pfau und das Jahr 1144 1166 —1752-3.—
Diese Münze ist von Ismail, Seyd Muftafa's Sohne,
der auch angeblich von der Familie Sefy abstammte.
XI. DynasTie SEND.
30) ÆR. Av. die bekannte Inschrift dlelss il Es
Rev. (s. Tab. II. No. 10.) Oben: rs" b ja kerim
d.i. o Gnadenreicher (Gott'), welches eine Anspieluno (18)
auf Kerim Chan ist, von dem diese Münze herrührt.
Weiter: Ci se Miünze von Kurdascht, eine
Berofeste in Aderbeidschan am rechten Ufer des Aras,
die hier zum ersten Mal als Münzhof erscheint. Das
Jahr scheint nur durch 44 89 ausgedrückt zu seyn, das
man für 1189 (—1775) zu nehmen haben wird.
XI.
Dynastie Karscuan.
31) Æ. Den Prägeort lese ich nicht und babe ihn
desswegen in Kupfer stechen lassen (s. Tab. II. No. 11.), «
damit ein Anderer einmal uns darüber belebre. Die
Münze ist unter Feth-Aly seschlagen; denn wäbrend
sie ohne Datum gelassen ist, führen andere mit dem-
selben räthselhaften Namen des Münzhofes die Jabre
1234 (— 1818), 1241 (— 1825) u. 1242 (— 1826). Die
nicht edirte: nämlich Tebris a. 955 — 1548 (im As. Mus. der
Akad.) u. Rescht a 977 = 1569 - 70”’(in der Nejelowschen
Sammlung). : Dazu die zwei, aus der akademischen Sammlung
bereits in der Recensio p. 459 bekannt gemachten gez
hätten wir in Allem schon zehn verschiedene Münzen von
sem zweiten Sefden-Schah.
(13) s. St. Petersb. Zeitung. 4829, No. 151.
SE 4 , — E L &
. Bullolin Devon liique, Lomme 11 «Tab. L.
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CA © 272 lnirers lotte. + Un CCCHACS. CA HO » llar Jachniane Aasant
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5. PAR À
£ 7. _
cer fige, Lomme LE”
ÉRAMLS TD LA lee. Céclecne Shop
AM
1
LR
— yorliegende lässt auf der Kehrseite eine Sonne sehen,
die andern zeigen dafür entweder irgend ein vierfüssiges
Mhier oder zwei Fische oder einen Reiïter der mit dem
Säbel ausholt. fast wie er auf Münzen von Iwan Wa-
siliewitsch vorkommt.
32) (Tab. II. No. 15.) W. Die eine Seite zeigt uns
in einer Arbeït, die man gerade keïne gelungéne nennen
kann, den Persischen Schah zu Pferde und in der Rech-
ten eine Lanze haltend, Hinter ihm lies't man in einer
kleinen Einfassung FTAEETRR sË Sultan Feth-Aly. Die
andere Seite hat die Inschrift: üls; PRIE D yS
IPKe Geprâgt in Sendschan, dem Sitze der Glückse-
ligkeit, 1240 (— Ch. 1824-5). Die Münze ist von
dem damaligen Statthalter von Sendschan (vermuthlich
Abdullah Mirsa, Sohn Feth-Aly's) dem Schah zu Ehren
geprägt und zum Naurus präsentirt worden (14).
33) Æ. Avers: (s. Tab. II. No. 12.) os L
Bester unter den Ernährern! was auf Gott geht.
Rev. ui) y Münze (der Stadt) Rescht. Obschon
ohne Datum gelassen, ist auch dieses Stück ohne Zwei-
felunter Feth-Aly geprüägt.
Diese drei und dreïssig Münzen sind es, die ich auf's
Neue unter den ineditis des reichen Museums der
siatischen Sprachanstalt ausgewählt. Mit Anderem be-
äftigt, babe ich sie mit einem Commentare, wie meh-
rere derselben allerdings erheischen und verdienen, nicht
begléiten kônnen. Selbst die definitive Lôsung einiger
__ BULLETIN SCIENTIFIQUE.
158
feln abgebildet sind, zu erleichtern, gebe ich hier einen
Nächweis derselben. Dieser wird besonders auch dess-
wegen willkommen seyn, weil die erste dieser Tafeln
mebrere Münzen enthält, die nicht in dem vorliegenden
Aufsatze, sondern schon in andern frühern Artikeln,
nämlich in denen über die Münzsammlungen des Dr.
Fuchs in Kasan, der Moskauëer Universität und.
des Grafen S. Strogonow in Moskau, im I. und II
Theiïle dieses Bulletin von mir edirt und erklärt worden
sind, ohne dass jedoch dort schon auf diese Tafel hätle
verwiesen werden kônnen.
NacnWEISs DER AUF DEN BEIDEN, DIESEM AuF-
BEIGEGEBENEN TAFELN BEFINDLICHEN
SATZE
MünzEn.
Tafel 1.
Münze 1. siehe Bulletin Tome EL. S. 127. (2.) u. S. 132.
LC PER — S. 100. (3.
IE EL EE — S. 109. (16.)
au BOB ire un quai, D'OR ÉÉO)
— 6 — — — S. 102. (7)
>.) NÉ ll 2: : «5
— 7 — — Tome II. S. 81. (1.)
Se Abu = LEE
— 9% — — Tome IV. S. 149. (1.)
10. Eine unbekannte Münze. Dem Besitzer ward
sie als eine Tibetische angegeben. Auf der emen
Seite liest man OL D st
Schwierigkeiten, welche eine und die andere in einzel- | Münze 11. siche Bulletin TomelV. S. 150. (2.)
üen Puneten ihrer Legenden darbietet, habe ich noch] — 12, — == — S. 150. (3.)
iüssetzen müssen. Jedoch habe ich nicht unterlassen, | __ 13. — — — S.:151 (7)
olche für Andere zu signalisiren, damit auch sie sich Tafel IL
ran versuchen. Die beigegebenen treuen Kupferstiche 2 iche Bulletin T IV. S. 154. (6.)
achen ïhnen diess müglich. Auf jeden Fall würde die ES RO bee jee s PIX 11.)
ïer von mir vorgeführie Reïhe von Münzen von zwülf| a GE s. FES ie
erschiedenen Muhammedanischen Dynastien einen sebr| LE x S. reel (14.)
Migen Stoff zur Bearbeïtung darbieten und Ver- MP x E S. pass (46)
lssung geben, eine Menge interessanter geschichtlicher | = y de » S. i de (21.)
* geographischer Puncte in nähere Untersuchung zu Fe > A ax = S. 154. (20.)
then und zu erürtern. eo À A pad 5 S. 155. (24.)
D - DIX TU LT tonus PE EE pl — S. 156. (28.)
«Um die Aufiindung der Beschreïbung der Münzen, eh eh Eu Lu S. 156. (30.)
dierauf den beiden, diesem Aufsatze beigegebenen Ta- 6-75 js +. S. 156. (31.)
(14) Ich habe dieses seltenen Toman’s bercits in der Leipz.| — 12. — + PF & de ds)
it Zeituog 1830 No. 116 Erwäbnung getban. He | *5] "Tr : (
Le —_—“ññ © © Ce
159
M US
2. MUSEE ZOOLOGIQUE. Ossers orrents Pan M. KARÉLINE.
Mariumi fères. 8 Tringa subarquata 7 Merops persicus. 1 Ardea egretta 1 Totanus glareola
3 peaux de Canis aureus 1 Machetes pugnax 1 Oriolus galbula 1 — garcetta 1 Tringa minuta.
2 » Felis chaus 1 Totanus stagnatilis 1 Cuculus canorus 2 Porphyrio hyacinthinus (4 Callidris arenaria
1 , Meles vulgaris |1 Limosa rufa 1 Aquila ossifraga 1 Sterna hirundo 1 Charadrius leucurus
1 , Mustela foina |2 Hypsibates himantopus |1 Falco buteo 1Phalacrocorax cormoranus|2 Gallinula chloropus
cornes de Ovis Argali 1 Numenius arquata 1 — peregrinus 2 Anas tadorna 1 Rallus porzana
» Capra caucasicalf Ibis falcinellus 1 — subbuteo 1 — rutila 1 Anas acuta
1 Turdus Bechsteiniü 1 — tununculus 1 Larus capistratus 1 — clangula
Oiseaux. 3 — roseus 1 Corvus corax 5 Perdix Chakar 3 — angustirostris
& Phaenicopterus ruber |2 Picus major 1 Otis tetrax 1 — nov, spec. 2 — Querquedula
1 Ocdicnemus crepitans {1 Motacilla flava 1 Podiceps cristatus 1 Charadrius minor 2 — Crecca
1 Charadrius squatarula |1 Lanius rufus 1 Platalea leucorodia 1 — cantianus |1 Picus n. spec.
6 Strepsilas interpres
1 Haematopus ostralegus.
2 Lanius 2. sp.
3 Glareola austriaca 1
Insectes D'EcyPpTe, orrents par M. Le Dr. KROHN.
Procrustespunctatus Cher. Gymnopleurus serratus F.|Onitis damaetas Séev.
Anthia 4-guttata F Copris isidis Sau. — urus À. — coronata Oliv. — obliquatus Brullé.
Graphipterus variegatus Æ| — lunaris F. — bison F. — derasa Æl. — deplanatus M.
— multiguttatus Latr. |Sisyphus Schaefferi F. — Krohnü N. — angustata aff. Mylabris 4-punctata Lins.
Chloenius subsulcatus Dej.|Onthophagus ...…. Cetonia inhumata Drapies| — spinulosa Al. — maculata Oliv.
Cephalotes levigatus Dej. |Coptorhinus fanaticus N. | — Savignyi Dej. — bajula Oliv. — tiflensis Bilb.
Gyriaus grandis Al. Oryctes monoceros Oliv. | — afinis Duft. [Trachyderma hispida F. | — Acgyptiacus Dé.
Buprestis squamosa Al. _— sp. — ! — ignicollis De. Tentyria Solieri N. — 3 sp. nor.!
— catenulata Al. Geotrupes typhaeus F. — afficta Gorr. Blaps lineata Dej. Meloe proscarabaeus F.
— Añdreae f. Auisoplia lineata Dej. — hirta F. Zophosis hyphydroïdes N.! — Sardoa Bassi
— cariosa f. | — leucaspis Stev. — stictica 7. Akis reflexa F. Sepidium echinosum M.
Agrypnus notodonta Latr.
Alaus Parreyssii Stev.
* Ateuchns Sacer. F.
Amphicoma lineata Oliv. ? affinis
— amethistina? Dej.
— monachus fald. — apicalis A. — lacunosa Al. Lydus humeralis ? Sch. — sp. 5.!
— pontificalis N. — sp. ! —Nspi! Zonitis 4-punctata F. byÿménopt. — 4 sp.!
Gymuopleurus pilularius F.Onitis menalcas F. — elegans A. | — fenestrata NW. IDiptère — 1 sp!
Sur 93 espèces, 44 sont nouvelles pour la
— mt ———
OUVRAGES OFFERTS.
FEvrien. Mars.
12. Jekcakons 4ncroï nu mpursaquon Marewatuku,
B. A. Byusrosckaro 4. I. orata. 2. rerpare 1. C, Il.
1838. 8. 13. Pyunax Marexarnacecrkax Oryuraonexia
xn. XIV. Tpexrap. Kypcs Acrponomir. Mockra 1837, 8.
44. Pyccxan Icropia. M. III. C. IL. 1838. 8. 15. Reise
in die Steppen des südlichen Russlands, unternommen
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
1 Ardea nycticorax
comata
Glaphyrus splendens? Dej.|Adesmia macropus Dej.
cancellata Æl.
collection; le nombre des individus s'évalue à environ 400.
LE
2 Phalaropus angustirostris|f Fringilla n. spec.
1 Totanus fuscus
\Pimelia asperata Dej. Trichodes 4-pustulatus De.
— Solieri N.
\Arthrodes costatus A.
— ovatus À.
Sphinx atropos Linn.
Mantis mendica f.
Pentatoma aegyptiaca Guér.
Dej.
{leurs portraits. 8. 17. Nova acta physico-medica Aca-.
demiae Caes. Leopold. Carol. naturae curiosorum T. XVIIL.
pars 1. Vratislaviae et Bonnae 1856. 4.
(A
—Dp—
RECTIFICATION. 1
ln dem Aufsatz über Griwnen B. se. T. Ii. S. 8118
Note Z. 2. v. unten, lies Ashby statt Asby, Z. 4. we
Cod, statt Cat. — S. 376 aber, Z. 18 EPPOCYN: Eu:
a)
EbrOCYN.“
s
von Dr. Fr. Goebel. Dorpat 1837. II. gr. 4. et Atlas.
46. Un manuscrit japonais contenant les biographies de
104 hommes et femmes célèbres du Japon et orné de
Emis le 11 juin 1838.
4
MS.
}
ul
PUBLIÉ
D E
SOMMAIRE. NOTES.
15. Remarques sur quelques iles découvertes dans l'océan Pacifique. Second article.
BULLETIN SCIENTIFIQUE TomelIv.
N# 11.
PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
}
SAINT -PETERSBOURSG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à SL.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes du bureau des postes se charze de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux.
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
r divers savants; & Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
Fétat des musées; 8. Chronique du persunnel de l’Académie, 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
À cet effet, 1l coutieudra les articles suivants: 1, Extraits des mé-
KausENSTERN.
N OT ES.
15. REMARQUES SUR QUELQUES ILES DÉCOUVER-
TES DANS L'OCEAN Pacirique; par M. LE
Vice-Amiraz pe KRUSENSTERN (lu le
25 mai 1858).
Second Article.
Au commencement de l'année dernière j'ai présenté
à l'Académie une notice sur plusieurs îles dans l'Océan
Pacifique, dont la découverte avail élé récemment an-
noncée dans différens écrits: notice que l'Académie a
jugée digne d'être insérée dans son Bulletin scientifique.
J'avais taché de prouver dans ces feuilles, que ces dé-
couvertes ne meritent pas, sans exception, d'être dé-
"signées sous ce nom: quil me soit permis de revenir
“encore sur ce sujet, d'autant plus qu'il s'agit cette fois
“d'annoncer à l'Académie de véritables découvertes dont
réalité ne saurail être revoquée en doute; l'exactitude
des renseignemens qui nous sont parvenus à ce sujet,
étant garantie en grande partie par le nom même du
wigateur et hydrographe distingué, à qui la science en
redevable. C'est le Capitaine Fitzroy, de la Ma-
ïe Royale, Anglaise, qui a consacré cinq années en-
res à l'exploration d’une partie de l'Océan Pacifique,
des côtes de l'Amérique Méridionale, depuis l'em-
bouchure du Rio de la Plata jusqu'à Guaguaquil. Pen-
it toute la durée de son expédition il n'a pas eu
moins de 22 chronomètres à bord de son vaisseau; un
nombre aussi considérable de montres les plus parfaites
ayant été mis à la disposition d'un Astronome aussi ha-
bile que le Capitaine Fitzroy, ses opérations devaient
—————————…———…—…—…—…—_—_—_————————————————…—…——…—…—…—p
nécessairement offrir des résultats aussi exacts q'impor-
tans. Effectivement les travaux hydrographiques exécutés
par lui, paraissent surpasser ceux même de Vancouver et de
Flinders; il faudrait les juger ainsi lors même, qu'on n'au-
rait égard qu'à la seule exploration des côtes étendues de
l'Amérique méridionale, complète au point de ne présen-
ter nulle part la moindre lacune. Aussi la Société Royale
des sciences lui a-t-elle adjugé sa grande médaille.
Le Capitaine Fitzroy a eu la bonté de m'envoyer
peu de temps après son retour les croquis des iles qu'il
a découvertes dans l’Archipel des Iles Basses. Ces car-
Les, dessinées par lui étaient accompagnées de plusieurs
autres, communiquées au (Capitaine Fitzroy pendant
son séjour dans l'Océan Pacifique, nommément à Ota-
bite par les capitaines de plusieurs navires marchands
qui visitent habituellement les îles voisines, et enfin d’un
exemplaire de ma carte des Iles Basses, sur laquelle il
avait tracé, non seulement ses propres découvertes, mais
encore celles de plusieurs autres navigateurs dont il a
eu connaissance, afin qu'un examen crilique puisse nous
mettre à même de juger, lesquelles parmi ces derniè-
res devront effectivement être désignées sous ce nom.
Le récit de ce voyage du Capitaine Kitzroy n'a pas
encore paru; les détails que contiendront ces feuilles
sont tirés en partie des lettres qu'il n'a adressées, en
partie des documens dont je viens de faire l'énumera-
tion. En profitant avec plaisir de cette occasion de lui
exprimer publiquement ma reconnaissance, je ne puis
me dispenser d'ajouter, que ces renseignemens sur ses
propres découvertes forment, comme il était aisé de le
présumer, la partie la plus importante des documens
165
qu'il a bien voulu me communiquer. Quant au-reste da
ces notices, je rendrai comple dans le cours de ce mé-
moire de la manière dont jai cru devoir en profiter.
Jajouterai à Ja fin quelques mots sur plusieurs autres
celles dont
capitaine de la frégate l'Acteon, a en-
découvertes récemment faites, surtout de
* Lord Russell,
richi-nos eonnaissances-de l'Archipel des Iles Basses (”),
et de celles sur lesquelles j'ai trouvé de notices dans
les voyages de Mons. Ent publiés à Paris en 1887.
Je ferai ‘de même mention des découvertes dont le défunt
Horsburgh a parlé dans la dernière édition de son grand
ouvrage, sur l'hydrographie des Mers des Indes.
L Fitzroy, Capitaine de la Corvette le Beagle.
14. Ce navigateur voulant traverser l'Archipel des Iles
Basses, a dirige son cours de manière à passer enire
la-seconde île PAIE SE qui porte aussi le nom d’ Eli-
zabeth, et celle que le Capitaine Bellingshausen à ap-
p:llée île Wittgenstein;
cinglé au N. E.
aux îles qui portent sur sa carte les noms de Cava
et de Tairo.
4459 40° Ouest a une circonférence de 40 milles environ,
tandis que Tairo située par 159 35 S.et 1449 40 Ouest,
nest qu'une ile très petite,
3 milles de tour.
après les avoir passées il a
et il a découvert dans cette direction
si
5
La première située par 15° 45° S. et
n'ayant tout au plus que
Quant à l'ile voisine dé Raräka, le
Capitaine Fitzroy lui | donne sur sa carte une position
différente de celle que j
la différence est même assez re rdetible.
e lui avais assignée sur la mi:nne;
Pour pouvoir
juger, jusqu'à quel point la parer que vient de lui assig-
ner le navigateur Anglais peut être corrects, il faudrait sa-
voir s'il a vu lui-même cette ile ou non; à en juger d'après
Il est
vrai du reste, que la position assignée sur ma carte à l'ile
le cours qu'il a suivi, je doute qu'il ait pu la vor.
de Raraka ne saurait être qu'erronée, les ceuls ren-
seignemens que jeusse sur cette île, méritant très-peu
de confiance. Ces raisons me décident à préférer la po-
silion que lui donne le Capitaine Fitzroy.
2: Maé passé par le caral qui sépare l'ile Etiza-
beth de l'ile Witigenstein, et qui n'a que 8 milles
de large, le Capitain: Fitzroy a pu déterminer avec la
plus grande exactitude la position de l'extrémité S. E.
de lune et de la pointe N. O. de l'autre.
ses rélèvemens,
I! résulte de
que dans le fait l'ile Elizabeth s'é-
tend plus loin vers le S. E. que sur la carte du Capi-
taine Bellingshausen. Je ferai remarquer à ce sujet, que
non seulement on voit souvent s’accroître dans cet Ar-
chipel l'étendue des îles basées sur des ressifs de corail,
(#) Journal de la Société Géographique de Londres, Tom. VII,
et le Nautical Magazin Dec. 1857.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
oo
le Capitaine Bellingshausen, dont la scrupuleuse exacti-
île Ovaki, située par 14°
je crois identique avec l'ile Watcrlandt de Shou-
vraisemblable qu'elle existe effectivement.
Hagemeister n'ayant aperçu, l'un ct l'autre, qu'une île
seulement au lieu de deux; cette circonstance m'avait
pouvaient être que les îles King George.
mais que souvent même il en paraît de nouvelles: phé-
nomène dont j'ai cité plusieurs exemples dans mes mé-
moires, el qui explique entre autres l'existence de ces
ressifs qui unissent, d'après la carte du Capitaine Fitz-
roy les'iles Sacken, Philip et Raeffsky: ressifs que
tude est bien connue, et mérite la plus grande confiance,
n avait pas remarques.
3. Le Capitaine Fitzroy a marqué sur sa carte une
54° S. et 1460 06’ O, à une
distance &e 20 milles S.S.O. de la pointe S.O. de l'ile
découverte en 1831. par le Capitaine Hagemeïster, que
ten. Il est vrai que le Capitaine Fitzroy n'a pas lui-
même vu celle île, mais il ne men parait pas moins
Dans ce cas
il paraîtrait cerlain, que les deux iles entre lesquelles a
passé le Capitaine Wilson .en 1791 n'étaient pas les îles
King George, comme on la généralement supposé,
mais bien les iles Waterlandt et Ovaki. Shouten et
aussi induit à croire, que les îles vues par Wilson ne
Le Capi-
il l’a
J
même combattu dans une lettre de quelque étendue
qu'il m'a adressée à ce sujet,
taime Duperrey ne parlageait pas mon opinion,
en alléguant des raisons
qui alors ne me paraïissaient pas convaincantes; désor-
mais, depuis la découverte de l'ile Ovaki, il est re
que le Capitain e Duperrey avait raison.
4. La découverte du ressif sur lequel le navire an-
glais, la Minerve, 1853
grande importance pour la ‘navigation,
a echoué en
est de la plus.
parce que ce
danger se trouve précisément sur la route que suivent
d'ordinaire les vaisseaux, après avoir doublé le Cap
Horn, pour traverser l'Archipel des îles Basses. Ce
ressif, 220 04 S. et 1559 25° Ouest est dé- 4
signé sur la carte du Capitaine Fitzroy sous le nom de
Minert a Reef.
L'ile qui porte sur cette carte le nom d° Ile Henry |
n'est autre, selon loule apparence, que l'ile Barro)
situé par
5.
de PBecchey, et une autre petite île découverte en 1855
6. Le Capitaine Fitzroy a de plus marqué sur sa ©
encore deux petites îles, dont J'éxistence ne saurait guère
être revoquée en doute. On sait même le nom de l'une
de ces îles, appellée Atice et située par 16° 35 S. ét
1449 45 O.; relativement à l’autre, située par 16° 58’ LE
et 440 00 O. il y est dit, qu'elle est habitée. Il faut
74
est identique, à ce qu'il paraît, avec l'ile sr l
165
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
166
EE ———
à pourtant que la première n'ait paru au dessus du ni-
… xeau de la mer qu'après l'époque du voyage du Capi-
…_ taine Bellingshausen, autrement ce navigateur aurait dû
« l'apercevoir. Quant à la seconde, elle est peut-être
identique avec l'ile Good Hope dont la position, telle
que je l'ai marquée sur ma carte, est très peu certaine.
Parmi les documents que le Capitaine Fitzroy m'a
communiqués, se trouve de plus une carte, dont un
certain Capitaine Henry, Anglais établi à Otahite, est
l'auteur. On voit sur cette carle plusieurs nouveïles
découvertes, dont je ne puis me dispenser de faire ici
l'énumération, bien que je n'aye pas cru devoir en en-
richir ma carte. Ce sont
1. Un ressif par 26° 00’ de latitude S. et 195° 50° E.
2. Un autre ressif 26° 40° et 1962 40°
3. Un troisième 26° C0’ 1900 O0
4. Un quatrième 21° 30° 205° QU’
5. Une petite île par 26° 15’ 190° 40°
II. Lord Russel, Capitaine de la frégate Acteon.
1. Une notice publiée dans le Journal de la Société
Géographique de Londres, Vol. VII page 454 nous ap-
prend, qu'au mois de Janvier 1857, Lord Russel com-
mandant la Frégate Acteon, a odetnt à l'ouest des
îles Lord Hood un groupe de trois Îles qui se pro-
longe dans une direction N.0. et S.E., sur une étendue
de 13 milles. Lord Russel a donné à ces îles les noms
de Bedford, Minto et Melbourne; la seconde pla-
cée entre les deux autres, et la plus grande des trois,
ayant une circonférence de cinq milles, est siluée par
249 23! S. et 1569 532 E. Sur ma carte j'ai désigné ces
- iles sous le nom du Groupe de l'Acteon.
2. Une notice que le Master de cette frégate Acteon,
M. Biddlecombe, a fait insérer dans le cahier de Dé-
“cembre du Nautical Magazin, nous informe, que les iles
‘suivantes appartenant jusqu'à présent au nombre de cel-
les dont la position est douteuse, ont été déterminées
bord de cette frégate.
na) J'avais placé sur ma carte, l'ile découverte par
iros et appellée La Conversion de San Pablo
199 40° S. et 145° 00° O. (Mémoires Vol. I. p. 285.)
Capitaine de l'Acteon a vu une ile par 19° 48° S.
+ 144° ST 30” O.; un accord si “exact est une preuve
= la longitude et la latitude que je lui avais assignées
ne faitent que peu de confiance, et que je l'aye par con-
préquent désignée sur ma carte comme douteuse. D'après
- les observations de Biddlecombe elle a une étendue de
M milles dans une direction O. N: O. et E. S. E.
mob) Une autre île désignée sur ma carte comme égale-
ment douteuse c'est l'ile Britomart, qu'on place géné-
ralement par 12° 52° S, et 145° 25° O.; j'ignore d'ailleurs
à quelle époque et par qui elle p.ut avoir été décou-
verte. L'accord de sa position avec celle de l'ile men-
tionnée ci-dessus, et déterminée par les officiers de
l'Acteon, nous autorise à croire que c'est encore la mème,
et donne à cette conjecture un très haut degré de cer-
litude,
Britomart, pour re conserver que celle à laquelle Quiros
a donné le nom La Conversion de San Pablo.
c) Dans mon mémoire sur la carte des Iles Basses
j'ai parlé assez en détail ces découvertes faites par le
Capitaine du navire Margaret en 1805, et sur lesquelles
Turnbull avait publié des renseignemens très-pru com-
plets Au nombre de ces découvertes est une île située
par 20° 26’ S. et 143° 24 O, à laquelle on a donné
le nom de ce navire; cette île a été vue par le Capitaine
de la frégate Acteon; d'après les observations de M.
Biddlecombe elle est située par 20° 26’ S. et 1432 35/,
ce qui coïncide parfaitement avec le résultat des obser-
vations faites à bord de la Margaret.
d) Le Capitaine Carteret a découvert dans ces mêmes
parages deux îles très rapprochées l'une de l’autre, aux-
quelles il avait donné le nom du Duc de Gloucester.
D'après ses observations le centre de ce petit groupe
serait situé par 20° 56 S. et 1462 7 50” longitude qu'il
faudrait réduire de 2° 40’, chiffre exprimant l'erreur
que Beechey a constaté dans la longitude de Carteret
près de l'ile Osnabrugh que ce navigateur avait vue
24 heures avant d'atteindre les îles Gloucester, Ces
iles ont été de même visitées par l'Acteon, et M. Bidd-
lecombe place celle des deux qui se trouve le plus à
l'Est par 20° 42’ S. et 1420 54° E.; l'autre qui est située
plus à l'Ouest par 20° 40 S. et 143° 11; ce qui ferait
tomber le centre par 20° 31 S. et 145° 2 50”, c'est
à dire un peu plus de trois degrés (au lieu de 2° 40)
plus à l'Est qu'elle n'avait été placée par Carteret.
e) Les îles Flint que l'on plaçait tantôt par 198°
tantôt par 208° de longitude orientale, appartenaient jus-
qu'à présent à la classe des iles dont la position est dou-
teuse. D'après les observations faites à bord de l’Acteon
leur latitude a été déterminée à 21° 20° 50° et leur
longitude à 205° 6 30” E.; elles doivent donc dispa-
raître de la liste des îles douteuses.
f) M. Biddlecombe déclare, que les Iles Mendana
(Marquesas) sont placées sur les cartes 15° trop à
l'Ouest; son opinion s'accorde parfaitement avec le ré-
sultat des observations exécutées par nous à bord de la
Nadiejda en 1804, qui plaçait l'ile Hood, une des îles
On peut sans hésitation rayer des caries l'ile
167
BULLETIN (SCIENTIFIIQIUEE.
168
EE
de l’Archipel de Mendana, 18 30” plus à l'Est qu'elle
n'avait été placée par le Capitaine Cook. Cependant
on a continué, ainsi qu'il était à présumer, de regarder
la longitude de Cook comme la plus exacte, bien que
le résultat des observations de l’Astronome Anglais Gooch
en 1792 s'accordât parfaitement avec notre détermination.
Désormais les observations faites à bord de l'Acteon ont
de nouveau constaté l'exactitude de la longitude obser-
vée par les Astronomes Gooch et Hlorner. D'après
M. Biddlecombe les chronomètres à bord de l’Acteon
donnèrent pour différence des Méridiens de Valparaiso
et Port Resolution 63° 11 30’, la lonsitude de Val-
paraiso d'après Beechey étant 11 39 2”, la longitude
du Port Resolution doit être 138° 50° 5”; d'après les
distances lunaires elle fut déterminée à 158 50° 45”
(Nautical Magazine Décembre 1837), longitude différant
de 18’ de la longitude determinée par Cook.
Dans une notice inserée dans le septième Volume du
Journal de la Société géographique de Londres, il est
question d'une île qu'un certain Capitaine Denis a vue
au mois de décembre 1835 par 21°59’ S. el 136° 12" O.
Cependant d'après ce qui résulte des renseignemens con-
tenus dans un autre article du même Journal, cette île
avait été découverte dès l’année 1852, par le navire
Otahitéen, l'Amphitrite, et le commanant de ce navire,
capitaine Ebril, lui avait donné dès lors le nom d'ile
Marie. 1] la place par 22° 01’ S. et 1360 09° O. Cette
ile Marie est de même identique avec une île décou-
verte, d'après le Nautical Magazine, par un capitaine
Wright qui la place par 22° 028. et 1300 20° O., ajou-
tant qu'elle a 7 milles de circonférence. A l'extrémité
orientale de cette île, se trouve un ressif de corail qui
avance dans la mer jusqu'à un mille du rivage. Le ca-
pitaine Wright, ayant aperçu un lagon au centre de l'ile,
lui a donné le nom de Wright’s Lagoon. Les trois
déterminations que nous venons de rapporter offrent,
comparées entre elles, un moyen terme de 22° 5 40°S.
et 136 11° O. pour la latitude et la longitude de cette
ile, et apparemment elle conservera cette position sur
nos carles jusqu'à ce que sa véritable position ait élé
déterminée avec précision par un nouveau Fitzroy.
III. Capitaine Stavers et Dr. Bennet(*) 1853—1856.
1. Dans le volume supplémentaire de mes Mémoires
hydrographiques sur l'Océan Pacifique, j'ai classé sous
une rubrique particulière toutes les îles dont l'existence
n'est point douteuse, mais dont la position n’a pas été
encore déterminée avec ce degré d'exactitude que nous
(*) Extracts from the Journal of a Voyage round the Globe
in the years 1855 — 1856 by Dr. Bennet.
abordé à l'ile Bunker.
sommes aujourd'hui en droit d'exiger (Deuxième tableau
page 19-113.) De ce nombre sont deux îles appelées
Bunker et Broke, découvertes originairement par des
Américains. La première a été vue de nouveau en
1855, par le capitaine Stavers, commandant le Tuscan,
baleinier anglais, qui en a déterminé la latitude à 6°
20° S. et la longitude à 1999 19 E., la plaçant ainsi à
3 de degré à l'est de la position que lui avait assignée le
capilaine Brown (Supplémens page 18). Le Dr. Bennet,
auteur du récit de ce voyage, ne dit pas de quelle ma-
nière celte longitude a été déterminée, l'expression dont
il se seit: mesuré de Raieta (measured from Raïeta)
pouvant également biea être appliquée à un calcul de
différence de longitude moyennant le loch et moyennant
un chronomètre; c'était apparemment par la dernière
méthode; le capitaine Washington, secrétaire de la so-
ciété de géographie de Londres, m'ayant informé dans
une lettre qu'il a eu la bonté de m'adresser tout récem-
ment, que le capitaine du Tuscan avait un chronomètre
à bord, et comme navigateur habile il en a certainement
tiré tout le parti possible; on peut donc éonner à sa
longitule de l'ile Bunker la préférence sur celle du
capitaine Brown.
mesuré la différence de méridien, en commençant du
méridien de Raieta. et non pas de celui de l’île de
Noël que l'on avait quittée trois jours avant d'avoir
Une détermination exacte de
Il est singulier d'ailleurs qu'on ait
la position de cette île et un examen des parages près
de cette île, est d’une grande importance pour la navi-
gation de cette partie de l'Océan Pacifique: d'abord à
cause de son peu d'élévation et détendue qui la rendent
très dangereuse: longue de 5 à 4 milles seulement, dé-
pourvue de toute végélalion, elle ne se compose que
de sables et de corail, et cette circonstance est devenue
cause qu'elle a élé, dans plusieurs catalogues d'îles pub-
liés en Amérique, désignée sous le nom de Bunker
Rock et Bunker Shoal. Un navire anglais a échoué"
dans ces parages, il n'y a que peu d'années, sur une
ile qui a reçu le nom de Jervis; je ne doute pas que
cette île Jervis placée sur la carte d'Arrowsmith par
20° 00 de longitude E. ne soit identique avec l'ile
Bunker; celte identité ne paraissant sujetle à aucun
doute, on peut hardiment rayer de la liste des iles dou= …
teuses les noms de Jervis et de Bunker's Rock, |
pour ne conserver sur les cartes que l'ile Bunker, en
la plaçant par 0° 25° S. et 199° 15° E, jusqu'à ce que
nous ayons quelque détermination plus digne de con-.
fiance. Je suis même disposé à croire, que l'ile Broke
que l'on suppose également dans ces parages. est encore
D
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
170
la même ile Bunker, bien qu'on la place à la distance
d'un degré de la position qui est assignée à celte dernière.
Néanmois l'ile Broke doit, jusqu'à ce que nous ayons
des renseignemens plus positifs, conserver sa place sur
les cartes par 4° 13 S. et 201 20’.
2. D'après la carte d'Arrowsmith, un certain capitaine
Clark, commandant le navire Palmer, aurait découvert
au sud des Iles Gilbert, trois îles, situées toutes les
trois presque sous le même méridien 1769 E., auxquel-
les il donne les noms de Rotch, Maria et Eliza, el
dont les latitudes sont 2° 39° S., 1° 15° et 22 05. Quoi-
- qu'on ne puisse guère douter de l'existence de ces îles,
on ne saurait pourtant compter sur l'exactitude de la
position qui leur est assignée. Aussi ai-je cru devoir
les placer sur le second tableau page 19 du volume
supplémentaire de mes Mémoires. La première de ces
îles a été visitée par le Tuscan. D'après le récit du
| Dr. Bennet, elle est, malgré son peu d'élévation, d'une
étendue considérable el couverte de cocotiers. La lati-
| tude qu'on lui a donnée à bord du Tuscan, s'accorde
parfaitement avec celle qui lui avait été assignée par le
capitaine Clark; la longitude au contraire calculée à
bord du navire que nous venons de nommer: 115° 10’,
diffère d'un degré de celle qui avait été déterminée par
- Clark, et jusqu'à ce que nous ayons quelques déterii-
nations plus dignes de confiance, il ne sera guère pos-
sible de décider, laquelle de ces deux longitudes mé-
rite d'être prélérée. : Il serait même possible, que
d'ile Hurd placée par 2° 43 S. et 177 00 E. fût
“identique avec l'ile Rotch: 2° 30° et 1769 10, et je
“hasarderais encore une autre conjecture relativement à
“ces iles: j'ai fait mention dans mes Mémoires sur la carte
des Iles Gilbert, d'une ile appartenant à cet archipel,
uée par 1° 18° S. et 1730 45° E, ct désignée sous le
de Byron, qui la découvrit("} J'ai ajouté 40 à
longitude de Byron, parce que sa longitude était
ectivement erronée de 4° près des îles du Roi
orge, 20 jours avant quil eût atteint cette ile,
et 54 ouest, 11 jours avant cette époque près des
iles Danger. Mais en plaçant ainsi l'ile Byron 4°,
x bien 31° plus à l'est, je n'avais que l'autorité d'une
tonjecture pour la position que je lui assignais; le com-
modore Byron n'ayant visilé aucun point plus rapproché,
L aucun moyen ne nous étant! par conséquent offert de
(#) Dans la traduction française du voyage du commodore
… Byron, Paris 1774 édition in 4to, la longitude de l'ile Byron est
“indiquée ouest; on y trouve d'ailleurs dans plusieurs passages
mon “seulement longitude ouest au lieu de longitude est, mais
“encore latitude méridionale au lieu de latitude septentrionale.
”
constater l'erreur qu'il y a dans ses longitudes pendant
sa navigation avant son arrivée à l'ile Byron, il n'est pas
positivement impossible, qu'à cette époque l'erreur ait
été de moins de 31°, dès lors il ne paraîtrait plus im-
possible, que l'ile Byron ne fût identique avec l'une des
trois îles découvertes par le capitaine Palmer, et nom-
mément avec celle qui se trouve placée sous le même
deoré de latitude, c’est à dire, avec l'ile Maria située
par 1° 15’ S. et 135° 48 E. Que cette conjecture soit
fondée où non, une pareille incertitude sur la position
des cinq îles, dont peut-être il n'existe même que trois,
n’est pas dans tous les cas sans importance pour la na-
vigation de ces mers; il serait à désirer qu'on songeit
à y mettre un terme, et il paraît d'autant plus facile de
se procurer des renseignemens positifs relativement à
ces îles, que nos navires pourraient aisément les visiter
et même sans perte de tems. En allant au Kamtchatka,
les navires qui y sont expédiés traversent Ja ligne près
du méridien des îles Gilbert, et peu importe que ce
soit à l'est ou à l’ouest de ces îles. Le capitaine Du-
perrey qui a levé une carte de l'archipel des iles Gil-
bert dans l’espace de deux jours en les longeant seule-
meut, a rendu un très grand service aux navigateurs
qui visitent ces mers; il est le seul jusqu'à présent qui
ait corrigé les données vicieuses des capitaines Marshal
et Gilbert, d'après lesquelles on avait dessiné ces îles
sur Îles cartes, quoiqu'elles soient situées sur la route
que suivent les navires cinglant vers le nord.
5. Dans mon tableau des îles douteuses de l'hémis-
phère septentrional, page 164 de mes Supplémens, j'a-
vais classé dans cette catégorie une ile Guadeloupe,
située par 299 00’ N. et 1182 00 O. Cette ile a été
vue par le capitaine du Tuscan, et sa position détermi-
née à 28° 54° et 118° 22° O. Cette position différant
très peu de celle que je lui avais assignée dans mon
tableau, il ne peut guère y avoir d'erreur grave. L'ile
Guadeloupe peut donc être comptée désormais au
nombre des iles dont l'existence est positivement constatée.
D'après le récit du voyage du Tuscan que nous avons déjà
cité plusieurs fois, elle a une étendue de 15 milles, s'éle-
vant d'ailleurs à plus de 1000 pieds au dessus de la mer.
4. Anciennement on traçait d'ordinaire sur les cartes
de l'Océan Pacifique, près des côtes de la Californie un
groupe de petites îles désigné sous le nom d'’Iles Lo-
bos. Bien que leur existence parüt douteuse, parce-
qu'aucun navigateur d'une époque récente ne les avait
vues, malgré leur position peu éloignée de la côte, elles
ont continué de figurer sur les cartes, placées par 25°
50” N. et 114° 56” O. position qui leur avait été d'abord
171
assignée. Ces îles au nombre de trois, ont élé vues le
12 FFE Pia 1855 par le capitaine du Tuscan. N'offrant
à l'oeil qu'une surface de rochers, situés par 24° 09° N.
et 1129 39 O. ont une direction est et ouest.
Les iles désignées sur la plupart des cartes sous le nom
de Alijos, placées sur celles d'Arrowsmith par 24° OD'N.
et 115° 30 O. sont évidemment identiques avec les îles
elles
Lobos. On peut du reste consulter, par rapport au nom
d'Alijos, une notice qui se trouve dans le Journal de la
Société géographique de Londres, Vol. VII. page 258.
1F:
Il a paru l'année dernière à Paris un ouvrage intitulé:
Voyage aux îles du Grand Océan par J. Moerenhout,
Consul Général des Etats Unis aux îles Océaniennes,
Moerenhout.
dont l’auteur a fait plusieurs voyages dans l'archipel des
de la Sociélé, mais seulement dans
Parmi les notices que contiennent
Iles Basses et celles
un but commercial.
les deux volumes dont cet ouvrage se compose, il y en a
plusieurs qui pourraient être utiles aux personnes qui,
dans le même but, auraient l'intention de s'y rendre, et
des détails intéressans sur l'état actuel des îles Basses
et des iles de la Société. Je me bornerai à indiquer
brièvement ici ce quon y trouve de nouveau relative-
ment à l'hydrographie de ces îles; cependant je com-
mencerai par faire remarquer, que M. Moerenhout a
donné de nouveaux noms à nombre d'les déjà connues
depuis long-tems. Il appelle, par exemple, Rapa, l'ile
que Vancouver avait nommé Oparo, et Laïlaivai celle
qui est connue depuis les voyages de Broughton et Bass
sous le nom de Vavitoo. De même l'ile Oheteroo
de Cook est nommée Raurouton("); j'y trouve égale-
ment pour la première fois les dénominations d'iles
Pelasgiennes et Archipélagiennes; selon l'auteur les iles
Rs et celles de Ja Société appartiennent aux iles
Archipélagiennes. Voici les découvertes mentionnées
dans l'ouvrage de M. Moerenhout: 1) Une île située
par 22° 00 de latitude S. et 1559 50° de longitude O.
qui sur la carte publiée dans cet ouvrage d'après celle
du capitaine Duperrey porte le nom de Moerenhout;
il reste à savoir, si ce nest pas l'ile Marie située par
229 03 S. et 1360 12° O. et dont il a été question plus
haut. 2) Trois îles situées par 21° 45° S. et 1370 20 O;
bien qu'il y ait une différence de 22 en latitude et d'un
degré de longitude, je suis presque persuadé que ces
Îles ne sont autres que celles d'Actéon, situées par 21°
(#) Gette diversité de noms est une nouvelle preuve, qu'il est
absolument impossible de se fier au dire des insulaires, dont
on ne connait pas la langue. J'en ai cité plusieurs exemples
dans mes Supplémens page 71.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
or
25 de latitude et 1369 22° de longitude. 3) Une île
par 229 O0 S. et 135° 50 O. qui a élé nommée
Bertero. 4) Une petite île qui n'est éloignée que de
5 milles au S. O. de la pointe la plus méridionale des
Deux Groupes, Two Groups de Cook; 5) et une
autre petite île droit au nord à une distance de 25 mil-
les du plus septentrional des Deux Groupes, designée
sous le nom de Brock; 1l n'est pas fait mention de ces
deux îles dans le texte, mais elles se trouvent sur la
carte de M. Moerenhout.
Relativement à ces découvertes dont les trois dernières
sont peut-être nouvelles, mais qui demandent encore à
être constatées et leurs positions déterminées avec. pré-
cision, on peut encore faire les remarques suivantes:
l'auteur prétend que l'ile de Fourneaux est située beau-
coup plus au Sud que ne l'a indiqué Cook, et que c'est
par suite de cette faute, qu'en 1832 la Sultana, vaisseau
américain a fait naufrage sur les côtes de cette ile. On
ne peut guère supposer, que Cook se soit trompé de
plusieurs minutes en latitude; il est bien plus probable
qu'une négligence de la part du capitaine aura causé la
perte du navire; au reste, ni Bellingshausen ni Beechey
n'ont vu l'ile de Fourneaux.
M. Moecrenhout confirme l'existence d'une seconde ile
Se tal trente tu mien
au S. O. de Waterlandt, mais sur sa carte elle est beau-
coup plus rapprochée de l'ile située au nord, que“
d'après les données qu'on avait fournies au capitaine
Fitzroy. La plus grande distance me paraît aussi la plus
exacle, car sans cela le Capitaine Hagemeister, qui a
découvert pour la seconde fois l'ile Waterlandt, aurait
dû apercevoir également l'ile méridionale. M. Moe- |
renhout nomme l'ile méridionale Waterlandt et celle
qui est au nord, Wilson ou Mani. Peu importe a
ce soit l'ile septentrionale ou la méridionale qui
le nom hollandais; mais il est important de savoir q
vraiment il y existe deux iles; il serait seulement à dé
sirer que la position de l'ile méridionale fût déterminé e
avec précision. J
V. Détroit de Dourga.
Il y a déjà plus de deux ans, qu'il a été pour
première fois question d'une découverte très importantes
pour la géographie de la Nouvelle Guinée; il s'agissait
de la découverte d'un canal traversant à ce qu'on dis
la Nouvelle Guinée. Mais le gouvernement hollan
n'ayant rien publié à ce sujet, tout ce qui avait été,
relativement à cette prétendue découverte ne paraiss
guère mériter de confiance; du moins ne savait-0n pas |
dans quelle direction ce canal traverse la Nouvelle Gui-
née. Aujourd'hui cependant un article, inséré dansle
174
, \
EF BULLETIN SCIENTIFIQUE.
… Journal de Ja Société géographique de Londres, nous
— informe de quelques détails qui ont rapport à cette im-
portante question. En rendant compte d'un ouvrage qui
a paru en 1830, du voyage de la corvette hollandaise
le Triton fait en 1828 sous les ordres du lieutenant de
la marine hollandaise Modera, chargé de lever une carte
de la côte S. O. de la Nouvelle Guinée, l'article nous
apprend qu'on à fait, lors de cette expédition, la décou-
Yerte d'un grand fleuve, qui se jette dans la mer sur
la côte indiquée à une distance de 80 milles à l'est du
Cap Valsh. On soupconna dès lors à bord du Triton
que ce fleuve, auquel on avait donné le nom de Dourga,
| pouvait bien être l'entrée d'un canal, et le cap Valsh
Situé sur une île. La justesse de cette conjecture n'a
félé constatée pourtant qu'en 1855, époque à laquelle le
. lieutenant de la marine hollandaise Kool, commandant
-un pelit navire appellé le Postillon, à traversé le
canal dans toute sa longueur jusqu'à son embouchure
méridionale. Le nom de Dourga donné d'abord à ce
détroit, lorsqu'on le prit pour un fleuve est resté au
canal. D'après les observations failes à bord du Triton,
son embouchure septentrionale est située par 7° 21 S.
et 158° 35 50° E.; l'entrée méridionale, qu’on avait prise
- jusqu'à l'époque de la découverte du lieutenant Kool,
bour l'embouchure du fleuve Bartholomeo, par 3° 2y/
ét 1580 45/.
Une carte publiée par l'amiranté anglaise et dont
l'hydrographe de cette amirauté, le capitaine Beaufort,
vient de m'envoyer un exemplaire, est la seule, autant
e je sache, sur laquelle on ait marqué le détroit de
Ourga, ainsi que les résultats des opérations hydrogra-
: hiques, récemment exécutées par les Hollandais qui ont
xaminé la côte S.O. de la Nouvelle Guinée et la mer
entre Timor, la Nouvelle Hollande ct la Nouvelle Gui-
Née. L'auteur de cette carte est un M. Earle qui a
üt un long séjour dans les Indes et les îles qui en dé-
été probablement communiqués pendant son séjour
ans ces contrées. Il a donné à sa carte le titre sui-
* The Arrafura sea (*) wèth the tracks of the
ourga, Triton and Iris, from the observations of
enants Kolff and Modera of the Dutch Navy in
23-1828, compiled by George Windsor Eurtle. Pub-
d by the hydrographic office of the Admiralty.
ber 18317, accompagnée d’un mémoire sur la navi-
] (*) M. Earle donne à la mer située entre la Nouvelle Guinée,
imor et la côte septentrionale de la Nouvelle Hollande le nom
er Arrafura, d'après celui du peuple häâbitant Ja Non-
® Guinée. Forrest l'appelle Harrafura.
gation de la mer Arrafura (Sailing directions for the
Arrafura sea).
documens très importans pour la navigation dans ces
eaux, et il faut savoir gré au capitaine Beaufort de les
avoir publiés sur le champ. Ils n'ont cependant aucun
Cette carte et ces mémoires sont des
caractère officiel, l’amirauté hollandaise n'ayant elle
même rien publié à ce sujet; et comme nous ne savons
pas, de quels moyens on s’est servi pour déterminer
les longitudes, je n’ose prononcer quel degré d’exactitude
on peut leur attribuer. Je me bornerai à citer la lon-
gitude du cap. Valsh: sur la carte de M. Earle elle est
de 1539 41’, c’est-à-dire plus à l'est que ce point n'a-
vait été placé par Cook. Dans mon mémoire sur la
carte de la Nouvelle Guinée, j'ai dit les raisons qui m'ont
décidé à diminuer la longitude de ce cap déterminée
par Cook, de 30. Le capitaine Freycinet a fixé la lon-
gitude du cap Valsh à 157 14’, chiffre qui selon mon
opinion, exprime la vraie longitude de ce cap, qu'il
place ainsi, comme on voit, presqu'un demi degré plus
à l'ouest que la carte de M. Earle. 1l serait done à
désirer, que nous fussions bientôt mis en état, par de
nouveaux détails, de juger de la valeur que peuvent
avoir les observations des Hollandais, et j'attends que
nous ayons quelques renseignemens de cette nature, pour
faire sur ma carte de la Nouvelle Guinée les corrections
que la carte de M. Earle peut avoir rendues nécessaires.
VI. Horsburghs(*) East India Directory.
La quatrième édition de ce grand ouvrage hydrogra-
phique vient de paraître. Il est question de plusieurs
découvertes récemment faites dans la mer du Sud, qui
méritent effectivement d'être désignées sous ce nom,
parce que ce sont dés îles et des écueils réellement in-
connus jusqu'à présent, et sur lesquels d'ailleurs, l’au-
teur parait avoir eu des renseisnemens dignes de con-
fiance. Ce sont
1. Un banc situé par 259 15’ de latitude méridionale
et 1592 18’ de Jongitude orientale, découvert au mois
de juin 1855 sur la corvette royale anglaise Hyacinth et
nommé pour cette raison Hyacinth Banc. Ce banc
est d'une grandeur considérable; les chaloupcs de la
vorvette l'ont exploré sur une étendue de 24 milles dans
une direction N.N.O., ayant de 32 à 40 brasses d’eau.
(#) Ce savant distingué, ravi trop tôt à la science à laquelle
il avait rendu tant de services dnportans, n'a pu achever cet
ouvrage que peu de temps avant sa fin; j'avais été en relations
constantés avec lui pendant une longue suite d'années, et sur son
lit de mort mème :il a donné ordre de m'envoyer aussilôt un
exemplaire de cette nouvelle édition,
175
F LS !
2. Frindsburg Reef. Ce ressif très dangereux est |
g
situé par £° 00" S. et 159° 45’ E. entre les îles Lord
Howe et un autre groupe d'iles vu d'abord par Le Maire
et Shouten, et récemment par le capitaine Willingk de
la marine royale hollandaise. Le vaisseau qui lui a donné
son nom y a échoué en 1852; l'équipage s'étant sauvé |
sur les chaloupes, une partie est effectivement parvenue,
après bien des souffrances, atteindre le port connu
sous le nom de Port Carteret sur la côte de la Nou-
velle Irlande. Quant au capitaine Duncan ‘et le reste
de son équipage, on n'en a pas eu de nouvelles depuis
l'époque du naufrage.
3. Australian Reef découvert en 1824 par un Ca-
pitaine Slight par 22° 04 S. et 1569 0' E.
4. Une ile basse et inhabitée découverte, en 1855, par
un navigateur américain qui lui a donné le nom de
Nassau. Elle est située par 11° 50" S. et 194° 50° O.,
on y trouva de l'eau et du bois.
:
a
Dans mon catalogue
des iles douteuses, on remarquera une île Lydra par 1°
48 E. qui doit être, comme on voit, identique avec cette
île Nassau; on peut donc rayer l'ile Lydra de la liste des
îles douteuses, pour la classer au nombre des îles dont
l'existence est positivement constatée.
5. Quant au groupe de 14 îles qu'un Américain a vu
en 1851, j'ai déjà prouvé dans mon volume supplémen-
taire page 149, que ce groupe ne saurait être que celui
des iles Boston daus l'archipel des îles Marshall.
6. L'ile Farnham dont parle ce même navigateur,
et qu'un Américain prétend avoir découverte en 1855
par 14° 46’ N. et 169° 18 E. ne peut être que l'ile qui
avait été vue précédemment par le capitaine de la fré-
gate anglaise le Cornwallis, et que je crois identique
avec l'ile Gaspar Rico des anciens navigateurs espagnols.
(Mémoires hydrographiques Vol. II. page 18).
7. Le capitaine Horsburgh fait observer, page 641 du
second volume, que le rocher désigné sous le nom de
Rurick, découvert en 1822 sur le navire russe portant
le même nom, au sud de la terre de Van Diemen,
porte sur plusieurs cartes anglaises le nom de Pedro
Blanco. Sur la carte d'Arrowsmith il est dit, que la
découverte en est due au capitaine du navire Rurick.
Page 697 il est dit, que deux îles dans l'Archipel des
Carolines, vues par le Capitaine Renneck en 1826 par
6° 34 et 142° 44”, porlent sur ma carte le nom de
Kama. Il faut que ceci soit un mésentendu. Deux iles
auxquelles ce même Renneck donne le nom de Enderby,
et le capitaine Freycinet ceux de Poulotot et Alet, situées
par 3° 19° N. et 149° 17 E. portent sur ma carte des
Carolines le nom de Kata, qui leur avait été donné en
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
1
176
1399 par Hargoita, navigateur espagnol. Quant aux îles
vues par Île capitaine Renneck par €° 34° et 112°
44, ce sont Jes mêmes que l'on voit sur la carte du
capitaine Lutke sous le nom de Eurypig par 6° 40° N.
et 1430 10747
VII.
Je profite encore de cette occasion pour corriger quel-
ques erreurs et fautes typographiques qui se sont glissées
dans mes Supplémens, et que je dois signaler surtout
à ceux qui ne possèdent que le texte de ce volume sans
l'Atlas.
1. Les îles Baring dans l'archipel des îles Marshall
page 149 ne sont pas situées par 5° 55’ mais bien par
5° Elles étaient placées même sur la carte par
5° 55” mais cetle erreur a déjà été corrigée.
2. J'avais quelques doutes sur l'exactitude de la po-
sition assignée sur les cartes d'Arrowsmith et Norie à
l'ile Malden: 4° 00’ de latitude méridionale et 205° 09’
de longitude orientale; elle est effectivement telle, détermi-
née par le capit. Lord Byron, qui en a fait la découverte.
3. J'ai fait mention, page 26 de mes Supplémens, d'une
ile découverte en 1818 par le capitaine Hammant du
navire anglais Endeavour, par 58° 30° S. et 1279 09 E,
à l'ouest de la Nouvelle Hollande, et à laquelle ce ca-=
pitaime a donné son nom. Depuis long-tems déjà, on
doutait de la véracité du capitame en parlant de l'exi=M
stence de cette île. Le capitaine Durville ayant suivis
le parallèle de l'ile sur une étendue de 50 lieues sans
avoir vu lerre, on peut sans hésitation rayer cette île de
nos cartes. La latitude qui Jui a été assignée dans mes
Supplémens, a d'ailleurs besoin d'être corrigée; il faudrai
qu'il y eùt 38° 27 au lieu de 56° 27; c'est sous le 36
degré de latitude, que le capitaine Flinders l'avait x |
‘+
premier placée sur sa carte. :
4. Du tableau des iles douteuses il faut rayer les
îles Jervis, Raper et Waihou. th.
5. Je me suis convaincu maintenant, que les îles Océan
dans l'archipel des îles Marshall ne font pas partie des
iles Menchikoff, comme je l'ai cru autrefois; elles forment
un groupe distinct situé à une distance de 15 à 20 lieues
à l'ouest des îles Menchikoff. 11 serait à désirer que
quelque navigateur les visität pour en déterminer la po-
sition exacte. #
me!
90 .
Emis le 22 juin 1838.
Li -
M3 BULLETIN SCIENTIFIQUE TomelV.
À PUBLIÉ PAR at
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
Î DE SAINT-PÉTERSBOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger, On s'abonne, à SL.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amiraaté N. 1.
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzi
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les Pays au courant des travaux exécutés par l'A-
cadémie, et à leur transmettre sans delar les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
ar divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
Pétat des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie, 9, Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
— L'expédition
8, pour Petranger.
D EE
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 6. Mémoire sur les déplacements instantanés des systèmes assujettis à des condi-
tions variables. Osrrocnanskr. — NOTES. 16. Note sur lu diffraction de la lumière. Soxororr. — RAPPORTS. 3. Sur
l'envoi de manuscrits géorgiens par M. de Hahn. Bnosser. —
rapports. FRarnn.
EXTRAITS DE MÉMOIRES.
6. MÉMOIRE SUR LES DÉPLACEMENTS INSTAN-
TANÉS DES SYSTÈMES ASSUJETTIS À DES CON-
DITIONS VARIABLES; PAR M. OSTROGRADSKY.
(lu le 20 avril 1838.)
L'auteur de ce mémoire, M.Ostrogradsky, prétend
“que les équations du mouvement des systèmes assujettis
projections, sur les axes coordonnés, de déplace-
ients quelconques des points dont on cherche le mou-
vement, M.Ostrogradsky considère un système de ces
points, défini par un certain nombre d'equations ou
4 linégalités telles que
(a) asx+b4y+caz+a"4x" +b'4y'+c'4z +... +Tdt>0
2 b,c, a, b',c',.....T élant des coëflicients qui peu-
went dépendre de la position du système au bout d'un
temps t dont dt marque un élément.
| Pour avoir les équations du mouvement du système,
Gb faut aux conditions (a) ajouter celles qui expriment
| équilibre des forces perdues, C'est contre la démons
MUSÉES. 3. 4. Acquisitions du musée asiatique. Deux
EE
stration de ces dernières que M. Ostrogradsky dirige sa
critique. Nous allons la reproduire.
Pour se trouver en équilibre, il semble que les forces
perdues ne doivent chercher à produire, pendant l'in-
stant dt, aucun déplacement satisfaisant aux conditions
(a); c’est du moins une des premières idées qui se pré-
sentent; mais au lieu de la poursuivre, on commence par
supprimer, dans les (a), les termes multipliés par dt, ce
qui réduit les conditions du système à
(&) adx +b4y +ciz+a'4x + b'4y +c'4z +... >0
et l'on exprime que les forces perdues sont incapables
de produire aucun déplacement satisfaisant aux (b). Les
raisons que l'on en donne ne sont point valables. Même
on peut y objecter que, le plus souvent, les déplacements
qui vérifient les (b) sont contraires à la nature du sy-
stème, et par conséquent ils n'auront pas lieu sans qu'on
soit obligé de les empêcher par des conditions quel-
conques.
Les forces perdues doivent certainement se trouver
en équilibre; ainsi, il ne peut êlre question que des con-
ditions de leur équilibre; or, pour peu qu'on y réflé-
chisse, on parvient aussitôt à ces conditions: et voici
le principe qui y conduit,
Pour l'équilibre des forces appliquées à un système en
mouvement, il est nécessaire que le déplacement actuel
du système, combiné successivement avec tous ceux dont
les forces qui s'équilibrent soient capables, ne conduise
179
qu'aux déplacements impossibles ou contraires à la nature
du système.
Ainsi, pour l’équilibre des forces perdues, il faut qu'el-
les soient incapables d'aucun déplacement que le système
possède actuellement. Désignons pour dx, dy, dz, dx’,
dy', d:,..... les projections, sur les axes coordonnés,
des déplacements actuels des points du système et par
ôx, y, 0z, dx’, dY' > Z'ynoe ne les projections, sur les
mêmes axes, d'un des déplacements dont les forces per-
dues soient capables. 11 faut que les projections
dx + ôx,dy + ÿy,dz+0z,dx"+02", dy'+ày", dz'+402",...
appartiennent aux déplacements impossibles, c'est-à-dire
aux déplacements qui ne satisfont pas aux conditions (a).
Il s’en suit que les inégalités
a(dx+ 5x) + b(dy+ôy) + c(dz+0z) + a'(dx'+ ôx"')
+ b'(dy'+ dy") + c'(dz' +) +... + TU> 0
me seraient pas vérifiées. Or M. Ostrogradsky démon-
tre que
adzx + bdy + cd: + a'dx'+b'dy'+c'dz'+..,.+ Tdi=0,
donc les déplacements Ôx, dy, dz, dx", y’, 01'..... ne
satisferaient pas aux conditions
(c) aÿx+bôy +c5z+a'dx"+b'ày"+c'ôz +... 50
Ainsi, il faut que les forces perdues soient incapables
d'aucun déplacement satisfaisant aux inégalités (c); c'est
la condition qu'on emploie ordinairement, mais elle n’a
pas été démontrée.
M. Ostrogradsky recommande à l'attention des géo-
mètres quelques résultats de son mémoire, et particu-
lièrement la détermination des forces qui tiennent lieu
des conditions du système, Il évite dans son mémoire
l'emploi des axes coordonnés comme une considération
indirecte et qui nest pas indiquée par la nature de la
question.
Le ER
NPC ENS
146. NOTE SUR LA DIFFRACTION DE LA LUMIÈRE;
par M. SOKOLOFF. (lu le 27 avril 1838).
L
3 PE (s)
Soit Z un point lumineux, À le bord rectiligne d'un
écran très lirce, qui iptercepte tous les rayons, propagés
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
180
du côté gauche de la ligne ZE, et considérons un point
quelconque P, situé dans le plan CB, dans l'intérieur
de l'ombre, projetée par l'écran sur ce plan. Si, par le
point O, où la droite, qui joint le point P et le point
lumineux Z, est coupée par le plan de l'écran, on mène,
dans ce même plan, deux axes des coordonnées rectan-
gulaires x et y, l'un perpendiculairement et l'autre paral-
lèlement à la direction du bord de l'écran, et qu'on dé-
signe par À l'intensité de la lumière dans le point P, on
miner cette intensité, à la formule suivante:
2 2
rest x? + y a+b F-
(OS CTELE= KA S[axar cos ( TR 1) ]
Va 2 2.)
+ ad sn (ER EE FR,
plitude des vibrations de l'éther, 2 la longueur d'une on-
dulation, «= LO, b— PO. Les intésrales doivent être
+ oo, et par rapport à x, depuis æ—x, en désignant
par x’ la valeur de x, correspondante au point 4, jus-
parvient , d'après les principes de Fresnel, pour déter-
À
où Æ est une constante dont la valeur dépend de l'am-
prises, par rapport à y, depuis f=—CO,jusquà y —
qu'à x—OCo. En attribuant à la quantité æ/ successive-
ment toutes les valeurs depuis 0 jusqu'à l'infini, on aura
les intensités correspondantes à fous les points du plan
CB; qui se trouvent dans l'ombre.
Comme, dans ce cas, dans l'intérieur de l'ombre on
n'observe pas des franges, mais une dégradation continue
de l'é-lairement, il faut que l'expression ci-dessus, con-
sidérée comme fonction de x’, ne puisse devenir, pour
aucune valeur positive de cette variable, ni un maximum,
ni un minimum, mais qu'elle diminue constamment, quand
la variable croit. Ce que nous allons faire voir dans ce
qui suit.
a+bx
EAN
CO $ [ Î jh du dv cos (u? + 4
+ LT du dy sin (u? + v?) ] <-
5 ab x
Faisons x2 __
o 6
deviendra:
F2= K?
En observant que les variables w et v sont tout-à=
fait indépendantes entr'elles, on réduit facilement l'ex=
pression précédente , au moyen des formules connues
[se] / [ee] pe fe
feosudu= V7}, féradu=V}?, à la suivante :
0 2 Jo 2
22 nD
GPFœRé (ee
où les intégrales doivent être prises entre les limites
L a+ b x
n= 40 Tr:
et co. Maintenant si, conformément
Fm 2? ; la formule {1}.
mgs à
; ; [ f cos du] + [f simedu] À |
RE dns ve à
eds
181
… à la méthode ordinaire pour Ja recherche des maxima
et minima de fonctions d'une seule variable, on différentie
“— Je second membre de la formule (2) par rapport à w,
et qu'on égale à zéro sa différentielle, on aura l'équation
©
(5)"- "005 x? fcos u? du +sin ue sin u? du = 0
u
qui, pour que la fonction primitive de son premier
membre ne devienne pas maximum, ni minimum, ne doit
pas être satisfaite par aucune valeur réelle de u.
Pour
montrer, que ceci a effectivement lieu, développons les
= e co œ p . .
intégrales foosus&u. fsinu du en séries suivant les puis-
u u
sances descendantes de u.
par parties, on trouve:
CO cos u? € f:
[cos uw? du= —— )— —
u
Au moyen de l'intésration
8.5.7.9 1
CRT RENE TUNIS
8.6.7 1
2.2.2u°
8 5 1
at
ER 3 1
A u5
uU au
Co cos u? (2 8 1 8.6.7 1
sinu? du= —— 2 "— -— ——...
fs 4 4 32 PE Na
sinu? C1 8.6 1 FÉVR 1
4 us 2.au ARR EU pre A
En substituant ces valeurs dans l'équation (3), on aura:
1 Se601 6:72021 Lo :
DPF aur: Vialaig autre
ou bien
8.6 1 | 5.6.7.9 1 3.5.7.911.13 1
eee
aus | 3.2.2,a uw 2.2.3.2.3.2 u!?
Mettons cette ar sous la forme :
8.5 1 1) 3.6,7,9,11.13 16.17 “
Au* (:- ETES Tarn
(5) Ér us TI CINE
On voit d'abord, que pour toutes les valeurs de w
: : : 7.9
. dont la 4ème puissance ne surpasse pas 4 tous les
- membres de cette équation sont positifs. Pour des va-
Jeurs de u, plus grandes que v=, plusieurs membres
“deviennent négatifs; mais on s'assurera aisément, que la
Somme de tous ces membres, en quelque nombre qu'ils
ïient, est toujours inférieure à l'unité. Admettons le cas
plus défavorable, en prenant les plus grandes valeurs
e tous les membres; nous aurons:
(6)1—1 (Si D 5.5.7.9.11. EE © Vases ud
379 2 162.179 255.255 6
4 Pour voir, que cette série est positive, on n'a qu'à la
… comparer à la suivante:
4 ARE MAILS RENE
4 8 16
- qui, comme on le sait, est égale à zéro. Comme les
. membres de cette série rrisdent moins rapidement que
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
182
il suit évidemment que cette der-
nière série est positive. De là on conclura, que l'équation
(5) et par suite l'équation (3) n'ont point de racines ré-
elles.
ceux de Ja série (6),
Dans ce qui précède, nous avons employé les déve-
oc
loppements des intégrales /cosu?du,
u
[sin du suivant les
puissances négatives de uw, ce qui ne peut être admis
que quand on attribue à uw des valeurs beaucoup plus
grandes que l'unité, ou quand le point P est très éloigné
de la trace de l'ombre géométrique. On voit de plus,
que, dans ce cas même, les séries, dont nous nous sommes
servis, sont divergerites, et par cette circonstance la rigueur
de la démonstration que nous venons de donner, se
trouve fortement affaiblie. Pour ne rien laisser à désirer,
nous allons reprendre le problème, et le résoudre sans le
secours de développements en séries. Pour cet effet, dé-
Lee] œ
composons chacune des intégrales feosuw du, Jsinu? du en
u u
deux autres, comme il suit:
u Lu
[éos u?du = [cos u?du _°f cosutdu == = } cos uduw
u Le) Le)
LL u
œ c ; a à
féradu — f sin 2? du = f sin wdu=3V 5 — [sin u?duw
u Le] Le) ©
l'équation (3) en deviendra à
u
Æ DE 2 2du—$inu?l sinu?du=0
17/-(cosu?+sinu cosu?/cosu u—sinu?] sinu?du=0.
(1) av cout sinu?) co) f
Or il est facile de faire voir que le premier membre de
e u?z?
nn
cette équation équivaut à l'intégrale DE =
En effet faisons
nous aurons
2
dy 1 fasetz d
Fr f pe 7
donc h:
d'y LUN XD —
= fr SE
en intégrant l'équation TZ == de manière que
T
pour æ=0, l'on ait Pr = iv , on trou-
,| vera
T
= Loan) 1(une Ed coce fe )
o
Li
185 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 184
d'où x à res | 4
= inter t22dtdz == 4 cost s?sint rtz°C4
dy 1 Dex? cha | x ; [fm =f$ = EUR € Ai
AA Tr de = + VE (cosx + sin x) J J / +
o
TZ u del Due ES > Tr E _
— 7 (ex ae snx [= ar) On a de plus IE —3va iE2 —5yat n su
2 væ vx /
o o°
ou bien, en remplaçant x par u?
co 2
1 serre 1
Fe US = V s (cos u? + sin uw?)
Le]
u u
— cos u? sf cos u? du — sin u? Ve sèn u?du
Q (e]
Ainsi nous pouvons remplacer l'équation (7) par la sui-
vante :
36-222
Ouf
14
0
Hs=0,
qui, comme on le voit, ne saurait avoir aucune racine
réelle. Le problème, dont nous nous sommes proposés
de donner la solution , sera résolu dans toute son éten-
due et avec toute la rigueur possible. On peut trouver
encore d’une autre manière l'indentité des équations (1)
et (8). En effet, dans l'équation (7), ou, ce qui est la
même chose, dans la suivante:
1./T 1/7
=V — — } cosu?du )cosu? —V —— f sinu°du )sinu?=
(= fa Je su = sinu”*du )sinu?= 0
Le] >
et,
2vt
je remplace «? part, en observant que
fe tva, je transforme l'équation ci-dessus en celle-ci
(9) cos 65 — PARCTE te tæ dede +sin GE =
t co
[fs tet#dzdit ==:
Oo o
Comme les fonctions coste—t#*, sinte—'2? sont toutes
deux continues par rapport à t et à z, on est libre de
commencer l'intégration par rapport à l'une ou à l’autre
variable. J'intègre d'abord par rapport à la variable £,
et -
[fus fee.
À t— 2?cost
DE di etetds
stituant ces valeurs dans l'équation (2) j'obtiens précisé
ment l'équation (S).
———+
RAPPORTS.
3. RAPPORT SUR L'ENVOI DE MANUSCRITS GÉOR-
ciens PAR S. E. M. zx SÉNaTEuR BaroN DE
Hanx; par M. BROSSET (lu le 25 mai 1838.)
L'Académie, s'empressant de profiter des offres bien-
veillantes de S. E. M. le Sénateur Baron de Hahn, eut
l'honneur de lui adresser, l’année dernière , une série
de questions relatives aux antiquités et à la littérature
géorgienne, priant S. E. de lui en procurer la solution
par tous les moyens en son pouvoir.
S. E., au milieu d'occupations importantes et nom-
breuses, n'a pas dédaigné des recherches purement lit-
téraires , dont le résultat final ne peut qu'être profitable
pour les sciences et honorable pour le gouvernement
russe, puisque les monuments anciens de la Géorgie
sont désormais destinés à occuper une place distinguée
dans l’histoire nationale de cet empire. Le premier fruit
de ces recherches est tel que l’on pouvait l'attendre de
celui qui les a dirigées. M. le Sénateur de Hahn a
envoyé à notre savant collègue M. Frähn, pour l’Aca-
démie, les ouvrages suivants:
19. Un exemplaire de la Chronique de Wakhtang ,
beaucoup plus complet que celui du Musée Roumantzof,
et contenant, en outre, un Supplément considérable.
Une inspection rapide de ce document porterait à croire
que c'est l'original, non abrégé, de la Chronique géor-
gienne priblide: en | 1850, par la Société asiatique de Paris-
20, Un bon manuscrit du grand ouvrage historique
et géographique de WWakhoucht, dont le Musée asiati-
que de l'Académie doit bientôt posséder lui-même une
copie.
3°, Les Eloges des saints et martyrs géorgiens par
le patriarche Antoni 1%, ouvrage moins important sans
doute que l'histoire même de ces illustres personnages,
mais traité avec une grande éloquence, et d'où l'on
espère tirer de nouveaux renseignements.
185
| 49, Le livre de la Visite, on Pélerinage de l'Arche-
véque Timothée Gabachwili aux divers couvents géor-
giens de Grèce, de Syrie et de Jérusalem, au milieu
_… du dernier siècle. Ce voyage, qui est unique en son
genre, renferme toutes les tradilions anciennes de Ja
Géorgie relativement à ses couvents; traditions qui se
rattachent par plus d'un point extrêmement curieux à
l'histoire civile de la Géorgie et même des autres na-
tions asiatiques. Au moment où un journal russe nie po-
sitivement l'existence même des Géorgiens dans leur
pays, avant le xu® siècle, il sera intéressant de com-
parer ces récils avec ceux des auteurs arabes qu'on leur
oppose.
5°. Le Roman de l'Homme à la peau de tigre, im-
primé à Tiflis en 1712, par le roi Wakhtang VI,
avec un commentaire.
Ge. Enfin a Petite histoire du Tzarévitch David,
- en géorgien, et un grand tableau, entièrement neuf
pour nous, de la Généalogie des rois géorgiens.
Tous ces ouvrages sont mis pour deux ans à la dis-
position de l'Académie.
De si riches matériaux, l'importance d'ouvrages qui
forment la tête de la littérature géorgienne, Ja facilité
qui nous est donnée d'en jouir pendant un espace de
temps considérable, bien que limité, et même de faire tirer
des copies de ceux qui paraîtront les plus nécessaires ,
mous font un devoir de témoigner ici la plus vive re-
» connaissance à M. le Sénateur Baron de Hahn et aux
nobles personnages qui, avec une libéralité rare en Asie,
ont bien voulu se dessaisir momentanément de ces pré-
Cieux manuscrits.
_ Nous possédons maintenant la série complète des an-
les géorgiennes, formée par les deux compositions du
Lén noires historiques du Tzaréwitch Théimouraz. Après
juor l'histoire de ces contrées se fondra dans celle de
ralion, les Géorgiens n'ont pas dégénéré de leur anti-
que valeur.
11 ne nous reste plus qu'à désirer que les ouvrages
storiques composés avant ceux ci-dessus désignés , tels
üe le Saoul Dawithiani le Livre des rois et la Chro-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
186
nique du Prince Pétré fils du roi Waraz Bakar (ve siècle),
puissent tomber entre les mains de M. le Sénateur Ba-
ron de Hahn; qu'à leur défaut, il réussisse du moins
à nous procurer le plus grand nombre possible d'in-
scriptions capables d'y suppléer. Ces monuments irréfra-
gables du passé, que nous interrogcons avec tant de
curiosité, contiennent toujours des faits positifs, qui trou-
vent place dans l'histoire; les Géorgiens y atlachent
avec raison, beaucoup de prix, et dernièrement le
Prince Barathaïef nous a communiqué des inscriptions,
malheureusement mutilées, de l'église de Manglis dans
le Somkheth, dont la partie complète est d'un haut in-
térêt.
Nous avons tout lieu de compter, à cet égard, sur
la promesse expresse de M. le Sénateur de Hahn, de
s'occuper activement de ce genre de recherches, sur son
zèle éclairé, et sur l'influence de sa haute position.
Quand le vouloir et le pouvoir sont réunis, le succès
ne peut étre douteux.
— sr —
MUSÉES.
ACQUISITIONS DU MUSÉE ASIATIQUE
3. Premier rapport pe M. FRAEHN.
(lu le 25 mai 1858.)
Ich habe die Ehre, der Conferenz hiebei die drei
Bände der grôsseren Universalgeschichte Ainy’s vor-
zulegen, welche mein ältester Sohn in Kaïro zu dem
mässigen Preise von 1200 Piastern (oder 300 Ro. B. À.
nach unserm Gelde) für die Akademie anzukaufen Ge-
legenheit gehabt und von dort hieher mitgebracht hat.
Der Verfasser dieses Arabischen Werkes Bedr-el-
din Mahmud ben-Ahmed war aus Aintab (drei Ta-
gereisen nôrdlich von Aleppo gelegen) gebürtig und
daher el-Ainy genannt. Geboren im J. d. H. 762
(= Chr. 1561) starb er im letzten Monat des J. 856
(d. ï. zu Ausgang des J. 1451 oder zu Anfang 1452
Cbristl. Zeitr.), vermuthlich zu Kaïro, wo er mehrere
Aemiter verwaltet hatte und zuletzt Kadi der Hanefiten
und Lebrer der Ucberlieferungskunde gewesen war, und
daher auch bisweilen 4$ : all el-Mifry genannt ist. Er
war ein ausgezeichneter Gelebrter seiner Zeit, der sich
durch zahlreiche Schriften über Arabische Philologie und
schüne Redekünste, über Rechtswissenschaft, namentlich
über die abgelciteten Rechtslebren (&. si), über Tra-
ditionen, und Geschichte, in EE Beziehung beson-
187
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
u.
ders durch zwei umfassende Werke, sein grôüsseres und
sein kleineres Tarich oder Chronikon (jenes auch Zkd-
el-dschüman etc., dieses Zarich el-bedr etc. genannt),
einen wohl verdienten Ruhm erworben hat.(1) Von
seinen auf die Arabische Sprache und Poesie bezüg]lichen
Schrifien. war eine und die andere bereits nach Europa
gekommen, von den gedachten beiden Geschichtswerken
desselben aber, so viel bekannt, nur ein einziger Theil.
Es ist das in der Oriental. Handschrifien-Sammlung des
Dr. Lee in London befindliche Manuscript, das in dem
Katalog derselben sub No. 41 als zweiter Theiïl des
grôsseren Tarich bezeichnet ist und von der Geschichte
Abraham's anheben und mit der der verschiedenen Ara-
bischen Stimme zur Zeit Muhammed's schliessen sell.
Ausser diesem war bisher von diesem Arabischen Werke,
wie es scheint, Nichis zu uns gelangt. Man darf also
wobl sich befust halten, selbiges zu den seltenen Bü-
chern zu rechnen. Dafür galt es auch schon vor mehr
als hundert Jahren in der Türkeï selbst, wenn, wie
man wohl nicht zweifeln darf, diess grüssere Geschichts-
werk es ist, von dem wir lesen, dass es unter Sultan
Ahmed III. ins Türkische übersetzt wurde und dass das
dabeï zum Grunde gelegene Exemplar das einzige war,
das sich im ganzen Osmanischen Reiche erhalten hatte.
Für seine Seltenheit spricht auch noch der Umstand,
dass es Haddschy Chalfa nicht gesehen bat, wie man
diess aus der kurzen und alles Details ermangelnden
Notiz, die er von diesem Werke giebt, zu schliessen
Ursache hat. Ich hatte es daher auch in der Liste der
Centurie von, des Ankaufes vor andern werthen Mu-
hammedenischen Manuscripten, welche ich im J. 1854
für den Herrn Finanzminister verfertigte, nicht über-
gangen. Und diese Wünschelruthe, die uns schon zur
Gewinnung so manches v erborgenen litterarischen Schatzes
verholfen hat, (2) hat uns nun endlich auch diesen ent-
decken und bald auch gewinnen lassen. Was wir er-
halten haben, ist Band IL. III u. IV. Dass es das grüs-
sere historische Werk ist, zu dem sie gehôren, lies’t man
nicht bloss am Schlusse des Bandes 11, sondern auch hie
und da in der Mitte des Werkes selbst zu Ende einiger
Sectionen desselben, wo der Titel ol) Jäc ausdrück-
lich angegeben ist. Es sind aber drei grosse Foliobände,
respective von 827, 675 und 811 Blättern, also zusam-
men von 2515 Blältern, und in einer gedrängten Schrift.
(1) Das JP JU lss 25 beiMülier Cat. MSS. Gothan.P.1. |
No. 275 ist nicht von unserm Verfasser, sondern von Abu’l-Me-
hasin Tangri-birdi.
(2) s. Bulletin scient. Tome III. p. 60 et suivtt.
Das Manuscript ist von einer leserlichen Hand und datirt
vom J. H. 1171 d. i. 1757-8 Chr. BandIl. fingt im
J. d. H. 16 (—657 Chr.) an, und Bd. IV. schliesst mit "
dem J. 850 d. i. 1446-7 n. Chr. also nur einige Jahre
vor des Verfassers Tode. Wenn ein Theil dieses gros-
sen Werkes uns diessmal noch vorenthalten bleiben sollte,
dürfte man gewisser Maassen noch zufrieden damit seyn,
dass solches mit dem ersten und nicht mit einem der
andern der Fall sewesen. Es ist aber wirklich nur ein
Band, den wir hier vermissen: das Werk hat in der
vorliegenden Handschrift offenbar nur aus vier Bänden
Vier starke Bände (,£! rs Cole e))
giebt diesem Werke auch der Rumäszowsche Codex von
Ha. Chalfa's Bibliographie fol. 351. Wenn andere An-
gaben bei Ha. Chalfa es aus 10 oder aus 20 Bänden be-
stehen lassen, so müssen die Bände solcher Handschriften
von weit geringerem Volumen gewesen seyn.
Ich habe bisher in diesem sehr umfassenden und für
die Geschichte mir als wichtig vorkommenden Werke,
das, seinem Titel Tarich oder Chronik getreu, die Be-
gebenheiten nach der Folge der Jahre ordnet, und jedes
Jabr mit den, in dasselbe gehôrenden Nekrologen be-
rübhmter Männer schliesst, nur blättern, habe es nur hie
und da unter solchen Jabren, deren Begebenheiten mich
in diesem Augenblicke vor andern interessirten, nach-
schlagen und einsehen künnen. Und was ich bei so flüch-
tigem Gebrauche fand, Hisst mich hoffen, dass ich bei
näberem in ïihm noch manch Anderes antreffen werde,
das unser Interesse in Anspruch zu nebmen geeignet
ist. So traf ich auch in ihm z. B. unter dem J. 230“
d. H. oder 841-5 Chr. die Landung der Madschus M
oder des Heïdenvolkes in Sevilla; (3) unter d. J. 353 —
964 die Landung der Griechischen Flotte in Sicilien
mit einem Heere von Franken;(1) unter 352 odecw
9435-4 Chrisil. die Expedition der Russen nach dem
Kaspischen Meere und die Plünderung Berdaa's und
Meragha’s durch dieselben;(5) unt. d.J-. 354 d. i. 965 Chr.
die Bekehrung der Chasaren zum Islam;(6) unt. 453 |
d. H. oder 1041-2 Chr. die Ankunft Ost-Bulghari
scher Pilgrimme in Baghdad;(7) unt. d. J. d. H. 5£ vs
d. ï. 1005-5 n. Chr. die Ankunft eines Mannes vom Volken
Gog und Magog ebendaselbst, und was dergl. mehr,
ist. Ich werde Gelegenheit haben, in unserm Bulletin
bestanden.
(3) vgl. Bullet. T. IV. S. 137.
(4) vgl. ebend. S. 138 Note 20.
(5) vgl. unsere akademischen Mémoires 6. Sér. Sect.
Tome I. p. 526. x
(6) vgl, dies. Mémoires, 5me Sér. Tome VIIL p. 508.
(7) vgl. dies. Mémoires 6e Sér. Tome L p. 550.
189.
+ eine und die andere solcher Notizen, besonders wenn
sie frühere ergäozen oder bisher noch nicht bekannt
waren, aus diesem Autor beizubringen, aus dem bisher
pur eine einzige Zeile herausgegeben war und zwar
nicht einomal aus dem Original, sondern nur aus der
Türkischen Uebersetzung eines der Geschichtswerke
desselben.
NaAcuTRAG zu OBIGEM BERICuT.
Was die Türkische Uebersetzung anbetrifft, so hat
Hr. v. Hammer-Purostall, der jene Zeïle in seinen Ori-
gines Russes p. 25 edirte, über selbige wiederholt sich
. ausgesprochen, aber nicht ohne sich auch widersprochen zu
haben. In Eichhorn’s Geschichte der Litt. Bd. III. Abth. IT.
. S. 1245 und in seiner Osmanischen Geschichte Th]. VI.
- S. 365 nennt er Ainys grôsseres Geschichtswerk oder
- das Zkd el-dschüman als dasjenige, welches in's Türki-
sche übersetzt worden. In den Origines Russés a. a. O.
hingegen schreibt er: es sey das kleinere oder das
Tarich el-bedr, das Sachawy in einen Auszug sL5Y] cv À
kitab el-enba bettelt gebracht habe, und dieser Auszug
sey es, der in der Folsge ins Türkische übersetzt
worden. ‘In den Wiener Jabrbüchern der Litteratur
Bd. LXX. Anzeiseblatt S. 74 und 56. ist nicht mehr
:Sichawy, sondern Ainy selbst der Verfasser eines sol-
\chen kurzen Auszuges (wie denn das auch Ha. Chalfa
in der That besagt); der Titel aber heisst nun nicht
mehr Kitab el-enba, sondern Kens-el-enba. Dieser
abs (der von 386 bis 411 der H. regierte) uud zwar
on dem Abschnitte an, der die Genealogie des
Propheten enthält, und zwar aus der Geschichte Ibn-
Schehne’s, fortgesetzt worden seyn, s. Origines Russes
ünd Wiener Jahrb. d. Lilt. a. den aa. OO. Hier muss
mehr als ein Missgriff Statt finden. Ainys grüsseres
erts der Hidschret, dagegen Ibn-Schehne’s Geschichte
ür bis Anfang desselben geht! Wenn man also ein
eschichtswerk von Ainy in einen Auszug gebracht,
iuchte man es weder aus Ibn-Schehne, noch von —
Muhammed's Zeit an fortzusetzen. — Schliesslich muss
ich noch eine numerische Differenz, die sich bei Hrn.
%: Hammer-Purgstall hinsichtlich der Türkischen Ueber-
“elzer Ainy's findet, berühren. In sciner Osmanischen
Geschichte nämlich sagt er, es seyen sieben Gelebrte
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
190
gewesen, welche denselben übersetzt; in Eichh. Gesch.
der Litt. hingegen nennt er deren dreissig, und in
den Wiener Jahrbüchern sind diese schon zu fünfund
vierzig angeyachsen, —
4. Deuxième rarrontT bE M. FRAENN.
(lu le 8 juin 1538).
Ueber drei wichtige Erwerbungen, die ich in dieser
Zeit für das Asiatische Museum zu machen Gelegenheit
gehabt, habe ich heute der Conferenz Bericht abzustat-
ten. Die eine derselben ist ein Hauptwerk der Arabi-
schen Litteratur, Masudy’s ,Goldene Wicsen“. Da
dasselbe unserm Asiatischen Museum noch fehlt, so hatte
ich es auf der Liste derjenigen Manuscripte, die ich
meinem Sohne in der Levante mir zu verschaffen beauf-
tragt hatte, nicht übergangen. Einen Codex selbst davon
aufzutreiben ist ihm jedoch nicht müelich geworden; er
hat desswegen noch vor seiner Abreiïse aus Kaïro von
einem in der Pibliothek der berühmten Moschee el-
Ashar daselbst befindlichen eine Abschrift veranstalten
lassen, die jetzt, wie man ihm schreibt, beendigt ist.
Diese besteht aus zwei Bänden und soll nicht mehr als
590 Piaster d. ï, 125 R°. B. À. kosten. Ich werde schreiben,
dass man diess MS. der Sendung der Aegyptischen Druck :
sachen, welche die Akademie aus Kaïro erwartet, bei-
lege. Die 125 R°. künnte die Akademie unterdessen
an mich auszahlen lassen; nach seiner Rückkunft in
Aegypten wird mein Sobn diesen kleinen Posten dort
abtragen.
Ich bin übrigens ungemein erfreut, dass auch die
Akademie nun endlich zu dem Besitze eines Werkes
gelangen wird, das unstreitig zu den vwichtigsten Pro-
ducten der Hhistorisch-geographischen Litteratur der
Araber gehôrt, und das nicht nur für die Geschichte
und Erdkunde Asiens von Bedeutuvg ist, sondern auch
für die Europäische, für die der Byzantiner, der Russen,
der Slawen und selbst mebrerer westlichen Vülker und
Länder schätzhare Notizen darbietet. Eins der merk-
würdissten und für uns interessantesten Capilel ist ohne
Widerrede das XIV., die Beschreibung des Kaukasus
und der nürdlich von demselben und dem Kaspischen
Meere gelesenen Länder enthaltend, in welchem auch
die Erzählung von dem ersten Raubzuge, den die
Russen ins Kaspische Meer unternahmen, vorkommt.
191
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
192
oo
Bckanntlich bat der verstorbene Klaproth diess Ca- | auszeichnet.
pitel erst in Deutscher, und lange nachher in Fran-
zôsischer Uebersetzuns herausgegeben; aber leider ist
keine von beiïden befriedigend. Es wäre wobl eine
verdienstliche Unternehmung, aus Masudy wenigstens
diess wichtige historische Document endlich einmal nicht
bloss in einer treuen Uebersetzung, <ondern auch in
einem kritisch berichtisten Texte herauszuceken. Ich
für mein Theil habe diess bereits vor mebreren Jah-
ren im ÂAuge gehabt und mir zu dem Zweck eine
Copie aus den beiden Leidener Handschriften durch
den verst. Hamaker besorgen lassen. Unterdessen hat
die Italinskische MSS.-Sammlung, die der Bibliothek
der hiesisen Asiatischen Sprachanstalt zugefallen ist, uns
bicher auch ganzer drei Codices der goldenen Wiesen
zusefübrt, die aber zum Unglück sämmitlich von hôchst
uawissenden Abschreibern herrühren und von Fehlern
aller Art voll sind. Ich will wünschen und hoffen,
dass die Aegyptische Copie, die wir erwarten, nicht in
gleichem Falle sich befinde, werde aber auch noch die
verschiedenen Lesarten der Pariser und Oxforder Hand-
schriften dieses Werkes zu dem in Rede stehenden Ab-
schnitt durch unsern wackern jungen Orientalisten, den
Candidaten Petrow, einzuholen Sorge tragen. Da wird
es denn endlich môglich seyn, mit Erfolg eine Arbeit
zu unternehmen, welcher namentlich die gewôhnlich in
so hohem Grade verunstalteten Eigennamen von den
Vôlkern, Ländern und Stidten des Kaukasus oft nicht
geringe Schwierigkeiten entgegenstellen.
Die zweile Acquisition, welche unser Asiatisches Mu-
seum gemacht, ist ein Codex von Abu'l-Ghasi's ,, Tür-
kischem Stammbaum“ Hr. Dr. Dahl in Orenburg ist
es, dessen gefälliger Mühwaltung die Akademie die
Erwerbung desselben verdankt. Zwar ist der Tatarische
Text dieses, durch die hôchst fehlerhafte Uebersetzung,
Histoire généalogique des Tartars betitelt, längst bekann-
ten Werkes, im J. 1825 durch die Liberalität des un-
vergesslichen Reichs-Kanzlers Rumänzow edirt worden.
Aber leider stand uns dazu damals nur eine einzige Copie
zu Gebot, die Kebr vor beiläufig hundert Jabren aus
einer der beiden, zu der Zeit noch bei unserer Aka-
demie befindlichen Handschriften dieses Werkes, welche
selbst nur Copie eïnes Tobolskischen Manuscriptes war,
gemacht halte. So konnie denn jene Ausgabe unmüg-
Lich befriedigend ausfallen. Sebhr willkommen muss uns
daher die Gewinnung dieser Handschrift seyn, die zwar
von sehr neuem Datum ist, aber durch die Güte ïhrer
Lesarten und die Vollstäindiokeit des Textes sich vor
allen andern bisher bekannt gewordenen vortheilhaft
Eine detaillirte Beurtheilung dieses MS.
von Hn. Prof. Demaison habe ich die Ehre der Con-
ferenz hiebeï vorzulegen Hr. Demaison ist nämlich seit
einem Jabre und darüber mit einer neuen, so hôchst
nôthigen Uebersetzung des Abulohasischen Werkes, das
man ant für de Géshibte Chiwa's als eine der
authentischen und wichlissten Quellen betrachten darf,
beschäftigt, und hat «Lo mit demselben eine genauere
Bekanntschalt zu machen sich in dem Falle befunden.
Das Orenburger MS. kommt übrigens ebenfalls nicht
theuer zu stehen: es soll 150 R°. kosten, welche ich, so
wie die obigen 125, aus dem Fonds des Asiatischen Mu-
seums für Hn. v. Dabl an mich auszahlen zu lassen bitte,
Das dritte Werk endlich, welches ich dem Asiatischen
Museum zugewendet zu sehn längst schon gewünscht,
ist das grosse Zexicon heptaglotton von Castellus
(Gastle), welches hiebeï der Conferenz vorliest. Es.ge-
hôrt dasselbe zu der Londoner Polyglottenbibel. Das
Museum besitzt freilich nicht diese, sondern die Pariser
Polyglotte (#); diese aber ist bekanntlich die Mutter der
Londoner. Ganz unenthebrlich ist daher jenes Lexicon
von Castle beim Gebrauch der verschiedenen Bibelver-
sionen, welche selbige enthält; aber es ist auch zugJeich
für sonstige Lectüre in Semitischen Sprachen ein hôchst
wichtiges Hülfsmittel. Das Werk ist schon selten ge-
worden, weil 500 Exemplare desselben bei dem grossen
Brande in London i.J. 1865 vernichtet und 400 andere,
die eine Nichte des Verfassers nach dessen Tode 1685
geerbt hatte, von den Ralzen verdorben worden sind,
Ich bitte desswegen die Conferenz, den Ankauf des mir
von Hn. Hofrath Wolkow angebotenen Exemplares zu
dem Preise von 170 R., und zwar aus dem Fonds der
akademisvhen Bibliothek, genehmigen zu wollen.
(#) mit Ausnahme eines Theiles.
—— p ——
MATÉRIAUX MANUSCRITS.
“4
Séance du 8 juin. Beiträge zur Kenntniss des Baues der innern
Weichtheïle des Lama (Auchenia Lama), par M. Brandt.
Beiträge zur nähern Kenntniss der Schwefelcyanmetalle,
par M. Claus. s
Rapport sur quelques documents relatifs à l’histoire en
Ja Géorgie, par M. Brosset. £
Sur quelques acquisitions des musées asiatique et ethnogra=
phique, par M. Frähn.
Emis le 12 juillet 1838.
46
#35. BULLETIN SCIENTIFIQUE TomlIv.
AN 13.
PUBLIÉ PAR
- L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
1
É
«nographie zoologique de cet animal que j'ai publiée il y
| Gi ans, dans un ouvrage assez peu connu parce qu'on
"
4e ne pus donner que quelques observations sur l'esto-
“mac, qui se trouvent chez Feuillé, et sur quelques autres
DEUSATNT- DÉTELNSS OUR C.
—
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S£.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amiraaté N. 1. — L'expédition
des gazettes da bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’A-
cadémie, et à leur transmettre sans delai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moïres lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
r divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
létat des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie, 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 7. Matériaux pour servir à la connaissance des parties molles de l’ Auchenia
»* Lama, Brant. — NOTES. 17. Recherches sur les sulfocyanures de quelques métaux. Craus. — RAPPORTS. 4. Cor-
respondance avec la Géorgie. Brosser. — MUSÉES. Deux rapports de M. Fraeuw.
EXTRAITS DE MÉMOIRES. compléter au possible la partie de l’histoire naturelle du
Lama, qui jusque là est restée incomplète; car, par un
ordre suprème, le Muséum de l'Académie recoit du
Château Impérial de Tsarskoïé-Sélo tous les Lamas
1. Beitrice zur KennrTniss pes BAUES DER re Er
morts ou saisis de maladies incurables.
INNERN WeicuTneiLe Des Lama (Aucuenta De cette manière j'ai eu l'occasion de faire l'anatomie
Lama); par M. BRANDT (lu le 8 juin 18538). | de quatre individus, travail dont j'ai l'honneur de pré-
senter ici les résultats relatifs aux parties molles.
L'histoire naturelle du Lama a eu un intérêt particu-
La première section du mémoire en question offre
Jier pour moi, surtout depuis la composition d'une mo-
une esquisse de l’état actuel des connaissances sur l'ana-
tomie du Lama et contient les faits proposés par Feuillé,
Cuvier, Christen, Home et Otto. La seconde section
En avait tiré seulement un nombre assez petit d'exem-| fournit la description détaillée de mes propres recherches,
aires. 1 expliquées par les figures nécessaires, dont le nombre
… Lorsqu'alors je rassemblais tous les matériaux pour livrer | très considérable remplira dix-sept planches exécutées
istoire la plas complète de l'animal en question, je re-|en grande partie in-folio et dessinées par moi-même,
grettais heaucoup d'être privé de l'occasion de pouvoir | ou sous mes yeux par MM. Pape et Priess.
# : Ne à
outer aussi des données sur la structure intérieure; car | Je me suis surtout occupé des recherches des systèmes
de la reproduction et du cerveau. En outre, j'ai ajouté
des observations sur la structure des glandes particulières
qui se trouvent entre les doigts et sur los particulier
du diaphragme, ainsi que quelques renseignements con-
cernant le coeur, la distribution des artères et les glan—
des lymphatiques.
organes décrits dans la première édition des Lecons d'ana-
tomie comparée de Cuvier. Je ne fus pas assez heureux
pour me procurer à Berlin la dissertation imaugurale de
Christen publiée à Tubingue sur plusieurs organes du Lama.
… C'est donc avec empressement que je saisis l'occasion | Le premier chapitre, qui a pour objet le système de
favorable qui se présentait à moi à St.-Pétersbourg pour | la nutrition, offre les descriptions des lèvres, du palais,
195
BULLETIN SCIENTIFIQUE. .
à 196. }
de la langue, des glandes salivaires, de l'oesophage, des
estomacs, des intestins, du foie, de la rate et du pancréas.
Le second chapitre, qui traite du système de la circu-
lation, fournit des descriptions plus ou moins détaïllées
du coeur, des artères, des olandes lymphatiques et de
la grande thyroïde. -
Dans le troisième chapitre on trouve des renseignements
sur la conformation de l'os hyoïde, du larynx, de la tra-
chée artère et des poumons.
La descriplion du système urinaire fait l'objet du qua-
trième chapitre, tandis que les recherches sur les
organes sexuels mâles et femelles et ‘sur les mamelles
composent le cinquième chapitre.
A ces chapitres sont ajoutées les descriptions de l'os
particulier qui s’observe dans le diaphragme, de la cal-
losité pectorale et des glandes particulières que j'ai dé-
couvertes entre les doigts; glandes qu'il faut considérer
comme analogues de celles qui se trouvent aux places
semblables chez les brebis et autres ruminants.
Une exposition assez détaillée des parties qui compo-
sent le cerveau, font la dernière partie du mémoire.
Aux parties du Lama, inconnues jusqu'à ce jour, et dont
‘je livre le premier la description, appartiennent le palais,
les glandes salivaires, les artères, l'os hyoïde, les organes
sexuels femelles et les glandes découvertes entre les doigts
et le cerveau. La connaissance des tous les autres systè-
mes, qui font l'objet du mémoire, a gagné évalement plus
ou moins par les détails des mes recherches ainsi que
par les dessins exacts qui les accompagnent,
> L——
N OT; ETS.
17. BEITRIGE ZUR NÂHEREN KENNTNISS DER
SCHWEFELCYANMETALLE; VON Dn. C. CLAUS
(lu le 8 juin 1838).
Das Schwefelcyan und dessen Verbindungen mit den
Metallen haben, durch die wichtige Entdeckung des
Melons und der aus diesem darstellbaren Kôrper, be-
deutend an Interesse gewonnen; demohngcachtet sind
viele der Schwefelcyanmetalle noch nicht näher unter-
sucht, und wir kennen eine nicht geringe Anzahl dersel-
ben nur aus den vorläufigen Reactionsversuchen Porrets:
Bei ähnlichen Reactionsversuchen, welche ich mit
der Auflésung des Schyefelcyankaliums auf die verschie-
denen Metallsalze anstellte, nahm ich Erscheinupgen
wabr,vwelche ich für neu halte und in folsendem
mittheile. ù
Sehwefelcyankalium und Kupfersalze.r 1
n
Wird zu einer verdünnten Auflôsuns des schwefel-
sauren oder salpetersauren Kupferoxydes eine ebenfalls
verdünnte Auflôsung des Schwefelcyankaliums gethan,
so ändert sich die blaue Farbe der KRupfersalzlôsung in
eine zeisiggrüne um; beim lingeren Stehen wird die
Flüssigkeit trübe, dann milchig und zuletzt scheïdet sich
ein weisses Sediment ab, das sich vollkommen so wie
das Kuplersulphocyanür verhält, Es lüst sich in frisch
dargestelltem, mit Wasser vermischtem Zustande zu einer
farblosen Flüssigkeit in Ammoniak auf, wird durch
Oxydation in dieser Lôsung an der Luft blau gefärbt,
und giebt, mit Actzkalilôsung hehandelt, gelbes Kupfer--
oxydulhydrat. Das getrocknete Salz. verhält sich anders,
zum Ammoniak; es lüst sich nämlich zum Theïl auf,
zum Theil wird es zu einem gelben basischen Salz zer-
setzt. In einer Glasrühre kann es, ohne zersetzt zu wer-.
den, bis + 200 erhitzt werden, wobeï es etwas Was-
ser abgiebt; über diese Temperatur hinaus schwärzt es
sich, wird zersetzt und giebt bis zum anfangenden Roth-
glüben erhitzt, Schywefelblausäure, Schwefelkohlenstoff,
Cyan, Schwefel und kohlensaures Ammoniak. Als Rück-
stand bleibt eine schyarze Masse, die aus Schwefelkup-
fer und Koblenkupfer zu bestehen scheint, denn mit
Salpetersäure behandelt, lôst sie sich unter starkem Auf-
brausen und Bildung von Schwefelsäure zum Theil zu
einer blauen Auflôsung, während ein gelbbrauner Rück-
stand ungelôst bleibt, der aus Schwefel und Kohle be-
steht, beim Erhitzen in einem Platinlôffel schweflige
Säure giebt und eïne schwarze Kohle zurücklässt. Wurdé:
dieses Kupfersulphocyanür mit starker Salpetersäure über-
gossen, so wurde es unter Aufbrausen schyvarz, nach"
einiger Zeit trat ein noch stärkeres Aufbrausen ein, und
das Ganze lôste sich zu einer grünen Flüssigkeit, in
welcher dér Schwefel des Schwefelcyans zu Schwefel- #
säure oxydirt war: a
Se » Don
ù ch
Um mich zu überzeugen, dass dieser Kürper das Ki® |
pfersulphocyanür séy, unterwarf ich ïhn einer Analyses |
1 Gr. des bei + 1159 getrockneten Salzes wurde A
mit Kôünigswasser in einem langhalsigen Kolben oxydirt
und mit Chlorbarym gefällt. Es resultirten hierbey
182 Gr. schwefelsauren Baryts, der 0,467 Schwefeléyan”
entspricht. Nachdem das überflüssig zugesetzte Barytsalz)
mit Schwefelsäure entfernt worden war, wurde die sië-
dende Auflüsung mit Aetzkalilôsung gefällt, der erhaltene
Niederschlag mit siedendem Wasser gut ausgesüsst, ge
197 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 198
mtrocknet, geglüht. Er wog 0,629 Gr. welche, 0,503 merkwürdige Erscheinung, die so viel mir bekannt ist,
— Kupfer entsprechen. Das Salz enthält dem zufolge in kein Analogon in der Chemie aufzuweisen hat, lässt mich
5 hinsichtlich ihrer Erklarung noch in Ungewissheit, da
400 Theilen
| Versuche, welche ich auf mannigfaltige Weise zu diesem
Behufe anstellte, mich zu keinem entscheidenden Resul-
late führten. So viel jedoch ist gewiss, dass das Kupfer-
sulphocyanyd bei Gegenwart von Wasser freie Schwefel-
säure entwickelt, welche man bem Trocknen des feuch-
ten Salzes sehr deutlich durch den Geruch und durch
das Rothfärben des Filtrums erkennen kann. Man konnte
daher annehmen, dass das Schwefelcyankupfer auf ähn-
liche Weise, wie die Chloride des Antimons und Wis-
muths durch Wasser zersetzt werde, mit dem Unter-
50,50 Kupfer
46,70 Schwefelcyan
3 Verlust (Wasser)
100
nach Berzelius Analyse enthielt das Salz
48,86 Kupfer
44,27 Schwefelcyan
6,87 Wasser
100,
. Beim starken Trocknen hatte das Salz einen Theil sei-
nes Wassers absegeben. Es ist, dieser Analyse nach, mit
. einem sehr geringen Ueberschuss von Schwefelcyan ganz
so zusammengesetzt, wie das auf anderweitise Art dar-
. gestellte, von Berzelius analysirte Kupfersulphocyanür.
Anders sind die Erscheinungen, wenn man eine kon-
rcentrirte Lüsung des schwefelsauren oder salpetersauren
Kupferoxydes mit einer ebenfalls koncentrirten Lôsung
des Schwefelcyankaliums vermischt. Es fill hierbei ein
-sammtschwarzer Niederschlag heraus, die Flüssigkeit
“wird sauer, und riecht ziemlich bemerkbar nach Schwe-
felsäure. Man darf keinen Ueberschuss von Schwefel-
cyankalium hinzusetzen, sonst wird das Präcipitat grau.
: Die Flüssigkeit in welcher die Präcipitation vorgenommen
mwurde, hat sich intensiv grün gefärbt, ist sauer gewor-
den und lässt die Schwefelblausiure durch Geruch und
vReagentien erkennen.
Der erhaltene schwarze Niederschlag, welcher Kupfer-
ulphocyanid ist, kann nicht ausgesüsst werden, da er die
vürdige Eigenschaft besitzt vom Wasser ineine grüne
üsung und in ein weisses Pulver , in das Kupfersulpho-
boyanür zu zerfallen. Zur vélligen Zersetzung gehôrt jedoch
eine sebr grosse Menge Wasser, so dass 10 Gramm des
Viederschlags, ohngefäbr 4 Litres Wasser bedürfen. Beïm
“Aussüssen mit einer germgeren Menge Wasser wird der
Niederschlag grau, und ist nun ein Gemenge von Schwe-
Jcyanür und Schwefelcyanid. Durchs Aussüssen auf
em Filtro gelingt es nur sehr schwer, das schwarze
“Salz in das weisse überzuführen. Am leichtesten erreicht
man diesen Zweck, wenn man den noch feuchten Nie-
derschlag vom Filtro in ein grosses Zuckerglas thut, und
nach und nach mit der gehürigen Menge Wasser ver-
. "mischt. Nach Maassgabe des hinzugefügten Wassers wird
ds schyvarze Salz immer heller bis es bey den letzten
. Antheïlen des Wassers fast ganz weiss wird. Diese
schiede, dass
nicht auf einen Theil des Metalls werfe, und so die
Entstehung eines basischen Salzes bedinge, sondern ent-
weder fret werde, oder mit dem Wasser sich zum Was-
serstofhyperoxyde vereinige.
keit, in welche das Kupfersulphocyanid beim Verdün-
nen mit Wasser zerfallen ist, enthält freie Schwefelblau-
säure, und Jäisst beim Abdampfen eine geringe Menge
Schwefelcyanür und Schwefelcyanid herausfallen.
der Sauerstoff des zersetzten Wassers sich
Auch die grüne Flüssig-
Auch
von Weingeist wird das Salz, jedoch langsamer als von
Wasser, bei gewübnlicher Temperatur in Schwefeleyanür
und in sich auflüsende Schywefelblausäure zerselzt, beim
Sieden geht diese Zersetzung leichter vor sich.
Dass das schwarze Salz ein Kupfersulphocyanid sey,
davon überzeugt man sich durch die Analyse. In Am-
moniak Jüst sich nur ein geringer Theil mit imtensiv
blauer Farbe, während ein anderer zu einem gelben,
dem aus dem Cyanür erhaltenen ganz ähnlichen basischen
Salze zersetzt wird. Aetzkalilôsung verwandelt es in
ein gelbgrünliches Pulver, das aus Kupferoxyd und Ku-
pferoxydalhydrat besteht. In eïner Glasrôhre über der
Weingeistlampe erhitzt, giebt es anfangs etwas Schwe-
felblausäure, dann Schwefelkohlenstoff, es sublimirt sich
hierauf ziemlich viel Schwefel, und als Rückstand bleïbt
eine braune Masse, die sich, wie der aus dem Schwefel-
cyanür durch's Glühen erhaltene Rückstand verbält, mit
dem Unterschiede, dass hier nach dem Behandeln mit
Künigswasser, wobei das Kupfer und der meiste Schwe-
fel ausgezogen und oxydirt wird, ein gelber Rückstand
bleibt, der dem Melon sehr äbalich ist.
Im môglichst trockenen Zustande hat es keïinen Ge-
ruch, ist aber sehr hygroscopisch, und lässt im feuchten
Zustande den Geruch nach Schwefelblausäure wahrneh-
men. Es ist bei einer Temperatur, die nur wenige
Grade die des siedenden Wassers übersteigt, zersetzbar,
und überzieht, lingere Zeit in eivem Glase bei gewühn-
*
199
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
200
EU
licher Temperatur aufbewahrt, die innere Fläche des-
selben mit einem gelben, dünnen Anfluge. In einer
hôchst concentrirten Lüsung des Schwefelcyankaliums
lüst es sich mit brauner Farbe, unter Entwickelung von
Schwefelblausäure und Aufbrausen auf, und lässt, nach
dem Verdünnen mit Wasser, Kupfersulphocyanür heraus-
fallen, das durch die Wirkung jenes Salzes, wahrschein-
lich ein Doppelsalz von blauer Farbe aus Schwefelcyan-
kalium und Kupferschwefelcyan bestehend, gebildet
wird, das aber nur in concentrirter Lôsung bestehen
kann und von Wasser zerlest wird. Es wird ferner
daraus erklärlich, woher es kommt, dass das Kupfersul-
phocyan mit Kalilüsung behandelt, Kupferoxydalhydrat
giebt, weil das sich bildende Schwefelcyankalium einen
Theïl des Salzes in Cyanid umändert, das nun durch
den Ucberschuss an Kali in Kupferoxydhydrat zersetzt
wird. Den Uebergang des Kupfersulphocyanürs in das
Cyanid kann man wahrnehmen, wenn man ersteres Salz
mit starker Salpetersäure übergiesst, wo es unter Auf-
brausen und theilweisem Verluste von Metall schwarz
wird. Um sich anderweitig zu überzeugen, dass dieses
Salz, welches in seinem Verhalten gegen Aetzalkalien
zwar nicht einem Kupferoxydulsalze entspricht, doch ein
Sulphocyanid, wie die Analyse darthut, sey, stellte ich
das Salz direkt aus Kupferoxydhydrat und Schwefel-
blausäure dar, und erhielt eine ganz ähnliche schwarze
Verbindung, welche alle Eigenschaften der früher be-
schriebenen besass.
Da das Salz nicht ausgewaschen und ohne Zersetzung
nicht getrocknet werden konnte, daher einen Theil sei-
nes Schwefelcyans verloren hatte, und mit einem ge-
ringen Antheil schwefelsauren Kali verunreinigt seyn
-musste, so erwartete ich von der Analyse kein sebr
genaues Resultat, sondern begnügte mich annäherungs-
-weise das Verhältniss des Schwefels zum Kupfer in die-
sem Salze zu erforschen.
Es wurde zu diesem Behufe zu wiederholten Malen
4 Gramm des schwarzen Pulvers auf äbnliche Weise
wie das Kupfersulphocyanür analysirt.
Als Mittel von einer grossen Anzahl Analysen ergab
sich 0,450 Kupferoxyd und 2,378 schwefelsaurer Baryt,
welche 0,559 Kupfer und 0,596 Schwefelcyan entsprechen.
Es enthält demnach in 100 Theilen
35,9 Kupfer
59,1 Schwefelcyan
4,4 Verlust
Der Rechnung nach müssen 100 Theile bestehen aus
55,07 Kupfer
64,93 Schwefelcyan,
Man sieht hieraus, dass sich das Verhältniss des
Schwefelcyans zu Kupfer der Formel Cu Éy nähert,
obgleich ein geringer Antheil des gefundenen Schwefel-
cyans auf Rechnung der mit dem Kali verbundenen
Schwefelsäure veranschlagt werden muss.
Schwefelcyankalium und Quecksilberoxydulsalze.
Die beiden dem Quecksilberoxydul und Oxyde ent-
sprechenden Schwefelcyanverbindungen sind von meh-
reren Chemikern dargestellt und untersucht worden;
demohngeachtet erlaube ich mir hier Bemerkungen über
das Quecksilberschwefelcyanür.
Es werden in den chemischen Lehrbüchern 2 ver-
schiedene Salze unter diesem Namen aufoeführt, ein
gelbes und ein weisses. Ersteres soll durch's Erhitzen
des Cyanquecksilbers mit Schwefel, oder auch durch's
Kochen einer Lüsung des Quecksilberschwefelcyanids
mit überschüssisgem Quecksilberoxyde, letzteres durch's
Fällen einer Lüsung des salpetersauren Quecksilberoxy-
duls mit Schwefelcyankalium, erhalten werden. Es ist
mir nicht gelungen das gelbe Salz darzustellen, während
die Gewinnung des weissen Sulphocyanür's keïner Schwie-
rigkeit unterliegt. Dieses Salz wird von der Salpeter-
und Salzsäure bekanntlich wenig angegriffen, zerlest sich
aber ungemein leicht und sogleich bei sew5hnlicher
Temperatur mit Künigswasser übergossen. In einem
Glasrührchen erhitzt, bläht es sich sehr stark auf und
hinterlässt, bei Bildung von Schwefelkohlenstoff, Cyan
und Schwefelquecksilber, zuletzt bei starkem Erhitzen
Melon. Mit Aetzkali übergossen wird es aufangs schôn
gelb, später schwarz. Diese Erscheinung wird aus dem
Folgenden klar werden.
‘Ich unterwarf dieses Salz der Analyse. Es wurden
1,6 Gramm desselben mit Kônigswasser in einem lang-
halsigen geräumigen Kolben oxydirt, durch's Abrauchen
der Flüssigkeit unter Hinzufügung von Salzsäure bis zum
Verschwinden des Chlorgeruchs die Salpetersäure ent-
fernt, und zuletzt mit einer concentrirten Zinnchlorür-
auflsung die noch heisse Flüssigkeit gefällt. Hierbeï
wurde alles Quecksilber sogleich metallisch niedergeschla-
gen und in zusammenhängenden Tropfen vom Boden.
des Külbchens erhalten.
1,235 Gr. Eine gleich grosse Quantität des Salzes wurde
abermals mit Künigswasser oxydirt, und durch Chlorba=
rium niedergeschlagen. Die Quantität des gut ausge-
süssten und geglühten schwefelsauren Baryts’ betrug
1,42 Gr. welches 0,3638 Schwefelcyan entspricht,
Es bestehen demnach 100 Theile dieses Salzes
Die Menge desselben betrug
€
Carre AE perd SGEN
abs
Sos -
201
BULLETIN SCIENTIFIQUE
202
dem Versuche nach aus: der Rechnung nach
77,19 Hg 77,52 Hg
22,73 Cy 2248 Cy
99,92 100,00
Dieses Verhältniss entspricht gleich der Formel
Hs 2 Éry. Da dieses weisse Salz eine wasserleere Schwe-
felcyanverbindung ist, so frägt sich, ob jenes gelbe Salz
eine isomerische Modifikation oder eine anderweitige
Verbindung ist. Seiner schweren Oxydirbarkeit in Kô-
nigswasser wegen, zumal des durch's Schmelzen erhal-
tenen, künnte man es vielleicht als eine Melon- Verbin-
dung mit Quecksilber ansehen.
Nur wenn man verdünnte Auflôsungen des salpeter-
sauren Quecksilberoxyduls und Schwefelcyankaliums auf
L einander einwirken lässt, erhält man jenes ebenbeschrie-
. bene weisse Quecksilbersulphocyanür; wendet man aber
concentrirte Lüsungen an, so fällt ein schwerer, schwarz-
. grauer Niederschlag heraus, der grôsstentheils aus me-
tallischem Quecksilber besteht, während in der Lüsung
ein Quecksilberoxydsalz enthalten ist, das sich durch
Kalilosung leicht pachweisen Jüsst. Es ist nämlich durch
» die Tendenz des Schwefelcyankaliums, mit dem Queck-
silbersulphocyanide ein Doppelsalz zu bilden, ein Theil
des Quecksilbers des Oxydulsalzes desoxydirt worden.
Hieraus ist nun das Gelbwerden des Schwefelcyanürs
des Quecksilbers mit Kalilauge ersichtlich, denn in dem
- Moment, in welchem Kali dem Salze Schwefelcyan ent-
“zieht, bildet sich auch Quecksilbersulphocyanid und me-
tallisches Quecksilber, ersteres wird durch überschüssiges
ali zerselzt und das Quecksilberoxyd ausgeschieden.
. Diese Ansicht wird durch folgende Versuche vollkom-
men gerechtfertigt.
… Reibt man Quecksilberchlorür und Schwefelcyankaliurñn
“in dem Verhältniss ihrer Atomgewichte zusammen, und
bergiesst diese Mischung ich und nach mit Wasser,
» wird sie schyarz; sondert man den Niederschlag von
r Lüsung, so findet man, dass er RMI) aus
netallischem Quecksilber besteht, der mit wenigem un-
ersetzt gebliebenem Calomel vermischt ist. Die Lé-
sung ist farblos, giebt mit Aetzkali im Ueberschuss be-
iandelt, einen orangengelben Niederschlag, der kein
“eines Quecksilberoxyd ist, und der, selbst nach dem
gfältigsten Auswaschen, einen kleinen Rückhalt von
chwefelcyan enthält. Aetzammoniak giebt einen schüt
_Zitronengelben, dem hellsten Chtomble: ähnlichen Nie-
ae, auf den ich seines eigenthümlichen Verhal-
S wegen später wieder zurückkommen werde.
- Wir die Auflôsung verdampft und dapn der Ruhe
überlassen, so schiessen daraus zwei Salze an: zuerst ein
in gelben tafelf‘rmigen Prismen krystallisirendes Doppel-
salz aus Cyankalium und Quecksilbersulphocyanid beste-
hend, und hierauf ein in glinzend weissen Oktaëdern
und Cuben, Chlorkalium mit einem nicht unbedeuten-
den Gehalte an Quecksilbersulphocyanid.
Das gelbe Doppelsalz ist ziemlich schwer, verliert
beim Trocknen seine schône orangengelbe Farbe und
wird hell und missfarbig, lôst sich nur sehr schwer im
kalten Wasser; siedendes Wasser lôst es leichter. von
Alkohol besonders in der Siedhitze wird es leicht gelôst,
und krystallisirt aus beiden Lôsungen in feinen nadel-
f‘rmigen Krystallen, die sich sternférmig strablig grup-
piren mit blendend weisser Farbe und Perlnuitesglance,
beraus. Auch in Aether ist es lôslich, in einer Lôsung
von Chlorkalium und besonders Salmiak ist es allzemein
leicht lôslich. In einer Glasrühre bis + 1809 erhitzt,
wird es gelb, dann schwarz, entwickelt beim stärkeren
Erhitzen Cyan, Schwefelkohlenstoff; es sublimirt sich
Schwefelquecksilber und Schwefel und als Rückstand
bleibt Schwefelcyankalium, dem hüchst wabrscheinlich
etwas Melomkalium beigemengt ist. Mit Aetzkali oiebt
es schwefelcyanhalliges Quecksilberoxyd und mit Am-
moniak d:s schône gelbe Präzipitat.
Das Salz wurde auf folgende Weise analysirt:
1 Gramm desselben wurde mit dem dreifachen Ge-
wichte salpetersauren Ammoniak vermischt, in einem glü-
henden Platintiegel in kleinen -Portionen verpufft und
hierauf stark geglüht. Es resultirten in 2 Versuchen
0,215 und 0,210 schwefelsaures Kali, welches 0,096
Kalium entspricht.
Eine gleiche Quantität des Salzes oxydirte ich mit Kô-
nigswasser, rauchte die Flüssigkeit bis zur Trockne ab,
und glühte das Salz stark in einem Platintiegel. Hierbeï
erhielt ich 0,216 schwefelsaures Kali.
Ein Gramm des Salzes mit dem doppelten senes Ge-
wichtes Salpeter und mit dem sechsfachen kohlensauren
Kali gemischt und in einen Platintiegel geglüht, hierauf
den Rückstand in verdünnter Salpetersäure gelüst und
dann mit salpetersaurem Baryt gefällt, gab in drei Ver-
suchen 1,732, 1,758, 1,751 schywefelsauren Baryt, wel-
cher 0,455 Schwefelcyan entspricht.
Die von schwefelsaurem Baryt gesonderte Flüissigkeit
gab mit salpetersaurem Silber Éehandell: nur Spuren
von Chlor an. Ein Gram des Salzes wurde in Wasser
gelüst und rait salpetersaurem Silber gefällt. Hierbeï
hatte sich 1,256 trocknes Schwefelcyansilber gebildet,
das 0,454 Schwefelcyan entspricht. Ich hatte mich schon
früher bei der Analyse des bereits genau untersuchteñ
205
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
204
oo
Schyefelcyankaliums von der Ânwendbarkeit der Me-
thode, das Schwefelcyan als Schwefelcyansilber zu be-
stimmen, überzeugt.
Ein Gramm des Salzes wurde mit Künigswasser oxydirt,
die Auflüsung bis zum Verschwinden ke Chlorgeruchs
mit Sdégure. abgeraucht und dann mit Zinnchlorür ge-
fällt Drei Versuche gaben 0,457 0,455 0,458 métallé.
sches Quecksilber.
Es besteht demnach das Salz in 100 Theïlen aus:
9,6 Kalium
45,8 Quecksilber
45,5 Schwefelcyan
98,9
Diese Zusammensetzung entspricht annäherungsweiïse
der Formel K Cry + 2 Hg Cry. Es ist um 0,6 procent
Kalium zu viel, zugleich ist aber auch 2,7-procent Schwe-
felcyan mehr, als zur Sättigung alles Kaliums und alles
Quecksilbers nôthig ist, vorhanden.
Es wurde nun das aus der weingeistigen Lôsung
herauscrystallisirte gereinigte vweisse Salz auf ähnliche
Weise der Analyse unterworfen, und aus 1 Gramm des
zu wiederholten Malen analysirten Salzes folgende Re-
sultate erhalten:
Schwefelsaures Kali 9,198 Schwefelcyansilber 1,192
>: , 0,186 À 1,189
Quecksilber 0,471
À 0,470
Das Salz gab ferner beim starken Trocknen 1 procent
Wasser ab. Es besteht demnach in 100 Theiïlen aus:
9,1 Kalium
41,1 Quecksilber
41,8 Schwefelcyan
1,0 Wasser
99,0
Dieses Verhäliniss entspricht genau der Formel K Cy
+ 2Hs Cr.
félcyan zu viel.
so hat man K Éy + 2Hg Éy +H.
Das andere früher erwähnte aus Chblorkalium und
Quecksilbersulphocyanid bestehende, kann eher für ein
mit letzterer Verbindnng verunreinigtes Chlorkalium, als
für ein Doppelsalz angesehen werden, denn es gab in
einer Glasrühre der Glühhitze ausgesetzt, die Zersetzungs-
Produkte des Quecksilbercyanids und es bleibt Chlorka-
lium ohne den geringsten Metallgehalt zurück, dabei
hatte das Ganze 14 procent an Gewicht verloren.
Aber auch hier sind 1,5 procent Schye-
Rechnet man den Verlust des Wassers
Den früher erwähnten gelben Niederschlag, den Am-
moniak aus der Lüsung von K Cy + 2 Ho Cy gefällt batte,
hielt ich anfangs für eine dem Mercurius praecipitatus
albus analoge Verbindung, in der das Chlorquecksilber
durch Schwefelcyanquecksilber ersetzt werde, allein das
Verhalten dieses Kôrpers und die Analyse desselben M
scheinen nicht dafür zu sprechen. Für sich bis zu + 4809 4
erhitzt, zersetzt es sich plôtzlich unter einer kleinen Ex- «
plosion, es wird ein Theil der Masse mit einem grauen
Rauche herausseschleudert, die Rôhre überzieht sich mit
einem metallgläinzenden Anfluge von Schwefelquecksilber M
und metallischem Quecksilber und als Rückstand bleibt…
ein gelber Korper, der beim starken Erhitzen Melon
zurücklässt. Mit einer grossen Menge Aetzkalk vermischt,
lässt es sich ohne Explosion in einer Glasrühre erhitzen.M
Hierbei nimmt man keinen Geruch nach Ammoniak
wahr. Nimmt man Kalkerdehydrat oder befeuchtet man
die Masse mit Wasser, so entwickelt sich beim Erhitzen
eine bedeutende Menge kohlensaures Ammoniak, ein
Verhalten, dass alle nicht ammoniakhaltige Schwefel-
Die
Verpuflung des gelben Kôrpers nimmt sich besonders
schôn aus, wenn man einise Gramme desselben in einer
anderthalb Zoll lasgen und 5 Linien breiten Glasrühre im
Oelbade bis + 180° nach und nach erhitzt. Das Ganze
cyanmetalle unter ähnlichen Umständen zeisen.
Entwickelung von schwefliger Säure in einer dicke
Wolke herausgeschleudert. Es ist dieser Kôrper ein ba=
sisches Salz aus Quecksilbersulphocyanid und Quecksil
beroxyd bestehend. Aus dieser Zusammensetzuno ist
das Phänomen der Verpuffung leicht erklärlich: denn da
das Quecksilbersulphocyanid beim Erhitzen leicht ze
setzt wird und Schwefelkohlenstoff entwvickelt, da ferner
das leicht reducirbare Quecksilberoxyd damit in Béerüh
rung kommt, so ist eine plôtzliche Verbrennung des.
Sc CP mit dem Sauerstoff des Quecksilbe =
oxydes die nothwendige Foloe. ps
Von Säuren und 1.4 PE wird es wenig angegrif
letztere entziehen ihm nur wenig Schwefelcyan;
lauge damit gekoblt giebt kein Ammoniak und mätht
das Pulver missfarbig. ni
Dieses Salz auf oben angeführte Weise analysit, gab
in 100 Theïlen - ne
79,8 Quecksilber de :
15,6 Schwefelcyan.
© Theill man der hier gefundenen Menge des Schwe- |
felcyans, die zu ibrer Sältigung gehôrige Menge Queck-
silber mit, so werden 26,8 Theile oder nahezu der
205
dritte Theil der -gefundenen Quecksilber-Menge dazu
. erfordert. Die übrigen 53,0 Quecksilber erfordern, um
in Oxyd überzugehen, 4,18 Oxygen, welche den Ver-
— |ust der Analyse decken; und es kann daher das Salz
als aus einem Atom Quechsilbercyanid und aus 2 Ato-
- men Quecksilberoxyd bestehend — Hg Cy + 2H be-
- trachtet werden:
es 4 ——
H'AP' PORTES.
8. CoRRESPONDANCE AVEC LA GEORGIE; RAP-
pont DE M. BROSSET (lu le 8 juin 1858).
Les Géorgiens, lons-temps accusés d'indifférence pour
les études scientifiques »t pour les souvenirs littéraires
de leur pays, démentent aujourd'hui ces reproches en
coopérant activement aux efforts d'un gouvernement
éclairé et protecteur pour leur régénération. Dès le
moment où ils ont compris que leurs antiquités natio-
males, si intéressantes pour l'histoire générale de l'Asie,
avaient éveillé l'attention de M. le ministre de l'instruc-
tion publique, ils se sont empressés de mettre à la
disposition de l'Académie toutes leurs ressources litté-
aires. Caractères gravés, monnaies, livres imprimés,
manuscrits précieux, sont confiés, prêtés; offerts en don
l'Académie, et bientôt on se trouvera embarrassé du
choix au milieu des matériaux de toute sorte que fournit
une littérature jugée si pauvre jusqu'à présent.
- M. Platon losélian, professeur au séminaire de Tiflis,
Mi comptait 274 élèves en 1856, lors de l'impression
important ouvrage OGospsuie Pocciäckuxs B1a45-
sa Kaskasoms, annonce par une lettre du 14 avril
» cette année qu'il a trouvé une ancienne histoire de
éorgie, écrite à la fin du ve siècle par le prince Pétré,
s du roi Waraz Bakar, Si la critique peut confirmer
lhenticité de cet ouvrage, il sera du plus grand in-
énêt pour éclaircir les premiers temps des trois dyna-
>s Nébrotienne, Arsacide et Khosroïenne. C’est sans
e dans des livres de ce genre que les historiens du
mérsiècle ont puisé leurs renseignements pour ces
poques reculées.
e même, par une autre lettre du 12 mai, fait savoir
qu'il va envoyer à l'Académie un ouvrage de sa compo-
tion, relatif à l'histoire et à la géographie de son pays,
mposé d'après les ‘auteurs nationaux confrontés avec
zantins. Les personnes qui connaissent cet ho-
[M
BULLETIN? SCIENTIFIQUE.
russe,
professeur nous promet d'en rechercher d’autres. D'un
autre côté, un prêtre de Kouthathis, également profes-
seur dans l’école de celte ville, vient d'adresser à l'Aca-
démie 10 inscriptions anciennes, recueillies par lui, à la
sollicitation de notre collègue, sur les saintes images du
couvent Géldetha, renfermant les actes de donations de ces
mêmes images par divers dadians de Mingrélie ou rois
d'Iméreth, ainsi que trois épitaphes de souveraines; ces in-
scriptions nous étaient inconnues, hors trois, et vont trouver
paturellement leur place à la suite des quarante-six, dont
l'explication s'imprime en ce moment dans les Mémoires
de l'Académie. Ce même prêtre, que sa position met à
même de faire de riches récoltes en ce genre, se montre
le permettra l'état des pierres.
206
andre Newski, disent qu'il a ramassé pour cet objet
d'immenses matériaux, et qu'il est très capable de les
mellre en oeuvre.
Après les ouvrages ex professo, ce qui intéresse le
plus l'érudition ce sont les inscriptions monumentales
et les chartes. Nous sommes désormais en droit d'espé-
rer que ce genre de ressources affluera vers l'Académie.
M. Platon losélian a envoyé à notre collègue M. Sjôgren
les inscriptions tumulaires du patriarche Antoni I®, en
géorgien, et celles des rois Iracli 1 et Giorgi XIII en
Elles sont modernes sans doute, mais le zélé
tout disposé à continuer ses recherches. Il sera bon de
le prier de vouloir bien, autant qu'il sera possible, se
procurer, non de simples copies, mais des fac-similé
réduits des inscriptions géorgiennes, el aussi exacls que
A son premier envoi
sont jointes les copies de deux longues pièces de vers
écrites par lui sous la dictée de simples habitants, et que
jamais sans doute on ne pourra trouver autrement que
dans la mémoire des hommes. Ces poésies n'ont rien
peut-être d'important pour le fonds, mais on y trouve
des traditions historiques précieuses à conserver.
Indépendamment de cela, le prêtre Kouthathéladzé a
pris la peine de copier un fragment très important d'un
acte du xve siècle renfermant beaucoup de renseignements
qui, tous, entreront dans l'histoire: c'est un goudjar
ou charte. Chacun sait qu'il n’est possible d'écrire une
histoire fidèle que d'après deux sortes de titres. les mé-
moires contemporains et les actes émanés de la puis-
sance souveraine, civile ou ecclésiastique. De là la grande
importance des collections d'actes; sur ces bases reposent
les travaux de la commission archéographique russe, orga-
pisée par M. le ministre de l'instruction publique. Or
on nous annonce qu’un grand nombre de chartes ancien-
nes sont entre les mains du comptoir synodal de Tiflis.
Ces pièces contiennent les donations faites par les rois
207
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
208
aux couvents autrefois si nombreux de la Géorgie. Ceux
qui ont dirigé leurs études vers ces antiques monuments
savent combien ils sont utiles pour l'histoire et la géo-
graphie générale des contrées, et surtout pour la chro-
nologie et la topographie. M. Platon Josélian nous
mande qu'il serait facile d'obtenir de bonnes copies de
ces chartes, et nous indique la marche à suivre.
J'ai l'honneur, en conséquence, de proposer que des
remerciments soient addressés aux deux correspondants
de l'Académie, pour le zèle avec lequel ils la secondent
dans ses travaux, et que l’on fasse les démarches néces-
saires pour obtenir la copie de celles de ces chartes qui
offrent un plus haut intérêt historique.
2 ——
M U S É E S.
3. Premier Rarront De M. FRAEHN.
(lu le 8 juin 1838).
Ich freue mich, der Conferenz die Anzeige von eïner
interessanten Darbringung machen zu kônnen, die mein
Freund Hr. Collegienrath Reichel durch mich die Aka-
demie ersucht von ihm entsegennehmen zu wollen und
durch die derselbe seine, unseren wissenschaftlichen In-
teressen schon so oft bewiesene thätige Theïlnahme auf's
Neue beurkundet. Es sind die beiden Runenstäbe,
die ich hier der Conferenz vorzulegen die Ehre habe.
Solche mit der ältesten nordischen Schrift und mit an-
dern Zeïchen beschriebenen Stäbe dienten bekanntlich
einst den Schweden, Norwegern, Dänen und Isländern
(vielleicht auch den alten Russen, was anzunehmen man
durch Ibn-abi-Jakub el-Nedim fast veranlasst werden
kônnte) theils zu Kalendern theils zu magischen Ef-
fecten u. s. w. Ich muss es dahingestellt seyn lassen,
zu welchem Zwecke die vorliegenden bestimnit gewe-
sen und aus welcher Zeit sie sind. Auf jeden Fall
dürfen sie als eine sehr dankeuswerthe und werthvolle
Bereicherung des kleinen Vorrathes von Runendenk-
mälern, den unsere Akademie in ihrem numismatischen
Museum bewahrt, betrachtet werden; und ich môgte | s
bei dieser Gelegenheit wohl den Wunsch ausspre-
chen, dass ein Kenner dieses alt-nordischen Schriftcha-
rakters, z. B, der Pastor Hipping in Finland, dem ich
bereits vor vielen Jabren unsern kleinen Runenapparat
mittheïlte, einmal veranlasst würde, auch diese beïden
Stäbe in Untersuchung zu nehmen und das Resultat sei-
ner Untersuchungen, sowohl über sie als auch über die
früheren Stücke, uns für das Bulletin mitzutheiïlen.
——— —
4. SEecono Rarrorr DE M. FRAEHN.
(lu le 8 juin 1838).
Die auf den beïgeschlossenen Listen A. B. und C. |
specificirten Orientalischen Münzen und andere Gegen-
stände aus dem Morgenlande, die ich der Conferenz
hiebei vorlese, sind erstere für unser Asiatisches Mu-
seum, letztere für unser neu errichtetes ethnographisches
bestimmt.
Die Münzen habe ich theïls von Hn. v. Reichel,
theils von meinem ältesten Sohne erhalten, die andern
Sachen alle von Letzterem. Die Münzen gehôren, mit
Ausschluss der sub litt. AÀ., simmitlich der neuesten Zeit
an, und gewähren uns einen willkommenen Ueberblick
der verschiedenen Geldsorten, die gegenwärtig in Kon-
slantinopel und Aegypten cursiren. Eine solche Suite
zusammenzubringen, war mir bisher nicht môglich ge-
worden. Einise kleine, noch Statt findende Lücken,
habe ich die gewisse Hoffnung, nächstens ausgefüllt
zu sehn.
Nicht minderes Interesse gewähren die verschiedenen
Gegenstände aus dem bhäuslichen Leben der Araber
namentlich in Aegypten und Syrien, — Kunstsachen,
Schmucksachen und andere Arbeiten, welche die Liste
litt. C. aufführt. Dergleichen sind z. B. das Aegyptische
Thürschloss, das dort selbst die Harems gegen- alle Ge-
fabr sicher stellt; der Kiblazeiger, mit dessen Hülfe der
fromme Musülmann beim Gebet die Richtung gegen die
Kaabe in Mekka ermittell; der Rückenkratzer, den die
belausten Derwische wie einen Dolch im Gürtel tragen;”
das Arabische Sandfass aus Kaïro, das ebenfalls im Gürtel “
getragen wird; die beiden Kämme von wohlriechendem Fi
Hors zur Parfümirung des Bartes; die kleine Geldwagen ï
aus Damaskus; der Schisch, oder die Syrische Tabaks-"
pfeife und was dergleichen mehr ist und dazu geeignet,
um uns Sachen der Art besser zu veraugenscheinlichen, le
als alle sedruckten Beschreïbungen es vermügten. F
Der ses der Münzen sub lit. A. (von pe” 1 id
Gold und 4 in Silber) ist zu 22 R0, B. A. angesetzt; die
sub litt. B. (unter denen 21 in Gold, 21 in Silber und”
6 in Kupfer sind) kosten 128 R°.; und die 35 verschie-"
denen Gegenstände sub litt. C. 45 R°. Wie bei den Mün-
zen B. die Preise die des Metallwerthes sind, so sind”
auch die der diversen Gegenstände C. nur die des An-
kaufes an Ort und Stelle selbst. sp
ne: se nn
Emis le 4 Août 1838.
oo
"M 56.
PUB LI
BULLETIN SCIENTIFIQUE Tomely.
É PAR vhabl,
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
D E
SAINT -PEÉTERSBOUR G.
M .0:T:E..8,
18. NOTE suR LES ÉQUATIONS DU MOUVEMENT
D'UN POINT MATÉRIEL PLACÉ DANS L'INTÉRIEUR
DUN TUBE RECTILIGNE TOURNANT AUTOUR
D'UN AXE DONNE; par M. OSTROGRADSKY
D: (lu le 22 juin 1858).
D La queslion que nous nous proposons de résoudre l’a
déjà été par Jean Bernoulli et par Ampère. Le
À premier l'a traité dans ses Oeuvres, et le second dans un
— mémoire publié dans les Annales des mathématiques”).
On sera peut-être surpris de nous y voir revenir. Ce-
Ê pendant nous en dirons quelques mots; nous y sommes
mcugagés par un passage du mémoire d'Ampère. L'il-
astre physicien, après avoir obtenu les équations propres
Ja question qui va nous occuper, ajoute: ,, Il ne serait
ut-être pas facile de montrer, a priori, que c’est la
“force centrifuge, ainsi calculée, qu'il faut considérer
comme la force accélératrice, agissant dans la direction
4e etc”). Ces paroles d'un savant célèbre et qui
à beaucoup réfléchi sur les principes de la mécanique,
me serviront d'excuse d'avoir parlé d'une question déjà
_résolue. Bien entendu, que j'en formerai les équations,
…
iQ
-*) Annales des mathématiques pures et appliquées, tome ving-
tième page 37.
#+) Mème volume pages 41 et 42.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne,
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes da bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays an courant des travaux exécutés par l'A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contieudra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in ertenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie
r divers savants: 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondauce scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
Fétat des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
à S1.-Pétersbourg
g, au Comité administratif de l'Aca-
_ SOMMAIRE. NOTES. 18. Note sur Les équat'ons du mouvement d'un point matériel placé dans l'intérieur d'un tube
rectiligne tournant hutour d'un axe donné. Ostnocranskr. 19. Sur les phénomènes d'induction duns la pile voltaïque. Jacow.
a priori, c'est-à-dire sans considérer la pression inconnue
que le tube exerce contre le mobile qui s'y trouve ren-
fermé.
Commençons d'abord par faire observer que, quand
un point matériel est sollicité par une force quelconque,
la résultante de cette force et de celle qui est produite
par l'inerlie, cherche à déranger le mouvement actuel du
mobile, et, pour qu'aucun dérangement ne puisse y
arriver, il faut que la résultante en question, que l'on
nomme force perdue, soit nulle quand le mobile est libre,
ou qu'elle ne fasse que presser les obstacles si le mobile
en est gêné.
cÂ|
O \
Soit maintenant om la position, à l'instant t, du tube
tournant autour de l'axe perpendiculaire, en 0, au plan
de la figure. Supposons que le mobile se trouve en m
et désignons par r et par p la distance om et l'angle
Aom que la droite om fait avec une direction o 4 prise
arbitrairement dans le plan du mouvement.
211
à ce rayon.
la direction du. mouvement,
Pour avoir X et F, il n'y a qu'à chercler les projec-
en poussant le cal-
cul jusqu'au dt5, puis, après en avoir Ôté les termes
multiplier ceux qui resteront par
tions de mm sur om et sur nm,
proportionnels à dt,
2
dt?
il s'agit, sont — mn et — nm’; puis, en partant des ex-
pressions
— mn = om—0m/eosmom
— nm = — 0m sinmom
et, en poussant l'approximation Eu dt5 on trouve
om =r+r CEE
l'angle mom' = p'dt Hp
2 2
— mn =T— (r + r'dt + re) cos(p'dt = p'—)
2 ‘dt 07 " dt? 2
nr TI —(# — TP +
2
—nm=—{(r+rdt+ sin (pdt + pe)
2
= — rpdt— (ar p'+rp! E
r dp?
F4 as)
d.r° dp
rat? *
donc
d?r
dB
= —(2rp + rp") = —
X =. —\(r"
—Tp'?) =
d
Si maintenant l'on désigne par À et par P les compo-
santes, parallèles à om et à um’, de la force donnée qui
sollicite le mobile, les composantes de la force perdue,
parallèles aux mêmes directions, seront
a cs
l'a
elles chercheront à déranger le mouvement actuel du
mobile, et comme l'effet de la première force n’est em-
péché par rien pour qu'elle ne produise aucun effet, il
, : ; UT . : d?
faut qu'elle soit zéro, c'est-à-dire que l'on ait À — Te
dp? S
+ r = 0, ou bien
BULLETIN. SCIENTIFIQUE.
Pendant l'instant dt, le mobile passera en y’, il s'agit |
de trouver la force produite par son inertie. Nous dé-
terminerons les composantes X et F, de cette force, pa-
rallèles aurayon vecteur om et à la perpendiculaire #n°
Nous choisirons la direction dernière de la
droite nm’ de manière qu'elle fasse un angle aigu avec
+ Or, ilest visible d’abord que les projections, dont
d°?r dp?
Quant à la seconde force, quelle qu’en soit l'intensité, elle
ne produira auçun cffet; elle sera détruite par la rési-
stance du tube qu'elle ne fera que presse r. Ainsi la pres-
sion supportée par le tube aura pour valeur
d«r°dp
19. UEBEr Die Ixpuctions - PHÂNOMENE BEIM
OEBFFNEN UND SCHLIESSEN EINEr VoLra-
scnen Kerre; von Professor Dr. M. I. JACOBI
(lu le 22 juin 1838).
Ê
Faraday hat bekanntlich im der 9ten Abtheilung sei-
ner Experimental-Untersuchungen, eine Reile sehr inte-
ressanter Phänomene beschrieben, die sich beim Oeffnen
und Schliessen emer galvanischen Kette besonders ent-
schieden zeisgen, wenn ein langer, spiralf‘rmig um einen 2
:
M
sr
Eisenkern gewundener Drath, sich in dem Kreiïse befin-
det. Diese Versuche sowohl, als auch ihre Erklärung,
haben den Herrn Professor Moser, bei der Redaction
des betreffenden Artikels im ersten Bande des Reperto-
riums der Physik (p: 528) Veranlassung zu einer Pole-
mik gegeben, worin derselbe Zweifel, und wie er.meint,
keine ungewichtigen“, gegen die neuen Thatsachen und
die daraus gezogenen Schlüsse erhebt. Ich erlaube mir
daher über den fraglichen Gegenstand emige Erôrterun-«
gen, von welchen F: RTC dass sie wenigstens die.
Facta retten môügen.
Nach der Faraday’schen Abhandlung über den frag-"
lichen Gegenstand , ist eigentlich wenig Neues hinzuge-
fügt Ne wenn man den Aufsatz de Herrn Pro *
sor Magnus im 5$ten Bande von Poggendorffs Anal
ausnimmt, woriu derselbe auf mehrere wichtige Mo
cationen dieser Inductions - Erscheinungen Re
macht, Man reicht vorläufig TT > damit aus, die
Inductions- Phänomene va Oeffnen und Schliessen der
Kette, als besondere Formen der magnetoelectrischen Jn-
duction zu betrachten. Um sie in allen Punkten hier-
auf zurückzuführen, bedarf es nur der naturgemässen |
Annahme, dass der galvanische Schliessungsdraht, | ganz
so wie jeder andere geschlossene Leiïter dis ist, mag
netoelectrisch errest zu werden. Alles Räthselhafle, ja
Mysteriôse verschwindet, wénn man dann ferner den
Platz oder die Stelle, von welcher aus die Erregung
SO cssergé np
A
| ;
. 215
ibren Ursprung nimmt, gehôrig berücksichtigt, und das
Lenz'sche Gesetz der magnetoelectrischen Spirale sich
immer als Fübrer zur Seite gehen lässt. Freilich be-
trifft dieses nur die formelle Seite der Erscheinung; es
fehlen noch genaue Massbestimmungen und noch eine
… genügende Erklärung der sonderbaren Modification der
Effecte, die man, zwar nicht exact, aber doch verständ-
“ lich genug durch: Verwandlung der Quantität in Inten-
sität nach Faraday zu bezeichnen pflegt.
* Zur bessern Uebersicht will ich mich des von Herrn
… Professor Moser gebrauchten Schema's bedienen, wo ZK
der galvanische Electromotor, ZcMdzK der Schliessungs-
drath, dessen Theil M entweder gerade oder spiralfôr-
mig gewunden und nach Umständen mit einem Eisen-
- kern versehen, ZcéxadK aber eine Nebenschliessung ist.
Es wird also ZX die Stelle der galvanischen Erregung,
“ das übrige aber galvanischer Schliessungsbogen sein ;
. M dagegen die Stelle der magnetoelectrischen Erregung,
deren Schliessungsbogen der Nebendrath Oëxad und der
Ælectromotor ZK. Es ist hier noch Beziehung zu neh-
men, auf den mechanischen Begriff des Contacts, über
ich mich schon früber ausgesprochen habe, in einer
otiz über den galvanischen Funken, welche ich die
“Ehre hatte, der Raiserlichen Akademie zu praesentiren,
(Bulletin scientifique No. 79), und darüber noch hinzu-
ehmen, dass derselbe instantan oder in einer unendlich
] en Zeit etablirt oder aufgehoben werden künne; es ist
lu eine unmessbar kleine, aber doch endliche Zeit er-
rderlich, während welcher die Kraft des Stromes von
bis zu einer endlichen Grôsse beim Schlusse, oder
‘emer gendlichen Grôsse zu Null, beim Oeffnen der
Kette allmählig übergcht, und zwar, weil vor dem
Schliessen und nach dem Ovcffnen der Kette der Lei-
_tungswiderstand des Schliessungsbogens als © angenom-
men werden kann, bei vollstindig vollzogenem Contact
#ber eine endliche Grôsse ist. Dieses allmäblige, durch
die Natur des Contacts bedingte, sich Bilden und Ver-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
214
schwinden des Stromes, ist es bequem oder milunter
nothwendig, bei Erklirung mancher Phänomene, zu Hülfe
zu nehmen. Dass der Magnetismus eine namhafte Zeit
braucht, um sich zu entwickeln oder zu verschwinden,
wie Magnus zuerst entschieden gezeigt hat, ist auf die
Inductions-Phänomene von einigem Einflusse, modificirt
dieselben aber nur quantitaliv, indem sie dadurch nach
Umständen, welche wesentlich von der Qualitit des Ei-
sens abzuhängen scheinen, bald stärker, bald schwächer
hervortreten môgen, ist aber zur Erklärung derselben
keinesweges nothwendig.
3:
Faraday nennt diesen Inductions-Sirom, da er am
leichtesten in einer Nebenschliessung nachgewiesen wer-
den kann, ,,extra current“, was man, ohne sich einem
Präjudiz hinzugebeu, durch Nebenstrom oder secundären
Strom übersetzen kônnte. Früher habe ich selbst, ehe
ich die Faradaysche Abhandlung vollständis kannte,
(Mémoire sur l'application de l'électromagnétisme etc.)
den Ausdruck ,, contre-courant‘, Gegenstrom gebraucht,
weil die Erscheinungen in der Nebenschiliessung, die
Existenz eines solchen auch im Hauptdrathe zu anticipi-
ren, das Recht gaben, wenn er auch durch das Experi-
ment in dieser Form noch nicht uachgewiesen werden
konnte. Hingegen setzt die Benennung ,,succedirender
Strom“, wie sie im Repertorio gebraucht wird, ein Nach-
einander beider Erschemungen Yoraus, was vorläufig
eben so wenig erwiesen ist. Vielmebr ist es den allge-
meinen mechanischen Principien, über welche hinauszu-
gehen nirgends Veranlassung ist, ganz conform, eine
Gleichzeitiskeit beider anzunehmen, und den magneto=
electrischen Strom S, als Function der Modification
(nicht des stabilen Zustandes) deg magnetischen Verthei-
lung durch SZ» (M) M auszudrücken, wo für M—
Const., S=0 wird, Dieser Gleichung würde es auch
keinen Eintrag thun, wenn der Strom ein wirklicher
wäre, und nicht bloss eine Vorstellungsweise, also etwa
die Bewegung eines materiellen electrischen Fluidums.
Alsdann würde $ die Kraft bezeichnen, welche dasselbe
in Bewegung setzte. Wird S—0, so bliebe die leben-
dige Kraft dieses materiellen Fluidums £E;2 übrig, die
erst später und nur in Folge irgend eines Widerstandes
oder einer Réaction = werden kôünnte. Die Erschei-
nuüngen würden dann aus zwei Theiïlen bestehen, wovon
der erste dem beschleunigten electrischen Fluidum, der
zweile der verzügerten und allmäblig verschyindenden
Bewegung angehôrten. Nur in diesem Sinne kônnte
man diesen zweiten Theil allenfalls den succedirenden
*
215
Strom nennen, was aber, wie man sicht, mannichfache,
die innerste Natur dieser Agentien betreffende Voraus-
setzungen nôthig machte, welche nur durch bedeutenden
Calcul eine entschiedene Begründung erhalten kônnten.
4.
Um nun die Phänomene einzeln zu betrachten und
zuvôrderst den Funken, so ist die Steigerung desselben
beim Oeffnen der Kette, wenn sich ein Electromagnet
im Kreise befindet, unstreitig, wie es auch von Faraday
geschieht, als eins der stärksten Arsumente für die neuen
Strôme anzusehen. Ich habe diesen Gegenstand bereits
früber betrachtet, und ïhn, wie ich glaube, vollständig
andern Erscheinungen anweschlossen; ich will nur er-
wähpen, dass es die Begriffe verwirren hiesse, wenn
man einerseits sieht, wie schon geringe Modificationen
in der magnetischen Vertheitung im Stande sind, Platin-
drath zum Glühen zu bringen, und andrerseits nicht
zugeben wollte, dass das vüllige Verschwinden des Mag-
netismus im weichen Eisen, was doch gewiss eine recht
bedeutende Modification genannt werden kann, Verbren-
nungs- oder gesteigerte Glüherscheinungen sollte hervor-
bringen künnen, insofern durch den Apparat hierzu Ge-
legenheit gegeben wird. Es wäre also gewiss nicht un
billig, von einer solchen Polemik den Nachweis zu for-
dern, was es denn seï, dass diese nothwendigen Wirkun-
gen des extra current hemmte? und da die natürliche
Erklärungsweise des verstärkten Funkens, im Repertorio
für unstatthaft erklärt wird, so ist diese Forderuns zu
dringend, um sich durch das Aroument abweïsen zu
Jassen : dass noch manches in der Sphäre der Magneto-
Electricität unerklärt sei, und man überhaupt daselbst
auf Schwierigkeiten stosse. In der That aber gehôr
der Funke den man erblickt, oder das Partikelchen das
glüht und verbrennt, der zugleich galvanisch erresten
und magneto - electrisch inducirten geschlossenen Kette
an. Das Maximum seines Glanzes, war ein Zeïlelement,
früber vorhanden, ehe das vollständige Verschwinden
des Magnetismus erfolgte, und coincidirte mit dem Mo-
mente, wo die Stärke des Sitromes und die Grüsse der
Berührungsflächen der Wärmeentwickelung am besten
entsprächen *).
de j
Im Repertorio wird p. 354 folgender Versuch gegen
= RE PR EPS RC MR D nn
#) Es versteht sich übrigens von selbst, dass hier nur von dem
Funken eines einfachen oder einer geringen Anzahl Plattenpaare
die Rede ist, und nicht von solchen, welche durch Reibungs-
Electricität oder solche. electrische Apparate hervorgebracht wer-
den, die am Electrometer cine bedeutende freie Spannung zcigen.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
den extra current angeführt: , Wenn man in den Ver-
bindungsdrath einer Kette ausser einem Electromagneten
noch eine Magnetnadel einschaltet, welche abgelenkt
wird, so geht dieselbe beim Oeffnen der Kette so rubig
zurück, und so genau nach der andern Seite, um eben
so viel, dass hier an nichts anderes, als das Aufhôren
des Stromes zu denken ist‘,
der That auflallend, da Jedermann weiss, dass eine Na-
del, beï einigermassen grossen Schwingungsbosen, nicht
genau nach der andern Seite um eben so viel zurück-
geht, und dass die Abnahme der Amplituden schon bei
Diese Behauptung ist in
einer Schwingung recht merklich ist, bekannilich wegen
des Widerstandes der Luft, und wenn die Nadel auf
einer Spitze pivotirl, auch wegen der Friction im Hüt-
chen. Aber abgesehen hiervon, wird schon die erste
Amplitude verringert werden, weil die Nadel anfangen
muss zurückzusehen, noch ehe die Kette vollstän-
dig geüffnet ist, nämlich in Folge des allmählis ver-
ringerten Contacts und der dadurch entstandenen all-
mäbligen Schwächung des Stroms. Die vollständige Ein-
wirkung der terrestrischen Richtkraft wird daher erst
einen Moment später oder dann eintreten, wenn die
Kette vollständig geüffnet is. Wenn auch
während welcher dieser continuirlich abnehmende Mag-
netismus des Schliessungsdrathes noch wirkt, unmessbar
klein ist, so ist die Kraft doch immer von der Art, dass
sie eine .Abnahme der Amplitude bewirken muss. Be-
findet sich ein Electromagnet im Kreise, so wird dieses ;
ZLeitelement zwar nicht vergrôssert, weil es nur von der
Weise abhängt, wie der Contact aufgehoben wird, der
Magnetismus des Scbliessungsdrathes wird aber verstärkt, M
weil der verschwindende Magnetismus des Eisens einen |
inducirten Strom hervorruft, der mit dem galvanischen k
eine gleiche Richtung hat. Es ist daher keine Frage,
dass in diesem Falle die Abnahme der ersten Amplitude, \
denn von dieser kann nur die Rede sein, grüsser sein
wird. Da aber diese Einwirkung unter den gewôbnli-
chen Umständen und namentlich bei Anwendung mässi=
ger Eisenmassen, nur gering ist, so sind, um dieselbe
bei der Abnahme der Amplitude herauszuerkennen, fei=
nere Beobachtungsmittel und Methoden erforderlich, wels
che alle andern Umstände wohl zu berücksichtigen und
zu trennen, vor allem aber damit anzufangen hätten, die
bedeutendern aus bekannten Ursachen und abgesehen von
allen electromagnetischen Erscheinungen, erfolgenden Ab;
nahmen der Amplituden, nicht zu verkennen. F
6. |
Es hat gewiss Jedermann die einfache und schône
Weise gefallen, wie Faraday den extra current am
die Zeit «
_ 217
magnetischen Galvanometer nachweist, das er im Schema
bei x einschaltet, Diese Versuche sind für den extra-
current von der hôchsten Bedeutung, und es ist wichtig,
ïhre Wabrhaftigkeit und Validität über alle, selbst über
die im Repertorio dagegen auzestellten Zweifel zu er-
heben. Wenn man nämlich bei x ein Galvanometer
einschaltet, so wird die Nadel durch den,
Hauptdrathe M und der Nebenschliessung getheïlten
Strom abgelenkt werden. Beim Oeflnen der Kette wird
aber ein magneto-electrischer Strom entstehen, der in
M seine Erregungsstelle hat und durch den Nebendrath
in eine dem galvanischen Strome entgegengesetzte Rich-
tung gehen wird. Um diesem magnelo-electrischen
Strome die volle Einwirkung zu gestatten, führt Fara-
day die Nadel durch einen Stift wieder in den magne-
tischen Meridian zurück, und verhindert so die Ablen-
- kung durch den galvanischen Strom. Nun ist es ganz
richtig, dass, wenn die Nadel an einem Seidenfaden sus-
pendirt ist, derselbe leicht aus der vertikalen Lage kommit,
indem der gehemmte Pol sich gegen den Widerstand
legt und gleichsam dort ein Hypomochlium findet. Auch
+ ohne magnetoelectrischen extra-current wird daher unter
solchen Umständen die Nadel beim Oeffnen der Kette
nach der entgegengesetzten Seite ausschlagen, was in-
dessen weniger oder vielmehr gar nicht der Fall ist,
wenn man eine gut construirte Bussole, wo die Nadel
auf einer Spitze schwebt, einschaltet. Um daher jede
Ungewissheit zu beseitigen, ob die Ablenkung, die man
Wabrnimmt, dieser Zufülligkeit, oder wirklich dem extra-
current zuzuschreïben sei, ist es nôüthig, die Nadel an
« beiden Polen vorsichtig zu hérctefir Alsdann darf
das Aufheben des galvanischen Stromes für sich, kein
… Ausschlagen der Nadel, und nur hôchstens ein geringes
Wibriren bewirken, dagegen wird die Wirkung des mag-
… entoelectrischen Sombs rein hervortreten. Diése Vor-
“sichtsmassregel ist zu einfach und bietet sich zu natür-
“ich dar, als dass ich die Absicht hätte haben künnen,
Herrn Professor Moser darauf aufmerksam zu ma-
Jen, äls ich, noch vor dem mere _ eu in
zwischen dem
| Ich habe nun die dahingehôrigen Versuche nicht nur
É bereits in Dorpat, sondern auch hier gemeinschaft-
h mit dem Herrn Akademiker Lenz wiederholt, und
€ wurden beide in der Ueberzeugung befestigt, nicht
nur, dass die yon Faraday beschriebenen Ablenkungen
der Galvanometernadel in der Nebenschliessung LISE
ich der angegebenen Richtung statt haben, sondern, dass
sie auch kein Irrthum sind und pur einzig und alleis dem
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
218
extra-current zugeschrieben werden künnen. Eine, be
æ eingeschaltete an beiden Polen sorgfälig gehemmte
Galvanometernadel wurde beim Oeflnen der Kette, wenn
bei M ein hufeisenférmiger Electromagnet befindlich war,
um 1529 abgelenkt, lag aber der Anker an, so geschah
dieses um 1802 und die Nadel wurde mit Gewalt gegen
die Hemmung geschleudert. Wurde statt des empfndli-
chen Galvanometers mit Doppelnadel, eine Bussole mit
einfachem Schliessungsdrathe eingeschaltet, so betrug die
Ablenkung 3— 5°,
Anker geschlossen war, 7 — 10°.
Sdhon diese Modification in der Ablenkung, wenn der
Auker am Hufeisen anliegt oder nicht, ist der vollkom-
und wenn das, Hufeisen durch den
mensle Beweis für den extra-current oder Gegenstrom,
denn in jenem Falle ist die Summe der zerlesten Mag-
netismen stärker, und also der Inductionsstrom und die
durch ihn bewirkte Ablenkung bedeutender.
Nun wurde das Galvanometer mit an beiden Polen
sorgfältig gehemmter Nadel unmittelbar in den
Strom gebracht, und obgleich der Strom in diesem Falle
viel stärker war, und die Nadel sich kräftig gegen die
Hemmung Jehnte, so fand dennoch, weder beim Oeffnen
noch Séblicséon der Kette, eine merkliche Bewegung
statt, mit Ausnahme eines geringen V ibrirens, das viel-
mehr in der Verticalebene statt zu finden schien. Ue-
brigens muss noch besonders bemerkt werden, dass nach
den Versuchen des Herrn Professor Magnus, die sich
vollständig bestätigen, das Jangsamere Verschwinden des
Magnetismus auf die Grüsse der Ablenkung der Galva-
nometernadel bei x einen Einfluss haben muss. Ob die-
selbe aber dadurch vergrôssert oder verringert wird, lässt
sich im voraus schwer entscheiden, weil die Umstände,
von welchen dieser Ausschlag abhänot, zu mannigfaltie
sind.
7.
Was den Chemismus des extra-current betrifft, so ist
hierüber weïter nichts zu sagen; denn es steht als ein
Factum fest, dass bei x sulche chemische Zersetzungen
und physiologische Wirkungen hervorgebracht werden
künnen, die einer erhôhten Spannung angehôren und die
man bisher nur durch eine vielplattige voltasche Säule
oder durch magneto-electrische Induction hervorbringen
konnte. Da erstere im Schema nicht gegenwärüg ist,
indem ZX nur ein einfaches Plattenpaar zu sein braucht,
so müsste man wirklich entweder zu einer neuen Na-
turkraft oder zu den Erklärungen des Repertoriums
seine Zuflucht nehmen, wenn nicht glücklicher Weise
die ganze Anordnung des Apparates, solche Strôme
nicht nur zuliesse sondern sogar forderte, Es liegt
219
daber nahe und ist billig ue “Klasce von Erscheinun-
gen, für die ésucbeléitichèu Inductionsstrome zu
vindiciren. Und wenn das auch nur geschähe um sie
irgendwo unterzubringen, und wirklich, was nicht der
Fall ist, nur ein geringer Grad von Wahrscheinlichkeit
dafür spräche, so wird derselbe dadurch gesteigert, dass
die gesammten Erscheinungen, die wir bereits erwähnt
haben und noch erwähnen werden, sich gegenseitig be-
stätigen nnd fordern. Die physiologischen Wirkungen
welche bei x Statt finden, werden in der Polemik gegen
die herrschenden Ansichten oänzlich übergangen; sie sd
auch zu schlagende Facta, um Zweifel von der Art dage-
gen zu erheben, wovon das Repertorium meint, dass sie
nicht ungewichtig seien.
8.
Indessen verdankt man dem Herrn Professor Moser
einen schôünen Versuch, der durch seine positiven Resul-
tate, die Einwirkung des extra-current auf das magne-
tische Galvanometer, wenn noch ein Zweifel darüber
bestände, auch über diesen erheben würde. Ich meine
die Methode der Amplituden. Zwar konnte ich keinen
um ein 8 eckiges Brett gewundenen Multiplicator anwen-
den (p. 536) um die dort angeführten negativen Resultate
zu erhalten, dagegen habe ich mich des weiterhin er-
wähnten einfachern und sichererern Verfahrens bedient:
Auch bei diesen Versuchen war der Herr Akademiker
Lenz gegenwärtig und er haite die Güte, sie zum Theil
selbst, mit der Schärfe und Redlichkeïit anzustellen , die
man an diesem Beobachter gewohnt is. — Beï x also
wurde eine Bussole mit emem einfachen etwa 11// dik-
kem Drathe eingebracht, der genau in den magnetischen
Meridian gestellt wurde; bei A7 befand sich ein Elec-
tromagnet, der wegen der Nebenschliessung nur eine
geringe Tragkraft hatte. Die Nadel wurde um 30° ab-
gelenkt. Nun wird die Nadel durch einen Magnetslab,
oder auch durch a tempo Schliessen und Oeffnen der
Kette, in solche Schwingungeu versetzt, dass sie auf der
andern Seite übèr den Nullpunkt hinausgehen, Sobald
das Extrème der Amplituden den Nullpunkt erreicht,
ist die Geschwimdigkeit der Nadel an dieser Stelle und
ibre terrestriche Richtkraft = Null, zugleich befndet sie
sich aber in der günstigsten Position gegen den Schlies-
sungsdraht.
Jetzt wird die Kette gelôst, sogleich erfolot em Aus-
schlag der Nadel, welcher bei wiederholten Versuchen
7° bis 10° betrug, und zwar nach der, der constanten
Ablenkung entgegengesetzten Seite. Ist das Extrème der
Amplitude, noch einige Grade über den Nullpunkt hin-
aus, so besitzt die Nadel beim Aufheben der Kette, noch
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
eine gewisse terresterische Richtkraft, der sie folgen muss;
nichts desto weniger erfolet eine zwar schwächere aber
entschiedene Ablenkung der Nadel nach derselben Seite
wie früher. Nun kann auch der Gegenversuch angestellt
werden. Die Nebenschliessung wird beseitigt und die
Bussole unmittelbar in den Hauptdraht eingeschaltet. Das-
selbe Verfahren wie früher. Sobald das Extrème der
Amplitude den Nullpunkt erreicht, wird die Kette auf-
gehoben und die Nadel verharrt unverrückt an dieser
Stelle. — Diese Resultate sind durchaus prononcirt und
die Art und Weise wie sich die Nadel benimmt ent-
schieden und unverhohlen. ‘Was deren Beweiskraft für
den extra-current betrifft, so hat das Repertorium, zuerst
auf ihr grosses Gewicht aufmerksam gemacht.
9:
Was nun den extra-current oder Gegenstrom beim
Schliessen der Kette betrifft, so combiniren sich dessen
Wirkungen, mit denen des galvanischen Stromes, in der
Art, dass sie nur durch schärfere Beobachtungen und
besonders durch genauere Masshbestimmungen von den-
selben zu trennen und für sich darzustellen wären. Solche
Beobachtungen unterliegen aber eisenthümlichen, von der
Natur der Hydroketten abhingenden Schwierigkeiten, und
in der That liessen sich viele der bisher angefübrten
Phaenomene, worin man die Wirkungen eines beim
Schliessen der Kette entstehenden Gegenstromes erken- 4
nen môchte, auch auf eine, allenfalls genügende Weise
anderweitig erklären, wenn man nicht eben zugleich em
Bewusstsein von magnetoelectrischer Induction überhaupt À
hätte.
Indessen erlaube ich mir einige Versuche anzuführen, «
die für den fraglichen Gegenstand vüllig entscheidend
sind, indem durch dieselben ein Gegenstrom, beim
Entstehen des Haupstromes, unmittelbar im
Hauptdrathe nachgewiesen wird. Nachdem man näm-
lich gesehen hatte, db magnetoelectrische Strôme fig .
sind, weiches Eisen zu magnetisiren, schien es môüpolich}.
dass eine Modification in der Intensität solcher Strôme
eintreten künne, wenn dieselben durch eine Spirale .ge=.
leitet werden, in welcher sich ein Eisenkern befindet.…
Herr Akademiker Lenz:hat über diesen Gegenstand
früher einige, nicht weiter publicirte Versuche angestellt,
die er die Güte hatte mir mitzutheiler. Ihre Resulta
finden sich in der nachfolgenden Tabelle I, und sie sm
nach der bekannten, diesem Physiker cigenthümlichen
Methode angestellt. Es wurden jedesmal 4 Beobachtun=
gen gemacht, um die Excentricität der Nadel und die
Torsion des Fadens zu eliminiren. Der Sinus des balben
Ablenkungswinkels fepräsentirt die Kraft. des Stromes,
L - | = base Le : a
|| Drathspirale À in der | | |
Kette, B ungeschlossen 71,2 TO a QUE sin36°51/,75
z
2.
8
=
8
5
ET)
à
AV 22m
|
Drathspirale ohne Eisenkern . . . :43,2,45,8 43,9 45,7 43,65 |
Drathspirale ohne Eisenkern von 3" | |
Länge und 1” Seite ñ e1m0/83,9 43,1/43,7
Im ersten Falle war also die Kraft des Stroines
K= Since = Sirni21949",5,
im zweilen Falle aber . . .. KZ Sini« = Sin21951/.
Ferner hatte Hr. Lenzdie Güte die folsenden Versuche
dér Tab. If. mit dem Wulste anzustellen, den ich in mei-
nem Mém. sur l'applicat. etc. p. 50 beschrieben habe
und der aus 2 nebeneinander gewundenen und isolirten
Dräthen , jeder 4)0’ lang und 3°’ dick, bestand. Diese
beiden Dräthe seien mit {und B bezeichnet. Sie wurden
in einen maynetoelectrischen Kreis eingeschaltet, und der
- Strom, durch einen derselben hindurch geleitet, während
: ù d
der dancben liegende geschlossen oder geüffnet rar.
Tab. IT.
Mittle- Kraft des
i o b-
Abweichungen re A F* RARE
Drathisptrate 4 in der
AKette, Z fursichgesch]l./71,8
Drathspirale Z in der
Kette, Aungeschlossen/71,8,72,0
* Drathspirale Z in der
Kette,A fürsich geschl. 71,8 71,6 75,6 75,5 73,625
71,2 75,9 74,6 PERLE
175,6 75,6 73,75 |sin36°52/,5
sin36°48/,75
1
“Ans diesen Versuchen geht hervor, dass wenn der
magnetoelectrische Strom, durch die nebenliegende ge-
h in etwas modificirt wurde, dennoch der Einfluss so
Bermg war, dass er innerhalb der Grenze der Beobach-
nesfehler fiel. JIndessen konnte es sich hierber nicht
beruhigt werden, um so weniger da Versuche, die wir
“gemeinschaftlich zu einem ganz andern Zwecke angestellt
ten, uns unverkennbar zeigten, dass die Anwesenheit
sserer Eisenmassen, in Spiralen von zahlreichen Win-
üngen, für einen magnetoelectrischen Strom, der durch
Mcse Spiralen geleitet wird, nicht indifferent ist. Die
MVersuche selbst bleiben einer künftigen Publication vor-
“behalten “nd es soll hier nur einer, der mit ihnen in
“keinem Zusammenhange steht, und der besonders dieses
“Gegenstandes wegen augestellt wurde _hervorgehoben
werden,
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
ene Spirale oder den anwesenden Eisenkern, wirk- |
222
Eine Réhre von Kupferblech 134 Fuss engl. lang und
14 Zoll im Durchmesser wurde spiralférmig von 840°
doppelt mit Seide besponnenem Kupferdrath von etwa
0’’,85 im Durchmesser in 2154 Windungen umgeben.
Die Enden dieser Spirale standen in Verbindung mit
einer Inductionsrolle à, in welcher ein constanter magne-
toelectrischer Strom erzeugt werden konnte. In den
Kreis bei c wurde der Mulliplicator mit Doppelnadel
eingeschaltet, dessen sich Herr Lenz bei seinen ander-
weitigen Versuchen immer bedient hatte, und bei dem
die Ablenkung durch ein Fernrobr, in einem gegen die
Horizontalebene um 45° geneisten Spiegel, beobachtet
werden konnte. Der Kreis bestand demnach aus der
Inductionsspirale 2, welches die Stelle der Erregung für
den magnetoelectrischen Strom war, der Spirale a und
dem Multiplicator c. Es wurden ebenfalls zua Elimina-
tion der Excentricität und der Torsion vier Beobachtun-
gen angestellt.
Tab. 111.
|Mitule-|
re Ab-
Abweichungen
wei-
_S |.4 |chung
15,0 15,0 1e 160 15N7S) Pos 2e
15,5|18,0|" "7" nt “O2
15,7,15,4
IL. mit Eisenkern yon a
CH Pa , aa he
136” Länge und PROC >; Fe
15,5
Dickein der Spirale a} (133 in
L ohne Eisenkern
{sin6”42,375
1
Im ersten Falle war daher die Kraft des Stromes
sin 7043/,125 = 1545
im 2weilen Falle aber sin 60 42/,575 — 1168.
Es geht also hieraus hervor, dass die Anwesenheït des
Eisenkerns die Stärke des Stromes verringert. Um aber
hierbei zu einer richtigen Beurthelung zu gelangen,
muss man zum Ohmschen Gesetze recurriren, wonach
die Stirke des Stromes gleich ist, der electromotorischen
Kraft, dividirt durch den gesammten Leïtungswiderstand,
oder, wenn wir jene 4, diesen = F setzen, so erhal-
tén wir Ésini «, oder. log AZ log F + log sin 1 &.
Durch vorhergegangene Versuche, die weiter nicht hier-
225
hergehôren, war bereits der Leïtungswiderstand der ganzen
Kette, die nur aus festen Leitern bestand ,mit einem gewissen
Normaldrathe verglichen worden, woraus sich F = 188/,95
oder log F— 2,27656 ergab. Es war also ohne Eisenkern,
die electromotorische Kraft lo3 4 = 5,40:47 oder 42558.
Mit dem Eisenkern log 4=%,34512 oder 4’ = 2207.
Die electromolorische Kraft 4° kann hier betrachtet
werden, als die Differenz der electromotorischen Krüfte,
Inductionsrolle 6, des Gegenstromes in der
Spirale a; wir erhalten daher 4”= 551, oder, wenn
- wir die electromotorische Kraft 4 = 100 setzen, so ist
der Gegenstrom 4’ — 13.
Diese Versuche zeigen unzweiïdeutig, dass beim Mag-
netisiren des Eïsens, ein reactiver Gegenstrom ent-
der und
steht, dessen Erregunosstelle die Spirale des Eisenkerns
selbst ist. Hier wurde zwar nur ein magneto - electri-
scher Strom angewendet, es ist aber nicht der mindeste
Grund vorhanden, diese Erscheinung, nicht auch auf
alle übrigen electrischen Strôme auszudehnen. Es lässt
sich ferner hieraus schliessen, dass, wo Magnetismus
durch electrische Strôme erzeugt wird, constanter
Zustand oder ein siabiles Gleichgewicht nur nach einer
Reihe von Oscillationen der magnetischen Intensität ein-
ireten künne. Ob die Gesammtdauer dieser Oscillatio-
nen eine nambafle oder nur eine unmessbare Zeit be-
trägt, mag von den mannigfaltigsten Umständen abhän-
gen und besonders bedinot werden, durch die Qualität
und Grüsse der Eisenmassen, der Art und Weise der
Bewicklung u. s. w.. Wodurch diese Oscillationen er-
Jüschen? das zu untersuchen, ist vorläufis wenigstens
nicht sehr dringend; man mag es einstweilen der Coer-
citivkraft, oder irgend einer andern, der Friction analo-
gen Kraft zuschreiben.
Aber über diesen Gegenstrom, namentlich wenn der
Hauptstrom ein magneto-electrischer ist, wäre noch ei-
niges besonders zu bemerken, indem recht wohl Bedin-
guugen gedacht werden kônnen, unter denen dieser Ge-
genstrom gar nicht wahrgenommen zu werden brauchte.
ein
Der magneto-electrische Strom ist nämlich nur von sehr
kurzer Dauer. Die Inductionen entgesengesetzter Art,
welche der entstehende und verschwindende Magnetis-
mus des Eisenkerns, der ihn umgebenden Spirale er-
theilt, kônnen sich so schnell auf einanderfolgen, dass
ihre Wirkungen auf die Nadel sichheben. Das würde auf
besonders der Fall sein, wenn man sehr schwere Nadeln
anwendete, und der Multiplicator auf eine solche Weise
gewunden wäre, dass die Nadel gegen die Strôme im-
mer eine gleiche Lage behielte. Dann kann leicht der
Fall eintreten, dass die entgegengesetzten Impulse die
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
‘durch Inductionsstrôme Effecte erhalten künne, die bisher
224 .
Nadel noch während der Dauer der ersten Amplitude
trefflen, und wenn sie gleich stark sind, sich aufheben.
Unter den gewühnlichen Umständen aber wird die In-
duction des entstehenden Magnetismus, die Nadel in éi-
ner günsligeren Lage treffen, als die des verschwinden-
den, und es wird so der Effect der ersteren ein Ueber-
gewicht crhalten. Hierzu kommt noch der besondere
Umstand, dass der ertheilte Magnetismus nie vôllig ver-,
schwindet, ind-m das Eisen nie vollkommen homogen
und weich ist. Der remanente Magnetismus hängt aber
grossentheils von der stahlartisen Beschaffenheit des Ei-
sens ab, die bei grôsseren Massen entschiedener hervor-
tri. Es it daher leicht môglich, dass ein Stahlkern bei
gleichen Dimensionen, zwar einen minder kräftigen Ge-
genstrom erzeugte, als ein Eisenkern , dass aber, wegen
des remanenten Magnelismus, sein Einfluss auf die De-
viation sich bemerklicher machte.
10.
Wenn nun das Vorhergehende hinlänglich erscheint,
zur Rechtfertigung der natürlichen, und wie ich glaube,
sonst allgemein gehegten Ansicht über den extra-current
oder Gegenstrom, so wäre noch einiges über die rela-
tive Stärke desselben und ces primären galvanischen
Stromes zu sasen. Es ist nämlich im Repertorio wie-
derholt davon die Rede, und in der Weise, als wäre es
etwas Factisches, Widerspruchloses, dass der extra-cur-
rent stärker sei, als der primäre, dem er sem Entstehen
verdanke. Seitdem das Ohm'sche Gesetz sich durch ;
vielseitige Bestätigung allgemeine Anerkennung errungen, ï
und sogar unlängst die neue Entdeckung eines franzôsi=
schen Physikers ‘geworden ist, hat man nicht mehr das.
Recht, zwei Strôme unter ganz verschiedenen Umstän-.
den so ohne Weiteres als stirker oder schwächer zu be- 3
zeichnen. Die Versuche, die man bis jrizt über Induc-*
tionsstrôme überhaupt angestellt hat, zersen, dass sie be-_ 1
sonders in ihren DR Effecten mächtig sind, |
dagesen scheint der Magnètismus, den sie dem weichen
Eisen zu ertheilen und die Quantität eines Electrolyten,
die sie zu zersetzen vermôügen, nur gering zu sein; 1hren
Wirkungen sind daher mehr denen einer Pile analog,
die aus vielen aber sebr kleinen und schwach geladenen.
Plattenpaaren besteht. Es hängt hierbei indessen so viel
von der Art und Weise der Dewickians und yon den
Dimensionen der anwesenden Een u, s w. ab,
dass es schwer ist, schon jetzt zu entscheïiden, ob man
\
‘
5
our durch grossplattige volta’sche Apparate erlangt wurden:
Emis le 14 Août 1858.
Ÿ
.#% 87.
| PUBLIÉ
BULLETIN SCIENTIFIQUE TomelIv.
N# 15.
PAR
: L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES.
D E
SAINT -PÉTERSBOURG.
4
? -
£ Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
i de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
Frias. —
langue permienne, par M. Lioumimorr. SIÜGREN. —
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amiraaté N. 1. — L'expédition
—… des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A.
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d’ét:ndue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
… par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
Fér des musées; 8. Chronique du persunnel de l’Académie. 9, Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
…—_SOMMAIRE. NOTES. 20. Sur quelques pièces remarquables du cabinet des monnaies orientales de l'Université de Kiev.
ANALYSES. 1. Munuscrit d'Aboul-Ghazi envoyé
CORRESPONDANCE. 2. Lettre de M. Henscnez à M. Srauve.
par M. Dan. Deswaisows.
2. Abrégé de grammaire de la
1. fes. de OS MP
20. UEBER EINIGE BEMERKENSWERTHE STÜCKE
DES ORIENTALISCHEN MüNZKABINETTES DER
Kaiserz. Univenrsirir zu Kiew; von Cn.
M. FRAEHN. (lu le 6 juillet 1838.)
Vo. 4(.] Eine Kupfermünze des, uns auch aus der
xeschichte der Kreuzzüge wohlbekannten Singiden Nur-
- din Mahmud, Atabeken von Aleppo. Sie kommt
häufg vor und ist bereits wiederholt edirt wor-
e (4). Aber wenn schon die Inschriften der beiden
élder meistens richtig gelesen worden sind, so blieben
die der beïden Ränder noch unerklärt, obwobhl
Das Kiewer, wenn gleich keineswegs unver-
; hilft uns sebr, die bisher in der Erklirung dieser
dinschriften gebliebenen Lücken auszufüllen. Von der
Cuf. Borg. P. I. No. 43. Assemani Mus. Cuf. Nan. P. IL. No. 85.
Descript. de l'Egypte, Etat mod. Planches Tome II. h. No. 125
ei. No. 8% Castiglioni Monete Cufiche No. 126. Museo Mai-
noni No. 41. Mus, Marsd. Tab. X. No. 182. Recensio p. 166
No: 2.
BD CIm Katalog: Buxenck. Kozrieru. 3) Tarap. Mox. |:
des Avers ist auf ihm noch zu lesen: —Jlu-- ID) ;a)]
D} Das eine hier fehlende Wort liefert uns der Ku-
pferstich bei Marsden: es ist pes) So lautet denn diese
Randschrift vollständig : HI, JU all, pal) 5all
d. i. Dauernde Ehre und gesundes Alter auf Ewig!
Statt HI hätte es natürlich BA beissen müssen; das
letztere | aber ist wegen des zunächst folgenden jal)
Solch einen frommen Wunsch bhatte ich
übrigens auch schon früher vermuthet. (2) Von der
Randschrift der andern Seite ist auf dem Kiewer Exemplar
noch übrig: ::-4%x (ÿie D Qi 15e — Geprägt ist
dieser Fils in Damascus imJahre — Auch auf dem Marsd.
Exemplar ist noch — Dell kenntlich. So wären
ausgefallen.
also die sämmitlichen Inschriften dieser Münze bis auf
das Jabr ihrer Prägung ermittelt. Wir wollen hoffen,
dass auch zu dessen Bestimmung uns einmal ein taugli-
ches Exemplar in die Hand komme. Auf dem Borgia-
5, so dass die Münze
in eines der Jahre 549, 559 und 569 fiele.
2) [Im Katalog: Bu. Kozxa. 5) Tar. Mou. No. 4]
Eine Silb. des Eïjubiden Melik el-falih Ismaïl, Fürsten
von Damascus und Baalbek. Av. in einem Quadrat:
schen steht noch, wie es scheint,
(2) s. I A. L. Z. Ergänzbl. 1824, No. 15 S. 116 Z. 14.
227
ou?! des. | gails Ls y] oc] fall SU £t-Melik
el-falih Imad-el-dunja wel-din Jsmail Sohn des --
‘Rev. ebenfalls in einem Viereck: dl, SE] pladl
(o.Z. opel) - il | (is GS) 51) z22- ou?) Der Imam
el- Mustanfir -billah Sohn Abu-Dschafar el-Manfur's.
Die Randinschriften sind auf beïden Seiten verwischt.
Nur von der der Vordérseite sieht man noch eiu Wort,
das pal zu seyn scheint. Diese Münze aber wird in
die Jahre 635 — 640 (od. 1237 bis 1242) fallen.
3) [Im Kat. Kpèmeneux. Koz. 3) A pa6. Mon. No. 8.] Silb.
von Môngke Temur, Chan vom Ulus Dschutschi. Avers:
De pre J I su) OG Der gerechte Kaan Mengu-Ti-
mur. Darunter das bekannte, namentlich auf Münzen
der Stadt Bulghàr gewôhnliche Tamgha î , links von
demselben <»;$, rechts p 3 d: i. Münze der (Stadt)
Krim. — Die Kehrseite ist nicht rein ausgeprägt: der |.
Stempel bat sich, wie es scheint, etwas verschoben ge-
habt. Man sieht auf ihr: 44 d\|éL : Jss | WI Y
Es ist kèin Gott ausser Allah, der da der einige und
sonder Genossen ist. 65. Es ist offenbar, dass, wie in
der ersten Zeile 4] und in der zweiten Yo ausgefallen,
so auch in der dritten eine Ziffer, entweder 4 (6) oder
V (7) verloren gegamgen und dass die Jabrzahl demnach
entweder 443 665 (— Ch. 1266-17) oder 4vd 675 (d.i.
1276-7 n. Ch.) gewesen ist. Die Münzen, die mir von
diesem altéen Chane bisher bekannt £eworden, waren aus
den Münzhôfen Bulohar, Ukek und, wie és scheint,
auch Charism (Urgendsch). Zu diesen koñiat Hier also
noch Krim d. i. Sulghat, die ehemalige Haüptstadt der
Krim, hinzu, in dèr, obgleich von Môngke Teñiur an
Oran Temur abgetreten, doch des ersteren Oberherr-
lichkeit anerkannt wurde. Es ist übrigens diess die
älteste Münze, auf welcher der Name der Stadt Krim
erscheïnt,.
) (Im Katal. Kpem. Kori. 4) Tépe. Mon. No. 15.]
Eine Sillermünze Yom Sékah TFähmiasp IL. v. J. 1137
d. 1. 5724-5 n. Ch. mit der #ewohnl. Inschrift (#), aber
in Fehran geprägt und mir desswegen bemerkenswerth;
denn so früh war mir duf Münzen diese Stadt noch nicht
vorgekommen, die, nachdem sie în früherer Zeit uns
wie ein Troglodytennest geschildert worden, (4) erst vom
(5) s. Recens. p. 489.
(4) In seinem Muaddschem el-buldan sagt Jakut:
QU»
LS être uen à CE üLsL QU) AI Jsl ÿ* G2 la)
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
Schah Tahmasp IL. eigentlich ausgebauet, in der Folge
unter Kerim:Ghan erweitért und’ endlich von Agha Mu-
hâmmed Zur Residenz der FürSten von dér Dynastie
Katschar erhoben wurde.
Von den älteren, Kufischen Müinzen, die sich unter
den, von der ehemaligen Wilnaer Universität an die
zu Kiew übergegangenen befinden, hat H. Prof. Dorn
bereits im Bulletin scient, Tôme IT. N6. 13 die Beschrei-
bung geliefert. Wenn ich zu derselben ein Paar kleine
Berichtigungen, welche mir die, nun auch mir verstat-
tete Autopsie diéser Stücke an die Hand gab, hier nach-
zutragen mir erlaube, soll dadurch dem Verdienste mei-
nes lieben und gelehrten Freundes um die Erklärung
derselben durchaus kein Eintrag geschehen.
Die Bäghdader Münze v. J. 152 [No. 6 der Chalifen-
Münzen im Bulletin] fübrt ebenfalls auf dem Rèv. im
Felde unten ein einfaches #_ Auf der nächst folgenden
No. 7 aber findet es sich doppelt.
Die Münze Mehdy's No. 9 ist nicht v. J. 157, son-
dern wirklich v. 159, wie auch H. v. Dorn selbst einst
gelesen hatte. Diess Jahr muss allerdings auffallen, da
Mehdy hier noch als Yael el or) vorkommt, wel-
cher Ausdruck auf Chalifen-Münzen als synonym mit
Fin | Je ds gebraucht wird. Man wird däber an-
nehinén müssen, entweder dass zu dem Revefs aus %
Versehn ein verjährter Stempel genommen wôrden, oder :
dass der Stempel zu dieser Münze schon im voraus für
das Jahr 159 gemacht und die Münze noth vor Man-
fur's Absterben unweit Mekka (d. 6. des letzten Monates
a. 188) und vor der feierlichen Einsetzüng Mehdy's als ù
Chalifen zu Baghdad (welche dort erst d. 18ten déssel-
ben Monates Statt fand) in Muiammedia oder Rey aus»
geprägt worden. C.
Der Münzhof, in welchem No. 13 geschlagen worden
ist die eben igenatinte Stadt Mühammedia. IF
No. 4 der Samaniden-Münzén führt obën ‘auf déni,
Avers als Wahrzeichen den Buüchstäben ê ñ,
Aüf No. 5 ist dieses micht ÿ sondèrn $, ünd'dié
Münze ist nicht in Pinkes, wie H. Prof. Dorn selbst
auch nur zweifelnd las, sondern Utse in Nefibin
(Nisibis) gepräst; sie ist also keine Samanidische, :son=
dern eine Chalifisthe Münze. ;
ue? n' d. i. Ein Wahrheitlicbender Mannaus Rey hat mir ers,
zählt, Tehran sey ein grosses unter der Erde gebauetesDorf. etes
——— te——
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
230
ANALYSES.
4. ManusCRiT DE L' ARBRE GÉNÉALOGIQUE DES
Turks, PAR AsouL-Gnazi, ENVOYÉ 4 L'ACA-
DÉMIE. PAR M. DAHL à OnExsourG, ET
aAnazysé par M. DESMAISONS pans uNE
, LETTRE ADRESSÉE À M. FRAEHN (lu le
8 juin 1838.)
{Voir Bull. se. IV. No. 12 Second rapport de M. Frähn.)
J'ai l'honneur de renvoyer ci-joint, à Votre Excel-
« lence, le manuscrit d'Aboul-Ghazi qu'elle a bien voulu
me communiquer il y a quelques jours. Je l'ai lu avec
d'autant plus d'intérêt, que j'avais déjà eu dernièrement
l'occasion de collationner, sur le texte imprimé à Kazan,
en 1825, deux manuscrits du même ouvrage, dont la
bienveillante protection de S. E. M. le Vice-Chancelier
… m'ayait facilité la possession pour quelque temps. Un
de ces manuscrits appartient à la bibliothèque royale.
- de Güttingue, l’autre à la bibliothèque royale de Berlin.
Avant de parler à Votre Excellence du manuscrit
Dabl qui est l'objet de cette notice, je prendrai la li-
. berté de dire ici quelques mots sur ces deux manuscrits.
Le manuscrit de Güttingue, quoique fort inexact en
plusieurs endroits, est pourtant beaucoup plus complet
que le texte imprimé à Kazan, et m'a offert plus de
quatre cents variantes, qui, presque toutes, présentent
une lecon plus satisfaisante et servent souvent à rétablir
le vrai sens en remplissant les nombreuses lacunes que
on rencontre, tant dans le texte imprimé, que dans le
nanuscrit de Berlin, Quatre lignes, que l'on trouve sur
dernière page du manuscrit de Gôttingue nous appren-
ent qu'il a été écrit à Tobolsk, dans l'année de la
ule, 1129 de l'Hégire (17146) par Bisga Hafz alors
é de 67 ans(*). Les fautes dont abonde ce manuscrit
sent presque à chaque pas l'ignorance ou le peu
lention du copiste. Dans des notes marginales, que
doit peut-être à Messerschmidt, on a corrigé en
| # Elie &b 2 ol rl 5 ; LE dy Ji (Qi)
Ds LS, cub5l L 55b lo55is Ge G lon
Lost hs; pl ei (io) sl KL es all
un (ic) Gas ju AU ol 15 CR Dés pb 4
ge ailes (sic) 5
quelques endroits les fautes les plus grossières et rétabli
la véritable orthographe de plusieurs mots corrompus
quelquefois d'une manière étrange. Il est certain du
moins, que les fautes commises par le copiste ont dû
faire perdre souvent patience à la personne qui s'était
chargée de faire la collation de ce manuscrit, car elle
n'a pu s'empêcher d'ajouter au bas des quatre lignes
susmentionnées ces deux vers Turks (*):
J'Y) Do LSJre9 ge (039 sl af
JB 2 (usyeli) opeli Jpl5 dl byis cirs A
JE D ges db] bi eË
Au bas de ces deux vers on trouve les mots suivants:
Daniel Gottlieb Messerschmidt D. Omaï Turk
Excubiis ad Jenizeam, d....…… Sept. A. 1721 m.p.p. a.
C'est un petit in-quarto contenant 285 pages.
Le second manuscrit qui appartient aujourd'hui à la
bibliothèque royale de Berlin a été copié, en 1150 de
l'Hégire (1137-8) à St.-Pétersbourg, par un molla nom-
mé Mohammed Husséine, et peut-être même sur celui
de la bibliothèque de l'Académie impériale des sciences de
St-Pétersbourg qui en possédait un à celte époque. Ilaété
relié à St-Pétersbourg chez B. Backman. Ce manuscrit ne
m'a été malheureusement d'aucun secours, et je ne puis
que regretter le temps que j'ai mis à le collationner. Les
fautes grossières dont il fourmille, les omissions, les
lacunes qu'il présente à chaque page, et qui en rendent
la lecture très fatigante, accusent partout l'ignorance,
je dirai mème, la mauvaise foi du copiste, qui a été,
bien probablement, chargé d'en faire la copie que l'on
n'a même pas collationnée, et qui a trouvé plus facile
d'abréger son travail en omettant à chaque page plusieurs
lignes, quelquefois même, de très-longs passages, et des
pages entières. Ce qui prouve que l'on ne peut pas
attribuer ces nombreuses omissions à son manque d'at-
tention et: d’exactitude seulement, c'est qu'il a souvent
cherché à recoudre, pour ainsi dire, des passages entiè-
rement détachés, en ajoutant quelques mots, tels que:
ensuite, peu de temps après, d'autres disent que, quel-
ques. années après ces événements, etc.
(*) c.-à.-d. Qu'elle se dessèche comme un roseau, la main de ce
détestable écrivain dont la mauvaise écriture rend amères nos
paroles. Tantôt par l'omission d'une lettre il fait d'un vain-
queur un feu, tantôt par celle d'un seul point il prive nos
yeux de la lumière. Dans le dialecte du Turkestan le mot PE
sigaife feu, grenade, et chameau.
*
231
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
232
a ,
Aboul-Ghazi, dont l'histoire n’a été, pendant près
d'un siècle, connue en Europe que par des traductions
infidèles, à été accusé, bien long-temps et bien injuste-
ment, il me semble, de fautes nombreuses que l’on ne
doit, comme on en reste convaincu après un examen
sévère, attribuer qu'à la grossière ignorance de copistes,
qui, privés de toute espèce de connaissances en histoire
et en géographie, corrompaient d'une manière barbare,
ou confondaient entr'eux des noms propres qu'ils ren-
contraient pour la première fois, et mutilaient impi-
toyablement les passages qu'ils ne comprenaient pas.
Ces manuscrits, ainsi dénaturés, ont été traduits plus
tard, maïs sans attention et sans examen, par des per-
sonnes auxquelles le dialecte Djagatai, ou ‘Turk oriental,
dans lequel cet ouvrage est écrit, était bien loin d’être
familier, et qui même ne connaissaient pas suffisamment
l'histoire et la géographie des pays où s'étaient passés
les événements rapportés dans cette histoire des Mon-
gols. C'est d'un pareil chaos qu'est sorti, par exemple,
ce Monstrum informe dont Votre Excellence a déjà
fait justice dans sa savante préface à l'édition du texte
de l'Histoire des Mongols et qu'elle a condamné à ren-
trer dans les ténèbres, comme indigne de voir la lumière.
Aboul-Ghazi, dans son histoire des Mongols, p. 23,
édition de Kazan, dit, en parlant des copies que l'on
a faites de l'ouvrage de Raschid: ,, Dans ces copies, qui
»dans l’espace de 372 ans se sont élévées au nombre de
»Yinot, et peut-être de trente, Dieu seul en connaît
»le nombre, les copistes, tous gens qui manquaient d’é-
+rudition ou de bonne foi, ont fait tant de fautes en se
»Copiant les uns les autres, qu'ils ont fini par altérer et
»falsifier un tiers et presque la moitié de cette histoire.‘
Je crois que l'on pourrait, avec encore plus de raison,
faire le même reproche à la plupart de ceux qui ont
fait des copies de l'histoire d'Aboul-Ghazi. Nous trou-
vons, toujours confondus dans ces manuscrits, le Sind
(Indus) avec le Sir (Sihoun); l'Iüil (Volga) avec l'Imil
(petite rivière qui coule dans le pays des Ouïgoures);
Djend (sur le Sir près du! lac Aral) avec Khodjend (à
près de quatre cents verstes plus haut, sur la même
rivière); le Khataï avec le Kara-Khataï; la ville d'En-
dédjan (dans le Turkestan) avec la province d'Azerbaï-
djan. On y rencontre un grand nombre d’autres fautes
tout aussi graves qui jettent dans cette histoire une ob-
scurité qui en rendrait une traduction impossible ou tout
au moins inulile, si l'on ne pouvait consulter, pendant
ce travail, les historiens qui ont rapporté les mêmes
événements. Ce sont là des fautes dont on ne peut pas,
sans injustice, accuser A]oul-Ghazi qui avait sous les
yeux, lorsquil écrivait son histoire, l'ouvrage de Ra-
schid, le Djihan Kuschaï, le Tarikhi-Vassaf; le Rawzét-
ussafa de Mirkhond, enfin, comme il le dit lui même
p- 25, dix-sept ouvrages qui traitent de l’histoire de
Tchinghiz Khan,
Il existe pourtant jusqu'à présent quelques copies
assez fidèles de son ouvrage, et le manuscrit que je
viens de collationner en est une preuve. Quoique d'une
date assez récente, 1254 de l'Hégire (1818) il est, je
crois, le meilleur et le plus complet que l'on ait eu
jusqu'ici en Europe, et l'on ne peut que féliciter M.
Dahl de l'heureuse acquisition qu'il vient de faire. IL
est à regreiter que ce manuscrit ne porte ni le nom de
Pendroit où il a été écrit, ni celui de là personne
à laquelle nous en devons la copie; on aurait peut-
être pu alors réussir à retrouver le manuscrit, sur lequel
cette copie a été faite. Ce manuscrit, petit in-quarto,
et contenant 385 p. d'une écriture assez belle et très
lisible, a été écrit, à ce qu'il paraît, par un molla con-
sciencicux et assez leitré, et les fautes d'orthographe
dont alondent les autres manuscrits y sont beaucoup
plus rares. Outre toutes les variantes que donne le
manuscrit de Güttmgue, il en offre encore un assez w
grand nombre d’autres qui servent à rétablir le sens, où
à le rendre plus complet. On y trouve même des pas-
sages entiers qui manquent dans le texte imprimé et les
manuscrits de Gôttingue et de Berlin. En voici deux
ou trois exemples. L
Le texte imprimé et les manuscrits susmentionnés ne
disent rien du refus de Djoudji de venir voir son père
Tchinghiz dans ses aouls, malgré les ordres réitérés\
x
qu'il recut à ce sujet du Khan, de retour depuis peu dy
temps de son expédition dans l'Inde, ni de la résolu=-
tion qu'avait déjà prise Tchinghiz Khan de marcher
contre Djoudji avec une armée, pour le punir de sa
désobéissance, lorsqu'il recut la nouvelle de la mort de a
son fils.(*) Le manuscrit Dahl au contraire, après avoir
dit, p.173, que Djoudji était venu du Kiptchac rejoindre
dans les environs de Samarcande son père qui le reçut.
avec la plus grande bienveillance et le renvoya ensuite
dans le Deschti Kiptchac après lui avoir donné de très
bons conseils sur la manière dont il devait gouverner
ses états, ajoute en citant Raschid: ,,Tchinghiz Khan,
à son arrivée dans son yourte, avait fait dire plusieurs
fois à Djoudji de venir le joindre, mais celui-ci s'enn
Le Khan
était excusé sur le mauvais état de sa santé.
(*) Hist, généal. des Tatars p. 558. Gatterers historisches
Journal. T. IV. p. 41.
2335 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 234
Aboul-Ghazi, dont le but principal était, à ce qu'il
paraît, d'écrire l'histoire des princes de la maison de
Tchinghiz Khan qui ont régné dans le Kharezm, ne
parle, il est vrai, que d'une manière très-abrégée des
événements antérieurs à Tchinghiz et de ceux qui se
sont passés dans des pays éloignés du sien. 1] ne cite
que très-rarement les sources où il a puisé, mais
en parcourant les ouvrages d’Yzzud-diu ibn el-Ethir,
d'Alaïed-din Djouvéini, d'Abdoullah connu sous le nom
de Vassaf et de Raschid, on peut retrouver tous les
faits qu'il ne rapporte qu'en passant. Il est exact, ou
conforme du moins, dans tout ce qu'il dit, à ce que
racontent les écrivains musulmans que nous regardons
n'avait pas voulu ajouter foi à cette raison et était tout-
à-fait indisposé contre son fils Ayant un jour demandé
… des nouvelles de la santé de Djoudji à un Mangout qui
… renait d'arriver du Kiptchac, celui-ci qui croyait avoir
… aperçu Djoudji à la chasse avec ses Beks, répondit au
Khan qu'il ne savait pas que Djoudji eût été malade,
mais qu'il l'avait vu un jour se livrant au plaisir de la
… chasse. Ces paroles irritèrent tellement le Khan qu'il
— résolut aussitôt de marcher contre ce prince, et il
était déjà sur le point de partir lorsqu'il reçut la nou-
welle de sa mort. Il fut très sensible à cette perte et
reconnut alors le peu d’exactitude du rapport que lui
avait fait le Mangout. Il ordonna que cet homme lui
fut amené, mais toutes les recherches que l'on fit pour
le retrouver restèrent infruclueuses.‘
comme des autorités. Cette fidélité jointe à la simpli-
cité de son style, et je dirai même à la bonne foi avec
laquelle il raconte, sont pour nous un garant de sa
fidélité dans tous les détails qu'il nous donne sur les
événements qui ont eu lieu dans le Kharezm à une
époque qui se rapprochait davantage de celle où il
a vécu, détails qui sont d'un intérêt d'autant plus grand,
que son ouvrage et presque le seul où nous puissions
puiser quelques notions sur l'histoire des descendants de
Djoudji qui ont régné dans le Kiptchac, le Turkestan, la
Transoxiane et le Kharezm, et particulièrement sur celle
des souverains du Kharezm depuis le commencement
du 16ème siècle jusqu’en 1664, époque de la mort de
l'auteur.
CR om TN
Ce même manuscrit est le seul qui parle de Sertac
“et de son frère cadet Oulakitch qui succédèrent à leur
père Batou, mais dont le premier mourut (comme dit
- l'auteur) avant d'être monté sur le trône, et le second
sprès un règne très-court. L'historien Raschid nous
“apprend que Mangou Käan, à la réception de la nou-
….velle de la mort de Batou Khan, nomma pour le rem-
placer sur le trône du Kiptchac, son fils Sertac, qui se
2 trouvait alors à sa cour, mais que celui-ci mourut avant
» d'être arrivé dans ses états; ceci explique pourquoi notre
auteur, tout en parlant du règne de Sertac, dit qu'il
“mourut avant d'être monté sur le trône.
- Le texte imprimé ainsi que les deux manuscrits de
d Güut. et de Berl. et les traductions donnent indistincte-
ee 4 =>—
2. Ursen Kparkis rpammaTaueckis npasmaa
npaHaaaexkamis KB 3Hamiro Îepwarckaro
A3bIKA, COCTABACHHBIA TOpoaa CoankaM-
cka Csaro-Tponukaro Co6opa Tpo-
Toiepeem®B Oe04a0pom8 A106HMOBHIME; VON
A. J. SJOEGREN (lu le 8 juin 1838).
Das ehemalige, besonders aus den älteren Derkmälern
der Skandinavier bekannte, berühmte Biarmaland war
in früheren Zeiten von grossem Umfange, indem es
noch damals, als jener Name gebräuchlich war, den
grôssten Theil des Nordens des gesgenwärligen Euro-
päischen Russlands umfasste, und mag sich auch im Sü-
den ziemlich weit erstreckt haben, wenn auch gewiss
nicht so weit, als der Verfasser der anzuzeigenden Schrift
glaubt, der nicht allein in den heutigen Namen von
Moskwa und Moshaisk, sondern auch sogar in denen
von Newa und Isborsk Spuren von den einstigen
Wohpsitzen der alten Permier zu erblicken vermeint.
Und noch später knüpfte sich an das ehemalige Biar-
malan d die hôchst merkwürdige und in ihrer Art ein-
nent le titre de Khan üL aux princes qui s’assirent
le trône de Tchinghiz Khan, et à ceux de sa fa-
e qui ne régnèrent qu'en Perse ou dans la Trans-
ane, le Turkestan, le Kiptchac et le Kharezm. Le
anuscrit Dahl est plus exact et conforme à ce que
apprend l'histoire. 1] donne à Okataï et à ses
successeurs le titre de Kaän OIL , contraction de Khakän
C sb, titre qui, depuis Okataï, servit à distinguer
- ipereur des Monghols des chefs des trois autres
anches de la famille de Tchinghiz, qui ne prenaient
le titre de Khan.
* Ces exemples suffront pour prouver combien ce ma-
nuscrit est supérieur à tous ceux que l'on avait connus
jusqu'à ce jour. Je ne puis m'empêcher d'exprimer ici
à Votre Excellence le vif plaisir que j'ai éprouvé en
| me voyant en possession d'un bon manuscrit de l'histoire
| d'Aboul-Ghazi dont la traduction m'occupe en ce mo-
»| ment, et dont on à été, jusqu’à présent, bien loin d'a-
précier le mérite à sa juste valeur.
235
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
256
zige Erscheinung, dass dort schon im XIV Jahrhundert
unter den Russen Stefan Chrap, später der heïlige
genannt, erstand, ein Mann, der seines Gleïchen seitdem
in Russland noch nicht gefunden hat.
nem grossen und edlen Vorhaben, der Bekebrung der
damals nach altem Herkommen noch Permier genann-
ten Sürjänen, einen vollständigen, wabrhaften und für
künftige Zeiten auch dauerhaften Erfoly zu sichern,
wusste er auch die Sache von der rechten Seite anzu-
fassen, studirte zuerst die Permische Sprache, entwarf
dafür ein eïgenes Alfabeth, übersetzte aus dem Sla-
wonischen mehrere Bücher, und baute nachher nicht
allein Kirchen, sondern errichtete auch Schulen, worin
die Kinder in ïhrer eigenen Muttersprache nach den
neu - übersetzten Büchern unterrichtet wurden, so wie
auch der Gottesdienst anfangs meistens in der Permischen
Sprache verrichtet wurde. Leïder sind alle diese Bü-
cher nachher spurlos verloren gegangen, und von der
ganzen so angefangenen Permischen Literatur ausser
einigen hôchst unbedeutenden von Lepechin aufgefun-
denen, aber schon mit russischen Buchstaben geschrie-
benen Fragmenten, nur das Alfabeth, und zwar in zwei,
aber unter einander sehr abweichenden Kopieen, und
dazu noch zwei ächte alle Permische Inschriften bis auf
unsere Zeit herübergekommen.
Was die aus dem Permischen zurächst hervorgegan-
genen Sprachen betrifft, so ward erst im Jahr 1813 in
St. Petersburg eine zu Wologda verfassie Sürjänische
Grammatik von 44 Seiten in 8. gedruckt, die zwar den
Namen eines Kollegien- Assessors Flerof trägt,
nicht von ihm, sondern von einem Sürjänischen Semi-
naristen geschrieben sein soll,
mangelhaft und emseitig,
grôbsten Dialekte, dem Udorschen, abgefasst, bei
allem dem aber doch, zumal als erster Versuch, nicht
ganz ohne Verdienst ist. Es kann daher nicht anders
als hôchst lobenswerth sein, dass der würdige Protojere)
bei der Kathedrale von Solikamsk Herr Ljubimof, der
nach seiner Vorrede 18 Jabre lang den Dienst eines
Priesters unter den Permiern versehen, und, dabeï
Gelegenheit gehabt hatte ibre Sprache zu erlernen,
nunmebr es unternommen hat, dieselbe unter gramma-
tikalische Regeln zu bringen und so auch für ein wiss-
begieriges Publicum bekannt zu machen. Er spricht
selbst darüber mit der gréssten Bescheidenheit in der
bereits gedachten Vorrede: ,Exeax npeampruareti MHoro
TPYAB BB COCTABIEHIH ONHXE NPaBHAB He npHiecerp
Um nämlich sei-
aber
und an sich sehr dürftig,
ausserdem aber in einem der
KakyIO AH00 TNOAL3y KB pazsaext Poccicknxe£ ucropuae-
êruxs Apeguocreñ; TO YEbPeus H He MaAbHi BPEAB
oTs lpammaruxu ce He nocatAyers nx komy“. So sebr
ich nun auch die hier geäusserte und auch sonst in allem,
sich bestätigende Anspruchslosigkeit. des würdigen Ver-
fassers gern anerkenne und ebre, kann ich doch der
Wabrheit des Satzes selbst an sich keinesweges beipflich-
ten. Der Nutzen einer solchen Unternehmung kann nicht
dem geringsten Zweifel unterliegen, wird aber natürlich
vor allem durch die Art der Ausführung bedinet; ebenso
aber auch der Schadenr. Dieser tritt statt des Nutzens
ein, oder hebt ïhn wenigstens mebr oder minder auf,
wenn die Grammatik die behandelte Sprache aus einem
falschen und einseitigen Gesichtspunkte darstellt, und
eben dadurch auch falsche, einseitige und schiefe Be-
griffe darüber veranlasst. Und diess ist auch leider der,
Fall mit der vorliegenden Grammatik, wie es sich min
aus einer sorgfältigen Prüfung derselben ergeben hat. Der
Verf. zeiot sich von Vorurtheilen aus dem Russischen be-
fangen, und hat es nicht vermocht in den eigenthümlichen,
und vom Russischen so wie von anderen damit verwand-
ten Sprachen gänzlich verschiedenen Geist des Permischen
gehôrig einzudringen. Was dem Permischen im Ver-
gleich mit dem Russischen abgeht, wie z. B. die Be-
zeichnung der Geschlechter, fiel ihm wobl leicht in die
Augen; Aaneben tappt er im Fipstern in Hinsicht alles
dessen, was das Permische wiederum vor dem Russi-
schen voraus oder ganz anders hat, z, B. einen Ueber-
fluss an Formen für verschiedene Relationsbeoriffe der
Nomina (Casus) und Gattungen der Verba, Pronominal-
suffixen und Postpositionen. Alle diese Partieen BE.
daher natürlich mehr oder minder eiïnseilig und schie£
aufgefasst und darsestellt, wobei es eben so natürlich
ohne ungehürige Verwechselungen und Widersprüche
im Einzelnen nicht ablaufen konnte. Zu diesen realen»
Mängeln und Missoriffen kommt auch noch der frei
lich mit von jenen bedingte Umstand, dass der Verf
auch nicht Herr seines Ausdrucks gewesen ist, so
er gar häufig etwas ganz anderes sagt, als er selbst
meint zu haben scheint, obzwar es allerdings auch n
FA
an solchen Beispielen ganz fehlt, wo man gar nicht kh
werden kann, was er eigentlich hat sagen wollen. Ein-
zelne Unrichtiokeiten. môgen sich freilich auch bei d
endlichen Reinschreiïben Fe Handschrift durch ee
wider Willen des Verf. eingeschlichen haben. ]
Diesem allen nach kann ich pun also nicht diese Per
mische Grammatik in ihrer vorliesenden Gestalt zum
Druck empfehlen. Da man dede nicht so bald eï
Andern finden wird, der die praktischen Sprachkennt=
pisse des würdisen Verf. mit seinem woblgemeinten
und alle Achtung verdienenden Eifer in einer Person |
‘
037
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
258
xereinigte, ich auch für meinén Theïl es für eine Pflicht
“halte, sein nützliches Unternehmen für das allgemeine
"Béste môglichst zu fordern, so habe ich nicht die Mühe
gescheut, seine Grammatik durchgängig mit Anmerkun-
gen zu begleiten, worin ich auf die vorzüglicheren Män-
gel und Fehler hingewiesen, und Vorschläge zu deren
| AT IEReS mitgetheilt, ausserdem aber, wie ich hoffe,
auch hinlängliche Fingerzeige zum Behuf einer Umar-
beitüng der fehlerhalten Partieen geliefert habe. Zur
Vermeidung alier sonst môglichen Missverständnisse habe
ich meine Anmerkungen gerade in der russischen Sprache
niédergeschrieben, und trage hiermit darauf an, dass
dieselben an den geschätzten Herrn Verf. zur geneigten
Beichtung und hoffentlichen Vervollkommnung seiner
'Arbeiït befordert werden môgen. Allerdings wäre es
patürlich noch besser und weit zweekmässiser, wenn
Gelegenheit werden künnte mit ihm selbst über diese
Grammatik mündlich zu conferiren. Würde eine solche
Gelegenheïit auf irgend eine Art durch die hohe Obrig-
“keit herbeigefübrt wérden kônnen, so erkläre ich mich
tetbôthig, dem Herrn Ljubimof meinerseits alle nur
miôgliche Unterstützung und Anleitung zum Fôrdern sei-
mes nützlichen Unternehmens angedeihen zu lassen. Und
“ich würde dann auch keinen Anstand nehmen, die in
einer so vefbesserten Gestalt érscheinende Grammatik zu
teïdier woblverdienten Demidofschen Aufmunterungs-Prä-
“mie vorzuschlagen, in welchen Vorschlag gewiss auch
dié Akaderhie ihrer Seits gerne willigen würde.
