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Full text of "Bulletin Scientifique / Académie Impériale des Sciences de Saint Petersbourg"

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BULLETIN 


SCIENTIFIQUE. 


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HCrA., le. - 7: 12: MeY .: — 


ca PUBLIÉ PAR 


BULLETIN SORENTIFIQUE 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT -PÉTERSBOURG 


SON SECRÉTAIRE PERPEÉTUEL. 


TOME PREMIER. 


S'AUPN AE per ER $ BE O0 UEREC 


CHEZz W.'GRAEFF 
ET 
LEIPZIG 


CNEZ Lin Vo ss 


(Prix du volume 5 roubles p. L Russie 11 écus de Pr. p. l'étranger ) 


IMPRIMERIE DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES. 


TABLE DES MATIÈRES. 


(Les chiffres indiquent les numéros du journal.) 


I. 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. 


OSTROGRADSKY. 


E. Lewz. 


Hess. 


Barr. 


FRAERN. 


Scaminr. 


Trinius. 


FRAEnN. 


OsTRoGRADSKY. 


BaAER. 


Trmius. 


R. LeEwz. 


Trinius. 


OsTROGRADSKY. 


Cozzixs. 


Note sur la méthode des approxi- 
mations successives. 1. 

Baromelrische Hôhenmessungen im 
Kaukasus. 1. 

Mémoire sur quelques produits py- 
rogénés. 1. 

Entwickelungsgeschichte der unge- 
schwänzten Batrachier. 1. 2. 

Ibn-abi-Jakub el-Nedims Nachricht 
von der Schrift der Russen im X Jahrh. 1. 

Ueber Lamaismus und die Bedeu- 
tunsslosigkeit dieses Nahmens. 2. 

Nouvelles considérations sur la con 
struction de la fleur des graminées. 5. 

Erklärung der arabischen Inschrift 
des eisernen Thorflügels zu Gelathi in 
Imerethi. 5. 

Sur l'équation relative à la propa- 
gation de la chaleur dans l'intérieur des 
liquides. 4. 

Delphini phocaenae anatomes sectio 
12, 4. 

Ueber das Wesen und die Bedeu- 
tung der menschlichen Haa:e und Zäh- 
ne. 5. 

Analyse du Lalita- Visiara-pourana, 
l'un des principaux ouvrages sacrés des 
Bouddhistes de l'Asie centrale, conte- 
nant la vie de leur prophète et écrit en 
sanscrit, 7. 8. 9, 10. 11. 12. 15. 

Graminum in Actis academicis a se 
editorum generibus et speciebus supple 
menta addit, 9. 

Mémoire sur le calcul des fonctions 
génératrices. 10- 

Note sur la forme des résidus des 
polynomes entiers. 15. 


Boxcanp. 


GRAEFE. 


TRAUTVETTER. 


Scamipr. 


FRITZSCRE. 
BouniAKOVSKYx. 


HEss. 


Bauer. 


BRANDT. 


Kruc. 


SCHMIDT, 


Hess. 


Branpr. 


Barr. 


BRANDT. 


Quatuor plantae Brasilienses novae 
descriptae et iconibus illustratae. 15. 

Ueber die sogenannte starke und 
schwache Conjugation und ïihre ver 
meintliche Begründung im (Griechi- 
schen. 15. 

Salicetum sive salicum formae quae 
hodie innotuere, descriptae et systema- 
tice dispositae. Fasciculus primus, con- 
tinens salices pleiandras et monandras. 17. 

Ueber das Mahäâjäna und Pradsch- 
nâ-päramita der Bauddhen. 19. 

Ueber den Pollen. 21. 

O npusoxenin amaausa BHpoam- 
ce K3 OnpestieniO MPAÔIMACHHEXE 
BEAHHHB MPAHCIEHACHMHEXE AHCEAB. 
23. 


IL 
N OT Es. 


Note sur quelques produits pyro 
génés. 2. 

Beobachtung über die Entstehungs- 
weise der Schwimmblasen ohne Aus- 
führungsgang. 2. 

Note sur deux osselets nouveaux 
découverts dans les crânes de quelques 
oiseaux stéganopodes. 3. 

Ucber den Novgorod'schen Gosto- 
mysl. 5. 

Ueber die Begründung des Tibeti- 
schen Sprachstudiums in Russland und 
die Herausgabe der dazu nôthigen Hülfs- 
werke. 4. 

Note sur l'emploi de l'air chaud 
pour alimenter les hauts-fourneaux. 5. 

Note sur l'Anser Canadensis et l'An 
ser pictus de la Zoographie des Pallas. 5. 

Sur le prétendu passage de l'eau 
par les évents des Cétacés. 5. 


Note sur la structure des glandes 
moschifères du Wykhoukhol (Mygale 
moschata), 6. 


BranpDr. 
E. Lexz. 


Don. 
G. Pannor. 


Fnarnx. 


Fr. Panrnor. 


KôPpPEN. 
MÉNÉTRIËS. 
Bar. 


FRAEnN. 


STRUVE. 


HEss. 
Lexz, 


Branxpr. 


BraAnpr. 


BraAnpr. 


Note sur le Cricetus nigricans. 6. 


Bemerkungen über das sogenannle 
Stationennivellement mittelst des Baro- 
meters. 7. 


Proben aus dem Diwan des Af 
ghanischen Dichters Abdurrehman. 7. 


Sur l'expédition pour déterminer 
le niveau de là mer Caspienne. 11. 12. 


Die neuésten Bereicherungen der 
muhammedanischen Numismatik. Erste 
Lieferung : Aus der neubegonnenen 
Münzsimmlung des Herrn Staatsr. v. 
Fuchs zu Kasan. 13. 14. 

Zweite Lieferung: Aus dem Mu- 
seum der käis. Universität zu Moskau. 
26:27. 

Von hohlen Elektromagneten und 
der Wirkung innerer Spiralen bei den- 
selben. 16. 

Ueber Tumuli in Russland. 18. 


Insectes nouveaux de la Turquie. 19. 


Note sur une peau d'aurochs, en- 
voyée du Caucace. 20. 


Secondé noie sur le zoubre ou aur- 
ochs. 20. 

Ucher die wichtigsten orientali- 
schen Handschriften des Rumänzow'- 
schen Museums. 20. 


Nordlicht, beobachtet am 18 (6) 
October auf der Sternwarte zu Dorpat: 
21. 


Composition du gaz des feux (sacrés) 
de Bacou: 21, 


Bemerkungen über einige Punkte 
aus dér Lehre des Galvanismus: 23: 


Quelques remarques sur la plante 
qui fournit la cevadille du Mexique 
(Veratrum officinalé), comme type d'un 
nouveau sous-genre. 22, 

Note sur la découverte d'une glande 
Cufanée parliculière qui se trouvé sur 
là face extérieure de la cuisse du porte- 
muse (Moschus moschiferus). 22. 

Note sur un ordre nouveau de la 
classe des Mÿriapodes et sur l'élablisse- 
ment des sections de celte classe d'ani- 
maux en général, 25, 


YI 


Faupermanx. Notice sur un insecle nouveau et 
nuisible de la famille des Curculonides 
(charançons). 25. 

MÉNÉTRIÉS, 


Branpr, 


Sur quelques insectes de la Russie. 25. 

Remarques sur quelques modifica- 
tions dans l'arrangement de l'ordre des 
Acalèphes discophores ou ombrellifères. 
24. 


IT. 
ANALYSES. 


Corus et Fuss. Analyse de l'ouvrage de M Brasch- 
maun: Kypcr anaxumuuecxoi l'eo- 
mempin. 6. 
Corus et Herrmans. An. de l'ouvrage de M Fleury: 
Tayxontusie etc. 6. 7. 
BranDT et Barr. An. de l'ouvrage de M. Gebler: 
Uebérs'cht des katunischen Gebir- 
pes. 13. 14 
Analyse des ouvrages relatifs au voyage au- 
tour du monde de M. Lütke et principale- 
ment de ses observations du pendule. 13. 


STRUVE. 


avr: 
CAPPORTS 


BranpT et Barr. Sur l'ouvrage de M Rathke: Zur 
Fauna der Krym. 2. 

Cozums. Sur le mémoire de M Lüwensiern: Ueber 
die Anwendung der , Gaussischen Integra- 
tionsmethode auf die mehrfachen Integrale. 3. 

BaEr. Sur une vache monstrueuse envoyée du Cau 


case. 16. 
Branpr. Sur la première livraison de son ouvrage: 


Icones et descriptiones animalrum Rossicorum. 18. 

Bar. Sur quelques mémoires relatifs aux colonies 

russes en Amérique par M. le Baron Wrangel. 19. 

Branpr. Sur un’ voyage scientifique en Allemagne. 
21:22. 


| M - 
VOYAGES SCIENTIFIQUES. 
Expédition organisée par l'Académie dans, le but de 


déterminer la différence..de niveau de la ner Noire et 
de la mer. Caspiennes 10. Voyage-de M Brandt en Al 
lemagne. 21- 22. 


VII 


NL 
CORRESPONDANCE. 


Extrait d'une lettre de M. Güppert à Breslau sur la 
découverte de fleurs et du pollen dans la houille brune. 
4. Extrait d'une lettre de M. Gebler à Barnaul sur 
une nouvelle espèce de perdrix de l'Altaï. 4: Extrait 
de deux leltres de M. Sjôügren de Piatygorsk et de 
Symphéropol sur ses occupations. 14. 15. 25. 


VIL. 
OUVRAGES OFFERTS. 


1. 2. 13. 15. 16. 19. 20. 21. 22, 25. 24. 


VIII. 
CHRONIQUE DU PERSONNEL. 
4. 12, 17. 25, 


IX. 
ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. 


1. 2. 12. 17. 24, 


X. 
MÉLANGES. 

Concours des prix Démidoff en 1855. 5. Racines pri- 
mitives des nombres premiers. OsrroGrADskY. 4. Erina- 
ceus hypomelas, nouvelle espèce d'hérisson. BraNpr. 4. 
Jugement de l'Académie sur une pièce de concours au 
prix d'histoire proposé en 1852. 6. Rectification. 6. Con- 
cours aux places d'adjoint. 9. Edition du livre des évan- 
giles d'Ostromir. 23. Rapport sur les prix proposés par 
l'Académie, 23. Tête fossile de Rhinocéros, exhumée 
dans le gouvernement de Smolensk. 24. 


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RÉGISTRE ALPHABÉTIQUE. 


(Les chiffres indiquent 


À lurcica Mén, 149. 

ABDURRENMAX, poële afghanien. 
M. Dorn. 64. 

ACALÈPHES. Classification des Acalèphes discophores ou ombrelli- 
fères, par M. Brandi. 184. 

AFGHANES. 

AimaAnTS électro-magnéliques v., £/ectromagnelisme, 

AMPERE, m. b. mort. 96. 

AMPRICOMA ciliata Mén. 149. 

ANALYSE des probabilités v. Probabilités, 

ANATOLICA corpulenta el lyponvta Méu. 180. 

ANOMALA o/raginea Mén. 180. 

AxsEenr canadensis Pall. = A. leucopareius Br. — À. pictus Pall. = 
A. canagicus Br. 37. 

AxToniA pubescens, plante du Brésil décrite par M. Bongard, 
115. 

APPROXIMATIONS successives. 
succ. par M. Ostrogradsky. 1. 

Aurocus. Note sur l’aurochs du Caucase, par M. Baer. 153. — 


Echantillons de ses poësies par 


Poësies des Afghanes v. Abdurrehman. 


Mémoire sur la méthode des appr. 


Seconde note sur le même sujet jar le même. 155. 
AURORE boréale observée à Dorpat’le 18 (6) octubre et décrite 
par M. Struve. 164. 


Bager — Mémoire sur l'évolution des batraciens anoures. 4. 9. — 
Note sur le développement de la vessie natatoire. 15. — 
Rapport sur un ouvrage de M. Rathke, 16. — Anatomie du 
Delphinus phscaena. 26. — Sur le prétendu passage de 

n l'eau par les évenis des cétacés. 37. — Analyse d'un ouv- 
rage de M. Gebler. 102. 110. — Rapport sur une vache 
monstrueuse. 128, — Sur les mémoires de M. Wrangel 
rélatifs aux colonies russes en Amérique. 151. — Note sur 
une peaw d'aurochs envoyée du Caucase. 158. — Seconde 
note sur le zoubre ou aurochs. 155, 

Baxov. Feux sacrés de Bakou v. Gaz. 

BARANTE, élu m. h. 184, 

BARTELS, m, ©. mort, 184 

BArRACIENS. Sur l'évolution des batraciens sans queue, par M. 
Baër. 4. 9. 

BiscroGnavute Ouvrages publiés par l'Acad, 7. 16. 96, 136. 192. 

BLaApPs abbreviata et plicalicollis Mén. 149, 

BoxGarD — élu Acad. extraordi 06. = Description de quatre 
plantes nouvelles du Brésil. 115. 

Bos urus v. Aurochs. 


les pages de volume). 


Bjouppustes. Quvrage sacré des Bouddhistes analysé par M. 
R. Lenz. 49. 57. 71. 75. 87. 92. 97. — Thécsophie des 
Bouddhistes, mémoire de M. Schmidt. 145. 

Bouxrakovskx — Mém. sur la détermination aprroximalive des 
nombres transcendants par l'analyse des probabilités. 177. 

BRANDT — Rapport sur un ouvrage de M, Rathke, 16. — Note 
sur deux osselets nouveaux découverls dans les crânes de 
quelques oiseaux stéganopodes, 21. — Erinaceus hypomelas 
Br. 82. — Note sur l’Anser canadensis et l'A. piclus 37. — 
Sur la structure des glandes moschiféres du W ykhoukhol. 41. 
— Sur le Cricetus nigricans. 42. — Analyse d'un ouvrage 
de M. Gebler. 102. 110.— Rapport sur son ouvrage: Icones 
et descriptiones animalium rossicorum. 144. — Sur son vo- 
yage en Allemagne. 167. 175. — Quelques remarques sur 
la plante qui fournit la cevadille du Mexique. 173. — Nouvel 
organe secréloire découvert dans le porte-musc. 174, — Clas- 
sification des Myriapodes, 178. 

BRASCHMANx oblient un prix Démidoff. 24, — Analyse de son 
ouvrage par MM. Collins et Fuss, 42. 

BuxGE obtient une médaille Démidoff, 24. 


CANTHARIS annularis Mén. 149. 

CARABUS acuminatus — Bonplandi — Witdemanni Mén, 149. 

CASPIENNE. Sur le niveau de la 1ner Caspienne, par M. Lens. 2. 
— Expédition pour déterminer le niveau de celle mer. 79. 
— Mémoire sur cette expédition p. M. Parrot. 81. 89. 

CassibA seraphina Mén. 149, 

CEvADILLE du Mexique. Quelques remarques sur la plante qui 
fournit la Cevadille, par M. Brandt. 175. 

CuaLEur, 
les liquides, par M. Ostrogradsky. 25. — Sur l'emploi 


Equation relative à la propagation de la chaleur dans 


de l'air chaud pour alimenter les hauls-fourneaux, par. M. 
Hess. 35. 

CuARANCONS v. Cucurlionides. 

GHARIDION, nouveau genre de plantes établi par M. Bongard. 
Char. angustifolium @ cordatum, deux espèces de ce genre 
décriles par le méme. 116. 

Cnauporn élu m, c. 184. 

Cugveux. 


Leur substance et leur signification dans l'organisme 
humain, par M. Trinius. 55. 

CaLaexius Sischuhini Mén. 180. 

CnnxsSOMELA dimidiata Mén. 180. 

CEPHALOSTENUS vrbicollis Mén. 149, 


CérTacés. Sur le passage de l'eau par les évents des célacés, par 
M. Baer. 87. 

CEToniA funesta et venusta Mén. 149. 

CLYTHARA sulicaria el unifasciata Mén. 149. 

Cozzixs — Rapport sur un mémoire de M. Lüvwenslern, 23. — 
Analyse du traité de géoméirie analytique de, M., Brasch- 
mann. 42. — Analyse de l'ouvrage sur l'éducation dés sourds- 
muets de M. Fleury. 44. — Note sur la forme des résidus 
des polynomes entiers. 118. 

CoLONIES russes en Amérique. Mémoires sur ces colonies, par M. 
Wrangel. 151. 

CotoPHOTiA suturalis Mén. 149. 

Côxcours aux prix Démidoff, 24. 48. — au prix d'histoire pro- 
posé par l'Académie en 1832. 47. — au prix de mathé- 
matiques de 1831. 188. — Remise du terme du concours 
auvprix de zoologie: ibid. — Concours au prix de philologie 
proposé en 1836. ibid. 

ConsuGAISONS dites forte el faible et leur prétendue existence dans 
le grec, par M: Graefe. 116. 

OnicETUS nigricans, Note sur le Cr. n. par M: Brandt. 42. 

CrYMÉE. Faune de la Cr, par M. Rathke. 16. 

CRYxPTOCEPHALUS alni — congener, 180. limbatus. 149. puslu- 
lipes. 180, insectes décrits par M. Ménétriés. 

CuncuLiontpes. Insecte nouveau de cette famille décrit par M. 
Faldermann. 179. 


Daxizevsxy obtient un prix Démidoff. 24. 

Dezcpuixus phocaena. Anatomie du D. p. par M. Baer. 26. 

Dexrs. Leur substance et leur signification dans l'organisme hu- 
main, par M. Trinius. 55. 

Diazecres de la langue grecque. Recherches sur ces dialectes, 
pour sujet du prix de philologie proposé en 1886. 188. 

DiscopnoRes v. Acalephes. 

DoncAD1ON /érruginipes Mén. 149. 

Donx — Echantillons de poésies afghaniennes. 54. 


EcriTune des Russes du 10e siècle, mémoire de M. Frähn. 6. 

ELECTROMAGNÉTISME. Sur les aimants électro-magnéliques creux, 
et l'effet qu'y produisent des spirales intérieures, par M. Fr. 
Parrot. 121. 

EriNACEUS hypomelas Br. 82. 

Eur1ox v. Produits pyrogenes. 

EvyaxçciLe. Livre d'évangile d'Ostromir, publié par l'Académie, 183. 

ExPzn1riox pour déterminer la différence de niveau de la Mer 
noire et de la Mer Caspienne. 79. — Mémoire sur celle ex- 
pédition par M. Parrot. 81. 89. 


FALDERMANN — Notice sur un insecle nouveau de la famille des 
Curculionides. 179. 

Fœu x sacrés de Bakou v. Gas. 

Fzeuns fossiles dans la houille brune, découvertes par M. Güp- 
perl. 81. 

Fzeurx obtient un prix Démidof. 48. 

Fiux et REFLUX. Jugement de l'Académie sur la théorie du flux et 
du reflux envoyée au concours de son prix de mathématiques 


proposé en 1831. 185. 


FONCTIONS génératrices. Mémoire sur le calcul des f. g. par M. 
Ostrogradsky. 78. 


FRAEHN — Mémoire sur l'écriture des anciens Russes, 6 — In- 
scription arabe sur un batiant de porte du monastère Gelathi 
en Imérétie, 20. — Sur les acquisitions les plus récentes de 


la numismatique mohammédane, 1r arlicle 99. 105. 1e ar- 
ticle 125. 182. — Sur les manuscrits orientaux les plus im- 
portants du musée Roumiantsoff. 156. 

FrirzscHE — Mémoire sur le pollen. 161. 

Fucns — Acquisitions de sa collection de monnaies orientales dé- 
cuites par M. Frähn. 99. 105. 

Fuss G. — Voyage à la mer Caspienne. 79. 

Fuss P. — Analyse du traité de géometrie analytique de M. 
Braschmann: 42. — Décoré de l’ordre de St. -Stanislas ide 


la 2e classe. 96. 


GALVANISME. Considérations sur quelques points de Ja, théorie 
du galvarisme par M. E. Lenz. 169, 

Gaz des feux de Bakou. Sa composition analysée par M. Hess, 166. 

GEBLER oblient un prix Démidoff. 24. — Description d'une nou- 
velle espèce de perdrix de l'Allaï. 31 — Analyse de, son 


ouvrage sur les monts de la Katoune, par MM. Brandt et 
Baer. 102. 110. 

GELATHI Monastère en Imérélie où se trouve, une. inscription 
remarquable, commentée par M. Frähn. 20, 

GÉOMÉTRIE analytique. Trailé de Géom. anal. de M.) Brasch- 
mann analysé par MM. Collins et Fuss. 42. 

GLANDES moschiféres du Mygale moschata, par M. Brandt. 41. 

GLAPHYRUS féstivus — ylobulicollis — varians Mén. 149. 

GoEPprERT découvre des fleurs et du pollen dans la houille brune, 81. 

GosromysL. Sa non-existence dans l'histoire de Russie, démon- 
trée par M. Krug. 22. 

GRAEFE — Sur les conjugaisons dites forte et faible et leur préten- 
due existence dans le grec. 116. 

GRAMINÉES. Nouvelles considérations sur la construction de la 
fleur des Graminées, par M. Trinius, 17. — Classification 
des Graminées par /e même. 65. 

GRINDEL, m. c. mort, 8. 

HaAuvTSs-FouRNEAUX, Sur l'emploi de l'air chaud pour alimenter 
les hauts-fourneaux; par M. Hess. 86. 

HezMERsen oblient un prix Démidoff. 24: 

Hénrissox. Nouvelle espèce décrite par M. Brandt. 82. 

HERRMANN élu Acad. ord. 8, — Analyse de l'ouvrage sur l'édu- 
cation des sourds-mucts par M. Fleury. 44,56: 

Hess — Mémoire sur le naphte. 4 — Note sur quelques produits 
pyrogénés. 14, — Sur l’emploi de l'air chaud, pour alimenter 
les bauts-fourneaux. 85. — Décoré de l’ordre de Ste, - Anne de 
Ja 2e classe. 96, — Composition du gaz des feux de Bakou. 166. 

Honpe p’oR Jugement de l'Académie sur l’histoire de. la Horde 
d'or envoyée au concours de son, prix, d'histoire, proposé, en 
1832. 47. 

HonszurGH, m. c. mort. 186, 

Houicce brune de Vettérayie. 


cette houille par M. Güppert. 81. 


Fleurs. et pollen découyerts dans 


Hur£gzAND m. h: mort: 184 
Hummez mx c, mort 184, 


Isx-Aui-Jarus EL NED1M, auteur arabe qui parle de l'écriture 
des Russes du Xe siècle. 6. 

1essex oblient une médaille Démidoff, 24. 

ENSCRIPTION arabe sur un batiant de porte du monastère Gelathi 
en Iméélie, par M. Frähn. 20, 

Ixsecres de la Turquie, par M. Ménétriés. 149. — Id. de la 
Russie, par le même, 180, 


KanéziNE découvre une nouvelle espèce d'hérisson: 382. 

KarTouxE. Aperçu des monts de la Katoune, ouvrage de M. 
Gébler analysé par MM: Brandt et Baer. 102. 110. 

KivG élu m. c. 184. 

Küôrrex — Note sur les tumulus en Russie. 137. 

KuvuG nie l'existence de Gostomysl dans l'histoire de Russie, 22. 


LALITA-VISTARA-POURANA, ouvrage sacré des Bouddhistes, ana- 
lysé par M. R. Lenz. 49. 57. 71. 75. 87. 92. 97. 
Lamaïsme. Mémoire sur le Lamaïsme, par M. Schmidt. 11. 
Lenz E. — Mémoire sur le niveau de la mer Caspienne, 2. — Con- 
sidérations sur le nivellement, dit par stations, au moyen du 
baromètre 51. 63. — Sur quelques points de la théorie du 
galvanisme, 169. 

Lenz R. élu Acad. adj, 8. — Analyse du Lalita-Vistara-pourana, 
A9. 67. 71. 75 87. 92, 97. — Mort. 96. 

LüwenxsTerRx — Application de la méthode d'intégration de Gauss 
aux intégrales multiples. 23. 

Lurxe obtient un prix Démidoff. 24, — Analyse de ses observa- 
tions du pendule, par M. Struve. 141. 


ManaAyAxA. Mémoire sur le Mahäjäna et le Pradschnä-päramita, 
par M. Schmidt, 145. 

Maxuscrirs orientaux du Muséum Roumianisoff, décrits par M. 
Frähn. 156. 

MARÉES v. Flux et reflux. 

MELANESTHES alulaceus Mén. 180. 

MEeLLon1, elu m. c. 184. . 

MEXÉTRIÉS — Jnsectes nouveaux de la Turquie. 149. — Insectes 
russes. 180. 

MixnAïLovsxy-DANILEVSXY v. Danilevsky. 

MoxGozs. Histoire des Mongols v. Æorde d'or. 

Moscuus moschiferus. Nouvel organe secrétoire découvert dans 
cet animal, par M. Brandt. 174. 

MoxSTRUOSITÉ d’une vache, observée par M. Baer. 128. 

Muséum de l’Université de Moscou. Note sur ses acquisitions en 
fait de monnaies orientales , par M. Frähn, 125. 152. — 
Muséum Roumiantsoff — manuscrits orientaux de ce 
musée décrits par M. Frähn. 156. 

MYGALE moschata. Sur la structure de ses glandes moschifères, 
par M. Brandt. 41. 

MyniaAPones. Classification des Myriapodes, par M. Brandt. 174. 


Napurte. Mémoire sur le Naphte, par M. Hess. 4. 
Nenr sympathique, Recherches sur le nerf symp. des évertébrés, 
proposées, en 1852, pour sujel du prix de zoologie. Remise 


du concours. 186, 


NiVELLEMENT, dit par stations; au moyen du baromètre, par M 
E. Lenz. 51. 65. 

NOMBRES premiers. Racines primitives des np calculées par 
M. Ostrogradsky. 32. 

NumismAnrQuE mohammédane. Ses acquisitions les plus récentesÿ 
par M. Frähn, 1r art. 99. 105. 2e art. 12611452, 


OuE:v. Anser. 
OMBRELLIFÈRES v. Acalephes, 

OsTÉoLOG1E., Découvente de deux osselels dans les cränes de 
quelques oiseaux stéganopodes, par M. Brandt, 21. 
OsrrOGRADSKY — Sur la méthode des approximations succes- 

sives. 1. — Sur l'équation de la température dans les liquides, 
25. —- Racines primitives des nombres premiers. 82. — Sur 
le calcul des fonctions génératrices. 75. 
Osrromir,, Edition du livre des évangiles d'Ostromir. 188. 
OrionnynCHus Marquardtit Falderm. insecte nouveau. 179. 
Ovurous DE Diourscns Histoire de l'Oulous de Djoutschi. v. 
Horde d'or. 


Pannror Fr, Note sur les aimants électro-magnéliques creux, et 
l'effet qu'y produisent des spirales intérieures. 121, 

Panror G. Mémoire sur l'expédition pour déterminer le niveau 
de la mer Caspienne. 81. 89. 

PENDULE. Observations du pendule invariable, par M. Lutke, 
analysées par M. Struve, 141. 

PEenpix altaïca Gcbl. nouvelle espèce, découxerle et décrile par 
M. Gebler. 81. 

PÉTROUCHEwWSKY obtient un prix Démidoff. 24. 

PHYSOSTEMON ambiguum, plante du Brésil, décrite par M. Bon- 
gard. 115. 

PiMELIA limarchoïdes et varicosa. Mén. 149. 

PorLex fossile découvert dans la houille brune, par M. Güp- 
pert. 31. — Mémoire sur le pollen, par M. Fritzsche. 161. 

PorTE-Musc v. Moschus moschiferus. 

PRADSCHNA-PARAMITA. Mémoire sur le Pradschnä-päramita, 
par M. Schmidt. 145. 

Prix DÉmiporr. Concours de 1855. 
ques, 47. 185. 

PROBABILITÉS. Analyse des prob, Son usage dans la détermina- 
tion approximative des nombres transcendants, par M. Bou- 
niakovsky. 177. 

PRODUITS PYROGÉNÉS. Mémoire sur quelques prod. pyrog. par 
M. Hess. 4. — Note sur le mème sujet, par /e méme. 14, 


24. — Prix académi 


PURKINJE élu m,. c. 184. 


RACINES primitives des nombres premiers, calculées par M. Ostro- 
gradsky. 82. 

RaTaxe — Mémoire pour servir à la connaissance des animaux 
de la Crymée. Rapport de MM. Brandt et Baer. 16. 

Résipus des polynomes entiers, Note sur leur forme, par M. Col- 
lins, 113. 

RHINOCEROS tichorinus. Crâne fossile du R. t, trouvée dans le 

# gouvernement de Smolensk. 192. 
RuisoTrAGUuS Z'riwaldski Mén. 149. 
RosEX élu m. h. 184. 


SAsADILLA officinalis — nouveau sousgenre établi par M. Brandt. 
175. 

Samrer — Voyage à la mer Caspienne. 79. 

Sazix v. Saules. 

Sauzes. Description et classification des espèces de saules, par M. 

129. 

Savice — Voyage à la mer Caspienne. 79. 

Scamint — Mémoire sur le lamaïsme. 11. — Sur l'étude de la 
langue tibétaine en Russie. 28. — Mémoire sur le Mahäjäna 
et le Pradschnä-päiramita des Bouddhas. 145. 

Scnvzrz envoie le dessin d'une tête fossile du Rhinoceros tichori- 
nus, exhumée dans le gouvernement de Smolensk. 192. 

Ss5cnex — Deux lettres à M. Frähn. 111. 118. 182. 

Sxécurmerr obtient un prix Démidoff. 24. 

Sourps-muers. Education dés Sourds-muets, par M. Fleury, 
ouvrage analysé par MM. Collins et Herrmann. 44, 66. 

Senopnus subcostatus Mén. 180. 

STéPANOrFr obtient un prix Démidoff. 24. 

STRUYE — Analyse des observations du pendule de M. Luike. 


Trautvetter: 


141. — Description d’une aurore boréale observée à Dor- 
pat. 164. 

STurRM élu m. c. 184. 

SucuTeLEen Cte., m. h. mort, 8. 


TERTRES v. fumulus. 

TiBÉTAINE — langue. Sur l'étude’ de la langue tibétaine en Rus- 
sie, par M. Schmidt. 26. 

Tozz Cle. élu m. b. 184. 


TRANSCENDANTS — nombres. Détermination des nombres trans< 
ceudants par l'analyse des probabilités, par M4 Bounia- 
kovsky. 1171- 

TRAUTVETTER — Description et classification des espèces de saules, 
129. 

Taixius — Nouvelles considérations sur la structure de la fleur des 
graminées. 17. — Sur les dents et les cheveux de l'homme. 58. 
— Classification des graminées. 65. 

Tumuzus, Note sur les tumulus en Russie, par M. Küppen. 187. 


VACHE monstrueuse du Caucase, décrile par M, Baer. 128. 

VENIAMINOFF obtient un prix Démidoff, 24, 

VERADRUM offcinale. Quelques remarques sur celle, plante, par 
M. Brandt. 173. 

VESS1E nataloire. Note sur son développement, par M. Baer, 15. 

VoxAGEs scientifiques. Voyage de MM. G. Fuss, Sabler ei Sa- 
vicz. 79.— Rapport de M. Sjügren sur son voyage. 111. 
118. 182. — Rapport de M. Brandt sur son voyage en 
Allemagne. 167. 175. 

Vsévoroporr oblient un prix Démidoff. 24. 


WRANGEL— Mémoires relatifs aux colonies russes en Amérique. 
Rapport de M. Baer. 151. 
Wx:KknouxnoL v. Mygale moschala, 


ZaBRuSs rolundicollis et sublaevis Mén. 149. 
ZAKHAROFF, Acad. ord. mort. 156. 
ZouBRE v. Aurochs. 


ZxGAëNA W'iedemanni, Mén, 149. 


Tome I. N,:44 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PU BE IX" P'AUR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PÉTERSBOURG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscriftion d'un volume est de 5 roubles 
assign. eu Russie, et de 1 7 écus de Prusse, à l'étranrer. On s'abonne, à Ss.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie!, place de la Bourse 
N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se 
charge de commandes pour les provinces: et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsis, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie et à leur 
transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mémoires lus dans les séances ; 2. Notes 
de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages sienti- 
. fiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l’état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie ; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. EXTRAITS DES MÉMOIRES. 1. 


Note sur la methode des approximations successives. OSrRoGRADSrI. — 2, Baro- 


metrische Hühenmessungen im Kaukasus, LENz. — 3. Mémoire sur quelques produits pyrogenés. Hess. — 4. Entwickelungsgeschichte 


der ungeschwänzten Balrachier. BAER. — 5. 


Ibn - abi - Jakub el- Nedim's Nachricht von der Schrifi der Russen im X. Jahrhundert 


n. Chr. Fragux. — ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. — OUVRAGES OFFERTS A L'ACADÉMIE. Jaxvien. Février. — 


CHRONIQUE DU PERSONNEL. 


EXTRAITS DES MÉMOIRES. 


1. NOTE SUR LA MÉTHODE DES APPROXIMATIONS 
SUCCESSIVES, PAR M. OSTROGRADSKY (lue 
le 11. septembre 1835.) 


La méthode des approximations successives est 
connue de tous les géomètres ; elle doit son origine 
à Newion, et depuis cet homme illustre, elle a reçu 
un grand nombre d'importantes applications. Son in- 
venteur ne l'a fait servir qu'à la recherche des raci- 
nes des équations algébriques ; mais on n'a pas tardé 
de montrer qu'elle réussit également pour la résolu- 
tion des équations transcendantes , quand même cel- 
les- ci renferment les différences partielles d'une ou 
de plusieurs variables. Cependant cette méthode, d'un 
usage si général et si facile, manque d'exactitude dans 
la plupart de ses applications, dans le cas où l'on 
s'en sert pour la résolution des équations algébriques. 
Fourier est parvenu à la rendre entièrement rigou- 
reuse, mais nous sommes loin d'un résultat aussi sa- 
tisfaisant quand il s'agit des équations transcendantes. 
Nous ignorons si une nouvelle solution fournie par 
cette méthode, et qu'on est fondé à regarder comme 


plus exacte que la précédente , l'est effectivement. Ce 
vice est radical, et malheureusement il est extrême- 
ment difficile, dans l'état actuel de l'analyse mathé- 
matique , à y remédier. 

Mais , indépendamment de ce vice, la méthode des 
approximations successives en présente encore deux , 
celui d'introduire plus d’arbitraires qu'il n'en résulte 
de la théorie des équations transcendantes, et celui 
de rendre les approximations fautives par l'introduc- 
tion de quantités en dehors du signe des fonctions 
périodiques. Ce dernier défaut est l'origine de la cé- 
lèbre question sur les inégalités séculaires des élé- 
ments des orbites planétaires. 


Je propose un moyen extrêmement simple pour re- 
médier à ces deux défauts. Je montre que la nature 
même de la méthode introduit plus de quantités arbi- 
traires qu'il n'en faudrait d'après la théorie ordinaire 
des équations transcendantes, mais aussi que la mé- 
thode même donne toutes les conditions nécessaires , 
ni plus ni moins, pour fixer la valeur de toutes les 
arbitraires. Quant à l'imperfection d'avoir des quan- 
tités en dehors des fonctions périodiques, je la fais 
également disparaître par un moyen qu'il est difficile 
d'expliquer sans le secours du symbole de l'analyse 


mathématique. Je ne doute pas que la manière dont 
je présente la méthode de Newton ne fasse obtenir 
plus facilement qu'on ne l'obtient ordinairement , les 
mouvements des planètes autour du soleil. C'est un 
travail que je me propose d'exécuter. Pour le présent, 
je me contente de résoudre, par approximation, une 
équation bien simple, mais sur laquelle la méthode, 
telle que Newton l'a donnée, n'aurait pas de prise. 
L'équation dont je parle peut s'exprimer aussi en ter- 
mes finis à l'aide des fonctions elliptiques. J'obtiens 
son intégrale exacte par l'emploi des notations dues 
à l'illustre géomètre de Kônigsberg, et cette intégrale 
développée en série, redonne la solution que j'avais di- 
rectement obtenue; ce qui peut servir à confirmer 
l'exactitude des modifications que j'ai introduites dans 
la méthode des approximations successives de Newton. 


2. BAROMETRISCHE HÔHENMESSUNGEN 1M KAUKA- 
SUS, ANGESTELLT VON C. MEYER unp E. LENZ, 
BERECHNET VON E. LENZ (gelesen den 28. Au- 
gust 1835). 


In der Abhandlung, die ich an dem heutigen Tage 
der Akademie vorzulesen gedachte, von der aber ein 
Theil der zahlreichen Rechnungen noch nicht beendiot 
ist, habe ich die Resultate aus sämmtlichen in den 
kaukasischen Provinzen angestellten Hühenbestimmun- 
gen mittelst des Barometers, zusammengeordnet; sie 
sind zum Theïil von mir selbst, grüsstentheils aber 
von meinem Reisegefährten , Herrn Dr. Meyer, nach- 
dem er sich von mir getrennt hatte, angestellt worden. 

Hier hebe ich von den vielen Resultaten nur eins 
heraus, welches von allgemeinem Interesse seyn dürfie, 
nämlich die Bestimmung des Niveau des kaspischen 
Meeres gegen das des asowschen. Hierzu boten sich 
mir von den Beobachtunsen Meyer's 351 innerhalb 
103 Tagen, zur Vergleichung mit 309 an eben den- 
selben Tagen in Taganrog vom Schuldirector Manne 
angestellten dar. Herr Meyer sowohl als Herr Manne 
beobachteten den Barometer mehrmals am Tage ; Meyer 
so oft es seine botanischen Excursionen erlaubten (in 
der Regel 4 mal), Manne regelmässig 3 mal zu genau 


2 
angegebenen Stunden. Ich habe für beide Beobachtungs- 


ôrter das Mittel für jeden Tag angenommen und den 
Niveauunterschied aus diesen Mitieln für jeden Tag 
berechnet. Die Barometer sind von mir selbst ver- 
mittelst eimes dritten genau verglichen und die Hôhen 
derselben über der Meeresoberfläche sorgfältig bestimmt 
worden. Nach Anbringung aller hierauf Bezug haben- 
den Correctionen fand ich das Mittel aus allen 103 
Resultaten 
100,6 Pariser Fuss mit dem wahrscheinlichen 
Fehler = 7,1 Fuss. 

Um diese Grôsse ist die Oberfläche des #aspischen 
Meeres unter der des asowschen gelegen. 

Von den Resultaten anderer Beobachter weiss ich 
nur 4, die Vertranen verdienen, indem sie mit ver- 
glichenen Baromelerr angestellt wurden. Dieses sind 
die von Wisniewsky im Jahr 1811, von F. Parrot 
und Engelhardt im Jahr 1811, von Parrot und Be- 
hagel im Jahr 1830 und endlich von Goebel im 
Jahr 1833. Letzterer hat seine Resultate noch nicht 
bekannt gemacht; ich weiss die unten folgende Angabe 
nur aus dem Munde des Herrn Akademikers v. Struve , 
der die Berechnung übernommen hat, und kann die 
Hôhe nur aus dem Gedächtniss angeben, wobei ich 
mich vielleicht um 10 Fuss mehr oder weniger irren 
kann. Die Resultate sind : 

nach Wisniewsky liegt das kaspische Meer niedri- 


ger als das asowsche um 256,8 Pariser Fuss, 


— Parrot im Jahr 1811 300,0 — — 
— Parrot im Jahr 1830 3,6 — — 
— Gocbel circa 50,0 — — 


Verbinden wir hiermit das so eben aus unsern Be- 
obachtungen mitgetheilte Resultat, so finden wir, dass 
4 Bestimmungen das kaspische Meer bedeutend tiefer 
angeben, eine aber, nämlich die zweite Parrotsche , 
eben so hoch. Was ist die Ursache dieser Differenz? 
Ich glaube, dass die nähere Ansicht der 103 ver- 
schiedenen Hôhen , welche ich aus den Beobachtungen 
Meyer's und Manne's berechnet habe, den Schlüssel 
zu diesem Räthsel uns an die Hand geben kann. Wir 
finden nämlich in der Reihenfolge derselben gewisse 
Gruppen von Tagen, wo die beobachteten Barome- 
terhôhen einen Hôhenunterschied — 0© oder negativ 
ergeben , andere wiederum , wo die Differenz des Ni- 


3 


veau's der beiden Meere bedeutend ist. So geben 7. B. 
die 12 letzten Tage des Januar die Hôhe im Mittel 
="— 11,5, während die 12 ersten Tage des Februar 
dieselbe = + 105 ergeben. Ziehe ich die Umstände 
in Betracht, die bei diesen Reïhen von 12 Beob- 
achtungen verschieden sind, so finde ich, dass der 
Temperaturunterschied an beiden Orten wäbrend der 
12 Januarbeobachtungen 13,0, während der Fe- 
bruarbeobachtungen — 9,6 war. Die bedeutend grôs- 
sere Temperatur in dem Januarmonate über dem kas- 
pischen Meere, im Vergleich mit der Lufitemperatur 
auf dem asowschen , musste die Luftsäule des kaspi- 
schen Meeres an Hôühe bedeutend über der der Lufi- 
säule auf dem asowschen Meere erheben ; die erstere 
musste also an der Grenze der Atmosphäre über die 
letztere abfliessen und also den Barometerstand in Ta- 


ganrog verhältnissmässig erhôhen, folglich das Niveau 
in Taganrog gegen das von Baku scheinbar erniedri- 
gen. Um darüber ins Klare zu kommen, ob der 
Temperaturunterschied an beiden Stationen wirklich 
die Ursache der bedeutenden Differenzen in den Hô- 
henbestimmuugen sey, habe ich alle die Hôhenbe- 
stimmungen zu einem Mittel vereiniet , bei denen die 
Temperaturdifferenz zwischen © und 5° lag, ferner 
wo sie zwischen 5 und 10, 10 und 15, 15 und 20 
fiel, und so folgende Resultate erhalten. 


Auz. der Beobb. 
aus deuen das Mit- 
tel genommen: 


Temperatur- 
differenz 
zwischen : 


Das kaspische 
Meer tiefer um: 


Oùu 5° —+ 174,8 
5 u. 10 + 114,9 
10 u. 15 —+ 18,7 
15 u. 20 — 63,4 


Hieraus folgt deutlich, dass der Hôhenunterschied 
des asowschen Meeres über dem kaspischen um so be- 
deutender wird, je näher sich die Temperaturen an 
beiden Orten kommen ; wenn sie über 15° von ein- 
ander abweïichen, erscheint das kaspische Meer hô- 
her. VWVenn daher die correspondirenden Beobach- 
tungen an beiden Mecren nur einige Tage hinter ein- 
ander fortgeführt werden, so künnen sehr verschie- 
dene Resultate erhalten werden, je nachdem diese 


Tage in eine Periode fallen, wo der Temperaturun- 
terschied an beiden Meeren sehr gross ist (wie z. B. 
zwischen Baku und Taganrog in der letzteu Hälfte 
des Januar 1830), oder wo sie nur wenige Grade 
beträgt und die Differenz der Mitteltemperatur nahe 
kommt. Hierin liegt denn auch, nach meiner Ansicht, 
der Grund der Abweichung der beiden Parrotschen 
Messungen von 1811 und 1830. Dass ein Stationen- 
nivellement den Einfluss der Temperaturdifferenz nicht 
verringert ; sondern nur in so viele Theile zertheilt , 
als Stationen gewählt wurden (deren Sammirung aber 
immer wieder denselben Fehler in sich schliesst) , be- 
greift sich leicht, wenn man nur voraussetzt, dass 
sich der anomale Zustand des Luftdrucks an beiden 
Orten während der ganzen Dauer des Stationennivel- 
lements ziemlich gleich erhalten habe. 

Wenn sich übrigens aus den von mir berechneten 
Niveaudifferenzen eine Abhängigkeit derselben von dem 
Temperaturunterschied an beiden Orten ergiebt, so 
ist damit nicht gesagt , dass nicht auch andere Ursa- 
chen eine, mehrere Tage anhaltende , relative Depres- 
sion an dem einen Vergleichungspunkte hervorzu- 
bringen vermôchten; es scheint im Gegentheil als 
müssten solche Differenzen auch von dém herrschen- 
den Winde, dem Hygrometerzustand etc. abhängig 
seyn. Das Hauptfactum , was ich aus den Resultaten 
gezogen habe, bleibt der Umstand, dass das Barome- 
ter einen halben Monat lang an einem Orte eine re- 
lativ so grosse Depression erleiden kann, dass der 
Niveauunterschied , den diese Zeitperiode der Beob- 
achtungen ergiebt , als ein ganz abweïchendes Resul- 
tat von den übrigen Beobachtungen erscheint. Daraus 
folgt nothwendig, dass ein Nivellement zwischen bei- 
den Meeren , wenn es mit dem Barometer ausgeführt 
werden soll, bei der Voraussetzung genau vergliche- 
ner Instrumente, einen Zeitraum von wenigstens ei- 
nem Jahre erfordert , ehe cs zu einigermassen sichern 
Resultaten führt. Von diesem Gesichtspunkt aus ver- 
dient wohl die Messung Wisniewsky's am meïsten 
Zutrauen , da sie das Mittel, aus drei Jahre lang 
fortgesetzten Beobachtungen ist; nur beruht sie von 
der andern Seite nicht auf correspondirenden Beob- 
achtungen, sondern die Beobachtungen Astrachan's 
sind mit der mittlern Barometerhôühe jener Breite ver- 


LL] 


glichen, wobei zwei Fehlerquellen nicht ganz zu 
vermeiden sind, dass nämlich, erslens, die ange- 
no nmene mittlere Barometerhôhe nicht die véllig rich- 
tige für diese drei Jahre sei, und zweïens, dass 
das Barometer Wisniewsky's, mit welchem das in 
Astrachan verglichen ward, nicht absolut richtig war. 

Die zweile Beobachtungsreihe an Dauer ist die 
von Meyer und Manne angestellt, da sie 103 Tage 
lang fortgesetzt ward. 

Dann folet Parrot's erste Messung, wovon das eine 
Nivellement vom schwarzen nach dem kaspischen Meere 
in 27 Tagen, das zurück in 30 , also die ganze Be- 
stimmung in 57 vollendet ward. 

Am wenigsten Zutrauen in dieser Hinsicht verdient 
die zweite Parrotsche Messung im Jahr 1830, da 
sie nur 12 Tage umfasst. 

Von den Beobachtungen Gôbels kenne ich die Zeit- 
dauer nicht. 

Aus allem Obigen ergiebt sich nun, dass sowohl 
an Zahl der Bestimmungen , als auch an Werth der- 
selben, dasjenige Resultat das bei weitem wahrschein- 
lichere ist, welches das kaspische Meer tiefer als das 
schwarze angiebt ; 
mit vôlliger Gewissheit noch nicht ermittelt werden. 


nur wie viel es tiefer liege kann 


MÉMOIRE SUR QUELQUES PRODUITS PYROGÉNÉS. 
ire PARTIE: Du NAPuTE; PAR M. HESS (lu 
le 16. octobre 1835). 


3 


Dans ces derniers temps les produits de la distil- 
lation sèche ont particulièrement attiré l'attention des 
chimistes. Ayant commencé un travail sur la nature 
du pétrole , j'ai été amené à traiter le même sujet. 

Dans la première partie de ce travail, que j'ai eu 
l'honneur de communiquer à l'Académie, j'avais tâché 
d'établir la grande analogie qu'il y avait entre l'huile 
essentielle du pétrole, ou le naphte, et l'Eupion de 
M. Reichenbach. 

Mes recherches ultérieures ont éclairci une partie 
de celte question compliquée. Ces recherches et une 
série de douze analyses m'ont fourni les résultats sui- 


vants : 


1. Le naphte, de même que l'eupion, est un pro- 
duit de la distillation sèche, et l'on peut tirer du 
goudron un naphte complètement identique avec celui 
du pétrole. 

2. La substance décrite premièrement par M. Rei- 
chenbach à Blansko sous le nom d'eupion, était en 
grande partie du naphte qui avait échappé à ses re- 
cherches. 

3. Le naphte et l'eupion, quoique tous deux pro- 
duits de la distillation sèche, sont différents. 

4. La composition élémentaire du naphte n'est pas 
telle que l'avait trouvée M. Th. de Saussure et que 
l'avaient admise tous les chimistes. Quoique cette com- 
position eûl été confirmée par deux analyses du naphte 
exécutées par M. Dumas, et de plus encore par la 
pesée de la vapeur de cette substance, faite par ce 
célèbre chimisie , néanmoins , elle se trouve être toute 
autre. Le naphte est un hydrogène bicarboné liquide, 
et vient donc augmenter le nombre des combinaisons 
polymères de cette substance. C'est cette polymérie 
qui rend si difficile l'extraction de cette substance pure, 

5. Le naphte se trouvant combiné avec une quan- 
tité indéterminée d’un autre hydrogène bicarboné po- 
lymère, il devient, je crois, impossible de trouver 
un point d'ébullition fixe. 

Ce dernier fait explique, comment M. Dumas, qui 
avait tâché de prouver le résultat de son analyse par 
la densité de la vapeur, avait pu se tromper, malgré 
l'accord qu'il y a entre le résultat de sa pesée et 
la formule de M. Th. de Saussure. En effet, l'analyse 
élémentaire de M. Dumas s'approche plus de la for- 
mule qui résulte nécessairement de mon travail que 
de celle de M. de Saussure. M. Dumas, prenant Îa 
densité de la vapeur d'une substance mélangée sans 
point d'ébullition fixe, fut induit en erreur par une 
densité tout-à-fait occasionnelle. 


——— 2 $ —— 


ENTWICKELUNGSGESCHICHTE DER UNGESCHWANZ- 
TEN BATRACHIER, VON K. E. v. BAER (gele- 
sen den 21. August 1835). 


Als Endresultat aller Untersuchung über die Ent- 


! wickelungsgeschichte muss die Lüsung der Frage er- 


5 


scheinen, ob die neuen organischen Individuen, die; 


wir in der Reïhe der Gencrationen auftreten schen , 
aus integrirenden Theilen der zeugenden Individuen 
unmittelbar hervorgebildet oder wirklich neu entstan- 
den sind, ohne vorher Theile der Acltern gewesen 
zu seyn. Man kann nicht verkennen, dass mit dieser 
Frage die Naturforschung unmittelbar auf ihr hôchstes 
Ziel sich richtet. Wenn wir nämlich bei jeder Un- 
tersuchung im Felde der Naturwissenschaften darauf 
hingeführt werden, dass alle Naturproducte ihren 
Werth und Inhalt durch die Bedingungen, unter 
welchen sie entstchen , erhalten, so müssen wir am 
Ende die Ueberzeugung gewinnen, dass die Schü- 
pfungsgeschichte , oder der Inbegriff der zeugenden 
Momente, das letzte Ziel der Naturforschung ist. 
Das Studium der Entwickelungsgeschichte kann nun 
für diese allgemeine Aufgabe einen sehr wichtigen 
Beitrag liefern, wenn es zu ermitteln im Stande ist, 
ob die organischen Kôrper in ihrer Fortpflanzung 
die neuen Individuen aus heranwuchernden Theilen 
ihrer selbst hervorbilden, oder ganz neu entstehen 
lassen. Im letziern Falle würden sie die Fähigkeit in 
sich schliessen, die zeugenden Momente aus sich zu 
entwickeln , im erstern Falle würden sie nur aus- 
wachsen lassen, gleichsam fortsetzen , was schon im 
ersten Schôpfungsacte oder wenigstens bei der Erzeu- 
gung jeder einzelnen organischen Ferm gebildet war. 

Wie die Geschichte fast aller Wissenschaften uns 
lebrt, dass man zuerst mit den wichtigsten und all- 
gemeinsten Fragen sich beschäftigt und eine Antwort 
aufs Gerathewohl gegeben hat, dann aber erst allmä- 
lig die Kritik ihr Recht forderte, die wissenschafili- 
chen Fragen sich mehr vereinzelten und schärfer aus- 
bildeten, und so ganz langsam aus einzelnen Stei- 
nen ein Gebäude aufgeführt wurde , das man im An- 
fange durchaus von der Spitze aus zu construiren 
sich bemühte — ganz eben so ist es mit dem Siu- 
dium, der Entwickelungsgeschichte gegangen. Man hat 
sich über Präformation und Epigenese lange und heftig 
gestritten , ohne für beide Hypothesen andere Gründe 
zu haben, als den wissenschaftlichen Instinct, der uns 
auffordert, für wissenschafiliche Fragen eine Ueber- 
zeugung zu gewinnen und der die Art dieser Ueber- 


zeugungen nicht abhängen lässt von einer klaren Ein- 


sicht in das, was wir wissen, sondern von einem 
geistigen Bedürfnisse. So bildete der fromme Bonnet, 
dem es Bedürfniss war, in den Gegenständen seiner 
Betrachtungen Stof zur Gottesverchrung zu finden, 
die Präformationstheorie zu ihrem äussersten Extreme, 
der sogenannten Einschachtelungstheorie aus, welche 
alle künftigen Generationen schon in der ersten gebil- 
det annimmt, so dass der Apfelbaum, der heute vor 
uns steht, fertig gebildet, aber unendlich klein, nicht 
nur im Kern des mütterlichen Stammes enthalten war, 
sondern mit diesem im Kerne eines andern Mutterstammes 
bis hinauf zum ersten Individuum angenommen wird. — 
Als in der zweiten Hälfie des vorigen Jahrhunderts 
durch W olff und Haller die Entwickelungsgeschichte 
des Hühnchens einer neuen gründlichen Untersuchung 
unterworfen wurde, mussten solche Träumereien von 
selbst verschwinden; allein, wenn auch auf engere 
Gränzen zurückgeführt, konnten doch Präformations- 
theorie und Epigenese sich geltend machen. Es durfte 
zwar nicht mehr davon die Rede seyn, das geformte, 
aber unendlich kleine Thier oder die Pflanze im un- 
befruchteten Eic zu suchen, wohl aber trat eine an- 
dere Frage hervor. Man sah, dass der organische 
Kôrper aus einem fast ganz einfachen Keime sich 
hervorbilde ; man fand aber auch, dass vor der Be- 
fruchtung etwas diesem Keime ganz Aehnliches schon 
vorgebildet sey , und es entstand nun die Frage, ob 
dieses Rudiment des Keimes, durch die Befruchtung 
zu neuem Leben erweckt. -unmittelbar der lebensfä- 
hige Keim werde, oder ob die Befruchtung den le- 
bendigen Keim neu entstehen lasse und das frühere 
Rudiment nur als $t/f verwende. 

Für die Beantwortung dieser Frage sind die Eier 
der Frôsche von der grüssten Wichtigkeit, da die 
Befruchtung derselben ausserhalb des mütterlichen 
Kôrpers erfolgt, und man von dem Mikroskope er- 
warten kann, dass es uns alle Vorgänge nachweise. 
Eine Laune des Geschickes hat aber gewollt, dass 
man grade das der Wahrheit entgegengesetzte Re- 
sultat gefanden zu haben glaubte. Das Rudiment des 
Keimes zeigt sich in den Eiern der Frôsche als ein 
dunkler Ueberzug, der mehr als die Hälfte der Eier 
bekleidend, ganz so wie der lebendige Keim, der 
sich zum Frosche ausbildet, gestaltet ist. Spallan- 


zani meinte den unmittelbaren Uebergang verfolot 
zu haben und leste hierauf so viel Gewicht, dass 
er als Hauptresultat seiner Untersuchung die Lehre 
ausspricht, die Früsche leoten gar nicht Eier, wie 
man gewôühnlich glaube, sondern Larven, d. h. Frü- 
sche von unentwickelter Form. Zu derselben Ueber- 
zeugung war schon viel früher Swammerdamm ge- 
kommen. So wurden also die Frôsche die Haupt- 
stütze der Präformationstheorie und sonderbar : 
diese Thierform ist grade diejenige, welche, wie es 
mir scheint, am entschiedensten dagegen spricht. 

Schon Prevost und Dumas beobachteten vor eini- 
gen Jahren, dass die Eier der Frôsche nach der Be- 
fruchtung tiefe Furchungen zeigen. Es ist mir gelungen 
nachzuweïisen, dass diese scheinbaren Furchen mehr 
sind: dass nämlich das ganze Ei vielmal in seiner 
Substanz getheilt, und dabei das Rudiment des Kei- 
mes ebenfalls seinen Zusammenhang verliert und in 
ausserordentlich viele Theile aufoelôst wird, die nur 
durch Eiweiss, nicht durch Dottermasse verbunden 
sind. Es dient also dem sich nun bildenden leben- 
digen Keïime nur als Material ohne unmittelbar in 
denselben lebendig überzugehen. 

Ein anderes Interesse erhält die Bildungsgeschichte 
der Froscheier für die Zoologie dadurch, dass sie 
im Wesentlichen mit der Ausbildung der Fische 
übereinstimmt und sich dagegen durch Mangel einer 
Allantois und eines Amnions von der Entwickelung 
der übrigen so genannten Amphibien wesentlich un- 
terscheidet. In der Art der Ausbildung sind also die 
Batrachier von diesen mehr verschieden als von den 
Fischen, und hierin môchte der sprechendste Beweis 
liegen, wie richtig es ist, mit Blainville, die Batra- 
chier als eigene Thierklasse von den Reptilien zu 
trennen, mit denen sie in der That auch nur deshalb 
verbunden sind, weil sie keine Säugthicre, Vügel 
oder Fische sind. 


(La suite incessamment. ) 


6 


5. Iex-ABr-Jarug8 EL-Neprm's NACHRICHT VON DER 
SCHRIFT DER RUSSEN IM X. JAHRHUNDERT N. 


CHR., KRITISCH BELEUCHTET VON CH. M. 


FRAEHN (gelesen den 27. März 1835). 


Ucber den Anfang der Schreibekunst bei den al- 
ten Russen herrscht bekanntlich noch viel Ungewiss- 
heit, eben so wie über die Schriftart, deren selbige 
sich ursprünglich bedient. Aus Ibn-Foszlan erst er- 
fahren wir mit Bestimmtheit, dass die Russen aller- 
dings schon zu Anfang des zehnten Jahrhunderts die 
Kunst, Worte und Gedanken durch Schrifizeichen 
dem Auge sichthar darzustellen, gekannt und geübt 
haben. Nur belchrte uns dieser arabische Reisende 
über die Beschaffenheit derselben nicht. Man dürfte 
freilich glauben, es sey entweder die slawische oder 
die Runenschrift gewesen (beide Annahmen liessen 
sich gleich wahrscheinlich machen); indess war doch 
noch immer die Môglichkeit einer dritten da. So 
musste denn eine, unlängst bei einem andern ara- 
bischen Autor aufsefundene Notiz über die Schrift 
der Russen seiner Zeit und die, selbige be- 
gleitende Probe davon, unser Interesse in einem 
besondern Grade in Anspruch nehmen. Dieser Araber 
ist Ibn-abi-Jakub el-Nedim. Herr Frähn hat es mit 
Recht für unerlässlich gehalten , zur Bestimmung des 
Zcitalters desselben in nähere Untersuchungen einzu- 
gehn, das Werk, in welchem selbiger jene Notiz 
mittheilt, nach Inhalt und Gehalt (so viel sich thun 
liess) zu charakterisiren, und die einzige Handschrift, 
die sich davon in Europa mit Bestimmtheit nachwei- 
sen lässt, näher zu beschreiben. Der gedachte Araber 
schrieb im J. Chr. 987. Sein Werk führt den Titel 
Kitab - ul- fihrist und liefert eine Ucbersicht der äl- 
teren wissenschaftlichen Producte der Araber und der 
von ihnen aus dem Griechischen, Persischen und In- 
dischen übersetzten Schriften, so wie der Schriftsy- 
steme der verschiedenen Vôlker, Die aus diesem Wer- 
ke von andern Gelehrten bereits bekannt gemachten 
Bruchstücke sind zum Theil sehr interessant und be- 
urkunden im Ganzen in dem Verfasser einen beson- 
nenen und wohlunterrichteten Gelehrten. Beides gilt 
auch von der in Rede stehenden Notiz, welche die 
Abhandlung im Text und treuer Uebersetzung giebt. 


7 


Diese besagt nun, unser Verf, habe von einem Mann, : 


der ihm als wahrheïtsliebend bekannt und der einmal 
als Gesandter eines kaukasischen Fürsten an den Hof 
eines Russischen gegangen sey, die Mittheilung er- 
halten, dass die Russen eine Schrift häâtten, die auf 
Holz eingekerbt werde, und ïhm sey dabei von sel- 
bigem solch ein Täfelchen mit eingeschnittenen Buch- 
slaben gezeigt worden, von denen er die Abbildung 
beïfüge. Diese Probe , welche unsere Abhandlung in 
treuem Holzschnitte wiedergiebt, trägt nun freilich 
weder slawischen noch eigentlich Runen - Schrificha- 
rakter. Hingegen tritt in ihr dem Auge eine hôchst 
frappante Aechalichkeit mit einer Schrift entgegen , an 
die hier zu denken man am allerwenigsten in Versu- 
chung kommen môgte. — Es sind nämlich die viel 
besprochenen urd noch immer räthselhaft gebliebenen 
Inscriptionen , die man an der Strasse von Suez zum 
Sinai sieht, deren schon Cosmas Indicopleustes im 
sechsten Jahrhundert gedenkt und die man christli- 
chen Pilgern zuschreibt, die noch vor dem eben- 
gedachten Jahrhundert das Kloster der Verklärung be- 
sucht. Die zwischen diesen beiden Schrificharakteren 
stattfndende grosse Achnlichkeit wird hier durch Zu- 
sammenstellung dem Leser anschaulich gemacht, Ob 
nun gleich auch zwischen den Sinaitischen und den 
Sibirischen eine weseniliche Uebereinstimmung durch 
den berühmten Tychsen nachgewiesen worden, so hat 
Herr Frähn sich doch wohl gehütet, in die Lüsung 
eines solchen Räthsels einzugehn, und diese unsern 
Alterthumsforschern anheimgestellt. Aber dem Ver- 
dacht, dass, weil wir diese Schrift nicht kennen, 
welche uns der alte Araber als die der Russen seiner 
Zeit vorführt, selbige erdichtet seyn môge, hat er 
begegnen zu müssen geglaubt, und hat diess ausführ- 
lich gethan. Die uns gegebene Probe mag immerhin 
unter den Händen der verschiedenen Abschreiber des 
Werkes im Verlaufe der Jahrhunderte (der Pariser 
Codex ist aus dem dreizehnten) in mannigfaltiger Ent- 
stellung bis auf uns gekommen, und deshalb jetzt 
schwer für das, was sie ursprünglich war, wieder 
zu erkennen seyn, — dennoch sind die Nebenumstände, 
die in der Erzählung vorkommen, von der Art ; dass 
sie allen Verdacht des Betruges entfernen und sich 


als Bürgen für die Wabrhaftigkeit des Autors geltend 


machen lassen, So gleich das, was dieser von den 
Kerbhülzern der alten Russen sagt, das seinen Be- 
leg vollkommen in dem zu damaliger Zeit bei den 
Scandinaviern üblichen Schreibestoffe findet : so das- 
jenige, was er von der Gesandtschaft eines kauka- 
sischen Fürsten an einen russischen erzählt. Letzteres 
ist ein Umstand, durch den die vorliegende Notiz 
noch in anderer, als paläographischer Hinsicht ein 
namhafies Interesse darbietet, und derselbe verdiente 
deswegen die nähere Beleuchtung, welche ihm von 
Herrn Frähn geworden, der hier unter andern Kriegs- 
zügen, welche die Russen im zehnten Jahrhundert 
nach den Kaukasus-Ländern unternahmen , nament- 
lich auf denjenigen aufmerksam macht, den Swia- 
toslaw im Jahr 965 u. folg. gegen die Chasaren nicht 
bloss, sondern auch gegen die Kasogen und Jassen 
(d. i. die Tscherkessen und Osseten) unternahm und 
von dem auch die Araber wissen, denen zu Folge 
die Russen damals bis Semender (dem heutigen Tarku) 
vordrangen. So dass also die Vermuthung nicht fern 
liegt, dass bald nach Beendigung des Feldzuges die- 
ses unlernehmenden Grossfürsten, von dem damali- 
gen Fürsten eines der beiden gedachten Välker die 
Gesandtschaft, von der unser Araber spricht, nach 
Russland abgefertigt worden sey, und dass es das den 
Tscherkessen benachbarte Tmutarakan , welches um 
jene Zeit, wie eine Oase russischen Besitzthumes im 
Süden, in der Geschichte auftaucht, gewesen, wo- 
hin jene Gesandtschaft gerichtet war. 

Die Abhandlung enthält noch manche gelegentliche 
und den Lesern vielleicht nicht ganz unwillkommene 
Bemerkungen, wie z. B. über die neun Klimata der 
Chasaren, über die eigentliche Benennung des Kau- 
kasus im Arabischen, über die Synonymität der Na- 
men Rus und Rusije, über Semender u. s. w. 


EE 


ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. 


Mémoires de l'Académie Impériale des sciences de St- 
Pétersbourg Vle série : 
Sciences naturelles Tome IL livraison 1ère contenant: 
Graminum in hisce actis a se editorem generibus et 
speciebus supplementa addit C. B. Trinius, (Prix du 


8 


volume 50 r. pour la Russie, 11£ écus de Prusse pour 
l'etranger ). 

Sciences historiques, philologiques et politiques T. III 
livraisons 2ème à 5ème contenant: Expédition de Ti- 
moùr-i-lènk ou Tamerlan contre Toqtamiche, khän 
de l'Ouloûs de Djoûtchy en 795 de l'hégire ou 1591 
de notre ère, par M. Charmoy. (Prix du volume 12r. 
pour la Russie, 41 écus de Prusse pour l'étranger). 

Hymeno - et Gasteromycetes hucusque in imperio rossico 
observatos recensuit Weinmann. Pars Prodromi Florae 
Rossicae. Petrop. 1836. Svo. (Prix 8 r. pour la Russie, 
3 écus de Prusse pour l'étranger). 

Die Thaten des verdienstvollen Helden Bogda Gesser- 
Chan, des Vertilgers der zehn Uebel in den zehn 
Gegenden. Eine mongolische Heldensage (texte mon- 
gol). St. Petersb. 1856. (Prix 8 r. pour la Russie, 5 
écus de Prusse pour l'étranger.) 


Species graminum, iconibus et descriptionibus illustravit 
D. C. B. Trinius. Fasc. XXIX. (Prix de chaque fasci- 
cule 4r. pour la Russie, 1} écus de Pr. pour l'étranger.) 


D ——— 


OUVRAGES OFFERTS. 


JANVIER ET FÉVRIER. 


I. Index corporis historico-diplomatici Livoniae, Estho- 
niae et Curoniae. 2me vol. Riga et Dorpat. 1835. fol. 
IL. Mopexoï wécanocaons. 1856 r. CIIG. 1835. in - 8°. 
IL. Conspectus regni vegetabilis secundum characteres 
morphologicos, par M. Martius. Nuremberg 1835. in-S°. 
IV. Astronomische Beobachtungen auf der k. Sternwarte 
in Künigsberg, 1°5te Abth. par M. Bessel. Kônigsb. 1855. 
fol V. Voyage autour du monde, par M. Lütke. Atlas 
fol. VI. Huit dissertations inaugurales, envoyées par l'U- 
niversité de Helsingfors. VII Dessin représentant le zo- 
diaque de Denderah, copié en Egypte sur l'original par 
M. Senkovsky. VIIL Sümynaosa Cara, traduite de l'is- 
landais, par M. Senkovsky. St-P. 1654. in-8°. IX. Les 
quatre évangélistes et les quinze premiers chapitres des 
Actes des Apôtres en syriaque et en latin, publ. en 1816 
par la Société biblique anglaise, offert par M. Schmidt. 
X. Naturreich des Menschen, oder das Reich der wil- 
lensfreien beseellen Naturkôrper (en forme de tableau), 
par M. Æhrenberg. XI. Myseyns mammms m u306pbre- 
mi, par M. Jguersky. St-P. 1855. in-8°. XIL Toprozsri 
Aapecz - Kazxemyaps par le-même. St-P. 1856. ins. 
XIII Collection de documents inédits sur l'histoire de 
France : Histoire politique par M. Mignet. 2 vol. Journal 
des Etats généraux de France, par ML. Bernier. — Rap 


port. Offerts par M, Guizot. XIV. Entwürfe und Studien 
eines niederländischen Meisters aus dem 15ten Jahrh. 
Berlin 1850, par M. Wiken, XV. Mirchonds Geschichte 
der Sullane aus dem Gesthlechte Bujeh par M Wi/ken. 
Berlin 1835. in-4. XVI. Verzeichniss der chinesischen 
und mandshuischen Bücher und Handschrifien der kü- 
niglichen Bibliothek zu Berlin, mit einer Abh. über die 
Sprache und Schrift der Uiguren, von J. Klaproth. 1822 
fol. XVII. Supplément au dictionnaire chinoislatin, par 
J. Klaproth. Paris 1819. fol. Ces deux ouvrages sont 
offerts par M. le Baron d'#/tenstein. XVIIL Historisch- 
kritische Darstellung der Theorien über psychische Krank- 
heiten, par M. Friedreich. XIX. Experiments on the 
transverse strength and others properties of malleable 
iron by P. Barlow. Lond. 1855. in-8°. XX. On the theory 
of the moon and on the perturbations of the planets by 
J. W. Lubbock. XXI. Berliner astronomisches Jahrbuch 
für 1857, par M. Encke. Berlin 1855. in-8°. XXII. Be- 
simmung dreier neuer Gattungen und Auseinanderse- 
izung einiger verwandten Arten von Madagascar aus den 
Familien Cicindeletae und Carabici par M. Klug. XXII. De- 
scriptio numorum yvelterum graecorum atque romanorum 
par M. Mourzahevitch. Odessa 1834. 8°. XXIV Kparkan 
Ilcropia apezmaro Xepcona par lemême XXV. docro- 
IAMATHOCTH ropoya Cuosencra par /e même. XX VI. Reise 
um die Erde durch Nord-Asien und die beiden Oceane, 
in den Jahren 1829-30 par M. A. Erman. Berlin 1855. 
8°. XXVII. Zoologischer Atlas zu Dr. A. Ermans Reise 
um die Erde, vu planches fol, XXVIII. Axmmpaxs lo- 
eux» Ae-J’nôass par M. Skalkovsky. Odessa 1856. in-8°. 


—— > -——— 


CHRONIQUE DU PERSONNEL. 


M. le docteur Robert Lenz, élu le 2 otobre membre- 
adjoint de l'Académie pour le Sanskrit, est confirmé 
par l'Empereur le 17 janvier. 

M. le conseiller d'état actuel Charles-Theodore Herrmann, 
élu le 11 décembre Académicien ordinaire pour l'écono- 
mie politique et la statistique, en rempla:ement de feu 
M. Storck, est confirmé par l'EMPEREUR le 31 janvier. 

Memsres pÉcÉDés: Le G janvier, à Stockholm, le 
général du génie comte Pierre van Suchtelen, membre 
honoraire ; — et le 8 janvier, à Riga, le conseiller d'é- 
tat Grindel, ancien professeur de chimie à l'université de 
Dorpat, membre correspondant. 


om 


Emis le 2 Avril 1856. 


—————————————— 


Tome I. N. 2 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIÉ P 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT:PÉTERSBOURG. 


À R 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est de 5 roubles 
assign. en Russie, et de 1, écus de Prusse, À l'étranger. On s’abonne, à Sr.-Pétershourg, au Comité administratif dé l'Académie, placé de la Bourse 
N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se 
charge de commandes pour les provinces;, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsis, pour l'étranger. 

Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné À tenir les savants de tous les pays au courant dés travaux exécutés par l’Académie , ét à leur 
transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mémoires lus dans les séances ; 2. Notes 
de peu d'étendue iz extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5, Voyages srienti- 
fiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l’état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie ; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. EXTRAITS DES MÉMOIRES. 6. Æntwickelungsgeschichte der ungesehwäünzten Butrachier. Second et dernier article. 


Bazr. — 7. Utber Lamaismus und die Bedeutungslosigheit dieser Benennung. Scnmior, — NOTES. 1. Sur quelques produits pyro- 


génés. Hess. — 2. Beobachtungen über die Entstehungswrise der Schwimmblasen ohne Ausführungsyang. BAER. — 
1. Zur Fauna der Krym, von Dr. H. Rathke. BRANDT. — ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE. — 


L'ACADÉMIE. Mans. 


RAPPORT. 
OUVRAGES OFFERTS A 


EXTRAITS DES MÉMOIRES. 


6. ENTWICKELUNGSGESCHICHTE DER UNGESCHWANZ- 
TEN BATRACHIER, VON K. E. v. BAER (gele- 
sen den 21. August 1835). 


(Second et dernier article.) 


Bei der Uebereinstimmung, welche in der Ent- 
wickelung der Frôsche und Fische einige Zeit hin- 
durch herrscht, erläutert sich die Beobachtung bei- 
der Thierklassen gegenseitig und die Beschaffenheit 
der Eier macht diese Erläuterung sehr wichtig und 
nothwendig. — In den Eiern unserer gewôhnlichen 
Flussfische sind die Dotterkugeln so ungemein durch- 
sichtig, dass man oft nicht leicht zu bestimmen ver- 
mag , ob ein Blutstrom, eine kleine Vorragung, oder 
eine helle Stelle u. s, w., die man unter dem Mi- 
kroskope an einem Embryo aus den ersten Tagen 
sieht, auf der dem Mikroskope zugekehrten oder ent- 
gegengesetzten Seite, oder in der Mitte des Embryo 
sich befindet. Die ersten Umformungen der äussern 
Flâche sind aus demselben Grunde noch viel schwie- 


kommt noch , dass die äussere Haut weniger durch- 
sichüig, und zuweilen ziemlich dick ist, dass man 
sie also durchschneiden und die Dotterkugel heraus- 
nehmen muss, was bei der Weichheit der letztern 
fast nie ohne ihre Form zu verändern môglich ist, 
Ganz entgegengesetzt sind alle diese Verhältnisse in 
den Eiïern der Früsche. Die äussere Haut ist ganz 
durchsichtig, man hat kaum nôthig sie zu entfernen, 
auch lässt sich diese Entfernung bei ihrer Dünne 
leicht bewirken. Die Dotterkugel aber ist ganz un- 
durchsichtig, der Keim fast schwarz und ein geübtes 
Auge kann die geringsten Umänderungen der äussern 
Form erkennen. Dagegen ist es schwer, die innern 
Vorgänge in der ersten Zeit zu verfolgen. 

Ich habe aus diesen Gründen die Entwickelungs- 
weise der Früsche und der Fische gleichzeitig unter- 
sucht. Ueber die Entwickelung der Fische sind die 
wesentlichen Resultate meiner Beobachtungen in einer 
besondern Schrift bereits bekannt gemacht. Von den 
Untersuchungen über die Entwickelungsgeschichte der 
Früsche übergebe ich hiermit der Akademie die erste 
Hälfie. 

Sie enthält zuvôrderst die Geschichte der bisheri- 


riger , ja zuweilen gar nicht zu erkennen. Dazu gen Untersuchungen über denselben Gegenstand, 


10 


Dann habe ich die Zeugungsapparate beider Ge-; 


schlechter einer neuen Untersuchung unterworfen und 
fast durchgängig die Angaben Swammerdam's be- 
stätigt gefunden. Die Samenblasen jedoch fand ich 
anders als sie bisher irgendwo beschrieben sind. Sie 
bestehen keinesweges aus einfachen Erweiterungen des 
Samenleiters, sondern aus einer doppelten Reihe mehr- 
fach getheilter hohler Kanäle, die von dem Samen- 
und Harnleiter abgehen , und nur weil sie von einem 
Ucberzuge des Bauchfelles zusammengehalten werden, 
einfache Räume zu seyn scheinen. 

Ich habe dann die Geschichte der Eier bis zur 
Befruchtung verfolgt und gefunden, dass sie eben so- 
wobhl aus Kelchen sich lôsen als bei andern Wirbel- 
thieren. 

Die Metamorphose der Eiïer von der Befruchtung 
bis zu dem Augenblicke, wo die erste Spur des Em- 
bryos sich zeigt, habe ich bereits vor einem Jahre 
in Müllers Archi für Anat., Physiol. u. s. w. be- 
kannt gemacht, vorzüglich um zu erfahren, welche 
Folgerungen andere Physiologen aus den Theilungen 
der Eier für die Hauptfrage über Präformation zu 
ziehen geneigt sind. Hier musste ich denselben Theil 
der Entwickelungsgeschichte schon der Vollständig- 
keit wegen nochmals geben. Auch ist er ausführlicher, 
und von einer grôssern Zahl von Abbildungen beglei- 
tet, so dass man das in Theïlungen begriffene Ei in 
jeder Stufe von oben, von der Seite, im Durch- 
schnitte und von unten sieht. 

Dasselbe Princip in den Abbildungen, das einzige, 
welches die eigene Untersuchung ersetzen kann, habe 
ich auch für die Entwickelungsseschichte des Em- 
bryos festgehalten. Ich übergebe hier die Untersuchun- 
gen bis zur Zeit des Ausschlüpfens aus den Eihüllen. 

Die ersten Spuren des Embryos zeigen sich in 
zwei abgränzenden bogenférmigen Einsenkungen , von 
denen Rusconi die hintere gesehen hat, und in 
einer Verdickung des Keimes in der Mittellinie (Pri- 
mitivstreifen). Diese Mitte senkt sich dann in die 
Tiefe, indem sich zugleich zwei seitliche Wülste (die 
Rückenwülste) erheben. Die Rückenwülste nähern 
sich einander und verwachsen, wie in andern Wir- 
belthieren, Durch künstliche Erhärtung ist es mir 
gelungen, mit der vollkommensten Präcision zu er- 


kennen , dass während diesem Schliessen des Rückens 
die innere Schicht der Rückenwülste zu einer Selbst- 
ständigkeit sich erhebt , um, wenn der Rücken ge- 
schlossen ist, sich von den Rückenwülsten zu lôsen 
und den beim ersten Auftreten vôllig kanalfôrmigen 
Centraltheil des Nervensystems zu bilden. 

Mit derselben Präcision kann man die Bildung der 
sehr dicken Wirbelsaite erkennen. Da die verdünnten 
Säuren die kôrnerlose Scheide derselben auflôsen, so 
ist man im Stande in ganz jungen Froschembryonen 
diese Saite auszuarbeiten und vüllig isolirt zu be- 
trachten. Man erkennt dann mit der grüssten Be- 
stimmtheit, dass sie eben so gebaut ist, wie der ent- 
sprechende bleibende Theil in den Siren. 

Eben so auffallend als in den Fischen ist die ur- 
sprüngliche Uebereinstimmung zwischen Nase, Auge 
und Obr, eine Uebereinstimmung, welche für die 
Nase bald schwindet , für das Auge und das Ohr 
aber etwas länger besteht. 

Dass der Mund erst allmälig sich Sfnet habe ich 
ebenfalls mit der vollstindigsten Präcision verfolgen 
künnen. 

Ob der vom Keime anfänglich nicht überdeckte 
Theil des Eies zum After werde, und die Batrachier 
also nach Dutrochet's Ansicht zuerst einen unge- 
heuern After haben, und von dieser Gegend aus die 
Entwickelung der Embryonen beginnt, habe ich be- 
sonders beachten zu müssen geglaubt, da hierdurch 
die Batrachier sich von andern Waixbelthieren auffl- 
lend unterscheiden würden. Ich kann jetzt ein ganzes 
Blatt Abbildungen von Missbildungen aus der ersten 
Zeit der Entwickelung vorlegen , wo der unbedeckte 
Punkt sich im Rücken des Thieres, bald mehr, bald 
weniger nach vorn, ja sogar im Kopfe, bald in der 
Müttellinie , bald etwas zur Seite befindet. Es ist of- 
fenbar , dass solche Missbildungen nicht müglich seyn 
würden, wenn der unbedeckte Flecken der After 
wäre. Indessen ist es nicht sowohl Dutrochet's Be- 
obachtung , als die derselben gegebene Deutung, ge- 
gen die ich mich erklären muss. Es ist wahr, dass 
im regelmäüssigen Verlaufe der After sich da bildet, 
wo der Dotter am längsten vom Keime unverdeckt 
bleibt, und dass das hintere Ende des Embryÿo aus 
der hintern Gränze des Keimes entsteht. 


11 


7. UrBrR LAMAISMUS UND DIE BEDEUTUNGSLOSIG- 


KEIT DIESER BENENNUNG von I, J, SCHMIDT 
(gelesen den 25 Juni 1835). 


Es ist bekannt, dass die Tibetischen und Mongo- 
lischen Vôülkerschafien, in Bezichung auf ihren reli- 
giôsen Glauben, vor nicht langer Zeit in Europa 
noch fast allgemein Zamaïten genannt wurden, und 
ihre Religion der Lamaismus; ja es gibt jetzt noch 
sonst unterrichtete Personen genug, die einen wesent- 
lichen Unterschied zwischen Buddhaismus und La- 
maismus vermuthen. Der Zweck dieser Abhandlung 
ist, die Nichtigkeit dieses gewähnien Unterschiedes 
darzuthun und zugleich zu zeigen, in wiefern die 
Religion der Tibeter und Mongolen sich als eine be- 
sondere Erscheinung in der Geschichte des Buddhais- 
mus darstellt. Kaum nôthig scheint mir die Bemer- 
kung, dass die Benennung Lamaïsmus rein Europäi- 
scher Erfindung und in Asien nicht gekannt ist. Die 
Välker dieses Glaubens nennen sich ,, Anhänger der 
Lehre Buddha's“, sind folglich, nach Europäischer 
Art sich auszudrücken , Buddhaisten ; welche Bencn- 
nung auch, dem Sinne nach, mit dem Sanskritischen 
Bauddha v5lig übereinstimmt, 


Der Name Zama ist ein Tibetisches Wort, zu- 
sammengesetzt aus La ,,die Seele“ und Ma ;, die 
Mutter : “ ferner bedeutet Zama auch ,, der Obere, “ 
welches wohl der wahre Ausdruck des Begriffes seyn 
mag. Er wurde vor Zeiten bloss zur Bezeichnung 
eines Buddhapriesters hühern Ranges gebraucht, ist 
aber jetzt allgemeine Benennung für die ganze Geist- 
lichkeit geworden ; sogar nennen die Mongolen jeden 
Gejstlichen anderer Confessionen ohne Unterschied 
gleichfalls Lama. Das Wort ist identisch mit dem 
Sanskritischen Guru ;; Lehrer “: dieses letztere wird 
in Tibetischen Ucbersetzungen stets durch Lama wie- 
dergegeben. In dieser Eigenschaft als Lehrer des Men- 
schengeschlechts und als Befôrderer der Wicderge- 
burt desselben aus der Verfinsterung der Materie zum 
klaren Selbsthewussiseyn der Intelligenz — also als 
oberster Anführer und Scelenmutter zugleich — war 
Buddha selbst ein Lama und wird in den Schriften 
sebr oft also genannt. So allgemein nun in neuerer 


Zeit auch das Wort Lama als Collectivname für die 
gesammie Priesterschaft geworden seyn mag, so gibt 
es doch auch jetzt nur wenige Geistliche, die 
diesen Namen mit vollem Rechte, und nur Zwei, 
die ihn ganz vorzugsweise führen. Diese Zwei sind 
der Lama Dschamtso Rinbotsche oder Dalailama und 
der Lama Pantschen Rinbotsche, auch Dsehebtsun Pan- 
tschen ,, der gütiliche Pantschen‘“ genannt , den Tur- 
ner, nach dem Namen seiner Residenz, 7'aschthlunbo, 
irig Teschulama nennt. Die Mongolen nennen ihn ge- 
meiniglich Bogda Bantschen. 

An diesen zwei hohen Oberhäuptern der buddhai- 
süischen Geistlichkeit, oder vielmehr nur an Einem 
von ihnen , hängt die ganze Europäische Idee des La- 
maismus, Denn obgleich ihrer zwei sind, von wel- 
chen noch dazu der zuletzt genannte der vornehmste 
ist, so fand der unaustilgbare scholastische Weisheits- 
geist des Westens — die hohe Bedeutung der Pas- 
sivität dieses Letzigenannten verkennend und überse- 
hend — in der Activität des Erstgenannten ohne 
Weiïteres ein treues Abbild der lateinischen Kirche 
und ïhres Papstes und abstrahirie daraus, dass der 
Lamaismus eine Nachäffung des Christenthums und 
seines rômischen Oberhauptes seyn müsse. Wie sehr 
durch solche Vorstellungen der reisenden Mônche des 
Mitelaliers und der spätern Jesuiten und Kapuziner 
die Culturgeschichte Asiens verdorben seyn muss, 
kann nur demjenigen klar werdeh, der mit eigenen 
Augen die Sache in ihrer wahren Gestalt zu erschauen 
im Stande ist, während die Katheder der Geschichte 
in Europa, so wie die rastlos thätige Presse dieser 
Region der Aufklärung, den allen Sauerteig nach 
neuen Methoden und Einfillen wieder durchzukneten 
noch nicht müde werden kônnen. 

Bekanntlich wird in den chronologischen Tabellen 
der Chinesen, Japaner, Tibeter und Mongolen die 
Periode des Stifters des Buddhaismus ungefähr tau- 
send Jahre vor Christi Geburt festgestellt. In denen 
der hinterindischen Vülker und der Cingalesen er- 
scheint sie um einige Jahrhunderte später. So schwie- 
rig das Wahre in dieser so fern liegenden Zeitrech- 
nuns zu ermilteln und kritisch von dem Willkührli- 
chen zu sondern seyn mag, so haben wir doch die 
historische Gewissheit, dass der Buddhaismus meh- 

+ 


12 


vere Jahrhunderte vor Christi Geburt bereits in Hin- 
dustan verbreitet war: wir wissen, dass die Begleiter 
des Macedonischen Alexanders auf seinem Eroberungs- 
zuge nach Indien die daselbst vorgefundenen S'rama- 
nen (Buddhapriester oder Einsiedler , auch im Aller- 
thume bekannt unter dem Namen Gymnosophisten) 
sehr gut von den Brahmanen za unterscheiden wussten. 

Die Schriften der Buddhaisten versichern , dass die 
Einrichtung ihrer Geistlichkeit von dem Stifier ihrer 
Religion selbst herrühre , und dass diese Einrichtung 
auch nach seinem Tode ununterbrochen in unverän- 
derter Weise fortgedauert habe. Ihre Chronologien 
enthalten eine Reïhe von mehr als dreissig Chutukten 
oder sogenannten Patriarchen, die als Nachfolger 
Buddha S'ékjamunis nach einander vorzugsweise in 
Indien erschienen sind , und die nicht nur als Ober- 
häupter der Geistlichkeit , sondern auch als Erklärer 
der Worte Buddha's in hôchster Instanz angesehen 
wurden. Diess dauerte bis zur grossen Verfolgung 
und Vertreibung der Buddhaisten aus Hindustan im 
fünfien Jahrhunderte unserer Zeilrechnung , von wel- 
cher Katastrophe an die Reïhefolge der Patriarchen 
aufhôrte. 

Indess waltete dasselbe gôttliche Princip, dieselbe 
buddhaische Intelligenz , welche die Patriarchen be- 
seelt hatte, fort; — und da der Buddhaismus nach 
seiner Ausstossung aus Hindustan sich mit reissender 
Schnelligkeit über Müttelasien verbreitete und vornehm- 
Lich in Tibet einen festen Sitz fand, so konnte es 
nicht fehlen, dass jene Intelligenz sich bald wieder 
verkürpert sichtbar offenbarte , wenn gleich Anfangs 
nicht als geistliches Oberhaupt. 

Um solche verkôrperte Erscheinungen oder Offen- 
barungen der Gottheit oder eines Ausflusses derselben 
zu erklären, müssen wir auf ein Grunddogma der 
Buddhalehre zurückkommen. Diesem zufolse besteht 
Buddha in seiner Integrität der Einheïit aus einer 
Dreïheit oder aus drei Naturen oder Eigenschaften , 
nämlich aus Buddha in seiner verkôrperten und Je- 
dermann sichtbaren Erscheinung , aus Buddha in der 
verklirten, der Welt nicht sichtharen , Herrlichkeit — 
und aus Buddha in der Abstraction des vüllig Im- 
materiellen und den Gedanken Unerreichbaren. Wie 
non Buddha S'äkjamuni nach Vollendung seiner ir- 


dischen Laufbahn als verkôrpert erschienener Buddha 
unmittelbar in die zuletzt genannte Eigenschaft der 
Abstraction überging und wirksam zu seyn aufhôrte, 
so übernahm sein Abglanz in den Himmelsregionen 
der Herrlichkeit als Buddha Amitäbha seinen Thätig- 
keitskreis , und wirkte seitdem beständig, theïls in 
eigenen Verkôrperungen unmittelbar , theils und am 
meisten mittelst verkôrperter Emanationen zum Heil 
der Welt, Eine seiner Hauptemanationen ist, nach 
der Lehre des Buddhaismus, der Bodhisatwa Pad- 
mapäni oder Awalokites wara , der als erklärter Stell- 
vertreter S'éjamunis, in den hôchsten Ehren steht. 
Der Abglanz S'éljamunis, Buddha Amitäbha und 
die Hauptemanation dieses letztern , der Bodhisatwa 
Padmapäni, werden in ihrem gegenseitigen Verhält- 
nisse zu einander als Vater und Sohn gedacht. Als 
selche erscheinen sie in der Regel Beide zu gleicher 
Zeit verkôrpert, und zwar erschien der Vater in 
frühern Zeiïten oft blos als ungeborene Erscheinung 
in menschlicher Gestalt in der Funktion eines ein- 
siedlerischen Guru oder Religionslehrers, — der Sohn 
hingegen immer auf dem natürlichen Wege der Ge- 
burt. In dieser Weiïse werden alle chemalige Patriar- 
chen des Buddhaismus und ausser ihnen noch eine 
Menge anderer ausgezeichneter Individuen der Vor- 
zeit, theils als Verkôrperungen dieser beiden bud- 
dhaischen Personen selbst, theils als verkôrperte Ema- 
nationen derselben betrachtet. 

Nachdem der Buddhaismus in Tilet festen Fuss 
gefasst hatte, gab sich die erste und folgenreichste 
Erscheinung des Padmapäni in der Person des Tibe- 
tischen Kôniges Srongdsan Gambo kund. Dieser war 
bekanntlich der Stifter der im siebenten Jahrhunderte 
geschichtlich mit Glanz aufiretenden Tibetischen Mon- 
archie. — Die buddhaistischen Schrifien lassen diesen 
Kônig mit dem Bildnisse des Buddha Æmitäbha, sei- 
nes geistlichen Vaters, an der Sürne geboren wer- 
den ; aus welchem Umstande von selbst folgt, welche 
grosse und unvergessliche Verdienste für die Verbrei- 
tung der Buddhareligion er sich bei den Anhängern 
derselben erworben haben muss, von welchen Ver- 
diensten die Einführung der bis auf den heutigen 
Tag bestchenden und noch ausserhalb Tibets in Asien 
weit verbreitelen Tibetischen Schrift gewiss nicht das 


15 


kleinste war. Mehreren seiner Nachfolger wurde gleich- 
falls die Ehre zu Theil, als mehr oder weniger wirk- 
same Emanationen des Padmapäni zu gelten, bis 
nach einer Dauer von etwas weniger als zwei Jahr- 
hunderten die Tibetische Monarchie ihre Endschaft 
erreichte, und nach dem Tode des letzten Kônises 
dieser Dynastie, eines Feindes und Verfolgers des 
Buddhaismus, der dafür auch eines gewaltsamen To- 
des durch die Hand eines Geistlichen starb, das 
Land in die furchtharste Anarchie versank. 

Es dauerte über ein Jahrhundert, ehe der Bud- 
dhaismus sich von diesem Schlage erholen konnte 
und Kräfte genug gewann, die genannten buddhai- 
schen Intelligenzen abermals verkôrpert aufireten zu 
lassen. Diess geschah zum ersten Male wieder um 
die Hälfte des eïlfien Jahrhunderts, um welche Zeit 
ein aus Hindustan nach Tibet gekommener Guru aus 
kôniglichem Geschlechte, Namens Dshu Adhischa , 
als Verkürperung des Buddha Æmitäbha allgemeine 
Anerkennung fand. Dieser entdeckte auch alsbald sei- 
nen geistlichen Sohn, den Bodhisatwa Padmapäni, 
in der Person eines Geistlichen aus dem edlen Ti- 
betischen Geschlechte Brom, und Beide zusammen 
wurden die Oberhäupter der buddhaistischen Geist- 
lichkeit in Tibet, 

Von dieser Zeit an kann die Erneuerung der alten 
buddhaistischen Hicrarchie gerechnet werden; allein , 
so oft seitdem aach die genannten buddhaischen In- 
telligenzen' sich in der Person einzelner ausgezeich- 
neter Geistlichen offenbart haben môgen, so war ihr 
Daseyn durchaus ohne politische Wichtigkeit, und 
diente blos zur Verbreitung und Erhaltung der Ein- 
heit der Lehre: auch kam ïhre Erscheinung nur 
dann und wann vor und folete sich nicht, wie spä- 
ter und jetzt, in ununterbrochenen Wiedergeburten. 

Die merkwürdigste der spätern Incarnationen des 
Buddha Æmitäbha fand im funfzehnten Jahrhunderte 
in der Person des Z'songhhawa Lama stat : dieser 
war der Stifter der Sekte der Gelbmützen, die seit- 
dem die herrschende geworden ist, und sich nur in 
einigen äussern Formen und einer strengern geistli- 
chen Zucht, nicht aber in der Lehre, von der äl- 
tern Sekte der Rothmützen unterscheidet, Von da an 


nimmt erst die successive Wiedergeburt der beiden 


buddhaischen Intelligenzen in Tibet ihren Anfang und 
zwar in der Art, dass der jedesmalige Pantschenlama 
in T'aschihlunbo als eine Incarnation des Buddha Ami- 
tâbha und der Dalailama in Hlassa, oder vielmehr 
in seinem Kloster Bodala , als eine sich stets wieder 
erneuernde Verkôrperung des Bodhisatwa Padmapäni 
angesehen wird. 

Diese kurzgefasste Uebersicht eines in der Cultur- 
geschichte des Menschengeschlechts nicht unwichtigen 
Gegenstandes , dessen ausführlichere Entwickelung aus 
den Quellen einer besondern Bearbeitung vorbehalten 
ist, môüge genügen, den Ungrund der Europäischen 
Benennung ZLamaïsmus darzuthun ; vor Allem aber, 
die wunderliche Vorstellung zu widerlegen, als habe 
dieser Lamaïsmus sein Daseyn dem Christenthume, 
so wie seine Einrichtung der päpstlichen Hierarchie 
zu verdanken; eine Idee, welche vor ungefähr 150 
Jahren von einigen Kapuzinern, welche Tibet als 
Missionäre besucht hatten, nach Europa mitgebracht 
wurde und daselbst gläubigen Beifall fand. Ein spä- 
terer Bearbeiter der von jenen Kapuzinern mitgebrach- 
ten Materialien, der Pater Georgi, Verfasser des 
Alphabetum Tibetanum | ging sogar so weit, in den 
geschichtlichen Personen und den Gottheiten des Bud- 
dhaïsmus nicht nur Reminiscenzen des alten Testa- 
ments, sondern auch der mythologischen Individuen 
der Griechen und Rümer zu finden. Die münchische 
Befangenheit liess gänzlich aus den Augen, dass glei- 
che Umstände auch ähnliche Resultate erzeugen müs- 
sen, — dass, gleichwie der frühere Halbbarbarismus 
Europa's zu seiner Zeit aus dem Christenthume das 
Papstthum erzeugte, es bei gleichen Verhältnissen 
dem bis jetzt forthbestehenden Halbbarbarismus Asiens 
nicht schwer werden konnte, aus dem beträchtlhich 
ältern und nicht minder dogmatisch construirten Bud- 
dhaismus eine ähnliche Priesterherrschaft hervorzu- 
bringen, ohne dass die Eine der Andern dazu die 
Hand zu leihen nôthig gehabt hätte. Es wird zu je- 
der Zeit, in jedem Lande, jede geistliche Corporation, 
sobald sie ihre Macht auf eine gewisse Hühe zu stei- 
gern und durch das geistige Uebergewicht einer er- 
hôhten Cultur den Stumpfsinn der unwissenden Menge 
nach Willkühr zu lenken und zu beherrschen im 
Stande ist — ähnliche Erscheinungen zu zeigen nicht 


14 


unterlassen , die aber allmälig verdunkeln und end- 
lich verschwinden müssen , sobald das Erbtheil des 
gesammten Menschengeschlehts, der Geist des Prü- 
fens, Unterscheidens und Wissens stufenweise zur 
Reiïfe gelangt. 


NOTES. 


1. NOTE SUR QUELQUES PRODUITS PYROGÉNÉS , PAR 
M. HESS (lue le 11 mars 1836). 


Depuis le dernier mémoire que j'ai eu l'honneur 
de lire dans cette assemblée, j'ai poursuivi mes re- 
cherches sur la nature des produits pyrogénés que 
l'on obtient par la distillation sèche de différentes 
substances végétales. 

Après avoir démontré que la composition du naphte 
de pétrole était analogue à celle de l'hydrogène bi- 
carboné ou gaz oléfiant et après avoir établi la grande 
analogie qui existe entre cette substance et l'eupion 
de M. Reichenbach, il était naturel de tâcher de 
le produire, et pour cela, je choisis le procédé re- 
commandé par M. Reichenbach lui-même, c'est-à-dire, 
la distillation de l'huile. 

Je me réserve de vous communiquer dans un mé- 
moire détaillé, toutes les particularités de cette re- 
cherche, que je ne puis vous présenter aujourd'hui , 
car il est nécessaire de lui donner une plus grande 
étendue , afin de pouvoir expliquer la filiation de dif- 
férentes substances qui compliquent le phénomène. 
Je me bornerai donc à vous dire que, me servant 
de distillations réitérées, jobtins bientôt un liquide 
d'une densité de 0,71; que ce liquide, traité par 
la potasse caustique et disüllé ensuite à plusieurs 
reprises avec de l'eau, me fournit en définitive (en 
fracturant les produits), trois liquides dont l'un, 
houillant de 70 à 90° C., avait une densité de 
0,7. Un autre, bouillant de 47 à 70°, avait une 
densité 0,68, enfin un troisième , bouillant de 20 à 
47° et d'une densité de 0,648. L'échantillon que je 
vous présente est une portion du liquide intermédiaire; 


le liquide le plus léger n'en diffère point pour les 
caractères extérieurs, 

Le liquide que je vous présente a encore la même 
composition que l'hydrogène bicarboné. Il ne con- 
tient point de benzine ; mais un peu d’eupion , qu'on 
peut en séparer au moyen de l'acide sulfurique. La 
partie la plus volatile, qui ne contient point d'eupion, 
se combine complètement avec l'acide sulfurique. Il 
est done fort vraisemblable que la substance que 
M. Reichenbach a si improprement appelée eupion , 
et qui jusqu'à la découverte du nouveau fluide dont 
il est question ici, était le liquide le plus léger con- 
nu, possède la même composition que le liquide dé- 
cri. Je m'abstiens cependant de créer un nouveau 
nom pour ce liquide , car j'espère que le temps n’est 
plus éloigné où la connaissance plus particulière des 
substances dont nous parlons, permettra de les 
désigner par une nomenclature scientifique, Je crois 
même que nous sommes dès aujourd'hui en possession 
du point de départ. — En effet, parmi le nombre 
des combinaisons du carbone et de l'hydrogène qui 
se trouvent dans Je rapport exprimé par la formule 
CH?, il existe une série qui, à commencer par la 
paraffine , solide à la température ordinaire et remon- 
tant ensuite par toutes les densités connues du naphte 
jusqu'à l'eupion et de là au gaz oléfiant, se distingue 
par la propriété qu'elle possède de résister à l'action 
de l'acide sulfurique concentré, 

Mais il existe encore une autre série d'hydrogène 
bicarboné, et celle-ci se distingue au contraire par 
une forte affinité pour l'acide sulfurique. L'hydrogène 
bicarboné solide qui appartient à cette série, n'a 
point encore été isolé, mais quand à l'hydrogène bi- 
carboné liquide, correspondant à lous les liquides 
de la série antérieure, il l’est du moins en partie; 
le liquide que j'ai obtenu, de même que le gaz bi- 
carboné de Faraday appartiennent tous deux à celte 
série, — Ces deux séries reconnues , il devient in- 
dispensable, pour éviter des longueurs et pour conser- 
ver la clarté nécessaire dans l'exposition des faits, 
de les distinguer par un nom; je propose donc de 
dire hydrogène bicarboné passif, pour désigner gé- 
nériquement tout hydrogène  bicarboné appartenant 
à la première série, et hydrogène bicarboné actif , 


1 


comme nom collectif pour tous les membres de la; 
seconde série. 

Cette base une fois donnée, il ne reste plus qu'à 
y appliquer le principe de nomenclature si heureuse- 
ment proposé par Sérullas, et qui détermine la sub- 
stance selon le nombre d'atomes qui viennent se grou- 
per pour former un alome composé, On dirait donc , 
p- ex., hydrogène bicarboné actif biatomique , hy- 
drogène bicarboné passif triatomique ete. Mais pour 
faire cette application, il faut d'abord isoler tous les 
membres de ces différentes séries, et alors, les sub- 
slances des deux séries élant isomères, et se trou- 
vant, pour chaque série, entre elles dans le rapport 
de substances polymères, il en résulte, pour le dé- 
part de ces substances, des difficultés qui n'ont point 
encore été surmontées. 

Les personnes qui se sont occupées de recherches 
sur les matières que je traite en ce moment, con- 
naissent toutes les difficultés qu'il y a à obtenir des 
résultats précis et incontestables, avec des substances 
où la détermination de la capacité de saturation ne 
saurait éclairer votre marche ; mais ces difficultés se 
trouvent encore augmentées quand on vient y joindre 
les faits mal observés, mais annoncés avec assu- 
rance par quelque auteur. Il en est un que je ne 
puis passer sous silence, pour prévenir tout mésen- 
tendu. M. Reichenbach, qui mérite notre reconnais- 
sance sous tant de rapports et dont les recherches 
sont trop importantes pour que je puisse me dispen- 
servde réfuter quelques unes de ses assertions, dit 
(Journal für prakt. Chemie, T. I. p. 381) positive- 
ment ;, que l’action véhémente qu'exerce l'acide sulfu- 
rique sur l’eupion dépend de la présence de l'acé- 
tone, substance qu'il a fort mal-à-propos proposé de 
nommer 7nesite. Cette idée fixe, mais mal - fondée et 
qu'on trouvera réfulée dans mon mémoire, m'a ce- 
pendant occasionné beaucoup de travail. Le liquide 
que je vous présente, a la propriété d'absorber l'o- 
xygène et de former avec lui des composés particu- 
liers, dont je vais m'occuper incessamment. 

Je ne saurais passer ici sous silence que M. Fa- 
raday , à l'occasion de ses belles recherches sur les 
liquides obtenus par la compression de l'huile du gaz, 
prétend que, si on parvenait à le produire en plus 


e 


9 


grande quantité, il pourrait servir à alimenter une 
lampe ; car c'est sous ce rapport justement, que le 
liquide que je vous présente deviendra d’une utilité 
importante pour l'éclairage. En effet, dans l'éclairage 
au gaz, sclon l'opinion des personnes qui peuvent le 
mieux juger la matière, c'est justement la production 
du gaz qui est la partie la moins étudiée, D'après 
ce que j'en sais maintenant par ma propre expérience, 
il n'est plus sujet à aucun doute, qu'en modifiant 
d'une manière convenable les appareils et les métho- 
des pour obtenir le gaz, on ne puisse obtenir une 
quantité suffisante de ce liquide. Tous les becs ap- 
posés aux murs des appartements pourront donc être 
éclairés par le gaz, tandis que toutes les flammes 
transportables pourront être produites par le liquide 
en question qui, substitué dans l'appareil ingénieux 
connu chez nous sous le nom de lampe à gaz, les 
transformera véritablement en un appareil gazogène. 
L'avantage qui doit en résulter est évident, Le meil- 
leur gaz tiré de l'huile ne contient pas au delà d'un 
1 de son volume en gaz hydrogène bicarboné qui 
est la véritable source de son pouvoir éclairant, tan- 
dis que tout le liquide en question n'est autre chose 
que l'hydrogène bicarboné plus condensé, 


2. BEOBACHTUNG UBER DIE ENTSTEBUNGSWEISE 
DER SCHWIMMBLASEN OHXE AUSFÜHRUNGSGANG, 
von K. E. v. BAER (gel. den 8. April 1856). 


Als ich frühere Beobachtungen über die Entwicke- 
lungsgeschichte der Fische in einer besondern Schrift 
bekannt machte, konnle ich zwar mit Bestimmt- 
heit nachweïsen , dass die hintere Schwimmblase der 
Cyprinus-Arten sich durch Ausstülpung aus dem ver- 
dauenden Kanale bilde, und diese Entstehungsweise 
auf die Bildung der, mit einem Ausführungsgange ver- 
sehenen Schwimmblasen ausdehnen ; allein ich durfte 
es nur als Vermuthung aufstellen, dass auch die 
Schwimmblasen ohne Ausführungsgang auf dieselbe 
Weise entständen, indem der Gang aus der Schwimm- 
blase in den Darmkanal im Fortgange der Entwicke- 


16 


lung sich verengere, dann verwachse und mehr oder 
weniger unkennilich werde. 

Jetzt kann ich diese Vermuthung nach Beobach- 
tungen, die ich im Sommer 1835 an Barschen an- 
zustellen Gelegenheit hatte, vollständig bestätigen. — 
Es ist mir gelungen, einen offenen Gang aus der 
Schwimmblase in den Darmkanal an Embryonen von 
24 Linien Länge deutlich zu erkennen und die all- 
mälige Verengerung zu verfolgen. — Wenn der Em- 
bryo das Ei verlässt, ist er noch ohne Schwimm- 
blase ;, bald darauf tritt diese aber hervor. Der Gang 
der Schwimmblase ist schon am vierten Tage nach 
dem Ausschlüpfen merklich enger als in Cyprinus- 
Arten , obgleich noch deutlich hohl; am fünfien und 
sechsten Tage wird er noch enger, am- siebenten und 
achten fängt die Schwimmblase an rascher zuzuneh- 
men, und der Kanal wird so eng, dass man nicht 
mehr mit Bestimmtheit behaupten kann, dass er 
hohl sey. 
mo mm à 


RAPPORT. 


1. Zur Fauna per KRkyM; EIN BEITRAG vox Dr. 
H. RATHKE (vorgelegt den 11. September 1855) 


Die vom Ilerrn Professor Rathke der Akademie über- 
sandte Arbeit, worüber wir gegenwärtig zu berichten 
die Ehre haben, enthält die auf einer Reise in die Krym 
gemachten zoologischen Beobachtungen des Herrn Ver 
fassers. Sie beginnt mit einer kurzen Einleitung über 
die Thiere dieses Landes im Allgemeinen, nebst eini- 
gen Bemerkungen über den Zweck der Reise: Beob- 
achtungen über Anatomie und Entwickelungsgeschichte 
der Thiere anzustellen. Im Ganzen Wurden mit Aus- 
schluss der Insecten, der Mollusken und fossilen niedern 
Thiere, die seinem” Begleiter, Prof. Kutorga, anheim 
fielen, von ihm 1144 Thierformen beobachtet; nämlich 
8 Säugethiere, 8 Amphibien, 44 Fische, 56 Crustaceen, 
14 Annulaten und 3 Strahlthiere. Der Vôügel geschieht 
keiner Erwähnung. 

Die wahrgenommenen Thiere werden, besonders bei 
der Abtheïlung der Amphibien, Fische, Crustaceen und 
Annulaten, meist mehr oder vweniger ausführlich be- 
schrieben, vrodurch selbst bei bekannten Formen man- 
che Supplemente für die Zoographie von Pallas er- 
wachsen, 


Aufgsestellt vrerden zwei neue Crustaceengattungen (ge- 
nera) und 28 neue Arten. Von letztern gehôüren 9 zur 
Classe der Fische, 15 zu der der Krebse und 4 zu der 
der Annulaten. Diesen reihet sich, als neues Strahlthier, 
die bereïts in unsern Denkschriften beschriebene Oceania 
Blumenbachii an. 

Zur Erläuterung der Beschreibungen, die im Ganzen 
44 Schreibbogen füllen, sind die Zeichnungen zu eilf 
Tafeln, von Verfasser selbst schôün ausseführt, hinzu- 
gefügt. ” 

Es erleidet keinen Zweifel, dass die vorliegende, von 
einem berühmten Naturforscher ausgefihrie Arbeit einen 
interessanten Beitrag zur Kenntniss der Thiere der Kry- 
mischen Halbinsel liefert, dessen Publication der Aka- 
demie nur zur Freude gereichen kann. 


BRANDT. BAER. 


PE 


ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE. 


PyxoBogerso RE 4bAaHilO METEOPOIOTHAECKAXE H Mar- 
HUTHBXB HAOMOJeHIN, COCTABIEHHOE AAA TOPHHXP 
oæHueposr Akayemuroms Æynepour. Ilepesegeno 
c pannyysckaro manmycrkpanra Cnraeccxuus. CII6. 
1836. 8. Prix 5 roubles. 


Se Ÿ—— 


OUVRAGES OFFERTS. 


Mans. 


XXIX. Francisci Farae de Chorographia Sardiniae li- 
bri duo. De rebus Sardois libri quatuor, par M. Gbrario. 
Turin 1835. in-4°. XXX. XXXI. Nationalität der Spra- 
chen — Die Chinesische Sprache ; als Sprache, par M. 
Rautenbach. Darmstadt 1835. in-S°. XXXII. The Journal 
of the Royal Asiatic Society N. IV. XXXIII. Bulletin 
de la Société géologique de France — Résumé des tra- 
vaux de cette société. XXXIV. Additamentos a primeira 
parte da memoria sobre as verdadeiras epocas em que 
principaräo as nossas navegacôes e descobrimentos no 
Oceano Atlantico, par M. Macedo. Lisbonne 1855. in-4°. 
XXXV. La pace di Adrianopoli, ossia la Grecia liberata, 
par M. Biorci. Milan 1855. in-8°. XXXVI. Psun mpons- 
HECEHHBIA BB TOPRECTBCHHOMB COGpauin FmmeParop- 
ckaro Xapsrkosckaro Yuwmeepcureta. Xapsrosr 1855. 
in - 4°, 


Emis le 15 Avril 1856. 


il 
| 
1 
| 


Tome I. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIÉ p 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


Durs NN ÉERER S-B O'U'R.G 


A R 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'uu volume est de, 5 roubles 
assign. en Russie, et de 1 7 écus de Prusse, à l'étranger. On s'abonne, à S/.-Pétershourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse 
N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l’Amirauté N. 1, — L'expédition des gazettes du bureau des postes se 
charge de commandes pour les prouinces;, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsig, pour l'etranger. 

Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie , et à leur 
transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mémoires lus dans les séances; 2, Notes 
de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'onvrages manuscrits et imprimés , présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5, Voyages scienti- 
tiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l'état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie ; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. EXTRAITS DES MÉMOIRES. 


ÆErklürung einer arabisehen Inschrift in dem Xloster Gelathi in Imerrthi. FRAEHN. — 


Nouvellés considérations sur la construction de la fleur des graminées. TRINIVS. — 


NOTES., Sur deux osselets nouveaux dans les 


cränes de quelques Stésanopodes. BRANDT. — Über den Novgorod'schen Gostomysl. KnuG. — RAPPORT. Uber die Anwendung der 


Gaussischen Jutegrationsmethode auf die mehrfachen Integrale von Lüwenstern, COLLINS. — 


midoff au concours de 1855. 


MÉLANGES. Distribution des prix De- 


EXTRAITS DES MÉMOIRES. 


8. NOUVELLES CONSIDÉRATIONS SUR LA CONSTRUC- 
TION DE LA FLEUR DES GRAMINÉES, PAR M. 
TRINIUS (lu le 18 Mars 1836). 


Les Glumacées se distinguent parmi les autres mo- 
nocotylédonées par la position graduelle de leurs par- 
ties placées alternativement l’une au dessus de l'autre. 
C'est par cette loi seule que s'explique la construc- 
tion. des. Cypéracées et des Graminées ; construction 
qui ;, très évidente dans les feuilles du chaume, n'est 
pas moins exactement la même dans les paillettes 
étroitement serrées l’une contre l'autre dans la fleur. 

Le chaume des Graminées est un tube de moëlle 
entouré et quelquefois parcouru de vaisseaux droits , 
et entrecoupé de bourrelets de parenchyme qui, en 
forme de noeuds, en séparent autant d'entrenoeuds 
isolés qui souvent se détachent aisément l’un de l’autre. 

Chaque entrenoeud est formé par l'article du chaume 
situé entre les deux noeuds qui le terminent, et par 
la gaine qui l'entoure. Ces deux organes, pris soit 
du chaume soit du rachis de l'épillet, sont des corps 
ordinairement linéaires, plus ou moins roulés, parfai- 


tement homogènes par rapport à leur structure, et ne 
différant l'un de l'autre que par la place qu'ils oc- 
cupent. Le corps formé par le chaume ou le rachis, 
(l'article) est la partie centrale (interieure où supe: 
rieure ); la gaine, appelée bale ou paillette dans l'en- 
trenoeud du rachis, est la partie excentrique (ezxte- 
rieure ou inferieure ). Dans l'aiselle de ces parties se 
développent, dans le chaume, le bourgeon, et dans 
le rachis , l'appareil génital. 

Ces deux parties, parfaitement égales dans leur sub- 
stance et formant chacune la moitié du même organe 
prolifique, réclament, par cette homogénéité même, 
les mêmes droits phytonomiques , et suivent effective- 
ment le même mode de développement, modifié seu- 
lement d'après leur position ou centrale ou excentri- 
que, dont celle-ci, il est vrai, ne favorise pas au- 
tant que la première la perfection qu'atteint la partie 
intérieure ou centrale. On sait que celle-ci se répète 
en direction, droite autant de fois que la loi symé: 
trique du végétal le lui permet. La partie extérieure 
ou la gaine, suivant la même marche, mais d'une 
manière plus imparfaite , porte sur son extrémité, 
tout comme l'article du chaume qu'elle enveloppe, un 
bourrelet ou noeud, mais différant en ce qu'au lieu 


18 


d'être circulaire, il ne présente que la forme de crois- 
sant, ainsi que le nouvel entrenoeud même, appelé 
lame (/amina) et placé sur ce noeud articulaire de la 
gaine, prend aussi plus souvent la forme aplatie que 
la forme roulée ou cylindrique. 

Ce nouvel entrenoeud de la gaine, ou la lame, 
doit avoir non seulement la faculté de reproduire sur 
son extrémité encore une nouvelle articulation et même 
jusqu'à un nouvel entrenoeud , mais il doit aussi être 
composé, à l'instar de tous les noeuds des Grami- 
nées, de deux parties constituantes ; et il faut par 
conséquent que la lame, qui représente la partie in- 
térieure ou supérieure du nouvel entrenoeud , ait, à 
son tour, une gaine qui embrasse sa base. Quant au 
premier (la reproduction terminale) , nous trouvons , 
dans la position excentrique de la gaine même, l'ex- 
plication de la cause qui fait que la lame en reste 
la seule et unique production ultérieure , tandis que 
les articulations centrales se reproduisent jusqu'au 
terme prescrit par la symétrie universelle. Néan- 
moins nous voyons très souvent la pointe de la lame 
s'endurcir et former une espèce de callosité qui peut 
être regardée comme une disposition de produire une 
nouvelle articulation ; el il existe même des exemples 
où de cette callosité, alors transformée en vraie arti- 
culation , il s'élève effectivement une petite lamelle ou 
nouvel entrenoeud en miniature: prolification dont 
l'herbier de l’auteur conserve un échantillon très in- 
structif dans un G/yceria ( GI. nervata = Poa ner- 
vata FVäld. ). 

Quant à la gaine réclamée par le nouvel entre- 
noeud (la lame), nous la trouvons, quoique dans 
un état encore moins parfait que n'est celui de la 
lame même, dans la lgule qui, sous forme d'une 
simple écaille, au lieu d'envelopper la lame, s’acco- 
mode plutôt à l'excavation de celle-ci. Cette excavation, 
suivant la loi de l’alternation et relativement à la con- 
vexité extérieure de la gaine qui la supporte, forme la face 
intérieure de la lame, face qui repose toujours dans 
la concavité des gaines. Bien que celte paire de val- 
ves trop excentriques (lame et ligule) ne puisse nul- 
lement plus être comptée parmi les organes productifs, 


gardés comme une espèce de production rudimentaire 
ou abortive. 

On sait que la lame des entrenoeuds supérieurs du 
chaume se raccourcit ordinairement, et que celle de 
la gaine suprême qui touche immédiatement à l'axe 
florifère , est souvent presque nulle. Cette suppression 
devient, dans les gaines florales, c. à d. dans les 
paillettes, ou complète, et les paillettes sont zutiques, 
ou la lame se trouve réduite à une simple soie (Fe- 
stuca, Bromus ctc.), ou à une arête (Stpa, Andro- 
pogon etc.) qui, construite d'une seule ou de trois 
nervures tantôt soudées ensemble (Danthonia) , tantôt 
formant autant de rayons isolés (Aristida) , conformé- 
ment à sa nature primitive, part le plus souvent 
d'une petite articulation calleuse et devient caduque. 

Tout bourgeon n'étant qu'une répétition de sa plante 
mère, celui des Graminées est parfaitement homogène 
avec les entrenoeuds du gramen dans l'aiselle duquel 
il a pris naissance, c. à d. il est composé de deux 
parties, dont l'intérieure est le premier article du 
chaume futur, et dont l'extérieure est sa gaine, La 
position de ces deux parties dans l'aiselle formée par 
le vieux chaume et sa gaine, est alternante avec les 
dites pièces, de-sorte que la gaine du . jeune bour- 
geon, adossée contre le vieux chaume et.par à même 
binervis , embrasse avec ses bords le chaume naissant 
qui, par conséquent , est placé entre sa propre gaine 
et celle du chaume. 

Or, tous les entrenoeuds , soit du chaume soit de 
l'axe florifère , étant essentiellement de même nature, 
le bourgeon floral, placé entre la paillette et le ra- 
chis, doit avoir la même position respective de ses 
deux parties comme le bourgeon du chaume. Aussi 
les entrenoeuds de l'axe d'une panicule poussent leurs 
rameaux (radit) de la même façon, excepté que la 
gaine de ces entrenocuds est ordinairement réduite à 
une écaille fort petite et souvent presque impercepti- 
ble. C'est donc entre cette écaille et l'article de l'axe 
que provient le radius qui, entre l'article et lui- 
même , porte très souvent une touffe de poils , repré- 
sentant d'une manière également imparfaite sa propre 
gaine. Ce radius peut être simple ou composé de plu- 


pourtant les’ poils qui naissent souvent dans leur ai-| sieurs nervures qui, soudées ensemble, forment p. ex. 
selle, n'en pourraient, peut-être, pas moins être re- Îles axes partiels des Paspalum , ou qui, séparées en 


19 


plusieurs rayons comme l'arête des Aristides , présen- 
tent alors les faisceaux souvent verticillés des panicu- 
les ordinaires. 


Obs. 


L'idée d'expliquer ces verticilles comme étant des feuilles 
réduites à leurs nervures, tombe d'elle-même quand on se 
rappelle que la feuille, c. à. d. l'entrenoeud terminal et 
stérile de la gaine, ne peut jamais être florifère. 

Enfin, on reconnaîtra sans difficullé et tout aussi 
clairement la même construction dans les épillets, en 
y considérant l'extrème raccourcissement des entre- 
noeuds dont les articles, plus ou moins développés 
dans les valves inférieures seulement, disparaissent 
entièrement dans les parties supérieures de la fleur, 
L'auteur ose donc avancer et tâche de prouver que la 
fleur des Graminées , composée d'entrenocuds , en a 
pour type le nombre de trois fois trois. Le premier et 
le second de ces entrenoeuds ne produisent ordinaire- 
ment point de bourgeon, et on distingue leurs gaines 
par le nom de g/umes (le calice de Linné). Leur moi- 
tié intérieure, faisant partie du rachis, (du moins l'ar- 
ticle qui appartient à la glume inférieure) est souvent 
assez développée, tandis que l'article de la glume su- 
périeure est réduit à une petite callosité en forme de 
gobelet , et caché dans le fond de la glume. 

Le troisième entrenoeud, proprement floral, est 
composé d'une valve appelée communément rave infe- 
rieuré du périanthe ; et d'un article qui est ou entière- 
ment supprimé (comme dans les Z#fa, les Alorecu- 
rus etc.) , ou réduit à un ca/us (Agrostis etc.), ou 
enfin plus ou moins développé en forme d'un pédi- 
cule, tantôt nu, tantôt terminé par des poils ou par 
une fleurette avortée ; ou même, dans les multiflores, 
par un entrenoeud nouvel et complet, et qui se repro- 
duit autant de fois que la longueur symétrique de 
l'épillet composé le lui préserit. Voilà les trois entre- 
noeuds qui forment le premier groupe tripartite de 
l'épillet typique et uniflore des Graminées. 

Dans les deux groupes suivants, les articles de 
tous les six autres entrenoeuds, à l'exception du der- 
nier ou terminal, sont tellement restreints dans leur 
développement , qu'il n'en reste que les gainés ou val- 
ves extérieures, qui semblent sortir immédiatement 
l'une de l’aiselle de l'autre. Cependant, la loi de leur 
alternation et leur organisation une fois bien conçues, 


on reconnaîtra bientôt que le bourgeon floral est 
exactement formé d'après le même type que celui 
du chaume. La valve Ja plus inférieure ou celle du 
premier entrenoeud du second groupe (appelée vale 
supérieure du périanthe ) est également adossée contre 
l'article de son entrenoeud maternel (article que nous 
venons de désigner par le nom de pédicule), comme 
la jeune gaine du bourgeon du chaume est adossée 
contre l'article de celui-ci; et cette valve ne présente 
ordinairement non plus que deux nervures. L'article 
qui lui revient, mais qui n'est point visiblement dé- 
veloppé, porte un nouvel entrenoeud , dont la gaine 
fendue est appelée odicule ; et l'article de celle-ci, 
également supprimé , donne naissance à un troisième 
entrenoeud dont la gaine, qui n'est développée que 
rarement, est connue sous le terme de sguama lodi- 
culae posterior. Ces trois entrenoeuds , réduits à leurs 
gaines où à de simples valvules, composent le second 
groupe et forment les enveloppes des parties génitales. 

Le troisième et dernier groupe d'entrenoeuds se 
compose donc par les étamines et l'ovaire. Ses deux 
gaines ou valvules inférieures — quand elles sont dé- 
veloppées toutes les deux — sont tellement rappro- 
chées l'une de l'autre, que leur base. semble être la 
mème. Ce sont les f/aments qui, dans l'état typique 
au nombre de six, se forment de ces deux valvules 
fendues chacune en trois lanières, et dont la supé- 
rieure se trouve ordinairement supprimée, tandis que 
son article, destiné à porter l'entrenoeud terminal ou 
fructifère , est presque toujours présent et quelquefois 
même d'une longueur assez considérable (Oraire pedi- 
celle). Ce pédicule de l'ovaire ressemble en cela à l'ar- 
ticle suprème du chaume qui, portant sur son som- 
met la masse de fleurs totale, est toujours de heau- 
coup plus long que les articles qui le précèdent. 
L'entrenocud terminal même se présente sous forme 
d'une valve, dont les bords, ne s'ouvrant que dans 
les Vilfa (Sporobolus) , sont ordinairement soudés en- 
semble. 

Après avoir ainsi reconnu dans l'épillet la répéti- 
tion concentrée d'un des rameaux du chaume même, 
seulement modifiée en ce que les entrenoeuds se rac- 
courcissent de plus en plus et que leurs gaines, de- 
venues enveloppes florales et fructifères , s'anoblissent ; 


20 


pour ainsi dire, à mesure que leur destination les 
appelle à des fonctions successivement plus ‘importan- 
tes, nous parvenons facilement à distinguer, dans le 
sein du dernier entrenoeud , le bourgeon fructifère , 
comme nous venons de reconnaître, dans l'entrenoeud 
du groupe inférieur , le bourgeon floral. Aussi la po- 
sition réciproque des parties du bourgeon séminal est- 
elle en tout la même que nous l'avons trouvée dans 
celui du chaume ou de l'épillet. 

Il est clair, que la valve du péricarpe, pour être 
entrenoeud et pour rendre la naissance du bourgeon 
séminal dans son sein intelligible , réclame sa moitié 
intérieure , ou son article, avec le même droit que 
les précédents. Mais aucun développement ultérieur de 
l'individu au dela de ce terme extrême, aucune con- 
tinuation ultérieure du rachis de l'épillet, à partir de 
cet entrenoeud suprême, n'ayant plus lieu, la sup- 
pression de cet article du péricarpe doit être regardée 
comme constante el typique. Cependant son existence 
présumée s'annonce par la valve délicate qui, appelée 
tegmen par M. Brongniart, ou périsperme par d'au- 
tres auteurs , enveloppe son propre article à lui, éga- 
lement supprimé, mais qui, en formant le commen- 
cement d'un nouvel individu ou l'embryon , pousse, 
à son tour, une valve (4 cotyledon) qui sert de pre- 
mière gaine au chaume naïssant et se présentant sous 
forme de plumule. L'albumen, dont se remplit la 
valve inférieure du bourgeon séminal , pressant l'em- 
bryon avec son cotylédon, est la cause qui détermine 
cœux-ci à se placer latéralement dans la profondeur 
du péricarpe. 


2 Q —— 


9. Cu. M. FRAEHN'S ERKLÂRUNG DER ARABISCHEN 
INSCHRIFT DES EISERNEN THORFLÜGELS ZU GE- 
LATHI IN ÎMERETHI (gelesen den 27. November 
1835). 


Wie der Chalif Mutasim im 9ten Jahrhundert die 
beiden Flügel eines Stadtthores von Ancyra nach Bag- 
dad versetzte, wie ein Jahrhundert nachher Nicepho- 
rus Phokas die von Tarsus nach Constantinopel, wie 
400 Jahre später Timur die von Herat in Chorasan 
nach dem unter iähm wundervoll aufblühenden Kesch 


in Transoxana entführen liess — so findet sich im 
Kloster Gelathi, dem ehemaligen Sitze der Patriarchen 
von Imerethi noch heute einer von zwei mächtigen 
eisernen Thorflügeln, welche die Volkssage durch Kô- 
nig David, der Wiederhersteller des Reichs beigenannt, 
d. ï. durch David IE von dem Hanse Pakrat, An- 
fangs des 12ten Jahrhunderts von Derbend dahin ab- 
geführt seyn lässt. Der noch vorhandene Flügel trägt 
eine kufische Inschrift, deren Rottiers , Gamba u ‘a 
auf eine Art Erwähnung thun , die glauben machen 
kônnte, als seyen von ihr nur noch einige Reste vor- 
handen und ihre Entzifferung jetzt nicht mehr môg- 
ch. Dem ist jedoch gkücklicher Weise nicht also. 
Als ich im Jahr 1826 mich in den Stand gesetst 
sah, von méhreren der ältesten Inschrifien Derbends , 
die so lange in ein magisches Dunkel gehüllt geblieben 
waren, endlich den Schleier zu lüften, (was in einer 
Abhandlung , von der ich einen Auszug in unserer 
akademischen Zeitung niederlegte, geschah), da gab 
ich in einem Anhange zu derselben auch von der In- 
schrift dieses Thorflügels die Erklärung. Indessen da 
mir davon nur eine Nachbildung aus freier Hand und 
in verjüngtem Maassstabe vorlag, so konnte es nicht 
fehlen, dass dadurch das Geschäft der Entzifferung 
etwas erschwert wurde und einige Lücken und Unge- 
wissheiten in der Lüsung übrig blieben. Wenn nun 
auch diese, was die Hauptmomente — die Namen 
des Fürsten, von dem die Inschrift herrührt, und 
das Jahr, aus dem sie datut ist — anbelangt, kei- 
nem Zweifel unterworfen war, so konnte doch eine 
neue und genaue Copie der Inschrift mir nicht anders 
als sehr willkommen seyn. Eine solche nun ist mir 
von Herrn v. Baritenew, einem sehr unterrichteten 
Officier vom Sappeurwesen, seworden, der, voll 16b- 
lichen Eifers auch für antiquarische Untersuchungen , 
im Jahr 1830, absichtlich um diese Inschrift genau zu 
copiren, zwei Tage in Gelathi sich aufgehalten hat. 
Diese Copie ist eine unmittelbar auf der Thüre selbst 
gemachte Nachzeichnung , welche die alte Schrift in 
ihrer ganzen, natürlichen Grüsse und Gestalt wieder- 
giebt. Durch sie ist es mir nun môglich geworden, 
fast sämmiliche nach der früheren Copie in meiner 
Erklärung noch gebliebenen Lücken auszufüllen. Diese 
berichtigte und vervollständigte Lesung und Erklärung 


21 


nun liefert, mit den erforderlichen paläographischen 
und philologischen Erläuterungen begleitet, die heute 
von mir eingereichte Abhandlung. In selbiger habe 
ich ausserdem hinsichtlich des Emir's Schawir, auf 
dessen Befehl das gedachte in Rede stehende eiserne 
Stadtthor im J. Chr. 1065 gemacht worden, und 
den ich früherhin in der Geschichte nicht nachweisen 
konnte, die nôthige Auskunft gegeben. Es ist der, un- 
ter dem Namen Abu-l-siwar oder Abul-eswar in der 
Armenischen Geschichte häufg vorkommende Arabi- 
sche Emir von Towin. Er war von der Familie der 
Benu- Scheddad , die sich in Karabagh und einem 
Theïle Armeniens und Aderbeidschan's 128 Jahre hin- 
durch (von 951 — 1079 Chr.) fast ganz unabhängig 
vom Chalifate erhielt. Da diese Dynastie unsern Hi- 
storikern unbekannt gcblieben, so habe ich die Reïhe- 
folge der Emire derselben aus einem bisher noch von 
andern nicht benutzten Türkischen Autor beigebracht 
und zugleich die Gelegenheit benutzt, die muhamme- 
danische Numismatik, in welcher diese Dynastie bis- 
her noch ungekannt war, mit selbiger durch Bekannt- 
machung von einem Paar hôchst seltener Münzdenkmä- 
ler derselben aus dem 10ten und 11ten Jahrhundert, 
von denen eines unser Asiatisches Museum bewahrt, 
zu bereichern. — JIndem ich aber nun den Fürsten, 
der sich auf unserer Inschrift nennt, in der Geschichte 
nachzuweisen mich im Stande sahe , bin ich auf ge- 
rechte Zweïfel an der Richtigkeit der Tradition, wel- 
che den Thorflügel aus Derbend, das dieser Fürst nie- 
mals in Besitz gehabt, nach Gelathi versetzen lässt, ge- 
stossen, und habe meine Zweifel auszuprechen kein Hehl 
gehabt, und es wahrscheinlich zu machen gesucht , dass 
diese Trophäe aus einer andern berühmten Stadt sich 
herschreibt, die auch der Schauplatz der Heldenthaten 
Kôünig Davids IL war, und sich früherhin wirklich 
im Besitz des Emirs, dessen Namen die Inschrift 
giebt, befunden hatte. Ich habe dabei auf Berdaa 
hingedeutet. Bei dieser berühmten alten Hauptstadt 
von Karabagh tritt wirklich der gedachte doppelte 
Umstand ein. Sie war im Besitz unseres Emir's ge- 
wesen, und wurde hundert Jahre hernach von Kônig 
David erobert. Dabeï ist nun noch zu bedenken, dass 
es sich um eine Begebenheit handelt, die beiläufig 
700 Jahre zurück datirt und von der die Kunde 


sich nur durch die Tradition erhalten hat; und Tra- 
ditionen sind gar oft schon als sebr irrig befunden 
worden, wie es z. B. mit derjenigen der Fall ist, 
welche die merkwürdigen bronzenen Thüren der So- 
phien - Kathedrale zu Nowgorod aus Korsun oder dem 
alten Cherson dahin versetzt seyn lässt, obschon diese 
doch durch Figuren und Aufschriften keinesweges auf 
Griechischen Ursprung hindeuten, sondern sich viel- 
mehr als das Werk eines deutschen Künstlers verrathen, 

Indem ich die mir von Herrn Stabscapitän Barte- 
new gewordene Nachzeichnung der hier besprochenen 
Inschrift nebst den Resten einer Grusinischen, die 
ebenderselbe von einem oberhalb des Thores befindli- 
chen eisernen Balken copirt hat, der Conferenz hie- 
bei vorzulegen die Ehre habe, bitte ich beide in ver- 
kleinertem Maassstabe in Kupfer stechen zu lassen 
und sie der Abhandlung als ein unumgänglich noth- 
wendiges Zubehôr auf zwei Tafeln beizufügen, auf 
deren letzterer ich noch von der ersteren Inschrift ei- 
nen Namen wenigstens in natürlicher Grôsse darge- 
stellt wünschte. 


——"“<— 
NOTES. 


3. NOTE SUR DEUX OSSELETS NOUVEAUX DÉCOU- 
VERTS DANS LES CRÂNES DE QUELQUES OI- 
SEAUX STÉGANOPODES , PAR M. BRANDT (lu 
le 4 mars 1856). 


Les recherches comparatives sur la structure du 
squelette des pélicans, recherches que je me propose 
de publier dans le premier cahier de mes travaux re- 
latifs à l'histoire naturelle des animaux de Russie, 
m'ont conduit à la découverte de deux espèces d'os- 
selets , découverte dont j'ai l'honneur de rendre ompte 
à l'Académie. 

Les uns de ces osselets se trouvent dans l'Anhinga 
et dans les Cormorans, plus développés dans le pre- 
micr, et moins dans le second de ces genres. On 
en observe un de chaque côlé du crâne au-dessus du 
bord supérieur de la partie antérieure de l'os zy- 
gomatique , devant l'os lacrymal , en forme d'une pe- 
tite lame oblongue et linéaire qui, dans les Anhin- 


. 22 


gas, remplit presque tout l’espace entre le bord posté- 
rieur de l'os lacrymal et l'os zygomatique. Dans les 
Cormorans , ils n'occupent qu'une petite partie de cet 
espace. À cause de leur disposition, on peut les ap- 
peler Ossicula suprajugalia. 

Les Pélicans, les Frégates (Tachypetes Vieill.) et 
les Phaëtons n'en offrent aucune trace. 

L'autre espèce d'osselets n'a été observée par moi 
que dans les Frégates. On y voit pareillement de cha- 
que côté un, auprès de la partie inférieure du bord 
intérieur de l'os lacrymal, à laquelle il est joint, au 
moyen d'une masse ligamenteuse, par sa partie supé- 
rieure et moyenne, tandis que sa partie inférieure 
courbée soutient seulement la peau qui recouvre la 
partie latérale et postérieure du palais osseux. Quant 
à la forme, les deux osselets ressemblent à de petits 
crochets très peu courbés dont la convexité se tourne 
vers la paroï intérieure du palais. La place qu'occu- 
pent ces osselets dans les frégates, prouve qu'ils ne 
doivent point être confondus avec ceux des Cormo- 
rans et des Anhingas, puisque leur disposition et 
leur fonction sont tout-à-fait différentes. 

Au reste je m'engage de donner sous peu une de- 
scription plus détaillée de ces osselets accompagnée 
des figures nécessaires. 


2 ® — 


4. UEBER DEN NOVGORODSCHEN GOSTOMYSL, VON 
Ps. KRUG (gelesen den 15. April 1836). 


Nestor, ein geborner Slave, obwol er den Ur- 
sprung des Russischen Staates nach der Wahrheit 
berichtet, und die verschiedenen Bestandtheile seiner 
Zusammensetzung ‘angibt, ist doch dabei äusserst 
wortkarg, und dadurch hat er Veranlassung zu vie- 
len Misdeutungen geseben. Indem ihm nämlich nur 
das vorzüglich wichtig war, was auf seine Stammes- 
genossen, die S/wer, Bezichung hatte, vernachläs- 
sigte er nicht blos die Z'schuder, welche anfangs 
doch ohnstreitig die Mehrzahl der neuen Staatsbürger 
ausmachten, sondern sogar auch die eigentlichen Rus- 
sen, die den Staatskôrper gründeten, der nach ihnen 
den Namen ‘Poo« erhielt. — Der fromme Mëônch 
mag vielleicht, wie sein Zeitgenosse, der Domherr 


von Bremen Adam, den Grundsatz gehabt haben: 
sinutile est acta non credentiam scrutari; auch kann 
ihn eïnigermaassen die Betrachtung entschuldigen , 
dass damals, als er schrieb, (gegen Ende des XI. 
Jahrhunderts) , bereits a/e Grossfürstlichen Untertha- 
nen des, schon zu des Patriarchen Photius Zeiten, be- 
rübmten Russischen Namens theilhafiig geworden ‘wa- 
ren; und dass besonders die S/aren ihr Haupt sehr 
erhoben hatten, seit der bei Volodimer's Uebertritt 
zum Christenthum eingeführien Slavonischen Bibelüber- 
setzung, und durch den nun in ékrer Sprache gehal- 
tenen Gottesdienst, Vortrag der Priester, und Unter- 
richt in den Schulen. Am meisten hatte wol Jaro- 
slav, Volodimer's Sohn , für die Verbreitung des Sla- 
vonischen gewirkt, das die Muttersprache seiner Ge- 
malin war, der Tochter einer Obodritischen Slavin , 
dadurch, dass er viele griechische Bücher ins Slavo- 
nische übersetzen less, ja selbst das erste noch vor- 
handene Gesetzbuch in dieser Zunge verfasste. — 
Nestor weiss übrigens sehr wol, wie ehrenvoll es 
für seine Slaven war, dass sie run (mmwb) Russen 
hiessen , und mehr als Einmal kommt er darauf zu- 
rück. 

Eben so nun, wie unser inländischer Annalist, 
sind auch gut unterrichtele Ausländer im X. Jahrhun- 
dert, also lange vor Nestorn, mit der genetischen 
Verschiedenheit der Russen und Slaven gar wol be- 
kannt, wie z. B. der Kaiser Konstantin Porphyrogen- 
neta (950), und der Longobarde Läutprand (958), 
der seine Kunde aus Konstantinopel mitgebracht hatte. 
Aber etwas spâtere Schrifisteller im Westen von 
Russland unterscheiden beide Volksstimme schon nicht 
mehr ; ihnen ist des Russischen Staats Ursprung aus 
verschiedenartigen Bestandtheilen ein Geheiïmniss. Oleg’s 
Ausdehnung nach Süden hin hatte die Aufmerksamkeit 
der westlichen Vôülker von Russland abgelenkt. — 
Der bereits erwähnie Adam von Bremen (1075) 
spricht von den Russen so, als seien sie von jeher 
blos Slaven gewesen. — Helmold , Priester in Bosov 
am Plôner-See , erklärt (in seiner Chronica Slavorum, 
die bis zum J. 1170 geht;) die Russen ausdrücklich 
für den ôstlichsten S/avenstamm am Baltischen Meere, 
so wie die Vagrier für den westlichsten. Dass jene, 
die Russen, schon lange Christen sind, ist ihm be- 


25 


kannt, er hat aber nicht in Erfahrung bringen kônnen, 
durch wen sie es geworden waren, — Hielten diese 
beiden, mit Recht geachteten, deutschen Schrifisteller 
des XI. und XII. Jahrhunderts die Russen für ein 
ursprünglich reinslavisches Volk: wie kônnte man er- 
warlen, dass spätere Ausländer, die gewähnlich nur 
aus ihnen schôpfen , hätten anderer Meinung sein sol- 
len! Ja es mochte sich im Vaterlande selbst die rich- 
tigere Kunde wol nur bei sehr wenigen erhalten ha- 
ben, da während der Herrschaft der Mongolen jeder 
zu viel von derGeg enwart litt, als dass er sich um 
die Vorzeit hätte bekümmern kônnen. Und als man 
endlich im XV. Jahrh. wieder aufathmete, und neue 
Verbindungen mit Europäern anknüpfie, und nun je- 
der Russe nur slavisch sprach: wie hätte er da nicht 
selber glauben, und andere versichern sollen, es sei 
von je her so gewesen! 

Bei dieser allgemeinen Ueberzeugung aber von der 
ursprünglichen Identität der Russen und Slaven , war 
es wol sehr natürlich zu glauben, die vormaligen 
Landesbewohner, als sie um die Müitte des IX. Jahr- 
hunderts sich einen  ausländischen Herrscher riefen, 
würden denselben gewiss aus keinem andern, als aus 
einem ihnen an Sprache, Sitten und Cultus verwandten 
Slaven-Stamme gewählt haben. —  Dass Rurik ein Va- 
ring, und über das Varinger - Meer gekommen war , 
wussle man; über diesen Namen selbst aber war man 
nicht im Klaren, Achnlichkeit des Lautes liess an 
Vagrien denken, sapañckoe und sarpcxoe mope 
klangen ziemlich eïnerlei. Vagrien lag am wesilichsten 
Ende des Varinger - Meeres, welches ja von diesem 
Lande seinen Namen konnte erhalten haben: es war 
die letzte Provinz, in welcher vormals Slaven sassen, 
» terminus Slaviae, “ Die Residenz der dortigen Klein- 
kônige (reguli), Starigard, auf deutsch Aldenburg 
genannt, (jetzt Oldenburg, ein Städtchen von 200 
Häusern ;) war einst eine sehr berühmte See- und 
Handelsstadt gewesen; und unter jenen Kônigen hatte 
es einige gegeben, die nicht blos über alle Obodri- 
ten , sondern über noch weit entferntere Stimme ihre 
Herrschaft ausgedehnt hatten (diess sind Helmolds 
Worte).— Von Vagriens Fürsten also liess man un- 
sern Rurik abstammen, und Aldenburg hielt man 
für seine Vaterstadt, — Ward diese Meinung nicht 


offenbar auch dadurch bestätigt, dass der neue Re- 
gent seiner ersten Residenz , im Osten des Varinger- 
Meeres gelegen , denselben Namen gab ? Denn Ladoga 
heisst in deutschen Schriften Aldagen, in nordischen 
Aldeygoborg. Seine zweile Residenz aber ward im 
Gegensatze von Stargard, Novgard oder Novgorod 
genannt. — Wie hätte ein so plausibles Raisonne- 
ment , unterslützl durch einen an sich lôblichen — 
hier aber leider übelverstandenen — Patriotismus, den 
damaligen Russen nicht vollkommen einleuchten sollen ! 

Freilich wäre zu wünschen gewesen , dass es auch 
hätte historisch belegt werden kônnen. Allein da sla- 
vische Schrifisteller aus dem IX. Jahrhundert nicht 
vorhanden sind, so nahm man zu den fränkischen 
seine Zuflucht. Hier fanden sich Slaven-Kônige und 
Fürsten genug, unter denen man wählen konnte. Ei- 
nen Tabomiuzl , dux oder regulus Obodritorum, des- 
sen unter dem J. 862 Erwähnung geschieht , konnte 
man seiner Jugend wegen nicht brauchen. Besser 
aber passte der im J. 844 erwähnte Goztomiuzl , rex 
Obodritorum ; dieser konnte allerdings den Slaven am 
Ilmen-See den Rath ertheilt haben, sich Fürsten ganz 
aus seiner Nähe zu holen. Da dieser Gostomysl nun 
einmal von einem Geschichtskundigen aufgefunden , 
und mit Russland in Verbindung gebracht war: so 
kann es nicht eben sehr befremden, wenn andere 
ihn zum Fürsten von Novgorod selbst machten , oder 
wenigstens zum Posadnik. Haben sich doch einige 
auch damit noch nicht begnügt, sondern führen uns 
noch ein paar andere Obodriten - Fürsten des VIII, 
und IX, Jahrhunderts als den Grossvater und den 
Vater Ruriks auf! — Sie gehôren indess eben so 
wenig in die Russische Geschichte, wie Gostomysl, 
und es ist wol endlich einmal Zeit, solche Mähr- 
chen daraus zu verweisen. 


RAPPORT. 


2. UFBER DIE ANWENDUNG DER (GAUSSISCHEN INTEGRA- 
TIONSMETHODE AUF DIE MEHRFACHEN INTEGRALE, VON 
J.S.LOEWENSTERN (überreicht d. 3. July 1835). 


Der, von dem berühmten Gauss, für die näherungs- 
weise Bercchnung der Werthe bestimmter, d. h., zwi- 
schen vorseschriebenen Grenzen liegender, Integrale, in 


24 . 


den Gôüttinger Comm. mitgetheillen Methode zu Folge 
werden, nachdem für die, unter dem Integrationszei- 
chen mit dem Differentiale der Variabeln multiplicirte 
Function eine andre Function derselben Variabeln ge- 
setzt worden, welche, für eine Reihe gewisser speeïel- 
ler Werthe, die man den Variabeln successive giebt, 
dieselben correspondirenden Werthe erhält, als die gege- 
bene Function selbst dafür liefert, die speciellen Werthe 
der Variabeln dergestalt bestimmt, dass der Fehler, der 
dadurch begangen wird, dass man statt des Integrals 
der gegebenen Function dasjenige der substituirten, im- 
mer innerhalb der vorgeschriebenen Grenzen, nimmt, 
môglichst klein, oder, mit andern Worten, dass die 
als Differenz beider Integrale erhaltene Function ein Mi- 
nimum werde. 

Dem von Gauss zu diesem Zwecke angewandien Ver- 
fahren, welches auf einer schwierigen Induction beruht, 
subslituirte Prof. Jacobi in Kônigsbers, in dem Crelle- 
schen Journale, Band I. pag. 501, cin sehr einfaches 
und directes, das genz zu denselben Resultaten führt, 
übrigens sich gleichfalls nur auf Functionen mit Einer 
Variabeln bezieht. Einen ähnlichen Weg hat nachge- 
hends, in demselben Journale, Band VI. pag. 91, Dr. 
Minding in Berlin für die Berechnung der Näherungs- 
werthe doppelter Integrale eingeschlagen. Herr Loewen- 
stern hat nun, in seiner der Akademie vorgelesten Ab- 
handlung, diese Erweiterung noch weiler getrieben, in- 
dem er die Gaussische Methode, in Jakobischer Be- 
handlungsweise, auf beliebig viclfache Integrale angewandt 
hat. Dass bei einer solchen Erweiterung die resultiren- 
den Ausdrücke sehr complicirt werden, versteht sich 
von selbst, Herr Loewenstern hat sich in dieser Hin- 
sicht mit Vortheil der Sammenzeichen (Æ) bedient, die, 
in derselben Art, wie die von Rothe bei seinen combi- 
natorischen Aggregaten gebrauchten, vor das allgemeine 
Glied einer Reihe gesetzt, die Summe aller daraus, in- 
nerhalb vorgeschriebener Grenzen, die durch über und 
unter das Summenzeichen gestellte Indices angegeben 
werden, successive zu bildenden einzelnen Glieder be- 
zeichnen. 

Indem ich die Arbeit des Herrn Loewenstern, als 
eine wohlgelungene und auch ihres Gegenstandes halber 
interessante, der Akademie zur Aufnahme in die Mémoï- 
res des savants étrangers empfehle, darf ich jedoch die 
Meinung nicht unterdrücken, dass diese Abhandlung 
sehr gewonnen haben würde, wenn der Verfasser, in 
Rücksicht darauf, dass sowohl die Gaussische Methode 
selbst, als auch die darauf Bezug habenden Aufsätze der 
HH. Jacobi und Minding doch noch bis jetzt wenig be- 
kannt sind, eine, dem des Gegenstandes Nichtkundigen 
das. Nachlesen ersparende, die Fer ie und die Hülfs- 
sätze deullich darlegende Einleitung vorausgeschickt hätte. 
Auch wird der Werth solcher Darstellungen durch 
zweckmässig gewälilte Beispiele sehr erhüht. Eine vom 
Prof. Dirksen in Berlin, über die Methoden, die Nähe- 
rungsWerthe bestimmter Integrale zu finden, erst ganz 
kürzlich publicirte Schrift kenne ich bis jetzt nur aus 
einer, ihr vortheilhaften, kritischen Anzeige. 


CozLins. 


MÉLANGES. 


DISTRIBUTION DES PRIX DÉMIDOFF AU CONCOURS DE 1835. 


Dans sa séance publique du 17 (29) Avril passé, l'A- 
cadémie a décerné des prix Démidoff aux auteurs des 
ouvrages suivants : 


GRANDS PRIX DE 5000 ROUBLES. 


A M. le contre-amiral Lüthke pour son Voyage autour 
du monde sur le sloop Ze Séniavine. Partie historique 2 
voll. in-8° St.-P. 1835, avec un atlas. Pa.tie nautique À 
vol in-4°. St.-P. 1835, avec un atlas. 

A M. le professeur Braschmann pour son Cours de géo- 
métrie analytique. (amanumusecraa reomempia, ma- 
gr e 
A M. le lieutenant - général et sénateur Michaïlovsky- 
Danilevsky pour ses Mémoires de la campagne de 1813 
CE OUR o noxoyb 1815 roxa. 1 vol. in-8°. St. -P. 
1855. 


PRIX D'ENCOURAGEMENT DE 2500 ROUBLES. 


A M. le conseiller d'état Petrouchevsky pour sa traduc- 
tion russe des Eléments d'Euclide, faite sur le texte ori- 
ginal (38rAnaOoBpIXR Haaxb, MP RHATM 7-44, 8-aA 
H9-aa; Cojep#ammia MeOpIO AHCEAB APEBHMXB TeEO- 
Mempog® 1 vol in-8°. St.-P. 1855) 

A M. le conseiller d'état actuel Sfpano/f pour sa de- 
scription statistique du gouvernement d'Iénisseïsk (Exn- 
ceñcraa ry6epnia 2 voll. in-8°. St.-P. 1835). 

Au Rév. P. Jean Véniaminoff à Novo - Arkhangelsk, 
côte nord - ouest” de l'Amérique, pour sa grammaire de 
la langue des îles Aléoutes (Onpime rpammamurm 
Areymcro-/lncseBCRArTO H3BIKA, manuscrit ). 

A M. Reinhold de Helmersen pour son Histoire du droit 
de la noblesse de Livonie (Geschichte des livländischen 
Adelsrechts bis z. J. 1561.-1 vol. in-S°. Dorpat 1835). 

A M. le conseiller d'état Gebler, Dr. en méd., pour 
son Aperçu des monts de la Katoune, la chaîne la plus 
élevée de l'Altaï russe (Ubersicht des Katunischen Ge- 
birges, der hüchsten Kette des Russischen Altai, ma- 
nuscrit). 

A M. le professeur Vsévolodoff pour sa Chirurgie vété: 
rinaire (300-Xmpypria am pyroybAmeAsHAA BeIme- 
puHapaa Hayra. 5 voll. in8. St-P. 1855). 

A M. le conseiller d'état Snéguireff pour son ouvrage 
sur les proverbes russes. (Pycckie Bb CEOHXb nOC10- 
gnuaxB. 4 voll. in-8°. St-P. 1855). 


Total des prix adjugés 35000 roubles. 


Des médailles d'or ont élé distribuées à M. le prof. 
Bunge pour l'analyse de l'ouvrage de M. Helmersen, et à 
M. Jessen, médecin vétérinaire pour l'analyse de l'ou 
vrage de M. Vsevolodoff. 


Nous nous proposons de communiquer à nos lecteurs 
les analyses des ouvrages couronnés. 


Emis le 24 Avril 1856. 


———— 


Tome I. N. 4. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIÉ p 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT -PÉTERSBOURG. 


AR 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est de 5 roubles 
assign. en Russie, et de 1 3 écus de Prusse, 4 l'étranger. On s'abonne, à Sr.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse 
N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se 
charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsis, pour l'étranger. 

Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement desliné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie , et à leur 
transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mémoires lus dans les séances; 2. Notes 
de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés , présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5, Voyages svienti- 
fiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique ; 7. Ouvrages offerts et notices sur l’état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. EXTRAITS DES MÉMOIRES. 10. Sur l'équation de la température dans les liquides. OsrnoGnADSkx. — 11. Del- 
phini Phocnenae anatome, BAer. — NOTES. 5. Ueber Tibetisches Sprachstudium in Russland. Scampr, — CORRESPONDANCE. 
1. Fleur et pollen découverts dans la houille brune. Gôrrgrr. — 2. Nouvelle espèce de perdrix de l'Altaï. Gepren. — MÉLANGES. 
2. Racines primitives des nombres premiers entre 102 et 200. OSTROGRADSKY. —= 8. Érinaceus hypomelas, nouvelle espèce d'hérisson de 
Russie. BRANDT. 


RE PE D LD ES CG 


EXTRAITS DES MÉMOIRES. 


10, SUR L'ÉQUATION RELATIVE À LA PROPAGATION 
DE LA CHALEUR DANS L'INTÉRIEUR DES LIQUI- 
DES, PAR M. OSTROGRADSKY (lu le 8 avril 
1836 ). 


M. Ostrogradsky obtient cette équation de la ma- 
nïère suivante, 

Soient U une partie quelconque du volume du li- 
quide que l'on considère , à la température de la mo- 
lécule qui répond aux coordonnées x, y, z, et t le 
temps; on sait que la quantité de chaleur, qui s'in- 
troduit pendant l'instant 4, dans l'intérieur du vo- 
lume T par un élément s de sa surface, peut être re- 
présentée par 


d à dé 
K (== Cos. 1 + Cos. we +P Cos.») sdt, 
K étant la conductibilité et À, u, v représentant les an- 


gles que la normale à l'élément s, prolongée à l'ex- 
térieur de Ÿ, fait avec les axes coordonnés, 


En nn D 7 


K (5 Cos s. 1 + © = Cos. + T Cos.») sd, 


romane à 


JK(E 


toute la surface de U, on trouvera 
2 Cos. 147 Cos. # + À Cos. » ») sat 


= a) +4( 2(Ga)+a(Ka) 1e dt 
pour l'expression de la desité de chaleur qui pé- 
nètre dans le volume Ÿ pendant le temps dt; w dé- 
signe un élément de ce volume, et la dernière inté- 
grale s'étend à tous les éléments w de 


D'un autre côté, la quantité de chaleur que le vo- 
lume U renferme au bout du temps t, en sus de 
celle qu'il contiendrait à la température zéro, est 
Jiw, k étant la capacité spécifique. Pendant l'in- 
stant df cette quantité augmentera de dfÿw = 
= /d({Qw) ; donc 


PCOENECOETICOLETICE es 
gr ag 


Or, comme l'équation précédente doit avoir lieu, 
quelles que soient les limites des intégrales qu'elle 
renferme, on doit poser 


d(kÿo) — | AGa)-+4(K a) +d(Ha 
A 


| œwdt 


dy 


/ 4 Lu dr ak) 4 ed : ( 
à AUQIIITNALSFE M7 


, . dx 
fa ur Éger — —u, — 
et, en faisant pour abréger = —u, = —# y; 


on verra avec facilité qu ‘elle revient à celle-ci 


ART CENT CEE 


pu 


dt D'dx % SEUOTIHAN 
: —A(K%) 2)-+4(RE) + (RE) 
Re 3 dy 
cr sat oo, es 


11. DELPHINI PHOCAENAE ANATOMES SECTIO PRIMA; 
AUTORE CAROLO ERN. À BAER (lu le 18 mars 1836). 


Parmi les mammifères, l'ordre des Cétacés est du 
plus grand intérêt pour l'anatomie comparée, puis- 
qu'il réunit la forme extérieure des poissons à la struc- 
ture intérieure des mammifères. Cependant cet ordre 
est sans doute celui dont l'anatomie laisse encore le 
plus-x désirer. 

Quant aux grandes espèces appartenantes 
genres des baleines et des cachalotsy on n'a de leur 
structure ‘que des notions bien incomplètes , à l'ex- 
ception toutefois du squelette qui a été décrit sor- 
gneusement par Campér, Cuvier, Rudolphi, d'Al- 
ton et Brandt(*). Le genre des dauphins a été 
beaucoup plus étudié ; mais puisqu'on, dépendait trop 


Se NE CR CS 


aux 


de l'occasion ‘fortuite;-onmaäà pas pu se procurer. 


une suite suffisante d'individus dé, la, mème ;espèce , 
pour exécuter) dés travaux continus, de,sonte que 
quelques parties, comme. les muscles, n'ont presque 
pas été traitées , et même les vaisseaux et spéciale- 


ment les veines n'ont été examinées que de nos jour, 
C'est par ,cette raison qu'à Koenigsberg, où l'on 


prend presque, annuellement un ou deux marsouins 
pendant la pêche des estur geons , jé me suis décidé 
à étudier l'anatomie de cette espèce de dauphins. De- 
puis quinze ans je me suis occupé de ces recherches, 
toutes les fois que l'occasion s'y prêtait. Pendant ce 
temps j'ai publié quelques observations éparses , sans 
abandonner l'espérance d'achever une anatomie entière, 
pour laquelle je trouvais qu'il, y avait; toujours, quel- 


(*) Dans ce moment nous allendons des renseisnements à ce su- 
jet de M. Knox, qui nous arviveront peut-être avec la navigation. 


WI er T4 _e 
“ » 


ii LD CR 31110 1 
e chose, à faire. Mais, m'apercevant à présent 

qu'on s'occupe beaucoup en France et en be 3 

de l'anatomie des Cétacéss, et qu'à St. -Pétersb Es 

est bien rare d'attraper un mañsouin,: j'ai Æ 

fallait publier, ce que j'ai observé, afin des > par PRE 


efforts mutuels ; on parvienne plus tôt à 


Énoduts 22 à 


éclaircir les 


| poinis obscurs. Ainsi je me-propose de faire imprimer 


ces recherches, soit par livraisons; soit en entier. 
Pour compléter l'anatomie , j'ai trouvé nécessaire 
de traiter aussi l'ostéologie , quoique à la vérité -elle 
soit assez connue. Cependant, ayant eu entre mes 
mains deux crânes de marsouins nouveaux - nés ,. j'ai 
isolé les os de l'un d'eux pour les décrire séparément. 
À l'examen de ces crânes, j'ai remarqué non seulement 
que les protubérances au bord antérieur des  narines , 
que Camper avait prises pour des apophyses des’ .0s 
maxillaires , sont des os. séparés qui. me paraissent 
être les cornets un peu délogés, mais encorë ‘que l'os 


-ethmoïde a une structure toute particulière ; la lame 


descendante finissant en grand cône enchassé entre les 
os du museau: =— Tout le monde sait que les Céta- 
cés sont dépourvus de bassin ossifié, excepté deux 
os styliformes. Je me suis cependant convaincu, equil ‘il 
y a un bassin fbreux, attaché aux apophyses : irans- 
verses des vértèbres lombaires et enveloppant ces os 
styliformes. *Aïn&i”ce ! n'est que! l'ossificationt qui man- 
que dans la plus grande partie du bassin. { Puis} les 
os styliformes ne sont pas les os pubiens,. comme 
on les nomme ordinairement, mais plutôt les 0 de 
l'ischium. 1 

La myologie avait été bien négligée jusqu'ici.” J'ai 
tâché de donner une myologie EH BlEte, et cette pe 
tié m'a coûté le plus de temps ; parce Las les mus’ 


| cles sont beaucoup plus compliqués qu'à l'ordinaire. 


Béäucoup de ceux qu'on connaît comme distincts dans 
les 'mämmifères quadrupèdes ;  conflaent arte! d'autres! 
dans les Cétacés. Le nombre y est dore moiridiét}) 
mais les.muscles, qui se divisentien insertions\sépa- 
rées, en ont plus, et les muscles , darges et plats. sont 
d'une forme moins définie et finissent par | des apor., 
neuroses très étendues, de sorte qu'il devient ‘quel- 
quefois difficile de dire, à quels os ils se fixent. — 
Il serait hors de propos, de donner ici des détails 


sur la conformation des muscles, et je me borne à 


27 


‘dire que, dans ces animaux presque informes , le 
peaussier me paraît se montrer sous sa forme primi- 
tive et générale. C'est un sac complet avec des manches 
pour les nageoires. Une bande tendineuse règne le long 
du flanc et sépare la partie musculeuse dorsale de la par- 
tie musculeuse ventrale, — L'absence d'un bassin os- 
sifié fait éprouver aux muscles de l'abdomen des chan- 
gements qui donnent des éclaircissements pour l'a- 
nälomié générale, pas dans le sens de Bichat, mais 
dans celni des recherches ‘générales que M. Geof- 
froy St.-Hilaire va nommés: philosophie amatomi- 
que. Pour efléurer ces changements , je :dirai, seule- 
ment que les muscles droits de l'abdomen, manquant 
de point fixe au bassin, après avoir donné un ten- 
don à une expansion de la ligne blanche, qui tient 
lieu des os pubiens , se perdent dans l'aponeurose 
couvre les muscles caudaux supérieurs. Les, mus- 
ï. abdominaux obliques sont dans le même cas, mais 
les muscles transverses vont aux apophyses transver- 
ses. Je prouve par-à que la superficie externe des os 
innominés n'est autre chose qu'une partie ossifiée de 
cette aponeurose qui couvre le dos et le ventre, tan- 
dis. que la superficie interne est une partie ossifiée 
re aponeurose qui entoure la cavité ventrale , et 
Soutit aux apophyses transverses, — Outre les mus- 
cles intercostaux ordinaires, il y a un muscle large 
à l'umet l'autre côté du thorax. Il est fixé aux, côtes 
etpaïaît beaucoup contribuer ‘à l'expiration violente 
de ces animaux. 
-J'ai poursuivi les vaisseaux sanguins. Ils finissent 
presquesparlout en. réseaux ou plexus énormes. Les 
plus étendus des plexus artériels , ceux qui se trou- 
rent à l'intérieur de la poitrine, entre les corps des 
vérièbres et les bouts supérieurs des côtes, ont. été 
décrits déja par Hunter.et, de nos jours, par M. 
Breschet. Mais ils s'étendent jusqu'à la tête et com- 
muniquént par des parties latérales et intervertébrales, 
non seulement avec un long réseau; qui enveloppe la 
moëlle épinière ; mais aussi avec unautre ,, qui est 
posé Sur les arcs des vertèbres, ét s'étend, tout le long 
dé la coloriné vertébrale. Tous les trois font donc en- 
semble. un. plexus non interrompu depuis la queue 
jusqu'a la tête. Il y a encore d'autres réseaux. artériels 
que M. Breschet ne semble pas avoir vus. Le canal 


souscaudal, par exemple, est rempli d'un long ré- 
seau artériel. Dans le péritoine , il y a unriche ple- 
xus, ‘composé d'artères spermatiques: Puis l'ârtère 
brachiale forme un réseau artériel dont. j'ai. donné 
une description , insérée dans le second volume des 
Memoires presentés à l'Acad. de St.- Petersbourg par 
divers savants. 

Quant aux réseaux veineux , ils sont si. nombreux 
et si étendus, que tout le système veineux ,ne fait 
qu'un grand plexus. J'en ai décrit quelques parties , 
dans un mémoire, inséré aux Actes de l'academie des 
curieux de la nature , où j'ai exposé aussi d'arrange- 
ment: de la veine dite impaire qui manque ;; excepté 
le bout antérieur, et dont les sinus de la colonne ver- 
tébrale tiennent lieu. —: Il faut observer que ce mé- 
moire, aété envoyé à la rédaction; avant que M. 
Breschet eût publié la même observation, comme 
on verra par la date mise par le rédacteur. Autre- 
ment je n'aurais pas tardé à indiquer la priorité de 
M: Breschet. Dans ce mémoire j'ai décrit en détail les 
plexus qui se trouvent dans le péritoine ainsi que 
d'autres qui couvrent les muscles lombaires. Ces der- 
niers sont sans doute les plus dévéloppés ; : qu'on 
puisse trouver parmi tous les animaux vertébrés. Ce- 
pendant ils semblent avoir échappé à tous les observa- 
teurs. — La veine cave inférieure est double, comme 
je l'ai observé dans les phoques et les autres mam- 
mifères plongeurs et nageurs. 

L'examen de l'appareil digestif m'a prouvé que le 
quatrième estomac, adopté par Cuvier, n'est autre 
chose qu'une partie du Duodenum, comme je l'ai 
énoncé, déjà en 1826, dans le journal Jsis. Cam- 
per avait envisagé les estomacs de la même, manière. 
Mais il faut ajouter que le passage du premier esto- 
mac au second et du sécond au troisième ne se fait 
pas par de simples ouvertures , mais par, de petites 
cavités interposées, très-élroites, il est vrai, dans 
les marsouins; mais qui pourraient bien ‘être plus 
développés dans les autres genres ; ce qui explique 
le plus grand nombre d'estomacs que divers .obser- 
vateurs. attribuent à ces animaux. 

Quant à l'appareil respiratoire, la trachée et le la- 
rynx ont élé suffisamment décrits, même la petite 
branche droite de celle-là à été observée par Bonna- 


* 


28 


terre, quoique oubliée par Cuvier; mais il me! deux nerfs n'en font réellement qu'un seul, ce qui 
semble qu'on n'a pas eu égard à la densité du pa-|dépend peut-être du raccoureissement du cou. 
renchyme pulmonaire qui explique la force avec 
laquelle respirent ces animaux. 


On sait que les reins des Cétacés sont divisés en 
beaucoup de parties séparées ; mais c'est à tort qu'on 
a cru que ces reins étaient organisé scomme dans les 
animaux inférieurs. Ce n'est que le bassinet qui man- 
que; les calices sont séparés, maïs ils sont con- 
struits comme dans les autres mammiftres. 


NOTES. 


5. UEBER DIE BEGRUENDUNG DES TIBETISCHEN 
SPRACHSTUDIUMS IN RUSSLAND UND DIE HER- 
AUSGABE DER DAZU NOETHIGEN HUELFSWERKE 
vON L J. SCHMIDT (gelesen den 26. Februar 
1836, bei Ueberreichung des ersten Theïls sei- 
ner Tibetischen Grammatik). 


Les organes génitaux mäles ont été décrits assez 
bien depuis long -temps. Les ovaires me montraient 
des vésicules plus enfoncées que dans la plupart des 
mammifères. L'utérus est profondément divisé. Dans 
le vagin j'ai observé des plis extrêmement promi- 
nents, dont l'un était si grand qu'il divisait pres- 
que la cavité du vagin en deux parties, l'une anté- 
rieure, l'autre postérieure. Relativement aux glandes 
mammaires, j'ai dit, il y a huit ans, quelques mots, 
qui ont été mésentendus d'une manière étrange, car on 
m'a fait dire que ces glandes sont une série de simples 
coecums. J'avais dit tout au contraire, que les ra- 


Es ist ziemlich offenkundig, wie die bisher in 
Russland nur schwach, einseitig und zum Theil mit 
sehr geringen Geistesmitteln betricbenen Orientalischen 
Studien in der neuern Zeit einen sehr bemerklichen 
Aufschwung bekommen haben, — bekannt, was ge- 
schehen ist, diese Richtung zum Hôhern zu verstärken 
und das längst gefühlte und oft besprochene Bedürfniss 
der Erweiterung Orientalischer Studien in Russland 
allmählig und nach Massgabe der Môglichkeit zu be- 
friedigen. 


meaux sont divisés plusieurs fois, 


Passant aux organes des sens, je ne dirai rien des 
cavités nasales, parce que j'en ai donné une descrip- 
tion détaillée avec celle de la trompe d'Eustache. 
C'est à tort, il me semble, qu'on Des que 
l'oreille externe manque. Elle est plutôt rétirée à l'in- 
térieur, et ce n'est que la partie dilatée qui manque, 
car on trouve même les muscles de l'oreille externe. 
Mes observations sur la peau sont d'accord avec celles 
que M. Breschet vient de publier sur la peau des 
baleines. J'ajoute seulement que les jeunes marsouins 
ont, à la vérité, quelques soles rares au museau, comme 
l'ont dit quelques observateurs du siècle passé. 


Auch liegt es vor Jedermanns unverblendetem Ge- 
sichtssinne, dass wohl keines der Eurôpäischen Reiche 
ein näheres Recht sowohl an der sorofältigen Beauf- 
sichtigung des Orients als an der Erforschung des- 
selben in allen wissenschaftlichen Richtungen haben 
kann, als Russland, und dass der Nutzen, den dieses 
Reich für seine nächsten Interessen — das heisst für 
seine Industrie, für die Erhôhung seiner intellek- 
tuellen Thatkraft, für seine politische Sitellung und 
Institutionen Angesichts der Asiatischen Vôlker, sowie 
für die Consolidirung seiner moralischen Wäürde — 
aus einem môglichst vollständigen Erkennen und 
Begreifen des Orients zichen kann, unermesslich seyn 
müsse. — In dieser Beziehung hinter dem stets fleissig 
vorwärts strebenden Ausland zurückzubleiben, wäh- 
rend dasselbe von Russland so vieles Licht über den 
Orient zu erwarten berechtigt ist und in der That 
erwartet, wäre eine mit nichts zu entschuldigende 


Dans la neurologie mes recherches ne sont encore 
qu'assez incomplètes. Pour la question des nerfs ol- 
factifs, je me suis convaincu qu'ils ne manquent 
pas toul-à-fait, mais qu'ils se trouvent dans un état 
rudimentaire. Le nerf accessoire m'a paru assez re- 
marquable. Ses faisceaux font une série non inter- 
rompue avec ceux du nerf pneumogastriqué , et ces 


29 


Schmach, deren Keiner, dessen Beruf das Gegentheil 
erheischt, sich gern schuldig machen môchte. 

Indess muss von irgendwo ein Anstoss geschehen, 
eine Bewegung bedingt werden, um eine neue Rich- 
tung des Wissens, Forschens und der Uebung in 
Gang zu bringen; — von woher aber wäre ein 
solcher. Anstoss wohl eher zu erwarten, als von un- 
serer Akademie? —  Und gibt es wohl einen ehren- 
vollern Zweck des Daseyns und Wirkens der hüchsten 
gelehrten Corporation des Reichs, als einen solchen? 
Die Annalen unsers Vereins bezeugen uns, dass die 
Idee dieses Berufs stets lebendig in ihm blieb, sie 
nennen uns so manchen unvergesslichen Namen von 
Mitgliedern, die diesem Zwecke nachstrebten und ihn 
theils in werthvollen Einzelnheiten, theils auch in 
grossartigen Gesammtheiten erreichten ; denn ihr Be- 
streben war entweder darauf gerichtet, neue, sichere 
Bahnen des Wissens zu erôffnen, oder auch auf den 


bereïts betretenen wissenschaftlichen Bahnen neue Ent- 


deckungen zu machen und alte Irrthümer zu ver- 
scheuchen. 

Der oben ausgesprochene akademische Beruf findet 
ganz besonders seine Anwendung bei unserer Orien- 
talischen Section, bei welcher es des neuen für die 
Wissenschaft zu Begründenden noch so vieles gibt, 
was in dem Bereiche unserer gegenwärtigen Organi- 
sation liegt, desjenigen nicht einmal zu gedenken, 
was die Zukunft uns als Ergänzung einmal gewähren 
muss, wenn der hohe Zweck des praktischen Nutzens 
für die vielseitigen Bedürfnisse Russlands erreicht 
werden soll. In Gemässheit dieses akademischen Be- 
rufes war es auch für mich, als Mitglied unsers Ver- 
eins, unerlässliche Pflicht, da wirksam zu seyn, Wo 
die Richtung meiner Geistesthätigkeit sich einmal 
hingewendet hatte, um so mehr, da dieser Richtung 
ein unermessliches Feld offen lag, auf welches nur 
Wenige sich wagen konnten. und auf welchem fast 
Niemand vor mir in Russland sich versucht hat. 
Konnte ich nun zwar in Verfolgung dieser Richtung 
für mich die Ehre in Anspruch nehmen, der erste 
Begründer der Mongolischen Sprache und Literatur 
in Europa zu seyn, so konnte mir zugleich die sub- 
jective Ucberzeugung nicht entgchen, dass damit der 
Kreis meiner Thätigkeit keinesweges geschlossen ge- 


nannt werden kôünne, indem es des Naheliegenden 
und damit Verbundenen, wenn gleich nicht Ver- 
wandten, noch so vieles gibt, was gleichfalls bearbeï- 
tet werden muss, wenn das bereits Gewonnene nicht 
zu vereinzelt dastehen und an seinem praktischen 
Werthe dadurch verlieren soll, Denn, wenn das Stu- 
dium der Orientalischen Sprachen in Russland, bei 
der geographischen Lage und politischen Stellung die- 
ses Reichs, einen praktischen Nutzen und Gewinn 
für dessen Gegenwart und Zukunft bringen soll, so 
kann die Sache nicht mit einzelnen, bereits zugerich- 
teten, Partien dieses Studiums abgethan seyn, son- 
dern muss nach und nach den Umfang gewinnen, 
den unsere Stellung selbst uns vorschreibt, indem 
wir nicht vergessen dürfen, dass wir zwar ganz Mit- 
tel- und Ostasien begrenzen, bis jetzt aber von die- 
sen Nachbarländern und ihren Bewohnern herzlich 
Wenig wissen. 

Es ist aus der Geschichte genügend bekannt, wie 
hauptsächlich die Verbreitung religiôser Meinungen 
bei cinigen Vôlkern Asiens, ungeachtet vällig ver- 
schiedener Nationalität und Sprache, eine Art Geistes- 
verwandischaft oder Gemeinschaft begründet, hat, die 
dem Gesammistudium dieser verschiedenen Sprachen 
ungemein fürderlich ist und als Basis desselben be- 
nutzt werden muss. So verbreitele sich der Buddha- 
ismus im siebenten Jahrhunderte von Indien aus über 
ganz Tibet und mehrere andere Mittelasiatische Län- 
der, in welchen letztern er jedoch durch den spätern 
Andrang des Islams aus Westen wicder unterging, 
während er in Tibet forthestand. Im dreizehnten 
Jahrbunderte kam derselbe religiôse Glaube aus Tibet 
zu den Mongolen und nach und nach wurden alle 
Stämme dieses Volkes demselben unterthan. Dadurch 
wurde ein Band geknüpft, welches die ganze Lite- 
ratur und Geistesrichtung der Tibeter und Mongolen 
mit der buddhistischen Sanskrit-Literatur Indiens ver- 
bindet. Wie nun diese die heilige Grundsprache 
Tibets war, aus welcher alle heilige und auch pro- 
fane Bücher ins Tibetische übersetzt wurden , so 
war das Tibetische hinwiederum in Verbindung mit 
dem Sanskrit die heilige Sprache der Mongolen, und 
diente nicht nur als Grundsprache bei Uebersetzung 
der religiüsen Bücher, sondern wird bis auf den 


30 


heutigen Tag bei allen Mongolen als Sprache des 
Gottesdienstes in den Tempeln allein gebraucht. 

Es erhellet hieraus , dass ein wissenschaftliches 
Stadium der Mongolischen Sprache und Literatur das 
der Tibetischen von selbst nach sich zieht, und’ dass 
das Mongolische in vielen Stücken erst seine literäri- 
sche Begründung im Tibetischen, so wie dieses im 
Sanskrit findet; denn beïide Vôlker hatten vor der 
Einführung des Buddhaismus gar keine  Literatur. 
Wären beide Sprachen, die Tibetische und Mongoli- 
sche, einigermassen verwandt, so würde der berührte 
Umstand nicht viel Schwierigkeiten darbieten : nun 
aber kann man sich nicht leicht eine grôssere Ver- 
schiedenheit zweier Sprachen denken, als zwischen 
diesen beiden obwaltet, nicht nur in Betreff der 
Waurzeln, sondern auch der grammatischen Formen, 
der ganz eigenen Tibetischen Schrift und hôchst- 
complicirten Orthographie nicht einmal. zu gedenken. 
Indess waren es hauptsächlich gerade der grammati- 
sche Bau und die Gesetze der Orthographie, womit 
ich mich seit Jahren mit Erfolg beschäftigt und eine 
Menge Resultate gesammelt habe, die ich jedoch zu- 
rückhalten musste, da ihrer festen Begründung noch 
die nôthige Autorität fehlte und ich daher so man- 
ches als auf unsichern Schlüssen und vagen Ver- 
muthungen beruhend annehmen musste, so dass in 
keinem Falle von meiner Seite ein ‘praktischer Ge- 
brauch darauf hätte basirt werden kônnen: — Ich 
hätte mich durch die Bekanntmachung dieses unferti- 
gen Materials in die Kategorie der Verfasser von 
Recherches u. s. w. gestellt, die, sobald sie auf die 
Oberfläche einer Sache gerathen sind; sich darüber 
breit machen und, ohne selbst das Geringste zu ver- 
stehen, ihre, freilich ofl noch unwissendern, Vor- 
gänger corrigiren, wie Rémusat den Fourmont, wel- 
chem Peter der Grosse ein Tibetisches Blatt aus dem 
Ablaikidschen Kloster zugeschickt hatte, um den In- 
halt desselben zu erfahren, worauf dieser ‘nicht unbe- 
rühmte Akademiker, der zwar zum erstenv Male in 
seinem Leben Tibetisch sah, 
»je n'en sais rien sich und die Akademie zu blamiren 
fürchiete, und daher mit der kühnsten Zuversicht 
dem Monarchen ein schauderhaftes Monstrum von 
Uebersetzung zukommen liess, in welcher auch nicht 


aber mit einem chrlichen 


ein ‘einziges Wort getroffen ist; dafür wurden aber 
dem buddhistischen Verfasser des Werkes, zu wel- 
chem das Blatt gchôrte ; im ‘allerbarbarischstén (La- 
tein Dinge indie Feder gelegt}} an welche: gs 
in seinem Leben nicht gedach{t hat. 

Durch die Erscheinung der Tibetischen Carpet 
des Ungrischen Belin de Küros; welcher während 
mehrerer Jahre die Sprache in den TibetischenGe- 
birgen : selbst ‘und ‘unter der Anleitung sachkundiger 
Lamas mit }leiss und grossem Erfolge geübt hat, 
ist nun alles dasjenige, was bisher schwankend, uñ- 
zuverkissig and unklar:war, festgestellt und aufgehellt 
bei der Durchsicht dieses Werkes musste esmir 
Vergnügen machen, ‘eine Menge  meinerseits. gesam- 
melter Beobachtungen zum Vellen bestätigt zu finden. 
Indess : hat das: genannte Werk. auch seine  Mängel, 
die jedoch nicht die Sache selbst,.:sondern: die An- 
ordnung und Manipulation des Stoffes und die Be- 
arbeitung desselben zu einem wissenschafilichen Gan- 
zen betreffen. Das Materielle der Sprache und /dessen 
Scheidung in die ecinzelnen Bestandtheile -derselben 
lässt wemig zu wünschen übrig, wohl aber vermisst 
man oft ungern die philosophische Auffassung des 
Geistes der Sprache oder logische Klarheïit und un: 
getrübte Selbstansicht in der Darstellung ihrer beson- 
dern Eigenthümlichkeiten. So finden wir; um nur 
in dieser: Grammatik ,. dass 
bei den activen Verben das persônliche Fürwort 
nicht im Nominativ sondern im Instrumental stehe, 


ein Beispiel anzuführen, 


bei den Passivis und Neutris hingegen im Nomina- 
tiv oder Accusativ (welcher letztere Casus ; beiläufig 
gesagt, wie der Nominativ ohne Flexion erscheint). 
Diess wird Jedermann, der hier nur einen Nominativ 
zu suchen sich befugt glaubt, unmôglich dünken und 
ist in der That falsch, denn beide! ‘sowohl. der 
gewähnte Instrumental ‘bei den Activis. als der ge- 
wähnte Accusativ bei den Passivis und! Neutris sind 
reine Nominativa, nur mit dem Unterschiede, vdass 
béi ‘der erstern Verbgattung dieser: Casus durch dié, 
den Agens bezeichnende Subjectpartikel ; welche «4e 
Kôros der Gleichheit}-wegen irrig für die des Instru- 
mentals hält, verstärkt und hervorgehoben wird, bei 
der letztern Verbgattung aber diess, der Sacheigen- 
schaft wegen nicht Statt finden kann. 


_ 


Ce) 


4Solche und äbnliche Missgriffe  verdunkeln jedoch | 
das hohe Verdienst, welches der Ungrische Gelehrte 
sich durch seine mühsamen’ Forschungen und die 
Bekänntmachung derselben érworben hat, nicht im 
Géringsten, weil' sie im Grunde doch nicht zur Fort- 
pflanzung, von lrrthümern dienen kônnen und seine 
Arbeit, als die erste, die ganze Sprache umfassende, 
immer die Basis späterer Arbeiten bleiben wird. So 
ist sie es auch von der meinigen, deren schon etwas 
vorgerückten Anfang ‘ich hiemit der Conferenz zur 
Ansicht vorzulegen, die ÆEhre habe. Es ist meine 
Absicht, diese Arbeit in môglichster Gediegen- 
heit bis zu, dem Zeitpunkte zu vollenden, wo die 
Tibetische, Schrift,: deren Fertigung die Akademie 
aufsmeinen  Vorschlag. beschlossen :hat und die nan 
im erwünschtén Fortgange ist, zum Gebrauch vollendet 
séyn wird; ganz vorzüglich aber berücksichtige ich 
däbeï eine Russische Edition meinér Arbeït, die dem 
Künftigen Vorirage wie: dem Selbststudium der Ti- 
betischen Sprache in Russland und. dessen. .hühern 

ehrinstituten zum Grunde liegèn soll. Ein schôner, 

cils im Asiatischen {Museum uünserer Akademie auf- 

wahrter Schatz lexitalischer und_ander Original- 
ülfswerke berechtigen mich zu der Hoffnung , : dass 
bei: dem zu :wünschienden Segen_ eines. ununterbro- 
chenen -Gesundheitzustandes. auth: diese Arbeit, als 
ein auf den hohen, Ruf der Akademie réflectirendes 
Unternechmen, ihre v lständige und dem ‘Zweck ent- 


gerri Ferolienne dr werde. 


LL CORRESPONDANCE 


LETLIE | 


) FLEUR ET por EN DÉCOUVERTS DANS LA HOUILLE BRURE. 
pat d'une lettre de M. | GOPrERT à Breslau à M. 
F. LL Fuss,. lue le 8 avril). ; 


mi la séance du 8 avril, M Fuss ut! une lettre, par 
laquelle M. Gôppert, professeur à l'université de Bres- 
Ru,” annonce qu'il a découvert, dans la houille brune de 
la Veétteravie ‘des traces de fleurs contenant du pollen 
d'une forme distincte. M. Gôppert se propose de: livrer, 
dans les mémoires de l'académie des naturalistes de Bonn, 


la description et le dessin de cette remarquable trouvaille, 


1 


et il s'offre en outre d'en envoyer à, l'Académie un 
échantillon. M. Güppert s'occupe de la! rédaction. d'un 
ouvrage.étendu qui aura pour objet la Flore antédilu- 
vierine, et dont la première section contiendra une mo- 
nographie des fougères fossiles. 


2 É —— 
2. NOUVELLE ESPÈCE DE PERDRIX DE L'ALTAÏ. 


d'une ‘lettre de M. Gesrer à Barnaoul, 


avril ). 


(Extrait 
lue le 8 


PERDIX ALTAICA M. 


Das, altaische Feldhuhn ; russisch #amennaja kuriza 
(Felsénhuhn) ; kalmückisch Ufargi. 


P. capite, collo pectoreque cinereis , dorso nigro | griseo 
undulato, gula abdomineque albis , pedibus ‘nigris , tarsis sub. 


auranfiacis, intus callosis , rectricibus 24. 


Beschreibung. Der Schnabel ist oben gewülbt und 
besonders gegen das Ende gekrümmt, schwarz, stumpf; 
die” nackte Haut der Nasenlôcher und, der Augenlieder 
blass fleischfarbig, die Iris schwarzhraun ; der Scheitel 
ist dunkelaschgrau, mit einem weissen Streife vom Schna- 
bel über die Augenlieder, bis hinter die Ohren; die 
Wangen oder Seiten des Kopfs sind lichter; die Kehle 
vwweiss. 

Der Hals ist von der Farbe des Kopfs, hinten dunkler, 
vorn heller; gegen den Rücken hin wird seine Farbe 
allmälig heller und endigt sich vor den Schultern in ein 
dk Querband. Der Rücken, ‘die Deckfedern des 
Flügels und des Schwanzes und die kleinern Schwung- 
federn ‘sind fein wellenformig, schwarz und gelbgrau 
in die Quere gestreift; die äussere Seite mehrerer Fe- 
dern dés Rückens und besonders der Deckfedern der 
Flügel ist mehr oder wenigér weiss. Die Primär-Schwuns- 


‘| federn smd aschgrau, am Schafte weiss, die mittlern, 


besonders an dér Wurzel, fast ganz weiss, alle aber 
am Ende schwarz; die zweite ist etwas länger, als die 
ersté, dritte und vierte, welche fast von gleicher Länge 
sind. Die  obern Deckfedern des Schwanzés erreichen 
fast sein Ende. 

Dic Brustist aschgrau mit einzelnen: schwarzen Punk- 
ten und! :Flécken , :nach unten lichter, mit weissen 
Flécken:s! Die Wurzel der: Bauchfedern ist aschgrau, 
nach dem After hin schwarz; ihre hintere, die Wur- 
zéln bedeckende Häilfie ! ist weiss: Die Seiten sind. am 
Anfange der Flügel weiss, weiter nach hinten, wie die 
untérn Deckfedern der Flügel, schyvarz und gelb - grau 
weéllenfôrmig. Die Schenkel und Schienen smd schwarz 


32 


gelblicherau punktirt; der obere Theil der Wurzel des 
Fusses ist vorn befedert ; der übrige und die Zehen sind 
nackt, schuppig, schmutzig orangefarb (was mit dem 
Trocknen verschwindet), mit einem runden, kegelfôr- 
misen Knorpel an der hintern und innern Seite der 
Mitte des Fusses; die Zehen werden gegen die Nägel 
hin schwärzlich, sind bis zum zweiten Gliede durch 
eine Haut vercinigt, haben unten knorpliche Erhôhun- 
gen und keine Hautfranzep an den Seiten. Die hintere 
ist kurz und erreicht den Boden nicht. Die Nägel sind 
schwarz, krumm, stark und stumpf. 

Die untern Deckfedern des Schwanzes sind ganz weiss; 
er ist kegelfôrmig, am Ende abgerundet; die Steuerfe- 
dern sind an der innern Seite weisslith, aussen asch- 
grau, gegen das Ende schwarz, der Endrand gelblich ; 
ihre Zahl ist 24. 

Nach den Versicherungen der Jäger, soll zwischen 
Männchen und Weibchen wenig Unterschied seyn. 

Die Länge des ganzen Vogels beträgt 26 engl. Zoll. 

Die des Schnabels oben 1 Zoll 4 Linien. 


” ” Kopfs 2 » 2 » 
» nn Flügels 13, 

» der mittlern Zehe mit dem Nagel 2 ,, 10 ,, 
» des mittlern Nagels oben LR 


Das Gewicht des wohlsenährten Vogels ist 6 russische 
Pfund. 

Wohnort. — Bis jetzt wurde das altai.che Feldhuhn 
aur im katunischen Gebirge, namentlich am Flusse Ar- 
gut und seinen Zuflüssen gefunden. 


Nahrung. — Nach den Erzählungen der Jäger sol- 
len sie die Zäpfchen von Betula nana, die Beeren von 
Berberis sibirica, Kräuter und Wurzeln fressen. Im voll- 
gestopften Kropfe des im Winter erlegten Exemplars 
fand ich verwelkte Samenkapseln und Pflanzenstengel, 
junge Triebe von Pflanzen, ein Stückchen einer Wur- 
zel, wahrscheinlich von Erythronium dens canis und viele 
noch nicht entwickelte Blättchen, sehr wahrscheinlich 
von Potentilla subacaulis. Beeren und besonders Ameisen- 
eier und Insecten mügen sie in den grossen Hôhen ih- 
res Aufenthalts auch im Sommer wol wenis finden. 


Lebensart. — Im Sommer leben sie, Wie der altai- 
sche Steinbock, in den hüchsten Schluchten und Fel- 
sen und sind daher selten zu sehn; im Winter kom- 
men sie in die untern Schluchten herab, setzen sich 
gern unter Gebüsche von Betula nana und Berberis sibi- 
rica, in Truppen bis zu 10 Stück, aber nie auf Bäume 
oder Sträucher. Sie laufen gewandt auf Felsen und Trüm- 
mern, wozu ihnen die starken Warzen an ihren Zehen 
dienlich seyn môgen, sind scheu und laufen, yrenn der 


Jäger von unten kommt, schnell die steilen Bergab- 
hänge hinan. Kommt er von oben, so erheben sie sich 
schwerfällig, unter einem wiederholten, feinen, aber 
starken Pfeifen, das sie auch ôfters sitzend hüren lassen, 
fliegen mit schwerem, rauschendem Fluge bergabwärts, 
und kommen bald aus dem Gesichtskreis. 

Thre Begattungszeit und die Gestalt ihrer Ne:ter und 
Eier ist unbekannt. 


EE —— 


MÉLANCES. 


Dans la séance du 22 avril, M. Ostrogradsky présenta 
à l'Académie 1. les racines primitives pour les nombres 
premiers au dessous de 200; 2. les tables des indices des 
nombres pour tous les premiers, plus petits que 200, et 
relativement à la plus petite des racines primitives, comme 
base ; 3. les tables inverses qui servent à trouver l'indice 
quand le nombre est connu. — Nous extrayons de. ces 
tables les plus petites racines primitives pour les nom- 
bres premiers entre 102 et 200, ces racines n'ayant pas 
encore été calculées. 


a ——— 


Dans la même séance, M. Brandt annonça à l'Acadé- 
mie que le musée zoologique doit à l'obligeance de M. 
Karéline une nouvelle espèce d'hérisson qu'il a observée 
dans le pays des Turcomans et rapportée ici dans de 
l'esprit de vin. Voici comment M. Brandt caractérise 
cette espèce : 

ERINACEUS HYPOMELAS Br. /ongissime auritus, ro- 
stro, gula, pectorisque media parte nec non antipedum 
apicibus albidis ; auriculis, mento et stria ante auricula- 
rum basin albis; aculeis basi nigricantibus, medio sordide 
albis; gastraea, cauda, aculeorum apicibus pedibusque 
nigris. 

M. Brandt se propose de donner dans ses suppléments 

à la zoographie de Pallas la description détaillée de cet 
animal, accompagnée d'un dessin. 


Emis le 1 mai 1856. 


Tome I. N. 5. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PÉTERSBOURG. 


Ce journal paraît irrésulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est de 5 roubles 
assign. en Russie, et de 1 1 écus de Prusse, 4 l'étranger. On s’abonne, à S/.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse 
N:2, et chez W. GRAEFP, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se 
charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsig, pour l'étranger. 


. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie , et à leur 
transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mémoires lus daus les séances; 2. Notes 
de peu d'étendue ix extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés , présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages siienti- 
fiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l’état des musées; S, Chronique du personnel de l'Académie. 
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10, Mélanges. 


SOMMAIRE. EXTRAITS DES MÉMOIRES. 


12. Wesen und Bedeutung der menschlichen  Haare und Zühne. Trimus. — 
NOTES. 6. Sur l'emploi de l'air chaud pour alimenter les hauts-fourneaux. Hess. — 7. 


Note sur l’Anser Canadensis et l'Anser 


pictus. BRANDT. — 8. Sur le passage prétendu de Peau par les events des Cétacés. BAER. 


EXTRAITS DES MÉMOIRES. 


12. UEBER DAS VVESEN UND DIE BEDEUTUNG DER 
MENSCHLICHEN HAARE UND ZÂHxE von C. B. 
TRINIUS (gelesen den 1. Mai 1835). (*) 


Die cigne Localität der menschlichen Iaare, als um- 
schriebene Bedeckung des Schädels, als Augenbrauen, 
als Bart des Mannes, als Umkleidung der Genitalien 
beïder Geschlechter; die halb fremdartige Natur der 
Zähne, abgeschen von ihrem practischen Nutzen zum 
Lermalmen der Speisen — schien mir eine Bearbeitung 
dieses Gegenstandes um so interessanter zu machen, 
als eine solche bisher noch nicht, oder doch nur schr 
ungenügend unternommen worden. — Ausgehend von 
dem Principe, dass die Natur (Natura naturans) ein 
fortdauernder Zeugungsact, mithin die organische Na- 
tura naturata überall nichts als in seiner Art vollen- 
detes Fortzeugende unter mannigfaltiger Form ist, 
habe ich mich bemühet, das zwciscitige Fortwirken 


des Zeugenden, als an und für sich indifferenten Mit- 
oo ne 
() Auszug einer Abhandlung, we'che der Kaiserl, Leopoldinischen 


Acad. der Naturforscher zu übersenden, dem Verfasser gestaliet 
worden, 


telpunctes der polaren Axe in welche dieser sich er- 
schliesst, zuvôrderst in der Natur überhaupt, sodann 
aber insbesondere im Kôrper der Wixbelthiere nach- 
zuweisen, Gemäss den Beobachtungen am bebrüteten 
Ey, nach welchen in dem birnfôrmigen und schon 
durch diese Form seine positive und negative Rich- 
tung andeutendem Fruchthofe sich zuerst jene kleine 
Axe zeïst, welche den Anfang des Wirbelcanals be- 
zeichnet und von unserm ». Baer der Primitivstreiffen 
genannt worden ist, indess das annoch latente Rücken- 
mark, der Träger jenes vitalen Principes, sich erst 
späterhin kôrperlich sichthar macht, — habe ich den 
Punct, von welchem die zweïseiligen Bildungen jenes 
Principes ausgchn, auszumitteln gesucht, uud glaube 
ihn im Skelet an der Stelle zu finden, wo die Quer- 
fortsätze der Wirbel seseneinander convergiren, mit- 
dem letzten Brust- und dem ersten 
Er bezeichnet in der That die Mitte 
zwischen Schädel und Becken, welche die Schluss- 
Denn die 
zeugende Kraft würde, a/s solche, unendlich fortzeugen, 
wenn in ïhr, als dem Urpôsitiven, nicht zugleich 
nothwendis jenes negative Gegengesetz involvirt wäre, 


hin zwischen 
Bauchwirbel, 


steine des Wirbelsehäudes ausmachen., 


das ihrem Expansivtriebe coërcirende Schranken setzt, 


34 


und das ich, analog dem Worte Symmetrie, durch 
das Wort Horometrie bezeichnen môchte.  Beide 
Enden der Wirbelsäale, Kopf und Becken, kônnen 
ihrer Natur und Abstammung nach nichts anders seyn 
als selbst wieder Zeugungsorgane, aber gesteigerte, 
je mehr und mebr individualisirte, und zwar in po- 
sitivem und negativem Gegensatze gegeneinander: das 
Becken wird serueller, der Kopf éntellectueller Zeu- 
gungspol; was in jenem das zeugende Sperma, das 
ist in diesem das zeugende ##or. Der Organismus 
des ersteren ist Gefässgewebe, der des letzteren Hirn- 
substanz; die Hülfsorgane der intellectuellen Sphäre 
sind Nerven, oder, sofern sie drüsigten Baues sind, 
ohne Ausführungsgang; die der sexuellen Sphäre saft- 
führende Gefässe, und ihre Drüsen Ausführungsor- 
gane. So steht im männlichen Kürper Ductus deferens 
und Vagus, — Saamenbläschen mit ihrem von der 
Meyerschen Querfalte bedeckten Einmünden in das 
Caput gallinaginis, und Lunge nebst trachea, Glttis 
und ÆEpiglottis, — Vrostata und Schilddrüse, — 
Coles endlich und Zunge einander gegenüber. Die 
zahllosen Beweise für den Antagonismus zwischen 
Genitalien und Kehlkopfsystem, das die Stimme bil- 
det und das Wort erzeugt, ja, zwischen jenen und 
dem Haupte selbst, sind, theils als physiologische 
Erscheinungen, theils als plastische Gebilde, bekannt 
genug, und die entschiedensten dieser Thatsachen in 
der Abhandlung selbst zusammengestell. Aber es 
wird auch die Analogie der Wirbelbildung zwischen 
Schädel und Becken (abweichend von der Erklärungs- 
weise der Kopfwirbel von Oken und Carus) ins Licht 
gestellt und nahmentlich gezeist, wie die Schläfenbeine 
den an das Kreuzbein angeschlossenen Beckenknochen, 
und somit die beïiden Zeugunospole se/bst dem Bau 
nach einander entsprechen. 

Wenn nun gleich die plastischen Gebilde des un- 
erschôpflichen zeugenden Principes durch das horo- 
metrische Gegengesetz beschränkt sind, so ist gleich- 
wohl an diesen äussersten Gränzen die plastische 
Kraft keinesweges erschüpfi. Die über diese Gränzen 
hinauswuchernden, aber, als Resultate des Conflicts 
zwischen der Praegnanz des Erzeugenden und der 
coércirenden Horometrie, sofort ertôdteten Gebilde, 
sind mithin unvollendetes Entworfene, — Rudimente. 


Sinkt nun, wie dies in aller Rudimentbildung ge- 
schieht, das Zeugende im Rudiment des hüheren 
Thieres auf den Zeugungsprocess niederer Thierclassen 
zurück, der in einem blossen Fortwachsen des Indi- 
viduums über sich selbst hinaus besteht, und erkann- 
ten wir in der Entwickelungsgeschichte des bebrüte- 
ten Eyes, dass die Plasticität des Zeugenden in ihrer 
ersten, unvollendeten Anlage nur als Hü/le, als Canal 
oder Rü/re auftritt, so kôünnen wir den rudimentären 
Ueber- und Ausschuss des Zeugenden ebenfalls nur 
in jener rôhrigten Form erwarten, wie er sich in 
der Blüthe vieler Pflanzen, (der Synantheren, der 
Gräser u. a. m.) als Haarbüschel, Grannen oder 
Aristen, auf der Thieraussenfläche als Haar oder dem 
ähnliches und aus ihm zusammengesetztes Gebild dar- 
stellt, ja in letzteren, gleichsam als ein Schatten- 
diminutivbild des Wirbelcanals, oft gliederig abge- 
schnürt, ringelfürmig gefärbt, und mit einem, un- 
eigentlich Mark genannten Inhalte in seinem unteren 
Theile ausgefüllt is — Aber das Thier ist noch in 
einer Classe der Animalität befangen, wo der positive 
und negalive Gegensatz des Zcugenden noch nicht in 
jener entschiedenen Polarität ausgesprochen ist, die 
erst und allein im Menschen dem Sexuellen als In- 
Ein in der Abhandlung 
gegebener Ueberblick aller Thierclassen bis zum Men- 
schen hinauf in Bezug auf die relative Lage, welche 
die Zestes, oder der Stelle welche die Prolesentwicke- 
lung selbst gegen den Kopf einnimmt, zeigt, wie das 
Anfangs mit dem Ernährungssacke unmittelbar zusam- 
menfallende Zeugungsorgan , mit je mehr und mehr 
deutlicher Bildung eines Kopfes sich hinabsenkt , in 
allen, auch den hôchsten Thiergeschlechtern aber stets 
in offener Verbindung mit der Bauchhôübhle bleibt, und 
nur im Menschen erst darch vollkommene Verwachsung 
des Verbindungscanals zum Aeussersten und Unter- 
sien, zum entschiedenen Gegensatze des Hauptes wird. 
Die grossen, mit diesem Verhälinisse gegebenen psychi- 
schen und somatischen Vorrechte des Menschen füh- 
ren auch die ihm eigne Modification des Rudimenten- 
ausschusses herbey. Indem das Zeugende die Kraft 
seiner nach zwei entschiedenen Zielpuncten gerichte- 
ten Thätigkeit hier concentrirt, hat es auch eben 
deshalb keine anderen Puncie für das rudimentäre 


tellectuelles gegenübertritt. 


3 


Ausstrômen seines plastischen Ueberschusses, als diese 
Endpunrte selbst, Kopf und Genitolien : bey jenem 
den Raum unmittelbar den das Hirn im Schädel ein- 
nimmt; bey diesen, der hier weit mehr getheilten 
Nervenmasse halber, weniger genau umschrieben, am 
gedrängtesten aber über der Symphysis ossium pubis, 
welche die positive Beckenseite bildet und daher den 
negativen Rudimentausschuss vorzugsweise sollicitirt. 
Wie aber beide Endpuncte, so wie überhaupt beide 
Seiten der Axe, für sich selbst wieder in unterge- 
ordnete Gegensätze zerfallen, was in der Abhandlung 
anatomisch und physiologisch gezeigt ist, kann hier 
im Auszuge nicht wiedergegcben werden.  Genug 
muss seyn zu hemerken, dass in diesen untergeordne- 
ten Gegensätzen der Character des Zeugenden immer- 
fort wiederholt, aber immer mehr individualisirt ist, 
und zwar in der geistigen Sphäre begreiflicherweise 
aur dynamisch. So 7. B. steht das ausstrahlende 
Auge dem blos receptiven Ohr wie Positives, Männ- 
liches, dem Negativen, Weiblichen gegenüber , wie 
denn selbst der Form nach der Bulbus des Auges, 
dessen Pupille dem Ostio cutaneo entspricht, zwischen 
den Augenliedern wie die Glans in dem Praeputio 
liegt, andrerseits aber der Gehôrgang sich der Vagina 
und -das äussere Ohr sich den Labiis und Nymphen 
vergleicht. Ist hier eine gleichsam sexuelle Trennung 
vorwaltend, so zeigt sich dagegen, — auch für die 


hôchsten psychischen Verhälinisse des Menschen von 


tiefer Bedeutung — im Munde, dessen Hühle dem 
Uterus wie die Zunge dem Coles vergleichbar ist, 
eine Art von Hermaphroditismus, sowohl für die 
geistige Proles, das #For!, als selbst gewissermaassen 
in plastischer, materieller Hinsicht, durch die Zähne, 
deren auffallende Achnlichkeit mit der Bildung des 
Embryo schon Aulenrieth in Reils Archiv für die 
Physiologie ausfübrlich und schlagend dargethan hat. 
Theïlen nun diese untergeordneten Organe des Kopfes 
die wesentliche Natur des Hauptes als Zeugungspoles 
im Allgemeinen, so theilen sie auch den eben so ge- 
wissen und typischen Rudimentenausschuss desselben; 
und so wird der Haarbogen über dem Auge, so wie 
der Bart erklärlich, der jedoch nur dem Manne an- 
heim fällt, weil, wie oben gezeigt worden, bey ihm 
allein jene Organenähnlichkeit des sexuellen Becken- 


organismus mit dem Kehlkopfsysteme stalt findet, 
welche dem Weibe fehll, dessen Schoos, nicht das 
Haupt, seine hôher entwickelte Seite, die positive ist. 
Das weibliche Organ gibt daher seine Pubertät nicht 
am entgegengesetzten Pole als Haarrudiment, sondern 
in einem und demselben Organenkreise als Menstrual- 
fluss, gleichsam als Gebär-Rudiment kund, und nur 
dann, wann dieser Ausschuss in den climacterischen 
Jahren cessirt, kann sich eine Annäherung an das 
Männliche und ein Anflug von Bart bilden, wie da- 
von mehrere Beyspiele bekannt sind. — Was die 
Zähne, die sich dem sexuellen Processe der Becken- 
sphäre gleichstellen, noch besonders betufft, so waltet 
zwischen ihnen und der Schädeldecke in der Zunft 
der horntragenden Wiederkäuer dasselbe antagonmisti- 
sche Verhältniss vor, das zwischen den Genitalien 
und der Schädeldecke bei den Hirschen vorwaltet, 
und das in seimen merkwürdigen wechselseitigen Be- 
zichungen bekannt genug ist. Die bei den Wieder- 
kKäuern constant supprimirten Hundszäbhne nehmlich 
sind eben so beständig durch zwey Hürner auf dem 
Schädel compensirt; und jenes Beispiel eines im Ge- 
sicht und am ganzen Kôrper zottigen Birmanen, der 
der englischen Gesandtschaft in Ava vorgestellt wurde, 
und bei welchem sämmitliche Backenzähne unent- 
wickelt geblieben waren, schliesst sich an diese ty- 
pischen Beweise von Antagonismus zwischen dem 
Leugenden und der äussersten Oberfläche auffallend 
genug an. 


——"<<———— 


NOTES. 


6. NOTE SUR L'EMPLOI DE L'AIR CHAUD POUR ALI- 
MENTER LES HAUTS-FOURNEAUX , PAR M. HESS 
(lu le 15 avril 1836). 


Il est peu de questions pratiques qui aient attiré 
l'attention des savants à plus juste titre que celle 
dont il s'agit dans celte note. Comme mon inten- 
tion n'est point de présenter ici un aperçu hi- 
storique de ce qui a été fait jusqu'à présent dans 
cette matière, je me bornerai à rappeler que cette 


* 


96 


découverte n'a point été à l'abri de contestations 
très vives et, en apparence, très bien’ fondées. D'un 
autre côté, ceux même qui ont cru pouvoir mettre 
la chose hors de doute par des expériences compara- 
tives, non seulement n'ont pas encore réussi à ren- 
dre le résultat de leurs expériences incontestable, mais 
ils avouent même ne pas pouvoir expliquer Ja cause 
de la moindre consommation du combustible et de 
l'augmentation de température dans les hauts-fourneaux 
alimentés par de l'air préalablement échauffé. Il est 
cependant évident que c'est particulièrement dans les 
grandes entreprises techniques qu'il devient important 
de s'éclairer par la théorie ; elle nous fait éviter des 
expériences couteuses et souvent inutiles , qui par cela 
même compromettent la réussite commerciale. C'est ce 
qui m'engage 
cause première du problème à résoudre. 

C'est en février 1834 que j'ai eu l'honneur d’en- 
tretenir cette assemblée par la lecture d'un mémoire 
qui avait pour titre: Sur les quantites de chaleur de- 
(ière partie). 
de Lavoisier , 


» 


à atürer l'attention des savants sur la 


gagee dans les combinaïsons chimiques 
J'ai cité dans ce mémoire les travaux 
de Laplace, une note de M. Welter 
ultérieurs de M. Desprez, qui tous s'accordent sur ce 
que la même quantité d'oxygène, combinée à différentes 
substances, dégageait une quantité de chaleur constante, 
ce qui revient à dire que les quantités de chaleur, 
dégagées par la combustion de différentes substances , 
se trouvent être entre elles dans des proportions inva- 
riables, comme le poids de l'atome des substances 


et les travaux 


mêmes. J'ai cité aussi l'opinion de MM. Dulons et 
Petit et toutes les autres raisons qui me paraissent 
militer , contre les assertions de M. Desprez. Enfin 
j'ai terminé mon mémoire en citant les expériences 
que javais entreprises pour éclaircir cette question , 
et qui tendaient à prouver que les quantités de cha- 


leur dégagées par les combinaisons chimiques n'étaient | 


point constantes. 
On entrevoit facilement la liaison qui existe entre 
ces recherches et le sujet dont il est question ici. Il 


star de la théorie des ondulations pour la lumière. 
La première de ses hypothèses pourrait être considé- 
rée comme certaine, si le fait de la combinaison du 
calorique avec les substances pondérables , en propor- 
tions déterminées , était prouvé. En appliquant cette 
supposilion au_cas des hauts-fourneaux, il devient évi- 
dent que les mêmes quantités d'éléments pondérables 
ne pouvant dégager que la même quantité de chaleur, 
il ne peut ÿ avoir avantage à échauffer l'air dans an 
appareil particulier , puisque toute la chaleur du com- 
bustible employé à cet effet ne peut être communi- 
quée à l'air, de sorte qu'il en résulte nécessairement 
une perte. C'est donc tout au plus si l'on pourrait 
obtenir un petit avantage à chauffer l'air, en profi- 
tant de la chaleur qui se dégage par le gueulard. 

Dans le sens de la théorie des vibrations, le cas 
est tout autre. En effet, supposons une molécule wi- 
brant avec une certaine vitesse, il est clair que si 
nous ajoutons une nouvelle impulsion à celle qu'elle 
possède déjà , il en résultera une accélération du mou- 
vement ;, une plus grande intensité des vibrations. Si 
au contraire, nous attendons pour imprimer à la mo- 
lécule la nouvelle impulsion , que le mouvement qu'elle 
possède déjà se soit ou complètement anéanti, ou au 
moins considérablement diminué, il est évident que 
l'intensité du mouvement qui lui sera communiqué , 
n'étant que le résultat de cette dernière impulsion, ne 
pourra égaler l'intensité obtenue dans le premier cas. 
Or quel que soit le moyen dont on se serve pour opé- 
rer le dégagement de chaleur et pour en mesurer la 
quantité , il est évident qu'en tàchant de réunir dans 
chaque expérience les mêmes éléments ct sous les mè- 
mes conditions, on doit parvenir à des résultats qui 
s'accordent entre eux. — Lorsqu'on opère la combi- 
naison de deux substances pondérables, les propor- 
tions dans lesquelles elles se combinent sont invaria- 
bles, sans égard à l'intensité du phénomène de la 
combinaison même, Mais pour le cas du dégagement 
de chaleur, l'influence de l'intensité de l’action est 


| proprement le point auquel se réduit la question. 
existe deux manières d'expliquer les phénomènes de | 


Je me suis servi du calorimètre à glace pour mes 


la chaleur, dont l'une consiste à admettre une ma- | expériences. Je fis p. ex. absorber du gaz chlorohy- 
tière particulière ; tandis que l’autre attribue les phé-| drique anhydre par de l'eau, et je fis varier la vi- 
nomènes du calorique aux vibrations de l'éther à l'in-!tésse de l'action pour produire des intensités différen- 


tes. La durée des-expériences étant pour la mème 
quantité de gaz dans le rapport de 60’ à 25’, le 
rapport des quantités de chaleur dégagée se trouva 
être de 150 à 169. J'ai obtenu plusieurs fois des ré- 
sultats semblables ; or il faut observer que, dans le 
cas où l'action était le plus accélérée, il y avait dé- 
perdition de chaleur, tandis que l'action étant lente, 
l'erreur possible du calorimètre se trouve dans le sens 
opposé, d'où il résulte que toutes les erreurs présu- 
mables tendent à diminuer le nombre qui exprime la 
différence, au lieu de l'augmenter. 

… Si le résultat que jai obtenu se trouvait confirmé 
par des mains habiles , non seulement la théorie des 
vibrations se trouverait par là même solidement éta- 
blie, mais une des applications pratiques les plus 
immédiates qui en résulterait, serait de mettre hors 
de doute l'avantage qu'on peut obtenir en échauffant 
l'air par lequel on alimente la combustion des hauts- 
fourneaux, 


HU 


: 
——s e— 


7.  NorE SUR L'ANSER CANADENSIS ET L'ANSER 
PICTUS DE LA ZOOGRAPHIE DE PALLAS; PAR 
M. BRANDT (lu le 8 avril 1836). 


C'est Pallas qui a décrit, sous le nom d’Anser 
ns : une à d'oie des îles aléoutes, qui 
sans doute, quant à la distribution et à la qualité des 
couleurs , ressemble parfaitement à l'oie du Canada, 
mais dont la taille est moindre, et qui, par la forme 
du bec ele cou plus court, ainsi que par les tarses 
plus allongés s'approche tout à fait des bernaches et 
offre aussi, à une inspection plus exacte, des. diffé- 
rences de couleur, Car on rencontre, au lieu d'une 
seule tâche blanche qui se trouve sous la gorge de 
l'oie du Canada, et qui descend derrière les yeux jus- 
qu'à l'occiput, à chaque côlé une tâche presque 
oblongo -rhomboïdale qui commence au dessus de la 
gorge noire. L'Anser canadensis ‘de la Zoographie 
doit ainsi constituer une espèce tout-à-fait parlicu- 
lière à laquelle je propose de donner le nom d'47- 
ser deucopareius. L'Anser leucopareius diffère de l'An- 
ser Hutchinsii de M. Richardson (Fauna Boreali- 


37 


Americana) par l'absence d'une tâche blanche devant 
les yeux et d'une aulre qui commence au côté de la 
queue et s'étend jusqu'a la poitrine, aïnsi que par 
les pieds plus courts. Le lieu même que M. Ri- 
chardson donne à l'Auser Hulchinsii dans le système, 
indique une différence, car en commençant par l'4n- 
ser canadensis, il décrit après celui-ci l'Anser leu- 
copsis, et puis l'Anser Hutchinsii. 

Séwastianoff a publié, sous le nom d'Anas canagica, 
dans le XIIIème volume des Nova Acta, une espèce 
d'oie, également propre aux îles aléoutes, non dé- 
crite encore dans le temps et très distinguée sous le 
rapport de la taille et des couleurs. Pallas, dans sa 
Zoographie, en classant cette espèce avec raison dans 
le genre des Oies, la supposait identiqne avec une 
espèce rapportée par Cook de l'île de Staatenland et 
décrite par Latham sous le nom de Painted Govose. 
Il lui donne le nom d’Anser pictus, Mais une com- 
paraison exacte de la description donnée par Latham, 
ainsi que la différence de la patrie m'ont donné 
la conviction que l'Anser pictus de Pallas ne peut pas 
être le Painted Goose de Latham, et qu'il faut chan- 
ger le nom d’Anser pictus pour éviler la confusion. 
Il semble plus commode d'appeller cette espèce Anser 
canagicus Nob. 

Les descriptions detaillées de ces deux espèces , 
accompagnées de figures, seront livrées dans la pre- 
mière livraison de mon ouvrage intitulé : Descriptiones 
et Icones animolium novorum vel minus rile cognilorum 
Faunce Rossicae. 


RD ———— 


8. SUR LE PRÉTENDU PASSAGE DE L'EAU PAR LES 
ÉVENTS DES CÉTACÉS; PAR M. DE BAER ( lu 
le 18 mars 1836). 


Après avoir donné l'aperçu de mes travaux anatomi- 
ques sur le marsouin, je me crois obligé de profiter de 
l'occasion pour publier les renseignements que j'ai 
recueillis sur une question qui s'y rapporte et qui 
a élé agitée pendant quelque temps. 

On sait que tous nos traités de zoologie ; de- 
puis les ‘ouvrages classiques jusqu'à ceux qu'on a 
arrangés pour pk jeune âge, s'accordent à dire que 


38 


les Cétacés rejettent l'eau par leurs évents. L'anatomie 
comparée ayant prouvé que les évents ne sont autre 
chose que les narines de ces animaux, ils feraient 
donc passer l'eau par les cavités nasales, tandis que 
dans tous les autres animaux qui respirent l'air at- 
mosphérique , cet organe , destiné au passage de l'air, 
est presque aussi sensible au contact de l'eau que le 
reste de l'appareil respiratoire, Ce n'est que la partie 
saillante de l'organe de l'odorat, ou le nez proprement 
dit, qui ne participe pas à cette sensibilité, et la trompe 
de l'éléphant , dans laquelle l'animal pompe la boisson, 
n'est autre chose que cette même partie allongée , car 
la partie intérieure, celle qui reçoit les nerfs olfactifs, 
n'est pas plus grande dans l'éléphant que dans la 
plupart des mammifères, et paraît protégée contre l'eau 
pompée par une sorte d'étranglement ou de soupape. 
On aurait donc dû se méfier de l'idée reçue, que les 
Cétacés font passer, par les cavités nasales, l'eau qu'ils 
ont reçue dans la gueule. Mais Cuvier, ayant eu 
l'occasion de disséquer un marsouin, décrit l'appareil 
et le mécanisme par lesquels, selon son opinion, 
s'exécutent ces-prétendus jets d'eau. Depuis ce temps- 
à, loin de douter de cette faculté, tout au moins 
assez superflue et même nuisible, puisqu'elle ferait per- 
dre la nourriture avec l'eau, on croyait connaître net- 
tement la manière suivant laquelle ils s'effectuent. 
Cependant M. Scoresby, dans sa relation sur les ré- 
gions boréales et la pèche de la baleine, assura n'a- 
voir jamais vu sortir des jets d'eau de ces animaux, 
mais que ce qu'on avait pris pour de l'eau, n'était 
autre chose que l'air expiré avec beaucoup de force et 
mêlé de gouttes d'une humidité pulmonaire. On sem- 
blait plutôt étonné de cette idée inattendue que con- 
vaincu, car les ouvrages de zoologie n'en continuè- 
rent pas moins à traiter la chose comme par le passé. 
C'est dans ce temps que je commençai mes recherches 
anatomiques sur Je marsouin, et je me convain- 
uis : 

1. Que la disposition des parties y est destinée, 
plus que dans toute autre famille d'animaux , à sépa- 
rer les cavités nasales de l'eau engloutie, car l'arc 
pharyngopalatin est plus développé dans les Cétacés 
qu'ailleurs, et peut séparer complètement la portion 
supérieure du pharynx, appartenant aux narines, 


de la partie inférieure qui prolonge la cavité de la 
gueule. 

2. Que le mécanisme adopté par Cuvier n'est pas 
seulement contre toute analogie zoologique, mais tout- 
à-fait impossible; car il est bien clair que, s'il y 
avait aux narines une soupape qui ne pôt se lever 
que par un choc venant d'en bas, l'animal n'aurait 
pas la faculté de respirer. 

Je publiai ces doutes , avec une description détail- 
lée des cavités nasales et du pharynx, dans le jour- 
nal nommé sis, année 1826, en concluant de cette 
description que l'anatomie ne semblait pas admettre le 
passage de l'eau par les cavités nasales, et que, si 
pourtant ces animaux faisaient jaillir l'eau, celle-ci 
ne pouvait pas venir de la gueule. Je ne tardai pas 
à rencontrer des contradictions. M. Faber, savant 
danois et observateur très estimé, tout en avouant 
qu'il n'était pas anatomisle, soutenait que les balei- 
nes rejeltent des colonnes d'eau, et sûrement de l'eau 
venue de la gueule. La demande que j'adressai à M. 
Faber pour savoir s'il avait observé cela de ses pro- 
pres yeux, resta sans réponse, parce que la science 
venait de perdre ce savant. 

Depuis lors, la question fut agitée çà et R, 
entre autres à l'assemblée des naturalistes allemands 
à Hambourg, où l'on interrogea un homme qui avait 
été dans la mer Glaciale, mais qui ne donna aucune 
décision. On voit bien de quoi il s'agit. Nul doute 
que si les Cétacés vont expirer sous la surface de 
l'eau, ils en font sauter une petite quantité, et que 
cet animal blessé peut faire jaillir le sang par les 
évents, ce qui est avoué par M. Scoresby et peut aussi 
arriver, comme on sait, aux mammifères terres- 
tres. Ceux-ci vomissent plus souvent le sang par la 
bouche ; mais dans les Cétacés, si les poumons ont 
été blessés, le sang ne peut sortir que par les nari- 
nes, attendu que le larynx ne donne pas dans la bou- 
che. Il s'agit donc de savoir ,-si l'idée reçue que les 
Cétacés ont coutume de faire passer l'eau avalée par les 
canaux nasals , est fondée ou non. Il pourrait même 
arriver qu'un animal échoué et mourant rejette dans 
l'agonie l'eau de cette manière, sans que cela prouve 
en faveur de la coutume et de la faculté adoptée, 
pour laquelle je n'ai trouvé nulle observation précise 


29 


et digne de foi. Il s'agit de colonnes d'eau que ferait 
sortir un animal non mourant. 

Arrivé à St-Pétersbourg l'hiver passé, je me hà- 
tai donc de demander l'opinion de M. le contre-ami- 
ral Lütke qui, comme on sait, a fait quatre fois le 
voyage à Novaïa-Zemlia et deux fois le tour du monde, 
et qui dans la description de ses premiers voyages 
fait part d'une observation qui confirme mon opi- 
nion. Cet amiral m'assura qu'il n'avait jamais vu sor- 
tir de l'eau des narines des Cétacés, et lorsque je lui 
fis observer que cela devait cependant arriver quelque- 
fois selon l'opinion de M. Faber, il me promit d'as- 
sembler chez lui tous les hommes instruits de la ca- 
pitale, qui ont eu l'occasion d'observer des baleines , 
pour que je puisse demander leur opinion sur ce point. 

Selon cette promesse, je trouvai un soir chez le 
contre-amiral Lütke, M. Lütke cadet, qui avait ac- 
compagné son frère dans ses voyages à Novaïa-Zem- 
lia, MM. de Kitilitz et Postels, compagnons de 
l'amiral pendant son voyage autour du monde, et dont 
le premier avait long-temps séjourné au Kamichatka, 
M. le capitaine Reinecke qui avait été occupé plu- 
sieurs années à explorer les côles russes de la mer 
Glaciale, puis ce hardi marchand d'Arkhangel, Pa- 
chine, qui a étonné la capitale par ses voyages de 
la mer Blanche à St.- Pétersbourg dans une barque 
pontée (ladïà), comme les Normands du moyen âge. 
Enfin j'y trouvai M. Khlebnikoff qui, pendant les 
treize années qu'il passa à Sitka, fit nombre de voya- 
ges dans nos colonies du nord-ouest de l'Amérique, 
où il se trouve encore grande quantité de baleines. 
Aussi M. Khlebnikoff est peut-être l'homme qui 
a vu le plus de Cétacés, sans même en excepter M. 
Scoresby. La complaisance du contre-amiral Lütke 
m'avait donc procuré l'occasion de réunir tous les 
renseignements possibles. Il suffit de dire que, dans 
celte société d'observateurs de baleines , il n'y en avait 
pas un seul qui eût vu ces animaux rejeter de l'eau 
véritable. J'appris encore que, dans les parages du 
nord-ouest de l'Amérique, on n'a pas même l'idée de 
ce fait, ni parmi les officiers de la compagnie amé- 
ricaine, ni parmi les peuples sauvages qui font la 
chasse aux baleines, ni parmi les Aléoutes qui sont 
au service de la compagnie. 


D'où vient -il donc qu'en Europe on ait générale- 
ment adopté une opinion si contraire à toute analo- 
gie physiologique? car, partout, la nature semble avoir 
pris soin de mettre l'appareil olfactif et respiratoire à 
l'abri du contact de l'eau, si c'est l'air atmosphéri- 
que que l'animal respire. — Seraient-ce les pêcheurs 
du nord qui en ont donné l'idée aux naturalistes , 
ou sont-ce bien les savants qui ont persuadé les pè- 
cheurs, car on ne peut nier qu'aujourd'hui, les pê- 
cheurs du nord de l'Europe parlent des colonnes 
d'eau comme d’une chose reconnue. Cependant ce ne 
peut être leur opinion primitive, déduite de ce qu'ils 
ont observé ; car dans toutes les langues des peuples 
qui vont au Groenland pour faire la chasse à la ba- 
leine, on s'exprime sur ces prétendus jets d'eau d'une 
manière qui démontre bien précisément qu'on les à 
pris pour ce qu'ils sont, pour de l'air expiré. Les 
Allemands se servent du mot: bfafen, les Anglais 
du mot: 4 blow, les Français du mot: souffler , et 
ceux-ci appellent tous les vrais Cétacés sou/fleurs. 

Il fallait donc chercher dans l'histoire de la science. 
Dans ces recherches, je me suis convaincu avec quel- 
que surprise, je l'avoue , que l'opinion reçue ne re- 
pose sur aucune observation réelle et satisfaisante, mais, 
à ce qu'il me semble, sur une faute de traduction et 
sur le respect que les Allemands ont long-temps con- 
servé pour tout ce qu'ont dit les anciens et puis les 
Français. 

Les anciens , il est vrai, parlent de ces jets d'eau 
comme d'une chose reconnue. Pline nous raconte 
même qu'un Cétacé, échoué près d'Ostia,"a submergé 
un navire ou bateau par ces jets d'eau. Si ce conte 
est plus qu'une fable, il faut bien avouer que les 
Cétacés sont devenus beaucoup plus civilisés depuis 
ce temps-là, car de nos jours, où beaucoup de na- 
vires les poursuivent dans toutes les mers, on n'a 
pas ouï dire qu'un bateau ait été submergé par 
l'eau que les baleines font rejaillir des narines, quoi- 
que ce fût un mode de défense assez commode. Si 
la baleine est proche, le pont du navire devient un 
peu humide par les gouttelettes éjetées avec l'air ex- 
piré (*), comme nous l'apprend le capitaine Kotze- 


(*) Tout palefrenier sait qu'on ne reste pas sec devant un cheval 
qui s’ébroue, 


40 


bue dans un récit simple et d'autant plus digne 
d'attention, qu'il est antérieur à la discussion scienti- 
fique actuelle. On ne peut douter que Pline, ayant 
entendu dire qu'un bateau avait été chaviré pendant 
l'attaque du Cétacé, ce qui arrive assez souvent, a 
confondu ce récit avec l'idée reçue de l'eau rejetée 
par ces animaux. 


Mais les opinions que les anciens ont eues relativement 
à l'histoire naturelle, ne se propagent plus dans la science 
sans être soumises à la critique. Comment donc la 
tradition concernant ces jets d'eau dont s'amuseraient 
les mammifères pisciformes, n'aurait-elle pas élé soumise 
à un examen, d'autant plus nécessaire ici, que les 
anciens n'étaient pas dans la situation la plus favo- 
rable pour observer les Cétacés dont ils ne voyaient 
les grandes espèces que bien rarement ? 


À la vérité si l'on regarde les ouvrages de z0olo- 
gie de nos jours, on trouve que ce n'est plus sur 
Pline qu'on s'appuie , en parlant des baleines, mais 
sur Martens et Lacépède. Celui-ci nous assure (p.8) 
que le bruit de l'eau qui s'élève et retombe en co- 
lonnes ou se disperse en gouttes , effraie presque tous 
ceux qui l'entendent pour la première fois, et peut 
retentir fort loin si la mer est irès-calme, On a écrit 

u'on le distinguait d'aussi loin que la détonnation 
‘un gros canon, Je demande tout simplement , si l'eau 
qu'on fait jaillir sonne comme un coup de canon, ou 
peut effrayer l'homme le plus sensible ? Mais laissons 
Lacépède, car il ne s'agit pas de ce que les baleines 
font à Paris, mais dans la mer arctique. Martens, 
chirurgien de Hambourg, avait fait le voyage au Spilz- 
bergen dans le 17me siècle, mais je ne lrouve nulle- 
part, dans sa relation, qu'il ait vu les jets d'eau; il 
dit les avoir entendus, et ne se sert pas d'autre mot 
que de celui de soufler. 11 dit, je l'avoue, que les 
baleines soufflent de l'eau. Mais qu'est-ce que souf- 
fler l'eau ? -Puis il ajoute que le son de ce souffle- 
ment est celui d'un vent qui souffle dans une ca- 
verne où dans un tuyau d'orgue. Ce scrait encore 
une chose étrange que de l'eau lancée qui donne le 
son de l'air agité! Mais il est bien clair que, pen- 
dant son voyage Martens, ayant Pline ou dans la 
poche ou dans la têle, a combiné la respiration forte 
qu'il a entendue avec l'eau dont parlent Pline et 
ses copistes fidèles qui, dans le 16 et le 17 siècle, 
nous ont donné à cet égard, des dessins selon leur 
imagination. 

Mais la relation de Martens est devenue par cetie 
méprise si confuse et si contradictoire, . que je me 
vois encore une fois obligé de demander: d'où vient- 
il donc que la critique plus müre du 18me siècle 
n'ait pas trouvé que Martens n'a point observé l’eau 
lancée, mais qu'il a seulement entendu l'expiration 


bien forte de ces animaux , qui ne respirent qu'à de 
grands intervalles et qu'il a ajusté les mots de Pline 
à ce qu'il a observé lui-même? Je crois avoir trouvé 
la réponse à cette question en comparant la traduc- 
tion française du voyage de Martens avec l'original. 
Le traducteur, embarrassé par les contradictions qui 
se trouvent dans les dates de Martens, en a omis : 
une grande partie el s'est décidé à rendre la chose 
plus simple et à arrondir les phrases. 1l dit done 
décidément que les baleines rejettent l'eau. Les Fran- 
çais ne pouvaient douter que ce ne fussent là les 
mots de l’auteur, et les autres nations non alleman- 
des, qui ont écrit sur la pêche où l'histoire natu- 
relle des baleines, comme les Hollandais et les An- 
ghis, ne semblent connaître le récit de Martens que 
par Ja traduction française, ou par des traductions 
faites sur cette dernière. Les Allemands mêmes, à 
force de lire les écrits des étrangers, se prononcent 
comme ceux-ci, tout en citant Martens et en oubliant 
qu'en Allemagne il parut en 1796 une description 
de la baleine et de sa pêche, par Posselt, descrip- 
tion qui est sans contredit la meilleure qui aït paru 
avant celle de M. Scoresby. Dans cette petite bé 
chure, qui d'ailleurs contient quantité de renseigne- 
menis qu'on à puisés depuis dans l'excellent ouvrage 
de M. Scoresby, on se déclare d'une manière pré- 
cise contre les colonnes d’eau. Mais je ne me souviens 
pas d'avoir vu allégué une seule fois ce mémoire, 
mi en France, ni en Allemagne, Les Allemands se 
fient à Lacépède comme sil y avait une pêche de 
baleines à Paris. 

Voila, Messieurs , l'histoire d'une idée que je crois 
fausse, et qui s’est conservée dans la zoologie par l'autorité 
des anciens, par la rareté de la connaissance de la langue 
allemande parmi les autres peuples qui cultivent les 
sciences, par l'empressement des Allemands à ap- 
prendre toutes les langues et à consulter la hittéra- 
ture de toute l'Europe, et par les mésentendus d'un 
traducteur. 


Si je me trompe, qu'on publie des observations 
neltes et précises. Je ne souhaite pas mieux. Mais je 
ne voudrais pas me méler à la discussion. Faute 
d'entendre la langue allemande en France et en An-. 
gleterre, on m'a fait dire sur les mamelles des Cé- 
tacés des choses auxquelles je n'ai pas songé. C'est 
pour cela que je parle ici une langue qui n'est 
ni celle de ma patrie, ni celle de ma nation, et 
qui, à la vérité, n'est pas celle dans laquelle je 
m'exprime avec le plus de sureté, 


Emis le 11 mai 1858. 


Tome I. BULLETIN SCIENTIFIQUE N. 6. 


PDU HEIIE PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PÉTERSBOURG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d’un volume est de 5 roubles 
ASsign. en Russie, et de 1 } écus de Prusse, À l'étranger. On s'abonne, à Ss.-Pétershourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse 
N.2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des, postes se 
charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leiïpsig, pour l'étranger. 

Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement déstiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'Académie , et à leur 
transmettre sans délai les résultats de ces travaux, A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mémoires lus dans les séances; 2. Notes 
de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés , présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages s-ienti- 
fiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l’état des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie. 
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. NOTES. 9. Sur la structure des glandes moschifères du Wykhoukhol (Mygnle moschata). BRANDT. — 10. Sur le 
Cricetus nigricans. Le MEME. — ANALYSES. 1. Zraite de Gévmétrie analytique de M. Braschmann. Corus et Fuss. — 2. Edu- 
cation des sourds-muets par M, l'leury. Corus et HERRAMANN. — MÉLANGES. 4. Concours au prix d'histoire proposé par l Aca- 
démie en 1852. —, 5. Aeclifcatiun. 


D OO OO 


NOTES. longue, d'un diamètre d'une ligne et demie jusqu'à 
deux lignes, située sur la face inférieure de la queue 


derrière la partie basale styloïde de cet organe. Cette 
9. Note SUR LA, STRUCTURE, DES GLANDES MO-| | manifeste déjà extérieurement par un renfle- 


SCHIFÈRES DU WYKHOUKHOL (MYGALE MO-| nt de la queue, et offre dans la partie antérieure 
scmATA) PAR M. BRANDT (lue le 15 avril | une largeur plus considérable que dans le reste. Elle 
1836. ) se compose d'une quantité (26—44) de petits sacs 
pour la plupart perpendiculaires, oblongs ou ar- 
rondis, d'un diamètre transversal d'une ligne jus- 
qu'à six lignes, et d'un diamètre longitudinal d'une 
à trois lignes; ces sacs se trouvent disposés en 
trois ou quatre rangées longitudinales dans la partie 
antérieure de la masse, et en deux seulement dans 
la partie postérieure. Les sacs mêmes offrent une par- 
tie renflée et une autre étroite. La partie étroite con- 
stitue le petit canal excrétoire qui aboutit en dehors 
dans l'espace qui se trouve entre trois écailles de la 
queue. La partie renflée , au contraire , contient une 
cavité proportionnellement considérable, dans laquelle 
s'amasse la matière sécrétée par ses parois. Ces parois, 
dont le diamètre n'est que le quart ou le tiers d'une 

(*) Nous préférons le nom de Wykhoukhol parce qne le nom lign Fcbe h SA LES DRE te æ 
suédois de Desman, doaûé fort rat propos a cet animal, est tout- d'une autre intérieure » et outre cela d'une partie sé- 
a-fait inconnu en Russie, sa vraie patrie. crétante, située entre ces deux membranes. Cette par- 


Plus d'un demi-siècle s'est écoulé depuis que Pal- 
las a donné, dans le recueil de notre Académie, la 
description des glandes moschifères du Wykhou- 
khol (*); mais aucun des naturalistes modernes n'a 
publié des recherches nouvelles sur ces organes inté- 
ressants. Heureusement , par la complaisance d'un ami, 
je suis parvenu à faire l'acquisition de plusieurs exem- 
plaires de cet animal remarquable dans de l'esprit de 
vin, ce qui ma fourni l'occasion non seulement de 
rectifier les observations de Pallas, mais encore de 
trouver plusieurs faits nouveaux quant aux détails de 
la structure des glandes moschifères. D'après mes re- 
cherches , elles forment une masse pyramidale ou ob- 


42 


tie est formée par une quantité très considérable de 
petits follicules situés parallélement les uns auprès 
des autres, et qui offrent, à cause .de la sécrétion , 
une couleur jaunâtre. Les follicules , à peine visibles 
à l'oeil nu, ne sont autre chose que des dilatations 
de la membrane interne des sacs. Observés au mi- 
croscope, ils se montrent en général oblongs, ob- 
longo - linéaires ou en forme de massue, mais à leur 
partie apicale un peu plus dilatés et plus ou moins 
profondément divisés en deux jusqu'à cinq parties ; 
mais la partie étroite, qui est dirigée vers la paroi 
interne du sac, forme une élévation annulaire extré- 
mement petite sur cette paroi. Trois ou quatre de ces 
follicules sont réunis en un petit fascicule. L'un 
quelconque des fascicules, apporté sous le micros- 
cope et pressé légèrement fait découler la sécrétion 
en forme de petites gouttes oléagineuses. Quant à l'o- 
deur de cette sécrétion, elle ressemble plutôt au z1- 
beth qu'au muse, et offre la consistence et la couleur 
d'un pus louable, 

La siructüre anatomique range l'appareil glanduleur 
mentionné au nombre des glandes appelées folicules 
COMpOSES, 

Le voisinage de l'anus et le défaut des glandes au- 
près de cet organe , ainsi que le haut degré d'évolu- 
tion des glandes anales , observé chez la taupe qui, 
pour la structure intérieure, ressemble beaucoup au 
Wykhoukhel, semblent confirmer l'opinion , que les 
glandes en question exercent la fonction des glandes 
anales. La ‘situation anomale de celles-ci en comparai- 
son avec les glandes anales des autres quadrupèdes, 
ainsi que leur éloignement de l'anus, peut être déri- 
wée de la situation de cet organe dans une ‘éminence 
conique et surtout de la structure et de la fonction 
particulière de la queue, comme je l'ai exposé dans 
un mémoire détaillé, destiné pour les Actes de l'aca- 
démie impériale Léopoldine, et accompagné d'un grand 
nombre de figures. 


——— SR — 


10. NOTE SUR LE CRICETUS NIGRICANS, PAR M. 
BRANDT (lue le 29 avril 1836). 


M. Ménétriès a donné, dans son Catalogue des ob- 
jets de zoologie recueillis dans un voyage au Caucase, 


la diagnose d'une espèce de hamster qu'il a prise sur 
les montagnes du Caucase et que j'ai appelée Crice- 
sus nigricans. L'auteur de la critique de ce Catalogue 
dans le journal de Berlin Jahrbücher für wissenschaft- 
liche Kritik (Mai 1836), semble avoir des doutes sur 
l'existence de cette espèce, car il dit qu'elle est 
peut-être une variété du hamster commun. Quant à 
moi, je crois impossible de considérer le Cricetus ni- 
gricans comme une simple variété, quoiqu'il offre une 
grande ressemblance dans les couleurs avec le ham- 
ster commun. Il en diffère du reste non seulement 
par sa taille beaucoup moindre, ainsi que par la dis- 
tribution des couleurs, mais surtont par la queue qui 
est extrèmement courte, et ne surpasse pas en lon- 
gueur les poils les plus longs de la partie postérieure 
du dos, tandis que la queue du hamster commun 
atteint environ le double de cette longueur. 

Pour compléter la connaissance de l'espèce en ques- 
tion et pour lever les doutes sur son existence, je 
crois nécessaire de donner, à présent même, une dia- 
gnose plus détaillée , en me proposant d'en livrer une 
description complète dans mes Descriptiones et Icones 
animalium Rossicorum. 

Cricétus nigricans Br. 

Rostrum et auriculae subpallide ferruginea wix ni- 
gricante irrorata. Dorsum e pallide: ferrugineo. nigri- 
cans. Colli latera, nec non area pone humeros e pal- 


lidissime ferrugineo albida, pallide ferrugineo margi- 


nata. Abdomen e nigricante et albido mixtum. Pal- 
pebrae , area flexuosa in quovis colli latere ad hume- 
rum ducta, gula et pectus atra. Antipedes et podaria 
albida. Cauda quatuor linearum longitudine pilis 
dorsalibus brevior et ab is inclusa. Longitudo cor- 
poris 54”. 

Em 


ANALYSES. 


CONCOURS DES PRIX DÉMIDOFF. 1555. 


1. Kyrcr Anxannrusecroù l'EeomeTPIm. Couwmmenie 
O. IL. Braumama (d. i. Lehrbuch der analytischen 
Geometrie von N. Braschmann, Professor der Ma- 
thematik an der K. Universität zu Moskau. (Manuscript.) 


Die russische Literatur besitzt bis jetzt kein Original- 
werk über analytische Geometrie: denn das, im J- 


43 


1819 von Herrn v, Sewaslianoff herausgegebene und 
von der Akademie, als erster Versuch dieser Art beifäl- 
lig aufgenommene Lehrbuch der analytischen Geometrie 
ist doch nur eine, in allen ihren Theïlen aus Biot und 
Lacroix ges hôpfte Darstellung dieser Wissensthaft, und 
nunmehr durch des Herrn Metz verdienstvolle russische 
Uebersetzung der siebenten Ausgabe der Biot'schen An- 
wendung der Algebra auf die Geometrie gänzlich ver- 
drängt worden. Erwägt man ausserdem, wie viel in 
neuester Zeit von sehr ausgrzeichneten und originellen 
Mathematikern Deutschlands und Frankreichs fir analy- 
tische Geometrie, in Bezug sowohl auf materielle Bereiche- 
rung derselben, als ganz besonders auf die Aufstellung 
neuer Gesichtspuncte und Methoden geschehen ist, s0 
kann es jedem, an dem Gedeihen gründlichen Studiums 
der Mathematik in Russland eifrig Theilnehmenden nicht 
anders als sehr erfreulich seyn, dass éin Mathematiker 
von so anerkannter Tüchtigkeit und pädagogischer Er- 
fahrung, als Herr Prof. Braschmann in Moskau, die 
Ausarbeitung eines russischen Lehrbuchs gedachter Wis- 
senschaft unternommen hat. Auch hat die von den Be- 
richterstatiern im voraus gehegte Exwartung, hinsichtlich 
Gchalis sowohl als eigenthiümlicher gediegener Darstel- 
lung , volle Befriedigung gefunden, und nur unbedeutend 
sind daher die Ausstellungen, die sie sich, bei der jétzt zu 
gebenden Uebersicht des von Herrn Prof Braschmann 
in seinem Buche Geleisteten, zu machen hier und da 
xeranlasst gesehen haben. Dahin gehôren zunächst ei- 
nige Slellen der Einleitung, welchen wir, als, nach 
unserm Dafürhalten, durchaus nicht zur Erläuterung und 
Fesistellung der Grundbegriffe beitragend, sondern viel- 
mehr den, etwa dafür empfänglichen Schüler , zu so nutz- 
losen Speculationen, als sie uns jüngst in einer so ge- 
nannten imaginairen Geometrie geboten worden sind, ver- 
leitend, unsern Beifall versagen müssen. Wir meinen 
solche Aeusserungen wie die, dass, wenn wir keinen 
Begriff von Kürpern, sondern nur von Flächen haben 
würden, wir nur zu den Begriffen von Linien und 
Puncten gelangen, und uns keine Vorstellung von Kôr- 
pern machen künnten, und dass man deswegen sage, 
eine Fliche habe nur zwei Dimensionen; so wie die, 
dass die Geometrie eine ganz andre Gestalt gewinnen 
würde, wenn der Raum, slatt dreïer, vier Dimensionen, 
ader nur zwei Dimensionen hätie. Das erinnert doch an 
die vorhin angedeutete Speculation über ebene Dreiecke, 
deren Winkelsumme nicht zwei Rechle betrüge. Wir 
halten aber auch die Einleitung überhaupt, in Bezug auf 
Entwickelung der Grund -Ideen und Begriffe, für zu dürf- 
tig, und glauben, dass eine kurze Anleitung zu der Art, 


wie bestimmte geometrische Aufgaben algebraisch zû i6- 
sen und algebraische Formeln, ohne Rücksicht auf Coor- 
dinatensysteme, elegant zu construiren sind, wozu, un- 
ter Andern, Newton so viele schüne Beispicle geliefert 
hat, dort, um auf den eigentlichen Geist und Zweck 
der analytischen Geometrie vorzubereiten, nicht am un- 
rechten Plate gewesen väre. Dieser Ilauptvorwurf, 
den wir der Einleitung machen, trifft aber auch blos 
diese: alles Folsende ist vortrefflich motivirt, gerundet, 
theils nach den Leistungen guter Vorgänger klar und zweck- 
gemäss zusammengestellt, theils auf ganz eigénthümliché 
Weise aufgefasst, und lässt nirgends einen vesentlichen 
Mangel gewahren. 

Kap. L. handelt von der analytischen Bestimmung der 
Puncte, Ebenen und géraden Linien im Raum mittelst 
geradliniger Coordinatensysteme ; wobei der Verf., ge- 
wiss sehr zweckmässig, von vorn herein sogleich nach 
allen drei Dimensionen construirt, und, so eigenthüm- 
lich als erfolgreich eingreifend, die Ebene als den geo- 
metrischen Ort aller Puncte definirt, deren jeder von 
zwei gegebenen Puncten gleich weit entfernt ist. 

Kap. IL. lehrt verschiedene Aufgaben über gerade Li- 
nien und Ebenen durch Coordinaten - Gleichungen auf- 
lôsen. 

Kap. IT. enthält eine allzemeine Theorie der Projec- 
tionen, wobei die interessanten Relationen zwischen ge 
rad- und krummlinigen Figuren und deren Projectionen 
verschiedener Ordnungen auf eigenthümliche Weiïse ent- 
wickelt und Formeln für die Area des Dreiecks und 
das Volumen des Tetraëdrons abgeleitet werden. 

Kap. IV. handelt von dem Uebersange aus einem 
Coordinatensystem in ein anderes, sowohl in Bezug aut 
geradlinige als auf Polar-Coordinaten. Der Verf. bemerkt 
hierbeï, wie sehr es, zum Bchufe der einfachsten Lüsung 
einer Aufgabe, auf eine zweckmässige Auswahl der Art 
von Coordinaten ankommt, und verspricht, die hierzu 
erforderlichen Vorschriften, die gewiss zu sehr interessan- 
ten Resultaten führen werden, zum Gegenstande beson- 
derer Untersuchungen zu machen. 

Kap. V. betrachtet die krummen Linien im Allgemei- 
nen, Wobei dieselben in einfach und in doppelt gekrüimm- 
te, und in algebraische und transcendente Curven eingetheilt 
werden. Bei den Regeln für die Zahl der Durchschnitts, 
puncte zweier Linien und die Zahl der zur Construction 
einer Curve mittelst ihrer Gleichung nôthigen Puncte giebt 
der Verf. eine, mehr als irgend eine der bisherigen, be- 
friedigende Erürlerung des so genannten Cramerschen 
Paradoxons. Sehr gelungen ist auch die Darstellung der 
Criterien der Centra, conjugirten Durchmesser und For- 

* 


men der Zweige krummer Linien zu nennen ; imgleichen 
der Formeln für die Tangenten, Normalen, etc, so wie 
für die gerad- und krummlinigen Asymptoten. (Der Verf. 
schreibt mit Unrecht accuunmompr.) 

Kap. VI. wendet der Verf. die vorhergegangenen allge- 
meinen Principien und Regeln auf die Eigenschaften der 
Curven zweiten Grades an, indem er zuvürdersl die in 
der, allgemeinen Gleichung des zweiten Grades enthalte- 
nen besonderen Fälle erôrtert und die darauf Bezug ha- 
benden Gleichungen unter verschiedenen Formen aufstellt; 
sodann, von den Methoden, Tangenten an Kegelschnitle 
zu ziehen; und endlich, drittens, von den Eigenschaften 
der conjugirten Durchmesser und der Ergänzungschorden 
handelt. Sehr merkwürdig sind die, im zweiten dieser 
drei Abschnitte des Kapitels, mitgetheilten allgemeinen 
Methoden, wonach, sowohl von einem ausserhalb irgend 
einer Linie der zWeiten Ordnung. als durch einen in ihr 
liegenden Punct Tangenten zu derselben construirt wer- 
den kônnen: der Verf. hat auch hier die von seinen Vor- 
gängern erfundenen Vorschriften verbessert. 

Kap. VII hat die, so viel uns bekannt, bis jetzt noch 
in, kein systematisches Lehrbuch übergesangenen, und 
dennoch sich ganz dazu eisnenden, Untersuchungen über 
die Aehnlichkeit der Curven zum Gegenstande. 

Kap. VII. und IX. behandeln nun auf ganz älhnliche 
Weise, wie es, Kap. V.u. VI, für Linien stattgefunden, 
die Flächen im Allsemeinen und insbesondre die der 
zweiten Ordnung. Bei Letzteren werden wiederum alle 
in der allgemeinen Gleichung des zweiten Grades enthal- 
tenen speciellen Fälle sorsfältig discutirt, woran sich die 
Untersuchungen über Diametral- Ebenen und conjugirte 
Durchmesser, so Wie, zuletzt, Discussionen einiger nu- 
merischen Gleichungen des zweiten Grades schliessen. 
Aufsefallen ist uns, dass der Verf., im Anfange des VIII. 
Kap, wo er von der Anzahl der Glieder der allgemei- 
nen Gleichung des nten Grades zwischen drei Coordina- 
ten spricht, die dafür entwickelte Formel, welche die 
Summe der (n+-1) ersten. Trigonalzahlen ist, nicht so- 
gleich, wie dieses in den Elementen der Alsebra ge- 
lebrt wird, in die (n+ 1) te dreiekige Pyramidal-Zahl 
(n-+1) (a+ 2) (n +5) 

2.5 
türlichsten, dergleichen Formeln sogleich aus den ersten 
Gründen der combinatorischen Analysis abzuleiten; denn 
die Anzahl der Glicder der nten Dimension, 7. B, ist 
ja doch nichts anders als die Anzahl der Combinationen 
von 3 Elementen (x, y, z) zur nten Classe, mit Wie. 
derholung. 

Das, Anfangs Novembers vorigen Jahres, zum Concurs 


verwandelt. Auch scheint es am na- 


44 


zen Theorie der Auflôsung der Ungleichungen und einer 

Anwenduns derselben auf geometrische Untersuchungen. 

Auch die Aufnahme dieses neuen, von Fourier zuerst in 

Anregung gebrachten Gegenstandes der reinen und ange- 

wandten Analysis in ein Lehrbuch der analytischen Geo- 

metrie verdient, ihrer Zvweckmässigkeit wregen, voll- 
kommene Billiguns. 

Herr Prof. Braschmann hat uns nachgehends, nebst 
den ersten neun gedruckten Bogen seines Werks, wel- 
che die Eixleitung, und, nach oben dargelegter Eintheïlung, 
ungefähr die ersten sechs Kapitel enthalten, ein Supple- 
ment, Kap. XI, zugeschickt, das, mit gleichfalls sehr 
zu billigender Rücksicht auf die Leistungen der neuesten 
Zeit, von der sogenannten Reciprocität der Figuren han 
delt, und das er, grôsstentheils nach Magnus Sammlung 
von Aufsaben und Lehrsätzen aus der amalytischen Geo- 
metrie, dergestalt ausgestatlet hat, dass der Studirende 
daraus alle zum Verständnisse der neueren Arbeiten in 
diesem Fache nôthigen Vorkenninisse schüpfen kaan. 

Ob bei unserm, der Akademie über Herrn Professor 
Braschmanns analytische Geometrie, als Concursschrift, 
abzustattenden Urtheile auch auf diesen, diesseits des 
Termins gelieferten Nachtrag Rücksicht zu nehmen sei, 
môge die Conferenz entscheiden. Auf jeden Fall aber 
müssen wir, aus der reinsten Ueberzeugung von der Nütz- 
lichkeit, Gehaltfülle und Gediegenheit der ursprünglich 
eingesandten Arbeit, Letztere der Akademie zur Krünung 
mit einem vollen Demidoffschen Preise angelesentlichst 
empfehlen, indem wir, diesen unsern Ausspruch auf 
Artikel VIL, No. 4 des Acte de fondation des prix Démi- 
doff gründend, die Versicherung geben, dass das Lehr- 
buch des Herrn Braschmann nicht nur besser ist, als alle 
bisher in Russland erschienenen Werke gleichen Gegen 
standes, sondern auch den besten Lechrbiüchern, welche 
das Ausland über analytische Geometrie aufzuweisen hat, 
an die Seite gesetzt werden kann. 

Commissarien : Epuarp Cozzims, als Berichterstatter. 
P..H. FEuss. 
manne — 

2. T'ayxo-H3MPlE , PASCMATPHBAEMBIE Bb OTHOUIE- 
HIT Kb MXb COCTOAHIUO M Kb CNOCOBAMb OBPA- 
30BAHIA CAMBIMD CBOMCTBEHHBINb HXh HPHPOJ3. 
Comsenie Bærropa Darru. (D.i. Die Taubstum- 
men, hinsichtlich ihres Zustandes und der ihrer Na- 
tur angemessensien Bildunssmethoden betrachtet von 
Victor Fleury). C. Ilemep6ypræ. 1855. XII und 
506 Sciten in 8-vo, mit 5 lithographirten Blättern. 


Der Verf. erwähnt gleich zu Anfange seines, Ihrer 


eingesandte Manuscript schliesst, Kap. X, mit einer kur-| Majestät der Kaïiserin Alexandra dedicirten 


45 


Buches, dass, nach der in Paris, 1852, erschienenen 
Statistik der Taubstummen, Russland 273000 solcher Un- 
glücklichen zähle. Diese Angabe scheint ihm nicht über- 
triechen, indem; nach ganz officiellen Revisionen, Preus- 
sen deren 8223, und Dänemark 1260 habe. Dennoch 
giebt es bis jetzt in Russland nur ein Taubstummen- 
Institut. Nur die Unkenntniss dieser Umstände ist, nach 
des Verf. Meinung, Ursache der, verhilinissmässig, so 
kärglichen Fiürsorge gewesen, welche bisher den Taub- 
stummen in Russland zu Theil sewo:den. Er bezeich- 
net demnach als Hauptmotive des von ihm herausgege- 
benen Werks theils den Wunsch, zur Verbreitung rich- 
tüger Ansichten über den Gegenstand desselben im All- 
gemeinen sowohl, als auch ganz besonders in Bezug 
auf Russland beizutrasen, theils die Ueberzeugung, dass 
die Bekauntwerdung des Publicums mit dem Zustande 
der Taubstummen, mit dem Grade ihrer Bildungsfähig- 
keit und mit den in dieser Hinsicht zweckmässigsten 
Mitteln, sowohl denjenigen Familien, in deren Schoosse 
T'aubstumme leben, als auch solchen Lehrern der Letz- 
teren, die noch nicht die gehôrigen praktischen Kennt- 
nisse in Behandlung derselben erlangt haben, zum Nut- 
zen gereichen kônne. 

Der Beruf dazu, in diesem Fache als Schriftsteller 
aufzutreten, wird dem Verf. gewiss von niemand be- 
siritten Werden, da er einer der beiden Vorsteher der 
hiesigen , Taubstummen - Anstalt ist; der Andre ist Herr 
Gurzoff (p. 257). Und in der That lerut man ihn aus 
seinem Buche als einen vollkommen sachkundigen, ver- 
stindigen und von dem lautersten Enthusiasmus für die 
Angelegenheit, als deren Fürsprecher er aufiritt, durch- 
drungenen Mann kennen und schätzen. Daher dürfen 
wir denn auch, — wenn es uns gleich nicht môglich 
gewesen , dieses Buch mit älteren Werken gleichen oder 
verWandien Gegenstandes, ja nicht einmal mit zwei 
Neueren, worauf unsere Aufmerksamkeit gerichtet wor- 
den, und deren Eines, das von Neumann in Kôünigs- 
berg heraussegebene, besonders belehrend und interes- 
sant seyn soll, zusammen zu halten, — dennoch nicht 
anstehen, der Versicherung des Verf. (p. IX der Vor- 
rede), dass seine Schrift weder ein Auszug aus einem an- 
dern Buche, noch eine Compilation, sondern das Ergebniss 
eigener, im Laufe eines nicht unbedeutenden Zeitraums 
gesammeller Bemerkungen, eines praktischen Erzichers 
ist, vollkommenes Vertrauen zu schenken. Alte Neigung, 
sast er ebendaselbst, knüpfe ihn an die Taubstummen, 
und er werde sich für reich belohnt halten, wenn sein 
Herzenswunsch, dass immer mehr Taubstumme der 
Wohlthat der Erzichung theilhaftig und in den vollen 


Besitz aller dem gebildeten Menschen und dem Christen 
verliehenen Vortheile gesetzt vrerden müôgen, laulen 
und kräfisgen Widerhall weckt. 

Nachdem im Iten Kapitel ein Blick auf die Geschichte 
der Kunst, T'aubstumme zu unterrichien, geworfen und 
zuletzt der Stiftung des hiesigen Instituts, 1806, durch 
die hochselige Kaiserin Maria Fedorowna, gedacht 
worden, handelt das Ilte Kapitel von der angeborenen 
und der zufälligen Tauhstummheit, von den Ursachen 
derselben, und von dem, vornchmlich in einigen Theï 
len der Schweiz, die späterhin noch besonders als das 
an Taubstummen reichste Land bezeichnet wird, 60 
häufse sich zeigenden sogenannten Cretinismus ; — das 
Ilte Kapitel, von dem Einflusse der Taubstummbheit auf 
Geistesentwickelung und von dem, oft bei ganz rohem 
Umgange sich, von selbst entwickelnden Begriffsvermë- 
gen der Taubstummen ; — Kap. IV von den Gemüths- 
und sittlichen Neigungen der Laubstummen, von ihrer 
Dienst'ertiskcit, Neugierde, Furchtlosiskeit, Prahlsucht, 
ihrem Misstrauen und grossem Selbsiverirauen, u. dergl. 
Im V. Kapitel werden Beobachtungen über die physi- 
sche Constitution der Taubstummen miteetheilt, wobei 
auf den nachtheiligen Einfluss, den das Nichisprechen 
auf die Ausbildung der Lunge, der Brust, des Malses, 
u. s. w., mit der Zeit ausübt, auf die Nothwendigkeit, 
den Taubstummen mehr Bewegung zu gewähren, als 
dieses gewéhnlich in den Instituten geschieht, und auf 
den desfallsisen Nutzen gymnastischer  Uebungen auf- 
merksam gemacht, schliesslich aber auf die, dem Vori- 
gen zu Folge, auch in physischer und moralischer Hin- 
sicht wichtige Anbildung und Einübung der künstlichen 
mündlichen Rede hingewiesen wird. Kap. VI handelt, 
in unausseselzter Riücksicht auf die Taubstummen, von 
den anzuwendenden Unterrichts- und Erziehungsmetho- 
den überhaupt; nicht zu Gelchrten, sondern zu Men- 
schen sollen die Taubstummen erzogen werden; daher 
müssen sie mit ihren Erziehern Eine Familie bilden und 
darin eine freie, ganz nach den Umständen und den In- 
dividualitäten sich richtende Ausbildung erhalten, u.s.w 
In den näüchstfolgenden Kapiteln geht nun der Verf. zu 
den beziehlichen besonderen Hülfsmitteln über, und 
zwar im Vilten Kap. zur mimischen Sprache, wobei 
er die Benutzung der natürlichen Pantomime empñelt, 
die, nach seiner Meinung, der Taubstumme mit aller 
Freiheit muss ausiüben dürfen. Eine ausführliche Schil- 
derung dieser natürlichen Pantomime  giebt nun Kapitel 
VIII, worin der Verf. die Jebhaftiskeit und Wahrheit 
derselben hervorhebt und an vielen Beispielen, die sich 
auf die mimische Darstellung der durch verschiedene 


46 


Substantive, Adjective, Verben, Adverbien, Präpositio- 
nen und Interjectionen bezeïichneten Vorstellungen und 
Begriffe bezichen, darzuthun sich bemüht. IX. Kapitel. 
Von der künstlichen Pantomime: die künstlichen Zei- 
chen in der Mimik, wohin auch die Fingersprache 
gehôrt, und die nicht die natürliche Erscheinung des 
Darzustellenden oder ihren Eindruck nachahmend, son: 
dern blos conventionell sind, werden zwar einerseits 
den technischen, gelehrten und didaktischen Wôrtern 
der mündlichen Rede verglichen, jedoch andrerseits auch 
in Bezug auf vielfältise praktische Wichtigkeit erwogen. 
Kap. X. Vom Schreiben und Lesen: durch das Zeich- 
nen zum Schreiben geführt, soll der Taubstumme durch 
dieses wiederum sobald als môüglich zum Lesen gedruck- 
ter Bücher angeleitet und dazu angehalten werden. Kap. 
XIE führt die Ueberschrift: O momenkaanryph. (Von der 
Nomenclatur.) und fingt mit dem, wie uns dünkt, we- 
nigstens nicht russisch construirten Saize an: Ocnoga- 
ie BCEMY ; KACAMEABHO KOMOPATO HEBO3MOÆHO , 
“Mo6st MabHin He pasanieCMmBOosar, EE CabACmEsie 
YIeHEIXE PasCyAACHIX , AOTMAMMSECRH BBIBEAEH- 
BBIXB M CHMCXOANMEABHBIXB YRASAHIA, MEMOAMIE- 
CRM NS IMCAEHHBIXE , (MIO BnpoueMB HE CMOMMB, 
spomb ao6pompr Hambpenia , M CaMarO Hesnaun- 
meAzHaro Hasepmania 4bra), — 2mo ocxopanie 
gcero 34aniA, TOBOPHMB MBI, ECM ,,HAMMEHOBaHIe (( 
(momesraamypa). Da der Verf. selbst auf diesen Gegen- 
stand ein besonderes Gewicht zu legen scheint, so hal- 
ten wir es für unsere PAicht, der Darlegung seiner 
Ideen, die er übrigens, mindestens im Anfange, etwas 
dunkel ausdrückt, mehr Auseinandersetzung, als für die 
übrigen Abschnitte des Buchs der gewôhnliche Umfang 
eines Berichis gestattet, zu geben. Er scheint eine An- 
ordnung der, die zu entwickelnden Begriffe bezeichnen- 
den Wôrter nach Maasssabe der steisenden physischen 
und geistigen Bedürfnisse des Schülers im Auge zu ha- 
ben, indem er sast, dass dér Taubstumme zuerst die 
ihm am meisten zusagenden Bedürfnisse in natürlichster 
Ordnung kennen lernen müsse, damit er sie ausdrücken 
und ïhre Befriedigung bewirken künne; dann seine 
Verpflichtungen, um sich zeitig in deren Erfüllung zu 
üben ; und endlich, drittens, alles auf seinen Ursprung, 
seine Bestimmung und seine ewigse Abhängiskeit von 
dem Schôpfer, den er licben und verehren soll, Bezug 
habende, weil er, wie jedes andere denkende Wesen, 
als physischer, sittlicher und geïstiger Mensch aussebil- 
det werden müsse. Wenn, fährt der Verf. fort, dieser 
dreïifache Kreis auch nicht die ganze Sphäre der Spra- 
che und der persônlichen oder relativen Bedürfnisse des 


Menschen umschliesse, so enthalte er doch wenigstens 
den grôüssten Theil derjenigen Wôrter und Ausdrücke, 
ohne welche kein geselliser Umgang môslich sei. Erst 
nachdem dieser dreifache Kreis durchschritten worden, 
kôünne man zu besondern Werken über Gewerbe, Künsté 
und Wissenschaften übergehen. Als hierauf sich bezie- 
hende Regeln giebt der Verf. an, dass alle eigentlich 
gelehrte Zermini, alle gesuchte und nicht gemeinverständ- 
liche Wôrter, so wie alle Synonymen, die nur das Ge- 
dächiniss des Schülers beschweren würden, ohne seinen 
Verstand mit neuen Begriffen zu bereichern, vermieden 
werden müssen; ferner, dass das Analysiren beim Un:- 
terrichte nur in sehr beschränktem Maasse statt finden 
müsse, und dass bei der Anordnung von abgeleiteten 
oder sich auf Andre beziehenden Wôürtern nach Môs- 
lichkeit synoptische Hülfsmittel  anzuwenden seien, in- 
dem die Wôrterreihen, die zu einerlei Geschlechte oder 
zu derselben Wurzel gehôüren, in kleine Tabellen ge 
bracht werden müsslen ; endlich, dass, um Trockenheït 
und Leerheit der Ideen zu vermeiden, wWodurch Wider- 
willen und Trägheit erzéugt werden, die Liste der Gat- 
tungsuamen mit zwei andern parallélen und ähtilichen 
Listen, deren Eine die Beiwürter ( mpnaamouxmia ), 
Adjective, etc., die Andre die in grammatischem Sinne 
unbestimmten Ausdrücke für die, den angeführten Ge- 
genständen zunächst correlativen Handlungen, Umstände, 
Anwendunñgen, etc. zu enthalten hätte, in Ueberein- 
simmung zu setzen vwären. 

XII. Kap. Von der Grammatik. Den Taubstimmen 
den gewôühnlichen Cursus der Grammatik durchmachen 
lassen zu vwollen, sei nicht allein ein unnützes, sondern 
sogar ein -schädliches Unternehmen: ïhm solle die Gram- 
matik nichts als der Inbegriff des Sprachmaterials und 
der gegenseitisen Beziehuns der Elemente der Rede seyn, 
und nicht die Kunst, richtis zu sprechen und zu schrei- 
ben. Der grammatische Unterricht der Taubstummen 
müsse daher ein durchaus praktischer seyn, und, vrie 
die mimische Sprache, müsse Anfangs die wrtliche lau- 
ter Infinitive zu Prädicaten haben. 

XIII. Kap. Von der Erkläruns abstracter Ausdrücke, 
Der Verf, theilt dieselben in Ausdrücke von physisch- 
abstracter und von metaphysisch - abstracter Bedeutung, 
Zu den Ersteren rechnet er diejenigen, welche die Iso- 
lirung irgend einer Eisenschaft emes Gesenslandes, durch 
Abstraction von allen übrigen Eigenschaften desselben, 
herbeiïführt; zu den Andern diejenigen, welche entwe- 
der, auf dem vorigen Wege entstanden, im figürlichen 
Sinne angewandt werden, oder cigentliche Abstracta 


|sind. Die Begriffe der Ersteren sollen dem Taubstum- 


47] 


men dadurch beigebracht werden, dass sie ihm als 
gleichbedeutend mit Adjectivis vorgestellt werden; die 
Andern durch Darstellung von Handlungen, in denen 
sie als Hauptbegriffe aufireten. Solche Darstellungen wer- 
den durch die natürliche Neigung des Taubstummen, 
in seiner Mimik sich der Metaphern zu bedienen, be- 
günstist und erleichtert. An dieses Kap. schliesst sich 
das XIV, welches von der Erweckung und Entwicke- 
lung religiüser und moralischer Begriffe handelt, wobei 
der Verf£, in Bezug auf Weckung der Moralität, vor 
allen Dingen das gute Beispiel des Erzichers selbst emp- 
fielt. Hierauf zu den einzelnen Disciplinen übergehend 
spricht der Verf. im XV. Kap. von dem Geschichisun- 
terrichte, mit welchem er stete moralische Nutzanwen- 
dungen verbunden wissen will; im XVI. Kap. von dem 
Unterrichle in der Gcographie, bei welchem die Lieb- 
haberei des Taubstummen fürs Karlenzeichnen vielfach 
zu benutzen, und derselbe besonders mit Reisebeschrei- 
bungen zu beschäftigen sei; im XVII Kap. von der 
Arithmetik, in der er ein vortreffliches Mittel zur Ue- 
bung der Aufmerksamkeit und des Urtheils erkennt ; 
und im XVIII. Kap. vom Zeichnen und Schünschreiben, 
einem dem Taubstummen so wichtigen als natürlich zu- 
sagenden Unterrichte. Das XIX. Kap. ist dem Unter- 
richte im mündlichen Sprechen gewidmet, Die hohe 
Wichtigkeit erürternd, welche für den Taubstummen 
die Erschliessung des Worts, sowohl in Bezug auf Mit- 
theilung, als auf Entwickelung und Bildung des Geistes 
habe, ergiesst sich der Verf. in gerechte Klagen dar- 
über, dass es noch Anstalten gebe, wo das Erlernen 
des Sprechens gänzlich vernachlässist werde, dass man 
sogar ‘T'aubstumme finde, die früher haben reden kôn- 
men, und die das Wenige, was ihnen von Wort und 
Gehôr übrig seblicben, in solchen Anstalten, in der 
Gesellschaft vôllis taubstummer Genossen, gänzlich ver- 
loren haben. Solche Kinder müssten, nach des Verf. 
Meinuns, gerade niemals zu Taubstummen, sondern 
xielmehr zu sprechenden Kindern gesellt werden. Nach- 
dem er, am Schlusse des Kap., jedoch, wie uns scheint, 
viel zu flüchlig, die Müttel, Taubstumme zum Sprechen 
zu bringen, angescben, wendet sich nun der Verf im 
XX. Kap. an die Eltern solcher Unglücklichen, indem 
er ihnen mit Innigkeit die Verpflichtung, sich gerade 
dieser Kinder schon von deren frühesten Jugend an mit 
wärmster Liébe und Aufmerksamkeit anzunchmen, an 
das Herz lest, sie über die erste Behandlung derselben 
belehrt und zur Entwickelungsweise der ersten Begriffe 
anleitet. Das XXI. Kap. handelt von der Anwendung 
der Pantomime auf grammatische Terminologie, und 


theilt graphische Zeichen zum Behufe der grammati- 
schen Analyse mit, so wie mimische Zeichen für Ad- 
verbien und Präpositionen, welches alles durch viele 
Bcispiele erläutert wird. Kap. XXIL Von der Anwen- 
dung der Pantomime auf Bezeichnung abstracter Begriffe 
aus dem Gebiete der Religion und Moral, der Geistes- 
fihigkeiten, Tugenden, Leidenschaften, etc., z. B. Ver- 
stand, Weisheit, Gedanke, Gedächiniss, Grossmuth, 
Geduld, etc.; ferner auf solche, die sich auf die physi- 
sche Welt beziehen, Grüsse, Tiefe, Dicke, Breite, 
Entfernung , Gleichheit, etc., und endlich auf die geo- 
graphische Terminologie. In den darauf folgenden drei 
Kapiteln (XXII, XXIV u. XXV ) stellt der Verf. eine 
Vergleichung der von Degerando beschriebenen, so wie 
der im Pariser Taubstummen - Institute gebräuchlichen 
Zeichen mit denjenigen an, die der Verf. in seinem 
Wirkungskreise zu sammeln reichliche Gelegenheit ge- 
habt hat. 

Das XXVI. Kap. beschäftist sich mit der, vom Pari- 
ser Taubstummen - Institute bekannt gemachten Ueber- 
sicht der Statistik der Taubstummen. 

Wenn die Arzneïwissenschaft, sagt der Verf, bis jetzt 
nicht im Stande war, die Ursachen der Taubstummbheit 
zu entdecken, so werde dieses vielleicht endlich der 
vergleichenden Statistik selingen. Die Wichtigkeit einer 
Statistik der Taubstummen sei besonders von der Preus- 
sischen Regierung anerkannt worden. Die Resultate der 
dort im J. 1828 veranstalteten Revision nach den eiïn- 
zelnen Regierungsbezirken enthält eine hier mitgetheilte 
besondre Tabelle, worin die Zahl der Taubstummen, 
nach dem Alter derselben, nebst dem Verhältniss dieser 
Zahl zur Bevélkerung für jeden Bezirk angegeben wird. 


( La suite incessamment. ) 
+ 


— 2 À —— 


MÉLANGES. 


4. Prix D'HISTOIRE PROPOSÉ AU CONCOURS DE 1835. 


L'Académie avait proposé, en 1832, pour objet de 
son grand prix : 

» Une histoire critique de l'Ouloûs de Djoûtchy ou 
de la Horde d'or, traitée non seulement d'après les his- 
toriens orientaux, surtout mahométans, et d'après les 
monuments numismatiques de cette dynastie même, mais 
encore d'après les chroniques russes, polonaises, hon- 
groises etc. et les autres documents qui se trouvent épars 


48 


dans les écrits des auteurs européens qui vivaient à cette 


époque. “ 

Le programme même que l'Académie avait publié 
dans le temps, faisait preuve de, la haute importance 
qu'elle attachait à cette question, et du peu d'espoir 
qu'elle avait de la voir complètement résolue. C'e:t par 
cette raison aussi, et pour attirer un plus grand nombre 
de concurrents, qu'elle avait fondé deux accessits dont 
le moins considérable devait encore être décerné à celui 
qui, après avoir réuni les matériaux relatifs à l'histoire 
en question, n'aurait fait que les épurer avec critique, 
les traduire fidèlement et les ranger par ordre chronolo- 


gique. 


L'Académie n'a reçu qu'un seul ouvrage de concours 
écrit en allemand et formant 1272 pages in folio, y non 
compris les pièces juslificatives imprimées. Cet ouvrage 
avait pour épigraphe le passage suivant tiré de l'histoire 
de Russie de Stcherbatoff: 

,, Ilonexe morauuxaro spemexm ybra Pocciñcria 
CMOAB CBASAHBI CH MAMAPCEMMMH OPIAM , MIO PaAU 
NSbACHEHIA CAMHBIXD, HEOÜXOAAMO HA4AEKANTE HPH- 
Gbænme mMbme Kb APYTAMB, CeTO PAAM A 3a Hy- 
æH0e M nouexB: O MAMApCRUXB HPpe410HMIME. “* 

Ce n'est que dans sa séance du 29 avril, après avoir 
lu et discuté les analyses consciencieuses et délaillées de 
ses trois commissaires, que l'Académie s'est trouvé à 
même de prononcer le jugement suivant sur l'ouvrage en 
question : 

L'auteur fait preuve d'une vaste érudition et d'une 
connaissance profonde des littéralures arabe, persane 
et turque. Son ouvrage est évidemment le résultat d'une 
assiduité peu commune; la division des périodes histori- 
ques y est bien ordonnée, et l'on y trouve réuni un 
nombre assez considérable de matériaux utiles. L'auteur 
est même parvenu à représenter différents faits sous un 
point de vue intéressant et nouveau, et à rehausser la va- 
leur de son travail par plusieurs remarques frappantes et 
qui rendent témoignage de sa sagacilé. Cependant, quel- 
que disposée que soit l'Académie de reconnaître toutes 
ces qualilés estimables du travail en question, elle s'est 
néanmoins aperçue à regret que l'auteur a abordé la so- 
lution de la question proposée sans y avoir été suffisamment 
préparé, et qu'il l'a traitée avec trop de précipitation. L'une 
des conditions principales du programme, celle de con- 
sulter aussi, dans toute leur étendue, les sources russes, 
n'a été remplie que très imparfaitement, soit parce que 
l'auteur a été trop pressé par le temps, soit à cause du 
manque de connaissances suffisantes dans cette langue. 
Mais ce n'est pas le seul reproche que l'on puisse faire 


à ce travail. Car les sources orientales mêmes dont l'au- 
teur a pu disposer pour ce but, n'ont été ni suffisam- 
ment exploitées, ni même extraites consciencieusement, 
et l'on regrette en plusieurs endroits le manque d'une 
critique judicieuse. Les matériaux historiques, souvent 
ramassés sans choix, ne sont pas dûment rédigés. Plu- 
sieurs faits et évènements, , d'une importance majeure 
pour l'histoire dont il s'agit ici, ne sont traités qu'inci- 
demment, ou même toul-à-fait passés sous silence, tan- 
dis que, d'un autre côté, l'auteur a traité avec une grande 
prolixité des choses entièrement étrangères au but de 
son travail, ce qui surtout a contribué à en grossir inu- 
tilement le volume. Les parties chronologique et géo- 
graphique ont de même été traitées avec. très pen de 
soin, et la lecture de ce travail est rendue pénible par 
le grand nombre de répétitions oiseuses, de confusions 
dans les noms et les citations, de contradictions et d'er- 
reurs, même dans la traduction des textes orientaux. 

Par toutes ces raisons, l'Académie n'a pas pu se dé- 
cider d'accorder un prix quelconque à l'ouvrage envoyé 
au concours de son prix d'histoire. Le billet cacheté, 
qui était joint à cet ouvrage, fut brûlé dans la séance 
même, et l'ouvrage restera déposé au Secrétariat pour 
être remis à la disposition de l'auteur anonyme qui, s'il 
le désire, peut en même temps obtenir des extraits des 
rapports faits par les commisssaires de l'Académie. Le 
prix est retiré; mais l'Académie se réserve de le remet. 
tre au concours après quelque temps. 


—<—— 


5. RECTIFICATION. 


Nous avons donné, dans notre 3eme numéro, une no- 
tice sur la distribution des prix Démidoff au concours 
de 1835, et ce n'est qu'aujourd'hui que nous venons de 
nous apercevoir d'une omission qui s'y est glissée et que 
nous nous empressons de rectifier. Outre les sept prix 
d'encouragement nommés à l'article cité, l'Académie, 
dans sa séance publique du 17 avril, en à décerné un 
huitième, savoir : 

A M. Fleury pour son Traité sur les Sourds muets 
(Tayxonbmpie , pascmampaBaempie Bb OMHOLE- 
Him Kb NXb COCMOAHIIO M Kh CNOCO6AME O6pa- 
30BaHIA, CAMBIMb CBOMCMBEHBBIMb HXb NPH- 


poat.) 


Emis le 28 mai 1836. 


a ——————— 


Tome I. N. 7. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIÉ PAR 


L’'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PÉTERSBOURG. 


Ce journal paraît irrésulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d'un volume est de 5 roubles 
assign. en Russie, et de 1 1 écus de Prusse, à l'étranger. On s’abonne, à Sf.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse 
N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N.1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se 
“charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsis, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'Académie , et à leur 
transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: {. Extraits des mémoires lus das les séances ; 2. Notes 
de peu d'étendue in extenso; 3. Analysés d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages seienti- 
ifiques; 6. Exlraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l’état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie, 
%. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges. 


tt 


SOMMAIRE, EXTRAITS DE MÉMOIRES. 13. Analyse du Lalita-vistara-pourana. R. LExz. — NOTES. 11. Bemerkungen über 
Stationennivellements mittelst des Barometers. E. Lewz. — 19. Proben aus dem Diwan des Afyhanischen Dichters Abdurrehman. Donx. 
— ANALYSES. Æducation des sourds-muets par M. Fleury. Corus et HERRMANX. 


2 EP DE D DEL EN LE OL EP EDR ESA 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. 


#3. ANALYSE DU LALITA-VISTARA-POURANA, 
L'UN DES PRINCIPAUX OUVRAGES SACRÉS DES 
BOUDDHISTES DE L'ASIE CENTRALE, CONTE- 
NANT LA VIE DE LEUR PROPHÈTE, ET ÉCRIT 
EN sAnNsCRIT PAR M. R. LENZ (lue le 20 
mai 1836). 


Nos connaissances sur l'histoire et le système reli- 
gieux du Bouddhisme ont été jusqu'à présent pres- 
qu'exclusivement puisées, soit dans les monuments 
écrits , soit dans les traditions et les moeurs des dif- 
férentes nations, adonnées aujourd'hui à cette croyance. 
On sait que cetle célèbre religion est originaire de 
Ynde; qu'elle y a même fleuri pendant une dizaine 
de siècles au milieu des sectes érahmaniques et en 
dépit de leur intolérance; mais qu'enfin elle a dû 
quitter pour toujours, il y a plus de 1200 ans, le 
pays qui l'avait vue naître, sans laisser d'autres tra- 
ces dans les documents littéraires de sa patrie primi- 
tive que les invectives des philosophes soi-disant or- 
thodoxes, et les allusions, tantôt fanatiques, tantôt 


moqueuses (*) de quelques mauvais poètes. Quelque 
rares cependant que soient dans la littérature san- 
scrite les citations de passages de livres bouddhiques, 
elles s'accordent à prouver, de même que les tradi- 
tions des partisans de celte secte , demeurant hors 
de l'Inde, que la langue primitive des plus anciens 
ouvrages religieux des Bouddhistes n'était autre que l- 
diôme sacré des Brahmanes. On avait donc raison d'at- 
tacher une haute importance à la découverte des sources 
sanscrites de la littérature religieuse des Bouddhistes, 
littérature, qui n'a été étudiée jusqu'à présent que 
dans des traductions, Sous ce rapport le Tibet a tou- 
jours excité de préférence l'attention des orientalistes, 


+ 

(*) Un passage remarquable de ce genre se lrouve dans le Séhi- 
tya- darpana , ouvrage sanscrit sur les règles de l'art poétique (édit. 
de Calcutta p. 120, l. 6). La femme de Buddha Säkya-muni, dans 
un accès de jalousie, se plaint ici de son mari, en l’accusant d'un 
crime. abominable, non moins élranger aux habitudes des Iindous 
qu'aux lois de la nature. Il serait intéressant de connaitre la source 
d'où ce passage a élé tiré par le compilateur du Sühitya-darpana. 
Rémétcharane , auteur d'un grand commentaire sur le Sähitya-dar- 
pana que j'ai compulsé à Londres, n'en dit rien; mais ses remar- 
ques rhétoriques sur la manière dont la femme offensée exprime som 
indignation, portent à croire que le poëme, dont ce fr:gment fait 
partie, est un persifflage amer de ce qu'il y a de plus sacré dans le 
croyance des Bouddhistes. 


AUOTAITAAISE NITAIIUES 


oo À 


le bruit s'étant depuis long-temps répandn que les jentier, en caractères bengali, qui appartenait, à ce 
i L 


monastères de ce pays renfermaient dans leurs amples 
bibliothèques beaucoup d'ouvrages sanscrits, Si ce) fait 
paraissait probable dans un pays si voisin de celui 
dont le sanserit n'a jamais cessé d'être la langue! lit- 
téraire, on pouvait à plus forte raison supposer la 
même chose pour le royaume de Népäl, situé entre 
le Tibet et l'Inde, et faisant même, en quelque sorte, 
partie de ce dernier pays. Aussi celle conjeclure s'est- 
elle complètement vérifiée, et les Anglais, qui se 
trouvent depuis nombre d'années en relation avec les 
habitants de cet étal, ont été les premiers à enrichir 
nos bibliothèques -de quelques-uns de ces ouvrages 
remarquables. Ce n'est cependant que lout récemment 
qu'une collection de manuscrits sanscrits bouddhiques 
de quelque importance a paru en. Europe, cadeau pré- 
cieux que M. Hodgson, Résident de ‘la compagnie 
des Indes près le gouvernement de Katmandou; vient 
de faire à la société asiatique de Londres. Sans vou- 
loir déprécier ici les efforts de ce savant, je me per- 
mettrai cependant d'observer qu'il a été dévancé, sous 
le rapport de la découverte de nouveaux ouvrages, 
par le capitaine Ænox , qui visita la capitale da Né- 
päl en 1802, également chargé des intérêts de la 
Compagnie. C'est par l'ordre de M. Anor qu'a été 
transcrit l'exemplaire du Lalita-vistara, dont j'ai prin- 
cipalement fait usage. Il appert d'une note qui se 
trouve à la fin du manuscrit, qu'il a été copié par 
un Bouddhiste du Népäl, l'an 923 de Fère Népalaise, 
qui répond à l'an 1859 de l'ère de V'ikramédi a , 
ou à 1803 de l'ère chrétienne, Ce manuscrit est le 
No. 253 de la collection Colebrooke , et se trouve 
dans la bibliothèque de la compagnie des Indes à 
Londres. La même bibliothèque renferme un second 
exemplaire , placé parmi les manuscrits de M. Le) den 
(No. 8); mais il ne paraît qu'une fidèle copie du 
premier et ne saurait donc servir à la correction 
des passages corrompus, qui s'y trouvent en assez 
grand nombre. Un résumé très - bref et très - mauvais 
des matières de tous les chapitres de cet ouvrage fait 
parie de la collection Mackenzie, dans la même bi- 
bliothèque (No. 17). J'ai vu en outre, à la librairie 
de M. Straker , un troisième manuscrit de l'ouvrage 


qu'on me dit, à un particulier. 
‘On woit par le nombre , comparativement asséz 
grand, de ces copies, ainsi que par les noms de 


leurs anciens possesseurs, que depuis la découverte 


du Lolita -vistara par M. Knoz cet ouvrage a élé 
plus connu des savants Européens dans l'Inde, que 
les autres livres bouddhiques. Il n'a toutefois encore 
été l'objet d'aucun travail scienüfique. Le manuserit 
de M. Cofebrosle est seulement enrichi de notes mar- 
ginales , écrites de sa main, et qui alieslent que ce 
savant , auquel aucune partie intéressante de la litté- 
ralure sanscrite ne pouvait échapper, a plus fait que 
de le posséder. Un petit abrégé de l'ouvrage (*) a 
été publié en anglais par M. #Tard au second vol. 
de son ouvrage On the history , litterature etc. of the 
Hindoos ; mais cet abrégé est fait avec autant ‘de lé- 


-gèreté que toutes les autres traductions de ce -savant. 


Si cette circonstance suffisait pour me faire desti- 


ner une partie de mon séjour à Londres à copier ce 
Pourina intéressant, ce travail s'est trouvé justifié depuis 
par la haute importance que M. Csoma de Cürüs, le 
seul connaisseur profond de la littérature des , Boud- 
dhistes tibétains , parail allacher à cette biographie 
de leur prophète. Les échantillons épars, qu'il a don- 
nés de la littérature du Tibet dans quelques numéros 
du journal asiatique de Calcutta et dans l'appendice 
de sa grammaire tibétaine, sont pour la plupart tirés 
de la version tibétaine , apparemment très - fidèle , de 
notre ouvrage, qui fait même partie du Gandjour ou 
du corps de la littérature sacrée du Tibet. D'autres 
extraits, empruntés soit à l'original mème, soit peut- 
être à une traduction en langue Népalaise où Newäri, 
avaient été publiés déjà plutôt par M. Hodgson dans 
son mémoire sur les Bouddhistes du Népäl, au sei- 
zième volume des Asiatic researches. Le mème savant 
nous assure que le Lalla -vistara est la source de 
toutes les biographies de Sékya-muni, parvenues à la 
connaissance des Européens sous une grande variété 
de formes et d'idiomes; que d'ailleurs il appartient 
aux neuf ouvrages qui ont le titre de Dharma et 
sont adorés par les Népaliens comme les plus sacrés 


mn %0hulns . goylérmsielee nl 2 is sut eg 
(*) M. Ward l'appelle simplement le Buddha-puréna, 


51 


parmi leurs livres religieux; ct qu'enfin l'espoir d'ap- 


 profondir la doctrine des Bouddhistes dépend entiè- 


rement de l'étude de cet ouvrage et de quelques au- 
tres ; également importants et anciens (v. Asiatic re- 
searches, XVI, p. 424). 

“On voit done que les Tibétains et les Népaliens, 
qu'on peut considérer comme représentés dans l'inté- 
rêt des sciences par les deux savants ci-dessus cités, 
‘sont parfaitement d'accord sur la haute autorité reli- 
gieuse de l'ouvrage en question. Or, comme les Mon- 
gols doivent leur connaissance du Bouddhisme au 
le de leurs confrères tibétains, le ZLalila - vislara 
doit être pour eux de la même importance. Je puis 
donc me flatter, en m'appuyant des paroles de M. 
Hbdgson, d'offrir à l'Académie et à mes compatriotes, 
dans ma traduction de cette épopée religieuse, le vé- 
æitable évangile bouddhique de toutes les nations de 
Asie centrale. Quelque jugement qu'on puisse porter 
sur le mérite poétique ou moral de cet ouvrage, on 
me saurait disconvenir, que la doctrine qu'il a répandue 
a su ébranler dans l'Inde même une civilisation 
presque pétrifiée, répandre les lunières parmi les 
peuples barbares de l'Asie centrale , et faire sentir la 
force de son influence jusque sur le territoire de no- 
%re empire. La traduction dont je parle paraîtra 
dans” les mémoires dé l'Académie. Elle n'embrassera 
pas cependant l'ouvrage entier, maïs tous les passa- 
ges qui offrent un intérêt quelconque. L'analyse que 
je présente ici, n'est destinée qu'a fournir un aperçu 
de son contenu. 

® Be lecteur pourra facilement se convaincre que cet 
ouvrage ne contient aucun nouveau fait historique. 
Sous ce rapport, côté faible de la presque-totalité 
des ouvrages sanscrits, Je ZLalifa -vislara ne se dis- 
tingue que par l'exagération, de ses absurdités. Si, 
pour déterminer la date d'un ouvrage; on peut atta- 
cher quelque importance aux faibles arguments qu'on 
tre du goût d'un auteur et de la pureté de son style, 
la prétendue antiquité de ce pouräna paraîlra extrê- 
mement douteuse, Une imagination épuisée qui, dans 
son impuissance prétentieuse, accumule des chiffres 
et des titres honorifiques à défaut d'images et d'idées; 
une affectation mystérieuse qui se donne un air d'o- 
riginalité en n'employant que les ornements flétris 


d'une poésie usée et d'une mythologie sans vie; un 
esprit sophistique , dont toute la force consiste à en- 
velopper. un. petit nombre de lieux communs d'une 
foule de phrases entortillées qui ne disent absolu- 
ment rien — telles sont les qualités , ou plutôt les 
défauts , du style de cet ouvrage. Outre l'intérêt qu'il 
offre cependant sous le rapport des dogmes religieux, 
il en présente encore un très-grand sous celui du 
langage. Le Lalita-vistara paraît de, nature à remplir 
des dialectes 
dérivés du sanserit, et à nous fournir un nouvel an- 
neau de cette longue chaîne de décadence qui, non 
moins instructive pour l'étude philosophique des lan- 
gues que le spectacle de leur perfectionnement, ne 
saurait nulle part être étudiée avec autant de fruit que 
dans l'Inde antique, en y examinant la corruption 
progressive du sanscrit et sa transformation finale en 
Hindoustani moderne. Les résultats , auxquels je crois 
êlve parvenu sous ce rapport, formeront la partie la 


une lacune dans notre connaissance 


moins inutile à mes yeux de mon prochain mémoire 
sur cet ouvrage. 


(La suile incessamment. ) 


1 


NOTES. 


11. BEMERKUNGEN ÜBER DAS SOGENANNTE ,,STA- 
TIONENNIVELLEMENT MITTELST DES BAROME- 
TERS VON E. LENZ (gclesen den 20 Mai 
1836). 


Unter den Methoden, die Niveau - Differenz zweier 
entfernter Orte mittelst  Barometerbeobachtungen zu 
bestimmen, ist mehrmals das sogenannte Stationenni- 
vellement angewandt worden; dasselbe besteht be- 
kanntlich darin, die ganze Entfernung zwischen den 
Orten, deren Hôhenunterschied man sucht, in eine 
Reïhe von nahezu gleich weiter Stationen (gewôhnlich 
von 10 bis 20 Werst) zu theilen, den g/ichscitiger 
Barometerstand an den zwei Endpunkien einer jeden 
Station mit aller Sorgfalt zu beobachten , daraus den 
Hôhenunterschied dieser Endpunkte zu berechnen,: und 


endlich, durch Summation aller dieser Hëhenunter— 
* 


52 


schiede (jeden mit dem zugehérigen Zeichen + oder 
— genommen), die Niveau-Differenz der Endstationen 
herzuleiten. Auf diese Weise sind namentlich die 
Nivellements des Herrn Prof. Parrot zwischen dem 
schwarzen und kaspischen Meere, während seiner 
zwei Reisen in jener Gegend, in den Jahren 1811 
und 1829, ausgeführt worden. 

Es scheint eine ziemlich verbreitete Ansicht zu 
sein, als kônnten die auf diese Weise erhaltenen 
Resultate nicht sehr von der Wahrheit abweiïchen, 
ohne dass es, soviel ich weiss , irgend wo deutlich 
nachgewiesen worden wäre, welche Vortheile denn 
ein solches Eintheilen in Stationen eigentlich mit sich 
bringe , und in wie weit es vorzuzichen sei, demje- 
nigen Resultate, welches aus gleichzeitigen, aber ein- 
zig und allein an den Endpunkten angestellten Baro- 
meterbeobachtungen hergcleitet werden kann. Die nach- 
folgenden Betrachtungen sollen diesen Punkt etwas 
näher erürtern , wobei ich bemerke, dass ich als Ziel 
des ganzen Nivellements immer nur die relative Hôhe 
der beïlen Endpunkte voraussetze , indem, was die 
Hôhe der zwischenliegenden Punkte betrifft, natür- 
lich ein Beobachten blos an den beiden Endpunkten 
ganz unstatthaft ist. 

Ich setze der Einfachheit wegen voraus, dass wir 
uns zur Berechnung des Hôhenunterschiedes zweiïer 
Punkie der Formel p (log. # — log. #) bedienen, 
wo à und # die gleichzeitigen Barometerhôhen an 
diesen Punkten bedeuten, p aber ein constanter Co- 
efficient ist. VWVenn die Linie des Nivellements sich 
nahezu von Ost nach West erstreckt (wie solches 
zwischen dem schwarzen und kaspischen Mecre der 
Fall ist), wenn ferner die Hôhen über der Meerces- 
lâche nicht bedeutend sind, so ist p nur noch ver- 
änderlich mit der halben Summe der Temperaturen 
der Luft an beiden Stationen ; diese halbe Summe 
nehmen wir, wie gesagt, der Einfachheit wegen als 
«onstant an. 

Wir denken uns nun, es sei zwischen den Punk- 
ten a und a, der Hôhenunterschied zu bestimmen, 
und theilen die Strecke zwischen ihnen in eine Reïhe 
von 7 Stalionen 4,, a, ,4@,, @,..... Wir beobach- 
ten nun zuerst gleichzeitig bei a und &, zwei genau 
serglichene Barometer, dann zwischen à, und 4,, 


dann zwischen 4, und &, u. s. w. bis zwischen a,_, 
und a,; wir reduciren die beobachieten Barometer- 
hôhen auf eine und dieselbe Temperatur des Queck- 
silbers ; endlich bezeichnen wir mit eben den Buch- 
staben a, a,, a,, a,..... a, die Logarithmen der- 
Barometerhôhen an den entsprechenden Siationen für 
den Fall, dass an ihnen die Normal-Barometerhühen 
statt finden, d. h., die den wahren Erhebungen der- 
selben über dem Meereshorizont entsprechen. Wegen. 
der bedeutenden Entfernung der Punkte à und a 
werden die Barometcrhôhen an beiden Orten sich nicht 
gleichzeitig verändern , die Differenz der Logarithmen 
a— a, wird also nicht constant bleiben , sondern im 
Allgemeinen um eine Grôsse 0 varüren, die (sich. 
immer auf die Endstationen a und a, bezichend) wäh- 
rend des Nivellements der crsten Station in d,, im. 
Moment des Nivellements der zweiten Station in 6, , 
während der dritten in d,, während der letzten rten 
also in ©, übergeht. Es fragt sich nun wie wird 
diese Grôsse d,; während sie an den Endpunk- 
ten den Werth 4,, d,, d, ete. hat, an den zwi- 
schenliegenden Sitationen beschaffen sein? À priori 
lässt sich hierüber nichts entscheiden, oder es ist viel- 
mehr wahrscheinlich , dass hier unendlich verschie- 
dene Fälle stait finden kônnen. Wir wollen daher- 
annehmen, dass während der Unterschied der wirk- 
lichen Barometerdifferenz an den Endpunkten von 
der normalen a —a, (während des Nivellements der 
ersten Station) mit 0, ausgedrückt wird, diese Grôsse 
für a — a, ein Theil derselben sei, also durch y, ô, 
ausgedrückt werde; während sie dort à, ist, sie 2wi- 
schen a, und a, mit u, à, ausgedrückt werde, ete. 
Alsdann erhalten wir 
für den Hôhenunterschied der ersten Station 
p(a—a,+u,d,) 
der 2ten Station p(a,—a,+u,0,) 
der 3ten ..,. p(a,u,. —a,+-0) 
der mien . .., p(a,_,—a,-+u,6,) 
folglich der Hähenunterschied zwischen 


a und On p(a—o,)+(uid, +u,d, +0 4 à T0») 


53 


folglich wird der Febler der Bestimmung 
— + P (u,0,+u,0,+udu+und,) (4) 

Hätien wir nun jedesmal genau zu derselben Zeit, 

als wir die Barometerhôhen an den einzelnen Statio- 

nenpunkten beobachteten ; nur an den Endpunkten 

beobachtet, so hätten wir erhalten für den Hôhen- 

unterschied dieser Punkte : 

während des Nivellements der ersten Station 
p(a—a,+0,) 

2ien Station p(a—a,+0,) 

3len , . . . p(a—a,-ù,) 


mien » » . , p(a—a,+0,) 
Würden wir aus allen diesen Hôhenunterschieden das 
Mittel nehmen , so erhielten wix 


p(a—a,)+ 2 (0, +8,40, 08,) 
folglich den Fehler der wahren Hôhe 


Era... a) | () 

Es ist nun zwar unmôglich die Grüsse B mit 4 
im Allgemeinen zu vergleichen, da wir die Factoren 
u,,; #,» w, ec. nicht kennen, allein für einige be- 
sondere Fälle lässt sich die Vergleichung Em an- 
stellen. 

1. Nehmen wir z. B. an, während der ganzen 
Dauer des Nivellements haben die Normalunterschiede 
der Barometerstände stait gefunden , wie sie den wirk- 
lichen Hôhenunterschieden zukommen, so wird d,5 
d,, d, ete. — 0, folglich die Grüsse (4) wie (B) 
— 0. Dies ist übrigens ohne weitere Erôrterung 
klar ; in diesem Fall ist offenbar eine cinzige gleich- 
zeitige Bcobachtung an den beiden Endpunkten voll- 
kommen hinreichend, 

2. Ist Ô nicht O, aber constant während des gan- 
zen Nivellements , so ist also 0, — en de À 
und (4) verwandelt sich in 

pu, +u,+u, AT +u,)d 

Es ist aber wabrscheinlich, dass wenn d constant 
bleibt, auch während der ganzen Zeit, u, für die 
erste Station, y, für die zweite Station etc, constant 
bleïiben , und dann ist leicht zu sehen, dass u,+u, 
—+u,....—+u, = 1 sein muss, da die Summe aller 


theilweisen Differenzen der Barometerhôhen gleich der 
ganzen sein muss, Wären z. B, die Stationen so ver- 
theilt, dass bei jeder die Differenz der Normalbaro- 
meterhôhe um gleich viel wüchse, so würde dieses 
Wachsthum während es für a—a,—0 we, für jede 


andere Sialion ET) zusetzen ; dann wäre also u, 


pt. 27 : ; folglich die Summe 


tutti, == 1 
und folglich der Fchler der Messung — pô nach (4). 


Dass derselbe Fehler nach (B) chenfalls — pd ist, 
folgt unmittelbar aus der Formel, wenn à, —0,... 
= d, gesetzt wird, und wenn man sich erinnert, dass 
n Glieder der Art da sind. 


Wächst endlich © allmälig von d, bis d,, bleibt 
z. B. die Hôhe des Barometers in 2 unverändert, 
während sie in a, zunimmt, und denken wir uns 
die Stationen wiederum so vertheilt, dass p, = y, 


=, so wird die Formel (4) 


E Us Pos teles F 
= 2 (0, +0,40, ..0,) 


Wüchsen nun 0,, d, etc. in der Art, dass dieses 
Wachsthum zur Zeit des Nivellements der ersten 
Station eben so gross sei als das zur Zeit des zwei- 


’ s 1 
ten Nivellements u. s. f., so ist d, =—d,, d,=+ 


en etc. , folglich haben wir 


(A) = 2 (HIS. ha = 
Die Formel (B) wird für dicesen Fall 
A ê, 


(B) =£ (+243... 47) 9, =" 
folglich ist auch für diesen Fall die Genauigkeit eines 
Stationennivellements vollkommen der gleich, die wir 
mit gleichzeitigen Beobachtungen an den beiden End- 
punkten erreichen, wenn diese eben so ofi und!wäh- 
rend derselben Zeit angestellt wurden, als jene des 
Stationennivellements, 


ts 


Pda 


(La suite incessamment. ) 


a“  T— 


54 


12. PROBEN AUS DEM DI\WVAN DES AFGHANISCHEN , deren Sammlungen Afghanischer Wôrier ermitteln 


DIcHTERS ABDURREHMAN VON. HEN. Pror. 
Dr. DORN (lu le 6. mai 1856. 


Die Sprache der Afghanen mit dem cigenthümli- 


chen Namen sis Puschtu — nach der westlichen 


Aussprache Puc'htu — ‘ist bisher wenig bearbeitet 
worden, welches eben sowohl von der verhäliniss- 
mässig geringen Aufmerksamkeit, welche man jenem 
in vieler Hinsicht merkwürdigen Volke schenkte, als 
von dem Mangel an Hülfsmitteln zu erklären sein 
mag. Und wenn auch in der neueren Zeit mehrere 
achtungswerthe Gelehrte diese Lücke in der Ge- 
schichte und Sprachkunde Asiens auszufüllen gesucht 
haben, so sind doch alle Nachrichten über das Puschtu, 
welche sich in den Schrifien von Elphinstone , Klap- 
roth, Æversmann u. A, finden , kaum hinreichend, 
um eine vollstindige Kenniniss desselben môglich zu 
machen. Als ich daher während meines Aufenthaltes in 
London mich vorzugsweise mit der- Geschichte der 
Afghanen beschäftigte, glaubte ich meine Aufmerk- 
samkeit auch auf die Sprache derselben richten zu 
müssen , und benutzte zu diesem Behufe ein in Per- 
sischer Sprache verfasstes Werk über dieselbe, wel- 
ches sich in zwei Abschriften auf dem Ostindischen 
Hause in London vorfindet. Dieses Werk hat den 
DNabob Muhabbet Chan, einen Sohn des bekannten 
Hafiz Rehmet Char, zum Verfasser, und führt den 


Titel Fe à el y Dasselbe beginnt mit einer Vor- 
rede, worin der! Verfasser den Beweggrund anführt, 
welcher ihn zur Abfassung seiner Schrift bestimmte , 
und giebt dann, nach vorausgeschickter Aufzählung 
der bei den Afghanen gebräuchlichen Buchstaben , 
eine Reihe von Zeïtwôrtern mit ihren vollständigen 
Conjagationen. Der zweite Theil enthält ein Kurzes 
Würterverzeichniss , welches aber zum Verständnisse 
Afghanischer Bücher bei weitem nicht ausreicht , und 
sehr oft aus der Puschtu-Uchersetznng des nenen Te- 
stamentes, welche zu Serampore im Jahre 1818 er- 
erschienen ist, ergänzt werden kann. Aber auch so 
bleiben noch viele Wôrter übrig, deren Bedeuiung 
sich weder ans den beiden Werken, noch aus an- 


lisst. 

Mit Hülfe eines yon mir sorgfällig zusammenge- 
stellten WWôrterbuches, eben sowohl als ciner aus ei- 
gener Lectüre verfassten Grammatik, ist mir indessen 
das Verständniss Afghanischer Schrifien bis zu einem 
gewissen Grade gelungen , und da mir in diesem Au- 
genblicke aus der Bibliothek Sr. Excellenz des Herrn 
wirkl. Staatsrathes von Frähn die Benutzung zweier 
Afghanischer Diwane von Abdurrehman und Mirza — 
Werke, welche sich, meines Wissens, in Europa 
bloss noch auf dem Ostindischen Hause in London 
befinden — vergôünnt ist; so will ich hier einige 
kleine Proben als Vorläufer einer vollständigeren Be- 
arbeitung jener Diwane, aus dem Diwane Rehmans, 
des belichtesten Dichters der Afghanen, mittheilen. 
Ucber die Zeit, in welcher Rehman gelebt hat, fin 
den sich keine genaueren Nachrichten — aber er ist 
gewiss nicht sebr alt, sofern überhaupt nach der 
Angabe Elphinstone’s keiner der bekannten Afghani- 
schen Schrifisteller über anderthalb Jahrhunderte alt 
ist. — Müchten diese Proben dazu dienen, die Auf 
merksamkeit auf die Sprache der Afghanen auch hier 
zu Lande anzuregen, da bei dem aussebreïtetéen Ver- 
kehre Russlands mit dem Oriente und dessen Bewoh- 
nern sich wohl Gelcgenheit darbieten dürfie, vorzüg- 
lich durch den Ankauf von Afghanischen Handschrif- 
ten, das Studium jener Sprache zu beférdern. Zu 
solchen Handschrifien würde ich namentlich das schon 


erwähnte Cd) Gb, Riaz elmuhabbet ; das hs} 
Jll Amednameh-Afghani; die Puschtu-Uebersetzung 


von Kalila we Dimna von Melik Chuschhal, und die 
geschichilichen Werke von Chuddschu (2), cinem 


bekannten Historiker und Genealogen, rechnen, Die 
Werke des letztern Schrifistellers dürften auch noch 
neue Aufschlüsse über die Geschichte, der Afghanen 
geben, und daher würde ihre Benuizung von doppel- 
tem Jnicresse sein. 


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F: € N Cl, 

Was in dieser und der künftigen Welt besteht, ie ' 
Von dem Allen ist der Baumeister mein Herr. L5 Eu Ce las 


Es liest die nicht geschrichbenen Blätter , 


© FORT CPC 
Es kennt alle Geheimnisse mein Herr. ne LE 


Was offenbar, was verborgen ist, was halbbekannt, Dr ni à le 

Von dem allen hat Kenntniss mein Herr. 

Es hat keinen Genossen in seiner Herrschaft , Das Leben ist an Rehman so vorüberoceilt , 
Ohne Genossen ist ein Herrscher mein Ierr. Wie vorübereilt eine Stunde in dieser Welt. 


Eine Stunde bringt Furcht, 
Us) sl JDiyels 3% Die andere Stunde_bringt Hoffnung. 
Eine Stunde bringt Nacht, 
Die andere Stunde bringt Morgen. 
«> ab) 5L &t plus vip Eine Stunde bringt Leben, 
: Die andere Stunde bringt Tod, 
Eine Stunde bringt Freude, 
eh À AP MSP QE sud Ré Dic andere Stunde bringt "Trauer. 


Lil dis üles EwJ33 4 


Lis (y af LS> SJ) af ref Css Le &ale ds: Ubss °) 


SH übss éL J 4% le ils Je ce UD 52 pie as 
Lilo, Sole Di wc Ich Rehman lebe nach dem Willen meines Gebieters; 
Wozu taugt ein Sciave ohne seinen Gebicter ? 


Der findet das Glück in dieser Well, 
Wer Zufriedenheit findet in dieser Welt, 


Lels Dedss a) Ls 
Ein Augenblick dem Gedanken an Gott geweiht, PL LE #ls caf 


frommt mehr, uif os wièle» Obss 2j 
Als des gesammien Alls Herrlichkeit in dieser Welt. | ! 
Ausser Goit ist Alles vergänglich — Keiner Herrschaft der Welt bin ich unterthan — 
Dode-Lan-ond-der-Glans ii-dites SL Ich Rehman huldige nur der Herrschaft des Licbenden, 


Der errichtet ein Gebäude auf verrinnendem Sand, 
Wer seinen Bau errichtet in dieser Welt. Trent PT 


56 


ANALYSES. 


CONCOURS DES PRIX DEMIDOFF. 1835. 

3. l'ayxo-H»MBIE, PA3SCMATPHBAEMBIE Bb OTHOIIE- 
HIM Kb MXb COCTOAHIO M Kb CNOCOBAMB OBPA- 
3OBAHIA CAMBIMB CEOÜCTBEHMBINE HXB NPHPOJ. 
Comenie Burropa Darry. 

(Suite de l'article.) 


Hieran knüpfen sich interessante Vergleichungen mit 
den Schweizercantonen und andern Staaten, mit Bezug- 
nahme auf die physische Beschaffenheit derselben. Die 
gleichfalls angehängte slalislische Tabelle der Institute 
und Schulen für Taubstumme in Europa, Amerika und 
Asien enthält, neben den Namen der Länder und Städte, 
die Stiflungsjahre, die Ver‘assung der Anstalten (näm- 
ch, ob sie von der Regierung unterhalten. oder Privat- 
Institute, ob Erzichungshäuser oder blos Schulen sind), 
die Namen der Direcitoren oder Vorsteher, die Anzahl 
der dabei angestellten Lehrer, Lehrerinnen und Repe- 
tenten, der Züglinge beiderlei Geschlechts, das zur Auf 
pahme erforderliche Alter der Letzieren, die Dauer ih- 
res Aufenthalts im Institute, S 281—291, worüber ver- 
schiedene Bemerkungen semacht werden. 

Eine vom Verf. selbst angefertigle vergleichende Ta- 
belle der Anzahl derjenigen Taubstummen, welche in 
30 Europäischen. Staaten, in den vereinigten Slaaten 
von Nordamerika, in ganz Europa, in der ganzen Welt, 
Erziehung erhalten, mit der Anzahl derjenigen, die un- 
erzogen bleiben, enthält, neben dem Namen jedes Lan- 
des, die Bevülkerung desselben, die Zahl der Taubstum- 
men, das Verhältniss derselben zur Bevülkerung, die 
Anzahl der zehnjährigen Taubstummen, die Zahl der 
Ins'itute, der darin befindlichen und der jährlich dort 
aufsenommen vwerdenden Züglinge, so wie endlich das 
Verhäliniss derjenigen, die erzogen werden zu denjeni- 
gen, die keine Erzichung geniessen. Hieraus ergiebt 
sich, unter vielem Andern, dass in Holland auf 2847 
Menschen, in der Schweiz dagegen auf 505 Menschen 
4 Taubstummer kommt; dass Portugal, Spanien, Han- 
nover, Schweden und Norwegen, Russland, Polen, und 
andre Länder, jedes nur 1 Institut, Preussen dagegen 18, 
und Frankreich 28 Institute für Taubstumme zählen ; 
dass im Herzogthum Nassau, im Fürstenthum Lippe- 
Schaumburg, in Frankfurt, Hamburg und Breslau jeder 
Taubstumme Erzichung erhalien kôünne, dagegen in Spa- 
nien von 41, und im Europäischen Russland von 43 
Taubstummen nur Einer erzogen wird, u, s. w. 


. 


Das leizte (XX VII) Kap. des Buchs handelt von dem 


Fingerrechnen der Taubstummen. 


Drei lithographirte Blälier, stellen das Eire die ein- 


fachen und zusammengesetzten Ziffern, ein Andres das 
russische Alphabet und das Dritte das franzôsische Alpha 
bet in Fingerzeichen dar. 


Was nun die Art und Weise betrifft, wie Herr Fleury 


seinen Gegenstand behandelt, und die beiden freisewähl 
ten Aufeaben, das Publicum überhaupt mit dem Zustande 
und der Bildungsfihigkeit der Taubstummen, die Eltern 
und die noch ungeïbten Erzieher taubstummer Kinder 
aber mit den zweckmässissien hodegetischen Hülfsmit- 
teln bekannt zu machen, gelôst hat: so lassen beson- 
ders in letzierer Hinsicht, manche Abschnitte des Bu- 
ches, wozu wir vornehmlich das XIX Kap. rechnen, 
welches wohl, als Anleilung zu der so wichtigen als 


schwierigen ÆEntwickelung des Gebrauchs der Stimm- 
und Sprach-Organe, zu dürftig ausgefallen ist, aller- 
dings in Bezug auf Klarheit und Ausführlichkeit so Man- 
ches zu wünschen übrig. Hierzu kommt noch, dass die 
Sprache des Buchs oft nur gar zu sehr verrälh, dass 
es nicht ursprünglich russisch, sondern, vermuthlich, 
franzôsisch geschrieben, und als Manuscript über- 
setzt worden ist. Erwägt man indessen die Wichtigkeit 
und Schwieriskeit des Gesenstandes, die reine und edle 
Absicht, die überall aus der Darstellung des Verfassers 
hervorleuchtet, so wie noch ganz besonders den Um- 
stand, dass diese Schrift, so viel uns bekannt, dasersie 
in russischer Sprache erschienene Originalwerk über 
Taubstumme ist, und vorzüglich dazu geeignet seyn dürfte, 
auf die bedeutenden Mängel, welchen der darin bespro 
chene Zweig der Pädagogik bis jetzt noch in Russland 
unterliest, die Aufmerksamkeit gebildeter und einflussrei- 
cher Menschenfreunde zu lenken und dadurch zur môg- 
lichsten Beseitigung dieser Mängel anzuregen : dann wird 
man gewiss, mit unterzeichneten Berichterstattern, nicht 
anstehen, das Werk des Herrn Fleury für mindestens 
eines halben Preises würdis zu erklären. 


Commissarien: Epuarp Cozuns, als Berichterstatter. 


HER&MANN. 


Emis le 22 juin 1856. 


Tome I. N. 8. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


Q PUBLIÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PÉTERSBOURG. 


Ce jourual paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’un volume est de 5 roubles 
assign. envRussie, et de 1} écus de Prusse, à l'étranger. On s'abonne, à Ss.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse 
N.2, etichez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l’Amiraulé N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se 
charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsis, pour l'étranger. 

Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exéculés par l’Académie , et à leur 
transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mémoires lus dans les séances; 2. Notes 
de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés , présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scienti- 
fiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l’état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélauges. 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 14. Analyse du Lalita-vistara-pourana. R. Lenz. — NOTES. 15. Bemerhkungen über 


Stationennivellements mittelst des Barometers. E. LExz. 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. 


14: ANALYSE DU LALITA-VISTARA-POURANA, 
L'UN DES PRINCIPAUX OUVRAGES SACRÉS DES 
BouDDHISTES DE L'ASIE CENTRALE, CONTE- 
NANT LA VIE DE LEUR PROPHÈTE, ET ÉCRIT 
EN SANSCRIT ; PAR M. R. LENZ (lue le 20 
mai 1836). 

(Suite. ) 


Chap. I. 


L'auteur , après une salutation à tous les Buddhas, 
Bodhisatvas , Srâvakas (Bouddhistes laïques) et Pra- 
tyeka Buddhas (saints, considérés comme incarnations 
de Bouddha, mais qui jouissent de cette dignité 
d'une manière tout isolée, sans aucun avantage moral 
pour leurs contemporains) commence son récit par 
les mots Ævam mayä srutam (ainsi j'ai appris), com- 
mencement commun à tous les Soutras ou livres ca- 
noniques dont les paroles sont supposées avoir été 
prononcées par Sékya-muni lui-même. 