— #<——
l CORRESPONDANCE.
à. sise Datipnms
"2, Exmnair D'uNE LETTRE De s1r J.-F.-W. HER-
SCHEL à M. L'acanémiciex STRUVE (lu le
. 8 juin 1838).
RE
Gaspbaie À
(Traduit de l'Anglais.)
Feldhausen au Cap-de-Bonne-Espérance.
“Je viens de recevoir, il y a quelques jours, votre
veb précieux ouvrage relatif aux mesures micromé-
és des étoiles doubles, ainsi que le Recueil des actes
h l'Académie de St-Pétersbourg pour 1836; j'avais
jtrecu précédemment ceux des années 1834 et 1835
de même que votre rapport sur le nouvel observatoire
Mipérial de Poülkova.
- Vos mesures micrométriques me sont parvenues dans
“ün moment où je ne puis les parcourir qu'à la hâte,
4 étant déjà occupé d'émballer mes livres pour revenir
| “en Europe; j'ai néanmoins comparé avec les miennes les
mesures de celles des étoiles de votre premier ordre et
“de quelques unes du second dont mes mémoires impri-
més renferment des observations, et j'ai tout lieu d'être
satisfait de l'accord qui règne entr'elles.
Quant au changement qui doit s'opérer relativement à
votre séjour et à votre administration, le public et vos
amis ne voient point sans inquiétude l'activité loujours
croïssante et même gigantesque que vous déployez dans
l'intérêt de l'astronomie, activité que peu de person-
nes pourraient soutenir sans compromettre gravement
leur santé. Une fois à Poulkova, vous aurez, il faut
l'espérer, un puissant secours dans vos adjoints, et dès
lors vous pourrez en quelqüe sorte vous relâcher un peu
dans votre activité personnelle, du moins pour l'observation
des astres, et ne plus braver un froid aussi rigoureux que
celui auquel vous avez dû être exposé dans mainte de vos
observations. Peut-être ce même froid est-il une des
causes de l'excellence de votre climat pour les observa-
tions astronomiques , laquelle paraît extraordinaire.
Mes observations ici sont presque entièrement ache-
vées. En effet, le télescope de 20 pieds est déjà dé-
monté et empaqueté, et l’équatorial le sera de même
dans peu de jours, c'est-à-dire aussitôt que j'aurai
récueilli encore quelques observations sur les étoiles
doubles qui offrent un intérêt particulier, telles sont:
« Centäüri, & Crucis, ; Circini, y Lupi, x Lupi, etc.
Quant à « Crucis, je ne trouve point d'indication posi-
tive pour y présumer un chängement, soit en distance,
soit en direction. D'un autré côté, «& Gentauri forme
une étoile binaire bien remarquable. Le changement de
direction paraît être hors de doute. Or, si le changement
rapide en distance, indiqué par mes mesures entre 1834
et 1835, lesquelles donnent pour cés époques 17/”,6 et 15”,4,
est constaté, cette étoile nous offre un des objets les plus
intéressants du ciel étoilé. Les deux étoiles qui forment
la double sont de la 1"* ét de la 2° grandeur, et non de
la 1e et dé la 4° comme on le suppose à l'ordinaire.
Le ciel nous a régalé ièï d’un phénomène rare et
magnifique qui continue énéore, et dont j'ai déjà parlé
à M. Baïly, dans une lettre écrite en décembre passé,
lorsque j'en eus commencé l’observation. La remarquable
étoile nébuleuse 7 de l'Argo, qui, de tout temps, selon
les nôtices que j'ai trouvées, a été invariablement entre
la première et la séconde grandeur, et qui pendant les
4 ans que je la guette avec la plus grande assiduité ne
m'a jamais donné le moindre soupçon d'une variabilité
de lumière, tout à coup, au mois de décembre 1837,
augmenta en splendeur, et en peu de temps surpassa
toutes les étoiles de première grandeur à l'exception de
Sirius, Canopus et « Centauri. Elle était même à une
certaine époque si proche de l'éclat de « Centauri, qu'il
259
devenait difficile de dire quelle était la plus brillante
des deux. Dès lors (du 28 au :9 décembre environ)
cette éloile commença à diminuer, et maintenant elle est
beaucoup moins brillante que « Centauri et même
qu'Arcturus; quoique parfaitement égale à 3 Orionis.
Je regrette beaucoup que mon prochain départ me mette
hors d'état de vérifier le retour de cette étoile à son
ancien état normal. Parmi les dernières observations
que j'ai eu l'occasion de faire, il y en a une qui me
paraît intéressante, parce qu'elle a pour objet une étoile
très connue, dont le lieu paraît des mieux déterminés,
et qui, par conséquent, doit avoir été observée le plus
fréquemment: c'est « de l'Hydre à laquelle je ne me
souviens pas qu'aucun astronome ait remarqué jusqu'ici
un changemert de lumière; cependant cette étoile varie
dans une période d'à peu près 29 à 30 jours, et offre
un changement qui s'étend à une classe entière en gran-
deur., 1] faut encore compter Spica Viginis au nombre
des étoiles dont le changement de lumière est très vrai-
semblable. Cette étoile est décidément plus faible que
æ Crucis, du moins à présent, tandis qu'il y a deux
au trois ans, j'avais trouvé ces deux étoiles presque
ou sinon absolument égales. Mais peut-être & Crucis
est-elle devenue elle-même plus brillante. S'il en est
effectivement ainsi, en considérant que & Crucis est une
étoile double, qu'elle est composée de deux étoiles pres-
que égales et qu'elle se trouve dans le voisinage de
l'étoile 7 de l'Argo, cela nous conduira à des conclusions
parliculières quant aux causes de ce phénomène.
Vos observations sur la parallaxe des étoiles fixes sont
extrêmement intéressantes, et je me réjouis de voir que
ces recherches ont été reprises en suivant la route des
mesures micrométriques, la seule qui puisse mener au but.
Je suis très curieux d'apprendre si M. d'Utzschneider a
réussi dans la confection du grand objectif de la lunette
commandée pour l'observatoire de Poulkova; si ce travail
est exécuté avec succès, vous serez probablement en état
de voir le septième satellite de Saturne; quant à moi, j'ai
échoué dans toutes mes tentatives, quoique mon télescope
montre le sixième parfaitement bien. J'ai même pu y voir
la sixième étoile du trapèze de l'Orion, dont vous ne faites
point mention (*). Mais celle-ci n'est visible que dans
les circonstances atmosphériques les plus favorables.
À tout événement, j'ai confié au soin d'un ami les
copies des nébuleuses et des étoiles doubles du ciel
Es
(*) A Dorpat, le trapèze de l'Orion est déjà trop peu élevé
au-dessus de l'horizon pour y pouvoir distinguer les objets qui
exigent les conditions atmosphériques les plus avantageuses, si-
non dans des circonstances bien rares
Struve,
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
2
austral, que j'ai réduites jusqu'à présent, et qui contien-
nent tout ce qui a été observé dans les 9 premières heu-
res de l'ascension droite, et une grande partie des objets
qui se trouvent dans les autres heures. Ces copies com-
prennent 1252 nébuleuses et amas d'étoiles, et 1194
étoiles doubles, c'est-à-dire deux tiers du nombre total
des nébuleuses, et la moitié des étoiles doubles qui for-
meront mon catalogue austral. J'y ai joint les résultats
de toutes les mesures micrométriques faites à l'équato-
rial sur 407 étoiles, et dont le chiffre s'élève à 1071
mesures différentes. J'aurais bien désiré donner plus
d'étendue à cette branche de mon travail; mais il LAC
ici une partie très considérable des nuits claires où il
est impossible d'employer de forts grossissements, et
une autre assez importante où l'on ne voit dans les
étoiles fixes aucun noyau, même avec les plus faibles
grossissements. Les meilleures nuits tombent malheureu-
sement sur les ascensions droites les plus stériles.
Nore pe M. L'Acanémiciten STRUVE.
Contre toute attente, Sir John Herschel donne, dans
cette lettre, la préférence au climat du nord sur celui
du Cap, quant aux conditions essentielles de l'atmosphère
pour les mesures les plus délicates; mais il me paraît
qu'il y a dans l'atmosphère deux qualités différentes
qui agissent en faveur des observations astronomiques:
la pellucidité et l'équilibre des couches contiguës dont
dépend la constance de l'image. Les régions tropicales
ont bien certainement la préférence pour la première;
mais d'après ce que dit Sir J. Herschel, la seconde qua-
lité se rencontre plus fréquemment dans nos climats, et
pour les mesures micrométriques elle est sans contredit
la plus essentielle. Quoi qu'il en soit, toujours est-ce uni
consolation pour l'astronome qui travaille sous le 60m
degré de latitude, de voir l'astronome du Cap-de-Bonne
Espérance lui envier ses belles nuits. Mais si mon cé=.
lèbre ami suppose que les nuits d'hiver sont précisément
les plus favorables pour nous, il est dans l'erreur. L
froids excessifs de janvier, par exemple, ne permettent
que fort rarement de faire des observations très délica ss
attendu que l'atmosphère: est alors trop souvent remplie
de ces aïguilles cristallines d'humidité qui produisent les”
diffractions et les images diffuses; mais nos nuits d'été
sont d'autant plus favorables. Le crépuscule ne puit
point lorsqu'on travaille avec des instruments de grande 4
dimension, et la constance des images est le plus souvent,
telle, qu'elle ne laisse rien à désirer, surtout dans les
heures qui précèdent mmuit. d
-
|
1
|
|
Emis le 51 Août 1858.
M 38.
D. PUBLIÉ
BULLETIN SCIENTIFIQUE TomlIv.
AN 16.
P AB
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE. SAINT -tPÉTERSB OUR G.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S1.-Pétersbourz, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition
_ des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A-
—. cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contieudra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in ertenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie
divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
létat des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
la mer Noire et la mer Caspienne. G. Fuss. —
à Leipzig. Fraax. —
” PERSONNEL.
NOPONCT ES.
21. User p1E URSACHE EINER FEHLERANHAU-
FUNG;, DIE SICH IM ÉNDRESULTATE DER GEO-
DÂTISCHEN NIVELLIRUNG ZWISCHEN DEM
ScuHwarzen uxp Kaspiscmen MEERE, BE-
RECHNET NACH DER METHODE DER BEopacu-
TUNG AUS DER MITTE, ERGAaB: von G. FUSS
(lu le 31 Août 1838.)
Va
— Die Methode der Beobachtungen aus der Mitte hat
mor der der correspondirenden Beobachtungen den Vor-
is, dass für gleiche Entfernungen der Objecte, nur aus
balben Entfernung beobachtet wird und der Com-
der Fehler einer Zenithdistanz des Objects für ein
enes Moment sich also halbirt. Indessen mag dieser
lorzug nur in den Füillen den Nachtheil, den das hypothe-
he Verfabren dieser Methode nach sich zieht, aufwie-
n und ibn überbieten, wo der Tag sowohl wie die Lo-
calität die Operation begünstigt. Die Genauigkeiten der
“beiden Methoden für 5,5 Werst Entfernung des Beobach-
tungsortes vom Objecte, verhalten sich wie 1:4,5. Da aber
“die Sicherheit correspondirender Beobachtungen aus dop-
| pelter Entfernung nur halb wird (ein Verhältniss, welches
| durch die Vergleichung einzelner Stationen unter sich, aus
| £infacher und doppelter Entferoung, vollkommen bestätigt
SOMMAIRE. NOTES. 21 Sur la cause d'une accumulation d'erreurs dans le dernier résultat du nivellement géodésique entre
22. Pièces inédites de la collection de monnaies orientales de M. de Bose
23. Sur les rapports des Russes qui, en 844, dévastèrent Séville. Krose —
CHRONIQUE DU
wird), so folgt daraus, dass die Genauigkeiten beider
Methoden, aus der Mitte und aus den extremen Puncten,
in grôsserem Verhältnisse als 1:2 stehen werden. Für
zwei Beobachter ist also die zweite immer vorzuziehn.
Bei unserer Nivellirung war es môpglich beide Metho-
den zu vereinigen, da zu gleicher Zeit von zweien Ba-
sissen aus und einem in der Mitte gelesenen Signale
beobachtet wurde. Jeder Basispunct giebt die relative
Hôhe zweier Signale, einmal durch beïderseits correspon-
dirende Bcobachtungen, da immer an zwei verschiede-
nen Tagen zuerst das hintere Signal, dann das vordere
verbunden wurden; dann durch einseitige Verbindung,
mit hypothetischer Annahme fürs nicht verbundene Sig-
nal, des Refractionscoefficienten, der aus den gleichzeï-
tigen correspondirenden Beobachtungen entnommen wird.
Diese letztere Behandlung lässt noch eine Ableitung des
Endresultats zu, die in Anwendung mittlerer Werthe
des Refractionscoefficienten besteht, welche rubricirt den
Umständen nach, die während der Beobachtung statifin-
den, in zweckmässig gewählte Perioden (der Jahreszeit
und den Localverhältnissen nach) zusammengefasst und
auf eine Distanzeinheit mit Berücksichtigung ibrer Ge-
wichte reducirt, die wahrscheinlichen Werthe der Re-
fractionen nach beiden Sisnalen hin ausdrücken solleu.
À priori ist zu erwarten, dass alle die Berechnungs-
arten Resultate liefern würden, deren Unterschiede
nicht die Grünzen der Sicherheit einer jeden Methode
2435
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
dl
übersteisen würden, da die Anzahl der Stationen und
die Länge der Operationszeit hinreichend sind um alle
zufälligen Fehler ausgleichen zu kônnes.
Indessen zeigt die Berechnung dass: svenn man für's
sine Signal die aus den Beobachtungen am andern ab-
geleiteten Refractionscoefficienten(effectiv oder ihre wahr-
scheinlichen Werthe) anwendet, die positiven immer zu
gross, die negativen aber zu klein ausfallen, swenn vom
hinteren Signal auf's vordere geschlossen wird; und ein
whBERT re Verhältniss im entgegengesetzten Falle statt-
findet; oder dass überhaupt das vordere Signal, relativ
zum hinteren Signale, eine Depression zeigt.
Die Grüsse dieser Depression ersiebt sich im Verlaufe
der ganzen Dauer der Operation vom A pril bis zum Novem-
ber, für 100’ Entfernung der Signale vom Beobachtungs-
orte — 1,4 Engl. Zoll; sie folgt aus der Vergleichung der
Resultate der beiden Methoden für jede einzelne Station.
Es ist unstatthaft diese Erscheinung einer pachtheiligen
Einwirkung der Localumstände zuzuschreiben, da die
ÂAnsicht der einzelnen Vergleichungen gar keinen Zu-
sammenhang zwischen diesen und ihrer Grüsse ergiebt;
alle die verschiedenen Perioden, die wir durchgegangen
sind, weisen entschieden auf eine Depression des vor-
deren Signals hin.
Noch yergeblicher wäre es, die nuls hievon in di
Umstande zu suchen, dass in den ostwärts gelegenen
Gegenden, wo das vordere Signal sich befand, der Son-
aenstrahl während der Nachmittagsstunden, wo beohach-
tet wurde, eine schrägere Richtung hatte als westwärts.
Wena sich auch hiedurch, bei sehr grossen Entfernungen
der Objecte im Verlaufe einer Operation, ein Fehler
añhäufen kônnte, s0 war dieses bei der Kleinheit un-
serer Stationen gar nicht denkbar. Zudem wäre dieser
Fehbler gerade im entgegengesetzten Sinne gewesen; es
hätte sich, nach der Methode der Beobachtung aus der
Mitte berechnet, das ôstliche Signal relativ zum westli-
chen immer zu hoch gelegen gezeigt,
Die Anhäufung der positiven Differenz zwischen den
relativen Signal- Erhebungen der ersten und zweiten
Methode, scheint mir vornehmlich die Folge der schein-
bar ganz symmetrischen Anordnung der Beobachtunsen
der Signale zu seyn. Es wurden Éis Tag fünf Puricte
Pesbachtet. S,-B, S’, B'; S”’, —5, drei Signal-, B, zwei
Basis-Puncte. Es wurde von B aus mi S brpentièns nach
Verfluss von 10’, während 15’ ein rollstindiser Satz
nach S’ gemacht, und nach Ablauf von 8’ an S ‘æ Satz
geschlossen; jede einzelne Beobachtung bestand aus zwei
Einstellungen {um eine Biegung der Speichen zu elimi-
uiren), die 5’ dauerten; zwei Sätze, oder ein vollständi-
ger Gang dauerte also 35/, oder, wenn man von der
Mitte der Einstellungen ausgeht, 50’, und die Mittel der
Zeiten der Beobachtung beider Sigiald fielén in denselben
Moment. An B’ wurde bingesen, um eine Collision
in der Zeit mit B zu vermeiden (die Beobachtungen an
S’ sind correspondirend), mit S’ angefangen und geschlos-
sen, nachdem, in gleichem Intervalle wie an B, für S/”
der Satz durchgeführt war. Die Zeitmittel waren dieselben.
Aus dieser Anordnung folgt, dass an B die Mitte der
Eiïnstellungen vor und nach dem angenommenen Zeit-
momente, von diesem fürs hintere Signal um 15’, für's
vordere aber nur um 5’ abstehe, an B'’ hingegen umge-
kehrt dasselbe für's vordere und hintere Signal stattfinde.
Es ist leicht zu ersehen, dass diese Anordoung nur
so weït eïn richtiges Verfabren zulässt, als die stündlichen:
Aenderungen der Refraction nur von der ersten Ordnung
sind; +obald aber zweite Differenzen in irgend einem
Sinne hervortreten, sie nicht mehr anwendbar wird, in-
dem daraus in einem Sinne sich häufende Fehler entste-
hen müssen. Es ist also zu untersuchen, ob sich wirk-
lich im Verlaufe der Operation solche Differenzen äussern
würden, und in welchem Sinne. In der That, ein so
veränderliches Element die terrestrische Refraction auch
zu seyn scheint, so sehr sie auch von Localverhältnissen,
dem athmosphärischen Zustande und der Witterung ab-
hängen mag, der oberflächliche Anblick ihres täglichen
Verhaltens bewährt schon das Gesetz, dass in den Nach-
mittagsstunden bis zum Sonnenuntergans ein Zuneéhmen J
der positiven Refraction oder ein Steigen der Objecte “
stattfinde (die meisten Male wurde selbst der Uebergang
der negativen Refraction in positive beobachtet), und
dass das Zunehmen beschleunigend sey. Da bekanntlichM
der Refractionscoefficient als Factor der Entfernung: in
Bogen, das Maass der Refraction angiebt, so stellte ich
jene Grôsse für alle die Tage, wo sich mebr als zweë N
correspondirende Becbachtungen vorfanden, nach vien
Perioden geordnet zusammen et leitete daraus für 500
Zeit (das übliche Intervall der Mittelzeiten zweier Gänge}
die zweiten Differenzen für jede Periode einzeln. ab.
Dabeï mussten indessen die Differenzen, die sich aus
den Beobachtungen um 5 und 6 Uhr ergaben und nur $
für 42/ galten, er 50’ reducirt werden, was mit An ;
bringung eines praesumtiven Werthes der zweiten Di
fnëns Éioh Es ergaben sich die Werthe der zwei
ten Differenzen des Béfrion oué ntn für 50/ Zeit®
für die erste Periode bis zur 58sten Basis — — 0,05%
für die zweite isten ., — + 0,022
> dritte 5 ; 10ften ., —.+ 0,020
vierle - , 122sten ,; — + 0,023
245
BULLETIN SCIENTIFIQUE
246
: Fasst man aber alles zusammen, so wird der Werth
= + 0,0257, mit dem wabrscheinlichen Fehler 0,0410.
Das positive Zeichen dieser Grôsse ist unzweifelhaft,
wenn auch ihr wabrscheinlicher Werth, wegen vierer,
gegen die übrigen bedeutender Abweichungen vom Mit-
tel, dieselbe fast ums doppelte hat übersteigen kônnen.
Es ist nun leicht einzusehen , von welcher Art und
« Grôsse der Einfluss seyn wird, den die so abgeleitete
— Grôsse im Verlaufe der Operation auf's Endresultat be-
wirken wird, wenn man das oben auseinandergesetzte
Verfahren in Betracht zieht. Auf der vorderen Basis
wurde das hintere Signal jedesmal wäbrend 30, das
vordere während 10’ beobachtet, daher sind für beïde
Signale die für die gegebenen Zeitmomente angenomme-
nen Zenithdistanzen zu klein angegeben, Fr für's hin-
e Signal um em mehreres als für's vordere, oder die
Refractionscoefficienten sind in der Rechnung für das
nicht verbundene Signal zu gross angenommen; dasselbe
findet auf der hintern Basis im andern Sinne Statt. Die
Signale werden also durch eine solche Anordnung nicht
ver gleichbar..
Um sie vergleichbar zu machen, muss für den Un-
terschied der Beobachtungszeiträume beïder Signale, ein
Werth der zweiten Differenz festsesetzt werden, dessen
Einfluss an jede Station angebracht, in der Summe eine
Correction an das Endresultat giebt, welche die, durch
die zweiten Differenzen der Refraction bewirkte Fehler-
anhäufung ausdrückt. Der erwähnte Unterschied, dividirt
— durch 50’, war an 67 Tagen — 0,4, an 44 Tagen — 0,375
“und das Verhältniss, mit dem <+ 0,0257 zu multiplici- |.
ren ist, heisst 0,38, also ist die Correction des Endresultats
— 2(0,0090 X C .f)
y die Verwandluns der 0,009 C Secunden in Zolle, und
€ die Entfernuns des Objects in Bogen, bedeuten. Die
üsse dieser Conecton ergab sich — + 92,7 Engl. Zoll.
Le Dérhne ET qe ARE en *
a:
| Die Reïhe der correspondirenden Beobachtungen setzt
e Depression des Kaspischen Sees auf — 877,1 Engl.
an.
“4 | Die Beobachtungen aus der Mitte geben dieselbe
) — — 1045,2 Engl. Zoll.
chliesse ich aus dieser Zahl, zwei an zweien Tagen
selben Woche, welche in die am wenigsten gün-
“tige Periode des Augustmonats fällt, sich HP tae
doi der Signalerhebungen beider Methoden aus,
da sie zu sehr aus den Grünzen aller übrigen Diffe-
“renzen treten, und substituire slatt ihrer die vwahr-
stheinlichen Werthe der Differenzen dieser Periode,
| %o wird der von dieser zufällisgen Stürung befreite
1 és der Depression — — 995,2 Engl. Zoll und cor-
rigit, wegen der Fehleranhäufung, — — 902,5 Engl.
Zoll, von dem andern nur um 25,4 Zoll verschieden.
Erst nach Anbringung dieser Correction wird es môg-
lich, mit Zuziehung der wabrscheinlichen Werthe jeder
Methode ïhr respectives Gewicht zu bestimmen, und
einen darauf beruhenden Endwerth der Depression des
Kaspischen Sees festzusetzen.
Vermeiïden lässt sich eine solche Febleranhäufuns wobl
nicht anders, als wenn man übereinkommt an jedem
Tage nur eine gerade Anzahl Gänge zu machen, und
dans in der Ordnuns der Signalbeobachtungen wechselt,
so dass etwa zweimal von P, und zweimal von P
aussegangen würde.
Dass die Reïhe der correspondirenden Beobachtungen
von diesem Fehler freigeblieben ist, versteht sich von selbst;
nur muss sich seine Existenz, da die Zeitmittel immer
dieselben nach beiden Seiten des Signals hin sind, durch
einen beständig zu kleinen Werth der Refractionscoeffi-
cienten nach vorn hin, wenn man sie auf eine Distanz-
einheit reducirt, äussern.
n+1
——— —
INEDITA AUS DER ORIENTALISCHEN Münz-
SAMMLUNG DES Hnw. v. Bose in LEiPz1G; von
Cu. M. FRAEHN. (lu le 22 juin 1838.)
H. von Bose in Leïpzig(*) hat mir aus der Orientali-
schen Partie seines Münzkabinettes etwa hundert Stück,
theils in Abdrücken theiïls in Abzeichnungen, überschickt
und mich um deren Bestimmung ersucht. Wenn es
un freilich wohl bisweilen schwer und auch misslich
ist, Erklärungen von alten Münzen zu geben, die man
nicht in den Originalen selbst vor sich hat, zumal wenn
solche nicht gut erhalten sind: so habe ich doch nicht
ermangeln kônnen, die mir gewordene Mittheilung genau
durchzumustern; und ich habe die Ueberraschung ge-
habt, darunter mehrere noch nicht edirte und zum
Theil zugleich historisch merkwürdige Stücke anzutreffen,
die ich hier kurz aufführen will.
1) K. Avers: al! Ÿ bis Uss Rev. £ etc. Rand-
schrift — (yte pus Q-lill js — Geprägt ist dieser Fils
in Sermin. — Sermin ist eine, ehemals nicht unbe-
rühmte Stadt Syriens, im District von Aleppo. Ich hate
sie schon früherhin auf einer alten Arabischen Bildmünze
bei Castiglioni Monete Cufiche etc. Tab. VIII No. 2,
wo sie Atrishie gelesen war, nachgewiesen. Ausserdem
war sie mir bisher als Münzstadt A weiter vorgekom-
men. Die vorliegende Münze aber wird RAR ET
auch aus der Zeit der üstlichen Umeïjaden seyn.
22.
DECO TAC RE TER EEE CESSER PR
(*) Gegenwärtig Instructor des Erbprinzen von Schaumburg-Lippe.
*
247
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
248
—————
2) Eine Goldmünze des Chalifen Mamun, v. J. der H. | zehnte Spanische Chalife vom Hause Umeïja. Oben ein,
200 d.i. 815-6 n. Ch. Av. all Ÿ etc. Rechts zwischen
dem 4) des Feldes und dem 4K der Randschrift fin-
det sich ein Buchstabe, wie &s Zu unterst im Felde
dieser Seite steht oLæll , das ohne Zweifel der Name
der sich aber auf sehr verschie-
Ich will hier nur die Lesart
des Münzdirectors ist,
dene Weise lesen lässt.
SL all el-Arraf anführen, die wenigstens zugleich ein
_ nomen proprium giebt. — Rev. : Jus || dy Darunter
in ziemlich undeutlicher Schrift: vue Lys Su t-rija-
setein, der bekannte Titel von Mamun's erstem Minister,
Fafzl, und unter diesem noch das Wahrzeichen Die
Randschrift lautet: D? So pô poil ya) dl ous)
ÿiale de pull
3) Silbermünze von Muhammed I. dem fünften Cha-
lifen von der Dynastie Umeija in Spanien, el-Andalus
(Gordova) a. 268 (— 881-2).
4) S. ebendaselbst a. 338 (— 949-50) gepräügt. Rev.
sebr undeutlich: | gai Je dl oO) 1elil | LY}
Unes) ml Der Imam eLNafir-lidin allah ie
rahman, der Gläubigen Emir, der achte Chalife von
der eben genannten Dynastie. Wenn der auf der Vor-
derseïte unten vorkommende Name Muhammed für den
des Hadschib oder Premier-Ministers dieses Chalifen zu
nehmen ist, so kann diess nicht der zweite Hadschib
desselben, Muhammed ben-Saïd ben Musa, seyn, da
dieser schon im Jahr 951 mit Tode abgegangen war.
5) G. gepr. Lo Vue de «18 )] Aus in Me-
dinet el-Sehra (Azahra) à, J. 360 (—970-1) Rev.
le | db pe) | ouesll sel | QT QUI Der
Imam el-Hakem, Emir der Gläubig af fe Mustanfir-
billah, der neunte der AE ri Chalifen im Spa-
nien. Zu unterst: Æmir. Auf den Münzen Hischam's
IT. versteht man darunter den nachher als el-Manfur
(Almanzor) so berühmt gewordenen Hadschib Muhammed
ben-abi-Amir. Die Geschichte sagt uns nicht, dass der-
selbe einen gleichen Posten schon unter Hakem IL. be-
kleidet habe.
6) G. El-Andalus a. 589 (— Chr. 999). Avers: Oben
eine Verzierung, unten Muhammed,
hier als der
eigentliche Name des eben gedachten erstèn Staatsmini-
sters oder Vicekünigs angesehen werden darf. Rev.
GTILE gl) [Used Je) | plis pli] Der Imam Hi-
el- Muajjed -billah, der
der
scham, Emir der Gläubigen,
wenigstens im Abdrucke, unleserlicher Name (1), unten
scheint + le Amir zu stehn.
7) Eine andere Goldmünze desselben Chalifen, ebend.
a. 590 (— Ch. 1000) geprägt. Auch hier zu unterst des
Av. RS, und des Rev. Jele , aber undeutlich.
8) G. ganz wie die vorhergehende, aber vom J. 391.
Auch hier ist der letztgedachte Name sehr undeutlich,
wenigstens auf dem Adrudke;
9) G. Derselbe Chalife und derselbe MER aber
das Jahr ist 592 (— 1002). Der Revers ist wie auf No. 6,
nur dass hier der Name Æmir deutlicher hervortritt.
Auf einem andern Exemplar dieser Münze scheint auch
hier oben ein ähnliches Wort, wie auf der genannten
No. 6 zu-stehn. Unten auf dem Avers aber findet sich
ein Name, der wie de aussieht, aber freilich mebr
als eine Lesung zulässt. In der bekannten Inschrift der
Kible der Cordovaer Hauptmoschee, in welcher er auch
vorkommt, habe ich ihn éd: Jemlich übertragen (2).
10) G. El-Andalus a. 395. Av. unten: SU) Je
Abd-ul-melik. Rev.
hier lies't man oberhalb dieser Inschrift: 2) el- Ha-
dschib, und unterhalb derselben noch einmal den Namen
Abd-ul-melik, welches der Sohn und Nachfolger des
1. J. 592 verstorbenen el-Manfur war.
11) G. ganz wie die eben beschriebene No. 10, aber
vom J 394 (—1005-4).
12) G. von Abu-Abd-ullah Muhammed ben-Saad, dem
Fürsten von Valencia, Murcia u. aa. Provinzen des ôstli-
chen Spaniens, ehe dasselbe den Muwahhiden (Almoha-
den) unterworfen ward.(s) Die Inschriften dieser Münzen
brauche ich nicht herzusetzen, sie sind die nämlichen,
wie auf der, von mir aus dem Asiatischen Museum der -
Akademie herausgesebenen (s. Recensio CL III. B: No°29
nur dass die vorliegende ein Paar Jabhre
HE)
P: 2
PR REP ER RS
(1) Auf einem zweiten Exemplar dieser Münze, ebenfalls in
der Sammlung des H. v. Bose, ist dieser Name nicht vorhanden:
(2) s. Mémoires de l'Académie imp. des sciences (3. Série) ?
Tome VIIL. p. 555.
(3) Es ist der Rex Boabdele Muhometus filius Saidae, dessem
mit der Republik Genua i. J. Christi 1149 abgeschlossenen Friesu
dens- und Handlungstractat S. de Sacy in den Mémoires de
l'Institut, CI. d'hist. Tome III. p. 105. suiv. (vgl. Notices et Extr.
T. XL p.5 suiv.) heraussegeben hat. Der Name des Vaters die
ses Emir's ist übrigens nicht Jar« Saïd, sondern V2 Saad.
plis LYJ etc. wie No.6.. Abert
She Te Tr
+
*°
249
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
250
mm
älter als jene ist, nämlich v. J. 519 (—1154), und vor | mitzunehmen, Es ist ein sebr abgenutztes Exemplar der
dem ee ÿY*3 das dl ww nicht hat.(4)
15) G. von dem vierten Murabit (Marabut) Aly ben-
… Jusuf gepr. in el-Meria a. 516 (— Ch. 1122). Avers:
| Quel) sr) || dl Je |pledl Der Imam, der Knecht
Gottes und der Gläubigen Fürs, ein Titel, dessen
Bezichung, da er auf andern Münzen von diesem und
andern Murabiten noch mit dem Zusatze Ça} der
vom Huuse Abbas vorkommt, wohl nicht weiter in
Frage gestellt werden kann. Zu unterst sieht man das
1% Abzeichen f Revers: Das Sunnit. Glaubensbekenntniss
und Ciuy (p | 4e gala) el Der Emir der Mus-
limen Aly ben-Jusuf. Rand: à] 9 ges
14) Gold. Der nämliche Murabit und sein Sohn und
bestimmter Thronerhe Taschfin, ebendaselbst a. 534 (wie
es scheint). Das Feld der Vorderseite wie No. 13.
« Kechrseite: Das Sunnit. Symbol. und (aber hôchst un-
— deutlich, auf. dem Abdrucke wenigstens) Utolul} Jral
1f guil mel || se ds = ||» ü 4e Der Emir der
— Muslimen Aly ben-Jusuf. Der Verweser seines Bun-
des, der Emir Taschfin. Die Umschrift wie auf der
vorhergehenden Münze.
15) G. Der Murabit Taschfin und sein Sohn und er-
klärter Nachfolger Abu-Ishak Ibrahim, el-Meria a. 559
(1144-5). A vers: al yuel) el Î dy ] Je | pledl
U*
Ë Imam, Knecht Gottes und Emir der Gläubi-
“£en, von der Familie Abbas. Darunter die Buchstaben
- ‘und à Randschrift: lis D y re) ya) dl
élus ovubs ec a & JL sl yll Revers: Das
Sunnit. Symb. und Quai Ï gro els bal) [Lol
$ 1 |p2Ll il l Use ds + &> Der Emir der Mus-
lin n, Najir el-din Taschfin ben-Aly. Der Verweser
éines Bundes, der Emir Ibrahim. Randschrift, die
Sewühnliche.
| 2 16) Kupf. Eine Münze, die zwar schon edirt ist; da
aber früher irrig gedeutet worden, wird es nicht
_& Ausser diesen beiden Münzen giebt es von diesem Emir
noch drei andere, die bisher zu unserer Knnde gekommen:
TJ 544 bei Tychsen Introd. p. 121; v. J. 560 (wie es scheint)
im Museum der Upsaler Universität; und v. J. 561 im Asiat.
Mus. unserer Akademie. Alle fünf sind in Gold und in Murcia
geprägt.
w gerathen seyn, selbige beï dieser Gelegenheit auch noch
Münze bei Tychsen Introd. Tab. II. No. 26, die dort
Seite 159 für d'e eines Arabischen Fürsten in Spanien
ausgegeben wird. Sie ist aus West-Afrika, und zwar
von Idris IL. (dem zweiten Emir von der Dynastie der
Idrisiden im jetzigen Kônigr. Marocco) und vom Jabr
d. H. 199 d. ï. 606 n. Chr.
> t——
23. UEBER DIE VERHÂLTNISSE DER RUSSEN,
WELCHE 1M JAHRE 844 1N SPANIEN EIN-
FIELEN UND SEVILLA VERHEERTEN,
IHRE VERBINDUNG MIT RussLanp; von Pror.
Dr. KRUSE 1x Dorpar (lu le 17 Août 1838).
UND
Im hôchsten Grade interessant ist die von Hrn. St. R.
v. Frähn aus dem Arabischen Schriftsteller 4Amed el-
Katib mitgetheilte Nacbricht, dass die von den übrigen
Arabischen Schriftstellern Madschus oder Heiden genann-
ten Vôülker, welche im Jahre 844 Sevilla eroberten und
verwüsteten, eigentlich Russen sind, indem #hmed-el-
Katib diese Normänner geradezu so bezeichnet: ,,Die
Ungläubigen, welche Russen heissen‘“.
Durch diese schône Entdeckung wird wieder klar,
dass die Russen Normänner sind, die keineswegs erst im
Jahre 862 den Namen der Russen annahmen; durch sie
wird unseres alten Nestor's Glaubwürdigkeit in Betreff
des Herüberrufens der Warjager-Rus gerettet; durch sie
wird es nun als nothwendig erscheinen, künftighin an
ein auch schon in andern Ländern als Eroberer auftre-
tendes Volk zu denken, wenn hier in Russland von den
Russen die Rede ist; und durch sie wird nun derjenige
Stamm der Normänner mit Russland in nähere Verbin-
dung gebracht, welcher damals gerade diese Expeditio-
nen überall hin unternahm.
Wenn wir nun genau untersuchen wollen, welche
Länder des Scandinavischen Reichs mit dem speciellen
Namen Nortmannia belegt werden: so finden wir, dass
diess eigentlich besonders Jütland und die Südküste des
gegenüberliegenden Norwegens sind.
Zuerst erschienen die Normannen im Jahre 780 in den
Annal. Lobiens. als Nordleudi neben den Frisen und
Winidern, und nach einer Urkunde Carls des Grossen
vom Jabre 780 (Bühmer Reg. Carol. M. S. 12) lassen
sich viele dieser Nordleute und Bardengauer taufen.
Dann finden wir aber wieder ungetaufte Nortmannen
182 unter dem Namen der Vordstrani schon auf einer Ex-
pedition im Mittellindischen Meere, die Küste von Gallia
251
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
Narbonensis verwüstend. Man hielt sie für Juden, Afri- | runt,
kaner oder Brittannische Kaufleute, aber Carl der Grosse
erkannte sie als Normannische Feinde, und sah im
Geiste schon die Leiden voraus, welche dicses wilde
Volk den Franken bereiten würde. (WMonach. Sangallens.
Gesta Car. IT, 14.)
Der Name MVortmannia für das Land, welches sie
bewohnten, kommt schon früher im Jahre 777 vor, als
Widichindus ad Sigfridum regem Danorum partibus
Nordmanniae confugium fecit. (Einhardi Ann. Laur.
ad a. 737.) Wir sehen aus dieser Stelle, dass MVord-
mannia eigentlich nur ein Theil des Dänischen K ünig-
reiches war, und zwar derjenige, welcher an das Lui
Wittechinds, welcher Ælborum et Saxonum rex genannt
wird, (Chron. Andegav. ad a. 384.) gränzte. Dieses
Regnum Nordmannorum, im Süden durch die Eider
begränzt, umfasste jedoch auch unter Gottfried oder
Gottrick einen Theïl des Obotritischen Landes, doch
liess Gottfried Normannorum rex (Chron. Moiss. ad
ann. 808.), auch Danorum rex genannt (Einh. Annales
ad a. 808.), limitem regni sui, qui Saxoniam respicit, vallo
munire, eo modo, ut ab orientali maris sinu, quem illi
Ostersalt dicunt, usque ad occidentalem Oceanum, to-
tam Aegidorae fluminis aquilonalem ripam munimentum
valli praetexeret, una tantum porta dimissa, per quam
carra et equites emitti et recipi potuissent. (Einhardi
annales 808.) Hier ist die südliche Gränze von Mort-
mannia s0 genau beschrieben, dass man gar nicht zwei-
feln kann, wie weit das Land ging.
Die Eroberunsen, welche nach Eomhard, besonders
seit 810, der stolze Gottrick, adeo inflatus, ut sibi totius
Germaniae potestatem promitteret, unternahm oder un-
ternehmen wollte, erweiterten wohl die Herrschaft und
den Einfluss, nicht aber den Umfang des eigentlichen
Nortmannischen Kônigreiches, denn diese Vôlker wurden
our tributär, oder unter besondere Fürsten aus der Fa-
milie des Gottrick abgesondert.
Im Norden aber ging Nortmannia nicht hôher als
eben bis über die Südküste Norwegens hinauf, denn,
bei Einh. 4nn. ad a. 813 heïsst es von den Nachfolgern
des Gottrick: eo tempore domi non erant, sed ad West-
foldam cum exercitu profecti, quae regio ultima regni
€orum contra aquilonem Britanniae summitatem
respicil, cujus pPrinceps ac populus is subjici r'ecusa-
bant. Quibus perdomitis cum revertissent et fratrem
ab imperatore missum (Amingum soil.) recepissent, filii
Godofridi regis et ex primor.bus Danorum haud pauci,
qui jam re relicta patria. apud Sueones, exula-
bant, comparatis undecunque copis, bellum eis intule-
nn à
et confluentibus “ad se passim ex omni Danorum æ |
terra, popularium turmis, commisso cum üis proelio,
etiam regno non multo labore eos pepulerunt.
Die Erklärung von dieser Notiz kann ohne weitere
historische Entwickelung hier nicht wohl gegeben wer-
den. Es kommt hier indess auch ja nur auf die Gränze
Nortmanniens an, und man sieht aus dieser Stelle deut-
lich, dass weder das nürdliche Norwegen, noch das be
nachbarte Schweden, noch auch das eigentliche Däne-
mark damals (im Jahre 813) zu Nortmannia gerechnet
wurde. Ganz ähnlich spricht auch Æegionis Chron. ad
a. 815 davon. Daher wurde dann ae von Ludwig
dem Frommen im heutisen Holstein ein Nortmannicus
limes sestiftet. (Einhard ann. ad a. 817.) Dieser heiïsst
auch Marca Nortmannorum (Einh. ad a. 825).
“
Zu diesem Nortmannischen Fürstengeschlechte ge-
hôrte auch Heriold und sein Bruder Roric, wel-
che im Jahre 826 (wahrschemlich beide, ersterer ge-
wiss,) in Ingelheim getauft wurden, und Ruslrinses
so wie ein beneficium jenseits der Elbe (nach TREBES
nus, magnam partem Fresonum) erhielten, ut in eum co=
milatum se cum suis, si necessitas exigeret, recipere
potuissent (Eginhard. ad a. 826). Vita Hlud. bei Pertz.
IT. S. 629. Nigellus IV, v. 287 etc. Ad. Brem. II. 45.
Wie nun Rurik mit diesem Fürstenhause, welches be- |
sonders durch die Annahme der Christ. Religion eines |
Theïls, durch die Erbstreitiskeiten andern Theils in.
Streit gerieth, zusammenhängt aber auch wieder ge-
trennt von ihm seine besondere Zwecke verfolgte, Label
ich im Journale des Ministeriums des ôffentlichen Un
terrichts aus einander gesetzt. (Jan. 1836. S. 43 etc.)
cs sise JEPP ET
» EAP AE
TA
Es lassen sich nun diese Rimpfe der streitbaren Nor=
männer, theils unter sich, theils gegen alle Küstenländer
Éopéé in den Fränkischen Annalen von Jahr zu Jah® 4
verfolgen. Alle Schriftsteller dieser Zeit sind voll davon,
und wilren der Streitigkeiten Ludwigs des Fromme
und seiner Sühne, atten', sie die beste Gelegenheit, sich
alljäbrig mit den Schätzen, die in den Kirchen und KI ce
stern Franciens aufgehäuft waren, zu bereichern, Mensch
hinweg zu führen, die dann als Sclaven verkauft wur-
den, und auch die, an den nur etwas schiffbaren Flüssen”
liegenden Städte zu verbrennen und zu verwüslen. \
Desto auffallender war es mir bei der Durchsicht aller
Fränkischen Annalen, dass ich bei dem Jahre 844 nichts.
von ihren Plünderungen aufgezeichnet fand, und Lud-
wig der Deutsche, ohne dass die Normänner sich in die
Streitigkeit einmischten, was sie sonst immer thaten, die
Obotriten unterwerfen, den Künig Gostomysl tôdtem
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
254
und die meiïsten Slavischen an Deutschland gränzenden
Linder mit Deutschland veremigen konnte.
Diese Ruhe hatten Deutschland und Frank-
reich der Spanischen Expedition der Normän-
ner-Rus zu verdanken, die nun nach Arabischen
Schriftstellern in Sevilla dasselbe verübten,
“ was sie ein Jabr vorher in Nantes (Chron. Moiss. ad
a. 845. Chron. Normannor. ad a. 843. Chron. Nam-
netense ad eund. ann.) im Jahre 845 in Paris, Friesland,
Hamburg, Bourdeaux ausfübrten (Ænn. Bertin. h. a.
…. Metenses. h. a. Ann. Pith. h. a. Vita Anskar
… Pertz II. S. 700. Chron. Norm. h. a. Gesta Nor-
mannor. in Fr. h. a. Annales Fuld. pars IL. h. a. An-
nales Xantenses h. a.), dasselbe, was sie nachher a. 846,
| 847, 848, 849, 850, 851 in Deutschland, Frankreich,
England und Pr im Jahre 852 aber zuerst auch
in Schweden und yon dort aus an den Gränzen des heu-
“tigen Russlands wiederholten (in finibus Slavorum).
”
Rurik spielt bei mehreren dieser Züge eine Haupt-
4 rolle, Er ist im Jahre 845 mit in LT AETTE wo er
bei einer im Heere aussebrochenen Krankheit wie ein
Ré 14 Tage fastet (Annales Aantenses Pertz IL.
: 225), er ist an der Spitze der Nortmannen, welche
850 Friesland, die Insel der Bataver, Dot etc.
| erobern , und zwingt Lothar IT, ibm Dorestatum et alios
Ro zu Lehen zu geben. (Fragment. Chron. Fon-
tanellensis ad a. 860. A Bertin. ad h. a. Ruod.
“Ann. Fuld. ad. h. a)
L: Im Jabre 851 und 752 lässt sich die Theilnahme Ru-
an den Expeditionen der Normänner nach den
Cüsten der Nordsee und des Rheins, nach England,
Rouen, Beauvais, Bourdeaux, nach Schweden und
nd nicht nachweisen, aber es waren offenbar die-
C Normänner, welche alle frühern Jahre ein be-
nderes Ziel zu ïhren Expeditionen sich setzten. Viel-
t richtete Rurik sich in dem neu acquirirten Lehen
der Schelde bis zur Eider erst neu ein, und rüstete
zu neuen Kämpfen, um sich auch des eigentlichen
lortmanniens (Jütland) zu bemächtigen, was ihm auch
| Jabre 857 gelang. Von diesem Jabre heisst es:
k Nordmannus, qui praeerat Dorestado, cum con-
sensu domini sui, Hlothari regis, classem duxit in fines
Ÿ
Danorum et consentiente Horico (Erich), Danorum rege,
Partem regni, quae est inter mare et Egidoram cum
“| Socüs possedit (Ruodolphi Fuld. ann. pe a. 857). So
«| békam er zu seinen deutschen Besitzungen ganz Nort-
mannien oder Jütland. Nun stand ihm auch die Ostsee
offen, und er benutzte diesen Weg um im Jahre 859
die Küsten tributir zu machen und 662 cerufen von
mehreren Vélkern des heutigen Russlands (wie es mir
scheint, hauptsächlich zum Schutz gesen Wehr- oder
Friedensseld oder locarium, wie die Fränk. Annalisten es
mehrmals nennen) eine besondere Regierung einzurich-
ten, ohne den Willen zu haben, dort für immer seinen Sitz
aufzuschlagen. — Im Jahre 865 finden wir ihn wieder
in Deutschland, wo er die eingefallenen Normänner aus
den Rheingegenden wieder vertreibl 864 ist er in
Russland wieder, wo er nach Nestor die Herrschaft
allein übernimmt. (MVestor ad a. 864.) 1m J. 867 finden
wir ibn abermals in Deutschland und Holland, wo ein
Theil seiner Unterthanen sich gegen ihn empürt hatte,
und er ein Handelsbündniss mit Ludwig Il. schliesst.
(Hincmar Rem. ad h. a.) Dann erscheint er noch ein-
mal im Jahre 875, wo er sich aussôhpt mit dem Kônige
Carl dem Kahlen in Utrecht, (Hincm. Rem. ad a. 875
et alii Ann.); von da an aber verschwindet er auch in den
deutschen Annalisten, siirbt nach den Nachrichten Nestors
im Jahre 879 in Russland, und beim Jahr 882 heisst es
in den Fränkischen Annalen, dass, nachdem die Normän-
ner den Tod Ludwiss IL erfabren, sie in Frankreich
wieder eingefallen wären und Carl III. gezwungen hätten,
mit ihnep Frieden zu machen. ,,Jtaque Godofredus,
rex Nortmannorum, Christianus effectus et ab Impe-
ratore de sacro fonte suscipitur. Filiam quoque Lotha-
ri, uxorem accipit Gislam et totam terram Phry-
sonum in dotem, et sic a finibus regni Cum suis dis
cessit. (Gotifr, Püterb. Chron. Pars XVII. ad a. 881).
Diese tota terra Phrysonum (bestehend aus Westfriesland
in Holland, Ostfriesland in der Gegend der Ems, dem
Rhustringischen Frieslande im Dutees Oldenburg und
Jever, Wurster-Friesland zwischen Elbe und Weser, und
Nordfriesland, zwischen Elbe und Eider) war auch die
Besitzung des Rurik gewesen. Deshalb drückt sich auch
in den Annalibus Fuld. Pars V. Pertz 1. 5. 396. 591-
so aus: Gotafridum de fonte baptismatis levavit, et
quem maximum inimicum et desertorem regni sui ha-
buerat, consortem regni constituit, We Comi-
tatus et beneficia, quae Rorich Nortmannus,
Francorum regibus fidelis, in Kinnin habuerat,
eidem hosti suisque hominibus ad inhabitan-
dum delegawit, et quod majoris est criminis, a quo
obsides accipere et tributa exigere debuit, huic pravo-
rum usus consilio contra consuetudinem parentum suo-
rum, regum videlicet Francorum; tributa solvere non
erubuit. Nam thesauros ecclesiarum, qui propter me-
tum hostium absconditi fuerunt, abstulit, et aurë puris-
smi et argenti — libras 2412 üsdem dedit inimicis.
Nordmanni vero de thesauris et numero caplivorum
255 BULLETIN S
2)0 naves onustas miserunt in patriam, ipsi in loco
tuto se continentes iterum tempus opportunum praedandi
opperiuntur. — In der That folet dann auch bald die
Nachricht: Mortmanni portum, qui Frisiaca lingua
Taventeri (Deventer) nominatur, ubi Sanctus Liebon-
nus requiescit, plurimis interfectis, succenderunt. Ann.
Fuld. Pertz. I. S. 596. 597.
Dieser Gottfried aber war ein Neffe des Rurik, von
dem in den Frünkischen Annalen keine Kinder genannt
werden. Nur Nestor nennt einen Sohn Ruriks, den
Igor, der in Russland folgte. Gottiried aber war ein
Sohn seines ältern Bruders Heriold, der eine Zeitlang
mit ihm die nürdliche Küste Deutschlands und Hollands
besessen hatte, und so forderte Gottfried, auch gewisser-
massen mit Recht, das, was Carl LIT. ihm gezwungen abtrat.
Dieser Rurik scheint mir nun die Brücke, welche die
- Russen in Sevilla mit den Russen in Novogrod und Kiew
verbindet. Frägt man: aber ist denn auch dieser Rurik,
Kônig der Normannen, in Jütland, derselbe, welchen
Nestor von den Warjiger-Rus nach Rusland rufen lässt:
so frage ich, glaube ich, mit demselben Rechte: sind
denn die Russen von Sevilla dieselben, welche die Rus-
sen des Nestor in Russland sind. In beiden Füällen ha-
- ben wir nur die Namen und die Gleichzeitigkeit. Kein
Schriftsteller sagt, dass der Deutsch-Scandinavische Rurik
auch Russland stiftete, aber keiner sagt auch, dass die
Russen von Sevilla die Stifter waren. Meiner Meinung
nach ist es thôüricht, wenn wir von den Schriftstellern des
IX. Jahrhunderts eine alleemeine Weltgeschichte
verlangen. Jeder verzeïchnete die Begebenheiten seines
Landes, und es kümmerte ihn nicht, wenn der Held,
der in seiner Nähe auftritt, auch in andern Gegenden
sichtbar wind (*). Da mochten andere Schriftsteller dafür
sorgen, dass auch die Thaten desselben, die er in an-
dern Ländern verrichtete, nicht untergingen. Und dies
ist hier geschehen durch Nestor, so dass sich Nestor
und die Fränkischen Annalisten gegenseilig ersänzen.
Eine genauere, Jabr für Jahr fortschreitende, aus den
Quellen gezogene Darstellung aller Unternehmungen des
Rurikschen Geschlechtes behalte ich mir für eine spätere
Zeit vor, wenn nicht der Nestor der Russischen Ge-
schichle unserer Zeit, der hôchst wahrscheinlich bei
seinen gründlichen Studien der Frävkischen und Bÿzan-
tinischen Annalisten das Nämliche und mehr gefunden
(*) Eben so wenig liefern diese Annalisten vollständige Ge-
nealogien. Wer diese erwartet, kennt die Quéllenschrifisteller
nicht. Daher ist auch von Sineus und Truwor in den Fränk.
Annalisten nicht die Rede, wenn diese überhaupt Brüder des
Rurik waren.
CIENTIFIQUE. 256. ©
A
hat, als ich, bald mit den Resultaten seiner Forschungen,
auf welche ganz Russland wartet, hervortritt.
Anmerkung.
Gegen meine Behauptung, dass unter den Norman-
nen-Rus bloss die alten Jüten und Bewohner des süd-
lichen Norwegens zu verstehen sind, scheint eme Stelle
in den Ænn. Bert. z. J. 839 zu streiten, in welcher die
Rhos, welche von Byzanz in dem angegebenen Jahre
durch Deutschland in ihr Vaterland zurückkebrten, gen-
tis Sueonum genannt werden. Ich bemerke indess, dass
sie als exploratores, denen nicht zu trauen war, sich
vielleicht deswegen nur für Rhos ausgaben. weil Lud-
wig der Fromme damals mit den Nortmannen und na-
mentlich mit Rorik und Erik von Dänemark im be-
sten Vernehmen stand. Denn dem Heriold und Rorik
hatte er erst 831 Dorestadt als beneficium wieder ge-
geben (nn. Bert. ad a. 850. c/. cum Einh. ann. ad
a. 837. Prud. Trec. Ann. ad eund. ann.) und Horich
(Eric) , rex Danorum“*, hatte das placitum Worma-
tiense 856 beschickt ,,amicitiae atque obedientiae condi-
tiones mandans“. Dagesen waren mit Schweden keine
freundschaftliche Verbindungen, und Ludwig der Fromme
. diligentius investigans“, erfuhr auch nur, ,,eos gentis
esse Sueonum, exploratores potius regni illius, no-
strique, quam amicitiae petitores“. Es waren also wabr-
scheinlich keine Rhos, sondern sie nannten sich nur so,
um dem Kaiser keinen Verdacht einzuflôssen, SA
Sueones werden bei den Fränkischen Annalisten im- «
mer die Schweden genannt, und es wird mir keïner Ï
eine Stélle nachweïsen konnen, dass auch sie zu den.
Nortmannen gerechnet wurden. Auch Nestor unte
scheidet die Suie von den Murmanen — soll heissen
Normanpen. ,
—t—
_
CHRONIQUE DU PERSONNEL.
Promotions et décorations. Proraus au rang de Conseillers
d'état actuel MM. les académiciens Hamel et Fussim
secrétaire perpétuel. — Décorés: de l'ordre de Ste. Ann
de la 2e classe avec la couronne impériale M. l'acadé="
micien Hess, de celui de St.-Vladimir de la 3ème classe :
M. l’académicien Struve, de la 4ème classe M. l'aca=|
démicien Brandt et de celui de St.-Stanislas de lb |
3ème classe M. l'académicien extraordinaire Tarkhanoff
Membres décédés, Le général Véliaminoff à Stavro
ki
[I
4
Emis le 7 Septembre 1858.
pol, m. h., et le professeur Hartmann à Rostok, m: ce
}
#89. BULLETIN SCIENTIFIQUE TomelIv.
SH UT:
PUBLIÉ
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PETERSBOURG.
PAR
Ce journal parait icrégulierement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. eu Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'äboune, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
—…._ démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
» … Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tentr les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
= moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in ertenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
… 24. Ugser pt DiNOTHERIEN UND EINIGE IHNEN
Ÿ Bisher waren fossile Reste der Dinotherien nur aus
Deutschland und Frankreich bekannt; ich beschrieb zuerst
“éinige Knochen dieses hôchst sonderbaren, vorweltlichen
“Riesenthiers aus Podolien (*); jetzt glaube ich auch die
“ormalige Existenz ähnlicher Thiere in der Krym an-
chmen zu müssen. Ehe ich jedoch zur Schilderung
dieser Reste übergehe, will ich einige Worte über die
VERWANDTE Tuiere RusscLanwps; von Dr.
Evo. EICHWALD (lu le 17 août 1838).
schicken, um so den neuen Fundort dieser Knochen in
der Krym desto besser würdigen zu kônnen.
Eine der ausgezeichnetsten Lagerstätten vorweltlicher
ére ist obne Zweifel die Gegend von Eppelsheim,
deren Beschreibung Dr. Kau p so vielfache Verdienste
20
de ZA; es herrscht hier überall ein eisenschüssiger von
| È ielem Bohnenerz begleiteter Sand, der an 50 Fuss
nr (#) in Nov. Act. Acad, Leop. Carol. Nat. Curios. Vol. XVII.
: “part. IL und in Leonhard's und Bronn's Neuem Journal
- für Mineralogie 1837. Heft I. pag. 45.
2. divérs savants; # Rapports; 5. Voyages scientitiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
… l'état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
| SOMMAIRE NOTES. 9%. Sur les Dinotheriums et autres espèces analogues en Russie, Excuwauo. — 925. Archéographie
' géorgienne. Second Article. Brosser.
-
Lo: _
4
ou
# N O T ES. tief gegen 40 vüllig untergegansene Arten von Säug-
4: thieren birot, deren Bestimmung den Naturforschern
% oft die grüsste Mühe gemacht hat. Dr. Kaup fand bis-
her dort aus der Familie der Raubthiere einen Vielfrass,
fünf Katzenarten und ein bärartiges Thier, von denen
einige von aussezeichneter Grôsse sind; ferner aus der
Familie der Nagethiere auffallende Formen von Biber-
und Murmelthierähnlichen Gattungen, von Wiederkäuern
mehrere Reh- und Hirscharten, von Dickhäutern zwei
Arten Tapire, fünf Arten Schweine, zwei Pferdearten,
vier Nashornarten, ein Mastodon und vor allen zwei
Arten Dinotherien nebst vielen Wirbeln und Rippen
von Cetaceen; endlich auch Zähne von Haïen, vorzüg-
lich aus der Gattung Lamna.
Schon aus diesen Thieren, so wie daraus, dass sie
von der neuesten Bohnenerzbildung auf ihrer Lagerstätte
begleitet werden, lässt sich auf eine jüngere Tertiär-
formation schliessen, auf die obere Schicht der Tertiär-
bildung, die mit der Molassenbildung der Schweiz am
meisten zu parallelisiren ist, sich über einen grossen
Theil von Europa erstreckt, und selbst in Amerika nicht
zu fehlen scheint; denn wahrscheinlich bildet grade sie
das Becken des Pampas in Südamerica(*). Während
diese Molassenbildung bei Maynz und im Würtemberci-
(#) Nach Ha. v. Meyer (in Bronn's Jahrb. 1857. Heñ V.
P- 562.)
259 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 260
schen, in Steyermark und bei Wien vorzüglich charak- | Auch die beiden Backenzähne sind von Eisentheïlen
teristisch auftritt, findet sie sich in Frankreich am Puy
de Dôme und bei Montpellier, ferner auf Sicilien und
in Belgien wieder; in Podolien habe ich dieselbe For-
mation, nur an fossilen Thieren weniger reich beï Rach-
now Lassowy beobachtet, und glaube sie auch in der
Krym, auf der Halbinsel Taman und am westlichen Ab-
hange des Ural an der Bjelaja, da, wo sie zur Kama
strômt, annehmen zu müssen, wo nach Pallas’s genauer
Beschreibune (*) ein ähnlicher eisenschüssiger Sand, wie
bei Eppelsheim, vorkommt.
Niemand wird daher dem Hn. v. Klipstein beistim-
men , der diesen knochenführenden Sand von Eppelsheim
als gleichzeitige Bildung des Pariser Gypses aufstellt, da
dieser sich wesentlich von jenem eisenschüssigen Sande
durch ganz andere Thierarten unterscheïdet; in ihm fin-
den sich vorzüglich Anoplotherien, Palaeotherien, Lo-
phiodonten, Chaeropotamus- und Adapis-Arten, Thiere,
von denen bisher keine Spur in dem viel neuern Ep-
pelsheimer Sande aufgefunden sind: aber eben so schôn
ist diese Formation geschieden von der viel neuern Di-
luvialbildung, die auf ihr folgt, und hauptsächlich Kno-
chen von Elephanten, Hôhlenbären, Hyänen, Ochsen
und Riesenelennen umhüllt.
Zuerst eimige Worte über das jängere Tertiärbecken
von Rachnow Lassowy in Podolien. Schon anderswo (in
Bronn’s Neuem Jabrb. I. c.) ist von mir erwähnt wor-
den, dass sich hier bisher vom Dinotherium proavum
nur der erste obere Backenzahn der linken Seite und
der untere Backenzahn derselben Seite gefunden hat;
aber mit ïhnen zugleich fand sich auch ein kolossales
Fragment des Unterkiefers mit seinen grossen vordern
Hôhlen für die untern Stosszähne, die selbst jedoch dort
noch nicht vorgekommen sind. Alle diese Knochen sind
von Eisentheiïlen so stark durchdrungen, dass sie dadurch
sebr schwer erscheinen, so dass jenes Fragment des Un-
terkiefers allein .an 654 Pfund‘wiegt; ausser einem stark
eisepschüssigem Sande erfüllt ein bald heller, :bald dunk-
ler, braunschwarzer Holzopal von mittlerer Härte und
Glasglanze die vielen Lücher, die sich am Unterkiefer-
stücke finden und zuwtilen von bedeutender Grüsse sind.
Die beiden grüssten Lôcher:dienten.zam Durchgange der
grossen Gefässe und Nerven, die sich hier in die dicke
Unterlippe begaben. : Diese Lôcher sind,im Unterkiefer
des Dinotherium proavum von weit grüsserem Umfange,
als im Divotherinm giganteum, was überhaupt auch von
allen Verhältnissen des podolischen Riesenthieres gilt.
(*) in Act. Acad. Scient. Petrop. Tom. II. part. II. pag. 213. 1771.
stark durchdrungen und daher sehr schwer, so dass der
grôssere Zahn beinahe 3Pfund -wiegt. Die Zahnwurzeln
sind ganz schwarzhraun, halbhart, und zeigen eïren
Glasglanz; so dass sie dadurch dem Halbopal vôllig glei-
chen; der Zahn selbst erscheint überhaupt nach innen
heller, nach aussen meist ganz schwarz, wie der Holz-
opal, aber giebt kaum einzelne Funken am Stable, ist
also nicht kieselig zu nennen.
Unbezweifelt cet auch der von Pallas beschriebenen
Backenzahn eines ähnlichen Thiers, wenn nicht:gar des-
selben Dinotheri, in dieselbe jängere Tertiärzeit; daher
fand er sich mit Bohnenerz (wie es nach Pallas”s An-
gabe scheint, er nennt es ferrum nativum) und Baum-
släimmen zusammen, die so in jenen Holzopal verwandelt
seyn mochten, als der Zahn-selbst;-so bemerkt-man-auch«
im podolischen Zahne, in den Vertiefungen zwischen den.
ganz in schwarzen Opal verwandelten Wurzeln,.eine harte, 4
gelbe Eisenockermasse mit untermischten Sandkôrnern,«
die offenbar als Bohnenerzbildung anzusehen ist, und-auch …
jenem Uralschen Zahne nicht fehlte. “
Ohne Zweïfel gehüren auch die Zähme des Mastodon
giganteus von Tultschin und des Mastodon intermedius (sw
1. c. der Nov. Act. Acad. Leop. Car.) in dieselbe jüngeren
Tertiärzeit und lassen daher, gleich jenen Dinotherien
reslen, auf noch andere ähnliche Knochen schliessen / 44
hier zu. finden wären, wenn nur von kundigen Led
ten eine sorgfältige Nahéinoe in jenem chenschisigens
Lande gemacht würde. Auch Haifischzähne fehlen kei
nesweges in Podolien, vorzüglich von der Gattung Lama
wie ich selbst einige davon beschrieben habe. £
Wir wenden uns jetzt zu einem andern no)
an Thieren der Vorwelt so ungemein, reichen und bi
so wenig gekannten Lande, der Krym, und, werden à
hier unbezweifelte Spuren dieser jüngern von Bohnener
begleiteten Tertiärbildung wiederfinden; hieher 9
vor allen die Gegend von Kertsch, die dem Meere so,
liegt, dass man schon deshalb, wie bei Montpellier
auf der-Insel Sicilien, diese neuere Formation Mi
grosser Ausdehnung erwarten müsste.
Zuerst von der Lagerstätte. Die zahlreichen Muschcln,
Congerien, von ausgezeichneter Grôsse, Dreissenen, (dem |
Mytilus polymorphus auffallend ähnlich), wirkliche My-
tilen, Cardien, Adacnen, und ähnliche dieser jüngem |
Tertiärbildung eigenthümliche Formen finden sich. mit |
phosphorsaurem Eisen, dem schünsten Vivianit ange=
füllt und von Bohnenerz begleitet, so dass wielleicht
nirgends . anderswo: die. Bildung .dieser Massen ! sorcha- à
racteristisch erscheint. : Der krystallisirte Vivianit oder
261
bald_ fallen sie mebr ins Grüne und geben einen grün-
lich blauen Strich, hin und wieder sind sie mit einem
… dünnen, Anfluge vou Eiseuocker bekleidet und nicht
“selten fein-nadelférmig oder flach-säulenformig; die
_ Säulen liegen in ganzen Gruppen und laufen strablig
- auseinander, Zuweïlen findet sich dies phosphorsaure Ei-
* sen auch in traubiger äusscrer Gestalt, ins Eisenschwarze
sich /ziehend, und so die Hôhle jener Muscheln vôllig
ausfüllend; aber auch das erdige Eisenblau von zeisig-
“grüner Farbe ist nicht selten , oft ganz die Hôhle jener
L\ Muscheln umkleidend.
« Das Bohnenerz dagegen oder der kuglige Thoneisen-
stein findet sich im grôssern Massen von gelblich bräun-
licher Farbe und mit ihm ein dichtes, schwarzes Braun-
stéinerz. Jenes Bohnenerz ist bald kuglig, eiformig,
ald in einzelnen Kôrnern, bald in grôssern Massen oder
als stumpfeckige Stücke vorkommend, ganz wie am Rhein
und im Würtemberoschen bei Aalen. An andern Stücken
geht das Bohnenez in vielen eisenschüssigen Thonmergel
über, der von vielem Bohnenerz und phosphorsaurem
Eisen umschlossen ist; da, wo sich in ihm Hôhlungen
éigen, aus denen die Bohnenerzkürner herausgefallen
“sind, finden sich Gypskrystalle von zierlicher Kleinheit,
in mannigfachen Gruppen an einander gereiht. Zuweïlen
bedecken auch ganz feine Gypskrystalle von flach-tafel-
ürmiger Krystallisation die gaïze Muschel von aussen.
— Mit diesen Muscheln und dem Bohnenerz wurden von
dem Herrn Vice-Präsidenten des Apanagendepartements
und Senator Lew Alexejewitseh Perowski, viel-
xon demselbeu Fundorte, aus der Krym, an die
rl. mineralogische Gesellschaft zwei Wirbelbeine,
Rippenfragmente und ein Fingerknocheneines orossen
eltlichen Seesäugthiers, wie es mir scheint, der Gat-
Manatus (Lamantin\) oder Halicore (Dugong) sehr nahe
tehend, nach Petersburg gesandt. Auch diese Knochen
indÿwie die podolischen Dinotherienreste, sehr schwer
art, so dass sie fast kieselig erscheinen, aber nach
er genauen chemischen Untersuchung des Hn, Secretärs
env mineralogischen Gesellschaft, Franz Iwanowitsch
Wôrth, durchaus keine Kieselerde; nur kohlensaure
d: phosphorsaure Kalkerde mit einem bedeutenden
rschusse von Phosphorsäure enthalten, die Knochen-
apz brennt nämlich vor dem Lôthrohr zu Kalk,
aber blättert sich in kleine Lamellen ab, wie Knochen-
masse, zerfällt jedoch keineswegs zu Pulver, wie dies
“einer reinen: Kalkmasse der Fall seyn würde.. Die
iclienmasse enthält dabei nur sebr wenig Eisen, aber
s
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
|
|
viel Wasser, das sich unter Zerknistern an den Wändeu
des Glaskolbens niederschlägt. Dadurch zeigt diese Kno-
chenmasse fast ganz dieselben chemischen Ergenschaften,
wie Zahntürkis (Odontolit) der jedoch schon in
deutliche Kieselmasse übergegangen ist.
Während sich auf den Wirbeln hin und wieder eine
ansitzende Kalkmasse zeist, bemerkt man auf den Rippeu-
stücken, vorzüglich in dem Längskanal, der an der einen
Seile, wie bei den Seesäugthieren überhaupt, die Rippe
durchzieht, einen krystallisirten Gyps (Selenit) in ganz
kleinen, tafeférmigen Krystallen; die Gypsmasse ist zu-
weilen auch ganz derb, weisslich und durchsichtig; in
ähnlichen Krystallen findet er sich auch auf dem oben
érwähnten, phosphorsauren Eisen und deutet dadurch
vielleicht einen gleichen Fundort an.
Diese drei Rippenbruchstücke zeigen ganz dieselben
Verbältnisse, wie sie Duvernoy (in Leonhard's und
Bronn’s Jahrb. 1857 Heft V. pag. 625) von einem Du-
gong- oder Manatusskelet, das ohne Schädel bei Rô-
dersdorf im Oberrheindepartement; unwet Basel, aus-
gegraben ward, beschreibt: Dies Skeleb: -war-in: vier
Steinblôcken enthalten, die aus groben durch ein cisen-
schüssiges Kalkcacment zusammengekütteten, gelbgefärbten
Kôrnern bestanden und bin und wieder von dunkel ge-
firbten Adern durchsetzt wurden; in ihnen fanden sich
Pectines, Cardia, Modiolæe und andere Muscheln, aber
auch Haïfischzähne und Meerschildkrôtenreste, so dass
wir hier beinahe dieselben Einschlüsse vorweltlicher
Thicre, wie bei Kertsch, wiederfinden. Die Knochen
selbst bestanden aus einem harten, eisenschüssigen Kalke,
der jedoch ein dichtschwammiges Gefüge besass und
daher ôüfters für Kiesel gehalten ward. Ganz so verhal-
ten sich jene Knoclien von Kertsch, ganz so die Eppels-
heimer Dinotherienknochen, die ebenfalls «mit vielen
Bruchstücken von Cetaceen vorkommen.
Die Rippenbruchstücke aus der Kiym sin& von dich-
tém Gefüge, verhältnissmässig sehr dick, : nur allmäblig
gebogen, so dass sie, vollständig erhalten, nur sebr flache
Bügen beschrieben, überall im Querdurcbschnitte erhaben,
(am wenigsten jédoch an der innersten Seite) bilden sie
selbst am obern und untern Rande keine scharfen, son-
dern eine stumpfe Kante. Alles dies sind sehr characte-
ristische Merkmale! an den Rippen des Manatus und
Dugongs. In der Mitte hat nämlich eines dieser Rippen-
stücke eine Hôhe von 24 Zoll, und eine Dicke von
11 Zoll; es ist an der äussern Scite convex, an der in-
pern, ganz flach und am -ober: und untern Ende zuge-
rundet, aber nach dem Ænde thin wird ein anderes Rip-
penstück auch nach der innern Seite convex, so dass
*
der
263 BULLETIN
SCIENTIFIQUE.
26#
© LL d
dies Stück da 1 Zull 4 Linien dick und gegen 2 Zoll
hoch oder breit erscheint; weiter vom Ende wird es
dagegen 2 Zoll dick und über 2 Zoll 3 Linien hoch
oder breit
Die beiden grossen Wirbel, deren wir oben erwähn-
ten und die wir zu demselben Thiére rechnen, sind
offenbar Schwanzwirbel eines solchen Manatus, der sich
einigermaassen an den Bau der Halicore näherte. Der
Wirbelkôrper ist vorn und hinten flach, breiter als hoch,
wodurch offenbar ein von oben nach unten flachsedrück-
ter Schwanz angedeutet wird, wie er bei Manatus auch
in der That vorkommt; zugleich scheinen die Querfort-
sälze viel länger gewesen zu seyn und dadurch ebenfalls
das Platte des Schwanzes anzudeuten; aber die obern
Dornfortsätze waren offenbar weniger lang und dadurch
ohne Zweifel der Schwanz platter, oder breiter als hoch.
Die Dicke des Querfortsatzes an der Basis ist fast 11 Zoll,
während die Dicke jedes Bogens des obern Dornfortsatzes
kaum etwas über 7 Linien beträst. Da, wo der obere
Dornfortsatz sich zwischen diesen beiden Bôgen, von
denen nach vorn die beiden vordern Gelenkfortsätze
entstehen, erhebt, beträgt seine Dicke etwas über 6 Li-
nien; noch dünner sind die Gelenkfortsätze selbst, die
hier etwas über den Vorderrand des Wirbelkôrpers her-
vorragen. Hintere Gelenkfortsätze sind nicht da, so dass
also dies Wirbelbein nicht zu den vordern, sondern
vielmehr zu den hintern Schwanzwirbeln zu rechnen
wäre. Die Querfortsätze waren ohne Zweifel sehr Jang,
was aus ibrer Breite und Dicke zu folsern wäre, doch
da sie vüllig abgebrochen sind, so kann pur aus der
auffallenden Dicke auf ihre Länge geschlossen werden.
Da, wo sie jederseits an den vordern Rand des Wirbel-
kürpers stossen, befindet sich ein grosses Loch, das vom
Querfortsatze jederseits geschlossen wird und sich nach
unten, vorzüglich aber nach oben zur Wirbelhôhle als
tiefer Kanal verlängert; er diente zum Durchgange der
Wirbelarterien ‘und Nerven und'ist für das Skelet des
Manatus und anderer Seesäuothiere sehr characteristisch.
Der Wirbelkanal selbst ist vorn etwa 8 Linien breiït,
und fast 10 Linien hoch, hinten dagegen 1 Zoll 4 Linien
breit und nur 4 Linien hoch,
Die Unterseite des Wirbelkôürpers hat jederseits eine
vorspringende Gelenkfläche; beide Gelenkfläichen sind
1 Zoll 10 Linien von einander entfernt und springen
ziemlich stark hervor, zur Aufnahme von kleinen untern
Dornfortsätzen, wie sie sich bei vielen Säugthieren und
vorzüglich der Halicore, dem Manatus und andern an
den Schwapzwirbeln finden.
Das zweite Wirbelbein ist eher etwas runder, also:
hüher als jenes und hat daher wahrscheinlich zu den
ersten Schwanzwirbeln gehôrt; der Dornfortsatz ist we-
niger Jang, und an der Unterseite des Wirbelkôrpers
befinden sich jederseits zwei vorspringende Gelenkflächen
zum Ansatze von wenig entwickelten Beckenknochen,
wie dies auch beim lebenden Manatus und der Halicore
bemerkt wird, während die langen starken Querfortsätze
weit über dies Beckenrudiment jederseits hervorragten:
Der Nerven- und Gefüisskanal, der sich von der Wir-
belhôhle unter dem Querfortsatze nach unten hinunter-
zieht, liegt hier weit mebr in der Mitte, also nicht so
sehr nach vorn, wie bei den hintern Schwanzwirbeln.
Der Fingerknochen endlich ist ebenfalls sehr ausge-
zeichnet; er ist 5 Zoll 10 Linien lang and 2 Zoll 4 Li
nien breit; an dem obern oder vielmehr dem vordern
dicken Rande 1 Zoll 4 Linien dick, aber nach dem fla-
chen spitzern Ende hin kaum ? Zoll dick, und in der:
Mitte nur etwas dicker, sonst aber nicht ganz flach, son-
dern eher wellenférmig vertieft. Er ist fast ganz schwarz
gefärbt, also viel dunkler, als die Wirbelbeine und darin
den Rippenbruchstücken véllig ähnlich; fast, kieselhart,
doch so, dass man in ihm immer nôch die Zellenbildung -
deutlich wiedererkennt.
Merkwürdig ist em Schädelbruchstück, das im Mu-
seum für Alterthümer von Kertsch aufbewahrt wird;
es war auf der Halbinsel Taman, dem Vorgebirge Takal
gegenüber, gefunden worden. Hr. Professor Rathke
hat (in den Mémoires présentés à l'Académie de St
Pétersbourg par divers savans T. II. livr. 4 et 5. 1835: É
pag. 552) eine kurze Beschreihung und Abbildung davon FA
entworfen und das Thier, dem dieser Schädel angehôrte, L
als eine Balaenoptere gedeutet. Da diese Balaenopteren »
Barten (Fischbein), also keine Zähne und daher auch
einen ganz anders geformten Schädel besitzen, so kônnte!
der Schädel weniger einem wallfschartigen; als einem
andern Thiere aus der Familie der Manaten angehôrt”
haben, und in der That findet man schon nach einer”
flüchtigen Betrachtung jener Abbildung die grüsste Ue-
bereinstimmung mit einem Manatusschädel, der seiner-W
seits mehr oder weniger an die Halicore (den Dugong)*
gränzt. Das Schädelstück selbst liegt, gleich den, yonn
Duvernoy beschriebenen Knochen in einem sehr festen, |
derben, etwas ins Graue spielenden Kalke, zu dem man
sich nur durch eiserne Instrumente Zugang verschaffen +
konnte. Der Schädel gehôrt übrigens keinem grossen
Thicre aus dieser Familie an, er misst nämlich von dem”
jussern Ende des Jochfortsatzes des einen Schläfenbeins ?
bis zu dem gleichen Ende des andern Jochbeins etwa
14 Fuss.
Uebrigens zeigt der Schädel auch einige Uebereinstim-
mung mit dem des Dinotherium, durch die grosse Flach-
heit des breiten Hinterhaupts oder der ganzen Sincipi-
tofrontalgegend, worauf Hr. Blainville vorzüglich auf-
merksam gemacht hat, um das Dinotherium giganteum
dem Dugong zu nähern; hier befand sich auch oben am
Hinterhaupte eine tiefe Grube, zum Ansalze eines star-
ken Nackenbandes. Der Jochbogen ist auch in dem
Schädel von Kertsch sehr breit und dick, wie im Ma-
natus und Dinotherium, die Schläfengrube sebr tief und
breil, wodurch wir auf ungebeure Aufhebemuskeln des
- Unterkiefers schliessen kônnen, wie sie auch gewiss beim
Dinotherium wegen der untern Stosszähne so sebr ent-
wickelt waren. vh-
Der grüsste Theil der Gesichtsknochen ist noch von
- Kalkmasse umhüllt und daher nicht genauer zu bestim-
men; aber man sieht leicht, dass die Gesichtsknochen
sich durch ihre Breite auszeichneten, und in der Mitte
eine sebr grosse Oeffnung für die Nasenhôhle hatten,
- wie der Manatus und die Halicore, zum Ansatze einer
sehr dicken wulstigen Oberlippe.
| Darnach zu urtheilen würde also dieser Schädel so
wie die eben von mir beschriebenen Knochen, die bei-
den Wirbelbeine, die Rippenbruchstücke und der Fin-
gerknochen chne Zweifel zu einem und demselben Thiere
aus der Familie der Manaten gehôrt haben.
. Sebr leicht kôünnten die vom Professor Rathk2 a. a. O
Fussknochen des Elephanten beschriebenen fossilen
ste cbenfalls zu dem Thiere gehort haben, dessen
del er in Kertsch beobachtete, da sich auf ihnen
wersleinerte Balanen finden, die bisher noch nicht auf
mmuthsknochen sefunden worden sind. Dabin gehôürt
obere Hälfte einer Tibia (vielleicht des Unterarm-
ns?); weder Manatus noch Halicore besitzen be-
ch hintere Füsse. Auch kônnten die sieben von
d. erwäbnten Wirbelbeine hieher gehôren, nämlich
swirbel und sechs Rückenwirbel, die alle so hart
Kieselsteine und daher nicht gut für fossile Mam-
sknochen zu nehmen waren. Einige hatten eme
iwarzgraue, andere eine bräunliche Farbe.
Es ist allerdings endlich sehr bemerkenswerth, dass
dergleichen Cetaceenknochen auch in grosser Menge
Eppelsheim am Rhein finden, ohne dass sie von
Dr: Kaup nüher bestimmt wurden; es war daher leicht
olich, dass diese Knochen, wenn sie nicht zum Ma-
oder Dugong zu, rechnen waren, vielleicht :wohl
zum Dinotherium selbst gehürt hâtten. Dies wäre
BULLETIN SCIENTIFIQUE:
266
um so leichter môglich, da nach Blainville's genauer
Untersuchurg das Dinotherium ohne Zweifel em Thier
war, das zwischen jenen beiïden in der Mitte stand, und
ausser den abenteuerlich nach unten gerichteten langen
Stosszähnen nur vordere Flossenfüsse und einen breit-
gedrückten Schwimmschwanz hatte. Es mochte in dem
Meere der Vorwelt an dem Ausflusse grosser Strôme
gelebt haben und, gleich dem Manatus senegalensis, diese
viele Meilen hinaufoestiegen sein.
————— 4, =—
ARCHÉOGRAPHIE GEORGIENNE PAR
M. BROSSET (lu le 22 juin 1858).
25.
Second Article.
Les Souanes habitent une des plus misérables parlies
du Caucase. Resserrés de toutes parts par de hautes
montagnes neigeuses; ils manquent des choses les plus
nécessaires à la vie; ces besoins les rendent jusqu'à un
certain point dépendants, et les forcent à descendre
dans les contrées voisines pour sy procurer, par voie
d'échange, les objets les plus indispensables. D'après les
annales géorgiennes la reine Thamar les aurait complé-
tement soumis et convertis au christianisme; elle aurait
construit dans leur pays grand nombre d'églises et de
forteresses, et donné uu commencement de civilisation
à ces peuples sauvages. Wakhoucht, dans sa géographie,
donne l'étymologie du nom de Souaneth. .Le pays de
Dzourdouketh, dit-il, éprouvant une surabondance de
population, Saourmag , second roi de Géorgie. alla fixer
sa demeure dans le Souaneth; de là est venu son
nom“ en effet sawanéthi vyfyr. signifie, d'après sa for-
mation régulière, le pays où l'on demeure; mais
ce genre d'étymologies, même lorsqu'elles sont spécieu-
ses, est peu satisfaisant: un nom de pays ne s'improvise
guère. J'auteur géorgien ne donne que très peu de
détails sur la géographie du Souaneth, preuve que, de
son tems, c.-à.-d. au milien du dernier siècle, elle était
inconnue en Géorgie. Voici seulement ce qu'il expose:
Au N. du Radcha(1) et du Letchkhoum (2) est
Lachkheth; au N. du Letchkhoum et à l'E. de l'Odich,
est Etzer (seul pays marqué sur la carte géorgienne du
(1) District formant la partie NE. de l'Iméreth.
(2) Pays à l'O, du précédent, qui appartiot tautôt 3 l'Iméreth,
tantôt à la Mingrélie.
267
Souaneth), où se trouve la grande éelise de Swéti
(colonne), qui servait de principal dépôt aux richesses
de Swéti-Tzkhowéli!5) On dit même qu'il y a encore
une iconostase de cette église, apportée de l'Inde par
Gourgaslan, et enrichie de rubis; on y voit, de nos
jours, quantité d'images et de croix en or et en argent,
grandes et petites, incrustées de pierres précieuses; qui
sont les objets du culte et de la confiance des Souanes.
Mais leur principale image est attachée d'une chainelte
d'or, de peur, disent-ils, que si on la lâchait elle n’a-
néantit toutes les croix et images du lieu. Telle est leur
ignorance. S'il entre dans cet endroit un homme con-
damné à mort, un prisonnier, ils ne lui font rien et
le renvoient libre. Ils croient aveuglément-tout serment
ou promesse faits au nom de ce temple.‘
Ces renseignements s'accordent très bien avec l'acte que
l'on va lire, et qui, par sonsantiquité, 1452 de J. C.
devient du plus haut intérêt,
Le savant et habile voyageur Guldenstidt, dans son
voyage en Géorgie, vers la fin du dernier siècle, s'est
procuré les seuls renseignements qui me soient connus
sur le Souaneth et sur la langue de ce pays. Les Gé-
orgiens afhirment tous que là, dans les anciens couvents
et dans les églises encore debout, ou trouverait beaucoup
de manuscrits, de chartes, de renseignements de toute
espèce. Au premier abord il semble paradoxal de. sup-
poser que ces aflreuses réoions renferment autre chose
que des rochers et des bêtes féroces et une population
plus misérable encore; cependant les assertions des Gé-
orgiens méritent du moins d'être examinées Le prêtre
Nicoloz Kouthathéladzé, dont j'ai eu déjà l'honneur
d'entretenir l'Académie, nous a envoyé la copie, mal-
heureusement incomplète, qu'il certifié avoir faite sur
l'original, d'un acte très intéressant pour l'histoire et la
géographie du Souaneth. Cette pièce prouve quelle était,
au xve siècle. l'étendue des pays occupés par la population
souane, les richesses archéographiques du pays, ses
moeurs et ses ressources.
Pour faire mieux comprendre ce dont il s'agit, je dois
dire que la vengeance du sang était enracinée antrefois
dans les moeurs du peuple géorgien, et qu’elle’est encore
restée dans celles dés montagnards du Caucase” Le code
de Wakhtang écrit, au plus tard, dans les premières
années du xvine siècle, renferme à cet égard une longue
série d'articles déterminant le prix que l'on doit payer
pour le sang versé, suivant la classe à laquelle appar-
a H'ruutl JB A sityee Di prete nil PEN
(3) La colonne vivante, principale église de Mtzkhétha et
la plus ancienne de toute la Géorgie.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
268
tient l'individu. Sans entrer daus tous les détails, je
dirai seulement, pour exemple, que le sang d'un thawad,
ou prince de 4% rang, se payait 15,560 roubles d'argent,
et ainsi en diminant de moitié pour les deux autres
classes de princes, pour les 5 classes d'aznaours et les
4 sections des marchands, dont le dernier était estimé
à 120 roubles; les ecclésiastiques étaient assimilés, suivant
leur grade, aux personnes de l'ordre civil. En outre À
chrque genre de blessure où de contusion était apprécié.
Mais, suivant la remarque du législateur, l'argent étant
rare en Géorgie, il aurait pu'ajouter et les meurtres
fréquents, on pouvait donner des bestiaux où des-armes
et des bijoux en quantité suffisante pour parfaire la somme
déterminée. k
D'après ceci, notre charte prouve que les Souanes |
ayant tué un thawad Djapharidzé du Radcha, ils furent
oblivés de se libérer envers le roi d'Iméreth son suzerain,
et l'on verra à quel haut prix fut taxéle rachat du sang.
Il est probable que, dans le commencement de cette
pièce, les Souanes racontaient les circonstances du meurtre "
à eux imputé, et les divers griefs qu'ils avaient eux-
mêmes à reprocher à leurs adversaires.
Copie
d'un pacte de sang donné, au temps du roi Alexandré
et du dadian Mamia, par les Souanes, aux Djapharidzé
du Radcha (à cause de la vétusté, il manque au com-
mencement quelque peu de papier).
».. nous vinmes ..…. et fümes alteints par vos oncles
Thwalia et Iwané; ils nous attaquèrent; par la mé-
chanceté du démon, el par suite de nos péchés, vaincus Î
nous fümes taillés en pièces. Après cela, devenu notre
ennemi, vous Sargis Djapharidzé, vous ne nous laissâtes_
plus chercher une solde ni travailler pour notre entretien À
dans le Radcha ni dans le Letchkhoum. Nous demeu-
râmes ” ans dans cet état, sans pouvoir, dans le Souaneth,
entretenir au-dehors aucune communication, sans que
personne de nous senfit le goût du sel (4). Désespérés
de cette fàicheuse position, nous rassemblâmes ensuite
400 chevaux de bât, nous mimes sur chacun deux hont="
mes et passämes dans le Letchkhoum. Nous déchar-
geàmes tout ce que nous avions de marchandises, nous
fimes notre commerce, nous emportämes du vin, et
parlimes nous croyant désormais riches. Nous ne nous
atlendions à rien. Suivis de Coudchaïdzé et de Lach=
E , (
khichwili, désignés à cet effet, nous allions commé des”
(4) Le sel était done un des objets manquant aux Souanés,
et qu'ils allaient chercher en Géorgie.
269 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 270
gens qui ne veulent que trafiquer. Coudchaïdzé ét Lach-
khichwili vous envoyèrent un homme; vous, vous ras- hprince dadian, se laissa fléchir, et dit: .Je n'ai pas dans
semblâtes tous les gens du Radcha, et vous avançâtes | le Radcha de thawad égal à Djapharidzé. Si les Souanes
de la sorte dans un défilé, sans que nous eussions le | payent le sang de Djapharidzé, je leur ouvre le passage
moindre vent de votre marche. Vous vous présentâtes | et je chasse même les Djapharidzé: si non cette affaire
“en avant: en arrière Coudchaïdzé, Lachkhichwili, Inasa- | ne se terminera pas. [ls ont tué sans motif Djapharidzé,
ridzé et Garéwanidzé nous atteignirent; vous mous alla- | ce sont des hommes iniques à l'excès, qui exterminent
quâles en tête et en queue, vous nous mossacrâles et | mes sujets du Radcha et du Lelchkhoum, S'ils veulent
nous exterminâtes; de 800 hommes nous ne restàmes | terminer l'affaire en litige, appeile-les à ta porte,
pas plus de 400, les autres périrent; les 400 chevaux
chargés de vin sur le bât en furent par vous dépouillés.
le roi Alexandré, Ce prince, par considération pour le
qu'ils
se justifient de la manière la plus avantageuse, Let qu'ils
se libèrent à l'égard de Djapharidzé, pour nous, nous
" : , » À «
Vous avez exercé contre nous bien d'autres actes d'hos- | S9mmes loul préts.
tilité, sans que nous pussions pénétrer nulle part pour
gagner de l'argent. Etant réduits à eette extrémité cent
_ de nous Souanes se glissèrent vers le Dwaleth, et se
portèrent vers Wazeth pour y chercher ‘à travailler
Vous ne nous Jaissâtes pas franchir
»Cependant le ‘tems s'écoulait. Les plus distingués
d'entre nous se rendirent près du dadian; sous la con-
duite de ce prince, nous allämes à Gégouth, on délibéra,
et le prix, du sang nous fut demandé par les Djapha-
ridzé. Là étaient assis le roi des rois prince Alexandré
en personne, le dadjan prince Mamia, Zwiad Phalawan-
dichwili,, (Lomeatzi Dchiladzé, l'éristhaw Cakhaber. les
émir-edjib Ramin, et Phalawandi Phalawandichywili; on
procéda à l'enquête, Jes Djapharidzé apportèrent un acte
signé, où. ils demandaient une somme énorme pour Je
moyennant salaire.
“la montagne, et lorsque nous retournions chez nous, en
passant de nouveau par le Dwaleth, vous nous attaquä-
“tés entre Glola et Dchor. vons nous liâtes les mains,
* nous dépouillätes: et, de cent personnes, n'en laissant
| que deux libres pour porter cette nouvelle, vous nous!
| emmenâtes tous prisonniers avec nos effets; vous nous
* menâtes à Oni, vous vous appropriäles nos biens; pour
” nous. épuisés et sans force, vous nous enfermâtes dans
des toits à porcs et à tanards, où vous nous retintes
captifs depuis la Pique jusqu'au mois de novembre.
»Poussés au désespoir, nous nous délivrimes; et pre-
nant chacun une bonne armure pour défendre nos têtes.
nous nous arrachâmes à tant de tourments. ! Quelle lan-
ie humaine pourrait redire tous les maux et les torts
ue vous nous avez faits?
Nous réstâmes en décçà d'Etzer, tous tant qu'il ÿ a
habitants dans le Souaneth, durant 12 années, telle-
ent affaiblis, que nous ne pümes nous rendre pour
prix du sang; ensuile, faisant le calcul, on prétendait
qu'il y avait 300 hommes tués aux Djapharidzé, et que
ceux-ci avaient bien d'autres oriefs à reprocher aux Soua-
pés.-Nous présentämes aux Souanes un acte signé, auquel
ils firent honneur, et nous livrämes le village de Lach-
kheth, la forteresse de Zéria, avec neuf familles; le petit
monastère de Saint-George où se, trouvaient 12 croix et
images; Je livre des prophètes en 4 parties. les épitres,
le'livre des jeünes(s), le Typicon et le Stoudiel; outre
cela nous vous donnämes 12) paysans de Khidour, dans
le Mthiouleth, habitant, du côté de lOseth; une bonne
forteresse, deux, monastères, un grand monastère à cou-
pole sous le nom, des, saints archanges, avec deux gran-
des: images, d'or, 58 autres, grandes images, 12 lampes
d'or etd'argent, avec. des livres ecclésiastiques, un grand
Goulan (7), le livre des. épitres en 4 parties, les prophè-
tes, le livre des jeünes, la métaphrase, les psaumes de
Dawid,.avec leurs commentaires en 4 parties, le Docteur
-d'Enkersni(s); secondement le grand monastère de Sion
‘dans le Gouria, et manquâmes des nécessités de lat
? Tous tant que nous sommes del Souanes distingués,
us nous réunimes en conseil, et nous vinmes à Etzer,
s adressämes nos prières à Routchagian, et à Dadichwé-
(5), et envoyâmes au dadian un exprès. Nous ap-
âmes nos supplications auprès du seigneur dadian
! (6) C'est un livre contenant la liturgie du carème. Le Typicon
Je pense que ces deux mots désignent des-ofliciers-du
tirant leur nom de lieux inconnus.
et le Stoudiel sont également des livres de prières et de prédi-
cations pour le mème tems.
(7) Recueil d'hymnes.
(8) Comme il s'agit ici de livres, on peut croire que l'acte
désigne ;celui, counu, sous le titre le Docteur; cependant, en
comparant ce passage avec les suivants. on pou aussi penser
271
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
272
RU
sous l'invocation de Saint Giorgi- Sadjan, avec 52 croix
qui s'y trouvent tous complets, et un
vénérable décanoz; de l'abbé dépendent 20 familles,
huit du décanoz; en outre un fils d'aznaour (9), Sisa-
gidzé, demeurant au-delà de Khidour, avec sa forteresse
et 12 familles; une autre forteresse du Mthiouleth,
le village de Tzrili avec 24 familles, une église avec
15 vénérables images et tous les livres dont elle était
garnie, 16 familles de Théywarécho, une autre forteresse,
Lomi Arichidzé avec sa forteresse et 40 familles; la belle
et bonne église épiscopale et à coupole, du Crucifiment,
à Zed-Kalak, avec toutes ses images ornées de pierreries
et images, les livres
et de perles, avec ses divers ornements épiscopaux, tels
qu'ils conviennent à un évêque et à une telle église,
avec ses livres tous complets, et en outre 100 familles; à
Ghébi, deux fils d'aznaour Gagachwili, avec leur forte-
resse et 72 familles de paysans; à Moda l'église de Saint-
Georse, une village de 25 familles et une forteresse; à
Tchouécho, une forteresse avec 7 paysans; à Dchiora, une
citadelle et un village de 16 familles de paysans; à Bouba,
une bonne église, une citadelle et un village, une
église avec 25 belles croix et images et 25 paysans; les
villages qui conduisent à Ghébi, formant en tout 400 fa-
milles; trois fauconneries, trois endroits pour la chasse
journalière de la chèvre sauvage, Zophazitho, Kisticho,
Eden, Gidoïnia, la source du Rion et un autre endroit
pour la chasse de l'artchwi(10); outre ces domaines, 300
armures, Samakanour et Zédalour, 300 vases d'argent,
coupes, plats, casseroles, tasses, aiguières et tsourtsou-
ma(11) en argent, enlevés au roi de Cakheth; en outre
500 marmites grandes ou légères, 500 mulets, 300 bons
chevaux de somme; en outre si nous ne vous avons pas
porté le défi, c'est que vous ne nous eussiez par fait rai-
son, parce que dans le Souaneth il n'y a personne de
votre rang; ne pouvant faire d'autre manière, nous nous
sommes rassemblés tous les Souanes en avant d'Etzer,
nous avons tous consenti au péage que vous exigez, nous
habitants de Moulakh et de ses environs, de Latar et
de ses environs, d'Ouchcoul et de ses environs; de
Lachkh, de Holour et de ses environs, et maintenant
qu'il s'agit de l'abbé même d'un lieu nommé Enkersni ou
Enkersan.
(8) Bien que les fils d’aznaours ou nobles de 3° classe, soient
eux-mèmes aznaours, cependant on les distingue de Jeur père;
et les livres géorgiens, où le rang de chacun est toujours scru-
puleusement indiqué, font toujours cette différence, le cas
échéant.
(40) Sorte de quadrupède dont je ne connais par le vrai synonyme.
(11) Sorte de vase
le pays au-dessus de Dchidrotha, au-dessus de Glola, ,
en dec du Souaneth, en avant de l'Oseth, tout le M
Mithiouleth, 400 familles avec leurs fils d’aznaour et
leurs paysans; tout ce qu'il y a de Souanes en decà
nous déclarons, que le pays au dessus de Glola, au-delà
de Zéna, en avant de l'Oseth, tout le district de Mthi-
ouleth, avec les montagnes et let plaines qui en dépen-
dent, avec ses églises, ses eaux, ses moulins, ses pêche-
ries, ses plaines pour la chasse el pour le pâturage, ses
appartenances, exigibles ou non exigibles en bonne jus-
tice, toutes, telles qu'elles soient, nous vous les donnons
en propriété héréditaire, à vous Sargis Djapharidzé, Abé-
salam et Wamiq.
Celui qui sy opposera ou le modi-
fiera ‘est maudit en ce monde et dans le monde éterneli.e.
dans les deux vies. Quiconque fera des changements ou M
mettra des obstacles en ce qui concerne le pays.et le f
péage, tant que subsistera le Souaneth, tant que durera ÿ
la famille Djapharidzé, mérite lui même d'être privé de 3
‘
la foi chrétienne, irrite Dieu le Père, le Fils et le Saint-
Esprit; vous possèderez maintenant en légitime propriété
d'Etzer donnera le péage. Dieu vous fasse prospérer,
et vous pouvez traiter comme meurtrier quiconque VOUS
contestera le Mthiouleth ou le péage; nous tous Souanes
nous nous engageons à en répondre. En outre, nous
vous offrons comme agape mille moutons, et 300 livres
de cire.
Ceci fut écrit en l'an 120 (— 1452) par le grand
pécheur Phalawandi Phalawandichwili. Je suis aussi té-m
moin (12) de cette transaction.‘ |
Je ne puis m'empêcher de dire que la date de cet
acte important offre une grande difficulté. Nos listes
donnent bien un roi d'Iméreth du nom d'Alexandré
pour l'année 1432, mais pas de dadian Mamia. C'était,
alors un certain Liparit, fils de Mamia, qui régna dem
1414 à 1470. Au lieu de se perdre en conjectures,
vaut peut-être mieux laisser la question indécise jus
qu'à ce qu'un heureux hazard en amène la solution. |
(12) Dans tous les actes de ce genre qui me sont connus,
l'écrivain est témoin né et légal, et l'exprime en finissant,
—— ? =—
MATÉRIAUX MANUSCRITS. ;
Séance du 31 août. Rapport sur le résultat des recherches in-
stituées dans les archives centrales de Moscou, par M. Brosset:
Séance du 7 septembre. Ueber eine Gleichung Biot's für die
Refractionsdifferenz bei gegenseitigen Zenithdistanz-Beobachtun=
gen, par M. G. Fuss. b
Emis le 16 septembre 1838.
2
._ «90,9%. BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome.
F AN 18; 19.
PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
] DE SAINT-PÉTERSBOURG.
À Ce journal parait irrégulierement par feuilles détachées dont viagt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. eu Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes da bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contieudra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
pe divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientitiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. NOTES. 926. Sur l'équation de M. Biot pour la différence des réfractions dans les observations des distances
zénithales réciproques. Fuss. — RAPPORTS. 5. Sur quelques tumulus dans la Russie méridionale. Kôprex. — 6. Monographie
géorgienne de Moscou. Bnosser. — OUVRAGES OFFERTS.
N:O-T.E S. hebt sich diese Stôruns während einer längern Periode
in ihrer Summe, da sie keiner Regel unterworfen ist,
auf, Die andere Ursache wird durch die Grôsse der
relativen Erhebung der beiden Objecte, oder durch
REFRACTIONSDIFFERENZ BEL GEGENSEITIGEN | den mitileren Barometer- und Thermometerstand ihrer
Oerter bedingt, und ihre Wirkung kann als die Function
« dieser Erhebun2 durch eine Formel aussedrückt werden.
G. FUSS (lu le 7 septembre 1858). In dem Coapte rendu der Sitzung der Park Akademie
vom 8/4. Juni d. J. hat Herr Biot eine solche gegeben;
sie drückt die Differenz der beiden Refractionen, die an
den Objecten Statt finden, aus, und dient dazu um mit
Zuziebung der bekannten Summe den Werth jeder Re-
fraction einzeln auszumitteln.
Einige in dieser Formel von mir bemerkte Druck- und
Schreibfehler veranlassen mich die Sache hier etwas nä-
= TENUE > her zu beleuchten. Die Formel entsteht nämlich aus der
à sn der 7) Lu OU 2) Verbindung zweier Ausdrücke für die relative Erhebung,
igenommen wird. Diese Formel ist das halbe Mittel | in deren einem der verschiedene Zustand der Luftdich-
Resultate jeder einzelnen Beobachtung; es liegt hr |tiskeiten und Brechungsfähigkeiten an den beiden Sta-
so die Annahme zum Grunde, dass die Refractionen | tionen, oder die stôrende Ursache, mit in Rechnung
ch beiden Seiten hin gleich seyen, oder dass die Re- gezogen wird; im anderen aber der Werth der Refrac-
tionscurve nach beiden Objecten symmetrisch sey. | tionsdifferenz in Bogen selbst einbegriflen ist.
ass dieses indess nicht unbedingt der Fall seyn werde,| Im ersten Ausdrucke besteht der Zähler 1. aus dem
“euchtet ein, und zwar aus einer doppelten Ursache: | Gliede, welches aus den meteorologischen Datis erhalten
_ Die Gleichfôrmigkeit der Krümmung kann erstens durch | wird und 2. aus dem Product der Tangenten der halben
| locale und meteorologische Verhältnisse gestürt werden, Summe und halben Differenz der beobachteten Hühen
| und wird es wohl, mehr oder weniger, immer; indessen | der Objecte. Diese beiden Glieder müssen jedoch mit
|
|
"26. UEBER EINE GLeicuunc Brio s Für D1E
ZExitThDisTANz-BEOBACHTUNGEN; VON
- Die Ableitung der relativen Hôhe zweier Objecte, aus
_gegenseitigen Beobachtangen, besteht, wie bekannt,
“darin, dass, wenn a, a’ die beobachteten Hôhen sind,
€ und D die Entfernungen der Objecte im Bogen und
in einem Linearmaasse bedeuten, ihre relative Hôhe in
demselben Maasse ausgedrückt,
LES TARN D Sin 1”
275 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 276.
EU uL5
einander addirt, und nicht das letztere vom erstern sub-[ Die Signallinie von P,,, bis P,,, am Kaspischen See
trahirt werden. lief niedersteigend unterm Meeresspiegel bis auf 605,7
Im zweiten Ausdrucke ist ebenfalls statt der Summe | Engl. Zoll, in einer Länge von 5614170 Engl. Zoll, bein
die Differenz der Signalhühen angesetit, und endlich ist | mitileren Azimuthe — 37°. Diese giebt für jede der
diese Differenz gleich der Summe der Refractionen an- | 11 Siationen 54,88 Engl. Zoll Depression für 32*561 Zoll
genommen, da sie eigentlich der Unterschied von C und Entfernung. Es findet sich daraus C — 210”’,08 und die
dieser Summe ist. Nach diesen Berichtigungen erhält | beobachtetenSignalhôhen, mit dem-für diese Leitperiode
der Biot'sche Ausdruck für die Differenz der beiden | gültigen mittleren Refractionscoëfficienten — + 0,0725
Refractionen, wenn S die halbe Summe, à die halbe | berechnet, sind: — — 149/,92, — 81”/,02; hieraus er-
Differenz der beokachteten Hôhen, c = } Cist, folgende | hält man S$ — 34/5 und o — + 19/57. Der relativen
für jeden Fall gültige Form: Erhebung von 55 Zoll entspricht, bei der Summe der
tang ÿ Je = +188 1g S—1g ct s äussern Temperaturen — + 119,8, unter Annahme glei-
tBc+otgS+ te S'1g8 cher Barometer-Temperaturen wäbrend der Zeitperiode
w ist der Biot'sche Ausdruck für das Glied, welches | der Beobachtungen, die Barometerdiflferenz — 0,05 Engl.
durch den Barometer- und Thermometerstand an den | Linien, für den mittleren Barometerstand — 502,5 Engl.
beiden Stationen bestimmt wird. Es ist ein Product der | Linien; aus diesen Angaben erhält man
Brechungsfähigkeit der Luft in den Unterschied ihrer w = 0,00000002411 10 — 5,210,
Dichtigkeiten an den beiden Puncten, und hängot theils | und dieses giebt jede Refraction einzeln
von der relativen Lase der Objecte, theïls aber vom me- | — 4(29 + A0), 4(20 — 142) = 22”,17 und 16,97.
teorologischen Zustande während der Beobachtnngen ab. | Angebracht in Rücksicht auf die Zeichen an die sehein-
Interessant ist es zu untersuchen, welchen Fehler wohl | baren, auf die Mitte reducirten Hôhen der Signale, und
die Verpachlässigung dieses Gliedes in dem von uns|zwar die grôssere Refraction an die grüssere Hôhe, die
ausgeführten Nivellement hervorbrinsen konnte. kleinere aber an die geringere, weiïl offenbar zum tiefer
Die Cnrve, die wir durchgingen, erhob sich vom | gelegenen Signal hin der Strahl immer an Convexität
Spiegel des Asow'schen Meeres in langen Wellungen | gewinnen muss, die positiven Refractionen nach dem
ohne eine entschiedene Aufsteigung zu äussern, bis an | hôheren Objecte sich also vergrüssern und umgekehrt,
die Hühen von Nowotroizk, wo ein rasches Aufsteigen | ergeben sie die wahre Niveaudifferenz der Signale in
zu ïhrem hôchsten Puncte, dem Signal P,, in Stavropol Bogen — 31,85 und in Engl. Zollen — 50,75;
(1860 Fuss über dem Ocean) erfolgte. Nack einer tiefer
gelegenen Gegend erreichten wir wieder einen fast gleich
hohen Punct um P,,, worauf ein Niedersteisen eintrat,
das von den*Plänen von Georgiewsk an, bis in die
Gegend des Meeresniveau's an P,,, einen regelmässigen
Character gewann; von hier an aber wurde die Curve
zur fast horizontalen Linie. Von P, bis P,, war also
im Allgemeinen eine Aufsteisung, von P,, bis P,,, eine
Niedersteigang vorhanden, oder eine fast gleiche Anzah]
Stationen reichten hin um das Niveau des Aussanos-
puncts wieder zu erreichen.
Bei einer solchen Vertheilung kann sowohl der me-
teorologische Eïinfluss von «w als auch der durch die
Signalerhebung bedingte — » gesetzt werden, und es
bleibt nur jene Strecke im Betracht zu ziehn, die von
Pi; an unter das Niveau des Oceans füllt, Zur Unter-
suchung dieser Strecke genügt es vollkommen dem obigen
Ausdrucke die einfacie Form zu geben.
2(% —0.1g 8 sin 1/)
tg c sin 1”
wo p die halbe Summe der Refractionen ansdrückt,
Es erweiset sich also der Fehler der wabrscheinlicher-
weise im Resultate der aus gegenseitigen Beobachtungen
abgeleiteten Depression des Kaspischen See’s liesen kann
— 11 X 4,5 — 45,6 Eng]. Zoll
mit dem entgesgengesetzten Zeichen.
Anmerkuneg.
In der Formel für A0 ist offenbar eine gewisse Re-
lation zwischen w und p tg S sin 1’! anzunehmen. Es
entspricht nämlich, der Theorie nach, das für eine
Erhebung zweier Puncte berechnete « dem mittleren.
Werthe einer Tagesperiode von y an diesen zwei Puncten;,
denn beide Grüssen werden durch denselben Umstand,
die ungleiche Dichtigkeit der Lufischichten in denen
beide Objecte liegen, bedingt: Ich verweise hiebeï auf
Biot’s meteorologischen Ausdruck für die relative Er-
hebung; setzt man darin w — 0, s0 wird auch 9 = 0:
und da 4(è — à) = vw — 9 ist, so erbält dann dieser.
Ausdruck senau die Gestalt des zweiten Ausdrucks,
Ad =
277
é D
BULLETIN SCIENTIFIQUE
273
EE
Wollte man indessen in der Praxis w für jede Beob- |
achtung inshesondere mit in Rechnung ziehen, so würde |
. dadurch das Resultat gewiss nachtheilig afficirt werden;
: nur bei einer langen Ketle von Stationen,
an einer einen ganzen Tag über beobachtet worden ist,
gewinnt, glaube ich, das Endresultat durch Zuziehung
der Barometerbeobachtungen, an Genauigkeit.
RAPPORTS.
5. SUR QUELQUES TUMULUS DANS LA Russie
van M. KOEPPEN (lu le
MERIDIONALE ;
15 Juin 1858).
Als ich im verflossenen Jahre in Aufträgen der Hôchst-
eigenen Kanzlei Seiner Kaiserl. Majestät das taurische
Gouvernement bereisen musste, trug die Kaiserl. Aka-
demie der Wissenschaften mir auf, die Tumuli an der
_Nordküste des asow'schen Meeres zu untersuchen. Mein
am 15 Juni d. J. eingereichter Bericht über diesen
Gegenstand enthält unter Anderm Folsendes:
Im Norden des asow'schen Meeres nennt man nicht nur
von Menschenhand aufgeschüttete Grabhügel, sondern
auch felsisge Hôhen Moraa. Dahin gehôren die Ka-
- Mennaa moru4a, die Kopcaks moru4a, die Tokmakt Morysa
und die Becrawus morusa.
Neben der Kreisstadt Oréchow sind die Steppen, mit
einer unzähligen Menge niedriger Hügel bedeckt, deren
Ursprung unbekannt ist; diese konnten, wegen Mangel
“an Zeit, nicht näher untersucht werden. Aehnliche Er-
- hôhungen befinden sich auch im Gebiete der Mennoniten.
“ Auf dem Lande der Colonie Blumenthal, unfern von
“Oréchow, waren, wie die im Jabre 1822 dort ansässig
gewordenen deutschen Colonisten versichern, mebhrere
Du Tumuli vorhanden; die neuen Ansiedler
r haben die Steine weggeführt um sie beim Baue
r Häuser zu gebrauchen. Solche Gräber sollen sich
- moch gegenwärtis auf den Ländereien des neben dem
— : Dnjepr gelegenen, dem General - Major Popow gehô-
rénden Kirchdorfes Wassiljewka und des durch seine
. Steinbrüche in jener Gegend bekannten Dorfes Kara-
| _»schokrak befinden.
Wollte man einige Tumuli 6ffnen lassen, so wäre es | Stück Bernstein etc., die alle von
visant v vor Allem diejenigen zu durchsuchen, die sich | Mennoniten Namens Peter Gréning
an Orten belinden, wo sie ohnehin weggeschafit werden
müssen, wie z. B. in den Mennoniten-Colonien Neu-
kirch, Münsterberg und Ruückenau. Diese sind
oder wenn | zum Theïl schon abgetragen, während andere, wie z. B.
in den Colonien Tiege und Tiegenhagen schon ganz
verschwunden sind. Auch in der Stadt Oréchow selbst
belnden sich zwei Tumuli.
Die Grabhügel im melitopol'schen Kreise des tauri-
schen Gouvernements scheinen aus sehr verschiedenen
Zeiten herzurühren.-Schon aus den kleinrussischen Volks-
liedern geht hervor, dass noch im XVII Jahrhundert die
Kosacken ihren tapfern gefallenen Cameraden Hügel auf-
thürmten, zu denen die Erde mit Säbeln gegraben und
in Mützen herbei geschleppt wurde, und hier weiss man,
dass ein, unweit vom Dorfe Keneges, am Berda-Flusse
befindlicher Hügel von den Nogajern nach dem Jahre
1195, (denn seit dieser Zeit erst wurde ihnen gestattet
hier zu hausen), zu Ehren des Anfübrers ihrer Horde,
eines gewissen aus der Krym herstammenden Chalil-
Efendi, aufseschüttet wurde.
Ein im Gebiete Sr. Durchl. des Herzogs von Anhalt-
Kôthen einige Werst von Ascanianova (Boaswie Hana)
entfernter T'umulus lieferte beim Oeffnen keine brauch-
bare Ausbeute, da der 31 Fuss unter dem Niveau der
Erde aufgefundene menschliche Leichnam so verweset
war, dass selbst vom Schädel nur blosse Bruchstücke zu
Tage gefürdert werden konnten. Zwei, aus andern alten
Gräbern hervorgeholte Schädel, wurden von mir der
Kaïserl. Akademie vorgeleot. Den einen derselben hatte
der Anhalt-Kôthensche Amtsrath, Herr Teetzman, im
Jahre 1832 aus einem Hügel geholt, derssich neben dem
in meinem Beiseyn geüflneten Grabe befand. Das Ge-
rippe von kleïner Statur lag in einem von Weiïdenholz -
verfertisten Sarge. Auf der Brust des Todten befand
sich eine runde, durchlôcherte Platte von gebranntem
Lehm, in der Grôsse eines Thalers Oben, an der
Spitze des Hügels wurden die Zähne und Hufe eines
Pferdes und ein eisernes Pferdegebiss gefunden, Der
zweiïte Schädel rührt aus einem etwa 8 Fuss hohen
Tumulus her, der sich am rechten Ufer der Molotsch-
naja, etwa 170 Sashen von dem Ende der Colonie Mo-
lotschna (auch Prischib genapnt) befand. Er wurde vor
einigen Jahren vom Mennoniten Gerhard Harder aus
Halbstadt gefunden.
Ausserdem überreichte ich der Akademie verschie-
dene Gegenstände, als goldene Obrgehänge, Glas- und
andere Perlen, ein durchbohrtés, etwa 1 Zoll langes
einem Halbstädter
im Jshre 1836 in
La
279
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
280
Zoo
einem gewôhnlichen Grabe, am rechten Ufer des der
Molotschnaja zufliessenden Steppenbaches Schônhul (oder
Tschungul), 4 Werst von Prischib, der Protestantischen
Kirche gegenüber, gefunden wurden.
Auf meinen Vorschlag beschloss die Akademie einen
in den Mennoniten-Colonien wohnenden zuverlässigen
und gebildeten Mann, Herrn Joh. Corniess in Ohrloff
aufzufordern, für ihre Rechnung noch einige in den
Colonien selbst befindliche Grabhügel üffinen, sowie
auch einige von den unbedeuterden Erhéhungen, die
sich in der Gegend von Oréchow befinden, unter-
suchen zu lassen, wozu auch die nôthige Summe ange-
wiesen wurde.
6. MoNoGRAPHIE GÉORGIENNE DE Moscou; PAR
M. BROSSET (lu le 51 août 1838).
L'Académie m'ayant fait l'honneur (honneur dont je
sens vivement le prix) de me charger, durant le temps
de nos vacances annuelles, d’une exploration de Moscou
dans le sens des études dont je m'occupe, je dois lui
en présenter les résultats. Si ces derniers ne paraissent
pas, dès l’abord, très étendus, l'on voudra bien, sans
doute, les mesurer par la pensée avec le temps destiné
æt consacré à les obtenir.
Mon but intérieur, en entreprenant ce voyage, était
de rechercher historiquement les principes de cette mys-
térieuse influence qui, depuis des siècles, conduisit vers
le nord les enfants de Karthlos; de connaître par quels
échelons d'amitié, d'alliance, de vasselage, les sonverains
géorgiens en vinrent à trouver le salut de leur propre
existence dans une une soumission complette; de rattacher
à celle de Pétersbourg l’histoire géorgienne de Moscou,
en recueillant les traces laissées dans la dernière par les
illustres réfugiés du Caucase; enfin de connaître quelles
richesses littéraires pourraient offrir pour notre musée
les collections des Géorgiens encore vivants. Sous tous
ces rapports, Moscou m'a offert les plus grandes res-
sources; et si l'Académie partage la satisfaction que j'ai
éprouvée à en rassembler les notices, je me croirai am-
plement récompensé. La reconnaissance me fait un de-
voir de nommer ici, comme ayant très activement con-
couru de Jeurs conseils et de leur obligeance au succès
de mes efforts, notre collègue M. de Hamel et un
Géorgien, Petré Kébadzé, qui m'a constamment accom-
pagné dans mes courses,
De tous les peuples de l'Asie autrefois chrétiens, seuls,
depuis quinze siècles, les Géorgiens sont restés fidèles
à leurs croyances au sein des populations idolâtres ou
musulmanes. On ne peut, sans doute, attribuer exclu-
sivement à une piété sincère l'honneur de leur persé-
vérance ; et la fierté nationale, l'abri puissant de montagnes
inaccessibles, secondèrent admirablement leur penchant
pour Ja conservation du christianisme. Toujours est-il
que ni les Seldjoukides, ni Tchinghiz-Khan et Thimour,
ni les attaques des dynasties du Mouton-Blanc et du
Mouton-Noir, ni les cruautés des Turks, ni les exécu-
tions sanglantcs et froidement calculées du perfide Chah-
Abaz 1°, ni enfin les maux de toute espèce apportés
par Nadir-Chah et par l'eunuque Mohamed-Khan, n'ont
pu, avec la religion, détruire l'individualité du peuple
géorgien. Il a bravé les orages, puis, voyant sa chute
inévitable, il s’est jeté, avec un discernement qui l'honore,
entre les bras du seul protecteur en état de lui offrir
la sécurité pour les personnes et le repos pour les
consciences.
L Monuments religieux.
Les Géorgiens ont une tradition particulière, que je
n'ai pas encore vue écrite dans leurs livres, mais qui m'a
été souvent racontée, et qui est consignée dans l'opuscule
Hcropia rpysanckoñlepapxix, 3 npucosokynueniems 06pa—
wenia 82 Xpacriancrso Ocerix H APYTHX'E TOPCKHXE HapO-
xoss, Moscou, 1826, p. 2 Ils prétendent qu'avant Ja
descente du Saint-Esprit, les apôtres tirèrent au sort les
pays que chacun d'eux devait convertir à la foi du Christ.
Pour eux ils échurent à la S°-Vierge; aussi nourrissent-
ils pour elle l'affection la plus tendre, et l'honorent-ils
d'un culte filial: Marie et S. Georges sont, on. peut le
dire, les père et mère spirituels de la Géorgie. Pas un
canton, pas une montagne, pas un endroit favorable à
la prière, où n'ait été construit un oratoire sous le nom
de lun d'eux. Cette tradition, qui m'était inconnue il
y a quelques années, a passé dans le langage usuel et
jusque dans les protocoles de chancellerie; elle est indi-
quée, mais crûment, dans la lettre du roi Wakhtang VE
à M. de Ferréol(1): sæÿæobs ds6osdob jog-bgodogbo
échusen partage à la vierge Marie, expression dont
je n'avais par senti toute la force en la traduisant par les
spéciaux serviteurs de Marie. Ce culte de la Vierge
était un point de contact essentiel entre les Géorgiens
et les Russes; et puisque les croyances sont la cause la
(1) Nouv. Jow:n. as. 1x, 213.
281
BULLETIN SCIENTIFIQUE
282
plus puissante des amitiés et des haines entre nations,
sous ce rapport, l'union des deux peuples devenait facile.
Quand les princes géorgiens vinrent s'établir à Moscou,
dans les dernières années du règne de Pierre-le-Grand,
leur premier soin fut de s'y construire des églises. Celles
de Piatnizka dans l'Okhotni-Rad, non loin du Kremlin;
du Donskoï - Monastir, et de Vsésviatski, à 5 verstes de
Moscou, sur la route de Pétersbourg, sont leur ouvrage.
La partie inférieure de la première fut bâtie par le roi
d'Iméreth Artchil, ainsi que l'a trouvé dans les papiers
de cette église et relaté en détail dans sa description
inédite de Moscou, S. E M. le Sénateur Malinofski.
Les fondateurs de la seconde me sont inconnus nommé-
ment, mais les Géorgiens l'attribuent à leurs princes,
Enfin la
5° fut érigée par la reine d’Iméreth, comme en fait foi
cette inscription russe, qui se lit sur le mur gauche du
dont les sépultures l'ont entièrement envahie.
sancluaire :
[lo vKasÿ Ga Haneparogekaro Besnseerra, Raarc-
versus L'ocSaapuinn Haneparçpnua Anna Ioa-
HCBMI, H NO GAATOCACEENIH CBATÉALUATO MIfABHTEN—
en SSHUIATO CHHOAA, MOCTOHCA CÜA KAMEHHAA LEFKORA
60 HMA BCÈYE CRATRINS H MIFENHOTRIA, NjEEATHIA Ho-
COGOAHUAI BCÉCKOPRAUUHYE, Ad CRATRIXA H MPAREANEIXA
Cumecua roronpinmuya 4 Anna npoporHuyni, saarortp-
- non Hueernnekon yajesnon Aapier AGIHAOENOH, AAA
a\passa Ga Bexnweersa 4 aa Bbtnaro nomnnonenia
Ga Beauvéersa UafekKUXZ ROAHTENENS CCRAUIENA CA Ka
MenHaA WepKOës 1736 r. cenTarpa 12r0 ANA nprocsa-
“LEMNAANS BeniamHnONS, ENHCKOINOMZ KOAOMEMCK HAE
nr KOUIHPEKHMB; NONORHCA 1798 roxa nptocnauen-
a]
has Tunocemx Taxosaesz (2).
… Par ordre de Sa Majeste la très pieuse Impératrice Anna
vna, et avec la bénédiction du Saint Synode dirigeant,
“celle église de pierre fut construite sous l'invocation de
tous les Saints, de la très pure et très sainte Mère de Dieu
- miséricordieuse pour toutes les douleurs; des saints et
JE Siméon, qui porta le Seigneur dans ses bras, et Anna
h prophétesse, par la princesse royale d'Iméreth Daria Art-
{2) Le texte de cette inscription ct celui de la suivante m'a
été dicté par un des serviteurs de l'église. Notre collègue M.
Oustrialof à bien voulu les revoir, ainsi que le document russe
qui viendra plus bas.
chilovna (8), professant l'orthodoxie, pour la santé de Sa
Majesté, et pour le souvenir éternel de ses Augustes
parents; cette église de pierre fut bénie en 1736, le
12 septembre, par le très Révérend Véniamin, évêque
de Kolomna et de Kochiror; restaurée en 1798 par le
très Révérend Timothée Iakovlef.
Outre ces trois églises, on trouve encore à Moscou:
1° entre les deux arcades nommées Nikolskia- Voroti,
Portes de S. Nicolas, un oratoire consacré à Notre-Dame
d'Ibérie; là est une grande image de la Vierge, tenant
l'enfant Jésus dans ses bras, copiée, mais beaucoup plus
grande que l'original, d'après une autre image pour la-
quelle les Géorgiens professent la plus grande vénération.
A gauche de la tête de la Vierge, on lit en grec:
H MHTHP @EOY H JTOPTAHTHCA H TAN
IBHPON.
»La Mère de Dieu des Ibériens, dite Portaitisa“:
ce dernier mot, sous une forme moitié latine (xopr«,
adj. xopræyricæ) moitié grecque, signifie la même chose
que le géorgien s6obs gfoob. Et ge Notre-Dame
de la Porte, dont on verra un peu plus loin l'origine.
Et à droite, en russe:
Orrerjouca BHOR& CA pH3A CZ BÉHUAMH M 3CAOTÈN
KOFOHOR AOPOTOURHHRIYE KAMNEHB MLHAHIENHE CEATÉH-
UIATO lIPABHTEACTKSHUIATO CHHOAA YAEHA H HXZ [lwae-
parogekuys Bucoueerez 3akonoSwnrens, njescsauien-
Haro maTonoauTa Mockosexaro, KarSzæekaro 4 Gka-
von Tponuykon aañpel MPEOCRALIENNATO AafÇHMAHAGHTA
ITaaroua, As.
»Le parement de cette image, ses guirlandes, sa cou-
ronne d'or et de pierres précieuses, ont été renouvelés
également par les soins de S. Em. Platon, membre du
Saint Synode dirigeant, maître de religion de Leurs
Altesses Impériales, métropolite de Moscou et de Kalouga,
et archimandrite de la laure de la sainte Trinité, en 1790.‘
La fin de l'inscription, qui est en caractères très fins,
et quil serait difficile de copier sans scandale dans un
lieu continuellement rempli d'une foule de fidèles, ex-
prime simplement la valeur matérielle des métaux
précieux ainsi que des pierreries dont est surchargée
(3) Artchil, fils de Wakhtang V, fut d’abord roi de Cakheth,
puis d'Iméreth, et s'enfuit définitivement en Russie en 1722. I
avait épousé Kéthéwan, petite-flle du roi Théimouraz 1er, dont
il eut Alexandre, Mamouca, et une fille nommé Daredjan, por
abréviation Dario, celle ici nommée.
285 BULLETIN
cette image: aussi est-elle gardée jour et nuit avec le
plus grand soin.
En quel temps et par ordre de qui fut achevé et
établi dans la capitale de la Russie ce pieux monument,
je l'ai vainement demandé; mais on trouve dans un livre
russe intitulé Description fidèle et détaillée des
monaslères de l'empire russe (anonyme), Moscou
1829, que le couvent de St.-Nicolas, fondé en 1556,
non loin de l'oratoire actuel, était en 1669 sous la di-
rection de l'archimandrite Pachome, nommé par le Tsar
Alexis Michaïlovitch. Ce supérieur ecclésiastique fit venir
du monastère ibérien du mont Athos la copie fidèle de
l'image de la Mère de Dieu, qui est conservée dans celui
de Saint-Nicolas. Si l'image en question était déjà à
Moscou à l'époque indiquée, Pachome n'avait nul besoin
de la faire copier. Il est donc probable que le couvent
de Saint-Nicolas aura fourni le modele de l'image des
Nicolskia - Voroti.
Il y a aussi, à peu de distance de Ja porte Varvars-
kaïa, dans le Kitaïi-Gorod, une grande église dite Notre-
Dame d’Ibérie. À droite de l'iconostase est une toute
petite image de la Vierge, étincelante de diamants, au
bas de laquelle est écrit, sur üne plaque d’émail, le mot
TPV31HHGKA®. La tradition porte, et c'est encore à
M. le Sénateur Malinofski que je dois ce renseignement,
qu'un marchand russe nommé Lazareff, ou, suivant le dire
du gardien de l'église Nikite Nikitkoff, acheta en Perse, en
1654, une image géorgienne, en l'honneur de laquelle
fut bâtie l'église en question. Plus tard l'original fut
porté au couvent de Tchernogorski, près d'Archangel,
où il se trouve encore; une copie seulement resta à
Moscou, et s'y voit maintenant. Peut-être que les pein-
tures, aujourd'hui très dégradées, dont sont couvertes les
murailles, serviraient d'explication à cétte histoire.
Enfin, au bas de la tour de Soukhareff, aujourd'hui le
réservoir des eaux excellentes qui alimentent en hiver
comme en été les fontaines de Moscou, est un autre
oratoire de Notre-Dame d'Ibérie. Les Géorgiens affirment
que les lames d'argent doré qui en complettent la pein-
ture, aussi grande que celle des Nikolskia-Voroti, ca-
chent une inscription en leur langue, qu'il serait intéres-
sant de lire; mais on concoit quelles difficultés s'opposent
à l'accomplissement de cette entreprise, et de quelles
hautes protections devrait êire muni celui qui roudrait
l'exécuter.
Comme cette histoire de
N.-D. d'Ibérie se rapporte à
une tradition très ancienne
du peuple géorgien, il sera
utile d’entrer ici dans quelques détails. Les Géorgiens
SCIENTIFIQUE.
c
‘284
possédaient au mont Athos un vaste couvent, qui, visité
en 1755 par le métropolite Timothée Gabachwili, lui
parut grand comme une ville et fortifié comme une
ciladelle. 11 renfermait alors environ 300 moines et était
gouverné par l'abbé Nathanael. L'église, bâtie par le”
moine George Mitha-Tsmidel, aux frais de Bagrat cou-
ropalate, était magnifique et ornée d'un pavé en mosaï-
que indiquant par des figures la place de chacun des
instruments du culte. Ses richesses étaient immenses.
On y voit encore un oratoire de S. Jean-Baptiste, con-
struit par saint Euthym; et un autre de N.-D. Portaîtisa,w
par Achothan, prince de Moukhran. Telle est maintenant
l'histoire de cette image de la Porte. Au temps de l'em-"
pereur grec Théophile, iconoclaste furieux (829-842),
un courrier envoyé à Nicée, passant la nuit chez une |
pauvre veuve, y aperçut une image de la Vierge. [1 lui
donna plusieurs coups de sabre, et il en sortit du sang À
qui jaillit jusque sur le profanateur; celui-ci, effrayé,
s'enfuit, et la veuve, de peur de pareil accident, jetan
l'image à la mer. Les vents la poussèrent du côté du 4
mont Athos, d'où les moines, à la vue d'une grande
clarté brillant au milieu des flots, comprirent qu'il y
avait quelque chose de miraculeux. On arme une barque, «
on se dirige vers l'endroit d'où partent les rayons, on.
veut enlever l'image, mais une voix fait entendre que
le moine géorgien Gabriel est seul digne de le faire. Lew
saint personnage, qui vivait en ermite dans les monta- °
gnes, fut mandé, et il marcha, dit-on, sur les flots pour
en retirer l'image sainte, qui fut déposée dans une
église. Mais peu après, celle-ci disparut, et quand on law,
retrouva dans la cellule du moine, il déclara que las
volonté de la Vierge était que son image füt exposée à |
la vénération publique non dans une chapelle, mais à
la porte même; de là elle tira son nom. Un certain
Kaïkhosro (4) athabeg d'Akhal-Tzikhé, de Djaq et dem
Tzikhis-Djouar, fils de Qouarqoueré et de la fille dem
Dédis-Imédi prince de Moukhran(s), lui fit un cadre
magnifique, et Achothan, prince de Moukbran, la re
couvrit d'un petit oratoire à coupole, précisément comme
celui des Nicolskia- Voroti de Moscou.
(4) Deux Kaïkhosro, fils de Qouarqouaré, figurent dans, la liste“
des athabeks d'Akhal-Tzikhé, l’un au commencement, Vautre ai
milieu du xwi° siècle, je pense qu'il s’agit ici du second. Quant
à Dédis-Imédi, un prince de ce nom est fréquemment nom né
a la même époque, dans la Chronique géorgienne, p.11 sq
(5) Le moine ajoute: ,,Je pense qu'il était fils de la soeur de
la sainte reine Kéthéwan;“ c'est une erreur, puisque la reine
Kéthéwan était fille d’Achiothan, d'après Wakhoucht (règne
d’Alexendré II. de Cakheth).
On raconte beaucoup de miracles opérés en faveur
des Géorgiens par l'intercession de celte image. Aux
détails déjà donnés en plusieurs endroits sur la biblio-
thèque géorgienne de ce couvent, j'ajouterai qu'une lettre
de Tiflis reçue au mois de juillet de cette année nous
en annonce un catalogue complet, se montant à 288 ar-
| ticles, redigé au temps du roi Salomon, i. e. vers la fin
- du dernier siècle ou au commencement de celui-ci, par
| un moine d'Iméreth, encore vivant. Le trésor du mo-
nastère renferme, entre autres antiquités, l'armure complète
que Thornic, l’un des fondateurs, portait durant sa cam-
nl pagne d'Asie (8), et sans doute bien d’autres monuments
… géorgiens de ces temps reculés. Timothée parle entre
“autres d'un tube surmonté d’un oiseau en vermeil,
Î laissant échapper l'eau par son bec et par ses ailes; d'un
grand bassin offert par Léon, roi de Karthli et de
Cakheth, avec un dais richement brodé, offert par Acho-
than prince de Moukbran; d'un beau tapis donné par
Simon, roi de Karthli; de plusieurs magnifiques évan-
“giles, dont un fut envoyé de Pétersbourg, sans doute
par Pierre 1°, ou par l'un de ses successeurs, et un
autre couvert en cristal, donné par le roi Bakar.
« Je ne dois pas oublier de mentionner parmi les mo-
È nüuments géorgiens de Moscou, le plus moderne, consis-
“tant en une couronne d'or, un sceptre et un sabre,
envoyés par l'empereur Paul au dernier roi de Géorgie,
et déposés maintenant à lOroujeïnaïa-Palata (7); et le
plus ancien, qui se trouve dans le riche trésor de l'église
de l'Assomption, au Kremlin. C'est au Tsarévitch Théi-
mouraz que jen dois. l'indication, et à la complaisance
d'un moine le bonheur de l'avoir vu. Les Géorgiens
assurent que Constantin-le-Grand avait donné à Mirian,
. (6) Dans le Recueil des actes de la séance générale de l'Aca-
démie pour 1857, p. 125, ces événements sont rapportés sous
la régence de l’Impératrice Théophano (965) d'après la notice
contenue dans le Mit géorgien du Nomocanou, appartenant
au Musée asiatique de l'Académie; mais dans le manuscrit -du
“voyage de Timothée, il est question de l'impératrice Théodora,
femme de Théophile (842). N'ayant point encore eu entre les
“mains une bonne histoire de S. Ewthym, je me contente de
signaler ces différences.
(7) Comme l'on travaillait à faire un nouvel inventaire des
richesses de ce dépôt, au milieu du déplacement momentané
des armures je n'ai pu rien voir de géorgien. Mais j'y ai ren-
contré un beau @asque avec une inscription en lettres arabes;
un trône offert par la compagnie des marchands arméniens
d'Espahan au Tsar Alexis Micharlovitch, autant que je puis me
le rappeler, et un autre trône plus ancien, orné de turquoises,
“offert par Chah-Abaz premier. C'est là tout ce que j'ai vu d’o-
-riental dans l'Oroujeïnaïa-Palata.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
256
leur premier roi chrétien, un des clous qui attachaient
le Sauveur à Ja croix. Cette sainte relique fut, à ce
qu'il paraît, apportée en Russie lors de l'émigration des
Géorsiens, il y a 113 ans. Exposée à la vénération
publique dans une belle boite de vermeil, elle attire
chaque jour un concours prodigieux de fidèles, empres-
sés de la baiser. Mais la chässe où elle était primitive-
ment enfermée est actuellement dans le trésor de l'église.
C'est une petite couronne d'or pur, ornée de pierres
précieuses et d'émaux, du genre de celles que les reines
portaient au sommet de la tête. Sur la bande inférieure
on lit, en caractères géorgiens ecclésiastiques assez bien
formés et avec peu d'abréviations, l'inscription suivante,
divisée en trois parties par des contreforts qui partent
du haut:
alPJ: be: LERREPEPDOLE: VE :
dl: OLOSEENE : ENSIRT EE: PSLE
LENS DNE : LÉDRIRTEB TE : EH| D :
,Dawith, fils de Rousoudan, roi de toute la Géorgie,
a fait construire cette châsse pour le saint clou.“
Il s'agit donc d'un produit de l'art géorgien datant
aujourd'hui de six siècles. Car Narin-Dawith fut roi
de 1237 à 1272.
I] serait inutile de dire quelles circonstances, à mon
grand regret, m'ont empêché de voir une quantité assez
considérable d'antiques images géorgiennes que je sais
exister à Moscou, entre les mains de 5 princes descen-
dants de Bakar; pourtant on a bien voulu me promettre de
copier les inscriptions d'un tiers de cette riche collection,
dont le propriétaire était alors absent. Passons mainte-
nant à un autre ordre de recherches.
I. Sépultures.
Le roi Wakhtang, lorsqu'il vint à Moscou en 1725,
était accompagné des princes ses oncles ou ses frères,
de ses fils, des grands de sa: cour et des: principaux per-
sonnages du pays. D'après une pièce authentique, exis-
tant aux archives de l'empire, sa suite se composait de
1185 personnes, dont 656 serviteurs. La plupart de
ces princes et de leurs officiers moururent en Russie,
où à Moscou même, où se trouve la postérité de quel-
ques-uns d’entre eux. Rassembler les légendes tumulaires
de ces personnages était l'un des motifs qui firent ap-
prouver à l'Académie le projet d'exploration de Moscou.
L'on ne doit pas s'attendre à voir rien de bien ancien
dans ces épitaphes, mais elles ne sont pas sans intérêt
pour l'histoire russe. Quant à celle de Géorgie au
xvin* siècle, elles s'y rattachent intimement. D'ailleurs
287
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
288
oo
celte époque, aujourd'hui si rapprochée de nous, sera
ancienne dans deux siècles, et alors la négligence des
hommes, la ruine des édifices, l'influence d'un climat
rigoureux auront entièrement détruit des souvenirs déjà
à demi effacés. Et quand on songe au soin que Pierre-
le-Grand a pris lui-même pour la conservation de quel-
ques épitaphes de Tatars ou d’Arméniens obscurs, dans
les ruines de Bolghari, des Russes ne jugeront pas su-
perflu le zéle de l'Académie dans des circonstances
semblables, mais pour la mémoire d'hommes célèbres
parmi leurs contemporains.
Les sépullures arméniennes et géorgiennes sont nom-
breuses à Moscou. Parlons d'abord des premières. Là,
comme à Pétersbourg, les plus anciennes, qui datent à
peine d'un siècle, se trouvent dans une partie séparée
du cimetière allemand. A Moscou, ce cimetière est
entre les barrières Prolomkaïa et Séménofskaïia dans
l'intérieur de la ville: on y trouve, à l'entrée, une qua-
rantaine de tombes bien dégradées et peu lisibles. Ici,
c'est au fond du cimetière de Smolensk, à Vasili-Ostrof.
Je me propose d'étudier ces dernières et d'en publier
quelques-unes, celles des personnages publics, ou les
plus intéressantes pour leur context. Dans une seconde
époque, plus récente, les tombes arméniennes occupent
des lieux à elles seules consacrés, comme, à Moscou, les
environs de l’église arménienne de l'Assomption, dans
le quartier géorgien, et ensuite un vaste enclos près du
grand cimetière russe voisin de la barrière Presnenskaïa;
ici, un terrain touchant le cimetière allemand, décoré
d’une jolie église, due, comme tous les établissements
arméniens des deux capitales russes, à la munificence
de la famille Lazaref. Je puis dire que j'ai lu tout ce
qui pouvait l'être; j'ai même enregistré, à une douzame
près, toutes les tombes du cimetière arménien de Mos-
cou, le dernier nommé; je n'ai trouvé partout que des
noms inconnus hors du cercle de la famille; quelques
nobles, beaucoup de marchands; un seul militaire dans
le cimetière de l'Assomption, ainsi que le fait présumer
une épée sculptée sur une des parois latérales de cette
tombe (malheureusement dépourvue d'inscription), et
dans l'église du même lieu une femme d'un rang plus
élévé, mais dont le souvenir ne se rattache à rien, que
je Re Notre cimetière de Smolensk est plus riche
en illustrations.
Quant aux Géorgiens enterrés à Moscou et à Pélers-
bourg, c'élaient, pour la plupart des hommes de haute
classe, ou revêtus de fonctions publiques. Passons en
revue leurs monuments On les trouve, à
Moscou: 1° Dans l’église du couvent grec d'où la rue
funéraires.
Nikolskaïa, dans le Kitai-Gorod, tire son nom. 2° Au
Donskoï-Monastir, non loin de la barrière de Kalouga.
5° Au monastère de Pokrofka, près la barrière Ragoj-
skaïa. 49 Dans le cimetière des Arméniens et dans celui
des Russes, au voisinage. Les inscriptions de cette der-
nière localité sont toutes récentes et en langue russe,
deux circonstances qui m'ont fait moins regretter que le
mauvais temps des dernières semaines de mon séjour
ne m'ait pas permis de les visiter et de les transcrire.
59 Au dedans et autour de l'église de Vsésviatski, ci-
4
dessus mentionnée, J'ai su depuis mon retour, qu'au k
village de Pakra (ainsi me l'a-t-on nommé), à 20 ou 25 K
verstes de la ville, il y a beaucoup d'anciennes tombes M
: e
géorgiennes, et n'oublierai pas de les visiter s'il m'est un
jour donné de revoir Moscou-la-Sainte. Isolées, chacune
de ces inscriptions auraient peut-être peu de valeur
réunies à celles de Pétersbourg, elles fourniront une
masse intéressante de documents. Ges dernières se voient
dans le cimetière extérieur, dans l'église qui est à l'en
trée, et dans celle aujourd'hui abandonnée qui est à l'ex-
trémité du jardin du couvent de S. Alexandre-Nevski;
enfin sur la paroi extérieure du mur de la petite église
de S.-André, Wassili-Ostroff, 7° ligne. J'en aï vaine-
ment cherché quelques-unes qui ont été vues près de
l'église de la citadelle.
Les inscriptions arméniennes se distinguent générale-
ment par la beauté et par l'élégance des lettres, et sont
toutes tracées en capitales, d'un effet pit/oresque; mais
le context en est très simple, le nom et les titres de
l'individu, la date de sa naissance et celle de sa mort:
voilà tout ce qu'elles contiennent. Celles des Géorgiens,
au contraire, sont la plupart très mal gravées, toutes,
hors une seule du Donskoï-Monastir, en caractère vulgaire, |
plus difficilement élégant que ne le seraient les capitales
khoutzouri, et par celle raison, ont perdu toute leur
physionomie sous le ciseau: aussi toutes celles sculptées Ÿ
sur la pierre et à l'air libre sont-elles pénibles à déchiffrer.m
En revanche un très grand nombre sont sur marbre, et”
celles des églises sur plaques de cuivre. D'ailleurs elles"
sont plus riches de style et surtout de détails historiques:
J'en donnerai ici une ou deux comme échantillon, en
attendant une publication complette.
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oms6 Fabo s@ob sd Re Bb 756 ès, deofos
289
4 bs-0>;b: 1730, dsobob à:
_ »Moi la pécheresse Kéthawan, épouse de Kaïkhosro,
xoi de Géorgie et généralissime de toute la Perse, et
mère de la princesse Bégoum, je vins en Russie en 1722,
» dans la grande ville capitale de Moscou, j'y reçus le bap-
“éme et la vraie religion du Christ; selon la loi qui nous
condamne en ce monde à l'instabilité, je payai tribut à la
nature en mourant ici même, et je fus enterrée dans l'église
grecque dépendante du monastère de Saint-Nicolas. Vous
“qui me visilez priez pour moi, par amour pour Dieu:
1750, 5 mai.‘
De toutes les sépultures géorgiennes de Moscou, la
date de 1730 est la plus ancienne. Cette inscription
nous apprend que la femme du roi Kaïkhosro vint mu-
sulmane en Russie; c'est un fait qui ne se trouve pas
ailleurs. Bien que convertie à la foi chrétienne, l'épi-
taphe, en indiquant le nom de la fille de cette princesse,
se trouve conçue d'après la formule de ses premiers
«oréligionnaires.
… Kaïkhosro, frère du roi Wakhtang VI, eut lui-même
le titre de roi de Géorgie en 1709, après la mort de
Giorgi XII, et fut tué dans le Qandahar le 27 septembre
4711, à la tête de l'armée persane.
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FOUES dobogr go djbgerèsbs d6dsbbgym gjoob dI0- 9953020 doGoo, ès46s0;msbo Bs6030,
FULS djfsdnw0, Eségoeb 60.456 Gogo,
es sdob coisb, jeeo Bad-03b V6 6e:
» L'homme recoit deux fois la vie; d'abord en entrant
dans ce monde matériel, ensuite lorsque l'âme quitte le
corps: ces deux naissances que le Seigneur nous accorde,
moi ici présent je les ai recue:.
»Sorti de la racine de David, fils du roi Giorgi XII,
qui régnait sur toute l'Ibérie, je reçus de lui le nom
de l'ange Djibraïl, qui devint mon patron.
Par suite des révolutions du monde, j'eus pour partage
l'exil en terre étrangère et bien d'autres douleurs, à l'é-
poque de ma jeunesse, aussi ai-je dû payer le tribut à
la nature, laissant la reine ma mère dans les larmes.
Né dans l'année 1188, le 13 août, je sortis de ce
monde en 1812, le 29 février, dans ma 25° apnée.
»Venez, amis de ma jeunesse, visiter le jardin où je
repose; fleur tombée de la tige des Bagratides, réunissant
à l'incarnat de la rose les couleurs du nardion et du lis;
et priez pour moi, vous qui lisez ceci.‘
Cette épitaphe, composée de 5 strophes ou de 25
vers iambiques ecclésiastiques, fut écrite par un prêtre
géorgien nommé Taras, et se voit dans le cimetière
ouvert du couvent de Saint-Alexandre-Nevski. Je ne
ferai qu'une seule remarque. Les listes royales de Gé-
orgie donnent le No. XIII au roi Giorgi, mort en 1799:
c'est par suite d'un double emploi. 1] n'y eut réellement
que 12 souverains de ce nom, mais l'avant-dernier est
compté deux fois. Giorgi XIT monta sur le trône en 1676
après la mort de Wakhtang V; il fut remplacé en 1688
par Eréclé 1°", et régna de nouveau en 1705: voilà la
source d'une de ces difficultés dont sont hérissées les
listes généalogiques de ce pays, dont pas une seule jus
qu'à présent connue n'est exacte.
La 1° strophe de cette épitaphe n'est point gravée sur
la tombe, mais je la restitue d'après l'original, qui est
tombé entre mes mains.
JT.
Mais si les archives de la mort sont intéressantes à
visiter, celles où se conserve le souvenir des actions des
hommes politiques ne le sont pas moins pour la science.
Deux lettres, l'une de S. E. M. le ministre de l'instruc-
tion publique, l’autre de M. de Divof, dirigeant le ministère
des affaires étrangères, m'ayant procuré l'entrée de ce riche
dépôt historique, vers la moitié de mon séjour à Moscou,
je commencai à le fréquenter. Jamais les hommes voués
19
Archives,
991
BULLETIN SCIENTIFIQUE. ê 292
©
aux études orientales n'ont mis le pied dans ces mysté-
rieux asyles sans en tirer d'utiles renseignements. En
Jes consultant, les plus illustres orientalistes de notre
époque ont, chacun dans leur partie, rendu à la lumière
les pièces les plus importantes pour l'histoire de l'Asie.
Quant à moi, mes espérances ont été dépassées. La seule
richesse géorsienne des archives de Moscou forme une
telle masse de documents que, pour la lire et en faire
de bons extraits, ce serait le travail de plusieurs mois;
mais les matériaux en langue russe demanderaient plus
d'une année. Ils sont rangés dans un si bel ordre, et
l'on trouve dans le directeur, S. E. M. le Sénateur Ma-
linofski, ainsi que dans les employés, une telle obligeance
quil est impossible de se figurer avec quelle rapidité
tout se trouve sous la main.
Les pièces historiques concernant la Géorgie commen-
cent en 1586; peu nombreuses pour ce siècle, elles
contiennent le germe de tout ce que nous voyons au-
jourd'hui et méritent bien une analyse séparée, bien que
la plupart des faits qu'elles confirment soient déjà connus
par l'ouvrage Hcropuuecxoe uso6paxenie lpyaix
Esquisse historique de la Géorgie, généralement
attribué au Rt Métropolite de Kief Eugénius, mort l'an-
née passée.
1. Le roi Alexandré (11 de Cakheth) écrit au Tsar
Fédor Ivanovitch. S'arrogeant le titre de roi de toute
la terre de Géorgie, il jure fidélité au Tsar pour lui
pour ses fils Iracli, Dawith, Giorgi, pour ses officiers
Jason, Gordjasp, Chermazan, Zaal, Dawith et Ander-
man. Il envoie à cet effet le prêtre Jean et le moine
Kourchid, et se soumet, lui et sa postérité, à la Russie
(28 septembre 1587) (8).
L'empereur recoit Alexandré sous sa protection (avril
1589).
2. Le même roi remercie le Boïar Boris Godounoff de
sa lettre et de ses présents envoyés par Ivan Nikititch
Vsévolofski, ambassadeur du Tsar Fédor Ivanovitch, lui
annonce les succès du général russe André Ivanovitch
sur les bords de la mer Caspienne, l’envoi de son fils
Giorgi à l’armée russe, la trahison de deux de ses ne-
veux qui se sont mis au service de Perse et le départ
de l'archevêque Antoni et de Kourchid comme ambas-
sadeurs (17 juin 1594). 1] y avait un cachet lié avec
de la soie, aujourd'hui perdu.
Pour le xvne siècle on trouve beaucoup plus de dé-
veloppements.
(8) Quand je n'ai pas eu les originaux entre les mains, j'ai
seulement copié les dates données par les registres de Ja chan-
cellerie.
5. Le roi Giorgi, fils de Simon 1er, par une Jetire
grecque du 10 mai 1605, qui fut apportée le 12 no-
vembre de la même année, au temps du faux Démétrius,
se soumet au Tsar Boris Fédorovitch Godounoff, promet
sa fille Eléné en mariage au Tsarévitch, et l'envoi de
son neveu Khosro pour épouser la Tsarevna Ksénia Bo-
rissovna, il se donne les titres de souverain aparsuckiä,
KaxeTHHCKIH, 3eXIHCKIH, aXHACIHCKIH H COMEXHTIHCKIH, I. €.
de l’Aragwi, du Cakheth, de Circassie, d'Aphkhazie et
du Somkheth, et de roï de toute l'Ibérie et Kartalinie.
Je n'ai pas vu l'original, mais simplement la traduction
russe , que je joindrai ici comme pièce justificative.
Cette lettre est curieuse en ce qu'elle est la première
preuve de Ja soumission volontaire du Karthli à la
Russie; en ce qu'elle constate un fait très grave, la double
alliance projetée entre les deux cours, et fait connaître
1° l'existence d’un neveu de Giorgï qui n’est point porté
sur les tables généalogiques, 2° la date de la dernière
année du roi Giorsi(s)
1605 Man 10ro uncaa.
Tepesoxs ce lpeuecria rpamors Tpysancxaro yapæ
JOprx KB Bopucy loaynosy, uro npusesxm nocxit Mu-
xam10 Mruarseeuus Taruuers Ja asaxe Auapeñ Hoanors
Hoxôpa 52 12 aeus 1605 rosa.
Boxiero Maaocriio seauxomy Fpro pro x sexrkomy
kua310 Bopncy Oexopoenuy zces Pyciu Camoxepxuy,
Baaaumepekomy, Mocrkosckomy, Howropoackowy, LEpio Ka-
sañckomy, [po Acrpaxanckomy, [po CuGupexouy, Fpro …
[crosckomy, Bexukomy kuasro Cuoxencrkomy, Treperowy;
ITepmerkomy, Barexomy, Boarapekouy x nnsxe; lpio w
BeXukOMy xuas10 Hosaropora Husorcria 3emau, Uepuu-
rosckomy, Pesanckomy, Ioxormomy, Pocrosckomy, Apoc-
aasckoMy, Buæx:mcKkomy, Vaopckomy, OGaoperomy, Kon=
AïckOMY, H DCEA CHBEPHPIA CTPAHLI HOBEAHTEAO H HIbIXE
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Bopucosuuo scex Pyciu, fs Borous vonsanmsi Hpe
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BceJepKaTere, H OÔXAIATEIS TUCMANNBXE MHCT'B Apa=
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u scea Mrepua coxepxrarers n Kaprauncxu ps 10psu,
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JeMB, Aa NEPCXL ABAKOMB 1epexs Anxpeeups, uTO npH=
———————————— ———
(9) Wakhoucht le fait régner de 1600 à 1605, énoncé repro=
duit dans les tables d'Eugénius. ,
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_ 29
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
294
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Ileperoaumxs Ooma Posanoss.
- Traduction d'une lettre grecque du Tsar géorgien
Mori (Giorgi) à Boris Godounof, apportée par les am-
- bassadeurs Mikhaïlo Ignatiévitch Tatichtchef, et par le
diak André Ivanof, 12 novembre 1605.
»Au grand Souverain, au Tsar, au grand-prince par
da grâce de Dieu, Boris Godounof, autocrate de toute
Ja russie, de Vladimir, de Moscou, de Novgorod, Tsar
de Kazan, d'Astrakhan, de Sibérie, Souverain de Pskof,
gra d-prince de Smolensk, de Tver, de Perm, de Viatka,
de Bolgarie et autres lieux; Souverain et grand-prince
le Novogorod, du pays inférieur, de Tchernigof, de
ézan, de Polotsk, de Rostof, d'Iaroslaf, de Viefland,
… d'Oudor, d‘'Obdor, de Kondi, et de toute la terre du Nord,
- Souxerain et maître de beaucoup d'autres empires, et au
“hils de Sa Majesté tsarienne, le grand Souverain, le
| “Lsarévitch Fédor Borissovilch de toute la Russie, moi
couronné de Dieu, Tsar de la race de Iésé et des Tsars
David et Salomon et de celle des maîtres du monde, Sou-
werain des lieux ci-dessous: de l'Aragwi, du Cakheth, de
Circassie, d'Aphkhazie, de Somkheth, possesseur de toute
l'Ibérie, Tsar de Kartalinie, Iori, je te mande en embras-
sant la croix devant tes ambassadeurs, 0 grand-prince et
T'sar Boris Godounof, à savoir devant ton secrétaire intime
de cour et gouverneur de Mojaïsk Mikhaïlo Ignatiévitch,
et devant le diak André, que tu m'as envoyés, toi puis -
sant Souverain, Tsar et grand-prince Godounof, auto-
crale de toute la Russie et maître de beaucoup de roy-
aumes; tes ambassadeurs Mikhaïlo Ionatiévitch et le diak
André m'ayant fait connaître La volonté souveraine et
apporté la lettre que m'a écrite Ta Majesté tsarienne,
je l'ai parfaitement comprise. Ta volonté royale est
que tu m'as demandé ma fille pour ton fils bien-aimé le
grand souverain et Tsarévitch le prince Fédor Borisso-
vitch de toute la Russie, et le Tsarévitch pour ta fille
bien-aimée la grande souveraine ct grande-princesse Ja
Tsarine Ksénia Borissoyna de toute la Russie; moi le
Tsar Tori j'ai placé sur ma tête ton ordre royal, j'aime
à m'y conformer et souhaïte du foni du coeur qu'il ar-
rive auprès de moi, de ta part, un ambassadeut et
qu'il se présente à ma cour, après quoi je donnerai ma
fille Eléne; daigne ensuite le ciel me sauver, j'enverrai
en même temps avec elle vers le Tsar mon neveu
Khostro, je ne donnerai point ma fille à un autre; et
si vous doutiez du succès, toi Mikhaïlo et toi André, la
prière, le voeu, la demande que j'adresse au Tsar, que le
Tsar nous l'accorde seulement, et ce que nous avons dit
vous le ferons réellement, sans fraude, et n'agirons pas
autrement; je serai, moi le Tsar Tori, avéc toute la terre
de Kartalinie, fidèlement soumis à la main puissante de
Sa Majesté, ainsi qu'il est écrit dans cette lettre. Moi
lori, Tsar de Kartalinie, je baise la croix devant Sa
Majesté tsarienne, j'ai signé de ma propre main et ajouté
mon cachet, 10 mai 7113 1605.)
Traduit par Thomas Rozanof.
4. Léon Dadian se soumet au Tsar Mikhaïl Fédorovitch
et lui envoye à cet effet le prètre Gavril (lettre du
12 octobre 1638.)
6. Alexandré, roi d'Iméreth, son fils Bagrat et son
frère Mamouca ainsi qu'une foule de prêtres et de no-
bles mentionnés dans la lettre et soussignés, se soumet-
tent au même Tsar (14 septembre 1651): c'est une belle
pièce de chancellerie, en russe avec le cachet du roi
Alexandré, ovale, portant cette légende qui forme 3 lignes
concentriques roulées autour d’une croix: 3. debs gioobs
da Sade vom Ggob Bsero, Vds (10) gogob detjn-
(10) Il devrait y avoir ds frère, car 4 ne donne pas de sens;
ou peut-être mieux ,k vassal,
*
295
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
296
———————…—…—_—_—_— — — —_—…— —_—_———————————————————————————————————
306 39e dfomob s3{bob dobsogob d;wob le serviteur de
Dieu, le roi Alexandré fils de Giorgi, frère du grand
souverain de Moscou Alexis Mikhaïlovitch.
I ne manque dont plus que l'acte de soumission des
Gouriels, et il paraît que déjà ces princes s'étaient ran-
gés sous le sceptre russe, ainsi que le prouvera une des
pièces suivantes.
9. Lettre du Tsar Alexis Mikhaïlovitch, prenant sous
sa protection le roi Alexandré, son fils Bagrat et son
frère Mamouca (19 mai 1653).
Quelles furent les conséquences de ces lettres ? Elles sont
contenues dans une lettre du même Tsar au roi de
Cakheth Théimouraz 1er (No. 6, 31 mai 1641) extrême-
ment importante par ses considérants historiques, où
sont rappelés tous les anciens rapports de la Géorgie
avec la Russie, et la soumission même des princes
du Gouria. Le Tsar assure toujours le roi géorgien
de sa protection et de son amitié. Il prend (dans une
lettre du 14 septembre 1652 No. 9) le titre de noseau-
Teas 4 rocyaaps Hsepcroï semi, Kaprarnckuxs 4
Tpysusckuxs napeñ seigneur et maître de la terre d'Ibé-
rie, des Tsars de Karthli et de Géorgie, ce qui prouve
combien était réelle dès-lors la suzeraineté des empereurs
russes. Il] y a lieu de croire que cette particularité se
retrouve déjà dans des lettres antérieures.
Mais ce qui, pour l'histoire de Géorgie, est le plus
important dans les actes de la première moitié de ce
siècle, ce sont les lettres du roi Théimouraz, ce prince
si remarquable par son grand caractère, son courage et
sa piété, et par les vicissitudes de sa longue carrière.
Toutes sont en grec, très longues, une entre autres qui
a du former un rouleau de plus de 15 pieds français.
Malheureusement l'écriture en est mauvaise, pleine d'a-
bréviations qui en rendent Ja lecture très pénible. Je
regrette extrêmement de n'avoir pu consacrer à cet uni-
que travail plusieurs semaines. Le peu que j'en ai ar-
raché est plein de détails sur les invasions de Chah-Abaz
dans le Cakheth, sur le martyre de la sainte reine Ké-
théwan, mère du roi Théimouraz, enfin sur les événe-
ments contemporains, et permeltent de suivre pas à pas
la carrière du monarque géorgien.
Viennent ensuite les affaires de Nicolas, plus connu
sous le nom d’Eréclé 1er, petit-fils de Théimouraz, et de
sa mère Eléné; ses débats avec Giorgi XII, roi de Karthli;
puis les guerres intestines de l'Iméreth sous Bagrat
J'Aveugle, les infamies de sa marâtre Daredjan, indigne
soeur du roi Théimouraz; les invasions d'Artchil fils de
Chah-Nawaz 19 ou Wakhtang V, ses fuites, ses retours,
jusqu'à sa retraite definitive en 1722. Au milieu de ce
choc d'événements, on remarque avec curiosité deux
pièces géorgiennes (No. 10, janvier 1657, et No. 11,
13 juillet 1658), assez mal écrites, et qui renferment læ
soumission à la Russie des peuplades montagnardes du
Caucase, au N. du Cakheth, avec une copie du serment
de fidélité qu'ils prêtent au gouvernement russe, tout
en protestant de leur dévoûment pour leurs princes lé
gitimes les rois de Cakheth, de la famille de Théimouraz.
Je crois inutile d'entrer dans aucun détail sur les évé-
nements du xvine siècle, pour lesquels les renscigne-
ments sont d'une abondance extrême. Peu serait insuf-
fisant, et beaucoup entièrement inutile: il faudrait tout
dire, et comment le faire dans un simple rapport?
D'ailleurs de pareils extraits ne peuvent être donnés
isolément, ils doivent entrer comme pièces probantes
dans un travail d'ensemble, qui sera fait plus tard, je
l'espère. Je dirai seulement qu'à cette époque de dés-
organisation finale en Géorgie, commença une correspon-
dance régulière, active, étendue, entre les deux états.
Wakhtang, ses frères et ses enfants pour le Karthli;
Alexandré, Bagrat et Artchil pour l'Iméreth; les deux
Eréclé, Théimouraz IT et Constantin pour le Karthli et
le Cakheth, puis les gens de leurs cours, ne cessent
d'écrire aux empereurs et à Jeurs ministres. On voit
que la Géorgie est déjà Russie par le fait, que les
empereurs donnent des ordres, envoient des troupes,
disposent des ressources de leur faible vassal; qu'il ne
manque plus qu'un souffle de vent pour déplacer cette
légère couronne. Si jamais conquête fut pacifique, juste,
honorable, avantageuse pour le maître et pour les sujets,
c'est bien ce long enfantement de deux siècles, de 1587
à 1:85 qui mit le sceptre de la Géorgie aux mains des
empereurs russes. Ceux qui ont vu ce quil ma été
donné de voir, peuvent l'affirmer avec toute la sécurité
d'une conviction philosophique, sans lombre du plus
faible doute.
Durant les trois seules semaines qu'il m'a été possible
de consacrer à l'inspection de ces matériaux, j'ai com-
mencé par lire attentivement, ainsi que je m'y étais
engagé, les documents russes, géorgiens ou grecs, au
nombre de 41, renfermés en deux liasses, sous le titre
de rpamoru H 4orosopa, rescrits et traités. J'ai
copié ce qui était géorgien et analysé le reste, à J'ex= *
ception des lettres grecques, pour lesquelles le temps
me manquait. J'ai dû aussi me contenter de parcourir une
liasse de 18 pièces géorgiennes, longues et intéressantes, |
mais se rapportant seulement au xvine siècle. Je possède
donc tout ce qu'il y a de géorgien jusqu’à celle dernière +
| 297 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 298
4 EE — —
1 époque. Puis j'ai examiné le volumineux registre où que c'était l'idée fixe de chaque souverain géorgien, de
sont classés el analysés année par année toutes les pièces |se regarder comme commandant ou ayant droit de
et les faits de la correspondance pendant les 214 ans | commander à toute la nation.
> qui ont précédé le xix° siècle; j'en ai pris une idée
suffisante et noté les faits les plus saillants M. le
prince Obolenski, inspecteur des archives, qui a bien
voulu m'aider de ses lumières dans mes recherches, m'a
promis de faire copier pour l'Académie ce qui lui pa-
raîtrait important pour l'histoire.
À propos de cette offre si obligeante, l'Académie se
souviendra que son Musée asiatique possède une chro-
nique manuscrite géorgienne, très détaillée pour la fin
du xvii® et pour le commencement du xvuni* siècle.
Cet ouvrage, qui a excité au plus haut degré: notre
attention, sera, j'en ai la certitude, prochainement traduit
en Français et en Russe. Si, à l'époque de sa publica-
tion, l'éditeur peut encore visiter les archives, non plus
rapidement, mais à loisir, l'histoire intérieure de la Gé-
orgie, appuyée sur les pièces authentiques, formera un
+ monument digne de tout l'intérêt des deux peuples et
de l Europe entière. Je dois le dire, des devoirs sacrés
mappelaient à Pétershbourg, sans quoi j'aurais dès-lors
demandé à l'Académie un semestre pour m'ocuper ac-
tivement de ce travail.
J'ai cité plus haut le cachet du roï Alexandré d'Imé-
- reth, dont Ja légende est si singulière qu'elle paraît avoir
été faite pour la circonstance: en voici quelques autres
que j'ai trouvés également au bas d'autres lettres.
1. Théimouraz 1‘: cachet en forme de poire, très gros-
“sièrement travaillé. Au centre est une grande croix, dont
“chacun des bras forme une croix moindre; on voit près
des branches de Ja croix quatre groupes de lettres: Y{
) db "li victoire à Jésus-Christ,‘ devise bien
connue de la religion grecque.
Et autour : Fyser dons gjnobsos 3009684 dj)
ct EfGoÿËgels par la grâce de Dieu, Théi-
Mouraz roi de toute la Géorgie.“
Comme la lettre est du 25 avril 1659, Théimouraz
d avec plus de raison que son grand-père et que le
d'Iméreth, cités plus haut, le titre de Roï de toute
MGéorgie. Car après la mort du roi Louarsab IT (1622),
héimouraz premier était roi légitime du Karthli, comme
du Cakheth, il fut même sacré à Mtzkhétha, et fut roi
c droit; mais deux souverains de fait furent installés
dans le Karthli l'un après l'autre par Chah-Abaz 1°,
Bagrat VI et Simon II. Pourtant toute Ja Géorgie n'o-
éissait pas à Théimouraz: l'Iméreth, la Mingrélie et le
| Gouria avaient leurs princes I] est donc bien prouvé
2. Un autre cachet du, même roi, moins grand mais
de même forme, porte au centre la fisure grossière d'une
couronne; plus bas le nom Théimouraz en lettres persa-
ues; et autour d03] 0300765 % LG gels » Théi-
mouraz roi de Géorgie.“ (Lettres du 25 avril 1652; de
1656 etc.)
8. Bagrat d'Iméreth. Cachet hexagone allongé, de
grande dimension. Au centre, une croix; autour, deux
lignes en spirale: JesGs gijoobs @s debs30 34 Sobs d3
66 gRORÈ 392-000 qbs s@yfbob le serviteur de
Dieu, qui a confiance en la croix, le roi Bagrat, j'exalte
l'empereur Alexis.“ (Lettre du 6 décembre 1669 à l'em-
pereur Alexis Michaïlovitch.)
4. Autre pelit cachet du même: ovale allongé; au centre
une croix dans un ovale; autour, simplement le servi-
teur de Dieu, le roi Bagrat.s
5. Artchil, roi de l'Iméreth: ovale, au centre une Croix ;
autour: a6, $ û
KA Ajfasbo®s goobsos, d303) Sébag , 3004692
»Artchil, roi par le secours de Dieu, je confirme ceci,“
(28 novembre 1680.)
6. Wakhtany VI: petit cachet carré portant séulement
le roi Wakhtang Second, cachet carré, avec cette de-
vise: 55€ $ " s
das be Q dose dose. d3ço es deg
OS » Tu es poussière et tu retourneras en pous- .
sière, un roi doit être pacifique. Wakhtangs (4 octobre
1722). On connait du prince un troisième sceau, déjà
publié, Journal asiat. mars, août 1852. En voici un qua-
trième: carré, au centre le monogramme ou plutôt le nom
du roi en lettres enchevétrées comme sa signature (v.
le fac-similé Journ. asiat, mars 1852); autour: &s4000b
God, d3033e 3%, Lisbsoése, bb de »rejeton
de David, je siége comme roi, ayant le nom de Spasalar.
En effet avant d'être t9is!Wakhtang gouverna d'abord
le Karthli comme administrateur, au nom du roi de
Perse, et portant le titre de'Spasalar ou généralissime
(v. la préface du Code Géorgien, Journ. as. mai 1829).
Ce cachet est au bas d'une lettre en arménien à Pierre 17,
1724. Un cinquième cachet du même souverain, peut-
être n'est-ce qu'un sceau de chancellerie, porte simple-
ment les armes si connues des rois géorgiens, Ja robe
du Sauveur, entourée des insignes de la royauté, sans
aucune légende. (Je n'ai pu déchiffrer le sceau de la
reine Rousoudan, femme du précédent, qui est très petit,
et chargé d'une écriture fine (lettre du 5 septembre 1724).
299
BULLETIN SCIENIIFIQUE.
300
7. Mariam, reine d'Iméreth. (Carré; autour: Gsos
Rem geol Erdobs, bsbjgwons doboms dJjebobs; et au
centre, en lettres enchevétrées: dsGosd, 1.e. ,, Mariam, de
la famille de la reine des cieux et portant son nom;“
(lettre du 15 février 1724 à l'impératrice Catherine).
La rédaction de ce cachet n'est par entièrement satisfai-
sante et ne laisse apercevoir le sens que confusément.
Plusieurs cachets ne contiennent que le nom du sou-
vérain en lettres enchevétrées.
8. Bakar, fils de Wakhtang.
9. Eréclé 17, Nazar Ali-Khan; le roi Constantine de
Cakheth, fils d'Eréclé rer.
10. Chochita. Carré, autour: debs gpoobs, debs3o
7 9sGobs, d2J8mbyx0 GsRobs, Jbos30, et au centre Be d0(4s
»le serviteur de Dieu, confiant en la croix, le seigneur
du Radcha, éristhaw Chochita.“ (8 novembre 1724.)
C'était le frère de la reine Mariam d'Iméreth, ci-dessus
nommée.
11. Enfin cachet de Pawlé, métropolitain de Tiflis, en
lettres vulgaires enchevêtrées (1722, lettre au Dadian
de Di dobs goobs de-y6sg0 200639 -le serviteur
de Dieu le moouraw Giorgi;* — ,,le serviteur de Dieu,
Garséwan,“ deux personnages inconnus; et la signature
du catholicos Domenti, frère de Wakhtang VI, portant,
en grands caractères enchevêtrés gg L8560
gode sle catholicos le bienheureux Domenti ;* (13 mai
1725) termmée par une main tenant une croix, et donnant
la bénédiction.
Voilà tout ce que j'ai trouvé de cachets sur les pièces
diplomatiques des archives. Mais je puis en ajouter
quelques-uns d’après d’autres actes authentiques que
le, hazard à fait tomber entre mes mains depuis long-
temps. Les légendes en sont intéressantes à déchiffrer
comme énigmes, et ceux que l'on connaît jusqu'à pré-
sent sont si peu nombreux qu'il sera toujours curieux
d'en augmenter la collection.
12. Sceau du roi Léivan, fils ainé de Wakhtang IV,
et père de Wakhtang VI.
J6bmÈogos d3jos djbs
gym bsbjese 904bs :
»Fils de deux rois, j'eus pour nom Léon.‘
13. Sceau de la reine Daredjan, 2° femme du roi
Iracli II.
3°6 sb do Gjbo ARS djebobs
356 ds fosgo cjengwembobs : ssl:
»Celui qui assigne aux êtres leur place
me donna les sentiments d'une reine. Daredjan.‘
14. Le prince loulon, fils du roi Iracli IL, avait Le.
deux sceaux suivants:
6°d-bjbe bon 56 Gsgcmobsess6
opweb o6samobses sb :
»Issu d'une famille sans tache,
loulon, fils d'Iraclr.“
g$oob ddedgob bsbeosbo
opel gs3000sba :
Toulon, descendant de David,
plein d'espoir en la Mère de Dieu.
15. Le prince Wakhtang, fils aîné du même souverain:
ess gsgomob ès,
abess o@s ol Gagne:
»Lion des remparts de Juda,
Wakhtang, rejeton d'Iracli.“
16. Le roi Giorgi XII.
bodgs bo Baden D 68 deb6obs
ojbeb 390 6ed gdJ60 a6bs bénebs :
Je sers Jésus, Dieu et homme parfait,
qui, par humilité, s’est abaïssé pour moi. Giorgi.
On m'a dit que ce sceau appartenait au roi Giorgi XILH,
maïs rien ne le prouve.
17. Le juge Ilésé, sous Iracli IF, avait deux sceaux
dont il se servait pour toutes les affaires. Tous les deux
contenaient son nom, produit par une de ces allittéra-
tions que nous appelons jeux de mots. 11 les employait
tour à tour selon que la cause lui semblait bonne ou
mauvaise. Le premier marquait que la cause était gagnée:
ds p-pco-d5b Lio, EL ge os6- des :
«Juge, va-t'en, ceci procure la concorde.“
Le second était l'expression d'une sentence défavorable:
40 3bg6s Vase. poste jdes :
C'est du temps perdu: désaccord.“ =
Comme le jeu de mots ne peut être compris que dans M
le géorgien, je vais donner la transcription en lettres
francaises:
Msadjoulman stsi ESE hqo than-khmoba.
Jamil ESEtza tsarwals. outhankhmoba.
18. Sceau d'un personnage nommé Bessarion.
by egjb ob63jù EU s60eb3b D9Ée3sbbs
DPSCETE 0 ob dj oboge : ;
nou odès isourweB ES ARIONES
souarowansa amkhédrébouli win mé ikhilo.
» Vous qui me verrez à cheval, ne soyez pas envieux
de ce noble Arion; ou, pour rendre le double sens du
jeu de mot: ,,ne soyez pas envieux, de Bessarion.“
| 301
H Voici maintenant des sceaux dont j'ai vu des emprein-
… es exactes.
19. Indépendamment du sceau décrit dans le Journal
as. août 1832, le roi Iracli IT en avait un autre, octogone,
au centre duquel est le nom 36)3c) éréclé. en lettres
vulgaires enchevêtrées, et, autour, la légende suivante:
à: J6s6b dofgdb LS390 , do jdesèb dj àbyoob dj37e
Ghiaeb:
» Embouchant pour moi la trompette, David m'appelle
son fils, moi sacré roi de Cakheth, Eréclé.‘*
Ainsi ce prince faisait usage de ce sceau depuis 1744.
époque à laquelle son père Théimouraz Il lui donna
la couronne de Cakbeth, se réservant le Karthli. L'autre,
sans doute, lui servit seulement après la mort de son
père, en 17653, quand il réunit sur sa tête les deux cou-
ronnes. Mais son premier sceau ne resla pas sans em-
ploi, puisque je l'ai vu sur deux actes des 27 janvier,
5 février et 11 seplembre 1784.
20. Le prince Davith, fils aîné de Giorgi XIII, avait
un sceau carré, réprésenlant une couronne, et, au-des-
sous, en capitales khoutzouri. le nom GER Dawith
21. Sceau de Soulkhan, juge, sur un acte du 1 mars
1756,
de6s ginobs dgoysb bwbs6 :
Le serviteur de Dieu, Soulkhan juge“.
octogone, où l'on lit:
à. 3 bo do ldjeese, dFadb 36e, 32036 DgGoobs
. bsbodje do, gdeliè bsdyèsbs asso dsb, disegègeos
dodo. demo (so Cojegeb:
»C. Je siége à Chémokmed, comme pasteur et chef;
“je suis inscrit dans la famille des khans de Gouria; je
“sers la Trinité, je la proclame, pour la défaite des hé-
rétiques: Métropolitain Nicoloz*,
Ces deux derniers mots sont dans un carré au centre
des deux lignes en spirale qui forment la légende; je
Puis fixer avec exactitude l'époque de ce Nicoloz; il
était oncle du Gouriel Mamia, et frère du Gouriel Giorgi,
qui régna de 1714 à 1726; il est mentionné dans une
lettre de ce dernier au roi Wakhtang VI, dont j'ai vu
Voriginal (sans date), et dans la Chronique de Tchkhéidzé
@xistant au Musée asiatique. Ce Giorgi Gouriel avait
Müi-même un cachet ainsi conçu : dobdoèf 3006108,
Ge doo D 7600 36 bsbo-gjèneo on m'appelle
iorgi; comme khan mon titre est Gouriel.*
» Ces deux témoignages prouveraient donc que les chefs
Gouria se donnaient le nom de khan.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
EEE
22. J'ai eu entre les mains une belle onyx jaunätre
302
25. Imam Qouli-Khan (dont le nom Géorgien était
Dawith) frère du roi Constantiné cité plus haut, No. 9;
debs gioobs gs300 dog; et au centre odsd gas bs6
le serviteur de Dieu, le roi Dawith Imam Qouli-Khan.“
24. Le roi Théimouraz 11, frère du précédent, dy de6s
gnobs, d gs300ob ob be Jpge do 356 bob.
0896 V. Moi serviteur de Dieu, je siége comme ad-
ministrateur de Cakheth: Théimouraz.
Théimouraz n'était pas encore roi en titre, à l'époque
où il faisait usage de ce sceau, qui se trouve au bas
d'une lettre sans date, mais postérieure à 1716, et anté-
rieure à 1725. (V. Journ. as. août 1856.)
25. Gioroi XIIL: d303 bégose J6mgobs gs gbmols
gs bises s0m6g0 le roi de tout le Karthli du cakheth
et d'autres lieux, Giorgi.“ Ce sceau est au bas d'une
lettre que le roi écrivait à l'un de ses fils.
26. Alexandré I d'Iméreth: ose 0066 l336 gssomob.
begedebl 53be bige-don ; oybe don 172$ Ydogobs
»On me regarde comme de la famille de David; il a,
dit-on. le bonheur de Salomon; c'est un rejeton de
l'arbre du très saint Jessé,“ Je n'ai vu qu'un mauvais
dessin de ce beau cachet.
Tels sont les seuls sceaux que jaie pu me procurer
jusqu'à préseut.
Sp —
OUVRAGES OFFERTS.
Mar 4 JuiLLeT.
18. Bulletin de la société impériale des naturalistes de
Moscou, Année 1857. N. V — VII. 8. 19. Zur Vermitte-
lung der Extreme in 20. Oratio qua Divo Francisco I. Aus-
triae Imperatori — Leipzig 1857. 8. der Heïlkunde von
Theodor Sturmer, dum in palatio regis Lycei Claudiopo-
litani — cjusdem gloriosam memoriam anniversariis solem-
nibus restauraret — parentavit Stephanos Bano. Claudiopoli
1827. fol. 21. Troisième mémoire sur le groupe des Cera-
minées — par J. E. Duby. Genève 1837.4. 22. Enume-
ratio stirpium in agro Petropolitano sponte crescentium —
auctore J. À. Weiïnmann. Petropoli 1837. 8. 23. Annalen
der K. K. Sternwarte in Wien — herausgegeben von J. J.
von Liltrow. XVII. Th. Wien 1857. 2 Exempl. 24. Hülfs-
tafeln für die Wiener Universitäts-Sternwarte von C.
L. v. Liltrow. 2 Exempl. 25. Etudes sur la richesse des
palions— par Louis Say. Paris 1836. 8. 2 Exempl. 26.
Geschichte der Hamburgischen Stadtbibliothek von Chri-
305
stian Petersen. Hamburg 1858. 8. 2€. Beschaffenheit der
Erde von F. Julius Brede. Altona 1857. 8. 27. Bulletin
de Ja société impériale des naturalistes de Moscou 1858. 8.
28..Principt elementari di clinica medica — dal Dottore
Luisi Bucellati. Ancona. 29, Observations sur quelques
plantes du Japon — par Morren et Decaisne. Bruxelles
1826. 8. _ 30. Recherches sur la catalepsis du dracoce-
phelum virginianum par Ch. Morren. 8. 31. Quelques
mots. sur l'histoire de. l'horticulture par Morren. Liège
1856. 32. Nieuwe Veérhandlingen de eerste Klasse van
het Konin: Nederlandsche Institut van Welenschappen te
Amsterdam. 41:vol. Amsterdam 1857, 4. 25. Banuèu
yueraro Koxurera, Mopckaro Muuncrepcrsa. U. XIII. 1857
8. à Araacs 4. 26. Iurnaccaruagrie sacayxernmaro Ipo-
æeccopa Jlerpa Auxpeceuaa Saropcraro. C. IT. 1858. 8.
23--Hauepranie mpasurs Uysamcraro a35ka w CA0BaPE
COCT. AMI AYXOB. YuHJHmBs KRasanckoï Enapxin. Kasaus. 8.
28. Reïse um die Erde, von Adolph Erman. I. Abth. 2,
B. Berlin 1838. & 29. Prova medico-legale della conta-
giositæ-del-cholera dominante, da Val. Luigi Brera. Ve.
nezia 1856. 8. 50. Dell'asma timico de’Bambini, di Vol.
Luisi Brera. Venezia 1856.
que medicinali di Riocuro. Venezia 1835. 8. 52. Gemil-
desaal der Lebensbeschreibungen grosser moslimischer
Herrscher;. von Hammer -Purgstall. Leipzig 1857. IIL:6.
51. Nuove analisi delle ae-
35. Novarum. et minus cognilarum stirpium pugillus sep-
timus — JG: Gh. Lehmann: Hamburoi 1838. 34. Quatre
dissertations de l'Université Imp. de Charkoff. :45. Bul-
letinde là société Imp..des naturalistes de Moscou 1858.
NAT S2 56. Pycciaa: Heropis. U. IL. A. 17. 1858. 8.
37. erkcurons ‘anéroi # HPuKkAaANOË Maremarurn, B. fl:
Pynaxoscxnus U: I: loratx 2: rerpaas 2. C. II. 1858. 4.
38. Caova 4 péaxiuur. Hunep. C. IT. YVuusepe. #5 4en8
orkpHTiAlero 55 6Lismienzs 34anim 12 Kozxerift 23. Mapra
1858: r. GC. IL.:1858! 8. 59. Elémens de géométrie, par
Emmanuel De Veley. Troisièmé édition. Genève 1850. 8.
40. Essais de méthodologie, par Emmanuel De Veley.
Genève 1838. &. 41. Application de l'algèbre à la géo-
métrie, par Em. De Veley. Seconde édition. Lausanne
1824: 4.42. Oryctographie du gouvernement de Moscou,
publié par Gotthelf Fischer de Waldheim. Moscou 1830
— 1837: fol. 43. Montenegro und die Montenegriner ;
Stuttoart 1837: 8. 44. Hronka, podtatranska Zabawnice.
wed: Karla Kuzmanyho. Djlu IL. sw. 1: Bystrici 1857. 8.
45. Tijdschrift voor riatuarlijke Geschiedenis en Physio-
logie; door van der. Hôeven en H. de Vriese. IV. 1. 2.
Leïden 1857. 8. ‘46. Annales de l'observatoire de Bru-
xelles, publiées par À. Quetelet. T. EL 2. Bruxelles 1837.
4. 47. Mémoires couronnés par l'Académie royale des
BULLETIN SCIENTIFIQUE. +
fe
soi
sciences et belles lettres de Bruxelles. T. XI. Bruxelles
1837. 4. 48. Nouveaux mémoires de l'Acadèmie royale
des sciences et belles lettres de Bruxelles. T. X. Bruxelles
1837. 4. 49. Annuaire de l'Académie royale des sciences
et belles lettres de Bruxelles, 2e et 3e année. Bruxelles
1856. 8. 50. Bulletin de l'Académie royale de Bruxelles
N 5 — 9. Bruxelles 1837. 8. 51. Sur les variations di-
urne et annuelle de la température, par Quetelet. Bru-
xelles 1857.4. 52. Bulletin des sciences physiques et nätu-
relles en Néerlande. année 1858 Leyde. 4 53. 11 disser-
tations de l'Université de Kiel. 54. Mémoires et disser-
tations sur les antiquités nationales et étrangères publiées
par Ja société royale des antiquaires de France. Nouv. sér.
T. III. Paris 1857. 8. 55. Mémoires de l'Académie royale
des sciences morales et politiques de l'institut de France.
T: 1: (2e sér.) Paris 1857. 4: 56. Annales de-la société
entomologique de France, 1832— 1837; Paris 8: 57: An-
nales de Ja sociélé séricicole 1. N. 1837. Paris 1837. &.
58. Sagoi sull'aerostatica ec sull’aeronautica, del Caval.
Marco Antonio Costa. Napoli 1837: 8.59. Ioyunreas-
ULIA CAOBa 4 pbuu K5 osoascroë nacres ropop. Kupua-
108. Mockra 1857. 8. U. II. 60. Csnraro Aeonacin Ap-
xienackona À sekcauxpiñckaro C1oBa oBonaomenix Bora x
o rbaecnoms Ero k? names npaurectsin. Mockea 1837. 8.
61. Karia uyaorsopeuia npeno4o6HLIXB OTUESB HAUAXB
Socitsr 4 Cassaris, Cosorenkuxs uyaorsopuess.: Mocxra
1837. 4. 62, Cayx6a npenozoônomy oruy namemy Cep-
rio, Mrymeuy, Pasonexcromy uyaoreopuy. Mocrsa 4.
63. Iloyuureasneia caova 4 pou «5 Barcko“ nacT8t ro-
8op. KRaparows. Mocrpa 1857. 8. 61. ZKurie npeno406-
taro, u6oronocuaro orma namero Cepria. Mocksa 4. 65.
Cayx6a npenozoGnowy oruy nairemy Huay. Mocksa. 4.
> 4 ———
MATÉRIAUX MANUSCRITS.
Séance du 21 septembre. Nachricht von dén verschicdenen orien+
talischen Münzsammlnngen der Kaïserl: Eremitage) nnd.kurze
Beschreibung der unedirten Stücke der. letzten derselben;
par M. Frähn. l sd
Ueber ein in unbekannter Schrift abgefasstes auf Bast Te
schriébenes Manuscript; par M. Kôüppen. LL
Missbildungen beobachtet an Cardamine pratensis; par
M. Meyer. f
Séance du 28 septembre. | Ucher den Skeletbau der Schcesen=
schuäbel (Rhynchops) im Vergleich mit den Môwen (Larus),
den Raubmôwen (Lestris) und den Seeschwalben (Sterna);
par M. Brandt,
:
Emis le 4 octobre 1858.
|
shd 26 28
#4: 99. Tome IV.
AN 20.
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PL OVBLL. 10" AUE
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT APE TERS DO Ü RG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazèttes du bureau des postes se charge de commaades pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tentr Les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’A-
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie
pe divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientiliques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
létat des musées; 8. Chronique du persuauel de l’Académie, 9. Anuonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. NOTES. 27. Notice sur les différentes collections de monnaies ‘orientales qui se conservent à l'Ermitage impé-
rial et description des pièces inédites de la dernière de ces collections. Fnaux..— OUVRAGES OFFERTS. — CHRONIQUE
DU PERSONNEL.
a
NISOATNE "S.
… 21. NACHRICHT VON DEN VERSCHIEDENEN On1I-
ENTALISCHFN MÜNZSAMMLUNGEN DER
KAISERLICHEN ÊREMITAGE UND KURZE BE-
SCHREIBUNG DER UNEDIRTEN STÜCKE DER
LETZTEN DERSELBEN; von Cu. M. FRAEHN,
(lu le 21 septembre 1838.)
Von der gegenwärligen, thätigen und umsichtigen
Direction der Kaiserl. Eremitage ist auch den dort be-
ichen, schünen Orientalisch-numismatischen Schätzen
die gebührende Berücksichtigung geworden. Diese sind
nichts weniger als unbedeutend, sie sind vielmehr der
Beachtung der Kenner und Freunde der Moneta
ca werth. Dermalen aber zerfallen sie in vier
nmdere Partien.
| Die erste und älteste, die aus 181 Münzen, die Du-
elten nicht mitgerechnet, besteht, ordnete und kata-
ogisirte ich vor ein und zwanzig Jabren, zugleich mit
n auf der Eremitage befindlichen Arabischen, Persi-
en und Türkischen Gemmen, Sieseln und Talismanen.
n den ältern Classen dieser Münzen gab ich nachher,
. J. 1625, die gedrängte Beschreibung in den Druck. Sie
findet sich in den Mémoires unserer Akademie (5. Série)
Tome IX. p. 563 — 586.
Die zweite Partie besteht aus einer der fünf grosse-
ren Münzsammlungen, die ich i. J. 1829 aus den, von
Persien an Russland, in Gemässheit des Friedenstractates
von Turkmantschai, gezahlten Entschädigungsseldern
formirte. Sie darf für eine numismatische Trophäe
gelten, die in edlem, dauernden Metall das Andenken
an den letzten, durch die Russischen Waffen so glorreich
durchgeführten Feldzug gegen die Perser noch der spä-
ten Nachwelt bewabren wird. Ibr, namentlich für die
Numismatik der beïden neuesten Persischen Dynastien,
der Sendiden und Katscharen, unschätzbarer Bestand ist
dem Publicum aus dem Berichte bekannt, den ich über
die grôsste der gedachten Sammlungen, welche S. M.
der :Akademie der Wissenschaften zu verebhren die Gnade
hatte, in der St. Petersburgischen Zeitung vom J. 1829
in den Nummern 156 — 158 abstattete, und der von da
in mebrere Blälter des Auslandes übersegangen ist. Die
dem Münzkabinette der Kaiserl, Eremilage einverleibte
wird etwa aus fünftehalbhundert Stück bestehen.
Die dritte Partie ist eine Sammlung, die i. J. 1832
aus Warschau in die Kaiserl. Eremitage versetzt wurde.
Auch sie ist ein Pflegekind von mir, aber aus sehr frü-
her Zeit. Es war em Moskauischer Antiquar, Namens
L. v. Wängg, der während seines Aufenthaltes in Kasan
i. J. 1813 Gelegenbeit gehabt hatte, einen sebr bedeu-
207
+enden und werthvollen Fund, besonders von Münzen
der Goldenen Horde, welcher im Ufaischen Gouverne-
ment semacht worden yvar, an sich zu kaufen. Diesen mit
anderweitigen Erwerbungen vereïniot, habe ich damals
gesichtet sar geordnet wi mit dem nôthigen Verzeich-
pisse versehen. In frühern nismalichen Schriften
von mir, wie in dem Numophylacium Orientale Pototia-
num, in der Schrift de Numorum Bulgharicorum forte
antiquissimo, m der Recensio und sonst, müssen sich aus
dieser Säimmlung, die-der nun längst verstorbene Wängg
nach Warschau verkauft hatte, häufig Münzen aufgeführt
und beschrieben finden. Sie dird gesen vierhundert
xerschiedene Stücke zählen, so viel mir erinnerlich ist.
Die vierte Partie Orientalischer Münzen endlich, wel-
che die Kaiserl. Eremitage bewahrt, bestand lange in einer
rudis indigestaque moles von Münzen, die sich auf den
verschiedensten: Wegen dort angesammelt hatten und die
erst bei.der jünosten Revision der dasigen Münzschätze
sichtbar geworden waren. Darunter befinden sich auch
Mäünzen aus einer andern Warschauer Sammlung, aus
der der Kaiserl. ôffentlichen Bibliothek und aus der des
verst.. Ltalinsky. Diese Münzmasse habe ich zu einer
vierten Sammlung geordnet, welche achthundert Stücke
zählt, und auch sie mit einem, die Hauptmomente einer
jeden, Münze genau angebenden Katalose versehen. Von
ihr gébé ich hiér erst die Uebersicht der verschiedenen
ÆClassen, nach welchen ich sie geordnet, und lasse dann
die kurze Beschreibung der in dercelben angetroffenen
Inedita folgen. -
TEBERSICHT DER CLASSEN DER VIERTEN SAMMLUNG:
A) Muhammedanische Münzen.
ABTasiLunG LL Die B#r1DEN UNIVERSAL-CHALIPATE.
Classe LL Umeijadische Chalifen.
CI IL Æbbasidische —
AsTazizunG IL Muaaumenaniscne DYNASTIEN
AUS DER ZÂBIT DES AgBasiDiscHen Cua-
LIFATES. |
CI. III. Umeijaden in Spanien. |
CI. IV. Jdrisiden etc. |
CI. V. Ichschididen. |
CI VI. Fatimiden. |
CI. VII. Samaniden. |
CI. VIIL. Seijariden. |
CI. IX. PBuweihiden.
CI X. Seldschukiden in Kleïnasien. |
CI. XI. Eïjubiden 1) in Aegypten und Syrien.
2) in Aleppo.
BULLETIN. SCIENTIFIQUE.
308
AvTneiLunG I Mounmammenaniscue Dyna-
STIEN, DIE NACH DEM UNTERGANGE DEs
CHALIFATES.ERSTANDEN, und zwar
a) schon erloschene.
CI ‘XII. Bahriten Mamluken. 2) Tscherkessische.
CI. XIII. Dschutschiden oder Chane von der Golde-
nen Horde.
CI. XIV. Gireï-Chane oder Chane von der Krim.
CI XV. Baberiden (Grossmoguls von Indien).
CI. XVI. Dschanichaniden, in der Bucharei.
CI. XVI. Sefiden.
CI. XVIII. #fscharen.
Cl: XIX. Sendidèn etc.
CI. XIX. c. Anhang von Pers, Kupferm. ohne nälére
Bestinmung,
b) Noch jetzt bestehende.
CL XX. Osmaniden.
CL XXI. Scherife von Murocco. d
CI. XXII. Katscharen etc.
Anbang I. Mub. Münzen von schlechter Erhaltung etc.
Anhang Il. Talismane.
BE) Nicht-Muhammedanische Münzen.
L MIT PARTIELL- ODER GANZ-ARABISCHEN ÎNSCHRIFTEN..
a)-Ispehbedy's.
Bb) Bagratiden etc.
c) Normannen-Kônige in Sicilien. '
IL Ænoiscae Münzen.
MI, Caixesiscne, Japaniscue unptConeïscue.
DIE INEDITA.
1) Æ: Der Avers enthält das gewôlnliche aJ} Y bis a),
der Revers aber die Inschrift: Jualls +B/L]au) Ja) e
Gott hat Gewissenhaftigkeit und Gerechtigkeit geboten..
Die Umschriften beider Seïiten-'sind verloren gegangen.
Diese: Münze
Hidschret; das wenigstens ‘habe ich aus einem ‘andern,
ist aus dem zweiten Jahrhunüert der
etwas vollstindigeren Exemplar ersehen, So muss-es
denn noch dahin gestellt bleïben, ob sie einem Umeïja-
den oder einem Abbasiden angehôrt, Der vorliegenden
ähnliche Münzen bat übrigens Makrisy dem Abdullah
|'ben-Sobeir, der zur Zeit der ersten Umeijaden-Chalifen,
in der zweiten Hälfte des ersten Jahrhunderts d. H.,
als Gegenchalife in Arabien auftrat, beigelegt; aber, ich
fürchte, es wird auch mit dieser Behauptung des gelehrten
Arabers schwerlich seine Richtigkeit haben. Ich werde
dpi
die Sache vielleicht nächstens in nähere Untersuchung
nehmen.
2) ÆR. Der Chalife Mehdy, Taberistan (d. i. Amol,
die damalise Hauptstadt von Taberistan) 1. J, 168 (wie
es scheint) d. ï. 784 n. Ch. Die Münze ist also fast aus
derselben Zeït, aus welcher wir auch dort zu Lande mit
den Emblemen des Feuercultus geprägte Bilingues haben.
Die vorliegende mit ganz Muhammedanischem Gepräge
führt im Felde des Revers die bekannte Aufschrift:
& [sul &ldl| Les alé au) Le auf | yes es
5) ÆR. Vom ersten Idrisiden-Imam, /dris ben- Abd.
ullak, i..J. 116 (= 792-3) in de H Bedaa geprägt.
Auf dem Avers siet man zwischen J} und | js den
Namen = d, ï. J3 Seid, in kleïinerer Schrift. Der
Rev. hat: Muhammed etc. nebst der Segensformel, und
darunter Le Aly, dei Aly ben-abi-Talib, der Ur-
. grossvater des gedachten Idriss Umschrift: 4 Al Le
: JEU) 22» (sic) | gd! els dl Je (ya (sic) wo)
Bye; üE JEU Gi Auf Geheiss Idris des Sohnes Abd-
ullah's (ist diese M. geprägt worden). Die Wahrheit
ist erschienen, da ist die Falschheit verschwunden;
. diese Münze geprägt worden, wird im westlichèu Biledul-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
310
Junfzig. Auch diesem merkwürdigen Münzdenkmale ge-
denke ich in einer andern Nummer dies:s Bulletins
eiven eigenen Artikel zu widmen.
5) A. Von dem achten Fatimiden-Chälifen, pt
Yuesll 40) di | xl] pi #1) Ja dem Imam Maadd
Abu-Temim el- Mustanfir -billah, Emir der Gläubigen,
wie die Aufschrift des Avers lautét. Die Umschrift ist -
Bret) donnent: rés AU 15e yo 0) Ya 7 Le
äls, 315 ob s Im Namen Gottes, des Erbarmers.
des Erbarmungsvollen ! Geprägt ist dieser Dinar in
Mifr (Mafr d. ï. Fostat) & J. 452 (— Ch. 1010-1).
Revers: das Schiitische Symbolum u, s w.
6) AR. von dem sechstèn (oder siebenten) Samaniden-
Fürsten , Manfur 1, Schasch a: 554 (—965:Ch.):1 Avers
oben: Uo (viell: + od. {j+) Rev. pp. D LUI) el!
leare2
7) ÆR. Derselbe à. 356 (= 96%). Der Namé des
Münzhofes ist kaum noch Kenntlich. Ich {vérmuthe
jedoch, es sey Ji] el-Chottel gewesen, eine Stadt im
Bezirke von Kundus, im Norden von Kabul. Av, oben:
ls, rechts: [f Rev. PP- € | &? Jai || 4h el!
H denn die Falschheit ist sonder Bestand. Die Stadt, wo |
| 8) Æ. Derselbe Emir, $Schasch a..366 (=. Ch. 56).
|Avers oben: Joue, unten: &bB Rev. pp. } 4 eséll
gerid, zwei Tagereisen von Sedschelmasa; gelégen haben;
denn ich denke, 4e X Bedaa sey dieselbe Stadt mit &e ys
— Beraa, deren: Abu-Obeid Bekry in gedächter Gegend!
… Erwähnung: thut(1) und deren Name so leicht aus dem
ersteren entstehen konnte. Man weiss, wie oft schon im
Neschy: diétbeiden Buchstiben:5 d und y r. mit -einan-
er verwechselt worden sind, was in Kufischer Schrift,
mo > die Fiour eines S bat, nicht môolich ist. Unser
Bed 07 oder Bedaat mag. vielleicht auch identisch seyn
mit dem alten Bædæû des Piolemaeus, das dieser in
1} b a intérior an den, Fluss Gir setzt,
lee QU? | Jyaie — Es herrscht, obschon weder Wiken
Inoch Credener es angemerkt, eine Differenz zwischen
den Autoren hinsichtlich dés Todesjährs dièses Manfur'e:
IWäbrend -sehr. achtbare, Autoritäten,j wie: Otby: : Hame-
dany, 1bn-Challekan, Abu'l-mehasin u. aa. als solches das
\Jabr 565 setzen, geben nicht minder achtbare: wie Abul-
:feredsch, Abu'lfeda, Ibn-Kesir, el-Aïnÿ, das J. 366 und
Awar meéistenis ‘den 10ten Monat (also Chr: 571). Und
man darf wohl der letzteren Angabe den Vorzug geben,
da die vorliesgende Müpze, yon der ein Exemplar auch
in unserm Asiatischen Museum aufbewahrt 4ird, “in
ineues Zeugniss für selbige ablést, nathdem eine andere
jaus Schasch es schon früher gethän.(2) Auch will ich
inicht unbemerkt lassen, dass es von Manfur's Sohn' ünd
INachfolger Nuh II. nur erst vom J. 366 an Münzen
igiebt, keine aber vom J. 365; dergleichen ‘es doch geben
müsste, da es der îte oder 10te Monat dieses Jahres
igewesen seyn sol, in welchem jener Tolesfall Stait
gefunden: |
Pérr itfr92z 4
. 4).2R. von Aul-Hasan Aly, dem dritten, Fürsten
xon der Dynastie der Ichschiden oder der Benu-Toghdseh;
geprägt in bals ÆFilestin. ad dreiliundert und -=1oud
1
Le (1):s: Notices et Extraits; Tome’XIL p: 600: Das ebeni da
“erwähnte >} Sis wird wabrscheïnlich auch diesélbe Stadt seyn
mit derjenigen, in welcher die Münze Recens. p. 12**#, No.5, g
eprâgt ist. (2) Recensio, Suppl. p. 585. No. 322, d.
311
9) ÆR: Der Samanide Nuh II. Schasch a, 370 (— Ch.
980-1). Avers, wie No. 8. Revers: pp. CE | dy et
Dye%e QU?
10) ÆR. Bistun Sohn Waschmgir's A ER >? Uyrss>
von der Dynastie der Seijariden; Dschordschan lee
a. 558 (— Ch. 969). Jener Name des Fürsten ist, fast
verlüscht, zu unterst auf der Vorderseite befindlich; zu
unterst der Kehrseite trifft man den Chalifen e/- Muti-
lillah und den Buweïhiden-Sultan - : 4° »! | d,JJl Jo
Rukn-el-daulet Abu-_ Aly (Sohn des) Buweïh,
11) ÆR. Derselbe, &ol Saria a. 859 (— Ch: 970).
Sonst wie No. 10, jedoch deuilicher.
12) Æ. Derselbe, a. 362 (—972-3). Der Prägeort ver-
wischt. Auf dem Avers unten der in No. 10. genannte
Chalife ; auf dem Revers pp. der ebenda vorgekommene
Buweihide Æukn-el-daulet Abu-Aly. Unter diesem aber:
ALES | uyaie pl fall el Szahir-el-daulet Abu-
Manfur (Sobhn des) Waschmgir, welches eben der auf den
vorigen Münzen genannte Bistun ben-Waschmgir ist; des-
sen Vorname war Æbu-Manfur, sein Ehrentitel aber Sza-
hir-el-daulet. In Ainy's Chronik finde ich, dass er dicsen
letztern Titel ï. J. 560, auf Verwendung seines Schwie-
gersohnes, des Afzod-el-daulet, vom Chalifen erhaltén
hatte. Und wirklich wird derselbe daher auch auf:den
Münzen Bistun's vor diesem Jahre nicht angetroffen,
13) Æ. Der Buweïhide #/zod-el-daulet, Amol a. 570
(= Ch. 980-1), welche Stadt also nicht erst a. 331 in
Afzod's Besitz kam. A vers oben verwischt, unten dJ J]
eETai-lillah. Rev. pp. e&* #1 al eBs sl éc
Afzod-el-daulet we Tadsch-el-millet Abu-Schedschaa.
(Der Arm des Reichs und die Krone des gläubigen
Volkes, Abu-Sch.)
14) ÆR. Keikobad I. der grosse Sultan der Seldschu-
ken von Kleinasien, Kaïfaria à_yas5 (Caesarea Cap-
padociae) a. 617 (— Ch. 1220-1). Die Münze unter-
scheidet sich von der; welche ich in den Paralipo-
menis edirle, nur durch die Beifügung des Ehrentitels
Ala-et-dunja wel-din, vor dem-Namen Keïkobad, (s)
(3) Da sich unter den Seldschuken-Münzen dieser Sammlung
auch die kupferne von Kcichosrau I. mit dem Reiter, welche bei
Marsden Tab. VI No. 85 abgebildet und Seite 90, No. 84 (sic)
erkirt stcht, in cinem fréilich sehr beschädigten Exemplar
BULLETIN SCIENTIFIQUE:
312
15) 44. Die älteste Münze, die wir von Saladin
kennen; Cairo a. 510 (— 1174-5 Ch.) Die Inschriften
auf ibr sind zum Theïl wunderlich zerstreut und durch
eïnander geworfen. Avers, im Felde: CPU
erste oder innere Umschrift: se) dl Jel 5 twl)
Uteol}; zweite Umschrift: Ÿ Us, dul YJ al} Vus p)
a] CEUX Hier ist zu verbinden: Der Imam el-Ha-
san. Abu-Muhammed el- Mustafzi biamr-allah, Emir
der Gläubigen. Dritte. Umschrift : gai dl os
Gottes, des Erbarmers, des Erbarmungsreichen! Ge-
rägt ist dieser Dinar in el-Kahira i. J. fünfhundert
Pras
und ---- Ich ergänze hier: 530, In der Lücke dieser
Umschrift nämlich ist, ausser für dx 8,9 woyon man
noch Spuren wabrnimmt, nur noch bloss für ein einzi+
ges Zahlwort Raum, das also Qtæaw gewesen seyn, muss.
Revers, im Felde: Du) ou Erste Umschrift,
von. oben angefangen : JeUl aile SU Jle, Zweïte
Umschrift: 4j} de ale dj} Je AA of ss Die
dritte : o ob) Gal U2?2 ll 4) 4) Joss BE
ak coll + Man verbinde und ordne hier, wie folot:
ElMelik ‘el-nafir. Jusuf Sohn Eijubs, dessen Paniere
hoch ragen imügen! selze ferner aus der 2ten Umschrift
die-Segensformel nach dem dj} Jyud JS in der drit-
ten, und ziehe die drei ,ersten Writer ‘aus eben jener
zweiten an das Ende dieser letzteren herüber, — Von
den beiden, auch auf dieser Münze sich uns darbieten-
den Wôrtern &le Jle sind sehr verschiedene Erkli-
runsen segeben vworden,:die aber fast:sämmitlich aller
Hatung enthehren. Als sie puir nur auf Fatimiden-
Münzen vorgekommen waren, hatte ich gedacht, es
vorfindet: 50 mag es bei dieser Gelegenheit nicht unerinnert
bleiben, dass-das, was Marsden dl SU (regnum est deo) ge-
lesen \. viclnehr. 4 all (béneficentia dei est) zu seyn scheint,
und wôer ou) le Ghaijas-el-din vermuthet, nicht diess,
sondern ll #) Abul-feth sicht. Exemplare dieser Münze,
die alle ebenfalls gelitten, habe ich auch noch aus dem Rumän-
zow'schen Museum, dem Kabinette der Asiatischen Sprachanstalt ,
hieselbst und aus dem der Charkower Universität in Händen
gehabt.
‘
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
314
jedoch nicht ausgesprochen, dass man sen’ kônne:
&le ol d, ï. er
den Augen der Menschen entzogen. Ich hatte geglaubt,
dass dieser Ausruf auf den, den Blicken der Menschen
entrückten zwëlften und letzten der grossen Imame be-
zogen werden künne (4). Und wirklich kamen die bei-
den Wôrter zugleich mit dem Namen dieses Imam's auf
einer vor einigen Jahren von de Sacy edirten Fatimiden-
Münze v. J. 525 vor. Es hat sich jedoch ergeben, dass
es nicht bloss Münzen der Fatimiden (und zwar des 10.
11. und 12ten) sind, auf denen diese Phrase erscheint;
- selbige kommt auch auf mehr als einer Eijubidischen vor.
Ausser der vorliegenden Saladin's v. J. 570, habe ich
sie auch auf einer andern desselben Fürsten v. J. 585,
so wie auch auf einer des Melik el-adil Abu- Bekr v. J.
608 angetroffen 5); und der Graf Gastiglioni sah sie eben-
falls auf einer Münze des Eijubiden Melik el-asis Osman.
ist werschwunden oder er hat sich
(4) os ist gerade das Wort, das der Araber vom plôtzlichen
und unerklärlichen Verschwinden einer Person, wie z. B. Hakim's
“und des gedachten Imam's Mehdy, zu brauchen pflegt.
(5)Pa diese beiden Münzen, die mir aus Konstantinopel mit-
getheilt worden, auch zu den noch nicht edirten gehüren, so
wird es nicht ungerathen seyn, selbige bei dieser Gelegenheit
— hiér-heicubringen. Beide sind AT in Gold.