Ensuite il nous représente ce prophète (*) se pro- 
menant dans le Djeri-vana (bois du vainqueur) jar- 
din royal de la grande capitale Sraraslf, avec une 
suite de 12000 religieux (Zhilcharah ), de 32000 
Bodhisatvas et d'un nombre infini de disciples, parmi 
lesquels se trouvent des princes , des brahmanes, des 
hommes d'état, des bourgeois , des paysans, et même 
beaucoup de personnes adonnées au culte £rahmanique. 
Absorbé à minuit dans une méditation profonde, 
Bouddha fait sortir de sa tête, par un des plis de 
son turban (ouchnicha), un rayon qui, s'étant élancé 
à travers les différents séjours célestes , somme tous 
les dieux qui les habitent, de paraître devant le 
prophète. Cette sommation se fait en cinq versets qui 
paraissent sortir du rayon même. Frappés par ces pa- 
roles, et se rappelant tous les discours divins pro- 
noncés par le prophète dans ses innombrables incar- 
nations précédentes , les dieux se précipitent en grande 
quantité dans le jardin Djetri-vana , où ils arrivent 
en un instant sous la conduite de Zsvara, Mahesvara, 
Nanda, Sunanda ei d'autres divinités d'un ordre su- 
périeur. Ceux-ci, se prosternant aux pieds de Boud- 


(*) L'autour l'appelle Zhagavän , le bienheureux. 


dha, le conjurent de faire le bonheur des dieux et 
des hommes en leur expliquant le célèbre système 


de la vraie religion, contenu. dans: le Sätra Lalita-} 


vistara (Lalita-vistara nâma säûtränta) qui donne, di- 


sent-ils, une description complète de tous les événe-! 


ments de la vie de Säkya- muni. A l'appui de leur 
demande les dieux Jui font remarquer que le même 
système a été jadis expliqué par tous les Tafhägata 
précédents dont ils citent les noms. (Cette liste des 
55 Tathägata se trouve extraite par M. Hodgson au 
16me vol, des Asialic researches , p. 446). Les dieux 
s'étant retirés à un signe gracieux du prophète, ce- 
lui-ci rassemble ses nombreux auditeurs, et après 
leur avoir raconté son entrevue avec les dieux , il se 
laisse persuader par leurs instances unanimes à leur 
adresser le discours suivant. 
Chap. IL. 

Religieux! (Zhilchavah) écoutez maintenant les 
paroles du Lalita - vistara !‘ Après cette apostrophe, 
le prophète raconte les circonstances suivantes, en 
se servant presque toujours du mot Bodhisatva, quand 
il parle de lui-même. Ce n'est qu'après les évènements 
du chap. XXI qu'il échange ce titre contre celui de 
Tathägala. 

Jadis, dit-il, à l'époque où Bouddha, sous le 
nom de Svetaketu, séjournait dans le ciel des dieux 
qui sont appelés Tuchita , un chant de vingt strophes 
sortit subitement de sa bouche. Ces stances sont ap- 
pelées Sanvichodana - gäthäh (stances d’excitation) et 
s'adressent à lui-même , en lui rappelant que le temps 
de sa descente sur la terre approche. 

Chap. HI. 

À la suite de ces paroles Bouddha descend de son 
char céleste pour prendre place sur son trône dans 
le palais de la verite (Dharmottchayo nâma mahäprü- 
sädah) ; du’ haut duquel il a coutume d'édifier les 
dieux par ses discours. Les Bodhisawas et les divini- 
tés du même rang que Bouddha (sabhägäh Bodhisa- 
trasya) se hâtent de se placer autour de lui cha- 
cun sur son trône. Il ouvre son discours! en léur.an- 
nonçant qu'au bout de douze ans il doit s’incarner 
dans le sein d'une femme mortelle. À cette nouvelle 
un certain nombre de dieux purifiés (suddhäväsa-käyi- 
kä devaputräh) descendent sur la terre, transformés 


en brahmanes , pour instruire les brahmanes de l'Inde 
dans la lecture des Vedas et pour les prévenir de 
la naïssance du sauvéur du monde: ,, Cet enfant mi- 
raculeux , disent-ils, se distinguera par les 32 mar- 
ques de grandeur (mahäpurucha-lakchanäni). Ces mar- 
ques qui seront visibles sur son corps dès le mo- 
ment de sa naissance signifient que l'individu qui 
les porte est destiné à devenir ou souverain du 
monde entier (Rädja-tchakravarti) ; ou maître suprême 
des dicux et des hommes. L'un aura lieu s'il resté 
dans la maison paternelle ; l'autre , s'il la quitte. pour 
vivre dans la solitude. L'enfant dont nous. annon- 
çons la naissance sera donc dans l'alternative de faire 
l'un ou l'autre.“ Cette prédiction est suivie d'une 
description fastidieuse des sept objets précieux (rat- 
nâni) qui constituent la propriété et le pouvoir d'un 
tel monarque universel, Ces objets sont: 1) le /0ka- 
kra ou le symbole circulaire de la royauté suprème ; 
2) l'éléphant miraculeux ; 3) le cheval miraculeux ; 
4) la plus belle femme; 5) la plus belle des pier- 
res précieuses ; 6) le meilleur trésorier ; 7) le meil- 
leur général. 

Tandis que ces dieux, déguisés en brahmanes, 
préparent le monde à l'arrivée de son sauveur, d'au- 
tres habitants des cieux vont visiter les différents 
Bouddhas isoles (Pratyéka-buddhäh , v. chap. L) pour 
les surprendre par la même révélation. A cetie nou- 
velle le saint Malanga, un de ces personnages ; vi- 
vant en anachorète sur la montagne Golängula-pari- 
varta dans les environs de Rädja-griha , s'élance su- 
bitement de sa couche de pierre dans les régions cé- 
lestes, et toutes les parties de son corps se transfor- 
ment en lumière. Le lieu de son ascension est encore 
connu sous le nom de Richipadäni (les pas du saint). 
Un semblable événement à lieu dans le voisinage de 
Varänast où Bendrès, où 500 individus de la même 
espèce s'élancent également dans le ciel, laissant dans 
le mot Bichi-patana (vol des saints), devenu le nom 
d'un bois sacré , un souvenir de ce miracle, 

Pendant que ces événements ont lieu sur la terre, 
Bouddha, siégeant dans le ciel des Tuchita, conti 
nûüe sa délibération solennelle avec les Bodhrisatvas et 
les dieux qui l'entourent. Il les engage à diriger leur 
attention sur les guatre grands points de réflexion 


| 


ia 


59 


(mahävilokiténi) relatifs à son apparition sur la terre, 
savoir: l'époque (4dla), la partie du monde (dipa) , 
le pays (desa) et la famille (4u/a) qui doivent être 
sanetifiés par sa naissance. Il se décide à choisir pour 
‘époque de son incarnation celle où le monde s'est 
entièrement développé avec tons. les maux auxquels il 
est sujet. Ayant ensuite passé en reyue les quatre 
parties du monde avec, les. différentes contrées de 
chacune , puis les quatre castes indiennes avec leurs 
subdivisions , et enfin les seize dynasties principales 
de l'Inde, les dynasties de Magadha , de Kosala, de 
Vansarädja , de V'aisäli, de Pradyota, de Mathurä, 
de Hastinäpura , de Mithila etc, Bouddha, d'ac- 
cord avec son auditoire, se: décide en faveur de 
l'Inde, de la partie centrale de cette presqu'ile (a- 
dhyama-djanapada), de la caste militaire (Xchatriya), 
et enfin pour la dynastie Sékya, souveraine de la 
grande et opulente capitale Æapila -vastu. Le motif 
pour lequel il préfère la caste militaire à celle des 
brahmanes est, dit-il, la circonstance qu'elle est la 
classe la plus estimée dans l'âge actuel. Il prend ces 
résolutions aux applaudissements unanimes des dieux, 
après . leur avoir détaillé les 64 qualités qu'il exige 
de la famille destinée à un tel bonheur. Après une 
explication semblable sur les trente - deux perfections 
extérieures et intérieures de la femme qui doit deye- 
mir. sa mère, le conseil céleste destine cette distinc- 
tion à la belle et chaste princesse Mäyädert, épouse 
couronnée de Suddhodana , roi de Kapila-vastu. Les 
éloges de ce roi et de son épouse terminent ce cha- 
pitre. 
Chap. 1V. 

Ayant terminé la conférence des dieux, Bouddha 
monte de nouveau sur son char céleste pour adres- 
ser ses dernières paroles aux habitants du ciel Tu- 
chita qui se rassemblent en grande foule autour de 
son char, suivis des bayadères célestes (4psarasal) 
æt des autres classes de dieux , qui se présentent l'u- 
ne après l'autre, attirées par l'éclat rayonnant du 
prophète, Par un acte de son pouvoir miraculeux il 
leur fait voir infiniment multipliée dans toutes les 
directions célestes cette même scène de Bouddha 
prêchant aux dieux son dernier discours ayant sa 
descente, Puis il. leur expose le sujet de ce discours 


qu'il appelle Zintroduction à la verite, signal de la 
descente du sauveur (Tchyutyäkaram dharmäloka-mu- 
kham). Le nombre des dégrés préparatoires à la vérité 
détaillés dans cette introduction, dont chacun 
forme un dharmäloka-mukha spécial ,; se monte à 108. 
Ce sont des capacités intellectuelles et des vertus, 
formant avec les effets moraux qu'elles produisent, un 
régistre de très peu d'intérêt. Enfin il ajoute à son 
sermon 21 versets dans lesquels il exhorte la con- 
grégation céleste à renoncer à la vanité du monde et 
à ne s'occuper que des révélations sublimes qu'il 
vient de leur donner et qu'il s'engage à leur expli- 
quer davantage après son relour, 

s Chap. V. 

Après avoir fini son discours Bouddha se lève 
de son trône et annonce son intention de descendre 
à Djambu-dvipa (YInde) pour y répandre la science 
parfaite (samyak - sambodhim). Avant de.se mettre en 
route il charge le Bodhisatwa Maitréya de le rem- 
placer comme prédicateur des dieux durant son sé- 
jour terrestre. En signe de cette distinction il lu 
place son diadème (patta-maulam) sur la tête. Après 
une délibération sur la forme sous laquelle il doit 
entrer dans le sein de sa mère, il se résout à pren- 
dre celle d'un éléphant blanc à six défenses. Son in- 
carnation s'annonce dans le palais de Suddhôdana, par 
huit événements précurseurs. Avec le consentement de 
son époux , Mäyä-devi fait un voeu solennel et, vo- 
lontaire de se retirer pour un cerlain temps dans un 
des appartements situés sur la platte-forme du palais, 
pour se livrer à de pieux devoirs et se dévouer à 
la chasteté la plus scrupuleuse, 

Sur ces entrefaites les quatre grands rois célestes 
(Mahä - rädjänah) et beaucoup d'autres chefs des ré- 
gions supérieures (Sakra, Suyäma, Sunirmita, Paranirmi- 
ta-vasa-vartin, Särthavaha, Mära, Brahman, les deux 
grands-prêtres : Brahmottara et Sabrahman, Akani- 
chtha etc.) se rassemblent à la tête de leurs sujets 
et se proposent d'un commun accord de s'attacher 
(anubandhayitum) à la personne de Bouddha pendant 
son séjour terrestre et de le soulager en parsemant 
son chemin de fleurs et de parfums célestes. En at- 
tendant les .4psaras . ou danseuses célestes. vont satis- 
faire leur curiosité et voir la femme destinée à por- 


et 


60 


ter dans son sein le sauveur du monde. En la voyant 
couchée gracieusement sur son lit, elles s'arrêtent en 
planant au-dessus d'elle pour chanter en 16 couplets 
sa beauté et ses vertus. Après ces éloges elles répan- 
dent une pluie de fleurs et retournent à leur ciel, 
cédant l'honneur de surveiller la femme bénie à une 
députation de dieux, choisis parmi les Difpäla, les 
Rakchasa, Kumbhända, Asura, Mahôraga et Kinnara. 
Enfin à l'acclamation unanime des dieux qui voient 
le moment de la descente arrivé, Bouddha monte sur 
son char triomphal, appelé le trône de la conception 
(Sri-garbha-sinhäsana) et quitte le séjour des Touchita, 
escorlé par tous les êtres divins qui peuplent les 
régions supérieures. La description de cette pompeuse 
procession et des phénomènes qui l'accompagnent 
occupe le reste de ce chapitre. 
Chap. VI 

L'incarnation de Bouddha s'effectue par le côté 
droit de sa mère, dans le sein de laquelle il entre 
le 15 du mois Vaisäkha, sous la forme d'un éléphant 
blanc à six défenses. Mäyäderi, étant endormie en 
ce moment, voit dans un songe plein de douceur 
l'éléphant céleste s'enfoncer dans son sein, Reveillée, 
elle descend avec ses femmes de son séjour élevé 
pour se reposer dans un petit bois planté d'arbres 
de l'espèce appelée asoka. Elle y fait appeler son 
époux qui paraît à l'instant avec son escorte royale. 
A l'entrée du bois il se sent retenu par une force 
inconnue, et en même temps les dieux purifies se 
montrent à mi-corps dans l'air et lui revèlent par un 
cantique le bonheur qui est arrivé à la reine. Celle- 
ci ajoule à son étonnement en lui racontant son 
songe, et le détermine à faire appeler les astrologues 
de sa cour. Ayant appris le songe de la reine les 
astrologues lui annoncent la naissance d'un fils, 
doué des marques de la domination universelle, mais 
qui, sans profiter de cette haute. destinée , renoncera 
à son état de prince pour acquérir la dignité de 
sauveur du monde. À cette nouvelle le roi se met à 
réfléchir dans quelle partie de son palais il pourrait 
le plus convenablement faire arranger les préparatifs 
de l'accouchement. Sa méditation est interrompue par 
les chefs des différents cieux qui viennent tour-à-tour 
lui offrir leurs propres palais pour servir de lieu de 


naissance au fils divin qu'il attend. 11 s'élève à ce 
sujet une dispute que Bouddha termine en faisant 
voir par une vision miraculeuse à chacun de ces 
dieux, aussi bien qu'à Suddhôdana lui-même, Méyé- 
devi entrant dans le palais de chacun d'eux, de ma- 
mière à les salisfaire tous. 

Ici le prophète est interrompu dans sa relation par 
le saint Ananda, son ami intime, qui lui demande 
au nom de plusieurs des auditeurs, comment le Ré- 
dempteur, étant maître de l'univers et ayant à sa 
disposition tout ce qu'il y a de plus magnifique et 
de plus pur dans les cieux ; a pu se résoudre à fixer 
son séjour pendant dix mois dans le sein impur 
d'une mère mortelle. Pour expliquer ce fait le pro- 
phète ordonne à Brahma , qui se présente à son ap- 
pel, d'apporter le palais miraculeux qui, à chaque 
incarnation de Bouddha, est son véritable domicile 
pendant son séjour dans le sein maternel où ce pa- 
lais est toujours placé avant que le rédempteur y des- 
cende lui même , afin de le préserver de tout contact 
impur. Pendant que Bouddha n'en fait pas usage, ce 
palais est confié à Brabma qui le garde dans son 
ciel, où il l'adore avee ses dieux subalternes comme 
un objet de culte (tchaitya). Maintenant, obéissant 
au commandement du prophète, il l’apporte sur! la 
terre avec beaucoup de pompe et au grand étonne- 
ment de toutes les divinités inférieures qui se préci- 
pitent de leurs cieux pour voir ce prodige, et de 
tous les personnages célestes et terrestres qui forment 
l'auditoire du prophète, Le palais est à plusieurs éta- 
ges; il contient tout ce qu'il y a de plus ravissant 
dans les cieux, et fait voir le rédempteur sous la 
forme d'un petit enfant couché dans un des apparte- 
ments supérieurs. Une grande partie de ce chapitre 
est destinée à la description de ce prodige et aux ex- 
plications que le prophète ajoute à son miracle, : Ces 
explications portent sur les circonstances survenues 
lors de l'entrée de l'enfant rédempteur dans son palais 
utérin , ct particulièrement sur les visites qu'il reçoit le 
lendemain de sa conception de la part des quatre Ma. 
härädjas célestes, de Sakra et de Brahma ; dont chacun 
apparaît avec ses divinités subalternes devant la mère 
du sauveur pour lui offrir ses hommages. L'enfant 
divin, en les voyant approcher tour - à - tour ; étend 


61 


sa main droite hors du sein de sa mère pour les sa- 
lüer, et pour les congédier après leur avoir prèché 
la vérité. Non seulement les dieux, mais aussi tous 
les mortels qui viennent en foule féliciter la reine, 
sont ainsi comblés de politesses par l'habitant de son 
sein, et reçoivent de lui des enseignements salutaires. 
Il-daigne en outre accepter de Brahma la goutte de 
nectar, recueillie par ce dieu dans le calice du lotus 
miraculeux qui a cru au moment de la conception 
de Bouddha, prenant racine dans les fondements du 
monde et s'élévant à travers toutes les régions ter- 
restres et célestes du grand univers matériel (sarra- 
loka-dhâtu) jusque dans le ciel de Brahma, où il 
s'est épanoui pour n'êlre vu que des habitants de ce 
séjour élevé. Cette goutte de nectar n'est au reste au- 
tre chose que la quintessence et le résultat céleste 
(vipäka) des mérites de Bouddha, accumulés pendant 
la totalité de ses incarnations antérieures , et ce n'est 
qu'à lui-même qu'il est permis de la savourer. Après 
toutes ces cérémenies le sauveur incarné recçait en- 
core la visite de ses semblables, les innombrables 
Bodhisatvas, qu'il invite à s'asseoir autour de sa mère 
sur des trônes miraculeusement créés par un acte de 
sa volonté et à écouter son exposition détaillée du 
sublime système de l'émancipation spirituelle (mahd- 
yüna). 

Les dix mois que Bouddha passe ainsi dans le 
sein de sa mère sont une époque de béatitude pour 
celle-ci, et de prospérité sans bornes pour la race 
Sakya. et tous les autres habitants du royaume de 
de Suddhodana. M n'y reste plus de pauvres, ni de 
malades, les uns étant comblés de bienfaits par les 
dieux et le roi, les autres se trouvant délivrés de toutes 
leurs souffrances par l'attouchement de la reine -en- 
ceinte. 

Pendant que le prophète entretient ses auditeurs 
des détails précédents, son palais de conception veste , 
à ce quil paraît, devant leurs yeux; car ce n'est 
qu'à présent qu'il s'adresse à Aranda et lui demande, 
si ses scrupules à l'égard de la conception humaine 
du seigneur du monde sont dissipés? Le disciple se 
montrant parfaitement satisfait , un signe du prophète 
fait reporter le palais à sa place par Brahma et son 
escorte, 


Les objets principaux traités dans ce chapitre, 
à l'exclusion de l'épisode relative au palais de con- 
ceplion ; sont brièvement rappelés, et exposés en 60 
versets, à la fin du même chapitre. 

Chap. VII. 

Dix mois après l'incarnation de Bouddha, sa nais- 
rance s'annonce dans le palais de Suddhodana et dans 
son jardin par trente-deux événements miraculeux 
que nous passerons sous silence. Mäyädévt, dans le 
pressentiment de son accouchement, exprime son dé- 
sir d'être conduite dans le Lumbint-vana (expression 
qui veut dire, à ce qu'il me semble, jardin d'ac- 
couchement) parc situé hors de la capitale. Le roi 
l'y fait conduire en grande procession. A la porte du 
parc elle descend de son char, traverse une grande 
partie du jardin, et prend sa place sous un figuier 
sacré (plakcha, ficus religiosa) que les hommes et les 
dieux avaient décoré d'avance. L'arbre , frappé par la 
lumière qui sort du sein de la femme bénie , s'incline 
profondément devant elle. Mäyädérf en détache une 
branche, et élevant ses regards au ciel, attend le mo- 
ment de sa délivrance. Les danseuses célestes (4psa- 
rasah) au nombre de 600000 , s'approchent pour lui 
prêter leur assistance. Au moment même où les dix 
mois fixés pour le séjour du Bodhisatva dans le sein 
maternel expirent, il en sort par le côté droit, pur 
de toute souillure, et sans causer aucune douleur à 
sa mère. Sakra ct Brahma le reçoivent avec dévotion 
dans leurs bras et l'enveloppent de vêtements aériens. 
Le temple, quil habitait dans le sein de sa mère, 
est remporté dans le ciel de Brahma. Immédiatement 
après sa naissance, l'enfant descend sur la terre qui 
s'ouvre sous ses pieds pour laisser sortir un grand 
et magnifique lotus. Placé dans le calice de cette fleur, 
l'enfant est lavé par les rois des Nägas, appelés Nanda 
et Upananda, et axrosé d’essences parfumées par les au- 
tres divinités, visibles à mi-corps dans l'air. Ayant 
dirigé ses regards auxquels nulle chose ne peut se 
dérober, vers les quatre points cardinaux, et s'étant 
convaincu que dans tout l'univers il n'y a aucon 
être égal à lui-même , il quitte le calice du lotus et 
fait successivement sept pas, dans la direction de 
chacun des quatre points cardinaux, sept pas en bas et 
sept pas en haut, L'invention de ces sept pas de 


62 


l'enfant sauveur, qui jouent un rôle si mystique dans | 
la théologie des Bouddhistes, n'a, à ce qu'il paraît, 


d'autre but que de motiver quelques mauvais calem- 
bourgs du petit prophète sur les dénominations san- 
scrites des six dimensions susmentionnées de l'espace. 


La naissance de Bouddha est suivie de grandes ré- 
jouissances au ciel et sur la terre et de toutes ces 
démonstrations de joie et de prospérité générale que 
l'auteur de cet ouvrage ne se lasse pas de répéter à 
chaque occasion , au désespoir de ses lecteurs. 


Après avoir raconté ces merveilles le prophète est 
interrompu par le vénérable ÆAnanda qui se lève 
d'entre les auditeurs et se précipite à ses pieds 
pour lui témoigner son dévouement. Dans le dialogue 
qui a lieu ensuite entre lui et Bouddha , celui-ci lui 
décrit la punition réservée à ceux qui, malgré les 
miracles faits pour prouver sa divine mission per- 
sévéreront dans le doute. Leur ayant expliqué de plus 
le bonheur dont jouissent les fidèles, il exhorte son 
auditoire à la constance dans la foi. 


La nouvelle de la naissanée de: Bouddha ayant mi- 
raculeusement parcouru le monde en un seul instant, 
un nombre infini de vice-rois, de vassaux et même 
de souverains éloignés viennent se déclarer esclaves 
de Suddhôdana. La même nuit que le prophète à 
quitté le sein de sa mère, voit naître 500 garçons 
et 10000 filles de noble origines ct 1600 enfants 
d'esclaves. Tous ces enfants sont destinés à devenir 
ensuite les uns les compagnons, les autres les es- 
claves du prince. Dix mille chevaux, cinq mille élé- 
phants ét autant d'autres jeunes animaux , créés pour 
l'amusement de l'enfant royal, naissent également dans 
celte nuit. Pour lui servir de promenade, un joli 
bois de figuicrs sacrés (asvattha ) s'élève subitement 
de la terre au centre de Djampa-dribu (l'Inde); et 
500 jardins apparaissent dans les environs de Æapila- 
vastu, Enfin 5000 trésors (nidhänäni) s'élèvent jus- 
qu'à la superficie de la terre et répandent l'abon- 
dance dans tout le royaume. Le roi Suddhôdana , se 
voyant ainsi prévenu dans tous ses désirs par la puis- 
sance miraculeuse de son fils, lui donne avec les cé- 
rémonies habituelles le nom de Sarrér/ha-siddhi (\'ac- 
complissement de tous les désirs). 


Sept jours s'étant écoulés en fêtes depuis la nais- 
sance de Bouddha, sa mère Mäyädéri est. appelée au 
séjour des dieux Zrayastrinsat, conformément #à la 
loi divine qui exige que les mères mortelles de. tous 
les Bodhisatvas ne survivent que sept jours à leur 
accouchement, Le char sur lequel elle avait été con- 
duite au lieu de sa délivrance, est. maintenant monté 
par son fils, qui entre en procession dans la capitale, 
Cinq cents chefs de la race de Sékya offrent leurs 
maisons pour la réception de l'enfant, Suddhôdane ai 
fait faire le tour de tous ces palais, et ce n'est qu'au 
bout de quatre mois qu'il l'introduit dans son propre 
château. Il lui donne pour nourrice la princesse 
Gautami (*) soeur de Mäyädévi; et 32 belles jeunes 
filles de la race de Säkya sont chargées de le soigner 
tour à tour. 

Absita, un sige hermite (Richi) qui a fixé son sé- 
jour sur les hauteurs de l'Æimélaya , reconnaît la 
naissance du Bodhisatva au tumulte joyeux que cet 
événement produit dans les cieux. Accompagné de 


son neveu Varadatta , il se transporte par l'air dans 


le palais de Suddhôdana et se fait montrer le prince. 
Ayant à l'instant reconnu sur le corps de l'enfant 
les 32 marques de grandeur et les 80 sortes de 
beauté, l'hermite instruit le roi de leur signification, 
en lui disant que, doué de ces signes, le prince 
ne pourra pas rester long-temps dans le palais royal, 
quoique dans ce cas il serait sûr de devenir monar- 
que universel; mais qu'il renoncera volontairement 
à la succession et quittera sa patrie pour devenir 
maître spirituel de l'univers et sauveur du monde. 
Ayant pleuré sur sa vieillesse qui ne lui permet pas de 
jouir de la grande époque qu'il voit arriver ; le sage 
revole vers sa montagne et exhorte son neveu }ara- 
datta à se faire disciple de Bouddha aussitôt que 
ce grand prophète aura commencé sa mission. Une 
semblable visite accompagnée de prédictions du même 
genre est faite à Suddhôdana par Mahesvara et par 
les dieux purifiés que ce chef gouverne , et qui, après 
avoir témoigné leur adoration à l'enfant, retournent 
chez eux, faisant retentir les cieux du nom de 
Bouddha. 

ge jn soupuil no aline 2 vicles ni sstrseetnes 


(*) Elle porte toujours le titre #uhd-pradjépati. 


63 


Chap. VHI. 


Le jeune prophète est solennellement conduit au 
temple (derakula) pour &re présenté aux divinités 
vütélaïres” du royaume. À son entrée les statues de 
Siva, de Skandha, de Naräyana , de Xuvéra, de 


Téhardra, de Sürya, de Vaisravana, de Sakra , de 
Brahma , des Lohkapälas et des autres dieux adorés 


dans ce temple se lèvent de leurs places et se pro- 


sternent devant lui, comme il l'a prédit d'avance à 
sa nourrice Gautamf, Les hommes voyant ce mira- 
cle, et les dieux s’apercevant au ciel de cette action 
de leurs propres images, chantent les éloges du prince 
en le déclarant dieu des dieux (deva-atideva). À cette 
occasion un nombre de 3,200,000 dieux prend la 
résolütion de s'appliquer à la recherche de la science 
parfaite (samyak-sambodhi). 


(La suite incessamment.) 


——> ?=— 


NOTES. 


13. BEMERKUNGEN ÜBER DAS SOGENANNTE ,, STA- 
TIONENNIVELLEMENT MITTELST DES BAROME- 
rers“ VON E. LENZ (gelesen den 20 Mai 


1836). 
( Conclusion. ) 

Dieses ist also das Resultat unserer Betrachtung 
füx.obige 4 Fälle, d. h. für diejenigen , wo eine 
gewisse Regelmässigkeit in Vertheilung oder Verän- 
derung des Lufidrucks statt findet. Nun giebt es aber 
noch unzähliche Fälle, wo keine solche Regelmässig- 
keït angenommen werden kann: aber auch hier , 
glaube ich; muüss man, der Wahrscheinlichkeit nach, 
béiden Methoden gleiche Genauigkeit zusprechen , in- 
dem sich hier eben so viel Fälle denken lassen, wo 
däs Stationennivellement vortheilhafier ist, als solche, 
wo die Barometerbeobachtung blos an den End- 
punkten vorzuziehen ist. VVenn die unregelmässigen 
Veränderangen der Barometerhühen die mittleren Sta- 
tionenpunkte während der Dauer eines Nivellements 
afficiren , während die Endpunkte ihnen Weniger un- 
terworfen sind, so wird das Resultat aus den End- 
punkten genauer sein ; treffen die Veränderangen die 
Barometerhôhen der Endpunkte , während die mittleren 


; Pankte ihnen weniger unterworfen sind , so wird das 


Stationennivellement richtigere Resultate liefern. So 
lässt sich für jeden ungiünstigen Fall hier, ein un- 
günstiger Fall dort entgegensetzen , und wir müssen 
den Werth beïder Methoden auch hier gleichstellen, 
d. h. Æin Slationennivellement giebt der FT ahrschein- 
lichheit nach ein Resultat von derselben Genauigkeit , 
als eine, dieselbe Zeit fortgesetite Barometerverglei- 
chung an den beiden Endpunlten , vorausgeselzt, man 
stelle in derselben Zeit gleich viel Beobachtungen an, 
und die gebrauchten Barometer seien von gleicher 
Güte und genau verglichen. 

Wenn man daher über den Werth eines Statio- 
nennivellements urtheilen will und von der Genauig- 
keit der Beobachter und Instrumente anderweitig über- 
zeugt ist, so reducirt sich die Frage immer wieder 
auf die: welche Wahrscheinlichkeit ist vorhanden, 
dass während der Zeit der Beobachtung die Grüsse 

LE, +8, +0, + cd) 

nahezu — 0 gewesen sei, oder mit andern Worten, 
kann man annehmen, dass der Zeitraum hinlänglich 
gewesen sei, damit die Unregelmässigkeiten der rela- 
liven Barometerstände eben so oft negativ als positiv 
sind. In der ersten Nummer dieses Bulletin's habe 
ich mich bereits dahin ausgesprochen, indem ich 
mich auf die Resuliate der gleichzeitigen Beobachtun- 
gen in Baku und Taganrog stützlé, dass ich dieses 
nur alsdann für wahrscheinfich halte, wenn die Ba- 
romeler an beiden entfernten Orten während einer 
vollen Periode der Temperatur + und Feuchtigkeitsver- 
änderungen ;, d. b. während eines vollen Jahres, be- 
obachtet worden sind. Ja dieser Zeitraum ist 
unzureichend , oder viélmehr die Aufgabe wird mit- 
ganz unlôsbar , sobald die Ent- 
fernung beider Orte sehr bedeutend ist und wir eïn 
System isobarometrischer Vinien haben, wie der iso- 
thermischen , welche Ansicht immer mehr und mehr 
an VWabrscheinlichkeit gewinnt, 

Ich habe die drei Wochen des vorigen Sommers, 
die ich in Pawlowsk , gegen 27 Werst vom Gebäude 
des Bergcorps in SL Petersburg entfernt , zubrachte, 
dazu benutzt, um eine Reïhe von Beobachtungen 
mittelst des Barometers anzustellen , die genau mit 
einer ähnlichen hier im meteorologischen Institut des 


auch 


telst des Barometers 


Bergcorps angestellten correspondirte ; um mich eini- 
germassen davon zu überzeugen, was für Unregel- 
mässigkeiten wohl in dieser geringen Entfernung und 
in einer flachen Gegend in dem relativen Barometer- 
stande der beiden Beobachtunosorte statt finden kün- 
nen. Die Barometer waren von derselben Construction, 
genau verglichen vor und nach der Beobachtungsreihe; 
sie hatten sich gar nicht verändert. Die Zeit wurde 
génau beobachtet ; indem die Beobachtungen im Berg- 
corps alle zwei Stunden angestellt wurden und ich 
genau zu denselben bestimmten Stunden in Pawlowsk 
ablas. Die Barometer waren 
halbe englische Linien getheilt und der Nonius zeigte 
4, Linie schr bequem an. Folgende kleine Tabelle 
enthält die Resultate ; in derselben sind die Barome- 
ter bereits auf die Temperatur O reducirt, und in 
halben englischen Linien angefübhrt; jede Hôhe ist 
die mittlere eines Tages, im Ganzen aus 4 oder 5 
Bcobachtungen genommen ; die Hôhen sind mit Hülfe 
der Tabellen von Gauss und mit Zuziehung der Lufi- 
temperaturen ; die hier nicht angeführt sind, be- 
rechnet. 


meinen Barometer in 


Lrhebung 
Tag der | Barometerhühen | Diffe- |von Paw- Differenz. 
Beobach- in in renz. lowsk Mitiel. 
tungen. | Peters- | Paw- über Pe- 


burg. lowsk. 


tersburæ. 


d.10 July! 597,7 | 595,4 | 2,5 4,3 | + 9,9 
11 — | 599,5 | 598,0 | 1,5 | 63,8 | —30,6 
42 — | 660,8 | 598,6 | 2,2 | 928 | — 1,6 
45 — | 6027 | 599,9 | 2,8 | 117,5 | +25,4 
44 — | 602,5 | 599,8.| 2,5.| 109,5, | —+14,9 
15 — | 597,4 | 595,2 | 2,2 |‘100,1 | + 57 
16 — | 592,8 | 590,8 | 2,0 | 857,4 | — 7,0 
48 — | 590,5,| 589,0 | 1,5 | G8,5 | —25,9 
19 — | 590,0 | 587,6 | 2,4 | 1087 | 14,5 
20 — |-586,6 | 584,1 | 2,5 | 111,9 | 17,5 
21,— | 509,8 ,| 587,9 | 1,9 | 92,5 | — 1,9 
29 — | 595,5 | 593,0 | 2,3 | 96,9 | + 25 
23 — | 600,1 | 597,4 | 2,7 | 118,9 | +245 
26 — | 594,0 | 592,0 | 2,0 | 94,6 | — 2,8 
2 — _. | LE S 106 +15,2 
28 — | 588,4 | 587,0 | 1,4 | 61, —53,2 
29 — | 5928 : 590%6 | 22 | 979 | + 55 
50 — | 593,6 1. 592,0 | 1,6 |. 68,5 | —25,9 

JAus| 594,8 | 593,1 | 1,7 | 74,4 | —20,5 

8 — |-594,5° 5921 | 1,2 |. 96,7 | + 25 

9 | 597,5 | 595,4.| 1,9 | 104,1 | + 97 

10 — | 601,1 598,9 | 2,2 | 100,1 | + 5,7 
Mittlere Differ. | 2,1 94,40 


64 


Aus der letzien Columne ersieht man, dass in Hin- 
sicht der Erhebung von Pawlowsk über Petersburg 
Differenzen von mehr als 30 Fuss von der mittlern 
Erhebung von 94,4 Fuss vorkommen, was gewiss 
nicht einem Fehler der Ablesung zugeschrieben wer- 
den kann. Angenommen dieser letztere sei für jeden 
Beobachter 0,2 halbe englische Linien , was gewiss 
sehr hoch angeschlagen ist, da unsere Zahlen bereits 
die Mittel aus 4 oder 5 Beobachtungen eines Tages 
sind, und selzen wir auch voraus die Fehler sum- 
miren sich, der ganze Fehler betrage also 0,2 engli- 
sche Linien , so macht dieses bei 30 Zoll Barometer- 
hôhe und 15° Temperatur 17,5 Paris. Fuss und wir 
haben 7 Beobachtungen unter 22, wo der Hühenun- 
terschied mehr als dieses Maximum des  Einflusses 
der Beobachtungsfehler von der mitilern Hôhe ab- 
weicht. Also schon in so geringer Entfernung ist eine 
Ungleichheit des Barometerdrucks nicht zu bezweifeln. 

Es wäre sehr zu wünschen, dass wir genauere 
und längere Zeit fortgeführie Beobachtungen zweier 
Barometer an weiter entfernten Orten hätien; das von 
der Akademie noch für dieses Jabr projectirte trigo- 
nometrische Nivellement zwischen dem schwarzen und 
kaspischen Meere , verbunden mit einer Reïhe gleich- 
zeitiger Barometerbeobachtungen in Taganrog und 
Astrachan während eines vollen Jahres, verspricht in 
dieser Hinsicht gewiss sehr interessante Resultate. 

Zum Schluss führe ich noch an, dass der Hôhen- 
unterschied zwischen Pawlowsk und Petersburg von 
94,4 Pariser, oder 100,6 russische Fuss — 14,4 
Faden, sich auf die Hôhe des Bodens des gusseiser- 
nen Haupithors von Pawlowsk über den Boden des 
Gartens im Bergcorps bezicht. — In der Schrift des 
Herrn von Gerstner über die Eisenbahn von! St. Pe- 
tersburg nach Pawlowsk ist das Ansteigen der ganzen 
Babhn auf 12,4 Faden angesetzt, was um 2 Faden 
weniger ist ; allein dort ist der Anfangspunkt an der 
Fontanka in der Nähe der Abuchow-Brücke, folglich 
bedeutend hüher als der Boden beim Bergcorps, wäh- 
rend der Endpunkt in Pawlowsk dieselbe Hôhe hat ; 
die barometrische Hühe stimmt also mit der von Hrn. 
v. Gersiner durch sein geodetisches Nivellement ge- 
fundenen sehr wohl überein, 


Emis le 28 juin 1856. 


Tome L BULLETIN SCIENTIFIQUE  ° 


PURE IS" TRE 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT -PÉTERSBOURG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est de 5 roubles 
assign. en Russie, et de 1} écus de Prusse, à l'étranger. On s'abonne, à Sf.-Péfersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse 
N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N.1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes 5e 
charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsis, pour l’érranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE es! spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exéculés par l'Académie , et à leur 
transmeltre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mémoires lus daus les séances; 2. Notes 
de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés , présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages srienti- 
fiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l'état des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie 
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 15. Graminum in actis academicis a se edilorum generibus et speciebus supplementa 
addit Trinivs. — 16. Analyse du Lalita-vistara-pourana. R. Lenz. — MÉLANGES. 5. Concours pour differentes places d’Adjoint. 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. florae : flosculo intra glumam inferiorem posito 
L fructifero , aut , ubi sterilis, reliquis alternis. 
a. Valvula superior pluri- (3—11-) nervis. 

a. Spiculac mere uniflorae. Glumae nullae aut 
radimentales. Valvula inferior non ultra 5- 
nervis, Lodiculae squamae 2 . Oryzea (IV.) 

8. Spiculae uni- 1. pluriflorae. Glumae valvulis 
homomorphac. Valvula inferior multinervis. 
Lodiculae squamae 3, aut nullae 


Bambusea (1X.) 


15. GRAMINUM IN ACTIS ACADEMICIS À SE EDITO- 
RUM GENERIBUS ET SPECIEPRUS SUPPLEMENTA 
ADDIT C. B. TRINIUS, 


M. T. avait donné, en 1830 , l'exposition de quel- 
ques genres appartenants à la tribu des Avénacées , 
nommément des genres Aira, Trisetum et Dantho- 
nia. Pour motiver les changements essentiels qu'il 
trouve aujourd'hui nécessaires de proposer relativement 
aux espèces du genre Æra, il commence son travail 
par une disposition réformée de la dite tribu entière. 
L'auteur admet en général onze tribus de la famille 
des Graminées, qu'il croit pouvoir charactériser ainsi 
qu'il suit : 


b. Valvula superior binervis. 

&. Spiculae uniflorae, interdum cum articulo flos- 
culi secundi nudo, minuto (in Brachyelyiro 
solo elongato). Callus (nunc nullus 1. obso- 
letus, nunc manifestus) nudus aut pilis bre- 
vissimis (plerumque anticis tantum) barbula- 
us, Inflorescentia racemus , thyrsus, pani- 

A. Spiculac parellele biflorae vel pseudo - (s. in- MBAOŸ ei does A8 (N.) 


verse) uniflorac : flosculo intra glumam inferio- 8. Spiculae uni- 1. pluriflorae , illae saepe cum 


rem posito sterili, intra superiorem fructifero. 

a. Flosculi glumis teneriores . .. Andropogonea (1.) 

5. Flosculi (praesertim superior) glumis firmiores 

Panicea (N.) 

B. Spiculae uni, sesqui-, alterni bi-, vel multi- 


articulo flosculi secundi manifesto, villoso. 
Flosculi glumis aut homogenei (membranacei) 
aut ïisdem subteneriores ; mutici aut apice 
dorsove (vix umquam arista vera) armati. 
Uniflororum flosculus e callo obsoleto pilis 


UE 117 ; D: 66. MITA 1 IiU& 01 


w 


pl. min. longis cinctus; pluriflororum flosculi 
ipsi articulique pilis, plerumque longis , in- 
signes. Inflor. panicula 1. juba panicularis. 
[Gramina plerumque elata. Habitus quem 
vocant arundinaceus]. Arundinea (VIL.) 
Spiculae sesqui- 1. pluriflorae : flosculo non 
nisi unico perfecto, reliquis imperfectis 1. 
rudimentalibus. Valvula inferior numquam 


ultra 3-nervis. Inflorescentia semper race- | 


mata . . +, +  Chloridea (VL) 
6. Spiculae triflorae : flosculis aut binis inferio- 
ribus , aut infimo (plerumque obsoleto) ter- 
minalique sterilibus. Inflor. thyrsus, pani- 
cula. . . . . . . Phalaridea (WE) 
& Spiculae bi- L pluriflorae. Flosculi (praeter 
supremum saepe rudimentalem) omnes per- 
fecti, glumis homogenei aut iisdem firmiores, 
raro mutici, interdum subulati, plerumque 
dorso seta vel arista vera ( dorsali termina- 
live) armati. (Callus plerumque plus min. 
barbatus. Inflor. panicula (rarissime caducei- 
formis) . . .". . . . Avenea (VIL) 
& Spicule bi- 1. pluriflorae. Flosculi omnes 
aut bini perfecti; aut mutici aut non nisi ex 
apice vel infra apicem (numquam arista ve- 
ra) armati. Callus nudus aut (rarius) brevis- 
sime barbulatus (in Poa sola postice com- 
plexo-lanatus). Infloresc. racemus (nunc soli- 
larius, nunc plures digitati |. paniculati), 
thyrsus, juba, panicula (interdum pseudo- 
spicaeformis , spiculis tamen non perfecte 
sessilibus) . . . . . . Æéstucea (X.) 
n. Spiculae uni- (cum articulo flosculi secundi ) 
L pluriflorae, perfecte sessiles. Flosculi aut 
mulici, aut non nisi ex apice vel pone api- 
cem (numquam arista vera) armati. Callus 
nudus I. obsolete barbulatus. Inflor. cadu- 
ceus, pseudospica , spica. (Gluma ant 1, 
axi opposila, aut 2, saepe exlraneae (invo- 


a. Glumae multinerves , . . . Æriachne. 
b. Glumae 1 — 3-nerves: 
Flosculi derso convexi , apice denticulatis 
Deschampsia. 
Flosculi carinati, apice bifidi  Trisetum. 
B. Caryopsis dorso sulcata, 
Glumae 1 — 3-nerves (nervi tenues). . ira. 
Glumae 3 — 7-nerves (nervi manifesti, ple- 
que indurati) . . +. . . . Gaudinia. 
IL. Valvula inferior 7- et pluri-nervis, 
Ârista e nervo medio solo . . . Ævena: 
Arista e nervis tribus medüs  Danfhonia. 
Nous ne reproduisons ici que les espèces nouvelles 
publiées dans les Supplementa , ainsi que les noms 
de celles qui y sont reduites à d’autres genres. 
Deschampsia involucrata — Aixa involucrata Ca. 
Deschampsia pulchella — Aïxa pulchella Willd, 
Deschampsia flezuosa — Aira flexuosa L. Fe 
Deschampsia Berteroana — Trisetum Berteroanum Kih. 
Aira danthonioïdes Tr. — Deschampsia calycina Presl. 
Trisetum smyrnaeum. Vanicula 1hyrsodé densiuscula ; 
Spiculis 3 — 4-floris; Glumis paulo inaequa- 
libus, glabris: superiore flosculo suo paulo bre- 
viori; Callo subnudo , rhacheos pilis brevissimis; 
Flosculis omnibus hirtis: inferioribus infra api- 
cem brevissime bisetum crecto - setigeris; Ovario 
nudo, 
Koeleria hirta Steud. ms. 
Trisetum sesquiflorum. Vanicula thyrsode, densa; Spi- 
culis sesquifloris; Glamis acqualibus; Calli rha- 


cheosque pilis brevibus: Flosculo 4 - aciculato, 
medio 1. paulo infra medium geniculato - aristato; 
Ovario nudo, 

Kamich. Unal. 

Trisetum Gmelini. Vanicula stricto - lineari - contracta; 
Spiculis 3-floris; Glumis subaequalibus , glabris, 
flosculos suos subaequantibus ; Calli rhacheosque 
pilis brevissimis ; Floseulis acutis, brevissime 
biaciculatis , infra apicem patulo -setigeris ; Ova- 


lucelliformes) . . . . . Triticea (XI.) rio nudo. 
Les genres des ÆAvenacées se distinguent par les! : Bromus cinereus Gmel. ined. (in herb. Mertensii). 
caractères suivants : Matrit. 
FL Valvula inferior 3 — 5-nervis, Trisetum Morisii. Vanicula subracemoso - secunda ; Spi- 


A. Caryopsis exsulea , culis sub-3-floris; Glumis inaequalibus, gla- 


67 


bris: superiore flosculum suum aequante ; Calli 
rhacheosque pilis longiusculis ; Flosculis dorso 
pilosis , biseto - aciculatis , medio dorso genicula- 
to -aristatis ; Ovario nudo. 

Avena gracilis Moris ! Bertol. FL It. 1. p. 710. 

Sard. 

Aira baetica. Paniculac contractae radiis superius flo- 
riferis ; Glumis mucronato-acutiusculis, flosculis 
£ L. paulo magis longioribus ; Calli pilis brevis- 
simis, rhacheos nullisÿ Valvula inferiore biaci- 
culato-brevi-acuta, supra basin aristala : Arista 
glumas superante, 

Hispan. austr. 

Ab Aira caryophyllea, eui similis, flosculis non 
bisubulatis, sed brevi-acutis tantum , spiculisque non- 
nihil majoribus differt. 

Le genre Gaudinia reformé est charactérisé dans 
ces termes : 

Panicula 1hyrsi- aut caducei-formis, rarius laxa. 
Spiculae 2 — 7-florae. Glumae flosculo suo brevio- 
res : aut utraque S-, aut inferior 5-, superior 7 —9- 
nervis. Æoseuli glamis substantia (herbaceo-membra- 
nacea) subaequales. ab. inferior 5 -nervis, dorso 
aristata, |. sub apice aciculata. Caryopsis dorso sulcata. 

Les espèces y reduites sont : 

Gaudinie fragilis PB., Gaud. geminiflora Gay (Ave- 
na geminiflora Kth.), Gaud. Biebersteinit (Ave- 
na macra MB.), et Gaud. tenuis (Avena tenuis 
Mônch). 

Avena scabrivabis. Vaniculae laxiusculae spiculis 4 — 
5-floris ; Glumis inaequalibus : superiore flosculo 
suo dimidio breviori; Rhacheos articulis hinc 
barbatis ; Flosculis omnibus basi pilis brevissi- 
mis cinctis, acutiusculo-bifidis et medio aristatis; 
Foliis planis. 

Chil. 

Danthonia juncea. Vanicula contracta , simplici, sub- 
pauciflora ; Pedicellis laevissimis ; Glumis (cire. 
10-linealibus) acuminatis, sub- 1-nervibus, bi- 
floris , flosculis plus duplo longioribus; Setis la- 
teralibus valvula cum superiori longiori villosa 
paulo-, Arista eadem plus duplo-longiori; Foliis 
setiformi-convolutis , glabris. 


Cbsp. (Eckl. Herb. Cap. no. 932). 


Stipa tenuissima. Vaniculae angustissimae, tenerae, basi 
vaginatac radiis subsolitariis, non longe supra ba- 
sin floriferis; Glumis subulatis, inaequalibus , 
flosculo lineali basi villis cincto superne scabri- 
usculo coronulato triplo longioribus ; Arista per- 
sistente, aqua, flexuosa, scabra, ultrabipolli- 
cari ; Antheris nudis. 

Chil. 

Stipa plumosa. Vaniculae intorto -contractae , basi va- 
ginatae radis 5 — 5nis, alüs paulo supra basin 
aliis superne floriferis ; Glumis subulatis , parum 
inaequalibus , flosculo bilineali satis longe ultra 
medium usque piloso fere duplo longioribus; Ari- 
sta caduca , geniculata, plumosa, glumis subtriplo 
longiori ; Antheris nudis. 

Chil. 

Stipa viridula. Vaniculae contractae , basi demum libe- 
rae radis ternis binisve , aliis paulo supra ba- 
sin aliis superius floriferis ; Glumis in setulam acu- 
minatis, paulo inaequalibus flosculo 3 - lineali 
(fusiformi - cylindraceo), piloso ; apice coronato 
paulo longioribus ; Arista caduca , torta , flexuo- 
sula, scabra, glumis bis et ultra longiori ; Anthe- 
ris nudis, 

Am. bor.? 

Stipa lachnophylla. Vaniculae contractiusculae, basi 
subliberae radiis binis, altero non longe supra 
basin, altero a medio floriferis : Glumis subulato- 
acuminatis, parum inaequalibns , flosculo 3 - li- 
neali (dorso subgibbosulo) toto villoso apice bar- 
bato subduplo longioribus ; Arista caduea , tortili, 
flexuosa, basin versus pilosula glumis triplo 
longiori ; Antheris barbatis. (Foliis pubescendo- 
pilosis). 

Chil. 

Stipa Cummingiana. Vaniculae laxae, basi vaginatae 
radiis binis, circiter a medio floriferis ; Glumis 
subulato-acuminatis , subaequalibus , flosculo tri- 
lineali toto villoso dorso subgibbo £ 1. non pror- 
sus dimidio longioribus; Arista persistente ? , 
tortili, flexuosa , hispida , ad basin pilosula glu- 
mis triplo longiori ; Antheris . . . . 

Chil. 
Stipa mongholica Turcz, ined. Paniculae laxissimae , 


L 


68 


basi liberae radiis binis, superne paucifloris ; 
Glumis obtusis, aequalibus , flosculum ultrabili- 
nealem (sub 3-lin.) villosulum apice barbatum 


riore ovato-lanceolata, obsolete 7-nervi; Foliüs 
convolutis, 


Doming. 


et brevi-bifidum aequantibus ; Arista persistente, | G/yceria acutiflora ‘Yorr.! VPaniculae elongatae, pl. 


aequa , flexuosa, 1lota plumosa glumis subtriplo 
longiori ; Antheris nudis, 
Transbaical. 
Arislida riparia. Vaniculae contractac radiis 2 — 4nis, 
plerisque a basi floriferis ; Glumis acuminatis : 


mio. contractae radis binis : altero superius ad- 
presso - paucifloris ; Spiculis linearibus , sub- 17- 
floris; Flosculis 4-linealibus , acuminatis ; Culmo 
compresso : Ligula longa , exserta. 


Am. bor. 


inferiore , superiore paulo I. 4 longiori , flosculo | G/ceria caspia. Vaniculae pl. min. contracto-flaccidu- 


ad divisionem usque torto et (demum) 7-lineali 
cire. } breviori; Setis patentibus, flosculo ses- 
qui-longioribus : media paulo majori: Foliis ple- 
rumque convolutis , laevibus, 
Bras. 
Aristida chapadensis. Vaniculae (maximae) laxissimae , 


lae radis 2— 5nis, aliis a basi, aliis superius 
floriferis ; Spiculis oblongis, 3 — 4-floris ; Flos- 
culis linealibus , obtusiusculis ; Culmo (adscen- 
dente) compresso ; Ligula breviuscula , subtrun- 
cala. { 


Talüsch. 


subsecundae , nutantis radiis 2 — 4ni, superius Glyceria pallida. Vaniculae diflusae , flaccidae radüs 


floriferis; Glumis subaequalibus, acuminatis, 
flosculo ad divisionem usque torto et 13 — 15- 
lineali duplo brevioribus; Setis patentibus flos- 
culo ? — 4 longioribus: media paulo majori ; 
Foliis planis convolutisque , glabris. 

Bras, 


Aristida impleza. Vaniculae subconlorto-coarctalae ra- 
diüis 2 — 3nis, fere a basi floriferis; Glumis acu- 
minatis: inferiore, superiore circiler À — 1 |, 
paulo tantum longiori, flosculo ad divisionem G 
usque torto et 44 — 24 - lineali duplo breviori ; 
setis pl. min. patentibus, flosculo, ubi brevior , 

4 longioribus , ubi longior, ipso brevioribus : 
media parum majori; Foliis pleramque convolu- 
tis, pl min. laevibus. 


Bras. 
ÂArisüda avenaria Tr. — Aristida setifolia Hb. Kth. 
Aristida diffusa Tr. — Arist. vestita Thbg. 


2— 3nis, inferne nudis; Spiculis sub - lineari- 
oblongis, 5-floris ; Flosculis ultralinealibus, ‘den- 
ticulato-obtusis : Culmo (decumbente) compresso; 
Ligula mediocri, obtusa. 


Poa dentata Torr.! F1 1. p. 107. FWindsoria pal- 


lida Torr. Cat. pl. New-York. p. 92. T'riodia 
pallida Spr. Uralepis ? pallida Kth. Agr. syn. 
p- 319. 

Am. bor. 


lyceria elongata. Vaniculac lineari - anguslatae radis 


1—2, racemiformibus , a basi floriferis; Spi- 
culs oblongis, sub- 4-floris; Flosculis ‘vix line- 
alibus, acutiusculis ; Culmo compresso ; Ligula 
brevissima. 


Poa elongata Torr.! FI. 1. p. 112. — P, Tor- 


reyana Spr. n. Entd, IL. p. 104. Schult. Mant. 
2. p. 500. Kith. Agr. syn. p. 362. 


Am. bor. 


Poppophorum sinaicum. Juba oblonga, coarctata; Flos-| Melica imperfecta. Vanicula contractiuseula ; Pedicellis 
PP) EC ; 74 


culis pilis adspersis ; omnibus 7- (vel infimis 
sub- 9-) subuliferis. 
Uniola prostrata — Voa prostrata Hb. et Kth, 


Uniola racemiflora. Jubae angustatae , densac radiis 
racemosis , simplicissimis , fere a basi floriferis ; 
Spiculis ovatis, compressis, sub- 9-floris :: Flos- 
culis (4) inferioribus sterilibus ; Valvula infe- 


scabris hispidisve ; Glumis inaequalibus, acutius- 
cuis, flosculis pl. min. brevioribus ;  Flosculo 
unico perfeclo, glabro, inappendiculato, subuni- 
co imperfecto, bumiliori. (Foliis angusto-lineari- 


bus). 


Californ. 


Le genre Poa forme les sousdivisions suivantes : 


Re TT OU 


69 


A. Spiculae ovatae ; Gluma! inferior flosculo suo dolatis, nudis; Ligulis breviusculis ; Radice re- 
paulo — rarius fere dimidio brevior (P04). pente ? 
a. Radii in semiverticillo plusquam bini, Chil. 
«. Floseuli distincte nervati. Poa dahurica. Vaniculae pl. min. contractae radiis 
PB. Flosculi obsolete 1. distinctiuscule tantom ner- 2 — 3nis, subfiliformibus, scabris, fere a basi 
séûl floriferis ; Spiculis sub - 4-floris , brevissime pe- 
b. Radii solitarii, bini, (numquam plures). dicellatis ; Flosculis obsolete nervatis, (subovato-) 
B. Spiculae lineares ; Gluma inferior flosculo suo lanceolatis , acutiusculis , ad  carinam nervosque 
plus dimidio brevior (ATROPIS), marginales pubescendo- villosulis, basi nudis 1 


villis aliquot brevissimis munitis: Ligulis produc- 
üiusculis (suprema producta) ; Radice fibrosa. 
Dahur. 

Poa bryophila. Vaniculae patulae radiïis 2 — 3nis, an- 
gulatis , laeviusculis , inferne nudis; Spiculis sub- 
3-floris, pedicello longioribus ; Flosculis obso- 
lete nervalis, ovatis, acutiusculis, dorso lateri- 
busque villosulis, basi nudis; Ligulis producti- 
usculis ; Radice fibrosa. 

Fretum Senjawin. 

Poa deserlorum. Vaniculae simplicissimäe (pauperae , 
angustissimae et brevissimae) radüis solitariis bi- 
nisve (brevissimis, 1-floris) : Spiculis 2 — 4- 
floris, pedicello (radio) longioribus ; Flosculis 
obsolete nervatis, lanceolalis, subaciculato - acutis, 
undique nudis ; Ligulis productis: Radice fibrosa. 

Desert. Kirghis. 
Poa Cummingü. Vaniculae compactac radis 2vis so- 


Poa Hohenackeri. Vaniculae patulae radis quinis, 
subfiliformibus, laeviuseulis: inferioribus superne-, 
superioribus fere a basi floriferis; Spieulis 5- 
floris, brevissime pedicellatis 1. subsessilibus ; 
Flosculis distincte nervatis, lineari - lanceolatis , 
acutis, dorso, ad nervos laterales basique con- 
torplicato - lanatis ; Ligulis brevissimis ;  Radice 
subrepente. 

Cauc. merid. 

Poa longifolia. Vaniculac contractiusculae radiis 2 — 
Avis, subangulato-filiformibus , scabris , inferiori- 
bus inferne nudis; Spiculis 3 — 4-floris ; ple- 
rumqué brevissime pedicellatis; Flosculis dis- 
tincte nervatis, lanceolatis , acutis, nudis: Li- 
gulis brevissimis ; Radice subrepente. (Vaginis 
teretibus , foliis angustissimis). 


Poa sudetica a* "Fr. in Meyeri Verz. cauc. u. casp. 


tué ds gs de Rd litariisque, teretiusculis ; laevibus , a basi flori- 

| Le feris: Spiculis sub - 5 -floris, brevissime pedi- 
Poa, chilensis. Vaniculae compactae radiis 3—5nis, 1e- cellatis ; Flosculis distincte nervatis, elliptico - 
retiusculis , laeviusculis scabrisve, fere semper lanceolatis , acutiusculis, ad carinam villosculis , 

a basi floriferis ; Spiculis 3 — 5-floris , perbre- hasi nudis; Lisulis productis : Radice subrepente? 


vi-pedicellatis 1. subsessilibus ; Flosculis obsolete|  Chil. 
nervalis, lanceolatis, acutiusculis, aut undique| p,4 diaphora. Vaniculae patulae radiis 2 — 5nis, sub- 


nudis aut basi parcissime contortiplicato-infimis- angulatis, scabriusculis, inferne pl. min. nudis ; 
que dorso villosis; Ligulis pl. min. productis ; Spiculis 2—3-floris, pedicello longioribus 1. 
Radice fibrosa , saepe stolonifera. eundem subaequantibus ; Flosculis obsolete ner- 
Chil. valis, lanceolatis , aciculato -acutissimis, nudis ; 
Poa oelerioides, V'aniculac sublineari - coarctatae ra- Ligulis productiusculis ; Radice fibrosa. 
diis 2— 3nis solitariisque, subangulatis, sca-|  A4ira altaica Trin. in Bung. suppl. ad flor, Alt, L 
bris: inferioribus inferne brevi spatio nudis ; l. p. 526. 


Spiculis sub- 5-floris, pedicello longioribus ; Al. 
Flosculis subobsolete nervatis, lanceolato-ellipti-| Co/podium fiülifolium. Vede brevius. Paniculae patentis 
cis, obtusiusculis , plerumque pone apicem cuspi- radis superne floriferis ; Spiculis 2 — 4—6- 


70 

floris ; Flosculis fere ad medium usque obsolete Eragrostis quitensis. Paniculac patulae ; lucidae radis 

villosulis ; Valvula inferiore 5 - nervi; Radice fi- solitariis, simplicibus 1. a basi parum (adpresso-) 

brosa. compositis , axillis barbulatis; Spiculis pedicel- 

Monghol. 

Valde affinis Co. bulboso ; differt foliis radicalibus fi- 
liformibus nec, ut in illo, planis; radice non bul- 
bosa , panicula depauperata , albente nec colorata. 
Eragrostis Bergiana — VPoa Bergiana Kth. 
Eragrostis pastoensis — Voa pastoensis Hb. Kth. 
Eragrostis campestris — Voa nitida Ell. 
Eragrostis bahiensis : 1 vaudrait mieux conserver l'an- 

cien nom specifique ; Ær. atrovirens, d'après le| Bras. 

synonyme Poa atrovirens Desf! Eragrostis barlata. Vaniculae patulae radiis solitariis 
Eragrostis delicatula. Vaniculae rarae , subpatentis ra- binisve, simpliciusculis, 1 a basi parum com- 


lum aequantibus vel eodem longioribus , lineari- 
ellipticis , 6 — 11-floris ; Flosculis ovato-lanceo- 
latis, acuminatissimis, distincte nervatis (subim- 
bricatis) ; valvula superiore ! breviori , serrula- 
ta; Foliis angustissimis, planiusculis 1. convolutis ; 
Ligula brevissima, ciliari, nudiuscula (1. barbulata). 
Festuca quitensis et pilosa Filld. kb. Nees ab Es.: 


Agr. bras. p. 473. (an synon?) 


düs solitariis , binis 1. rarius pluribus , saepissi- 
me à basi compositis, axillis nudis L aliquot 
minute barbulatis ; Spiculis pedicello aequilongis 
1. eodem brevioribus, lineari-ellipticis, 3 — 6- 
floris ; Flosculis ovatis, acutis, distinctiuscule 
nervatis : valvula superiore subaequilonga , serru- 


positis, axillis barbulatis; Spiculis subsessilibus, 
lineari-ellipticis, 10 — 15-floris ; Flosculis ovato- 
lanceolatis acuminatissimis , distincte nervatis 
(dissitis, rhacheos articulis apice barbatis) : valv. 
superiore À? breviori, laevi; Fois subulatis ; 
Ligula brevissima , ciliari, barbata. 


lata ; Folüs planis, glabris ; Ligula ciliari, bar-| Bras. 

bata, Praecedenti maxime affinis differt prae ceteris spi- 
Bras. (in cultis prope Rio Jan.). culis sessilibus, majoribus, dissitifloris, barba sub 

Erogrostis firma. Jubae apertae , rarae radiis solitaris | flosculis manifestissima. 

1. aliquot pseudo - fasciculatis , inferioribus a basi| Les genres Zea L., Coir L., Zoysia FTilld. et 

compositis inferne pl. min. ananthis, axillis ob-| Microchloa Br. entrent dans la tribu des Andropogonea. 

solete barbatis; Spiculis pedicello aequilongis bre-| Andropogon apricus — Diectomis laxa N, Es. 

vioribusve , lineari-ovatis , 7 — 17-floris; Flos-| Zschaemum rugosum Gärtn. Vedicello nudo; Spicis 


culis sublanceolato - ovatis, acutis, subobsolete 
nervatis; valvula superiore paulo breviori, ser- 
rulata ; Foliis angustis, margine totisve convolu- 
üs, rigidulis, glabris ; Ligula minutissime cilia- 
tula, nuda 1. foliorum inferiorum pl. min. bar- 
bata. 

Bras. 

Eragrostis Petersü. Vaniculae sublanceolatac, patulae, 
lucidulae radis verticillatis, inferne nudis, prae- 
sertim verticilli infimi barbulatis; Spiculis line- 
aribus, pedicello longioribus 1. subaequilongis , 
sub-4-floris; Flosculis lineari-ellipticis, ob- 
tusiusculis , obsolete nervatis: valvula superiore 
parum breviori, glabriuscula ; Foliis planis, gla- 
bris ; Ligula ciliari, barbata. 


lus. Taiti. 


geminis (sesquipollicaribus) ; Articulis triquetris, 
ad angulos laterales obsolete pilosulis : Pedicello 
basi pilis brevibus cincto, ad dorsi angulum 
piloso ; Spicula inferiore transverse rugulosa, 
aristata, superiore inferne nodulosa aut laevi, 
mascula, mulica; Culmi nodis plabris, foliis 
lanceolato-linearibus. 


Ischaemum rugosum Gärtn. Carpol. IIL. tab. 181. 


Ind. or. 


Pollinie glabrata. Spicis (5 — 6) subfasciculatis; Ar- 


ticulis pedicelloque glabris ; Gluma inferiore bi- 
dentata, superiore acuminatissima ; Culmi nodis 
glabris ; Foliis angusto-lanceolato-linearibus, 


Eulalia glabrata Brongn. in Dup. it. Bot. p. 98. 


tab. 19. 
Inss. societ. 


74 


Pollinia articulatas Spicis (5 —6) fasciculatis ; Ar- 
ticulis, pedicellis (supra medium articulatis) glu- 
misque (quarum superior seligera) pilosis; Culmi 
nodis glabris; Folüs angusto-linearibus. 

Pogonathérum contortum Brogn. 1. 1. p. 90, tab. 17. 
Inss. Moluec, 


ternatis) brevibus hirsutis ; Spiculis 3-linealibus, 
ovato-lanceolatis , aculis , ad nervos rigido-hirsu- 
tis ; Gluma inferiore flosculis 4 breviori, 3-, su- 
periore sub-.5-nervi; Hermaphrodito neutro paulo 
minori, acuto, laevi; Folis . ..,. 

Sierra Leone, 


Pollinia argentea. Spicis (pluribus) fasciculatis ; Arti-| Arundinella holcoides — Brandtia holcoides Kih. 


culis, ‘pedicellis nervisque glumae inferioris vil- 
losis ; Gluma superiore obtusa ; Culmi nodis gla- 
bris; Folïis angusto-linearibus (supra pilosulis), 
Eulalia argentea Brongn. |. |. p. 92. 

Amboina. Moluec. 

Pollinia dura. Spicis paniculatis ; Articulis , pedicello 
glamisque acuminatis nudis ; Culmi nodis glabris; 
Foliis latiusculo-linearibus, 


Carolin. 
Chrysopogon stipoides — Stipa penniglamis ‘Fr. act. 
Petr. 1830. p. 77. — ‘Trachypogon minarum 

N. Es. 


Panicum jejunum. Radis subracemiformibus, superius 
composilis, alternis radiolisque (subglomerifloris) 
contractis ; Pedicellis spicula brevioribus ; Spi- 
culis sublinealibus, lanceolato-ovatis , acutis, gla- 
bris ; Gluma inferiore flosculis dimidio breviori, 
3-, superiore 3 — 5-nervi; Hermaphrodito mu- 
cronato - acutissimo , laevi; Foliis linearibus 1. 
subconvolutis , glabris. 

_ Louisian. 

Panicur longifolium T'orr.! ined. Radus virgatis, (ex- 
ceptis infimis) fere a basi compositis, alternis , 
pl min. patentibus ; Radiolis contractiusculis ; 
Pedicellis spieulam aequantibus 1. eadem paulo 
longioribus ;  Spiculis linealibus , sublanceolato- 
ovalis (rectis), acuminatis, glabris ; Gluma in- 
feriore flosculis duplo breviori , 3-, superiore 5- 

mi- 
nori ; obtusiusculo , apice obsolete 2 — 4-cuspi- 
dulato, laevi; Foliis (inferioribus). sublanceolato- 
linearibus (superioribus linearibus) ; glabris. 

New-Jers. 

Panicum tristachyoides. Kadïis (semivercillatis) infra 

medium }, a medio contractiusculo - compositis ; 


nervi; Hermaphrodito neutro 1. masculo 4 


16. ANALYSE DU LALITA-VISTARA-POURANA, 
L'UN DES PRINCIPAUX OUVRAGES SACRÉS DES 
BOUDDHISTES DE L'ASIE CENTRALE, CONTE- 
NANT LA VIE DE LEUR PROPHÈTE, ET ÉCRIT 
EN SANSCRIT; PAR M. R. LENZ (lue le 20 
mai 1836). 

(Suite. ) 


Chap. IX. 


Le brahmane Udayana , gxand-prètre de la famille 
royale, vient annoncer à Suddhôdana que la constel- 
lation des planètes est favorable pour décorer son 
fils des ornements particuliers aux princes de sa 
race. Cinq cents parents du roi s'empressent de 
lui présenter 500 ornements précieux qu'ils ont 
fait préparer pour le prince. Le roi ayant cédé 
à leur prière d'en orner le prince pendant huit 
jours , ne lui fait mettre qu'au bout de cette époque 
les ornements qu'il a lui mème fait travailler. En ce 
moment le prince se trouve aux, genoux de sa tante 
Gautamf, absorbé dans une médilation sur la pureté 
infinie ( vimala-vyüha - nâma - dhyäna ). Dès que les 
ornements qu'on lui applique touchent son corps, 
ils perdent tout leur éclat, au grand étonnement du 
roi et de ses nobles parents. Pour les tirer de leur 
embarras , l'un des dieux appartenant au domaine 
du dhyäna (méditation mystique) descend dans le 
palais pour faire comprendre à ces mortels étonnés 
qu'aucun ornement mondain n'est assez brillant pour 
ne pas être obscurci par les ornements spirituels 
dont l'âme de cet enfant a été enrichie par des 


Radiolis apice 2— 3-floris pedicellisque (bi- 1. !mains célestes. 


72 


Chap. X. 

Sarvärthasildhi, étant devenu un beau petit gar- 
çon , est conduit avec 10000 jeunes camarades à l'é- 
cole d'écriture. Pisramitra, le maître d'école , le re- 
çoit à la porte de la salle (/i-sälä) et tombe à ses 
genoux, ébloui de sa beauté. L'un des dieux de 
l'ordre de Z'uchita vient soulever le professeur , et 
déclare à la multitude que ce garçon connaît, depuis 
un nombre infini de siècles, tous les ouvrages qui 
ont été écrits au ciel et sur la terre , aussi bien que 
toutes les espèces d'écriture; mais qu'il doit malgré 
cela fréquenter l'école pour le salut de ses camara- 
des. Ensuite le prince prend une tablette, et demande 
laquelle des 64 espèces d'écriture dont il cite les 
noms doit lui être enseignée. Plusieurs des noms 
qui se trouvent sur cette liste, sont sans doute en- 
tièrement fabuleux, p. e. l'écriture des Gandharnas , 
des Æinnaras, des Mahoragas, des Garudas etc. Il 
y en a cependant quelques-uns qui paraissent avoir 
un fondement historique, p. e. l'écriture des royau- 
mes de Anga, de Banga, de Magadha, de Dravida, 
de Dakchina , et peut-être celle des Ganchas (v. Asia- 
tic researches III, p. 315) des CArnois (Tchina-lipi) 
et des Huns (Häna-lipi). Le professeur avoue qu'un 
grand nombre de ces espèces d'écriture lui est entiè- 
rement inconnu , et commence avec embarras sa leçon. 
En apprenant l'alphabet sanscrit , les 10000 garçons 
sont inspirés par la puissance de Sarvärtha - siddhi à 
prononcer chaque lettre en liaison avec l'un des prin- 
cipes moraux (/harmälohka munham , v. chap. IV) dont 
le-titre commence par cette lettre. C'est ainsi que, 
sans compter ces 10000 compagnons de Bouddha, 
32000 garçons sont initiés par sa grâce aux éléments 
de la science parfaite. 

Chap. XI. 

Une autre fois le prince et ses camarades font un 
tour à la campagne, pour voir comment l'on cultive 
Ja terre. À celte occasion Sarrärtha - siddhi s'éloigne 
de ses compagnons et pénètre au milieu d'une forêt , 
où il s’assied sous un arbre de l'espèce appelée Djambu 
(Œugenia Jambos. L.), pour se livrer à quatre pieuses 
méditations. En ce moment cinq hermites qui par leur 
abstinence et leurs oeuvres pieuses avaient atteint le 
pouvoir de voler, veulent prendre leur direction au- 


dessus de la forêt où se trouve le prince. Se sen- 
tant subitement retenu dans leur vol, ils se deman- 
dent la cause de cet empêchement singulier, lorsque 
la divinité de la forêt fait entendre sa voix et leur 
dit que c'est la force de la méditation de Bouddha 
qui paralyse leur magie. Après un entretien avec la 
divinité sylvestre les Bichis descendent pour témoi- 
gner leur respect à celui, dont la beauté sublime leur 
annonce au premier coup-d'ocil le maître de l'univers; 
après quoi ils continuent leur route vers le nord. 

En attendant, le roi Suddhôdana , inquiété par la 
longue absence de son fils, le fait chercher partout. 
Après beaucoup de vains efforts, un de ses grands 
d'état vient lui dire d'un air stupéfait, qu'il a vu le 
prince sous un arbre, dont l'ombre restait fixée sur 
lui , tandis que celle de tous les autres arbres s'était 
tournée du côté opposé suivant la règle de la nature. 
Le roi s'y fait conduire lui-même, et, s'étant assuré 
de ses yeux de la vérité de ce rapport , comble son 
fils d'éloges. 


(La suite incessamment. ) 


MELANGES. 


Coxcouns POUR DIFFÉRENTES PLACES D'ADJOINT. 


L'Académie a ouvert, le 50 mai dernier, un concours 
pour différentes places d'Adjoint qu'elle désire voir digne- 
ment remplies, savoir : 

1. Pour la Mecanijue industrielle. 
2. Pour la Chimie analytique. 
5. Pour la Minéralogie et la Géogncsie. 
4. Pour l'Hstoire naturelle des animaux fossiles sans 
vertèbres et la Geologie. 
. Pour l'Econcmie politique et la Statistique. 
Pour l'Histoire et les Antiqu'iés russes 
. Pour les Littératures Chinoise, Mandjou, 
mienne et Géorgienne. 


Arme- 


Elle a invité les savants nationaux surlout de se pré- 
senter à ce concours qui restera ouvert jusqu'au 70 du 
novembre de cetle année. Les ouvrages de philologie 
doivent être écrits en latin. Quant aux devoirs et aux 
privilèges des membres adjoints, les concurrents peuvent 
consulier à ce sujet le Règlement de l'Académie du 8 
janvier 1856 qui contient tout ce qui s'y rapporte. 


Emis le 10 juillet 1836. 
er 


Tome I. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


N. 10. 


PICS'ATÉE  DAE 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE : SA LE 


PÉTERSBOURG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est de 5 roubles 


ere: en Russie, et de 1 4 écus de Prusse, à l'étranger. 
N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, 


On s’abonne, à S/.- létersbourg, 
commissionnaire de l'Académie, place de l’Amirauté N. 1, — 


au Comilé administratif de l'Académie, place de la Bourse 
L'expédition des gazettes du bureau des postes se 


charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsig, pour l'étranger. 
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie , et à leur 


transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. 
3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, 


de peu d'étendue ix extenso ; 


Extraits des mémoires lus daus les séances; 2. Notes 


présentes à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5, Voyages s“ienti- 


fiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l'état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Acad émie 


9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 17. 


Memoire sur le calcul des fonctions generatrices. 


OSTROGRADSKY. — 418. #nae 


lyse du Lalita-vistara-puurana. Suite. R. Lexz. — VOYAGE SCIENTIFIQUE. 1. Expédition organisée par l'Acadéniie Impériale 
des sciences, dans le but de déterminer la différence de niveau de la mer Noire et de la mer Caspienne, 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. 


17. MÉMOIRE SUR LE CALCUL DES FONCTIONS GÉ- | 


NÉRATRICES; PAR M. OSTROGRADSKY (lu 
le 8 juillet 1836.) 


Le 8 juillet 1836, j'ai lu à l'Académie un mémoire 
sur le calcul des fonctions génératrices et sur quelques 
applications de ce calcul à l'analyse des probabilités, 

Je rectifie, en premier lieu, les inexactitudes échappées 
à Laplace dans l'exposition des principes du calcul des 
fonctions génératrices (voyez Théorie analytique des pro- 
babilités page 9 et suivantes). 

Désignons par y, une fonction de la variable x et 
par u une fonction de # génératrice de y, ; on aura, 
d'après l'auteur de la Mécanique céleste, 

u=ÿ + t+r it + ee Hy,É+ etc. 
Mais la génératrice de y,.., ne sera pas, commeil le dit, 


# elle sera “22. La fonction génératrice de ÿ,.4., aura 


= 2 La 


pour valeur ——> et généralement, la fonction gé- 


nératrice de Yeti, AU lieu d'être, comme Laplace ben 


Yo—Trt—Tal me — ti- 
cru, 5 s'exprimera par LÉ ER 
L 


Il s'en suit que la fonction génératrice de la différence 
finie 4y, ne sera pas u(i-1), mais elle sera w Ç 1)-2 Jo, 


celle de 4°y, se trouvera égale à w Le Lhÿo es 
nl 42 

Y,— 2» = 1 C- 1.6 . 

’ 0, au lieu de u (+1) , ainsi de suite. 


x 


Supposons y, — =, et désignons par #’ la fonction 
génératrice de z,, la fonction génératrice de 42, = y, 


Aides +=, 


= 770 est 


1 = 
sera W ( —1) Tr donc x 


évidemment autant qu'une constante arbitraire. La valeur 
précédente de la génératrice de 2 y, est celle que Laplace 
lui donne: mais cette même valeur, qui est sans doute 
exacte, peut faire voir l'inexactitude de la fonction géné- 
ratrice de /y,, que l'on trouve dans la Théorie ana- 
lytique des probabilité: ; en effet, connaissant la généra- 
trice "Te de Zy,. pour retrouver 4, c'est-à-dire la gé- 
nératrice de ÿ,, il n'y a, d'après Laplace, qu'à mulu- 


ut: 


li © par =; mais en faisant cette multiplicati 
plier ——* par —; m ant cette plicalion 


au lieu de z, ai nous, il ne 


EE 


£ 
on trouve u + = 


suffit pas de multiplier — par —, il faut encore 


retrancher “ du produit, ce nt donne pour résultat w. 


74 y | ETU EF oo T 


Les équations entre les fonctions génératrices auront 
lieu en repassant aux coëfficients de ces fonctions, et 
réciproquement. Mais dans le passage on doit observer 
les règles ci-dessus au lieu de celles de Laplace; ces der- 
nières conduisent souvent à des résultats insoutenables, 

Supposons, par exemple, ‘qu'on ait une équation à 
différences finies 

0— 0j, +0 ti F0 na Sr an 2x Jn+x 
*'LÈNI PULL ARS ay étant des constantes. En passant aux 
fonctions génératrices à la manière de Laplace, on trouve 


Ca LS" Neal] 
n (RH 


équation qui détermine la variable t. Or cette variable 
doit par sa nalure, rester complètement indéterminée. 
Mais si l'on observe dans le passage aux fonctions gé- 
nératrices les règles ci-dessus, on trouvera 


0= =(a+ +2 eee 7 mi mnpe rise +4) nx 


dx 20€: Ya re ms 
12 


Ant Ho An re._InTo 
t Hi] + 


d'où 
an o+ (an) 0 en 1)t+ à + (a290F4571 + À +0 not? 
ae (ao7 +491" + anYn-28" 7 
2, Topo t + "n° Er 3 a" 
Il serait facile de trouver la fonction génératice de la 
quantité y, définie par l'équation 


u= 


2% CE EP CAPE REE ES + Co fnu 
= A+ Az + A,2°+ 
A, À,, À, comme à, a,--... étant des constantes. 


En effet il n'y aurait qu'à égaler la fonction généra- 
trice de a4ÿ,+a,ÿ, ++ + 4, Yn+u à celle de 
A+ A z+ Ar +: Or la première est (++ 

a, 9 +4 Yi as Tnree 
+= 2e LU) x D 


et la seconde est facile à 


— 


trouver puisque, généralement, 
la fonction génératrice de z°° est 
RD + Bt eee BE Bd 
(a— 1) 1 
On a fait pour abréger 
B, = 2°— (m—+1) 
B, =5"—(m+1)2"+ 


es ra Le 
1:32 


#4 


eu 9 CnH1}m(m-1) 


B,= 4%— (m+1) 37—+ MT LE 
A = — 57 (m— l 1) set ei Dr em_ ani late 2 9m 
14570 Îles 1) (m— 2) 


+ 1:2:6-4 


(ODA 


__ (m+1) 1)m(m—1) (ue 
1-2-5 


; (oi) mimi). Gir isa) (&- sp" ie. 


1-2:5- 
-(m—#+5) 


FD Ge 
ReET A org 
+ AE 


Je considère ensuite les diverses formules d'interpola- 
tion contenues dans la Théorie analytique (page 13 et 
suivantes), mais dont la démonstration doit être changée 
ou complétée en vertu de ce qui précède; je donne ces 


B, 


— 47 


démonstrations, et je fais voir dans quel cas on peut 
se contenter de compléter celles de Laplace, en prouvant 
que les termes que j'ai introduits dans les fonctions gé- 
néralrices des ÿ,+, ; Ynta ** AYns AY" Se détrui- 
sent mutuellement. 

Je parle aussi des fonctions génératrices à deux va- 
riables où il y a des remarques à faire, analogues à celle 
qui sont relatives aux fonctions génératrices à une seule 
variable, ainsi en désignant par z une fonction de f et fgé- 


nératrice de y, ,/, la fonction génératrice de etre / sera 
Von t—Yosot'?— ec. 
LA 
—Ynot— not 
L 


= Too 


u — — etc. 
celle de y, 4, sera =—7%0 
, 


ainsi de suite. 

En faisant usage de ces formules, la fonction géné- 
ratrice de la quantité y, ,/ donnée au moyen d'une 
équation telle que 

Ux,x! mr Yet, 6 an, x’ mn: 

+ by at +0, Jet, ah, na0, Yicall cs =0 
2er dl LRU Le me ALT +2 + Yx+2, ar 


ou même telle que 


ox! Hdi Yatrx Gad) st mai ARE 
+ Dal + D Bb; Vases} 2/41 HN 6, DE *(ration- 
nelle ét 
Æ r,&/ +2 Hey eat RL CRÉES a "| entière 
..\deæet 

A es se es TT > CU ce LE. 
se trouve avec la plus grande facilité, en supposant 
toutefois que 4, &,, @,, D... sont des constantes. 


75 


Je termine mon mémoire par la résolution de plu- 
sieurs questions de l'analyse des probabilités, questions 
qui conduisent aux équations à différences finies par- 
telles: et où l'on cherche la probabilité des événements 
composés: celle des événéments simples étant connue. 


—+t— 


18. ANALYSE DU LALITA-VISTARA-POURANA, 
L'UN DES PRINCIPAUX OUVRAGES SACRÉS DES 
BOUDDHISTES DE L'ASIE CENTRALE, CONTE- 
NANT LA VIE DE LEUR PROPHÈTE, ET ÉCRIT 
EN sANsCRIT; PAR M. R. LENZ (lue le 20 


mai 1836). 
( Suite.) 


Chap. XI. 

Le roi, qui n'a pas oublié que, d'après toutes les 
prédictions, son fils sera dans l'alternative de rester 
chez lui et de devenir souverain du monde, ou de 
quitter le palais pour devenir Bouddha, pense que 
le meilleur moyen de le retenir dans la capitale sera 
de lui chercher bientôt une épouse et de l'enchaîner 
dans les voluptés du sérail. Sarvértha - siddhi déclare 
qu'il ne se mariera jamais, à moins qu'on ne lui 
trouve une femme douée de toutes les qualités énu- 
mérées dans un certain nombre de stances qu'il ré- 
cite, et dont il remet une copie entre les mains de 
son père (*). Celui-ci passe le billet à son prêtre et 
lüi ordonne de chercher dans toutes les maisons et 
parmi toutes les castes sans différence , s’il existe une 
telle personne. Après beaucoup de temps et de peines 
perdues , le prêtre vient rapporter qu'un des descen- 
dants de la race de Sé/ya , nommé Danda-päni (**), 
a une fille d'une beauté extraordinaire, et qui déclare 
elle-même posséder les qualités en question. Cependant 
pour être plus sûr, le roi arrange une fête dans la 
grande salle de son palais, et fait annoncer, que 


(#) La traduction tibétaine assez fidèle, à ce qu'il parait, de ce 
xers a élé publiée par M. Csoma de Cürüs, avec une interprétation 
en anglais (Grammar of the Tibetan language. Calc. 1884, p.158). 
(*#) Peut-être ce mot est-il plutôt le titre que le nom de cet in. 
dividu, qui paraît être où un maitre d'armes ou un armurier, Dan- 
da-nüni signifie proprement un homme qui tient un béton 


dans huit jours le prinçe se montrera aux jeunes da- 
mes de la capitale et leur distribuera des ornements 
d'or et de pierres précieuses, travaillés de manière 
à représenter des bouquets de fleurs d'Æséka. Le jour 
de cette cérémonie Suddhodana place quelques - uns 
de ses fidèles domestiques derrière un rideau près 
du trône érigé pour le prince, et les charge d'obser- 
ver laquelle des jeunes demoiselles qui viendront re- 
cevoir leurs cadeaux, attirera de préférence ses re- 
gards. Gopä, la fille de Dandapani, est la dernière 
qui se présente à celte occasion ; et tandis que les 
autres filles sont tellement éblouies des attraits du 
prince, qu'elles n'osent pas élever les regards sur lui 
en acceptant leurs bouquets, cette jeune beauté l'en- 
visage d'un air calme et souriant. Malheureusement 
tous les cadeaux sont déjà distribués. Le prince lui 
offre sa bague. Elle la refuse. ,, Prends mes orne- 
ments“, lui dit-il. ,, Prince“, repondit-elle , ,,je suis 
venue pour vous vrner, et non pas pour vous priver 
de vos ornements.“ Averti de ce dialogue le roi 
n'hésite plus à sommer Dandapüni de lui envoyer sa 
fille, afin qu'elle devienne l'épouse du prince, Le 
père de Gopä s'excuse par une loi de sa caste, qui 
dit, que la fille d'un artiste (si/pa -jna) doit épouser 
un artiste (*). ;,Je ne puis la donner“, dit-il, ;,qu'a 
un homme qui s'entend à manier les armes.“ Le 
prince ayant appris cela fait proposer à Dandapäni de 
destiner sa fille comme prix de victoire à celui qui, 
dans un combat entre les jeunes gens de la race de 
Salsa, se distinguera le plus dans tous les arts mé- 
caniques et gymnastiques. Dandapäni consent à celle 
proposition. 

Au jour fixé pour ce concours, le jeunc Dévadalla, 
cousin de Sarvérthasiddhi, se vend le premier à la 
place du combat, située hors de la capitale. Avant 
d'avoir quitté la ville, il voit passer l'éléphant blanc 
qu'on conduit au palais pour l'usage du prince. De- 
vadatta , enivré du sentiment de sa force extraordi- 
naire, et jaloux de Sarwärthasiddhi, ue d'un seul 
coup le bel animal. Sundarananda , un autre jeune 
homme de la race de Sékya , donne aussi une preuve 


(*) Sipa à ici un sens um peu plus élendu qu'à l'ordinaire. Il 
embrasse aussi, et paraît même désigner de préférence, les arls gym- 


nastiques. 
- 


22 


J 


de grande force, en traïnant le cadavre hors du pas- 
sage. En ce moment le prince Sarwärthasiddhi axrive 
sur son char. Pour sauver la ville de la mauvaise in- 
fluence d'un grand animal tué, il étend son pied et, 
ayant saisi la queue de l'éléphant avec le gros doigt 
du pied, il le jette par dessus le rempart de la ville 
à la distance d'un Ærosa. En tombant 
produit un grand creux dans la terre. ,,Ce creux , 
dit l'auteur, ;,porte encore le nom de /a chüle de 
l'élephant.‘< 

Arrivé sur la scène du combat , le fils de Szddho- 
dana veste vainqueur de tous ses rivaux dans l'art 


le cadavre 


de lire et d'écrire différentes langues, dans l'arith- 
métique, dans la lutte, dans l'art de manier l'arc , 
et successivement dans tous 
En vertu de ce triomphe, il devient l'époux de la 
belle Gopa. Le roi lui donne en outre 84000 femmes 
secondaires. Entouré de tant de beautés et de plaisirs 
le prince ne respire que le bonheur; mais son père 
et les femmes du sérail éprouvent un embarras pé- 


les autres arts libéraux. 


nible, en voyant la jeune princesse se passer entiè- 
rement de l'usage du pays qui oblige les femmes ma- 
riées de se couvrir d'un voile, ‘Gopa qui devine leurs 
pensées, leur explique en quelques stances, que les 
personnes dont le coeur est pur n'ont pas besoin de 
se voiler. Ces vers qui terminent le douzième cha- 
pitre, se trouvent traduits en anglais sur la version 
tübétaine dans la grammaire tibétaine de M. de Cürüs, 
p. 163. 
Chap. XII. 

Ce chapitre ne contient qu'une suite de chants que 
les autres Bouddhas, invisiblement réunis autour de 
Säkya-muni pendant son séjour au sérail, lui adres- 
sent pour lui rappeler sa haute vocation, et pour ex- 
primer leur impatience de le voir quitter son palais 
Par un acte miracu- 
leux de ces divinités, les instruments de musique 
qui se trouvent en grand nombre dans les apparte- 
ments du sérail, produisent des chants harmonieux 
en l'honneur du prince. Ce te musique lui rappelle les 
quatre vertus (dharmäloka-mulhäni) développées (pari- 
pâtchitäni) par les Bodhisatas précédents, pendant 
qu'ils vivaient, comme lui, dans la retraite de leurs 


et commencer sa vie d'hermite. 


sérails. Après quelques moments de pieuses réflexions 


6 


sur ce sujet, Bouddha fait résonner miraculeusement 
les mêmes instruments de musique des noms de 
100000 autres vertus, relatives particulièrement à la 
vie domestique et sociale. Par l'effet de ces sons, 
les 84000 femmes du sérail sont initiées (paripälchi- 
täh) à la science parfaite (samyak - sambôdhau) , de 
même qu'un grand nombre de dieux, descendus de 
leurs cieux pour être témoins de cette scène. Des vers 
prononcés par Hridéra, l'un des dieux de la classe 
des Touchitas, pour annoncer au prince que le mo- 
ment de son départ approche, forment la conclusion 
de ce chapitre. 
Chap. XIV. 

Inquiété par un songe le roi Svddhodana dispose 
un grand nombre de gardes autour du palais, pour 
empêcher le prince de s'enfuir. Il place de même un 
détachement de soldats devant la porte de la ville, 
appelée Za porte du salut ( Mangala-dvôra ), vu que 
c'est par elle que son fils doit sortir de la capitale, 
suivant la prédiction des astrologues. Le prince de- 
mande la permission de se promener dans les beaux 
environs de Æapila-vastu. Le roi qui n'ose pas s'op- 
poser à ce désir , fait décorer la ville et les environs, 
ct ordonne qu'une multitude immense de troupes et 
de bourgeois suive le cortège du prince durant sa 
promenade. I! a soin aussi de le faire accompagner 
par les plus belles femmes du sérail, afin que leurs 
charmes le captivent et l'empêchent de profiter de 
cette excursion pour exéculer son projet de fuite. 
Malgré toutes ces précautions , les dieux tutélaires de 
Bouddha savent tourner celle course au profit de sa : 
sublime destinée, en faisant paraître sur son chemin 
aux environs de la capitale du côté de l'orient un 
vieillard accablé de tous les maux qui accompagnent 
un âge avancé, Saisi d'horreur à la vue de tant de 
misère , et instruit par son écuyer que tel est le der- 
nier sort de tous les mortels dans ce monde, le 
prince fait tourner le char et rentre dans son palais. 
»Comment , dit-il à son écuyer, pourrais-je me livrer 
au plaisir, ayant le germe de la décrépitude dans 
mon corps ? ‘ 

Une autre fois, en sortant de la ville par la porte 
du midi, pour s'amuser à la campagne , il voit pas- 
ser près de son char un homme attaqué d'une mala- 


77 


die mortelle. Après ce spectacle le bonheur de la 
santé, les jouissances d'une jeunesse vigoureuse, ne 
sont plus qu'une. illusion à ses yeux, et il retourne 
dans la solitude de son palais, sans jouir des fêtes 
préparées pour lui à la campagne. — Son désenchan- 
tement à l'égard du bonheur de ce monde devient 
complet à l'aspect d'un homme tombé mort sur le 
chemin, qui conduit vers l'occident de la ville. — 
Ayant ainsi préparé son âme à l'abandon des plaisirs 
mondains, les dieux finissent par lui montrer dans 
la personne d'un religieux (4Ai4chu) la calme et im- 
perturbable félicité de ceux qui renoncent aux occu- 
pations et aux jouissances trompeuses du monde, pour 
se dévouer à la piété. Cet événement à lieu à la der- 
nière excursion du prince sur le chemin du nord. 

Le roi, ne pouvant par aucun moyen engager son 
son fils à préférer sa position actuelle , redouble d'ef- 
forts afin de le retenir par force. Cependant le si- 
lence des oiseaux, la séchéresse des fleurs et des 
fruits et d’autres mauvais augures ne laissent aucun 
doute que l'évasion du prince ne soit inévitable. Gôpa 
et le prince lui-même sont en outre avertis de l'ap- 
proche de ce grand moment par des songes, dont la 
description remplit le reste du chapitre. 

Chap. XV. 

Le prince, ne voulant pas quitler sa patrie à l'in- 
sçu de son père, se rend la nuit dans le cabinet du 
roi pour le prévenir de son dessein. de partir. Sud- 
dhodana le conjure d'abandonner ce projet, et se dé. 
clare résigné à tout sacrifice, pourvu qu'il reste chez 
lui. ,,Je vous demande quatre choses“, lui répond le 
prince. ;, Donnez - moi une jeunesse perpétuelle; une 
santé inébranlable , une vie éternelle et une prospérité 
constante, À moins que vous ne puissiez m'accorder 
ces quatre demandes, nul obstacle ne m'empèchera 
de parür.‘‘ Poussé au désespoir par cette déclaration, 
Suddhôdana donne l'alarme, et, ayant appelé aux 
armes tous les jeunes gens de la race de Sükya, il 
double les postes sur tous les points de sortie de la 
ville, et se met lui-même à la tête des gardes du 
palais. 

En attendant, les divinités des différents cieux ont 
pris leurs mesures , pour assurer un libre passage au 
prince. Les charges de l'éveiller au temps propice, de 


répandre un sommeil profond sur tous les habitants 
du sérail et de la ville, de lui montrer le chemin, 
d'ouvrir miraculeusement toutes les portes devant lui, 
elc., sont distribuées aux dieux les plus distingués, 
Dans la nuit destinée à sa fuite, Sarrérthasiddhi se 
retire dans un appartement reculé de son sérail, et 
se recueille pour pénétrer son âme de l'exemple des 
Bouddhas antérieurs, et particulièrement des quatre 
premiers pas de leur marche courageuse vers la dignité 
de sauveur du monde (tchaträri pürva-pranidhäna-pa- 
dûni) , qui consistent dans les quatre résolutions sui- 
vantes : 1) celle de délivrer les hommes de l’escla- 
vage de leurs passions, 2) celle d'ouvrir leurs yeux 
à la lumière de la sagesse (pradjnä ), 3) celle de 
renverser l'étendard de l'égoïsme (mäâna), 4) celle 
de’ leur communiquer la véritable religion (dharma) , 
qui seule délivre les hommes de la nécessité de re- 
naître dans ce monde. En ce moment le dieu Dhar- 
matchârin use de son pouvoir, pour changer l'appa- 
rence des jeunes femmes du' sérail de manière à n'in- 
spirer que du dégoût et de la pitié au prince , n’a- 
guère enchanté de leur beauté. Après avoir plaint 
dans plusieurs vers le sort de ces femmes, Sarvärtha- 
siddhi monte vers minuit sur le toit du palais, ac- 
compagné de son fidèle esclave T'chhandula , auquel il 
fait confidence de sa résolution de partir, en lui or- 
donnant de seller son cheval. C'est envain que 
Tchhanduka le conjure de différer son projet au moins 
jusqu'a ce qu'il ait suffisamment -joui de sa jeunesse 
et des agréments de son état actuel, Durant ce dia- 
logue entre le prince et son serviteur favori, les 
quatre grands rois gardiens des points cardinaux 
(Lokapälah) , savoir DAritarächtra, roi des Gandhar- 
vas où musiciens célestes. V’irädhaka , roi des Xum- 
bândas, Viräpäkcha, voi des Vägas ou serpents , et 
Kuvéra roi des Fakchas, se rassemblent avec leurs 
sujets autour de Bouddha, tandis que Sakra avec les 
Tragastrinsat , plane au-dessus de sa tête dans l'air, 
ayant à ses deux côtés les dieux du soleil et de la 
lune. Puchpa , le roi des Nakchatras, ou constella- 
tions lunaires, s'incline devant le prophète et l'ex- 
horte à se mettre en route, en s'engageant à l'ac- 
compagner pendant sa fuite, C'est aux instances de 
toutes ces divinités ; iointes à celles de son maître, 


78 


que TZ'chhandula se résout à faire les apprèts du dé- 
part. Le prince monte, à cheval et passe au milieu 
des soldats endormis, précédé de Sakra et de Brahma, 
et suivi par un nombre infini de divinités qui chan- 
tent ses louanges. A la pointe du jour il se trouve 
déjà à une distance de 6 F'üdjana (54 milles anglais) 
de la capitale. Là il congédie son cortège céleste et 
renvoie son fidèle ZcAhandala en lui donnant ses or- 
nements militaires et son cheval. En mémoire de cet 
événement on a érigé sur cet endroit le temple (Ækai- 
tya) appelé 4 relour de Tchhandaka. Vans le voisi- 
nage de ce monument, il y a un autre temple nommé 
la reception de la chevelure (tchidä-pratiharanam) , et 
construit sur la place même où Bouddha, trouvant 
que sa chevelure arrangée à la manière des princes , 
serait incompatible avec le caractère d'un pélerin, la 
coupa avec son glaive ct la jeta en l'air, où elle fut 
respectueusement saisie et emportée par les dieux 
Trayastrinsat. Un troisième monument de cette espèce 
fut érigé en mémoire de l'échange de ces habits avec 
un dieu déguisé en chasseur (/bdhaka -rüpin), qui 
Jui donna un vêtement rougeûtre (Xächägäri vastrüni), 
comme avaient coutume de le porter ces mendiants 
religieux, prenant en échange le costume élégant du 
prince. 

Le prophète décrit ensuite le désespoir des femmes 
du sérail et du roi $zddhodana le lendemain de la 
fuite du prince. Tout le monde se précipite vers la 
porte du salut, par laquelle, suivant les prédictions , il 
a dù prendre sa route. Les fleurs célestes répandues 
en abondance sur le chemin , ne laissent aucun doute 
sur la direction de sa marche. Enfin, on aperçoit le 
dieu s'éloignant avec les habits du prince, et au 
même instant Z'chhandaka avec le cheval et les orne- 
ments de son maître. On veut courir à la poursuite 
du dieu, le croyant un assassin qui s'est emparé par 
force des habits du prince; mais 7'chhandaka , 16- 
moin de ce qui s'est passé entre le dieu et son mai- 
tre, en fait part aux messagers du roi ; et retourne 
avec eux à la capitale , après leur avoir persuadé que 
toul espoir de ramener le prince était perdu. 

Aucun des jeunes guerriers de la race de Sakya 
ne pouvant porter les ornements militaires de Boud- 
dha à cause de leur énorme pesanteur , la vénérable 


Gantami, pour ne plus être attristée par leur vue, 
les fait jeter dans un étang, appelé dès - lors l'étang 
des ornements (âbharana-puchharint). Après beaucoup 
de lamentations de Suddhôdana et de Gôpä, celle-ci 
se fait raconter en détail par 7'chhandaka les événe- 
ments douloureux de la nuit passée. 
Chap. XVI 

Bouddha dirige ses pas vers la grande ville Fai- 
säli, et visite sur sa route les hermitages de Säkyà 
et de Padmä, deux saintes femmes de la caste des 
brahmanes. 11 accepte aussi l'hospitalité du Brakmar- 
chi Sraïvata et du prince (?) Dardika-putra. Au mo- 
ment de son arrivée à V’afsäli, un sage de grande 
réputation , nommé Andakäläpa , séjournait dans cette 
capitale suivi de ses seclateurs et de 300 nouveaux 
disciples. Bouddha se présente à lui et se déclare 
prêt à embrasser la vie d'un Brahmätchärin. Anda- 
käläpa lai fait subir une épreuve sévère, et Bouddha 
s'en acquitte si bien, que le maître le déclare égal 
à lui-même, et lui offre la moitié de ses disciples. 
Mais Säkya-muni , trouvant que la doctrine de ce re- 
higieux n'est pas de nature à effectuer l'émancipation 
éternelle de l'âme (auiryäniha) , se résout à quitter la 
ville V’aisäli, et à visiter le royaume de Wagadha. 
Il fixe pour quelque temps son séjour solitaire au 
sommet de la montagne Pandäna , aux environs de 
Rädjagriha , capitale du royaume de Magadha, dans 
les rues de laquelle il descend de temps en temps, 
pour demander la charité. La sainteté et l'austérité 
de sa vie lui acquierent l'adoration de tous les habi- 
tants de la ville et répand sa réputation jusque dans 
le palais du roi Bimbasära qui, pour lui témoigner 
son respect, monte avec son corlége à l'hermitage du 
prophète, et l'invite à résider dans son palais et à 
disposer de lui et de son royaume. Le voyant malgré 
toutes ses propositions séduisantes rester fidèle à ses 
pieux engagements, il finit par se recommander à 
son souvenir et retourne dans sa capitale. 


(La suite incessamment. ) 


79 


VOYAGE SCIENTIFIQUE, 


1. EXPÉDITION ORGANISÉE PAR L'ACADÉMIE [M- 


PÉRIALE DES SCIENCES, DANS LE BUT DE DÉ- 
TERMINER LA DIFFÉRENCE DE NIVEAU DE LA 
MER NOIRE ET DE LA MER CASPIENNE. 


Il est connu, qu'en 1530 , M. F. Parrot fils, de 
Dorpat, dans son voyage à l'Ararat, fit un nivelle- 
ment barométrique par stations entre Astrakhan et 
Novo-Tcherkask, afin de déterminer la différence de 
niveau qui existe entre la mer Noire et la mer Cas- 
pienne, travail dont le résultat se trouva contradic- 
toire aux données antérieures, et notamment à celles 
qu'avaient fournies deux nivellements exécutés par le 
même M. Parrot conjointement avec M. le professeur 
Engelhardt, entre deux autres points de ces mers, 
savoir : Taman et Kisliar, D'après ces derniers tra- 
vaux, on avait donc adopté comme un fait hors de 
doute , que la mer Caspienne formait en quelque sorte 
le point le plus bas du vaste enfoncement que pré- 
sente la moitié occidentale de l'Asie centrale , et taxé 
de 300 pieds environ, Or, le dernier nivellement de 
cet habile observateur nous oblige, sinon à rejeter 
cette opinion, du moins à douter de son exactitude. 
Il ne faut donc pas être surpris, si un grand nom- 
bre de ceux qui ont lu le voyage à l’Ararat de M. 
Parrot témoignèrent le désir de voir cette question 
résolue par un nivellement trigonométrique , désir 
également prononcé par plusieurs membres de l’Aca- 
démie qui, dès lors, aurait eu recours à la munificence 
du Monarque pour l'accomplissement de ce plan, si, à 
celte époque , elle avait pu trouver de jeunes savants 
assez exercés dans ce genre d'observations pour exé- 
culer ce travail avec succès, et disposés à en sur- 
monter les difficultés et braver les fatigues. 

Au commencement de cette année, M. Struve an- 
nonça provisoirement à l'Académie que trois de ses an- 
ciens élèves, dont il répondait tant pour les connaissan- 
ces que pour l'empressement, pourraient se charger de 
cette entreprise, dans le cas où l'Académie voudrait 
leur confier cette honorable mission, Ces trois obser- 
vateurs sont: M. George Fuss, désigné astronome- 
adjoint de l'Observatoire central de Poulkova, M, Sa- 


 bler, aide-astronome à Dorpat et M. Savitch, maître- 
ès - sciences mathématiques de Moscou ; les deux der- 
niers se préparent pour occuper des chaires de pro- 
fesseur. Celte annonce de M. l'académicien Struve fut 
chaudement accueillie par M. Parrot père qui, déjà 
précédemment, avait proposé à son collègue de se join- 
dre à lui pour rédiger un plan à ce sujet; M. Par- 
rot présenta trois mémoires à l'Académie, dans les- 
quels il expose dans les plus grands détails les tra- 
vaux et les méthodes que , selon son opinion , réclame 
une pareille entreprise (*). Ces trayaux préliminaires 
ayant été pris pour base des discussions, MM, les 
Académiciens Parrot, Struve et Lenz soumirent à 
l'Académie le projet en forme d'une expédition scien- 
üifique qui aura pour but : 

1° de déterminer la différence de niveau de deux 
points , l'un sur le bord de la mer Noire, et l’autre 
sur la mer Caspienne, au moyen de mesures trigono- 
métriques ; . 

2° d'assigner la position des deux points extrêmes 
de la ligne de nivellement ainsi que d’un certain nom- 
bre d'autres points intermédiaires et avoisinants par 
des observations astronomiques; 

3° de faire des observations barométriques, au 
moins pendant une année, avec des instruments com- 
parés et à des heures correspondantes, sur le bord des 
deux mers , ainsi que, durant les opérations trigono- 
métriques, sur toute la ligne du nivellement, 

L'Académie approuva le projet dans toute sa teneur, 
l'appuya fortement, et, à sa prière, M. le ministre de 
l'instruction publique, de concert avec M. le ministre 
des finances, le présentèrent à S. M. l'EMPEREUR 
qui accorda Sa sanction suprême le 12 (24) mai, et 
daigna mettre une somme de cinquante mille roubles 
à la disposition de l’Académie pour subvenir aux 
frais de cette importante entreprise. 

En conséquence l'Académie arrêta les dispositions 
suivantes : 

Afin d'arriver avec certitude au but principal du 
nivellement , il fallait d'abord déterminer la ligne 
suivant laquelle cette opération devait s'effectuer, Les 


(*) Nous nous proposons de communiquer à nos lecteurs le plan 
de M. Parrot dans lous ses délails, 1el qu'il a été présenté à l’A- 
cadémie, 


80 


renseignements que donnèrent à cet égard MM. Par- 
rot fils et Engelhardt qui, ayant parcouru ces con- 
trées dans tous les sens, les connaissent parfaitement, 
firent adopter de préférence la ligne qui joint Novo- 
Tcherkask avec Stavropol, puis ce dernier lieu avec 
Kisliar. Cette ligne a The sur toutes les autres, 
de traverser une contrée connue, habitée et n'offrant 
que peu de difficultés au voyageur ; d'ailleurs Novo- 
Tcherkask, point de départ des opérations , peut four- 
nir à l'expédition tous les matériaux nécessaires. Toute 
cette ligne sera formée par des mires successives plan- 
tées à environ 2 versies (7000 pieds anglais) les 
unes des autres; on en mesurera l'intervalle et la 
distance du zénith pour chacune , vue des deux mi- 
res voisines, ce qui donnera l'élévation de l'une au- 
dessus de l’autre, et en prenant la somme des don- 
nées avec leurs signes —- ou — , on en déduira la 
différence de niveau qui existe entre les deux points 
extrêmes , l’un sur la mer Noire et l'autre sur la 
mer Caspienne. 


La détermination des distances de zénith ne pré- 
sente aucune difficulté, et s'effectuera selon les mé- 
thodes connues ; quant à celle des intervalles, elle 
aura lieu suivant la proposition’ de M. Parrot, c'est- 
à-dire que, de deux en deux mires, par conséquent 
toutes les quatre verstes, au lieu d'une mire, on ja- 
lonnera avec soin une pelite base de quelques centai- 
nes de pieds perpendiculairement à la ligne d'opéra- 
tion, Il est “he qu'en raltachant de part et d'autre 
ces petites bases aux mires voisines, on obtiendra une 
chaine de triangles dont les petits côtés (perpendicu- 
laires à la ligne d'opération) auront quelques centai- 
nes de pieds, et les plus grands environ 2 verstes , 
et qui se toucheront alternativement par les sommets 
et par les bases. Comme un côté de chacun de ces 
triangles est connu, et que les angles peuvent être dé- 
terminés par un théodolite, on obtiendra les inter- 
valles des mires, et par celles-ci et les distances de 
zénith, la différence de leurs hauteurs. 


Deux observateurs munis de théodolites fournissent 
deux séries d'observations , indépendantes l'une de 
l'autre et qui se contrôlent réciproquement. L'une de 
ces séries pourra être désignée par série septentrio- 
nale et l'autre par série méridionale, 


Les mesures des azimuis donneront en même temps 
le relevé complet de la contrée à travers laquelle pas- 
sera la ligne d'opération si l'on y ajoute encore quel- 
es azimuts et quelques hauteurs polaires; enfin, 
sera facile de iacher au travail principal la dé- 
termination trigonométrique de la hauteur et de la 
position des sommités principales de la chaîne du 
Caucase que l'on apercevra sur une grande étendue 
de la ligne de nivellement , car il suffira pour parve- 


nir au résuliat désiré de rapporter les distances de 
zénith et les angles d'azimut à la longueur connue 
de la ligne d'opération. 

Afin de s'assurer d'avance d'une entière réussite, 
les trois observateurs feront, sur un terrain analogue, 
avec les,instruments de l'expédition, et sous la di- 
rection de M. Struve, un essai de nivellement sur 
une étendue de vingt verstes environ. Cet académi- 
cien s'est en outre offert de faire démonter les in- 
struments jusque dans Îles moindres parties en pré- 
sence des trois observateurs et de M. Masing, mé- 
canicien qui fera partie de l'expédition, pour que les 
voyageurs apprennent à en connaître loutes les indi- 
vidualités, Ce n'est qu'après cet essai que l’Académie 
arrêtera définitivement Île plan des opérations dans 
tous ses détails, plan qu'elle s'empressera de faire 
connaître au monde savant, se bornant , pour le mo- 
ment, à indiquer d'une manière sommaire le mode 
d'opération qu'on suivra. Ë 

Quant aux observations barométriques, dès le com- 
cement des travaux deux baromètres pourvus de psy- 
chromètres seront envoyés à Taganrog et deux à As- 
trakhan ; M. Manne, directeur des écoles dans le 

remier de ces lieux, et M. Osse, apothicaire dans 

le second , seront chargés de les observer et d'en no- 
ter les indications plusieurs fois par jour durant tout 
le temps des opérations. L'expédition aura trois ba- 
romètres dont deux, pendant touic la durée des tra- 
vaux, seront observés simultanément partout où l'on 
mesurera des distances de zénith; le troisième sera 
en réserve. Ces trois baromètres serviront en outre 
pour comparer Îles baromètres fixes de Taganrog et 
d'Astrakhan , tant au commencement et à la fin des 
travaux , que pendant l'interruption, en hiver. 

Pour Le de sûreté, la durée de l'expédition a été 
fixée à dix-hnit mois : les membres partiront de St.- 
Pétersbourg dans le courant de juillet 1856 ; les tra- 
vaux trigonométriques seront entrepris en automne, 
saison la plus favorable pour cet objet, et seront sus- 
pendus pendant les mois rigoureux de l'hiver pour 
être repris au printemps suivant. 

Voici la liste des instruments 
l'expédition. 

Un grand instrument universel d'Ertel ; cercle horizontal 12 pou- 
ces, cercle vertical 8 pouces. 

Deux théodolites astronomiques de 8 pouces, de Munich. 

Un petit instrument universel; cercle horizontal 6 pouces, cercle 
vertical 4 pouces. 

Un instrument de passage. 

Sept baromètres de voyage d'aprés la construction de M. Parrot fils. 

Deux phsychromètres. 

Tubes de rechange avec mercure pour baromèlres et thermomètres. 

Quatre chronomètres. 

Echelles, trépieds, jalons, lunettes, instruments de mécanique, etc. 

Trois boussoles. 


dont sera munie 


a ——— ——— ————————— ———— "te ms 


Emis le 25 août 1836. 


| 
| 
| 
: 


Tome I. N. 1. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


DLELIS. PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT -PÉTERSBOURG. 


Ce jourual paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est de 5 roubles 
assign. en Russie, et de 1 } écus de Prusse, à l'étranger. On s’abonne, à S.-Pétershourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse 
N,2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se 
charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsis, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exéculés par l'Académie , et à leur 
tralismettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mémoires lus dans les séances; 2. Notes 
de peu d'étendue in extenso; 3. Aualyses d'ouvrages manuscrits et imprimés , présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports ; 5. Voyages s-ienti- 
fiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l’élat des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. EXTRAITS DES MÉMOIRES. 19. Mémoire sur l'expédition pour déterminer le niveau de la mer Caspienne. 
PARROT. — 20. Analyse du Lalita-vistara-pourana. Suite. R. Lexr. 


2 RL D PI IR RE SET DRE ER DAT SA PSE NUE ESS 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. 


19. MÉMOIRE SUR L'EXPÉDITION POUR DÉTERMINER 
LE NIVEAU DE LA MER CASPIENNE, PAR M. 
PARROT (In le 8 juillet 1836). 


Dès que j'eus appris par mon fils que le nivelle- 
ment qu'il avait exécuté relativement au niveau de la 
mer Caspienne, à son retour de son voyage à l'Ararat, 
établissait une opposition évidente avec le résultat de 
son premier nivellement exécuté conjointement avec 
M. le professeur d'Engelhardt, j'avais senti la néces- 
sité de décider, par un nivellemeut géométrique et 
par un nouveau nivellement barométrique, cette ques- 
tion aussi épineyse qu'importante à la physique de 
la terre. Or comme personne n'a plus que notre Aca- 
démie le droit et mème le devoir. de se charger de 
ce travail, je m'abouchai le plus tôt possible avec no- 
tre collègue M. Struve pour présenter , conjointement 
avec lui, le plan de ce travail, persuadé que ses pro- 
fondes connaissances en géodésie ne pourraient être 
qu'infiniment utiles à ce projet. En eflet il consentit 
à cette proposition, m'assurant qu'il avait eu la même 


idée. Mais, apparemment faute de pouvoir proposer 
d'abord les savants nécessaires pour celle expédition ; 
M. Struve parut ne pas s'occuper de cet objet jus- 
qu'au commencement du mois de mars de cette an- 
née, époque où il écrivit une lettre particulière au 
secrétaire perpétuel de l'Académie, M. Fuss, suivie 
de deux autres, dans lesquelles il lui annonce qu'il 
présentera un plan pour une expédition destinée à 
régler définitivement le niveau de la mer Caspienne. 
M. Fuss ayant communiqué ces letires à l'Académie, 
je m'empressai de livrer le plan que j'avais conçu de- 
puis long-temps, dès que j'eus connaissance de la pre- 
mière de ces lettres. M. Struve étant arrivé, quelque 
temps après, à Pétersbourg sans apporter de plan, ce 
fut le mien qui servit de base aux travaux d'un co- 
mité chargé par l'Académie pour régler tout ce qui 
a rapport à cette expédition, ” 

La question du niveau de la mer Caspienne rela- 
tivement à celui de la mer Noire offre, dans l'état ac- 
tuel des choses, de grandes difficultés. D'un côté, tous 
les nivellements exécutés, à peu près en ligne droite, 
de la mer d'Azov à la mer Caspienne, avaient constaté 
une dépression plus où moins grande de celle-ci. M. 
Lenz nous a livré dans le No. À de ce Bulletin les 


T TOLAITUM 


[192 


MITAII 


mot” 


ITS 


résultats suivants qu'il regarde comme les plus dignes | inhérents ou accidentels à baromètres, ou sur des 


de confiance : 

r Parrot ARC 5 de 1811) ».. - 504,0 
Wisniewsky . ester JO 
ri. 0 28 0 EC ÉER 
DM te © 50,0 

auxquels j'ajoute celui de M. Pansner qui trouva éga- 
lement une dépression très considérable de la Cas- 
pienne (*). Le premier nivellement , exécuté par M. 
Engelhardt et mon fils, doit proprement compter pour 
trois: le premier de la mer d'Azov à la mer Cas- 
pienne par des observations correspondantes en sla- 
tions d'environ 20 verstes, le second de la mer Cas- 
pienne à la mer d'Azov, aux mêmes points, et le troi- 
sième par des observations faites seulement aux ex- 
trémités des deux mers. Ainsi nous avons proprement 
sept nivellements qui attribuent une dépression no- 
table à la mer Caspienne. 


D'un autre côté, le nouveau nivellement de mon 
fils fait en 1829, mais dans des contrées et des direc- 
tions toutes différentes , sur le Volga, le Don et le 
Manitsch, contredit toutes les mesures précédentes en 
ce qu'il n'assigne aucune différence marquante de ni- 
veau entre les deux mers. En outre, de nombreuses 
observations ultérieures faites sur le cours de ces trois 
fleuves, de même que de la Kuma, de la Sarpa, du Ka- 
laüs, ete. semblent prouver évidemment que cette dif- 
férence de niveau ne peut pas avoir lieu; à quoi il 
faut ajouter quelques observations également contra- 
dictoires faites par M. de Humboldt aux embouchures 
du Don et du Volga et d'autres alléguées dans l'ap- 
pendice à la description du voyage à l'Ararat, 


Voilà la difficulté établie par les contradictions les 
plus fortes , et je ne puis me persuader qu'elle puisse 
être levée à l'état actuel de nos connaissances sur cet 
objet, ne concevant pas que tant de nivellements ba- 
rométriques s'accorderaient à déprimer plus où moins 
la mer Caspienne, si cette dépression ne se fondait 
que sur des erreurs d'observation ou sur des défauts, 


{*) On pourrait ajouter le nivellement exécuté par uu voyageur 
(dont en ce moment je ne nie rappelle pas le nom) basé sur la 
pression de l'atmosphère mesurée par le dégré de iempératüre au- 
quel l'eau boût. 


causes fondées sur la variation de l'état de l'atmo- 
»sphère ; et, à ceu égard , Je -nivellement fait per l'eau 
“bouillante acquiert un grand poids, en ce que les 
nmperfections des baromètres y sont éliminées. 


Un nivellement géométrique , fait avec toute l'exac- 
titude auquel la géodésie peut atteindre, déciderait 
la simple question du niveau relatif des deux mers. 
Mais à cette question s'en rattache une autre très 
importante pour les nivellements barométriques en gé- 
néral , savoir le degré des confiance que l’on peut ac- 
corder à ces nivellements sur de très grandes distan- 
ces. Ainsi je propose que l'on opère avec toute l'ex- 
actitude possible un nivellement barométrique dont 
les observations se feraient en même temps et aux 
mêmes points que le nivellement géométrique. Par là, 
on serait à même de connaître les différences.,. non 
seulement dans le résultat général, mais aussi dans 
le résultat de chaque station, et par conséquent de 
découvrir les causes spéciales ou générales des er- 
reurs des nivellements barométriques et peut-être les 
moyens de les éliminer. Qu'il me soit permis à pré- 
sent de présenter mes idées sur la maniere d'exécuter 
chacune de ces deux opérations. 


L'une et l'autre se feront à l'allée et au retour sur 
la même ligne du Caucase sur laquelle le nivellément 
de 1811 a été exécuté, Elle a le double avantage 
d'être un pays connu qui offre toutes les ressotrees 
nécessaires pour la nourriture, le transport et Ja sû: 
reté des voyageurs, et de n'opposer ni grandes éléva- 
tions, ni forêts, ni marais qui pourraient gêner le 
nivellement géométrique, et en outre la possibilité 
de comparer les résultats du nivellement de 1811 
avec ceux du nouveau nivellement barométrique. 


1. Le nivellement géometrique. 


Tout nivellement géométrique sur de grandes dis 
tances se compose de deux opérations, de la mesure 
des angles d'élévation on de dépression (distances. de 
zénith) et de la mesure des distances, pour obtenir 
des triangles. rectangles dont Ja base et l'angle. à la 
base avec l'angle droit sont donnés , au moyen des- 
quels on calcule la hauteur cherchée, 


83 


Pour observer les distances de zénith, je propose 
que l'on prenne des stations d'environ cinq verstes 
de longueur , un peu plus ou moins, selon la nature 
du terrain. À chaque extrémité de la station un ob- 
servateur mesurera la distance de zénith en avant et 
en arrière, dans la supposition que l'on ait déjà placé 
la marque à l'extrémité de la station suivante. Soit 
AB (Fig. L) une droite horizontale tirée par le 
premier point d'observation 4; € le second point 
d'observation élevé de la hauteur perpendiculaire CB 
au-dessus de 4B; CF une parallèle à AB tirée du 
point G. Nommons & l'angle vrai d'élévation CAB, de 
même que l'angle vrai de dépression ACF. De tous 


les rayons qui partent du point € en-dessous de C7 


et qui , ailirés par des couches inférieures plus denses 
de l'atmosphère , se courbent vers le bas, il y en 
aura un qui arrivera au point 4 à l'oeil de l'obser- 
nateur. Soit #1 la tangente de la courbe au point 
A, DAC sera l'angle + de réfraction. L'observateur 
en € recevra également un rayon du point À selon 
une courbe égale dont la tangente GE et l'angle de 
refraction ACE sera égal à x (*). 

Ainsi nous aurons pour l'observation, prise de 4, 
l'angle apparent d'élévation = & + x, et pour l'ob- 
servation prise de €; l'angle apparent de dépression 
d'où 
dé 2wet 2 7. Or, comme ces observations sont si- 
multanées , nous sommes certains d'avoir obtenu les 
vraies valeurs , et de l'angle cherché, et de la réfrac- 
tionvqui l'accompagne. Les observateurs , en avançant 
de station en station, et ayant déjà une observation 
pour la station suivante, prise en €, contrôleront 
mutuellement leurs observations, et apprendront si Ja 
réfraction a ehangé pendant le temps écoulé entre 
celle première observation en € et la seconde, puis- 
que la même réfraction sera observée ésalement à l'ex- 
trémité G de cette station et mesurée. 


l'on tire immédiatement la valeur 


Ed x ; 


"Cette mesure des réfractions de station en station 
nous apprendra en même temps S'il s’est fait quelque 
changement, d'ailleurs insensible dans l'atmosphère. 
Or, comme la distance entre les deux mers est d'en- 


(*) La différence minime qui a lieu entre l'angle des deux tan- 
gontes est lout-à-fait insensible pouc de si petits angles. 


vivon 900 verstes , l'on obtiendra environ 180 de ces 
mesures à l'allée, et autant au retour sur les réfrac- 
tions terrestres, qui ont certainement quelque in- 
fluence, ou plutôt indiquent des variations dans l'état 
de l'atmosphère qui, quoique observées seulement 
dans les plus basses régions, peuvent cependant in- 
fluer sur la colonne barométrique, parce qu'elles s'é- 
tendent dans les régions supérieures surlout par les 
courants. 


La lumière solaire, en changeant la température 
de la couche atmosphérique dans les régions inférieu- 
res aux nuages, suriout proche de la terre, je pro- 
pose d'observer l'intensité de cette lumière pendant 
tout le voyage aussi long-temps qu'elle luit, de quart- 
d'heure en quart-d'heure, au moyen d'un instrument 
composé de deux prismes , l'un du brun le plus foncé 
et l’autre d'une teinte moyenne de bleu, et séparés 
par un prisme de verre non coloré pour éliminer la 
réfraction. L'on peut obtenir par là une absorption t0- 
tale de la lumière solaire lorsqu'elle a la plus grande 
intensité; mais comme Îles prismes ne peuvent pas 
être taillés en sorte que leur tranchant soit infni- 
ment mince, l'on pourra calculer le point où se trou- 
verait ce tranchant en mesurant Îles épaisseurs des 
prismes à leur gros bout et à leur tranchant physi- 
que. Cette distance, entre le point où la lumière dis- 
paraît entièrement el le point du tranchant infiniment 
mince, sera parlagée en 100 parlies égales qui four- 
niront à chaque observation les degrés d'intensité de 
la lumière solaire. C'est une application de la mé- 
thode proposée pour mesurer l'intensité de la lumière 
des étoiles. 


La combinaison des deux nivellements simultanés ; 
barométrique et, géoméirique , offrirait une grande 
difficalté relativement au choix de la saison, l'au- 
tomne étant à raison des xéfractions terrestres la plus 
favorable au nivellement géométrique et (de même 
que le printemps), à raison des vents d'équinoxes, la 
plus défavorable au nivellement, barométrique. La mé- 
thode proposée de mesurer les distances de zénith, 
éliminant totalement les réfractions dans le calcul des 
angles cherchés, toute saison est favorable au nivel- 
lement géométrique et l'on n'a qu'à éviter dans les 

Li 


SA 


jours très chauds les heures où les ondulations de 
l'air deviennent sensibles au télescope du théodolite. 

La mesure des distances offre de plus grandes dif- 
ficultés. D'abord il est clair qu'il serait ridicule de 
proposer, pour une distance d'environ 900 verstes, la 
méthode rigoureuse dont on se sert pour mesurer les 
bases géodésiques. M. Struve a employé quinze jours 
à mesurer sa base pour la mesure du méridien, base 
qui n'avait que 2315 toises, et il était assisté par 
MM. Wrangel, Preuss et Féodoroff , tous trois bien 
dignes d'être ses coopérateurs , et jouissait de toules 
les ressources qu'offre un pays civilisé et la proxi- 
mité de Dorpat. Ainsi, dans la supposition que l'ex- 
pédition de l'Académie jouisse également de ces 
avantages , le nivellement entre les deux mers ne du- 
rerait pas moins de 8 ans 9 mois, dans la supposi- 
tion que les observateurs travaillassent jour pour jour 
et ne fussent jamais arrêtés, pendant ce long espace 
de temps, ni par des maladies ni par la mort de l'un 
d'eux. Une autre méthode serait celle des triangula- 
tions ; mais l'opération durerait au moins 6 ans, 
toujours dans la supposition que la ligne du Caucase 
offrit les mêmes facilités que la Livonie, ce que sü- 
rement l'on ne peut supposer; car dès qu'on s'éloi- 
gnerait de la ligne des postes de Cosaques , l'on se 
trouverait dans un désert sans population, sans che- 
mins de communication , sans nourriture. La méthode 
des arpenteurs, qui paraîtrait la seule praticable, est 
sujette à tant d'imperfections et de sources d'erreurs ; 
que ce serait s'exposer aux reproches de tous les sa- 
vants, si l'on voulait la proposer. Qu'il me soit per- 
mis d'indiquer ces défauts. 

Que l'on se serve d'une chaîne ou d'une corde, 
l'on ne peut faire aucune observation thermométrique 
sur ses allongements ou racourcissements, lesquels offrent 
d'autant plus de différences, que l'une et l'autre se 
traînent sur un terrain tantôt échauffé par le soleil , 
tantôt à l'ombre, tantôt sec et tantôt humide. La 
corde en outre, ne pouvant point être parfaitement 
soustraite à l'influence de l'humidité, offre à cet 
égard une nouvelle source d'erreurs. 

La chaîne et la corde sont exposées à des tiraille- 
ments pour en placer tons les points en ligne droite; 
ce qui met de l'incertitude dans la mesure, non seu- 


lement parce quil est presque impossible d'obtenir la 
droite avec quelque rigueur, mais aussi par l'élargis- 
sement des trous des jalons. Si la chaîne a 50 pieds 
de longueur, une faute d'un pouce cause une erreur 
de 43 et si c'est une corde, les différents degrés de 
tension augmenteront l'erreur de beaucoup. 

Ni la chaîne, ni la corde, ne tiennent compte des 
inégalités verticales du terrain qui peuvent se répéter 
plus d'une fois sur la longueur d'une chaîne. 

La route, sur laquelle les mesures s'effectuent, change 
souvent de direction. La rectification ne pourrait se 
faire que par les mesures des angles, soumises elles- 
mêmes à quelques erreurs. Mais comment effectuer 
cette rectification dans les cas les plus fréquents, où 
la déviation ne forme pas un angle net, mais une 
courbe qui, sur une longueur d'une versie, a souvent 
un sinus verse égal à 1 de versie ou même davantage? 
Mesurera-t-on 5 ou 6 angles pour obtenir, au moyen 
d'un calcul compliqué , une rectification encore défec- 
tueuse ? Outre ces grandes déviations, il s'en trouve 
tant d'autres sur de plus petites longueurs , que le 
géomètre le plus déterminé ne pourra se décider à 
en faire la rectification , surtout sur une route à l'é- 
tablissement de laquelle l'art n'a pas présidé. Dans 
un pays de steppe, il est fort rare que l'on puisse 
quitter la voute pour obtenir des lignes droites , à 
cause de l'herbe qui, jusqu'au milieu de l'été, est comme 
une petite forêt de basse futaie, à raison de la hauteur 
et de la raideur des tiges, et plus tard offre un tissu 
de plantes sèches sur lequel il serait presque impos- 
sible de tendre la chaîne ou la corde, 

Une chaîne ou corde de 50 pieds devant être trans- 
portée 60000 fois sur la distance entre les deux 
mers, l'on doit supposer (comme l'expérience le prouve 
dans l'arpentage) plusieurs erreurs dans le compte de 
ce nombre, 

Enfin, le pis de toutes ces erreurs, est que l'on ne 
peut en assujettir les limites à aucun calcul , de sorte 
que, à la fin de l'ouvrage, on ne sait ce que l'on 
a fait. 

Telle est la nature de l'arpentage relativement au 
défaut d'exactitude. Restent encore les autres incon- 
vénients. D'abord le travail ne peut -se faire qu'à pied. 
Or, pour un voyage de longue haleine sur toute sorte 


85 


de chemins, un piéton ne peut compter au plus que 
4 verstes par heure. Mais en arpentant il en sera 
autrement, Avec toute l'assistance requise, il lui fau- 
dra pour l'alignement des jalons, la tension de la 
chaîne et l'examen de sa position relativement à la 
ligne droite au moins une minute par coup de chaîne, 
ce qui fait pour chaque verste 66 minutes. La mesure 
des angles de déviation exigera au moins autant de 
temps. Si l'on ajoute 15 minutes pour la marche, le 
temps nécessaire pour mesurer une longueur d'une 
verste sera de 147 minutes ou 2 heures 27 minutes. 
En admettant 8 heures de travail par jour, on ne 
pourra mesurer que 3,2 verstes dans une journée, ce 
qui fait pour les 900 verstes 280 jours, ou près de 
10 mois, en supposant quon travaillät jour pour 
jour, fêtes et dimanches sans aucun jour de repos. 
En ajoutant les dimanches et les retards par maintes 
avaries, ces dix mois se monteront à {2 pour l'allée 
et autant pour le retour, Quel savant voudrait ou 
pourrait se charger d'un travail aussi fastidieux et fa- 
tigant, exposé constamment à toutes les intempéries 
de l'air, au soleil brûlant, à la pluie, aux vents, 
aux orages, aux changements quelquefois subits de 
température, à la poussière, aux pieds mouillés et 
à la fatigue ? Et si l'un d'eux tombe malade pendant 
ces deux années , voilà l'expédition arrêtée jusqu'à sa 
guérison, dans un pays où l'on ne trouve que des 
Cosaques qui, quelque bonnes gens qu'ils soient, n'ont 
pas la réputation d'être d'excellents médecins. 

: Reste encore la méthode des odomètres d'une facile 
exécution, si l'on fait faire une voiture dont les roues 
de derrière aient un axe fixé à ces roues pour y 
adapter l'odomètre, On pourrait compter sur 10 v. 
par heure on 6 minutes par verste, auxquelles on de- 
yrait ajouter les 66 minutes pour la mesure des angles 
de déviation, ce qui ferait en tout 72 minutes pour la 
mesure d'une versie, où 138 jours pour toute la li- 
gne sans fatigue pour les membres de l'expédition et 
sans danger pour leur santé. Mais cette méthode tient 
compte de toutes les inégalités du terrain, grandes ou 
petites, de chaque bosse et de chaque ereux, de sorte 
qu'il serait impossible, même sous une grossière ap- 
proximation , de réduire la longueur qu'elle livre à la 
distance horizontale. 


D'après ces considérations, il était naturel que je 
cherchasse une méthode vraiment géodésique pour me- 
surer les distances, qui fournit toute l'exactitude que 
le but de l'entreprise exige. Je crois avoir trouvé cette 
méthode, que je nomme la methode des petites bases. 

Je conserve la station fixée plus haut à environ 
5 verstes, À l'extrémité postérieure de cette station, 
on marque, à angles droits avec la direction de la sta- 
tion, une base d'environ 200 pieds et dont on mesure 
l'angle de l'extrémité antérieure de la station avec un 
théodolite sur lequel on puisse estimer avec sûreté un 
angle d'une seconde. Cette petite base est placée en 
sorte que la direètion de la station la coupe en deux 
parties égales, (*) 

Sur une longueur de 5 verstes (à 550 loises la 
verste) la tangente de 1 sec. (0,000005) équivaudra 
à 0,0825 pieds où 0,99 pouce, soit { pouce, Ainsi 
la plus grande faute qu'on puisse commettre sur la 
longueur de 200 pieds sera ;153. 

Les mires placées aux extrémités de la petite base, 
soit qu'elles soient des cercles noirs placés sur un 
fond blanc, où qu'elles aient la forme de la fig. IL, 
doivent offrir le plus grand contraste du noir au 
blanc, afin d'être le plus visibles que possible, Je 
propose à cet effet de les faire de calicot noir et 
blanc tendu sur une surface de ferblanc déjà peinte 
en blanc et noir, comme si cette surface devait seule 
être la mire. 


Pour que les observateurs puissent s'orienter mu- 
tuellement avec facilité, l'on aura deux grands signaux 
comme fig. II. de trois pieds en carré, composés 
simplement de calicot, que l'on tendra avec quelques 
crochets sur deux jalons et que l'on pliera en petit 
format pour le transport. 

Pour établir et mesurer la petite base, il faudra 
un appareil semblable à ceux dont on se sert pour 
mesurer les grandes bases géodésiques, c'est - à - dire 


(*) On pourrait donner plus de Jongueur à celte base, au resle 
sans un graud avantage ; mais même en pays de slçppe, on ne trou- 
verait pas toujours un terrain où il serait possble de établir hori- 
zontalement. Dans les cas où ctla ne pourrait avoir lieu pour les 
200 pieds, on lui laissera l'inclinaison qu'exige le terrain, et l'on me: 
surera Ja différence zénithale . des deux extrémités pour çaleuler sa 
longueur borisontale. 


86 


quatre trépieds très solides; une corde . de toute la! 
longueur de la petite base, pour aligner les trépieds 
deux étalons en fer de 10 pieds de longueur, munis 
à leur milieu d'un ereux où l'on versera du mercure 
pour observer la température avec un thermomèire 
qui sera emballé dans la même caisse que les étalons, 
de sorte qu'ils aient d'avance, à très peu près, la même 
température qu'eux , afin d'abréger le temps nécessaire 
pour observer la température des barres ; un couvercle 
blanc de carton pour chaque, étalon qui laissera des 
trois côtés un espace libre d'un pouce, un peu plus 
court que l'étalon, afin que l'on puisse voir le trait 
à chaque bout, et avec un trou au milieu pour pla- 
cer le thermomètre, couvercle qui garantira au be- 
soin l'étalon des rayons solaires ; un appareil pour 
donner aux barres un horizontalisme parfait; un ap- 
pareil pour placer la ligne verticale de chaque mire 
précisément sur le trait de l'étalon; un. sextant ou 
instrument semblable pour placer la petite base à 
angles droits sur la direction de la station, Comme 
les petites bases peuvent être un peu plus ou moins 


longues, on leur donnera chaque fois une, longueur | ou 


multiple de 10 pieds, afin d'éviter la mesure des 
fractions. 
Voyons, à présent, avec quelle exactitude la petite 
base sera mesurée. 
L'erreur, provenant de la position de la 
petite base à angles droits, ne peul pas ex- 
céder { de degré, quelque médiocre que 
soit l'attention que l'on mette à préciser 
les angles droits. Cette erreur produjrait 
. + 0,0000095 
Si l'on observe la coïncidence des traits 
des étalons entre eux avec une loupe, l'on 
ne peut pas se tromper de {; dle ligne; ce qui 
fait pour les 19 coïncidences de la base 
éntière . ., . . «te oter 10,0 000109 
_ Avec les précautions indiquées pour ob- 
server la température des étalons, l'on peut 
être sûr que l'erreur d'observation ne pas- 
sera pas ? de degré C. Or, comme le fer battu 
s'étend d'environ 345 de sa longueur pour 
les 100° C., il s'ensuit que l'erreur sur 
la longueur totale de la base ne dépassera pas 0,0000025 | à 


une faute sur la longueur de . . . .. 


La coïncidence des 4rais -dans l'oppo-. : 


;| silion des mires.aux extrémilés de la base | 


ne pouvant être guère-observée à la loupe (*), , 

on peul estimer la plus grande erreur d'ob- 

servation à 4 de ligne chacune, ce qui fait 

pour les deux . ..4:4 4, ....., .. 0,0000017 


Somme des erreurs possibles — 0,0000246 


Ce qui fait 0,70848 ligne pour l'erreur totale sur 
la longueur de la petite base, dans la supposition que 
toutes les erreurs s'accumulassent. 

Quant à la longueur de la station de 5 verstes, 
ces erreurs influeront sur la mesure dans la même 
proportion, et cette mesure sera par là sujetteà un 
maximum d'erreur — 4,812 pouces. 

Mais celte mesure est sujette à une autre erreur, 
provenant de la mesure de l'angle que soutend, la 
petite base vue de l'autre extrémité de la station, 
Cette erreur ne dépassant pas 1 sec: dont, la tangente 
est —0,000005 , lle sera ,, comme nous l'avons. yu 
plus haut = 1 pouce ouh pour la petite base, 
4 pouce pour la moitié, dont la tangente est = 
0,0000025. Ainsi la longueur de la station en sera 
affectée dans la,même proportion. Car, soit la distance 
calculée sur Ja moitié de Ja petite base corrigée = 4 
et Ja distance affectée de la faute en question = À’, 
la moitié de l'angle vrai Z « et la moitié de l'angle 

A.r-ig. « 

torse Donc 
l'augmentation ou la diminution sera en proportion 
de la différence de ces deux tangentes, et le calcul 
livre pour cette différence ,{55 — 0,0004169, qui, 
ajouté à la somme des fautes de la mesure de la 
base à laquelle celle de la longueur de la station 
est proportionnelle , nous aurons 0,0004415 pour la 
somme totale des fautes, prises au maximum. Sur 
une distance moyenne de 5 verstes où de 16500 
pieds , elle est — 6,879 pieds. 

Cette somme du maximum des fautes , appliquée à à 
la différence de niveau des déut mers, trouvée par 
mon fils en 1811, qui est 504 pieds, donne pour 


le maximum de la faute possible 1,6 pouce, erreur 
————_—— —————————————— 
:1(*) Æn émployant un‘petittélesopt, 6m pourrait réduire:la faute 


a ©, de ce que nous l'admettons, 


observé — «8, Von aura 4° = 


21.7 fige 


que l'on peut: regarder comme tout-à-fait insigni- | au deux mois pour l'allée et autant pour le retour. 


fiante. | 

On voit par ce petit caloul que k faute qui résulte 
de la mesure de l'angle asimatal est 17 fois plus 
grande que celle qui résulte de la mesure de la base 
eb, par là, de quelle importance est la mesure de ces 
angles. Elle l'est encore bien davantage lorsqu'il s'a- 
git des distances de zénith , les fautes se répétant 
de station en station. L'on sait au reste que lorsque 
Von caleule, par la théorie de Laplace, les observa- 
tions, l'erreur probable se trouve être beaucoup au- 
dessous du maximum des erreurs. Par cette raison on 
ne peut trop recommander de multiplier les opérations 
à chaque point. (*). 

» M. Struve, lors de sa mesure des degrés de méridiens, 
employait en moyenne une heure à la mesure de 22 
toises; ce qui fait 1} heure pour les 200 pieds de 
notre pelite base, dans la supposition qu'il fallût au- 
tant de temps à nos physiciens. A cela il faudrait 
ajouter une demi heure pour faire le chemin en voi- 
ture el 10 minutes pour emballer et déballer les in- 
struments. Les observations des distances de zénith 
et des angles de déviation d'une station à l'autre ne 
prendront au plus que 10 min., parce qu'elles pour- 
ront se faire en grande partie pendant que l'on éta- 
blira la petite base. Ainsi tout le travail d'une sta- 
tion, y compris le voyage; ne coûtera que 24 heu- 
res. Donc, en travaillant environ 9 heures par jour 
(ce qui est possible, le travail n'étant nullement fa- 
tigant), l'on fera 4 stations par jour; et les 180 
slations se feraient en 45 jours. Au reste, il ne faut 
pas oublier les dimanches comme jours de repos, les 
jours tellement pluvieux on orageux qui rendraient 
le travail impossible, quelques avaries dans les in- 
struments , causées par quelque accident, tel qu'un 
baromètre cassé, une balle d'air qui se serait glissée 
düns un autre, une indisposition passagère d'un des 
VOYABeurs ; et si, pour tous ces retards, nous complons 
12 jours, cela fait en tout 57 jours, soit 60 jours 


(#) Je présume que celle methode des petites bases, exécutée avec 
deux énustruments universels dont les deux cercles auraient 18 pouces 
de rayon, pourrait remplacer la méthole des triangulations avec une 
épargne énorme de temps. La grandeur et le poids de l'instrument 
ne doivent plus aujourd'hui effrayer les géodèter. 


Asnsi notre méthode des petites bases fera en quatre 
mois ce que la méthode des arpenteurs ne pourrait 
exécuter que dans 2 ans, c'est-à-dire avec 4 du temps 
et avec une bien plus grande exactitude. 


( La suite ircessamment. ) 
> De 


20, ANALYSE DU LALITA-VISTARA-POURANA, 
L'UN DES PRINCIPAUX OUVRAGES SACBÉS DES 
BOUDDHISTES DE L'ASIE CENTRALE, CONTE- 
NANT LA VIE DE LEUR PROPHÈTE, ET ÉCRIT 
EN SANSCRIr; PAR M. R. LENZ (lue le 20 
mai 1836). 

* (Suite. ) 


Chap. XVIH 


Rudraka, fils de Réma ( Rämopatra ), fondateur 
renommé d'une secte religieuse , vient s'établir à R4- 
djagrika, où il gagne beaucoup de partisans. La base 
de sa doctrine est un stoïcisme affecté (sanserita) et 
forcé, en vertu duquel on doit arriver à une éléva- 
tion mystique des pouvoirs de l'âme. (*). S'aperce- 
vant bientôt de la faiblesse de ce système , fondé sur 
l'égoïsme el insuffisant à la délivrance morale, Boud- 
dha se résout à en exposer les défants aux yeux de 
la secte trompée, Dans ce but, il se fait recevoir parmi 
les disciples de Rudraka et se livre à la contempla- 
tion, conformément aux instructions de son nouveau 
maître. La sainteté de sa vie antérieure et son expé- 
rience dans la pratique des oeuvres pieuses, lui fait 
atteindre avec facilité l'état que Audrala désigne 
comme le dernier but de sa morale. Frappé d'un si 
merveilleux succès, le maître exprime son désir de 
s'associer comme collègue son nouveau disciple, et de 
partager avec lui tous les avantages de sa position. 
Cette proposition est repoussée par Säkyamuni, qui 


€) D m'est impossible de donner une définition plus exacte de 
la nature de celle doctrine qui, dans l'original, estarès obscurément 
garaclérisée par le mot Vaiva-sandinduésandinéyatana-samépattih. 
Dans tous les cas les principes dont il s’agit ici paraissent être eeux 
des Fogi ou ascètes de la secte des Saivas. : 


88 


déclare ne pouvoir pas se contenter d'un mérite si 
facilement gagné, ni d'une doctrine où les plus no- 
bles qualités de l'âme, la foi, le courage, la dévo- 
tion, la méditation mystique et le véritable savoir, 
n'ont point la place qu'elles méritent. Cette déclara- 
tion du prophète a l'effet d'ouvrir les yeux aux cinq 
meilleurs disciples de Rudruka, appelés les Bhudra- 
vargiyas qui, ayant reconnu la supériorité de Boud- 
dha, se séparent de leur maître pour suivre désor- 
mais les pas du nouveau prophète. 

En montant le cours du Gange, Bouddha et ses 
disciples sont amicalement reçus et nourris par une 
secte religieuse , réunie dans un endroit sacré , entre 
Rädjagriha et Prayäga (Alehabad), pour célébrer 
une fête sur le fleuve. De à, ils continuent leur vo- 
yage à Gayä et s'établissent pour quelque temps sur 
la montagne Gayä-srcha, qui domine cette ville. 
C'est ici que Bouddha reconnait la nécessité de s'in- 
fliger de sévères tourments pour préparer son corps 
et son esprit à la destinée qui doit glorifier la der- 
nière partie de sa vie. Cette nécessité se présente à 
son esprit sous la forme de trois paraboles (#isra 
upamôh) que l'auteur de cet ouvrage trouve prodi- 
gieusement belles. Ces paraboles doivent expliquer 
que parmi lrois différentes manières d'aspirer à la 
dignité d'un saint il n'y en a qu'une seule qui puisse 
réussir. Ces trois manières peuvent être comparées à 
trois individus qui s'efforcent d'allumer du feu, en 
frottant 
Un anachorète qui n'est pas parvenu à dompter par- 
faitemant ses passions, est semblable à celui qui, 
non seulement se sert de bois vert pour l'usage en 


deux morceaux de bois l'un contre l'autre, 


question , mais a encore la folie de mettre dans l'eau 
le morceau qu'il frotte. Un anachorète délivré du 
joug des passions, mais incapable de franchir les 
bornes que la nature humaine impose à nos capacités 
intellectuelles ; ressemble à celui qui, appuyant son 
bois sur un fond solide, n'en manque pas moins son 
but, parce qu'il se sert, comme le premier, de bois 
vert. La seule condition pour obtenir la science par- 
faite, est de réunir à des exercices austères le pou- 
voir de surpasser les limites de la nature humaine. 
Un tel individu peut être comparé à un homme qui, 
ayant pris du bois bien sec, l'appuie sur un fond 


bien solide (*). Se sentant donc organisé de manière 
à effectuer la liaison des deux qualités recherchées, 
Gantama (**) se retire dans une des vallées reculées 
de la montagne Gayäsircha , près du village Uruviva 
(yena Urwilea-senäpatir grâmakas 1ad-anusritas \tad- 


anuprôpto ‘ bhüt) , afin d'y commencer ses pieux ex- 


ercices. 11 se propose de passer par toutes les priva- 
tons, les atrocités, les répétitions de formules mys- 
tiques et les oeuvres religieuses, qui conduisent à la 
saintelé d'aprés les idées du siècle. 11 veut même les 
pousser jusqu'à humilier les religieux les plus enflés 
de leur mérite gagné de cette manière. 11 commence 
par rester jour el nuit assis sur le même point, fer- 
mant ses organes à loute impression extérieure, et 
tourmentant son corps au moyen d'un effort intellec- 
tuel, de manière à inonder le sol de sa sueur au 
milieu des nuits d'hiver. Ensuite il se met à exécuter 
un voeu terrible, nommé Asphänaka, et qui surpasse 
la force de tout autre individu , soit mortel, soit di- 
vin, Ses jeunes , aggravés de degré en degré jusqu'à 
l'abstinence de toute nourriture ; lui donnent l'appa- 
rence d'un squelette ; et les enfants des villages d'a- 
lentour s'amusent à enfiler des brins de paille dans 
ses oreilles et à les faire sortir par la bouche et le 
nez. 11 ressemble tellement à un cadavre , que quel- 
ques-uns des dieux T'rayastrinsat, croyant qu'il avait 
succombé à l'excès de ses tourments , rapportent la 
nouvelle de sa mort à Mäyäderi, sa mère décédée, 
qui descend sans délai sur la terre ; suivie d'un grand 


nombre de: femmes célestes, pour pleurer sur le tom- 


beau de son fils. Arrivée au bords de la Nafrandjané, 
rivière arrosant la scène de ces prodiges, la mère 
malheureuse croit adresser ses plaintes à un corps 


sans vie, lorsque Garfama fait entendre sa voix pour 


la tirer de cette erreur et lui annoncer l'approche. de 

son dernier triomphe. Consolée par ces paroles pro- 

phétiques , elle retourne à son séjour céleste , pour 

atiendre avec patience la fin de cette pénible époque 

qui doit durer six ans. | 
(La suite incessamment. ) 


(#) C'est ainsi que j'ai cru entendre cet ennuyeux passage, où le 
peu de sens ne se découvre qu'avec peine sous un amas de phrases 
inutiles. 

(**), Le nom que se donne le prophète depuis le commencement 
de sa vie religieuse. 


Emis le 29 août 1856. 


EU. 


Tome I. N. 12. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT -PÉTERSBOUR G. 


_ Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'uu volume est de 5 roubles 
assign. en Russie, et de 1 } écus de Prusse, à l'étranger. On s'abonne, à S.-Pétershourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse 
N:2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionuaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se 
charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsig, pour l'étranger. 

Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie , et à leur 
transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mémoires lus daus les séances; 2. Notes 
de peu détendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés , présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages srieuti- 
fiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l’état des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie. 
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 19. Memoire sur l'expédition pour déterminer le niveau de la mer Caspienne. 
PannOT. — 30. Analyse du Lalita-vistara-pourana. Suite. R. Lenz. 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. 


21. MÉMOIRE SUR L'EXPÉDITION POUR DÉTERMINER 
LE NIVEAU DE LA MER CASPIENNE, PAR M. 
PARROT (lu le 8 juillet 1836). 

( Conclusion. ) 


IL. Le nivellement barometrique. 


+ Dans le but d'obtenir les résultats les plus exacts 
par ce nivellement et d'assurer l'expédition contre des 
retards provenant d'inconvénients fortuits, je propose 
que l'expédition soit fournie de 6 baromètres les plus 
parfaits et les plus solides, tels que celui que mon 
fils à inventé et décrit dans son voyage à l'Ararat, 
avec un flotteur et un thermomètre dont le cylindre 
est fait d'un morceau du tube du baromètre même, 
pour obtenir une harmonie parfaite entre les tempé- 
ratures du mercure dans le thermomètre et le baro- 
mètre, et se dispenser par là de l'observation du ther- 
momètre libre, le tube entier de ce baromètre étant 
exposé librement à l'action de l'air. La facilité de 
l'usage, la solidité et l'exactitude de celte espèce 
de baromètre s'est constatée depuis bien des années 


dans plusieurs grands nivellements , et a obtenu une 
complète approbation de la part de M. de Humboldt 
qui s'en est servi dans l'Oural. Ces 6 baromètres se- 
ront partagés également entre les deux observateurs. 
Quatre (deux à chaque extrémité de la station) seront 
continuellement en activité et se vérifieront mutuelle- 
ment, et les deux autres, comme baromètres nor- 
maux, ne seront ouverts que tous les deux ou trois 
jours pour leur comparer les quatre autres. S'il arri- 
vait que l'un des quatre baromètres actifs se cassât , 
alors l'observateur le remplacerait par celui qui n'est 
pas de service pour ne pas interrompre le nivellement.. 
Dans un pareil cas , on sacrifiera la journée suivante 
pour remplacer le tube cassé et comparer son action 
avec celle de l'autre baromètre normal. 

Ainsi cette expédition exigera 4 savants , dont deux 
se chargeront uniquement du nivellement géométrique, 
les deux autres du nivellement barométrique, et em- 
ploieront le temps superflu que leurs observations 
leur laisseront à assister les deux premiers dans leurs 
opérations. 

Je propose enfin que l'expédition soit à la vérité 


décrétée et arrangée le plus tôt possible, mais remise 


au commencement de l'année prochaine, afin d'avoir 


Me MITAJLIUS 


tout le loisir désirable, soit pour faire tous les prépa- 
ratifs nécessaires et étudier les individualités des in- 


siruments, soit mêmé pour exécuter ün ptit mivelle- 
ment dans le triple but de s'assurer que rien ne man- 


quera à l'expédition, de s'exercer à là métliode des 
petites bases, et d'estimer le temps nécessaire à l'exé- 


cution et le degré d'exactitude que l'on obtiendra. 
Pour ne rien omettre de ce que je regarde comme 


important au but de fixer le niveau de la mer Cas- 


pienne , je crois devoir diriger l'attention de l'Acadé- 
mie sur une considération nouvelle, 11 est possible et 
même vraisemblable d'après les données citées que le 
nivellement de mon fils, exécuté en 1811, se trouve 
confirmé , plus ou moins exactement , par le nouveau 


nivellement barométrique projeté, et contredit par le| 


nivellement . géométrique, de sorte que la question 


sur la validité des nivellements barométriques serait 


encore plus indécise que jamais, et qu'il faudrait re- 
courir à un principe tout nouveau d'explication pour 
lever la contradiction existante entre les nivellements 
de 1811 et de 1829. Ce principe; je le trouve dans 
ma théorie des cavernes volcaniques et des soulève- 
ments: publiée pour la première fois en 1815 dans 
mon ouvrage intitulé PAysik der Erde, et depuis, dans 
mes Entretiens sur la Physique, dont je vais présenter 
lidée le plus succinctement que possible. 

Les expériences de Bouguer et de La Condamine, 
faites au sommet du Pichincha, à Quito et à Para, 
avaient prouvé que la gravitation de la Terre dimi- 
nue d'intensité à une plus grande distance du centre. 
Mais on n'avait pas (que je sache) examiné, si cette 
dimimution suit la loi de Newton. J'entrepris le cal- 
cul à cet effet et trouvai que le calcul des expérien- 
ces ne faisait monter la diminution qu'à environ la 
moitié de ce qu'elle devait être selon la loi de New- 
ton. Je conclus de ce calcul que la masse dei roches 
sous Quito, depuis l'horizon de cette ville jusqu'à 
celui de la mer aurait une pesanteur spécifique qui 
ne serait que 4, de celle des roches qui font la base 
sur laquelle Quito repose. Or, comme nous ne con- 
naissons aucune roche, aucun corps solide, qui ait 
une si petite densité (23 fois moindre que celle ‘de 
Veau) j'ai dû en conclure que sous Quito il devait 
se trouver une énorme caverne ( vraisemblablement le 


suoT 


foyer, du Pichincha) qui, si elle existait dans l'es- 
pace vertical entre le niveau de la mer et de Quito, 
devrait aÿoir, une étendue de 4} mille géographique 
cube, Ainsi, comme ma théorie des volcans prouve 
mathématiquemént: qu ‘il ne peut exister aucune ca- 
verne volcanique au-dessus du niveau de la mer, il 
est clair que cette caverne, placée plus bas, doit 
avoir une capacité bien plus grande. Le pendule con- 
stant pourrait donc devenir un télescope d'un nou- 
veau genre, au moyen duquel on découvrirait des 
cavernes à plusieurs milliers de toises sous terre. Si 
l'on ajoute à cela ma théorie des soulèvements et des 
abaissements des masses qui forment l'écorce de no- 
tre globe (théorie dont M. Elie de Baumont s'est ap- 
propriée et qui lui a valu sa grande célébrité) l'on 
sera convaincu que l'écorce de Ja terre est parsemée 
intérieurement de cavernes ‘énormes. Orysces cavernes, 
tenant la place de roches, doivent produire . une. di- 
minution de la gravité à tous les points qui se trou- 
vent au-dessus d'elles. D'où j'ai conclu déjà, il y a 
25 ans, que la figure de la terre, abstraction faite 
des inégalités de k surface, ne peut pas être régu- 
lière, mais qu'elle offre des enfoncements assez grands 
pour en altérer la régularité qu'elle affecterait d’ail- 
leurs. Mais, comme l'on ne pouvait $e résoudre à 
abandonner l'idée favorite d’un ellipsoïde régulier, 
cetle théorie ne prit pas racine. Ce n'est qu ‘après les 
expériences de plusieurs physiciens - voyageurs qu'elle 
a été généralement adoptée. 

Ceue théorie étant bien établie, l'application s'en 


à 


fera facilement à notre problème. 


La mer Caspienne est sûrement assise ser un der 
rain volcanique; témoin non seulement lés feux -de 
Bakou et les petits volcans de ses bords, mais $ur- 
tout ses soulèvements et abaiïssements ‘irréguhière- 
ment périodiques que M. Lenz a parfaitement eonsta- 
tés. Si donc la grande caverne, où se déploient loutes 
les forces qui produisent ces phénomènes, s'étend elle- 
mème, où au moins sa sphère d'activité, de notre 
côté ouest au-delà des limites de ce grand bassin, 
alors la pesanteur doit se trouver moindre à l'embou- 
chure du Teretk qu'a célle:du Cuban. 

Voyons done quel serait l'effet de cette diffévencé 
de pesanteur sur les mesures barométriques. Soit 4B 


91 


(Æig. AV.) une portion notable de l'horizon de la 
terre, comme par ex, de la mer Caspienne à celle 
d'Azoy , CD une portion égale de la surface de l'at- 
mosphère à sa limite supérieure , FE 1H une colonne 
de cette atmosphère d'une grosseur quelconque sous 
laquelle la gravitation terrestre soit plus petite qu'ail- 
leurs sous la ligne ÆB. Supposons que l'équilibre 
général de l'atmosphère ne fut point troublé par des 
différences locales de température, d'évaporation ; de 
précipitation de vapeurs, de production de gaz étran- 
gers à la constitution de l'atmosphère, d'influence 
des «corps célestes , etc. Il est clair que æette colonne 
FEH, plus légère que les autres et pressée par elles 
de bas en haut, obtiendra un surcroit ƣGXI de 
hauteur jusqu'à ce qu'elle fasse, équilibre avec le reste 
de l'atmosphère. Naturellement cette excroiïssance 
n'aura pas la forme de colonne, mais une figure co- 
nique comme def, non seulement parce qu'elle ten- 
drait à s'écouler de tous côtés, mais aussi parce 
que le -minus d'attraction ne bornerait pas son effet 
à la colonne K£IH seule, mais s'étendrait autour 
d'elle en tout sens avec une diminution toujours crois- 
sante, de sorte que les branches de la courbe ef se- 
raïent :asymptotes à l'horizon supérieur CD de l'at- 
mosphère. L'équilibre général de l'atmosphère exi- 
geant la formation de celte calotte, il est clair que 
cet état sera permanent tant qu'il ne sera pas troublé 
par des causes accidentelles. Ainsi la diminntion de 
gravité dans la colonne FGAXH n'a aucune influence 
sur la pression atmosphérique en :ÆF. 

“Mais il n'en est pas demême de la colonne de 
mercure du baromètre. Soit ac cette colonne placée 
aux environs .de’B , où la diminution de la gravita- 
tion n'a plus d'influence sensible, et transportons , 
caeleris paribus ; le baromètre au même niveau dans 
lacolonne F£IH. Alors le mercure perdra une par- 
tie de sa pesanteur ; et sa hauteur primitive ac ne 
sera plus suffisante pour exprimer la pression atmo- 
sphérique , qui est la même jqu'en B, et sa colonne 
devra: s'allonger d'une grandeur +4 pour suffire à! 
cette pression. Or une plus grande ‘hauteur baromé- 
trique paraît correspondre nécessairement à une plus 
grande pression ‘barométrique, et par conséquent à 
une dépression du terrain, lorsqu'on ignore que le 


mercure a perdu de sa pesanteur. Ainsi, si le nivel- 
lement géométrique indique une égalité de niveau en- 
tre les deux mers; tandis que le nouveau nivellement 
barométrique indiquerait comme celui de 14811 une 
dépression très notable des bords de la Caspienne, 
il est clair que les considérations que je viens d'ex- 
poser pourraient résoudre le problème. 

Au reste, ce mode d'explication n'est à présent 
qu'une hypothèse ; mais si ce cas supposé a lieu, je 
propose qu'alors l'Académie ‘arrange une nouvelle ex- 
pédition pour examiner au moyen du pendule con- 
stant, s'il existe une telle différence de gravitation 
entre les bords de la mer d'Azov et ceux de la mer 
Caspienne, et si cette différence suffit à lever la dif- 
ficalté, 


Addition à l'article precedent. 


Les frais de l'expédition se monteront à environ 
50000 roubles que S. M. L'EMPEREUR à daigné 
assigner avec la générosité et l'empressement qui Le 
caractérisent. C'est le dix-septième voyage scientifique 
dans l'intérieur de la Russie et dans d'autres con- 
trées du globe dont cet auguste protecteur et ami des 
sciences a accordé les frais. 

Les amis des sciences physiques apprendront pro- 
bablement avec intérêt que, précisément dans le même 
temps que l'Académie organisait l'expédition pour vé- 
rifier le niveau relatif de la mer Noire et de la Cas- 
pienne, le célèbre astronome et géodète d'Altona s'oc- 
cupait d'un nivellement géométrique entre la Baltique 
et la mer du Nord. Si l'on ajoute à ces deux faits 
simultanés trois autres travaux exécutés, l'un en 
1525 — 1827 pour déterminer le niveau de la Médi- 
terranée relativement à l'océan Atlantique, le second 
en 1828 et 14829 à l'isthme de Panama, sous la pro- 
tection de Bolivar , et le troisième depuis pen à tra- 
vers la Floride par ordre du Congrès des Etats-Unis, 
pour déterminer le niveau relatif des océans Atlanti- 
que et Pacifique, l'on jugera que le problème de la 
hauteur respective de deux mers qui s'avoisinent est 
depuis quelques années, en quelque sorte, à l'ordre du 
jour , et intéresse les physiciens et les puissances des 
deux mondes. Notre problème est plus simple et par 
conséquent susceptible d'une solution plus correcte , 


92 


en ce que nos physiciens auront à faire à deux mers , vais principe (WMäGrahpäpiyän) qui, voyant sa puis- 


qui n'ont point de flux et de reflux, et ne devront 
avoir égard qu'a l'action des vents Est et Ouest, 
choisissant pour leurs observations au bord des deux 
mers des jours où aucun de ces deux vents n'aura 
pas soufflé fortement, pendant plnsieurs jours aupar- 
avant, et haussé ou abaïssé le niveau d’une des deux 
mers. 

M. Schumacher voulait opérer son nivellement en- 
tre la Baltique et la mer du Nord en employant une 
grande et pénible triangulation qu'il avait déjà com- 
mencée pour fixer la distance absolue entre les deux 
mers, lorsqu'il prit connaissance de la nouvelle mé- 
thode de mesurer les distances qui vient d'être dé- 
crite, la methode des petites bases, et se décida sur 
le champ à en faire usage, afin d'arriver bien plus 
promptement à son but. 

Il à eu la bonté de m'en faire part dans une lettre 
datée d'Altona le 28 juin ; ajoutant que M. Bessel et 
lui sont, de même que moi, convaincus qu'il est de 
condition absolue d'une mesure juste des angles d'in- 
clinaison (distances du zénith) que cette mesure soit 
prise aux extrémités de chaque station simultanément 
et non à des heures différentes, afin d'obtenir une 
vérification parfaite de ces angles, condition que l'on 
ne peut trop recommander pour toutes les opérations 
de ce genre, mais qui n'a pas toujours été observée, 
nommément dans le nivellement cité de 1825— 27. 

M. Schumacher terminera vraisemblablement sa li- 
gne de triangles d’une mer à l'autre, et ce beau tra- 
vail décidera, par l'expérience, de Ja validité de la mé- 
thode des petites bases, sur laquelle la théorie n'of- 
fre aucun doute. 

SR pi 
22. ANALYSE DU LALITA-VISTARA-POURANA, 
L'UN DES PRINCIPAUX OUVRAGES SACRÉS DES 
BOUDDHISTES DE L'ASIE CENTRALE, CONTE- 
NANT LA VIE DE LEUR PROPHÈTE, ET ÉCRIT 
EN SANSCRIT; PAR M. R. LENZ (lue le 20 
mai 1836). 
(Suite. ) 
Chap. XVII 

Durant ces six années de pénitence ; Bouddha à 

encore à se défendre des tentations de Mära, le mau- 


sance dangereusement menacée par les efforts du pro- 
phète, emploie en vain la force de son éloquence 
pour le dégoûter de son stoïcisme. Un discours ful- 
minant de l'inflexible hermite le force enfin à se re- 
ürer. 

Avant de quitter sa solitude, Bouddha conçoit la 
nécessité de prendre quelque nourriture pour renou- 
veler ses forces presque épuisées de fatigues et de 
privations, sachant que la continuation de sa péni- 
ble carrière lui coûtera encore bien des efforts. Quel- 
ques-uns des dieux nommés Luhädhimunta (privé de 
sang) s'offrent à lui verser de l'essence vitale (ôdjas) 
dans les pores; mais il s'y refuse, pensant que ce 
serait abuser de l'opinion publique s'il se restaurait 
de cette manière, tandis qu'il a la réputation de vi- 
vre sans aucune nourriture. À la suite de ces réfle- 
xions il commence à accepter de nouveau les fruits 
et les grains de riz que ‘quelques pieuses filles de 
campagne continuent à lui apporter tous les jours 
depuis le commencement de sa pénitence. Malheureu- 
sement ses disciples, les cinq Bhadravargfyas, qui 
jusqu'ici lui avaient montré le plus grand dévouement, 
se sentent tellement blessés dans leurs! scrupules re- 
ligieux par cette inconséquence de leur maître; qu'ils 
l'abandonnent pour fixer leur séjour dans la sainte 
forêt Richi- patana près de Farûnasi où Benârès (v. 
chap. XXV). 

La nourriture frugale que le prophète se permet 
de nouveau de prendre ; rend en peu de jours à son 
corps exténué sa belle rondeur naturelle, et les fem- 
mes des villages environnants ne le connaissent plus 
que sous Île nom du bel hermite (Sundara-sramana). 
La nécessité de renouveler ses vêtements ,. reduits en 
lambeaux pendant les six années de son stoïcisme, 
lui suggère l'idée d'aller dans un cimetière pour 
s'emparer du linceul (? pänsu - kula ) d'une jeune 
paysanne, dont il a vu porter le corps vers cet 
eudroit. Cette action, peu décente d'après les opi- 
nions de son siècle, produit beaucoup d'étonnement 
parmi les dieux, qui en répandent la nouvelle à 
grands cris d'un ciel à l'autre. Sur son désir d'avoir 
de l'eau pour laver le linceul, les divinités de la 
terre frappent de leurs mains le sol, qui sur le champ 


% 


s'abaisse pour laisser paraître un lac, appelé jus- 
qu'aujourd'hui Pänihala (frappé par la main). Boud- 
dha y descend pour laver son linceul sur une pierre 
jetée pour cet usage dans le lac par Sara. Mära, 
le mauvais principe, voulant profiter de cette occasion 
pour se défaire à jamais de son odieux adversaire , 
élève les bords du lac à une telle hauteur que Gan- 
tama, voulant sortir de l'eau, se voit obligé d'appe- 
ler un dieu à son secours, et de lui faire courber 
en bas les branches d'un grand arbre, au moyen 
desquelles il se lance heureusement sur le rivage. Là 
il s'assied sous le même arbre et se mel 
son linceul , pour s'en faire un tablier. ,,C'est pour 


à coudre 


cela, remarque l’auteur, que ce linceul (pänsukulan) 
est encore aujourd'hui connu sous le nom de Sivana 
(la couture). Son vêtement est rendu complet par un 
habit céleste de couleur rougeñtre dont lui fait hom- 
mage le dieu Fimala prabha. 

Le lendemain matin de cette nuit Sudjatä, la fille 
vertueuse d'un habitant du village Uruvika , prépare 
par l'ordre des dieux un laitage mêlé de riz et de 
sucre, el envoie sa servante chercher un brahmane 
pour le manger. La servante se met en route; mais 
quelque direction qu'elle prenne, elle ne rencontre 
partont que le bel hermite. Saisie d'étonnement, elle 
se hâte d'en prévenir sa maîtresse, qui lui ordonne 
de retourner immédiatement sur ses pas et d'inviter , 
en son nom, ce personnage extraordinaire. ,,Car , dit- 
elle, le miracle que tu viens de voir n'est qu'un 
symbole de la grande vérité, que le bel hermite est 
le seul véritable brahmane.“ Le prophète ayant sans 
délai suivi la servante au domicile de Sudjätä, y 
trouve un accueil conforme à la haute idée qu'elle à 
de sa sainteté, Il accepte avec gratitude le laitage 
qu'elle lui présente dans une vaisselle d'or. Après 
quelques excuses, il consent aussi à garder cette pré- 
cieuse vaiselle , et va se baigner dans la rivière AMai- 
randjanä , au milieu de laquelle il mange l'offrande 
de Sudjätä après s'être assis sur un trône magnifique 
érigé pour lui par la déesse de la rivière, une nymphe 
de la race des Vägas. Des dieux sans nombre s'em- 
pressent de recueillir quelques gouttes de l'eau sanc- 
tifiée: par l'attouchement de son corps; Sudjäté a le 
bonheur d'attraper quelques poils de sa barbe, et 


Sägara (l'océan) , roi des Mâgas, s'empare de la 
vaisselle d'or, jetée dans l'eau par Bouddha à la fn 
de son repas. Il la cède cependant plus tard à Jn- 
dra qui la dépose dans son ciel, Ce célèbre repas du 
prophète pendant son bain dans la Naïrandjanä à 
l'eflet de rétablir parfaitement sa beauté, en faisant 
reparaître ses 33 marques de grandeur et ses 80 at- 
traits, 
Chap. XIX. 

Des bords de la Wairandjana Bouddha se rend 
directement dans l'enceinte de la science parfaite (Bo- 
dhi-manda) qui entoure le grand et célèbre arbre de 
la science parfaite (Bodhivrikoha, expression qui, dans 
son usage ordinaire, signifie le figuier sacré). Tous 
les autres arbres el loutes les montagnes de la terre 
s'inclinent en ce moment devant cet arbre sacré, et 
le chemin qui y conduit du rivage de la Wairandjanà 
se remplit de dieux ct de mortels qui accompagnent 
le prophète dans sa marche, en chantant ses éloges, 
Brahma, maître suprème de l'univers matériel, adresse 
un discours solennel aux habitans de son ciel, et les 
exhorte à assister à la grande scène qui se prépare 
sous l'arbre sacré. Ses paroles se font entendre dans 
les séjours de tous les autres dieux qui paraissent 
immédiatement sur la place désignée, ainsi que les 
Bodhisatvas, habitants des régions au-delà de l'univers 
matériel. Seize de ces derniers se placent en senti- 
nelles autour de l'enceinte sacrée. L'arbre de la science 
parfaite est lavé et décoré de perles et de bijoux par 
quatre divinités qui habitent son intérieur. Bouddha 
arrive el s'arrête sous ses branches étendues. En ce 
moment l'éclat de son corps éclipse celui du soleil 
et de tout ce qu'il y a de lumineux dans l'univers, 
et pénètre jusque dans les demeures reculées des Ma- 
gas et dans les régions infernales. Frappé de cet 
éclat, Malika, roi des Nägas, paraît aussi sur la 
scène , accompagné de son épouse Swarna - prabha , 
et d'un cortége richement orné des: produits précieux 
du monde souterrain, et adresse des hymnes au pro- 
phète. Voyant au côté droit du chemin un homme 
occupé à couper des herbes, Bouddha lui demande 
une poignée de foin pour s'asseoir dessus à l'exemple 
de ses prédécesseurs, les Bouddhas des siècles pas- 
sés qui, avant d'obtenir la science parfaite sur la 


94? 


même place, s'étaient aussi servis de foin pour s'as- 
Seoir sous l'arbre sacté. Ensuite il s'abime dans une 
méditation mystique, nommée Zalta-ydla ou Lalita- 
vistara (la multiplication de la beauté , ou ‘du bel indi- 
sidu) qui a l'effet de multiplier à l'infini sa personne 
et de la faire paraître en même temps sur chacun 
des trônes sans nombre, érigés pour lui par les dif- 
férents Bodhisatas et dieux sous autant de différents 
arbres sacrés, chacun de ces immortels s'étant flatté 
de l'espoir que son trône serait préféré par le pro- 
phète. Ayant ainsi satisfait le désir de tous ses ado- 
rateurs célestes, il s'assied sur sa poignée d'herbes 
sous l'arbre destiné seul à cette distinction depuis 
des milliers de siècles. Dans cetie attitude , le corps 
incliné un peu en avant, et les regards fixés sur les 
sublimes objets de sa méditation, il fait le voeu d'at- 
tendre avec patience la résolution de la science par- 
faite, et de ne pas quitter sa place sans avoir atteint 
ce but. = 
Chap. XX. 

Les classes des dieux subordonnés à l'empire de 
Käma choisissent, dans leur corps, une garde de 24 
personnes pour veiller à la tranquillité de Bouddha 
durant sa méditation. Le prophète fait sortir de sa 
tête le rayon , appelé l'excitation des Bodhisatvas (Bo- 
dhisatva - santchodanam). VL'éclat de ce rayon pénètre 
jusque dans les dix régions des Bouddhas (buddha- 
Acheträni) situées autour des dernières extrémités du 
monde matériel, et gouvernées ‘par de saints T'atha- 
gatäs. Dans chacune de ces régions éloignées le ra- 
yon du prophète a l'effet de faïre partir pour Z'en- 
ceïnte de la science parfaite Vun des printipaux Bo- 
dhisatvas, Wabitants de ces sphères. Les chants de 
ces dix Bodhisatvas en l'honnéur de Bouddha 1er- 
minent ce chapitre. 

Chap. XXI. 

Uu rayon semblable à celui qui a attiré les dix 
Bodhisatvas est lancé par le prophète au séjour de 
Marû , le mauvais principe , afin que les dieux, op- 
primés par sa tyrannie, reconnaissent son impuis- 
sance à côté de Bouddha, et profitent de cette occa- 
sion pour se délivrer de son joug. Un nombre de 
stances, sortant du rayon, l'avertissent du danger 
qui menace son empire; et sans être découragé ni 


par les songes sinistres ‘qui l'inquiètent, ni #par le 


sage conseil de son fils Särthavaha , 1 marche à l'at- 
taque de son adversaire, suivi d'une armée immense. 
Le gros de cette armée est composé de monstres: doués 
de toutes les horreurs que l'imagination des peuples 
se plaît à prodiguer aux habitants de l'enfer, et dont 
la description est ici poussée jusqu'au dernier dégoût. 
À leur arrivée dans l'enceinte sacrée, où le prophète 
attend la révélation de la science parfaite , äls tàchent 
en vain de l'intimider par leurs grimaces. 11 s'élève 
ensuite une longue dispute entre les mille fils -de-Mära 
dont quelques-uns , placés à sa droite, ni font ob- 
server l'inutilité de combattre celui qu'ils ne peuvent 
plus s'empêcher de reconnaître pour leur véritable 
seigneur , tandis que les autres, moins détrompés de 
leurs illusions, se rangent du côté ‘gauche de leur 
père et l'encouragent au combat, ‘Bhadrasena , son 
général en chef, prend aussi le premier de ses deux 
partis, et fait remarquer à son maître que, Sans comMmp- 
ter la moitié de ses fils et une grande partie de son 
armée qui est sur le point de quitter ses drapeaux, 
Sakra , les Lokapatas , les Kinnaras et ‘tous les pre- 
mers ordrès des divinités, sujettes à son pouvoir, 
se sont déjà déclarés pour son ennemi, et qu'en ou- 
tre de mauvais augures font trembler pour le résultat 
du combat. Enfin Müära, n'écoutant que les insinua- 
tions de sa haine et de ses instigateurs ‘méchants, 
donne le : signal de l'attaque ; mais le ‘prophète n'a 
qu'à lever son regard ou sa main pour faire reculer 
les monstres. ‘Les lances et les pierres énormes qu'ils 
lui jettent restent suspendues au-dessus de sa place , 
changées en guirlarides , et'le feu de leurs flèches al- 
lamées : se rassemble en forme d'auréole autour de sa 
tête. A la vue de ce miracle, Mére adresse la parole 
à Bôuddha, et le conjure d'abandonner son espoir 
inutile de se soustraire à son pouvoir. Le prophète 
répond que tous les mérites auxquels son adversaire 
doit son pouvoir sur les êtres sujets aux passions (4d- 
mésvaratvam) ont été acquis, d'une manière beaucoup 
plus complète par lui-même. ;;Où sont tes témoins?“ 
réplique le mauvais esprit. Sans rien répondre à cette 
demande , le prophète porte avec sa main droite ‘un 
coup à la terre, qui se fend pour laisser paraître à 
mi-corps S/hévard, déesse de la terre, avec une grande 


95 


suite de nymphes. S'étant incliné devant Gantama , 
la déesse se déclare témoin de la vérité de ses paro- 
les, l'appelle le bienfaiteur et le maître du monde, 
et disparaît avec son cortége. Mara, s'efforçant en 
vain de ranimer le courage de ses guerriers , confon- 
dus par cet événement imprévu, se retire avec eux , 
et envoie ses jolies filles pour tâcher de séduire le 
prophète. Profondément versées dans l'art de l'amour, 
ces nymphes déploient devant lui tous les trente-deux 
tours de coguetteries et toutes les grâces de leur danse 
et de leurs chansons , sans allumer le moindre feu 
impur dans son âme, au grand désappointement de 
leur père. Pour effacer le mauvais effet des chan- 
sons frivoles de ces nymphes, huit déesses de l'arbre 
sacré font entendre des hymnes en l'honneur de Boud- 
dha, et les dieux purifiés témoignent leur indignation 
de la conduite de Mära dans seize malédictions qui 
lui ôtent toute sa force. Les divinités placées autour 
de l'enceinte sacrée pour la garder ajoutent seize au- 


tres malédictions. Ces malédictions et le triomphe du 
prophète dans une dernière dispute avec son adver- 
saire ; décident la défaite du mauvais esprit. 

Chap. XXII. 

Délivré des attaques de Mara, Bouddda prépare 
d'abord son âme pour la réception de la science par- 
faite par quatre méditations mystiques (Zkyäna). En- 
fin les trois parties qui composent cetle science se 
présentent successivement à son esprit, chacune pen- 
dant un tiers (ydma) de la nuit, destinée à cette ré- 
compense de tous ses efforts. L'auteur ne donne une 
explication détaillée que de la troisième partie de 
celle science. Cette section contient une énumération 
des causes (pratyayäni), qui produisent les _ deux 
principaux fléaux du genre humain, la décrépitude et 
la mort, ainsi que des remèdes moraux (#irsdhäh) 
qu'on doit employer pour paralyser leur effet. Telles 
sont les connaissances importantes que le prophète 
obtient au bout de sept jours passés en méditation 
sous l'arbre sacré; connaïssances qui l'élèvent au rang 
des Talhägatas ou Bouddhas accomplis, et le met- 
tent en état de sauver le monde de son gouffre de 
maladie, de douleur et de mort. 

Chap. XXHI. 
Ce chapitre ne contient que les chants par lesquels 


les différentes classes de dieux célèbrent le succès du 
prophète. 
Chap. XXIV. 

Sept jours s'étant écoulés, depuis l'arrivée du pro- 
phète sous l'arbre sacré jusqu'à son élévation au rang 
de Tathägata, il emploie la semaine suivante à faire 
d'une manière miraculense le tour du grand univers 


matériel (/oka-dhälu) pour répandre sa doctrine parmi 


les êtres célestes qui l'habitent. Pendant la troisième 
semaine il reste assis sous l'arbre sacré en le regar- 
dant fixement. A la fin de cette époque, des dieux 
innombrables s'approchent pour arroser les feuilles de 
l'arbre de parfums célestes qui tombent par gouttes 
sur le prophète. D'autres divinités viennent recueillir 
ces gouttes des membres de Bouddha pour en frotter 
leurs corps. Ce procédé a l’effet de leur communiquer 
la science parfaite. Dans la quatrième semaine il tra- 
verse les quatre océans , en y répandant également la 
science parfaite. Müära, se voyant ainsi privé succes- 
sivement de tout son empire, apparaît encore une 
fois à son ennemi victorieux , et lui conseille de ne 
plus différer le grand moment de sa dernière apo- 
théose ( nirväna ). Bouddha repousse cette tentation , 
en se déclarant déterminé à ne pas quitter le monde 
avant d'y avoir établi une grande communauté fer- 
mement attachée aux trois principaux objets de la 
véritable croyance, qui sont Buddha, Dharma «à 
Sangha. A] repousse avec la même fermeté les impor- 
tunités desstrois filles impudiques du mauvais esprit 
qui viennent encore une fois joindre la puissance de 
leurs charmes aux ruses de leur père. — Ensuite le 
prophète descend au séjour souterrain de Wutopilinda, 
roi des Vägas où serpents ; où il passe la cinquième 
semaine à partir de son arrivée sous l'arbre saeré ; 
visitant en même temps les autres chefs de ces créa- 
tures fabuleuses. Remonté sur la terre, il se rend à 
T'érayana - müla (*), pour y passer lu septième se- 
—_—_—__—_—_—__—___—_— 

(*) Zäréyana ; mot qui ne se trouye pas dans les dictionnaires , 
est sans doute le nom d'un arbre, à en juger par le mot rula au- 
quel il est lié, et qui signifie une racine. Au chapitre XXVI, ors- 
qu'il s’agit du départ de Bouddha de cet endroit même, l’auteur se 
sert de l'expression Zodhi-mandäd ullhéya, c. à. d. ayant quitié 
l'enceinte de la science parfaite, Téréyana.müla ne parait donc aulre 


chose que le lieu sacré dans la montagne au midi de Gayä, où le 
prophète avait oblenu le rang de Zathégata. Si cette supposition est 


96 


maine. À cet endroit, il a une entrevue avec deux 
frères appelés Z'rapucha et Bhaleica, marchands qui 
retournent dans leur patrie au nord de l'Inde avec 
de grandes richesses et beaucoup de marchandises , 
ramassées pendant leur séjour dans les contrées mé- 
ridionales de l'Inde. Pour suivre le conseil d'un dieu 
déouisé en brahmane, ces deux marchands présentent 
au prophète un laitage dans une vaisselle précieuse, 
qu'il jetie en l'air après avoir mange le laïtage. La 
vaisselle est attrapée par les habitants du Brahma-loka 
et conservée chez eux comme un objet de culte. En 
récompense de cette charitable action des deux frères, 
Bouddha leur donne sa bénédiction, en les recom- 
mandant à la protection des 28 Vakchatras ou con- 
stellations lunaïres , à celle des quatre grands rois 
célestes qui les gouvernent (Mahärajänah, v. leurs 
noms sous chap. XV.) et aux 32 vierges célestes 
(deva-kumärikäh.) 


( La suite incessamment. ) 


juste, "Zéréyane doit être une synonyme de Bodhi- vrikcha (ficus 


religiosa.) 


CHRONIQUE DU PERSONNEL. 


M. le conseiller d'état Bongard , élu le 20 mai Aca- 
démicien extraordinaire pour la botanique, est confirmé 
dans ce grade par l'Empereur le 3 juillet. 


* M. le conseiller d'état Fuss, secrétaire perpétuel, et 
M. Hess, académicien ordinaire, ont été décorés, le 
premier, de l'ordre de St.- Stanislas de la 2e et le se- 
cond de l'ordre de Ste.-Anne de la 24 classe, 


Memeres pécéDés : Le 10 juin n st. à Marseille M. 
Ampère, membre de l'institut de France et inspecteur- 
général de l'université de Paris, membre honoraire ; — 
le 30 juillet v. st. à St-Pétersbourg M. Robert Lenz, 
membre adjoint de l'Académie; — et le 25 août n. st. 
à Berlin M. Hufeland, médecin ordinaire de S. M. le roi 
de Prusse, membre honoraire. 


— 


ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. 


Mémoires de l'Académie Impériale des sciences de St. 
Pétersbourg Vitre série : 


Sciences mathématiques, physiques et naturelles T. NI. ire 
partie: Sciences mathèm. et phys. 3° livr. contenant: 
1. Note sur la méthode des approximations succes- 
sives, par M. Ostrogradsky ; — 2. Le télégraphe, 
basé en tous points sur les principes de la physique 
(avec 2 planches gravées), par M. Parrot; — 
5. Mémoire sur quelques produits pyrogénés, par 
M. Hess; — 4. Nouvelles recherches sur la théorie 
des puissances fonctionales, par M. Collins; — 
5 Sur un cas singulier de l'équilibre des fluides in- 
compressibles, par M. Ostrogradsky. Le numéro 
3 de l'ancien Bulletin scientifique, joint à cette li- 
vraison, contient 1. l'extrait d'un mémoire de M. 
Ostrogradsky sur la probabilité des erreurs des 
tribunaux et le rapport de M. Parrot sur son se- 
cond voyage au lac de Burtneck en Livonie. - 

Sciences politiques, histoire, philologie T. LV , {ère livrai- 
son, contenant un mémoire de M. Graefe intitulé: 
Das Sanskritverbum, im Vergleich mit dem grie- 

* chischen und lateinischen (Prix du volume 12 r. 
pour la Russie, 4! écus de Prusse pour l'étranger. — 
NB. La 6e livr. du IIèm volume paraîtra inces- 
samment ). 


‘Omsems Munerarorckoü C. IlTemrep6ypreroi 


Aragemin Haykb © nAmOoMb npACyAAeHIM yype- 
#ÆAenHbixb Il H. Aemmaosbiwe Harpays 3a 1835 
TOAB; COCMABACHHBIN M “MIMAHHBIX Henperrbx- 
sims Cerpemapems Araygemin 17ro Anpbaa 1856 
roaa. C.II6. 1856. in-8. 


Le même ouvrage, en allemand. 
Descriptiones et icones animalium rossicorum novorum 


vel minus rite cognitorum, auctore J!. F. Brandt, 
Aves. fasciculus I. Petrop. 1856. 4. 


ee ——— 
Emis le 5 septembre 1836. 
————_—__———————————_———————— 


Ce numéro est accompagné d'une planche appartenante au 
mémoire de M. Parrot. 


Tome I. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIÉ P 


N. 13- 


AR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


D E 


SAINT -PÉTERSBOURG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est de 5 roubles 
assign. en Russie, et de 1} écus de Prusse, à l'étranger. On s'abonne, à Sf.-Pétershourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse 
N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se 
charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsig, pour l'éranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécités par l’Académie , et à leur 


transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. 


Extraits des mémoires lus dans les séances; 2. Notes 


de peu détendue in extenso; 3, Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages srienti- 


fiques ; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. 


Ouvrages offerts et notices sur l'état des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie. 
%: Annonces biblioxraphiques d'ouvrages publies par l'Académie; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 25. Analyse du Lalita-vistara-pourana. Conclusion. R. Lexz. — NOTES. 14. Nofe 
- sur les acquisitions les plus récentes de la numismatique mohammtdane. FRAEBN. — ANALYSES, 4. Aperçu des monts de la Ka- 
_ toune, par M. Gebler. BRANDT el BAR. — OUVRAGES OFFERTS. 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. 


23. ANALYSE DU LALITA-VISTARA-POURANA, 
L'UN DES PRINCIPAUX OUVRAGES SACRÉS DES 
BOoUDDHISTES DE L'ASIE CENTRALE, CONTE- 
NANT LA VIE DE LEUR PROPHÈTE, ET ÉCRIT 
EN SANSCRIT; PAR M. R. LENZ (lue le 20 


mai 1836). 
( Conclusion. ) 


Chap. XXV. 


Pendant son séjour à T'éréyana - mûla le prophète 
réfléchit sur les moeurs qu'il aura à prendre pour 
répandre la vérité parmi les hommes. Il se décide 
enfin à abandonner tout-à-fait ce projet, et à ne faire 
aucun discours public sur sa doctrine, de peur que 
le monde ne soit incapable de la comprendre. Cette 
pensée du prophète sort de sa tête sous la forme d'un 
rayon qui pénètre jusqu'au séjour élevé de Brahma (*). 
Inquiété par cette résolution de Bouddha, ce dieu 
lui fait une visite, accompagné de tous ses sujets, et 


(*) Dans ce chapitre il est appelé Siké Mahi Brahmä. 


le conjure de ne pas laisser périr le monde dans son 
abîme de misère, Après avoir deux fois répété cette 
prière et appelé Sakra à son secours, il a enfin la 
satisfaction de recevoir un signe d'approbation du pro- 
phète.. Quatre déesses, demeurant dans l'arbre sacré 
(bodhi-vrikcha-devatäh) viennent en ce moment se pro- 
sterner aux pieds du Z'athägata, et lui demandent 
où il va diriger ses pas. ,, À Varänasi‘, répond - il, 
au bois sacré qui s'y trouve, nommé Ziichipatana 


(v. chap. XVIII) ; c'est là que je dois prêcher la vé- 


rité (*) aux habitants du royaume de Magadha, à 
l'exemple de mes prédécesseurs , les Bouddhas des 
époques antérieures.“ Les quatre divinités lui con- 
seillent de choisir un autre endroit pour ses prédica- 
tions, parce que Värânasi est entouré de cadavres (**), 
et que le bois Bichipatana est trop ombreux ; mais 
le prophète persiste dans son projet. 


———___—_—_—_———— 


(#) Dans l'original: ,,fourner la roue de la morale." Voyez les 
remarques de M. A/aprofh sur celle expression dans le nouv. jours. 
as. vol. V, p: 182. 


(#*) Bénarès étant depuis un temps immémorial le plus sacré de 
tous les lieux de pélerinage aux yeux des Hindous, est entouré de 
tombeaux des religieux qui ont terminé leur vie sur son terriloire. 


98 EI 


Chap. XX VI. 

Avant son départ le prophète passe mentalement 
en revue ses contemporains pour safoir lequel serait 
le plus digne et le plus capable de recevoir le pre- 
mier la révélation de la vérité. 1] pense d'abord à Ru- 
draka , fils de Räma (v. chap. XVII), mmis une 
divinité qui lui apparaît en ce moment l'informe que 
ce sage est mort depuis huit jours. nda-kaläpa , le 
premier maître spirituel de Bouddha (v. chap. XVI), 
a aussi quitté la vie, il n'y a que trois jours. Après 
ces deux sages, Îles anciens élèves du prophète, les 
cinq Bhadra-vargiyas , lui paraissent les hommes les 
plus éclairés de l'époque. Par un effort de son intel- 
ligence divine, il les voit demeurer encore à Ward- 
nast, dans le bois Richipalana. 1] se résout donc à 
leur adresser son premier discours et à les mettre à 
la tête de sa communauté malgré leur infidélité anté- 
rieure. Ayant quitté l'enceinte de la science parfaite 
(v. la note au chap. XXIV), il traverse le pays de 
Mügadha dans la direction de Kas (ancien nom de 
Vardnasi où Bénarès). Entre son point de départ et 
Gayû il a une conversation avec un religieux (Dj 
vaka) , auquel il assuré sur sa question, qu'il se re- 
garde comme maître de l'univers et comme Djina 
(expression qu'il explique lui-même par vainqueur des 
fausses doctrines) ; et qu'il va révéler des mystères 
de haute importance à Véränas. À Gayà le prophète 
est hospitalièrement résalé par Sudarsana, voi des 
Nagas. Après avoir trouvé un accueil également ami- 
cal à Rchitevastu , à Danala et à Sérathiputra, il at- 
teint le rivage du Gange. N'ayant pas de quoi payer 
les frais de la traversée, il se transporte par l'air de 
l'autre côté du fleuve. Bimbasara , roi dé Magadha, 
ayant appris ce miracle, ordonne de ne plus deman- 
der le péage aux pélerins qui passeront le fleuve sa- 
cré à cet endroit. Arrivé à V’aranañ , et rétabli des 
fatigues de son voyage, Bouddha ne tarde pas à 
chercher ses cinq disciples dans le bois Æichipatana, 
En voyant arriver leur ancien précepteur , les Ba- 
dravargiyas se moquent d'abord de lui, surtout D}na- 
na-K aundilya , qui paraît avoir une grande autorité 
aux yeux de ses camarades ; mais malgré leur réso- 
ution de lui refuser toute sorte de respect, ils ne 
Peuvent pas à son approche s'empêcher de le saluer 


de Ja.plus humble manière. Ensuite le prophète leur 
raconte ce qui lui est arrivé depuis leur séparation, 
et leur donne une preuve de son pouvoir divin, er 
leur répétant mot à mot les remarques moqueuses 
qu'ils faisaient en le voyant approcher. À ces paroles 
de Bouddha, les cinq religieux se jettent à ses pieds 
en l'assurant de leur repentir, et du désir qu'ils 
éprouvent de rentrer à son service. Bouddha cherche 
ensuite la place où les T'afhägatas précédents avaient 
tourne la roue de la morale. Cet endroit s'indique à 
lui d'une manière miraculeuse par mille siéges magni- 
fiques qui y paraissent tout-à-coup. Après avoir adoré 
les trois siéges occupés jadis par les trois T'a/hägatas 
précédents (*) , le prophète se place sur un quatrième 
trône réservé pour lui même, et invite ses cinq dis- 
ciples à s'asseoir à ses pieds. Toutes sortes de divi- 
nités et un nombre infini de Bodhisatvas se rassem- 
blent autour de son siége, et le Bodhisatva DAarma- 
tchakravartin ui présente la célèbre roue de la doc- 
trine ( dharma - tchakra ) , tournée jadis pour le bien 
du monde par les Tathägatas précédents. Vers la fin 
de la nuit, pendant laquelle ont lieu ces événements, 
Bouddha ouvre son discours et explique à ses cinq 
disciples les quatre grandes verites (ichatväri ârya-sa- 
fyäni), qui sont: 1) la douleur (dukkha) , 2) l'ac- 
croissement de la douleur (duhkha-samudaya) , 3) le 
wiomphe sur la douleur (duhkha - nirodhah ), 4) la 
science qui conduit au triomphe de la douleur (dv#- 
kha-nirodha-gâmint pratipat). Les éclaircissements qu'il 
ajoute à cette énumération des quatre principaux ob- 
jets de sa doctrine, sont aussi brefs qu'insipides , et 
le lecteur nous permettra de les passer sous silence. 
Au reste le prophète lui-même paraît attacher une 
haute importance à ce discours, ou, pour nous ser- 
vir de sa propre expression, à cette rofation de la 
roue de la vérité qui fait, dit-il, éclater les trois 
célèbres joyaux de sa doctrine, appelés Buddha, 
Dharma et Sangha (le prophète, la doctrine et la 
communauté). Il ne donne pas cependant la moindre 
explication sur cette trinité bouddhique. 
PO: phone Re. D 
(*) Savoir Arakuchhanda | Kanahka-muni et Kisyapa. 


9% 


Jci se termine le récit du prophète (*). Ses audi- 
teurs célestes et terrestres lui expriment vivement 
leur reconnaissance pour les paroles édifiantes qu'ils 
ont apprises de sa bouche. Sur le désir du Bodhisa. 
twz Maitreya le prophète ajoute encore une descrip- 
tion de la roue miraculeuse dont il s'est servi pour 
enseigner sa doctrine à ses premiers disciples. 

Chap. XXVIL 


Ce chapitre contient les bénédictions que le pro- 
phète prononce à la fin de son récit sur tous ceux 
qui désormais éconteront avec attention les paroles 
de cette célèbre description de sa vie terrestre, nom- 
mée Lalifa - vistara. Après avoir respectueusement en- 
tendu cette dernière exhortation de leur maître, les 
auditeurs se dispersent, et les êtres célestes qui avaient 
assisté à celte grande réunion religieuse, revolent 
vers leurs différents cieux. 


(*) Il faut rappeler au lecteur que tous les événements détaillés 


depuis le commencement du chap. I[ jusqu'au point cù nous som- 


mes arrivés maintenant, sont racontés par Bouddha lui-mime à un 
grand auditoire composé de Bodhisatvas, de divinités et de mortels, 
dans un jardin de la ville Sruvastr. 


— mp — 


NOTES. 


14. DIE NEUESTEN BEREICHERUNGEN DER MURAM- 
MEDANISCHEN NUMISMATIE , M. 
FRAEHN. Erste Lieferung (gel. d. 21.Mai 1836). 


von Cu. 


AUS DER NEUBEGONNENEN MüNzsaMMLUNG DFS H, STAATSR. 
v. Fucus zu. Kasan. 


In den, Jahr für Jahr aus allen Gegenden des 
Reichs bei mir einlaufenden Orientalischen Münzsen- 
dungen kommen oft so interessante, bisher noch un- 
gekannt geblicbene Siücke vor, dass es mir mitunter 
aufs Gewissen gefallen ist, wenn ich selbige in meine 
aumismatischen Register eintrug, in denen sie, wer 
weiss wie lange und ob nicht für immer, den für 
diese Partie der Ahkerthumswissenschaft sich Interes- 
sirenden entzogen bleiben. Und doch war dem Uebel 
nicht wohl abzuhelfen, da es mir hier bisher an ei- 


nem schicklichen Mittel fehlie , kurze Notizen der Art 
vorläufig zu verüffentlichen, Ein solches ist mir jetzt 
durch diess Bulletin gegeben, und ich würde mich 
einer argen Nachlässigkeit schuldig zu machen glau- 
ben, wenn ich die mir dargebotene Gelegenheit nicht 
auch im, Interesse einer Wissenschaft benutzte, für 
deren Erweiterung Russland gerade vor allen andern 
Ländern ein so unerschôpfliches Material liefert. Ich 
werde also von jetzt an in diesen Blättern alles das 
vorläufig deponiren, was mir von Ineditis und son- 
stigen Merkwürdigkeiten der Muhammedanischen 
Numismatik vorkommt. Bietet sich dabei die Gelegenheit 
dar, diess und jenes von dem vielen Unkraute, das 
auf diesem Felde wuchert, im Vorbeighen auszujä- 
ten, so werde ich solche gerade nicht ungenutzi lassen, 

Ich mache den Anfang mit einer Sendung, die ganz 
neulich aus Kasan an mich gelangt ist. Dort lebt 
seit dreissig Jahren ein Gelebrter, der, wenn irgend 
einer daselbst, die Tatarische Classicität des Kasani- 
schen Bodens erkannt, die hohe, antiquarische und 
historische Bedeutsamkeit doruger Localität begriffen, 
und was diese und der Asiatische Theil der Popu- 
lation Bemerkenswerthes in so reichem Maasse dar- 
bictet, nicht ungenutzt für die Wissenschaft gelas- 
sen hat. Es ist mein ehemaliger College ; der Staats- 
rath Dr. s. Fuchs, von dem ich spreche. Das leb- 
hafie Interesse, das er inmitten seiner ausgebreiteten 
Berufsgeschäfie auch dem Tatarismus seines vieljähri- 
gen Aufenthaltsortes in allen Bezichungen zuwendet, 
hat er bereits nicht bloss durch mehrere kleine Mo- 
nographien, sondern auch durch verschiedene von 
ihm angeleste Sammlungen beurkundet, von denen 
vor allen die schätzbare Orientalische Münzsammlung 
genannt zu werden verdient, die er im Laufe von 
einem Paar Decennien veranstaltet hatte und dann an 
die. dortige Universität abtrat (*). Schon glaubte ich, 


(1) Sie ist nach ibren wesentlichsten Bestandiheïlen von mir be- 
schrichben worden in der Schrift: Die Münsen der Chane von Ulus 
Dschutsohis ue s. w. mit 18 Aupfriefdn, St Pecrsb. 1832. Auch 
Hr. Prof, Erdmann hat die gedachte Sammlung, urd zwar zwei- 
mal, beschrieben : erst in dem Numophylatium Universitatis Casan. 
Orientale (mit 8 Kupf:) Casani 1526, und darauf in Nurni Asiatici 
Musei Univ. Casan. (mit 5 Kupf.) ib. 1854 ; jedoch ist seine zweite 
Beschreibung nichb viel besser als seine erste ausgefallen. 


# 


100 


Herr v. Fuchs sey nun über seinen andern Ansamm- 
lungen der alten Lieblingsneigung, die ihn früherhin 
so thätig für die Orientalische Münzkunde seyn liess, 
ganz entfremdet worden, als ich neulichst des Ge- 
gentheils durch eine nicht unbedeutende Münzsendung 
belehrt wurde, die er an mich mit dem Wunsche 
richtete, selbige von mir bestimmt zu sehen. Ich 
konnte diesen Beweis von der Rückkehr meines ge- 
lehrien Freundes zur frühern Licbhaberei nicht an- 
ders als mit Vergnügen wahrnehmen, da ich aus al- 
ter Zeit wusste, wie seine Nachforschungen nach Mün- 
zen fast immer mit sehr glücklichem Erfolge gekrônt 
zu werden pflesten. Es hat sich dieses auch jetzt auf's 
Neue bewährt. In dem ersten Hundert Orientalischer 
Münzen, mit dem er den Grund zu einer neuen 
Sammlung zu legen angefangen hat, traf ich nicht 
allein überhaupt eine beträchiliche Anzahl von Sel- 
tenheïten und Merkwürdigkeïten, sondern auch acht- 
zehn bisher mir noch nicht vorgekommene oder doch 
noch nicht edirte Stücke an, von denen mehrere zu- 
gleich von besonderer Wichtigkeit sind. Es sind, mit 
einigen wenigen Ausnahmen, nur die Inedita, mit 
denen ich hier mich beschäftige. 


1) Eine Silbermünze des sechsten Umeijadischen 
Chalifen Walid I., in Damascus im J. der Hi- 
dschret 89 (d. i. 708 nach Ch.) geprägt. Sie befindet 
sich freilich auch im Romänzowschen Museum hie- 
selbst und im Britischen zu London, indessen war 
sie doch bisher noch nicht edirt worden. 


2) Von dem dritten Abbasidischen Chalifen Meh- 
dy eine sehr seltene Silbermünze , geprägt in Jemama 
(äLJI) a. H. 169. Diese habe ich zwar schon 
aus unserm Âsiatischen Museum in der Recensio (CI. 
IT. No. 114) heraussegeben; das vorliegende Exem- 
plar giebt aber den Vatersnamen des auf der Kehr- 
seite vorkommenden , damaligen Gouverneurs der Pro- 


vinz Jemama, Abd'ullah, deutlich zu lesen, was auf 


dem skademischen nicht der Fall war. Es ist Jam 
Saïd, Also Abd-ullah ben Saïd. Dem letziern Na- 
men ist hinten noch das auf Münzen jener Zeit so 
häufige und in diesem Gebrauche auch von den Le- 
xicographen und andern Autoren der Araber gekannte 


#2 bäch! (euge!) angehängt, das Numismaten, wie 
fe HH. Schiepati und Erdmann, noch heutiges 
Tages für den Namen | Jahja (Johannes) ansehen 
konnten (*), gleich als wenn!segenwärtig noch die 
ZLeiten Kehr's und Murr’s wären, wo unsere Numisma- 
tik noch in der Wiege lag! (*) — Jemama übrigens, 
welchen Namen diese Münze als Prägeort führt, ist 
eigentlich eine Provinz in Inner-Arabien oder Nedschd 
belegen. Hauptstadt derselben war in alten Zeiïten das 
gleichnamige Jemama ; in der Zeit nach Entstehung 
des Islam's aber ward Hadschr (*), das etwa zwei 
Tagereisen nordwestlich davon entfernt lag, die Haupt- 
stadt und der Sitz der Chalifischen Gouverneure die- 
ser Provinz , deren letzterer Name dann nach Arabi- 
scher Weise auf jene übertragen wurde , wie die vor- 
legende Münze bezeugt. Wie übrigens in Arabien 
selbst geprägte ältere Arabische Münzen zu den gros- 
sen Seltenheiten in Europa gehôren, darauf habe ich 
in den Paralipomenis (*) aufmerksam gemacht, 


3) S. in Harunia (à5, gl} ) a. 170 geprägt. Ha- 
runia, auch (wie es scheint) Harun-abad genannt, 
ist Name einer wohlbefestigten Stadt an der Gränze 
von Syrien und Cilicien, eine Tagereise von Meraasch 
entfernt. Wie daselbst geschlagene Münzen aus dem 
J. d. H. 169 darthun, war sie von Harun schon 
vor seiner Gelangung zur Regierung erbauet. Wenn 
schon der Münzhof den vorliegenden Dirhem interes- 
sant für uns zu machen geeignet ist, so wird dieses 
Interesse noch zu einem hohen Grade gesteigert, wenn 
wir seine Kehrseite betrachten. Diese zeigt oben L + 
unten Man künnte jenes vielleicht L;, lesen und 


für einen Eigennamen ansehen. Auch liesse es sich 
mit dem untern ë verbinden, und man hätte als- 


dann eb5 oder ee ;, wobei man jedoch den Ar- 


(2) Ersterer in der Descrizione del Museo Mainoni p. 30 , leizte- 
rer in seinem ebengenannten Numophyl. Un. Cas. Orientale p. 10. 


(5) Ich habe mich über das verfängliche Wärtchen in den Bci- 
trägen zur Muhammed. Miünzkunde S. 3 ff. und in den Ergänzungs- 
blättern der Jen. À. L. Z 1812. No. 14 genügend ausgesprochen. 


() Nicht mit Hidschr im nôrdlichen Hedschas zu verwechseln. 


(5) s. Mémoires de l'Académie imp. des sciences Sér. VI. Secl. hist, 
T, IL p. 569. 


101 


tikel vermissen würde. Und dann das nächstfolgende 

1 Diese Wôrter oder Abbreviaturen werden für 
uns wohl noch lange ein Räthsel bleiben. Wir dürf- 
ten das verschmerzen kônnen. Diess ist jedoch nicht 
der Fall mit dem räthselhafien Chalifen, der uns 
ausserdem hier entgegentritt. Er heisst à [| äiJd) 
el- Chalife el- Merdhy od. el- Merfzy. Wn der Lesung 
kann ich mich unmôglich geivrt haben, Nicht bloss, 
dass von dieser Münze noch ein zweïtes Exemplar 
(aus dem Museum der hiesigen Asiat. Lehranstalt) 
vor mir gelegen; auch noch auf einer andern Münze 
der Stadt Harunia v. J. 171 erscheint derselbe Name, 
und diese habe ich cbenfalls in mehr als einem Ex- 
emplare vor mir gehabt: sie ist im Asiatischen Mu- 
seum der Akademie , in dem Museum der Asiatischen 
Lehranstalt hieselbst und in dem Kabinette des Hp. 
Zwick zu Sarepta befindlich. Aus dem erstern steht 
sie edirt in der Recensio, CI, I. No. 133. Wer 
aber ist dieser Chalife e/-Merdhy d. i. der Gotiwohl- 
gefällige oder der von Golt Érkorene ? Vie Geschichte 
lisst uns darüber vollkommen in Ungewissheit, nir- 
gends weiset sie uns ein Individuum nach, das die- 
sen Titel geführt. Es kônnte vielleicht Jemand auf 
die Vermuthung gerathen , Harun selbst habe densel- 
ben zu Anfang seiner Regierung gewählt gehabt und 
ihn in der Folge erst mit dem Titel 7 - Reschid ver- 
tauscht. So etwas wäre gerade nicht ohne Beispiel in 
der Geschichte. Aus Masudy wissen wir, dass der 
Chalife Mutewekkil, che er sich so benannte, zwei 
Tage lang den Titel el- Muntañr-billah führte. Und 
ich glaube , es liessen sich noch andere äbhnliche Bei- 
spiele auffinden. Nur würde es da schwer zu erklä- 
ren seyn, wie Harun noch a. 171 mit dem Titel el- 
Merdhy erscheinen konnte, da doch schon aus dem 
Jahre semer Thronbesteigung selbst (170) Münzen 
anderer Städte des Reïches ihn e1-Reschid nennen. 
Näher lâge daher vielleicht eine andere Conjectur. 
Es ist bekannt, dass der Chalife Hadi die Absicht 
gchabt hatte, seinem Sohne Dschaafar die Thronfolge, 
auf Kosten seines Bruders Harun, dem sie nach 
Mehdy's Verfügung gebührte, zuzuwenden, an der 
Ausführung seines Planes aber durch den gewaltsa- 
men Tod, den er im vierten Monate des J. 170 er- 


lit, gehindert worden war, und dass Harun dann 
den Thron des Chalifates bestieg und den Dschaafar 
nôthigte, allen seinen Ansprüchen auf selbigen feier- 
lich zu entsagen und die Grossen des Reichs des ihm 
bereits als Thronerben geleisteten Huldigungseides form- 
lich zu entbinden. Sollte diesem letzteren, ungeachtet 
seiner Entsagung, doch noch eine Partei geblieben seyn, 
die so bedeutend gewesen, dass sie in einer der west- 
lichen Provinzen des Reichs den Willen Hadïs gel- 
tend zu machen und den Sohn desselben unter jenem 
Titel ôffentlich als Chalifen zu verkündigen gewagt 
hätte ? und diess sogar fast ein Jahr nachher noch zu 
thun im Stande gewesen wäre? Es ist auch diess 
kaum glaublich. So wollen wir denn auch dieses 
Räthsels Lôsung der Zukunft anheimstellen und hof- 
fen, dass die uns einmal Quellen erôffne , aus denen 
sich die, übrigens vor andern Theilen der Geschichte 
so fleissig bearbeïtete des Chalifates doch in so man- 
chen Punkten noch crweitern lässt, () 


(6) Es dürfte nicht ungerathen seyn, bei dieser Gelegenheit hier 
in der Note noch ein Paar andere Münzen Harun's beizubringen, 
die ebenfalls in dem Epithet zu Chalife ein Phänomen von nicht 
unäbnlicher Art darbieten. Die eine ist eine Baghdadische +. J. 178,4 
auf deren Kehrseite im Felde man sehr deutlich heset: : 


Uspllsuell (s. Recensio, Cl. II. No. 161. Dieselbe Münze ist 
auch im Museum der Charkower Universität befindlich). Die zweïte 
ebenfalls in Medinet-el-Salam geprägt, aber vom J. 192, giebl auf 
dem Revers zu lesen: {S, da 2) Sie ist mit der ehemaligen 
Potot'schen Sammlung in das Museum der Kasanischen Universilät 
ühergegangen. Aus erslerer ist sie von mir bereils im J. 1818 im 
Numophyl. Orient. Potot. p. 20 herausgegeben und besprochen wor- 
Aus dem Kasan. Mus. hat sie H. Prof. Erdmann nun aufs 
Neue in seinen Num. Asiat, p. 68 edirt. Da liest man aber: 


sal) FENEI] Chalifa, Dei decrétum secutus (?)“1 Auch selbst 
fragend soall hier in diesem Sinne genommen zu sehn, darf man 
billig verwundert seyn; denn derselbe ist diesem Worte ganz fremd. 
sl äiJd) lässt sich überhaupt gar nicht übersetzen, und für 
ein's mit «> La) kann man Es) auch nicht mehmen: 5b 
darf selbst im Kufischen nicht J® geschrieben werden. Ich bin jetzt 
der Meinung, dass zu dem Revers der beïden hier genannten Mün- 


zen Harun’s, aus Versehen oder aus Ockonomie, alte Stempel Meh- 
dyscher Münzen gebraucht worden sind ; dass auf dem einen der- 


selben beim Graviren der kleinc Buchstibe + in dem Worte 


den. 


«sell ausgelassen war, und dass der zur Münze vom J, 178 ge- 


brauchte den Zusatz {)24? unten bekommen hatte, weil der Slem- 
LU 


102 


4) S. vom Chalifen Harun el-Reschid Medinet- 
el - salam ( Baghdad }) a. H. 172. Sie ist bemerkens- 
werth durch eine zweïte innere Randschrift, welche 
in hôchst feinen Buchstabenzügen auf dem Revers 
vorkommt, und lautet : Duel Dose luxe à el Le 
Duel dei Auf Befehl des Dieners Gottes 
Horun's> des Fürslen der Glüubigen. 


5) S. son Harun's ältestem Sohne Amin, als er- 
klärten nächsten Thronerben ( gsbell ed 5») 2.181 
in Arminia (4e |) geprägt, worunter Dowin, die 
alte Haupistadt Armeniens, zwischen Eriwan und 
Nachdschiwan, zu verstehen ist, 


6) S. ebendaselbst, aber im J. 187 geschlagen, 
und zwar auf Befehl des Chalifen Harun, des Fürsten 
der Glüubigen, wie man auf dem Felde der Kehrseite 
heset, wo ausserdem noch ein Muhammed ben Jesid 
(x D? J#) erscheint. Diess ist der damalige 
Osdigan oder Arabische Gouverneur von Armenien 
und Arran, den, so wie den in der folgenden Nu- 
mer zu nennenden nebst so vielen andern Osdiganen, 
welche uns gleichzeitige Münzdenkmäler kennen leh- 
ren, St. Marin uns aus seinen Armenischen und Ara- 
bischen Quellen nicht nachweisen konnte (’). Eine 
andere, ebenfalls noch nicht edirte Münze dieses Mu- 
hammed, die im Museum unserer Akademie und dem 
der hiesigen Asiatischen Lehranstalt aufbewahrt wird, 
ist in dem nämlichen Jahre in Arran geprägt, d. 1. 
in Berdaa , welches die damalige Hauptstadt der Pro- 
vinz Arran (Karabagh), nicht aber, wie man in Hn. 
Prof. Erdmann's Expeditio T. IL. p. 112 lieset, die 
Haupistadi der Allanen war (*). Der auf diesen beiden 
Münzen vorkommende Muhammed ben Jesid übri- 
gens muss nicht mit einem gleichnamigen Emir ver- 


pelschneider es sich nicht wersah, dass auf ibm n'cht RER äa-L} 
sondern sal) ad) vorausging. 


(7) s. St-Martin Mémoires hist. el geogr. sur l'Arménie. T. L, 
p. 405. 407. 


(8) Es liegt am Tage, dass in der dort von Hn. Prof. Erd- 


mann beigebrachten Stelle Tbu-el-Wardy’s stat ÿ Allan gele- 


sen werden muss ü! H} Al-ran, welches eïns ist mit QI Arran; 
und man begreift nicht, wie H. E, das nicht gewahr werden konnte. 


wechselt werden, der als einer der mächugsten früheren 
Schirwanschahe bei Masudy erscheint, ein Abkümmling 
von der alt-Persischen Kôünigs-Familie Sasan war und 
zur Zeit, als Masudy seine Goldenen Wiesen schrieb 
(a. H. 532), regierte. Der unsrige war ein Sohn des 
berühmten Abu-Chalid Jesid ben Mesid Scheibany 
(will D? Hp JL »l ), der bei Schehri- 
Sadeh als der Gründer einer eigenen Dynastie vor- 
kommt, die unter dem Namen a5LiJ)à, 4 ;1) à y) 
Dynastie Mesid des Scheibanersund &olä5ls 5h} à, y 
Dynastie der Schirwanschahe vom J. d. H. 183 bis 
460 in Schirwan und Derbend bestanden haben soll, 


1) S. Ebenfalls in Arminia (d. 1. Dowin), a. 193 
im Namen Æmin's, noch als erklärten nächsten Thron- 
erben (also in der ersten Hälfie des gedachten Jahres) 
geprägt vom Osdigan Jahja ben Sofer 5; EE 
den auch ich bisher noch nicht angetroffen hatte, 


(La suite incessamment.) 


—— + — 


ANALYSES. 


CONCOURS DES PRIX DEMIDOFF. 1855 


4. UrsensicatT DFs KATUNISCHEN GEBIRGES, von Hennn 
STAATSBATR Dr. GEBLER. (Manuscrit ) 


Die Akademie «rhielt unter diesem Titel das Manu- 
script einer Arbéit von dem durch seine Schrifteu über 
die Coleopteren des Altai allen Entomologen rühmlichst 
bekannten Dr. Gebler in Barnaul, worüber wir im Auf- 
trage der Conferenz bereits einen kurzen Bcricht abstalle- 
ten, und darin das grosse Interesse aussprachen, mit wel- 
chem wir die Arbeit gelsen hatten. Gleichzeïtig fügten 
wir die Bemerkung hinzu, dass die Abhandlung sich 
zur Concurrenz für dieDemidoffschen Preise eigene und 
versprachen, wenn sie die Conferenz zulässig fände, ei- 
ven ausführlichern Bericht mitzutheilen. Da der Vor- 
schlaz genehmigt wurde, so erlauben vrir uns folgende 
Bemerkungen: 

Das Katunische Gebürse bildet einen auf der von 
Pansner heraussesebenen Karte des Kolywano- Was: 
kressenskischen Hüttenbezirkes zuerst mit diesem Namen 
bezeichneten Gebürgszus, der zwischen der Katunj und 
Tchuja liest und nach West und Nord von ersterer, 
nach Ost von letzterer besränzt wird. 


Die neuern, der gelehrten Welt durch Bedruckte Do: 
cumente bekannten Reisen bezosen sich auf andere 
Theile des Alta. Es entstand daher bei Herrn Gebler 
der Wunsch dasselbe näher kennen zu lérnen, und 
er ünternahm deshalb in drei verschiedenen Jahren 
(1855, 1854 und 1855) zur Sommerszeit Reisen in das 
selbe, auf welchen er es in verschiedenen Richtun:- 
gen bereiste. Die Resultate dieser Reisen und die auf 
denselben eingezogenen Erkundigungen bilden den Ge- 
genstand seiner Arbeit, die sich sowohl auf die Orogra- 
phie, die Hydrographie und das Clima a!s auf die Pro- 
ducte und Bewrohner bezieht Demnach zerfällt sie auch 
in mehrere Kapitel. Das erste handelt vom hôchsten 
Puncte der Bjelucha und dem Katunj'glätscher, so wie 
von dem Hochgebürse und seinen Abfällen; das zweite 
von den Flussthälern und Fliüssen; das dritte von den 
Wasserscheiden, heïssen Quellen und Séen; das vierte 
von den climatischen Verhältnissen; das fünfte von den 
geographischen Verhältnissen ; das sechste von der Vege- 
tation, das siebente von den zoologischen Producten ; 
das achte von den Bewohnern und das meunte endlich 
von den benachbarten Gebirgskeiten. 


Im ersten Kapitel finden wir eine ausführlichere Schil- 
derung des hüchsten Punctes des fraglichen Gebürges, 
der Bjelucha, eines zweïhôrnigen, nach dem Verf. ge- 
gen 11000 Fuss über der Meeresfliäche erhobenen, das 
ganze lahr hindurch weit unten mit eisigem, im Son- 
nenlicht blendendweissem Schnee bedekten Berges, der 
mit den Glätschern der Schweiz verglichen wird und 
von der Sidseite gesehen am glänzendsten und colossal- 
sten erscheint. Eine einmalige Messung mit einem guten 
Kreïsinstrumente, die leider wegen schlechten Wetters 
nicht wiederholt werden konnte, ergab die Hôhe von 
7000 englischen Fuss über dem nahen Gebürge, aus 
welchem der Berel entspringt. — Besonders lehrreich 
und anziéhend sind die darauf folgenden Mittheilungen 
über den Katunj'glätscher (gewissermassen eine südwest- 
liche Fortsetzung der Bjelucha), den H. Gebler ganz in der 
Nähe untersuchte und mit einer Genauigkeit beschreibt, 
wie man sie nur yon einem s0 gründlichen und durch 
entomologische Studien geübten Beobachter erwarten 
kann. Eine hôchst erfreuliche Erscheinung ist dabei, 
dass er die Schildernngen Saussure's, Hugi's und Kämtz's 
von den Glätschern der Schweiz nicht allein kennt und 
anführt, sondern sogar vergleichend und kritisch benutzt. 
Die Flora am untern Theile des Glätschers fand er al. 
pinisch und subalpinisch. — Der Beschreibung des Ka- 
tunj'elätschers schliesst sich eine Schilderung der beiden 
Ketten des Kantuja - Gebürges an, yelche von der Bje- 


lucha ausgehen. Die eine davon zicht sich von SO, 
und NW. zwischen den mittlern und untern Lauf des 
Katunj'flusses und den untern Lauf des Argut hin und 
giebt aus ihren zahlreichen mehr oder veniger schluch- 
tenartigen Querthälern nach rechterseits den in die bo: 
genférmig gekrümmte Katunj' fiessenden, nach linker- 
seits aber den gegen Osten in den untern Argut sich er- 
giessenden kleineren Gebürgsflüssen ihren Zufluss. Die 
andere erstreckt sich vom vwestlichen Horn der Bjelucha 
von WNW. nach OSO., liegt zwischen dem mitt- 
lern Theile des Argut und der Koksa und zieht sich 
bis zur Tchuja fort. Die Beschaffenheit der erstern Kette 
und des zwischen Koksa und Argut gelegenen Theiles 
der zweiten lernen wir in Bezug auf die Natur ihrer 
verschiedenen, oft die Schneegränze übersteigenden Sen- 
kungen und Abdachungen nach des Vers. eigenen Anschau- 
ungen näher kennen. Von dem zwischen Argut und 
Tschuja gelesenen Theile der zweiten besuchte er nur 
enen kleinen Theil des westlichen, .nahe dem rechten 
Ufer des Argut gelegenen Landes ; und er gesteht selbst, 
dass der zwischen Argut und ®Tschuja gelegene Theil 
für die Forschung noch ein weites Feld biete. — Die 
Längenthäler werden im zweiten Abschnitt einer beson- 
dern Betrachtung sewürdigt und als solche das Thal 
der Kantunj', das Thal der Tschuja, die Thäler des Ar- 
gut, das freundliche Thal der Koksa, die Thäler der 
Buchtarma und des Berel erläutert. 

Einen der wichtigsten Gegenstände, wenn nicht den 
Wichtigsten, bilden die Mittheilungen des Verfassers über 
die Flüsse, Auch gesteht er selbst, dass gerade sie der 
Gegenstand seiner besondern Aufmerksamkeit varen. 


Nach der Beschaf/enheit des Wassers lassen sich nach 
ihm die Flüsse des Katunischen Gebürges in wasser- 
helle (aus Erdquellen und Gebirgsschnee kommende) 
und in weisse, durch mineralische Bestandtheile gefärbte, 
eintheilen, 


Ueber den Hauptfluss des Gebürgs, die Katunj, ver- 
breitet sich der Verf. umständlich und giebt sowohl in 
Bezug auf die Richtung seines Verlaufes und seine Stärke, 
als auch über die Zahl, die Namen, den Umfang und 
Richtung seiner Nebenflüsse viele Berichtigunsen und Er- 
weiterungen, die für die genauere geographische Kennt- 
niss jener Gesenden von grüsserem oder geringerm Be. 
lang sind und um so mehr Ansprüche auf Werth ma- 
chen dürfen, als er die meisten davon durch eigene An- 
schauung gewrann. Der obere Theil der Katunj erscheint 
bei ihm, su Folge seiner Beobachtungen, der Buch- 
tarma näher, als gewôhnlich angeseben wird, und da- 
durch das zyyischen ihm und der Buchtarma liegende 


104 


Cholsungebürse mehr eingeschränkt. — Mehrere der 
Nebenflüsse waren bisher überseher, andere falsch be- 
nann: und entweder zu klein, zu gross oder weniger be- 
stimmt angegeben. Das meiste Interesse gewähren in 
in dieser Ilinsicht seine Untersuchungen über den Ar- 
gut, den man zeither nur a!s kleinen, unbedeutenden 
Nebenfluss der Katunj' auffihrte, ja selbst wohl mit ei- 
nem Nachbarflusse, dem Akem, verwechselte, wäh- 
rend er nach Gebler's auf seinen Reisen gewonnener 
Darstellung einen in seiner grôssten Breite über 30 Fa 
den breiten und, nach den Aussager der Kalmücken zu 
schliessen, 250 bis 300 Werst langen Fluss bildel, der 15 
kleinere Flüsse aufnimmt und mit der Tchuja hinsicht- 
lich der Grüsse welleifert. 
der bedeutendern Arme des Argut, der von West nach 
Ost sirômenden Koksa, die Gebler fast in ihrer ganzen 
Längenrichtung verfolgte, sind gleichzitig der Gegenstand 
einer besondern Betrachtung. 

Erwähnung verdie:1 aber auch, dass ausser der Ka- 
tunj' auch der Chair -Kumin, die Bjelaja und der Berel, 
die sämtlich in die Buchtarma ihr Wasser ergiessen auf 
den Reiïsen berührt wurden und ebenfalls Gelegenheit 
zu manche Berichtigungen gaben. 

Im dritten Abschnitt bietet die Nachricht über heisse 
Quellen an der Rachmanowka, einem Nebenflusse des 
Berel, in derer Nähe die Uebe reste eines vor 50 Jah- 
ren noch unversehrlen hülzernen Gützentempels gefun- 
den wurden, ein lebhaftes Interesse. Es ist jedoch die 
Kunde davon dem Publikum bereits durch Mittheilungen 
des Verfassers in den Derpater lahrbüchern mitgetheit 
worden. 

Von Seen werden fünf als die bedeutendern anseführt, 
Wovon der grüssle eine Länge von 5 Wersten besitzen 
sol Der darunter erwähnte Talmenje-See, den Geb- 
ler selbst besuchte, und 3 Werst lang fand, wird we- 
gen seines Fischreichthums im Sommer viel besucht. 


Die kleinern Zuflüsse eines 


Die Bemerkungen, welche im vierten Capitel über 
die Schneelinie, so wie über die Beschaffenheit der 
Witierung im Winter, Frühling und Sommer beige- 
bracht werden, dürften nicht ohne Interesse sein. Die 
Schnecgränze lässt der Verfasser unbestimmt und be- 
merkt nur, dass sie hôüher ist, als man im Vergleiche 
zu anderen Gebürgen erwarten sollte (von MHelmersen 
giebt für den Cholsun 8000 F. für ihre Hühe). Mit 
Recht sicht der Verfasser den Grund hiervon in der 
geringeren Anzahl der Schneeberge und den in den na- 
hen Steppen aufsteigenden wärmern Luftstrômen. 


Als Haupimasse des Katunischen Gebürges sieht der 
Verfasser Chloritschiefer an, der zuyyeilen in Thon. 


schiefer übergeht und stellenweis von Granit durch- 
brochen wurde und im verwitterten Zustande, so in 
der Nähe der Koksa- Mündung, in Form eines weiss- 
grauen Môrtels zuweiïlen bedeutende Strecken bedeckt. 
Ausserdem kommt Glimmerschicfer hieund da vor. Kalk 
fand er nur einmal, ebenso Serpentin, Sienit, Feld- 
stemporphyr und Grünsteinporphyr mit Feldspath, Horn 
blende und Glimmerkrystailen. Va Metalllagern, Stein- 
kohlen und Versteinerungen weiss mann noch Nichts. 
Auffallend ist der Mangel des im übrigen Theile des 
Altai so häufigen Grünsteins. 

Im folsenden Capitel, wo von der Vegetation des Ka- 
tunischen Gebürges die Rede ist, spricht er von den an 
verschiedenen Puneten auf seinen Reisen beobachteten 
Pflanzen, wodurch wir einen recht guten Ueberblick 
über die Flora erhalten, obgleich der strengere Pflan- 
zenseosraph vielleicht auch die Hôhe der Slandorte for- 
dern würde ; ein Verlangen, das man aber nur als 
Wunsch aussprechen kann, da der Verfasser ohnehin 
schon so Ausgezeichneles leistete. Auch zeigt er durch 
seine Citate, dass ihm die neusten und wi htigsten Pflan- 
zengeographisehen Werke nichis weniger als fremd sind. 
Im Allgemeinen kommt die Flora des Katunj-Gebirges 
ganz mit der des übrigen Altai überein und es wurden 
nur wenise neue Pflanzen eingesammelt, Bemerkens- 
werth scheint, dass auch er Le von Ledebour und 
Bunge gemachte Beobachtung bestätigt, dass friüher die 
Walderänze hôher gesangen zu sein scheine. Seine An- 
gaben über den Geiraidebau im Altai verdienen gleich- 
falls Beachtung. 


( La suite incessamment. ) 


OUVRAGES OFFERTS. 


AVRIL. 


XXX VII. Corpus scriptorum historiae Byzantinae edidit 
Niebuhr. Bonnae. 8. XXX VIII. Glagolita Clozianus, i. e. co- 
dicis antiquissimi fol. x11 ed. Barthol. Kopitar. Vindobo- 
nae 1856 fol. XXXIX. Plantarum mongholico-chinensium 
Decas prima, auctore À. Bunge Casani 1835 8. XL. 
Mémoires couronnés par l'Académie royale des sciences 
et belleslettres de Bruxelles. Année 1829-1850. T. VIII 
4. XLI. Herodot und Ktesias die frühsten Geschichts- 
forscher des Orients Von Dr. K. L. B/am Ileidelberg 
1836. 8. XLII. Apparatus criticus ad Urvasiam fabu- 
lam Calidasi — conscripsit R. Len:. Berolini 1854. 4. 
XLHL Auch der Waidbau darf nicht vernachlässigt 
werden, wenn Ackerbau, Thierzucht und Fabriken ge- 
deihen und auf eine hohe Stufe gebracht werden. Ein- 
ladungsschrift zur Stiflungsfeier der landwirthschaftlichen 
Lehranstalt in Altkusthof ; von Schmalz. Dorpat 1856. 8. 
XLIV. Cnnonmmnuecraa Ma6AMHA 3EMAAHOÂ KOPHI, 
par M. Maïouroff. St-Pétersbourg 1856, tableau in- fol. 
XLV. Sanncken L'uaporpabnuecraro /eno T'acz- 
maro Moperaro Ima6a. . IL. n III. CI16. 1856. 4. 
XLVI. HaG6arogenin Hayhb HakA1OHenieMR MarHHMmI- 
Ho cmpharu u npou,, par M: Lütke, St-Pétersbourg. 
1856. 8. XLVII O apesnocmaxe 88 Tsepcroï Ka. 
pezim, par M. Kôppen. St-Petersbourg 1836. 8. 
0 

Emis le 11 septembre 1836. 
ARR Dee = LT DIE EE LEE 7 APR 


Tome I. N. 14. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIÉ Pp 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PÉTERSBOURG. 


AR 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est de 5 roubles 
assign. en Russie, et de 1 } écus de Prusse, à l'étranger. On s’abonne, à Ss.-Pérershourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse 
N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se 
charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsis, pour l'érranger. 

Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'Académie » ctà leur 
trañsmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mémoires lus dans les séances; 2. Notes 
de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés , présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scienti- 
fiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l'état des musées; 8. Chrouique du personnel de l'Académie, 
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


——————_ 


SOMMAIRE. NOTES. 15. Note sur les acquisitions les plus récentes de la numismatique mohammedane. FRAEHNX. — ANALY- 


SES. 4. Aperçu des monts de la Katoune, par M. Gebler. BRaxoT el BAER. — CORRESPONDANCE. 5. Extrait d'une lettre de 


M, SI0EGREN à M, l'rühn, 


+ RUSSE 


NOTES. 


15. DIE NEUESTEN BEREICHERUNGEN DER MUHAM- 
MEDANISCHEN NOMISMATIK , M. 
FRAEUHN. Este Lieferung (gel. 4. 21.Mai 1836). 


VON CH. 


AUS DER NEUBEGONNENEN MünzsaMMLUNG DES H. STAATSR. 
v. Fucns zu Kasan, 


( Conclusion. ) 


8) Aus der Sammlung des verstorbenen Nejelow 
in Kasan gab ich vor siebzehn Jahren die mir da- 
mals als die älteste bekannt gewordene Samaniden- 
Münze heraus : sie ist in Kupfer zu Samerkand i. J. 
271 geprägt von Nafr ben Ahmed (d. i. Nafr I., 
welcher nicht mit Nafr II. ben Ahmed, der a, 301 
zum Emirat gelangte, zu verwechseln ist). Dieselbe 
Sammlung erhielt aber in der Folge einen noch um 
sieben und zwanzig Jahre älteren Samaniden, nämlich 
eine Kupfermünze von Ahmed I, ben Ased ebenda- 
selbst, aber (wie es scheint ) a. 244 geprägt. Und 
dieses ist die älteste mir dermalen noch bekannte Sa- 
maniden-Münze. An sie reiht sich zunächst diejenige, 


welche ich in dieser Sendung angetroffen. Sie datirt 
our ein Jahr später d. à. v. J. 245 — Ch. 859, ist 
ebenfalls ein Samerkandischer Fils (Obolus), und 
hat, wie ihre Vorgängerinn, auf dem Revers unten 
im Felde den Namen ÂMVafr und die Randschrift 
doutes] a lle di Auf Befehl 
des Ermir's Ahmed ben Ased, dem Golt lange das 
Leben friste. Dieser Ahmed I. war der Enkel 
des Saman's, von dem die berühmte Dynastie der 
Samaniden ihren Namen hat; er war unter Mamun's 
Chalifat a. 204 durch Ghasan, Statthalter von Cho- 
rasan, zum Wali von Ferghana (dem jetzigen Cho- 
kand) eingesetzt und als solcher auch nachher von 
Tahir Sul-jeminein bestätigt worden. Er hatte in 
der Folge auch noch Samerkand erhalten und starb 
(nach Ibn -Challekan ) a. 250, von welchem Jahre 
also das Emirat seines Sohnes Nafr (der, wie wir 
sahen , schon auf den beiden letztgedachten Münzen , 
vermuthlich als Unterstatthalter , erscheint) eigentlich 
zu datiren seyn wird, und nicht, wie man gewühn- 
lich will, vom J. 261; wenn gleich dasselbe in die- 
sem eine weit grüssere Ausdehnung gewann, in so- 
fern Nafr damals vom Chalifen Mutemid die Verwal- 


ai US AP Ge. 


7 : à 


ds 25 2 PL ai 
tung von ganz Toni per (°); daher et 
Abulfeda den Anfang dieses berühmten Fürstenhauses 
in das gedachte J, 261 setzt. Diess ist auch,in der 
That richtiger, als selbigen vom J. 204 zu datiren , 
wie Cars Chalfa (im Dschihan-numa und Takwim), 
Munedschim - baschi und Schehri - sadeh thun. Denn 
obschon Ahmed ben Ased als derjenige Emir von 
der Familie Saman zu-betrachten ist; vondem die 
erbliche Succession ausging, so war er doch, wie 
wir geschen, nur noch ein untergeordneter Statthal- 
ter. Eben das gilt auch grôsstentheils noch von seinem 
Sohne und Nachfolger Nafr. Daher denn auch Mu- 
hammedanische Historiker, wie Otby, Mirchond u. aa., 
eigentlich erst des letzteren Bruder Ismail (dessen Re- 
gierung bekanntlich a. 2179 beginnt) (*°) als ersten 
unabhängigen Herrscher von dieser Familie betrach- 
ten. Und für diese Annahme liesse sich auch die 
Numismatik geltend machen. Alle mir bisher von 
den obengenannten Ahmed [. und Nafr L. vorgekom- 
menen Münzen (aus den Jahren 244. 245. 256. 271 
und 272) sind nur in Kupfer, während die zu je- 
ner Zeit in Transoxana geprägten Silbermünzen ent- 
weder nur den Namen des regierenden Chalifen oder 
den des Tahiriden-Fürsten oder beide zugleich füh- 
ren.  Und nur erst mit dem obgedachten Jahre 219 
ändert sich die Sache, und wir sehen da auf einmal 
die Samaniden auch Silbergeld zu prigen anfangen. 
Das Recht nämlich, Kupfer auf eigenen Namen zu 
münzen, stand den Arabischen Provinz - Statthaltern 
schon zu einer Zeit zu, als selbige noch vollkommen 
abhängig vom Chalifate waren. In Bezug des Silber- 
und Goldgeldes war es anders gehalten, wenn man 
gleich auf Ausnahmen stüsst, 


9) Eine Kupfermünze, die zwar schon edirt wor- 
den; aber wie man schen wird, ist das theils nach 
minder gut erbhaltenen Exemplaren geschehen, theils 
hat man sie für etwas ganz anderes, als was sie isl, 


gchalten. Die. eine Seite führt einen Reïter, die an- 


——————_—_—__————————_—_— 


(2) A: 271 bekam er auch Chorasan , als Stéllrertréter des Mu- 


bammed ben Tahir, der in Baghdad sich aufhielt, 


(10) Das J. 287, in welches Otby den Anfang seiner Regierung 


selzt, ist das, wo er sich auch zum Herrr von Chorasan machte. 


1IS8 MITA 


LIU smoT 


dere die Inschrift: CL. JE Obale ela)) QULJI 
Der Sultan, der bezwingende, Suleiman, Sohn par 


Arslan's, ; Die Phi äst : ur is) SE 
LL AA 5 gars Géprägl im Jahre Jin fun ert und 


Hünf und/neunzig. WNirthaben also eine Münze des 


Seldschuken - Sultan’s von Klein-Asien, Su- 
leiman IL, vor uns. Es ist die bei Arigoni Tom. IL 
Tab. XT und XIIT sub No. 17 und 27 vorkommende, 
wo sie aber nach minder gut erhaltenen Exemplaren 
abgebildet, oder aber, wie alle andere Orientalische 
Münzen Arigonis, nur durch den Graveur verunstal- 
tet worden ist, und zwar dermaassen, dass man die 
Inschrift nur mit Mühe ermittelt und von dem Jahre 
in der Umschrift nur das Zahlwort reunzig. Auch bei 
Castiglioni (Monete Cuf. del Mus. di Milano Tab. VIIL 
No. 9) kommt sie vor, ebenfalls in einem sehr un- 
vollständigen Exemplare, das jedoch von den, vorigen 
sich dadurch unterscheidet, dass auf ihm unser Sul- 


tan. sich. Suleiman. Schah nennt. Diese Leseart-unter- 


liest übrigens keinem Zweifel: sie findet sich auch 
bei Marsden (Numismata OO. No. 85.) 
und auf einer Münze des Mus, der hiesigen Asiat, 
Lehranstalt, so wie aüf einer, hinsichtlich der Bild- 
seite etwas verschiedenen des ‘éhemaligen Diezischen 
Münzkabinettes zu Berlin (‘‘). Auf allen diesen aber 
ist das Datum weggelassen. Für die Identität der bei- 
den Namen (Suléiman und Suléiman - Schah) büret 
jedoch ein, in dem Kabinette des Baron Chandoir 


illustr. 


zu Ivniça befindliches wohlerhaltenes Exemplar mit 


Suleiman-Schah und dem Datum -95. Damit man übri- 
gens nicht etwa alle diejenigen vorhingenannten Mün- 
zen, auf denen das Datum entweder absichtlich weg- 
gelassen oder doch durch die Zeit und: andere Ursa- 
chen unkenntlich geworden ist, unbedingt in das 
Jahr 595 setzen zu müssen glaube , wird'es gut seyn, 
wenn ich bemerke, dass sich in dér Sammlung des 
Hn. Zwick zu Sarepta und in der der hicsigen Asia- 
tischen Lehranstalt eine ganz ähnliche vom J. 596 


(11) Von der Bildseile dieser Miinze heisst es nämlich in O. G. 


Tychsen’s Elenchus: ,,Prinéepsequo insidens adstante filio. ‘ Das Epithet 


el) ; das nach cbendemselhen à in der Inschrift der andern Seïté 


vorkommen soll, ist best unrichtig gelesen und wird li} 


heissen müssen, 


| 


107 


findet.… Dem erstgenannten Jahre aber ; d. i: dem J. 
595 gehürt, was ich bei dieser Gelegénbeit nicht 
unerinnert kissen. kann , auch das Exemplar der vor- 
liegenden  Münze an, wélches H., Prof, Erdmann 
Nümi Asiatüci etc. Vol, Ep. 241 No. L edit hat. 
Man wolle keinen Anstoss daran nehmen, wenn man 
dort: diese Münze dem Sultan Keichosrau I beigelest, 
Ikoniumials ihren Prügeort und 605 als das Prägejahr 
angegeben.sieht. Es ist.das nur einer von, den, ar- 
gen Missgriffen,: dergleichen in, dem genannten Buche 
noch tausend andere anzutreflen sind (‘*).. Die, von 
Hn, Prof. Erdmann beschriebene Münze kenne ich 
sehr gut,; sie ist mit der früheren. Fuchs. Sammlung 
in das Museum der Kasanischen Universität überge- 
gangen, und als ich vor 20 oder 25 Jahren die Mün- 
zen jener Sammlung bestimmte und katalogisirte, habe 
ich mir die Münze sehr genau in meinen Papieren 
verzeichnet. Sie isb durchaus identisch mit derjenigen, 
welche Herr v. Fuchs nun aufs Neue acquirirt hat. 
Das Epitheton zu Sultan ist mit nichten LeY) zu le- 
sen; sondern ekll d. à: der bezwingende , welches, 
wie Dschennaby ausdrücklich besagt , der Titel war, 
den unser Suleiman vom (Baghdadischen ) Chalifen 
Nafr erhalten hatte (°). Wie Herr Erdmann in 
der zweilen ZLeile, die, in der Mitte etwas gelitten 
hatysp.ss — erblicken und demnach diese Münze 
dem Keichosrau L beilegen konnte, lässt sich nur 
dann begreifen , wenn man in den von ihm beigefüg- 
ten Citaten : , ,Similis in Mus. Borg. I. p. 74. IL p. 75. 
et Marsd. p. 894 gewahr wird, dass derselbe durch 
das ähnliche Bild eines Peiters, das auch eine an 
den genannten Stellen vorkommende Münze Keichos- 
fau's führt, sich zu dem Glauben verleiten liess, die 
ïhm vorliegende chemalige Fuchsische sey auch von die- 
sem Fürsten. Wie dem kläglichen Erklärer des Museo 
Mhainoni (Schiepati), so ist es auch ihm passirt, dass 

Jaschrifien fremder Münzen irrig auf die seinigen 
angewandi hat, Doch weiter. Von der Umschrift ist 


(12) Dass Blälter von meinen Katalogen der Kasanischen Münz- 
simmlungen, oder Enveloppen der von mir bestimmien dortigen Mün- 
zen verloren gegangen seyn müssen, habe ich wohl oft zu bemerken 
Gelegenheït gebabl, und das in Bezug auf Hn. Prof. Erdmann 
nicht,anders als bedauern künnen. 


(15) vgl .Hammer's Gesch. des Osman. R. Thl. I. S. 25. 


; das Obenstehende, das H. Erdmann für ,5 Ku an- 


gesehen und daraus Ikonium gemacht hat, nichts als 
die Præposition à #7. Was dann links vorkommt , 
ist gauz richlig us gelesen ;. aber das Unten- 
stehende ist nicht &lz, und sechshunder!;. sondern 
ass s d. i und neunzig zu lesen, Diese Münze ist 


also nicht vom J. 605 , sondern vom J, 595. 


10) Die nächstfolgenden fünf Silbermünzen sind 
Dschutschidische, und No, 10 - 13 mir zum ersten 
Mal in dieser Sendung vorgekommen. Die erste führt 
die Aufschrift 44y lala Münze (der Stadt) Bul- 
ghar 686 (— Ch. 1287), und auf der andern Site: 
das sogenannte Bulgharische Tamgha 


11) Mit der Aufschrift: jlal 5,8 8 JON je Dieser 
Dirhem : ist: eine Münze Bulghar's, auf der einen, 
und mit dem eben gedachten Tamgha nebst y40 à2 
anno 695 auf der andern Seite, Dôch ist: zu er- 
innern, dass die Einheitszahl zweifelhaft ist und 
rechts noch andere Ziffern vorzukommen scheinen. 


12) Von Toktu Bek (£L,5,5) in ie, der 
noch immer nicht ermittelten Stadt, geprägt. Wir 
kannten bisher nur Saraïsche und Charismische Mün- 
zen von diesem Hordenhäuptling, den wir für cine 
Person mit dem Toxromeps der Russischen Chroni- 
ken halten, und der, wie sich aus seinen Münzen 
ergiebt (welche aus den Jahren 691. 693. 701. 706. 
7107. und 708 sind) (‘*), schon zu Toktogü Chans 
Lebzeiten und nicht erst nach dessen Tode nach der 
Herrschaft gestrebt hat. 


13) Seite L Ol Jesl be SOUL Der sehr er- 
habene Sultan Ahmed Chan. MW. Das Tamgha fh und 
Ur lb ,s Münce vor Hadschïterchan. 


14) Die in den ,, Münzen der Chane vom Ulus u, 
s. w.“ S. 37 No. 379. Tab. X. No. 532, aus der 
ehemaligen Fuchs. Sammlung von mir herausgegebene 
Münze, aber in einem bessern Exemplare, aus dem 
sich jetzi die bisher unvollständig gebliebene Auf- 
= ne à Qu PUCES URSS + ne 


(14) Die aus- den beiden ersten Jahren (Ch. 1292—4) sind în 
Saraï , die aus den folgenden (= Ch. 1501—9) in Charism geprägt. 
* 


108 


schrift ergänzen lässt. Diese ist nan: |,5LJ} LÀ], 
Er (Go) ist der Lebendige und Enige. 


15) Silb. Vorderseite: Cl,» ,LeY] Jolall QUI 
af 4! Jls Hs Der gerechle und  sehr  erhabene 
Chakan Bujan-huli, dessen Reich Gott dauernd erhalte. 
Zu unterst ol) Otrar, oben wird D 5 oder af. 
gestanden haben. Von der Umschrift ist nur noch 
gs Jünf übrig. Die Kehrseite enthält das sunniti- 
sche Symbolum und an den Seiten noch einmal re 
sl — Der hier genannte Bujan-kuli ist ein 


Chan vom Ulus Tschaghatai, den der dortige Major | P 


domus Emir Käsghän auf den Thron hob und der 
Sohn und Nachfolger desselben Abdullah im J. 760 
oder doch bald nachher um's Leben brachte. Bei un- 
sern Geschichtschreibern erscheint er gewühalich als 
* Baïjan-kuli, weil der Name bei Persischen und Tür- 
kischen Autoren Qls geschrieben ist. In der Kasani- 
Qhil cor- 
rumpirt. Dass der Name Bujan zu sprechen , bezeugt 
die Orthographie desselben auf Münzen, auf denen 
er durchgängig Ql »; ganz wie im Mongolischen, 
geschrieben steht. Von diesen habe ich zuerst vor 
mehrern Jahren ein Paar aus der Sammlung des verst. 
Nejelow edirt (**) und aus der ehemaligen Fuchs. 
eine dritte (**). Ausser diesen, sind mir von diesem 
Chane noch einige andere Münzen bekannt geworden; 
sie befinden sich in der ebengedachten Nejelow'schen 
Sammlung , in der des Grafen F. A. Tolstoi und in 
dem Mus. der Charkower Universität. Diejenigen , 


schen Ausgabe Abulghasi's ist er sogar in 


auf welchen man noch Prägeort und Datum erkennet, 
sind aus den Jahren 752. 753 und 754 und aus den 
Stidten Samerkand, Kesch, und, wie die vorliegende, 
welche in das J. 755 zu gehüren scheint, aus Otrar. 
— Otrar aber (mit welchem Namen wir hier die 


(15) s. Mémoires de l'Acad. imp. d. Sc. Tom. IX. Tab. XXI. 
No. 1. et 2. und Die Münzen der Chane vom UÜlus u. s.w. p. 60 
Not. *#* 


(16) Die Münzen der Chane u. s. w. p. 60. No. 441. Tab. XV. 
No. 7. — Man sollle diese Münze auch bei Hn. Prof. Erdmann 
in Numi Asiat. pag. 509 u. folg. erwarten ; aber man findet sie dort 
nicht. Es wird ihr ergangen seyn, wie es dem oben sub No. 9 er- 
wäbnten Seldschuken und noch manchen andern Münzen der ehe- 
maligen Fuchs. und Polot. Sammlungen ergangen ist. H. E. wird 
sie für etwas ganz anders angeschen haben, als vas sie ist. 


numismatische Geographie bercichern) ist eine und 
dieselbe Stadt mit Farab &/,l5 Diess letztere ‘ist 
ihr älterer Name, der sie häufig mit Fariab (LL ,U}) 
in Chorasan , ja auch mit Ferebr ,;,5 das zum Ge- 
biet von Bochara gerechnet wird, hat verwechseln 
lassen (*7). Nach Ibn-Challekan hiess sie auch ol DE 
41 Inner-Farab, zum Unterschiede von einer 
andern gleichnamigen, an der Gränze von Fars gele- 
genen Stadt à JL) ©, genannt, die mir nicht 
weiter bekannt ist. WVenn man im Dschihan - numa 
. 368 lieset, unser Farab habe auch die Namen 
GLL Araf, 5L,L Taras und SRb Baïki, so muss 
dabei mehr als ein Hrthum obwalten. Statt (5/,L] 
Atraf muss bestimmt j|,L] Otrar gelesen werden, 
und die beiden zunächst folgenden Namen kônnen 
unmôglich an ïhrer rechten Stelle stehen und der letz- 
lere davon wird noch dazu ebenfalls corrumpirt seyn. 
Die Conjectur, dass dieser SL Jangi zu lesen sey, 
liegt so nahe, dass ich sie fast für gewiss halte. 
Jangi aber ist eins mit Taras, der jetzigen Stadt 
Turkistan. Das wenigstens besagt das hiesige Baber- 
nameh nach Kehr's Copie : SE 155Y AN ps EL 
JM € In der Englischen Uebersetzung von Ley- 
den steht zwar Otrar anstatt Taras ("*). Aber es liegt 
am Tage, wie leicht JL) ]5 — aus jbl; — 
werden konnte, welche letztere Lesart man vorziehen 
dürfie, wenn man LG bei Sadik Iffahany p. 
56 und Jangy bei Ryischkow Orenb. Top. p. 23 
vergleicht, — Farab aber oder Otrar , am Flüsschen 
Ard etwa zwôlf Werste von dessen Mündung in den 
Sir - deria gelegen , und noch Anfang dieses Jahrhun- 
derts zum Chanat Taschkend gehôrig, war einst als 
Gränzfestung und Handelsplatz weit berühmt und hatte 
dadurch noch einen neuen Glanz gewonnen, dass es 
der Geburtsort mehrerer ausgezeichneten Muhamme- 
danischen Gelchrten war, wie des Philosophen Abu- 
Nafr Muhammed (bei uns als Alpharabius bekannt) 


(17) Von solcher doppelten Verwechselung findet man ein, Beï- 
spiel in Sprengels Geschichte d. Entdeckungen S. 263 Not. e, Auch 
im Heft kulsum ist Farab und el-Fariab für identisch genommen, 
worden, was uns ebenfalls gar nicht Wunder nehmen darf. 


(18) Memoirs of Zehir-ed-din Baber p. 1: Yängi, which is known! 
in books of history by the name of Oirär. 


109 


und des Lexicographen Dscheuhery. Jetzt ist sie zu 
einem unbedeutenden Flecken herabgesunken (‘*),wenn 
sie nicht gar schon in Ruinen liegt, wie man aus 
einer Aeusserung Lewschin's (*) , so wie aus dem 
Umstande , dass man den Namen der Stadt auf seiner 
Karte vermisst , schliessen mügte. 


Ausser dieser Münze des Bujan-kuli hat H. Fuchs 
noch eïnige andere Tschaghataiden gewonnen : 2 ano- 
nyme Bocharische, die vermuthlich vom Chan Ter- 
maschir herrühren, und 2 Samerkandische in Ti- 
murs und dessen nominal-Chanes, Mahmud, Na- 
men in d. J. 792 und 799 geschlagen, von denen 
die vorletzte , die bisher mir noch nicht bekannt ge- 
worden war, in der Liste nachzutragen ist, welche 
ich in den Paralipomenis (**) gegeben habe, Wie 
Münzen der letztern Art ziemlich häufg vorkommen, 
so sind dagegen frühere und reine Tschaghataiden 
sehx selten. In auswärtigen Museen trifft man sie 
nicht, nur in inländischen kommen einige vor, die 
mehrsten in unserm Asial. Museum, das sie dem, 
alle nützliche Zwecke so bereitwillig f‘rdernden Hn. 
Finanzminister, an den sie aus der Kirgisischen Steppe 
gelangt waren, zu verdanken hat. 


16) S. Diese Münze ist unstreitig das grüsste Cu- 
riosum in dieser Sendung. Zwar führt sie weder den 
Namen dessen , der sie prägen liess, noch ist auf ihr 
der Prägeort und das Datum angegeben. Das hindert 
jedoch nicht, die Zeit, der sie angehürt, ziemlich nahe 
zu bestimmen, und ihren Urheber oder wenigstens den, 
dem zu Ehren sie geprägt wurde, zu erkennen. Die ganze 
Aufschrift besteht nur in den zwei Persischen Wor- 
ten jus ls rasti we rüsti d.i. Gerechtigkeit und 
Heïl. Diess aber war die Devise des Rubin-Ringes, 
den der Scheich Sein-ei-din Abu-Bekr Tajabady dem 
Timur, als er ihn in seinem 21. Jahre mit prophe- 
tischem Geiste seinem künfuigen Glücke weihte, an 
den Finger steckte (**) ;, und dessen dieser sich in der 


(19) Rytschkow a. a O. 


(20) Onucanie Enprass - Kaïcarmuxs Opys w emrnei. YU. I. 
cmp. 213. 


(21) Im 2. Bande der neuest. akadem. Mémoires p.556. Note #*. 
(22) The Mulfuzät Timüry transl. by Stewart p.7, wo aber un- 


Folge als Siegel bediente (*). Der Baron de Sacy 
erkannte diesen Spruch daher auch in dem Siegelab- 
druck zu unterst des von ihm herausgegebenen Brie- 
fes Timurs an Charles VE vom J. Ch. 1402 (*“). 
Die vorliegende Münze zeigt , dass dieser Wahlspruch 
auch auf Münzen angewandt worden, auf denen wir 
bisher nur die von ihm als Wahrzeichen gebrauch- 
ten drei Cirkel °° antrafen (**), von denen Ibn- 
Arabschah und Gonçales de Clavigo sprechen, und die, 
weil sie mit eiigen Schnôrkeln umschlungen waren , 
H. Professor Erdmann unlängst, solcher historischen 
Ueberlieferungen ganz uneingedenk , für einen Ochsen- 
kopf angesehen hat (*). Unsere Münze hat diese drei 
Cirkel nicht. Statt dessen führt sie auf der andern 
Seite ein Tamgha , das einige Achnlichkeit mit dem 
oben sub No. 10 vorgekommenen hat, sich aber von 
selbigem theïls durch eine Art von Vogelkopf oben, 
theils durch die dritte senkrechte Linie in der Mitte 
unterscheidet, und mir, so viel ich mich erinnere, 
sonst nur noch auf zweien Münzen vorgekommen ist, 
von denen die eine ohne alle Inschrift (*’), die an- 
dere aber in Neu-( Saraï ? ) geprägt ist (**). Diese 
Münzen, welche Dschutschiden zu seyn scheinen, 
dürften zu der Vermuthung führen, dass auch die 
vorliegende in Kiptschak geprägt worden, vielleicht 
in den Jahren 1591 oder 1395, wo Timur als Sie- 
ger daselbst sich befand, oder auch vielleicht von 
Toktamysch zur Zeit seines ersten Auftretens, wo er 
noch ein Schirmling Timur's war. 


17) Eine S. Schah Roch’s des vierten Sohnes 
von Timur, gepr. in Herat a. 831 (— Ch. 1427-8). 


richtig Tatyabady steht. Tajabad oder Taibad @LLE, >L3B) 
lag in der Nähe von Heral. 

(25) Ibn -Arabschah, ed. Mang. T. IL. p. 782. Scheref-ed-din 
Vie de Timour-Bec. T. III. p. 155, 

(24) Mémoires de l'Institut, Acad. des Inscript. etc. T. VI. p. 125. 

(25) s. Numophylacium Orientale Pototianum p. 59. Recensio 
Numor. Mubammed p. 426—428. Die Münzen d. Chane u.s.w 
No. 445. und de Sacy |. c. 

(26) s. Numi Asiat. Musei Univ. Cas. ed. Fr. Erdmann p.675 

(27) Recensio p. 599. No. 5. 

(28) ib. p. 409 No, 55 und Tychsen de Num. Selgiuc. Tab. IL. 
inter No. I, et II. 


110! 


#8. u. 19.) Noch sind zwei interessante S. Stücke! 


da, die mir hier zum ersten Male begegnet. Das eine 
von einem Timur Ahmed Behadür Chan, und 


das andere mit vier Contre-marques gestempelt, :derem 


eine den Namen eines Sullan's Jadigar, eine zweité 
den der Stadt Balck zu führen scheint, Beide Mün- 


zen werden auch vermuthlich aus jener Gegend seyn. 


Thre nähere Bestimmung muss ich einem freieren Mo- 
mente vorbehalten. 

Soviel für jetit über die ersten neuen Münzerwer- 
bungen des Hn. Staatsrathes v. Fuchs, dessen regem 
Eifer , richtigem Takte und seltenem Glücke wir hof- 
fenilich noch recht viele neue Entdeckungen im Ge- 
biete der Orientalischen Numismatik zu. verdanken 
haben werden. 


ANALYSES. 


CONCOURS DES PRIX DEMIDOFF. 1855. 


4. Ursersicar DES KATUNISCHEN GEBIRGES, VON HERRN 
STAATSRATH Dr. GEBLER. (Manuscrit.) 


(Conclusion, ) 


Im Zoologischen Theïile verbreilet sich der Verfasser 
zuerst über das Vorkommen der niedern Vhiere, na- 
mentlich der Insecten, wovon im Verhäliniss eben kein 
grosser Reichthum herrscht. 
jenseits des Argut, 


Nur an der Tegalewka, 
fanden sich mehrere interessante Kä- 
fer, namentlich unter denselben drei neue Arten, wo- 
von er kurze Beschreibungen mittheilt An Crustaceen 
und Spinnen ist das Gebirge sehr arm, selbst an Am- 
phibien, ja er fand nur an der Südseite einige Vipern 
und Eidechsen, sonst nicht einmal Frôsche. Die Zahl der 
Fische scheint auch beschränkt, doch sind darunter zwei 
eigenthümliche (Salmo lacustris und coregonoides Pall.). 
Reïcher fällt die Zahl der Vôgel aus und darunter fin- 
den sich mehrere eigenthümliche, ja selbst einige vom 
Verfasser als neue vermuthete Formen. Von der interes- 
santen Säugthierfauna erhalten wir ebenso wie von den 
Vôgeln eine lehrreiche Uebersicht, die sich durch manche 
ausführlichere, sehr beachtungsyerthe Bemerkungen über 
Vorkommen, Lebensart und sonstige Eigenthümlichkei- 
ten auszeichnet. So verdienen die Data über den Stein- 
bock, den Argali, das Moschusthier, den Alpenhasen, 
die Ziesel, den Bobak, den Irbis, den Zobel und ganz 


besonders über den Alpenwolf, als viele neue L'hatsachen:, 
enthaltend, unsere Aufmerksamkeit.— Den Bemerkungen 
über die wilden Thiere schliessen sich ebenfalls: nicht, 
uninteressante Bemerkungen über die Hausthiere an, die 
dann den Schluss dér Ucbersicht der Zoologischen FO. s 
ducte machen. | bare) 


Im Abschnitt über die Bewohner dés reanes 
Gcbirges kann zwar/ der Merfasser , was die Vorzeit, an- 
betrifft, natürlich'eben kein erhebliches nenues Licht, in 
das grosse Dunkel bringen. Es dürfte jedoch die sabe, 
dass an der Kotonka, dem Argut und der Koksa sich. 
ebénfalls Grabhügel finden, ganz besonders abér die 
Bemerkuns, dass die Uimonskischen Bauern die Spuren 
eines frühern Ackerbaues auf den gesenwärtig vontihnent 
beackerten Landstrecken gefunden zu haben versichern, 
für die frühere Geschichte, nicht ganz ohne. interesse 
sein. Ebenso verdient die Angabe von dem Vorhanden- 
sein der Spuren eines früher SES besuchten Weges Zi, 
schen dem Talmenje - See und dem Silanowoi, den der 
Verfasser für eine Communicalionsstrasse der frühern 
Bewohner häll, unsere Aufmerksamkeit. Umfassendér 
und oft sehr durch neue oder vwenig bekannte Thatsa: 
chen belehrend sind die Mittheilüngen über den gegen- 
wärtigen Zustand der Bewohner des Allai. So verdienen 
die Nachrichten über die räuberischen Kirgisen der Schmai-: 
schen und Karataischen Wolost, welche auf der Süd- 
wesiseite des Gebirges am Berel und der Buchtarma 
nomadisiren und vom Verfassér im verflossénen Jahre 
von: der kleinen Uskutschanka, einem Nebentlusse” der 
Katun) 
wurden,, unsere Beachtung. Ueber die von Bunge besuch- 
ten Tschuj:schen Kalmüken werden mehrere, unsere K énnt- 
nisse erweiterndé Bemerkungsen mitsetheilt, so untér ane 
dern, dass vor dréi Jahren die aus China einseschlepp- 
ten Pocken ihre Zahl fast um ? verminderten. DietAriga- 
ben über: ihre Verhältnisse zu China, dem sie. näher 
als Russland angehüren, obgleich sie, aueh an Russland 
Tribut zahlen, ferner über ihren Wohlstand und ihr Fa: 
milienleben gehküren .chenfalls. dahin, Die schon früher 
bekannie Thatsache , dass die Kalmüken selbst ein schlech- 
tes Schiesspulver zu bereiten verständen, erhäll durch 
den Führer des Verfassers, der Augenzeuge einer sol- 
chen Bereituns var, eine nähere Bestätisung. 


Dass die Russisch - Altaischen Kalmiken in der Bekeh- 
zum Christenthum vwenigsiens theilweis begriffen 
sind, ist ein hüchst interessantes Datum. Die kurze Skizze. 
über die Art und den Umfans der Jagd der rüstigen 
Uimonskischen Waidmänner müchte für Manchen auch 
einiges Anzichende haben. Besonders interessant dürfte 


nicht vweit von ïihrem Ursprunge angetroffen 
Ress 


rung 


111 


aber die Nachricht von dem fünfjährigen Bestehen zweier 
neuer christlicher Dôürfer im Altai darbieten, als ein er. 
freulicher Beweis, dass christliche Cultur auch im wil- 
den:Altai sich nach und nach weiter verbreitet. Das eine 
dieser. Dôürfer liegt 15 Werst von Uimonsk und zählt 50 
Seelen,. Die Häuser sind nett und die Einwohner betrieb- 
sam. Es fiührt den Namen Nischne-Uimonsk. Das zweite 
(Konsunskaja) ist ärmlicher und besitzt vweniger betrieb- 
same Beyrohner. 


Im letzten Capitel betrachtet der Verfasser die Ver- 
Bindungen des Katunischen Gebirges mit den ïihm be- 
nachbarten zum Altaisystem gehürigen Ketten. Als sol- 
che nennt er den Cholsun im Westen und Südwesten, 
das Kurischumsche Gebirse im Süden und die Gebirge 
des Baschkans und Tschulischman im Osten. Gelegent- 
lich giebt er dann auch theils die Ergcbnisse von Erkun- 
digungen, die er selbst einzog, theils die entweder schon 
gedruckten oder noch nicht gedruckten Erfahrimgen an- 
dérer. Im Abschnitt über den Cholsun tritt Hr. Gebler 
Wieder als cigener Beobachter auf und liefert eine kurze 
Skizze über seine Richtung, seine Flüsse, über seine 
geognostische Construction n:bst Bemerkungen über seine 


Producte. 


Notizen über einige Hauptpässe des Altai, wofür ihm 
künftige Reisende gewiss Dauk wissen werden, bilden 
den Schluss der Darstellung, zu deren Erläuterung in 
geographischer Beziehung eine Karte in Folio beigegeben 
ist, worin die Gebirge, Flüsse, Seen und Ortschafien 
eingetragen sind, deren er erwähnt, ebenso wie seine ver- 
schiedenen Reiserouten. Dass diese Karte den Werth 
der Arbeit noch erhôühen müsse, versteht sich 
von selbst. Fast man nun die vorliegenden Leistungen 
nach ihrem Gesammtinhalte auf, so lassen sie sich als 
eine naturhisorische Skizze des Kalinischen Gebirges 
in den verschiedensten naturgeschichtlichen Richtungen 
ansehen, die theils auf sehr vielfache eigene, sehr müh- 
sam, sogar mit Lebenssefahr gewronnene Erfahrungen, 
theils, zum geringen Theil, auf die Mittheilingen anderer 
sich gründet. Keïnesweges darf man sie jedoch als eine 
blosse lehrreiche oder int ressante Einsicht oder einen 
leichten Ucberblick ansehen, sondern als das Resultat 
ächter vwissenschaftlicher Forschungen, welches Kunde 
über einen bisher nur dem Namen nach gekannten Theil 
des Altai verbreitet, Wir müssen aber dieselbe um 50 
hüher anschlagen, da sie aus der Feder eines Mannes 
floss, der mitten in Sibirien, fern von den Brennpunk- 
ten Europäüischer Bildung gewissenhaft den wissenschaft. 
lichen Fortschritten der Zeit folst. Wenn sie daher an 
sich schon preiswürdig erscheint, so muss die Rück- 


sicht auch in Sibirien das Streben nach Wissenschaft 
aufzumuntern, so: wie die von allen Entomologen. Euro- 
pas gewürdigten Verdienste des Verfassers um die Bear- 
beitung der: Insecten Sibiriens um so mehr zur Erthei- 
lung eines Preises auffordern. 


Commissarien : BRANDT, als Berichterstatter, 


Baez. 


GORRESPONDANCE. 


3. EXTRAIT D'UNE LETTRE ADRESSÉE A M. FRAENN par 
M. SJOEGREN pe Prariconsx LE 27 AVRIL (lu le 
27 mai 1856.) 


— Mein erstes Bestreben ging dahin, mich in geo- 
graphisch ;statistischer und ethnographischer Hinsicht zu- 
nächst über den westlichen Kaukasus sowohl, als über 
Grusien überhaupt, zu orientiren, und es standen mir 
zu dem Behufe, mittelst geneigter Erlaubniss des Ober- 
befehlshabers Baron Rosen, die reichhaltigen Sammlun- 
gen des Generalstabes durch die bereitwillige Gefällig- 
keit des Chefs desselben, Generals Woljchofskij, und 
des Oberquartiermeisters Baron von der Ioven zum freien 
Gebrauche offen. Beiden bleibe ich auch für die Gastfreund- 
schaft, die sie mir erwiesen, für immer verpflichtet. Mit 
inniger Dankbarkeit gedenke ich ebenfalls des würdigen 
Exarchen von Grusien Jeyrgenij, dem ich so manchen 
in lehrreicher Unterhaltung bei ihm zugebrachten Abend 
und, ausser andern Denkmälern seiner freundschaftlichen 
Gesinnung, mehrere seltene und der gelehrten Welt 
überhaupt gänzlich unbekannte Beiträge zur Ossetinischen 
Literatur verdanke, nämlich vier in Tiflis und in Mos- 
kwa mit Grusinischer Kirchenschrift gedruckte Büch- 
lein, enthallend Morgen- und Abendgcbete, einen Ka- 
techismus mit kurzer Moral, die Liturgie, die Taufe, 
Verlobung, Trauung und Becrdigung und ein ABCbuch, 
alle Grusinisch und Ossetisch, ausserdem aber 5) eine 
handschriftliche Ucbersetzung der vier Evangelien ins 
Ossetische. Rechnet man zu diesen noch 6) den bereits 
von Klaproth (Voyage a mont Caucase II, 461) er- 
wähnten und stark, aber zuletzt Aüchtig benutzten älte- 
teren Slawisch-Ossetischen Katechismus, so hat man die 
ganze bisherige Ossetische Literatur beisammen. Alle 5 


- 


112 


erstgenannten, erst seit 1819 übersetzten und edirten Ar- 
tikel rühren von einem vor einigen Jahren gestorbenen 
Ossetinischen Edelmann , dem Gouvernementssecretär 
Iwan Grigorjewitsch Jalgusidse her und behanpten 
ïhren Werth als die ersten ausführlicheren und mit ed- 
lem Eifer von ihrem Verfasser zusammengestellten Bei- 
träge zur Kenniniss wenigstens des südlichen an Grusien 
gränzenden Dialekts der Ossetinischen Sprache. — Be- 
sonders für das Armenische verehrte mir auch schon in 
der erslen Zeit meines Aufenthalts in Tiflis der gelehrte 
Oberpastor dr Deulschen Colonie Dietrich (Verfasser 
einer Ucbersetzung des neuen Testamentes in das Vul- 
gar - Armenische und eines Armenischen Wôrte:buches 
zum Verständniss der älleren Büchersprache) mehrere 
Hülfsmittel, und ich haïte auch mit der Erlernung die- 
ser Sprache bereits einen Anfans gemacht, zumal da 
mehrere gebildete Armenier mich wichtige Ausbeute aus 
der reichhaltigen Literatur ihrer Sprache hoffen liessen , 
und unter andern zwei Gebrüder Arsanof, selbst Ver- 
fasser mehrerer, zur Zeit nur noch handschrifilicher Lehr- 
bücher für das Armenische, mir bei der Erlernung alle 
nur môgliche Unterstützung mit zuvorkommender Gefäl- 
liskeit zusagten. Indessen griffen die ungewohnien klei- 
nen scharfen und eckigen Charaktere meine schwachen 
Augen gleich Anfangs so sehr an, dass ich das Arme- 
nische gänzlich aufseben musste. Die Grusinische Kir- 
chenschrift war auch nicht besser, doch die bürgerliche 
wenigstens erwies sich erträglich, und so wurde in lin- 
guistischer Hinsicht unter Anderem das Georgische oder 
Grusinische vwährend des ganzen Aufenthaltes in Tiflis 
eigenilich mein Hauptstudium, und ich war so glück- 
lich, auch dabei an dem Gymnasiallehrer derselben Sprache 
Sachar Stepanowitsch Korganof, einen mit redlicher 
Ergebenheit bereitwillgen und tüchtigen Leiter zu ge- 
winnen — ein in der That um so glücklicherer Um- 
stand , da die bisherigen gedruckten Hülfsmittel zur Er- 
lernung jener merkwürdigen alten Sprache äusserst dür£ 
tig und mangelhaft sind, und alle mit einander in wis- 
senschaftlichem Sinne kaum den Namen einer Gramma- 
tik verdienen, mit Ausnahme der neuen von Brosset 
in Paris herausgegebenen Grammatik, die ich jedoch 
bis jetzt noch nicht habe bekommen künnen, und daher 
nur nach der früher von demselben Gelehrten edirten 
Chronique Géorgienne auf den Werth jener Grammatik 
schliesse. Auch die vom Verfasser des Mithridates be- 
reits gekannte und (1, 452) erwähnte ältere Grusinische 
Sprachlehre des Grusinischen Katholikos Antonij (auch 
jetzt nur noch im MS. vorhanden) habe ich selbst in 
Tifis, aller meiner Bemühungen unerachlet, nicht ein- 


mal zur Ansicht bekomimen künnen ; nur einen 1829 in 
St. - Petersburg vom Zarewitsch Joan davon gemachten 
kurzen Auszug von 114 Seiten in 4. acquirirte ich in 
Tiflis. — Es ist überhaupt merkwürdig, dass alle ältere 
Denkmäler der Georgischen oder Grusinischen Literatur, 
deren eirstiges Dasein, und zwar bereits in einem nicht 
unbedeutenden Umfange, man doch mit Sicherheit an. 
nehmen kann, so gänzlich verloren sind, dass man 
selbst in der Hauptstadt Georgiens fast nichts mehr da- 
von sieht oder hôrt. Freilich mag indessen noch dieses 
und jenes vielleicht in unbekannten Privathänden oder 
in den wenigen, nach so vielfachen politischen Stiürmen 
übrig gebliehbenen Klôstern stecken, wenigstens verschie- 
dene Beiïträge zu der Kirchengeschichte, Biographieen 
der Heiïligen u s w. Von letzteren besitz! selbst der 
obengenannte gegenwärtise Exarch von Grusien Euge- 
nius eine Sammlung in drei oder vier grossen Bänden. 
Von anderen literarischen Alterthümern ist mir nur die 
Abschrift eines grüsseren Gedichtes über Tariel und 
Nestan Daredshan zu Gesicht gekommen  Sehr 
verbreitet ist bloss der Wachtangische Gesetz Codex, 
der sich in fast allen Gerichtsbehürden vorfinden soll, 
da derselbe noch mitunter als Richtschnur bei der be- 
stehenden Rechtspflege in Georgien dient. — Diess ist 
nun alles, was ich zur Zeit mit Rücksicht auf den Ar- 
tikel über Grusinische Lileratur in dem von Ew. Exec. 
1834 herausgesebenen Xponorornsecriñ caucor®» etc. 
sagen kann; in Betreff der dort aufseführten Desiderata 
von Armenischen Historikern wird es wohl bereits ohne 
meine Bemerkung bekannt sein, dass fast alle in dem 
berühmten alten Armenischen Kloster zu Etschmiadsin 
sich vorfinden, und, wie man mir gesagt, auf Veran- 
gen des Finanzministers oder Ministers des Innern dar- 
über Anzeigen gemacht sein sollen. Ausser zu Etsch- 
miadsin sollen sich aber mehrere derselben Handschrif- 
ten auch in der Armenischen Synodal-Bibliothek zu 
Astrachan befinden. 

Nun aber alle Orientalische Münzen, fragen Ew. Exc.! 
Leider habe ich keine cinzige zu senden, obzwar ich 
die desfallsisen Aufträge keinesweges vergessen habe’ 
Die eigenilichen Desideraten - Verzeichnisse erhielt ich 
nebst meiner mit Kaufmannsfuhren aus Petershurg ab- 
gegangenen Reisebibliothek vwider alle Erwartung erst 
im Februar : Monat; allein auch früher hütten sie mir 
uichts genutzt. 

(La suite incessamment. ) 


EE 
Emis le 20 seplembre 1856. 
PT ET RE LOS EE 


24, NOTE SUR LA FORME DES RÉSIDUS DES POLY- 


Tome I. Ne 15 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIÉ PAR 


L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE. SAINT - PÉTERSBOURG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscrintion d'un volume est de 5 roubles 
assign. en Russie, et de 13 écus de Prusse, à l’étranger. On s'abonne, à S/.-Pétershourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse 
N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N.1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se 
charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsig, pour l'éranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exéculés par l'Académie , ct à leur 
transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extrails des mémoires lus dans les séances; 2: Notes 
de peu d'étendue ix extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants D 4. Rapports; 5. Voyages srienti- 
fiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l’état des musées; 8. Chronique da personnel de l'Académie. 
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 24, Nole sur la forme des résidus des polynomes enticrs. Cozzixs, — 25. A 
de quatre nouvelles plantes du Bresil. BonGARD. — 26, Sur la con uyaison dite YOATE e{ FAIBLE € leur prélendue exislence dans le 
Grec. Gragre. — CORRESPONDANCE. 5. £xrait d'une lettre M. £3086REN à M. rühn, — OUVRAGES OFFERTS. #ai. Juin. 


EE 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. On pourra donc, en représentant par # et p deux 
nombres entiers positifs, dont le second soit tout-au- 
plus égal au premier, supposer: 

Pre 2"—+a,z"—"+-a,2" T'as S - +2 +0ns 


ou bien = S[a,r"-*], a, élant = 1; 


fa = 2 bal, ap. + (21), 


NOMES ENTIERS, PAR M. COLLINS (lu le 26 
août 1856.) 


Il s'agit ici de déterminer la forme générale des ré- 


(2) 


sidus qu'on obtient en divisant un polynome enter 
par un autre polynome entier d'un degré tout-au-plus 
égal à celui du premier, quant à l'argument commun, 
suivant les puissances descendantes duquel les deux po- 
lynomes ont été ordonnés: — objet, à la vérité très- 
élémentaire; mais qui, que je ne sache, n'a point en- 
core élé trailé d'une manière tout-à-fait générale et 
méanmoins propre à fournir des résultats, dont il soit 
facile de saisir la construction. 

Désignant par Fr et par fr le dividende et le di- 
viseur, donnés tous les deux; par gx le quotient, et 
par wr le résidu dont la forme doit être déterminée, 
‘on à cette équation: 

(1) Fr = gr fr + yr 
dans laquelle le degré du polynome gr sera égal à 
la différence des degrés des polynomes Æx et fx, et 
celui de yr de 1 au-dessous du degré de fx. 


= S[(-1) 2,27], b, étant =; 

DES CAPE GP PET Gps 
= S[c,z?"—"], ©, étant — ec. 

Cela posé, en désignant par r,,r,,r,,-.r, les p 
racines de l'équation fx = 0, on aura les p équations: 


Fr =Myr: 

Pr EMYP 
(5) 

Fr = Me 


qui suffiront à la détermination des p coëflicients, c, c,; 
Css" Ch du polynome cherché x. 


Toutes ces équations étant de la forme: 
1 1 
(4) ren m mt à ds ri a nl re rs eu HUE 


ci 
+ Only À dd cr + cat. *æ ports À pre 


114 Ÿ 


on pourra, en faisant pour abréger: 


k 


€ — 


— n—p+3 
4, =c, — NDS 
(5) 
| ARTE A 


leur faire prendre cette autre forme: 

(6) r,+ 8; Es à Vas” Qi mL, r, 
Le 1 -2 : 
Ar, Er, He LE, r hu 


Alors, pour en éliminer d'abord la quantité Z,_,, 
on n'aura qu'à soustraire, de la première de ces équa- 
tions, successivement les (p—1) suivantes. Puis, di- 
visant la première des RES résultantes par r,-r, 


la seconde par r,—r,, et ainsi de suite, et rene 


généralement par 8 
1, 2,;%ep 
de la forme r°, r°, r/,-.r,, et dont le nombre des 


facteurs, a + 8+ y... +, soit égal à m, de 


sorle que: 
T 2 2 
A a di 
S [r pr: 1 a 


(1) $ 
Q + ah +0 = m 


1,2,;°*°p 
on obtiendra (p—1) équations de la forme: 


(8) + a 5+ 
1,3% 1,23 


la somme de tous les produits 


ss... 


1,3 


P:? 
LETTRES 
où la Line: z dés: successivement, être ner Vpr par 
les nombres 2, 3,--..p. 


En opérant de la même manière sur les (p— 1) 
équations (8), puis sur les (p—2) équations qui en 
résulteront, et ainsi de suite, on parviendra enfin à 
cette seule équation : 


(). S +a 54 ++ An=p $—= 


3,2,° 1,2,°* 25° GE 2 


fc Rs 


d'où l'on Men 


(10) = 


Si, avant das Le soustractions mentionnées, 
on multiplie la première des équations (6) par r,, la 
seconde par r,, etc., le procédé que nous venons d'in- 
diquer conduira finalement à cette équation: 


= S +0,54 


1:23° 12,° 


QUE Anp ë “fs An p+i 


1,25p 


(11) + ut 


25° Nu. p 


+8. $ TA $ +E£, 


1,2,* 122 %R 

Le même mode d'élimination étant encore appliqué 
aux équations (6), après en avoir multiplié la première 
par r°,, la seconde par r°,, etc.; puis, après les avoir 
multiplié, respectivement, par r°,, r°,, r°,, etc.; puis 
par r%,,r%,,r%,, etc., et ainsi de suite, on obtiendra, 


m 


3 ue ; mn 
en écrivant, pour simplifier, $, au-lieu de S  , les 
1,2,***p 


relations suivantes: 


sl] 
Fa ET: he 
= 1 RAR — a &, 
etc. etc. 

Or, les expressions 8, étant loutes des fonctions sy- 
métriques des racines de l'équation fr = 0, il doit 
être possible de les changer en fonctions des seuls 
coëfficients, Z,, à,, b,s de celle même équation. En. 
effet, on peut prouver que 


(13) # =$ Li, re » 3] 
ii pra 
= S[ (174 —— 
al Éd A 
a + ñ pe HS 
û +ai + ce. pi —m 
et c'est au-moyen de cette proposition qu'on parvient 
ürer des relations (12) les formules suivantes: 


PE, ,] 4 


#) Dans loules les expressions de la forme S [fonct. a, &, ç,--- 


1 2 3 £ à = 
a, a, a,---], les caractéristiques q, É, etc. désignent succestirement 


0, 1, 2, 5, elc., en salisfaisant à la fois aux équations de condition. 


(telles que a + aù + 30 + 


diatement au-dessous de ces expressions, que. Æotñe a nommées des: 


++. = m, ou autres), placées immé- 


agyrégats combinatoires. — Les earactéristiques. de la, forme n/, ox 
n désigne généralement un nombre enlier positif, remplacent des pro- 


duits tels que 1:2:3-+:n. Pour le cas particulier de n— 0, il. faus 


prendre 0! — 1. Enfin, quant aux expressions (6-1)! (ia + 7), 
qui entrent dans les formules (14) et (16), il faut, à cause de: 


Ga + — f, de même les égaler à 1 dans le cas de b —@ 


115 


— Sfar" #: 4% Î, DRE T 


+ 2 


a! aire 
a+ate.+h=6 
a ai TASSE 1 = n—p+#i—a 


€,= ports Lib ab Pa | 


.h: 


ANTON 


HN ERNEST 
aa era me -p+a—a 
elc. elc. 
et généralement : 
(14) Cm 
nr +1 m+2 
Shi) PE + ia v (6-1): (a+ a ee), ge b, #4 4, 
TR TRPEUT 
EN EEE | 
p 


OH 20 Het = n—ptmtti— 
d'où l'on obtient enfin la forme cherchée du résidu wz: 


(15) Sex] — 


+ 
(A) tes 21) Q 
re 

at a! 

P 


a—=6 


+. 
234. Aus np tie 


25. QUATUOR PLANTAE BRASILIENSES NOVAE ICONI- 
BUS ILLUSTRATAE (lu le 17 juin 1836). 


Les plantes nouvelles, qui forment le sujet de ce 
mémoire , sont : 


1) Une nouvelle espèce d'Æntonia. Pohl, dans 
son bel ouvrage sur les plantes du Brésil (*), avait 
fait connaître, sous le nom d'Anfonia, un nouveau 
genre de plantes de la famille des Rubiacées, très 
remarquable par un calice formé de plusieurs rangées 


(*) Plantarum brasiliensium icones et descriptiones bactenus inedi- 
te. Tom. Il. p. 15. t. 108. 


d'aile. 


d'écailles imbriquées; structure qui jusqu'alors n'a- 
vait pas encore été observée dans aucune des plantes 
de cette famille, L'unique espèce connue fut décrite 
et figurée sous le nom d’An/onia orala. Maïs n'ayant 
sous Îles yeux que des échantillons en fleurs, l'au- 
teur ne pouvait faire sur le fruit de cette plante que 


des conjectures qui , aujourd'hui, se trouvent être er- 


ronées. 


M. Bongard , 


en donnant la description et la f- 


gure d'une nouvelle espèce de ce genre, qu'il nomme 


Anlonia pubescens , éclaircit la structure du fruit qui 
est une capsule, et non pas une baie, comme Pohl 
l'avait présumé. Cette capsule est oblongue , glabre , 


biloculaire, polysperme ; marquée au milieu des deux 
côtés par un sillon longitudinal , 


s'ouvrant de haut 
en bas en deux valves qui, lors de la déhiscence, 
parlagent dans son épaisseur la cloison, de sorte que 


chacune en ait une qui lui soit propre. La placenta , 


dont on trouve une dans le fond de chaque loge, 
est de forme ovale amincie vers le bas en une es- 


pèce de support. Les semences sont aplaties et gar- 


nies aux deux extrémités d'une membrane en forme 
Le genre An/onia appartient par conséquent à 
la tribu des Circhonacees, 


La nouvelle espèce, dont il est question, a été 
recueillie par M. Langsdorff près de Sabara; c'est 
un arbuste de 6 à 8 pieds de hauteur et très ressem- 
blant à l'Anlonia ovata ; mais elle en diffère par des 
feuilles généralement plus petites et fortement pubes- 
centes en dessous, tandis qu'elles sont parfaitement 
glabres dans l'espèce de Pohl. 


2) La seconde nouvelle plante appartient au genre 
Physostemon de Martius. Cette espèce tient exacte- 
ment le milieu entre les deux espèces que M. Mar- 
tius a fait connaître dans son précieux ouvrage sur 
les plantes du Brésil, ayant les feuilles de l'une 
(Physostemon tenuifolium) et le fruit de l'autre (P4. 
lanceolatum) , de sorte qu'il est difcile, si non im- 
possible, de distinguer le Physoslemon enui ifoliure et 
l'espèce nouvelle , dont il est question, et qui a reçu 
le nom de PAysostemon ambiguum , 


sans voir ces 
plantes en fruit. 


116 


3 et 4) Deux espèces de plantes enfin appartiennent 
à ua nouveau genre que M. Bongard propose sous le 
nom de Charidion. Ce genre est voisin du Luxembur- 
gia de St.-Hilaire , ou de l’Æciranthera de Martius. 
Les espèces qui le forment en ont tout le port; l'in- 
florescence , la couleur des fleurs, la structure du 
calice et de la corolle sont exactement celles du ZLu- 
zemburgia , les étlamines même en offrent la mème 
forme, mais elles sont rangées en cercle autour du 
pistil, tandis qu'elles se jettent de côté et se réunis- 
sent en un fascicule dans le genre susdit. Une diffé- 
rence plus remarquable encore se fait voir dans le 
pisüil qui, allongé, prismatique , triloculaire et cou- 
ronné d'un style court dans le £uremburgia ; paraît 
dans le Charidion aplali, pentagone et à cinq loges, 
couronné d'un style assez long se terminant en un 
stigmate petit et poncliforme. 

Ces différences caractérisent suffisamment ce nou- 
veau genre; mais il est à regrelter que l'état de jeu- 
nesse, dans lequel se trouvent les échantillons exami- 
nés, ne fournisse pas des notions plus exactes sur la 
structure du fruit, 

Les deux espèces de plantes, qui forment ce nou- 
veau genre, ont été recueillies par M. Langsdorff. 

Ce sont, comme en général les espèces de Zurem- 
burgia , des arbustes d'un poit très élégant; l'une, 
qui a reçu le nom de CA. cordatum, a des feuilles 
aliernes , sessiles , lancéolées, prolongées en pointe et 
échancrées en coeur à leur base. L'autre, ayant des 
feuilles étroites, relrécies vers la base, a reçu le nom 


de CA. angustifolium. 


———<“#“<2<— 


26. UEBER DIE SOGENANNTE STARKE UND SCHWA- 
CHE CONJUGATION UND IHRE VERMEINTLICHE 
BEGRÜNDUNG 1M GRIECHISCHEN, VON FRIEDR. 


GRAEFE (lu le 20 août 1856). 


Jacob Grimm ist es, der die Eintheïlung in 
slarke und schwache Conjugation bei den Germani- 
schen Dialekten besonders geltend machte. Nach ihm 


c. In den beiden ältesten Dialekten, dem Gothischem 
und Althochdeutschen, — um nur diese hier zu erwälr- 
nen , — giebt es nämlich bald ein Präteritum auf /a und. 
ta, bald ein anderes, das, wenn es nicht redupli- 
airt, nur durch eine Diphthongirung seines Waurzel- 
vokals, ohne jenes temporale / oder 4 sich kennilick 
macht, Die erstere Form, da sie etwas Aeusseres an- 
zuselzen scheint, bei abgeleiteten und fremden Ver- 
balstämmen besonders aufiritt und oft später die andere 
Form verdrängt, gilt für neuer und wird der schwa- 
chen Conjugation zugetheilt, während die andere, 
organisch aus der Wurzel herausgehildet, der star- 
ken anbeim fällt. Das heutige Deutsch enthält noch 
genug Beispiele von beiden Formen, in einer und 
derselben Wurzel, wie: ich fragte und frug, ich 
rufte und rief. Dass nun jene sogenannien schwa- 
chen Formen nicht gerade die später entstandenen 
seien, schien schon daraus hervor zu gehen, dass 
sie sich im Althochdeutschen namentlich bei den Ver- 
bis auf 6m und ém zeigen, die, griechischen auf 
ou und mu entsprechend , sicher die ältesten For- 
men enthallen, so gewiss im Griechischen selbst die- 
Mi-Conjugation älter ist, als die auf w. Zudem zeigt 
sich im Althochdeutschen und anderwärts neben der 
Endung ta oft auch noch ein innerer Vokalwechsel , 
also starke und schwache Form vereint, wie z. B. 
von séellan, stellen, stalla, gerade als ob man von 
otéllow , wie orahxa, so auch iorahoa gesagt hätte,. 
m.s. Grimm, J. p. 871 f. vergl. Rask, samlede tit 
dels forhen utrykle Afhandlinger , B. 1. p. 239, was: 
im Isländ. dem Recens. des letztern Werks in d. Berl.. 
Jahrb. 1836. Jan. p. 150 am auffallendsten schien. 
Ferner, bei so viel Uebereinstimmung in allem andern, 
namentlich den Personalendungen des alten Germani- 
schen Verbi mit dem Griechischen , musste es bei. 
jener Ansicht von starker und schwacher Conjugation: 
hôchst auffallend scheinen, dass in der Temporalbil- 
dung sich gar keine durchgreifende Annäherung,, 
ausser den von Grimm nachgewiesenen vocalischez 
Verhälinissen, ergeben wollte. Und die Eintheïlung 
in starke und schwache Conjugation selbst zeigte sich 
um so verdächtiger, als sie weder mit der starken 


wird die Scheidung vorzüglich durch eine doppelte [und schwachen Declination in rechter Harmonie war, 
Bildung des Präleritums begründet, D, Gram. L. p. 856. | — wie diess Grimm selbst zugiebt, — noch auch 


117 


eine klare Anwendung auf die classischen Sprachen 
verstattete, wie es doch bei allen Stammverwandten 
der Fall seyn musste, wenn sie bei irgend einem 
Grand hatte. Denn Grimm selbst, D. Gram. L p. 
1060 5. mit aller Vorsicht darüber sprechend, konnte 
sie nicht klar machen ; und Kühner, der die Sache 
als einen neuen erwünschten Fund vorschnell aufgriff, 
Gr. Gr. L., p. 96, Anm. 1., hat dieselbe geradezu 
umgekehrt, wenn er £xn« für schwache und éxavoa 
für starke Conjugation hält. Vel. p.97. a. b. «. B. 

Mit einem Worte : an der ganzen Eintheilung ist 
nichts, und wir haben nicht doppelte Formen einer 
und derselben Zeit, sondern zwei nchen einander 
bestechende Tempora, wovon das erste auf /a und da, 
das Neudeutsche Imperfectum auf Ze, dem Griechi- 
schen Aoriste auf oœ mit oder ohne vorhergehen- 
den Vokalwechsel entspricht, das nur den Wurzel- 
vokal diphthongirende aber ein Griechisches Perfe- 
ctum ohne Reduplication darstellt, dergleichen in den 
reduplicirten Gothischen Formen nothwendig aner- 
kannt werden muss. In sofern nun bei den verbis li- 
quidis das Perfectum ohne Reduplication mit dem er- 
sten Aoriste, ohne s, in eins zusammenfällt, er- 
scheint das Germanische Präteritum der starken Form 
ganz wie ein erster Aorist, ohne den sogenannten 
Charakterconsonanten ; wie valu — opahlw, vial — 
aognia ; stiku — oriqw, Sleic = èoveya oder &orouya, 
wegen ovoîyoc ; uélyo —ich melke, u£uoiya — ich 
molk; u#10w, ich schmelze, alt, schmilzu, uéuolda — 
ich schmolz, alt, schmalz. 

Dass die Germanische Endigung /a oder da dem 
Griechischen 6œ wirklich entspreche, also einen er- 
sten Aorist in Griechischer Form bezeichne , kann 
keiner Frage unterliegen ; denn gerade ebenso ent- 
spricht das passive Gothische da cinem Griechischen 
#œ und Slavonischen sä in reciproquer Bedeutung, 
und 0, +, t, alterniren überall im Griechischen. 
Achnlich wird im Zakonischen, nach Thiersch, 
noinox zu xoïc« , ÉUTOQUOE zu éuroqiée, und es 
finden sich Perfecta ohne Reduplication, wie £yo48a 
stat yéyoapa. 

Bei dieser Annahme: das Gothische da und Alt- 
hochdeutsche. fa entspricht einem Griechischen Aorist 
auf 6æ, erklärt sich alles auf das befriedigendste. 


Die Gothischen Verba auf ja gleichen Verbis auf £w, 
sind also sonach freilich wohl auch abgeleitet; sie 
haben mit Recht ida , wie die Griechischen 10@ oder 
eo. Gleiches gilt von den Althochdeutschen Formen 
auf ju mit Aor. oder Imperf. auf “a. Wie aber Verba 
auf ew, odex pura überhaupt, eigentlich kein Perf. 2. 
und keinen ersten Aor. ohne © haben, so haben die 
Gothischen auf ja und jene auf ju auch kein soge- 
nanntes starkes Imperfect. Wenn als Ausnahme das 
Gothische 4idja , ich bitte, 4adh, ich bat, giebt, 
Grimm, p. 844. n. 4., so bietet sich zu quaéw auch 
ein ëquaaæ dar, und es Häisst sich zéquia denken. 
Wie ferner die Verba in we, als von puris slam- 
mend , reguläre Aoristen in n0&, woæ etc. machen 
müssen, so haben die Althochdeutschen sogenannten 
schwachen Formen auf ém und ôm Aoriste auf éfa 
und a, habéta , salpôla. Endlich das Gothische de- 
dum itt nun in dic klarste Analogie mit cinem La- 
teinischen amäaverunt , ducserunt , amaverim, ducserim, 
gehalten zu amavi, ducsi, oder einem Indischen aja- 
sisham, verglichen mit ajasis, worüber wir ander- 
wärts gesprochen. Ja, ganz Anomales erklärt sich : 
wenn èa (ëav— y) im Plur. ë6ay oder #j6æv giebt; 
also sich zweierlei Formen begegnen , — starke und 
schwache , — so sehen wir etwas ähnliches, wenn 
sich im 'Althochdeutschen aus scriu, “oéw, das 
Prät, screi, im PI. zu scrirumés entwickelt, als ob 
von oéw , theils £fopea , theïls toeoa — ET pEQ&;, 
wie èoœ = eram, sich bildete. 


Wenn es nun aber wahr ist, dass Futurum 1, 
und Aoristus 1. im Griechischen aus den einfachen 
Formen des sogenannten 2ten Futurums hervorgegan- 
gen sind, so kann man wohl zugeben, dass auch 
nach dieser Ansicht, die Germanischen Präterita mit 
la und da eine secundaire Bildung zeigen, aber ge- 
wiss so alt sind, als die Griechischen entsprechenden 
Formen. Dabei ist weder hier noch dort an äussere 
Agglutination zu denken. Wie endlich im Griechi- 
schen bald der eine bald der andere Aorist sich im 
Gebrauch festgesetzt oder die Oberhand bekommen 
hat, so ist hier mehr oder weniger die Form des 
ersten Aorists mit {& oder da, eben der anscheinen- 
den Aeusserlichkeit wegen , vorherrschend geworden. 


118 


Die weitere Betrachtung dieser Formen führt zu 
schr in das Einzelne, als dass sie hier einen Aus- 
zug verstatten künne. 


CORRESPONDANCE. 


3. ExTRAIT D'UNE LETTRE ADRESSÉE A M. FRAEUN PAR 
M. SJOEGREN pe Piariconsk LE 27 AVRIL (lu le 
27 mai 1856.) 

( Conclusion. ) 


Abgeschen davon, dass das genaue Beschauen und 
Vergleichen alter Münzen überhaupt und besonders noch 
Orientalischer meinen Augen mit zum Verderben ge- 
reichen würde, ist auch Tiflis gar kein an alten Mün- 
zen ergiebiger Ort und das Wenige, Was sich auftrei 
ben lässt, nie für den blossen Geldwerth zu bekommen. 
Ein dortiger Beamte, bei dem ich eine kleine nur an- 
gefangene, aber aus denselben Ursachen nicht mehr 
fortgesetzte Münzsammlung sah, hatte zuletzt eine jede 
Münge ohne Ausnahme mit einem Dukalen bezahlen 
müssen. Und bei allem dem läuft besonders ein unge- 
wohnter Dilettant Gefahr, bei dem theuren Handel 
dennoch betrogen zu vrerden, vie es jenem Lite- 
raten selbst ersangen war. Seitdem man angefangen, in 
den neuen Transkaukasischen Provinzen nach alten 
Münzen zu fragen und solche anzukeufen, soll sich in 
der Armenischen Provinz eine ganze Dortf- 
schaft auf das Nachmachen alter Münzen ge- 
lest und darin auch, durch den guten Erfolg zur fort- 
gesetzten Uebuns aufgemuntert, bereits eine bedeutende 
Fertigkeit erlangt haben. Die cinzigen transkaukasischen 
Gegenden, worin man noch wirkliche alte, zumal orien- 
talische Münzen häufger findet, sind eigentlich die 6st- 
licheren Muselmännischen Provinzen. Um nun doch so 
viel als môglich auch den numismatischen Wiünschen 
Ew. Exc. meinerseits entgegenzukommen , empfehle 
ich in Hinsicht der gedachten Provinzen Herrn Pastor 
Hohenacker. Er ist wohl eigenilich Naturhistoriker 
und namentlich Botaniker und steht auch schon mit 
unserer Akademie durch Trinius und Brandt, wenn ich 
nicht irre, in Verbindung; er sammelt aber auch Mün- 
zen und hat bereits viele an Zvvick in Sarepta geschickt, 
wie er mir selbst sagte, als ich im Winter in Tiflis 
Gelegenheit haîte ihn zu sehen und zu sprechen. Er er- 
klärie sich dabei bereitwillig, auch in numismatischer 


Hinsicht der Akademie zu dicnen, wenn er dazu mit 


Aufirägen und Instructionen versehen würde, Gern hälte 


ich ihm gleich ohne weiteres die mir mitgetheilten über- 
tragen ; 


allein damals wraren meine Bücher noch nicht 


angekommen, und Hohenacker reiste lange vorher nach 


seinem gegenWärtisen Wohnorte Jelisawethpol wie- 
der zurück, wo er noch wenigstens dieses Jahr zu 
bleiben vermeinte. Sie kônnen sich also, wenn ge- 
fällig, directe an ihn selbst wenden, und zwar um so 
mehr, da es hüchst problematisch scheint, ob mir die 
Umstände überhaupt erlauben werden, selbs! in die ôst- 
licheren Provinzen zu kommen, wenn es gleich recht 
interessant sein müchte, wenigstens Jelisawethpol und 
die angränzende Schekinsche Provinz zu besuchen, um 
in derselben die, wenigstens der Sprache nach, jetzt nur 
noch auf das Dorf Wartaschin beschränkten Ueber- 
reste der Uden, eines ehemals viel weiter und in den 
Jelisawethpolschen Kreis hinein verbreiteten Stammes, 
näher kennen zu lernen, eben so wie die alten unbe- 
kannten Inschriften, die sich in demselben Dorfe in ei- 
ner Kirche befinden sollen, und deren auch bereits Klaproth 
erwähnt hat in seiner Beschreibuns der Russ, Provinzen 
zwischen dem Kaspischen und Schwarzen Meere S. 1717, 
wo er zugleich einige Wôrter als Proben von der noch 
erhaltenen Mundart der Uden mittheilt und sie positiv 
für einen Lesgischen Dialekt ausgiebt, eine Behauptung, 
die dann mit dem in Waratschin verdrehten Namen 
des Dorfes auch in Hassel's Erdbeschreibung des Russ. 
Reichs in Asia S. 762 und 770 übergegangen, obzwar 
sie an sich nichts weiter ist oder wenigstens sein sollte, 
als eine aus der nahen Nachbarschaft der Lesgier gefol- 
gerte Vermuthung. Zufälligerweise hatte ich nämlich in 
Tifis Gelegenheit wenigstens etwas auch mit der Spra- 
che der Uden, so wvie sie jetzt noch im Dorfe Warta- 
schin besteht, bekannt zu werden, und ich habe darin 
keine solche Aechnlichkeit mit den von Klaproth selbst 
bekannt gemachten Lesgischen Wôrtersammlungen ge- 
funden, so vie auch seine eigenen wenigen Udischen 
Sprachproben eher gegen als für seine Behauptung zeu- 
gen. — Ueberhaupt muss ich der Wahrheit gemäss be- 
merken, dass mein schon früher aus gegründeten Ursa- 
chen gegen die Zuverlässigkeit des so eben gedachten 
Schriftstellers (dessen schüne Talente ich übrigens gar 
nicht in Abrede stellen will) gehcgter Argwohn durch 
meine Erfahrungen auf dieser Reise nur zu sehr be- 
stärkt worden, und es hat sich mir je länger je mehr 
ergeben, dass Klaproth ein hôchst unsicherer Führer 


ist, bei dessen Gebrauche man nicht genug auf seiner 
Hut sein kann. Schon bei meinen Studien über das Ge- 


119 


orgische oder Grusiuische entdeckte ich bei ihm Fehler, 
die mich bei dem dermaligen Stande der Georgischen 
Literatur in Vervunderung setzten und sich nur durch 
die hôchste Flüchtigkeit und Fahrlässiskeit erkliren las- 
sen. So werden , um nur ein, aber exstantes und zufäl- 
liger Weise recht charakteristisches, Beispiel anzufüh- 
ren, die Grusinischen Wôrter bneli, finster, und 
natheli, hell, in der Reiscbeschreibung (in der fran- 
züsischen Ausgabe 11, 522 und 552) gerade umgekehrt 
clair und obscur gegeben. Auch in der Asia poly- 
glotta wird derselbe Missgriff (S. 113 und 115) von 
Neuem wiederholt und erst in dem sonst überhaupt er- 
bärmlichen Vocabulaire Géorgien- Français von 1827 
sieht man bneli mit ,,ténèbres, obscur“ und natheli 
mit ,,clarté, lumière“ übersetzt. Nalürlicher Weise musste 
es mit solchem Verfahren noch weit ärger hergehen bei 
Sprachen, wo wenige oder gar keine Vorarbeiten va- 
ren und der Sprachforscher sich mehr auf blosse Doll- 
metscher verlassen musste. So wimmeln denn nun auch 
die Klaprothschen Collectancen über das Ossetische von 
Fehlern allerlei Art, so dass nur der allergeringste Theil 
ganz richtig ist. Denn absesehen von Verdrehungen und 
Verstimmelungen so wie von Versehen in der deuili- 
chen Darstellung der Ossetischen Wôrter, findet man 
unter diesen nicht selten auch solche, von welchen die 
Himmlischen allein wissen mügen, Wo sie hergenommen 
sind , es sei denn allenfalls, dass sie irgend einem abge- 
legenen Winkeldialekte angehôüren, obzwar alle meine 
Gehülfen ihre Aechtheit überhaupt bestritten. Gar of bin 
ich auch auf lächerliche Quiproquo's gestossen, die of 
fenbar aus gegenseitisgen Missverständnissen entsprungen 
sind, weil sich Klaproih keine Zeit oder Mühe ge- 
geben erst zu untersuchen, ob seine Dolmetscher ihn 
auch richtiz verstanden hälten. Aehnlichen und in sol- 
chen Fällen so natüriichen Missverständnissen war ich 
mit dem Ossetischen anfangs selbst ausgeseizt, legte 
es daher in Tiflis bei Seite, und trieb den Umstinden 
und dem Orte gemäss andere Studien, In Wladikaukas, 
Mo, die alte Vorstadt selbst von einer Menge Ossetini- 
scher Familien bewohnt wird, war ich so glücklich, 
miltelst der zuvorkommenden Empfehlung des Oberbe- 
fehlshabers Baron Rosen an den dortisen Commandan- 
ten Obristen Shirokof, einen guten Dolmetscher Shu- 
kajef zu bekommen, der selbst geborner Ossetine und 
zwvar aus dem Tagaurischen Stamme, dessen Sprache 
für die reinste gehallen wird, einen Cursus im Tiflis- 
schen Seminarium mitgemacht halte und daher auch mit 
dem Grusinischen sowohl als dem Russischen gramma- 
tisch vertraut vyyar, 1hm gesellte sich zu Folge einer an 


deren günstigen Empfehlung des Exarchen von Grusien 
mit unverdrossenem Eifer zur Unterslützung bei meinen 
Ossetinischen Beschäfligungen hinzu das Oberhaupt der 
dortigen Ossetinischen Mission, der Protohierej Schio 
Dwali Schwili, ein geborner Grusiner. Mit ihnen 
wurden nun die simmilichen Klaprothschen Collecta- 
neen nebst meinen darüber in Tifllis entstandenen Be- 
merkungen von Neuem revidirt, Wort für Wort discu- 
ürt und gesichtet, darauf die grammatischen Formen 
mit môglichster Sorgfalt und Umsicht im Speciellen her- 
vorgesucht und erürtert, vwobei es mir sehr zu slalten 
kam, dass ich auch von dem Georgischen Sprachge- 
bäude wenigstens zu ener allgemeinen Uebersicht be- 
reits gelangt war. So besitze ich nun endlich auch schon 
über das Osset'sche eine feste Grundlage, vwrorauf sich 
mit gutem Erfolge wird foribauen lassen, wenn ich 
enst, wie ich mit Gottes Hülfe hoffen will, unter bes- 
sern Auwpicien meiner Gesundheit nach Wladikaukas 
zurückkehren verde. Bis zu der Zeit versprechen mir 
meine Gehülfen, von mir dazu angefeuert, zu meinem 
und zum allsemeinen Besten in ledigen Stunden neue 
Material‘en zu künftisgen Hülfsmiüteln bei der Erlernung 
der Ossetinischen Sprache vorzubereiten, zu vwrelchem 
Behufe ich zu ihrem Gebrauche und, ihrem eigenen 
Wunsche gemäss, vorläufig auch ein neues, dem Russi- 
schen accommodirtes Alphabet entwarf. — Aber es ist 
Leit für d'eses Mal zu endigen, da mein Bref schon 
umständlicher geworden jst, als ich eigentilich wollte und: 
sollte. Also nur noch ein l'terarisches Anekdôtchen aus 
und über Wladikaukas, Es wird Ew. Exc. wahrschein- 
lich nicht uninteressant sen zu vernehmen, dass in der 
dort'gen geme nen russischen Volkssprache Baparm (Wa- 
1äger) in der Bedéulung von Räuber als ein Schimpf- 
wort gebraucht wird, wie ich eines Tages ganz zufälliger 
Weise auf einem Spaziergange bei Gelegenheiït einer zwi- 
schen den Strassenjungen entstandenen Zänkerei erfuhr, 


Anmerkung. Hinsichilich des, in diesem Briefe (s. 
die vor. No.) über die Ossetische Litteratur Gesag- 
ten verweisen wir noch auf Hn. Brosset's interessan- 
ten Rapport sur Les livres en langue de l'Ossethi présentés 
au nom de S. A, le Prince Théimcuraz le 9 Oct. 1835, im 
Journal Asiatique. IIIe Série, Tome I. p. 202 sq. 


Fa. 


120 


OUVRAGES OFFERTS. 


Mar. 


XLVIIL. Verhandlungen der Kaiserl. Lenpoldinisch-Ca. 
rolinischen Academie der Naturforscher. XIV. 4te Ath. 


Bonn 1828. XVII 1. 2 4 XLIX. Correspondenz der 


Schlesischen Gesellschaft für vaterländische Cultur. Bres- 
lau 1820. II. 4. L. Jahresbericht der Schlesischen Ge- 
selischaft für vaterländische Cultur. Breslau 1825 —1851. 
4. LI. Mémoires de mathématiques par Guill. Libri. 
Berlin 1835. 4. LIL. Atli del r. osservalorio astronomico 
di Modena, raccolti e ordinati da G. Bianchi. Modena 
1834. I. fol. LILI Osservazioni fisico-geognostiche fatte 
in un viaggio per diversi luoghi delle provincie di Terra 
di Lavoro et di Abruzzo nella state del 1834 dai — 
Gussone et Tenore per disposizione della reale Acade- 
mia di scienze. 8. LIV. Kongs Vetenskaps-Academiens 
Handlingar fôr är 1834. Stockh. 1855. 8. LV. Arsberät- 
telser om Vetenskapernas Framsteg — afgifne af Kongl. 
Vetenskaps - Academiens Embetsmän. d. 54. Mars 1851. 
Stockholm 1834. 8. LVI. Tal om Jernhandteringens 


tilltand inom Fäderneslandet, med anteckningar üiver 
dess framstegi andra länder — af P. A. Tamm. Stock- 


holm 1836. 8 LVII. Compendium Florae Germanicae. 
Sectio I. — scripserunt M. J. Bluff et C. A. Fingerhuth, 


Editio altera, curantibus M. J. Bluff, C. G. Nees ab 
Esenbeck et J. C. Schauer. T. I. p. I. Norimbergae. 


1856. €. LVIII. Entomologische Beiträge von Dr. J. F. 


C. Ratzeburg. 4. LIX. Proceedings of the Excise Com. 


mittee with documents relating thereto. 8. LX. Tsiän 
dsû wên, sive mille literae Ideographicae. P. F. de Sie- 
bold. Lugd. Bat. 1853. 4. LXI. Fauna Japonica, auct. 
Ph. F. de Siebold. Crustacea. Decas I. Lugd. Bat. fol. 
LXII Fauna Japonica Chelonü. Lugd Bat. fol. LXIIT. 
Nippon, Archiv zur Beschreibung von Japan. LXIV. 
Philosophical Transactions of the royal Society of Lon- 
don, for the year 1855. part. I. II. 1855. 8. LXV. Phi- 
losophical Transactions of the royal Society of London. 
4834. Part. II. 4. LXVI. Proceedings of the royal Society. 
No. 17—253. 1835, 1834. No, 17—22. LXVII. Report 
of the fourth meeting of the british association for the 
Advancement of science. London 1835. 8. LXVIII, Me- 
moirs of the royal astronomical Society, Vol. VIII. Lon- 
don 1835. 4. LXIX. Observations of the tides taken at — 


Dock-Yards — London 1883. 8. LXX. Observalions of 


the tides, communitated to the royal Society by the 
Admirality. London 1853. LXXI. An account Of — 
Joh. Flamsteed — complited from his own manuscripts — 


to which is adeted his british catalogue of stears, cor 
rected and enlargedy by Francis Baily. London 1855. 8. 
LXXII. Astronomical observations made at the royal 
observatory at Greenwich. London 1854. 2-5, 155&- 
1—5. fol. LXXIIL Researches on the tides; fourth se- 
ries, by W. Whewell. London 1856. 4. LXXIV- Ca. 
talogue of 7585 stars chiefly in the southern hemisphere, 
by W. Richardson. London 1835. 8 LXXV, Report 
on the new standard scale of the royal astronomical 
Sociely, by F. Baily. London 1856. 8. LXXVI. On 
the satellites of Uranus, by J. F. W. Herschel. Lon- 
don 1854. LXXVII. Liste of test objects, principally 
double s'ars, by J. F. W. Herschell, London 1856. 8. 
LXX VII. A second series of micrométrical measures 
of double stars — by J: F. W. Herschel London 1834. 
8. LXXIX. Newton and Flamsteed — by William 
Whewell. Cambridge 1836. 8. LXXX. Experimental 
researches in electricity by M. Faraday. London 1855. 
8. LXXXI. Halley's comet by Cooper. 8. LXXXII. 
Rhunkenii epistola inedita ad Capperonnarium ed. Mor- 
genstern, fol. 
Junx. 

LXXXIIL. Mémoire sur l'intégration des équations di£ 
férentielles par Cauchy. 8. LXXXIV. Die Regenwiürmer 
auf den Feldern der orientalischen Numismatik von Dr. 
E. Adernson. Leipzig 1856. 8. LXXXV. Historisch- 
statistisches Jahrbuch von Weber 1830 — 1833. Breslau 
1854—1856. 8. LXXX VI. Betrachtungen über die Kraft 
und chemische Natur des Schiesspulvers von L. v. Breit- 
haupt. Ludwigsburg 1829. 8. LXXX VII Bulletin de 
la Société de géographie de France. L. I—III. XX. Pa- 
ris 4822 — 1833. 8. LXXXVIIL. Annales des mines T. 
VIL Jiv. L T. VIIL 4. 5. 6. Paris 1855. 8. LXXXIX. 
Transactions of the Society of arts, manufactures and 
commerce. Vol. I. part. II. London 1854 — 1855. 8. 
XC. Memorie della reale Academia delle scienze di 
Torino. T. XXXVIIL.-Torino 1835. 4. XCI. Eloge his- 
torique de Jean Antoine Chaplal. Eloge historique de 
G: Cuvier. XCII. Herbarii Fimorensis descriptio, auct. 
Josepho Decaisne. Parisiis 1155. 8. XCILI. Coup d'oeil 
sur la génération, la circulation du sang — de Da-Gama- 
Machado, par Demonville. Paris 1835. 8. XCIV. Petit 
cours d'astronomie, ou courte exposition du vrai système 
du monde, par Demonville. Paris 1855. 8. XCV. Ilis- 
toire de l'Académie royale des sciences et belles - lettres 
de Berlin: Années 1750, 1764, 1767, 1779. 