— Die, erstere Münze. Avers: Jal]| ri) L
( Innerer Rand: gel) pe) di) gro] gel Poll
D aul VI «Ji Y
Aeusserer Rand: pm) BE y pl ga) A) ss
- À CAN A vus Eb à dau é»ll
4 x) o|| Se»
Inncrer Rand: Ill EY= aile SU Je
| rien &d) 225 «sll dl dy Jos usé
pr ae A [Je 48 2 SI Je o8b4)
n. Mie Münze. Avers: di || Qu) pJ || sal pli]
à: Duel al I dl ol
Rand: 50} lie 6,4 ps os au) ous
*% & less en 45 a LCL
LL hors: We J[()yel oo JE pl|Ustall EU
14 Je Ji} SU
È
Oben Jle (J Le), unten ae (alé
Rand: VE sl ul EN] Jr Je dl Y al) Y
ak OI je opel) Gd)
Dadurch ergiebt sich denn natürlich auch meine Erkli-
rung als unzulässig, Mir bleibt demnach für jetzt wenig-
stens nichts anders übrig, als es bei der von de Sacy
gegebenen, aber, wie es mir scheint, etwas gezwungenen
Erklärung, wonach die beiden, Wôürter bedeuten,sollen:
que ses étendards soient victorieux!(5) so lange bewen-
den zu lassen, bis einmal eine VerriédigdaReee von mir
oder einem andern aufsestellt seyn wvird:
16) Æ: Ebenfalls von Saladin, Es ist die von Mars-
den Tab. XL. No. 124 (lies 131) nach einem sehr un-
volistindigen Exemplar edirte Münze. Auch andere
ähnliche Münzen, die bisher bekannt gemacht, liefern
die. Umschriften nicht. s. Castiglioni No. 228. Mainont
No. 64 Recens. p. 625. No. a, 1, Ich habe dieselbe
Münze auch noch aus der Sammlung der Kiewer Uni-
versität und der des Hn, v. Bose in Leïpzig'in Hinden
gehabt. Aus dem einen der mir vorliegenden Exem-
plare, so wie aus dem Bose’schen, ergiebt sich, dass am
Rande der Vorderseite zu lesen: oolls Ls y) EŸe
Salah-et-dunja we din; und auf dem erstera erkenñt
man auch noch von der Umschrift der Kehrseite; & »S
— — ÿéeJ Auch scheint auf demselben am Schlusse
dieser Umschrift noch (tas zu stehn, und auf dem
ändern Exemplar Fo äke Das Hundertzahlwort, scheint
Dicht da gewesen zu seyn.. Die Münze wärealso in
Damaseus geprägt, und wabrscheinlich i, 3,579 (—1185).
17) Æ. Von demselben berühmten Kurden-Sultan.
Avers im, Viereck; Der. Iman et-Nair lidin- allah, ||
Emir der Gläubigen. Am Rande das Sunnit. Symbolum.
Revers im Viereck: El-Melik el-nafir||Salah-et-dunilje
w'el-din. Ausser demselben scheint oben Jusuf ben-Lijub
zu seyn und an denübrigen Seiten berum: [Ge y
drum s JO Î 2222 &uw Geprägt in Damascus im Jahr
587 (— Ch. 1191).
18) Æ: Der Sultan Muhammed II. von der Dynastie
der Mamluken vom Nil (oder der Bahriten). Da das
Exemplar dieser Samnilang die Inschrifien bei weitem
picht vollständig giebt, ‘so ‘ergänze ich diese hier aus
dèn dreïen, welche das Asiatische Museum der Akademie
bewahrt, (7) und aus dérn in der Sammlung des Gra-
(6) s. Journal des Savans 1825 p. 397. und 1825 p. 550
Journal As. T. IV. p. 282.
(7) Das eine derselben ist in der Recensio p. 173. No. 1. wegen
seiner Unvollständigkeit irrig als eine Munze vom Sultan Kila-un,
dem Vater Muhammed's IL, aufgefübrt worden.
315
fen Tolstoi hieselbst. Avers: JeUl EU) olLL} | HE
C5 [el SI, |us coul, Lol Leb]| à. i
-- Der Sultan el-Melik el-nafir Nafir-el-dunja w'el-
din, Sohn des Melik el-manfur Kila-un. Revers:
al Jesus ail NI di Yi] au ge M 2e Les
Gi lus>s sul | 451 Keine Hülfe (od. Kein Sieg)
als nur von Gott. Es ist kein Gott ausser etc.
19) A: Kaïtbai, Sultan von der Dynastie der Tscher-
kessischen Mamluken in Aegypten. Auch hier kann
ich zur Vervollstindigung der Inschriften des yorliegen-
den Exemplars vier andere, von denen eins in dem Asiat.
Mus. der. Akademie nnd die andern dreï in Moskau be-
findlichy zu Rathe zichen. ae Sd, EU SEL
2 | o pai je Mae sil » I] Der Sultan el-Melik
el-aschref Abu 1-Nafr Kaitbai, dessen Sieg stets, mit
Ruhm gekrônt sey!-- Rev. Das Sunnitische Glaubens-
bekenntniss, über und unter welchem vielleicht das .Da-
tum sich befunden hat.
20) A. Jbrahim Schah, der. Enkel Nadir Schab's,
Tebris a. 1161 (— 1748). Die Vorderseite führt ein
Persisches Distichon, das vielleicht folsendermaassen
zu lesen seyn môügte: A 2 D Cl m0
Der Sonne gleich ist das Carise in Gold und Silber |
vermôge der “Hérrlichheit des Stempels Ibrahims. Es
ist namentlich zu Anfang des zyweiten Verses, wo diess
Exemplar die Lesung séhr zweifelhaft lässt — Mir
sind‘ von diésëm Afscharen noch acht andére ver-
schiedene! Münzen bekannt, ‘alle aus den Jaliren 1161:
und 62 und/aus den Stäidten Tebris, Tiflis und Aste-
rabad, In der Marsden'schen Sammlung findet sich
keine eïnzisge von ihm.
21),A7. (von der Grôsse unsers Silber-Pätak's). :Wahr-
scheialich von Ismaïl Schah,. dem Sohne. Seyd. Muftafa’s,
unter der Tutel Muhammed Hasan’s._Avers:, Ul
1149 Les Gr C2 + DerSultan Aly Rifza ben-Musa:
1169 (—=1755-6). Rev. oLK CS Miünze von Kaschan.
22) N. Sultan Selim II. Baghdad à. 974 (= 1566)
(welches das Jabr seiner Thronbesteigung ist). Sonst
ganz-wie Marsd, Tab. XXIIL No. 404. Baghdader Mün-
zen waren, so viel ich weiss, von diesem Osmaniden
bisher noch nicht bekannt.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
316
23) A. Ein beschnittener Altmischlik von Sultan
Miüftafa IT. Die Titel sind die gewôhnlichen (Der
Sultan zweier* Erdtheile und der Chäkan zweier Meere
etc.), und das Jahr 1106 (—1695) ist das des Resierungs-
antrittes des Sultans: Der Prägeort aber ist L53 U22l
Erfzrum, aus welcher Stadt mir Türkisthe Münzen sehr
selten vorgekommen sind. Nur noch zwei andere kann
ich nachweisen: die eine von Murad III. (diese jedoch im
drei Exemplaren, im Asiatischen Museum der Akademïe
und in deu Münzkabinetten der Charkower und Kiewer
Universität), die andere von-Ahmed I. (bei Hottinger
de Numis Oriental.
24) AR. Ein Ghrusch oder Piaster von Sultan Mahmud
Auf der einen Seite ebenfalls das 223) OlEL etc., auf
der andern das Tughra jdieses Sultans, und darunter :
HF alréf 3 © yS Geprägt in Gümischaneh 1145
(= Ch. 1750), welches Jahr wieder nur das der Thron-
besteigung dieses Fürsten ist. Das Jahr der Prägung der
Münze selbst ist nicht bestimmt angeseben, sondern nur
durch das s im Worte gl auf dér Vorderseite ange-
déutet, welches der Anfangsbuchstäbe von dem Nämen
des damaligen Pascha's oder Bey's ist, unter dessen Juris-
diction die MEGSE stand. Gümischchaneh aber, vonwo
ibisher noch keine einzige Münze bekannt, war; ist)
Cie à COTE jeine Stadt in der Statthalterschaft Erfzrum am Tifeboli:-
API $ Si (É ) 27°4 ||Fluss oder Karschut, etwa 40 Werst südlich von Trébi-
Izond! Sie hiess eigentlich Urla ds]:
Namen Gümischchaneh (4. ï. Silberhaus) von dem, ehe-
hat aber den
mals sehr bedeutenden Silberbergwerk in ihrer Nähe
erhalten. Der letztere Name erscheint béï vielen’unse-
rer Geographenunrichtig Hamischkane geschriében , vas)
sich von dem Pater Monier (s)-herschreiben. wird; beï
dem-der Name so orthographirt erscheint. Bei, Rottiers
ist er in. Guniéh kanéh.yerunstaltet... Ueber das Berg-y
werk von Gümischchaneh. übrigens! s.. Abu, Bekr ben-1
Behram Dimeschky (2); Jaubert; Dupré uw aa. 7
25) Æ. Em kleinés dickes Stück. Avers: ir4Ëts pe
Alim Bik. 1216 (— Cb. 1801). Revers: si ds
114 (sal. >b) Zum glücklichen Aussang) 1216. Ich
wermuthe, diess sey eine Chokander Münze und der auf
ibr genannte Alim Bik eins mit Alim Chan, dem Sohne
und Nachfolger des Narbuti Bey oder, wie er bei andern.
heiïsst, Narbodsch Chan, |
(8) im dritten Bande der Mémoires des Missions etc.
(9) im Dschihau-puma p. 425.
317
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
318
a
26) Æ. Bilinguis eines Ispehbed's von T: iberistançfast ganz
mit der bei Niebuhr Tab, XII. No. 22. überemstimmend;
aur ist der Arabische Name hier, anstatt Jar Saïd, üvile
Suleiman, und ausserdem bietet das Brustbild des Kô-
nigs hier das Eigene dar, dass statt des Gesichtes sich
mende &. CE.) erscheint,
führen scheint.
und zu seimem Nachfolger den Hani ben-Hani bekam,
von dem wir ebenfalls solche Bilingues kennen. (10)
7) M. Der Normann Wälhelm (wahrscheinlich L),
herum: du) el, «sol pl SJ) Der Kônig Ghul-
mschrift ist nur noch der Anfang und das Ende:
1G XC
NI KA”
Am Rande Rest einer undeutlichen Umsthrift,
kennen versucht seyn môgte. Obgleich die Jahrzahl
werden kann, so, mügte ich diese Münze doch lieber
—_ Milhelm I. oder dem Büsen, als Wilhelm IL. oder dem
Guten zuschreiben, insofern hier der Zusatz (JU) der
Ziweite, der auf dés Letzteren Münzen gewôhnlich ange-
“uroffen wird, fehlt, und der Titel: der nach Gottes
… Gebot Leitende verschiedén von dem ist, wélchen Wil-
Helm 1. auf der Münze bei Castiglioni Tab. XVIL.
No. 1. oder No. 287. der Beschreibung führt Denn
_wenn derselbe gleich nicht mit dem gelehrten Grafen
C PM |, gelesen werden darf (weil solche Lesart
1es passenden Sinnes ermangelte), ich auch, nach dem
upferstiche wenigstens, die wahre Lesung nicht zu
1
ein
L: 7x s. die Münzen der Chane etc. $, 63 f. — Es gab übri-
gens noch einen andern Suleiman, der dieselbe Statthalterschaft
etwas später, etwa von 237 an, dreizehn Jahre lang bekleïdete,
vämlich Suleiman ben- Abdullah von der. berühnten Familie
È
|
nur ein Ô vorfindet, mit einem Zuge in der Mitte, der
fast wie das auf Arabischen Münzen so häufig vorkom-
Auch einen Ispehbedy: habe
ich. im! Museum des Grafen, Tolstoïi gesehen, welcher
diess Wort doppelt (#&_ &_) ausserhalb des Randes zu
Jener Suleiman aber ist wahrscheinlich
Suleiman. ben-Manfur, der zu Anfang von Mamun's
Regierung acht Monate Statthalter von Taberistan war
Künig von Sicilien. Avers: in der Mitte © und darum
jelm. (Guglielmo), el-Hadi biamr -allah (od. der nach
ottes, Gebot auf den rechten Pfad Leitende). Von der
BAL. 2228 3 übrig. Revers: ein Kreuz und die Inschrift:
in welchem man etwa noch — di (3 Lilus — zu. er:
- verloren, gegangen ist oder doch nicht mehr ermittelt
geben vermag (11): so springt doch das in die Augen,
dass er nicht dl ,.L s2la)) , Wie auf der vorliegenden,
ist. (12)
(11) Jar) Jäge schon näher, aber auch das ist das wahre
Wort nicht.
(12) Die Bearbeïtung der Numismatik der Normannen in
Sicilien und der ihrer Vorgänger dort, der Benu-el-Aghleb und
der Benu-Kelb, scheint mir, eben so wie die der verschiedenen Mu-
hammedanischen Dynastien Spaniens, noch schr viel zu wünschen
übrig zu lassen. Um diese beiden, so interessanten und für die
resp. Länder so wichtigen Partien der Orientalischen Münzkunde,
für welche die Quellen im Westen und Süden Europa's fliessen, auf
diejenige Stufe der Bedeutsamkeit und Vollstindigkeit zu heben,
zu welcher die der Goldenen Horde, deren Münzdenkmäler der
Boden des üstlichen Europa's bewahrt, bercits gélangt ist, dazu
bedarf es eines bei weitem reicheren Vorrathes yon Münzen, als
Italien und Spanien bis jetzt zu besitzen scheineu. :Weon ich
ansehe, was z. B. bei Conde für die Arabisch-Spanische, und
für die Arabisch-Sicilische Numismatik bei Paruta und Bônghi
angesammelt, und was von Adler, Tychsen, Gonde, Castiglioni
u, aa, zu beider Erklärung geschehen ist: so will das, im Ver-
gleich mit dem Reichthum, den Russland’s Museen für die uns
hier zunächst interessirende Partie der Münzen der Chane von
Kiptschak entfalten und den die Recensio, so wie das Numo-
phylacium Orientale Pototianum und das Museum Fuchsianum,
erklärt diefern, gar nicht in Betracht kommen.
a À —
OUVRAGES OFFERTS. -
Aoû.
66. Pascyxaenie p3 KOTOPOMBE Ha1aracrca yienie OTHERS
neprken 3x2 nepsrixs Bbkoër xpucriancrsa © boxecres
cuua Boxis. Mocksa 1857. 8. 67. Onucauie Kocrpowmckaro
ycrrenckaro Codopa. Mocxra 1857. S. 68. Icropauecroe
pascyxaemie o nocraxz. Mocrea 1857. 8. 69. Craraa
uersipeaecaramua. U. I. x Il. C. II. B. 1858. 8. 0.
Corpameutisis partira Monamiecraro xwrix. Mockea 16. —
Pau rosopeunsra Murpon, Dwxaperowz: 71. Baaromecr,
locya: WMunep. 1887. 72. Baarocrus. Focyxap: Hs-
neparpaus. 72 Ero Bucou. Hacasauuxy Ipecrosa:
74. Ero — Bricou-Hacataunr. Ipecroza. 75. Feorpasux.
HCTOPHU. H CTATHCTHH. Ofdcanie Co1osenxaro MOHOCTLIPA
U:l:u IT. Mocrva. 1836. 76. The Transactions of the royal
irish Academy. Vol. XVII. Dublin 1837.4. 77. Proceedings
of the royal irish Academy 1836 — 1857. N. 1. 2. 8
78. Philosophical Transactions of the royal society of
London; for the year, 1857, London 1857. II. 4. Pro-
319
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
320
EEE EEE EL 1
ceedings of the royal society 1857. N. 50. & 79. Ab-
stracts of the papers printed in the philosophical Trans-
actions of the royal society of London Vol. III. London
1837. S. 80. Defense of the resolution for omitting Pa-
nizzis bibl. notes from the catalogue of the royal society.
8. 81. Address of the Duke of Sussex read at the anni-
versary meeting of the royal society. Nov. 1857. London
1857.8.(5 exempl.) S2. Fellows of the society Nov.18357.4.
85. Catalogue of circumpolar stars edited by George Bid-
dell Airy. London 1858. 4. (2exempl.) 84. Memoirs of the
royal philosophical society Vol. IX. London 1856. 4. 85.
Astronomical observalions made at the royal observatory,
Greewich, in the year 1856, under the direction of George
Biddel Airy. London 1837. 4. 86. The ninth bridge-
water treatise by Charles Babbage. 2e edition. London
1838. 8. 87. Gradmessung in Ostpreussen und ïhre Ver-
bindung mit preussischen und russischen Dreiecksketten,
von J. W. Bessel und Baeger. Berlin 1858. 4. 88. Re-
cheïches sur le mouvement et l'anatomie du stylidium
graminifolium par Ch. Morren. Bruxelles 1858. 4. 89. Re-
cherches physiologiques sur les hydrophytes de la Belgi-
que, premier mémoire, par Ch. Morren Bruxelles 1858. 4.
90. Essais sur l'hétérogénie dominante, par Ch. Morren.
Liège 1858. 8. 91. De la spécialité des cultures propres
aux établissemens horticoles de Liège, par Ch. Morren.
Liège 1858. 8. 92. Les femmes et les fleurs, par Ch.
Morren. Liège 1858. 8. 95. De l'influence de la Beloi-
que sur l'industrie horticole-des Etats-Unis, par Ch.
Morren. Liège 1837. 8. 94. Les siecles et les lezumes
ou quelques mots sur l'histoire des jardins potagers, par
Ch. Morren. Liège 1837. 8. 95. Mémoire sur les closté-
ries, par Ch. Morren. &. 96. Recherches sur la catalepsie
du Dracocephalum virginianum, par Ch. Morren. f. 97.
Notice sur la circulation observée dans l'ovule, la fleur
et le phoranthe du figuier, par Ch. Morren. 8. 98. No-
tice sur la vanille indigène 8. 99. Considérations sur le
mouvement de la séve des Dicotyledones, par Ch. Mor-
ren. 8. 100. Notes sur la catalepsie des Dracocephalum
auctriacum, par Ch. Morren. 8.1 101. Note sur le déve-
loppement des tubercules didymes, par Ch. Morren. 8.
102. Observations anatomiques eur la congélation des or-
ganes des végétanx, par Ch. Morren. 8. 103. Mémoire
sur l'émigration du Puceron du Pécher et sur les carac-
ières et l'anatomie de cette espèce, par Ch. Morren. 8.
1404. Note sur l'effet pernicieux du duvet ‘du platane,
par Ch. Morren. 8. 105. Notice sur les colléctions de
l'Université de Liège. 8 106. Notice sur la vie et les
travaux de Vincent Frohmann, par Ch. Morren. 8.
107. Notice sur la vie et les travaux de Philippe Char-
les Schmerling ,
par Ch. Morren Bruxelles. 1838. 8.
108. Notice sur la vie et les travaux de Richard Cour-
tois, par Ch. Morren. 8. 109. Adrien Spiegel, par Ch.
Morren, Bruxelles. 1838. & 11°. 5 Dissertations de
l'Université de Copenhague 111. 11 Disserlations de
l'Université de Jena, 112. 12 Dissertations de l'Uni-
versité de Rostok. 115. 70 Dissertations de l'Univertité
de Leiïpsic. 114. Neues System der Chemie, von P. T.
Meissner. 2r Band. Wien. 1856. 8. 115. Prun, rpous-
HecennbiA BR Topxecrsennoms co6pania [nmep. Mockos-
ckaro Ÿruunepcnrera. 11 lions 1858. 4 116. Observa-
ciones hechas en el observatorio real de San Fernando,
en el anno de 14834— 1855. 117. San Fernando. 1856.
IL. fol. 118. Researches on heat. Third series, by James
de Forbes. Edinburgh 1858. 4. 119. 10 Dissertations
de l'Lniversité Imp. de Helsingfors. 120. Anatomische
Untersuehungen über die Clione borealis, von D. F
Eschricht. KRopenhagen 1858. 4 121. De organis quae
respirationt fortus mammallum inserviunt. Hafniae 18511. 4.
122. Haarenes Retning paa det menneskelige Legeme.
Af D. F. Eschricht Kiobenhavn. 8. 123. Kongl. Vetens-
kaps - Academiens Handlingar für är 1856. Stockholm
1858. 8. 124. Arsberättelse om framstesen J. Fysik och
Kemi, af. Jac. Berzelius. Stockholm 1856. 8. 125. Ars-
berättelse om Technologiens framsteg, af, J. E. Pasch.
Stockholm 1836. &. 126. Arsberattelse om botanicka
Arbeten och Upptäcker fôr är 1835. af. Joh. Em. Wik-
strôm. Stockholm 1837. 8. 127. Arsberättelse om nyare
zoologiska Arbeten och Upptäckter, af. B. Fr. Fries.
Stockholm 1837. & 128. Arsberättelse J. Astronomien
af. S. A. Cronstrand. Stockholm 1856. 8 129. Report
on the variation of the magnetic intensity, by Edward
Sabine. London 1858. 8. 150. Magnetic observasions
made during the voyages of schips Adventure and Beas
gle. 1826—1856, by Sabine 1838. 8. 131. The fifrthw
annual report of the royal Cornwall Polytechnic society
1837. Jalmouty. 8. 132. Address to the royal geograz
phical society of London, by William R. Hamilton 8:
(2 exempl.)
a GE <—
14
CHRONIQUE DU PERSONNEL. |
Nomination. M. le docteur Jules Fritzsche, chimiste
. à l'établissement des eaux minérales factices, à été élu
le 24 août Académicien adjoint pour la Chimie. S. M.
b À
l'Empereur a daigné sanctionner cette nomination. …
Membre décédé. M. le lieutenant-général du génie
Bazaine, m. h. à Paris le 2°/; septembre. ;
vs
CE |
Emis le 12 octobre 1838.
4
Li
N°95. BULLETIN SCIENTIFIQUE TomelIv.
N°21:
PAU(E L I, PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PETERSBOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roables assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger: Ons'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tentr les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A-
cadémie, et.à leur transmettre, sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il coutieudra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
à divers savants; 4 Rapports: 5. Voyages scientitiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages :olferts et notices sur
létat des! musées; 8. Chronique du: personnel de l’Académie, 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
a ——————————
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 8. Recherches comparatives sur les squelettes des genres Rhynchops, Larus, Lestris
et Stérna. Brant. — NOTES. 28. Recherches sur la composition de quelques résines. Hess, — RAPPORTS. 6. Monographie
géorgienne de Moscou. Brosser, Suite et fin. — OUVRAGES OFFERTS,.
LL
EXTRAITS DE MÉMOIRES. J'ai montré dans ce mémoire qu'outre la figure anomale
du bec du Rhynchops, le squelette offre encore des dif-
férences plus ou moins importantes, notamment dans
l'organisation très remarquable du crâne, organisation qui
prouve également que les Rhynchops ne peuvent pas
DEN Müwen (Lanus), Dex Rausmüwen | appartenir aux Laridées, proprement dites, mais qu'on
doit plutôt les considérer comme des Laridées anomales,
plus voisines des Hirondelles de mer que des Mouettes
Na); par M. BRANDT (lu le 28 septembre quoiqu'ils différent encore beaucoup plus des Hirondelles
8. UEBER DEN SKELETTBAU DER SCHEEREN-
scHNiBeLz (Rayncnops), 1M VERGLEICH MIT
(Lesrhis) UND DEN SEESCHWALBEN (STER-
Lac 1838). que les Hirondelles ne diffèrent des Mouettes, ét offrent
. des rapports très reconnaïssables d'analogie avec les Phaë-
Dans les mémoires que j'ai eu l'honneur de présenter thons. C'est de cette manière qu'ils constituent, en quel-
“1 à l'Académie sur l'ostéologie comparée des Stéganopodes que sorte, une transition des Laridées aux Stéganopodes.
et de quelques autrés familles des oiseaux aquatiques,
j'ai fait mention plusieurs fois du crâne du genre Rhyn- —14—
chops; mais sans en donner d'aussi exactes renseigne- N Or ETS
ments quil eût été possible. Il semble donc nécessaire; :
“pour compléter les travaux ci-dessus mentionnés, de
. donner une description détaillée du squelette du genre
Rhynchops, d'autant plus que ce genre, si remarquable | ques Resines; par M, HESS (lu le 12 octobre
28. RECHERCHES SUR LA COMPOSITION DE QUEL-
et si bien caractérisé par la figure particulière de son bec, 1858).
représente une forme anomale parmi les genres qui com-
posent la famille des Laridées. C'est pourquoi je me |
fais un devoir d'offrir à présent à l'Académie un petit
mémoire, qui s'occupe spécialement de l'ostéologie du
genre Rhynchops, comparée à celle des genres Larus, | Et | |
Sterna et Lestris, (#) Journ, für pract. Chemie VIE p. 54.
De la Bétuline.
Cette substance a été découyerte comme on le sait,
dans l'écorce du bouleau, 1] y a peu de temps, M. Hü-
nefeld donna une méthode pour son extraction (#).
323 BULLETIN
SC PE NADIA TIQUE. j
Mais pour l'avoir pure, il faut opérer de la manière sui-
vante. — L'écorce extérieure du bouleau, bien desséchée,
æst hachée én petit morceaux.
l'eau bouillante,
On Vépuise ensuite’ par
la sèche, et extrait ensuite la bétuline
par l'alcool bouillant. Par le refroidissement, la liqueur
filtrée laisse déposer de la bétuline,
sur un filtre ; on l'exprime ensuite et la laisse dessécher
qu'on recueille
complètement. — Elle offre alors l'aspect d'une masse
pulvérulente, blanche; on la dissout dans l'éther et la
fait cristalliser à plusieurs reprises,
La bétuline ne forme pas de cristaux réguliers, mais
dés masses mammelonnées; elle paraît parfaitement ho-
mogène et comme gomineuse sous le microscope.— Son
point de fusion est à près de 200°C. Fondue, elle offre
J'aspect d'un —Hiquide parfaitement incolore-et transparent,
et répand l'odeur particulière de l'écorce de bouleau chauf-
fée. La bétuline peut être sublimée; mais il faut opérer
dans un courant d'air pour qu'elle ne soit pas en partie
décomposée par l'action trop prolongée de la chaleur.
De la bétuline sublimée. fnt redissoute dans l'éther,
cristallisée, et fondue ensuite, pour la débarasser d’une trace
d'humidité. Du reste, même à l'état pulrérulent, elle
n'est que faiblement hygroscopique. Son analyse donna,
sur 0.254 de substance,
Acide carbonique == 0,75 — Carbone : 0,209581.
0,251 — Hydrogène 0.021788.
Pour mieux doser l'hydrogène, l'analyse fut répétée
sur une plus grande échelle, avec de la bétuline qui
n'avait été purifiée que par des dissolutions réitérées dans
l'éther.
Substance employée 0,586.
Acide carbonique 1,123
Eau, Lamlue10 2058
Ces analyses donnent:
0.417642: de Cärbone
0,064145 d'Hydrogène.
Î
F. JL Atomes., Calcul.
Carbonne . . 81,64 81,30 40 81.11
Hydrogène .,10,97 10,99 66 10,92
Oxygène 7,59 7.71 3 7.97
1uu,00 100,00 100,00
Le poid de l'atome de l bétuline serait dône 369,225.
La béluline ne se combine ni avec les alcalis ni avec
les acides; elle jouit des propriétés des sous-résines. Il
devient donc nécessaire’ de la comparer à ces substances.
La résine d'élemi est de ce nombre. On admettait pour
sa composition, d'après le travail de M. H. Rose,
C2 H52 O
la for-
mule
Eu supposant l'atome double de
ce que l'admet M. Rose on a .. C0 H54 O7
La bétiline C:0 H56 O5
On ne peut accorder ces deux
formules qu'en supposant la bétu-
line être
C# Hô O2 + HO.
Mais, comment admettre qu'une substance qui ne se
combine ni avec les alcalis, ni avec les acides, retienne
un atome d’eau à la température nécessaire pour sa sub-
limation ? Sans affirmer que cela soit impossible, on
m'accordera au moins que cela est peu vraisemblable.
Aujourd'hui, que nous sommes assez avancés pour que la
question du jour soit la manière d'écrire telle ou telle
formule rationelle, on ne doit rien admettre sans un
examen, scrupuleux. — (Cela m'oblige à reproduire les
résultats de M. H. Rose qui avait obtenu-pour la ré-
sine élemi: (*)
Carbone . . 83,25 82,85 82,29
Hydrogène . 11,54 11,24 11,11
Oxygène. . 5,41 5,91 6,60
100,00 100,00 100,00
La formule s'accorde parfaitement avec les deux
premières analyses. Cependant la troisième donne moins
d'hydrogène; mais «elle donne aussi moins de carbone.
Nous voyons effectivement décroître à la fois le chiffre
du carbone et celui de l'hydrogène. Je considère ceci
comme un indice certain d'une combustion incomplète
et c'est ce qui m'a déterminé à reprendre cette analyse.
La purification de la résine employée àxyl’analyse, et
ses propriélés on été si bien étudiées par M. Rose
qu'il sérait inutile d'y revenir.
Substance employée 0,456.
Acide carbonique. . 1,396.
DE TM dar ht dt 0,471.
Ce qui donne:
Carbone . , 84,64 é
Hjdrogène : 11,47 f
Oxygène. . 4,89 ï
100,00 162
Cette expérienée confirma mes doulés sur les! résultats
PTS inais je ne ‘pouvais éncore la cônsidérér coime
tout à fait exacte, les résinés ‘étañt en’ général d'une
combustion difficile. 1A
De très beaux cristaux, provenant d'une portion pie
parée à part et obtenus par des cristallisations réitéréés
furent analysés avec le plus grand soin.
1. 0,509 de substance.
Acide carbonique 0,954.
Eau "0,522.
Annel, der Phys. u. Chem. XXXIHE p 51.
{# Pos:
(*) Pogg.
325
IL. 0,3755 de substance. ra
Acide carbonique 1,149
Pan 0,388
Ce qui donne:
I. LL. Atomes. Calcul.
Carbone . . . 85,36 85,06 _ 40 85,66
Hydrogène . 11,51 11,54 66 11,55
Oxygène 3,15 3,40 1 2,81
100,00 100,00 100,00
Nous retrouvons donc encore 66 atomes d'hydrogène
dans le radical, et il suffit de reproduire les nombres
calculés d'après la formule, Ci H5f O qui sont:
Carbone .. 85,96
Hydrogène 11,22
Oxygène. . 2,82
100,00
pour prouver que c'est réellement le nombre 66 et non
pas-64 qui représente la quantité d'hydrogène dans cette
résine. On voit par là, de quelle importance devient la
détermination exacte de la quantité d'hydrogène.
+ Il n'y a que peu de temps que M. Laurent vient
de trouver (*), pour la composition de la résine anime,
les nombres :
Carbone . . 54.6
Hydrogène 11,5
Oxygène .. 3,9
100,0
… Voici l'interprétation de M. Laurent:
_»La formule peut se représenter amsi:
| C0 Hi + H2 0
n C'est-à-dire, par un hydrate du radical fondamental dont
- les dérivés sont dans les résines d'élemi, d'Euphorbe etc
. Il est évident que M. Laurent était préoccupé de
Lexistence d'une formule que nous ayons vu être in-
exacte; et il n'y a nulle raison d'admettre la présence
de l'eau dans les sous-résines. -
Ainsi donc, ce ne sont pas seulement les propriétés phy-
siques, ‘c'est aussi la composition chimique qui tend
"nous prouver que les résines d'élemi et d'animé con-
Miennent la même sous-résine cristallisable. — Il devient
. presque certain que la résine découverte par Bonastre
dans la racine de l'arbre à brai, et dont nous devons l'a-
nalyse à M. Dumas, est encore identique avec la sub-
_Slance qui nous occupe. En effet voici ce que donne
le comparaison des nombres.
(*) Annales de Chimie et de physique T. LXVL. p. 315.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
226
Calcul. Dumas. di ré
C0 85,65 85,5
pie 11,55 11,7
0 3,00 5,0
100,00 100,0
Il est donc fort vraisemblable que cette substance se
retrouve dans beaucoup de résines naturelles dont
elle forme la base. Il paraît convenable de la d'stinguer
par un nom particulier.
M. Rose avait donné, pour la composition de quel-
ques résinates, la formule À + (C:0"H54 Of). On se
demanda alors si ce n'étaient pas des quadri-résinates.
M. H. Trommsdorff ayant trouvé que la composition
du résinate formé par l'acide silvique était À + CLH®0%,
cette analyse fut confirmée par M. Liebig.
Berzelius, en comparant cetté composition à celle du
chlorhydrate d'esprit de thérébentine, la supposait étre
un birésinate, ce qui réduisait l'atome de l'acide silvique
à C20 H50 O5(#). Mais dans l'analyse des sous-résines
que je viens de communiquer, nous retrouvons 40 ato-
mes de carbone pour 1 et pour 3 atomes d'oxygène,
sans qu'il soit possible de dédoubler ce nombre sans re-
courir à des suppositions fort peu vraisemblables. 11
me paraît donc certain, que l'atome des résines acides est
tel que le donnent les expériences directes. C'est-à-dire,
qu'elles contiennent toutes, de même que les sous-résmes,
40 atomes de carbone. M. Mulder vient de donner(**),
pour la composition de la résine d’Anthiar, la formule
C H% O. Il est évident que, dans ces nombres, le
carbone est à l'hydrogène dans le rapport 40:60, et l'on
aurait C# H® O2. M. Mulder, qui trouve à cette
résine des propriétés acides, a trouvé que, combinée à de
l'oxyde plombique, la résine contenait 3 fois l'oxygène de
l'oxyde. Or comme M. Mulder à fait trois analyses;
mais que la première seulement nous donne la quantité
d'eau et d'acide carbonique produite, qu'à la seconde
analyse il en perdit l'acide carbonique, et qu'à la troi-
sième 1 n'a obtenu que l'acide carbonique et pas l'eau,
j'en conclus que le résultat de ces analyses n'est pas à
l'abri de toute objection. Nous pouvons espérer que
cette anomalie apparente disparaîtra sous la main de cet
habile chimiste.
Quant aux résines acides, je dois à la complaisance
de notre collègue M. Fritzsche(*#*#) un échantillon de
résine de copaive et un d'acide silvique.
(*) Berzelius Jahresbericht No. XVL p. 256.
#*) Annalen der Phys. u. Chem. v. Poggendorff XLIV. p. 422.
(#*#) M, Fritzsche croit les tenir tous deux de M. G. Schweitzer.
À
3271 BULLETIN S
CIENTIFIQUE. 328
A — 2 ——————————— ——"—"—@ — ———————.…— ————.————
La résine de copaive cristallisée me donna:
0.4545 de substance
Acide carbonique 1,213
Eau... .—:. 0,5915
Ce qui donne, comparé à l'analyse de M. Rose:
Rose. Atomes. Calculé.
Carbone . . . 39,12 79,26 40 79,55
Hydrogène . 10,01 10,15 62 10,06
Oxygène. . . 10,87 10,59 4 10,41
100,00 100,00 100,00
L'inspection du tableau suivant prouve bien que ces
apalyses ne peuvent êlre interprétées autrement.
C9=179,21 C9=— 19,53 Go 7981
HS#— 10,55 HS — 10,06 I ÉNEE Ar
Of — 10,358 Of — 10,41 Of — 10,42
100,00 100,00 100,00
Ce résultat fait donc disparaître la prétendue isomérie
entre l'acide silvique et celui de copaive.
Quant à Ja résine cristallisée que j'avais reçue sous le
nom d'acide silvique, son analyse donna:
Substance employée 0,22
Acide carbonique . . 0,574
A An Lan ee 0,175
Ce qui donne:
Atomes. Calcul.
Carbonne 12,14 40 72,24 :l,
Hydrogène. . 8,14 60 8,84
Oxygène . . . 19,12 8 19,92
100,00 100,00
Comme je crois le résullat de cette analyse parfaite-
ment sûr, il me paraît certain qu'il existe une résine
du même radical que celui qui se trouve dans l'acide
silvique, mais contenant le double d'oxygène. Je nomme
cette résine acide oxysilvique, et je crois utile d'observer
qu'une résine, plus acide que l'acide silvique, a déjà été
entrevue (*).
Nous ponvons donc représenter la composition des
résines analysées par les formules suivantes:
Résine Elemi et Animé C9 H56 O
— Bétuline . .... C0 H66 Os
—- de Copaïve . : : C4 H62 O1
Acide Silvique . . .... C:0 -H50 O4
Cs0 H60 O5
oxysilvique. . ..
Il faut conclure de ces formules:
{*) Bcreclius Lehrbuch der Chemie 1858. T. VII. p 92.
1° Que les résines se distinguent essentiellement par
les quantités d'hydrogène qu'elles contiennent.
2° Que les résines nous offrent plusieurs exemples
| d'un même radical organique combiné à des quantités
| d'oxygène différentes.
l
|
— tt ———
RAPPORTS.
6. MoNOGRAPHIE GÉORGIENNE ne Moscou; PAR
M. BROSSET (lu le 31 août 1838).
(Suite et fin.)
IV.
Il ne reste plus qu'à parler des manuscrits importants
réunis à Moscou ; il sont nombreux, entre les mains de
divers propriétaires, qui ont mis une grande obligeance
à me les montrer.
| Je mentionnerai d'abord, pour mémoire seulement, la
| belle bibliothèque de M. Ivan Nikititch Tsarski. Je
| dis pour mé moire, parce que tous ces ouvrages sont en
langue russe, probablement les plus anciens que l'on con-
|naisse. L'espoir de trouver quelques manuscrits orien-
[aux me conduisit chez M. Tsarski, aujourd'hui retiré du
|vorimerce, et qui a consacré une partie de sa fortune à
Fäcquisition des plus anciens monuments de la littéra-
ture et de la calligraphie de son pays. Les amateurs ne
doivent point passer à Moscou sans visiter cette superbe
collection, dont le possesseur fait les honneurs avec la
plus grande politesse Il en a fait imprimer un catalo-
gue raisonné, ainsi qu'une revue des livres les premiers
imprimés en diverses parties de la Russie, avec un ca-
hier de fac-similé, que j'ai eu l'honneur d'offrir à l'Aca-
démic.
À propos de manuscrits russes, je ne dois pas oublier
celui qui m'a été montré aux archives de l'empire, et
qu'on pourrait à juste titre nommer l'histoire pittoresque
du Tsar Alexis Mikbaïlovitch. Dans un tems où l'histoire
ancienne des nations éveille une curiosité générale, on
ne peut douter que la publication des peintures si ori- .
ginales que renferme ce livre ne fût accueillie avec le
plus vif intérêt dans toute l'Europe.
En fait de livres géorgiens, le prince Awalichwili m'a
montré treize beaux manuscrits sur parchemin ou sur
papier oriental, dont la description se trouve déjà dans
| l'introduction des Eléments de la langue géoraienne Lui-
Manuscrits.
4
est
sr
329
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
330
mm
même les a rapportés du couvent de la Croix, à Jérusa-
lem, fondé par le roi Mirian, au tems de Constantin. Ils
sont dans uu bel état de conservation, bien écrits, mais plus
précieux par leur antiquité el par ces circonstances qui
donnent aux objets une valeur d'amateur, que par leur
contenu, puisque ce sont tous des livres d'église, non ori-
ginaux, de peu d'intérêt pour la science. Il ne m'a pas
été possible de les examiner assez long-tems et en détail
pour pouvoir lire les memento dont les ont chargés
les copistes et m'assurer de l'exacte transcription des da-
tes. Personne plus que moi ne désirerait voir ces livres
passer dans notre Musée, si le prix, comme je l'espère,
en devient abordable. Car, pour être complette, une
collection doit renfermer et l'excellent, et le médiocre,
et même le mauvais, et l'ancien et le nouveau.
Une autre collection m'a été montrée. Elle est riche
en produits de la littérature moderne, et j'ai copié entre
autres les titres de 45 ouvrages, que l'Académie obtien-
dra, j'en ai la certitude fondée, moyennant des arrange-
ments très raisonnables.
Mais par-dessus tous les manuscrits que j'ai vus, les
plus précieux sans contredit sont: 1° une traduction de
J'Anwari Sohaïli ou des fables de Bidpaï, moitié en prose,
par le roi Wakhtang VI, moitié en vers, par son oncle
Soulkhan Saba, célèbre par son érudition classique, par
ses voyages en Europe, et surtout par la composition du
seul dictionnaire géorgien existant. Il est bon de releyer,
ici une assertion inexacte relative à ce livre: on lit dans
l'Oéosptuie pocciñcraxs Braataif 3a Kaskasows, I, 124,
que la dictionnaire de Soulkhan ne renferme que 8000
mots. Mon manuscrit contient 15,004 articles, qui seront
portés à plus de 25,100 en mettant à leur place alphabé-
tique les mots des explications non expliqués eux - mé-
mes par l'auteur. La grandeur du manuscrit, la beauté
et la régularité parfaite de l'écriture, les nombreuses
_ peintures dont il est décoré, en font un morceau unique.
C'est un in-folio de 652 pages, que pas un seul Géor-
gien ne pourrait aujourd'hui exécuter. J'espère qu'il de-
viendra la propriété de l'Académie.
29, Le manuscrit autographe et original de Wakhoucht.
Comme le ttre que je lui donne pourrait être contesté,
je dois entrer ici dans quelques détails.
) D'abord la commune opinion des Géorgiens est que
cet ouvrage fut acheté en dernier lieu par la reine Anna
d'Iméreth, qui l'a laissé en héritage à son fils, le Tsaré-
vitch Constantiné, propriétaire actuel. Feu le comte Rou-
miantsof, si zélé pour les sciences historiques, en fit offrir
à la reine un prix très élevé sans pouvoir J'engaser à
s'en dessaisir, d
Indépendimment de son mérite comme original, en
examinant ce manuscrit, on le trouve beaucoup plus com-
plet que toutes les autres copies.
une préface très étendue, que je me suis empressé de
transcrire parce qu'elle manque aux exemplaires ordinai-
res. Comme elle renferme l'exposition des bases sur
Premièrement 1 y a
lesquelles repose la chronologie de l'auteur, j'en joindrai
ici le fragment le plus important.
Après avoir exposé l'utilité des éludes historiques en
général}, l’auteur explique ainsi sa manière d'envisager l’his-
toire géorgienne.
» Tout ce que renferme notre livre depuis Noé jus-
qu'au roi Mirian est calculé d'après la chronologie Ja-
tine; depuis Mirian jusqu'aux Bagratides d'après celle
des Grecs; de là à la reine Thamar, d'après le cycle
de 552 ans ainsi nommé par nous Géorgiens, et nous
avons tout vérifié nous-même dans nos histoires(11}
De Thamar au roi George-le-Brillant, il y a encore de
l'obscurité ; mais comme cette incertitude est légère,
nous démontrerons aux incrédules comment nous avons
De Noé au
règne de Nébroth, tout est clair par la Bible; le nom-
bre des années du règne de ce prince et la date de
trouvé les dates antérieures et postérieures.
sa mort se trouvent dans différents livres qui s'accordent
avec les nôtres. Les tems postérieurs, l'idolâtrie, le pas-
sage de la mer par Moyse, sont également dans la Bible;
nous avons trouvé les autres événements des rois de Perse,
de Nabuchodonosor et d'Alexandre le Macédonien. Ayant
donc connu la venue d'Alexandre dans la Géorgie, il de-
venait facile de fixer l’avénement du {tr roi géorgien,
Pharnawaz. Car la venue d'Alexandre, les années de sa
vie, la date de son avénement se trouvent, au même en-
droit, et par la confrontation des rois de Syrie, ses suc-
cesseurs, dont les noms sont mentionnés jusqu'au roi
Aderc.
»Or la première année d'Aderc coïncide avec celle
de la naissance de Jésus-Christ. Son règne étant sans
obseurité, nous avons fixé les rois postérieurs jusqu'à
Mirian par les synchronismes des empereurs, des rois de
Perse et d'Arménie Quant à la première année de la
conversion de Mirian au christianisme, et à celles posté-
rieures à ce fait, comme la date de ce dernier est pré-
cisée, un samedi 20 juin, nous avons trouvé que ces
deux circonstances se rencontrent: 1. en l'an 506 de
J.-C., 58 des Géorgiens; 2. en l'an 517 — 69; 5. en
l'an 524— 76. Mais la re date n'est pas celle de la
(11) Ce mot de Wakhoncht fait allusion aux ouvrages historiques
géorgiens, antérieurs au sien, et en prouve l’existence,
3251
BULLETIN SCIENTIFIQUE. ï
002
EEE
conversion; car à cette époque Constantin - le. - Grand
nétait pas encore chrétien ni maître de Rome et de tout
l'empire. En effet, il est dit que le roi Mirian délibéra
avec trois de ses grands au sujet de l'idolâtrie: ,, Si la
reine Nana ne renonce pas à la religion romaine, disait-
il, je la châtierai elle-même.“ Dans le cas où Constan-
tin n’eût pas élé converti, Mirian aurait-il parlé de la
relision romaine, c.-à-d. de l'idolitrie, puisque sainte
Nino préchait le Christ?
»La 5e date n'est pas moins incompatible ;, car un an
après eut lieu le {er concile de Nicée; or la conversion
de Mirian était antérieure à ce concile, ainsi que le dit
expressément (12) l'histoire.
»Quant à la 2° date, elle est exacte ; car cinq ans aupar-
avant Constantin était devenu maître de Rome et de
tout l'empire, et converti au christianisme. En effet
c'est lorsqu'il était maître de Rome que Mirian lui en-
voya demander un évêque et un prêtre, et la con-
struction de Byzance n'était pas encore commencée, ainsi
que nous le voyons dans nos livres. Dans ce tems-là
vivait encore Sylvestre, qui envoya son propre diacre(15),
»L'année de la mort de S° Nino n'est pas prouvée
par des synchronismes (ainsi que celle de la reine. Tha-
mar, comme nous le démontrerons en son lieu); çar si
ce fut l'année 358 de J. C., il faudrait que ce fül aussi
en l'année du monde 5850; et si c'est en l'an 5838 du
monde, ce dut être en l'an 330 depuis le crucifiment.
Mais Constantin ne vivait plus à cette époque, il y a
donc évidemment erreur dans les écrivains. Pour nous,
ayant trouvé avec certitude le jour de la conversion de
Mirian, nous avons basé là-dessus la venue à Mtzkhétha
de S° Nino, qui y passa 14 ans; de ce tems il faut dé-
compter trois ans de séjour qui précédèrent la conver-
sion; les onze années restantes étant ajoutées à celle de
la conversion de Mirian, on obtient la date que nous
avons fixée; mais il manque deux ans de l'ère mondaine,
et 10 ans à celle de J.C., dans les auteurs. Par ce mo-
yen nous avons précisé et décrit les autres années du
règne de Mirian. De Bakar à Warza Bakar nous ayons
eu recours également aux synchronismes des empereurs
et des rois d'Arménie. Warza Bakar n'est pas contem-
PRIT TT ET D UN DENT UE Hd pit
(12) Par ce mot, cie3s, il entend éncore l'histoire géorgienne.
(13) Constance, père de Constantin, mourut en l'an 306, et son
fils devint César; en 307 Maximien - Hercule, et Constantin de-
vint Auguste; en 311 mourut Maximien-Galère, et comme Con-
stantin allait à Rome en 312, il apereut la croix dans le ciel,
devint chrétien, vainquit et tua Maxence, s'empara de Rome et
de tout l'empire, ainsique l'écrit Baronius. N. de Wakh.
porain de Théodose-le-Jeune, puisqu'il vivait au tems
de Théodose-le-Grand, et son fils Mirwanos sous le se-
cond, Théodoie, ce qui se prouve ainsi. Mourwanos fut
amené tout jeune et élevé dans Ja vertu à Constantino-
ple, après quoi il s'enfuit et se fit moine En outre, s'il
n'en était pas ainsi, les 200 années écrites depuis Mirian
jusqu'au second Pharsman, seraient insuffisantes, et Wakh-
tang ne serait plus contemporain de l'empereur Léon, ce
qui est une erreur. Pour reclilier tout, et arriver à la
vérité, il faut avoir recours aux synchronismes, Quant
aux rois jusqu'à Wakhtang, il est dit que de Mirian jus-
qu'à ce prince, il s'est écoulé 157 ans, mais cet, inter-
valle ne finit qu'à la mort de Wakhtang, et c'est là-
dessus que nous, nous appuy9ons; s'il en était autrement,
tous les autres calculs seraient dérangés, et l'on ne re-
trouverait plus ces 200 ans jusqu'à Pharsman Il, car la
durée, des règnes postérieurs à celui de Wakhtang est
écrite. Mais d'après notre calcul, pour que le chiffre de
200 ans soit exact, de Mirian à la mort de Wakhtang,
il faut compter ces 157 ans, nombre que confirment les
autres historiens et les dates données par eux. C'est
sur cette base et avec les synchronismes des empereurs
et des rois de Perse, que nous avons rectifié les dates
des rois jusqu'à Wakhtang.
Quant à l'empereur Léon, quelques historiens le font
règner 40 ans, en quoi, ils s'accordent avec nous: c'est
pourquoi nous nous y sommes tenu, et avons mis paral-
lëlement Wakhtang et Léon. D'autres disent qu'il régna
17 ans. Il n'y aurait rien de contradictoire quand il
s'agirait de Léon II, au lieu de Léon-le-Grand: cela se
trouve écrit dans notre histoire. Il y est aussi question
de Zénon qui reçut ce nom par faveur après une guerre
contre le roi de Perse, ainsi qu'il est dit. Une autre his-
toire de Géorgie parle d'un empereur qu'elle ne nomme
pas; et qui doit être ,Anastase. Pour la durée des rè-
gnes- postérieurs à celui de Wakhtang, elle est clairement
indiquée jusqu'a Pharsman Il, ce qui prouve que nous
avons raison de compter 200 ans depuis Mirian jusqu'à
Pharsman.
»En outre, de Bacour à Gouram couropalate, la chro-
nologie s'appuie sur celle de l'empereur Maurice, du roi
de Perse Ourmouz et de son fils Khosro. La venue de
Gouram, descendant du prophète David, sa vie, son avé-
nement au trône, sont écrits en leur lieu: c’est là qu'on
verra le tout. La chronologie de Stéphanoz, fils de Gou-
ram couropalate, s'appuie sur l'empereur Eréclé, ainsi
que celle d'Adarnasé Khosroïan. Comme c'est au tems
de ces deux souverains que parut Mahomet, chef des
Sarrazins, nous avons ainsi trouvé en quelle année du
Dream. Dons @r ie An TE 74
Ps
DER
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
334
© — © © — © ° — —————————————— ——— —— ————— — — —————— ——— — — — " ——— —— —— —————————— "" "Û —— —
grat.
nous ont donné celles de l'ère chrétienne.
en régna 36,,ce qui fait en tout 52 ans.
tée pir nous,
demande 6664 du monde: il: y a donc erreur.
près. l'année connue. de la mort de cette’ dernière.
nous avonsotrouvé ces deux circonstances réunies: 19 en
4211 de J. C., Gé. 451; 20/en 1216 — 456, Mais comme
-Hchingiz -Khan devint maitre de toute la grande! Tar-
-hivie en.1202 et envoya à celte époque les éclaireurs
Me: son anmée, et que Lacha laissa, un /jeune fils nommé
Dawith, nous avons! calculé les années du règne detRou-
soudan par ce qui est dit au même lieu. La première
date ci-dessus est donc la mieux établie, et comme elle
me gêne pas les années des rois postériéurs, nous l'avons
adoptée pour l'éclaircissement des faits écrits.
«Nous avons également fixé les dates depuis Lacha jus-
qu'à Dimitri-Thatwdadébouli par les sÿnchronismes des
rois et des empereurs nommés dañs l'histoire. Quoique
l'année de Dimitri ne soit pas donnée, comme on sait
le mois, et que c'était le 3° samedi de carème, cela
“ Ous a fait trouver l'année en question, qui fut 1289 —
+ 509 ou 1500 — 520, car il n'y a pas d'autre alternative.
Christ ce fait eut lieu. Par-là, nous avons supputé les
années jusqu'à la mort du roi Artchil-le-Martyr, jusqu'à
celle de ses fils Ioané et Djouancher et jusqu'à Bagrat
fils d'Achot couropalate, dont l'avénement est fixé par ce
qui est dit dans l'histoire, qu'il s'écoula 219 ans de l'ap-
parition de Mahomet à cette époque: cela nous a servi
à établir le nombre de 219 ans entre Adarnasé et Ba-
.D'Achot couropalate à l’avénement de Thamar on
trouve écrites loules les dates du cycle géorgien, qui
Quant à Da-
vid-le-Réparateur , 11 est dit qu'il fut roi à 16 ans et
Pourtant on
trouve encore que, devenu roi à 16 ans, il mourut à 57,
ce qui lui, donnerait 41 ans de règne, ainsi que nous
l'avons écrit, parce que les dates des autres rois s’accor-
dent mieux avec ce chiffre; d'ailleurs le jour de sa mort,
fixé au samedi 24 janvier, nous reporte à l'année adop-
On ne s'accorde pas non plus sur l'année de l'avéne-
ment de Thamar; car l'on dit que ce fait eut lieu en
l'an du monde 6686, 1156 de J. C., or cette année du
monde exige 1118 de J. C:; et 1156 de l'ère chrétienne
Pour
nous, ayant trouvé l'année d'Alexis-l'Ange et de la prise
de C. P. par les Francs, nous nous en sommes servi
pour préciser les dates antérieures et postérieures. Comme
il.est dit que. Lacha devint roi à 48 ans, et que Tha-
mar moutai-sun.le trône à 24, nons nous guidons d'a-
* Le fils de: Thamar mourut un mercredi. 18 janvier;
logie les années de George-le-Brillant et de son petit-
fils Bagrat, nous nous y sommes tenu, Par Lang-Thi-
mour et les sultans nous avons fait notre calcul pour
les règnes de Wakhtang et de David, de Wakhtang et de
George fils de David. Sur cette base nous avons regardé
comme certaine el arrêtée la 1r2 date. Quant à la 2°, elle
gène considérablement et rend inexactes les dates des
rois; pour Wakhtano, fils de Narin Dawith, pour le 1°°
roi Dawith et Wakhtang son frère, nous avons compté
les années de leur règne, et les avons ainsi établies.
; Quoique la date de la mort de Wakhtang ne soit pas
certaine, cependant on ‘arrive au résultat que nous avons
annoncé, Quant à George et à George-le-Brillant, tels
que nous les avons indiqués, en réfléchissant on voit par
ce qui suit qu'il en est ainsi. En eftet il est écrit que
Dawith laissa un fils nommé Giorgi, devenu roi à l'âge
de 2 ans, et quand on parle du jenne Giorgi, toutefois
on ne mentionne pas sôn âge: ainsi le Giorgi fils de Da-
with et celui fils de Dimitri sont différents l'un de l'autre,
mais leur règne se mesure d'après celui d'Ouldjath-Qaen,
qui dura 15 ans, et les deux Giorgi se basent sur ce
Calcul.
»Pour les faits postérieurs à George-le-Brillant, nous
en parlérons convenablement ‘en son lieu.‘ L'auteur pro-
leste ensuite de son amour pour la vérité, et de son'im-
partialité, dans des termes propres à Jui mériter la plus
(grande confiance de la part des lecteurs.
Le commencement de: l'introduction est également
tronqué dans toutes les ‘copies. En outre, nul exem-
plaire, hors celui-ci; ne contient une table alphabétique
des noms de lieu et de personnes mentionnés dans le
texte, ni un traité de chronologie, avec des tables très
compliquées et des, caleuls asonomiques relatifs à la
| Päque, imprimés en partie dans la grande édition de la
Bible, d'où ils ont passé dans notre Chronique géor-
gienne; nirenfin des milliers d'éphémérides recueillies
par Wakhoucht; et donnant les dates précises d'une foule
d'événements.
La grande, préface aura sans doute été omise dans les
premières copies parce. que, les écrivains n'en, connais-
saient point l'importance; car assurément, ayant été-écrite
le, 20 octobre 1745 et les ‘derniers événements racontés
dans l'histoire étant de 1755. on ne peut supposer qu'elle
n'existait pas dès l'origine. Quant aux tables chronolo-
giques, elles demandaient plus qu'un calligraphe : il fal-
lait un dessinatenr habile, patient, exact, qualités qui ne
se rencontrent pas chaque jour; et pour la table alpha-
bétique, comme la concordance des citations ne. pouvait
Mais ayant trouvé dans d'anciens livres de ch rono-} sélablir que dans une copie reproduisant page pour page
355
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
206
—————————————
et ligne pour ligne l'origimal, ce qui n'est pas moins rare,
les copistes, hors un, ont jugé inutile de s'en occuper.
Un seul l’a transcrite, mais sans les citations, ce qui la
rend sans usage; d'ailleurs il a soin d'avertir que la diffé-
rence de format et celles qui en résultent dans la pagi-
nation l'ont empêché de les reproduire, sauf quelques
cas vraiment ridicules.
J'oubliais de dire qu'il n'existe également qu'une copie
des cartes de Wakhoucht, celle que l'Académie a ac-
quise l’année dernière, destinée privitivement à complé-
ter une sorte de second original. En effet, pour épar-
gner un livre si précieux, la reine Anna en fit faire une
transcription très belle et très soignée. Dans ce but, l'o-
riginal fut envoyé à Biélogorod, où le moine Osé Gaba-
chwili se le fit dicter par un de ses confrères. I] ne man-
que à son travail que les citations de la table alphabéti-
que et le traité de chronologie avec les éphémérides.
En revanche on y trouve un Apocalypse. Cet exemplaire
est orné de deux peintures, une de la Vierge, une au-
tre de S. George duquel la Géorgie tire son nom; il
y a aussi des ornements de calligraphie bien exécutés.
Avec tout cela et nonobstant sa superbe reliure, cet exem-
plaire n'aura jamais, aux yeux des connaisseurs, le prix
de l'original, malgré ses défauts que je vais énumérer.
C'est un in-folio étroit, incommode, sale et mal relié,
chargé d'une écriture grêle et désagréable, tout en abré-
iations, peu facile à lire couramment. Il y a 700 pages,
dans lesquelles ne sont point comprises 50 pages des tables
et du traité de chronologie. Les cartes sont pêle- mêle
au milieu du livre. L'encre est pâle et oblitérée; on
voit force ratures et même des pièces, mises avec beau-
coup de soin, renfermant, sans aucun doute, des correc-
tions. Enfin, dans chacune des parties consacrées à la
géographie, les lignes, au nombre de 53 par page, sont
numérotées de chiffres correspondant à ceux de la table
alphabétique. Toutes ces circonstances conviennent très
bien avec l'idée que l'on se fait non d'un brouillon, car
ce livre est très net, mais d'un autographe.
Mais une pièce quelconque de l'écriture de Wa-
Khoucht, trouvée ailleurs, n’achèverait-elle pas la démon-
stration? or je possède depuis plusieurs années une pe-
tite carte, que m'avait envoyée feu M. le Baron de Ro-
senkampf, comme étant de la main même du savant his-
torien. Je l'ai comparée avec celles qui se trouvent
dans le livre même, et je me suis convaincu de sa res-
semblance pour les traits, pour les couleurs, pour le pa-
pier même. En outre, sur les lieux mêmes, J'ai eu le
bonheur de voir aux Archives deux pétitions apostillées
\
par Wakhoucht; il ne m'est resté aucun doute sur la
parfaite conformité des écritures.
Ce n'est point des savants de profession que je m'effor-
cerai de persuader de la supériorité d'un autographe sur
toute espèce de copie, ni de l'honneur qu'il y aurait pour
l'Académie à posséder celui d'un écrit si recommandable.
Je puis seulement affirmer que toutes les copies de Wa-
khoucht, même les meilleures, offrent de telles différen-
ces qu'on ne peul en faire usage sans la plus grande
circonspeclion; que la copie faite par ordre de la reine
Anna n'est point exempte de ces defauts, très graves
dans un ouvrage de noms propres et de chiffres, car
j'en ai collationné plusieurs pages. Si, comme je l'espère,
la traduction et le texte de cet ouvrage doivent un jour
paraître sous les auspices de l'Académie, il est bien dé-
sirable que l'éditeur ne soit pas privé du plus puissant
moyen de rendre son travail recommandable aux yeux
de l'Europe savante et de la nation géorgienne.
Je ne puis donc qu'émetire le voeu bien profondé-
ment senti de voir l'Académie faire l'acquisition d'un
pareil manuscrit; celui de nos collègues qui dirige le
Musée asiatique partage ma conviction et mes motifs.
pen Qene——
OUVRAGES OFFERTS.
SEPTEMRRE.
135. À sketch of the progress of geography; and
of the labours of the royal geographical Society du-
ring the year 1836-37. 8. 154. Proceedings of the
royal irish Academy for the year 1837-38. Part II,
Dublin 1838. 8. 135. Ueber den Unterschied des Gei-
stigen im Weine und im Brantweine, von Dr. Friedr.
Wilh. G. Kranichfeld. Berlin 1858. &. 156. Caspari
Friderici Wegener de aula attalica literarum artiumque
fautrice. Vol. I. Havniae 1836. 8. 137. Samlede tildels
forhen utrykte Afhandlinger of R: K. Rask üdgivne af
H. K. Rask Kjôbenhavn 1834-58. IIL. 8.
“ss —
MATÉRIAUX MANUSCRITS.
Séance du 12 octobre. Description d’un appareil pour l'analyse
des substances organiques, par M. Hess.
Zeitbestimmung einer Wallfahrt Wolgaischer Bulgaren
nach Mecca, par M. Frähn.
Praktische Beobachtungen über die Lebens- und Sitten-
verhältnisse des Rosenstaars (Sturnus roseus), par M. Nord-
mann.
Emis le 18 octobre 1858.
|
î
H
‘
Tome EV.
NM 22, 23.
#9%1,95 BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
SAINT -PÉTERSBOURG.
PA R
D E
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S£.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEPFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l’Amiraaté N. 1. — L'expédition
des gazettes da bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tentr les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A-
: cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
|A divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sue
'état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie, 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 9. Sur les lois des aimans électriques. Lexz et Jacom, — CORRESPONDANCE.
EXTRAITS DE MÉMOIRES.
9. UEBER D1E GESETZE DER ÉLECTROMAGNETE:
À von E. LENZ uxr M. JACOBI
(lu le 6 juillet 1838).
de
Seitdem durch Sturgeon zuerst bekannt geworden,
dass dem weichen Eisen durch galvanische Spiralen ein
1 Grad von Magnetismus ertheilt werden kônne, der den
Magnetismus der gewôbnlichen Stahlmagnete bei weitem
- übertrifft, sind in Europa und Amerika die mannichfal-
- tigsten Versuche angestellt worden, Electromagnete von
vausserordentlicher Stärke anzufertigen und man staunte
nicht mit Unrecht, als es Henry und Ten-Eyk: in
Nord-Amerika gelang deren solche herzustellen, die mehr
als 2000 Pfund zu tragen vermochten. Wenn man aber
achforscht, nach welchen Principien die einzelnen Ele-
“rente z. B, die Dimensionen des Eisens, die Art der
*Umwicklung, die Dicke des Drathes, die Stüirke der
.volta'schen Säulen u. s. w. zur Hervorbringung so star-
ker Magnete bestimmt wurden, so findet man bald, dass
hierin viel Willkürlichkeit herrschte, und dass man sich
nur mit einem rohen Tatonnement begnügte. Es war |
“daher Bedürfniss der Wissenschaft, die wabren Gesetze |
hierfür durch eine Reïhe genauer Versuche festzustellen ;
es war aber auch eine gehietende practische Nothwen-
digkeit dazu vorhanden, sobald es sich darum handelte,
den erregten Magnetismus im weichen Eisen als be-
wegende Kraft zu benutzen, da in diesem Falle alles
darauf ankommt, mit dem zu Gebote stehenden Material
den grôsstmôpolichsten Nutzeffect hervorzubringen. Beïdes,
sowoh]l das wissenschaftliche, als das practische Interesse
des Gegenstandes, veranlasste uns eine Reiïhe von Ver-
suchen über denselben anzustellen, deren Resultate wir
hiermit der Akademie in einem Auszuge vorzulegen die
Ebre haben.
Obne Zweifel müssen Versuche der Art, wenn sie auf
Genauigkeit Anspruch machen sollen, zu den sthwierig-
sten in der Physik gezählt werden, wenn man bedenkt,
wie veränderlich die Wirkung der galvanischen Kette
ist, wie schwierig die Kraft des Stromes für einen ge-
wünschten Augenblick mit Sicherheit zu messen, wie
schwer seinen magnetisirenden Effect zu bestimmen, wie
verschieden endlich seine Wirkung auf verschiedene Ei-
sengattungen ausfällt u. s. w. Es ist uns gelungen die
meisten der erwähnten Schwierigkeiten nach Wunsche
zu überwinden, wo aber der Einfluss, den die Qualität
des Eisens und namentlich seine Ungleichartigkeit ausübt,
Gelegenheit hat entschieden hervorzulreten, wird man
finden, dass die Versuche uicht die Uebereinstimmuug
gewähren, deren sich die übrigen etfreuen. Dennoch
339
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
540
———————_————…——
aber, obgleich dieser Einfluss, dessen Natur vüllig un-
bekannt ist, sich weder eliminiren, noch auf andere
Weise beseitigen lässt, sind die Resultate wenigstens für
die Bedürfnisse der Praxis vorläufig hinreïchend.
2.
Unsere Versuche erforderten ibrer Natur nach zwei
Operationen, wovon die erste in der genauen Beslim-
mung der Stärke des Stromes, dem
genauen Messen des durch ïhn erregten Magnetismus
bestand. Beide Beobachtungen mussten gleichzeitig voll-
zogen werden, und einer von uns übernahm fortwährend
die erste, der andere die zweite Messung.
die zweite m
Zur ersten Operation, nämlich zur Bestimmung der
Stäirke des Stromes, diente die electromagnetische Wage,
die zuerst von Becquerel hierzu vorgeschlagen worden,
allein mit einer Abänderung, ohne welche eine nur
einigermassen genaue Messung unmüolich-ist. Bei Bec-
querel (verel. Traité ete. T. V. p. 209) nämlich, be-
finden sich beïde electromaonetische Spiralen unter den
von den Enden des Wagebalkens herabhängenden Mag-
netstäben und die Richtung des Stromes ist so angeordnet,
dass der eine Magnet abgestossen, der andere aber an-
gezogen wird. Die beïden Effecte summiren sich daher,
um einen Ausschlas des Wagebalkens za bewirken, der
durch Zulegen von Gewichten, auf der Seite der Ab-
stossung, wieder compensirt werden muss.. Allein es
ist leicht einzusehen, dass auf diese Weiïse keiïn stabiles
Gleichgewicht eintreten kann; denn Oscillationen des
Wagebalkens sind nicht zu vermeiden, ja nothwendis;
sobald nun diese nach der Seite der Anziehung hin ge-
richtet sind, nimmt die abstossende Kraft ab und die
anziehende zu; ihre Summe wird wegen der eigenthüm-
lichen Natur der magnetischen Action, die mit der Ab-
nahme,der Distanzen rasch wächst, grüsser als das Gegen-
gewicht, und der Wagebalken muss nach der Seite der
Apziehung ausschlagen. Bei der-Oscillation nach der
Seite der Abstossung dagegen nimmit die Kraft zwar auch
zu, aber in entgegengesetzter Richtung der Bewegung,
wodurch das System in die Lage des Gleichgewichts
wieder zurückgeführt wird. Ein Messen nach der Bec-
querel'schen Einrichtung ist daher nur ein Zufall, und
allenfalls zu erklären, wenn die zu messenden Kräfte
so gering sind, dass die Zunahme derselben, welche
einem sehr kleinen Ausschlage des Wagebalkens ent-
spricht, sich innerhalb der Grenze der stattfindenden
Reïbungen hüält.
Es müssen daher, um messen zu kônnen, auf beide
Enden des Wagebalkens abstossende Kräfte wirken und
denselben nach gleicher Richtung sollicitiren, weshalb
der eine Magnetstab sich über, der andere sich unter
der electromagnetischen Spirale befinden muss. Bei letz-
terer hängt der Magnetstah an einem Drahte, der durch
die hohle Axe der Spirale hindurchgeht, vom Ende des
Wagebalkens herab. Nur bei dieser Anordnung künnen
die Oscillationen zu einem vollkommen stabilen
Gleichgewicht führen, da die Kräfte immer in den Am-
plituden entgegengesetzten Richtungen zunehmen. Das
andere Gleichgewicht kônnte man ein partiell-stabiles
nennen, weil és nur für eine Hälfte der OKtillationen
oder in einer bestimmten Richtung existirt.
Die Stirke des Stromes ist überall nach Milligrammes
gemessen.
-
9.
Die galvanischen Strôme wurden erzeugt durch zwei
Wollastonsche Batterieen von Plitin and amalgamir- N
tem Zink, jede aus 12 Paaren von 12 Quadratzoll auf ”
jeder Seite, im Ganzen also aus 576 1: Oberfläche
bestehend. Die Platinplatien varen von zwei Zinkplat-
ten umgeben, deren absewendete Seiten mit Wachs
überzogen waren. Eine doppelte Oberfläche des nega-
tiven Metalls anzuwenden verbot seine Kostharkeit. Die
Eïnrichtung war so getroffen, ‘dass die Elemente in Bezug
auf Grôsse und Anzahl sich léicht nach den Factoren
von 24 combiniren und je nach dem Bedürfniss, gross
oder vielplattig, in ibren gesonderten Zellen anordnen
liessen.
genommen-.
Die Platten waren nicht beweëlich, sondern an einem
Rahmen befestigt, dagegen wurden die Trôge, jeder von M
12 Zellen, vermittelst eines Mechanismus mit Schraubew
ohne Ende, so allmählig wie man eben wollte, gegen
die Platten erhoben, und diése so viel wie nôthig ein-
getaucht.
bereits auf der Schale befindet, so kann der Beobachter
bequem mit der einen Hand die Kurbel fassen, und die
Trôge je nach dem Bedürfniss heben und senken. Hier-
durch macht man sich von jeder Veränderlichkeït der
Kette unabhängig und kann den Zeiger der Wage eine.
zeïillang mit geringen und auf beïden Seiten gleichen |
Oscillationen am Nullpunkte erhalten. Ist der Mecha=
nismus des Hebens und Senkens gut gearbeïtet, so ist, |
dieses Verfahren expeditif, weil die Gewichte nicht erst
u
Zur Flüssiskeit wurde gewübhnlich verdünnte s:
Schwefelsäure, bisweïien mit Zusatz von Salpetersäure, s
Hierdurch ward es môglich, in jedem Au-
genblick einen Strom von bestimmter, und innerhalb
gewisser Grenzen beliebiger Stärke zu erhalten. Da näm= :
lich das Gewicht, welches den Strom messen soll, sich
à
_ 341
BULLETIN SCIENTIFIQUE 342
aufgelegt zu werden brauchen, und gestattet eine grosse
« Schärfe der Messung,
1 Zwanzig Fuss von der Wage entfernt befand sich die
electromagnetische Spirale, die einen Eisencylinder um-
gab. Der Strom, dessen Stärke an der Wage gemessen
wurde, durchlief also hinter einander die beiden Mul-
tiplicator-Spiralen der Wage, die magnetisirende Spirale
und zwei dicke kupferne Leitungsdrähte, vwelche diese
beiden Systeme mit einander verbanden. Auf diese Weise
war also die eine Aufoabe gelüst, die Stirke des Stromes
zu bestimmen, welcher die magnetisirende Spirale durch-
lief, oder vielmehr, was noch nützlicher ist, man hatle
es in seiner Gewalt der magnetisirenden Spirale eine
Stromkraft von bestimmter Stärke zu ertheilen
4.
Die zweïte Aufgabe war, den erregten Magnetismus
selbst zu messen. Aber welcher von den bekannten
Methoden sollte man sich zu dieser Operation bedienen,
da keine derselben die erforderliche Praecision, Schnel-
ligkeit und Bequemlichkeit darbot? Indessen schien es,
da einer von uns schon früher mit Erfolg die magneto-
electrische Induction zu genauen Massbestimmungen be-
mutzt hatte, dass diese Methode, obwobhl in einer andern
Form, auch hier mit Vortheil angewandt werden künne
und wirklich übertrafen die Resultate alle unsere Erwar-
tungen. Es wurde daher der Eisencylinder mit zwei
. gleïichen Spiralen über einander umgeben, wovon jede
« als magnetisirende oder inducirte dienen konnte. Sie
« waren auf Hülsen von Messinoblech gewickelt und konn-
“ten über einander geschoben werden. Die eine dieser
Spiralen, die zur Induction bestimmt war, stand mil
»inem in einer Entfernung von etwa 15 Fuss befindli-
chen Multiplikator in Verbindung, der eine astatische
Doppelnadel umgab, so dass die Wage, die Spiralen
it dem Eisenkern und der Multiplicator sich in einem
eieck von 15’, 29’ und 28’ Seite befanden, bei wel-
péri" . 54 .
ben Entfernungen, wie vorläufige Versuche gezeigt hatten,
Re:
(14
à dem Augenblick nun, wo der Beobachter an der
Vage den bestimmten Strom erhält, giebt er ein ver-
bredetes Zeichen, der zweite Beobachter lost a tempo
Kette, und beobachtet durch ein Fernrobr, in einem
r 45° geneigten Spiegel, die momentane Ablenkung
der Multiplicatornadel. Denn es entstebt bekanntlich in
1 den Eisenkern umgebenden zweiten £pirale, durch
Verschwinden des Magnetismus ein inducirter Strom,
elcher den Multiplicator durchläuft. Mass dieser in-
irte Strom, welcher durch Verschwinden des Mazg-
eine unmittelbare Einwirkung auf die Nadel Statt fand.
netismus im Eïisenkern entsteht, diesem Magnetismus
selbst proportional sei, ist die Vorauss ‘zung, worauf
unser ganzes Verfahren basirt ist. Ueber das Detail der
Apparate und der Messungsmethode verweisen wir zum
Theïl auf die ausführlichere Abhandlune, zum Theil
waren aber Apparate und Methoden dieselben, die einer
von uns bereits in mehreren der Akademie vorgelegten
Abhandlungen angewendet und beschrieben hat Lenz,
Mém. de l'Académie, sciences mathem. et phys. 1835.
T. IL u.s. w.). Wir erinnern nur, dass jeder Versuch
immer aus 4 Beobachtungen bestand, um die Fehler der
Excentricität der Nadel und der Torsion des Fadens zu
eliminiren. Um die hierzu nôthige Umkehrung der Rich
tung der Ablenkung der Multiplicatornadel mit Lequem-
lichkeit zu erhalten, wurde die Richtung des im Eisen
erregten Magnetismus vermittelst eines in der galvani-
schen Kette befindlichen Gyrotrops von neuer Construc-
tion umgekehrt. Eine ausführlichere Beschreibung dieses
Gyrotrops wird die Abhandlung selbst liefern. Die
Stärke des, die Nadel momentan ablenkenden, Stromes
ist bekanntlich dem Sinus des halben Ablenkungswinkels
proportional, so dass der Strom }, wenn die Ablen-
kung, die das Mitiel aus 4 Beobachtungen ist, wie immer
im Folgenden, mit « hezeichnet wird, durch die folgende
Gleichung auszedrückt werden kann
E—pesinie
wo p, ein für denselben Multiplicator constanter Factor
ist. Die directe Ablesung von « erstreckte sich durch
Schätzung bis auf 0°,1, da der Kreis nur in volle Grade
eingetheïlt war. Die zweiten Decimalstellen sind in den
Mitteln aus den 4 Beobachtungen beibehalten.
5.
Es ist bei unsern Versuchen noch der besondere
Umstand zu berücksichtigen , dass nicht nur der ver-
schwindende Magnetismus des Eisenkerns, sondern auch
der verschwindende Strom der electromagnetischen Spi-
rale die zweite Spirale inducirt. Der Inductionsstrom,
den die Nadel angiebt, ist daher die Summe zweier
Sitrôme, deren einer dem Magnetismus des Eisenkerns,
der andere dem Magnetismus der electromagnetischen
Spirale entspricht. Beide Wirkungen lassen sich, wenn
es nôüthig ist, leicht trennen, indem man nur die Ver-
suche ohne Eisenkern in der Spirale zu wiederholen
braucht.
Ferner ist noch folgendes Umstandes zu erwähnen:
Wenn die Inductionskette schon geschlossen ist, wäh-
rend der Beobachter an der Wage seinen Strom noch
*
345 BULLETIN
SCIENTIFIQUE:
544
a ———————— 2 ——— ————— — ———— ———————"—————— —— ———"" ——— ——— — ——— — ——————— —— ———————— — ——————————— —— ——— ——
modificirt, wird die Multiplicatornadel auf mannigfaltige
Weise aflicirt werden und keinen ruhigen Stand behal-
ten; deshalb darf die Verbindung des Multiplicators mit
der Inductionsspirale nicht eher hergestelll werden, als
bis der Beobachter durch ein vorbereitendes Zeichen
kund gegeben, dass er den bestimmten Strom erhalten
bat.
ductionskette und wartet das zweite Zeichen zum Ocffnen
Ës ist daher nur nôthig wäh-
Daun erst schliesst der zweite Beobachter die In-
der galvanischen Kette ab.
rend des kurzen Zwischenranms von einigen Secunden,
der zwischen den beiden Signalen lieot, den galvanischen
Strom constant zu erhalten. Dass die Manipulationen
des Oeffnens und Schliessens so bequem wie môglich
gemacht werden müssen, versteht sich von selbst.
Um endlich auch die Zeit der Beobachtung abzukür-
zen und die Schywingungen der Doppelnadel schnell zu
beruhigen, war an dem Tisch des zweiten Beobachters
ein Moderator vder Dämpfer angebracht. Er besteht aus
einer besondern, um einen Eisencylinder gewundenen
Spirale, die mit dem Multiplicator leicht in Verbindung
geselzt oder von ihm gelôst werden kann. Durch Nähern
und Entfernen eines Magnetstabes wird in dieser Spirale
ein besonderer Inductionsstrom erzeugt, der die Nadel
schnell beruhist, wenn dessen Richltung der Richtung
der Oscillationen enlgegengeselzl ist. Bei einiger Fer-
tigkeil des Beobachters wird die Nadel schon nach eini-
gen Schwingungen vollständie zur Ruhe gebracht. Dieses
Mittel erweist sich bei leichten astatischen Doppelnadeln
als ausserordentlich wirksam,
6.
Die Aufoabe, die man sich bei diesen Untersuchun-
gen zu stellen hat, zerfälll nothwendig in zwei Haupt-
abtheïlungen, deren Inhalt sich folsendermassen aus-
sprechen lässt:
1. Es ist ein Eisenkern von bestimmten Dimensio-
nen und eine bestimmte Zinkoberfläche, nebst ent-
sprechender Kupferoberfläche gegeben, wie ist die
hieraus zu construirende Batterie anzuordnen, wie
die Dicke des Drahts und die Anzahl der Windun-
gen zu bestimmen, damit der erregte Magnetismus
ein Maximum werde?
2. Welchen Eïnfluss haben unter sonst gleichen
Umständen die Dimensionen der Eisenstangen auf
die Stärke des erregten Magnetismus?
Erste Abtheilung.
I. Ucber den Einfluss der Stirke des Stromes auf
die Intensität des im Eisen erregten Magnetismus.
re
Ucber diesen Gegenstand ist schon früher eine Reïhe
von Versuchen von Fechner angestellt worden (Schw.
nu. Jabrb. Bd. 9 p. 274 u. 315), welche es sehr wabr-
scheinlich machen, dass die Intensität des Magnetismus der
Kraft des Stromes proportional ist. Indessen sind diese Ver-
suche, wie der Verfasser selbst erwähnt, mit manchen Feh-
lerquellen behaftet, die theils in der Methoile, theils in der
NT EE PT TE
Natur der Hydroketten liegen: Noch in grüsserm Maasse
ist dieses der Fall bei den Versuchen des Herrn Dal- *
Negro und denen, die einer von uns schon früher (Jacobi, #
Mémoire sur l'application de l'électromagnétisme etc), M
über die Bezichung der Oberfläche der Erregerplatten
zu der Tragkraft der Electromagnete angestellt hat,
Auch diese Versuche berechnen sich ziemlich gut nach
dem Ohm schen Gesetz, so dass die Annahme der Pro-
portionalität dadurch nicht an Wabrscheinlichkeit verliert.
Der Gegenstand ist aber zu wichtig, um nicht eine ent-
schiedenere Begründung zu verdienen und eine Wie-
deraufnahme unsererseits nothwendig zu machen. Es
tritt zugleich hier die Rücksicht auf die, in der zweiten
Abtheïlung zu führende, Untersuchung hervor und giebt
schon hier der Aufgabe eine grüssere Ausdehnung durch
die Frage, ob das zu ermittelnde Gesetz auch beï einer
orossen Verschiedenheit in den Dimensionen der Eisen-
stangen sich behaupte. Es wurden daher 6 genau ab-,
gedrehte Eisencylinder von 8” Länge und einem Durch-,
messer von 1/2, 1, 11/2, 2, 21/2, 5 Z. engl. angefertigt;
ferner 2 Drahtspiralen über einander, wovon jede auf.
eine Hülse von Messingblech gewunden war. Diese.
Hülsen batten der Länge nach einen Schlitz, um einen.
in denselben inducirten Strom zu vermeiden. Die un- 4
terste Spirale war auf den Cylinder von 5/ Durchmesser |.
unmittelbar aufgeschoben, die Cylinder von geringerem
Durchmesser waren von Holzhülsen umgeben, um immer,
genau in der Axe der Spiralen erhalten zu werden. Die
äussere Spirale wurde mit der Batterie, die innere, uäm=.
lich die inducirte, mit dem Multiplicator verbunden. Jeder »
Cylinder wurde nach und nach dem Einflusse yon
8 Strômen unterworfen, deren Slärke durch 400, 750,
1000, 1300, 1840, 2400, 2900 und 5300 milligr. gemes-
sen war. Bei dieser Methode macht man sich véllig,
unabhängig von der Veränderlichkeit der Kette, der Er-,
wärmung des Schliessungsdrahtes durch starke Strôme,.
d ke
“ 345 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 346
——_—_—_—_—_—_—_—_————————————
und den vielen andern Umständen, welche Versuchen |nale Kraft des inducirten Stromes, X die Stärke des
der Art sonst grosse Schwierigkeiten entgegensetzen. Die | galvanischen Stromes und x ein für jeden Cylinder con-
folgende Tabelle enthält die 8 Reïhen von Versuchen,
|
$
stanter Coefficient ist. Dieser letztere lässt sich aus den
tungen ist.
dieselben Strüme bestimmt.
Tabelle I.
Ablenkungswinkel &.
|” Ohne
Eisen-
ANCR
“aBrqqru or
a it
|Cylin-
Er) 2
(l
Cylin- |
!|der 1”
1 LR 9’ | 21 4
8,00 | 40,07
13,47 | 19,50
20,32 | 25,90
26,95 | 53,97
39,15 | 49,10
#20 | 67,57
66,02 | 85.80
77,68 102,10
|
Zu dieser Tabelle ist folgendes zu bemerken:
7,98 | 14,62
15,17 |27,97
20,17 |57,87
26,92 /49,92
59,12 (74,68
592,70 |18,17*)
66,02 |22,27* |27,00*)
78,80 |25,85*)|52,50*)
nicht beob.| 3,67
10,80
14,77
19,52
28,82
58,17
18,00
56,57 |
Î
wurden später angestellt,
Veranderung vorgenommen worden war.
kräfte haben daher einen etwas andern Werth,
gleichen, worauf es übrigens beï der
Untersuchung gar nicht ankommt.
sonst die Nadel ganz herumgeschlagen hätte.
pach der Ptréchaltng war aber genau bestimmt worden,
und es ergab sich, an die für diese Versuche herge-
léiteten Stromeskräfte oder Sin ‘/2 « mit dem constan-
ten Coefficienten 4,9852 multiplicirt werden müssen um
übrigen vergleichbar zu werden.
8.
immt man an, dass der im Eisen erregte Magne-
aus den Stromkräfien proportional ist, so “erhält man
jede Versuchsreihe in den yoilalen Kolumnen die
8 Gleichungen (für die erste nur 7)
AS ao
æ Sin 14 «' = K!
u, 5 W.
wo die Ablenkung « schon das Mittel aus 4 Beobach-
Der unmittelbare inducirende Einfluss der
äussern Spirale auf die innere ohne Eisencylinder ist für
1) Die
Beobachtungen mit dem Cylinder von 2” Durchmesser
nachdem an der Wage cine
Die Strom-
und es
lässt sich diese Reihe nicht direct mit den andern ver-
gegenwärligen
2) die mit einem *)
‘bezeichneten 5 Beobachtungen wurden angestellt, nach-
… dem in der Inductionskette noch ein Draht eingeschaltet
worden war, um die Ableukungen zu vermindern, weil
Das Ver-
hältniss des Leitongewiderstandes “at Kette vor und
8 Gleichungen nach der Methode der kleinsten Quadrate
und den bekannten Formeln entwickeln. Eigentlich
repräsentirt Sir 1/, æ die Summe zweier Inductions-
strôme, desjenigen nämlich, der von dem Magnetismus
und desjenigen, welcher der
Man hat hierauf weiter
des Eisenkerns herrührt,
galvanischen Spirale angehôrt.
keine Rücksicht zu nehmen, sobald beide Theïile, der
Magnetismus des Eisenkerns nämlich Magne-
tismus der galvanischen Spirale, den Stromkräften pro-
portional sind. Die ausführlichere Abhandlung enthält die
und der
Berechnung der obigen Versuche nach der Formel
UN,
indessen ersieht man daraus, Te diese Formel den
Versuchen nur sehr unvollkommen entspricht, indem
der wabrscheinliche Fehler im Mittel viel grüsser ist,
als man der Genauigkeit der Beobachtungen gemäss zu-
geben darf. Die Grenze der letztern ist nämlich wie oben
x Sin 1, «
erwähnt 00,1, und um nur ein Beispiel anzufübren, so
beträot für die Beobachtungsreïhe mit dem Eisencylinder
von 11/2” der wabrscheinlivhe Febler 0°.7. Ferner aber
befolgen die Fehler selbst ein regelmässiges Wachsthum
und zwar so, dass sie mit der Stärke der Strôme zu-
nebhmen, was auf eine constante Fehlerquelle oder darauf
dass das Gesetz der Proportionalität nicht das
g auf eine constante Fehlerquelle
von solcher Bedeutung, ist sowohl die Methode der
Messung der inducirten Strôme, als auch der angewandte
Messapparat freizusprechen, denn beide hatten ïhre Va-
liditit durch mannigfaltige frühere Arbeiten erwiesen.
Ebenso ergab sich der Einfluss der Zeit, die der Mag-
netismus zum Verschwinden braucht und der môglicher-
weiïse eine Function der magnetischen Intensität seyn
künnte, für die beobachteten Winkel so gering, dass er
innerhalb der Grenzen der Beobachtunesfehler fiel. End-
lich bietet die Versuchsreihe ohne Eisenkern, wobei ein
langsameres Verschwinden des Magnetismus durch das
Experiment gar nicht nachsewiesen werden kann, darum
keine mit dem Gesetze der Proportionalität besser har-
monirende Beobachtungen dar. Es schien also wahr-
scheinlich, dass die constante Fehlerquel'e in den An-
gaben der Wage zu suchen sei. Da nämlich die Coerci-
tivkraft der Magnetstäbe, obgleich sie gut gehärtet waren,
keine absolute ist, so lässt sich vermuthen, dass die
electromagnetischen Spiralen der Wage auf die Ver-
hindeutet,
richtige sei. — In Bezug
theilung des Magnetismus in diesen Stiben einen per-
manenten oder nur vorübergehenden Einfluss ausüben
947
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
048
oo?
würden, um so mehr, da sich diese Stäbe in einer hierzu
sebr güvstigen Lage, nämlich in der Verlängerung der
Axen dieser Spiralen befinden. Dass dieser Einfluss kein
permanenter ist, ergiebt sich aus der vortrefflichen Ue-
bereinstimmung verschiedeuer am Ende einer Versuchs-
reihe wiederholten und selbst an verschiedenen Tagen
angestellten Beobachtungen. Es musste dieser Einfluss
daher ein temporärer seyn, ähnlich dem, welchen das
weiche Eisen durch galvanische Strôme erfährt. Wäre
dieses der Fall, so würde die Abstossung der Magnet-
stäbe und der electromagnetischen Spiralen geschwächt
werden, indem die letztern den Eisenpartikeln der Stahl-
stübe einen, dem inhärirenden entgegengeselzten, Mao-
nelismus ertheilen, wie denn auch ein weicher Eisenstab,
Statt des Stahlstabes angebracht, von der Spirale ange-
’zogen wird. Die Strôme würden daher in der That
grôsser seyn als sie an der Wage erscheinen, und wirk-
ich sind die Abweïchungen der beobachteten Winkel
in diesem Sinne, d. h. die gemessenen Winkel, welche
den Inductionsstrômen, also dem Magnetismus der Eisen-
stangeu entsprechen, sind verhältnissmässig grôsser als
die an der Wage gemessenen Strôme. Obgleich Bec-
querel die Augabe der Wage ohne weiteres als Aus-
druck für die Stirke des Stromes nimmt, so wurde vor
Anstellung der Hauptversuche. dieser Gegenstand einer
besonderen Prüfung unterworfen, deren Resultat für die
Wage günstig ausfel. Durch spälere Versuche erwies
sich indessen diese Uebereinstimmune als nur scheinbar
und herbeigefühit durch besondere für die Theorie der
Hydroketten interessante Umstände, deren Erürterung
einer andern Gelegenheit vorbehalten bleibt.
Die Ansicht, dass die vorhandenen Anomalien in der
Wage zu suchen seyen, ‘stellte sich später entschiedener
heraus, als die Versuchsreihe mit dem einzéllisen Eisen-
cylinder wiederholt wurde, nachdem man die Magnetstäbe
so weil von den electromagnetischen Spiralen entfernt
hatte, als es die Construction der Wage zuliess, . Hier
zeïgle sich eine, zyar noch nicht vollständige, aber den-
noch viel bessere Uebereinstimmung wie früher. End-
lich aber wurde jeder Zweifel beseitigt, indem eine
Reïhe von Versuchen s0 angestellt wurde, dass man den
Strom nicht änderle, und statt der Verstärkung desselben
die Anzahl der den Eisenkern magnetisirenden Wia-
dungen vermehrte; hier arbeitete man also mit einem
constanten Strome, dessen Einwirkung auf die Magnet-
stäbe für alle Versuche gleich war und in der That ver-
schwanden bei diesem wichtigen Versuche, wie weiter
unten gezeigt werden wird, alle Anomalien.
9.
Um über die Natur der Correction, welcher die Wage
auf diese Weiïse hedarf, einen Aufschluss zu erhalten,
wurden folgende Versuche angestellt. Die Spiralen der
Wage bestehen aus 6 von einander getrennten und zur
Schnur geflochtenen Drähten, jeder von 200’ Länge. Die
Einrichtung ist so getroffen, dass diese Drähte hinter oder
nebeneinander verbunden werden kônnen. Lässt man
einen und denselben Strom durch einen oder mehrere
Drähte hintereinander gehen, so kann man nach und nach
eine bis zum sechsfachen verstärkte Einwirkung auf die
Magnetstäbe erhalten. 1m Falle also eine Proportionalität
dieser Einwirkuno Statt finde, würde man dieselbe durch
eine entsprechende Gewichtsmenge messen. Ueber die
Constanz der Strüme hatte man sich durch mannigfaltige
und mühseelige Vorsichtsmassregeln Gewissheit verschaflt
und namentlich diente hierzu die gleichzeitige Beobach-
tung eines im Kreise eingeschalteten vorzüglichen Mul-
tiplicators, den wir hier nach einer besondern vom Pro-
fessor Dr, Nervander angesebenen Construction, hatten
anfertigen lassen. Das Instrument war äusserst empfind-
lich und die Genauigkeit der Ablesung betrug 2’. In
der folgenden Tabelle ist K — Gewicht in Miller.
m — Anzabl der Spiralen und x ein aus den Beobaeh-
tungen zu bestimmender constanter Coefficient:
Tabelle II.
Beobachtetes| Berechnung nach
Gewicht in der Formel
milligr. K=max.
| Anzahl
Differenz.
d. Drähte.
|
6
1
2
5
4
5
6
Der wabrscheinliche Febler beträgt zwar nur 55,5,
indessen ist dieser Unterschied für die Genauigkeit der
Beobachtuns zu bedeutend. Die Unterschiede sind auch
sämmitlich von der Art, dass die beobachteten Gewichte
geringer ausfallen, als der Anzahl der cinwirkenden Spi- .
ralen angemessen ist. Besser berechnen sich diese Ver-
suche nach der Formel À — mx—m?y, wo nach der
Methode d. kl. Q. berechnet x — 187,1 und y — 1,48;
wir erhalten so:
{
319 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 350
Beob. Gewichle 184. 367. 2:50. 7325. 698. 1069
ber. Fe 185,6 387,3 547,8 724,7 898,5 1069,3
Differenzen —1,6 —0,3 <+2,2 +0,53 —0,5 — 0,3
wabrscheinlicher Fehler
0,9
Ist daher der wirkliche Strom Æ’ und der an der
Wage gemessene Strom Æ, so erhalten wir als Gleichung
für die Correction
K' — K'1z = K.
Ueber die physikalische Bedeutung dieser Correction (und
dass eine vorhanden, ist keine Frage)werden wir uns
in der ausführlichen Abhandlung aussprechen, da wir
zur Begründung derselben noch besonderer Versuche
bedürfen.
Es wiürde sich aus dieser Gleichung ergeben, dass
jeder Angabe der Wage 2 wirkliche Strôme entsprechen.
Für den gegenwärtigen Apparat erreichen diese Anga-
ben mit 5913 mg. ibr Maximum, welches dem wirkli-
chen Strome 11826 entspricht; von da an nehmen die
Gewichte ab, während die Stärke der Strôme zunimmt,
bis bei einem wirklichen Strom von 25652 mer. der
Magnetismus der Magnetcylinder durch die temporäre
Eïnwirkung der Spiralen indifferencirt wird; bei noch
- stärkeren Strômen wird der Magnetismus umgekebrt und
es werwandelt sich die Abstossung in Anziehune.
Es ïst hier noch zu bemerken, dass die Constante z
dieser Correctionsformel keine unmittelbare Anwendung
auf die Versuche der Tab. I. findet, indem den frühe-
ren, andere Magnetstäbe substituirt und sonst andere Ver-
änderungen an der Wage vorgenommen worden waren.
Zur ungefähren Vergleichung dient. dass die gegenwär-
tigen Angaben der Wage mit dem constanten Coefficien-
ten 2,5 multiplicirt werden müssen, um die Werthe der
früheren zu errgichen, so dass also derselbe Strom, der
jett durch 1069 ausgedrückt wird, bei der früheren
Beschaffenheit der Wage, dem Strom 2675 entspräche.
10,
Die vorhergehenden Erérterungen berechtigen uns
pun die Versuche der Tab. 1, indem wir sén ‘/, « den
wirklichen Strômen proportional setzen, nach der Formel
c.sin ha—y.sin1/; «= K
zu berechnen, wo x und y, für jeden Cylinder, aus
8 Gleichungen nach der Methode der kleinsten Quadrate
berechnet werden müssen. Setzen wir diese Werthe
dann in die Gleichungen, so erhalten wir « aus der
Gleichung
à NT en
sin À «€ = RÉEL Aa 20
27
wo, mit Bezug auf, das am Schlusse des vorigen Artikels
Gesagte, vor dem Wurzelzeichen — zu selzen ist.
Die folgende Tabelle enthält die Vergleichang des auf
diese Weise berechneten Ablenkungswinkels «, mit den
Beobachtangen.
Tabelle IE à.
|Gewichte Ohne Eïisencylinder. Cylinder von 1/,”
béobach-!berechnet Differenz,
mul Le tet:rr. .
nicht} beobachtet. 8567
3,38 3,66 ° 10,80
4,92 1,92 14,77
6,47 6,45 19,52
9,27 9,19 28,52
11,97 12,28 358,17
45,00 145,06 48,00
17,42 17,56 56,57
Cylinder von 1” Cylinder von 11/,”
beobach- berechnet Differenz beobach-|berechnet Differenz beobach- bercchnet|); pp, PR
tet w, , ‘| tet «.
0705
0, 10
0, 03
0,143
0,43
0,15
0,05
0,14
ss
|
|
TR eo a ME
Wabrscheinlicher Fehler 0,10. Wabrscheïinlicher Fehler 0,14. Wahrscheinlicher Fehler 0,08. Wahrscheinlicher Fehter 0,12.
351
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
Tabelle III 4.
Cylinder von 2”
Gewicht |
Cylinder von 21/,” |
Cylinder von 3”
an der |
Wage beobach- berechnetl
tata [02e Differenz.|
tet ©.
beobach- berechnet Differenz.
beobach- berechuet
tt i6 . (Differenz.
1262
27,97 |
57,87
| 49,92 |
74,65 |
48,17 *)
20,07 *)
25,83 *)
800" | — @ 03
15,17
20,58
26,84
39,08
32,80
66,32
| 78,42
17236
35,36
48,32
60,76
92.76
17,72
13,62
15,67 |
60,98
| 92,22
=
=
ra
|
|
|
|
7 Oo
=
OU
CUS LS SE
+ULI+HEH
S200c00ce
25,78 51,52*) 51,24
#1
8
Wabrscheinlicher Fehler 0,1 j2
Wabhrscheinlicher Fehler 0,09
Wabrscheinlicher Fehler 0,47.
Da die Grenze der noch durch Schätzung môglichen
Beobachtungsfehler 09,1 ist, so sieht man, dass die wahr-
scheinlichen Fehler diese Grenze nicht überschreiten;
nur bei dem dicksten Cylinder von 3/ ist der wahr-
scheinliche Fehler — 0,17, wir werden aber später sehen,
dass die vergrôsserten Dimensionen des Eisens über-
haupt die Beobachtungen unsicher machen, so dass hier
auch die schône Uebereinstimmung der einzelnen Beob-
achtungen unter sich, die bei den andern Versuchen
Statt findet, zum Theïl entbehrt werden muss. Am besten
zeigt aber die regellose Vertheïlung der Zeichen der
Differenzen, dass die Fehler nur zufällig sind, und dass
aus diesen Versuchen das Gesetz entschieden hervorgeht:
Dass der im weichen Eisen durch galvanische
Strôme hervorgerufene Magnetismus diesen Strômen
genau proportional ist.
IL. Ueber den Einfluss der Dicke des Drahtes der
magnetischen Spirale auf den erregten
Magnetismus.
11.
In einer Abhandlung über die magnetoelectrische Spirale
(Lenz, Mémoires de l'Académie Imp. det sciences T. II.
1853) hatte einer von uns für magnetoelectrische Erre-
gung das Gesetz bewiesen: dass die durch einen Mas-
neten in der umgebenden Spirale hervorgerufene elec-
iromagnetische Kraft für jede Dicke des Drathes dieselbe
bleibe oder von ibr unabhängïg sei. Es war also wabr-
scheinlich, dass dieses Gesetz auch umgekehrt für die
magpnetisirende Kraft electromagnetischer Spiralen Stat
fäinde. Indessen war es doch nôthig hierüber Versuche
anzusteller.
Um einen Eisencylinder von 5{/ Länge und 1”
Dicke wurde eine Spirale Æ von wohlbesponnenem
Drahte gewunden, dessen Durchmesser 0,06/” engl. be-
trug; zwischen den Windungen desselben wurde ein
zweiter Drabt Z gewickelt, dessen Durchmesser nur
0,0075/" engl. betrug. Verband man zwei der gleich-
liegenden Enden mit einander, und die beïden andern
mit einer starken Batterie, so lief der Strom durch beïide
Spiralen in entgegengesetzter Richtung, und ertheile
daher dem Eisen entsegengesetzte Magnetismen. Beïde
Wirkungen mussten vollkommen gleich seyn, denn das
Eiïsen erhielt hierdurch nicht die geringste Spur von
Magnetismus, während derselbe sehr stark war, wenn
der Strom nur durch eine Spirale ging. Hierdurch wäre
das obige Gesetz auch für electromagnetische Erregung
bewiesen, wenn nicht deroleichen Versuche mit sich
compensirenden Spiralen immer etwas Unbefriedigendes
hätten. Es wurden daher noch folgende directere Ver-
suche angestellt.
Ein Eisencylinder von 8’ Länge und 1‘ Dicke
wurde der ganzen Länge nach mit einer Spirale umge-
ben, die als Inductionsspirale mit dem oben erwähnten
Multiplicator verbunden wurde. Hierüber wurde eine
zweite Spirale gewickelt, deren Draht wie oben 0,06’
engl. Durchmesser hatte, in den Zwischenräumen der
Windungen aber ein dünner Draht von 0,0075” engl.
Durchmesser. Die Anzahl der Windungen in beïden
Spiralen war vollkommen gleich. Durch jede dieser
Spiralen wurde nach einander ein Strom Yon gleicher
Stärke, der an der Wage mit 200 milligr. gemessen
wurde, hindurch geleitet. Wird der Strom aufgehoben,
so entsteht durch Verschwinden des Magnetismus, wie
früber, ein Inductionsstrom, der am Multiplicator beob-
209
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
354
om
achtet wird. Die folgende Tabelle IV enthält die 4 zu-
sammengehôrigen Beobachtungen, die hier einzeln auf-
gefübrt sind um ihre vôllige Uebereiustimmung zu zeigen.
Mittel.
|
Spirale von dickem Drahte | 11,5! 11,8) 14,7] 11,6
11,4! 11,8] 11,8! 11,6
11,65
Spirale von dünnem Drahte 11,60
Aus dieser Tabelle ersieht man, dass sowohl die Ab-
weichungen der einzelnen Beobachtungen, als die der
Mittel vôllig in die Grenzen der Beobachtungsfehler fallen.
Aber es war auch interessant und wichtig zu unter-
suchen, ob dieses Gesetz auch für andere Formen der
Umwicklung, z. B. mit Kupferstreifen, gültig sei, Ueber
die Mitte eines Eisencylinders von 8” Linge und 11/2”
Dicke, der ganz mit einer Inductionsspirale umgeben
war, wurde ein auf beïden Seiten mit Band beklebter
Kupferstreifen von 19° Länge, 1” Breïte und 1/49” Dicke
in 21 Windungen spiralférmig über emander gewunden;
mit ihm zugleich, also zwischen den Windungen, ein
dünner Kupferdraht von 0/,0)75 Durchmesser. Die
Querschnitte des Drahtes und des Streifens verhielten
sich daher wie 4:2500. Dasselbe Verfahren wie früher,
nur wurde ein mit 600 milligr. an der Wage gemes-
sener Strom genommen, weil bei der geringen Anzahl
Windungen die Magnetisirung des Eisens sonst zu
_schwach geworden wäre.
Tabelle V.
Mittel.
15,1, 15,5 13, 15,1
15,25
15,225
pirale von dünnem Drahte
13,1 + 15,8
Es ergiebt sich also aus diesen Versuchen, dass die
grôssere oder geringere Dicke der Drähte einer electro-
magnetischen Spirale, bei gleicher Stärke des Stromes
und bei einer gleichen Anzahl Windungen, in Bezug
auf ihre Magnetisirungsfähigkeit vüllig gleichgültis ist.
Es darf aber natürlich hierbei nicht vergessen werden,
dass dickere Drähte einen geringern Leitungswiderstand
» darbieten, also, um einen gleichen Strom hervorzubringen,
nur schwächerer Electromotoren bedürfeu.
irale von Kupferblech . . . 15,1
IT, Ueber den Einfluss der Weite der Windungen
einer electromagnetischen Spirale auf den
Magnetismus des Eisenkerns.
12;
In der oben erwähnten Abhandlung (über die Gesetze
der magnetoelectrischen Spirale) findet sich in Bezug
auf magnetoelectrische Erregung das durch mannigfache
Versuche bestätiste Gesetz aufvestellt, dass die electro-
motorische Kraft, welche der Magnetismus in einer ihn
umgebenden Spirale erregt, bei jeder Weïte der Win-
dungen dieselbe sei. Auch dieses Gesetz wurde umge-
kehrt für electromagnetische Strôme geprüft. Es wurden
daher 7 Rollen von Kupferblech, wie die früher beschrie-
benen, mit Drahtspiralen, wovon jede genau aus 19 Win-
dungen bestand, umgeben; die Spiralen kopnten ‘in
einander geschoben werden, und in der innersten, wel-
che als Inductionsspirale diente und mit dem Multipli-
cator verbunden war, befand sich ein Eisenkern von 8”
Länge und 11/,” Dicke. Die andern 6 Spiralen konnten
jede für sich auf die früher beschriebene Weise mit den
Spiralen der Wage und der Batterie in Verbindung ge-
setztt werden. Die Durchmesser dieser Spiralen waren
folgende :
Sputenl SITAENIIL LV, VI
Durchmesser derselben 2° 23 26 2,9 54
Die Methode zur Messung des Magnetismus ist die frü-
A
5,5
her angewandte. Der constante Strom, der hinter ein-
ander durch diese 6 Spiralen geleitet wurde, betrug
500 milligr. an der Wage gemessen. Versuche ohne
Eisenkern wurden nicht angestellt, weiïl es nicht auf das
absolute Maass des erregten Magnetismus ankam, son-
dern auf den Einfluss der Weite der Windungen, der
für die innerste Inductionsspirale, wie für den Eisenkern
derselbe ist.
Die folgende Tabelle enthält die beobachteten Ablen-
kungen, wovon jede das Mittel aus 4 zusammengehôri-
gen Beobachtungen ist.
5
Tabelle VI.
Magnetismus
= sin 1/3 «.
0,133 ;
0,131
0, 129
0,125
0,121
0, 122
355 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 356
nn ,
15. vom Ende abstehen, ist nur die weitere Windung im
Aus dieser Tabelle ersieht man, dass die im Eisen | Nachtheile. Der: Unterschied wird daher desto unmerk-
erzeugten Magnetismen ein wenig an Kraft abnehmen, | licher werden, je länger der ganze Eisenkern im Ver-
je weiter die Spiralen von dem Eisen entfernt sind. | hältnisse zum umwundenen Theile ist. Will man das
Diese Abnahme ist indessen nur eine geringe Grüsse, | aber durch Versuche bestätigen, so tritt der Uebelstand
indem bei einem Durchmesser der Spiralen von 2’ bis|ein, dass diese feinen Unterschiede verdeckt werden
3,7 die magnetische Intensität sich nur um #/,;; oder | durch die Unregelmässigkeiten, welche, wie schon oben
1/2 verringert. Gleichwobhl ist dieselbe nicht bloss zu- | erwähnt ist, eintreten, wenn die Masse des Eisenkerns
1 o ,
fälligen Umständen zuzuschreiben, sondern wohl dadureh | vergrüssert wird, und namentlich seine Länge ein ge-
zu erklären, dass bei den Endwindungen der weitern | wisses Maass von etwa 1 Fuss überschreitet.
Spiralen ein Theïil der magnetisirenden Wirkung verlo- 14.
ren geht. Einige besonders angestellte Versuche haben : . . +
j 5 em s 10 RTE 2 Das folgende Verfahren gestattet eine grüssere Unab-
nämlich gezeist, dass eine, in der Verlängerung einer |, ., . L L DCE
EPS e s hängigkeit von diesen Unregelmässiekeiten.
electromagnetischen Spirale oder eines electromagnetischen D: : NET TEE
; ; À x È ie 5 Spiralen wurden auf eine 3° lange 11/2” dicke
Eisenkerns, befindliche Inductionsspirale von jener zwar |... ; J à
7 5 Fin Eïsenstange geschoben, die aber auf ibrer ganzen Länge
eine schwache, aber entschiedene Emwirkung erfährt;| . à : à
= = 5 . . [mit einer Inductionsspirale bedeckt war. Nun verband
ferner ist es bekannt, dass eine electromagnetische Spi- < , Tr k
; APR nv : s. man die Spiralen so mit einander, dass der galvanische
rale auf einen in ihrer Verlängerung befindlichen Eisen- | & si M :
s o ï . |[Strom sie in entgegengesetzter Richtung durchlaufen
kern eine, wenn auch nur schwache, magnetische Wir-
musste, wo also, wenn die Wirkung der Spiralen gleich
kung ausübt. Es steht also fest, dass das Element emes| 3e Che 8 1 ë
î té, ë war, kein Magnetismus entstehen konnte. Durch Oefr-
Stromes nicht nur auf die in der Ebene der Windung
à E s : nen der Kette wurde wie früher der Inductionsstrom
. befindlichen Eisentheïle, sondern auch auf die nebenlie-
: : erzeuot und am Multiplicator gemessen; auf diese Weise
genden wirkt. Indessen erstreckt sich dieser vertheïlende y ne P ë à
ÆEinfluss nicht weit, und verschwindet beï einer gewissen Spirale Il — Spirale : VI —03
Grüsse des Winkels. Es seien in der nebenstehenden Spiral IL Sn Y 04
Figur a und 4’ zwei Drahtwindungen im Durchschnitté SE AE r A
8 8 Spirale II — Spirale VI — 002
Fa ” Zi Spirale I +: II — Spirale V + VI = 09,75
Der Inductionsstrom war bei Anwendung eines Stro-
mes, der an der Wage mit 200 Milligr. (äquiv. 500 der
frühern) gemessen war, so stark, dass bei der Combi-
vation der beïiden Spiralen V + VI für sich, die Nadel
im Kreise herumgeschleudert wurde, wo also die-Ab-
lenkung über 180° betrug. Das Verhältniss der durch
beide Spiralen ertheilten entgegengesetzten Magnetismen
ist daher mindestens wie 1:1,006. Man kann hieraus
schliessen, dass die. Unterschiede für lingere Stangen
noch geringer, für kürzere dagegen bedeutender ausfallen
müssen. Das letztere war wirklich der Fall, als statt
der 3 langen Stange, die, bei den frühern Versuchen
gebrauchte, 8” lange Stange wieder in die Spiralen ge-
bracht wurde. Die Combination (II + HE) — (V + VI)
ergab nämlich eine Ablenkung von 298, obgleich die
Spiralen V + VI für sich nur einen inducirten Strom
hervorriefen, der eine Ablenkung von 282,5 bewirkte;
hier ist also das Verhältniss beider Kräfle wie 1:1,0#
15.
Aus den obigen Versuchen ein Gesetz für die Ab-
nahme der Wirkung bei grôsserer Entfernung der Spi-
NN MC NN
und man — ma! n' der Winkel, innerhalb dessen die
Wirkung des Stromes noch merklich sei; so wird nach
dem Biot'schen Gesetze: dass die Wirkung der Strôme
sich umgekehrt verhält wie die Entfernuns, der Einfluss
von a’ auf m’ n' gleich sem, dem vertheilenden Einflusse
M M :
von a auf mn, oder TM TS m'n', wo M die
magnelisirende Kraft ausdrückt. Es werden die weiteren
Windungen auf den Eisenkern zwar schwächer, aber in
demselben Verhältnisse auch auf mehr Elemente dessel-
ben wirken. Was aber die Endwindungen betrifft, so
geht, wie aus der Figur ersichtlich ist, beï den Win-
dungen von grôsserer Weite ein Theil verloren. Ist der
Eisenkern seiner ganzen Länge nach bewickelt, so wird
bei der letzten Windung à, b’ der engern sowohl als
der weitern Spirale, die Seitenwirkung auf die Hälfte
beschränkt, bei den Windungen d, d’'aber, die mehr
Eee à à
À let nt nc
|
j
| 357
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
358
——————————————————————————————————…—…—…—…—………—… ….…———_—.——.—.— — —_—_———————…—…—…——_". .— —————
ralen entwickeln zu wollen, ist nicht gut thunlich, weïl|6 Spiralen durchlief. In der folgenden Tabelle VII
zufällis kleine Unterschiede in der Dicke der Drähte, | finden sich daher die Summen dieser verschiedenen
woraus die einzelnen Spiralen gewunden waren, Statt | Einwirkungen.
fanden, so dass also beï einer gleichen Anzahl Windun-
gen die Bewickelungen nicht genau gleiche Längen auf
dem Eisen einnahmen.
theilhafter ausfel als die der Spirale V, denn namentlich
die erstere bestand aus etwas dünnerem Drahte, so dass
die vortheilhaftere Emwirkung der letzten Windungen, |
die von den Enden des Eisenkerns entfernter waren, die
Schwächung, welche die grôssere Entfernung mit sich
brachte, compensirte.
Es ergiebt sich aus den obigen Betrachtungen, dass
die geringen Unterschiede, welche durch den weitern
Abstand vom Eisenkern entstehen, für die Praxis eigent-
lich vernachlässist werden kônnen, und dass vom Geselze,
dass Lei gleichen Strümen die Weite der Windun-
gen für die Magnetisirung von keinem Einflusse ist,
desto weniger abgewichen werden wird, je länger der
Eisenkern im Verhältnisse zur Länge der Spirale ist,
und je mehr man die äussersten Windungen von den
Enden zurückzieht, die Umwicklung also ungefähr nach
» der nebenstehenden Figur einrichtet, was ohnehin häufig
|
. geschieht.
IV. Ueber den Einfluss der Anzahl der Windungen
auf die Magnetisirung des Eisens.
16.
… Die Gesetze der magnetoelectrischen Spirale machten
es wahrscheinlich, dass auch für electromagnetische Er-
- regung das Gesetz Statt finden werde: Der ertheilte
gnetismus verhalte sich, bei gleichen Strômen und
unter genau gleichen Umständen, wie die Anzahl der
Windungen. Wir bedienten uns zur Prüfung dieses
RTE des so eben beschriebenen Apparates mit den
" über einander gewundenen Spiralen, wovon die un-
erste, welche den Eisenkern von 11/4” unmittelbar
-umgab, als Inductionsspirale mit dem Multiplicator ver-
Hieraus ist auch die Anomalie |
erklärlich, dass die Wirkung der Spirale VI etwas vor- |
Tabelle VII.
Magnetisirende Spira!en. Ablenkungen.
I 135,92 = «t
I+I 31,82 = «/
I+U+IV 47,87 = «!!
ILI+HIN+EV 63,47 = 4111
IH IH II HIV HV 8240 = «7
EE IE + I IV HE V + VI | 105,20
Die Versuche in der vorstehenden Tabelle müssen
nun mit denen der Tab. VI verglichen werden, indem
man die Wirkungen der einzelnen Spiralen nach dem.
Schema der Tab. VII zusammenaddirt. Es ist aber hier-
bei zu bemerken, dass zwischen beiden Versuchen nicht
nur eine Unterbrechung von mehreren Tagen Statt faud,
sondern dass auch während dieser Zeit der Coconfaden,
woran die Doppelnadel des Multiplicators hing, erneuert
werden musste. Daher der Unterséhied der Beobach-
tungen mit der Spirale I in beiden Tabellen. Es ist
also der constante Factor x, womit jene Beobachtungen
zu multipliciren sind, nach der Methode der kléinsten
Quadrate aus folgenden 6 Gleichungen herzuleiten:
015533 x ‘
= sin 1 a &
0,26406 + — sin 1}, &!
0,58895 x = sin 1/, œ!!
0,51016 x = sin 1/3 œ!!1
0,65916 zx = sin 1/3 @7
0,76102 zx = sin 1/3 «°
Setzt man dann den auf solche Weise gefundenen Werth
von x in jede der obigen Gleichungen, so erhält man
folgende berechnete Werthe der Winkel «, «! etc.
Tabelle VIIL.
berechnet. | Differenz.
15,80 + 0,12
31,60 — 0,08
47,28 + 0,29
. : 65,17 0,00
82,45
105,57
— 005
— 0/17
Hieraus ergiebt sich der wahrscheinliche Fehler zu 0,11,
bunden war. Durch die übrigen wurde, wie bei den | der also den môglichen Beobachtungsfehler nicht über-
Versuchen Tab. VI ein Strom, der an der Wage mit |steist. Diese Versuche sind nun besonders entscheidend
1%. me
500 milligr. gemessen war, und zwar so geleitet, dass für die Art 9 ausgesprochene Ansicht über die Cor-
D 4 . .
… derselbe erst eine, dann zwei u. s.
\
L
‘
ë.
: : re ë ,
w. und endlich alle | rection der dortigen Beobachtungen und bestitigen zu-
*
359
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
360
gleich ganz unabhängig von allen Anomalien der Wage,
das dort gefundene Gesetz, dass die erregte magnetische
Intensität des weichen Eisens der Stärke der Strôme
proportional seï.
Was aber das Gesetz betrifft, dass der erreste Mag-
nelismus bei gleicher Stärke der Strôme der Anzahl
der Windungen proportional sei,
wôhnlichen Methoden der Umwicklung allerdings die
geringen Modificationen Statt, welche nach Art. 13 u. 14
die Rücksicht auf die Weïte und Lage der Windungen
nothwendig machen. Es ist daher das obise Gesetz,
sens und allgemein genommen so auszudrücken:
so finden für die ge-
Die Totalwirkung sämmtlicher einen Eisenkern um-
gebender Windungen, ist gleich der Summe der
Wirkungen der einzelnen Windungen.
V. Entwicklung des allgemeinen Gcesetzes für die
electromagnetische Spirale.
FE
In den vier vorhergehenden Artikeln ist durch Ver-
suche bewiesen worden:
1) dass der durch galvanische Spiralen im Eisen er-
regte Magnetismus der Stärke der Strôme propor-
tional ist;
2) dass dieser Magnetismus bei gleichen Strômen un-
abhängig ist von der Dicke und Form der Drähte
oder Streifen, aus welchen die Spiralen bestehen;
dass beï gleichen Strômen die Weite der Windun-
gen gleichgültig ist, mit der Beschränkunge, dass für
die, den Enden nahe liegenden Windungen, die
Kraft bei grôsserer Weite der Windungen elwas
abnimmt;
4) dass die Totalwirkung säimmtlicher einen Eisenkern
umgebenden Windungen gleich ist der Summe der
Wirkungen der einzelnen Windungen.
Wir ersehen also hieraus die vollständige Analogie
mit den Gesetzen der magnetoelectrischen Spirale, wel-
che in der oben erwähnten Abhandlung entwickelt sind,
und deshalb glaubten wir uns auch der Untersuchung
über den Einfluss der verschiedenen Substanz der Drähte
auf die Magnetisirung, überheben zu kônnen, da ihre
Gleichgültigkeit für magnetoelectrische Strôme vollständig
erwiesen ist. Eigentlich aber liest der Reweis dafür
schon in vielen der oben angeführten Versuche, wo
bei olcichen Strômen, trotz einer grossen Verschieden- | die electromotorische Kraft der ganzen Kelte oder #4 +
beit in der Leitungsfähigkeit der Drähte, die magne-
tisirende Wirkung der Spiralen vôllig gleich war. Die
Leitungsfähigkeit ist aber bis jetzt das einzige Phaeno-
men, wodurch sich, den gälvanischen Strômen gegen-
über die Verschiedenheit der Substanzen offenbart, gleich-
gültig ob diese Verschiedenheit eine chemische, eine
mechanische oder eine quantilative ist.
18.
Wir kônnen uns nun zu der vollständisen Lüsung
unserer ursprünglichen Aufgabe wenden, nämlich:
die vortheilhaftesten Bedingungen zur Construction
eines Electromagneten und zur entsprechenden An-
ordnung des galvanischen Apparats zu finden, wenn
einerseits ein bestimmter Eisenkern, andererseits eine
bestimmte Zinkoberfläche mit entsprechender Kupfer-
fliche gegeben ist.
Als Grundlage für die Bezichung der Elemente der
galvanischen Kette dient uns das Ohm'sche Gesetz, das
durch , die ausgezeichnetsten Arbeiten anderer Physiker
eine schône und vielfache Bestätigung erlanot hat; es
spricht sich bekannilich in der Formel aus
ne A
— LETN
wo Æ die Stärke des Stromes, 4 die Summe der in
der Kette thätigen electromotorischen Kräfte, Z den gan-
zen Leitungswiderstand der Kette selbst und / den Wi-
derstand des in dieselbe eingeschalteten Kôrpers (hier
also der electromagnetischen Spirale) bezeichnet; Z be-
steht aber bekanntlich eïgentlich aus 2 Theïlen, dem
Leitungswiderstande des Uebergangs nämlich und dem
der Flüssigkeit; sobald aber die Platten immer dieselbe
Entfernung von einander haben, so ändern sich beïde
Theiïle und daher auch ihre Summe Z in demselben
umgekehrten Verhältnisse der Oberfläche der Platten.
Beide Leitungswiderstände brauchen also nicht getrennt
zu werden und künnen in dem einen Zeichen Z zusam-
mengefasst werden. Ferner ist in / der Widerstand der
Zuleitungsdrähte begriffen, wodurch die Spirale mit der
Kette verbunden wird; da aber für die gewühulichen
Fälle die Länge dieser Drähte im Verhältnisse zur Länge
der Spiralen nur unbedeutend ist, ihr Widerstand auch
durch Vergrôsserung der Dicke beliebig vermindert wer-
den kann, so kann man sich der Berücksichtigung dieses
Umstandes überheben, um die Formel nicht unnôthig
zu compliciren. Als Einheit der electromotorischen Kraft
nehmen wir die eines Zinkkupferpaares an, so dass also
?
3
“
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Me :: 4
Re BULLETIN SCIENTIFIQUE. 362
a ——— ——————— — ———————— ———— —— —— — — — —— — ———…—— ———— —— " —————— “© " —————— "Un
der Anzahl der Plattenpaare proportional ist; endlich ist z
sowohl der Leitungswiderstand Z als auch / bezogen auf} F= 72? DETTE pes
die Längeneinheit und Dicke eines bestimmten Kupfer- | s x? (x +8 (2 LT 4 )
drahtes, wobei immer eine gleiche Qualität des Kupfers | se - szx4(x #6) bre
vorausgeselzt wird. | me st) hena (rl x ES)
19. INimmt man den Magnetismus der durch eine Win-
Es sei: | dung erzeugt wird, wenn der Strom { hindurchgeht,
Die Grüsse der ganzen disponibeln Zinkokerfl. = s |als Emheit an, so wird, da der Magnetismus der Anzahl :
Der Leitungswiderstand eines Plattenpaares für | der Windungen proportional geselzl werden kann, und
die Einheit der Oberfläche . ........ — À der geringe Einfluss, welchen die Weite der Spiralen
Mie Dicke(des Drahtesi: 2407... x hat, nach Art. 15. nicht berücksichtigt zu werden braucht,
Die Dicke des Drahtes mit der Umspinnung . = «+0 /|der durch die ganze Spirale erregte Magnetismus oder
Die Anzahl der Windungsreihen über einander = y : MS PET
Die Anzh]l der Plattenpaare die aus s geschnit- TANT) tan
tenwerden-kôünnen:, 2.87 nn =, 2 nr LES RES QU 1)
Die Länge des zu magnetisirenden Eisenkerns — a Ar (x+é)+ars(yb+r (x +d)
Sein Durchmesser . ........ CENTS. D 2 Für die Anordnung, welche dem Maximo entspricht,
Hiernach ist also: erhalten wir folgende 3 Gleïichungen
Die Länge der 1sten Windungsreihe PE —0=ans(2yb +2y15+ y? x) —i2tx5
a s
— 755 (e ++ à) æ E =o=ans(yb +720 +p?x)— 22325 —) 21x60
Die Länge der 2ten Windungsreibe Œ —=o—ans(y 5 + y?x) — 22225 — jzat 6.
a : | dr é d
= 2+5 (e +8 (x+ o)) fe | Diese 3 Gleichungen sind so angeordnet. um eine leichte
| Uebersicht zu gestatten, dass keine derselben gleichzeitig
£ mit den andern bestehen kônne, oder mit andern Wor-
— 743 (o+s (+ o)) L ten, dass AZ keines absoluten Maximums fähig ist, wo-
gegen partielle Maxima, für x, y und = Statt finden,
d. h. dass sowohl die Dicke des Drahtes, als die Anzahl
Die Länge der 5ten Windungsreihe
und allgemein der yten Windungsreihe
— a ( +Cr-1)& + 5) T der Windungen über einander oder die Anzahl der
Die Lä imtlicher Wind db b Plattenpaare jedes für sich. bis über die Grenze hinaus,
: ET ET GPS EP EU ENSE welche dem Maximo entspricht, nicht vermehrt werden
— Fi (y +7°(x +0)) x dürfe, wenn nicht die andern Elemente zugleich ver-
: änderliche Grüssen sind.
Folglich ist der Leitungswiderstand der festen Leiter,
den wir oben mit / bezeichnet haben 20. sl
= ax 2" Die Formel (4) vereinfacht sich beträchtlich, wenn
2. x? (æ+-8) Ce EPL ) man die Dicke der Umspinnung à vernachlässigt. Für
ie ñ 4 AT L . [äie Praxis ist dieses aus doppelten Gründen gestattet,
ce ces Phlecpares T3 ? toléich" sem einmal weil die Dicke der Ueberspinnung gegen die
LW — As und da die Anzahl der Plattenpaare = z, Dicke der Dräthe gewühnlich unbeträchtlich ist; zwei-
»! 4 tens aber geschieht das Aufwinden der Spiralen um den
> ist der Z. #7. der ganzen Kette Eisencylinder eigentlich doch nicht so, wie wir beï
42? Entwickelung der Formel angenommen haben, dass näm-
LE
lich die Drähte über einander alle in einer Ebene liegen,
nun die electromotorische Kraft der Anzahl der Plat- | sondern die Drähte der folgenden Windungsreïhe legen
paare oder = proportional ist, so ist die Stärke des | sich immer in die Zwischenräume und Vertiefungen der
vorhergehenden, wodurch die Windungen dem Eisen-
365
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
RU
kerne näher rücken und die ganze Drahtlänge geringer
ausfällt, als sie in Rechnung gebracht worden. Ganz
eben dasselbe würde aber auch geschehen, wenn wir
die Drähte zwar wie in‘der Formel angenommen wurde,
nur mit Weolassung der Seïdenumspinnung umwinden
künnten, ohne dass dabei der Strom von einer Windung
in die andere überginge.
Selzt man nun dem zufolge in der Gleichung (4) 5 =o
so erhält man
Ee szx°ya ( B )
7 22225 Æans(yb+y?x)
und für die relativen Maxima
dM
= 0
NW
É =ans(2y7b+y?x)— 2x5
dM
PE
CA74
g—°
=o—=ans(yb + y?x) — 2x5
ans. 721022 21.
Entwickelt man aus der ersten dieser Gleichungen
æ—f(z, y), aus der zweiteny — F(z, x), z—p (2,7)
und substituirt diese Werthe nach und nach in die
Gleichung (B), so erhält man 3 Gleichungen, welche die
verschicdenen relativen Maxima als Functionen der bei-
den andern Bestimmungsstücke ausdrücken. Nehmen wir
als Beispiel das Maximum für die Anzahl der Windun-
gen, so erhält man aus der Gleichung
M ons. yYi— 22223
dy #
2 y É :
TE ZZx V— und wenn man diesen Werth in obige
ars
Gleichung (B) für y substituirt
FA
1,
m
szr?a
ansb +2: Vans
wenn man nämlich das Maximum des Magnetismus für
die Anzahl der Umwicklungen y durch M} ausdrückt.
Man sieht hieraus, dass dieses Maximum mit der Ver-
grôsserung von z oder æ wächst, sich'aber assymptotisch
einem Grenzwerthe nährt; man erhält denselben, wenn zx?
so gross angenommen wird, dass das damit nicht behaftete
Glied ax sb im Nenner als unbeträchtlich gegen 2:22 Lans
verschwindet, dieses giebt als Grenzwerth
20 EE se
Mn —
a ls) D M,
2 VZaxs Que
: ’ e À
Es ergiebt sich also aus der obigen Formel y =xz ETS
dass, für das Maximum des Magnetismus, man mit der
Anzahl der Windungen über einander, zugleich ent-
weder die Anzahl der Plattenpaare, worin man die
gegebene Zinkfliche zerschneidet, oder die Dicke oder
Drüähte in demselben Verhältnisse vermehren müsse, zu-
gleich aber sieht man, dass nur eine Verorôsseruns oder
Verstärkung der ganzen disponibeln Batterie entwéder
durch Vergrôsserung von s oder durch V erminderung
von , diesen von x und z unabhängisen Grenzywerth
; / sa J É sé
1/2 V 4 weiter hinaus zn rücken vermag.
24:
Obgleich nun die Folgerung hieraus hervorgeht, dass
man die Anzahl der Drahtwindunoen soviel wie môüg-
lich vermehren müsse, um dem Grenzwerthe des Ma-
ximums môglichst nahe zu kommen, so finden in der
Praxis doch mancher!ei Beschränkungen Stait, indem na-
mentlich die ganze Dicke der Umwicklung gewôbnlich
anderweitig bedingt ist. Bei Eisenstangen von Hufeisen-
form ist z. B. der Abstand der Schenkel gegeben, eine ähn-
liche Bedingung findet Statt bei der Anordnung der Eisen-
stangen für electromagnetische Maschinen u. s. w. Auch
muss man sich der oben Art. 15. erwähnten etwas schwä-
chern Wirkung der Spiralen, bei grüsserer Entfernung vom
Eisenkerne, erinnern, welche hier nicht mit in Rechnung
gebracht worden ist und den Totaleffect nm etwas ver-
mindert. Deshalb ist auch in dieser Beziehung eine zu
grosse Dicke der Umwicklung, selbst wenn sie sonst
gestattet wäre, nicht zu empfehlen.
Es wird daher zweckmässig seyn, und manche prak-
tische Folgerungen gestatten, wenn man statt die Anzahl
der Windungen über einander oder y, die Dicke der
ganzen Umwicklung als geseben betrachtet; nennen wir
Le
z+s
vorher, d — o setzen. Wir erhalten demnach
szx?ca
MERE ( C)
ÀAz?x*Laxs(cb—+ c?)
Es ist hier also nur noch z und x so anzucrdnen, dass
MT ein Maximum werde. Statt zweier verschiedener Be-
. , c . u
diese c so wird y = oder y — - wWenn wir wie
dingungs-Gleichungen erhalten wir aber hier zwei iden-M
tische oder
= == nee ans (bc + €?) — xt (2)
Aus dieser Gleichung (D) kônnen wir für eine gegebene
Dicke des Drahtes die zweckmässigste Anordnung der
Batterie finden oder vice versa. Entwickelt man hieraus
æ und substituirt den gefundenen Werth in (C), so er.
hält man ‘1
My =} VE (£)
(e)
«
365
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
366
LU
Aus dieser Gleichung ersieht man, dass 4,
beïder,
erreicht dasselbe Maximum,
22.
etwas.
hält man
asc
M, F1 A(u+40)
71 ddr mme
(F1
lirenden Substanz, die Gleichung
SICanv
M = 22tayt+luL4c)cn?s
(5)
bestimmtes » und z dem Maximo entspricht, erbalten
wir die Gleichung
M o = (u+ 4c)on?s — jzar? (4)
Ë
wonach man die angemessenen Anordnungen treffen kann.
Substituirt man den hieraus gefundenen Werth von »
in die Gleichung (G), so erhält man die mit der vorigen
Gleichung (F) identische
(7)
‘E- }, Vase ase
T Mn = 2 (u Luc)
dass der Leitungs-
Widerstand eines Plattenpaares 7 in der Gleichung (F)
Æs ist hier übrigens zu bemerken,
auf einen Draht bezogen ist, dessen Querschnitt —
(7) aber auf einen Draht, dessen Queerschnitt — 1.
Damit das 2 in beiden Gleichungen aequivalent sei, muss
s in (/) mit — multiplicirt werden, wir erhalten, also
M, = L
liernach wäre es allerdings vortheilhafter statt der Drähte
4 = zu 1 nebmen, y wenn ae à die oft erwähnte :
© Die DT) und Weïse pa EE kann also für
ù axis, und wenn man die Kette gehôrig anordnet,
vüllig
unabhäneig von der Anzahl der Plattenpaare, und von
der Dicke des Drahtes ist; die gegenseitige Beziehung
ist durch die Gleichung (1) gegeben und man
durch dicke oder dünne
Drähte, wenn man nur die entsprechende Anordnung
der Batterie trifft. e
Für viereckige Eisenstangen modificirt sich die Formel
Setzen wir den Umfang derselben = u, so er-
Nimmt man statt des Drahtes Kupferstreifen von der
Dicke », die über einander gewunden werden, und be-
finden sich n Spiralen auf der ganzen Länge des Eisen-
kerns, so erhält man mit Weglassung der Dicke der iso-
In Bezug auf die Dicke der Streifen », welche für ein
Effect mügen hier ïhre Stelle finden.
ist die Stärke des Stromes proportional der Zinkquantität,
welche in jeder Zelle in einer gegebenen Zeit aufgelüst
wird, oder wenn wir den Strom wie oben F nennen
als vüllig gleichgültig angesehen werden, indem es nur
auf die Dicke derselben ankommt, ja man kann sogar
den Eisenkern seiner ganzen Länge nach mit einer dd
Kupferrôhre bedecken, die der Éinge nach aufseschlitzt
ist. Es würde in diesem Falle » — c und 7 — 1, und
da hiernach weiter nichts zu bestimmen wäre, als die
dem Maximo entsprechende Anzahl der Plattenpaare z,
so erhielte man aus (A) die Gleichung
ns (2)
ac
Diese Gleichung kann natürlich nur bestchen, sobald z
nicht kleiner wird als 1. Wäre dieses der Fall, so hiesse
es nichts anders, als dass man mit der gegebenen Zink-
oberfläche bei einer Dicke der Bewicklung c kein Ma-
ximum erreichen kônne, und dass man entweder s ver-
mebren oder c verringern müsse. Zu bemerken aber ist
hierbei, dass, wenn man sich znr Umwicklung dicker
Kupferdrähte, oder dicker Kupferstreifen bedient, der
Leitungswiderstand der Zuleitungsdrähte, den wir bisher
vernachlässigt haben, allerdings in Rechnung gebracht
werden muss, weil er vielleicht unter solchen Umstän-
den den beträchtlichsten Theil des ganzen Widerstandes
ausmacht,
25.
Aus der Gleichung (Æ)
asc
UP 12 Va Ho
—
ergiebt es sich
1) dass einer bestimmten Zinkoberfläche ein Maximum
des Magnetismus entspricht, das nicht überschritten
werden kônne;
2) dass die Maxima des Magnetismus sich nur wie die
Quadratwurzeln aus den Zinkoberflächen verhalten;
3) dass man durch Vergrüsserung der Dicke der Um-
wicklung den Magnetismus nur bis auf eine gewisse
Gränze hinaus verstärken kann, welche Gränze durch
die Gleichung 1
MT e) AVE ausgedrückt wird, (ET
wie wir auch bereits Art. 20 geschen haben. ,
24.
Einige Bemerkungen in Bezug auf den oekonomischen
Nach Faraday
367 À BULLETIN SCIENTIFIQUE. 568 |
so ist die Consumtion in einer gegebenen Zeit Æz, der
d < : M .
oekonomische Effect ist aber Te = q. Nun haben wir
Art. 19 die Gleichung H=T = gehabt oder für Ô — 0
+ à
s 5 PE L
und für » = — gesetzl M= —- daher der oekonomische
T T
Effect oder
2. ca
LE x?2
Man ersicht hierans, dass der oekonomische Effect kein
Maximum hat, sondern dass er wächst, je geringer die
Dicke der Drähte und die Anzahl der Plattenpaare ist.
Will man aber den oekonomischen Effect kennen lernen,
welcher dem Maximo des Magnetismus entspricht, so
muss man diese Gleichung mit der Art. 21 gefundenen
Gleichune (D) combiniren, wodurch man für den oeko-
nomischen Effect beim Maximo des Magnetismus erhält
NPetA a:
2 Vanes
welchem eine, der Grôsse
Fz === 2Â
proportionale Zinkconsumtion entspricht. Da in diesen
Formeln x und z ebenfalls verschwunden sind, so folgt
daraus , für den oekonomischen Effect und
die Zinnconsumtion beim Maximo des Magnetismus vül-
lig gleichoültig ist, ob derselbe durch dicke oder dünne
Drähte erreicht wird, wenn nur die Anzahl der Plat-
tenpaare den durch die Gleichung (D) gegebenen Be-
dingungen gemäss angeordnet wird.
dass es
Das Hauptresultat aus sämmtlichen obigen Untersu-
chungen lässt sich nun zum Schluss in folgendes für die
Praxis hôchst wichtige Gesetz zusammenfassen :
Bei einem gesebenen Eisencylinder kann man, für
neine bestimmte Zinkoberfläche, dasselbe Maximum des
»Magnetismus auf unendlich verschiedene Weise errei-
»chen, wenn man die Dicke des Drahtes in das gehôrige
, Verhältniss zur Anordnung der Kette setzt; auf welche
, Weise aber das Maximum auch erreicht wird, so ist
»dennoch die Zinkconsumtion in einer bestimmten Zeït
>genau dieselbe.“
(Die Fortsetzung in einer der nächsteo Nummern.)
CORRESPONDANCE.
Dans la séance du 5 octobre, M. Fuss communiqua
à l'Académie une lettre dans laquelle M. le professeur
Jacobi lui fait part d'une découverte que le hasard lui
a fait faire, et qui, avec le tems,
tante pour l'art chalcographie.
peut devenir impor-
La pile galvanique em-
ployée par M. Jacobi dans ses travaux actuels a cela
de remarquable que le gaz hydrogène qui, dans les ap-
pareils voltaïques ordinaires, se développe sur la plaque
négative ou de cuivre, est employé ici à la réduction
d'une solution saturée de sulfate de cuivre. L'état de
cohésion, dans lequel se représente ce cuivre réduit,
dépend de intensité du courant galvanique. Si ce cou-
rant est faible et l'action lente, le cuivre se réduit sous
une forme parfaitement cohérente et obtient plus où
moins de densité; un courant plus fort, au contraire,
opère une réduction plus rapide, et alors le cuivre se
précipite en grains groupés sans ordre et offrant l'appa-
rence d'une forme crystalline. (C’est en nettoyant les
appareils galvaniques, que M. Jacobi s'est apercu que
le cuivre réduit pouvait se détacher en forme de pla-
ques parfaitement cohérentes, et que toutes les inégalités
accidentelles, dont la surface de la plaque modèle est
affectée, se trouvent fidèlement empreintes sur celles-là. |
Un essai fait avec une plaque modèle gravée, recouverte
d'une couche très-mince d'huile, a donné une plaque
de cuivre réduit sur laquelle jusqu'aux plus faibles traits
gravés sur la plaque modèle se trouvent reproduits en.
relief avec une parfaite netteté. M. Fuss fit voir cette
plaque.
MATÉRIAUX MANUSCRITS.
Séance du 19 octobre. Note sur quelques formules relatives
l'attraction mutuelle d'une sphère et d'un sphéroïde, pal
M. Ostrogradsky. À
Note sur l'effet de l'inégale réfraction dans la mesure del
hauteurs relatives, par M. G. Fuss. Æ
E,
Kurze Nachricht von zwei Astrolabien mit morgenländi=
schen Inschriften, par M. Dorn. À
Emis le 26 octobre 1838. Ge,
#96. BULLETIN SCIENTIFIQUE TomelIv.
AN 24.
PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PÉTERSBOUR G.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca-
émie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l’Amiraaté N. 1. — L'expédition
gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tentr les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A-
£adémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contieudra les articles suivants: 1. Extraits des mé-
-moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in erxtenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie
par divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur
état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges.
$ OMMAIRE. NOTES. 29. Note sur quelques formules relatives à l'attraction mutuelle d'une sphère et d’un sphéroïde, Os-
TROGRADSKY. — 30. Appareil pour l'analyse des substances organiques. Mess — 31. Difformités observées dans la plante
nommée Cardamine pratensis. Meyer. — 52. Fixation de l'époque d'un pélerinage des Bulghares du Wolga en Mecque.
Faarux. — OUVRAGES OFFERTS.
N @ TES. Désignons, avec M. Poisson, par a, b, c les coor-
; données du centre d’une sphère donnée, par # la masse
de la sphère, et par x, y, z les coordonnées d'un point
NoTE SUR QUELQUES FORMULES RELATIVES | de cette masse. Supposons de plus, toujours avec
» , LE : ! : J
A L’ATTRACTION MUTUELLE D'UNE SPHÈRE ET i. ne à Ra la densité de la sphère és 2 e 4
; L 48 ement de la distance au centre et que tous les points
D un spHÉROÏDE, rar M. OSTROGRADSKY de la masse sphérique se trouvent en dehors d'un
(lu le 19 octobre 1838). sphéroïde quelconque , homogène ou hétérogène. Il s'a-
git de faire voir: qu'en désignant par y (x, y, z), g'(æ,ÿ, =),
g” (x, 7,2) les attractions, parallèles aux axes æ, y, z,
que les sphéroïdes exerceraient sur l'unité de masse con-
on, sur une propriété générale des formules relatives | centrée au point M, et par f'(x,y.z), la somme des
attractions des sphéroïdes. L'illustre géomètre éta-| masses de tous les points du sphéroïde, divisées par
lit dans cette note, par la voie de synthèse, quelques | leurs distances respectives au même point A, on aura
iéorèmes qu'il croit au moins très difficile (**) de dé-
73: q 5 Le oi (Qu?) 3 [y (x,932) duZ=u q (a, b, c)
ontrer par l'analyse. L'objet de ma note est la dé- « .
Onstration analytique des théorèmes dont il s’agit. ji g'(&,%:2) du Zu q'(a,b, c)
3 | (4)
1e # .
Ou trouve, dans le compte rendu des séances de l'A-
adémie des sciences de Paris (*), une note de M. Pois-
4
fo 44 (Cr z) du —u g" (a, b, c)
(*) Voyez la séance du 2 juillet 1838. F 1 KE à
(##) Voici les propres paroles de M. Poisson: ,,Cette dé- | fr APE HE 8,0)
astration (celle des formule ées d t \ : . Le ;
É C FU fut OT 0 2 ivril'airacion:, der. molkéculesvdé sphéroïde est supposée
re 4) présente un exemple remarquable des cas fort rares,
ns lesquels le simple raisonnement, ou ce qu'on appelle la suivre la loi newtonienne , du désignant un élément de
ühode synthétique , a un grand avantage sur l'analyse; car il la massé sphérique «, et les intégrales étant prises dans
erait au moins très difficile de démontrer, dans toute leur gé- | toute l'étendue de ceite masse.
éralité, les équations précédentes au moyen de l'analyse ma- La démonstration analytique des formules (4) ne
\
hématique , ni mème de Les vérifier, lorsque, etc. “ | présente aucune difficulté. Il n'y a qu'à remplacer les
371
fonctions g (+, 7, 2), g' (7,2), g! (æ ÿ; 2) S'(&s 7; 2)
par leurs expressions en intégrales définies, et à ÉFechièr
les intégrations d'abord relativement aux éléments du
de la sphère Pour cela, dénotons par 7 la distance de
M à un élément dm de la masse » du sphéroïde, et
par æ,7', 2" les coordonnées de dm; nous aurons
g (&, 72) = ppp
TELE
p' (27 D=kfE Le
fers ef —<—
Les intégrales sont relatives à tous les points du sphé-
roïde et A lettre 4 représente le coëfficient de l'attraction,
c’est-à-dire, l'attraction à l'unité de distance des masses
égales à l'unité. Nous aurons ensuite
— md d
fs CRE DURE Re — FE
k Î dm d re
= Ja fe
[S (x, 7, 2) du 4 à — [ am [<
Or, on sait que à = 20 désignant la distance de
e
(8)
fs (as J2) disk f 7m nd ee =
4. g/(2,7,2) du=k f 3 Éis
dmdu
dm au centre de la sphère u, c'est-à-dire que o repré-
sente ce que devient r , quand on y remplace x, y , z
par a, b, c. Ainsi, eu égard aux équations qui résul-
eraient de (B) par le changement de x, y, z en a, b, c,
nous aurons
[5 (75 2) du =kif = dm = uy (a, b, ©)
fs", 2) di =ku FF _ dm — u ' (a,b, c)
fs" (&,7,2) du = ka [= dm= uv” (ab, c)
LS 79 du zu fe = ue
Je suis très loin d'attacher la moindre importance à
la remarque que j'ai faite sur une espèce d'inexactitude
échappée à un illustre géomètre. Je pense qu'il n'a pas
jugé la question digne d'occuper son'attention plus d’un
instant.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
© 144444--2#
30. APPAREIL POUR L'ANALYSE DES SUBSTANCESN
ORGANIQUES, PAR M. HESS (lu le 12 octobre
1838).
(Ci-joint une planche gravée.)
J'ai décrit, il y a une année, dans les Annales de
M. Poggendorf, une lampe à esprit de vin dont je
me sers pour l'analyse des substances organiques, en
remplacement du feu de charbon. Mais cette descrip-
tion, n'élant pas accompagnée d'une échelle qui indique
les dimensions précises, ne peut guère épargner les tà-.
tonnements aux personnes qui trouveraient convenable
de la faire construire; en outre, elle ne forme qu'une
partie de l'appareil complet. C'est pourquoi je crois de-
voir la reproduire dans tous ses détails, et avec toutes,
les améliorations que je lui ai fait subir.
La fig. 12 représente l'appareil tout monté. Il se com-
pose, comme on voit, d'une table, posée entre deux
supports ou colonnes, assujetties à l'un des murs de
l'appartement. La table est engagée dans une coulisse ;
elle est équilibrée par des poids, et peut, par une lé-
gère pression du doigt, monter ou descendre à volonté,
pendant que l'opération marche. — Sur celte table on
voit deux supports, faits en barres de fet carrées, et
destinés à porter le tube à combustion. La fig: 3, repré
sente un de ces supports en détail, et la fig. 4 représ
sente séparément la pièce qui surmonte ce support prins
cipal. — Supposons cette partie supérieure enlevée ; on!
met une rigole en tôle assez forte sur les deux sup
ports, — elle est destinée à préserver le tube à coms
bustion contre l’action trop violente de la flamme, eti
empêcher le tube de créver ou de se difformer. — Le
tube à combustion étant en place, on surmonte les sup
ports de la partie fig. 4. (Cette parlie sert comme d'un
nouveau support à une barre de fer ronde, épaisse
moins de 2/; de pouce. Elle est destinée à’ porter des
cheminées en tôle dont la construction se trouve suffi
samment indiquée dans la fig. 12. Pendant l'opération,
toute la longueur de la flamme doit être recouverte €
cheminées semblables. On en a de différenteslongueurs,
de 3, de 4 et de 6 pouces de long. Sans. cheminée
l'effet de la lampe serait nul. |
On voit ensuite, vers la: droite, le tube: à chlorurerci 1
cique destiné à recueillir l'eau, et l'appareil à
de M. Liebig destiné à ‘recueillir l'acide carbonique.
A giuche, on-voit un gazomètre en verre. Sa capii cite
est de 2 à 3000 C.C. Il est rempli d'oxygène pur. L
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37
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
374
+
où il se dessèche, et arrive ainsi dans le tube à combus-
: tion. La lampe, qui se trouve au-dessous du tube de
combustion, est construtite en tôle étamée. On ne sau-
rait employer du laiton à cause de sa trop grande con-
ductibilité pour la chaleur.
La fig.9 représente une section verticale de la lampe.
Les dimensions de cette figure sont, comme pour fig. 6.
7. 8, moilié des dimensions (linéaires) naturelles. On y
distingue la partie a; c'est un tube, applati par deux
de ses côtés, et entrouvert par le haut. Aux deux côtés
applatis sont accollées (soudées) deux parois bb. C'est
entre ces deux parois que l'on pose les porteméches.
+ Les portemèches sont de deux dimensions, comme fig.
6 et comme fig. 8. La fig. 7 représente leur épaisseur
commune. On les garnit d'une mêche tissée, plate, que
lon met en double; il faut qu'elle remplisse bien le
portemêche, et le dépasse de 5/4 d'un pouce. La rigole
destinée à recevoir les portemèches, communique par
un tube latéral avec un entonnoir, sur lequel on ren-
verse un flacon, contenant l'esprit de vin destiné à en-
‘retenir la combustion, Un tube de verre qui se trouve
placé perpendiculairement sur le tube de communication,
indique la hauteur à laquelle se trouve l'esprit de vin
- dans la lampe. — 1] doit se trouver ordinairement à
moitié de la hauteur de la rigole. La mêche plonge
“donc, par sa partie inférieure, dans l'alcool. La rigole
“doit avoir la largeur justemant convenable pour qu'on
y faire glisser commodément les portemêches,
nêches vacilleraient pour lors.
Nous ne possédons proprement qu'une méthode d'a-
alyse; c'est la combustion. Elle peut s'effectuer de dif-
érentes manières, et l'on est généralement d'accord
i'il n'existe point de mode d'opération exclusif, et qui
bnvienne également bien à tous les cas. Cet appareil
pplique paticulièrement bien aux substances qui sont
ne combustion lente et difficile, comme les résines,
substances grasses, les liquides médiocrement vola-
S, et particulièrement les substances solides.
Woici la maniëre dont j'opère le plus souvent. La fig.
représente le tube à combustion isolé. Des tournures
cuivre, assez fines pour avoir l'aspect lanugineux,
nt calcinées ; on en fait un bourrelet, qu'on introduit
peu près jusqu'au milieu du tube. On donne alors
ü tube une position verticale; on bouche son orifice |
ieur par un liège, on y introduit de l'oxyde cuivri-
encore rouge, on met un second bourrelet et on |
Baz traverse un appareil à potasse (pour plus de sûreté), | bouche avec un liège. L'oxyde de cuivre étant suffisam-
“passe ensuite dans un tube rempli de chlorure calcique” | ment refroidi pour qu'on puisse le manier, on le se-
coue pour que l'oxyde laisse un espace suffisant, égal à
peu près à {/, de la largeur du tube, pour laisser passer
les produits de la combustion. On introduit ensuite une
nacelle en verre, comme l’a décrit M. Liebig dans son
traité sur l'analyse des substances organiques, et qui
contient la substance destinée à la combustion. On ar-
rête la nacelle par un bourrelet. Le tube étant mis en
place, on allume le feu à la fois sous presque toute la
longueur qu'occupe l'oxyde de cuivre, et quand on croit
celui-ci suffisamment échauflé, — ce qui ne tarde pas à
arriver — on ajoute encore une mêche. Puis on en place
aussi deux sous le bourrelet d’arrière. La substance des-
tinée à la combustion se trouve ainsi placée entre deux
sources de chaleur; elle se.charbonne ou se volatilise
directement, selon sa nature ; on rapproche le feu selon
que la substance se comporte. Un essai ou deux suff-
ront pour toute personne qui a déjà quelque idée de
l'analyse. J'observe seulement que le courant d'oxygène
doit toujours être lent. La quantité moyenne d'esprit de
vin que cet appareil exige est, terme moyen, d'un litre
pour chaque analyse. Il est des substances qui n'exigent
que la moitié de cette quantité; d'autres, jusqu'à un litre
et demi ; c’est selon la célérité avec laquelle on peut opérer,
Enfin j'observerai qu'on objecte généralement à la
combustion dans l'oxygène de n'être point applicable aux
substances azotées. — 11 est fort vrai que ces substances
demandent plus de circonspection; mais elles ne don-
nent pas, à beaucoup près toutes, aussi facilement nais-
sance à de l'oxyde d'azote pour empêcher l'emploi de
l'oxygène. S'agit-il de doser l'azote, on remplace le ga-
zomèêtre et le premier appareil à potasse par un appareil
destiné à dégager un courant d'acide carbonique. — En
construisant cet appareil d'une manière semblable à l'ap-
pareil du Dr. Mobr (*) pour l'hydrogène, on produit un
courant de gaz aussi fort ou aussi faible qu'on le veut.
L'air de l'appareil étant complètement expulsé, on re-
cueille tout le gaz dégagé sur de la potasse caustique
qui absorbe l'acide carbonique, et laisse tout le volume
d'azote.
Il est inutile d'observer qu'on peut se servir de cet
appareil, quand même on ne voudrait pas faire usage
d'oxygène, mais opérer à la manière ordinaire, avec ce
tube fermé par un bout.
(*) Voyez Bulletin scientifique, T. IV. p. 81, l'analyse de
l'Oxurine (Alloxan de MM. Liebig et Woehler) par M
Fritzsche, analyse qui ne laisse rien à désirer.
—— ee ———
375 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 376.
reiche Mitteliomman in die gewôhnliche Card. pratensis
31. M1SS5BILDUNGEN, BEOBACHTET AN CarpA- übergeht.
MINE PRATENSIS; VON G. A. MEYER (lu
le 21 septembre 1858).
Wenn es wabr ist, dass Missbildungen im Pflanzen-
reiche, oft ganz besonders dazu geeignet sind, uns die
Gesetze der Structur der Blume und der Frucht zu ent-
hüllen; wenn wir sehen, wie selbst die ausgezeichnetesten
Botaniker, mit richtigem Takte die hohe Bedeutung des
Gegenstandes erkennend, es nicht verschmähen ihre Zeit
der genauen Untersuchung und Beschreibung solcher
Abnormitäten zu widmen; wenn wir endlich sehen, zu
welchen überraschenden Resultaten die Erklärung der-
selben nicht selten führt, so darf ich wobl hoffen, dass
die Beobachtungen, welche ich der Kaïserlichen Aka-
demie der Wissenschaften jetzt zu überreichen mir die
Ebre nehme, sich einer günstigen Aufnahme zu erfreuen
haben werden.
Es kann zwar nicht auffallen, wenn wir sehen, wie
die Botaniker mit ganz besonderm Fleisse die Struktur
der normalen Blatt- und Blumenknospe zu erforschen
suchen! denn diese sind dazu bestimmt das Individuum,
die Art fortzupflanzen. Allein auch die anomalen Ent-
faltungen der Blumen- und der Fruchtknospe verdienen
gewis$ die Aufmerksamkeit des Pflanzenforschers: Im-
merhin mag man diese Morphose eine regelwidrige
nennen, da durch sie das hôchste Ziel des Pflanzenlebens.
Fortpflanzung der Art, nicht erreicht werden: kann;
regellos isti sie, in vielen Fällen wenigstens, durchaus
nicht. Sie scheint vielmehr ganz so, wie die normale
Entfaltung der Knospe, nur nach gewissen Gesetzen er-
folsen zu kônnen. Wohl an hundert Individuen und
gewiss über tausend proliferirende Blumen der Carda-
mine pratensis habe ich im Laufe dieses Sommers zu
untersuchen Gelegenheit gehabt; beï allen erfolgte die
merkwürdige Umwandlung des Fruchtknotens in neue
Blumenknospen durchaus nach einem Typus, und hôchst
wahrscheinlich wird bei allen Gruciferen eine gleiche
Morphose nur auf ähnliche Weise erfolgen künnen.
Die Exemplare, an denen ich diese übermässige Ent-
wickeluns der Blumen zu beobachten Gelegenheït hatte,
wuchsen in besonderer Ueppigkeit am Rande eines Gra-
bens, in einem fruchtbaren, feuchten Boden. Sie gehüren
jener Form der Car damine pratensis mit gestielten, leicht
abfallenden Blättchen an, welcher einige Botaniker den
Namen C. dentata beïigelegt haben, die aber durch zah]-
Allgemeine Charaktere dieser Missbildung durch Ueber-
maass (par excès) sind: Verlängerung des Blumenstiels
innerhalb der Frucht und Auftreten dreier Blumen über
einander um eine gemeïnschaftliche Achse. Diese Miss-
bildung gehôürt also zu denen, welche Engelmann mit
dem Namen ,Diaphysis® bezeichnet. Inrden meisten
Fällen sind an einem Exemplare alle Blumen proliferi-
rend... Doch findet man auch einzelne Exemplare, wo
diese Missbildung sich nicht auf alle Blumen erstreckt;
dann sind es sehr oft die obersten Blumenu, die ihre
normale Gestalt beibehalten haben.
Die unterste primitive Blume eines solchen mietamor-
phosirten Blumengebildes ist, wenn wir die Frucht aus-
nehmen, in der Regel ganz normal sebildet. Die Staub-
beutel enthalten vielleicht weniger Pollen, als sewéhplich;
bisweilen ist auch wohl eine Hälfte derselben blumen-
blattartig ausgewachsen. Biseilen findet man auch noch
ein einzelnes Fädchen, ohne Staubbeutel, zwischen emem
der kürzern Staubfiden und dem Ovarium. Die Drüsen
des Zorus sind unverändert.
Vüllig verändert dagegen ist das Ovarium. Der in
normalen Blumen ganz kurze Zorus, ïst hier 5 bis 4 Li-
nien lang, grün, etwas hohl, durchaus aber ohne Eychen,
und überhaupt einem Blumenstiele, in jeder Hinsicht,
ganz ähnlich. Dieser Blumenstiel oder verlängerte Torus,
trägt ein kurzes, bauchiges, allmäblig in einen Griffel
zugespitzles Ovariun, welches, in der äussern Gestalt,
einer Frucht der syrenia giriculosa nicht ganz unähn-
lich ist. Die Narbe ist entweder normal, oder zwei-
drei-, auch wobl viertheilig, immer aber mit gut aus-
gebildeten Wärzchen (Papillaë) bedeckt. Die beiden
Fruchtklappen (nur selten sind deren drei, oder gar
vier) sind mit den Saamenträgern genau verwachsen,
Da jedoch die Structur sowobl der Klappen, als auch.
der Saamenträger unverändert geblieben ist, so kann
man die Umrisse beider genau unterscheiden und sich
leicht überzeugen, dass ihre relative Stellung und im
allgemeinen auch ïhre Gestalt, durchaus normal geblie- | À
ben sind, Es springt aber diese Hülle ganz anders auf,
als an normalen Früchten. Es sind nicht die Klappen,
die sich von den Saamenträgern lostrennen; sondern
diese letztern spalten sich der Länge nach und indem
je eine Hälfte derselben genau mit den Klappen verbun-=
den bleibt, werden diese Klappen von einem grünen
verdickten Rande begränzt, der nach innen eingeschlagen
ist und am obern Theïle einzelne,, verkrümmte Eychen
trâgt. Die Scheidewand fehlt durchaus. Dagegen schliesst
diese Fruchthüile zwei neue Blumen ein und sie repri-
sentirt gleichsam den Kelch der zweiten, mittleren Blume.
Nicht immer spallen sich beide Saamenträger bis zur
Basis, um so die Fruchthülle gleichsam in einen zwei-
blättrigen Kelch umzuwandeln. Oft theilen die Saamen-
täger sich nur bis zur Mitte, wo denn ein zweitheiliger
Kelch gebildet wird, dessen Gestalt lebhaft an die Frucht
der Gentianen erinnert. Meistens springt nur die eine
Nath der Scheinfrucht auf, und dann nimmit die Frucht-
hülle die Gestalt eines scheïdenférmigen Kelches an.
* Die zweïle, mittlere Blume, als deren Kelch man jene
ausgeartete Blumenhülle betrachten kann, besteht aus 8
. bis 10 Blumenblättern, deren Stellung oft sehr regelmäs-
sig ist Es entsprechen nämlich die vier untern (äussern)
Blätichen'genau den Blumenblättern einer normalen Car-
damine-Blume, sowohl in Hinsicht der Gestalt und Grôsse,
als auch in Hinsicht ihrer Stellung am Zorus. Die sechs
(bisweilen nur vier oder fünf) obern (innern) Blättchen
dagegen nehmen genau die Stelle der Staubfälen ein,
als déren Repräsentanten sie betrachtet werden kônnen.
- Sie sind in der Regel kleiner und weniger ausgebildet.
als die vier untern Blättchen. Staubfäden und Drüsen
babe ich in diesen secundiären Blumen niemals gefun-
. den. Auch der Fruchtknoten fehlt immer, dessen Stelle
der bald kurze, bald Jängere Blumenstiel der dritten,
obersten Blume einnimnt.
! Diese dritte Blume gleicht, in jeder Hinsicht, einer
» gefüllten Cruciferen-Blume. Sie besteht aus einem Bü-
schel ohne besondere Ordnung angehäufter Blumenblätter,
“on denen die innern kleiner und weniger gut ent-
ickelt sind. Sié werden von drei oder vier Kelchblät-
ern umgeben, die entweder die normale Gestalt haben,
er, mehr oder weniger, blumenblattartig sind. Frucht-
hen ohne Staubheutel angetroffen.
icht immer sind die beidén Adventiv-Plumen so
gelmässie ausgebildet und so vollständig getrennt, als
beschricben worden ist. Oft sind beide Blumen
sam in eine einzige Blume verschmolzen, deren
s langgezogene Achse mit vielen, verschieden ge-
stalteten, unregelmässig gestellten Blimenblättern Bédéckt
Ù DD voile ist diese Achse nicht durchaus frei, son-
dern zum Theil der verwandelten Fruchthülle der pri-
en Blume seitlich angewachser.
;
D
échst merkwürdig ist ohnstreitig dies Herv orsprossen
cuer Blumensticle, Die Saamenträger und die Klappen
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
78
C1
der Frucht nehmen an dieser Bildung durchaus keinen
Eben su
wenig kônnen diese Blumenstiele ein Product der Schet-
dewand seyn. Sie sind vielmehr für eine Verlängerung
des primären Blumenstiels zu hallen, und wenn man
diese Blumenstiele der Länge nach spaltet, so kann man
sich von der Continuität
Es scheint also der Blumenstiel,
stande unterhalb der Fruchtklappen,
Antheil; sie gehôren ganz der Peripherie an.
derselben leicht überzeugen.
der im norimalen Zu-
ïm Zorus aufhôrt,
unter gewissen Bedingungen die Basis der Frucht durch-
bohren und eine neue Blumenknospe hervorbringen zu
wobei die anfangs terminale Fruchtknospe in
einen peripherischen Blattverticill aufgelôst wird.
kôünnen.,
Eïne ganz analoge Verlängerung des Blumenstiels findet-
man bisweilen an Æesperis matronalis flore pleno; nur
fehlt der untersten primitiven Blume jede Spur eines
Fruchtknotens. Dagegen sind, merkwürdigerweise, ein-
zelne Blumenblätter theilweise in Carpe larblatier umge-
wandelt, d. h, es ist die eine Seite derselben NES
blattartig, die andere dagegen verdickt, grün und am
Rande dicht mit Eychen besetzt. |
Die Cardamine pratensis zeïgt bisweilen auch noch
eine andere, kaum weniger merkwürdige Proliferationz
nämlich einen Blattschopf an der Spitze der Traube.
Eine solche proliferirende Inflorescens ‘ist: nicht selten
verkürzt und wenigblüthig; sie nimmmt dann die Gestalt
einer Doldertraube, oder auch wohl den ‘einer Dolde
an. Die zwei oder drei obersten Blumenstiele sind in
der Regel gegenständie, oder wirtelformig gestellt und
aus dem Mittelpunkte zwischen diesen Blüthen entspringt
ein Büschel gefederter Blâtter, die in jeder Hinsicht den -
Wurzelblättern ähnlich, nur kleïner sind. Einzelne; kleine,
verkümmerte, kurzgestielte Blumenknospen umgeben die-
sen Blattbüschel. Je grüsser an einem Exémplare die
Zahl der Blumen und der verkümmerten Knospen ist,
desto geringer ist die Zahl der Blätter, und œéce versa.
So hat z. B. ein vorliegendes Exemplar nur drei Blumen,
ein kleines Knôüspchen und einen reichen Blattschopf,
dagegen ein anderes, blüthenreicheres Exemplar wiele
verkrüppelte Knospen und nur ein einzelnes Adventiv-
blatt trägt. Fast unwillkürlich drängt sich dem Beobach-
ler did sonderbaren Miscbildung die Idee auf, dass
hier Blatt und Blume sich gegenseitig yertreten; und
auch andere Thatsachen scheinen diese Ansicht zu be-
stätigen. So entwickeln sich bisweïlen aus den Blalt-
winkeln des, gewôhnlich einfachen, Stengels der Car-
damine pratensis entweder gestielte, blattlose Blumen-
trauben, oder beblätterte Aeste, die eine gewübnlich
armblüthige Blumentraube tragen, oder endlich ein un-
319
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
380
gestielter Blatthüschel, der in allen Theïlen jenem, oben
beschriebenen Blattschopfe ähnlich ist. Ferner findet man
an Cardamine pratensis bisweïlen proliferirende Blumen-
trauben, deren oberste Blume einem gefederten Blalte
gegenüher steht, welches genau die Stelle einer der bei-
den Blumen einnimmt, die an andern proliferirenden
ŒExémplarèn sich gegenüber stéhen; der untere Theïl
diéRes Blattstiels unterscheïdet sich durchaus nicht von
éiñem Plumenstiele. Auch besitze ich ein Exemplar der
Cardanine pratensis, dessen Blüthentraube, statt der
ierteh Blume, eïn gefedertes Blatt entwickelt hat, wäh-
send die fünfie, sechste und siebente Blume ganz normal
ebildet” sind. “Hierher scheint auch eine Erscheinung
zù- gehôren, die man bisweilen an einjahrigen #/yssum-
Axten/.beobachten kann. Es verlängern sich nämlich,
unter gewissen Bedingungen, der Stengel und die Aeste
dieser Pflanzen unverhältnissmässig und sie treiben sehr
viel mehr Blätter, als im normalen Zustande. In der
Regel blühen diese Exemplare im ersten Jahre gar nicht,
oder sie bringen nur spät einige kümmerliche Trauben
hervor, die offenbar einem zweïten Triebe angehôren.
Diese normalwidrige Verlängerung der, mit vielen Blät-
tern bedeckten Aeste, scheint durchaus auf Kosten der
untérdrückten Blumentrauben statt zu finden: »
. Einé, Analogie zwischen den proliferirenden Blumen
der Cardamine pratensis und der proliferirenden Inflô-
rescens_derselben, lässt sich nicht verkennen; obgleich
die Gehilde erschieden sind. Wenn jedoch der proli-
ferirende Blumenstiel, seiner Natur gemäss, nur Blumen-
land Kelchblätter hervorbringen kann, so kann die pro-
liferirende Stengelspitze sich auch nur in neue Blätter
‘éntfalten…_ ta 0
Doch ich gebe ‘hier blos die einfachen Thatsachen; die
Beurtheilung und die Erklärung derselben môüge dem
(Leser und, der weitern wissenschaftlichen Forschung
überlassen bleiben.
1.1 Enns
t à 24 :
227 ZerrBBsTIMMUNG-EINER Watzrianr Woz-
2
Le. téirscHen Burenaren nacm MeEcca; «von
hs Que M. FRAEHN, (lu le 49 octobre 1858.)
\L1n der Abhandlung , Die ältesten Arabischen Nachrichten
über, die Wolga-Bulgharen“ bétitelt, hatte ich aus Schems-
et=<din Dimiesthhky - eine interessante Notiz beigebracht,
die ups einen Trupp von Pilgrimmen dieses Volkes, auf
der Wallfahrt nach-Mectca begriffen, in Baghdad angekom-
men zeigt und selbigen dort über den Volksstamm, dem
er angehôrte, sich aussprechen lässt.(1) Der Araber, von
dem ich die Notiz entnommen, hatte jedoch die Zeit dieser
Begebenheit nicht angegeben. Er hatte sich so ausge
drückt, dass man geneigt seçn konnte anzunehmen, sel-
bige falle bald nach dem J. H. 310 (— 922 n. Ch), wo
bekanntlich die Muhammedanische Religion erst recht
eigentlich Wurzel in Bulgharien schlug. Und irrig hatte
ich diese Wallfabrt für dieselbe mit der von Masudy
erwähnten sehalten.(2) Aber beiïde sind, wie ich jetzt
gefunden, wohl von einander zu unterscheiden,, Die,
von der Masudy spricht, wo ein Sohn des Bulgharen-
Kônigs” auf seiner Pilgerfahrt nach Mecca in Baghdad
anlanote und dort von dem Chalifen Muktedir mit allem
zur Fortsetzung seiner Reise Nôthigen aussestattet wurde,
muss -unstreitig noch vor das J.°310 gesetzt. werden.
Diejenige aber, von der bei Dimeschky die Rede ist,
hatte erst über ein Jahrhundert späteér Statt, nämlich
unter dem Chalifen Kaïm-biamr-allah, i. J. d. H, 433
(— Ch. 1041-2). Unter diesem Jahre habe ich selbige
in drei Arabischen Geschichtswerken, welche die’ letzten
Zeiten uns aus Aegypten zugefübrt, ausdrücklich aufoe-
führt gefunden.
Das eme dieser Manuscripte ist ein Theïil von einer
sebr ausführlichen Geschichte, deren Titel und Verfasser
sich jedoch nirgends angegeben findet. Er umfasst die
Jabre d. H. 402 bis 436. Ich habe Grund zu vérmuthen,
es sey ein Theïl der Le fi) ële oder des Zeitenspie-
gels yon Sibt-ibn-el-Dschausy, der im J. 654 (— Ch.
1256) starb.(8) Das z2weite ist das Tarich (Chronicon)
Ibn-Kesir's (+ a. 714 — 1512), Das mir vorliegende
Manuscript (wie das vorige, im Besitz des Hn. Muchlinski)
besteht aus drei Bänden, die aber zu drei verschiedenen
Exemplaren gehôren. Der erste (V.) geht vom J. 65
— 126, der zweite (VI.) vom J. 426 — 616, der dritte
(t)x Mémoires. de l'Académie /Impi4, 56/6: Sérs (Science) Dit
Tome L S. 549 ff. :
(2) ib,. p. 495/£:— Ich. will bei dieser, Gélegenheit zugleich L
noch bemerken, dass,es ébend. S,532, Z..5. von.unten statt: auch M
um die Mitte des XIL Jahrh., heissen, muss: im, XIV.
Jahrhundert. : y
(3)..Diess igrosse. Geschichtswerk. besteht aus vierzig Bänden, |
von denen sich auch in den Manuscripten-Sammlungen des Aus
Jandes, im Escurial, in Oxford, Paris, Leyden und Gotha nur
einzelne vorfindèn.} Sein Verfasse,' eigentlich® Schems-et-dir
Abu'l-muszaffer Jusuf genannt, ist häufigmit Ibn-el-Dschausy,
dessen Enkel (Sibt) er war, verwechselt worden. Létzterer,,hiess
eigentlich Dschemal-el-din Abu'l-feredsch Abd-ut-rahman.
381
von 615 — 767, Der dritte Autor ist Æiny (+ a. H.
| 855 — 1451-2.), derselbe, von dessen für unser Asia-
tisches Museum erworbenem Tarich in diesem Bulletin
Tome IV. No. 12. die Rede gewesen.
Nur aus dem ältesten dieser drei Autoren gebe ich
hier die bezügliche Stelle in Text und Uebersetzung.
Aus den beiden andern, die jenen grüsstentheils nur
compilirt, genügt es die kleinen Abweichungen und
Zusätze übersetzt beizubringen. Ibren Text will ich je-
doch unten auch vollständig nachfolgen Jassen.
Ÿ* r pos (ls ols os Ya 2) Luis
Lt nes Du orss Lil ë! gage 3luë al)
Jls rl QE Dluus gels GI lb plus
25 > à; SJ) Du lool, r5 All Logan
Jul) ce Jics E22 JB, Oyxc els SU 2 Cas)
15 Slele Cu pro ie more JA pans pif
pus o,: ll Cyrus soie 95 LUS LE 5 5)
dini> Lo) LP Je Je BL pesa
d. i.
. In diesem Jahre (455 d. H.. = 1041-2 Chr.) /angte
ein Trupp Bulgharen, der die heilige Wallfahrt ma-
chen wollte, in Baghdad an. Es waren funfzig Män-
ner, und mit ihnen befand sich eines ihrer Oberhäupter.
Nach Ibn-Kesir war es nur ein Bulghar, der als Pilger
nach B. kam und für einen der Grossen seines Volkes
galt) Der Chalife (Kaïm-biamr -allah) liess ihnen Quar-
tier anweisen (nach J.K, im Chalifen-Pallaste selbst) und
alle. Ausseichnung angedeihen. (Ainy: und für ihren Un-
terhalt wurde von Seiten des Diwan'sreichlich gesorgt.) ls
\man sie über ihr Folk und.Land befragte,gab der gedachte
» Chef derselben die Antwort: Bulgharen sind ein Misch-
ingsvolk von Türken(*) und Slawen. Ihr Land ist
das entlegenste (nôrdlichste) von allen Türken-Ländern;
(jedoch von der Natur keineswegs vernachlässigt:) es hat
… Quellen und Brunnen uad Saaten (und Früchte, setzt
Mbn-Kesir hinzu, die theils durth-Regen theils durch
vässerung gedeihien). ÂMonig ist daselbst im Ueber-
“fluss. Die Nächte sind dort (im Sommer) so kurz,
dass sie nur sechs Stunden(5) betragen. Eben so ist's
. (4) d. i. Finnen, s. Mémoires etc. T. 1. p+ 550.
…. (5) Das kann unmüglieh richtig seyn. Vermuthlich wird der
| | Hatienl Ed dreï anstatt Æus sechs geschrichen haben.
$
£
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
282
mit den Tagen (zur Winterszeit). Früherhin lebten die
Bulgharen, die 50,000 Jurten (Familien) zählen, im
Unglauben. Aber jetzt (seit kurzem, heïsst es bei Any)
bekennen sich alle zum Islam,
tus Abu-Hanife's. (6)
Ueber das weitere Schicksal jener Bulgharischen Pil-
gerschaar finde ich bei Aïny am Schlusse seines Artikels
noch eine kurze Nachricht aus einem mir unbekannten
Autor, den er Zbn-el-Salih nennt, und nach dessen
Ich
kann nicht unterlassen, auch diese hier noch beizufügen.
En fe d alse]), «al 15e Er dell œl db»
geo sé plie SU CSV ce et OH
Sa de pis
deux
Dieser Bulghar und sein Gefolge setzten. von à AB
Kasim ben-el- Aksasy, dem Emir der Haddschy s, be-
gleitet, ihre Reise weiter nach Mecca fort; würdèr
und zwar nach dèm Ri-
eigentlichem Namen ich mich umsonst umgesehen.
(6) Ibn-Kesi's Text: Ja] :ye Je 5luë ss Lis
Gels Bo Jxb pe ge 63 1 di
Fr Lao}, 3,1 ÿ® Us He cé) 55 51503 äde
une us paie ei Jill ls 2,11 5) PS d
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Ainy's Text: (rep din (3 old] ce > Le im) Ee
mve 1 Goo lus Jililes JULT ce 2elel of
y) à près Jiss 651 LLUN lou) “bi
5 ue bol m d Jls) ré pPR) ri
ge bell LUE, SU) Cal. Pobs à Je) »
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lle Cu pas (ia mesuie Jai) pois y) Jaall
155Les 4) bel, All Jus Joie 8 Lflk,
ae AU] ès dis ol sie Je ef
385
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
584
oo
aber, als sie etwa die Hälfte des Weges zurückgelegt,
von den Arabern überfallen. (7)
(7) Ich will wünschen, dass mein sehr geehrter Freund,
H. wirkl’ Staatsrath v. Jasykow, der, wie ich weiss, die zu
Aufang dieses Artikels gedachte Abhandlung von mir für seine
gelehrten Landsleute russisch bearheitet, diesen kleinen Nachtrag
zu einer Stelle in derselben: noch zu rechter Zeit erhalte, . um
ihn für seine Arbeit benttzen zu-kônnen.
= — > F=—
OUVRAGES OFFERTS.
OCToBRE,
158, Mémoire sur la découverte de.l'Amérique au
40e siècle, par Charles Christian Rafn; ‘traduit par
Kaviér Marmier. Paris 1838: &: 139. Leïtfaden der
nordischen Alterthumskunde. Kopenhagen 1837. 8. 140.
Nieüwe Verhandlingen der eerste Klasse van het Kon.
Nederlandsche Instituut van Westenschappen te Am-
sterdam., zweede Deel. Amsterdam 1837-58. 4. 141.
Specimen zoophytologiae diluvianae auctore Joanne Mi-
chelotti Aug. Taurinorum. &. 142, Bulletin de la so-
ciété de RTE, deuxième série. T. IX. Paris 1858.
8:+ 445. Transactions of the Society, for the,.encou-
rasement of arts, manufactures and commerce.-Vol. LI.
London 4858..8 4144: Collectanea medico-chirurgical
I Vilnae 1858. 2. 145: Ueber die Bilduns des Eï-
chens und Entstehune des Embryo's bei den Phane-
rogamen ,:,xon Dr. M. J. Schleiden. 4. 146. Ueber
die Theorien der: Erde, von, Joh. Nep. Fuchs.. 4. 141.
Nouveaux mémoires de la société Imp. des naturalis:
tes de Moscou. 1837. 8. 148. Abhandlungen der Kô-
niglichen Akademie der Wissenschafter zu Berlin. 1858.4.
149. Abhandlangen der Kurfürstl Baïerschen Akademie
der Wissenschaften, histor. u. philos. Inhalts. X. Mün-
‘chen:4765--1176. 150. Abhandlungen, historische, der
Qu —
AVIS A NOS ABONNÉS,
“Avec ‘ce numéro, qui ést le’ dernier ‘du quatrième volume, nous, distribuons à à nos abonnés «
l'ens eloppe, le titre, la table des matières et le registre alphabétique de cé Yolume. ,
baierschen Akademie der Wissenschaften. V. München.
1778 — 1759. 4 151. Neue historische Abhandlungen
der baïerschen Akademie- der Wissenschaften. V. Mün-
| chen 1804— 182%. 152. Neue philosoph. Abhandlungen
der baïer. Akad. d. W. VII München 1778 — 1791.
153. Abhandlungen der baier. Akademie d. W. über
Gegenstände der schônen Wissenschaften I. München,
1781. 4. 154. Denkschriften. der! kônig]. baier. Akademie
d. W. für die Jahre 1519— 1822. 155. Abhandlungen
der philosophiseh -philologischen Klasse d. kônigl. bair,
Akademie d. W. I. Il. 156. Abhandlungen der mathe-
matisch-physikalischen Klasse. — Der historischen Klasse
I. II. d. küniol. baier. Akademie. 157. Gelehrte Anzei-
gen, herausgegeben von d. kônigl. baïer. Akademie gl
W. V. München. 1855 — 1837. 4 1:8. Observationes
astronomicas inslitulas in specula Univers. Caes. Dorpa-
tensis, edidit Struve Vol. VIL Dorpati 1838. 4. 159.
Ueber die Erkenntniss und Heilung des Scorbuts von
Dr. R. Krebel. Leipzig 1858. 8.
ER ——
MATÉRIAUX MANUSCRITS.
Séance du 26 octobre. Bemerkung zu dem im 4ten Bande des -
Bulletin scientifique ennhencs Aufsatze über die ro Fe
Electromagnete, par M. Lenz.
Lettre à l'Académie des sciences de Paris sur la tempé-
rature de l'eau de l'Océan et l'air qui y est contenu, ‘à Me
» grandes profondeurs, par M. Parrot.
Noté sur les équations différentielles linéaires, per M.
Ostrogradsky.
Ueber den bituminôsen Thonschiefer und ein neuëntdeck-
tés brennbares Gestein der Uebergangsformation Ehstlands;
nebst Bemerkungen über einige. geologische fete
neuerer Zeit, par M. Helmersen.
Rapport sur quelques roches des /steppes de la Russie
méridionale, par M Kôüppen.
Rapport sur différents ouvrages géorgiens ei pour
le Musée asiatique, par! M: Brosset:® : l.
oil
# M -
if
de l'abonnement restent les mêmes pour les volumes subséquens (voir l'annonce. placée en.tète de
chaque numéro).
Le cinquième volume sera ‘accompagné d'une
volumes.
On peut s ‘abonner: -d'avañice à deux et à trois volumes à la fois:
table systématique des matières des cinq premiers >
ri ‘ 284
Emis le 2 novembre 1838.
Ed
4
k
Les conditions À
BULLETIN
en.
L *e
SCIENTIFIQUE.
és Fr
BULLAMN SRENMIEIQUE
PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PÉTERSBOURG
ET RÉDIGÉ
PAR
SON SECRETAIRE PERPÉTUEL.
TOME CINQUIÈME.
(Avec sept planches.)
MT NT PETER SE OU RC
cHEZ W. GRAEFF
ET
LEIPZIG
cuez L Voss.
(Prix du volume 5 roubles p. 1. Russie, 14 écus de Pr, p. l'étranger.)
24 s
IMPRIMERIE DE L'ACADÉMIE IMPÉRULE DES SCIENCES.
TABLE DES
à
MÉMOIRES.
Norpmanx. Beobachtungen über die Lebens- und
Sittenverhältnisse des Rosenstaars (Sturnus
roseus). 1, 2.
HaAzLzLsTRoEM. Calcul des obsérvations magnétiques
publiées dans l'ouvrage: Recueil d’obser-
vations magriétiqués, faites à St.-Péters-
bourg et sur d'autres points de l'empire
de Russie, par A.-T. Kupffer, membre
de l'Académie des sciences, et ses colla-
borateurs. Extrait, suivi d’une remarque
de M. Kupffer, 4, 5.
Ueber den bituminôsen Thonschiefer und
ein neuéntdecktes, brennbares Gestein der
Uebergangsformation Ehstlands, mit Be-
merkungen über éinige geologische Er-
scheïnungen neuerer Zeit. 4, 5. (Avec une
planche).
_BoxGar». Compositae Brasilienses novae. Extrait. 7.
BnosserT. Matériaux pour l'histoire de Géorgie depuis
le XIIIe siècle. 7.
Bouniaxowsxy. Sur les polygones réguliers inscrits
et circonscrits au cercle. Extrait. 8.
_ KozrPpex. Wege und Pfade des taurischen Gebirges.
Extrait. 8.
Fnirzseue. Ueber die Purpursäure und ihre Sale.
Extrait. 11. :
HELMERSEN.
MATIÈRES.
(Les chiffres indiquent les numéros du journal.)
‘Boëercinex. Ein Bliék auf die Diluvial- und Allu-
vialgebilde im südlichen Finnland. 18, 19.
(Avec une planche).
Hess Recherches sur la constitution de l'acide saccha-
rique. 18, 19.
FRAEux Quinque Centuriae numorum anecdotorum
Chalifarum cum Umeiïjadarum tum Abba-
sidarum: Partis alterius sectio primo. Ex-
trait. 20.
TnautverTer. De Pentastemone genere commentatio.
Extrait. 22.
Korppex. Ueber die Temperatur von 150 Quellen
der Taurischen Halbinsel. Extrait, 22.
Jacosi. Ueber das chemische und magnetische Gal-
vanometler. 23, 24.
IT.
NOTE"
Lenz Bemerkungen zu der in T. IV. N. 22, 25 ent-
haltenen Abhandlung: Ueber die Gesetze
der Electromagnete. 1, 2.
Osrnocranskyx. Note sur les équations différentielles
linéaires. 3.
Brosser. Revue des antiquités géorgiennes. 5.
Fuss, G. Sur les causes et l'effet de l'inégale réfraction
dans la mesure simultanée des hauteurs
terrestres. 4, 5.
YI
Lenz. Ueber eine Erscheinung, die an einer grossen
Wollastonschen Batterie beobachtet wurde.
4, 5.
Don. Kurze Nachricht von zwei Astrolabien mit mor-
genländischen Inschriften. 6. (Avec deux
planches).
Fuss, G. Bestimmung der Refraction und Hôhe zweïer
und mebrerer unbekannter Berggipfel durch
Beobachtungen von zwei Standpunkten aus,
deren relative Erhebung bekannt ist. 7.
Jacost1 und Lenz. Ueber die Anziehung der Electro-
magnete. 17.
Hess. Note sur le dégagement du calorique en pro-
portions multiples. 18. 19.
BranprT. Note relative à la classification des espèces
qui composent le genre Polydesmus, et
suivie d'une caractéristique de dix espè-
ces nouvelles, ainsi que de quelques re-
marques sur la distribution géographique
des espèces en général. 20.
Frirzscre. Vorläufise Notiz über die Purpursäure
und ïihre Salze, 7. :
TrauTveTter. Eine Bemerkung zu den von Dr.
C. A. Meyer beschriebenen Missbildungen
der Cardamine pratensis, 8.
OsTroGrADsxx. De l'aimantation mutuelle entre des
barres disjointes. 22,
LE-mÊèmE. Seconde note sur le même sujet. 22.
LÉéninn. Note sur un nouvel ellipsographe. 23. 24.
(Avec une planche).
Kozrppen. Ueber einen Gräberfund im Moskauschen
Gouvernement. 25, 24.
Barr. Ueber das Klima von Sitchæ und den russischen
Besitzungen an der Nordwestküste von
Nordamerika überhaupt, nebst einer Un-
tersuchung der Frage, welche Gegenstän-
de des Landbaues in diesen Gegenden
gedeïhen kôünnen. 9, 10.
LE-mÊME. Nachricht von der Wanderung eines sehr
grossen Granitblockes über den Finnischen
Meerbusen nach Hochland. 9, 10.
Fritzscnr. Vorläufige Notiz über ein neues Zer-
setzunesprodukt des Indigo durch Salpe-
tersäure. 9, 10.
GIRGENSONN. Beschreïbung einer Wage von einer
neuen Construction, und Angabe der Art
diese Wage zu justiren. 12. (Avec une
planche).
Bnanpr. Note sur une nouvelle espèce du genre
Asterias, appartenant à la section des so-
lastéries de M. de Blainville. 12.
Hess et Jacoëi. Note sur la préparation et l'emploi
du gaz oxigène et hydrogène. 13.
Srassxy. Note sur l'intensité absolue des forces mag-
nétiques terrestres (horizontales). 13.
RoBert. Résume des observations géologiques faites
en Scandinavie et au Spitzherg, pendant
l'expédition de la corvette française la Re-
cherche en 1838. 14.
Murazr Beschreibung der schünen der Akademie der
Wissenschaften gehürenden Pergament-
Handschrift des Plinius. 14. (Avec une
planche).
BnosseT. De l'état religieux et politique de la Géor-
gie jusqu'au XVITe siècle. 15, 16.
III.
9
Kozrren. Rapport sur quelques roches de la Russie
méridionale , offertes au musée minéra-
logique. 1, 2.
BrosseT. Acquisition de livres géorgiens par le musée
asiatique. 1, 2.
LEe-mêÊme. Notice d'un manuscrit arménien offert à
l'Académie par S. E. M. le baron de
Hahn, sénateur. 8.
BRANDT. Bericht über die neuen Erwerbungen und:
Fortschritle des zoologischen und zooto-
mischen Museums der Kaiserlichen Aka-
demie der Wissenschaften während des
Jahres 1838. 13.
BrosseT. Traduction géorgienne en vers et en prose ,
de l'Anvari Sohaïli, ou fables de Pidpai, «
manuscrit offert à l'Académie par M. Pé-
tré Kébadzé. 20.
f
Boncanp. Rapport sur le Musée botanique pour l'année
1838. 21.
IV.
CORRESPONDANCE.
Température du sol à Iakoutsk. Extrait d’une lettre
de M. Cherguine. 7.
Recherches sur les résines de la tourbe. Lettre de
M. Mulder à M. Hess. 7.
Aurore boréale. Lettre de M. Girgensohn.
Lettre de M. Parrot à l'Académie des sciences de
Paris. 12.
Sur deux espèces de Spalax, propres à la Russie mé-
ridionale. Extrait d’un lettre de M. Nord-
mann à M. Baer. 13.
Sur un nouveau métal découvert dans la Cérite. Ex-
trait d’une lettre de M. Berzelius à M.
Hess. 135.
Sur les carbures des métaux. Extrait d'un lettre de
M. Samuel Brown à M. Hess. 18, 19.
Examen du crâne de la race finoise. Lettre de M.
Hueck à M. Sjôgren. 20.
Lettre de M. Jacobi à M. Fuss. 20.
VII
Exposé succinct des principaux résultats des observa-
tions magnétiques exécutées à l'observatoire
de Milan. Lettre de M. Kreil à M. Kupffer.
21.
W:
OUVRAGES OFFERTS.
9. 10. 21. 22,
VI
CHRONIQUE DU PERSONNEL,
11 042... 14
VII.
ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES.
1.2 4. 5. 11.
VIIL
MÉLANGES.
Prix de Zoologie proposé en 1833 et remis au con-
cours en 1856.
ob voie dlisraceré
2 ,silaq D
|
1 À ” lui A : ” |
SCIENCES MATHÉMATIQUES,
| MATHÉMATIQUES.
ns nm
… Ostaocnapsxr. Note sur la méthode des approximations succes-
parut) 110
sives. IL. 1.
. Le utur. Sur l'équation relative à la propagation de la chaleur
| dans l'intérieur des liquides. I. 4,
Lx mêw. Mémoire sur le calcul des fonctions génératrices. I. 10.
Couxs. Note sur la forme des résidus des polynomes entiers.
L 15.
» Boumuxovsxr. © npnaoxenin. anaausa wbposrnoctek xs ompeas-
AeRÜO NPHÔAMXERHEXE BEAHAMHE TPAHCHEHACRTHBXE YHCEAB,
, (Sur l'application de l'analyse des probabilités à la dé-
dants). 1. 23. II. 22.
.. Bauux. Beitrag zur analytischen Geometrie. IL. 18.
» Cozuxs. Théorèmes sur les fonctions entières à deux variables.
IL" 71.
Lx ufu. Nouvelle démonstration élémentaire de la résolubilité
:des fonctions entières en facteurs réels du premier ou du
second degré. IL. 24,
Lx uêus. Ueber den Newtonschen Lehrsatz von den Potenzen-
LE summen der Wurzeln algebraischer Gleichungen. IIL. 4.
.” Le uêwz. Zur Theorie der symmetrischen Functionen. II. 5. 6. 7.
MuOsrrocransxr.. Notes sur différents sujets de l'analyse mathéma-
#1 "tique: 1 Sur Jes fonctions exponentielles, 2. Sur une |
espèce de fonctions des coordonnées sphériques. 3. Sur |
|
117 le calcul des variations. IIL 14. El . |
UN) nous ” ‘ 5204
Mie vs oz
+
REGISTRE SYSTÉMATIQUE
CINQ PREMIERS VOLUMES
DU
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
PHYSIQUES ET NATURELLES.
Pannor. Mémoire sur la théorie de la poussée des terres et des
murs de revêtement, III. 18.
Osrrocxanskr. Mémoire sur les déplacements instantanés des sys-
tèmes assujettis à des conditions variables. IV. 12.
Bouxuxovser. Note sur une propriété des nombres,premiers. IV. 5.
| Osrroëransxr. Note sur les équations du mouvement d’un point
matériel placé dans l'intérieur d’un tube rectiligne tour-
nant autour d'un axe donné, IV. 14.
LE u£us. Note sur les équations différentielles linéaires, V. 3.
Bouxiaxovsxr. © npasnabusixs mnoroyroabuukaXE BNBCAHHHXE #5
Kpyrt H onncananxs ok040 xpyra (Sur les polygones ré-
guliers inscrits et circonscrits an cercle). V. 8.
termination des valeurs approchées des nombres transcen- | Léwiwx. Note sur un nouvel ellipsographe, V. 25. 24.
ASTRONOMIE.
Ancecanper, Ueber die eigene Bewegung des Sonnensystems, her-
geleitet aus den eigenen Bewegungen der Sterne. IL 8.
9 — 11.
Srewmez Ueber seinen verbesserten Prismenkreis. Schreiben
an H.-Struve. Il, 15.
Srauvs.! Uéber ‘ein auf der Dorpater Sternwarte befindliches, mit
einem Vertikalkreise versehenes, tragbares Durchgangs-
Instrument aus der mechanischen Werkstätte von Repsold
IL. 5. 6. 7.
Srnuvz. Beobachtungen des Halley ‘schen Cometen, bei seiner | Ssôcrex.
Jehr (1858, “ur Àer Dérpaler Sternwarte w*
Ls u£ur. Rapport sur les travaux sélénographiques de MM. Beer FRäux.
Erscheinung à
angestellt. IIL 23.
et Maedler. IV. 3.
Hsnscue. Lettre à M. l’académicien Struye, Ji du SP de
Bonne-Espérance. IV. 15. Cash 1
G É O phés REIN DE
Lewz. Barometrische Hôhenmessungen im Kaukasus. L. 1.
Le mêwe. Bemerkungen über das sogenannte Statt
lement mittelst des Barometers. I. 7.
Parrot Suf, 'ekpédipion spour déterminer - fi Nite de & pe
Caspienne. I. 11. 12.
Srauvz. Bericht über die Arbeiten der HH. Fuss, Sabler und
USE awitSCHOIL 160 1714) 2) 102 s1ouM
Han. Ueber die Hôhe der Std sabh 2h mer 2 Flüsse
+ “Moskvra und OK4 über derMcerestläèhe. AL. 119.
Zrmotxs? s S— einiger Bergé von ia Fac ad dre à
von Baër NI: 24. 1 on
G Fuss” Ueber die Ursathé einer Fehleranfäufung}, diessiéh im
7 "8 "Endresultaté” der gebdätischén! Nivellirung zwischen dem
schwarzen'und ‘chspisthén: Meeré,/bérechnetnach der Me-
2 4hode der Beobachtungiaus, der [Mitte , ergab. LV. 16;
Légumes Ueberueine: Gleichung.Biots;für (die Refractionsdiffe-
+ (lrenz* bei gegenseitigen Zenichdistens- gi sé Lv-
18. 49.°1r
Le uêw. Noté sur/les-causes et l'effet de. l'inégale réfraction ,
dans la mesure simultanée des hauteurs terrestres. V % 5.
Le mfwe Bestimmung- der Refraction und Hühe zweier und
mehrerer unbekannter Berggipfel durch Beobachtungen
von zwei Standpunkten _ _ en relative Erhebung be-
kannt ist. V. 7.
ji
un
GÉOGRAPHIE.
_
Kavsensrenx, Remarques sur quelques iles’ découYértes récem-
ment dans là mer du Sud! Premier: Art 1. si 526
F'Art'EV:'11.
Base. Bericht über die neuesten Entdécküngen an der Küste
von Nowaja-Semlja. IL. 9 — 11.
Srauvz. Astronomische Ortsbestimmungen in der Europäischen
Türkei, in Kaukasien nnd Kleinasien, aus den, von Of-
ficieren des Kaiserl. Generalstabes in den Jahren 1828 bis
1852. angestellten Beobachtungen abgeleitet. IL 14,
“Soxocorr, | Note sur la diffraction de la lumière! TV212,
IL
Bericht über einige von Herrn Staatsrath Steven der
Akademie| gescheñkten! Handsthriften die Geographie, Sta-
üstik un Ethnographie des Caucasus betreffend. LIL. 24.
Ueber ein merkwürdiges Volk des Kaukasus, die Ku-
betschi. IV. 3. 4.
LIFE Yes a Pfade des Taurischen Gebirges. V. 8.
PLAT GE HAN IQU_E.
Hess. Note sur l'emploi de l'air chaud pour alimenter les hauts-
= fourneaux. L 5.
Parrot. Fr. Von hohlen Electromagneten und der Wirkung in-
nerer Spiralen bei denselben. I. 16.
fix LU À Bahdlargen pes Été Puvkte TA Cra \Chre des Gal-
vanismus. Ï. 22.
Jacomi.
Le même Versuche über die nr Kette; Schreiben an
H. Lenz. IL 4.
Pie Nouvelles expériences en faveur de la théorie ‘chimique
de lé ‘lectricité. IL 16. 17.
77084 Ueher das Verhalten, der, Kupferditiollésung in “al gal-
vanischen Kette, IL 22.”
None. Description À a nouveau ‘manomÈtre” tt i7.
Expériences électro : pognéiques IL U92:23.
1
Lewz. Ucber einige Versuche im Gebiete dr Galvanismus? #'Ue-
ber Kiälteerzeugung durch den galvanischèn Stom.. 2. Ue-
_ber ‘die Lettungsfähigkeit" ‘des “Bisfhuths “Afitimiôis ‘und
Quecksilbers. | 3. Üeber die Bezichuñg zwischen electro-
_magnetischen und magnetoclectriséhés ‘Stroiién. JL: 26
Ueber die Geschwindigkeit der durçh ein l'einfaches Plat-
tenpaar, entwickelten Contactelectricität. TL. 21.
Le et Jacom. Ueber die Gesetze der Electromagneté ‘iV, 22.
D — Bemerkung zu dieser Abhaudlung voi Lénz. Vs
122. + ls
Ueber ‘den ‘galvarischen" Fünken’ PVH7. mu a]
Jacow.
Jacosr.
Ueber die Dur Phänomené beim Oeffnen und
. Schliessen” einer Voltaschen Kettè. IV: 14
HAELLSTRÔM. “Calcul des observations magnétiques “publiées dans
us l'ouvrage: Reééuéil' d'observations’ mägnétiques4Mfüites à St=
“1 Pétersbourg ‘étlisur ‘d'autres rpointsi«de l'empire.de Russie
7 Spar ATIKupffer,;-membre-de l'Æcadémie des dE et
es collaboratémrss V: &/57 00000 oh +
Ueber eine Erstheinung}"die! an éifièr gl Wollaston=
schen Batterie beobachtet wurde. V. 4. 5.
Là
iuiu 31
Lewz.
GinGexsonx. Beschreibung einer Waage von einer neuen Con-
struction, und Angabe der Art diese Waage zu justiren.
V. 12
LOS
IT
Panuor,, Lettre, à l'Académie, des sciences de Paris. V.112. + Guncexsoux. Observation d'une aurore boréale. Lettre à M.
Srassxr. Note sur l'intensité absolue des forces magnétiques £er- Parrot. V, 8. d
restres (horizontales)/à St-Pétersbourg. V. 13... Kôvrex. Ueber die Temperatur, yon 130 Quellen der Taurischen
Lsxz et Jacom.y Ueber die Anzichung der Electromagnete, W, 17. Halbinsel, V. 22,
Kai. Exposé succinct des principaux résultats des observations
magnétiques exécutées à l'observatoire de Milan. Lettre
à M. Kupffer. V. 21.
Osrnocransxr. De l'aimantation mutuelle entre des barres dis-
jointes. V. 22. Seconde note sur le mème sujet. ibid.
Ueber das chemische und magunetische Galvanometer,
V. 25: 24.
Jacow.
GÉOLOGIE ET MÉTÉOROLOGIE.
Srauvsv Nordlicht ,-bedbachtet am.18 (6) October, auf der Stern- |,
-rowarteszu Dorpat.I. 21:
Pin. Zwei Beispiele von fortgetragenen Felsblôcken, ‘an der
| Südküsté von’ Finäländ beobachtet. IL 8.
Observations sur les changements dans le niveau relatif des côtes
de la Finlande ét des eaux de la Baltique, IL. 9 — 11.
Baye Ucber das Klima von Nowaja - Semlja, und die mittlere
Temperatur insbesondere. IT. 15.
Le même. «Ueber den jährlichen Gang der Temperatur in No-
waja-Semlja. LI. 16. 17.
Le même. Ueber den täglichen Gang der Temperatur, in No-
waja-Semlja. II. ,19.
Hevwensex. Notiz über einen in der, Stadt Jakuzk angelegten
=. Brunnen. HILL 43, :
Pannor. Note sur l'ile Julia et les cratères de soulèvement: II! 18.
Friux. : Sur Geschichte der Sternschnuppen. III. 20.
Burn.
-L .sitzungen an der Nordywestküste von Amerika, überhaupt,
nebst einer Untersuchung der Frage, weleheGegenstände
ce des Landbaues in diesen, Gegenden. gedgihen künnen._V,
SJ 10 ir
Hem LA 4e ge pe Poe A sqrau in :Okak aufs der
mu Küste Labrador: VW. 9. 40.1
Bauer. Nachricht von ‘der: yes éines Sehr grossen Granit-
+ hidékes” über den finniséhién Meerbusen nach Hothlan:
W:197 30.
Rosesr. Résumé des observations géologiques faites en Scandi-
nayie, gt au Spitzherg, pendant l'expédition de la Corvette
française la Recherche-en 1838. Communiqué | par M.
de Strpve, à à Hambourg. . V. 14,
Cuerçune. x Observations, de. la SRE dus sola Lakoutsk, |,
Lettre à M. Fuss. V. 7.
Ueber, das! Klima von Sitcha and den russischen Be- |
CHIMIE.
Hsss,,, Mémoire sur quelques produits. pyrogénés. I. 1.
Le uèms,, Note sur quelques produits pyrogénés. I. 2.
Le wêue. | Composition du gaz des.feux de Bakou. L'21.,
Fmrzscae. Ueber die Schwefelbinmen: IL. 3,
Hess, Note sur le/sucre, de lait, IL 8.
EFnmrzscue. Ueber eine neue Verbindung, der, schwefelsauren
Talkerde mit Wasser. IL. 13.
Hess. Ueber die Zusammensetzung der Zuckersäure. JIL 4.
Fmurzscnr, Ueber zwei krystallisirte Verbindungen des kiesel-
sauern Natrons mit: Wasser. IIL 11, 12.
Hess. Sur la composition de la cire d’abeilles. IIL. 22.
Le MÊme. Sur la détermination de l'hydrogène. dans l'analyse
des substances organiques. IIL. 24.
Sur la nature de la flamme. IL. 24.
Fmrzscue. Ueber das Uroxin, ein neues M y der
Härn$äure durch Sklgéterssure. IV. 6.
Le même. Ueber eine krystallisirte Verbindung der Harnsäure
mit Schwefelsäure. IV. 7.
Le uême,
Craus. Beitrâge zur näheren Kenntniss der Schwefelcyanmetalle.
IV. 13.
Hsss. Recherches sur la composition de quelques résines. , AT.
Le mÊèus. Appareil, pour l'aualyse des substances organiques. IV, 24.
Fmrzscne. Vorläufige Notiz über die Parpursäure und.ihre Salze.
FE 3 h
Le sêus. « Vorläufige) Notiz übér ein meues paires -2
des, Indigo: durch Salpetersäure. V.-9:10.; 2
Le uêue. Ueber die Purpursäure und ihre Salze: W. 11.1
Le sêseus Ueber ein-krystallisirtes Hydrat:dér Härnsäüre! Ve #12.)
Hsss' et: Jacosr : Nôtersürsla préparation et l'emploi dû gas oxygène
et: hydrogène:Wr 131:
Berztmws.i Sur sun nouveaw. métal ‘découvert dans la -Cérite.
Extrait d'une/lettre: à M, Héss: V: 15. 0 -
Hess. Recherches sur la constitution de l’acidel sacchariques V
l - 18.49,
Le ès: Notelsuniilé dégagement du NN proportions
multiples. V.18:19un |
Brown. Sun les. earbures/ de: diérbtai hétauxk. HEnthaie d'une
q lettre à M. Hess. V. 18. 19..
Mbaaen.c Si les tésines dela dar ‘Lettre .. Hess. w qicil
te .Y
| 2. Li up
iv
" T GÉOGNOSIE ÊT MINÉRALOCIÉ.,
0118
HeudEnetUcbér den Uralhd'Aléat/ F1 T 0 ro
Le même. Der Magnetberg Blagodat am nôfâlichen”"Ural. III.
8. 9.
Hess. Sur la composition de-la-Vésuvienne, III. 24.
Vozsosra. Ueber ein neues Vanadinhaltiges Mineral. Mitgetheilt
von Hess. IV. 2. 4j
Kôrrex. Rapport sur quelques 2. à 1 Russie méridionale.
L'OE E
Hezuensex. Uéber den:bitaminôsen Mhonschièfer'urid' ein 'neu-
entdecktes. ! brennbares Geéstéin! der! Uebergangsformation
Ehstlands!, mitBemerkarigen” über einige BatssEthe gs a 1
scheinungen neueref! Zeit:1V: Hglogal do ame
Bosaruinex. Ein Blick auf diëé Biluvial : lard” Aiilge dE in imi
isüdliéhen Fiñnland:V: 18, 192
&t .H
douX ab pousissnsemmcenX
r fl ”
en 1
BOT ANTQU'E: eos rain
III b 1 ni qit
Tavs, Nouvelles e considérations ; sur la construction de, la fleur
“des graminées. E 3." nel se. robe
Le MÊME. Graminum in Actis academicis a se : editorum generibus
_et speciebus supplementa addit. 5 9.
Boxcano. Quatuor plantae brasilienses noyas descriptae ( et iconibus
ss: I. 15.
MaAUIVETTER, Saficetäm” sive BA EP formé quae hodie innotuer e,
descriptae et systematice dispositae, F: asc. 1mus : continens
| Salices pléiandras et monandr4s. ‘T4.
Farrzscse. Ueber den Pollen. L 21.
Braxpr. - Quelques rémarqués” sui la plante ‘qui fournit’ la’ ceva-
2° dille-düt Méxique (Vératruni ir pn ÿ comme tape d’un
*Inouveéaulsdus genre. 22/7 10 Lg ES
or Bemerkungen über einige Hymenobrychisarten. I. 3.
E-MÊME., Beschreibung einer-neuen Art der/Gâtiung Catalpa. Il. 4.
hs Animadversionés . de dei |novo ex: pe. RSS
tribu. II. 5::l IL ti
Gôrrent./ Ueber-dén :Bau: derilfossilen! ait Schr. an es
shest.Sekr etäx. IL.11% 15:1Schr; an :Hn:/Bfandt, IL 2.
Eh Vorläufige Diagnosen einiger$ | währendyeïñer! natur-
:-wisserischaftlichen: Reise im westlichen Theile der Kauka-
sischen Provinzent entdeckten wñd/ als: neéuerKanntenPflan-
” zenspecies. IE. 120: ! is #
Boxcaro. Mémoire sur la végétation des iles de Bonin-Sima. AL. 24.
Braxpr. :Einige :Worte über 1die Pflanze, welche: den. Sternanis
liefert, mit besonderer Beziehung lauf! den über! dieselbe
von den HH. v. Siebold'und De Vriese ‘erhobénen KG
rischen Streit. IIL. 5.6. At &t .V 2eoll M$
Boxcarv. Rapport/sur le Musée botanique. en: 1837. 111.13. en
1838. V. 21.
Concours au prix de Botanique. IL. 13.
Mexes. Missbildungen beobachtet an Cardamine pratensis IV. 24.
."noër39
ous 1 | : r]
cl 106 2
| ,,pmaux en igénérah L, 25.41.
Fazvermaxx. Notice surf unjinsecte.nouyeauet; nuisible de la fa-
Méérns, Sur | quelques ansectes d de la Russie. É 23.
#fH de l'Académie des, sciences, de, St-Pétersbourg: LIL, 4e
#) 1 EineBemerküng Zù diééér'Abhändlüng von amer" :
rio 25h ouloëds en
-1N 8puongent + juil 40e s101
Boxcarn. Compositae ‘Brasiliénses! nüvie. VW: 72/0081 toil
Traorverter”/ De Péntastemone genére ehaib rs AAA
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il | U 11094 €
Braxor. Note sur Aie Canadensis et l'A. pictus. dela Zoo
graphie de Pallas. I. 5.
Barr. Sur le prétendu passage de l'eau par les évents des Céta-
H cés. Len.
Braxpr. Note sur le Cricetus nigricans. I. 6.
Méxéruès. Insectes nouveaux de la, Turquie, I.,19....
Barr. Note sur une peau d’aurochs, envoyée ‘du EU L 10
Le mêue. Seconde note sur le Zoubre ou Aurochs. I. 20.
l'Bnansro Noté: sur. untoïdie nouveau de!Ja-clasée, des Myriapodes: ,
et sur l’établissement des sections Idevgetté classevd/ani-
ot mov oloiqrisd iomX am
,mille des; Gurculionides, I, 23, 1 not
h
RANDT. Remarques sur quelques modifications dans l'arrangement
*1de l'ordre des äcalèphes ‘discophores ou l'omibrellifères. L 24
sbozsdeu
Le si Ausfübrliche Beschrelbung der von Mertens pre
fSéhirmqualien nebst allgem. Bemerküngen über diesélben *
und einer übersichtlichen And stAL der bekäann-
-0Fetii AMEN. b Sucd unies vob 1967 she a
Ménérmès. Catalogue d'insectes recueillis dépuis Coüstantiiople
jusqu'au Bälkan./ ID“ 18: 1: nn EL ALAN € |
BraxT. Note sur une nouvelle ‘ SAPÈFE du genre ICatarhactés de
l #1 Brisson,. IL. 20. Slt fi 4
LE MÊME. Rapport sur une monographie. de la, famille. des, Al A
! dées. IL. 22. o
Le ufie. Note sir és caractères du gérire! Phaéthon! IE 29]
Noms. Ueber ‘eine für die F auña/vôn bare neue Vogel
»b species. 1: 22, : V4 ob 3
Brand. Uéber die'von Meftens beobaéhteten Tr TL. 25.
Le mÊme. Medusinarum discophorarum enumeratio. IIL 2!
Le même. ‘Observations sur plusieurs espèces mouvelles.du/£enre all
Carbo ou Phalacrocorax quitse trouvent Idanis Île: Muséum
Hoÿl
At
vais Jedse
CLTH (
Pusc., Polens Palacontologie ;; ouvrage analysé par M. Brandt.
IL. 5. 6. 7. tot
Encason. Die Käfer der Mark Br andenburg, ouyrage an ysé par
CI" Brandt. A 11, 12 pre D 20 ge
Brajor. Rapport sur le Musée es en 1 1857. Ju. 15. en
r .” 1838. Ÿ.13. EUELEUS À
avogdcH & : sb
Lx mème. Sur quatre nouvelles espèces e serpents. . 16; s
Rarzesurc.. Die Forstinsekten," uvragé mort par M. ee
IL. 16.
Nuonomaxx. Ueber das Vorkommen des Auerochsen im Kaukasus.
nu. 21.61 UOITLIO
Le uêue. Ueber eine für die Fauna von Russland neue Tauben-
- species. JL 24: 7] 7-5) «A L =
Le même, Ueber,eine neue Fiéhguinsg aus der Familie der ,Go-
1 ‘bioiden. HL: 24. : ) | UT
Baen. Untersuchungen über die chats Vabrdteut nt die
Us} wub s2yl
schen Seekuh (Rytina Lilig.) III. 25. 4 "
Maéxtruès. Essai d’une monographie du genre, nie 2 la
famille des Capricornes. IV. 9. 10.
Bsaxor. Avium natantium, imprimis steganopodum novarum vel
mipus rite cognitarum descriptiones, et icones. Traclatus I.
“" entamen monographiae generis Phaëthon. IV, x
Bar. a RER Untersuchung der Frage : ob, in Europa in
historischer Zeit zwei Arten von wilden Sticren lebten ?
IV.'8. “
Eicuwauv. Ueber die Dinotherien- und énige ihnen ‘veérwandte
Thiere Russlands. IV. 47, (seul sv 150
Nonowswx. : Beobachtungen über .die Lebens- und Siténverhält-
nisse des Rosenstaars, Sturnus roseus.fEin Sendschreiben
op an die Herren, Akademiken;v.Baer und Br an dit,!V.41.2.
Braxor, Note sur une nouvelle espèce ‘du fgenre Asterias /(Aste-
M. de Blainville, V,,12,, 1,
Nonomawx. Sur deux espèces del Spälax ; red la Russie
méridionale, Extrait { d'aie- lettre à M: dé Baëer: /V.48:
Braïor. Nôte rélativé à là clissifiéétion des éspècés, ‘ qui compo-
sent le genre Polydesmus , et suivie! d'uné caractéristique
de dix espèces Hoûvelles, ! ‘ainsi que de quelques remar="
ques sur la distribution géographique des Ce en sé
néräl. V. 20.
} or
CL J1 suwdi » aoxubl
ue ANATOMIE,ET, PHYSIOLOGIE. ;, »
IL lt
… Entwickelungsgeschichte, der. ungeschwänzten, Haymchier,
EP J &£ Il
Mêwe! |Delphini, phocaenae, anatomes ;sectio 4ma:.L 41,1 14
Uebér ‘das Wésen und: à 03 der Dee
2° Haare und Zähne. 15:
dE mprnte éber die ‘Ehtstéhingsweise der Ste
A
MOQUE US Ti 1]
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sen l'olinet Ausfülirungégang LE
üqrioent 291 re at
D cl é +
Pateiior of e$q ildus up tent l sb pédioild
TH e4JOLDON
gäuzliche Vertilgang der, von Steller :beobachteten nordi-
-! xias_ grandis) appartenant à, la section. des Solastéries de |
11 au nt : nue 2 lo / : ét 2
v !
Bnaxpr. Note sur deux osselets nouveaux découverts dans les
T1 H'érines del qéélques! baux! stéganépédés” L14. 2
Le utue, Note sur la structure des glandes moschifères du My-
fl gale rnoschata (puxy%oar): 1 167 |
Le même. Note sur la découverte d'une glande cutanée particulière
qui sé"trouvé sur la face extériture de lx cuisse da porte-
musc (Moschus moschiferus). | M
Le ufur. Beiträge zur Kennthiss des Skcléus' der” Vogel.
1IOTeIN
ist
:
IL g! sn ouprivies :
Le même. Beiträge zur Kenntiss der ruderférmigen Séhwimmvü-
"'ändémn Vôgélgrüppén : "IL. 20:
Nonpmanx. Ueber die Entdéckiig des pain Cl'ecg bei dem
"Todtenkopfschwärmér. TL. 11. 12.
Ban Uebèr das’ Skelet der NäWaga, welches in einem grossen
Thil séinèr” Länge’ Hiôhle’, Luftsicke aufnehmende Räume
enthält, LE 232"
ir — Beitrâge zur Kehnthiss des Baues der innern Weich-
“tbeile” dés Lama” (Atichénia Lana). IV. 13.
Le zx Uebér' den Skelélibäu' dei Schéerenséhnäbel (Rhynchops),
| im Vergleich mit den Môwen (Lärus), den Raäubmüven
1: (Léätris) üind' den’ Séeséhwälben (Sterna). IV. 21:
Sosrexx. Nachricht von zweien Gerippen urweltlicher Thiere im
| Lande ‘dér Härjuzi-Smojeden. Wu P
Hveck. Examen du crâne de la race finoise.- Lettre àM'Sjôgren.
Apr
{ me: VOYAGES SCIENTIFIQUES,
V: de,M Fuss, Sabler et Savitch pour déterminer la dif-
J | EE de niveau de la mer Noire et de Ja mer Cas-
* pienne. I. 10. IL 16. 17. IL. 2. 8. 9. 23.
Ÿ. deM. Sjogren dans, le Caucase ;pour des xechewches de lin-
guistique comparéecet d'ethnographie. L 14.15.25. IL 16.
78e 28, JUL 441154, 46. 17.
y. de M. Brandt en Allemagne. 1:21: 22.
À £! | M. No nes sur Ja côte orientale de la mer Noire. IL 6.
| IL. 9 — 11. 20. IL. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 42:22.)
Ÿ. de M::F edoroff dans la Sibérie oceidentale. AL 23.
gel in BeZug Dhr-Kéôchenbat did Verwändschaft mit}
Abh. Ueber zwei digenthütnliche Formén von Knüchel= A
‘l'chén, 'dié sich im pi mehrer er Schwiminvôgel findeu.
v! de MM, Baer et Ziwolka à Nowaïa- Zemlia et en Laponie, ,
VIY
SCIENCES HISTORIQUES ;. PHILOLOGIQUES ET POLITIQUES. 1:
HISTOIRE ET ANTIQUIFÉS"RUSSES: »
Faagax., Ibn-abi-Jakub el-Nedims.Nachricht, von der, Schrift, der
Russen im X Jahrh. L 1. ,,
Kauc. Ueber den Novgorod'schen Gostomssk 1,3 |
Kôrrex. Ueber tumuli in Russland,i, 18, ;
Ovustriauorr. 06% Hcropuueckoms passutig| BHYTPeRHEË, AU 3H) pyc-
craro rapoaa. (Du développement historique de la, vie in-
térieure du peuple russe). LIL 4,
Moscexsrens. Noch Einiges über Griwnen., IIL 24.4
Ovsraiasorr. © mosacrsmperuxr mwbniaxz 82 Poccin, (Des biens
des monastères en Russie). LV, 7.
Ros. Lexz. Analyse du Lalita-Vistara pouranai, lluh des»princi-
1 ‘paux ouvrages sacrés des! Bouddkistes de l'Asie! centrales, 2.1
contenant la vie de leur prophète et écrit! lén sanserit. I.
7::8. 9::40:141./12. 43: ‘4
Sonmibr. Uebér das Mähijina und Pradschni-péramita SBud-
dhen. I. 19.
Don“. Proben aus demi Diwän des afghän*schen Dichters Abäur241
rahman. L 7. Mira
yaf
Fnaeux., Die, neuesten Bereicherungen der muhammedanischen
Numismatk. 1ste Lief, Aus TL neu begonnenen Fuchs-
schen. Müvzsammlung, 2te, Lief, Aus Le Museum der K..
Frarux. Ein neuer Beleg dass die Gründer des russischen .Staa-
* Univ. zu Moskau, L 13. 14. 16. 17.
tes, Nordmannen, waren , und, zugleich, Aufklärung über | LE weut. Ueber die wichtigsten orientalischen Handschriften des
den bisher fast gar nicht gekannten Arabischen Reisenden, Rumianzow'schen, Museums. L.. 20.
mes ns den Des nn T aa Le même. Ueber zwei Inschriften in Nachitschewan: JL.»# 11
Kavcs Zugatz zu dieses Abhapdluns AY. 7 ns 9 Le mêus. Ueber-einige neue Münzerwerbungen des Hnil Gr: Ssowc
Kavse. Ueber die Vexhältnisse der Russen, welche im Jahre 844 Subgésog sTMôskae; HG:
in Spanien. einfelen, und Sevilla, rerhaerten, and jlhre Yer- Le fur. / Einige: Bérichtigungen °zù Hn: Lelewels: Numismotique
bindung mit Russland. LV, 16; An wmoyèn ge. 140.
Korn. Rapport enr gnclques, suuulus dans, la Hstie méridio- Don: Uebér einigeaus dem Münzcabinétte {der | ehemaligen Wil-
pale; IV,,184,19., | paschen Universität in die zu*Kiew is it Si mor -
Frarux. Zeitbestimmung einer Walfabrt_ Wolgaischer . Bulgaren genländische, Münzen. |IL.13. =
nach Mecce. AY. 124, Ls uwfuc./Ueber seinige]dem-asiatischen lustitute des Mibbcaiuns
Kô»rex. Ueber einen Gräberfund im Moskauschen Gouvernement. der .auswärtigen Angelegenheiten zugchôrige. äthiopische. a
PERS Handschrifien.. IL. . 19. | L
Frazpx, Erklärung der im Jahre 1830, bei Steckborn im Thurgau
ausgegrabenen, Münzen, Il..21.
Le même. Aufklärung über die zwei von Oetter edirten, arabischen
! Münzen. Il. 21.
Le ufue. Ueber eine bisber verkannte Ortokiden-Münze, IL. 23.
Ls même. Ueber das Todesjahr des Imams Aly Rifza und die
Münzen desselben. IL. 23.
Le uêuc. Aufschluss' übér die ‘beiden Münzen bei dem Spanier
; Cavanilles. IL. 23.
Le wêké Nachlese zut Numismatik der Tschinggisiden Ve Fe 1.
IL. 25.
Bnosser, Explication de (quelquestinscriptions sérsldétreet 24
Jusufsey. LV. 1. 2 % [Le méme, {Note,sur, quelques, monnaies, géongiennes, du musée asian
B 7 - y tique et sur une inscription tibétaine d'Edchmiadzin.,IL 24.
RoSSET. : Matériaux Re l'histoire? de Gébrgie PRE Je’ XIII: IL 1.
siècleL LVL. Frazax,, Die ältesten Münzen der Dynastie Sefy. 1 # { fl
Le uèwe. De: l'état religieux et politique de la Géorgie jusqu'au Bnosser. Analyse, du roman géorgien; dmirem Der janiani,
XVII siècle. V. 15. 16.
HISTOIRE GÉNÉRALE.
Scaumr. Ucber die Heroen des vorgéschichtlichen Alterthums.
IL. 4.
Frarnx. Ueber ein Paer stereotyp gewordene Fehlér in den Na-
= men der jetzigen Chane von Chiwa und der Bucharey.
IL 4.
Srôerex. De vita rebusque gestisOlavi sancti, regis Norvegiae,
commentatio historico-critica: LV : 2.
Bsosser. Histoire diplomatique du Patriarche ârménien de: Con-
stantinople Avédik: IV.06.
Dons. , Beitrag zur Faite des afghanischen Stammes, d
Le uêue, Note sur les inscriptions arméniennes de Bolghari. DL. 2.
Le même. Notice des manuscrits arméniens appartenant à la Bi-
bliothèque de l'Institut asiatique établi près le ministère
des affaires étrangères. III. 2. 5.
Frazux. Quinque Centuriae numorum anecdotorum Chalifarum
cum Umeijadarum tum Abbasidarum. Ex variis museis
edidit — Praemissa sunt nonnulla de defectibus rei nu-
mariae Muhammedanae. Sectio prima. IL. 3. Sectio se-
cunda. V. 20
LITTÉRATURE ET ANTIQUITÉS DES PEUPL]
DE L'ASIE.
Scampr. Ueber Lamaismus und die Bedeutungslosigkeit dieses
Nahmens. L 2.
Fsaeax. Erklärung der arabischen Inschrift des eisernen Thor-
flügels zu Gelathi in Imerethi. L 3.
VII
Fraëux. Erster Erfolg der von dem Herrn Finanzminister zur | Brosse. Revue des antiquités géorgiennes. V. 3.
Gewinnung wichtiger orientalischer Handschrifien getroffe -
nen Maassregeln. III. 4.
Donx. Ueber die äthiopischen Handschriften der ôffentlichen Kai-
serlichen Bibliothek. III. 10.
Fnazux, Manuscrit turk offert à l'Académie par M. Bouténeff,
IIL. 10.
Dons. Verzeichniss afghanischer Stiämme. IIL 16.
Bnosser. Registre des cartes £éorgiennes de l’histoire de Wak-
houcht. IIL 20.
Siôcrex. Manuscrit géorgien offert à l'Academie par M. Jossélian.
III. 21.
Brosszr. Archéographie géorgienne. Premier Article. III. 24.
Second Article. IV. 17.
Fraeux. Sur une pierre tumulaire, rapportée de l'Egypte par
M. Moukblinsky. IV. 2
Bnosser, Notice du roman géorgien intitulé Rousoudaniani. IV. 4.
Le mêwe. Rapport sur un manuscrit géorgien offert à l’Académie
par M. Jossélian, IV. 4.
Frazux. Ein Paar Worte über die Trauermünze des Ortokiden-
Künigs Juluk Arslan, und Berichtigung eines bisher in
Bezug auf eine andere, demselben zugeschriebene Münze
bestandenen Irrthums. IV. 5.
Hammer-Puresrauz. Lettre à M. Fuss. IV. 7.
Frazux, Réponse à la réclamation précédente. IV. 7.
Fraeux. Auswahl einiger Seltenheiten uud Merkwürdigkeiten aus
der Münzsammlung der Asiatischen Sprachanstalt des Mi-
nisteriums der auswärtigen Angelegenheiten hieselbst. IV.
9. 10.
Bnosser. Rapport sur l'envoi de manuscrits géorgiens par S. E.
M. le sénateur Baron de Hahn. IV. 12.
Frazux. Acquisitions du Musée Asiatique. Deux rapports. IV. 12,
Bnosser. Correspondance avec la Géorgie. IV. 13.
Fnazux. Ucber einige bemerkenswerthe Stücke des Orientalischen
Münzcabinets der Kais. Universität zu Kiew. IV. 15.
Desuaisoxs. Analyse d'un manuscrit de l'arbre généalogique des
Turks, par Aboul-Ghazi, enveyé à l'Académie par M.
Dabl à Orenbourg. IV. 15.
Fnazux. Inedita aus der Orientalischen Münzsammlung des Hrn.
von Bose in Leipzig. IV. 16.
Bnosser. Monographie géorgienne de Moscou. IV. 18. 19. Suite
et fin. IV. 21. =
Faux. Nachricht von den verschiedenen orientalischen Münz-
sammlungen der Kais. Eremitage und kurze Beschreibung
der unedirten Stücke der letzten derselben. IV. 20.
Bnosser, Acquisition de livres géorgiens par le Musée Asiatique.
à Pay
Donx. Kurze Nachricht von zwei Astrolabien mit morgenländi-
schen Inschriften. V. 6.
Bnosser. Notice d’un manuscrit arménien offert à l'Académie par
S. E. M. le Baron de Hahn, sénateur. V. 8.
GRAMMAIRE. — LEXICOGRAPHIE.
Scamor. Ueber die Begrändung des tibetischen Sprachstudinms
in Russland und die Herausgabe der dazu nôthigen Hülfs-
mittel. L 4.
Bnosser. Rapport sur le dictionnaire manuscrit géorgien-russe-la-
tin de M. D. Tchoubinoff. IL 5.
Scamnr. Ueber einige Eigenthümlichkeiten der Tibetischen Spra-
che und Schrift. III. 15.
Siôcnex, Ueber: Kparkia rpauwaruuecria NpaBHiA HpHHAAIeXKAITIA
x3 auanlio [epmarckaro #swka, cocrasienssa ropoaa Co-
amkamcka Cvaro - Tpounxaro CoGopa Ifporoiepeeus Oeo-
Aopouz AroGauosmwes. IV. 15,
PHILOLOGIE CLASSIQUE.
Grazre. Ueber die sogenannte starke und schwache Conjugation
und ihre vermeintliche Begrändung im Griechischen. I. 15.
Lé même. Ueber Optativ und Conjunctiv im Griechischen. IL 5.
Le yfwe. Das Digamma, als dialektische Eigenthümlichkeit des
indo-germanischen Sprachstammes nachgewiesen. LIL 5. 6. 7.
Morazr. Beschreibung einer tausendjährigen, prachtvollen, 1829
aus Klein -Asien nach der Kais. Bihliothek ere
Handschrift der Evangelien. IV. 5.
Le mËme. Beschreibung der schônen der Akademie der Wissen-
schafien gehôrenden Pergament-Handschrift der Naturge-
schichte des Plinius. V. 14.
ARCHÉOLOGIE.
Moncexsrenx. Quelques remarques littéraires sur les Griffons. IL 5
STATISTIQUE.
Hracirme. Renseignements statistiques sur la Chine. IIL. 19.
Ssôcrex. Manuscrits relatifs aux provinces du Caucase offerts à
l’Académie par M. Steven. III, 24.
La
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LISTE ‘ABPHABÉTIQUE
DES
NOMS DES AUTEURS,
QUI ONT LIVRE DES ARTICLES AUX CINQ PREMIERS VOLUMES
DU’ BULLETIN SCIENTIFIQUE.
Anoszannen, Il. 113. 129.
Ban I. 4. 9. 15. 16. 26. 37. 102. 110. 128. 151. 153. 155.
IL. 124. 137. 172. 225. 242. 209. 315. IIL 96. 132. 151.
171. 244. 343. 355. 360. 374. IV. 113. V. 129. 154...
Benztuvus. V. 201.
Bônruxcx. V. 273.
Boxcano. L 115. IL 369. III. 203. V. 97. 316.
Bouxuaxowskey. L 177. IL. 337. IV. 65. V. 113.
IIL 17. 53. 90. 93.
V. 186. 202.
225.
Bnowx. V. 303.
Bauon. IL. 275.
ERGUINE. V. 110.
ns. I. 23, 42. 44, 56. 113. II. 321. 377. III. 52. 65.
smaisons. IV. 229.
onn. Î. 54. IL. 196. 302. IIL. 145. 257. IV. 5. 23. V. 81.
icuwazn. IV. 257.
Fiscnen, IL. 74.
225. 246. 305. 379. V. 305.
161. 174.
Euss. G. IV. 241. 273. V. 73. 104.
uss. P. L 42,
Branor. I. 16. 21. 32. 37. 41. 42. 102. 110. 144. 167 175. 174.
175. 178. IL 65. 1253. 275. 305. 314. 344. 349. 353.
168. 198. 241. IV. 97. 193. 321.
Bnosser. IL 372. 581. IIL. 7. 18. 21. 36 41 317. 378. LV. 53.
63. 87. 184. 205. 266. 279. 328. V. 26. 35. 100. 117.
. I. 6. 20. 99. 105. 125. 132. 156. IL. 14. 81. 177. 326.
334. 355. 357. 360. 362. LIL. 3. 33. 57 60. 159. 308.
IV. 31. 33. 49. 69. 107. 131. 147. 186. 190, 207. 208.
HE. Î. 161. IL. 44. 193. JIL. 161. IV. 81. 99. V. 108. 159.
(Les chiffres romains indiquent le volume, les chiffres arabes la \pagè)
Geszen. I, 31.
Gincexsoax. V. 127. 171.
Gôrpenr, I. 31. 11. 221. 238. III. 31.
Grazre. I. 116. IL. 68. IIL. 66.
Hizusrrôm. V. 49,
Hawez. IL 300.
Hamwen-PunGsrazz, IV. 106.
Hezwense. Il. 97. III. 113, 193. V. 56.
Henx. V. 142.
Hereman. L 4%, 56.
Héss, L 4%. 14 35. 166, IL 126. IIL 49. 337. 369. 372. 375,
IV. 21. 322. 372. V. 193. 294. 302.
Henseneu. IV. 237.
Hozcx. V. 315.
Hracivrme. III. 289.
Jacow. IL. 17. 37. 60. III. 333. IV. 102. 212. 337. 368. V. 193.
251. 353.
Kôppex. L. 137. IV. 277. V. 22. 114. 337. 383.
Karen. V, 305.
Kavuo. I. 22. IV. 131.
Kause. IV. 250.
KnusensTenn. II. 1. IV. 161.
Kurrren. V. 53.
Lex. V. 371.
Lenz, E. L 2. 51 63. 169. II. 338. JIL 321. IV. 337. V. 18
78. 2571.
Lenwz. R. L 49. 57. "1. 75: 87. 92. 97.
Méxérriès. I. 149. 180. II. 273. IV. 129.
Mexen. IL 33. 49, IV. 375.
Moncexsren. IL 77. IIL 375.
Murazr. IV. 72, V. 213. | \ 4
Mouven. V. 111. . à
NonpexskiôL. III. 265.
Nonpuanx. IL 91. 311. 350. LIL. 164. 305. 327. 328. V. 1. 200.
Osrrocnanser. ÎL 1. 25. 32. 73. III. 209. IV. 177. 209. 369.
V. 33. 346. 351.
Ousrruzorr. JIL., 1. IV. 99.
Pannor. Fr. I. 121.
Parnor. G. L. 81. 89. II. 241. III. 273. 274. V. 187. 128.
Scawor. I. 11. 28. 145. Il. 52. III. 225.
Scnrenx. IV. 1.
Ssbonon. L 111. 118. 182. IL. 271. 282. 565. III. 219. 251.247.
335. 381. IV. 17. 234.
Soxouorr. IV. 179.
Srassxr. V. 195.
Srewmes. IL 205.
Staovs.4G. L 141. 164 IL 115. 129. 209. 254. JIL 27. 67.
117. 353. 361. 366. IV. 45. 240.
Srauve. H. V. 209.
IUQ
Traurverren I. 429. V. 116. 342.
Trinius. L. 17. 33. 65.
Vozsonrs. IV. 21,
vonan)
TE 4)
REGISTRE ALPHABÉTIQUE.
(Les chiffres indiquent les pages du volume.)
). vs purpurique. Notice préalable sur l'acide purpurique et
ses sels, par M. Fritzsche. 108. Mémoire sur le même
sujet, par le même. 161.
Acwe saccharique. Recherches sur la constitution de l'acide
saccharique, par M. Hess. 294.
Acne urique. Note sur un hydrate cristallisé de l'acide urique,
par M. Fritzsche, 174.
Aoezuxe — élu m. h. 176.
Am contenu dans l’eau de la mer à de grandes profondeurs.
Lettre de M. Parrot à l'académie de Paris. 187.
Auénique septentrionale, Sur le climat des côtes nord-ouest et
nord-est de ëette partie du monde, par MM. Baer et
Henn, 129.
Axaurse mathématique. Note sur les équations différentielles li-
néaires, par M. Ostrogradsky. 35.
Anriqurrés. Sur différens antiques effets exhumés dans le gou-
vernement de Moscou, par M. Küppen. 383.
Asrenus grandis, nouvelle espèce appartenant à la section des
Solastéries de M. de Blainville, par M. Brandt. 186.
Asrnocases. Notice sur deux astrolabes munis d'inscriptions orien-
tales, par M. Dorn. 81.
Aurore boréale, observée par M. Girgensohn. 127. Remarque
de M. Parrot. 128.
Baen — Sur le climat de Sitkha et de la côte nord-ouest de
l'Amérique en général, et sur les objets d'agriculture qui
peuvent y être cultivés. 129. Notice sur un énorme bloc
erratique observé dans l'ile de Hochland, 154. Promu au
rang de conseiller d'état. 176.
Bärance de nouvelle construction, par M. Girgensohn. 177.
Benzeuwvs — Lettre à M. Hess sur un nouveau métal décou-
vert dans la cérite. 201.
BLocs erratiques.' Notice sur un énorme bloc erratique observé
dans l'ile de Hochland, par M. Baer. 154.
Bôuruxer — Coup d'oeil sur la formation géognostique de la
Finlande méridionale. 273.
Boxcano — Nouvelles Composées du Brésil. 97. Rapport sur le
musée botanique pour l'année 1838. 316.
Boxsporrr — m,. c. mort. 176.
Bouxraxowsky — Sur les polygones réguliers inscrits et circon-
scrits au cercle. 113.
BrañpT — promu au rang de conseiller d'état. 176, Note sur
une nouvelle espèce du genre Asterias. 186. Rapport sur
les musées zoologique et zootomique. 202.
Bnosser — Acquisition de livres géorgiens par le Musée asiatique.
26. Revue des antiquités géorgiennes. 35. Matériaux pour
l'histoire de Géorgie depuis le 13e siècle; 100. Notice d'un
manuscrit arménien du musée asiatique. 117. De l'état
religieux et politique de la Géorgie jusqu'au 17ème siècle.
225.
Browx —— Lettre à M. Hess sur les carbures de différens mé-
taux, 305.
Caromque. Sur le dégagement du calorique en proportions mul-
tiples, par M. Hess. 302.,
Canvures des métaux. Expériences de M. Samuel Brown. 305.
Canpamine prateusis. Difformités observées dans cette plante, par
M. Trautvetter, 116.
Cuencuixe — Observations de la température du sol à Jakoutsk,
110.
Cowrostes (famille de plantes).
par M. Bongard. 97.
Nouvelles Composées du Brésil,
Dauc — élu m. c. 176.
Don — Notice sur deux astrolabes munis d'inscriptions orien-
tales. 81.
Erccraomacnérisme. Remarque relative au mémoire sur les lois
des aimans électriques, par M. Lenz. 18. Sur l'attraction
des aimans électriques, par MM. Jacobi et Lenz. 257.
De l'aimantation mutuelle entre des barres disjointes, par
M. Ostrogradsky. 1re note. 346. Seconde note. 351.
Sur le galvanomètre chimique et magnétique, par M. Ja-
cobi. 377.
Esrnos. Observations géognostiques sur le terrain de transition
de l'Esthonie, par M, Helmersen, 56.
Erounxeau v. Sturnus.
Evcèxe — élu m. c. 176.
Fivzaxne. Coup d'oeil sur la formation géognostique de la Fin-
lande méridionale, par M. Bôhtlingk. 275.
Frurzsceu — Notice préalable sur l'acide purpurique et ses sels.
108. Notice péalable sur un nouveau produit de la dé-
composition de l'indigo par l'acide nitrique- 159, Mé-
moire sur l'acide: purpurique.et ses, sels. 161. Note sur
un hydrate cristallisé de l'acide urique. 174.
Fuss G. — Note sur les causes et l'effet de l'inégale réfraction
dans la mesure simultanée des hauteurs terrestres, 73.
Sur l'effet de la réfraction dans la mesure des hauteurs
de montagnes. 104 Nommé Astronome-adjoint à l’ob=
servatoire central. 192.
Gäcvaisue. Sur un phénomène observé dans une: grande bat-
térie de Wollaston, par M. Lenz 76.
Gaz oxygène et hydrogène. Sur sa préparation et son emploi,
par MM. Hess et Jacobi. 195.
Gionési. Note sur les causes et l'effet de l’inégale réfraction
dans la mesure simultanée des hauteurs terrestres, par
M. G. Fuss. 73. Sur l'effet de la réfraction dans la me-
sure des hauteurs de montagnes, par le mème. 104.
Gioncis. Revue des antiquités géorgiennes, par M. Brosset. 35.
Matériaux pour l’histoire dé Géorgie depuis le 18 Sièéle,
par le-même. 100. Dé l'état religieux et politique de
la Géorgie jusqu'au 17ème siècle, par le-même., 225,
Gincexsox — Observation d’une aurore boréale. 127. Descrip-
tion d’une balance de nouvelle construction. 177.
Hirzsrrôw — Calcul des observations magnétiques publiées par M.
Kupffer, 49.
Haux — offre un manuscrit arménien au musée asiatique. 117.
Hanzax — élu m. c. 176.
Herwensex — Observations géognostiques sur le terrain de tran-
sition de l'Esthonie. 56.
Hexx — Observations météorologiques instituées à Okak dans le
Labrador. 142.
Hsss — Note sur la préparation et l'emploi du gaz oxygène et
hydrogène. 193. Recherches sur la constitution de l’a-
cide saccharique, 294. Sur le dégagement du calorique
en proportions multiples. 302,
Jacom — élu m, c. 176. Note sur la préparation et l'emploi du
gaz oxygène et hydrogène. 193. Sur l'attraction des aimans
électriques. 257. Sur le galvanomètre chimique et magné-
tique. 353
laxoursx. Température du sol dans cette ville, observée par M
Cherguine. 110: ft
Ixnico. Notice préalable d'un nouveau produit de la décomposi-
tion de l'indigo par l'acide nitrique, par M. Fritzsche.
159.
Kôrrex — Roches de la Russie méridionale offertes au musée
minéralogique. 22. Chemins et passages dans les monts
de la Tauride. 114. Mémoire sur la température de 130
sources! de la presqu'ile de la Tauride. 383. Sur différens
antiques effets exhumés daris le gouvernement dé Moscou.
383.
Kris — Lettre à M Kupffer sur les réstiltats des obsérvations
magnétiques exécutées à l’obsérvätoire de Milan. 305.
Kovrrer — Remarque à li note dé M' Hällstrôm. 53. Prom@
au rang de conseiller d'état. 176.
LanraniE. Nouveau métal découvert dans ‘la (cérile par M. Mo-
sander. 201.
Lénine — Note sur un nouvel éllipsographe. 377.
Levz — Remarques relatives au mémoire sur les lois des aimans
électriques. 18. Sur un phénomène observé dans une
grande batterie de Wollaston. 78. Sur l'attraction des ai
maïs ‘électriques. 257.
Macérisme térrestré. Caleul des observations magheétiqtes pu
bliées par M. Kupffer, par M. Hällstrôm, suivi d'une
remarque de M. Kupffer. 49. Noteysur l'intensité des
forces «magnétiques à St-Pétersbourg, par M. Spassky.
195. Résultats des observations magnétiques exécutées à
l'observatoire de Milan, par M. Kreil. 305.
Mosanper — a découvert un nouveau métal dans la cérite. Let-
tre de M. Berzelius. 201.
Muzver — Constitution des résines de la tourbe, 111.
Moracr + Déscription d'un beau manuscrit sur ‘paréhemin de
l’histoire naturelle de Pline, appartenant à la bibliothè-
que de l’Académie. 213.
Musie asiatique. Acquisition de livres géorgiens; rapport de M.
Brosset. 26. Notice d’un manuscrit anménien offert am
musée, rapport du mème. 147.
Mosée botanique. Rapport de M. Bongard. 316.
Must minéralogique. Roches de la Russie méridionale offertes
par M: Küppen. 22.
Mustés zoologique et zootomique. Rapport de M. Brandt. 202
Neuwanx — élu m. c. 176.
Nonpmaxx — Observations sur le genre de vie et les moeurs de
l'étourneau rosé. 1. Sur deux espèces de Spalax, propres
à la Russie méridionale. 200.
Oxax v. Amérique septentrionale.
Osrrocransxr — Note sur les équations différentielles linéaires.
33. De l’aimantation mutuelle entre des barres disjointes.
Première note. 346. Seconde note. 351.
Ovenwsen-Fiscnen — élu m. c. 176.
Pannor — Remarque sur une aurore boréale, observée par M.
Girgensohn. 128. Lettre à l'académie des sciences de
Paris. 187.
Pswrasremox. Mémoire sur le genre Pentastemon, par M Traut-
| vetter. 342
Puws. Code de l’histoire naturelle de cet auteur, sur parchemin,
appartenant à l’Académie et décrit par M. Muralt. 213.
Pozxcones réguliers inscrits et circonscrits au cercle, par M
Bouniakovsky. 113.
Paix de zoologie retiré du concours. 176.
Résiwes de la tourbe, analysées par M. Mulder. 111.
Rossnr — Observations géologiques faites en Scandinavie et au
Spitzherg. Résumé, communiqué par M. Struve. 209.
ScammT — promu au rang de conseiller d'état 176.
Sirkua v. Amérique septentrionale
SsôGneN — promu au rang de conseiller de collège, 176.
Srazax. Note sur deux espèces de Spalax, propres à la Russie
méridionale, par M. Nordmann. 200.
Srassxr — Note sur l'intensité des forces magnétiques à St.=Pé-
tersbourg 195.
Sréransxr, Comte, m. h. mort. 192.
Srnuve (à Hambourg) — Résumé des observations géologiques
faites par M. Robert en Scandinavie et au Spitzherg. 209.
Srunxus roseus. Observations sur le geure de vie et les moeurs
de cet oiseau, par M. Nordmann. 1.
TanxnaNoFF — promu au rang de conseiller d'état, 176. mort. 22%
Taompe. Chemins et passages dans les monts de la Tauride, par
M. Kôüppen. 114.
Température de la mer à de grandes profondeurs. Lettre de M.
Parrot à l'académie de Paris. 187.
Tewrérarure du sol. Mémoire sur la température de 130 sources
de la presqu'ile de la Tauride, par M. Kôppen. 383.
Taaurverten — Remarque relative aux observations de M. Meyer
sur les difformités de Cardamine pratensis. 116. Mémoire
sur le genre Pentastémon. 342. à
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97,9%. BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome V.
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PUVRYI 1.2 PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE." SA ENV EUTRE R S:.B O-U'R G.
Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 11/2 écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S4.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie,
place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des
gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par
l'Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus
dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages
manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance
scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces
bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélanges.
© ——————————————"
SOMMAIRE. MÉMOIRES. 1. Observations sur le genre de vie et les moeurs de l’étourneau rosé (sturnus roseus). Nonpuaxx. —
NOTES. 1. Remarque relative au mémoire de MM. Lenz et Jacobi, sur les lois des aimants électriques. Lexz. — MUSÉES.
1. Roches de la Russie méridionale offertes au Musée minéralogique. Kôrpex. — 2, Acquisitions de livres géorgiens par Le
Musée asiatique. Brosser. — ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE.
ER aéééuéLUU
MÉMOIRES. Ihnen einige Notizen über diesen schônen Vogel anbei
mitzutheilen. Ueberdem verdient der Rosenstaar als
Woblthäter derjenisen Länder, welche den Verwüstun-
1. BEoBsacurunGEn üBEr pie LEBENS- UND S1T- gen von Heuschrecken ausgesetzt sind, unsere be:ondere
TENVERHÂALTNISSE DES ROSENSTAARS, STURNUS Beachtung.
roseus. Ein Sennscureigen AN Dte Herrex| Man hat den Rosenstaar von dem gemeinen Staar
generisch getrennt und zwar weil im Schnabelbau fol
nl mé # D o
A MIKE . BAER uxo BRANDT; von a PER.
KADEMIKER V. BAËER uxo BI 3 gender nur sehr unbedeutende Unterschied liegt :
Dr. Azex. v. NORDMANN :x Opessa (lu Sturnus: der Rücken des Oberkiefers mit der Stirn
le 20 octobre 1838). gleichlaufend, ohne Einschnitt an der Spilze.
Pastor: (Gracula, Merula) Der Rücken des Oberkie-
Der Rosenstaar, russisch Rameuusrit Cksopeirs, arme- fers hoch und sanft gebogen, an der Spitze ein
nisch Tetägusch, tatarisch Gasyrtschach, ist ein Vogel, kleiner Ausschnitt.
welcher bekanntlich nur sehr selten sich nach den westli- Andere Unterscheïdungs-Kennzeichen lassen sich nicht
chen Theiïlen von Europa verfliest, und daher in seinen | auffinden. Seinen Sitten nach, wie wir gleich unten sehen
Sitten und Eigenschaften von den Ornithologen gar nicht | werden, ist unser Vogel ein wabrer Staar, wofür die
at beobachtet werden künnen. Schlagen wir z. B. das | übereinstimmende Färbung der Jungen, der unteren
ortreffliche und sehr ausführliche Werk ,,über die Vô-| Schwanzdeckfedern bei alten Vôgeln und vieles andere
el Deutschlands“ des, mit einer überaus glücklichen | spricht, — und ,,dass es eine anerkannte Thorheit ist,
Beobachtungssabe versehenen, practischen Naturforschers | ,,die Genera der Vügel nach den Schnäbeln sondern zu
: F. Naumann nach, so finden wir kier noch vieles |,,wollen; — ich erinnere an die Dendrocolaptes-Arten“
dachzutragen (#). Ich nehme mir daher die Freiheit |schrich. einst der Vorstecher einer der grôssten Vogel-
- (*) Naumann Naturgeschichte der Vôgel Deutschlands. T. Il. sein sollte, über seine Sitten und Lebensart befriedigende Aus-
pag: 210. ,,Leider mussen wir bedauern, dass es in der Gc- | kunft geben zu kônnen. In seinem Vaterlande wurde er eben-
chichte unsers Vogels noch so manche Lücken giebt. In Deutsch- | falls von Personen beobachtet, denen Aufklärang in der Orni-—
“laud ist er zu selten, als dass es einem Naturforssher gelungen | tho'ogie wenig am Herzen lag“.
3 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 4
EE — —2—2—2
sammlungeen, Prof. Lichtenstein an Naümarn (*). [ang und an der breitesten Stelle 3 L breit, dicht mit
Um das Bekannte gar nicht zu wiederholen und indem | kleinen, runden, nur wenig hervorstehenden Drüsen
ich alles dasjenige, weléhes wir bei Pallas, Tem minck,
Naumann und Gloger, über diesen Gegenstand ange-
merkt finden voraussetze, will ïdh pur die
Beschreibung
des jungen Vogels vor der ersten Mauser ergänzen.
Beiïm lebènden Vogel ist dié Obeïkinnlade nicht fleisch-
farben, sondern graubraun, an den Seïten, so wie der
Mundwinkel und die ganze Unterkinnlade rein gelb,
die letztère nur zur Spitze hell bräunlich. ris schyvarz-
braun. Der Rachen schün gelb und nur im Innern des
Schilündes rôthlich. Füsse und Zéhén rôthlich-bräunlich.
Ünterhalb des Kinnes kommen sehr oft einige hell-celb-
liche Federchen zum Vorschein. Kehle, Gurgel und
Unterleib weïsslich-grau.
Im nächsten Frühjahr wird schon das graue Gefieder
mit dem des alten Vogels vertauscht, doch ist das Rosen-
zoth weniger rein, der Nacken braun-schwärzlich und
der Federbusch kürzer.
Unter den vielen Individuen, die ich untersuchte, habe
ich noch keine merkliche Abänderung gefunden, biswei-
Jen kommen jedockh an den rosenrothen Bäuchen und
besonders an den Seiten des Unterkürpers schwarze der
Linge nach verlaufende Flecke vor.
Anatomie.
Der Oberarmknochen ist nicht wie beïm Seidenschwanz
pneumatisch oder Luftaufnéhmend, $ondern mit einem
rôthlichen Mark durchweg angefüllt; ebenso die Ulna,
die Knochen der unteren Gliedmaassen und sogar die
Oberschenkelknochen. In dieser Hinsicht nähert er sich
demnach den Bildungsverhältnissen -der Drosseln und
Sänger mehr als denen der Würger, Krähen, und weicht
noch mebr von dem Pirol ab, bei welchem nicht allein
der Oberarmknochen sondern auch der Oberschenkéel-
knochen Luft führt.
Die Zunge läuft in zwei mit ausgezaserten Rändern
versehene Spitzen aus.
Singmuskeläpparat am untern Kehlkopfe.
Die Speiserdhre, breit mit starkén der Länge nach
verlaufenden Muskeln, bildet keine Ervreiterung ‘oder
Kropf und ist vielmehr oben viel breiter als nach
unten. Eine Strecke unterhalb der Clavicula verengert
Sie sich noch méhr, erweitert sich dänn allmählig und
bildet so den Drüsenmagen. Dieser ist kuge]f6rmig 41/ L.
(*) Naumann J. c. Th. IL p. 966.
besetzt, nach unten besônders stark gerôthet und vom
eigentlichen Magen durch ein ziemlich starkes der Quere
nach sich streckendes, halbknorpliges und mit kleinen
Zacken versehenes Band getrennt. Dieses geht unmittel-
bar in die innere Sehnenschicht des Magens über, des
sen Epithelium gelblich-braun ist.
Der Magen gross, beïnahe herzformig, 12 L. lang und
10 L. breit. Die Sehnenschicht obzwar nicht besonders
dick doch stark, mit undichten Längsvertiefungen.
Die Gedärme 1 F. und 1 Zoll lang, davon der Dick-
darm 41 bis 5 Z. lang, erst schülér, dann gleich brei-
ter; wéiter nach unten wieder schmäler. Dünn- und
Mastdarm von gleicher Dicke, etwa 21/, L. breit.
Die Blinddärme, etwa {/, Z. vom After entfernt und
am Mastdarm anliegend, sind klein, weislich und nur 2 L.
lang und kaum {/ L. breit.
Leber gross, aus 2 sehr ungleichen Lappen bestehend;
der rechte Lappen oben abgedacht und eine starke Ver-
tiefung für die Aufnahme des Hcrzens bildend, 114 Z.
lang und an der grôssten Breite 11 L. breit. Der-linke,
viel kleinere Lappen nur etwas über 1 Z. lang. Die
Milz drebrund, wurmférmig, 81/2 L. lang und 114 L.
dick, in natürlichér Lage Sfôrmig gekrümmt. Das Herz
11/2 L. Jane.
Die Gallenblase fehlte bei 6 untersuchten Individuen.
Der zwischen den Nieren liegende etwas links ge-
schobene Eierstock ‘(d. 3. Juni) ‘mit vielen Eïerchen,
wovon die grôssten, vier an der Anzahl, noch nicht die
halbe Grôsse einer Linse hatten.
Der Hoden, zur Zeit ihrer grôssten Trugescens, d. h.
im Mai und Juni, sind rundlich und kaum oder un-
bedeutend in die Länge gezogen. Ihre Länse beträgt
dann etwas über 5 L. die Dicke 4 L,
Bei einem andern ganz alten Männchen waren die
Hoden viel grüsser und dabeï ungleich, indem der linke Hi
länglich-rande 7/3 L. lang und 4 L. dick, der rechte M
kléinere und rundliche 6 L. lang und 5 L. dick war.
Die Vena cruralis läuft durch die Nieren.
Die Bürzeldrüse ist stark entwickelt, erbsengross, herz- è
fürmig, breit, abgeplattet und nur mit wenigen kleinen
Bürzelfederchen bedeckt. In der Mitte hat sie eine
schwache Vertiefung und der knopfférmige Ausführungs-
‘gang wird durch diesen Canal in zwei Hälften getheilt.
‘Ii Géfieder wenigstens zweï verschiedene Schmarotzer-
arten, nach Entozoen habe ich indessen bis jetzt venge-
bens gesucht.
5 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 6
EEE OS
Eigenschaften.
Den Rosenstaar habe ich beobachtet in der Umgegend
von Odessa, in Bessarabien, in der Krym und in allen
von mir bereisten westlichen Provinzen des Caucasus.
Bei Odessa erscheint er, obzwar jedes Jabr, doch sehr
unregelmässig und bleibt hier den ganzen Sommer. Seine
Ankunft geschieht in klemen Étées oft schon während
der ersten Hälfle vom April. Im Jahre 1855 war er
indessen sehr selten, desto zahlreicher waren aber die
. Schwärme, welche in den Jabren 1855, 1857 und 1858
sich gezeigt haben. 1855 d. 11. April sah ich sie zum
ersten Male in einer Gesellschaft von 18 Stück, im reis-
senden Fluge, pfeilschnell,
zu geben und zwar dicht am Boden mir vorüberziehen.
Meine Freude diesen herrlichen Vogel damals gesehen
zu haben, theilt nur derjenige der practischen Ornitho-
ohne einen Laut von sich
logeu, welchem nach langem, vergeblichem lrren, zumal
auf unseren monotonen Steppen, auf ein Mal ein neuer
der Beachtung werther Gegenstand auftaucht. Damals
war die Freude sehr kurz, denn im Nu verschwanden
meine Vügel aus dem Gesichtskreis, jetzt dagegen gehürt
sie zu den alläglichen, hat aber noch nicht ihren Reiz
verloren.
.
In allen Ländern des Cancasus ist der Rosenstaar ein
sebr gewübnlicher Vogel. In Awhasien, Mingrelien,
Imeretien und Guriel habe ich ihn auf keiner Wiese
vermisst; bei Pizunda, Bambori, Drandarium in Awhasien
und bei Osurgeti in Guriel ist er häufig.
Die ersten, welche im Frühjahr sich hier bei Odessa
zeigen, sind einzelne, bereils gepaarte Paare. Ein solches
Paar ist unzertrennlich, kennt keine Furcht und bleibt
so nah beisammen, dass ein Schuss, sei es auf einen
Baum oder auf die Erde, immer sowohl das Männchen
. als das Weibchen trifit.
… Der Rosenstaar liebt sehr die Gesellschaft seines glei-
«hen, einzeln babe ich ihn nur hôchst selten oder eigent-
di h nie gesehen. Selbst an ibren Brutorten traf ich ihrer
immer mehrere beisammen, eme Eigenschaft, die sie mit
dem gewühnlichen Staare gemein haben. In der Regel
iabe ich sie in so ungeheuren Schaaren beisammen gesehen,
ich über die Individuen-Anzahl ganz erstaunt war.
ïes ist namentlich der Fall kurz vor dem Schlafengehen,
indem nun mebrere Schwärme zusammenschmelzen und
or der Abenddämmerung bin und her ziehen um sich ein
pepenes Nachtlager aufzusuchen. Auch in iesem ml
vie Vaterland ebenflls unser Südosten ist.
Ich meine | gelsche Gouveruement,
den rothfüssisen Falken, Falco vespertinus oder rufipes,
welcher, besonders wenn er sich im Frübjabr einstellt,
immer in sehr grossen Schaaren seine Nachtruhe zu hal-
ten pflegt. (#)
Wenn die Rosenstaare über eine Gegend ziehen ohne
daselbst bleiben oder sich aufhälten zu wollen. so ge-
schieht es mit reissender Geschwindigkeit und mit sehr
Sie
und oft, wie ich eben erwähoté, schies-
Erde Der Schwarm hält
sich dabei immer dicht beisammen und die schnellen
schnellen Flügelschlägen. fliegen dabei gewühnlich
nicht sebhr hoch,
sen sie dicht über der weg.
Flügelschläge verursachen ein sehr hôrbares Rauschen.
Einem grossen Schwarm folgen oft einzelne Nachzügler
nach. Der
Flug hat viel Achnlichkeit mit dem der Seidenschwänze,
dbgesehén jedoch davon, dass die letzteren im Fliegen
grosse Bogen beschreiben. Obgleich der Schwarm ge-
rade flieut, so macht er in der Luft oft eigenthümliche
Evolutionen, indem es sehr oft geschieht, dass der ganze
Schwarm im Nu und blitzschnell.
Wille da wäre, sich um ein Stück heruntersenkt und.
nun seinen Weg weiter fortsetzt. Ganz anders verbalten
sich die Rosenstaare, wenn sie nur kurze Strecken zu
fliegen haben. Unter solchen Umständen fliegen sie
bedeutend langsamer, aber wieder wie die gemeinen
Staare oder Seidenschwänze. Kommt ein Schwarm zu
einem anderen auf einem Baume oder auf der Erde
befindlichen hinzu, so hôren die Vôgel schon in eïner
bedeutenden Entfernung auf, mit den Flügeln zu schla-
gen und senken sich mit angezogenen Fittigen rasch
Die Richtung ist eine ganz gerade Linie.
wie wenn nur ein
berunter.
Auf der Erde kann
treiben, indem anfangs einzelne,
man sie eine Strecke vor sich
zuletzt alle auffliegen
1
(*) Die Naturgeschichte dieses interessanten und in seiner Le-
bensweise von den übrigen Falken abweichenden Vogels habe
ich ziemlich vollständig kennen gelernt. Doch wm nicht zu sehr
abzuschweifen, bemerke ich nur, dass die ersten Abendfalken
in Odessa d. 31. April dieses Jahres ankamen. Es ist ein gar
herrliches Schauspiel anzusehen, wie die unzählbare Schaar ge-
bilden sie kleinere oder grôssere Schwärme, ja sehr oft | gen Abend den ganzen Luftkreis férmlich anfüllt und nach vie-
lem Hin- und Hersegeln sich plôtzlich, wie nach einem verab-
redeten Zeichen, auf einen Baum herabstürzt. Diesmal war es
eine taurische Fichte, welcher die Falken in dicht geschlossenen
Reiïhen zuflogen und daselbst mit vielem Geschrei die bequemsten
Stellen sich streitig machten. Mit zwei Schüssen bekam ich de-
ren mehr in meine Hände als ich nôthig hatte, nämlich nicht
Unter diesen waren sonderbarer Weise 9 Männ-
(Dieser Falke zicht bis in das Archan-
Baer.)
weniger als 11.
chen und 2? Weibchen.
*
7
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
© —————— ———— ————————————— ————— —————————— ——— " —— ——————————— —— ———— — ——
jedoch sich bald wieder setzen. Sind bäiume oder an-
dere hüôhere Gegenstände in der Nüähe, so setzen sich
immer mehrere darauf, kommen aber bald wieder auf
die Erde zu den übrigen.
Rücken
aus und geben dem Vogel ein ganz fremdar
Im Auffliezen nehmen sich
die rosenrothen und Schultern sebr prachtvoll
Eu ich
môchle sagen, efn ausländisches Ansehen, zumal wir in
Europa keinen anderen Vogel haben, welcher auf ähn-
liche Weise und mit so scharf umschriebenen Farben
gezeichnet ist.
Auf der Erde zerstreuen sich die einzelnen Vôgel
bald nach allen Richtungen und es ist nur selten der
Fall, dass 4--5 nach einander bleiben. Beim Fortschrei-
ten im Grase beobachten sie doch alle eine gewisse
Hauptrichtung, fliegen oder flattern auch von selbst um
eine kurze Strecke vorwärts. Wenn die Rosenstaare sich
auf der Erde forthewegen, so geschieht es immer schritt-
Beim Gehen nicken oder
rücken sie zwar auch mit den Kôpfen, doch nicht so
auffallend wie die gemeinen Staare, tragen den Feder-
busch auch gew6bnlich glatt anliegend und erheben ihn
nur bei gewissen Gemüthsbewegungen, oder wenn sie
sich so eben auf einen Baum gesetzt haben. Auf der
Erde kehren und drehen sie sich nach allen Seiten, und
wenn ein kleiner Hügel im Wege liegt, so wird er von
weise und das ziemlich rasch.
einigen zugleich erklommen, wobei sie auf eine kleine
Weile Halt machen, den Federbusch aufrichten und sich
umsehen. Auch während des Gehens hat der Hals im-
mer eive aufrechte Stellung und wird nur in dem Au-
genblick vorgestreckt, wenn etwa ein Insekt die Auf-
merksamkeit des Vogels auf sich zieht. Stossen sie auf
eine Heuschrecke, so werden die Schritte verdoppelt
und oft in schiefe und ziemkich hohe Sprünge verwan-
delt, so dass man aus dem Grase bald diesen oder jenen
heraufspringen sieht. Schyalben haben mir oft in wei-
ter Ferne die Gegenwart einer Schaar Rosenstaare ver-
rathen, indem jene die Insekten wegschnappen, welche
d'ese aus dem Grase hervorscheuchen.
Insekten, welche an den Spitzen der Grashalme sitzen,
wissen die Rosenstaare sehr geschickt mittelst Sprüngen
zu haschen, auch habe ich sie, wiewohl selten, niedrig
fliegende Heuschrecken fangen sehen. Hat einer einen
guten Fund gemacht, so giebt er einen Freuderuf von
sich, auf welchen einige der Kameraden sich sogleich
einstellen, um die Beute zu theilen. Dabei fallen denn
kleine Zänkereien vor, besonders wenn es einen Lecker-
bissen, eine grosse Heuschrecke gilt. Sonst sind sie
friedfertig, immer guter Laune, munter und gewandt in
ibren Bevwegungen, obzwar doch minder uoruhig als
ibre Stammgenossen, die gemeinen Slaare. Die beson-
dere Eisenschaft, welche die letzteren haben, ich meine
das sonderbare Aufsperren und Bezirkeln mit dem Schna-
bel, geht unsern Vôgeln ab.
Ihre Lieblingsstellen sind im Frühjahr und so lange
es noch keine reifen Maulbeeren und Kirschen giebt,
Wiesen und Trifien, doch hier um Odessa auch unsere
Gärten, besonders Stellen wo Bäume nur sparsam vor-
kommen. Auf den Viehtriften sieht man sie oft in Ge-
sellschaft von gemeinen Staaren und mit Motacilla flava
var. melanocephala, welche hier häufig vorkommt. Dass
sie sich auf den Rücken des grasenden Viehes setzen,
hube ich nur selten gesehen und dass sie besonders dem
Wasser nachgingen, darüber feblen mir ebenfalls Er-
fahrunsen, weiïl wir hier keine stehenden Pfützen oder
dergleichen haben. Nach einem im Käfig eine zeïtlang
gehaltenen zu urtheilen, baden sie sich indessen gern.
Biume lieben sie und selten lassen sie sich unmittelbar
aus der Luft auf die Erde nieder, auch geschieht diess
nicht vom ganzen Schwarm zugleich, sondern einzeln.
Wenn ein Schwarm auf einer blühenden Æcacia vis-
cosa Posto gefasst hat, so übersieht man leicht mehrere
indem das rosenrothe Colorit ihres Gefieders der Farbe
der eben ausgeschlagenen Blumen dieses Baumes sehr
nahe kommt. Auch sehen die Vôsel grôüsser aus als sie
in der That sind, da das Gefeder selten dem Kôürper
glatt anliegt.
Ihr Nachtlager halten sie in dichthbelaubten Bäumen
und wählen dazu am liebsten die Kronen grôsserer Bäume.
Bevor sie jedoch sich zur Ruhe begeben, schlagen sich
mehrere Flüge zusammen und bilden, wie ich schon
früher erwähnte, dann einen sehr grossen Schwarm.
Haben sie sich dergestalt versammelt und nach einigem
Hin- und Herfliegen einen passenden Baum, im Garten
bald eine Robinia oder auch eine Esche, ausfindig ge-
macht, so setzen sie sich alle dicht bei einander und
fangen ïihr lärmendes Geschwätz an, welches weït zu
hôren ist und erst bei anbrechender Finsterniss allmäh-
lig verstummt. Wer diese aus tausenden von Kehlen
herausgepressten Laute und Stimmen zum ersten Male
hôrt, wird nicht wissen, wem er sie zuzuschreïben hat.
Dieses Greschrei ist zugleich auch ïhr Gesang, den
das gepaarte Männchen mit vieler Anstrengung und hef-
tiger Gurgelbewegung aus der Kehle presst, und be-
steht aus einem Gemengsel ganz fremdartiger schirken-
der, krächzender und zwitschernder Tüne, welche im
raschen Allegro und unter oftmaliger Wiederholung
gewisser in Prestissimo übergehender Laute ohne Un-
terbrechung fortdauert. Wenn ein Schwarm seiner Nah-
9 BULLETIN
SCI
ENTIFIQUE 19
— ——— ————————————————— ——— —— ———————— ————— ———————— —————————— "—— " ——— ————""" "TT
runs auf der Erde nachgeht, so vernimmt man schon
aus der Ferne dieses vielstimmige dem Obre durchaus
nicht angenehme Concert. und es scheint als wenn einer
den andern sondern in der
Schnelligkeit des Vortrags übertreffen wolle. Dieser Ge-
besonders abwechselnd und wenn man
nicht allein überschrcien.
sang ist nicht
aus dem Gesange des gemeinen Slaars alle angenehmen,
pfeilenden, leiernden und halbflotenden Tône weglässt, so
erhalten die übriggebliebenen Laute gewissrrmaassen eine
Aebnlichkeit Mit Worten
oder Sylben wiedergegeben liuten sie etwa folgender-
mit denen des Rosenstaars.
maassen :
Etsch - Etsch -retsch - kritsch -kritsch - kritsch - kritsch-
ritzs-ritzs - tscherr-kretsch -kretsch-kritsch-kritsch-kritzs-
tschirr - tschirer - {sirr, swirr-{zwi-tzwi-tschirrkirr-tschirr-
. tsirr -tsirr,
Das kritsch und 1schirr wird besonders oft und sehr
schnell wiederholt. Eine grosse Aehnlichkeit mit dieser
Art von Gesang hat das Geschrei einer Gesellschaft von
Ratten, welche in einem engen Raume eingesperrt, unter
sich beissen und hadern, und in der That glaubt man,
dass eine Partie von Rosenstaaren, wenn sie am emsig-
sten mit dem Singen beschäftigt ist, hadert und streitet,
welches doch keinesweges der Fall ist.
Bei der Festung Pizunda in Awhasien hôrte und sah
ich lange zu, wie ein Rosenstaarmännchen seinem auf
einem Eichenaste niedergehocktem Weiïbchen vorsang
und seine Liebeserklärung machte. Hierbei wurde der
Federbusch bald aufserichtet und bald niedergelegt, der
Schwanz ausgebreitet und mit den Flügeln eigenthüm-
liche rückende Bewegungen gemacht. Die Gestikulation
des Männchens verriethen die aufgeregten innern Ge-
fübhle, während das ruhig dasitzende Weïibchén seinem
Gemahle keine besondere Aufmerksamkeit schenkte und
mit dem in Ordnungbringen seines Gefieders beschäftigt
war. Wird ein Rosenstaar von der Erde oder von ei-
nem Baume aufoescheucht, so lässt er einen schwachen
doch angenehmen Laut, switt-hurrwit (das u sehr kurz)
von sich hôüren, welcher Laut zugleich als Lockton und
als Zeichen des Wohlbehagens dient.
L Dieser Laut wird am besten wiedergegeben, wenn
9 ein schmales Seidenband kurz dot He es schnell
Esch die stumpfen Näcel des Daumens und des ZLeige-
fingers durchzieht. Einen beinahe ähulichen Laut lässt
der Haussperling im Fliegen oft von sich hôren auch
erinnert er mich an eine Stelle im Lockton des Haken-
gimpels (Zréngilla enuncleator), welche jeloch angench-
mer u1d flétender klingt.
Die jungen, noch grauen Rosenstaare rufen den kaum
gewordenen Jungen des gemeinen Staares
äholich F hôrt
des Weibchens des Pirols kwääk ,
besonders wenn ein Schwarm sich auf einen mit reifen
cben flügge
bisweilen man auch einen Laut wie der
am häufigsten aber und
Früchten beladenen Maulbeer- oder Kirschenbaum eben
setzt, vernimmt man die schon erwähnten Laute switt-
hurrwitt. Bleibt
rück und kann er,
ein einzelner aus dem Schwarme zu-
wie es beï einem flügellahm geschos-
senen, im Küäfig lange erhaltenen der Fall war, nicht
— so schreit er mil voller Sehnsucht ein sehr
Laut
ist und we-
mit fort,
lautes und deutliches AÆuhschräär,
davon fliegenden Kameraden unwidersteblig
nigstens einen Theil der Schaar zurückzukehren zwingt:
Ein gefangenes altes Männchen liess schr oft diesen Laut
von sich hôren, rückte beständig und beftig mit den
Flügeln, idem zugleich auch der Schwanz auf und nie-
ohne deswegen so sehr nach den
welcher den
dergezuckt wurde,
Seiten geworfen zu werden, wie es der Dompfaff lockend
und singend zu thun pflegt.
In der Gefangenschaft ist der Rosenstaar anfangs, jedoch
nur kurze Zeit ungestüm, auch beurkundet er wäbrend
der ersten Tage seiner Gefangenschaft eine gewisse Un-
beholfenheit; doch bald wird er so zahm und zutraulich
wie der gemeine Staar.
Hat er einmal zwischen den Stüben seines Käfigs eine
grôssere Oeffnung ausfndig gemacht, so drängt er sich
behende heraus und bleibt im Bauer hôchst ungern. Ja
er Stube liebt er sehr umherzuspaziren, ist harmlos
und durchaus nicht so unruhig wie der gemeine Slaar.
Die Hausgenossen lernt er bald kennen, kommt auf einen
gewohnten Ruf herbeï, fingt sebr geschickt die Fliegen
an den unteren Fensterscheiben und wird zuletzt so
zahm, dass er sich geduldig mit der Hand streicheln
lässu. Ein Weïbchen, welches ich den grüsseren Theil
des verflossenen Winters lebend besass, hatte sich einen
kleinen Nähtisch zum Lieblingsaufenthalt ausersehen,
von dem es nicht wegzutreiben war. Wurde es bungrig,
so begab es sich durch drei Zimmer in den offenstehen-
den Bauer, kehrte aber sogleich wieder zu seinem frü-
hern Aufenthaltsort. Mir folgte es aus einem Zimmer
ins andere, blieb nicht gern allein und suchte immer
die Nähe der Menschen auf. Mein Vogel liebte sehr
sich zu baden aber wusste das Gefieder nicht besonders
rein zu erhalten, eine Bemerkung, welche ich auch an
den im Freien lebenden Gelegenheit gehabt habe zu
machen. Zur Zeit der Reiïfe der Kirschen un Maul-
becren trifft man hôüchst selten einen, an dem der Bauch
nicht von den Beeren beschmiert wäre,
11
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
TE
Das zahme Weïbchen gab wahrend der
der Gefangenschaft keinen Laut von sich, während zwei
ganzen Zeit |
Männchen oft ihr Ruhschrääi ertonen liessen. Zum Sin-
gen habe ich es mit diesen Vôgeln in der Stube nicht
bringen kônnen. Im Freien singen oder zwitschern beide
Geschlechter, die Weiïbchen jedoch weniger fleissig.
In den caucasischen Provinzen und überall, wo ich
die Rosenstaare in Menge antraf, waren sie nicht beson-
ders scheu.
Nabhrung.
Diese besteht in Insecten aus den Classen der Coleop-
ieren, Hemipteren und besonders Orthopteren. Kleime
Harpalen, Amaren, Corixen, Locusten und Gryllen
habe ich stets in ihren Magen gefunden, einmal auch
zwei kleine Spinnen. Kleine Insecten werden ganz ver-
schluckt, den grôsseren, wie etwa die Wanderheuschrecke,
die Flügel und Füsse abgerissen und der Kôrper stück-
weise heruntergewürgt. Auf die Heuschrecken ist der
Rosenstaar besonders erpicht und er verdient wohl den
Namen des Erbfeindes dieser schädlichen Insecten, in-
dem er sich von diesen nicht allein nährt, sondern sie
fürmlich verfolgt und ohne Hunger zu haben tôdtet und
vertilgt. Brachte ich meinen zahmen Rosenstaaren einige
Heuschrecken, Gryllus migratorius L. und G. vastator
Stev., so fielen die ersteren mit Ingrimm über sie her
und schenkten keiner das Leben.
Die Woblthat und der Nutzen, welchen die Rosen-
staare solchen Ländern gewähren, welche den Heu-
schreckenzügen ausgesetzt sind, ist emleuchtend, indes-
sen, glaube ich, irrt man, wenn man meint, dass ein, in
der Regel an Individuenanzahl immer unermesslicher,
Heuschreckenzug von den ïhn verfolsenden Staaren auf-
gerieben und vertilst werden kônne. So stark auch die
Schaaren von Staaren gewesen sein môügen, welche ich
in den Jahren 1855 — 37 und 1838 beobachtet habe,
so kôünnen sie im Vergleich zu der Individuenanzahl der
Heuschrecken doch keïnesweges in, Anschlag gebracht
werden, man mao sich in Berechnungen versuchen, wie
man wolle. Dass indessen eine Unzahl von erwachsenen
Heuschrecken ein Opfer der Vertilgungswuth der Staare
wird, ist ausgemacht.
Durch Vernichtung der Heuschreckenbrut greifen die
Rosenstaare noch energischer in den Hausbalt der Natur,
obgleich es auf eine Art geschieht, welche von Naturfor-
schern noch nicht hat beobachtet werden kônnen:
In Bessarabien und der Moldau entwickeln sich nach
Verlauf einer unbestimmbaren Anzahl von Jahren die
Wanderheuschrecken aus den in die Erde gelesten Eiern.
So lange die Jungen noch klein sind, versammelt sich
die ganze Brut des Abends an bestimmten Stellen zu
gemeinschaftlichen Nachtlagern und bildet in der Steppe
und auf hôüher belegenen Wiesen und Anhôbhen mebr
oder minder grosse dunkle Striche oder Stellen, beste-
hend aus Klumpen von jungen, dicht an einander sitzen-
den und gedrängten Heuschreckenhaufen. Je mehr die
Heuschrecken heranwachsen desto grüsser, aber auch
Jeder Haufen be-
hauptet sein gewisses Revier, verlässt sein Nachtlager
sobald die Sonne hoch genug ist, die einzelnen Mitolie-
der zerstreuen sich um ibrer Nahrung nachzugeben und
undichter werden diese Klumpen.
kehren Abends colonnenweise zu ihrer früheren Schlaf-
stätte zurück. Sobald die letzte Häutung überstanden ist,
vereinigen sich sämmtliche Haufen und die Wanderung
oder der Zug der nun beflügelten Insecten beginnt
instinctmässis oder nach Gesetzen, die wir noch nicht
kennen. Der Zeitraum, welcher diesen Insecten erfor-
derlich ist, um die verschiedenen Metamorphosen zu
durchlaufen ist nicht immer gleich und gänzlich von der
mehr oder weniger günstigen Witterung abhänoie.
In den Früh- und Abendstunden kommen nun die
Rosenstaare herbeï, halten hier ihre Hauptmahlzeiten
und richten unter den versammelten noch flügellosen
Insecten Niederlagen an, deren woblthitige Folgen für
das Land durch das seltene Erscheinen der verheerenden
Heereszüge sich kundthun. 1825 erschienen um Odessa
kleine Heuschreckenzüge, in den drei darauf folsenden
Jahren nahm ihre Anzahl immer zu bis im Jahr 1829 die
ganze Umgegend von Heuschrecken überfluthet wurde.(*)
In demselben Jabre sollen die Rosenstaare hier sehr bäufig
gewesen seyn. 1854 im August sah und staunte ich
selbst über die Myriadenmenge dieser furchtharen In-
secten. An dem Orte wo ich mich damals befand, in der
deutschen Colonie Lustdorff, 12 Werst von Odessa,
bemerkte ich am ersten Tage des Erscheinens der Heu-
schrecken jedoch keine Rosenstaare. Die längs dem Ufer
fliegenden Zerstürer bildeten eine Colonne von etwa
einer halben Werst in der Breite uud ungefähr 260
Fuss Hôhe. Der Zug begann am Morgen um 6 Uhr
und dauerte ohne Unterbrechung bis zur Abenddäm-
merung, indem Schaaren sich auf die Erde niederliessen,
die dasélbst befindlichen Weingärten und das Ufer im
5 bis 6 Schichten zudeckten und andere Schaaren über
(#) Mitieu, in der Stadt, stehen Jhie, und da an den Sixassen
einige alte Pappeln. Auf diese liess sich eine Schaar Heuschre,
cken brach die schenkel- und armsdicken Aeste
mit ihrer Last zusammen, so dass von den Bäumen nur die
aufrechtstehenden Hauptstimme übrig blieben.
nieder. und
15
BULLETIN SCIENlIFIQUE.
sie wegflogen. Ein starker Landwind trieb eine Unzahl
von ihnen ins Meer, von wo sie grosse Halbkreise und
das Land wieder zu gewinnen suchten. Diesmal rich-
teten sie in der Umgegend keinen bedeutenden Schaden
an, sondern zogen alle zum Dnestr und nach Bessarabien,
wo laut sichern Nachrichten Schwärme von Rosenstaaren
sie in Empfang genommen haben sollen.
Wo Rosenstaare in Menge sich zeigen, werden sie als
Vorboten von Heuschrecken betrachtet, so in der Krym,
Bessarabien und auch um Odessa. Dass indessen diese
Voraussetzung keinesweges immer eintrifft, beweist die-
ses Jahr 1858, indem wir der Rosenstaare die Menge
gehabt, von Heuschrecken aler nichts gehôrt haben.
Die Tataren und Armenier betrachten unsern Vogel
gewissermaassen als heilig und setzen auf ihn als Heu-
schreckenvertilger ein grosses Vertrauen. Dies geht sa
weit, dass nicht allein die Transcaucasier, sondern auch
die Tataren in der Krym zur Zeit wenn die Heu-
schreckenzüge das Land zu verwüsten drohen, sich eines
besonderen Mittels bedienen, wodurch, ihrem Dafürhalten
nach, die Rosenstaare herbeigelockt werden sollen. Un-
weit des Klosters Etschmiadsin in Armenien und des
Dorfes Arguri am Fusse des Ararat entspringt nämlich
eine Quelle, deren Wasser für heiïlig gehalten wird.
Sobald die Heuschrecken sich zeigen, wird eine Portion
dieses Wassers herbeigeschafft und in Procession in der
Umgegend umhergetragen, und alsbald sollen die Rosen-
staare sich einstellen um den Heuschrecken das Garaus
zu machen. In der Krym und auch an verschiedenen
Orten Transcaucasien's wird behufs dieses Zweckes das
Wasser besonders aufbewabrt und wenn es ausgeht,
werden Abgeordnete eigens nach dem fernen Ararat
hingeschickt, um es herbeizubringen. (*)
-Sobald: die Kirschen zu reifen anfangen, suchen die
"Rosenstaare jene fleissig auf und “werden, indem eine
“grosse Gesellschaft die Mahlzeit zusamimen hält, mit einem
Baume bald fertig. ‘In diesem Sommer ‘thaten sie der
"Kirschénerndte ‘um Odessa einén bédeutenden Abbruch
und die Wächter wurden nicht fertig sie abzuwehren.
dem sie bald merkten, dass ein grôsserer Schwarm
von den Wächtern früber wahrgenonrmen ‘wird, so ka-
“men sie später einzeln, verhielten sich auf den Bäumen
»ganz still und so gelang es dem einen und anderen mit
a
(%) ‘Hr. Parrot in seiner Reise zum Ararat erzälilt p. 128
.u. f. ein mebhreres hierüber, hat aber den Vogel nicht sélbst
zu sehen bekommen.
regelmässige Schwenkungen in der Luft beschreibend,
—————— —— —— —————————— —————————————————“""îÛ———————————— — — —— —— — ———————— ————— — — — ————— "#0
leinigen Kirschen davon zu fliegen und den Wächtern
Libr Hurrwit oder Huwitt nachzurufen.
Noch mehr als den Kirschen. schaden sie der Maul-
| beerenerndte und sind, wo Maulbeerbäume der Früchte
halber gezogen werden, arge Feinde. Ihrem Appetit
nach diesen Früchten haben sie den tatarischen Namen zu
verdanken und sie fressen um so mehr, als zu den nicht
nistenden Schwärmen zur Zeit der Reife der Maulbeeren
die grauen Jungen nebst ihren Eltern sich gesellen und
die ohnehin starken Schwärme einen sehr anschnlichen
|Zuwachs erhalten. In dem weitläufigen, okonomisch-
botanischen Garten, welcher mir anvertraut ist, sehe ich
zu dieser Zeit die Rosenstaare selten auf der Erde, son-
dern finde sie regelmässig in den Allcen der Maulbeer-
bäume. Es scheint, dass sie diese Früchte jedem an-
deren Nabrungsmittel vorziehen. Sind die Beeren nicht
zu gross, so werden sie schlechtweg beruntergewürgt,
im anderen Falle dagegen zerstückelt. Sie sollen auch
Weintrauben fressen.
In der Gefangenschaft nimmt der Rosenstaar mit allem
vorlieb, mit aufgeweichten Semmeln und sogay mit
Roggenbrodt. Besonders gern frisst er das Fleisch der
Wassermelonen auch Regenwürmer und schnappt nach
Fliegen, welche sich auf den Bauer zufällig setzen.
Indem der Darmkanal verhältnissmässig nur kurz ist,
geht die Verdauung rasch von statten, der Vogel frisst
beinahe so viel wie der Seidenschywanz und der Hurger
stellt sich nach kurzen Pausen ein.
Oeffnet man den Magen eines geschossenen Vogels,
so findet man ihn immer vollgepfropft mit Nahrung.
Hatten sich meine zahmen Staare satt gefressen, so
wurde das Gefieder aufgebläht, der Federbusch auf- und
niederbewegt und ein léises Hurrwitt einander zugerufen.
Die im Zimmer sumimenden Fliegen verfolgten sie
mit ihren Augén, machten aber keine Anstalten diesel-
ben‘im Fluge zu haschen.(*) Indem meine Vôgel sich
in allen Ecken und Wivkeln der Zimmer umhertrieben,
verwickelten sie sich die Zéhe in Zwirn und Staubfiden
etc. Ich wusch ïhnen dahér die Zehen üfters rein, wo-
bei die Staare gar jimmerlich schrieen, desgleichen thun
auch die angeschossenen und nehmen ihre Zuflucht so-
gleich zu eïnem dichten Strauch, in welchem sie sich
zu verbergen suchen. Bis zur Mitte vom August blei-
ben die alten und jungen Vôgel beisammen, später tren-
(#) In den Nadelholzwäldern von Finnland habe ich im Som-
mer oft gesehen, wie die Seidenschwänze Insecten aus der Luft
| holten und mit ibrer Beute auf den einmal erkorenen Baumzweig
| wiederkebrten.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
16
nen sich oft die letzieren und bilden kleinere hesondere
Schwärme. Sobald die Mauser überstanden ist, verei-
pigen sie sich wieder und verschwinden gegen Ende
des September aus Neurussland. Längs der ganzen Kü-
stenstrecke von Awlhasien und in Imeretien traf ich noch
im October Rosenstaare.
Fortpflanzuncg.
Dass die Rosenstaare in den südlichen europäischen
Provinzen Russlands und zwar in Menge nisten, ist kei-
nem Zweilel unterworfen, denn in der Mitte des Juni
erscheinen in den Güärten eine Menge grauer Jungen,
welche zu 5 bis 6 ihren Müttern nachfliesen und von
denselben gefüttert werden. In Avhasien sah ich flügge
Jungen schon in den ersten Tagen vom Juni. Am lieb-
sten wählen sie steil ansteigende Bergabsätze, verlassene
steimerne Gebäude und Ruinen, aber auch hohle Biäume
zu ihren Brutplätzen und nisten gern in Gesellschaft,
aber an Orten, welche ferne von menschlichen Woh-
Dies ist aber auch leider alles, was ich
hierüber mit Gexvissheit weiss, denn ich bin nicht so
glücklich gewesen, das Nest selbst zu finden. Bei Pizunda,
dem alten Pythius in Awhasien, war ich wohl unfern
ihrer Brutplätze. Täglich kamen einzelne Paare auf eine
bei der Festung befindliche Wiese, von welcher sie
eine Menge Insecten in den Schnäbeln davon trugen;
aber die unsichere Umgegend und die feindlichen Ex-
cursionen, welche die jenseits des Flusses Psib woh-
nenden Tscherkessen zur Zeit meiner Anwesenheit in
Pizunda veranstalteten, erlaubten nicht, ins Gebirge
weiler vorzudringen.
pungen liegen.
Nach der Anzahl der den Aeltern folsenden Jungen
zu urtheïlen, lest der Rosenstaar 4 bis 6 Eier,
In den ersten Tagen vom Mai dieses Jahres beobachtete
und verfolyte ich lange ein gepaartes Pärchen im Garten.
Als ich alle Hoffnung verloren hatte, dass es im Garten
sein Nest anleyen würde, schoss ich absichtlich das
Weiïbchen allein, worauf das übriggebliebene Männchen
sich ganz eisenthümlich geberdete. Es erhob sich näm-
lich hoch in die Luft und indem es mit Jangsamen Flü-
gelschlägen unregelmässige doch ziemlich grosse Kreise
beschrieb, flatterte es bald nach oben und bald nach
unten und machte Bewegungen, als wenn es nach flie-
genden Insecten haschte, plôtzlich ward der Flug unend-
lich beschleunigt und der Vogel verschwand in gerader
Richtung, kam aber bald wieder und wiederholte die-
selben Kreise und sonderbaren Luftsprünge, rief und
suchte ängstlich sein Weibchen. Dies dauerte wohl über
eine halbe Stunde bis das Gewehr dem Schauspiel ein
Ende machte. Neugierig zu wissen, ob der Vogel nicht
etwa in der That Insecten aus der Luft gefangen habe,
wie ich es früher nie bemerkt halte, untersuchte ich
dessen Magen, fand aber darin nur einige frische, unent-
wickelle Orthopteren und Ueberreste von einigen Amaren
und Harpalen, welche letziere nicht kürzlich gefressen
seyn konnten.
Ich komme jetzt zu einem der Beachtung sehr wer-
then Umstande und zwar ist es der, dass jährlich eine
sehr grosse Anzahl Rosenstaare nicht brütet. Alle die
Individuen und deren sind mehrere tausende, welche
in grossen beisammenbleibenden Schaaren den ganzen
Sommer vom April bis zum September in den Provinzen
von Neurussland sich umhertreiben, gehen dem Fort-
pflanzungsgeschäfte nicht nach. Der Einwurf, dass diese
Schwärme etwa nur aus jüngeren nicht fortpflanzunss-
fihigen Vôgeln bestehen, findet keine Anwendung, deun
diese, einer anhaltenden Beobachtung nicht entgangenen
Schaaren, werden zusammengesetzt aus ein, zwei und
mehrere Jahre alten Individuen, von denen letzterern
das Fleisch besonders zähe ist. Die Anzahl der Männ-
chen und Weiïbchen ist ziemlich gleich.
In dem von mir bewohnten Garten beobachtete ich
1858 vom Mai bis zum 20 Sept. vier nicht besonders
starke Schwärme, welche an gewissen Stellen des Parks
sich immer wiederfinden liessen, die Individuenanzahl
zweier von diesen Schwärmen hatte ich mir genau an-
gemerkt. Sie blieb sich immer gleich, obgleich sie des
Abends mit den übrigen Schaaren der ganzen Umge-
gend sich vereinigte. Unter diesen befand sich gewiss
kein gepaartes Paar. Dasselbe muss ich von den vielen
tausend Individuen behaupten, welche ich auf meiïnen
Excursionen in der ganzen Umgegend an gewissen Stel-
len immer wieder traf. Im Juni dieses Jahres erwartete
ich die Ankunft der jungen Vügel, sie blieben aber so-
wohl diesen als auch den folgenden Monat aus, und im
Laufe des ganzen verflossenen Sommers habe ich keiïnen
einzigen davon zu sehen bekommen.
Die Untersuchung der Geschlechtstheile gaben mir
folgende Resultate.
Bei 13 untersuchten Individuen fand ich im Juni die
Eierstôcke mit den darin enthaltenen Eiern so entwickelt,
wie es nur in der Periode der Begattung der Fall zu
seyn pfleet. In der Regel 20 bis 30 Eierkeime, die
kleinsten hirsengross, die grôssten 8 bis 10 beinahe so !
gross wie Linsen. Die Hoden bei den Männchen, so-!
wohl jüngeren als auch älleren Vôgeln, waren sehr an-
geschwollen, vartirten um ein Bedeutendes in der Grôsse“
‘
immer leicht auf Schussweite nähern.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
(|
und strotzten von Spermatozoen. Was nun die Form
der Saamenthierchen anbetrifft, so gehôrten sie, wie zu
vermuthen war, der Schraubenform, analog der der
Wo die Saamenthierchen noch in
blasenfürmigen Gebilden lagen, stellten sie Büschel von
kolbenfürmiger Gestalt dar. Die Anzahl der Saamen-
thierchen in den Blasen war nicht immer gleich, bald
zählie ich 12, ein anderes Mal bis 17. Jedes Saamen-
thierchen hatte ein dickeres Ende und die Windungen,
übrigen Singvôgel.
nach dem schmäleren Ende kleiner und dichter werdend,
verliefen der ganzen Länge nach. Die Anzahl der Win-
dungen betrug von 22 bis 25. Platzt die Blase (das
Chorion), so breitet der Büschel von Saamenthierchen
sich fächerfôrmig aus. Die in der Längenachse der Blase
liegenden sind grôsser als die zu den Seiten belegenen,
die ersteren elwa über #40” lang, die anderen etwas
kürzer. Vertrocknet die Saamenfeuchtigkeit, wie es oft
geschieht, unter dem Mikroscop, so backen sich die Fä-
den zusammen und die Windungen der einzelnen Fäden
legen und passen sich genau an einander, es entsteht ein
Gebilde, welches mit den Gliederungen eines Bandwurms
Aehnlichkeit hat. Prof. R. Wagner meint, und das
. gewiss nicht mit Unrecht, dass die Hauptverschiedenheit
der Saamenthierchen bei den Passerinenspecies in der
Zahl der spiralférmigen Windungen liegen, indessen
habe ich bei den Drosselarten, Lerchen und Saxicola
leucomela gesehen, dass die Anzahl dieser Windungen
je nach der Stufe der Entwickelung des Saamenthier-
chens einer und derselben Vogelart sehr verschieden ist.
Je weniger entwickelt die Saamenthierchen sind, desto
grôsser ist die Anzahl der Spiralwindungen, die freilie-
genden im Vas deferens enthaltenen Thierchen bieten
daher die geringste und sich immer gleich bleibende
Anzahl von Windungen.
Alle von mir untersuchten männlichen Individuen der
Rosenstaare hatten im #’as deferens keine Saamenthier-
chen, mithin sah ich nur unvollkommen entwickelte,
konnte demnach ihre Lebensäusserungen und die boh-
renden Bewegungen ihrer schraubenformigen Enden nicht
wabrnehmen.
* Aus allem diesem lässt sich nun folgern, dass die den
ganzen Sommer sich umhertreibenden Schaaren von Ro-
senstaaren wohl zeugungsfähig waren, aber dass eine
Begattung trotz dem nicht Statt gefunden hatte.
Tag d.
Einzelne, zumal gepaarte Paare sind, wie ich schon
bemerkt habe, gar nicht scheu und man kann sich ihnen
In Schaaren da-
gegen, besonders wenn sie mehrere Mal verfolgt worden
sind, werden die Rosenstaare so vorsichtig, dass man
sich ihrer nur durch Anschleichen habhaft machen kann.
Da sie sebr gierig den Kirschen und Maulbeeren nach-
gehen und auf dieselben Biume oft wiederkehren, so
habe ich sie aus meinem Versteck in Menge geschossen.
Doch wenn gegen den Abend die einzelnen Schwärme
sich vereinigen und das Revier ihres Hin- und
Herstreichens kennt, wird die Jagd oft sehr lohnend
und kann mebrere gute Flugschützen auf eine angenehme
Weise unterbalten. Bei seinem gedrungenen und starken
Kürperbau verträgt der Vogel bedeutende Wunden, fliegt
getroffen davon und geht nicht selten verloren.
In Schlingen und Dohnen gehen die Rosenstaare hôchst
ungern und als ich, um sie herbei zu locken, einen aus-
gestopften in der Nähe der Dohnen aufstellte, mieden
sie sorgfältig den Baum.
man
Desto leichter kann man sie
mit einem Lockvogel und zwar auf dem Trankherd mit
Netzen fangen, so dass im Ganzen der Rosenstaar vor-
sichtiger als der gemeine ist.
Schliesslich bemerke ich noch, dass ihr Fleisch nicht
besonders schmackhaft ist. Zur Zeit der Maulbeeren ist
es am fettesten. Die Seidenschwänze, alle Drosselarten
und die Pirole schmecken besser.
Nur einmal habe ich seschen wie ein Falke, Æ: Sub-
buteo, einen Haufen Rosenstaare verfolete und mebrere
Mal sich auf denselben stürzte. Nach jedem Stoss stieb
der ganze Schwarm aus einander, vereinigte sich bald
wieder und machte in der Luft die sonderbaren Evo-
lutionen, deren ich beim Beschreiben des Fluges er-
wäbhnt habe.
N'x0: :T: ES;
1. Buuerkunc zu DER IN T. IV. N. 22, 23 Des
BuLLETIN ENTHALTENEN À BHANDLUNG:,, UEBER
DIE GESETZE DER ÊLECTROMAGNETE“; von
E. LENZ. (lu le 26 octobre 1538.)
In der Abhandlung, die Hr. Prof. Jacobi und ich
gemeinschaftlich über die Geselze der Electromagnete
abgefasst haben und deren erster Theïl an dem ange-
führten Orte bekannt gemacht worden ist, haben wir
gezeigt, wie für ein jedes der Gesetze über die magne-
tisirende Wirkung der Spiralen auf weiches Eisen sich
immer ein im genau entsprechendes, nur umgekchrtes,
2
19
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
.
20
EU
Gesetz anführen lasse, nach welchem durch Entstehung
oder Verschwinden des Magnetismus eines Eisenkerns
der in einer umgebenden Spirale erzeugte inducirte Strom
bedingt wird. Diese letztern Gesetze finden sich von
mir in einer Abhandlung (Mém. de l'Acad. Imp. des
sciences T. IL. 1833) auseinandergesetzt. — Es finden
aber hierbei einige Beschränkungen statt, die ich in dem
Folgenden näher erôrtern will
In meiner Abhandinng habe ich das Gesetz aufgestellt:
»die electromotorische Kraft der in Spiralèn verschie-
»dener Weite, von ein und demselbèn Eisenkerne und
ein und demselben in ihm erzeugten Magnelismus in-
. ducirten Strôme ist unabhängis von der Weite der
» Windungen.
Dagegen in unserer gemeinschaftlichen Abhandlung
(Art. 12, 15, 14) haben wir dargethan, dass dieses
Gesetz im Allgemeinen zwar auch umgekehrt wabr
sei, dass nämlich der in einem Eisenkerne durch eine
magnelisirende Spirale erzeuate Magnetismus unabhängig
sei von der Weite der Windungen der Spirale, dass
dieses Gesetz aber eine Beschränkung erleide beï den-
jenigen Windungen, die dem Ende des Eisenkerns nahe
liegen, so dass hier die weiter abstehende Spirale gegen
die engere im Nachtheile sei. Wir haben auch dort
gezeist, wodurch man sich diese Abweichung von der
allgemeinen Regel erklären kônne.
Es fragt sich nun, da sonst die Gesetze für beide Fälle
sich so genau entsprechen, sollte diese Beschränkung des
allgemeinen Gesetzes nicht auch für die magnetoelectri-
schen Strôme stattfinden? Ich glaube, dass dieses keiï-
nem Zweifel unterliege, da man unsere Schlussfolge, mit
der wir die Abnahme der magnetisirenden Einwirkung
mit der Zunahme der Weïte der Windungen erklärten,
Schritt für Schritt auch dém magnetoelectrischen Falle
anpassen kônne.
In der That, blicken wir auf die dort gebrauchte
Fieur, in welcher MN den Eisenkern, a und a’ die
Querschnitte der Windungen zweier Spiralen in ein und
derselben Fliche a’ao, aber in ungleichem Abstande
vom Eisen. vorstellen und denken wir uns nun den
magneloelectrischen Fall, dass nämlich in MAN ein be-
slimmter, für alle Versuche couslanter, Magnetismus
plôtzlich verschwinde, so wird dadurch in jeder Win-
durg a und « ein inducirter Strom erzougl werden. Es
werden aber hierzu nicht blos die in der Ebene beïder
Strôme befindlichen magnetischen Elemente des Eisens
beitragen, sondern auch die diesen zunächst liegenden,
nur immer schwächer, je weiter sie von o abstehen,
wegen der grôssern Schräge der Wirkungen; irgendwo
endlich wird jede merkliche Emwirkung aufhôren. Wir
nehmen an, dass simmtliche auf à beim Schwinden des
Magnetismus noch merklich einwirkenden Theïlchen von
dem Winkel man umfasst werden, so werden säimmtliche
auf die Windung a’ einwirkenden Theïlchen von dem
Winkel n'a’ n' umfasst werden. — Auf a und 4 wird nun
die Wirkung so wie für den electromagnetischen, so auch
für den magnetoelectrischen Fall gleich sein; eben das-
selbe wird auch in Hinsicht auf & und D’ stattfinden,
die ganz am Ende des Eisens liegen, denn für beide
geht die Hälfte der inducirenden Eisentheïlchen verloren.
Wenn aber die Windungen sich nicht gauz am Ende,
sondern demselben nur nahe befinden, wie in d und d’,
so fehlt ein Theil der einwirkenden Eisentheïlchen für
d', während für d noch alle da sind; die Einwirkung
auf die weitere Spirale d' wird also nothwendig schwä-
cher sein als auf d, wenn diese Einwirkung auf a und
a vôllig gleich war. — Das von mir für die electro-
motorische Kraft magnetoeléctrischer Strôme aufgestellte
Gesetz gilt also ohne alle Modification eïgentlich nur für
unendlich lange Eisenstangen.
Wenn dem aber so ist, so fragt es sich nun, woher
es kam, dass ich bei meinen früheren Versucheñ diese,
wenn auch gerimge, Abweichung von dem allgemeinen
Gesetze der Unabhängigkeit der electromotorischen Kraft
der magnetoelectrischen Strôme von der Wéite der Win-
dungen nicht gefunden habe? Eime nähere Betrachtung
der dort angewandten Beobachtungsmethode wird uns
Réchenschaft darüber geben.
Ich habe in méiner damaligen Abhandlung 2 Versu-
che zum Beweise des in Rede stehenden Gesefzes ange-
fübhrt. Bei dem ‘érsten Vérsuche war das Verhältuiss
der Durchmesser der Windungsweiïte — 0”,13 : 6,57,
bei dem zweiten gar wie 0,78: 28,0. Ich will mich gléich
auf den letzten Versuch, wo das Vethältniss der Durch-
mésser fast wie 1:40 war, beschränken; was von ihm
gilt, gilt in noch grüssérem Maasse vom ersten Vet-
such, wo dieses Verhältniss fast nur —1:9 war. Die
Inducirung des Stromes in den Spiralen ward so ver-
anstaltet, dass die Spirale von 28” Durchmesser, die aus
6 Windungen bestand, wélche um ein Rad von diesem
Durchmesser , dicht aneinander liegend, gewunden waren
Rd ne
auf einen Eisencylinder geschoben wurde, der cirea {4 Zoll
im Durchmessér hatte und 2 Zoll lang war; an dem
Ende desselben wurden nun, in einer Richtung mit ihm,
2 starke magnetische Coulombsche Systeme mit entge-
gengesetzten Polen angelest, so dass der Eisencylinder
stark magnetisch wurde; beim plôtzlichen Abreissen der
beiden Magnetsysteme nach beiden entgegengesetzten
Seiten hin, ward der inducirte Strom in der Spirale
erzeugt. — Wenn die beiden Systeme, von denen jedes
191/, Zoll lang war, an dem Anker anlagen, so hatte
man gleichsam einen Magneten von 41 Zoll Länge, um
welchen sich die Spirale schlang, wäbrend ihr Abstand
von demselben nur 14 Zoll betrug. Es betrug also der
oben angeführte und mit man hezeichnete Winkel 1129.
> Wurden die Systeme plôtzlich fortgerissen, so ward der
Magnetismus innerhalb dieses ganzen Winkels aufgeho-
ben und es wirkten auf die Spiralen nicht blos die 2 Zoll
des Eïsencylinders, sondern auch die beiden 191/, Zoll
langen Magnete. Man findet also die Erklärung, warum
sich hier die der weiten Spirale nachtheiïlige Endwirkung
nicht zeigte, wenn man zugiebt, dass simmiliche noch
merklich auf die Inducirung einwirkenden magnetischen
Elemente innerhalb des Winkels von 112° liegen, was
gewiss sehr wahrscheinlich ist.
Nach diesen Erläuterungen muss ich also das von mir
in der angeführten Abhandlung zu allgemein aufge-
stellle Gesetz, dass die electromotorische Kraft der mag-
petoelectrischen Strôme von der Weite der Windungen
abhängig sei, dahin modificiren, dass es in dieser All-
gemeinheit nur gültig sei, wenn die inducirenden Mag-
netstäbe gegen die Weite der Windungen als unend-
dich lang anzusehen sind, dass es aber für kürzere
Magnetstäbe die Beschränkung erleide, dass die weitern
_Spiralen gegen die engern etwas im Nachtheile sind.
Ganz Acbnliches, als welches ich so eben von der
Weite der Windungen der magnetoelectrischen Spiralen
gesagt habe, lässt sich auch von dem andern vou mir in
der erwähnten Abhandlung aufgestellten Gesetze, dass
die electromotorische Kraft in den magnetoelectrischen
“Spiralen der Anzahl der Windungen proportional sei,
bemerken; auch hier müssen bei nicht unendlich lan-
gen inducirenden Magneten die Endwindungen eine
etwas geringere electromotorische Kraft entwickeln. —
Warum sich dieses bei meinen dortigen Versuchen nicht
ergab, lag theils darin, dass die Spirale den induciren-
den Eisencylinder eng umschloss, wo also die Schwä-
chung der Endywindungen am wenigsten hervortreten
musste, theils aber auch darin, dass die Windungen
nicht blos vom verschyindenden Magnetismus des Eisen-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
cylinders inducirt wurden, sondern auch durchs Entfer-
nen von Hufeisenmagneten, wodurch gleichsam der in-
ducirende Magnet verlängert wurde, Ich halte es nicht
für nôthig dies mehr im Detail zu zeigen, da der Fall
dem so eben näher betrachteten ganz analog ist, nur ist
hier ein Hufeisenmagnet, statt der beiden geradlinigten
Systeme gebraucht.
Also auch hier ist das Gesetz. dass die electromotori-
sche Kraft der Anzahl der Windungen der magneto-
electrischen Spirale proportional sei, dahin zu modifici-
ren, dass es im strengen Sinne nur für solche induci-
rende Magnete gelte, die im Verhältniss zur Weite der
Windungen als unendlich lang angesehen werden kôn-
uen. Besser noch und dann allgemein gültig, lisst es
sich so aussprechen: Die electromotorische Kraft einer
inducirten Spirale ist gleich der Summe der electro-
motorischen Kräfte sämmtlicher einzelnen W'indungen.
—————_s tt —
MUSÉES.
1. RaPPORT SUR QUELQUES RoCHES DE La Rus-
SIE MÉRIDIONALE RAPPORTÉES PAR M. KOEP-
PEN Er oFFERTES AU MUSÉE MINÉRALOGIQUE
(lu le 26 Octobre 1838).
Nachdem ich im vergangenen Jabre auf Befehl der
Regierung die etwa 120,000 Desjatinen grosse, von Trieb-
sand bedeckte Fliche im Dnjeprow'schen Kreise des
T'aurischen Gouvernements näher untersucht und mich
von der Môplichkeit solche zu bewalden überzeugt hatte,
interessirle es mich die wahrscheinliche Fortsetzung die-
ses Sandlagers nach Osten hin zu verfolgen. In dieser
Absicht beobachtete ich die Tiefe der Brunnen, deren
Wasser erst im Sande vorkommt. Ueber die in dieser
Beziehung eingesammelten Notizen behalte ich mir vor
später zu berichten, gegenwärtig aber bin ich so fret
der Conferenz für die Minerahen-Sammlung der Aka-
demie ein Paar Steine zu überreichen, welche von einer
Schicht herrühren, die 10 Sashen unter der Oberfläche
der Erde beginnt, und, fast 12 Sashen dick, auf dem
Wasser bietenden Sande ruht(*). Diese sind:
(*) Der Brunnen, beim Graben dessen diese Steine zu Tage
gefôrdert wurden, befindet sich auf dem Krons-Pachtlande Tsche-
tentschi (Kazenuan o6po'nan craren Merenun), früher No. 106,
nach den von mir angefertigten Listen aber No. 105, welches
+
25
No. 1.
schaliger Muscheln.
No. 2. Dichter Kalkstein.
Diese. wie alle folgenden Bestimmungen der 37 Stein-
und Erdarten, welche ich zu überreichen die Ehre habe,
verdanke ich dem Hrn. Conservator unsers Mineralogischen
Cabinets. Major v. Helmersen, der, gleich wie Herr
Akademiker v. Kupffer die Meinung äusserte, dass die
von mir aus dem Taurischen Gouvernement mitgebrach-
ten Mineralien keinen unnützen Beiïtrag zu dem abgeben
kônnten, was die Akademie aus jenen Gegenden schon
besitzt.
Im Melitopolschen Kreise konnte ich nicht umhin die
Granitschicht zu berücksichtigen, die, vom Asowschen
Meere — vielleicht schon vom Kaukasus — ausgehend,
die Wasserschwellen des Dnjepr's bildet, dann durch's
Chersson'sche und Kijew'sche Gouvernement zieht und,
längs der Gränze von Wolynien und Podolien fortlaufend,
endlich die Karpathen erreicht. Bruchstücke von dieser
Felsschicht aus dem Lande der Nogaj-Tataren, vom
Lande der Pietisten-Colonie Rosenfeld, wie aus den
Gebieten der Malakaner und der Mennoniten, habe ich
die Ehre hier vorzulegen; und zwar:
No. 5.
<path,— von der Obytotschnaja, im Lande der Nogajer,
oberhalb des Dorfes Konda-Tamgaly, wo der Tschu-
macken-Weg über den Fluss setzt. Die Colonisten von
Neu-Stuttgart holen ihn 14 Werst weit zu Fundamenten.
Weissstein mit einem Krystalle von Feld-
No. 4. Diorit — vom Ufer der Obytotschnaja und
des in selbige sich ergiessenden Flüsschens Tschokrak,
neben der Pietisten-Colonie Rosenfeld.
No. 5. Feinkôrniger Granit — aus dem Brunnen
im Malakaner-Dorfe Nowo-Wassil'jewka, zwei Sashen
tief unter der Oberfläche der Erde.
No. 6. Gneissgranit mit vorwaltendem Feldspath —
vom Tokmak-Flusse, bei der Mennoniten-Colonie Wer-
nersdorf. Er wird in den Colonien zu Fundamenten
benutzt.
Zugleich folgen hierbei:
No. 7. Gneissgranit und No. 8. Graurother Quarz-
J'els — beide von dem, neben dem Nogaj'er-Dorfe I-s
Argakly befindlichen, fälschlich Mogila (Tumulus) ge-
zum Dnjeprow'schen Kreise gehôrt und 30 Werst NW. vom Dorfe
Ahajman, 20 Werst SW. vom Dorfe Rubanowka und eben 50
meit SO vom Dorfe Sapadnyÿje-Kairy entfernt ist. Für's Heraus-
schaffen von einer Kubik-Sashen dieses Stcines liessen sich die
Brunnengräber 15 Silberrubel zahlen.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
Dichter Kalkstein mit Bruchstücken zwei-| nannten Felsenhügel Korssik (Kopcars Moruxa), dessen
ich schon in meinem Berichte vom 15 Juni erwähnte (*}.
Auch von dem zum Theil Jeinkôrnigen, eisenschüssi-
gen Sandstein, aus dem die sogenannte Kamennaja-Mo-
gila besteht, die sich am rechten Ufer der Molotschnaja,
zwischen den Duchoborzen-Dérfern Terpjenije und Tam-
bowka befindet, lese ich hier ein Paar Bruchstücke vor
(No. 9, 10 und 11).
Ferner erfolgen:
No. 12. Weiïsser sehr fetter Thon (Walkerde?),
No. 13. Weisser Thon und
No. 14. Kothgrauer Thon, von denen No. 12 die
obere, No. 13 die mittlere, weisseste, und No. 14 die
untere Schicht eines Lagers bilden, — bei den Colonien
Waldheim und Conteniusfeld im Gebiete der Molotsch-
na'er Mennoniten.
No. 15.
No. 16. Aôthel (Thoneisenstein), — beiïde vom No-
jager Dorfe Maschkir.
Sehr feiner weisser Thon und :
No. 17. Feinkôrniger hellgrauer Sandstein mit tho-
nigem Bindemittel.
No. 19. Feinkorniger hellgrauer Sandstein, alle drei
von dem an der Gränze des Jekaterinosslaw'schen Gou-
vernements befindlichen Dorfe Tschernigowka, wo die
Kubik-Sashen dieser Steine 3 Silberrubel kostet. Als
das beste Baumaterial jener Gegend wird dieser mehr
oder weniger dichte Stein 40 bis 50 Werst weit verfübrt.
No. 20. Feinkôrniger, grauer Sandstein mit kalki-
gem Bindemittel, der im J. 1857 an der Südküste Tau-
riens aufgefunden wurde und aus dem, an der grossen
Strasse, zwischen den Stalionen Büjük- Lambat und
Aj-Danil, einige Brückengeländer und kleine Werstzei-
ger verfertigt sind. Da die Härte dieses Steines den
Bruch und die Bearbeiïtung desselben erschwert, so wird
er wohl den, zu denselben Zwecken aus Kertsch gehol
ten Stein nicht ersetzen.
(# Siche des Bulletin scientifique T. IV, No 18, S. 277.
Notizen über diese Æorssak-Mogila findet man in: D. Schlatter’s
Bruchstücken aus einigen Reisen nach dem südlichen Russland,
(St. Gallen 1836. 8) S. 318 und J. von den Brincken’'s Ansichten
über die Bewaldung der Steppen des Europäischen Russlands
(Braunschweig , 1833. 4.), wo auf einer von den bheigegebenen
Karten auch die Lage dieser hier durch einen Irrthum Kurssak-
Mohille genannten Hügels angegeben wird. (Bekanntlich heisst
im Tatarischen ÆKorssak ein Steppenfuchs, während Xurssak so
viel als Bauch bedeutet). Pallas schricb, wahrscheinlich nach
Angabe eines Russen, Karssak (in seinem Tableau physique etc.) M
25
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
26
Sechs verschiedene Arten des sogenannten Krymschen | Hrn. Awerkijew, 8 Werst von Sympheropol, zur Küste
Marmors(*), die ich, gleich den übrigen hier folgenden
Mineralien, in Sympheropol vom Beamten des Bergwe-
sens, Ilrn. Krjukow erhielt, und zwar:
No. 21. Dichter rother Kalkstein, — aus der Nähe
des Dorfes Dshafér-Berdy (angeschliffen).
No. 22. Dichter roth und gelb gefleckter Kalkstein,—
von der Ssalgir-Quelle überm Dorfe A jan (angeschliffen)
No. 23. Dichter gelber Kalkstein (angeschliflen) —
aus der Gegend von Kysyl-Koba (d. i. rothe Hôble).
No. 24. Kalksteinbrekzie — vom Dorfe Kokkos, wo
solche in losen Blôcken gefunden wird (angeschliffen).
No. 25. Dichter Kalkstein, — auch aus der Gegend
von Kokkos, am Belbek (angeschliffen).
No. 26. Dichter grauer Kalkstein, — aus der Ge-
gend von Dschién-Ssofu, 6 Werst von Sympheropol,
wo er cin enormes Lager bildet (angeschliffen).
Epdlich:
»
No. 27 und 28. Zropfstein, — aus der Hübhle Kysyl-
Koba.
No. 29. Diorit,
No. 50. Feinkôrniger Diorit und
No. 51. Diorit; — die alle dreï in der Krym unter
dem Namen Porphyr bearbeïtet werden. N. 29 ist aus
der Gegend des Dorfes Kurzy, 7 Werst von Symphe-
ropol, vom Lande welches zum Dorfe Sobla gehort-
Dieser Diorit tritt in fast senkrechter Schicht aus dem
ihn deckenden Kalksteine hervor. — No. 30 kommt vom
. Dorfe Besch-6w (Bey), wo er, am linken Ufer der
Alma eine senkrechte Schicht neben dem Thonschiefer
bildet. — No. 51. ist aus der Gegend von Büjük-Lam-
bat, an der Südküste, wo er in Geschieben und Schich-
ten vorkommt.
No. 52. Dichter Kalkstein (wahrscheinlich aus den
obern Schichten der Kreideformation) — vom Ufer des
Karassu, bei Karassubasar. Er ist von Lithographen be-
nutzt worden.
. No. 55. Dichter, grauer Kalkstein, in welchem Ab-
…drücke von Muscheln vorkommen — von dem Gute des
… (*) Pallas spricht nur von marmorartigem Kalkstein in der
Kryÿm. — Dass die im unsern Tagen für eine neue Entdeckung
ausgegebene Auffindung des sogenannten Marmors nicht mehr
_zeitgemäss war, beweist des schon im J. 1778 verstorbenen Thun-
mann's, noch gegenwärtig sehr zu beachtende Beschreibung der
Krym (in Büschings Erdbeschreibung, Bd. 1, der Hamburger
… Ausgabe vom J. 1787).
hin; dort kommt er neben gräulich-weissem Sandstein vor.
No. 54. Feinkôrniger Sandstein, mit kalkigem Binde-
mittel, — chendaher.
No. 35. Jaspis, — 1/, Werst vom Dorfe Kurzy,
6 Werst von Sympheropol vorkommend.
No. 36. Lignit, — beim Dorfe Terenair, wo in der
Krym der erste artesische Brunnen ecbohrt wurde.
Von diesem auf dem Lande des Hrn. Kortschan be-
findlichem Lignit, ist die Rede im Fopusnt ZKypnaas,
1858, Anp5as, S. 108.
No. 37. Gypsspath, vom Gute des Obristen Grigo-
row, neben Karassubasar, wo er zu Alabaster henutzt
wird.
2. ACQUISITION DE LIVRES GÉORGIENS PAR LE
Musée astaTiQue; PAR M. BROSSET.
L'ancien fonds géorgien du Musée asiatique se com-
posait des manuscrits et ouvrages imprimés suivants,
que l'Académie a achetés ou qui lui ont été offerts en
don :
1. La bible complette, imprimée, en 1745, et plu-
sieurs livres ecclésiastiques.
2. Canons ecclésiastiques (v. cat. No. 50).
3. Chronique de Tchkhéïdzé et de Papouna, et la
trad. russe.
Livre d’Agapit, (ib. No. 135).
Dictionnaire de Soulkban, khoutzouri (ib. No. 173).
Proclos Diadochos (ib. No. 128).
6, Copie de Wakhoucht (ib. No. 149).
7 Cartes du même.
8. Guerre du roi Salomon ‘d'Iméreth contre les Aph-
khazes (ïb. No. 175 g.).
9. Odes historiques d'Antoni (ib. No. 23).
10. Recueil de poésies (ïb. No. 174, 175).
11. Poésies de Dimitri Orbélian.
S. E. le Prince Dondoukof-Korsakof, vice-président
de l'Académie, a bien voulu l’autoriser à consacrer une
somme extraordinaire à acquérir les livres contenus dans
la liste ci-jointe, hormis un seul, l'original de Wa-
khoucht , qui est compris dans Jes achats ordinaires.
Cette marque d'intérêt, donnée à une littérature nais-
sante, mérite loute la reconnaissance de ceux qui la
cultivent et fait espérer que rien n'en arrètera le déve-
loppement en Russie, où elle est nationale. 1] s'en faut
5.
4.
5.
27
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
28
EEE
bien que notre collection soit complette,
ressources.
compose de 24 ouvrages
anciens, que modernes; le reste sont
11 sont des livres de religion ou d'é-
glise; 14, des ouvrages grammaticaux ou des traités de
philosophie morale ou théorique; 11, se rapportent à
l'histoire de la Géorgie ou des autres contrées; 8, ro-
amènera certainement d'autres
La nouvelle acquisition se
originaux, lant
des traductions :
mans, et deux livres de poésie.
Maintenant donc le Musée asiatique est le plus riche
de toute l'Europe par rapport à la littérature géorgienne,
si toutefois, ce que l'on ignore, les bibliothèques du
Vatican et de la Propagande ne doivent pas être ex-
ceptées.
Dans la liste que l'on va voir, l'auteur se réfère au
catalogue imprimé dans le Recueil des actes de l'assem-
blée générale de l'Académie des Sciences pour 1857.
Wiéh Bnje, Commentaire sur l'évanoile de Saint-Ma-
thieu.
Beau manuscrit vulgaire in-4°, copié pour la reine
Anna d'Iméreth par Osé fils de Zakaria, Gabachwili.
Office du mois de janvier ; bon manuscrit khoutzouri,
en papier lissé, mais gâté en plusieurs endroits. 1] doit
mais ne contient rien de remarquable. Il
fut rapporté de Jérusalem dans les
que le suivant, avec la permission
politain de Pétra et de son conseil,
Il y a bien lieu de croire que ce manuscrit et le sui-
ant font partie de la collection des 12 mois, mention-
née dans le catalogue No. 20. (V. Recueil des actes de
Ja séance publique de l'Académie des sciences pour 1837,
p- 127.)
Office du mois de juin; beau manuscrit khoutzouri
sur parchemin, contenant la mention des saints pour
chaque jour et les prières qui doivent être faites en
leur honneur.
L'âge de ce manuscrit n’est pas indiqué, mais un cer-
tain done Grigol dit qu'il a été chargé de le relier par
Niképhore, fils d'Oman Fcholaqa- rise ,; du Cakheth,
supérieur du couvent géorgien de la Croix à Jérusalem,
et archimandrite de Golgotha; qu'il a exécuté ses ordres
en 1649— 337, et que comme le couvent était pauvre
et endetté de 4000 martchil, il n'aurait pu, faute de
matériaux, faire ce que lui était prescrit, si un prêtre
nommé Simon, de Chawcheth, ne lui avait fourni ce
qui était nécessaire.
Remarquons 1°. que les détails de la position du cou-
vent à cetle époque coïncident entièrement avec les ré-
cits du patriarche de Jérusalem Timothée, qui voyagea
être ancien ,
mêmes circonstances
de Mikhael métro-
!
mais le temps
D A A SC RS S
plusieurs fois en Géorgie pour ramasser les sommes né-
| cessaires à l’acquittement des dettes des monastères géor-
giens de Terre Sainte ;
2°. que la date 537 est ainsi exprimée PEN
320 + 17, bizarrerie dont il a été parlé ailleurs, et
qui s'explique par la manière dont le nombre en ques-
tion se rend en mots géorgiens: trois cent vingt, plus
dix-sept.
50. Le martchil géorgien valait autrefois environ deux
roubles et demi et maintenant un rouble papier.
Ce manuscrit fut emporté de Jérusalem le 4 avril
1820 par le prince Giorgi Awalichwili, à qui il fut
donné avec plusieurs autres; il doit remonter au moins
au x1e siècle,
klwt bé, recueil d'hymnes en prose.
Bon manuscrit vulgaire , in-24.
(Gatal. No. 27.)
ae, les heures, livre de prières imprimé à Tiflis en
1722 par ordre de Wakhtang VI.
(Catal. No. 105.)
Vocabulaire russe-géorgien assez étendu , par le diacre
Giorgi Ghambarachwili, et par ordre du Tsarévitch
W A LOME -
Manuscrit in-8 vulgaire,
Grammaire du patriarche Antoni 1°.
(Catal. No. 115; Journ. as. mai 1853, nov. 1854.)
Rhétorique de Mékhithar de Sébaste, traduite de l'ar-
ménien par le patriarche Antoni 1%.
Bon manuscrit in-4°, vulgaire, de la main du prince
Giorgi Awalichwili.
(Gatal. No. 120.)
mt fyé», Ja Source d'or, livre moral,
Chrysostome.
Bon manuscrit in-4°, vulyaire.
wep, la Clef, ouvrage moral de S. Jean Chrysostome,
Manuscrit vulgaire , in-4°.
(Catal. No. 32.)
kg, le Paradis, ouvrage moral de S. Basile, traduit
par un certain Ewthimé.
Bon manuscrit in-18, vulgaire.
wa, Climax, recueil de pensées morales extraites
des saints pères. :
Bon manuscrit in-4°, vuloaire, où l'on trouve en-
core des traités philosophiques et historiques de peu
d'étendue.
(CF. catäl. No. 17)
soH#at, Catéchisme, par Antoni 1°,
Bon manuscrit vulgaire in-4°.
(Catal. No. 7.)
de S. Jean
4 septembre 1768 À
, SR
sur la quatrième édition par Bazlidzé,
_ Pétersbourg 1823.
Manuscrit vulgaire, in-4°.
(CF. catal. p. 128.)
y fexmolmqus , Philosophie morale.
Bon manuscrit in-18, vulgaire.
dhgse açomlepes , la Philosophie nouvelle, de Baumeister
recteur du collège de Gürlitz, traduite par Antoni 1°
en 1762.
Bon manuscrit vulgaire in-4°, copié, 14 février 1815,
à St-Pétersbourg, par loané Mouskhélachwili, du Saa-
thabago.
(Catal. No. 129-131.)
aertgh Whémge, Lois de Wakhtang VI.
Bon manuscrit vulgaire, in-4°, avec une lable des
malieres.
(Catal. No 184; Journ. as. mars 18:9, janvier
1852.)
Mid, bgégat ff, le Livre de la sagesse et de la mé-
chanceté, ouvrage de philosophie morale en apologues.
Manuscrit in-folio, en caractères vulgaires, à la
suite duquel se trouve une partie de
Toseb et Zilikha, roman traduit en vers par le roi
Théimouraz II ;
Quelques poésies sacrées du thawad Dimitri Qa-
phlant-chwili ;'
La guerre du roi Salomon d'Iméreth contre les
Aphkhazes.
Ce dernier poëmie existe dans un Recueil de poésies du
e asiatique, et dans un manuscrit envoyé à l'Aca-
mié par M. Platon losélian. Ce dernier est le meilleur.
Autre matñuscrit du Livre de la sagesse et de la
mécharicété, plus complet que Je précédent; pe-
tit in<8°, vulgaire.
| él bis, introduction de Porphyre.
_ Bon manuscrit moderne in-folio, en car. vulgaire,
(Catal. No. 124.)
sore=é, les Catégories d'Aristote, ouvrage traduit par
patriarche Antotir 1°", en 1767.
"Bon ‘manuscrit vulgaire, in-4°, avec une grande
4 täble alphabétique.
(Catal. No. 126.)
bé, les Eléments, bon manusérit moderne in folio,
caractères vulgaires.
Taras, au couvent de St. Alexandre -Newski.
L'Académie en possède déjà un autre exemplaire sous
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
Weng jy iyéieh, l'Ecole de la piété, trad. du russe | par M. Platon Josélian; mais ce nouvel exemplaire con-
interprète, St.-
tient une vie abrégée de l'auteur.
(V. catal. No. 128, et Bulletin scientifique IT.
Mégepet fut, le Livre de Ja création, traduit du persan
par Je roi Wakhtang VI, imprimé à Tiflis en 1721;
in-4°, avec figures de géomélrie.
@sss His , Tala Masala, livre d'astrologie.
Manuscrit vulgaire in-4°,
(Elém. de la langue géorg. p. x.)
sébyiesgpiet fu, Livre d'astrologie.
NA manuscrit vulgaire , in-folio, avec des tables.
+ fuf, Livre d'astrolosie.
re manuscrit vuleaire, in-folio.
1] y a beaucoup de vers ajoutés sur les gardes.
fils fl, Martyrologe.
Manuscrit vulgaire in-4°,
__…
999:
renfermant le martyre
1° des saints géorgiens Dawith et'Constantiné ;
20 de saint Artchil; 3° des saints Bidzina,
Chalwa et Elisbar; 4° des sainte Riphsime et
Gaïané.
(Catal. No. 64 sq.)
dkogye lost jé, la Visite, par le métropolitain Ti-
mothée.
Manuscrit vulgaire, in-4°, contenant le fragment des
voyages de Timothée relatif à Jérusalem.
A la fin se trouve un petit écrit traduit du russe par
Grigol, évêque de Khardchacho, en 1805, renfermant
les discussions de Pierre-le-Grand avec les patriarches.
(Catal. No. 153.)
dam ché, histoire de Géorgie par Wakhoucht.
1%. Une superbe copie faite en 1824 par ordre de
la reine Anna; in-folio.
2, L’original même de cet ouvrage, avec Jes car-
tes, de la main de Wakhoucht.
(Catal. No. 149; Bulletin scientif. IV , 329, sqq.;
Recueil des actes etc. pour 1837, p. 76.)
iéfegsfe, Artchiliani, poésies historiques et autres du
roi Artchil.
Bon manuscrit in-folio, vulgaire.
(Cat. No. 150!)
28 lettres autographes des rois de Cakheth, du Gouriel,
du patriarche Antoni et de la reine Eléné, la plupart
adressées au roi Wakhtang VI,
Qouli-khan ,
Achevé de copier le 15 septembre 1819 par le prètre | se fit musulman, d'après la chronique de Papouna Or-
| bélian , p. 35 verso.
sous le nom d'Ouséin
c. à d. depuis Fi 1716, époque où il
chyynéos mAjglos , Histoire des Orbéliars, recueillie et
nom de Proclus Diadochos , offert au Musée asiatique | traduite dé l'arménien par Aslan Athabégof, fils d'A-
31
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
32
aa OO,
routhioun, à la prière de la reine d'Iméreth Anna Or-
béliane , fille de Madthé, en 1826.
Manuscrit peu soigné, in-folio, en caractères vul-
gaires.
Ba of véit-.h., Règne de Pierre-le-Grand ; suivi
d'une géographie de la Russie (inacheyéé).
c'énds Béimejets Esbjols ice jt guess dt, Expédition
de Napoléon contre la. Russie et sa retraite.
Bon manuscrit en caractère vulgaire, m-folio, co-
pié à St-Pétersbourg le 4 mars 1824 — 512 par
Aslan Sapharof.
Koss lsokéets , Mythologie, par le Tsarévitch Dawith.
(Catal. No. 205.)
Mythologie. — Recettes et secrets.
ditatet fé, Traité de géographie.
Bon manuscrit vulgaire in-18.
FEU
Bon manuscrit avec les additions et le commentaire;
c-kt, l'Homme à la peau de tigre, roman.
le texte principal et les notes ont été copiés
d'après l'édition imprimée de 1712.
(Catal. No. 175.)
Mt jy. , Amiran Daredjaniani, roman en 12
portes ou chapitres, par Mosé de Khoni.
Bon manuscrit in-folio, vulgaire.
(Catal. No. 169 ; Bulletin scientifique III, 7 sqq:)
#bl., Wisramiani, roman, par Sergis de Thmogwi,
composé sous la reine Thamar. C'est le même qui fut
mis en vers par le roi Artchil (Cf. Catal. No. 150.)
géhlals, Qaramaniani, roman traduit du persan par
le sardar Dawith Orbélian Kéchiktchi-bachi, divisé en
5 portes.
Bon manuscrit vulgaire , in-folio.
(Catal. No. 170.)
gré, Dawrichiani , roman en prose.
Manuscrit vulgaire in-49.
(Catal. p. 168.)
“liuf., Omaïniani, roman en prose et en vers. Bon
manuscrit en caractères vulgaires, in-folio; acheyé de
copier 12 août 1816 à St.-Pétersbourg.
(V. Journ. asiat. août 1834 p. 158 sqq.)
A la fin se trouve une explication du symbole par le
Tsarévitch David.
(Catal. No. 8.)
gsm, histoire de Milord ;
gebést, id. de Bélisaire ;
héjyéul. Pensées de Marc-Aurèle.
Bon manuscrit vulgaire, in-fol., copié à Tiflis, 12
décembre 1799, par Dimitri Léonidzé, frère
du Mdiwanbeg Salomon.
(Catal. No. 159, 16, 172;
celui qui porte le nom
p. 155.)
le dernier ouvrage est
de Marcawliria, ibid.
ox; Télémaque, traduit du russe sur la seconde
édition de 1767, par Saridan Teholagachwili.
Bon manuscrit vulgaire, in-4°, copié par le pa-
triarche Dimitri Sacadzé.
(Catal. No. 166.)
clips 1géesgh, poésies de Mouradof (moderne).
Bon manuscrit vulgaire, in-folio.
Sgbek Et, Paroles du prince.
Beau manuscrit vulgaire, in-folio, contenant les poésies
morales, religieuses, philosophiques et historiques, et
quelques traités en prose du roi Wakhtang VI; et l'A-
mir-Nasarian , cité dans le Catalogue, p.168, traduction
en vers par le même roi. Copié par le Mdiwan Melki- .
sadeg Cawcasis-Dzé.
—— t ——
ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE.
Recueil des actes de la séance publique de l'Académie |
impériale des sciences de St.- Pétersbourg, tenue le 29
décembre 1857. St:-Pétersbourg 1838. 4°, XX. 200,
Contenant 1. L'état du personnel de l’Académie; 2, Le
compte rendu des travaux de l'Académie en 1837, par
M. Fuss, secrétaire perpétuel: 3. P+us 06% mcemopu-
“eCKOMB PasBnmin BnympenHeñ Æuaum Pyccrkaro ua-
poaa H. Vempaaoga; 4. Discours sur la littérature
géorgienne, par M. Brosset; 5. De l'influence que les
mathématiques ont exercée sur le développement et le
progrès de la philosophie naturelle, par M. Collins
Prix 42r. N
MATÉRIAUX MANUSCRITS.
Séance du 2 novembre. Mémoire sur la température moyenne di
plusieurs points de l'empire de Russie, par M. Kupffer
1ère partie.
Nachricht von der Wanderung eines sehr grossen Grani
blockes über den finnischen Meerbusen nach Hochland,
M. Baer.
Revue des antiquités géorgiennes, par M. Brosset.
Emis le 19 novembre 1838.
ts, De ms à
#99. BULLETIN SCIENTIFIQUE Tone v.
> # 3.
FOURS L'ILE P A°R
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PETERSBOURG.
Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
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gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l’étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par
l'Académie, et à leur transmettre sans ddai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus
dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages
manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4, Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance
scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces
bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. NOTES. 2. Mot sur les équations différentielles linéaires. Ostrocranskx. — 3. Revue des antiquités géorgien
nes. Bnosser.
NOTES. Ed C + ur dC + de AC, Xe
2. Norte sun LES ÉQUATIONS DiFFÉRENTIELLES| Mais Lagrange, ni personne que je sache, n'avait
; F D remarqué que le dénominateur commun à tous les dC
LINÉAIRES; par M. OSTROGRADSKY (lu lue une forre dès CUS
présente sous une forme très simple quil est bon
le 26 octobre 1838). de faire connaître. Pour cela, désignons par 4 le déno-
minateur dont il s'agit, et faisons
Tout le monde connaît comment Lagrange avait in- | deNt)X
légré l'équation | Herr 4
d'y d'y d"?y dy 1 | dCÿ __ (=) X
a Pat Qt SE Tr A, O4,
Æn supposant connues n valeurs particulières z,, z,, dC; __ (:;)X
&3-«.£, vérifiant l'équation RO
Je d'"'z du 1% n-2, dz sut AOL MAT ALLAN TIOUNRUMN NT schiade
7 ar Pie Van t 2U0N Do 0 | dc (z,)
D mm
d'après ce grand géomètre , il faut poser décre Mes
P 7y=C,2,+0,z, + C2; ++ C,z, nous aurons
ét considérer les quantités C comme données par les
équations ga CZ) + Zs (Za) + 25 Gs) +204 20 (a) 0
Es dz, x dz, 3, di, NE
D.‘ dCi + 23 dCs + 23 dCs +... a dC,=0 a (a) + (2) ser 4 EE a (G)=
ds CE d2; Den — d?z d?z d’z d’z
or dCi dGh dGrtn dOo, |. t(2,) + 8-(s)+ EG) + He (G)2o
+1 “I 4 Ed dC, + RP | à di at = MN dci ce cesse ee eg pur
D. <.’ 117 dar 211 ds 3 ee ME 422 d"-? d'?z dn?z
40) CE) 0 7 (6, )E0
17 SRE FAUNE ENCORE COOP ONCE | dx72 n dx72 \°e dx? 3 dxnr3 n 1
Dai >z, d'?z dn72: d'"?z - | d'12 d''z, d'Tz ds
PIE dC. +740 + OT S PTS dC n=— | { PFOEL (z, ) Hart Go) + t;)+. + (n) 4°
35 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 36
‘ } PL À
En différentiant la dernière de ces équations, et fai- | tout le parti qu'il serait possible d'en tirer; et, réunis-
sant attention à ce que, par la nature des quantités sant ce que présentent de plus saillant sur la Géorgie
(3) (22) (és) (Zn)f on a (les auteurs chrétiens : et les musulmans ,, en ,avait -orné
ds, Aa) D Has ds) NOEES dB) D ses deux béaux ouvrages: les Mémoires historiques et
dt dx dat. dx AT ds géographiques sur l'Arménie, et les douze premiers
JA + le CPE TO .
22 CET LE 7 RER Pounds volumes de la nouvelle édition de l'Histoire du Bas-
ni —) . . . La
is je =< y Empire. Personne ne s'avisa de révoquer en doute des
d'2 d'2
2
A G)+ Fes (€) Fe (CRETE. (z,) lannales qui offrent des points de contact sans nombre
avec celles des péuples voisins, et lon applaudit à. la
sagacité de l'écrivain qui savait si bien élähorer des ma-
tériaux en apparence informes. Toutefois, daps ces der-
mers temps , quelques auteurs russes, après s'être occu-
pé, plus ou moïns sérieusement de ces matières, ne
partagent pas l'opinion générale; ils nient l'existence
n . $ d'z
Si maintenant l'on substitue. pour les Pr leurs valeurs
fournies par les équations, du degré », que les z
doivent wérifier , et si l'on fait atleution aux équations
(4), ‘on trouvera
= + P1=0 d'une littératüre nationale en Géorgie, et la véracité de
d'où ses historiens.
f Fe Dans un ouvrage dont chacun apprécie l'exactitude
A — Aer: en ce qui regarde Ja statistique et la géographie moder-
PP TN D PR PO POP LL de ces contrées (‘), on s'étonne de lire textuelle-
ment: ;, La littérature géorgienne est pauvre ;“ en ef-
m'a paru mériler qu'on en dise un mot. Nous aurons } :
fet, l'auteur ne trouve à citer que 22 noms d'écrivains.
ænsuile
Pdx | Cette assertion est admise d'emblée par un journaliste
dCi = (z) Xé distingué dont le nom, justement célèbre en Russie,
dx a était destiné à occuper un rang éminent parmi les orien-
Ja talistes; elle est répété Jui av bition dan
AC, (2) Xe |talistes; elle est répétée par lui avec approbation dans
OT NT G Ja Bibliothèque de lecture (‘*), journal qui réunit à l'attrait
fPax de plaisirs piquants le mérite d'une solide rédaction.
dC3 — (23) Xe 1 À ce genre d bes, d'autant plus capables de
ARR À genre de reproches , d'au plus cap
faire impression sur le public léger, qu'ils semblent ré-
3 Pdx fléchis et fondés sur Ja conviction, il fallait opposer,
dCa.__(2,) Xe non des récriminations, mais des faits imcontestables.
Ax: TT - C'est un motif de ce genre qui a suggéré l'idée des,,ca-
talogues raisonnés, imprimés dans les Eléments de la
ke ter langue géorgienne et surtout dans le Recueil ‘des actes
de la séance publique de l'Académie des sciences . pour
3. Revue DES antiquités GÉORGIENNES; PAR | 18517. L'argument a porté son fruit, ainsi qu'il le devait
M. BROSSET (lu le 2 novembre 1838). avec un adversaire digne de le comprendre. Celui donc
qui déclarait d'aburd ,,qu'en cas de, guerre -entre le dé-
Lorsqu'une idée nouvelle est mise dans la circulation, | tracteur du génie géorgien et nous, il prendrait le parti
les esprits philosophiques doivent se garder de deux du premier,‘ avoue maintenant ,,que ces deux catalo-
écueils: un enthousiäsme aveugle, père du prosélytisme, | ques, formant un total de 550 articles, sont .inléres-
un dédain irréfléchi, conduisant au doute absolu ; mais | sants. “ Et vraiment, a-t-on jamais réfléchi que les litté-
une chaleureuse conviction ne saurait être blämée (dans | ratures grecque et latine anciennes n'en offrent pas de.
ceux que des arguments nombreux et fpalpables ont plus considérable ? C'est pourtant ce que :nous avons
rangés parmi ses adhérents. pris la peine de vérifier, il y a bien des années, à une
Avant que la littér: NT Et À
l'a dit > FR st pp re NÉ a dus (*) Oéosptnie pocciñïckuxe Bsaaënif sa Kasrasowz. I, 124.
L è > STONES un homme d'un talent (**) Décembre 1837, revue de l'OGosptuie etc. ; Février 1838,
incontestable et d'une critique sévère, M. Saint-Martin, article sur le Voyage de M. le professeur Eichwald ; Octobre
avait entrevu dans Jes lambeaux donnés par Klaproth | 1858, ,, Quelques doutes sur l'histoire de Géorgie.
on nu ie en TU
37
BULLETIN SCIENYIFIQUE.
38
époque où nous voulions nous assurer de ce qu'il y a à
lire en grec et en latin.
Comme toutes lés littératures connues, celle de Ja
Géorgie se divise en catégories d'inégale importance. La
religion et les traductions forment une bonne partie des
trésors littéraires du Caucase chrétien :
leur principe et des circonstances où ils se sont formés;
fait analogue à celui qui se remarque dans toutes les
littératures de second âge, qui, avant d'être originales,
ont nécessairement commencé par l'imitation.
Mais outre cela, le caractère national oéorgien s'est
peint dans des productions d’un autre genre, les poé-
sies et les romans. Braves et gais comme ils le sont, les
Géorgiens ne pouvaient marquer de chanter la gloire
et les plaisirs; et, en joignant à ces éléments la super-
stition , une culture imtellectuelle imparfaite, ils ont dû,
comme tous les peuples héroïques , aimer les récits
merveilleux, extraordinaires. Aussi cette partie est-elle
plus riche chez eux qu'on ne l'attendrait au premier abord
d'un peuple supposé illettré. Et que l'on ne dénigre pas
la poésie et les romans au profit exclusif des ouvrages
historiques. Ce qu'apprennent les livres d'imagination
diffère de ce qu'enseigne l'histoire: mais, au point de
vue de l'art, nulle branche de la science n'ést sans un
mérite propre, qu'il serait peu philosophique de mé-
connaître, C'est ce que répondit plus d’une fois l'illustre
de Sacy aux adversaires dé la poésie arabe. L'histoire
raconte les actions des générations éteintes, la poésie
nous inilie à leurs pensées et les romans à leur vie in-
time; un chef-d'oeuvre poétique vaut un chef-d'oeuvre
historique, et l'on trouve dans le premier ce qui man-
que au second, le langage des Dieux. L'utilité positive
. des deux branches d'études est la même, le plaisir égal:
Homère et Tacite font battre les mêmes coeurs.
Maintenant, si l’on veut hien faire attention à la va-
leur intrinsèque des compositions historiques géorgiennes
du dernier siècle, se rappeler le grand nombre d'in-
scriplions monumentales jetées sur tous les édifices de
Ja Géorgie, il faut bien aussi reconnaître le goût de
l'histoire dans ceux qui Jl'écrivaient partout où il fut
“possible de tracer une phrase consacrant un fait: on ne
. peut résister à cet enchainement.
Je ne veux pourtant pas, apologiste maladroit et aveu-
gle, mettre sur la même ligne les annales géorgiennes
actuellement connues avec ces magnifiques collections
( chinoïses, que les ennemis de la Géorgie ont eu le tort
. de prétendre ridiculiser, sans les connaître; avec cette
série non interrompue d'annales musulmanes, destinées
à défrayer long-temps la curiosité européenne; ni même
conséquence de
avec ces vingt-trois ou vingt-quatre compositions, origi-
nales et contemporaines, où se déroulent les phases de-
Ja nationalité arménienne. Chaque peuple a eu ses des-
tinées, et celles de l'antique Ibérie furent relativement
modestes, bien que non sans gloire.
Ce qui est certain, c'est qu'à mesure que nos con-
naissances sur la Géorgie se développent, grâce à la
protection d'un gouvernement éclairé, l'on s'étonne de
faire à chaque pas des découvertes qui leur donnent
plus de consistance, et augmentent notre foi dans l'a-
venir.
Essayons maintenant d'apprécier les sarcasmes érudits
dont cette portion de l'Asie est l'objet sous le point de
vue littéraire; et comme on conteste aux Géorgiens leur
leur patrie, leur existence, leur véracité histori-
que, montrons comment la question doit être envisagée.
Il n'est pas étonnant de voir ceux qui entrent ici
dans la voie du pyrrhonisme tomber dans les contra-
dictions les plus manifestes. — — On dit, p.e., ,,que
les Géorgiens n'étaient pas anciennement dans leur patrie
actuelle,“ et Fon raconte comment, au vu siècle, le
patrice où chef de ce peuple, qui était alors dans le-
néant, envoya des députés offrir sa soumission au gé-
néral du khalife venu pour le conquérir,‘ et commént
ce général leur imposa une capitulation dont la teneur
était jusqu'à présent inédite. On dit d'une part ,,que
l'histoire de Tiflis se lie à toutes les phases de l'exis-
tence de ce petit royaume, qui, durant quinze siècles ,
dut la disputer à ses puissants voisins ;“ et plus bas
on assure que ,,les Géorgiens, entrés tout récemment
dans leur pays, y étaient inconnus il y a six siècles. “
On dit ,,que les Géorgiens n'étaient pas en Géorgie
avant David -le- Réparateur , et qu'à cette époque un
peuple chrétien, sorti des montagnes voisines de Tiflis,
que l'on reconnaît être les Djonrz où Géorgiens actuels,
chassa les musulmans de la Géorgie.“ Mais les mon-
tagnes voisines de Tiflis sont la Géorgie même, et st
les Géorgiens en sont sortis , ils y vivaient donc à cette
époque.
En critique, ïl faut admettre certains principes qui
servent de base à tont le reste. Pour nous, il nous sem-
ble que celui qui veut étudier à fond l'histoire encore
inconnue d'un peuple doit d'abord admettre en masse
ses traditions, sauf les deux cas d'absurdité intrinsèque
et de contradiction flagrante avec des faits connus d'ail-
leurs et admis par les écrivains philosophes. Sur quoi
repose la confiance accordée
nom ,
aux récits de Moyse, aux
annales primitives de la Chine, bien qu'elles remontent
aux premiers jours voisins du grand calaclysme; aux ré-
F *
BULLETIN
cits de Moyse de Khoren? Sur la seule autorité de
leurs compilateurs authentiques. Hérodote , si long-temps
décrié, est reconnu maintenant pour exact, et les
dynasties de Sanchoniaton, si burlesquement travesties
en phrases de la Bible par le jésuite Guérin du Rocher,
sont entrées désormais dans le domaine de la critique,
parce que la demi-science qui avait nié, à leur première
apparition , s'est elle même chan-
gée en une science réelle. Le même sort est sans doute
ces récils surprenants ,
réservé à bien d'autres découvertes de l'esprit humain.
Passons maintenant en revue les faits historiques in-
contestables de la Géorgie, cherchons dans l'histoire de
son nom celle de sa position et du peuple qui l'habita,
sa connexion enfin avec les données des auires peuples.
1. Le nom que les Russes donnent à la Géorgie,
Tpysia, Grouzia, est évidemment l'altération du mu-
sulman Gourdjistan où Djourdzan. Bien que j'ignore
l'époque de sa première apparition dans les annales rus-
ses, il se rattache certainement aux rapports primitifs
des deux peuples.
2. Quelle est l'origine du nom musulman précité? Un
document que vient de publier, pour la première fois ,
M. Senkofski, nous apprend qu'au vu: siècle les Arabes
donnaient au fleuve Kour le nom de Djourzon, altéra-
ion du persan Gourdzon, dont il existe plusieurs ana-
logues dans des noms de pays bien connus: persan
Ghilan, arabe Djilan; persan Ghendje, arabe Djenzé;
persan Gourghandj, arabe Dinde Et qelle: est
la racine ou le type primitif de ce nom ? |
Les Arméniens modernes représentent le nom du
même fleuve par la syllabe Kiour, et leurs plus anciens
auteurs, tels que Fauste de Byzance, le nomment Gour
ou Cour. L'identité de ces quatres formes est frappante,
à ce qu'il me semble, et elles ne répondent pas mal
au ÆAvoog où Cyrus des Grecs et des Latins. Quant
aux Géorgiens, ils appellent leur grand fleuve Mtewari
‘sywée, mot dans lequel la prononciation du mm ini-
tial est tout-à-fait insensible, et celle du t très peu ar-
ticulée; en sorte qu'il n'est pas invraisemblable que ce
nom national soit la source première de tous les autres.
Le sens n’en est pas évident, mais on peut le dériver,
sans rien forcer, de Mtciwari, \ojxé, plaintif, formé
régulièrement de tciwili, css , douleur. Toutes les
tradilions étant unanimes sur la forme du nom de ce
fleuve, il n'est pas moins certain qu'un document du
vue siècle, celui dont nous avons parlé plus haut, nomme
les Tiflisiens ., habitants des rives du Djourzon;“ or,
comme Tiflis fut bâtie par un roi géorgien au v° siècle,
et qu'elle ne fut enlevée aux Géorgiens que vers le vi,
SGHRENTIFIQUE.
il en résulte que les Géorgiens ou Djourz étaient en
Géorgie plus tôt que ne le prétend le spirituel jour-
naliste. J'ai déjà émis ailleurs (*) l'opinion que le nom
musulman de la Géorgie venait du Kour; je suis bien
aise d'en avoir acquis la preuve (*).
Telle était l'opinion que je m'étais formée d'après la
suscription de la lettre d'Habib , et d'après la traduction
de ce passage par l'ingénieux critique :
SANCKHMB, ONTB PPANMIYE OOXACMIN BOXOMATO HPECMOJA,
ons ikypsana pbkur. Mais une note qui ma été com-
muniquée par un habile orientaliste, m'apprend que l'on
doit traduire ainsi: ,, Au peuple de Tiflis, du district
de Medjlis ( Wandjélis où Mandjalis),
Djourzan-el-Ormouz. “
. Jioqaus Tu-
du canton de
Etranger à la langue arabe, je
ne puis que noter la différence existant entre /e canton
et Le fleuve de Djourzan. Quant aux districts de Medjlis
ou Mandjalis et de Djourzan el-Ormouz, il paraît qu'ils
ont dù tirer leurs noms: le premier du gros bourg de
Manglis qui n'est pas très loin de Tiflis, au S. O.; et
le second, de la citadelle d'Armaz, connue des anciens
sous le nom géorgien de 4ouoïn;, littéralement ,, cita-
delle d'Armaz,“ au S. du Kour, à peu de distance de
Mizkhétha.
étaient les limites, assez étroites, des possessions arabes
en Gécrgie à cette époque.
Et en outre, ce texte marquerait quelles
Indépendamment de ce fait, nous avons deux textes
d'auteurs arabes qui prouvent que c'est bien à la Grou-
sie actuelle que les musulmans appliquaient le, nom de
Djourzan. C'est d'abord Iakout qui, dans sa géographie,
nomme Tiflis ,,capitale du Djourzan,“ bien qu'il dise
dans un autre endroit ,,que le Djourzan est une pro-
vince de la première Arménie.“ Les Arabes pouvaient
d'autant mieux confondre les Géorgiens du xu® siècle
avec les Arméniens, qu'ils avaient sans doute connais-
sance de l'origine arménienne des princes Bagratides de
Géorgie, sujet qui sera traité ailleurs. De plus, en s'ex-
il est évident que Iakout se
sert d'une dénomination usitée seulement dans le temps
de la domination musulmane; car, à aucune époque
primant comme il le fait,
{#) Chronique géorgienne p. 1, note 2.
(##) Masoudi connaissait très bien le nom du Kour. On lit
dans les extraits de cet auteur publiés par Klaproth (Magazin
Asiatique 1, 300); ,, Le fleuve Kourou prend sa source dans le
Djorzan qui appartient au royaume de Djidjir, traverse le pays
des Aphkhaz etT iflis “ Je lis sans hésiter Djorzan le mot Lys,
mais je ne sais ce que peut être le royaume ou la contrée de
Djidjir, à moins que ce ne soit une autre altération du nom
des Djourz. Tout est donc ici bien indiqué: la source du fleuves
son cours, la principale ville qu'il arrose.
_ä
41
BULLETIN: SCIENTIFIQUE.
42
A
plus ancienne ni postérieure, il n'y eut dans ces pays
+ une province ;, d'Arménie première. D'ailleurs les mu-
sulmans avaient quelque raison de mettre le Djourzan
dans l'Arménie, puisque cette dernière province leur
appartenait presque entièrement , tandis que, de toute
la Géorgie, ils n'eurent, à ce qu'il parait, en leur pou-
voir, que Tiflis et peut-être quelques petits districts
environnants, Ce qui le démontre, cest que Masoudi,
antérieur de deux siècles à lakout, nomme les Djousiah
ou Djourz une grande nalion chrétienne voisine des
Aphkhaz et des Alains , et ayant pour souverain un
certain Senfat,“ par conséquent habitant l'Aphkhazie et
lOdich ou l’Iméreth, où s'était retirée la dynastie géor-
gienne depuis les invasions musulmanes (*). Je sais que,
dans la traduction de ce passage de Masoudi, publiée
par Klaproth dans le Magasin asiatique, on lit Kha-
zeran et non Djourzan, mais ceux qui connaissent les
lettres arabes savent que cette difficulté n'en est pas une,
Suivant l'opinion de M. Frähn , les orientalistes ont fait
à ce sujet d'étranges confusions; en rencontrant dans
| les livres arabes le mot yys , quelques-uns le lisent
Khazar, tandis qu'il faut lire Djourz, et ce qui le
prouve, c'est qu'à l'endroit de la prise de Tiflis par les
L Géorgiens au x siècle l'Aboulféda imprimé écrit leur
“ nom ÂXhazar , lakout Gourdji et Khazar. C'est donc la
| critique historique qui doit fixer les points voyelles de
ces noms propres.
Un autre nom, contemporain des deux précédents,
est celui qui a cours en Europe, et que connaissent
seulement les Géorgiens instruits, celui de Géorgie,
sms, Giorgia, que nos savants rendaient en latin
par Kurgia, Gurgia. Plusieurs, tant Géorgiens qu'é-
trangers, au lieu d'y chercher la représentation de Gour-
djistan, y ont vu le mot grec ;ewo;or où une déri-
wation du nom de Saint Georges. Wakhoucht même
admet ces deux étymologies à la fois; or elles peuvent
être fausses toutes les deux et ne sauraient être vraies
(#) On sait que les écrivains arabes défigurent tous les noms
de pays étrangers au leur ; on dit mème que c’est une ha-
bitude de ce peuple, quand il ignore au premier abord le
nom d'un objet ou d'un homme, d’en forger bien vite un, qui
Souvent reste dans le langage. Ici je crois que les lettres dn
mot Amy» Djousiah cachent le nom de l'Odich, province min-
lienne. Quant au nom du souverain, Masoudi l'écrit ue ,
qui peut se lire également de plusieurs manières; mais il parait
“bien que la plus naturelle est la meilleure, et M. Frähn à qui
je dois cette heureuse découverte ne doute pas qu'il ne s'agisse
“de Sembat, qui figure en effet à cette époque sur la liste des
“rois géorgiens.
s
&
ensemble. Le fait est qu'elles sont simplement spécieuses.
Les Géofgiens ne sont pas d'assez intrépides laboureurs
pour que cette qualité lenr ait valu un tel sobriquet;
et quant à S. Georges, :l faudrait autre chose qu'une
conjecture pour emporter la démonstration.
Mais l'ingénieux journaliste s'est ici frayé une nouvelle
route. Suivant lui le nom de Gourd}j peut aisément se
rendre en russe par IOpserum, Jourievtsy, forme se rat-
tachant au nom de IOpii ou Georges: ce serait donc, à
son avis, les sujets de Georges.“ Et là-dessus il dis-
lingue des Gourdj antérieurs et des Gourdj postérieurs.
Les premiers tireraient leur nom d'un roi Georges nou-
veau dans l'histoire, mais que Ja critique a cru décou-
vrir dans Wakhtang surnommé Gourgaslan, on. suivant
lui, Wakhtang Georges-le-Lion. Si l'on admet la possi-
bilité de cette étymologie, dont au reste, d'autres per-
sonnes ne sont pas éloignées, c'est donc que l'on ne
refuse pas toule confiance à ces annales géorgiennes si
Janfaronnes, si fabuleuses, qui tout à l'heure ..ne mé-
ritaient pas une demi-heure de lecture ni un demi-vo-
lume de recherches érudites ,“ car c'est une pétition de
principe que de s'appuyer sur un texte dont on nie
l'authenticité; et si lon reconnait cette authenticité.
songe-t-on bien qu'au lieu du xn° siècle on fait remon-
ter les Djourz jusqu'au v°? car Wakhtang - Gourgaslan
régna de 446 à 459. Et quant aux IOprerust postérieurs,
sujets du premier roi aphkhaz Giorgi, suivant la critique ,
ils nous reportent au xi° siècle; car ce Giorgi L régna de
1014 à 1027. Ce n'est pas tout. Si Georges-le-Lion ré-
gnait sur les Gourdj au v° siècle, les Gourdj étaien
donc dans la Grousie à cette époque; car Gourgaslan
régna à Mukhétha, puis à Tiflis, ville fondée par lui.
Et si Georges 1, roi des Aphkhaz, a pu donner son
nom aux Gourdj, dans le x1° siècle, les Gourdj n'é-
taient donc pas un si petit peuple qu'il püt rester ca-
ché et s'improviser ensuite au xu° siècle, puisqu'il s'é-
tendait ,,des montagnes voisines de Tiflis jusqu'en
Apbkhazie.
On dit que le nom de Gourgaslan (loup -lion) est
moitié turk et moitié persan, et par conséquent absurde;
l'argument est spécieux ; mais il faudrait prouver que
les Géorgiens fussent au v° siècle assez forts en philolo-
gie pour sentir cette absurdité, et que les relations des
Persans et des Géorgiens mêmes avec les Turks ne pou-
vaient, dès celle époque, leur rendre familiers des mots
étrangers. Enfin l'usage constant des Géorgiens de ne
donner à leurs rois qu'un seul nom et un seul sobriquet
serait violé dans celte unique circonstance , sil fallait
croire que Gourgaslan ait été Georges-le-Lion. Or, on
43 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 4%
maté
ne voit pas que les peuples se départent aisément de
leurs habitudes intimes: au moins devrait-on le démon-
trer clairement.
Cette question est beaucoup plus importante qu'on ne
pourrait le penser, car en histoire tout se lie. Wakh-
tang du ve siècle admis, il faut reconnaître son père,
son grand-père, ses aïeux: or, à deux cents ans de
lui nous trouvons dans les auteurs chrétiens, et notam-
ment dans Sozomène et dans Eusèbe, l'histoire de la
conversion des Ibériens au christianisme, événement
qu'il est impossible de nier sans renverser toute espèce
de certitude historique. ,, Non sunt neganda clara prop-
ter quaedam obscura. “
5. Il est un 5° nom, donné plus anciennement aux
Géorgiens par leurs voisins d'Arménie, celui de Wir;
pluriel Firk, gén. Vrats, d'où s'est formé le nom
FVratsdan , Géorgie, pays des Géorgiens. Ceux qui,
par une idée préconcue, ne veulent voir dans les Géor-
giens ,,qu'un peuple montagnard ,“ ont cherché dans
ce mot Fr la confirmation de leur hypothèse. Quelle
est en arménien la signification de Vir? Il ne signifie
rien par lui-même. Il est vrai que si l'on veut le rap-
procher du mot ver, et plus d'une étymologie admise
est moins spécieuse que celle-là, on trouve le sens de
supérieur , car ver signifie er haut. D'après cette sup-
position, les Arméniens auraient désigné leurs voisins
par un nom indiquant leur position relative. C'est de la
même manière que les Géorgiens appellent l'Arménie
somkhethi Vins, et les Arméniens Somékhi v-1}k,
nom qui, à la rigueur, peut être une altération de
samkhréthi Wé;»=, le midi, et exprime parfaitement
la situation relative de l'Arménie. Maïs ce serait pécher
fortement contre les règles de la grammaire arménienne
que de prétendre, comme paräît le croire le spirituel
journaliste, que les Géorgiens soient nommés /vrats
par leurs voisins (*); et se livrer à l'arbitraire, que de
donner à ce mot le sens de montagnards.
Ces notions, absolument élémentaires, nous ramènent
à l'époque grecque du nom de la Géorgie. ZHo01, 12,-
9'&, telle est la dénomination par laquelle les Grecs dé-
signaient les anciens habitants du Caucase et leur pays
même, d'où s'est formé le latin Zberus, 1beria. En con-
venant, ce qui est au moins probable, que les Grecs
prononçaient ces mots comme le font leurs modernes
descendants, Jviri, Iviria, on a la représentation la
plus exacte que possible de l'arménien Für.
(*) Z Frats est l'ablatif pluriel régulier de Fir; ce serait donc
une chose inouie qu'un pareil nom de peuple.
L'on ne saurait donc dire que les Géorgiens fussent
des montagnards, car dans la Géorgie proprement dite
il y a beaucoup de plaines; el quand même ils l’auraient
éié, il ne s'ensuit pas que c'était ,non un peuple, mais
un ramassis d'assassins comme les Lesohis de nos jours.
Wakhoucht, qui n'était pas très malin en fait d'éty-
mologies, ainsi que le prouveront ses essais en ce genre
dans la Géographie, prétend que Zwéria s'est formé des
deux mots ioï série, on jé jah! j'ai vaincu; “ il
raconte que le roi Aderc, à la suite d'une grande vic-
toire, prononça cette exclamation, el que les Géorgiens
en conservêrent le souvenir en signe d'allégresse de la
naissance du Sauveur, qui eut lieu dans la première
année de ce prince. C'est assez d'honneur pour une pa-
reille fantaisie que de la citer , afin de ne rien omettre.
On verra du moins que nous ne flations pas nos amis.
Mais je ne crois pas devoir oublier un passage très
singulier de Moyse de Khoren(*), où les Fériatsi sont
désignés comme habitant le pays de Féri sur le rivage
oriental du Pont - Euxin: il s'agit là des Juifs emmenés
en captivité par Nabuchodonosor, et, d'après la position
assignée au lieu de leur exil, on ne peut méconnaître
le Gouria. Mais, par une singuliére confusion, là où
l'édition de l'historien arménien faite à Amsterdam porte
Vériatsi, le docteur Indjidj, en citant ce passage dans
sa Géographie de l'Arménie ancienne (**), lit ratsi, comme
si, dans son opinion, les Géorgiens et ces Juifs étaient
un même peuple. Où ménerait cet aperçu si l'on voulait
l'épuiser? Je tremble de rappeler le nom de Æour,
Ourha, Edesse, patrie d'Abraham; celui de Æouria,
donné aux Juifs en Géorgie, qui est analogue à l'armé-
nien ré, hréasdan, et au mot hour , gén. hroï, feu;
à l'hébreu our lumière, au grec vo feu. Mais je laisse
ce sujet aux méditations des étymologistes amateurs,
Par suite de ses recherches, le spirituel joufnaliste sé
trouve naturellement conduit à comparer le nom de ir
avec celui de l'Iméreth; et réellement le passage de »
à m ou à b, dans toutes les langues, est si commun,
si facile, si naturel, qu'il ne faut pas Jui en faire un
reproche. Moi-même je fus un moment séduit par ce
rapprochement; comme on peut le voir dans l’article: du
Journal des savants cité plus haut. Mais depuis j'ai
changé d'opinion; et comme on a tiré de la ressem-
blance apparente de ces noms Jbérie, JIméreth, la con-«
clusion que l'Iméreth seule était l'ancien séjour des Firs,M
+
(#) V. Journ. des Savants, Mars 1855, arlicle sur notre
Grammaire géorgienue par M. E: Burnouf,
(R&) p. 355.
il faut bien aussi donner l'histoire véritable du nom de
: ce pays
L'Iméreth d'aujourd'hui faisait partie de l'ancienne
Colchide, elle. fut peut- être aussi soumise aux rois de
la Lazique, et appartint certainement plus tard aux rois
d'Aphkhazie; si bien que Wakhoucht lui-même regarde
» l'Iméreth ou l'Aphkhazie, ou la Mingrélie comme un
» seul et même pays. Il y a plus, les premiers Bagratides
» avaient le titre de rois ,, de Karthli et d'Aphkhazie , ‘
» ainsi que le prouvent une inscription du commencement
du x1° siècle, encore subsistante aujourd'hui sur le mur
» de l'église de Kouthaïs (”), et la lettre du pape Honorius
> à la reine Rousoudan, ,, Russutana regina Avoguiae ("*).“
» Les Arabes eux-mêmes savaient que ,la puissante
pation chrétienne des Djourz“ était venue des mon-
» tagnes de l'Aphkhazie ; car lakout ne dit pas seule-
ment qu'elle sortait ,,des montagnes voisines de Tiflis,“
mais ,,des montagnes Jl= ,“ nom que M. Senkofski
sna pu lire dans son manuscrit.‘ Pour qui connaît
bien cette histoire, il est évident que ce mot arabe doit
se lire bkhaz, où il n'est pas difficile de reconnaitre le
nom même des Æphkhaz: de sorle que se serait, de
J'aveu des Arabes, des montagnes mêmes de l'Aphkha-
zie que seraient venus les Djourz au xn' siëcle, et il
serait impossible de mieux préciser, pour cette époque; le
lieu de la résidence des rois Djourz. Hs demeuraient dans
l'Aphkhazie; et toute la Géorgie, soumise à leur sceptre,
hors là moderne capitale, s'appelait indifféremment Kar-
thli ou Æ#phkhazeth, opinion qui s'accorde avec le texte
de Masoudi, faisant couler le Kour à travers Y'Aphkha-
zie. Sur quoi je raisonne ainsi: ou les montagnes dont
parle l'auteur arabe étaient ;, voisines de Tiflis“ comme il
le dit positivement; alors le peuple nombreux qui y rési-
dait devait exister dans la Grousie-long-temps avant d'en
sortir au xu° Siècle; ou c'étaient les montagnes mêmes
de l'Aphkhazie, c. à d. de la Mingrélie et de l'Imé-
reth, et les Djourz y existaient certainement depuis
ongues années, comme le prouvent et leurs annales,
et leurs monuments , et le témoignage de Masoudi. Ce
lest donc. pas un peuple si nouveau qu'on l'assure.
Quand.,les rois géorgiens d'Aphkhazie furent devenus
maitres de Tüiflis, ils ne quittirent pourtant pas leur
ancienne résidence du Nord, et ce n'est qu'après le
ge du pays par les Mongols, au xin° siècle, que
de roi de la Géorgie centrale ou Grousie s'installa à Ti-
_——
mb 4
+ (#)W. notre Mémoire intitulé: Explication de diverses. inscrip-
“tions géorgiennes etc, Mém. de l’Acad. des Sc, vie série, sc. hist.
LS ; page 346.
(*) Saint-Martin , Mémoires etc. II, 256.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
flis, celui de la Géorgie occidentale restant dans l'Imé-
reth. Déjà dans les temps antérieurs à ce partage la
Géorgie était administrativement divisée en deux por-
tions, celle en deçà, amier ‘4, celle par - delà, imier
“sé ; les habitants se nommaient réciproquement
Amierni dejéte, Imierni és. , et le pays, avec la Ler-
minaison éthi, Amiéréthi «jy, Imiéréthi dessus, Le
point central entre ces deux positions, d'où venaient
leurs noms relatifs, était la chaine des monts Likh,
aujourd'hui limite des deux royaumes, séparant le bas-
sin du Phase de celui du Kour. On disait donc ZLikht-
amier shot; Likht-imier galé, pays en-decà,
pays par-delà les monts Likh; dénomination qui se voit
dans une lettre du roi Rostom à Casimir roi de Pologne,
citée par Chardin: ,, Nous... roi des Lictamériens et
des Lictimériens.‘ C'est là incontestablement l'origine
du nom actuel de l'{méreth, que je regrette de n'avoir
pas connue précédemment, n'ayant eu entre les mains
les histoires nationales de Géorgie que depuis mon arri-
vée en Russie.
4. Passons maintenant à l'époque pure géorgienne du
nom de la Grousie, Karthli jé, Sakarthwélo
Wjésatise, Je commence par dire que j'admets, jusqu'à
preuve de faux, les traditions géorgiennes, sur le fonda-
teur de la nation. 11 n'est point permis d'effacer d'un
seul trait de plume les travaux consciencieux d'auteurs
qui étaient doués d'une instruction. remarquable, tels
que Wakhtang et 'Wakhoucht, et qui se sont exercés
avec bonheur sur des sujets très divers. Wakhtang fut
poète, philosophe; législateur, mathématicien, écono-
miste. Wakhoucht fréquenta dans sa première jeunesse
les religieux européens avec une telle assiduité, que
son père fut obligé de lui interdire tout commerce avec
eux, parce que déjà le peuple Vaccusait de franciser.
Les recherches de ce prince sur la chronologie sont
d'une étendue et d'une précision eflrayantes pour un
Géorgien de cette époque (‘).
Il serait trop facile ‘d'ailleurs de dire que les annales
géorgiennes sont ,, pleines de fables,‘ tout en avouant
qu'on ne les a pas lues ; de tourner en ridicule une sé-
rie bien coordonnée de 98 rois, dont on n'a pas encore
une seule liste critique ; de dénigrer les chartes qui ont
servi de base aux travaux de deux auteurs distingués,
et qui sont aujourd'hui à 5000 verstes de nous, conser=
(#) Je tiens ces particularités du prince Giorgi Awalichwili
qui a vécu avec des personnes ayant vu Wakhoucht à Tiflis vers
l'âge de 15 à 16 ans. Elles m'ont été transmises par un jeune
étudiant de Moscou, le prince Phalawandof, proche parent du
précédent.
47
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
48
—————————————————————————————————————————————————————————
vées dans un dépôt qu'aucun savant n'a visité; non, ce
n'est pas le rôle de la critique. Les deux modernes his-
toriens de la Géorgie disent qu'ils ont eu entre les mains
des ,, chartes anciennes ;“ avant de blimer l'usage qu'ils
en ont fait, il faudrait voir ces chartes. La critique s'est
récriée sur l'absurdité de ces sortes de documents parce
que l'on vient d'en publier un fragment qui semble im-
pliquer contradiction. Ceci n'est pas logique. Peut - être
la copie dont nous avons donné la traduction n'est - elle
pas exacte. Mais en la supposant même telle, j'avais rai-
son d'attendre du bénéfice du temps l'intelligence de ce
qui pouvait paraître étrange dans sa rédaction, En lisant
le pacte de sang des Souanes, publié dans le Bulletin
de l'Acidémie (III, p. 2:6), on voit qu'il embrasse les
événements d'une longue période. L'intercession du Da-
dian Mamia fut réclamée par les Souanes et accordée
par ce prince, mais il n'est pas dit expressément que
l'acte contenant les concessions des Souanes ait été fait
et rédigé dans le temps mème que ce Mamia régnait
sur la Mingrélie. Cela suffit pour lever une partie de la
difficulté. En outre, ainsi qu'il a été dit ailleurs et
prouvé pièces en main, les chartes seules n'ont pas tout
fourni aux historiens géorgiens, et des ouvrages anté-
rieurs ont élé mis par eux à contribution. Il reste la
ressource de supposer gratuitement que les auteurs géor-
giens ont été trompés ou faussaires. Le dernier point
ne peut leur convenir, quand on voit qu'ils citent leurs
autorités, non. ïl est vrai, à la manière des érudits
modernes , en indiquant le lieu et la page, maïs comme
les historiens de Rome citant Fabius, Ennius, les an-
nales pontificales et autres, dont aucun savant ne nie
l'existence attestée mille fois, quoique personne parmi
les modernes ne les ait vus. Trompés, ils ont pu l'être
en redisant les traditions qui passent pour vraies dans
leur pays; mais aucun document authentique ne les con-
tredit, et elles offrent à la critique le contrôle facile de
mille synchronismes. Il n’y a donc pas de témérité à
dire que Wakhoucht ,,a été le Karamzin de son pays,“
en réunissant ses traditions en un seul corps et fixant
chaque événement par des dates sévèrement discutées.
Le seul côté vulnérable des traditions géorgiennes se
trouve dans leurs premiers débuts, où l'on rencontre les
noms de Karthlos, Cakhos, et tant d'autres dont la ter-
minaison uniforme, et insolite en géorgien, peut faire
craindre . qu'ils n'aient été fabriqués de toutes pièces
d'aprés un système qui ne serait pas de date antique.
Ce n'est pas, au reste, le seul exemple de peuples pre-
nant le nom de leur fondateur. Les Hébreux, les
Egyptiens, les Arabes et autres nalions sémitiques, les
lonieus, les Arméniens, les Romains, n'ont -ils pas été
ainsi appelés d'Eber, de Misr, d'Ismaël, de Javan,
d'Haik, de Romulus? Nul ne le conteste. Dans les
temps modernes, les Osmanlis ont pris le nom d'Osman,
le premier sultan de la dynastie turque actuelle, et per-
sonne ne s'inscrit en faux. Pourquoi la Géorgie ne s'ap-
pellerait-elle pas Karthli et Sakarthwélo , parce que le
patriarche de la nation se nommait Karthlos ?
La conséquence de tout ceci est donc que la Géorgie
ou Grousie actuelle, le Gourdjistan et le Djourzan des
Musulmans ou la Gurgia des savants européens, le
Vratsdan des Arméniens, l'Iberia des Latins et l'Zjorœ
des Grecs, le Karthli ou Sakarthwélo des Géorgiens,
sont le même pays, habité dès l'antiquité jusqu'à nos
jours par les Karthles, les Virs ou Ibères, les Gourdj
ou Djourz , les Grousiens ou Géorgiens; c'est le pays
que Strabon décrit comme renfermé entre l'Aragwi, la
Colchide, le Caucase et le bassin du Kour. Quant aux
provinces d'Akhal- Tzikhé, de Somkheth et d'Albanie,
deux peuples les ont occupées tour à tour: les Armé-
niens, qui les nommaïent Taïk, Gougark , Aghovan, et
les Géorgiens, qui les appelaient et les appellent -encore
Tao ou Meskhéthi, Somkhithi et Cakhéthi; elles n'en-
trent en aucune facon dans la question d'existence an-
tique des Ibériens.
Les preuves matérielles de l'existence des Géorgiens
en Ibérie avant le xu* siècle, sont: pour le xx, l'in-
scription de Kouthathis, qui est datée de 1005, et celle
d’Aténi qui est peut-être de quelques années postérieure;
pour le x°, le témoignage de Masoudi, citant jusqu'au
nom du roi Sembat, 925—958 elc., ainsi que les tex-
tes nombreux des auteurs arméniens établissant la série
des rois bagratides géorgiens à cette époque; pour les
vit ét vu®, les textes d'auteurs arabes relatifs aux con-
quêtes des khalifes Osman et Merwan, et en outre une
monnaie géorgienne unique, publiée par M. Frähn(:),
portant, en lettres géorgiennes le nom du Mthaÿyar
LEIPERO:D Stéphanos; pour le v°, les textes de
Lazare de Parbe, écrivain arménien contemporain, qui
parle très au long des actions de Wakhtang Gourgas-
lan; pour le 1v°, l'histoire bien connue dela conversion
du roi Miriau au christianisme par Ste. Nino. Pour les
siècles antérieurs nous pouvons présenter une longue sé-
rie de synchronismes avec les histoires grecque et latine,
arménienne et persane, En nous arrêtant là, nous tracons
un programme suffisant, qu'il serait facile de développer.
— —— —]——]—Û—2
( ) Novae symbolae . . . . Pétersbourg, 1819.
Emis le 24 novembre 1858.
EE
À 100,101. BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome V.
NM 4,5.
PEUPBRR I EP AR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PETERSBOURG.
PS |
Ge journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie,
place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEPFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des
gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par
l'Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus
dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages
manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance
scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Anuonces
bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. MEMOIRES. 2 Calcul des observitions magnétiques publiées par M. Kupffer. Hirusrrôm. — 3. Observations
géognostiques sur le terrain de transition de l'Esthonie. Herwensex. — NOTES. 4 Mote sur les causes et l'effet de l'inégale
réfraction duns la mesure simultanée des hauteurs terrestres. G. Fuss. — 5 Sur un phénomène observée dans une grande
batterie de Wollaston. Lexz. — ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE.
MÉMOIRES. | si l'on combine les moyennes citées, par la méthode des
| moindres carrés:
1 — 2/19) / Z ci (] = n0 9
2. CALCUL DES OBSERVATIONS MAGNÉTIQUES PUB- L Ar LES (2.309 + 2529.42
1 à , D”.5: 1 é (1 0 r
LIÉES DANS L'OUVRAGE: ,,/ RECUEIL D'OBSERvA- + 0,538 sin (n.6 04 2539.33")
TIONS MAGNÉTIQUES, FAITES à Sr.-P£érenrs-|°t de là
, " |
BOURG ET SUR D'AUTRES POINTS DE L' EMPIRE)
DE Russie par A.-T. KuPFFER, MEMBRE DE.
L'ACADÉMIE DES SCIENCES, ETSES cozLosona-|
v determinée,
, J ar
SEAL IEN Élnls
reuns“; par M. HAELLSTROEM,, Proresseur | |
a L'Université pe Hezsincrors (lu le 9 no-! | 1-(Janv) 7. (Juillet)
© vembre” 1838). 2. (Févr.) 8. (Août)
(Extrait.\ 3. (Mars) 9. (Sept) |
4. (Avril) 10. (Oct.)
5. (Mai) 41. (Nor )|
6. (Juin) 12. (Déc.)
M. Kupffer, en calculant les observations magnétiques
de St-Pétersbourg, ne s'est pas servi de la méthode
des moindres carrés ni des séries périodiques connues
par des travaux antérieurs; il s’est contenté de donner
tout simplement les moyennes. J'ai cru rendre service
| La plus grande variation a eu lieu au mois d'août, et.
à la science, en entreprenant ce calcul, et voici les ré-| Ja plus faible au mois de décembre.
Dh que jai obtenus: b) Marche horaire de l'aiguille d'inclinaison.
; I Variations de l'inclinaison. (Voyez Recueil p. 679.)
a) Amplitude des variations.
p4 (v bus Soit } l'heure, comptée depuis midi, et la position
à oyez: Recueil p. 675.
|
de l'aiguille exprimée en parties micrométriques; on a:
v'= 8,635 + 0,122 sèn (h. 15° + 1380 16/)
+ 0,032 sin (A 50° + 160° 8’)
Soïent n le chiffre des mois (janvier 1, février 2, mars
“ 5 etc.) et v la variation diurne de l'inclinaison, on trouve,
51
|
| Position de l’aig.
| Position de l’aig. |
hotes + er) },
| observée.! calculée. |
———— ——————
| observée.| calculée.
8,75
© © I O GX Où O1 © = ©
Œ CE & ©
= Qi U_ >
&
CR
[24
CA]
A l'été la plus grande l'inclinaison a donc lieu
matin, et la plus petite de 6 à 74 du soir.
I. Variations de la déclinaison.
a) Variations mensuelles de la déclinaison.
{Voyez Recueil p. 691; on a exclu l'observation du février 1851,
top différente des autres).
Soit 7 le chiffre des mois, et d la déclinaison absolue,
on a:
d—6 27,455 + 0/,163 sèn (n.500 + 2919 26/)
+ 07,072 sèn (n. 60° + 1050 54)
et de là
| Déclinaison.
Différence.
observée. | calculée.
>
{ (Janvier) 6° 27,54
2. (Février)
3. (Mars)
4. (Avril)
5 (Mai)
6. (Juin)
7. (Juillet)
8. (Août)
9. (Septembre)
10. (Octobre)
A6
56
55
60
74
1 Q XX
æ Ci
et
[a
11. (Novembre)
12. (Décembre) |
L
Lo
8
BULLETIN SCIEN!lIFIQUE.
‘Let
02,
Il paraît résulter de là, que le maximum de déclinaison
a lieu au commencement du mois de juin, et le mini-
mum au mois d'octobre,
Bb) Variations horaires de la déclinaison.
(Voyez Recueil p. 699.)
Soit À l'heure et d la déclinaison magnétique, exprimée
en parties du micromètre; on a: |
253 40,258 sin (h. 15° + 24:0 2°) 0,129 sin (500
d == 21
VE + 2050 45)
de là:
Déclinaison. Déclinaison.
| Diffé-
rence, calcu-
lée.
| obser-
[Re Sa te
obser- | calcu-
vée.
vée. | lée.
"21nafFf
126, 938 26, 979/— 0, 021
| 876, 909,— 0,055
887|+ 0, 010
917|— 0, 056
991/+ 0, 073
430,27, 097|[+ 0, 085
199! 211/— 0,019! !
259] 521— 0,082
402) 405/— 0,001 575| 3561
407| :447|— 0,040 318| 284
31! 436 0,085 253|. 185
496| 458/+ 0, 058 045,
07, 574,27, 411
569, 577
561|. 561
584] 561
568| 581
425| A05
574] 411
576| 405
897
881
127, 066
© OC I GO CC À OI 1© = ©
=
=
2
[Il y a donc deux maxima, dont le plus grand a lieu :
FETE après midi, Je plus petit à 27 après minuit, et hi
deux minima, dont l’un a lieu à 6 du matin et l’autre
à 104 du soir; Ja plus grande différence moyenne est
de"0,596 parties micrométriques ou 8/,27.
IL. Variations de l'intensité.
(Voyez p. 657.)
Soit encore x le chiffre des mois et v la durée de
200 oscillations doubles de l'aiguille d'inclinaison; on a:
v = 40/ 507,6 + 12//,76 sin (n : 50? + 28709") F4
+ 2//,65 sin (n . 60° +.3430 12’)
et de la
À
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
54
=?
Durée de 200 oscill.
12 LEUR Différence.
observée. calculée,
59’ 51,7
10 11,9
4.-(Janvier)
. (Février)
. (Mars)
. (Avril)
. (Mai)
. (Juin)
. (Juillet)
: (Août)
(Septembre)
. (Octobre)
11. (Novembre)
ki (Décembre)
cie te
Di
n
8
G
7
8
9
Ce tableau nous fait voir, que le minimum d'intensité a
lieu au mois de juin, le maximum au mois de novembre.
Quant aux observations instituées a l'époque de l'a-
pogée et du périgée de la lune (voyez p. 659 — 664
du recueil), il est facile de trouver, que si l'on calcule
“par les méthodes ordinaires l'erreur vraisemblable des
séries p. 664, on a pour la durée de 200 oscillations:
pour l'époque de l'apogée 40° 0/,5 + 27,29
du périgée 40° 1,5 Æ 2,51
on voit donc que l'erreur vraisemblable des moyennes
est plus grande que leur différence, et que. par consé-
quent, ces observations ne suffisent pas pour prouver
qu'il existe une différence entre l'intensité à l’époque de
l'apogée et celle qui a lieu à l'époque de périgée.
T En publiant la note précédente, qui m'a été commu-
niquée par l'auteur, j'ai cru devoir y ajouter les re-
“marques suivantes, pour expliquer les discordances, qui
L stent sur plusieurs points, entre les résultats des
calculs de M. Hällstrôm et ceux que j'ai indiqués dans
“les résumés, et auxquels je suis arrivé sans calcul et par
à seule inspection des tableaux d'observations.
n 4 Il est dit p. 675 de mon ouvrage: les observations
heures du matin que vers la même heure du soir, et
“qu'elle atteint son maximum et son minimum vers les
heures citées. En effet, le tableau p: 679, qui contient
Mes positions moyennes de l'aiguille pour chaque heure
- du jour, donne la plus grande valeur pour 11/ du matin,
et la plus petite valeur pour 114 du soir; mais ces valeurs
Il n'est
donc pas étonnant, que l'application d'une série pério-
ne présentent pas une marche très réoulière*.
dique à ces observations peut donner des heures diffé-
rentes pour le maximum et le minimum. M. Hällstrôm
trouve, pour le premier, 94 du matin, et pour le second,
1# du soir. Les séries périodiques ne sont applicables
que dans les cas où les observations sont en si grand
nombre, que toutes les irrégularités fortuites ont dis-
paru. Et lorsque cela n'a pas l'eu, n'est il pas permis
Je crois
qu'oui, lorsque les irrégularités se montrent sur un petit
de conclure quelque chose des observations?
nombre de points seulement.
29 Quant aux variations mensuelles de la déclinaison,
j'ai dit dans l’ouvrage cité, p. 694, après avoir donné
deux tableaux qui présentent les résultats moyens des
observations :
Dans le tableau B, la marche de l'aiguille montre
une grande irrégularité, et on se tromperait assurément,
si l'on voulait déduire les variations mensuelles de la
déclinaison d'observations horaires, instituées pendant un
seul jour seulement, de six en six semaines. Les moyennes
du tableau { donnent pour deux années consécutives un
maximum de déclinaison au mois d'août; il est vrai
qu'en 1855, la déclinaison a eu au contraire une très
pelite valeur à la même époque. Quant aux maxima des
années 4831 et 1832, celui de 1832 tombe sur le mois
de mai, tandisque celui de 1851 pourrait bien tomber
sur le mois de mars: malheureusement, il n'y a point
d'observations pour le mois de février.“
Peut-on admettre d'après cela, que le minimum de
déclinaison tombe à peu près sur le mois d'avril, dans
le voisinage de l’équinoxe du printemps et le maximum
sur le commencement du mois d'août un mois environ
après le solstice d'été? Cette conclusion serait assuré-
ment trop précipitée, il faudrait pour décider cette
question, instituer des observations journalières (*)‘.
Je crois que des moyennes communiquées avec {ant
de reserve, ne peuvent pas former la base d'un calcul
rigoureux, el qu'un raisonnement, qui fait une part rai-
sonnable des irrégularités, qui doivent naturellement se
rencontrer dans des moyennes, observées huit fois par
an seulement, est ici bien plus concluant, qu'une mé-
thode plus sévère, mais qui attribue la même valeur
à toutes les observations. Aussi, cette dernière méthode
a-t-elle conduit M. Hällstrôm a des résultats très
br ee Mg ET te “4 NÉ SSNNNERRE
(*) Des observations journalières ont été instituées depuis à
St.-Pétersbourg et à Catherinbourg, et ont donné un résultat
conforme à mes prévisions,
*
55 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 56
différens de ceux, auxquels les observations mont paru
conduire sans l'application du calcul.
39 La découverte d'un secund maximum de déclinaison,
à 24 dans la nuit, est sans doute un des plus beaux
résultats des calculs de M. Hällstrôm, et l'existence de
ce maximum paraît très bien établie, puisqu'ici le calcul
a été appliqué à un nombre suffisant d'observations.
J'avais déjà annoncé l'existence de ce maximum dans mon
rapport relatif à mon voyage à l'Elbrouz, en comparant
les observations de St.-Pétersbourg à celles de Kazan.
4° Mes observations relatives aux variations de l'intensité
ne forment pas une seule et unique série non interrompue.
Voici ce qui est dit à cet égard p. 656 de mon ouvrage:
Quant aux variations mensuelles de l'intensité, nous
avons déjà vu précédemment que nos observalions ne
peuvent en donner une exacte mesure, à cause des chan-
gements que le point de suspension de l'aiguille peut
avoir éprouvés dans le cours de plusieurs mois, surtout
lorsque l'aiguille est ébranlée souvent, comme la mienne
l'a été par les tremblements violents causés par les voi-
tures qui passent.
»Les changements du point de suspension sont indi-
qués clairement jar l'accroissement considérable que l'in-
clinaison de l'aiguille de notre boussole a éprouvée, tan-
disque l'inclinaison magnétique de St-Pétersbourg (com-
me il a été constaté par des observations directes, voyez
le chapitre que traite de l'inclinaison) a effectivement
diminué. Mais, comme la cause de ces déplacements
subsiste seulement en été, car à l'hiver, les rues de St.-
Pétersbourg sont couvertes d'une épaisse couche de neige,
qui ne transmet aucune vibration, on pourra toujours tirer
quelques résultats partiels des observations précédentes,
relativement aux variations mensuelles de l'intensité des
forces magnétiques terrestres elc. etc.“
Il est clair que ces observations qui, d'ailleurs, n'ont
pas été faites pour en déduire les variations mensuelles
de l'intensité, mais seulement pour en déduire ses varia-
tions horaires, discutées avec réserve, peuvent bien con-
duire à quelques résultats intéressants, mais que, prises
dans leur totalité, et sans aucun égard aux effets du
changement du point de suspension qui a eu lieu, elles
ne peuvent servir pour déterminer les constantes d'une
série périodique. Il n'est donc pas étonnant, que pour
les variations mensuelles de l'intensité, comme pour les
variations mensuelles de la déclinaison, les résultats du
calcul différent si considérablemeut de ceux de mon
raisonnement,
Kupffer.
——s $——
C4
s*
—
3. UEBER DEN BITUMINÔSEN T'HONSÈMIEFER UND
EIN NEUENTDECKTES, BRENNBARES GESTEIN DER
UEBERGANGSFORMATION EHSsTLANDS, MIT Be-.
MERKUNGEN ÊBER EINIGE GEOLOGISCHWE Er-
SCHEINUNGEN NEUERER ZEiT; VON G. HEL-"
MERSEN (lu le 26 octobre 1858). ,
(Mit einer Kartc)
Im Anfange dieses Jahres war dem Herrn Fiñanz-
minister, Grafen Cancrin, die Arzeige gemacht worden,
dass man an zwei Punkten der Nordküste El%dands,
nämlich auf dem Gute Fall des Generaladjutanten, Gra-
fen Benkendorff, und dem Gute Tolks, des Herrn
Reinhold v. Wrangell, brennbare Gesteine entdeckt
habe. Proben dieser Gesteme, welche die Besitzer jener
Güter zugleich eingesandt hatten, wurden in St. Peterc-
burg durch die Bergingenieure Obrist Sobolefsky,
Jewreinof und Iwanof untersucht und gefunden,
dass das auf dem Gute Fall vorkommende Gestein der
bekannte Brandschiefer (bituminôüser Thonschiefer) der
ehstländischen Uebergangsformation, und als Brennma-
terial nicht zu gebrauchen sei, da derselbe, nach des
Herrn Obristen Sobolefsky?’s Untersuchung beim Bren-
nen nur 0,25 seines Gewichtes verliert und 0,75 erdiger
Bestandtheile zurücklässt.
Dagegen enthält das, auf dem Gute Tolks gefundene
Gestein, nach Herrn Iwanof in 100 Theïlen:
Flüchtige Bestandtheïle 70,06
Goaksit nat out M0
Aschecahuts Ant Mamie.
100,60
Die Asche, welche nach dem Glühen des Minerals in
verschlossenen Tiegel, und nach Verbrennung des hier-
bei gebildeten Coaks beim Zutritt der Luft, erhalten
wurde, besteht grôsstentheils aus Thonerde, ausserdem
noch aus Kalkerde mit Spuren von Kieselerde und Talk-
erde. Auch bestimmte Herr Iwanof die Menge Leuchtgas,
die das Mineral liefern kann, und fand, dass 3 Grammes
25 Cub. Zoll geben, was auf.1 Pud (40 Pfund) 80 Cub.
Fuss beträgt. Das Gas brannte mit heller Flamme und L
enthielt, ausser einer geringen Menge Koblensäure, keine «
fremde Substanz. Aus allen, durch Herrn Iwanof, un-
ter der Leitung des Herrn Akademikers Hess, ange- FA
stellten Versuchen ging hervor, dass das Mineral seine w
beste Anwendung als Brennmaterial bei einem Betriebe
finden würde, wo grosse Flammenglut erfordert wird.
D PL EEE LE
Lui
57
Herr Jewreinof fand folgende Verhältnisse:
Flüchtige Bestandtheile 68 64
Cou TRS NRRE 9,968
ge ra Ra Pr EE TERRE 21,38
99. 188
Der Unterschied d'eses und des obigen Resultats rührt
von der verschiedenen Beschaffenheit der angewendeten
Proben her.
len mehr,
gemengt.
Gewicht von 1,28, unebenen Bruch, dunkelbraune, grau-
braune oder ochergelbe Farbe, ist ohne allen Glanz oder
Schimmer, erdig, unvollkommen schiefrig, riecht nach
Thon und färbt die Finger gelb. Der Strich ist an ei-
_nigen Stücken weisslich, an HAE ochergelb oder un-
verändert. Da es, seinen Haupthestandtheïlen nach, ein
von Bitumen Thon
* geognostischen Charakter nach, ebenfalls zur Uebergangs-
formation gehürt, so môchte ich es, wie den bituminôsen
Thonschiefer dieser Bildung, Brandschiefer, zur nähern
Bezeichnung aber braunen Es
wurde mir nun von Sr. Erlaucht dem Grafen Cancrin
der Auftrag zu Theil,
Gesteine zu untersuchen, iusonderheit aber die Nutzhar-
keit des braunen Brandschiefers zu ermitteln.
Vor meiner Abreise nach Ehstland, dessen Felsbau
ich schon früher kennen gelernt haite, bereiste ich die
südliche und südwestliche Une von St. Petersburg.
welche bekanntlich von Pander (1) so musterhaft Ce
vor ibm von Strangways(2) beschrieben worden ist.
Diese Excursion diente mir zur Vorbereitung und über-
zeugle mich später bem Vergleiche vollkommen von
der Identität der Formationen bei St. Petersburg und an
der Küste Ebstlands, welche letztere an einigen Punktèn
von den Herren v. TARN 5) A Ts und
De kôonte hier
Das Gestein ist nämlich an manchen Stel-
an andern weniger mit kohlensaurem Kalk
In recht reinen Stücken hat es ein specifisches
durchdrungener ist, und seinem
Brandschiefer nennen.
die Lagerungsverhältnisse beider
ten en EN Verhältnisse as wenn
es.
() C. H. Pander, Beiträge zur Geognosie des russischen Reichs.
St. Petersburg 1850.
Ÿ (2) ps See Sketch of the environs of St.-Pe-
i L S. 94.
4 » (a) D. Ed. Eichwaldi: Geognostico- pre: per Ingriam,
ma isque Baltici provincias, nec non de Trilobitis, observationes.
sani 1825.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
© —————— — — — © ——— — ———— " — ————— ——— — ——.———— — ————…—— —— ——" — —
| sich
58
beï
nungen dargeboten hätten,
der Untersuchung nicht einige neue Erschei-
die Allsemeinen
unwerth deren Mittheilung
schon im
der “Beséhiong nicht sind,
RES noch an [nteresse zu gewinnen scheint, da sie zum
Ebhe ich
übergehe, er-
| Theil mit praktischem Nutzen verbunden sind.
aber zur Beschreibung dieser Verhälinisse
laube ich mir einige allgemeine Bemerkungen über die
Küsten des Finnischen Meerbusens.
Betrachtet man eine Specialkarte desselben, so findet
man, dass das Nordufer ganz anders sestaltet ist als das
Südufer.
gestreckten Buchten zerrissen, welche in ihren innersten,
Das Ufer Finnlands ist von unzähligen, lang-
meist nach Nord gerichteten Winkeln durch die Mün-
dungen vieler Flüsse noch, um Einiges verlängert wer-
den. Diese Flüsse sind bekanntlich die Abzugskanäle
zahlloser Seen, die das Land mit einem verworrenen
Netze überziehen. Dem zerrissenen Gestade lagern sich
von Schären vor, die man als die
Fortsetzung desselben zu betrachien hat, da sie, ihrer
Gestalt und geognostischen Beschaffenheit nach. nichts
weiler sind als die gewëlbten Gipfel eben solcher Granit-
und Gneissberge wie die, welche dem Festlande Finn-
lands eine so eigenthümliche Oberflächengestalt geben.
überdiess Tausende
Das südliche ehstländische Ufer ist dagegen in seinen
Umrissen viel einfacher, besorders zwischen St. Peters-
burg und der Bucht Kasperwiek; vestlich von dieser
Bucht bis jenseits Baltischport springt es in mehreren
Halbinseln vor, die von Süden nach Norden gerichtet
sind und in Spitzen auslaufen. Auf der ganzen Strecke
liegen ibm nur einige wenige Inseln vor, von ganz an-
derer Natur als die gegenüberliegenden Schären, denn
sie bestehn aus aufoeschwemmtem Lande oder aus hori-
zontalen Schichten derselben Uebergangsgesteine, welche
die Küste Ehstlands bilden. Die verschiedene Gestaltung
der Ufer hängt also genau mit deren geognostischer Be-
schaffenheit zusammen. Hier versteinerungsführende Ge-
bilde in ungestürter Horizontalität, dort nur plutonische
Gesteine, ohne Spur versteinerungsführender Schichten.
Nach Allem, was wir bisher von Finnland wissen,
scheint es eine inselartige Erhebung massiger und kry-
stallinisch-schiefriger Gesteine zu seyn, in deren Um-
_|gebung sich einst aus den Gewässern die ältesten Glie-
der der Uebergangsgebilde absetzten. Im Westen und
Osten, d. h. in Skandinavien und am Onega See, sind
diese Uebergangsgebilde durch das Hervorbrechen mas-
siger Gebirgsarten vielfach erhoben und mitunter ver-
ändert. Nur im Süden und Südywesten, nämlich am
finnischep Meerbusen und im südlichen Schweden haben
59
sie sich unverändert in sühliger Lage erhalten(6), un-
getroffen von den Erhebungsaxen.
Eichwald und besonders Pander haben in den an-
geführten \Werken die Ueberganesbildung Ebstlands und
Ingermannlands mit der skandinavischen verglichen, und
letzterer aus den organischen Resten die Identitit beider
aufs bestimmteste abgeleitet. Auf die am Onega-See
vorkommenden Uebergangsgesteine ist dieser Vergleich
bisher noch nicht ausgedehnt worden, weil sie noch zu
wenig erforscht sind. Wir wissen nur, dass sie sich
daselbst vorfinden (7), kennen sie aber nicht aus genauern
Schilderungen. Nicht nur für die geognostische Kennt-
niss Russlands, sondern für die Wissenschaft überhaupt,
wäre es aber von Wichtiokeit durch V'ergleichung einen
vollstindigen Aufschluss darüber zu erhalten, ob die
Uebersanosgesteme der drei bezeichneten Gegenden auch
im äussern Ansehn und der Lagerungsfolge ebenso über-
einstimmen, wie in ihrem petrefaktologischen Charakter.
Soviel kann schon jetzt mit Bestimmtheit gesagt werden,
dass ein Theil der skandinavischen Gesteine sich von
den unsrigen in mancher Beziehung unterscheidet. Diess
geht aus der Vergleichung Panders deutlich hervor.
Zum Beweise will ich hier nur anführen, dass mancher
Thonschiefer Schwedens Falkstein und
andrerseits in Quarzfels und Grauwackenschiefer, der
Kalkstein Schonens aber mitunter in salinischen Marmor
übergeht(s). Solche Erschemungen sind unserer Ueber-
gangsformation fremd. Wer von den organischen Resten
abstrahirt, und nur nach oryktoonostischen Kennzeichen
und geognostischen Verhältnissen urtheilen wollte, würde
sich nie veranlasst sehn, die Gesteine Ehstlands der
Uebergangszeit beizuzählen, da sie durchaus ein anderes
Ansehn und grosse Aehnlichkeit von viel jüngeren Ge-
bilden haben. Wer kennt z. B. irgendwo Gesteine dieser
Periode, die statt Granit, Gneïss oder dergleichen, auf
einerseits in
einem zähen, plastischen Thone ruhen, wie diess in
der Gegend von Petersburg der Fall ist? Und wer kônnte
vermuthen, dass der weïssliche, lockere, oft ganz lose
Sandstein mit der Grauwacke von gleichem Alter ist.
Wenn irgendwo die organischen Reste das Alter einer
Formation bezeichnen, so ist es im Gebiete der unsrigen.
(6) Die Verwerfungen in der Gegend von St Petersburg, an
der Pulkowka und Popofka sind nur lokale Erscheinungen, deren
Ursache nicht mit Gewissheit zu ermitteln, der Analogie nach
aber ebenfalls in unterirdischen Kräften zu suchen ist.
(7) Siehe die Aufsätze von dem Major Butenjef im Fopas
ZKypuax 1857 No. 12. und Lieutenant Engelmann, ebendaselbst
1858. No. 22.
(8) Pander à. a, O. pag 59.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
; ;
60
An der ganzen KRüste Ehstlands erheben sich die Ge-
steine der Uebergangsformation in schroflen Felswänden
und bilden, weit nach Norden vorspringende Halbinseln
und Vorgebiree, die vom Wasser durch einen schmalen
sandigen Ufersaum, von einander aber entweder durch
Buchten oder die flachen Deltas der Flussmündungen
getrennt sind, in denen sich mächtiger Diluvial- und
Alluvialboden absetzte. Der schroffe Abstwiz, in Ehst-
land Glint genanrit. pflegt mit abnehmender Hühe noch
tief landeinwärts vorzudringen und bisweilen mit hohen
Sanddünen bedeckt zu seyn. die wabrscheinlich aus der
Zerstürung des anstehenden Sandsteins hervorgingen. Der
senkrechte, bisweïlen gegen 200 Fuss hohe Glint ist
sehr überraschend, da man sich ïhm vom Lande her auf
einem vôllig ebenen Plateau nähert, dessen horizontale
Kalksteinbänke mit einer dürftigen Decke von Dammerde
bekleïdet Ebhstland hat daher viel vortreffliche
Steinbrüche aber weniger guten Ackerboden. Erst segen
die Südgrenze der Provinz ist dieser Kalkstein von jün-
gern Gebilden bedeckt, welche die Oberfläche Livlands
bilden. Der Glint hat an einigen Stellen, wie z.B. bei
dem Gute Sackhoff, südlich von Hochland, alle Glieder
der Gruppe vollständig aufgeschlossen, vom jüngsten,
dem Orthoceratitenkalkstein, durch den Thonschiefer und
Sandstein bis auf jenen sonderbaren, blauorünen Thon,
dessen Mächtigkeit weder hier noch in der Gesend yon
Petersburg bekannt geworden ist, obgleich man in letz-
terer mebrere hundert Fuss tief in ïhn gebohrt hat. Die
ganze Gruppe ist von Herrn L. von Buch(s) als zu
Sedgwick's Cambrischem System gehôrig, bezeichnet,
das heisst den ältern Uebergangsgebilden zugetheïlt wor-
den, in welchem die Erscheinung einer so mächtigen
Thonablagerung durchaus ungewobnlich ist. Sie trägt dazu
bei, unserer ganzen Gesteingruppe ein noch auffallenderes
Ansebhn zu geben, da sie bisher in Ucbergangsformatio-
nen anderer Länder nicht ist beobachtet worden.
Nächst diesem Thone hat der, auf ihm ruhende Sand-
stein, (Panders Ungulitensandstein) die grüsste Mächtig-
keit, der Thonschiefer und Kalkstein eine geringere.
Die Mächtigkeit der gesammten, vom blauen Thon ge-
tragenen Schichten bleibt sich aber in verschiedenen
Gegenden durchaus nicht gleich; so ist sie in der Gegend'
von Petersburg im Ganzen geringer als an der Küste
Ehstlands, und der blaue Thon dort zu einem viel hô-
hern Niveau erhoben, als z. B. bei dem Gute Sackhoffs
Wenn man sich die Gegend von Pawlowsk bis auf
den Spiegel des Meeres durchschnitten denkt, so würd
sind.
(9) Siche Leonhard und Bronn, neues Jahrbuch etc. 1836
Heft 2 pag. 182.
- wenigstens die halbe Hôhe des Profils aus dem blanen
Thon bestehn, bei Sackhoff dagegen, wo das Ufer fast
200 Fuss hoch ist, kommt er eben nur über das Was-
ser hervor. Es bleibt aber dahingestellt, ob sein hüheres
Niveau bei Petersburg Folge grüsserer absoluter Mäch-
tigkeit, oder, wie wabrscheïnlicher. lokaler Hebung ist.
Drei Werst nordôsilich von dem Gute Fall(1o) geht
der Glint nicht bis zu dem Thone nieder, sondern en-
digt im Sandsteine, dessen Schichten bald locker, bald
so fest sind, dass man sie zum Bau verwendet hat. Er
ist hier sehr feinkürnig, gelb und umschliesst viele weisse,
oft noch mit Perlmutterglanz und Farbenspiel versehene
Bruchstücke zweischaliger Muscheln (Unguliten P.) (41).
Auf diesen Sandstein folet nach oben der schwarze, bi-
tuminüse Thonschiefer, aber nicht unmittelbar, sondern
durch jene dünne Lage von Leberkies von ihm getrennt,
welche an manchen Stellen zu fehlen pflegt, an andern
nur angedeutet, an einigen aber mehrere Zoll mächtig
und ohne irgend eine Bermengung ist.
Der Kalkstein, das oberste und mithin jüngste Glied
der Gruppe, ist dicht, hellgrünlich und gelblichgrau von
Farbe und oft sehr thonige. Die untersten Schichten des-
selben werden durch einen lockern, grauen Kalkstein
gebildet, der unzählig viele Pünkichen von Grünerde
umschliesst, wodurch er bekanntlich so auffallende Aehn-
lichkeit von der chloritischen Kreide (12) (craye chloritée
der Franzosen) erhält, dass Brongniart einst geneigt
war einen eben solchen Kalkstein aus der Umgegend von
t. Petershurg für eine viel jüngere Bildung zu halten,
obgleich er Trilobiten enthält. — Untersucht man die
grünen Pünktchen und Kôrner mit einer Lupe, so wird
Man finden dass sie rundlich sind und eine glinzende,
polirte Okerfliche haben, als wären sie stark gerieben
worden, ehe die Kalksteinmasse sie einhüllte. Diese
S enthält; Kopf und Mittelkôrper dieser Thiere schei-
n in ibr ganz zu fehlen. Ausserdem konnte ich nur
Bruchstücke einer kleinen Terebratel und Spuren
(10) Das Gut Fall liegt 29 Werst westlich von Reval.
(11) Herr Quenstedt in Berlin zählt Panders Unguliten zu den
fachiopoden und hält sie der Gattung Lingula verwandt.
Die Mineriliensammlung der Akademie besitzt Belegstücke
# dem Grünsandç yon Belluno, die dem Kalksteine von Fall
gleichen,
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
Die übrigen,
schichten umschliessen in grosser Menge Orthocera spi-
ralis Pand. und Favosites petropolitana Pand.
Am Fusse der hohen Felswand, deren Gesteine so eben
beschrieben wurden, liegen, vom Meere bespült, mäch-
tige Blocke derselben, gemengt mit nordischem Geschiebe.
Die Ufer des Flusses Fall zeigen ganz dieselben Ge-
steine, wie das Meeresufer, aber es haben sich ihnen
mächtige Diluvial- und Alluvialmassen auf- und angela-
gert, die wir bald näher betrachten wollen.
Oberhalb des Wasserfalles g sind die Ufer des Flusses
niedrig; das rechte besteht aus horizontalen Kalkstein-
schichten, die sich in sehr dünne Tafeln brechen lassen
und unmittelbar von Dammerde bedeckt sind, welche
eine sebr grosse Menge nordischen Geschiebes umschliesst,
worunter man vorzüglich Granit und Gneiss bemerkt.
Im Bette des Flusses, wo die Gewalt des Frühlings-
wassers es immer mebr zerstôrt, ist es in dicken Lagen
angehäuft, die dadurch bemerkenswerth sind, dass die
Rollstücke fast alle gleïcher Grôsse, nämlich 2 bis 3 Zoll
im Durchmesser, sind. Der Kalkstein setzt auch ans
linke Ufer hinüber, ist aber hier von niedern Hügeln
lockern Quarzsandes unmittelbar bedeckt, oder es legt
sich zwischen beide noch ein bläulicher Lebhm, der un-
gemein viel Gerülle von Granit, Syenit, Quarzfels, Kalk-
stein und Thonschiefer umschliesst. Der Sand zeigt nur
selten mehr Festigkeit und eine Absonderung in Bänke
und nur einzelne seiner Partieen sind sehr reich an Grus
sogenannter Ursebirgsarten; an keiner Stelle aber sah ich
Geschiebe derselben in ihm, sondern immer nur Gerôlle
von hellyrauen, feinkôrnigem Kalkstein. Das atmosphä-
rische Wasser durchdringt diese Sandmassen leicht, wird
aber von dem darunterliegenden Lelhm aufsehalten, und
sucht sich nun Auswege in niederes Niveau, Daher sieht
man es hiæ häufig auf der Grenze beider Ablagerunsen
hervorquellen. -
Nähert man sich nün von oben her dem nicht hohen,
aber malerischen Wasserfallé, s0 sieht man die schônen
Kalksteinplatten im Bette des Flutses ganz frei von Ge-
rllen, weil ihnen die glatten Flichen derselben beim
Rollen zu wenig Widerstand leisten.
Der Absturz des Wasserfalles g, kaum drei Faden
hoch, zieht sich im grossen Bogen von einem Ufer zum
andérn, ist aber im Sommer so wasserarm, dass man
auf der linken Hälfte desselben ungehindert bis an den
Rand gebhn und sich an der ungchéuren Menge Ortho-
ceren und Solarien ergôtzen kann, die in dem Kalkstein
begraben liegen. Dieser hat hier eine Mächtigkeit von
1:/, Faden und ist in Bänke vou verschiedener Dicke
65
untern Schichten sind stark mit Grün-
erde gemengt. die ihm viel von seiner Festigkeit raubt.
Die obern, von Grünerde freien Schichten sind daher
zum Gebrauche bei weitem vorzüglicher.
Unter dem Kalkstein folgt nur eine 11/, Faden mäch-
getheilt. Seine
tige Ablagerung orünen Sandsteines, der aus einem Ge-
menge von Grünerde und Quarzkôürnern besteht, durch
das sich horizontale Streifen gelbgrauen Thones ziehen,
der im äussern Ansehn viel Aehnlichkeit von Wetzschie-
fer hat. Dieser grüne Sandstein braust nicht mit Säuren
und enthält keine organischen Reste. Im Niveau des
Wassers sah man unter ihm schywarzgrauen BranIschiefer,
1 Fuss müchtig, dann aber wieder grünen Sandstein
folzen.
Diese vom Orthoceratitenkalk bedeckten Gesteine wer-
den durch Berübrung mit Wasser in Lehm verwandelt,
sind aber an trocknen Stellen hart und fest. Besonders
schnell geschicht diese Verwandelung mit dem grünen
Sandsteine, der sich daher allmählig von der Wand
ablôst und vresgeführt wird. Der Kalkstein, der zer-
stôrenden Wirkung des Wassers besser widerstehend,
erhält sich urverändert in seiner Lase und es entsteht
durch sein Ueberragen eine Hôhluns, in welcher man
unter das herabstürzende Wasser gelangen kann, ohne
von ihm getroffen zu werden. Dass nun solche über-
hängende Kalksteinmassen von Zeit zu Zeit nachstürzen,
ist nicht zu bezweifeln, da man gleich unterhalb des
Falles das Flussbette mit Tausenden seiner Trümmer
angefüllt sieht. Wir haben also an diesem, und wohl
an jedem Wasserfalle, die Erscheinung ‘einer rückgän-
gigen Bewegung, indem der Absturz immer weiter fluss-
aufwärts versetzt wird. Wir werden später auf diese
Bewegung zurückkommen, um sie im Zusammenhanse
mit andern geologischen Thatsachen zu betrachten.
Unterhalb des Wasserfalles bilden die eben beschrie-
benen Gesteine noch beide Ufer des Flusses; am linken
erscheinen sie vielfach gebrochen und gestürzt, offenbar
durch Unterwaschung. Am rechten, wo sie eine hohe
Wand bilden, a, scheint diess weniger der Fall zu seyn;
auch hat man es, weil es die grôsseren Wohngebäude
trâgt, durch starke Mauerung vor den Angriffen des
Wassers geschülzt.
Der Thonschiefer entwickelt sich uun immer mäch-
tiger, verschyindet aber am linken Ufer bereits am äus-
sern Bogen einer scharfen Biegung, die der Fluss hier
macht; doch kann man ibn und den Kalkstein am rech-
ten Ufer noch bis in die Nähe der Brücke ( f) verfolgen.
Von hier bis zu einisen Inseln, die der Fluss weiter
hinab aus Schuttland gebildet bat, sieht man keine an-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
oo
64
ir biais ui
dern Uebergangsgesteine mehr als den Ungulitensand-
stem, dessen Schichten sich kaum über den Spiegel des
Flusses erheben. Stait des Kalksteines und Thonschie- |
fers bedecken ihn Diluvial- und Alluvialmassen von
bedeutender Mächtigkeit, die sich dann allmäl g gegen
das Meer verflichen. Diese bedeutenden Massen machen
es auch unmôglich genau zu bestimmen, wie weit sich
Kalkstein und Thonschiefer unter ihnen zum Meere hin-
ziehen. Da aber die Fläche, welche nordwestlich von |
Fall plôtzlich zum Meere abfällt, aus ihnen besteht, so
dürfte der unsichthare Absturz durch eine Linie bezeich- |
net werden, die man von der Brücke zu jener Felswand À
am Meere zieht.
Der Thonschiefer ist sebr dünnschiefrig, durchaus
versteinerungsleer, an der Oberfläche hellyrau, innen
schwarz und schwarzbraun und riecht auf den frischen
Bruch bisweilen säuerlich. Er wird auch hier von dem
Sandsteine durch eine, mebhrere Zoll mächtise Lebcrkies-
schicht getrennt, welche in der Nähe jener Brücke am
rechten Ufer in grossen Platten mit unebeuer, metallisch
glänzender, brauner Oberfläche zu Tage geht(15). Unter
dieser Schicht liegt eine zweite, die mit Quarzkôrnern
gemengt und wabrscheinlich ein Uebergang in Sandstein
ist. Der Thonschiefer ist hier, wie überall in Ehstland
und bei Petersburg, oft von Bitumen durchdrungen,
und veranlasste daher schon oft die Meinung, er kônne
ein Brennmaterial abgeben. Ich habe seiner schon oben
erwäbnt, und mich am Fundorte selbst durch wieder-
holte Versuche davon überzeugt, dass er durchaus nicht
als solches zu benutzen ist.
Der Sandstein ist feinkôrnis, enthäit hier ebenfalls
weisse, in einigen Scuichten aber schwarze Unguliten,
und wird an manchen Stellen, z. B. am Fusse des ster-
len Abhanges b, von mehr oder weniger dicken Thon-
schieferstreifen durchsetzt. Dieser Wechsel von Sandstein
und Thonschiefer stellt sich bisweilen ser zierlich dar,
indem die verschiedenen Lagen oft nur die Dicke einer
Linie erreichen. Der Sandstein umschliesst hier nicht
selten Kalkspathdrusen, die eine schyarze, thonschiefer-
artige Hülle haben, und in einer derselben waren die
Kalkspathkrystalle mit klemen Eisenkieskrystallen dicht
angeflogen. Der Eisenkies kommt auch im Kalkstein
eingesprenot, im Thonschiefer als kugeliche und nieren-
fôrmige Massen, zwischen diesem und dem Sandstein.
sogar in kontinuirlichen Schichten und endlich als mit-
(13) In dieser sonderbaren Leberkiesschicht kommen sehr deut-= N
liche, wurmférmige Einschlüsse vor, die an orgauische Formen
erinnerp.
65
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
telbarer Einschluss im Sandsteine vor. Der blaue Thon,
der diesen unterteuft, ist zwar bei Fall nicht aufge-
schlossen, wir wissen aber aus andern Beispielen, dass
er auch krystallisirte Anhäufungen von Eisenkies enthält,
und so begleitet er also ein jedes der vier Hauptglieder
dieser Uebergangsformation. Es ist noch zu bemerken,
dass der Eiïsenkies in keinem der Glieder auf solche
Weise vorkommt, dass man auf spätere Bildung, etwa
durch Sublimation, schliessen künnte, sondern es findet
sich derselbe stets in vollkommen abgesperrten Räumen,
zu denen keine Spalte fübrt. Seine Biidung ist mithin
als gleichzeitig mit der der umgebenden Gesteine zu
betrachten.
Steisen wir nun wieder von den letzten Enthblôssun-
dessen rechtes Ufer in die Nähe des Schlosses À und
richten den Blick das Thal hinab.
Der Fluss wendet sich zu unsern Füssen an jener
steilen Felswand a nach Westen. Die Sandhügel e, d
die, den Kalkstein bedeckend, nahe am Ufer standen,
treten plôtzlich weiter zurück und der Fluss durchstrômt
eine kesselfürmige Weitung à, die nur wenig über sei-
mem Spiegel sich erhebt, und deren Oberfläche mit
Alluvialsebilden bedeckt ist. Das Wasser wird rasch an
den Fuss eines hohen, steilen Abhanges bc getrieben,
der die Weitung im Nordwest begrenzt, wendet sich
hier im rechten Winkel nach Nord und fliesst endlich
zwischen niedern Alluvialinseln, bei abnehmender Hühe
. der Ufer, ins Meer,
An beiden Gehängen erheben sich auf den Ueber
gangsgesteinen jene Hügel lockern Flnzsandes, mit dich-
tem Nadelwald bedeckt. Man findet in ihnen keine
Geschiebe krystallinischer Felsarten, sondern nur hin
und wieder kleines Kalksteingerülle. An nanchen Stel-
len bildet letzteres dicke Lagen ohne irgend ein Binde-
+ mittel und trennt den Sand von dem anstehenden Kalk-
stein. Die Rollstücke sind alle glatigerieben, mehr oder
-weniger tafelformis und liegen horizontal über einander
-geschoben. Diese Ablagerungen kônnen nur das Produkt
“beftiger Wasserbewegungen seyn. Die Sandhügel haben
jeder Beziehung den Charakter von Dünen, wie sie
noch heute von Winden und Meereswogen aufgethürmt
werden. Und gerade wie an diesen, so sieht man auch
hier, z. B. bei dem steilen Abbange be, einige der tie-
fern Lagen. durch ein unsichtbares Cement fester, das
heïsst zu einem lockern Sandstein geworder. Die Schich-
ten, welche dem obern Flugsande zunächst folgen, sind
> schon etyvas fester als dieser, hellfarbig und ungemein
gen des Sandsteins den Fluss hinauf und stellen uns auf
reich an Kalksteïingerolle; die untern noch zusanimen-
hüngender, grobkôrnig und von bräunlicher Farbe.
Sie bedecken unmittelbar einen bläulichgrauen Lehm,
der viel Geschiebe kry stallinischkôrniger Gesteine enthält,
in trockner Luft eine grosse Festigkeit erlangt und
identisch mit demjenigen ist, den wir oberhalb des
Wasserfalles kennen lernten. Seine Unterlage bildet der
Ungulitensandstein. An einigen Stellen aber ist er weg-
geschwemmt, und dann sieht man diesen Sandstein von
Alluvialboden bedeckt, der die Sohle des Thales ein-
nimmt, und aus dem der Fluss jene kleinen Inseln
gebildet hat. Dieser Alluvialboden besteht aus Urge-
birgs- und Kalksteingerélle, von einer dünnen Schicht
Dammerde überdeckt.
Man überzeust sich sehr leicht davon dass das Thal
des Flusses ein Erosionsthal ist, das allmälig in die
lockern Erdschichten eingeschnitten wurde, bis das Was-
ser den Ungulitensandstein erreichte, der von der Brücke
(JS) bis im die Nähe der Inseln, in kontinuirlichen,
horizontalen Schichten das Bette bildet, gerade wie in
einigen Thälern der Gegend von St. Petersburg, z. B.
in dem der Popofka. Eine solche Beschaffenheit des
Flussbettes entfernt jeden Gedanken an Entstehung durch
Zerreissen, denn man sieht nicht ein wie in den, den
Sandstein bedeckenden Gebilden ein breiter Riss ent-
stehen konnte, ohne den Sandstein ebenfalls zu treffen.
Schon durch den blossen Anblick wird man die Ueber-
zeugung gewinnen, dass die Sanddünen und der, unter
ihnen liegende Lehm, die jetzt vom Flusse durchschnit-
ten sind, ehemals ein Continuum bildeten. Zu dieser
Zeit gab es aber hier noch keinen Wasserfall, weil
der Fluss über die aufoehäuften, dem Absturz (Gl:nt}
angelagerten Massen, im hôheren Niveau floss. Was
diese Vermuthung zu bestätigen scheint ist der, Umstand,
dass man an jenem Abhange ec, wenigstens 25 Fuss über
dem jetzigen Spiegel des Flusses, Schalen von Süsswas-
sermuscheln findet, mit denen identisch, welche noch
heute, nur in frischerem Zustande, dem Sande der Mün-
dung (k) zugeführt werden. Herr v. Baer hatte die
Gefälligkeit diese Muscheln zu bestimmen. Es sind Scha-
len der, bei uns gewôhnlichen Cyclas cornea. Die am
Abhange vorkommenden unterscheiden sich von denen,
welche man an der Mündung des Flusses findet, nur
durch grôüssere Brüchigkeit, eine Folge stirkerer Ver-
wilterung. Unter deu am Ablange gesammellen sind
ausserdem noch Schalen, die nach Herrn v. Baer’s Be
stimmung der Cyclas lacustris angehôren dürften. Ibre
Wirbel sind weniger vorragend, das hintere Ende der
Muschel kürzer, die area postica weniger scharf abge-
67
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
68
a ————— ——— — ——————_—]————————" —— ———— —"—— ——— — ——_]————_—————
grenzt als bei C. cornea, und die Muscheln zu alt, um
diesen Unterschied der Jugend zuzuschreiben.
An dem steilen Abhange konnten diese Schalen nur
durch den Fluss abgesetztt werden, und dieser floss
mithin damals 25 Fuss hôher als Jetzt. Sein Bette aber
schnitt sich immer mehr ein, legte eudlich den Glint
blos, und zwang das Wasser immer liefer von diesem
herabzustürzen. Die Veränderungen scheinen aber noch
keinesweges 1hr Ende erreicht zu haben, denn offenbar
strebt das untere, tiefere Flussthal landeinwärts vorzu-
schreiten. Wir zeigten oben, wie das Wasser des Falles
langsam, aber unausgesetzt an der Zerstérung der Ge-
steine arbeïtet, über welche es in die Tiefe stürzt. Aus
dieser Zerstérung entsteht nothwendig ein allmäliges
Zurückschreiten des Wasserfalles vom Meere ins Land
hinein, und die Spuren derselben smd nicht zu ver-
kennen, wenn man am linken Ufer, unterhalb des Was-
serfalles die vielfach gestürzten Schichten des Ueber-
gangskalksteins und Thonschiefers, und ïhre zahlreichen
Trümmer im Flussbette betrachtet. Es wäre der Mühe
nicht unwerth üanach zu forschen, ob in historischer
Zeit eine solche Bewegung wahrgenommen worden, und
wie gross Wobl ihre Geschwindigkeit ist. Feste Zeichen,
die man an sichern Stellen der beiden Ufer errichtet,
würden vielleicht schon den Errichtern selbst jene Be-
lehrung geben, wenn sie sich eines langen Lebens zu
erfreuen haben. Am Niagarafall ist diese Veränderung
in einem Menschenalter sehr wohl zu bemerken(14). Er
liest bekannilich zwischen den Seen Erie und Ontario.