Emis le 30 septembre 1856. 


—————————— ——————————————————__ _—— er 


Tome I. N. 16. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT -PÉTERSBOURG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles délachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’un volume est de 5 roubles 
assigu. en Russie, et de 1% écus de Prusse, à l'étranger. Ou s'abonne, à S4.-Pefershbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse 
N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N.1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se 
charge de commandes pour les provinces ; et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsis, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie, et à leur 
transmettre fans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mémoires lus dans les séances; 2. Notes 
de peu d'étendue x extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scienti- 
fiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l'état des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie, 
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. NOTES. 16. Sur les aimans electriques creux, et l'effet qu'y produisent des spirales intérieures. PARROT, fils. — 
17. Sur les acquisitions les plus récentes de la numismatique mohummedane. Second article. FRAEuX. — RAPPORT. 5. Sur une vache 
monstrueuse. BAzn. — OUVRAGES OFFERTS. Juillet. 


D ESC 


NOTES. 


16. Von HOHLEN ELEKTROMAGNETEN UND DER 
WVIRKUNG INNERER SPIRALEN BEI DENSELBEN, 
VON F. PARROT, Prof. in Dorpat (lu le 8 
juillet 1836). 


Als ich vor ciniger Zeit einen Elektromagneten von 
etwas bedeutender Kraft machen lassen wollte, er- 
schien mir die grosse Masse des zu einem Hufeisen 
erforderlichen Metalls, sowohl für die Anfertignng 
als auch für die Handhabung desselben, bei den Ver- 
suchen hinderlich , und bot sich mir die Frage dar, 
wie, in Absicht auf die Erregung elektromagnetischer 
Kraft, ein hohles Eisen sich verhalten môge? Ich 
liess aus weichem Eisen einen hohlen geraden Zylin- 
der schmieden und abschleifen, 22 Zoll lang, von 
25 Linien äusserm und 20 Linien innerm Durch- 
messer, mit angeschraubten Stollen ; dieser trug mit- 
telst eines Ankers, der in einer gleich langen gera- 
den eisernen Slange bestand, gleich bei einem vor- 
Kufigen Versuche über 150 Pfund, ein Resultat, das 
mich zu günstigern Hoffnungen berechtigle, um so 
mebr als die erste Zusammenstellung der Theile die- 


ses Apparates noch in mancher Beziehung mangelhaft 
war. Zugleich erkannte ich die Nothwendigkeit, um 
eine grôssere Zahl von Beobachtungen unter yerschie- 
denen Umständen schnell auf einander folgen lassen 
und auch die Tragkraft sicherer messen zu kônnen, 
mich zur Anwendung eines Apparats von klcinern 
Dimensionen zu entschliessen. 


Demnach liess ich folgende verschiedene Zylinder , 
alle 71 Zoll lang aus weichem Eisen mit wohlabge- 
drehter Oberfläche anfertigen : 

A. Massiver Zylinder, 15 Linien im Durchmesser, 
3 Pfund schwer. 

B. Hobler Zylinder, 15 Linien äusserer, 10 Li- 
nien innerer Durchmesser, 1? Pfund schwer, 
also die Hälfte der Eisenmasse des vorigen. 

C Massiver Zylinder, 10 Linien im Durchmesser , 
so dass er in die Hôhlung des vorigen einge- 
schoben werden konnte ; wog 13 Pfund. 
Hohler Zylinder aus 1 Linie dickem Eisenblech 
zusammengeschweisst , ? Pfund schwer. 

E. Hobler Zylinder aus 1 Linie dickem Eisenblech, 
mit bloss zusammenstossenden, sich aber nicht 
berübrenden Rändern , 5 Pfund schwer. 


122 3 


F. Hohler Zylinder aus gemeinem dünnem Eisen- 
blech , 
Rändern ohne melallische Verbindung, 3 Pfund 
schwer. 


ebenfalls nur mit zusammengebogenen 


Der Anker bestand in einer Stange weichen Ei- 
sens, von gleicher Länge als jene Zylinder, in der 
Mitte mit einem Haken zum Aufhängen der Waag- 
schale, an den Enden aufwärts gebogen und ganz 
eben abgeschliffen, so dass diese, an den Zylinder 
gelegt, ihn nur in einer Linie von 2 Zoll Linge be- 
rührten; zu dem Ende war jeder Zylinder an einer 
Seite abgeschliffen. Um den Zylinder war ein, mit 
seidenem Bande sehr genau umwickelter Kupferdrath 
von 11 Linien Durchmesser in 29 Windungen her- 
umgeführt, doch so dass der Cylinder ohne Schwie- 
rigkeit herauszgenommen und wicder eingesetzt wer- 
den konnte, zu welchem Zwecke die Spirale inwen- 
dig mit einer Lage gewühnlichen starken Schreibpa- 
piers überzogen war, deren vorragende Enden über 
die letzten Windungen zurückgeschlagen und festge- 
leimt wurden , so dass die Spirale bei dem häufigen 
Wechsel der Zylinder keine Veränderung erfahren 
konnte. Es ist begreiflich, dass die gewôhnliche Huf- 
eisenform des Elektromagneten in dieser Beziehung 
viel Schwicrigkeiten dargeboten hätte. Die Spirale be- 
fand sich in einem Lager aus steifer Pappe und hing 
mittelsl dieser und zweier starker Bänder an einem 
hülzernen Galgen. 


ROUE 
QUO: 


Der Elektromotor war eine Zinkplatte, von welcher 
2: Quadratzoll in die Flüssigkeit tauchten, mit zwei 
Kupferplatten von gleicher Grôsse in einem kleinen 
vierkantigen Gläschen. Die Flüssigkeit war verdünnte 
Schwefelsïure , in allen Versuchen, wo es nicht aus- 
drücklich anders aagegeben ist, von 1,07 specifischem 
Gewicht nach Richters Areometer, und im Voraus 


in hinreichender Menge bercitet, um ohne Aufent-: 


halt, so oft es erforderlich war, neue Flüssigkeit 
von ganz gleicher Concentration nehmen zu kônnen. 

Auf die Waagschale wurden die Gewichte zu dop- 
pelten und eïnzelnen Pfunden, dann zu Unzen ruhig 
ohne Erschütterung gelegt, so dass aber bis zum 
Abreissen nicht mehr als etwa eine halbe Minute ver- 
ging. Der abgerissene Anker wurde von zwei locker 
umgehängten Bändern gelragen, so wie auch unter 
der Waagschale ein mehrfaches Tuch die Erschütte- 
rungen milderte. 

Die Beschaffenheit der Zinkplatte ist von Einflnss 
auf die Tragkraft. Bei einer reinen frischen Platte ist 
der Effect anfangs am stärksten und nimmt schnell 
bis zu einem gewissen ziemlich gleichbleibenden Maasse 
ab, welches sich erhält bis die Platte anfängt sehr 
üefe Gruben zu bekommen. Um das starke Aufbrau- 
sen und die listige Entwickelung schwefeliger Säure 
zu mindern, liess ich die Platten amalgamiren ; diess 
machte, dass die erste Wirkung schwach war , aber 
nach kurzer Zcit zu einem hôhern, sehr constaniten 
Grade stieg, und bei demselben verharrte, bis die 
Platte von der Säure wieder stark angegriffen war. 
Das Abwischen der Zink- wie der Kupferplatten 
beim Wechsel der Flüssigkeit darf durchaus nicht 
vorgenommen werden; es schwächt die Wirkung je- 
desmal bedeutend, oft um ein Drittel, was sich nur 
erst nach längerer Einwirkung der Säure wieder, ver- 
liert, auch wenn es mit dem reinsten Flesspapier 
und Wasser geschah. Dagegen zeigte das einfache 
Eintaachen der Platten in reines WVasser beim Wie- 
dereinsetzen gar keine Veränderung des Effects. Die 
Erneuerung der Säure geschah nach etwa zehn Ver- 
suchen, noch ôfier aber, nämlich bei jeder kleinen 
Unterbrechung des Versuches, wurde das Plattenele- 
ment aus der Säure gehoben und in reines Wasser 
gestellt. 

Auf diese Weise fand sich in zahlreichen Versu- 
chen die Tragkraft des Zylinders À stets zwischen 
13; und 14: Pfund, und sie diente mir als Maass- 
stab für die Tragkraft der übrigen, indem ich bei 
jedem Versuche den Vergleich anstellte, entweder 
unmittelbar vorher oder nachher, oder beides, was 
aber selten nothwendig wurde, da die Tragkraft in 
jeder Versuchsreihe nur um einzelne Unzen differirie, 


125 


wenn ich obige Erfahrungen über den Einfluss der 
Beschaffenheit der Zinkplatte berücksichtigte, auch 
dafür sorgte, dass der Zylinder nicht an einem Ende 
weiler aus der Spirale hervorragte als am andern. 
Bei der Regel, jeden Versuch im Durchschnitt drei- 
mal hintereinander zu machen, gelangte ich zu hin- 
reichender Sicherheit über die Beständigkeit der 
Wirkung. 

Es wäre zwecklos die absoluten Zahlenwerthe 
der beobachteten Tragkräfte herzusetzen, sondern 
scheint passender , die Tragkräfte der einzelnen Zy- 
linder in Prozenten der Tragkraft des massiven Zy- 
linders ausgedrückt anzugeben, wie folet : 

Der Zylinder B trug in acht, an verschiedenen 
Tagen angestellten Versuchsreihen 92, 98, 85, 
83, 92, 95, 88, 84, also im Mittel 90 Procent. 

Die Zylinder B und € vereint trugen 


103, 97, im Mittel ..... Mivéhouts— 
Der Zylinder D trug 91, 92, 87, 90, 
ia Miel RER UE se be 89 — 


Der Zylinder E trug ...4:..... 81 
Der Zylinder F trug 52, 53, im Mitiel 321 — 
Ich wollte in Erfahrung bringen, ob ein grüsserer 
Galvanomotor im diesen Verhältnissen etwas Wesent- 
liches ändern würde, und wiederholte einige der vo- 
rigen Versuche mit einem Apparate, dessen Zink- 
platte — ebenfalls amalgamirt — mit 24 Quadrat- 
zoll in die Flüssigkeit tauchte. Nun truüg im Durch- 
schnitt 4 52 Pfund, 
B trug 90, 90 ...... Mittel 90 Procent. 
Di “g4 neo 2%, 14245 Miel 1 82 
F — 40,41 ...... Mitel 401 — 
Herr Professor Jacobi, welcher diesen Untersuchun- 
gen ein lebhaftes Interesse bewies, hatte die Güte 
mir einen vorzüglich guten Galvanomotor aus Zink 
und Silber, concentrisch geordnet, zu borgen ; die 
Zinkplatte war 100 Quadratzoll gross. Mit diesem 
zog bei derselben Säure À im Mittel 49 Pfund 
B ..... 94 Procent 
D 5,178 — 76 
Ich kehrte zum kleinen Galvanomotor zurück , be- 


diente mich aber einer gewässerten Schwelelsäure von 
1,24 spez. Gewicht und fand : 
A tug im Durchschnitt 42 Pfd., B ebenfalls 42 Pfd. 


Endlich bereitete ich mir noch eine Modification 
dieser Versuche dadurch, dass ich eine neue Spirale 
aus besponnenem Kupferdrathe von 0,5 Lin. Durch- 
messer, dicht gewunden und daher mit viel mehr 
Windungen machen liess, die übrigens ganz gleiche 
Einrichtung mit der ersten hatte. Mit dieser und der 
schwächern Säure von 1,07 zog À im Mittel 14 PS, 
und D z0g 82 Procent. Unmittelbar darauf gab die 
Spirale aus dickem Drathe ebenfalls 14 Pfund. 

Aus Vorstehendem ergiebt sich, dass man bei 
Elektromagneten von grossen Dimensionen eine be- 
deutende Ersparniss an Metallmasse wird haben kün- 
nen, dadurch, dass man sie hohl macht, indem eine 
Reduction auf die halbe Masse nur einen Verlust von 
16 in der Tragkraft erzeugt , bei einer Reduction auf 
4 der Masse nicht volle ;4 an Tragkraft verloren ge- 
hen, so dass die Masse Eisen, welche einen massi- 
ven Magnet darstellt, anf vier hohle Zylinder ver- 
wandt, einen dreimal grôssern Effect geben muss. 
Wieviel hicrbei indessen von den Dimensionsverhält- 
nissen der einzelnen Theile eines solchen Apparats 
abhängt, ersah ich daraus, dass der massive dünne 
Zylinder € mit einer Spirale aus dünnem Drathe 
umwickelt, in zw6lf Versuchen eine mitilere Trag- 
kraft von 20 Pfund hatte, während die Zylinder 4 
und B mit gleichem Drathe bewickelt, nur 14 Pfd. 
trugen. 


Den so gewonnenen innern Raum des Elektromag- 
neten glaubte ich durch Anbringung einer irnern Spi- 
rale sehr vortheilhaft zur Verstärkung der Tragkraft 
benutzen zu künnen, und liess daher aus dem dün- 
nen Drathe eine solche für den Zylinder D anferti- 
gen, gab ïhr ebenfalls durch eine inwendig ange- 
brachte Papierrolle Festigkeit und bekleidete sie ans- 
serhalb, obgleich sie aus gut besponnenem Drath be- 
stand, der nirgend eine entblôsste Stelle zeigte, noch 
mit einem Ueberzuge aus neuem seidenen Zeuge. Ich 
prüfte erst die Tragkraft des Zylinders D mit der 
äussern Spirale aus demselben Drathe und fand sie 
im Durchschnitt von neun Versuchen gleich 14 Pfd. 
Nun setzte ich die innere Spirale ein; sie war, wie 
die äussere rechts gewunden ; führte die Enden der, 
an dem Hohlzylinder hervorragenden Dräthe entspre- 


Li 


124 


chend den Enden der äussern Spirale in die Queck- 
silberschüsselchen des Galvanomotors und fand die 
Traglaaft, statt vergrôssert, auf 10 Pfund herabge- 
setzt! In der Meinung, 
und äussern Oberfläche des Zylinders ein Verhäliniss 
des elektromagnetischen Gegensatzes bestehen künne, 
welches den Effect gleichlaufender Strôme aufheben 
muss, hoffte ich desto zuversichtlicher eine Verstär- 


kang der Tragkraft dadureh zu erlangen, dass ich 


dass zwischen der innern 


die Pole der innern Spirale wechselte und dadurch 
den Strom in derselben umkehrte. Die Tragkraft war 
jetzt nur 8£ Pfund'! Ich machte den Strom wicder 
gleichnamig , und die Tragkraft war etwas über 9 
Pfand, ich nahm die innere Spirale heraus, und 
die Tragkraft der äussern war etwas über 13 Pfd. 
Es war also am Elektromotor keine Siôrung  vorge- 
kommen, und die allmälige kleine Schwächung sei- 
nes Effects hatte ihren Grund darin, dass die Zink- 
platte desselben durch längern Gebrauch ihres Queck- 
silberüberzuges beraubt und dadurch der Natur der 
nicht amalgamirten Platten näher gekommen war. 

Obgleich ich versichert seyn konnte, dass die in- 
nere Spirale fehlerfrei war, lag mir doch ob, dies 
durch einen bestimmten Versuch zu entscheiden. Ich 
nahm diese innere Spirale allein, schob in sie den 
Zylinder €, welcher grad hineinpasste, brachte die 
Verbindung mit dem Galvanomotor hervor, und er- 
hielt in zwei verschiedenen Versuchsreihen Tragkräfte 
von 18 bis 25 Pfund, im Mittel obige 21 Pfund 
Tragkraft des Zylinders €, denn der dort erwähnte 
umwickelte Drath war eben diese engere Spirale. 
Und diese nämliche Spirale in den Zylinder D ge- 
setzt, ohne die äussere Spirale, gab demsclben gar 
eine Tragkrafi; nicht einmal der 4 Pfund schwere 
Anker wurde getragen, und ein schwaches Ankleben, 
das sich an demselben zeigtle, war nur remanenter 
Magnelismus des Zylinders aus den vorangegangenen 
Versuchen. Dics auffallende negative Resultat hat sich 
mir zu erkennen gegeben, so oft ich den Versuch 
anstellte. 

Daraus lässt sich der Schluss ableiten, dass eine 
innere Spirale dem weichen Eïsen keine magnetische 
Kraft giebt, obgleich sie dem Elektromotor einen 
Theil seiner strômenden Kräfte entzieht, wie die! 


schwächende Wirkung dieser innern Spirale bei der 
Verbindung mit der äussern beweist, besonders aber 
in dem hübschen Versuche augenscheinlich wird , in 
welchem ich den Zylinder D mit äusserer und inne- 
rer Spirale versah, aber anfangs nur jenen mit dem 
Elektromotor verband und die Tragkraft wie gewühn- 
lich 14 Pfuud fand ; dann 3 Pfund von der Schaale 
wegnahm, die Enden der innern Spirale ohne alle 
Erschütterung in die Quecksilberschüsselchen setzte , 
und augenblicklich den, nur mit 11 Pfund beschwer- 
ten Anker abreissen sah, — ein Resullat, das, so 
oft ichs versuchte, sich immer auf gleiche Weise 
zeigle. 

Dass übrigens die schwächende Wirkung der in- 
nern Spirale nicht blos durch cinfache Entzichung 
erfolge, sondern auch eine — wiewohl mir ganz 
räthselhafie — Wirkung auf das Eisen dabei stat fin- 
det, geht daraus hervor, dass, wenn man sie ganz 
ohne Verbindung mit dem Zylinder neben ihm hin- 
lest, dann ihre Enden, wie früher, mit denen der 
äussern Spirale zum Galvanomotor führt, die schwä- 
chende Wirkung unbedeutend ist, nämlich auf 43 
Pfund Tragkraft hôchstens 4 Pfund beträgt. 

Ich war begierig zu sehen, was aus einigen an- 
dern, noch. ausführbaren Combinationen der elektri- 
schen Strôme hervorgehen würde, und versuchte sie. 
Obwohl zu Gunsten der Tragkraft nichis weniger 
als vortheilh@fie Resuliate daraus hervorgegangen sind, 
so halte ich ihte Mittheilung doch für nôthig und 
stelle sie mit den frühern, zu grôsserer Deutlichkeit 
und Kürze mittelst dieser Zeichnung dar : 

1) a und & zum Kupfer, c und 4 zum Zink, Trag- 

Era). ouenth. 2blon ., duel amet 
2) a und à zum Zink, € und 4 zum Kupfer 53 
3) a und c zum Kupfer, # und 2 zum Zink 53 
4) a und c zum Zink, à und Z zum Kupfer 83 
d 


b © 


a. 


125 


Aus diesem ganz entschiedenen Verhalten geht her- 
vor, dass der elektrische Strom in einer Richtung 
die Spirale leichter durchdringt als in der andern, 
nämlich so oft als der Kupferpol in der äussern Spi- 
rale die Richtung von 2 nach € hat. — Dies bestä- 
tigt sich auch in folgenden Combinationen : 

5) a zum Kupfer, # zum Zink, aber c und d nicht 
zum Galvanomotor, sondern gegen einander ge- 
führt und durch Amalgamation in vollkommen 
leitende Verbindung gesetzt, so dass ein einziger 
positiver Strom von a durch die innere Spirale 
nach d und € und dann durch die äussere Spi- 
rale bis 4, welches mit dem Zink verbunden war, 
wie durch einen zusammenhängenden Leitungs- 
drath ging ; nun war die Tragkraft nnr 43 P{d. 

6) a zum Ziok, & zum Kupfer, c mit d ver- 
bande snonss ,rusnsngidiye node, sto18he 
7) 6 zum Zink, d zum Kupfer, a mit à ver- 
bandeniif.s0b art. toi .n al an ile 
8) c zum Kupfer, 4 zum : a mit à ver- 

bundenies . doi. lotus ôt ske 4 183 

Das Wechselverhäliniss beider Spiralen  sprach 
sich auch in folgendem Versuche aus : 

9) à zum Kupfer, c zum.Zink, # und 4 ver- 
buuden 
also genau wie in No. 
Strômung dieselbe war, 
fende , wie hier , sondern eine doppelte ; parallele. 

Ich muss nur noch bemerken, dass in verschie- 
denen Versuchsreïhen die absoluten Zahlen der Trag- 
kräfie von 4 bis 9 etwas verschieden von den hier 
angeführten ausfelen, aber ihr Verhäliniss immer 
dasselbe war. 

Endlich, um den Leitungswiderstand der innern 
Spirale kennen zu lernen, abgesehen von ihrem et- 
wanigen Einflusse auf den Zylinder, nahm ich sie 
heraus , liess die äussere Spirale über dem Zylinder, 
führie 2 zum Kupferpole, verband & auf obige Art 
leitend mit einem Ende der daneben auf den Tisch 
gelegten innern Spirale und leitete das andere Ende 
derselben zum Zink des Galvanomotors. Je nachdem 
das Ende a oder Z mit c verbunden wurde, hatte 
der Sirom in beiden Spiralen immer gleiche Rich- 
tung, und ich fand einmal 84, ein anderes mal 83 


sons serrer. SE — 
4, in welchem aber auch die 
nur nicht eine fortlau- 


Pfand Tragkraft , während die Tragkraft der äussern 
Spirale allein 13! Pfund war. 

Obwohl unter den angeführten Beobachtungen ein 
bestimmter Zusammenhang nicht zu verkennen ist, 
auch die einzelnen Thatsachen mir hinreichend con- 
stalirt erscheinen, so muss ich doch bekennen, dass, 
um sie mit den bekannten Gesetzen der elektromag- 
netischen Erregung in Einklang zu bringen, oder aus 
denselben herzuleiten, noch viele experimentelle Nach- 
forschungen anzustellen seyn müchten, die mich aber 
für jetzt zu weit von andern Arbeiten abführen wür- 
den als dass ich der Versuchung nachgeben dürfte 
jene zu beginnen, was der gencigte Leser mir auch 
schon in Rücksicht auf den Umstand nachsehen wird, 
dass der praktische Zweck dieser Untersuchungen 
durch die gewonnenen Resultate erledigt erscheint. 


———S t— 


17. DIE NEUESTEN BEREICHERUNGEN DER MUHAM- 


MEDANISCHEN NUMISMATIK, von CH M. 


FRAEEHN. 
Zweite. Lieferung. 
Aus DEM Museum per Kais. Universität zu Moskau. 


Gelesen den 2. September 1856, 


Dem besonderen Wohlwollen nicht bloss, auch 
dem liberalen wissenschafilichen Sinne Sr. Erlaucht 
des Herrn Grafen S. G, von Stroganow, gegen- 
wärtigen Curators des Moskauischen Lehrbezirks, ver- 
danke ich die mir unlängst gewordene Mittheilung 
des im Museum der Universität zu Moskau vor- 
handenen Orientalischen Münzvorrathes. Da Moskau 
mit seimem Silbermarkt seit vielen Jahren sich als 
ein unversiegbarer Born für die Orientalische Namis- 
matk bewiesen hat; da von ihm aus ein ungemein 
reicher Strom besonders von alten Kufschen Münzen 
in unser akademisches Museum und in das der Asia- 
üschen Lehranstalt hieselbst geflossen ist und fort- 
während fliesst; da dort die erste schône Sprewitzi- 
sche Orientalische Münzsammlung gebildet worden, 
die jetzt eine Zierde des Museums der Charkower 
Universität ausmacht (*); da dort in wenigen Jahren 


(*) s: darüber die St, Petersb. Zeitung 1829 No. 45. Vgl.Jabrg. 
1828. No, 20, 


126 


nachher von dem frühern Besitzer der ebengenannten | 


Sammlung eine zweite, nicht minder werthvolle , zu 
Stande gebracht werden kopnte; (*) — so dürfte 
man wohl sich zu der Annahme befugt halten, dass 
vor allen die Universität Moskau es sey , die eines 
überschwänglichen Reichthums von Muhammedanischen 
Münzen ällerer und mittlerer Zeit sich erfreue. Dem 
ist jedoch nicht also. Dem Museum derselben ist we- 
nig oder nichts aus einer Quelle zu Theil geworden, 
aus der so viele andere sich bereicherten ; und es 
bestätigt sich hier aufs Neue eine schon häufg ge- 
machte Bemerkung, dass oft an solchen Orten, von 
wo aus ein Segen von Gütern sich über die Welt 
verbreitet, doch nur die Armuth selbst zu Hause 
ist. Der Orientalische Münzvorrath der Universität 
beträgt nur 182 Stück. Indessen ist es doch erfreu- 
Bich für mich gewesen, in dieser geringen Anzahl 
von Münzen einige noch nicht edirte nnd zum 
Theil zugleich seltene und merkwürdige 
Stücke anzutreffen ; und diese sind es, welche ich 
hier, den Dienern der Monela Asiatica w Licbe, an's 
Licht zu zichen beabsichtige. 


4) (Cat. No. 1.) ÆR. Eine Münze Amin's, des 
ältesten Sohnes Harun's. Sie ist von ihm, als noch 
erklärtem nächsten Thronerben in Muhammedia ge- 
prägt, im J. d. H. 190 (= Ch. 805-6), wie es 
scheint; denn die Münze ist so stark beschnitten, 
dass man Mühe hat, das Datum aus den Buchsta- 
benresten desselben zu ermitteln. Münzen von Amin, 
als Thronerben, sind ungemein häufg ; eben das ist 
mit Münzen der Stadt Muhammedia (d. i. Rey) der 
Fall. Die vorliegende indess wird für uns durch einige 
Besonderheiten bemerkenswerth. Auf der Vorderseite 
erscheint zu unterst dl] suc Obeid-ullah, wie auch 
auf einer ähnlichen Münze vom J. 189 steht,. auf 
welcher Hallenberg mit Unrecht 4j} se 46d-ullah 
las. (*) Auf andern kommt der Name bloss als Obeid 
mit Weglassung des 4} Æ/ah vor; so auf Rey’- 
schen Münzen Amin’s aus den Jahren 187. 188. 189. 
und 195. Es ist diess Beïispiel einer Ellipse nicht 


(*) Diese ist dermalen, so viel ich weiss, in Hamburg be- 


findlich. 
(**) Hallenberg Numism. OO. Pars IL. p. 15 sqq, 


unbeachtet zu lassen ; es kann zur Erklärung anderer 
gleichfalls unvollständig gesetzten Eigennamen dienen. 
Nach Tychsen (Introd. p. 31) wäre dieser Obeid 
einer der Wesire Mamun's gewesen; eine Behaup- 
tung , die schon durch das dort beigefügte Citat der 
Münze Muhammedia a. 195 widerlegt wird ; denn 
selbige ist von Amin. Unter diesem wird derselbe 
ein Statthalter von Rey oder Intendant der dortigen 
Münze gewesen seyn. Vielleicht ist es eine Person mit 
Obeïd-ullah , Harun's Bruder, der in d. J. 179 und 
180 Gouverneur von Aegypten gewesen war. Was 
jedoch: auf unserer Münze vor Allem unsere Aufmerk- 
samkeit in Anspruch nehmen muss, ist das über und 
unter der Inschrift des Revers Vorkommende. Auf 
der vorhin schon berührten Münze v: J. 189, die, 
mit Ausnahme des Datum's und des noch auf der 
Vorderseite oben erscheinenden Namens Dschaafar , 
mit der vorliegenden ganz übereinstimmt, ist dasselbe 
deutlicher zu lesen. Sie ist aus dem Stockholmer Mu- 
seum abgebildet zu sehen bei Hallenb. a. a. O. P. IT. 
Tab. HI. No. 1, und bhefindet sich auch in dem 
Asiat. Museum der Akademie und der Orientalischen 
Lehranstalt hieselbst. Hallenberg las die fraglichen 
Worte: jixs &Y __ dÿl es und gab davon eine gar 
wunderliche Erklärung. Die beiden ersten zog er zu 
dem zunächst folgenden 4j} J,., s.# und übersetzte 
non: et a Deo est Muhammed legatus Dei; die bei- 
den letzten Worte aber interpretirte er: Con/oedera- 
tus est Gjafar. Dass wohl O. G. Tychsen es war, 
von dem die obige. Lesart herrührte, wird mir aus 
dessen handschrifilichem Æ/enchus wahrscheinlich, wo 


ich die vier Worte mit Recht verbunden, aber auch 
sebr unrichtig gegeben finde: ef ex Deo conjunctus 
Dschaafar. Xch habe mich über die vollkommene Un- 
zulässigkeit der Hallenbergischen Erklärung an einem 
andern Orte ausgesprochen, und eine andere vor- 
geschlagen (*), welche ich im Ganzen auch jetzt 
noch gut heissen muss; nur das Anfangswort dürfte 
vielleicht besser 35, zu lesen seyn, so dass die ganze 


PPS) 


Phrase lautete : ré D Ÿ Al ÿ%s Got! sey der Mutter 


ir LA Ce 


Dschaafar's gnüdie : / Hu: die Construction des 
ML via ro Mme. aiuygel di ONE 18h 


(*) s: bei Hallenb, L. c. p. 17 und 77. 


127 


Verbum mit ,J in diesem doch noch ein anderes als 
gs vermuthen lässt, Wie dem aber auch seyn môge, 
es ist auf jeden Fall eine Wunschformel, die wir 
hier haben. Dass aber unter der Mutter Dschaafar's 
die aus der Geschichte wohlbekannte Sobeide, die 


_Gemahlinn Harun ei- Reschid's, zu verstehen sey, 


kann wohl keinem Zwcifel unterlicsen. Diese, die 
Tochter des i. J. 186 verstorbenen Dschaafar ben- 
abi-Dschaafar el-Manfur, hiess eigentlich Amet - el- 
Aasis (nach andern Amet-el- Wahid ), obschon sie 
unter dem Namen Sobeide, mit dem sie ihr Gross- 
vater benannt hatte, bekannter ist. Sie war die Mut- 
ter Amin's (der desswegen oft auch als Amin Sohn 
der Sobeide vorkommt) und hatte sich bei Harun 
bedeutenden Einfluss zu verschaffen gewusst; daher 
es nicht Wunder nehmen mag, wenn ihr Name 
Umm-Dschaafar (Mutter Dschaafar's), theils allein 
theils mit dem obengedachten Glückwunsche, selbst 
auf Münzen erscheint, und zwar auf denen ihres ge- 
nannten Sohnes aus den J. 187—190 und 191. 192. 
von denen ersiere in Muhammedia , letztere in Maa- 
din Badschines geprägt sind. Auf einer etwas 
spätern Münze der letztern Stadt v. J. 194 heisst 
sie, anstatt Mutter Dschaafar's , HAE | Mutter des 
Chalifen, und konnte das damals, da Amin nun 
schon zum Chalifat gelangt war. Letzieres ist auch 
ohne Zweifel auf der ehemaligen Nanischen Münze 
bei Tychsen (Addit. p. 21) befindlich, wo dieser es 
für &iJ11) :1 Son des Chalifen nehmen und zu dem 
vorhergenden, Namen Amin ziehen wollte. Auch der 
Prägeort dieser Münze, den Assemani durch ,..L ac 
(Afr Basis) übertrug, ist gewiss das obgedachte 
ant QUyse Maadin Badschines, das auch für mich 
linge ein Stein des Anstosses gewesen ist (*), bis 
ich endlich die Ueberzeugung gewann, dass es so oder 
vielleicht auch 130 Maadin Bachines zu lesen sey, 
in welchem Namen das Ba zu Anfang des zweiten 
Wortes vermuthlich die, in so vielen Städtenamen 


des westlichen Asiens sich findende Syrische Con- 


traction von Bet ist. Es ist die bei Edrisy p. 285 
mit corrumpirter Schreibart vorkommende Stadt gel 
(Bachesis in der Lat. Ucbers, p. 242). Nach Jakut im 


(*) s: Novae Symbolae p. 83. Recensio p. 83* und sonst. 


Moaddschem gehürte diese Stadt (die dort unrichtig 
Q=sL geschrieben ist) zum vierten Armenien; in 
den Merafid ist es, nach Hrn. Môller, ral 
geschrieben und noch näher, als zum Gebiet von 
Chelat, das ebenfalls zum vierten Armenien gerech- 
net wurde, gehôrig bezeichnet. Die letztere Bestim- 
mung, denke ich, hindert nicht, den Namen Ba- 
dschines oder Bachines für identisch mit dem Baghir 
der Armenier zu halten, bei denen so ein District 
des vierten Armeniens am obern Euphrat zwischen 
diesem Flusse und der Stadt Amid (Diarbekr) hiess. 
Dort ist, etwa auf der Mitte des Weges von dieser 
letzien nach Malatia, eine Stadt, Maadin oder Ma- 
den (d. i. das Bergwerk ) genannt, die noch hent 
zu Tage durch ïhre Kupfergruben und Eisenminen 
berühmt ist ; und diess wäre , so dürfte man annehmen, 
das Maadin Badschines (d, i. das Bergwerk von 
B.), das auf vielen Abbasidischen Münzen zu Aus- 
gang des zweiten und Anfang des dritten Jahrhun- 
derts d. H. erscheint, von denen man die im Asia- 
tischen Museum der Akademie befindlichen in der 
Recensio p. 716. col. 2. 1. 6. nachgewiesen finden 
kann. Ich will hier nur noch erinnern, dass in die- 
ser nämlichen Stadt auch die Münze Mamun's v, J. 
205 geschlagen worden, auf welcher Hallenberg (1 c. 
P. Lp. 114.) den Prägeort unrichtig dj fee 
(Maaker el-Hasan) übertrug, und Môller (de Num. 00. 
Goth. p. 92) in pd] Guse Maodin el- Hasan ver- 
besserte. 

2) (Cat. No, 2.) R. Soffariden-Münzen kom- 
men nicht sehr häufg vor, und fehlen in manchen 
der bekannt gemachten Kabinette (wie z. B. im Mars- 
denschen , Mailandischen , Gothaischen, Kasanischen) 
gänzlich. Eine Liste von mehrern noch unedirten gab 
ich in den Paralipomenis (*). Es ist überraschend 
für mich gewesen, in der kleinen Moskauischen 
Sammlung eine neue, ebenfalls noch nicht bekannte 
Soffaridische anzutreffen. Sie rührt von dem ersten 
Fürsten dieser Dynastie, Jakub, her, dessen Na- 
men man zu unterst im Felde der Vorderseite, so 
wie den des Chalifen Mutemid auf der Kehrseite lie- 
set. Das Jahr, fast verwischt, ist schwerlich ein an- 


(*) im IL, Bande der neuesten akadem. Memoiren S. 550. 


128 


deres als 260; aber den Prügeort zu bestimmen ist 
mir, bei aller anscheinenden Deutlichkcit der Schrift, 
doch noch nicht müglich gewesen. Auch ein im Mu- 
seum der Asiatischen Lehranstalt hieselbst befindli- 
ches Exemplar dieser Münze , das übrigens dem vor- 
liegenden an Integrität sehr nachsteht , hat nicht aus- 
helfen kônnen. Wenn ich die Kufschen Züge des 
Namens, so wie sic auf unserer Münze sich darbie- 
ten, genau in Neschy übertrage, so scheint | 


daraus hervorzugehen. Es lige freilich sehr nahe, 
dieses sil e/- Pendschimir zu übertragen; und 


man kôünnte dabei an ,, .& oder <2Z denken, wel- 


ches dem Ferhengi Schuuri und Hefi-kulsum zu Folge 
der Name eines Gebieles in Turan ist, und man 
künnte vielleicht annehmen, es sey dasselbe identisch 
mit dem, bei den genannten Persischen Lexicogra- 
phen nicht vorkommenden Pentschhir, der 


durch ihre Silberminen einst so berühmten Stadt im 
gegenwärtigen Afghanistan üstlhich von Bamian und 
nordlich von Kabul gelesen, welche um d. J. 258 
zugleich mit der zuletzt genannten Stadt in Jakub's 
Gewalt gefallen seyn mogte. Indessen dürfte eine sol- 
che Vermuthung doch als unzulässig erscheinen, wenn 
man erwägt, dass wir Pentschhir nie anders als 5x 


geschrieben bei den Arabischen Geographen und so 
auch auf Samaniden - Münzen antreffen , und dann, 
dass dieser Name den Artikel, den wir auf der vor- 
liegenden Münze gewahr werden, nicht leidet, So 
muss denn die Bestimmung des Prägeortes derselben 
für jetzi noch dahingestelll bleiben. Damit an dessen 
Lôsung auch ein Anderer sich versuchen künne, 
werden wir die Münze an einem andern Orte treu 
in Kupfer gestochen vorzulegen nicht ermangeln. 


( La suite incessamment. ) 
—— “2 $ — 


EAPP/ORT. 


BERICAT ÜBER EINE AUSGEWACHSENE MISSGEBURT , 
von v. BAER (lu le 8 juillet 1836). 


Das wissenschaftliche Interesse des Generallieutenants 
Weljaminoff, dem die Akademie schon mannigfachen 
Stoff zu Untersuchungen verdankt, hat ihn bewogen, 
auch neuerlich derselben vom Kaukasus eine lebende 
und aussewachsene Kuh zu senden, vwelcher an der 
linken Seite des Halses ein parasitischer Anhang herab- 
hing. Der Parasite sass nur mit schmaler Basis auf und 
war am entsesengeselzten Ende mit zwei Füssen verse- 
hen. Seine Wärme war der des auszgewachsenen Thieres 
gleich, die Emphndlichkceit vyar gerinser, die Beweg- 
lichkeit aber fehlte ganz. 

Dem äussern Ansehn nach hatien die Füsse des Pa- 
rasiten mehr Aehnlichkeit mit den hintern als den vor- 


dern Extremitäten der Wicderkäuer. Die Zergliederung 
zeiste aber im Innern nur einen grossen Knocheu, der 
aus der Verwachsung zweier Schulterblätier gebildet 
schien, obgleich beide Gelenkflächen fehlten. Wie ge- 
wôhnlich bestand die Haupimasse des Parasiten aus Fett, 
doch fehlle es keinesweges an Muskelfasern , vielmehr 
ging eine mehr'ache Muskellage von den Schulterblit- 
tern zu den Oberarmbeinen. Sehr interessant war es 
mir, dass, so bestimmt auch äusserlich der Parasit eine 
seitliche Befestisung zu haben schien, er doch mit sei- 
nem sehnigen Stiele so entschieden sich. in die Mittel- 
Ebene des aussewachsenen Thieres verlängerte, dass die- 
ser Stiel in dem gespaltenen Dornfortsatze des fünften 
Halswirbels sein Ende erreichie. Aus dieser Spalle ka- 
men auch die Nerven des Parasiten, welche gesondert 
von den Nerven des ausgewachsenen Thieres aus der 
Mitte der Rückenmarkscheide hervortraten. Bei Erôff- 
nung der harten Riückenmarkhaut zeiste es sich aber, 
dass dennoch das Rückenmark nicht mehr als die ge- 
wôhnlichen vier Reihen von Nervenwurzeln aufnahm, 
und dass innerhalb der harlen Rickenmarkhaut die 
Nerven des Parasiten in die Nerven des ausgewachsenen 
Thieres übergingsen. 

Man kennt einige ähnliche Füälle, aber keiner ist ana- 
tomisch untersucht. Deshalb habe ich mehrere Zeich- 
nungen anfertigen lassen, und ich gedenke in einer aus- 
führlichen Darstellung auf die Anwendungen einzugehn, 
welche sich aus dieser Untersuchung auf die Entwicke- 
lungsseschichte machen lassen. 


OUVRAGES OFFERTS. 
JuILLET. 


XCVI. Nouveaux mémoires de l'Académie royale des 
sciences et belles leltres de Berlin, années 1777, 1918, 
1739, 1785. XCVII Abhandlungen der Kônigl. Akade- 
mie der Wissenschaften zu Berlin, aus den Jahren 
1812. 1815, 1852. Th. 11, 1834 XCVIIT. Nouveaux 
Mémoires de la Société Imp. des naturalistes de Mos- 
cou. T.IV. XCIX. Mémoires de la Société d'histoire na- 
turelle de Strasbourg. T. I. 1. {ère liv. C. Recueil des 
mémoires hydrographiques pour servir d'analyse et d'expli- 
cation à l'Atlas de l'Océan paañque, par M. le Commodore 
de Krusenstern. St.-Petersbourg 1854 CI. Recueil des 
mémoires hydrographiques pour servir d'analyse et d'ex- 
plication à l'Ailas de l'Océan pacifique, par le Contre- 
Amiral de Krusenstern St-Pétersbourg 1827 CII. Sup- 
plément au recueil des mémoires hydrographiques , pu- 
bliés en 1826 et 1827 par le Vice-Amiral de Krusen- : 
stern. St-Pétersbourg. 1835. CIIL.. Krusenstern, Atlas de 
l'Océan pacifique. CIV. Corpus inscriptionum graecarum 
edid. A. Boeckhius Vol. IL. CV. Fôrsôk till framställ- 
ning af kemiska mineralsystemet; Andra Upplagan — 
beskrifning af de i Finjand funne mineralier af Nils 
Nordenskiold. Ielsingfors 1855. Fôrsta Häftet. 8. CVI, 
Histoire des Lichens, genre Sticta, par Delise. Caen 1805, 
CVII. Phan nponsHeCeHBBIA Bb MOPAECINIBEHHOME 
coGpain Vunep. Mocroscraro Yausepcnma. 9ro 
Jroun 1856. CVIIL Kypcr asaxtmmuecroï reome- 
mpiu cos H, Bpautmana. Mocrra 1856. 8. 


Emis le 10 octobre 1856. 


oo 


| 


Tome I. N. 17. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PÉTERSBOURG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’uu volume est de 5 roubles 

assign. en Russie, et de 1 } écus de Prusse, à l'étranger. On s'abonne, à Ss.-Pétershourg, au Comilé administratif de l'Académie, place de la Bourse 
N,2,vet chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N, 1. — L'expédition des gazettes du, bureau des postes se 
charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsig,. pour l'étranger. 
» (Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'Académie, el à leur 
transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet , il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mémoires lus daus les séances; 2. Notes 
de peu détendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits, et imprimés , présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapporls ; 5. Voyages.s‘ienli- 
fiqes; 6: Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l’état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie, 
?.. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie ; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES: 27. Description et classification des espèces de saule; premier fascicule. TRAUTVETTER- 
— NOTES. 18. Sur les acquisitions les 


BIBLIOGRAPHIQUES. — CHRONIQUE DU PERSONNEL. 


us récentes de la numismatique mohammedune. Second article. FRAEBN, — ANNONCES 


AE ES 


: 
à : 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. 


non 


27. SALICETUM SIVE SALICUM FORMAE QUAE HO- 
DIE INNOTUERE, DESCRIPTAE ET SYSTEMATICE 
.. isposiTAe AB E. R. A TRAUTVETTER. 
+ Fasciculus primus, continens Salices pleiandras et 
 «monandras (lu le 26 août 1836). 


_ Es ist eine allgemein anerkannte Wahrheit, dass 
die Weiden ein Geschlecht bilden, welches in den 
Floren der nôrdlichen Erdhalbkugel, hinsichtlich der 
Unterscheidung seiner sehr zahlreichen Formen, die 
grôssten Schwierigkeiten darbietet, — welches in 
dieser Beziechung dem kôniglichen Geschlecht der 
Rosen keck an die Seite gesetzt werden darf. Dieser 
Pnstand sowohl , als die Seltenheit der Gelegenheït, 
vicle, geschweige alle Bürger dieses durch alle Zo- 
nen des Erdballs verbreiteten Geschlechts mit einan- 
der vergleichen zu kônnen, môgen Ursache sein, 
dass die Literatur so wenige, und aus neuester Zeit 

keine ganz umfassenden Bearbeitungen der Wei- 
den besitzt; denn das, was uns Sprengel in seinem 
Systema vegetabilium Über die Weiïden giebt, darf 
wobl kaum eine Bearbeitung derselben genannt wer- 


den. Aeltere Monographien , welche über den Stamm 
des Geschlechts und alle dessen zahlreichen Verzwei- 
gungen sich verbreiten, findet der Suchende in Va- 


ter Linné's Species plantarum, — in Willdenows, 
des zu früh verblichenen, ruhmgekrônten Heroen im 
Felde der Botanik, Species plantarum, — in der 


mit deutschem Fleisse zusammengctragenen Æncyclo- 
pédie méthodique, und in Rees’s kolossaler Cyclo- 
paedia. Dass indessen diese Arbeiten jetzt hôchst 
unvollständig sein müssen, wird Jedem einleuchten , 
der den Riesenschritten folgte, mit welchen die be- 
schreibende Botanik während der jüngsten Vergan- 
genheit unter andern Schwester- Wissenschaften fort- 
stürmte zum allendlichen Ziele. 

WWenn für das Ganze des Geschlechts in den 
letzten Jahren nichts geschah, so gebübrt indessen 
den Bemühungen der Botaniker um einzelne Theile 
desselben aller Dank. Unter den Vielen, die um die 
Palme des Sieges über die Schwierigkeïten bei der 
Unterscheidung cinzelner Weïdenformen tapfer ran- 
gen, sei es mir erlaubt, wenigstens Einen näher 
zu bezeichnen, den Verfasser der classischen Fra 
Deutschlands. In seiner De Salicibus commentatio, Er- 
langae 1828 bekämpfi er jene Hindernisse, und ord- 


TI M C dt, 
net jene zahlreichen Formen. Wichtig sind, aber fer; 
ner viele andre, zum Theil schon alte Arbeiten über 
einzelne )Theile] der, Gattungs wi [die ‘von { Hést 
Fries, Seringe , Willdenow, Hayne, Smith, Wah- 


lenberg, Hoffmann, Villars, Ehrhart! Scopoli, Pursh} 


Mühlenberg , Pallas , — von dem Kleeblatt Humboldt, 


Bonpland und Kunth, und endlich noch von viclen | 


Anderen. Zweier Werke will ich hier aber noch er- 
wähnen, dié mir — leider! — noch nicht zu Ge- 
sichte kamen , nämlich 1} Walter Wade's Salces or 
an essay lowards a general history af Sallows,  PFi- 
lows and Osiers etc. Dublin 1811. 8.; und 2) eines 
Werkes, das Sweet in seinem Æorlus häufig ciurt 
als: Salic. woburn. 

__Als eines Bestrebens neuerer Zeit, Licht und Ord- 
nung in das Chaos der Weiïden zu bringen, muss 
auch noch einiger Sammlungen getrockneter Weiden 
Erwähnung geschehn. Dergleichen vertheilte früher 
Caus der Schweitz y Schleicher, und vertheilem jetzt 
(aus.dem Host'schen Garten) Fenzl und (aus Büh- 
men ) Tausch. Ueber die beiden letzteren Sammlun- 
gen habe ich Bemerkungen gegeben in der Zirnaea , 
Bd. 10. p. 571 — 581. 

er Je grüsser die Anzahl der neuerdings hie und da 
gemachten Entdeckungen und verôffentlichten Beob- 
achtungen ist, um so reger muss der Wunsch sein , 
eine Zusammenstellung und Sichtung des Zerstreuten 
zu erhalten, Eine re Arbeit darf um so mehr 
hoffen , von allgemeinem Interesse zu sein, als der 
Gegenstand, derselben fast keiner Flor der Welt fremd 
il. Wohin auch bisher der Huf flüchtiger, Rosse 
die Reisenden entführte, — wohin auch kühne Eu- 
ropäer den Lauf ihrer Schiffe lenkten: — fast über- 
all begrüsste sie der Weiden wohlbekanntes Grün , 
an die ferne Heimath sie freundlich mahnend! Com- 
merson holte aus der Magellans-Strasse die Sax ma- 
gellanica ; — in dem interessanten Chili erbeutete 
man. Weiden ; — in Amerika's Aequinoctialländern, 
die mit der wunderprächtigen Tropenflor, die einfa- 
chen , lieblichen Formen der, Nordländer cinen, ward 
on, Humboldt und Bonpland manche Weide gesam- 
mell; — aus Cuba überraschte uns Sieéber mit der $a- 


OLALTMALIE 


"M £ TA À .J 4 ii L oscoT 


guten, Hoffnung, diese noch unerschôpfte Quelle der 
beutesüchtigsten Sammler, das Vaterland der Legion 


. ziérlicher | échmheker Eriken , Nerséhaiht hicht ; à 


nige Weiden unter seine Bewohner zu zählen; — 
Perodet fand ant Senegal die Salir coluteoides; — 
aus Aegypten beschreibt schon Linné eine Weïde, 


und mehrerer nordafrikanischer Weiden erwähnt Des- 


fontaines in seiner Flora atlantica ; — aus dem fer- 
nen Nepal, dessen reiche, merkwürdig  gemischte 
Flor der unermüdliche Wallich ausbeutete , ‘bewun£ 
dern wir Weiden; — Weiden liefern Cochinchina , 
Ostindien und das fabelhafte Japan ; — endlich-; wo 
im nôrdlichen Asien, in Europa, ein Bach, ein Ge- 
büsch sich zeigt, da hausen gewiss unsere polymor- 
phen Weiïden ; — fast ausschliesslich sie bilden auf 


den nürdlichen, sterilen Küsten der Continente.,,, auf 


den traurigen, ôden Inseln des ewig Starren, ÆEis- 
meers , auf den schneehedeckten Gipfeln der nordi- 
schen Alpen jene ewig mit dem Tode ringenden, 
kärglichen , kaum zollhohen, pygmäenhaften Hôlzer. 
Nur unter Neuhollands paradoxen Formen suchen 
wir vergebens nach unsern simpeln Weiden; — nur 
in den Floren der Inseln des stillen Oceans suchen 
wir vergehens den Namen unserer Gattung, Also 
ziemlich “iberall ; wohin der Botaniker sich Wenden 
mag, werden ïhm der Weïden chamäleontische For- 
men entgegentreten, und auf dié Sorge umyderen Be- 
stimmung Los sich mithin gar wohl die Worte j je- 
nes mie anwenden, wenn er sagt: post cyuitem 
sedet atra cura ; oder Scandit aeralas naves cura. 
) n 

In Obigem glaube ich den Nutzen, ei Nothwen- 
digkeit einer, alle WVeiden umfassenden Monogräplie 
dargethan zu haben; es bleibt mir nur noch übrig" 
anzugeben , woher mir dié Kühnheït ward, an diese 
In der Linnaea aa 0. 
habe ich schon erwähnt, dass ich den Herren von 
Fischer, von Ledebour , Dr. C. A. Meyer und Pres- 
coft mich hôchst verpflichtet fühle für die . ‘seltene 
Berctwilhigkeit, mit sie zu meinem ben- 
theuerlichen UÜnternchmen ihre schônen Sammlunger 
mir ôfincten. Diese Unterstülzung von Männern , 


Arbeit mich zu wagen. 


y elcher 


Lx orientalis. Bosc.; — Nordamerika's jugendlicher Boden | ren Namen überall Dedecballens wo das Stu dun 
“nährt zahlreiche Bürger unserer Gattung; — das Cap der der Kinder Florens  festen Fuss gefasst , DRE BE mie 


Le 


151 


äussere Auflorderung genug, um an die Arbeit mich 
zu machen.!: Zu entscheïden, in wie weît, der Ruf zu 
derselben in mir selbst liege, darf ich, mir nicht an- 
massen. Ich will nur anfübren, dass die ;Weiden 
schon während einer Reihe von Jahren vorzugsweise 
Gegenstand meines Sludiums gewesen: smd,. wofür 
meine über einzelne Theile der Gattung publicirten 
Axbeiten zeugen (*); — ich will auch bemerken, 
dass ich selbst grosses Misstrauen in meine Kräfte 
setze. Ich übergebe daher dem botanischen Publicum 
jetzt auch nur den ersten Fascikel der Arbeit, wel- 
cher die mehr - 
môge es ibn für das nehmen, , was er ist : 
einen Versuch ! 

Ueber die Art und VWVeise, in der ich die Wei- 
den abhandle, mag hier noch Folgendes seinen Platz 
finden : 

Ein  Bewunderer der Unterabtheïlungen ; welche 
Prof. Koch mit dem Scharfsinn aufstellt, den wir 
an keiner seiner Arbeïten vermissen, haben mich 
fontgesetztes Studium und erweiterter Gesichiskreis 
gelehrt, dass dieselben  jener Sicherheit ermangeln , 
welche Noth {thut, bei, Unterabtheilungen , die zum 
leichteren Auffinden der Arten dienen sollen. Wenn 
ich glaube, . dass Botaniker , die, mit den Weiden 
verlraut sind , ;jenen Unterabtheilungen Koch's ihren 
Beifall. nicht werden versagen künnen , in sofern diese 
hinsichulich, der: europäischen Weiden in der That 
der Natur gar sehr angepasst erscheinen : so bin ich 
auch. überzeugt, dass dieselben den Anfinger nur 
zu oft irre führen; oder in Zweifel  lassen werden. 
Ich habe, mich daher veranlasst gefanden , für meine 
jetzige Arbeit noch andere Principien zur Theilung 
der/Gattung zu suchen , und ich glaube gefunden zu 
haben ; dass die Staubgefässe hinsichtlich ihrer Zahl 
und Verwachsung feste Charaktere darbieten, Demnach 
theile ich. die /Weiden in drei Hauptgruppen : in 
mehrmännige, einmännige und zweimänmige. Die mehr- 
männigen Weiden Eh in jeder männlichen Blüthe 
drei und mehr Staubgefässe ; — hüchst selten, nur 


und einmännigen Weïden umfasst ; 
— für 


© Ich! bearbeïtete die Weiden für die Flora altaica'; ferner 
lieferte | ich. in den Memoiren der  Moskauer Gesellschaft Arbeilen 
über die Salices frigidae und über die Weiden Livlands. 


hie und da, zeigen die untersten und obersten Blü- 
then eines Kätzchens weniger Staubgefässe. Die ein- 
männigen Weiden haben in jeder männlichen Blüthe 
ein Staubgefäss , das aus zwei mit einander gänzlich 
verwachsenen Staubgefissen besteht ; ihre Staub- 
beutel haben: daher. vier Fächer ; — nur selten findet 
man die beiden Staubbeutel getrennt, wäbrend aber 
die Staubfäden ( Filamente) immer in ihrer ganzen 
Länge verwachsen bleiben, Die zweimännigen Weiden 
haben in jeder männlichen Blüthe zwei und nie mehr 


Staubgefässe , wohl aber verwachsen die beiden Staub- 
fiden dieser zwei Staubgefässe häufig an der, Basis 
mit einander, jedoch ohne je zu einem einzigen Staub- 
gefäss zu verschmelzen. 

Anlangend die Feststellung und Begränzung :wah- 
rer Arten, muss ich bekennen , dass ich sie nicht 
zum Zweck dieser Arbeit gemacht habe. Ich habe es 
mir angelegen sein lassen , alle Formen , : die einige 
Beständigkeit zeigen , getwennt zu halten, und be- 
schrâinke mich darauf , die Verwandtschafien der For- 
men unter. einander anzudeuten. Ich schmeichle mir , 
durch diese Verfahrungsweise meiner Arbeit mehr 
Werthagegeben zu haben, als sie durch das entge- 
gengesetzte Verfahren hätte erhalien kônnen. Es han- 
delt sich jetzt vor allen Dingen darum, eine müg- 
lichst vollständige und klare Uebersicht aller: Formen 
zu gewinnen, die bisher bekannt geworden, sind, 
Diese Aufgabe glaubte ich — bei der grossen Unsi- 
cherheit der meisten Charaktere — auf angegebenem 
Wege am sichersten :zu lôsen. Kenner der Gattung 
werden mir hierin gewiss Recht geben, — sie wer- 
den mir beistimmen, wenn ich behaupte, dass nicht 
zwei Arten übereinstimmen werden, sobald es sich 
um Verbinden von Weidenformen handelt, — und 
sie werden auch zugeben, dass Jeder die gesonderten 
Formen nach eigener Ansicht leicht zusammenwer{en 
kann, während es schwierig sein würde, das. Zusam- 
mengewürfelte wieder zu trennen. WVenn ich jedoch 
auf, der einen Seite vor dem Zusammenwerfen mich 
hütete, so habe ich auf der andern Seite auch zu 
vermeiden gesucht, Formen zu trennen, die entwe- 
der bloss dem Namen nach verschieden sind, oder 
bloss temporäre Abweichungen einer Grundform dar- 


stellen , basirt auf Zufälligkeiten. 
* 


132 


"Um Zweïfel zu heben, die meïine Beschreibungen 
der Arten etwa nicht beseïtigen , oder gar veranlassen 
môchten, habe ich die Mühe nicht gescheut, recht 
viele Abbildungen zu citiren. Ich habe diese selbst 
verglichen. Bei den sehr wenigen Abbildungen, die 
ich in der ausgezeichnet reichen Bibliothek des Kaï- 
serlichen botanischen Gartens nicht vorfand, und die 
ich daher citirte, auf die Autorität Anderer mich 
stützend , habe ich dicsen Umstand offen bekannt. 
Von Arten, die bisher noch nicht abgebildet wur- 
den, werde ich Abbildungen geben, im Falle, dass 
mir Exemplare zu Gebote stehen, die vollständig 
sind und keinem Zweifel Raum geben. 

Des undankbaren Geschäfts , falsche Bestimmungen 
der Autoren berichtigend zu citiren, habe ich mich 
überhoben , um nicht das Volum der Arbeit und die 
Synonymie gar zu sehr anwachsen zu lassen. Im All- 
gemeïnen habe ich nur die Orte angeführt, an wel- 
chen Autoren eine wirklich neue oder fälschlich für 
neùu gehaltene Form aufstellen und beschreiben. 

‘In diesem ersten Fascikel handele ich 30 Weiden- 
formen ab. Von diesen bringe ich zu den mehrmän- 
nigen mit Sicherheit folgende 17: die Sa/ir Bonplan- 
diana H.'B. K., pentandra L., Meyeriana W., 
Safsaf Forsk. , falcata H. B. K., Humboldtiana FF, 
migra Marsh., Houstoniana Pursh., oxyphylla H. B. 
K, undulata Ekrh., lanceolata Sm., triandra L,., 
amyÿgdalina L., Villarsiana Fiügge , androgyna Hoppe, 
tétrasperma Roxb., coluleoides Mirb.; und fraghich 
folgende 5: die Salir cordala Mühlenb., rigida Müx- 
Tenb. , lucida Mühlenb. , Purshiana Spr., dubia Traut. 
Zu den einmännigen Weiïden gehôren bestimmt fol- 
gende 7: die Sakr FVilhelmsiana M. B., microsta- 
chya Turez., Lambertiana Sm., purpurea Sm., Le- 
debouriana Trautv., Helix Sm., Kochiana Trautv. ; 
fraglich geselle ich zu diesen die Saliz caspica Pall. 
— Bisher unbeschriebene Formen enthält diese Ar- 
beit nur zwei: die Sa/r microstachya, aus Dahurien, 
von dém fléissisen Sammler und Botaniker Turtscha- 
ninow bestimmt; und die Salir Kochiana, wic es 
scheïnt, auch bloss dem ôstlichen Sibirien eigenthüm- 
lich, früher von mir fälschlich für die S. Pontederana 
Europas genommen , jetzt aber als neu erkannt, und 


Todten auferweckt habe ich die Saïr caspica ; ‘eine 
ausgezeichnete Art, welche ich im Herbarium des 
Herrn Staatsraths v. Fischer zu sehn und zu unter- 
suchen Gelegenheït hatte. Die Beschreibungen man- 
cher anderen Arten habe ich vervollständigt etc. Ab- 
bildungen habe ich von 4 Arten gegeben, von der 
S. Safsaf aus Aegypten, S. FWilhelmsiana aus Iberien; 
S. microsluchya und $S. Kochiana. 


> 1—— 


NOTES. 


Die NEUESTEN BEREICHERUNGEN DER MUHAM- 
MEDANISCHEN NUMISMATIK , VON CH. M. 
FRAEHN. 


d 

Zweite Lieferung. 

Aus Dem Museum per Kais. Universität, zu Mosxau. 
‘Gelesen den 2. Seplember 1836, 


( Conclusion. ) 


Es existirt aber von dem genannten Soffariden Ja- 
kub, und aus dem nämlichen Jahre, eine ganz ähn- 
liche Münze in der ehemaligen Adlerschen Sammlung 
in Schleswig, dermalen im Museum der Rostocker 
Universität deponirt, die ,;; LL 6 e1-Nisabur ge 
prägt seyn soll. Adler hat sie im Mus. Cuf. Borg. | 
P. IL p. 49 beschrieben, und Tab, TL. No.’ 29 ab- 
bilden lassen. Ich habe nicht bemerkt, dass irgend 
Jemand an diesem Stadtnamen, so wie er da ge- 
schrieben ist, Ansloss genommen hätte; mi aber ist 
er von jeher sehr verdächtig vorgekommen. Er steht 
freilich auf-der Kupfertafel bei Adler à. a. O., aber 
auf der Münze selbst kann er nicht stehen. Der Name 
Nisabur erhält nämlich ebenfalls im Arabischen kei- 
nen Arükel. VWVenn demnach dieser wirklich dem 
Stadinamen auf der Münze vorgeselzt ist, $0 hat 
Adler Unrecht gehabt ; denselben 27-Nisabur zu lesen 
und ïhn so auch seiném Kupferstecher vorzuzeïchnen: 
Es wäre nicht unmôglich , dass die ehemaligé Adler- 
sche 
Stadt angehôrte, die wir auf der Moskauer Münze 
antrafen, —. Die irrige Weglassung oder :Hinzufü- 


gung des Arabischen Artikels besonders bei Eigen- 


Münze der nämlchen uns noch unbekanniten 


nach dem berühmten Sälicographen benannit, Von dé! namen hat ‘mir übrigens auch sonst als Fingerzeig 


135 


gedient, die Richtigkeit so mancher von Orientali- 
schen Numismaten gegebenen Lesearten zu bezweifeln ; 
und es ist der Artikel, der bei der Gelegenheit 
zugleich zum Verräther der unsoliden Sprachkennt- 
niss ihrer Autoren wird. So z. B. findet man von 
Hallenberg Münzen vorgeführt, die (sl, + JusJb 
(in el-Samarra), Jr in Maufi, &,as in Bafra ge- 
prägt seyn sollen (*), und es ist die Anwesenheït des 
Artikels in dem ersten, und die Abwesenheit 
desselben in den letztern Stadtnamen , welche die 
Lesung derselben verdächtig macht. So soll nach 
Marsden (pag. 42) auf der Münze No. 42 2.Y] 
Duel) stehen, da doch der dem ersten Worte gege- 
bene Artikel den Herausgeber des Irrthums zéihet , 
und wenn der Artikel wirklich da ist, im zwei- 
ten Worte statt jy] vielmehr +0) vermuthen 
Fässt. So hat Tychsen in Güttingen auf verschiedenen 
von ïhm bekannt gemachten Münzen 45,4 i- Kufa 
ohne Artikel, und ,5l,J] e/behadür und, ganz wie 
Adler oben, Lu) et-Wisabur mit dem Artikel 
lesen wollen (**); aber wer wird daran glauben, 
der mit dem Geiste der Arabischen Sprache etwas 
näher bekannt ist? So hat ans Tychsen in Rostock 
ünler andern auch (Add. p. 17) eine Münze vorge- 
führt , die &yes® bi-Muhammediä geprägt seyn soll; 
und diess giebt auch wirklich der von ihm selbst 
besorgte Kupferstich derselben (L. c. Tab. I. No. 2) 
zü lesen ; aber der fehlende Artikel macht hier so- 
fort die Lesung verdächtig, und bald treten noch an- 
dere Umstände hinzu, welche die vôllige Unrichtig- 
keit derselben ausser allen Zweifel setren. Der Ara- 
bische Artikel war es anch, dessen verfehlte Se- 
tzung (in dem SU) saf/) auf dér famüsen Tychsen- 
Schen Münze mit als einer der redenden Zeugen ge- 
gen die Aechtheit derselben von mir aufgestellt wurde. — 
ES war zu vermuthen, dass auch der neueste Be- 
Sthrciber dés Orientalischen Münzkabinettes der Ka- 
samischen Universität den Neckereien dieses Arti- 
kels, der unsern armen Orientalischen Namismaten 
so manchen büsen Streich gespielt, unmôglich entge- 
hen konnte. Und so ist es denn auch wirklich. Als 


{*) s. Hallenb. Num. OO. P. L. p. 145, 149. 151 und sonst. 
(*) Tychs. de Defect. p. 85. de Num. Selg,:p. 22 eh pi 4. 


Beispiel müge ‘hier nur Seite 11 der gedachten Be- 
schreibung stehen. Da will H. Prof. Erdmann auf 
zweien verschiedenen Miïnzen unter andern auch den 
Namen les Heddschudsch gefunden haben, : Auch 
wenn $ die Münzen gar nicht kennete , würde 
ich diese Leseart ohne Weiteres abweisen müssen , 
weil._ der Name dieses berühmten Arabischen Feld- 
herrn nicht ohne den Artikel geschrieben werden 
darf, So aber : sind diese Münzen alte Bekannte von 
mir. Auch steht die eine bei Hn. Erdmann, Tab. L. 
No. 2., die andere bei mir in dem Büchlein ,,Die 
Münzen der Chane“ etc. Tab. XVI No. a. abgebil- 
det. Jene ist ein späterer Sasanide (Ouseley meinte, es 
sey ein Chosrau Perwis), diese ein Ifpehbed aus der 
Mitie des zweiten Jahrhunderts d. H. Auf der er- 
stern ist von Arabischer Schrift auch nicht eine Spur 
vorhanden, Was H. Erdmann für das Arabische 
4} sw) angeschen, ist Pehlwy, und das bei ihm 
zunächst folsende >ls> ist eine Schôpfung von ihm, 
die aus einem Stücke des linken Schulterschmuckes 
des Chosroen, Gott weiss wie, hat hervorgerufen 
werden kônnen. Etwas Analoges von solcher wahrhaft 
unbegreiflichen Willkürlichkeit bietet bei ihm die ganz 
verfehlte Deutung der interessanten alten Osttürkischen 
Münze Tab.1V. No, 1396 S. 546 u. in d. Corrigend. dazu 


dar (*). Die zweite der obgedachten Miünzen ist die all- 
bekannte bilinguis mit dem kufisch geschriebenen Na- 


men Omar, welches, wie ich änderwärts bewiesen , 
mit nichten der Chalife Omar ben-el-Chattab, sondern 
Omar ben-el-Aala ben-Abd-ul-mutallib ist, der als 
Chalifischer Statthalter e. 155—161 d. H. und wieder 
©. 165—167 in Tabristan stand, Was H. Prof, 
Erdmann auf dieser Münze ausserbalb des  Ran- 
des ausserdem noch Arabisches lesen will —. $4} 
Deo Heddschadsch, ist wiederum nicht. Arabische 
Schrift, sondern Pehlwy. Wie wäve auch auf dieser 
Münze , die jenes Omar's Namen führt, die, Zulas- 
sung von el-Heddschadsch’s Namen denkbar , da 


(*) Von diesem sehr merkwürdigen Stück sind zwei yerschiedene 
Exemplare, das eine aus der Sammlung des Fürsten Baralajew zu 


Simbirsk,, das andere (mit dem Arab, ss) aus dem As. Mus. 


uns. Akad. (s. Recens. p. 558 No. 27 ) :in des Hrn. wirkl. geh. 
Ratbes v. Olenin's Æssai sur le costume des gladiateurs (St.-Pé- 


-tersb. 1885.) PI, IT. No. 7 et 8. 5-el:61mit gewobnter Treue und 


Éleganz abgebildet zu sehn, 


134: 


jenér ja 60 70 Jahre nach letzterem in Tabristan 
waltete !  Aber wer môügte von dem Verfasser der 
» Numi Asiat, Mus. Univ. Casariénsis  .gar' eine solche 
Béachtung erwarten, da in diesem Wérke -die Chrono 
logie fast wieein fabelhaftes Wesenerscheint ? 


3) (Cat. No. 4) Æ. Auch diese Münze hat sehr 
gelitten , ja noch mehr, als die beïden vorhergehen# 
de Auf der einen Seite scheint ein Reiter gewesen 
zu seyn, auf der andern restitt noch || -'- 1 
== Joy) € Le LL Diess genügt jedoch, darin 
eine sehr alte und wielleicht die älteste Münze , die 
wir von den Seldschuken - Sultanen von Klein- 
Asien haben, zu erkennen. Denn der hier, genannte 
Melik-Schah Son Kilidsch - arslan's kann rte der 
este, dieses Namens unter jenen Sultanen seyn der 
elwa von 502 bis 514 regierte ,;çoder, aber Melik- 
Schah. Il, der von seinem Vater_ bei der Theilung 
des Reiches a 584,Siwas, und Aksaraï “erhielt und 
bis 588 regierte.. Von kcinem von beiden kannten 
wir bisher Münzen. Die ällesten bisher “bekannten 


dieser Seldschuken-Dynastie sind von Kilidsch- arslan, 
dem Vater Melik-Schah IL, 


+ Die Moskauer rage besitzt! übrigens noch: ei- 
nen Seldschuken ‘von Klein-Asien, nämlich! Keïkaus I; 
der von 607 — 617 regiertes Es ist dieselbe Münze 
mit der ‘des Maïlander Museums ‘bei Castiglioni Mo- 
néte Cufiche: p.95. Tab. IX. No. 2, zu welchér letz- 
tern ich bei dieser Gelegenheit zweïerlei zu erinnern 
mir erlaube. Erstens ‘ist dieselbe nicht-eins mit dér 
chemaligen Nanischen bei Assemani P. 11. No. 98 ; 
diese , welche sich ‘auch :im Museum der - hiésigen 
Asiatischen Lehranstalt findet ,  führt auf beiden Sei- 
ten eine, jedoch verwischte ; Umschrift, welche Ort 
und Datum'enthalten hat,  Diess ist bei der Mailan- 
der und Moskauer nicht der Fall.‘ !Zweitens ist der 
Titel : des gedachten Seldschuken nicht, ganz richüg 
af OUT der” weise Sultan gelesen worden ; er 


lautet Ja) CLUT der überwältigende S. So kommt 


die. Numismatik auch hier mit der Geschichte in Ein- 
klang; denn nach Abulfeda, Dschennaby, Dimeschky, 
führte Keïkaus 1. den Titel _Jli)] SU, wofür es 


JU} OILILJJ wird heissen müssen , wie auch eine 


| ist, 


seltene Münze, die von Kukburi auf dessen Namen 
geprägt worden (*),, bezeugt. nil 


4)4 (Cat. No, 47: 48.) ÆR; vom Peer 


Sultan! Bajesid, JL Diese Münze. ist zwar.schon edirt , 
Aaber nicht gans vollständig. Es ist der Name der 
Münzstadt, den es hier gilt, und das Prägejahr. H: 


Moeller , der diese Münze edirt hat (**), fand auf 
seinem Exemplar beides beschädigt: von ersterem las 
er lg Mavar —, von letzterem y 4. i, 6. : Ich 


haäbe die nämliche Münze noch : äus. mehrern. andern 


Museen' vor mir gehabt, aus dem Rumänzowischen ; 


dem der :Asiat. Lehranstalt ; dem der: Charkower Uni: 
versität ‘und aus der neuen Sprewitzischen Sammlung, 
und mich überzeugt, dass der Prägeort ,: wie auch 
H. Baron v. Hammer ganz richtig erinnert hat, kein 


anderer als 561,5 Novaberd und das Jabr 886 (= 


Ch..1481) ist, Die Stadt Novaberda gehôrt, zu 
Servien; liest nôrdlich von ,Uskup und war einst ih- 


rer, Silberminen wegen berühmt. Sie wurde: von Sul- 


tan Muhammed IL. i. J. 1455 erobert (***). Sie kommt 
noch auf verschiedenen anderen Münzen vor, auf de- 
nen sie aber auch mcistens bisher nicht.erkannt worden 
Dergleichen sind von Sulian Selim 1 vom Jabr 
918; von Suleiman J. a. 926; diese letztere bei 
Moeller 1. c. pag. 39 No. 386 — 90, wo.der Na- 
me, in dem dortigen.— |,, zu suchen ist; wei- 
ter von SelimIl. v. J. 974 bei Marsden p. 390 No: 
405 — 6,1. Wo jen, : 2 pl - gelesen und nach Tych- 
sen Mawaberd ausgesprochen worden ist; ferner 
von Murad I..y. J. 982 in der Sammlung des Ge- 
nerals Rühle von Lilienstern zu Berlin, welche, > los 
ziemlieh deutlich zeist, Auch Tychsen : zu : Rostock 
muss eine Münze dieser Stadt gehabt oder gekannt 
haben ; denn unter den, Türkischen Münzstätten , von 
denen er Introd. p. 176 eine Liste giebt, führi er 
eine Stadt > l; Mawaberd auf, Auch H. Tocchi zu 
Marseille endlich besitzt in semer reichen Türkischen 
Münzsammlung die obgedachten Münzen Bajesid's und 


Suleiman's aus Novaberda, unter der, von Tychsen 


(#) s. Recensio, p.619. 
(#*) s. Moeller de Numis OO. Goth. P. II. p. 38 No. 375. 
(#*%)° Hammer’s Rumeli und Bosna p. 144 und Gesch. des Osm. 
Reïichs Th. II: p. 15. 


155 


eingeführten unrichtigen Benennung Mawaberd. Dass 
der Name unter dieser mämlichen Entstellung auch 
noch bei Hn. Prof. Erdmann in. seiner, eben so 
mangel- als fehlerhafien numismatischen  Littératur 
erscheint (s. Numi Asiat. p. 640), kann'in einem Werke, 
in welchem von Kritik keine Spur zu fmden ist, 
nicht sonderlich befremden. 

5): (Cat. No. 37.) ÆR. Unter den Münzen, die 
von Gireï-Chanen der Krim herrühren, findet sich 
auch eine noch unedirte. Sie ist von Saadet GireïJlk, 
in Baghtschesaraï a. 1129 (= 1717) geprägt; we- 
nigstens führt sie diess Jahr, welches auch dasje- 
nige ist, in welchem jener zum Chanat gelangte. Die- 
selbe Münze, aber mit verwischter Jahrszahl, fin- 
det sich auch im Asiat. Museum der Akademie und 
im Museum der Charkower Universität, Auch die che- 
malige Pototsche Sammlung besass sie; sie. muss sich 
demnach auch in: den Museum der Kasanischen, Uni- 
versität, in welches jene Sammlung bekanntlich über- 
gegangen ist, vorfinden, obgleich sie béi Hn, Prof, 
Erdmann in der Beschreibung desselben nicht an- 
getroffen wird. So etwas darf uns jedoch nicht Wun- 
der nehmen, da hundert andere Münzen der ehema- 
ligen Pototschen und Fuchsischen Sammlungen sich dort 
ébenfalls in! die Nebel des Irrthumes verloren haben, 
so dass sie nun nicht mehr erkannt werden kônnen. 


6) (Cat. No. 42.) . führt auf Seite I. die In- 
schnift: ls lg os Qasil) #1) Ju Seyd Abu! 
feilz Muhammed Behadür Chan, und auf S. IL. das 
Sunnitische Glaubensbekenntniss nebst dem Jahre |j5x 
1154 (— 1741 - 2). 


7) (Cat:No: 44.) #4 Vorderseite : ssl) Jét Ja 
Us s5ly me Seyd  Abd-ul-mumin Muhammed 
Béhadiür Chan. Kehrseite : das Sunnit, Symbolum und 
das Jahr jy 1163 (d: 1. Ch. 1750). 


"Diese beiden Münzen sind Bucharische Tilla's 
von zwei Chanen, die zur Dynastie der sogenannten 
Astrachanischen Sultane oder der Déchani - RTE 
gehôrten. Die Data, welche uns über die beiden ge- 
nannten Fürsten von Negri, Meyendorf und Ewers- 
mann gegeben worden, bestehen etwa in Folgendem. 

Abu'l-feifz, Subhan-kulis Sohn, (den H. v. 
Senkowski für eine Person mit Obeid-ullah IT, gehal- 


ten wissen will; welcher Meinang ich jedoch nicht 
beipflichten kann) sey ï. J. d. H. 1114 (= Ch: 4702) 
oder 1447 (= 1705) zum Chanat gelangt, und nachdem 
er 58 (nach aa. 40) Jahre regiert, a. 1153/(— 1740) 
vom - Atalyk! Muhammed, Rahim um's Leben- ge: 
brachts Den Sühnen des :Abu'l- feifz ; A bd:- «ul - mus 
min IL undtObeid-ullah HE, die ïhm an der-Ré- 
gierung gefolgt, ünd von denen der erstere nur zwei 
bis drei Monate auf dem Throne gesessen , sey noch 
in dem nämlichen Jahre dasselbe Schicksal -von | dem 
gedachten Muh ammed Rahim bereitet worden, wor: 
auf dieser sich dann sofort des Chamates bemächtigt 
habe } aber nachdem er es nur 2 Jahre (nach and, 
21 oder 4 J.) behauptet, a. 1155 (= 1742) ge- 
storben-sey.!:Dann habe Abu'l-ghasi den Thron 
von Bochara von 1742 bis 1785 inne gehabt.! 

So lauten im Wesentlichsien ‘die Russischen Be- 
richte ; ‘wélche man imeïstens ! bei Hn/ v.:Senkowski 
im Supplément: à histoire générale des Hunssetc, p: 
119 fu. 129 f. und in Hn, v. Spasski's Asiamexiit 
Bicmuuxs 1825, U. 1. cmp. 12 zusammengéstellt fn: 
det. Aber die Richtigkeit der in ihnen vorkommenfden 
chronologischen Data muss man sehr in Zweifel ziehn, 
Dem Bengalen Isset-ullah zu Folge ist Obeid-ullah 
der Sohn. Subhan -kuli's (*) ein von Abulfeifz ver: 
schiedener Fürst. Er regierte 44 Jahre dang vor sei- 
ném Brudér Abu'l-feifz. Nach Fraser etwa 12 Jahre(**). 
Abul-feifz wurde, nach einer Regicrung von 40 Jah- 
ren, nach Nadir Schah's' Ermordung (welche:be- 
kanntlich in das J. d, H. 1160 d. ï. Ch. 4747 fälk} 
von Muhammed Rahim entthront und um's Leben 
gebracht, welcher dann auf desselben Sohn Ab d:ul- 
mumin (***) das Chanât übertrug, währender selbst 
Atalyk zu seyn:sich begnügte. Sieben Jahre nachher 
(also etwa 1167 = 1753 - 4) :schaflie. er auch die+ 
sen aus dem Wege und ergriff als Chan selbst die 
Lügel der Regierang, ‘die’ er. drittehalb Jahre- (also 
etwa bis 1170) führte. Den Obeïd -ullah, Sohn, des 
Abu'l-feifz ; der bei H. Senkowski , nach Neori; als 
Nachfolger Abd-ul:mumin's erscheint, kennt Esset- 


(*) Unrichtig neont er dicséh Sulfan-kuli ; und jenen- Abdullab+ 
(*#) H. Spasski setzt sein Chanat in die Jahre 1705 — 1706 
(k*) Dieser fehlt bei Spasski und Fraser: L 


136 


ullah so wenig, als Fraser, Ewersmann.und Spasski 
ihn kennen (*). | 

Nimmt man nun zu diesen Angaben ; ‘dass wir 
hier von Abu'l-feifz noch eine Münze v. J. 1154 
(—1741 - 2) und von dessen Sohne Abd-ul-mu- 
min, ausser éiner in der Sammlung des verstorbenen 
Nejelow zu Kasan befindlichen v, J, 1160 — 1747, 
eine andere noch v. J. 1163 — 1750 antreflen: so 
darf man auf Grundlage solcher vereinten Zeugen es 
wohl bezweifeln , dass Abu'l-feifz schon. a. 1740 
um's Leben gekommen sey, und man darf annehmen, 
dass Abd-ul-mumin nicht einige Monate, sondern 
mehrere Jahre auf dem Throne gesessen , und dass 
das Chanat Muhammed Rahim's (dessen Münzen 
leider alle, so viel mir deren bekannt geworden, 
ohne Datum sind) erst in oder nach dem J. 1163 
(= 1750) begonnen habe. Der Gegenstand ist! gewiss 
emer nähern Untersuchung werth, und iéh-habe die 
Gelegenheit , welche . die  obigen Münzdenkmäler mir 
an.die Hand gaben-, nicht ungenützt lassen künnen; 
eine solche in Anregung zu bringen. —: | 

Diess. sind. diejenigen Stücke der ‘Orientalischen 
Münzsammlung der Moskauer Universität, welche noch 
unbekannt waren oder sonst es verdienten hervorge- 
hoben zu werden. Mügte die ihnen hier gewidmete 
Auzeige dazu beitragen , dass fortan auch! von Seiten 
dieser gelehrten Anstalt den Asiatischen Münzdenk- 
mälern eine Berücksichtigang, die sie’ so sehr ver- 
dienen, zu Theil werdé !  Und warum sollte die äl- 
teste Universität des Reichs in dieser Beziehung hin- 
ter ihren jüngern Schwestern Dorpat, Petersburg , 
Kasan und Charkow zurückbleiben wollen ? ! Auch 
wird sie es jetzt sicher nicht; dafür bürgt uns der 
Name des erleuchteten Chefs, déssen Auspicien sel- 
bige gegenwärtig sich erfreut. (*) 


(#) s. Isset-ullah im Lond. Asial. Journal (1826) Vol. 22. p. 
265 etc. Klaproth Mag. Asiat. Vol. 2. p. 183 etc. Fraser Narra- 
tive of a Journey inlo Khorasan. Appendix p. 77 etc. 

(#*) Der Graf S.G. von Stroganow selbst ist im Bésitze eines 
reichen Griechischen und Rômischen Münzkabinettes, das von ihm 
mit eben so viel Liebe und Eïifer als Kennersinn und Geschmack 
gcbildet worden. Auch besitzt S. Erlaucht, ausser einigén andern 
Asialischen Münzen älterer Zeit, das zweile Exemplar von der, 
im kôniglichen Museum zu Stockholm aufbewabrien , berühmten 
Silbermünze Abd-ul-melik’s, Damascus a. 79 (d. i. 698 n. 
Ch.), welche, neben der in dem nämlichen Jahre in Kufa gepräg- 
ten und im British Museum befindlichen, die älteste Arabische 
Münze von ganz Muhammedanischem Gepräge ist. 


:. ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. 


Mémoires de l'Académie: Impériale . des! sciences de St. 
Pétersbourg, VIe, série. 

Sciences naturelles, Tome 11 livraison 2°, conte- 
nant :: Parrot, Essai sur: les ossements fossiles des 
bords du lac de Burineck en Livonie; avec sept 
planches coloriées et une carte. (Prix du volume en 
6 livraisons 30 r. pour la Russie, 114 écus de Prusse 
pour l'étranger). 

Mémoires présentés à l'Académie Impériale des sciences 
de St-Pétersbourg par divers savants, et, lus dans ses 
assemblées. Tome livraisons 1re et 24, contenant: 
Lütke, Observations du pendule invariable, exécutées 
dans, un voyage autour du monde, pendant Jes an- 
nées. 1826—1829, avec quatre planches gravées. (Prix 
du volume en 6 livraisons 18 r. pour la Russie, 63 
écus de Prusse pour l'étranger)- 

Recueildes actes de la séance publique de l'Académie 

- Impériale des sciences de St. -Pétersbourg, tenue:le 

29: décembre 1855. St.-P. 1836. in-4. contenant: 1. 

: Etat de l'Académie à la fin de 14855. 2. Fuss, Compte 

rendu de l'Académie pour l'année 1835, 3. Baer, 
Blicke auf die Entwickelung der Wissenschaft. 4. 
Strwe Notice sur la comète de Halley. (Prix: 4r. 

pour la Russie, 14 écu de Prusse pour l'étranger). 

Kupffer Instructions pour faire des observations météo 
rologiques et magnétiques (avec 2/planches): St-P: 
1856. in-8. «(Prix 4 r. pour la Russie, 14 écu de 
Prusse pour l'étranger ). 

NB. On peut se procurer tous les ouvrages publiés par 
l'Académie, à St..Pélersbourg, dans la librairie de W. 
Grae!f et à Leipzig, chez M. Léopold Voss, libraire. 


CHRONIQUE DU PERSONNEL. 


Memgres DÉCÉDÉS. Le ;2? mai, à Herne-hill en An- 
gleterre, le Capitaine James Horsburgh, hydrographe de 
la Compagnie des Indes Orientales, membre correspon- 
dant; — et le 2 octobre, à St.- Pétersbourg, le Con- 
seiller d'état Jacques Zakharof, académicien ordinaire 
pour la chimie. 


0 


Emis le 20 octobre 1836. 
———_—_—__———_—_—_—_—_—_—_———"—©—"— 


Tome I. N. 18. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


agi a) oil ect 1928h 4 


"PUBLIÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


Da 
D:E. ;$ ANT - P ÉT.ERS.B OUR G. 


29h | 


eus 


! Ce. jonrtal, paraît fnéseherament par.feuilles. détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’uu volume est de 5 roubles 
assign. eu Russie, et de 1 À écus de Prusse, à l'étranger. On s'aboune, à Sr.-Petershbourg, au Comite administratif de l'Académie, place de la Bourse 
"Nr2, et chez W. GRAEFF, libraire commissionnaire de l’Académie; "place de VAmirauté N!1. —, L'expéditiomdes gazettes du bureau des postes se 
_£harse de commandes pour les, provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS. à Leipsis, pour l'étranger. 
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'Académie, et à leur 
Piransmettretsans délailles résultits de ces travaux. À cet effét ; ilicontiéndra lesuarticlés shivants: {. Exkraits des mémoires lus das les séances; 2, Notes 
de peu d’étendue fn extensa; 13. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimes , présentés à l’Académie par divers savauls; 4. Rapports; 5, Voyages s* ienti- 
"fiques ; 6. Extraits de la correspondance scientifique ; 7. Ouvrages offerts et notices sur l’état des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie. 
92 Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 40: Mélanges. 


S0MM ir Ë. 


NOTES. Note sur Les tumulus en Russie. KOEPPEN. 


ANALYSES." 5. Olvrages relafifs au voyage autour du 


vmorñdevde M. le Contre-amiral Lüthe.) Srnuye. —! RAPPORT, Rapport de, M. Brandt sur da spreriéré livraison de sun ouvrage: Jco- 


nes et descriptiones animalium Hossicorum. 
“ : ” 


NOTES. 


#9 


FC Ugger TUMULL IN RUSSLAND, von P. von 
buy KOEPPEN (lu le 8 juillet 1856). 


4 lourt 
! . Grabhügel alter Zeit finden sich sowohl im, euro- 


æüschen als ,im asiatischen Russland in zablreicher 
Menge vor; doch sind sie nicht alle gleichen Ur- 
Sprungs, und kônnen füglich, bis, auf Weiteres in 
drei Hauptclassen rubricirt werden. 

Zur ersten gehüren die, vorzugsweise unter dem 
_Namen Sopli rent durch de Norden des eu- 
xopäischen ] Russlands verbreiteten und bis nach Ssibi- 
rien hinein fortlaufenden Tumuli. 

Por smcen Classe gehôren die Hügel des südli- 
cEhen Russlands, bekannt besonders unter dem Na- 
en Kurgany. 

Zur drilten endlich sind dicjenigen , Grabgewôlbe 

eckenden Hügel zu rechnen, welche vorzüglich im 

südôstlichen Theile des taurischen ir ie Me vOr- 
qe und ôfters. Scyfhen-Gräber genannt werden. 
à. “Alle. insgesammt führen auch, den, Namen  Mogiy 
(Grüber) ,-eine, Benennung, 
für .eehit national 7 on ee. . 


welche bei uns allgemein 
die aber schon da- 


durch sich als fremd charakterisirt, dass sie in an- 
dern, slawischen Dialekten nicht vorkommt. Auch ist 
es wahrscheinlich, dass das Wort Mogila, oder Mo- 
hila, arabischen Ursprungs ist. Obschon es ‘in orien- 
talischen Schrifistellern nur sellen oder gâr nicht vor- 
kommen soll, so hat es doch das arabisthe Wôrter- 
buch ,,Kamus‘* als Minhel und daraus vermuthlich Go- 
lius in seinem Arab. Lex, unter Menhel aufsenommen, und 
es wird von ihm durch /umulus, sepulcrum, érklärt (*). 
Es kommt übrigens schon in unsern Chroniken vor, 
wo beim Jahr 945 vom Æufschüllen eines grossen 
Grabhügels — ,, moruay cychnamn Beanrÿ — 
die Rede ist; nicht vom Graben ciner Gruft, wie 
dieses heut zu Tagé gebräuchlich ist (Konami wo- 
THAY ). 

Dic, sogenannten Sophi des Nordens haben ihren 
Namen ohne Zweifel von cunams (SSypal, schütten). 
Diess beweisen die Ausdrücke mpucons und npuéna 
(Prissop und Prisspa, eine durch Aufschütfung ge- 
bildete Erhôhung ; — Schutt, in der deutschen Bi- 
belübersetzung), die sowohl in dem ältesten russischen 


(#) Menbel heisst eigenilich der Ort ;w0 das Vieh getränkt wird, 
die: Tränke, und in der Wüste, der (bei einer Tränke befndliche) 
Ort , wo der Reïisende Rast hält. F. 


— de 
Recht (der Russkaja Prawda), als auch in den Chro- 
niken vorkommen, wie das kleinrussische Prisspa 
(Aufschatt/ am Hausé, Bank). [Aüch das! ssibirischt 
russische conamemwa, welches gleich wie coyn bei den 
die Karpathen bewohnenden Ruséen, eine Läwine be- 
deutet , scheint hieher zu gehôren. — Erst mit dem 
nowgorodischen Dialekt ist das Wort Sopka auch 
nach Ssibirien gezogen und dort auf Koppen und 
Vulkane angewandt worden. 

Wie schon der Name beweist, sind diese Tamuli 
des Nordens nur über der Erde aufgethürmt, und 
nichts verräth ein Graben unter der Erde, Schreiber 
dieses hat sich im J. 1821 bei Alt-Ladoga und Now- 
gorod selbst davon zu überzeugen Gelegenheit gehabt, 
dass die erste Schicht unter dem Schutte unberührt 
blieb. Ganz wie bei der Umgebung des Hügels, war 
auch hier diese erste Schicht von Humus , der; kaum 
ein Paar Zoll dick, den übrigen Boden deckte, und 
man darf wohl für ausgemacht annehmen , dass diess 
Grabmäler der heidnischen Russen sind, die, anf 
FRaub und Handel ausgehend , um das X. Jahrhun- 
dert unser Vaterland, nach allen Richtungen durch- 


kreuzten. Sie lernte Ibn-Foszlan an der Wol- 
ga kennen, wohin er mit der Gesandtschaft des 
Chalifen Muktedir an den Kônig der Bulgharen 


in den. Jahren 921 und 922 unserer Zeitrechnung 
kam, und ihm verdanken wir eine der ältesten Nach- 
richten über dieses Volk. 
von denen der uniere Dnjepr den Namen der, gré- 
chischen Strasse exhielt; sie werden es auch  gewe- 
sen seyn, die zuerst über's Eismeer nach Ssibirien 
schiffien. Der Pontus führte nach ihnen den Namen 
des Russer-Meeres und wie sie , im Dienst der Grie- 
chen, Sicilien bekriegten, so zogen sie, im X. Jahr- 
hundert, auf ihre eigene Hand auch, aus dem asow- 
schen Meer und dem Don kommend, die Wolga hin- 
ab; plünderten die Ufer. des kaspischen See's nnd 
blicben dort einige Monate ansässig, bis sie endlich 


Die Russen waren es, 


mit ihrer Beute zur Wolga zurückkchrten, wo sie 


von den im Dienste des Chasaren - Künigs stehenden 
Muhammedanern und den in der Stadt Jtel lebenden 
Christen zum Theil aufscrieben wurden. (Eine Nach- 
richt, die wir abermals orientalisthen Schriftstellern 
verdanken). 


= + Tv TT 
[TE 2 WET'A.I.T! 
« - É d #, 2 Feb PE 


I smoT 


. Ich will, zum Belege dessen, dass die Grabhügel 
des hohen Nordens vorzugsweise von den alten Russen 
herrühren , hier nut: ein Factum anführen , welches 
durch die Zeit, aus der dasselbe datirt, schlagend 
erscheïnt, Erst im J.1823 gab ir. v. Frähn des 
Ibn-Fofzlan's Nachrichten von den heidnischen Rus- 
sen heraus; bis dahin war über diesen Gegenstand 
nichts verlautet. Ibn-Foszlan spricht da von der Lei- 
chénbestattang eïnes vornehmen Russen ünd'erzählt , 
dass der Todte in seinem Schifle ausgestellt, dass 
mit 1hm ein Mädchen verbrannt wurde und dass un- 
ter Anderm ein Hund mittendurch gehauen, das 
Fleisch von zwei Pferden, Hahn und Henne etc. , 
ihm mitgegeben wurden , und dass zuletzt etwas; ei- 
nem Hügel ähnliches, auf dem Plaize der Verbren- 
nung aufgeführt ward. — Nun aber versicherte mich 
Lorijan Dolega-Chodakowski, ein polnischer 
Edelmann , welcher in den Jahren 1820 und 1821 
auf Kosten der russischen -Regierung -antiquarische 
Reisen machte, schon im Juni 1821, dass er im 
März desselbigen ‘Jahres, also zwei Jahre vor der 
Bekanntmachung der Ibn-Foszlan' schen Nachrichten, 
in einem Tumulus bei Nowgorod, Kohlen, zwei Kinn- 
laden von Pferden und zwei von Hunden} wie auch 
den Kopf eines Vogels gefunden habe. Noch mehr ; 
Chodakowski berichtete dem Minister des ôffentlichen 
Unterrichts auch, dass auf dem Boden der nordi- 
schen Grabhügel ein Kreis von Steinen (s5nexs 35. 
Kammeï) gefunden wärd, der mit grossen ‘Stéinen 
gefüllt und so überschüttet wurde. Und meldén nicht 
ein Gleiches die Schriftsteller des Nordens : Snorro- 
Sturleson , Saxo - Grammaticus , Stephanius , Torffäus 
etc. von der nordischen Todtenbestattung und ‘der 
bei den Skandinaviern üblichen Haugar- oder Hügel- 
Errichtung ? Diese Tumuli wurden mit Rasen belegt 
wie Chodakowski ganz richtig vermuthete, und wie 
solches die genannten Schrifisteller bestätigen. 

Einen Beweis mehr, dass diese Grabhügel von 
den alten Russen herrühren , giebt der Umstand ab, 
dass selbige besonders dem Laufe der Flüsse folgen. 
So, z. B., findet man sie lings dem Wolchow, 
dèm Ssjas’, der Msta, der Pola, Lowat', Schelon', 
Plüssa, Luga und am Ilmen-See ; selbst im Waldaÿ- 
schen Gebirge an der Cholowa und dem Polomet, 


139 


gleichwie an der Twerza, Medwjediza; Mologa u. s. w. 
2 #Wer : bei hohem ‘Wasser die ‘Umgegend von 
Nowgérod gesehen ; dem wird es leicht begreiflich 
seÿn, wie eine Schiffér-Nation ,; die stets bereit war, 
ihre Falirzeuge von einem Flusse zum andern zu zie- 
heïi ; oder selbst zu tragen , bis ins Innere des Lan- 
des cindringen und daselbst ihr Wesen treiben konnte, 
“Das Gebiet der Kurgane im südlichen Russland 
erstréékt sich, soviel ich bisher  bemerken konnte, 
bis'ins kurskische Gouvernement, wo, 2wôlf Werst 
nôrdlich von der Kreisstadt Obojan', neben den Dros- 
denséhen- oder sogenannten Kosaken - Wirthshäusern 
(Aposaencxie nocmoñAsle 480p#), sich die äusser- 
Stern derselben befinden: So weit reichte denn auch 
das’ herodotische Skythien. Doch diese Tamali selbst 
dürfien grôsstentheils vor-skythisch seyn ; wenigstens 
aus vor- herodotischen , also” aach aus: vorhistorischen 
Zeiten: Mit den aufrihrer Hôhe befindlichen Stein- 
bildert! kônnen sie nicht’ bloss als’ Gräber , ‘sondern 
süth®wohl als bleibende Derikmäler eines alten Cul- 
ts” etwa wie des chaldäischen — stehn geblieben 
seyn; éines Cultus, der um die Ufer des Pontus wan- 
derté uñd daselbst längere Zeit zu Hause war, wie im ge- 
dobten Lande,:w0 (in Judäa) heidnische Tempel in Cloake 
verwandelt werden durfien, während Hügel und Bild- 
säulen #icht abzaschaffen waren ; bis endlich Künig 
Hiskia (im VIN. Jährh. vor Chr.) es zuerst wagte , 
»abzuthun die Hôühen und die Säulen zu zérbrechen 
(2Kôn. XVII, 4). Von der Existenz eines Cultus 
#blcher Art auch  diesseits ‘des Kaukasus, legt das 
Denkmal de Komosarye ein hinlänglich grltiges Leug- 
miss ab. 

Ihren Namen haben die Kurgane vom Tatariséhen 
Gür ,(Kür oder Ayr (Anhôhe, Hügel, Grab) und 
Chané (Haus) , was also zusammen so vid als Grab- 
dus’ bedeutet, Ob auch bei orientalischen Vôlkern 
der Grabhügel, wie bei den Skandinaviern', ais Bé- 
thausung des abgeschiedenen Geïstes angesehen wurde, 
diess môge dahin gestellt bleiben. . Solche, in den Grä- 
bern sand um dieselben wohnend gedachten Géister 
‘wurden, wie Stephanius in seimen Noten zum Saxo- 
Grammaticus sagt , im Norden Hanghua genannt und 
dienten dazu ; dieselben vor frevelhafter Beraubung 


zu schützen, 


Leider ist uns über den Inhalt dieser Grabhügel 
und, deren Construction fast eben so wenig bekannt, 
als. über ihre Entstehuag ; und es verdiente dieser 
Gegenstand wobl eine genauere Untersuchung, wobei 
es. denn auch rathsam wäre, die bei Tokmak, im me- 
litopol'sclien Kreise des taurischen Gouvernements: be- 
findlichen Tumuli, auf die schon Graf Joh. Potocki 
aufmerksam machte, nicht unberücksichtigt zu lassen. 

Non den Steinbildern stéht ;  soviel mir. bekannt 
ist, das südlichste im tabrischen Gouvernement | auf 
der rechten Seite des Katscha-Flusses, im: Westen 
von Baktschisaraj. Das nürdlichste derselben, wel- 
ches ich zu sehen Gelégenheit hatte, befand sich.im 
karskischen Gouvernement, auf dem halben Wege 
von Bjelzorod nach dem gräflich Scheremetew'schen 
Kirehdorfe Borissowka ‘im chotmyshsk'schen Kreïse. 

Wenn nun auch Rubfuquis, dér bekannte reisende 
Minorit aus der Mitte des XIE Jahrhunderts (Cap. 
X.), berichtet, dass die! Kômänen (welche in "den 
russischien Chroniken Polowzy genannt werden) über 
den Gräbern der Verstorbenen Hügel errichten und 
darauf, mit dem Gesichte gen Osten gewandte Bild- 
säulen stellen, die in ihren Händen éin Gefäss hal- 
ten ; wenn auch in einer — doch, soviel mir be- 
kannt ist, auch nur in einer —  Abschrift der rus- 
rischen Jahrbücher ,: dém Nowgorodskoj Ljictopissez , 
béim Jahr 1224 des Polowzy'schen Hügels (Kyÿpraus 
Hosoretxitt) Erwähnung geschieht, so scheinen 
diese beiden Angaben keïnesweges genügend zu seyn, 
um darauf die Behauptung zu gründen, dass alle im 
südlichen Russland befindlichen Tumuli, oder auch 
nur die meisten derselben, von den Komanen herrühren. 

Was die Nachricht des Rubruquis anbetrifft, so 
ist zu bemerken : | 

Dass wobl auf vielen, aber lange nicht auf allen 
Kurganen sich Steinbilder : befinden, 

Dass vielleicht nicht alle diese Bildsäulen mit dem 
Gesichte nach Osten gerichtet ;sind, 

Dass nicht alle Steinbilder mit dem sogenannten 
Gefässe in der Hand  abgebildet zu seyn scheinen, 
da auch von dickbäuchigen Bildsäulen die Rede ist, 
deren Hände bloss auf dem Bauch rabn, ohne etwas 


zu halten. 
+ 


140 


Auch ist es noch nicht ausgemacht, dass das, was 
die Figaren vor ihrem” Leibe halten , nichts anders 
als ein Gefiss’ odér ein Trinkgeschirr seyn' »kônne. 
So ,'z. B., meinte noch néulichst Ir. Zwick in den 
Dorpater Jäkbiiéhérn (1835, V, 285), und vor 
ibm” Séhon Radéshizkij und Junker, dass das Gehal- 
tene "ein Bach oder eine Schrift vorstellen und Berug 
auf die Religion haben kann, Und sollte ‘es ein Ge- 
fiss-seyn, so wäre dabeï wohl der Umstand des Ge- 
denkens werth, dass die skythischen Künige Schalen 
änibren Gürteln 1rugen ( Herodot- IV, 10), wenn 
nicht .etwa ‘unter quan (wie beim Pausanias) ‘ein! 
runder Schild zu versteéhen:ist, wie: denn auch im 
Batéinischen scuta für scutra (Schüssel.) Schale) , und 
sedtum (Schild) gebraucht werden konnte. 


+ Es: haben Pallas und Klaproth wohl Reeht , wenn 
sie sagen, dass! der Münch Rubruquis die Begräb- 
nisse der verschiedenen Vülker , welche :jene Gegenden, 
bewobnten: oder bewobnt; hatten, verwechselte, indem 
er sie alle für, komanisch hielt, weïl er sie, im Lande! 


der Komanen fands, 

1: Dass! diese uofimalichen Sleingebilde , oder Feld- 
teufel ,: wie sie, in der deutschen Bibel (2. Chron. 
XI, 15.) genannt werden , schon Jange vor den Ko- 
manen! da waren, beweist zur Genüge eine Stelle 
aus. dem Ammianus Marcellinus. 


Je weniger wir noch mit dem Innern der Kurgane |, 


unseres, südlichen Steppenlandes bekannt sind , 
so mehr :sind die Gräber am kimmerischen Bosporus 
durchwühlt worden. Ganze Reihen von Grabgewülben! 


um 


sind dort zu unserer Zeit entdeckt worden, und :man 
bat während der Missernte die Nachgrabungen in den- 
selben zu einem Erwerbzweige für brodlose Landleute 


gemacht, so dass diese Arbeil bisweilen yon 160 
und mehr Menschen auf einmal betrieben wurde, wie 
ein dem ,, Odessaer Boten “ ‘entléhnter Artikel in der 
deutschen St. Petersburgischen Zeitung (1833, N. 281) 
Berichtete, Da hätle man denn um unserer Nachkom- 
men willen ausrufen môsen, dass diess ‘des Guten 
zu. viel.sey. ; Reichliche Ausbeute haben! jene Gräber 
geliefert an künsilich géarbeiteten Sachen , : besonders 


in Gold, und es ist zu wünschen ; dass trene Ab- 


bildungen davon (wie solche in, den Händen des Hrn. 
Präsidenten der Akademie der Künste sich befinden) 


edit werden  müchtens Bésonders merkwürdig. sind 
die neuesten Sendungen, / ’welche im verflossenen 
Sommer :( 14835 ) in die Kaiserl, Eremitage kamen. 
Leider aber fehlen, darüber noch die. Nachrichten, 
welche die! gelehrte Welt mit Recht. erwarten, darf.}! 
Das hier Gesagte ist von.mir in. russischer Sprache 
näher auseinander gesetzt worden und soll;,von, den 
nôthigen Beweisstellen begleitet; einñst im Druck}er- 
scheinen: Was nun:aber dié Form. der! Gräber, und 
den Inhalt derselben anbetrifft, so braucht hier, wohl 
nur auf folgende Schriften verwiesen zu werdentf,s1 
Viaggi di Messer Josiph. Barbaro alla Tanna.4436- 
1452. togf) 
Gerh. Friedr. Müller , . von... den: alten Gusbtye) n 
Sibirien; in Joh. Jos. Haigold's Beilagen, zum, neu- 
veränderten Russland, ein. Aufsatz der zuerst in’ den 
Exembcaunsia coummenia“ vom J. 1764 erschien, 
und dem daselbst als Ergänzung, von dem :nämlichen 
Verfasser, eine ;,,Nachricht !von ‘den Gräbern! im,-neu- 
fussischen Goüvernément ‘folgte. Eine bedeutende An- 
zahl von Abbildungen : solcher Gegenstände, die in 
ssibirischen Gräbern! gefunden. wurden , : liefert -Nico- 
laus Wiisen in seinen Noord en Oost Tartaryen:,.t 
Die Reisen von Strahlenberg.,\ Pallas, Güldenstüdt, 
Georgi, Sujewrund Hermann. nas 
JT, Bacmeister | Essai. sur la bibliothèque, Bicéofos 
JB, Scherer's: Nordische Sléhenstariden Thin 
x Clarle's Reise... té tés 
Blaramberg, Notice. sur quelques objets d'antiquité, 
découverts en Tauride dans un Tumulus , : près. !du 
site de, l'ancienne Panticapée (Paris, 1822: 8). 1.4 
C. F. v. Ledebour's Reise durch das Altai-Gebirge 
und. die soongorische Sieppe, im J, 1826 und. dabei 


Dr, C: A: Meyer's Tagebuch (im /21en Bande). 1 


Das Journal. d'Odessa, in .welchem seit, einer Reïhe 


won Jahren über die neuesten Nachgrabungen., bei 


Kertsch regelmässig Bericht erstattet wird. 

Hburo o xypranaxr #4. pbs: im 
CHms Oreuecrsa , 1824, N, 45, 

O xypranaxB 1 MONLEREXBS HACHIAXE BE Gyd- 
RAHCKOME (y34b (Kypexoit l'yGepuin), À. Au- 
mproroea ; abgedruckt. im Weropnaecxiit ; crarit- 
cruuecxiä nm reorpawrmaecxii fRypmaar. Mocxsa, 
1828. 8. (x. IT). ; 


iai 


+ Ausserdem über die in. Schamaiten. (Shmudz, d. i. 
in Litauen) aufgefundenen sogenannten Riesengräber , 
Altäre, Alterthümer etc, aus den heiduüischen Zeiten 
der skandinavischen Vôlker, von Jo. Lobojko, im 6-ten 
Heft des Dziennik Wileñski vom J. 1823. 

Handschrifilich existiren noch über Tumuli : 

Allgemeine Bemerkungen über die alten Grabhügel 
oder Kurgane in Russland und Sibirien von J. M. 
v. Strandmann; ein ans , London im J, 1816 .ein- 
geschicktes 138 Octavseiten starkes Manuscript , wel- 
ches sich gegenwärtig in der Bibliothek des Rumjan- 
zow'schen Museums befindet , und 

Das Journal der Dubrux'schen Nachgrabungen bei 
Kertsch im J: 1816 (Description des fouilles faites à 
quelques tumulus de Kertch), von dem ich eine Ab- 
schrift besitze. 

Was nun endhch die yorhandenen Sammlungen 
von solchen, in Gräbern:gefundenen , Gegenständen 
anbetrifft, so sind - diese ;:soviél mir bekannt ist, 
folgende : DETTE 
* Zu St Petersburg im europäischen Münzcabinet 
der Kaiserl. AkKademie der Wissenschafien (beschrie- 
ben von Gerh. Fr. Müller), und 

in der Kaiserl. Eremitage (wovon keine gedruckte 
Beschreibung existirt ). 

Die Sammlung des Herrn Gcheimerathes Frolow, 
von welcher Herr v. Ledebour, der sie in Barnaul 
sah, Nachricht gab, und die sich gegenwärtig auf 


der Kaiserl. Bibliothek in St. Petersburg befindet. 


Zu Odessa, im städtschen Museum (zum Theil 
beschrieben von Blaramberg). 

Zu Kertsch, in Taurien, im dortigen Museum 
(zum Theil beschrieben von Dubrux, Blaramberg und 
Aschik). 

Die Sammlung des Hrn, Paszkiéwiez in Litauen 
(im rossieny'schen Kreise des wilna'schen Gouver- 
nements ; — beschrieben von Lobojko). 

Die Sammlung eines Hrn, FF, 8. (Wladimir Sso- 
lomirskij ?) in Ssibirien, der in N. 83 der ,, Nordi- 
schen Bienc“ (Crepnax Iluexa) von diesem Jahre 
bérichtet, dass er diesseits und jenseits des Bajkals 
gegen 20 Tumuli geôffnet und dieselben verschieden, 
— also auch wohl von verschiedenen Vülkern her- 
rührend, — gefunden habe, Diese Sammlung ist be- 


thek Sr. 


sonders_ dadurch merkwürdig, dass Hr. S, in ihr 
auch die -verschieden gebildeten Schädel, welche sich 
in diesen Gräbern vorfanden, débos els was aller-, 
dings ganz besonders beachtet zu werden verdient. 

Auch befinden sich einige aus taurischen Gräbern 
geholte Alterthümer zu Pawlowsk, in der Biblio- 
Kaiserl. Hoheit des Grossfürsten Michail 
Pawlowitsch und im Rumjanzow'schen Museum 
zu, St. Petersburg. 

Was sonst yon Dingen dieser Art in Privathände 
gerieth, was von Reisenden über, die Gränze ge- 
führt ward, dürfte für die. Wissenschaft mehr oder 
weniger verloren seyn: 


> ÿ— 


ANALYSES. 


CONCOURS DES PRIX, DÉMIDOFF. 1854. 


5. OUVRAGES REUATIFS AU VOYAGE AUTOUR: DUÜ MONDE: DE 
M. LE CoNTRE-AMIRAY LüÜTKE. 


Ueber die auf der Kriegssloop Senjaœin in den Jahren 
1826 bis 1829 ausgeführte Reise jum die Welt, und die 
bei derselben unternommenen {nautischen und. wissen- 
schaftlichen Arbeiten ist von denr Befehlshaber , : dama- 
ligem Flottcapitän Lütke, Mehreres publicirt xrordeny 
nämlich : 

1. im Jahre 1852 der Atlas in 54 Blättern, chne 
Text ; F 
2, im Jahre 1855 ein ausführlicher Bericht über die 

auf dieser Reïse angestellten Pendelversuche (O- 

IBITSL HAAB NHOCTOAHELIMB MAATHUKOME etc, 4:) (*); 

. im Jahre 4855 der Bericht der Reise, nautische 
Abtheilung (Ilyremecrsie sokpyr cpbra etc., 
orabaenie mopexogmoe ). (**) 

Indem die Akademie dieses Werk! zum Concurs für 
den Demidowschen Preis zuliess,' und, mich mit dem 
Auftrage beehrt hat, an der Beurtheilung Theil zu neh- 
men, war es gewiss ihre Absicht, dass ich nicht den 
letzten Theil allein, sondern alles was über diese Reise 
bekannt gevwrorden ist zusamméngenommen, ins Auge 
fassen sollie.  Dies-scheint um so richtiger, weil auch 
das letzte  Werk den Reisebericht. noch nicht; ganz 
schliesst. Nach der Vorrede desselben halte der Verfas. 


ot 


(#) Frauzüsisch in Mémoires des savants étrangers Tome UL. 


.(*) Der historische Bericht war einem andern Beurthciler über- 
wiesen. 


Hb 


sér nämlich üksprüntich de: "Absicht, in demselbèn 6 
Abtheilungeñ zu’ seben. ‘Es enthält aber das Werk nur 
erst 3 Abtheilimgenvollständig, nämlich 
1. Tafeln: der Reiserouteñ, und der meteorologischen: 
Beobathtungen, 
2. Reïisebericht der Fahrt; 
3: /Untersuchung über die Strômungen. 

Von der 4ten Abtheiluns, vwelche , die ausführliche 
geographische und nautische Beschreibunz der von der 
Expedition besuchten Orte enthalten sollle, ist nur dér 
erste Theil, ohne Zweïfel der wichtigste, gegeben, die 
nautische Beschreibung des Béhrinssmieeres, d. h., des 
zwischen tder Behringsstrasse : und den Aleutischen, In- 
seln belegenen Theiles des stillen, Oceans., Es fehlt da- 
her noch die zweite Hälfte der 4ten Abtheilung, wel- 
che sich vorzüglich auf mehrere Inselgruppen der Süd- 
see, die Carolinen uw, s. w. ersirecken sollte, und die 
5te und 6te. Jene, die 5te, sollte aine ausführliche Kri- 
tik des Atlasses, eine Auseinandersetzung der Methoden 
der Aufnahme, Beschreibung der Instrumente, Ueber- 
sicht der Elemente, die jeder einzelnen Charte zum 
Grunde liegen, und eine Uebersicht der astronomischen 
Beobachtungen liefern, Die 6te sollte die in verschiede- 
nen Häfen angestellten ÆFluthbeobachtungen und deren 
Vergleichung mit dér'Thebtie énthalten, 

Den Astronoômen wird érst die Erscheinung der 5ten 
Abtheïlung in den Stand setzen, von $einem Stand- 
puncte aus eine Kritik des ‘nautischen Theiles auszufüh- 
ren. Ich sehe mich daher ausser Stande, den eigentli- 
chen Réïsébericht gründlich zu beurtheilen, indem ich 


es dem Nautiker überlassen muss, aus dem Berichte! 


selbst und den ïhm beïgefügten Belegen seinen Werth 


genauer zü würdigen. Indess glaube ich doch die hohe! 


die schon 
Dér wichligste Theil 


Wichtigkeit desselben ‘erkannt: zu haben, 
durch den’Atlas beurkundet ist. 
des Atlässés âst der! welcher ‘nm 18 Bläliern vom Bech- 
ringsmeere handelt, für vwrelchen auch schon die aus. 
führliche Beschreibung gegebën worden ist. Es ist die- 
ses Meer ‘derjenige Theïil des stillen Oceans, der von 
allen Seiten von Russischen Besitzungen umgeben ist, 
und beständis von Russischen Schiffen befahren wird, 
Eine so geñaue nautische Bearbeitung desselhen, wie die 
vorliesende, ist als ein wesentlicher Gewinn für die 
Sicherheïit der Seefahrt in jenen Gegenden anzusehen. 
Freilich fehlen die vollständigen Belege für die Génauig- 
keit des Atlasses und seiner Beschreibung. Aber mittel- 
bar sind dieselben geseben durch den Geist der Ge- 
nauigkeit und mathematischen Schärfe 
dern Werke herrscht, 


, der in dem an- 
welches die Pendelversuche ent: 


hält. Ich halte es daher für meine Pflicht über dieses 
in eine umständlichere Beurtheilung einzugehen. ni 
| Die Frage über die: Figur der Erde kann théils durch 
Gradmessungen, theils durch Pendelversuche gelüst wer: 
den. Die ersteren sind bis! )jetzt mur: an wenig Punc- 
en des Erdballs ausführbar gewresen. Letztere lassen 
sich..an. allen Orten anstellen: welche der wissenschaft- 
liche Reisende mit seinen Apparaten érreichen kann. 
Seeexpeditionén boten daher seit dem Anfang diéses 
Jährhunderts die geeignetsten Gelégenheiten dar, ver- 
mitiélst des Pendelapparats das Verhäliniss der Schwere 


‘an verschiedenen Puncten der Erdoberfliche zu erfor- 


schen, und wir finden die Namen Malespine, Freyci- 
net, Hall, Sabine, Foster, Duperré, in den Annalen 
der Waissenschaft bleibend verzeichnet. 


Seit Krusenstern's Reise stehen die Russischen Sec- 
reisen, in Bezug auf ihren Umfang, ihre Ergebnisse 
und ihren ohne Ausrahme glücklichen Verlauf, ruhm- 
voll denen der Engländér und Franzôsen zur Séite. 
Aber Hérrn von Lütke sebührt das Verdienst'aufseiner 
Reise zuerst unter den Russischen Weltumseglern eine 
wichtige Reihe von Pendelversuchen ausgeführt zu ha 
ben,  derèn, Ergebnisse in, seinem :Werke Onsirer Hays 
nOCTOAHNPIMS (MAATHNKOMBE dem _wissençchaftlichen Pu- 
blicum übergeben worden sind. Es war zwar schon 
früher.auf der Reise des Herrn von "Kofzebue ein Pen- 
delapparat mit eingeschifft, “er führte ‘abér wvegen man- 
cherlei Hindernisse zu keinem Resultate. 4 

Lütke  führte seine Pendelvérsuche ‘an folsenden 11 
Puncten aus: ; 

Breite 


1. Valparaiso 332. 2! südlich. 
2. Rio, Janeiro 22. 55 südlich, 
3. Insel Joalan 5. 21 nôrdlich. 
4 — Guachan T7 20 = 
5. —° St. Héléna ? 19,177 PER 
6. Port Loyd 27. 4 2 
7. London (Greenwich) 51. 31 _ 
8.! Petropawlowsk 58} d —_ 
9, Neuarchanselsk 57. 5 — 
10 St. Petersbung 59.57 _— 
11. Meerbnsen, des heilisen 

Kreuzes 66. 4  — 


die sich also von 35° südlichér Breite bis jenséits ‘des 
nôrdlichen Polarkreises erstreckèn. Von diesen Puncten 
vwurden zwei verworfen, Rio Janeiro und der Meerbu- 
sen des heïl. Kreuzes ,! als durch ungünstige UÜmstände 
ungenügend. Slatt! deren konnte noch ‘ein Punct mit 
aufgenomamen. werden, nämlich Kandalakscha am vwreis- 


145 


sen Meere , unter.69° 7/ nôrdlicher Breite, indem Herr 


won Läütke den Capitän Reinecke, der mit der Auf 
nahme des vweissen Meeres beauftragt syar., veranlasste, 
mit demselben Pendelapparat noch eine Reihe von Ver- 
suchen in Petersburz und in Kandalakscha zu machen. 

Beachten wir, dass Freycinet an 9 Puncten, Duperré 
an 6, Capt. Hall an 3, Foster an 2 Pendelversuche an- 
gestellt haben, so müssen wir der Russischen Expedi- 
tion in Bezug auf die Zahl der Stationen, an welchen 
Pendelversuche gemacht wurden, den Vorrang. vor al- 
len andern Erdumseslungen eioräumen. Nur Sabine hat 
auf einer grôsseren Zahl Stationen, 13, beobachtet. Aber 
seine Reise war keine Umseglung, der Erde, sondern 
eine Expedilion , die für den alleinigen Zweck der Pen- 
delversuche im Atlantischen Meere unlernommen wurde. 

Der Verfasser giebt in seinem Werke zuerst eine Be- 
schreibung des von ihm gebrauchten von Jones in Lon- 
don angefertigten Pendelapparats, welcher vüllig dem 
gleich var, den früher Hall, Sabine, Foster angevwrandt 
hatten. Diese Beschreibung ist durch drei Kupfertafeln 
erläutert, und giebt dem Leser eine genaue Kenntniss 
des Apparats. Dann giebt derselbe eine Auseinanderse! 
tzung der von ihm,,zu den für die Pendelversuche s0 
wrichtigen Zeitbestimmungen, angewandten Hülfsmittel 
und Methoden. Fast an allen Orten wurde die Zeitbe: 
.slimmung auf gedoppeltem Wege gemacht, sowohl 
.durch's Passageninstrument als durch Hôhen der Sonne, 
des Morgens und des Abends mit Reflexionsinstrumen: 

_ ten beobachtet. Hicrauf setzt Herr von Lütke die Rech: 
nungsmethoden auseinander, und zyvar 

1- die Reduction auf unendlich kleine Bogen ; 

2. die Reduction auf die Normaltemperatur ; 

3. die Reduction auf den luftleeren Raum, 

4. dié auf den Meereshorizont. 

Die genaue Prüfung dieser Methoden hat mich über- 
zeugl, dass der Verfasser nicht nur alle Umstände, die 
auf die Genauigkeit ' der Resultate Einfluss haben konn- 
ten, bei der Beobachtuns berücksichliät hat, sondern 
auch mit allem, vas in Bezug auf die Reduction in 
neueren Zeiten geleistet worden ist, vüllig vertraut ist, 
und namentlich die von Bessel veranlassten neuesten 
Untersuchungen über die Reduction auf den leeren 
Raum gehôürig benutzt hat. Am Schlusse dieser Abthei- 

lung, pag. 25 bis 29, macht der Verfasser Vorschläge zu 
einer bequemeren Einrichtung des Pendelapparats, wel- 
che alle für zweckmässig erachtet vrerden müssen. Un: 
ter andern emphehlt er die Verkürzung des Experiment 
tenpendels. Es var ihm damals noch unbekannt, dass 
Parrot bei seiner Reise zum Ararat einen solchen kür- 


zeren Pendel mit dem glücklichsten Erfolge angewandt 
hatte. 

Von Seite 30 bis 142 sind die einzelnen Beobachtun- 
gen, ,sowohl der Coinc denzen als zur Zeitbestimmung, 
umständlich in bequemer Darstellung gegeben. Dann 
folzen bis Seite 182 die Bestimmungen der Polhühen 
der, Beobachtungsp'ncte, und Seite 192 bis 219 Rei- 
necke's Versuche in Kandalakscha. Die genaue Untersu- 
chung der Beobachtungen zeist eine Uebereinstimmung 
der einzelnen Resultate für die Zahl der Schwingungen 
an, demselben Orte, die gar nichts zu wrünschen übrig 
lässt. Auch die Polhühen snd von ausgezeichneter Si- 
cherheit, 

Sollen Pendelversuche zu richtigen Resultaten führen. 
so.muss vor allem die Unveränderlichkeit des Pendels 
während der Reise bewiesen sein. Das ist von Lütke 
geschehen, indem er in Greenwich auf der Küniglichen 
Sterayrarte, soWohl vor als nach der Reise, seinen Pen- 
del hat schwingen lassen, Die Zahl der Schwingungen 
in einem mittleren Tage war 

vor der Reise 86235,82 


nach — —  ,86236,36 
Unterschied 0,54 


Dieser geringe Unterschied kôünnte ohne Bedenken zu- 
fällisen Umständen zugeschrieben werden. Der Conse- 
quenz wegen hat der Herr Verfasser denselben propor- 
tionirt nach der Zahl der Stationen, von Greenwich an 
gerechnet, vertheilt. 

Eben so wichtig ist es, da die mittlere Temperatur wäh- 
rend der Experimente an den verschiedenen Stationen er- 
heblich verschieden war, indem sich der Unterschied bis 
auf 40° Fahrenheit erstreckte, den, Einfluss der Wärme 
auf die Zahl der Schwingungen durch directe Versuche 
zu ermitteln. Dies ist zwei Mal in St. Petersburg ge- 
schehen, und der Apparat zwei Mal in demselben Lo: 
cale bei Temperaturen, die um 51° 5 und um 40°5 F. 
verschieden raren, angewandt worden. Die, Correction 
für jeden Grad des Fahrenheïtschen Thermometers er- 
gab sich 0,454 ‘und 0,458 einer Schwingung, also mit 
einer sehr grossen Zuverlässigkeit. 

Von Seite 219 bis 252 gicbt der Verfasser in einer 
Beilage eine Zusammenstellung seiner Resultate, die er 
nach der Method: der kleinsttn Quadrate behandelt, 
und :soaus ihnen allein :die Abplattung des Erdsphe: 
roids = 1 : 267,8: ableitet. — Diese, Abplattung. ist bedeu- 
tend stärker als namentlich, die, Sabineschen. Pendelver- 
suche sie geben. Der Verfasser, macht mit Grund dar- 


auf aufmerksam, dass Sabine's Beubachtungen alle in 


der Nähe des Atlantischen Meeres angestellt sind, wäh- 


144 


rend die Mehrzahl der éeïnigen sich auf Puncte îm 
stillen Ocean hezieht, und cs scheint hieraus gewiss zu 
sein, dass die Zunahme der Schwere vom Aëquator 
zum Pol im stillen Meere elwas grüsser ist, als auf un- 
serer, Halbkugel. Der Verfasser giebt zuletzt éine um- 
sichtsvolle Vergleichung seiner Re:ultate mit denëén an- 
derer Seefahrer, die den stillen Ocean besucht haben, 
und geht in die Bétrachtung des Einflusses ein, dén die 
geologischen Beschaffenheiten der Stationen auf die Zahl 
der Schyringungen äussern kônnen. 

Als ein Hanptresultat muss die Länge des einfachen 
Secundenpendels zu St. Petersburg unter 59° 56° 51” 
nürdlicher Breite — 39,16975 Eng]. Zoll angesehen ver: 
den, wie sie aus a Schwingungen in Petersburg und 
Greenwich, und Kater's Bestimmung der Pendellinge 
für Greenyrich folgt. 

Referent kann einzig und allein bedauern, dass der 
Verfasser nicht aûch seine misslungenen Versuche in 
Rio Janeiro und im Meerbrsen des heiligen Kreuzes 
mitgetheilt hat, wenigstens die letzteérn. In Rio Janeiro 
fehlte noch der geeignete Beschirmungsapparat. Für den 
andern Ort kann Herr v.Lütke keine Ursache des Miss: 
lingens angeben. Es vväre intéressant gewesen zu sehen, 
wie wéit die Unsicherh@iten aus ‘érkannten und uner- 
kannten Ursachen sich érstrecken kônnen. Mitunter 
sind misslungene Versuche oft sehr Ichrreich Auch 
frägt es sich, ob nicht der Verfasser, veranlasst durch 
. die beyrunderungswiürdige Ucbereinstimmung dér Beob- 

achtungen an allen andern Puncten, zu hart geweserni 
ist in A auf die verworfenen. 

Referent schliesst diesen Béricht mit dér festen Ue- 
berzeugung, dass Herrn vôn Lütke's Reise, abgesehen 
von ihren andern Verdiensten, ‘die SBNGAE zu würdi- 
gen er sich nicht im Stande sieht, einzig Schon in dem 
Wérke ‘über die Pendelversuche eine Arbeit geliefert 

‘hat, die dem Vaterlande zh Rühme gcreicht, und die 
Wiséensehaït gefôrdert hat!" und daher des Demidow” 
‘schen Preises im vollsten Sinne würdig ist. 


W: Struve. 


——S =— 


$ RAPPORT. 


4. Rapronr pe M. BRANDT sur LA PREMIÈRE LIVRAI 
SON DE SON OUVRAGE: ICONES ET DESORIPTIONES ANI- 
MALIUM Rossiconum (voir Bull. sc. N. 12. à l'article 

Annonces bibliographiques). Liu le 20 mai 1856. 
Ich habe die Ehre der AKademie das Manuseript zum 


ersten Ornithologischen Hefte der ,, Erläuterungen 


neuer oder wénig bekannter Thiere Russlan ds‘ 


nebst' Proben ‘der sechs däzu gehërigen Tafelñ ganz 
gehorsamst zu überreichen. 


Es wurden zum Inhal: : desselben sechs der interes- 
santesien und gleichzeitig auch durch ihre äussere Form 
ansprechenden Vôgel gewählt, nämlich Anser canagicus , 
Anser leucopareius, Anas falcata,  Anas glocitans, Peleca- 
nus Onocrotalus und. Pelecanus crispus. 


Sie sind in den vorliegenden Arbeiten nicht nur-mo- 
nographisch vollständiger als bishererläutert, sondern 
auch durch unsern geschickten Zeichner, Herrn Pape, 
mit vorzüglicher Treue dargestellt. 


Ein besonde:er Werth dürfle aber vielleicht dem vor. 
liegenden Heft durch die mannigfachen osteologischen 
Bemerkungen und ganz besonders durch die einleiten- 
den Erürterungen erwachsen, welche den eïnzelnen 
Gattungen vorhergehen. Dahin gehôren besonders die 
Abschnitte über die Entenartigen und Ruderfüssigen 
Vügel. Namentlich enthält der auf die letzterwähnte 
Vôgelfamilie bezügliche viele neue Data und Ansichtén, 
da ausser zahlreichen, sehr wohl erhaltenen Bälgen, 
auch ein interessantes osteologisches Material in unse- 
rer Sammlung mir zu Gebote stand und umfassendére 
Untersuchungen gestattete, als man sie bisher anstellte. 
Zahlreiche Berichtigungen enthält die Charakteristik der 
Gatiung Anser nnd ihrer Untergallungen. Auch werden 
Vorschläge zur Bilduns zweier neuer Untergattungen ge- 
Die Gattung der Enten mit ihren Untergattun- 


macht. 
gen wurde ebenfalls genauer als bisher erläutert. 


Endlich :fehlt. es, abér auch, im Abschnitt über die 
Pelicane, wo es: die Feststellung einer sehr verworre- 
nen Synonymik galt,. ébenfalls nicht an. philologisch- 
antiquarischen Untersuchungen, bei welcher Gelegen- 
heit .die Deutuns mehrerer Stellen der Alten, so aus 
Aristoteles, Aelian, Plinius und Oppian mehr oder we- 
niger.modificirt oder berichtigt wird. 


Emis le 28 /ociobre 1836. ch 


mn 


Tome I. N. 19. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIÉ PAR 


L’'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT -PÉTERSBOURG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume Le prix de souscription d'un volume est de 5 roubles 
assign. en Russie, et de 13 écus de Prusse, à l’étfanger. On s'abonne, à Ss.-Petersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse 
N:2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazetles du bureau des postes se 
charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsis, pour l'esranger. 

Le BULLETIN SCIENTIFIQUE esl spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exéculés par l’Académie , et à leur 
transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mémoires lus dans les séances; 2. Notes 
de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés , présentés à l’Académie par divers savauls; 4. Rapports; 5. Voyages s“ienti- 
fiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l'état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie, 
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélanges. 


 —— 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 25. Sur le Mahäjina et le Pradschné-pérumita des Bouddhes. Scamvor. — NOTES. 
20. /nsettes nouvraux de la Turquie. MENBTRIES. — RAPPORTS. 5. Sur queiques memoires relatifs aux colonies russes en Amé- 


rique, par M. Wrangel. Barr. — OUVRAGES OFFERTS. Avis. 


EE ——ZZ——@———————p— RE) 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. 


28. UEBER DAS MARAJANA UND PRADSCHNÀ - pi- 


RAMITA DER BAUDDHEN, VON I. J. SCHMIDT 
(lu le 14 octobre 1836). 


Dem gegebenen Versprechen gemäss füge ich mei- 
nen, in den Memoiren der Akademie bereits erschie- 
nenen , _vier Abhandlungen über den Buddhaismus 
diese fünfie als letzte über den genannten Gegenstand 
hinzu. Sie kann als der Schlussstein meiner Darstel- 
lung dieses bisher so mangelhaft gekannten Systems 
gelten ; indem der Inhalt dieser Abhandlung in der 
That den letzten Theil der Buddhalehre betrifft, mit 
welchem das ganze System derselben geschlossen ist. 
Dieser letzte Theil oder die Lehre vom Mahüjäna 
ünd dem Pradschnä-pâramita , ist hauptsächlich des- 
wegen merkwürdig, weil in ihm das philosophische 
Element ungleich mehr. vorherrscht. als das religiüse 
obgleich dieses letzie immer die Grundlage des Sy- 
stems bleibt. Es ist nämlich in diesem letzten Theile 
der Buddhalchre nicht mehr die Rede davon, wie 
man sich nach dem Tode eine erwünschte, glückselige 
Existenz zu verschaffen hat, 


sondern man ist auf 


nichts Geringeres angewiesen als auf das Bestreben , 
sich mit der abstracten Urintelligenz, welche ansser- 
halb alles dessen liegt, was dem in Formen gebann- 
ten Geiste begreiflich ist, d. h. mit der Gottheit in 
ihrer Bedeutung ausserhalb alles Geschaffenen, aus- 
serhalb alles durch die Sinne Wahrnehmbaren, aus- 
serhalb jeder Vorstellung und jedes môglichen Be- 
griffes zu verbinden. 

Das religiôse Element im Buddhaismus ist inner- 
halb der Ansicht dieses Systems vom Weligebäude 
wirksam; es construirt dieses Weligebäude in allen 
seinen heterogen-verbundenen geistigen und materiel- 
len Theïlen und steigert dasselbe durch viele Regio- 
nen bis an dessen Gränze, nämlich bis zu Buddha 
oder zur hôchsten Weisheit im Pradschnä, d, h. bis 
zur Ofenbarung Buddha's oder bis zur Weisheits- 
offenbarung. Innerhalb dieser verschiedenen Regionen 
durchwandert man, beständig die hüôchste Weisheit 
oder die Gottheit in der Offenbarung im Auge ha- 
bend, die verschiedenen Péramitas oder Uebergänge 
von einer Tugend zur andern, von einer Beschauung 
zur andern, bis man zur hüchsten Erkenntniss, dem 
vollständigen Begriffe der Gottheit in der Offenba- 


rung gelangt. 


146 


Hiemit ist der religiôse Kreis geschlossen und es 
tritt nun noch ein Befugniss, Bedürfniss oder Er- 
forderniss für die hühern Geister ein, welche sich 
dem Mahäjäna, d. h. dem grossen Vehikel oder 
Uebergangsmittel unterzichen und . in. Folge dieser 
Wahl die Gränzen der religiôsen Mystik und der 
populären Mythologie überschreiten müssen. Es ist 
nämlich für solche Geister nicht mehr genügend, die 
Gottheit innerhalb der Naturformen zu erkennen; 
diese sind ihnen nur glänzende Oberflächen, in de- 
nen die Gottheit sich spiegelt, d. h. sich offenbart , 
und gleichwie diese als Spiegel dienenden Naturfor- 
men steten Wechseln und zuletzt, wie alles Wech- 
selnde, der Vernichtung oder dem Aufhüren unter- 
liegen, so ist auch die Gottheit in ibnen nicht be- 
ständig, indem sie blos in dem, in diesen Formen 
gefangenen, Geiïste ihren Reflex findet. 

Ein Anderes ist es mit der Gottheit in der Ab- 
straction ausserhalb aller Naturformen und fern von 
jeglichem Einflusse auf dieselben. Hier spiegelt sich 
nichts, hier gibt es keine Bezichung zu irgend ei- 
nem Object, hier gibt es folglich auch kein Ich, 
kein Subject, hier ist das wahre unwandelbare Seyn 
im Gegensatze zu dem scheinbaren Seyn der Formen 
und Gestalten in der Welt der Erscheinungen. Die 
Verbindung des Geistes mit der Gottheit in der Ab- 
straction bildet den letzien Uebergang, das letzte 
Püramita, welches das Pradschnä-pâramita, à. h. das 
Jenseits der hôchsten Weisheit oder das Jenseits der 
Buddha- oder Weisheitsoflenbarung genannt wird. 

Die Literatur der Buddhaisten besitzt sowohl vo- 
luminôse als auch kleinere, jedoch sämmitlich zum 
Mohüjäna gehôrige, Werke über das Pradschnä-pa- 
ramita und die Mittel , dazu zu gelangen, Es würde 
zu weit führen und wäre auch nicht recht thunlich, 
hier einen Auszus dieser Lehre nach jenen Schrifien 
zu liefern, in welcher Hinsicht ich auf den Inhalt 
meiner Abhandlung verweisen muss, woselbst nicht 
nur diese Lehre gehôrig erôrtert ist, sondern auch 
zur Selbstansicht und Prüfung ein kleiner, vom Pra- 
dschnä-péramita handelnder, Mahäjäna-Suira im Ti- 
betischen Originale mit der Uebersetzung geliefert 
wird. Diese Zugabe stellt, abgesehen von dem da- 
durch erhôhten wissenschafilichen Interesse, auch zu- 


UE 
gleich die neue, im Auftrage der Akademie unter 
meiner Aufsicht geschnittene, vortrefflich gerathene 
und nun, beinahe vollendete, Tibetische Schrift in 
ihrer vollständigen Anwendung dar. 

Es sey mir am Schlusse meiner Untersuchungen 
über den Buddhaismus noch vergünnt , einige Worte 
über dieses System im Allgemeinen und über dessen 
Stellang inmitten der übrigen philosophischen Systeme 
der Vorzeit und der Gegenwart zu sagen. 

Wie allerwärts, wo die Folgenreihe des mensch- 
lichen Ordnens der Gedanken ïhren Gipfel erreicht 
zu haben glaubt, stôsst sie auch hier auf die Frage: 
was und wo ist Golt? — Es genügt dem menschli- 
chen Geiste nicht, in den angewiesenen Schranken 
seiner Anschauung zu bleiben ; das Gefüh] sciner zu 
engen Begrenzung treibt ihn über diese Schranken 
hinaus und er folgt diesem Triebe um so williger, 
als er die Dauerlosigkeit dieser Einschränkung und 
ibr baldiges Hinsinken in Vernichtung auf den er- 
sten Blick gewahrt, sie mithin nicht als zu seiner 
Integrität nothwendig betrachten darf, sondern viel- 
mehr das Recht für sich in Anspruch nehmen kann, 
sich über den Staub seiner Hülle und alles demsel- 
ben Analoge zu erheben. Dessen ungeachtet muss er 
bald erfahren, dass er ausserhalb seiner Schranken 
im menschlichen Organismus bald jeglichen Stütz- 
punctes ermangelt, dass er in eine unermessliche Ein- 
üde ohne einen wahren Ruhepunct geräth, in ein 
bahnloses Leere, das ihm zwar nach allen Richtun- 
gen hin auszuschweïfen erlaubt, in welches er aber 
die Gegenstände seines Suchens aus sich selbst erst 
schaffen muss, weil er sich überall mit seiner Sub- 
jectivität allein sieht und sonst nichts erblicken kann. 
In den meisten Fällen kommt der Geïst, so hoch 
und so weit er zu fliegen wähnt, ganz und gar nicht 
aus seiner organischen Sphäre heraus, oder er kehrt, 
bald ermüdet, zu ihr zurück; und weil er Gott im 
vollen Begriffe des Objectes da nicht fand, wo PA 
ihn suchte, so knüpft er auf die mannigfachste Weise 
die Idee des gesuchten Gegenstandes an die ibn um- 
gebende Welt der Erscheinungen, deren Theilchen 
er ist, ohne weiter auf die vielen ungelôsten Pro- 
bleme zu achten, die ïhn spottend umgaukeln. 

Man muss, nach Allem was sich dem Auge des 


147 


aüfmerksamen Beobachters während seiner Erforschung 
der Ergebnisse der Vergangenheit darbietet, gestehen, 
dass uutér den vielen philosophischen Systemen, die 
vom grauen Altérthume an bis auf unsere Tage sämmt- 
Bich solchen Geistesmühen ïihr Daseyn verdanken, 
der Buddhaismus eine der ersten Stellen einnimmt, 


Auch kann man es nicht leugnen, dass er in Betreff 


der obenerwähnten Frage und zur Lüsung derselben 
die sicherste Richtung eingeschlagen hat, welche ihn 
a dem Endpuncte führie, dass der Vollbegriff der 
Gottheit im Jenseits aller Erkenntniss, d, h. im 
Pradschnä-pâramila zu suchen sey. Zwar zeigt der nackt 
hingestellte Séhluss, dass die Fülle der Gottheit im 
Jenseits der menschlichen, wenn auch noch so hoch 
gesteigerten Erkenniniss wohne, an sich nichts Neues; 
er ist vielmehr das Resultat aller Forschungen des 
Güistes séit Jahirtausénden , er ist das Bekenniniss des 
Vérzweifelns am Erfolge aller fernern Untersuchungen 
und der Ausdruck des Aufgebens derselben ; es liegt 
demnach nichts Eïgenes, nichts Kühnes in diesem 
Häuptsatze des Buddhaïsmus, wohl aber in der Con- 
sequenz der Ideenfolge, mittelst welcher dieses Sy- 
stém, ihn festhaltend, zur Gottheit in der Abstrac- 
tion za gelangen strebt. Diese Ideenfolge knüpft sich, 
wie wir weiter oben bemerkten, an die verschiede- 
nen Päramitas oder Uebergänge, mittelst welcher 
män zur hôchsten Erkenntniss oder zu Buddha in 
der ‘Offenbarung gelangt, von wo nur noch der Ue- 
bérgang in das Jenseits der hôchsten Erkenntniss zu 
bewerkstelligen ist. 

Mit solchen Lehren , mit solchen Präimissen und 
Schlüssen glaubte der Buddhaismus ein sicheres Sy- 
stem, nicht nur des Glaubens sondern auch der Ue- 
berzeugung des Wahren und der Lôsung des hüch- 
stén Problems festgestellt zu haben; seine Stifier 
wählten ihre Strasse und gelangten auf derselben da- 
hin wohin sie wollten, nämlich zu der Abstraction, 
dié sie aus sich selbst abstrahirt hatten und conse- 
quént zu einem bestimmiten, wenn gleich namenlosen, 
Puncte durchführten. Es zieht sich durch hr Sy- 
stém, als zusammenhaltender Faden die Idee, dass 
der dem lebenden Organismus inwohnende Geïst der 
Mäterie nicht angehôre, sondern der in Abstraction 
verborgenen Gottheit, weil er, wie diese, immate- 


riell, ewig und in seinem Wesen unwandélbar ist, 
daher er von derselben, als ein ihr verwändter und 
ibr zugehôriger Theil willig aufsenommen und absor- 
birt wird, jedoch nur dann, wenn er zuerst mittelst 
der moralischen Uebergänge und sodann mittelst der 
Ucbergänge der Beschauung und der Erkenntniss 
durch das Weltall zu dieser Goitheit gelangt, wel- 
ches er kann und muss, wenn ér sich von dem 
Wechsel der Geburten, d. h. von der Materie über- 
haupt losmachen will. 

So plausibel diess Alles klingt, so kann es dem 
aüfmerksamén Beobachter nicht entgehen, muss ihm 
sogar auf den ersten Blick auffallen, dass eine mäch- 
tige Lücke im System gelassen ist, die der Haltbar- 
keit desselben grosse Gefahr droht, — dass eine 
Hauptfrage unberücksichtigt geblieben ist, die nicht 
offen gelassen werden darf, wenn nicht alle Conse- 
quenzen in Nichts zurücksinken sollen, Die Lücke 
im System, die offenstehende Frage betrifit die Viel- 
heit des Geistes oder den Geist in seiner unendlichen 
Zerspaltung in den Formen der Materie: woher ist 
diese Vielheit oder Zerspaliung zrspränglich entstan- 
den ? — Da der abstracten Gottheit jede directe oder 
indirecte Einwirkung auf die Schôpfung auf das ent- 
schiedenste abgesprochen wird, — da auch die Of 
fenbarungen der Gottheit im Weltall durchaus keine 
Schôpfang beabsichtigen , sondern blos die Errettung 
der Geïster aus den Banden der Materie , — da fer- 
ner die Geister dem Naturstoffe eïgentlich nicht an- 
gehôren und dieser nur durch die Berührung der 
Geister mit ihm und durch deren Trieb und Wirk- 
samkeit Gestalt und Formen bekommt, — da endlich 
diese Geister befähigt sind, sich dem Naturstoffe zu 
entwinden, sich bis zur Gottheit in der Abstraction 
zu erheben und, weil sie ihr angehôren, von ihr 
absorbirt zu werden; so müssle es, nach regelrech- 
ter Schlussfolge, nothwendig doch einmal eine Zeit 
gegeben haben, wo diese Geïster aus der abstracten 
Monas emanirten und den Grand zur Weltentstehung 
legten. Nun aber widerspricht dicss geradezu dem 
buddhaistischen Begriffe von der Gottheit in der Ab- 
straction und von ihrer immateriellen Einheit und 
hôchsten Vollkommenheit; zwar kann sie sich in 
den unzerstôrbaren Djänen der Buddha-offenbarung 

* 


148 


spiegeln und dadurch ihr Daseyn verkündigen ; diess 
gilt indess blos einer schon vorhandenen Welt und 
der Erlôsung der Geister aus den Banden einer schon 
vorhandenen Natur ; wo diese noch nicht existirt oder 
sich durch die Vermischung mit dem Geïste noch 
nicht zu Formen ausgebildet hat, da sind auch die 
Dhjänen zwecklos ; ja sie verschwinden sogar, nach 
der ausdrücklichen Versicherung der Schrifien, wenn 
alle Behälter des Geistes in der Natur gänzlich ge- 
leert sind und der Geist vôllig emancipirt seyn wird. 

Es bleibt, um dieses in den buddhaistischen Schrif- 
ten nicht erklärte Räthsel zu deuten , blos übrig an- 
zunchmen, dass neben der Gottheit in der Abstrac- 
tion von jeher auch die vom Lichte als Vehikel um- 
hüllte Materie bestanden habe, und zwar in der Re- 
gion des zweiten Dhjäna oder des Brakma, des Ur- 
hebers der Schôpfung durch seine Lust zur Maÿja.— 
Da ich in meinen frühern Abhandlungen nachgewie- 
sen habe, dass der alte Hinduglaube, an dessen 
Spitze das Brahma als Urheber der Naturthätigkeit 
und Begründer ihrer Entwickelung steht, älter ist 
als der Buddhaismus und dass dieser — welches 
sich auch aus vielen andern Theilen seiner Gestal- 
tung klar erschauen lässt — sein System, zur festern 
Begründung desselben , an jenen allgemeinen Glauben 
geknüpft hat; so scheint eine von vorne herein be- 
standene Dualität des Brahma, von welcher die Ver- 
nunft, der Geist, dem abstracten Seyn der Ewigkeit, 
dagegen die Unvernunft, die Materie , der endlichen 
Vernichtung angehôrt , — wohl als Grundansicht des 
Buddhaismus anzunehmen seyn, um so mehr, da 
er ausdrücklich lehrt, dass jenes Brahma während 
aller Weltzerstôrungen von diesen nicht nur unange- 
tastet bleibt, sondern auch der Sammelplatz alles 
übriggebliebenen Geistigen in der zersiôrien Natur 
wird, bis zur leizten Weltzerstürung, in welcher, 
aus gänzlichem Mangel an geistigem Stoff, auch die 
Lichtregion des Brahma untergehen muss. 

Demnach gehôrt die, der Entstehung und dem 
Daseyn der Welt zum Grunde liegende, panthei- 
stisch-dualistische Idee ursprünglich dem Brahmanis- 
mus und nicht dem Buddhaismus an, welcher letzte 
diese Idee nur als Ausganospunct gewählt hat, um 
für seinen religiôsen Theil die eigene hühere Idee 


Buddha’s in der Offenbarung und für seinen philo- 
sophischen Theil die noch hühere Idee Buddha's aus- 
serhalb der Offenbarung oder in der Abstraction 
festzustellen , als Endpuncte der vülligen Emancipa- 
tion, des Geistes durch das Aufhôren der Ichheit 
desselben. 

Es ist zwar längst anerkannt, dass Orientalische 
Denkweisen von jeher nicht blos auf die Mystik im 
Allgemeinen, sondern auch auf die durchdachten philo- 
sophischen Systeme späterer Zeit stark eingewirkt 
haben; es hat jedoch, meines Wissens, noch Nie- 
mand den Gedanken geäussert, dass unter jenen Denk- 
weisen auch der Buddhaismus seinen Antheil an die- 


ser Einwirkung, die sich bei einer gewissen Classe 


S 
unserer philosophischen Systeme bis auf den heutigen 
Tag kund gibt, haben kônne. Zwar ist, wie wir 
gesechen haben, der Buddhaismus selbst nur eine 
Entwickelung aus ältern Denk- und Glaubensweisen ; 
dass er aber in seiner entwickelten und selbstständig 
gewordenen Gestalt, bei seiner gewonnenen grossen 
Ausdehnung , einen nicht unbedeutenden directen Ein- 
fluss geäussert haben mag, lässt sich, bei Prüfung 
dessen was in der spätern Zeit gedacht und festge- 
stellt worden ist, schwer verkennen. — Da das Den- 
ken sich unwillkübrlich an Reminiscenzen knüpft, 
deren erste Quellen oft unbekannt sind, an Erinne- 
rungen, die nur zu leicht für eigene Geisteskinder 
genommen werden, — da diese Reminiscenzen sich durch 
Jabrhunderte fortpflanzen ; wenn ïhr Ursprung lingst 
verdunkelt oder aus den Augen gerückt ist; so ist 
bei diesem allgemeinen Gange der in einander grei- 
fenden Thätigkeit des menschlichen Geistes überhaupt 
nichts leichter, als der Uebergang von Lehrsätzen 
aus Systemen ciner grauen Vorzeit in eine näher lie- 
| gende Periode oder in die Gegenwart und nach weit 
entfernten Gegenden einer jüngern Cultur; wenn gleich 
| diese alten Systeme, wie diess mit dem Buddhais- 
mus der Fall ist, der spätern Zeit nur hôchst un- 
vollkommen oder gar nicht bekannt waren und erst 
in der neuesten Zeit enthüllt worden sind. 

Ohne diese Idee hier weiter zu verfolgen, bemerke 
ich schliesslich, dass die Sache selbst wohl einer 
gründlichern Untersuchung werth wäre, als ïhr bis- 
her zu Theil geworden ist, weil es in ihr liegt, 


» 


149 


dass die Kritik des Denkens und des Gedachten da- 
durch nicht unbeträchtlich gefürdert und erweitert 
werden würde; obschon zugleich die Aussicht nicht 
fern liegt, dass das Ergebniss einer solchen wissen- 
schaftlich durchgeführten Untersuchung so manchem 
Denkdünkel unserer Zeit seine Schranken und den 
ihm gebührenden Plaz anweisen, oder ihn vielleicht 
gar auf den Punct der Erkenntniss führen künnte, 
dass in die Gedankenmasse des Menschengeschlechts , 
seit dem Bewussiseyn und der Erhebung seiner In- 
telligenz, wohl schwerlich etwas bedeutendes Neue 
hineinzubringen seyn môüchte. 


D 


NOTES. 


20, INSECTES NOUVEAUX DE LA TURQUIE, PAR M. 
MÉNÉTRIÉS (lu le 2 septembre 1836). 


L'Académie ayant fait l'achat d’une collection d'in- 
sectes recueillis dans les environs de Constantinople , 
je me suis proposé d'en donner un catalogue, en y 
joignant la description des espèces nouvelles, dans 
l'espoir que ce travail ne sera pas sans intérêt pour 
la science, et même pour la Faune Russe en parti- 
culier, puisque par ce tableau on pourra remarquer 
le degré d'affinité qui existe entre cette partie de la 
Turquie, et les provinces de la Russie méridionale ; 
car dans une distribution géographique des animaux, 
les limites sont souvent fort différentes de celles que 
la politique a posées. 

Aujourd'hui je ne livre que les diagnoses des es- 
pèces nouvelles, me réservant sous peu d'en donner 
les descriptions détaillées. 


4. Carabus WWiedemanni. Faldermann , 

Sub - ovatus , sub - depressus , niger , thoracis 
elytrorumque margine violaceo; thorace lato, 
subquadrato ; elytris punctis elevatis , asperatis , 
vix in striis dispositis, punctisque oblongis ele- 
vatis triplici serie, 

Il est à peu près de la taille du C. auratus, 
mais il est plus large et plus déprimé. 


2. Carabus acuminalus Nob. 


Ovatus , nitidi-niger ; thorace sub-transverso , 
lateribus rotundatis ; elytris ovatis valde acumi- 
natis, convexis irregulariter punctulatis, punclis- 
que majoribus triplici serie. 

Sa taille est à peu près celle du C. graecus, 
mais par sa forme il se rapproche d'avantage 
du C, gabratus. 

3. Carabus Bonplandi Falderm. 

Elongato-ovatus , supra praso-viridis , thoracis 
elytrorumque margine sub-violaceo ; thorace sub- 
quadrato , lateribus rotundatis ; elytris sub-con- 
vexis, punctis minutissimis impressis sub-seria- 
tis, margine apiceque subuiliter granulatis. 

Il est de la taille du C. Humboldiiü Falderm. 
Nouv, Mém. de la Soc. des Nat. de Moscou, 
T. IV, p. 26, mais par la forme il se rap- 
proche davantage du C. violaceus. 


4, Zabrus sublaevis Nob. 


Apterus, niger ; thorace subquadrato, punctato; 
elytris brevioribus, sub-convexis, subtiliter stria- 
to-punctatis , interstitiis planis laevioribus, 

Par la taille il approche du Z. curlus, mais 
il est un peu plus large, 

5. Zabrus rotundicollis Nob. 

Apterus , fuscus ; thorace subquadrato, antice 
posticeque punctato , lateribus inflato-rotundatis ; 
elytris rufo-piceis, oblongis, sub-convexis , stria- 
tis, striis obsolete punctatis ; pedibus pallidio- 
ribus. 

Par sa forme et sa taille, cette espèce se rap- 
proche du Z. Trinü Fisch, 

6. Abazx turcica Nob. 

Aptera, nigra; thorace subquadrato, postice 
sub-angustato, utrinque bi-striato ; elytris paral- 
lelis, apice sub-truncatis , striatis, stria secunda 
punctis duobus impressis, margine linea pun- 
ctorum notato; pedibus rufo-piceis. 

Elle est de la taille de l'A, striolata, mais les 
élytres sont un peu plus courtes, et plus tron- 
quées à l'extrémité. 

7, Colophotia suturalis Nob. 

Elongata ; thorace transverso, pulvinato, pec- 

tore pedibusque rufis ; elytris sub-lineatis, pal- 


k A 


10, 


11. 


12, 


150 


lide - fustis, märgine süturaque rufis ; abdomine 
nigro sed apice’ albo. 

Cette espèce par sa forme ressemble à la C. 
italica , mais ellé est d'un tiers plus petite. 
Cantharis annularis Nob. 

Nigra, thorace rufo, disco punctis duobus 
nigris; ore, lateribus apiceque abdominis rufis ; 
pedibus rufo-annulatis. 

Elle est intermédiaire entre la C. fusca F. et 
la C. oculata Gebl. 


Rhisotrogus Friwaldskit Nob. 
Sc. tenebrioides Pall. selon Friwaldsky. 

Sub-elongatus, atro-piceus, subtus glaber; cly- 
peo emarginato , reflexo ; thorace punctato, emar- 
ginato ; elytris lineatis irregulariter punctatis, su- 
tura lateribusque marginatis. 

NB, C'est à tort que M. Friwaldsky, de qui 
je tiens un individu de cette espèce, le nomme 
Sc. tenebrioïdes Pall.; ce dernier est un tout 
autre insecte que M. Faldermann a appelé Tre- 
malodes Pallasi, dans son ouvrage sur les In- 
sectes rapporlés dé Mongolie par le Dr. Bunge. 


Amplicoma ciliata Nob. 

Viridi - nitens , flavescente hirla; clypeo inte- 
gro, reflexo, carinato; thorace sub - globoso, 
sparsim punctato ; elytris fulvis, lineis utrinque 
tribus flavo-lanuginosis ; abdomine ochraceo ; an- 
tennis nigris, ciliatis, capitulo ferruginéo ; tibiis 
tarsisque nigris. 

Elle est beaucoup plus étroite que l'A. vulpes, 
Glaphyrus varians Nob. 

Elongatus, cylindricus, pilosus ; thorace sub- 
quadrato crebre punctato, viridi-cupreo ; elytris 
apice unidéntatis, viridi-cinnamomeis , luteo-vit- 
tätis ; abdomine pallidi-villoso; femoribus viridi- 
aeneïis, tiblis tarsisque obscure-ferrugincis. 

Var. B, thorace viridi-coerulescente ; elytris 
rubro-violaceis. 

Cette espèce est très-voisine par la taille et la 
forme du Pachymerus micans , Fald. 

Glaphyrus globulicoliis Nob. 

Sub-elongatus , cylindricus , aenco-viridis, tho- 

rc sub-globoso, posterius emarginato , crebre 


13. 


14. 


15, 


16. 


YÉ 


18. 


punctato, basi laevi; ‘elytris apice unidentatis, 
piloso-vittatis ; tibiis tarsisque fusco-ferrugineis. 

A péa près de la taille de l'espèce précédente. 
Glaphyrus festivus Nob. 

Sub-elongatus , cylindricus, viridi- aut viola- 
ceo - aéreus ; capite medio carinato ; thorace sub- 
quadrato, posterius emargmato ‘crebre punétato ; 
elytris vix elongatis apice (singulis) rotundatis, 
punctatis , sub-costatis ; piloso-vittatis ; abdomine 
flavo-villoso ; pedibus nigris. 

Cet insecte atteint presque la taille du Melo 
lontha aequinoctialis. 

Cetonia venusta Nob. 

Vividi - aeneo - micans ; thoracis disco obsolete 
lateribus crebre punctatis ; elytris punctato-stria- 
üs, anterius lateribus transversim rugulosis ; 
subtus corporis lateribus viridi - aureis ; pedibus 
aeneo-viridibus, 

Cette espèce a beaucoup de rapport par la 
taille et la forme avec la C. speciosa Adams. 
décrite par M. Faldermann dans le IXe Tome 
des Mémoires des Naturalistes de Moscou. 
Celonia funesta Nob. 

Sub aenco-nigra ; elytris elongatis , punctis et 
signulis sémicireularibus serie dispositis , inters- 
titiis obsolete punctatis. 

Elle à beaucoup de rapports avec la C. squa- 
mosa Dej. 

Pimelia timarchoïdes , Nob. 

Nigra, sub-globosa ; thorace transverso, duplo 
latiore , externe dilatato, laevi, lateribus tuber- 
culatis ; elytris globosis , irregulariter tubercula- 
üs, ütrinque lincis tribus elevatis rugulosis.} 

De la taille et à peu près de la forme de là 
P. subglobosa Vall. 

Pimelia varicosa Nob, 

Nigra, sub-globosa; thorace transverso, du- 
plo latiore, medio punciato , lateribus tubercu- 
latis; elytris globosis irregulariter verrucosis, 
intersüitiis subtilissime granulatis. 

Un peu plus petite que la précédente, et m'a 
parue de forme plus orbiculaire que la P, sub- 
globosa Poll. 


Blaps abbreviatla Friwaldsky (in litteris), ‘ 


19. 


20. 


21. 


151 


Atra ; sub-oyata ; thorace transverso , emargi- 
nato, confertissime punctato; elytris convexis 


-abbreviatis, punctato-striatis , interstitiis punctis 


minoribus irregulariter dispositis. 

Cette espèce est plus petite que la B. fafidica 
et beaucoup plus courte. 
Blaps plicaticollis Nob. 

Atra, nitidula, confertissime punctata ; thorace 
subquadrato, antice rotundato , postice latiore, 
lateribus marginatis reflexis ; elytris oblongo-ova- 
tis acuminatis vix productis , lineis elevatis sub- 
obliteratis. 

Elle est très-voisine de la B. ref/exicollis, 
mais de forme plus élargie. 

Cephalostenus orbicollis Nob. 

Ater opacus , capile elongalo, scabro-punctato, 
bi-carinato ; thorace sub-orbiculato, rugoso-pun- 
clato; elytris oblongo - ovatis , apice acuminatis , 
sub-sulcatis, conferte granulatis ; pedibus nitidi- 
nigris. 

De la taille de la Tentyria podoliva, de la- 
quelle elle se rapproche par la forme des élytres. 
Dorcadion ferruginipes Nob. 

Oblongo - elongatum, atrum, holoscericeum ; 
capitis thoracisque linea mediali, elytrorum su- 
tura nec non lateribus flavo-tomentosis ; antenna- 
rum articulo primo pedibusque ferrugineis , tar- 
sis fuscis. 

A peu près de la taille du D. rufipes au- 
quel il ressemble. 

Chythra unifasciata Nob. 

Nigra, nitida ; capite, thorace scutelloque niti- 
di-nigris; elytris obsolete punctatis, testaceo- 
rubris, puncto axillari fascia media lata nigris, 

Cette espèce est plus petite que la CI. 4-punc- 
lala et moins alongée. 

Clythra salicaria Nob. 

Atra , albidi-tomentosa ; capite ruguloso ; tho- 
race sub-glabro, testaceo-rubro ; ore, antennarum 
articulis tribus primoribus pallidi-flavis; elytris 
punctatis, testaceis, punclo axillari nec non pos- 
terius duobus approximatis, in singulo, nigris ; 
pedibus testaceo-rubris, supra linea longitudinali 
nigra. 


24. 


25. 


26. 


5. 


Elle est, à peu près de la taille et de: la forme 
de la CI, /ongimana. 
Cryptocephalus limbatus Nob. 

Nitidi-ater; capite pedibusque flavo-variegatis ; 
thorace crebre punctato, margine antico lateri- 
busque luteis; elytris eroso - punctatis , margine 
basali , punctis tribus in medio apiceque, in sin- 
gulo, flavis. 

De la grandeur et de la forme du Cr. Aistrio. 
Cassida seraphina Nob. 

Rotundata, aterrima; capite obtecto; elytris 
gibbosis, punctatis, medio reticulatis, ad su- 
turam carinatis , testaceo-rubris fusco-variegatis , 
macula oblonga laterali, thorace pedibusque pal- 
lidis. 

Elle ressemble un peu à la C. clavata Fab. , 
mais elle est plus petite. 

Parmi quelques Lépidoptères celui-ci m'a paru 
nouveau : 

Zygaena FV'iedemanni Nob. 

AÂlis anticis viridi- aut violaceo-nitentibus, ma- 
calis quinque rubris, valde albo-marginatis, me- 
dis tribus confluentibus, postica transversa lu+ 
nulata; posticis (alis) rubris, margine nigro+ 
violaceo ; collo bicincto ; antennis clayatis. 

Elle est assez voisine de la Z. onobrychys. 


———“2>$ =——— 
RAP P OR T. 
SUR QUELQUES MÉMOIRES RELATIFS AUX COLONIES RUS- 


SES EN AMERIQUE PAR M. LE Baron WRAnGEz. Rap- 
porRT DE M. BAER (lu le 24 juin 1856),{*). 


Der letzte Gouverneur der Russischen Ansiedelungen 
in Nordamerika, der Capitän der Flotte (**) v. Wrangek 


hat über diese Ansiedelungen einige Abhandlungen ver- 


fasst, die durch den Druck allgemein bekannt zu wrer- 


1 


den verdienen. Es sind folgende, 


. Kurze statistische Bemerkungen über die Russischen An- 


siedelungen in Amerika. Diese statistische Ucbersicht er- 
hält besonders dadurch Werth, "dass sie aus der zuver- 
lässigsten Quelle kommt undJganz neu ist. So sind seit 


(*) Ces mémoires seront publiés aux frais de l'Académie, 
(**) Gegenwärtig Contre- Admiral. 


152 


der Zeit, von welcher uns der Admiral Lütke interes- 
sante Notizen mitgetheilt hat, zwei neue Bezirke für 
die Verwaltung eingerichlet, und einer derselben, den 
man den nürdlichen neñnt, in einer bisher sehr ober- 
fächlich gekannten Gegend. Von diesem wird Herr v. 
Wrangel eine nach neuen Untersuchungen entworfene 
Karte geben. 

Eine zweite Abhandluns: Vom Fange der Robben und 
andrer Seethiere, darf, nach den wiederholten Nachrich. 
ten, die wir über diesen Fang haben und besonders 
nach den letzten in Lütke's reichhalliger Reisebeschrei- 
bung, weniser auf Neuheit Anspruch machen. 

Dagegen giebt die dritte: Won dem Verkehr der Vôülker 
des nordwestlichen Amcerika untr eéinander und mit den 
Tschuktschen em eben so interessantes als neues Gemälde 
von der Ausdehnung der Handelsverbindungen dieser 
Vôlker. Einzelne Er‘ahrungen hatten die Ausdehnungen 
des Handels ‘der Tschuktschen ahnen lassen; z. B. als 
Franklin auf seiner letzien Entdeckungsreise an der 
moch von keinem Europäer gesehenen Nordküste von 
Nordamerika Messer von Russischer Fabrik fand.. Wran- 
gel aber konnte in Sitka eine allgemeine Uebersicht die- 
ser Handelsverbindungen gewinnen. 

Eine vierte Abhandlung schildert uns die Eingeborenen 
vor Obercalifornien aus der Nachbarschaft der Colonie 
Ross, nach einem Besuche, den der Capitän Wrangel 
bei ihnen selbst machte. 
enthalts unter den Californiern muss man auf diesen 
Bericht ein besonderes Gewicht legen, da man sonst 
nur durch die Spanischen Mürche dürfiise und par- 
theïische Nachrichten erhalien hat. 

Ein Bericht über eine ÆEntdeckungsreise im nôrdlichen 
Bezirk soll a's fünfter Aufsatz noch hinzugefüst werden, 
sobald das nächste Schiff der Amerikanischen Compa- 
gnie hier ankommt. 

Es würde nicht schwer fallen, diese Aufsälze, die 
ursprürglich russisch geschrieben, jetzt aber ins Deutsche 
übersetzt sind, in Deutchland, etwa in Berghaus ,, An 
nalen‘*, oder im ,,Ausland‘, oder in dem neuen Sam- 
melwerke, welches Caita unter dem Titel : ,Reisen und 
Länderbeschreibungen‘ herausgiebt, erscheinen zu las- 
sen. Allein es scheint mir passender, wenn sie selbst- 
ständig und in Russland gedruckt werden. Ich erlaube 
mir daher der Akademie die Herausgabe derselben zu 
proponiren, ‘und kann die Bemerkung nicht unlerdrü- 
cken, dass schon die Bekannimachung der humanen 
Grundsälze, nach welchen diese Colonicen seit dem 
Jahre 1817 verwaltet werden, ein vaterländisches In- 
teresse hat, 


Ein Theïl des Wrangelschen Berichts ist zWar in der 
Moskauer Zeitschrift ‘en-cronm erschienen, dürfite 
aber von hieraus doch schyverlich im übrigen Europa 
bekannt werden. 

Wenn die Akademie die Heraussabe dieser Abhand- 
lungen iüibernimmt, so würde ich vorschlagen, noch ci- 
nen Aufsatz aus Berch's Xponorornuecran ncimopia 
OmKR;BUTIA AreymCKuxR OCMpPUBOBR 1825, hinzuzu- 
füsen. Der Hauptinhalt dieses Buches, die allmälige Ent- 
deckuns der Insel:ruppen zwischen Asien und Amerika, 
ist schon durch Müller's ,Sammlung‘ und durch Pal- 
las ,, Neue nordische Beit:äge‘ hinlänglich bekannt. Allein 


Trotz der Kürze seines Auf |P 


ein Anhang, der die Geschichte des Pelzhandels dieser 
Gegenden giebt und tabellarische Uebersichten der Aus- 
beute an Pelzthieren vom Jahr 1745 an enthält, scheint 
im Auslande vôllig unbekannt, obgleich er sowohl in 
statistischer als zoologischer Hinsicht grosses Interesse 
gewährt. 


— ser 


OUVRAGES OFFERTS. 


Aour. 


CIX. Bulletin de la Société Impériale des naturalistes 
de Moscou. T.IX. Moscou 1836. 4. CX. Academia Leo- 
poldino.-Carolinae nalurae-curiosorum historia conscripta 
ab ejusdem Praeside Andrea Elia Buchnero. Halae 1955. 
4. CXI. À Magyar tudôs tarsasäg Evkünyvei Mäsodik 
Kôtet. Budän 1855. 4 CXII. 8 dissertations de l'Univer- 
sité de Helsingfors. CXIII. Parallele des langues de l'Eu- 
rope et de l'Inde par F. G. Eichhof Paris 1836. 4. 
CXIV. Storia critica di Sicilia dai tempi favolosi — 
scritla Guiseppe Alessi. Calania 1834, I. 1. 2, CXV.Re- 
cherches pour servir à l'histoire et à l'anatomie des 
phryganides, par F. J, Pictet. Geneve 1834. CXVI. On 
the theory .of the moon and on the perturbations of the 
lanets, by J. W. Lubbock. Part 11. London 1856. 4. 
CXVII. Il gran musaico Pompejano spegato critiche 
osservazioni su quanto intorno a quellosi e finora scritto 
— di Giuseppe Sanchez. Napoli 1855. CXVIIL Ge- 
schichte, Systematik und Literatur der Insectenkunde, 
von J. N. Eiselt Leipzig 1856. 8. CXIX. Dichtun:en 
in althochdeutscher Sprache, von Caïl Lacher. Speier 
1835. 8. CXX. Einige Worte an die Mainzer bei der 
Feierlichkeit des dem Erfinder der Buchdruckerkunst 
Joh. Guttenberg in Mainz zu errichtenden Denkmats, 
von G. Fischer von Waldheim. Moskwa 1836. 4 CXXI, 
Nippon, Archiv zur Beschreibung von Japan und des- 
sen Neben- und Schutzländern von Ph. Fr. von 
Siebold. 5te Lieferung. fol. CXXIL. Fauna Japonica ed. 
Eh. Fr. Siebold. — Crustacea. Decas II. CXXIII. No- 
vus et auctus literarum ideographicarum thesaurus, Sin 
Zoo Zi Lin Gjok Ben, auct. Siebold. Luesd Bat, 1834. 
4. CXXIV. Roteiro geral dos mares, costas — recon- 
hecidos no globo por À. Lopes da Costa Almeiïda. I. 
Lisboa 1855. CXXV. Memorias da Academia real des 
sciencias. T. XI. part. 2, Lisboa 1833. fol. CXX VI. Prin- 
cipios de oplica, applicados a construeçào dos imstrumen- 
tos astronomicos — V, de Conto. Lisboa 1836. CXX VII. 
Tratado pratico da aparelho dos navios, par J. de Fon 
tes Pereira de Mello. Lisboa 1836. CXXVIIT. Conside- 
racoes fysivlogico praticas sobre-a medicina pralicas, par 
A. de Oliveira Soares. Lisboa 135. CXXIX. Deme- 
trius und Boris Godunow, von Ed. Gehe. Dresden 1836. 
IL. 8 CXXX. Die Eroberung Sibiriens, von Ed, Gehe. 
Leipzig 1855. 8. CXXXI. Helices proprie dictae hucus- 
que in limitibus imperit Rossici observalae a J. Kry- 
nicki. 8. CXXXII. Flora batava — door Jan Kops. 
liv. 97 —106. | 


Emis le 8 novembre 1836. 


Tome I. N. 20. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIÉ. PAR 


L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT -PÉTERSBOURG. 


\ Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment ‘un volume. Le prix de souscription d'un volume est de 5 roubles 
assign. en Russie, et de 14 écus de Prusse, à l'étranger, On s'abonne, à Sf.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de, la Bourse 
N: 2, et chez W. GRAEFP, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N, 1 — L'expédition des gazettes du bureau des postes se 
charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsig, pour l'éranger. 

Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie , et à leur 
tratiéméltre sas délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 4. Extraits des mémoires lus daus les séances; 2. Notes 
de peu d'étendue in extenso;. 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés , présentés à l'Académie par divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages srienti- 
fiques ; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l'état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 
9.) Aûñnonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. NOTES. 21. Note sur une peau d'aurochs (Bos urus) envoyte du Caucase, BAER. — 22. Seconde nole sur le zoubre 


ou auroths. LE MÊME. — 25. Sur les manuscrits orientaux les plus importants du musee Roumiuntsuff. FRAEnx. — OUVRAGES 


OFFERTS. Septembre. 


EE OCT QU | à 


NOTES. 


21. NOTE SUR UNE PEAU D'AUROCHS (Bos urus) 
ENVOYÉE DU CAUCASE, PAR M. BAER (lu le 
23 septembre 1836). 


.L'académie se souviendra de la surprise que je té- 
moiïgnai, lorsqu'on annonça, à la dernière séance, l'ar- 
rivée d'une peau de zoubre (bos urus) que le général 
baron Rosen avait envoyée du Caucase à M. le Vice- 
président. C'est qu'après dix ans de recherches et de 
demandes sur l'existence de l'aurochs au Caucase, je 
venais de recevoir une lettre de la part de Mr. Ho- 
henacker, naturaliste - collecteur zélé résidant, an 
Caucase, qui m'annonçait qu'il n'avait rien encore 
appris au sujet de cet animal. Je tenais dans mes 
mains, celte lettre au moment même de la lecture du 
rapport dont il vient d'être question. 

. Mest vrai que la plupart de nos manuels nom- 
ment, outre, la Lithuanie , le Caucase, la Moldavie et 
souvent la Prusse comme patrie de l'aurochs. Mais 
c'est une répétition de ce qui a été vrai, mais qui 
ne l'est plus aujourd'hui, ou de ce qui n'a jamais été 
prouvé suffisamment. On peut en juger par un tra- 


vail de Bojanus, professeur de Wilna, qui a fait 
des études spéciales sur l'animal dont nous parlons, 
et qui dit au commencement de son mémoire : Fabu- 
losae sunt quae de Moldaviae et Caucasi Uro hodierno 
passim dicuntur, C'était trop dit, il faut l'avouer , car 
pour la Moldavie, il est certain que l'aurochs Y 
exista long-temps , et que, vers le commencement de 
ce siècle, il y en avait encore dans les montagnes boi- 
sées de la frontière. On a vu à Schänbrunn un in- 
dividu provenu de ces contrées. Depuis ce temps, on 
n'en a rien oui dire, et des personnes, qui pouvaient 
être instruites, m'ont assuré qu'il n'y en avait plus. 
— Quant au Caucase, ce n'est que sur deux notes 
trouvées, par Pallas, dans nos archives, que reposait 
l'opinion que ces montagnes nourissent le zoubre. 
L'une de ces notes est de Lowitz, l'autre de Gül- 
denstädt. Mais le premier ne semble parler que d'a- 
près des ouï-dire, et le second, qui n'avait vu que des 
crânes, les a pris pour des crânes de zoubre. Quel 
que soit le respect dû aux connaissances de Gülden- 
städt, il faut avouer que, dans ce temps-là, il était 
presque impossible de discerner les espèces par l'os- 
téologie comparée. Pallas mème nous en donne la 
preuve évidente, puisqu'il eroit que l'aurochs est la 


ve «| U Q :  $. ë E 
souche primitive de nos boeufs domestiques » opinion 
que nul Mure ne partage de nos jours. Mais 
sppppsens pe Güldenstäd, se connût bien 
aüx crânes Pac div dés éspècés de boeufs; "il'les vail 
trouvés dans une caverne’)ayec}d/autres cânes ; el 
personne ne pouvait dire, depuis quand ils s'y trou- 
vaient. M. Steven n'a pas fait mention du zoubre 


dans son énumération des provinces “situées "à l'ouest 


dela mer Caspienne. — De nos jours, notre savant cor- 
respondant, M. Eichwald de Wilna, a publié que 
des Caucasiens, qui visitèrent le musée zoologique de 
Wilna, avaient reconnu le zouére pour un animal 
du Caucase. Mais on n'en avait encore aucune preuve 
sûre jusqu'ici. 

La peau qu'on a mise sous nos yeux est donc le 
premier document authentique de l'existence du zoubre 
dans le Caucase. Ceue donnée acquiert d'autant plus 
d'intérêt qu'elle concerne un de ces animaux dont on 

Il est évident qu'il y a des variations dans la dis- 
tribution’ des animaux. Les uns se retirent : de toute 
part, vont disparaître ou ‘bien ont déjà disparu du 
globe terrestre dans les temps historiques; les autres 
étendent leur habitation comme certains peuples. 

Simous n'avons pas égard aux animaux devenus 
esclaves de l'homme , ce sont les ‘animaux faibles, 
quelquefois difficiles à voir, qui étendent leur ro- 
yaume; quelques insectes, par exemple, et plus encore 
ceux auxquels l'homme fait toujours ka guerre, sans 
nuire à leur propagation. Quelques-uns voyagent avec 
les plantes, d'autres avec l'homme. ‘1 ÿ en a dont 
YAmérique a fait cadeau à l'Europe, et en revanche, 
d’autresque le nouveau monde a reçus de l'ancien. 
Il-y a aussi des conquérants parmi les mammifères , 
mais ce sont toujours les plus petits, appartenants aux 
rongeurs ‘ou “aux insectivores. La musaraigne naïne 
(Sorex pygmaeus Vall.), le plus petit des mammife- 
res ,que'lon:n'avait jamais vue en Allemagne ; a été 
observée, il y ‘a peu d'années, dans la Silésie et dans 
le Mecklémbourg. Plusieurs espèces de souris et de 
rats avancent continuellement de l'Asie en Europe. 
Il semble que le rat a-été inconnu dans les temps 
anciens. Depuis long-temps, on l'a dans toute l'Europe. 
Mais de nos jours, ce rat gris- noir ( WMus ratlus) 


1x1 


ne ‘est déjà plus le rat vulgaire. Une autre espèce, plus 


20110 F 


MITHJIU&  : 


forte, ‘et si neuve que Linné ne la connaissait pas 


encore, et quePallas ési ane pour {page depoy arrivée 
à Astrakhan l'an 1727, fait disparaître celle-là partout 


“où le commérce $est étabi. C'est le surmulot de Buf- 


fon, la Wanderratte des Allemands (Mus decumanus 
Pall.). 11 a été transporté de nos jours par la ANa- 


‘déjda au Kamtschatka , comme partout ou la civilisa- 


tion et le commerce pénètrent, C'est la véritable en- 
seigne vivante du commerce, et l'on peut dire qu'un 
lieu sans surmulots est un lieu sans commerce. : 
Tout au contraire, ce sont les animaux de grande 
taille qui se retirent et finissent par se perdre, preuve 
évidente que l'issue de la lutte entre l'homme et un 
animal , quelle que soit sa force ou son courage, 
n’est presque jamais douteuse. C'est ainsi que le lion 
qui, selon Hérodote et Aristote, existait de Jeur 
temps encore en Macédoine, qui long-tèmps a occupé 


-H'Asie mineure et la-Syrie, est. repoussé -dans-quel- 


ques contrées désertes de l'Arabie et des frontières 
de la Perse et de TInde, ‘ét n'est plus dominant 
qu’en Afrique. C'est ainsi que le crocodile n'existe plus 
dans la Basse-Egypte. C'est ainsi enfin que l'hippopo- 
tame , la! girafe’ et, d'autres animaux colossaux se sont 
retirés dans l'intérieur de l'Afrique. Mais il.y7a aussi 
des espèces anéanties dans les temps historiques, car M 
je ne parle pas ‘ici de celles qui ont été défrüites ! 
avant lés temps historiques. L'Urus des anciens ; qui 
dans le temps de César était commun én Allemagne, 
n'y existait plus an XVi:sièclee Herberstain en 
trouva encore un reste en Pologme let il” existait en 
Prusse sons le règne du Margrave Albert. Depuis il 
a cessé d'exister. La ‘vache marine ‘de la mer de 
Kamitschätka à une histoire beaucoup plus courte. Ce M 
n'est qu'au commencement du XVIII siècle qu'on en 
a éu éonnaïssance. Steller s’est érigé un monument 
éternel par la description détaillée qu'il en a donnée 
en 1743, et déjà én 11768, C'est-à-dire vingt - einq 
ans après, le dernier individu a été détruit. Steller 
est’donc resté le seul naturaliste qui l'ait vue. 
Mais revenons à l'änimal qu'on nomme en russe 
zoubre , V'aurochs des Allemands et des Français de 
nos jours, Il'est mis hors de doute, par les savantes 
recherches de Cuvier et d'autres, que c'est le même 


155 


animal: que: les anciens-nommèrent Bison (Wisent en 
Allemagne), Il est-sûr: que dans: les temps reculés il 
ai été répandi dans presque: toute) l'Europe, Beau- 
coup de noms. locañx (comme Wisantensteg et 
d'autres) ont. conservé, sa, mémoire jusqu'en Souabe, 
On: chante la chasse delcet animal'däns le Wibelungen: 
liedi. Mais au temps de la renaissance des lettres, il 
nyLen avait plus en Allemagne. Seulement: en, Prusse 


et.en, différentes parties: de la Pologne. où il a été: 


observé et dessiné par Herberstäain. Depuis ce temps- 
laÿ il'a: encore: diminué graduellement. En Prusse, le 
dernier à été tué en 14755. Dans les temps de For- 
ster fils, il ne s'en trouvait plus en Pologne que 
dans la grande forêt de Bialowieza. En outre il exis- 
tait encore dans une autre forêt détachée de la Po- 
logne! ancienne , située àrla frontière de la Moldavie, 
comme :nous- l'avons dit. Il:est peut-être éteint x pré- 
sent dans: cette forêt, et: il/ serait détruit aussi dans’ la 
forêt de Bidlowieza ,. si: le: gouvernement ne: veillait 
avec rigueur sur sa conservation. 

Il n'est donc pas sans intérêt de voir par des 
preuves. irrécusables que cet animal: s'est soutenu au 
Caucase , où, comme noùs avons appris, il existe en- 
core de. nos jours un reste de tigres royaux et de 
panthères. 

I s'agit à présent de’ comparer le zoubre du Cau- 
casé, avec celui de Bialowieza et avec le Gaour dés 
Indes, ce que je me propose. de faire dans une au- 
tre note que je présenterar à l'Académie. 


A  — — 
22. SECONDE NOTE, SUR.LE! ZOUBRE. OU: AUROCHS , 
PAR M. BAER (lue le 21 octobre 1836). 


En comparant les dépouilles, du zoubre qui nous sont 
venues du, Caucase, avec, l'animal empaillé que nous 
ayons de la forêt de Bialowieza, on woüve que ‘dans 
celles-làr les cornes sont sensiblement plus grêles. et plus 
courles,, et que la distance des cornes ou la largeur du 
front est: moindre. Mäis ces: différences né dépendent 
que. du, sexe, car la peau venue du Caucase est d'une 
femelle, les mamelons étant évidents. La couleur du 
pelage est moins foncée et visiblement mélée de gris 
sur la peau du Caucase, aussi le pelage sur la par- 


tié antérieure est plus. court et n'est crépu, que sur 
le-front: etune partie de la nuque: Ces; différences 
dépendent de la-saison et de l'âge, car les: longs 
poils de:la partie antérieure du corps des: zoubres. de 
la Lithuanie se perdent aussi au printemps et la cou- 
leur du pelage est mêlée de gris au premier âge; Les 
sabots et. les! ergots sont béaucoup: plus! courts: sur La 
peau du Caucase, ce qui dépend sans doute de l'ha- 
bitation sur les: montagnes. 1l-ne reste d'autres diffé: 
rences, à ce qu'on peut juger d'après une simple peaus 
qu'une courbure un peu différente des cornes , et un 
trait foncé bien distinet , qui. règne sur le dos. La 
pointe des cornès me: paraît être un peu plus dirigée 
em arrière quon ne le voit au zoubre de lalithuanie, 
et quant au trait foncé régnant sur le dus, jé ne 
vois pas que les auteurs: qui ont décrit en détail le 
pelage des différentes: saisons comnie Gilibert; Bo- 
janus, Brincken, Jarocki en fassent mention, 

Ces différences ne soffisent certainement pas pour 
regarder le boeuf sauvage du Caucase, qu'on y'ap- 
pelle Dombei, selon M. Eichwald, comme une-espèce 
différente. On. ne peut pas même juger , si ce ne sont 
pas Lout simplement des différences individuelles. J'engage 
done l'Académie à se procurer plusieurs exemplaires de 
ces peaux et surtout des-squelettes. Ce n'est qu'avec plus 
dé moyensqu'on pourra juger, si ces deux tribus: de 
zoubre ; séparées, depuis long-temps; et dont l'une ha- 
bite des montagnes considérables ;: l'autre une: forêt 
basse au milieu d'une plaine immense, ont, éprouvé 
des différences dans. la série des générations. 

On: a annoncé , il y a quelques années, l'existence 
d'un boeuf sauvage ; nommé gaour, dans l'intérieur 
de l'Inde, entre, la côte de Coromandel et la baye de 
Calcutta. La description, quelque: insuffisante qu'elle 
fût, pouvait faire soupçonner que c'est un zoubre , 
mais dès que l'existence de cet animal au Caucase est 
prouvée, je n'en doute plus. Le front saillant et 
bombé , le poil crépu du front, les mesures sont les 
mêmes , el la série d'épines répandues sur le dos, 
dont parle le major Roughsedge, ne sera autre 
chose que le garrot très-élevé du zoubre. 

Mais l'animal dont nous parlons se trouve peut-ttre 
aussi au-delà du Gange. Le capitaine Low vient de 
nous donner, dans le Jouruel of the Royal Asiatic 


* 


156 


Society of Great Britain and Ireland N. V, une liste 
des animaux de Tenasserim, province conquise ré- 
cemment parles Anglais. Il y nomme le 2ison. (déno- 
mination latine du zoubre) dont il donne un dessin 
de la tête. Les: cornes sont précisément celles du zou- 
bre de Lithuanie; seulement le pelage est trop lisse, 
ce qui: pourrait bien être la faute de l'artiste. 

Exüfn, je ne puis douter que le zouêre ne se trouve 
encore -au milieu mème (de l'Asie centrale, et vers 
la-eôte orientale. Notre savant collègue, M. Schmidt 
me dit, après la lecture de ma première note, que’ 
dans des éerits mongols , on fait mention d'un boeuf 
sauvage vivant aux environs du lac Kokkonoor et 
dans la province chinoise de Khansi. On le distin- 
gue toujours du yak (Bos grunniens ) et l'appelle en 
mongol ,, Boukha gueureugueusun.“. Un dictionnaire 
mongol le décrit de la manière suivante. ,,1l ressem- 
ble au boeuf ordinaire; la partie . antérieure de son 
corps est haute, la partie postérieure inclinée et 
étroite. + Le pelage est ardoisé foncé , brun foncé ou 
noirâtre.‘ : C'est à la vérité une description succincte 
du zoubre ; meilleure que toutes celles qu'on a eues en 
Europe avant le XIX siècle. Le zoubre ou l'aurochs 
se trouve donc encore aujourd'hui dispersé en quel- 
ques tribus bien éloignées les unes des autres. Dans la 
forêt de Bialowieza, il a pour voisin le glouton du nord, 
et sur la côle de Tenasserim l'éléphant et le ÆAinoceros. 

Souvenons nous maintenant de l'idée de Pallas, 
qui, frappé de la ressemblance du bison d'Amérique 
avec l'aurochs ou zoubre d'Europe, et persuadé qu'en 
Asie äl n'y avait pas d'animaux semblables, prétendait 
que l'animal européen pouvait être arrivé de l’ouest, 
La question semble se tourner tout autrement, si le 
bison: se trouve en Chine et dans la Haute-Asie, 


me 


23, UEBER DIE X\VICHTIGSTEN ORIENTALISCHEN 
HANDSCHRIFTEN DES RUMANZOW'SCHEN Mu- 
SEUMS, VON CH. M. FRAEHN (lu le 30 sep- 


tembre 1836). 


Mit welchem ächiwissenschafilichen Sinne und mit 
welcher noblen Liberalität der verewigte Reichs-Kanz- 


ler Graf Nic. von Rumänzow in den letzten Jah- 
ren séines , selbst in der Zurückgezogenheit von des 
Staates lastenden Geschäften noch so wirksamen und 
der Fürderung der Cultur und Wissenschaft in sei- 
nem grossen Vaterlande geweiheten Lebens ; auch für 
die Asiatische Litteratur sich zu interessiren ange- 
fangen hatte, das ist von mir an einem a. O. gebüh- 
rend hervorgehoben und dort unter andern auch des 
Planes zur Anlage einer Orientalischen Manuscripten- 
Sammlang für seine Bibliothek gedacht. Das für das 
Vaterland und die Wissenschaft viel zu früh erfolgte 
Dahinscheiden des grôssten Musageten Russland's hat 
leider in die Verwirklichung dieses , wie so manch 
anderen schônen Planes, welchen der  hochsinnige 
Graf gefasst hate, zerstürend eingegriffen. So ist es 
denn mit dieser Sammlung nur bei dem geblieben , 
was einzelne , in der letzten Zeit vor semem Hin- 
scheiden in eine  bessere Welt, sich hier zufällig 
darbietende Gelegenheiten lieferten.. Ganz Anderes be- 
absichtigte der Plan, der so zertrümmert ward. Aber 
auch das vorläufig und nebenbei in dieser Partie Ge- 
wonnene ist doch zum Theil von der Art, dass man 
es mit nichten verschmähen darf , «und es nicht zur 
Kunde des, sich für diese Litteratur interessirenden 
Publicums zu bringen, Unrecht seyn würde. Mit 
Uebergehung alles dessen, was von minderem Be- 
lange ist, soll hier nur das Wichtige , welches das 
FRumänzow'sche Museum , das, wie bekannt, unten! 
die Auspicien des Ministeriums des ôffentlichen, Un- 
terrichtes gestellt ist und dem gebildeten Publicum 
offen steht, von Orientalischen Manuscripten bewabrt, 
vorläufig kurz angemerkt werden , unserer Sitte ge- 
mäss, nach und nach alles dasjenige wenigstens , 
was hier in St. Petersburg für die Freunde und Ken- 
ner dieser Litteratur Interesse haben kann , denselben 
zum Behufe ihrer Studien und Forschungen nachzu- 
weisen. Das Beispiel der Pubhcität , das auf die Art 
hier in den neuern Zeïten meïst nur für die Orienta- 
lische Litteratur gegeben worden, es wird sicher auch 
für andere Partien , denen mit Fug und Recht nicht 
geringere ; wenn nicht noch grôssere ; Beachtung ge: 
bührt und in denen die hiesigen Sammlungen zum 
Theil so überwiegend reich sind, bald befolgt wer-! 
den, insoferne doch durch solche vorläufige Andeutun- 


-vérstorbenen Professors Lorsbach, 


157 


gen und Nachweisungen des Wichtigsten in jeder 
unserer Sammlungen —  vorausgesetzt dass solche 
nicht von unerfahrnen Händen gegeben werden — 
der bei uns so lange schon gefühlte Mangel vollstän- 
diger gedruckter Kataloge und Raph ieennt in et- 
was weniger fühlbar wird. 

1) Edmundi Castel Lexicon Syriacum ex ejus Lez. 
heptaglotlo seorsim 1ypis describi curavit alque sua ad- 
nôlata * adjecit Jo. Dav. Michaelis. Goettingae 1788. 
Zwei Quartbände durchschossen und mit zahllosen 
handschriftlichen Nachträgen und Verbesserungen des 
des gründlich- 
sten Syrischen Sprachkenners neuerer Zeit ; versehen, 
wélche dem kiünftigen Bearbeiter eines noch fehlenden 
kritischen Lexikons dieser Sprache einen ungemein 


réichhaltigen Stoff darbieten. Ich babe mich über 


diess wichtige Manuscript im Journal de St.- Péters- 
bourg 1825 No. 141 weitläuftig ausgesprochen. s. 
auch Leïpziger Litteratur-Zeitung 1826. No. 91. 

2) Die Geschichte des Landes Karthlos oder die 
grosse Grusinische Chronik des Künigs #7 achtang V1. 
(gewühnlich als Wacht. V. gezählt) , zu Ausgang des 
XVII. und Anfang des XVIIL Jahrh. verfasst. Diess 
wichtigsie und geschätzteste ‘aller Geschichtsbücher 
der Grusier , zu dem besonders die Archive der KI5- 
stér zu Mzchetha und Gelathi dem kôniglichen Ver- 
fasser die Materialien geliefert , ist uns bis jetzt nur 
aus cinzelnen Auszügen bei Güldenstädt und aus be- 
deutenderen bei Klaproth bekannt, Wenn man sich 
wündern musste ; dass bisher noch keïner bei uns 
durch eine vollständige, treue Uebersetzung  dieses 
Werkes eine  wesentliche Lücke in der Geschichte 
bat ausfüllen wollen , so darf man jetzt der Hoff- 
nung Raum geben, dass nun bald ein, gelehrter 
Kenner der Grusinischen Litteratur ein solch namhaf- 
tes Verdienst sich zu erwerben in den Stand gesetzt 


seyn werde. (*) 


.(*) Es sey bei dieser Gelegenheit hier bemerkl, dass sich im Asia- 
tischen Museum unserer Akademie ein anderes Grusinisches Original- 
Werk über die Geschichte Grusiens befudet, das aber nur v. J. 
1647 bis 1757 geht, und zwar bis 1726 von Zschcheïdsew verfasst, 
wachber aber bis zum J. 1757 vom Fürsten Papuna Orbelianos fort- 
geselzt. Auch eine Russische Uebersetzung dieser Geschichte be- 
Wahrt das Asialische Museum, Vgl. Klaproth’s Reise in den Kau- 
kasus "Ph, II, S, 68 f. u. Nouv. Journ. As. Tome XII, p. 621: 


3) Die Armenische Chronikh des Priesters Malthacos 
von Edessa (+ a. 1144), die mit dem J. 400 der 
Armenischen Aera (d. ï. 951 nach Ch.), nach and. 
401 — 952 beginnt, und furtgesetzt vom Priester 
Gregor (T Ausg. des 12. Jabrh.) mit dem J. 611 
oder 1162, nach. and. 1161, nach Neum. 1136 en- 
digt. ,,Die Genauigkeit in den Angaben der Thatsa- 
chen (sagt H. Prof. Neumann in seinem Versuch ei- 
ner Geschichte der Armenischen Litteratur S, 163) 
und die verschiedenen in seinem Werke enthaltenen 
Denkwürdigkeiten der Geschichie der Araber, Grie- 
chen und Lateiner,, fgeben diesem Autor eine solche 
allgemeine historische Wichtigkeit, der sich nur we- 
nige Producte der Armenischen: Litteratur rühmen 
kônnen.‘* Wir kennen sem Geschichiswerk indess 
nur aus den von Cirbied in den Not. & Extr. gelie- 
ferten Auszügen über den ersten Kreuzzug. Das vor- 
liegende :MS, ist v. Je 1688. 

4) Ein anderes wichtiges Armenisches Geschichls- 
werk ; das den #Wartan Mieds (4, ï. der Grosse), wel- 
cher a. 1271 starb, zum Verfasser hat. Es geht vom 
Erschaffung der Welt bis zum J. 716 der Armen. 
Leiwechnung (— 1267 Chr.), und ist, nach Hn, Prof, 
Neumann's Urtheil, wohl als das wichtigste der gan- 
zen Armenischen Litteratur zu betrachten, aber eben- 
falls noch immer nicht gedruckt erschienen. 

5) Türkische Ueberselzung vor FVakidy's (+ a. 207 
— 823 n. Ch.) Geschichte der Eroberung  Sjriens 
durch die Araber ; in einer schôn punctirten Hand- 
schrift vom J. 1095 d, i. 1684 nach Ch, , also älter 
als die anderen Türkischen Uebersetzungen dieses be- 
kannten Werkes, welche sich in ‘der Dresdner Bi- 
bliothek und in der ôflentlichen kaiserlichen hie- 
selbst unter den von Erserum im J. 1829 erbeuteten 
Manuscripten finden, Das Alter der in der ehemalige® 
Sparvenfeldischen zu Upsal ist nicht angegeben. Da 
unser  Asiatisches Museum, wie bekannt, das ‘Arabi- 
sche Original der Futuh el-Scham besitzt, und zwar 
auch in dem ältesten von äallen bisher gekannten Co- 
dicibus dieses WWerkes, so würde dem, der hier, 
wie Üamaker die Eroberung Aegypiens und Ewald 
die von Mesopotamien herausgegeben haben, so auch 
ein Gleiches mit der von Syrien beabsichtigte, im 
jenen gedachten beiden hieselbst befindlichen Türki- 


158 


schen  Uebersetzungen: eine, nicht- zu. verschmähende 
Hülfe dargeboten seyn.;, . 

6) Tabery's (Ÿ 510 —923 ) berühmte. Annalen , 
gleichfalls in einer. T'ürkischen Urberselsung ; die für 
Ahmed Pascha in den J. 1137-40 (oder 1725- 28) 
Chr.). verfasst-worden., Em schünes ,. punctirtes MS. 
in 6 Theilen odér.3, Bänden in klein Folio. — Von 
diesem. Werke. sind bekanntlich Persische und Tür: 
kische Uebersetzungen, sehr: häafg.. Aber. wir wissen 
auch, dass solche// wenn gleich zum Theil mit werth- 
vollen Zusätzen bereichert,;. nur  Abkürzungen, des, 
grossen Arabischen Originales sind, das aus zwan- 
zig, Bänden bestanden. haben mag. Wenn. man lieset, 
dass in der reichen. Chalifen-Bibliothek im. Schlosse 
zu Cairo zur Zeit Asis des fünfien Fatimiden (gegen 
Ausgang des zehnten Jabrh. n.-Chi)) mehr als zwan- 
zig Exemplare von. Tabery's: Chronik ;: und. darunter. 
ein Autograph des Verfassers; sich. befanden ; (*) ja, 
wenn Saladin, nach: Aussage, seines Privatsecrelärs , 
dés berithmten Geschichisehreibers.el-Imad el-Katib, im 
Jabre Chr. 1171 in-derselben reichen. Schloss-Biblio- 
thek unter.andern dort-bewahyten Schätzen auch 1220: 
(schreibe: eintausend zweihundert und_zwanzig) Codi- 
ces von. /jener Chronik vorgefunden haben. soll::(**) so 
sollte man denken, dasssauch das Arabische Original 
selbst heut zu Tage noch seht-häufig sich finden müsste. 
Aber man wird fast zum Zweifel an der Richtigkcit je- 
* ner Nachricht gezwungen, wenn die Erfalirung späterer 
Zeit lehrt, dass, dasselbe jetzt wie verschwunden ist. 
Wir wissen, wie schon Ockley, und in neuerer Zeit 
Ouseley. u. aa. darübergeklagt. So : sind auch alle 
meine. vielfachen, Bemühungen, den Arabischen, Tabe- 
ry. aufzutreiben , bisher,, ohne Erfols geblieben,  Und 
so-war.es.ebenfallsi nicht der,in:meiner.,, Nouice, chro- 
nologique“ signalisirte Arabisclie ,. sondern. nur, der’ 
Persische, der in Folge des 1m:J. 1834! von. Sr. 
Erlaucht dem Hn, Finanzminister ,Grafen von Cancrin, 
an die sämmtlichen. Douanen. und Zollbarrieren der 
Russisch-Asiatischen. Gränze .erlassenen Anffordérung 


(#).Makrisy bei Et, Quairemère , Mémoires geogr. et histor. sur 
l'Egypte T. Il. p. 584. 

(**) s. Dschennaby's Uñiversalgeschichle , MS: der Akädemie No. 
528. p. 198. Vgl. auch St. Croix Examen critique des historiens 
d'Alexandre: 2. ed. p. 1723. und Quatremère |. c. p 888. 


im! vorigen Jahre von Orenburg. aus hier einging, und. 


sich nebst den; .andern,. in. Folge. jener, Maa 


eingesandten Manuscripien, in der, Bibliothek. des Fi, 


nanzministeriums befindet, (*) Auch..der. in. seiner Art, 
recht:gelehrie. Bengale aus, der, Mitte des vor.Jahrh.,, 


dessen Schrift über die historisehe Litteratur der.Ara- 


ber und Perser-unlängst in London englisch übersetzt 


erschienen ist, gesteht in seinem Leben nicht mehr 
als zwei Bände, von dem Urtexté Täbery's gesehen, 
zu haben. (**) Zwar, berichtete, das Classical : Jour 
nal, (**#) dass-unlängst:ein:altes: und” vollständiges. Ma-: 
nuscript desselben im: Morgenlande aufsefunden . wor- 


den. und, wahrscheinlich auf dem Wege. nach Eng- 


land:sey. Mit dieser Nachricht,  welche ‘als:,,on au 
thority ; respecting which little doubt or suspicion: 
can be reasonablÿ entertained. sich eründend! mitge-. 
theilt wird; muss..es: jedoch wohlniclit so ganz seine, 
Richtigkeit haben; denn: mw ist über die: Ankunfti 
eines . solchen Séhatzes: in England, bis, jetzb nichts. 
zu Ohren gekommen:: so, wie mir auch das noch, der 
Bestätigung. zu bedürfen scheint, was- uns in dem. 
nämlichen- Journal. von einem’, mit 70 Gemälden ver- 
zerten Arabischen Autograph von Tabery's Chronik, 
das. in einer Indischen Bibliothek befindlich seyn, 
soll; gesagt: wird: Was wir vom. Arabischen. Tabery, 
in Europa besitzen, besteht nur in einzelnen Theilen. 
und: Fragmenten: Des grüssten, Besitzihumes in, dieser! 
Hinsicht kann sich die kônigl: Berliner, Bibliothek. 
rühmen, welche ganzer vien. Theile, bewahrt; die 
Leidener besitzi nur einen, die Bodley'sche zwei, 
und das British Museum, wieder nur einen ; und. von 
den béiden letztern Bruchstücken. ist. es noch. nicht 
ausgemacht ; ob sie auch zu dem. ursprünglichen, 
Werke gehôren, und nicht vielmehr nur Theile der, 
Arabischen Rückübersetzung aus dem Persischen sind,} 
von welcher sich ein. Band. auf der Leidener Biblio- 
thek befindet (+). — So war es denn gewiss gerathen, 


(*) Es ist die Uecbersetzung des Wesir's Belaamy. Der Codex 


ist gui u. vom Jabr 1037 d. H. 

(#*) A crilical, Essay on various manuscript works arabic and 
persian etc. (London 1832) p. 14. 

(ttx) The Classical Journal No. LX. 1821. Decemb. p. 891 ff. 

(+) So eben erfabre ich, dass Hr. Mucblinski, gegenwartig Docent 
der Arabischen und Türkischen Sprache an der hiesg:n Univereilät, 


‘ 
| 
| 
| 
| 


159 


dass, ‘ohne länger auf Erveibüñg” des ganzen Origi- 
nal- Werkes zu watten,; : H: Prof. Kosegarten in 


Greifswald die Heérausgäbe und Uébersetzung ‘der in | 


Berlin vorhandenen Theile desselben (*), und H. Du- 
beux'die Uebersetzung dés Persischen Tabery übernahm. 


7). Iôn-Challikan's. (schrieb.in d..J. 1256 - 1273 
n. Chr.) MNekrolog der ausgezeichnetsten ‘Gelehrten , 
Staatsmänner und  Fürsten der Muhammedanischen 
Welt, in alphabetischer Ordnung; auf Verlangen des 
Grosswesir's Mustafa Pascha im J. 1087 (— 1616) 
zum -ersten Mal in's Türkische übersetzt von Muham- 
med ben Muhammed, bekannt unter dem Namen Ro- 
dosy - sadeh (0:13 (ws5» meùfl).  Obgleich der 
Ucbersetzer nachgetragen zu haben versichert , is 
es doch. auch nur ein abgekürzter Ibn-Challikan, der- 
gleichen es wirklich im Arabischen giebt. Aber das 
grôssere ; Werk ist gerade nicht selten : wir hier be- 
sitzen davon: zwei ganz vorzügliche Codices (**) ; de- 
nen an, Werth gleiche wir Hn. Wüstenfeld in Güt- 
tingen , der diess vor allen wichtige Product der 
Arabischen Litteratur , wie wir lesen , durch die Li- 
thographie gemeinnützig zu machen angefangen hat , 
zu Gebote gestelll wiünschen. 

8) Noshet el-kolub (oder die Ergützung der Her- 
zen) (persisch}), das besonders durch Herbelot, de Sa- 
ey und Ouseley wohlbekannte, sehr schätzhare geo- 
graphische PVerk Hamd-ullah Mestufy's aus K aswin , 
das jedoch, vorzüglich die Erdbeschreibung von Per- 
sien abhandelt. Der Verfasser, der unter Abu-Saïd, 
dem neunten Chane vom Mongolischen Ulus Chulagu's , 
blühete und im :J. 750 = 1349 starb, hat aus 
sehr guten und zum Theil auch sehr alten Quellen 
geschüpft, unter denen, mehrere, die uns in Europa 
nicht zu Gebote stehen. Es verdiente wohl eine Uc- 


_ 


EE 
mälirend seines Aufenthalts in Aegypten so glücklich gewesen is, einen 
Band des Arabischen Tabery an sich zu bringen. Sobald diess MS. 
hier augelangt seyn wird, werde ich eïhe Noôliz darüber in diesen 
Blättern niederzulegen nicht verfehlen. 

» (*) Auf diese Unternehbmung haben wir zu -seiner Zeit die hiesi- 
gen Freunde der Geschichte aufmerksam zu maéhen und sie zur 
Unterstützang derselben aufzufordern nichi ermangelt. s. Beiligé zur 
St. Pet. Zeitung 1827 No. 5. 


C##) Im Asiatischen Museumder Akademie und in der Libliothek 
der Asiatischen Lebranslalt,) 


bersetzung. Der vorligende Codex ist vom J. 4. 
1869. 

9) Téskeret-Al-schuera oder das Denkbuch : der Dich- 
ter, Viographisthe Nachfichien über | die ‘ausgezcich- 
metsten Persischen Dichter nébst einer Blamenlese aus 
den Leistungen derselben enthaltend, (ebenfalls per- 
Sisch) von Dautet 2 Schah , von dem diesés Werk, 
welches de Sacy in den Not. et Extr. ausführlich 
‘beschtiehén und v. Hammer - Purgstall in seiner Ge- 
schithte der schônen Rédekünste Pérsiens überall be- 
nüutzt hat, im J. 892 (= 1487) beendigt worden. 
Die Handschrift ist ès im J. 1001 oder 1594 n. Ch. 

10) Aalem-arai Abbasy (4 h. Abbäsischer Wel- 
tenschmuck) oder die Geschilte der fünf érsten Seft- 
den, jedoch hier nar bis zum'J. d. H. 1010 (— 1601), 
also noch nicht bis zur Mitté Yon Abbas des Gros- 
sen Regierung geheñd , mit vielén biographischen No- 
tizen “über die in -jéner Zéit blühenden Gelehrten und 
Staatsmänner (persisch) , von Zheñder Munschi, der 
im J. 1025 = 1616 schrieb. Eine doppelte Fort 
setzung dieses wichtigen Geschichtswerkes, das in den 
Codd. anderer Europäischer Bibliôtheken mehr oder 
minder vollständig angetroffen wird, und von dem 
auch das Asiatische Museum der Akademie nächstens 
zwei vollständige Handschriften zu gewinnen die 
Hoffnung hat, haben ‘wir seiner Zeit aus der Ba- 
jesider MSS, Sammlung sub No. 29 hervorgehoben. 

11) Hadschi Chalfa's (+ a. 1067 — 1657) Biblio- 
grophisches VPerk betitelt'Keschf él-dhonun ete. à. h. 
Enthüllung der Meinungen von den Namen der Wis- 
senSchaften und Bücher, eine alphabetisch , jedoch 
zügleich wissenschafilich geordnete, ungemein voll- 
ständige , räsonnirende ‘Bibliothek der Arabischen , 
Persischen und Türkischen Hitteratur (arabisch). Der 
Codex ist sehr jung_ (vom J, d, H. 1211 od. 1797 
unserer Zeitrechnung ), und, wenn gleich von ei- 
ner sehr gefälligen , doch eben so unachtsamen als 
unwissenden Hand , so dass man ‘in ‘ihm imeist nur 
mit Misstrauen von éiném Wérke Gebrauch machen 
kann, ‘welches. der! mit Orientalischer! Litteratur sich 
beschäftigende Gelehrte nicht sern von seiner Seite 
kommen lässt. Wir haben indess zum Glück hier 
noch einen zweiïten, weit vorzüglicheren und von 
dem vorliegenden oft sehr abweichenden Codex aus 


160 


der OO. MSS. Sammlung, des verewigten Jialinski , 
und freuen uns, nun auch schon den Anfang von 
Hn. Prof, Flügel's, Ausgabe und Uebersetzung dieses 
unschätzbaren Litieratur - Werkes von der Londoner 
Oriental Translation Committee an's Licht gestellt zu 
sehn. 

12) Des Muhammed ben Muhammed aus Adriano- 
pel.(t a. 1640), Mochbet el-tewarich w'el achbar oder 
Auswahl der Chroniken und Geschichien (üxkisch), 
eine Muhammedanische Universalgeschichte, die aber, 
wie alle ïbre Vorgängerinnen und Nachfolgerinnen , 
eine Menge Dynastien ganz ignorirt. Es ist die zweite 
Bearbeitung des Verfassers , aber ohne die Geschichte 
der Osmanen; also nur. der erste Theil, in einer 
Handschrift vom J. d. H. 1203 — 1788. Eine ältere 
und vollständige haben, wir unter, den aus Bajesid 
gewonnenen unter. No, 27 angezeist, 

15) Tahik, u. Taufik joder Raghib Pascha's. Ge- 
schichte des. zwischen Sultan Mahmud I. und Nadir 
Schah im J..1149-— 1736 abgeschlossenen Friedens 
(türkisch), — 

Diess sind die merkwürdigsien MSS., welche das 
Rumänzow'sche Museum aus der Orientalischen Litte- 
ratur. bewahrt, ÆEs bewahrt aber auch für Euro- 
päische und namentlich für die, ältere. Russische. Ge- 
schichte eine Menge hôchst wichtiger Handschrifien. 
Ich, glaube daher der Zustimmung der gesammten 
Kenner und Freunde vaterländischer Litteratur versi- 
chert zu seyn , wenn ich hier den Wunsch ausspre- 
che, dass der gelehrie und thätige .Ober-Bibliothekar 
des Museum's einmal die Musse finden môge, auch 
von solchen Schätzen desselben, einige, wenn auch 
nur  kurze, Nachweisungen ôffentlich mitzutheilen. 


Ci  P — 


OUVRAGES OFFERTS. 


SEPTEMBRE. 


CXXXIII Nouveaux Mémoires de: l'Académie royale 
des sciences et. belles - lettres de Bruxelles. Années 1834 
et 1835. T- IX. Bruxelles 1835. 4 CXXXIV. Mémoires 
couronnés par l'Académie royale’ dés sciences et belles- 
lettres de Bruxelles. T. IX: -X. Bruxelles 1833—1835. 4. 
CXXXV. Bulletin de l'Académie royale des sciences el 
belles-lettres de Bruxelles. Année 1835. F. IL. 1856: N. 
4—6. CXXXVI Annuaire de l'Académie royale des 
sciences ct belles-Jettres de Bruxelles. Deuxiéme année. 


Bruxelles 1836. CXXXVII. Programme des questions 
proposées pour le concours de 1837 par l'Académie dés 
Sciences de Bruxelles. CXXXMIIL. ‘Nova Acta physico- 
medica Academiae Caes. Leopoldino -Carolinae naturae 
cunosorum — T.V. VI. VII. 4. CXXXIX. Sur l'homme 
et le développémeënt de ses facultés par A: Quetelet. Pa- 
ris 1835 11. 8, CXIL, Annuaire de. l'observaloire, de 
Bruxelles pour 1836; par A. Quetelet. Bruxelles 1836. 8. 
CXLI. Recherches sur les ossemens fossiles découverts 
dans les cavernes de la province de Liège par P. L, 
Schmerling. T. 11. Liège 1856. CXL1I. Mémoire sur les 
propriétés et l'analyse de la phloridziné par L. de Ko- 
ninck. Louvain 1836. 8. CXLII. Du spiritualisme au 
XIX siècle par Gruyer..8. CXLIV. Berliner astronomi- 
sches Jahrbuch für 1839, von J. F. Encke. Berlin 1856. 
8 CXLV. Abdallae Beidavei historia Sinensis persice € 
gemino manuscripto edila. lalina quoque redd4a ab An- 
drea Mullero Greifenhagio. Jenae 1689. 4. CXLVI. Dis- 
sertation abrésée sur le nom antique et hiéroglyphique 
de la Judée, ou traditions conservées en Chine sur Fan- 
cien pays de Tsin — par le Ch. de Paravey. Paris 1856. 
8. CXLVIT. Notice sur quelques cryptogames nouvelles 
des environs de Bahia par J.E. Duby. 4 CXLVILI. 
Note sur une maladie des feuilles de la vigne et sur 
une nouvelle espèce de Mucidnée par J: E. Duby. 4. 
CXLIX. Note sur une assertion publiée. par. Vallot. au 
sujet d'une maladie, de la vigne observée, à. Genève en 
2834. 4. CL. Second mémoire sur la groupe des céra- 
minées par J. E Duby. 4 CLI. Essai d'application à 
une tribu d'algues de quelques principes .de taxonomie,, 
ou mémoire sur le groupe des céraminées par J. E Du- 
by. Genève 1852 4. CLII. On the tides at the port of 
London by John William Lubbock. London 1836. ,4. 
CLIIL. Lettre sur l'établissement géographique de Bru- 
xelles fondé en 1830 par Ph. Vandermaelen. Bruxelles 
1856. 8. CLIV. Viele Alphabete und ganze Schrifimu- 
ster vom VIIL bis zum XVI Jahrhunderte aus den 
Handschriften der ôffentlichen Bibliothek zu Bamberg; 
von H. J. Jacck. Bamberg 1855—1855. III. CLV. Ab- 
handlungen der. mathematisch -physikalischen Classe der 
Kônigl. Bayerischen Akademie der Wissenschaften. 1ster 
Band — von den Jahren 4829 und 1830. München 
1832. 4. CLVI. Jahresbercht der Künigl. Bayerischen 
Akademie der Wissenschaften vom Jahre 1827 — 1855. 
II. 4 CLVIL Natürliches System der Amphibien von 
Dr. Joh. Wagler. Tafeln Istes Heft. München. 1830 , fol. 
CLVIII. Geschichte der Deutschen von der ältesten Zeit 
bis zur Gegenwart, aus den Quellen bearbeitet von Dr, 
Karl Halling, 1ster Band. Geschichte der Séythen. Ber- 
lin 1855. 8 CLIX. Bezichungen auf Grundsälze des 
orthodoxen Judenthums — Zweites Antwortschreiben 
— von Ant, Theod Hartmann. Rostock 1856. 8. CLX. 
Uebersicht der wichtiesten Erfindungen in dem Reiche 
der Moden bei den Hebräerinnen — von Ant Th. Hart 
mann. Amsterdam 1809. 8. CLXI. Ernesti IL. FE. Meyer 
commentariorum de planlis Africae australicris, quas — 
collegit — illustravit [oannes Franciscus Drege Lipsiae 
1833. Vol. I fase 8... CLXII. On the ova of the orni- 
thorhynehus paradoxus by Richard Owen.London 18344. 


Emis le 12 novembre 1836. 


Tome I. N. 21 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE. SAINT-PÉTERSBOURG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de:souscription d'uu volume ;est de 5 roubles 
assign. en Russie, et de 1 } écus de Prusse, à l'étranger. On s’abonne, à Ss.- Pétershourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse 
N.2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie,, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se 
charge de commandes pour les prier , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsis,, pour l'étranger. 


ù Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie, et à leur 
transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1, Extraits des mémoires lus dans les séances; 2. Notes 
de peu d'étendue iz extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés , présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports;, 5. Voyages 5 ienti- 
fiques; 6. Extraits dé la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et motices sur l’état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10, Mélanges. 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 929. Memoire sur le pollen. FrirzScne. — NOTES. 24. Aurore boréale obserore à 


Dbrpat Le 18 (6) octobre. STRUVE. — 25. Composition du gaz des feux sacres de Bacou, Hess: — RAPPORT. 6; apport sur un. 
voyage scientifique en Allemagne. BRANDT, , — OUVRAGES OFFERTS. Septembre. 


D 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. 


29, UEBER DEN POLLEN, vON De. J. FRITZSCHE. 


Obgleich seit der Publication meiner früheren Ar- 
beiten über den Pollen das vortreffliche Werk von 
Mohl über denselben Gegenstand erschienen ist, so 
haben mich doch weder die Menge der von ihm un- 
tersuchten Pflanzen , noch die, die Arbeiten früherer 
Beobachter weit übertreffende Genauigkeit seiner Zeich- 
nungen von der weileren À di meiner Untersu- 
chungen abgebalten , und ich habe im Verlaufe der- 
selben gefunden , dass Mohl noch keinesweges alles 
geleistet hat, was sich mit unseren jetzigen Instru- 
menten erreichen lässt. So dankbare Auerkennung 
das Mohl'sche Werk auch verdient, und so schätz- 
bar es, seyn würde, wenn wir eine in dieser Art 
ausgeführte Untersuchung des Pollen aller übrigen 

ckannten Pflanzen besässen, so muss es doch jetzt 
als eine wichtigere. Aufgabe erscheinen, die Untersu- 
chungen diéses Organes bei einzelnen Pflanzen bis 
in das grôsste. Detail zu verfolgen ,, welches. unsere 
Mikroscope erlauben. Die Lôsung dieser Aufgabe war 
das Ziel, 


welches. ich mir bei meinen neueren Ün- 


und die Verfolgung 
desselben hat mir eine grosse Reihe neuer und inter- 
essanter Resuliate geliefert; indem ich diese jetzt 
bekannt mache, wünsche ich nichts mehr, als dass 
sie recht viele Phytotomen veranlassen môchten, die- 
sen so unendlich mannigfaltigen und so sehr beloh- 


tersuchungen vorgesteckt hatte, 


nenden Gegenstand weiter zu bearbeiten. 

Den Untersuchungen über den wahren Pollen schicke 
ich cine, durch neue Bcobachtungen vervollkommnete 
Darleeung der Organisation der räthselhaften soge- 
nannten  Antheren der Gattung Cara  voraus., Ein 
Kranz, welcher den die Kugel bildenden Dreiecken 
zur, Basis dient, und ein ihm aufsitzendes flaschen- 
férmiges Organ machen diese. interessante Bildung 
noch .complicirter , und Beobachtungen über die Ent- 
wickelung. der Globuli und über den Jugendzustand 
der confervenartigen Fäden in denselben füllen Lücken 
in unserer bisherigen Kenntniss davon aus. Besonders 
merkwürdig ist das Jetzte Stadium dieser Fâden, in 
welchem das früher ihre Glieder erfüllende . Schleim- 
klümpchen sich in einen Spiralfaden von gewôhalich 
drei Windungen ausgebildet hat, ywelcher aus dem 
Gliede. hervoriritt. Sowohl vor. als während und nach 
dem Ieraustreten zeigen. diese Spiralfäden anscheinend 


» EE 
n | LE ( 
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à ds me € 


selbstständige Bewegungen , und in vielen Eällen,äh-; 


neln sie auf eine auffallende Weise der Gattung Spi- 
rillyms der) lofnsofich. ” CAR 
Unter den neuen |; 4 des re Pollen der 


hôüheren Pflanzen zeichnen siéh/än/dét érsten/Abthé:- 


lung mit einer Haut besonders die von Zos/era und 
Nojas major aus, deren Abbildungen den früher ge- 
gebenen Beschreibungen erst hier folgen. Irriger Weise 
nimmt Mobhl noch nur eine Haut bei den Asclepia- 
deen an, welche jedoch ; wie Brown und ich gleich- 
zeitig dargethan haben, entschieden zwei Häute be- 
sitzen. Mannigfach sind die neuen Formen, welche 
diese zweiïle Abiheilung der mit zwei Häuten verse- 
henen Pollen darbictet , und bedingt wird diese Man- 


nigfaltigkeit hauptsächlich nur durch die merkwür- 


dige Beschaffenheit der äusseren, zweiten Haut, Mohl 
stellt in seinéeme WWerke die Annahme auf ,; dass diese 
Haut aus zwei Bestandtheilen zusammengeselzt sey : 
aùs kleinen, unentwickelten Zellen -entsprechenden 
Kôrnern, welche man häufig auf ihrer Oberfläche 
antrifit, und aus einer gléichférmigen halbgelatinüsen 
Masse, Welche jene Kôrner zu einer Membran ver- 
bindet. Béébachtungen , welcke auf eine ähnliche Or- 
ganisation hindeuteten, hatte auch ich schon früher 
bei Mürlÿnia proboscidea und Catalpa syÿringaefolia 
gemacht ; äber erst nachdèm ich die Mohlsche Hy- 
pothese genau zu prüfen begann, erlängte ïch emen 
gentigenden Aufschluss darüber. Aus meinen Unter- 
suchünigén, ‘weléhe ich durch Zeichnungen in gegen- 
wärliger Abhandlang bélegé, geht hervor, dass es 
drét BéStandtheile sind, welche die zweite Haut des 
Pollen Züsaïnménsetzen; ‘eine gleichfürmige, wahré 
Haut dient jederzeït als Gründlagé derselben, und 
erst auf diéser befindet sich in den meisten Fällen 
ein Ucbérzug, welcher ertweder aus einer nr hin 
und wieder mit distinctén, Yon Mohl s0 genannten 
KGrnérn darchsetzten Masse, oder entschieden aus 
lauter ‘an einander gereihten, zéllenähnlicheren Bil- 
dangen ôhde ‘nachwéisbare Verbindungsmasse besteht. 


Die ésralteno Stufen der Entwickelung, auf wel- 


chen sich diese Kôrner befinden, bringen intéressante 
Verschiedenheiten der Textur hervor, indem sie sich 


bald zu Wärzen, und bald zu Stacheln ausbilden, 


indem diese bald als solide Massen erscheinen, und 


911 À 


bald einen Kanal in ihrem Innern wahrnehmen lassen; 
und da sie bald regellos, bald in der verschieden- 


hrtigsten Anovdnüng ‘sicli grüppired; da die At ; 


welche ihnen als Substrat dient, bald Oeffnungen in 


Imanmigfäctrér /Zéhlund Ldge besitzt, bald nicht, da 


die äussere Form des Kornes bald diese bald jene 
Abweichung darbietet, so entstehen daraus sehr man- 


nigfache ascen ; von deren mehreren ich die ge- 


näuéStén Zeichnungen zu geben mich bemüht babe. 

Mohl glaubt ferner, dass da wo die äussere Haut 
eine zellige Textur zeigt, sich jene Kôrner zu Zellen 
ausgebildet ; und nur da ihre-vollkommene Ausbildung 
erreicht haben; eine solche Organisation habe ich 
nur selten , wie z. B. bei Martynia und Cutalpa er- 
kennen, dagegen aber noch zwei andere Entstehungs- 
arten einer zelligen Textur  nachweisen, kônnen., Sie, 
bildet sich in einigen Fällen dadureh, dass -einzelñe 


Reïhen zusammenhängender, sehr entwickelter Kôr- 


ner-auf der Haut so grappirt sind, dass sie bei ober- 


flichlicher Betrachtung zellig erscheint, wie 7. B. 
bei Ruellia formosa , wo sich diese Kôrner ser leicht 
noch in Reïhen zusammenhängend ablôsen und er- 
kennen lassen. In anderen Fällen hingegen gelingt es 
auf keine Weise, die auf der Oberfläche der Hant 
oft weit vorragenden, ein zellenartiges Anschen ge- 
währenden Wände von der Haut ohne Verletzung, 
dersélben zu trennen, und sie scheinen mir dann 
aus der Haut selbst durch Verdickungen entstanden à 
welche , nachdem sie bis auf eine gewisse Hôhe her- 
ausgewachsen sind , an ihrer Basis Lücken zu bilden 
anfangen , woraus beï weiterem Fortwachsen bis Zur 
vatlnd ile Ausbildung des Pollenkornes mehr oder 
weniger hohe, durch mehr oder weniger breite Bo- 
gen verbundene Pfeiler entstehen. Diése Bildung fin: 
det auf die ausgezeichnetste Weise bei Cobgea stat, 
lässt sich aber béi anderen nur mit Wabrscheinlich- 
keit und aus der Analogie nachweisen. Eine hôchst 
intéressante Modification davon Kommt bei Geranïum 
vor, wo jene Bogen gleichsam bildsäulenartig durch 
Rx auf ihnen CE. erhebende Warzen gezierl sind, 
Mohl nimmt an, dass keine wahren Oeffungen. 
in der äusseren Haut des Pollen belnatieh: sind, son 
dern dass stets noch eine dünne Schicht der. Haut 
sie überziche ; hauptsächlich eine Beobachtung aber 


165 


an Astrapaea .scheint mir, auf eine sehr deutliche 
Weise das Ungegründete : dieser Behauptung au be- 
weisen. Es befinden sich nämlich hier an den, den 
Oefinungen der äusseren Haut entsprechenden Stellen 
auf der Oberfliche des. inneren Kornes Ablagerungen 
xon,,Kôürnern , welche ganz denen, den Ucberzng der 
äusseren Haut bildenden zu entsprechen  scheinen; 
und wenn.diess der Fall ist, so künnen, da: jeden- 
fals die Bildung der Haut dem Auftreten der Kür- 
ner vorangegangen ist, nothwendig nur wahre Oeff- 
aungen im derselben den : Kôrnern erlaubt, haben , 
sich auf jenen Stellen abzulagern. Der Grund, aus 
welchem Mobl die Oeffnungen nicht vichtig erkannt 
haty liegt vielleicht in einer sehr merkwürdigen Bil- 
dung, welche ich bei verschiedenen , Pflanzen inner - 
halb der Oeffnnngen entdeckt habe, die aber viel- 
deicht allgemeiner: verbreitet, doch von Mohl nir- 
gends gefunden . worden ist, Es ist diess ein linsen- 
fôrmiger Kôrper, je nach der Grôsse der Oeffnungen 
von grôsserer oder geringerer  Ausdehnung , jederzéit 
aber von beträchilich : grôsseréem Durchmesser , als 
die Oeffnungen selbst, welcher zwischen der inneren 
Haut und den Oeffnungen, so liegt, dass die Oeff- 
nuog genau seinen Mittelpunkt einnimmt. Auf diesem 
farblosen,  durchscheinenden , scheinbar soliden , aber 
ælastischen und, biegsamen, Kürper sind. bei 4s/rapaea 
jene Kôürper abgelagert, während bei anderen Pflanzen 
keine. dergleichen Bildungen auf ihm zu entdecken 
sind ; er hängt gewôhnlich, der inneren Haut hart- 
näckig an, doch.gelingt es, zuweilen, ihn vollkom. 
men davon zu trennen, und nicht selten! Jôst.sich 
auch die innere. Hant von.ihm los, -während er {der 
äusseren anhängen bleibt. Bildungen, ähnlicher Art 
kommen bei, Geranium, .Pelargonium und |Nerium 
mor, deren, ausführliche Beschreibung ich, der Ab- 
handlung selbst vorbehalten muss ; und wahrschein- 
Jich, werden sich, noch, eine Menge von Besonderhei- 
ten bei anderen Pflanzen.finden, wenn man erst dar- 
nach suchen wird. 

:,. Wichug : und interessant . ist. eine. dritté und, bis 
detzt. letzte Abtheilung des Pollen, die.mit. drei Häu- 
ten ,nämlich. ,Sie: zerfilll: in zwei. charaktéristische 
Uaicrabtheïlungen, .deren sine: zuerst, von! mir, bei, den 


bei den Coniferen nachgewiesen wurde; Während die 
innerste und äusserste dieser Häute denen der. vori- 
gen Abtheilung entsprechen, findet sich hier zwischen 
beiden noch eine dritte, welche bei den Coniferer 
der inneren gleicht, bei den ,Oragreen dagegen alle 
Eigenthümlichkenen der: äusseren darbietet. .Mohl 
fand die drei Häute nur bei denjenigen Coniferen, 
deren Pollen kugelférmig ist, nicht aber bei Pinus: 
ich habe aber bei Pinus neben der dritten Haut noch 
eine besondere Organisation nachgewiesen, welche als 
eine niedere Entwickelung einer überaus merkwürdi- 
gen Bildung zu betrachten ist, die ich bei Zarir 
europaea gefunden. babe, : Es: sind nämlich hier zwi- 
schen der ersten und zweiten Haut. zwei über einan- 
der gelagerte , als kleine Fächer erscheinende Abthei- 
lungen vorhanden , durch welche , da die Gestalt des 


-Kornes. eine Kugel ist, eine nach innen gehende Ein- 


sackung der ersten Haut hervorgebracht wird. Auf 


dieser! Einsackung ist eine kugelfôvmige , eine ‘dritte 


grôssere. Abtheilung- bildende , mit dem Inhälte des 
Pollen angefüllte Haut so befestigt, ‘dass sie gerade 
die Mitte des ganzen  Kornes einnimmt , und ausser 
der Anheftungsfläche rings vom eigentlichén. Inhalte 
des Pollen umgehen ist, ohne welchen Umstand sie 
gine wahralte vierte Haut vorstellen würde.. Bei Pi- 
aus. sind nur die beiden ersteren Abtheïlungen , und 
auch von, ihnen die äussere nur rudimentär vorhan- 
den. Eine dritie mitilere ; der inneren entsprechende 
Haut besitzen auch noch ‘andere Pflansen ; und sie 
kommt vielleiche ; vil allgemeiner vor; Zigridia und 
Cucurbita zeigen: sie sehr deutlich. 

Die Bildung der Onagreen ässt sich vorzüglich 
gut an sterilen. Pollénkôrnern erkennen , -welche sich 


äim:Allgemeinen nicht selien finden ; mit der ,Abwe- 


senheit, der inneren-Masse scheint dann auch immer 
das Feblen derlersten Haut verbunden zu seyn, wel- 
che ich in! den sterilen Kürnern. niemals aufzufinden 
vérmochte, 

In Bezug auf den Inhalt des Pollen habe ich schon 
früher nachgewiesen , dass die vielbesprochenen Gra- 
müla  theils Oeltrôpfchen, theils  Amylumkôrnchen 
sind ; auch diese Oeltrüpfchen, neimen an den Bewe- 
gunéen ; welehe; diese Granula gléich anderen kleinen 


Onagreen, wnd die andere kurz. darauf:von. Mohl Kôrpern zeigen, Teil, aber gewiss sind diese Be- 


164 


wegungen in keiner Hinsicht dem infusoriellen Leben 
zu vergleichen, denn die kleinen Amylumkôrnchen 
bewegen sich noch nach ihrer Färbung mit Jod, wel- 
ches bekanntlich ein absolutes Gift für Infusorien ist. 
Der Meinung Brongniart's, dass die Granula einer 
Pflanze immer von einer Form und Grôsse seyen, 
kann auch äch nicht beipflichten. 


NOTES. 


24. NORDLICHT, BEOBACHTET AM 18. (6.) Ocro- 


BER AUF DER STERNWARTE IN DORPAT, VON 
W. STRUVE (lu le 28 octobre 1836 ). 


Bald nach Sonnenuntergang kündigte sich ein Nord- 
licht von-ungewühnlicher Stärke : durch eine auffal- 
lende Helligkeit des nôrdlichen Horizonts und die, 
jedes Nordlicht begleitende über dem Horizonte lie- 
gende dunkle Bank an. Um halb sechs Uhr bemerkte 
der Beobachter am Mitagsfernrobr durch den Meri- 
diandurchschnitt einen rothen Schein und glaubte den 
Reflex einer fernen Feuersbrunst zu erblicken, bis 
er sich von der Terrasse aus überzeugte, dass es ein 
Nordlicht sei. Der rothe Schein erstreckte sich in ei- 
ner bedeutenden Breite von der Umgegend des Po- 
larsterns nach dem, mit den gewôhnlichen gelblichen 
Feuersäulen leuchtenden Nordhorizonte. Allmälig ver- 
lor sich die Intensität der Erscheinung, nahm aber 
um 6 Uhr wieder so bedeutend zu, dass sie nun 
allgemein bemerkt wurde. 

Damals ‘sah man im Norden die gewühnliche graue 
Bank , von welcher sich gelbliche Lichtsäalen bis zu 
einer Hôhe von etwa 40° erhoben. Zugleich erschien 
in Nordosten bis zum Sterne 8 im Perseus hin, ein 
wunderschüner rother Schein , etwa 45° hoch anfan- 
gend, oben breiter und intensiver als unten, und sich 
allmälig gegen den Horizont verlierend , aber mit der 
Zeit an Ausdehnung und Stärke wachsend. Nach 
Westen hin erstreckten sich die gelblichen Säulen 


dehnung im Iorizonte fast genau mit dem wahren 
Meridiane zusammenfiel, Jetzt schien aber der Him- 
mel sich auch nahe zum Westen (etwas nôrdlich, 
überhalb des hellen Sterns Arcturus) in bedeutender 
Hôhe über dem Horizonte zu färben , anfangs frei- 
ich kaum merklich: Aber diese rothe Farbe nahm 
bald an Stärke zu, und jetzt zog sich vom westli- 
chen Horizonte aus ein breïter unbegränzter rother 
Streif, nürdlich in 20° Abstand beim Scheitel vor- 
beigehend ; nach dem ôstlichen Himmel hinüber, und 
vereinigle sich mit dem helleren rothen Scheine, der 
im Osten schon seit geraumer Zeit ziemlich unverän- 
dert in Form und Ausdehnung , nur etwas von NO. 
nach Ost wandernd, beobachtet worden war. Nach- 
dem sich dieser rothe Streif, oder vielmehr Bogen, 
der im Müttel in seinen hôheren Theilen eine Breite 
von ein Drittel der Distanz der hellen Sterne «& in 
der Leyer und & im Schwan, oder von 8 Graden, 
hatie, ausgebildet war, nahm er eine Bewegung : an, 
die ïhn allmälig dem Scheitel näher rückte.: 

Schon früther. wurde aber fast genau vom Ostpuncte 
aussehend , ein weisser Streif, viel heller als die 
Milchstrasse , bemerkt, der sich in Form eines Bal- 
kens vom Horizonte nahezu senkrecht auflehnte. Die- 
ser Streif wuchs allmälig dem Scheitel zu, und dehnte 
sich bald wie ein grôsster Kreis tiber den ganzen 
Himmel , von Ost nach West nahe nôrdlich beim 
Scheitel vorbeigehend , und von dem früher erwähn- 
ten rothen Bogen, mit dem er nun gleichzeilig gese- 
hen wurde, durch einen Zwischenraum dunklen Him- 
melsorundes getrennt, 

Der weisse Streif theilte sich schussweise in meh- 
rere Aeste, welche kleine Zwischenräume liessen, 
sich aber immer mit dem Hauptstreifen wieder ver- 
einigten, so wie sie die Milchstrasse in geringerer 
Helligkeit darbietet. 

Beide Bogen, der rothe und der weisse, wander- 
ten nun, wie vom rothen schon erwähnt, dem Schei- 
tel zu, ‘ihn zuerst erréi- 
chend. Dann senkten sie sich gemeinschafilich nach 
Süden ; wobei beide an Breite zunahmen. In einem 


der weisse vorangchend 
3 


bis auf. 55° vom Meridiane, aber ohne jene rothe  Abstande von 10° vom Scheitel für seine obere Be- 
Farbe, die den Haupisitz des Phänomens auf die |gränzung blieb der rothe Bogen stehen , und wurde 
ôstliche Seite verlegte, während die Mitte der Aus- | jetzt allmälig schwächer so wie er an Breite gewon- 


165 


nen hatte. Fortwährend' trennte ihn ein schmaler dun- 
kler Zwischenraum vom vorangehenden weissen, wel- 
cher sich nun immer mehr nach Süden ausbreitete , 
und bald den ganzen südlichen Horizont mit einem 
weisslichen Flor überzog, in welchem an verschiede- 
nen Stellen bald stärkere bald geringere Lichtsamm- 
lungen kenntlich wurden. Man konnte diesen weiss- 
lichen Schimmer bis südlich vom culminirenden Sterne 
« im Adler, also bis auf etwa 30 Grad vom Süd- 
horizonte verfolsen. Da verschwand er, nicht weil er 
aufhôürte, sondern weil däs Licht des in einer Hôhe 
von 9 Graden culminirenden halberleuchteten Mondes 
hier siôrend einwirkte. Während dieser ganzen Zeit 
wurde um den Nordpunet des Horizonts herum das 
gewôhnliche Phänomen der dunkelgrauen Bank und 
der aufsteigenden gelblichen Lichtsäulen , aber ohne 
cben auffallende Intensität , beobachtet. 

Dorpat befand sich also jetzt, um 6% Uhr, mitten 
im Nordlichte, indem der Himmel nach allen Seiten 
hin mit Nordlichtschein übergossen war, der sich 
vom Nordhorizonte aus als gelbe Lichtsäulen, vom 
Osten aus als rother und weisser Bogen vorzüglich 
kennilich machte. 

* Allmälig wurde das Phänomen schwächer, Das 
weisse Licht verlor sich zuerst, dann das rothe. Nur 
im Norden blieb der Heerd kenntlich, die graue 
, Bank umgeben von schwachem Lichtglanze und ein- 
‘zelnen matteren Säulen. 
rothen Lichte nur noch eltwa 30° vom Scheitel nach 
Südwest abstehend ein einzelnes feuriges Schwerdt , 
intensiven Lichtes, von etwa 15° Länge. Bald aber 
wurde es schwächer und verlosch , uud nun bemerkte 
man noch im SO, etwa 20 Grad über dem Horizont 
einen sehr intensiv weissen, horizontal liegenden un- 
“férmlichen Balken, etwas grôsser als das frühere ro- 
ihe Schwerdt, der sich noch geraumé Zeit erhielt, 
: bis auch er verschwand. 

Gänzlich hôrte das Nordlicht in den nächsten Stun- 
Ven nicht auf, indess war nichts besonderes zu be- 
"merken. Nur die graue Bank wogte am Nordhorizonte 
Chin und her, erhob und senkte sich mitunter durch 
ein © plôtzlich in derselben aufzuckendés horizontales 
* Lichischiessen. Später erhob sich vom Nordhorizorite 
eine wirkliche Wolkenmasse | die vor der Bank wvor- 


Um 7: Uhr sah man vom 


überzog, und nach oben lichte Schäfchen zeigte. Diese 
Wolke gewann an Ausdehnung und drohte das ganze 
Phänomen zu verdecken. Ehe dies aber geschah , ent- 
wickelte sich wenige Minuten nach 10 Uhr das Phä- 
nomen noch ein Mal in einer Pracht, welche die 
frühere Erscheinung bei weitem überstrahlte, und 
liess in Bezug auf die Intensilät der Farben alles 
hinter sich zurück, was die Endesunterschriebenen 
je, im Verlauf von mehr als 20 Jahren, der Art ge- 
sehen haben. 

Wenn man vom Nordpuncte des Horizonts nach 
jeder Seite 60 Grad nimmt, und von den Endpunc- 
ten dieses 120° langen Bogens sich zwei Kreise zum 
Scheitelpuncté gezogen denkt, so lagen die Gränzen 
des sich nun zeigenden Nordlichts im Horizonte in 
diesen Scheitelkreisen, in grôsserer Hühe aber ausser- 
halb derselben ; so dass sie in-einem Abstande von 
35° vom Scheitel sich bis nahe an den von Ost nach 
West gehenden Vertical erstreckten, ohne ibn zu 
erreichen. Die obere Gränze blieb im Meridiane 25° 
vom Scheïtel ab, und. bildete. ein Stück einer sich 
um den Scheitel herumzichenden grossen Krone, die 
mit der ôstlichen und westlichen Begränzung in dem 
oben schon erwähnten Abstande von 35° vom Scheitel 
nahezu rechtwinklicht zusammentraf, Innerhalb dieser 
Umgränzung hing nun von obenher ein rothgefärbter 
Feuerschleier zum nôrdlichen Horizont herunter, in 
Ost und West sich weit tiefer herabsenkend als in 
der Mitie, wo die Breite etwa 32° betrug. Die Farbe 
dieses Schleiers war zuoberst Purpur, dann folgte 
ein reines Roth , das allmälig durch gehürige Abstu- 
fung in die Rosenfarbe überging. Von der am Nord- 
horizonte liegenden, tiefdunklen Bank und hinter der 
Wolke stiegen leuchtende Säulen auf, und strebten 
als. ein -gelbes Phänomen dem vom Scheitel herunter- 
steigenden rothen entigegen. Die gelbliche Farbe dieser 
Säulen ging ins Weissliche über, und hôher ins 
Grünliche, so dass die grünliche Farbe da: vorzüg- 
lich bemerkt wurde, wo das rothe und das gelbe 
Phänomen , das absteigende und,das aufsteigeude sich 
begegneten. Hier war-aber keine seharfe Begränzung; 
einzelne :gelblich weisse' Säulen;zuckten, bis tief ins 
Rothe hinein’, einzelne xothe Zacken senkten sich. tief 
ins Gelbe hinab. Die Giänie. war unregelmässig und 


166 


veränderlich. Aufähr fand aber lallem Anschein nach 
ein Conflict stait , der sich durch :wundevbare-Bewe- 
gung in dem gelben-und-grünen Liéhte auf der Gräne 
kund that, welehes sichvon ‘unten nach oben in be- 


deutender Ausdehnung stosswcise aufzublähen und! 


dann wellenfôrmig fortzurollen schien. 

Allmälig taber hôb sich die, über derduriklen Bank 
etWas nach: Osten gélagerte Wolke , und dehnte sich 
#ach allen Richtungen ; sie fing an das Nordlicht 
durch ïhr Aufsteigen zu verdecken. Hierbei zeigle 
sich ein eigenthämliches Lichtphänomen. Die. ganze 
Wolke nahim ‘éine/sonderbare: gelbbraune Farbe an , 
Offénbar ein Reflex des noch um den Scheitel und: in 
Westen stehenden ‘rothen Scheines. Bald aber er- 
reichte die Wilke auch diesen ; überzog ‘den ganzen 
Himiel , und etwas nach 11 Uhr, nach einer Dauer 
von 6 Stunden, war das Nordlicht ‘gänzlich ver- 
schwariden, 

Der. vorstehenden ‘géwissenhafien und. uaserer. Ue- 
berreugung nach (60! genauën ) Beschreibüng ; als der 
beständige Wéehsel des Phänomens and die gémiüth- 
liche’ Befangenheit des! staunenden Beobachtèrs :$ie.zu- 
Tisst; fügen wir-noch ein Paar Beemerkangen hinzu. 

1. Die grane ‘Bank ,welche zunächst am Nordho- 
rizonte liegend die/scheinbare Grundlage aller, Nord- 
Bichte ist, die wir seit géraumert Zeit: hier an Dorpat 
geselién ‘haben ; ist entséhiedèn nurdunkler Himmels- 
grénd ; ünd keine Wolke. Wir: haben zu wiederhol- 
ten Malen bei ‘auffallender Schwärze und bedeutender 
“Erhebung über demi Horisonte die Bank genauer : be- 
siditers und: Sierne ungeéchwächt ‘in dieselbe hin- 
cintreten und serñweilen 1sehn. Jhre: Dunkelheit ist. of- 
fénbar eine Folge-des Contrastes mit dem sie: begrän- 
#sénden Lichtkranze, Wenn die Bank durch Licht- 
stréifen getheilt- und'theilweise erleuchtet wird ,. 50 
‘istidies dém' Enistéhen Lvomhicht an Himmélsstellen, 
die fräher nicht leuthteten | mazuschreiben. 

2'Es ist ons !hôchst missile dass die 
Æntfcruung des Nordlichts :vom-/Beobachter,, | zümal 
wénn’dasselbe aasgedehnt und'intensiv ist; keine (be: | 
deutende sei, ‘dass der Ortdesselben in der Wolken- 
région liége. ‘Ja ‘wir müchten die! Vermuthung: aus: 
sprechen , dass die Erscheinung des Nordlichts :ziim 
Theile durch die Bescheffenheit: der Atmosphäre in 


der. Wolkenregion bedingt wird, Für die geringe 
Eatfernung des obigen rothen Scheins von der Erd- 
obenfläche spricht uns der Reflex desselben von der 
ganzen Eläche der raufsteigenden Wolke ;. für die Ver- 
bindung des Nordlichts mit der Wolkenbildung zeugt 


| wohl die; grosse Aehnlichkeit des. weissen Streifs und 


des. weissen Schleiers. mit den sich so häufñg auch 
ohne Nordlicht zeigenden ähnlichen, wenn gleich we- 
siger iutensiven Wolkengebilden, Als wir den übrig- 
geblhiebenen horizontalliegenden weissen Balken sahen, 
séhién.er uns zuerst eine weisse Wolke zu sein, die 
sich ‘us,.dem früheren allgemeinen weissen Nord- 
ichtsschimmer zasammengezogen hatie. 

3: ©Wir:glauben, dass die: Erklirung des Nord- 
lichts :eiñe Betrachtung, sowohl_ der allgemeinen tellu- 
rischen Ursachen als der Jlocalen, wenn auch -oft sebr 
allgemein verbreiteten , Bediggonger der Herchciauas 
heiseht, :  ] : 

sn den: 22, (40). October 1836. 

NV, :S TRUE. « 
W. PREUSS. 


25. COMPOSITION DU GAZ DES FEUX/(SACRÉS) DE 
‘Bacou, PAR M.HESS (lu le 28 octobre +836). 


On. connaît plusieurs sources abondantes de gaz 
combustible, - comme celles du: versant septentrional 
des, Appénins,, la source qui alimente . le, gazomètre 
de,Erédonia , ,village dans l’état de New-York dans 
le voisinage. du dac_Erié, et plusieurs autres. Mais 
les. plus. remarquables, de ces sources, tant par la 
quantité de: gaz qu'elles fournissent, que par la répu- 
tation dont elles jouissent chez les peuples de l'O- 


rient, sont :sans doute celles de Bacou. Le gaz. den 


| 
| 


ces sources n'a point encore été l'objet de recherches 


chimiques. | 
gneusement recueilli dans des bouteilles ,, m'a fourni 


le moyen. d'en faire l'analyse. On admet généralement | 
que ,cette sorte de gaz estydu carbure tétrahy drique. 


IC'est effectivement ce que j'ai trouvé confirmé pour 
de;gaz. de Bacou. Néanmoins, je crois. le. fait as- 
sez intéressant, pour quon tâche de le constater 
par des expériences précises pour tous les lieux où 


M. Lenz, qui a rapporté de ce gaz soi 


167 


cela peut'se faire. El effét, si Von eénsidère que 
fous n'avons encore aucurié ‘explication bien fondée 
de la production des carbures d'hydrogène gazeux , 
on conceyra facilement l'intérêt qui s'attache, à leur 
étude. 

Le carbure tétrahydrique paraît se, dégager sous 
des conditions fort variées, et tandis que la vase des 
marais, par une action lente, le produit presque sous 
rios yeux, les terrains houilliers en émettent de gran- 
des quantités, sans que sa formation en soit mieux 
comprise, car la houille même, quand nous la dé- 
composons dans nos laboratoires, pour en tirer le gaz 
leigth, ne le produit pas pur, mais accompagné de 
bus dihydrique. 

J'ai mis un soin particulier à déterminer le sup 
pot entre le carbone et l'hydrogène du gaz de Ba- 
tou, pour voir sil ne contenait pas de carbure di- 
hydrique. J'ai fait passer le gaz sur de l'oxide cui- 
vrique incandesçent; les quantités d'acide, carbonique 
et d'eau recueillies donnent, pour 100 parties de car- 
bure d'hydrogène , carbone 77,5 

hydrogène 22,5 
100,0. 

Si le gaz était du carbure CH*, il devrait conte- 
nir 24,6 d'hydrogène. II y avait donc un petit excès 
de carbone. Mais celui - ci provenait de deux causes : 
D'abord le gaz employé contenait une petite quantité 
d'acide carbonique que JA trouyé varier, dans diffé- 
rents échantillons, de 4 à 5 pet. Ensuite il contenait 
une petite quantité de vapeur de naphte. — Pour 
savoir s'il contenait du gaz oléfiant , je l'ai soumis, à 
plusieurs reprisés, à l'action du chlore, mais sans re- 
marquer, d'influence sensible. , Le chloride antimonique 
liquide n'a pas plus occasionné d'absorbtion. En brû- 
lant une certaine quantité de ce gaz. au moyen de 
l'oxide cuivrique, et recueillant l'acide carbomique 
sous une cloche sur le mercure, j'ai troûvé qué ce 
gas contendit jusqu'à 6 pet. «de .son, volume, d'azote. 
D'après l'opinion de M. Lenz, ce gaz pourrait n'y 
être’ que mélangé accidentellement... .; 

‘A résulte des expériences citées; que les’ feux de 
Bacou sont dus à la combustion du carbone tétrahy- 
drique mélangé d'un peu de yapeur de naphte, et 
que ce gaz ne contient point d'hydrogène bicarboné, 


ce qui est d'autant plus! remarquable, que le naphte 
lui-même n'est qu'un hydrogène bicarboné liquide, et 
qu'il ÿ' à tout lieu de croire que le gaz oléfiant ne 
saurait être transformé par la chaleur en carbure té- 


trahydrique. 


2 — 


PAPE" PE O"H"T: 


6. BEenicuT üBER EINE WISSENSCHAFTLICHE REISE NACH 


DevursensanD, von: J. F. BRANDT (lu. le 21 octo- 
bre 1536), 


Durch die gewogentliche Unterstützung Sr. Excellenz 
des Hrn. Ministers, Sr. Erlaucht des Hrn. Vice - Präsi- 
denten und der Conferenz wurde ich in Stand gesetzt, 
eine wissenschafiliche Reise. nach Deutschland auf drei 
Monate zu unternehmen. dch halte es daher für meine 
Pficht, die Resultate derselben in kurzen Unrissen der 
Akademie ganz ergebenst anzudeuten und dadurch Re- 
chenschaft von der Anwendung meiner Zeit zu geben, 

Zunächst war meine Aufmerksamkeit dem Zwrecke 
der Reise gemäss auf Berlin gerichtet. Ein vierwôchent- 
licher Aufenthalt in dieser Iauptstadt und das ausge- 
zeichnete, nicht genug zu rühmende Wohlwollen der 
Herren Vorsteher der dorligen zoologischen Sammlun- 
gen liessen denselben um so besser erreichen. Ich be- 
nutzte die Zeit, theils die Bereicherungen und die seit 
meiner Abwesenheit erfolslen Veränderungen im Allge- 
meinen kennen zu lernen, theils zur Vervollständigung 
mehrirer. begonnenen literärischen Arbeiten, theils end- 
lich dazu, viele der dort befindlichen, Schätze frischer 
in das Gedächiniss zurückzurufen und mehrere der von 
hier mitgenommenen Objecte mit den dortigen zu vet- 
gleichen, 

Als eine der wichtigern Veränderungen der Berliner 
Sammlungen musste, ich besonders die vollendete Be- 
stimmung der, mit einer Fülle von Arten aussestalteten 
wohlgeordneten Conchylien- und vorzüglich der überaus 
reichen, wohl ganz einzigen Zoophytens:mmlung be- 
wundern. 

Die Ansicht der eben erst durch die Frejgebigkeit 
Sr, Majestät des Kônigs acquiririens sehr ymfassenden 
Lamarc-Picotschen Sammlung geyvährte ein ganz vor- 
zügliches Interesse. Sie gehôrt ohne Zwveïfel zu den 
wichtigsten und vortheilhaftesten” Acquisitionen , welche 
dem zoologischen Museum Berlins #u Theil geworden 
sind, indem sie dasselbe ‘mamentlich durch eine sehr 


168 


beträchtliche Menge Ostindischer Producte vermehrte, 
während auch andere  Sammlungen, Pre:ssens. durch 
die Vertheilung der Doubletten mächtigen Zuwachs er- 
hielten. 

Nach der Musterung der Berliner Sammlungen im 
Allgemeinen schien es mir vor Allem interessant und 
wichtig, die dort aufbewahrten Russischen, theils aus 
Pallas Nachlass, theils von den Reisen Chamisso's, 
Evversmann’s und Erman's herrührenden Objecte ge- 
nauer zu betrachien und für künftigen Gebrauch aus- 
führlichere Notizen darüber zu sammeln. 

Hierauf ging ich an die Vervollständigung mehrerer 
von mir projectirten Arbeiten über Schwimmvôügel. 

Ich fand in der Berliner Sammlung 5 Scharbenarten 
theilweis in mehrern Exemplaren, die in der Samm- 
lung der Akademie fehlten, und sah noch ‘überdies 
mehrere Exemplare von Arlen, die méiné in dér hiesi- 
gen Sammlung gewonnenen Kenntnisse vervollständig- 
ten. Die in Petersburg nicht vorhandenen Arten be- 
schrieb ich umständlich und liess se Von einem ge- 
schickten Maler ( Hrn. Müller ) zeichnen. So gelangte 
ich in den Besitz eines Materials über diese Thiergat- 
lung wie es wohl Niemand vorher’'géhabt hat. 

Eben so fand ich füf meine Monographie der Alken- 
familie mehrere interessante Gegenstände, so unter an- 
dern auch die damals uns noch fehlende 4/ca camischa- 
tica Lepechin (*), und liess sie ebenso wie Lichtenstein's 
Uria Mandtii zeichnen, so dass ich nun alle Arten der 
Alkenfamilie aus eigener Anschauung zu kennen glaube. 

Von Interesse war mir auch die specifische Verschie- 
denheit des weissen Nordamerikanischen Pelicans vom 
Europäischen, die ich bisher nur ahnete. Lichtenstein 
nenni ihn Pe/ecanus brachydactylus. Besondern Fleiss ver- 
wandie ich auch auf das Studium der Sturmvôgel, und 
liess zwei uns fehlende sehr interessante Artén de rsel- 
ben (Procéllaria marina Lath. und Proc. grallaria Lichten- 
stein) ebenfalls zeichnen. Meine Materialien über Sturm- 
vôgel sind daher gesenwärtig ebenfalls séhr umfassénd, 
und ich dürfte wohl über zwci Drittel aller Arten aus 
eigener Anschauung kennen, was bei der Seltenheit 
vieler derselben in den Sammlungen schon bedeutend ist. 

Auch für meine bereits gedruckte Arbeit über Hystri- 
ces konnte ich mebrere wichtige Zusätze sammeln, de- 
ren Publication nächstens erfolgen soll. 

Das wichtigste Factum, welches ich in Berlin be- 
stätigen konnte, môchte aber wohl die Nachweïsung 
sein, dass die vielfüssigen Insecten (Mÿriapoden) analog 


a" —"——""""""" "OT ET MISE TP 
(*) Gegenwärtig besitzi sie die Akademische Sammlung durch die 


Güle des Hrn. Contre-A dmirals Baron +. W'rangel ebenfalls, 


den übrigen Gliederthierklassen, ebenfalls in zwei Haupt- 
gruppen, in Fressende und Saugende zerfallen. Schon 
früher hatte. ich £gwar vermuthet, dass meine Gattung 
Po/yzonum durch Saugen ihre Nahrung zu sich zu neh- 
men scheine ; allein erst durch zwei neue Genera, die 
ich in den Berliner Sammlungen untersuchen und be. 
schreiben konnte, ist meine Vermuthung zur Gevwiss. 
heit geworden, wie dies noch :näher später  gezeigt 
werden soll. 

Durch die Güte des Hrn. Geheimenraths Klug konnte 
ich auch als Supplement zu meinen Myriapoden-Mono- 
graphien die Arten der Gaïiung Po/ydesmus im überrei- 
chen Berliner entomologischen Kabinett benutzen, wo- 
bei sich mehrere neue interessante Formen ergaben. 

Nicht ohne Belang für die Bestimmung unserer Samm- 
lunsen dürfte es'sein, dass ich die von hier mitgenom- 
menen Crusiaceen mit den Bestimmungen der Berliner 
Sammlung, namenilich mit den Ilerbstschén Exempla- 
ren , verglich; und dadurch einem: nicht unbedeutenden 
Theile unserer Crustaceen einen besondern. Werth gab. 

Eben so conferirte ich eine ziemliche Zahl kleiner 
Vôgel der Akademischen Sammlung mit denen des Ber- 
liner Kabinetts und notirte die dortigen Bestimmungen, 
wenn sich solche vorfanden. 


(La suite incessamment.) 


= À —— — 


OUVRAGES OFFERTS. 


SEPTEMBRE, 


CLXIIT. On the generation of the marsupical _ani- 
mals, with a descrip'ion of the impregnated uterus' of 
the Kanguroo — by Richard Owen. London 1854..3, 
CLXIV. Descriptive and illustrated catalogue. of the 
physiological series of comparative anatomy contained 
m the Museum of the royal college of surgeoos in Lon- 
don, Vol, IL LIL. part. 1. 2. London 1834 — 1856. 4, 
CLXV..P$un  npousuecennsii BB IMOpAECME-HMHOME 
coëpanim Munepamopcrkaro Mockorckaro Yuusépenne- 
ma. 9 Toua 1856. CLXVI. Kypcs awaaumnuaecxo L'eo- 
mempin cou. H. Bpammana, Mocrsa 1836. CLX VII, 
Mouroascrkax Xpnemomamis , n34. Ocnnows Koëares- 
crus: ©. 1: KRasans 1836. 8 CLX VIII, H#komopri 
u3B 316a88 omaoxuogemia. A. 10. 11. C. II. 1835-1856. 
8. CLXIX. Taasmus ocnoranix Munepaxori Cocma= 
srenmsia À. Mimypuous. C. IL 1855. CLXX,, TaGxw- 
MB 414, ONPCAHACHIA MMHEPAAOER | NOCPEACMIBOME mpo- 
CEIXE XUMHYECKHXP ONBIMOBE CYXHMB H MOKPEIMP my- 
mes, cocm. IImypows. CII 1865 8.:CLX XI. Mox: 
roascras .Xpuemomamit —,.H34.: À 1eKcan4pouE Tono, 
gsimB, Kasams 1836. IL. 8. , | " 


Emis lé 20 novembre 1836. 


Tome I. N. 22. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT PÉTER SBOURC. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume: Le prix ;de souscription d'un volume est de 5 roubles 
assign. en Russie, et de 1 £ écus de Prusse, à l'étranger. On s'abonne, À S4.-Petersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place dé la Bourse 
N.2, ét chez W, GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 4, — L'expédition des gazettes du bureau des postes se 
charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsis, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exéculés par l'Académie , et à leur 
ttahsmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 4. Extraits des mémoires lus dans les séances; 2. Notes 
de peu d’étendue in extenso; 8. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savauls; 4. Rapports; 5. Voyages scienti- 
fiques ; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l'état des musées; 8, Chronique du personnel de l'Académie, 
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélanges. 


a ———_—…—…—…—…—…—…—…—…—…—…—…—…—_—;..<.":;"—...,."—.—.—.,°,.,—n 


SOMMAIRE. NOTES. 26. Considerations sur quelques points de la théorie du galvanisme. LENz. — 27. Quelques remarques sur 
de Veratrum officinale ; comme type d'un nouveau sous - yenre. BnANOT. — 28. Nole sur lu decouverte d'une glande cutanee particu- 
dicre qui se trouve sur la face extérieure de La cuisse du porte-must. BRANDT. — RAPPORTS. 7. Happort sur un voyage scientifique 

Len Allemagne. Conclusion. BKkANDT. — OUVRAGES OFFERTS, Octobre. 


000 


NOTES. 


26. BEMERKUNGEN ÜBER EINIGE PUNKTE AUS DER 
LEBRE DES GALvVANISMUS , VON E. LENZ (lu 
le 11 novembre 1836). 


"Es gehôürt gewiss zu den auffallendsien Erschei- 
nungen in der Physik, dass eine Reïhe von Phäno- 
menen , wie die des Galvanismus, seit mehr als 40 
Jahren der beständigen eifrigen Bearbeïtung einer 
grossen Anzahl von Naturforschern unterworfen war, 
unter denen wir die ausgezeichnetsten Namen finden, 
und dass wir dennoch in der Nachwcisung der ei- 
gentlichen Quelle der Erscheinungen uns noch eben 
so schr im Dunkeln finden, als zu Anfange. In der 
That, nachdem Volta durch Aufbauung seiner berühm- 
ten Säule die Quelle dieser Erscheinungen dem be- 
lebten Organismus entrogen und sie dem unorgani- 
schen Reiche zugewiesen haite, theilte sich die An- 
sicht der Physiker über den eigentlichen Sitz der so- 
genannten electromotorischen Kraft der galvanischen 
Kette in zwei verschiedene Meinungen, wovon die 
ältére diese Kraft der Berührung heterogener Leiter 
zuschrieb, die andere aber, gleich in ihrem Entste- 


hen von einem unserer Collegen eifrig vertheïdigt, sie 
in der chemischen Wirkung der flüssigen auf die 
festen Kôrper, die mit jenen in Berührung stehen, 
suchte. In gegenwärtigem Augenblicke sind der letz- 
tern chemischen Theorie des Galvanismus sehr ‘ge- 
wichtige Autoritäten, wie 2. B. Faraday, de la 
Rive, Becquerel etc. beigetreten, obgleich fast alle 
in der weitcren Entwickelung ihrer Ansicht wieder- 
um von einander abweichen. Wenn mich nun meine 
eigenen, in nicht geringer-Anzahl angestellten Ver- 
suche dennoch der älleren Ansicht Volta’s zugeführt 
haben, so macht es mir die grosse Autorität jener 
Namen doch zur Pflicht , nicht eher mit diesen mei- 
nen Versuchen aufzutreten, als bis sie mir den Grad 
von Zuversicht zu gewähren scheinen, welcher zu 
einer definitiven Entscheidung nothwendig ist. Hierzu 
schien es mir vor Allem ein nothwendiges Erforder- 
niss zu sein, die Stärke des Stroms in jedem Au- 
genblick und bei jedem Versuche genau angeben zu 
kônnen , eine Bedingung , von deren jetzt môglichen 
Erfüllung ich mich durch einen Multiplicator des 
Hrn. Nervander von Helsingfors vollkommen überzeugt 
habe. Mein erstes Bestreben war daher, mich in den 
Besitz eines solchen Instruments von môglichster Voll- 


170 


kommenheit zu setzen, was mir aber bis jetzt noch | Akademie mitzutheilen; bis dahin begnüge ich mich 
nicht vollkommen gelungen ist, und zwar ‘aus Man-|hier vorläufig einige Punkte näher in Erwägung zu 


TT 


gel des dazu tauglichen Materials. 

Ich habe nämlich durch viele Versuche gefunden , 
dass alles hiesige Kupfer, welches ich dem Versuche 
unterwarf, auf das astatische Magnetnadelpaar eines 
Nobilischen Multiplicators magnetisch einwirkt, ob- 
gleich ich auf chemischem Wege keine Spur von 
Eisen darin auffinden konnte. Diese Versuche, so 
wie ähnliche anderer Physiker (*), haben in mir 
die Ueberzeugung hervorgebracht, dass das Kupfer 
in der That eines schwachen Magnetismus fähig 


sei, oder, — wenn wir der neuerlich von Fa- 
raday aufsestellten , an sich sebhr ansprechenden 
Ansicht folgen wollen, — dass die gewühnliche 


Temperatur von circa 15° R. nicht hoch genug sei ; 
dem Kupfer seinen Magnetismus zu rauben. Es blieb 
mir, da ich meine Versuche nicht länger aufschieben 
wollte, nichts übrig als dasjenige Metall zu wählen, 
welches diesen stôrenden Einfluss am wenigsten zeigte 
(als welches sich eine Messingplatte auswies ) , und 
mich mit einer micht compensirten Nadel zu begnü- 
gen. Der aus diesem Material jetzt vollendete  Appa- 
rat entspricht seinem Zwecke, in sofern er sauf eine 
einfache Nadel nicht magnetusch einwirkt. Für den 
umwindenden Drath habe ich der grôsseren Leitungs- 
fähigkeit wegen einen Silberdrath gewählt. Sobald 
ich die genauere Prüfung dieses Apparats werde be- 
endigt haben, werde ich meine Versuche beginnen, 
und nicht ermangeln die gewonnenen Resuliate der 


in-welchem AB ein Brett mit zwei vertikalen Stän- 
dern 4C und BD bedentet; durch letztere lassen 
sich die wie in der Figur gebogenen Kupferdräthe 
DWFH und NGK mit den Theilen H und À einan- 
der beliebig nähern, und somit auch die an diesem 


(#) Vergleiche: Becquerel Traité exp. de l'électricité, T. III. 
pag. 426. 


ziehen, deren Nichtheachtung yon den Vertheidigera 
der chemischen Theorie uns wenigstens dazu berech* 
ügt, ihrer Ansicht nicht ohne Weiteres beizustimmen. 


Hierzu gehôrt erstens der von Fechner zuerst als 
solcher erkannte, wenn auch von andern schon beob- 
achtete, #Widerstand des Ueberganges, den der gal- 
vanische Strom erleidet, wenn er aus einer Flüssig- 
keit in ein Metall, oder umgekehrt aus dem Me- 
tall in die Flüssigkeit tritt (das Quecksilber wirkt 
hier als Metall). Da dieser Widerstand zum Theil 
Widerspruch gefunden hat, so sei es mir erlaubt, 
sein Dasein auf noch anderem Wege zu erweisen, 
als Fechner dieses gethan hat; ich hoffe, dass meine 
Versuche keinen Zweifel über sein Dasein lassen wer- 
den. Ich bediente mich bhierzu des Apparats, mit 
dem ich bereits in mehreren Abhandlungen den Ein- 
fluss der Leitungsfähigkeit der Dräthe auf den durch 
sie hindurchgehenden -Strom bestimmt habe; ich er- 
regte nämlich den magnetischen Strom in einer Spi- 
rale, die den cylindrischen Anker eines. Magneten 
umgab , und erhielt dadurch einen Strom yon con- 
stanter electromotorischer Kraft, der sich an einem 
Nobilischen Multiplicator durch den Ausschlag der 
Magnetnadel messen liess. Statt dass ich aber bei jenen 
Versuchen den, in Hinsicht auf seine Lejtunosfähig- 
keit zu prüfenden Drath in die Kette brachte , .ge- 
schah dieses jetzt mit dem beistehenden Apparate , 


(9) 
Theile angeschraubten , ein Quadratzoll grossen Me. 
tallplatten ZL und T. Letziere. befinden sich in einem 
gläsernen Gefisse &2. Die Enden FM und GW. der 
Kupferdräthe tauchen in Quecksilberschälchen A und 
D und hängen hierdurch. mit dem Ende des Multi- 
plicators und der Spirale zusammen. Wenn man nun 
die Platten Z und G erst von Platin, dann..von 
Kupfer nimmt, sie einander bis zur Berührung .nä- 


171 


hert und dar den Strom durch dén Apparat gebien 
Hisët, so kañn mani sich léicht davon überzeugen, 
däss séiné Stärke ganz diéselbe ist, welches Metall 
män auch gewälilt Habe; dicses ist auéh leicht vor: 
äuszusehn, da der Unserschied der Leitungsfähigkeit 
beïdèr Metalle ein so unbedeutender Theil der gañ- 
gen Leïtung dér obigen Dräthe ist, dass die Ablen- 
Küñigén ihh unmôglich anzeigén kônnen. — Nachdermi 
fan Sich nun hiervon unmittélbat überzeugt hat, 
schiebe man die Platten wiéder aus einander bis auf 
éine  bestiitnte Distanz, 2. B. von einer Lime, 
giesse in das Gefiss eine gut leitende Flüssigkeit, 
4. B verdüunte SalzSäure, und vergleiche die Stärke 
des in der Spirale erregten Stroms, einmal bei an- 
geschraubten Platinplatten , und dann, nachdem man 
statt ihrer die Kupferplatten substituirt hat; man wird 
in letzierim Falle den Strom bei weitem stärker fin- 
den. So: ergab: sich mir für die Platinplatten ein Aus: 
schlag der Nadel bis 9°; für die Kupferplatten von 
41°: Offenbar sind nun in diesen zwei Versuchen 
allét Umstände, die Leitung der festen Leiter, die 
der Flüssigkeit, die Entfernung der Platten, ihre 
Obexfläche etc. ganz dieselben, und es existirt 2wi- 
schen: ahhen nur der Unterschied, dass der Strom 
in dem’ einen Falle aus dem Platin in die Flüssigkeit 
und aùs dieser wieder ins Platin tritt, wäbrend er 
im dem letzten Falle aus Kupfer in die Flüssigkeit 
und aus dieser wieder in Kupfer tritt; di h, es ist 
eben mur ein Unterschied in dem Uebergange aus 
dem Metalle in die Flüssigkeit da, und da dérselbe 
eidénso bedeütenden Unterschied in der Stärke des 
Stroms hérvorbringt , so muss hier nothwendig ein 
Widerstand des Uebergangs statuirt werden, der in 
dém Platin bedeutend stärker ist als im Kupfer. 
Aehnliche Versuche künnen auch dau dienen, die 
Grôsse dieses Widerstandes gegen den der Leitung 
der: Elüssigkeit, oder gegen den der festen Leiter, 
die, sich in der Kette befinden ; génau zu bestimmen 
Daiui ist nur erforderlich , dass man: mit jedem Plat- 
teñpaare än, zwei verschiedenen Entfernungén operire. 
Nennt, man diese Entfernungen d' und d'y den Wi- 
dérstand der festen Léiter 4, den des Ueberganges À, 
dén der Flüssigkeit bei der Entfermung x 4 aber’/, und 
nimmi man ferner, wie Féchner solches bewiesen hat, 


den Widerstand der Flüssigkeit dém Abstand der Platten 
propürtional ah, so findet man leicht, went &, d', w" 
die halben Ausschlagwinkel der Multiplicatornadel für 
unmittelbaré Berührüng der Platten, für den Abstand 
d' und für den Abständ d”' bedeuten , folgende Aus: 
drücke für / und 2: 
= 2. sinnié: eos. 3 (dal). sin, (a+) 
JET (d'— d') sin, a. sin. a” 
= Sa dde 

Ich babe einige vorläufige Versuche der Art ge- 
macht und den Widerstand des Ueberganges von 
Platin in verdünnté Salzsäüure circa 20mal grôsser 
gefunden ; als den’ von Kupfer in dieselbe Säure. In- 
dessen haben diese Vérsuche noch nicht die Genauig- 
keit , die ich ihnen glaube in Zukunft geben zw kôn- 
nen; es verändert sich nämlich der Widerstand des 
Ucberganges bedeutend während des Eintauchens in 
der Säure ; und! dieser Umstand, der zwar bei der 
Berechnung' bérücksichtigt, aber nicht. vollkommen 
beseitigt wurde:, ist es, der die Resultate nicht ganz 
sicher macht. = Eine andere Reihe von Versuchen 
wurde über die Abhängigkeit dieses Widerstandes 
von der Stärke der Säure für Kupferplatten bestimmt ; 
ich fand bei Uebergang des Stroms aus Kupfer in 
Wasser und, 2 Procent Salzsäure 


Widerstand des Uebergangs . — 90093,2 
bei 4 Proc. Salzsäure . . . . . . 51848,9 
pee, JUWG UN À, MG. à 26627,2 


well ‘a Widérstañd der Leitung eines Kupfer- 
dräths von 1 Zoll Länge und 5 Linie Djiameter als 
Einheit angenommen wurde. =— “Obgleich auch diese 
Zahlen nicht als absolut senau anzuséhn sind, so 
lissen sie doth kéinen Zweifel über den Pankt, auf 
den es hier vorzüglich ankommt , zurück, dass näm- 
ich dié Widerstände des Ueberganges in einem um- 
gékehrten Verhältniss stehen zu der chémischen Wir- 
kung der Fhüssigkeiten und der mit ihnen in Berüh- 


.|rung stehenden Metalle, ein Satz, der mit Fechner's 


frühern Erfalirungen vollkommen im Einklange steht. 

Es bestcht also’ eine Ursäche , die bewirkt, dass im 

Allgemeinen der Strom einér galvanischen Kette mit 

der chemischen Wirkang ihrer Eleménte wächst, man 

mag dié Quelle der erzeuoten Electricität hin verse- 

zen, wo mian wolle, und sümit ist diese Abhängig- 
+ 


172 


keit der Stärke des Stroms von der chemischen Wir- 
kung noch kein Beweis für : die chemische Ansicht 
der Electricitätserregung. So z,. B.. erklärt, der Lei- 
tungswiderstand des Ueberganges, der bei :geringer 
chemischer Wirkung bei weitem den grôssern Theil 
des gesammten Widerstandes der Kette ausmacht, 
den Umstand vollkommen genügend, «dass. bei An- 
wendung von reinem Wasser und reiner Schwefel- 
säure zwischen einem Zinkkupferpaar der erregte Strom 
unbedeutend ist, bei verdünnter Säure eber :sehr 
stark wird; allerdings ist die grôssere  chemische 
Wirkung. der Grund, nur nicht nothwendig durch 
Vermehrung ‘der electromotorischen, Kraft, sondern 
durch Verminderung des Leitungswiderstandes. 


Dieses führt uns auf einen zweiten Punkt, der bei 
Entscheidung über den Werth beider Theorieen und 
überhaupt bei allen Untersuchungen über galvanische 
Strôme sehr berücksichtigt zu werden verdient, es 
aber nicht :wird, besonders ausserhalb Deutschland. 
Ich habe schon an einem andern Ort: mich darüber 
weiter ausgelassen , und gezeigt, von wie schädlichem 
Einfluss. diese Nichtbeachtung auf die Bestimmung 
der Leitungsfähigkeit verschicdener Metalle gewesen 
ist. Ich meine hier die Ansicht von Ohm, dass der 
Strom ausgedrückt wird durch die so einfache Formel 


A 
Pr 


wo F die Stärke des Stroms, Æ4 die Summe sämmit- 
Licher electromotorischer Kräfie und Z die, Summe 
sämmilicher Leitungswiderstände bedeutet. —. Simmt- 
Biche Beobachtungen und ramentlich meine Versuche 
durch magneto - electrische Induction béweisen die 
Richtigkeit dieser Formel, sobald der Strom. nur 
durch feste Leiter geht, mit aller bei physikalischen 
Beobachtungen nur zu wünschenden  Evidenz; die 
Beobachtnngen Fechner's haben ‘es auch. für die hy- 
dro - electrische Kette gethan, wenn auch hier die 
Ucbereinstimmung nicht so überraschend ist,  wegen 
der beständigen Veränderlichkeit des Phänomens. — 
Das Nichtheachten dieser einfachen Ansicht hat un- 
zählich viel Irrthümer in den Folgerungen , die man 
aus den Versuchen herleitete, gebracht, Hierzu zähle 
ich z. B: die Ansicht Becquerel's, er kônne durch 
seine aus drei Elementen (Salzsäure, Kali und Pla- 


tin) (Poggend. Bd. 37 pag. 433) construire. galvaz 
nische Kette einen Strom hervorbringen, der zwar 
starke chemische Wirkungen, aber gar keine Wärme- 
phänomene erzeuge. Die Sache erklärt sich ganz ein- 
fach folgendermassen : Es sei die :electromotorische 
Kraft, die den Strom in Becquerel's Apparat- erzeugt 
= A, wobei wir vüllig unentschieden lassen ; wo 
der Sitz dieser Kraft zu sachen sei.. Der Widerstand, 
den die Leiter dem Strom entgegenstellen, bestcht 
aus drei Theiïlen, dem der verbindenden Dräthe 
(= £L), dem der Flüssigkeit (— /) und, dem des 
Ueberganges (— À) aus dem Platin m die Säure 
und in das Kaki. Der Strom wird also ausgedrückt 


durch die Formel 
A 


in welcher L fast O zu seizen ist,  wegen der ver: 
hälinissmässig sehr grossen Leitungsfähigkeit der Me- 
talle, Z' aber ebenfalls bedeutend- kleiner als: À äst,rda 
hier zwischen den Platten und den Flüssigkeiten 
keine chemische Wirkung stait findet. Dieses voraus- 
geselzt, wollen wir annehmen , es werde, wie Bec- 
querel es thut, statt L ein anderer Drath von 7 mal 
kleinerm Durchmesser in die Kette gebracht, dadurch 
wird der fast unendlich kleine Theil des Nenners-» 
mal vergrôssert, was so gut wie gar keine Vermin- 
derung in dem Nenner hervorbringt und -folglich 
auch in dem Strom , daher denn der zugleich mn der 
Kette befindliche Multiplicator die Abweichung seiner 
Nadel nicht ändert. Vergrôsserte Becquerel aber die 
Fliche des Platins 7 mal, so wurde dadurch der 
Haupttheil des Nenners 7 mal verringert (da der Wi- 
derstand des Ueberganges der Fläche umgekehrt pro- 
portional ist) ; Æ# wurde also nahezu 7 mal grôsser und 
es ist also ganz natürlich, dass die Gasentwickelung,-die 
dem Strom proportional ist, auch sich fast. in dem- 
selben Verhältiss als die Oberflächen der -eingetauch- 
ten Platinplatten änderte, ganz den Versuchen Bec- 
querel's gemäss. Dass aber die Wärmeentwickelung 
im dünnen Platindrath sich — © ergab, rübrt daher, 
dass der Strom überhaupt sehr schwach war ; in der 
That zeigte ein Multiplicator mir bei einem, dem 
Becquerel'schen sehr ähnlichen Apparate, bei dem die 
Gasentwickelung ganz bedeutend war, nur eine Ab- 
lenkung von 22°, obgleich sein Dazwischenbringen 


de 


dt 


Se Eee Be et A UE 


175 


\s 


den Strom nicht bedeutend, schwächte ; : wovon ich 
mich überzeugte y als ich noch einen zweilen Drath, 
dessen Widerstand dem des Multiplicators fast gleich 
war, hineinschob. Eine so geringe Ablenkung erhalte 
ich aber an diesem Multiplicator gleichfalls, wenn 
ich ein zollgrosses Zinkkupferpaar mit den Enden des 
Multiplicators verbinde und es sodann in Néewawasser 
tauche , und éin solcher Strom wird nie eine merk- 
bare Wärmecrhôhung hervorbringen. — Man ist ge- 
wohnt die Gasentwickelung als Folge eines schon be- 
deutenden Stroms anzusehn , wéil man, wenn man 
den gewôhnlichen Versuch macht, immer schon eine 
Säule von einigen Paar anwenden muss. Dieses ge- 
schieht aber nur deshalb, weil man eines Stroms 
bedarf, der schon an und für sich einen bedeutenden 
Widerstand ‘innerhalb der Säule überwunden hat, da- 
mit der Nenner im Ausdruck der Stromkraft durch 
den sehr bedeutenden Leitungswiderstand des Was- 
serzersetzungsapparats nicht unverhältnissmässig ver- 
grôssert, also F eben so vermindert wird. Würde 
man einen messenden Multiplicator mit in die Kette 
bringen, so würde man ganz ohne Zweifel finden, 
dass zur Wasserzerselzung der Strom gar nicht be- 
deutend stark zu sein braucht. 

Ein dritter Punkt, der ebenfalls längst bekannt 
ist, aber lange nicht gehôrig beachtet wird, ist die 
Veränderung der Metalle in electromolorischer Hin- 
sicht (sei es gegen einander in der Volta'schen, oder 
gegen die Flüssigkeit in der chemischen Theorie) er- 
leiden, wenn sie in Flüssigkeit tauchen, 7. B. das 
Unmspringen der Richtung des Stroms einer Eisen- 
Kupferplatte in concentrirter Schwcefelleberlôsung. Ich 
glaube durch eine Reïhe von Versuchen, die ich mit 
dem oben erwähnten Becquerel'schen Apparate angestellt 
babe, zu dem Resultate gelangt zu sein, dass seine 
Wirkung auf diesem modificirenden Einfluss der Säure 
und des Alkali auf die Platinplatten beruhe, und nicht 
auf der chemischen Wirkung der beiden Flüssigkei- 
ten. Indessen, da der Beweis dafür mir noch nicht 
genüet , so erspare ich das Weitere bis auf spätere 
Mitiheilung, besonders da dieser Gegenstand uns mit- 
fen in die Controverse der beiden Ansichten hinein- 
führt, ein Gebiet, das ich aus oben angeführten 
Gründen noch vermeiden will. 


CR 


27. QUELQUES REMARQUES SUR LA PLANTE QUI 
FOURNIT LA CEVADILLE DE MEXIQUE (VEBA- 
TRUM OFFICINALE), COMME TYPE D'UN NOUVEAU 
SOUSGENRE , PAR M. BRANDT (lu le 18 no- 
vembre 1836). 


Depuis nombre d'années on cherche à connaître la 
plante qui fournit la substance médicinale, connue 
déjà depuis long-temps sous le nom de la cevadille , 
quoique depuis quelques années les capsules et les 
semences en question soient attribuées à une espèce 
de Veratrum qui se trouve dans les Antilles. Mais 
il n'y a pas fort long-temps que M. le docteur Schiede, 
médecin et botaniste très instruit, a découvert dans 
la province Jalapa au Mexique, une plante qui doit 
être nécessairement celle qui fournit au moins une 
quantité extrêmement grande de la cevadille du com- 
merce; car selon les recherches de MM. de Schlech- 
tendal, Fr. Nees et des miennes, les fruits et surtout 
les fragments de la hampe fructifère et les restes des 
fleurs, qu'on trouve souvent parmi la cevadille, ré- 
pondent exactement aux fleurs et aux fruits de la 
plante découverte par M. Schiede, et décrite première- 
ment par M. de Schlechtendal (Linnaea Tom. IV. 
p. 234) sous le nom de Weratrum officinale. En ef- 
fet, les fleurs diclines, les figures de la capsule et 
des semences témoignent une affinité reconnaissable 
avec le genre Veratrum; mais l'ensemble de la confi- 
guration de la plante ne permet pas de conjecturer 
un vrai Veratrum. La racine n'est pas ce qu'on apr 
pelle un rhizome, mais une vraie bulbe composée de 
membranes. Les feuilles sont linéaires et portées par 
la bulbe même. Au lieu d'une tige foliacée se trouve 
seulement une hampe chez les individus florifères, 
qui au sommet porte des fleurs assez petites. Des re- 
cherches exactes montrent que ces fleurs sont formées 
de six pétales oblongo-linéaires , mais dilatées un peu 
à la base qui porte une fosse très petite, arrondie et 
transversale, secrétant du nectar. Les vrais Veratrums, 
au contraire, montrent les pétales rétrécis et non seule- 
ment à la pointe, mais aussi à la base, dont les 
bords les fonctions d'un 


nectaire, Au reste, les vrais Veratrums possèdent un 


latéraux étroits exercent 


174 


rhizome solide, et les feuillés, pour la plipatt ovales, 
sont portées par une vraie tige ramifiée vers: la pointe 
portant les fleurs dans une espèce de panicule ou 
d'un racème composé. 

Il semble ainsi plus naturel d'élaiente le J’eratrum 
officinale des autres espèces. Mais is il s'agit en- 
core de savoir, s'il faut constituer un genre à part, 
ou plutôt le faire entrer dans un des genres déja connus? 

Les genres Helonias et Leimanthium offrent à la vé- 
rité une grande affinité avec les Veratrums, ainsi 
que l'a déjà remarqué avec raison M. F. Nees: mais 
quant à notre plante, elle me semble montrer, par 
la structure des fleurs, une relation encore plus grande 
avec le genre Chamaelirium Willden, (Ophiostachys Re- 
dout.), dont le type est d'Helonias lutea ou divica. 
C'est aussi l'Helonias lutea qui offre des effets an- 
thelmenthiques comme Je: Veratrum officinale, mais 
l'Helonias lutea possède un rhizôme et une tige foliacée. 
L'Hélonias virescens Humb. et Bonpl. et l'Helonias 
dubia semblent aussi avoir une affinité frappante 
avec le Veratrum ofhcinale, 

Mais il est à reprefter que les caractères des gen- 
res mentionnés jusqu’ ici ne soient pas exposés avec 
une exaclitude désirable , pour décider auquel on 
pourrait peut-être ranger notre plante. Il semble ainsi 
beaucoup mieux, pour éviter l'augmentation de la sy- 
nonymie , de considérer le f’eratrum officinale comme 
type d'un sous - genre particulier du genre Veratrum 
sous le nom de Eu sous-genre qui pourra peut- 
être acquérir à l'avenir la valeur d'un genre. Les 
caractèrés des vrais Veratrums comparés avec ceux 
des Sabadilles seraient les suivants, 

Subgenus Veratrum. 

. Veratrum auct, e. p. 

Perigonium hexapetalum, petalis ovatis basi angu- 
statis in bascos Jaterali margine stria nectarifera in- 
struclis. Radix rhizomato$a , carnosa. Caulis foliosus. 
Flores in racemos Compositos paniculatos disposili. 
Folia ovata. 

Spec. Veratr. album, V. nigrum, V. viride, Ÿ. 

Sabadilla Retz, 
Subgenus Sabadilla, 

Perigonium hexapetalum, petalis oblonso-linearibus, 
basi paulo latioribus et in pagina ejus interna glan- 


düla neétärifera trahsversim oblonga instfuctis. Radix 
bülbésa, tinicata. Caulig hullas: Flores in râtemii 
sinplicer , séapo nüdo imipositum dépésitt. Folix li: 
neäfia , añgusta. 


Veratrum officinale (? Sabadilla officinale). 


J'ai donné une description plus exacte du Veratrum 
(Sabadilla officinale ) accompagnée d'analyses détail- 
lées dans la Continuation des Plantes médicinales de 
Hayne ( Vol. XIII. n. 27) que je publie conjointe- 
ment avec mon ami M. Ratzeburg. Ce sont les re- 
sultats succincts de mes observations, qui font l'objet 
de cette note. 


> Ÿ — — 


28. NOTE SUR LA DÉCOUVERTE D'UNE GLANDE 


CUTANÉE PARTICULIÈRE, QUI SE TROUVE SUR 
LA FACE EXTÉRIEURE DE LA CUISSE DÜ Ponté- 
MUSC (Moschus-moschiferus), PAR M. BRANDT. 
(Lu le 25 novembre 1856.) 


Au printemps de cette année, j'ai eu l'occasion 
de faire l’anatomie d'un Porte-musc (Moschus moschi- 
Jerus allaicus) ; travail qui m'a fourni plusieurs dé- 
tails, en partie peu connus en partie nouveaux , sur 
la structure de la poche qui contient la substance 
si connue sous le nom de musc. 

Mais outre cela, une place oblongue, qui se trouve 
au milieu de la face extérieure de la cuisse, et diri- 
gée un peu vers le bord postérieur, fixa mon attention. 
Cette place d'un pouce de longueur et d'un demi- 
pouce de largeur, est tout-à-fait couverte de poil, et 
se montre, surtout dans sa parte inférieure, un peu 
plus élevée que les parties voisines de la peau. L'ob- 
servation la plus exacte m'a prouvé qu'elle se com- 
disposées en 
forme de réseau qui ressemblent, quant à la forme, 


pose d'une grande quantité de cellules , 


rencontre au second estomac ou 
bonnet des ruminants. La substance que secrètent les 
parois assez minces de cel organe, et qui remplit 
plus ou moins le fond des cellules mentionnées, con- 
siste en une liqueur dont la consistance est presque 
celle d'un sirop, et la couleur vert d'herbe, mais qui 
n'exhale aucune odeur sensible, 


aux rayons qu'on 


175 


Il s'agit donc d'un organe secrétoire particulier , 
qu'on peut comparer, il est vrai, aux glandes eutaneu- 
ses d'autres quadrupèdes, mais qui par sa situation 
extraordinaire , diffère des organes semblables décou- 
veris jusqu'ici. 

Il serait très intéressant de savoir si cet organe 
se trouve aussi chez les femelles. 


—— ie) — 


RAPPORT. 


7. BERICHT ÜBER FINE WISSENSCHAFTLICHE REISE NACH 
DevursenLann, von J. F. BRANDT (lu le 21 octo 


bre 1856). 
( Conclusion. ) 


Den Schluss meines Aufenthaltes in Berlin bildete ein 
Tauschverkehr mit Hrn. Geheimenrath Lichtenstein. Ich 
erhielt durch ïhn für das Museum unserer Akademie 
1 Säugethier und 92 Arten Vôügel nebst 19 Arten uns 
noch fehlender Crustaceen, wofür die Berliner Samm- 
lung Dupletten des hiesigen Museums theils schon er- 
hielt, theils noch bekommen soll. 

Von Berlin aus machte ich eine Excursion nach der 
bei Potsdam gelegenen Kôniglichen Pfaueninsel, wo 
auf Kosten Sr. Majestät des Kônigs eine sehr interes- 
sante und reiche Menagerie unterhalten wird, Zwei sehr 
schôüne lebende Condors, drei Caïta's, zwei Zebus, 
zwei Mufflons, mehrere Amerikanische Bären und Bi 
samschweine, einige Exemplare des Nordamerikanischen 
fliegenden Eichhürnehen, mehrere Exemplare Ilockos, 
cben so Wie Psittacus hyacinthinus, macroglossus und vasa 
und die schôüne Grus pavonina fes-ellen dort besonders 
meine Aufmerksamkeit. 

Die Zeit, ywrelche mir nach meinem Aufenthalte in 
Berlin bis zur Erôffnung der Versammlung der Natur 
forscher übrig blieb, glaubte ich am Besten zu einer 


Reise nach Frankfurt a, M. benuizen zu kônnen, Der 


< 


Erfolg liess mich die Ausführung dieses Entschlusses 
nicht ,bereuen. Die Samnilungen der Senkenberg'schen 


“ Gesellschaft verdienen mit Recht den grossen Ruf, den 


sie in neuern Zeiten durch Kretsthmann's und Rüppel's 
ausgezeichnete .Thätigkeit erlangt haben und gehüren 
ohne Zweifel zu den reichhaltigsten Europa's, besanders 
der zoologische Theil de:selben. Imposant ist die in ei- 
nem ungeheuern Saale aufsestellte Collection der Säug- 
thicre, yorunter sich die Wiederkäuer, die Affen und 


die Raubthiere besonders auszeichnen; und selbst die 
vortrefflichen Sammlungen Berlins an Arlenreichthum 
überbjeten , während letztere freilich, was namentlich 
die Nagethiere betrifft, wieder reicher ausgestattet er- 
scheinen. Nicht minder bedeutend ist die, Sammlung 
der Vügel, die gleichfalls einen sehr grossen Saal ein- 
nimmt und hinsichtlich der grüssern Raubvügel, der 
Nashornvügel, der Jühnervôgel und mehrerer Abthei- 
lungen von Singvôgeln ebenfalls vor der Berliner den 
Vorrang behauptet, vwiewohl der Artenreichthum im 
Allgemeinen in Berlin bedeutender ist. Auch die Samm- 
lung der Fische enthält viele Arten, jedoch weniger 
als die Sammlungen Berlins. Die übrigen Abtheilungen 
haben einen geringern Umfang, und künnen daher den 
in allen Thierabtheiïlungen gleich umfassenden Berliner 
Museen nicht parallelisirt werden. Jedoch finden sich 
in dem vergleichend-anatomischen Kabinett, besonders 
unter den osteologischen Objecten, sehr viele und sel- 
tene Gegenstände. Vor allen Sammlungen Europa's zeich- 
nen sich aber die Frankfurter durch die Fülle neuer 
Habessinischer Producte aus, die sie, wie alles Nord- 
africanische , dem unermüdeten Eiïfer und der seltenen, 
selbst die grôssten Opfer nicht scheuenden Liberalität 
Rüppel's verdanken, der auch uns Manches im Tausch 
versprochen hat. Ueberhaupt muss man aber bei den 
Sammlungen Frankfurts bewundern, dass sie in dem 
thätigen gelehriten Vereine einer isolirten Stadt und den . 
grossartigen Schenkungen einzelner Mitslieder desselben 
ihren Ursprung fanden. Die reiche Vôgelsammlung des 
Herrn Obrisilieutenants v. Feldezg in Sachsenhausen bei 
Frankfurt zeigte mir ebenfalls vieles Neue und Seltene ; 
auch acquirirte ich von ihm im Tausch 14 Arten Vü- 
sel, die unserm Museum fehlen, darunter als Selten- 
heiten Phasianns albocristatus, Cryplonyx coronata, Anas 
Gerria, Carbo n- sp. 


Von Frankfurt wandte ich mich nach Jena und traf 
dort zum Beginn der Naturforscherversammlung ein. 
Der Umfang derselben, die Art des Empfanges der Gä- 
ste u. s. f. ist in den ôffentlichen Blätsern bereits so 
vielfach besprochen und sogar in den einzelnsten Details 
durch das Tageblatt bekannt geworden, dass eine Mit- 
theilung darüber hier überflüssig erscheint. Ich erlaube 
mir daher nur in Bezug auf mein Fach zu bemerken, 
dass das Zusammentreffen mit mehreren fachverwandten 
ausgezeichneten Gelehrten, von denen viele persünlich 
mir noch unbekannt waren, manche Belehrungen und 
Anresungen veraulasste. 


Der zoologischen Section trug ich folgende der Con- 
ferenz bereits meist bekannte Gegenstände vor : 


176 


1) Ueber die Eintheilung der Myriapoden in, 2 Ab- 
theilungen, in Fressende und Saugende- — 2) Bemer- 
kungen über den Bau des Moschusthiers. — 35) Wahr- 
nehmungen über die Structur des Wychuchol. — 4) 
Notizen und Zeichnungen zur Nalurgeschichte der See- 
otter und der Robben. — 5) Zeichnungen einer Russi- 
schen Diomedea und eines neuen Aptenodytes. — 6) Ma- 
terialien zur Monographie der Alken. — 7) Dergleichen 
zur Monographie der Scharben. — 8) Beiträge zur Na- 
turgeschichte der Sturmvôgel. — 10) Die Zeichnungen 
zur Monographie der Glomeriden- — 11) Die Zeichnun- 
gen mehrerer neuer oder wenig bekannier Russischer 
Säugethiere. — 12) Die fertigen lithographirten Blätter 
zur Beschreïibung der Mertens'schen Schirmquallen und 
15) das erste Heft meiner Descriptiones et icones animalium 
Rossicorum. 

Von Jena nahm ich den Rückweg über Leipzig und 
Halle. In Leipzig sah ich interessante zoologische Ob- 
jecte aus Chili und Peru von Pôppig mitgebracht; in 
Halle die, für eine Universität in einer Provinzia!stadt, 
besonders in ornithologischer Beziehung , nicht, unbedeu- 
tende zoologische Sammlung, so wie das ehemalige Me- 
kelsche überaus reiche Kabinett, vwelches gegenwärtig 
für die Universität Halle von der Kôünigl. Preussischen 
Regierung angekauft ist und eine der grüssten Zierden 
und Bereicherungen dieser Anstalt bildet. 

In Hamburg vervweilte ich einen Tag, 
von Hrn. Ministerresident v. Struve der Akademie em- 
pfohlene ornitholosische Sammlung in Ausenschein zu 
nehmen, theils um bei Hrn. Brandt Objecte für unser 
Museum auszuyählen. Namentlich acquirirte ich von 
ïhm theils gesen Tausch, theils gegen baar, 5 Arten 
Säugethiere, 58 Arlen Vôgel und mehrere Arten Cru- 
staceen. 

Môchten diese kurzen Mitiheilungen über die Benu- 
tzung meiner Zeit bei dem Besuche Deutschlands den 
Erwartungen der Akademie entsprechen und ïihr die 
Ucberzeugung geben, dass ich nach besten Kräften ih- 
ren Sarmmlungen zu nützen und den Kreis meiner 


theils um die 


Kenninisse zu erweitern strebte, 


Re —— été 


QUVTRAGES OFFERTS. 


Ocrore. 


CLXXII. Museum anatomicum Academiae Luzduno- 
Batavae. Volumen IV. descriptum a Gerardo Sandifort, 
Lugduni Batavorum. 1835 fol. CLXXIHII. Compendium 
der hühern Mathematik von Adam Burg. Wien 1856. 8. 
CLXXIV. Leichtfassliche Anleïtung zur Rechnung mit 


Decimalbrüchen —- von Adam Burg. Wien 1836. 8. 
CLXXV. Ueber die Stärke und Fesligkeit der Materia- 
lien, — von Adam Burg. 8 CLXKVI. Revue de la 
côle d'or et de l'ancienne Bourgogne , dirigée par J. F. 
Pautet. T. I. Dijon 1836. 8 CLXXVII Geschichte 
und Beschreibung des Domes zu Mainz — yon J. Wet- 
ter. Mainz 1855. 8. CLXXVIII Kritische Geschichte 
der Erfindung der Buchdruckérkunst durch Johann Gut- 
tenbers — von J. Wetier, Mainz 1836. 8. nebst xui 
Tafeln Facsimiles Quertol, CLXXIX. Untersuchungen 
über die wichtigsten Gegenstände der Theaterbaukunst 
— von J. Wetier, Mainz 1829. 4 CLXXX. Annales 
des mines, ou recueil des mémoires sur l'exploitation 
des mines — redigés par les ingénieurs des mines — 3e 
série. T. IX. Paris 1856. 8. CLXXXI. Ueber die Ent- 
stehung der Gewohnheit-die ungarischen Küniginnen 
zu krônen — und über die Rechte und Vorrechte der 
ungarischen Kôüniginnen, vwelche aus der Art zu krô- 
nen hervorkamen — von Nicolaus v.:Füldvary.tPest 
1850. 4 CLXXXII Ueber die Statution in Ungarn, 
veranlasst durch d'e gesetzliche Verleihung der fürstlich 
von Kohäry'schen Güter an Seine Durchlaucht den Her- 
zog Ferdinand von Sachsen-Coburg-Gotha. Beschrieben 
durch Dr. C. A. Zipser. Kaschau 1854. 8. CLXXXII. 
Uebersicht der Arbeiten und Veränderungen der 'schle- 
sischen Gesellschaft für vaterländische Cultur im Jahre 
1834 und 1835. Breslau 1835. 1836. 4. CLXXXIV. 
Mémoires et dissertations sur les antiquités nationales et 
étrangères publiés par la Société royale des Antiquaires 
de France. Nouvelle série. T. II, Paris 1836. 8. CLXXXVY. 
Report upon the recent progress, and present stale of 
meleorology — by James D. Forbes. Second edition. 
1855. 8 CLXXXVI. On the geology of Auvergne par- 
ticulary in connexion with the origin of trop rocks and 
the elevation theory by Forbes. 1836..8. CLXXXVII. 
Address to the british associalion for the advancement 
of science délivered on the occasion of the opening of 
the fourth general meeting at Edinburgh, 8th Sept. 
1854 — by James D. Forbes. Edinburgh 1854. 8. 
CLXXXVIIL On the refraction and polarization of 
Heat — by James D. Forbes. Edinburgh 1855. 4. 
CLXXXIX. Researches on heat. Second series — by 
James D. Forbes. Edinburgh 1856. 4. CLXL. Mémoire 
sur les variations horaires du baromètre près d'Edim 
bourz — par J. D. Forbes 1852. 8. CLXLI. Tageblatt 
bei der vierzehnten Versammlung der Naïurforscher und 
Aerzte Deutschlands. Jena 1826. 4. CLXLII. Pascyxye- 
mie © mous, “umo Îlumamynas, © KOMOPOMB TORO- 
pums Ipopors Ilcaix 8» Lx. Vi. em. 14 ecmes Mec- 
cia Iucyc», cou. A. Tepuogcraro. Mocxsa 1836. 8. 
CLXLIII. Pascyxyenie Oo BakHOCMM MOAOKRNMEAPHEIXP 
CpeacmBr , NPEAIATACMEIXE Ipazocragmoro Xpuemian- 
CKOIO IfCPKOBBIO AAA CHaCeniA BCHXE M KAKAArO, CO“ 
Iopaancxaro. Mocksa 1856. 8. CLXLIV. OGosptnie 
HPeAMEMOEE AAA OMEPHIMATO HCNHMAHIT CITYACHMOBE 
+ ETS Ayxos. Axax. Mocksa 1856. 8. CLXLV. Mop- 
exoit Mscauocaoss ma 1837 rog» nsjanusit npn Fu- 
aporparmaecxoms /leno mopcraro Muuuemepemsa: CII. 
1856. S. 


Emis le 12 décembre 1856. 


Tome I. BULLETIN SCIENTIFIQUE N. 25. 


PUBLIÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 
> DE 'SAINT-PÉTERSBOUR G. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées douit vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’un volume est de 5 roubles 
assign. en Russie, et de 1 } écus de Prusse, à l'étranger. On s’abonne, à S4-Pétershourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse 
N. 2, et chez W. GRAEFP, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se 
charge de commandes pour les cab irqur , tt le libraire LEOPOLD VOSS à Leiïpsig, pour l'étranger. 

Le. BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays aù courant des travaux exécutés par l’Académie, et à leur 
transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mémoires lus dans les séances; 2, Notes 
de peu d’étendue in exfenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés , présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scienti- 
fiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur l’état des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie. 
9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie ; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 50. Sur la détermination des nombres transcendants au moyen de l'analyse des proba- 
bilites, Bouxiaxovsxy. — NOTES. 29, Sur un ordre nouvtau de la «lasse des Myriapodes. BRANDT. — 50, Sur un insecte nouveau 
de la famille des charançons, FALDERMANN.— 81. Sur quelques insectes de la Russie. MENETRIES. — CORRESPONDANCE. 4. Zzx- 
trait d'une lettre de M, Si6GREN à M. Frühn! — MÉLANGES. 7. Ædition du livre des évangiles d'Ostromir, — 8. Rapport sur 
Les prix proposés par l'Academie. — CHRONIQUE DU PERSONNEL. — OUVRAGES OFFERTS. Novembre. Décembre. 


EEE RRQ © << | 


EXTRAITS DE MÉMOIRES, longueur du cylindre, et x le rapport de la circon- 
. férence du cercle à son diamètre. 

Qu'on projette un très grand nombre de fois (100000 
fois par exemple) une baguette d'une longueur donnée 
sur la surface d'un triangle régulier, et qu'on dé- 
MÉHAERTHHXS UNCEMB, C. à d. SUR LA DÉ-| signe par P le nombre de rencontres de la baguette 
TERMINATION DES VALEURS APPROXIMATIVES 


DES NOMBRES TRANSCENDANTS AU MOYEN DE| . , ; à 

DE. primera , à-peu-près, par le théorème de Jacques Ber- 
L'ANALYSE DES PROBABILITÉS, PAR M. BOU-|oulli, la mème probabilité que l'expression de z; 
" NIAKOVSKY. 1er mémoire (lu le 9 décembre |on aura donc 


30. © npm10xEHIIT AHAAN3A B5POHTHOCTEÏN KB O- 


UPEY4BAEHIIO IPNBANMREHHPBIXBE BEANUUHBE TPAHC- 


3 À P 
avec le contour du triangle; le quotient ex- 
9 100! 


1836). SVS-rZ—r?(1842V5—4%x) __ P 
X, (a). 7 I? — 100000! 


M. Bouniakovsky détermine; dans ce mémoire, la | d'où l'on trouvera facilement 7. 

probabilité de la rencontre du contour d'ün triangle| Cette méthode peut aussi servir à mesurer des lon- 
régulier avec un cylindre extrêmement mince, que[gueurs dont on aurait besoin. Ainsi, par exemple, 
l'on projette sur la surface du triangle, de manière | Si l'on ne connaissait pas la longueur de la baguette 
que son centre se trouve dans l'intérieur de cette sur- | ‘mployée; et si l'on n'avait pas sous la main les 
face, en supposant que la longueur du cylindre pro- | Moyens de la mesurer directement avec exactitude, 
jeté ne dépasse pas le diamètre du cercle ‘inscrit | 9" la déterminerait par l'équation (a). 

dans le triangle en question. L'auteur trouvé, pour la M: Bouniakovsky se propose de revenir sur cet ob- 


prie dont il!s'agit, l'expression Suivante : jet, ret de résoudre d'autres questions , qui condui- 
qqs suol svs:rL rt (1625 21%) ront à la détermination approximative de transcendan- 
F- xl? À tes plus compliquées que le nombre x. 


dans laquelle L, désigne lecôté du triangle, 2r.la 


—— D — 


SUQIAITAAIOE VITAJIUE 


ynécessaire de partager les Myriapodes en ordres et 


ere ui que suit : 


NOTES. 


29. Kork bn one nov e ee: | dé. 
DES MYRIAPODES ET: SUR | L'ÉTABLISSEMENT: 
DES SECTIONS DE CETTE CLASSE D'ANIMAUX 

TEEN GÉNÉRAL, Par M, JF. BRANDT (ü 
2 décembre 1836). 


1l y a déjà quelques années que j'ai eu l'honneur 


un genre nouveau de Myriapodes très singulier, sous 
le nom de Polyzonium, genre que je proposai alors , 
A cause de la conformation des anneaux du corps, 
comme type de la seconde division de la famillé de 
Glomeridia ou Pentazonia créée récemment par moi. 
Mais des recherches suivies et. encore plus exactes, 
sur la structure de la bouche m'ont porté à croire que 
PRE Dole 
ces dures, parce qu'ils manquent d'organes | propres à 
triturer les aliments, mais qu'ils se nourrissent plutôt 
de substances liquides , qu'ils avalent en: suçant. 


Durant: mon dernier séjour x Berlin (voyez lé N. 21 
p- 168 de de Journal) ; l'obligéance de M. Klug me 
fournit l'occasion d'examiner le Muséum royal si 
riche en Myriapodes. J'y. trouvai, deux espèces, en gé- 
néral très voisines du genre Polyzonium par la confor- 
mation du COrps , mais dans lesquelles les parties de la 
bouche , encore beaucoup plus prononcées comme orga- 
nes propres à sucer, contribuèrent à me confirmer posi- | 
tivement d'existence des Myriapodes suceurs. Il résulte 
de ma découverte que la,division des, Myriapodes , | 
proposée par, Latreille et déjà modifiée par moi, doit 
être changée de nouyeau; car l'absence, ou l'évolution 
d'un, appareil mâsticatoire ! est d'une si haute impor- 
tance. pour la physiologie des animaux, qu'il. doit 
être un des premiers, principes. de classification, prin- 
cipe déjà depuis, long-temps observé avec soin par les 
naturalistes dans, la détermination des. ordres, dés ani- 
maux Hexapodes ou Insectes proprement dits. Envisa- 
gés sous ce rapport, les Polyzonia ne peuvent plus 
former une section des Chilognathes, mais-plutôt con- 
sütuer un ordre tout-à-fait particulier. Je crois donc 


Typhlogen, 


1 sm 


LC LA | PREMUER,O! ‘ 


M istod manducantia ou A AT b. 
1 ! - M. -SECOND ORDRE. 
Pre sugentia ou PE ee er br 
Ge mie cop EL 
Cet ordre, qui répond aux Myriapodes de Latreille, 


peut se subdiviser selon ce célèbre entomologiste en . 


de mentionner, dans un rapport fait à l'Académie, deux, sectiong, on sou:0FATES s ADDEIéS par. Ka Hills, 


À. Chilopoda. 
B. Chilognaiha. 
Les Chilognathes offrent, pour la structure des an. 
neaux du corps, trois 1ypes. très, différents: types que 


[j'ai découverts il y a-six ans, et qui sont indiqués 


dans le VI Tome du Bulleün des naturalistes. de Mos- 


cou, comme familles particulières. Les noms de ces 


me mé 


a. Familia Mn, ou Polydesmata. 
6. Familia Trizonia où Julidea. 
c. Familia Pentazonia-ou Glomeridia. 
IL. SECOND ORDRE, , O 0% 
SE ue it 
Mandibulae et maxillae, nec non labia in probos- 
cidem plus minusve evolutam coalifa. Corpus valde 
elôngatum, angüstum. Corporis media cingula"singula, 
ut in Pentazomis, e  partibus’ quinque composita. 
Les trois. espèces d'animaux encore. médits ; qui 


selon mes recherehes composent cet, ordre; , doivent 


constituer les types de trois genres très distincts 1 


(et que l'on peut distribuer, selon la présence ou l'ab- 


sence des yeux, en deux sections, | Me à et 


lidesdord 


L SECTION. 0976 Tue 

Om, m alt o.pih0 f -G 014 10! 

Oculi parvi, simplices .in! fronte. inter antennas. “1 
spicui, | | 

1. Genre Polyzomium  Nob. | : Di 

Genus Polyzonium: Brandt. Isis, 1834, p.704,0 

Oculi, quatuor, quorum bini, approximati. Capitis 

inferioris faciei pars labio inferiori analoga appendice 

palpiformi quovis latere aucta. Rostrum antennis fere 

duplo brevius, acutum, Antennae geniculatae, 


1 20m 


Species Polysonium germanisum. Nob. 
Habite l'Allemagne. 
2. Genre. Siphonotus. Nob. 

Oculi dué distineti. Appendix palpiformis nulla. 
Rostrum elongatum, apice obtusiusculum, antennis lon- 
gitudine fere aequale. Antennae subrectae , clavatae, 

Species Siphonotus brasiliensis. Nob. 

Mit au Brésil, 

IL SECTION. 
Typhlogena. 
| | Oculi mulli. 
4. Genre Sipho, a. Nob. 

Caputparvum, angustum. Rostrum acutissimum , 
tenuissimum, elongatum, subulatum, subdéflexum, 
aatennas subaequans. Antennac satis elongatäe, sub- 
curvatae, Appendix palpiformis nulla, 

« Species Siphonophora portoricensis Nob. 
De l'ile de Porto-Rico. 


de  — — 


31. NOTICE. SUR ÜN INSECTE NOUVEAU ET NUISIBLE 
DE LA FAMILLE DES CURCUXIONIDES (CHARAN- 
çons), Par F. FALDERMANN, Dr. en phil. 
(présenté le 16 décembre 1836. ) 


Parmi le grand nombre des animaux , surtout des 


insectes , nuisibles à l'homme soit immédiatement soit 
dans ses intérêts , l'on remarque particulièrement plu- 
sieurs “espèces de Cureulionides qui souvent endom- 
magent: considérablement toutes sortes d'arbres et 
peuvent ; par conséquent; être rangés entre les plus 
anciens fléaux de l'humanité, C'est ainsi qu'au prin- 
temps passé ; j'ai reçu des serres fruitières du’jardin 
impérial de Tsarskoïé Selo un petit insecte gris qu'on 
ny avdit jarhais remarqué antérieurement et qui, ré- 
pandu.en quantité innombrable sur les pêchers, ron- 
grait, jusqu'à l'aubier , l'écorce des jeunes pousses dé 
ceshespalers ; de manière que, peu à peu, un grand 
nombre de ‘branches se desséchèrent: Dès que le jour 
paraissait} riéest insedles savaient se cachet, de facon 
que ; pour mettre quelque borne à leur dévastation , 
on futrobligér de ‘leur’ five la chasse à la lumière 
péndant la quit. | 


Ainsi que je l'ai déjà dit, ces petits {êtres si vo- 
races n'avaient jamais été remarqués jusqu'alors ÿ ‘il 
est par conséquent à présumer que c'est avec la terre 
fraiche prise dans les champs ou dans les bois pour 
la culture des pêchers, que leurs oeufs ‘ont été ap- 
portés dans les serres où; grâce à une température 
et à une nourriture également favorables, ils ‘ont 
pu'se développer dans une aussi immense quantité et 


{d'autant plus à leur ‘aise que , dans leur nouvelle de- 


meure ils n'ont sans doute pas trouvé d'hôtes enclins 
à leur fairé la chasse , ainsi que cela arrive dans la 
nature libre où, très fréquemment, les animaux des 
plus puissants trouvent tout près d'eux leur ennemi 
naturel. La larve de ce charançon vit dans la terre, 
mais il paraît que , jusqu'à présent, on n'a pas re- 
marqué qu'il y cause aucun dommage. 

D'après mes recherches les plus exactes ; dans les- 
quelles je me suis aidé principalement de l'ouvrage 
qu'un des entomologistes les plus distingués de notre 
époque ; M. le conseiller de commercé C.-J. Schôün- 
herr vient de publier sur la famille si nombreuse 
des Curculionides (Genera et Species Curculionidum , 
cum Synonyma hujus Kamiliae ec. Parisüis 1836), j'ai 
lieu de croire que mon insecte est nouveau pour la 
science, €. à. d. que, jusqu'aujourd'hui, il n'a été ni 
connu ni décrits —: Je m'en suis procuré plusieurs 
centaines d'exemplaires vivants et j'en donne iei une 
description détaillée ; après les avoir examinés avec 
la plus scrupuleuse attention, 

C'est à mon ami M. Marquardt, jardinier de la 
cour impériale à Tsarskoïé Selo, que je suis redevable 
des renseignements consignés dans cette notice; en 
donnant son nom à l'insecte nouveau , je me fais un 
plaisir. de lui offrir un témoignage de ma reconnais- 
sance ainsi que de mon estime et de mon amitié. 

OtrornyAcHUS MARQUABRDTH mihr, 

Nigro-fuscus, opacus ; thorace -oblongo ; confertim 
tuberculato, läteribns ampliato-püulvinato ; elytris ob- 
longo.- ovatis, obsolete sulcatis, sulcis concinne ocel- 
lato-punctatis squamulis flavis fuscisque dense: adsper- 
sis drroratis ; : pédibus brunneis. | 

Longit. sine rostro 24-53 lin. Lat. 14-13 din. 