Der letztere liegt in einer flachen Gegend, aber ober-
halb, zum Erie hin erhebt sich ein Plateau aus Kalk-
steinlagen, die ziemlich flach auf Schieferschichten liegen:
Der Sturz der grossen Wassermasse treibt Windstôsse
mit Wasser beladen gegen die Schieferschichten und
zerslürt sie. Die darüberliegenden Kalksteinbänke stür-
zen, nachdem sie ihre Unterlage verloren haben, herun-
ter, und so geht der Fall rückwärts dem Erie zu. Man
sieht, dass sich diese Verhältnisse an unserm baltischen
Wasserfalle mit einigen Abweichungen wiederholen, aber
vollständig finden wir sie an dem schônen Falle der
Narova bei Narva wieder; sein Ontario ist der Finnische
Meerbusen, sein Erie der Peipus-See.
- Einige Werst oberhalb des Wasserfalles von Fall
ireten die Ränder des sehr flachen Thales weit aus ein-
audér-urid beÿrénzen éine sumpfige Fliche, auf der man
(14): De la Beche: Handbach der Geognosie, deutsch von
I v. Déchen 1832. pag. 67 u, €8
hin und wieder zeigt.
in der Nähe des Dorfes Kéhlba Külla im vorigen Jabre
ein Torfmoor angestochen hatte. Die obere, leichtere
Schicht dieses Torfes ist 2 Fuss dick, von hellgelber
Farbe und besteht aus Moos und Wurzeln, Uniter ibr
lieet festerer, schwarzbrauner Torf, der nicht nur Wur-
zeln und Zweige, sondern ganze Släimme von Pinusarten
Diese sieht man eltwa 5 Fuss unter der
Oberfliche in ihrer natürlichen Lage aufrecht stehn, sie
sind aber alle einige Zoll über den Wurzeln abgebro-
chen. An einigen war das Holz verfault, an andern,
besonders im Innern sehr wohl erhalten. Diess sind die
unterirdischen Reste ehemaliger Wälder, nach denen die
holzarme Gegend sich jetzt vergebens sehnt. Auf dem
Moore wachsen nur kleine verkrüppelte Tannen, Fich-
ten, Eschen, Birken und Weïden, die nicht viel hôher
als das, sie uwmgebende Wolloras werden. In Folge der
grossen anhaltenden Kälte des letzten Winters war der
Torf in der Mitte des Juni in der Tiefe von 1 Fuss
noch gefroren, die gefrorene Schicht aber 2 Fuss dick.
Dasselbe hatte man auch auf einem benachbarten Heu-
schlag, und wie ich-später hürte, in mehreren andern
Gegenden becbachtet. :
umschliesst.
Die Umgebungen des Gutes Tolks.
Dis dem Herrnwvon Wrangéell gehôrige Gut Tolks
liest 110 Werst üstlich von Reval, am linken Ufer des
Flüsschens Semm (Semmbach), das von Süden nach
Norden fliessend, sich etwa 9 Werst von Tolks, bei
dem Hafen Kunda in den Finnischen Meerbusen er-
giesst, Seine Ufer sind flach und sumpfg und gehôren
hier einer breiten Niederung an, die an ihrer Westseite,
in der Nähe des Gutes, von einer sanften Anhühe be-
grenzt wird. Diese begleitet anfangs das linke Ufer des
Semmbach. in einiger Entfernung von S nach N, wen-,
det aber dann plôtzlich nach W und zieht sich über das
Dorf Wannamois auf das Gebiet des Gutes Addinal.
Der nôrdliche Theïl dieser Terrasse besteht aus locke-
rem Flugsande, dessen wellige Hügel den Dünen des
Meeres oder grosser Landseen gleichen; der südliche
aber aus Dammerde, auf der sich der Flugsand nur
Die Dammerde ist meist von
geringer Mächtigkeit und bedeckt die horizontalen Binke
des Uebergangskalksteins entweder unmittelbar, oder es
liegen zwischen beïden Kalksteintrümmer verschiedener!
Art, wie diess schon früher angegeben wurde. Diese, M
sind nämlich abgerundet oder -scharfkantig, und ganz!
lose oder durch Thon und Dammerde locker mit einan=.
der verbunden. Nie findet man, meines Wissens, in,
69 BULLETIN SC
diesen Trümmerlagen abgerundete und eckige Bruchstücke
mit einander gemengt, sondern entweder von der einen
oder von der andern Beschaffenheit.
Es giebt in der Gesead von Tolks keinen einzigen
matürlichen Einschnitt, der die Uebersangsgesteine etwas
tiefer aufseschlossen hätte:
so weit ich ihn kennen lernte,
auch der Semmbach fliesst,
in einem Bette von Di-
luvialbildung und Kalkstein, das sich erst in der Nühe
des Strandes, bei Runda, in die tiefer liegenden Ge-
sleine senkt(15).
eben beschriebenen Terrasse an mehreren Stellen ange-
leet wurden, haben den Uebergangskalkstein auch nicht
durchsunken, daher” dessen Mächtigkeit hier nicht be-
slimmt werden konnte, Er
des gewôhulichen Kalksteins Ehstlands,
folgende Versteinerungen bezeichnet, die in einem Stein-
bruche und einigen, südwestlich von Tolks angelegten
Schürfen gefunden worden :
Porambonites aequalis P., Favosites petropolitana P..
ovale und runde Syphonen von Orthocera, worunter
einer in weingelben Kalkspath verwandelt ist. Als Ge-
rôlle in der Dammerde wurde gefunden: Orthocera
spiralis und Favosites petropolitana P. von ungewébhn
Jicher Grosse. Ich verdanke Herrn von Weiss, dem
Besitzer des Gutes Uchten, einen solchen Favositen, der
eine halbrunde Scheibe von 7 Zoll Durchmesser und 1
bis 1£/, Zoll Dicke bildet; es ist die Hälfte einer Scheïbe,
. die beinahe 2 Fuss im Umfange gehabt haben muss.
: Auf dem Queerbruche sieht man sebr deutlich die fei-
nen Rühren von einem erhabenen, 1 Zoll breiten Mit-
telpunkte der untern Fläche, divergirend nach der Pe-
ripherie gehn. Beide Flächen, die obere und untere, sind
» stark abgerieben, zeigen mehrere concentrische Ringe
und lassen an einigen Stellen mit bewaffnetem Auge
sechsseitige Zellen erkennen. Ein anderes Exemplar ist
balbkugelfürmig, 3 Zoll im Durchmesser. Auf der obern,
gewôlbten Fläche sieht man an einigen Stellen sechs-
€ ige Zellen, auf der untern trennt sich durch einen
“tiefen Einschnitt ein grosser Kern von der, ihn concen-
trisch umgebenden äussern Hülle.
Brunnen und Steinbrüche. die auf der
hat CFE das Ansehn
und ist durch
Turbo popowa Pander,
- An dem nürdlichen Fusse jener Terrasse, bei dem
Dorfe Wannamois, war es nun, wo man durch einen
Zufall die Entdeckung des braunen Brandschiefers machte,
oder eigeutlich noch ein Mal machte, denn derselbe
soll, nach Herrn von Wrangell’s Mittheilung schon
früber gekannt, aber nicht weiter beachtet worden seyn.
Als man im Herbste des vorigen Jabres beï jenem Dorfe
(15) Siehe Hofmann à. a, O. Seite 5.
CIENTIFIQUE. 70
SÉsh-
Anlegung eines Br uunens j Héschi iftiet war.
mit der
ten sich eimige Knaben aus dem heraussegrabenen Stein
einen kleinen Herd.
auf dem sie kochen wollten. Dieser
entzündete sich aber von der angelegten Holzflamme
selbst und brannte mit guter Flamme fort. Der Besitzer
des Gutes, hiervon benachrichtigt, untersuchte den Ort
senauer, liess tiefer graben und gewann eine ansehnliche
Quantität des brennbaren Gesteins, mit dem er sogleich
Versuche anstellte, die wir später zusammen wiederholten.
Der braune Brandschiefer kommt von zwei verschie-
denen Gattungen vor. Die eine ist die oben beschrie-
bene, ein leichtes, mehr oder weniger schiefriges Thon-
Die andere ist mit kohlensaurem Kalk gemengt,
schwerer.
gestein.
heller von Farbe und nicht schiefrig.
ft. An der freien Luft verbrannten beide Gattungen mit
heller, hoher Flamme, die leichtere, reinere zu einer
die zwar die Form der
angewendeten Stücke bat, aber bei der leisesten Be-
rübrung zu Staub zerfällt. Die zweite Gattung gab
etwas härtere und schwerere, aber doch sehr porôse
Asche, und einige Stücke waren nach dem Verbren-
pen inwendig schwarz verkohlt.
2. In gewübhnlichen Stubenôfen geschah die Verbrennung
weniger lebhaft und vollständig, wabrscheinlich weïl
sie schwachen Zug bhatten. In stärker ziehenden
Oefen wird die Verbrennung unbezweifelt sehr voll-
ständig. bewirkt werden künnen.
Um aus dem braunen Brandschiefer Theer zu ge-
winnen, hatte Herr von Wrangell, in Ermangelung
einer \olllandieen Voniehiuse e, einen kleinen, zylin-
drischen Ofen bauen lassen, in welchen man einen
auf dem Boden durchlücherten Kessel so
stellte, dass dessen Oeffnung mit einem steinernen
Robhr kommunizirte, durch welches der Theer ab-
fliessen konnte. Der gefüllte Kessel wurde mit Eisen-
blech bedeckt und verschmiert und dann dem Feuer
ausgesetzt. Obgleich nun beï diesem Apparate eini-
ger Verlust nicht zù vermeiden war, so wurden doch
bei einem-ersten Versuche, zu welchem wir 160 Pfund
von beiden Gattungen zusammen genommen hattens
9,25 Pf. Theer und 7,75 Pf. festen Pechs (letzteres in
dem steinernen Robr) also zusammen über 10 Procent
erhalten. Aus der bessern Sorte allein erhielten wir
gegen 12 Procent, und nach einigen, im Kleinen
angestellten Versuchen, schien es nicht zu bezwei-
feln, dass das gewonnene Produkt mancherlei An-
wendung fnden, und wohl besonders nach der, von
Dorn in Berlin angegebenen Methode, beim Dach-
decken zu gebrauchen seyn würde.
hellgrauen, leichten Asche,
ot
eisernen,
71
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
72
NE
Um die Lagerungsverhältnisse und die Verbreitung
des braunen Brandschiefers näher zu bestimmen, wurden
bei dem Dorfe Wannamois und ôsilich von demselben.
am néôrdlichen Fusse der oben beschriebenen Terrasse
-viele Schürfe geschlagen, von denen diejenigen, welche
den Brandschiefer aufdeckten, mit geringen Abweïchun-
gen dieselben Erscheinungen zeigten. Nach Durchgra-
bung einiger Diluvial- und Alluvialgebilde, die zusam-
men 3 bis 5 Fuss mächtig sind, kam man immer auf
den braunen Brandschiefer. In den meisten Schürfen
folgte nach der Dammerde Sand, und unter diesem Lehm
in andern war der Lehm unmittelbar von der Dammerde
und diese wieder von Sand bedeckt. Der unter der
Dammerde liegende Sand unterschied sich von dem, ste
bedeckenden stets dadurch, dass er thonig und dunkler
von Farbe, bisweïlen noch mit Dammerde gemengt war
und Kalksteingerélle umschloss.
Der Lehm ist grau und graugelb von Farbe. In eini-
gen Schürfen folgte unter ihm bräunlicher, brennbarer
Thon mit Bruchstücken von Uebergangskalkstein, in an-
dern folgte letzterer der Dammerde und dem Sande
unmittelbar und bedeckte überdiess noch einen älteren
Thon. Die Mächtigkeit dieser Ablagerungen, die im
Ganzen, wie gesagt, 3 bis 5 Fuss beträgt, vertheïlte sich
in jedem Schurfe unter die einzelnen Schichten auf ver-
schiedene Weise.
Nach Durchgrabung derselben kam man nun gewübn-
lich unmittelbar auf braunen Brandschiefer, bisweilen
aber zuerst auf eine sehr dünne Schicht Kalkstein. Die-
ser und der Brandschiefer stehn im engsten Verhältnisse
zu einander, denn die meisten Entblôssungen zeigten
nicht nur einen Wechsel derselben, sondern sie führen
beide Versteinerungen der Uebergangsformation. Der
Deutlichkeit wegen wollen wir einige, durch die Schürfe
erhaltenen Profile im Detail durchgehn.
Ein Schurf an der Grenze des Gutes Addinal zeigte
von oben nach unten folgende Gebilde:
a) Sand, 11/4 Fuss; &) sandige Dammerde, 2 Fuss;
c) grauer Lehm, 1 F.; d) Brandschiefer.
Ein anderer, ôstlich, in seiner Nähe befndlicher Schurf:
a) Sand, einige Zoll mächtig; b) Dammerde, 1 F. 9 Z.;
c) Graugelber Lehm, 1 F.; d) Brandschiefer, 6 Z.;
e) dünne Kalksteinschicht; f) Brandschiefer, der bei
2 F. 9 Z. noch nicht durchsunken war.
Ein drilter, in derselben Richtung liegender Schurf:
a) Dünne Schicht Dammerde; 4) Sand, 5 F.; c) Brand-
schiefer der besten Qualität, 21/, F.; d) Kalkstein, 4/2 Z.
e) Brandschièfer, der bei 1 F. 5 Z. noch nicht durch-
sunken war.
Ein vierter endlich zeigte folsende Verhältnisse:
a) Dammerde, 2 F.; b) graugelber Lehm und ce) brau-
ner, brennbarer Thon mit Bruchstücken von Kalkstein,
zusammen 5
dünnen Lagen hellgrauen Kalksteins und Brandschiefers,
11/2 F.; e) Brandschiefer, 6 Z.; f) beller, bläulichgrauer
Kalkstein, 6 Z; g) Brandschiefer, 4 Z.; h) fester, dich-
ter, zum Bau vorzüglich brauchbarer Kalkstein.
Aller Kalkstein, der mit dem braunen Brandschiefer
wechselt, auch wenn er ganz hellfarbig ist, enthält so-
viel Bitumen, dass er mit schwacher Flamme brennt.
Der feste, tiefer liegende, zeiot diese Eigenschaft nicht
und enthält wenig oder gar keine Versteinerungen. Der
mit dem Brandschiefer in dünnen Schichten wechselnde
ist dagegen sehr reich an ihnen; einige Lagen sind so
damit überfüllt, dass sie wenigstens %/4 der ganzen Masse
betragen. Ich fand unter ibnen folgende :
1. Productus latissièmus Pander und Sowerby; 2 Æsa-
phus cornigerus Br.; 5. Schwänze einer Calymene ;
4. Pronites praeceps P.; 5. Bruchstück einer Schale von
Gonambonites P.; 6. Steinkerne einer Zellina?
Der braune Brandschiefer ist bezeichnet durch: 1. 4sa-
phus cornigerus Br.; 2. Pentamerus (die Species lässt
sich nicht bestimmen); 3. eine Productus- Art und 4. eine
Cellopora. Ausserdem finden sich in ihm noch Bruch-
stücke zweischaliger Muscheln, die durch ihre schnee-
weisse Farbe auffallen, aber wie die Unguliten des Sand-,
steins zertrümmert sind.
Ueberhaupt sind alle, in dem braunen Brandschiefer
vorkommenden organischen Reste schlecht erhalten und
mebhrere von ihnen nicht wohl näher zu bestimmen.
In den Schürfen, welche oben auf dem Rande der
Sandhügel geschlagen wurden, folgte nach einer sehr
dicken Sandschicht brauner Lehm und dann gleich fester
Kalkstein. Eben so wenig als hier konnte der braune
Brandschiefer in grôsserer Entfernung nürdlich von der
Terrasse gefunden werden; er scheint nur dem Fusse
derselben anzugehôüren.
Drei Werst südlich von Tolks liest das, dem Herrn
von Weiss gehôrige Gut Uchten. Dicht bei dem
Wohnhause desselben hatte man ganz kürzlich, beim
Ziehen eines Grabens, ebenfalls braunen Brandschiefer
der besten Qualität gefunden. Diess veranlasste mich
auch den ôstlichen Fuss der Terrasse zu untersuchen.
Allein alle Bemühungen ihn hier auf dem Gebiete des
Gutes Tolks aufzufinden, blicben vergebens, obgleich,
sich in einem Schurfe eine Spur davon, und in einem
F. mächtig; d) em vielfacher Wechsel von
75
andern ein brauner, brennbarer Lehm fand, der den
Brandschiefer hier zu ersetzen scheint, da er unter ganz
+ ähnlichen Verhältnissen vorkommt. In dem Schurfe
mämlich, wo er gefunden wurde; folgten sich vom Tage
nach der Tiele: a) Dammerde; b) eckiges Kalkstein-
geschiebe, durch gelben Thon mit einander verbunden;
- c) anstehender Kalkstein 3/, Fuss dick, mit den oben
. angeführten Versteinerungen; dd) brauner, brennbarer
> Thon ohne Versteinerungen; e) Kalkstein.
Schürfe, die weiter abwärts, nur wenig über dem
Spiegel des Semmbach angelegt wurden, zeigten gleich
uuter der Dammerde gewühnlichen Flusssand.
die in mebreren dieser Schürfe wiederkehrte. Unter den
grossen Blôcken nordischen Geschiebes, die hier in der
thonigen Diluvialablagerung vorkommen, fanden sich ein
feinkôrniger schywarzgrauer Granit und ein Hornblende-
Ich erwähne bei dieser Gelegenheit einer Erscheinung,
schiefer, die so vollkommen verwittert waren, dass sie
bei der leisesten Berührung zu Sand zerfielen.
Aus diesen Untersuchungen geht hervor, dass der
braune Brandschiefer sich im Gebiete des Gutes Tolks
vorzugsweise in einer Gegend gebildet hat, die durch
den nürdlichen Fuss jener Terrasse näher bezeichnet
ist; ferner dass er den obern Schichten des ehstländi-
schen Uebergangskalksteins angehôrt, weil er mit ihnen
wechselt und bezeichnende Versteinerungen derselben
einschliesst. Sein Abbau kann wie in gewühnlichen Stein-
brüchen geschehen, und die einzige Schwierigkeit, die
dabei zu überwinden wäre, rührt vom Wasser her, das
an einigen Stellen sebr reichlich zustrômt. Ein Tage-
- stollen, den man bis in den nahgelegenen Semmbach triebe,
würde wabrscheinlich hinreichen den ganzen Bau trocken
zu legen, da derselbe nicht tief werden kann.
—— 6 —
NOTE, 6.
4. NoTE SUR LES CAUSES ET L'EFFET DE L'INÉ-
GALE RÉFRACTION DANS LA MESURE SIMULTANÉE
#
DES HAUTEURS TERRESTRES; PAR G. FUSS
+ (lu le 18 octobre 1838).
La note que j'ai l'honneur de présenter à l'Académie
rapporte à un article qui se trouve inséré dans le
compte rendu del'Académie des sciences de Paris, séance
du 23 juillet 1838, sous le titre ,, Dernières remarques
sur la solution de M. Biot concernant la mesure des
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
74
hauteurs relatives, par M. Puissant. Le célèbre géo-
mètre veut mettre fin à toute poursuite ultérieure des
débats sur cette question, en donnant une exposition
définitive des formules au moyen desquelles s'évalue
l'effet de la non- symétrie des courbes de la réfraction
sur la différence des hauteurs de deux points. J'avoue
cependant que cette question me semble d'une impor=
tance trop grande, pour qu'on ne soit pas désireux de la
voir approfondie et mise à l'abri des moindres doutes
qui peuvent se présenter à la recherche, C'est à l'égard
de cette importance, que je me suis proposé de signaler,
dans celle note, quelques points de l'article mentionné qui
me semblent douteux, et dont l'éclaircissement serait
sans contredit d'une grande valeur.
A l’objection de la formule de M. Biot, l'auteur cite
le cas où la quantité w, qui dépend de Ja différence des
densités de l'air aux deux points d'observation, deve-
nant nulle, la réfraction même, pour que l'équation
conserve son expression géométrique, doit s'anéantir;
ce qui cependant est contraire à toutes les expériences
que l’on possède relativement à la nature de la réfrac-
tion. Car il est constaté que sa valeur est toujours posi-
tive tant que l'état de l'atmosphère n'est point affecté,
(cas qui surtout est à considérer ici) et qu'ainsi, sur
deux points situés dans le même niveau, les réfractions
restent invariables, tandis que le résultat des données
météorologiques se réduit à zéro.
Cependant, il est aisé de se convaincre qu'une pareille
circonstance ne prouve point l'inexactitude de Ja formule.
Examinons le cas où «w a la chance de devenir nulle;
il présume une double condition: car cela arrive, soit
que les deux stations, comme il en a été question ci-
dessus, sont situées sur le même niveau, soit qu'elles
se trouvent à des hauteurs peu différentes. Pour analy-
ser les relations réciproques dans lesquelles se trouvent
w et la‘réfraction terrestre aux dites conditions, je cite
l'équation pour la différence des réfractions, et dont je
me suis servi dans les numéros 90 et 91 du Bulletin pour
en déduire un excès présumable dans le résultat de notre
nivellement géodésique. Le dénominateur de cette équa-
tion est représenté par la différence entre w et la quan-
tité r sin 1” tang $, où r exprime la demi -somme des
réfractions, et $ celle des hauteurs observées. D'après
cela, il est clair que, dans notre cas, la première con-
dition donne S—o, parce que w étant nulle, les réfrac-
tions réciproques doivent être égales, et par cela même
aussi les deux hauteurs observées, ayant toutes les deux les
mêmes signes; tandis que r conserve invariable la va-
leur qui lui convient pour l'état atmosphérique non-affecté.
75
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
76
EEE
L'autre condition de w —o exige que la hauteur relative
des deux objets soit trop peu considérable pour que les
densités de l'air aux deux endroits puissent devenir pres-
que égales, ou plutôt (ayant recours à la formule de
M. Biot pour la quantité w), pour que k'k'— k'}"
devienne égal , Soit à (AA RH Le) d, soit à zéro;
k désignant le pouvoir réfringeant pour la densité = 1, À
la pression et t la température ce l'air, enfin d la dilatation
pour 1°. La première équation exprime l'état ordinaire de
l'atmosphère, car elle est fondée sur l'hypothèse du dé-
cruissement successif de Ja température de l'air, la se-
conde au contraire présume l'identité des quantités
h,k,t aux deux endroits.
Aïvsi, mettant w —0, la demi- différence des réfrac-
tang (x +1, dr)
tang c
le cas présent, où les deux stations sont supposées ayant
presque le mème niveau, on aura loujours SZ — c +
æ+r—(—c—x+7r). x désignant la hauteur re-
lative en secondes, et c la demi- distance des objets,
La
tions deviendra 4 dr =r , parce que dans
40)
également en secondes. Ontirera delà 4 dr =
cC—r
ou prenant r —2gc (q étant le coëfficient de la réfrac-
tion) 4 dr —=- Le RSS
1 — 24
dans l'état ordinaire de l'atmosphère, quand k'k'—k"h"
=" e — k ht") d, q aura sa valeur moyenne, et
à dr sera une petite partie de x qui ne saura jamais
atteindre une valeur considérable, pourvu que les distan-
ces des objets ne soient pas trop courtes. (*) Mais si, au con-
traire, L, À, L sont égales, ce qui doit être considéré comme
l'effet d'un état affecté de l'air, alors g s’évanouit et } dr
devient zéro. C'est ce qui a également lieu dans la pre-
mière condition, si, par des causes extérieures, les trois
données ci-dessus s'écartent entre elles dans les deux lieux
d'observation ; supposition qui me semble obtenir beau-
coup d'applomb, si on se représente, dans de pareilles
circonstances, le rayon non pas longeant, mais directe-
ment traversant les couches d'air: ce qui, en: effet, doit
arriver, si les couches horizontales de l'air sont tour-
Il est facile à concevoir que,
(*) Car, supposant les erreurs angulaires qu'on commet habi-
tuellement dans les observations géodesiques, ainsi que l'incon-
stance de l'état atmosphérique qui influe sur la précision des
données météorologiques, à peu près les mêmes pour les diffé-
rentes distances des objets, il en résultera qu'à cause du facteur
de l'équation 7, l'effet de ces erreurs sur la valeur
fg. c sin. 1
de la demi- différence des réfractions se réduira en raison in-
verse des distances jusqu'à une certaine limite au delà de la-
quelle l’inluence seusible aura disparu.
mentées par des causes émanantes de l'influence du sol,
et c'était durant l'action de celles-ci que nos observations
journalières ont effectivement montré les moindres va-
leurs de la réfraction. Et en général, pour tous les cas
possibles, r devenant zéro, savoir, les deux réfraclions
étant égales, mais de signes opposés, & diminuera c. a. d,
les valeurs relatives des densités de l'air se rapproche-
ront entre elles, ce qui s'explique facilement si l'on con-
sidère que l'effet des causes émanantes du voisinage du
sol doit être plus fort dans les couches inférieures de
l'air que dans les couches supérieures, ou que l'air plus
dense est aussi plus susceptible à absorber la chaleur de
la terre aux époques du plus grand échauffement qui
sont celles des moindres réfractions et que, plus les
exhalaisons sont fortes, plus la pression diminue, deux
causes qui tendent à rapprocher les valeurs des den-
sités aux deux endroits de niveau différent et à dimi-
nuer partant w. Ainsi la combinaison de tels obstacles
aura toujours la tendance de réduire la quautité de la
demi-différence des réfrac'ions , — qui, sans cela, attein-
drait des valeurs énormes, — et fera présumer l'existence
d'une relation entre les deux membres de l'équation
toute conforme à la nature.
On voit donc de tout ce que je viens de dire, qu'il
n'est nullement nécessaire de supposer, qu'avec « la ré-
fraction s'évanouisse ; pourvu que les observations soïent
exécutées par le temps favorable des images claires; et
ainsi, de ce côté, il n'ÿ aura, je pense, point d'ob-
jection.
En partant de cette conclusion, je passe à présent
au calcul même appliqué aux observations foursies par
les mesures géodésiques exécutées en Espagne.
D'après la comparaison de la formule ordinaire avec
celle de M. Biot, le calcul indique un écartement des
deux résultats montant jusqu'a 11 mètres, tandis que,
d’après la formule: double rayon de la terre X tang ctang
CS — EX dr), cetécartement ne va pas au delà de 0,6 mètres,
donc diminue la différence des hauteurs relatives, vu que
le. point supérieur apparaît, par l'effet de l'inégale ré-
fraction , plus élevé que ne l'est le point inférieur.
Cette discordance considérable ne pourrait -elle pas
provenir, —- outre un manque de précision dans la di-
stribution des observations qui, à la vérité, n'étaient pas
exécutées dans ce but, — de la supposition de l'égalité des
deux coëfficients du pouvoir réfringeant de l'air, aux deux
points d'observation, ces coëfficients étant désignés par une
seule lettre, k. En effet, si l'on considère l'influence d’un te]
procédé sur la grandeur de la différence des réfractions, on
ébimmatt É- «Mn Gé run on. dé
77
trouvera que, pendant qu'elle n'est qu'insignifiante dans l'ex-
pression de M. Puissant, 2c{mko— mkv), (o étant
_ coëff. d.réfr.
pouv. réfr.
la voie météorologique), elle devient .très considérable
dans celle de M. Biot—ce qui parait pouvoir passer pour
second appui de sa réalité — car l'identité des deux 4 n'est
qu'approximalive , vu que celle quantité n'est calculée
et m
de l'air, , trouve par
la densité
que pour la hauteur du baromètre äu niveau de la mer
et à la température de Fair égale à zéro ; ainsi, après
avoir pris pour unité la densité de l'air aux mêmes
circonstances, on trouve pour chaque densité de l'air à
la glace fondante, son pouvoir réfringeant en multipli-
ant celle-ci par 4 Mais il est vraisemblable, que
pour chaque autre température, À variera suivant l’é-
lévation des couches atmosphériques, en diminuant
surtout pour les températures positives, et ne conservant
sa valeur qu'à l'état de la glace fondante. 11 est aisé à
_conceyoir qu'une semblable circonstance teud à réduire
la discordance mentionnée du calcul, et il ne s'agirait,
nn S- 2 Ex h—hN3
dans le cas présent, que de la petite quantité 24k Cru)
qu'on aurait à retrancher de 4 pour faire disparaitre cette
discordance, A désignant la pression au niveau de la
mer, X' et t’ la pression et la température observées.
Peut-être, la différence des deux résultats d'hiver et
d'été pour la quantité k et la valeur un peu moindre
du dernier qu'on trouve indiquée dans le traité de
M. Biot, provient-elle de l'influence d'une semblable
variation.
De l'autre côté, contemplons le cas où la distance de
“deux signaux a une valeur considérable; c'est alors
qu'on trouve pour les niveaux peu différents l'un de
lautre, où k’ deviendra sans contredit égale à 4”.
.z=cko.:dm, c. à d. que les deux méthodes
est opéré entre les deux k. C'est sur cette considération
ton peut fonder la recherche du coéfficient de la quan-
connue de k, qui se trouve lpar la combinaison des
eux expressions de la demi-différence de la réfraction,
à substituant pour À, au point inférieur, la quantité
brmale X, presque identique
Le ) 6: (—fmtg?c) Jrsin. 1” tg.S
EP /— "4 KT fm tg2c)
ps Een
ru (1—fm'tg1 c)
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
D
78
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(1,0008) r sin. 1/'tg. S
LP Es ki! — ï rsin, 1”1g c
Au reste, pour que la formule développée soit appli-
cable en pratique, c'est surtout sur la déduction du pre-
mier membre, la relation des densités de l'air. qu'on doit
porter toute l'attention possible, ce. à d. qu'on examine,
pendant toute la durée de l'opération, l'état atmosphé-
rique avec un soin extrême, et par des instruments
dont les erreurs soient mises hors de toute incertitude.
Remarque. — Dans le compte rendu du 6 juillet se
trouvent insérées les données nécessaires, pour calculer
la hauteur relative de deux points, savoir: du Puis-de-
Dôme et de Clermont = Ferrant; elle en résulte, d'après la
méthode ordinaire — 1061. mètres.
Cependant, dans ces observations on remarquera Lien-
tôt l'influence d'un état extraordinaire de l'atmosphère,
la température de la station supérieure étant plus haute
que celle de l'antre, et en outre le coéflicient de la réfraction
ayant la petite valeur de 0,04, tandis qu'une sembla-
ble distribution de la chaleur exige qu'elle surpasse sa
valeur moyenne 0,08, ce qu'on doit atiribuer peut-être
à une simultanéité incomplette des observations pen-
dant des changements considérables dans l'air. Or, en
substituant aux valeurs déduites des observations, la
valeur moyenne du coëfficient de réfraction, et en admet-
tant un décroissement progressif de la température dans
les couches supérieures de l'air, lequel décroissement,
selon l'expérience, comporte en novembre, époque de
l'observation, 1° C.sur 200 m., — le calcul donnera, pour
la hauteur relative, 1070 m., tandis que. d'après les
données de l'observation, elle est de 1273 m., ce qui
sert à confirmer combien il faut des circonstances favo-
rables, pour pouvoir compter sur des résultals sûrs.
st —
UBBER EINE ERSCHEINUNG, DIE AN EINER
GROSSEN WOLLASTONSCHEX BATTERIE BEOB-
ACHTET WURDE; YON E. LENZ (lu le 9 no-
vembre 1858).
Es ist bekannt, dass nach der Theorie von Ampère
2 auf einander folgende Elemente eines und desselben
galvanischen Stroms sich gegenscitig abstossen und dass
Ampère diese Folgerung seiner theoretischen Ansicht
durch den in jedem Handbuch des Electromagnetismus
erwähnten Versuch bestätigte, wo ein demgemäss gebo-
signe le dénominateur de l’equation ; la signification | gener Drahtleiter auf 2 von einander &etrennten Re
s autres lettres est connue. On aura donc. à très peu près: : silberflächen ruht und in dem Augenblick. wo diese
4
BULLETIN
SCIENTIFIQUE.
Flichen mit
verbunden werden, sich auf den Quecksilberflächen fort-
bewegt.
Vor einiger Zeit habe ich bei Hrn. Professor Jacobi
eine Erscheinung gesehn, die offenbar mit dem so eben
erwähnten Phänomen identisch ist, allein von einem
merkwürdigen Grade der Stärke. Die Säule bestand aus |
12 Wollastonschen Plattenpaaren, wovon jedes (von eï-
ner Seite gercchnet) eine Zinkobertläche von 3 Quadrat-
fuss hatte. Die Piatten waren an einem Rahmen befe-
stigt und gegen dieselben konnten die Trôge, die simmt-
lich auf einem Brelte standen und eine sehr wirksame
Mischung von verdünnter Schwefel- und Salpetersäure
enthielten , mittelst eines Getriebes und einer Kurbel
emporsehoben werden. Die Verbindung der einzelnen
Platten zur zusammengesetzten Kette geschah durch dicke
Kupferdrähte von der Form: ©, die mit ihren herab-
gehenden Schenkeln in Quecksilbergefässe tauchten, vwel-
che an den Zink- und Kupferplatten angeschraubt wa-
ren. — Die Wirkung der Säule war so stark, dass sie
einen Platindraht von eben der Länge als die Kupfer-
drähte, d. h. 5{/, Zoll engl., und von 0,125 Zoll Dicke
erst zum Weissolühen brachte und dann in der Mitte
durchschmolz.
Die für uns merkwürdigste Erscheinung dieser Säule
war aber die, dass, wenn man diese Kette in sich selbst
schloss, blos durch die kupfernen Verbindungsdrähte,
und dann die Trôge hinaufbewegte, in dem Augenblicke,
als die Platten zum grôssten Theïl eingetaucht waren,
sämmtliche T'erbindungsdrähte aus den Quecksilberge-
füssen mit lautem Geprassel heraussprangen. Man kann
dieses Herausspringen offenbar nur aus der oben erwähn-
ten Abstossung der unmittelbar auf einander folgenden
* Stromelemente erklären an den Stellen, wo der Strom aus
dem Quecksilber in den Verbindungsdraht und aus diesem
vrieder in das Quecksilber des folgenden Plattenpaares
trat. Merkwürdig aber ist gewiss, dass diese Abstossungs-
kraft gross genug war um Drähte, von denen jeder 13/2
Grammes wog, emporzuschleudern.
D?
Dieselbe Erscheinung fand auch statt, wenn nicht alle
12 Paare in die Kette gebracht wurden, sondern nur
einige von ihnen, was ganz dem Gesetze Ohm's gemäss
ist, nach welchem der Strom gleich stark ist, aus wie
vielen Elementen die Kette auch bestehe, wenn our
kein fremder Leiter in dieselbe eingeschaltet wird.
den Polardrähten einer voltaischen Säule |
|
|
ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE.
Mémoires de l'Académie impériale des sciences de
St.-Pétershourg VI série. Sciences mathématiques, phy-
siques et naturelles,
Tome IT. Prêmière partie: Sciences mathématiques
et physiques. Tome premier, 6me livraison, contenant:
Hess. Troisième mémoire sur quelques produits pyro-
génés; Parrot, Essai sur la théorie de’la poussée des
terres et des mürs de revêtement (avec une planche
gravée); Ostrogradsky, Mémoire sur les déplacements
instantanés des systèmes assujettis à des conditions va-
riables. Prix du volume 18 r. (65/4 écus p. l'étr.)
Tome IV. Seconde partie: Sciences naturelles. Tome
second, 6°" livraison, contenant: Bongard, Bauhiniae
et Pauletiae species brasilienses novae (avec sept planches
lithographiées); Le mème, Genera duo e Melastomacea-
rum ordine nova (avec une planche lithographiée). Prix
du vol. 50 r. (11{/, écus p. l'étr.)
Sur l'emplôi de l'instrument des passages pour la dé-.
termination des positions géographiques, par F. G. W.
Struve. Traduit de l'allemand par A. Schyanoff. (Avec
3 planches.) St.-Pétersbourg 1838 4to. Prix 5 roubles.
à RÉ EDR ETT à
RECTIFICATIONS.
A la page 24 de ce volume, intercallez:
No. 18. Feinkôrniger weisser Sandstein und
A la page 40, ligne 13,
les mots souslisnés du canton doivent être mis entre ,
parenthèses, parce qu'ils n'appartiennent pas au texte,
mais sont suppléés pour la clarté du sens. Dans Ja phrase
qui suit, on doit lire également: ,,je ne puis que sig-
naler la différence qui existe entre le (canton de)
Djour zan et le fleuve de Djourzan“.
—— 9 ————
MATERIAUX MANUSCRITS.
Séance du 16 novembre, © npasn4sasXB MHOrTOYrOABHAKAXE ‘5h
Kkpyri BHHCAHHBXE H OKO40 KPYTa ONHCAHHBXE, Par M. Bou. à
niakovsky.
Observation d’une aurore boréale.
gensohn à M. Parrot.
Séance du 23. novembre. Vorläufige Notiz über die Purpursäur
und ihre Salze, par M. Fritzsche.
Séance du 30. novembre. Compositae brasilienses noyae, p
M. Bongard. |
Sur la composition des résines de la tourbe, Lettre de
M. Mulder à M. Hess. ,
guine à M. Fuss.
Emis le 5 décembre 1838.
Lettre de M. Gir=
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47102. . BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome V.
E AN 6.
PAU BéL LÉ !P À R
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PETERSBOURG.
Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger, On s'abonne, à $4.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie,
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gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par
l'Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux, A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus
dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages
manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4, Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance
scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces
bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. NOTES. 6. Notice sur deux astrolubes munis d'inscriptions orientales. Don.
— ——— ———— "2 —— " —— ——""— 2 ——————— —" —— — ——————— ———" — ° ——_—— — "— — — ——
; Né TEL S wir kennen ein Arabisches Astrolabium, welches sich
in Nürnberg (2) befindet, und wir werden hoffentlich
noch mehrere derlei Instrumente kennen lernen, weon
6. Kunze NacHRiCHT VON ZWE1 ASTROLABIEN | erst die Aufmerksamkeit von Europäern, die das Mor-
genland bereisen, oder daselbst wohnen, zur Aufsu-
chung solcher Gegenstände hingelenkt sein wird. -
Indessen rührt nicht jeder Himmelsglobus, nicht je-
| des Astrolabium mit morgenländischen und namentlich
Es ist bekannt mit welchem Eifer das Studium der Arabischen Inschriften von den Arabern her. In Hol-
Astronomie von den Arabern zu einer Zeit betrieben land wurden ehedem Himmelselobusse verfertigt , wor-
wurde, als diese Wissenschaft in Europa — mit Aus-},5f die Sternnamen Lateinisch und Arabisch verzeichnet.
nabme der Länder wo die Araber regierten — fast| ren — und ich selbst hatte in London in der astro-
gänzlich unbeachtet blieb. Wir wissen dies nicht nur | ,6mischen Gesellschaft Gelegenheit, einen kleinen mes-
durch die Nachrichten morgenländischer und besonders singenen Himmelsglobus mit Arabischen Sternnamen zu
Arabischer Geschichtschreiber, welche einer bedeutenden sehen, der offenbar aus neuerer Zeit herstammt, und
Anzahl Astronomen ibres Volkes erwähnen — wir wis- sogar nach der Meinung Einiger in England selbst ver—
en dies auch durch astronomische, von Arabern ver- fertigt sein konnte — so in der Asiatischen Gesellschaft
sste, und uns noch jett zugängliche Werke — wir | qaselbst ein Astrolabium, welches — wenn mich mein
sen es endlich durch mehrere astronomische Instru- | (edächtniss nicht trügt — dem bekapnten Reisenden-
mente, die sich bis auf unsere Zeit erhalten haben.
MIT MORGENLANDISCHEN INSCHRIFTEN; VON
B. DORN (lu le 19 octobre 1838).
Burckhardt zugehôrt hatte, der es zu seinem eïgenem
Gebrauche batte verfertigen lassen. Und, ich muss es
bekennen, auch das erstere der hier zu erwähnenden
Vol. IL); und über einen nach Paris gebrachten Globus : Jour-
nal Asiat. Févr. 1856. No. IL. p. 191.
haft-in London: Dorn, Description of an Arabic Celestial| (2) S. Frähn, Antiquitatis Muhammed, monumenta varia ex-
Globe etc Lond 1829. 4. (in den Transactions of the R, A. S. plicata. Petrop. 1822. P. IL p. 73,
83
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
84
Astrolabien schien mir eme Zeiït lang nicht Arabischen
Ursprunges zu sein, bis mehrere Gründe mich doch
von der Unrichtigkeit meiner Annahme überzeuoten,
I. Es gehürt dieses Astrolabium dem Herrn von
Muchlinski, welcher es im Jahre 1834 in Aleppo von
dem dortigen Scheich Æbdulla Et- tarabolufy, dem es
wiederum aus der Citadelle der erwähnten Stadt zuge-
kommen war — gekauft, und als einen schônen Er-
werb von seinen Reïisen im Morgenlande mitgebracht
Es ist von Messing, und vorzüglich gut erhalten.
Es lassen sich an ihm die Theile nachweisen, welche
sich nach den Angaben des Nafzireddin Tufy (3), und
des Abu: Szalt, zweier vorzüglicher Astronomen, und
Verfisser von Abhandlungen über das Astrolabium, an
diesem Instrumente zu finden pflegen. Dahin gehôren
1) &'}e (*); der Henkel (armilla suspensoria), 2) 69,2,
hat.
(3) Naszireddin Tusy, geb. 597 — 1201, gestorb. 672 —
1299, der berühmte Astronom Hulaguchans — der Unglücks-
stern des Abbasidischen Chalifates, und der Erbauer der be-
kannten Sternwarte zu Meragha, ist Verfasser der Ilchanischen
Tafeln (GE) Lx €) und einer Abhandlung über das
Astrolabium in Persischer Sprache in zwanzig Capiteln : sal EL;
},L.Y) 5 pre à ob Cussns - Mehreres über ihn sehe
man in: Mémoire sur les instrumens employés à l'observatoire
de Méraghah, par M. Jourdain. Magar. Encyclop. par Millin.
Année 1809. Tome VI. p. 87. 101. — Abu Szalt, geb. 460 =
1067/, zu Denia in Spanien, gest. 529 — 1134/,, schrieb eine
Arab, Abhandlung über denselben Gegenstand. Beide Abhandlungen
finden sich handschrifilich in der offentl. Kaiserl. Bibliothek :
die erstere des Na/zireddin mit werthvollen Anmerkungen des
(Abu Aly) Berdschendy (LSH2»), welcher letztere oft in
geographischen und astronomischen Werken erwähnt wird, und
um 889 — 1484 lebte. Liest man nun folgendes Werk: Eluci-
datio fabricae ususque astrolabiüi, Jo. Stoflerino Justingensi au-
thore etc. Lutetiae 1553. 8., so kann man sich kaum enthalten
zu glauben, dass es nur eine erweiterte und europäisirte Umar-
beitung jener beiden Abhandlungen sei, eine so durchgängige
Ucbereinstimmung mit denselben herrscht darin, Andessen fübrt
es gerade diese beiden Astronomen nicht an, aber wohl an-
dere, z. B. Abu Maschar u. s. w.
(4) ei D SSL Ye, le Hd) Co à5 Ya)
FT QI Lgss als) Ji ee FAP us sms
ES" 83 all Le SI OL) Le gel) cri
abs (3 Der Henkel ist der Ring, an welchem das Astrola-
bium aufgchänst wird um die Hôhe zu nehmen. Die Handhabe
st der andere Ring mit dem der Thron verbunden ist — die
/
Schethia nennt man ein Stück, das von Holz oder von etwas
Pol, das Loch in dem Mittelpuncte der Scheibe und des Netzess
Abu Szalt.
die Handhabe (ansa), 3) el, der Thron, der an
der Scheibe des Astrolaliums befindliche Theil, worin
die Handhabe durch einen Stft oder Nagel befestigt ist.
4) s 21, oder rl (5), der Behälter oder die Mutter
(mater), worin sich die Scheiben befinden. 5) Ebe, :
die Scheiben (tabulae regionum, tympana) zum Theil
mit den Kleinen Zähnen (denticuli), um sie in der
Mutter zu befestigen (f). 6) hinérd 1 oder Sal,
das Netz oder die Spinne (rete, aranea, volvellum), so
genannt, weil es mit einem Netze oder einem Spinn-
gewebe Aehnlichkceit hat, worauf sich auch die ls dl
Spitzen, oder LIL} (), Splitter befinden, auf wel-
chen die Namen der Sterne verzeichnet sind. 7) bill,
der Pol(f). 8) &s 1] , der Zeïger (ostensor, index, cal-
culator). 9) ul der Nagel, welcher durch den Pol
geht, und die Scheiben zusammenhält. 10) AA , das
Pferd (caballus), der Stift, welcher durch diesen Nagel
ser aber ist der von dem Umkreise des Astrolabiums hervorste-
hende Theil, in dessen Mitte der Nagel der Handhabe ange-
bracht ist. 4bu Szalt.
ç) JEb 555 OI L&s ges sil (ss wf a$ls
ls pl o,=? Lil : Das woran der Thron ist, und worin
die Scheiben u. s. w. sind, nennt man Behälter und Matter.
Na/fziredd.
LEZ LA
Jl,s ae 15] SSI CYR : Das womit man die
Scheiben befestigt, so dass sie sich mit der Spinne nicht béwe-
gen kônnen, nennt man den Halter: Wa/ziredd.
on SL ge su GLEN CSI issu
SI LES Lafon, CPU ts eee
Die Sternspitzen, d. h, die dünnen hervorragenden Theile, wor-
auf die Namen der Sterne geschrieben sind, auch Splitter der.
Sterne genannt. Abu Szalt - Berdschendy erklärt ähi abis.
QI 35e 5,5 lus D uë Louge 5 af sis lo eashi,
Anderem abgetheilt wird, und vorn spitzig ist.
@) Ci sicéaell Le soil #0) hill : Des
85
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
86
geht. 11) &s Lsall nach Anderen 5Ld) , Alidada, die
bewegliche Regel auf dem Rücken (ob, is) des
Astrolabiums, mit den beiden Dioptern: Ulis oder
der Regel, genannt Lac LS, und et! a bi PE
d. ï, Zeiger der Regel, oder Spliter der Hôühe; und
|
| den beiden kleinen Lôchern et! «lesà, foramina
. altitudinis.
Der äussere Rand des Astrolabiums nun ist in zwôlf
| gleiche Theile getheilt. Jeder derselben enthält, von
| dem Meridiane angefansen, und von der Linken zur
- Rechten, je zwei Zahlen 1. 2. und so in steigender
+ Progression bis 23. 24, welche die Stunden des natür-
. lichen Tages anzeigen. Die beiden Zahlen 1. und 24.
sind auf dem Throne eingegraben, welcher hier an dem
äusseren Rande angebracht ist, und die Eingrabung der
Ziffern auf dem letzteren verhindert. In denselben Thei-
len ibefinden sich ausserdem noch (von der Linken zur
Rechten) die Zahlen 90. 60. 30. 30. 60. 90. 90. 60. 30.
| 30. 60. 90. die Aequinoctialorade bezeichnend. Alle
… diese Zahlen sind in Europäischen Ziffern.
| Der obere Rand des Behälters ist nun wieder durch
“ stärkere Striche in sechs und dreissig, und durch klei-
| nere in zwei und siebenzig Theïle getheilt, in deren
jedem die Aequinoctialgrade je zu fünf sich befinden.
Es sind dieselben aber durch Arabische Buchstaben aus-
gedrückt, z. B. 4, (5, 4, À, af, J, a] di. 5. 10. 15.
20, 25. 50. 55. u. s. w. bis 3 oder 100, und so noch
zweimal, und endlich von 4, bis We(°), d. h. von 5
« his 60, so dass 560 Grade herauskommen. Die obere
Hälfte dieses Kreises aber hat noch überdies die Angabe
der 180 Grade von je zebn zu zehn mit Europäischen
Ziffern über den Arabischen Buchstaben eingegraben,
-2. B. links und rechts vou der Aequinoctiallinie an zur
Handhabe zu beiden Sciten: 10. 20. 30. 10. 20. 30.
10. 20. 30. u. s. w. — 180. Der kleinere Cirkel ent-
äle wiederum 560 Grade durch Striche angedeutet.
L. (9) Sechzig ist auf dem Astrolabium nicht durch U* son-
dern nach der Weise der abendländischen Araber durch {je
ausgedrückt, welches bei den Asiatischen Aribern — 90. Für
letztere Zahl gebrauchen die Africaner Q, wiesich diess auch
“auf unserem Instrumenfe findet. So finden wir auch &5 = ä .
Betrachien wir die Mutter des Astrolabiums, s0 fin-
den wir auf dem Boden oder der festen Scheibe die
drei Kreise, 1) des Steinbocks, 2) des Widders und
der Wage, 3) des Krebses, nebst den Hôühenkreisen, El-
mukantarat (SLLaI (*). Unser Astrolabium, wel-
ches deren funfzehn hat, ist also ein astrolabium sex-
partium, d. h. jeder Hôhenkreis entspricht sechs Gra-
den, welche auch je zu sechs durch Arabische Buchsta-
ben zwischen den genannten Kreisen angegeben sind (11).
(10) 4 Ja JD gb oi Lun ls gu= nn
asl Ji asie jf Hs aus jf,e af >, «Soie là
Us als > y OL s Jedi uels slJe 59 ULe y>
url sue 59 Uossil 55 asl, SA os sue 59
SL.) 225 3» re | Y,L.) » JE 29 ol,
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y ils a9 Ole ass asie 5] 53 DENT Gs5 pus
QT un LT ob os Gaec 5e 3
guise G5l FES plls af së A RO as, Jles
Jl,s & y%es: Auf den Scheiben zicht man viele Kreise,
unter diesen drei parallele Kreise, deren Mittelpunct der Mit-
telpunct der Scheibe ist; der mittlere ist der Wendekreis des
Widders und der Wage, der äussere, der Wendekreis des Stein-
bocks, der innere , der Wendekreis des Krebses, so nämlich ist
es auf dem nèrdlichen Astrolabium. Auf dem südlichen Astro-
labium ist der Wendekreis des Steinbocks innen und der Wen-
dekreis des Krebses aussen, Andere Kreise, die man überein-
ander zieht, deren Mittelpunct aber nicht der Mittelpunct der
Scheibe ist, und deren einige vollkommene, andere nicht voll-
kommene Kreise sind, nennt man Héhenkreise — diese sind
oberhalb der Erde auf der Scheibe, Der mittelste von allen die-
sen Kreisen, und in dessen Mittelpunct man (ye (90) zeichnet,
heisst der Scheitelpunct (Zenith), der unvollkommene aber am
Rande, heisst der Horizont des Aufganges und des Unterganges.
Nasziredd.
(11) 59 L'ulie 59 ais sue Eh, Lxe Ge 39
aber ETS IE er
*
BULLETIN SC
IENTIFIQUE.
EE
bis bis
54: b4
bis bis
6.
Ein vollkommenes Astrolabium (pk) bat nämlich
neunzig Hühenkreïse, und jeder Kreis entspricht einem
Grade (astrol. solipartium) ; ein Astrolabium bipartium
bat deren 45, also jeder ; ein triparlium, dreissig,
also jeder Hühenkreis ; ein quinpartium hat deren
achtzehn , also ein Hôhenkreis = 5%.
Ferner wird die Scheibe von zwei sich in geraden
Winkeln durchschneidenden Linien durchschnitten. Die
eine derselben, vom Henkel aus gezogen, heisst die
Linie der Mitte des Himmels, der Hälfte des Tages,
sL..)] bis Es s, AU Lai Lis (der Meridian); die
zweite Linie nennt man die APCE des Auf- und Unter-
NUS
— #0.
à
ganges, die Aequinoctiallinie, Re 5 3 je L:, 1,5) L:
und zwar wird der Theil dieser Linie zur Rechten, die
Linie des Unterganges, und der zur Linken, die Linie
des Aufoanges genanut, daher wir auch rechts über
der Linie das Wort il) , der Untergang — links,
auf der entgegengesetzlen Seite das Wort Grèl}, der
Aufgang, lesen (1). — Ferner steht an dem vierten und
21: ve Ep 4 =
JD 4m du SIP EE ns es DATE vd De 52 29?
EL éL
heucir A schreibt man
EL pe SY,L.l JD3 52 52 2e : Zwischen den Hô-
Zahlen in steigender Progression bis
neunzig, welches an den Scheitelpunct kommt, Die Progression
dieser Zahlen ist auf dem Astrolabium verschieden: auf einem
sexpartium steigl sie je um sechs — auf einem tripartium, um
je drei — auf einem halben je um zwei, auf einem ganzen
Astrolabium je um cius. Nasziredd.
(12) af 1, S AL. LES je 4 af AAnass D 1 3235
2 #2 NT AOPUE |
fünften Hôhenkreise zwischen dem Wendecirkel des
Krebses und des Widders rechts das Wort sil) , die
Abenddämmerung , links: giàll ,; die Morgendämme-
rung, die Abend - um Morgendäimmerungslinie (linea
crepusculina et aurorae) bezeichnend.
Die beiden Kreise des Krebses und des Steinbocks
unter dem Horizonte sind durch zehn kleine Bogen in
zwôlf Theile getheilt (1),
Abendlinie ets angefangen, die Zablen (Buchstaben)
1. 2. 5 bis 12,
gleichen Stunden bezeichnen. Zwischen den Bügen der
zweilen und dritten Stunde erscheiut noch ‘eine Linie,
zwischen welchen, von der
Fetes >-<s d. h. die Bügen der un-
und an derselben (umgekebrt) gràl) ,; die Morgendäm-
merung, und zwischen den Büsen der achten und neun-
ten Stunde, ein anderer Bogen, und zwischen diesem
letzteren und dem Bogen der achten Stunde das Wort
Jebll , der Mittag — zwischen den Bôgen der zehnten
und eïlften Stunde, ein dritter Bogen nebst dem Worte
Jea)l,
ten und zwülften Stunde, eine Linie und dabeï (umge-
der Abend, und zwischen den Bügen der eilf-
ES ne; Lois noi 3 Lil TRE xëb oJaËf 45 Vas
EL da OL 1,21 #-VA Jäl,s DyRes Gé Ls 1,$5
af dons EL » Jäl,s ya JE D92 adls Bb af a,s5
due Gels D Ja Gl Us Gyée bises Bb:
Von den zwei geraden Linien, welche sich im Mittelpuncte
durchschneiden, heisst die eine von dem Henkel an gezo-
gene, die Linie der Mitte des Himmels und der Hälfte des Ta-
ges, die andere nennt man Linie des Aufganges und des Unter-
ganges, auch Aequinoctiallinic; und zwar bheisst die eine
Hälfte rechts, die Linie des Unterganges, und die eine (andere)
Hälfte links, die Linie des Aufganges, auch der Horizont des
Unterganges, und der Horizont des Aufganges. Wasziredd.
(13) «slass d) D3) wi LS pos af Sl bise 223) 225
o
üle eh, lus ur+ JiëL 03 f pu 03 jlo >
3) Ye > sb y5 Uri LM Es Lss je 3)
D, s'aspes tele LLE 5 Laits à
JS 35 43 cles le big : Den Raum unterhalb der Hôhen-
kreise, also unterhalb der Erde, theilt man durch kleine Bôgen
in zwôlf Theïile, sechs rechts zwischen dem Horizonte des Un-
tcrganges und dem Meridian, und sechs links zwischen dem
Horizonte des Aufganges und dem Meridian; diese nennt man
Linien der ungleicheu Stunden, auch zcitliche Standen genannt:!
69 .
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
90
Le zu lesen wie vorher gl), sil], die Abend- | Inschrift ersehen: » all J UW2s) Für die Breite 50;
ammerung.
Endkich steht in dem inreren Kreise (des Widders),
8 18
ps) d. h. das erste
18
1
unterhalb des Horizontes 53)
€
Clima.
Der Scheiben, die sich in der Mitte finden , sind sie-
ben, es kônnen deren aber, je nach den verschiedenen
Oertern , für welche sie bestimmt sind, auch mehr oder
weniger sein. Diese Scheiben sind auf beiden Seiten
bezeichnet, und im Ganzen nach der Weise der eben
beschriebenen inneren Scheibe — nur mit Berücksichti-
gung der, verschiedenen Breiten für welche sie berech-
net sind — eingerichtet. Sie haben überdies die Asi-
muth- (#*) oder Verticalkreise. Eine vollstindige Be-
schreibung dieser Scheïben ist daher, wenn auch nicht
überflüssig, doch nicht gerade nôthig zur Würdigung
unseres Astrolabiums, und ich begnüge mich daher,
das, was über jede derselben gesagt werden kônnte,
kurz zusammenzufassen.
1. Die eine Seite dieser Scheibg ist für die Insel Cey-
lon bestimmt, wie das die unter dem Horizonte in dem
inneren Kreise (des Krebses) befindliche Inschrift besagt:
El NI Le 05 Le use Ÿ use 8 5e)
«= Für die Insel Serendib (Ceylon) die keine Breite
hat, da sie in der Æequinoctiallinie liegt — deren Stun-
den 12. Die auf der inreren Scheibe befindlichen
Wéôrter gl, pile all EI) sind weder auf die-
ser Seite, noch auf der andern, wo wir zwischen den
| à c6
dreï grossen Kreisen unten lesen: se (® >je) für die
À Salles
+ Breite 66 — deren Stunden 24.
2e
2. Die eine Seite der zweiten Scheibe ist für Miszr
(Cairo) berechnet, wie wir das aus der unten stehenden
ds ail of 02 cles af uëls
: £ “
ls: ges plss 15) Dés J: Auch zieht man bisweilen an-
dere Bügen (nämlich ausser den Hôhenkreisen), die zu dem
Punct 90 hingehen — diese nennt man (Krcise der Scheitel )
Asimuth.
Je
30
Miszr. Wir sehen hier wieder an
den gehôrigen Orten die Wôrter gäll, sil) jesi},
il , und an dem zwischen dem Kreise des Widders
und des Steinbockes liegenden Theïle des Meridianes
unten JL) L: , Linie der (Sonnen-) Neige, (der hôch-
sten Sonnenhôhe). Die andere Seite bietel unten ue 8)
4, aïlel. de: für die Breite 45 — deren Stunden 15.
45
Zu bemerken ist noch, dass ausserhalb der Zahlen der
zwülf ungleichen Stunden auch die entsprechenden Eu-
deren Stunden 14.
ropäischen Ziffern eingegraben sind, z. B. | 1. 2.
» 3. u: 8. w. bis 12.
3. Die dritte Scheibe ist für Saragossa und Denia
bestimmt. Daher auf der einen Seite : a5lelw Le 7)
41.
abus se
3 &: für die Breite 41 — deren Stunden 15. 3. Sa-
ragossa. Auch hier sind den Arabischen Stundenzahlen
die Europäischen nur innerhalb der ersteren beigefüst.
Auf der anderen Seite lesen wir: + E (:s) LJ W,
39
als
für die Breite 39 — deren Stunden 14. 48. Denia.
4. Die vierte Scheibe ist für 4/meria und Bagdad.
Daher auf der einen Seite : J D aile. » Ua) , Sr
36
& Ji)
die Breite 56 — deren Stunden 14. 50. Almeria. Aùf
der anderen : =’ D &lel = Qe > ya], Jür die Breite
33.
sos
33 — deren Stunden 14. 13. Bagdad.
5. Die fünfte Scheibe ist auf der einen Seite für Ma-
laca bestimmt : » J alelus n äille Ua) , Jür die
S 87:
Breite von Malaca 31 — deren Stunden 14. 36. Ich
will hier bemerken, dass zwischen den Bügen der sechs-
ten und siebenten Stunde an dem Meridian, sowohl
auf dieser als auf der andern Seite JI:5)) Li; zwischen
den Bügen der achten und neunten Slunde nBil L:,
Mittagslinie ; und zwischen den Bôgen der neunten und
(15) So steht deutlich (durch ein Versehen des Graveurs).
91
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
92
zehnten Stunde pal] L: eingegraben ist. Die andere | pions ; 2) JieYl Sul}, der unbewaffnete Speerträger;
Seite giebt für die Breite von 27 — deren Stunden 13.44 5) gel
Jaeall., fus.
27.
all ete, der rechte Flügel des Raben;
4) elräll AS, d'e Sterne des Drachen; 5) sys,
6. Die eine Seite der sechsten Scheïbe ist für Meëca | der Vorübergehende (Sirius); 6) L3dl Je, der Fuss
bestimmt: =? ailel. dy} [FER a Ueyal) , für die|des Orion ; 3) bas uk, der Bauch des Wallfisches ;
21
-Breite von Mecca, welches Gott beschirme — deren
8) Q-bss >, der Schwanz des Wallfisches; 9) 3
Stunden 13. Die Arabische Breitenzahl fehlt, so wie soil, der Schwanz des Steinbockes; 1) dl 5,
auch die auf der vorigen Scheibe befindlichen Linien , | 43s Herz des Lôwen
mit Ausnahme der Ja) Li ; die Wôrter eBl , und
_yesll aber finden sich. Die andere Seite bietet die In-
schrift: — al. JS yes] , Jûr die Breite von 24, de-
24
ren Stunden —
7. Endiich giebt die letzte Scheibe, welche auf beiden
Seiten wieder die Benennungen pal] L:, JI, I Ls,
; 11) €) el] paie, der Vordertheiïl
des Armes; 12) La, die Augenkranke (der kleine
Hund); 15) 15,41 PE CA die Schulter Orions; 14) ossi
die beiden Hyaden ; 15) pell 16) el, der Speerträ-
ger; 11) &15, die gefärbte (Hand); 18) PR, Le,
die Schulter des Pferdes; 19) ULI) (?) 20) » LI},
und _Bll L5 enthält, für die Breite von 51. deren|die Henne; 21) ao] oil y der kleine Bär; 22)
Siunden 16. 21. So Ste Uy*) . Die’ andere AE (JL), vultur cadens, und noch einige andere,
Seite: 45 4, &lels s € Uesal, Jür die Breite 48. —
deren Stunden 15. 55.
die ich nicht zu lesen vermag. — Ueber die angeführ-
ten Namen enthalte ich mich aller weiteren Erklärung,
Dieselbe ist in verschiedenen Werken({) zu finden,
und ich künnte blos das in letzteren Gesagte wieder-
Was das Netz Ca) anlanot, so wird dessen äus- holen.
sere Gestalt am besten aus der beigefügten Abbildung er-
sichtlich sein. (*) Die drei wie kleine Knôpfe aussehenden
Es bleibt uns nun noch die Rückseite ( sb, is,
; : à ? | dorsum)des Astrolabiums zu betrachten übrig(S.Taf.B.)({).
Dreher, der vierte ist ausgefallen. Wir fioden aber Dieselbe ist in mebrere Kreise eingetheilt, deren erster
auf dem Netze an dem gehôrigen Orte den Thierkreis and préésér ‘din ie eu dial: shectke tan 04 da
oder die zwôlf hi mmlisch en Zeichen, mit den bei den bische Buchstaben bezeichneten Hôühengrade enthält, z. B.
Arabern gewühnlichen Namen, Jedi), il, der Wid- ah L
der, der Stier u, s. w. Ueber den Arabischen Benen- | °” EE PE ie ru A _. ne . ee
nungen aber erblicken wir die Anfaugsbuchstaben der und so viermal — 3(0. Der zweite kleinere Kreis ent-
rômischen Benennungen: A, T..G. C. L. V. L. hält dieselben Grade durch Striche bezeichnet. Der
S. SA. GC. AQ. P., nur weniger modernisirt als auf dritte Kreis gicbt die Grade der zwôlf Zeichen je zu
der Abbildung. Ausserdem enthält aber dieses Netz|fünf, z. B. J affa &$ d — 5. 10. 15. 20. 25. 30, und
noch eine Menge Sternnamen, von denen jedoch ei-| so zwülfmal nach der Zahl der Zeichen. Die Namen
nige kaum noch lesbar sind (#). Folgende aber, dieser letzteren enthält der nächste Kreis : Ji}, D,
sind deutlich: 1) © ia) 5, das Herz des Scor-| je. Widler
Erhabenheiten dienen zum Drehen, und heissen »Je
der Stier u, s. w.; ausserdem aber ober-
(#) S.Taf. À. welche die Vorderseite des Astrolabiums darstellt. | (17) S. Tabulae Long: et Lat. stellarum fixarum ex observa- ;
(16) Maszireddin's Abhandlung handelt im zwanzigsten Capitel | tione Ulugh Beighi etc. ed. Th. Hyde. Oxon. 1665. 4. — Un-
von den Sternen, welche man auf das Astrolabium zu setzen pflegt: tersuchungen über den Ursprung und die Bedeutungen der. |
L Sternnamen von Ideler. Berlin 1809. 8. u. à.
SIL pa el 5! us CELL er jh Û
Er I (18) Ueber die bewegliche Regel Œ) ist schon oben
: das Nôthige gesast worden. S. Taf. B, unten. —
93
PR NS SR
Oct. | :
verschiedene Buchstaben haben, und diese unter andern
balb der Arabischen Benennungen die Anfangsbuchsta- | Schattenleiter (gnomon, scala altimetra) angebracht,
ben der Rümischen, z. B. A. T. beim Schützen SA
beim Wassermann AQ. In dem folgenden Kreise finden
wir die Angabe der Monatstage durch Striche (m1), im
dem nächsten kleineren durch Buchstaben, zum Beispiel:
affa (sd = 5. 10. 15. 20. 25. 31.,
Maassgabe der Monatstage verschieden.
Kreis enthält die Monatsnamen, Hinsichtlich dieser aber
jst zu bemerken, dass sie nicht die bei den Muhamme-
danern , gewôhnlichen , sondern die Rômischen, rur
und so nach
Der nächste
zum Theiïl verstellt, sind ; z. B. 1) 2, Janiar);
2) 15, Febrier, 3) u“ole, Mars ; 4) Ji, Abril ;
5) al, Majab; 6) 45», Junih ; 7) ads, Julih; 8) Casël,
Aghust; 9) se, Sentebr; 10) »#$, October; 11)
“y, N ovenber; 12) 22, Dedschenber (!°). Ueber
diesen Namen stehen die Anfangsbuchstaben der Rômi-
schen (Italiänischen) Monatsnamen, G{ennaio), F(ebraro)
u. s. w. Beiïm Monate Juni findet sich oben ein Buch-
stabe , der ganz der Ziffer drei gleicht, wie sie auf un-
serem Astrolabium erscheint (3), während man G(rugnio)
erwarten sollte Ueber Juli steht L(uglio) Hierauf fin-
den wir in einem folyenden kleineren Kreise, welcher
durch die Linien, die die Monate von einander schei-
den, in zwôlf Theïle zerfällt, in jedem dieser letzteren
März >;
einen Buchstaben: bei Januar |; Februar 5 ;
April 2; Mai ©; Juni 4; Juli j; August >; Sept. » ;
Nov. >; Dec. s. Da ‘wir hier ggrade sieben
auch i in astronomischen Werken die sieben Wochentage
bezeichnen , nämlich J, Sopntag, u. s. w., und da end-
ch sich auf RARE Astrolabien an dieser Stelle. die
\amen der Wochentage befinden, so ist es wohl kei-
m Zweifel unterworfen, dass jene Buchstaben Wo-
entage andeuten. — Alle diese angeführien Kreise
ber werden durch zwei sich im Mittelpuncte in gera-
en Winkeln durchschneidende Linien in vier gleiche
T beile getheilt. Es sind dies dieselben Linien (ér Me-
ric und die Aequinoctiallinie), die wir schon oben
if den Scheiben gefunden haben.
“Endlich ist in der Mitte des Astrolabiums noch die
(19) Ich bin nicht sicher, ob ich diese Namen richtig vocali-
Msirt habe, d. h., so, wie sie die Araber ausgesprochen haben
BULLETIN SCIENTIFIQUE
oo
94
die
die erforderlichen Zahlen enthält in folgender Weise :
(an dd
c >
Ca A
2 ë
n S
nl | =
Gr & v (|. vu G {
d.:
LA 2
y 4
9 6
8 8
0 10
HS œæ œ » b RAR ue eee
CR S ©
Leider entbehrt das Astrolabium eines für uns sebr
wichtigen Erfordernisses , welches die andern uns be-
kannten astronomischen Instrumente der Art besitzen, das
ist, einer Inschrift, welche uns über den Namen und die
Zeit des Verfertigers Aufschluss zu geben geeignet wäre;
und man konnte sogar bezweïfeln, ob unser Astrola-
bium von einem Muhammedaner herrühre. Es werden
auf demselben Europäische Ziffern gefunden: die Na-
men der himmlischen Zeichen haben zweiïmal, auf dem
Netze und auf der Rückseite, dies Anfangsbuchstaben
der Rômischen Benennungen beigegeben — die Monats-
namen sind, wenn glexh verunstaltet, die Rümischen,
und die .denselben übergesetzten Anfangsbuchstaben deu-
ten offenbar die Italiänischen Monatsnamen an. Indessen
sind diese gegen einen Muhammedanischen Ursprung
des in Rede stehenden Instrumentes angefübrten Gründe
nicht so beweisend , als sie auf den ersten Anblick
scheinen môgen. Ich will nicht zu der Behauptung
meine Zuflucht nehmen, dass die Europüschen Ziffern
und Buchstaben erst später beigefügt sein kônnen —
das hiesse den Gegnern die Waffen in die Hände ge-
ben ; ich glaube die Frage auf einem andern Wege er- ,
ledigen zu künnen.
Die auf dem Astrolabium gebrauchte Arabische Schrift
ist die Afrikanische oder occidentalische. Nun wissen
wir aber ferner ausdrücklich, dass die Araber bei astro-
nomischen Berechnungen sich bisweilen nicht ihrer eiï-
95
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
96
genen, sondern der Monate anderer Vôlker bedienten ? | christliche Religion mit dem Islam vertausch! hatte, zum
nämlich solcher Monate, die nach dem Sonnenjabhre
eïngerichtet waren; wir wissen überdies, dass die abend-
ländischen Araber (in Afrika, Spanien und Sicilien) sich
der Rômischen Monatsnamen bedienten (2°\, und
stehe nicht an zu behaupten, dass uns hier gerade die
ich
Italiänischen Monatsbuchstaben einen deutlichen Finger-
zeig geben, welchem Lande das Astrolabium angehüre —
es wird — man kann es kaum bezweiïfeln, einem abend-
ländischen — vielleicht in Sicilien oder Spanien leben-
den Araber zugehôrt haben. Ob die Europäischen Zif-
fern auf seine Veranstaltung oder blos durch den Ver-
fertiger beigegeben worden, lässt sich freilich nicht ent-
scheïidén; dass es aber für einen Muhammedaner be-
stimmt war, scheinen auch die auf den Scheiben ange-
gebenen Oerter zu beweisen; es mag ein Reiïsender
gewesen sein, der aus Spanien über Egypten und Bag-
dad nach Mecca wallfabrte, und seine Reise nach Indien
und Ceylon fortsetzte, wie z. B. der bekannte /bn Ba-
tuta im 1âten Jahrhunderte unserer Zeitrechnung. Wenn
der im Anfange erwäbnte Scheich Abdulla in Aleppo
versicherte, dass es dem berühmten Nafzireddin Tufy
zugehôürt habe, so ist diese Bebauptung vwenigstens un-
erwiesen. Oder sollte es endlich das Eigenthum eines
Renegaten gewesen sein, der zur eigenen Bequem-
lichkeit Europäische Ziffern und Buchstaben anbringen
liess ? Aber warum dann nicht durchzehends? —
Casiri (Biblioth. Arab. I. ‘S. 596) erwähnt eines Bu-
ches über die 7heorie der Planeten, (are) a St
welches einen Astronomen aus Sevilla, Mureddin, ge-
pannt Petruci (Hi cobalt y » DE der die
(20) S. Rerum Arabicarum quae ad historiam Siculam spec-
tant ampla collectio opera et studio Rosarii Gregorio etc.
Panormi 1790. fol. S. 201, wo wir Folgendes lesen: Dis-
tinctiora vero sunt, quae de Occidentis Arabum XKalendariis
eruditi retulere, Golio enim et Casirio, qui asseruerant illos Ka-
lendariis mensibusque gentium Occidentalium usos fuisse, suffra-
gantur luculentissima testimonia. Etenim Johannes Leo Africanus
disertissime testatur Africanos latinis mensium nominibus uti.
Et practer codices, quos observare datum fuit in Bibliotheca
Escurialensi Casirio, ubi hujusmodi menses adnotantur, nonnull
etiam codices arabici, qui Agrigenti in Bibliotheca Lucchesiana
adservantur , quique charactere africano sunt exarati, nonnisi
menses latinos habent. Sed rem clarissime illustrat Kalendarium
quoddam Marochanum ab celeberr. Hoest in sua descriptione
Regni Marochani et Fessani in lucem emissum, quod more
nostro dispositum est, atque ita mensium nomina exprimit.
Je? PTE u. S, w.
Verfasser hat.
Noch schwieriger ist die Frage hinsichtlich des Alters
des Instrumentes. Ob sich aus der Construction dessel-
ben diese Frage erledigen lässt, darüber môügen Astro-
nomen vom Fache entscheiden. Ich môüchte dasselbe in
die Zeit der Normannischen Kônige von Sicilien,
TE) Le |
also
in das zwülfte Jahrhundert unserer Zeiïtrechnung setzen,
ohne deshalb läugnen zu wollen, dass es auch einem
späteren Jahrhunderte angehôren kônne. Dem sei aber
wie ihm wolle — wir haben ein Instrument vor uns,
welches den Angaben morgenländischer Astronomen hin-
sichtlich der Construction des Astrolabiums vollkommen
entspricht, und beï der überwiegenden Wabrscheinlich-
keit, dass es von einem Muhammedaner herrübre, nicht
nur für den Astronomen, sondern auch für den Orien-
talisten immer merkwürdig bleiben wird.
Si quid nowvisti rectius istis,
Candidus imperti: si non, his utere mecum.
II. Ein anderes Astrolabium wird in der ôffentlichen
Kaiïiserlichen Bibliothek aufbewahrt. Dasselbe ist von
Holz; und eine eben daselbst befindliche Beschreibung
in Franzôsischer Sprache erklärt, dass es zum Gebrauche
Türkischer Bombardiere verfertigt worden sei, und zwar
nicht vor dem Jahre 1751, in welchem Belidor's
Werk: Le Bombardier français, zu Paris erschien, so-
fern die eine der beïden Tafeln des Astrolabiums Zah-*
len enthäli, welche den Kugel - und Bombenwurf nach Ç
der in Fe erwähnten .Werke angegebenen Methode
bestimmen. Es wäre sebr zu “wünschen , dass die von
sehr geschickter Hand verfasste Betis des In-_
strumentes der gclehrten Welt mitgetheilt würde, und j
dass dieses geschehe ; lisst uns vielleicht die bekannte
Wissenschaftsliebe des Herrn Directors jener -Bibliothek,
des Wirklichen Géheimenrathes von Olenin, hoffen. 4
Denn.wenn bisher nur Deutschland, England tk Frank- -
reich und Italien astronomische Instrumente aus derk
Muhammedanischen Welt aufzuweisen hatten, so schliesst
sich jetzt in dieser Hinsicht Russland rühmlich an die:
erwähnten Länder an.
D ———
RECTIFICATION.
Bujl. scterttif, T. IIL p. 376 L. 18, lisez. dulopgouürm.
Emis le 8 décembre 1838.
Taf. À.
Bultetin “céenlifique Tr. 7
:
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Bulletin scientifique TE
4
]
N° 105. Tome V.
NF 7.
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PETERSBOURG.
PAR
Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à à "sauvée au Comité administratif de l'Académie,
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gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
ze BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés
l'Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus
dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages
manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance
scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces
bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. MÉMOIRES. 4 Nouvelles Composées du Brésil. Boxcano. Extrait. 5. Matériaux pour l'histoire de Géorgie de=
puis le XII siècle. Bnosser. Ertrait. —
NOTES. 7. Sur la réfraction et lu hauteur de deux ou de plusieurs cimes de
montagnes déterminées par des mesures prises de deux stations dont l'élévation relative est donnée. G. Fuss. 9. Notice
préalable sur l'acide purpurique et ses sels. Fairzscae. — CORRESPONDANCE. 1. Observations de la température du sol à
Takoutsk. Lettre de M. Cuercuixe à M. Fuss. 2. Sur les résines de la tourbe. Lettre de M. Morver de Rotterdam à M. Mess.
MÉMOIRES.
4. ComposiTaz BRasiLiENses NOvar; Par M.
BONGARD (lu le 30 novembre 1838).
(Extrait.)
Der Gegenstand dieser Abhandlung sind mehrere neue
Pflanzenarten aus der Familie der Compositen.
Sie stammen sämmitlich aus Brasilien und gehôren
grôsstentheils dem artenreichen Geschlechte Senecio an.
Herr De Candolle führt im 6ten Bande seines Pro-
dromus, welcher im Laufe dieses Jahres erschien, 11 Ar-
ten dieser Gattung aus Brasilien an, denen hier 6 neue
hinzugefügt werden.
Die erste derselben, $S. adamantinus, kommt bei Te-
juco im Diamanten-Distrikte vor. Es ist ein Kraut mit
eïnfachem Stengel, sitzend- und umfassenden, länglich-
ten, buchtigen, grobgezähnten Blittern, die oben drüsig
nur mit einer spinngewebartigen femen Wolle bedeckt,
unten aber weiss-filzig sind (1).
(1) S. herbaceus, caule simplici, foliis amplexicaulibus, oblon-
gis, sinuato-grosse- dentatis, supra glandulosis et arachnoideo-
Janatis, subtus albo-tomentosis, corymbo coarctato polycephalo,
capitulis radiatis circiter 10-floris, achaenüs glabris.
Die zweite Art (S. paulensis) hat doppelt gefiedert
theiïlige, feindrüsige Blätter, deren länglichte Läppchen
bald stumpf, bald lanzetfôrmig und mit einer feinen
Stachelspitze versehen sind(?). Sie wächst in der Pro-
vinz St. Paulo.
Die dritte neue Art (S. colpodes) ist sehr ausgezeich-
net. Es ist eine klebrige krautartige Pflanze, deren
sitzende Blätter den Stengel umfassen und an der Basis
mit rundlichen Blattanhängen versehen sind. Sie sind
von Gestalt länglich, buchtig, oben mit drüsigen Här-
chen besetzt und mit einer spinngewebeartigen Wolle
überzogen, unten weissfilzig (5).
Sie wurde auf dem Itacolumi, einem der hôchsten
Berge Brasiliens, gefunden.
Die vierte der hier beschriebenen Senecionen ist aus
der Umgegend von Rio Janeiro. Diese Pflanze zgichnet
sich ebenfalls durch ihre Klebrigkeit aus. Ihre Blätter
(2) S. herbaceus, foliüs pinnatisectis, segmentis pinnatifidis,
lacinüs oblongis 1. lanceolatis, mucronatis, glandulosis, corymbo
ramoso multifloro, capitulis radiatis circiter 27-floris, achaeniis
glabris. !
(3) S. herbaceus, viscosus, foliis amplexicaulibus oblongis si-
nuatis basi auriculatis, supra piloso-glandulosis, et arachnoïideis,
subtus albo-tomentosis, racemo corymboso multifloro, capitulis
radiatis 20-25-floris, achaeniis glabris.
99
umfassen den Stengel, sind speerformig, länglich-lanzet+
formig, fein gezähnt und auf beiden Seiten mit drüsigen
Haaren besetzt(*). Sie wurde mit dem Namen S. a-
status bezeichnet.
Die nun zunächst folgenden Sénecio-Arten (S. linea-
rilobus (*) und S. leptoschizus($) sehen sich im Aeussern
sehr ähnlich und besonders sind sie sich in den Blätern
vollkommen, gleich; diese sind nämlich bei beïden fieder-
artig. tiefgetheilt, mit. äusserst schmalen, gleichbreiten
Theflungen, die vollkommen ganz in weïten Zywischen-
räumen sich fast gegenüberstehen. Die erstere der ge-
nannten Arten unterscheïdet sich indessen durch strah-
lige Bhüthenkôpfchen und haarige Früchte, (mehrerer
anderer Merkmale nicht ,zu gedenken); da im Gegentheil
der S. leptoschizus keine Strahlenblümchen und unbe-
haarte Früchte bat.
Eine neue Art Cacaliä, aus der Provinz Minas, aus-
ezeichnet durch Blätter, deren Unterseite schôn.gelb
gefärbt ist, wird als Cacalia dichroa beschrieben (?).
Den Schluss machen zwei neue Moquinia-Arten. Im
ten, unlängst erschièenenen Bande des Prodromus von
De Candolle werden 5 Arten dieser Gattung aus Bra-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
zejchwet: Die eine derselben, M. velutina(#) aus der
Provinz St. Paulo hat sammtartige, wie Seide 'glänzende
Blätter; die, andere M tomentosa (*) unterscheidet sich
vorzüglich durch Blitter, die auf beiden Seiten mit
dickem wéissem Filze bedeckt sind. Letztere Art ist
ein 2 Fuss hoher Strauch, der in der Gegend von Caeté
wächst,
(8) M. fohis subsessilibus Jato-ovatis. totis velutunis, floribus
racemoso-paniculatis fastigistis, capitulis circiter, 18. -flonis.
(9) M; foliis breviter petiolstis ovatis, utrinque.tomentosis, fo-,
ribus racemoso paniculatis, fastgiatis, capitulis 10/-floris.
5. MaTÉRIAUX POUR L'HISTOIRE DE GÉORGIE
DEPUIS LE XIII® SIÈCLE; Pan M. BROSSET
(lu le 7 décembre 1838). (Extrait.)
Sans chronologie il n'est pas possible d'écrire l'histoire.
| Sans chartes et documents authentiques la chronologie
elle-même est impossible. Or nous savons que c'est avec
silien angefübrt, von welchen das, Herbarium der Aka- | Je secours des chartes existant en Géorgie de leur temps
demie 3 besitzt, wofern die als AZ paniculata bestimmte
Art dieselbe Pflanze ist, als die von Lessing unter
diesem Namen zuerst beschriebene. Der Angabe nach
aber ist die Lessing'sche Pflanze ein Strauch, da unsere
Exemplare, die übrigens gut mit der Beschreibung von
M. paniculata übereinstimmen, von einem 25—30 Fuss
hohen Baume kommen. Andere Exemplare von Corco-
vado wurden von einem 15 Fuss hohen Baume ge-
sammelt.
Die beiïden neuen Moquinia-Arten sind sehr ausge-
(4j S. herbaceus, viscosus; foliis amplexicaulibus hastatis ob-
longo-lanceolatis, dentatis utrinque ,piloso-glandulosis;, racemo
terminali paucifloro, capitulis radiatis circa 40-floris, achaeniis
glabris.
(5) S. herbaceus, foliis sessilibus pinnati partitis, ‘laciniis angu-
stissime linearibus, suboppositis _ integerrimis remotis, corymbo
terminali multifloro, capitulis radiatis circiter 20-floris, flosculis
ligulatis paucis (4-5), achaemis dense albo:- pilosis.
(6).S, herbaçeus, foliis sessilibus, pinnati- partitis, laciniis om-
nibus angustissime linearibus, integerrimis, suhoppositis, remotis,
corÿmbo terminali multifloro, capitulis discoideis 10-floris, achae-
is hispidulis,
7) C: herbacca, foliis petiolatis oblongis, apice basique atte-
puais aculis grosse- dentatis subtas discoloribus flavis, corymbo
mulüfloro, capitulis circiter 22- floris.
que les deux historiens Wakhtang et Wakhoucht ont
rédigé leurs vastes compositions 3 mais malheureusement
on ignore le sort des matériaux qu'ils ont employés. Le
dernier cite fréquemment les chartes des Fhoumanians
et des Barathians (‘), deux des plus grandes familles
princières du pays, il va même jusqu'à dire en quel
lieu elles étaient déposées. L'organisation féodale de la
Géorgie était telle que les titres de noblesse, tels que
ceux de Mthawars, de Thawads et d'Aznaours étatent
essentiellement attachés à la possession domaniale d'un
château fort, avec dépendances pour les ‘premiers et
pour les seconds, différant seulement du plus au moins,
et. pour les autres, à celle d'un on de plusieurs villages
à église, avec des serfs pour en cultiver les terres, Lié-
glise. était nécessairement. le. dépôt des titres. de, chaque
seisneur; maintenant tous ces titres ont élé réunis dans
un copservaloire uniques
Outre ces puissants auxiliaires de la chronologie, on
trouve sur un grand. nombre de manuscrits anciens des
collections de dates tant antérieures aux possesseurs.que
(*)° D'après ce qui nous a été dit, les chartes géérgiennes ne
sont pas toujours des ‘actes isur une simple feuille de ‘papier
il yen a d'une très grandevétendue, et qui forment dés ca-
hiers considérables, 2 .
relatives aux événements contemporains. Dans un pays
où le papier était rare et précieux, chaque détenteur
d'un manuscrit en utilisait les blancs et les pages vides,
en y inscrivant ce qu'il savait par tradition, ou les faits
dont il avait été témoin oculaire. En réunissant toutes
ces indications qui, sans être d'une précision rigoureuse»
sont néanmoins très utiles en ce qu'elles empêchent les
faits de s'oublier; en les confrontant ensemble, en les
vérifiant par les chartes, on peut espérer d'atteindre Ja
vérité; et si la chronologie qui en résulte se trouve
d'accord avec les monuments de l'histoire des peuples
voisins , il n'est pas impossible d'établir une histoire
suivie, digne de la confiance des lecteurs. C'est ce que
Wäkhoucht a fait.
A la fin de son grand oùvrage, ce prince a réuni,
sous le titre de Jé-fysfp dates, tous les faits épars
dont d'autres collections lui avaient donné la connais-
sance précise. En tête de ce recueil, il cite comme ses
sources 4°, un ancien livre d'administration ou d'orga-
nisation ; ge {ef , venu d'Iméreth; 2° un Psautier
Meskhe , i, e. du pays d'Akhal-Tzikhé, divisé en cinq
parties; 3°. un livre d'hymnes dswi%é , venu d'Imé-
reth; 4°. les dates chronologiques fournies par les char-
tes, des histoires du Karthli anciennes et modernes,
des livres d'Heures et de Canons, des Evangiles et au-
tres livres d'église; 5°, enfin des dates extraites des ou-
vrages persans. Avant de procéder à la rédactiou de ses
annales , il avait fait de tout cela des fragments épars
qu'il coordonna ensuite et remit en un corps d'annales:
c'est ainsi qu'il composa son grand ouvrage, On voit par
le fragment de la préface publié dans le Bulletin de
l'Académie (IV, p. 380), et par une longue instruction
_ placée au commencement de l'histoire du Karthli après
la division des royaumes au xv° siècle, qu'il avait étudié
profondément ces divers matériaux , et les avait soumis
à une discussion sévère qui laisse peu de doute sur sa
bonne foi.
=. Le récucil de dates dont je viens de parler a été
“traduit en arménien par un auteur et à une époque
inconnus; l'infortuné voyageur Schultz, à qui nous en
devons la connaissance , l'avait trouvé en Géorgie et
envoyé à M. Saint-Martin, sans aucun détail, de
que l'on ignorait le degré d'authenticité de ce do-
cument. Cependant M. Saint-Martin avait entrepris de
le traduire en français et m'avait donné son travail, qui
s'étend aux deux tiers de l'ouvrage arménien. Quand fut
levé le sequestre mis sur les papiers de M. Schultz,
M. Mohl, son ami et mandataire des héritiers du dé-
… funt, eut la complaisance de me le prêter, et je l'ai
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
102
encore entre les mains. La traduction arménienne a
beaucoup perdu de son prix pour nous depüis que nous
avons trouvé en Russie l'origmal de ce curieux mor-
ceau, et qu'en le confrontant, nous nous sommes aperçus
qu'ndépendamment de plusieurs inexactitudes, il existe
de très grandes différences dans un grand nombre d'é-
noncés. Au reste, je me hâte de le dire, cette col-
lection de dates est souvent inintelligible pour qui n'a
pas en main l'histoire générale. La côncision avec la-
quelle les faits sont racontés, la confusion qui résulte
de l'homonymie des souverains existant à la même épo-
que däns les cinq états qui se partageaient alors le ter-
ritoire géorgien , sont autant de causes d'erreurs. Il eût
donc été plus logique , en quelque façon, d'attendre la
publication complette des annales géorgiennes pour en
présenter ensuite le résumé. Mais voici les motifs qui
nous ont porté à agir autrement.
19. Les savants qui s'intéressent à la chronologie trou
veront ici la date clairement énoncée d'un très grand
nombre de faits depuis l'année 1201 — jusqu'en 1755,
i. e. durant un intervalle de cinq siècles et demi, et
pourront les citer avec la plus grande confiance , comme
étant l'expression de la pensée du meilleur historien
géorgien connu ; et cela pour des temps où la critique
peut le plus aisément établir des synchronismes.'
29. Ces Dates de Wakhoucht ont servi de fondement à
la rédaction de plusieurs chroniques connues. Celle dont
la Société Asiatique de Paris a publié la traduction avec
le texte lithographié, en 1830; une chronique manu—
scrite, en russe, qui était entre les mains de M. Klap-
roth; une autre en géorgien, que possède M. Letellier ;
enfin un long supplément qui se trouve à la suite de
l'histoire de Wakhtang appartenant au prince Phalawan-
dichwili, qui Va prêtée à l'Académie, à la prière de
M. le baron de Hahn, tous ces divers ouvrages ont été
rédigés d'après les Dates de Wakhoucht. On voit que les
auteurs se sont généralement contentés de copier les
faits tels qu'ils sont donnés, en changeant seulement
par fois l'expression, et que, fatigués sans doute d'une
stérile nomenclature, ils ônt aussi par fois puisé à læ
grande histoire pour rendre leurs récits moins nus; c'est
là qu'est le mal. Introduire tout d'un coup sur la scène
des personnages dont la filiation et Jes antécédents sont
inconnus au lecteur ; le promener à la sûite des armées
dans des pays qui n'ont point été nommés précédem-
mént et dont on ne peut fixer la position que par des
conjectures, c'est fatiguer l'attention et se charger soi-
même d'un travail peu utile. Aussi la Chronique géor-
gienne dont la traduction est imprimée est-elle souvent
*
105
d'une lecture fastidieuse ; le traducteur et le lecteur
manquent de données suffisantes pour apprécier exacte-
ment les faits.
Depuis que cette chronique fut publiée, je n'ai cessé
de la relire pour en connaître et en faire disparaître au-
tant que possible les imperfections et les obscurités. Je
pense être aujourd'hui en état d'y réussir complettement,
et voici le plan que je suivrai dans cette collection de
matériaux pour l'histoire de Géorgie depuis le xim° siè-
cle. On y trouvera
19. La traduction des Dates de Wakhoucht, avec de
courtes notes nécessaires pour rendre intelligibles la qua-
lité des personnages et la position des lieux, et l’addi-
tion d'autres dates que Wakhoucht a réunies en très
grand nombre sous les rubriques du tableau des trente-
cinq Pâques, ainsi que dans sa concordance des dates
de l'ère du monde, de l'ère chrétienne et des cycles
géorsiens ; |
2°. Un appendice renfermera la confrontation des chif-
fres fournis par Wakhoucht avec ceux de la Chronique
géorgierine, et la rectification de tous les passsges inex-
acts, obscurs ou douteux de ce dernier texte et de sa
traduction. On y trouvera également de longs extraits
1° d'un ouvrage géorgien composé et envoyé il y a
plusieurs années à la Société asiatique de Paris par le
Tsarévitch Théimouraz, pour éclaircir et compléter la
Chronique géorgienne; 2° de l’histoire arménienne d'A-
rakel de Tauriz, écrivain très distingué du xvur siècle,
imprimé à Amsterdam en 1669.
30, La généalogie des rois de Karthli depuis Thamar;
et des rois de Cakheth et d’Iméreth, depuis leur origine
jusqu’à nos jours; celle des Dadians de Mingrélie, des
Athabeks d’Akhal-Tzikhé et des Gouriels depuis le mo-
ment où ils furent constitués indépendants.
La succession des rois de Karthli se trouve, il est
vrai, déjà exposée dans plusieurs ouvrages: Deguignes,
Guldenstädt, Klaproth, Rottiers, Breitenbauch, le Tsa-
révitch Dawith, l'auteur de l'histoire d'Amilakhor (en
russe), en ont donné la série complette; Henri Bren-
ner, Tchamitch, Saint-Martin, Eugénius, Peyssonnel,
Chardin, ont traité des parties de ce sujet. Nous avons
encore diverses listes géorgiennes, dont la plus utile est
celle que M. le baron de Hahn envoya l'année dernière
à l'Académie, Voilà certes d'abondants matériaux. Quant
aux Dadians, aux Athabeks d'Akhal-Tzikhé et aux Gou-
riels, on ne les trouve nulle part, et les dynasties d'I-
méreth et de Cakheth ne se voient que dans Eugénius
et dans Peyssonnel. Mais ces auteurs n'ont point donné
tous les détails que nous voulons faire entrer dans ces
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
|
104
tableaux. Nous nous proposons de faire connaître le nom
de chaque roi, le numéro qu'il porte parmi ses homo-
nymes; les noms de leurs épouses, avec quelques dé-
tails sur leur généalogie, celui de leurs fils et filles cha-
que fois qu'il se trouvera consigné dans l'histoire, de
leurs brus et de leurs gendres, le tout avec les dates
positives de Ja naissance, du mariage et de la mort,
et l'indication du lieu de sépulture. Nécessaires dans tout
ouvrage historique, ces détails le sont encore davantage
dans l'histoire d'un pays, qui fut gouverné par une foule
de petits souverains, dont les races se sont croisées
par des alliances fréquentes.
Il aurait été désirable de pouvoir joindre à ce tableau
celui des plus grandes familles de chaque état géorgien,
tels que les éristhaws du Ksan et de l'Aragwi, les Ba-
rathians, les Tzitzichwili, mais on n'a à cet égard que
des données éparses. Les princes de Moukhran, branche
collatérale de Ja famille royale de Karthli, dont l’origine
est du xvi siècle et qui subsiste encore, pourront être
donnés presque complettement; et l’histoire fournit un
cerlain nombre de renseignements sur les éristhaws de
Radcha: ce sont là les seules familles qui pourront en-
trer dans notre cadre.
Ces tableaux généalogiques seront incomplets pour le
Karthli seulement avant l'époque de Thamar. Mais les
Dates de Wakhoucht ne commencant qu’à la mort de
cette princesse, on a dû se résigner à suivre la marche
de l’auteur géorgien. D'ailleurs, pour les temps anté-
rieurs, il faudra des recherches plus difficiles et une
étude des synchronismes dans laquelle j'avoue que je ne
suis pas encore assez avancé.
—_———> $=—
N O T ES.
1. Besrimmune per Rerracrion un Hôme
ZWEIER UND MEHRERER UNBEKANNTER BERG-
GIPFEL DURCH BEOBACHTUNGEN VON ZWEI
STANDPUNCTEN AUS, DEREN RELATIVE ER-
HEBUNG BEKANNT 187; vox G. FUSS (lu le
7 décembre 1838).
Hat man von zwei Slandpuncten aus, deren relative
Erhebung genau bekannt ist, zwei Bergspilzen gemes=
sen, nach denen hin der Sehstrahl nahezu in gleicher À
Hôhe über dem Boden streicht, so ist beka»ntlich die
105 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 106
À
Aufsabe ihrer Hôhenbestimmung gelüst, so weit es die | dingungsgleichung y — w 0 + U = & — w g oder
Genauigkeit der Hôhenmessung und Triangulation zu- é = y— M dd ébèn. vo ergiebt der sweité Bag
lässt, wenn an einem der Slandpuncte der richlige w e
Werth des, zur Zeit der Beobachtung stattyehabten Re-
fractionscoefficienten bekannt ist. Man bestimmt nämlich
vermittelst dieses Werthes die Hühen der beiden am
besagten Standpuncte beobachteten Gipfel, und kann
dann noch aus den Beobachtungen am anderen Stand-
puncte einen zweilen Werth der Hôhe des einen der
Berge aus der nun bekannten des anderen folgern.
1/24 1/2 V4
. ; P | > — U F :
die Gleichung 9 = dm LA MN rie und die Verbin-
dung beïder :
of!" (w/ — y) Hu (y 1/4 —Yy Ki] LU (w’ nc |
ARE tee ras nr PP
( ww — ww mr
Hat man nun in einem Gebirgssysteme mehrere aus-
gezeichnete Gipfel beobachtet, so ergeben diese Mes-
sungen so viele Werthe von o als es Combinationen in
der Anzahl der Gipfel giebt, welche Werthe so weit mit
einander harmoniren werden, als es bei günstigem Luft-
zustande die Genauigkeit der Messung zulässt.
Die Bestimmung des Refractionscoefficienten erfolgt aus
der Messung eines dritten Gebirges, das sich unter glei-
chen Umständen, nämlich nahezu in gleicher Hôhe als
die beiden ersten über dem Boden zeigt, und dessen
Hôhe anderweitig her schon bekannt ist. Indessen fehlt
auch eine solche Bestimmung gänzlich, oder erscheint
das bestimmende Gebirge zu tief über Land, so kann
die Vergleichung der scheinbaren Hôhen der beiden
unbekannten Berggipfel untereinander, die gesuchte
Grôsse mit Vortheil angeben.
Indessen, selbst bei dem günstigsten Luftzustande er-
leidet die Refraction Aenderungen, die wahrscheinlich
der Zeit nicht proportional sind , und hôherer Ordnung
gehüren, da sie als Functionen der Tagesperiode oder
der Sonnenhôhe zu betrachten sind, und als solche mit
in Betracht gezogen werden müssen.
An einem Gebirgssysteme wird man vorzugsweise die
Beobachtungen der Bergspitzen so tes haben ,
dass an jedem der Standpuncte von demselben Gipfel
aussegangen, und mit ihm in gleicher Zeit auch ge-
schlossen werde, da die übrigen alle in auf- und nie-
dersteigender Ordnung zu beiden Seiten des gemein-
schaftlichen Zeïtmittels, auf welches die Zenithdistan-
zen reducirt werden; zu liegen kommen, wobei man,
die Alpenspitzen, die mehr Interesse haben, zunächst
an die Mitte zu bringen suchen wird, vor dem Anfange
aber und nach dem Ende Beobachtungen von niederen
Gebirgen, deren Hühen bekannt sind, oder terrestri-
scher Signale mit reciproker Messung, zur Vergleichung
hinzufügen kann.
Abstrakirt man nämlich von der Einwirkung, die
auf die beiden Endwerthe der Berghôhe die zufälligen
Messungsfehler haben, nimmt die durch die Triangu-
lation gefolgerten Eutfernungen der Berge von den
Standpuncten, die überhaupt von sehr geringem Ein-
flusse sind, so wie die gegenseitige Frhebung dieser
als vüllig richtig, die Aenderungen der Refraction aber
als der Zeit proportional an, so wird offenbar ein Un-
terschied zwischen den beiden Endwerthen nur in dem
unrichlig angenommenen Werthe des Refractionscoeffi-
cienten seinen Grund haben müssen, ihre Identität aber
diesen bestimmen konnen.
Davon ausgehend bezeïchne ich die am Stand puncte
I. beobachteten, auf den mitileren Horizont rein
scheinbaren Hühen der beiden Berggipfel durch «, «/’,
ibre Entfernungen im Linearmaasse durch D, }', so
wie in Bogen durch C, C’’; dieselben Grüssen am Stand-
puncte I. durch FRET Zeïichen mit einem und drei
D D
chen, ferner Cos(a1/30=r) durch F, Costa +107)
b F'u.s. w., (wo nahezu r = 0,08 C anzuneh-
ist) und setze = = ft u.s. w. Sin «=,
Sin & = y when so wie Cos &« Sin C = w,
f! Cos « Sin C’ = w’ u. s. w., endlich die Erhe-
bung der beiden Standpuncte in Theilen von F aus-
gedrückt — U und erhalte dann für die Gleichheit
der Wïdén | Endwerthe der Berghôhe, wenn ©, v' die
Refractionscoefficienten an I und II bedeuten, die Be-
ET | OI I NT PE I NE NO CN PR EU ET
Ich bezeichne nun die zweiten Differenzen des Re-
fractionscoefficienten, die für die Zeit 7° statt finden,
an (F) mit 4%, an (Il) mit 42, die Dauer der Beob-
achtung jedes Gipfels mit t, t, 1” u.s. w., so wird
nach dem Vorigen, für die Vergleichung jeder zwei
Gipfel, wenn p, p' die Coefficienten der Zeitmittel
bedeuten :
4° - à n 4° f
Y — w (HT) +v= 0 vo +t 7)
5 ’ 47 ” nr L'RANL/
vu (o+e)+vz un 0" (+28)
Um diese zwei Gleichungen in eine zu verbinden,
x 4 4? 4%!
setze man t— = 1 —
u T LE D Fa
in die erste den aus der zweiten folgenden Werth von
(4 —t) und substituire
107
DE so wird, wenn man @° (y — 4) + w'
| 4?
0 — t TT
Qu") LU(o' — 0") =Y, ww" =,
und w'w" = € annimmt, folgende Bedingungsgleichung
erhalten :
re pit
woraus zu ersehen Se dass ne Beobachtung dreier
Gipfel die Aufgabe schon vollständig lôse, Eben so ge-
ben die Combinationen der Berggipfel 1 mit 3 u. s. w.
2 mit 5 u. s. w.
D (a— 61) p + Car, —
A,+ (a, —6,)0+ ia) 40 RE
woraus die Werthe von p, 42», 424! nach der Methode
der kleinsten Quadrate sich leicht ableiten lassen, und
hieraus das jedem Gipfel zukommende 9 + (5) 4p,
womit die Rechnung für den Standpunct (1) zu führen
ist; der Standpunkt II giebt zur Controlle die Werthe
, EN jar
e+() 4".
1m Verlaufe der geodätischen Operation maass ich an
dem Standpuncte I in den Morgenstunden die drei Berg-
gipfel Beschtau, Darjar und Kasbeck, den ersten in ei-
ner Entfernung von 86 Wersten béi der scheinbaren
Hôhe von 25', die beiden anderen bei 105 und 120
Werst Entfernung und 2 scheinbarer Hôhe; an dem
Standpuncte II wurden ebenfalls in derselben Dimension
der Hôühe und Weite die beiden Alpen D, K gemessen,
doch in den Abendstunden während der Nivellirungsopera-
tion und zwar so, dass das Zeitmittel mit dem der Sig-
nale die zur Nivellirung abgesteckt waren, zusammenfiel.
Hier lassen sich also die Ergebnisse der 2weifachen Ab-
leitungsweise von 9 mit einander vergleichen: es er-
giebt nämlich die durch eine Hülfsoperation bekannte
Hühe des Beschtau diese Grôsse an: 1 den 21. Auoust
2. St. um 48/40 —0,0752
19/50 = 0,0690
ww" =6
[4 ET
= Cie N° — ne 0,
f LE"
HET a ) gay 70
1/4 Là
ne 4y'= o°etc.
und hieraus y an Il den 25. Au-
gust n. St. um 4/30 00599
5/27/— 0,0654
Dieselben Werthe aber aus der Vergleichung der Beob-
achtung beider Alpen abgeleitet werden:
für Aug. 21. 0,0973 u. 0,0885
für Aug. 23. 0,0776 u. 0,0811
Das, in eïmer Entfernuns von 2,7 Werst sehr vortheil-
haft gelegene Signal ergab am 25. August um 54,991
BULLETIN SCIENTIFIQUE
EEE
108
beï ganz ruhigen Bildern den Werth des Refractions-
coefficienten — 0,077.
Die Anwendung der letzten Werthe setzt die Hühe
des Kasbeck, die der Ableitung der Hühe des Elbrus
zum Grunde liegt, um 150 Engl. Fuss geringer als sie
aus den ersten folst.
Um sich für eines der Resultate ganz zu entscheiden,
oder um sich einerseits die, im Vergleich zu den ersten
Bestimmungen an 1 für die Morgenstunden, so gross
ausgefallenen Coefficienten der zweiten Ableitung, an-
déchets aber ihre Identität mit dem Signalresultale in
der Abendstunde erklären zu kônnen, müsste das Ver-
halten der Refraction hoher Alpenspitzen durch beson-
dere Operationen ausgemittelt werden, da es zur selben
Tageszeit und zwar in der Morgenstunde wahrscheinlich
anderer Art ist als das niedrer Gebirge oder tief gele-
gener terrestrischer Objecte. Einer solchen Operation
müsste das Terrain vorzüglich günstig seyn, denn sie
bestünde darin: in môglichst geringer Entfernung von der
Alpenspitze, deren Hôhe über dem Standpuncte auszu-
mitteln, durch eine geodätische Operation diesen Stand-
punct mit einem sehr entfernten zu verbinden und von
diesem aus die Bestimmunsen der Refraction nebst Ver-
gleichung dieser an andern Puncten vorzunehmen, oder
auch vrenn mehr als zwei Bergspitzen zu beobachten
sind, die Vergleichungen, unabhängig von absoluter
Hôhenbestimmung , auf oben erwähnte Weise auszu-
fübren.
Jedenfalls ist es nicht zu erwarten, dass in dem an-
geführten Beispiele der Beschtau mit den beïden beob-
achteten Alpen vergleichbar wäre.
——_mÉt ——
8. VorLävriGe Noriz ÿBER DIE PURPURSÈURE
UND IHRE SaLzE; von J. FRITZSCHE (lu
le 23 novembre 1838).
Die ersten ausführlichen Untersuchungen über die
Zersetzungsprodukte der Harnsäure durch Salpetersäure , «
welche von Prout angestellt wurden, haben uns mit À
einem Kôrper bekannt gemacht, welcher der schünen
Purpurfarbe seiner Auflôsung wegen von seinem Ent- à
decker mit dem Namen Purpursaures Ammoniak belegt
wurde. Dieser Name ist ihm jedoch in der neuesten
Zeit durch die Herren Liebig und Woebler strei-
tig gemacht worden, welche diese schône Verbindung,
als einen complicirten Amid-artigen Kôrper betrachten
und Murexid nenner, Schon Prout aber hat gezeigt,
dass man durch doppelte Wabhlverwandischaft aus sei-
nem purpursauren Ammoniak andere purpursaure, Salkze
darstellen kann; diese Untersuchungen jedoch scheinen
den Herren Liebig und Woehler unbekannt gewesen
zu seyn, denn sie erwähnen nur an einer Stelle ih-
rer an schônen Resultaten so reichen Abhandlung ei-
ner, auf grossen Umwegen zu erhaltenden, dem Mur-
exid äbnlichen , aber kalihaltigen Verbindung. Das Stu-
dium der auf hôchst einfache Weiïse aus dem purpur-
sauren Ammoniak darzustellenden purpursauren Salze
hat mich nun zu der Ueberzeugung gefübrt, dass
Prout's purpursaures Ammoniak wirklich als ein ein-
faches Salz betrachtet werden muss, und dass der Name
Murexid durchaus zu verwerfen ist. Bei der Analyse
dieses Kérpers hat sich ergeben, dass die Herren Lie-
big und Woehler einen bedeutenden Fehler in der
Stickstoffbestimmung (gegen 3 p.C. zuviel) erhalten ha-
ben, und die Untersuchung des purpursauren. Silber-
oxyds hat mich auf die richtige Formel für das Ammo-
» niaksalz geführt Das hei + 100° getrocknete purpur-
saure Ammoniak besteht aus C':N42H{O%, und das bei
+. 1302. getrocknete. Silbersalz giebt Ag + CSN 10H 10Q4.
Nimmt man das Silbersalz als wasserfrei an, so wäre
die Formel für das Ammoniaksalz NH3 + CiSN10H10011;
da es jedoch wahrscheinlichist, dass das Ammoniaksalz Am-
moniumoxyd enthält, so müsste es als NH#-+ CISN10HsO10
betrachtet werden, und die Formel für die Purpursäure
wäre also entweder C'SN10HSO1, oder C'$N'0H10011,
Hoffeniich wird ein, fortgesetztes Studium der pur-
« pursauren Salze, mit welchem. ich beschäftigt bin, die
Frage entscheïden, ob das eine Atom Wasser zu den
Bestandtheilen, der Säure gehürt, oder ob das Sil-
ersalz als wasserhaltig_ betrachtet, werden muss.
_ Die Purpursäure selbst existirt, eben so wie. die unter-
D one dde ue de ni ed ee dé NS LS à S . cc tn Sd nn dt
ie ist wobl zu unterscheiden von dem durch Säuren aus
Salzen, gefällten Kôrper, welchem ursprünglich der
Name Purpursäure beigelegt wurde, und welehen die
Merren Liebig und, Woehler Murexan nennen. Der
ame Purpursäure, ist. jedoch,:s0 charakteristisch , dass
besser, thut, ihn für die in den Salzen enthaltene
äure, beizubehalten, als die Nomenclatur durch einen
neuen Namen noch mehr zu combpliciren.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
chweflige Säure, nur in ihrer Verbindung mit Base, und
CORRESPONDANCE.
1. TEMPÉRATURE Du so1 à lakursk (Séance du
30 novembre 1858).
Nos. lecteurs se souviendront des observations intéres-
santes sur la température du sol à Iakoutsk à des pro-
fondeurs considérables, observations qui avaient été faites
par M'Cheérguine.et qui ont fourni à M. Helmersen
le sujet de sa note insérée dans le T. III du B. sc. p. 193.
La commission. que l'Académic avait nommée pour
discuter la mesuré Ja plus convenable à donner aux
recherches ultérieures, avait pensé qu'il n'y a pas lieu
de pousser les fouilles au. de là de la fondeur atteinte,
de 380 pieds, mais qu'il faudrait profiter du puits, tel
qu'il est, pour, déterminer, aussi exactement que pos-
sible, les températures moyennes, annuelles et mensuel-
les, dans les différentés couches entre la surface de la
terre et le fond. du puits, afin de pouvoir en déduire
ensuite la loi de, l'augmentation de la température avec
la profondeur. A cet effet, la commission proposa à
l’Académie de munir M. Cherguine, s'il consent à se
charger de ces observations de trente thermomètres
adaptés à cet usage, ainsi que d'une instruction détaillée
pour s'en servir. L'Académie, après avoir adopté le rap-
port de la commission, avait adressé à M. Cherguine,
entre autres les trois questions suivantes:
1. À quelle profondeur le sol dans les environs d’Iakoutsk
(lat N. 629 2’ long. E. 1270 24’ de Paris) se trouve-t-il
dégelé, à la fin de l'été, dans les contrées boisées, dans
les endroits découverts, les marécages, les prés et les
endroits sablonneux ?
2. Quelle est la température du, sol, à la fin de juillet, dans
ces différents endroits à laprofon deur d'un pied et demi?
3. Les petites rivières dans les environs d'Iakoutsk sont-
elles en, hiver toutes dépourvues d'eau?
Malheureusement M, Cherguine, étant sur le point
de quitter Jakoutsk, na pas pu se charger des obser-
vations régulières d'après le plan et avec les instruments
de l'Académie. Mais voici ce qu'il nous répond au su-
jet des trois questions ci-dessus:
1. Au mois de septembre de celte année, la terre s'est
trouvée dégelée ;
dans les contrées boisées à la profond. de 4 pieds 2 p. angl.
dans les endroits découverts pa 00,
dans les marécages #
dans les prés 3 5
dans les endroits sabloneux #4 ne
»
»”
5
8
6
3
”
111 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 112
M.Cherguine fait observer du reste que l'été de 1838
a été à Jakoutsk extraordinairement chaud et long, que
tous les blés de mars et d'hiver ont assez bien muri et
que, par conséquent, la chaleur a pénétré la terre à une
plus grande profondeur que d'ordinaire. Depuis 13 ans
que M. Cherguine habite cette ville, un pareil été est
sans exemple, car dans les autres années, le sol n'a été
trouvé dégelé qu'à la profondeur de 31/4 à 4/A pieds.
2, À la fin de juillet, M. Cherguine à trouvé que
dans ces différents endroits, la température du sol, à ELA
pied de profondeur a varié entre 2 et 4 degrés Réaumur.
3. Au dire des anciens habitants d'Iakoutsk, les petites
rivières dans les environs de cette ville sont effectivement
dépourvues d'eau, à l'exception de celles toutefois qui sont
alimentées par des sources, mais dont le nombre est très
peu considérable. Dans ces dernières l’eau de source se
fait jour à travers la couverture et forme de grands gla-
ciers. Il y en a un, par exemple, sur le Léna, à 200
verstes d'Iakoutsk, dont les plus anciens habitants ne
peuvent se rappeler l'origine; on en connaît d’autres sur
de petites rivières qui ont atteint une grandeur énorme et
que les chaleurs de l'été ne parviennent pas à fondre
entièrement.
TD
2. Exrrair D'une LETTRE DE M. MULDER «4
M. HESS, patée RoTTERDAM, Le 24 Nov. 1838.
Mes recherches sur les résines de la tourbe mérite-
ront peut-être votre attention. En traitant par l'alcool
bouillant, la tourbe épuisée par de l'eau, on dissout
trois résines dont l'une se rapproche beaucoup de la
cire et se précipite par le refroidissement, tandis que
les deux autres restent dissoutes. L'une des deux der-
nières se combine avec l'oxyde de plomb. Une quatrième
reste dans la tourbe et peut être extraite par l'huile de
pétrole. Nommons, pour ce moment, la résine électroné-
gative À. La résine soluble dans l'alcool à froïd B, la
résine soluble dans l'alcool à chaud C; et enfin la ré-
sine soluble dans le pétrole D. Voici maintenant la com-
position de ces substances.
À.
trouvé atomes calculé
C 567,535 50 57,77
H 7,84 80 7,55
(s) 15,44 9 15,61
Pb 21,42 1 21,07
109,00 100,00
13,61. Ce qui donne pour la composition de la résine
A sur 100
sultat des analyses. Retranchons maintenant la composi-
tion de la résine Æ# de celle des autres résines, nous
aurons :
résine électronégative À, on rencontre le radical C*HS,
mais dans une autre relation que dans la bétuline; que
les trois autres résines neutres font des combinaisons de
L'oxygène de l'oxyde plombique est 1,511 ou 1/, de
C 73,20
H 9,57
O 17,25.
B.
touvé atomes calculé
C 77,51 77 77,21
H 10,98 134 10,97
Oxyg. 11,65 9 11,92
C:
trouvé atomes calculé
C 79,12 104 19,32
H 11,94 188 11,70
O 8,94 9 8,98
D.
trouvé atomes calculé
C 80,77 131 80,6
H 12,15 242 12,15
O0 7,08 9 7,25
Vous voyez que le calcul représente tout-à-fait le ré- M
FE. C7 His 0?
moins C5 Hs 0?
resté -UCY Z HS = / 9 HCCGEHS
C: Cios Hs o?
moins C% Hs 0°
reste C5 Hi — 18 X CH
D'INGAT Harpe
moins C5 H®. 0?
81 162 — 27 X CH
Je crois pouvoir conclure de ces analyses que, dans |
de 4, 2, 3 fois 9 atomes d'un hydrogène bicarboné
CHS avec la résine Æ J'espère comparer ce résulta
avec la composition de quelques résines compliquées. 2
,
sont pas perdus, mais négligés expressement pour dir
ger chaque fois tous les soins sur la détermination bie
soignée de l'un de ces éléments. Aujourd'hui l'emple
du chromate de plomb rend cette: précaution inutile à
Emis le*24 décembre 1858.:
J
| N° 104. Tome V,.
58.
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIE
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PETERSBOURG.
PAR
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie,
place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEPFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des
gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
te BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par
l'Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus
dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2, Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages
manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4, Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance
scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie; 9. Annonces
bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. MÉMOIRES. 6. Sur les polygones réguliers inscrits et circonscrits au cercle. Extrait. Bouxraxovskx. — 77. Ché-
mins et passages dans les monts de la Tauride. Extrait. Kôrrex. — NOTES. 10. Remarque relative aux observations de
M. Mexer sur les difformités de Cardamine pratensis. Tuaurverren. — MUSÉES. 3. MNofice d'un manuscrit arménien du
Musée asiatique. Brosser. — CORRESPONDANCE. 3. Observation d'une aurore boréale. Lettre de M. Gucexsoux à
M. Pannor. =
RE —__h—Lh—LELELELELELELELELELE oO EEE |
MÉMOIRES,
2°. De tous les polygones réguliers inscrits dans le
cercle, il n'y a que l'hexagone dont le périmètre soit
commensurable avec le rayon.
, HPABHABHbIXB MHOTOYTOABHHKAXB BNH- À À ; . ; s 2
6. O0 La démonstration même n'est pas susceptible d'extrait.
CAHHBIXB BB KPYTB H ONHMCAHHBIXB OKOAO
KPYrTA (SUR LES POLYGONES RÉGULIERS IN-
SCRITS ET CIRCONSCRITS AU CERCLE); PAR
M. BOUNIAKOVSKY (lu le 16 novembre
1838). (Extrait.) (*)
7. WEece unp PrFADE DEs TAuriISCHEN GEBrR-
GEs; Par M. KOEPPEN (lu le 21 décembre
Dans cette note M. Bouniakovsky donne une appli- 1838). (Extrait.)
“cation de la théorie des nombres à la démonstration de
la proposition suivante :
1°. De tous les polygones réguliers circonscrits au
cle, il ny a que le carré dont le périmètre soit
commensurable avec le rayon.
In dem bisher erschienenen Theiïle mener Krymischen
Sammlungen (Kpsmckiit c6opunxs, Cn6. 1837. 8.)
glaube ich zur Genüge dargethan zu haben, dass die
noch gegenwärtig vorhandenen Ueberreste einstmaliger
Befestigungen, besonders derjenigen, welche auf der
von mir herausgegebenen Karte der südlichen Krym
längs den mittäglichen Abhängen des Taurischen Gebir-
ges angegeben sind, aus Byzantinischen Zeiten herrüh-
ren. Dahin gehüren denn auch die Spuren von Mauern,
die jetzt noch längs der Jajla (dem Alpenrücken) vor-
(*) Le cahier de septembre du Journal de mathématiques de
: Liouville contient une démonstration de ce même théorème,
posée par M. Terquem. M. Bouniakowsky avait déjà présenté
sa note à l'Académie, lorsque le No, en question est venu à sa
naissance. Ayant jugé sa démonstration plus élémentaire que
<elle qui se trouve dans le Journal de M. Liouville, il a cru
“qu'on ne verrait pas sans quelque intérêt l'analyse qui l'a con-
“duit à établir cette proposition curieuse.
kommen , — einer Umwallung die von den Tataren
filschlich dem Axak-Temir (Tamerlan) zugesckrieben
115
wird , die aber, wie aus Prokop hervorgeht, £uni Séhutz
der Gothen auf Befehl Justinians Î gezogen ward. —
Hëchst wahrscheïnlich waren zujener Zeit den Insassen
der Befestigungen alle Wege durchs T'aurische Gebirge
genau bekannt, und noch heut ‘zu Tage Zeugt dié!méhr-
mals vorkommende Benennung Wigla (das Neugriechi-
sche B';1«, Wache), dass die Passagen durehs Gebirge
nicht unbeaufsichtigt blieben. Wie wichtig die genaue
Kenntniss eines Gebirges in dieser Hinsicht für militäri-
sche Topographie ist," braücht wohl nicht näher ausem-
andergesetzt zu werden. Ich habe bei meinen vielfachen
Reïsen duiths Taurische Gebirge diesen Gegenstand
nicht unberückSichtigt selassen, und schon auf der’ Karte,
Die.
wo diess môglich war, die Hauptpässe angegeben.
Herren Officiere, die mit der Aufnahme jener Gegen-
den-beschäftigt sind; haben nun diese Angaben verifi-
cirt üund oenauer bestimmt, und ich habe nun die Ehre
der K. Akademie der Wissenschaften ein, in der Rich-
tung von Osten nach Westen aufsenommenes Verzeich-
niss aller mir bekannt gewordenen Wege und Pfade
durchs-Paurische Gebirge vorzulegen. Ssumarokow
zählt nur 7, Pallas aber 10 verschiedene Zugänge zur
südlichen Küste. In dem von mir angefertigten Ver-
zeichnisse wérden, zwischen Féodossija und Balaklawa
(welches im Plinius als Placia vorkommt), 69 Wege
und Pfade aufgeführt, die beï den Tataren als Passagen,
ausser ihren speciellen Namen, unter folgenden Benen-
nungen vorkommen :
Boghäs’ (Boräsr), in der gemeinen Sprechart auch
Bugaäs' und Buhas', d. h. Mündung, Gurgel, Kehle
oder Schlund.
Aghys (Arms), nach Nogaj'scher Weise äusgéspro-
cheñ auch! _4us’ (Aysr), der Mund , die Mürdung.
Kes (Kesr), der Bergsattel, oder wie der Schweizer
sagt: die Einsa’telung.
Jol (Xoxs), der Weg; Büjük-Jol, ‘der. grosse
Weg, die Landstrasse ; Kütschük-Jol,, der kleme Wes ;
Jtschké-Jol , der Ziegenweg.
Ssochäch (Coxäxr), Steg, Pfad, z. B. Tuwäar - Sso-
chäch (Vieh-Steg), Tiséhhé-Ssochiäch', Ziegenpfad ; wie
denn ‘auch der Neugrieche seine sich ôfters an steilen
Felswänden eémporwindenden Bergpfade ÿid6soure
nennt.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
116.
N O T E S.
10. Eine Bemerkuncl zu Dex von Dr. 4C. A!
MEYER BEsCcHRIEBENEN MissBiILDUNGEN
per Cardamine pratensis ; von Dr. E. R.
TRAUTVETTER (lu le 7 décembre 1838).
Mein hochverehrter Freund ; Dr. C: À. Meyer; hat
im Bulletin scientifique , T. IV. No. 24., éinige Missbil-
dungen ‘der Cardamine:pratensis : beschrieben,, welche
in der ‘That sehr interessant (sind.! Diéses! wird mich
entschuldigen, wenn ich denselben Gegenstand hief äher-
mals berühre , und ‘es nicht für überflüssig halte, eine
Bemerkung zu obigem Aufsatze meïnes éffareïién Col-
lescen zu mahen. Es will mir nämlich scheinen, als
dürfte die inflorescentia comosa, welche bei Cardamine
pratensis bisweïlen vorkommt, nicht dadurch zu erklä-
ren sein, dass'die Blüthen sich im Blätter verwandeln.
Dass auch die Blüthen der Cruciferen axilläre Organe
sind, und dass an der Basis ihrer Blüthenstielchen die
Fähiokeit, eme Braktee zu bilden, sich wirklich findet,
beweist unter audern Beispielen auch Farsetia clypeata,
die mit und ohne Brakteen vorkommt. In Betracht des-
sen nun scheint es, dass bei den Cruciferen überhaupt,
wie auch bei Cardumine pratensis, die Brakteen nur
deshalb fehlen, weil die Blüthen sich in der Regel der-
gestalt auf Kosten der Brakteen eutwickeln, dass diese
letzteren gänzlich feblschlagen müssen. Träte nun’ durch
besondere Umstände der Fall ein, dass die Entwicke-. «
lung der Blüthen bei genannten Pflanzen ganz oder
zum Theïl gehemmt würde, so würde es môelich wer-…
den, dass “ich die Brakteen vollkommener ausbilden
kôünnten. Dieser Fall scheint mir nun wirklich eïngetre-
ten zu sein, wenn Cardamine pratensis eine inflores-
centia comosa 'erhält ‘Es geschieht, meiner Meinung
nach, in diesem Falle an dieser Pflanze dässelbe zufäl-
lig, was z. B. bei Salvia_ Horminum!beständise: Statt fin-
det. Würde die ‘coma bei Cardamine pratensis durch
Vérwandlüng ‘von Bluüthén sich bilden, so würde ins
dem Falle, in welchem statt der vierten Blume ane
ner Traube dieser Pflanze sich ein gefiedertes Blatt fand,
nicht em einzelñes Blatt, sondérñ méhreré dergleichen,
d. h em Zweig, sich haben entwickeln müssen, ‘dan
wohl die einzelnén Blättchen aus eïner Blüthe éiñem.
einzelnen Blatte det ernäbrenden Pflañzentheile entspre= * |
chen, jede einzelne Blüthe aber einem beblätterten. :
| Zweige oder einer Knospe. ù
—#9———
à
4
117 ‘
BULLETIN SCIENTIFIQUE
118
LEE
MUSÉES.
dant M: Neumann le cite d'après Schrôder et Galanus,
dans son ;, Armenische Litteratur “ (Leïpzig 1856, p.
178) parmi les auteurs du xu! siècle, sans donner d'’au-
3. NorTicE D'UN MANUSCRIT ARMENIEN OFFERT tres détails. Mais M. Saint-Martin dans l'Avant- propos
A L'ACADÉMIE PAR S. E.
HAHN,
(lu le 7 décembre 1838).
SÉNATEUR; par M. BROSSET
| S. E. M. le Baron de Hahn, a fait offrir à l'Acadé-
mie, par l'entremise de M. Frähn, un manuscrit armé-
nien, qui lui avait été donné à lui-même à Edchmia-
tt ti din
dzin, et portant pour titre: (sur le dos) ,, No. 456, His-
toire de Mikhael, patriarche syrien ;“ (dans l'intérieur)
» Compilation abrégée de livres de chronologie, recueil-
lie dans beaucoup d'historiens, pour l'instruction des
amateurs de la science. . (*) calculée depuis Adam jusqu'aux
derniers jours.“ C'est donc un précis d'histoire univer-
selle. Ce précis occupe 274 pages à deux colonnes,
d'une écriture cursive très bonne et très lisible. En gé-
néral ce manuscrit est médiocrement correct; il y a
beaucoup de ratures, ou plutôt de deleatur, bien des
variantes dans les noms propres, et plusieurs endroits
où il semble que le copiste ne savait point ce qu'il écri-
vait, d'où il résulte beaucoup de confusion. Vient en-
suite un traité du même auteur où est renfermée la sé-
rie des pontifes juifs et celle des patriarches arméhniens,
jusqu'à la page 514; la fin du manuscrit, jusqu'à la
“ page 322, est remplie de détails donnés par le traduc-
Î teur arménien sur lui-même et sur son époque, et en-
« fin par quatre feuillets d'une table des matières dans
l'ordre alphabétique. Il manque dans l'intérieur les deux
feuillets portant les pages 145 à 146, lacune resrettable,
- qui tombe sur les campagnes de l'empereur Héraclius
+ contre les Persans.
L'ouvrage du patriarche syrien ne se trouvant point
mentionné dans le ,, Quadro della storia letteraria di Ar-
-menia “ ni dans la notice des historiens arméniens qui fait
partie de l'Introduction de la grande histoire de Tcha-
“mitch (**), il faut en conclure qu'il est assez rare. Cepen-
PA
mn) ré.
Li
CRE, 1]
"1 ——
… (“) Ici se trouvent les deux mots aghamanag désouthioun
dont le premier n’est pas arménien, et a peut-être quelque rap-
Et avec le mot arabe al manach , d'où résulterait le sens de
ne Cependant Tchamitch parle de notre Mikhael (II, 477)
une note relative au concile de Chalcédoiue. Comme Tcha-
Es était arménien-catholique , il n'épargne pas les plus sévè-
res expressions pour caractériser ses doctrines ; il dit même que
“son livre fut anathématisé par le catholicos Mkhithar ,, comme
“jrs
M. LE Baron pE|.de ses Mémoires (I,
15) en parle d'une manière plus
explicite, quoique brièvement, et nous apprend que
Mikhael est nommé avec éloye dans la Chronique syria-
que d'Aboulfaradj. Il ne paraît pas que les savants eu-
ropéens aient fait un grand usage de cet auteur, peut-
être à cause de la rareté des exemplaires. Il s'en trouve
un à Paris, qui occupe 220 pages du manuscrit armé-
el qui pourra servir à compléter le nôtre:
ce seront les deux seuls connus en Europe. C'est donc
un cadeau précieux dont nous sommes redevables à
M. le Baron de Hahn,
La variété des matières traitées par Mikhael ne me
permet point de le juger d'après un rapide examen ;
je ne suis pas assez familiarisé avec l'histoire musulmane,
qui forme une bonne partie de son livre, pour pouvoir
apprécier exactement un ouvrage qui m'était jusqu'à ce
jour inconnu; je me contenterai donc de donner une
idée de sa rédaction, de sa chronologie et des princi-
paux matériaux dont il se compose. Je relèverai aussi
quelques faits saillants et donnerai quelques extraits des
passages qui m'ont le plus frappé ou intéressé.
Le ton général de l'ouvrage me parait indiquer un
auteur grave, judicieux et méthodique.. Il donne dès
le commencement (p. 1) la liste des sources où il à
puisé. Ce sont: Africain, Hésov, Helxippe et Josephe,
écrivains juifs, pour les temps depuis Adam, jusqu'à la
venue de J.-C.; Enanos, moine , d'Alexandrie, depuis
Adam jusqu’à l'empereur Constantin ; Eusèbe Pamphile,
et autres; Zosime, Socrate et Théodoret, depuis Con-
stantin jusqu'a Théodose-le-Jeune; Jean d’Antioche,
Théodore de Constantinople, et l'évêque Zakharie de
Mélitène, depuis Théodose jusqu'à Justinien l'Ancien ;
Jean, depuis Anastase jusqu'à Maurice; Goria, depuis
Justinien jusqu'a Héraclius et à l'arrivée des Sarrazins en
Syrie sous cet empereur; S. Jacques d'Edesse, qui a traité
nien xC,
‘en abrégé les mêmes événements; l'évêque Ignace, de
Mélitène , le prêtre Alios, de la même ville, Hohannès
de Késin,, Dionisios, fils de Salib, qui ont écrit en abrégé
depuis Adam jusqu'à leurs jours; quelques écrivains
étrangers. Dans le courant de son texte Mikhael cite
encore d’autres auteurs tant syriens qu'appartenant à des
nations différentes de la sienne. Les années avant Jésus-
faux et rempli d’extravagances ;‘* mais-rien ne fait croire qu'il
ait connu la traduction arménienne du Précis.
*
119
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
; 120
oo %
Christ sont données d’après les divers textes de la Bible;
ensuite l'auteur fait usage des dates de l'ère syriaque,
commençant en 307 avant l'ère chrétienne, puis con-
jointement des dates syriaques et arméniennes, et en-
fin des dates arméniennes seules. Je ne me suis point
donné la peine de vérifier ces indications chronologiques,
mais je me suis pourtant convaincu que lorsque l'auteur
emploie concurremment l'ère syriaque et celle d'Armé-
nie, la concordance est généralement inexacte, soit que
le calcul ait été mal fait primitivement, soit que le co-
piste se soit trompé. Souvent encore les nombres armé-
niens ont été ajoutés d'une autre main: en sorte que
cet égard le mérite
propre de l'auteur qu'après la collation de divers ma-
à
l'on ne pourra vraiment connaître à
nuscrits.
Pour les temps bibliques, i. e. pour l'histoire des pa-
triarches du genre humain et des fondateurs de la na-
tion juive, l'auteur ne rapporte pas seulement les no-
tions contenues dans la Genèse, mais encore une foule
de détails, tirés sans doute de livres apocryphes dont
plusieurs ont cours en Orient.
veaux. L'auteur raconte (p. 8) assez longuement la con-
struction de la tour de Babel, sous la direction de Lam-
sour, de Nébroth et d'Haïg, le patriarche de la race
arménienne ; puis la confusion des langues et leur mul-
tiplication jusqu'au nombre de 72, à savoir: 15 pour
les descendants de Japheth, 32 pour ceux de Cham, 25
pour ceux de Sem. Il dit aussi (p. 24) que les Hé-
breux, après le passage de la Mer - Rouge, commencè-
rent à parler une langue nouvelle, différente du chal-
déen , qu’il assure, dans un autre endroit, être la lan-
gue primitive. Il expose (p. 32) les 12 questions faites
par la reine de Saba à Salomon et les réponses du
monarque, qui ont répandu dans tout l'Orient la re-
nommée de sa sagesse, On trouve (p- 54) de très longs
détails sur la traduction dite des septante, et les noms
des soixante - douze interprètes appelés pour ce travail
par le roi Ptolémée dans l'ile de Chypre, i. e. six per-
sonnes de chacune des 12 tribus juives. P. 72, l'histoire
de la tunique sans couture de.J.-C. est ainsi racontée :
»S. Ephrem dit que les soldats ayant tiré au sort ce
vêtement, pour ne pas le déchirer, il échut à un homme
de la compagnie de Longin le centurion ; celui-ci l'em-
porta dans la ville de Mokon, sa patrie, au pays de
Chaldée, où on le vénère encore maintenant, Un autre
centurion, qui était Laze (Lazégétsi), emporta sa part
des habits du Sauveur dans la ville de Kout > Sa patrie,
capitale du pays des Mingréliens (Ekiratsi), et la mit
Peut - être les amateurs
d'antiques légendes y trouveraient-ils quelques faits nou-
jour il s'enfuit sous un déguisement vuloaire, accompa=
gné d’une seule ‘personne, et se retira dans les solitudes «
point que le peuple de la ville de Moam le ee
manuscrit par des répélitions qui exigeraieut une critique suivie:
Faute de caractères arméniens nous devons nous contenter dE
LL
cette observation,
dans un coffre de verre, aujourd'hui suspendu dans l'é-
glise sans que personne s'en occupe; ces vêtements sont
anprès, exposés à la vue du public. Quant à la robe
sans couture, elle avait été tissée par la propre soeur
du roi Abgar et apportée au Sauveur par un courrier
nommé Anania.“ (*)
" Ce récit, quoique non entièrement conforme aux tra-
ditions géorgiennes, les corrobore pourtant jusqu'à un
certain point, On sait que les Géorgiens prétendent que
la robe sans couture fut portée à Mtzkhétha par un
soldat juif dont la famille était en Géorgie; qu'elle y
fut découverte au temps du roi Mirian et figure dans
les armoiries des rois. Ici au contraire il s’agit d'un sol-
dat laze qui porta dans la capitale de l'Egérie ou Min-
grélie, à Kout ou Kouthatis, sa portion des vêtements
du Sauveur; ces reliques étaient encore visibles au x1®
siècle, suivant notre auteur. Peut-être y a-t-il là confu-
sion et s'agit-il de la robe de la Vierge, que le patriar-
che Dosithée vit lui-même en Iméreth, au milieu du
xvire siècle.
P. 88. Mikhael, après avoir parlé du concile de Ni-
cée, dit: ,, Dans ce temps-là, les Indiens et les Virs
(Géorgiens) furent convertis à la foi chrétienne. En gé-
néral on trouve peu de détails sur l'Ibérie, et l'Armé-
nie elle-même n'est pas mentionnée beaucoup plus lon-
guement dans ce Précis.
On concoit bien qu'en qualité de Jacobite l'auteur
doit présenter sous un point de vue favorable, à ses
croyances les événements de la réunion connue sous le
nom de ;, Brigandage d'Ephèse ,“ et les doctrines du
concile de Chalcédoine. C'est peut-être le fait traité le
plus longuement dans son Précis (p. 109 à 128, 140 et M
suiv.). Ce qu'il y a de curieux c'est que, parmi les ad-
versaires du concile de Chalcédoine est cité un certain
» Patrice Bédros, évêque d'Israël, que l'on dit avoir été
fils d’un roi de Géorgie.‘ Les Géorgiens, en effet, ra-
content que leur roi Waraz-Bacour donna en ôtage et
comme garantie de sa fidélité à l'empereur Théodose-le-
Jeune, son fils Mourwanos. Le jeune prince vint à C. P., où m
il recut une éducation très distinguée auprès de l'empe-
reur, et prit un tel goût pour les exercices de piété, qu'un,
de la Palestine. Là sa réputation de sainteté s'étendit au
(*) La dernière phrase de ce passage est très altérée dans se
121
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
122
pour évêque. I] se distingua spécialement par la profon- | dit notre auteur, se soumirent à Théophile. Ces derniers
deur de sa doctrine, à laquelle nul ne pouvait résister ,
au dire même de Mikhael, traduisit en vers les poésies
de S Grégoire de Nazianze et fit encore d'autres ou-
… vrages de piété. Ces faits sont tirés d'une vie de ce
saint prince écrile, suivant ce que l'on assure, au v°
siècle, par Zakaria, l'un de ses disciples. Je m'empresse
de saisir cette occasion de rectifier une erreur qui m'est
échappée dans le Catalogue de livres géorgiens qui fait
partie du recueil des Actes de la séance publique de
l'Académie en 1837 (p. 165). Une expression ambiguë
d'une lettre de Géorgie m'avait fait croire que ce saint
Pétré était l'auteur d'une histoire dont on m'annoncait
l'envoi, tandis qu'au contraire il en est le sujet. En ef-
fet , nous avons recu depuis lors l'histoire ou la vie de
S. Pétré, mentionnée plus haut Dans son récit des évé-
nements du concile de Chalcédoine, Mikhael parle de
ce saint géorgien comme d'un chaud adversaire de ses
doctrines ; il cite une longue lettre en 36 articles, écrite
| aux Arméniens par Hovhannès, disciple du saint, pour
les féliciter de ne s'être pas soumis aux décisions de ce
concile. Cette lettre qui, probablement, n'existe que là,
- est remplie d'invectives et de prédictions contre l'empe-
reur Marcien et contre l'assemblée ecclésiastique dont il
avait été le fauteur. Plus tard, ï. e. en 5£0, les Géor-
_giens se sont séparés des Arméniens à cet égard et ont
adopté la foi grecque, sous leur patriarche Courion (*). Si
les matières ecclésiastiques m'étaient plus familières,
j'aurais voulu entrer dans de plus longs détails au sujet
de la lettre si curieuse d'Hovhannès. C'est du moins un
nouveau synchronisme qui milite en faveur des annales
géorgiennes.
Mikhael dit (p. 165) qu'en l'année 75 de l'hégire les
musulmans cessèrent de frapper sur leurs monnaies l’ef-
figie du souverain, afin d'éviter jusqu’à l'apparence de
. l'idolätrie, et se contentèrent dès lors d'y tracer des lé-
-gendes. Ce fait est exact; mais on doit dire que les
“écrivains musulmans varient entre les années 75 et 76,
comme époque de la réforme de leur monnaie,
On lit (p. 184) l’histoire d’un certain Mahaté, sorte
limposteur, devenu prince de la nation des Kourthank
“ou Kourdank, qui ne paraissait jamais devant ses sujets
qu'avec un voile sur le visage, et qui fut vaincu par
asan, général du khaliphe Mamoun; il me paraît avoir
quelque analogie avec ce Babek dont parle l’histoire du
Bas-Empire (x, 97) sous le règne de l'empereur Théo-
_ phile. » Les Bulghares et les Kourthank ou Kourdank »
a ———————
(*) V. Tchamitch, Hist d'Arménie, 1, IN, chap. 47.
PET
sont une nation qui a sa langue propre, et chez laquelle
il existait une prophétie, annonçant que de son sein sor-
trait un homme du nom de Mahaté, qui deviendrait
roi et qui ressusciterait 40 jours après sa mort, pour de-
venir ensuite immortel. “ Cet homme parut en effet, se
fit couronner roi de sa nation, entra dans la province
d’Ararad, en Arménie, fut battu par Hasan, et se sauva
dans le pays de Sahag, prince de race arménienne qui
»coupa la tête à ce Mamodi, malgré ses prétentions à
la divinité ‘ Des deux noms donnés à cet imposteur ;
le premier est arabe et indique un Imam qui doit venir
un jour régénérer les races musulmanes ; le secund , s'il
n'y a pas faute de copiste, doit être le nom de Mah-
moud, défiguré, comme la plupart des noms propres
le sont dans l'auteur syriaque.
Voici maintenant en quels termes notre auteur ra-
conte (p. 198 sqq.) l'origine et les progrès des Turks
seldjoukides, et leur apparition sur la scène au lemps
de Michel V, dit Caléphate, x1° siècle :
»Le grand Moyse, le premier des prophètes, dit
dans son livre que Japheth engendra Thras, celui-ci
Thorkom , ce dernier Kovk (Gog), etc.
dent que les Turks sont de la race de Thorkom, quils
ont tiré de lui leur nom, et sont le peuple de Kovk
et de Makovk. C'est une nation nombreuse qui, après
la dispersion des langues, se porta vers l'E., puis monta
vers le N. et se fixa au-delà des grandes et longues
chaînes de montagnes nommées les mamelles du septen-
trion. Ils s'étendirent au N.E. et à l'O., d'un côté jus-
qu'à la Perse, de l'autre jusqu'au pays des Aghovans et
à l'Ibérie, et furent enfermés dans leur pays par Alex-
andre-le-Macédonien. C'est un peuple doux, généreux,
continent à l'égard des femmes, adorant un seul Dieu,
quils appellent Gon - Thañghri ou Dieu parfait, car ils
regardent le ciel comme une divinité. Ils mangent toute
espèce de bête morte et impure, et portent des vête-
ments de laine et de poil, nayant pas chez eux d'autres
étoffes; ils nont aucune loi ni tradition écrite, parce
qu'aucun prophète ni apôtre n'est venu chez eux. Aussi,
quand ils devinrent puissants, les Perses leur fermèrent
toute issue par des portes fortifiées; ils construisirent
contre eux six ciladelles garnies de défenseurs, afin
quils ne pussent sortir et remplir le monde de leur
multitude, et pour ne pas se souiller par leur contact.
Alexandre-le-Macédonien éleva aussi Ja porte de Tarant
(is. Darband), ainsi nommée parce qu'elle fut forgée (7)
Net EM TEr AMEL NES ORNE am à 0" a
, d'où il est évi-
(*) Le jeu de mot ne peut se sentir que duns l'arménien, où
125
de cuivre et de fer; cette porte, placée entre une mon-
tagne et la mer, les renferme dans une longue barrière.
» Le prophète Ezéchiel parle d'eux et les appelle Kovk
et Makovk, et le prince de ‘Thopel, de Rhous et de
Musek. Il menace les Juifs de leur venue; il leur dit
quils extermineront Jérusalem, et répète par trois fois
sa prophétie (‘). Par-là nous comprenons qu'ils devaient
sortir trois fois de leur pays. La première eut lieu ,
dit-on, de cette manière, 510 ans avant J.-C. C'étaient
les rois de Perse qui, dans les temps de détresse, fai-
saient venir de chez eux, par la porte ci- dessus men-
tionnée {‘*), le nombre de troupes dont ils avaient be-
soin. Ainsi fit Gambisdos fils de Cyrus, que quelques-
uns nomment Napoukotonosor, qui avec leur secours fit
la guerre au roi d'Athoura (d’Assyrie) et envoya en Pa-
lestine Holopherne , qui était de leur nation. La guerre
terminée, on les renvoya dans leur patrie, chargés de
richesses, d'or, d'argent, de vêtements précieux et de
gratifications qui excitèrent en eux le désir de faire des
expéditions de ce genre aussitôt que la chose serait pos-
sible. Conune on les reconduisait, suivant l'usage, au-
delà de l'enceinte, qui était faiblement gardée, arrivés
près de la porte, ils se jetèrent sur les darogha (gar-
diens des chemins) et sur la garnison de la porte, les
massacrèrent, prirent une des citadelies et la retinrent en
leur pouvoir. Informés de ces événements, leurs com-
patrioles vinrent les secourir, et prirent une autre for-
teresse, où ils se mirent en défense; le brnit s'en ré-
pandit dans les habitations les plus reculées de la na-
tion, où étaient des chefs très puissants. Un animal
blanc, semblable à un chien, se montrait à leur tête;
quand ils se dispersaient et s'éparpillaient l'animal les
rappelait à lui par de grands cris; ils l'adoraient et lui
étaient soumis. Ce fut lui qui les conduisit jusqu’à la
porte. Comme celle-ci était désormais ouverte, ils sorti-
rent par celte voie, et ne la fermèrent de nouveau que
quand une grande multitude y eut passé. S'étant portés
jusqu'à Aralia (***), ils se divisèrent en trois camps et ti-
rérent au sort avec trois baguetles jetées vers le ciel.
L'une d’entre elles tomba au sud, et la première partie
DR RTS Eee la po DS Ann De El
larpin signifie un Jorgeron; mais cette étymologie est fausse,
puisque der bend signifie en persan porte Jermée.
&) V. Ezéch. ch. xxxx. La Vulgate omet le nom de Ros;
les Septante l'écrivent séparément de Mosok ; la Bible arménienne
(éd. de Pétersbourg) écrit Rhovmésok; la Bible géorgienne Ros
et Mosok et notre auteur Æhousmosok en un seul mot
(**) Jei le texte aurait besoin d’être critiqué et restitué.
(*?*) Serait-ce le nom du lac Aral?
BULLETIN SCIENVIFIQUE.
124
de la nation alla vers l'Inde; l'autre au N. O., et une
seconde division alla jusque vers la Thrace; la dernière
au milieu du monde, et d'autres Turks se précipitèrent
sur les Persans qu'ils subjuguèrent partout sur leur
passage.
«; La porte ayant été ouverte de nouveau, pouf laisser
sortir un grand nombre de Turks, on la referma en-
suite, Il y avait dans cette armée 70 princes, qui tra-
cèrent une lisne circulaire, et s'assirent tout autour ;
chacun d'eux tenait une baguette, qu'ils jetèrent vers
le ciel en disant: ,, Celui dont la baguette tombera dans
le rond sera roi.“ Neuf y tombèrent et une s'y planta.
Ils nommèrent donc sur le champ neuf rois, dont huit
étaient soumis à un seul, nommé Khakar (*); s'établirent
à demeure dans ce pays, qui était vaste, et sans s'éloi-
gner d'une position naturellement fortifiée, ils régnèrent
en decà de Ja porte.
» Comme beaucoup de Turks s'étaient mêlés aux Ara-
bes, on les nomma mslmank("*), de mslma, et ils
adoptèrent la religion de ces peuples, qui, méprisant
la croix et les éolises, leur disaient de ne point adorer
les créatures. Ceux qui s'étaient dirigés, vers le sud et
vers l'ouest, ayant rencontré des peuples chrétiens, le
devinrent eux-mêmes, et ceux qui trouvèrent des ido-
lâtres firent comme eux; car c'est un peuple crédule,
» De leur côté les Arméniens et les Ibérieus faisaient
venir par une autre porte des Turks auxiliaires qui, en
se joignant à eux, embrassaient le christianisme et pre-
naient le nom de Khiouzakh (*"*); car Khiou signifie vallée
et zakh solidité, comme qui dirait des gens solidement
placés dans une vallée.
,, Voici maintenant leur seconde sortie, et la troisième
s'effectuera plus tard, suivant la prophétie d'Ezéchiel ;
ils souilleront la terre de leur présence jusqu'à la Pales-
tine, en attendant la venue du fils de la perdition
(l'Antichrist). À ce propos, Jean l'Asiatique dit que
l'empereur Tibère leur envoya des députés, et que le
Kkakan, à leur vue, témoigna beaucoup de joie. Comme
on lui en demandait le motif, ïl dit: ,,Il y a chez
RE ne dE A Dee LR Re
(*) I faut sans doute lire Ahacan.
(##) ï. e Musulmans.
(#*#) L'auteur a-t il ici en vue les Qazakh, peuplade turkomane
des bords de la Débéda dans le Somkheth, au sud de la Géor-
gie? En quelle langue donne -t-il l’étymologie de leur nom ?
Khéwi, en géorgien, signifie une vallée, et Khoï,.en turk, un,
village. Quant à Zakh ou Ghakh je ne sais à quelle. langue il
appartient L'auteur le traduit par aman qui signifie en arménien,
vase: en arabe et dans les autres langues sémitiques, solide. Cette
étymologie parait très arbitraire,
125
mes pères, porlant que, quand les rois de Rome se
soumettront aux Turks, la fin du monde approchera. “
Puis il demanda si les Romains payaient tribut aux Per-
sans; et les ambassadeurs ayant répondu qu'au contraire
les Persans étaient tributaires des Romains, il s'étonna
que telle fût la grandeur de leur empire. “*
Le même auteur dit que Trajan, après avoir soumis
les Perses, n'établit pas ses lieutenants dans la Perse
même, mais chez le Khakan résidant en decàa de la
porte, dans les provinces persanes, au voisinage du
mont Caucase, ainsi que le racontèrent les envoyés
Justinien et Héraclius, et dont le roi s'appelle toujours
Khakan, comme celui de Perse Chahbouh (Sapor). . (°)
Aragha est le nom d'un pays. Les Turks s'étendaient
jusquà Thédaghia, au pays de Tourkasdan, d'où Mah-
met, émir de Khorasan, fit venir l'écriture. A cette race
appartenait le sulthan Toghlou-Beg (Thogroul-bek) , qui
reçut d'Abbas un drapeau. Ceux là conservent leurs
usages primitifs, sauf l'anthropophagie, coutume natio-
nale qu'ils ont abandonnée. “
L'histoire du x siècle occupe
tiers du Précis; les renseignements qui y sont consignés
sur les croisades et sur les rois arméniens de Cilicie
sont très nombreux, et pourront sans doute fournir
quelques détails nouveaux. A ce propos je citerai comme
preuve de ce que jai dit plus haut sur l'inexactitude
des chiffres dans l'ouvrage de Mikhuel la date assignée
à la prise d'Edesse par l'atabek Zangui, fils d'Aksan-
kar. ,, En l’année arménienne 532(*), dit-il, Ourha fut
prise par l'atabek Zankis.“ J'ai rassemblé dans les notes
de l’histoire du Bas- Empire (xvi1, 72) les variantes de
cette date données par les historiens arméniens eux-
mêmes, ainsi que par les auteurs musulmans; mais elles
ne diffèrent que de peu d'années, et peut-être une dis-
eussion critique des sources donnerait-elle le moyen de
Îles concilier, tandis que celle fournie par notre manuscrit
de Mikhael s'éloigne de vingt ans des précédentes; et l'on
me peut s'empêcher de la croire fausse. Quant aux dé-
oi
à elle seule plus du
-("*) Jci l'auteur ne donne que la date arménienne ; mais
somme déjà, plus haut, il faisait correspondre l'an 571 à 1477
e l'ère syriaque, on voit par-là qu'il fixe le commencement de
e celle-ci en 334 avant J-C.; ailleurs en 312, 514, 515, 525,
, 346...: en un mot, il n'y a pas deux chiffres qui s’ac-
cordent.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
EE EL ÉHEÉTHAÉAMAÉMAMAAÉAÉAAMAAMAAÉÉÉAAMMM
nous une prédiction que j'ai entendue de la bouche de | L'histoire des khaliphes musulmans d'Espagne est aussi
126
traitée très longuement (p. 228 et suiv.), mais je m'abs-
tiens d'aucun développement pour ne pas trop allonger
cette notice.
On lit (pp. 256 et 253) quelques détails sur Giorgi HE
roi d'Ibérie, et sur ses guerres contre l'émir Salthouk,
et contre les Persans maîtres de Thovin; et p.238, ]'his-
toire de la fin du khaliphat en Egypte et la fondation
de la dynastie des Aïoubites, Enfin l’auteur termine son
récit par l'éloge de Léon-le-Grand, roi arménien de Ci-
licie, distingué par sa piété, et qui fonda ou dota un
grand nombre de couvents grecs, arméniens et géor-
giens ; et le dernier événement du Précis est l'inaugura-"
tion du roi Héthoum IT, que Tchamitch place en 1224.
L'ouvrage de Mikhael ne tarda pas à étre traduit, et
voici ce que dit de lui-même et de son époque l'inter-
prète arménien. (P 314.)
» Maintenant ce livre fut traduit du syriaque en ar-
ménien en l'an 1248 de la venue de N.S., 697 de
l'ère arménienne ; sous le patriarcat du seigneur Cons-
tant (*), au temps du roi couronné des Arméniens Hé-
thoum (‘*) et de sa compagne la reine Zabel (dont la vie
est précieuse), fille du roi Léon, qui a gouverné selon
Dieu ; de leurs cinq enfants nés dans la pourpre, deux
fils et trois filles, uommés Léon et Thoros, comme leur
aieul, dont la faveur puisse s'étendre du haut du trône
de leur père sur toutes les contrées de l'Arménie! A
celle époque vivait son père, le roi sage et prospérant
dans le bien, le baron Constantin (*‘’), dont la vieillesse
s’écoulait dans Ja joie au milieu de ses quatre fils; le
seigneur Parseoh, prince de Trazargos (*”), roi et géné-
ralissimé de l'Arménie ; le baron Ochin, prince de Gour-
higis, et le baron Léon : que leur puissance se fortifie
selon Dieu, et qu’ils croissent en énergie spirituelle et
corporelle! Le patriarche des Syriens orthodoxes était
Mor-lknadès d’Antioche, qui nous prêta l'original et fut
remplacé par le saint prêtre Ichokh habile dans l'art de
la médecine: Dieu daïgne l'en récompenser ! C'est nous
le vartabied Vartan, pauvre d'esprit, qui avons pris
la peine de traduire ce livre, etc.“ Après cela Vartan
parle des maux causés à sa pairie et au monde entier
(*) Patriarche, de 1220 à 1268.
(**) Héthoum I régna de 1224—1269; Léon IL, son ls, de
1269— 1289.
(s**) Constantin, père de Héthoum 1, n’était que seigneur de
Pardzerpert.
(*##*) Château fort de Cilicie. C’est sans doute une faute
de copiste qui lui attribue le titre de rar.
127
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
128
GE
par la nation des archers, i. e. par les Mongols. 11 parle
brièvement de leur origine, de leurs progrès, de leurs
premières guerres en Asie, et donne à ce sujet quelques
détails intéressants. Vartan n'est point nommé dans le
» Quadro della storia letteraria di Armenia“ parmi les
auteurs du xt siècle ; ou plutôt il y est question (*) d'un
auteur de ce nom (p. 110), mais sans que l’ouvrage qui
nous occupe soit attribué nommément à aucun écrivain
de ce temps. Il y a donc lieu de croire qu'il était in-
inconnu au savant auteur de ce livre.
L'âge de notre manuscrit n'est point indiqué. Il n'est
pas très moderne, à ce qu’il paraît par la forme de l'é-
criture, mais il ne doit pas non plus être très ancien.
En tout cas il a été fait d'après un autre dont un mé-
mento, relatif à la fête de Pàque, sans nom de copiste, a
été transcrit p.521; peut-être a-t-il une centaine d'années.
nn ———_—_—_—_——————
() Vartan, dit le Grand à cause de sa science, auteur d'une
histoire universelle très estimée, dont il existe un manuscrit à la
Bibliothèque Roumiantzof, qui sera le sujet d’une autre notice.
Parmi les connaissances qui lui sont attribuées, il est question
de la langue syriaque. Serait-il le traducteur du Précis de
Mikhael ?
—s2#
CORRESPONDANCE.
3. Exrrait D'uNE LETTRE DE M. GIRGENSOHN,
MÉCANICIEN DE L' ACADÉMIE , A M. PARROT,
CONCERNANT UNE AURORE BORÉALE (lu le 16
novembre 1838).
Vers la fin du mois de septembre dernier, je m'aper-
cus d'une grande aurore boréale, et j’appelai sur le
champ ma femme pour lui faire voir ce phénomène
imposant.
Les colonnes s’élevaient, le soir vers 9 heures, peu
fréquemment de l'arc lumineux qui avait une hauteur
plus considérable que je ne l'avais encore observé, et
il paraissait de temps en temps quelques espaces lumi-
neux dans le sec.eur obscur sous l'arc de lumière. Mais,
bientôt après, le secteur retournait à son obscurité natu-
relle et n'offrait que quelques légers nuages à la vue.
Sur l'arc lumineux j'observai de temps en temps de
pareils espaces plus brillants, qui ne disparaissaient pas
si promptement et d'où s'élevaient les colonnes lumi-
neuses. Le point le plus élevé de l'arc déviait vers
l'ouest du méridien terrestre environ d'un huitième de
quart de cercle. Au nord-est et à l'ouest étaient deux
larges espaces de couleur de carmin, mais qui n'attei-
gnirent que la hauteur d'environ 20 degrés.
A neuf heures et demie l'aurore boréale devint tout-
à-coup très brillante et, pendant que de fréquentes co-
lonnes s'élevaient de points enflammés de larc lumi-
neux, ma femme m'observa que, à chaque colonne qui
s'élevait, elle entendait un bruissement qu’elle ne pou-
vait décrire, mais qui avait quelque chose de sinistre.
Comme j'ai l'ouie dure, je n’entendis distinctement ces
bruissements que deux fois, lorsque plusieurs colonnes
s'élevaient simultanément.
Le ciel changeait très souvent d'aspect par de légers
nuages. Les colonnes lumineuses n’atteignirent pas le
zénith de Pétersbourg et n'ont point formé de couronne,
Remarque de M. Parrot
Telle est la relation de M. Girgensohn que nous come
muniquons ici comme celle d'un phénomène d'auror-
boréale ‘accompagné d'un bruit très sensible. On peut
être assuré que les deux observateurs n'étaient nulle-
ment prévenus. Mme. Girgensohn ignorait complète-
ment que les aurores boréales fissent du bruit; et si
M. Girgensuhn, dont l'ouie ne lui permettait pas d’en-
tendre celui que faisaient des colonnes isolées, a enten-
du distinctement celui que faisait l'apparition simulta-
née de plusieurs colonnes, il est bien certain qu'il a
réellement entendu ce bruit, qu'auparavant il était ré-
signé à ne pas entendre
Nous croyons que cette relation intéressera les physi-
ciens, puisque pendant lung-temps les phénomènes ob-
servés d’aunores boréales ont été dénués de bruits sen-
sibles, au point que l'on était tenté de rejeter les té-
moionages de ceux qui avaient entendu ces bruisse-
ments. Dans ces derniers temps ces témoignages se
sont renouvelés, et nous croyons qu'il est dans l'intérêt M
de la science de publier celui-ci qui nous paraît à tous
égards irréprochable. Dans les objets de pure observation,
où nos expériences ne peuvent pénétrer , l'on ne peut
asseoir d'opinion que sur de nombreuses observations
bien avérées.
Emis le 25 janvier 1839. Er.
TT
bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélanges.
OUVRAGES OFFERTS.
nitrique. FniTzscue. —
MONO “EL, ES.
11. Ueser pas Kcima von SiTcua uND DEN
RussiscHEen BEsiTzuNGEN an per Norn-
WESTKÜSTE VON AMERIKA ÜBERHAUPT, NEBST
EINER UNTERSUCHUNG DER FRAGE, WELCHE
IN DIESEN
GEGENDEN GEDEIHEN KÔNNEN. Von K. E.
v. BAER (lu le 21 décembre 1858).
GEGENSTÂNDE DES LANDBAUES
Dem durch die Akademie herauszugebenden Werke :
»Statistische und ethnographische Nachrichten über
die Russischen Besitzungen an der Nordwestküste von
Amerika , gesammelt von dem ehemaligen Oberverwal-
ter derselben, Contre-Admiral ». Wrangell“ habe ich
einen Aufsatz über das Klima von Sitcha, nach Beob-
achtungen des Herrn von Wrangell beigefügt, und
e Frage untersucht, welche Gegenstände des Land-
baues in diesen Gegenden gedeihen kônnen. Es scheint
ir nicht überflüssig, diesen Aufsatz im Bulletin be-
sonders zu publiciren, weil theils die genauere Verglei-
chung der Temperalur an der Ost- und Westküste von
Nord - Amerika in derselben Breite die Physiker interes-
#°105.106. BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIE
. L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PETERSBOURG.
Tome V.
AN 9.10.
PAR
Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment nn volume. Le prix de souscription d’un volume est
de 5roubles assign. en Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger, On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie,
place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEPFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N, 1. — L'expédition des
gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par
Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus
dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages
manuserits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyagés scientifiques; 6. Extraits de la correspondance
scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie; 9. Anuonces
SOMMAIRE. NOTES. 11. Sur le climat de l’ Amérique septentrionale et les objets d'agriculture qui peuvent étre cultivés dans
les colonies russes de la côte nord-ouest de cette partie du monde. Bien. —
dans l'ile de Hochland. Le même. — 15. Notice préalable d'un nouveau produit de la décomposition de l'indigo par l'acide
12. Notice d'un énorme bloc erratique observé
siren dürfte, theïls die daran geknüpfien Bemerkungen
über das wahrscheinliche Resultat des Landbaues für die
Interessen dieser Kolonien vielleicht nicht ohne Erfolg
sind, weun sie allgemeinere Beachtung erlangen.
Während seines Aufenthalts in Neu-Archangelsk hat
der Contre-Admiral von Wrangell ein vollständi-
ges meteorologisches Tagebuch gefühit. Es beginnt im
Jahre 1831 mit dem 25. November a, St. und schliesst
mit dem Februar 1835. Die Aufzeichnungen sind vier
Mal täglich gemacht worden, im Jahr 1852 um 8 Uhr
Vormittags, 12 Uhr Mittags, 4 Uhr und 8 Uhr Nach-
mittags; in den folgenden Jahren aber um 9, 12, 5 und
9 Uhr. Das Jahr 1832 hat jedoch eine lange Lücke
welche im Juni beginnt und im September endet. In
den folgenden Jahren sind nur einzelne Stunden ausge-
fallen.
Das ganze Tagebuch hier abdrucken zu lassen, schien
für das genannte Buch nicht passend, da es so viel
Raum eingenommen hätte, als alle übrigen Aufsätze zu-
sammen. Auch sind diese Beobachtungen später fortge-
setzt und es ist zu hoffen, dass die ganze Reïhe eïnst
von meinem Collegen, Herrn Kupffer, in dem Wer-
ke: Observations météorologiques et magnétiques faites
dans l'Empire de Russie, von welchem bereits der er-—
151
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
132
ste Band erschienen ist, mitgetheilt werden wird. Da
bis dahin noch mehrere Jahre vergehen düriten, so
glaube ich den Physikern einen Gefallen zu erweisen,
wenn ich die wichtigsten Resultate aus diesem Tagebu-
che hier mittheile
Besonders schien die Kenntniss der Temperaturver-
hältnisse wichtig, da man schon lange auf den bedeu-
tenden Unterschied in der Temperatur auf der Ost-
und Westküste von Nord-Amerika unter gleichen Brei-
ten aufmerksam ist, ohne durch Zahlenwerthe sie mit
Sicherheït bestimmen zu kônnen. Nur Temperaturbeob-
achtungen aus der Gegend von der Mündung des Co-
lumbia-Flusses gaben Gelegenheit zu einer numerischen
Vergleichung mit der Ostküste unter 451/° n. Breite.
Einen zweiten Vergleichungspunkt giebt Neu - Archan-
gelsk auf der Insel Sitcha und die Kolonie Nain an der
Ostküste, deren Temperatur wir annäherungsweise ken-
ner. Für jenen Ort besassen wir allerdings schon An-
gaben durch die Herren Kupffer(”) und Lütke (?);
von denen der erstere die mittlere Jahrestempera-
tur dieses Ortes aus Beobachtungen vom Jahr 1828
= + 5,8R., der letztere dagegen mit Hinzuziehung
des Jahres 1829 = 6,159 R. fand. Beide Mittheilun-
gen aber hatten die Monate nach altem Style getheilt,
wodurch schon die Vergleichung der Jabreszeiten un-
môglich wurde und eine neue Berechouns blieb um
so mehr wünschenswerth, als Brewster das Resultat
bezweifelt und einen bedeutenden Fehler vermuthet
bat). Wir werden sehen, dass er sich hierin irrte.
Ich theile also hier die Berechnungen aus Wrangells
Tagebüchern mit, nachdem ich die Angaben auf den
neuen Styl reducirt und die Reaumursche Scale in die
hunderttheilise umgesetzt habe. Die Temperaturen habe
ich für die einzelnen Stunden summirt und davon das
Mittel berechnet, dieses Mittel aber nach dem Gange
der Temperatur in Leith, welches fast gleiche Breite
mit Neu-Archangelsk und ebenfalls ein Küsten -Klima
bat, corrigirt, um die wahre mitilere Temperatur zu
finden. Dieses Verfahren schien mir für den vorliegen-
den Fall durchaus richtiger, als wenn ich den täglichen
Gang der Temperatur in Padua nach der Formel von
Kämtz mit in die Berechnung gezogen hätte.
mm cl gimns # rh prop rs opéra segment puines
(1) Poggendorfs Annalen der Physik u. Chemie Bd. XXII.
Seite 119.
(2) Lütke Voyage autour du monde Vol. L p. 222.
(3) The London and Edinburgh philosophical magazine Vol. I.
p. 222.
Miüutlère Témperaturen zu Neu-Archangelsk im J. 1852
I î n
Mogate, |'8:Ubr | 12Uhr | 4 Ubr | 8 Uhr | Wahres
7 | Vorm. | Mittags RSAUI Nachmit.| Mittel.
Januar ...| + 1,06 + 2,64 1,25 | +0,72 | +1,37
Februar ..| — 1,97 | +3,15 : 1,40 | — :,67 | + 0,21
Mairz 5: _- 1,61 | +5,13 2,89 1,10 | +1,93
April... +3,15 | 46,07 | + 5,99 2,80 | +3,98
MAR -+ 8,91 + 12,50 | 14,01 | +9,14 |+ 10,18
October ..| +6,11 | +7,98 | +6,56 | +5,40 | +6,50
November | + 5,54 | 26,41 | H 6,02 | +511 | +5,55
December. | +2,69 | +4,58 | +2,83 | +2,09 | + 2,91
Vom Januar 1855 an ist, wie gesagt, um 9, 12, 3
und 9 Uhr beobachtet worden. Nur in seltenen Füällen
sind die Aufzeichnungen Morsens um eine Stunde frü-
her oder Nachmiltags um eine Stunde später gemacht
und dieses ist im Tagebuche notirt. Ich habe in solchen
Füllen, je nachdem die Temperatur im Zu- oder
Abnelimen begriffen war, die für diese Zeitriume
bemerkte Temperatur verhältnissmässig hôher oder nie-
driger angenommen, und dadurch Werthe erhalten,
welche die folgende Tabelle angiebt. Die mitilere Tem-
peratur ist ebenfalls nach dem Gange derselben in Leith
corrigirt. Ich hätte sewiünscht, für die vier Monate, wel-
che im Jahr 1852 ausgefallen smd, Beobachtungen aus
andern Jahren zu benutzen, um überall das Mittel aus
dreïjäbrigen Beobachtungen zu ziehen, habe diese aber
nur für den Juni erhalten (#).
Mitlere Temperatur zu Neu-Arch. in den J. 1853 — 35.
L+ Apt 9 Uhr 12 Uhr 3 Uhr 9 Uhr. Wahres
Po Vorm. Mittag. Nachm. Nachm. Mittel.
Jan. 1833 +2,17 —+ 3,90 + 4,01 — 2,69
1854 —2,22 0,85 0,93 — 1,96
2835 — 1,85 cos 5 2 brata O
Mittel —0,62 2,179 2,76 +0,41 +1,25
Febr. 1833 — 0,07 2,72 2,24 0,22
1834 0,01 2,57 2,52 0,42
Mittel — 0,03 2,64 2,58 0,32 1,24
März 1833 + 5,0% 6,15 5,72 3,25
1854 2,88 5,42 6,35 18122
Mittel 3,96 5,18 6,0% 2,5% 2,01
April 1833 6,23 8,30 8,44 4,48
1834 5,35 6,91 6,66 3,46
Mittel 5,79 7,60 7,55 3,47 5,25
(4) Bemerken muss ich noch, dass man die Uebersichten
der monatlichen, hôchsten, niedrigsten und mittlern Thermome-
ter-Stände von den Jabren 1828 und 1829, welche die Herren
Lütke und Kupffer an den angeführten Orten mittheilen,
nicht etwa hier hirizuzichen darf, um die Beobachtungs-Reihe
zu verlängern, weil dort die Monate nach dem alten Style ab-
getheilt sind.
nn
35
Aus beiden Uebersichten habe ich die mittleren Tem-
peraturen der einzelnen Monate, der Jahreszeiten und
des ganzen Jahres berechnet, wie sie in der zunächst
folgenden Tabelle mitgetheilt werden. Ich stelle sie zu-
sammen mit den von Kämtz aus ältern Beobachtungen
berechneten mittleren Temperaturen für die Kolonie
Nain in Labrador, die auf der Ostkäüste von Amerika
so genau der Ansiedelung Neu-Archangelsk gegenüber-
liegt, dass der Unterschied der Breite nur einige Minu-
ten betragen kann. Es wäre hôchst interessant, wenn
man auch aus der Mitte des festen Landes von Amerika
unter derselben Breite das Maass und die Vertheilung
der Temperatur genau kennte. Dieser Punkt würde
. 4° 40’ südlich und um einige Grade ôstlich vom Fort
Chepewyan liegen. Da wir nun durch Franklin's
. zweite Reise vom Fort Chepewyan (58° 45’ n. Br. und
1119 18° w. L. v. Gr.) eimjährige Temperaturbeobach-
tungen und ausserdem auch durch seine erste Reise me-
-teorologische Beobachtungen aus Cumberland - House
(55° 57’ n. Br. und 102° 17’ w. L. v. Gr.) erhalten
haben, so scheint es, dass die Temperatur des gesuchten
Punktes, der zwischen beiden Forts so liegt, dass er
-von ersterem nur halb so weit entfernt ist als von letz-
terem, sich ziemlich genau bestimmen lasse. Nach die-
sen Elementen habe ich auch in der unten folzenden
Tabelle die Temperatur der Monate November bis Mai
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
Monsts 9 Uhr 12 Uhr 3 Uhr 9 Uhr Wahres
Vorm. Mittag. Nachm. Nachm. Mittel. |
Mai 1855 9,15 10,54 11,15 7,24
1854 8,33 9,75 9,46 6,37
Mittel 8,74 10,15 10,89 6,80 8,46
Juni 1833 “<-13,38 15,08 15,00 +11,29
1854 12,92 15,15 15,06 10,27
1855 11,88 13,44 15,41 9,92
Mittel 12,59 14,56 14,49 10,50 12,12
Juli 1853 14,96 18,56 18,48 12,87
1834 13,33 15,22 15,10 11,01
Mittel 14,15 16,79 16,79 11,9% 15,95
Aug. 1835 16,79 19,40 19,44 13,47
/ 183% : 12,62 14,56 14,62 10,86
Mittel 14,70 16,98 17,05 121700 14,33
Sept. 1833 13,20 15,50 15,51 12,14
1834 10,44 15,46 15,18 10,00
Mittel 11,82 14,48 14,54 1107000 SA
Oct. 1833 9,26 12,05 11,56 8,40
1854 8,25 9,65 9,64 7,70
Mittel 8,76 10 84 10,60 8,05 9,05
Nov. 1833 6,98 8,53 7,89 6,91
1834 5,71 7,19 6,83 5,65
Mittel 6,34 7,76 7,56 6,28 6,40
Dec. 1833 0,85 1,83 1,61 0,50
1834 2,64 4,22 3,86 2,71
. Mittel 1,74 3,03 2,74 1,60 2,14
154
| berechnet. Für die Sommermonate haben wir aber keine
unmittelbaren Beobachtungen , sondern nur Berechnungen
| aus Cumberland-House. Meine Ziffern sind hier mit Be-
rücksichtigung entfernterer Localitäten gegeben, deswe-
gen aber auch weniger sicher.
1
5' n. Br.
Temperatur von Nord-Amerika unter 57
T
\circa51° n.B.
61220 W.L.
v. Gr.
{Wabrschein-
£ | liche Temp
0 = #1 p-
57° 5'n Br. 57 n Br.
135° 18/ W.|
1 MO80- ES
ve v. Gr.
+ 1,28
+ 0,89
3,54
4,80
8,99
12,12
13,95
14,33
12,51
8,13
6,05
240
1,52
5,11
Neu-Arch. Nain
Mittlere Temperaturen.
August .....
September
October
November
December
des Wint. (Dec. —Febr:.)
— Frühl., (März—Mai)
— Somm. (Juni— Aug.)
— Herbst(Sept —Nov )
|
15,50
8,83
Die mittlere Temperatur von Neu - Archangelsk ,
+ 70,59 C. oder + 62.91 R., wie sie aus diesen voll-
ständigern Materialien hervorgeht, steht also in der
Mitte zwischen den Ergebnissen, welche die Herren
Kupffer und Lütke erhielten. Sie ist um mehr als
10° C. hüher als in der Ansiedelung Nain an der Ost-
küste. Der Winter ist in Labrador gerade um 20° C.
kälter als auf der Insel Sitcha, der Frühling um 11‘/,°C.,
der Sommer aber nur um 69 C. und der Herbst um
60,6 C. kälter. In der Mitte des Continents ist der Win-
ter noch bedeutend kälter als an der Ostküste, Unsere
vergleichende Uebersicht giebt dieses Mebr der Kälte
für : das Innere zu 1°,5 C. gegen die Ostküste und zu
2195, gegen die Westküste an, aber gewiss noch zu
gering, da das Fort Chepewyan, das für die Berech-
nung benutzt ist, an einem ansehnlichen Landsee liegt ,
dessen erwärmenden Einfluss im Winter die Beobach-
tungen selbst auf das Bestimmteste nachweisen. Der
Winter ist nämlich im Fort Chepewyan sogar um 5°
milder gefunden als in dem fast um 5° mehr nach Sü-
den gelegenen Cumberland-House. Die Erbebung über
dem Meere, die für den letzteren Ort um 500 Fuss
grüsser als für den erstern angegeben wird, kann einen
so bedeutenden Einfluss wohl nicht ausüben.
Dass dagegen der Sommer bedeutend wärmer ist als
*
155
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
1356
an beiden Küsten, lehrt schon das rasche Wachsthum
der Temperatur vom April zum Mi.
Die Differenz zwischen dem April und Mai ist :
Für Neu-Archangelsk 49,2; für Nain 4°,4; für das In-
nere 109,9 C.
Ich glaube daher, dass die Sommerlemperatur in un-
serer Tabelle noch etwas zu niedrig angegeben ist, da
die abkühlende W irkung des beträchtlichen Athapasca-
Sees, an welchem das Fort Chepewyan liegt, in die
Berechnung übergegangen ist. Diese Vermuthung wird
durch eine Vergleichung der Sommertemperatur im In-
vern der alten Welt bestätigt.
So begünstigt aber auch Sitcha im Verhältniss zur
Ostküste von Amerika erscheinen mag, so hat es doch
weniger Wärme als die Westküste der alten Welt unter
derselben Breite. Bergen an der Küste Norwegens, fast
unter denselben Localverhältnissen, aber um mehr als
drei Grade nürdlicher gelegen, ist doch fast in allen
Jabreszeiten wärmer, wie die folsende Vergleichung
lebrt :
Mittl. Temp. Wine Frühl. Somm Herbst.
Sitcha (57 3n.Br) 7°,39C. 19,52. 59,71. 13°,50. 8°,83:|
Bergen (60° 24 n.Br.) 8°,18C. 29,20. 70,02 140,76. 89,74.
Um zu beurtheilen, in wie weit man aus der Quan-
tilät und der Vertheilung der Temperatur von Neu-
Archangelsk ,
Ostküste von Amerika und
unter derselhen Breite,
der Wärme in Nordamerika unter dieser Breite, oder
auf den Lauf der Linien gleicher mittlerer Jahrestempe-
verglichen mit der Temperatur an der
des Continents
auf die allzemeine Vertheïlung
im Innern
ratur, gleicher Sommer und gleicher Winter schliessen
darf, müssen wir die Localität etwas näher ins Auge
Âassen. Neu-Archangelsk liegt auf der Insel Sitcha, die
durch mebrere Meeresarme vom Continente getrennt
ist. Indessen sind diese Arme doch nur schmal, und
kurz im Verhaltniss zu der ausgedehnten Masse des Con-
inents, der nach Osten ganz nahe an die Insel Sitcha
antritt. Dagegen ist nach Westen ein ungeheuer weites
Wasserbecken. Man hat also in Neu-Archangelsk nicht
sowohl ein Insel- als ein Küsten- Klima. Wenn man
nämlich nach der Art, wie sich das Wärmequantum des
ganzen Jahres. vertheilt, ein See - oder Insel-Klima und
ein Continental-Klima als Gegeusätze unterscheïdet, wo-
von dieser kalte Winter und heïsse Sommer, jener aber
mach der Art, wie sich der Ocean abkühlt und er-
wärmt, milde Winter und kühle Sommer hat, so würde
man Unrecht haben, Sitcha im die erste Categorie zu
setzen. Die Sommer sind daselbst wärmer und die
Winter kälter als sie unter derselben Breite mitten im
Ocean kôünnten. Sitcha erfahrt den EKEinfluss des
| Continentes und der See zugleich und hat daher ein
Küsten-Klima. Die Localverhaältnisse dieser Insel vermin-
dern aber mehr noch als die schmalen Meeresarme die
Eimwirkung des Continentes. Die Insel selbst ist von
hohen Bergen besetzt, von denen der eine, Werstowaja
ansehnliche Hôhe von ungefähr
4000 Fuss erreicht. Auch die benachbarte Küste ist mit
hohen Gebirgszügen besetzt, wodurch die Ausgleichung
der Temperaturverschiedenheit zwischen dem Continent
und dem Ocean bedeutend gehemmt wird. Neu-Arch-
angelsk ist also im Sommer kübler und im Winter wär-
mer als es ohne dieses Localverhältniss seyn würde,
und kann nicht so unmittelbar den Lauf der /sothermen
(Linien gleicher Sommer) und /sochimenen (Linien gler-
cher Winter) innerhalb des Festlandes von Nordame-
rika bezeichnen, wie die Mündung des Columbia- Fius-
ses für die tieferen Breiten. Dazu kommt, dass diese
| Berge fast bis an das Ufer der See mit dichten Wal-
, dungen besetzt sind. Durch die Gebirge und durch die
Wälder werden die Ausdünstungen der See zurückge-
halteu. durch die kältern Lufischichten der Berghôhen
zu Nebel und Regen niedergeschlagen und ein Theil
der Wärme der tiefern Luftschichten wird nun wieder
verbraucht um diese Feuchtiokeit zur Verdünstung zu
bringen. Daher die vorherrschende Feuchtigkeit der
Luft, die den Aufenthalt in Sitcha so unangenebm
macht, obgleich sie der Gesundheit weniger schädlich
befunden wird, als man vorauszusetzen geneiet ist. Das
letztere Verhältniss gilt indessen, wenn wir nicht irren,
mehr oder weniger von allen Kisten ; denn és scheint,
dass überall in der unmittelbaren Nähe der See die
Menge der Luftfeuchtigkeit lange nicht so nachtheilig
auf die Ockonomie des menschlichon Organismus wirkt,
als die von Sümpfen oder dichten Wäldern bedingte
| Feuchtigkeit der Luft in Gegenden, welche der unmit-
telbaren Einwirkung der Seeluft entzogen sind. Im Jahre
1828 zählle man in Neu-Archangelsk 120 Tage, an wel-
chen es ununterbrochen, und 180 Tage, an denen es
unterbrochen regnete oder schneïte, und nur 66 Tage
konnte man heiter nennen(‘). Nicht günstiger ist das
Verhältniss in andern Jahren. Es sollen Jahre vorkom-
men, sagt Lütke, welche nur 40 heïtere Tage haben.
Einen viel grôssern Einfluss als diese Lokalverhält-
nisse übt die Gestaltung des Continents auf das Klima
von Sitcha und der ganzen Umgegend in weiter Aus-
seyn
genannt, eine çebr
(5) Lütke Voyage. Vol. I. p. 220.
den die Russischen Kolonien diese Lehre erweisen.
denfalls geben sie hôchst auffallende Belege.
den ein.
kälter als der Winter von Padua (+ 1,70).
. Zeit mebr concentrirt (eine Folge ihrer Entfernung von
Winter wechselnd ist und die Frosttage vertheilt sind ,
aufsucht, in welchen Monaten es fror und wie lange
der Frost jedesmal anhielt, Im Winter 1851 bis 1832
fror es im December 2 Tage lang und ausserdem einige
Mal in der Nacht; im Januar gab es Frôüste von 1, 5,
5 Tagen und von einzelnen Nächten ; im Februar währte
der längste Frost 5 Tage und ausserdem waren hüufge
Nachtfrôste ; im März fror es nie mehr am Tage und
mur sellen in der Nacht. Im Winter 1832— 35 kam im
December ein ganz ungewôhnlich andauernder Frost
vor, der fast(f) ununterbrochen 10 Tage anhielt, im
-Januar fror es dagegen nur an 1,1 (d. h. zwei emzelnen)
Tagen, im Februar an 11/, und 5 T'agen, im März nur
in der ersten Nacht. Im Winter 1855 — 54 gab es im
December Frôste von 4 und 3 Tagen ausser einigen
Nachtfrôsten, im Januar von 6, 2 und 1 Tagen, im
Februar von 2 und 4 Tagen, Im folgenden Winter
fror es im December 4 Tage lang und im Januar nur
einzelnen Stunden. Ueberall habe ich, wenn die
gebücher 0° angeben , vorher und nachher aber Frost
notirt war, den Frost als ununterbrochen angenommen,
bbgleich es wahrscheinlich ist, dass er üfter um Mit-
_ (6) Er scheint zwei Mal eine kurze Unterbrechung erlitten
zu haben, da an zwei Tagen um 12 Uhr Mittags die Tempe-
xatur nur 1/2° R. war. Grade an diesen Tagen ist aber die
Beobachtung um 3 Uhr Nachmittags ausgefallen.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
a —— — —_—_——————.—…—…—…— —…"…"—"— — —.————_—— …— ——_— ——_———
dehnung aus. Aber dieser Einfluss ist nicht sowohl als | tag unterbrochen war. Unter diesen Umständen kann
Stürung, sondern vielmehr als Bedingung des Verlaufs
der Linien gleicher Wärme zu betrachten. Hätien nicht
schon die gesammten Untersuchungen über die Verthei-
Jung der Wärme auf dem Erdkôrper gelehrt, dass die
Raumverhältnisse zwischen dem festen Lande und dem
Ocean, die Abweïchung der Zsothermen, Isotheren und
Jsochimenen von den Parallelkreisen bedingen, so wür-
Je-
Die Halb-
insel Aljaska, welche an manchen Stellen kaum 5, und
selten 15 — 20 Meilen breit ist, wirkt durch ihre Stel-
lung ausserordentlich auf die Temperatur dieser Gegen-
Wir werden auf diese; Verhältniss, da seine
Wirkung sich weit hin erstreckt, später zurückkommen.
Der Winter in Neu-Archangelsk (+ 1,52) ist wärmer
als der Winter in Stutlgart (+ 1,19), Turin (+ 1,55),
Mannheim (+ 1,42) und Trier (+ 1,4) und nicht viel
Allein, an
vielen dieser Orte. ist die Winterkälte doch für einige
der See), als in Neu - Archangelsk. Wie sebr hier der
wird am anschaulichsten, wenn man in unsrem Journale
penhagen (+ 7,69) und Berlin (+ 7,95) zurücksteht,
138
der Schnee daselbst in der Ebene keine bleibende Er-
scheinung seyn. denn selbst nach der ganz ungewühn-
lichen Andauer des Frostes von 10 Tagen, konnte der
Schnee sich kaum wenige Tage länger erhalten haben,
da die Erde nur an der Oberfläche und wenig unter
den O0 Punkt erkaltet seyn konnte. Es kann also die
Angabe, die wir vorfinden, dass zuweilen der Schnee
sich den ganzen Winter erhält, nicht füglich anders zu
verstehen seyn, als dass man den Winter nur sehr
kurze Zeit gerechnet hat. Indessen sagt mir der Admi-
ral Wrangell, dass in beengten Localitäten, zwischen
Berghôhen der Schnee allerdings bleibend ist. Was die
Intensitäl des Frostes betrifft, so bemerken wir, dass
er im ganzen Winter 1832 — 53 nicht unter — 5° KR.
giug. Ein Frost von — 7 R. gehürt schon zu den be-
sondern Seltenheiten, indessen finde ich doch einmal
— 9° R. (im Februar 1832) und einmal sogar — 12° R.
(im Januar 1854) notirt. Eine grôssere Kälte hat Admi
ral Wrangell nicht beobachtet , Langsdorff aber
giebt — 16° R. für den 11. Januar 1806 an (7). Dage-
gen hat man im Januar auch + 169 R. beobachtet. Die
Rhede ist das ganze Jahr hindurch offen und nur einige
wenige, von Bergen und Inseln ganz umschlossene
Buchten frieren zuweilen zu.
Wichtiger für unsere Kolonien ist es, das Maass ih-
rer Sommerwärme und den Nutzen, den man aus der-
selben ziehen kann, kennen zu lernen. Man baut in
Sitcha und in den gesammten Besitzungen der Russisch-
Amerikanischen Compagnie, mit alleiniger Ausnahme
der südlichen Ansiedelung Ross, gar kein Korn und
muss sich daher den ganzen Kornbedarf, da auch in
Kamtschatka der Kornbau noch nicht hat allzemein wer-
den künnen, entweder aus dem Auslande ankaufen,
was gewôhnlich in Kalifornien geschieht, oder aus
Ochotsk, wohin es nach weitem Landtransporte aus
dem westlichen Sibirien kommt, oder aus den Häfen
des Europäischen Russlands bringen. Es ist in der That
ein sonderbarer Contrast, durch Colibris an den Süden
erinnert zu werden, und nicht einmal Gerste auf dem
Felde zu haben, viel weniger Reis oder Mais.
Irrig wäre es freilich, aus der mittlern Temperatur
(+ 7,59), welche nicht sehr weit hinter der von Ko-
(7) Langsdorff's Reise. Oct. Ausg. IL S. 156.
Später eingegangene amitliche Berichte zeigen an, dass der
Winter von 1836 ganz schneelos war und es nur an vier Tagen
fror. Dennoch war in dieser Zeit eine Kälte von 109 eingetreten,
159
aber die von Bern (+ 7,25), von Künigsberg + 6,49) | Seltenheit, dass der Roggen reif wird. Am Westufer
und noch vielmehr die von Stockholm (- 5,64), Mos-
kau (+ 5,26) und St. Petersburg (+ 3,25) übertrifit,
auf die Fähigkeit der Kornproduction schliessen zu wol-
len. In dem Gedeihen des Korns äussert sich ganz be-
sonders der grosse Unterschied, der darin liegt, ob
eine gewisse Quantitit Wärme im Innern des Conti-
nents auf heisse Sommer und kalte Winter, oder am
Rande eines ungeheuren Wasserbeckens in milde Win-
ter und kühle Sommer vertheilt ist. Moskau hat beï
seiner viel geringern jährlichen Wärmemenge, wegen
5
der weiten Entfernung vom Ocean einen Sommer (16,9)
der dem Weiïzen ein Gedeihen giebt; an Weïzen ist
auf der Insel Sitcha nicht zu denken.
Der Sommer von Sitcha (159,5) ist bedeutend kälter
als der von Abo (15,72), ja er ist sogar kälter als zu
Uleabors im Norden von Fmnland (14°34) und nicht
viel wärmer als im Innern von Lappland (13°,S) und
auf der Hôhe von Jempteland (15°). Es ist hiernach
die Sommertemperatur Sitcha’s genau die Sommertem-
peratur derjenigen Gegenden in Europa, wo der Rog-
gen entweder gar nicht, oder nur in ganz besondern
Localititen zur Reïfe kommt. Bedenkt man noch, dass
der Roggen zur Zeit seiner Blüthe trockner Witterung
bedarf, wenn die Befruchtung gedeihen soll, dass man
aber in Sitcha zu keiner Zeit des Jahres mit Sicherheit
auf trocknes Wetter rechnen kann, so darf man nicht
erwarten, dass der Bau des Roggens gedeïhen werde.
Wenn die Wälder auf dieser Insel nicht nur, sondern
auch in der Umgegend gelichtet seyn werden, und da-
durch die Feuchtigkeit weniger angchäuft wird, kônnen
sich vielleicht einzelne, besonders erwärmte Localitäten
auffinden lassen, im denen der Roggen zuweiïlen, aber
wobl nur selten reift (8). Mehr lässt sich nach den uns
vorliegenden Materialien nicht für den Bau des Roggens
auf Sitcha erwarten. Zwar säet man noch etwas Rog-
gen in dem Kandalakschen Busen des Weissen Meers,
und dieser Roggen hat im vorigen Jahre siebenfältig ge-
lohnt. Allein der Busen von Kandalaksch ist eine be-
sonders begünstigte Localität, die gegen den Einfluss
des Nordens geschützt ist, und doch ist es nur eine
(8) Auf die Lichtung der Wälder rechne ich so viel nicht,
als man sonst wohl auf sie zu rechnen pflegte, aber doch etwas
mehr als Viele jetzt darau£ rechnen. Jedenfalls hat die Ame-
rikanische Kompagnie sich ein grosses Verdienst dadurch er-
worben, dass sie so bald nach der Besitznahme metcorologi-
sche Beobachtungen anstellen liess, die für die Zukunft zur Ver-
gleichung dienen werden.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
140
des Weissen Meeres ist schon im Kemischen Kreise der
Roggen eine Seltenbeit. Am Bothnischen Meerbusen
geht der Bau desselben über Uleaborg hinaus, bis zu
dem Orte Kemi, ohne Torneo zu erreicher. Die Som-
mertemperatur mag in Kemi 15°,5 bis 13°75 seyn, d.h-.
ungefähr die von Sitcha.
Anders ist es mit der Gerste. Diese Kornart baut man
nicht nur bei Alten in der Nähe des Nordkaps, unter
309 np. Br., sondern auch jenseits Torneo im Russischen
und Schwedischen Lappland bis über den Parallelkreis ,
und an der Westküste des Weïssen Meeres bei Rem (°).
Blüthe und Befruchtung der Gerste werden auch durch
die feuchte Luft nicht so leicht gestôrt, weshalb sie
selbst auf isolirten, ziemlich nôrdlichen Inseln noch
fortkommt, wie auf den Schettländischen Inseln und
den Farôern. Erst in Island gestattet das Klima ihre
Reiïfe nicht mehr. Man hat aus der Verbreitung der
Gerstenkultur geschlossen, dass sie auf den Continenten
bei einer Sommertemperatur von “+ 8° C. gedeihen
kann, auf Inseln aber, wahrscheinlich weil dort die
Wärme weniger gleichmässig wirkt, 10° das geringste
erforderliche Maass der mitilern Sommerwärme ist Im
südlichen Island ist die Sommerwärme = 52,7 C.
Hiernach ist es wahrscheinlich, dass auch in Sitcha
die Gerste gedeiïhen werde. In der That erfahren wir
auch, dass der erste Versuch Gerste zu bauen, gleich
nach der Besitznahme dieser Insel dem Director Bara-
now gelungen ist (1°). Es scheint aber, dass dieser Ver-
such entweder gar nicht, oder wenigstens nicht erpst-
lich, wiederholt ist. Der Grund hiervon liegt theils
darin, dass die wenigen arbeitsfihigen Männer im Som-
mer anderweitig beschäftigt sind, theïls darin, dass nur
em sebr schmaler Küstensaum der Bearbeitung durch
den Pflug oder die Schaufel fähig scheint.
Auf diesem Küstensaume bei Neu-Archangelsk baut
man jetzt einige Gemüsearten, unter welchen Kartoffeln
und Blumenkohl sehr gut gedeihen. Ausserdem zieht
man Erbsen, Mübren, gewôhnlichen Kohl und Rettig.
Es scheint mir, dass man hier die Quinoa pflanzen
sollte, welche auf den Gebirgen von Südamerika in ei-
ner Hôhe gedeiht, welche die Gerste nicht mehr ver-
trägt. Wird der Bau der Quinoa in nicht zu kleinem
Maassstabe eingeführt, so erlangt man den für diese Ge-
(9) Das Städtchen Kem am Weissen Meer darf nicht mi
Kemi, das um einen Grad nôürdlicher am Bothnischen Meer=
busen liegt, verwechselt werden.
(10) Langsdorff's Reise. Bd. IL S. 158.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
A
genden so wichtigen Vortneil, eine bedeutende Quantität
grünen Gemüses zu besitzen, und ausserdem in den
Saamenkürnern ein Surrogat des Brodtes zu haben.
Ich kann diese Betrachtungen über das Klima von
Sitcha im Verhältniss zum Feld- und Gartenbau nicht
verlassen, ohne die Bemerkung hinzuzufügen, dass nach
aller Wabrscheinlichkeit, etwas weiter nach Osten, auf
dem Festlande, am Ostabhange des Küstengebirges ein
ziemliches Kornland zu erwarten ist, ein Land, in wel-
chem nicht nur die Gerste, sondern auch wobl der
Roggen gedeïht. Da das Küstengebirge das Continental-
klima vom Seeklima scheidet, so müssen die Somumer
hier bedeutend wärmer und trockner seyn und Jassen
Wenigstens einen Feldbau wie im mittlern Finnland er-
warten. Nur eine bedeutende Hühe
wWürde diese Erwartung täuschen.
über dem Meere
Endlich füge ich noch einige Bemerkungen über den
Wechsel der Winde und jhre Einwirkung auf die Wit-
terung hinzu, die nicht sowohl aus den Tagebüchern
abstrabirt, als von Herrn v. Wrangell selbst nach sei-
nen Erfahrungen niedergeschrieben sind.
» In Neu-Archangelsk sind die herrschenden Winde
» SO. und SW. Wenn der Wind von S. nach SW.
»und W. übergeht, so wird er von heftigen Wind-
:, Slôssen begleitet und die Atmosphäre ist zu Gewittern
» geneigt, die häufig im Spätherbst (November) und im
» Winter erfolgen, im Sommer aber fehlen (1), Geht
_ ,der Wind von W. nach NW. über, so heitert sich
. das Wetter auf und anhaltend gutes Wetter ist in
» Sitcha immer von NW.-Winden begleitet. Von NW.
»über N. nach NO. geht der Wind unter heftigen Stôs-
»sen und bisweilen anhaltend. Neïigt er sich nach O.
» und get er nach SO. über, so erfolgt ohne Ausnahme
» Regen, anhaltend feuchte Witterung und bewülkter
F Himmel. Besonders anhaltend ist dieser Zustand wenn
» der Wind von S. rückwärts (1?) nach SO. geht. Das
» Barometer fällt bei SO. - und NO.- Winden; es steigt
bei SW.- und NW.-Winden
. So viel von dem Klima von Sitcha.
“ (11) Langsdorff versichert, im Winter sey die Atmosphäre
so mit Electricität geschwängert, dass man oft auf den Bajonet-
n mebrere Stunden ein blau- grünliches Licht (das St. Elms-
euer) sehe. Reise Bd. IL S. 317.
(12) Es scheint mir sebr interessant, dass Herr v. Wrangell
n Sitcha die normale Drehung dér Winde von N. durch ©.
ch S. beobachtete und unbedenklich die entgegengesetzte eine
ckgängige nannte, zu einer Zeit, wo Hérr Professor Dove in
pa — das Drehungsgesetz der Winde erweisen musste.
’
Witterungsbeobachtungen , angestellt in Okak auf
der Küste Labrador, von dem Nissionär Herrn
C. B. Henn. Mitgetheilt durch den Russisch-
Kaiserlichen Minister - Residenten, wirklichen
Staatsrath v. Struve in Hamburg.
Durch die Gefilligkeit ihres Ehrenmitgliedes, des Ho.
Minister-Residenten v. Struve hat die Akademie Witte-
rungsbeobachtungen vom August 1857 bis zum August 1858
aus Okak mitgetheilt erhalten. Da Okak auf der Küste
Labrador um weniger als einen Grad nôrdlicher als Nam
und Neu-Archangelsk liegt, und man aus dieser Gegend
überhaupt nur wenige Witterungsbeobachtungen besitzt,
so lassen wir sie hier zur nähern Vergleichung auf die
vorhergehende Abhandlung folgen. Die grosse Schnee-
masse ist besonders auffallend, wenn man sich erinnert,
dass in Sitcha der Schnee überhaupt nicht lange bleibt
und im Winter 1856 ganz gefehlt hat. Es wäre zu wün-
schen, dass man in Labrador sich, bemühte, die mittlere
Hôhe des Schnees in der Ebene zu bestimmen.
» Der August 1837 verging ohne Schneïen (°).
» Der September fing mit starken Nachtfrôsten an
und am 10ten hatten wir neuen Schnee und Eis, denn
an altem fehlts uns niemals. — Am 1Sten nahmen wir
unsere Kartoffeln aus, welche so ziemlich gut gerathen
waren, denn wir haben auf einem Stückchen Land,
worauf 580 Stück Kartoffeln gesteckt wurden, an etwa
3500 Stück Kartoffeln eingeärndtet, was für Labrador
ein reichlicher Ertrag ist, auch waren sie ziemlich aus-
gewachsen und reif, vas nicht alle Jabre der Fall ist.
Am 19ten waren die Berge mit neuem Schnee bedeckt.
Am 29sten ärndteten wir unsere Gartengemüse ein ; das
Weisskraut (Kohl) war sehr klein und hatte beinahe
nur Blätter und nichts Geschlossenes ; (**) die weisse Rübe
aber und anderes Wurzelgewächs waren so ziemlich gera-
then. Dieser Monat vergimg ohne Seestürme und war
für Labrador ziemlich schôün.
Der October fing mit Schneien und Nachtfrôsten an ;
vom 1ä#ten an hattéen wir sehr stürmisches Wetter, 5
bis 8 Grad unter 0 R., sonst aber für unsre Gegend
Ji duurn) Const ifludl- sut de site Shte Chose
(#) Ein recht trôstlicher Anfang für Witterungsbeobachtungen !
Indessen fällt in Labrador oft gegen Ende des Augusts Schnee
und der September-Schnee soll sogar oft bleibend seyn (Meyer
de plantis Labradoricis p. 112.)
(**) Also scheint man doch in Labrador zu erwarten, dass
der Kohl Kôpfe bilde. In Kola soll er sich nie in Kôpfe formen.
145
schônes Wetter, ohne viel Schnee und Stürme; es
schneïte wohl mehrmals, aber der Schnee blieb nicht
liegen.
Der November fing mit den ersten Spätjahrsstürmen
an und war reich an Schnee, die Kälte 5 bis 11 Grad.
Der December fing mit 15 Grad Küälte an, wo unsere
Buchten zufroren, und die Eskimos gingen schon diesen
Tag darauf 3 bis 4 Stunden weit. — Am 2ten kamen
die Eskimos bei uns an, die dieses Spätjahr von uns ab-
wesend den Sechundsfang in Netzen betrieben hatten.
Am 15ten war das Eis auf den Meeresbuchten so sicher
zum Fahren, dass einige unserer Eskimos nach unserem
nôrdlicheren Missionsetablissement , etwa 15 deutsche
Meiïlen von hier, fahren konnten. — Dieser Monat war
mit wenig Unterbrechung schôn und klar, bei 15 bis
27 Grad unter 0, beinahe Tag und Nacht.
Der Januar 1838 war eben so, 22 bis 28 Grad unter
0, beinahe Tag und Nacht, was die Kilte etwas fühl-
bar machte ; wir hatten aber wenis Schnee.
Der Februar war leïdlicher , 10 bis 12 Grad unter 0,
und brachte mehr Schnee, wodurch dieser sich sehr
häufte.
Der März war mittelmässig kalt, 10 bis 17 Grad und
die letzte Hälfte 17 bis 25 Grad unter 0; auch gab es
einige starke Schnee - und Stôbertage, wodurch unsere
Umgebung sehr mit Schnee angefüllt wurde.
Im April war mässige Kälte, 4 bis 17 Grad unter 0,
aber sehr viel Schneewetter, was unsere Umgegend und
Gärten so mit Schnee anfüllte , als es seit vielen Jahren
nicht der Fall war. Von unseren Gärten war keine
Spur mehr zu sehen; die 7 Fuss hohen Thürpfosten
standen tief unter dem Schnee. Wir pflegen den Schnee
in unseren Gärten und in der Umgebung in diesem
Monat mit Asche oder anderen schwarzen Sachen zu
bestreuen, um das Schmelzen des Schnees zu befordern.
© Dasselbe thaten wir denn in diesem Frühjahre fleissig ;
eines unserer Gärtchen aber, das an einer Berglehne
liegt, verfehlten wir, und bestreuten den Schnee etwa
45 Fuss unterhalb des Gärtchens mit Asche und Russ,
welchen Irrthum wir erst Anfang Mai gewahr wurden,
wô wir die Thürpfosten ausfindig machten. Am 25sten
wurden unsere sogenannten Frühbeeten ausgegraben
und der 8 bis 9 Fuss hohe Schnee darauf fortgefahren,
und wir haben nun in 5 Fuss Entfernung eine 10 bis
12 Fuss hohe Schneeumgebung.
Am isten Mai fingen wir an, mit Hülfe von etwa 30
Eskimos, den Schnee aus unseren Gärten und der Haus-
umgebung fortfahren zu lassen; auf den Gartenstückchen,
wo wir Kartoffeln stecken wollen, liegt der Schnee 12
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
a ———————__
144
bis 18 Fuss tief, und wo wir gedenken weisse Rüben,
gelbe Rüben u. s. w. zu säen, ist nicht viel weniger.
Am 5ten besäeten wir etliche Fenster Frühbeete mit al-
lerhand Samereien, obgleich in 5 Fuss Entfernung
ringsherum eine 8 bis 9 Fuss hohe Schneewand war,
Am 22sten Mai waren einige unserer Gärtchen so weit
aufgethaut und von Schnee leer, dass wir sie mit Kar-
toffeln , gelben Rüben, Salat und dergleichen Sämereien
bestellen konnten; in einigen andern Gärtchen war aber
der Schnee noch nicht wesgeschafft. Am 50sten wurde
Einiges mit weissen Rüben, Zwiebeln, Petersilie und
dergleichen Sämereien im freien Lande besüet. Auch
wurde etwas mit rothen Rüben bepflanzt, die wir in
der Stube gezogen hatten. — Es schneiete diesen Mo-
nat sehr stark, der Schnee blieb aber nicht lange liegen;
sonst war schôünes Wetter. Das Thermometer stand
um 0 herum.
In den ersten Tagen des Juni bis zum 15ten be-
pflanzten wir unser Gärtchen mit allerhand Gemüse-
pflanzen ; es fror aber alle Nächte ziemlich stark und
oft dickes Eis, auch war einigemal starkes Schnee- und
Stoberwetter, sonst war es den Tag über schôn und
der viele Winterschnee auf dem Lande und das Eis
verzehrien sich zusehends. — Am 18ten lag der Schnee
auf unserem Hofe nach Westen, wo er Anfangs Mai
gesen 20 Fuss hoch war, noch 4 Fuss hoch, obgleich w
schon mehrere Wochen lang welcher hinaus gefabren
war. Hinter unserem Hause, wo Wäsche getrocknet und
gebleicht zu werden pflest, liegt der Schnee noch über
10 bis 12 Fuss tief. — Am 23sten wurde der letzte
Schnee aus unserem Hofe vollends hinaussefahren. Das
Wetter war diesen Monat schôn. Das Thermometer R.
kam am 25, den Tag über, auf 165/, Grad über 0, was 4
das Eis in unseren Buchten sehr beweglich machte, wel-«
ches denn auch den 29sten aus unserer Nähe fortging,
und wir dann offenes Wasser hatten. Unsere Kartoffeln
haben einigemal unter dem Stroh, womit wir sie alle
Abend zudecken, etwas vom Froste gelitten.
Der Juli fing mil warmem Wetter an; am 2ten stand,
das Thermometer 22 Grad über 0, änderte sich aber
bald, denn am 4ten früh hatte es neues Eis gefroren,m
und den 5ten füllte sich unsere Bucht mit cer
Treibeise an, welches sich auch nicht mebr entfernte”
sondern bis zum 21sten in unserer Nähe sich verzebrte
Am 22sten früh stand das Thermometer 3/4 Grad über.
0. Es hatte stark gereift ; da wir aber unsere Kartoffelns.
die zum Theiïl bald blühten, gestern Abend aus Vor=.
sicht mit Stroh zugedeckt hatten, was seit 8 Tagen nicht
mebr geschehen ist, so haben sie nur wenig vom Frost
145
gelitten ; ohne diese Vorsicht aber wäre es um unsere
ganze Kartoffelärndte für dieses Jahr geschehen gewesen.
Der Schnee hinter unserem Wohnhause und der Kirche,
ausserhalb der Palisaden des Bleich - und Trockenplatzes
der Wäsche, war gegen unser Erwarten, am 26sten
dieses, vüllig weggethaut. Ueberhaupt ist zu unserer
Verwunderung das Land und die Berge in unserer Nähe
von Schnee leer. — Die Witterung war seit einigen
Tagen drückend warm und trocken, wodurch unsere
Gürten, die aus blossem Sande bestehen, ganz ausdorr-
ten; wir mussten daber unsere Gartengewächse, die
zierulich schün stehen, alle Tage begiessen, auch die
Kartoffeln, um sie vor dem Abstehen und Verwelken
zu sichern, und da alle Wasserpfützen in der Nähe der
Gürten austrockneten, und man das Wasser aus der
Entfernung holen musste, so war das Begiessen eine
beschwerliche Arbeit. Das Thermometer stand 18 bis
20 Grad über 0 im Schatten. — Am 28sten gegen Abend
brach sich plôtzlich die Hitze, da sich ein eiskalter See-
nebel einstellte. Das Thermometer fiel in einigen Stun-
den auf 8 Grad über O0, und fiel noch tiefer bis zum
30sten Abends, wo es endlich etwas regnete. Geschneit
hatte es diesen ganzen Monat nicht, ungewühnlich früh
haben unsere Eskimos schon Dorschfische bekommen.
Der Monat August fing mit kühlem, nassem Weiter an,
und blieb so einige Stunden, ausgenommen, bis zum
10ten, wo das Thermometer 15 Grad, über 0 kam ; den
iiten aber wurde es wieder kühl und es regnete bis heute.
Vom 1iten bis 28sten August war kühles Regenwetter
und am letztgenannten Tage früh stand das Thermo-
meter 1‘/, Grad über 0 und die Berge waren weiss von
neuem Schnee, es schneiete auch den Tag über etwas
‘in der Ebene.
Aus vorstehenden Bemerkungen ersehen Sie den Wech-
sel der Witterung, ersehen wie schnell dieser oft ein-
“tritt, und hierm lag denn auch dieses Jabr bis jetzt die
Ursache, dass mit dem Fangen der Schmetterlinge gar
michts zu machen war. Seit der Mitte Juli, wo sie an-
fangen sich sehen zu lassen, hat es mehrere recht schône
Tage gegeben, aber sie waren ziemlich windig, wo es
s unmôglich wurde, den schnell über Stock ünd Stein
hinflatternden Schmetterlingen nachzukommen. Wir
ind daher sehr froh, voriges Jahr nach Schiffszeit noch
einen guten Theil bekommen zu haben, die Sie dieses
ahr erhalten werden, nebst den wenigen, deren wir
in diese Jahr habhaft geworden sind. Was es mit den
Nachtvôügeln für eine Bewandniss hat, wissen wir nicht,
denn so viele Mühe wir uns voriges Jahr auch geseben
“haben, fanden wir doch keine; ob sie ihre Jahre haben
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
qe
146
wo sie sich zeigen, ist uns unbekannt. Mit den Käfern
will es uns hier auch nicht glücken ; man kann Dutzende
von Steinen aufheben, oder alte Baumstimme aus ein-
ander legen , und findet allenfalls eine kleine schwarze
Spinne. Eimige kleine Wasserkäfer habe ich gefangen ,
hoffte auch einige grosse zu bekommen, aber vergebens.
Etwas getrocknete Blumen, Gras und Moos werden Sie
dieses Jahr auch erhalten, und wir wollen sehen was
wir dieses Jahr noch, sowohl mit dem Schmetterlings-
fang als Käfersuchen u. s. w. ausrichten werden, indem
es Ende August und Anfangs September noch warme
Tage giebt, aber auch zuweilen neuen Schnee.