Otiorhyncho picipedi Fabr, proximus et haud absi- 

milis, sed major et praesertim longior ; rostro cras+ 


L 


180 


siori , pterygia apicalia magis divaricata ; antennaram 
articalo primo longiore sapiceque magis clavato ;  tho- 
race longiore, distinctius et remotius tuberculato', 
lateribus minus rotundato ; elytris longioribns basi et 
postice plerumque magis attenuatis, nec non supra 
laevioribus et evidentius ocellato - punctatis praecipue 
diversus et faciliter distinguendus. 

Caput crassum , convexum , nigro-fuseum , minutis- 
sime crebre punctulatum, summo vertice laeve, ‘an- 
trorsum parce, setosum et squamulis flavis vel aureis 
adspersam; frons deplanata, rarius punctata, canali- 
cula angustissima nec profunda inter oculos longitu- 
dinaliter instructa ; oculi modice prominuli, rotundati, 
aterrimi; rostrum capite vix longius, crassum, angu- 
latum , apice dilatatum, ibique late et profunde emar- 
ginatum, supra ad apicem late impressum et dense 
exarato-punctatum ; inter antennas transversim leviter 
incrassatum ibique utrinque acute carinatum; pilis 
nonnullis rigidis longis dispersis ; canalicula antenna- 

- lis valde profunda , ad oculum extensa. Antennae in- 
tra apicem rostri utrinque insertae, fractae ; nigro- 
fuscae, thoracis basin paullo superantes , crassiusculae, 
sat dense pallido-pilosae ; articulo primo longissimo , 
apicem versus gradatim incrassato vel clavato, ubique 
crebre exarato-punctato ; ultimis quatuor valde coarc- 
tatis, fuscis, clavam oblongo-ovatam apice acutam 
conformantibus. Thorax latitudine evidenter longior , 
nigro-fuscus, antice posticeque angustatus, basi obtuse 
rotundatus, subtilissime reflexo-marginatus , margine 
ipso Jeviter erenulato;  lateribus in medio ampliato- 
rotundätus , pulvinatus, apice truncatus, in medio 
tenuiter sinuatus, dorso modice convexus, concinne 
sat dense tuberculatus; tuberculis in medio dorsi ma- 
joribus , magis elevatis, supra obtusis ; glabris , niti- 
dis , interdum seriatim collocatis , latera versus multo 
minoribus sed densius adspersis; interstitiis puncta- 
tis, dense praesertim utrinque flavo-squamulosis ; prae- 
terea canalicula dorsali obsoleta, nec basin, nec apicem 
atlingente instructus. Scutellum minutissimum ; valde 
retractum, sub-triangulare, glabrum, nigro-fuscum, 
obsoletissime at dense punctulatum. Elytra oblongo- 
ovata, basi conjunctim late et profunde emarginata , 
ibique thoracis basi paullo latiora , illoque plus triplo 
longiora, dein mox pone basin subito dilatata, late- 


ribus in medio modice rotundatis, pulvinatis ; postice 
attenuata, apice ipso truncata, conjunctim| leviter émar- 
ginala, supra parum convéxa, antice fere plana ; pos- 
tice valde declivia, ubique late, sed obsolete sulcata, 
nigro-fusca, opaca, pilis rigidis obliquis fuscis /sat! 
dense obsita tota, squamulis rotundatis coriaceis fuscis. 
et pallidis sub - fasciatim adspersa, unde irrorata; in 
sulcis fundo punctis magnis distincte .ocellatis remote 
impressis ; interstitiis vix elevatis, remote tubercula- 
is, antice et postice modo granulatis, sub - rugosis ; 
tuberculis dorsalibus sat elevatis, nitidis. Corpus sub- 
tus obscure fuscum , sub-nitidum, vage minute punc- 
tulatum , in ventris medio nonnihil impressum ibique 
obsolete transversim rugulosum, latera versus squa- 
mulis nonnullis rotundatis, flavis vage adspersum, un- 
dique pilis breviusculis prostratis, flavis pârce vesti- 
tum ; segmento!anali densissime at minute granulato , 
nec non densius piloso. Pedes. validi ‘sat dense rüde 
punctati, sub-scabrosi, brunnei, parum nitidi, pilis 
flavis obducti ; femoribus elavatis, omnibus intra api- 
cem intus profunde impressis et denticulo minute in- 
terne mumitis; tarsis valde dilatatis, subtus densis- 
simé falvo-spongiosis. 


30. SUR QUELQUES INSECTES DE LA RUSSIE} PAR 
M. MÉNÉTRIÉS (lu le 16 décembre 1836). 


Malgré l'opinion que j'ai manifestée ailleurs.sur les 
difficultés que font éprouver aux entomologues ces: des- 
criptions peu étendues et publiées dans un grand; 
nombre d'Actes ou Mémoires de Sociétés savantes; 
je me vois en quelque sorte forcé de publier par dé- 
cades les diagnoses d'insectes de l'empire Russe que 
possède l’Académie , attendu que les doubles des es- 
pèces nouvelles qu'elle à sont envoyés à l'étranger ;! 
et bien qu'on leur ait assigné des dénominations; äl 
pourrait arriver cependant que des entomologistes : 
russes répandissent les mêmes espèces sous d'aulres: 
noms ; source de confusion pour la synonimie. 

Plus tard, je livrerai une description détaillée de 
ces insectes , et tâcherai de rassembler au moins plu-» 
sieurs décades, afin d'offrir réunis le plus igrands 


181 


nombre possible de matériaux relatifs au complément 
de la Faune russe. 


1, 


2 


LA 


PREMIÈRE DÉCADE. 
Chlaenius Sischukini Nob. 

Capite viridi-aeneo ; thorace cupreo, punctato; 
elytris obscure-aeneis rufo - tomentosis , striatis , 
interstiliis rugoso-granulatis; antennarum articulo 
primo, femoribus tibiisque ferrugineis, tarsis ni- 
gris. 

Il est à-peu-près de la taille du C4. holose- 
riceus, Fab, avec lequel il ressemble ; et nous a 
été envoyé dIrkoutsk par M.Stschoukine, direc- 
teur des écoles de cette ville. 
Sphodrus-subcostatus Nob. : 

Apterus, niger nitidus ; thorace sub-cordato ; 
elytris oblongo - ovatis, profunde striatis, striis 
impunctatis , interstitiis sub-convexis. 

Il atteint presque la taille du Sp. longicollis 
Stev., mais il est un peu plus large; d'Irkoutsk, 
Anomala oleaginea Nob. 

Viridi - aenea, sublus cuprescens ; capite tho- 
raceque crebre punctatis ; elytris utrinque bisul- 
catis, punctis minutis semicircularibus sub-rugu- 
losis impressis. 

Cette jolie espèce qui est un peu plus grande 
que l'Æ. holosericea Fab. nous a également été 
envoyée d'Irkoutsk par M. Stschoukine, 
Anatolica (*) corpulenta Nob. 

Atra, nilidula, confertim punctata; thorace sub- 
tansverso, basi sinuatim impresso; elytris in- 
flato-ovatis modice convexis fere rugulosis. 

Elle est à-peu-près de la grandeur de la Zen- 
lyria impressa, Fisch., mais de forme plus ra- 
courcie. D'Irkoutsk. 

Analolica typonota Nob. 

Atra nitida; thorace sub-elongato, basi si- 
nuitim sub - impresso , crebre punctato ; elytris 
breviter ovatis , dorso excavatis, obsolete muri- 
calo-punctatis. 

Cette espèce ressemble un peu à la Tentyria 
thoracica, Fisch., mais le corselet est plus alongé. 


D'Irkoutsk. 


voyage de Kolzebue), 5e livr, pag. 7. — Co/poscelis, Solier, Dej. 


| (*) G. Anatolica, Eschscholtz Zoologischer Atlas elc. (du second 


6. 


Melanesthes aluiaceus Nob. 

Sub-ovatus, niger, opacus , alutaceus ; thorace 
transverso, crebre punctato, lateribus deplana- 
tis, reflexis ; elytris subtilissime granulatis, sub- 
sulcatis. 

Il est à-peu-près de la taille du Me. sibiricus 
Fald. (Opatrum sibiricum Fald. Bullet. de la Soc. 
des Natur. de Moscou ,. T, VI, P. 55, PL II. 
fig. 3.) 

Des montagnes de l'Altaï et d'Irkoutsk. 
Chrysomela dimidiata Nob. 

Breviter ovata, convexa, nigro-picea ; thoracis 
margine incrassato; elytris postice dimidiato-ru- 
fescentibus , punctato-striatis, interstitiis irregu- 
lariter punctulatis. 

De la taille de la €. /urida. 
D'Irkoutsk. 


Cryptocephalus pustulipes Nob. 

Punctatus niger; thoracis margine antico 
basi maculisque duabus oblongis flavis ; elytris 
rubris , punctis tribus in singulo nigris; femori- 
bus quatuor posterioribus macula flava notatis. 

Il est à - peu - près de la taille et de la forme 
du C. 6:punctatus Fab. 
D'Irkoutsk. 


Cryptocephalus congener Nob. 

Punctatus niger ; thorace rubro, punctis qua- 
tuor margineque postico migris; elytris pallide- 
rubris, basi luteo-marginatis, ‘maculis duabus in 
singulo suturaque atris ; antennarum articulis 2, 
3, et 4 flavis. 

De la taillle et de la patrie du précédant, 


10. Cryplocephalus alni Nob. 


Niger; thorace gibbo, punctulato, margine antico 
lateribusque flavis; elytris profunde punctatis, 
rubris, maculis duabus in singulo nigris; an- 
tennarum articulis 2, et 3. flavis. 

Il est de la taille du €. Zipunctaius Fab., 
auquel il ressemble. 


D'Irkoutsk. 


CORRESPONDANCE 


4 Exrraïr D'une Levrre De M, Siücrex À M. Fhiax. 
(Lu le 13 janvier 1857). 


Simpheropol, den 26. November :1886. 


— Was meine literärischen Beschäfigungen anbetrifft, 
so habe ich in diesem Sommer, neben den Bädern, 
recht Aeissig Orientaliséhe Sprachen, besonders aber 
Türkisch und Tatarisch,. ’studiert, und da ich be. 
sonders, bei. künstlichem Lichte meine Augen scho- 
nen mussle, so.dienten die im Herbste immer län- 
gr werdenden Abende zum geistigen Wiederkäuen 
des am Tage Erlernten und zum Meditiren darüber. 
So konnten meine Studien, beï allen traurigen, hem- 
menden Umständen , dennoch feste Wurzeln schla- 
gen, und bei meinen Meditationen bin ich zu interes- 
santen Resultaten gelangt, deren gehôrige Auseinander- 
setzung nach meiner, wills Gott, glücklichen, Wieder- 
kunft, für die vergleichende Sprachforschung und Vôül- 
kerkunde, wie’ ich hoffe, nicht ohne Nutzen bleiben 
wird. — Meinen Aufenthalt hier in Simpheropol habe 
ich zur ferneren Orieritirung über dieses Gouvernement 
und zur Vorbereitung auf die Rückkehr nach dem Kau- 
kasus ebenfalls bestens zu benutzen gesucht, wozu ich 
keine günstigere Gelegenheit in der Welt haben konnte, 
als die mir zu Theil gewordene durch die gastfreundli- 
che Aufnahme in das Haus meines gelehrten Landsman- 
nes, des yrürdigen Staatsrathes von Stewen, der mir 
mit der zuvorkommendsten, ächt wissenschaftlichen ed- 
len Liberalität seine reichhaltisen Sammlungen über den 
Kaukasüs in ‘meinen Fächern zum freien Gebrauche 
nicht allein jetzt, sondern auch in der Folgezeit üiber- 
lassen hat, mit-der eben so edlen Bedingunig, in dem 
Falle, dass ich etwa durch unglückliche Ums!ände mich 
selbst ausser Stande sehen sollte sie zu benuizen, das 
Wichtisste davon, zum Gébrauch für Andére in der Zu- 
kunft, dér'Akademie der Wissenischafien zu äbermachen. 
— Nach'méiner Zurückkunft von der Südküste hierher 
habe ich nur eine kleine Excursion nath! Baghischi- 
sara) gemacht, theils um die berühmte ehemalige Re- 
sidenz der Krimmschen Chane und deren Merkwürdig- 
keïten zu sehen, theils aber und hauptsächlich, um 
mich in jenem angeblichen Hauptsitze der tatarischen 
Gelehrsamkeit nach älteren historischen Handschriften zu 
crkundigen und, im glücklichsten Falle, solche zu acqui- 
riren. JIndess habe ich nur ein einziges MS, der Art 


anksufen kônnen, nämlich Joe Qli ef castle 


SL LL és Cbekanntlich der 5te von den,Krimmschen 
Chanen von 1535 bis 1559) Es, von circa 17 Bo- 
gen. Alles Andere, was:ich dort zur Ansicht.bekam, 
bezog sich auf die Religion, .oder war belletristischen 
Inhalts ohne allen geschichilichen Werth, dabei defect 
und zerrissen. Ein Tarich über Tschingis-Chän, vielleicht 
dem von Chälfin in Kasan 1822 edirtéen ähnlich, ver- 
sprach man mir hierher nachzusenden, vwenn der da- 
mals abwresende Eisenthümer es abtreten würde; wahr- 
scheinlich hat ler es aber nicht thun wollen, da man 
nichts geschickt hat: Auch hier habe ich vergeblich 
nach historischen Handschrifien gefragt, obgleich, Ge- 
rüchten nach, sogar ausführlichere lokale Tarich's sich 
noch in der Krimm befinden dürften, mit denen aber 
die tatarischen Eigenthümer äusserst zurtickhalténd sind, 
so dass es nicht leicht ist, solche einmal zur Ansicht 
zu bekommen. Ich werde indéss nicht ermangeln; auch 
noch ferner mich nach dergsleichen Sachen auf, meiner 
in den nächsten Tagen anzutretenden Reise, nach dem 
Kaukasus zu erkundigen, die ieh mich entschlossen habe, 
nicht, wie hieher, über Taman und längs dem Kuban, 
zu machen, wo die Passage zu dieser Jahreszeit wregen 
der nahen Nachbarschaft der Tscherkessen besonders 
gefährlich ist, sondern um den Asowschen See über 
Marjupol, Taganrog und Tscherkask, wo ich denn auch 
Gelegeuheit finden werde, im Zusammenhange mit mei- 
nen bisherigen tatarischen Siudien, mit den Nogajern 
und ïhrem stark abweichenden Dialekte bekannt zu 
werden. — Um bei der, in dieser äusserst schmuizigen 
und unangenehmen Jahreszeit bescherlichen Reise 
mein Gepäck in etwas zu erleichtern, sende ich hier- 
bei ein Kästchen ab mit verschiedenen theils bisher mit- 
gehabten, fheïls hier erworbenen und gesammelten Bü- 
chern und Papieren, die ich sämumtlich bis zu meiner 
Wiedéerkunft gütigst aufzubewahren bitte, mit Aus- 
handschrifilichen Tagebuchs. von Rei- 
welches 


nahme eines 
neggs über seinen Aufenthalt in der Türkei, 
Ew-. Excellenz ganz oben im Kasten finden werden, 
und von meinem verehrten Wirthe, dem Hrn. Staats- 
rath von Stewen zum Geschenk für die Akademie 
beslimmt ist. Derselbe hat mir noch drei merkwürdige 
Actenstücke in Bezug auf Klaproth's Aufenthalt in Ti- 
flis und in Grusien mitgetheilt, welche ich meiner Seits 
für Pflicht erachte, beiliegend durch Ew. Excellenz 
der Akademie zum beliebigen Gebrauche zu übersenden. 
Sie werfen éin neues Licht auf das eigentliche bisher: 
unbekannte Wesen und Wirken jenes in aller Art Char- 


N 2 
1 


185 


latanerie meisterhaften Gelehrten;, undemachen es sehr 


wahrscheinlich, dass er, wenn_wvielleicht nicht alle, 
doch die meisten verschiedenen Excursionen, die er 
laut'seiner Reisebeschreïbung von Tiflis aus unternommen 
haben will, re ips@ gar nicht gemacht, sondern nur 
nach freniden mündlichen oder schrifilichen Nachrich- 
ten und Papieren zusammengeschrieben und mithin in 
Bezug auf sich selbst erlogen habe; 50 wie ich schon 
im vorigen Winter in Tiflis auch von der Khproth. 
schen Beschreibung des Kuban-Flusses und der an derm- 
selben wohnenden Véëlkerschaften (Voyage au mont Caucase. 
T. I. Chapitre IX. — in der älteren deutschen Ausgabe, 
22. Kapitel, p.187 ff.) grüsstentheils und besonders von 
p+ 206 bis zu Ende unter den, im Archive dés General- 
Stabes aufbewahrten älteren Papieren zufälliger Weise das 
eigentliche Original wiéderfand, aus welchem Klaproth 
ganz wôrtlich seine Nôtizen übersetzt hat, ohne seiner 
eigentlichen Quelle auch nur mit einer Sÿlbe zu geden- 
Ken, 4 beau mentir, ‘qui vient de loin! vwäre also in Be- 
zug auf den Verfasser das passende Motto der Klap- 
rothschen Reise nach dem Kaukasus und Georgien. 


ee Q— — 


MEÉLANGES. 


6. EpiTIôN DU LIVRE DES ÉVANGILES D'OSTROMIR, 


M. Tchertkoff, auteur d'un ouvrage de numismatique 
russe qui, en 1855, remporta un prix Démidoff, avait 
laissé ce prix à la disposition de l'Académie dans le’ dé. 
sin Ce le: voir -employé-à la publication de quelque chro: 
nique ou d'un: autre! oüvrige remarquable d'un’ intérêt 
nationa)]. 

Sur la proposition de M. Krug, l'Académie! s'est dé- 
diéé, dans sa séance du 9 décembre, d'allouer cette 
somme à/l'édition d'un livre des évangiles, écrit à Nov- 
gorod, en 1057, à l'usage d'Ostromir;” lieutenant du 
Grand + Prince Iziaslav Yaroslavitch. Ici, ‘comme à l'é- 
langer, on avait désiré, depuis longtemps, de voir pu- 
blié cet antique monument de la langue slave, écrit en 
caractères eyrilliques. Feu le Comte Roumiantsoff avait 
déjà fait graver, à cet-.elfet, plus de 70 caractères qui 
né sont plus-en usage dans l'écriture slavonne d'aujour- 
d'hui, lorsque sa mort fit échouer cette belle entreprise. 


Les matrices de ces caractèrés se trouvent actuellement 


entre les mains de M. Käüppen qui, dès qu'il eut con 
naissance de l'intention de l'Académie, s'est empressé de 
les mettre à sa disposition. Un autre de nos membres 
correspondants, M. Vostokoff, connaisseur consommé 


de. la langue slave et auteur d'une grammaire | de cette 
langue à laquelle l'ancien manuwcrit, dont nous, parlons, 
lui a fourni les matériaux, travaille dans cermoment à 
la rédaction d'un dictionnaire slave qui doit contenir 
tous les mots et locutions que l'on rencontre, dans le Ji: 
vre: des évangiles d'Ostromir, — C'est ce. même savant, 
M. Vostokoff, qui a bien voulu.se charger aussi de soi 
gner l'édition du, précieux document en question, 


7. Rarpont SUR LES PRIX PROPOSÉS PAR L'ACADÉMIE, 


Nous extrayons du compte rendu, de l'Académie pour 
l'année, 4856: le rapport suivant: 

En 1851, l'Académie avait proposé, pour sujet de son 
prix de mathématiques, la’ question de déterminer le 
mouvement de l'océan, ‘en considérant toutes les forces 
dont l'influence peut être sensible; et de comparer à 
l'observation, les hauteurs des marées et les instants de 
leur arrivée, déduits de la théorie. — Lorsque, à l'ex- 
piration du terme du concours, en août 1853, aucun 
mémoire n'était parvenu à l'Académie, «et; qu'il y avait 
lieu de supposer que, peut-être, l'espace de deux ans 
n'avait pas été suffisant pour répondre à la question, le 
terme du concours fut prorogé jusqu'au 1 août 1856. 
Cette fois-ci, l'Académie a reçu un mémoire de con- 
cours, écrit en allemand, et ayant pour épigräphe: ,,Es 
geht aus vielen Thatsachen hervor, dass zwi- 
schen der Erde und dem Monde eine schwache 
electrische Wechselwirkung statt findet.“ Or 
comme l'auteur de ce mémoire, loin de donner à la 
théorie mathématique du phénomène en question les dé- 
veloppements exigés par le programme de l'Académie, 
s'applique au contraire à réfuter la théorie admise et à 
lui substituer une autre, basée sur une prétendue action 
électrique qui, selon lui existe entre la terre et la lune, 
— l'Académie ne peut point considérer son travail 
comme satisfaisant aux conditions du programme, de 
sorté que, si même cette nouvelle théorie se trouvait 
être mieux motivée qu'elle ne l'est en effet, le prix de- 
vrait toujours lui être refusé. C'est donc à regret que 
l'Acadénrie se voit obligée de retirer ce prix. 

En 1833, l'Académie avait proposé au concours des 
savants et pour sujet de son prix d'histoire naturelle, 
des recherches accompagnées de dessins exacts et dé- 
taillés, et relatives aux divers degrés de développement 
des nerfs animaux sans vertèbres, 
Cetie question, restée sans réponse, est remise au con” 
cours jusqu'au 1 (13) août 1858. 


intestinaux chez les 


Enfin l'Académie propose, au concours de 1839,un prix 
de cent cinquante ducats de Hollande qui sera 
délivré à l'auteur du meilleur ouvrage Sur Les dialectes de 
la langue grecque. Elle désire, dans cet ouvrage, voir 
réunies et disposées systématiquement toutes les données 
qui se rapportent à cette branche des études philologi- 
ques, et qui doivent être puisées aux sources mêmes, 
reproduites avec une exactitude diplomatique, et soi- 
gneusement séparées de toutes considérations fondées 
sur de simples conjectures, afin de ne point perdre de 
vue le but essentiel d'un pareil travail, savoir celui d'é- 
claircir par là, autant que faire se peut, l'état originaire 
de la langue hellénique, — Les savants, qui voudraient 
concourir à ces deux prix, sont priés d'adresser leurs 
ouvrages anonymes, avant le 1 (13) août des années in- 
diquées, au Secrétaire perpétuel de l'Académie, et 
d'y joindre des billets cachetés, portant, en dehors, la de- 
vise du mémoire, et en dedans, le nom, le titre et le 
lieu du séjour de l'auteur. Le programme détaillé du prix 
de philologie sera publié incessamment; celui du prix 
de zoologie se trouve dans le Recueil des actes de la 
séance publique de 1853 (St. Pétersb, 1834). 


CHRONIQUE DU PERSONNEL. 


Memgres DÉCÉDÉS: En novembre, à Ekenäs en Fin- 
lande, l'Assesseur de collège Arved-David Ilummel, mem- 
bre correspondant, et le 7 décembre, à Dorpat, le Con- 
seiller d'état Bartels, professeur de mathématiques à l'u- 
niversité de cette ville, membre correspondant. 


NouvELLEs RÉCEPTIONS : Le 29 décembre ont été élus 
membres honoraires : M. l'Aide-de-camp-général Comte 
Charles de Toll, directeur en chef des voies de commu- 
nication-et des édifices publics ; M. l'Aide-de-camp-géné- 
ral Baron Grégoire de Rosen, commandant en chef de 
la Géorgie. et M. le Baron de Barante, membre de l'In- 
stitut et Ambassadeur de France près S. M. l'Emres- 
REUR ; — membres correspondants : MM. Sturm et Melloni 
à Paris, M, Klug à Berlin, M. Purkinje à Breslau et M. 
le Baron Chaudoir à St-Pétersbourg. 


184 


OUVRAGES OFFERTS. 


NovEmBrE. 

CLXLVI. Histoire des maladies observées à la Mur 
armée française pendant les campagnes de, Russie en 
1812 et d'Allemagne en 1813, par J. M. L. de Kirck- 
hove dit de Kirckhoff — troisième édition. Anvers 1856. 
8. CLXLVII. 26 Disserlations de l'université Grand- 
Ducale de Jena. CLXLVIIL. Voyage autour du monde, 
exécuté par ordre de Sa Majesté l'Empereur Nicozas I, 
sur la corvette le Séniavine dans les années 1826-1829, 
par Frédéric Lütke. Paris 1835-1856. III. 8. et atlas in- 
fol. CLXLIX. Catalogus librerum impressorum, quibus 
bibliotheca regia publica Universitatis litterariae Vralisla- 
viensis anno 1855 aucta est, Vratislaviae. 4. CC. Monroas- 
cKkaa xpHCmomamia majauuas À. Ilonopsws., Kasames 
1836. 8. 10 sxsewnr. CCI. Tloysemexsusix cA0Ba , rOBO- 
pezsxa Kocmpoxcraro co6opa Ilpomoiepeexs Aauin- 
aoms l'pysxesmws. Mocrsa 1856. 8. 2 V. CCII. Xpoxo- 
xormuecxoe o6ospbmie mcmopinx Hosopocciiïcraro Kkpaa 
1751-1823. Ojxecca 1856. 8. CCIIL. l'emepaxsnax Kkapma 
oms Kiesa no psrt Axf$npy 40 Ouakosa w no cmenx 
ao Asosa. CCIV. O neGecusixE Kapmtax5 , KOMOPHIXE 
cocmagiemie mpegnpuuamo Bepauncrow Akayjemien 
Hayxs Cou. K. Knoppe. Hnxcxiess 1836, 8. CC V. Xpo- 
HONeMPHYECKAA 9RCNEAHNIA NPONSseJenHaA no brico- 
sañmemy E. JL. B. nosextuiw 25 1855 roy nor Ha- 
aascmBoms l'enepars -/leñmenamma Iy6epma. C. I16. 
1836. &. 


Lg 


DÉcENBRE. 
CCVI. Phytographie médicale, ornée de figures co- 
loriées de grandeur naturelle — — par Joseph Ro- 


ques. Paris 1821. 11. 4  CCVII Medical and physi- 
cal researches; or original memoirs in medicine, surge- 
rÿ, physiology, geology, zoolozy, and comparative 
anatomy — by R. Harlan. Philad. 1855. 8. CCVIII. 
Annals of the Lyceum of natural history of New.York. 
April 4836. New-York 1856. 8 CCIX. Bibliotheca 
Sanscrita, Literatur der Sanuskrit-Sprache von Friedrich 
Adelung.— Zweïte durchaus verbesserte und vermehrté 
Ausgabe. St, P. 1857, 8. CCX. Recherches sur les osse- 
mens fossiles de la Russie. I. Sur le gryphus antiquitatis 
des naturalistes allemands par G. Fischer de Wa!dheim. 
Moscou 1856. 4, CCXI. Ausführliches System der Ma- 
schinenkunde mit speciellen Anvrendungen bei mannich- 
faltigen Gegenständen der Industrie für die Praktiker 
bearbeitet von Karl Christian von Langsdorf, Heidelberg 
und Leipzig 1826-1828. IT, in 1v V da 4. Atlas Que, fol. 


Emis le 19 janvier 1837. 


Tome I. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIÉ p 


AR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


D E 


SAINT - PÉTERSBOURG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’un volume est de 5 roubles 
assign. en Russie, et de { À écus de Prusse, à l'étranger. On s'abonne, à Sf.-Pétershourg, au Comité aëministratif de l'Académie;,: place de la Bourse 
N:2} et chèz W, GRAEFF ;ulibraire , commissionnaire de l'Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se 
charge de commandes pour les provinces , et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipsig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécntés par l’Académie , ’et à leur 


transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. 


Extraits des mémoires lus dans les séances; 2. Notes 


de peu d'étendue én extenso; 3, Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés , présentés à l’Académie par divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages srienti- 


fiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. 


Ouvrages offerts et notices sur l'état des musées; 8. Chronique du personnel de: l’Académie. 


9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. NOTES. 52. Remarques sur quelques modifications dans l'arrangement de l'ordre des Acalëéphes discophores ou vm- 


brellifères. Bnanor, 1 REMARQUE BIBLIOGRAPHIQUE. 


OUVRAGES OFFERTS. Decembre, 


— MÉLANGES. 8. Zète fossile du Rhinoceros tichorinus, — 


NOTES. 


32. REMARQUES SUR QUELQUES MODIFICATIONS DANS 
L'ARRANGEMENT DE L'ORDRE DES ACALÈPHES 


DISCOPHORES OÙ OMBRELTIFÈRES, PAR M. 


BRANDT (lu le 25 décembre 1856). 


Quoique j'aie déjà indiqué et constamment carac- 
térisé dans mon, Prodrome (*) les espèces et les gen- 
res nouveaux des Acalèphes discophores découverts 
par feu notre collègue M. Mertens dans son voyage 
autour du monde , la publication: des descriptions dé- 
taillées de ces Acalèphes , dont! je m'occupe à pré- 
sent , m'a engagé de faire une nouvelle révision de 
doutes les espèces et de tous les genres décrits jus- 
qu'ici , afin d'être à même de définir encore plus ex- 
actement les relations qu'offrent les espèces nouvelles 


avec les formes déjà connues D'après mes- recherches 
ét — 


om — 
animalium, ab-H. Mertensio in orbis 
ferrarum cireumnavigatione observatorum auct. J. Fr, Brandt Fasc. I. 
“ans le Recueil des Actes de la séance publique de l'Acidémie Tm- 
périale ‘des ISéiences/ de SUPtersbourg/'tonue! le 29) décembre 1854. 
Ste Pétersbourg/1835..4, / mais! dont se vendent aussildes exem- 
plaires tirés à part. ; 


1 (%) : Prodromus descriptionis 


j'ai cru nécessaire, pour caractériser strictement les 
genres ét les ‘divisions des genres en général, de 
proposer plusieurs genres et sous - genres nouveaux, 
Ce sont les résultats de ces recherches que j'ai l'hon- 
neur d'offrir à présent à l'Académie, 

En général j'ai conservé dans cette révision, comme 
dans le prodrome , les principes de classification éta: 
blis par feu M. Eschscholtz, parce qu'ils me paraissent 
les plus conformes à la marche que la nature semble 
avoir suivie dans l'évolution des animaux en question; 
Néanmoins les progrès des sciences apporteront des 
modifications -et, en effet , les découvertes de feu M. 
Mertens dont j'ai communiqué les résultats dans mon 
prodrome , en ont déjà amené plusieurs.  L'introduc- 
tion d'une assez grande quantité d'Acalèphes disco- 
phores décrites dans divers ouvrages après la publi- 
cation de l'excellent système des Acalèphes de feu 
notre compatriote , ainsi que celle de quelques for- 
mes déjà connues avant lui, mais qu'on cherche en- 
vain dans cet ouvrage, exigent des modifications nou- 
velles. En outre, une étude spéciale montre qu'il 
existe quelques espèces dans son travail auxquelles une 
autre place semblerait mieux convenir que celle qu'el- 
les occupent dans son système. 


186 KT 


Les recherches que je communique ici ne sont-fon-{ quoique les subdivisions de la famille proposée par 


dées, il est vrai, que sur les relations d’autres na- 
türalistes ; mais. les zoologues de tous les temps n'ont 
ils pas proposé des divisions selon les descriptions et 


les dessins donnés par leurs prédécesseurs ? Le grand 


réformateur même de la partie systématique de l'his- 
toire naturelle, n'a-t-il pas basé un nombre considé- 
rable de ses coupes génériques sur des renseignements 
étrangers ? Il: me paraît, ces exemples doivent suffir 
pour m'excuser, si j'ose proposer quelques change- 
ments dans la classification en forme de subdivisions 
des familles, ou de genres où sous-genres nouveaux 
comme résultats d'études spéciales et comparatives, 
fondées sur des renseignements et des dessins fournis 
par d'autres observateurs. 


Pour donner une idée plus complète de ces chan- 
gements , le plus commode sera d'en faire une énu- 
mération dans chaque famille établie par M. Esch- 
scholtz. Maïs quant à la suite des familles elles-mé- 
més, je choisirai l'ordre que j'ai suivi dans Je Pro- 
drome plutôt que la méthode d'arrangement de M. 
Eschscholtz; parce qu'il me paraît promettre non seu- 
lement un arrangement plus naturel des familles entre 
elles, mais semble aussi mieux indiquer leurs rapports 
avec les autres divisions générales des Acalèphes, no- 
lamment avec les Béroïdées ou Ciénophores et les 
Physophores. Je commencerai donc par les familles 
qui offrent un rapport sensible avec les Béroïdées ; 
ce sont, sans contredit, les Monostomes ; et je ‘ter- 
minerai par les Polystomes et les Astomes. 


IL. Drscopnores MoNosToMEs,. 
1. Famille des Océanides. 


Les changements à effectuer dans la famille des 
Océanides qui, par la forme et la construction de la 
bouche, semblent offrir, parmi les autres Discophores, 
la plus grande affinité avec les Béroïdées , se fondent 
sur l'introduction de neuf genres, dont deux (Aglaura 
et Carybdea) étaient décrits avant la publication de 
Fouvrage de M. Eschscholtz , trois (Bursarius Less. , 
Circe Mert., Conis Nob.) après, et quatre autres 
(Octochila, Rathkia, Saccophora et Heterobrachia) 
établis récemment par moi. L'énumération des genres 
suivi par Eschscholtz se modifie ainsi qu'il suit, 


lui restent les mêmes. 
A. Tentacula in margine. 


I. Tentäcula in disco nulla. 
a. Os simplex vel labiatum , labiis lobatis vel 
brachiatis. 
æ Discus intra excavatus. 
* Tentacula basi parum crassiora. 
1. Gen. Bursarius Lesson Duperrey 
Voyage Zoophyt. n. 14. fig. 3. 
2. Gen. Caryÿbdea Peron et Les, 
3. Gen. Octochila Nob. (Nov. gen.) 
4. Gen. Aglaura Peron et Les. 
5. Gen. Rathkia Nob. (Nov. gen.) 
6. Gen. Circe Mert, Brandt Prodrom. 
descr. ‘anim. 
7. Gen. Conis Nob. Prodrom. 
8. Gen. Oceania Peron et Les. 
9. Gen. Callirhoe Peron et Les. 
* Tentacula basi inflata. 
10. Gen. Thaumantias Eschsch. 
P. Discus infra in conum productus. 
11. Gén. Tima Eschsch. 
12: Gen, Saccophora Nob.. (Nov. gen.) 
b. Os brachis capitatis obsessum.. 
13. Gen. Cytacis Eschsch. 


IL. Tentacula in disco. 
14. Gen. Melicertum Eschsch. 


B. Tentacula nulla, 
15. Gen: Phorcynia Eschsch, 
16. Héterobrachia Nob. (Nov. gen.} 
Comme je n'ai point l'intention de livrer ici une 
caractéristique complète des genres ét des espèces,, 
je me bornerai seulement de donner les caractères 
principaux des genres et sous-genres nouveaux, 
1. Gen. Octochila Nob. (Campanella Blainv. e. p.?) 
Os satis latum, labïis octonis, lobiformibus , bre- 
vibus cinctum, Tentacula duo e superiore disci facie 
originem ducentia, 
Spec. Octochila bitentaculata Nob. Carybdea bitenta- 
culata Quoy et Gaim. Voyage de l'4strolabe, 
Loophytes , p. 295, tab. 23, fig. 4, 5. 


187 


2. Gen. Rathkia Nob. 

Tentaeula plura (24), quorum terna e sinu mar- 
ginali a canali.e ventriculo prodeunte effecto originem 
ducünt: ( none canali circulari marginali ). Corporis 
apex appendice destitutus. Canales plures (8) e ventri- 
æulo prodeuntes , simplices. Labium quadrilobum, lo- 
bulis (brachiolis) appendiculis capitatis obsessis, 

Spec. Rathkia Blumenbachiana Nob. 

Oceania Blumenbachii. Rathke Mémoires de l'A- 
cadémie des scienc. de St. Pétersb. VI. Série. 
Mém, d. sav. étr. T. IL p. 321. c. tab. 


3. Gen. Saccophora Nob. 

Discus facie inferiore in conum productus. Ventri- 
<ulus amplus. Canales octoni cum circulo marginal 
conjuncti. Os centrale brachïüis octo pinnatis, parvis 
cinetum (!) Tentacula marginalia numerosa brevia, 
basi inflata. — Discus hemisphacricus. 

Spec. Saccophora Tilesii Nob, 

Médusa  saccata. vel marsupiformis Tiles. Wet- 
terauer Ann. T. LIL. p. 367. T. IV. tab. XX. 


fig. 15, a, b. 
4. Gen. Heterobrachia Nob, 


Corpus subcampanulatum, deorsum productum, mar- 
gine denticulatum. Brachia duplicis figurae , in cir- 
culos duos dispositae , in interno cireulo sex simpli- 
cia, sublanceolata, in externo quatuor bifida, ramosis- 
Sima, Ventriculus octolobatus , lobis alternatim figura 
diversis. 

Spec. Heterobrachia Gaïmardi Nob. 

Orythia incolor Quoy et Gaim. Voyage de l'A4s- 
trolabe.  Zoophytes. Tab, 25. fig. 6—10. T. 
IV. p. 297. 

Outre la proposition de ces genres nouveaux, j'ai 
"changé aussi la’ caractéristique du genre Carybdea, 
en établissant en même temps trois sous-genres de là 
manière suivante : 

Genus Carybdea Per. et Les. 

Poule marginalis nullus. Canales singuli e ventri- 
eulo prodeuntes in tentaculum singulum directi (Ed- 
wards). Corporis subconici apex appendice destitutus. 
Brachia quatuor brevia. 


Subgen. 4. Carÿbdea genuinac. 
Tentacula quatuor elongata. 


Spec. 1. Carybdea marsupialis. Per, et Les. Ann. 
d. Mus. XIV. p. 355, 

Spec. 2. Carybdea alata Reyn. apud Less. Cent. 
Lool. p. 95. tab. 35, fig. 1. 

Subgen. B. Octoplocamus Nob. 
Tentacula octo. 
Spec. 3. Carybdea mitra Nob. Aequorea mitra Less. 
ap. Duperrey Voy. Zoophyt. n. 14. fig. 4 
Subgen. €. Cyclophylla Nob. 
Tentacula plura. Margo disci appendicibus folia- 
ceis cinctus, — Num genus proprium Cyclophylla? 

Spec. 4. Carybdea periphylla Pér, et Les. L. L p. 
332. 

Spec. 5. Carybdea bicolor Quoy et Gaim. Voyage 
de l'Astrolabe. Loophytes tab. 23. fig. 1, 2, 3. Texte 
p 295. 

Peut-être faudra-t-il joindre un autre sous-genre à 
ceux-ci, c'est-à-dire le genre Bursarius de M. Lesson, 
que ce savant a classé dernièrement parmi ses Béroï- 
dées Acils: car ainsi que l’a déjà fait observer avec 
beaucoup de raison M. Milne Edwards, ce genre 
montre une si grande affinité avec les Carybdées , 
que la présence de deux tentacules semble en être le 
seul caractère. 

2. Famille des Aequoridées. 

C'est dans la famille des Aequoridées de M. Esch- 
scholtz, famille, qui selon les idées exposées déjà 
par moi dans mon Prodrome, doit constituer la se- 
conde famille des Acalèphes Monostomes, que j'ai 
Notamment 
j'ai modifié la distribution des genres et j'ai joints à 
ceux-ci, outre le genre Eulimenes de Peron et Les., 
qu'on ne trouve pas chez Eschscholtz, un genre nou- 
veau. Au reste, jai établi d 


fait pareillement quelques changements. 


dans le genre Acquorea 
quelques sous-genres. Les changements principaux faits 
par moi sont les suivants : 
Distribution des genres des Aequoridées. 
A. Veniriculns appendicibus angustis canalium for- 
mam exhibentibus. 
a. Margo disci tentaculatus. 
1. Gen. Aequorea. Eschsch. 
2, Gen. Mesonema Eschsch. 
3. Gen. Stomobrachium ,Nob. . 
6. Disci margo etentaculatus. 


188 


4. Gen. Eulimenes Per. et Les. 


B. Ventriculus appendicibus latis sacciformibus. 
5. Gen. Aegina Eschsch. 
6. Gen. Aeginopsis Nob. 
7. Gen. Cunina Eschsch. 
8. Gen. Eurybia Eschsch, 
C. Ventriculus appendicibus triangularibus. 
9. Gen. Polyxenia Eschsch. 
10. Gen. Epidactyla Nob. 

Caractères du genre ÆEpidactyla Nob, 
Ventriculus ad peripheriam in appeudices triangu- 
lares divisus. Tentacula supra marginem in disci ex- 
teriore facie ,, parte sua basali cum appendicibus ven- 
triculi alterna. 

Spec. 1. Epidactyla mucilaginosa Nob. Medusa mu- 
-cilaginosa Chamiss. Nov. Act. Caes. Leopold. T. X. 
p- 360. Tab. XXX. fig. 2. 

Sous-genres du genre Æeguorea. 

A. Subgen. Aequorea Nob. (Aequorea Per. et Les.) 
Disci margo tentaculis numerosis. tantum instruclus 
a. Lineis simplicibus in inferiore disci facie. 
Spec. Aequorea sphaeroïdalis Per. et Les. et aliae. 

B. Lamellulis in inferiore disci facie. 
Spec. Aequorea phosphorifera. Per. et Les. et aliae. 
c Organis cylhindraceis. 

Spec. Aequorea allantophora Per. et Les. et aliae. 

B. Subgen. Foveolia Nob. (Gen. Foveolia Per. et Les.) 

Disci margo praeler tentacula numerosa fovearum 
parallelarum orbe cinetus. 

Spec. Aquorea mollicina Eschsch. Acal, et aliae. 

C. Subgen. Pegasia. Nob. (Gen. Pegasia Per. et Les.) 

In inferivre disci facie lamellulae ad os usque pro- 
ductae, 

Spec.. Aequorea (Pegasia) dodecagona Nob. (Pega- 
sia dodecagona Per. et Les.) et aliae. 

D. Subgen. (Genus ?) Exechestoma. 

Pars oralis valde prominens. Disci margo tentaculis 
plurimis, sed foveis non instructus. Lamellulae in 
disci inferiore facie nullae. 

Spec. 1. Aequorea punctata Quoy et Gaim. ap. 
Freycin. Voy. p. 564. Tab. 85. fig. 4. 

Spec. 2. Aequorea semirosea Quoy et Gaim. ib. 
Tab. 84. fig. 6. 


3. Famille des Médusides. 

La division de cette famille après mes dernières re- 
cherches doit subir quelques modifications ; quoique 
les deux subdivisions principales ‘établies: par Esch- 
scholtz, selon l'existence ou l'absence des:tentacules, 
restent les mêmes. Les nombres des genres qui, ou- 
tre les coupes génériques déjà indiqués par Esch- 
scholtz, entrent dans Ja'série, est de huit, dont trois 
(Gymnocraspedon ; Trigonodactyla , Syncoryphe) sont 
nouveaux, et un, Phacellophora, établi par moi dans le 
Prodrome , - pendant :que les autres (Obelia, Ocyroe, 
Evagora , Euryale) sont des genres établis par Peron, 
mais : autrement classés par Eschscholtz. Outre , cela 
j'ai proposé, aussi quelques sous-genres nouveaux. La 
division des genres peut être arrangée comme suit. 

L Tentaeula in margine vel prope marginem, obvia 

A. Brachia conspicua vel valde evoluta. + 
a. Ventriculus sine appendicibus saccatis ; sed 
solis canalibus ‘vasorum formam exhibentibus 
(intestinis) instructus. 
æ. Tentacula in disei margine et infra 
disci marginem. 
4. Gen. Sfhenonia Eschsch. 


8: Tentacula in inferiore disci facie tantum- 


2. Gen. Phacellophora Nob. Prodrom. 
&. Ventriculus appendicibus saccatis instruclus. 
«&. Tentacula in inferiore disci pagina 
in fasciculos congesta. 
3. Gen. Cyanea Eschsch. 
8. Tentacula marginalia. 

ca. Tentacula numerosa € canali margi- 

nali prodeuntia, 

4. Gen. Aurelia Peron et Les. 

58. Tentacula octo, quorum quodyis cum 

canali e ventriculo exeunle conjunctum. 
5. Gen. Pelagia Peron et Les. 

7. Tentacula duodecim vel plura, quo- 
rum quodvis cum, canali e ventricule 
prodeunte. conjunctum. 

6. Gen. Chrysaora Peron et Les. 


B. Brachia nulla. 
« Tentacula marginalia teretia, distincta. 
7. Gen. Obelia Peron el Les. 


189 


8. Tentacula brevissima, mutilata, subfoliacea. 
8. Gen. Euryale Per. et Les. 
IL Tentacula in margine vel in disco nulla. 
A. Brachia conspicua. 
a. Brachia apice libera. 
Ovaria octo. Brachia octo brevissima. 
9, Gen. Melitea Peron et Les. 
Ovaria quatuor. Brachia octo longissima, 
teretia , libera. 
10. Gen. Gymnocraspedon Nob. (Nov. gen.) 
Ovaria quatuor. Brachia octo maxima ex 
parte coalita, apice hibera, triangularia. 
11. Gen. Zrigonodactyla. Nob, 
Ovaria quatuor, Brachia quatuor libera 
12. Gen. Ocyroe Per. et Les. 
Ovaria quatuor, Brachia numerosa. 
13. Gen. Evagora Per.iet Les. 
B. Brachia apicibus coalita. 
14. Gen. Syncorypha Nob. 
B. Brachia nulla. 
15. Gen: Ephyra Per. el. Les. 
Les caractères un peu plus détaillés des nouveaux 
genres sont les suivants ; 


| 

 » 1. Gen. Gymnocraspedon Nob, 

| Corpus hemisphaericam, tentaculis marginalibus de- 
| stitutum. Ovaria quatuor. Aperturae cavitatum genita- 
lium quatuor, Os centrale quadrangulum, fimbriis 
numerosis cinctum. Brachia octo teretia , longissima , 
| quorum bina basi coalita. 

| Spec. Gymnocraspedon Lessonii Nob. La Méduse 
n (Melité) aux longs bras Less. Cent. zoo. p. 227. 
1« Tab. 80. 


| 2. Gen. Trigonodactyla Nob. 


F Corpus hemisphaericum tentaculis marginalibus de- 
| stitutum. Ovaria quatuor. Aperturae cavitatum genita- 
lium quatuor tuberculo parvo instructae. Os in pe- 
 dunculi quadrangularis a brachiis formati centro inter 
brachia. Brachia quatuor, basi in pedunculum coalita, 
ultra basin bifida, ramis singulis simplicibus in apice 
| “libero appendicibus rl auctis. Appendiculi 
| _subyillosi peculiares (cotyles)) in brachiorum basi et 


‘ante appendicum apicularium originem. Margo disci 
crenulatus. 


Spec, Trigonodactyla lutea Nob. (Orythia lutea Quoy 
et Gaim. Annal. d. scienc. nat. T, X, p. 175, Tab. 
IV. B. fig. 1. 


3. Gen: Syncorypha Nob. 


Corpus campanulatum, margine lobato, etentaculato. 
Os parvum. Brachia quatuor longa ; tenuia , basi li- 
bera, apice (!) in pedunculum coalita. 

Spec. Syncorypha hyacinthina Nob, —  Medusa 
(Melitea) hyacinthina Faber Naturgesch. der Fische 
Islands Anhang. p. 197. 

Les nouveaux sous - genres que je proposerai appar- 
tiennent au genre Cyanea, et, Chrysaora. 

C'est le genre Cyanea que j'ai déjà subdivisé, dans 
mon Prodrome, en deux sous-genres Cyanea et Cyan- 
eopsis , Jen propose à présent un troisième. 

Subgen. Chirocample Nob. 

Brachia admodum flexuosa , apice. valde .attenuata 
et simpliciter, ramosa, Tentacula forma aequalia. Pars 
oralis valde, prominens. 

Spec. Cyanea_ cerebriformis Nob.. (Dianea cerebri- 
formis. Less. apud Duperrey Voy. Zoophytes n. 10.) 

Le sous-genre Chirocampta formera peut - être avec 
le temps le type d'un genre particulier — Chirocampta. 

Quant au sous-cenre Cyaneopsis, il faut encore re- 
marquer que la Medusa (Ephyra) caudata de Faber 
(Naturgeschichte der Fische, Islands p. 195), semble 
y appartenir, à moins qu'elle ne constitue le type 
d'un genre particulier, qu'on pourrait appeler Fabera. 

La grande analogie du genre Chrysaora avec le 
genre Pelagia, dont le dernier ne semble différer 
que par l'existence de huit tentacules, pendant que 
les Chrysaores en ont douze et plus, m'a décidé 
d'établir trois sous-genres selon le nombre des tenta- 
cules dans le genre Chrysaora, pour compenser en 
quelque sorte l'inconséquence qu'on a commise en 
établissant le genre des Pelagies. Je subdivise ainsi 
les Chrysaores en : 


A. Subgen. Dodecabostrycha. 


Tentacula seu cirrhi duodecim. 
Par le nombre des tentacules, ce sous-genre forme 
le passage au genre des Pelagies. 
Spec. Chrysaora. Godichodii Less. ap. Duperrey Voy. 
Looph. Tab. 15. fig. 1, 


190 


B. Subgen. Heccaedecabostrycha. 
Tentacula seu cirrhi sedecim. 

Cette section contient des formes qui préparent le 
passage du sous-genre À aux Chryÿsaores proprement 
dites. 

Spec. Chrysaora Blossevillii Less. 1b. fig. 2. 
C. Subgen. Poly bosiricha (Chrysaores proprement dites). 
Tentacula viginti quatuor vel plura. 

Dans ce sous-genre se logent les espèces. décrites 
par Peron ct Lamarck, mais dont au moins quelques 
unes ne semblent être que des variétés. 


II. DiISCOPHORES POLYSTOMES. 


1. Famille des Géryonides. Eschsch. 

La famille des Geryonides semble représenter les 
Oceanidées et les Acquoridées entre les Discophores 
Polystomes, comme nous en avons déjà l'exposé dans 
le Prodrome. Les changements que nous pouvons pro- 
poser, ont rapport à la distribution des genres et à 
l'admission du genre douteux Orÿthia. Au reste, j'ai 
cru que la Medusa perla de Modeer, diversement clas- 
sifiée pa différents naturalistes, sémble ‘constituer un 
genre à hs qui paraît appartenir plutôt aux Ge- 
“ryonides qu'à aucune autre famille de l'ordre des 
Discophores, et je propose, pour ce genre, lenom Po- 
 dionophora. La classification des Géryonides, selon mes 
idées, se fait amsi qu'il suit: 

A. Corpuscula marginalia (oculi Ehrenb.) contpicua. 


1. Gen. Podionophora Nob. 


B. Corpuscula marginalia hucusque non ohservata. 
a. Pedunculus basi brachüs destitutus. 
æ, Pedunculus apice nudus. 
2. Gen. Orythia Per. et Les. 
3. Gen. Saphenia Eschsch. 
8. Pedunculus apice limbatus. 
4. Gen. Geryonia Per. et Les, 
5. Gen. Dianaea Esehsch. 
6. Gen. Linuche Eschsch. 
7. Pedunculus apice brachns simplicibus 
vel pinnatis. 
7. Gén. Proboscidaëtyla Nob. 
8. Gen. Eirene Eschsch, 
5. Pedunculus basi brachiis instructus, 
a. Tentacula marginalia. 


9. Gen. Lymnorea Per. et Les. 
10. Gen. Hippocrene Mert. 


8. Tentacula marginalia nulla, 
11. Gen. Favonia Per, et Les. 


Caractères du genre Podionophora Nob. 


Os in proboscidem apice fimbriatam elongatum. 
Tentacüla marginalia  nulla. 
(oculi pedicellati ) octo : 
liberis. 

Spec. Podionophora perla Nob. (Medusa perla Mo- 
deer, Melicerta Perla Per. et Les. 


Corpuscula marginalia 
longe pedicellata, pedicellis 


2. Famille des Rhizostomes. Cux.: Eschsch. 


La famille des Rhizostomes qui, selon mon opi- 
nion ;, peut constituer très naturellement la seconde 
section des Polystomes , offre , par la figure des bras 
et la forme du corps, des rapports sensibles avec les 
Medusidées, pendant que les nombreux orifices oreux, 
qui se trouvent sur les bras souvent très ramifiés , 
semblent indiquer quelque ressemblance avec les su- 
coirs des Physophores. Eschscholiz en a décrit trois 
genres , auxquels on peut joindre an quatrième qui, 
par la présence des tentacules, modifie la subdivision 
de la famille. On peut en conséquence distribuer les 
genres qui la composent de la manière suivante. 

Sectio I. Margo tentaculis destitutus. 
1. Gen. Cassiopea Peron et Les. 
2. Gen. Rhizostoma, Peron et.Les, 
3. Gen. Cephea Peron et Les. 

Sectio IL. Margo tentaculis instructus. 
4. Gen. Cladostoma Nob. 

Genus C/adostoma Nob. 

Cavitates genitalium quatuor. Brachia quatuor, sim- 
plicia. Margo tentaculis plurimis. 

Spec. Cladostoma fulgida Nob. (Medusa, Rhizosto- 
ma, fulgida) Reyn. apud Less. Cent. Zool. p. 79. 
tab. 25- 

Le genre des Cassiopees , qui se distingue seule- 
ment des Rhizostomes par le nombre des cavités 
des génitaux , pour micux montrer les relations entre 
lui et les Rhizostomes, peut se subdiviser, selon la 
structure des bras, en deux sous-genres, Polÿcladodes 
et Holigocladodes. 


| 
| 


l 


| 


191 


A. Subgen. Polycladodes (ÆCassiopées proprement 
dites. ) 

Brachia supra basin teretia, dein ramosissima , 
multifida. 

Spec. 1. Cassiopea Pallasii Per. et Les. 2. Cassio- 
pea Forskolea Per. et Les. 3, Cassiopea canariensis 
Tiles. 

B: Subgen. Holigocladodes (Cassiopées rhizosto- 

moides.) 

Brachia vix ramosa, sed supra basin limbo (ple- 
rumque triplici) aucta, 

Spec. 1. Cassiopea Borlasii Per. et Les. — 2. 
Cassiopea rosea Nob. Rhizostoma , (Medusa)  rosea 
Reyn. ap. Less. Cent. zool. tab. 34. p. 97. — 3- 
Cassiopea Dubrellii Nob. Medusa ,- Cephea, Dubreil- 
li Reyn. apud Less, ib. tab. 23. p. 75. 

Le dernier de ces sous-genres contient les espèces 
qui, par la structure des bras, ressemblent aux Rhi- 
zostomes, tandis que les formes du premier sous- 
genre représentent les vrais types génériques. 

. Le genre Rizostoma doit être subdivisé , à ce qui 
paraît, comme les Cassiopées et par des raisons sem- 
blables ; en quelques sous-genres. 

A: Subgen. Polyclonia Nob. 

Brachia plus minusve ramosa. 

Spec. 1. Rhizostoma theophila Eschsch. 2. Rhizos- 
loma borbonica Eschsch. 3. Rhizostoma Mertensii 


Nob.. 

| B. Subgen. Holigoclonia Nob. 
B. Brachia marginibus limbo crispato instructa. 
Spec. 1. Rhizostoma Cuvieri. Per. et Les. — 2, 


Rhizostoma Aldrovandi Per. et Les, — 3, Rhizosto- 


= 5. Rhizostoma cruciata Less. 


} 
, 


| M corona Eschsch. 4. Rhizostoma mosaica Eschsch, 
+ 


C. Subgen. Leptobrachia Nob. 

_Brachia longissima , corpure plus duplo longiora , 
basi et medio nuda, teretia, ante apicem fimbriata , 
ipso apice subulato, nudo. 

Spec. 8. Rhizostoma Leptopus, Chamiss. Nov, Act, 
Leop. T. X, p. 365. tab. 27. fig. 1. 
. Les espèces du sous-genre Polyelonia, par la struc- 
ture des bras, sont voisines des Cassiopées proprement 
dites. Les Holigoclonies constituent les vrais types 
du genre et sont en rapport avec le sous-genre Holi- 


1 


gocladodes du genre des Cassiopées, : On pourrait 
peut-être considérer comme groupe aberrant, le sous- 
genre Leptobrachia , vu la conformation de ses bras, 


III. DiscopnorEs ASTOMES. 
1. Famille des Bérénicides Eschsch. 


Cette division, encore peu connue par les observa- 
tions de M, Faber, a reçu un nouvel appui, mais 
sans que son existence soit mise hors de doute. Car 
c'est M. Faber, qui a trouvé une forme nouvelle, 
rapportée provisoirement au genre Berenice, mais qui 
doit effectivement constituer le type d'un genre parti- 
culier auquel je proposérai de donner le nom d'Hi- 
stiodactyla, à cause de la masse membraneuse d'où 
part un grand nombre d'appendices tentaculaires qui, 
par leur fonction ; peuvent être comparés aux doigts. 


L'arrangement des genres des Bérénicides, connus 
jusqu'ici, peut se faire comme suit : 


A. Tentacula in margine nulla. 
1, Gen. Eudora. Per. et Les. 


B. Tentacula in margine. 
a, Ebrachiatae. 


2. Gen. Berenice Per, et Les, 
3. Gen. Histiodactyla Nob. 


b, Brachiatae. 
4. Gen. Staurophora Nob. 


Caractères du genre Histiodactyla. Nob. 


Margo discei velo sea membranula filamenta nume- 
rosa (tentacula) emittente limbatus. Os nullum , bra- 
chia nulla. Corpus hemisphaericum supra figura qua- 
dricruri notatum. 


Spec. Histiodactyla globosa Nob. — Medusa, (Be- 
renice) globosa Faber Naturgesch. d. Fische Islands. 
P.. 191. 


192 


REMARQUE BIBLIOGRAPHIQUE. 


On se plaint; dans les Annales du Muséum d'histoire 


naturelle de Vienne (Annalen des Wiener Museums der || 


Naturgeschichte, ÆErsier Band. Wien 1856, pag. 263), 
du retard qu'éprouve la mise en vente de Ja Zoographie 
de Pallas (Zoographia Rosso-Asiatica), La:chose est assez 
étrange, il faut en convenir ; car, depuis 1826, la vente 
dudit ouvrage s'effectue chez les libraires de l'Allemagne; 
on peut se le procurer, ainsi que tous les ouvrages publiés 
par l'Acad. de St.-Pétersb., chez M. Léopold Voss', libraire 
à Leïpsig et commissionnaire de cette Académie ; il a été 
plus d'une fois annoncé dans toutes les gazelles Jittérai- 
rés, de l'Allemagne, dans les catalogues. des libraires et 
dans, les dictionnaires et autres recueils bibliographiques. 
Il paraît donc que l'auteur de l'article précité n'a lu ni 
ces annonces, ni le rapport étendu que l'Académie a 
publié sur les causes qui ont arrêté, pendant un certain 
temps, la publication de la Zoographie, ni même l'ex- 
trait qui en a élé inséré dans les Annuaires de la criti- 
que scientifique de Berlin (Jahrbücher fir wissenschaft. 
liche Kritik), journal qu'on doit pourlant supposer être 
lu par tous les savants allemands. On peut donc juger 
de la surprise avec laquelle l'Académie a dû voir, à 
l'heure qu'il est, un savant allemand reproduire une 
plainte qui, depuis plus de dix ans, n'a pas le moindre 
fondement, ainsi que le prouvent les nombreuses cita- 
tions que l'on rencontre dans les écrits qui, dans cet es- 
pace de temps, ont été publiés sur l'histoire naturelle des 
animaux. Peut-être, la libéralité même avec laquelle l'A- 
cadémie a fait cadeau de cet important ouvrage à plu- 
sieurs naturalistes distingués, a-t-elle porté à croire, assez 
légèrement il est vrai, que la Zoographie de’ Pallas n'é- 
tait pas encore envvente, La plainte singulière du savant 
de Vienne n'est en effel qu'une traduction de la note 
que publia Cuvier long-iemps après avoir reçu la Zoo- 
graphie. 


PR 


MÉLANGES. 


8. M, le docteur Schuliz à Holm a ‘communiqué à 
l'Académie le dessin d'une tête fossile de Rhinocéros, qui 
a été exhumée dans le gouvernement de Smolensk, On 
voit, par le dessin, qu'elle appartient à cetie espèce ré- 
pandue en Russie que Cuvier nomme Rhinoceros tichori- 
nus, Cependant, pour compléter le régistre des localités où 
se trouvent ces dépouilles, il nous a paru convenable 
d'en faire mention ici. 


— SF ——— 


OUVRAGES OFFERTS. 


| DÉCEMBRE. 4 

CCXITI. Histoire de la mesure du temps par les hor. 
logs, par Ferdinand Berthoud. Paris An x. Il. 4 
CCXIN. Philosophiae naturalis principia maihemafica - 
auctore Isaaco Newtono commentariis illustrata 
communi studio Thomae Le Seur et Francisci + Jat! 
quier, — Editio altera — Coloniae Allobrogum 1760- 
III en IV Vols 4. CCXIV. Inscriptiones latinae Musei 
regii Holmiensis.. Particulam primam,,venia Ampl. Fa- 
cult. Philos. Upsal. praeside Joh. Henr. Schrôder — pre 
gradu philosophico pp, Jacobus Sjüstedt — ‘d'e 1x Apr. 
1856. IL. A. M. S, Upsaliae 4 CCXV. Corrections et 
additions à l'ouvrage du Chevalier D. Seslini, intitulé : 
Descrizione d'alcune medaglieé greché del Museb del S. 
Barone de Chaudoir, imprimé à! Florence! 1834!) Paris 
4. et Supplément aux. corrections et additions CCXWI. 
Proceedings of the: royal Society. June 1836, 8. CCXMIT, 
Fragmens sur Hérodote et la! Sibérie (par, A. Erman). 4. 
CCX VIII. Arsberättelser om Vetenskapernas Framsteg, 
afgifne af Kongl. Vetenskaps - Academiens Embetsmän. 
S:ockholm 1855. 8. CCXIX. Kongl. Vetenskaps - Acade- 
miens Handlingar, für ar 1855. Siockholm 1856. 8. 
CEXX. Lehrsaal des Mittelreiches. Enthaliend die En2 
cyclopädie der chinesisthen Jugend' und! das Buch des 
ewigen Geisles und der ewigen Materie. Zum ersten- 


mal in Deutschland herausgeseben, übersetzt und..erläu- 
tert von Carl Friedrich Neumann. München  183£.- 4. 
CCXXI. Mémoires sur quelques fluviatiles et terrestres 
d'Amérique par Stefano Moricand. (Extrait des Mémoi- 
res de la société de physique et d'histoire naturelle de 
Genève.) 4 CCXXIT. Kpamkii omwems no yueGnarmms 
H GJAaromBOPHMEALHLME  SALCICHIAME , COCMOMMNME 
noyE HéNOCpeACMBCHHME | ynparieniens En Bextue- 
cmBa Tocyaapsus Jmrepampuun ; mpéemansemmenit 
Cmames - Cerkpemapeus Aonranorrime /8a | 1855,, 204%. 
C. Il. 1856. 8. CCXXIIL Appiaua nepnyxs) onma 
Esrcuucxaro ; mepereas Angpeñ Daôpr, Oaecca 1856. 
8. CCXXIV. O cncmems nparmamnuaecroïit pyecxoï 
memopin, Pascyxaenie uanmcannoe ma cmerens A0x- 
mopa Pnaocosin Enroremr Verñtprronrs. C TI 5. 
1836. 8, CCXXN. Pascyzaenié 06% 06meit meopi 
pazno#cis — 'Ocropa Hwxopa. 0: IE: 1836..8. .14e 

© © —_————————— — - 


Emis le 50 janvier 4837. | 


h sui 

NB. Ci-joint le titre, la table des matiéres: et le régistre alpha 
bétique. 

ub 


Fin du premier volume. 


ES 


BULLETIN 


SCIENTIFIQUE. 


IL. 


MITHJIIUE 


ZUOQOITITALIDE 


| Firo23 
M 


BULLETIN SCIENTIFIO! 


PUBÉEIÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DPPASS CAEN À 2 PE MWE MS OUR G 


SON SECRÉTAIRE PERPÉTUEL. 


COR -SE- CON D. 


(Avec trois planches gravées, ) 


1857. 
MARIA /PRE TE RS B @U:R C 
CHEZ" W..  GRAXFF 
ET 
ME r AZ IG 


CHEZ L. Voss. 


(Prix du volume 5 roubles p, 1, Russie 11 écus de Pr, p. l'étranger. ) 


eo — 
IMPRIMERIE DE L'ACADÉMIE ÎMPÉRIALE DES SCIENCES. 
———_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—Z—ZE 


ns 


TABLE DES MATIÈRES. 


(Les chiffres indiquent les numéros du journal.) 


L 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. 


Mexen. 


BraxDT. 


GRAEFE. 


ARGELANDER, 


BrAxDT. 


STRUVE. 


Parnor. 
MÉXETRIËS. 


Braxpr. 


Bemerkungen über einige Hymeno- 
brychis-Arten. 3. 

Ausführliche Beschreibung der von 
Mertens entdeckten Schirmquallen , be- 
gleitct von allgemeinen Bemerkungen 
über die Schirmquallen überhaupt und 
von einer übersichtlichen Zusammenstel- 
lung der bekannten Arten. 5. 


BoxGarp. 


BROSSET. 


KRUSENSTERN. 


Ueber Optativ und Conjunctiv im |: 


Griechischen. 5. 

Ueber die eigne Bewegung des Son- 
nensystems, hergeleitet aus den eignen 
Bewegungen der Sterne. 8. 9. 10. 11. 

Beiträge zur Kenntniss des Skeletts 
der Vügel: 1ste Abh. Ueber zwei ei- 
genthümliche Formen von Knôchelchen, 
die sich im Schädel mehrerer Schwimm- 
vôügel finden. 8. 

Astronomische Ortsbestimmungen in 
der europäischen Tiürkei, in Kaukasien 
und Kleinasien, aus den, von Offcieren 
des Kais. Generalstabes in den Jahren 
1828-1852 angestellten Beobachtungen 
abgeleitet, 14. 

Nouvelles expériences en faveur de la 
théorie chimique de l'électricité. 16. 17. 

Catalogue d'insectes recueillis depuis 
Constantinople jusqu'au Balkan. 18. 

Beiträge zur Kenntniss der ruderfüs- 
sigen Schwimmvôgel, in Bezug auf Kno- 
chenbau und Verwandtschaft mit andern 
Vügelgruppen. 20. 


BouxrAKxowskyx. O npnioxeuit Auaxmsa BbpoATHOCTeN 


KB OnpexbtaeHilo NPNOAMACHAEXE BEAM- 
JHHB MPAHCICHACHTHEIXE UNCCAB. 22, 


FRAEnN. 


JAcorr. 


FRITZSCHE, 
Meyer. 


SCHMIDT. 


Fiscuer. 


MorGENSTERN, 


FRAEBX. 


HELMERSEN. 
Barr. 


HEss. 
Barr, 


Mémoire sur la végétation des îles de 
Bonin:- Sima, 24, 

Explication de quelques inscriptions 
géorgiennes, 24. 


IL. 
LR © eu so : get : 


Remarques sur quelques îles récem- 
ment découvertes dans la mer du Sud. 1. 

Ueber zwei Inschriften in Nachitsche- 
wan. 1. 

Expériences électro magnétiques, for- 
mant suite au Mémoire sur l'application 
de l'électro -magnétisme au mouvement 
des machines. 2, 5. 

Ueber die Schwefelblumen. 5. 

Beschreibung einer neuen Art der 
Gattung Catalpa. 4. 

Ucber die Heroen des vorgeschichtli- 
chen Alterthums. 4, 

Animadversiones de Astragalo novo 
ex Anthylloideorum tribu. 5. 

Quelques remarques littéraires sur les 
Griffons, 5. 

Ueber einige neue Münzerwerbungen 
des Herrn Grafen S. v. Stroganoff zu 
Moskau. 6. 

Ucber den Ural und Altai. 7, 

Zwvei Bcispiele von fortgetragenen Fels- 
blücken , an der Südküste von Finnland 
beobachtet, 8, 

Note sur le sucre de lait, 8. 

Bericht über die neuesten Entdeckun- 
gen an der Küste von Novraja - Semlja: 
9, 10. 11, 


FRaEnx. 
FRITZSCRE. 


Dorx, 


Barr. 


Barr. 


Bruux. 
Barr. 


Have. 


Donx. 


NorpManx. 


Brant. 
Cozzirs. 


FRAERN. 


FRAEuN. 
Lexz, 
Bnanpr. 
Branpr, 
NorDMANN, 
BRANDT. 


FRAEBN. 


Einige Berichtigungen zu Hn. Lele- 
wels Numismatique du moyen âge. 12. 

Ueber die neue Verbindung der schve- 
felsauern Talkerde mit Wasser, 15. 

Ueber einige aus dem Münzkabinette 
der ehemaligen Wilna'schen Universität 
an die St, Wladimir-Universität zu Kiew 
übergegangene morgenländische Mün- 
zen. 13, 

Uchber das Klima von Novwraja-Semlja 
und die mittlere Temperatur insbeson- 
dere, 15, 

Ucher den jäbrlichen Gang der Tem- 
peratur in Novwraja-Semlja. 16. 17. 

Beitrag zur analytischen Geometrie, 18. 

Ucber den täglichen Gang der Tem- 
peratur in Nowaja-Semlja. 19. 

Ueber die Hôhe der Stadt Moskau 
und der Flüsse Moskwa und Oka über 
der Meeresfläche, 19, 

Uceber einige dem asiatischen Institute 
des Ministeriums der auswärtigen An- 
gelegenheiten  zugehôrige. 
Handschriften. 19, 

Vorläufige Diagnosen einiger, ;wäh- 
rend einer naturwissenschafilichen Reise 
im wesilichen Theile der Kaukasischen 
Provinzen entdeckten und 
kannten Pflanzenspecies. 20. 


äthiopische 


als neu er- 


Note sur une nouvelle espèce du genre 
Catarhactes de Brisson. 20, 

Théorèmes sur les fonctions entières 
à deux variables, 21. 

Erklärung der im Jahr 1850 bei Steck- 
born im Thurgau aussegrabenen Mün- 
zen, 21. 

Aufklärung über die zwei von Oetter 
edirten arabischen Münzen. 21. 

Ucber das Verhalten der Kupfervi- 
triollüsung in der galvanischen Kette, 22. 

Rapport sur une monographie de la 
famille des Alcadées, 22, 

Note sur les caractères du genre Phaë- 
thon, 22. 

Ueber eine, für die Fauna von Europa 
neue Vogelspecies, 22. 

Ucber die von Mertens beobachteten 
Leuchtquallen. 25, 

Ucber eine bisher verkannte Ortoki- 
den-Münze. 23, 


FRAENN. Ucber das Todesjahr des Imam's Aly 
Rifza und die Münzen desselben. 23. 
Aufschluss über die beiden Münzen 
bei dem Spanier Cavanilles. 23. 
Nachlese zur Numismatik der Tsching- 
gisiden von Iran. 25. 
Nouvelle démonstration élémentaire de 
la résolubilité des fonctions entières en 


FRAEHN. 
FRAEnX. 
Cozuins. 


facteurs réels du premier ou du second 
degré. 24. 
BrossEer. Note sur quelques monnaies géorgien- 
nes du Musée asiatique et sur une in- 


scription tibétaine d'Edchmiadzin 24, 


III. 
VOYAGES SCIENTIFIQUES. 


Expédition de M, le professeur Nordmann sur la côte 
orientale de la mer Noire, 6, Expédition de MM. Baer 
et Ziwolka sur les côtes de la Laponie et de Noyvaïa- 
Zemlia. 9, 10. 11. 20, Expédition de MM. G. Fuss,Sabler 
et Savitch pour trouver la différence de niveau entre 
la mer Noire et la mer Caspienne, 16. 17. Expédition 
de M. Sjügren pour faire des recherches comparatives 
des langues du Caucase. 16. 17. 18. 25. 


Li 
CORRESPONDANCE. 


Sur la chaîne galvanique. Extrait d'une lettre de M, 
Jacobi à M. Lenz. 4. Sur le cercle prismatique per- 
fectionné, Extrait d'une lettre de M. Steinheil à M, 
Struve. 13, Sur la structure des végétaux fossiles, Ex- 
trait d'une lettre de M, Güppert au secrétaire per- 
pétuel. 14 15. Extraits de lettres de M. Sjôügren 
à M. Frähn. 16, 17. 18. Exirait d'une lettre de M, 
Sjügren à M. le Président de l'Académie. 25, 


WI 
OUVRAGES OFFERTS. 


6. 9, 10, 11. 12. 15, 22. 24, 


VIT 
VI VII. 


CHRONIQUE DU PERSONNEL. MÉLANGES. 
6, 9, 10, 11. 20. Garçons kosaquesenvoyés par le général Pérovsky 


d'Orenbourg pour apprendre l'art d'empailler et de pré- 
parer les objets de zoologie. 6. Notice sur l'ouvrage in- 


VIL titulé: Beiträge zur Géognosie des Russischen Reichs 
ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES v. Pander. 6, Observations sur le décroissement des 
Q * eaux de la Baltique, 9, 10, 11. Distribution des prix 


Démidoff au concours de 1836, 18. Commission pour 
faire des essais en grand sur l'application de l'électro- 
DRE magnétisme au mouvement des machines, 20, 


2. 6. 


RÉGISTRE 


ALPHABÉTIQUE. 


(Lrs chiffres indiquent les pages du volume.) 


PM Mémoire sur les Acaléphes discophores de Mertens, 
par M. Brandt. 65. 
rescentes observées par Mertens, par M. Brandt. 368. 

AzcAD£ES. Rapport sur une monographie de la famille des Alca- 
dées, par M. Brandt, 344. 

AzrTaï. Esquisse de l'Altaï, par M. Helmersen. 97. 

Azx Riza. Sur l'époque de la mort de l'Imam Aly Riza el sur 
ses monnaies, par M. Frähn. 557. 

AnaAzyse des probabilités. Son usage dans la détermination ap- 
proximalive des nombres transcendants, par M. Bounia- 
kovsky. 387. 

ANTHYLLOYDEES voir A#sragalus. 


Note sur les Acaléphes phospho- 


ARGELANDER. Mémoire sur le mouvement propre du système 
solaire. 113. 129. Oblient un pr. Dém. 288. 

ASiB-MINEURE. Lieux de ce pays déterminés astronomiquement. 
Mém. de M. Struve. 209. 

ASTRAGALUS physocalyx, nouvelle espèce décrite par M. Fi- 
scher. 71. 


BAER. Blocs de roche errants observés sur la côte de la Finlande. 
124. Note relalive aux découvertes les plus récentes sur les 
côtes de Novaïa-Zemla. 137. Voyage en Lapnnie et à No- 
vaïa-Zemlia. 172. Note sur le climat de Novaïa Zernlia et sa 
tempéralure moyenne. 225. Note sur la marche annuelle de 
la température à Novaïa - Zemlia. 242, Note sur la marche 
journalière de Ja température à Novaïa-Zemlia. 209. Premier 
rapport sur son expédition à Novaïa-Zemlia et en Laponie. 
515- 

BaALTIQUE. Àbaissement successif des eaux de la Baltique. 178. 

BLocs errants, observés sur la côte de la Finlande, note com- 
muniquée par M. Baer. 124. 

Bor:xsxy oblient un pr. Dém. 288, 

BoxGanp. Mémoire sur la végétation des iles de Bonin-Sima. 369. 

Boxin-Sima. Mémoire sur la végélation des iles de Bonin-Sima, 
par M. Bongard. 569. 


Bouxrakovsxx. Mémoire sur la determination approximative des 
nombres trarscendants par l'analyse des probabilités. 337. 
BRAXDENEUBG, m. c. mort, 95. 


BnannrT. Mémoire sur les Acalèphes discophores de Mertens. 65. 
Matériaux pour servir à la connaissance du squelette des oi- 


seaux. 128, Rapport sur le catalogue des inseeles de Turquie 
par M. Ménétriès. 273. Matériaux pour servir à la connais- 
sance des oiseaux sléganopodes. 805. Note sur une nouvelle 
espéce du genre Catarhactes de Brisson. 314. Rapport sur 
une monographie de la famille des Alcadées. 344. Note sur 
les caractères du genre Phaéthon. 549. Note sur les Acale- 
phes phosphorescentes observées par Mertens. 355. 

BrOSSET nommé membre adjoint de l'Acad. 174. Explication de 
quelques inscriplions géorgiennes. 372. Note sur quelques 
monnaies géorgiennes du musée asiatique el sur une inscrip- 
tion tibélaine d'Edchmiadzine. 881. 

Bruux. Théorèmes de géométrie analytique. 276, 


CASPIENNE. Expédition pour déterminer le niveau de celle mer ; 
rapport de M. Struve. 254. 

CataAzpA. Descriplion d'une nouvelle espèce du genre Catalpa, par 
M. Meyer. 49. 

CaTARMACTES. Note sur une nouvelle espèce du genre Catarhac- 
tes de Brisson, par M. Brandt, 514. 

Caucase. Lieux dans le pays du Caucase déterminés astronomi- 
quement. Mém, de M. Struve. 209. Espèces nouxelles de 
la Flore du Caucase, par M. Nordmann. 511. 

CERCLE prismalique perfeclionné. Letire de M. Steinheil, 205. 

CHARADRIUS spinosus L, découvert dans le sud-ouest de la Russie, 
par M. Nordmann. 350. 

CHEVYREFF oblient un pr. Dém. 288. 

CorLixs nommé membre d'une commission, 520. Théorèémes sur 
les fonctions entières à deux variables. 521. Nouvelle démon- 
stration élémentaire de la résulubilité des fonctions entières en 
facteurs réels, du premier ou du second degré. 577. 

Coxcours aux prix Démidoff. 287. 

Coxsoncr1r. Sur le conjonctif grec, par M. Graefe. 58. 


DaniLevsxx obtient un prix Dém. 235. 

Donx. Sur quelques monnaies orientales du musée de l'université 
de St.-Vladimir. 196. Sur quelques manuscrits éthiopiens de 
l'Institut asialique du Miuistére des affaires étrangères. 302. 


ELECTRICITÉ. Théorie chimique de l'électricité appuyée de nou- 
velles expériences, par M. Parrot. 211. 
ELECTRO-MAGNÉTISME. Expériences électro-magnétiques; note de 


M. Jacobi. 17. 57. Commission nommée pour faire des 
essais en grand sur l'application de l'électro - magnétisme au 
mouvement des machines. 320. 

EmmaAxuEL, m. h. mort. 95. 

ErRDMANX oblient une méd. Dem. 288. 

Enr1srorr oblient un pr. Dém. 288. 

ErTnioPiEns v. Manuscrits éthiopiens. 

EuvGEXNE, m. h. mort. 95. 

Exp£épirion Caspienne — Rapport sur ses iravaux en 1886, par 
M. Struve. 254. 


FALDERMANX oblient un pr. Dém. 288. 

FINLANDE. Soulérement successif de la côte de Finlande. 178. 

Fiscnenr. Observalions sur un nouvel Astragalus de la tribu des 
Anthylloïdées. 74. 

Fzceurs de soufre. Note sur les fl. d. s. par M. Fritzsche, 44. 

FoxcrTioxs v. Zheorie des fon:lons. 

Fnaexx. Note sur deux inscriptions à Nakhitchévan. 14. Sur quel- 
ques nourelles acquisitions du cabinel numismatique de M. le 
Comte Sirugonoff à Moscou. 81. Rectification de quelques 
passages de l’ouvrage de M. Lelewel , intitulé : Numismalique 
du moyen âge. 177. Explication des monnaies exhumées, 
en 1850, près de Steckborn en Thurgovie. 526. Eclaircisse- 
ments sur les deux monnaies arabes publiées par Oetter. 384. 
Sur une monnaie Ortokide, méconnue jusqu'ici. 555. Sur 
l'époque de la mort de l’Imam Aly Riza et sur ses mon- 
naies. 557. Eclaircissements sur les deux monnaies de Ca- 
vanilles. 360. Suppléments à la numismatique des Tchinghi- 
zides d'Iran. 362. 

Fnrirzscne. Note sur les fleurs de soufre. 44. Note sur une nou- 
velle combinaison du sulfale de magnésie avec de l'eau. 198. 

Fuss nommé membre d'une commission, 820, — membre hon. de 
Ja Société Courlandaise des lettres et aris. ibid. 


GALYANISME. Sur quelques expériences relatives à la chaine gal- 
vanique. Lettre de M. Jacobi à M. Lenr. 60. Sur l’action 
de la solution du sulfate de cuivre dans la chaine galva- 
pique, par M. Lenz. 558. 

GÉOMÉTRIE analytique. Théorèmes de G.a. par M. Bruun. 275. 

Gorrrenr. Letire au secrétaire perpétuel sur les plantes fossiles: 
221. 258. 

Gnazre. “émoire sur l'oplalif et le conjonctif dans le Grec. 68. 

GR&%1G oblient une méd, Dem. 288. 

Gnirroxs. Quelques remarques littéraires sur les gr. par M. Mor- 
genstern. 77. 


Hamer. Note sur l’élevalion de la ville de Moscou et des rivieres 
Moskwa et Oka au-dessus du niveau de la mer. 500. 

HELzmEensEex, Nolc sur l'Oural et l'Altaï. 97. 

Hgnos des temps anlé-historiques — Sur les — par M. Schmidt. 
51. 

Hzss.*Notc sur le sucre de laï', 126, 

HyméxoBryCuis. Remarques sur quelques espèces du genre H]. 
Par M. Meyer. 33. 


Jacagr. Expériences électro - magnétiques. 17. 87. — Expérience 
relatives à la chaine galvanique ; lettre à M. Lenz. 60. 

TARTSOFF oblient un prix Dém. 288. 

IxscriPTIONS. Deux inser, à Nakhitchévan expliquées par M. 
Frähn.14. Inscriptions géorgienres expliquées par M. Bros- 

572. — 

miadzine, par le mème. 881. 


set. Note sur une inscriplion tibétaine d'Etch- 

INSECTES recueillis entre Cunstantinople et le Balkan, décrits par 
M. Ménétriès, 275, 

Ixsrirur asislique du Min. des aff. étr. Manuscrits étbiopiens qui 
s’y conservent, par M. Dorn. 502. 


KoEPPEN nommé membre adjoint de l'Académie. 820. 
KRUSENSTERN. Remarques sur quelques iles découverles récem- 
Obtient un pr. Dém. 288. 


nommé memb e d'une commission. 420. 


ment dans la mer du Sud. 1. 
KuPFFER nommé membre d’une commission, 820. — décoré de 


l'ordre de St.-Viadimir, ib'd. 


L'APON1E. Expédition en Laponie. 172. 

LxLEWEL, Numismatque du moyen âge. Rectification de quelques 
passages de cet ouvrage , par M. Frähn. 177. 

LENz nommé membre d'une commission. 320. Sur l’action de la 
solution du sulfate de cuivre dans Ja chaine galvanique, 388. 

LicurænsTAEDT obtient une méd. Dém. 288, 


MaxuscaiTs éthiopiens de l’Inslitut asiatique du Min. des aff, étr. 
par M. Dorn. 502. 

Me£oEm oblient un prix Démidoff. 288. 

MÉXNÉTRIÈS. Calalogue d'insectes recueciliis depuis Constantinople 
jusqu’au Balkan. 276. 

Mer du Sud — Hydrographie de cette mer. Mémoire de M. Kru- 
senstlern, 1. 

Meyer. Remarques sur quelques espèces du genre Hyménobry-- 
chis, 88. Descriplion d'une nouvelle espece du genre Calalpa. 
A9. 

Mixnaïzovsky-DANILEVSKY v. Danileusky. 

MoRGENSTERN, Quelques remarques liltéraires sur les Griffons. 77. 

Moscou. Son élévation au-dessus du viveau de la mer, par M. 
Hainel. 300. 


NAKHITCHÉVAN. Deux inscr. à N. expliquées par M. Frähn. 14, 

Nornmaxx. Son voyage sur la côle orientale de la mer Noire, 91. 
Diagnoses préalables de quelques plantes de la parte occi- 
dentale des previnces Caucasiennes. 811. Sur une espèce 
d'oiscau inconnue dans la faune d'Europe. 550, 

Novaïa-ZemLia. Nuole relalive aux découverles les plus récentes 
sur les côtes de celle ile, par M. Baer. 157. Expédition 
pour explorer les productions naturelles de Novaïa-Zemlia, 
172. Climat et température moyenne , par M. Baer. 
225. Marche annuelle de la température, par le même. 
242. Marche journalière de la température, par le même. 
289. Premier rapport sur le voyage à Novaïa-Zemlia, par 


le même, 316. 


LL 


NemMiSMATIQUE orientale. Sur quelques monnaies orientales du 
cabinet de M. le Comte Strogonoff à Moscou, par M. Frähn. 
81. Rectification de quelques passages de la Numismalique 
du moyen äge de M. Lelewel, par le même. 177. Note 
sur quelques monnaies orientales du musée de l'université de 
St.-Vladimir, par M. Dorn. 196. Explication des monnaies 
exhumées, en 1830, près de Steckborn en Thurgovie, par 
M. Frähn. 526. Eclaircissements sur les deux monnaies 
arabes publiées par Oetter, par le mème. 334. Sur une 
monnaie Ortokide, méconnue jusqu'a ce jour, jar le même. 
555. Sur l'époque de la mort de J'Imam Aly Riza et sur 
ses monnaies, par le mème. 557. Eclaircissements sur les 
deux monnaies décriles par Cavanilles, par le mème. 560. 
Suprléments à la numismatique des Tschinghizides d'Iran » 
par le même, 862. Note sur quelques monnaies géorgiennes 
du muxée asiatique , par M. Brossel. 381. 


Osopovsky obtient une méd. Dem. 288. 

O1sEAUuXx sléganopodes, Malériaux pour servir à Ja connaissance 
des O st. par M. Brandt, 306. 

Oprarir. Sur l’cptalif grec, par M. Gracfe. 66. 

OsréoLoG1E des oiseaux. Matériaux pour servir à la connaissance 
du squelette des oiseaux, par M. Brandt. 125. 

OsTROGRADSXY nommé membre d'une commission. 820. 

Oucuaxorr obtient un prix Démidoff. 288. 

OvuraLz. Esquise de l'Oural, par M. Helmersen. 97. 

OvwsTRIALOFF, nommé Académicien-adjoint, 95. 


Paxpen. Notice sur son ouvrage: Beïräge zur Geognosie des 
Russ. Reichs. 96. 

PannotT. Nouvelles expériences en.faveur de la théorie chimique 
de l'électricité. 241, 

Pénovsky, gouverneur militaire d'Orenbourg , envoie quatre gar- 
cons kosaques pour faire l'apprentissage au laboratoire z00- 
logique de l'Académie. 95. 

PnAËTHox. Note sur les caractères du genre Phaéthon , par M. 
Brandt. 549. 

PinoGorr obtient une méd. Dém. 288. 

PLanTes fossiles. Lettre de M. Güppert au secrétaire perpétuel. 
221. 288. 

Prix Démidoff. Concours de 1836. 287. 

PROBABILITES +. Analyse des prob. 


Reinecxe chargé d'observer ies changements dans le niveau rela- 
lif des côtes de la Finlande et des eaux de la Ballique, 173, 


SCHILLING DE CANSTADT, nommé membre d'uvo coinmission.. 
320. — mort, ibid. 

Scuminr, Sur les héros des lemps anté-historiques. 52. 

SeivLirz obtient une méd, Dém, 288. 

SemExOrF oblient un pr. Dém. 288. 

SsüGREN. Rapport sur ses iravaux, 271. 282. 566. 

SOBOLEYSKY nommé membre d'une commission. 320. 

Soze1ir. Mémoire sur le mouvement propre du soleil, par M. Ar- 
gelander. 115. 129, 

STÉGANOPODES v. Oiseaux slésanopudes. 

Szeinueir, Lettre à M. Struve sur son cercle prismatique per- 
fectionné. 205, 

SrroGoxorr. Sur quelques monnaies orientales du cabinet de M. 
le Ccmte de Strogonoff, par M. Frähn. 81. 

Srnuvs. Rapport sur le mémoire de M. Argelander relatif au 
mouvement propre du système solaire, 115. 129: Détermi- 
nalion astronomique de 109 lieux situés dans la Turquie 
européenne, les provinces Caucasiennes et l'Asie mineure. 
209. Rapport sur les travaux de l'expédition caspienne en 
1856. 264. 

Sucre de lait: Note sur le s. d. 1. par M. Hess. 126. 

SuLrATE de cuivre. Sur l’action de la solution du sulfate de cui- 
vre dans la chaine galvanique, par M. Lenz. 555. 

SULFATE de magnésie, Note sur une nouvelle combinaison du sulf. 
d. m. avec de l’eau, par M. Fritzsche. 195. 


THÉORIE des fonctions. Théorèmes sur les fonctions entières à 
deux variables, par M. Collins. 321. iNouvelle démonstra- 
tion élémentaire de la résolubilité des fonctions entières en 
facteurs réels du premier ou du second degré, par M, Col- 
lins, 377. 

Tozz oblient une med, Dém. 288. 

TRANSCENDANTS — nombres. Déterminalion des nombres trans- 
cendants par l'analyse des probabilités, par M. Bounia- 


kovsky. 537. 
TURQUIE européenne. 89 lieux de ce pays déterminés astronomi- 


quement. Mém. de M. Siruve. 209. 


VoyAGES scienlifiques. Voyage de M. Nordmann sur la côte 
orientale de la mer Noire. 91. Voyage de MM. Baer et Zi- 
wolka à Novaïa-Zemlia et en Laponie. 172. 315. Voyage 
de M. Sjügren. 271. 282. 863. Travaux de l'expédition 
caspienne 251. 


WAAXNGELL oblient une méd. Dém. 288. 


ZiwoLxa, nommé commandant d'une expédition à Novaïa- Zem— 
lia et en Laponie, 172. 


Tome Il. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE N° 1. 


PUBLIÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SALN1T:..P TER SB:0.UB G. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment uu volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S£.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N, ?, et chez W, GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A- 
cüdémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il coutiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu détendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 

ar divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6, Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
‘état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. NOTES. 1. 
Anscriptions de Nakhitschewan. FRAEHX. 


Remarques sur quelques iles recemment decouvertes dans la mer du Sud. KRUSENSTERN. — 2. Sur d’ux 


NOTES. 


1. REMARQUES SUR QUELQUES ILES RÉCEMMENT 
DÉCOUVERTES DANS LA MER DU SUD; PAR M. 
LE VICE-AMIRAL DE KRUSENSTERN (lu le 13 
janvier 1837). 


Plus d'une fois déjà, j'ai eu l'occasion de remar- 
quer qu'un grand nombre des îles et des dangers 
dont les navigateurs de différentes nations, surtout 
américains, se vantent d'avoir fait la découverte, 
n'existent pas, n'élant pour la plupart que des îlots 
et des écueils déjà connus, pris par erreur seulement 
pour de nouvelles découvertes. J'ai fait observer 
également que, souvent, celte manie de publier comme 
réelles des découvertes imaginaires, devient cause d'er- 
reurs et de confusions qui se glissent dans nos cartes. 
Ne pouvant mettre un terme à cette confusion, j'ai 
du moins essayé, dans les mémoires hydrographiques 
publiés par moi, d'en limiter l'étendue autant que 
possible, et comme je voudrais continuer ce travail, 
tout récit d'un voyageZdans la mer du Sud a de l'in- 
térêt pour moi, dès qu'il y est fait mention de quel- 
que nouvelle découverte — assez souvent ; sans que 


l'auteur ait pris la peine de s'assurer , si ses décou- 
verles supposées ne sont pas depuis long-temps con- 
nues. Les éditeurs de cartes surtout devraient user 
de précaution à cet égard ; ils devraient se charger 
des recherches dont ces navigateurs se sont dispensés: 
mais le plus souvent ils s'empressent plutôt de se 
prévaloir des renseignements les plus vagues, pour 
remplir leurs cartes du plus grand nombre d'îles pos- 
sible, Cette richesse apparente n'est pourtant d'aucune 
utilité pour le navigateur ; au contraire, elle ne sert 
qu'à le désorienter, puisqu'il ne peut distinguer ce 
qui existe réellement de ce qui n'est que fictif. Parmi 
les causes qui ont contribué le plus à ce que les car- 
tes de la mer du Sud sont devenues tellement sur- 
chargées , il faut encore compter les erreurs commises 
relativement à la position géographique d'îles réelle- 
ment existantes. Par suite de pareilles erreurs, une 
île déjà connue, mais à laquelle on avait donné une 
position inexacte, est souvent prise pour une nou- 
velle découverte. Peut - on blämer, p. e., un naviga- 
teur qui, apercevant une île à la distance d'un demi 
degré de latitude de l’île la plus rapprochée indiquée 
sur ses cartes, se flatte d'avoir fait une découverte et 
l'annonce comme telle? Et il y a eu des exemples 


3 


lo | BULLETIN SCIENTIFIQUE, . ? 
A ———————————— 


#4 


: 1 


d'une erreur de 31° par rapport à la latitude d'une 
île. Quant à la longitude, l'erreur a souvent été de 
2, de 3, et'même de4 degrés. (le voyage {du ca- 
pitaine Beechey sur le Blossom a eu sous ce rapport 
des résultats importants ; cêt habile éfficiér a travaillé 
avec succès à déterminer la vraie position des îles 
qu'il a visitées; on peut adopter sans hésitation , 
comme Jongitudes vraies, celles qui ont été déterminées 
par lui; et à son retour d'un second voyage qu'il 
achève en ce moment , la moitié des îles et des dan- 
gers disparaîtra peut-être des cartes de l'Océan paci- 
fique. D'ailleurs, onpeut attendre de même des résul- 
tats très importants, pour l'hydrographie de la mer du 
Sud, de deux autres expéditions que l'on prépare en 
Amérique et en France, ct qui, ayant le même but, 
partiront. dans le courant de cette année. 

Les découvertes dont il est question de temps à 
autre dans les feuilles publiques, ne méritent pour 
la plupart aucune attention ; mais lorsqu'elles sont 
annoncées avec détail dans des ouvrages rédigés par 
les navigateurs mêmes qui prétendent les avoir faites, 
ce mode de publication leur donne un air d'authen- 
ticilé qui paraîl ne plus permettre de doute, et qui 
autorise, jusqu'à un certain point, les éditeurs de car- 
tes à en enrichir leurs planches. Cépendant même de 
pareils renseignements ne méritent pas toujours une 
confiance implicite, comme je le ferai voir en citant 
quelques exemples. 

Un navigateur américain, Benjamin Morell, a 
publié, en 1832, à New-York, le récit de quatre vo- 
yages à la mer du Sud , entrepris par lui sur diffé- 
rents navires marchands, pendant les années 1822- 
1831 ‘. En 1834, un autre américain, Edmund 
Fanning, a fait paraitre la relation de ses voyages 
réitérés à la mer du Sud, entre 1792 et 1832 *. 
En 1835, un voyage à [a mer du Sud, celui du 
capitaine Willingk de la marine hollandaise, sur la 
corvelte le Lynx, en 1824, a été publié en langue 


1 À oarralf of four voyages tho the South - Seas from (he year 
1822 lo 2881, comprising crilical surxeys of coasts and islands, and 
an account of some new and valuable discoveries, including the 
Mossarre islands, by capitaine Benjamin Morell. New-York 1832, 


2 Voyages round the world performed belweën the years 1792 
and 1452 by Edmund Fanning. London 1884, 


hollandaise *; et enfin le capitaine Duhaut-Cilly 
a publié à Paris, également en 1835, le récit d'un 
voyage autour du monde, entrepris par lui pendant 
les années 1826-1829, sur le Héros, navire mar- 
chand français'#, 


Fanning , depuis 1792 jusqu'en 1832. 


Deux îles situées en 218° 53” longitude orientale 
et 8° 8’ latitude méridionale, et qui ont reçu le nom 
de New - York et de Nixsen°, sont la première dé- 
couverte dont nous parle le capitaine Fanning, qui 
prétend les avoir vues en 1798. D'après la descrip- 
tion très peu détaillée que Fanning nous en donne, 
la première de ces îles aurait assez d'élévation et une 
élendue considérable ; l’autre serait, au contraire, peu 
élevée au dessus de la mer. Arrowsmith ne les a pas 
marquées sur ses carles, quoique d'ordinaire il ne dé- 
daigne pas même les notices les plus vagues sur une 
découverte quelconque. 1l a peut - être raison , puis- 
qu'elles n'ont plus été vues pendant les 40 ans qui 
se sont écoulés depuis l'époque de leur découverte. 
Cependant j'ai peine à soupçonner la véracité du ca- 
pitaine Fanning; quant à la latitude et à‘ Ta Jonsi- 
tade sous laquelle il les place, leur exactitude peut 
être revoquée en doute; j'ai par conséquent mis ces 
îles au nombre de celles dont l'existence est certaine, 
mais la position douteuse (pag. 19 de mes Supplé- 
ments. 

Le 11 juin, Fannmg donna son nom à tune autre 
île qu'il place par 3° 51° N. ct 200° 48'-E. Jai 
moñtré, p. 111 de mes Suppléments, à quel point 
cette longitude ‘est erronnée, et combien peu la de- 
scription que Fanning nous fait de ‘cette île, est d'ac- 


‘8 “Reise om de Weldt gedaan in den Jaaren 1823 et 1824 mil 
Z. M. Korvet Lynx onder Bevel van J. P. M. Willingk. — Comme 
je ne possède pas la langue hollandaise, mon ami l'amiral comie 
Heyden a eu la bonté de me traduire en français les passages qui 
avaient le plus d'intérêt pour moi. 

4 Voyage autour du moride principalement à la Californie et aux 
iles Sandwich pendant les années 1826, 1827, 1828 et 1829 par 
Dübaut-Cilly, capitaine au long cours, chevalier de la légion d'hon- 
neur, Paris 1885, 2 vol. 8. 

5 Aux.pages 19 et 28 du Tome supplémentaire de mes mémoires hy- 
drographiques, la longitude de l'ile de New-York est rapportée comme 
étant de 2109 10’; c'est une erreur typographique. - 


cord avee celle qu'en a faite le capitsine de la ma- 
rine française , Legoarant de Tromelin, après l'avoir 
visitéeren 1828. Il ne me reste pourtant aucun doute 
que l'ile vue par Tromelin ne soit l'île Fanning, et 
le: capitaine: Tromelin lui-même , paraît également en 
être: persuadé. L'honneur de la découverte appartient 
done sans contredit au capitaine Fanming: D'après les 
observations du capitaine Tromelin, cette île est si- 
tuée par 3° 55° N, et 204° 57 E. 

Le jour suivant, Fanning découvrit à une distance 
de 27 lieues NO : O. de l'île Fanning , une autre 
île, appelée par lui #Washington. On ne l'a pas 
revue ‘depuis. Page 113 de mes Suppléments, je 
Faï placée en 4 38° de latitude N4 et 200° 30° de 
longitude. 11 est étonnant que le capitaine Tromelin 
ne l'ait pas aperçue. 


Morell, depuis 1822 jusqu'en 1831. 


Le 3 juillet 4825 , Morell a trouvé en 25° 04’ de 
latitude septentrionale et 192° 23” de longitude orien- 
tale un flot formé de rochers, auquel il a donné le 
nom de Man of war Rock. J'ai démontré, page 
#11 de mes Suppléments , que ce rocher n'est autre 
chose que l'île Gardner, appelée encore Polard pax 
un, autre Américain, et que les noms. de Man of 
war Rock et de Pollard doivent par conséquent être 
rayés de. nos cartes. 

Une: autre- île , située par 28° 32° N. et 177° 04’ 
E,, reçut le 12, juillet suivant, le nom d'île Byers. 
On ne. connaissait, à ce que je sache, aucune île 
sous les degrés de longitude et de latitude indiqués ; 


- cest donc une. véritable découverte du capitaine Mo- 
-relk, qui découvrit encore, le jour suivant, une autre 


pélite. île, située par 29° 57 N. et 174° 51° E. 
Attendu qu'il n'a donné aucun nom à cette dernière , 


“ je l'ai appelée ie Morel. 


Le rocher Clipperton, visité par Morell le 17 août, 
peutrencore être regardé comme une: nouvelle décou- 


verte, n'ayant été vu, du moins que je sache, par 


aucun navigateur des temps modernes. Morell le place 
par 40° 15° de latitude N. et en 109° 28’ deslongi- 
tude O. ou 250° 32 de longitude E. , ce qui diffère 
Wès-peu de la position qu'on lui donne d'ordinaire 
sumeles caries. Jusqu'à ce que nous ayons quelque 


BULLETIN SOIENTIFIQUE. 


détermination plus authentique, celle de Morell doit 
donc être conservée. 11 décrit cette île comme ayant 
des rives peu élevées , tandis qu'un rocher, placé au 


centre, s'élève à. une hauteur si considérable, qu'il 
peut être vu à une distance de six. lieues, 


Pendant un autre voyage, le capitaine Morell à fixé, 
le 13 février 1830, la situation de l'île Hope à 5° 
17 N. et 164° 47 E. On a jugé que, selon toute 
apparence, cette île Hope pourrait être identique avec 
l'île S/rong, connue depuis le voyage du capitaine 
Dupérrey en 1823 , sous le nom de Oualan. D'après 
les observations du navigateur français, auquel nous 
devons d'ailleurs la première description détaillée de 
cette Île, accompagnée d'une carte également très dé- 
taillée, et d'après celles du capitaine Lütke, qui a 
visité ces parages en 1828, l'ile Oualan est située 
par 5° 21° 30" N. et 163° 08’ E. — Cette grande 
différence dans les longitudes pourrait faire naître 
quelques doutes sur l'identité des deux îles. Mais 
le capitaine Duperrey ayant cinglé, en cherchant 
l'île Hope dans le parallèle de cette île, depuis 
le méridien de 165° 12’, sous lequel l'avait placée 
le capitaine du navire Hope, on ne saurait croire 
qu'il ait pu la dépasser sans l'apercevoir. On peut 
présumer plutôt, qu'il y ait une erreur d'un degré et 
demi dans la longitude observée par Morell, ou, ce 
qui est plus probable encore, qu'une erreur du ty- 
pographe l'ait augmentée d'un degré. L'erreur com- 
mise par Morell se réduirait alors à un demi degré, 
et c'est effectivement d'un demi degré, que sont 
erronées toutes les longitudes de Morell pendant sa 
navigation dans l'archipel des Carolines , comme nous 
le verrons tout à l'heure. 


Le: 23 février de la même année, Morelk décou- 
vrit par 7° 5° N. et 153° 10 E. trois petites îles 
jointes entre elles par un récif de corail, auxquelles 
il donna le nom d'îles PFs/erveldt. Lercapitaine Du- 
perrey avait vu , précisément sous. le mème degré de 
longitude et de latitude, une île qui reçut de lui le 
nom de Durville. Trois petites îles jointes entre elles 
par un récif, pouvant très facilement être prises pour 
une seule, surtout à une certaine distance, il ne peut 
y avoir le moindre doute que les îles Westerveldt 


Li 


7 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


& 


EEE 


de Morell, et l'île Durville de Duperrey ne soient 
identiques. 

Le même jour, Morell aperçut un groupe d'îles si- 
tué par 7° 05° N, et 1520 15° E., appelé par lui 
îles Bergh ‘. Ce sont les iles les plus méridionales 
du groupe Hogoleu , examiné par Duperrey. D'après 
les observations de ce dernier, l'une de ces îles, por- 
tant le nom de Giry est située par 7° 09° N. et 
151° 51° 45”; la longitude rapportée par Morell, est 
donc encore erronée d'un demi degré E. 

Le 27 février, Morell donna à une autre île, si- 
tuée par 8° 25° N. et 150° 22° E., le nom de Living- 
sion. C'est la mème qui est désignée, sur ma carte 
des Carolines, par le nom d'Anonima. Formant le 
point le plus occidental du groupe Vamonouïlo , exa- 
miné par le capitaine Lütke, elle est située, d'après 
les observations de ce. navigateur, par 8° 36° N. 149° 
47 50”. Il paraît donc que l'erreur d'un demi degré 
E. dans les longitudes de Morell qui se retrouve en- 
core ici, est constant. 

Après avoir touché à Manilla, et être retourné aux 
Carolines , Morell vit, par 6 ADN. ‘ét A5 AVE, 
un petit groupe d'îles auxquelles il donna le nom 
de Skiddy group. Ces îles avaient cependant déjà été 
découvertes antérieurement , sous le nom de ÂVamo- 
louk par le capitaine Lütke, d'après les observations 
duquel elles sont situées par 5° 55° N. et 153° 16 E. 

Les Martires, placées par Morell par 7° 44” N. et 
149° 54° EÆ., sont situés, d’après le capitaine Du- 
perrey, par 7° 35 N. et 149° 30° E. 

Le 8 de mai, le navire de Morell se trouvait sur un 
banc de corail, appelé Skiddy shoa!, sur lequel la 
profondeur de l'eau varie de 2 à 15 brasses, et dont 
l'étendue est de 20 milles de l'Est à l'Ouest, et de 
15 dans la direction Nord et Sud. En plaçant ce 
banc par 7° 35° N. et 148° 14° E., Morell veut ap- 
paremment parler de sa partie centrale. Mais, comme 
il ne s'explique pas à ce sujet, on ne saurait guère 
compter non plus sur l'exactitude de la longitude et de 


6 I claim to be the first discoverer of these islands and I know 


their worth, Morell's four voyages pag. 483. — Lorsqu'il publiait 
son voyage, Morell ne savait pas que Duperrey avait yisité ces iles 
avant lui, etil croyait par conséquent être le premier qui les avait 
vues. 


la latitude indiquées. Il est vrai qu'on pourrait réduire 
celte longitude de 30 minutes, celle du navire de: 
Morell étant effectivement trop grande d'un demi de- 
gré, le 10 de mai, près des Martires; mais le jour 
avant cette découverte, l'erreur dans sa longitude n'a- 
vait été que de 9 minutes — et dans l'incertitude 
dans laquelle nous laissé Morell relativement à la 
partie du banc dont il a voulu déterminer la position, 
une correction fondée uniquement sur des conjectures 
ne nous avancerait guère. Il faut donc nous contenter 
de savoir qu'il existe à mi-chemin entre les îles Swede 
et Tucker, découvertes par Wilson, et celles qui 
portent sur ma carte le nom de ÆEnderby, un banc 
de corail fort élendu, en attendant que quelque. au- 
tre navigaleur nous donne des renseignements plus 
précis sur sa position et ses limites, 

Le 6 de mai, Morell avait vu une île qu'il ap- 
pelle Faralis, et qu'il place par 8° 57 N. et 145° 
27 E. Inhabitée et entièrement dépourvue d'arbres , 
ayant 3 milles de circonférence, elle s'élève une 
hauteur de 200 pieds au dessus de la mer. Un récif 
s'étend. de ‘sa pointe méridionale jusqu'à deux milles 
du rivage: Cette description convient parfaitement à 
une île située par 8° 36° N. et 144° 46’ ; "appelée 
Farroilep par le capitaine Lütke; cependant, une 
différence de 21 minutes dans les latitudes et de 40 


s 


dans les longitudes nous autorise à douter encore de 
l'identité de ces deux îles. Jusqu'à la solution défi- 
nitive de ce doute, il faudra bien compter ce rocher 
parmi les découvertes du capitaine Morell;: d'autant 
plus, que le capitaine Lütke a passé à une distance 
de 15 milles le point où Morell place l'île décou- 
verle, et qu'une île haute de 200 pieds seulement ; 
pourrait fort bien ne pas être aperçue à une pareille 
distance. 

Le jour suivant, 7 de mai, Morell vit une autre 
île par 8° 10° N. et 146° 57 E., semblable sous 
tous les rapports à l'île Faralis, et de la même 
étendue ; il lui donne le nom d'Ifelue. C'est la même 
que le capitaine Lütke a marquée sur sa carte sous 
le nom de Faycou, en la plaçant par 8° 6’ N..e 
146° 40° E. u 

Le 15 mai, Morell aperçut les îles découvertes 
en 1795 par le navire le Young William, et aux= 


9 BULLETIN! SCIENTIFIQUE. 


10 


quelles j'ai donné sur ma carte le nom 
lock d'après celui du capitaine dece navire: nom 
adopté également par le capitaine Lütke, dont les 
observations ont placé le centre de ce groupe par 
5°.25 N. et 153° 45 E. D'après Morell, elles se- 
raient situées sous une latitude plus méridionale de 
13° et, quant à la longitude, il les place 18° plus 
à l'ouest. Ses longitudes ayant constamment été, jus- 
que là, à l'Est des longitudes véritables, cette cir- 
constance ne donne pas une très-haule idée de la jus- 
tesse de ses observations. 

Le 16 mai, il arriva en vue des îles Wonteverde 
en 50 32° N. et 155° 58 E., groupe que ni Du- 
pervey ni Lütke n'avaient aperçu. Nous avons vu 
tantôt que les longitudes de Morell, et même ses la- 
titudes, ne méritent pas une confiance extrême; c'est 
donc à quelqu'autre navigateur, qu'est réservé le soin 
de déterminer la position exacte de ces îles. 

Enfin, le 24 mai, le capitaine Morell découvrit 
par 4° 50 30” de latitude S., et 156° 10’ de lon- 
gitude E. un autre groupe d'îles. Plusieurs de ses 
gens ayant élé assassinés par les habitants, il donna 
à ce groupe le nom de Massacre Islands, et à en 
juger par là, il paraît les avoir pris pour une nou- 
velle découverte. C'est une erreur: sur ma carte des 
îles Salomon on verra par 4° 45 S. et 157° 00° E. 
un groupe, portant le nom d'îles Mortlock (qu'il ne 
faut pas confondre avec les îles Mortlock dans l'ar- 
chipel des Carolines). Celles que Morell appelle Mas- 
sacre Islands, sont évidemment les mêmes. On trou- 
véra, page 173 — 183 du premier volume de mes 
mémoires hydrographiques, des renseignements plus 
détaillés sur ces îles. 


FT'illingh , en 1823 et 1824. 
» Le 1 de mai 1824, la corvette le Lynx arriva en 
mue de l'île Caroline, découverte par le capitaine 
Broughton. Le capitaine Willingk en détermine la 
latitude à 9° 54 S., et la longitude à 209° 51 E.: 
cœlle longitude diffère de 146 minutes de celle du 
capitaine Broughton: 209° 35’, et de 7 minutes dé 
celle du capitaine Thornton : 209° 44’ 7. La longitude 


” 7 L'identité des iles Thornton et Caroline a été démontrée page 
454 du 2me volume de mes mémoires. 


d'îles Mort- | 


du capitaine Willingk est cependant sans doute la 
plus juste, comme nous le ferons voir lout à l'heure. 

Le 3 de mai, le capitaine Willingk découvrit une 
petite-île par 10° 5° S. et 206° 38 E. Dans la sup- 
position que l'île, à laquelle Roggewein avait donné 
le nom de Groningen, devait se trouver dans les 
mers avoisinantes, on donna à celle dont on venait 
de faire 
IL ya cependant deux choses à remarquer à ce sujet: 


la découverte, le nom de Æredericksoord *. 
d'abord que l'île Groningen découverte par Roggewein 
a élé retrouvée depuis long- temps ; seulement. pas 
dans les eaux où le capitaine Willingk suppose qu'il 
faudrait la chercher ; ensuite que l'ile Fredericksoord 
n'est pas une découverie nouvelle et ne saurait, par 
conséquent, conserver ce nom. C'est la même qui, dé- 
couverte en 1820 par le capitaine Bellingshausen, 
reçut de Jui le nom de son vaisseau : FT ostock : d'a- 
près les observations du navigateur russe, elle est si- 
tuée par 10° 5° 50" S. et 207° 37 E. Il ne peut 
donc y avoir le moindre doute sur l'identité des 
deux îles. Cet accord parfait entre la longitude du 
capitaine Willingk et celle du capitaine Bellingshausen, 
est d'ailleurs une preuve de l'exactitude des observa- 
tions du premier , et celte circonstance nous autorise 
à adopter la longitude qu'il donne à l'île Caroline, 
préférablement à celle que lui avait donnée le capi- 
taine Broughton. 

Le 9 de mai, le capitaine Willingk découvrit une 
autre petite île, ayant une longueur de 4; milles , 
dans une direction NNE,. et SSO., sur une longueur 
de 2 milles. Déterminant sa latitude à 10° 9 S., et 
sa longitude à 198° 48° E., il lui donna le nom de 
Marianne. Mais cette île n'est pas non plus une nou- 
velle découverte, et doit échanger le nom de Ma- 
rianne contre celui du Grand - duc Alexandre, nom 
que Jui avait donné le capitaine Bellingshausen en 
1820, eu la plaçant par 10° 2° S. et 198° 54° E. 
Cette longitade ne différant que de 3 minutes de 
celle du capitaine Willingk, est une nouvelle preuve 
de l'exactitude des observations du navigateur hol- 
landais. : Sur les cartes anglaises, cette île est dési- 
gnée quelquefois par le nom de Reirson, que lui a 


8 Voyez, sur les decouvertes de l'amiral Roggewein page 284 — 
287 du 2me volume de mes mémoires hydrographiques. 


11 BULLETIN SCIENTIFIQUÉ 12 
22 2 
donné le capitaine Patrickson du navire Good hope | Salomon ; j'avais: calculé leur latitude à 50 02° S., et 


en 1822, deux ans après sa découverte par le capi-| 


taine Bellingshausen. 


Le 4 de juin, on vit terre du tillae du Lynx, peu} 


d'instants avant le coucher du soleil, et onmit en 


panne pendant la nuit, afin de pouvoir examiner, cette | 


découverte le lendemain. On s'aperçut, le jour suivant, 


que c'était un groupe de petites îles habitées, jointes | 


entre elles par des récifs et ayant, dans la direction 
de ONO. et ESE., une étendue de 15 milles. Le 
capitaine Willingk place le milieu de ce groupe par 
4° 29° S. et 159° 28° E. Ne voyant ces îles mar- 
quées ni sur la carte d'Arrowsmith, ni sur celles de 
Horsburgh, il était tenté d'abord de les prendre pour 
une nouvelle découverte. S'élant assuré. plus tard qu'il 
y'a; sur une carie anglaise. de Heather publiée, en 
1806, au NE. et à 15 lieues des, îles Howe, un 
groupe appelé îles Populous il adopta ce nom pour 
les îles qu'il venait d'examiner. 

Le capitaine Willingk sera bien aise, sans doute, 
d'apprendre par ce mémoire, si jamais  il..le voit, 
que la découverte de ces îles est due, non pas aux 
Anglais, mais à ses célèbres compatriotes, Le. Maire 
et Schouten qui les ont visitées , il y a plus de deux 
siècles, et qu'ensuite ce groupe-a été revu, en 1648, 
par un autre de ses compatriotes ; également célèbre, 
savoir par Abel Tasman. Dès - lors, il ne.se refusera 
probablement pas d'adopter, au lieu du nom d'îles 
Populous, celui d'îles Le Maire et Tasman, que je 
leur ai donné sur ma carle systématique des îles Sa- 
lomon (No. 9 de l'Atlas de la Mer du Sud): — Si 
le câpitaine Willingk veut se donner la peine d'exa- 
miner celte carle des îles Salomon, et de lire.ce que 
Jai dit de la position des groapes situés au, Nord! de 
ces îles, il sera persuadé de l'exactitude de cerque 
J'avance. Il verra, en même temps, que la carte. de 
Heather n'est pas la seule qui, marque, un groupe: d'i- 
les au Nord des îles: Howe, el que ses remarques 
ur les hydrographes qui, comme il s'exprime, se 
permettent de rayer arbitrairement des îles de leurs 
cartes, sont injustes, du moins par rapport à ce cas. 
D'après les données que j'avais relativement à la po- 
sition des îles Le Maire et Tasman, et dont j'ai rendu 
un compte détaillé dans mon mémoire sur les îles 


leur longitude à 158% 58%E., les plaçant ainsi un 
demi. degré plus au:Sud, et un demi degré plus-à 
l'Ouest. que les observations du capitaine Willingk, 
Grâce à ce navigateur, cesiîles occuperont désormais 
leur véritable plate sur nos eantes, et je corrigerai 
sur, le champ celte erreur sur les miénnes; mais le 
nom. d'îles, Le Maire et Tasmam que j'avais donné à 
cé groupe lui restera, et, celui-d'îlés Populous doit 
disparaître, 


Duhaut- Cilly, depuis 1826 — 1829. 


Le capitaine, Duhaut - Cilly n'a point fait de nou- 
velles, découvertes. pendant: ce voyage ; il n'a même 
fait. que très: peu d'observations astronomiques: dont 
le but ait été de déterminer la vraie position des 
points où il,a touché, Je ne trouve, dans la partie 
de son voyage quia rapport à la mer du Sud'; que 
deux: déterminations, une de latitude, et une de: lon- 
gitude, Mais, puisque l'auteur paraît attacher um 
très grand prix à ces déterminations qui sont cepen- 
dant extrèmement. fausses, je crois de mon devoir de 
les signaler ici. D'autant plus, qu'un navigateur pen 
versé dans, l'hydrographie de l'Océan Pacifique; pour- 
rait être, porté, naturellement à donner la préférence 
aux détérmimations les plus, récentes : erreur qui de: 
viendrait peut-être funeste, pour. lui, 

La, première détermination est celle de l'ile. de Grie 
gan/ dans, l'archipel des, Mariannes. Le, capitaine Da- 
haut-Cilly la, place, d'aprèssses propres observations 
et. relèvements, par, 19°.7° de latitude N., tandis 
que, sur. la.carte,.de Norie, elle est placée par 190,34 
N.; il ajoute avec raison que la détermination du ca 
pitaine Roquefeuille est de même trop septentrionale, 
» Une différence si considérable , dit-il à cetle occa- 
sion ; ne peut pas ‘être passée sous silence , et‘ c'est 
par:icette raison:que je:suis entré dans tous tes dé- 
tails# (page 352 du 2 vol.). Malheureusement lapo- 
sition qu'il donne à l'île de Grigan n'est-elle guère 
moins erronée, la latitude déterminée par lui étant 
trop septentrionale de 17. Quoique une pareille er- 
reur ne, puisse eflectivement pas être passée sous si- 
lence, il ne faut pourtant pas le juger avec trop de 
sévérité. Ce qu'il y a de réellement surprenant ; c'est 


15 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


14 


QE + © QUO QU 


que le capitaine du Héros n'ait pas connu, même-en bord de l'Alert. Quant à la latitude de cette île, 


1855, la carte des Märianries publiée par son célèbre 
compatriote Freycinet, carte qui diffère essentielle- 
ment de toutes celles qui avaient paru jusqu'alors, 
et sur laquelle l'île de Grigan est placée par 18° 50” 
N: et 445° 50° de longitude *. Le canal qui sépare 
cette île de l'île de l'Assomption , et qui, d'après le 
capitaine Duhaut - Cilly, ne serait large que de 12 
liéues, a sur cette carte une largeur de 18 lieues. 
Dans le volume supplémentaire de mes mémoires, j'ai 
placé la pointe septentrionale de l'île de Grigan, d'a- 
près ÆFreycinet, par 18°:50" N., et 145° 50. — 
Sur la carte de Noric, corrigée jusqu'à l'année 1833, 
on la voit de même placée d’après les déterminations 
de Freycinet. 

Plus loin, le capitaine Duhaut - Cillÿ rapporte les 
observations de distances lunaires, d'après lesquelles 
il a calculé, le 16 avnil 1828 , la longitude de l'île 
Cloud. Dix séries d'observations donnèrent une mo- 
yénne de 414° 05” 42” Ouest du méridien de Green- 
Wich; c'est-à-dire 38° de moins que la longitude 
adoptée par Norie qui place cette île sur sa carte 
par 114° 43. On peut se convaincre, en par- 
courant l'article sur l'ile de Santa Rosa dans mon 
volume supplémentaire, que,ces deux déterminations 
sont l'une et l’autre erronées. J'y ai démontré que 
l'île nommée Cloud sur quelques cartes, Carion ou 
Best sur d'autres, ne peut être que l'île de Santa 
Rosa qui fait partie du groupe de Revilla - gegido. 
Sa longitude a été déterminée d'abord par le com- 
mandant du navire anglais , Alert, ‘ensuite ‘par ice- 
lui du batiment russe ,,le Souvoroff “, D'après lé 
pisse elle serait placée par 114° 33° O.; d'après 
le,second par 115° 06. Je. donne la préférence au 
résultat des observations faites à bord du Souvoroff, 
parce que le lieutenant Ponafidin, qui commandait 
alors ce navire, élait observateur expérimenté, et 
pourvu de bons chronomètres. La longitude du ca- 
pitaine Dubaut-Cilly diffère donc de 1° de la 
sienne, et de 28° de celle qui avait été calculée à 


9 La ,, Table des positions géographiques'* de Daussy, dans la ,,Con- 
naissance des tems“ pour l'année 1836, porte à 180 47’ N, la lati- 


Duhaat - Cilly n'en rapporte rien ; d'après Ponafidin , 
elle est de 18° 28’; à bord de l'Alert, on l'avait ob- 
servée à 18° 24. 

Je ferai observer encore qu'on voit, dans une nou- 
velle édition de la carte de Noric (1853), l'île de 
Santa Rosa, que cet hydrographe avait placée antre. 
fois sous le 114° 43’, placée par 115° 6° de longi- 
tude. 


2. UEBER Z\VEL INSCHRIFTEN 1% NA CHITSCHEWAN:; 
vON Ca. M. FRAEHN (la le 20 janvier 1837). 


Schon mebrere Reisende hatten auf alte Inschrifien, 
die in Nachitschewan befindlich, aufmerksam ge- 
macht. Was sie aber auch längst hätten thun:, sollen, 
uns genaue Abzeichnungen davon zu geben, das ha- 
ben bisher alle unterlassen. Es hat mich daher ge- 
fieut, dass Hr. Dubois zuerst sich die Mühe nicht 
hat verdriessen lassen, ein Paar jener Inschriften ab- 
zuzeichnen. Die beiden mir vorliegenden sind Kufisch. 
Vollständig ist Keine von beiden, und es ist mir 
vorsekommen, als wenn anch die Nachzeichnun 
manches zu wünschen übrig liesse: obwohl diess bei 
der Hôhe, in der die Inschriften sich befinden , wohl 
sehr zu entschuldigen ist. Zum Glück hindert das 
jedoch nicht, ihr Zeitalter fesizustellen : und diess 
ist .doch die. Hauptsache, 

Die kleinere Inschrift, die an dem Eingangs- 
thore der Festung befindlich ist, exttält Folgendes : 


jus »l EL pheil J > p'ial SU 


22 LA - 
op5 AU 55 job EG ES, De 
d. ï. 

»Der weise ,  gerechle und hotherbabene Künig 
und Alabek Abu - Dschaafar Muhummed ;  Sohn des 
Alabeken ldegis, dessen Grab Goit erhelle 16 
(In EU) fehlt der Verbinduugssiwich nach dem Jam; 
in ,he)] fehlt ein #4f und /am; in jies ist das = 
fast verloren gegangen ; in 0,5 ist das af un- 
richlig.) 

Von der zweiten, grüsscren Inschrift, welche sich 
auf dem Friese des Chanen-Thurmes (sonst 
Atabeg-kombesi oder der Atabeken-Dom genannt) be- 
findet ‘und die auch Hr. D. für nicht vollständig er- 
klért, ‘lese ich für jetzt (wo ich, mit Anderem be- 


lude de la pointe méridionale de l'ile Grigan, et sa longitude, d'après schäfigt ,; idiesen Inschrifien nicht die gehôrige Leit 


Freycinet, corrigée en 1856, à 146° 42’ 50”, 


widmen kann) nur Folsendes : 


15 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 16 


vuball Go) Del @) âcee all, Liull JYe- 

_— dl à! 42) —— sa 

el sus 4 yeall Al, gs) sapmède jet of 

goill SU Jslall LU) Ut) gel) de el 

Solo EL LAS, pics Eire da à er 
SF 

n — Dschelal-ed-dunja w'ed-din Ifmet el-islam w'el- 


»muslimin (wôrtl. der Ruhm der Welt und der Re- 
»ligion, der Schutz des Islam's und der Musülmanen) 


—. — _—  — 


n— — dessen Goit, der erhabene, sich erbarme ! 
»— — — — Jnm Namen Gotles, des allgüligen, 
ndes allbarmherzigen! Es befah! der Bau dieses Grab- 


males (od. dieser Grabkapelle) der æeise, gerechte, 
» Goligekräfiigle , siegreiche, grosse Künig Schems-ed- 
ndin Nofret elislam w'el- muslimin (4. 1. die Sonne 
nder Religion und der Bcistand des Islam's und der 
» Musülmanen)‘ — : 

(Zu dem in dieser Inscbrift Entzifierten will ich 
bemerken, dass in den drei ersten Wôrtern der er- 
sten Zeile mehrere Buchstaben unvollständig ausge- 
drückt sind; dass das vierte Wort, das ich &.oc 


übertragen, es noch mebr ist und daher pr EN 
blematisch bleibt; dass vor dem sechsten Worte 
das ; fehlt, und über das Ende desselben ein Zug 


gestellt ist, der fast ein Ÿ vermuthen lässt, aber 


hier, wie auch weiterhin, ohne Bedeutung ist und 
nur als Zierrath erscheint. WVeiter unten, in der 
fünfien Zeile zu Anfang, steht: ŒUI paul - ssl 


wo die Copie nicht ganz treu ist. Ich habe es oben 
ergänzt: ŒUI) Déäl je ss Aber das letzte 
Wort kôünnte vielleicht auch SU zu lesen seyn: 
Es befahl den Bau dieses Grabmuïes für (bestimmt 


für) den Kônig etc. Da würde man annehmen müs- 
sen, dass der Name des Stifiers späterhin vorgekom- 
men wäre. Mir ist diess jedoch nicht glaublich, in 
sofern derselbe doch wohl unmittelbar nach dem ,2l 
würde gesetzt worden seyn. Wie in SU ein oder 


ein Paar Buchstaben ausgefallen; so ist auch in dem 
Jyeïll das à verloren gegangen und in ,.) der 
Artikel von seinem Worte abgerissen. ) 

Was nun die, in diesen beiden Inschriften genann- 
ten Personen betrifft, so ist der in der erstern vor- 
kommende Fürst leicht nachzuweisen. Es ist der 
zweite von den Atabeken von Aderbeidschan 
oder den Benu-Ildegis, welche von 541 bis 622 
(d. ï. 1146 bis 1225 Chr.) in Aderbeïdschan und 


Dschebal regierten. Dieser, eigenilich Muhammed 
genannt und auch mit dem Titel ll: ls Welt- 


heros vorkommend, hatte wirklich, wie hier, den 
Vornamen Abu-Dschaafar. Er regierte von 568 bis 
Anf, des J. 582, nach andern bis Ende 581 (d.i. von 
1172 bis 1186 n. Chr.) Und in diese Jahre wird 
auch, nach meinem Dafürhalten, diese Inschrift fal- 
len; denn der in ihr vorkommende fromme Wunsch 
0,25 dl] 5 kann nur auf den dort zuletzt genann- 


ten Atabek Ildegis, den Vater unsers Abu-Dschaafar 
Muhammed gehn und nicht auf beide zugleich, weil 
es sonst geheïssen haben würde: Ls,5 Golt wolle 


ihrer beider Grab erleuchten! Man müsste denn an- 
nehmen, dass die Inschrift, die hier abbricht viel- 
leicht ohne geendigt zu seyn, auch ursprünglich 
wirklich so gehabt habe. 


Ganz derselbe Kufische Schrificharakter, der sich 
besonders durch die hochgeschwungenen oberen Züge 
der Buchstaben f und 3 auszeichnet, herrscht auch 


in der grôssern Inschrift und weis't sie in eine glei- 
che Zeit mit jener. Und wirklich ist der in der letz- 
ten Zeile derselben genannte Fürst Schems-ed-din 
(Sonne der Religion) schwerlich ein anderer, als der 
in der vorigen Inschrift vorkommende Aiabek 1lde- 
gis. Dieser, der von 541 bis 568 regierte, halte 
nämlich den Titel Schems-eddin. 


Wer aber der, gleich zu Anfang in der ersten 
ZLeile uns entgegentretende Dschelal-ed-din, dem 
Idegis diess Mausoleum gebauet, seyn mag, muss 
ich dahingestellt seyn lassen, da jenes nur ein Titel 
und noch dazu ein sehr gewôhnlicher ist, der ei- 
gentliche Name aber dessen, der ihn geführt, von 
mir nicht gelesen worden. 


Die der Copie, der Inschrifien ebenfalls in Zeiïch- 
nung beigefügte Kufische Münze führt den Prägeort 
Arminia (welches für Dowin oder Towin, die ehe- 
malige Haupistadt Armeniens, steht) und das Jabr 
99 der H, ( d. 1. 717,8 n. Ch.). Sie ist also ent- 
weder :von :Suleiman -oder von Omar, dem ten 
oder, dem S8ten Chalifen vom Hause Umeiïja , geprägt, 
Sie ist noch nicht edirt, und war mir auch 
sonst noch nicht vorgekommen. 


Emis le 18 février 1837. 


———_—_————…—"“—— 


Tome Il. BULLETIN SCIENTIFIQUE NW 2. 


PUBLIÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PÉTERSBOUR G. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volame est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'aboune, à S£.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par VA- 
cadémie, ét à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet eflet, il contieudra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 
4 divers savants; # Rapports; 5. Voyages scientiliques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
létat des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10 Mélanges. 


SOMMAIRE. NOTES. 8. Expériences électro-magnétiques. Jacos. — ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. 


LI I EE 


NOTES. 


3. EXPÉRIENCES ÉLECTRO-MAGNÉTIQUES, FORMANT 
SUITE AU MÉMOIRE SUR L'APPLICATION DE L'É- 
LECTRO-MAGNÉTISME AU MOUVEMENT DES MA- 
CHINES (*). Par M. JACOBI, professeur à 
Dorpat. Ilème Série. (Lu le 20 janvier 1837.) 


24. 

La question sur le pouvoir magnétique des tubes 
creux de fer doux, aimantés par une hélice électri- 
que, occupe une place importante parmi les ques- 
tions nombreuses qui se présentent, dès qu'il s'agit 
de profiter du pouvoir mécanique des aimants électro- 
magnétiques. Peu de temps avant mon départ de K5- 
nigsberg, j'avais fait des préparatifs pour entreprendre 
une série d'expériences à ce sujet. 
de trouver M. le professeur Parrot 
recherches: dont les résultats assez importants se 
trouvent publiés dans le No. 16 du Bulletin de l'Aca- 
démie. Ce savant distingué ent, la complaisance non 
seulement de me communiquer une partie de ces ré- 
sultats avant leur publication, mais encore, de se rendre 


1 (*) Potsdam 1885 in-8. 


Je me félicitai 
occupé de ces 


à ma prière, en me confiant les tubes décrits dans 
son mémoire, pour que je puisse moi-même faire 
quelques expériences. Ce sont ces expériences qui 
font le sujet de la note que j'ai l'honneur de présenter 
à l'illustre Académie, en la priant de vouloir bien la 
juger avec indulgence. 

25. 

Si nous considérons d'abord les expériences que 
M. Parrot rapporte p. 123 du Bulletin, il paraît 
que nous pouvons en déduire le résultat important, 
que l'épaisseur solide des tubes creux a peu d'influ- 
ence sur leur pouvoir magnétique. En effet le magné- 
tisme du tube designé par B, de 21 lignes d'épais- 
seur solide ; diffère seulement de ;#; du pouvoir magné- 
tique. du tube D qui n'a qu'une ligne d'épaisseur. 
Même l'énergie du cylindre solide d'égale surface, 
est beaucoup au dessons de la proportion relative à 
sa masse. Ces expériences se, ratiachent à la belle loi 
connue ;. établie par M. Barlow et qui se rapporte à 
l'effet du magnétisme terrestre sur des sphères so- 
lides et creuses de fer doux, loi qui se trouve aussi 
confirmée par les expériences. de M. Kater sur des 
tubes de tôle, et qui se soumet entièrement aux -cal- 
culs savants et rigoureux de M. Poisson. M. Barlow 


a fixé la limite de épis solide à ,,, de pouce 
environ; voilà le cylindre F de M. Parrot, con- 


struit de tôle lorilindire. d'une épaisseur de j-2 
pouce, et dont l'effet s'écarte considérablement des autres 
expériences. Son pouvoir magnétique n'était que de 32; 
tandis que celui du tube D d'une ligne d'épaisseur 
solide est exprimé par 89. 

26. 

C'est avec une extrème réserve qu'en doit céder à 
la tentation de tirer des conclusions des expériences 
en question. La manière de comparer les forces ma- 
gnéliques par l'adhérence de l'armature, est elle-même 
soumise à des inconvénients graves qui consistent, pour 
la plupart, dans les accidents multipliés qui accom- 
pagnent le contact de l'armature et son détachement 
subit. Les erreurs qui en proviennent élant assez 
considérables, on doit au moins tâcher de les sépa- 
rer des autres erreurs dépendantes du changement 
continuel de l'action voltaïque, source non moins 
abondante en erreurs graves. Les expériences assez 
pénibles, entreprises sur'le ‘pouvoir magnétique diune 
barre de fer doux, courbée en fer à cheval, et que 
j'ai rapportées à l'art. 9 du mémoire, m'ont fait sentir 
ces ‘inconvénients dans toute leur ‘étendue, Mais on 
pourra facilement s'en ‘réndremaître, en tenant exac- 
tement comple de la force du courant ; par le moyen 
d'un galvanomètre interposé dans le cireuit. J'ai fait 
construire, spécialement pour de telles ‘expériences , 


ün instrument d'un usage‘très commode. Une aiguille | 


de 4 pouces de long, pivote sur une pointetrès fine, au 
centre d'unicercle divisé'en démi-desrés, et‘quiseLrouve 
dansune boîte, garnie dé trois vis derappel, pour s'as- 
surer de la position horizontale. Au lieu du muli- 
plicateur , qui affaiblirait trop le courant , il n'y a 
qu'un seul fil: d'archal de 14 ligne ‘d'épaisseur, qui 
passe exactement par le milieu, au dessous de l'aiguille. 
Les bouts de ce fil sont munis de deux petites coupes, 
qui contiennent quelques gouttes de mercure, el qui 
permettent de pouvoir compléter facilement le cireuit. 
Le fond de la boîte consiste en üne plaque de verre 
et non de métal, comme on a coutume de le faire; 
précaution que. j'ai cru nécessaire pour des expé- 
riences magnéto - électriques. Ce galvanomètre est 
pourtint assez sensible pour être affecté par des forces 


ic of très faibles. Quoique les déviations de 
l'aiguille ne puissent pas servir de mesure exacte 


dé de lat force} du} coufant} {pourtant | elles accusent le 


plus léger changement que la pile a subi pendant 
le eours “des expériences: 
couple vollaïque de petites dimensions, comme M. 


En se servant d'un seul 


Parrot a fait, il y a bien des moyens de rétablir 
toujours l'état primitif, et d'avoir une force constante. 
Enfin, à l'égard de l'importance de ces expériences, 
ce ne sera pas une grande perte de rejeter entière- 
ment un tel couple usé, en y substituant des plaques 
fraiches. De même, on peut se convaincre qu'il est 
beaucoup plus nécessaire de tenir compte de la tem- 
pérature du liquide conducteur, que de laver le couple 
après chaque expérience etc. etc. Mais quelle peine 
qu'on prenne d'opérer dans des circonstances sembla- 


bles, ce ne sera qu'un lâtonnement, à moins qu'on 


ne fasse usage du galvanomètre. serre mans 


La méthode la plus sûre et la plus rigoureuse pour 
ces expériences, est d'essayer le pouvoir magnétique 
de deux ou trois barres à! ld?fois. On réunit les hé- 
lices en un seul fil conjonctif, de manière à soumettre 
ces barres toujours à l'influence du même courant. 
En interposant un galvanomèire, éomme é'est indispen- 
sable, on peut; même mette à: profit un changement 
quelconque, de l'action de Ja pile; car, par là, on ap- 
prendra, quel rapport il y a. entre le pouvoir, rela- 
üf des divers individus et l'intensité du courant, 
De légères différences dans la 
lices peuvent être écartées par quelque méthode d'éli- 
mination on par des combinaisons réciproques. ‘On 
voüdra bien excuser les détails dans lesquels ‘je suis 
s'en dispenser, si l'on 


construction des hé- 


entré, mais Souvent on ne peut $ 
examine ‘de plus près les choses auxquelles ‘on st 
vivement intéressé, par plus d’an "motif. 

27. 

Quoi qu'il én soit de ces expériences, il paraît ere 
core en résulter une autre conséquence très impot- 
tante, savoir: que la loi précitée de M. Barlow doit 
être bornée aux forces indûctives très faibles, comme 
c'est le cas dumagnétisme terrestre. ÆEn se servant 
des courants éleétriques plus énergiques, il se présente 
aussi une plus grande différence éntre le pouvoir 
magnétique des tubes de différente épaisseur. : En 


21 


rm 0 ne à 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


effet, considérant les cylindres B et D dont le poids 
est comme: 2 : 1, nous trouverons, que leur pou- 
voie magnétique, sous l'influence d'un courant faible , 
provenant d'un couple de 2, pouces carrés, est comme 
90+.89; en employant une pile de 24 pouces, comme 
90 : 82 ct avec un couple de 100 pouces, comme 94 : 
96. Ainsi, quant au rapport qui existe entre le pou- 
voir magnétique et les masses, il ÿ aura toujours un 
grand avantage à employer des tubes creux, pour les 
parties mouvantes des machines magnétiques. Cet 
avantage. s'anéantira seulement au terme, où les forces 
ma néliques divisées par les masses seront des quan- 
tités égales. Mais c'est encore une grande question , 
sivce terme pourra jamais être atteint. Une expérience 
détachée, que j'ai faite sur les deux tubes B et D et 
que je vais citer, paraît venir à l'appui de l'opinion 
que celte limite du rapport constant est très reculée , 
ou quil faudra des forces électriques d'une énergie 
considérable, pour s'approcher de ce terme, Je me 
suis servi d'une pile voliaïque, consistant en douze 
plaques de zinc amalgamé de 72 pouces carrés, et en- 
tourées d'un élui de cuivre, Les couples étaient com- 
binés en pile, et l'appareil fut plongé dans une auge 
de terre cuite, sans cloisons et remplie du mélange 
d'acide. sulfurique et nilrique que recommande M. 
Faraday. L'effet de cet appareil fut irès énergique. 
L'hélice servant comme fil conjonctif et pliée autour 
du cylindre se chauffa vivement. Sous l'influence d'un 
tel ecurant, le tube B de 24 lignes d'épaisseur fat ca- 
pable de supporter un poids de 95 livr., tandis que 
le cylindre D-d'une ligne d'épaisseur ne pouvait por- 
ten qne 51 livr. Dans une seconde expérience, les forces 
étaient comme 94 : 50. On voit par là, que l'avan- 
tage est loujours encore du côté du cylindre de moin- 
dre masse, J'ai évité à dessein, de faire entrer Île cy- 
bindre solide dans cette comparaison. On verra plus 
tard qu'il y a toute une autre distribution du magné- 
tisme dans les cylindres solides et dans les cylindres 
creux, de sorte que ce n'est pas seulement la masse, 
mais aussi la forme géométrique dont on doit tenir 
compte. 
28. 

Les efféts magnéto électriques, qui ont lieu en com- 

plétant ou en rompant le circuit voltaïque, sont comme 


on le sait; beaucoup plus prononcés, dès qu'on plie 
le fl conjonetif en hélice, et d'autant plus, si cette 
dernière contient encore un noyau de fer doux. Ce 
noyau éiant un tube solide où un tube ereux , il n'y 
eut pas de différence perceptible dans l'éclat de l'é- 
tincelle de disjonction , bien qu'on employät l'hélice 
de fil épais de 11 lign., ou une autre pliée de fil d'ar- 
chal de 0,5 de ligne de diamètre. On avait fait ces 
expérienees dans les ténèbres, pour pouvoir bien juger 
de l'éclat de l'étincelle; après chacune d'elles la sur- 
fice de mereure et le bout du fil réophore plongeant 
dedans, ont été nettoyés soigneusement. De même, on 
s'était assuré de l'action du eouple construit dezine 
et d'argent, par l'interposition du galvanomètre qui 
n'accusa qu'un changement de 354 à 35 et de 24: à 
24 qui eut lieu pendant le cours des expériences. 
Il n'est guère nécessaire d'ajouter, que l'étincelle était 
à peine perceptible dès qu'on ôla le noyau. 

J'ai fait différentes combinaisons, que je me dispen- 
se de décrire plus amplement, pour engendrer un 
courant magnéto-électrique à l’aide de ces tubes, tan- 
tôt en les employant comme armatures d'un fer à 
cheval, tantôt comme noyaux d'une hélice magnéto- 
électrique. La force du courant était accusée par les 
déviations de l'aiguille d'un galvanomètre astatique de 
Nobili. Quoique ces expériences soient assez délicates, 
vu que les moindres accidents de position de l'arma- 
ture sont de quelque influence sur la déviation de 
l'aiguille, pourtant je ne trouvais pas de différence 
assez notable, pour devoir être attribuée à quelque 
influence de la masse des cylindres électro - moteurs. 
Ainsi, la loi de M. Barlow pourra être aussi admise 
pour les effets magnéto-électriques. Mais il faudra des 
expériences répélées pour éprouver s'il n'y a pas de 
conditions analogues à celles de l'art. 27, et relatives 
à on état magnélique très développé — Qu'il me 
soit permis d'ajouter que, s'il y avait eu, dans ces 
expériences, une différence notable ; on en aurait bien 
pu conclure que le courant magnéto-électrique , ou le 
contre-courant qui rend uniforme la marche de la 
machine magnétique, pourrait être affaibli considéra- 
blement par l'emploi des barres creuses’ (18). 

29. 
Le magnétisme libre de la surface intérieure des 


2 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


nn ————————— 


tubes creux aimantés par une hélice électrique est 
pourtant très faible, quoique l'aimantation de la sur- 
face extérieure soit assez énergique. Nous reviendrons 
sur, ce sujet, et je me borne à dire que ce magné- 
tisme ne paraît pas appartenir proprement à la sur- 
face intérieure, mais qu'il doit être attribué à la 
couche extérieure qui agit, à distance, sur l'aiguille 
d'épreuve ou sur la limaille de fer qu'on introduit 
dans l'intérieur (36). Si l'on se sert d’un tube creux 
comme armalure d'un fer à cheval, le magnétisme de 
l'intérieur est beaucoup plus prononcé, mais la dis 
tribution à la surface se fait d'une manière si com- 
pliquée, que je n'ai pas encore pu parvenir à m'en 
rendre compte. Si l'on rompt le circuit voliaïque qui 
sert à aimanter le fer à cheval, l'armature reste ad- 
bérente aux pôles, mais si c'est un tube creux, cha- 
que trace d'un magnétisme libre a disparu. Lorsque 
l'armature est solide , elle retient encore quelques tra- 
ces de magnétisme 
plutôt à la surface inférieure, qu'à la partie supé- 
rieure. La force avec laquelle l'armature adhérait en- 


qui paraissent être répindues 


core, après avoir rompu le circuit voltique, était 
pour le cylindre D d'une ligne d'épaisseur, 113 livres, 
et pour le cylindie solide seulement 7; livres, y 
compris leur propre poids. Ces nomhres sont les mo- 
yennes arithméliques de cinq observations assez rap- 
prochées. 

30. 

Aux recherches de ce genre se rattachent naturel- 
lement une foule de questions intéressantes parmi 
lesquelles, celles sur l'état de saturation magnétique 
dont le fer doux est capable, occupent une place im- 
portante, On a l'habitude de se servir de l'expression 
#»aimanté à saturation , principalement quand il s'a- 
git de l'aimantation de l'acier. Mais un tel état pour- 
ra-t-1l aussi exister pour le fer doux , aimanté par 
l'influence des courants dont l'énergie et la quantité 
pourront êlre augmenlées à volonté? YŸ a-t-il une li 
mite au delà de laquelle le développement magnétique 
ne pourra pas être poussé? Par le fait, on duit s'at- 
t'ndre de voir ressortir des expériences entreprises à 
ce sujet des résultats brillants et féconds, résultats 
qui touchent le plus près à l'essence de ces force. 
problématiques. Mais quiconque s'est voué aux re- 


cherches couteuses et pénibles de ce genre convie ndra 
que des expériences isolées ne conduiront point au but. 
Il faudra, pour cela, des expériences suivies, dirigées 
par les lumières, le zèle et les moyens d'un corps 
savant. Je ne crois pas que l'Europe puisse présenter 
ailleurs une réunion de circonstances aussi favorables 
pour de grandes entreprises scientifiques, que ne 
l'offre l'illustre Académie Impériale. C'est à elle que 
je soumels mon désir de pouvoir pousser plus loin les 
expériences électro- magnétiques , car elle a l'habitude 
d'élargir le module de chaque domaine de la science 
dont elle s'empare, et d'en reculer les bornes. 
Qu'on se garde bien de croire, que la limite de 
la force magnétique que le fer doux puisse acquérir , 
soit resserrée, ou qu'elle ait jamais été atteinte par 
les expérimentateurs. J'ai fait là dessus une expérience 
qui nest pas sans intérêt. Les bouts de l'hélice en- 
tourant le fer à cheval que j'ai décrit art: 9, furent 
mis en contact avec une pile de 16 couples de 72 
pouces carrés, nouvellement construite et chargée d'a- 
cide nitro-sulfurique (27). L'armature, pesant trois li- 
vres, fut placée horizontalement et à une distance de 
5 pouces au dessous des bouts du fer à cheval. Aus- 
sitôt que le circuit fut complété, cette armature s'é- 
leva et sauta avec une telle violence vers les bouts 
de l'aimant, qu'on pouvait bien, sans exagération , 
l'évaluer à une force vive due à une chute de 15 à 
20 pieds. L'effet d'une seconde expérience fut nn peu 
moindre, el après des expériences répétées , il fallut 
diminuer la distance jusqu'à 2 à 3 pouces, pour faire 
sauter l'armature chargée de 4 à 5 livres aux bouts 
de l'aimant, avec une énergie assez grande. Cette 
belle expérience mérite d'être répétée , mais afin qu'elle 
réussisse, il faudra une pile fraiche et énergique. 
Pour le moment, on doit se contenter d'évaluer de 
l'une ou de l'autre manière la force mécanique du 


fon: Ps? 
magnétisme, ou le travail uiile (Juas =) dont 
o » 


on pourra disposer dans le cas de l'attraction de l’ar- 
mature. La manière d'agir de cette force, rendra 1rès 
difficile de trouver une mesure exacte, pour exprimer 
les eflets dus, pour la plupart, à la force vive, pro- 
duite par une force accélératrice dont on ne connaît 


pas exactement la loi. 


25 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


26 


ZE 


Quant à l'état de saturation magnétique, on n'y 
pourra parvenir à moins qu'on n'augmente à la fois 
l'intensité et le nombre des courants à l'influence des- 
quels on soumet le fer doux. Je me permets de faire 
la-dessus quelques remarques. Si l'on examine les phé- 
nomènes que présente le fil conjonctif, c'est la belle 
théorie de M. Ohm qui en rend complètement compte. 
Elargie considérablement par les recherches ingénieuses 
de M. Lenz, et conjointement avec les vues électro- 
chimiques de M. Faraday, cette théorie est devenue 
apte à rattacher une foule de faits sous un seul point 
de vue. Mais pourtant les principes , servant de base 
à cette théorie, ne se trouvent pas au dessus de toute 
objection. La résistance qu'un conducteur quelconque 
oppose au passage du courant électrique, y est ad- 
mise comme une force constante, et elle entre comme 
telle dans l'expression générale de la force du cou- 
rant. Soit Æ la force électro - motrice, Æ la résis- 
tance d'un couple, et R’ la résistance d'un fil conjonc- 
üf quelconque, la force du courant mesurée d'une 

mn E 
mREoR" 
cette force s'accroîtra à l'infini, en multipliant en 
même temps la surface » et le nombre 7 des cou- 
ples. Mais on n'aura pas besoin de pousser trop loin 
l'énergie de la pile, pour détruire le fil conducteur 
par le développement de la chaleur, ou plutôt par 
la chaleur que le fil conjonctif lui-même développe 


manière quelconque sera exprimée par et 


pour s'opposer au passage du courant voltaïque. Des 
effets si énergiques qui ne se présentent pas soudai- 
nement comme d'autres phénomènes de physique, p. e. 
la solidification de l'eau, quand sa température à 
baissé au dessous de zéro, mais qui accompagnent 
tous les effets électriques dès leurs plus faibles ma- 
mifestations et qui sont toujours dirigés vers l'aflaiblis- 
sement du pouvoir conducteur, de tels effets, dis-je, 
ne doivent pas être ignorés quand il s'agit de rendre 
compte de la nature du fil conjonctif. Dans son beau 
mémoire sur le pouvoir conducteur des métaux à dif- 
férentes températures , M. Lenz à attiré l'attention 
des savants-sur la complication des effets, laquelle 
est causée par l'influence de la température du fil 
conjonctif ; l'énergie du courant , la température et la 
résistance étant dans une relation intime et récipro- 


que. Daus un autre mémoire, ce même savant a an- 
noncé des faits importants, relatifs au pouvoir con- 
ducteur qui est altéré par la moindre différence dans 
l'état chimique et physique des métaux, de sorte que, 
ce pouvoir, mesuré avec la précision dont cet habile: 
physicien a donné le type, pourra servir comme 
réactif le plus sensible pour la pureté des métaux, 
Je ne puis passer non plus sous silence les expérien- 
ces remarquables de M. Peltier, sur les phénomènes 
calorifiques de l'électricité dans un conducteur com- 
posé de différents métaux '. Mais si l'on rassemble 
à cet égard tous les faits isolés, tout porte à croire 
que la résistance qu'un conducteur au passage du 
courant voltaïique n'est autre chose, qu'un courant 
réactif thermo - électrique dont la puissance augmente 
avec l'élévation de la température, el principalement 
avec la hétérogénéïté de la masse conductrice, qu'on 
pourra considérer comme entièrement composée d'élé- 
ments thermo-électriques. D'après cette hypothèse, qui 
doit pourtant être confirmée par des expériences, 
cette résistance serait nulle dans un corps homogène. 
— En général, la matière s'oppose à la transmission 
des forces physiques qui sont toutes dirigées vers 
sa destruction ; elle fait naître ou engendre par elle- 
même des forces qui sont souvent de même nature, et 
tendent à rétablir tout dérangement moléculaire, oc- 
casionné par la force primitive. C'est une lutte qui finit 
par la production de quelque état d'équilibre ou par 
la destruction totale du corps conducteur, mais elle 
ne finira jamais par produire quelque état de satu- 
ration, 

Ce qui est clair pour la force électrique passant 
par un corps quelconque, ne pourra pas être admis 
sans réserve pour le magnétisme; mais on ne pourra 
pas non plus prétendre, que le fer doux soit indifférem- 
ment le dépositaire d'une force non moins extraordi- 
naire et non moins énergique, en produisant des 
effets thermiques et chimiques. En effet, le fer doux 
a le pouvoir de faire naître un magnétisme opposé à 
celui, qu'un courant d'induction lui veut faire adop- 
ter, et je ne crois pas que le courant magnéto - élec- 
trique de M. Faraday puisse être conçu autrement que 


4 Voir: Becquerel Traité de l'électricité ete, T, III. arl. 444: 


27 BULLETIN 


SCIENTIFIQUE. 


ER 


comme une telle réaction. Mais, quoique la durée de 
ce courant réactif ne soit pas infiniment petite, comme 
c'est assez prouvé par les effets mécaniques qu'il 
exerce sur l'aiguille, pourtant on ne parviendra pas 
à produire un courant magnéto - électrique continu , 
par le moyen dau magnétisme en repos. À la vérité, 
ce serait alors un état d'équilibre ou une limite de 
l'aimantation. La marche uniforme de la machine ma- 
gnétique (18), et presque de tous les appareils de ro- 
tation électro-magnétique”?, est due, pour la plupart, à 
un état analogue d'équilibre entre les courants voliai- 
ques et les courants magnéto-électriques engendrés par 
le mouvement même; mais un tel état ne pourra pas 
avoir lieu pour le magnétisme en repos. 

Il y a peut-être encore un autre état d'équilibre, 
qui pourra être attribué en partie aux courants ma- 
gnéto-électriques. Dans les nombreuses expériences que 
J'ai faites, j'ai remarqué , conformément aux formules 
de M. Ohm, que l'action d'un courant voltaïque est 
beaucoup plus constante, dès qu'on emploie un fil 
conjonctif assez long. J'ai communiqué, il ÿ a quel- 
que temps , à M. le professeur Moser de Künigsberg 
V'idée que, sous les mêmes conditions, l'action d'un 
couple doit être d'une constance supérieure, si le fil 
conjonelif assez long, est plié en hélice autour dune 
barre de fer doux, que si l'on étend ou replie sur 
soi-même ce même fil. L'affaiblissement naturel de la 
pile doit donner naissance à un courant magnéto-élec- 
trique de mème direction, que le courant voltaïque , 
et servant à rélablir, ce dernier en partie. J'ai tenté 
celte expérience délicate, mais je n'ai pas encore pu 
parvenir à des résultats incontestables. Je recommen- 
cerai ces recherches, qui me paraissent importantes 
pour la validité de la théorie, et fécondes pour la 
manipulation pratique. 

L'expérience suivante que je dois en partie à M. 
Moser, paraît jeler un grand jour sur la nature intime 
du magnétisme. L'hélice d'une jambe du fer à cheval 
(art. 9) fut mise en contact avec un couple voltaïqne, 
pendant que l’hélice de l'antre jambe pouvait être ré- 


æ. Dans, les traités de physique, l'uniformité, du mouyement, de 
ces appareils, de la roue de Barlow etc. est attribuée à la résistance 
de l'air et du mercure, qui s'accroissent avec la vitesse. Depuis la 
grande découverte de M. Faraday, ce ne sont plus les causes uniques. 


unie au multiplicateur d'un galvanomèire très sensible. 
Ce dernier cireuit étant complété, 
on sait, une déviation de l'aiguille assez énergique, 
aussitôt qu'on complète où qu'on rompt le cireuit 
voltaïque. Mais, après avoir établi le circuit voltaïque, 
si l'on fait écouler un temps de 4, 5, même 1 se- 


il y a, comme 


condes, avant de compléter le circuit magnéto - élec- 
tique, il y aura pourtant encore une déviation sen- 
sible de l'aiguille. On peut faire la même observation, 
mais en sens inverse, si l'on rompt le circuit voltaï- 
que quelques secondes avant d'établir le circuit ma- 
gnéto-électrique. La déviation est d'autant plus faible, 
qu'on a fait écouler un temps plus grand entre les 
deux opérations. Ces effets sont beaucoup plus pro- 
noncés , si l'on applique une armature aux bouts de 
l'aimant *, et le sont peut-être encore davantage si 
l'on se sert d'un anneau de fer doux: 


31. 


Dans l'explication du fait, que le courant magnéto- 
électrique est d'une certaine durée, on doit bien se 
garder d'adopter celle qui se présente le plus facile- 
ment; car ilest bien rare qu'une telle explication soit 
juste, ou seulement la plus vraisemblable, On en tivera 
sûrement la conclusion qu'il faudra quelque temps, pour 
que le fer doux puisse aticindre au maximum de force 
magnétique , ou que le développement du magnétisme 
soit une fonction quelconque du temps. L'idée mathé- 
matique d'une force exige qu'elle ait une existence indé- 
pendante du temps. 11 en est ainsi de l'attraction cé- 
leste ; aussitôt que la planète apparaît vis-à-vis du 
soleil, la force d'attraction ; conforme à sa position 
actuelle, a lieu d'après la loi newtonienne; il ne faut 
pas de temps, pour que la masse entière du corps 
soil saisie par la gravitation. C'est là le type d'une 
force qui sert de base, dès qu'on veut s'en former 
une, idée générale et nette. Mais lorsqu'une force agit 
sur un. système quelconque de points matériels ; et si 
l'on substitue aux effets primitifs, la force vive que 
ce système à auquis, cette dernière force sera une 
fonction du temps, pendant lequel l'action de la force. 