Um nun noch einen vergleichenden Blick auf den
übrigen Umfang der Russisch-Amerikanischen Kolonien
zu werfen, müssen wir zu dem Einflusse zurückkebren,
den die Conformation der Halbinsel Aljaska ausübt. In
einer Länge von mehr als 80 Meïlen bildet sie eine un-
unterbrochene Mauer, welche den Wellen des Nord-
ost- oder in neuern Zeiten sogenannten Berings-Meeres
nicht erlaubt, sich mit den Wellen des weiten Busens
zu mischen, den die Südsee im Osten von dieser Halb-
insel bildet. Eine lange Inselkette setzt dieselbe Schei-
dewand mit einigen Unterbrechungen fort. Das Wasser
jenes Busens im Osten von Aljaska mischt sich also un-
mittelbar nur mit dem Wasser aus südlichen Breiten,
wäbrend das Berings-Meer in derselben Breite nur
nach Westen hin einen sehr unterbrochenen Zusam-
menhang mit der Südsee hat und für sich alle die
Temperaturausgleichung mit dem Eismeere durch die
Beringsstrasse unterhalten muss. Zwar haben die mei-
sten Reisenden in dieser Strasse eine nach Norden ge-
hende Strômung bemerkt, es ist aber nicht zu zweifeln,
dass in grôssern Tiefen ein Rückfluss aus dem Norden
seyn müsse. So fand auch Beechey das Wasser in der
Tiefe kälter als mehr an der Oberfläche. Hierzu kommt
noch , dass ausser dem Eise, welches aus dem Eismeere
kommt und demjenigen, welches die Nordhälfte des
Beringsmeeres in jedem Winter selbst erzeugt, der aus-
gedehnte Schelichow - See und viele grosse Flüsse, wie
der Anadyr, der Kwichpack, Kuskokwim und Nu-
schagack eine Menge Eis in jedem Frühlinge diesem
Meere zuführen und also eine ansehnliche Quantitat
Wärme zum Flüssiymachen dieses Eises verbraucht wird,
wogegen von der Ostküste von Aljaska bis zum Colum-
bia hinab ausser dem Kupferflusse kein grosser Strom
gefrornes Wasser dem Innern des Landes entführt. Da-
durch dass Aljaska nicht nur, sondern auch ein grosser
2
147
Theil der Inselkette sehr hoch ist, wird auch die Tem-
peraturausgleichung in den Luftmassen über beiden Mee-
ren gehemmt. Man fühlt daher gewühnlich, wenn man
aus der Südsee durch diese Inselkétte im das Berings-
Meer fährt, eine fast plôtzliche Abnahme der Tempera-
tur und häufig wird man bei der Annäherung an diese
Inseln von Nebeln empfangen, die hier an der Gränze
zwischen einem källern und einem wärmern Meere fast
beständig sind und nur nach der Richtung der Lufistrô-
mungen bald mehr nach Norden, hald mehr nach Sü-
den sich bewegen. Ueberhaupt ist kein Meer so reich
an Nebeln als das Berings-Meer. Sie sind hier so häufig
wie das Wasserbecken zwischen Europa und Amerika
sie nur in der Nähe des Eises zeigt (*). Auch künnen sie
im Sommer kaum fehlen, denn fast von allen Seiten
kommt der Wind aus einer mehr erwärmten Luftregion,
entwedér von dem mehr erwärmten Lande oder von
dem anstossenden wärmeren Meere und muss über der
Fliche des kalten Berings-Meeres Nebel absetzen.
Wohl nirgends auf der Erde ist ein so bedeutender
Unterschied der Klimate in so geringer Entfernung als
auf beïden Seiten von Aljaska. Diese Halbinsel scheidet
zuvôrderst die waldigen Ufer von den waldlosen. Alle
Ufer des Berings - Meeres sind waldlos. Ist diese Wald-
losiskéit auch zum Theïile dem Einflusse der Seewinde
zuzuschreiben , denn im Innern der beoränzenden Län-
der und sogar in dem Becken tiefer Buchten fehlt es
nicht an hochstämmigem Baumwuchse, wie selbst in der
Tiefe des nürdlichen Norton -Sundes und des Anadyr-
Thales, so ist doch offenbar, dass ohne die Kiälte der
hiesigen Seeluft auch die Uferstriche und Inseln Wald
haben würden, wie denn Kadjack an der Ostküste von
Aljaska hochstimmigen Baumwuchs hat, die Aleutische
Inselkette aber nicht. Auch Aljaska hat noch Baumwuchs,
und zum Theïl die benachbarte fnsel Unïimack, die nur
durch eine schmale Meerenge von Aljaska getrennt ist
und nur als abgetheïlte Verlängerung dieser Halbinsel
zu betrachten ist. Die übrigen Inseln aber tragèen nur
Gestrüppe. Chamisso erzählt uns, dass der Sohn eines
Russischen Beamten von Unalaschka, auf Unimack ge-
wesen war, dort Bäume gesehen und sogar auf einen!
geklettert war. Bei seiner Rückkehr suchte er den Be-|
| Kadjack allgemein als klimatisch beotnstigte Gegenden
(#%) Reich an Nebeln ist auch die Küste von Neufandland. |
wo dér kalte Wasscrstrom aus der Lorenz-Bay und der warme
Golf-Strom sich berühren, wo also äbnliche Verhältnisse wie an
der Aleuten-Kette vorkommen.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
|
148
wohnern von Unalaschka zu erklären, was ein Baum
sey (15).
Eine eben so scharfe und: auffallende Gränzscheide
bildet Aljaska für die animalische Welt, denn die eine
Seite dieser Erdzunge sieht Wallrosse, die Bewohner
des Polareises und die andere Kolibris, die glänzen-
den Boten des Südens. An der Nordwestküste von
Aljaska ist eme Bank, auf welche jährlieh emmal Wall-
rosse ankommen, an der Südostküste hat man nie
ein solches Thier gesehen. Etwas weiter nach Westen
sind. die Pribylow - Inseln auch Besuchsorte der Wall-
rosse. Diese Inseln liegen in derselben Breitenzone wie
Sitcha und die eine Insel, St. Georg, ist sogar merklich
südlicher als Neu- Archangelsk. Dagcgen kommen im
Sommer die Kolibris (es ist Zrochilus rufus) bis in
die Bucht von Cooks-Inlet vor, wo Aljaska vom Fest-
lande abgelit. Es ist in der That schon merkwürdig, dass
unter demselben Parallelkreise Wallrosse und Kolibris
leben, aber noch auffallender, dass der Verbreitangs-
bezirk beider nur um wenige Längengrade ausemander
liest, und dass auf der einen Seite von Aljaska die Wall-
rosse bis 560 50’ n.B. herabsteigen, auf der andern die
Kolibris bis 60° n. Br. im Sommer hinaufgehen.
Für em anderes arktisches Thier, für den Eisfuchs,
bildet Aljaska auch die Gränze. Es breitet sich weïter
aus als das Wallross, da es noch auf der Aleutenkette
gedeïht, besonders im westlichen Theile, aber jenseits
Aljaska, auf Kadjack, hat man nie einen Eisfuchs ge-
sehen.
Allen Nachrichten zufolse hat der ganze Küstensaum
von Sitcha bis auf die Südostküste von Aljaska bemahe
einerlei Klima, das Westende der letztgenannten Halb-
insel ausgenommen. Der Grund hiervon ist zum Theiïl
die erwähnte Stellung von Aljaska, welche die Wellen
des Berings-Meeres abhält, und zum Theil das ansehn-
liche Küstengebirge , das sich über der Tschugatschen-
Halbinsel und auf Aljaska besonders erhebt. Es scheidet «
nicht nur den Eïinfluss des Landes vom Einflusse des “
Méeres ab, sondern hat auch die Folge, dass auf dem
ganzen Küstensaume fast unaufhôrlicher Niederschlag À
von Dünsten ist. Teh glaube daher die anfangs auffal-
lende Erscheinung, dass das innerste, verengte Ende
der Kenaischen Bucht (oder Cooks-Inlet) und die Insel
gerühmt werden, dadurch erklären zu müssen, dass
——————_—_——_—_ mn
(13) Chamisso’s Werke. Bd. IL S. 309. Eine andere Quelle
habe ich für Unimack nicht. Indessen kann der Baumwuchs dort
nur beschränkt seyn.
149 :
beide ausserbalb dieses, Nebel und Regen erzeugenden,
Bogens liegen. In der That soll im innersten Theile je-
ner Bucht nur selten Nebel seyn, vielleicht weil bei
der gekrümmten Form der Bucht die eindringende Luft
gewübnlich den niederzuschlagenden Dampf schon ver-
loren bat, bevor sie das letzte Ende erreicht. Hier hatte
der Admiral v. Wrangell Gerste säen lassen und sie
wurde reif, obgleich der Acker ziemlich spät bestellt
worden war; in Jakutat aber, unter 59° an der Küste,
waren frühere, anhaltende Versuche misslungen. Auch
die Insel Kadjack, die auf der andern Seite aus diesem
Nebelbogen hervortritt, hat sich dem gewübnlichen,
sehr wohl begründeten Rufe der Inseln entgegen, den
Rubm besonderer Trockenheit erworben. Nur hier ge-
linet es gewôhnlich das Robbenfleisch an der Luft zu
trocknen. an der Küste des festen Landes hôchst selten.
Dennoch scheint es, dass Kadjack nur etwas trockner
als der benachbarte Küstenstrich ist, aber den gewühn-
lichen Grad von Feuchtigkeit hat, den Inseln in dieser
Breite zu haben pflegen. Dieser Meinung war auch Herr
Chlebnikow, und in manchen Jahren wird es nicht
môglich, den nôthigen Vorrath von Heu zu trocknen.
Den Russen aber, die von Westen über die Inselkette
vordrangen und auf Kadjack zuerst gradstimmige Bäume
fanden, erschien diese Insel als ein Paradies und Sche-
lichow beschloss deshalb , bedeutender Schwierigkeiten
ungeachtet, hier den Hauptsitz seiner Compagnie zu
gründen. Auch ist sogar neulich wieder die Rede davon
gewesen, Sitcha mit Kadjack zu vertauschen. Für das
| Gedeiïhen der Viehzucht scheint diese Insel auch in der
: That viel günstiger, aber der Kornbau, den Baranow
in Kadjack versuchte, gelang doch nicht. D:s Getreide,
so berichtet man, schoss auf, trug aber keme Kôrner.
Ich weiss nicht, welche Kornart ausgesäet var (1*).
. Die Inselkette, welche von Aljaska und Unimack sich
nach Westen bis in die Nähe von Kamtschatka erstreckt,
bat eine germgere mittlere Temperatur als Sitcha, Win-
ter und Sommer sind noch weniger verschieden , schei-
men aber etwas beständiger. Auf Unalaschka ist die mitt-
lere Temperatur nach Weniaminow's Beobachtungen
89,5 R. — 4°4 C. (#5). Chamisso fand die Temperatur
der Quellen im Anfange des Jahrs = 30,6 C., hält aber
elbst di Beobachtung nicht für genau genug (). Der-
selbe schätzt die Hühe der Schneesränze auf der Aleu-
(14) Langsdorff’s Reise Bd. IL S. 85. — Lütke Voyage
autour du monde V. I. p 154.
! (15) Lütke Voyage. V. I. p. 217.
(16) Chamisso’'s Werke, Bd. II. S. 249.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
150
tenkette zu 3 — 400 Toisen, Lütke aber fand die In-
sel Akutan, welche 522 Toisen hoch ist, ohne Schnee
und auf dem Berge Makuschinsk in Unalaschka die
Gränze des bleibenden Schnees 550 Toisen über dem
Meere (1). Die mehr nach Süden und Westen gelege-
nen Inseln môgen ein etwas grüsseres Quantum Wärme
besitzen als Unalaschka, und sich hierin Sitcha mebr
nähern , überall aber sind Winter und Sommer weniger
wechselnd als in Sitcha. Im Sommer erhebt sich das
Thermometer selten über + 15° R. und im Winter sinkt
es noch seltener unter — 15°R. Gewühnlich begipnt
der Schneefall schon mit dem Anfange des Octobers
(auf der Berings-Insel nach Steller im November) und
das Ende des Aprils bringt noch Schnee, zuweilen noch
das Ende des Mais, aber auf der Fläche ist dieser
Schnee nicht sehr lange bleibend, obgleich er in den
Vertiefungen bis in die Mitte des Sommers sich erhält.
Es giebt Jahre, in welchen es wäbhrend des ganzen
Winters in Unalaschka regnet. Die Nebel herrschen vor-
züglich vom April bis in die Mitte des Juli. Von dieser
Zeit bis zum Ende des Septembers ist die heiterste Zeit,
auf der Berings-Insel tritt die heïtere Zeit emige Wo-
chen früher ein (4). Es scheint, dass dann die Nebelre-
gion weiter nach Norden gerückt ist. Im Sommer herr-
schen nämlich die Südwinde vor und schieben die Aus-
gleichung der über dem kältern und dem wärmern
Meere schwebenden Luftmassen , weiter nach dem Pole
zu ; im Winter sind die Nordwinde vorherrschend. Dass
schon im Spätherbst die Nebel südlich von der Insel-
kette herrschen, hat Berings unglückliche Reise gelehrt.
\Während dieses Klima den Baumwuchs unterdrükt ,
ist es dem Graswuchse ausserordentlich gedeihlich. Die-
ser ist nach Chamisso auf den untern Theilen von
Unalaschka so üppig, dass er dem Wanderer hinderlich
wird, das Weidengestrüppe dagegen überragt kaum den
Graswuchs und Lütke sagt, seit Brasilien habe er auf
seiner Reise nichts so Freundliches gesehen, als den
Graswuchs von Unalaschka. Wenn man die Hügel er-
steigt, findet man bald alpinische Flor (‘). Kartoffeln
Rüben und andere Gemüse werden in Unalaschka noch
gezogen; eine sebr wohlschmeckende Erdbeere reift,
aber an Kornbau ist nicht zu denken.
Die Pribylow-Inseln, obgleich nur wenig nürdlicher
als Unalaschka, sind doch merklich nordischer. Bis hier-
STORE RENEMERTONE PERRET
(17) Lütke Voyage. Vol. I, p. 250.
(18) Steller in Pallas Neuen nord. Beiträgen. Bd. I.
(19) Langsdorff’s Reise. Bd. VL S. 40. 42. — Cham.
Werke Bd. I. S. 303. Bd. IL. S. 325. 352. — Lütke Forage
Vol. L p. 229.
LES
151
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
152
om,
her schwimmt im Winter das See-Eis, das zuweiïlen
bis in den Mai bleibt und Eisbären mitbrngt. Dicke
Nebel herrschen bis gegen das Ende des Sommers hin.
Der Graswuchs ist noch schôn, aber sehr rasch geht
die Strandflor in die alpinische Flor über, die Berggi-
pfel haben nur noch Flechten und an feuchten Stellen
Moose und einige Riedgrüser. Geschützte Thäler zeigen
nicht mehr die üppige Vegetation von Unalaschka. Quel-
len findet man gar nicht. Der Boden ist also vielleicht
schon in der Tiefe gefroren | 2).
Die Insel St, Lorenz, wieder um eïnige Grade mebr
nach Norden gelegen, ist noch viel winterlicher. Als
Kotzebue am 10. Juli an diese Insel kam, erfuhr er,
dass erst vor 5—5 Tagen das Eis aufsegangen war und
an der Ostspitze fand er noch Eis. Das erinnert an die
Cherrie- oder Bären-Insel, südlich von Spitzbergen.
Die gesammte Flor ist hoch-alpinisch oder hoch-nordisch
und die Nebel sind während der ganzen Zeit, die man
hier Sommer nennen künnte, so häufio, dass sehr oft
Schiffe dieser Insel vorbeigefahren sind, ohne sie zu er-
blicken und es lange gewährt hat, bis sie auf den
Karten mit einiger Vollständigkeit gezeichnet werden
konnte (21).
In der Berings-Strasse giebt an der Küste die an den
Boden gedrückte Vegetation ein Bild wie auf Spitzher-
gen und Nowaja-Semlja, obgleich im Innern der Buch-
ten wegen des Einflusses der ausgedehnten Continente
das Gesträuch mehr in die Hôhe geht. Im Innern der
Lorenz - Bucht erhebt es sich, nach Chamisso, dem
Menschen bis ans Knie, im Innern des Kotzebue - Sun-
des noch mehr. Ueberhaupt bemerkt Chamisso, dass
Amerika in derselben Breite auch in der Umgebung
der Berings-Strasse mehr begünstigt erscheint als Asien.
An der Küste dieses Welttheïils fand er auch das Was-
ser kälter. Damit stimmt die Erfahrung der Reïsever-
suche, welche an der Amerikanischen Küste immer
weiter vordringen konnten, als an der Asiatischen, wie
denn auch in neuester Zeit die ganze Nordwestspitze
von Amerika zur See umfahren ist, die Nordostküste
von Asien aber seit Deshnew nicht wieder.
Dieselben Differenzen im Klima und der Vegetation,
welche wir auf Unalaschka, den Pribylow-Inseln, der
Insel St. Lorenz und der Berings-Strasse, in einer Breite
von 10°, gesehen haben, treffen sich in dem atlantischen
(20) Langsdorff's Reise Bd. IL S. 2#—28. — Cham.
Bd. IL. £. 558. — Lütke Voyage. Vol. I. p. 254.
(21) In Hinsicht dieses Nebelreichthums übertrifft St. Lorenz
die Bären-Insel sehr.
Ocean in den Shetländischen Inseln, Island, der Bären-
insel und Spitzbergen, in einer Breite von fast 20°, Es
ist also im Berings-Meere die Abnahme der Temperatur
ungefähr zwei Mal so schnell als in dem Wasserbecken
zwischen Nordamerika und Nordeuropa.
Als dieser Abschnitt schon dem Drucke übergeben
war, erhielt ich von dem Admiral v. Wrangell noch
einen von dem Kreolen Tschitschenew geschriebenen
Aufsatz über die Insel St. Paul, auf welcher er über
ein Jabr zugebracht hatte, nebst einem meteorolosischen
Tagebuche mitgetheilt, in welchem Morgens und Abends
das Wetter aufgezeichnet ist. Was in diesem Aufsatze
über das Klima gesast wird, bestätigt im Allsemeinen
was oben über das Vorrücken und Zurücktreten der
Nebelregionen gesagt ist. Der Spätherkst scheint hier
nämlich heitèrer als der Sommer. Zwar wird gesagt,
dass auch im Sommer Ost- und Nordostwinde vorherr-
schen. Das Tagebuch weist aber nach, dass eigentlich
Südostwinde im Sommer die häufigsten sind.
Tschitschenew sagt vom Klima von St. Paul Fol-
gendes : S
» Im Sommer sind die Wide gewôhnlich sanft und
gleichmässig, meistens üstliche und nordôstliche (nach
dem Tagebuche waren aber, wie gesagt, die südôstli-
chen Winde die häufigsten) mit Nebel und Regen. Helle
Tage sind selten; auf dem Meere sieht man aber im-
mer Nebel und zuweilen Wolken, auch an hellen Ta-
gen.“ Das heïsst wohl, auch wenn auf der Insel helles
Wetter ist.
» Im Herbst fangen Nordwinde an zu wehen, bald
heftige, bald schwache, Regen fallen seltner; bei Nord-
winden friert es am Morgen; der Herbst währt bis
zum November. “
»Im Winter wehen Nordwinde, die meistens heftig,
selten mitlelmässig smd. Die Kälte ist gemässist, aber
wenn Eis anschwimmt, so verstärkt sie sich zuweiïlen
bis 18° R. und mehr; wenn jedoch der Wind nach
Ost und Südost übergeht, so wird der Frost gelinder
und geht in Regen über. Wenn die Nordwinde zweï
Wochen anhaltend wehen, so legt das Eis sich an die
Küste und wird so zusammenhängend, dass man gar
keine Lücken in demselben sieht. Es bleibt dann so
lange bis der Wind anhaltend aus Süden oder Südosten.
weht (d.h..bis zum Frühlinge oder Anfange des Som-
mers). Wenn aber die Winde wechseln, so wird auch
das Eiïs hin und her getrieben. Der Schnee liegt im
I Winter tief. Wenn kein Ostwind eïntritt, so liegt er
CA
È
Ras
153
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
154
|
bis in den Mai; wenn aber auch nur zwei Tage nach
einander der Wind von Süden oder Osten Lnntl so|12. NacuricuT von DER WAaNDERUNG EIN£S
schmilzt der Schnee v6llig weg. ‘
Im Frühlinge sind die Winde mässig, mit Stôssen.
Selten ist es hell, häufig fällt nässender Schnee oder
Regen, oder das Wetter ist neblig oder trübe. Bei Nord-
winden tritt auch im Mai Schnee und Frost ein.“
» Im Winter giebt es Nordlichte, bald mit, bald ohne
Geräusch (22). Die Bewobner der Insel behaupten, dass es
dort keine Gewitter gäbe, allein am 28sten und noch-
mals am 3Usten Juli a. St. waren Gewitter zu hôren.“
Indem ich das Tagebuch durchsehe, finde ich im
Juli a. St. unter 60 Notirungen nur einmal helles Wet-
ter angegeben, jedoch mit dem Zusatze, dass auf dem
Meere Nebel war, vier Mal ist angegeben, das die
Sonne zuweilen durchblickte. An 55 halben Tagen war
sie also, wie es scheint, gar nicht zu sehen gewesen. —
TEE des Jabres 1855 hatte nur sieben halbe Tage an
denen die Sonne sich zuweilen sehen liess. Im ÈS
4852 aber sind 14 solche halbe Tage und 8 halbe Tage
an denen der Sonnenschein anhaltend war, notirt. La
August ist nur einmal abwechselnder Sonnenschein an-
gegeben, im September aber 16 Mal abwechselnder
Sonnen-, Sternen- oder Mondschein und drei Mal an-
haltender. Der October hat noch etwas mehr Sonnen-
schein, am meisten aber der März und die ersten Tage
des Aprils.
(22) Diese Beobachtungen sind vom Juli 1832 bis zum Juli 1833
gemacht worden. Ich bemerke bei dieser Gelegenheit, dass die
nürdlichen Bewohner Russlands von dem Geräusche, dass zu-
weilen beim Nordlichte gehôrt wird, wie von einer ganz be-
kannten und unbestreitbaren Thatsache sprechen. Eben so ein-
stimmig sind sie aber auch darin, dass das Geräusch nur zu-
weilen gehôrt werde. Die Wallrossfänger, welche auf Nowaja-
Semlja überwintern, versichern, es sey zuweilen so laut, dass
_ die Hunde davon unruhig würden und zu bellen anfingen. Sie
vergleichen es mit dem Laut, welchen man hôrt, wenn man
- grosses Holz, nachdem es gespalten ist, von einander reisst,
… Nur Ein Nordlicht habe ich mit Herrn Lehmann in Nowaja-
Semlja im August beobachtet. Wir konnten auch in der tiefsten
« nächtlichen Stille nicht den mindesten Laut hôren.
SEHR GROSSEN GRANITBLOCKES ÜBER DEN
Fixniscmen MEERBusEN Nacn HocuLanp;
vox K. E. v. BAER (lu le 2 nov. 1538).
Vor etwas mehr als einem Jahre theilte ich der
Akademie eine Notiz über zwei ansehnliche Geschiebe
mit, die im Laufe dieses Jahrhunderts an der Kü-
ste von Finnland ïhre Lagerstätte verändert hatten.
Während der kurzen Reise, ne ich im Laufe des ver-
flossenen Sommers durch Finland machte, habe ich
mich überzeug!, dass solche Translocationen dort kei-
nesweges selten sind. Eine Wanderung aber, die sich
im vorigen Winter ereignet hat, scheint mir einer be-
sondern Erwähnung werth, da ein Granitblock, den
man schon zu den sehr grossen, ja fast zu den unge-
heuren zählen kann, vom Eise über das Meer nach der
Insel Hochland getragen worden ist.
Man sieht jetzt an der Ostküste dieser Insel, zwischen
den Dôrfern Launakülla und Pôchjakülla, dem letz
tern Dorfe viel näher, einen Granitblock liegen, dessen
längste Dimension ungefähr zwei Klafter zu betragen
scheint und dessen Hôhe ich auch über einen Klafter
Genauere Maasse kann ich nicht angeben, da
mir Messinstrumente fehl'en, als ich diesem Blocke vor-
beïfuhr, doch glaube ich ibn nicht zu überschätzen,
wenn ich ihm fast ein Drittheil von der Masse des Fels-
stückes zuschreibe, auf welchem die Bildsäule Peters
des Grossen steht. Dieser Hochländische Felsblock nun,
der nach ‘dieser Schätzung ein Gewicht von fast einer
Million Pfand haben mag, ist nicht vor dem Eis-
gange des diesjährigen Früblings bemerkt worden,
wie die Hochländer einstimmig Kéhaopten. Ich weiss
nicht, ob jemand auch das Eis noch gesehen hat, das
den Felsblock trug (was vielleicht nicht geschehen ist,
da die Bucht, in welcher der Stein strandete, unbe-
wohnt ist), aber so wie die Hochländer behaupteten,
der Stein sey ein neuer , SO saglen sie auch einstimmig,
das Eis habe ibm Leman — und zwar aus
Finnland. Wäre er bloss aus einer Gegend der Küste
von Hochland in die andere versetzt, so würden lihn
die Bewohner ohne Zweifel kennen, da sie gewiss alle
bedeutenden am Ufer liegenden Geschiebe ihrer kleinen
Felseninsel unterscheiden. Der gewanderte Block ist
scharfkantig.
Es ist bekannt, dass auf den Eïisfeldern der Polarge-
genden zuweïlen grosse Felsblôcke gesehen worden sind »
schätzte.
155
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
156
ET ,
aber auch in unsern Breiten hat diese Wanderung durch-
aus nichts Unglaubliches oder auch nur Unwahrschein-
liches, wenn man sich der Strenge des letzten Winters
erinnert. Der Finnische Mecrbusen war über zwei Mo-
pat hindurch in seiner ganzen Breite mit Eis bedeckt
gewesen und ununterbrochen vwaren mehrere Eiswege
von Finnland nach Esthland mehrere Wochen lang be-
fahren worden. In dieser Zeit gewinnt das Eis schon
eine bedeutenude Dicke, und wenn es dann bricht, und
das Eisfeld, wclches emen grossen Block gefasst hat,
eine ansehnliche Ausdehnung behält, bevor es strandet,
so kann es den grôssten Block in die weiteste Entfer-
nung, in die es, ohne zu schmelzen, gelangt, tragen.
Der Block, von dem ich hier spreche, hatte den Strand
nicht erreicht, sondern lag von ihm etwss entfernt im
Wasser, so dass zu seinem Anlanden gar keine gewal-
tige Bewegung des Wassers erforderlich war, sondern
es mehr das Ansehn hat, als ob ein bedeutendes Eis-
feld hier von zwei Vorgebirgen zurückgehalten worden
sey, was bei ganz ruhigem Wetter geschehen konnte.
Ein hoher Seegang würde wabrscheinlich die Eisfläche
zertrümmert und den Granitblock vielleicht in das Meer
versenkt haben. Die Ankunft dieses Fremdlings war an
sich den Hochländern keinesweges merkwürdig, sondern
nur seine Grüsse. Sie versichern, dass kleinere Blücke
am Ufer jäbrlich kommen und gehen, und diese Be-
hauptung findet man sogleich eïnleuchtend, wenn man
sich erinnert, dass in Finnland alle kleinern oder grôs-
sern Vorsprünge der Küste und der Inseln mit sehr ge-
mischten Gerôll-Ablagerungen bedeckt sind, auf ähnliche
Weise wie Herr Prof. Hoffmann die Süd - und Nord-
spitze von Hochland auf seiner hübschen geognostischen
Karte dieser ‘Insel als mit Gerôll-Ablagerungen bedeckt
dargestellt hat.
Geognostische Untersuchungen konnten auf keine Weise
zu dem Zwecke meïiner raschen Reiïse in Finnland ge-
hôüren, auch wenn ich zu ïhnen befähiot wäre. Aber
diesem Lande sind die Spuren vorwelllicher Bewegun-
gen mit Fracturschrift so tief eingeprägt, dass fast mit
Gewalt die Aufmerksamkeit des Reisenden, der nur
irgend davon und insbesondere von der Bewegung der
Gerëlle gehôrt hat, auf diesen Gegenstand geleitet
wird. Ich habe diese gewaltsame Hinleitung der Auf
merksamkeit mehrfach erfahren. Nicht nur fesselle
mich der Anblick der unzäbligen und ungeheuern G+-
schiebe, so wie ïhre zuweilen hôchst abentheuerliche
Stellung, sondern unwillkührlich wurde ich auf die
Furchung der anstehenden Felsmassen, die ich mir nie
so deutlich und augenscheinlich gedacht hatte, hinge-
wiesen. Âls ich nämlich spät Abends kurz vor dem Un-
tergange der Soune von Wiburg weiter nach Westen
fubr, sah ich vom Wagen herab einen flachen, unbe-
deutenden Felsrücken mit parallelen dunklen Streïfen
überzogen. Es waren die bei dem sebr niedrigen Stande
der Sonne im Schatten liegenden Furchungen. Ich habe
sie von diesem Augenblicke an bis nach Kymenegorod ,
wo ich die Küste von Finnland verliess, nie wieder
aus dem Auge verloren. Wenn man sie einmal erkannt
hat, so sind sie auch bei hüherem Stande der Sonne
meistens schon vom Wagen herab im Fahren über die
felsige Fläche kenntlich, und wenn man den Fels be-
tritt, so deutlich, dass es fast unbegreiflich ist, wie sie
bis auf die neueste Zeit die Aufmerksamkeit der Geo-
logen nicht gefesselt haben. Vielleicht sind sie auch in
Finnland deutlicher, als jenseit des Bothnischen Meer-
busens in Schweden. Wenigstens scheint es aus Sef-
strôm's Bericht, dass man in Schweden nur schmale
Ausfurchungen sieht, in Finnland aber habe ich Aus-
furchungen von 3 bis 4 Zoll Breite gesehen, die wie
Hohlkehlen über die Felsfliche liefen und an ibren
Wänden zuweilen wieder gestreift waren. In der Regel
freilich sind die Furchungen viel schmaler. Ob jene
breiten Furchen in dem weichern Gestein oder in den
zablreichern und grôssern über den Fels weggerollten
Gerüllen ihren Grund haben, wage ich nicht zu ent-
scheiden, nur so viel schien mir gewiss, dass sie nicht
auf einer absatzweiïse stärkern Verwitterung, überhaupt
nicht auf der innern Structur der Gesteine beruhen,
denn sie stehen zu der Zerklüftung eben so wenig in
einem kenntlichen Verhältnisse, als die schmalern Fur-
chen, so dass man sie nur einer mechanischen Einwir-
kung auf die Oberfläche zuschreïben kann. Eine dop-
pelte Furchung in zwei sich schneïdenden Richtungen,
wie Sefstrôm in Schweden zuweiïlen beobachtet hat,
ist mir nicht vorgekommen, doch zweifle ich keinen Au-
genblick, dass eine vollständigere Beobachtung, als die
meinige seyn konnte und wollte, auch in Finnland dieses
Verhältniss auffinden werde. Vielmebr bin ich erfreut,
in Sefstrôm'’s Bericht, den ich est nach der Rück-
kehr kennen lernte, meine gelegentlichen Bemerkungen
mebr bestätigt zu finden als ich erwarten konnte; so,
z. B., was ich mir über die Ablenkung von der Haupt-
richtung der Furchungen durch benachbarte Hühenzüge
notirt hatte. Am auffallendsten ist diese Erscheinung
vielleicht in Hochland, wo ïch auf den Kuppen, die
für die allgemeine Felsgestaltung unsrer Gegenden hoch
genannt werden kônnen, denn sie erreichen Hüben von
500 bis 550 Fuss, keine Streifung erkennen konnte,
157
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
obgleicb Felsblücke einzeln auf ihnen liegen — woh]
aber in den satielf‘rmigen Vertiefungen zwischen die-
sen Hôhen. Es sind hier die Streifungen zwar lange
nicht so tief als in Finnland, aber doch an vielen Stel-
len unverkennber. Sie schienen mir in ihrer Richtung
durebaus durch die umgebenden Gehänge bedingt, so
dass sie zuweïlen fast queer über die Insel gerichtet
sind und sich also der Richtung von Osten nach Westen
mehr näbhern, als wenigstens in dem kleinen von mir
gesehenen Theile von Finnland irgend wo zu bemerken
war. Die Ostküste von Hochland, die nur um 20 Grad
nach N. W. vom Meridian abweiïcht, ist hier die abge-
schliffene, also diejenige, gegen welche die Bewegung
gerichtet war. Im ôstlichen Finnland sind die Nordab-
bänge die abgeschliffenen. Die Furchung geht hier in der
Regel von NNW. nach SSO., seltener von N. oder von
NNO: nach der entgegengesetzten Richtung.
Dagegen giebt es Lagerungen von #Felsblôcken in
Finnland, welche durchaus nachzuweïsen scheinen, dass
die letztern ohne bedeutende Geschwindigkeit in der
Bewegung an die Lagerstätte und in die Stellung ka-
men, welche sie jetzt einnehmen. Ja es hat zuweilen
das Ansehn, als ob sie mit einer gewissen Vorsicht da-
hin geschoben oder gehoben wären. Dahin gehôren Fels-
blôcke, die man hin und wieder in Finnland auf der
schinälsten Fliche ruhend oder auf viel kleinere Blôcke,
wie eine Tischplatte auf ihr Untergestell aufoesetzt fin=
det. Sie sind freilich im Allgemeinen selten, und in der
Regel wenig abgerieben, ja mit ganz scharfen Kanten.
- Sie gehôren also in die Kategorie der eïgentlichen Ge-
schiebe, wie sie Sefstrôm von den Gerüllen unter-
scheidet. Sie kommen aber auch auf weiten Flächen
und auf abgeflachten Bergrücken vor, wo es schwer
wird , nach der jetzigen Gestalt des Landes die hebende
Kraft zu finden. — Anders ist es freilich in verenoten
Flussbetten, wie an den Ufern des Wuoxen, neben den
NWasserstürzen. Hier mehren sich diese Erschemungen.
Man sicht z. B. am untern Imatra eine Menge Gneus-
blôcke so zusimmengeschoben, dass ïhre breiten Flichen
Sich der senkrechten Ebene nähern. Hier kann man
über die bewegende Kraft nicht in Zweifel seyn. In
mger Tiefe neben diesen Felsblücken schäumt der
atra - Fall und erinnert, dass er beim Eisgange das
is mit ungcheurer Gewalt gegen das Ufer drängen
muss, wenh es sich aufstaut, und zu diesem Aufstauen
en schon ein Paar Dutzend Baumstimme, die der
Eïsgang mit sich führt, Veranlassung geben. Bei veitem
auffallender ist ein ansehnlicher, stark abgeriebener Gra-
nitblock, der viel hüher als der jetzige Wasserspiegel
auf dem Gehänge des rechten Ufers ruht, und in ei-
nem grossen Theile seiner Längendimension nicht un-
terstützt ist. Von unten, aus der Gegend des kleinen
Kiosks betrachtet, hat er fast das Ansehen , als ob er fallen
müsste — alléin bei näherer Untersuchung findet man,
dass sein Schwerpunkt wohl unterstützt ist, dass er aber
nur von unten auf sein jetziges Lager gehoben seyn
kann, da jede Bewegung, die er durch Rollen von oben
herab mitgebracht hätte, ihn weiter in die Tiefe ge-
führt haben müsste. Auch hier her mag in frühern Zei-
ten das Eis des Flusses gereicht haben, als sein Bette
weniger tief war. Aber von der Reise jener Geschiebe,
die auf weiten Flächen oder auf Bergrücken langsam
abgelagert sind , habe ich mir keine Vorstellung machen
künnen.
Es freut mich daher ungemein, jetzt erfahren zu ha-
ben, dass ein junger Geognost aus der Dorpater Schule,
Herr Bôhtlingk, schon zwei Jahr auf die Untersu-
chung der Diluvialformationen der nordwestlichen Pro-
vinzen Russlands verwendet hat. Er ist zu diesem
Zwecke nicht nur zwei Mal in Finnland gewesen , son-
dern hat seine Untersuchungen bis in die Gouverne-
ments Olonez und Archangel aussedehnt, wo, wie ich
auf meiner Reise vom vorigen Jahre bemerkte, noch
das Thal des Onega - Flusses ungemein reich an Gerl-
len ist. Sie finden sich auch noch an der Küste des
Weissen Meeres , sind aber dort, wenigstens zum Theil
von anderem Gestein als in der hiesigen Gegend. In
Nowaja-Semlja habe ich Gerülle und Geschiebe nur am
Ufer gesehen, wohin das Eis sie auch in der neuesten
Zeit getragen haben kann, nicht aber im Innern des
Landes.
Ich bitte die Akademie, diese summarischen Bemer-
kungen eines eiligen Reisenden, der nicht Geognost ist,
nur als den Ausdruck der Ueberzeugung zu betrachten,
dass die Bewegungen dieser Felsblôcke sehr mannigfach
gewesen seyn müssen und der Freude über die zu er-
wartenden Resultate der gründlichen und umsichtigen
Untersuchung des Herrn Bühtlingk. — Jedenfalls aber
verdiente die Wanderung eines ansehnlichen Felsblockes
über einen Meerbusen in unsern Breiten der Verges-
senheit entzogen zu werden. Ich erlaube mir nur noch
hinzuzufügen, dass für die Ansicht, welche früher
wenigstens ihre Verfechter fand, dass Wurfkräfte die
Granitblôcke vertheilt hätten, ihr Lagerungsverhältniss
in Finnland durchaus nicht zu sprechen scheint.
—4<——
159 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 160
——————_—_—
bildet sich kein krystallinisches Product; andere Reac-
tionen habe ich noch nicht angestellt.
Die Menge der neuen Substanz, welche ich erhielt,
ist sebr gering und betrug auf einige Unzen Indigo pur
einige Grane; diese gerinye Ausbeute hat mich bis jetzt”
verhindert, genauere Untersuchungen darüber anzustel-
len, und ich muss mir dieselben daher bis auf die Rück_
kehr von meiner Reise nach Deutschland vorbehalten.
143. VorLàäuriGE Noriz ÿÜBER EIN NEUES ZER-
SETZUNGSPRODUCT DES Ixpico DURCH Saz-
PETERSAURE; VON J. FRITZSCHE (lu le
25 janvier 1839).
Ein eïgenthümlich aromatischer Geruch, welchen ich
bei der Darstellung der Indigosalpetersäure wabrnahm,
liess mich vermuthen, dass ausser den bekannten Pro-
ducten, welche durch die Einwirkung der Salpetersäure
auf den Indiso entstehen, noch eine flüchtige Substanz
sich bilde ; ich nahm daher den Process in einem Des-
tillationsapparate vor, und erhielt so zugleich mit dem
übergehenden Wasser den Korper, welchen ich hierbeï
vorzulesgen die Ehre habe. Es besitzt derselbe die Ei-
genschaften eines ätherischen Oeles, zeïchnet sich aber
dadurch aus, dass er beï der gewühnlichen Temperatur
fest ist; ich erhielt ïhn in nadelfôrmigen Krystallen von
schün schwefelgelber Farbe als ich die ïhn enthaltenden
Dämpfe in einen grossen, mit einem Gemenge von Eis
und Wasser umgebenen Kolben leitete, an dessen Wän-
den die Krystalle sich anlesten, während das Wasser
auf den Boden abfloss. Bei einer etwas erhôhten Tem-
peratur schmilzt dieser Kôrper, — dem ich erst dann ei-
nen Namen geben will, wenn ich genauere Untersu-
chungsen über ihn mittheilen kann, — zu einer klaren, gel-
ben Flüssigkeit, und bei noch hôherer Temperatur ver-
flüchtigt er sich ohne Rückstand und ohne zersetzt zu
werden; er besiizt einen aromatischen Geruch , und eï-
nen süsslich-aromatischen Geschmack, ist in Wasser, be-
sonders in erwärmtem, in nicht unbedeutender Menge
lôslich und bildet damit eine gelbe Auflôsung, welche
das Lakmuspapier rôthet. Seinem Verhalten zum Kali
zufolge besitzt der neue Kürper die Eigenschaften einer
Säure, denn wenn man ihn mit emer kleinen Menge
concentrirter Kalilauge zusammenbrinot, so lôst er sich
zuerst darin mit dunkelselber Farbe auf, sehr bald aber
etstarrt dann das Ganze zu einem Breï von mikroscopi-
schen, orangefarbenen Krystallen; diese sind in Wasser
sebr leicht lôslich, schiessen beim Verdampfen desselben
unverändert wieder an, und zeigen, wenigstens in eï-
ner dünnen Schicht durch Verdampfen der Lüsung auf
einer Glasplatte erhalten, einen Dichroismus, indem
sie nur bei durchfallendem Lichte orangefarben, bei
auffallendem dagegen blaugrün erscheinen. In Ammo-
niak lôst sich der neue Kürper zwar ebenfalls mil gel-
ber Farbe auf, beim Verdampfen dieser Flüssigkeit aber
OUVRAGES OFFERTS.
OctroBre.
1. Poésies du Prince Dmitri Bagration. Mspt. 2. La
guerre du roi Salomon 1 d’Imereth contre les Apkhazes.
Mspt. 3. Variantes du roman géorgien: l'homme à la
peau de tigre par Kébadzé. Mspt. 4. Fac-simile d'un
Jarlik de Tokhtamiche, Khan de Kiptchak. Moscou,
1837. 5. /lekcukOHB uHCTOH O NPHKAAHOÏ MATEMATEKH.
U. IL. ox. II. C. II. 4. 6. Becbai CR ABrEMH 066
acrponomin 4 ne6$. C. II. 1838. 8. 7. Hosropoacran n
Kierckan COKPaleHH. ABTONHCH. Mocxsa 1856. 4. 8. Onu-
camie craponeuarasxz KkaurB Îl. M. Iapcxaro. Mocksa,
1836. 8. 9. Ilareorpasuueckie cnuckm. Mockpa, 1856. 4.
10. Kousua x cocao8ia arrauecris. Cou. Mux. Kyropre.
GC. IL. 1858. 8. 11. Onucanie Apesuuxs pycckux» Mo-
ers. Ilpx6. uropoe. Mocxksa, 1858. 8. 12. Faunae cas-
pi maris primitiae delineavit Eduardus Eichyald. 8.
13. Dissertatio inauguralis zootomica de osse hyoïdeo
uri quam publice defendet Ioannes Skiba. Vilnae 1854.
8. 14. Slowanské starozitnosti. Sepsal Pawel Josef Säfarjk.
Praze 1856 — 1837. Swazek I— VI. 8. 15. Wolf Ste-
phanson's serbisch- deutsch-latemisches Wôrterbuch. Wien
1818. 8. 16. Wuk’s Stephanowitsch kleine Serbische
Grammatik verdeutscht von Jakob Grimm. Leipzig und
Berlin 1824. 8. 17. Ucber Telegraphie, insbesondere
durch galvanische Kräfte — von Dr. C. A. Steinheil.
München 1838. 4. 18. Le livre des récompenses et des
peines en chinois et en français — traduit du chinois «
par Stanislas Julien. Paris 1835. 8. 19. Résumé des prin-
cipaux traités chinois sur la cultnre des muriers et l'é-
duéation des vers à soie traduit par Stanislas Julien. »
Paris 1835. 8. 20. Mengtseu vel mencium inter Sinen- w
ses philosophos ingenio, doctrina, nominisque claritate M
Confucio proximum, edidit — Stanislaus Julien. Lute-
tiae Parisiorum 1754—1856. 1I. 8.
Emis le 2 février 1859.
——_—_—_————— ———— ua
NW 107. Tome V.
# 11.
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PAUPBAARE). © À R
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DELSA TN TRE ER SE O0 U R GC.
.
3
à
Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d’un volume est
de 5 roubles assign. on Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie,
place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place LL l'Amirauté N. 1. — L'expédition des
gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par
l'Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus
dans les séancés, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2, Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages
manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance
bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges.
MÉMOIRES.
8. Ueser D1E PURPURSÂURE UND 1HRE SALZE; VON
J. FRITZSCHE (lu le 11 janvier 1839).
Mit dem Namen Purpursäure bezeichnete man bis vor
Kurzem eine von Prout eutdeckte Substanz, welche
zwar weder die Eigenschaften einer Säure noch eine
Purpurfarbe besass, aber deshalb so genannt worden
war, weil sie sich aus dem purpursauren Ammoniak
durch Säuren ausscheidet: erst durch die glänzenden Un-
tersuchunsen der Herren Liebig und Woebler über
die Zersetzungsproducte der Harnsäure durch Salpeter-
säure (*) hat es sich ervwiesen, dass jener Kôrper ein
Product einer complicirten Zersetzung ist, welche das
purpursaure Ammoniak durch Säuren erleidet, und mit
- Recht hat man ihm daher einen neuen Namen, Murexan,
-gegeben. Anders verhält es sich dagegen mit dem neuen
| Namen Murexid, welchen jene Herren dem purpu sau-
- ren Ammoniak beilesen, indem sie die Meinung aufstellen,
es sei dasselbe kein Salz, sondern ein amidartiger Kôr-
per; so viel auch für diese Ansicht zu sprechen scheint,
. und so schwierig es seyn würde, zu beweisen, dass die-
(1) Annalen der Pharmacie Bd. XXVI. p. 319. u. s, w.
scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9.
nnonces
SOMMAIRE. MÉMOIRES. 8. Sur l'acide purpurique et ses sels. Fwrzscne. — NOTES. 14. Sur un hydrate crystallisé de
l'acide urique. Le mème. — MÉLANGES. — CHRONIQUE DU PERSONNEL. — ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE.
ser Kôrper nur aus einer eïgenthümlichen Säure und
Ammoniak bestehe, wenn wir nur allein das Ammoniak-
salz dieser Säure kennten, so leicht ist die Entscheidung
dieser Frage dadurch, dass eine Menge Salze derselben
mit anderen Basen existiren. Im Jahre 1818 schon hat
Prout zugleich mit dem purpursauren Ammoniak eine
Menge anderer, auf hôchst einfache Weise aus dem
Ammoniaksalze darstellbarer purpursaurer Salze beschrie-
ben (2), bald darauf hat Vhuquelin das purpursaure Sil-
ber vielfach studit(5), und in neuerer Zeit noch hat
Kodweis den purpursauren Baryt analysirt(#); seit emer
Reihe von Jahren sind die purpursauren Salze in den
Lehrbüchern der Chemie aufpeführt, alle jene Arbeiten
werden von den Verfassern der oben genannten Ab-
bandlung citirt, dennoch aber ignoriren sie die Existenz
der purpursauren Salze und streichen die Purpursäure
dadurch gänzlich aus der Chemie, dass sie das Ammo-
niaksalz in eine andere Klasse von Kôürpern versetzen.
Die vorliegende Abhandlung hat daher den Zweck, den
Namen Purpursäure zu restituiren und ïhn für die in
den purpursauren Salzen enlhaltene Säure in Anspruch
zu nehmen, welche uns zwar bis jetzt nur in ihren
(2) Annales de Chemie et de Physique T. XI p. 48.
(3) Mémoires du Mus, d’hist, nat. T. VIL p. 255.
(4) Poggendorffs Annalen Bd. XIX. p. 12.
165
BULIFE TAN YSCFE NTIF 1Q UE.
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Verbindungen mit Basen bekannt, dadurch aber hinreï-
chend characterisirt ist; Analysen purpursaurer Salze
sollen ferner die Lücke ausfüllen,-welche durch die bis-
herigen_ Untersuchangen über diese interessanten Ver-
bindungen in unserer Kenntniss von ihrer Zusammen-
setzung geblieben war.
Purpursäure.
Die Purpursäure ist uns im isolirten Zustande nicht
bekannt; versücht man sie aus ihren Salzen durch stär-
kere,Säuren abzuseheïden..s0 zersetzt.sie sich, und liefert
bei.-verdünnten :Auflôsungen ‘als Hauptproduct Wurexan,
wäbrend’ bei Gegenwart von wenig Wasser andere Pro-
ducte, sich. bilden.
Die’ Purpursäure entsteht durch die Einwirkung des
Ammoniaks auf die Zersetzunogsproducte der Harnsäure
durch Salpetersäure, der Vorgang dabeï ist jedoch noch
nicht hinreichend erklärt; aus obigem Verhalten geht aber
hervor, dass sie in der salpetersauren Auflüsung der
Harnsäure noch nicht fertig gebildet enthalten seyn kann.
Man erhält sie an Ammoniak gebunden, wenn man die
Auflôsung der Harnsäure im Salpetersäure mit einer zur
Sättigung nicht ganz hinreichenden Menge von Ammo-
niak versetzt und dann erhitzt, ausser dieser einfachsten
Darstellungsweise giebt es aber, wie die Herren Liebig
und Woehler gezeigt haben, noch mehrere andere
Wege zur Erlangung dieses Präparats, dessen man zur
Darstellung anderer purpursaurer Salze bedarf.
Die Purpursäure verbindet sich mit den Basen zu
meist schwerlôslichen Salzen, deren mebhrere sich durch
eine schône Purpurfarbe ihrer Auflüsungen auszeichnen,
welche zu dem Namen Veranlassung gegeben hat; ausser
den Neutralsalzen, in denen sich der Sauerstoff der Base
zu dem der Saure wie 1:10 verhält, bildet sie auch
basische Salze, saure Salze dagegen ‘scheinen nicht
existiren zu kônnen. Im wasserfreien! Zustande, in wel-
chem sie in dem Kalisalze und: Ammoniaksalze' enthalten
ist, besteht die Purpursäure aus 58,725 ‘Kohlenstoff,
28,029 Stickstoff, 1,581 Wasserstoff und 51,665 Sauer-
stoff; ihre Formel ist C16 N10 HS O19 und man kann sie
der Kürze halber mit Pp bezeichnen. Ihr Atomgewicht
beträgt 3158,08 und ihre Sättigungscapacität ist 4/40 oder
3,166.
Purpursaures Silberoxyd.
Das purpursaure Silberoxyd ist zuerst von Praut
dargestellt worden, welcher es als einen dunkelpurpur-
farbenen Niederschlag beschreibt, den man erhält, wenn
man die Lüsung des purpursauren Ammoniaks mit einer
Lüsung von salpetersaurem oder essiysaurem Silberoxyde
verselzt. Ausfübrlicher handelt .V au quelu ni davon,
welcher es anmittelbar aus der purpurférbenen"Flüssig-
keit fällte,- die man durch Saturation der salpetersauren
Harnsäurelôsung durch Ammoniak erbält, und er erwähnt
schon, dass aus einer sauren Flüssigkeit ein kôrniger
purpurfsrbener, aus einer neutralen aber ein_flockiger, 1
violetter Niederschlag sich bildet. Diese beiden Nieder-
schläge sind wesentlich verschieden, und’zwvar ist der
erstere das.neutrale, der letztere hingegen ein ‘basisches
kSalz. Das neutrale Salz érhält man; wenn main z1t einer
Auflôsung des’ purpursauren Ammoniaks ‘eine durch
eïnige Tropfen Salpetersäure. sauer. gemachte Auflüsung
von: salpetersaurem: Silber' hinzusetzt; von'der Concen-
tration der, ersteren ,Auflôsung hängt die Beschaffenheit
des Präparats ab, denn ist die Auflôsung concentrirt, so
fällt augenblicklich ein hellpurpurrothes feines Pulver
nieder, bei mässig verdünnter Lüsung und einem nicht
zu grossen Ueberschusse des Fällungsmittels dagegen
trübt sich die Flüssigkeit erst nach eïner oder einigen
Minuten, und lässt dann langsam einen Niederschlag
fallen, welcher eine den Krystallen des Ammoniaksalzes
ganz äbnliche, obgleich nicht so lebhafte grüne Farbe
besitzt, und sich unter dem Microscope als aus vollkom-
men reinen und gleichfürmigen”kleinen Krystallen be-
stehend zeigt. Aus einer concentrirten Lüsung des Am-
moniaksalzes kann man ein unreines Präparat erhalten,
weil das purpursaure Ammoniak in Salzlôsungen unlôs-
lich ist, und sich daher leicht etwas davon gleichzeitig
mit dem Silbersalze niederschlagen-künnte, weshalb man
also besser thut, eine verdünntere Auflüsung anzuwen-
den; der Zusatz von Salpetersäure ist deshalb nôthig,
weil man sonst zugleich mit dem krystallinischen Nie-
derschlage eine kleine Quantität des flockigen erhält,
dessen Entstehung der kleine Ueberschuss an Säure ver-
hindert, ohne dass er zersetzend auf das Silbersalz ein-
wirkt.
Zur Analyse habe ich mich des beï:+1350° petrouk-
neten neutralen Salzes bedient, welches 5,71 pC. Wasser
beim Erhitzen bis + 1000 abgegeben, von da bis + 130°
aber-keïinen weiteren Verlust’erlitten’ hatte.
I. 1,006 Gramm gaben 0,954 Kohlensäure, 0,120 Wasser
uad 0,288 Silber; .
IT. 0,595 Gramm gaben 0,556 Kohlensäure, 0,0695 Wasser
und 0,170 Silber;
IT. 0,695 Gramm gaben 0,647 Koblensäure, 0,082 Wasser M
und 0,199 Silber.
165
Die Bestimmung des Suckstoffs wurde, eben so wie
und ich erhiell:
I. von 0,181 Gramm Salz
27 C. C. Stickstoffgas |
II. von 0,545 Gramm Salz
52,5 C. C. Stickstoffgas
FIL. von 0,296 Gramm Salz
45 C. C. Stickstoffgas
Hundert Theile des bei + 130° getrockneten purpur-
sauren Silberoxydes enthielten also:
?
\ Barometerstand.
is IT. TT.
Kohlenstof 25,67 25,54 25,74
Wasserstof 1,32 1,50 1,51
Silberoxyd 50,77 50,69 50,75
Sückstof 19,01 18,80 19,27
: und das Mittel aus diesen Analysen giebt eine hinrei-
chende Ueberemstimmung mit der Formel
Àg + CS N° H5 Où + Aq.
Gefunden Berechnet
30,73 ÂÀg 30,74
251600102589
19,02 N19 18,75
1,51::*H19 1,52
23:19 :'O 253,30
100,00 100,00
Obgleich die Silbersalze in der Regcl bei + 100°
wasserfrei za seyn pflegen, so ist man doch hier aus
mehreren Gründen gezwungen in dem purpursauren
Silberoxyde noch bei + 150° eine Proportion Wasser
anzunehmen; die Zusammensetzung des Kalisalzes und
des Ammoniaksalzes bedingen diese Annahme, es gelang
mir aber selbst durch Erhitzen bis über -- 250° nicht,
es wasserfrei zu erhalten. Bei, der Bestimmung des Was-
sers, welches die purpursauren Salze beim Erhitzen bis
+ 100° verlieren, ist es deshalb schwierig genaue und
übereinstimmende Resultate zu erhalten, weïl diese pul-
werfürmigen Kôrper schon beim Trocknen an der Luft
einen Theïl ihres Krystallwassers verlieren; daher erhielt
ich auch beim neutralen Silbersalze pur 5,71 pC., welche
einahe 21/, Proportionen entsprechen, glaube aber, dass
es 5 Proportionen mehr enthält und- dass seine Formel
J q Pp + 4Ag ist.
Das basische purpursaure Silberoxyd erhält man, wenn
man zu einer Lüsung von salpetersaurem Silberoxyde
80 lange Ammoniak hinzufügt, bis das anfangs ausge-
schiedene Silberoxyd wieder aufgelôst ist, und mit die-
BULLETIN SCIENlIFIQUE.
EE *$°$SShrFrFrFF
ser Flüssigkeit die Auflôsung des purpursauren Ammo-
beim Uroxin seiner ganzen Menge nach vorgenommen,
| Niederschlag von veilchenblauer Farbe, welcher nach
166
niaks fällt; es bildet sich em sehr voluminôser, flockiger
dem Auswaschen zu einer gummiartigen, brôcklichen
Masse mit glänzendem Bruche zusammentrocknet. Aus
bei 0° und 0,76 Meter Mangel an Material habe ich die Zusammensetzung die-
ses Kôrpers noch nicht mit hinreichender Genauigkeit
ausmitteln kônnen, ich will aber jetzt schon einer in-
teressanten Zersetzung erwähnen, welche er darbietet,
deren genaues Studium ich mir aber ebenfalls noch vor-
behalten muss.
Als ich in einer Trockenrohre einige Grammen dieses
Sulzes in einem Oelbade bis gesgen 200° erhitzie, wurde
es plôtzlich durch seine ganze Masse zerselzt; es hatte
sich ein weisser Kôrper sublimirt, welcher sich in Was-
ser sehr schwerlôslich erwies, und als Rückstand war
eine sehr aufseschwollene und porôse Masse geblieben,
welche in ihrem äusseren Ansehen die grôsste Aehn-
lichkeit mit Coaks darbietet. Scheinbar denselben weis-
sen Kôrper erhielt ich em anderes Mal, als ich purpur-
saures Kali einer zu hohen Temperatur (über 300°)
ausgesetzt hate, und es scheint demnach, als ob dieser
Kôrper ein allgemeines Zersetzungsproduet der purpur-
sauren Salze sei; seine Menge ist übrigens gegen die
des Rückstandes gering, und es gehüren gewiss grosse
Mengen von Material dazu, um zu Analysen hinreichende
Quantitäten davon darzustellen.
Purpursaures Kali.
Auch das purpursaure Kali ist bereits von Prout dar-
gestellt worden; er schreibt aber vor, eme kochende
Lôüsung von purpursaurem Ammoniak mit einer Lôsung
von doppelt kohlensaurem Kali zu versetzen, und da
hierbei ein Freiwerden von Ammoniak nicht zu ver-
meiden ist, welches namentlich in der Wärme zerselzend
auf die purpursauren Salze einwirkt, so thut man besser
sich des salpetersauren Kali zu bedienen. Das purpur-
saure Kali ist in Wasser zwar schwerlôshich, aber nicht
unlôslich, in Salzlôsungen aber viel weniger loslich, und
man thut daher wobl, einen grossen Ueherschuss von
Salpeter zur Fällung anzuwenden; hier tritl aber noch
viel leichter als beïm Silbersalze der Fall ein, dass zu-
gleich mit dem purpursauren Kali auch Ammoniaksalz
gefällt wird, und man muss deshalb, um sicher zu seyn,
ein reines Präparat zu haben, nach dem Absetzen des
aus zwei concentrirten Lôsungen erhaltenen Niederschla-
ges denselben noch in einer kleinen Quantität Salpeter—
*
167
lôsung zum Kochen erhitzen, wobei alles noch vorhan-
dene Ammoniaksalz zersetzt wird.
Das so erhaltene purpursaure Kali bildet ein braun-
rothes, aus sehr kleinen, microscopischen Krystallen be-
stehendes Pulver; man kann es jedoch durch Umkry-
stallisiren in grôsseren Krystallen erhalten, welche denen
des Ammoniaksalzes an Glanz und Farbe ahnlich, aber
dunkler sind. Zur Analyse verwendete ich das auf obige
Weise bereitete pulverfrmige Salz, und setzte es vor-
her in einem Oelbade einer Temperatur von + 300%
aus, wobei 1,964 Gramm 0,058 Wasser aboaben, was
auf 100 Theïle des getrockneten Salzes 3,04 pC. beträot.
Die Analyse wurde wie alle übrigen in dem Apparate
meines verehrten Collegen Hess ausgeführt und sollte
nur zur Bestimmung des Wasserstoffs dienen: zwar
konnte ich nur eine Analyse anstellen, habe aber auf
dieselbe so viele Sorgfalt verwendet, dass ich von der
Zuverlässigkeit des Resultates üiberzeugt bin, und daher
nicht zôgere, die Bestimmung der Atome des Wasser-
stoffs der Säure auf dasselbe zu stützen. Die genomme-
nen Vorsichtsmaassregeln, denen ich die Schärfe des
Resultates verdanke, bestanden kürzlich in folgendem:
nachdem das Salz bei + 500° keïnen weiteren Verlust
mebr erlitt, wurde die zur Analyse nôthige Quantität in
einen kleinen Nachen eingetragen; um aber die während
des Eintragens môglicherweise angezogene Feuchtigkeït
wieder zu entfernen, wurde der Nachen mit der Sub-
stanz in einem zu diesem Zwecke etwas modificirlen
Trockenapparate eine zeitlang der Temperatur von + 100°
ausgesetzt, und darauf in ein mit einem getrockneten
Korke verschlossenes Glasrohr gebracht, mit welchem es
gewogen wurde. Die Korke an beiden Enden der Ver-
brennurgsrohre wurden sorgfältig getrocknet, die Ver-
brennungsréhre selbst aber vor dem Einsetzen des Na-
chens zum vollkommenen Glühen gebracht, und wieder
erkalten gelassen, während ein Strom troékner Luft
über das in ihr enthaltene Kupferoxyd geleitet wurde;
dann erst wurde der Nachen eingesetzt, und während
der Verbrennung, welche so wie alle anderen in dieser
Abhandlung ohne die mindeste Bildung von Stickstofr-
oxydgas vor sich ging, die beiden Korke in solcher
Entfernung von der Flamme gehalten, und der an der
Chlorcalciumrôhre auch von aussen so geschützt, dass
durch sie kein Fehler in das Resullat kommen konnte,
Von 1.208 Gramm bei + 300° getrocknetem purpur-
saurem Kali erhielt ich auf diese Weise 0,145 Gramm
Wasser. welche 0,0161111 Gramm Wasserstoff entspre-
chen; dies beträgt 1,55 pC. vom Gewichte des angewen-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
LU
165
deten Salzes und ist ganz genau die Menge, welche es
nach der Formel K + C1$ Ni0 Hs O1 enthalten soll.
Die Menge der erhaltenen Kohlensäure betrug 31,22
pC., sie konnte jedoch deshalb nicht richtig ausfallen,
weil nicht nur das zurückbleibende Kali noch viel Cyan-
kalium enthielt, sondern auch eine kleine Menge Kohle
von dem geschmolzenen Kali eingeschlossen und so dem
Verbrennen entzogen worden war. Die Menge des
Kalis, in einem besonderen Versuche bestimmt, betrug
15,48 pC. und von 0,255 des Salzes wurden 48 C. C.
Stüickstof bei 0° etc. oder 24,05 pC. erhalten; die Zu-
sammenstellung auch dieser Resultate aber mit der Be-
rechnung der obigen Formel zeigt hinreichend, dass
diese die richtige ist.
Gefunden Berechnet
15,48 k 15,75
51,22 C5 32,65
24,05 No 2562
1,53 Hs 1,53
O1 26,99
100,00
Wir haben es also hier mit einem Salze zu thun,
welches eine Proportion Wasser weniger als das Silber-
salz enthält, und daraus ergiebt sich für die Purpur-
säure die Formel C15 N1° H5 O9, ein Resultat, welches
noch durch die Analyse des Ammoniaksalzes vollkom-
men bestäligt wird.
Das zur Analyse angewendete Kalisalz hatte zwischen
100 nnd 300° auf 100 Theiïle trocknes Salz 5,04 pC.
Wasser verloren, ein Atom Wasser aber beträgt genau
5,00 pC., und das bei 100° getrocknete Salz ist daher
k Pp + Aq und enthält 15,281 Kali, 81,805 Purpur-
säure und 2,914 Wasser.
Die indigoblaue Flüssigkeit, welche man durch Auf-
lôsen des purpursauren Ammoniaks in Aetzkalilôsung
erhält, verdankt diese Farbe wabrscheinlich emem basi-
schen Salze; ich versuchte es durch Vermischen der
Flüssigkeit mit Alcohol abzuscheiden, exhielt aber nach
dem Absetzen der trübe gewordenen Flüssiokeit nur
eine dickflüssige blaue Masse, und es scheint demnach,
als ob man es nicht in fester Form erhalten künne.
Purpursaures Ammoniak.
Die äusseren Eigenschaften des purpursauren Ammo-
niaks sind schon hinreichend genau beschrieben, und ich
habe daher nicht nôthig, sie nochmals aufzuzählen.
Ueber seine Bildung haben die Herren Liebig und
Woehler eine Menge hôüchst interessanter Thatsachen …
169
mitgetheiïlt, aber weder die von ihnen angegebene Zu-
sammensetzung noch die darnach aufyestellte Formel sind
richtig: alle darauf gestützten Erklärungen des Vorgan-
ges bei seiner Bildung sind daher nicht haltbar, ich
wage es jedoch nicht, schon jetzt nach der von mir
gefundenen Formel jene Processe erkliren zu wollen.
Die Darstellung des purpursauren Armmoniaks ist auch
mir anfangs oft misslungen, ich habe jedoch in der
letzien Zeit mich einer Methode bedient, welche mir
immer reichliche Ausbeute gegeben hat, und da sie
unstreitig unter allen bisher beschriebenen die einfach-
ste und vortheilhafieste ist, so will ich sie hier mit-
theilen. Dieses Verfahren gründet sich auf die von mir
gemachte Beobachtung, dass man aus reinem Alloxan
durch blosse Behandlung mit Ammoniak ziemlich be-
deutende Mengen Anmoniak erhalten
kann, und zwar indem man zu einer ihrem Kochpunkte
nahen, concentrirten Lüôsung von Alloxan tropfenweise
eine Auflüsung von koblensaurem Ammoniak hinzusetzt;
es entsteht ein lebhaftes Aufbrausen durch die sich ent-
wickelnde Kohlensäure, die Flüssigkeit nimmt mit jedem
Tropfen eine tiefere Purpurfarbe an, und es kommt
endlich em Zeitpunkt, wo sie sich trübt, und in grosser
Menge ein braunrothes Pulver fallen lässt, welches Kry-
stalle von reinem, wasserfreiem, purpursaurem Ammo-
niak sind. Man fährt mit dem Zusatze fort, bis die
Flüssigkeit einen schwachen Ammoniakgeruch zeïgt, dann
aber entfernt man sie schnell vom Feuer, lässt den Nie-
derschlag sich absetzen, übergiesst ihn nach dem Ab-
giessen der Mutterlauge noch ein- oder zweimal mit
reinem Wasser, und wäscht ihn dann auf einem Filter
so lange aus, bis die Flüssigkeit rein purpurfarben ab-
läuft; so lange noch etwas Mutterlauge zwischen den
- Krystallen sich befindet, wird nur eine sehr unbedeu-
.tende Menge des Salzes von dem Waschwasser aufoelôst,
und wenn es daher eine intensive Purpurfarbe zu zei-
gen anfängt, ist die Auswaschung vollendet und das
Salz rein. Anstatt aber zu diesem Verfahren sich des
réinen Alloxan zu bedienen, kann man mit demselben
Erfolge die Flüssigkeit anwenden, welche man erhält,
enn man in concentrirter, aber nicht rauchender Sal-
ersäure Harnsäure unter Befolgung der Vorsichts-
maassregeln auflôst, welche die Herren Liebig und
oehler für die Darstellung des Alloxan gegeben
aben; den grossen in derselben enthaltenen Ueberschuss
an Salpetersänre sättigt mau während des Erhitzens so lange
“mit Aetzammoniak, bis die warme Flüssigkeit schwach pur-
purroth geworden ist, dann aber verfährt man ganz wie
beim reinen Alloxan. Das so erhaltene Präparat bildet
purpursaures
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
LE ÉHOHHMEMMEEEE
170
ein mehr oder weniger feines braunrothes Pulver, wel-
ches sich ohne allen Rückstand in Wasser mit der prächtig
purpurrothen Farbe des, purpursauren Ammoniaks auflôst,
und durch Umkrystallisiren in wasserhaltigen Krystallen
mit dem bekannten Farbenspiele erhalten werden kann.
Das purpursaure Ammoniak ist nicht das einzige Pro-
duct beï dieser Operation, und so lange man nicht alle
Nebenproducte nach ïhrer Zusammensetzung sowoh]
als auch nach ibren Mengen genau kennt, würde es
sebr gewagt seyn, ein Bild von dem Vorgange dieses
Prozesses geben zu wollen; man kôünnte gewiss aus
den bekannten Zusammensetzungen des Alloxan und
des purpursauren Ammoniaks mehbrere môügliche Zer-
setzungsweisen aufstellen, ohne mit Bestimmtheit ent-
scheiden zu kônnen, welche von ihnen die richtige seï,
und da derselbe Fall auch bei anderen Bildungsweisen
des purpursauren Ammoniaks eintritt, so müssen wir
auch über sie noch weiteren Aufklärungen entgesensehen-
Die Analyse des bei 100° getrockneten purpursauren
Ammoniaks hat mir in Bezug auf Kohlenstoff und Was-
serstoff übereinstimmende, beïm Stickstoff jedoch abweï-
chende Resultate von denen der Herren Liebig und
Woehler gegeben.
I. 0,256 Gramm gaben 0,322 Kohlensäure und
0,065 Wasser,
IL. 0,583 Gramm gaben 0,726 Koblensäure und
: 0.149 Wasser,
III. 0,516 Gramm gaben 0,406 Koblensäure und
0.080 Wasser
Bei der Stickstoffbestimmung erhielt ich
I. von 0,128 Gramm 51,0 C. C.
Séchtoffgos | bei 0° und 0,76 M.
II. von 0,258 Gramm 58,0 C. C. Barometerstand.
Stickstoffgas
Hundert Theiïle purpursaures Ammoniak haben dar-
nach enthalten:
I. II. II.
Kohlenstof 34,78 54,45 55,52
Wasserstof 2,82 2,84 2,83
Stickstoff 30,70 30,89
und das Mittel aus diesen Analysen stimmt hinreichend
genau mit der Formel HN: Pp, wie sich aus folgen-
der Berechnung ergiebt:
Gefunden Berechnet
34,91 CS 35,10
30,79 N12 30.48
2,83 Hi 2,86
31,47 Of 51,56
100,00 100,00
171
Die goldgrün glänzenden Krystalle des purpursauren
Ammoniaks enthalten Krystallwasser, welches sie sowohl
beim Erhitzen bis 100°, als auch unter einer Glocke mit
Schwefelsäure verlieren; die Herren Liebig und Woeh-
ler geben den Gewichtsverlust auf 5 bis 4 pC. an, ich
fand ihn jedoch viel grosser und erhielt 1) 5,76 pC.
2) 6,25 pC. 5) 5,88 pC. 4) 5,85 pC. 5) 6,55 pG-
6) 5,55 pC. 7) 5,59 pC. 8) 5,54 pC. Zu dem zwei-
ten und fünften Versuche waren besonders schône, aus-
gesuchte Krystalle angewendet worden, und der Was-
sergehalt derselben beträgt auch fast genau 2 Proportio-
nen, denn NH Pp + 2 Aq enthält der Berechnung
zufolge 6,06 pC. Wasser, und dieser Formel entsprechen
de die grünen Krystalle. Schon bei + 40° verlieren
sie eine nicht unbedeutende Mense ibres Krystallwassers,
und da bei den bisherigen DarsteHungsweisen die Bil-
dung derselben gewhnlich in einer noch heisseren Fl's-
sigkeit ihren Anfang nahm, so erklären sich die abwer-
chenden Resultate im Wassergehalte hinreichend.
Bei der Purpursäure schon habe ich erwähnt, dass beï
der Zersetzung der purpursauren Salze durch Säuren
keine Abscheidung von Murexan erfolst, wenn nur wenig
Wasser gegenwärtig ist, und ich will nun hier noch
zweier PBeobachtungen erwähnen, welche ich über die
Zersetzung des purpursauren Ammoniaks gemacht habe.
Setzt man zu purpursaurem Ammoniak, welches man
mit einigen Tropfen Wasser befeuchtet und feingerie-
ben hat, gewühnliche Salpetersäure im Ueberschusse
hinzu, so erhält man nach einiger Zeit eine klare, nur
etwas gelboefärbte Auflôsung, und überlässt man diese
der freiwilligen Verdunstung, so bilden sich darin grosse
gelbliche Krystalle, vwelche.mit denen des wasserfreien
Alloxan grosse Aehnlichkeit haben, und sich auch beim
Erhitzen wie dieses verhalten, deren Natur ich aber noch
nicht genauer untersuchen konnte; dieselben Krystalle
liefert das purpursaure Silberoxyd, nur geht seine Zer-
setzuns in der Kälte langsamer vor sich, besonders
wenn es vorher getrocknel. gewesen, war. Nimmt
man statt der Salpetersäure Salzsäure, so lôst auch sie
das purpursaure Ammoniak zu emer gelben, Flüssigkeit
auf, es bilden sich aber beim Verdampfen derselben
ganz andere, kleine, wasserhelle Krystalle, welche auf
den ersten Anblick mit denen des Uroxin Aehnlichkeit
haben, aber keinesweges Uroxin sind; beim Uebergies-
sen mit Wasser nämlich verlieren sie ihre Durchsichtig-
keit, werden milchweïss, und scheinen nun unter dem
Microscope betrachtet, aus einem Haufwerke kleinerer
Krystalle zu bestehen, in welche sie auch durch gelin-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
Um sie daher von der Mutter-
lauge zu befreien, muss man sich des Alcohols bedienen,
man muss es jedoch mit-einem einmaligen Abwaschen
damit bewenden lassen, weil bei wiederholtem Ueber-
giessen auch der Alcohol zersetzend einwirkt. Vermischt
man die Lüsung des purpursauren Ammoniaks in Salz-
säure mit Alcohol, so entsteht eine bedeutende Trübung,
welche in einer Ausscheidurg von Murexan ihren Grund
zu haben scheint, wenn man aber jene Auflüsung so
lange abgedampft bat, bis Alcohol keine Trübung mehr
hervorbringt, so erhält man neben den obigen Krystallen
auch Krystalle von Uroxin; aus allem diesem geht her-
vor, dass auch hier eine complicirte, Zersetzung statt-
gefunden hat, welche genauer zu studiren ich mir an-
gelesen seyn lassen werde.
HA Druck zerfallen.
Purpursaurer Baryt.
Den purpursauren Baryt erhält man, wenn man eine
mässig concentrirte Lôsung des purpursauren Ammoniaks
mit der Auflüsung eines Barytsalzes vermischt; es ent-
steht bald eine Trübung und es setzt sich ein pulver-
formiger, aus microscopischen, kugelférmig gruppirten
Krystallen bestehender Niederschlag ab, dessen Farbe
dunkelschwarzgrün ist, welcher aber beim Zerreiben ein
dunkelpurpurrothes Pulver giebt. . In Wasser ist dieses
Salz sebhr schwer aber mit Purpurfarbe lôslich, und
wenn man es mit Aetzbarytlôsung zerreibt, so wandelt
es sich in eine flockige violette Substanz um, welche
mit dem durch Barytwasser in einer Uroxinlôsung ge-
bildeten Niederschlage im äusseren Ansehen grosse Aehn-
lichkeit hat, und ein basisches Salz zu seyn scheint
Der purpursaure Baryt ist von Kodweis auf seinen
Barytgebalt deshalb untersucht worden, um darnach das
Mischunosgewicht des Murexans zu berechnen, es ist,
aber nicht, angeseben, ob derselbe vorher getrocknet
wurde, und aus dem Resultate muss ich schliessen, dass
dies nicht der Fall war, oder dass das Präparat durch
172
purpursaures Ammoniak verunreinigt war; einer Ele- M
mentaranalyse hat ihn Kodweïis nicht unterworfen. Ich !
habe sowohl seinen Kohlenstoff- und Wasserstoffoehalt
als auch die Menge seines Krystallwassers bestimmt, und
dabei folgcnde Resultate erhalten:
0,757 Gramm bei + 100° getrockneter purpursaurer
Baryt gab 0,766 Kohlensäure und 0,117 Wasser,
0,219 Gramm desselben Salzes hinterliessen nach star-
kem Glühen 0,062 kohlensauren Baryt.
Hundert Theïle des angewendeten Salzes hatten also:
enthalten 21,96 Baryt, 27,98 Koblenstoff, und 1,717 Was-"
fa
:
175 '
Ba Pp + 2 Aq.
Gefunden Berechnet
21,96 Ba 22,045
27,98 C!$ 28,180
N10 20,100
1741008002 1,725
O1? 27,650
100,000
Das bei + 100 getrocknete Salz besteht demnach aus
22,045 Baryt, 72,772 Purpursäure und 5,185 Wasser.
1,505 Gramm lufitrockner purpursaurer Baryt verlor
bei + 100 0,152 Wasser, erlitt aber beim weiteren
Erhitzen bis + 250° kemen weiteren Gewichtsverlust ;
jene Menge hatte also 1,571 Gramm getrockneten Salzes
enthalten, von welchem 100 Theile 9,62 Wasser abge-
geben hatten. Auf 100 Theile würden aber nach obiger
Formel 4 Proportionen Wasser 10,56 betragen, und es
scheint demnach der purpursaure Baryt bei der gewühn-
lichen Temperatur der Formel Ba Pp + 6 Aq zu ent-
sprechen, wornach er aus 19,98 Baryt, 65,94 Purpursäure
und 14,08 Wasser besteht.
Purpursaures Bleioxyd.
Nach Prout erhält man durch essigsaures Bleioxyd
in purpursaurem Ammoniak keinen, nach Kodweïis
dagegen einen hellpurpurrothen Niederschlag, welchen
letzterer jedoch nicht weiter studirt hat; über das pur-
_pursaure Bleioxyd hat ferner Berzelius mebrere Ver-
suche angestellt und auch ich will meine Beobachtungen
darüber mittheïlen, welche jedoch nur als vorläufige
Bemerkungen zu betrachten sind.
Wenn man concentrirte Auflôsungen von purpursau-
rem Ammoniak und neutralem essigsaurem Bleioxyd
ermischt, so ändert sich die Purpurfarbe in eine gelb-
tothe Farbe um, und es entsteht kein, oder doch nur
in unbedeutender flockiger Niederschlag; filtrirt man
die Flüssigkeit von diesem ab, und überlässt sie nun
flockiges, halb Lrystallinisches Ansehen hat, und
sich ohne sehr bedeutenden Verlust mit kaltem Was-
er auswaschen läisst. Eine vorläufige Analyse dieses
bei + 100° getrockneten Kôrpers gab mir 48,0 pC.
Bleioxyd, 17,5 pC. Koblenstoff und 1, 34 pC. Wasser-
er enthält Essigsäure und ist ein basisches Salz,
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
D
serstoff, und diese Mengen entsprechen der Formel
174
dessen überschüssige Basis aus der Luft Kohlensäure
anzieht, wie man aus dem Aufbrausen des der Luft
ausgesetzt gewesenen Salzes mit Säuren ersieht. Zerreibt
man diesen Kôrper noch feucht mit einigen Tropfen
Salpetersäure, so verwandelt er sich in ein dunkelpur-
purfarbenes, kôrnig krystallinisches Pulver, und dies ist
vielleicht das neutrale purpursaure Bleioxyd. Die Mut-
terlauge, aus welcher sich das basische Salz gebildet hat,
ist noch bedeutend gefärbt, und giebt beim Vermischen
mit Ammoniak einen voluminôsen flockigen 1 Niederschlag
von violetter Farbe, welcher mehr als 75 pC. Bleioxyd
enthält, und in zwei Analysen verschiedener Mengen
zugleich erhaltenen Präparates genau etes
Mengén von Kohlenstoff und Wasserstoff (8,45 und 8,46
pC. Koblenstoff; 0,426 und 0,425 pC. Wasserstoff) gab.
Auch dieses Salz scheint Essigsäure zu enthalten, und
zieht ebenfalls bedeutende Mengen von Kohlensäure
aus der Luft an. Zeit und Material erlaubten mir nicht,
diesen drei Präparaten für jetzt eine gründliche Unter-
suchung zu widmen; da ich jedoch in dem Kapitel,
wovon diese Abhandlung einen Theïl ausmacht, noch
länger zu arbeiten beabsichtige, so hoffe ich auch noch
einmal auf die Verbindungen der Purpursäure mit dem
Bleioxyde zurück zu kommen.
> 1 ——
NOTES.
14. UEBer Ein KkRysrazzisinTes Hyprar DER
Hanrnsiure; vox J. FRITZSCHE (lu le
18 janvier 1838).
Wenn man sich zur Darstellung von Harnsäure des
von Bôttger angégebenen Verfahrens bedient, Tauben-
excremente durch Boraxlôsüng auszuzichen und aus der
erhaltenen Lôsung die:Härnsäure durch Salzsäure nieder-
zuschlagen (*), so erhält man dieselbe aus der eine Menge
organischer Stoeffe enthaltenden Flüssigkeit in viel grôsse-
ren Krystallen als aus einer davon freien Lôsung. Die Aus-
schéidung des grüssten Theiles dér Harnsäure aus dieser
Flüssigkeit erfolgt sebr rasch, und nur ein kleïiner Theil
davon bleibt noch gelôst, dieser aber setzt sich beim
rubigen Stehen der vom Niederschlage abgegossenen
(1) Büttger Beiträge zur Physik-und Chemie pag. 6.
175
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
176
EE
Flüssigkeit in dendritenfôrmig zusammengewachsenen
Krystallen von hellbrauner Farbe bis von der Eänge
einiger Linien ab, und diese erkannte ich zuerst als ein
Hydrat der Harnsäure. Bei der Untersuchung des Was-
sergehaltes dieser Verbindung durch Trocknen in einem
Luftstrome von + 100° erhielt ich folgende Resultate:
1 1,586 Gramm gaben 1,502 trockne Harnsäure und
0,284 Wasser,
II. 1,051 Gramm gaben 0,866 trockne Harnsäure und
0,185 Wasser,
III. 1,021 Gramm oaben 0,841 trockne Harnsäure und
0,180 Wasser,
Auf 100 Theile Harnsäure betragen diese Mengen Was-
ser [. 21,51, 11. 21,56 und III. 21,40; vier Proportionen
Wasser aber würdeu 21,198 betragen, die Krystalle ent-
sprechen demnach der Formel
Ür + 4 Aq. (Ur = Ci° Ne HS OS),
und enthalten 82,51 pC. Harnsäure und 17,49 pC. Wasser.
Nicht aber diese grossen Krystalle allein sind ein Hy-
drat der Harnsäure, sondern alle Harnsäure, welche man
aus verdünnten kalten Lôsunsen durch Säuren nieder-
schläst, ist dieselbe Verbindung; je kleiner aber die
Krystalle sind, desto leichter geben sie schon beï der
gewôbnlichen Temperatur einen Theiïl ihres Wassers ab,
und daher kommt es, dass man das Hydrat so lange
verkannt hat.
Eben so wie die grossen braungefärbten Krystalle ïhre
Durchscheinenheit beim Abgeben ihres Krystallwassers
verlieren und ein verwittertes Ansehen bekommen, ist
dies auch bei den microscopischen Krystallen der auf
gewôbnlichem Wege erhaltenen, reinen Harnsäure der
Fall, man kann aber bei ihnen diese Veränderung ibrer
Textur nur unter dem Microscope gewahren; während
die dünnen quadratischen Blättchen des Hydrats wasser-
bell, durchsichtig und glatt sind, haben sie nach dem
Trocknen eine rauhe Oberfläche bekommen, und be-
stehen nun wabrscheinlich aus einem Haufwerke kleï-
perer, unvollkommen ausgebildeter Krystalle der wasser-
freien Säure. Auch beim Kochen mit Wasser erleiden
die Krystalle des Hydrats der Harnsäure dieselben Ver-
änderungen, und unter gewissen Umständen geben auch
die grossen Krystalle bei der gewühnlichen Temperatur
ihr Wasser ab, wenn sie z. B. von der Sonne beschie-
nen werden oder unter einer Glocke mit Schwefelsäure.
MÉLANGES.
1. PRix DE Z00LOGIE PROPOSÉ EN 1833 ET REMIS
AU CONCOURS EN 1836.
La question relative au développement des nerfs in-
testinaux des animaux sans vertèbres, question proposée,
en 1835, pour sujet du prix d'histoire naturelle, et re-
mise au concours de 1858, est encore restée sans ré-
ponse. En conséquence, l'Académie a jugé convenable
de retirer ce prix; en sorte qu'à présent, il ne reste plus
qu'un seul prix en concours, celui de philolooie classi-
que, proposé en 1856.
4 ——
CHRONIQUE DU PERSONNEL.
Nominations: A l'occasion de la séance annuelle et
publique tenue le 29 décembre 1838, l'Académie a
M. le Conseiller d'état
actuel Adelung, directeur de l'institut asiatique du
Ministère des affaires étrangères; membres correspon-
dants: M. Jacobi, professeur d'architecture civile
à l'université impériale de Dorpat, M. le conseiller de
cour Dahl, attaché au Gouverneur militaire d'Oren-
bourg, le R.-P. Eugène, Exarque de la Géorgie et Ar-
chevêque de la Carthalinie et de la Cakhétie, M. Neu-
mann, professeur de physique à l'université de Kô-
nigsberg, M. Harlan professeur d'histoire naturelle au
lycée de New-York et M. Overmeer-Fischer, à
Batavia.
nommé membre honoraire:
Promotions et décorations. Sont promus au rang de
Conseiller d'état, MM. les Académiciens Kupffer,
Schmidt, Brandt,
extraordinaire Tarkhanoff; au rang de Conseiller
de collège, M. l'Académicien extraordinaire Sjôgren.
M. Schmidt a été décoré de l’ordre de Ste. Anne de
la 24e classe.
Membre décede.
Helsingfors, m. c., le 30 décembre 1858.
> ——
ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE.
L.-J. Schmidt, Grammatik der tibetischen Sprache. 4
Herausgegeben von der K. Akademie der W. St
Petersburg 1859. 410. Prix: 8 roubl. p. la Russie,
3 écus de Pr. p. l'étranger. k
Emis le 7 février 1839.
M. le professeur Bonsdorff à.
Baer et M. l'Acodémicien M
Tome V.
- ANS 1086.
: NM 12.
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIE
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PETERSBOURG.
PAR
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d’un volume est
de 5 roubles assign. on Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie,
Place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N, 1. — L'expédition des
gazettes du bureau des postes se charge de con nandes pour les provinces, et le libraire ÉEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous es pays au courant des travaux executés par
l'Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus
dansles séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages
manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance
scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces
bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges.
DU PERSONNEL.
N O T ES.
15. BESCHREIBUNG EINER WAGE VON EINER
NEUEN (CONSTRUCTION, UND ÂNGABE DER
ART DIESE WAGE ZU JUSTIREN; VON T.
GIRGENSOHN (lu le 11 janvier 1839).
(Ci-joint une planche gravée ).
. Die mehrfachen Verinderungen und Verbesserungen
‘an Wagen, welche man in neuerer Zeit ersonnen und
‘angebracht hat, beweisen hinlänglich, dass auch die
®Wagen von der anerkannt besten Construction noch
“mmer etwas zu wünschen übrig liessen. Ramsden
#suchte durch besondere Construction des Balkens eine
"grosse Länge, vereinigt mit Steifigkeit und Leichtigkeit,
zu erzielen, und wählte deshalb zwei hohle Kegel,
Welche an ihrer Basis vermittelst eines hohlen Wäürfels
-vereinigt sind. Auch hat Parrot, Vater, schon längst
minimum von Materie mit dem maximum der Kraft
Wereinigte, und -brauchte zu seinen Wagen flache Paral-
lelepipeden mit Ausschnitten. Die Schneiden und Pfannen
wurden häufig aus harten Steinen und selbst Edelsteinen
.verfertigt, wodureh man die Wagen sehr vertheuerte,
ohne aber im Verhältnisse des Preises viel gewonnen zu
- haben. Ramsden hatte auch eine Vorrichtung angebracht
“um die Axe der Wage vom Hypomochlium abzuhe-
Devwiesen, dass die Form der hohlen Kegel nicht das!
SOMMAIRE. NOTES. 15. Description d'une balance de nouvelle construction. Giscexsonx. 16. Note sur une nouvelle espèce
du genre Asterias. Brasot. — QORRESPONDANCE. 4. Lettre à l’Académie des sciences de Paris. Parrot. — CHRONIQUE
ben, auch wurden schon von ihm die Schalen mit den
Pfannen abgehoben. Die Schwierigkeit die drei Schnei-
den parallel zu bringen, brachte wahrschemlich Mohr
auf den Gedanken, statt Schneiden, Spitzen zu gebrau-
chen, und besonders Steinheil gab eine Kugelwage
an, welche sehr viele Vorzüge vereinist. Allein beï
grôsseren Gewichten und häufigem Gebrauche môchten
die Spitzen ganz zu verwerfen, und die Kugelwage
auch nicht anwendbar sein, weïil bei beiden nur ein
Punkt widersteht; dahingegen bei einer gut geschliffe-
nen Schneide und ebenem Hypomochlium mehrere Wi-
derstandspunkte vorhanden sind. Zwar lassen sich Spitzen
und ÆKugeln schnell nacharbeiten wenn sie verdorben
sind , aber dieser Umstand ist immer unangenehm, wo-
gegen bei Schneïden von feinem, gut gehärteten Stahle
nach vielen Jahren erst eine Reparatur nôthig ist. Die
Einrichtung welche ich meiner Wage gegebeu habe,
soll bezwecken, dass sie richtige Resultate gebe, auch
wenn die Schneïden nicht ganz parallel wären. Da aber
wegen einer môglichen Flexion des Balkens nach der
Seite doch noch eine Ungewissheit entstehen künnte, so
soll, im Falle man es nôthig erachtet, dieselbe Ein-
richtung-Mittel an die Hand geben, die. Schneïden ganz
genau parallel zu stellen, und die Angaben der Wage
also sehr sicher zu machen.
Der Balken aa Fig. 1. der Wage besteht aus einem
durchbrochenen Messingbleche ungefüihr eine enolische
Linie dick für ein Pfund Belastung auf jeder Schale ,
179
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
180
und ist an den Enden für die Schneïden verstärkt. Die
Séhneïden sind unbeweglich nach einem später anzuge-
benden Verfahren befestigt, und smd aus dem besten
englischen Stable verfertigt, bei dessen Härtung Vor-!
: Empfndlichkeit schien mir die zweckmässigste, weil der
sicht verwandt werden muss, damit die Schneïden bei
einer grossen Härte nicht leicht ausbrechen. Unter dem
Balken der Wage befindet sich der Hülfsbalken Ebbb , !
| Schneiden nur von Stahl zu seyn brauchen. Uebrigens
welcher vermittelst Hebel und Schraube durch die Stan-
gen ce vertical hinauf- und hinunterbewegl werden
kann. Dieser Hülfsbalken dient sowohl zum Abheben
des Balkens und der Pfannen vermittelst der Säulchen
æxæx'x', als auch zur genauen Einstellung des Wage-
balkens, wie es weiter unten angegeben werden wird.
Die Schalen Ah hängen mit den harten Spitzen der Bü-
gel ww in einer conischen Vertiefung des Pfannenträ-
gers und drücken dadurch beï jeder Belastung und bei
jeder Verschiebuug der Gewichte auf den Schalen im-
mer auf denselben Punkt. Der Zeïger z des Balkens
geht durch den hohlen Kegel dd hindurch, und kommt
unten bei dem durchbrochenen Stücke ee zum Vor-
schein, wo auch der Gradbogen pp angebracht ist. Die
beiden Tellerchen ë werden mit dem Hülfsbalken zu-
gleich durch die Hebel ee und die Schraube o in die
Hôhe bewegt und dienen dazu, den Zeïiger immer auf
o zu stellen, wodurch wegen der langsamen Oscillatio-
nen eine grosse Zeitersparniss erreicht wird. Diese Tel-
lerchen stossen aber früher an die Schalen, ehe noch
der Hülfsbalken die Wage mit den Pfannen erreichen
kann, und federn sich bei weiterem Hinaufgehen des
Hülfsbalkens zurück. Die Ebene, welche als Hypomoch-
lium dient, und die Ebene des mit Schrauben zu
stellenden Brettes müssen ziemlich parallel seyn, damit
bei horizontaler Stellung des Brettes das Hypomochlium
auch horizontal liest. Die ganze Wage kommt in ein
Gehäuse, in welchem die äquilibrirten Thüren in Schli-
zen sich hinauf - und hinunterbewegen und in jeder
Hôhe stellen lassen.
Obgleich durch eine grosse Länge des Balkens, ver-
bunden mit Steifigkeit und Leichtigkeit eine grôssere
Empfindlichkeit erzielt wird, so wird die Wage doch
dadurch so viel Raum einnehmen und vertheuert, dass ich
vorzog dem Balken eine andere Form als die Ramsden-
sche zu geben, um so mehr als eine übertrieben grosse
Empfndlichkeit wohl eher schädlich als nützlich seyn
künnte. Die langsamen Oscillationen sind sehr unange-
nehm und die geringe Einstellungskraft kann Unsicher-
heiten bei mehreren Abwägungen desselben Gewichtes
erzeugen. Eine Ramsdensche Wage soll den 10 million-
sten Theiïl der Last bei 10 Pfund Belastung, eine Stein
heilsche den 4 millionsten Theïl, eine Wage von Gahn |
den 2 millionsten Theïl der Last, und endlich die For-
tinschen sollen gewôhnlich den 117, millionsten Theil
des aufselegten Gewichtes angegeben haben. Diese letzte
Balken ganz einfach von einem durchbrochenen Mes-
singbleche construirt, nicht übermässig lang, und die
habe ich die Wage mit einem Laufsewichte wv verse-
hen, welches aus zwei Hälften besteht, die hôher oder
niedriger gestellt werden, und zum Befestisen auf der
Schraube gegen einander geschraubt werden kônnen,
Vermiltelst dieser Laufoewichte kann man die Em-
pfindlichkeit der Wage noch erhôhen oder verringern.
Der Balken muss in der Arbeïit nach dem Hämmern mit
Fett so stark, erhitzt werden, dass letzteres abdampft,
wodurch er eine gleiche Spannung der Theiïle erhält,
und dann erst mit dem Support absgedreht werden.
Das mittlere Prisma und die Endprismen sind dreieckig
und gleichseitig im Durchschnitt beï kleineren Wagen>
bei grôsseren aber rechtwinklicht, wodurch die Schneïde
einen grôsseren Widerstand leisten kann. Um die mitt-
lere Schneide recht unbeweglich in den Balken befesti-
gen zu künnen, wird sie etwas verjünot zulaufend ge-
schliffen, damit sie fest in die Scheiben o' hineïngetrie-
ben werden kann. Diese Scheiben habea kleine Ansätze.
welche von jeder Seite des Balkens bis nahe in die halbe
Dicke desselben reichen, so dass zwischen ihnen ein
schmaler leerer Raum bleibt. Um zu bewirken dass die
mittlere Schneide q oder Axe der Wage senkrecht auf
die Seiten des Wagebalkens steht, werden. vorläufig in
die Scheiben, ehe sie noch gedreht werden, dreieckige
Lôcher von der genauen Grüsse der Axe durchgearbei- :
tet. Hierauf werden in diese Lücher dreïeckige Prismen
von Kanonenmetall eingepasst, und die eingepassten
Stücke mit den Flächen der Scheiben eben gefeilt;
durch die verschiedene Farbe der Metalle kann man an
jeder Scheibe ganz deutlich die Spitze des Dreiïecks,
welche zur Axe dienen soll, bemerken, und bobrt nun
genau durch diese Spitze auf der Drehbank cylindrische
Lüôcher von gleicher Weite senkrecht in jede Scheibe,
Wenn man nun diese Scheiben auf einem cylindrischen
Stifte aufsteckt und auf demselben abdreht, und die
Ansätze in den Wagebalken eindreht, so muss die
Kante des Dreiïecks oder die Axe der Wage seukrecht
auf die Seitenfläche des Balkens zu stehen kommen
Hat man die Scheiben abgedreht, so schlägt man die
Prismen von Kanonenmetall heraus und schraubt die
Scheiben, nachdem man das stählerne zur Axe dienenden
181 BULLETIN SCIENTIFIQUE 152
- Prisma durchgesteckt hat, von den entgegengesetzten
… Seiten des Balkens sehr fest gegeneinander und an den
Balken vermittelst der Schrauben s's's, Die Axe muss
auf diese Art sebr fest und senkrecht im Balken liegen,
da sie nur an den Enden gefasst wird und die dreisei-
tige Oeffnung in der Scheibe auf dem Balken senkrecht
steht. Die Endprismen der Wage z0g ich vor, unbe-
weglich zu befestigen, damit die Wage sich nicht ver-
ändere und liess zu dem Zwecke den Balken am Ende
brdicker, wo die Prismen in der gehôrigen Entfernung
eingepasst und eingeschlagen :werden.
Unterhalb des Wagebalkens aa ist ein zweiter Bal-
ken &bbb angebracht, welchen ich oben den Hülfsbalken
genannt habe, der sich durch zwei parallele stäblerne
Stangen ce, die oben bei dd und unten bei e'e' m
gleich weit von einander abstehenden Oeffuungen lau-
fen , hinauf - und hinunterbewegen lässt. Diese Stangen
ce müssen an den Enden genau cylindrisch gedreht, und
sebr parallel gestellt sein. Unten sind diese Stangen
durch ein Queerstück rr und oben durch den Hülfs-
balken vereinigt. Der Hebel g Fig. 1 und Fig. 4 dient
dazu, vermittelst der Schraube o den Hülfsbalken hin-
auf und hinunter zu bringen. Bei x'x' trägt der Hülfs-
balken zwei stählerne Säulchen auf jeder Seite, auf der
hintern Seite mit flâchen Enden, auf der vorderen Seite
aber das eine Säulchen mit einer conischen Vertiefung ,
und das andere mit einer dreïeckigen Rinne dem Balken
parallel. Diesen Säulchen entsprechend sind im Balken
zugespitzte Schrauben t't’ angebracht, welche sich schwer
in ihrem Gewinde drehen. Es ist klar, dass wenn der
Hülfsbalken gehoben wird, die vorderen Schrauben-
. spitzen in die Vertiefung der Säulchen einfallen, wäh-
rend die hinteren nur aufliegen werden. Dadurch kann
der Wagebalken in keiner Richtung ausweichen, und
wird bei jedesmaligem Abheben und Herunterlassen in
dieselbe Stellung kommen, und zwar wird er sich sebr
genau einstellen, da die Enden der Säulchen und der
Schraubenspitzen glashart und sebr glatt geschliffen sind.
Zur grôsseren Sicherheit hat die conische Vertiefung des
einen Säulchens im Centrum ein feines Lüchelchen, und
bei dem dreieckigen Einschnitte des anderen Säulchens
ïst die gegenüberstehende Schraubenspitze etwas abge-
“stumpft. Da alle Schrauben sich stellen lassen, so wird
manu mit der grôssten Leichtigkeit bewirken künnen,
dass die Schneide sich parallel auf das Hypomochlium
aufsetzt, und zugleich dem Balken eine solche Lage ge-
ben künnen, dass der Zeïiger auf o steht, wenn die
Schneiden in horizontaler Linie lieyen. An jedem Ende
l “des Hülfsbalkens sind zwei Cabele b'b' Fig. 1, 2, und
É
3, vorhanden, welche es solche Säulchen von Stahl
æx wie der Hülfsbalken tragen, nur dass hier auf jeder
Seite das eine Säulchen oben eine conische Vertiefung,
das andere einen transversalen Einschnitt hat. Der Pfan-
nenträger g hat zwei zugespitzte Schrauben tt, welche
in diese Vertiefung fallen, und dadurch werden sich
diese Pfannenträger immer in derselben Lage auf den
Balken aufsetzen. Zur näheren Erläuterung der Noth-
wendigkeit dieser Einrichtung sei mir erlaubt folgende
Figur herzusetzen :
UT d
/ | :
Pa !
{ ; . /
era : 4
dd ; /
‘ L ,
Es sei ef die Axe des Balkens; ab und cd die zwei
Endaxen, so würde man, wenn bei horizontaler Lage
die Schwerpuncte der Pfannenträger in g und À und
der Schwerpunct des Balkens in à fielen, so lange justi-
ren müssen bis ig — ih. Es kann aber diese gleiche
Länge der Arme bei nicht parallelen Endaxen nur so
lange bestehen, als die Pfannen oder der ganze Balken
sich durchaus nicht seitwärts verschieben, in welchem
Falle sich die Arme sogleich in der Länge ändern wür-
den. Denn gesetzt der Punct g werde nach k gerückt,
und der Punct À nach 7, so wird kp > on und die
Arme sind also sehr ungleich lang.
Angenommen also dass die 3 Schneïden nicht parallel
wären, und man würde sie so berichtigen, dass die
3 Schneïden in einer horizontalen Ebene lägen , und es
würden die Pfannen durch den Hülfsbalken immer auf
derselben Stelle aufgesetzt werden, so müsste die Wage
nothwendig bei mehreren Wägungen dieselben Resultate
geben, da alle beweglichen Theile so bleiben, als ob
sie nicht verstellt worden wären. Bei den früheren Wa-
gen konnte sich der Pfannenträger seitwärts verstellen,
und erzeugte dadurch nicht übereinstimmende Resultate,
wenn die Schneïden nicht genau parallel waren. Der
grôsseren Genauiykeit wegen kann man den Hülfsbalken
benutzen, die Endschneïden parallel mit der Axe zu
stellen, wie ich später anführen werde. Die Schrauben
tt der Pfannenträger müssen so gestellt sein, dass wenn
der Hülfsbalken im die Hôhe bewegt wird, zuerst der
Pfannenträger und dann erst der Balken aufgehoben
wird. Die Pfannen selbst sind sebr klein ausgehôühlte
*
,
:
H
DLL
|
Ûl
185
Rinnen, die in der Mitte durchgefeilt sind, damit pur
die Enden der Pfannen auf jeder Schnéïde ruhen. Wenn
so die Schneïde auch nicht vollkommen gerade geschlif-
fen wäre, so müssten die Pfannen doéth immer in zwei
Punicten, also einer geraden Linie, unvéränderlich auf-
heven.
Ehe man an die Bérichtigung der gleichen Länge der
Arme geht, muss man durchaus erst untérsuchen , ob die
Schärfen der 3 Schneïden in einer horizontalen Ebene lie-
gen, und ich wäblte folgende Methode, welche mir am be-
quemsten und sichersten schien: Man äquilibrirt den
Wagebalken (ohne angehängte Schaalen und Pfannen)
vermittelst des oberen Laufsewichtes wv in der Art,
dass der Balken in mehreren Lagen stehen bleibt, und
so der Schwerpunct des Balkens in die Drehungsaxe
fallen wird. Waren jetzt die Schneiden in einer Ebene,
so musste der Balken nach angehänoten Schalen und
aufselegtem Gewichte, wenn dieselben abgeglichen wer-
den, wieder in mehreren Lagen stehen bleiben, weil
der Schwérpunét in Hinsicht des BalKens nicht im ge-
ringsten verrückt wird. Wenn es gelinyt, diese Bedin-
# vollkommen zu erreichen, so ist diese zugleich
Béweis dass der Balken sich durch die aufgelegten Ge-
wichte nicht biegt. Ist aber die Drehungsaxe oberhalb
dér Ebene, welche die beiden Endschneiden verbindet,
so wird der Schwerpunct heruhterserückt, und der
Balken wird sich nur in einer Läge einstellen oder os-
cilliren, im umgekehrten Falle aber wird kein stabiles
Gleïchgewicht vorhanden sein, der Balkèn sich um 180
Grad umzudrehen suchen und also überschlagen, wie
man zu sagen pfleot; durch vorsichtiges Biégen über die
Kanten wird es bald gelingen, die dréi Schnéiden in
eine Ebene zu bringen.
Um nun die gleïche Länge der Arte des Balkens zu
erhaltéen, vérfértist man sich durch défpélte Wägung
zwei genau gléich schwere Gewichte, und verfährt fol-
gendérnraassen: Wenn ein Arm dés Balkens nach Ab-
gleichung désselben und aufgelesten gleichen Gewichten
zu kurz gefunden wird, legt man däs zù bérichtigende
Ende des Balkens auf eine härte Unterlage, und indem
man mit einem polirten stählernen Punzen auf der nô-
thigen Stellé seitwärts von der Schneïde auf das Mes-
sing schligt, hat man es in seiner Gewalt, die Schneïde
allmälig von der Axe zu entfernen. Wenn man so die
Waage bis auf ungefähr 4 Grade am Gradbogen berich-
tigt hat, nimmt man eine kleme Spiegelscheibe und
schleift von der nôthigen Seite am Prisma mit dem
feinsten Schmirgel weg, so lange bis die gleiche Länge
erzielt ist, ÆEs ist klar, dass bei der Emrichtung des
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
184
Hülfsbalkens und der Pfannen ein Nichtparallelismus der
3 Schneiïden von kemem grossen Belange sein wird,
aber der grôsseren Sicherhéit wegen kann man den
Hülfsbalken benutzen, um den Parallelismus durch fol-
gende Methode herzustellen : Die Pfannenträgér YY hà-
ben in der Gabel b'2' seitwärts einigen Spiélraum und
werden durch die Schrauben und die Säulchén zx im-
mer in der Mitte aufoesetzt; drückt man nun während
des Herunterlassens des Hülfsbalkens die Gabel etwas
seitwärts, so wird sich die Pfanne y seitwärts aufsetzen,
und der Zeiger, wenn die Wage oscillirt und die
Schneïide nicht parallel der Axe wäre, einen Unterschied
érgeben, weïl in diesem Falle die Länge des Armes
des Balkens entweder länger oder kürzer geworden ist.
Da man nun weïss, in welcher Lage die Schneïde sich
béfindet, so wird man durch seitliches Biegen des Bal-
kéns sehr bald den Parallelismus erzielt haben, in wel-
chem Falle bei Verschiebung des Pfannenträgers zu beï-
den'Seiten der Zeiger keinen Unterschied geben soll.
Sollte hiedurch die gleiche Länge der Arme wieder al-
terirt worden sein, so verfahre man wie 6ben angegeben
wurde. Es verstéht sich von selbst, dass alle diese Ope-
rationen schon vor dem Poliren des Wagebalkens ge-
macht”sein müssen, damit man nachher nur sehr wenig
nachzuhelfen hat, weil sonst das Ansehen der Wage
durch vieles Hämmern und Biegen leiden wird; beson-
ders muss man die Schneïden noch vor dem Hämmern:
oder Biegen so genau wie môglich einsetzen. In der Re-
gel wird bei den Mechanikern nicht so sebr daräuf gese-
hen, dass die 3 Schneiden dér Wage auch in einer horizon
talen Ebene liegen , wenn nur der mittlere Aufliegepunct
durch eine gerade Linie verbunden werden kann ; aber
auch zu dieser Untersuchung kann der Hülfsbalken ‘be-
nutzt werden. Aequilibrirt man nämlich den Balken bis
oben und unten Gleichsewicht ist, und also der Balken
in mebreren Lagen stehen bleibt, verschiebt hierauf die
Pfannen seitwärts, so wird nur dann der Séhwérpunét
mit dér Axe zusammenfallend bleiben, wenn die drei
Schneiden in einer Ebene liégen. Durch allmäliges' dre-
bendes Biegen der Enden des Balkens erlangt mandie
Lage der 3 Schnéiden in einer Ebene. Natürlich muss
aber auch dieses schon früher mit einem Faden unter-
sucht und der Balken darnach aus dem Groben gebogen
sein.
Manchem wird vielleicht scheinen, dass durch dies
viele Biegen und Hämmern der Balken sehr leiden
môchte; allein da die Schneiden schon vorher ziemlich
genau eingepasst werden künnen, und die grobe Justi-
rung geschicht ehe noch die Wage polirt wird, so
%
bleiben davon keiné Spuren übrig, und nur vou den
Schlägen mit dem polirten Punzen bei der Berichtigung
der gleichen Länge der Arme bleiben Eindrücke zu.
rück, welche aber wenig bemerkbar sind, und nicht
in die Augen fallen. Man kônnte auch eine Correction
mit Schrauben anbringen, abér hier finden sich so viele
Nachtheïle ein, dass ein ganz einfacher Wagebalken
mit festen Schneiden immer vorzuzichen sein wird, in-
dem man ibn Jahrelang unverändert brauchen kann.
Um die Fliche des Hypomochliums môglichst hori-
zontal zu haben, werden die oberen und unteren Fli-
chen der Säule, welche dasselbe trägt, zugleich gedreht
und der eingepasste Chalcedon wird nach der vorge-
drebten Fliche des Hyÿpomochliums geschliffen und po-
lint. Stellt mau nun das gerade Brett ff vermittelst der
Schrauben gg horizontal, so wird auch die Fläche des
Hypomochliums horizontal stehen. Damit der Zeiger gut
geschützt sey , lasse ich ibn durch den hohlen Kegel d
durehgehen , und an dem untern durchbrochenen Stän-
der ee zum Vorschein kommen, wo sich auch der Grad-
bogen befindet. Es ist nothwendig, den Zeiger breit
und dünn zu machen, damit er sich bei den Oscillatio-
_ men der Wage nicht durch sein eigenes Gewicht seit-
wärts biegen kann; auch mache ich ihn von Messing,
weil die senkrechten Stangen von Stahl cc Magnetismus
annehmen und auf den Zeiger wirken kônnten. Bei
ganzigenauen Wägungen kann man die äquilibrirte Thüre
des Gehäuses etyas in die Hôhe stellen, und mit einem
Férnrobre aus der Ferne beobachten. Für nahe Beob-
achtungen sind zur Vermeiïdung der Parallaxe auf dem
Glase der Thüre zwei Parallelstriche mit Diamant gezo-
gen, zwischen welche man hindurchsieht. Die Schalen
hängen mit einer Spitze in dem untern Theil des Pfan-
nenträgers, wodurch erreicht wird, dass der Druck
beim Auflegen der Gewichte immer auf derselben Stelle
stattfindet. Zu hydrostatischen Versuchen lässt sich eine
Schale abnehmen und eine andere kurze mit einem Ha-
_ ken. einsetzen ; anstatt des Tellerchens À wird eine Platte
eingesetzt , auf welche man das Glas mit Wasser stellen
kann. Beim Wägen selbst muss man die Geyrichte nur
dann aufsetzen, wenn Alles abgehoben ist, und wenn
man nahe am Gleichgewichte ist, muss man zur Vor-
sicht ein paarmal den Hülfsbalken in die Hôhe und zu-
rück schrauben, wodureh die genaue Einstellung, und
dadurch übereinstimmende Resultate erfolgen ; auch die
Schwankungen der Schalen müssen durchaus vermittelst
der kleinen Tellerchen verhindert werden.
Ist also die Wage fertig, so müssen :
1. Schwerpunct und Axe zusammenfallen kônnen, so
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
—_—_—_——
186
dass der Balken nach Regulirung des Laufsewichtes vv
sich mit oder ohne Gewicht in mehreren Lagen ein-
stellt; dann sind die drei Schneiden in einer horizonta-
len Ebene
2. Muss der Zeiïger nach aufgeleeten gleichen Gewich-
ten auf o stehen bleiben; daun sind die Arme gleich
lang.
3. Muss bei seitlicher Verschiebung der Pfannenträger
YY der Zeïger keinen Unterschied angeben , auch wenn
Schwerpunct und Axe zusammenfallend gemacht sind,
dann sind die 3 Schreiden unter einander parallel.
Sind diese drei Bedingungen erreicht, so ist die Waage
richtig und giebt dasselbe Resultat bei mehreren Wä-
gungen desselben Gewichtes an.
—— Ê —
16. NOTE SUR UNE NOUVELLE ESPÈCE DU GENRE
AsTenias (Asterias grandis), APPARTENANT
A LA SECTION DES SOLASTÉRIES DE M. DE
BLainviLze; par M. BRANDT (lu le 25
janvier 1839).
M. Traemer, médecin d'un vaisseau qui, en 1856,
revint des colonies russes -américaines, apporta, entre
autres objets zoologiques intéressants, une espèce d'étoile
de mer, trouvée, selon son assertion , près des îles de
Sandwich, L'individu, qui se trouvait dans de l'esprit de vin,
était dans un tel état de conservation, qu'on pouvait en-
core reconnaitre la couleur de la face dorsale. C'est
pourquoi je le fis aussitôt figurer par notre habile pein-
tre, M. Pape, pour en publier le dessin conjointement
avec les figures qui représentent les Astérides obser-
vées par feu M. Mertens.
L'espèce en question paraît être la plus grande de
toutés qui soient connues jusqu'à présent, car elle offre,
si l'on prénd la mesure des pointes des deux rayons
opposés, un diamètre de 17 à 18 pouces, et le plus
grand diamètre du disque oval est de 7, le petit de 41}
pouces.
Pour la conformation générale, il y a une grande res-
semblance avec notre Asterias helianthoides (voy. Pro-
dromus descript. animalium ab H. Mertensio observato-
rum p. 71); mais l'espèce, dont il s'agit ici, est plus
grande et offre un disque oval entouré de rayons plus
longs. Au reste, elle diffère aussi de l'autre par la cou-
leur. La diagnose pourrait être établie de la manière
suivante :
187
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
188
GE
Asterias grandis disco ovali, radis viginti elongatis, | 55’ de lat. N. la température à 500 ou €00 t. de pro-
acuminatis; supra aculeis sparsis, simplicibus, albidis ,
subulatis obsessa et subpallide miniacea, picturis angus-
lis, salurate miniaceis subreticulatis.
> B—
GORRESPONDANCE.
4. Lerrre De M PARROT «4 L'Acanémre
DES SCIENCES DE Paris, (lue le 26 octobre
1838.)
Ayant lu, il y a quelque temps, dans les Mouvelles
Annales des Voyages, avril 1836, p. 125, le résume
des observations physiques dejà faites à bord de la
corvette l'Astrolabe, capit. Dumont d'Urville, depuis
son départ de Toulon Jusqu'au 25 oct. 1837, obsèrva-
sions transmises au ministre de la Marine, je prends
la liberté de vous présenter, Messieurs, les remarques
suivantes, qui vous paraîtront peut-être mériter votre
attention. Elles concernent les deux résultats indiqués,
dont le premier est la température de la mer à de gran-
des profondeurs, le second, l'air contenu dans l'eau pui-
sée également à de grandes profondeurs.
1. Température de la mer.
D'après le résumé, les expériences ont été faites au
moyen d'un thermométrographe, c'est-à-dire d’un ther-
momètre à maxima et minima. Le résultat est que la
température de la mer (lat. N. 280, 59° et long. 160,557)
à 1000 brasses ou 5060° de profondeur est = 5° C. et
à la surface 25, 6°. Or, quelque forme qu'ait le thermo-
mètre en question , ses indications sont considérées
comme les vraies températures sans être sujettes à aucune
correction.
Comparons ces résultats avec ceux de M. Lenz dans
son voyage autour du monde avec le capit. Kotzebue,
dont la relation se trouve dans les Mémoirea de notre
Académie, VI Série (Sciences mathém. phys, et nat.),
T. 1, 1851. Le résultat de ces expériences se trouve à
la p.280. Dans l'océan Allantique, à 539 toises de pro-
fondeur, la température était 2, 20° C.; dans la mer du
Sud à 592 t. de profondeur 2, 21°; à 552 t. dans la mer
du Sud 2,14, A Ja surface de l'eau, elles étaient 23,600,
19, 24° et 17,060. La plus grande différence entre les
trois températures inférieures n'étant que 0,0% nous
pouvons la regarder comme nulle, et admettre, que
dans les deux mers entre les limites de 7°, 207” à 45,
fondeur est = 2,21 C.
Aux profondeurs de 915 et 1015 toises, M. Lenz a
trouvé, dans la mer du Sud, les temp. 2, 44° et 2,24 C.;
ce qui donne en moyenne environ 2, 54° pour 1000 t.
de profondeur. Au reste, l’on ne doit pas conclure de
ce que la température moyenne à 500t. paraît de 0,150
moins élevée qu'à environ 1000 t. que la temp. de l'o-
céan commence à s'élever depuis la profondeur de 500 t.
Cette anomalie s'explique parfaitement en admettant que
la formule pour la température , gagnée par le thermo-
mèlre en remontant, livre un résultat tant soit peu
trop petit, la source d'une pareille erreur se trouvant
déjà en partie dans la circonstance que, quoique le ba-
thomètre se soit rempli de l'eau, qu'il a rencontrée en
descendant dans chaque région qu'il parcourait, le corps
de l'instrument n'avait cependant pas pris entièrement
la température de la dernière, même pendant le temps
qu'il est resté à sa plus grande profondeur, puisqu'il
était composé de matières très peu propres à transmet-
tre la chaleur. Une autre source de petites erreurs est
l'inégalité de vitesse qui peut avoir lieu dans l'ascension
du bathomètre; car si, vers la fin du travail, les ouvriers
fatigués ont travaillé plus lentement, l'augmentation de
la température a dû être plus grande, que la formule
ne paraît l'indiquer.
Si donc nous prenons pour 1000 t. la température
moyenne 2, 34°, il s'en suit que celle que M. d'Urville
a trouvée pour 1000 brasses est bien plus que la
double de celle-là et au moins la double de celle que
M. Lenz aurait trouvée à 1000 brasses.
Cette énorme différence ne peut s'expliquer que par
la différence des thermomètres employés par les deux
physiciens. Or le résumé nomme thermométrographe
l'instrument de M. d'Urville, sans au reste le désigner
plus particulièrement, et nous croyons devoir admettre
que c'est celui de Six, non seulement parce que c'est
celui qui a été employé ordinairement dans ce cas de-
puis l'expédition de MM. Krusenstern et Horner, mais
parce que l'on n’a point encore de thermomètre à mi-
nimum, qui ne soit exposé au même défaut que celui
de Six, le défaut d’être influencé par de hautes pres-
sions. Il n’est pas douteux que l’on ait eu soin de don-
ner une grande épaisseur de verre à la boule du ther-
momètre de M. d'Urville, dans le but d'éliminer l'effet
de ces grandes compressious; mais le résultat a prouvé
que celte épaisseur n'a pas suffi. Je prends la liberté de
prier l'Académie de lire les expériences décrites dans
mon mémoire intitulé: Æzxpériences de fortes compres-
189
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
190
———__———————————_—_———“—…—…——…—…—………
sions sur divers corps, insérées dans les Mémoires de
notre Académie, VIe Série, T. I. 1852, où, entre au-
tres, j'ai cherché la loi de la compression sur la boule
d'un thermomètre, d'une pression atmosphérique à l'au-
tre jusqu'à 100 et qui prouve, qu'un simple thermomè-
tre ordinaire peut servir avec autant de sûreté et plus
de commodité que l'élatéromètre à air pour mesurer les
pressions, l'ascension du mercure s'étant trouvée pro-
portionnelle aux pressions.
L'individu thermométrique que j'ai employé indique
une ascension de 21,50 R pour 100 pressions atmosphé-
riques. Pendant ces opérations, un thermomètre plon-
geant dans la même masse d'eau comprimée, mais sous-
trait à la compression, n'indiquait aucune augmentation
de température.
* Que l’on imagine donc que ce thermo - élatéromètre
eut eu à sa surface de mercure un index comme celui
du thermomètre de Six, et qu'il eut été plongé dans la
mer, il est clair, qu'il eut indiqué, à une profondeur
équivalente à 100 pressions atmosphériques, une tempé-
rature de 20,52 R. ou 25,62 C. au-dessus de la vraie, et
à la profondeur, où le thermoméirographe de M. d'Ur-
ville a été plongé (5900, équivalant à une pression
d'environ 130 atm.) une température de 33, 280 C. au-
dessus de la vraie, si sa boule eut élé aussi mince que
celle de mon élatéromètre; mais comme on lui aura
donné plus de matière, l'excès d’ascension du mercure
n'a été que de 2,82C. Je crois devoir, comme je l'ai
fait dans mon mémoire, conclure de ces données, que
les thermomètres construits sur le principe de Six li-
vrent de fausses indications dès qu'on les emploie sous
de fortes compressions ; celui de M. d'Urville eut, déjà
à une profondeur de 30 t. commis une erreur de 0,1°C.
S'il a été employé à des profondeurs plus petites ou
plus grandes que 1000 brasses (ce qui peut-être à eu
lieu), les résultats iudiqueront faussement une augmen-
tation de la température avec la profondeur.
2. L'air contenu dans l'eau à de grandes :
profondeurs.
idée de M. Biot pour recueillir cet air est assuré-
ment très ingénieuse ; mais j'avais prévu le résultat, et
. l'avais même annoncé vers la fin de 1856 à M. de Hum-
boldt. Voici à peu près ce que j'écrivais alors à cet il-
lustre savant.
Le but de rapporter l'air contenu dans l’eau de mer
prise à de grandes profondeurs n'aura pas de succès,
- Les savants de la Bonite ne rapporteront pas de cet air
| dans la vessie , parce que cet air ne se dégage pas lors-
que le bathomètre remonte à la surface de l'eau. Les
|expériences de M. Lenz avec le bathomètre que-je lui
‘ai donné en 1825 pour son voyage autour du monde
n'ont livré aucun indice d'un pareil dégagement ; ce qui
au reste n'est pas la seule preuve que j'avais pour cette
asserlion, comme je le ferai voir tout à l'heure. Exami-
nons d'abord l'expérience bathométrique même.
En admettant la loi de Henry, que l'eau absorbe l'air
sous toutes les pressions et sous la même température
à volume égal, et en prenant 1/3 (le volume d'air que
M. Humboldt a trouvé dans l'eau de la Seine) pour base
du calcul, l'on trouve que les 64 livres d’eau, prises à
1000 1. de profondeur, devraient avoir contenu une por-
tion d'air qui, ramenée à la pression d'une seule at-
mosphère , égalerait 5, 53 fois le volume de l'eau. Or
comme ce volume d'eau est = 1520 pouces cubes, ce-
lui de l'air dilaté à l'ouverture de la soupape hors de
l'eau aurait dû être — 4,688 pieds cubes. Mais bien
avant que M. Lenz eut pu ouvrir les soupapes, l'énorme
élasticité de l'air renfermé aurait déchiré le bathomètre,
ou bien ouvert les soupapes, la supérieure étant beau-
coup plus grande que l'inférieure. Mais dans le dernier
cas (le plus vraisemblable) l'air se serait échappé par
petites bouffées correspondantes à la force nécessaire
pour soulever les soupapes, qui pesaient 71/, livres de
Livonie. Mais comme elles étaient équilibrées avec leur
attirail à 1/, once près, et l'ascension produisant sur la
soupape supérieure une ‘pression de 14,1 onces, la ré-
sistance totale était 14,5 onces. Ainsi l'air aurait dû s'é-
chapper petit à petit en portions correspondantes à cette
résistance, el monter très visiblement à la surface de la
mer, et la dernière portion se serait trahie au moment
de l'ouverture de la soupape sur le vaisseau, la surface
entière de la base supérieure du bathomètre se trouvant
alors couverte d’un demi pouce d'eau.
Quinze expériences de M. Lenz, dont aucune n'avait
indiqué le moindre dégagement d'air soit pendant la
montée , soit à l'ouverture de la soupape, durent déjà
faire douter, que Ja vessie ajoutée à un bathomètre
quelconque se remplirait d'air (”). Mais en voici d'autres,
qui durent consommer ma conviction.
(*) Bien plus: Les deux soupapes du bathomètre de M. Lenz
s'ouvrant à la fois, l'élasticité de l'air dégagé, qui exerçait une
pression de laut en bas égale à celle de bas en haut, devait
faire sortir à chaque bouffée une portion d’eau du bathomètre,
de sorte que le volume de l'air dilaté étant 5,53 fois aussi grand
que le volume intérieur du bathomètre, cet instrument serait
arrivé sur le vaisseau vide d’eau et plein d'air.
191
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
192
oo
Il entrait dans le plan des expériences, dont M. Lenz
fat chargé. de soumettre différents mélanges de gaz à
de très hautes pressions pour apprendre si ces gaz se
combineraient chimiquement. Pour cet effet, il descendit
jusqu'à la profondeur de 1000 t. plusieurs fioles de
verre renversées dans un vase plein de mercure d'un
volume beaucoup plus grand, que celui des fioles,
pleines chacune d'une paire de gaz, entre autres d'air
atmosphérique. Les gaz ne se combinèrent pas, mais
ces fioles, arrivées au-dessus de la mer, contenaient
une notable portion de mercure (près de {/19 du volume
de la fiole) et quelques gouttes d'eau à sa surface,
qui avaient traversé le mercure; ce qui indique claire-
ment une perte sensible des gaz, qui n'avaient nulle-
ment pu échapper par le cou de la fiole.
Lorsque je me fus procuré l'instrument de compres-
sion, dont j'ai parlé plus haut, je répétai quelques unes
de ces expériences sous une pression de 100 atm. Les
fioles ayant leur ouverture immédiatement dans l'eau,
le volume du gaz, disparu et remplacé par de l'eau, se
montait à environ 1/, où même 1/5 du volume de la
fiole. Mais lorsque j'employai un instrument particulier
dans lequel les gaz furent séparés de l'eau par une co-
lonne de mercure d'environ 2 pouces de hauteur, la
diminution du gaz fut à peu près la même, que dans
les expériences de M. Lenz, à cette différence près, que
l'eau n'avait pas traversé le mercure; ;ce que j'attribue
en partie à ce que j'avais dans ces expériences 30 pres-
sions atmosphériques moins que M, Lenz dans les sien-
nes, et que la durée futbien plus courte que pour les
“expériences avec le bathomètre. Les mélanges employés
ici étaient du gaz azote et hydrogène dans Ja portion
nécessaire pour produire de l'ammonüaque ,_ de l'air at-
mosphérique, cu gaz hydrogène et oxigène dans la pro-
portion nécessaire pour faire de Veau. Mais les réagents
n'ont indiqué aucune combinaison chimique.
Toutes ces expériences prouvent, à mon avis, que
les gaz absorbés par l'eau (combinés non par l'affinité
chimique, mais par l’affinité physique), sous de,hautes
pressions sont relenus dans le liquide, après que ces
hautes pressions ont été réduites à une .seule pression
d’une atmosphère, avec une force isupérieure qui les
empêche de reprendre la forme gazeuse, si la compres-
sion a duré longtemps. Il est probable qu'un jour la
physique démontrera, que la force avec laquelle les gaz
mis en contact avec l'eau y sont retenus, augmente avec
le temps. Si cela se confirme, nous ne devons pas nous
étonner que le gaz atmosphérique contenu depuis tant
de siècles dans l'eau à de très grandes profondeurs ne
se dégage plus lorsqu'il se trouve délivré du poids qui
l'y avait comprimé, ou du moins qu'il ne se dégage pas
subitement. Si nous voulions rejeter cette opinion, nous
serions forcés de rejeter la loi de Henry, et de suppo-
ser qu'aucune pression ne peut faire entrer plus dair
dans l'eau que ne le fait une seule pression atmosphé- M
rique ; ce qui n'est aucunement admissible. j
M. Biot, ce respectable doyen des physiciens, n'a
probablement pas ew connaissance du -bathomètre que
j'ai fait construire pour M. Lenz, ni de l'emploi que ce
jeune physicien en a fait. Craignant apparemment, comme
le défunt Horner, que l'on ne puisse construire des sou-
papes qui ferment assez exactement, il a voulu se jpas-
ser des soupapes et a inventé un instrument compliqué
qui ne peut livrer des résultats satisfaisants. La nécessité
d'avoir deux cordes pour son jeu a déjà fait échouer
une expérience sur trois à la petite profondeur de 1000
pieds. Que sera-ce, si l'on veut étendre ces expériences
à 6000 pieds, comme celles de M. Lenz, qui les aurait
poussées à 3000 toises, s'il avait eu des calmes d'une
assez longue durée. En outre, un examen détaillé de ce
nouveau bathomètre prouverait qu'il ne rapporte pas
l'eau pure de la plus grande profondeur; mais mélingée
avec de l'eau des moindres profondeurs.
Vous devinerez facilement, Messieurs, le but de cette
lettre, qui est, d'un côté, de prévenir les conclusions
que l'on pourrait tirer .des expériences de M. Dumont
d'Urville sur Ja température de la mer à de grandes
profondeurs, elqui, une (fois promulguées, ne pourraient
pas être réfutées de sitôt; d'un autre ‘côté d'engager
l'Académie à employer à la suite un bathomètre du
genre de celui qui a servi aux expériences de, M.Lenz,
puisqu'il livre par une seule observation une grande
masse d’eau jprise à toute profondeur et en même temps 4
sa température. |
J'ai l'honneur d'être avec la plus haute considération, ete.
abrite de
RP ENT
CHRONIQUE DU PERSONNEL.
NominaTiox. Sur la présentation de M. Struve, dé-
signé Directeur de l'Observatoire central et premier As- 1
tronome ; l'Académie a nommé :M. George Fuss
Astronome-adjoint à cet: Observatoire , nomination , qui a
été :approuvée par M. ile Ministre de l'instruction pu=
blique.
Memure pécépé. M. le Comte Spéransky,m..h#
le 11 février à St. - Pétersbourg.
Emis le 23 février 1839.
D
Tome V.
AN 13.
#: 109. BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ
L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PETERSBOURG.
PAR
Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d’un volume est
de 5 roubles assign. on Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.-Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie,
place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, comimissionnaire de l'Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des
gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par
l'Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1, Mémoires lus
dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages
manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4, Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance
scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8, Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces
bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. NOTES. 17. Note sur la préparation et l'emploi du gaz oxygène et hydrogène. Mess et Jacoër. 18. Note sur
l'intensité des forces magnétiques à St.- Pétersbourg. Svassxr. — CORRESPONDANCE. 5. Sur deux espèces de Spalaz ,
propres à la Russie méridionale. Nonomans. 6. Sur un nouveau métal découvert dans la Cérite. Bexzeuvs. — MUSEES.
4. Rapport sur les musées zoologique et zootomique. Branor.
A
Un bec Drummond, tel qu'il a été essayé à l'usage
des phares, consomme 6 pieds cubes de gaz par heure,
et possède un pouvoir éclairant de 123 bougies d'114
NOT ES.
17. NoTE SUR LA PRÉPARATION ET L'EMPLOI DU
- turellement à la question de savoir, jusqu'à quel point
ces appareils pourraient servir
- dont nous venons de parler.
GAZ OXYGÈNE ET HYDROGÈNE; par MM.
HESS er JACOBI (lu le 22 février 1839).
On connaît suffisamment les résultats surprenants qu'on
avait obtenu, soit pour la fusion de différentes substan-
ces très réfractaires, soit pour l'éclairage (Drummond)
au moyen du gaz oxygène et hydrogène. Mais l'emploi
de gazomètres couteux, le danger plus ou moins grand
qui en est la conséquence, et la difficulté de préparer,
avec une facilité suffisante, une quantité considérable
d'oxygène, ont toujours limité l'emploi de ces substances.
Les perfectionnements qu'on avait fait subir ici aux
apparells voltaiques (à l'occasion de leur application an
mouvement des machines), tant par rapport à leur
énergie qu'à la constance de leur action, amenaïent na-
s
à éliminer les difficultés
. Plusieurs expériences que nous avons faites, ces jours-
ci, sur la décomposition de l'eau par la pile voltaïque
donnent pour résultat que, dès à présent même, une |
batterie de 10 pieds carrés de zik suffisait pour pro-|
duire 1 pied cube du mélange détonnant, par heure. — |
Nous proposons de nommer ce mélange gaz électrolyti- |
que, par égard à la source dont il dérive.
pouces de diamètre. Pour produire cet effet pendant un
temps voulu, on n'a besoin que d'une batterie de 69
pieds carrés de zink. Elle occupe, d'après les dispositions
actuelles, 13 p. carrés sur 10” de hauteur. Mais, comme ces
appareils peuvent être facilement superposés, un espace
de 41/; p. carrés et 4 p. de haut serait suffisant pour
contenir l'appareil. — Pour des cas ordinaires, qui n'exi-
gent pas une si énorme intensité de lumière, il suffit
d'un appareïl qui produit et consomme de 2 à 3 p. cu-
bes par heure, et n'occupe que de 2 à 3 pieds carrés,
et peut par conséquent trouver toujours un emplacement
facile. Une seule personne suffit pour le monter et le
charger dans l’espace de 5%/ d'heure; il n'exige aucune
autre préparation et rend les provisions du gaz inutiles,
vu que le gaz électrolytique est consumé à mesure qu'il
se produit. — Son dégagement est parfaitement uni-
forme, comme nous nous en sommes assurés par une
expérience où le jet du gaz (de 1{/2 à 2 pieds cubes) dirigé
sur un morceau de chaux, répandait une lumière agréa-
ble qui fut entretenue pendant plusieurs heures. Nous
gaz élec-
croyons que c'est pour la première fois que le g
trolytique ait été d'un usage technique.
—_——)—
195
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
196
ER -r
18. NOTE suR L'INTENSITÉ ABSOLUE DES FORCES
MAGNÉTIQUES TERRESPRES (HORIZONTALEÉS)
à ST.-PÉTERsBOoURG ; PAR M. SPASSKY (lu
le 14 décembre 1858).
Les observations relatives à l'intensité absolue des for-
ces magnétiques, que je vais communiquer, ont été insti
tuées le 13 octobre 1888 entre 11 heures av. m. el
heure après m. au pavillon magnétique près de la for-
teresse , avec un pelit instrument construit d’après la
méthude donnée par MM. Gauss et Weber (").
Pour déterminer la durée d'une oscillation du barreau
aimanté je me suis servi d’un appareil semblable à celui
de M. Hansteen, où le barreau était suspendu par. un
fil de soie non tordu au moyen d'un très léger étrier
en papier. Une extrémité du barreau (l'extrémité nord)
portait une petite division tracée sur un morceau de pa-
Ilème Série.
Amplitude = 60.
lère Série.
Amplitude = 10,
Nombre
des oscil-
lations
doubles.
Leur
| Temps
durée.
| des pas-
sages.
BÉE
ee
EX
© %@ C0 NF O6 de OT RO =
in
SES
in © © Co 10 © de © co
OUEN CE OUR RO RO RO me me mn
&
doubles.
pier, de manière que le plan qui passait par le zéro
de la division et le fil de la suspension coïncidait avec
son axe magnétique. Ên \artétant toutes les oscillations
du barreau au moyen d’un très simple arrangement, je
pouvais placer très exactement dans le plan du méridien
magnétique nn dioptre avec un fil vertical. C'est ainsi
qu'en écartant un peu le barreau de sa position d’équi-
libre, j'étais en état de mesurer très exactement lés-am-
plitudes des oscillations et dé marquer avec précision, à
l'aide d'un chronomètre, les instants où le zéro de la
division, ou, ce qui revient an même, l'axe magnétique du
barreau passait par le méridien magnétique. J'ai observé
de cette manière les passages consécutifs de l'axe mag-
nétiqué du barreau par le fil vertical du dioptre exécu-
tés dans le même sens, l'intervalle entre ces deux pas-
sages donne immédiatement la durée. d'une: oscillation
double. Ces observations sont contenues dans le tableau :
suivant :
IVème Série.
Amplitude — 40,
IFme Série
Amplitude — 50.
Nombre
des oscil-|_
lations
Temps
des pas-
sages.
T
© C9 NI D OC x OL RO =
€ OX NI GP OC ù ON LO me
Les nombres contenus dans la troisième colonne de |3 et ainsi de suite, qu'on les ajoute après cela ensemble
chaque série sont les différences entre le premier nom-|et qu'on divise la somme des nombres de la Ilfème co-
bre et les nombres suivants, contenus dans la première lonne par la somme de ceux da la Ilèm® colonne, —
colènne. Pour en déduire la durée d’une oscillation | C’est ainsi qu'on aura
double, la méthode des moindres carrés exige qu’on
multiplie les nombres de la Ilfme et de la ire colonne He Vue éries 16208
les premiers par 1, les seconds par 2, les troisièmes par 5 n Wène — 16,2405
D ee » » IlIIème —_ 16,2080
n IVème — 16,2035
(*) Resultate aus den Beobachtungen des magnetischen Vereins. »
Tome I. p. 61.
moyenne 16,20685
197
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
198
EEE
La durée d'une oscillation simple sera donc = 8/,1054.
Quoique dans ce genre d'observations on n'ait besoin d'a-
voir égard ni à la force de torsion du fil, ni aux am-
plitudes des oscillations, comme il était très facile de
déterminer immédiatement la force de torsion, je n'ai
as omis de le faire. Dans ce but, j'ai tourné la pièce à
laquelle le fl de suspension était attaché en haut de
deux circonférences entières, et j'ai trouvé que le bar-
reau était dévié par là du méridien magnétique de 2° 10”
à peu près. — De là et des amplitudes indique:s plus
haut, on trouve facilement la correction qu'il faut appor-
ter à la durée d'une oscillation par rapport à ces deux
circonstances — — 0",0063. Ceci n'a effectivement pres-
qu'aucune influence sur le résultat final.
Après avoir ainsi déterminé la durée d’une oscillation
du barreau, j'ai observé, d'après la méthode bien connue,
les déviations de l'aiguille d'une boussole ordinaire produi-
tes par le même barreau, lorsqu'il était mis à différentes
distances de l’aiguille.et dans le plan perpendiculaire au
méridien magnétique. Le cercle de la boussole est divisé
de degré en degré; l'aiguille est longue à peu près de
60 mm. Le tableau suivant contient les observations
immédiates :
Dist. du
centre
du bar-|Déviations de l'aiguille dans
| reau à | quatre positions du barreau
celui de
Pour déduire de ces observations et de la durée d'une
oscillation du barreau, qui a été trouvée plus haut, l'in-
tensité absolue des forces magnétiques horizontales à St.-
Pétersbourg , on aura, comme on sait,
x C
TZ > LT MISE (1)
où 7 désigne l'intensité qu'on cherche, t la durée d'une
oscillation du ‘barreau, Cle moment d'inertie du barreau,
et où P est donnée par l'équation suivante :
P p! {
@v= gx tmp: (0)
Comme le barreau était d'une forme parallélépipédi-
que, son moment d'inertie peut être calculé très facile-
ment par la formule bien connue
C = 1/1 (at + 8?) p.
Pour mon barreau
a © 100,113mm
b = 15,283
p= 137130.
On aura donc log. C = 8,0665101.
Pour déterminer P, le tableau précédent, qui contient
les observations des déviations, nous donne 9 équations
de la forme de (2), où v est l'angle de la déviation
observée et À la distance.
Comnmie dans ces équations n’entrent pas les angles
observés mêmes, mais leurs tangentes, les mêmes er-
reurs d'observation modifieront différemment la valeur
de P selon que angle est plus ou moins grand ; il faut
donc, pour pouvoir les combiner d'après la méthode
des moindres carrés, les multiplier avant tout, chacune
(c'est à dire par la différen-
» 1
respectivement par Se S
tielle de tg w). — On aura ainsi:
Lg, JE MR 3 ne dec
P'— costvRS cn costvR°"" costuR®
Ex (En)
cos+uR5 Se. cosvR5
En substituant, dans cette formule, les valeurs obser-
vées, on trouvera :
tg. P = 7,1164849
et de là la formule (1) nous donnera :
T°= 1,6310
C'est l'intensité absolue des forces magnétiques de St.-
Pétersbourg, que l'on obtient en combinant, d'après la
méthode des moindres carrés, toutes les neuf observa-
tions de déviation et en prenant pour t la valeur déter-
minée plus haut.
Îl.est curieux de savoir comment se reproduisent les
angles de déviation par la formule (2), si l'on y substi-
tue, au lieu P etde P', leurs valeurs déterminées de ces
neuf observations. — Voici le tableau qui contient ces
angles :
199
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
Angles
observés
Angles
éledtés Différences
s'esos
ÉHERIT D
| 27.
L'erreur moyenne sera 3',19.
On voit que les valeurs contenues dans la troisième
colonne ne dépassent pas les limites d'erreurs d'observation,
parce que d'après cette méthode on n'apprécie qu'un
dixième d'un degré, c'est à dire 6’. — Néanmoins, la
disposition particulière de ces erreurs nous conduit à
une conclusion bien remarquable. On voit que, pour les
distances plus grandes, ces erreurs sont négatives et de-
viennent positives pour les distances plus petites; ceci
ne peut être expliqué autrement qu'en supposant que le
moment des forces magnétiques du barreau ne reste pas
constant dans toules les distances du barreau de l'aiguille
aïmantée, mais qu'il devient plus grand, probablement
par l'influence de l'aiguille même, si les distances di-
minuent.
Cette supposition explique aussi pourquoi on obtient
pour P et conséquemment pour 7° (l'intensité absolue
des forces magnétiques), deux valeurs tout-à-fait difié-
rentes, selon qu'on prend séparément les observations
faites dans les distances plus grandes, ou celles qui ont
été faites dans les plus petites distances. Car on aura
T—1,64:8, si pour calculer P, on prend les 4 premières
observations,
5 dernières
observations.
Tandis que toutes les observations ensemble donnent,
T = 16229, — — ee Le
comme nous avons vu plus haut,
LESN:6 310;
En faisant de semblables observalions avec un autre
aimant qui était beaucoup plus faible que celui-ci,
j'ai obtenu des résultats encore plus divergents l'un de
l'autre, et cela doit ètre ainsi, parce que les barreaux
plus faiblement aimantés et trempés sont d'autant plus
faciles à changer le moment de leurs forces magnétiques
par l'influence des forces extérieures, quelques petites
qu’elles soient.
“2 $ —
CORRESPONDANCE.
5. Sur DEUX ESPÈCES DE SPALAX, PROPRES 4
Extr. d'une lettre
de M. Norpmann à M. Bauer (lu le 18 jan-
vier 1839).
LA RUSSIE MÉRIDIONALE.
Bei Odessa kommt nicht selten eine Spalaxspecies vor,
von welcher ich mir nach und nach 8 Exemplare ver-
schaffen und zum Theïl selbst fangen konnte. Die Di-
mensionsverhältnisse und ihre Färbung sind immer gleich,
und da ich diese Individuen zu sehr verschiedenen Jah-
reszeiten gefangen habe, so mussten doch einige Er-
wachsene darunter seyn. Nun sind sie aber, wie gesagt,
alle gleich gross, so dass ich glaube, lauter vollkommen
erwachsene Exemplare vor mir zu haben. Dagegen habe
ich aus der Umgegend von Bachmut und Taganroz
zwei Individuen erhalten, welche beinahe noch emmal
so gross sind. Auch erwäbnt Pallas in seiner Zoogra-
phia 1. p. 159, dass der Spalax typhlus in der Umge-
gend vom Terek 111/, Zoll lang werde. Pallas hat dem-
nach beide Formen gekannt, aber nicht genauer mit ein-
ander verelichen.
Die Untersuchung der Schädel beider Formen hat
mir jetzt in Paris die Gewissheit verschafft, dass es
zwei sehr verschiedene Species seyn müssen, denn die
Verschiedenheit ist so gross, dass man zwei Genera
machen kônnte.
1. Spalax Pallassii m. Bis 12 Zoll lang, gedrungener
gebaut, Stirn und vorderer Theil des
Kopfes weïsslich.
Vaterland: Das Gouvernement Ekateri-
noslaw, das Land der Donischen Kosaken,
die Steppen am Fusse des Kaukasus und
Grusien.
2. Spalax typhlus Auct. Mit Ausschluss einer Menge
von Synonymen.
Bis 8 Zoll lang, oben einfarbig grau, ro:
senroth angeflogen , gestreckter gebaut.
Vaterland: Ungarn, Moldau, Bessara-
bien, südlicher Theïl von Polen, Neu
Russland bis zum Dnepr.
Die letzte Art môchte sich in den meïsten Sammlun-
gen von Deutschland befinden. In dem an Nagern übri-
gens nicht reichen Museum des Jardin des plantes sind
beïde Species vorräthig, und zwar von der grôsseren
201 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 202
——————————————————————…"…"—…—_…"—…—………—.—.— —.————.…—…—…—…—…"….——.—… —…—_…—… —_.—."_—_._".— __———
Art ein Exemplar, vor vielen Jabren von Herrn Rous-|elle s'hydrate et devient blanche. Elle est insoluble dans
seau aus Bachmut mitgebracht. Der Schädel dieses In-
dividuums ist von den franzôsischen Zoologen vielfach
gezeichnet und benutzt worden, und giebt mir den
Schlüssel zu vielen Synonymen. Den Schädel der klei-
neren Art hat man die Gefalligkeit gehabt für mich her-
auspräpariren zu lassen.
Ich hoffe die Abbildungen beider Arten nebst Syno
nymen und Schädeldetail in meinem Beitrag zur Fauna
pontica bald herausgeben zu kôünnen und bemerke nur
noch , dass der Dnepr eine merkwürdige Scheidewand
für die geographische Verbreitung gewisser Säugethiere
abgiebt, wozu ich mehrere Beispiele als Beleg anfübren
kônnte.
le carbonate d'ammoniaque, et dans ses combinaisons sa-
lines elle imite si parfaitement l'oxyde céreux, qu'on ne
saurait jamais l'y soupçonner , exceplé que ses sels purs
sont d'une adstringence pure, sans rien de sucré au
contraire, les sels céreux purs n'en sont que plus su-
crés après l'extraction de la terre. Comme elle se
cache dans l'oxyde cérique par sa couleur, et dans l'o-
xyde céreux par les propriétés de ses combinaisons , j'ai
proposé à Mosander de l'appeler Lantanine et oxyde
lantanique (tiré de Zavravewr, être caché). Je ne sais pas
encore s'il adopte cette dénomination.
=
OS CEE fn A?
6. SuR uN NOUVEAU MÉTAL DÉCOUVERT DANS
LA CÉérRiTe Extrait d'une lettre del 4 BErICHT ëBER DIE NEUEN ERWERBUNGEN
M. Bernzezius À M. Hess, datée de Stock-
holm le 5 février 1839 (lu le 18 février 1839).
UND FORTSCHRITTE DES ZOOLOGISCHEN UND
ZOOTOMISCHEN Museums DER KAISERLICHEN
ACADEMIE DER WISSENSCHAFTEN WÂHREND
DES 183SsTEN Jaures; vox J. F. BRANDT
(lu le 25 janvier 1839).
J'ai quelque espérance de pouvoir annoncer, dans mon
rapport annuel prochain , la découverte de deux nou-
veaux mélaux découverts chez nous nouvellement. Comme
cependant l'existence de l'un n'est pas encore constatée,
je ne vous parlerai que de l'autre, — C'est notre am;
Mosander qui l'a découvert dans un minéral que nous
avions cru être bien connu, quant à sa composition.
C'est la Cérite. — Il m'a donné, quelque temps avant
ma maladie, une couple de grammes de son nouvel
oxyde pour l'examiner de plus près, ce que j'ai aussi
fait, et j'ai trouvé que sa découverte était incontestable.
L'oxyde de Cérium, tel qu'on le retire de la Cérte,
contient environ 40 p. c. d'une autre base infiniment
plus forte que l'oxyde de cérium, d'où on la sépare par
- des acides très affaiblis qui la dissolvent à froid, sans
- attaquer l'oxyde cérique qui, dans ce cas, doit être
- complètement oxydé et rougi au feu.
Cette nouvelle base est une terre, pour ainsi dire, al-
caline, parce que son hydrate blanchit le papier de tour-
nesol préalablement rougi, et parce qu'elle se dissout
une digestion soutenue dans du sel ammoniac, en
dégageant lentement de l'ammoniaque. Elle est colorée
d'un rouge pâle presque comme l'oxyde cérique; mais
5l parait que cette couleur lui est propre, parce qu'elle
e dissout à froid dans de l'acide nitrique qui ne con-
tient que 1/2 p. ©. d'acide mèlé à l'eau, et cette disso-
ution s'opère en quelques minutes. Dans l’eau chaude
Schon im vorigen Jabre veranlasste mich die Idee,
dass die Geschichte der Entwickelung, des Bestehens
und des Fortschreitens einzelner Anstalten am sichersten
durch gedruckte periodische Mittheïlungen festgehalten
und gleichzeitig auch vom Publicum verfolst werden
künne, der Conferenz für das Bulletin einen Bericht
zu übergeben, der in kurzen Umrissen die Hauptmo-
mente von den Veränderungen und Erweiterungen ent-
hielt, welche im Jahre 1837 in den mir anvertrauten
Parthieen der naturhistorischen Sammlungen geschahen
(S. Bulletin scientif. T. II. p. 198). Als Fortsetzung
dieser frühern Publication erlaube ich mir gegenwärtig
der Akademie für das verflossene Jahr 1858 eine ähn-
liche Zusammenstellung vorzulegen.
Da ein gründliches Studium der Thierwelt keiner
Thiergruppe ein geringeres Interesse schenken darf, so
wurde, wie früher, die môglichst-gleichmässige Ver-
vollstindung der Materialien der einzelnen Classen und
Ordnungen der Sammlung stets im Auge behalten
und beabsichtigt. Dennoch Shin es aber die zufälli-
gen Umstände dahin, dass eizelne Thiergruppen im
Verhältniss mehr bedacht wurden als Andere, wenn sich
eiue günstigere Gelegenheit zu Acquisitionen darbot
205
Auch wird man bei einer noch im Entstehen begriffe-
nen Anstalt die Mittel um so mehr mit weiser Spar-
samkeit zu Rathe halten müssen, um selbst mit sehr
mässigen Kräften das Môglichste zu leisten.
Die Bereicherungen , welche dem Akademischen Mu-
seum durch die Liberalitit Allerhôchster, Hôchster und
Hoher Günner zu Theil wurden, sind bedeutend. Seine
Majestät der Kaiser, Ihre Majestät die Kaiserin, Seme
Kaiserliche Hoheit der Grossfürst Thronfolger und Ihre
Kaiserliche Hoheit die Grossfürstin Maria Nicolajewna
hatten die Gnade, demselben mebhrere irteressante Stùcke
zustellen zu lassen. Se. Excellenz der Herr Kriegsgou-
verneur von Orenburg, Generaladjutant von Perowski,
Se. Excellenz der Director des-hiesigen Kaiserlichen bo-
tanischen Gartens, Wirkliche Staatsrath von Fischer, Se.
Excellenz der Wirkliche Staatsrath von Markus, Leibarzt
Threr Kaiserlichen Majestät, Se. Excellenz der General-
Stabsarzi der Flotte Dr. von Hassing, Herr Baron von
Stieglitz der Aeltere, die Hrn. Collegienräthe Dr. Dabhl
und Karelin in Orenburg, und Hr, Dr A. Krohn,
ferner die hiesigen Kaufleute, Hr. Consul Cayley und Bayley
und Hr. Werner, so wie Hr. Gand. Bôthlingk bedachten
unsere Sammlung mit mehr oder weniger ansehnlichen
Geschenken. Die Bemühungen mebrerer geehrten Cor-
respondenten unseres Museums trugen nicht wenig zur
Füôrderung der Sammlungen beï. Besonders verdienen
Herr Staatsrath Dr. v. Gébler in Barnaul und Se. Excel-
lepz der Hr. Geh. Rath von Dônez - Sacharshewskoi im
Smijew einer rühmlichen Erwähnunes.
Von allen Thierklassen hat ohne Zweifel die der Säu-
gethiere im letztverflossenen Jahre 5m Verhältniss den
beträchtlichsten Zuwachis “erhälten , denn zu den im Jahr
4857 vorhandenen 579 Arten von Säugethieren kamén
64 neue hinzu, so dass gegenwärtig die Artenzahl der
im Akademischen Museum vorhandenen Säugethiere 1443
beträgt, von denen 806 in 445 Exemplaren in der Samm-
lung aufvestellt sind, die Uebrigen aber für künftige Prä-
parationen mit der nôthigen Sorgfalt verwahit werden.
Von den theïls durch Tauseh, theïls durch :Kauf neu
erworbenen Arten bilden 40'die Fypen'eigener Gattun-
gen, welche dem Musewm abginsen (nämlich Stenops,
Tarsius, Cephalotes, Macroscelides, Chrysochloris, Cy-
nictis, Ctenodactylus, Oryéteropus, ‘Eemur ‘und Tri-
chechus). Als exotische Arten von ‘besonderem Interesse
deuten wir nur den erwachsenen Oran - Utan, den Na-
senaften (Semnopithecus nasious), den Tarsier (Zarsius
Dobantonii), die seltenen Cynictis typicus . * Ctenodac-
tylus Massonii, Hystrix longicauda und fasciculata ,
den Capschen Ameisenfresser ( Oryeteropus capensis)
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
und Sus wittatus an, die wir fast alle dem freundlichen
Verkehr mit unserem Correspondenten dem Director
des berühmten Leydener Museums Herrn Temminck,
zum Theïl auch Herrn Professor Jäger und Herrn Du-
pont in Paris verdanken. Die Gesammtzahl der theïls
zur Completirung der Suiten der Sammlung , theils zum
Austausch bestimmten Saugethierbälse beläuft sich auf
175.
Mit den Bereicherungen aus der Classe der Säuge-
thiere hielten die des ornithologischen Theiles der Samm-
lung gleichen Schritt. — In Bezug auf Acquisition feh-
lender Arten trugen der Ankauf einer beträchtlichen
Anzahl von Vôügeln aus einer in Wiesbaden versteiger-
ten Sammlung Javaniscker Formen, so wie der Tausch-
verkehr mit dem dortigen naturbistorischen Verein und
die stete Verbindung mit den Leydener Sammlungen ,
so wie die Kônigliche Sammlung in Stuttgart bei. Ue-
berdiess lieferten auch die Herren Naturalienhändler
Brandt und Salmin in Hamburg und Dupont in Paris,
ferner die Reise unseres verehrten Collegen von Baer
nach Nowaja-Semlja, die Reise des Herrn Prof. v. Nord-
mann nach der Ostküste des Schwarzen Meeres, die
Reise des Herrn Karelin nach der Ostküste des Caspi-
schen Meeres und Astrabat, so wie die Mittheilungen
der Herren Dr. Dahl und Bühtlingk, einen nani-
haften Zuwachs, der sich auf nicht weniger als 627
Individuen beläuft. UÜnsere Sammlung wurde dadurch
um 173 neue Arten und eine Mense von Stücken be-
reichert, die theïls die Suiten der vorhandenen Arten
ergänzen, theils die für die Nachweiïsung ihrer geogra-
phischeu Verbreitung erforderlichen Reïhen vervollstän-
digen. Sie zählt daher gegenwärtig 2100 Arten in etwa
5000 Individuen, von denen freilich erst 1165 Arten in
2049 Exemplaren in den drei die ornithologische Ab-
theilung aufnehménden Sälen aufpestellt sind , nämlich
199 Arten Landyôgel in 1591 Exemplaren, 136 Arten
Wadvôgel in 250 Exemplaren und 230 Arten Wasser-
vôgel in 428 Exemplaren. Die unaussestopften Vogel-
bälge wurden, systemätisch geordnet, in besonderen
Schränken aufbewahrt, um nôthigenfalls bei vwissen-
schafllichen Arbeïiten zur Vergleichung zu dienen. Un-
ter den vom Herrn Karelin dem Museum migetheïlten
Aïten befinden sich drei Formen aus Nordpersien , die
noch nicht beschrieben zu sein scheinen. Neue Gattun-
gen acquirirte das Museum folgende : Jdiococeyx, Chry-
sococcyx , Gypogeranus, Psophia, Anastomus , Trago-
pon, Hypothymis, Kitta, Philedonyris , Eupetés, Allo-
trius und Phaenicornis. — Aus der beträchtlichen neu er- H
worbenen Artenzahl zeichnen wir Gypogeranus africa-
CE. qe à,
© die prächtigen Tragopon Satyrus und Paradisea su-
primulgus longipennis, Malurus Browni, Pica guber-
natrix , Coracias nuchalis und Uria Wumizusume aus.
— Die Ordnung der Raubvôgel erhielt einen Zuwachs
von 5, der Sperlingsvügel von 100, der Klettervôgel
von 22, der Hühnervôgel von 18, der Wadvügel von
13 und der Schwimmvôgel von 15 Arten.
Die Vervollständigung des herpetologisch:n Theïles
der Sammlungen kann man gleichfalls sehr namhaft nen-
men, da dem Museum 157 Arten Amphibien in 226
Exemplaren zukamen, von denen 59 zur Ordoung der
Saurer, 6 zu der der Chelonier , £9 zu der der Ophi-
dier und 23 zu der der Batrachier gehôren. Besonders
war es Herr Parreyss in Wien, der uns eine beträchtli-
che Zahl von Arten aus allen vier Ordnungen mittheilte,
deren Werth dadurch um so mehr erhôht wird, da
ibre Bestimmung vom berühmten Herpetologen Herrn
Fitzinger ausging, und sich unter ihnen eine Menge sei-
| ner generischen Typen und aufsestellten Arten vorfin-
den. Sehr beträchilich war auch der Zuwachs den das
Museum durch Ankauf eines Antheils Javanischer Schlan-
gen aus der Sammlung des Herrn Kollmann und durch
Tausch vom Wiesbadener Museum, so wie durch Schen-
kung brasilianischer Amphibien vom Director des hiesi-
gen Kaiserlichen botanischen Gartens dem Wirklichen
Staatsrath v. Fischer erhielt, Die Reise des Herrn v.
Nordmann, die Mittheilungen des Herrn Dr. Wiede-
mann in Nordamerika, des Herrn v. Sacharshewskoï,
des Herrn Bibron in Paris u. A. verschaffien ebenfalls
einige interessante Stücke. Durch die Sendungen des
Herrn Parreyss kamen übrigens einige europäische, und
die der Herren v. Nordmann und von Sacharshewskoi
eïinige dem Museum sebr wünschenswerthe südrussische
Formen hinzu.
Die gewonnenen ichthyologischen Materialien kônnen
uWar nach der Zahl der Individuen, jedoch bei weitem
nicht in der Zahl der Arten, den herpetologischen Er-
Werbungen verglichen werden. Die Zahl der erhaltenen
adividuen beläufi sich nämlich auf 254, die der Arten
nur auf 89. Die meisten davon (48: Arten in 125 Indi-
iduen) verdanken wir Herrn v. Nordmann, 12 Arten
Herrn v. Baer, 10 Arten Herrn Parreyss, 5 Arten Herrn
Wiedemann, 6 dem Director der amerikanischen Colo-
bien Herrn v. Kuprianow und 5 dem Director des Kai-
lichen botanischen Gartens Wirklichen Staatsrath von
Fischer. Ein sehr schônes Exemplar des sebr interessan-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
nus, zwei Marabustôrche (Ciconia Argala und capillata) |
206
ten, den fliegenden Fischen anzureihenden Trigla Hy-
raz schenkte Herr Baron v. Steglitz, und einen merk-
perba, den heiïligen Jbis (Ibis religiosa), mehrere schône | würdigen Lachs mit missgebildeter Schnauze Herr Ge-
Nectarinien , die sehr seltenen Æupetes macrourus, Ca-'neralconsul Bayley.
Die für die Sammlung im vorigen Jabre acquirirten
Crustaceen stehen weder in der Zahl der Stücke noch
der Arten hinter den 1857 erworbenen zurück. Na-
mentlich erhielt das Museum ausser 26 Arten Decapoden
50 Arten aus der Abtheïlung der Onisciden, Entomo-
straceen und Lernäenartigen Formen, die wir in der
Mehrzahl den Reisen ‘des Herrn v. Nordmann und
Herrn Grohmann, theilweise Herrn Parreyss u. A. zu-
verdanken haben. Herr v. Nordmann sandte gegen 200
Individuen, die 29 Arten angehôren, von deneu 6 die
Fypen uns fehlender Gattungen sind, Herr Grohmann
20 Arten in 151 Exemplaren, Herr Parreyss 6 Arten in
63 Individuen.
Die Classe der Arachniden wurde um 42 Arten in
119 Individuen yermehrt.
Die Classe der Myriapoden machte zywar geringere
Acquisitionen , in Bezug auf Artenzahl, als im 1837sten
Jabre, dennoch aber wurde auch sie um 25 Arten in
51 Individuen bereichert. Besonders lieferten Herr Par-
reys, Herr Dr. Fritze in Wiesbaden, Herr Dupont,
Herr v. Nordmann und Hr. Baron v. Chaudoir dler Jün-
gere sebr interessante Formen.
Die eigentlichen Insecten, denen, wie bekannt, Herr
Conservator Ménétriès seine besondere Sorgfalt widmet ,
bekamen über 1700 neue Arten in einer die Zahl 500v
übersteigenden Menge von Individuen. Durch Darbrin-
gung interessanter Beiträge machten sich Se. Excellenz
der Herr Generalstabsarzt der Flotte Dr. v. Hassing und
Herr Doctor A. Krohn verdient. Die Ordnung
der Käfer wurde um 3055 Individuen und 1120 für
die Sammlung neue Arten, die 48 generische Typen
enthalten, vermebrt. Zu dieser Vergrôsserung trugen
theïls der Tauschverkebr mit unsern Correspondenten ,
denen sich neuerdings Herr Professor Kunze in Leipzig,
Herr Professor Germar in Halle und Herr Professor
Ratzeburg in Neustadt-Eberswalde anschlossen, theils die
Reise des Herrn Professor v. Nordmann, besonders aber
auch Ankäufe von Herrn Grohmann, Wall und Du-
pont bei. — Die Ordnung der Orthopteren gewann in
307 Individnen 128 Arten, von denen 28 der Samm-
lung fehlten. Die der Hymenopteren erhielt einen Zu-
wachs von 159 Arten in 403 Stücken, die der Hemip-
teren von 198 Individuen in 77 Arten, der Lepidopte-
ren von 367 Individuen in 291 Arten. — Sehr be-
Wächtlich wurde die Sammlung der Dipteren durch den
207
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
208
om À
Ankauf von £00 europäischen Arten in 1004 Individuen
Die Bereicherung des ornithologischen Theiïles der z00-
von Herrn Dr. Waltl vermebrt; eine Acquisition, die |tomischen Sammlune belief sich auf nicht weniger als
um so vwichtiger ist, da die erworbenen Stücke vom |59 Arten, wovon wir Herrn von Baer 7 Arten, eine
rühmlich bekannten Dipterologen Herrn Meigen be-\gleiche Zahl dem hiesigen Vogelmarkt, 1 Herrn Ho-
stimmt sind und somit eine treffliche Grundlage für den
dipterologischen Theil unserer entomologischen Samm-
lung hilden.
Beträchtlich war die Zahl der gewonnenen Conchylien.
Der Herr Generalmajor von Duhamel, jetzt Gesandter
am Persischen Hofe, schenkte eine aus 68 Arten in 239
Stücken bestehende aus Egypten von ihm mitgebrachte
Sammlung. Herr Grohmann übersandte dem Museum
651 Arten Sicilianischer Conchylien in 1302 Exempla-
ren. Herr Staatsrath Gebler in Barnaul sandte 6 Arten
in 20 Individuen am Nor - Saisan, und Herr v. Nord-
mann einige am Schwarzen Meere gesammelte Formen,
so dass die diessjährigen Erwerbungen die des vorigen
Jahres weit überbieten.
Ein Achnliches gilt nicht von den Acquisitionen aus
der Classe der Zoophyten , denn diese beschränken sich
auf 7 Arten Eingeweidewürmer, die wir Herrn v. Nord-
mann, und einige Tubiporen nebst 2 Echinodermen,
die wir Herrn v. Duhamel verdanken (°).
Die Bereicherungen des zootomischen Museums waren
im jüngst verflossenen Jahre überaus ansebplich, wozu
theils die Reise unseres Collesen v.Baer, theïls Ankäufe
von Herrn Hohenacker, ganz vorzüglich aber die Ac-
quisilion einer bedeutenden Zahl von sebr interessanten
Säugethier- und Vôgelskeleten aus einer von unserem
Erlauchten Herrn Vicepräsidenten besonders bewilligten
Summe fürdernd einwirkten.
Im Ganzen wurden 36 Säugethierskelete in 25 Arten,
woyon 13 der Sammlung fehlten, darunter 5 generische
Typen, acquirirt. Von den exotischen Seltenheiten nenne
ich nur die Skelete des Oran - Utan, des ÆRhinoceros
sundaicus, des Indischen Tapir, ferner der Actitis
penicillata, des Mydaus meliceps und Cephalotes Pe-
ronii. Auch tauschten wir den Schädel vom Dugong
ein und erhielten nach Herausnahme von Schädeln bei
Aufstellung mebrerer seltenen Bälge für die zoologische
Sammlung die Schädel von 10 sehr sellenen Arten,
worunter sechs uns fehlende Gattunostypen (Galeopi-
thecus, Pedetes, Hydromys , Ctenodactylus ; Phalan-
gista, Orycteropus.)
(*) Die wirbellosen Thiere, die Herr v. Baer von seiner Reise
mitbrachte, werden im Berichte des nächsten Jahres erwähnt
werden.
ee Hop
henacker und 44 dem Leydener Museum verdanken.
Unter den Letztern befinden sich allein 38 für unsere
Sammlung neue generische Typen.
Aufgestellt wurden im Verlaufe des letztverflossenen
Jabres 192 Stück Säugethiere, 452 Vôügel, eme Menge
Amphibien und Fische, säimmitliche erworbene Insecten,
Crustaceen, Arachniden. Mollusken und Zoophyten,
nebst 15 Säugethier - und 52 Vôügelskeleten.
Der Zufluss eines so bedeutenden Materials erheischte
mehrere Veränderungen im Local der Sammlungen. Es
wurden für die zootomische Abtheilung drei neue Schränke
aufgestellt, und die beiden bisher mit Skeleten besetzten
Schränke des kleinern Säugethiersaales mit verschiedenen
Arten der Gattung Canis und Felis gefüllt. Durch An-
fertigung zweier neuen Schränke für die entomologische
Sammlung konnte auch die Aufstellung der Schmetter-
lingssammlung beginpen.
Unter der Leitung der Herrn Conservator Schrader
waren 8 Eleven des zoologischen Laboratoriums mit Zu-
bereitung zoologischer Gegenstände beschäftigt, darunter
zwei Kasakenburschen, die dem Wunsche Sr. Excellenz
des Herrn Militärgouverneurs von Orenburg, Gene-
raladjutanten v. Perowski, gemäss, das Ausstopfen er-
lernen und sich durch treffliche Fortschritte auszeichnen.
Einer der ältern Eleven hat uns im verflossenen Som-
mer verlassen, um bei der Moskauer Universität die
Function eines Ausstopfers zu übernehmen.
MATERIAUX MANUSCRITS.
Séance du 14 décembre. Beschreibung der schônen , ‘der Akade-
mie der Wissenschaften gehôrenden Pergamenthandschrift
der Naturgeschichte des Plinius, par M. Muralt.
S. du 21 décembre. Lettre de M. le prof. Hueck à M. Sjôgren, «
S. du 18 janvier. Berichtigangen der von Hn. Pusch bestimmten «
Schaalthiere des Wolhynisch - Podolischen Tertiärbeckens . M
par M. Eichwald. ‘
S. du 1 février. Recherches sur la constitution de l'acide sac-
charique, par M. Hess. |
De l'état religieux et politique de la Géorgie jusqu'au
175me siècle, par M. Brosset. |
Ueber die Temperatur von 130 Quellen der taurische
Halbinsel, par M. Kôppen.
TE TR
Emis le 5 mars 1839.
mb Le
CS 7
Tome V.
# 14.
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ MAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PETERSBOURG.
#° 110.
Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment ua volume, Le prix de souscription d’un volume est
de 5 roubles assign. on Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie,
place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, comnissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des
gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire ÉEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est Leger destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés
Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus
dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages
manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4, Rapports; 5, Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance
scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Anuonces
bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. NOTES. 19.
Musarr. — CHRONIQUE DU PERSONNEL.
M0 T'ES.
19. RÉSUMÉ DES OBSERVATIONS GÉOLOGIQUES
FAITES EN SCANDINAVIE ET AU SPITZBERG,
Sd mn is
PENDANT L'EXPÉDITION DE LA CORVETTE
À FRANÇAISE La Recnercne, Par M. EUGÈNE
ROBERT Ex 1838.
M. de Srruve à Hambourg. (lu le 11 jan-
vier 1839).
Ce géologue porte d'abord son attention sur la consti-
_tution des îles du Danemark et du Holstein, et attribue
“leur formation aux couranus de la mer, phénomène en-
core en action, ce qui pourrait un jour amener l'entière
_oblitération du Sund et des Beltes, et convertir, par
- conséquent, la Baltique en Mer Caspienne. Il cite à
l'appui de sa théorie:
- | 1° La pointe Skagens Udde de Jütland, qui représente
parfaitement, dans le golfe de Christiania, un de ces
angles sortans, formés d'atierrissement au fur et à me-
sure que le fleuve recule son lit.
2 L'ile Jomfruland sur la côte orientale de la Nor-
wège, qui, continuant encore à s'étendre, représente
ainsi fidèlement, par sa forme alongée et sa composition,
“les Aeses de la Suède que M. Robert atiribue au même
- phénomène. Quant aux grands blocs que contiennent
Communiqué par
Résumé des observations géologiques, faites en Scandinavie et au Spitzberg par M: Robert.
Sraove. 2. el qe d'un manuscrit de l'histoire naturelle de Pline qui se conserve à la Bibliothèque de l’ Académie.
ces atterrissemens, il pense que des glaces ont pu les
transporter là où ils sont.
Suivant M. Robert, le sol sablonneux argileux grisâtre,
sur lequel nous sommes, la Seelande, les riches vallées
de la Norvège, notamment les bassins de Christiania et
de Drontheim, sont dus à la même cause identique dans
leur nature; ils sont dus à la désagrégation des roches
de schiste argileux, si abondant dans cette contrée. Le
fond de la mer qui baigne toutes ces côtes, et bien au
large, est composé aussi des mêmes élemens.
M. Robert cite ensuite un grand nombre de faits
qui tendent à faire admettre que toutes les côtes de la
Norvège et de la Suède portent des traces du séjour de
la mer à la hauteur de 600 à 700 pieds, par l'existence
des roches polies et usées sous formes arrondies, ou par
le dépôt à leur surface de coquilles fossiles dont la
plupart vivent encore dans la mer. Il cite notamment,
à l'appui de son opinion, un calcaire secondaire près de
Christiania percé par le Saxicava rugosa, à 409 pieds de
hauteur au dessus du niveau actuel de la mer et des
Faluns coquillers à Kragerô (côte orientale de la Nor-
vège), au Cap Nord sur plusieurs points, et à Sôderhamn
(côte orientale de la Suède). M. Robert a remarqué
aussi, près du Cap Nord plusieurs terrasses et rivages
anciens qui semblent annoncer que le phénomène d'en-
haussement de la Scandinavie ou d'abaissement des eaux
de la mer, a subi des intermittences. Ayant en outre
211 BULLETIN :SCRE NTIFIQUE. r 2
remarqué des traces du séjour de la mer au centre Qu |l'appni,,de, la théorie de la chaleur primitive du globe,
versant qui sépare les eaux de la mer glaciale de la
Baltique, M. Robert ;pense aussi-que, jadis, la Noryège
et “la Suède ne formaient qu'une -ñle eu un grand
archipel.
M. Robert penche beaucoup plus pour un retrait
car pendant que les régions tempérées actuelles pou-
yaient, «sous .cefte influence, déterminer le déveleppe-
ment des grands palmiers, des-fougères en afbre étc.,
aipsi quenous en.avons la preuve par les fossiles, il ne
devait, dans le même temps, croître au Spitzberg que des
des eaux de la-mer dans le nord--du -globe, -que «pour Eplantes-herbaeées, les -six -mois de nuit étant la cause
mn-soulèvement.du.,sol,, attendu que.de taules les. çon- | inévitable «de leur pourriture , «et par <onséquent , -1le
tées’ à montagnes primitives , la:Scandinavie, :sur: 15 de: | l'ibsence des végétaux ‘ligneux.
grés..de | latitude,..est, peut-être le seul sol qui, n’ait.ja- | M. Roberta observé également ; au. Spifzbers Je
mais été troublé par un tremblement ,de terre. ;et ,qui |galcaire à -praductions spirifènes -etc., «et a vu une siénite
n'offre ni terrains volcaniques, ‘proprement dits, nilhypersténique percée sur-plusieurs points, ‘laquelle -est
da moindre. source ;thermale, ce qui, selon, lui ne de- |recouverte par un phyllade stéaliteux, sans aucune espèce
“vräit-pas être à l'égard d'une -contrée [qu'en sest -plu | debfossile,
jusqu'à présent à voir pousser comme des asperges. | “M. Robert x fait une étude particulière des-glaciers
(SouJèvement graduel de la Suède). de cette île, aussi nombreux que.ses vallées et qui se
suivant Je même géelague, la gigantesque muraille, | rendent directement dans la mer.
qui forme le Cap Nord, serait formée ‘d'une siénite| Tl-pense que la plupart des glaces flottantes de la mer
diallagique ou de la norite d'Esmark; mais il signale un | glaciale en proviennent; il croit même qu'il n’y a des
petit ilot sans nom, -qui-plus-au-nord-encore ;--laisserait-au- -champs de glace dans Océan, qu'autant qu'il y -aurait
gneiss dont il est composé, la gloire de former la pre-|des terres dans le voisinage, et quil pourrait bien se
emière borne septentrionale .de l'Europe. faire, qu'il n’y eneut-pas,-par,cette raison, sous le pôle
A Hammerfest, M. Robert,a-trouvé un dépôt puis- | même.
sant de scories volcaniques provenant sans doute de De retour en Laponie, M. Robert visita les mines
XEslande, et, parmi les bois flottés, tributaires de l’Amé- | de euivre déKaañord, situé dans l'Altenford, et les trouva
æique et deila Russie, un fruit de Mimosa scandens, cho- | très: riches: en «produits. et en minéraux ; l'une d'elles est
ses, qui.me.doivent offrir de l'intérêt, que pour l'histoire |.daps Je norite d'Esmark ,sous forme: de filière, et l'autre
des ,courans. à l'état de cuivre panaché dans les interstices d'une brè-
! De Hammerfest l'expédition française ;s'est rendue au | che calcaire.
Spitzherg que’.M..Robert .a trouvé, appartenant jpres-| M. Robert ‘trouve le grand plateau de la) Laponie
qu'entièrement aux .périodes secondaires et de transition, | entièrement :aomposé de, gneiss et couvert, (d'un dépôt ‘1
malgré la forme aiguë de ses montagnes qui lui ont valu, puissant de sable magnétique qu'il attribue à l'emplace-
comme on sait, de la part des‘ Allemands, le-nom de|ment d'un grand lac. Il a aussi reconnu que le sable
Spitzherg. “des grandes rivières de cette contrée, itélles que l'Alten
Ce pays aurait subi un grand bouleversement à en ju- et le: Muonio, renferme beaucoup de fer oxidulé magné-
_ger par les redressemens des couches de terrain hoüiller, tique. 1} l'a-trouvé aussi dans la terre végétale, et pense w
et offre, ainsi qu'en Norvège, des/traces évidentes du |-qu'à raison de cela, on doit apporter la plus serupuleuse
séjour de la mer. ‘M. Robert pense qué l'apparition l'attention dans les observations avec les aiguilles aimantées.
de cette île est contemporaine de celles’des! montagnes| ÆEnfin M.'Robert a porté aussi son attention partieu-.
de Ja Scandmavie, qu'elles sont soeurs en ün mot. lière sur le terrain de transport de lai Scañndimavie.ou
Il y a observé notamment des‘hautes montagnes de | autrement, :sur ‘les blocs dits erratiques; au‘lieu de les
brèches calcaires (Nagélflue) et d’autres montagnes com- | considérer: comme tels, ou déles: attribuer à une-cause
posées d'un grand nombre de couthes qui renferment | violente, ‘il pense que dans la plupart. des cas, ilsine
du charbon de terre et des empreintes qui ne «paräis- | sont pas éloïgnés ‘de leur ‘lieu de naissance et que’ leur ‘
saient avoir appartenu qu'à des grandes plantes mono- d
forme arrondie et leur réunion sont! dus àdes causes
cotylédonées et herbacées ou annuélles, tandis qu'il n’y qui ne cesseront pas d'agir-sur le globe, telles que l'action
a aucunes empreintes de plantes ligneuses, comme des
prolongée de la mer, celle des torrens etc. Il ne croitipas…
fougères en arbres. A ce sujet, M. Robert fait remar- | non plus que les rognures qu'on remarque quelquefois
quer que ce fait, s'il est prouvé, ne peut que venir à| dans les roches scandinaves, soient dues à ce prétendu
da 0 “mot in. dl
BULLETIN SEAENMTIQUE
214
psomèse. décoré très gratuitement du fitré de Dilu-
vium, et ne voit là-dedans que des choses accidentelles
piises seuvent pour le simple relief des feuillets de-la
roche.
———— ———
20! BESCHREIBUNG DER SCHÔNEN DER AKADEMIE
DER WiISSENSCHAFTEN GEHÔRENDEN PER-
GAMENT - HanwpsCHRIFT' DER NATURGE-
SCHICHTE DES PzLinius; von Dr. Epw.
v. MURALT (lu le 14. décembre 1838.)
(Ci-joint une planche lithographiée.)
Da die für die teutsche Gesellschaft der Naturforscher
zu veranstaltende Aussabe dieses Schriftstellers neuerdings
in der ersten Versammlung der Philologen zu Nürnberg,
Behufs der Vergleichung von Handschriften desselben,
wiéder zur! Sprache gekommen ist, so môchte es nicht
uñzweckmässig sein, die der Kaiserlichen Akademie der
Wissenschafien gehôrende (No. 151) etwas näher zu be-
schreïben als es bisher geschehen ist. Denn was Falcon-
net(*}, Hand(?)}, Clossius(5) und Morgenstern(“)
darüber berichtet haben, erscheint zum Theil so wider-
sprechend, und fragmentarisch, dass auch der neueste
Herausgeber, Sillig, sich aus ihren Angaben kein Ur-
theil über diesen Codex zu bilden wusste. Von einer
génauern Notiz abér wird es abhangen, ob man es der
Mühe werth finden wird, ihn! ganz zu vergleichent
Das erste Blatt, welches aber etwas dicker als die
299 zur eigentlichen Hd. gehürenden und spätér vorge-
bunden ist, enthält nichts als dié Aufschrift:
Donum Aupgustie,
datunr Anno 1774 Junii dié 11.
Darüber findet sich indess in den Protokollen der
Akademie nichts Näheres, so wenig als in dem damals
geschriebenen Verzeichniss ihrer Hdd., von welchen nur
(1) Oeuvres, Lausanne 1781, IIL 10— 17, 56, 170, 188, 235
945, 218, 283, IV. 53, 91, 194, 234, 247, 264, 266, 291, 310,
316: V, 225, 258, 266.
… (2) Im’ Fursellinus Lesarten zu IL u. XXXV.
(3) Ac. Dorp: Soll. peractorum V lustrorum 1827 ind.-etc,
“Inest de vetustis nonnullis membranis in Bibl. Rossicis aliüsque
wicinis exstantibus, promulsis p. 28) und neues Archir für Phi-
© Jologie u7 Pädagogik 1828 2. S. 50. Vgl. IL $. 1— 13 mit Har-
: duin's Atsg.
=. (4) Prolusio praemissa indici scholarum in un. I. D. a d. XVI
“lan. üsq ad d: X Jun. 1834. 43—45. Vel. XXXV. £. 15— 24
M - namq. mit Heyne.
noch 3; Philo, Galen u: Dichysius Attopagiis zur anlj-
ken Litératur gehôren.
Wir sind also wegen der Herkunft unseres MS.
ganz auf die Vermuthungen beschränkt, auf welche uns
das Datum der Schenkung hinleiten kann. Nun aber
werden wir bei einer lat. Hd. eher an eine Beute aus
dem polnischen als aus dem Türkenkriege zu denken
haben. Unter den p. Bibliotheken liegt hier die: des
Fürsten, Radziwil auf seinem Majorate Neswisch im G.
Mivsk zunächst; welche einen grossen Schatz von Hdd.
enthielt und aus welcher damals Vieles in die Bibliothek
der Kaiserl, Akademie kam. Das Uebrige gelangte nach
1851 von Wilna, wohin es dem Fürsten Czartorisky
zum Behufe einer von ihm auszuserbeitenden Geschichte
der Jagellonen geschickt worden war, in die Kaïserl.
Bibliothek zu St. Pétersburg, aber wohl nur das weniger
Bedeutende, und so mochte schon 1774 die durch ihre
schône Schrift und ïhre Verzierungen sich auszeichnende
Folio - Hd. des Plinius vor manchen andern würdig
geachtet worden sein, der Kaïserm vorgelegt zu werden.
Diese Vermuthung, welche nur durch Auffindung
einer anderweitigen Notiz widerlest werden kônnte, (5)
dürfte, wenigstens in Beziehung auf das Herkommen
des MS aus Polen, durch die Schrift desselben nur
bestätigt werden. Zwar erinnern die schônen Züge der
Hd. mehr an die runden Formen der lateinischen Co-
dices als an die eckigten der’ polnischen, teutschen und
franzôsischen; aber beï der frühern Verbindung der
Kônige mit den Sforza, durch welche Lehrer und Schrif-
ten aus Italien kamen, kann dieses keine Schwierigkeit
erregen. Auch die mit rothen und blauen Arabesken
reich verzierte Einfassung des ersten Blattes mit zweï
bélorbeerten männlichen Büsten rechts oben und unten,
und. zwei weïblichen links, zwischen welchen letztern,
der Initiale M gepenüber, zwei nackte Knaben vor grü-
nen Grefässen sitzend angebracht sind, und die Verzie-
rungen dér goldenen Anfangsbuchstaben der Bücher und
Kapitel mahnen an die italiänischen MSS. wie z. B. des
Bôecaccio- anf der Kaiïserl. Bibliothek. Nur fallt dabeï
auf, dass jene Fisuren so wie die vier Knaben, welche
das eïiférmige Wappen (drei Rosetten im schwarzen
EE
(5) Das Radziwilsche Wappen, welches an der innern Seite
dés Vorderdeckéls der spâter nach St. Petersburg gelangten
Neswischer Hdd. angebraeht ist; findet sich bei der unsern nicht
mehr; wohl aber ein viereckiger Fleck von der Grôssé desselben,
welches demnach hier abgelôs't ist: Die Kaiserin, bei welcher
sich Falconnet (III. 13) nach dem Fundorte der Hd. erkundigte,
antwortete ihm, sie erinnere sich nicht, woher ihr diese zu-
gekommen.
*
215
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
——————————
Felde oben im Rund und dann nach der Spitze hin | theils durch Ausreissen (‘), entstandenen Lücken von
zwei rothe und zwei schwarze Streifen abwechselnd)
unter der Einfassung umgeben, sämmtlich blond sind.
Indess findet sich dieses auch in jener Hd. des B.
Aus diesen reichen Verzierungen des ersten Blattes
aber zeiïgt sich, dass die Hd., wenigstens dem Anfange
nach, keineswess verstümmelt ist, obgleich sie erst
mit dem zweiten Buche anhebt; denn das erste, auf wel-
ches sie übrigens durch EXPL. hinweist, welches den
Prolog und das Inhaltsverzeichniss der übrigen 56 Bücher
enthält, fehlt auch in den meisten andern Hdd. dieser
N. G. Nur die Codd. Ambr. II, des Barbarus, Colb. II
(Reg. 29 6396 A), M. Dalechamp, Reg. I (74. 6794), II
(191, 6797), Rigaltius, Salmasius, Thuanus, Tolet. und
Vat. III (1952) haben diesen Index, und die Vorrede
ausser den erwähnten nur noch: Ambr.I, 3 Bar-
berini, Bessarionis, Caesaraug., Caesenas I, 11, Cantabrig.
GCarbonarius, (Burbon.), Chalderius, Chifflet, Colb. I, IH.
(Reg. VI, 4975, 6803), Cujacii, V. Dalechamp, Escurial
T1, IL, Joviani I, II, Leid. IT Londin. 3 Medicaei (Lau-
rentiani), Mediol., Murbac., Parm. (Farnes.), Passionaei
(Angelicus), Pertusat. Riccardi, Ugolet. Vallicellianus,
Vaticani 1 (1950), II (1951), IV (1953), V (1954), VI
(1955), VII (1956), Vindobonensis und der ersteu Aus-
gabe 1469 zu Venedig.
Ebenso hat die Bamberger Hd. mit Cenomanensis,
denen des Dalechamp und Gelenius allein mehr als
XXXVII, 199 desinens nitor, wo die unsere mit vie-
len andern endet. ï
Diese vollstindigern Codd. liesen also ausser aller
Vermuthung einer Identität mit, dem unsern, aber auch
diejenigen, welche vorher schliessen, wie der Leid. VIII
u. Rhedon bei 192, Leid. II bei XXXVI 33, Voss. bei 14,
Vat. 250 (1088) bei XXXV, Andeg. u. Gudian. (Gro-
nov) bei XXXII, Vat, 5851 u. Ox. (Coll. noviu. reg.)
bei XIX, Cantabr. II bei XVII, Sälmant, bei XV, ein
Brit. bei XIV, Reg. IV (4560), der nur einen Theil von
(A hat, 6796 XIV — XXII, 6399 XVII— XXXII, 6800
(Colb. 1) I— XXX, Carpetan. (Mant) XVII—XXX VII.
Ottob. V hat nur 6, Vat 28 (5) nur 5 Bücher, VIII
und Lucensis haben jeder nur eins.
Die in jedem Buche unserer Hd. ausser im 16ten (5)
theils durch vorsetzliches Auslassen des Abschreibers (GP
(6) Hier sind auch 5{Foliobogen zusammengebunden, während
in den andern 36 Fascikeln deren nur 4 sind, oder 8 Blätter
stat 10. Mit dem hinzugebundenen letzten Blatte sind also
deren im Ganzen 299.
(7) Wo nicht wie in den meistea dieser Lücken Blatt 5 u 6
oder der fünfte Bogen fehlt, sondern (Blatt # oder die eine
je 2 Blättern finden sich in keinem der genannten Codd.
Hälfie des vierten Bogens, da sollte auch bei der andern Hälfte
desselben, also bei Blatt 6 eine entsprechende Lücke sein, wie
dieses wirklich bei Lücke 14 und 15 der Fall ist: XII 75 et
enim illi — 96 Cum secant surculos (c. VIII - X der Hd. XII
— XIX der Aussaben) und XIII, 1 reperta sunt — 22 atq.
Gajum (1— HI, sectio 1 — 4 der Ausgaben), so wie bei Lücke
33: XXXI, 96 Aliud vero ad castimo — 112 non feri (c. XXXI
— XLI) und 34: XXXII 13 Minus in — 31 singultus (ce. V — XII).
Dieses findet aber bei Lücke 4: IV, 98 Oram Germ — 113 a
Durio (c. X—XV) nicht Statt, da die andere erst am Ende
des Fascikels folgt: V 81. Chalchidena — 98 exuperat (c.
XVII — XX). Die nächste Lücke von 2 Blättern ist vollends
am Ende des Fascikels, wo sie eben so wenig zu Eiuem leicht
auszureissenden Bogen gehôrt haben künnen: VI, 75 quorum —
89 esse dicebant (c. XXX — XXXIII). Die 12te nach Blatt 3:
X. 177 oms, uno — 195 Tactus (ce. LXXIII — LXXXI) hat
vollends in diesem Fascikel keine Gegenlücke.
(8) Dieses muss bei der letsten Lücke XXXVII 127 auctor
est el— 187 candidata cauda (c. XXXII— XXXVI) angenommen
werden, da hier der Custos am Ende der vorigen Lage nicht
durch den Buchbinder abgeschnitten ist, sondern deutlich die
in den übrigen Hdd. folgenden Worte in hispania revert. giebt,
welche also auch in der unsern ursprünglich standen.
Die übrigen Lücken, welche durch den Abschreiber, der sein
Geschäft schneller zu Ende zu bringen suchte oder durch Aus-
reissen zu erklären sein môgen, sind:
1) IL 71 reddita — 99 numq. juxta (c. XV — XXXIV).
2) 206 naturae. Et — 235 In C. urbe (c. LXXX VIII — CIV).
3) LIL. 110 Romanum ager — 143 Nunc soli (c. X — XV).
7) VI. 161 agros — 196 Inde sienen (c. XXX VII — XL).
8) VIL 110 funeri dedit — 144 bonis inde (c. XX VIII — XL).
9) VIII. 6% misit. Dein — 99 fauces (c. XXIV — XLII).
10) IX. 15 profectusque ipse — 51 a gubernaculis (c. VII—XIX)
11) X. 7 Eadem aquilaru — 45 Pavonem (II — XXI).
13) XL. 181 ad os — 233 alüs nare (c. XX VIII — XXX VIN).
16) XIV. 36 fallax — 77 Hactenus (c. II — IX).
17) XV. 86 somnium — 131 Ramos (XI — Ende),
18) XVIL 107 decidat — 145 Tempestivam (c. XI — XVI).
19) XVUIL. 30 dixit — 70 terra (c. II — IV).
20) 237 hyrum — 279 serenisq. (c. XIV — XVII).
21) XIV. 73 servaretur — 117 In orto (c. VIL — XI).
22) XX. 92 vel odore tantum — 133 angulis (c. XXII— XXXVI).
23) XXI. 24 emittente — 61 Copiosum (c. XIV—XXXVI).
24) XXIL 25 Item voci — 64 e vino (c. VIII — XXI).
25) XXII. 43 nocent — 80 fauces (c. XXVI — XXXIHI).
26) XXIV. 58 decoctis — 103 hanc contra (c. XXXI — LIL).
27) XXV. 56 poturorum apud — 94 herbiferum (c. XXII—XLVIN).
28) XXVI. 66 maturescit — 107 dolores (c. XXX — XXXIX)
29) XXVII. 93 oxymirsine — 152 EST ET (LXVI — XCIX).
30) XX VIII. 150 ut in di — 187 HVPCI (c. XXX VIN — Li} |
31) XXIX. 53 fluitet — 85 ut cecilius (c. XVI — XXXMI).
CES
1
217 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 218
tErs COTE
aber auch in folgenden andern nicht: Academicus (Leï- | bleiben übrig, deren Lesarten entweder noch gar nicht
densis), Archivii capitularis Basilicae Vat, Basileensis, | verglichen sind, oder welche in den wenigen aus ihnen
Britannicus 1, 2, 8, Brotier, Budaei (Parisini), 2 Cae- | bekannten mit unserm Codex übereinstimmen, so dass
DE PE per
e deinde-cepe
35) XXXIII. 8 romae — 42 dicitur (c. III — XIV).
36) XXXIV. 24 ob unu verbum — 62 quidem (c. XI — XIX).
37) XXXV. 34 p clara res — 68 post (c. XIV — XXXV).
38) XXXVI. 13 et deli fuere — 52 scabricies (c. IV — IX).
39) XXXVIL 6 gemar. — 44 littus (c. IL — XI)
(9) Während in diesen Lücken auch die Kapitelzahl un-
terbrochen war, geht diese bei der Lücke XXXVI 63 liquatu
— 66, OBELISCVS, welche unsere Hd. mit vielen andern ge-
mein hat, (wie Laur. Rice.) von c. XIII unmittelbar zu XIV über.
(10) So vgl. folgende Abweichungen unserer Hd. von Sillig's
- Ausgabe zu $. 66 — 74 mit den dort angemerkten vielen Varr
der übrigen Hdd. {. 66: OBELISCVS est thebis centum. XX. h
quem ipe — morientes pr. Hac — v: haberet incendium ac cre-
pedine obolisci juberet e. mollis r. que, $. 67: ad mare p. a. a
» phione votis XLVIII c. A. est unus XXX c. que ptholomeus Ph.
| fecit. quem thebis esse dixi m. o. est inde vehendo st. q. in exc
alioquin d. a natyro a. r. ut calixenes dicit aphocis, f. pred. —
“in nilo — (. 68: et eod. 1. ac ratione — onerata sic ut s. 0.
mp: in ext. — poste eg. |. et allevatis — tali m. et a — Hic fuit
conditus a r.s. $. 69: — quidam — f. a. q. p. misit — quod
— exc. mestires — advehendi — $. 70 — al. per ass — vise
“s. — Puteolis — hostiam — subveant. Quo e. palam sit. (. 71: —
est
constituit, exc. a 1. semiserteo — centum XXV p. fuit —
n Is v. qui est IX pedum est: a merosotide inscriptus — philoso-
phiae {. 72: n. horas magnitudine — fieri umbrarum effectus:
dies etiam et horas — decrescere ac r. augescere — facundo.
- fuum.: Aumen fethenes; Bofphorus cymericus . Capiut
2.
- Ji ; : À
fé Kk fertum_ ac atruof'ultiimoque-in oftio cyimmetium., quod anta cyrma
« merion uæabatur. Inde meotis Lacus in europa chétus a gmero accojunt”
meéothci: hah£ecnis: lerreis: ca: TULS phidam in tanamn amnem gemino or£
haben, da auch ein mit dem Lateinischen unbekannter
Italiäner solche Fehler machen konnte. Von willkürli-
chen Emendationen eines Gelebrten ist also hier keine
Rede; wo die Unkunde des Abschreibers den Text (1#}
Manlius mathematicus ap. — c. v. eum colligeretur in se ipa
alia solem imitari j. a. $. 73: Haec dies XXX. — t. aliquid a
c. s. Dimota — in tiberis et immenso f. m. q. aptitudinis im-
positioe in t. q. d. jacta F. À. 74 T.'e in v. Gai et n. c. exo.u.
factus imitatione ejus q. f. Sisodis f. nocoreus — postea €. —
(11) VIL 163: M. Mucius. M. filius galeria foelix wie im Per.
(12) XXX VII. 57: Quippe duricia inenarrabilis est wie hier.
(13) IX. 117: crinibus: spira: auribus: collo: monilibus di-
gitis que s. quadringenties sestertium colligebat wie hier. Indess
wird dieser Cod. auch als Ambr. I erwähnt. Von dem unsern
nnterscheidet sich Taurin. I als in 2 Columnen geschrieben, II als
526 Blätter enthaltend; der Mirandulanus hat eine Unterschrift;
Ottob. 37 u. 38 sind für Card. Grimani geschrieben; 193 und
194 mit Sueton's Vita; Suecicus in 2 Bände getheillt; Argent.
Aslmol. Bodl. Leid III — V, VII, Ox. (Trin), Is. Vossii 1328,
2415, 2548, 2648 nur Excerpte. Vat. 3533 hat ein anderes Wappen.
(14) An dem breiten äussern Rande finden sich niemals
Noten, sondern etwa eine Variante oder Correctur, welche
aber meist über den betreffenden Worten angebracht ist, ge-
wühnlich nur Titel mit schwarzer oder rother Tinte in Minus-
cularschrift, z. B. 1) IL 115 zwischen dem Capitulum XLVII.
Qua ratione echo reddatur, bei Montium vero und dem Capitulum
219 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 220
ALLER RES RE ee
nicht ganz entstellt bat; finden sich Lesarten, die mit
den besten übereinstimmen (#).
33 — adeo r — quoq. p. ita ferri — findatur — multuniq. ex*
eo in terris. Inf. — celeriore — 34 — ignea ard — 35 — quurto?
anno — r. facilius it. c. 36 — s. et 1 — diemq. m — viccrive!
— 357 — XXXITI qui f. u. À. annis CXLIL. langiori m — mar
tis d. ap. 38 — c. non modo t. c. — terrenis — 39 — inferiori
— XXII p. remotius: ut Cydenas et $. d. 40 — statio est n, ©.
e. s. Nam ea — 56 — s. d. — pr. fiunt — statutis — f, s. —
connexitatibus m. 175. — contemni nos — mechatus —
ee ————————
XLVIIL: Naturae et observationes ventorüm; bei De ventis Capitu:,
die roth mit Minnsculn geschrieben sind, — wo die Capp. XLVII
u. XLVIIE mit grosseu, in Gold auf Rothund Blau gemalten Gold-
Tuitialen anfangen und mit schwarzen und goldenen Majusculen
2— 3 Worte hindurch abwechselnd fortfahren — bei den eben-
falls mit Gold und Schwarz geschriebenen Majusculen SINE FINE
VENTOS mit grossem, in den innern Rand hinaunsgehenden S
in Goldschrift steht am äüssern Rande Ventorum observa-
tiones. Dazwischen steht noch C. von Causa und P, von Palma
LIL 7. fl m. s — Asticitanus — municipia ceutum. K. L. I.
ant. d — Jatiore s — 0. Ossonaba: asturia c. interfluens Luxiam
et u. a rheni montis — curenense — gadis -- dicendas — por=
tum. vesyppo. opidum: bello mellaria — carchesos.
gross im innern Rande. 2) Terra sola nüquà iraseit bei
$: 154 3) De eclÿpsi ubi et quare nach (. 177 De Sy-
der inaequalitate et de eccleypsi et ubi et quare: Cap. LXXI.
bei $. 180 Adeo defectus solis, wo aber nur in der Mitte der
Linie eine gelb gemalte Initiale steht, so wie 4) bei (. 181
Adeoq. nec nox — am Ranñde: Que ratio diurné|lucis in terris.
14: Serrica dicitur f. J. Nercobrige c. j. regide — quae ycu-
riga n. e.
38: — primumq. ejus lygures — ibi et — Vulsum p. et C —
hac duc — ab A. pene l —
47: — N. a m. c — opido — gemellino — menceth. ligustina
o. L. caelebuni u. a. salvi — venem est: currio: otibagienses:
5) nach Gnomica de ea re. Ubi bis ano umbrae et ubi in | tacielli — euboriates: c: velietes — proxime dicemus.
contrarium. Ubi longissimus dies: et ubi brevissimus. De primo ho-
rologio. Capitulum LXXII bei VASAQPE HOROSPICA (|. 185.)
Ubi et quando nullae umbrae bei Simili, welches nur
durch eine Goldinitiale in der Linie hervorgehoben ist. 6) Ubi
58: hic jam et plus q. et f. circiorum insule et m. p. st. LXXX
milia: eo — Nicodero A. magistratui — Q. ergo t. e pr. d. pas-
sus a. annesum.
152: q. e. h. unq. c. C. i. est 1. et que app — brattiasa c.
R — F. ab issale corgira: m. c. congutum o. d. XXIL i. q. et
i. mellite u. c. mellitos — XV: ab ea septem — arico. Mille:
M. — ratione n.
bis ano umbraelet ubi in contrarium bei Et in tota.
7) Ubi longissimus dies[et ubi brevissimus bei Sic fit.
8) De primo horologio bei Umbrarum, wo, weil gerade
vorher die Linie aus war, V. roth im innern Rande steht.
9) Tonitruu terrae nids idem bei Neq. aliud &. 192, wel-
ches durch gar nichts hervorgehoben wird. 10) Latitudo ter-
rae bei den mit Gold-L. im Texte anfangenden gleichen Wor-
ten $. 245. Dieses sind alle des zweiten Bnches; stets 51 Z.
IV. 11. In m. — isthina — LXXXIX passuum — p. in leuca
patrasse c. — 44: Namdq. tercia — hister —- miléssorum: comos :
scallatim: qué a. cerbatis v. etc.
18: — cerronesum héracleatarum — passus — bosphorum —
CCXIEL D — i P.s. XXXV. In lacus ipe mutistana in à —
— XIE ViL.e. p.t, Ab a XXXV ab — CCCEXXXV eæ c.
82: — scremens: coepoliüm: M. macro: cremhi — ophius d'
— centum. XXX. Mox asiace cognomiñe fl — crobiggi — saga-
ricus — centum XX. passus fl. — XV passus — 83 Rufus 1. — et ab"
ea. XXV. passuurn — LXXX passus tradidit À. — taurici se. —
qd. all. c. enoech. Adloe v — 84 — magno secesso — garcini= :
tes — navarum — buge sagore toniaeote. l. sinus — nomadas,
sethileos f. — scithie s. n. 85: — Dein v. — XXVIL — care-
sini: stactari: acisalite: c. — chyrronesonia. ab o. orius sc, sca :
tauris in ore a carcine: opidum tagre — m. erachea cheronesus.
— vocabantun — c. a gr. V. passuum a. m. 86 — p. chyumi!
et opon adv. carambicon a — perce — a cerone severo C, LXW.
(15) Zur Vergleichung folgen hier noch einige Varr. von
Sillig's Ausg. aus den übrigen Büchern:
II, 5: et caëtera etiam in uno, Æ#ullius, 5 motum — connexus,
6 in enerrabili, 7 judicator, 8 appellävere, 9 cursûs, 10 in tot.
11 eidemq. Diese sind zù den bei S. angénierkten noch hinzu-
zufügen. Von nicht verglichénen Stéllen bemerken wir z. B.
15 hisdém (immer hié für is), placata, 16 Boné ad ederh la-
rum ara et male fortunaé ex quibüs — potést cum singuli — et
aliqua etiam — habent — foétidos cibos et alid s. 17 semper ca-
nosq. — e boves editos — atque in f., 18 ‘adscribantun, 19 Syd.
r. — sint — caelesti nomen culture, 20 Agere c. r. h. — dubite-
musne? Vix pr. est judicare, 21 Et m. q. — jubéntib. s. dili-
gunt À, in ipo C. f. ac f perjurant — 22 m. ipa — et 0. L.
omnibus h — inv. ac u. n. u. a. rea: u. arguitur et c. — volu-|y _ ;. ac/rhenum phyum. dia. 87 — bosph — a th. mille
bilisq. — 23 H. o. expensa, h. o. f. a. — ut sors ipa p. deo — | XXXVII p. — s. mille quingentos ut de passuum — m. et in-
et n. 1. — dei decerto, 24 et eruditum v. et rude, 25 vel c. s.— | tus insula malopecen: perimätotem: ab — ad b.
pecuniae a. sempq., 27 aut m. s. eff. — non fiunt a. p. vul-| 99. — cyanete — Circa h. — ex quo — ein supra d —
gatam a. q. de deo, 29 m. ille quoq. — i. in ab — cr. Apud,
30 C. ae. c. e i. m — inventionib., — 31 r. fortissimi f. à —
s. d. Meocleostratüs — s. fera ipo madañte mundo Athlas —
macharon app.
95: gylemon — Inde usq. — rusbeäs — cremum Zeénbÿon —
balèiam t. Eadem phytéas — Ypopodés — aliae in quibus —
32 — inter quâe s — c. et lévum illd s. in dextera Péipiti. corpoa rc
;
; 121:e. c. est — €. gades. LXXXIL XIII. passuum pr. — |.
ab i. ad o. scribit XI. L. €e — m. 122: Est — u. L. — m. ccc.
Jongios — XII. XLHL. p: Hinc,dein a. a. asiae d.
W. 1: ante eum — aalia — 2. PRINCIPIA. r. — GN. C. —
divisa est pr — L. cotte — tyngi — a: Eleone — 3 augusta —
zuhil — eo XXXII — ab ant. — Aff. autem e. — inundant.
48: —,ex quo s: fr — appellari freto imminente juncta Abile
_— Laut — Rursus o. adir et p — Malvane — 19 Sicca —
sMalacte — sitis — bogutiana — hucchimes: aesylorumq. £. qui
WZacenitana — Axsinaria — 20 Carcennua c. augusto — Gunugii —
seypasa — Icosia — Ruscone. Rusicorum — Rusaus. 124 ama-
xicus: dein crebenia: ipa quoq — phesus heptaphorus: charesus
— et prius sc. — 125: — rh. a littoe — arsibes — ecantion —
in st.
VI. 12 — autem tr. — est pyzites VLTRA. VERO g. annon —
apsarrum — passus — emochiampre: ut elzi fl. a capseo. nysis:
nogrus: bathus — h. et pr. — 13 — monchis — passibus. In
m. — p. ducentis XX — celeberrimum tyndaridaceu. cygnum
— passibus — cyaos — © q. m — 14 — ab sarro — saltie in a.
‘phitiropagi d. et alias amni fl. — rhoan r. agritice a, signavia:
hersos: astelpus — 15 sonti r. colica — urbe, cc. quinquaginta
_<horundios: curtade: fl ante munita — n. que similibus 1. ute-
rent. d. pr. — 16 — c, Cadios curtade 0. heracleas — ANICHEI
.m. cereta. — serrice phalocomi — i. tr. pythis o — 17 — n.
-quod thalosis ee — attigere. ycarie astu — fl. carusacesum 0 —
tenente rete — 18 Siehe das Facsimile — 19 incol — cynea:
, gratumenoe mazonum €, Dein nevaze: coite: cyzicime: enanico
tebac: chiceteziga: et indarithus: massegeta: et yrceus: qua ad
s. Sauciosis — aremgei — 20 — sinum v. macotim te: marun-
dam — o. ten — moenis — tradunt — napras — est donas.
197 — s. he vero m. v — a gr. — pr. hesp. — egypanum —
MVIL. 55: — staturae — corpus stans q. s. c — Osii e. tr.
"1209: Plato — Dedalum. hyppegam damiam nt pericleses
rathenienses —! Tyrcheni a, Heuphalamius —; harpagones —
stpis —
. 242. Tertium c. f. h. o. j. hinc-ratione a — diximus repente
Ds» x — aliquis — et m — pronunciantem. auguria — s. ac lu-
| œam Menia —; suppremam : pronunciavit.
xWILL. 34 — natura — componens — amnes — artatosq. —
shantum s — 45,5. m — ,estumq.— 48: — p. ad eos pcum —
gausese d,— mulieri,coll —;obviam — v. d,,58 -— stetit — aggre-
Miendo — helpis — facti gr. eaechenoto 103 —;Interea L r. —
alioqain solerti auditu a — ea a — 209: inventum .mapifico
aride ac sane negatis — nullo mereretur — summus.
IX: 1 — equorum — 3 ut vera fiat — simulachra in €e — unam
Cucumin v. et in c — c. 1. p. e cocleis —4 — m. a. in I. m.
Æx quib. ,ballene — pistes — q. L. tricentos — belue — 5 —
tumorum — 6 — insula — phtolomeo v. qm. n. aure — 12 —
lacerant. 117: — Gai etc. Nota 13 ipam c. paratam aucup.
X. 56 Anseris genera s. chenalopes — cheremutes — Decet
et — ahsolutamq. nigritiam — avis — major
=
BULLETIN;SCIENTIFIQUE.
222
139 : undegima ante — yolucrum ,pponeretur — altiles.
XI. 119. G. aliquando c. nata — musca — pyrhallis a q.
pyrhoto — aevo sit — tunc m —
155 — superiorib. t. genae — gstrucigcamelis —
XIL 20: P.tr. — arb. et nodi materiae — fructicosum — d.
est. 27 — his — carbuculant: fiuntq. semine — brecinasin. ind.
1. s. mortuum — leyius — singiveri a. v. zimgibero. 44 am-
plitudine — m. populis quinquaginta — f. X. LXXV — colos
si — 52. S. capite regni sabota in m.— Saba appellatus. Hoc s.
— Spectatus thus s, e. u. maris sçopulosis in — choeni —
112. Servi. Nunc h. tr. — mirro — nup. dca-— mira t. a. fr.
113,F. proxime tuber — num Pr. pr. 114 Tribui et capelle
ocea c. q. v. encheristrum: — :traci — ,eumectes — entheristro.
115. moritur pr. eodem à. superba. Quap.
XIIL. 66 G. optimam — vermiculatam — puram — adhaeren-
tem —, Deterior. — Pessimae prunis folii etmuitib, infantib. ulcerib.
79: tempandis — adveris. Ig s. e — jet prümis obtemina, 80
primum — secunda — 81. d. concavo — m. qui et d. a vi.
etiam odoris €, fuit — ins. oculis m. g. tenea junco — tendens. 1.
e
95: maximumq. — sup. Que g — extimari — f. atq. et. n.
silvestres simili — 1. tum ja d. exh,
XIV. I. EXTERNE ARBORES | INDOCILESVE
XV 77 — fulgoribns — Acto Navigio illico —
XVI. 86. Hinc n. quae: et cocta in juveta —
201: F. et m — delibitorio — centum viginti modii tune 1.
pro saburraci f.
XVIL 1 — possessas a f — his h — v. et tum — 18. — alia
j — pl vero à. pr. ut p. o. d. H te — fruitura: quis s —
auferant — 30 et diu — olee d. — à. thracias — ambitam — cultor
1. luto sole p. fr. d — 31 — Est f — frigore et est — venefa-
rium. 39 — Îs esse c. — fallit — terre adore. 41 — Byzantio
— €. et q. — siccum — jungi anum v. trahentem — emendandi
—uelementiae operari est: quod p. sup..qui c. terram. 4%: —
acannmarga — )lapidis — minima — ea m. 45 — angustatur
— D. maxime a — 55 C. st — frondis ilignea quernea ex s —
cicurtam —;actam — oyib. q. frondem p — macruerit et itide i.
ädemg. —,225: F. infra tectuma — incitatus — curilis — 227
u
— p: talia — sectiq. m. latius, q. ter ascendut — 240 — pepen-
dit marcia v. — tunc — edito a M.
XVIIL. 107: — mulierum id — Artoptasiam pl. Am Rande
zu Anis mit demselben Zeichen antius.
324: — hora noctis u. d. silico —t. et usq. XV
365: — et in c — relinquentia —
XIX. 180 — v. er — etiam c. — molint infestari. Inf. et c
— sunt
XX. 187: — d. levigat —,eveneno r — et cum per — po-
lentas ad m. fl. extrahendaq — çardines
XXI. 3 = strophios — t. inde c — serive app.
6 — Acc. quoque et ] — eas — braccias q: etiam philire d.
223
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
224
——————————_—_—_——_—_——————————————————_—_—
177: — ponto situm gentes annonam m — c. Massilis ven —
Quod n.
XXII. 64 — q. tum — vermes r — pereunt — 65 j. lienis
et f. s. h. — q. ulcerati — folii urina
XXIIL 1: — odorumq: — is pomo p. m. p. quoq: d. —
umbra alereq: d —f. et sic inductos c.
XXIV. 132 — f. tenui folio ut 1. S. r. admixtum — cit. potum
P —
XXV. 159 — p. conc. ut est ce — Est et a. — vel oc. —
quae hyridi.
XXVL 4% Adveneruntq — et ptoriis — pvinciae habens c €
el — quod p. r — certa certisq. membris h. vel ac — mala
eligent.
XXVIL. 20. — D. p — d. 8 — int. cubitorum pt.
25 Androsaches — f. incurvos h. — m. Histriae — cit. Datur et
podagris — Id eff. est et s.
XXVIIL 74 — cum m. lepoe peste mutata ut A. tr. et c —
jusquiami — cicuta et ad.
XXIX. 1 — M. STANTIVM — nullis — et alium utiq. q.
st —
XXX 119: — Item m — cervina — superpositum |. s. suffun-
datur vere — aus cum vermib. terrenis qui et o. €.
XXXI. 36: — A. o. d. a. et que scrobem st. i. q. venytroe-
zene — atq. sedinocidas — p. a. p. D — referunt:
aere inf.
et si vas
XXXIHI. 82 — sint — atq. fr — 141 — phraginacis — tusa.
e L — dolo|CYPRI vero qui et Tribus ex aceto Ad alopecias:
Capitulum: XLVII\ dox v — extrahens que i. sunt — Canicule
— intraverit -— decocta. a. polu —
XXXIIL. 45 Ita quinta parte fracta I. dissolutum — quadrante.
es q. a. tiiuncius
156. m. cratene tauric. it. aristonetonicus mitilene laudatur et
€. tatenus — Praxiteles P. e. iedistratices — estimatos — XX v.
161 — tria. Antiquius — Styricum — cum t. m. III. c — 162
— XXII librae — nest — XI lib. Id. — tilono. 163 et induci c. c. pr.
in pictura. XVIL. lib — h. e. dividi de sub L. Est et subtilissimum
— quod dant tr — Ceruleo sincero e. ut fl — in cratera
meretria — ubip. u — adj. adj. it. — T. difficile. 164 — ex-
pellit — disposuimus — navigatioe c. — sit: ut — oblitus. iden-
terium et labanum n — plurimiq:
XXXIV. 25 fuit Marci Tremellii — stipendia — antiquissima
sunt et T. cujus libro spuruina sit nti et C. fulcini in r.
XXXV. 71 — Hipoclites in c — hanelare videatur. — et p —
ins. usurpavit: et arr. sit u. gl. a — c. et unum se app.
XXXVI. 94 — subito — nulla — d. h. f — 95 — palastre
— EL. CXX. — C. XXVII celate: una a Sc. — Chresyppus a.
96. S. miracula — p. a — molle clivosi — exaggregato — exi
naniente; ut s. motus in colle s. — ponebat — animo a — 97
Tradunt in — ut p. die a. incorruptus v — specimen —
158 Thenarium 1 — 1. eamq. m. u. potionem ex lapide À, —
o. quo f. v. etiam c.
XXXVII. 57. I. id derrRait à ita respuens ictus — dessi-
liant — similisq. — vis gratia appellatione — his v. centron,
m. m — in philipo auro r. hoc est cucumini s. p. N. 12.
98. — Ajunt h. — deprehenditur.
Wir haben alle diese und gerade diese Stellen verglichen,
weil sie von Sillig zur Vergleichung hervorgehoben worden —
ausser denen des vierten und sechsten Buches, welche für die
Kenntniss von Südrussland von besonderem Interesse $ind. Zu
diesem Zwecke fügen wir noch folgende 9 nach Erscheinen von
Bôckh's C. IL. IL. 1. bekannt gewordene Inschriften, für einmal
mit gewôhnlichen Typen hinzu: 21174 (aus dem Journal des Min.
des Unterrichts Oct. 38) in Nachischtschewan am Don gefunden:
ZTPATOKANE TIILEP HATPOZ TOT EATTOT) AEINOSTPA-
TOT IEPHSAMENOT ANOAANNI IITPAI || ANEOHKEN
AETKANOZ APXONTOZ BOT SIHZ
KAI BAZSIAETONTOZ ZINANN TOPETSN AANAAPISN
WHSSAN. 2057 bei Koblevka beim aïten Odessos gef. von Mur-
zakevitsch (I. d'Od. 1836. 43) AI'4OH TTXHI || AXIAAEI
HONTAPXH || OI ITEPI AENNIAUN AXIA|| AEOZ ZTPA-
THTOI NABA||ZOS AQTOT EPOS ETPHSI||BIOT KA-
PAESTOS APTOT|| ANATOT UOIAIOS AIAIOS || AXIA-
AETS MOTPAATOS | KADANATOT TUEP Er| TAOIAZ
THE IHOAENZ KAI THZ EATTIN TT'ETAS|| XAPISTHPION
LAENNTANS AXIAAEOS| ENEIKAAONXH 92077 zu Ot-
schakow gef. von dems. (Descr. numm. Od. 35) 41 40H|| TTXH
AXIA || AET HONTAPXHI || OI IEPI KAAAISOËNHN ||
SATTPOT ZTPATHTOT || MHNOASPOS TIONTIKOT || NA-
BAZOZ NOTMENIOT|| AXIAAETE ZTNTPOBOT|BAAATOZ
ŒZAPATOT|| AAAATOZ KOTZAIOT|| THEP THS HOAERS
ETSTA|| OTAS KAI THE EATTAN||TTEIAS XAPISTHPION.
1820 an der Mauer der Kirche von Kosa 10 W. westlieh von
Otuss 2102? :
Gef. v. Dubois zu Kertsch 2107 BuoiEoNToZ ZITAPTOKoT ||
ToTITAIPIEAAOT ÂAT'AA0|| HPAKAEËIAOT AIoNTEwI, auf
dem Mitbr. B. 21081 ZTAAIA|| 11oNTI, zu Kertsch (I. d'O.
Febr. 27) i: HANTAT'AOHTTNH|| AUOAANNIOT TIE|\ MA-
TPOANPE XAIPETE v. Stempkowsky in dem Tumulus, aus
welchem 2109 € kam, nach R. R. (Journ. d. S. Juin 35) f).
anf dem Henkel einer Amphore: 4P/ZTI2N|| O AZI und g) auf
einer Schaale EPMEN. ;
2 ————
CHRONIQUE DU PRSONNEL. |
Membre décédé: M. le Conseiller d'état Tarkhanoff}
Académicien extraordinaire, le 16 mars.
LEE Te Te MN 2 PTT RTE TR © ES
Emis le 23 mars 1839.
————_—_—_—_——————_—————
ITNH @OEOINOTOT OEARPOT OTI'ATHEP
# 111.112. BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ
Tome V.
N° 19.16.
PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PETERSBOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d’un volume est
de 5 roubles assign. on Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à NE Pope À au Comité administratif de l’Académie,
e
place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place
l'Amirauté N. 1.— L'expédition des
gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous es pays au courant des travaux executés par
l’Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires “2
dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages
manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4, Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance
scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces
bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. NOTES. 21. De l'état religieux et politique de la Géorgie jusqu'au xvu® siècle. Bnosser.
N O T ES.
21. De L'ÉTAT RELIGIEUX ET POLITIQUE DE LA
GÉORGIE JUSQU'AU XVII® SIÈCLE; PAR
M. BROSSET (lu le 1 février 1839).
» L'illustre patriarche de Jérusalem, le seigneur Do-
sithée, tirait son origine du bourg d'Arachovo dans le
Péloponèse, dépendant du métropolite de Corinthe. Il
Haquit le 1 mai 1641, jour de la fête de tous les Saints,
de Nicolas et Anne Tzerniki. À peine sorti de l'enfance,
il fut fait hiérodiacon par le métropolite de Corinthe,
qui l'avait reçu au saint baptême, après quoi, quittant
Sa patrie, il vint à C. P. le 16 janvier 1647, sous le
règne de sultan Méhémet 1V° du nom, et s'attacha au
seigneur Païsius, patriarche de Jérusalem (‘), alors en
cette ville. Il visita avec lui les côtes de la Propontide
et du Pont- Euxin; delà, s'avançant dans l'intérieur, il
parcourut la Lazique, le Gouria, toute l'Ibérie occidentale
et les rives du Danube. Il revint avec le patriarche à
C. P., et après avoir visité les contrées et les îles de la
mer Egée, il vint à Castellorhizon, où s'endormit dans
le Seigneur le vénérable Paisius, le 2 décembre 1660.
Il revint par terre à C. P., n'étant encore que simple
(1) IL avait succédé à Théophane IL, mort en 1645, Dos.,
p. 1191.
diacre, puis il accompagna Gabriel de Philippopolis
dans son voyage à Jérusalem. Quand le seigneur Nec-
taire fut élu patriarche de cette ville, en 1661, le di-
manche des Rameaux, il le servit en qualité d'archidia-
cre , et, après la fête de Pâque, il visita pour la pre-
mière fois en détail la ville sainte, avec le patriarche,
et l'accompagna, un an après, dans la Hongrovlachie,
puis dans son retour à Andrinople.
» De là le seigneur Nectaire l'envoya dans la Hongro-
vlachie et la Moldavie, comme exarque. Ayant rem-
pli avec beaucoup de zèle la mission qui lui avait été
confiée, il revint à C. P., où se trouvait le seigneur
Nectaire, de retour d'Andrmople, et l'accompagna à Jé-
rusalem. Nommé par lui métropolite de Césarée de Pa-
lestine, en 1666, il fut envoyé en Vlachobogdanie,
par mer. Des pirates le dépouillèrent de tout ce qu'il
avait, et il revint dans le plus complet dénüment à C. P.
puis à Andrinople. Il fit, mais en vaiu, les derniers ef-
forts pour obtenir la permission de relever le temple
de Bethléem, et revint à C. P. Là le patriarche Nectaire
ayant abdiqué son titre, il passa du siége de Césarée
au trône patriarcal de Jérusalem. Voyant ce siége apos-
tolique en butte aux plus violents orages, et miné par
d'immenses dettes, il se mit, à l'exemple de ses pré-
décesseurs, à parcourir les autres patriarcats apostoliques,
pour y recueillir les aumônes des chrétiens fervents.
» Après divers voyages en Bulgarie et dans la Turquie
227 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 228
d'Europe , il visita les côtes orientales dun Pont- Euxin,| Je dopne d'abord, recueillis ensemble, les faits divers
Plbérie ou Géorgie, et revint à Jérusalem, en 1685,
où il releva les murs de Saint-Saba (?) et tous les cou-
vents ibériens. Il revint à Bukharest, où, par ses soins,
fut réparée la magnifique église de S. George, puis à
C. P., où il tomba malade, et mourut en 1707 le 7
février, dans la communauté du Saint -Sépulcre consa-
crée au grand martyr Saint - George, et qui est située
dans l'intérieur du Diplophanar, sous Gabriel, patriarche
de C. P., après avoir accompli ayec pleine connaissance
tous les devoirs d'un bon chrétien et de prêtre du
Seigneur.
» I] avait été 38, ans patriarche, et en avait. vécu 66 ;
son vénérable cercueil, accompagné en grande pompe
par le patriarche et les dignitaires du clergé de C. P.,
et par la foule des orthodoxes, avec des torches allu-
mées, fut placé avec honneur dans le temple de la
sainte martyre Paraskévi, en face du Cynége, près du
lieu nomme Khas-Khioi.
» La translation de ses précieux restes se fit sous no-
tre patriarcat , en cette sorte, le 27 août 1715: nous les
déposämes à nos frais dans une galère française nom-
mée Saït et les envoyämes, escortés par quelques vé-
nérables pères, au mois de septembre, dans Ja sainte
ville de Jérusalem. Ils furent déposés dans le couvent
des 40 Martyrs, nommé aussi de Saint Jean-le-Théolo-
gue, où sont les corps des illustres patriarches de Jé-
rusalem. “
Ainsi s'exprime (5) Chrysante, successeur de Dosithée,
dans un abrégé de la vie de ce patriarche mis par Jui
en tête de l'Histoire des patriarches de Jérusalem. Ce
volumineux ouvrage, aujourdhui fort rare, a été im-
primé à Bukbarest en 1715, en grec, in-folio à deux
colonnes. On ne sait dans quels loisirs de sa vie si acti-
vement occupée , Dosithée a pu rédiger une pareille
composition, Oytre l'histoire religieuse et beaucoup d'é-
vénements de l’histoire politique des temps, antérieurs,
on y trouve, pour l'époque où elle fut écrite, les plus
curieux renseignements sur les intrigues des Grecs et
des Latins de Jérusalem auprès du gouvernement turk.
Les extraits que l’on va lire sont uniquement relatifs à
la nation géorgienne, l'une de celles qui avaient un éta-
blissement le plus considérable dans la ville sainte.
(2) L'histoire de ce couvent se trouve fort au long dans l’ou-
vrage de Dosithée 1. xu, ch. 1, $ 8, p. 1189.
(3) Je n'ai retranché du récit de Chrysanthe que quelques
tournures de phrase sentant l’exagération orientale; du reste la
traduction est fidèle.
épars dans l'ouvrage, et ensuite les courses et observa-
tions faites en Géorgie par Dosithée lui-même, Mais
comme le patriarche remonte aux temps les plus reculés
de la natign ibérienne, j'essaierai de le compléter par
des notes que m'a fournies la lecture de divers ouvrages
sur cetle matière, et que je suis occupé à ramasser de-
puis long-temps.
I. Notions sur état religieux de l'Ibérie ou
Géorgie. Ç
J y a dansl’Ibérie deux archevêques indépendants (4),
nommés catholicos. 1 a Basse-Ibérie , l’ancienne Colchide
ou Lazique, a pour éparchies l'Iméreth, le Gouria, la
Mingrélie, l'Aphkhazie, la Souanie et une parlie de la
Moschie ( pachalik d’Akhal-Tzikhé), autrefois soumises
au siége de C. P., et qui avaient pour métropolite ce-
lui du Phase, ainsi qu'il paraît par la liste conservée à
la chancellerie de la 27° éparchie. Celle de la Lazique,
dépendante du métropolite du Phase, comprenait les
évêchés de Rhodopolis, d'Abysène , de Saïn, de Pétra,
de Tzygane ou Zygani. Au temps de l'empereur Héra-
clius vécut un métropolite du Phase, nommé Kyros(s),
hérésiarque, qui fut évêque d'Alexandrie et anathématisé
par le sixième concile. Au concile ë2 Trullo, assistaient
Théodore, évêque phasitès ou des Lazes, et Jean,
évêque de Pétra en Lazie. Sous Léon -l'Isaurien, Jean
était catholicos de la Basse -1bérie, puisque Maurice le
synaxariste dit, le 26 juin, que Jean, évêque de Go-
thie, fut sacré par le catholicos d'Ibérie à cause
les Iconoclastes dominaient à C. P. La Basse-Ibérie de-
vint donc, après Héraclius et avant Léon-l'Isaurien, un
archevêché indépendant. On ne sait par quel empereur
ni par quel synode cela fut décrété.
La Haute-lbérie devint archeyêché indépendant (°)
(4) Cette division subsista jusqu’à la fin du dernier siècle,
et l'on distinguait encore le catholicos d’Iméreth, comprenant
toute l’Ihérie occidentale; et le catholicos de Karthli, Ie Ca-
kheth compris. Guldenstädt, Voyages 1, 340. Plus anciennement
le premier de ces deux patriarches s'appelait catholicos, d’Aph-
khazeth,
(5) Ce Kyros, élu patriarche d'Alexandrie, après la mort de M
George, avait inventé une nouvelle hérésie pour expliquer les
deux natures en J-C., en une seule personne. Il eut pour ad-
versaire Sophron, depuis 64° patriarche de Jérusalem.
(6) Ce fut Wakhtang-Gourgaslan qui, d’après les traditions
géorgiennes , institua le premier catholicos ou patriarche, nommé
Pétré, et qui en même temps créa dans son royaume un certain
nombre d’évéchés.
229 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 230
sous Constantin- Monomaque et Pierre patriarche d'An-
tioche. Elle a pour éparchies le Kartéli ou Ibérie pro-
pre, l'Albanie, les montagnes du Caucase jusqu'aux
Letzkhes (Lésghis) et aux monts Gérauniens, où sont
les Pylés-Caspiennes, et une partie de la Moschie. Son
siége est à Skhétha, au confluent du Cyrus et de l'A-
ragus: ses éparchies dépendirent d’abord du patriarche
d'Antioche. Une montagne qui commente au Caucase et
va jusqu'en Moschie, nommée en géorgien Koulparghi (7),
forme la limite de la Haute et de la Basse -Ibérie. Le
catholicos de la Basse - Ibérie est supérieur à celui de la
Haute: celui de là première date de 720, sous Léon-
l'Isaurien , l'autre de 1045. Lés Ibériens eux-mêmes re-
gardent le catholicos de la Basse-Ibérie comme plus
grand que l'autre, de même que le méphès (roi) d'Iméreth
s'appelle ,, roi des rois de l'Ibérie entière (#).“ Aussi
les empereurs de C. P. le traitent de mélik ou fils de
roi, et les autres chefs dé la Haute et de la Basse-Ibé-
rie sont appelés par les souverains de C. P. et de Perse,
lés uns khans, les autres chefs (iyovuevor, Dosithée 1. v»
c. xx, Ç 5 et 6, p. 509, 510).
L'établissement des Ibériens à Jérusalem date du temps
de Constantin, comme on l’a vu dans les /Votices insé-
rées au J. As, août et septembre 1834: c'est donc au
milieu du quatrième siècle, qu'ils y fondèrent leur pre-
mier couvent (*). Depuis lors ils y acquirent divers pri-
viléges. Sanut (HIT, vin, 8) cité par Michaud (1°), dit
que les Ibériens avaient seuls le droit d'entrer à Jérüsa-
lem enseignes déployées, sans payer aucun impôt. En
1520, sultan Soliman, à la requête d’une de ses oda-
lisques. qui avait construit un imareth ou hospice à C. P.,
ordonna que des gardiens seraient mis à la porte de l'é-
glise du S.-Sépulcre, et que chaque pélerin latin paie-
rait 14 gros; chaque Grec 7 gros; chaque Arabe ou
Egyptien 3; les Khabésiens et les Ibériens furent seuls
exemptés de payer ce tribut: ce qui # observe encore (11).
Les Géorgiens et les Arméniens ont toujours été cités
entre les nations qui ont des résidences auprès du S.-Sé-
pulere. Maundrell en parle, dans son Voyage d'Alep à
Jérusalem, en 1697 (p. 116), et Châteaubriant les nomme
plusieurs fois dans son Itinéraire. Les couvents géorgiéns
à Jérusalém étaient äu nombre de huit, et le principal
coùüvent ärménien, au dire de Maundrell (p. 165), con-
tenait toute la partie du mont Sion renfermée dans l’en-
ceinte de la ville.
En 1675, il s'éleva des querelles entre les diverses
nations de pélerins qui fréquentaient la ville sainte, pour
la préséance à l'église du S.-Sépulcre, et, le 5 février,
le patriarche Dosithée représenta au grand visir que cette
question avait été résolue par un ordre suprême don-
nant le pas aux Grecs sur toutes les nations, Arméniens
et Ibériens compris. Les défenseurs des Latins voulaient
que ceux-ci fussent les plus anciennement établis à Jé-
rusalem. Mais Dosithée disait que s'ils étaient les plus
anciens à l'égard des Francs, ils devaient cédér ce titre
aux Grecs, convertis avant eux à la foi, et arrivés avant
eux dans cette ville; mais la preuve est au moïns sus-
ceptible de doute (1).
Les Géorgiens furent, comme tout le monde le sait,
convértis au christianisme du témps de Constantin, et
recurent de la capitale du nouvel empire leur clergé et
leur instruction religieuse. On ignore jusqu'ici l'époque
précise de la fondation du couvent ibérien du mont
Athos, où se trouvent, entre autres richesses littéraires,
l'original dé la traduction des saintes Ecritures par S.
Euthyme, que l'on croit avoir été faite au huitième siè-
cle, de nombreuses traductions des saints pères, et les
actes du concile qui eut lieu sous Photius (5). Les
Géorgiens restèrent quelque temps fidèles à l'unité
chrétienne, et Lazare de Parbe, qui écrivait au cin-
(7) On ne tronve sur les cartes aucune montagne de ce nom:
la séparation des déux provinces est marquéè par le monts Likh
ou Ghado. Mais Khoulparghi parait être un mot turk ou pérsan.
. (8) Indépendamment de l'ancien usage qui, pendant un cer-
tain temps, altribua aux princes de Géorgie le titre de rois
d’Aphkhazie, je pense que la reconstitution de ce pays à l'épo-
que des Mongols, où il corhménca d'être, pour quelque temps,
partagé entre deux princes, fut une autré cause de préémi-
nence de la partie occidentale sur la partie orientale. Mais lors-
+ que le pays entier n'eut plus qu'un seul maitre, et surtout de-
puis la fin du xv° siècle, où la Géorgie fut partagée en trois
royaumies , le roi de Tiflis, ou du Karthli, fut toujours considéré
comme le chef de la nation. Enfin la révolte et l'indépendancé
de la Mingrélie et du Gouria en 1462 affaiblirent tellement l'I-
méreth, que les Turks traitaient ce pays avec le plus profond
mépris, au dire de Chardin, et ne l'appélaient plus que Ba-
À chatchoukh, ;, pays des têtes nues“ à causé du singulier couvre-
t chef qui y est en usage. C'est un morceau d'étoffe épaisse, at-
tachée sous le menton par deux brides.
« (9) Il s'appelle zyét 26534 le couvent de la Croix: nous
en donnerons plus tard l’histoire détaillée.
(10) Hist. des Croisades, t. 1v, p. 8. Nouv. éd.
quième siècle, mentionne toujours ensemble les trois
Re
(11) Dosithée, LL x1, c. vu, À 1. Le gros ici mentionné, et
qui le sera bien fréquemment dans le cours des extraits de Do-
sithée, est synonyme de piastre.
(2) Dosithée, p. 1224 et sq.
(13) V. Dosithée, p. 715; Seizième rapport de la Société bi-
blique de Londres.
*
251
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
232
A ———————_Ù——————"———————" ——— ————Û— ———
églises d'Arménie, d'Ibérie et d'Albanie. Mais au neu-
vième siècle ils suivirent les Grecs dans le schisme de
Photius, et déjà ils s'étaient séparés des Arméniens en
580 sous Kourion (*#) leur patriarche. C’est la doctrine du
quatrième concile , celui de Chalcédoine, qui fait le
point principal de la dissidence des deux peuples.
Lorsqu'il fut question à C. P. de l'union des deux
églises grecque et latine, les Géorgiens envoyèrent un
député au concile de Florence, en 1438. ,, On y
voyait, dit Horace Justiniani (p. 52, 73), au milieu du
clergé grec, le métropolite de l'Ibérie, apocrisiaire du
roi de cette contrée, et, parmi les séculiers, un ora-
teur du roi d’Ibérie, habillé d'une manière particulière,
ayant un biret rond, d'une étoffe d'or, tout brillant
de pierreries; mais on ne trouve pas leurs noms dans
la liste des signataires (p. 318, sqq.), bien qu'ils soient
désignés comme ayant adhéré à l'acte d'union. Quant
aux Arméniens, dont les députés arrivèrent après la
conclusion du concile, ils souscrivirent également à ses
décisions; et le pape Eugène, en se louant beaucoup
de leur zèle, leur reproche seulement de différer des
autres chrétiens soit par leur refus d'admettre le concile
de Chalcédoine, soit par leur obstination à ne pas met-
tre d’eau dans le vin du saint sacrifice, et à célébrer à
des époques qui leur sont particulières (!*) les fêtes re-
latives à la Pâque. C'est qu’en effet le schisme des Ar-
méniens consistait moins dans les dogmes que dans des
rites établis par saint Grégoire-l'Illuminateur, et dont
ils ne voulurent jamais se départir (15).
Mais Dosithée n'épargne guère ce peuple dans ce
qu'il dit de son histoire religieuse (*7). Parlant ailleurs (*#)
de certaines allégations des Arméniens, il dit: ;, C'est
une fausseté de prétendre que Grégoire-l'Illuminateur
sacra le patriarche d'Albanie. 1° Parce que tous les his-
toriens ecclésiastiques disent que les Ibériens demandè-
rent un chef ecclésiastique, non aux Arméniens ni au
pape de Rome, mais à l'empereur Constantin , qui leur
envoya évêque et clergé. Les lbériens ne furent jamais
soumis aux autorités politiques ni au clergé des Armé-
niens, et, depuis la destruction du royaume d'Arménie,
(14) L'histoire de ce schisme est racontée en détail par Tcha-
II, 301 — 307;
elle mérite de prendre place dans un autre article, d'autant
mitch, dans sa grande Histoire d'Arménie,
plus qu’elle ne concorde pas entièrement avec les annales géor-
giennes.
(15) Hist, du Conc. de Flor., p. 348, 364, 366, 369, 371.
(16) V. sur ce sujet Hist. du BE , t. xv1, p. 219 sqq-.
(17) Dosithée , 1 xu, c. vn, $ 2, 3, #, 5.
(18) Ed. p 915. ’
| les Ibériens et Albaniens sont restés indépendants jus-
qu'à nos jours. Ce que disent les Latins qu'après le con-
cile de Tovin (*) et ses innovations les Ibériens se sé-
parèrent des Arméniens, est un mensonge évident; la
vérité du fait, l'opinion générale et la tradition prou-
vent que jusqu'à Constantin-Monomaque les Ibériens et
Albaniens eurent un métropolite, qui devint alors un
archevêque indépendant , nommé catholicos. “
Si les Géorgiens ne demeurèrent pas attachés au siége
de Rome, ils conservèrent du moins un grand respect
pour l'auteur de notre religion, et pour les saintes reli-
ques de son humanité. Ils se sont toujours vantés de
posséder la robe sans couture du Sauveur, trouvée mi-
raculeusement dans l’église de Mtzkhétha sous le roi
Mirian, qui, depuis lors, comme leur palladium, a
passé dans les armoiries de leurs souverains. Dosithée,
de son côté, affirme (p.519) que cette robe fut trouvée
dans une ville nommée Zaphat, sous Jean, 46€ patriar-
che de Jérusalem, et au temps de l’empereur Justin.
Au rapport du même Dosithée (p. 102), il y avait à
Tiflis, dans une boîte ornée de pierreries, un des clous
de la sante croix, et dans une autre boite d'or un peu
de sang du Sauveur, un des roseaux avec lesquels il
fut frappé (*); quelques-uns de ses cheveux dans un
troisième reliquaire, un morceau de son saban (robe de
dessus), et une portion de la sainte croix. En 1685,
Artchil, prince géorgien, roi d'Albanie et de Cakheth,
expulsé par le roi de Perse, s'enfuit en Moscovie avec
toutes ces reliques, et les déposa religieusement dans
une église d'Astrakhan, jusqu'au moment de son départ
pour la capitale de la Russie. L'église fut brûlée, et avec
elle les précieux reliquaires et les pierreries dont ils
étaient ornés devinrent la proïe des flammes (2). Il ra-
(19) On a généralement confondu, au dire de Thamitch, le
concile de 527 présidé par Narsès Il, et celui convoqué par
Abraham en 598; c'est dans le dernier que fut consommée la sé-
paration dont il s'agit.
(20) Nous avons déjà parlé (Bullet. scient. 1v, p. 286) du
saint clou et de son reliquaire géorgien, qui se trouvent au-
jourd’hui dans la grande église de l’Assomytion , au Kremlin de
Moscou. Depuis lors, S. E. M. d’Olénin, directeur de l'académie
des beaux-arts, a bien voulu faire dessiner la couronne et l'in-
scription géorgienne dont elle est eruée. Cette couronne était, à
ce qu'il parait, la partie supérieure d'un riche ostensoire, que
de fächeuses circonstances ont fait disparaître du trésor de l'é-
glise de l’'Assomption. Quant au clou lui-même, les annales géor-
giennes racontent que le jour de la nouvelle année (1681), une
grande lampe allumée devant cette relique dans les appartements du
roi Artchil, mit le feu à la maison, et que tout fut perdu hor-
mis les reliques des Saints et un livre de prières ; enfin, qu'ayant
253
Joseph, des environs de Tiflis, de la famille Parata-Ssili
de là, par mer, à Jérusalem, monta sur une barque
laze, avec une image du saint Précurseur, ornée de
pierreries et de dorures, laquelle, dans un creux par-
derrière, renfermait le gosier du saint ;
près de Cytore, lui, la barque et tous les passagers,
furent submergés avec la relique dont il était porteur.
et qu'arrivé
à l'époque dont nous parlons, c.-à-d. vers le milieu du
xvu siècle, à entreprendre de longs voyages tant en
Asie qu'en Europe, parmi les peuples leurs co-religion-
aires. Théophane IL avait été obligé de contracter de
grandes dettes (2*), pour ohtenir la suprématie des chré-
tiens.grecs sur les Arméniens, au temps de sultan Mou-
rad. Pour se mettre à même de les payer, après plu-
sieurs excursions, il vint en Ibérie, et conféra à l'évé-
que de Kouthathis le titre de métropolite, ainsi que le
droit de porter le saccos. Théimouraz 1, roi de Ca-
kheth ou d'Albanie, fit présent au patriarche d'un calice
orné de pierres précieuses, valant au moins 12,000 gros.
De l'avis du prince Skharlat (22), il le porta à C.P. pour
acquitter ses dettes. Plusieurs joailliers juifs s'étant ré-
unis pour l'estimer, le calice passa de main en main et
disparut. Çe Skharlat était connu du sultan. Ayart obtenu
un khiati- chérif pour visiter le S. Sépulcre, le gardien
voulait bien le laisser entrer, mais non sortir, disant
e la permission ne spécifiait pas cela: il n'entra donc
pas (p. 1189).
Le successeur de Théophane, Païsius, éprouva d'au-
tres embarras. Il fut accusé d'avoir envoyé une couronne
au krâle de Moscovie, fut mis en prison; et, pour se
racheter , obligé de contracter de nouvelles dettes, et de
recourir, pour les acquitter, aux aumônes des fidèles
(p. 1:91).
Maintenant, je vais laisser parler Dosithée lui - même.
Comme il accompagna partout le patriarche , qu'il fut
témoin oculaire de tout ce qu'il raconte, et qu'il visita
SE dt
retrouvé le saint clou, le roi lui fit faire un nouveau reliquaire,
See de Le rursum ornavit, Serait-ce la couronne conservée
à Moscou ?
(21) Des circonstances semblables et surtout une mauvaise ad-
ministration avaient également grevé les monastères arméniens de
érusalem , vers la même époque, d'une dette énorme. On verra
tous ces détails dans l'histoire du patriarche arménien Avédik
qne nous nous proposons de publier incessamment.
(22) Ce mot cache certainement un nom géorgien défiguré ,
que je ne puis deviner.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
nn
conte encore (p. 267) qu'un certain Ibérien, nomme
(Baratha - Chwili), venant à C. P., en 1675, pour aller
Divers motifs décidèrent les patriarches de Jérusalem,
254
l'Ibérie à plusieurs reprises, son récit ne peut manquer
D'ailleurs il avait de l'érudition et il
eut tous les moyens d'être bien informé.
C'est à M. Saint-Martin que j'ai dû autrefois la con-
naissance de l'ouvrage de Dosithée, et c'est dans sa bi-
bliothèque que j'ai pu le consulter après sa mort.
d'être intéressant.
II. Voyages de Paisius et de Dosithée en Ibérie.
$ 1.
L'an 1658, le patriarche Païsius résolut de passer en
Ibérie, et fit voile pour Sinope au mois de mai, accom-
pagné de son synode, dont je faisais partie, dit Dosi-
thée. Le 4 de juillet, nous fimes voile pour la Min-
grélie. A près une heureuse navigation, de cinq jours, nous
abordämes en Circassie, dont les habitants sont nommés
Kerkètes par Strabon, et Tzerkez par les Ottomans. Ce
sont réellement les Zikhes (#%), que des navigateurs
ignorants ont nommés Kerkètes ; car cenx-ci habitent la
partie septentrionale du Caucase dans ces contrées. Le
lieu ou nous jetämes l'ancre était une échelle nommée
par les habitants Kontosi: là, entre deux petits cours
d'eau, est un lieu d'asyle. 1] y a une colonne d'une
seule pierre, très élevée, carrée, placée debout, et
couronnée d'un chapeau de pierre, qui n'est pas creux,
mais uni par dessous. Nous trouvämes, en avaut de la
colonne une statue d’airain de saint George, tout autour
étaient des têtes de sangliers et de cerfs, des flèches ,
des lances, des épées, et, suspendues aux arbres, des
ancres de navires: c'est un lieu d'asyle. En effet, si les
Kerkètes rencontrent quelque étranger en-delà des deux
fleuves, ils le dépouillent et le font prisonnier. Si un
vaisseau naufragé vient échouer à la côte, ils font cap-
tifs les matelots, et tout navire qui jette l'ancre dans
ces parages ne peut débarquer ses passagers sans avoir
pris sur son bord quelques indigènes. Mais à Kon-
tosi, Grecs et Ottomans abordent comme dans un port
qui leur appartiendrait. Ils y débarquent, ils y demeu-
rent comme chez eux, sans craindre ni pillage ni cap-
(25) Les Géorgiens les nomment Djikh, et leurs pays Djikhé-
thi, v. Chron. géorg. p.7. Mais Strabon savait bien la différence
qui existe entre les Zigues et les Kerkètes, puisqu'il énumère
ainsi les peuples de cette région du Caucase, à partir de la Sin-
di jue sur le Bosphore : les Méotes, les Achéens, les Zigues, les
Hénioques. les Kerkètes, les Macropogons, et plus haut les
Phthirophages (qui sont les Souanes). Mais les Kerkètes devaient
être éloignés du rivage, puisque après les Hénioques, il place
immédiatement la Colchide, sous les monts Caucasiens et Mo-
schiques.
les Zigues à l’ouest de cette contrée, les Kerkètes au nord.
Ainsi les Hénioques devaient ètre dans l'Aphkhazie ;
9235 BULLETIN SC
IENTIFIQUE.
2
————————_——_——
tivité, les étrangers étant traités par les indigènes avec
l'humanité la plus grande.
Si vous laissez ou oubliez quelque chose sur ces ri-
vages, personne ne s'en empare. D'un autre côté l'on
nous recommanda bien de n'y rien prendre par mé-
garde; et pour confirmer cet avis par des faits, ,, Vous
voyez bien, nous dit-on, cette galère à l'entrée du port
(c'était un bâtiment à demi submérgé); quand la flotte
ottomane partit de Kapha, les vents contraires la pous-
sèrent ici; matelots et soldats respectèrent le privilége
de la colonne. Un de ces derniers, pourtant, qui ap-
partenait à cette galère, osa s'emparer d'un boisseau (24)
à mesurer le blé. Quand partirent d'ici les autres bâti-
ments de la flotte, celui-là seul fut submergé: gardez-
vous d'un pareil malheur (?).‘
(24) L'auteur se sert du mot thouphekion , ‘qui n'est pas sans
analogie avec le turk tephek, siguifiant un plat creux.
(25) Ces faits sont confirmés par le p. Minas Bejechkhian,
docteur arménien qui a visité et décrit cet contrées. Selon Ini,
les Abazas, comme il les appelle, sont tout à la fois chrétiens
et dendrolitres , et grands partisans de la magie. Ils adorent de
grands arbres qu'ils nomment thapchi, et se rassemblent dans
les vieilles églises dont leur pays est plein, ponr célébrer des
fètes et entre autres la Pique, nommée chez eux Ténéphé. Ils
sont très hospitaliers et surtout fidèles à leur parole de Æhonac
(hôte) donnée à l'étranger; la décence publique, la bonne foi à
l'égard des choses mises sous l'ombre du thapchi sont également
respectées chez eux. Chagne localité à son arbre, et l'invoque
en disant: ,, Thapchi Meirem, © arbre de Marie!“ Les mar-
chands étrangers peuvent sans crainte y déposer leurs effets.
Quelquefois auprès de l'arbre est plantée une crosse de doc-
teur, aussi nommée thapchi, que chacun salue én passant ; on
les voit mème descendre de cheval et s'agenouillér pour réciter
une sorte de prière où reviennent sans cesse les noms de Marie
et de Jésus Meiremokh , i. e. fils de Marie.
Le mème auteur donne les échantillons suivants de la langue
des Abazas. Noms de nombre: aca 1, ioupa 2, ikhpa 3, chipa 4,
khepa 5, phoupa 6, pidjpa , sapa 8, zopa 9; taheica 10, é02eo
20 (géorgien mgs 0{zi), zolatha 30, courouchki 40. Noms des
chefs abazas: tchatchpa ou chah, principal chef; atchpa ou
bec (bey); nalipha ou térébec (seigneur de vallée), maan ou
belouk-bachi, tchiric où zabith, (dzoumba chef inférieur au
précédent, fapo (géorg. sy thawi tête) chef de famille, lakerpa,
noble dont les enfants sont nobles eux-mêmes.
Chez les Abazas des environs d'Anapa, Dieu se dit anthsa,
père oorac, mère anshonhc, garçon sb«v, fille éplix, frère ashéi,
soeur akshei, coeur coo, tête éacca, oeil La, oreille loompa,
bouche éAthcha, soleil marhah, Vane mouiïz, astre aeths; jour
mieztcheh, nuit pahah, printemps habnéh, été bklinéh, automne
piaca, hiver kéen, année shéécoo, mort thééshéé. Chez d’au-
tres Abazas des mèmes contrées, Dieu se dit thha, père éata, |
Quelques jours après, un petit vieillard vint nous dire
que les Tzikhes du pays avaient envoyé un exprès au
Khan des Tartares. Nous lui detnandâmes quelle était
sa croyance. Il ne put nous répondre clairement, mais,
tirant un livre d'un sac suspendu à son bras droit, ïl
nous demanda si nous pourrions lui en donner d'autres
semblables. Nous l’ouvrimes et nous vimes que c'était
un Hémi-horologion (*) imprimé à Venise, et nous lui
dimes que dans le vaisseau se trouvait le patriarche de
Jérusalem et que nous étions à sa suite. A ces mots, il
fit éclater sa joie, lui et ses compagnons, et nous viries
qu'ils étaient chrétiens à cela seul qu'ils jeünent le mer-
credi et le vendredi, et quelques - uns même durant la
grande quarantaine. ‘Il paraît encore qu'ils étaient autre-
fois chrétiens et civilisés. Car, au dire de Photius, dans
sa lettre 96, s'appuyant de l'autorité de Strabon (livre va),
le Pont fut surnommé axin (27), parce que les Scythes
qui en habitent les bords immolaient des hommes. Mais
les Milésiens et les loniens, ayant bâti là des villes,
adoucirent lés moeurs de ces peuples; sous la do-
mination ottomane, ils son! presque revenus à leur pre-
mier état de barbarie.
ç 2.
De l'histoire des Ibériens et des peuples voisins de
l'Ibérie, Patzinaces, Khazars, Zikkhes, Sagids, Abasses,
Aphkhaz, Souanes, et de beaucoup d'autres; de leurs
moeurs, de leurs croyances, et des événements qui se
sont passés chez eux (2).
Autrefois les Patzinaces habitaient l'intérvalle de 60
jours entre la Pannonie et la ville de Sarkel, dans la
partie la plus orientale du cours du Tanais; car ce
fleuve commence à couler vers Sarkel et Karakoul. Ce
fat l'empereur Théophile (2°) qui, à la prière des Kha-
à
mère éana, fils savo, jeune fille phsasé, frère nahatch, soeur,
choughph, homme dzphé, oeil naï, bouche raï, coeur kou,
main aph. Enfin le P. Minas cite une prière eu langue des Aba-
zas où il est difficile de reconnaître autre chose que quelques
lambeaux de géorgien. V. Patmouthioun Pontosi Hist. du Pont,
par Minas Bejechkhian, Venise 1819, in-4°, $ 102 — 185.
(26) On appelle ainsi, ou simplement Aorologion , un livre de
prières pour toutes les heures du jour; c'est une sorte de petit
bréviaire.
(27) Dosithée 1. xu, c. vu, { 9, p. 1197, sq. — Les orienta-
listés trouvent une autre raison plus plausible du nom donné à
la mer Noire, dans celui d’Askenez l’un des petits-fils de Japhet, 4
dont la postérité habita sur ces rivages.
(28) Dosithée, p. 1198, sq.
(29) V. à ce sujet, Hist. du B.-E. x, 150 et suiv., et less
notes de M. Saint-Martin.
D € on GS de
nn.
2357
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
258
LE
zars, fit construire Sarkel par Pierre Kamatère, son spa-
tharocandidate, ou premier écuyer. Cherson était alors
* une république administrée par un magistrat électif
nommé protévon (rowreüwr), et par quelques person-
nes distinguées, nommées les pères de la ville. Théo-
phile mit fin à la démocratie, et désigna Pierre lui-
même pour commandant de Cherson, Sur le Bosphore
est le château de Pantikapée; à 18 milles de là est Ma-
trakha ; à 10 milles le fleuve Oukhroukh , où commence
la Zikkhie, s'étendant jusqu'au fleuve Nikopsis, sur une
longueur de 500 milles de côtes. Au-dessus de la Zik-
khie est la Papagie, au-dessus de celle-ci la Kasalie, et
- plus haut les monts Caucase, sur le versant boréal des-
+ quels est l'Alanie, qui s'étend du Caucase à la mer
Caspienne. Au dire de Procope (1v° 1. des Gothiques),
les Zikkhes possèdent les iles qui bordent la côte, dans
lesquelles étaient les villes de Tourkhanerkh, de Tzer-
begen et autres, qui leur servirent d'asyle contre les in-
cursions des Alains.
4 Du fleuve Nikopsis à Sotérioupolis est l'Abasgie, ayant
“ 300 milles d'étendue. Quant au Caucase, il se prolonge
| de la Zikkhie aux monts Cérauniens et à la mer Cas-
+ pienne, ainsi qu'il a été dit, et l'on y compte 70 na-
1 tions, comme Strabon l’observe.
| Les Alaïins, les Zikkhes, les Aphkhaz, les Souanes,
» les Colques, les Ibériens, professèrent le christianisme.
Des lbériens, des Colques et des Albaniens on a dit. au
cinquième livre (#). qu'ils furent autrefois soumis aux
Alains. Car, ainsi que le dit Ménandre, lorsque les
Abazes vinrent en ces contrées, sur la demande qu'ils
en firent à Sarosius, chef des Alains, celui-ci envoya
… pour eux (en 55$) Kandikh, en qualité d'ambassadeur à
Justinien -le- Grand, qui leur donna pour demeure la
Pannonie, où ils prirent le nom de Hongrois. Sous
Justin, on vit venir Maniakhès, ambassadeur des Otto-
mans (%*); avec lui partit un envoyé du nom de George,
lequel revint tandis que Parodius commandait dans l'A-
Jlanie. Sous Justinien, Procope, dit qu’ils servirent dans
les rangs des Perses (iv: des Gothiques). Justin-Rhino-
hmète, faisant la guerre aux Abasges, envoya vers les
dains (en 715), au dire de Zonare, Léon-l'Isaurien,
rs capitaine , et ceux-ci, pour complaire à l'empereur,
exterminèrent les Abasges. Les Alains et les Zikkhes
(50) J'ai en vain feuilleté tout le 5° liyre de Dosithée sans y
trouver cette indication.
(51) L y à ici anachronisme dans l'expression ; il faut lire des
thars, et par suite sans doute de leurs communications
avec eux, ils prirent la croyance des gentils. Après la
prise de C. P. par les Ottomans, soit que les Thathars
les y excitassent, soit faute d'évêques qui leur vinssent
de C. P., ils quittèrent la vraie religion. Qu'ils aient
été chrétiens, ce qu'on a dit plus haut, et la lettre de
Germain de C. P., évêque de Nicée, à l'évêque de
Rome, ne permet pas d'en douter. D'ailleurs, au temps
du même Germain, un certain Théodore était évêque
d'Alanie; et au temps du concile qui eut lieu sous
Luc (#?), il y avait des archevêques de Gothie, de Ma-
trakha et de Sougdouphoul.
Dans la série des siéges ecclésiastiques organisée par
(l'empereur) Andronic (Paléologue), fils de Michel, et
dans le synode réuni par le même prince contre Bec-
cus (1283), on trouve les métropolites d'Alanie, de So-
térioupolis et de Zikkhie, et Basile, métropolite du Cau-
case. Au temps du concile assemblé à C. P. après sa
prise, en 6992 (1484), contre la réunion de Florence (5%),
Théophane était métropolite de Sougdée. En outre, dans
la bulle-d'or du couvent de Souméla à Trébisonde, on
lit la souscription suivante: ,, Alexis (5*), par la faveur du
Christ divin, roi et autocrate de tout le Levant, des
Ibériens, de Pératée, Grand-Comnène ,..“ etc. Ce qu'il
appelle Pératée, ce sont les Aphkhaz et les Zikkhes,
florissant par conséquent à cette époque, et qui perdi-
rent la pureté de la foi, ainsi qu'il a été dit, après la
chute de la monarchie orthodoxe. La plupart des Alains
se sont mêlés aux Thathars de leur voisinage, quelques-
uns ont adopté la croyance, des Turks; les autres sont
chrétiens, quoique non baptisés, et diffèrent des musul-
mans soit par quelques coutumes chrélieunes qu'ils con-
servent, soit par la pratique de quelques jeünes, soit
enfin parce qu'ils mangent de la chair de porc, dont
s'abstiennent les Turks. De même les Zikkhes voisins
des Thathars sont à moitié Turks, et ceux qui en sont
les plus éloignés ressemblent aux Alains. Ils estiment
les livres grecs, et témoignent du respect aux prêtres
qu'ils rencontrent,
Remarquez avec Procope (1v° des Goth., c. 3) que
(32) Il est ficheux que Dosithée n'ait donné aucune date, ni
aucun renseignement explicite sur les personnes et les événe-
ments dont il parle ici. Je n’ai pu retrouver que les dates mises
entre parenthèses dans le texte.
(33) i. e. destiné à anéantir les résultats du concile de Flo-
rence , tenu en 1443.
(34) Quatre princes du nom d'Alexis regnèrent à Trébisonde,
en 120%, 1298, 1350, et 1412. V. Hist. du B.-E., xx, p. 506,
note,
:
239
les Sagids sont mêlés aux Zikkhes, mais un peu plus
occidentaux , et qu'ils possèdent les villes de Sébastopo-
lis et de Pityus, prises par les Persans venus de la La-
zique du temps de Justinien, et maintenant anéanties
sans avoir laissé de vestige, ni même de traces de leurs
noms.
Remarquez que Sébastopolis était un archevêché gou-
verné par le patriarche de C. P., comme le dit George
de C'pre dans son livre de Tactique, écrit sous l'em-
pereur Léon au temps de Photius, en 6593 (984). Les
Souanes, suivant lui, devinrent chrétiens au même temps
que les Colques. Car, selon Procope (ébid.), les nations à
l'occident du Phase étaient depuis long-temps chrétien-
nes, et autrefois illustres. Ce qui fait dire au rhéteur
Priscus, que sous Léon Makelle les Souanes étaient un
sujet de différends entre les Grecs et les Lazes, et que
les Perses faisaient la guerre aux Grecs pour les citadel-
les des Souanes. Ménander Protector dit que sous Jus-
tin il vint un ambassadeur persan, nommé Izil, au
sujet des Souanes, et qu'il y eut beaucoup de conféren-
ces à cet égard entre les Grecs et les Persans, à l'épo-
que du traité de paix. Du côté des Grecs, Pierre trai-
tait la même question avec le roi Khosroës de Perse.
Le chef des Souanes relevait de celui des Colques et
lui payait un tribut de miel et de peaux. A la mort de
ce chef, celui des Colques envoyait une redevance à
Tempereur de C. P., qui faisait remettre au nouveau
chef souane les marques du commandement. Ce dernier
devait empêcher les Scythes de pénétrer en Colchide et
dans l'empire, au dire de Procope. Khosroës répondit à
Pierre que les Souanes étaient des brigands et des pil-
Jards; qu'il voulait être leur seul souverain, pour que
les Scythes ne pussent ouvertement pénétrer en Asie,
le pays des Sonanes étant leur passage ordinaire, lors
de leurs expédition clandestines (5).
Les Souanes servirent les Perses contre les Romains
et se maïntinrent tant que les Ibériens furent florissants.
Mais après la prise de C. P. par les Ottomans, les Soua-
pes tombèrent dans un état de faiblesse plus grand en-
xore que les Ibériens. Ils conservèrent cependant la
vraie foi, et continuèrent de venir en pélerinage à Jé-
rusalem (5%) avec les Géorgiens, dont ïls parlent la lan-
(35) V. le récit plus détaillé de ces événements dans 1 Hist.
du B.-E. T. 1x. L. xux, $ 75, année 563.
(36) C'est ici le cas de citer un curieux fragment de la vie
de Kélaoun, sultan d'Egypte; manuscrit de la bibliothèque royale
de Paris, dont je dois la communication et la traduction à l'obli-
geance de M. Reinaud. Il est intitulé :
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
nn
240
gue. Mais lorsqu'en 1650 Mahomet eut réduit les Ibé-
riens à un état de faiblesse plus grand que jamais, lors-
» Histoire de l'arrestation du roi des Géorgiens (fin
siècle ).
» Ce roi était sorti de son pays pour visiter Jérusalem la noble,
du xume
et voulait opérer son retour sans être connu de personne; il était
grand partisan des Thathars (i. e. des Mongols). Son nom était
«soLK Ÿ? LL,.L, ; il était blessé, ayant reçu des flèches au
col. Il avait à la main droite un anneau d'or. Son ige était d’en-
viron 40 ans. Il avait le teint jaune; les yeux noirs, la poitrine
étroite: le nom de son pays était 3.9 Ja. Il s'était embarqué au
port de L,; le nom de son compagnon était JS] ? LL 5
il avait la barbe longue, la figure ronde, le visage très rouge; il
était d’une haute taille.
»» Le sultan envoya aussitôt un ordre portant de le suivre; il
se fit tenir au courant de tout ce qui le concernait, et à son
arrivée à Jérusalem, il fut arrêté avec son compagnon et son in-
terprète. Il était prince des Aphkhaz; il fut amené en Egypte,
où on l'enferma. Il était ennemi acharné des musulmans, et l’un
des plus zélés à soutenir le parti des Thathars. Dieu nous déli-
vra de sa méchanceté. “
Si le titre de cet extrait renfermait un énoncé exact, il fau-
drait accepter le fait sans chercher à l'expliquer , bien que nul
des fragments de l’histoire géorgienne que nous connaissons ne «
mentionne un roi de Géorgie emprisonné par Kélaoun , vers l'é-
poque des Mongols, à la fin du xn' siècle. Mais puisque l’au-
teur juge à propos de nommer le pays d'où venait ce roi, il pa-
rait bien que ce n’était pas un souverain de Géorgie. Et d'abord
les rois qui gouvernèrent cette contrée après Rousoudan furent
David-Soslan et Narin-David, Dimitri-le-Dévoué et Wakhtang I,
dont l’histoire ne renferme aucun événement de ce genre.
D'ailleurs les lettres arabes du nom du prince, étant sans
points diacritiques, présentent Jes combinaisons Vounasouta,
Boubasouta, Noubasouta, Bounasouta, sans que l’on puisse se
décider pour l’une ou l’autre en connaissance de cause; celui de
son père peut être Kelnari, Kelbari, ou Kelbazi; Goulnar est
un nom persan qui ne s'applique qu’à une femme; Kelbazi ne
s'éloigne pas trop de Gubaze, nom du dernier roi de la Lazique,
tué sous Justinien par les gens du pays, en 554.
Le prince s'embarqua dans un lieu qui doit être Poty à l’em=
bouchure du Phase, plutôt que Batoum à celle du Tchorokh,
Il était souverain, non du Gourdjistan, comme on l'a dit
plus haut, mais d'un pays que les lettres arabes permettent
d'appeler Haphdoud, et peut- être Haphloul; ce serait l'Apsi À
contrée voisine de la Mingrélie et de l'Aphkhazie, nommée pa
les Arméniens Aphchegh, et par les Byzantins Apsilia (Stritten
Mem. pop. t. 1v.).
Quant à son compagnon, dont, au reste, le nom est peu im
portant, on peut le lire Tamga, fils d’Ankouar.
Bien que ce fait ne se rapporte pas précisément à un Sous
il est cependant de nature à confirmer l’assertion de Dosithéen
st im mamie aénmntne tous cutÉRésS, d
ri le atteinte afin ete
241
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
:
242
que le prince de Mingrélie, leur suzerain, fut lui-même
considérablement humilié par les attaques des Ibériens
et des Aphkhaz, une bonne partie des Souanes per-
dit ses traditions de piété, et même de religion.
Les Abasges devinrent chrétiens, comme on l'a dit,
sous l'empereur Justinien. Ils envoyaient alors beaucoup
d'eunuques en Grèce: l'empereur, en étant informé,
leur enjoignit de cesser un pareil commerce, parce qu'ils
n'auraient plus d'acheteurs. Ils obéirent et embrassèrent
la foi chrétienne, et l'empereur remplaca le culte qu'ils
rendaient aux arbres, suivant Procope (1v° 1. des Goth.)
par un temple de la Mère de Dieu, et par plusieurs
autres églises. Avant leur conversion, ils avaient deux
rois; depuis lors, ils s'affranchirent de ce joug, et dé-
sormais libres, ils demandèrent un chef aux Grecs. La
succession de ces chefs se continua jusqu'à Constantin-
Pogonat (vers la fin du vue siècle). A cette époque, dit
Zonare, l'injustice des commandants grecs fit que les
Abasges se révoltèrent et se choisirent un chef parmi
eux. Justin-Rhinotmète leur envoya Léon-l'Isaurien, et
employa les Alains à les soumettre à l'empire. Sous Mi-
chel et Théodora (au milieu du 1x° siècle), on envoyait
de C. P. des chefs aux Abasges. Constantin-Porphyrogé-
nète donna le titre de couropalate à Pancrace leur prince
(au commencement du x® siècle); sous Basile-Porphyro-
Souanes avec celle des Ibériens, reste encore problématique après
avoir parcouru la liste de mots fournie par Guldenstädt (Voya-
ges, IL, p. 496). Si cette liste est fidèle, on remarque dans le
patois souane une tendance à défigurer plusieurs mots qu’il pos-
sède en commun avec le géorgien ou plutôt avec le mingrélien,
sur lequel il enchérit à cet égard, et spécialement en rendant
» morosyllabiques des dissyllabes: Mu pour 44 mama, père, di
pour æye déda, mère, gu pour sy gouli coeur, jus pour dy
dzoudzou mamelle, twvei pour w;6+ twini cervelle, op pour me
ophli sueur, tu pour wsag {haphli, miel, etc. Pour le reste il
doit former une langue à part.
Voici quelques exemples pris au hazard dans Guldenstädt :
Géorgien, Mingrélien, Souane.
thkwéni, tkwa, sgai, vous.
théthri, tské , tétuné , blanc.
ptebkhili, birtsga , tsokha , ougle.
coudchi, kutchki, tchichg, cheville du pied.
ke gowzi, kosi, kis, cuillère.
kathami, kotomi , katai, coq.
ghmerthi, gorunti, gherbet, Dieu.
chécha, dichka , sok, bois.
tzoli , chilli, géchu, épouse.
dzagbli, dchogori, cheg, chien.
mjawé , ouchan , michan , aigre.
- moukbli, bourgouli, gnei, genou.
génète, George, prince d'Aphkhazie, régna également
sur l'Ibérie, vers 980. En 1029, Romain - Argyropule
donna le titre de couropalate à Pancrace (57), prince
d'Aphkhazie; la fille du roi des Abasges, étant venue
trouver Romain, lui donna la forte ville d’Akalyphi, et,
selon Cédrène, son fils Démétrius fut fait magistros,
Cette principauté se perpétua jusqu'aux Comnènes de
Trébisonde; car nous avons vu dans un monastère de
Mingrélie, près de l'Aphkhazie, nommé Mokphi, une
inscription grecque, au milieu des peintures de ce mo-
nastère, disant formellement: ,, Peint sous Alexis Com-
uène et David, grand roi des Aphkhaz. “
$ 3.
Catalogue et générations des rois d'Aphkhazie et d'T-
bérie ; temple de S.- George en Mingrélie, miracle qui
s'y fait annuellement ; Jean Zétzantéli , ascète ; des rap-
ports des Jbériens avec les Aphkhaz pour la confection
du myron; séparation des princes de Mingrélie d'avec
ceux d'Iméreth, protégée par le sultan Souleiman; ce
que signifie Gouria; de quelle considération jouirent les
rois d'Ibérie auprès des empereurs de C. P. (5)
Les récits que l'on va lire sont tirés d’un ancien livre
entièrement en langue géorgienne, composé par Pan-
crace roi d'Aphkhazie. Il paraît que le titre de roi s'in-
troduisit dans ce pays après le renvoi des commandants
grecs (5°).
Selon ce prince le 1° roi fut Anos,
2° son fils Gozar,
3° — Justinien,
4e — Philiktos,
52 — Kaparouki,
6 — Démétrius,
72 — Théodose,
8° — Constantis,
9. — Théodore,
10® — Constantis,
11° son frère Léon, règne 45 ans,
12° son fils Théodose — 27 —
13° son frère Démétrius — 36 —
14°
George,
(37) Le. Bagrat, fils de Giorgi; il lui accorda même la
main d'une de ses nièces. H. du B.-E. t. xiv, p. 249.
(58) Dosithée , p. 1200, 1201.
(39) En effet, Léon II, premier roi d'Aphkhazie, fut d'abord
gouverneur du pays au nom de l'empereur grec: il mourut en
806.
2
245
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
règne 12 ans,
16° son fils Constantis, règne 39 —
17€ — George, . règne 45 —
382 — Léon, — 10 —
19e son frère Démétrius — 8.—
20°
— Théodose - l'Ayeugle,
règne 3 ans,
21° son cousin Antarnas David —
22e Pancrace, auteur de
ces notes, en l'an du monde 6500 ou 992 de J.-C,
cousin de George, ci-dessus nommé, roi d'Aphkbazie ,
et fils de Pagourian, roi d'Ibérie, règne 36 ans.
Comme les Ibériens pensent que Pancrace, le premier
de ce nom, qui régna sur eux, était de la race du pro-
phète-roi David, et qu'ils appellent leurs rois :Pagra-
touans (Bagratides) par excellence, encore aujourd'hui les
princes d'Iméréti, de Kartéli et de Cakhéti se donnent
le même titre; car les princes de Mingrélie et de Gou-
ria sont d'une autre origine, moins élevée. Ce Pancrace
régna donc en Apbhkhazie vers 6500 du monde; puis
23° son fils David, 12 ans (4).
Se. Ninos vint de Jérusalem en Kartéli en 5855 du
monde (527 de J.-C.) et y vécut 12:ans. 200 ans s’é-
coulérent, du roï Myrani (Mirian), jusqu'au quatrième fils
de Wakhtan, et il y eut douze souverains (#1). En 6750
du monde (1244 de J.-C.) , George ; Ephraïm et Théo-
phile vinrent de la Sainte-Montagne, et traduisirent en
langue géorgienne beaucoup de livres grecs: c'était alors
David, le troisième de ce nom depuis le prophète
David.
En 6160 du monde (652 de J.-C.) vint de Mésopota-
mie un certain Jean:qui vécut saintement à Zédzantéli (4).
(40) Les auteurs qui ont donné des listes de rois d’Aphkhazie
plus ou moins complètes sont Tchamitch, dans sa grande histoire
d'Arménie; Rottiers, dans son Itinéraire de Tiflis à Constanti-
nople, Wakhtang et Wakhoucht, et enfin notre Dosithée. Ce
n’est pas ici le cas de-les rapporter en entier, parce qu'il fau-
drait pour les expliquer une très longue dissertation. Je me con-
tenterai de dire que celle-ci, , quoique la plus longue, ne ren-
ferme pas cependant tout ce que l’on sait de positif à cet égard.
Il y a, par exemple, un certain roi Ber, dont Tchamitch rap-
porte les guerres avec le roi Bagratide arménien Abas, qui ne
peut être un personnage imaginaire, puisque ses actions sont
connues, et qui pourtant n'est pas nommé par Dosithée. V. sur
ce prince, H. du BE. xiv, 5.
{41) Toutes ces dates ne sont pas entièrement conformes à cel-
les de Wakhoucht; on doit seulement les regarder comme des
renseignements pris à une source qui parait authentique.
(42) Ce saint est surnommé en géorgien elfe Zédaznéli,
En Mengrélie, le 3 novembre , les Imères, les Men-
gréliens et les Abasges se réunissent; on ferme l'église
de Saint - George. dont il a été parlé, et l'on y met
un sceau depuis le soir. On l'ouyre ayant l'office , ,et
l'on y trouve un beau boeuf, qui est tué et partagé en-
tre tous, el les rois eux -mêmes en recoiyent un quar-
tier : ceci,se pratique encore à présent (5).
Il faut remarquer 1°. que les Abasges, en ce qui
concerne la religion, ont suivi l'exemple des Alains et
des Zikhes. 2°, Comme les monarques de la Basse-Ibé-
rie domivèrent chez les Abasges (#), il en résulte que la
foi catholique sy maintint long-temps; et par suite,
quand les Ibères veulent confectionner le myron, ce
n’est pas ailleurs que là qu'ils vont le faire. Aussi sont-
ils en bonne intelligence avec les Apbkhaz, et en re-
coivent-ils des ôtages, après quoi ils viennent faire le
saint myron. 3°. Léon Dadian, dont le règne fut long,
distribua, après l'an 1600, aux Aphkhaz 40,000 tuniques
persanes, baptisa 40,000 Aphkhaz et leur donna un évé-
que. 4°. Les Mengréliens se révoltèrent après 1520 con-
tre le mépès d'Iméreth, au temps de sultan Souleiman,
vinrent à C. P., promirent tribut au sultan, et par son
secours séparèrent la Mingrélie de l'Iméréti. Leur chef
s'appelle Dadian, ï. e. Courant (*) parce que la Men-
grélie est un pays plat. 5°. Le Gouria est ainsi appelé,
comme qui dirait Judaïsant, parce qu'en Ibérie on ap-
parce qu'il vécut en ermite sur le mont Zaden, vis-à-vis de
Mtzkhétha, de l’autre côté de l'Aragwi. Ce fut l’un des 43
saints pères venus en Géorgie au milieu du vwi® siècle. V. Journ,
As. novembre 1828, p. 357. 1
(43) Chardin parle de ce miracle annuel, dont la superstition
fait honneur à la puissance de saint George. Cette fête se célè-
bre, selon le père Lamberti, cité par Chardin, le 21 novembre,
en souvenir d’un boeuf transporté de 100 lieues de distance à
Ilori, dans une seule nuit, pour. sauver un paysan. Chardin,
éd. in-8°, I, 315.
(44) Pour comprendre bien, ceci, il.faut.se rappeler la, double .
application du nom d'Aphkhaz, 1° aux Abasges, peuple habitant
le rivage septentrional de la.mer Noire, les Abkhaz ou, Abazas
de nos jours ; 2° à l'Aphkhazie devenue le premier domaine de
la dynastie Bagratide géorgienne, par le fait des alliances qui eu-
rent dieu entre les rois d’Abasgie et les princes Bagratides du
Samtzkhé (pachalik moderne d’Akhal-Tzikhé). Dans le second
sens l’Aphkhazie renfermait la Mingrélie et le Gouria, on don-
nait même sonnom à tout le royaume géorgien, et elle,fut long=
temps le seul patriarcat de la Géorgie, jusqu’à l'époque où le
centre du royaume fut reporté à Tiflis.
(45) Dadian ne signifie pas ce que prétend notre auteur. C'est
simplement le titre ancien de l’Eristhaw qui avait sa résidence
au village de Dad, sur la rivière du même nom, en Mingrélie.
245
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
246
LU
pelle un Juif Ouria (%), car il y avait autrefois dans ce
pays beaucoup de Juifs.
Les trois souverains, de Kartéli, d'Iméréti et de Ca-
khéti se nomment mépès où rois, et recevaient des
empereurs de G. P. le titré de couropalates: ainsi les
officiers impériaux plus é'evés que les couropalates
étaient supérieurs à ces souverains. Justinien voulait
donner un titre honorifique à Gélimer, roi des Van-
dales d'Afrique; mais comme il était Arien, il ne lui
conféra aucun titre, et se contenta de lui assigner une
pensi n.
Si le mépès de Koutatis se nomme roi des rois
d'Ibérie, c'est parce que Justinièn, au dire de Théo-
phane, donna à Tzath, roi de Colchide, i. e. d'Iméreti,
de Gouria et de Mengrélie, les ornements royaux, ji. €.
Ja couronne, la chlamyde blanche en or, le pinax ou boîte
d'or avec le portrait de l’empereur, le stikharion ou longue
robe (#7) blanche brodée d'or, avec son portrait; les tzang
(ou sandales) jaunes, les xÜrgwe à la mode de Perse,
et la céinture d'or et de perles. Le sulthan des Otho-
mans, quabd il lui écrit, l'appelle Mélik, i. e. petit roi.
| 6 12.
Voyage du patriarche Païsius du port de Kontosi en
Circassie, au port de Kours; et, par terre, au couvènt
de l’évêque Mokphel, de là au palais du prince Va-
mekh, et à Koskhéri, lieu dépendant de la Croix.
Nous voguâmes du port de Kontosi le 8 juillet, et vin-
mes en Mengrélie, où nous jetâmes l'ancre au port de
Kours, où était l'ancienne Dioscurias. En débarquant,
nous trouvâmes près du havre, sur le rivage, des maiï-
sons en roseaux et un hangar en bois ou kiosk, où de-
meura le patriarche. Deux jours après vint le Mokphel,
évêque de cette éparchie (on le nomme Mokphel de
(46) Wakhoucht, dans sa description du Gouria, dit que ce
mom vient de yyésmh confusion, à cause de la révolte de ce
pays contre les rois d'Iméreth. Mais le titre de Gouriel est anté-
rieur au xve siècle, puisqu'il se retrouve dans la chronique de
Trébisonde, composée au xiv® siècle par Panarète, et dont nous
avons donné la traduction complète dans le tome xx de l'hist.
du B.-E., v. p.502. IL n’est pas impossible que le nom de Gou-
. ria vienne de celui que les Géorgiens donnent aux Juifs, et que
rapporte Dosithée. Il y a toujours eu beaucoup de Juifs dans le
> Gouria, et, au dire de Moïse de Khoren (p.128, éd. d'Amster-
dam), c’est dans ce pays que Nabuchodonosor transporta les
Juifs captifs.
(47) Ceci eut lieu en 522, sous Justin; le portrait de l’em-
péreur était brodé sur la partie du vêtement répondant à la
poitrine. H. du B.-E., vu, p. 27, 1. xz.
Mokphi (‘5); car c'est ainsi que se forment les possessifs en
géorgien; de Goulati (lis. Gélathi ou plutôt Génathli),
Génathel; de Koutatisi Koutatel, de Mokphi Mokphel).
Il nous conduisit au monastère, sa résidence épiscopale,
situé entre deux fleuves qui se réunissent en arrière du
couvent. Parmi les peintures, faites par des artistes
grecs, on lit: ,, Cela fut peint sous l'empereur Alexis Com-
nène et David grand roi d'Aphkhazie.“ Un certain Nicolas,
de race noble géorgienne, alla à Jérusalem et y vécut
comme moine au couvent catholique des Ibériens nommé
la Croix. Cet Homme qui ne manquait ni d'esprit nf
d'adresse vint à Venise, à Rome, en France, en Es-
pagne, en Angleterre, et dans d’autres royaumes ou
contrées pour s'instruire de l’histoire; de retour à Jéru-
salem ; comme il était insinuant, il se lia tellement avec
le patriarche Théophane , qu’à sa mort, celui - ci le dé-
signa pour son successeur. Choix qui fut sans effet. Ce
Nicolas était alors en Ibérie. Lui et le Mokphel condui-
sirent le patriarche au palais principal du Dadian. Car
les princes mengréliens ne résident pas dans une certaine
contrée, mais ils ont en divers lieux des palais, dont
le principal est Zougdition (*). Là nous renconträmes le
Dadian et son épouse Eléne. On assigna au patriarche
pour résidence Koskhéri, couvent dépendant de la Croix
et des [bériens de Jérusalem. Là nous tombämes mala-
des de fatigue, et nous souffrimes beaucoup.
Ç 13.
Voyage du patriarche Paisius de Koskhéri à la ville
de Koutatis, vers le mépès Alexandre; des saintes
reliques qui se voient au couvent de Kélati; de la re-
lique du saint Précurseur, au couvent de Khopi, de la
chemise de la Ste. Vierge, et du miracle qui s'y opère.
De là nous vinmes à Koutatis la première ville de
l'Iméréti, dont parle Procope (au 4: 1. des Gothiques).
Alexandre , alors mépès, défit, pendant que nous y
étions, avec une poignée d'Ibériens, une armée nom-
breuse de païens et de Gouréliens. Le patriarche passa
l'hiver au couvent de Kélati, .à trois heures de chemin
au-delà de Koutatiss Ce monastère de Koutatis fut
construit par les rois ibériens pour leur sépulture, et
enrichi de merveilleuses peintures par les artistes grecs
et ibériens. Dans l'intérieur , la sainte table porte, à l'o-
(48) C'est le nom géorgien de Mokwi, prononcé plus dure-
ment. Le village de ce nom se trouve sur une rivière appelée
Mokwis-Tsqali, à l'embouchure de laquelle une carte russe (par
le général Khatof, 1826) place les ruines d'Ilori.
(49) En géorgien Zoughdidi.
+*
2 RENE SE
rient, un des clous de Notre-Seigneur, donné aux Ibé-
riens par Constantin-le-Grand , à l'époque de leur con-
version au christianisme, comme un présent d'une va-
Hors du
temple, à gauche du despotique (°), est une image de
la Mère de. Dieu, debout, tenant son fils entre ses bras,
et un roi prosterné devant elle. Elle a sur la tête une
escarboucle presque grosse comme un oeuf de perdrix 2
d'un prix immense. °A droite de l'image est une croix
d'or toute garnie de pierres précieuses , la plupart sa-
phirs ou PÉSAORE EN , fort grusses, et au milieu une très
petite lame d'or, que l’on dit faite du métal donné par
les mages au Dieu qui se fit homme comme nous et
pour nous à Bethléem. Au faîte le plus haut du temple,
à droïte, on voit une image de la Mère de Dieu dans
une niche fermée de petites pertes toute dorée par de-
dans et par dehors, et garnie à l'intérieur de belles pier-
reries. Sa couronne est de sardoïines rondes , appelées ,
dit-on, en turk, /al (5), de la grosseur d’un oeuf; cette
image est, dit-on, l'oeuvre de saint Luc.
Après un séjour de quelque jupes le mépès convia
le patriarche , avant l’Epiphanie, à célébrer avec lui la
fête dans le village de Gourian assez éloigné de Kou-
tatis, du côté du Kartéli, et de consacrer le Kinatel
ou évêque du monastère de Kélati où nous demeurions.
Mais nous n’allâmes pas dans le Kartéli, parce qu'il y
avait un roi musulman (Rostom-khan), et que le pa-
triarche craignait que les Arméniens (alors en querelle
avec le mépès Alexandre) ne lui dressassent un piége,
et que le souverain de la Perse ne le fit conduire à
Ispahan. Au lieu de cela, à l’époque de l'hiver, nous
allimes en Mengrélie au monastère de Khopi, où nous
restämes quelques jours. C’est un monastère à l'est de
Zougdout du côté du Gouria, ainsi nommé d'un fleuve
voisin qui a le même nom. Khopi est le grec +67,
(rame): ce mot, en passant du grec en géorgien, change
le x en z. Il y a différentes reliques de Saints que j'ai
oubliées à l'exception de deux: la première du saint
Précurseur, dont une bonne partie du corps est dans le
couvent; la seconde, une tunique de dessous toute
leur infinie. Il est scellé du sceau des rois.
blanche , frontée à plis serrés, semblable aux tuni-
ques (‘?) que l’on tisse maintenant à Jerusalem, et mon-
(50) Ce mot parait indiquer l’enceinte palissadée qui environne
les églises de Géorgie.
(51) Le mot persan BE. Lal signifie rubis,
(52) L'auteur se sert ici du mot rémo» qui signifie ,,ce qui
est d’une seule couleur, d’une couleur blanche sans mélange. “
Comme substantif, ce mot doit signifier un vêtement de cette
espèce : c'est peut-ître l'origine du français pagne.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
248
tée sur un petit col; a de da SRE Se ee bas en est usé: elle est enfer-
mée dans une petite boîte scellée d’un sceau authentique,
et qui, à la vue, paraît être neuf. Ce doit être un dé-
bris de la toute sainte Mère de Dieu. Les vieillards du
lieu disent que le col de la chemise était plus grand
que maintenant, et qu'on le voit diminuer insensible-
ment. Dieu sait quelle en est la cause.
Ç 14,
Voyage du fleuve Khopi à la mer et au Phase jus-
qu'à Koupouléti, échelle du Gouria ; Kaïkhosroës prince
de Gouria, sa mère, et les femmes des hommes tués
dans une bataille contre Alexandre (roi d’Iméreth) (5),
se plaignent de ce souverain au patriarche. Dn fleuve du
Phase, des citadelles Pétra et Apsyrthe, et d'où vient
ce dernier nom.
Comme nous étions dans ce monastère, l’époque de
la navigation arriva pendant la grande quarantaine, et
nous montèämes sur une barque Aa Par la Khopi,
fleuve à peu près aussi grand que le Seiréti en Moldo-
Vlakhie, ou le P;rame à Mopsueste, nous descendimes
à la mer et atteignimes le Phase, appelé ordinairement
par les lbériens Rioni. 11 a beaucoup d'iles et plusieurs
bouches, et esl grand comme la branche du Danube
qui tombe dans la mer à Kelli. Le géographe Strabon
et Procope de Césarée disent beaucoup de choses de ce
fleuve, qui sert de limite entre la Mengrélie et le Gou-
ria. Strabon se trompe, en faisant sortir ce fleuve de la
Moschie, et en disant qu’à quatre jours de marche du
Phase est le Cyrus, fleuve navigable; car le Phase des-
cend des monts caucasiens, à travers l’Iméréti, et le
Cyrus n'est DE qu'au-dessous de Tiflis, à cause
de sa jonction à l'Aragus à Skhéta, et de plusieurs au-
tres cours d’eau qu'il recoit dans son lit. Au-dessous de
la ville de Gékia (Chaki) il se réunit à l’Araxe, Cepen-
dant en été on traverse l’Aragus à cheval au-dessus de
Skhéta, et nous mêmes traversimes ainsi le Cyrus au
mois d'août, plus haut que le fort de Kori, qui est à
un jour de marche environ de Tiflis Du Phase nous
vinmes à Koupouléti échelle du Gouria, et là, par un
fleuve que nous remontâmes pendant deux heures, nous
arrivimes à l'église et aux maisons. du ne le 22
mars 1659. Le prince de Gouria, Kaïkhosroës s'y rendit
également et s'aboucha avec le patriarche. Il était triste
et se plaignait d'Alexandre (roi d'Iméreth) son vainqueur
(53) Il y eut en effet une bataille en 1658 entre les troupes
d’Iméreth d’une part, le Dadian et le Gouriel de l’autre.
Dadian fut tué.
}
L
n
Li
2
Le
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
dans le dernier combat. Sa mère, et les autres femmes
des grands tués à la même époque y parurent revêtues
de cilices et de peaux. A une heure ou un peu plus,
à lorient du fort de Koumpouléti (Kobouleth), est celui
de Pétra, pour lequel Justinien et le roi de Perse se
livrèrent les fameux combats qui coùtèrent la vie à tant
de soldats et de généraux Autour, se groupent les di-
verses nations et tribus indigènes. Il y a à l'orient, et à
quelque distance de Pétra, un lac nommé Batoni. Ce fort
est ruiné, La ville d'Apsyrthe était à une journée de
chemin, selon Procope; Athini est à trois journées
d'Apsyrthe; ce dernier tire son nom d'’Apsyrthe tué en
ce lieu par Médée et Jason.
$ 45.
Voyage du patriarche Païsius du Gouria à Trébisonde,
à Tripoli, Iné, Smope, lonopolis, Amastris, Héra-
clée du Pont, Khili, Néokhori; événements de la tra-
versée,
Nous vinmes à Trébisonde en mai 1659, et nous y
fûmes bien reçus. Le sénat secourut le patriarche de pa-
roles et d'effets, et la multitude des chrétiens le soula-
gea de tout son pouvoir, l'invitant à célébrer l'office
dans toutes les églises du voisinage et au monastère de
Théosképa:te. Le pacha ou gouverneur ayant voulu faire
une avanie au patriarche, Dieu permit que le kadi ou
juge de Trébisonde, qui était naïb ou tuteur d’un juge
de Jérusalem, et connu du patriarche, le sauvât des
vexations du pacha. Vers les derniers jours de juin,
nous allimes à deux journées de là dans les montagnes,
au monastère de Souméla, situé sur des rochers au mi-
lieu des précipices, et où les voyageurs n'arrivent que
par un escalier. De là, après avoir été à Kanis, nous
revinmes à Trébisonde, le jour de la Saint-Hélie, et
nous officiâmes dans l'église métropolitaine de Saint-
Philippe, devant tout le peuple assemblé. De là à Tri-
poli, Iné, Sinope, et nous embarquâmes pour aller
vers le Danube, car le patriarche voulait aller en Vla-
chobogdanie. Au mois de septembre nous quittâmes Si-
nope, nous vinmes à Taphonèse et à Balouklava, dont le
port est très beau. Il y avait des chrétiens fervents et
un monastère au sud du prt, presque à la cime du
promontoire qui fait face au Karambis. — Nous vinmes
à Kelli; — le patriarche s'embarqua pour Varna, mais
le troisième jour après être sorti de la bouche du Da-|
nube nommée Séléna, le 8 octobre, fête de Ste-Pé-
lagie, une tempête s'éleva, nots arracha notre voile,
du côté d'Héraclée du Pont, nous revinmes malgré nous
Ayant voyagé en occident, il pensait avoir quelque
à Sinope, nous embarquâmes, passimes par lonopolis,
Amastris, Héraclée, Khili, et vinmes le 7 novembre à
Néokhori (54).
De la dette des monastères ibériens. provenant du
fait de ceux qui les avaient administrés; des sommes
envoyées à ce sujet de l'Ibérie, perdues en route; de
beaucoup d'autres accidents et des sommes livrées par
nous pour le paiement de ces mêmes dettes: de notre
voyage en Ibérie (L. XII. c. 9 p. 1228).
Ç 1.
J'ai parlé précédemment, en peu de mots, de l'anti-
que situation des Gévrgiens de Jérusalem (l xn, c. 9,
$ 5); j'ajoute maintenant que, sous le patr. Paisius, un
certain Nicolas devint chef des couvents ibériens de Jé-
rusalem. Il était originaire de la Médie albanienne.
science, et vint en Ibérie, où il mena une vie assez
irrégulière. Un certain Gabriel qu'il laissa pour gouver-
ner le couvent de la Croix, l'endetta de sommes consi-
dérables, que Nicolas envoya de Géorgie par un nommé
Marcus. En 1658, Gabriel se rendait à Joppé pour re-
cevoir les comptes de Marcus, mais un Nestorien jeta
trailreusement Marcus à la mer, où il se noya, lui prit
ses florins, en livra une partie aux usuriers, en den-
nant de nouveaux titres de créance, mais sans reprendre
les anciens. Comme il était à Rébli, les usuriers lui
renvoyèrent ces anciens titres, mais ils apostèrent en
route des hommes affidés, qui, sous l'apparence de vo-
leurs, dépouillèrent le porteur des cédules. Gabriel les
croyait perdues, mais elles étaient entre les mains des
usuriers musulmans. À la mort de Nicolas, les Ibériens
réunirent tout ce qu'il possédait, y joignirent environ
100,000 gros, et envoyèrent en 1659 Iésé évêque
de Tiflis avec quelques notables, porter les sommes à
Jérusalem, et acquitter chez les usuriers les dettes du
monastère. Mais quelques musulmans d'Anatolie, infor-
més des sommes que portaient ces Ibériens, fondirent
sur eux aux environs de Mélitine (c'était à l'époque du
retour d’Ibérie de Païsius), et les dépouillèrent; ceux-ci
allèrent se plaindre au visir à Adrianople, mais sans
| rien obtenir, et le couvent resta endetté.
En 1661, sous Nectaire, un nommé Ilarion, Ibérien
de race juive, ayant le titre de Kialingikhel, parce qu'il
(54) Ici se terminent les voyages de Païsius. Ce patriarche
| mourut en 1660, comme on l’a vu, fut remplacé par Nectaire
en 1661, et ce dernier par Dosithée qui va lui- même raconter
lses voyages.
251
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
était hégoumène du couvent de Kialingikéli (55) dans la
Colchide, vint à Jérusalem. A la sûite d'une petite dis-
cussion avec le patriarche, il s'enfuit en Ibérie avec tout
ce qu'il put ramasser. Après cela, en 1665, vint un
certain moine, nommé Joseph Barata Siouli (55), envoyé
du Kartéli. Comme c'était un homme sans énergie , les
usuriers othomans lui extorquèrent de l'argent en lui
exhibant toutes les créances additionnées ensemble, et y
cumulant l'intérêt depuis tant d'années. Il leur donna de
nouvelles créances avec intérêt, et eusuite revint en Ibé-
rie. En 1666, il vint un certain Méléce Khalepli ( de Ha-
lep) avec 10,000 gros. Comme c'était un méchant homme,
qui n'aimait guère plus le patriarche que ses devanciers,
il donna aux usuriers son argent, changea les créances,
en ajoutant l'intérêt, et la dette de la Croix se trouva
monter à 94,000 oros; après quoi il s’enfuit aussi. Jo-
seph ci-dessus nommé recueillit 40,000 gros, 50 chaînes
d'or, beaucoup d'autres bijoux, et, porteur en outre
d'une image irès précieuse, il prit, pour plus de sûreté,
la route de mer, s'étant embarqué à Trébisonde sur un
bateau laze. Arrivé à Cytore, ils eurent le vent en poupe
(c'était l'apéliotès, vent d'est), mais violent; en voulant
entrer dans un petit port, chargés des richesses qui
leur étaient confiées, ils furent engloutis tous vifs avec
Je bâtiment. Enfin, Dométius, catholique de Kartéhi,
frère du mépès de Tiflis, parvint à réunir dans toute
l'IHérie 100,000 gros, et résolut de partir seul pour Jé-
rusalem.
Or il arriva qu'Artzil, fils du mépès, cherchait à s’em-
parer de l'Iméréli, maïs le roi de Perse, craignant que
ce ne füt une entreprise contre ses intérêts, parce que
l'Iméréti dépend de C. P., comme le Kartéli de la
Perse, signifia au mépès de venir à Ispahan. Celui-ci
mourut comme il était sur son départ (5), et le catholi-
cos l'ayant appris dans le lieu où il se trouvait, en mou-
rut de chagrin. Toutes ses richesses furent prises et dis-
persées. Quant aux couvents ibériens, les Sarrazins les
prirent comme gages, et y apposèrent les scellés pour
garantie. Bientôt les Francs et les Arméniens, ces deux
ailes de satan, voulurent payer les dettes, et s'emparer,
les premiers, de Saint-Nicolas, les autres de toutes les
autres possessions des Ibériens, car il n’y avait plus rien
(55) C'est un nom altéré, qui ne se retrouve pas dans la des-
cription de la Mingrélie par Wakhoucht.
(56) L e. appartenant à la noble famille géorgienne dés Bara-
thachwili.
(57) Tous ces personnages et tous ces faits sont connus par | n'est pas navigable comme le prétend Strabon.
l'histoire géorgienne moderne.
à attendre de l'Ibérie. Nous résolûmes donc de les af-
franchir, Dieu aidañt; nous écrivimes plusieurs fois en’
Ibérie, et, comme nous nous occupions à réparer le
couvent de Saint-Hélie, on nous répondit d'envoyer
quelqu'un recevoir 40,000 gros destinés à payer les det-
tes des couvents ibériens de Jérusalem : ce que nous fi-
mes en 1678. Pour nous, nous allämes à C. P., de là
en Vlakhobogdanie; Dieu soit béni! les chrétiens don-
nèrent beaucoup d'argent : mais nous ignorons par quelle
nouvelle infidélité à leurs devoirs, ils refusèrent de le
livrer à nos envoyés. De Vlakhie donc nous revinmes
à C. P., nous apprimes ce qui se passait, et fimes par-
venir 32,000 gros à Jérusalem, aux usuriers, pour l'acquit
des monastères ibériens, puis nous allâmes en Ibérie.
6 5.
Souvenir de Tiflis (58), et de son éparchie; du Cyrus
et de l'Aragus, et de leur confluent; des pays voisins
de l'Aragus ; où sont les deux clous de la croix ; moeurs
des Ibériens; de leur souverain suprême, du roi de
Perse; des guerres du roi d’Albanie Téimoraz contre
ce prince, au sujet d'une femme ; où il se retira, où il
mourut; mensonges des papistes à son sujet ; décret du
roi de Perse qui crée un roi musulman à Tiflis; causes
de l'établissement des jésuites en Ibérie; qui amena
d'Espagne les Ibériens.
Tiflis et son éparchie sont l'Ibérie propre. Les fleuves
Aragus et Cyrus se réunissent à six heures au nord de:
Tiflis, au lieu où est l'église principale de Skhéta, placée
dans l'angle de leur confluent. De chaque côté est un
château désert, sur lesquels les Ibériens disent mille fa-
bles. Nous sommés plus portés à croire Strabon, lors-!
qu'il dit que le fort sur le Cyrus est Armoziké, et celui!
sur l'Aragus Seumära. Il y a entre les deux une dis-
tance d'environ 16 milles: C’est par-Rà que Pompée, et
ensuite Canidius pénétrèrent en Ibérie. L'Aragus sépare
l'Ibérie de l'Albanie, et après sa jonction avec le Cyrus,
c'est ce dernier fleuve qui conserve son nom. Dans l'é-
nd et mme ele Te pus PEL QUIEIEE VERRE ARR
(58) En 1681, Dosithée vint à Trébisonde, de là il partit
pour l'Ibérie; il y arriva en février de la même année, et fit
deux voyages à Tifliss Dans le premier, au mois de mars, il
resta 42 jours chez un prince Ttzitzichwili; au deuxième, le
17 juin, les princes et le clergé vinrent à sa rencontre, et il
arrangea avec les gens du roi l'affaire des couvents ibériens
(op. cit. p. 1239). A l'époque de son retour, au mois d'août,
il traversa le Cyrus à cheval, ,, preuve, dit-il, que ce fleuve
Il arriva le 20
août à Koutatis.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
254
———————————————————————————————
glise patriarcale de Tiflis, on voit dans une boîte d'or,
ornée de pierres de grand prix, un clou de la sainte
croix; il y en a un pareil, conservé de même au mo-
nastère de Kélati : on ne sait qui les a apportés; car se-
lon saint, Ambroise , au milieu d’une tempête, Ste. Hé-
lène en jeta un dans l’Adriatique ; et Constantin, par
dévotion, en employa un dans le mors de son cheval;
et voici que les deux autres sont en Ibérie. Les Ibé-
riens, au moins quelques-uns, vendent leurs sembla-
bles ; mais jamais, les Alban'ens. On dit Tiflis en trans-
posant P et T'au lieu de Pitlis (*), à cause des excel-
lentes eaux chaudes du lieu.
Les deux provinces d'Ibérie et d’Albanie (le Kartéli et
le Cakhéti) dépendaient en deux choses seulement du
roi de Perse. 1° Le souverain du pays, issu de la fa-
mille des Pancratiens, était confirmé par le roi de Perse.
2° Ils lui envoyaient chaque année quelques garçons et
quelques filles. Le roi de Perse, ayant autrefois chassé
les Othomans de Tiflis, la rendit aux Ibériens.
Téimoraz régnait sur l'Albanie vers 1630. Les La-
tins mettent sur son compte bien des choses ; ils disent
qu'il était papiste, ils ont fait imprimer un livre en
1650 (5°) qui contient des lettres du pape Urbain VIII
à Téimoraz, et de Téimoraz au pape, ce qui est une
insigne fausseté (du reste, les papistes sont les plus har-
dis imposteurs que l’on connaisse), puisque Téimoraz
était très orthodoxe. Au temps de ce prince, il y avait
en Albanie une jeune fille d’une grande beauté, que le
roi de Perse s'était fiancée pour en faire son épouse,
en lui envoyant en cadeaux d'accords des présents de
grande valeur. Mais, à l'instigation d'un moine, Téi-
moraz l'épousa lui-même (5). Alors le chah vint
dans l'Albanie, la mit à feu et à sang, et expulsa Téi-
moraz. Celui-ci se réfugia auprès de sultan Mourat en
1639; mais il n’en obtint, pour tout secours, qu'un
beïlik dans l'Anatolie (2), pour sa subsistance. 11 revint
(59) Je pense que par cette assertion, du reste tout-à-fait ar-
bitraire, l'auteur veut indiquer ou Bitlis sur le lac de Van, ou
un autre lieu du même nom, qu'il a en vue,
(60) Dosithée parle sans doute ici de l'ouvrage arménien-latin
de Galanus (Conciliatio eccl. rom. etc. Rome, I, 120, sqq.), ou
simplement de la partie historique de cet ouvrage , où se trouve
en effet le recueil de ces lettres.
Moute cette histoire du roi Théimouraz ‘se trouve fort au long
dans la Chron. géorg., et dans Wakhoucht.
(61) Il s'agit ici de Khoréchan, soeur du roi Louarsab II,
_ que chah Abas E voulait en effet épouser, et qui lui fut enlevée
par Théimouraz.
(62) Le sandiakh de Gonia.
*
cependant faire la guerre au chah; vaincu, il envoya sa
femme dans l'Iméréti, près de son gendre le roi Ale-
xandre, et s’en alla en Moscovie avec son petit-fils Nicolas
ou Héraclius. Puis, laissant le jeune prince, il vint à
Ekatompyle ou Ispahan, auprès du roi de Perse. C'était
sous le patriarcat de Nectaire : il y mourut chrétienne-
ment (5). Plus tard Nicolas revint de Moscovie, et se fit
musulman, (54)
Après la défaite de Téimoraz, le chah laissa l'Albanie
sans souverain, mit à Tiflis un certain Rostom, prince
Bagratide, né à Ispahan, et défendit qu’à l'avenir le
prince de Tiflis fût chrétien. Quoique professant l'isla-
misme, Rostom secourut l'église d'Ibérie de tout son
pouvoir. Il adopta un fils qu'il nomma Sakhnawaz (Chah-
Nawaz 1).
Sous ce dernier prince, André de Chios, médecin,
vint en Ibérie, et persuada au roi de faire venir les jé-
suites (55). Deux éplises furent ôtées aux Arméniens, une
à Kori, l'autre à Tiflis, pour leur être données. Ils
convertirent quelques Arméniens au papisme, i. e. du
brouillard à la nuit, par le moyen de la volupté et de
la bonne chère. J'ai ouvert, en 1€88 , les lettres des jé-
suites, qui annonçaient au Romain qu'ils avaient papisé
le souverain et les chefs du clergé: ce qui était men-
songer de tout point.
Mégasthène dit que ce fut Nabuchudonosor, qui fit
venir d'Espagne les Ibériens (‘*). Ils révèrent les noms
d'Hercule et de Jason, venus autrefois chez eux: ils ap-
pellent un vieillard patrona (patroni xoé=f-), un sceau
petzéta (bédchédi we») et montrent avoir eu une an-
cienne parenté avec les latins.
Ç 5.
Injustice de Pagrat-l'Ayeugle , mépès de Koutatis,
à l'égard du Dadian de Mengrélie ; efforts d'Artzil, mé-
pès de Tiflis, pour devenir mépès d'Iméréti; fuite de
Paveugle dans la Meskhie ; il engage les Turks à venir
de Meskhie dans le Kartéli et l'Iméréti; incursion des
PARQUET PES PORERE ons. PRE le MAR RE 0
(63) Le roi Théimouraz mourut à Astrabad en 1663, s'é-
tant livré volontairement au chah, après d’inutiles efforts pour
reconquérir ses états du Cakheth.
(64) Ce prince est plus connu sous le nom de Eréclé IL.
(65) Il se trompe. Ce sont les capucins. et non les jésuites
qui vinrent à cette époque en Géorgie. Voyez la relation du P.
Séraphin de Mélicocca, Journ. As. Septembre 1832.
(66) Cette opinion n’a rien de vraisemblable, bien que les
Géorgiens eux-mêmes la soutiennent. Nous ferons connaitre
à cet égard leur manière de voir en donnant des extraits du
livre de la Visite par le métropolitain Timothée Gabachwili
255
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
EE
Abasges de Dioscurias au Hippopotamos et au Phase ;
construction de l'Helpis à Kontoskalion.
Alexandre, ce mépès de Koutatis mentionné sous
Païsius, avait eu de sa première femme un fils nommé
Pagrat; sa seconde femme, fille de Téimoraz roi d’Al-
banie , l'aveugla par méchanceté, à la mort d'Alexandre ;
celte princesse fut assassinée par Pagrat-l'Aveugle, devenu
roi. Mais ce digne fils de vipère maltraita le Dadian,
souverain de Mengrélie, et prit pour lui la femme de
ce prince. \
Ensuite Artzil, fils de Sakhnavaz mépès de Tiflis,
étant allé près du chah, et s'étant fait musulman, ob-
tint la souveraineté de l'Albanie. Arrivé dans sa princi-
pauté , le chah lui demanda son épouse. Au lieu de ce-
la, lui, voyant que Pagrat était aveugle, aspira à de-
venir souverain d'Iméréti. L'aveugle” s'enfuit dans la
Meskhie auprès du pacha! En 1678, sur l'ordre du sul-
tan, le pacha de Théodosidpolis rassemble des troupes
de la Lazique, de la Chalybie, et des environs, et
marche sur l'Iméréti, la pille, la ravage, brüle les égli-
ses, les monastères, et tout le pays entre le Kartéli et
l'Iméréti. Artzil s'enfuit, et l’aveugle le remplace; les
Othomans entrèrent à Koutatis, et y sont encore. Le
Dadian, humilié par l'aveugle, est si faible, que les
Abasges pillent son pays, détruisent les églises et les
monastères de Mokphi, de Khopi, de Kiaïsi, de Zoug-
diti, tout le pays, de Discurias au Hippus et au Phase,
excepté Loubardia (57). Dans cette circonstance si fà-
cheuse pour l'aveugle, le Dadian put reprendre sa femme,
mais non chasser les Abasges.
En 1681 le Dadian, étant renfermé dans le fort de
Roukhi, mourut. Sa femme s'en alla de nouveau auprès
de l'aveugle à Koutatis pendant que nous y étions. Elle
avait avec elle la robe de la Ste. Vierge, que nous
avons dit précédemment être à Khopi. Le monastère de
Kélati ne se relevait point des dégâts occasionés par les
Othomans, et nous ne pûmes savoir ce qu'était devenue
la relique du saint Précurseur.
Le 24 août nous quittâmes Koutatis, et nous arrivä-
mes au passage du Phase, dans un lieu nommé N...,
où le Phase est navigable: nous le passimes en canot.
Là se réunirent pour nous voir les grands d'Iméréti
et de Gouriel, le catholicos, les chefs du clergé, et le
Gouriel. Le 17 septembre nous partimes pour C. P. par
la Lazique, Trébisonde, Sinope, Oionopolis, Héraclée, . …
Procope, ambassadeur de Moscovie, vint à C. P., et
l'église d'Helpis fut construite à Kontoskali.
Comment nous payâmes aux usuriers la dette des mo-
nastères ibériens (ib. p. 1235).
$. 1.
L'acquittement des monastères ibériens était l'objet de
tous nos efforts; mais je ne pouvais y réussir sans le
concours du pacha, parce que tous les grands étaient
intéressés dans ces créances, et qu'ils voulaient toucher
toutes les sommes sans la moindre diminution. Ayant
donné au farouche pacha 3000 florins le troisième jour
du Renouvellement (des fêtes de Pâques), on se mit à
l'oeuvre le même jour. Comme le kadi était un homme
faible, il reçut son quantum et se tint tranquille, bon
gré mal gré. Le secrétaire du kadi vint au palais patriar-
cal, et, avec le secours de quelques seigneurs musulmans,
nous acquittèmes, en moins d'une semaine, les 91,000
gros de dettes, avec moins de 50,000 donnés aux ban-
quiers. En effet, il y eut tel seigneur qui recut toute
sa créance, tel autre plus de la moitié, d'autres la moi-/
tié seulement, ou moins. Le kadi fut changé, mais son
successeur n'y put rien, et l'affaire se trouva entièrement
terminée,
ç 2.
Dosithée se mit en route au mois d'août (1682?) pour
C P., ordonnant aux Pères de réparer les couvents,
qui étaient tout dégradés et près de tomber en rume,
si le juge y consentait pour peu d'argent. Les couvents
de la Croix, de S.-Basile et de S.-Nicolas (ff) étaient les
plus délabrés. Les Pères, ayant saïsi ] occasion , se firent
| donner du juge un kodjet ou approbation pour réparer
Îles autres monastères ci-dessus nommés, des Saints-Théo-
dores , de Sainte-Anne et de S.-George-en-Judée. Il
arriva dans l'intervalle des événements qu'il est inutile
de raconter. Toute la dépense se monta à 29,000 gros.
(68) Quant au couvent de Ste.-Thècle , les Géorgiens l'avaient
De là nous vinmes ne palais principal du Gouriel, à | cédé au patriarche Théophane. La moitié méridienne appartenait
Ozourgéti, de là à Kopouléti, marché du Gouria, à 6|ux Koptes, et fut achetée aux Grecs sous Païsius, qui en ré-
heures au levant duquel est le pays de Pétra, sujet de : tablit l'église, la cour et le jardin. Dositbée, 1. xu, c. viu, 67,
guerre entre Justinien et Khosroës. p. 1226.
Emis le 7 avril 1859.
{67) C'est ie pays de Salipardiano dans l'Odich. A ———
.
Tome V.
SPTET
PA UES BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ
L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PETERSBOURG.
PAR
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Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés
l'Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus
dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages
manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; %. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance
scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces
bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. NOTES. 22. Sur l'attraction des aimans électriques. Jacow et Lez.
N O T ES.
UEBER DIE ANZIEHUNG DER ELEcTrROoMA-
GNETE. Vox M. JACOBI uno E. LENZ.
(lu le mars 1839).
22.
In dem ersten Theïle unserer Abhandlung ,, Ueber die
Gesetze der Electromagnete* (Bulletin scientifique N°. 94
u. 95), haben wir, zur Berechnung unserer Beobachtun-
gen über den Einfluss der Stärke des Stromes auf die
Intensität des im Eisen erregten Magnetismus (Art. 7)
uns der Formel
] æ sin ac — ysinf/a a? — K. (Art. 10).
bedient, wo sin 1/, « proportional dem Magnetismus, X
die an der Wage gemessene Stärke der Strôme, und
æ, y zwei aus den Beobachtungen sich ergebende Con-
stanten sind. Aus andern Versuchen hatte es sich erge-
ben, dass die Annahme einer Proportionalität zwischen der
Stärke des Stromes und der Intensität des Magnetismus,
durch die nothwendig gewordene Hinzufügung des, sich wie
die Quadrate der Strôme verhaltenden Gliedes y sin 1/, «?,
nicht erschüttert werden darf, dass vielmehr diese Cor-
rection nur der Eigenthümlichkeit der electromagneti-
schen Wage zuzuschreïben sei. Ueber die physikalische
Natur dieser Correction hatten wir uns mit einiger Zu-
rückhaltung ausgesprochen, und nur im Allsemeinen an-
gedeutet, dass dieselbe sich erklären lasse, durch einen
temporären Einfluss, welchen die Magretstäbe von den
electromagnetischen Spiralen erführen, ähnlich dem Ein-
flusse, dem bekanntlich das weiche Eisen unterworfen
ist. Die Magnetstäbe befinden sich in einer hierzu sehr
günstigen Lage, nämlich in der verlängerten Axe dieser
Spiralen. — Es ist für den vorliegenden Zweck vüllig
gleichgültig, ob man annimmt, dass eine solche tempo-
räre Modification in der magnetischen Vertheïluns der
Magnetsfäbe eine neben der sogenannten Coërcitivkraft be-
stehende Eigenschaft des Sthls sei, oder etwa einer un-
gleichen Härtung, eiñgestreuten Partikeln weichen Eisens
u.s. w. zuzuschreiben sei. Aber in Bezug auf das Quan-
titative dieser neuen Erscheïnung muss man annehmen,
dass sie dem a. a. O. erürterten Gesetze der Proportio-
palität unterliegt, und dass eben so, wie für das weiche
Eisen anzunehmen sei, dass
die temporäre Modification in der magnetischen
Vertheïlung, welche Stahlstäbe(*) durch electroma-
gnetische Spiralen unter gleichen Umständen er-
fabren, sich wie die Stäirke der Strôme verhalte.
Dieser Satz ist für das magnetische Galvanometer und
für die Magnetometrie von Wichtigkeit, und man wird
nicht umbin kônnen, bei manchen Untersuchungen auf
(1) Die an der Wage befndlichen Stahlstäbe sind glashart,
und scheinen von ibrem Magnetismus bis jetzt nichts verloren
zu haben,
259
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
260
diesen Umstand Rücksicht zu nebmen. Für jetzt aber
fübrt uns derselbe zu andern,die Anziehung der Elec-
tromagnete unmittelbar betrefflenden Folgerungen.
In der That, nennen wir $ die Stäirke des Stromes
in der Spirale der Wage, M den Magnetismus des Stabl-
slabes, so wird die abstossende Kraft dem Producte HS
proportional sem. Die temporäre Modification, welche
der Stahlstab von der Spirale erleïdet, ist hier, wo Ab-
stossung Statt findet und die gleichnamigen Pole sich
gegenübersteben, dem permanenten Magnetismus entge-
gengeselzt, und kann durch — #18 ausgedrückt werden; wo
n von der gegenscitigen Entfernung und andern Umstän-
den abbängt. Der Magnetismus des Stahlstabes wird
also M—n$ sein und die Abstossung jetzt ausgedrückt
werden müssen durch S (WM—nS) — SM— nS?, wel-
ches genau die Formel ist, welche wir der oben er-
wäbnten Berechnung zum Grunde gelegt haben: Denn
man bat nur für S, den ïhm proportionalen Werth sin 4/2:
und für 47 und » die Coefficienten x und y zu sub-
stituiren; X aber war die wirkliche an der Wage ge-
messene abstossende Kraft.
Die unmittelbarsté, aber practiseh hôchst wichtige, Fol-
gerung, die hieraus hervorginge, wäre, dass die Anzie-
hung der Electromagnete sich verhielte, wie das Pro-
duct aus den magnelisirenden Strômen, also im Falle
dieselben für beide Individuen gleich wären, wie die
Quadrate derselben. Das Raisonnement, das zu dieser
Folgerung führt, ist so emfach , und so sehr in Ueber-
einstimmung mit dem, was bei verwandten Untersu-
chungen angenommen und bestätigt worden ist, dass es
schiene als ware ein besonderer Nachweïs durch Ver-
suche kaum nothwendig. Der Umstand indessen, dass diese
wichtige Beziehung bisher nirgends ausgesprochen war,
sondern, dass im Gegentheïl cinige, durch Fechner, dal
Negro und einen von uns angestellten Versuche, für die
einfache Proportionalität der Tragkraft und der Strôme
zu sprechen scheinen, musste schon an sich eine starke
Aufforderung zu neuen Untersuchungen in dieser Be-
ziehung sein , wenn wir es uns auch nicht zum Princip
gemacht bätten, nur durch wirkliche messende Beobach-
tungen, so weit sie môglich sind, in unsern Untersuchun-
gen fortzuschreiten, und ausser denselben Consequenzen
aur mit Vorsicht zuzulassen.
Wir erlauben uns d'her in dem gegenwätigen Auf-
satze der Academie einige Versuche vorzulesen, welche
das Gesetz bestätigen, dass
die Anziebung zwischen zweien Electromagneten
oder einem Electromagneten und dem weichen Eisen,
sich verhält wie die Quadrate der Stärke der ma-
gnetisirenden Strôme.
Um nicht erst die Zeit mit der Anfertigung neuer
Apparate zu verlieren, wurden diese Versuche mit den
eben vorhandenen Mitteln angestellt, die zwar nicht den
letzten Grad von Genauigkeit gewährten, aber doch zur
Feststellung des Gesetzes im Allsemeinen genügend er-
schienen. Deshalb wurden die angewendeten Electroma-
gnete, die aus geraden Stangen bestanden, lothrecht unter
dem Ende eines gewohnlichen Wagebalkens befestigt, an
welchem nach Umständen ein Electromagnet oder eine
Stange weichen Eisens hing, die durch Gewichte am an-
dern Ende genau aequilibrirt war. Die Enden der
den obern Eisencylinder umgebenden Spirale, tauchten
bei den Versuchen über die, Anziehung zweier Elec-
tromagnete, (Tabelle IT und IIT), in Quecksilbergefässe
und der Strom erhielt eine solche Richtung, dass er
beïde Spiralen hintereinander durchlaufend, den gegen-
überstehenden Polen ungleichnamige Magnetismen er-
theilte. Die Anziehunoskraft wurde durch Zulegen von
Gewichten, bis der Anker abriss, gemessen, und von
dem zulezt zuselesten Gewichte nur die Hälfte in Rech-
nung gebracht. Während dieser Operation wurde die
Stärke des Stromes an einer,
wenn der Strom nicht véllig constant war, die unmit-
telbar vor dem Momente des Abreissens Slatt findende
Ablenkung notirt. Die Beschreibung dieser Tangenten-
bussole, die von der frühern Nervanderschen vôllig
verschieden ist, übergehen wir, weil wir hoffen dür-
fen, dass dieser ausgezeichnete Gelebrte eine ausführ-
liche Arbeit über dieselbe, die er, wie wir wissen, ge-
macht hat, nicht linger der Bekanntmachung entziehen
wird. Wir wollen nur bemerken, dass das Gesetz dersel-
ben, die Stärke der Strôme, wo nach den Tangenten der
Ablenkungswinkel proportional ist, zahlreiche und strenge
Prüfungen durch einen von uns glücklich bestanden hat.
Ohne die Correctionen zu berücksichtigen , welche yon
der Excentricitit und von andern Constructionsfehlera
herrühren, ergaben die Prüfungen des Instruments bis
zu Ablenkungen von 50 bis 60°, nur einen wabrschein-
lichen Fehler von 4 bis 5 Minuten, eine Genauigkeit, die
für unsern gegenwärtigen Zweck vôllig hinreichend ist.
Bei den folgenden Versuchen ist die Gewichtsemheit
1 Solotnick oder ‘/56 russ. Pf., die kleinern Gewichte
bestanden aus Schrotkürnern, wovon 592 auf 1 russ. Pf.
nach Nervanders An-
gabe construirten Tangentenbussole beobachtet, und
br
C2
gingen, die also im Durchschnitt 0,162 Solotn. wogen.
Die Stärke der Strôme wurde durch Veränderung der
261
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
2 ——@—ULULULUEUELELULELELELELELELELELELEUELEUELCCCO GC Reoooohe<O OO RQ YU
Batterie hervorgebracht, indem mehr oder weniger Plat-
tenpaare genommen wurden.
[I Versuchsreihe.
Der feste Electromagnet war ein Eisencylinder von
8" Länge und 11/,” Durchmesser, Am Wagebalken war
ein Eisencylinder 2” lang und 1//:” dick aufgehängt. Bei
diesen, wie bei den andern Versuchen, fand keine un-
mittelbare Berührung der Eïisenflächen Statt, indem sie
durch eine am Ende des untern Electromagneten be-
festigte Holzscheïbe getrennt wurden., Die Entfernung
der Flichen betrug auf diese Weise etwa 4/9 Zoll, und
man vermied dadurch zum Theïl, wenn auch nicht ganz,
die Fehler, die von der ungleichen gegenseitigen Lage
berrübren kônnen. Zu bemerken ist übrigens, um eini-
germassen einen Maasstab zu haben, dass bei unmittel-
barer Berührung und einem Strom, der am Galvanometer
durch tang 18°50/ gemessen war, die Anziehungskraft etwa
25/4 Pf. betrug. Die Gewichte G sind nach der For-
mel berechnet G— 95,06 tang «? wo der Coefficient, nach
der Methode der kleinsten Quadrate, aus den Beobach-
tungen gefunden ist.
Tabelle I,
-
159,20
154,40
89,10
57,45
44,13
32,45
15,52
15,16
o
50
50
A2
36
53
28
19
19
se8ceNsse
IL. Beobachtungsreihe.
Beide Eïisenstangen waren 2” lang 11/2” dick, und
jede war mit 108 Windungen dünnen Drathes, in 8 La-
Tabelle H.
breui
64434g2a| À
4,45
6,77
6,75
6,67
15,55
15,55
15,46
FESSSESESEsR.
SRE
&
©
Q
14
17
17
47
24
24
24
25
50
50
30
54
54
54
359
59
34
43
453
4%
SRREE
62,50
Wabhrscheinlicher Febler = 0,41.
Bei der vorstehenden Tahelle ist zu bermerken, dass
die Versuche nicht ganz in der Ordnung angestellt wur-
den wie sie aufgeführt sind, ferner, dass bei den starken
Strômen der ganze Drath und daher auch die Eisenstangen
so beträchtlich erhitzt wurden, dass man auf längere Zeit
sie nicht mit der Hand berühren konnte, indem die
Temperatur sich auf 60° bis 70° R. belaufen mochte. Da
nun aus der Berechnung hervorzugehen scheint, dass
die Anziehungskraft noch um ein geringes starker ist,
als das Verhältniss der Quadrate zulässt, und dieser Um-
stand sich vielleicht durch die Temperaturerhôhuug des
weichen Eisens erklären liese, welche es befähigt bis auf
eine gewisse Grenze hinaus, einen stärkern temporären
Magnelismus anzunehmen, so wurde der erste Versuch
der durch ein Sternchen bezeichnet ist, mit emem
schwächern Strom erst am Ende der Reihe angestellt,
nachdem das Eisen durch die stärkern Strôme bereits
erhitzt war. Man sieht indessen dass diese Beobachtung
keine auffallende Verschiedenheït darbietet, so dass der
Einfluss der Wärme wabrscheinlich noch inperhalb der
Beobachtungsgrenze liegt. Um Missverständnisse zu ver-
meiden, wollen wir hier bemerken, dass, da die wirk-
gen über einander umgeben; der Strom durchlief beïde | liche Stärke des Stromes gemessen wurde, der durch
Spiralen hinter einander.
Erwärmung des Drathes vergrôsserte Leitungswiderstand
derselben, von keinem weiïtern Einflusse ist,
*
263
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
—————————"û
IL. und IV. Beobachtungsreihe.
Die beïden mit einer gleichen Anzahl Windungen
umgebenen Eisenstangen waren 51/” lang {/," dick. Die
Tab. III enthält die Versuche wo beide Stangen magne-
tisch waren, die Tab. IV aber diejenigen, wo nur die
Spirale der untersten Stange mit der Kette verbunden
war, wobeï also die am Wagebalken befestigte, als An-
ker diente. Es war zwar auch eine Einrichtung getrof-
fen worden, um die abstossende Kraft zu messen, in-
dessen erwies sich dieselbe als ungenügend, so dass
diese Versuche für jetzt aufgegeben werden mussten.
Tabelle III.
5,38
3,43
3,55
20,03
20,05
20,53
53,52
55,62
37,19
41,30
41,61
77,65
77,82
78,18
420,20
421,03
121,62
un he
1© © 1©
EÉBors»
26
26
52
35
35
55
55
45
45
43
50
50
50
>
arve
Wahrscheinlicher Fehler — 0,46.
Tabelle IV.
11,85
G =
7 e 20,26 1g2.a. A:
55 17 12,62 42,20 —+- 0,42
55 30 42,97 42,89 —- 0,08
58 52 53.27 54,08 — 0,81
58 46 55,50 55,08 —- 0,22
59 10 57,32 56,85 —- 0,47
60 4 62,62 61,10 + 1,52
60 50 65,49 65,28 + 0,21
60 58 67,46 65,75 + 1,71
Wahrscheinlicher Fehler — 0,6
Bei allen diesen Versuchsreihen hält sich der wahr-
scheinliche Fehler innerhalb solcher Grenzen, welche
die annehmbare Grüsse der Beobachtungsfehler nicht
überschreiten, indem hierbei mannigfaltige zufällige Feh-
lerquellen Statt finden, die sich der Berechnung gäuzlich
entziehen. Besser noch aber spricht dafür der Umstand,
dass man, ein regelmässiges Wachsthum der Fehler
nach eïner oder der andern Seite, durchaus nicht wahr-
nehmen kann, wenn auch in den letzien Becbachtun-
gen mit den stärkern Strômen, ein Hinneisen zu posi-
tiveren Differenzen zwischen den beobachtelen und
berechneten Werthen nicht ganz zu verkennen ist, ein
Hinneïigen, welches auf ein etwas stärkeres Steigen der
Anziehung, als nach den Quadraten der Strôme hinwe:ïst.
Es ist also durch unsre Versuche entschieden, dass
die Anziehung zweier gradlinigten Electromagnete oder
eines Electromagneten und Ankers sich wie die Quad-
rate der magnetisirenden Strôme verhalten, wobeï wir
wenigstens vorläufig noch die Beschränkung wollen gel-
ten lassen, dass beide sich nicht unmittelbar berühren,
sondern um etwa eine Linie von einander abstehen
müssen. Dieses war aber der Fall bei unsern frühern
Versuchen mit der electrischen Wage, welche eine den
Quadraten der Strôme proportionale Correction nothwen-
dig machten, die hierdurch gerechtfertigt ist. Auch für
die electromagnetischen Maschinen gelten dieselben Um-
stände, da auch hier die Electromagneten in einiger
Entfernung vor einander vorbeigehen. Man übersieht,
von wie hoher Bedeutung hier das nachgewiesene Ge-
setz wird.
Es ist interessant die Anziehuneskraft zweier Electro-
magnete von gleicher Stärke, mit der zu vergleichen,
welche Statt findet, vwenn nur das eine Individuum
electromaonetisch ist, €as andere also wie weiches Eisen
agirt und nur durch Vertheilung Magnetismus annimmt.
265
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
266
Hierzu künnen uns die Versuche Tab. IIE und IV die-
nen, wo in IV das eine Eisen nicht magnetisirt ward,
in III aber, beide Eisen gleich stark magnetisch sind.
Wir erhielten nämlich
aus der Reïhe III die Anziehung G 684,05. tang «.
eu 2 FRA DT: , G = 20,26. tang «.
Folglich ist für gleiche Ablenkungswinkel «&, d. h. für
gleiche magnetisirende Strôme, die Anziehung zweier
Electromagnete cirea 4 mal stärker, als die zwischen
Electromagnet und Eisen. Wir enthalten uns für jetzt
Folgerungen aus diesem Umstande zu entwickeln.
Es war natürlich, dass wir das so eben ausgesprochene
Gesetz der Anziehung, proportionirt den Quadraten des
Stroms, auch für die Anziehungskraft von Eisenstangen
prüfien, wenn dieselbe hufeisenformig gebogen, also mit
beïden Polen beschäftigt sind, um so mehr, da in dieser
Art die oben erwähnten Versuche von Fechner etc. an-
geste:lt waren, welche ein von dem Vorhergehenden
ganz verschiedenes Resultat geben. Zufôrderst müssen
wir aber bemerken, dass in Betracht der Umstände,
unter welchen jene Versuche angestellt wurden, sie
keine Ansprüche auf ein zu grosses Gewicht machen
künnen, denn namentlich war beï allen dreien der Strom,
welcher die Spiralen durchlief, nicht wirklich gemessen,
sondern theils aus andern Elementen berechnet, theïls
nur in einer Nebenschliessung beobachtet worden, deren
Leitungswiderstand, wegen Erwärmung der Drathe, nicht
cons'ant blieb. Indessen ist aber der Umstand, ob die
Tragkräfte im eïnfachen oder im quadratischen Verhält-
niss der Strôme stehen, zu bedeutend, a!s dass er sich
nicht auch aus diesen Versuchen hätte ergeben sollen.
Es war daher nothwendis diesen Gegenstand noch ein-
mal der Prüfung zu unterwerfen, und das ging um s0
leichter, da einer von uns schon früher einen sorgfältig
construirten einarmigen Hebel zum Abreissen eines An-
kers hatte anfertigen lassen. Die Beschreïibung dieses
Instruments wird einer andern Gelegenheit vorbehalten
und es soll nur erwäbhnt werden, dass besondere Sorg-
falt drauf verwandt worden war, um ein müglichst gleich-
fürmiges Anliegen des Ankers am Hufeisen zu bewir-
ken. Beide, der Anker und das Hufeisen , hatten eine
äbnliche Form und beide waren mit einer gleichen An-
zahl, nämlich mit 228 Windungen eines etwa 5/,/!
dicken Draths umwunden. Bei der Verbindung dieses
Draths mit der Batterie befand sich immer die oben
erwähnte Tangentenbussole in dem Kreise der Kette.
Alle Vorsichtsmaasregeln dienten indessen nur dazu,
für die bei gleichen Strômen angestellten Versuche, un-
ter sich ziemlich übereinstimmende Resultate zu erhal-
ten; zu dem erwarteten Resultate führten sie nicht und
es stellle sich nur heraus, dass beï starker Magnetisirung
die Tragkraft — wir sagen nicht das Gesetz der An-
ziehung — zweier Electromagnete oder eines Hufeisens
und seines Ankers, ein viel zu complicirtes Phänomen
ist, als dass ein so einfaches Gesetz, wie das quadratische
oder das einfache, demselben genügen sollte. Schon der
Umstand ist hier von grosser Bedeutung, dass beide
Arme des beweglichen Hufeisens oder Ankers nie zu
gleicher Zeit abgerissen werden, was um so auffallender
Statt findet, je stärker der Strom und also die Anzie-
hung ist. Wir geben in dem Folgenden die Beobach-
tungen, wie sie sich uns ergaben, vorläufig als blosses
Material zu künftiger Benutzung.
Tabelle V.
Beide Hufeisen waren magnetisirt und ihre Endflächen
berübrten sich unmittelbar.
N° Ablenk.
de Var. des Mului-
suchs. De in Pfd.
Mittler Mittler
LES " re Bemerkungen.
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4
4
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F-B
=
-uaqua
Bei den Versuchen 1 und 2 war das Verhältniss der
Strôme — 2,6, das der Tragkräfte = 1,4.
Bei den Versuchen 3 und 4 war das Verhältniss der
Strôme — 2,1, das der Tragkräfle = 1,5.
In beïden Fällen ist also das Verhäliniss der Trag-
kräfte bedeutend geringer als das einfache Verhältniss
der Strôme es fordert , statt dass wir es, unter andern
Bedingungen, wie das der Quadrate der Strôme gefun-
den hatten.
267 BULLETIN SCI
Tabelle VII.
Das feste Hufeisen wurde magnetisirt, das bewegliche
diente als blosser Anker, die Endseiten berührten
sich unmittelbar.
: Mittlerer | ,..
N°. Mittlerer
d Ver a. G. RER Werth v.| Bemerkun-
suchs y G. gen.
Jeqy919[8104 w9qo
uap JU jyoiu puis u28
-un428q02g 2sa1p qony
Aus 1 und 2 erhalten wir das Verhältniss der Strôme
= 2,4, das der Tragkräfte — 1,5.
Aus 5 und 4 erhalten wir das Verhältniss der Strôme
= 2,2, das der Tragkräfte — 1,5.
Auch hier ist das Verhältniss der Tragkräfte bedeu-
tend geringer wie das der Strôme und nahe zu in dem-
selben Verhältnisse wie dort.
Die im Vergleich zu den Strômen, auffallend geringen
Tragkräfte veranlassten uns eine nochmalige Prüfuno ver-
mittelst eines ganz andern Apparats vorzunehmen, um
zu sehen ob nicht irgend ein, von uns übersehener, Um-
stand in der Construction des Abreisshebels, die Ursache
der so sehr von unsern frühern abweichenden Resultate
sei. Es ward zu dem Zwecke ein electromagnetisches
Hufeisen mit seinen beiden Schenkeln senkrecht nach
oben befestigt und, nach Magnetisirung desselben durch
den galvanischen Strom, der Anker zugleich mit einem
dazwischengebrachten nach Muncke’s Angabe construirten
Regnierschen Dynamometer abgerissen. Der Strom ward |
durch die Tangentenbussole, gemessen. Die folsende Ta-
belle VIIL giebt die Versuche mit einem Jflachen ge-
raden Anker, wo « die Ablenkung des Multiplicators
und G die Tragkraft in Pf. ausdrückt.
ENTIFIQUE.
Tabelle
VIII.
Wie man sieht, sind hier die Tragkräfte beï fast glei-
chen Strômen so ungemein verschieden, dass hieraus
der grosse Einfluss den die Art des Anlegens des An-
kers, welches bei diesen Versuchen nach dem Augen-
masse und nicht wie beim Abreisshebel immer auf die-
selbe Weise geschieht, recht augenscheinlich wird,
Da wir hiernach mit diesem Anker nicht auf einiger-
massen brauchbare Resul:ate rechnen konnten, so ver-
tauschten wir denselben mit einem abgerundeten Anker,
der also die Pole des Electromagneten, nur in einer ge-
raden Linie berührte. Hier zeigen allerdings die unter
gleichen Umständen erbaltenen Resultate, viel mebr Ue-
bereinstimmung unter einander, als die frühern, wie aus
der folgenden Tabelle VIIT sich ergiebt:
Tabelle IX.
ES
Mittlerer :
N°. des | Ablenkun- | Gin |Werth von Mittlerer
10000 Werth von
Versuchs. BR Pid. ; 3 G.
ang. «.
269
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
270
Hieraus ergiebt sich für Versuch :
4 und 2, Verh. der Strôme — 1,59; der Tragkräfte — 1,27
22, C0 Cr " gr À 4 st _ = 1,260
NE CRE A AO :, Se = 5E
4 , 5, » 1 » = 1,94 » »” = 2,51
dus 5, » »” » #15 » ” 6715
Im Allsemeinen wachsen zwar die Tragkräfte in einem
stärkern Verhältnisse als die Strôme, indessen kcines-
weges im quadratischen. Es wird um so vortheilhafter
je geringer die Kraft ist, die zum Abreissen erfordert
wird, so dass es hierbei weniger auf die relativen Trag-
kräfte, als auf die absoluten anzukommen scheint, wes-
halb auch diese Versuche der Tab. IX ein besseres Re-
sultat geben als die der Tab. VI.
Tabelle
Da durch die Versuche mit dem Dynamometer klar
wurde, dass nicht die Construction des Abreisshebels
die Anomalieen in den Resultaten verschuldete, son-
dern dass sie in der Natur des Abreissens begründet
sein müssen, so wurden die folgenden Versuche wie-
derun: mit dem Abreisshebel angestellt, und zwar so,
dass sich die beiden electromagnetischen Hufeisen nicht
mehr unmittelbar berührten, sondern durch zwischen-
gebrachte Platten auf 1/49 Zoll Entfernung gehalten
wurden. Die dreï letztten Columnen in den folgen-
den Versuchsreïhen enthalten die Verhältnisse der Strô-
die der Tragkräfte und die der Quadrate der
Strôme, wie sie sich aus je 2 aufeinanderfolgenden Ver-
me ,
suchen ergeben:
X.
Nur das feste Hufeisen magnetisirt, das bewegliche dient als Anker.
Nummer
des Ver-
suchs.
Im Mittel
tang.a.10000.
.
:
Hier kommt das Verhäliniss der schwächern Trag-
kräfte dem der Quadrate der Strôme ziemlich nahe und
selbst für die stärksten Gewichte der Versuche 3, 4, 5
| übersteiot es das einfache Verhäliniss, noch bedeutend;
G. der
Verhältniss
der
Quadrate der |
Strôme.
Verhältniss
der
Tragkräfte,
Verhältniss
Strôme.
weniger ist dieses bei der folgenden Versuchsreiïhe der
Fall, wo beï einer Belastung von 92 Pf. und 79 Pf, die
Strôme sogar im Verhältniss stärker sind als diese Ge-
wichte.
271
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
EEE
Tabelle
272
bte se" onlitt en uit
X.
Nurmmer
des Ver-!
Im Mittel
tang.a.10000.
suchs. |
Obgleich aus den letzten Versuchen mit den hufei-
senfôrmig gebogenen Stangen kein entschiedenes Resultat
hervorgeht, so dienen sie doch wenigstens zur Rechtfer-
tigung, nicht der von den oben erwähnten Physikern
aus ihren Versuchen gezogenen Schlüsse, sondern zur
Rechtfertigung dieser Versuche selbst. Dass die Anzie-
hungskräfie sich verhalten wie die Producte aus den
magnetischen Intensitäten, ist ein ganz allgememes Ge-
setz, das beï allen magnetischen Intensitätsuntersuchun-
gen zum Grunde gelest wird. Durch unsere Versuche
der Tab. I bis Tab. IV, ist diesem Gesetze für den spe-
ciellen Fall, wo der Magnetismus durch electrische Strô-
me hervorgerufen wird, vollkommne Bestätigung gewor-
den. Dass bei der Anziehung hufeisenfôrmiger Magnete
Modificationen eintreten, thut dem Gesetze an sich wei-
ter keinen Eintrag, und es scheint vorläufig nicht so gar
dringend nähere Untersüchungen darüber anzustellen,
wodurch diese Anomalien veranlasst sein künnten. Bis
zur vollen Aufklärung dieses Gegenstandes muss man
sich nur hüten solche hufeisenfrmige Eisenstangen als
Maass zu gebrauchen, um aus ihrer Tragkraft auf die
Im Mittel
G.
Verhältniss | Verhältniss
der
der Quadrate der
Strôme.
Verhältniss
der
Sturôme. Tragkräfte.
magnetische Intensität, oder umgekebrt, aus der magne-
tischen Intensität auf die Tragkraft zu schliessen.
Sr =—
MATERIAUX MANUSCRITS.
Séance du 15 février. Quinque centuriae numorum anecdoto-
rum Chalifarum cum Umeïjadarum tum Abbasidarum ex
variis Museis. Partis alterius, numos Chalifarum Abbasida-
rum complectentis Sectio prima, par M. Frähn.
Lettre de M. Jacobi à M. Fuss.
Séance du 22 février. Zur Aufhellung der Zahlwôrter in dem
Indo-germanischen Sprachstamme, par M. Graefe.
Note sur un nouvel ellipsographe, par M. Lénine,
Note sur la classification des espèces qui composent le
genre Polydesmus, suivie d’une caractéristique de dix nou-
velles espèces, et de quelques remarques sur la distribution
géographique des espèces en général, par M. Brandt.
Emis le 22 avril 1839.
nds D PO EE DE Q SR RES ARR EEE Ce ie 1e MP REEEES
Tome V,
NM 18.19.
MAINS. BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ PAR
L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PETERSBOURG.
Ge journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie,
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gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par
l'Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus
dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu détendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages
manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance
scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces
bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. MÉMOIRES 9. Coup d'oeil sur la formation géognostique de la Finlande méridionale. Bônruxcx. — 10. Re-
cherches sur la constitution de l'acide saccharique. Mess. — NOTES. 25. Note sur le dégagement du calorique en proportions
multiples. Hess. — CORRESPONDANCE. 7. Sur les carbures des métaux. Sam. Brown.
EE
MÉMOIRES.
9. Ein Bzrck aur pre Dizuviaz- uvn ALLu-
VIALGEBILDE IM SÜDLICHEN FiNNLann.
Eine vorläufige Uebersicht zur nachfolgenden
Localbeschreibung dieser Formationen ; von
W. BOEHTLINGK (lu le 5 avril 1839).
(Mit einer Steindrucktafel.)
Im Frübjabr 1858, als die meisten Seen Finnlands
noch mit Eis bedeckt waren, begann ich in diesem Lande
meine geognostischen Beobachtungen. Das ausgezeichnete
und so weit verbreitete Auftreten der Diluvial- und
Alluvialablagerungen gab meinen Untersuchungen eine
weit grôssere Ausdehnung als ich anfänglich erwartet
batte; so dass dieselben nach Verlauf des Sommers nur
als gehôrig eingeleitet betrachtet werden konnten, und
um so mehr zu wünschen übrig blieb, dass die Beob-
achtungen fortgesetzt würden, bevor eine speciellere
Beschreïbung des Wahroenommenen erfolgte.
Da indessen einige meiner geognostischen Freunde
den Wunsch äusserten, dass ich die Hauptresultate mei-
ner Beobachtungen ïhnen mittheilen môchte, so ent-
schloss ich mich, folsende Uebersicht dieser jüngsten
Formationen niederzuschreiben. Die wenige Zeit, welche
auf diese Arbeit verwendet werden konnte, môge die
Kürze derselben entschuldigen ; der geneigte Leser aber
môge die wenigen Seiten nur als einen vorläufigen Be-
richt betrachten, welchen der Beobachter dem geogno-
stischen Publicum , über den Gang seiner Untersuchun-
gen in Finnland zu geben sich für verpflichtet hielt.
St. Petersbure , den 24sten December 1838.
W. B.
Die Diluvial- und Alluvialablagerungen , diese Jüngst-
geborenen der mütterlichen Erde, wurden im jüngern
Alter unserer Wissenschaft oänzlich übersehen. Aus lose
zusammenbhängenden Massen, aus Trümmern älterer For-
mationen bestehend, hielt man sie für entstanden an
Ort und Stelle durch Verwitterung der Felsarten, die
ihnen als Unterlage dienten. Als ganz locale Bildungen,
die sich nach der Beschaffenheit der anstehenden Ge-
birgsart richteten, wurden sie von den Geognosten, die
sich lieber an die soliden, bestimmter ausgesprochenen
Felsarten der ältern Formation hielten, immer nur we-
nig beachtet. —
Metallsucher schenkten auch diesen Gebilden zuerst
ihre Aufmerkssmkeit, und eme lange Zeit hindurch war
aus den verschiedenen Ablagerungen in den Flussthälern
Deutschlands, Italiens und andern Ländern Gold ge-
wonnen worden, ehe die Geognosten die Herkunft des
kostbaren Metalls zu bestimmenu suchten.
572
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
276
Die in den Alpen und auf dem Jura, wie auch auf
der norddeutschen Ebne, zerstreuten Felsblocke scheinen
das Interesse der Forscher zuerst angeregt zu haben.
Felsarten angehôrend , die von denen, welchen sie auf-
lagen, vüllig verschieden waren, durften sie auf keine
Weise als Triüimmer derselben betrachtet werden; ein
Umstand, der die nähere Untersuchung des Gegen-
standes herbeiführte. —
Za den Findlingen auf den Alpen und dem Jura
wurde das anstehende Géstein in einigen Theilen des
erstern Gebirges entdeckt (*), dagegen die in der nord
deutschen Ebne zerstreuten Geschiebe keine Aehnlich-
keit mit den ‘in ‘Deutschland vorkommenden Felsen,
doch die grôsste Ubereinstimmung mit den Gebirgsar-
ten Schwedens wahrnehmen liessen, eine Uebereïnstim-
mung, die his in die, beiden gemeinsam zufällig beige-
mengten Mineralien sich erstreckte.
So wurde durch die Forschungen der ausgezeichnet-
sten Geognosten die Herkunft dieser Blôcke nachgewie-
sen; über die Ursachen ihrer denkwürdisgen Verthei-
lung jedoch konnte bis jetzt noch kein genügender Auf-
schluss gegeben werden.
Da das Erscheinen der Blôcke in der norddeutschen
Ebene aus noch jetzt wirksamen Ursachen nicht erklärt
werden konnte, so wurden dieselben als ältere Abla-
gerungen, von denen noch jetzt in der neuesten Zeit
fortentstehenden getrennt. Jene erhielten den Namen
der Diluvialgebilde ( Diluvium ), weïl sie von einigen
Geognosten den Wirkungen der Sündfluth zugeschrie-
ben wurden; letztere dagegen erhielten vorzugsweise
den Namen der Alluvialoebilde (4//uvium).
In neuerer Zeit versuchte einer der berühmtesten
Geognosten, Lyell, säimmtliche Umwälzungen auf un-
serer Erdrinde den Wirkungen noch jetzt vorhandener
Ursachen zuzuschreiben. Wenn auch Lyell, nach der
Meinung der meisten Geognosten, die Kraft der noch
jetzt wirksamen Ursachen im Vergleich zu den ältern
überschätzt hat, so muss ihm stets das Verdienst blei-
ben, zuerst mit so grosser Consequenz die Aehnlichkeït
der Bildungsweise neuerer neptunischer Ablagerungen
mit der in ältern Fristen stattgefundenen, durch eine so
grosse Anzahl angestellter Vergleiche und Beobachtun-
gen dargethan zu haben.
(*) Genaue Beobachtungen über diesen Gegenstand stellten
L. v. Buch, J. A Deluc, H. K. Escher und B. Studer u.
a. In. AD.
{**) Hausmann in Commentatt, Soc. Gôtting. recentior. Vol. 7.
Aus den verschiedenen Beschreïbungen und Bestim-
mungen der Ursachen, welche die Diluvialfluthen her-
vorbrachten , ersehen wir,dass mehrere zerstôrende Flu-
then zu verschiedenen Zéiten theïlweise unsere Erd-
oberfläche heimsuchten. {n Kraft, Richtung und Aus-
dehnung von eïnander verschieden , musste auch die
Verbreitung und Beschaffenheit der durch dieselben be-
wirkten Ablaserungen eben so abweichend erscheinen ;
bald auf einzelne Thäler beschränkt, bald ungeheure
Länderstrecken verheerend, sahen einige Geognosten
nur die Durchbrüche von Seen, andere nur die Bestä-
tigung der in der Bibel beschriebenen allgemeinen Sünd-
flutb.
Die Diluvialablagerungen in den Schweïzer Alpen, die
Fortführung der mächtigen Felsblôcke über Tiefen bis
hoch auf die Gehänse der Berge, werden Durchbrü-
chen mächtiger Seen, den in den Gebirgen selbst an-
gestauchten und plôtzlich aus denselben hervorbrechen-
den Gewässern zugeschrieben. Allein Durchbrüche von
Seen künnen nur als untergeordnete Phänomene der
viel grossartigeren Umwälzungen der Diluvialzeit in an-
dern Gegenden gelten. — Unmôglich kônnen wir Flu-
then, welche den ganzen nordwestlichen Theïl von Eu-
ropa betrafen, dem Durchbruche eines Sees zuschrei-
ben; versebens würden wir nach einem Becken for-
schen, welches diese plôtzlich sich befreienden Wasser
gefangen gehalten hätte.
Ein dunkler Schleier liegt über dem Chaos der Dilu-
vialsebilde, der nur stellweise gelüftet wurde. Jetzt
erst entstehen Zweïfel über die früher angenommene
kurze Dauer dieser Periode; man findet diese Annahme
bei näherer Uutersuchung nirgends bestätigt, es wird
himgegen wahrscheinlich, dass die Diluvialstrômungen ,
wenn auch mit verminderter Kraft, eine längere Zeit
hindurch fortdauerten und lange, bevor die Gewässer
zu ihrem jetzigen niedrisen Stande gelangten, Vegeta-
tion und Leben in die verheerten Gebiete schon zurück-
gekehrt war. Immer reger und allgemeiner wird daher
der Wunsch, das Räthsel emmal gelôst zu sehen, des-
sen Aufklärung wahrscheinlich so manches Licht auch
über die ältern Gebilde werfen wird.
In den mehr bewohnten Theïlen Europas hat die, seit
Jabrhunderten fortgeschrittene Cultur so manche Spuren
der Naturumwälzungen bereïts sänzlich verwischt, oder
doch dem Auge unkenntlich gemacht; im Norden Eu-
ropas dagegen, wo die Producte der Diluvial- und Al-
luvialzeit fast unverändert daliegen, tritt die Unwirth-
barkeit der Gegend einer genauern Untersuchung hin-
dernd in den Weg. Zum Theil aus diesen Ursachen
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277
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
278
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lüisst sich erklären, warum in der letzten Zeit, obwobl | feine Sand das tiefere Graben ohne hinreichende Zim-
man einsah, wie wichtig die Kenntniss der Jüngern Gre-
bilde für die Wissenschaft sey, zu deren Erforschung
im Ganzen noch so wenig gethan ward.
merung. Ungeheure Waldungen mussten daher gefällt,
und Stamm an Stamm in den schwimmenden Grund
gerammt werden, ehe man den, oft zu mächtigen Palä-
Wobl fehlen in Finnland jene schroffen oft uner- |sten ansteigenden Steinmassen nur eine leidliche Grund-
steiglichen Felsen der Alpen, die dem Fortschreiten
des wandernden Geognosten eben so häufig ein Ziel
stecken, wie sie durch ihre Hôhe und die bedeutende
Anzahl der sie zusammensetzenden Schichten, den un-
verdrossenen Eifer des Forschers oft der strengsten Prü-
fung unterwerfen ; andrerseits dagegen erschwert in Finn-
land der gänzliche Mangel an hôhern Standpuncten jede
Uebersicht der Localverhältnisse der einzelnen Gegen-
den ; eben sowohl wie die ungeheure Ausdehnung des
ganzen Landes die allgemeine Uebersicht desselben.
dem nordôstlichsten Theile Fmnlands fehlt die genauere
Aufnahme des Landes, und -die vorhandenen Karten
wurden zum Theil nur nach unvollstäindigen Berichten
entworfen. Ein Gewirre zahlloser buchtenreicher Seen ,
ein Land von einer spärlichen Menschenzahl bewohnt,
von keinem Sterblichen in seiner Ausdehnung genauer
gekannt, undurchdringliche Waldungen und Moriäste,
aus denen nur einzelne rundliche Felskuppen auftau-
chen, bieten oft dem Wanderer unübersteigliche Hin-
dernisse und zwingen ïhn zur Rückkebr. Nur einige
Flüsse und Seen des Landes sind es, die, als Wasser-
wege dienend , auf den Karten genauer verzeichnet ge-
funden werden, und an deren Lauf daher auch der
Geognost oft genug sich zu halten genôthiot sieht.
Diese ungünstigen Verhältnisse môgen für mich ein
günstiges Wôrtchen sprechen, wenn meine Beobachtun-
gen nicht die hinreichende Uebersicht gewähren, wenn
bei meinen Localbeschreïbungen noch manches zu wün-
schen übrig bleibt; und so môgen denn die Umrisse zu
einem Bilde folgen, welches wir erst weiter unten ent-
werfen wollen, dessen Vollendung aber erst künftig
ausgeführte Reisen mit sich bringen werden.
In
Jung, wie die Gründung der Stadt St. Petersburg
in der Vôlker- und Staatengeschichte, ist auch der Bo-
den auf dem sie erstand, in der Bildungsgeschichte der
Erde. Noch war das Land nicht vôllig aus dem Berei-
che der Wasser gestiegen, als ein Machtspruch Peters
des Grossen die Stadt an den flachen Ufern der mehr-
armigen Newa hervorrief. Starke und anhaltende See-
winde treiben noch dann und wann die wogenden Flu-
then über das bebaute Gestade, und bis heut zu Tage
braucht man nur wenige Fuss in den Boden zu drin-
gen, so hindert der von allen Seiten zusammenfliessende
lage zu bieten vermochte.
Flaches kaum merklich ansteigendes Land umgiebt
die Stadt auf mehrere Werste im Umkreis und zeïgt
oberhalb derselben, ein allmälig über den Spiegel des
Flusses sich erhebendes, aus Wasserpflanzen gebildetes
Torflager von Lehmschichten bedeckt; ein untrüglicher
Beweis von dem frühérn hôhern Wasserstande der Newa.
Ein Boot aus Eichenhulz nebst Menschengerippen, Stroh
und Schilfhaufen , welches bei Grabung eines tiefen Ca-
nales bei dem Kaiserlichen Lustschlosse Strelna, von
Thonschlamm, Erde und einer Steinschicht (Gerôlle ?)
bedeckt gefunden ward("), weist unläugbar darauf hin,
dass Cultur in das jetzige Gouvernement St. Petersburg
vorgedrungen war, als die Wasser das flache Gestade
am Ausfluss der Newa noch ringsum bedeckten.
Es unterliegt demnach keïinem Zweifel, dass die weite
Ebene um St. Petersburg eine lange Zeit hindurch ein
seichter Seegrund gewesen, der erst durch den Rück-
zug der Gewässer trocken gelegt ward, dass ferner die-
ser Rückzug mit grôsster Ruhe vor sich grgangen, ohne
eine merkliche Aenderung in den Verhältnissen der be-
reits abgesetzten Schichten des Alluviums hervorzurufen.
Entfernen wir uns von der Residenz gegen Norden,
dem Postwege folgend , nach Finnland, so gelangen wir
auf der 5ten West wo eine ra x Kirche erbaut
ist, an eine gegen 3 Faden hohe Stufe, die zu einer
Ebene binauffährt, welche ähnliche Verhältnisse wie die
nächste Umgebung der Stadt zeisgend, sich noch auf 4
Werst längs dem Postwege bis an den Fuss sandiger
Hügel (noriousaa ropa) fortzieht. Ganz anders verhal-
ten sich diese; sie finden sich von tiefen Schluchten
durchschnitten, mit tiefen kessel - und wannenformigeu
Vertiefungen wechselnd, die theils trocken, theils mo-
rastig erscheinen, theïls aber auch den vielen kleinen
Seen der Umgegend zu Behältern dienen.
Beïm ersten Anblick dieser Hügelreihe von nur ge-
ringer Breite, doch um desto weiterer Erstreckung , aus
ungeschichtetem lockern Sande bestehend, môchte man
sie für Dünen halten, die bei dem frühern hôhern
(*) Oberhüttenverwalter Renovanz in Pallas nordischen Beiträ-
gen EL, S. 133. — Das Kaiserliche Lustschloss Strelna liegt 17
Werst von St. Petcrsburg an der Südküste des finnischen Meer-
busens.
*
279
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
280
6
Wasserstande durch Winde dem Ufer entlang gebildet |
wurden; die Richtung der Hühenzüge theils den Ufern
des finnischen Meerbusens, theils denen des Ladoga pa-
rallellaufend, würde dieser Ansicht nicht widersprechen,
wenn die vielen Felsblücke, welche stellweise auf der
Oberfläche verbreitet erscheinen, den Hôhen nicht den
Stempel ihrer neptunischen Abkunft aufdrückten.
Auf der neuen Schubertschen Karte des russischen
Reichs findet man die Haupthügelzüge mit Genauigkeït
angegeben , welche zwei Hauptrichtungen, die von NW
nach SO und die von N nach S, wodurch sie oft zu-
sammensiossen , Zu beobachten scheinen. Beim Zusam-
mentreffen wird gemeiniglich einer der Hügelzüge ab-
geschnitten, was meist mit dem von NW kommenden
zu geschehen pflegt, während der von N streichende
in unveränderter Richtung sich weïter fortzieht.
Welcher Unterschied in der Beschaffenheit der Theile
der beiden verschieden streichenden Hügelzüge bei
ihrem ersten Zusammentreffen in der Nähe der érsten
Station Dranischnikowa obwaltet, hatte ich nicht Gele-
genheit zu beobachten; allein auf dem Postwege nach
Kexholm , dicht vor der Gränze des Wiburgschen Gou-
vernements, bei Korkemäggi findet sich ein erheblicher
Unterschied zwischen dem hier von NW herkommen-
den Hügelzuge und dem nürdlichen mit diesem zusam-
menireffenden. Ein kleiner Bach bildet einen tiefen Ein-
schnitt, der die beiden Hügelzüge von einander trennt.
Das südliche Gehänge, der durch den Bach gebildeten
Schlucht besteht aus losem, ungeschichtetem, gelb-
rôthlichen Sande ohne eine Spur beigemengter Gerôlle ;
das nôrdliche Gehänge dagegen aus graubräunlichem
Lehme, in welchem grosse und kleine Gerôlle ver-
schiedener granitischer Felsarten ohne alle Ordrung in
der Masse vertheilt liegen (*). Mit Erstaunen fragen wir:
warum besteht der Korkemägor (so heisst der südlichste
(*) Die nächste Gränze der weiter gegen Norden anstehenden
Felsen und zwar des nur noch in niedrigen, abgerundeten Kup-
pen erscheinenden Granits, welcher nur noch stellweise an den
Ufern der Flüsse und Seen aus den Trümmermassen hervor-
blickt, wird durch eine Linie, welche wir von der Konewet-
schen Insel im Ladogasee in südwestlicher Richtung über den
südlichern Theil des Pühä-, Kimä-, Torchon- und Aeuräpä-See zic-
bep, ziemlich genau bezeichnet. Der hier erwähnte, aus Schutt-
massen bestehende Hühenrücken liegt demnach von den anste-
henden Felsen auf mehrere Meilen entfernt, enthält auch über-
dies viele Felsblücke von Gebirgsarten, welche in der Umgegend
nirgends vorkommen; die Hôühe der Diluvialrücken endlich ist
hier viel bedentender als die der nächsten anstehenden Felsen.
Theiïl des von NW kommenden Hügelzuges) aus Gerôl-
len von mächtiger Grüsse bis zum feinen Sand und
Lehm herab, bunt durch einander geworfen, wäbrend
auf dem losen feinen Sande des früher beschriebenen
Hügelzuges nur grosse Felsblôcke, ohne Spur kleine-
rer Gerülle, blos auf der Oberfläche zerstreut liegen ?
Wobhl verträgt es sich mit den Wirkungen einer
mächtigeu Fluth, dass sie alles was sie zu überwältigen
vermag, vor sich wesschiebt, um es dort abzulagern,
wo ibre Kraft plôtzlich gebrochen wird. — Doch un-
begreiflich erscheint der Umstand, dass eine Fluth nur
grosse Blôcke führen konnte, ohne kleinere mit sich
fortzureissen, dass sie diese mächtigen Felsstücke auf die
hôchsten Stellen des lockern Sandes absetzte, statt dass
sie diesen mit sich fortgeführt hätte. Starke Gewitterre-
gen sind im Stande, in diesem losen Sande liefe Fur-
chen einzuschneïden und eine Menge desselben in die
Ebene fortzuschwemmen — und eine Fluth, die Faden
grosse Felsstücke fortwälzte, sollte an diesen losen Sand-
haufen sich sebrochen und die erbeuteten Trophäen zu-
rückzulassen gezwungen worden seyn? Man mag noch so
sehr von dem Gedanken gefesselt gewesen seyn, dass
Diluvialfluthen diese Findlinge über die Länder zer-
streut, so müssen dennoch bei so bewandten Umslän-
den Zweifel entstehen — und forschend sieht man sich
nach einem andern Träger dieser Massen um.
Der verschiedene Agregatzustand beïider Hiügelzüge
giebt uns auch über deren geologisches Alter Auskunft.
Der von N kommende Hügelzug muss jünger seyn, er
wäre sonst von der gewaltigern Stromung aus NW, die
solche Schuttmassen fortzuführen im Stande war, zer-
stôrt worden. Die Richtung der Fluthen war mithin in
diesen Gegenden eme zwiefache, die der ältern von
NW, die der jängern von N her; daher erklärt sich
das Auschliessen der sandigen Hügelzüge an die Enden
der grôbern Schutthaufen , welche die Srômungen auf
dieser Stelle unterbrechend , die Ablagerung des Sandes
befürderten.
Der sandige Hügelzug streicht hinter Korkemäggi ge-
gen N noch eine Zeitlang fort; weiter wird er durch
sandige Niederungen unterbrochen. Auf der 90sten
Werst von St. Petersburg erreicht man den Rand des
Wuoxen und Suwando- Thales, we'cher auf 210 Fuss
über den Spiegel des Wuoxen sich erhebt. Er besteht
aus Sand mit Gerüllen untermengt; doch feblt es an
hinreichender Entblôssung um etwas genaueres über
dessen Zusammensetzung-angeben zu künnen. Von hier
aus übersieht man das Suando-Thal, welches deutlich als
eine Fortsetzung des. Wuoxen - Thales erscheint, indem
281 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 282
ches Niveau bebält, und dabei gegen den obern Theil
scharf begränzt wird. Tritt man ins Freie, so bemerkt
man in allen Thälern , die in der Gegend sich (inden,
die beiden Thalgebänge ununterbrochen mit einander
zusammenbängen, und sowohl in der Hôhe und dem
gegenseiligen Abstand, wie auch, was bei näherer Un-
tersuchung sich ergiebt, in der Beschaffenhei! der sie | an den des Suwando und des Wuoxen, wie auch in dem
Thal des Saajocki, das Verhältniss in der Vertheilungs-
weise der Vegetation an den untern und obern Theilen
der Thalgehänge, wie wir dessen erwäbnt, sich immer
gleichbleibend ; und durch die nähere Untersuchung
erfabren wir bald, dass dieser Unterschied in der Ve-
gelation und in dem Anbau durch die Beschaffenheit
des Bodens selbst hervorgerufen wird. Wir finden eine
Stufe oder Terrasse in der Breite ihrer obern Fläche
sich nicht gleich bleibend, die bald steil zur Thalsohle
abfällt, oder nur allmälig in den Ufersaum sich ver-
flächt. Mit ihrem obern Rande 105 Fuss über den Spie-
gel des Wuoxen sich erhebend , besteht sie aus äusserst
feinem gelben und grauen Sande, der mit dünnen La-
gen graubraunen Lehmes wechselt. Die Schichtung ist
ausserordentlich regelmässig, meist vollkommen sôblig,
selten eine geringe Neiïgung thalwärts zeigend. Keine
Spur irgend einer beigemengten organischen Substanz
wird wabrgenommen, und nur selten bemerkt man ei-
nen geringen Unterschied zwischen den obern und un-
tern Lagen, indem der Sand in den obern Schichten
vorherrschend wird. — Dieses Glied der Diluvialforma-
tion hat, im Vergleich zu den früher erwähnten, eine
viel geringere Mächtigkeit, erreicht auch die bedeutende
Hôbe jener Ablagerungen nie, ist dagegen andrerseits
viel allgemeiner über das ganze Land verbreitet. Es
zeigt überall eine solche Beständigkeit in der Feinkôr-
nigkeit der Gemengtheile, in der Regelmüssigkeit der
Lagerung, der geringen Mächtigkeit der einzelnen Schich-
ten, dem Mangel an organischen Stoffen, dass es wobl
schyerlich mit einem jüngern oder Alluvilgliede ver-
wechselt werden künnte. Es muss nur bemerkt werden,
dass in den Hauptthälern, welche den jetzigen Fluss-
thälern entsprechen und meist in der Richtung der Di-
luvialstromungen liegen, Sand , dagegen in den chema-
ligen Seebecken Lehm vorherrschend auftritt. Diese Ab-
lagerungen säumen den Fuss der simmtichen ältern
Formationen.
In diesen Gebilden findet man die bekannten Ima-
trasteine, mit ibhren wunderlich gerundeten Gestalten,
welche bereits E. Hofmanns Scharfblick, als Kalk-
concretionen die an Ort und Stelle gebildet, erkannte(*).
Diese lehmigen Terrassen sind es auch, die in der Um-
zusammensetzenden Massen übereinstimmen. Auch ist
es in der That ein nur geringer Ausläufer eines, aus
NW kommenden Diluvialzuges , aus Felsblôcken mit
untermengtem Lehm bestehend, geyen 100 Schritt breit,
mit dem Wuoxen in einem Niveau lierend, der diese
beiden Wasserbecken von einander treuut. Vor 20 Jah-
ren, d. b. bevor der 40 Werst lange und 2 bis 3 Werst
breite Suwando - See sich einen Ausweg in den Ladoon
bahnte, war der Wasserstand desselben um 26 Fuss 3
Zoll hüher als er gegenwärtig ist: er spendete damals
seinen Ueberfluss dem, um 5 Fuss 3 Zoll niedriger
liegenden Wuoxen, an dessen Ufer durch seine Wasser,
welche über jenen niedrigen zwischen liegenden Damm
hinflossen, eine Mübhle getrieben ward (Fig. 3). Jetzt
liegt der See um 21 Fuss unter dem Niveau des
Wuoxen. Die Wasser dieses grôssten Stromes in Fmn-
land kônnten daher hier trefflich zum Aufschlag benutzt
werden, um manches Getriebe in Bewegung zu setzen.
Ja, 100 Mann würden in einer Woche leicht so viel
Steine auf die Seite schaffen, dass der Wuoxen sein,
in der Diluvialzeit von ihm emgenommenes Bette wieder
erlangte , und somit statt, wie er jetzt thut, mit vielen
Krümmungen und Füllen in seinem obern Laufe fast
entgegengesetzter Richtung den Ladoga zu erreichen,
hier durch den Suwando diesem See auf dem gerade-
sten Wese zueïlte. In der ganzen obern Gegend, die
nunmehr an Acker - und Wiesenland arm ist, würde
durch den theilweisen Abfluss der obern, seeartigen Er-
weiïlerungen des Wuoxen, als den Aeuräpa -See, Tor-
chon-See u. s. w. weit ausgedehnte Moräste trocken ge-
legt werden.
Nach jenem Steindamm bheisst das in der Nähe lie-
gende Dorf Kiwi-njemi.
Ein Blick aus dem Fenster der Gastgeberei zu Kiwi-
njemi auf das jenseitige ôsliche oder linke Ufer des
Saajocki, eines Nebenflüsschens des Wuoxen, zeigt
deutlich einen Unterschied zwischen dem untern Theiïle
des gegenüberliegenden Thalgehänges der durch die
lichtgrüne Farbe seiner Weide- und Ackerplätze sich
auszeichnet, und dem obern Theïile, der dunklere Na-
delholzwaldungen trägt. — Schon bei der flüchtigen An-
schauung fällt es auf, dass dieser untere Theil des Ge-
hänges, der in das rechte Ufer des Wuoxen übergeht,
auf mehrere Werst, so weit er von hier aus mit dem
Auge verfolgt werden kann, stets ein auffallend glei-
{*) E Hofmaun: Geognostische Beobachtungen auf einer Reise
von Dorpat nach Abo. Dorpat 1837.
285
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
284
gegend von Tammerfors, die düstern Felsen mit ibren
Nadelholzwaldungen in den Hintergrund drängend, durch
ïhre Fruchtharkeit die buchten- und inselreichen Seen
zu den belebtesten und lieblichsten in Finnland gestal-
ten. — Derselbe graue, (oft bläulich graue), geschichtete
und in seinen Schichten bisweilen wellenfôrmig liegen-
de Lehm; (Fig. 6) trennt den Ladoga-See von dem
finnischen Meerbusen , zu welchem die Newa, durch
jenes jüngste Glied der Diluvialformation sich ihr Bett
gegraben hat, das mithin schon der Alluvialzeit an-
gehôrt.
Der Grund, warum ich diesen grauen, oder bläulich
grauen und auch grau bräunlichen, geschichteten Lehm
noch zur Diluvialformation rechne, stützt sich auf die
oben erwäbnte eigenthümliche Ausdebnung der Lehm-
schichten, die nicht an die einzelnen Thäler gebunden
erscheinen, sondern vielmehr über das ganze Land ver-
breitet sind. Ihre Ablagerung kann daher nur aus einer
Meeresstrômung erklärt werden, welche, einige Klippen
und Diluvialhôhenzüge etwa ausgenommen, noch ganz
Finnland mit Wasser bedeckte.
Wir haben noch eines wichtigen Gliedes der Diluvial-
formation zu erwähnen, welches gleichsam den Ueber-
gang von den ungeschichteten Schüttmassen zu dem
grauen geschichteten Lehm bildet. Es besteht aus wech-
selnden Lagen von Grus, Kies und Gerüllen, welche
letztere, wiewohl selten, bis zu einen Fuss im Durch-
messer anwachsen. Obgleich man die einzelnen Lagen
in Folge ibres lockern Zusammenhanges nicht auf grosse
Strecken ununterbrochen verfolgen kann, so zeïgen doch
die vorhandenen Entblôssungen, dass eine ziemliche
Regelmässiokeit m der Lagerung, wie in dem Wechsel
der feinern und grôbern Theïle vorhanden ist. Feinen
Sand erblickt man äusserst selten, und die feinsten Theïle
dieser Ablagerung sind noch grober Grand.
Da wo die felsisgen Hôhen mehr auseinander weichen,
bilden diese Trümmermassen züsammenhängende Züge,
die in grossen Thalweitungen, oder längs dem Rande
der grôssern Seen in bogenformigen Linien, auf Hunderte
von Wersten, fast ohne Unterbrechung fortlaufen; sie
sind es, welche die vielen Seen Finnlands in Bezirke
theilen(*), und den Lauf der Gewässer durch bestimmte
Abflusskanäle bedingen. So fliesst der Wuoxen aus dem
Saïimen, da wo die Einfassung dieses Sees durch einen
solchen Sandrücken an einer Stelle unterbrochen wird.
{*) Diese der Natur sehr angemessene Eintheïlung ward von
meinem vielverehrten Lebrer M. v. Engelhardt, in seinem
» geognostischen Umrisse von Finuland“ S. 15 zuerst aufsestellt.
So durchbricht der Kümene- Strom bei Suri- oder
Wähä-Kuovola einen ähnlichen Damm, um die Gewässer
des Päjänä-Sees in den finnischen Meerbusen zu führen,
und es liesse sich leicht die Anzahl der Beispiele ver-
mehren, wenn diese nicht in die Localbeschreibung
gehôrten.
Die Gehänge dieser Rücken steigen gewôhnlich steil
unter 55° bis 40° an, und erschemen oft von oben bis
unten von kleinen Gerëüllen wie gepflastert, oder es
thürmen sich über einander liegende Blôcke bisweilen
einige Faden im Durchmesser, bis zu den in einem
Niveau fortstreichenden Kämmen. Die Hauptzüge er-
heben sich bis auf 300 Fuss über die Ebene: bald meh-
rere Werst, bald nur gegen 100 Faden, an ihrer Basis
gemessen breit, erscheinen sie von unten gesehen, durch
die Steilheit ihrer Gehänge, so wie durch das gleich-
f‘rmige Fallen und Streichen derselben, gleich unge-
heueren aus Felsblôcken aufseführten Mauern. Einen
solchen, jedoch nur niedrigen Rücken, erblickt man
links vom Raïsaläschen Kirchenwege, der aus Kiwi-njemi
über Tiuri führt, emige Werst vor letztsenanntem Dorfe.
Hôhere Züge, werden in der Nähe des Postweges von
Tavastehus nach Tammerfors gefunden, wie auch auf
dieser letztern Strecke, besonders dem Wanderer, von
der Hôhe dieser Rücken, da wo sie als schmale hohe
Dämme mitten durch die Seen setzen, mannigfach
wechselnde pittoreske Ansichten der Gegenden geboten
werden.
Die Gehänge dieser Sandrücken (Sandäsar der Schywe-
den) werden oft durch séhlig liegende und weit fort-
laufende Terrassen in Stufen getheilt, deren Entstehung
nach den bis jetzt gemachten Beobachtungen, dem ype-
riodischen Sinken der Diluvialgewässer zugeschrieben
werden muss; und die Einfassung solcher Stufen durch
über einander geschobene Felsblôcke, wie sie an den
Ufern der jetzigen grôssern Scen wahrgenommen wird,
ist sehr geeïgnet dieser Annahme eme noch grôssere
Wabrscheïnlichkeit zu geben; dieser letztere Umstand
findet sich z. B. an dem Rücken der von Imatra nach
Wilmanstrandt und Kuovola führt.
Diese Stufen sind es, welche seit der frühesten Zeit
als natürliche Wege benutzt wurden, die aus dem besten
Chaussée - Materiale bestehend, ïhre Vorzüglichkeit zu
dieser Benutzung seit Jahrhunderten bereits bewährt
haben, und nur selten einer Verbesserung bedürfen. — M
Diese Sandäsar bieten den geeignetsten Boden für die M
grossstimmigen Kieferwaldungen, die in Finnland ver-
breitet sind; so wie diese dagegen auch die einzigen
285
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
286
oo
nutzhbaren Gewächse sind, welchen der dürre Boden zu-
sagt, und in deren Begleitung nicht viel mebr als etwa
der Wachholderstrauch und die gemeine Heide so wie
die Rennthierflechte erscheinen, eben so dürr wie der
stiefmütterliche Boden, dem sie entsprossen.
Das von einer bestimmten Richtung abweichende Strei-
chen der Sandrücken, deren Hôhe die der felsigen Berge
selbst zu übertreffen scheint; ihre Ablagerung in sübligen
und in der Grôsse der Gemengtheile wechselnde Schich-
ten, macht sie zu den räthselhaftesten Gliedern der Di-
luvialzeit. Einzelne rundliche Felskuppen, welche stell-
weise aus ibrer Mitte hervorragen, kônnten vielleicht
bei näherer Untersuchung über ihre eigenthümliche Rich-
tung einige Aufschlüsse geben.
Wo sie mit andern Diluvialgebilden auftreten, lagern
sie auf dem grauen oder grau bräunlichen, ungeschich-
teten Lehm, mit regellos beigemengten granitischen Ge-
rôllen, wie bei Taïpalä an der Vereinigungsstelle des
Suwando-Sees mit dem Ladoga, ferner auf der dritten
Station vor Tammersfors u. s. w. Der feine, ausgezeich-
net geschichtete Sand als Stellvertreter des Lehmes über-
lagert dagegen dieses Glied südlich von Taipalä.
Nachdem wir den Trümmern der in der Diluvialzeit
zerstôrten Felsmassen einige Aufmerksamkeit gewidmet
haben, wollen wir auch einen flüchtigen Blick auf die
Felsgebilde selbst werfen, denen jene Trümmer ihren
Ursprung verdanken.
-Sämmitliche felsige Hôhen Finnlands, die zwischen
dem 40° und 55° der Länge, so wie zwischen dem 60
und 62° der Breite liegen, erscheinen gerundet, jeder
xorspringenden Ecke und scharfen Kante beraubt; zer-
stôrt ist hier jede Eïgenthümlichkeit, welche die gra-
nitischen und schiefrigen Felsarten sonst auszuzeichnen
pflegt, meist sanft sich erhebend und gewühnlich sanft
sich wieder abdachend, gleichen sie den glatten, hohen
Meereswogen nach einem Sturm.
Wo härtere Felsen durch eine Schuttdecke den zer-
stürenden Einwirkungen der Athmosphärilien entzogen
wurden, da finden wir hin und wieder die Oberfläche
der Felsen' wie durch Kunst so gleichmässig abgeschliffen,
dass die unter Winkeln von einigen Graden auf diesel-
ben auffallenden Sonnenstrahlen von den Fläichen re-
flectirt werden; ein Beispiel bietet der Mühlberg an der
neuen Brunnenanstalt bei Helsingfors. Die glatte Ober-
fläche der Felsen erscheint durch parallellaufende .ver-
tiefte Schramme gezeichnet, welche eine bestimmte und
in jener obenerwähnten Strecke Landes sich fast genau
gleichbleibende Richtung von NNW gegen SSO beob-
achten (*).
Die Betrachtung eines einzigen auf seiner Oberfläche
so veränderten Felsens, muss uns über die Kraft in
Erstaunen setzen, welche die Veränderung bewirkte.
Jahrhuuderte hindurch rollt die Mecresbrandung an den
Ufern von Finnland, fussgrosse Blücke die Felsen hinan-
schleudernd, und duch vermochte sie nur stellweise die
alten Züge zu verwischen; an den Klippen im starkstrô-
menden Wuoxen zeigen sich die Schramme mit grosser
Deutlichkeit und nur der Wasserfall in der Stromenge
bei Imatra (**, dessen brausende Fluthen in ihrem Ge-
fälle mit wilder Hast sich drängen und in Schaum ver-
wandelt werden, hat den festen Fels vielleicht in Jahr-
lausenden auszuhôblen vermocht. Wie musste nun die
Kraft der Diluvialfluthen sich verhalten, und wie un-
geheuer ihre Wassermenge gewesen seyn, um auf einer
(*) Es môge hier die Angabe der Richtung der Schramme auf
den hauptsächlichsten Punkten in jenen oben genannten Gegen-
den folgen..
Die Schramme streichen: pach
In den Scheeren bei Pargas, Abo wie auch zwischen
Àbo und der nächsten Station, in der Richtung SSO
Bei Salo auf dem Kirchberge . SSO gen SO
In Orijervi und Fiskars 22 R . SSO gen SO
Zwischen Âbo und Tammerfors, bei der Station
Kiwi-njemi. . SO
Bei Tammerfors . . SSO
Bei Tavastehus . SSO
Bei Helsingfors . . PANNE . S gen SSO
LS IQ PME PRE AVR PRET AR . SSO
Zwischen den Gastgebereien Forsby und Ilby . SSO
Bei Wiborg im Nicolaischen Garten . : . SSO
Auf den hervorragenden Fels-Kuppen im Sand-
rücken zwischen Wilmanstrandt und Jmatra . . SO
St. Petrikirche am Wuoxen . Hi ler Sr SO
Zwischen Kexholm und Hitola am Ladoga -See . . SSO gen SO
Bei Kroneborg am Kirchberge . . SSO gen SO
Bei Lahdenpohja 224 Werst nürdlich v. St.-Petersburg SSO gen SO
Bei Serdopol am nürdlichsten Ufer des Ladoga . . SSO gen SO
Bei Imbilax EN MA - SSO gen SO
12 Werst westlich von Pitkaranda . SSO
Bei der Solomenskoi Kirche, 8 Werst nôrdlich von
Petrosawodsk am Onega-See . . . . . . SSO gen SO -
45 Werst südlich von Petrosawodsk 2 Werst nôrd-
lich von der obern Mündung oder dem Ausflusse
des Swir's aus dem Onega-See . - SSO gen SO
& Werst südlich von dem Ausflusse des Swir's .
(**) Treffend besehreibt in wenigen Worten M. v. Engelhardt
diesen Fall in seinem ;,geognostischen Umrisse von Finnland,
287
Strecke von 1000 bis 1200 Werst simmtliche Felsen zu
ebnen und tiefe Furchen und Kanäle in das feste Ge-
Auch dann noch, wenn wir die
wabrscheinlich nur kurze Zeit der Dauer der heftigsten
Springfluthen, wie die weitere Ausdehnung derselben
stein zu graben!
über ganz Schweden und Norwegen, und vielleicht nach
Osten, bis jenseits des Onega-Sees gänzlich unberück-
sichtigt lassen.
Ueberall wo der Fels von den früher erwahnten ihn
bedeckenden Trümmergebilden durch irgend einen Um-
stand entblôst ward, finden wir ihn stets gerundet, dass
es keinem Zweifel unterliegt, dass alle jene lockern, un-
geschichteten und geschichteten Massen jünger, d. h.
nach der Abrundung, Schrammung und dem Abschlei-
fen der Felsen abgelagert wurden. Sollten dagegen Zwei-
fel entstehen, ob jene, von mir zu den Diluvialgebilden
gerechneten Massen, wirklich als solche betrachtet wer-
den müssten, ob sie nicht vielmehr bereits der Allu-
vialzeit angehôrten, so werden diese Zweiïfel, beï der
Betrachtung der Alluvialgebilde, so wie besonders durch
eine genauere Localbeschreïbung, die ich in der Folge
zu gcben gedenke, wie ich mit Bestimmtheit olauben
Ist aber die
Bestimmung der Diluvialgebilde richtig, so folgt aus dem
Uebergange der Schuttmassen durch jene von uns ge-
môüchte, véllig beseitigt werden müssen.
schilderten vermittelnden Glieder in den allgemein ver-
breiteten, geschichteten grauen Lehm, oder den gelb-
grauen Sand, dass wir in der untersuchten Länderstrecke
unter ,, Diluvium“ nicht nur eine kurze und rasch
vorübergehende Fluth, sondern vielmebr eine länger
dauernde Periode, eine Diluvialperiode verstehen müs-
sen, in welcher die Fluthen mit ausserordentlicher, zer-
stürender Gewalt in Wirksamkeit traten, dann allmälig
die Hôhe ihres Wasserstandes und ïbre Kraft verloren,
bis auch die zurücksebliebene Meeresstrômung, durch
das über den Wasserspiegel gestiegene Land gehemmt
wurde. Es entstand im Vergleich zu der früher rascher
sinkenden Meeresfläche ein Stillstand; Vegetation konnte
sich allmälig über das aus dem Gewässer emporgetauchte
Land verbreiten, Flüsse führten die auf den Hôhen
niederfallende Feuchtigkeit durch die schon gebildeten
Thäler in die einzelnen Seen, die sich ihrerseits in das
Ostsecbecken entleerten; — kurz es trat eine Periode
ein, die den Stand der Sachen dem jetzt herrschenden
Verhältniss der Ruhe fast vüllig ähnlich erscheinen liess,
und die wir daher mit andern Geognosten als die Allu-
vialperiode zu betrachten geneigt sind. — Doch ehe wir
einen allgemeinen Blick auf die Bildungen dieser Pe-
riode werfen, wollen wir einiges über die Verbreitung
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
288
der Felsblôcke auf der Oberfläche aller Gebilde ohne
Unterschied erwäbhnen, da diese Felsblôcke als die zu-
rückgelasseneu Spuren der verschiedenen Wasserstände
betrachtel wer'en müssen, und somit theils der Dilu-
vial- und. theils der Alluvialzeit anheim fallen. Die
Verbreitung jener Blôcke ist hôchst wabrscheinlich mit
einer Erscheinung vüllig übereinstimmend, die an den
Seen und manchen Flüssen beobachtet werden kann,
und die von dem Vorhandenseyn der Felsblôcke in der
Nähe der Ufer bedingt wird.
Dass die Vertheilung der Felsblôcke auf der Ober-
fliche des Bodens beiden Perioden angehôrt, erhellt
daraus, dass die Blôcke sowobl auf den hôchsten Erha-
benheiten der ältern Gebirgsarten, als auch auf den
Jüngslen Alluvialbildungen aufliegend gefunden werden.
Durch welche Kraft und auf welche Weise noch heut
zu Tage die Ablagerung dieser erossen Felsblôcke auf
der Oberfliche aller Formationen, welche am Ufer der
Gewässer sich befinden, vor sich geht, dieses kann fast
in jedem Frühjahr beobachtet werden, wenn man zur
Zeit des Eisganges an Stellen des Ufers sich begiebt,
wo der Uferrand durch die zahlreichen übereinander
gehäuften Blôcke von der starken Ablageruno derselben
zeugt. Den zu diesen Beobachtungen geeignetsten Punkt
fand ich in der Nähe von Kiwi-njemi, am Ufer des
Wuoxen, der hier ein weites blindes Ende bildet und
von hier aus in beinahe entsegengesetzier Richtung zu-
rückfliesst allmälig zum Ladoga einlenkend, wie schon
früher bei Kiwi-njemi erwäbnt wurde, — An diesem
blinden Ende des Wuoxen findet man länos dem fla-
chen Ufer, nach dem Dorfe Katila zu, eme bis 11/, Fa-
den hohe, aus Felsblücken bestehende Mauer, wel-
che durch die Eismassen allmäblig aufgeführt wurde.
(Fig. 1 und 5.) Die nähere Beschreïibung des Vorganges
selbst verweise ich auf die Localbeschreïibung und er-
wäbhne hier nur, dass ich auf den gegen das Ufer sich
drängenden, auf 6 und 8 Fuess hoch übereinander ge-
schobenen Eisschollen, an verschiedenen Stellen Fels-
blôcke, die bis 3 Fuss im Durchmesser hatten, aufliegend
fand, so dass es keinem Zweifel unterliegt, dass jene
deren Träger sind (*); ingleichen dass da, wo die Tiefe
des Grundes das nähere Anrücken der mit Felsblôcken
beladenen Eisschollen gegen das Ufer gestattet, die Blôcke
—————
(#) Der Transport grôsserer, 1 bis 11/, Faden im Durchmesser
haltender Blôcke durch Eismassen, wurde auf verschiedenen
Stellen zu verschiedenen Zeiten von den an den Küsten woh-" 1
nenden Bauern beobachtet, dasNähere darüber kann erst später
folgen.
nn nee RTE
D SE
289
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
290
EE ——Z— |
zu einer Uferstufe oder Mauer über einander gethürmt
werden künnen, bei flachem Seegrunde dagegen diese
im eiïniger Entfernung vom Ufersaume im Wasser zer-
streut liegen.
Aus dem Vorhergehenden lässt sich daher leicht er-
seben, warum man die Felsblücke an gewissen Stellen
vorzugsweise erblickt; ïhre Ablagerung musste ganz von
der Zugänglichkeit der Ufer für die von Winden oder
Strômungen herbeigetriebenen Eisschollen abhängig seyn.
Doch auch von Eismassen ganz umschlossene kleinere
Felsblücke finden sich häufig und zwar da, wo das
Wasser über Untiefen, deren Grund von losen Fels-
blôcken bedeckt wird, gefriert; bei dem Steigen der
Gewässer im Frühjahr oder bei Seewinden müssen sol-
che Eisschollen, und mit ihnen die eingefrorenen Blôcke
gehoben werden; sie kônnen forttreiben und ihre Beute
an verschiedenen Stellen fallen lassen. — Auf die eine
und die andere Weise môgen hôchst wahrscheinlich
auch die Findlinge in den südbaltischen Ländern, wel-
che auf der Oberfläche zerstreut liegen, zu eimer Zeit
als noch die Ostsee diese Gegenden bespülte, durch
Eisschollen aus Skandinavien und Finnland hinüberge-
schafft worden seyn.
Die durch Eisschollen aufseworfenen Uferränder sind
zur Bestimmung des Rückzugs der Gewässer von ausser-
ordentlicher Wichtigkeit. Nicht immer bestehen sie aus
Felsblôcken; an flachen sandigen Ufern findet man sie
oft aus dem Material des Ufers zusammengesetzt.
Da sie nur durch einen längere Zeit hindurch sich
gleichbleibenden Wasserstand hervorgebracht werden
konnten, so zeugen sie in Hôhen, die von dem Wasser
nicht mebr erreicht werden, von dem veränderten Stande
desselben. Je nachdem die Uferwälle in einem Niveau
hintereinander liegen, oder terrassenfôrmig sich erheben,
sind wir berechtigt auf eine unveränderte Hôhe des
Wasserstandes und ein Wachsen des Landes, oder ein
Sinken des erstern und ein dadurch hervorgerufenes
Vorrücken des andern zu schliessen. Das Sinken des
Wasserspiegels bei geschlossenem Becken hängt wohl
meist von dem Durchbruche des Abflusskanales, bei
offener See dagegen wahrscheinlich von der Erhebung
des Landes ab.
Uferstufen und Uferwälle wie auch einzelne an den
Abhängen zerstreute Blôcke findet man an fast allen
grôssern Seen Finnlands, die erstern erscheinen oft in
grossen Absätzen, oft mehrere über eïnander liegend,
was auf ein, in gewissen Perioden plôtzlich erfolgtes
Sinken des Wasserspiegels hinweist. — Jeder Uferwall
entspricht dem Wasserstande einer gewissen Periode,
in jeder derselben wurden verschiedenartige Felstrüm-
mer (Detritus) und vegetabilische Stoffe in Schichten
abgelagert, die zugleich die Richtigkeit des Schlusses
aus der Lage der Uferwälle beweisen.
Durch das Sinken der Wasserfläche wurden Flussthä-
ler in Seebecken, und umgekehrt Seebecken in Fluss-
thäler umgewandelt. Hat man sich einmal mit den
Merkmalen eines veränderten Wasserstandes bekannt ge-
macht, so lassen sich die denkwürdigen Veränderungen
im Flusssysteme und Trockenlegung mancher Landes-
strecke meist mit Leichtigkeit nachweïisen. Als Beispiel
môge hier eine den Geognosten bekannte Thatsache,
das verlassene Flussbette zur linken des Imatrafalles auf-
gefübrt werden, welches durch das Entstehen des jetzigen
tiefern Bettes trocken gelegt wurde. (*) Die natürliche
Folge des tiefer gelegten Wuoxen-Gerinnes war ein
Sinken des Wasserspiegels oberhalb des Falles; ein wei-
tes Seebecken wurde dadurch trocken geleot. Die auf
dem Seegrunde abgelagerten Schichten erscheinen zu
Tage und der Wuoxen hat sich in denselben einen Weg
gebahnt. Sein linkes Ufer unterwaschend, entblôsst er
ein Lager, welches aus verschiedenen vegetabilischen
Resten noch jetzt in der Gegend wachsender Pflanzen
besteht, von grauen Lehm- und gelben Sandschichten
bedeckt; Ablagerungen, durch welche deutlich erwiesen
wird, dass der See noch in der Alluvialperiode bestan-
deu habe.
In eine ältere Zeit dagegen fällt die Trockenleeung
des Beckens unterhalb des Imatrafalles, die Ufer, welche
bis 80 Fuss Hôhe erreichen, bestebn aus jenem bereits
oben erwäbnten bräunlich und bläulich grauen, fein ge-
schichteten Diluviallehbm; er wird hier nur von Damm-
erde bedeckt, ohne eine Spur einer andern Alluvial-
ablagerung, welches die Existenz dieses Sees noch in
der Jjüngern Periode bezeugen kônnte, aufweisen zu
kônnen. Auf eine ausführlichere Beschreibing von dem
frübern, hôhern Wasserstande des Wuoxen und des
Suwandosees, wie auch der Seen Ladoga und Onega
wäbrend der Alluvialzeit und ibrer merkwürdigen Ab-
lagerungen müssen wir unsere Leser gleichfalls auf eine
zukünftige Schilderung verweisen.
Obwohl, wie uns hôüchst wahrscheinlich erscheint, die
Dauer der Alluvialzeit ungleich bedeutender war, so
stehen doch die Ablagerungen dieser Periode in keinemx
Verhältniss zu den ältern der Diluvialzeit; ebenso ver-
schieden von diesen ist auch ibre Lagerung. Wäbrend
(*) Strangways: Transactions of the geological society. London
1. Series Vol. V., und E. Hofmaun a. a. O.
2
291
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
©2222 — LULU
die jüngern Schichten meist eme starke Neigung von
20 — 50 gegen den Horizont zeigen, (Fig. 2 und
4) liegen die ältern grossentheils vollkommen sühlig
(Fig. 2 und 6). Der Grund dieser Erscheinung wird
später auseinandergesetzt werden, er beruht auf der
verschiedenen Aeusserung der die Ablagerung bedin-
genden Strômungen und Bewegungen des Was:ers:
Ein trockengelegter Seegrund zeigt stellweise zerstreute
Felsblücke von verschiedener Grüsse den Ausgehenden
der Alluvialschichten aufliesend, und in der Nähe eisen-
haltiger Quellen, überzeugen wir uns von der bis zur
Trockenlegung des Seebeckens in demselben fortgedauer-
ten Bildung des in regelmässigen Kügelchen von ver-
schiedener Grôsse erscheinenden Seeeisenerzes.
Werfen wir einen Rückblick auf die erwähnten Beobach-
tungen, so finden wir uns berechtigt zu schliessen, dass
Finnland erst in der Diluvialperiode dem Meere entstieg,
indem die hôchsten Kuppen des Landes gerundet, von
den Gewässern abgeschliffen erscheinen. Aber durch
eine ôrtliche Erhebung in Finnland lässt sich die. be-
stimmte Richtung der mächtigen und sorweit verbreiï-
teten Wasserfluth nicht erklären; nur durch das Zu-
rückweichen der Wasser und durch die von denselben
fortgeführten Felsblôcke, bei einem raschen Emporsteigen
der skandinavischen Halbinsel hätte das gleichmässige
Streichen der Schramme auf der Oberfläche der Felsen
hervorgebracht werden kônnen. Durch eme Untersu-
chung der Felsoberflächen am Eismeer allein kônnte das
Räthsel gelôst werden: würde dort die Richtung der
Schramme nach dem Meere zu gefunden, so wäre durch
diesen Umstand eine solche Erhebung bestätigt.
Die beï ihrem ersten Auftreten so zerstôrend wirken-
den Diluvialfluthen modificirten bedeutend das hügeli-
che Felsenland, und nahmen einen grossen Antheil an
der Bildung der Thäler ; was die allgemein vorherr-
schende Richtung derselben von NW und NNW nach
SO und SSO zu bekräftigen scheint. — Diesen zersto-
renden Wirkungen wie auch dem ersten Auftauchen
des Landes aus den Meerestiefen ist dér gänzliche Man-
gel an organischen Stoffen in den finnländischen Dilu-
vialablagerungen zuzu chreiben, wäbrend wir in den
Alluvialgebilden vegetabilische und animalische Reste
(Muscheln und Infusorien (*)), sowohl in ältern, als
jüngern Schichten dieser Periode finden.
(*) Die Beschreibung urd Abbildung dieser Infusorien giebt
uns Professor S. Kutorga in seinem nun erscheinenden allge-
meinen Werke über diese Thierklasse. (Ecrecrsennas ncropis
DaHBOURHXL ULOraHxS [poseccopa C. Kyropru.)
Den ruhigern Diluvialstrémungen verdankt Finland
das wenige zum Ackerbau taugliche Land, ohne wel-
ches vielleicht nur Fischer und Jäger im Stande wären,
in dem üden Felsenlande kümmerlich ïhr Leben zu
fristen.
Die Erhebung des Landes erreichte indessen in dér
Diluvialzeit ihr Ende nicht; sie dauerte in einem sebr
verminderten Grade bis zur heutisen Zeit fort, wo-
durch eïn nicht ganz unbedeutender Theïl der gesamm-
ten Erhebung schon in die Alluvialperiode fällt. Die
vielen, jedoch unterbrochenen Uferränder aus Geschie-
ben bestehend, wie sie nur durch die Wirkungen des
Wellenschlages und das Drängen der Eismassen hervor-
gerufen werden künnen, die längs dem jetzigen See-
ufer des finnischen Meerbusens, auf den Gehängen der
Hügel hintereinanderliegend, und oft bis zu deren Gi-
pfel hinauf sich fortziehn, weisen drauf hin.
Diese Geschiebeablaserungen finden sich sowohl auf
der finnländischen als auch auf der gegenüberliegenden
Küste Ehstlands. Auf der letztern fand ich sie, z. B., in
der Näklie von Reval, wo sich der Postwes nach St. Pe-
tersburg vom Gestade den sogenannten Glint hinauf er-
erhebt ; Abhang und Hôhe sind hier von Geschiebebän-
ken eingefasst. Eine solche Ablagerung aber konnte erst
nach den Diluvialfluthen erfolgen, da ihre zerstôrenden
Wirkungen sich bis hierher erstreckten und zur Bildung
mancher Flussthäler beïgetragen haben. So finden wir
das Thal, welches der Brigittenbach an seiner Mündung
bei Kosch ôstlich von Reval durchfliesst, mit bläulich
grauem Diluviallehm, der viele granitische und wenige
Kalksteingerülle beisemengt enthält, ausgefüllt. In dieses
Gebhilde hat sich der Bach in neuerer Zeit in einer der,
der Diluvialfluth entgegengesetzten Richtung sein Bette
gegraben.
In einem so gedrängt flachhügligfelsigen Lande wie
Finnland ist, bei einem gänzlichen Mangel tiefer Thäler
und so geringem Niveauunterschiede der ganzen Ober-
fliche , musste beim Rückzug der Gewässer eine grosse
Menge derselhen in den zahlreichen wannen- und mul-
denfürmigen Vertiefungen , welche die Oberfliche bil-
dete, zurückbleïben. Viele auf diese Weiïse entstandene
Seen bahnten sich plôtzlich oder nach und nach einen
Abzugskanal, sie flossen theilweise oder ganz ab, und
dennoch blieb eine so unübersehbare Menge derselben
zurück, dass der Flächenraum, den sie einnehmen, in
manchen Gegenden des mittlern Finnlands, den des
festen Landes zu übertreffen scheint; wodurch ein gros-
ser Theil des Innern der Provinz den Schärengegenden
293
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
29%
LU |
welche die Küste Finnlands an der Ostsee umgeben, | Fig. 3. Ideeller Durchschnitt des Diluvialdammes, wel-
vollkommen ähnlich wird.
Der Bewohner dieser nordischen Gegenden, durch
das Klima oft genug um die Frucht seiner Aussaat ge-
bracht, sichert seinen Unterhalt durch den Fischfang;
und die Erhaltung der Bevôlkerung wird hier zum
Theil durch den Wasserreichthum der Gegenden be-
dingt.
Diese kurze Uebersicht von den Haupigliedern der
Diluvial- und Alluvialformation, die wir geliefert ha-
ben, wurde vorausgeschickt, um bei der nachfolgenden
Ordnung in der Localbeschreïbung, die mit den jüngsten
Bildungen beginnen wird, den Zusammenhang stets
nicht aus dem Auge zu verlieren. Ohne diese vorläufige
Bekanntschaft mit der Altersfolge wie auch mit den Be-
standtheilen der verschiedenen Ablagerungen, würde
bei der Localbeschreibung die üftere Wiederholung un-
vermeidlich seyn, die nôthige allgemeine Uebersicht da-
gegen nicht erreicht werden kônnen. Die geologischen
Ansichten aber, welche dem Beobachter vorschwebten,
wurden mit in den Bericht hineingeflochten, um den
Leser vorläufig mit der Idee bekannt zu machen, wel-
che den Gang der Untersuchung leitete.
Erklärung der lithographirten Tafel.
Fig. 1. a und b, Uferränder bei Kiwi-njemi am Wuo-
xen, welche durch die von Eismassen herbeigeführ-
ten und über einander geschobenen Felsblôcke ge-
bildet wurden. a ist der jetzige Uferrand des Wuo-
xen; b ein jenem vollkommen äb»licher, welcher
um 15 Fuss 1 Zoll hôher liegt und bei einem ehe-
maligen hôhern Wasserstande des Wuoxen gebildet
wurde. Dieser Uferrand liegt in einem Niveau mit
dem hôchsten verlassenen des Suwando-Sees, s. Fig 3.
Fig. 2. Diluvial- und Alluvialablagerungen bei Wixa-
lacht, welche durch den theilweisen Abfluss des
Suwando in den Ladoga, im Jahre 1818 trocken ge-
legt wurden. a sühlig liegender, feingeschichteter,
in grauen und bräunlichen Lagen wechselnder Dilu-
viallehm ; à Alluvialablagerungen, welche unter 28—
30° dem Suwando See zufallen. In der Bank cd fin-
det man Anadontenschaalen wie auch eïnige vegeta-
bilische Ueberreste noch jetzt am Ufer vorkommen-
der Organismen. Beï d hat der Suwando-See schon
einen Theïl dieser Ablagerungen zerstôrt und in die
Tiefe gespült, wodurch die Uferstufe gebildet wurde.
————————_—_— ——————————————— —
cher den Wuoxen vom Suwando treunt, zur Ver-
deutlichung der frühern Verbindung dieser beiden
Wasserbecken , welche erst 1818 vollig unter-
brochen wurde. 4, der Diluvialdamm aus grossen
und kleinen, ohne Ordnung mit Lebm gemengten
Felsblôcken bestehend. B Ein Mühlrad, welches bis
1818 von den im Suwando damals um 5 Fuss 3 Zoll
hôüher als im Wuoxen stehenden Wassern getrieben
wurde. a,b,c, d,e Uferränder und Uferstufen,
welche verschiedenen ehemaligen wie auch jetzigen
Wasserstanden entsprechen.
Fig. 4. Alluvialablagerungen , welche die drei Faden
hohen und steilen Ufer des Swirstromes, 8 Werst
unterhalb des Kirchdorfes Gorki zusammensetzeu. Es
sind Ablagerungen, welche in dem früher bis hier-
her reichenden Ladoga -See abgesetztt wurden. Die
Schichten a bestehen aus feinem schmutziggrauen
Sande, b aus feinem weiïssen Sande; c ist eine beï-
nahe sôhlig liegende Torfschicht, welche bis 51/4
Fuss mächtig wird, und aus verschiedenen vegetabi-
lischen Resten noch jetztt in dieser Gegend häufig
vorkommender Pflanzen besteht; sie wurden auf dem
Seegrunde mit Wasserpflanzen gemengt abgelagert.
d weïsser und gelber Sand, grôber als der, welcher
im Liegenden sich findet, in sühligen, undeutlich
wellenfôrmig gekrümmten Schichten mit einander
wechselnd ; e Dammerde.
Fig. 5. Grosser Felsblock im Uferrande des Wuoxen,
der offenbar in der jüngsten Alluvialperiode durch
Eismassen hierher gebracht worden seyn muss.
Fig. 6. Wellenfürmig gekrüïmmte Lagen des feingeschich-
teten grauen und bräunlichen Diluviallehms, welcher
bläulich grauem ungeschichtetem Diluviallehm, mit,
ohne Ordnung beigemengten granitischen Gerllen
aufliegt. Diese Diluvialgebilde setzen das rechte Ufer
der Newa bei Dubianskoi zusammen.
—— > $ ——
10. RECHERCHES SUR LA CONSTITUTION DE L'a-
CIDE SACCHARIQUE; PAR M. HESS (lu le 1 fé-
vrier 1839).
J'ai eu l'honneur de présenter à l'Académie un mé-
moire sur la composition de l'acide saccharique. —
Je croyais y avoir prouvé que la composition du sel
acide à base de potasse était exprimée par la formule
K, C‘H°O7+H, CHSO7. —
295
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
296
—————————————_—_—_—_—_û— PPT
Mes expériences furent reprises, immédiatement après
leur publication par M. Thaulow, dans le laboratoire
de M. Liebig. Il trouva, pour le sel de potasse, le même
résultat que moi, et analysa en outre les sels à base de
zinc et d'ammoniaque. Ces deux derniers sels avaient
été préparés par M. Guérin-Varry, et comme le ré-
suliat des analyses donne, pour la composition de l'acide
saccharique, les mêmes nombres que ceux que j'avais ob-
tenus, il en résulte que M. Guérin-Varry avait réel-
lement opéré sur les mêmes composés que moï, et qu'il
ne s'élait trompé que sur les, résultats numériques.
Mais là ne s'arrète pas le travail de M. Thaulow: —
une nouvelle manière d'envisager les acides organiques
avait paru ; il l'applique aux sels de l'acide saccharique ,
et trouve que cet acide était particulièrement propre à
confirmer la nouvelle théorie (*). D'après cette théorie,
l'acide saccharique exige, pour sa saturation, cinq atomes
de bases. Dans l'acide hydraté ce sont cinq atomes d’eau
qui, dans les sels, peuvent être remplacés en tout ou en
partie par les bases, de manière à dunner les cinq sé-
ries de sels dont voici les types.
Acide saccharique C2H10t1 + 5 Aq,
Sel C#2H10011 -E 4 Aq + À (oxyde métall.).
— CHxO1 + 5 Aq+2R
C'H1O1 + 2 Aq + 5 À
C'HtO1 + 1 Aq +4R
3 C'2H1011 + 5kR
Cette substitution des élemens de l'eau par un nom-
bre équivalent d’atomes d'un oxyde métallique quelcon-
que est un des points essentiels de la nouvelle théorie.
Or cette substitution n'existe, selon l'ancienne manière
de voir, que pour l'eau d'hydratation, hors de laquelle
l'acide pouvait se combiner avec une plus grande quan-
tité d'oxyde et former un sous-sel; mais il n'y avait
plus d'eau éliminée, c'est-à-dire que, l'eau d'hydratation
une fois remplacée, la relation entre le carbone et l'hy-
drogène de l'acide restait la même, quelle que fut la quan-
tité d'oxyde auquel on parvienne à le combiner. — Dès
Jors, plus de moyen de concilier les deux théories; elles
sont essentiellement différentes, puisqu'elles supposent
des faits différens. C'est sous ce point de vue que je
vais d'abord examiner le mémoire de M. Thaulow.
Dans la série des formules qui expriment sa manière
de voir, les trois premières supposent absolument les
mêmes faits pour les deux théories; elles ne sont donc
qu'une interprétation différente, puisque
(#) Poggendorf's Annalen XXXXIV, p. 497.
nouvelle formule ancienne
CHNOU +6 — 2x CSH°O7 +
C2HO L4H+ À — À, CHSO7 + HCSH*O7:
CH + 3 H+2R — 2 xX R CfHsO7.
C'est donc parmi les trois autres formules qu'il faut
chercher les preuves en faveur de la nouvelle manière
de voir. Mais l'une d'elles C'2H{O1 + 1 Aq +4 R n'est
que présumée; M. Thaulow ne cite point de sel qui
ait cette composition ; elle ne prouve donc rien.
Quant à la formule C12H100*1 + 2 Aq + 5 R, M. Thau-
low croit la retrouver dans le sel analysé par M. Erd-
mann. Il suffit cependant de mettre en regard les ré-
sultats des calculs et ceux de l'analyse pour prouver que
ce n’est encore qu'une supposition sans fondement.
calculé obtenu
Carbone 15,67 13,69
Hydrogène 1,54 1,24
Oxygène 18,52 21,95
Oxyde plombique 64.47 65,417.
Il ne nous reste donc de toute cette série que le sel
pentatomique qui parle en faveur de la nouvelle théorie.
Il est évident que c'est ce sel qui a servi de point de
départ à M. Thaulow. Voyons donc, avant tout, le degré
de confiance auquel ce résultat peut prétendre. — A la
fin de son mémoire, l'auteur nous dit que, pour achever
de caractériser l'acide saccharique, il ne lui restait plus
qu'à citer ses réactions, et il nous dit, entre autres, qu'en
ajoutant du nitrate d'argent à une dissolution du sel po-
tassique acide, l'argent se trouve réduit au bout de quel-
que temps, et que cette réduction s'opère à l'instant
quand on chauffe le liquide. — C'est justement le ca-
ractère le plus décisif de l'impureté du sel! — Le sac-
charate acide de potasse ne précipite pas l'argent de
sa dissolution, même après une ébullition assez pro-
longée. C'est avec un reste du sel même, qui avait servi
à mes analyses, que je m'en suis assuré. — Le sel de
M. Thaulow était donc impur. — C'est assez naturel,
puisque parmi les méthodes connues il a justement pré-
féré celle qui était défectueuse. — La méthode dont je
me suis servi et qui consiste à prendre le saccharate
acide de potasse, brut, et à le purifier par des cristal-
lisations réitérées, est très expéditive; le sel étant beau-
coup plus soluble à chaud qu’à froid. Le travail marche
très vite. Trois jours me suflirent pour obtenir un sel
parfaitement pur, en opérant sur le produit de l'acide
nitrique sur six livres de sucre. — Le liquide brut
contient, outre les acides oxalique et formique, une
substance brune qui adhère au sel plus que toute autre
297
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
298
oo
matière étrangère; de sorte que le sel étant parfaite-
ment blanc, il se trouve aussi être pur.
Comme M. Thaulow nous dit dans son mémoire
qu'il a essayé plusieurs méthodes pour préparer l'acide
saccharique , supposons qu'il ne se soit servi d'un acide
impur que pour l'essai des réactions, et que le sel de
plomb ait été préparé avec un sel pur. -— Reste encore l’ex-
actitude des analyses à examiner. D'après la nouvelle théo-
rie, le nombre d'atomes de carbone et d'oxygène reste cons-
tant, et ce n'est que l'hydrogène qui varie selon la plus
ou moins grande quantité qui se trouve remplacée par
un mélal.— Comme, en outre, cette théorie n'exclut pas
l'existence des sous-sels, il est évident que c'est l'hydro-
gène qu'il était essentiel de déterminer avec toute l’ex-
actitude possible. Comparons les chiffres:
Sel. Hydrogène calculé. trouvé. Excès. Valeur deH.
K+2(CSHO7)+H 3,6 3,18 0,18 0,20
Zn CH°07 2,92 3,06 O4 0,18
© NHS+2(CSH°OTHH) 5,68 so - Qi PA.
L'excès constant de 0,14 doit tenir ou à la manipula-
tion ou à la méthode — et dans les deux cas, ce même
excès doit se retrouver dans l'analyse du sel de plomb,
tandis que M. Thaulow calcule sa formule exactement
sur les données de l'analyse. Mais tout l'hydrogène du
sel de plomb se monte à 0,79, dont 0,14 sont justement
1/s. Le nombre 0,7 correspondant à 10 atomes d’hydro-
gène, nous voyons quil est loin d'être prouvé que ce
sel contienne réellement 10 atomes; s'il en contient plus
ou moins, toutes les déductions tombent d’elles-même.
——————_—
Je fis bouillir du saccharate potassique avec un excès
d’acétate plombique, ayant soin d'enlever le sel fusible
qui se précipilait, Le liquide restant, ayant été concen-
tré jusqu'à consistence pâteuse, fut repris à l'eau et bien
lavé.
1,12 de sel donnèrent 6,807 Pb = 72,059,
1,046 de sel acide carbonique 0,424, eau 0,107.
Cela donne, en admettant toujours 12 atomes de
carbone,
Carbone 11,20
Hydrogène 1,13
Oxygène 15,62
Oxyde plombique 72,05
100,00,
Mais CS : HS — 11,2: 1,21
1,13 obtenu
0.08 différence.
Cette expérience, ne confirmant pas celle de M. Thau-
low, je repris ce sel et le fis bouillir encore avec un
excès d'acétate plombique.
3,654 de sel donnèrent 2,786 Pb — 76,562.
Le sel employé par M. Thaulow contenait 76,99 de Pb.
Mais comme l'auteur n'indique ni la quantité d'acétate à
employer, ni la température, ni le temps nécessaire,
il devient au moins très difficile d'obtenir des produits
constans. Une autre portion de sel, préparée de même,
donna :
2,763 de sel — 2,214 Pb — €0,132.
4,586 de sel donnèrent
Acide carbonique 1,516. Eau, 0,254.
Carbone (C2?) 9,14,
Hydrogène 0,615
Oxygène 10,113
Oxyde plombique S0,130
100,000.
Mais C'2H1° — 9,14 : 0,621.
On ne peut donc point s'abuser sur la disparition
d'une certaine quantité d'hydrogène. — Mais le sel ainsi
formé appartient - il encore à la série des saccharates ?
C'est ce qu'il aurait fallu prouver, et pour le prouver,
il fallait remettre l'acide en liberté, et lui retrouver tou-
tes ses propriétés antérieures.
J'ai décomposé le sel de M. Thaulow par l'hydrogène
sulfuré ; l'excès de ce gaz fut chassé par l'ébullition, et
l'acide ainsi obtenu, ayant été mêlé avec de la potasse
dans les proportions à former le sel acide , l'évaporation
du liquide ne donne qu'un sel gommeux. Il fut redis-
sout et précipité par l'acétate de plomb.
2,132 de sel séché à 100° donnèrent 2,433 Pb — 89,052.
LI. 6,934 de sel donnèrent:
Ü = 1,154 —=C 4198
H 0,505 H 4,45
O 53,57
100,00
I. 5,526 contenant 0,361 d'acide
C 0,565 C 42,91
H 0,147 H 4,48
O 52,61] :
C1 41,57 et C12 45,52
H!6 4,50 H!'6 4,71
O2 5413 Of 51,97.
Ces nombres ne représentent donc plus la composition
de l'acide saccharique ; mais comme je supposai que l'é-
‘ bullition tendrait à le reproduire, je décomposai une
299
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
RQ QQOGGQ QG
nouvelle quantité de sel Thaulow, contenant 79,534
d'oxyde plombique, et donnant à l'analyse sur 5,092 de
sel
Acide carborique 1,532 44,613
Eau 0,255 2,907
Oxygène 52,480
100,000
ce qui donne un peu moins d'hydrogène que n'en exige
la formule.
L'acide, mis en liberté, fut bouilli avec de l’oxyde de
zinc. Par l'évaporation, j'obtins des cristaux et une li-
queur qui ne cristallisait point.
0,818 de cris'aux séchés à 100° donnèrent 0,236 = 28,85.
2,415 donnèrent
Acide carbonique 2,24
Eau 0,656
Carbone 25,66 C5 26,19
Hydrogène 3,15 HS 2.92
Oxygène 42,54 O7 40,99
Oxyde de zink 28,85 Zn 29,30
100,00 100,00
Je soupçonne que le sel n'était pas tout-à-fait desséché ;
reste encore la liqueur incristallisable. Elle fut précipitée
par l'acétate de plomb, et donna un sel dont l'analyse
indique 72,15 d'oxyde plombique. 1,51 de sel donna
Acide carbonique 0,596 = 11,16
Eau 0,124 — 1,05
Oxygène 15,66
Oxyde plombique 72,15
100,00
Mais, dans cette analyse, le carbone se trouve à l'hy-
drogène comme C1? : 86,4. Mais 87,3 sont — 14 H
puis 11,16 : 15,66 — C1: O 1287. Ce qui nest pas
tout-à-fait 13 atomes d'oxygène.
Il résulte de ces analyses
1. Que l'acide du sel de M. Thaulow, dégagé par
l'hydrogène sulfuré, ne représente plus la composition de
l'acide saccharique.
2. Que l'on n'obtient, que fort difficilement la compo-
sition du sel telle que l'indique cet auteur,
De là, je conclus que M. Thaulow aura obtenu des
sels très variables et n'aura communiqué que les résul-
tats qui s'accordent avec sa manière de voir, d'après
le principe professé par certains savans, qu'il fallait évi-
ter tout ce qui pouvait jeter du doute sur une proposi-
tion énoncée, et que c'était à l'auteur seul à bien juger
ses expériences et à répondre des conclusions qu'il en
tirait. — Pour en revenir à la question essentielle, à
celle de la constitution de l'acide saccharique, je oïterai
quelques mots de M. Graham. Ce penseur profond et
lucide dit (‘): ;, Indeed the great question respecting the
constitution of an oxygen-acid salt, is the pivot upon
which the whole body of chemical theory turns at his
moment. “
lei, trois questions essentielles se présentent à nous,
eu égard à l'état actuel de nos connaissances :
1. L'acide saccharique peut-il être envisagé comme
un hydracide ?
2. Get acide est-il polybasique?
3. De quelle manière envisager l'eau échangeable que
contient cet acide ?
Quant à la question de l'hydracide, il est évident que
si l'acide saccharique était G!2H1°O1$ + 5 HZ,
le sel de plomb serait C12H10016 + 5 Pb.
Dans ce cas, en décomposant ce sel par l'hydrogène
sulfuré, on devrait obtenir du sulfure de plomb et l'a-
cide primitif; ou bien l'on obtiendrait C‘H#O*# plus
un précipité de sulfure de plomb et un dégagement
d'hydrogène. La supposition d'un hydracide n'admet que
ces deux alternatives, et l'expérience prouve que l'on
n'obtient ni l'acide primitif ni la combinaison C'?#H1#O15;
mais bien un composé contenant moins d'oxygène et
d'hydrogène que l'acide primitif.
La seconde question, est de savoir si l'acide sacchari-
que est monobasique ou polybasique. Si l'acide est mo-
nobasique, nous le représentons par CSHSO7 + H, s'il
est polybasique, nous sommes obligés de doubler l'atome
et de le représenter par C'#H1O'6. Les sels étudiés jus-
qu'à présent ne décident pas la question; car on peut
écrire ZnCSH*O? aussi bien que ZnCH1O'4, Le sel
acide de potasse est un véritable sel double. KCSHsO7
+ HCSH*O7. L'eau peut être remplacée par de l'oxyde
de cuivre, le sel cristallise facilement. Si nous connais-
sions un sel comme KCSHSO7-+ NaCSHSO”7, la question
serait décidée ; l'atome devrait être doublé (*); mais ce
sel n'a pas encore été produit. Enfin, si le sel C:2H#011
+5 Pb était supposé d'une composition constante, la
question serait encore décidée; mais celte composition
n’est pas constante, la décomposition ne s’arrèle pas à
«
cette limite; et il faut cependant qu'elle s'arrête à un
(+) Elements of chemistry by T. Graham. London 1858. p. 179.
(##) Voyez ce que Graham dit à l'occasion de la constitution
du sucre. Phil. Mag. September 1858.
301
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
002
ne,
nombre impair, pour qu'il y ait lieu de doubler l'a-
tome de l'acide saccharique.
Enfin, la dernière question est de savoir quel est le
rôle à assigner à l'eau échangeable de l'acide saccharique.
Si l'on admet l'existence du composé C'2H{Oït E 5 pb,
la formule C'?H'0011 + 5 H exprime-t-elle réellement la
composition de l'acide ? — A cela je réponds que non.
J'ai fait voir, dans mon premier mémoire sur la com-
position de l'acide saccharique, qu’en faisant bouillir le
saccharate acide de potasse avec de l’oxide plombique,
on obtenait d dernier contenant l'acide CSH*O7.
Comme cette expérience paraît avoir tout-à -fait échappé
à M. Thaulow, je l'ai répétée, me servant d'un grand
excès d'oxyde plombique. La liqueur devint fortement
alcaline, et l'oxyde plombique contenait, après avoir
été bien lavé, exactement le même acide CSH#O7. L'o-
xyde plombique ne pouvait donc remplacer que deux
atomes d’eau; et si, comme dans la composition de
M. Thaulow, il en remplace encore trois, cela n'a lieu
qu'en vertu de la coopération de l'acide acétique. La
formule de l'acide west donc plus C2H#O4+5H, mais
CiH10O1, H6Os + F2,
Nous sommes donc conduits, dans le cas présent, à
admettre que l'eau se trouve combinée à deux degrés
d'intimité. — Le terme d'eau basique, employé récem-
ment par M. Liebig, ne suffit plus. C'est en vain que
l'on tenterait de reculer devant la nécessité de distin-
guer entre les différens degrés d'intimité avec lesquels
une substance peut se trouver combinée; c'est surtout
pour l'eau que cette distinction devient indispensable,
Je proposerai donc d'observer, que l’eau se trouve
1. à l'état d'eau de cristallisation ;
2. à l'état d'eau saline ou d'hydratation ;
8. à l'état d'eau basique — elle peut être déplacée par
l'action d'une base seule;
4. à l'état d'eau de constitution, essentielle à la compo-
sition de l'acide. Elle ne se trouve déplacée que
par des causes plus puissantes, comme double dé-
composition, température élevée:
L'analyse donne, comme on l'a vu plus haut, pour
l'acide saccharique la même composition que pour l'acide
mucique, CSH#O7. Cette identité de composition ne se-
rait qu'apparente, si nous doublons l'atome de l'acide
saccharique. D'un autre côté, M. Liebig croit de-
voir doubler l'atome de l'acide mucique. La raison la
plus valable qu'il allégue est la composition de l'acide
D ROLE TN PC PEER
pyromucique (C°H$OS); car pour des sels doubles, j'a-
voue ne pas en connaître. — Je m'étais occupé de quel-
ques recherches sur l'acide mucique, dans l'intention de
l'étudier comparativement à l'acide saccharique. Comme
je ne serai pas de si tôt en mesure de continuer ce tra-
vail, je citerai les différences que j'ai trouvées.
L'acide saccharique forme très facilement des sels dou-
bles cristallisables ; je n'en ai point obtenu avec l'acide
mucique. L'acide mucique ne donne qu'un sel neutre
avec la potasse KCSH“O7, Une dissolution de ce sel, pré-
cipitée par le nitrate d'argent, donne un sel jaune qui
est Ag CSH“O7. En précipitant acide mucique libre par
le nitrate d'argent, on obtient le même sel, quoique
d'une couleur moins jaune. En précipitant ee un sel
neutre, soit l’acide mucique libre, par le sel de plomb,
il en résulte constamment un sel composé de PhC£HsO7
+ H. — Enfin je fis subir à l'acide le même traitement
qu'à Pacide saccharique, en le faisant bouillir pendant
assez long-temps avec un excés d'acétate plombique, Le
sel bien séché donna pour 1,06 de sel 0,5446 de Pb
= 61,579
mais Pb M + H donne 51,55
Il parait donc que c'est une particularité du sel de
plomb de retenir cet atome d'eau avec tant de force.
J'ajouterai encore, qu'à la distillation séche, l'acide
saccharique se comporte différemment de l'acide mucique.
a —
NyO"T'E'S.
NOTE SUR LE DÉGAGEMENT DU CALORIQUE
EN PROPORTIONS MULTIPLES; PAR M. HESS
(lu le 1 mars 1839).
23.
Le titre de cette note, énoncant clairement son con-
tenu, me dispense de tout préambule. Je me bor-
nerai donc à vous exposer le mode d'expérience qui
m'a conduit à cette conclusion. Je me suis servi d'acide
sulfurique à différens degrés d'hydratation, contenant
de 1 à 6 atomes d'eau pour 1 atome d'acide sulfurique,
et j'ai observé l'élévation de température provenant du
mélange de cet acide avec un excès d'eau. En rappor-
tant ensuite les quantités de chaleur dégagée à la même
quantité d'acide anhydre, j'ai trouvé que les chiffres
qui exprimaient les quantités relatives de chaleur déga-
gée étaient multiples ou à peu de chose près. — En
voici un exemple:
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
304
trouvé calculé multiples différence
H:S dégagea pour
Li (1 d'acideanhydre) 45,8 43,8 2 H
ES PE NE 67 GA 3
HS PE EL PEN RME 4 :
MR COUDE ENT Ne | LA
PSE EE SD DS 47e 10 4
On se convaincra bientôt que ces proportions multiples
offrent une grande analogie avec les proportions multi-
ples connues pour les substances pondérables. Dans tous
les cas, les quantités de chaleur dégagée nous prouvent
qu'il existe plus de trois combinaisons définies entre
l'eau et l'acide sulfurique. Nous savons, d’un côté, que
le premier atome d'eau se trouve retenu avec plus de
force que le second, le second avec plus de force que
tous ceux qui le suivent, et les chiffres que je viens de
présenter nous prouvent que plus la combinaison qui se
forme est intime et plus la quantité de chaleur dégagée
est grande. Cela nous permet d'espérer que la me-
sure exacte des quantités de chaleur nous donnera la
mesure relative de l'affinité et nous conduira à la dé-
couverte de ses lois. Il est vrai que le cas que je pré-
sente est encore le seul constaté avec une exactitude
suffisante ; mais j'en aï déja trouvé plusieurs qui le sont
approximativement.
Le secrétaire perpétuel de l'Académie, M. Fuss, et
M. le professeur M. Jacobi ont été présens à une série
d'expériences, et m'ont autorisé à les citer comme té-
moins de l'exactitude des faits énoncés. —
Je m'occupe à étendre ces expériences sur plusieurs
substances, et à rechercher s'il existe où non un équi-
valent calorique qui se retrouve dans toutes les combi-
naisons de constitution analogue. Le mémoire auquel je
travaille contiendra tous les détails nécessaires.
CORRESPONDANCE.
7. ExTRAIT D’'UNE LETTRE DE M. Samuez
BROWN 4 M. HESS. Edimbourg, 7 mars
1839 (lu le 15 mars 1839.)
Vous vous souviendrez certamement des expériences
dont je vous ai parlé sur les carbures de différens mé-
taux. — J'ai repris ce travail, et j'ai obtenu des résultats
intéressans et tout-à-fait inattendus. —
aperçu.
En voici un
J'ai trouvé: |
I. Que quand un sulfocyanure de fer, de cuivre, de
plomb, de zinc, de bismuth, d'argent, d'étain et de
manganèse était décomposé par la chaleur, avec la
précaution d’exclure le contact de l'air, il se dégage de
l'azote et du sulfide carbonique, et que le métal restant
dans l'appareil s’y trouve à l'état de protocarbure.
P. ex. FeNES == FeC + N + CS.
IT. Que quand on soumettait au même traitement un
cyanure des mêmes métaux, il se dégagait encore de
l'azote , et que le métal reste à l’état de bicarbure .
Les carbures possèdent les propriétés suivantes: 1. Ils
offrent l'aspect d'une poudre ténue d'une couleur plus
ou moins foncée. 2. Ils sont très combustibles, et quand
ils s’enflamment spontanément à l'air, ils prennent bien-
tôt l'aspect métallique, à l'exception du manganèse et
du fer qui se transforment en carbonates. 5. Ils sont in-
fusibles et 4. insolubles. Mais malgré leur insolubilité et
leur infusibilité à tel degré de chaleur qu'il m'ait été
possible de produire, je suis parvenu à les cristalliser
en petits octaëdres transparens et analogues ; par leurs
propriétés optiques, au diamant.
Pour obtenir ce résultat, on introduit le cyanure ou
le sulfocyanure parfaitement desséché dans un tube de
verre réfractaire, dont on effile ensuite le bout à angle
droit. On place le tube ainsi préparé dans un petit bain
de sable que l'on chauffe avec précaution jusqu’à ce
que la masse ait atteint le degré de chaleur nécessaire à
sa décomposition. — Dès qu'il se manifeste un signe de
décomposition , on diminue le feu, de manière à n'en-
tretenir absolument que le degré indispensable pour que
la décomposition continue, et l'on ne s'arrête que lors-
qu’elle est achevée. — On trouve alors le carbure non
à l'état d'une poudre noire et amorphe, maïs bien à
l'état de grains brillans, transparens, incolores, de
forme octaédrique, et assez dur pour couper le verre.
En modifiant cette manière d'opérer, je suis parvenu à
obtenir de gros cristaux de carbure de fer (acier radical)
qui ressemblaient tellement à des gemmes qu'ils ont été
pris pour telles.
L'explication de ces faits me semble être: que quand
les molécules d'une substance solide sont dégagés lente-
ment d’un corps dont elles faisaient partie constituante ,
elles s'arrangent d'elles-mêmes à l’état d'aggrégation cri-
stalline.
Emis le 27 avril 1839.
2
Tome vs
#20.
AW 116 BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ PAR
L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PEÉTERSBOURG.
Ce journal parait irrégulièrement per feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1{/, écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à Sf.-Pétershourg, au Comité administratif de l'Académie,
place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEPFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des
gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés a
l'Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus
dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages
manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance
scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces
bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. MÉMOIRES. 11. Cinq centaines de monnaies anecdotes des Khalifes Oumeïades et Abbasides. Deuxième mé-
moire. Fränx. — NOTES. 24. Classification des espèces du genre Polydesmus. Bnaxpr. — CORRESPONDANCE. 8. Examen
du crâne de la race finoise. Huex. 9. Réclamation. Jaco. — MUSÉES. 5. Acquisition du Musée asiatique.
LS
MÉMOIRES. mäler beizubringen; und den reïchen Stoff, den diese
zu historischen, geographischen und antiquarischen Un-
tersuchungen darboten, habe ich in dem ïhnen bei-
gegebenen Commentare mit treuem Fleisse benutzt und
verarbeitet.
Es restiren nun noch dreissig Chalifen dieser Dynastie;
aber nur von den ersteu sechszehn derselben und den
vier letzten sind Münzdenkmäler in grôsserer oder ge-
ringerer Anzahl vorhanden; von den übrigen kennen
wir keine. Es scheint auch, als wenn es von ihnen keine
gegeben; denn bei dem, in der Zeit eingetretenen
Verfall des Chalifischen Ansehens sahen diese armen
Muhammedanischen Pontifices sich aller materiellen Mit-
tel beraubt, um ein Regale zu üben, das, wie das Münz-
11. QuinquEe CENTURIAZ NUMORUM ANECDOTO-
RUM CHALIFARUM CUM UME1ï54DARUM Tum
AsBasinparum. Ex varis Museis Eninir Cu.
M. FRAEHN. ParrTis ALTERIUS, NuMos
CHALIFARUM ABBASIDARUM COMPLECTENTIS,
SecrTio PRiMA. (lu le 15 février 1839).
(Extrait.)
Ich habe die Ebre, der Conferenz die Fortsetzung
meiner Arbeit über die Chalifen-Münzen zu überreichen.
Wie die erste Section den Umeïjaden galt, so ist diese
zweiïle, von der ich hier die erste Hälfte liefere, den
Abbasiden gewidmet. Ueber den Verfall des Münz-
wesens unter diesen Chalifen, so wie über den derma-
ligen Stand unserer Kenntniss von dieser Numismatik,
spricht sich die Einleitung aus. Darauf werden die bis-
her noch nicht edirt gewesenen Münzen der ersten sechs
Fürsten dieses Hauses aufoefübrt. Es sind diess die Cha-
lifen Abdullah, el-Manfur, el-Mehdy, el-Hadi, Harun
el-Raschid und el-Amin. Es ist mir môglich gewesen,
hier von diesen allein zwei hundert und zwei und
zWwanzig verschiedene, bisher noch ungekannte und
zum Theïl hôchst interessante und wichtige Münzdenk-
recht, sonst im Orient bekanntlich so hoch in Ehren
steht; und es war dahin gekommen, dass es Zeïiten gab,
wo, selbst in der einst so stolzen Metropole des Chalifates,
Abfälle von Gold und Silber, kleine gedôrrte Brodkuchen
und Stückchen von zerbrochenen Kesseln, Môrsern und
Leuchtern die Stelle des gemünzten Geldes vertreten’
mussten !
Ich bin jetzt mit dem dritten und letzten Theïle die-
ser Schrift beschäftigtt Wenn der beendigt, da wird
es an der Zeit seyn, in allgemeinen Zügen bemerklich
zu machen, was durch diese mühsame Arbeit für die
Wissenschaft gewonnen seyn mag.
———"s) S—
307
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
508
EEE —————————————
NO! TAUELS:
24. NOTE RELATIVE 4 LA CLASSIFICATION DES
ESPÈCES QUI COMPOSENT LE GENRE PoLy-
DESMUS, ET SUIVIE D’ UNE CARACTÉRISTIQUE
DE DIX ESPÈCES NOUVELLES, AINSI QUE DE
QUELQUES REMARQUES SUR LA DISTRIBUTION
GÉOGRAFIQUE DES ESPÈCES EN GÉNÉRAL; PAR
M. BRANDT (lu le 22 février 1839).
L'Académie connait déjà depuis long-temps l'intention
que j'avais de livrer des recherches monographiques sur
les Myriapodes de l'ordre des Chilognathes, Dès mon
entrée à l'Académie, j'ai eu lhonnéur de présenter un
rapport sur les travaux que j'avais exécutés dans le cou-
rant de 1851 (voyez les Mémoires de l'Académie VIme
Série Sc. mathém. et phys. T. II. Bullet, p. XI.), et dont
le prodrome parut en 1853 dans le Bulletin des natu-
ralistes de Moscou (T. VI. p. 194 sqq.). En composant
ce prodrome je ne connaissais encore exactement qu'une
seule espèce du genre Polydèsme: le Polydesmus com-
planatus des auteurs.
C'est dans le voyage que je fis en Allemagne aux frais
de l'Académie en 1856, que, grâce à l'extrême obli-
geance de mon ancien professeur M. Klug et de mon
ami M. Erichson, son aïde, je fus à même d'étudier
les richesses que renferme la collection entomologique
du muséum royal de Berlin. Cette étude d'une part,
et de l'autre les acquisitions de notre muséum, acqui-
sitions que je dois à une correspondance très étendue,
m'ont fait connaître 15 espèces du genre Polydesmus,
dont dix me semblent encore inédites.
Le nombre total des espèces de ce genre, y compris
les espèces décrites par différens auteurs, est donc déjà
de 29, vu que 14 ont été publiées par M. Gervais dans
une note des Annales de la Société entomologique de
Paris (T. V. p. 575. 1856) (1). Ce nombre d'espèces,
assez considérable, fait désirer quelques sous-divisions
afin de donner une idée plus satisfaisante des rap-
ports et des différences de ces espèces. La figuredu
dernier anneau du corps fournit à cet effet des ca-
(1) Une des 15 espèces mentionnées par lui, appartient à notre
geure Strongylosoma (voy. Bullet. des nat, de Moscou L c.)
ractères assez distincts. La plus grande partie des es-
pèces offre, à l'exemple du Polydesmus complanatus,
qui est la forme typique du genre, le dernier anneau,
ou segment du corps acuminé; quatre espèces l'ont ar-
rondi, et deux acuminé avec la pointe divisée en deux
parties. On peut ainsi établir trois divisions générales;
lesquelles sont encore susceptibles de subdivisions. Ainsi,
par exemple, la section qui renferme les espèces dont
le dernier segment ou anneau est terminé en pointe
simple, peut offrir deux subdivisions selon que les an-
neaux sont éloignés, ou plus ou moins rapprochés (2).
Les individus de la dernière de ces subdivisions, dont
le corps est plus trapu, ont quelque ressemblance avec
les Glomeris, (ou plutôt avec les Cloportides) tandis que
ceux de la première rappellent plutôt les Julus. Ces
affinités ne sont pas néanmoins si grandes que semble
le penser M. Gervais. Les Glomérides, comme je l'ai
indiqué dans mon prodrome, constituent un type par-
ticulier, ou bien une famille très connaissable, de l’ordre
des Myriapodes Chilognathes, très bien caractérisée par les
anneaux moyens du corps composés de cinq parties, famille
que j'ai nommée en conséquence Pentazonia. Ce sont
justement les Glomérides qui, par la situation des géni-
taux à la partie postérieure du corps, se rapprochent plus
des insectes hexapodes que des Julus et des Polydesmes
dont les génitaux occupent la partie antérieure du corps
et offrent ainsi des relations avec les Crustacées. Les
Julus, selon mes observations, forment également une
section ou une famille particulière de cet ordre, dont
les anneaux moyens sont divisés en trois parties; c'est
pourquoi je l'ai proposée sous la dénomination de Zrs-
zonia, tandis que les Polydesmes, dont les anneaux du
corps sont simples, forment mes Monozonia.
De cette manière, on peut distinguer les Polydesmes
des Julus et des Glomérides au moyen d’un caractère
anatomique, c’est-à-dire de la différence d'organisation
ou de composition des parties qui couvrent le corps, beau-
coup mieux que par le nombre des articles et des pattes
et par l'absence ou la présence des yeux. Ces principes
de classification des Myriapodes ne permettent pas ce-
pendant d’être de l'avis de M. Gervais, qui dit que les
Polydesmes sont évidemment des êtres intermédiaires
entre les Glomeris et les Julus; ils portent plutôt à les
considérer comme une évolution particulière du type
(2) La conformation de la petite écaille, située au-dessous et
en avant de l'anus, pourra aussi procurer des caractères conve-
nables pour établir des divisions, si le nombre des espèces venait {
encore à augmenter et en exigeait des nouvelles.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
310
des Julus. N'ayant pas actuellement l'intention de livrer
Observat. Cette espèce par les carènes latérales des
une exposition critique des affinités et de l'anatomie des | anneaux assez courtes offre des rapports sensibles avec
Polydesmes, — ce qui fera l'objet de quelques articles
particuliers dont je m'occupe en ce moment, — je
me bornerai à donner succinctement les caractères des
espèces que je crois encore inédites, et à les classer,
avec les espèces déjà connues (5), dans les divisions qui
me semblent admissibles.
Genus Polydesmus Latr.
Sectio À.
Cingulum corporis ultimum acuminatum, apice simplici
acuto.
a. Corporis cingula anteriora supra plana vel parum
convexa, lateribus parum devexa.
«. Corpus plus minusve granulatum, granulis plerum-
que in series disposilis.
Polydesmus complanatus Latreille, Gener.
Crustac. et Insect. T. IL. p. 77; Cuvier regn.
anim. ed. 2. T. IV. p. 355 — Julus com-
planatus Lion. syst. nat. ed. 12. Vol. VI.
p- 1064. n. 4.
Patria Europa.
Spec. 1.
Observ. Sous le nom de Polydesmus complanatus on
a confondu peut-être plusieurs espèces. Au moins j'en
trouve quatre variétés très distinctes.
Spec. 2. Polydesmus serratus Say Journ. of the Aca-
damy of natur. Scienc. of Philadelph. Vol. IT.
P. I. p. 106. n. 1. Oeuvres entomologiques.
ALP 19. te
Patria America borealis.
Observ. Le muséum de notre Académie est redevable
de plusieurs exemplaires de cette espèce au muséum
royal de Berlin, auxquels peut convenir la description de
M. Say; mais ils offrent une grande affinité avec le
Polyd. complanatus, quoiqu'ils en différent surtout par
les angles postérieurs arrondis des anneaux antérieurs.
Spec. 3. Polydesmus elegans Gray apud Griffith anim.
kingdom Insect. pl. 155. fig. 6.
Spec. 4. Polydesmus granulatus Say. ib. p. 107. n. 2.
Oeuvres Entomol. T. I. p. 20. n. 2.
Patria America borealis.
(3) Aux espèces connues citées par M. Gervais j'en ai ajouté
quatre autres qui sont échappées à ce naturaliste.
les Strongylosomes.
Spec. 5. Polydesmus granulosus. Pal. Beauv. Insect.
rec. en Afrique etc. p. 156. tab. IV, fig. 4.
Patria Africa (Regnum Oware).
Spec. 6. Polydesmus scaber Perty Delectus animal. ar-
ticul. ap. Spix et Martius It. p. 210. Tab. 40,
fig. 9.
In montibus Provinciae Minarum imperii Brasi-
lensis (Spix et Martius).
Spec. 7. Polydesmus Olfersii Nob.?
Cingulum corporis primum latissimum, margine poste-
riore angulatum , capitis posteriorem partem ex parte
obtegens. Ultimum cingulum valde acuminatum. Squa-
ma infra ante anum posita emarginata. Caput, primum
cingulum, abdomen, pedes et anus albida. Cingulorum
reliquorum dorsum cinereum.
Longitudo 6”; latitudo 11/7.
Unicum specimen in Museo Berolinensi servatum e
Brasilia misit Ill. de Olfers.
Observat. Le Polydesmus Olfersii offre une affinité
frappante avec le Polydesmus scaber, et qui porterait
volontiers à le prendre pour le jeune âge de cette es-
pèce. C'est pourquoi j'ai mis un point interrogatif. Ce-
pendant, si le Polyd. scaber est bien représenté chez
Perty, il se distingue surtout par la conformation du
premier et du dernier anneau du corps.
P. Corpore plus minusve glabro, rarius singulis granu-
lis sparsis obsesso vel sub oculis armatis punctato vel
alutaceo.
Spec. 8. Polydesmus rugulosus Eschsch. Mém. de la
Société d. Natur. de Moscou T. VI. p. 112.
Patria Brasilia.
Spec. 9. Polydesmus rubescens Gervais Annal. de la
Société Entomol. de Paris T. V. 1856. p. 579.
Patria Brasilia. &
Spec. 10. Polydesmus conspersus Perty 1. 1. fig. 8.
Patria montes Provinciae Minarum Brasiliae,
Spec. 11. Polydesmus rosascens Nob.
Corporis habitus fere Polyd. complanati. Antennae
valde elongatae et graciles. Cingulorum dorsum glaber-
rimum. Processus laterales eorum, etiam primi, acutis-
simi, hamati. Animal exsiccatum pallide vinaceo-rosascens.
Longitudo 101/''; latitudo 2°”.
*
511 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 312
RE
Unicum specimen masculum e Brasilia Museo Beroli- | Spec. 17. Polydesmus dilatatus Nob.
nensi misit Virmond.
Spec. 12. Polydesmus glabratus Perty 1. ]. fig, 7.
Inde ab ostio fluminis Nigri (Rio negro) usque ad
fines Imperii Brasiliensis observarunt Spix et Martius.
Spec. 15. Polydesmus Mauritii Nob.
Antennae modice elongatae. Cingula 5 anteriora ap-
proximata, subimbricata, modice convexa. Cingulum an-
terius processubus lateralibus triangularibus acutis, supra
impressis. Cingulum 2 et 3 processubus lateralibus salis
elongatis, 5 et reliquorum usque ad penultimum pro-
cessus laterales breves, tetragoni. Squamula infra ante
anum posita rotundata. Cingula omnia glaberrima; non-
nulla tamen supra in processuum lateralium basi granu-
Bs singulis obsessa. Color supra e nigricante fuscus, mar-
ginibus posterioribus flavicantibus, infra pallide lividus.
Longitudo 15’”, latitudo 2”.
Unicum specimen ex Insula Portorico Museo Beroli-
nensi misit peregrinator Borussicus Moritz.
Spec. 14. Polydesmus thrax Nob.
Antennae modice elongatae, flavescentes. Cingula 5
anteriora approximata, medio convexa, lateribus subplana
et devexa. Cinguli anterioris processus laterales vix pa-
rum acuminati, apice subincrassati. Mediorum et poste-
riorum cingulorum processus laterales modici, tetrasoni,
posteriorum angulus posterior vix levissime productus,
Dorsum glaberrimum, nitidum e fuscescente nigricans.
Quodvis cingulum in dorsi medio macula subrotunda vel
oblonga, flava notatum. Processus laterales, angulo an-
teriore dorso concolore excepto, nec non segmenti ultimi
apex incurvus eodem colore. Squamula infra ante anum
posita subapiculata.
Longitudo 1’ 1//’; latitudo circiter 2”.
Specimen unicum teste Parreyssio Viennensi in Thra-
cia (Romelia) collectum in Museo Academiae nostrae
servatur.
b. Corporis cingula in dorso plus minusve approxi-
mata vel adeo imbricata, plus minusve convexa, anteriora
vel omnia devexa, (Espèces qui se rapprochent des
Glomeris selon M. Gervais; Gen. Fontaria Gray).
Spec. 15. Polydesmus virginiensis Pal. Beauvois Insect.
rec. en Afrique etc. p. 156. tab. IV. fig. 5.
Fontaria virginiensis Gray apud Griffith
anim. Kingd. Insect. pl. 155. fig. 1.
Patria America borealis (Virginia et Carolina):
Cingula corporis 5 anteriora approximata, lateribus re-
liquis, versus posteriora sensim angustioribus, latiora.
Cingula media et posteriora distantia, processuum latera-
lium angulo posteriore plus minusve hamalo. Squamula
infra ante anum posita semilunaris postice apiculata.
Cingulorum color in speciminibus exsiccatis e fusces-
cente carneus. Cingula media et posteriora lateribus
et in ahdomine maculis parvis rotundis, fusco-rufs,
irregularibus.
Longitudo 21/2”, latitudo anterior 5”, media 4”,
posterior 3”.
Patria Brasilia, unde 2 specimina feminea à Vir-
mondio ad Museum regium Berolimense sunt
missa.
Sectio £2.
Cingulum corporis ultimum acuminatum apice bifido.
Spec. 18. Polydesmus lateralis Eschsch. Mémoires d.
Nat. d. Moscou T. IV. p. 113. n. 4.
Habitat in insula Marianarum Guaham.
Spec. 19. Polydesmus piceus Nob.
Habitu ad Polydesmum complanatum quodammodo
accedens, sed processuum lateralium anguli posteriores
retrorsum bamati. Ultimum cingulum apice conico, bifido
instructum supra seriebus 2 granulorum setiferorum nota-
tum. Cingulorum 4—18 in medio inter processus latera-
les linea transversa impressa notata. Squama ante anum
posita postice biapiculata. Cingula in dorso nitida, picea.
Longitudo 1/’ 3/”; latitudo 2///.
Unicum specimen masculum e Manilla attulit Meyen,
quod in Museo Berolinensi servatur.
Sectio C.
Corporis ultimum cingulum poslice parum angusta-
tum plus minusve telragonum vel subtetragonum mar-
gime posteriore truncato vel rotundato.
a. Margine posteriore integro.
Spec. 20. Polydesmus margaritiferus Eydoux et Ger-
vais Annal. de la Sociét. Entomol. I. 1. p. 379.
In Manilla ab Eydoux observatus.
Spec. 21. Polydesmus Meyenii Nob.
Antennae abbreviatae, caput longitudine parum supe-
rantes. Cingulorum dorsum fere horizontale. Corporis
Spec. 16. Polydesmus zonatus seu zebratus Gerv. Ann. | cingulum primum oblongum, secundo multo brevius,
de la Soc. entomol. de Paris T. V. 1856. | marginibus glabris. Cingulum 2, 3 et 4 processubus
p. 379. lateralibus antrorsum vergentia, reliqua plus minusve
Patria Brasilia. recta et horizontalia. Ultimum cingulum postice rotun-
313
BULLETIN SCIENTIFIQUE. 314
CO
datum , supra eminentiis 4 instructum. Squamula ante Spec. 25. Polydesmus Leachii Gray apud Griffith anom-
anum posila apice bidentata. Omnia cingula tenuiter
alutacea, grisea, margine albido-flavicantia; in medio
granulorum albidorum seriebus tribus obsessa.
Longitudo 2’ 3//, latitudo summa 5”.
Specimen unicum femineum in Museo Berolinensi ser-
vatum e Manilla retulit amiciss. Meyen.
Observ. Le Polydesmus margaritiferus, qui est éga-
lement de Manille, ressemble par la conformation du
dernier anneau au Pol. Meyenii, mais on aperçoit sur
le dos des anneaux des tubercules d'un fauve clair,
comparés par M. Gervais aux perles, dont il n'y a qu'une
seule rangée bien distincte aux anneaux antérieurs.
Spec. 22. Polydesmus Klugii Nob.
Antennae subabbreviatae.
in partis dorsalis medio reliquis magis convexa, sed
lateribus horizontalia. Cingula omnia, excepto ultimo,
in parte depressiore seu articulari glaberrima, nitida in
parte elevata processus laterales emittente, exceptis mar-
ginibus glabris, nitidis, granulis rotundis vel oblongis
obsessa. Granula in primo cingulo quater seriatae in
reliquis triseriatae, seriebus subparalellis. Granulorum
media majora. Cingulorum processus horizontales angulo
posteriore in acumen breve evoluti et ante acumen sub-
emarginati. Color fuscus. Processus laterales margine
flavescentes.
Longitudo 2”, 6— 7”, latitudo 5”.
Cingula corporis anteriora
Ex urbe Alvarado regni Mexicani hujus speciei, quam
praeceptori summe referendo dicatam velimus, marem
et feminam misit Deppius.
Spec. 24. Polydesmus erythropygos Nob.
Antennae modicae. Habitus in universum Poly desmi
complanati, sed processuum lateralium margo subrotun-
datus et valde incrassatus, fere subrevolutus. Cingulum
ultimum tetragonum, apice truncato et incurvato. Squa-
mula infra ante anum posita rotundata. Color dorsi ex
olivaceo-nigricans. Quodvis cingulum in medio macula
transversa coccinea. Processuum lateralium apices et in-
ferior facies, nec non cinguli ultimi extremum eodem
colore.
Longitudo 1” 2//; latitudo 2/”.
Specimina duo ex America boreali a Zimmer-
manno misso Museo Berolinensi debemus.
Spec. 24. Polydesmus depressus Latr. apud Cuvier regne
anim. 2 ed. T. IV. p. 535. — Julus depressus
Fabric. Entom. system. T. II. p. 395. n. 5.
Habitat in India orientali.
kingd. Insect. pl. 155. fig. 3.
b. Margine posteriore crenulato.
| Spec. 26. Polydesmus Erichsonii Nob.
Antennae abbreviatae. Cingulorum processus laterales
horizontales truncato-rotundatae, angulo posteriore bhaud
in apiculum productae. Cingulorum pars dorsalis pro-
cessus laterales emittens, exceptis marginibus et proces-
suum lateralium apicibus glabris, nitidis, granulis rotun-
dis vel oblongis, in series 5 — 7 alternantes, confertissi-
mas dispositis obsessa. Squamula infra ante anum positæ
postice emarginato-bidentata. Color capitis et cingulorum
e nigricante griseus, in parte posteriore vix ad brunneum,
in abdomine medio autem ad albidum vergens. Cingu-
lorum processus laterales apice plerumque nitidissime
brunnei.
Patria Mexico. Specimen unicum in Museo Be-
rolinensi.
Espèces dont les descriptions imparfaites ren—
dent encore douteuse la classification dans les
divisions que nous allons proposer.
Spec. 27. Polydesmus tridentatus Latreille ap. Cuvier
regne auim. 2 ed. T. IV. p. 355 — Julus
tridentatus Fabric. Entomol. syst. T. II. p.394.
n. 5.
Patria America.
Observ. M. Gervais cite cette espèce comme syno-
nyme du Polydesmus virginiensis, mais comme Fabri-
cius dit: ,,pedibus utrinque 56 et segmenta puncto dor-
sali ferrugineo“, cette synonymie me parait être un peu
douteuse.
Spec. 28. Polydesmus stigma Latr. apud Cuvier regn-
anim. 2 ed. T. IV. p. 555 — Julus stigma
Fabric. Entomolog. Syst. T. IL. p. 594. n. 4-
Patria Tranquebaria.
Spec. 29. Polydesmus Blainvillii Eudoux et Gervais
Annal. de la Société Entomol. de Paris 1856.
T. V. p- 379.
Patria Africa borealis.
En considérant les espèces mentionnées par rapport à
leur patrie, on trouve que les Polydesmes se présentent
non seulement en Europe, en Afrique, en Asie et en
Amérique, mais encore aux Antilles, aux îles Philippines
et aux îles Marianes. Selon l'assertion de M. Gervais,
il existe même dans le muséum de Paris une espèce
rapportée par Péron et Lesueur de la nouvelle Hol-
lande. Quant à moi, je ne connais de cette partie du
515
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
516
———————————<—<—.—
monde qu'une nouvelle espèce du genre Strongylosoma,
dont je livrerai la diagnose dans une note que j'ai l'in-
tention de publier sur ce genre établi par moi, il y a
plusieurs années dans le Bulletin des naturalistes de
Moscou. Mais comme les Strongylosomes offrent une
affinité très grande avec les Polydèmes, il faut présumer
avec raison que les vrais Polydêmes y sont également
représentés. De sorte qu'on pourrait dire que le genre
en question offre des représentans dans toutes les par-
ties tempérées et chaudes du globe terrestre. Quant au
nombre des espèces, les contrées tropicales semblent
plus riches que les autres, du moms offrent -elles des
conditions favorables au genre de vie des animaux en
question.
Le nord de l'Amérique comparé avec l'Europe paraît
posséder un plus grand nombre d'espèces, car on y a
déjà trouvé quatre espèces (Po/ydesmus serratus, Po-
lrdesmus granulatus et Polydesmus erythropy gos), pen-
dant que l'Europe n'offre que deux vrais Polydèmes
(Polydesmus complanatus et thrax). Du Mexique nous
connaissons deux espèces (Polydesmus Klugii et Erich-
sont) et des Antilles (de Portorico) une seule (Po/y-
desmus Mauritii). Presque le tiers de toutes les espèces
ci-dessus mentionnées, c'est-à-dire .neuf, savoir, Poly-
desmus scaber, P. Olfersii, P. rugulosus, P. rubescens,
P. conspersus, P. rosascens, P. glabratus, P. zonatus et
P. dilatatus appartiennent au Brésil, cela paraît dépendre
de la plus grande connaissance de la Faune de ce pays
et des localités favorables qui s'y trouvent, notamment
des grandes forêts humides. De Manille on a rapporté
trois espèces (Pol/ydesmus margaritiferus, P. Meyenii
et P. piceus) et de l'île de Guaham du groupe des Ma-
rianes une seule (Polydesmus lateralis). Du grand conti-
nent de l'Asie on ne connaît que deux espèces (Poly-
desmus depressus et P. stigma). l'Afrique en à fourni
un nombre égal (Polydesmus granulosus et P. Blain-
villii). I] faut cependant s'attendre à une grande ré-
colte en espèces de ce genre qui appartient à une classe
d'animaux jusqu'ici très négligée.
2 ÿ ————
CORRESPONDANCE.
8. Lerrre De M. HUECK 4 M. SJOEGREN.
(lu le 21 décembre 1838.)
Sie haben die grosse Gefälligkeit für mich gehaht,
mir einen ächten Finnenschädel von einem 22jährigen
Manne aus dem Kirchspiele Jämsä in Tawastland zu-
kommen zu lassen. Dieser Schädel, den ich sogleich
unserer anatomischen Sammlung als Geschenk von Ihrer
Hand einverleibt habe, gewährte mir en besonderes
Vergnügen, indem ich bisher nicht hinreichende Ge-
legenheit zur Vergleichung dieser Schädelform mit den
verwandten hatte. Wenn nun anders dieser Schädel den
Typus der Finnen Finplands in der That an sich trägt,
so scheinen diese zwar Vieles mit ihren nürdlichen und
südlichen Nachbarn gemein zu haben, dennoch zeigen
die Lappen- wie die Ehstenschädel einen prägnanteren,
beiden gemeinsamen Character. Ob dieser Character
der Ehstenschädel, wie ich ihn zu schildern versucht
habe, und wie er sich in allen Theiïlen Ehstlands wie-
derfindet, nur diesem Volke und den Lappen zukômmt,
oder ob er auch anderen finnischen Stimmen ursprüng-
lich eigen ist, und bei den Fmnen Finnlands durch
Vermischung mit andern Vôlkern nur sich verwischte?
das môgen fortgesetzte Untersuchungen entschei-
den. — Erlauben Sie mir, Ihnen zunächst eine Skizze
von dem Finnenschädel zu entwerfen, welche vielleicht
zum weiteren Vergleichen benutzt werden kônnte. Die
Maasse smd nach meiner Tabelle (I — 6 Zoll 7 Linien,
I1— 5 207, II — 5 3/7, IV — 36,57, V—53195"0",
VI 41, VII—4" 67", VIII—2"5,5/", IX—14,5"",
X — 175, XI 9/0 907 XII = 27, XIII = 2 EX EN
— 4", XV —5/ 1!) mebr die des Lappen-, als des
Ehstenschädels, mit Ausnahme der Augenhühle, welche
beim Lappen 12,5” hoch und 16,6’ breit, beim
Ehsten im Durchschnitte 15,5// hoch und 17,5//! breit
ist, beim Finnen 14,5/ in der Hôhe und 17,5!’ in der
Breite misst. Der Knochenbau des Schädels ist im Gan-
zen zart. Die Form nähert sich der von Weber be-
zeichneten, im Ganzen selteneren Kielform, während
bei den Ehsten und Lappen die viereckige vorherrscht.
Die Stirn ist im Vergleich zur Scheitelbreite schmal.
Der ganze Schädeltheil zeigt keine auffallenden Hôcker
oder Leisten, und ist, bis auf eine geringe Erhebung
längs der Pfeilnath, im Ganzen sehr gleichmässig zu-
gerundet. Der bei Ehsten und Lappen schwache pro-
cessus mastoideus ist hier noch kleiner; die characteristi-
schen Leistén über ihm indess ausgebildet. Das Hinter-
hauptloch ist merklich breiter, und liegt in einer, sich
nach vorn mässig erhebenden Ebene, während es beï
dem Ehsten und Lappen schmäler ist, und ganz hori-
zontal liegt. Der porus acusticus externus ist nicht so
auffallend trichterfôrmig; die fovea glenoïdalis für das
Kôpfchen des Unterkiefers vertiefter. Der Gesichts-
theil ist sowohl bei Betrachtung des Schädels en profil
als en face kleiner als der Schädeltheil. Dabeï erscheint
317 BULLETIN SCIENTIFIQUE.
LU
die Gesichtsform länglich, das Kinn spitzer, der Unter-!schädel von unvermischter Race, denn bei denen in
kiefer zarter gebaut, obwohl auch hier ein b'eiter ramus | unserm Kabinette befindlichen spielt theils das Finnische,
adscendens. Nehmen wir längere, schmalere und ge-
radere Nasenbeine, eine wenig vertiefte glabella und
schwächere arcus supraciliares hinzu, so giebt diess dem
Ganzen ein edleres Ansehen. — Obwohl die processus
orbitales externi auch hier ziemlich bedeutend hervor-
ragen, und am margo temporalis des Jochbeins sich der
characteristische Vorsprung findet, so tritt doch der obere
wie der untere Orbitalrand weit weniger vor, als bei
Ehsten und Lappen; daher denn die Orbita offener er-
scheint, nicht so auffallend niedrig und breit gezogen
wie bei jenen. Wenn ich die bedeutende Entwickelung
der Nebenhohlen der Nase als characteristisch für die
Ehsten und Lappen angab, so ist eben dieser Character
hier nur wenig ausgeprägt, denn die glabella ist flach,
und die fossa molaris vertieft. Dagegen erkennt man
die finnische Race an dem überhaupt niedrigen Gesichte,
insbesondere aber an dem flachen harten Gaumen (wel-
che Bildung ich für den Grund jener mangelhaften Aus-
sprache der Zischlaute bei den finnischen Vülkerschaften
zu halten geneigt bin(*). Ausserdem finde ich die sebr
breiten processus pterysoides externt bemerkenswerth,
deren hintere Ränder sich den processus spinosi nähern,
wie dieses auch bei den Ehsten sich zeigt.
Verzeihen Sie, Hochgéehrter Herr Doktor, dass ich
Sie mit diesen anatomischen Details langweïle; ich hoffe
indess, dass sich in Ihrer Umgebung leicht em Dolmet-
scher für die von mir notirten Bezeichnungén finden
werde, und es würde mich sehr freuen, wenn ich durch
Ihre mannigfaltige Verbindungen in Russland in Stand
gesetzt wäre, die Untersuchungen der Schädel finnischer
Vülker fortzusetzen, um durch eine sichere Bestimmung
der allgemeinen Charactere nun auch die in alten Grab-
thügeln gefundenen Schädel (z. B. die aus den sogenann-
ten Tschudengräbern in Sibirien) richliger beurtheilen,
und das Volk, dem sie angehôrten, bestimmen zu kën-
nen. Leider besitze ich noch keinen ächten Russen-
(*) Diess, so wie überhaupt eine grosse Einfachheit in den
Lauten, ist allerdings eine Eigenschaft, die sich besonders bei
den Finnen Finnlauds auf eine hôchst characteristische Art zeigt,
während man schon bei den verwandten Vülkern in den
Olonetzischen und Archangelschen Gouvernements weit mehr
Mannigfaltigkeit im Allgemeinen und selbst complicirtere Zischer
findet, deren Zahl in den Lappischen Mundarten sich noch
mehr und bis zum Erstaunen vermehrt, so dass selbst reichere
Alphabete, wie z. B. das Russische, nicht mehr ausréichen, um
sie alle gehôrig zu bezeichnen. S.
theïls das Mongolische hinein. Ebenso fehlen mir Poh-
lenschädel, — Bei-den in Dresden von mir untersuchten
war die Vermischune mit dem Jüdischen sehr merkbar.—
Auch Litthauer feblen mir noch, die gewiss bestimm-
tere Charactere an sich tragen als die Letten. — Mein
Interesse für die Untersuchung alter Gräber ist durch
einige erfolgreiche Nachgrabungen und Vergleiche ge-
fundener Schädel auf einer im vorigen Sommer durch
Liwland unternommenen Reise sehr gesteigert worden.
Wabrscheinlich kommt im nächsten Jahre eine zweite
Reise zu Stande (in Verbmdung mit Hn. Prof. Kruse),
wobeï ich auch die Sitz der Liwen am Angernschen
Strande und bei Salis zu berübren denke. — Liwland
bietet in der That dem Historiker und Antiquaren man-
che interessante Denkmäler dar, zu welchen ich auch
die alten Burgen oder Erdwälle der Eingeborenen rechne,
von denen mir 15 aus eïgener Anschauung bekannt sind,
wäbrend ich über 44 Notizen gesammelt habe. Sie scheï-
nen mit den von Ihnen an der Dwina (nach der Mit-
theïlung im 3°’ Bande der Engelhardtschen Miscellen)
beobachteten übereinzustimmen.
St
9. Lerrre DE M. JACOBI 4 M. FUSS.
(lu le 15 février 1839).
Monsieur ,
— Veuillez, je vous prie, annoncer à l'Académie
que j'aurai l'honneur de lui présenter, aussilôt que
mon temps me le permettra , les dessins d'une de-
mi-douzaine de diverses constructions de l'appareil dont
je me sers dans les machines électromagnétiques pour
changer ou renverser la direction du courant électrique.
J'avais adopté, pour cet appareil qui se trouve décrit
dans mon Mémoire sur l'application de l'électromagné-
tisme etc., le nom de commutateur , dénomination que
j'avais empruntée, autant que je me souviens, à M. Gauss.
L'appareil dont ce savant s'est servi pour remplir le
même but, est construit d’après le principe connu de la
bascule d'Ampère. Le mien était le premier commuta-
teur à rotation qui, d'après sa nature, exigeait des con-
structions tout-à-fait dissemblables. Pourtant je n'ai pas
cru devoir introduire une nouvelle dénomination pour
un appareil qui remplit le même but, quoique sous des
319
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
320
EE ——_—_—_—__—_—_—
conditions entièrement différentes. Il suffira, pour distin- | à la machine de Pixii, et pourtant, dans l'appareil que
guer les appareils construits d'après ces deux systèmes,
de nommer l'un ,, commutateur à bascule“, et l'autre
-, Commutateur à rotation. “
s
Le commutateur à rotation n'était pas une chose trop
facile; mes amis de Kônigsberg ont été témoins des
grandes difficultés qu’il y avait à vaincre, pour que cet
appareil remplisse son but avec une exactitude géomé-
trique. C'est proprement lui qui règle ou plutôt rend
possibles les machines électromagnétiques, et forcément
J'ai dû mettre les plus grands soins à son perfectionne-
ment. En effet, dans quelques -unes de ces machines
qui font 2000 à 5000 tours par minute, il s’agit de
changer la direction du courant électrique 8000 à 12000
fois dans le même temps, ou environ 200 fois par se-
conde. Dans d'autres machines, de 400 à 500 tours par
minute, le changement des pôles s'opère aussi 200 fois
par seconde, le commutateur ayant 24 divisions. Aussi
ai-je été obligé d'inventer un commutateur à force cen-
trifuge ES pour pouvoir produire ces énormes vitesses.
Une autre difficulté est engendrée par les piles voltai-
ques, souvent assez énergiques pour fondre l'iridium.
Je l'ai aussi vaincue en partie.
Le principe du commutateur ayant été établi une fois
par moi, on a bien pu prévoir, quil subira encore
quelques chansemens plus ou moins essentiels. Aussi ai-
je cru pouvoir me dispenser d’en rendre compte, jus-
qu'à ce que je fus à même de donner k description ex-
acte et détaillée des machines électromagnétiques dont
ces appareils font partie. Mais voyant qu’en pays étran-
gers, parmi les savans qui s'occupent de l’électromagné-
tisme, il s'établit une noble lutte pour le perfectionne-
ment et la modification de mon commutateur, je ne
puis supprimer le désir de rompre le silence plus tôt
que je n'avais l'intention. J'y suis forcé d'autant plus que,
pour les modifications ou perfectionnemens en question,
on a inventé aussi d'autres dénominations. On les a
proclamés dans les gazettes comme des découvertes
ou inventions nouvelles, capables d'étendre puissam-
ment le domaine de la science. On a cru devoir oublier,
que le moyen de rompre ou de changer la direction
du courant existait déjà long-temps avant qu'il y avait
æn inversor, reversor, disjunctor, electrepeter etc. etc.
Mais, il est bien possible quon ait voulu seulement
ambitionner la gloire d'avoir enrichi le dictionnaire des
synonymes.
Il y a plus de deux ans que M. Lenz m'écrivit à
Borpat, qu'il avait appliqué mon nouveau commutateur |
ce savant à fait exécuter, il y avait des modifications au
moins aussi considérables que dans le nouvel ,, Inver-
sor “ de M. Poggendorff. Pourquoi M. Lenz a-t-il
abandonné au savant de Berlin la gloire d'avoir enrichi
la terminologie?
J'ajoute que les mécaniciens M. Girgensohn de l'A-
cadémie et M. Falk de l’université exécutent les ap-
pareils en question avec la plus grande perfection et
aussi joliment et élégamment qu'on le désire.
—— ss Ê—
MUSÉES.
5. TRADUCTION GÉORGIENNE EN VERS ET EN
PROSE DE L ANVARI SOHAÏLI, OU FABLES DE
Pippar, MANUSCRIT OFFERT À L'ACADÉMIE
PAR M. Pérré Képanzé. Rarronr ne M.
BROSSET (lu le 11 janvier 1839).
Par sa grandeur, par sa belle exécution callisraphique,
par les peintures sans nombre dont ce manuscrit est orné,
il mérite une attention toute particulière; il est unique
dans son genre, et certainement l’un des plus magnifiques
produits de l'art géorgien.
Les fables de Pidpai ont été traduites dans la plu-
part des langues de l'Asie et de l'Europe; elles l’étaient
déjà en géorgien au xiI° siècle, au temps de la reine
Thamar; elles le furent de nouveau dans le xvite, mais
partiellement; enfin au xvine, le roi Wakhtang VI et
son parent Soulkhan Saba Orbélian, l'auteur du seul
dictionnaire géorgien existant actuellement s'en occupè-
rent sur nouveaux frais, l’un faisant la prose, l'autre
composant les vers. La présente traduction est le pro-
duit de l'association de ces deux princes. Elle devait
avoir xIV chapitres comme l'ouvrage original, mais les
vicissitudes de la carrière du roi Wakhtang furent telles,
qu'envoyé dans le Kirman, puis rappelé à Ispahan avant
d'avoir pu terminer son travail, il le laissa imparfait
vers la fin du xue chapitre.
Je demande que des remercimens soient adressés à
M. le Vice-président, et que l'Académie fasse témoigner
sa gratitude au donateur.
Emis le 6 mai 1839.
Tome V.
NM 21.
#° 117 . BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ PAR
L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PETERSBOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 112 écus de Prusse à l'étranger, On s'abonne, à Nains, au Comité administratif de l'Académie,
place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N, 1. — L'expédition des
gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés me
l'Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus
SOMMAIRE. CORRESPONDANCE. 10. Résultats des observations magnétiques exécutées à l'observatoire de Milan. Kane —
MUSÉES. 6. Rapport sur le Musée botanique pour l’année 1838. Boxcann. —
OUVRAGES OFFERTS.
CORRESPONDANCE.
10. Lerrre De M. KREIL a M. KUPFFER,
CONTENANT UN EXPOSÉ SUCCINCT DES PRINCI-
PAUX RÉSULTATS DES OBSERVATIONS MAGNÉ-
TIQUES EXÉCUTÉES , PAR LE PREMIER, A
L'OBSERVATOIRE DE M1Lan (lu le 1 févr. 1839).
Mailand, 9 Januar 1839.
— Die Beobachtungen wurden in drei Klassen ge-
theilt, in absolute, Variations- und Stôrungsbeobach-
tungen. Die absoluten Beobachtungen haben eine Be-
richtigung der früher verôffentlichten Declinationen n6-
thig gemacht, da diese in den vorigen Jahren inner-
halb des Bereiches des Pallastes Brera, wo sich die
Sternwarte befindet, bestimmt worden waren, dessen
Eïsenmassen stôrend auf die Richtung der Nadel wirk-
ten. Eine im vorigen Frübjahre auf einer freien Wiese,
die 640 Meter von der Sternwarte entfernt ist , ange-
stellte Beobachtungsreihe gab zu erkennen, dass die vor-
hergehenden Bestimrungen um den Fehler von 25! 16”
zu gross Waren; eine zweite in dem längs der Stern-
warte geleyenen botanischen Garten ausgefübrte Reïhe,
zu welcher aber ein Punkt gewählt wurde, der 47 Me-
ter von dem Pallaste entfernt ist, und welcher früher
nicht benutzt werden konnte, gab diesen Febler = 21" 51”
an. Ich habe das Mittel aus beiden Bestimmungen, also
die Grôsse 22’ 35/5 als Correction angenommen, um
welche die bisher bekannt gemachten Declinationen der
Magnetnadel vermindert werden müssen.
Der Apparat, mit welchem diese Beobachtungen ge-
macht werden, ist in Gôttingen von Herrn Meyerstein
verfertigt und mit zwei Nadeln versehen, die an Ge-
stalt und Gewicht gleïich, im Magnetismus verschieden
sind, indem die eine (No.4) eme Schwingung in 25/,2,
die andere (No. xvu) in ganz gleichen Umständen selbe
in 29’ 6 vollendet. Wenn man mit diesen beiden Na-
deln die Declination auf ganz gleiche Weiïse nach der
Art bestimmt, wie ich im 1° Supplemento alle Ephe-
meridi di Milano, p. 146 angezeigt habe, so findet
man einen constanten Unterschied von nahe 8 Minuten,
um welche die schwächere Nadel (No. xvn) die Decli-
nation grôsser gibt. Bei Nadeln von noch geringerem
Magnetismus, deren einige hier angefertigt wurden,
geht dieser Unterschied bis auf einen halben Grad, und
er findet Statt nicht nur an dem Beobachtungsorte, der
unter dem Einflusse der Eisenmassen von Brera steht,
sondern auch auf der hievon ganz freien Wiese. Die bis
jetzt bekannt gemachten Declinatiouen wurden simmitlich
mit der stärkeren Nadel (No. 4) bestimmt. Ich habe
von dieser Erscheinung noch keinen Grund auffinden
kônnen, wenn er nicht etwa in dem temporären Mag-
3238
307-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
524
308-
2 ————
netismus liegt; aber sie zeiste sich schon imersten Be-
obachtungsjahre so klar, dass jeder Zweifel ausgeschlos-
sen werden musste, und ich bätte früher darüber ge-
sprochen, allein ich wünschte mich durch wiederholte
Beobachtung gegen jeden Irrthum môglichst sicher zu
stellen und abzuwarten, ob sie nicht von anderen Be-
obachtern gleichfalls bemerkt würde. In Beziehung auf
die horizontale Intensität habe ich bis jetzt keinen Un-
terschied zwischen den Bestimmungen mit beiden Na-
deln bemerken kônnen.
Die Variationshbeobachtungen wurden täglich sechsmal
apgestellt, und erstreckten sich im ersten Jahre auf
zwei Elemente, Declination und Schwingungsdauer der
horizontalen Nadel ; im zweiten Jahre wurde nebst die-
sen auch die Inclination, im dritten auch noch die
Schwingungsdauer der Inclinationsnadel beobachtet. Der
Erfolg hat gezeigt, dass man von dem zusammengesetz-
ten Spiele dieser Veränderungen keine klare Ansicht
gewinnen kônne, wenn man sie nicht in ihrer Gesammt-
heit verfolet. Die aus unseren Beobachtungen geschôpf-
ten Resultate sind folgende :
1. In Maïland und in der gegenwärtigen Epoche er-
reicht der horizontale Theil der magnetischen Kraft täg-
lich seine geringste Intensität zwischen 8 Uhr und 10
Uhr 50’ Morgens, nimmt hierauf sogleich rasch zu und
gelanst zwischen 4 Uhr 50’ und 7 Uhr 50’ Abends zur
grôssten Intensität, nach welcher dieselbe abzunehmen
anfängt. In dem Zunehmen der Kraft zeigt sich eine
Unregelmässigkeit, da sie zwischen 1 und 2 Ubr noch
rasch, zwischen 2 und 4 Uhr fast unmerklich und zwi-
schen 4 und 6 Uhr wieder stärker wächst und dann
erst abzunehmen beginnt; wir werden später sehen,
wie sich diess erklirt,
2. Diese Epochen des Maximum und Minimum der
horizontalen Intensität, welche man, da sie aus der Ge-
sammtzahl der Beobachtunsen erhalten wurden, die
mittleren nennen künnte, sind nicht constant ; in den
Sommermonaten tritt das. Minimum. früher, das Maxi-
mum später ein als im Winter,
3. Der Unterschied zwischen Maximum und Minimum
ist am grôssten in der Nähe des Sommersolstitiums, am
kleïinsten im December.
4. Die Intensitit der horizontalen Kraft wächst vom
Janoar bis Juni und nimmt ab vom Juli bis December.
5. Die Inclination fiogt um 8 Uhr Morgens zu wach-
sen an und wächst rasch bis 1 oder 2 Uhr Nachmittags,
wo sie ibren grüssten Werth {hat; hierauf nimmt sie
langsamer ab, bis sie wieder ihren kleinsten Werth er-
reicht. Die Epoche dieses kleinsten Werthes ist verän-
derlich, da in den Winte:monaten gewühnlich die De-
clination um 11 Uhr Abends kleiner ist als die um 8
Ubr Morgens, was in den übrigen Fheilen des Jabres
nur Ausnahmsweise Statt hat.
6 Der Unterschied zwischen der grôssten und klein-
sten Declination, dessen mittlerer Werth 12’ 2’ beträgt,
ist am grôssten in den Monaten nach der Früblings-
nachtpgleiche, am kleïinsten im December.
7. Diese Verschiedenheit ist eine Folge der jährlichen
Aenderung der Declination, welche in verschiedenen
Tagesstunden einen entgegengesetzten Gang befolgt; denn:
während sie Morgens in den Frühlingsmonaten abnimmt,
im Herbste wächst, geschieht das Gegentheil in den
Nachmittagsstunden, wäbrend welcher sie im Früblinge
zu-,, im Herbste abnimmt, Hieraus folet, dass es eine
Tagesstunde geben müsse, welche von der jäbrlichen
Aenderung der Declination frei, also zur Anstellung
isolirter Beobachtungen am geeignetsten ist. Für Mailand
und für unsere Epoche ist diese Stunde zwischen 10
und 11 Uhr Morgens.
8. Die totale Kraft erreicht ihre kleinste Intensität um
8 Uhr Morgens oder noch früher, ihre grüsste zwischen
4 und 4 Uhr Abends. — Es fehlt noch an einer hin-
länglich ausgedehnten Beobachtungsreihe, um andere
Thatsachen über dieses Element mit gleicher Sicherheït
anzugeben.
9. Die Inclination wächst in den ersten Morgenstun-
den bis gegen 10 Uhr, nimmt bhierauf ab, aber nicht
ununterbrochen, sondern sie fängt in den Nachmittags-
stunden wieder zu wachsen an, und gelangt gegen 4.
Uhr zu einem zweïiten Maximum, nach welchem sie
unausgesetzt bis gegen Mitternacht abnimmt. Diese Aen-
deruns der Inclination verzôgert den Eintritt des Maxi-
mum und Minimum der horizontalen Kraft um zwei
oder drei Stunden, und ïihr zweites Maximum erklärt
die in No, 1 angedeutete Anomalie.
10. Die Inclinationsänderung scheint ihrer Grôsse nach
auch von den Jahreszeiten abhängig zu seyn; sie wurde
in den Sormmermonaten grôsser (über eine Minute), in
den Wintermopaten kleiner, etwa die Hälfte, beobachtet.
41. Die Zeiten, in welchen das absolute Maximum
und Minimum eintritt, sind sehr veränderlich, aber
auch in dieser Veränderlichkeit zeigt sich deutlich ein
Gesetz. Das Maximum wurde im Januar und Fébruar
um 4 Uhr 50 Min. Nachmittags, im März und April
um 10/4 30 Morgens, vom Mai bis August um 8 Ubr
Morgens, im September und October um 404 30! Mor:
gens, im November um 1 Uhr Nachmittags, im Decem*
ber um 4 Uhr 50’ Nachmittags beobachtet. Die kleinste
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309
BULLETIN SCIE
NTIFIQUE. 340
Z U
Inclination fand sich in den Wintermonaten (November
bis März) um 8 Uhr Morgens, in den übrigen um 11
Uhr Abends, Jnni und Juli ausgenommen, wo sie schon
um 7 30’ eintrat.
Diese Resultate sind aus den Gesammt - oder monat-
lichen Mitteln der verschiedenen Beobachtungsstunden
abgeleitet; eine zweite Zusammenstellung der Beobach-
tungen zu täglichen Mitteln, d. h. den Durchschnitten
aller an demselben Tage angestellten Beobachtungen,
sollte diejenigen Aenderungen erkennen lassen, deren
Periode länger als ein Tag und kürzer als ein Jabr ist.
Es hat sich eine monatliche Periode gezeiot, die aber
bis jetzt erst an den horizontalen Elementen mit vélliger
Sicherheit erkannt wurde. Die Beobachtungen am Incli-
natorium wurden nicht in Rechnung gezogen, da sie
ülters unterbrochen worden waren, und weil in der
ersten Zeit die Schwingungsaxe der Nadel zu weit von
ihrem Schwerpunkte entfernt war. Die Ergebnisse sind
folgende :
12. Wenn man die täglichen Mittel der auf die Tempera-
tur 0° reducirten Schwingungsdauern der horizontalen Nade]l
in solche Reïhen zusammenstellt, dass auf die Mitte ei-
ner jeden eine Mondphase zu stehen kommt, und wenn
man die Mittel dieser Reïihen, um sie von dem Ein-
flusse der Abnahme des Magnetismus der Nadel zu be-
freien, alle auf dieselbe Epoche zurückfübrt, so zeigt
sich, dass die Totalmittel aller beobachteten Schwin-
gungsdauern zur Zeit des Neumondes und des ersten
Viertels kürzer sind , als in der Näbe des Vollmondes
und des letzten Viertels. Vergleicht man die verschie-
denen Monate mit einander, so sieht man, dass das
Phänomen, so wie es hier ausgesprochen wurde, nur
in den 8 Monaten vom November bis Juni Statt hat,
dass aber in den vier übrigen Monaten vom Jul bis
October sich das Gegentheil zeigt, indem in dieser Pe-
riode die längsten Schwingungsdauern auf den Neumond
und das erste Viertel, die kürzesten auf die beiden
übrigen Phasen fallen.
15. Man künnie glauben, dass dieses Phänomen eine
Wirkung sey der Drehung der Sonne um ihre eigene
Axe, vermôge welcher dieses Gestirn, wenn es der
magnetischen Kraft unterworfen ist, bald den emen;
bald den andern Pol seiner magnetischen Axe der Erde
zuwenden müsste; und diese Hypothese würde auch
den Wechsel der Erscheinung nach den Jabreszeiten er-
klären, da die Erde sich der einen oder der anderen
Hemisphäre der Sonnenkugel gegenüber befindet, je
nachdem sie die Sommer - oder Winterhälfte ihrer Bahn
durchläuft. Allein diese Annahme ist nicht stichhaltig
dass die Rotationszeit der Sonne
und dass
dieser Zeitunterschied in Vereïnigung mit der verschie-
denen Lage der Erde gegen die Sonne bewirken müsste,
dass sich die Erscheinung in den Sommer- und Winter-
monaten nahezu gleichmässis zeïgte. Wir müssen daher
die Idée der Eïinwirkung der Sonne verlassen, und
wollen versuchen diese Thatsache vielmehr aus der Lage
der Mondbahn zu erklären, vermôge welcher im Win-
ter der Mond sich zur Zeit des Neulichtes nicht viel
über den Horizont erhebt, während er im Sommer bei
dieser Phase sich dem Zenithe nähert; wenn also seine
Einwirkung auf die horizontale Nadel merklich ist, s0
muss sie dort am stärksten seyn, wo er sich in der
Nähe des Horizontes befindet, und hiermit wäre der
Wechsel der Erscheinuug nach den Jahreszeiten erklärt.
Ist diess die wahre Ursache, so muss sie sich auch in
einer andern Zusammenstellung der Beobachtungen zei-
gen, wenn man diese nämlich nach der Declination des
Mondes ordnet. Es wurden daher aus den täglichen Mit-
teln Reïhen gebildet, von denen die eine stets alle Be-
obachtungen desselben oder zweier auf einander folgen-
der Monate begriff, während welcher die De: lination
südlich war, die andere, alle jene, bei denen der Mond
nôrdlich vom Aequator stand. Diese Reïhen ebenfalls
befreit von der allmäligen Zunahme der Schwingungs-
dauer wegen Schwächung des Magnetismus und in zwei
Gesammtmittel vereinigt, gaben das Resultat, dass die
Schwingungsdauer , welche nahezu 22,5 mittlerer Zeit
beträgt, bei südlichen Declinationen um 0',00168 kür-
zer ist, als wenn der Mond sich gegen Norden vom
Aequator befindet, was die frühere Hypothese bestätigt.
14. Da der Mond so merklich verschieden emwirkt,
je nach seiner verschiedenen Lage am Himmel, s0 war
es der Mühe werth zu untersuchen, ob von unseren
Magnetnadeln auch seine grôssere oder geringere Ent-
fernung von der Erde angedeutet würde. Die täglichen
Mittel wurden daher in solche Reihen gesammelt, dass
in die Mitte der einen stets eine Erdferne des Mondes,
in der Mitte der folgenden eine Erdnähe fel, und da-
mit wie früher verfahren. Die Gesammtmittel zeisten,
dass die ‘Schwingungsdauern zur Zeit der Erdnähe um
0’°,00198 kürzer sind als zur Zeit der Erdferne, eben-
falls übereinstimmend mit dem Vorhergehenden.
15. Wenn die Intensität der magnetischen Kraft so
merklich der Einwirkung des Mondes unterliegt , so ist
es hôchst wabrscheinlich, dass auch die Richtung unse-
rer Nadeln durch ihn geändert werde, und durch eine
zweckmässige Combination der Beobachtungen muss diese
*
gegen den Enwurf,
zwei Tage kürzer ist als der synodische Mond,
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BULLETIN SCIEN!IFIQUE.
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oO À
Aenderung sich erkennen lassen. Dass hierzu die tägli-
17. Starke Stôrungen fallen in verschiedenen Jahren
chen Mittel nicht verwendet werden kônnen, ist klar ; | häufig auf denselben oder nahe denselben Tag. So wa-
es müssen die Beobachtungen jeder Stunde für sich be-|ren die stärksten Stôrungen des Jahres 1856 am 22 und
trachtet und in Reïhen getheilt werden, je nachdem
zur Beobachtungszeit der Mond gegen Osten oder ge-
gen Westen vom magnetischen Meridian stand. Zwar
wird in einzelnen Monaten die Wirkung dieses Einflus-
ses vôllig getilot durch die jährliche Aenderung der De-
clmation , welche, wie wir in No. 7 gesehen haben, in
verschiedenen Tagesstunden verschieden ist. Aber bei
emer längeren Beobachtungsreihe muss wegen der Pe-
riodicität dieser Aenderung der Effect einer fortdauern-
den und nach einem andern Gesetze wirkenden, wenn
gleich viel schwächeren Ursache wieder hervortreten,
wie auch der Erfolg gezeigt hat. Folgendes sind die Un-
terschiede der an den verschiedenen Tagesstunden bei
Mond Ost und Mond West gefundenen Declinationen :
Stunden [€ Ost — € West
20% o/|+ 10/8
22 30 | + 27. 5
1001-00
& 30 | + 25.9
7 30|—+ 8.3
1 0|+ 8 0
Mittel [+ 14. 9
Diese Zahlen sind zwar noch nicht wegen der Säcu-
larabnahme der Declination corrigirt, allein sie scheint
nicht so gross gewesen zu seyn, das Resultat wesentlich
zu ändern; von 1857 auf 1858 wenigstens (im Jahre
1836 wurden die Beobachtungen uicht genau zu densel-
ben Beobachtungszeiten angestellt, daher sie auch nicht
zu diesem Zwecke verwendet werden künnen) war sie
59/,8, was eine Correction von 2/,5 geben würde,
welche, wenn sie auch doppelt so gross wäre, keines
der Zeichen in der vorhergehenden Tafel ändern würde,
Wir folgern daraus, dass in unseren Gegenden die De-
clination immer grôsser ist, wenn der Mond ôstlich vom
Meridian , kleiner, wenn er westlich steht.
16 Alle Resultate, die wir aus unseren Beobachtun-
gen in Beziehung auf die Einwirkung des Mondes ge-
zogen haben, stimmen darin überein , ihn als einen der
magnetischen Kraft unterworfenen Kürper darzustellen ,
an dessen der Erde zugekehrten Hemisphäre derjenige
Magnetismus vorherrscht, welcher den nach Süden ge-
richteten Pol unserer Magnetnadeln anzieht, also den
Magnetismus unserer Erdhälfte verstärkt.
Die Stérungsbeobachtunyen haben folgende Thatsachen
z Tage geférdert :
25 April und am 18 October, welche sich beïde 1. J.
1857 an demselben Tage wiederholten. Im Jabre 1838
traten viele von ihnen um einige Tage später ein, als
es im J. 1857 geschehen war, wie folsende Zusammen-
stellung zeigt :
Jan. |[Febr.|März
April |Juni| Juli [Aug. Septbr. | Oct. | Dec.
1837
1838
25 |13,18| 22
28 |16,21| 17
6,22,27| 2 | 2,28] 25 | 14,16] 18 |14,19
11,29,50| 4 [12,54] 23 |14,15,16| 17 |20,28
Dieses vielfache Zusammentreffen würde eine neue
Thatsache begründen, nämlich die Periodicität dieser
Erscheinungen, wenn nicht andere gleich starke Stô-
rungen vurgefallen wären, z. B. die vom 12, 14, 15
November 1857 und vom 17 Januar 1858, für welche
sich keine entsprechenden in anderén Jahren finden,
daher dieser Gegenstand durch fortgesetzte Beobachtun-
gen noch ferner aufzuklären ist.
Ein anderer Punkt, auf welchen gleichfalls die Auf-
merksamkeit der Beobachter gerichtet seyn sollte, ist
die symmetrische Anordnung dieser Stürungen in dem-
selben Jahre, da viele von ïhnen nahe sechs Monate
von einander entfernt sind , z. B.
i. J. 1856 u. 1837 die Stôr, am 22 April u. 18 Oct.
. 18538 17 Jan. u. 12 Juli
indtonr: 21 Febr. u. 25 Aug.
sdito.t. 29 April u 31. Oct. :
dto. 4 Juni u. 5 Dec.
148. Es scheïnen nicht alle Tageszeiten gleich günstig
zu seyn für die Entwickelung dieses Phänomens, we-
nigstens fallen die ersten Anzeichen desselben viel häu-
figer auf die Abend - als Morgenstunden. Lässt man vou
den 105 in unserem Tagebuche angemerkten Stürungen
diejenigen weg, welche offenbar eine Fortsetzung der
schon am vorhergehenden Tage eingetretenen sind, s9
wie jene, welche an Zwischenzeiten nicht in den Be-
obachtungsstunden zuerst bemerkt wurden, so wurden
die ersten Anzeichen
von 19 um 20/ 0’ gegeben,
1 um 22 39 »
sono: 44.0 mn
RE 0 er >
Aie 10-00 1e BÛ »
11 um 11 0
Hierbei ist zu bemerken, dass der Beobachtungszeit
20% o das lingste Intervall, nämlich die Nacht, vor-
529
313-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
314
oo
hergeht und dass die meisten der stärkeren Slürungen
sich über mebrere Stunden, ja Tage erstrecken, also
bei der ersten Morgenbeobachtung von dem Apparate
abgezogen werden müssen, wenn sie gleich schon in
den ersten Stunden der Nacht eingetreten sind. Sonach
ist die Zahl der um diese Stunde angegebenen St6-
rungen viel kleiner, als derer, die Abends eintreten.
Auffallend ist, dass in den letzten Vormittagsstunden
fast nie eine Stôrung beginnt.
19. Das Eintreten der Stôrungen scheint meistens
plôtzlich, wie stossweise zu geschehen : wenigstens hatte
diess Statt in den Fällen, in welchen das Phänomen
gleichsam vor unseren Augen, nämlich zur Zeit einer
Beobachtung begann. So geschah es am 18 Februar
1837 am Tage, an welchem sich Abends ein Nordlicht
mit einer in diesen Gegenden ungewôbnlichen Pracht
zeïigte; es wurden, wie gewôbnlich, zwei Reihen von
Durchgängen eines Scalentheiles durch das Fadenkreuz
beobachtet ; bei der ersten, um 4/ 58’, stimmten diese
Durchgänge bis auf ein Zehntel einer Zeitsecunde, zum
Beweise, dass die Nadel ihre kleinen Schwingungen
noch vüllig regelmässig vollendete; auch ist in den vor-
hergehenden Beobachtungen dieses Tages keine Spur
einer Stérung zu entdecken: bei der zweiten Reihe,
welche 12 Minuten später ausgeführt wurde, fanden
sich Differenzen von zwei Zeiïtsecunden, und man konnte
sich durch den Augenschein überzeugen, wie die Nadel
von den stérenden Kräften hin und hergezogen wurde.
Von vielen äbnlichen Fällen, sey es mir erlaubt, nur
noch einen anzuführen, nämlich den Eintritt der sehr
starken Stürung am 14 November 1857, um welche
Zeit wir die magnetischen Beobachtungen durch drei
Tage ununterbrochen von 5 zu 5 Minuten, und, wenn
es nôthig war, in noch kürzeren Zwischenzeiten fort-
selzlen, um auszuforschen , ob die periodische Erschei-
nung der Sternschnuppen mit dem Magnetismus im Zu-
sammenbange stände , oder nicht. Zwischen 10 und 11
Ubr Abends zeigte sich die Nadel ziemlich ruhig, ob-
schon sie bereits früher in sehr starker Bewegung ge-
wesen war; der Beobachter (Hr. Della Vedova) war
eben beschäftigt, die Durchgänge eines Scalentheiles
durch das Fadenkreuz zu beobachten, und hatte hierzu
denjenigen Scalentheil gewählt, der nahe in der Mitte
des etwa 7 Minuten betragenden Schwingungsbogens der
Nadel lag, als auf einmal um 11 Uhz 7’ dieser Scalen-
theïl nicht mehr den Faden erreichte, obschon er bereits
die Richtung dahin genommen hatte, sondern ehe er
dort ankam, hatte die Nadel den entgegengesetzten Weg
eingeschlagen und sogleich darauf verschwand die Scale
aus dem Gesichtsfelde und dieses war vôllig dunkel.
Der Beobachter, in der Meinung es sey die Lampe er-
loschen, welche die Scale erhellt, wollte eben aufste-
hen sie anzuzünden, als er die Scale plôtzlich mit der
Schnelligkeit des Blitzes durch das Feld fliegen, und
auf der entgegengesetzten Seite verschwinden sieht. Diese
schnelle Bewegung liess auf einen bedeutend 2rôsseren
Schwingungsbogen schliessen : wirklich hatte sich dieser,
ohne die geringste erkennbare Ursache um nahe 40 Mi-
nuten vergrôssert. Da bei so grossen Schwingungen die
Beobachtungen nicht genau seyn künnen, so wollte Hr.
D. V. mittelst eines Magnetstabes, der zu diesem Zwecke
immer bei der Hand ist, die Nadel beruhigen; allein
sie kam ihm darin zuvor, indem sich der Schwingungs-
bogen plôtzlich auf weniger als eine Minute verkleinerte,
so dass die Nadel vüllig still zu stehen schien; zu glei-
cher Zeit wuchs die Declination so schnell, dass ihre
Aenderung in einer Zeitminute bis auf 6 Bogenminuten
stieg, eine Grôsse, welche in dieser Jahreszeit die Na-
del sonst kaum in einem ganzen Tage durchläuft.
Gewôbnlich erstreckt sich die Wirkung der stôrenden
Kräfte auf alle Elemente zugleich; üfters geschieht es
aber auch, besonders bei schwächeren Stôrungen , dass
diese Wirkung sich nur auf das empfindlichste Element,
die Declination, ausdebnt; auch sind einige, wenn
gleich seltene Fälle eingetreten, wo die Schwingungs-
dauer der horizontalen Nadel grosse Aenderungen erlitt,
ohne dass die Declination daran Theïl nahm, wie diess
z. B. am 15 Nov. 1837 Morgens zwischen 6 und 10
Uhr Statt hatte.
20. Die grôsste Aenderung der Declination wäbrend
einer Stôrung, die bisher in Mailand beobachtet wurde,
trat am 14 Nov, 1837 ein, und betrug 1° 11’, nahe das
Zehnfache von der mittleren täglichen Aenderung in
diesem Monate; vermôge seiner grossen Veränderlich-
keit kehrt dieses Element auch früher als die übrigen
zu seinem gewôbhnlichen Werthe zurück. Es muss noch
näher untersucht werden, welche Declination während
dieser Phänomene vorherrschend ist, ob die grôssere
oder kleinere, und ob sich ein Zusimmenhang zwischen
diesen Aenderungen und den Tageszeiten finden lässt,
21. Die Schwingungsdauer der horizontalen Nadel
wird durch eine Stôrung stets vergrôssert, also die
Kraft geschwächt. Es zeigen sich jedoch auch hierin,
besonders bald nach Eintritt der Stürungeu, so heftige
Schwankungen, dass oft, wenn auch vorübergehend
sehr kleine Schwingungsdauern vorkommen. Die grüsste
Aenderung dieser Art wurde am 17 Januar 1858 beob-
achtet, wo sie bei einer Schwingungsdauer von 22,3
aa
&91
+5
BULLETIN SC
39
IENTIFIQUE. BG
oo,
sehr nahe 0”,3 betrug. Bei stärkeren Erscheïnungen
dieser Art kehrt die Schwingungsdauer oft erst am zwei-
ten oder dritten Tag zu ihrem früheren Werthe zurück.
22. Die Inclination zeigt sich wäbrend einer Stôrung
stets grüsser, ist aber eben so starken Schwankungen
unterworfen wie die übrigen Elemente. Die grôsste täg-
liche Anderung, welche durch diese Erscheinung her-
vorgebracht wurde, heobachteten wir am 21 Februar
1828, wo sie auf 8’ 45” stieg, wäbrend die mitilere
tägliche Aenderung in diesem Monate nur 1’ 6.6 be-
trug. Die Inclinationsnadel kehrt gewôhnlich am folgen-
den Tage, oft auch erst nach mehreren Tagen, in ibre
vorige Richtung zurück.
25. Die Schwingungsdauern dieser Nadel werden eben-
falls durch die Stôrungen vergrôssert, zum Beweise,
dass auch die Totalkraft ihreni Einflusse unterworfen
ist. In unserem Inclinatorium vollendet die Nadel eine
Schwingung in nahe 14 Secunden und diese erlitt wah-
rend der Stürung des 17 Januar 1838 eine Aenderuns
von 0/’,074; eben so war das tägliche Mittel der am 21
Februar desselben Jahres beobachteten Schwingungs-
dauer 15,952, während das monatliche Mittel 15//,874
gab. Ich brauche wobl nicht zu bemerken, von welcher
Wichtigkeit es wäre, auch verwandte Erscheinungen;
wie Nordlichter und atmosphärische St’rungen, mit der-
selben Genauigkeit zu beobachten, welche man jetzt auf
die Verfolgung der magnetischen Phänomene anwendet,
Noch muss ich einer Erscheinung erwähnen, die un-
sere Aufmerksamkeit in hohem Grade in Anspruch
nimmt, und vielleicht auch die anderer Beobachter auf
sich zu ziehen nicht unwerth ist: ich meine die vertica-
len Schwingungen , welche so oft an der Inclinations-
nadel sich zeigen, und die auch an bestimmte Gesetze
gebunden zu seyn scheinen; wenigstens sind sie im den
Monaten November und December viel häufger als in
den übrigen Jahreszeiten, und am gewôbnlichsten bei
nasser Witterung. Aus eben dieser Ursache glaube ich
nicht, dass sie kleinen Erschütterungen des Gebäudes
zugeschrieben werden kônnen, da derjenige Theïl, im
welchem der Apparat sich befindet, dagegen vollkom-
men gesichert ist, noch auch der durch Lufistromungen
hervorgebrachten Bewegung , da sie bei Gelegenheït von
Gewitterstürmen und zur Zeit der Aequinoctialwinde
sich weniger zeigen als in der oben genannten Epoche.
Vielleicht sind sie Folgen von schwachen Erdbeben,
welche vahrscheinlich viel häufiger eintreten als die
starken, durch unsere Sinne oder andere noch unvoll-
kommenere Werkzeuge erkennbaren, und welche uns
durch diesen hôchst empfndlichen Apparat angezeiot
werden. Die stärksten Schwingungen dieser Art sind
weniostens fast immer auch von starkem Erdbeben be-
gleitet, welche aber ibren Heerd oft in weit entlegenen
Gegenden haben. So gab sich, nach mehreren anderen
äbnlichen Erfahrungen , am 25 Januar 1858 eine dieser
Erschemungen in auffallendem Grade kund ; es gerieth
rh x
nämlich Abends zwischen 54 35 und 74 47 mittlerer
Zeit von Maïland die Nadel in so heftige verticale Schwin-
gungen, dass ihr Schwingungsbosen auf der zu diesem
Behuf angebrachten verticalen Scale scheinbar 27 Mälli-
meter oder nabhe 10 Minuten betrug, obne dass jedoch
eine Erderschütterung auf eme andere Weise hätte er-
kannt werden künnen. Nach zwanzig Tagen kam in den
Zeïitungen die Nachricht von dem bedeutenden Schaden,
welchen ‘ein an diesem Abende erfolgtes Erdbeben in
Bukarest, Jassy, Odessa und anderen Gegenden ange-
richtet batte. Nach den dort angegebenen Zeiïlen wurde
die Erscheinnng in Jassy um 1% 42 mittlerer Zeit von
Maiïland, in Odessa um 7/ 45’ derselben Zeit beobach-
tet; beide Beobachtungszeiten übereïnstimmend mit dem
bei uns bemerkten Eintritte der Erschemung,
MUSÉES.
6. RAaPPORT SUR LE MUSÉE BOTANIQUE POUR
L'ANNÉE 1838; par M BONGARD (lu
le 21 décembre 1838).
Mit besonderm Vergnügen entledige ich mich der
Pflicht, über die Bereicherungen , welche dem botani-
schen Museum im Laufe dieses Jahres zugeflossen sind,
so wie über die verschiedenen Arbeïiten Bericht zu er-
statten, welche Behufs der Ervweiterung und Ordnung
der Pflanzensammlungen vorgenommen worden sind.
Unter den verschiedenen Samnilungen, welche uu-
sern Pflanzenschatz vermehrten, behauptet das schône
Herbarium vom Vorgebirge der guten Hoffinung, wel-
ches vom Herrn Hofrath Meyer in Gôttingen. erkauft
wurde und ehemals dem am Cap viele Jahre lang le-
benden Pastor Hess gehürt hatte, unstreitig die erste
Stelle.
Diese Sammlung, aus 1250 Arten in etwa 5000 Exem-
plaren bestehend, hat nicht allein viele Lücken unserer
Cap-Flora gefüllt, sondern auch durch die Schônheit
868 332
317- BULLETIN CE RTT ROUE © -548 -
der Exemplare mit einer seltenen à na mu ui bas an Mann dé le geschmückt. | Von Herrn Lehmann in Hamburg erhielten wir
Eine andere, gleichfalls sehr schätzbare Bereicherung an |eine schône Sammlung indischer und anderer Pflan-
südafrikanischen Pflanzen wurde uns durch eine neue|zen nebst 300 Arten Lebermoose. Desgleichen er-
Abtheilung der Drege’schen verkäuflichen Pflanzen zu
Theil, die sich auf 1080 Species belief.
Von Herrn Salzmann wurde eine Sammlung von
Pflanzen aus Bahia und von Tanger erstanden Ra über-
dies Bestellungen auf nordafrikanische , abyssinische und
neuholländisehe Pflanzen gemacht, deren Ankunft noch
erwartet wird.
hielten wir von Herrn Hampe eine Sendung von
Laub- und Lebermoosen. — Herr Delise theilte
uns aufs Neue geyen 100 Arten Flechten mit. — Von
Horn Prof. P6ppig in Leïpzig gingen 280 Species süd-
amerikanischer Pflanzen ein, und Herr Prof. Bunge in
Dorpat ergänzte unsere russische Flora mit mehrern uns
bisher bles Arten. — Herr Weinmann in Paw-
Von Herrn Karelin erhielt das Museum eine sehr |lowsk, der uns alljährlich mit seltenen, von ihm culti-
schätzhare Sammlung von Pflanzen, an der Ostkü- | virten Pflanzen beschenkt, hat uns auch dieses Jahr mit
ste des caspischen Meeres, in der Umgegend von ‘As- | einer schônen Sammlung bedacht, durch welche uns
trabad gesammelt. manche neue Bereicherung- geworden ist.
Herr “Prof. Koch in Jena theilt dem Museum eine! Die Gesammtzahl der Pflanzen, die uns so durch
ollständige Simmlung seiner aus dem Caucasus mitge-|Kauf und Tausch in diesem Jahre zugekommen sind ,
brachten Pflanzen mit. beläuft sich demnach ungefähr auf 5600 Arten, wovon
Das Tauschgeschäft wurde auch dieses Jahr mit vie- ein guter Theïl als neu für unser Herbarium zu be-
lem Eifer betrieben. Es wurden Sendungen nach Deutsch: | trachten ist.
land , Dänemark, Frankreich, England, Schottland und
Nordamerika gemacht und die Verbindung mit den aus-
gezeichnetsten Botanikern und botanischen Museen un- die Pflanzen zu rechnen, welche als Tauschmaterial einge-
terbalten. Nach Deutschland gingen Sendungen an das! gangen sind, und unter welchen die von Hn. Schtschukin
Kaiserliche Wiener Museum, an die Herren Nees v.lin Irkutsk mit so vieler Bereitwilligkeit und mit so re-
Alle diese Pflanzen sind genau etiquettirt und gehô-
rigen Orts dem Herbario einverleibt worden, ohne pe
Esenbeck, Lehmann und Hampe, nach Dänemark | gem Eïfer gemachten Sendungen eine rübmliche und
an Professor Hornemann, nach der Schweiz an Herrn | dankbare Erwähpung verdienen.
de Candolle, nach Frankreich an die Herren Delise| Unser Correspondent, Herr Dr. Gebler in Barnaul ,
und Lenormand, nach England und Schottland an | der Akademie so vielfälüg als eifriger Theiïlnehmer “
die Herren Lindley, Bentham, Hooker, Greville | Fürderer unserer Sammlungen rent hat uns auch
und Arnott und nach New-York an die Herren Tor-\in diesem Jahre aufs Kräftigste unterstützt. Das Resultat
rey und Gray. der butanischen Expedition nach Noor-Saisan, die durch
Herrn Dr. Gebler's gütige Vermittlung pes
wurde, ist zwar noch nicht bekannt, aber es ist aller
Grund vorhanden, an, dem pi Tr Erfolge dersel-
ben nicht zu zweifeln.
Um die wesentlichen Lücken des akademischen Her-
‘bariums mit besserem Erfolge zu füllen, wurde in die-
sem Jahre ein Verzeichniss der uns fehlenden Pflanzen-
gattungen verfasst, gedruckt und unseren Corresponden-
ten zur gefilligen Berücksichtigung mitgetheilt.
Unter den das Capsche Herbarium bildenden Pflanzen
waren kaum der dritte Theïl bestimmt; ein ansehnlicher
Theiïl derselben, so wie eine grosse Zahl von den frü-
hern unbestimmten Arten unseres Herbariums, wurden
im Lauf dieses Jahres bestimmt. Ihre Anzah]l mag sich
über 600 belaufen.
Dieser vielfältigen und zeitraubenden Arbeiten unge-
achtet, wurde mit der Ordoung des Herbariums und
mit der Verfertigung des Katalogs bedeutend vorgerückt
Die Gegensendungen aller dieser von Seiten des Mu-
seums gemachten Mittheïlungen erwarten wir im kum-
menden Frübjahre.
Dagegen erhielt das Museum im Tausch gegen frü-
here Sendungen sebr interessante und schätzhare Mit-
theilungen, worunter eine Sendung vom Pariser Museo
bestehend aus Pflanzen vom Senegal und aus dem fran-
zôsischen Guiana oben an steht.
Auch das Kônigliche Museum in Berlin machte uns
eine sehr schätzbare Zusendung von Pflanzen aus ver:
schiedenen Gegenden, besonders vom Cap und aus
Brasilien.
Von Herrn v. Roemer in Dresden erhielten wir 118
Species javanischer Pflanzen ; und Herr Lenormand
theïlte uns eine Sammlung von Pflanzen von Teneriffa
mit, die uns um so werthvoller waren, da wir von
der Flora der canarischen Inseln bis jetzt wenig besitzen.
a
339
349-
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
336
-320-
EEE
und die grosse Familie der Compositen bis zur Ab-|8.
theilung der Carduaceen vollständig in Ordnung ge-
bracht. ,
Auch die botanische Bibliothek hat dieses Jahr eine
Vermebrung an wichtigen Werken erhalten. Ausser al-
len im Laufe des vorigen Jabres erschienenen neuen
Werken, wurden noch mebrere ältere, der Bibliothek
fehlende Werke angeschafft, unter welchen ich nur des
prachtvollen Werkes von Martius über die Palmen,
Les plantes équinoctiales, und Les Mimosées von Hum-
boldt und Bonpland , die Plantae Hungariae rario-
res von Waldstein und Kitaibel, und endlich die
English Botany von Smith und Sowerby erwähnen
will Im Ganzen besteht die botanische Biblisthek aus
182 Werken in Folio, aus 217 in 4to und aus 360 Wer-
ken in Syo, zusammen aus 759 Werken.
sé —
OUVRAGES OFFERTS.
OcroBre.
21. Hoeï-Lan-Ki, ou l’histoire du cercle de craie, drame
traduit dû chinois, par Stanislas Julien. London 1832. &.
22. Blanche et Bleue, ou les deux couleuvres-fées ; ro-
man chinois, traduit par Stanislas Julien. Paris 1834. 8.
25. Tchao - Chi - Kou - Eul, ou l'orphelin de la Chine,
drame traduit du chinois, par Stanislas Julien. Paris
14834, 8. 24. Annales de la société entomologique de
France. T. VI. Paris 1837. 8. 25. Annales des mines.
3e Série. T. XIII. 1. Paris 1838. 8. 26. Bulletin de la
société Impériale des naturalistes de Moscou. 1858.
N. IV.8. 27. Muxom OGpenosuu, 444 rpaasa sa Cpncxy
Hcropuiy mamera spemena. — Byx Cres. Kapagxua y
Byauuy, 1828. 8. 28. Hapoaue Cpnexe nocrosuue ; u34.
Byr Creo. Kapaxxua. Ha Iferuney. 1856. 8. 29. Com-
mentationes de leguminosarum generibus auctore Geor-
gio Bentham. Vindobonae 1837. 4. 30. M. T. Varronis
librorum de lingua latina — cum argumentis C. O.Mül-
leri. Parisiis 1837. 8. 31. Chauffage des habitations et
des serres par l'eau bouillante; nouvel appareil de Per-
kins. 8. 32. Journal de la société de la morale chré-
tienne. T. 13. N. 4. Paris 1838. 8. 33. Physikalisch-
astronomischer Versuch über die Welten - Ordnung —
von Augustin Boduszynski. Leipzig 1858. 8 354. Escr-
citaziont scientifiche et litterarie dell’ Ateneo di Venezia.
Venezia 1857—1858. IT. 4. 55. Neues System der Pflan-
zen-Physiologie von F. J. F. Meyen. 2r B. Berlin 1858
Le
36. Jahresbericht über die Resultate der Arbeiten
im Felde der physiologischen Botanik von dem Jabre
1837 von F. J. Meyen. Berlin 1858 8. 57. Elemente der
Krystallographie — von Gustav Rose. Zweite Auflage.
Berlin 1858. 8. 58. Naturgetreue Abbildungen und Be-
schreibungen der essbaren schädlichen und verdächtigen
Schwämme, von J. v.Krombholz. Prag 1851. III. nebst
3 Tafeln. fol. 39. Ortsbestimmungen bei einer Ueber-
fahrt von Ochozk nach Kamtschatka , von A. Ermann. 8.
40. Neues System der Chemie organischer Kôrper — von
P. T. Meissner. Wien 1858. IL. III. 8 41. Essai sur la
statistique générale de la Belgique par Xavier Heusck-
ling, et publié par Van der Maelen. Bruxelles 1878. 8.
42. Trattato di chimica elementare, di Filippo Gassola.
Napoli 1855—1857. IIL. 8. e appendice. Napoli 1858. 8,
45. Su l'applicazione della meccanica allo stabilimento
delle costruzioni e delle macchine — di M. Navier —
corredata da C. D’ Andrea. Napoli 1836. 8. 44. Di
quattordici vasi d'argento disotterrati in Pompei — dis-
corso del Cav. Bernardo Quaranta. Seconda edizione.
Napoli 1837. 4. 45. Di un vaso greco dipinto — dis-
corso del Caval. Bernardo Quaranta. 4. 46. Danni della
mendicita ed unico mezzo di eliminarli nella citta di
Napoli — del Cav. D. Panvini. Napoli 1856. 8. 47. Is-
terizione al popolo sulla condotta da tenere in coro di
Cholera - Morbus — del Cav. Panvini. Napoli 1555. 8.
48. Tabulae craniorum diversarum nationum delineavit
Gerardus Sandifort. Lugduni Batavorum 1858. Fasc I.
fol. 49. Zur Jubelfeier des Professors emeritus Dr. Jo-
hann Busch in St. Petersburg am 26sten Mai 1858. 4,
50. The Athenaeum journal of english and foreign lite-
rature, science and fine arts, January—December. 1838.
4. 51. Hascabaosauie 0 NPOrPECCHKE — Kaoppe, Huxo-
raegs 1858. 4. 51. Acrponomuueckia ackuiu I, I. .Iur-
Tposa — nepeser8 Il. Tapxanoss. C. Il. 1837 — 1858,
II. 8. 52. Flora Batava N. 108. 112—115. 4. 53. Ph.
|Fr. von Siebold's Erwiederung auf W. H. de Vriese’s
Abhandlung — van den Ster-Anijs des Handels, Leiden
1837. 8. 54. Facsimiles von Handschriften berühmter
Männer — herausgegeben von A. I. R. Natan. Utrecht
1857. 4. 55. Mémoires de la société géologique de
France. T. III. 1° Partie. Paris 1838. 4. 56. Bulletin de
la société géologique de France. T.IX. Feuilles 20—22.
8. 57. Bulletin de la société Impériale des naturalistes
de Moscou. 1838. N V. 8. 58. On the laws of reflexion
and refraction of light — by George Green Cambridge
1838. 4.
Emis le 9 mai 1839.
-
Un
#7 118. Tome V.
NM 22.
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PETERSBOURG.
PAR
Ce journal parait irrégulièrement pes feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à $4.-Pétershourg, au Comité administratif de l'Académie,
place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Acadéinie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des
gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par
l'Académue, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires
dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages
manuscrits et imprimés, présentés à l’Acadéinie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance
scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces
bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges, 0
oo
SOMMAIRE. MÉMOIRES. 12. Sur la température de 130 sources dans la péninsule de la Tauride. Kôvrxx. Ertrait, —
13. Mémoire sur le genre Pentastemon. Tnravrverren. Extrait. — NOTES. 25. De l’aimantation mutuelle entre des barres
disjointes. Osrrocranser. 26. Seconde note relative au même sujet. Le -uêus.
EEE
MÉMOIRES.
12. Urner pie TEMPERATUR VON 130 QueLLEnN
DER TauriscHen Hazginsez; von KOEP-
PEN (lu le 1 février 1839).
Die zwischen dem 44° 22’ und 469 9’ nürdlicher
Breite gelegene Krym gehôrt zu denjenigen Ländern,
deren Quellen vom Naturforscher noch nicht untersucht
wurden. Selbst Pallas sagt da, wo er von der Quelle
des Ssalgirs spricht, nur, dass es ein mächtig kalter
Quell sei. Die Bestimmung der Temperatur der kalten
Quellen Tauriens scheint jedoch schon daber interessant,
weil Humboldt die Meinung aufgestellt, dass zwi-
schen 40 bis 45° n. B. und bis 3000 Fuss Hôhe, die
Temperatur der Quellen der mittlern Temperatur der
Luft gleich sei, während bei geringeren Breiten die
Temperatur der Quellen niedriger, bei hôüheren dagegen,
gleich wie in bedeutendern Hühen über dem Meere,
grôsser als die der Luft ist.
Wäbrend meines Aufenthaltes in der Krym babe ich,
unter Anderm, auch die Temperatur der Quellen, wo
und so oft ich konnte, beobachtet. Obschon es mir
unmôglich war die Beobachtungen mit solcher Geduld
anzustellen, wie Wabhlenberg und Kämtz dies thaten,
so glaube ich dennoch, dass die Bekanntmachung der-
selben nicht ganz ohne Interesse seyn dürfte. Zu allen
in den Jahren 1853 und 1854 von mir gemachten Beob-
achtungen bediente ich mich eines Thermometers von
Rohde in St. Petersburg; als ich aber im J. 1837 von
St. Petersburg wieder in die Krym ging, hatte Hr. Aka-
demiker Kupffer die Gefälligkeit mir, in der mecha-
nischen Werkstätte der Akademie der Wissenschaften
ein Paar Taschen-Thermometer zur Reise anfertigen zu
lassen, bei welcher Gelegenheit denn auch das früber
zur Beobachtung der Quellen gebrauchte Rohde'sche
Thermometer geprüft wurde.
Nur die geringere Zahl von Quellen konnte ich zu
verschiedenen Jahreszeiten beobachten; die meisten wur-
den nur eïnmal in drei oder noch üfter wiederholten
Ablesungen des im Wasser stationär gewordenen Ther-
mometers beobachtet.
Auf diese Weise wurden von mir auf der Nordseite
des Taurischen Gebirges 55, auf der Südseite aber 75
Quellen bestimmt, die ich nun hier in alphabetischer
Ordnung aufführen will. Die Angabe der Zeit wann
die Beobachtungen gemacht wurden, nebst andern Be-
merkungen, wird man in dem ausfübrlichen, für die
Memoiren der Akademie bestimmten Aufsatze finden.
:
339 BULLETIN SCIENTIFIQUE. _ 3540
Aïdin-Tscheschmé (Jamantäsch Midas ie 2 im ; Dschemryk :: .12R
Bereiche von Stilja . 3 6° R. | Elbusly: — die Haplktalle : 7 bis 11,7
Ajan, die Quelle des Ssalgirs . ! 33 bis, 5 Unterbalb der Metschét . . 10,8
Aj-Danil: — in Kleïn-Ajdanil oder Lineja . . 9,5 |Eski-Krym, — die grosse oder sogenannte weisse
In Gross-Ajdanil, unter dem Keller . 9,8 Fontaine 7 bis 9,5
Aj-llia,/ un Nikitaer Walde PE nt ee 0 7 Die kleinere AE untere Fontaine 6 bis 10
Aj-Indrit . . . 8 Feodossia: — vor dem Hause des Stadtgouver-
Aj-Jérin- CASE vies he Béres und neurs + : NE RES
Wéron . . qu, 8 Die Aletitidler: Quelle . RCA ecne
Aj-Sséress: Kütschük mime Faure TU AR Die Dei ie: in der Karaïimen-
Büjük Tschesehmé . . . . : . 9,5 Vorstadt : : . . CURE 12158
Puslu :Tscheschmé . . . . . . 5,5 Die Tataren- rise in der Âge
Aj-Tima-Tscheschmé, über Nikita . . . 7 sahen Vurstadt. Haba tn 0 COS
Alüpka, im Gräfl. Woronzowschen Garten, abs Féross: — die Dorffontaine. + : : : . . . 78
der Rosenlaube RUE CNT Kakujän-Tscheschmé . : * 10,8
Ueskülja Ssu . . . 7,5 Tschäpa-Tscheschmé : + : . : .: 7,8
Alüschta, — Bulat-Tscheschmé RENE Dséhé- Gäspra: — Büjük Tscheschmé . . 10 bis 10,3
mi Tscheschmé) 9bis12,7 |! Ajm-Tscheschmé "+ + : :,.- 9,5
Kasan Tschesthmé . . . 9 Gürsuf: — die Hauptfontaine + 40 bistd
Andscheli- sr cr D bei 30 Nihen Die untere Quelle am Meere. . . , . 11
Tiefe) . > ; D EG 7 Heïlbrunn (Utemisch-eli) - . - . . . . . 97
Argyn . . - 10 Jenissalä: — Quelle des einstmaligen Dorfes 8 bis 9
Armenisches Kloëter bei ER, zyvei ci Que Eine andere erst in neuerer Zeit ge-
len, beïde von . . . É +7 fasste Quelle . . . . - 10
Arpät. - . . ee ee + + + %5 |Jussif-Tschoräk, am _Wege von Tschufut- Kalé
Asamät, 10 Werst von à Karsoubasr, 4 auf dem nach Tatarkoj 7 :-. . VC HARTS
Wege nach Feodéssia : 14,5 | Kalmukkarä? 41% .l'.1 ta 1x6
Aütka: — Unter dem Dorfe, nicht weit von Kapschür Gide a Dorfes) . SLT OT
dent Kirdhe *% .!. Sn mé à poba Karabägh, unter Büjük Lambat - 10 bis 12
Em kleiner be orôsserer Hitze ver- Karassü - Basch (Ursprung des Karassü). , - : 8,5
siegender Quell, auf einer Mangéla- da Katschi-Kaljon (das Chfitzkische te Born der
genannten “pr stpeioe CE RE, bl. Anastasia. - . - 10
Bajdär . . . nc. Kermén-Tschoräch, beï Ki - Ka” zur lin.
Bäktschissarä): — die: (og Golden) Haupe ken von der obern Katscha . . - . . 8'
fontaine . . . . 10 Kikinéis: — Kornija Tscheschmé . : - . . . 7,1
Die Here gontiiné SNS 4219210975 Wirissr Lechokrak "08 TOR ONE
Borusbaka Tekné . . RSC LE Chalil- Tscheschmé . . . . . . . 8
Bor-Tschokräk, etwa 3 wéret $ von | Srmpleropol. ROrDERIS eee eau te ED NI IN NES
rechts vom Wege nach Baktschissaraj 9,5 bis 9,7 | Kos: — Eltigén-Ssu : A 0e Gr AU
Büjük Lambät (Astira Keschmé). 8,7 bis 10 | Kopkelér - LE, ASS bé à ÉMIS Ce 1
Bulgaren-Kolonie beï Eski-Krym. st el VOS Fe ST Kütschük - ko): — die grosse Dorffontaine . . . 9!
Demirdshi, neben der Metschét . 8bis 10,3 Teknedschi Tschéschmé : , . . . 9,5
Mandria-Tscheschmé (Iukary Tsche-
Kusse- (oder Krüssenin-) Tschokräk, über Ortalän 8
schmé . ; . 6,7bis7! Kütschük-Lambât, die Dorffontaine . 7 102
Ajan- tiochlc lon, dé Urprne des Kütschük-Oesén . : - 10,5 bis 11
Baches Ajan. . . . + + 8,8 |Kütschük Oesenbäsch: Wrissi MBPUEE - 6,7
Dermenk6j, Dschumä Dechami Wodtiépéhagé 9bis9,8 |Kutüsowsche Fontaine (SsungüSsu), unweit von
Dongüs-Chobä Tscheschmé, zwischen der Alma Schémas + 14h son GS . 5 bis?
und dem Badräk . . Je A. 9
Épédiiey elos dar segolene et 1e Aa
os monde hotitinintl
341
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
CZ
Kysyltäsch . : : + 10,3 bis 10°,8R.
Läpata-Tschokräk, über Aj- Wassil : 118 ET
Laspi, berm einstmaligen Dorfe : . :. Neo
Liména: Chamyschlyk-Tscheschmé : : . . : 9
Ajan Tscheschmé ; s 4 1ENURIO
Magarätsch - - . OM) x 1 NON
Mängusch 7,2
Mariä Himmelfahrts- Kloster bei Baktschissaréÿ 118
Marssanda: — Ajan; unter der Kirche entspringend 8
Magbdus’ Tscheschmé, 3 Werst über
dem gewesenen Dorfe : . NOM Te |
Mschätka, die Dorffontaine . . 10,5
Muchaljätka . RÉGIE
Murgudü (das Gr. Wit ide Osnds) ne
Myschôr, Büjük Tscheschmé . : 1-00
Nikita: die Dorfquelle Ajän . 8 bis 9
Otüs: — Ajasmä Tschokräk . . - . . . . . 10
Paschabagh Tschokräk + + + - + , 9,5
Paximäas-Fontän, am Ajudäoh . 8 bis 10
Porssochbäsch-'Tscheschmé: zwischen ratés
und Wôron . . . . 1,6
Schajtän. Tscheschmé, beim gewesenen Dorfe
Katnarfu . . . 11
Schlapanyn Tschokrék fi: Rs Tschokték ),
zwischen Demirdshi und Schüima , . . 8,71
Schüma:— Charagôs-Tschokräk , + + :+ , . 10
Hadschi-Tscheschmé : - : 8
Ssasych Tschokräk, zwischen Schélen vid Arpét 9
Ssawlich Ssu (der Ssawluk-Ssu), der HA
der Alma. . . 6
Ssewastopol (Brunnen, 17 Saiben tief). 1 , 40
Ssimeïis (Dschami-Tscheschmé) . . . - rs
Ssoblä, neben dem Herrschaftlichen as . 10,7
Ssoûch-Ssu-Tscheschmé, zwischen Liména und
Kikenéis . . 6bis6
Ssudäk, Quelle der chats Golonie an ihrem
Ursprung is pan - 12,5
Ssuük-Ssu (Dorf) . . FTNER
Ssuük-Ssû, im Bereiche von | Kütschük= Lo. 7
Ssuük-Ssu oder Ajan, bei Gürssuf . . 9bis11
Staryj-Krym, s. Eski-Krym
Sympheropol:— die offentliche Fontaine am Wege
zur Küste . ; 9 bis 10
Der kleine Quell ir im Stadtgarten ” 9,5
Tasch Pschokräk, am west]. rer beim Dorfe
Krinitschki . , HIT NNS,1:..10
Tatär-Dsholmän . . . 8,3
Tehanyn Tschokräk, PR + Kütschük- D,
und Ulü-Oesén . . . . . . 6 di
Tscherkéss-Kermén: — die Dorfquelle . 7m R
der Eskikermén'sche Born . .: 5
Tschismadschi Tscheschmé, Er Stunde von Ki-
Kinéis' : , ”. . Cd ar ar one
Tschérguna . . Se ee TD
Tschufit- Kalé, in dé Schlucht OA dite 1 BA à
OR EM LOS RTE TRE RE . 10
Dfakc1 gr el avr 35 3 . 115
Ulu-Oesen.
Umér- Tochoréch; pwischen den “Urbächen der
Alma und der Kätscha . . . . . . . 68
Uesküt, Dorffontaine . - 9,3 bis 14
Eine zweite etwas hôher entspringende
Quelle . . . LS ONE et Me |
Wéron (Matitsch Teolebelisa 1) à dits st A TTIR
Zeklitäsch-Tscheschmé, südlich von Ssoblé, in
der Schlucht Zingenéa Jilga . . . 7,5
Zürichthal (Jajläw oder D — die ohené
Fontaine . . . À CLP TU
Auf dem Pastorate Cr anus L APR É TIRE
Die untere Fontaine . 11 bis 11,2
Züzül- Tschoräch, am Berge Züzül 8,7
Aus diesém Verzeichnisse folot, dass die kälteste
von allen beobachteten Quellen (Borussbaké-Tekné) sich
ziemlich hoch im Gebirge über dem grôssten aller
Krymschen Tataren-Dôrfer Büjük-Oesenbäsch befindets
Ihre Temperatur betrug nur 4°,7 R.
Auf diese folgen, ihrer Temperatur nach, die Quel-
len von
Eski-Kermén, bei Tscherkéss-Kermén;
Tuslü-Tschemé, in Aj-Sséres;
Ssoüch-Ssû, zwischen Liména und Kikinéis;
die Kutüsowsche Fontaine;
Ssaulüch-Ssu (die Quelle der Alma) u. s. w.
Dass in diesem Verzeichnisse von Quellen zwei Brun-
nen mit aufsenommen wurden, deren Temperatur vom
Herrn Staatsrath v. Steven beobachtet ist, wird man
hoffentlich nicht unrecht finden.
2% —
13. Dr PENTASTEMONB GENERE COMMENTATIO;
aucrorE E. R. v. TRAUTVETTER (lu le
5 avril 1839).
(Extrait.)
Vor einiger Zeit fand ich im Kaiserlichen botanischen:
Garten zu St. Petersburx Gelegenheit, verschiedene Ar-
ten der. Gattung Pentastemon zu uhtersaehens Indem
343
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
544
LU
ich hiedurch veranlasst wurde, dasjenige-zu vergleichen,
was bisher über diese Gattung geschrieben worden,
musste es mir auffallen, bei den Schriftstellern so über-
aus abweichende Ansichten hinsichtlich der Grenzen und
der Haltbarkeit dieser Gattung anzutreffen, da Einige
Pentastemon mit Chelone veremigen, Andere diese bei-
den Gattungen trennen, aber dabeï auf sebr verschiedene,
zum Theil hôchst nichtige Kennzeichen sich stützen. Ich
liess es mir daher angelegen sein, den natürlichen Gren-
zen zwischen diesen beïiden Gattungen nachzuforschen,
und das Resultat dieser meiner Untersuchungen ist der
Gegenstand obiger Arbeit, welche ich dem Publikum
hier in nuce vorzulegen wage.
Indem schon den älteren Botanikern die verschiedene
Tracht (habitus) zwischen Chelone glabra L. und CA.
obliqua L. einerseits, und Ch. hirsuta L. und Ch. Pen-
stemon L. auffel ,
generischen Kennzeichen suchten, fanden sie, dass diese
beïiden, äusserlich so abweïichenden Formen sich leicht
characterisiren liessen durch den fünften unfruchtbaren
Staubfaden, der bei den ächten Chelonen ohne Härchen
war, wäbrend er bei den abweichenden Formen am
Ende mit Härchen besetzt war; und durch die Staub-
beutel, welche bei den ächten Formen behaart, bei den
abweichenden unbehaart waren.
andrerseits , und sie nach einem
Eines von diesen bei-
den Kennzeichen musste mau indessen bald fallen lassen,
weil neuentdeckte Formen darthaten, dass diese beiden
Kennzeichen nicht immer Hand in Hand gehen. Man
strich somit die Staubbeutel aus dem Gattungscharakter,
während man aber nach dem sterilen Staubfaden noch
heute die genannten Gattungen unterscheidet, ohne da-
ran zu denken, dass ein Kennzeichen, welches zu Lin-
né’s Zeiten zwei Gattungen naturgemäss von emander
trennte, heute, bei der Masse neuentdeckter Formen,
dieselben Gattungen sebr wohl naturwidrig theilen durfte.
Dass dem aber wirklich also ist, davon wird sich jeder
leicht überzengen, der sich die Mühe machen will, die
heute bekannten Pentastemonen und Chelonen nach obi-
gen Kennzeichen zusammenzustellen. Ich habe diese Ar-
beit nicht gescheut, und habe gefunden, dass weder der
Kelch, noch die Blumenkrone, noch die Staubgefässe,
noch auch die Kapseln Kennzeïchen liefern, welche die
genasnten Gattungen nalurgemäss trennen, dass aber die
Formen, in Verbindung mit dem Blüthenstande und den
Bracteen, Kennzeichen geben, welche für die Trenn-
barkeit der beiden Gattungen sprechen, mdem sie die-
selben hôchst natürlich begrenzen. Schon Jussieu giebt
Chelone an ,,calyx tribracteatus‘ und bei Pentastemon
nflores paniculati, divisuris (paniculae) bracteatis“, und
dieses Kennzeichen ist in der That eben so wabr, als
das, auf welches Schreber aufmerksam macht, sagend
die Samen seien beï Chelone ,,margine membranaceo
cincta“, bei Pentastemon ,,subglobosa‘. Der Unterschied,
den ich zwischen Chelone und Pentästemon in meiner
Arbeit festsetze, besteht nun in Folsendem:
Chelone: flores spicato-capitati; calyx tribracteatus (in-
volucro 5-phyllo cinctus); semina lenticularia,
ala membranacea cincta. (Chelone glabra, ob-
liqua, Lyoni.)
Pentastemon: flores racemosi vel plerumque laxe pani-
culati; calyx nudus; semina angulata.
Nachdem ich obige Gatlungsunterschiede festgestellt
und verschiedene historische und anderweitige Bemer-
kungen über die Gatlung Pentastemon in meiner Ab-
handlung gegeben, wende ich mich. dort zur Musterung
der bisher bekannt gewordenen Pentastemon - Arten,
indem ich sie in 5 Abtheilungen bringe, wie folot:
E Lecinimr nob.: antheris glaberrimis; stamine sterili
barbato.
a. Paniculis contractis, subcylindricis, subverticil-
latis; pedunculis primariis rhachidi adpres-
sis; pedicellis abbrewiatis.
1. Pent. confertus Dougl.
&. ochroleucus. (P. confertus Bot. Reg.)
P. violaceus. (P. procerus Bot- Mag.)
2. Pent. acuminatus Dougl.
5. Pent. pruinosus Dougl.
&. Racemis subsimplicibus vel paniculis ramosis,
laxis; pedicellis plerumque longis.
* Foliis integris.
4. Pent. cristatus Fras. (P. érianthera Pursh; — Chelone
cristata Spr.)
5. Pent. campanulatus Ait.
&. purpureus. (P. campanulatus W.; — Chelone
campanulata Cav.; — Chelone campanuloides
Andr.)
B. Jacquini. (P. campanulatus Jacq.; — P. angu-
stifolius Bot. Reg.)
;. roseus. (Chelone rosea Brit. Flow. Gard.; 2k
Chelone anoustifolia H. B. K.)
ë. atropurpureus. (Chelone atropurpurea Brit.
Flow. Gard.)
&. pulchellus. (P. pulchellus Bot. Reg-)
6. Pent. elegans nob. (Chelone elegans H. B. K.)
7. Pent. diffusus Doug].
345
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
316
EU
8. Pent. ovatus Dougl.
9. Pent. Digitalis Nutt:
«. albidus- (P. Digitalis Bot. Mag ; — Chelone
Digitalis Spr.)
f. pubescens. (P. pubescens W.; — P. hirsutus
W.;— Chelone pubescens Pers.; — Chelone
hirsuta L.; — Chelone:Pentastemon Lam.)
7. laevigatus W.; — Chelone Pentastemon L ; —
Chelone laevigata Pers.
à. glancus. (P- glaucus Bot. Reg.)
e. gracilis. (P. gracilis Bot. Mag.; — Chelone gra-
cilis Spr.)
£. attenuatus. (P. attenuatus Bot Reg )
10. Pent. frutescens Lamb..(Digitalis dasyantha Pall.; —
Chelone frutescens Spr.)
** Foliüs pinnatifido-incisis; antherarum
valvulis ciliato-denticulatis.
11. Pent. Richardsonit Dougl.
12. Pent. tripbyllus Dougl.
Il. Lertosremon nob.; antheris glaberrimis: stamine ste-
rili glaberrimo.
13. Pent: gentianoides nob.: (Chelone gentianoides H.
B. K.)
14. Pent. imberbis nob. (Chelone imberbis H. B. K.)
45. Pent. barbatus nob. (Chelone barbata Cav.; — Che-
lone ruellioides Bot. Rep.; — Chelone for-
mosa Wend].)
16. Pent. speciosus Dougl.
17. Pent. serrulatus Dougl.
HI. EntanruERA nob.: antheris pilosis.
18. Pent. Scouleri Lindl.
19. Pent. rivularis Doug].
20, Pent. glaber Pursh, (P, erianthera Fras.; — Chelone
erianthera Spr.)
nemorosus nob. (Chelone nemorosa Bot. Reg.)
glandulosus Dougl.
alpinus Torr. (Chelone alpina Spr.)
21. Pent.
22. Pent.
24. Pent.
Species nobis minus notae et quoad sectionem dubiae.
25. Pent. albidus Nutt. (P. teretiflorus Fras.; — Chelone
albida Spr.)
26. Pent. coeruleus Nutt. (P. angustifolius Fras. Pursh; —
Chelone coerulea Spr.)
27. Pent. decussatus Dougjl.
28. Pent. deustus Doug].
29. Pent. (Chelone) formosus Thomps.
50. Pent. grandiflorus Fras. Nutt. (P. Bradbuni Pursh.;
— Chelone grandiflora Spr.)
31. Pent. suffruticosus Doug]
ee —e<—
Nu oO, TES.
25. De L'AIMANTATION MUTUELLE ENTRE DES
BARRES DisJOINTES; PAR M. OSTROGRADSKY
(lu le 5 avril 1839).
1. La question qui va nous occuper nous a été pro-
posée par M. Jacobi; elle consiste en ce qui suit.
Autant que l'on veut de barres de fer sont rangées en
ligne droite, à des intervalles égaux et très petits; on
aïmante, par un moyen quelconque, par exemple à l'aide
de l’hélice électromagnétique, une des deux barres extré-
mes. Le système entier s'aimantera par l'influence de
cette barre, et au bout d’un temps très court, parviendra
à un état magnétique fixe. Il s'agit de déterminer cet
état pour chaque barre.
Désignons les différentes barres par les numéros 1, 2,
de n; savoir, celle qui a été aïmantée par 1; sa voisine
par 2; la voisine de celle-ci par 3, ainsi de suite. Désignons
ainsi par l'unité la quantité de magnétisme excité dans la
première barre, c'est-à-dire dans la barre 1; et admettons
avec M. Jacobi, que chaque barre n'agit que sur ses VOI-
sines, sans influer sur les barres plus éloignées, et qu'une
barre ayant M pour magnétisme excite, dans les barres
voisines, le magnétisme Mu; w étant < 1.
Cela posé, M. Jacobi conçoit que la barre 1, ayant
reçu l'unité de magnétisme, excitera dans la barre 2 le
magnétisme w, la barre 2 excitera dans la 3 le magné-
tisme w?, la barre 3 excitera dans la 4 le magnétisme wÿ,
ainsi de suite jusqu’à la dernière barre 7 dont le mag-
nélisme aura «71 pour expression.
La barre n ayant le magnétisme «"—{ réagira sur la
barre n—1, et y dévelloppera le magnétisme w” en sus de
celui qui y était déjà, de manière que le magnétisme de
la barre n—1 sera w"-2+w"; avec ce magnétisme, la
barre n —1 réagira contre la voisine n — 2, et au mag-
nétisme «/"—$ de celle-ci ajoutera w°71 + w"+#; la barre
n—2, au magnétisme w"-# de la barre #—5, ajoutera
w7—3 + @ Æ w"+3; ainsi de suite jusqu'aux barres 2 et 1
dont l'état magnétique sera représenté respectivement
par
347
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
‘348
LU
© + @5 Ho +... + 024
1+02+ 0 + eo +... + w27TA
Maintenant tout le magnétisme «26444 +... 0202
de la première barre qui n'a pas encore agi sur 2, y
exercera son influence et augmentera le magnétisme de
+ es + u+... + «#1, ainsi le magnétisme de la
seconde barre sera
6 +205 + 206$ +... + 20778 + 271
le magnétisme 245 + 205+....26278 LR de la
barre 2 qui n'a pas encore agi sur 3 ajoutera au mag-
nétisme @? + w* +...+ 22, de cette barre la quan-
tité 204 + 206 + 208 +. +26 224042, ainsi de
suite jusqu’à la barre » qui, ayant recu un accroissement
de magnétisme, réagira avec cel accroissement contre la
La barre
n—1 réagira avec tout ce qui n'a pas encore réagi
contre la barre 7—2, celle-ci réagira contre 7 —5,
ainsi de suite. Une espèce d'onde magnétique fera
mdéfiniment des excursions entre les barres extrêmes;
le magnétisme de chaque barre sera représenté par une
série infinie. Les sommes de toutes les séries exprime-
ront l'état final du système.
barre 7— 1 et augmentera son magnétisme.
Le mode d'action, entre les barres disjointes, qu'on vient
d'expliquer, pourra paraitre au premier abord inadmissible,
et il le serait en effet si l’on avait pour but de trouver
l'état variable du système, car il est impossible d'ad-
mettre qu'une barre aoisse sur une de ses voisines sans
agir en même temps sur, l'autre. Mais avec la plus
légère attention, on ne tardera pas à reconnaître que,
le magnétisme total de chaque barre ne dépendant point
de l'ordre dans lequel les différentes parties se sont
réunies, le mode d'action dont il s’agit conviendra par-
faitement à l'état final du système et nous l’adopterons
à cause de Ja facilité qu'il présente pour le calcul. Au
reste, nous nous dispensons de la discussion de l’hypothèse
de M. Jacobi; nous nous reposons sur l’habileté de ce
célèbre physicien. 5
S'il n'y avait que deux barres, on formerait sur le
champ les séries
++ ct Lu + u8 + etc.
© + 65 + 05 + w7 + etc.
qui en représentent l'état final. La première de ces
séries, appartient à la première barre, et la seconde à
la barre 2. Les états finals seront respectivement
1 m
* 1—02?
Il est encore très facile de trouver les séries pour! les
cas de trois barres, les séries dont il s’agit sont:
d+ 03 2 + 4u$ + 868 + 166,10 + 32613 + etc.
& + 20% + 405 + 8w7 + 160 + 52011 + etc.
63 + 2404 + 90$ + 80° + 16010 + 52412 etc.
et leurs sommes
Hg wi « wi
1—202? 1—901 1 —20
exprimeront respectivement le magnétisme final des
barres 1, 2, 3. Bien entendu qu'on suppose w LT
Dans le cas d'un nombre quelconque de barres, la
formation des séries, représentant le magnétisme final
devient très pénible; ainsi on est obligé de sommer les
séries dont il s’agit sans les avoir formées.
Fr #7 D #5
Dar, Éspxowr se Ligne
les quantités de magnétisme contenu dans les barres
1, 2, 5,....i...n après que l'onde magnétique est
allée de 1 à n, x fois, et revenue aussi x fois. Appelons
de même par Z, Lin Lans Pise Eee
les états magnétiques des mêmes barres après que l'onde
est allée de 1 à n une fois de plus; mais avant qu'elle
soit revenue, et voyons ce qui va arriver pendant son
retour de 7 à 1.
2. Appelons par };
2x?
)
n>x
sx?
Le magnétisme Z,,, de la barre 7 ne changera pas
ainsi
ose + 1 = Zn g°
Au magnétisme Z,_:,,, de la barre 7 — 1 s'ajoutera
F2) = 02Y, due à la
nn
portion F,,»+1—%h,X. du magnétisme #,,,,4 ap-
partenant à la barre ». Car la portion dont il s'agit n'a
pas encore agi sur 7—1, nous aurons donc
w4T,
oise — Loi; st mx
de la même manière le magnétisme Z,_;,,, de la
la quantité w(Y,,,+ 1 —
barre n— 2 augmentera de
(Paix +1— Fn=is x) =vdr,_ Lx)
par l'action de la partie
SET VE à
du magnétisme F,_,,,, appartenant à la barre n—1;
partie qui n'a pas encore exercé son action: ainsi
Fonux+i=Za-vz +445,
et en général
F,s+1= Zn + CAF ie
n—1sx
349
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
390
pour i= 1
À pie 1 As Dm AT,
Après que l'onde magnétique est arrivée en 1, cette
barre, aura pour magnétisme +, ,—=47,,, 31
et elle agira avec Ja portion Z,,,, ,; — Z,,,=42Z,,,
de: ce magnétisme sur la barre 2; donc le magnétisme
F,,,41 de celle-ci se trouvera augmenté de «4Z,,,
et nous aurons
Lasxta = Fasx+i + 042,»
Le magnétisme de la barre 2 étant Z,,,, ,. Mais la
portion Z,,, de ce magnétisme ayant déjà agi sur 3
Îl'n'y aura que Z,,41 — 2,» =42,% qui l'exer-
cera contre cette barre et augmentera son magnétisme
de w4Z,,, donc
Lam = Yurts À 042,2
et en général
AT ‘FRET +w4Z, Ü—tx
pour in
ati imapt + 042, =,»
3. Les équations précédentes entre les F et les Z sont
renfermées dans celles-ci
is x + 1 —
(1) pl Zi,z +uA4T; ss
Z;,2Y1=— — <ix +1 FE
AZ,»
la quantité è pouvant recevoir successivement les valeurs
172,0 0; n, mais toutefois il faut qu'on fasse
M 0, Fine —
Les équations (1) à différences finies partielles mais
linéaires et à coëflicients constants s'intégreront donc
avec facilité, et après en avoir tiré la valeur de F:,, ou
x
celle de Z.
1x
0.
il faudra y faire = Mais il y a à
1
remarquer qu'en s'y prenant de cette manière on est ob-
ligé de résoudre une question plus difficile que celle qui
est proposée. On doit d'abord trouver F;,, ou Z,.
pour x quelconque, et puis déjà passer à la valeur d'une
de ces quantités’ relative x # = 2 Cette‘dernière valeur
étaiit'la seule dont nous aÿons besoin, il convient de la
chercher directement. Et d'ailleurs, la connaissance de DES
ou de Z,, ne nous apprendrait absolument rien, car
lar quantité dont il s'agit ne se rapporte nullement à
l'état variable du système.
Faïsons d'abord observer que
=
F,0+ 4F, 50 + 4F;,1 + 4F, 2 + 4F; bat «+47; x —1
Fe y 1
donc, en désignant par U, la valeur de F,,, pour =—,
nous aurons
V;= F,0+ 4Y;0+4F, hs +4F;:+4F;,3+etc,
nous aurons aussi
U;= Z,0 + Z: PE Lisa + Zn t Z is + etc.
La quantité U; représentant le magnétisme final de Ja
barre ë, nous allons nous occuper de la détermination de
celle quantité.
Pour cela, ajoutons: ensemble les équations (1) et puis
ajoutons les encore après avoir changé dans la première
x en x + 1 nous aurons
bx +1 —0 AE
Désignons maintenant par Ÿ; et par Z; les fonctions
génératrices de 47, et 4Z,,,, c'est-à-dire faisons
ä F;,=4 F0 Sr p Fiit+ 4 F;,2t 70 AT, st + etc.
Zi= 42,,0 + 4Z;,1t + 4Z;,aû + 42,35 + etc.,
t étant une variable quelconque.
Les équations génératrices de (2) sont:
Z; = FE +or;,,;
F;— AF0— ,Z Z;:3hù Fig 4Fi po
t t
En y faisant 1 — 1, et en prenant en considération que
dans cette hypothèse re
Feu je Z=
nous aurons
ou = ob; + ol; ;3+
U;= « js +oU, pat Fiir i+v0
or F:,,,9—=0 quel que soit é, puis À étant différent de
l'unité, Zo=0Z;-1,0, ainsi pour # différent de l'unité
(4) ju, — = 00; _+# oU; +;
pour 2=1, Z,o1, Z;-,,,—0, U;_,—0 done
U' = 1+wUs, pour i=n, U;,, =0 et UV, —=wU,_,
ainsi la première des équations (3) se réduit à l'équa-
tion (4), et l'on peut admettre que cette équation a lieu
1
2, 5... pourvu qu'on fasse U, =
et U,.,-, =0:
La seconde des équations (3) conduit au même ré-
sultat que la prentière, car pour À différent de lunité,
ùF; +io—=0
Zo
Z,o—02; 1,0 — wF; +10
—02;_;,0 — 4
pour iZt,
’;,1 — 02; _ 10 —
et pour é— 1
Zi-y0=0 F5 —w ot.
351 BULLETIN
SCIENTIFIQUE.
352
ET
En intégrant l'équation (4) de manière qu'on ait
1
== Z pour i=1
U;, ; =0 pour i=n
on trouve
U;= 2/1 (CŒNACTO ME SE Visas)
RE M Re
En faisant dans cette finale ES 2 NS.
on aura l'état final des barres 1, 2, 5..... n.
9 on
… Si l'on faisait 72 ou n
formules que nous avons déjà obtenues.
retrouverait les
Si le magnétisme communiqué à la première barre
était réprésenté par M, au lieu de l'unité, on aurait
trouvé alors
———nñn—î+)1 a
D mon das) — (1— V1 —401?)
É ENT LM ANNE
26. SECONDE NOTE SUR LE MEME SUJET; PAR
M. OSTROGRADSKY (lu le 12 mai 1839).
Dans la note précédente j'ai traité une question re-
lative à l'aimantation des barres disjointes, qui m'a
été proposée par Mr. M. Jacobi. Cet habile physi-
cien a depuis généralisé sa question, et cette géné-
ralisation exige qu'on sjoute quelque chose à la note que
l'on vient de citer. M. Jacobi demande actuellement
= b')EX, (as +1 —
u; — 1
É P : X ,
« et étant les racines de l’équation #3 — dit
Dans le cas proposé par M. Jacobi, il faut supposer
que tous les X sont zéro, à l'exception d'un seul, et,
pour plus de commodité, nous compterons les numéros
des barres, à partir de celle qui a été primitivement
aimantée, qui portera le numéro 1. En comptant de
celle manière, et en désignant par é le numéro de la
barre que l'on veut considérer, et par X le numéro de
la dernière barre, qui se trouve du même côté que à,
nous aurons
(ak— it: —pi—it1) (an—À+1 Fa Br AH 1)
n désignant le nombre de toutes les barres, et « et £
les racines de l'équation X? — = +10. On suppose
pr—s+1) EE, (an+1 pes p"+1) Ex, (ais ve
1
pari
que l'on traite le cas où l’on aimante, non pas une des
deux barres extrêmes, mais une barre quelconque de
la série. On peut énoncer la question encore plus géné-
ralement, en supposant que les barres, en partie ou en
totalité, ont été primitivement aimantées. Désignons par
les numéros 1, 2,...n les barres, dont nous allons con-
sidérer l'état magnétique, et supposons que le magné-
tisme primitif d'une barre à soit représenté par Æ, re-
présentons par u; son magnétisme final, et par w une
fraction ayant la même signification que dans la note ci-
tée. La barre à recevra de celle qui la précède la quan-
üté œu;_, du magnétisme, et de celle qui la suit CL PAPE)
ainsi son magnétisme fotal aura pour valeur « CAren
+ou;_, +. Nous aurons donc
u; ou, + œu;_, + X:.
Cette équation doit subsister pour toutes les valeurs
de à, depuis 1 jusqu'à 7 exclusivement; car pour les
barres extrêmes, savoir (1) et (7), comme le magné-
tisme n'y vient que d’un seul côté,
U ous + À,
Un — lys Fe LA
On peut, au reste, comprendre les barres extrêmes
dans l'équation générale, pourvu que l'on fasse u, = 0,
Un+y—=0. De cette manière l'équation
u; —ou;4, + ou; + À;
aura lieu pour toutes les barres, et il ne reste qua lm-
tégrer.
l'on aura
L'intégration effectuée, on trouve
bis)
B"T1)
que le magnétisme primitivement excité, soit représenté
par 13 si ce magnétisme était M, il faudrait multiplier
par M la formule ci-dessus.
D -e——
MATÉRIAUX MANUSCRITS.
Séance du 8 mars. Ueber die Zerfällung ganzer Zahlen in ibre
Factoren, par M. Collins.
Séance du 5 avril. Ueber einen Gräberfund im Moskau'schen
Gouvernement, par M. Küppen.
Séance du 19 avril. Ueber das chemische und magnetische
Galvanometer, par M. Jacobi.
Séance du 3 mai. Ein Paar Folgerungen aus dem Vandermon-
de’schen Lebrsatze, par M. Collins. o
on —————————_—_———
Emis le 10 juin 1839.
a ———_—_—_———————
Tome V.
ANS 23. 24.
#2 119.120. BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ PAR
L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PETERSBOURG.
Ce journal parait irrégulièrement ri feuilles détachées dont vingt-quatre forment nn volume. Le prix de souscription d’un volume est
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1 YA écus de Prusse à l'étranger, On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie,
place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEPFF, libraire, commissionnaire de l'Acadéinie, place de l'Aimirauté N° 1.— L'expédition des
gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par
l'Académue, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires té
dans le; séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in ertenso; 3. Analyses d'ouvrages
manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance
scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Anuonces
bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges.
SOMMAIRE. MEMOIRES.
14. Sur le galvanomètre chimique et magnétique. Jacow., — NOTES. 27 Note sur un nouvel
ellipsographe. Léxix. 28. Rapport sur différents objets d'art exhumés dans le gouvernement de Moscou. Kôrrex.
————————…—…—…—…—…—…—…—…—…—…—….….….…— — ————— —_—
MÉMOIRES.
14. UEBER DAS CHEMISCHE UND MAGNETISCHE
GALVANOMETER; VON M. JACOBI (lu le 19
avril 1839).
Bald nach der Erfindung der volla'schen Säule, be-
diente man sich häufig der bekannten Wasserzersetzungs-
apparate , als eines Maasses um die Wirkung der ver-
schiedenen Säulen, nach der Anzahl oder Grôsse der
Elemente, der Stärke der Ladung u. s. w. mit einander
zu vergleichen Man kam aber hierbei zu keinen, oder
pur zu unerheblichen Resultaten, auch nicht sobald
zum Bewusstsein, dass dieser Mangel an Erfolg, noth-
wendig der Unzulanglichkeit der Beobachtungs- oder
ielmehr der ganzen Betrachtungsweise zugeschrieben
werden müsse. ÆErst das Ohm’sche Gesetz und Fech-
ner's Untersuchungen haben uns den Einfluss kennen
gelebrt, den die verschiedenen Elemente der geschlos-
senen Kette ausüben, und wie derselbe in Rechnung
zu bringen sei. — Neuerdings hat sich Faraday in sei-
ner ten Reïhe der Wasserzersetzungsapparate, die er
Volta - Electrometer nennt, bedient, um das von ihm
aufgestellte Gesetz zu bestätigen, dass die electrolytischen
Zersetzungen, welche innerhalb der geschlossenen Kette
vor sich gehen, sich verhallen, wie die Aequivalente
der zersetzten Substanzen, oder vielmehr: dass die elec-
trolytische Zersetzung, das eigentliche Maass für die che-
mischen Aeqnivalente abgäbe. Da nun dasselbe Gesetz
auch für die Batterie gilt, und jadem Atom der zer-
setzten Substanz ein Atom Zink entspricht, das in jeder
Zelle der Batterie aufgelôst wird, so kann man mit
Leichtigkeit eine ôkonomische Vergleichung bilden und
die Kosten einer jeden electrolytischen Zersetzung be-
rechnen. Man übersieht, dass es in letzterer Beziehung
hauptsächlich darauf ankommt, die Zersetzung durch so
wenig Plallenpaare wie môglich herzustellen, ‘dass es
ferner, wenn dieselbe einmal vor sich geht, vüllig
gleichoültig ist, ob die Batterie stark oder schwach ge-
laden ist, also mebr oder weniger kräftig wirkt, ob sie
constant ist oder ob sie, wie die gewôhnlichen Hydro-
ketten, schnell in ihrer Wirkung abnimmt, endlich ob
die Electroden, zwischen welchen die Zersetzung vor sich
geht, eine grüssere oder geringere Oberfläche darbieten.
Indessen ist die rein okonomische Frage gewôhanlich
nicht das Einzige; häufig macht sich auch die Zeit, in
welcher eine Production geliefert werden kann, als we-
sentliches Element geltend; noch andere zufällige Be-
stimmungen {reten auf, welche modificiren und beschrän-
ken. Einer allgemeinen Betrachtung lässt sich dieser Ge-
genstand nicht unterwerfen, da es durchaus auf specielle
Umstände ankommt. Es fragt sich aber, ob es, unge-
achtet dieser Nebenumstände, überbaupt irgend einen
Vorlheïl darbietet, das Minimum der Plattenpaare, das
zu einer electrolytischen Zersetzung erfordert wird zu
überschreiten , und ob, wenn, man, eine -energischere
Wirkuñg durch eine mehtplaftige Batterie erhält, dicht
viel mehr Nachtheile, sowohl in Bezug auf den ükono-
mischen Effect als auch in Béiué! auf Uiet/Zéit der Pro-
duction, eintreten. Nach dem Ohm'schen Gesetze ist
dieses in der That der Fall, wenn man auf die La-
dungsphänomene keine Rücksicht nimmt, und den Lei-
tungswiderstand des in die Kette gebrachtén Electroly-
ten, als eine constante Grôsse ansieht. Wir werden spä-
ter sehen, welche Modificationen hierbeï eintreten,
Es wird von vielen Physikern stillshweigend ange-
nommen, dass die chemischen , thermischen und mag-
nétischen Effécte des Stroms proportional zu einander
sind. Ein experimenteller Beweis dafür ist, mit Aus-
nahme einiger dahin schlagenden Arbeiïten von Pouil-
let, so viel mir bekannt, nicht géliefert ; Alles berech-
tigt aber zu dieser Annahme. Von den physiologischen
Effecten kann man dieses nicht behaupten, weil noch
kein Maass dafür aufgefunden ist. Dieser Proportionalität
der Effecte gemäss kann keine Unterscheidung der Strôme
nath den verschiedénen Electricitätsquellen mehr zuge-
standen werden; und in der Thät, lassen sich alle oder
die meïsten bemerkbaren Anomalieen , entweder léicht
durch Rückführung auf das Ohm'sche Gesetz erklären,
oder verschwindèn schon von sélbst vor eiuer wirkli-
chen Méssung. Jeder Beweïis für den Parallelismus der
verschiedenen Effecte ist also zugleich als ein indirécter
Beweis gegen die Annahme besonderer specifischer Ei-
genschaften dieser oder jener Strôme Zu betrachten.
Diese und noch eine andere practische Rücksicht ver-
anlassten mich zu einer Reïhe von Versüuchen über
die chemischen und mägnétischen Effecte des galva-
nischen Siromes, und zwar schien es mir nothwen-
dig, mit stirkern Strômen zu ôperiren als bisher
geschehen war. Ist der Parallelismus beider Effecte
erwiesen, so kann man, eben so Wie für die Was-
serzersetznng, auch für den Magnetismus die Frage 15-
sen, welche Kosten die Unterbaltung einer gewissen
magnetischen Intensität oder der Bewegung eimér elec-
tromagnetischen Maschine erfordert. Man darf während
des Ganges der letztern, nur eine eingeschaltete Bus ole
beohachten, die vorher irgend wie auf einen Electrolÿten
bézôwen worden. Aus den Ablenkungen der Nadel wird
sich mit grosser Sicherheit die Consumtion des Zinks
ersehen lassen, wobei noch der merkwürdige Umstand
Stalt findet, dass jede Modification im Gange der Ma-
schine zugleich die Stärke des Stromes und mithin den
BULLETIN SCIENTIFIQUE. OR QE)
:méchanismius zézuSchréiben sei.
chemischen Effect in der Batterie afficirt. Ja, aus der
“Bévbachtung der Bussole ergiebt es sich, wie ich bei
einer andern Gelegenheit, zeigen werde, sogleich, ob
der veränderte Gang der Maschine, der Batterñe oder
dem eigentlichen Bewegungsapparate mit seinem Arbeits-
Es ist dieses ein we-
sentlicher Vorzug den die electromagnetische Triebkraft
vor allen andern voraus hat.
Die Versuche, welche ich die Ehre habe der Acade-
mie vorzulegen, beschränken sich nür auf die Verglei-
chung des magnetischen Galvanometers und dés Volta
electrometers. Dass die Angaben des letztern,. das sich
auf die Wäasserzerselzung bezieht, der Zinkconsumtion
in der Batterie entsprechen, sehe ich durch Faraday's
und Daniell’s Versuche s0 als erwiesen an, dass ich
einer weitern Bestätigung derselben mich überheben zu
künnen glaube.
Als magnetisches Galvanometer bediente ich mich der
in einer frühern Arbeit erwähnteñ, nach Nervander's
Angabe construirten Tangentenbussole, bei welcher die
Stärke der Strôme bis zu einer Ablenkung von etwa Gu°
den Tangenten der Ablenkungswinkel proportional ist. Von
der Construction dersélben will ich nur Folgendes er-
wähnen: Da die Nadel an einem etwa 1’ langen Seïden-
faden suspendirt ist, so würde die lange Dauer der
Schwingungsbewegungen, nicht nur viel Unbequemes ha-
ben, sondern Beobachtungen der Art éigentlich ‘anmüg-
lich machen. Deshalb ist in der Mitte der Nadel unten
ein kleiner Flügel von Platinblech befestigt, welcher in
ein Gefäss mit sehr reinem und feinem Oel taucht. Die
Viscuosität des letztern bringt nach einigen Schwingun-
gen die Nadel vollkommen zur Ruhe, ohne zu verhin-
dern, dass sie mit grosser Genauigkeit auf den Normalstand
zurückgeht. Quecksilber, auch das reinste, statt des Oels
ist nicht zu gebrauchen, weil die Schwingungsbewegun-
gen ébenfalls sehr lange währen , und die Nadel in der
Ruhe oft um mehrere Grade vom Normalstande diffe-
rirt. So éïinfach dieses Mittel ist, so verdankt die Tan-
gentenbussole ibm doch eïnen grossen Theil ihrer Brauch-
barkeit
Der angéwandte Waässérzerselzungsapparat Lietét: nichts
Eigenthümlichés dar Die gemenglen Gase wurden géméin
schaftlich über Wasser in einer Rôhre aufgefangen, wel-
che 110 Cubikcentiméter fasste ünd in Cubikcentimeter
getheiïlt war. In den folsenden Tabellen sind zwar {utel
Cubikcenfimeter angegeben, indessen machen Capillarität
und Parallaxe die Becbachtungen bis auf 0,5 ungèwiss.
Die Platinelectroden waren */” breit und 3” lang, die
Flüssigkeit zwischen denselben verdünnte Schwefelsiure
357
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
298
mm
von 1,5 spec. Gew., wobei, nach Faraday's Angabe»
wenig,oder gar keine Absorption der Gase Statt finden
soll. Die Bussole und das Voltaelectrometer befanden
sich hintereinander in der Kelte. An letzterm wurde
die in einer bestimmten Zeit entwickelte, auf den at-
mosphärischen Druck zurückaebrachte Gasmenge beob-
achtet, aber nicht wäbrend der Entwickelung selbst,
vielmehr wurde die Kette am Anfange der Zeitbeob-
achtung a tempo mit dieser geschlossen, und nach Be-
endigung derselben a tempo wieder aufgehoben, Es bn-
det hierbeï zwar einige Ungewissheit in der Zeitbeob-
achtung Statt, ist mdessen die. Einrichtung des Oeffnens
und Schliessens gut und bequem, so mag dieselbe nicht
mehr als 0°,3 betragen. Anders ist es mil dem Umstande,
dass nach Aufheben der Kette die zuletzt gebildete Gas-
blase nicht mehr in der Rôhre aufsteigen kann, weil sie
nicht Druck genug hat, um die Capillarität in der .Gas-
ableïtungsrühre und die Wasserhôhe in der pneumati-
schen Wanne zu überwinden. Da sich ausserdem die
Flüssigkeit zwischen den Platinplatien bei starken Strô-
men bedeutend erhitzt, nach dem Aufheben der Kette
sich aber plôtzlich abküblt, so wird auch bhierdurch!
nicht nur das Entweichen der zuletzt gebildeten Gas
menge verhindert, sondern auch ein Zurücktreten des
Wassers in dem Gasableitungsrohre veranlasst, welches
oft auf die folzende Beobachtung einen Einfluss hat, in-
dem eine namhafte Zeit verstreicht, ehe dieses Wasser
_Wieder ausgetrieben wird. Es ist daher gewobnlich die
Vorsicht beobachtet worden, kurz vor der eigentlichen
Beobachtuns , die Kette einige Secunden lang zu schlies-
sen , und einige Gasblasen ausstreichen zu lassen. Unge-
zachtet dieser Fehlerquellen, welche verursachen, dass
‘die gemessene Gasmenge etwas geringer ist, als die
wirklich entwickelte, scheint mir diese Beobachtuns den_
moch sicherer zu sein, als dicjenige, wo die Gasmenge
während der Entwickelung selbst gemessen wird, oder
als’ die , woman die Zeit, in welcher sich ein bestimm_
tes Gasvolumen entwickelt , beobachtet. Das durch Auf-
Steigen der Gasblasen verursachte Aufwallen der Flüs-
sigkeit macht den Stand derselben immer äusserst un-
gewiss. Der von Bischoff angegebene , sonst sehr sinn-
reiche Apparat (Gehler's physik. Wôrterb. 4ter B. 21e
'Abih:884) konnie aus verschiedenen Gründen, hier keine
“Anwendung finden. Da sich während der-Beobachtungen
der Stand der Nadel etwas verändert, so sind die in der
zweiten Columne der nachfolgenden Tafeln }angegebenen
-Winkél, die Mitte]l aus den anfänglichen nd Endablenkun-
“gen. In den ersten Columnen ist die Anzahl der Elemente
angeseben, voraus die Batterie bei den verschiedenen
Strômen bestand. Die Zinkplatten hatten 6’ Seite und
befanden sich in Kupfertrôgen von einer besondern
Construction, deren Beschreïbuns ich einer andern Ge-
lesenheit vorbehalte. Für den gegenwärtigen Zweck
kommt es hiarauf weniger an, da die Suwôme wirklich
gemessen worden sind; es genüot, zu wissen, dass die
stärkern oder schwächern Strôme durch angemessene
Vermehrung oder Verminderung der Anzahl der Plat-
tenpaare hervorgebracht worden sind. Pouillet hat das-
selbe bewirkt, indem er im Voltaelectrometer entweder
Flüssigkeiten von verschiedener Leitungsfähigkeit an-
wandte, oder Electroden verschiedener Beschaf-
fenheit nahm. Die Dauer der Beobachtungen betrug 2,
bei den .Versuchen mit 12 Plaitenpaaren aber nur 13/4",
da die calibrirte Robre, worin das Gas aufgefangen
wurde, für eine längere Entwickelung zu klein war.
Mebr als 13 Plattenpaare sind nicht angewandt worden,
weil der Gasapparat die starke, durch bedeutende Strôme
veranlasste Erwärmung der Flüssigkeit nicht gut ertrug,
und ein jedesmaliges Abküblen zuviel Zeit erfordert
bätte. Die Gasentwickelung in den Tabellen ist für eine
Minute berechnet.
yon
Tab. I.
—
Berechnete
in 1/æG | Gasmenge
Cubcent. | Cubcent
Anzahl Berechnete
der Plat-
tenpaare.
Ablen-
kuvgswin-
kel a.
Gasmenge
Gasmenge |
in Procenten
Die .vierte Columne ist nach der Formel berechnet
G =,52 tang..«, wo die Constante, welche für 1
Zeïitminute und für Cubcent. gilt, nach der Methode
der kl. Q. aus den 11 Beobachtungen gefunden ist.
Bei. den folgenden] Versuchen der Tab.IL ist von den
schwächern;zu den stärkern Strômen übergepangen wor-
den, sum zu seben ob die Erwärmung der Flüssiskeït
zwischen den Platinplatien, wenn sie allmälig abnimmt
oder zunimmt, einen wesenllichen Einfluss ausübt.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
360.
mg
Tab. II.
Anzabl Berechnete | Berechnete
der Plat-
tenpaare.
Ablen-
kungswin-
kel a.
Gasmenge
inf’ = G
Cubcent.
Gasmenge | Gasmenge
Cubcent.
in Procenten
100
100, 4
98, 2
99, 6
98, 5
99, 5
101
99, 7
101,2
100, 7
99, 2
8, 5°
13,75
18, 65
22,9
27
31,3
34, 85
37, 65
40 5
43
43,85
Die vierte Columne ist nach der Formel G = 53 tang «
berechnet, wo der constante Coëfficient ebenfalls nach
der Methode der kl. Q. gefunden ist. Dass die bei-
den Constanten etwas von einander abweïchen, mag
daher kommen, dass beï der letzten Reïhe, nament-
lich die stärkern Strôme viel weniger constant waren
wie früher, so dass der Stand der Nadel nicht so
scharf beobachtet werden konnte, Dieses stärkere Wogen
ist indessen weniger der Batterie als dem Voltaelectro-
meter und dessen Ladungserscheinungen zuzuschreiben.
Berechnet man beïde Beobachtungsreihen zusammen, sv er-
bält man die Formel G = 52,45 tang. «. Nach Beendigung
der letzten Beobachtungsreïhe wurde noch ein Versuch
mit 25 Plattenpaaren angestellt Die Ablenkung bet ug
im Mittel 54 40° und die Gasentwicklung in 1 Mi-
nute 77 Cubcent. Die Rechnung giebt 74 Cubcent.,
welche Differenz theïils den besonders starken Schwan-
kungen der Nadel, theils dem Umstande zugeschrie-
ben werden muss, dass über 50° hinaus, das Ge-
setz der Tangenten für die Bussole nicht mehr in aller
Strenge gilt. Uebrigens stimmen die berechneten Werthe
mit den beobachteten nahe genug überein , um das Ge-
setz zu besläligen, dass: die Wasser zersetzung , der
durch das magnetische Galvanometer gemessenen Stärke
der Strôme proportional ist.
Der schwächste Strom, den Pouillet bei seinen Versu-
chen (Compte rendu 1537, Tom. IV, p- 790) anwandte,
bedurfte 919” um 2 Cubcent. Hydrogen oder 5 Cubcent ge-
mengle Gase zu erzeugen, was für 1’ ungefähr 0, 2
Cubc. ausmacht. Mit 25 Plattenpaaren wurden in dersel-
ben Zeit nach den obigen Versuchen 77 Cubcent. er-
zeugt. Das oben ausgesprochene Gesetz gilt also inner-
balb der ziemlich weiten Grenzen von Strômen, die 0,2
Cubrent., bis zu solchen, die 77 Cubcent. gemengle
Gase in der Minute entwickeln. Man sieht zueleich
hieraus, dass wenn ein Theil des gemengten Guiés
durch die electro'ysirte Flüssigkeit oder durch das Sperr-
wasser der pneumatischen Wanne absorbirt wird, dieser
Theiïl so gering ist, dass für die meisten Fälle der Pra-
xis eine Correction dafür entbehrt werden kann, Dass
aber wirklich Gas absorbirt wird, zeigt einerseits ein
Versuch mit dem Eudiometer, in welchem nach dem
Verpuffen des Gasgemenges ein geringer Ueberschuss
von Hydrogen nachblieb, andrerseits aber der entschie-
dene Geruch nach Phosphorwasserstoffoas, welchen das
Sperrwasser im Laufe der Versuche annimmt.
Die folgende Tab. IIT enthält eine Versuchsreihe der-
selben Art, bei welcher aber, ausser der Tangenten-
bussole , noch die electromagnetische Wage, der beï ei-
ner andern Gelegenheït Erwäbnung geschehen ist, (Ue-
ber die Gesetze der Electromagnete, Bulletin scient
T. IV, p. 339) in den Voltaschen Kreïis mit eingeschal-
tet war. In den Tabellen I und II sind, wie erwähnt
worden, die Ablenkungen , die Mittel aus den anfängli-
chen und Éndbeobachtungen, was nur dann streng rich-
tig ist, wenn die Veränderungen des Stroms wäbrend
der Zeit der Beobachtung regelmässig sind ; aber da oft
mehr oder weniger starke Sprünge vorkommen, so ist
es wünschenswerth, während der Zeit der Beobachtung
einen vollkommen constanten Strom zu haben. Dieses
kann erreicht werden, wenn in den Kreis noch ein, mit
Bequemlichkeit zu verändernder, fester oder flüssiger
Leitungswiderstand eingeschaltet wird. Die Beschreibung
der zu diesem Zwecke besonde s construirten Apparate,
die ich Stromregulatoren nenne, behalte ich einer
andern Gelegenheit vor. Sie lassen sich leicht manipuli-
ren und müchten bei ähnlichen galvanischen Versuchen
kaum entbehrt werden kônnen. Bei den folgenden Ver-
suchen ist ein Stromregulator mit festem Leitungswider-
stande gebraucht worden, um die Erscheinungen der
Hydrokette nicht noch mehr zu compliciren. Die Wage
und die Tangentenbussole , die 28 Fuss von einander
abstanden, um nicht auf einander zu wirken. sind gleich-
zeitig von zwei Beobachtern beobachtet worden. Da die
Wage das empfndlichere Instrument ist, so wurden
nach deren Angabe die Strôme constant erhalten. Die
Dauer der Gasentwickelung betrug gewôühnlich 3 Minu-
ten, bei 11, 12 und 15 Plattenpaaren aber nur 2 Mi-
nuten, bei zwei Plattenpaaren dagegen 10 Minuten. Zu
bemerken ist noch, dass bei diesen Beobachtungen die
361
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
362
Multiplicatorspirale der Nadel näher gerückt wurde, um mebren, weshalb auch diese Beobachtungen mit den
die Empflndlichkeit für die schwächern Strôme zu ver- frühern nicht verglichen werden kôünnen.
T'ab.
Anzahl
der Plat-
tenpaare.
Ablen-
kungswin-
kel a.
Gewicht an
der Wage
in Milligr.
Die Berechnung in der fünften Columne ist nach der
Formel gefübrt G— 5308 tang. «{*). Die erste Beobachtung
ist bei der Berechnung des constanten Coëfficienten weg-
gelassen. = re auch hier die berechneten Werthe
mit den beobachteten ziemlich gut übereïnstimmen, so
deuten doch die Zablen in der letzten Co'umne darauf
hin, dass entweder eine constante Fehlerquelle Statt
finden muss, oder daës das Gesetz selbst einer Correc-
tion bedarf. Dieses aufzusuchen scheint vorläufg nichl
sehr dringend zu sein, da das Resultat der Versuche
dem Gesetze auf eine Weïse entspricht, die man kaum
zu erwarten berechtigt war, bedenkt man, dass hier
vier Beobachtungselemente zusammenkommen, wovon
schon jedes für sich grôssern oder geringern Irrthümern
exponirt ist: ich meine nämlich die Regulirung des
Stroms und die Beobachtung der Zeit, der Tangenten-
bussole und des entwickelten Gasvolumens.
Wir kônnen also mit Zuversicht das Gesetz anneh-
men, dass die chemischen und magnetischen Effecte des
xoltaschen Stromes vollkommen proportional zu einan-
der sind, und dass wiederum in Bezug auf die Mes-
sung, das magnetische Galvanometer oder die verwand-
ten Zerselzungsapparate gleiche Legitimität besitzen. Hat
man daher eine Bussole ein für allemal auf einen Elec-
trolyten bezosen, so kann man dadurch mit eben der
Sicherheit als durch das Voltaelectrometer die Atomen-
(*) Ist # das in einer Stunde zersetzte Gewicht Wasser in
Grammen ausgedrückt, so ergiebt sich aus der obigen Formel
HW — 0,9926 tang. a.
IT.
Gasmenge | Berechnete | Berechnete
inf/—G | Gasmenge
Gasmenge
in Cubcent.| Cubcent. |in Procenten
gewichte der Kôrper bestimmen. Ja, die Angaben dieser
Bussole sind dann als absolute Maasse zu betrachten, so
dass sich die Physiker leichter über angegebene und
etwa bestrittene Effecte verständigen künnen. Bei den
empfndlicheren Multiplicatoren, die nicht gut unmittel-
bar auf eine electrolytische Action bezogen werden kün-
nen, muss dieses mittelbar durch einen andern Galva-
nometer geschehen. So z. B. sind die Pouïillet’sche
Sinusbussole und die von mir angewandte Tangenten-
bussole 2 vôllig mit einander bekannte Instrumente. Der
Strom, der meine Nadel um 1° ablenkt, wird dort eme
Ablenkung von 12°53/ bewirken. Eine ähnliche Verglei-
chung kônnte auch mit der von Becquerel gebrauch-
ten electromagnetischen Wage gemacht werden, wenn
überhaupt zu begreifen wäre, wie damit gemessen wor-
den ist.
Wenn wir auch aus dem Vorhergehenden zû schlies-
sen berechligt sind, dass es bei chemischen Zersetzungen
einzig und allein auf die Stärke des Stroms, gar nicht
aber auf die Anzahl der Plattenpaare oder sonst auf die
Quelle ankommt, wodurch derselbe hervorgebracht oder
modificirt wird, so wird es doch nicht überflüssig sein,
noch folgende Versuche anzuführen, um so mebr, da
in neuerer Zeit Manches von neuen EntJeckuugen spe-
cifischer Eigenschaften dieser oder jener Strôme erzählt
wird.
1) Mit G Plattenpaaren wurden durch einen Strom,
der 200 Milligr. an der Wage maass, 26 Cubcent. Gas
in 3 entwickelt. Eine Batterie von 25 Plattenpaaren
363 BULLETIN SC
IENTIFIQUE. 364
D
wurde durch Einschaltung einer grossen Länge dünnen |
Drathes so weit geschwächt, bis die Angabe pe Wage
wieder auf 209 Milligr. reducirt war. Bei zwei auf
einander folsenden Beobachtungen erhielt man durch
diese Batterie von 25 Plattenpaaren, in 3’ resp 26,5 und
26,2 Cubcent.
2) Mit 2 Plattenpaaren wurden durch eïnen Strom ,
der 20 Milligr. an der Wage maass, 5,5 Cubcent. Gas
in 6 Minuten entwickelt. Eine Batterie von 7 Platten-
paaren, -deren Strom ebenfalls auf 20 Prier reducirt
wurde, gab bei zwei Versuchen in 6’ resp. 5,7 und 5,5
Cubcent., eine Batterie von 10 Plattenpaaren unter den-
selben Bedingungen 5,4 und 5,6 Cubcent. Ich will an-
führen , dass die plattige Batterie für sich, ohne Schwä-
chung durch einen eingeschalteten Leitungswiderstand ,
595 Cubcent. in 6’, die 10plattige aber 579 Cubcent.
entwickelte, woraus man denn ersieht, dass ein hydro
electrischer Strom, der auf ‘/63 semer par
Stärke reducirt worden, seine wesentlichen Eisenschaf-
ten beïbehält.
5) Ich habe früher (Mém.”sur l'application de l'Elec-
tromagn. p. 45) meine Ansicht über die Ursache der
Bleichformigen Geschwindigkeit ‘der electromagnetischen
Maschinen dahin éuétesprééhbn, dass dieselbe zum Theil
den magnetoelectrischen Strômen zuzuschreïben ser,
welche eh wie ein verständiger Blick auf den Com-
mutalor und die ganze Adbräntsg zeigt, nothwendiger-
weïse eéutwickeln müssen, und zwar immer in einer
Richtüung, die der des galvanischen Slroms entgegenge-
setzt ist. Ich habe seither, ‘obgleich ‘sie bestritten wor-
den , keïinen Grund géhabt, von dieser ‘Ansicht abzu-
géhn. Die emgeschaltete Tangentenbussole giebt nun
ein vortreffliches Mittel ab, die Stärke der Strôme wäh-
rénd der Bewesung der Maschine, mit denen zu ver-
gleichen , welche Statt finden, wenn die Bewegung
auf eine mechanische Weéise gehemmt wird, die Ma-
schine sich also in Ruhe Hefindet. Ich will ausdrücklich
hier bemerken, wie die oben angefübrte Einrichtung
mit ‘den Platinflügel , welcher in ‘ein: Gefäss mit Oel
tucht, uns in den Standsetzt , die, Nadel während der
Bewegung mit eben der Schärfe, wie sonst, zu beob-
‘achten, ungeachtet. beständige Oscillationen im der Stärke
der Strôme Stait findén. Die Wichtigkeit solcher Beob-
achtungen für die Theorie der electromagnetischen Ma-
$chinen leuchtet ein. Es fraot sich also zunächst , vwel-
chen Einfluss hat dieser magnetoelectrische Gegenstrom
auf die chemischen Effecte in der Batterie? Er kann
durchgehn ohne zu zerselzen, er kann in entgegense-
setztér Richtung zerselzen, er kann die Wirkung des
galvanischen Stromes verringern. Das emgeschaltete Vol-
taelectrometer wird uns hierüber belehren. Im. ersten
Falle wird die entwickelte Gasmenge bei der Ruhe und
bei der'Bewegung dieselbe sein. Im zweiten Falle wird
sich an beiden Platinelectroden Hydrogen und Oxygen
zugleich entwickeln, wie es bei dem Clarke'schen und
verwandten magnetoelectrischen Apparaten der Fall ist;
in der Batterie würde sich die Kupferplatte zugleich oxy-
diren und an der Zinkplatte, die in gleichem Maasse wie
fiüher aufoelôst würde, zugleich sich Hydrogen entwickeln.
Im dritten Falle endlich wird sich die ganze entwickelle
Gasmenge und die galvanisch -chemische Action in der
Batterie vermindern. Ich muss gestehen, dass ich immer
der zweiten Ansicht und der Meinung war, für den Fall
der electromagnetischen Maschinen wäre es môglich, dass
die Angaben der Bussole und des Voltaelectrometers
nicht mit einander correspondirten. Um diese Frage zu
entscheiden wurden beï einer electromagnetischen Ma-
schine die Tangentenbussole und ein Wasserzersetzungs-
apparat zugleich hinter einander eïngeschaltet und beide
wäbrend der Ruhe und wäbrend der Bewegung der
Maschme beobachtet. Mit 12 Plattenpaaren betrug die
Ablenkung der Nadel im ,ersten Falle 23° 33’; bei
einer Geschwindigkeit von 632 Umdrehängen in der
Minute ging sie aber auf 15° zurück. Wir haben also
tang 25° 33’ : tang 13° — 1 : 0,53. Die Gasentwicke-
lung betrug im ersten Falle 81° Cubcent. in 3’, wäh-
rend der Bewegung aber nur 45,8 Cubcent. in 5. Wir
erhalten also hieraus das Verhäliniss der Strôme 84 :
43,8 = 1 : 0,54, also beinahe ganz wie oben.
Aus einer andern Reïhe von “Versuchen fübre ich
noch folgende Beobachtung an, bei welcher die Wir-
kungen ganz getrennt von einander ‘aufireten. Mit einer
10plattisen Batterie erhielt man, wenn die Bussole allein
eingeschaltet war, eine Geschwindigkeit von 500 Un-
dohunben in der Mivute, wobei die Ablenkung von
250 46’ auf 12° 40° zurückging. Das Verhäliniss der
Strôme war daher tang 25° ,16' : tang 12° 40 — 1,:
0,476. Befand sich statt der Bussole das Voltaelectrome-
ter in der Kette, so bedurfte es 15 Plattenpaare, um
eben diese Geschwindigkeit von 500 Umdrebungen .zu
erhalten; hierbei sank die Wasserzersetzung von 402
Cubcent. in 3’ auf 48,9 :zurück. .Dass Verhältniss der
Strôme war daher wie 102 : 48,9 = 1 :.0,419, was
mit.der Angabe der Tangentenbussole absolut überein-
stimmt.
Aus diesen Beispielen geht, glaube ich, zur Genüge
hervor, dass, wie complicirt auch die Combinationen
der verschiedenen Strôme sein môsen — und das war
365
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
366
os
gewiss hier der Fall, wo.magnetoelectrische und galva-
nisthe Strôme sich entgegenwirkten — die Angaben der
Bussolé und des Voltaelectrometers immer gleichen Gang
Bestimmungen handelt, nicht die Rede sein. Strôme von
grôsserer Întensität sind dem augenommenen Sprachge
brauche gemäss solche, die, ungeachtet sich ein grosser
befolgen. Ich muss hier belläufig erwäbhnen, wie wich- | Leitungswiderstand in der Kette befindet, dennoch nam-
tig das Resultat dieser Versuche für die electromagneti-
schen Maschinen is. Der magnetoelectrische Gegenstrom
macht zwar die a priori erwartele ad infinitum accele-
rirte Geschwindigkeit unmôglich, indessen wird dadurch
in demselben Maasse die voltasche Zinkanflüsung mo-
derirt, und, wie man sieht, unter Umständen auf we-
niger als die Hällte reducirt Wenn man früher die
Zinkconsumtion aus den bei der Ruhe stattindenden
Strômen berechnete, so war dies ein Irrthum, über den
man auf eine erfreuliche Weiïise durch diese Versuche
belehrt wird. Man hat also hier eine Maschime, die,
wenn sie einen mechanischen Effect hervorbringt, we-
niger Zink consumirt, als wenn sie sich in Ruhe befin-
det. Das ist bei den andern Triebkräften nicht der Fall,
und bleibt gewiss ein frappantes Factum, wenn es sich
auch erklären lässt.
Aber die andern Attribute des galvanischen Stromes
tbieten ähnliche Phänomene dar, Wenn man einen Drath
einschaltet, um denselben zum Glühen zu bringen oder
zu schmelzen, wenn man den Kôrper in die Kette
bringt, um physiologische Wirkungen au erfahren, wenn
man zwischen Koblenspitzen das blendende Licht er-
zeugt, überhaupt wenn man irgend einen Effect ausser-
balb der Erregungszelle erlangen will, so wird in dieser
die Zinkconsumtion oder die chemische Thätigkeit ver-
mindert. Mir scheint es, dass, da sämmtliche Effecte
zugleich und preportional im. Strome existiren, derjeni-
‘gen Weïse der chemischen Action, die sich durch elec-
trolytische Zersetzung kund giebt, kein grôsseres Recht
zugeslanden werden dürfe, als den übrigen; ja sogar,
“da simmtliche Attribute der Electricität hervorgebracht
werden kônnen, ohne einer electrolytischen Action zu
-bedürfen, keine eleetrolytische Wirkung aber, ohne zu-
-gleich magnetische, Polarisations-, Wärme - u. a. Er-
-scheinungen , so ist vielmebr der Chemismus im Nach-
theile, wenn von dem Rechte die Rede ist, als Ursache
der verschiedenen Phänomene aufzutreten. Es ist ein
logischer und deshalb unüberwindlicher Widerspruch,
dass die Ursache sich umgekebrt wie die Wirkung ver-
halten solle, und das verlangt die Ansicht, welche bei
Hydroketten den chemischen Process oder die Oxydation
als das durchaus Bedingende ansieht.
Faraday und andere nach ihm unterscheiden die
Strôme nach ihrer Intensität und Quantitat Von einer
solchen Unterscheïdung kann da, wo es sich um exacte
hafte Effecte hervorzubringen vermügen, oder, was das-
selbe ist, solche, die nur eine geringe Veränderung er-
leiden, wenn man noch einen andern Leitungswider-
stand hineïnbringt oder den vorhandenen vergrôssert.
Es ist hierzu nôthig, dass die electromotorische Kraft
immer bedeutend sei, Slrôme von srosser Quantität sind,
ebenfalls dem Sprachgebrauche gemäss, solche, die,
ungeachtet die electromotorische Kraft nur gering zu
sein braucht, eine namhafte Stärke besitzen, weil sich
nur ein geringer Leitunoswiderstand in ihnen befindet.
Man siebt, wie relativ diese Bestimmungen sind. In Be-
zug auf die Effecte ist es vôllig gleichoiltig, ob sie auf
eine oder die andere Weise erlangt werden. Beispiele
hiervon , die Magnetisirung der Eisenstangen durch elec-
tromagnetische Spiralen betreffend, finden sich zablreïch
in einer frübern gemeinschafllichen Abhandlung (Bulletin
No. 94 et No. 95). Bei den gegenwärtigen Versuchen
hatte man durch eine Batterie von 10 Plattenpaaren
eben die Zersetzung erhalten, als durch 2 Plattenpaare,
Wer wollte nun hieraus folgern: ,,also kann man durch
» 40 Plattenpaare nicht mehr Wasser zersetzen als durch
ZWei; “ und dennoch stôsst man bei ältern, auch wohl
bei peuern galvanischen Untersuchungen, nicht selten auf
ähnliche Consequenzen. Der Unterschied ist einfach der,
dass wenn man in den Strom der ersten Batterie noch ei-
nigeandere Wasserzersetzungsapparale eingefüot hätte, die
Zersetzung in den einzelnen Zellen nicht bedeutend ver-
ringert worden wäre; bei der Batterie von 2 Platten-
paaren aber, wäre der Effect durch Hinzufügung noch
eines Zersetzungsapparates vielleicht auf O0 herabgesun-
ken. Diese älleren Ansichten und das, was daran bängt,
schreiben sich wobl daher, dass man eine Batterie oder
eine Erregungszelle immer als eine constante Electrici-
tätsquelle betrachtete, der es gleichgiltig ist, was man
auch damit vornehme. ÆEs jst zu beklagen, dass eine
grosse Menge mühevoller Arbeiten gänzlich unbrauchbar
ist, weil sie dieser Ansicht huldigten, und das Ohm-
sche Gesetz entweder nicht kannten oder nicht berück-
sichtigten.
Da also die Wasserzersetzung, der Ablenkung der
Magnetnade] immer proportional ist, so müsste dieselbe
so lange Statt finden, als das Galvanometer eben noch
afficirt wird; nach Faraday’s Angabe indessen ist man
nicht im Stande, durch ein Plaitenpaar Wasser zu zer-
setzen , obgleich die Magnetnadel abgeleskt und Jodka-
367
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
368
On
lium zersetztt wird. Wäre dies nun der Fall, obgleich
Faraday's Beweis dafür keïinesweges entscheïdend ist,
so müssle man sich wenigstens so aussprechen: ,, ein
»Strom, der die Magnetnadel nur um so und so viel
» Grade ablenkt, ist nicht mehr im Stande das Wasser
Zu zersetzen. ‘
Die obigen Versuche zeigen, obgleich sie nicht bis
auf die äusserste Grenze geführt sind, dass man auch
nicht im Stande ist, das Wasser durch 10 Plattenpaare
zu zerselzen, wenn man durch eingeschalteten Drath
die Ablenkung so weit vermindert hat. Das ist nun
eben Faraday's Irrthum (VIII Keïhe 988), dass er
meint, ein auf diese Weise geschwächter Strom unter-
scheide sich von dem Strome eines einfachen Platten-
paares dadurch, dass jener das Wasser zu zersetzen
vermôge, dieser aber nicht. — Was es mit dem Man-
gel an Wasserzersetzung bei einem Plattenpaare eïgent-
lich für eine Bewandtniss habe, bleibt vorläufig dahin-
gestellt. Kônnen schwache Strôme überhaupt durch das
schwefelsaure Wasser zwischen den Platinplatten hin-
durchsehen, ohne dasselbe zu zersetzen, so ist kein
Grund vorhanden, warum gerade das schwefelsaure
Wasser in der Erregungszelle zersetzt werden sollte ;
auch das lelztere müsste, so gut wie das erste, diese
schwachen Strôme chen nur leiten. Sonderbarer Weise
scheint auch Faraday dieser Ansicht zu sein, da er
(VIIE Reïhe 971) die Entstehuns der Gasblasen in der
Erregungszelle einer geringen selbstständigen Auflôsung
des amalgamirten Zinks zuschreïbt. Es wäre ein experi-
mentum crucis, zu untersuchen ob in einer einfachen
Erregungszelle, welche durch ein Voltaelectrometer,
oder durch eine äquivalente Drathlänge, geschlossen
ist, Zink wirklich electrolytisch aufgelôst wird. Uebri-
gens ist es bekannt, dass es bei der Wasserzersetzung,
mebr noch auf die Form der Electroden ankommt, als
auf die Stüirke des Stromes Durch die Clarke'sche Ma-
schine, welche ich besitze, erhalte ich bei Platinelectro-
den von 2 Zoll Länge und {/, Zoll Breite keine Spur
von Wasserzersetzung, wogegen zwischen feinen Platin-
spitzen eine copiose Gasentwickelung Statt findet. Im
erstern Falle ist der Strom wabrscheinlich stärker ;. im
zweiten Falle, wenn er auch schwächer ist, besitzt er
aber eine grôssere Dichtigkeit, wenn man einstweilen
Dichtigkeit die Stärke des Stroms, dividirt durch seinen
Querschnitt an irgend einer Stelle, nennt. Es ist müg-
lich, dass in diesem Falle das Ausbleiben der Gasbla-
sen nichts mit den Phänomenen des Stroms zu thun
hat ; vielleicht bedürfen sie einer gewissen Grôsse, oder
müssen sich mit einer gew'ssen Eneroie entwickeln, um
die Viscuosität des Wassers, die Adhäsion an den Pla-
tinelectroden u. s. w. zu überwinden. Da bei Anwen-
dung nur eines Plattenpaares, wenn das Voltaelectro-
meler sich im Kreise befindet, die Tangenténbussole um
etwa 0° 2’ aboelenkt wird, so ist, mit Rücksicht auf die
Formel der Tab. III (Anmerko.), der Satz, das Wasser
kônne leiten ohne zersetztt zu werden, identisch mit
dem Satze : man ist nicht im Stande 05:%,0006 Wasser
in einer Stunde zu zersetzen.
Ausser den oben erwähnten Versuchen babe ich,
theïls allein, theils gemeinschafilich mit Herrn Akade-
miker Hess, noch andere Versuche angestellt, die
mebr practisches Interesse haben, und aus denen ich
hier Einiges anzuführen mir erlauhe. Es war nämlich
daran gelegen, nur die ungefähre Beziehung zwischen der
Anzahl der Plattenpaare und der Gasentwicklung ken-
nen zu lernen, da von einer exacten Beziehung nicht
wohl die Rede sein kann, indem die verschiedenen
Plattenpaare nicht mit gleicher Stärke wirken. Die Ein-
schaltung eines Galvanometers war hierbei nicht nôthig,
da das Gesetz der Proportionalität bereits erwiesen war
Die Gasentwickelung wurde gewôhnlich 2’ lang beob-
achtet, ist aber in der Tabelle IV für eine Stunde be-
rechnet. Die Platinelectroden waren, wie vorbeschrie-
ben, 1/2” breit und 5’ lang. Die Zahlen in den vier
letzien Columnen enthalten die beï den vier verschiede-
nen Versuchsreihen enthaltenen Gasvolumina dividirt
durch die Anzahl der Plattenpaare. Die Umstände wa-
ren beinahe überall dieselben, nur dass die Reiïhen I
und II, so wie III und IV, hinter einander, aber in
umgekehrter Ordnung angestellt wurden, nachdem je-
desmal das Kupfervitriol in der Batterie erneuert wor-
den war. Das Mittel aus den verschiedenen Beobachtun-
gen wird daher ziemlich richtig für einen mittlern Zu-
stand der Batterie gelten kônnen. *
369
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
270
Tab. IV.
Cubiccent. Gas in einer Stunde.
= G.
Anzahl
der Plat-
tenpaare.
I Reihe.
97
1005
1995
2954
3636
4155
4350
4550
5148
4920
7080
Mittlerer
Mittlerer
Man ersieht aus diesen Versuchen, dass das Verhält-
niss der Gasentwickelung zu der Anzahl der Platten-
paare, ein Maximum bat, welches im Mittel bei sieben
Plattenpaaren Statt findet; doch môüchte wahl dieses
von den verschiedenen Zuständen der Batterie und der
einzelneu Plattenpaare , so wie von der Grôsse des Pla-
tinelectroden abhängen. Bei der Bereitung des electroly-
tischen Gases im Grossen wird man wohl thun, nicht
mebr als 4 bis 5plattige Batterieen zu nehmen, und für
jede ein besonderes Paar Platinelectroden. Das Gas kann,
nach einer leicht zu treffenden Eiorichtung, in einer ge-
meipschaftlichen Rühre zusammenkommen, und ohne es
in Gasreservoirs zu sammeln, unmittelbar verbraucht
werden Es ergiebt sich nämlich aus der Tabelle, dass
in Bezug auf die Zeit der Entwickelung wenig gewon-
nen wird, wenn man eine mehr als 5plattige Batterie
und nur einen Zersetzungsapparat anwendet; so z. B.,
wird durch 12 fünfplattige oder durch 6 zehnplattige Bat-
terieen und eben so viele besondere Zersetzungszellen, ge-
nau dieselbe Gasmenge in derselben Zeit erzeuot. Die letz-
tere Einrichtung würde aber die Auflôsung einer dop-
pelten Zinkmenge oder für jedes Atom zersetzten Was-
sers 10 Atome Zink erfordern. Wollte man 5 zwülf-
plattige Batterieen nehmen, so würde man, nicht nur
in ükonomischer Beziehung noch mehr, sondern auch
in Bezug auf die Géschwindigkeit der Production be-
pachtheïligt sein. Bei Anwendung von zwei- oder drei-
plattigen Batterieen, wäre zwar ein ükonomischer Vor-
theil, der aber gewiss durch den Verlust an Zeit und
andere Unbequemlichkeiten compensirt wird. Vielplat-
tige Batterien haben übrigens noch den Nachtheïl, dass
der Einfluss eines schlechtern Plattenpaares auf den To-
taleffect viel bedeutender ist, wogegen derselbe nur we-
nig afficirt wird, wenn ein solches Plattenpaar den
nachtheïligen Einfluss nur anf die Abtheïlung ausüben
kann, worin sich dasselbe befindet., Ich will noch hin-
zufügen, dass mit 12 zehnplattigen Batterieen, und 12*
besondern Zersetzungszellen, mit Platinelectroden von
elwa 4” Seite, in einer Stunde etwas mehr als 3 Cu-
bikfuss gemengte Gase erzeugt wurden. Da die Platin-
platten gross genug sind, nämlich 16 D” Seite halten S
so wäre es wahrscheinlich vortheilhafter gewesen, für
jede Zersetzungszelle 2 fünfplattige Batterieen neben
einander anzuordnen.
In der I Versuchsreibe der vorigen Tabelle erbielt
man mit 11 Plattenpaaren weniger Gas als mit 10. Das
ist weiter nicht auffallend, wenn man annimmt, dass
das hinzugefügte 11te Plattenpaar besonders schlecht
wirkte, Auffallend aber war es, dass als man die Tan-
gentenbussole zugleich einschaltete, man mit 10 Platten-
paaren 2640 Cubcent., und eine Ablenkung von 40° 54/,
mit 11 Plattenpaaren dagegen 2775 Cubcent. und 42° 13/
Ablenkung erhielt. Ohne eingeschalteten Multiplicator-
drath war also die 11plattige Batterie schlechter, als die
10plattige, mit eingeschaltetem Drath aber besser. Der
Versuch wurde ôüfters wiederholt und immer mit dem-
selben Resultate, es konnte also von einem Irrthum
hier nicht die Rede sein, um so mehr da ähnliche Fälle
mir ôfters vorgekommen waren und auch andern Phy-
sikern nicht fremd sind. Ein solches Phänomen lässt
sich nur durch die Ohm'’sche Theorie genügend erklä-
ren. Nennen wir nämlich 4 die à en 2e Kraf
371
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
972
ne
eines Platinpaares, 1 den Leitungswiderstand der 10-
plattigen Batterie + dem der Zersetzungszelle, x den
LW. des hinzugefügten 11ten Plattenpaares und y den
des Mulüplicatordrathes, so haben wir im ersten Falle
10 4 11 À
— 5148, und TS: Woraus man erbält
= 4920,
= ; #7
x = 015, im zweiten aber — — 2640 und
a 74
A A on wat fl den LW! des Moltialcates
MERS OR. des Multiplicator-
drathes y Z 2,19 ergiebt. Das letztere stimmt mit an-
dern Versuchen ungefähr überein. Der Werth von x
= 0,15 zeist aber, dass der LW. des hinzugefügten
diten Plattenpaares mehr wie den 7ten Theïl des LW.
der zebnplattigen Batterie und des Zersetzungsapparates
zusammengenommen betragen musste, um das angedeu-
tete Phänomen hervorzubringen.
Indessen muss ich bemerken, dass ich kemesweges
der Meinung bin, wie es vielleicht den Schein haben
kônnte, es sei ein Leichtes, das Ohm'’sche Geselz auf
die Wasserzersetzung oder andere verwandte Phänomene
in aller Strenge anzuwenden. Es dient nur im Allge-
meinen dazu, auf den richtigen Weg zu führen, und
bei der Anordnung der Ayparate sich nicht zu weit
vom Maximo der Wirkuno zu entfernen. Die einzelnen
Constanten nämlich und besonders die electromotorische
Kraft und der Ueberganoswiderstand, deren Natur und
deren Bedingungen man noch zu wenig kennt, sind be-
stindigen Veränderungen unterworfen, die von der
Stirke des Stromes selhst abhängig zu sem scheinen,
und, wie Fechner gezeigt hat, sich oleichsam in
Sprüngen äussern, was ihre genaue Bestimmung über-
aus schwierig macht. Besonders aber treten diese Schwie-
rigkeiten in noch grüsserm Maasse bei der Wasserzer-
setzung hervor, wo die Ladungsphänomene einen Ge-
genstrom erzeugen, dessen Ursprung und dessen Rela-
tion zu der Stärke des Hauptstromes vollig unbekannt
sind, und der, seiner Flüchtigkeit wegen, sich wohl
schwerlich je einer genauen Messung unterwerfen dürfte,
Ein Blick auf die Versuche zeigt, dass diese Reaction
des Wasserzerselzungsapparates keine beständige, son-
dern von der Stärke der Strôme abhängige ist, und
nicht so betrachtet werden kann, wie etwa der Wider-
stand eines metallischen Leiïters. Das geht besonders
noch aus folgendem Versuche hervor: Mit einer 2plat-
tigen Batterie erhielt man, wenn das Vollaelectrometer
mit eingeschaltet war, eine Ablenkung vou 0° 40’ an
der Tangentenbussole; mit einer dreiplattigen dagegen
79 20’. Hierauf wurde das Voltaelectrometer entfernt,
und man beabsichtiote Statt desselben eine so grosse
Drathmenge einzuschalten, dass 2 Plattenpaare an der
Tangentenbussole auch nur 09 40/ Ablenkung bewirkten.
Dieses gelang nicht vollkommen, weiïl eben nicht ge-
nug Drath vorhanden war, und man sah sich genôthi
bei einer Ablenkung von 1° stehen zu bleiben. Als nun
hierauf wieder 3 Plattenpaare genommen wurden, er-
hielt man eine Ablenkung von 2° 24. Wiederholungen
dieses Versuches ergaben dasselbe Resultat. Es folgt
hierans der allerdings auffallende Satz: dass die Aequiz
valenz zwischen flüssigen und festen Leitern nichi ab
solut ist, sondern von der Stärke der Strôme abhängt.
Dieser Gegenstand kann für jetzt nicht weiïter verfolgt
werden; man sieht, dass die Ladunoserscheinungen, die
unvermeidlich auftreten, die Bestimmungen des Leitungs-
widerstandes von Flüssigkeiten unsicher machen ; weni-
ger ist dieses der Fall, wenn man sich, wie es Lenz beï
der Bestimmung des LW. des Kupfervitriols gethan hat,
bei solchen Untersuchungen der magnetoelectrischen Strô-
me bedient, deren kurze Dauer die Ladungsstrôme we-
uiger entschieden auftreten lässt. Uebrigens bemerke ich
hierbei, dass Kupfervitriol zwischen Kupferplatten, den-
selben eine besonders starke Ladung ertheilt. Selbst
wenn die Kelte nur wenige Minuten geschlossen war,
wird die Doppelnadel eines nicht ser empfndlichen
Multiplicators, durch den Gegenstrom im Kreise her-
umgeschleudert.
Wir haben also an dem Voltaelectrometer ein Instru-
went, das zwar die Stärke der wirklichen Strôme unter
allen Umständen genau angiebt, das sich aber, weil es
nicht als ein constantes Element betrachtet werden kann,
das sich passiv gegen den Strom verhielte, nicht zur
Bestimmung der einzelnen Factoren der Kette, der elec-
tromotorischeu Kraft, des Leitungswiderstandes u. s. w.
eignet. Ein ähulicher Fall findet bei dem Metallthermo-
meter Statt, das in neuerer Zeit mitunter angewendet
worden ist. Die Erwärmung der Metalle vergrôssert zum
Theïl ihren LW., zum Theïl bilden sich auch dadurch
thermomagnetische Gesenstrôme , welche in dieser Be-
ziehung ganz den Ladungsphänomenen gleich zu setzen
sind. Das magnetische Galvanometer unterlieot diesen
Uebelstinden zwar nicht, dagegen kann unter Umstän-
den, wie wir es z. B. von der Becquerel'schen Wage
wissen, der Magnetismus der Stahlstäbe einen temporä-
ren Einfluss durch Vertheïlung erleiden. Dieser Einfluss
lässt sich indessen immer in Rechnung bringen, da er
die permanente magnetische Vertheilung nicht afficirt
und der Stärke der Strôme proportional ist
275
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
374
KR
Bei der practischen Benutzung des electrolytischen Gases
kommt es zur Sprache, ob die Zersetzung des Wassers
noch bei einem hôhern barometrischen Drucke vor sich
gehen künne? Mir sind keine Erfabrungen hierüber be-
kannt; Herr Professor Muncke (Gebhler's Wôrterb.
4r B. p.898) spricht sich dagegen aus und hält sogar eine
Beobachtung von Voigt, der bei 8 Atmosphären noch
Gasentbiodung wahrgenommen haben wollte, für einen
Icrthum. Es waren daher einige eigene Untersuchungen
in dieser Beziehung nôthig ; auch war zu vermuthen,
dass, wenn die Gasenthbindung beï einem gewissen Drucke
aufhôre, die Grüsse desselben in einer gewissen Rela-
tion zu der Stirke des Stromes stehen müsse, Ich be-
diente mich bei diesen Versuchen emes durch’ Queck-
silber gesperrten Manometers, das auf der einen Seite
durch einen hermetischen Schluss mit einer Glasrôhre
in Verbindung stand, die mit Schwefelsäure (1,33 spec.
Gew.) gefülll war, und in deren Boden zwei Platin-
platten (14! breit, 21/4” lang) eingeschmolzen waren,
welche mit einer Batterie in Verbindung gesetzt werden
konnten. Zugleich war die Tangentenbussole in den
Voltaschen Kreis eingeschlossen, um daran die Stärke
des Stromes zu messen. Mit zwei Plattenpaaren betrug
die Ablenkung zuerst 0° 18’ und war in 21 auf 0° 12
herabgesunken. Während dieser Zeit fand dortwährend
eine Gasentwicklung Statt, so dass der Druck am Ma-
nometer zuletzt 1,07 Atmosphären betrug. Hierauf wurde
eine Batterie von 4 Plattenpaaren genommen. Die Ab-
lenkung betrug anfänglich 16° 26’ und war nach 26’ auf
170 58° gestiegen. Das Manometer zeïote, dass in dersel-
ben Zeit der Druck auf die Flüssigkeit bis zu 9,1 At-
mosphären gestiegen war. Die folgende kleine Tabelle
giebt eine Uebersicht des Ganges dieser Versuche :
Um 11/50’ betr, d. Ablenke, 1 16026”, der Druck 1,07 Atm.
” 12 "” ” »” 17 22 »” »” 4, 14 »”
” 12 2 L2] » 2 17 52 ” »” 5,05 ”
” 12 4 1” LA » 17 38 »” 2 5,1 ”
5 42 7 ARTE, + AIM NOT,» 5
” 12 11 LE » ” 17 52 LE ” 7,6 »”
» 12 16 ” ” »” 17 58 »” » 9,1 LE
Die Zunahme der Ablenkung ist mir hier um so auf-
fallender, da ich sie nie so ausdauernd bemerkt habe,
weéun sich ein Voltaelectrometer in der Kette befindet,
worin sich das Gas fiei entwickelt, indem die Ladungs-
phänomene sonst in kurzer Zeit die Stirke des Stromes
bis auf eine gewisse Grenze herabbringen. Einer Zu
nahme der Kraft der Electromotoren dürfte diese stär-
kere Ablenkung, wie ich glaube, nicht zugeschrieben
werden, da sich nach Entfernung des Apparates, s0
dass die Kette für sich geschlossen war, die Ablenkuug
einige Zeit lang, ziemlich constant erhielt — Nach-
dem nun em Druck von 9,1 Atm. im Manometer vor-
handen war, wurde die Batterie von 2 Plattenpaaren
wieder genommen. Die Ablenkung betrug 0° 22’ und
war nach 24 auf 0° 10’ herabgesunken. Eine Verände-
rung des Quecksilberniveau's im Manometer wäbrend
dieser Zeit konnte nicht bemerkt werden. Aber dennoch
war auch unter diesem Drucke, beï sehr genauer Beob-
achtung, ein Aufsteisen äusserst kleiner Gasblasen an
den Patinplatten wabrzunehmen, das sogleich aufhôrte,
wenn man die Kette üffnete. Man kann daher die Be-
bauptung aufstellen, dass eine Wasserzersetzung , noch
unter einem Drucke von 9 Atmosphären môglich ist,
selbst wenn der Strom nur eine solche Stärke besitzt,
dass er die Nadel nur um 0,12’ ablenkt, oder nach der
Formel G = 30,8 tg. a. bei gewôhnlichem Drucke etwa
0,1 Cubcent. Gas in 1 Minute zu entwickeln, oder in
der Stunde 05,003 Wasser zu zersetzen vermag. Als
nun wieder 4 Plattenpaare genommen wurden , stieg
der Druck bald bis auf 11,14 Atm., worauf der Versuch
unterbrochen wurde, weïil die Construction des Appa-
rates die Anwendung eines grôssern Drucks nicht rath-
sam machte, auch keine gehürigen Vorsichtsmaassregeln
ergriffen worden waren. Nehmen wir an, dass die Ab-
lenkung an der Bussole 18° betrug, so kann man sagen:
Das Wasser lässt sich auch bei 11 Atm. Druck zersetzen,
wenn der Strom so stark ist, dass er beï gewübhnlichem
Druck 05,3 Wasser in der Stunde zu zersetzen vermag.
Dass übrigens die verdünnte Schwefelsäure zwischen
den Platinplatten, eine grosse Menge Gas absorbirt hatte,
geht daraus hervor, dass die Flüssigkeit stark aufschäumte,
FH der Apparat geüffnet worden war, um das PE
entweichen zu lassen.
Ich erlaube mir noch, über eine Erfabrung zu be-
richten, die ich beï dieser Gélegenheit gemacht habe.
Bei einem frühern Versuche waren die Platinplatten in
der Rôbre nicht ganz dicht eingeschmolzen gewesen. Als
der Druck bis auf 4 Atmosphären gestiegen war, fing
bei der einen Lüthstelle die Flüssigkeit an, ein wenig
durchzusickern. Man wollte den Versuch deshalb nicht
unterbrechen, weil dieser kleine Verlust an Flüssigkeït
keinen Einfluss auf das Resultat selbst haben konnte.
Mittlerweile hatte sich der obere Rand der Platinplatten
von Flüssigkeit entblôsst und er war eben sichtbar ge-
worden, als der Apparat mit grosser Heftigkeit und un-
ter Lichtentwicklung explodirte Faraday's Versuche
machen es wabrscheinlich, dass die Platinplatte, an
welcher Oxygen entwickelt worden war, die Entzün-
**
375
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
376
ne... ————E—ppp—EEa—aa.—_—-——
dung des stark comprimirten Gasgemenges verursacht
hatte.
Aus den Versnchen der Tab. III, wo die electroma-
gnetische Wage mit eingeschaltet war, lässt sich die
Correction für dieselbe auf die Weïse berechnen, wie es
bereïts in der oben erwähnten gemeinschafilichen Ab-
handlung geschehen ist. Ich füge daher diese Berech-
nung hinzu, einmal, weiïl die Richtigkeit der dort auf-
gestellten Correctionsformel hierdurch bestätigt wird,
dann aber auch, weil später ôfters Gelegenheit vorkom-
men wird, sich auf diese Correctionstabelle der Wage
zu beziehen.
Tab. V.
Stärke der
wirklichen
Strôme
in Gramme.
Beob Gew.| Berechnete
Gewichte |Differenzen,
an der Wage
in Gramme.|in Gramme.
0, 1100 0
0,2085 | + 0,0015
0,3177 | +-0,0023
0.4151 | —0,0001
0,4978 | +0,0022
0,5814 | —0,001%
0,6458 | — 0,008
0,7273 | —0,0025 |! 0,7539
0,8005 | —0,0005 | 0,8361
0,8600 | — 0 0, 9018
0,9193 | +0,0007 | 0, 9687
|
Wabhrscheinlicher Fehler —
0, 1102
0, 2127
0, 3258
0, 4243
0, 5133
0. 5983
0, 6679
05r,001.
Die Gewichte in der 5ten Columne sind nach der
Formel berechnet, 4 = 755,2 tang. a — 29,5 tang. a?,
wo die Coefficienten nach der Methode der kl. Q. aus
den eilf Gleichungen gefunden sind. Der wahrscheinli-
che Fehler jeder Beobachtung ist kleiner als der môg-
liche Beobachtungsfehler, denn wenn auch die Em-
pfindlichkeit der Wage viel weiter geht, so ist doch die
Constanz der Strôme bei den stärkern Gewichten, bis
auf 0:1,005, und bei den schwächern, bis auf 0,001
unsicher. In der 5ten Columne sind noch die wirklichen
Strôme nach der Formel berechnet
We S (4 + Vi—4ky)
wo log. y = 0,62612,—5. Es versteht sich, dass nur
das untere Zeïchen genommen ist, weil das obere, die
Strôme angiebt, welche den Stahlstäben einen temporä-
ren Magnetismus ertheïlen, der stärker ist als die
Hälfte ihres eigenthümlichen permanenten, —
Ich kann nicht umhin hier zu erwähnen, wie sehr ich
mich bei diesen Versuchen der Unterstützung des Herrn
Beuermann, Candidaten der Dôrptschen Universität,
zu erfreuen gehabt habe.
Nachtrag.
In dem Vorhergehenden hatte ich mich gelegentlich
dahin ausgesprochen, dass ich das von Faraday aufge-
stellte Gesetz: dass in jeder Zelle der Batterie, eine der
Wasserzersetzung aequivalente Zinkauflüsung vor sich
geht, theils durch Faraday's eigene, theils durch
Daniell's Versuche als vüllig erwiesen ansehe. Indes-
sen ist dieses Gesetz von so überwiegender Wichtigkeit
für jede Betrachtung der Batterie in ôkonomischer Be-
zichung, dass ich der Aufforderung des Herrn Akade-
miker Hess gern folote, eme Bestätigung desselben in
grôsserm Massstabe und unter complicirteren Umständen
nachzusuchen. Es ist immer viel daran gelegen, die
Sicherheit in der Anwendung solcher Gesetze zu ver-
mehren, und sie über allen Zweiïfel zu erheben, um so
eher, da die Ansicht, welche von der Oxydation des
positiven Metalls, als der Ursache des galvanischen Stro-
mes, ausgeht, von diesen Phänomenen keine Rechen-
schaft zu geben vermag.
Der schon oben erwähnte grosse Wasserzersetzungs-
apparat bestand aus 12 Paar Platinplatien, jede von un-
gefähr 15/0, welche in gesonderten Zellen befndlich
und für diesen Versuch so angeordnet waren, dass der
Strom sie hintereinander durchlaufen musste. Das Gas,
welches in ein gemeinschaftliches Robr zusammenstrômte,
wurde in eine, genau 0,42 engl. Cubf. enthaltende Fla-
sche, über Wasser aufuefangen. Der galvanische Apparat
bestand aus 5 Batterieen, jede von 50 Paaren, mit
wohlamalgamirten Zinkplatten von 6” Seite; die Ladung
auf der Kupferseite aus Kupfervitriol, auf der Zinkseite
aus einer nicht ganz concentrirten Auflôsung von schwe-
felsaurem Kali. Die Wirkung ist zwar um Vieles schwä-
chér als mit Schwefelsäure von fünffacher Verdünnung,
wie sie sonst genommen wurde, da es aber bei diesem
Versuche nicht auf die Geschwindigkeit der Entwick-
lung ankommt, so wurde diese Flüssigkeit vorgezogen ,
weil hierbei keine selbstständige Auflüsung des Zinks
Statt findet. Die 3 Batterieen waren mit einander so
combinirt, dass alle drei Zink - und Kupferpole verei-
nigt mit den beiden Endplatien des Wasserzerselzungs-
apparates verbunden werden konnten. Es ist dasselbe,
als hätte man eine Batterie von 50 Plattenpaaren mit
dreifacher Oberfläche. Die 150 Zinkplatten vwaren vor
rs
377 BULLETIN SCIENTIFIQUE.
M
dem Versuche genau gewogen ; ihr Gewicht betrug 225 | de celui du cercle roulant , chaque point pris en-dedans
Pfund 67,5 Solotnik. In etwa 7 Stunden, mit einigen |ou au dehors de ce dernier cercle décrira une ellipse,
Unterbrechungen, waren 3,59 engl. Cubf., oder nach | dont le centre coïncide avec celui du cercle immobile.‘
dem mittlern Barometerstande corrigirt. 3,42 Cubf. ge-| Pour profiter de ce théorème, on pourrail munir le
mengte Gase entwickelt worden. Das Gewicht eines | cercle générateur de dents, et le faire rouler, au moyen
Cubf. Oxygen beträgt 9,5069 Solotnik, das eines Cubf.
Hydrogen 0,5932 Solot. (T. lecca Ocuovanin uncro
Xuwiu, crp. 287). Die entwickelten 3,42 Cubf. Gas wie-
gen daher 12,19 Solotnik, oder sind aus der Zersetzung
einer gleichen Quantität Wasser entstanden.
Setzt man das Atomgewicht des Wassers nach Fara-
day = 9, und das des Zinks = 52,5, so hat man
9 :.32,5 — 12,19 : 44,02,
so dass das Aequivalent des entwickellen Gases — 44,02
Solotnik Zink. Nach dem Versuche ergah sich das Ge-
wicht der Zinkplatten, welche sorgfältig abgespült und
getrocknet worden waren, zu 225 Pfund 30 Solotnik ;
es waren daher im Ganzen 1 Pfund 95 Solotnik oder
189,5 Solot. Zink aufgelôst worden. Da 50 Plattenpaare
und 12 Zersetzungsapparate hinter einander zür Kette
verbunden waren, so mussten, nach dem Faraday”-
schen Gesetze, für 12 Alome Wasser , 50 Atome Zink,
oder für jedes Atom Wasser 47/, Atom Zink, im Gan-
zen also 185,4 Solotn. Zink aufselôst werden, was von
der wirklich aufgelôsten Zinkmenge nur um 6,1 Solot.
differirt. Dieser Unterschied ist so unbedeutend, dass er
ohne Anstand theils zufälligen Umständen, theïls einer
Absorption der Gase durch das Wasser zugeschrieben
werden darf. Ich will noch bemerken, dass die Mebr-
auflôsung des Zinks hier 5,2 Procent betrug ; bei einem
Versuche von Daniell (Annals of Electricity, Vol. I,
p. 98) betrug dieselbe aber bei 953 grains , 72 gr. oder
7,1 Procent. Das günstigere Resultat unserer Versuche
ist wahrscheinlich der grôssern Sorgfalt zuzuschreiben ,
welche hier auf die Construction und Manipulation der
Batterieen verwendet wird.
—— 2 —
LR ee Si $ >
27. Note sur UN NOUVEL ELLIPSOGRAPHE; PAR
M. Micuez LENINN (lu le 22 février 1839).
(Ci-joint une planche gravée.)
L'idée d'un nouvel instrument pour tracer les ellipses
m'a été suggérée par un théorème bien connu, dont
personne n'a fait usage dans ce but, et dont voici l’é-
noncé: ,, Si un cercle roule sur la circonférence concave
d'un autre cercle immobile, et dont le rayon est double
d'une manivelle, dans l'intérieur d’un anneau circulaire
aussi dentelé. Alors un tire-ligne mobile, qu'on adapte-
rait au plan de la roue, décrirait différentes ellipses.
Mais il est facile de voir, qu'un tel instrument ne pour-
rait tracer que des ellipses dont la somme des demi-
axes serait une quantité constante, égale au diamètre de
la roue. Il semblerait donc, au premier abord, qu'il
n'est pas bien facile de construire d'après ce principe un
ellipsographe pour tracer des ellipses de toute grandeur
et courbure. Mais, considérant avec plus d'attention le
théorème ci-dessus, on ne manquera pas d’apercevoir
qu'en changeant son énoncé, on parvient à une construc-
,
tion simple et facile d’un instrument propre à tracer
toutes sortes d’ellipses.
En effet, énonçcons le théorème de la manière sui-
vante: ,, Si trois points 4, B, C sont donnés sur un
plan, de manière que le point Æ, étant immobile, le
point B, lié invariablement avec À, décrive un cercle
autour de lui, et emporte dans son mouvement le troi-
sième point C, qui en même temps tourne autour de
B, dans le sens contraire à la rotation de 2, et avec
une vitesse de révolution deux fois plus grande que
celle de ce mobile, le point C décrira par ces deux
mouvements combinés une ellipse autour du centre #
On peut dire la même chose de chaque point situé sur
le rayon BC ou sur son prolongement.“ D'après cela,
prenant deux règles 4B, BC, unies de sorte que BC
fasse deux révolutions autour du point de jonction B,
pendant que 4B n'en fera qu'une seule autour du point
immobile 4, la règle BC, étant munie d'un tire-ligne
mobile, nous aurons un ellipsographe qui à la vérité
sera imparfait. Pour le perfectionner, en sorte de pou-
voir tracer toutes les ellipses, il faudrait que la règle
BC put se déplacer suivant la règle 4B. C'est à quoi
il est très facile de parvenir, comme nous le verrons
tout à l'heure dans la description de l'instrument, dont
le plan et le profil sont représentés sur la planche.
Mais avant de le décrire, il ne serait peut-ètre pas
| superflu de tirer l'équation de l'ellipse immédiatement
du mouvement donné des points B et C; d'autant plus
que notre théorème peut être considéré comme un nou-
veau principe de génération de l'ellipse, et indépendant
du théorème cité en tête de la note.
Pour cela, prenons le point immobile Æ pour l'origine
379
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
380
ge
des coordonnées, el rapportons le point C à deux axes
rectangulaires ÆX et AY. Désignons par x, y les coor-
données 4F, FC du point C, et par a, r les rayons
donnés 4B, BC. De plus, supposons que le rayon 4B
commence à se mouvoir de l'axe des y, et que dans la
position initiale, cette ligne coïncide avec le rayon BC,
Il suit donc de l'énoncé de notre théorème que, la
ligne AB ayant parcouru l'angle q, la ligne BC décrira
dans le sens contraire l'angle DBC = 2.
Du point € menons CD parallèle à l'axe des x, jus-
qu'à ce qu'elle rencontre AB en D, et par les points
B, D tions BG, DE paralièles à l'axe des y. Les
triangles DBG, CBG sont isocèles, car l'angle DBC
est divisé en deux par BG. Par conséquent,
BD = BC, DC =2DG,et AD = a —r.
Maintenant, il est facile de former les expressions
analytiques des coordonnées x, y du point C.
En effet,
CR DES CAF AFran0:
or, DE = (a—7r) Cos p, AE = (a—r) Sn y,
et DC = 2r Sin y;
donc
(a—r) Cos y,
(a +r) Sin g.
Eliminant de ces deux équations l'angle 4, nous au-
roDs :
L:
æ
x? LE
cri tem!
Ce qui est l'équation de l'ellipse rapportée à ses axes.
Le demi grand axe est à + r, somme des rayons
des cercles décrits par les points B et C; et le demi
petit axe est a — r, différence de ces mêmes rayons.
On voit, par ce qui précède, comment deux mouve-
ments circulaires peuvent se transformer en un mou-
yement elliptique; maïs nous n'entrerons pas dans Ja
discussion de tous les corollaires de cette proposition,
tant à cause de leur simplicité que pour abréper la note.
Cependant il nous paraît nécessaire d’y ajouter que,
réciproquement, tout mouvement elliptique peut être
remplacé par deux mouvements circulaires, en faisant
mouvoir un point sur un cercle dont le rayon est égal
à la demi différence des demi-axes de l’ellipse donnée,
et dont le centre décrit dans le sens contraire, autour
d'un point fixe, un cercle d'un rayon égal à la demi-
somme des demi-axes. La vitesse du point doit être
double de celle du centre mobile. Cette remarque nous
sera utile dans la suite pour déterminer les places du
point de jonction F et du tire-ligne , sur leurs alidades
respectives, qui sont propres à décrire l'ellipse donnée.
Description de lellipsographe. — La roue a de 66
dents et de 7 lignes de diamètre, est portée par un
curseur D, le long d'une barre en acier ef, posée sur
trois pieds &, , 7: On ajuste le curseur 8 à la barre,
latéralement, par deux vis de pression e, d, et d'en
haut par une vis g. Le curseur et la roue sont traversés
par un axe X, percé à travers et mis en mouvement
au moyen de la manivelle k. Pendant ce mouvement
l'axe À emporte, par son bout inférieur, une alidade
Îm, divisée en lignes et quarts de ligne. Le long de
cette lame se meut le curseur #7 traversé par l'axe p de
la roue r de 53 dents, laquelle y tourne librement. Le
curseur 7 peut être arrêté par une vis 0. L’axe p mène
l'alidade gs, divisée en lignes et quarts de ligne, le
long de laquelle se meut un curseur muni d'un tire-
ligne conique #l”. On arrête le curseur à par une vis de
pression u. Le tire- ligne ne quitte jamais le papier à
cause de son propre poids. On voit donc que cette dis-
position permet au tire-ligne de décrire un cercle au-
tour du centre de la roue r , tandis que celui-ci a la li-
berté de circuler autour du centre immobile de la roue
a. Il ne reste qu'à lier ces deux mouvements circulaires,
et donner au premier une vitesse double de celle du
second, mais dans des sens opposés. Cela s'exécute par
le jeu de deux pignons w, w, chacun de 66 dents, qui
sont portés par un axe horizontal x, tournant dans
les trous pratiqués dans l'axe 2, et dans le support z.
L'axe x est traversé en haut et en bas, suivant la lon-
gueur, par deux rainures pour recevoir deux dents du
pignon # qui l'empêchent de glisser autour de l'axe.
En tournant la manivelle, le pignon v s'engrène dans les
dents de la roue a, et, les ayant parcourues toutes, il aura
tourné une fois sur lui-même. Cette révolution est com-
muniquée au pignon w, par l'intermédiaire duquel la roue
r de 33 dents. tournera évidemment deux fois sur elle-
même. Et par conséquent, l'alidade gs fait deux révolu-
tions, pendant que l'alidade /m n’en fait qu'une seule
autour du centre de la roue a. Le pignon w peut se
mouvoir librement avec le curseur 7 le long de l'axe x.
au moyen de la pièce 7’ en forme de fourchette.
Pour donner plus de solidité aux alidades, on munit
le bout de l'alidade gs d'un pied à rouleau. Ce pied est
représenté de tous les côtés sur la planche, sous la let-
tre A. Il consiste d'un rouleau a qui tourne autour de
la tige b, et qui est constamment pressé sur le papier
au moyen d'un ressort. La tige est ajustée au curseur €,
muni d'une vis de pression d. Les roues et les axes sont
en acier, tandis que les autres parties de l'instrument
sont en laiton.
+
381 BULLETIN SCIENTIFIQUE. . 382
LT ]
Usage de l'ellipsographe. On emploie l'ellipse dans les! pu approprier cet instrument au tracé de plus petites
sciences, les arts et les métiers presque aussi souvent que |ellipses. La plus grande ellipse dépend des dimensions
le cercle; cette courbe est en grand usage chez les in-| des alidades /m, gs. La première est divisée en 45 li-
génieurs, les architectes, les mécaniciens, les constrüc gnes, et la seconde en 50 lignes, en comptant depuis
teurs de cartes géographiques, etc. Il n'est pas étonnant | les centres des roues.
par conséquent, qu'on ait cherché de tout temps des
Quand les demi-axes d'une ellipse sont donnés en
grandeur et en position, on trace la courbe de la ma-
nière suivante: 4°. On prend la demi-somme et la de-
mi- différence des démi-axes. 2°. On met le curseur uw
sur le premier nombre des lignes, et le curseur À sur
le second nombre, en prenant le côté droit pour index
moyens mécaniques pour tracer les ellipses par un mou-
vement continu. Mais, si je ne me trompe, nous ne
possédons pas ‘jusqu'à présent un instrument propre à
tracer les ellipses de toute courbure et grandeur, à peu
près avec autant de facilité que le compas ordinaire trace
les cercles. En effet, la description de l’ellipse au mo-
yen d'une corde n’est guère en usage que chez les jar-
diniers, pour tracer sur le terrain des courtines ellipti-
ques. L'ancien compas elliptique, en forme de croix,
ne trace que des ellipses où la différence des axes est
constante. Le compas de l'Anglais Stone donne seule-
ment des ellipses dont la somme des axes est constante.
M° Parrot a décrit aussi le principe de Ja construction
d'un ellipsographe; mais l'instrument de ce célèbre
physicien est destiné à tracer les ellipses de degrés supé-
rieurs au second (‘). Enfin j'ai vu un ellipsographe cons-
truit sur le même principe que le compas en forme de
croix; mais, au lieu des curseurs qui glissent dans des
raïnures, il se compose de deux cercles qui roulent
dans des directions perpendiculaires l'une à l'autre sub-
ordonriant leurs centres, qui peuvent s'approcher et s'é-
loïgner , à se mouvoir comme les curseurs suivant deux
lignes perpendiculaires l'une à l’autre. Mais malheureu-
sement, en écartant les cercles, c'est-à-dire en allongeant
l'ellipse, on racvcourcit la marche du tire-ligne, et par
conséquent, si cette disposition permet d'un côté de
variér la courbure des ellipses, de l'autre, élle rétrécit
les limites de variation en grandeur. Ce qui est aussi
ün inconvémient de l'instrument.
Au contraire l'ellipsographe que je propose trace les
ellipses du second degré, depuis la plus ronde jusqu'à
la plus allongée, et de toutes les grandeurs, limitées seu-
lement par les dimensions de l'instrument. La plus pe-
tite ellipse, tracée par le modèle que j'ai fait exécuter
süivant la planche, et que j'ai eu l'honneur de présen-
ter à l'Académie, a le grand demi-axe de 10 lignes
et le petit demi-axe de 4 lignes. Mais l'artiste aurait
SR 9 PE PR LU EUECESRR RER
() Après que la note fut rédigée, l'ilustre auteur, qui à été
chargé de faire le rapport sur mon ellipsographe, m'a fait l’hon-
neur de me communiquer que son ellipsographe décrit aussi l'el-
lipse ordinaire quelles que soient les proportions des axes; qu'il
a même été originairement inventé pour les ellipses du second degré.
(on suppose que le lecteur regarde les divisions), et on
serre les vis 0, u. 5° L'instrument est mis à peu près
à la place où l'ellipse doit être tracée ; on le munit du
tire-ligne et on tourne la manivelle jusqu'à ce que les
alidades forment une seule ligne droite, c'est-à-dire, jus-
qu'à ce que les axes k,p et le tire-ligne tt’ se couvrent
mutuellement. 4°. On ôte le tire-ligne et l'on dirige les
alidades suivant le grand axe en regardant le centre de
l'ellipse à travers l'axe 4. Dans cette position on marque
au crayon la place du pied #. 5°, On élève le pied &
pour mettre le tire-ligne à sa place, et en l'abaïssant on
laisse tomber le tire-ligne sur un morceau de papier,
pour garantir le tracé de la goutte d'encre qui pourrait
couler. 6°, Ayant fait ces préparatifs, on tourne douce-
ment la manivelle jusqu'à ce que l'ellipse entière soit
décrite. Avant de tracer l'ellipse, il faut essayer si le
üre-ligne agit bien; en cas contraire, on le nettoie avec
une aiguille très fine dont l'instrument est muni. Pour
que la tête du tire-ligne ne rencontre pas l'alidade /m
pendant sa rotation, il est nécessaire de faire entrer le
cylindre en acier £ dans le tube conique t', jusqu'à ce
qu'il couvre le trou latéral, par lequel on introduit l'encre.
Si les dents des roues sont travaillées régulièrement et
soigneusement , et si les centres des pignons se trouvent
sur une même ligne, le trait sera régulier , continu,
sans zig-zag, et l'ellipse sera bien tracée. Mais une né-
glisence de la part de l'artiste dans cette partie délicate
de l'exécution, ou dans l'ajustement des alidades sur
leurs axes nuit prodigieusement à l'instrument. Nous
n'avons rien dit des dimensions des parties de notre
modèle, croyant que l'échelle qui accompagne la planche
l'explique suffisamment.
98. UzsEr EINEN GRÂBERFUND 1M MOsKAUSCHEN
GouvERNEMENT; von KOEPPEN (lu le
5 avril 1839).
An der Linken des Moskwa-Flusses, 5 Werst von
Swenigorod und 42 Werst westlich von der Hauptstadt,
befanden sich auf dem zum Dorfe Werchogrjas je ge-
hôrenden Lande 16 Grabhügel, die zusammen einen
Raum von etwa 250 Sashen im Umkreise einnahmen.
Diese unregelmässig neben einander aufgeschütteten Tu-
muli waren, wie die Ueberreste grosser Baumstäimme
zeigen, von hohem Walde bedeckt; doch gegenwärtig
sind sie nur mit unbedeutenden Birken,- Eichen und
Die Sage hält sie für
Gräber Litauischer Grossen (Auroscko nasmuaw). Von
Haselnuss-Stränchen bewachsen.
diesen fünf kleineren und eilf grôsseren Grabhügeln
hatten die unbedeutendsten nur 15, der grôsste aber
105 Arschin im Umfange. Die dem Abhange nach schräg
gemessene Hôhe betrug 51/4 bis 9 Arschin.
Der Besitzer von Werchogrjas'je, Lieutenant N. A.
Tolstoj, sah sich genôthigt einige von diesen Tumuli
abzutragen, um sich den zu einem Wirthschaftsgebäude
nôthigen Raum zu verschaffen. Diess veranlasste das
Ocffnen von vier Grabhügeln, über deren Inhalt die
Akademie, durch Vermittelung Sr. Excellenz des Herrn
Ministers des ü!{fentlichen Unterrichts, einen detaillirten
Bericht nebst Abbildungen der gefundenen Gegenstände
erhielt. Die ocü‘fneten Gräber hatten 15, 49, €0 und
105 Arschin Nur die niedrigste Halde
war länglich, die übrigen, kegelartig ,
dieser letztern fehlte die Spitze, so dass sie oben eine
Fliche von 3 Arschin im Durchmesser darbot.
Merkwürdig ist es, dass der grôsste der Hügel drei
Menschengerippe in sich schloss, deren oberstes sich 1°/,
Arschin unter der Spitze befand; das zweite lag 11/, Ar-
schin tiefer und das dritte noch 1 Arschin niedriger.
Ein anderer Tumulus enthielt zwei Leichen über ein-
ander, von denen die eine zur ebenen Erde lag, die
obere aber eine Arschin hôher.
Im dritten Grabe befand sich der Todte mitten unter
dem Hügel auf platter Erde, und nur im vierten und
kleinsten Grabe lag das Skelett eine Arschin unter dem
Niveau des Bodens.
Alle diese Leichen waren mit dem Kopfe nach Westen zur
Erde bestattet. Die Knochen waren durchgängig schwarz
geworden und nur die des untersten von den dreï über
einander liezenden Gerippen waren weiss geblieben.
Nur einem einzigen von den ausgegrabenen Todten
war gar nichts mitgegeben worden; es war der unterste
im Umfange.
und der einen
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
in demjenigen Tumulus, welcher zwei Leïchen .enthielt.
An allen übrigen fand man verschiedene Gegenstände,
deren Abbildungen dem Berichte in natürlicher Grôsse,
und, wie es scheint, treu beigegeben sind. Besonders
dankenswerth ist es, dass der Verfasser des in russischer
Sprache geschriebenen Berichtes über diesen Fund genau
angab, wo und wie was gefunden ward.
Die meisten Gegenstände sind von Kupfer(*), welches
pur einmal versilbert, als geprägtes Täfelchen (Baaxa)
an einem Obrgehänge vorkommt.
Gewunden von Kupferdrath wurden gefunden:
ein Kranz um's Haupt,
zwei Halssewinde,
Armringe, die sowohl am Oberarme, unter der Schul-
ter, als am Unterarm, neben der Hand, angebracht
waren, und
ganz einfache Ringe (Kkoaua).
Ferner fand man: à
Ringe, die auf allen Fingern (nur dem vierten nicht),
und zwar an beiden Händen vorkamen. Einige davon
(epcra) waren oben platt mit durchbrochener Arbeït
(p#meruarme), andere massiv und mit allerlei Verzie-
rungen versehen;
Obrringe von eïigener beständiger Form (4 Paar);
Schnallen von einem ledernen Gurte;
Perlen, 11 grosse, worunter 5 von rothem und 6 von
weisslichem Carneol (Cepaoauke) und 53 kleine, die
meisten von Glas, einige von Bernstein.
Ein Armring von Kupfer mit eingekerbten Zierathen-
Auf einem der Schädel lag ein Stückchen Blech (ein
Bruchstück von irgend einer Zierath); auch wurde eïne
kleine knopfartige runde Schelle (ByGeauuxz) von der
Form der Pferceschellen gefunden, die, wie der Be-
richterstatter meint, zum Gurt gehôrt haben kann.
Ferner konnte man an zwei Leichen noch die Ueber-
reste von Tuch (cyxno) erkennen, und fand kleine
Stücke Leder, die zum Gürtel gehôrt haben môgen.
Eine Leiche hatte auf ihrer Brust eine kleine Tafel
von Fichenholz, an der man noch die Ueberreste einer
seidenen Franse wahrnehmen konnte.
Schliesslich ist noch zu bemerken, dass neben den
Häuptern von zwei verschiedenen Leichen die Bruch-
stücke von schwarzen irdenen Gefässen, und daneben
Koblen gefunden wurden.
(*) Da der Berichterstatter nur schlechtweg mar sagt, so ist
wobl nur von Kupfer, (nicht von Messing, xearaa mSas) die
Rede.
Emis le 24 juin 1859.
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