3 Je viens de voir, dans, ce. moment. même, dans le 6ème cahier” 
des, Annales, de, M. Poggendorf, que. M, Magnus de, Berlin. a, fait dés, 


expériences analogues, 


29 


BULLETIN: SCIENTUFIQUE. 


30 


EE 


a en dieu. Ceci est incontestable ; mais je crois qu'on 
pourra aussi hasarder la conclusion inverse, savoir : 
que. partout. où l'on voit que le développement ou la 
propagation d'une force exige du temps, c'est an mou- 


vement moléculaire, ou le mouvement d'une matière | 


quelconque qui a lieu, Ainsi, supposé , que le déve- 


loppement du magnétisme ne soit pas instantané, on 


doit admettre, ou que le magnétisme consiste dans 
le mouvement d'un fluide ou d'un éther quelconque, 
ou que la force magnétique produit quelque mouvement 
moléculaire ou dérangement véritable des particules 


J'espère pouvoir bientôt commumiquer à l'Académie le 
résultat dés expériences que j'entreprendrai à ce sujet 
cohjaintement avec son illustre membre, M. Strüve, qui 
m'a promis son assistance, ces expériences exigeant Ja 
rigueur et la! délicatesse des! observätions. microméu- 
ques. Quand nous considérons le éylindre électro-dÿ- 
namique, sôn effet total s'accroît ‘par l'attraction ré. 
ciproque des, spires séparées dont l'action devient 
moins, oblique. Al en est de même du fer doux dont 
le magnétisme augmente jusqu'à une certaine limite, 
par l'effet de la contraction même. —, La chaleur se 


du fer doux. Je suis de ce dernier avis, le temps | présente partout comme l'ennémi dn magnétisme, c'est 
qu'exige la propagation du magnétisme étant trop con- | peut - être parce que les deux forces se rencontrent 
sidérable , pour pouvoir attribuer celte force an mou-|dans des actions moléculaires opposées. Pour le mo- 
wement d'un éther analogue à l'éther lumineux ou}ment, je m'abstiens de poursuivre ces discussions ‘et 
électrique dont la vitesse, d'après les expériences de|ce qui s'y rattache. 


M. Wheatstone, surpasse encore celle de la lumière. 
Il n'y a rien de rebutant dans la supposition d'une 


32. 
Quoique les effets remarquables qui accompagnent 


véritable contraction qui a lieu dans le fer doux , | les moments où le contact voltaïque) est établi: ou in- 


aussitôt qu'il est soumis à l'influence magnétique. 


terrompu, aient une analoëie frappañte avec les actions 
pu, 8 P 


L'armaturé qui est attirée par une force équivalente à | des coürants magnéto-électriques, il y existe pourtant 


un poids de 4000 livr., exercera les mêmes effets mé- 
caniques , qu'un poids de même grandeur dont on 
charge l'armature d'un fer à cheval non aimanté; et 
il ne faudra pas des instruments trop délicats, pour 
rendre compte de la compression qui a lieu sous une 
telle: charge. On sait quelle analogie frappante et 
aclievée existe entre les aimants et les cylindres élec- 
tro-dynamiques. Or il y a une très belle expérience 
que M. Roget a faïte, et qui pourra servir de point 
d'appui à ces arguments; je la rapporterai avec ses 
pres mots : ;, Ît occured to me, soon after hea- 
»ring of Ampères discovery of the attraction of elec- 
#ürical currents, that it might be possible , to ren- 
der the attraction between the successive turns of a 
mheliacal coil, very sensible, if the wires were suf- 
Sficiently flexible and: elastie ; and with the assistance 
»0f M. Faraday this conjecture was put to the test 
#»0f experiment in the laboratory of the Royal-Insti- 
#lution. A slender harpsichord wire, bent into a 
whelix, being placed in the voltaic current, instantly 
» Shoftened ‘itself, whenever the electrical current 


"Was sent through it but recovered its former di- 


»mensions, the moMent'the curreiit was intermitted, “ 


une différence marquée. Un fl conjonctif recouvert de 
soie ; étant replié sur soi-même, .de manière, que la 
direction du courant se trouve opposée dans les par- 
lies adjacentes (Faraday 9ème Sérié art. 1096. ), il 
n'y a ni choc ni étincelle au moment de la disjonc- 
tion , les courants contraires d'induction se mettant 
en équilibre, pour annuller ces effets, Si l'on écarte 
les parties adjacentes, le choc et l'éincelle ont lieu. 
Cette expérience me fit croire, qu'on pouvait aussi 
bien anéantir les effets d’un courant magnéto - électri- 
que, en le faisant traverser par un fl replié sur soi- 
même ; c'est ce qui pourtant n'était pas le cas. Je me 
servis pour cela de l'hélice pliée de deux fils séparés, 
chacun de 400 pieds de long (22); mais les bouts 
de l'un des fils étant nommés a, a’, et les bouts de 
l'autre 4, b', je n'ai pas pu remarquer une différence 
notable dans la déviation de l'aiguille du galvanomètre 
interposé, bien qu'on fit traverser ces deux fils par 
un courant magnélo-électrique dans la direction 24’ #8, 
ou dans la direction aa'b5. Sous ce rapport ; le cou- 
rant magnéto - électrique de petite durée paraît avoir 
plus d’analogie avec le courant voltaïque qui jouit 


dela propriété, comme l'a proûvé M. Faradäy , de 


31 


n'être point affecté, ni par la manière dont on plie le 
fil, ni par la présence du fer doux servant comme noyau, 
Ce sera peut - être ici le lieu de citer l'expérience 
suivante que j'ai faite. On connaît bien la pile re- 
able que M. Becquerel a présenté à l'Académie 

des sciences de Paris, dans la séance du 7 décembre 
1835 (L'Institut No. 135.). Secondé par M. le pro- 
fesseur Gübel, j'ai construit une telle pile qui déve- 
loppait une assez grande quantité de gaz à la pla- 
e de platine plongée dans la dissolution alcaline. 
Quand on eut interposé le galvanomètre, il yÿ avait 
une déviation de 22° qui subsistait pendant 6 à 7 
heures, et qui ne fut pas beaucoup diminuée, par 
l'interposition de l'hélice de 800 pieds ; mais, en rom- 
Ù e circuit, je n'observai ni éüincelle ni choc. 
n n'a pas éprouvé même la moindre sensation en 
inte nt, comme circuit secondaire, la langue ou une 
écorchure de la peau. Pour faire une comparaison , 
je construisis une toute petite pile de cuivre, de zinc 
et d'acide sulfurique très étendu, dont je mis seule- 
ment assez de surface en action, pour avoir la même 
déviation de l'aiguille, que par la pile Becquerel. 
Avec cette très petite pile de construction ordinaire , 
l'étincelle fut visible, et on sentit un choc très faible 
dans les mains imbibées d'eau acidulée. J'ai répété 
plusieurs fois la première expérience, et je ne crois 
pas, qu'il y eut quelque faute d'expérimentation; de 
sorte qu'on pourra conclure que, s'il existe un cou- 
rant électrique, provenant de la combinaison des 


corps, il a des propriétés différentes de celui qui a 


lieu pendant la décomposition d'un électrolyte. 
(La suite incessamment.) 


—J ———— 


ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. 


Mémoires de l'Académie Impériale des sciences de 


St-Pétersbourg VIE série. 
14. Sciences mathématiques et 


physiques, 


Tome IIL, livraison 4èm*, contenant: Onpeytreuie 8t- 
POAMMOCMIN, HNMO ypasHeHie BMOPON CMENENM, CE Ub- 
JM KOGPFHIICNMIAMH , B3AMOE Ha YJjauy , HMbeME 
xopan penécmrrenmsie , par M. Bouxiakovsxy. — Sur 
l'équation relative à la propagation de la chaleur dans 
l'intérieur des liquides, par M. OsrroGRaDsxy. — Ta- 
bles des racines primitives pour tous les nombres pre- 
miers au dessous de 200, avec les tables pour trouver 
Tindice d'un nombre donné, et pour trouver le nombre 
d'après l'indice, par LE MÊME. — Mémoire sur quelques 
produits pyrogénés, par M. Hess. — Sur la transforma- 
tion des variables dans les intégrales multiples (avec une 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


32 


vraisuns, 18 r. pour la Russie, 6% écus de Prusse à l'é- 
tranger |. 


2. Sciences politiques, histoire, philologie 


Tome 111, livraison 6ème, contenant : Ibn-Abi-Jakub el- 
Nedim's Nachricht von der Schrift der Russen im X. 
Jahrhundert n. Chr. 


arabischen Inschrift 


ar M. FRaEHN. — Erklärung der 
es eisernen Thorflügels zu Gelathi 
in Imerethi (avec deux planches lithographiées\, par LE 
MÊME. — Recherches statistiques sur les mariages, les 
naissances et les décès des habitants de St.-Pétersbourg 
depuis 1808 jusqu'en 1832, par M. HERRMANN. — Re- 
cherches sur le nombre des suicides et des homicides 
commis en Russie pendant les années 1821 à 1823. Pla- 
teau des provinces baltiques ; par LE MÊME (Prix du vo- 
lume 12 r. pour la Russie, 41 écus de Prusse pour l'é- 
tranger.) 

L'ouvrage de M. Struve sur les mesures micrométri- 
ques des étoiles doubles et multiples est à la veille de 
quitier la presse. Il sera intitulé : 

Stellarum duplicium et multiplicium mensurae micro- 
metricae per magnum Fraunhoferi tubum annis a 
1824 ad 1837 in Specula Dorpatensi institutae. Ad- 
jecta est Synopsis observationum de stellis compo- 
sitis, Dorpali annis 1814 ad 1824 per minora in- 
strumenta perfectarum. Auctore F. G. W. STRUVE. 
Pelropoli 1837. fol. maj. 

En attendant l'émission de cet ouvrage, nous avons jugé 
convenable de communiquer à nos lecteurs l'extrait sui- 
vant de la table des matières qu'il contiendra. 

L Introduction. 1. Histoire de l'ouvrage. 2. Ap- 
pareil micrométrique. 3. Du mouvement parallactique de 
la lunette. 4. Méthode d'observer les angles de position 
ou de direction entre les étoiles. 5. Méthode d'observer 
les distances. 6. Exposition détaillée de l'ouvrage entier. 
1. Du degré de confiance à accorder aux mesures mi- 
cromélriques. 8. Des grandeurs des étoiles. 9, Des, cou- 
leurs des étoiles, et principalement des étoiles compo- 
sées 10. De la division des étoiles doubles selon les di- 
stances. 11. Du mouvement propre des étoiles composées. 
12. Du mouvement des étoiles composées dans leurs or- 
bites. 13, Comparaison des mesures exécutées moyennant 
la lunette de Fraunhofer avec d'autres mesures. a Com- 
paraison et examen des distances. , Examen des angles 
ou des directions. c. Examen des mesures dans les étoi- 
les très proches entre elles, c'est à dire où la distance 
n'excède pas 0”,8. d. Examen des mesures dans les étoi- 
les brillantes où la distance va de 52” à 7. 14. De la 
parallaxe des étoiles fixes. 15. Additions à plusieurs cha- 
pitres de l'Introduction. II. Mesures micrométri- 
ques des étoiles comprises dans le Catalogue 
de M. Struve (selon l'ordre des distances mutuelles en- 
tre les étoiles simples). III. Appendice. 1. Mesures 
micrométriques des étoiles doubles dont la distance va 
de 32" à 7/. 2. De quelques étoiles pourvues d'un mou 
vement particulier. 5. Secomdes mesures de plusieurs 
étoiles remarquables du catalogue. IV, Aperçu des ob- 
servations d'étoiles doubles instituées à l'ob- 
servatoire de Dorpat, depuis 1814 à 1824, au 


planche gravée), par M. OsrrocrADsxx. — Mémoire 
sur l'oxidation de la surface intérieure des tuyaux de: fer 
fondu dans les conduits d'eau , et sur les tuyaux de fer, 
comparés aux tuyaux de bois (avec une planche gravée), 
par. M. Panror. (Prix du volume, composé de six li- 


moyen d'instruments de moindre force. V.Ré- 
gistres. 
———————— 


Emis le 24 février 1837. 


Tome IL. #W° 3, 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


‘ve PUBLILÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE! SAINT-PÉTERSBOURG. 


Ce jourual paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'aboune, à S£.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A- 
æadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 

ar divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6, Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10, Mélanges. 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 1. Bemarques sur quelques especes du genre Hymenobrychis.: MExER. — NOTES. 


8. Exprriences electro-magnetiques. Conclusion. JACOB. — 4. Sur les fleurs de soufre. FRITZSCHE. 


RE em GP IE SES 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. 


1. BEMERKUNGEN ÜBER EINIGE IIYMENOBRYCHIS- 
ABTEN; vOx C. A. MEYER (lu le 27 janvier 
1837). 


Kaum sind viermal zchn Jahre verflossen, scitdem 
die ersten Hymenobrychis-Arten den Botanikern all- 
gemeiner bekannt geworden sind. Tournefort hatte 
allerdings schon. im Anfange des vorigen Jahrhun- 
derts , Exemplare dieser zierlichen  Pflanzenformen 
nach Europa gebracht, und nur einige Decennien 
später, bildete Buxbaum eine Ant dicser Pflanzen- 
gruppe ab. Allein diese Figur ist so roh, dass sie 
kaum beachtet zu werden verdient ; Tournefort 
wurde den Wissenschaften zu früh entrissen, und 
die, aus dem Orient mitgebrachten Exemplare ruhe- 
ten ein ganzes Jahrhundert in den Herbarien, bis 
sie von, Willdenow und Desfontaines bekannt 
gemacht wurden, Die genannten beiden Botaniker , 
Pallas, M. Bieberstein, Delile und De Can- 
dolle fôrderten, durch iïhre Axbeiten , die Kennt- 
niss dieser Pflanzenformen. Allein diese ausgezeichne: 
ten. Botaniker waren meistens au£ die Untersuchung 


trockener Exemplare angewiesen, und wohl keinem 
war es vergônnt, die Originale aller beschriebenen 
Arten zu sehen; die grosse Aehnlichkeit der Arten, 
die mannigfaltigen Abänderungen, denen die Blatt- 
form , die Blumenfarbe und selbst das ganze Ansechen 
der Pflanze unterworfen sind ; die nicht zahlreichen 
Kennzcichen, die zur Unterscheidung der Arlen die- 
nen künnen, — diese Umstände haben -wesentlich da- 
zu beigetragen, dass die Unterscheidung der Hyme- 
nobrychis- Arten noch immer zu den schwierigsten 
Aufuaben des systematischen Botanikers gehürt. 

Es ist nicht die Absicht des Verfassers dieser Be- 
merkungen , eine vollständige Monographie der Hy- 
menobrychis-Arten zu liefern ; nur vier, in den süd- 
lichsten Provinzen des russischen Reichs wachsende 
Arten, die oft verkannt und verwechselt worden sind, 
sollen hier genauer auseinander gesetzt und deutlicher 
charakterisirt werden. 

Diese vier Arten, Onobrychis Pallasit, vaginalis, 
ciréinala und Hohenacheriana ; sind sich allerdings 
schr nahe verwandt, aber auch, durch mehrere Kenn- 
zéichen , hinreichend gut unterschieden. Die Früchte 
der 0. vaginalis und Hohenackriana sind nicht nur 
mit ganz kurzen Härchen, sondern ausserdem auch 


35+ » 


: 


BULLETIN SCIE NTIFIQUE. 


noch mit langen, weichen, abstehenden Haaren be-[— XVenn die langhaarigen Früchte hinreichen, ©. 


deck ; 


dadurch unterscheiden sie sich leicht von ©. ! Hohenackeriana von ©. Pallasii und circinata zu ent- 


Pollasi und 1. circinala, deren Ærüchte nur pmit|fernen , und wenn erstére sich dadurch der ©. ragr 


kurzen Härchen, durchaus ohne Beimischung langer 
Haare , bekleidet sind. Sehr treffend bezeichnete schon 
Willdenow sein Hedysar. circinalum durch die 
Worte ,,/omenia pilis minutissimis lente tantum con- 
spicuis lecla* und die Abbildung des Hed, radialum, 
die Desfontaines nach Aubriel's Zeichnung be- 
kannt gemacht hat, lässt deutlich erkennen, dass 
auch den Früchten dieser Art die langen Haare feh- 
len. Allerdings fallen diese langen Haare bei ©. va- 
ginalis und Hohenackeriana bisweilen , theilweise we- 
nigsiens, ab; deswegen müssen auch andere Kenn- 
nicht unbeachtet bleiben. ©, Palasi unter- 
scheidet sich ohne Schwierigkeit von den andern Ar- 
ten durch die zahlreichen, gedrängten und dicht an- 
liegenden , fast seidenartigen Haare, die die untere 
Fläche der Blättchen so voliständig bedecken , dass 
man diese Fliche, ohne die Haare entfernt zu ha- 
ben, nicht erblicken kann. Die Blättchen der drei 
andern Arien sind dagesen mit viel weniger zahlrei- 
chen , abstchenden Haaren besctzt, die die Blaufli- 
che durchaus nicht werhüllen. —  Junge und wenig 
entwickelte Exemplare der Q. vaginalis sind, an den 
grossen , verwachsenen Nebenblätiern, auf den ersten 
Blick erkannt ; allein diese grossen Nebenblätter ver- 
irocknen : an den ältera und an den mehr entwickel- 
ten ÆExemplaren ; und die Ncbenblätier am obern 
Theile des Stengels sind viel kleiner und weniger 
deutlich. verwachsen ;: da aber an solchen Exemplaren 
die Früchte mehr oder weniger ausgebildet sind, so 
wird es nicht schwer fallen, sie von ©. Pallasii und 
O. cincinala zu unterscheiden. — 0. circinata umter- 
scheidet sich auch durch die deutlich zugespitzten 
Flügel der Blumenkrone, die bei den drei andern 
Arten durchaus stumpf sind. Dieses Kennzeichen kann- 
ten auch schon Willdenow und Desfontaines ; 
Willdenow nennt die alae seines Hed. circinatum 
s»lanceolataes; Desfontaines sagt von seinem Hed. 
radiulum ,;ailes un peu aiguës.“ Es muss jedoch be- 
merkt werden, dass bei der Kleinheit der Flügel, 
deren Ränder bisweilen eingebogen sind, eine Täu- 
schung über die Gestalt derselben leicht môglich ist. 


zeichen 


nalis nähert, so ist es nicht schwer, sie auch von 

dieser, durch die kleinen Nebenblätter und durch 

die schmalen, lanzettfôrmigen Blätichen (wenigstens 
der Stengelblätter) , zu unterscheiden. 

Einzeln genommen , künnen diese Kennzeichen bis- 
weilen unzureichend seyn; vereint werden sie, wenn 
die Exemplare nicht gar zu unvollständig sind , im- 
mer hinreichen, um die genannten vier Arten zu 
unterscheiden. Die Diagnosen werden das Gesagle 
noch genügender beweisen. 

ONOBRYCHIS TOURNEFORT. 
De Cand. Prodr. IL p. 344. 
Sect. Hymenobrychis. 

De Cand. L. c. p. 346. 

O. vaginalis mihi. O. stipulis ( plerisque ) concretis ; 
foliolis 5—Sjugis ovatis oblongisve obtusis acutisve 
subtus cauleque suberecto patenter pilosis ; racemis 
folio longioribus ; alis semisagittatis obtusis calyce 
brevioribus carinaque glabris ; lomentis piloso-villo- 
sis spinuloso-denticulatis. 

a. vernalis süpulis maximis. 
O. vaginalis C. A. Mey. Enum. pl. cauc. casp. 
No. 1186. 
B. aeslivalis sipulis superioribus minoribus. 


O. radiata # C. A. Mey. 1 c. No. 1285° 


(exel. syn.) 
O. radiata Bieb. Cent. plant. rar. ross. (excl. 
syn.. Desf.) tab. 55. 

Hab. in promontorio Caucasi occidentalis , in 
monte Beschiau, prope Mosdok , in Iberia, in Ka- 
chetia, prope Baku. 

O. Pallasü Bieb. O. stipulis distinctis ; foholis 4-17- 
jugis ovalis aculis subtus pilis adpressis sericeo- 
incanis ; caule erecto patenter piloso ; racemis folio 
multo longioribus ; alis semisagittatis obtusis calyce 
brevioribus carinaque glabris ; lomentis pube brevi 
canescentibus margine subdenticulatis. 

O. Pallasii Bieb. Cent. plant. rar. ross. tab, 35. 

Hab. in Tauria. 

O. circinala Desv. O. stipulis ( plerisque ) distinctisÿ 
foliolis 5 — 10jugis oblongis orbiculatisve obtusis 


36 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


patenter pilosis ( subglabris }; racemis folio longio- 
ribus; alïs semisagittatis acutis ealyce brevioribus 
catinaque glabris ; lomentis pube minula canescen- 
tibus margine spinuloso-dentatis. 
O. circinata Desv, in Journ: bot. IL p. 81. 
Hedysarum circinatum Willd. Sp. pl. IL. p. 
1213 (excl. syn. Buxb.). 
Hedys. radiatam Desf. in Annal. du Mus. 
d'hist, nat. XIE p. 112. tab. 15. 
On. Michauxit De Cand. 1. c. p. 347? 


Häb. in Somchetia, Armenia, Cappadocia. 


O. Hohenacheriana mihi. O. süpulis distinetis ; folio- 


lis 5—Tjugis (plerisque) oblongo- lanceolatis aculis 
subtas cauleque erecto patenter pilosis: racemis 
folio multo longioribus ; alis semisagiltalis obtusis 
cälyce brevioribus carinaque glabris ; lomentis pilis 
elongatis villosissimis margine seloso-spinosis. 

O. radiata y C. A. Mey. L. c. No. 1285. 

O. major fructu alato Buxb. Cent. IE p. 41. 

ab. XLII ? 


Hab. in montibus Talüsch. 


NOTES. 


3. EXPFRIENCES ÉLECTRO-MAGNŸTIQUES, FOBMAAT 
SUITE AU MÉMOIRE SUR L'APPLICATION DE L'É- 
LECTRO:MAGNÉTISME AU MOUVEMENT LES MA- 
CHIXES. Pir M. JACOBI, professeur à Dor- 
put. eme Série. 

( Conc/rsion ) 
NB? La planche apparténant a ce mémoire sera jointe au pr chain Nto. 
33, 

Pendant mon dernier séjour à Berlin, en septembre 
de l'année passée, M. le professeur Dove, membre 
de l'Académie royale des sciences de Berlin, m'a 
dit qu'il n'avait pas obtenu, le. moindre développe 
mentde magnétisme par le moyen d'une hélice élec- 
tro- magnétique qu'il avait introduit dans {un tronçon 
de canon de fusil. J'étais alors d'accord, avec. ce. sa- 
vant, que: cet effet, négatif devait être aitribné à quel- 


que, propriété accidentelle du fer, d'autant plus 


qu'une hélice qu'il avait pliée autour de ce tronçon , 
n'avait pas produit d'effet considérable. M. Dove ne 
paraît pas avoir donné suite à cette expérience dé- 
tachée. 

Tout - à - fait indépendant de cette expérience an- 
térieure ; M. Parrot à fait la découverte qu'il a ex- 
posée dans son mémoire (Bulletin scientifique No, 
16.), savoir, qu'une hélice électro-magnétique , pla- 
cée dans l'intérieur d'un cylindre creux, ne commu- 
nique point de force magnétique au fer doux. Cette 
coïncidence des observations ne permet plus l'admis- 
sion de quelque état accidentel du fer qu'on a sou- 
mis à l'influence du courant. On pourra peut-être par- 
venir à l'explication de ce fait curieux , en poursui- 
vant les vues électro-dynamiques que M. Ampère a 
conçues sur la constitution dés äimants. Considérant 
les aïmants comme un assemblage dés filets élémen- 
taires parallèles à l'axe, et entourés des courants élec- 
tiques qui sont tous dans le même sens par rapport 
à l'axe, M. Ampère est obligé, pour satisfaire aux 
fans connus, d'adopter une surface enveloppe qui ré- 
présente l'effet total de ces courants isolés, ou de ces 
so'énuides qu'on peut y substituer. Conformément à 
l'expérience ; il n'est pas nécessaire de rendre compté 
des courants intérieurs qui, pour la plupart, se détrui- 
sent mutuellement. Le sens de l'aimantation est déter- 
miné par la direction des courants, de manière que 
si l'on suppose l'aimant dirigé par l'action de la terre, 
les courants vont de l'est à l'ouest dans la partie su- 
périeure, et de l'ouest à l'est daus la partie inférieure. 
Ce n'est qu'une légère omission qui a échappé à ce 
savant illustre, s'il n'a pas ajouté spécialement que, 
pour pouvoir remplacer les effets élémentaires par 
l'enveloppe magnétique , il faut nécessairement admet- 
tre encore la condition que les courants enveloppes 
aient, par rapport à l'axe du corps total, la même di- 
rection qu'ont les courants élémentaires par rapport à 
l'axe. des filets: C'est pourtant cette condition qui 
conslitue le caractère distinctif d'une surface magnéti- 
que. Or, on n'a qu'à regarder la figure L pour 
juger de la discordance de ces directions ; quant à la 
surface intérieure, et de lenr concordance, par rapport 
à la surface extérieure. Les expériences de M. Barlow 
et les: calculs de:M: Poisson auxquels j'ai fait allu- 

3 


39 


sion art. 25, servent d'appui à ce mode de considé- 

rer l'état magnétique d'une calotte intérieure. L'hélice 

électrique et cette calotte se trouvent à-peu-près dans 

le même rapport que deux aimants juxtaposés avec 

les pôles de nom contraire. Il n'y a pas d'effet. ma- 

nifeste ; c'est seulement un magnétisme dissimulé, 
34. 

Les expériences de M. Parrot, qu'il n'a faites qu'a- 
vec une pile de petites dimensions , me firent croire 
d'abord que le développement du magnétisme à la 
surface intérieure, n'était que très faible, et qu'en em- 
ployant une pile assez énergique, l'aimantation se 
présenterait d'une manière plus prononcée. C'est - ce 
qui n'était pas le cas, car la pile de 16 couples (30) 
qui chauffa sensiblement l'hélice n'eut pas le moindre 
effet. Malgré ce courant énergique ; il n'y avait pas 
non..plus une trace d'aimantation dans un fil de fer 
doux d'un millimètre d'épaisseur qu'on avait attaché 
à la surface extérieure de l'hélice parallèlement à son 
axe. En le détachant et. en introduisant seulement un 
de ses bouts dans l'intérieur et au centre de l'hélice, 
le fil fut fortement aimanté. Dans cette expérience, il 
faut prendre garde de ne soumettre le fil à l'influence 
de l'hélice qu'après avoir complété le circuit, car les 
effets d'induction, qui accompagnent les moments où 
le contact est élabli ou rompu , affectent l'acier (37) 
et le fer doux passé à la filière, et qui a pris en par- 
tie la nature de l'acier, 

39e 

Dans les expériences électro-magnétiques, il est sou- 
vent question de courants indéfinis, expression que, 
dans certains cas, on ne doit employer qu'avec quelque 


réserve. Par le fait, cette expression est inexacte, car. 


c'est spécialement le caractère d'un courant voltaïque , 
de retourner à son origine, condition qu'on ne doit 
jamais perdre de vue. Chaque circuit fermé jouit 
d'un axe qui se rapporte aux éléments électriques ou 
magnétiques de même que l'axe, passant par le centre 
de gravité, se rapporte à la masse du corps. Ces deux 
axes coïncideront pour des circuits symétriques et 
homogènes. En soumettant le fer doux au pouvoir in- 
ductif des courants voltaïques indéfinis, on doit tenir 
compte de la position de l'axe électrique, pour pou- 
voir prédire s'il ÿ aura un effet d'aimantation, ou non. 


BULLETIN, SCIENTIFIQUE. 


A, B, (Fig. IL.) étant un courant indéfini quelconque, 
la barre A] ne pourra pas devenir magnétique, à 
moins que le centre € du circuit voltaïque ne soit 
situé de même côté que la barre, ou que celle-ci se 
trouve à l'intérieur du circuit, L'expérience suivante 
pourra servir à confirmer celte opinion, 


Un cadre de bois 4BCD (Fig. IL), long de 3 pieds 
sur une largeur de 12: pieds, fut entouré de fil d'ar- 
chal formant 6 convolutions. Les bouts de ce fil étant 
mis en contact avec un seul couple voliaïque, une 
petite barre de fer doux, placée en M, fut assez aï- 
maniée pour aturer une quantité de limaille de, fers 
Mais en plaçant cette même petite barre en A, il 
n'y avait pas de trace d'aimanlation, même en em- 
ployant la pile énergique de 16 couples. Cette expé- 
rience simple me paraît être assez importante pour 
l'intelligence des faits. On pourra ainsi énoncer la 
règle générale: Si l’on considère un corps quelconque 
aimanté par influence, il y aura développement de 
magnétisme seulement sur les surfaces dont les ra- 
yons de courbure traversent le corps ou le coupent 
suivant son épaisseur. Si ces rayons doivent être pro- 
longés pour pouvoir couper le corps, il n'y aura pas 
d'aimantation manifeste. Au reste, les courants doi- 
vent toujours être dirigés de manière que le corps se 
trouve dans l'intérieur et enveloppé par le cireuit. 
Lorsqu'on plie une plaque de fer doux ou de tôle 
d'une manière quelconque, et qu'on la soumet à l'in- 
fluence des courants électriques, les arêtes d'inflexion 4 
et B (Fig. IV.) sont en même temps les limites du magné- 
tisme développé. La limaille de fer ne s'attachera qu'aux 
arêtes ou surfaces convexes, comme l'indique la figure. 
Je n'ai pas cru nécessaire de faire cette expérience ; 
car il n'y a pas de doute que ce soit ainsi. 


Ce mode d'envisager ces rapports explique aussi , 
pourquoi le fer doux, employé pour compléter un cir- 
cuit voltaïque , se comporle comme tous les autres 
métaux et n’est pas aimanté transversalement ou suivant 
l'axe des courants. Une plaque de tôle F (Fig. V.) d'une 
demi - ligne d'épaisseur et courbée, comme l'indique 
la figure, fut soudée à un couple voltaïque de 34 
pouces de long; en le plongeant dans de l'eau aci- 
dulée, une aiguille d'épreuve fut légèrement affectée , 


41 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


42 


mais pas plus que par un courant de même intensité 
qu'on avait fait passer par un fil conjonctif de cuivre. 
36, 

M. Parrot parait être de l'opinion qu'une hélice 
intérieure contribue non seulement en rien au déve- 
loppement du magnétisme; mais qu'elle exerce encore 
quelque action affaiblissante, quelle que soit d'ailleurs 
la: direction du courant: Par le fait, ce serait très re- 
marquable ! une: espèce d'anti - magnétisme! Je n'ai 
pas pu réussir à confirmer cette découverte par l'ex- 
périence suivante. D'abord ,: j'ai cru nécessaire d'ex- 
clure les effets d'affaiblissement qui ont toujours lieu 
quand on introduit encore un autre fil conjonctif dans 
un circuit fermé , et on y peut parvenir facilement 
en employant encore une autre pile qu'on met en 
contact avec les bouts de l'hélice intérieure. Or; le tube 
creux ayant été aïmanté par une hélice enveloppante , 
une assez grande quantité de limaille de fer s'attacha 
aux pôles. Puis, le contact de l'hélice intérieure avec 
sa propre pile fut établi. Il n'y eut pas un brin de 
limaille qui se détacha, quelle que fut la direction du 
courant. Preuve, qu'il faudra encore d'autres expérien- 
ces de la part de M. Parrot pour confirmer celte dé- 
couverte. 

Voilà encore une expérience qui prouve incontesta- 
blement que la surface intérieure d'un cylindre creux 
est dépourvue entièrement de magnétisme (29). Les 
deux bouts de l'hélice intérieure furent mis en con- 
tact avec un galvanomètre très sensible; puis le cy- 
lindre fut attaché comme armature à un fer à cheval 
aimanté fortement. L'adhérence était très énergique et 
pourtant l'aiguille ne fut pas du tout affectée. Mais 
quand on introduisit l'un des bouts d’une petite barre 
de fer doux dans l'hélice intérieure, l'aiguille pi- 


. rouetla vivement aussitôt qu'on mit! l'autre bout en 


contact avec l'un des pôles: Le cylindre creux ayant 
été aimanté par une hélice enveloppante , il n'y eut pas 
mon plus de déviation du galvanomètre mis en contact 
avec l'hélice intérieure. 

- 37. 

Après ces remarques qui sont relatives au fer doux 
aimanté par, influence; il faut ajouter quelques mots 
concernant l'acier, celui-ci étant doué d'une force co- 
ércitive, qu'on suppose nulle dans le fer doux. Sou- 


mis à l'influence de courants d'induction assez éner- 
giques pour vaincre cette résistance, l'acier retient 
l'état magnétique que les courants lui ont fait adopter, 
mème quand ces derniers ont disparu, En effet, les 
courants de petite durée, qui-n'ont point d'influence 
sur le fer doux, aimantent fortement l'acier trempé, 
Si l'on considère le fil de fer. doux soumis à l'expé- 
rience de l'art. 34, le fil, à la. vérité, devient magné- 
tique ; mais le magnétisme ne peut pas se développer 
en présence de l'hélice qui est douée d'un magné- 
tisme contraire, Si l'on pouvait séparer ces deux in- 
dividus, il y aurait de l'aimantalion manifeste ; mais 
cela ne pourra pas s'effectuer, parce que les fluides ma- 
gnétiques ou les courants développés par l'influence 
des courants, se réunissent aussitôt qu'on leur sous- 
trait le fer doux. La force coércitive s'oppose à la 
réunion de ces fluides où courants, ct les retient 
dans la position d'équilibre qu'ils ont adoptée Dans 
le fer doux, l'effet de l'induction pourra être censé 
général; la masse, ou plutôt la surface entière, en 
est saisie également ; dans l'acier trempé, le magné- 
tisme peut se fixer en tel ou tel lieu propre à le re- 
tenir, C'est comme de l'état électrique des substances 
isolatrices. L'analogie entre les figures de Lichtenberg 
et celles de Haldat ne pourra point être méconnue, D'a- 
près ceci, on ne sera pas étonné de voir l'aimantation de 
l'acier par le moyen de forces électriques très faibles, 
sous les mêmes conditions qui laissent le fer doux 
intact, même sous l'influence de forces très énergi- 
ques. Quatre aiguilles d'acier de 0",1 de long et 
d'une épaisseur de 0",001, furent fixées symétri- 
quement d'après les arêtes, à la surface extérieure 
d'une hélice qui formait un circuit voltaïque, con- 
jointement avec une hélice électro - magnétique pliée 
autour d'un fer à cheval. En rompant ou en complé- 
tant le circuit en g ou en (Fig. VI.), on a toujours 
un courant magnéto-électrique, tantôt dans le sens vol- 
taïque , tantôt dans le sens inverse. L'aimantation du 
fer à cheval étant très faible, parce que le courant 
se divise entre les deux hélices, le courant magnéto- 
électrique de contact ou de disjonction est aussi peu 
énergique. Nonobstant cela, les aiguilles exposées au choc 
d’une seule disjonction , étaient fortement aimantées , 
toutes dans le sens qu'on avait déterminé d'avance , 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


es ré 


compte des forces magnétiques acquises. 
Durée d'une osallation 


avant l'aimantation. après l'aimantaiion, 


No. 1. 20",75. 3",62. 
No. 2. 26°,25. 2/17 2: 
No. 3, 18,25. 2",9. 
No. 4. 15",66. 81,3. 


Il faut encore ajouter qu'on. avait. disposé à: dessein: 
les aiguilles de manière que les pôlés fussent renver- 
sés, c'est ce qui eut aussi Jicu., De plus, pendant que 


le courant voltaïque eut lieu , il; n'y: avait pas, de 
magnétisme manifeste dans. les aiguilles d'acier; comme, 


cela a été le cas dans, le fil: de fer doux. 
384 
La loi établie ci-dessus. (35), et relative. à, l'élat 
magnétique d'une calotte intérieuré, n'est ni confirmée 
ni ébranlée par l'expérience: suivantes J'ai fait con: 
struire un cylindre d'acier, foré selon l'axe qui avait 
0,13 de long, 0",022,de diamètre. intérieur et 


0,005 d'épaisseur solide, Ge cylindre. fut, suspendu, 


par un assemblage de: fils de soie:non tordus, Son 
magnétisme inhérent. était tès faible, la durée d'une 
oscillation se trouvantide-105/,5, Lacsurface intérieure 
fut soumise à deux barres aimantées qui avaient seu- 
lement 0,004 d'épaisseur; et qu'on. fit glisser avec 
beaucoup de précaution selon lessarêtes ‘intérienres , 
comme on a coutume de le faire en: aimantant par la 
double touche, Quatre arêtes, placées, symétriquement; 
ayant été frottées chacune dix fais, l'effet desces qua- 
rante frictions fut: de, réduire la durée:d'une oscilla- 
tion de 103,5 à 31",1. L'opération ayant élé: répé- 
tée, mais selon d'autres arêtes , éloignées des premiè- 
res de 45°, le temps d'une oscillation fat réduit à 


26",95, ct après une troisième répétiion à 25,7: Des: 


frictions répétées n'eurent plus d'influence; sur la: du- 
rée des oscillations, qu'on: pouvait. pourtant, encore 
réduire à 23/,1 en frottant -la surface -exténieure de, la 
même manière. Cette expérience prouve. qu'en effet, la 


surface intérieure est susceptible, d'aimantation., mais, 


il faudra, supposer que la séparation. du-fluide magné: 
tique a eu lieu seulement. d'après ,les axêtes frotiées,, 
comme c'est le.cas dans. les, expériences. de: M, Hal- 
dat. Une aimantation répandue uniformément, sur toute 


la: surface ne-pourra pas être admise. Celte. expériences: 
quelque simple: qu'elle soit, me paraît pourtant pou- 
voir contribuer à fixer les idées sur la distribution 

du magnétisme. 

Quant à l'effet d'une hélice électro- dynamique pla- 
cée. dans l'intérieur, d'un cylindre creux d'acier, et 
traversée par des, décharges magnéto-électriques, on n'a 
pas p@ apercevoir quelque chiangement dans l'état ma- 
gnétique. On avait pris soin d'isoler l'hélice aussi 
bien que possible et de détruire en partie le: magné- 
tisme que le cylindre avait acquis. La durée d'une 


oseillation fat de 36”, et ce temps n'a pas changé, 
lorsqu'on eut. fait traverser l'hélice par une suite de 
décharges! de même direction. Je n'ai pas pu essayer 


des décharges plus: énergiques; mais: le. développe: 
ment du magnétisme tenant à des, circonstances qui 
dépendent entièrement des propniétés: particulièress:et: 
accidentelles! dé Fâvier, on ne pourrd (pas: justements 
prédire;ssi les courants électriques’prodairont, ou non: 
quelque! effet d'aimantation. 


pe «= ST ae 


: 4, UEBER DIE SCHXVEFELBLUMEN; vYON Der. J. 
FRITZSCHE (lu le 10 février 18317). 


Bei der mikroskopischen Untersuchung der im Han 
del vorkommenden Schwefelblumen fand ich, dass 
die Annahme , die Schwefelblumen bestehen aus sehr 
feinen Krystallen, unriehtig sey , und dass dieselben! 
vielmebr ein Haufwerk kleiner, mannigfach'an ein- 
ander, gerethter Kugeln darstellen , deren Durchmes: 
ser bei den von mir untersuchten ungefähr zwischen 
re bis ;3s einer Lanie variirte. Sie sind, bei einer 
240malisen Linearvergrôsserung, deren ich mich im 
Verlaufe dieser Untersuchungen fortwährend bediente; 
selbst. in Flüssigkeiten liegend betrachtet ,: fit! ganx? 
undurchsichtig , ihre Oberfläche ist:glatt; sie geben* 
beim:Zerdrücken unregelmässige Bruchstücke, und test 
lässt sich also durch die Beobachtung keine krystalee 
linische Structur an ihnen.nachweisen, obgleich wir 
sie ihnen der Theorie nach dennoch #aschreiben müs- 
sen, Um: uw erfahren ,: welchem:Umstande: sie ihre” 
Kugelgestak, vérdanken; destillirte ich Schwefel aus” 
einer kleinen Retorte, liess den, im Anfange der’ 


Destillation sich bildenden Strom von Schwefelblu- 
men auf kleine Glasplatten fallen, und erhielt so, 


wenn ich 


ständen von einander liegende Kngeln, deren Durch- 
messer 7h56 bis 436 einer Linie ungefähr betrug. Sie 
sind, so frisch bereitet, durchsichtig, und befinden 
sich in dem bekannten zähen Zustande des 
Schwefels, was <ich mit vieler Leichtigkeit nach- 
weisen Jässt, wenn man mit dem Finger über sie 
hinfährt, wodurch sie theils zusammengeballt , theils 
in lange Fäden ausgezogen werden. Lässt man solche, 
mit frischgebildeten Schwefelblumen bestreute Glas- 
platten an der Luft liegen, ohne sie zu berühren 


oder überhaupt zu erschüttern , so bleiben die Kugeln 
mehrere Tage lang unverändert, und da in den Kam- 
mern, wo man im Grossen Schwefelblumen dar- 
stellt, nicht mur diese Bedingungen vollkommen er- 
füllt sind, sondern auch noch ein Mangel an Licht 
stattfindet, so sind dies wahrscheinlich die Gründe, 
weshalb die Schwefelblumen bei ihrem sehr allmäli- 


gen Erhäüvten ïhre runde Form und glatte Oberfläche 
beibchalten. Diess findet nämlich nicht statt, wenn 


die Glasplatten, worauf die zähen Kugeln sich befn- 


den, erschüttert und dem Lichte ausgesetzt werden ; 


es geht dann eine fortschreitende Veränderung vor 
sich, und man erhält, nach kürxrerer oder längerer 


Daner des Liegens, verschiedene Producte. Die ersten 
Folgen der Erschütterung sind ein Zusammenfliessen 
naheliegender Kugeln ohne weitere Veränderung; selbst 
nach einigen Tagen sind die Kugeln noch flüssig ge- 
nug, um diese Erscheinung zu zeigen, und der, durch 
ein storkes Ausithmen während der Beobachtung 
durch das Mikroskop, hervorgebrachte Lufistrom reicht 
hin, sie hervorzurufen. Die erste Veränderung ihrer 
Structur beginnt nun nach einer oder einigen Stun- 
den, oder selbst in noch kürzerer Zeit, und besteht 
in einem Undurchsichtigwerden, welches gewôhnlich 
mit dem Verluste der glatten Oberfläche und der 
Kugelgestalt zugleich eintritt, und von dem ersten 
Schritte zur Annahme einer krystallinischen Structur 
herrührt. Die Kugeln breiten sich nämlich auf der 
Glasplatte aus, und es entstehen daraus mehr oder 
weniger regelmässige Halbkugeln , aus deren Oberflä- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


den Strom nur sehr kurze Zeit auf cine 
Sielle fallen liess, in kleineren oder grüsseren Ab- 


che Enden von Krystallen als kleine Spitzen hervor- 
ragen. Allmälig nehmen diese Spitzen sowohl an Um- 
fang als an Länge zu, und bilden nach einigen Ta- 
gen einen durchsichtigen Ring von kleinen Krystallen 
um den dunklen, durch die krystallinische Structur 
der Oberfläche marmorirt erschéinenden Kern , wel- 
cher noch längere Zeit in scinem zähen Lustande zu 
verharren scheint; nicht sellen auch sind dann aus 
ihnen feine prismatische , blattartige Krystalle heraus- 
gewachsen , deren Länge oft das Doppelte des Durch- 
messers des Schwefelkornes beträgt. Nach 5 bis 6 
Tagen sind schon viele dieser Kôrner ganz durch- 
sichtig geworden, und bilden dann Gruppen von 
Krystallen; aus anderen sind einzelne ; vollkommen 
ausgebildete Krystalle entstanden, und da gewühn- 
lich auch noch ganz unveränderte zähe Kugeln vor- 
handen sind, so bietet eine, Anfangs mit kleinen Ku- 
geln gleichférmig besäet gewesene Glasplatte nun alle 
Stufen der erfolgten Veränderungen dar. 

Die Bildung der einzelnen Krystalle, deren Form 
unverkennbar das Rhombenoctaëder des Schwefels äst, 
kann man schon nach einigen Stunden dadurch her- 
vorrufen, dass man mit einer Nadelspitze Striche 
durch die auf einer Glasplatte befindlichen frischge- 
bildeten Kugeln zieht; es bleibt dabei gewühnlich 
eine sehr dünne Schicht Schwefel auf der Fliche des 
Glases kleben, und die so gebildeten Strassen er- 
scheinen nach kurzer Zeit mit kleinen Krystallen be- 
säet, deren Form man, trotz dem, dass der Durech- 
messer ihrer Hauptachse oft nur 335 einer Linie be- 
trâgt, mit vôlliger Bestimmtheit erkennen kann. Grüs- 
sere einzelne Krystalle bilden sich, wie es scheint , 
unmittelbar durch die allmälige Einwirkung des Lich- 
tes aus Kugeln , welche durch Zusammenfliessen meh- 
rerer kleiner gebildet worden sind; ich fand sie in 
allen Grôssen bis zu x; Linie Durchmesser ihrer 
Hauptachse. 

Weit cinfacher erscheint der Verlauf der Verände- 
rungen und weit schneller ist er vollendet , wenn 
man die mit frischen Schwefelblumen bestreuten Glas- 
platten mit Oel benetzt. Die Kugeln behalten dann 
ihre Form und Durchsichtigkeit, werden aber allmä- 
lig kleiner und es bilden sich dafür an einzelnen 
Stellen grosse Krystalle, von denen ich einen in we- 


47 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


48 


nigen Stunden bis zu ! Linie Durchmesser der Haupt- 
achse angewachsen fand. Viele derselben haben eine 
Menge secundärer Flächen (Abstumpfung und Zu- 
spitzung der Endecken, etc.) , andere sind dendriten- 
fôrmig aneinandergereiht, und noch andere bilden 
dünne Blätter oft bis über 3 Linie Länge. Lässt 
man die frischen Schwefelblumen auf Glasplatten fal- 
len, welche vorher mit Oel bestrichen waren, so 
geht die Umwandlung der Kugeln in grosse Kry- 
stalle noch schneller und schôner vor sich, indem 
dann wahrscheinlich die Adhäsion des Schwefels am 
Glase nicht hindernd einwirken kann. Unstreitig spielt 
bei dieser merkwürdigen Umwandlung das Auflüsungs- 
vermôügen des Oeles für den Schwefel eine wichtige 
Rolle; unbegreiflich bleibt es aber, waram das Oel 
gleichsam nur den Vermittler zur Krystallbildung spielt, 
und den eben aufgelôsten Schwefel sogleich wieder 
absetzt. 

Lässt man zähen Schwefel als Fäden in Oel fallen, 
so bleibt dieses so lange obne Einwirkung, als jene 
ibren zähen Zustand behalten : sobald sie aber an- 
fangen undurchsichtig zu werden, so bedeckt sich 
ihre Oberfläche gléichzeitig mit kleinen Krystallen , 
welche bei geringer Berührung sich loslüsen und als 
vollkommen ausgebildete Individuen sich darstellen. 
Giesst man auf geschmolzenen Schwefel Oel, und 
lisst ihn nun erkalten, so bilden sich in dem Oele 
ziemlich grosse Krystalle, die man sehr bequem mit 
blossem Auge erkennen kann; sie entstehen aber nicht 
unmitltelbar nach dem Erkalten , sondern erst nach 
einigen Stunden, und wahrscheinlich waren auch in 
diesem Falle keinesweges alle Krystalle auf einmal 
in dem Oele aufgelôst gewesen, sondern bildeten sich 
auf dieselbe Art, wie jene aus den Kugeln. Hatte 
das Oel, 
dete, vorher schon mit Schwefel in Berührung ge- 
standen , so erfolgte die Bildung der Krystalle schr 
viel schneller ; es bildeten sich in dicsem Falle zu- 
erst eine Menge langer, 


welches man zu diesem Versuche anwen- 


blattartiger Krystalle in dem 
Oele, welche jedoch nach einiger Zeil entweder sich 
in eine zusammenbhängende Masse kleiner, rhomben- 
octaëdrischer Krystalle ziemlich mit Beibehaltung ih- 
rer Form umwandelten , oder auch ganz verschwan- 
© den ; indem sich an anderen Stellen eine Menge klei- 


Es scheint daraus ei: 
nerseits hervorzugehen, dass die blattartigen Krystalle 


ner Rhombenoctaëder bildeten. 


der zweiïlen, prismatischen Form des Schwefels an- 
und andrerseits scheinen diese Versuché 
dass das Oel die obenbeschriebene Ein- 
wirkung auf den Schwefel nur dann äussert, wenn 


gchônten , 
zu beweisen , 


der Schwefel krystallinische Structur. anzunehmen im 
Begriffe steht oder eben angenommen hat. 

Leot man sehr feine eben gebildete, durch Schmel- 
so wird die 
Einwirkung desselben erst nach 10 bis 14 Tagen 
bemerkbar; es wandeln sich aber hierbei nur die 


zen erhaltene Schwefelkrystalle in Oel , 


Krystalle selbst in aneinandergercihte Krystalle der 
rhombenoctaëdrischen Form um, und man sieht keine 
Krystalle um sie herum in dem Oele entstehen. Wa- 
ren die Krystalle durch Liegen an der Lufi schon 
undurchsichtig geworden, ehe man sie in Oel lent, 
so bemerkt man auch nach langem Liesen keine an- 
dere Einwirkung , als dass sich die Krystalle gleich- 
sam mit einem Neize umgeben, als ob das Oel den 
einen Theil des Krystalles aufgelüst und ausgefressen, 
den andern dagegen unangetastet gelassen habe; die 
Theiïlchen, aus welchen dieses Netz besteht, sind 
eben so klein, dass es unmôglich ist zu bestimmen , 
ob sie Krystalle sind oder nicht. An käuflichen Schwe- 
{elblumen sah ich, auch nach langem Liegen im Ocl, 
keine Veränderung. 

Um zu untersuchen , in welcher Form der Schwe- 
fel bei seiner Ausscheidung auf nassem Wege sich 
zeigt, wählte ich die Zersetzung des unterschweflicht- 
sauren Natrons durch Säure, und fand, dass der 
Schwefel auch hierbei 
stande ausgeschieden wird. Er bildet nach Ver- 
häliniss der Concentration der Lüsungen grôssere oder 


in seinem zähen Zu- 


kleinere Kugeln, welche unter Wasser längere Zeit 
ihren zähen Zustand beibehalten, an der Luft und 
mit Oel aber ähnliche Krscheinungen geben, wie die 
frischen Schwefelblumen. Den, bei anderen Zersetzun- 
gen abgeschiedenen Schwefel habe ich nicht unter: 
sucht, weil sie ja fast nur bei gleichzeitigem Vor-t 
handenseyn von Schwefelwasserstoff erfolsen , und” 
dann ein Wasserstoffsehalt Ursache eines weichent 
Aggregatzustandes seyn künnte. à 


Emis le 2 mars 1837. 


Tome II. BULLETIN SCIENTIFIQUE 4 4. 


sde à 1 - ee AS UE ‘onde Le à 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT.- PÉTERSBOURG. 


Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d'un volume est 
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Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, tl contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 
4 divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6, Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
'état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Anuonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. NOTES. 5. Description d'une nouvelle espèce du genre Catalpa. Mexen. — 6. Sur les héros des temps anteé-histori- 
ques. Scusunr. — CORRESPONDANCE,. 1. Extrait d'une lettre de M. JaAcont à M, Len:. 


LR + D D RE SE PES 2 EE 2 RE 


ohne Interesse ist, indem sie beweiset, dass, so we- 
niz normal die Kelchbildung der Catalpen auch er- 
schceinen mag, sie dennoch den symmetrischen Ge- 


5: BESCHRFIBUNG EINER NEUEN ART DERGATTUNG 
CATALPA; VON C. A. MEYER (lu le 17 fé- 


Vrier 1837). setzen der Blumenbildung streng entspricht — so 


darf ich wohl die Hoffnung hegen , dass auch dieser 
geringe Beitrag gern aufgenommen werden wird. 
Der chinesische Trompetenbaum scheint erst in den 


Der rege Eifer und die nie ermüdende Thätigkeit 
so. vieler ansgezeichneter Botaniker unseres Zeitalters, 
lassen jäbrlich zahlreiche und vielumfassende. Werke 
erscheinen , in denen die Schätze des Pflanzenreichs, 
aus allen Weligesgenden, beschrieben und dem bota- 
nischen Publikom mitgetheilt werden ; und kaum darf 
mans es, noch wagen, mit der Beschreibung einer ein- 
zelnen Art hervor zu treten. Wenn jedoch diese Art 
aus China, aus diesem, dem Europäer immer noch 
s6 schwer zugänglichen Reiche herstammt; wenn sie 
zugleich einen schônen Baum bildet, den die Chine- 
sen, als Zierde ihrer Gärten, häufig anpflanzen und 
der gewiss auch in den südlichen Provinzen unseres 
Vaterlandes naturalisirt werden künnte; wenn diese 
Art sich den Magnolien, Aesculus, Gleditschien , 
Himamelideen , den Lespedezen , Dielytren , Diervil- 
Ten und andern Pflanzenformen anreihet, die die Flora 
ASiens mit der Amerikas verbinden:; weon endlich 


neuesten Zeiten den Botanikern Europa's bekannt ge- 
worden zu seyn; denn Kämpfer's japanische Pflanze 
gehôürt, wenn man der Abbildung trauen darf, der 
amerikanischen. Ca/alpa syringaefolia an. Die erste 
Kenntniss, so wie auch die ersten Exemplare dieses 
Baumes, verdanken wir Herrn v. Bunge. Môge es 
mir daher vergännt seyn, diese Art dem Entdecker 
derselben zu widmen, Seitdem sind auch noch an- 
dere Exemplare aus China eingesandt worden, wel- 
che durch ihre verschieden gestalteten Blätter sehr 
auffallen. Doch ist es nicht die Form der Blätter , 
die mich bewogen hat, die chinesische Pflanze als 
eigne Art aufzustellen; auch die fast ganz glatten 
Blätter würden mich nicht dazu bestimmt haben, 
wenn ich nicht auch im Blüthenstande und in der 


NOTES. ese Art auch in morphologischer Hinsicht nicht 
Kelchform bedeutende Unterschiede gefunden hätte ; 


51 


die die Verschiedenheit des chinesischen Trompeten- 
baums vom amerikanischen wohl ausser Zweifel se- 
ten Es bildet nämlich die amerikanische Pflanze 
eine ausgebreitete Rispe, deren Aeste mebrfach ge- 
theilt sind; die beiden Kelchabschnitte sind immer 
ungetheilt und mit einem einfachen krautarligen Spitz- 
chen versehen. Die chinesische Catalpa hat dagegen 
immer einfache Trauben, deren Spindel mit unge- 
theïlten , einfachen und einblüthigen Blumenstielchen 
besetzt ist; der obere Kelchabschnitt ist mit drei, 
der untere mit zwei Slachelspitzchen (bisweilen mit 
eben so vielen kleinen Zähnchen) versehen; zum 
deuilichen Beweise, dass bei den Catalpen der obere 

Kelchabschnitt eigentlich durch die Verwachsung dreier, 

der untere durch die Verwachsung zweier Kelchblätt- 

chen gebildet werden. 

Durch folgende Diagnosen künnen diese nahe ver- 
wandten Arten leicht charakterisirt werden. 

. ‘CATALPA Juss. 

C. syringaefolia Sims. C. foliis membranaceis ovato- 
cordatis acuminatis (subintegerrimis subtus dense 
pubescentibus ; paniculae terminalis ramis di-tricho- 
tomis; calycis labiïis ünimucronatis. 

C. syringaefolia Dietrich Sp. pl. LE p. 451. 
(c. syn.) 

Hab. in America et in Japonia. 

C. Bungeï mihi. C: oliis membranaceis subglabris 
ovalis acuminatis subintegerrimis vel sinuato-dénta- 
lis sublobatisve ; racemis terminalibus simplicissi- 
mis; calycis labio superiore tri-, inferiori bimu- 
cronato. 

@. foliis subintegerrimis glabriusculis. 
C. syringaefolia Bunge Enum. pl. Chin. bor. 
p. 45. 
8. heterophylla foliis glabris integerrimis vel 
sinuato=dentatis lobatisve. 

Alta arbor, frequens in hortis Chinae borealis 
culta. Rami subangulati, cortice flavescente laevi , 
haud +terrucoso vestili, cicatricibus gémmarum et 
folioram delapsoram notati. Ramuli hornotini her- 
bacei, ex viridi-flavescentes. Folia plerumqué sparsa, 
ravius -sublerna ,  membranacea ;: ovata, acuminata 

- vel acuminatissima , basi modice attenuata , vel ro- 
tundata, vel truncato - subcordata, nunc inlegra et 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
mm, 


92 


integerrima, nunc repanda, vel sinualo - dentata 
el non raro apice iriloba vel tricuspidata , utrin- 
que glabra vel subins 1pilis brevibus jpaucis adsper- 
sa et in axillis venarum, praesertim in ima folio- 
rum basi, maculis e glandulis minutis formatis no- 
lala; alia majora, 25—3 poil. longa , 2— 2, poll. 
lata; alia longe minora; omnia petiolata : petiolo 
gracili, teretiusculo vel subangulato, 11 — 24 poll. 
longo. Flores 8 — 12 in racemos laxos , simplices , 
lerminales (non in paniculam decompositam)..dispo- 
siti, magnitudine el forma floribus C. syringaefo- 
lise. similes.. Pedicelli sparsi vel subverticillati, 
graciles, & lin. ad 2 poll. longi , erecto-patuli (non 
divaricati) , saepe squamula una alterave sublineari 
instruci et foliolo sublineari mucronato suffalti. 
Calyx glaber, profunde bilabiatus (interdum tri- 
quadri -quinquefidus) : labiis ovalo-orbiculatis con- 
cavis, 5 lin. longis ; labio superiore mucronibus 3 
herbaceis , inferiore mucronibus 2 terminato. Co- 
rolla alba, punctis maculisque purpureis parvis ir- 
rorata, bilabiata ; tubus ventricosus amplissimus , 
7 lin, longus ; labium superius bilobum: lobis bre- 
vibus rotundats; labiuminferius twilebum:.lobis 
lateralibus ovato -orbiculatis, intermedio oblongo 
porrecio brevioribus; omnibus margine suberispatis. 
Stamina generis , duo (interdum tria) fertilia, 5 
lin. longa ; tria (vel duo tantum) sterilia , -breviora. 
Pistillum C. syringaefoliae. Fructus ignotus. 


Hab. in China. + 


——“_—— — 


6. UEBER DIE HEROEN DES , VORGESCHICHTLICHEN 
ALTERTAUMS ; VON 1. J. SCHMIDT (lule 43 
janvier 1837). 


Den Geschichtsperioden aller Välker, ist bekannt- 
lich eine sogenannie Heroenzeit, vorangegangen , . in 
welcher , da sie sich an die Mythologie oder den Ur- 
sprung der religiüsen Begriffe schliesst, .oft yon den 
Vôülkern.selbst und! von deren, Entwickelung zur ,ge- 
schichthéhén Existenz. nur ,wenig oder nichts vor- 
kommt, die aber um. so mehr! die grossen oder .yer- 
dienstlichen. Thaten einzelner  menschlichen Wesen 
hervorhebt, Bei verschiedenen früh untergegangenen 


53 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


54 


eau 


Vôlkern, deren kurze und fragmentarische Geschichte 
wir fast blos aus den Berichten anderer Nationen 
Kennen, ist diese Heroenzeit in tiefes und nicht sel- 
ten durch fremdartige Verunstaltung in das undurch- 
dringlichste Dunkel gehüllt. Von den Heroensagen 
der barbarischen Vülker ohne literärische Cultur , so 
wie auch von der Heroenzeit unserer muthmasslichen 
Vorahnen, der germanischen Vôlker, spreche ich 
gar nicht, da diese letzien, durch gänzhch verän- 
dérte Zustände der Folgezeit vôllig aus ihrer vorge- 
schichtlichen Bahn in eine fremde neuc gerückt smd. 

Die Heroenzeit hat keine Chronologie, also keine 
geschichtliche Begründung; es kônnen daher die Ver- 
suche von Gelehrten, verschiedenen solcher Helden 
der vorgeschichtlichen Zeit eme bestimmte Periode in 
der Wéligeschichte anzuweisen , um so sehlechter ge- 
nügen und um so weniger zu emem sichern Resul- 
tate führen, als Niemandem dadurch die, gleichfalls 
von scharfsinnigen Kôpfen geäusserte, Meinung be- 
nommen werden kann, die meisten jener Helden als 
fabelhafte Wesen, als Ausgeburten der Phantasie zu 
betrachten. So unsicher und unbegründet indess auch 
die Versuche bleiben môügen, die alten Heroen in 
die wirkliche Geschichte ‘einzuführen, :so :sehr erman- 
gelt auch die Meinung derjenigen , welche deren einst- 
maliges Daseyn unbedingt leugnen, jedes gültigen Be- 
weïses, so dass man solchen Zweiflern am Ende nur 
das Negationsrecht zugestehen kann, alles Wunderbare 
and Uebernatürliche , womit die Erscheinung vorge- 
schichtlicher Heroen bei allen Vôlkern überaus reich- 
lch ausgeschmückt ist, abzustreifen ; nicht aber darf 
man mit ihnen unbedingt alles verwerfen , was nicht 
zür wirklichen Geschichte gehôürt, blos aus dem 
Grunde, weil es im ungemessenen Raume der Dich- 
tüng schwebt und übermenschlich, übernatürlich dar- 


géstellt ist. 


"Ohne in dieses Extrem zu fallen und 50 zu sagen 


- dis Kind mit dem Bade zu verschütten, ist es in- 


déss Sehr wohl verstattet und ganz den Grundsätzen 
éiner besonnenen Kritik gemäss, eine Menge Neben- 
züstände, Figuren und Personificationen als reine 
Ausschmückungen des Thatencyklus der vorzeitlichen 
Helden und als blosse Phantasiegebilde , nicht allein 
der poctischen Kôpfe sondern auch der kindlichen 


Beschränktheit des damaligen Menschengeschlechts , 


bei es nicht im Geringsten dar- 


zu betrachten ; — wo 
auf ankommen darf, zu berücksichtigen , welchem 
Volke die Helden angehürten. Wir wissen nämlich 
im Voraus, dass diese Zeit einer Weliperiode ange- 
hürte, die von derjenigen, in welcher sich das mensch- 
liche Treiben geschichtlich entwickelte und Nachwei- 
sungen hervorrief, grundverschieden ist, Das mensch- 
liche Denkvermôgen damaliger Zeit, frei von literäri- 
schen Fesseln so wie von den Forderungen wissen- 
schafilicher Untersuchung und allein geôffnet für äus- 
sere Eindrücke, gab sich solchen Eindrücken willig 
hin und empfng von ihnen den Keim zu den Ge- 
staltungen, welche dasselbe auf dem damaligen Stand- 
punkte des productiven Geistesvermügens  hervorzu- 
bringen fähig war. 

Das Menschengeschlecht der vorgeschichtlichen Zeit 
kannte die äusseren Erscheinungen und ïhre Wir- 
kungen nicht aus ihren natürlichen Ursachen ; daher 
alles, was es nicht begriff, übernatürlichen Kräften 
zugeschrieben wurde, mochte es etwas seyn, was 
wir jetzt noch nicht verstehen oder genügend erklä- 
ren kôünnen, oder etwas, welches jetzt fast jedem 
Schulkinde bekannt ist, oder bekannt seyn kann. 

Gleichwie nun das Krachen des Donners, das Rau- 
schen der Wogen, das Rieseln der Quelle, das Brau- 
sen des Sturmes, das Säuseln des Windes, kurz Al- 
les was in der anscheinend stummen Natur sprach 
und wiederhallte, so auch ausserdem Alles, was 
sich sonst in der Natur grossartig kund gab, den 
Wirkungen mächtger, übernatürlicher WVesen beige- 
messen wurde, — gleichwie ferner, abgeschen von 
solchen , das Innere des Menschen ergreifenden, Er- 
scheinungen, sogar die geringfügigsten Naturgegen- 
stände bei vielen Vôlkern ihren, hühern geistigen 
Mächten untergeordneten, Schutzgeist hatten, als des- 
sen Wohnung sie gedacht wurden, — gleichwie end- 
lich auch das sich offenbarende Büse, alle unheil- 
bringende und verderbliche Wirkungen auf den le- 
bendigen Organismus sowobhl als auf die unorganische 
Natur, ebenfalls übernatüxlichen bôsen Wesen zuge- 
schrieben und ein beständiger Kampf dieser gegen 
die schützenden und erhaltenden Genien als ausge- 
macht galt; so konnte, bei diesem sichtbar gewähn- 


LA 


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BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


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ten Eingreifen hôherer Wesen in die Natur und ihre 
Ordnung ; der Gedanke — n'cht nur einer unmittel- 
baren Einwirkung gütilicher Wesen auf das Men- 
schengeschlecht , sondern auch eines nahen und ver- 
trauten Umyanges jener Wesen mit bevorzugten In- 
dividuen unsers Geschlechtes — unmôglich fern lie- 
gen, da ja überdiess die Idee, dass er von Allem 
auf Erden den Gôüttern am nächsten stehe, zu allen 
Leiten im Menschen lebendig war. 

Bei allen alten Vôlkern also, aussenommen in be- 
sonderm Sinne bei den monotheistischen , war es die 
Vermischung des Gôüttlichen mit dem Menschlichen , — 
theils, und bei einigen fast ausschhiesslich, auf dem ge- 
wôlinlichen Wege der Zeugung , theils auch auf dem 
der Emanation und des Inwohnens, welches die He- 
roen hervorbrachte. Wir Alle kennen die Mythologie 
der Griechen und Rüômer, wir Alle wissen, wie 
nicht nur die Vollzahl der unsterblichen Olympbe- 
wohner nach einander erzeugt wurde, sondern ken- 
nen auch ihre Vermischung mit den Tôchtern der 
Menschen überhaupt, ihre Mädchen - und Nymphen- 
jagden, ihre Ehebrüche und Bestialitäten, aus wel- 
chen in der Regel Heroen oder Ungeheuer hervorka- 
men. Wir halten uns bei ihnen nicht länger auf; 
gern aber weilt unser Blick bei den spätern rein- 
menschlichen Heroen der Weisheit und der That- 
kraft in der Geschichte dieser Vülker. 

Reiner und menschlich sittlicher , obgleich minder 
phantasiereich und der Entwickelung der schônen 
Künste ungleich weniger günstig, erscheint uns das 
vorgeschichiliche Heroenalter bei den Orientalischen 
Vôlkern, vorzüglich bei den monotheistischen. Wir 
rechnen hiezu die Israeliten und die alten Perser und 
Meder. Bei den Erstgenannten finden wir von der 
Vermischung des Uebermenschlichen mit dem Mensch- 
lichen nur eine schwache Spur, nämlich die Verbin- 
dungen der Bne Elohim mit den Tôchtern der 
Menschen in der vorsündfluthlichen Periode , aus wel- 
chen Verbindungen Riesen und Gewaltige entstanden 
seyn sollen; eine Sage, die sich, man begreift nicht 
wie, in den hebräischen Mythus verirrt hat. Um so 
wichtigere Bedeutung haben bei den alten Israeliten 
die Theophanien, nämlich die unmittelbaren Erschei- 
nungen oder Kundwerdungen der Gottheit selbst oder 


ihrer himmlischen Boten zu allerlei besondern sowohl 
als allgemeinen Zwecken, mecist als Orakel in Füllen 
der Ungewissheit oder als Verkünder des gôttlichen 
Willens bei der Einrichtung der gesetzlichen Ord- 
nung, jedoch auch als Geburtsverkünder von Helden 
und als Aufforderer zur Betretung der Heldenbahn: 
Nirgends aber entdeckt man eine Vermischung des 
Gütilichen mit dem Physischen der Menschheit, son- 
dern überall blos die Anregung des menschlichen 
Geistes durch den güttlichen in den Worten: der 
Herr sprach; — der Geist des Herrn kam über ihn 
oder ruhte auf ihm u. s. w. 

Es lässt sich 
Volkes nicht genan beslimmen, wann und wo die 
Heroenzeit aufhôrt und wo die geschichtlichen Perio- 
den anfangen, indem die eine und die anden durch 
die spätern Sammler der vorhandenen Sagen und Ue- 
berlieferungen einander gewissermassen_ gleichgestellt 
sind , welches man aus der in die Augen fallenden 
Interpolation so mancher spätern Zustände und Denk- 
weisen in die frühen Epochen des Menschengeschlechts 
und der Heroen des jüdischen Volkes unverkennbar 
erschauen kann. Nicht Alles, was nicht blos in der 
ältern sondern auch in der neuern Zeit wie Geschichte 
aussieht, ergibt sich als solche vor dem Richterstuhle 
der besonnenen historischen Kritik, und dass die 
Begründung einer fortlaufenden Chronologie auf dem 


in der Geschichte des Israelitischen 


angesebenen Lebensalter von Menschen der vorge- 
schichtlichen Zeit ein pures Lufigebilde darstellt , dass 
die Angabe dessen, was in diesem oder jenem Jahre 
des Lebensalters solcher Menschen geschah, uns nicht 
historischen Nutzen darbietet, erhel- 
dem der BegrAf von Geschichte klar 


sind wir indess dem historischen An- 


den geringsten 
let. für Jeden , 
ist. Unstreiug 
fang da am Nächsten, wo die Theophanien und an- 
dere übernatürliche Erscheinungen sellener werden 
oder ganz aufhüren, und wo die prophetische Begei- 
sterung die Stelle jener einnimmt. Dabei bleibt es 
jedoch dem Seclengefühle unentwendbar, die Glaub- 
haftigkeit der historischen Existenz der meisten He- 
roen und grossen Männer des jüdischen Alterthums 
in ihrem reinmenschlichen Auftreten eher zu erhôhen 
als herabstimmen zu dürfen. 

Ein bemerkenswerther Umstand in der ältern Ge- 


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BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


58 


FFE) 


schichte und Vorgeschichte der Israeliten darf hier 
nicht unberührt bleiben, dass nämlich nirgends in 
ibr von büsen Dämonen und ihren Wirkungen vor- 
kommt und dass, mit Ausnahme der Schlange des 
Paradieses, nirgends eines bôsen Princips Erwäh- 
nung geschieht, weil das Büse selbst von Jehovah 
psychologisch in der Verdorbenheit des Menschenge- 
schlechts. gefunden wurde. Um so auffallender er- 
scheint der allgemeine Dämonenglaube und die hôchst- 
entwickelte Dämonologie bei den spätern Juden. Die- 
sen Glauben und diese Lehre hatten sie während des 
sogenannlen Babylonischen Exils erst vollständig auf- 
gefasst und sich angecignet. 

Dieser Glaube und diese Lehre nämlich liegen zu- 
sammen in dem dualistischen Monotheismus der alten 
Perser. und Meder. Die Geschichte dieser Vôülker, 
welche sich ebenfalls einer Epoche der Berühmtheit 
erfreuten , ist kurz und fragmentarisch; was wir da- 
von wissen , verdanken wir nicht den, uns gäuzlich 
unbekannt gebliebenen, eigenen geschichtlichen  Ur- 
kunden dieser Vülker, sondern den Mittheilungen 
anderer, daher auch ihre Heroenepoche kaum hervor- 
tritt und wo sie diess thut, blos kindische Aben- 
teuerlichkeiten darbietet. Sollte es einmal' gelingen, 
die noch vorhandenen Keïilinschrifien vollständig zu 
entziffern und zu verstehen, so würden wir vielleicht 
über manches Geschichiliche und Vorgeschichtliche 
dieser Vôülker mehr Licht bekommen. Indess sind, 
da ihr religiôser Glaube, 1trotz aller Verfolgungen 
des muhammedanischen Fanatismus, bis auf den heu- 
tigen Tag fortlebt, werthvolle Reste desselben in den 
vorhandenen Zendschrifien verblicben, die uns nicht 
nur den Hormusd-dienst fast so deutlich als den Je- 
hovahdienst darstellen, sondern uns auch allein, gleich- 
wie der Codex des alten Bundes, mit einer längst 
ausgestorbenen Sprache und deren Schriftcharakter 
bekannt machen. Die Namen Hom und Zoroaster, 
denen Hormusd sich offenbart und ihnen die Worte 
dieses Gesetzes in den Mund gelegt haben soll, sind 
deshalb, wie der Name Moses, unsterblich geworden, 
… Von den Hormusdyülkern kommen wir zu den 
sprachverwandien Indiern, zu einer Nation mit ural- 
ten Institutionen, mit einem ungeheuern Gepränge 
von Heroen, aber mit gar keiner Geschichte. Bei 
diesem merkwürdigen Volke greift die Idee des Gütt- 
lichen dermassen in das Menschliche ein und Bcide 
sind so innig in einander verwebt, dass es ihm un- 
môglich geworden zu seyn scheint , seine eigene Ge- 
schichte und die seines Landes zu. schreiben, ohne 
zugleich dicjenige aller seiner Gütterregionen und ih- 
rer Bewohner hineinzuziehen. Das Indische Epos, 
Welches vor lauter Episoden kein Ende finden kann 
und jede Indische Dichtung, welcher Art sie auch 


E à D» ja ÉT HNR 2 
sey, zeigen uns diess zur Genüge, Bei einer in Ka- 


sten getheilten Nation, deren eine Kaste aus Brah- 
mâ's Haupte ,entstanden ist, eine andere aus dessen 
Schultern , eine drilie aus dessen Lenden und eine 
vierte aus dessen Füssen ïhren Ursprung herleitet ; 
bei einem Volke , dessen Gütter selbst unter allerlei 
Gestalten und Verwandlungen Heroenrollen überneh- 
men und diese ins Unendliche vermannigfaltigen ; das 
seine Weltepochen nicht nach Jahrhunderten sondern 
nach Millionen Jahren zählt und eintheilt, das dem 
tiefgewurzelten Glauben anhängt, alles menschliche 
Treiben habe nicht den geringsten Werth und sey 
sogar verbrecherisch, wenn es nicht gütilich motivirt 
werden kônne, — bei einem solchen Volke kaun, 
ungeachlet seiner ser ausgebreiteten sonstigen Litera- 
ur, deren Schrificharakter jedoch gleichfalls Dewa- 
nägari, d.h. Gôtterschrift ist, von Geschichte nach 
kritischem Begriffe nicht die Rede seyn. Die Mübhe, 
die spärlichen Bruchstücke_ einiger frühern politisch- 
gesellschafilichen Zustände Indiens zu sammeln , ha- 
ben die Ureingebornen dieser paradiesischen Halbinsel 
den Eroberern derselben überlassen. 

Mit den Chinesen ist der Fall gerade umgekehrt: 
diese haben vor lauter Geschichte gar keine Vorge- 
schichte. gar keine Heroenepoche. Ihre Chronologie 
ist bei Erzählung der Begebenheïten, die yor vier 
bis fünfiausend Jahren geschehen seyn sollen, bei 
Aufzählung der Dynastien und der einzelnen Kaiser, 
die damals vorgeblich herrschten, so kaliblülig genau, 
als würe die Rede von der neuesten Zeit. Sie kôün- 
nen in der That auch keine Heroengeschichie haben, 
denn ibr einziger Heros ist für alle Zeiten slereotyp: 
es ist der jedesmalige Kaiser, der alleim und unwi- 
dersprechlich als ein Sohn oder als eine Emanation 
des Himmels, d. h. des Beherrschers des materiellen 
Himmels angesehen wird. Diese Heroenwürde und 
himmlische Abstammung geht auch auf jeden kühnen 
Empôrer über, wenn es ïhm nämlich gelinst, die 
alte Dynastie zu stürzen und eine neue zu slifier. 
Doch muss man den Chinesen auch zugeben, dass 
sie das Andenken ihrer alten Weisen und Sekten- 
stifter, vorzüglich des Kongfutse bewahren und in 
Ebren halen. 

Dic Geschichte der Mittelasiatischen Vôlker 1ritt 
erst in spâter Zeit aus der Barbarei hervor ; die der 
Tibeter beginnt mit dem siebenten, die der Mongo- 
len erst mit dem zwôlfien Jahrhunderte unserer Zeit- 
rechnung. Die Geschichte der meisten und wichtig- 
sten Türkischen Vôülker ist mit der Eroberungsepoche 
der Araber zusammengeflossen und hat vollstindig 
die allgemeine Farbe des. Islams angenommen. Von 
der Vorgeschichte der Tibeter wissen wir nichts, da 
aber der erste geschichtliche Held der Tibeter, der 
wabrhaft grosse Künig Srongdsan Gambo, den 
Buddhaiïsmus und eine neue Schrift für sein Volk in 


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BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


60 


EE 


seinem Reiche verbreitete, so wurde nicht nur seine 
Persünlichkeit, sondern auch die mehrerer seiner , 
ihm in Gesinnung und Thatkraft gleichen , Nachfol: 
ger als Emäanationen buddhaïstischer Gottheïten an- 
erkannt. In gleicher Weïse gilt Tschingis - Chan bei 
den Mongolen als ein Sohn des Chormusda, des 
Bcherrschers des materiellen Himmels, in welcliem 
Namen wir ohne Mühe den des Hormusd wiederer- 
kennen. Indess besitzen die Tibeter ‘und Mongolen 
auch einige ältere Heldensagén , von weléhen eine, 
die des Tibetischen Gesser-Chan, ziemlich ausführ- 
ich und in manchem Betrachte interessant ist. Ob: 
gleich aus nichts abgenommen werden kann, das 
dieser Heros , gleichfalls ein Sohn des Chormusda, 
jemals gelebt habe, so ist er doch von dén Chine: 
sen, denen séine vielén Heldénthäten chenfalls viel 
Vergnügen machen, ganz geschichtlich behandelt : 
sie haben ihm eine béstimmie Periode in ihrer Chro- 
nologie eingeräumt und, weïl er drei nomadische 
Vôlkerschaften im Norden von Tibet beherrschte , 
die Erzählung seiner Thaten eine ,,Geschichte der 
drei Reïche“ genannt. Uébrigéns ‘wird dieser Held 
als der Schutzgeist der jetzt in China herrschendén 
Mandschu-Dynastie verehrt. 

So viel über vorgeschichtliche Heroen, deren Epo- 
che gewissermassen die Vorhalle der wirklichen V6l- 
kerbegebenheiten bildet. WVir lernén aus dieser Zeit , 
wenn gleich sie üns keine sichere Nachweïsungen zu 
ertheilen vermag, wenigstens die unumstôssliche Wahr- 
heit kennen, dass die hohe Geïisteskraft cinzelner 
Menschen, wodurch sie weit übér ihre gleichzeitigen 
Mitwesen hervorragten, als deren Beschützer oder 
Befreier sie ins Mittel traten, oder auch als Weise 
und Gesetzgeber die Wohlhäter ihrer Nation wur- 
den , dass, sage ich, solche individuelle Geistesgrüsse 
im Laufe der Zeiten nicht untergehen und ihr Glanz 
von der dicken Finsterniss der Vergangenheït nicht 
verschlungen werden kann. Mag immerhin der Stumpf- 
sinn der grossen Masse der Zeñgenossen solche mensch- 
liche Erscheinongen in ihrér Mitté nicht begreifen und 
sie staunend für hôhere Wesen halten, mag immer- 
hin die Dichtung das ihrige thun, das Auftreten sol- 
cher Heldenerstheïnungen noch mystériôsér zu ma- 
chen und mit allem Prunke der Phantasie zu umge- 
ben, môgen sogar solche Heroen oder grosse Geister 
selbst die Ueberzeugung einer hôhern Sendung ge- 
habt haben: so kann dies alles nicht hindern, dass 
jetzt, noch nach Jahrtausenden, jéder für das Edle im 
Menschen Gefühl Habende jenen Helden der Vorzeit, 
auch abgesehen von den Rathschlüssen éiner Vorse- 
hung und blos die menschliche Grôsse der Helden 
im Auge behaltend , ihnen Ebrfurcht z6lk, weil der 
für das Edle im Ménschen Begeisterte es gar wohl 
fühlt, dass es ohne solche Héroen gar keine Ge- 


schichte ‘gegeben haben und dass diese auch jetzt 
noch ein todter Kürper seyn würde, wenn miclit 
überwiegende einzelne Menschengeister sie immerfort 
belebten. Denn, lasst es uns nur gestehen, das He- 
voenalter kann nur mit der Welt untergehen, weïl 
es auch in der wirklichen Geschichte keine Periode 
geben kann, die nicht ihre Helden und grossen Män- 
ner in allen Fächern der menschlichen Thatkraft ha- 
ben müsste, wénn sie nicht einer Geschichte der 
Bienen- oder Ameïsenansiedelungen gleichen soll. Lasst 
uns aber zugleich anerkennen, dass unser jetziges 
Leïtalier einen grossen Umfang von Erkenntniss in so 
vielen Regionen des Wissens erlangt hat, dessen 
ünsere Vorfahren sich nicht erfreutéen, wodurch es 
allein in den Stand gesetzt wird, das Wakire vom 
Schein zu sondérn und unter Andern auch die Ge- 
schichte des Menschengeschlechts in ihren Perioden 
und Vôlkervereinen mit kritischém Auge zu betrach- 
ten. Dieses kritische Ange erblickt in allen Gesehichts- 
perioden den unvergänglichen Heroenstamm üin der 
ganzen Pracht seiner Entwickelung, seiner Blüthen- 
und Früchtezeit, so wie in ‘séinér kurzen Ruhe urd 
abermaligen Entwickelung; diéses kritische Auge ‘be- 
darf dazu keiner Beihülfe von Seiten der Dichitung : 
es erschaut, trotz aller Nebel und Finsternisse der 
Vergangenheït, seinen Gegenstand mit dessen Licht 
und Schatten in dem Spiegel der Menschheit, dem 
emzigen und unverrücklichen Mittelpunkte der Ge- 
schichte des Denkens, Seyns und der Thatkraft. 


SE — 


CORRESPONDANCE. 


1. EXTRAIT D'UNE LETTRE DE M. LE PROFESSEUR JACOBI 
A Donrpar À M. LEwz (lu le 5 février 1837). 


Ew. erlaube ich mir ganz ergebenst eine Mitihei- 
lung zu machen, die für Sie von einigem Interesse sein 
môüchte, da sie in das Gebiet der Pause ge: 
hôrt, mit denen Sie gegenwärtig beschäftigt sind, wie 
ich aus dem interessanten Aufsatze ersehe, der sich in 
der 22sten No. des Bulletin befindet, Es beirifft nämlich 
die galvanische Kette, ‘dieses ungelôste Problem, an 
das schon so viele Mühe und Arbeit verschwendet wor- 
den ist. Für den Erfolg meiner Bemühungen den Elec- 
tromagnetismus zu einer praktischen Application zu brin- 
gen, ist die galvanische Kette allerdings eine Lebens- 
frage, die aber jetzt, wie ich glaube, zu Gunsten des 
Problems gelôst ist, ‘in soférn es aus dem Gebiet des 
Princips in das der téchnischen Manipulation überge- 
gangen ist. Faraday's tiéfe Untersuchungen über die \gal 
vanische Kette haben'die Aufsabe zwar nicht gelôst, sie 
zeigten aber den sichern Weg an; den man zu befolgen 
babe, um zu schônen Resultaten zu gelangen. Es ist 
unniltz sich weiter dabei aufzuhalten, wie mit meinen 
gleichzeitigen Bemühungen in dieser Beziehuug eine Notiz 


61 BULLETIN SC 


zusammenhel, die ich im Instilut über die von Daniel] . 
der Royal Institution präsenlirien neuen galvanischen 
Apparale vorfand. Das Princip, war, zwei durch eine 
RS gelrennte Flüssigkeiten anzuwenden, wovon 
jede den Eigenthümlichkeiten des in sie tauchenden Me- 
talls entsprach. Indessen waren mir die in diesem Som. 
mer angestelllen Versuche missglückt, eben so die, 
nach einer Angabe von Mulins im Philos. Mag., con- 
struirten Apparale. Ich hate das Vorurtheil, dass die 
Mernbranen die Kette zu sehr schwächten, dann hatte 
ich auch wenig Zutrauen zu ïhrer trennenden Kraft, 
namentlich wenn die Flüssiskeit einigen Druck ausübt. 
Die in der beifolgenden Zeichnung angegebene Con- 
struction hat alle meine Erwarlungen übertroffen ; sie 
vereinigt Leichüigkeit der Manipulation mit allen son- 
stigen Bedingungen, die man von einem vollaischen 
Apparale erfüllt wünscht. Dabeï ist er so kräflig wie 
man es bei diesen Dimensionen nur yerlangen kann. 4 
ist ein .Kupfersefäss 74” im Durchmesser mil 3” hohem 
Rande. B ein angelôtheter Trog der durch ein Gitier 
von À getrennt ist. € ist ein hülzerner Reïf yon Längen- 
holz sebogen 4” stark 4” (besser 17) hoch und 647 im 
urchmesser ; er ist mit einer Thierblase F (am beslen 
Rindsblase) überspannt, und ruht auf zwei Glasstäbchen 
æ,:æ, die eine Linie hoch sind, so dass der Abstand 
der Membrane vom Kupfer nur 1” beträgt. Zwei Glas- 
stäbchen y, r,.ebenfalls 1°” hoch, sind in dem Rahmen 
befestigt und auf ihnen ruht die Zinkplatite Z von 6” 
Durchmesser. Die obere Seite der Zinkplatte ist mit Sie- 
gellackbrniss überzogen und ein Quecksilbergefäss D dar- 
auf angelôthet. Der Raum zwischen Blase und Zink- 
plate wird mit Salmiaklôsung (1 Vol. Th. concenir. 
Lôsung, 20 — 25 Th. Wasser) angefüllt, und der Raum 
zwischen Thierblase und Kupfer mit Kupfervitriollüsung 
so concentrirt wie: môglich. Zur Unterhallung der Con- 
centration : wird der Trog B mit pulverisirtem Kupfer- 
xitriol, gefüllt. Æ ist eine Rühre zum Ablassen der Flüs- 
sigkeit ,: man hat nur nôüthis, das, Rohr yon dem Haken 
€ loszumachen und herunterzubiesen , vyas die Caout- 
chuk-Verbindung zulässt. Dieser Krahn, ist einfach, leicht 
herzustellen. und äusserst bequem; er ist eine Erfindung, 
e mie viel Spass macht, weil sie die Nolh erzeugle. 
Mit diesem Apparate stellte ich mehrere Versuche an. 
s Galvanometer ywar eine einfache Boussole auf drei 
Ischrauben,, die durch, einen einfachen Drath 147 
ck, abgelenkt wurde. Die Nadel pivourte auf einer 
itze. 
ven EL Reihe. 
…Die Keite wurde durch selwa zwei Fuss Drath ge- 
ssen 14°” dick, Die Flüssigkeit besjand aus 1 Th, con- 
tr, Salmiaklüsung, 8-9 Th. Wasser. Die Manipulation 
allein darim, «dass ab und zu einiges Kupfervi- 
Iiol hinzugethan wurde. Die Zinkplatte war amalsarnirt. 
Am 25. December. 


2 TRI 

D. Um, 3/10’ Ablenkung — 51}° 

“loi LE : 3 25 :39 

D + 3 3 40 

4 424 
4 55 42 


Die Zinkplaite war. stark mit Schlamm bedeckt; sie 

igt und man nahm frische Salmiaklôsung, 

so wie auch frische sehr concenirirle Kupferlôsung, 
hierauf wurde um 54 10’ die Ablenkung 46°. 


LE NTIFIQUE. 62 


Die Zinkplatte hatte sich schnell wieder belest, sie 
wurde wieder gercini:t und die Ablenkung kam 


um 5/55/ auf 45° 
5 55 47 
6 5 481 


Die Zunahme der Ablenkung Era der zunchmenden 
Concentration der Lüsung und vielleicht dem Umstande 
zugeschrieben werden, dass das Kupfergefäss nicht ganz 
melallisch rein gewesen sein mochte. Jedenfalls ist es 
interessant, auch einmal eine Kette zu haben, die in 
5 Siunden um 11° zunimmt, Ich glaube nicht, dass 
man das mit irgend einer andern Hydrokette zu leisten 
im Stande wäre. 

Nun musste ich den Apparat sich selbst überlassen ; 
um 11/ des Abends. war die Ablenkung etwa 5—6°, 
aber die Flüssigkeit wasserhell. Alles Kupfer hatte sich 
niedergeschlagen. Gründe, die ich nachher berühren 
werde, vermogten mich die Schliessung durch einen 
lingern Drath zu bevwirken. Die übrigen Umstände vwya- 
ren wie in der ersten Reihe, 

II, Reihe am 26. December. 

Schliessung durch einen Drath ven elwa 20° Länge 


4” dick. 
9/15 35°, 45 
10 45 55 , 40 
Es wurden frische Kupferkrystalle hinrugethan. 

10/55’ 30°, 40 
11 18 35 ,45 

12 35 ,40 

12 50 35 , 25 

Neue Kupferlôsung und neue Krystalle. 
1#5/ 36°, 5 


Auf der Salmiaklôsung hatte sich eine Haut gebildet; 
sie, yrurde, erneuert, auch die sehr schlammige Zink- 


platie gereinigt. Die Nadel kam wieder auf 


115 36°, 5 


25 99 ; 19 
2 40 35 , 20 
5 40 533 , 20 
Concentrrte Lüsung hinzugethan. 
5/45) 35°,25 5h35 53° 
4 5 34 ,50 5 43 353, 75 
5 10 53 6,53 54. 50 
pe 54 6 20 34, 50 


Wo eine Wirkungszunahme stalt fand, war vorher 
die Lôsung etwas aufsefrischt worden. Bei diesen Ver- 
suchen war als Membrane eine :dünne Schweinsblase 
genommen worden, welche ein Vermischen der Flüs- 
sigkeïten _gestattele, Beim folgenden Versuche wurde 
eine Rindsblase genommen. 

HE Reihe am 6.1 Jan. 1837.14 Vol. Salmiaklôsung, 

20—235 Vol. Wasser. 


12423 25°, 75 

2 15 28,6 

2 35 28 ,75 

Die sehr schlammise Zinkplatte wurde gereinigt. 

2 45 28,75 

3 45 28, 5 

5 25 28, 1 
Neue Kupferlgsung, 

5 30 28,75 

7 10 28, 2 


63 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


64 


| 
Es wurde Kupfervitriol in der Schaale RE VD und 


die Flüssigkeit durch enander gerührt. 
7425 290, 2 
3 24 28, 3 
Statt der sehr beschlammtenZinkplatte wurde 
eine ganz frische eingesetzt, die noch nie 
gebraucht worden. Merkwürdiger Weise 
fand kein Unterschied statt, 


9/31 280,5 
11 27 
11 12 29, 5 
den 7 Jan. 
15 25 
1 12 21,5 
1 20 29, 2 
7 45 17, 5 
Neue Kupferlüsung. 
8 30, 75 
9 30, 5 
10 18 29, 8 
10 22 30 
11 29; 7 
12 29,9 
12 28 29,5 


Sie werden mit mir übereinkommen, dass diese Ver- 
suche sehr befriedigend ausgefallen sind. Durch einige 
kleine Abänderungen hoffe ich die Manipulation noch 
zu erleichtern. Auch wird sich wohl durch einiges Nach- 
denken eine bequeme und wenig Raum einnehmende 
Combination mehrerer Elemente finden lassen. Die Vor- 
theile, vwelche diese Ketten gewähren, scheinen mir 
folgende zu sein : 

1. Die Ketie kann auf einer constanten Wirkunsshühe 
erhalten werden, wenn man dafür sorgt, dass die Ku- 
pfervitriollôsung in gehôriger Concentrirung erhalten 
werde., Es ist gut, diese selbst von Zeit zu Zeit (etwa 
alle 5—6 Stunden) zu erneuern, weil sie sich mit der 
Zinkauflôsung vermischt; die Zinkplatte kann man las 
sen wie sie ist, nur dürfle es gut sein, alle 8 oder 10 
Stunden auch die Salmiaklüsung zu erneuern. Da diese 
sehr verdünnt ist, so sind die Kosten unbedeutend. Alle 
12 Siunden würde ich ebenfalls eine andere Membrane 
nehmen und die alte trocknen lassen. Die Vermischung 
der Flüssigkeilen geht dann nicht so leicht von statten. 
Man kann mebrere solcher überzogener Reïfen haben, 
die man leicht auswechselt. Obgleich immer einise Auf- 


sicht nôthig ist, so l'est der Vortheil eigentlich darin ; 


dass man überhaupt im Stande ist, die Kette constant 
zu erhalten, was bei allen andern einigermassen kräfti- 
gen Apparaten. bisher nicht môglich war, man mochte 
sich quälen wie man vwollte. Ich habe, wer weiss Was 
angestellt, um diesen ‘wichtigen Zweck zu erreichen ; 
alles hatte aber seine Gränzen, die, wenn sie über- 
schritten waren , keine Wiederherstellung der Kraft 
zuliessen. Die bisherigen galvanischen Apparate konnten 
einen wirklich zur Verzweiflung bringen. 

2. Das Zink wird beinahe alles auf voltaische Weise 
aufselôst, und die Nebenwirkung ist unbedeutend; sie 
würde vollkommen annullirt sein, wenn nicht die Blase 
Kupfervitriol durchliesse ;, grôssere Vorsicht wird die 
geringe selbstständise Action des amalgamirten Zinks 
noch verringern, obgleich sie nie ganz wird beseitigt 


werden. Jedenfalls kommt dieser sterile Aufwand nicht 
im Vergleich zu der Wärme, welche ungenützt durch 
den Schornstein flieg!. Merkwiürdis ist es übrigens, dass 
der Schlamm, womit sich d'e Zinkplatté belest , die 
Wirkung durchaus nicht hemmt, vorausgesetzt nämlich, 
dass er nicht zu dick ist. Ich habe ibn zwar noch nicht 
unlersucht; seine metallische Natur scheint aber unzweiï- 
felhaft. Dieses auffallende Phänomen wird wohl seine 
Erklärung durch Ihre Un'ersuchungen über den Ueber- 
gangswiderstand finden, auf deren Verfolg ich sehr ge- 
spannt bin. Wenn sich in dem Gelässe ab Ihrer Zeich- 
nung eine concentrirte Kupfervilriollüsung befindet, so 
ist es wohl müglich, dass wenn LP Kupferplatten sind, 
der Widerstand des Ueberganges als sehr unbedeutend 
sich ausweist, ja dass vielleicht im Kupfervitriol Zvwi- 
schenplatten nur einen geringen hemmenden Einfluss 
üben. Es erklärt sich auch vielleicht dadurch, vwarum 
bei meinen zulelzt nach Faraday's Angabe construiten 
Trogapparaten , die Wirkung so äusserst geschwächt 
wurde, wenn die leitende Flüssiskeit kupferhaltig wurde, 
was beinah unvermeidlich geschieht; denn diese Appa- 
rate beruhen ganz auf der Wirkung der Zwischenplat- 
ten. Mit den Partialketten, die sich durch das Nieder- 
schlagen des Kupfers am Zink bilden, mag es wohl so 
viel nicht auf sich haben, einmal, weil die Salmiaklô- 
sung schwach ist, dann, weil der Schluss fehlt, indem 
jedes Kupfertheilchen doch von einer Hüssigen Hülle 
umgeben gedacht werden muss. Zu bemerken ist übri- 
gens, dass sich bei den lelzten heiden Versuchsreïhen 
das Kupfer in ganz fester Gestalt ausschied, und den 
Boden des Gefässes 4 gleichmässig überzog. Wenn aber 
die Kette durch einen kurzen Drath geschlossen wurde, 
so war die Form der Ausscheidung lose, auch schien 
sich dann ebenfalls Zink niederzuschlagen. Ueberhaupt 
muss man die zu energischen Wirkungen vermeiden, 
weil die Manipulation dann schwieriser wird, Indessen 
wird die Praxis manches hierin modificiren und fôrdéern, 
Die Consumtion des Kupfervitriols ist gar nicht unbe- 
deutend ; indessen gewinnt man dafür Zinkvitriol und 
metallisches Kupfer. \ 

5. Zu den Vortheilen dieser Kelte rechne ich auch, 
dass sie bis zur vollständigen Cônsumtion des Zinks in 
Wirksamkeït bleibt. Wie sehr die Energie des gebrauch- 
ten Zinks verliert, ist bekannt, Aber was heisst eigent- 
lich ;,gebrauchter Zink‘*? ‘Ich weiss nur soviel, dass 
wenn man Salpetersäure mit anwendet, und sich aus 
der salpetersauren Flüssigkeit ein schwarzer, stark ad- 
härirender Niederschlag an der Platte absetzt, und man 
diesen Niederschlag unglücklicherweise hat antrocknen 
lassen, keine menschliche Macht, oder vielméhr keine 
Scheuerfrau, im Stande ist, die Zinkplatteni zu regene- 
riren, man müssie sie denn abhobeln. Dieser Gegen- 
stand ist für die Oekonomie der Kette sehr wichtig, 
man kann alles mehr in die Kategorie des Brennmate- 
rials bei Dampfmaschinen bringen. Früher war es mit 
dem Zink dasselbe, als hätte man nur 4, der Steinkoh- 
len consumiren kônnen, und sähe sich genôthigt, die 
übrigen ?, nach Nevrcastle zurückzuschicken. 


a ———————ééaÉapapa 


Ermis le 19 mars 1837. 


“tie 


Ci - joint, une planche gravée. 


« 2 > pt 
. Lin e set pie Some IL. 


AU AU EN D LLUU NL 


Tome 1. BULLETIN SCIENTIFIQUE _#;. 


EUSLIE. LR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT -PÉTERSBOURG. 


Ce, journal parait irrégulitrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment wu volume, Le prix de souscription , d'un volame est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, éeu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à Sf.-Pétersbonrg, aa Comité adœinistratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W: GRAEFF, Libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
des grettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants dé tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A- 
«adémie, et à lear transmettre sans délai les résultats de os travaux. À cet effet, il éoutieudra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus duns les séances; 2. Notes de peu détendue in ertensn; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie 
| 4 divers savants; # Rapports; 5. Voyages scientiliques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
létat des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie. 9, Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 2. Mémoire sur les Acaléyhes discophores de Mertens. BRANDT. — 5. Sur l'oplatif e1 
le conjonetif dans Le grec. Gnarre. — NOTES. 7. Observations sur un nouvel Astragalus de la tribu des Anthylloiders. Fischer. — 
8. Quelques remarques liveraires sur les griffons. MOuGENSTERX. 


—— 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. 


2. AUSFÜHRLICHE BESCHREIBUNG DER VON MER- 
TENS ENTDECKTEN SCHIRMQUALLEN, BEGLEITET 
VON ALLGEMEINEN BEMERKUNGEN UBER DIE 

SCHIRMQUALLEN UBERHAUPT UND VON EINER 

UBERSICHTLICHEN ZUSAMMENSTELLUNG DER BE- 

KANNTEN ARTEN; VON J. F, BRANDT (lu le 


” 24 février 1837). 


Bereits am 24. April des Jahres 1835 hatte ich 
die Ehre der Conferenz anzuzeigen, dass die aus- 
führlichern Beschreibungen der Mertens'schen Schirm- 
quallen nebst einer Einleung über die Schirmqual- 
ln überbaupt beendet seien. 

Die Menge der abzubildenden und in der Ausfüh- 


rong zum Theil sehr grossen Aufwand von Zeit er- 


fordernden , leider noch nicht vollendeten Abbildun- 
gen gestatteten aber den Abdruck des Textes bisher 
nicht, Inzwischen nahm die Kenntniss der Schirm- 
quallen durch mehrere Publicationen eine andere Ge- 
stalt an, und ich. fühlte mich gedrangen, das der 
Akademie  vorgelegie Manuseript nochmals zu revidi- 


ren um das Neue einzuschalten, Es konnte nicht feh- 
len, dass bei einer aufmerksamen Durchsicht der Ar- 
beit, ansser den nôthigen Verbesserungen und Ein- 
schaltungen in Bezug auf die bereits beendeten Ab- 
schnitte , der Wunsch entstand, noch hie und da 
die Untersuchungen des Gegenstandes zu erweitern. 

In Folge desselben wurde daher die Geschichte 
der Classification der Schirmquallen in einem eigenen 
Capitel erläutert und ausserdem noch eigene Abschnitte 
über das Vorkommen und die Verbreitung derselben, 
ferner über die Anordnung ïhrer Organe in Bezug 
auf ihre gegenseitige Stellung im Raum, und ihre 
numerischen  Verhältnisse hinzugefügt, und endlich 
zum Schluss eine Synopsis aller bekannten Arten von 
Schirmquallen nebst Aufzählung der Charaktere der , 
nach meinem Dafürhalten anzonehmenden Gattungen 
ausgearbeitet. 

Im Abschnitte über die Classification bemübte ich 
mich im Kurzen die Geschichte der allmäligen Ent- 
wickelung der Kenntnisse über Schirmquallen sowolil 
in Bezug auf die äussere Configuration als auf den 
innern Bau anzudeuten. 

Die Anordnung der Organe nach dem radiären Ty- 
pus ‘und nach gewissen numerischen Verhältnissen 


war zwar schon früher erkannt und am umständlich- 


; “à 
sten von unserm Collegen v. Baer an Aurelia aurita 


machgewiesen- worden ; ich habe indessen in dem Ca- 
pitel über gegenseitige Lagerung der Organe und ihre 
numerischen Verhälinisse meine Untersuchungen auf 
alle genauer bekannte Schirmquallenformen ausgedehnt 
und zur bessern Erläuterung dieser Verhälinisse ei- 
gene Tabellen angefertigt. 
ergab sich, dass bei den meisien, man kôante sagen, 
fast allen Schirmquallen , die einen oder andern oder 


Als allgemeineres Resultat 


die moisten, selbst auch nicht selten alle Organe cine 
gewisse numerische Anordnung zeigen , dass indessen 
bei dieser numerischen Anordmung. in den einzelnen 
Arten keinesweges immer eine gewisse Zahl sich fin- 
det, nach der alle strablig gelagerten Organe vorhan- 
den sind. Im Allgemeinen herrscht allerdings die Zahl 
4 und ihre Multipla, besonders die der gleichen Zah- 
len, allein Ausnahmen gehôren auch nicht zu den 
Seltenheïten. Auch folgen häuñig, ja fast gewôhnlich 
bei einzelnen Arten und Gattungen die Organe theil- 
weis der, cinfachen Grundzahl vier , iheilweis. ihren 
Duplis und Malüplis.. Am, besten dürfié sich daher 
das ! Vorkommen. der Zahlenverhälinisse. bei den Me: 
dusen mit dén-bei den Blumen und Fruchtorganen 
der Gew'ächse bemerkbaren Anordnungen vergleichen 
lassen. 

Der Abschnitt über das Vorkommen und die Ver- 
breitung der Schirmquallen bezieht. sich nicht bloss 
auf einzelne Familien und Gattungen , sondern auch 
auf die einzelnen Arlen , so weit es die. vorhandenén 
Angaben über Vaterland und. Fundort gestatteten. Im 
Allgemeinen fand ich den, übrigens bei andern Thier- 
formen bereits :anerkannten Satz , bestätigt, das es 
Arien gäbe, die eine allgemeinere und andere, die 
eine cingeschrünktere Verbreitung zeigen. 

Die Hauptresultate meiner Studien in Bezug auf 
die synoptische Zusammenstellung der bis jetzt be- 
schricbenen Schirmquallen liegen, was die von mir 
vorgeschlagenen neuen Abtheilungen genera und  sub- 
genera betrifft, der Akademie. bereïts vor, da ich 
sie schon gegen Ende des vorigen Jahres in éiner 
Note zusammenstellte, die in No: 24 des ersten Ban- 
des des Bulletin scientifique unter dem Vitel:° Remar- 


ques sur quelques modificalions dans l'arrangement de 


l'ordre des Acaleyhes discophores ou ombreiliferes , ex- 
schien. Ich erlaube mir daher nur in Bezug auf die 
Arien zu bemerken , :dass ich die Synenymie perse 
ben sorgfältig udd mé Rai Kritik ‘zusimmen- 
gestellt habe. 

Wenn ich nun auch die gedachte Arbeit, mit den 
erwähnten Erweiterungen und Verbesserungen, der 
Akademie gegenwäruüg vorzulegen die Ehre habe, so 
darf ich doch vor drei bis vier Wochen nicht daran 
denken ïhren Drack beginnen zu lassen. Noch fehlen 
dazu sechs Tafeln. Auch scheint es zweckmässig, die 
Ankunft einer neuen Arbeit Ehrenberg's über die 
Akalephen des rothen Meeres und der Ostsee abzu- 
wartén, die ich im Laufe der nächsten Woche mit 
Bestimmtheit zu erhalten hoffe. 

Ich glaubie sie indessen der Akademie in ibrer 
gegenwärtigen Gestalt vorlegen zu müssen , damit die 
Akademie im Allgemeinen ïhren Inhalt kenne, noch 


-ehe es mir gestattet ist, die neueste und umfassendste 


Arbeit über Schirmquallen für dieselbe zu benutzen. 


— se <—— 


3. : UEBER OPTATIV jUND :CONJUNCHIY :I1M (GRIECHI- 
Ï 


SCHEN ;. VON F. GRAEFE (lu.le 13 février-1837). 


In der Wissenschaft ist das Uebelsie micht das, 
was wir mcht wissen, sondern das, was wir me- 
chanisch ins Gedächtniss aufgenommen ‘haben :: denn 
es gilt meistens als etwas Erwiesenes, und Abgeschlos- 
senes und steht somit aller weitern Forschang.hin- 
dernd im Wege. Gleichwohl fährt man hin und wie- 
der gefhissentlich fort, das Gedächtniss mit derglei- 
chen todten Massen anzufüllen und so jeder unbefan- 
genen Untersuchong gleichsam  absichtlich den Weg 
zu verbauen. 

Die Lehre von dem rechten Gebrauche. der! Modi 
im Griechischen ist eine der ssubtilsten; sié würde 
aber lingst leichter zu fassen gewesen seyn, — nah- 
mentlich in dem hier so eng verwandten Deutschen, — 
wenn nicht die alte Ueberlieferung, als habe das 
Griechische durchgängig einen Modus mebr als das 
Lateinische, die Sache verwickelt hätte. Was ist ein- 
facher und naturgemässer , als das im Lateinischen 
und Deutschen geltende Gesetz, dass in abhängigen 


69 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


70 


nn 


Sätzen, nach Conjunctionen des Zwecks!, ein Imper- 
féttüm Comjunetivi steht, wenn das Verbum des vor- 
hergehenden Satzes der Vergangenhiéit angehiürt ; da- 
gegen ein Conjunctiv Pracs., wenn'eine! gegenwärtige 
oder zukünftige Handlung vorhergieng, ‘Wie ‘unbe- 
greiflich ‘khingt es dagegen , werin es nôch ‘in der 
néuesten Ausgabe von Matthiâe's Gr. Gr., LE ‘p. 1479, 
heïsst: ,, Was im Lateinischen Folge der Temporum 
ist, das ist im Grieclñschen Folge der Modorum ; 
wo im Lateinischen nach Conjunctionen das Imper- 
feétum Conj. Stehen muss, da wird im Griechischen 
der Optativ, wo aber dort das Praésens Conj.’statt 
findet, da wird hier der Conjanctiv gesetzt.* Abgese- 
hen, dass Folge der Modorum ein dôppéldettiger 
Ausdruck ïst, indem er eben so gut das, was eïnem 
Modus folgen muss, ‘als die folsenden Modos sélbst 
bezeichnen kann, ist es ja doch éinleachtend ; ldass 
éin folgender Modus, von démhllein die  Rede seyn 
muss , nimmermehr ein Tempus ersetzen kann, wenn 
er nicht eben einem bestimmten Tempus angéhôrt. 
Ob nun gleich"Battmann Tängst gezeigt hat , ‘das der 
ganze Griechisché Optativ nur den Historisthen, d. h. 
den Vergangenheits - Temporibus ‘angehôre ,  Wonach 
auch Kühner ‘ihn mit Recht den Conjunétiv der hi- 
storischen Zeïten nennt ; $o ist doch hier noch nicht 
allés zusammengestellt worden ; was diese Ansicht 
über jeden Zweïfel erhebt, und zugleich von einer 
andern Seite den Reichtham Griechischer Sprachbil- 
dung bis in ihre frühesten Perioden verfolgt. Der 
eigentliche Conjunctis aber ist beinahe gänzlich un- 
beachitét geblichen ; man vertheilt ihn willkührlich 
zwischen die historischen und Haupttempora , und 
dé ein altes grammatisches Gesetz' einen Cofjunet 
Fütari verpünt, so galt és allerdings hier’ einer be- 
Sonders vorurtheilsfreien Betrachtung. 

"Wir wagen es also, in conséquenter Durchführung, 
7 béhaapten : Conjunctiv und'Optatit ist im Grie- 
chischen nur ein Modus, dem ‘Lateïnischen Conjun- 
ttiv entsprechend, und dürfté in beidén Sprachen , 
zur Vermeidung des altenMissverStändnisses, wohl 
am besten Subjanctivus zu nennén seyn; der alte 
Griéchische “Conjunctiv gchôrt im seïner Formation 
einzig den Haupttempotibus an, so wie dagegen der 
Optaiv den histérischen. 


Der Optativ trägt alle Zeichen der historischen 
was am klarsten in den der Mi- 
Form eigenthümlichen Temporibus , dem Imperfectum 
und 2ten Aorist, und den dieser Analogie folgenden 
passiven Aoristen, in die Augen fälh. Hier steht er 
auf gleicher Stufe mit der Gesimmtbildung des Verbi. 
In den Formen auf out und cute ist er, verglichen 
mit dem Indicativ auf oy und &[y] in seiner ersten 
Person Sing. auf einer frühern Stufe stehen gcblieben, 
— der einzige Grund, weshalb er den Haupttempo- 
ribus anzügehôren scheinen konnte, — und nur ein 
paar ‘seltene Beispiele auf ot» zeïigen die Anfänge 
übereinstimmender Abschleifang. Die Formen auf 
ootur und oouumy lassen uns éine Menge aoristischer 
Formen des Indicativs ahnèn , die den einzelnen Re- 
sten, wie êrenov, oîve, Ooero, Bioero, ü. m. and., 
zur békräfligenden Unterlage dienen, und die sämmt- 
ich einer Zeit angehôren, wo alle aoristische Bil- 
dung zwischen «& und oy, œuny und our, — mit vor- 
hergéhendem 6 nicht minder als ohne dasselbe, — eine 
Zeit lang schwankte, bis sie sich theils dialektisch, 
theils im gemeinen Gebrauch, entschieden festsetzte, 
Auch die dem ersten Aorist eignen Imperative auf oy, 
dié wir anderswo besprochen haben, Sanskr. Verb. S.58 
für den Erweis solcher Nebenformen des In- 


Tempora an sich, 


mügen, 
dicativs auf ov, gleichfalls einiges Gewicht haben. 
Da ferner das Plasquamperfectum , als dessen En- 
dung wir jetzl nor a» und {»] kennen, seiner 
Optativ-Endong ou und oëy, statt dessen man ecmy 


erwarten musste, nicht entspricht, so mochte wohl 
auch hier einst ein aoristisches o» statt haben, oder 


jenen Optativen liegen : reduplicirte : Aoriste ; wie 
Erepvor, êxépoudor, wenigsiens da zum Grunde ; 
wo es: sogenannié Plusquamperfecta 2da gilt. Und 
da wir in einigen wenigen Verbis auch Perfecta 4ma 
und ein Im- 
2ten Aorist 


aoristiseh auftreten sehen, wie #%nxe, 
perativ, drjxor , wiederum die Form des 
abzuspiegeln scheint, so würde sich auch für ein 
redxouu, neben dem abwcichendern re%e/xomm, eine 
Analogie finden. Offenbar fallen einer solchen Analo- 
gie auch die Participia Perfecti anheim, die ganz 
dem Praesens gleich, auf wy, oyrog, ausgehen, wie xe- 
#iryovreg u. del. (*) Passivisch endlich gehüren hicker 

(#) Wie hier ein D'alekt die activen Partic'p'a Pracs. und i’erf, 


71 


Formen wie ueuvoiumy, Buttm. I. p. 443. In :wei- 
terer Verwandtschaft stehen die perfectisch-futurischen 
Formen, wie reruyoium», zu denen man sich ein 
Act. verüyom und mithin einen Indicativ téruyoy 
denken müsste. Ob man übrigens jemals die einem sol- 
chen revvyoiunr oder rupSnooiurr entsprechenden 
Indicative gebraucht hätte oder nicht, thäte wenig 
zur Sache. Denn man darf zwar in den bestehenden 
Sprachformen keine vollkommene Symmetrie erwarten; 
aber man ist wohl berechtigt, sie in der ursprüng- 
lichen Anlage begründet vorauszusetzen ; da die Spra- 
che jede Symmetrie des Begrifles wiederzugeben ver- 
suchen muss , wie die Pflanzenäste dem inwohnenden 
symmetrischen Gesetz zu folgen gezwungen sind. Achn- 
liches gi für Kühner's Gr, L. p. 113 seltsames : ich 
wurde rathen, éSoukeudoy, zu Bovhetooqu, ich 
würde r.: denn nur den Infinit. erlaubt der Sprach- 
gebrauch nicht; wohl aber, liesse sich sagen: ich 
wurde (ward) Rathgeber. Nur ein historisches Fu- 
turum kôünnen wir hierin nicht finden , da ursprüng- 
lich £Bovkeudoy nichis anders als éBovkeuoæ seyn 
würde. 

Den eigenilichen Conjunctiv anlangend, kann zu- 
näcbst über Praesens und Perfectum kein Zweifel seyn; 
sie bleiben da, wo sie sind. Die angeblichen Con- 
junetive des 2ten Aorist aber, wie &1Sœuer, ixo- 
ueda, Od. £ 297, werden wir natürlich für nichts 
anders , als Conjunctiven eines alten Praesens zu bal- 
ten haben, da ja eben diese zweyten Aoriste nichts 
anders sind und seyn künnen,: als die alten Imper- 
fecta dieser Stämme. Diess ist der Form nach gewiss 
unbestreitbar, wenn auch der Bedeutung nach etwas, 
einem Futuro exacto äbnliches, hineingelegt worden 
ist. Jedenfalls konnte in diesen Conjunctiven eines 
alten Praesens die futarische Bedeutung eben so gut 
liegen, als ein Lateinisches agam als Conjunctiv 


in Eivklang brivgt, gill es in der gewühnlichen Sprache allgemein 
für die passiven auf wr0s und w#r02, mit unwesentlicher Accent- 
Verschiedenheil: Jener Form auf «:, d. h. or[:] entsprechen dage- 
gen die ‘ogenannten xerbalen Adjecliva auf 10: Denn das Lateini- 
nische und die verwandien Dialekte zeigen, dass diese Adject. auf 
10: und 103 in der That nichts anders als zweï passive Participia 
sind , das erstcre Lateinisch und Sanskrit, das andere in der Form 


nur Sanskrit. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


72 


Praes. und Indicativ Fut. gilt, und wir in Verbin- 
dungen, wie, xéuyo, êyo dé xayws M. «&. 184, 
äbnlichem begegnen. 

Eben so präsentisch werden die Conjunctive seyn, 
die man den beiden passiven Aoristen zugetheilt hat, 
wenn wir uns anders ihren Ursprung richtig vorstel- 
len,, Sanskr. Verb.,S. 114. Was den 2ien Aorist 
betrifft, so ist er, gehalten zu seinem activen Ge- 
genbild ,: vollkommen unorganisch ; die Verschieden- 
heil des Accentes in ture und ru theilt ihn der 
w- und we-Form zu, und die, beyden Formen 
willkürlich beygeleste, Bedeutung musste wohl Ur- 
sache werden, dass den ganzen Aorist hüchst wenige 
Verba im Act. und Pass, zugleich brauchten, Buum. 
IL. p. 450, für den beiderseitigen Conjunctiy in ei- 
nem und ;demselben Verbo  vielleicht vollends keim 
Beispiel vorhanden ist. Kurz, es ist offenbar ein 
Conjunct. Praes. Act. einmal der Form in w,: das 
andere mal in uw, mit aufgedrungener passiver Be- 
deutung. 

Der, Conjunctiv des. 1sten Aorists auf %o ist zwar 
ganz gleicher Art, auch nur ein Praes. Conj. Act. in 
ur, mit eben so unorganischer Bedeatung, da aber 
hier, gemeinhin, kein analoges Activum gegenüber- 
steht, so mochte er sich eher in seinem angemaas- 
ten Rechte behaupten. Es sind also ruxijooua und 
tupYroouc ,; sammt, dem Optat. ruznooéumr und 
tup#nooiurr und den entsprechenden Jnf. und Partie. 
um zwey Stufen weiter entwickelte Formen, während 
Tumijow und ruphijow, sammt rumouuo und ru- 
phrjowua, — obwohl alles mit gleichem Rechte aus 
Tunéo = rümmu und rüpYo , Tupéo — TÜügmu 
folgen würde, — unversucht, oder unbeliebt, oder end- 
Lich auch nur in den erhaltenen ältern Schrifidenk- 
malen ungebraucht geblieben. sind, und Beyspiele 
ähnlic'er Formationen aus späterer Zeit als Barbaris- 
men von den Grammatikern bezeichnet werden. S. 
Bernhardy Syntax S. 395. 

Es bleiben also nur die beyden Conjunctive des 
isten Aorists, wie tuyo, tüuyoucu , als: Futura zu 
erweisen übrig. Ob nun gleich diess den obigen Theo- 
rien der Grammatiker am geradesten widerstreitet, 
spricht doch wiederum die Form selbst hier am deut- 
lichsten, da ein solches conjunctives téy« von dem 


Futuro gar nicht zu unterscheiden ist, Ueberdiess ist 
durchaus kein Grund denkbar, warum es im Grie- 
chischen keinen Conjunetiv Faturi geben solle, da 
wir ihn doch im Lateinischen, wiewohl nur umschrie- 
ben haben, und kein Grammatiker apodiktisch wis- 
sen konnte, dergleichen sey nicht Futurum , sondern 
Aorist, und bei keinem über Sprachbildung ein un- 
befangenes Urtheïl zu erwarten war. 

Doch weder diese Ansicht der Grammatiker ; noch 
irgend ein Sprachgebrauch , stürt das Princip, dass 
so, wie der Optativ mit den histor. Temporib. über- 
einstimmt, eben so der Conjunctiv in allen Zeiten , 
hinsichtlich seiner Formation den Haupttemporib. an- 
gehôren müsse. Und in der Griechischen Sprache 
kann hierüber um so weniger Zweifel obwalten, je 
klarer sich der Conjunctiv der Hauptiemp. durch die 
vollkommnern Formen , nahmentlich der 3ten Plur. 
und die consequente Durchführung der eintônigen 
langen Vocale w und mn, gleich dem Lêt des San- 
skrit; der Optativ aber, als Conjunctiv der histori- 
schen Zeiten, durch die gekürzten Formen, nah- 
mentlich in derselben 3ten Person PI. und die ei- 
gentlichen (doppeliônigen) Diphthongen unterscheidet, 

Im Lateinischen Conjunctiv ist zwar offenbar auch 
ein doppeltes Element sichtbar, in dem auf der ei- 
nen Seite die Formen auf am, as, im, is, con- 
junclivisch erscheinen, die auf em aber optativisch, 
einem œy entsprechend , ausgehend bald von dem 
wurzelhafien à der Æ- Conjugation in amem, bald 
von dem aoristischen a in den Endungen rem und 
sem — qu. Allein einerseits streitet es mit dem 
im Griechischen geltenden Gesetz, dass die A-Conju- 
gation für das Praesens eine optativische Form brau- 
chen. musste, weil der zu erwartende regelrechtere 
Conjunctiv auf am, as hôchstens in der ersten Per- 
son vom Indicativ zu unterscheiden war; andrerseits 
ist es ungewiss , ob auch nur die Formation auf am, 
äs überall wahrhaft conjunctivisch sey, da sie in der 
Sten und 4ten Conjugation dem blossen Indicativ der 
Mi-Conjugation angehôren kann, und in der 2ten wie- 
derum mehr optativisch erscheint. Doch darüber, so 
wie über die Futura auf am, es, et, siehe d. Sanskr. 
Verb, S. 111 ff. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


74 


NOTES. 


7. ANIMADVERSIONES DE ASTRAGALO NOVO EX 


ANTHYLLOIDEORUM TRIBU, AUCTOBE FR. FI- 


SCHER (lu le 10 mars 1537). 


Flora Imperii Rossici excellit As/ragalorum specie- 
bus numerosissimis atque elegantissimis, quorum re- 
visionem monographicam , in usum prodromi Florae 
Rossicae, ab Academia scientiarum illustrissima eden- 
di, elaborandum suscepimus. Persuasi tamen sumus , 
de tribus alicujus plantarum parte quavis cognitionem 
perfectam elicere te non posse, nisi tribum totam — 
species ejus omnes vel saltem plurimas, examines. 
Jiaque subjecimus scrutinio nostro As/ragalos omnes 
et herbarü nostri, et collectionum aliorum quas amici 
el énstitula publica . — quorum de liberalitate eximia 
erga nos grati recordamur — vel Londini, vel Pa- 
risiis vel Berolini servant. Cum autem collectionem 
nostram perlustraremur, factum est, ut incideremus 
quoque in illum Astragalum , quem , in Rumelia lec- 
tum, cel. Frivaldszky nuperrime nobiscum com- 
municaverat sub nomine As/r. utrigeri Pall. a quo 
tamen notis multis certo certius longe discrepat. Et- 
enim planta Rumeliotica, in syslemate prope Ar. 
halicacabum Lam. collocanda , spectat ad As/ragalos 
anthylloideos acaules, qui Asiae sistunt decus, quo- 
rum igitur hanc unam solam speciem Europa alit, si 
exceperis As/r. calycinum MB., qui in Caucaso sep- 
tentrionali, in Podkumok fl. regionibus , prope Mos- 
dok, crescit quidem, sed copia longe majore in ter- 
ris transcaucasicis observatur (*). 


Nova haec Rumelise planta est nobis : 


ASTRAGALUS PHYSOCALY%X. 


A. (anthylloideus) acaulis, pis simplicibus patulis 
adspersus ; folüs 15 ad 26 jugis scapos debiles triflo- 
ros multo superanlibus , folivlis oblongis acutiusculis, 
calycibus inflatis glabriusculis (in fructu mazimis, co- 


(*) Gratias quam maximas habebimus Bolanicis qui nob'scum 
communicare voluerint aul Astragalos, aul alias e Leguminosarum 
ordine plantas, vel ad Floram Rossicam spectantes, vel specichus 
rossicis affines. Pro mutua commulatione lubenter offerimus nos spe= 
cies baud paucas nec adco vu'gares, quarum specimina ia berbario 
nosiro asservanliur, 


ee 7" ee mm à 


ne pere mm men mm 


75 BULLETIN SCIENTIFIQUE. | | 76 


rolla glabra, carina apice barbala, vexillo calyce sub- 
triplo longiore , legumine stipitato püoso subbiloculari. 


A. utriger Frivaldsz. (non Pallas) Flora Jahrz. 
ÆXV'IIT, 1. Intelligenzbl. 4; pag. 51. 


Species indumenti indole; brevitate scaporum et 
vexilli longitudine ab affinibus distincta. 


Radix % , profunde in, terram descendens, pennae 
anserinae crassitie, extus fusca, intus albida, superne 
induvis foliorum annorum praecedentium vestita et 
fasciculo foliorum scapisque floriferis coronata. 


: Stipulae petiolo adnatae,, oblique -ovatae , acutae , 
rectae , albidae ; membranaceae, ,glabrae , margine 
dense ciliatae , nervis suhbparallelis numerosis inter se 
anastomozantibus notatae. 


Folia alia (ima ) breviora, decumbentia , ‘foliolis 
paucioribus minoribusque instructa ; ‘alia (ïänteriora ) 
erecta , semipedalia vel pedalia, 15 ad 26 juga, uti 
tota planta pilis albis:patentibus copiosioribus vel ra- 
rioribus adspersa, Ù 

Petioli graciles , teretiüseuh , superne sulco notati, 
1 ad 4 pollices longi, albidi, in rachidem virentem 
transeuntes. 


Foliola subaequalia, infima plerumque distantia , 
superiora approximala , paullo minora , petiolulo bre- 
vissimo tenuissimo suffulta, patula, elliptico-oblonga, 
alia obtusiuscula, rarissime acuta, mutica aut mucrone 
brevissimo teérminata , 6 ad 9 lineas longa, 2 ad 3 
lineas lata, plana, opaca, laete viridia vel subglau- 
cescentia; foliolum sapremum petiolulo nunc perbrevi, 
nunc parum longiore suffultum. 


Inflorescentia vernalis. Scapi filiformes, debiles, 
solitarii ex axillis foliorum inferiorum ( extcriorum ) ; 
alii breviores, peduneulum radicalem simulantes , pol- 
licares , uni- vel subuniflori; ali longiores , 2 ad 4 
pollices longi, flexuosi, floribus 2 aut pleramque 3 
distantibus , racemosis ; erectis ornati, villo brevi pa- 
tulo vestiti, primo erecti, dein.decumhentes. 


Bracteae ovatae , subscariosae , hyalinae, tenuiter 
nervosae , glabriusculae , dense -ciliatae , cireiter 3. li- 
neas longae , pedicello longiores: et illum obtegentes 
inierdum acaise et apice bidéntatae , 
integrac. 


, 


Saepius aculac , 


Peédicelli erecto-patuli , 
crassati , pubescentes , 


filiformes, apice parum mi- 
2 lineas Jongi. 


Flores maximi hujus sectionis, pulchri, saepe ses- 
quipollicares. 


Calyx florifer vexillo fere: tiplo brevior:. tubus 
inflatus , sphaeroïdeus, ore nonnihil contractus ; basi 
non intrusus, membranaceus, albido-wiens ; «nervo- 
susuet venoso-reticulatus , glabriusculus , versus orifi- 
cium pilosus, dentibus 5 subaequalibus ; rectis y co- 
rollae adpressis, lanceolato - linearibus, acuminatis , 
villosis, dense ciliatis, 2 lineas longis, tubo duplo 
brevioribus terminatus. Calyx fructifer valde ampli- 
atus , ampullam pollicarem formaris , diametro  calycis 
floniferi triplo latior, chartaceus, nervis decem pro: 
minulis notatus et'inter nervos pulchre: venoso-reticu- 


latus , sphaeroideus , ore clausus:,: basi leviter intru- 
sus ; glaber. 


Corolla recla , 


1 ad 14 pollicem longa, sulfurea , 
glabra. 


Vexillum longissimum , unguiculatum ; ungue 
lineari; Vamina oblonga , obtusissima, emarginata, 
tubo calycis duplo longiore. Alae omnino liberae , 
vexillo multo breviores , carina longiores:; ungue lon- 
gitudine calycis, lamina fere ejusdem longitudinis , 
oblonga , obtusa , basi marginis superioris hinc.deor- 
sum auriculata, medio dilute violaceo - tincta. Carina 
tubo calycis duplo longior, apice obtusiuscula , pilo- 
so-barbata , pulchre et intense violacea, basi sulfurea, 
auriculata, bicruris; cruribus (unguibus) longitudine 
calycis, lamina dimidio breviore. À 
Stamina diadelpha , subaequilonga , inter catinam 
absconditaïet apice parum, sursum, curvaia, 


Ovarium ovatum , villosulum. Stylus glaber, longi- 
tudinestaminum, 


Legumen immaturum (unicum , quod: observare li- 
cuit ,. nimium pressione erat complanatum) ; 3 Jlineas 
longum , oblongo-oyatum, in -stylum sursum ;hamatum 
acuminatum , villosulum , imprimis apicem versus, se- 
mibiloculare , dispermum, ovulis nonnullis abortien- 
übus. 


cite À) — 


77 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


78 


8. QUELQUES REMARQUES LITTÉRATRES SUR LES 
GRIFFONS. 

Lettre de M Cr. MORGENSTERN, professeur émé- 
rite à Dorpat, à S, Exec. M. G. Fischer de Wald- 
heim, à, Moscou (lu le 20 janvier 1831). 

Enm'envoyant Votre mémoire Sur le Gryphus antiqui- 
tatis des naturalistes allemands, mémoire qui forme le 

No. 1. de Vos Recherches sur les ossements fossiles 

de la Russie, Vous m'invitez spécialement, Monsieur, 

à examiner le passage d'Hérodote AV. 15. Opp. ed. 

Reiz. Vol. I. p. 334, en ajoutant la remarque que les 

Toùrec d'Hérodote, dans cet endroit, étaient évidem- 

ment des hommes. C'est dans cette dissertation, p. 6, 

que Vous dites:, ,, Larcher est presque le seul qui 

entende par Toùxes des hommes.“ Mais pardonnez- 
moi de Vous faire observer, que l'érudit philologue 
de Paris est précisément de l'opinion contraire. Car 

il a traduit T. III. p. 138 de son Hérodote (j'ai 

sous. les yeux l'édition corrigée et: considérablement 

augmentée par l'auteur, publiée à Paris en 1802): 

» Aristée dé Proconnèse, fils: de Caystrobius , écrit 

dans son poëme épique, qu'inspiré par Phoebus, il 

alla jusque chez les Issédons; qu'au -dessus de ces 

peuples on trouve. les Arimaspes qui n'ont qu'un 
oil; qu'au delà sont les Gryphons qui gardent l'or ; 
e plus loin encore demeurent les Hyperboréens qui 
s'étendent vers la mer. “ Il ajoute dans les notes sur 
le quatrième livre d'Hérodote (ibid, p. 423): ,, Les 

Gryphons qui gardent l'or. Ce ne sont point des 

peuples , comme l'ont cru quelques gens de lettres, 

mais des arimaux fabuleux. “ etc, Lisez Gbid.), s'il 

Vous plait, les extraits de Pausamias que nous de- 

ons au même philologue français dont j'ai eu au- 


» trelois (en 1809) le plaisir de faire la connaissance 
personnelle à Paris, où le vénérable vicillard me 


chargea encore de commissions pour feu F.-A. Wolf, 
mon précepteur. Comparez aussi Tom. VI. p. 362— 
364 les extraits tirés d'Elen prenant Ctésias pour 
son guide, et de Philé (de animal. proprietate ). 
C'est p. 364 que Larcher dit: ,, Hérodote parle des 
gryphons ; mais indépendamment qu'il ne paraît les 
regarder que comme des animaux fabuleux“ etc. Vo- 
yez aussi la table géographique Tom. VII. p. 250: 


» Gryphons. Hérodote en parle, sur le rapport d'Ari- 
stée de Proconnèse, en trois endroits: différents , (lib. 
HT, & CXVI; lib. IV, ç. XII et XXVIL) de 
manière cependant qu'on ne peut dire s'ils étaient des 
hommes ou des animaux. “ On ne peut, il me semble, 
que souscrire à celle sentence sagemonl prononcée: 
Au reste, je ne pensais point autrement avant d'avoir 
lu Larcher. 11 ajoute: ,, Pausamias, qui avait lu le 
poëême d'Aristée sur les Arimaspes ,_ assure que. ce 
sont des animaux qui ressemblent aux lions, excepté 
qu'ils ont des ailes et le bec d'aigle; et ailleurs il 
dit qu'ils ont la peau tachetée telle que les léopards. 
Pline, qui en parle sur les témoignages d'Hérodote 
et d'Aristée, dit que ce sont des bêtes féroces de 
l'ordre des oiseaux. Il fant done interpréter notre 
historien d'après ces deux auteurs; et ne pas croire 
qué les Gryphons soient un peuple, comme le pen- 
sent quelques écrivains modernes, “ etc. J'avoue qu'il 
ne me semble pas absolument nécessaire, d'interpréter 
Hérodote d'après Pausaniast et Pline. Mais pourtant 
j'ose répéter ce que je viens d'avancer tout comme a 
fait Larcher: Hérodote s'exprime de manière que, 
d'après lui, on ne saurait dire si c’étaient des hommes 
ou des animaux. Au reste, pour juger de ce qu'entend 
le philologue français par Toëres dans Hérodote , 


; | si nous jetons un regard sur sa table des matières, 


Tom. IX., nous y trouvons aussi, p+ 312, les mots : 
» Gryphons qui gardent l'or. IL. 93, 138. Ne sont 
point des peuples, mais des animaux fabuleux. II 
523, Je suppose, Monsieur, que Vous Vous empresse- 
rez maintenant à corriger ce que Vous avez écrit, 
p. 6, par rapport à Larcher. 

Page 10 Vous dites: ,, On ne saurait découvrir 
facilement comment et quand ces Gryphes commen- 
cent à figurer comme oïseaux , dans l'imagination des 
hommes“, et Vous y ajoutez d'après Hérodote : ,, Dé- 
ja chez les Scythes, la fable s'était revêtue de formes 
précises ec. ;, el les Samiens employèrent six talents 
de leur butin, pour orner le temple de Junon de 
têles de Gryphes.‘ Permettez-moi seulement de Vous 
rappeler aussi le passage d'Aeschyle qui, dans son 
Prométhée, v. 395, nomme TETOXOxEÀT oiwvov le 
Griffon (car c'est ainsi qu'écrit le mot le célèbre ar- 
chéologue Millin) sur lequel son Océan s'élance dans 


79 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


= ocre mme evo am 


léther ; rappelez-vous aussi que les artistes plaçaient 
les Griffons non seulement sur des casques, mais 
aussi sur des boucliers, comme enseignes , youraté- 
Tous xahxnlwrous, ce qu'on voit par ce qu'Aristo- 
phane dans ses Grenouilles, v. 929, fait dire par 
Euripide. D'ailleurs, Vous auriez pu citer, sur les Grif- 
fons, Millin dans son Dictionnaire des beaux Arts 
Tom. 1. (1806) art. Griffon, p. 187 — 790; Voss 
dans ses Lettres mythol. T. 11. 16— 19; M. Creu- 
zer Symbol. et Mythol. edit. IL. T. 1. p. 441. 540. 
724. IL. 200. 674. IL 159, et M. Bähr ad Cte- 
siae Reliquias p. 300 seq. et 358 seq. Mais ce n'est 
pas à moi que Vous avez quelque obligation de ces 
citations de livres très connus: Vous auriez pu les 
rencontrer, pour la plupart, dans les Ænno/ait. ad A4e- 
liani Historiam animalium, Vol. IL. p. 147 de l'édi- 
tion de notre excellent philologue allemand, M. Fréd. 
Jacobs. J'aurais cru que Vous eussiez fail usage aussi 
de la dissertation du feu comte de Veltheim: ,, Von 
den goldgrabenden Ameisen und Greiffen der Alten“, 
ui se trouve dans son ouvrage :. ,, Sammlung einiger 
Anfsitre histor., antiquar. etc. Inhalts.“ Vol. I. 
Helmst. 1800 , p. 267 — 291. Voyez principalement 
p. 273 seq. 280 seq. 282 seq. 

Vous m'avertissez, Monsieur, dans la lettre que Vous 
m'avez fait l'honneur de m'écrire, que Vous n aviez pu 
Vous procurer Spanheim Diss. de gryphibus in nu- 
mis. Cependant Vous citez, p. 11, note 4., Spanheim 
Dissert. 5, p. 270. Mais ce n'est autre chose que le 
Chap. X. De Gryphibus in numis , qui fait partie de 
Diss. quinta, incorporée au grand ouvrage du célèbre 
Ezechiel de Spanheim: Disserti, de praestantia et 
usu numismatum antiquorum. Ed. nova. Tom. 1. Lond. 
1706. fol., 270— 273: ouvrage qui existe sans doute 
dans plusieurs bibliothèques de Moscou. Pourtant ne 
regrettez pas trop, de ne pas avoir pu le con- 
sulter. Après ce que Vous avez déjà recueilli, Vous 
n'en auriez en vérité tiré que peu de profit : lout au 
plus la vue de deux gravures, Èr , d'un Contorniate 
sur lequel se trouve le profil d'Antinoüs, et sur l'avers, 
la figure du même en costume d'Apollon, qui, la lyre 
en main, est porté dans les airs sur un Griffon ; 
l'antre , d'une médaille des Smyrnéens dont l'avers 
montre un Griffon avec la roue de Némésis. 


C'aurait été sans doute Vous écarter trop de Votre 
sujet, si Vous aviez voulu rechercher, comment et 
quand les Griffons ont paru sur les monnaies et sur 
les pierres gravées. D'ailleurs l'ouvrage classique du 
Linné de la numismatique des anciens, Joseph 
Eckhel (Doctrina numor. vet.) aurait pu Vous four- 
nix des nolivns exactes sur le Griffon, comme sui- 
vant de Némésis (Vol. I. p. 552); comme assistant 


d'Apollon, HI; 94; seulpté sur le casque de Pallas ; | 


IL. 210; fréquent sur la monnaie d'Abdère, H. 21 
seq., d'Assus , IL. 450, de Phocée ibid. p. 533, de 
la Chersonèse Taurique (des villes de Chersonèse, 
de Panticapée etc.) ibid, p. 2, 3, de Téos ibid. p. 
21. 562. Pour ce qui regarde les monnaies romaines, 
Vous trouvez l'animal merveilleux sur les médailles 
de la famille Papia, sur les médailles des empereurs 
Trajan, Gallien etc. Si Vous voulez voir des Griffons 
sur les pierres gravées, Vous en aurez assez, entr'autres, 
dans les quatre centuries d'{mpronte gemmarie pu- 
bliées par la Société archéologique de Rome , où il 
y a quantité d'anciennes pierres gravées grecques et 
élrusques avec des figures de Griffons. Les ouvrages 
classiques en leur genre , qui en retracent les repré: 
sentations sur les restes de l'architecture, de la sculp- 
ture et de la peinture anciennes, pour ces dernières 
sur les vases, Vous sont bien connus; c'est pour- 
quoi il me semble superflu de les citer ici. 


A la fin de Votre lettre, Vous me faites l'honneur 
de me demander, Monsieur, quand et comment les 
Griffons sont devenus des ornements. (,, Wenn ‘aber 
und wie sind die Gryphi zu Verzierungen gewor- 
den? Ce sont Vos propres paroles.) Je réponds : Sans 
doute l'origine des figures de ces animaux fabuleux 
se perd dans les ténèbres de la haute antiquité. Quant 
à moi, je trouve très probable la conjecture de l'ar- 
chéologue de Dresde , regretté à si juste titre: que 
de tels monstres comme les Griffons etc. se trou- 
vaient originairement sur les tapisseries que les Grecs 
avaient vues en passant à la cour du roi de Perse: 
ceux-ci avaient cru sans hésitation, et répandu 
leur croyance, que les animaux merveilleux de cette 
espèce, produits de l'imagination hardie du génie de 
l'Orient, n'étaient pas dépourvus d'une existence ré- 
elle. Notre ami commun , le très respectable feu Büt- 
tiger, s'est empressé dans son ouvrage plein de com- 
binaisons heureuses:  Griech. Vasengemälde Tom. I. 
Cah. IT. p. 105 seq., de tracer, autant que possible, 
le chemin que suivit ce genre de tapisseries pour pas- 
ser de l'Inde en Perse, en Médie, en Babylonie, 
en Asie mineure , dans la Grèce même, et à Alexan- 
drie en Egypte, où elles furent apportées par les Juifs. | 
C'est là, entre autre, qu'il applique ingénieusement le 
passage du savant poëte Claudien XVIII, 357: 

— — — — Et quidquid inane 
Natrit, Judaicis quae pingitur India velis. 

Mais il faut finir cete lettre déjà trop longue, 
pour ne pas abuser de Votre indulgence. Je suis 
avec respect et dévouement etc. 


Dorpat, le 7 janvier 1837. 


Emis le 19 mars 1837. 


Tome Il. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE # 6: 


PUBLIÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PÉTERSBOURG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des=postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l'A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contieudra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 

r divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
‘état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9, Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10, Mélanges. 


SOMMAIRE. 
FRAEuX. 


NOTES. 
VOYAGE SCIENTIFIQUE. 1. 


9. Sur quelques nouvelles acquisitions du cabinet numismatique de M. le Comte Sirogonoff à Moscou. 
Expédition de M. le professeur Nonomaxx sur la côte orientale de la mer Noire. — 


CHRONIQUE DU PERSONNEL. — MÉLANGES. — ANNONCES BIBLIOGR APHIQUES. — OUVRAGES OFFERTS. Janvien. 


NOTES. 


9. UEBER EINIGE NEUE MUNZ-ERWERBUNGEN DES 
HN. GRAFEN S. v. STrRoGANow zu MoskaU: 
vox Cu. M. FRAEHN (lu le 10 mars 1837). 


Zu den Erwerbungen von Orientalischen Münzen, 
welche S. Erl. in der letzten Zeit zu machen Gelegen- 
heitgehabt, gehôren die folgenden drei noch unedir- 
ten Muhammedanischen Goldstücke, von denen die 
beiden ersten zugleich unter die grossen Seltenhei- 
ten zu zählen sind. 

1. Eine Goldmünze des Samaniden Manfur 1. Bo- 
chara a. H. 559 (—970). — Man hatte lange nur 
von silbernen Samaniden-Münzen gewusst,' weil es 
bloss Muhammedanisches Geld dieses Metalles war, 
das durch den Handel einst aus Asien nach Russ- 
land und den Baltischen Küstenländern gelangte, wo 
es denn bekanntlich noch heutigen Tages in so 
grosser Menge ausgegraben wird. Erst im J. 1813 
machte ich zuerst auch Kupfermünzen dieser Dyna- 
stie und zwar auf einmal in sehr bedeutender Zahl 


1) s. Adler Mus. Cuf. Borg. IL p. 64. 


bekannt;* sie waren auf einem andern Wege und 
erst in unsern Tagen zu uns gelangt. Nun fehlte 
es noch an Proben von Samanidischer Gold münze, 
an deren Existenz man sogar zu zweifeln angefangen 
hatte, seit der Baron de Sacy eine Stelle in Ouse- 
ley's Oriental Geography (S. 258) so verstehen zu 
müssen geglaubt hatte, dass in der grossen Bucharei 
unter diesen Fürsten das Gold nur in Barren im 
Handelsverkehr üblich gewesen. 3 1m Jahr 1818 
konnte ich jedoch aus den Schätzen unserer Akade- 
mie auch den ersten goldenen Samaniden (Nafr II. 
Muhammedia a. 317) an's Licht ziehen ‘: und spä- 
terhin erhielt ich von London her durch Hn. Prof. 
Dorn noch von drei andern Samanidischen Goldmün- 
zen Kunde, die dort das Britische Museum bewahrt: 
die eine derselben ist von Manfur I. v. J. 363, die 
zwei andern sind von Nuh IL v. J, 384; alle drei sind 
in Nischapur geprägt. Zu diesen vier hüchst seltenen 
Goldstücken gesellt sich hier nun als das fünfie von 


2) im Numophyl. Or. Pototian. p. 28 ff. vgl. Das Muhammedan. 
Münzkab. der Akademie S. 25. 


8) s. Millin Mag. encycl. T. VI. 7e Année p. 525. 
4) 5. De Acad. Sc. Mus. num, musl, Prolusio p. 26 et 48. 


85 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


84 


0 
22 


diesem Metall das obige von dem Hn. Grafen x. Stro- 
ganow erworbene. Es hat dasselbe eine so aschgraue 
Farbe, dass es fast wie Messing erscheint. Eine von 
meinem Collegen Hn. v. Hess vorgenommene chemi- 
sche Untersuchung hat ergében, dass es ein Stark mit 
Silber versetztes Gold ist, wie man es ziemlich häu- 
fig im Naturzustande antriffi, und dass dasselbe ‘kei- 
nem Scheidungsprocesse unterzogen worden. Das Ex- 
emplar ist ungemein wohl erhalten, und die Inschrif- 
ten sind auf's deatlichste und in hëchst gefälliger Form 
ausgedrückt. Die Abfassung derselben aber weicht von 
der auf Samaniden-Münzen herkômmlichen und sattsam 
bekannten bedeutend ab. Die Vorderseite führt im 
Felde oben als Münzzeichen den Buchstaben + m2, 
der eine Abbreviatur vom Namen des Münzmeisters, 
oder, was mir wahrscheinlicher ist, von 5) ,L. oder 
von p}all (Segen! Heil!) seyn mag. Für eine Abkür- 
zung von (53.2 Muhammedy (dem Namen einer Sa- 
merkander Münze, deren in Ouseley's Oriental Geogr. 
p. 258 gedacht wird und die nach Muhammed ben- 
Ahmed, dem Wesir Nafr des IL, auf dessen Mün- 
zen der Name + sehr häufig erscheint, so genannt 
seyn dürfie) kann man ïhn nicht halten. Er findet 
sich nicht bloss auf Samanidischen, sondern auch 
noch auf mehreren andern Münzen. — Unter diesem 
Münzzeichen steht das Sunnitische Glaubensbekennt- 
niss vollstäindig, und nicht, wie sonst, auf die beï- 
den Seiten der Münze vertheilt. Folgt der Name 
des Chalifen e/-Muti-lillah, und unter ihm der des 
Samanidischen Emir's Manfur ben-Nuh, ebenfalls ganz 
abweichend von hergebrachter Sitte. Die innere Rand- 
schrift enthält den Namen der Münze (Dinar, js) 
vollständig geschrieben), und die Angabe der Münz- 
stälte und des Jahres. Die äussere den bekannten 
Koranspruch: Gofle ist das Gebot u. s. w. — Die 
Kehrseite führt im Felde die (sogenannte Umeijadische) 
Inschrift, d. h. die 112te Sure: Goit is! einer etc. 
Die Wiederaufnahme dieses Koranspruches auf Mün- 
zen, lange nach dem Sturze der Dynastie Umeïja, 
ist auffallend; sie wird jedoch noch auf zwei andern 
Münzen unsers Manfur's, und fast aus der nämlichen 


Zeit, wahrgenommen. *  Marsden's und anderer Nu- 


5) s. Recensio p. 682 sq- 


mismatiker Behauptung, dass sich jener Spruch nur 
auf den Münzen der Umeijaden finde, muss demnach 
beschränkt werden. Zn unterst auf dem Revers steht 
mit kleinerer Schrift das Motto 4! + wie auf 
einer Bocharischen Kuplermünze des nämlichen Man- 
fur's v. J. 358.° Vielleicht, dass man ersteres Wort 
vielmehr at (Mir genüget Golf) zu lesen hat. 
Die Randinschrift ist die gewôhnliche. 

2. Die zweite Seltenheit, welche sich uns hier 
darbietet, ist ebenfalls ein Goldstück, aber durch den 
Gebranch in einem hohen Grade abgenutzt, so .dass 
ein gutes Auge dazu gehôrt, um die Inschuiften oll- 
ständig zu entziffern, wie solches mir geglückt äst. 
Hier die Uebertragung derselben in neuere Arabische 
Schrift nebst der Uebersetzung. Avers: erst das ge- 
wôhnliche aJJY bis aJ  Darunter: | dy} ÿeo] gel} 
ÿYueoll sel ET-Najir lidin-allah der Emir der Glüu- 
bigen. An den Seiten und oben: I gl Ï Lu) Je 
ei #) Uddet-el-dunja w'el-din Abu-Nafr. Die in- 
nere Umschrift: 4 JL ul je ©, di) us 
àlesé, Qraus Qi Im Namen Gottes! Dieser Di- 
nar ist geprägt in rbil im Jahr fünfhundert. und 
acht und neunzig (d. i. 1201-2 n. Ch.) Die äus- 
sere Umschrift bildet der gewôhnliche Koransvers; 
PA 4ÿ etc. Revers: die zweile Hälfie des Sunnit. 
Symbolum fideisnebst der Segensformel (sl). Folgt 
coSf | pr | SL Der Kônig der Emire Kukburi, 
wozu Ce y @er Sohn Aly's, das oben im Felde 
steht, zu ziehen ist Die Umschrifi das bekannte 
Jens Je etc. — Der auf der Vorderseite am Rande 
vorkommende Uddet el-dunja w'el-din Abu-Nafr war 
der älteste Sohn des im Felde der Münze selbst ge- 
nannten Chalifen ANa/ir, und hiess mit seinem eigent- 
lichen Namen Muhammed. Bereits um das Jahr 585 
war er von seinem Vater zum Thronerben erklärt 
worden, nach 599 aber .dieses Rechtes wieder ver- 
lustig gegangen, bis er a. 612 in dasselbe wieder 
eintrat, und dann nach seines Vaters Tode im ,Jahr 
622 unter dem Titel e7-Dhahir biamr-allah den Thron 
des Chalifates bestieg. Da es unter den Abbasiden 


6) ib. p. 109. 


85 


Site war, auch den Namen des erklärten Thronerben, 
theils allein, theils unter oder neben dem des regie- 
renden Chalifen, auf Münzen zu setzen: so finden 
wir daher unsern Uddet nicht nur auf der vorliegen- 
den und einer ein Jahr später (599) ebenfalls in Ir. 
bil geprägten”, sondern auch noch auf einigen an- 
deren, als da sind zwei Mofuler Münzen, die eine 
vom Atabeken Masud v. J. 585°, die andere vom 
At. Mahmud a. 620 *, und eine Baghdadische Münze 
des Chalifen Nafir selbst, und gleichfalls v. J. 620.'° 
Es ist jedoch zu erinnern, dass fast auf allen diesen 
Münzen unser Uddet von den Erklärern gar nicht 
erkannt worden ist. 

Kukburi ben-Aly aber ,,der Kônig der Eire; von 
dem unser Goldstück geprägt worden, ist der dritte 
Fürst von der kleinen Turkmanischen Dynastie der 
Benu-Buktigin, a GUII à], 3}}, die man gewôhn- 
Bch die Herrn von Arbela“ za nennen pflegt, weil 
Arbela, arab. Irbil, (die durch den Sieg Alexander's 
über Darius so berühmte Stadt, im jetzigen Türki- 
schen Kurdistan zwei Tagereisen ôstlich von Moful) 
ihr Haupthesitzthum und ihre Residenz war. Jener 
Fürst ist uns aus der Geschichte der Kreuzzüge wohl 
bekannt, und, von seiner mannlichen Tapferkeit, seiner 
Religiosität und seinem wissenschaftlichen Sinne sind 
die Jahrbücher der Muhammedaner yoll. “ Er starb 
a, 630 (— 1235). 

Sehr mit Unrecht hat übrigens Hr. Professor Erd- 
mann diesen Kukburi zu einem Fürsten von der Fa- 
milie der Ortokiden von Mardin gemacht und eine 
Münze von ihm aufgeführt, die in Mardin a. 607 
geprägt seyn soll."? Kukburi war freilich auch ein Turk- 
man, wie wir das durch Ibn-Challikan u. aa. wissen: 
äber muss er desswegen gleich von der Familie Or- 
tok seyn? Er besass zwar eine Zeitlang auch Roha 


————————————————————— a 


7) Castiglioni, Monete Cuf. No. 149. 

8) ib. No. 155. 

9) Gütlin Diss. de Numis Cuficis p. 7: No. I. Castiglioni |. c. 
No. 137. Marsden Numismata OO, No. 166. Recens. p.615 No, 1, b. 

10) Marsd. No. 69, 

11) s: unterandernIbn-Challikan, Jakut, Kaswiny u. Hadschy Chalfa ; 
die drei Jetztern im Artikel Zrbil. 


13) s. Erdmann, Numi Asiat. Universit. Casanensis. I. p. 267. 
Tab, HT. N°,0 


BULLETIN SCIENTIFIQUE, 


86 


und Harran; aber wer würde beweisen künnen, dass 
auch Mardin (in der Statthalterschaft Diarbekr ge- 
legen) je in seinem oder seiner Vorgänger Besitz ge- 
wesen? Diese Stadt hatten seit dem J. 498 die Or- 
token von der Familie Hghasi und behielien sie auch 
da noch, als sie a. 580 Miafarekein verloren. Aus 
der Geschichte Liesse sich das umständlich darthun, 
Aber statt dessen genïügt es hier nur bemerklich zu 
machen, dass wir unter andern auch aus den Jahren 
605, 606 und 607 Mardiner Münzen haben, welche 
sehr deutlich den Namen des damaligen Fürsten von 
der dort herrschenden Ortokiden-Dynastie, Ortok Ars- 
lan führen!?* Und in dem letzten Jahre soll nun 
auch dieim Kasanischen Museum befindliche Münze 
Kukburi's zu Mardin geprägt seyn!! H. Erd- 
mann hat sich zu dem sehr starken Missgriff, den 
er da aufs Neue gethan, durch Marsden verleiten 
lassen, der an der von ersterem citrten Stelle # die 
nämliche Münze aufführt und freilich auch nach 
Mardin versetzt, jedoch nur aus dem Grunde, weil 
er den Namen Kukburis nicht las; denn sobald 
er inne geworden war, dass seine Münze von die- 
sem Fürsten sey, beeilte er sich, selbige aus der 
Classe der Ortokiden auszuschliessen, sie ihrem wah- 
ren Urheber zuzuweisen, und als Prägeort Arbela 
statt Mardin zu setzen. Die Berichtigung dieses 
Irrthums steht bei ihm 1. c. auf der gleichfolgenden 
Seite 136 zu lesen. Das hat H. Erdmann nur 
nicht bemerkt! Es ist aber nicht daran zu zweifeln, 
dass Jrbi! (Arbela) der wahre Prägeort auf der Lon- 
doner sowohl als auf der Kasanischen Münze sey. 
Ja, auf der letztern sind noch hinlängliche Spuren 
von diesem Stadtnamen wahrzunehmen, und bessere 
Exemplare, welche mir vorgelegen, geben ihn deutlich 
zu lesen. Diese sind v. Jahr 605. Dass das Kasa- 
nische v. J. 607sey, davon verräth der Kupferstich 
wenigstens nichts. Es ist vermuthlich auch nur Mars- 
den nachgeschrieben. 

Es wäre noch gar Manches bei Hn. Erdmann zu 
der gedachten Münze zu rügen: z. B. wenn er der- 


15) Die Münze v. J. 605 steht bei Adler IL. No, 71; die vw. J. 
606 in der Recens. p. 613 No. 10, a; die v. J. 607 ist Tychsen 
zu Folge im ehemal. Diezischen Münzkabinett zu Berlin befindlich. 

14) Marsden Numismata OO. p. 156. 

Ê 


87 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
EEE 


selben das Prädicat rarissim. ertheilt; welche Idee mag 
er doch von rarissim. haben? weiter, wenn er den 
Namen des Fürsten Æwkberi schreibt, da es doch Æw4- 
buri heïssen muss, denn der Name bedeutet B/auwo/f;"° 
ferner, wenn er den Titel desselben Mudhsafer mit 
einfachem f anstatt WMudhaffer, wie es die Grammatik 
erheischt, und wenn er den Namen des Chalifen ,.l:J 


d. ï. Mafir hier, so wie auch sonst immer, ÂVa/r 
schreibt, obgleich derselbe doch wohl von ,; (Wafr) 


zu unterscheiden ist. So ist auch die Periode der 
Ortokiden von Mardin, oder der Ilghasiden, wie wir 
sie mit Schehri-sadeh nennen, nicht auf die Jahre d. 
H. 516—716 zu beschränken. Es wird diese An- 
gabe aus Deguignes entnommen seyn, wo H. Erdmann 
jedoch wieder übersehen hat, dass derselbe gelehrte 
Deguignes in den ,,Zusätzen“ noch im J. 795 Für- 
sten von dieser Familie nachweist. Sie bestand schon 
seit a. 498 und dauerte, nach Dschennaby, bis zum 
J. 810. Aber wo würde der ein Ende finden, der ab- 
sichtlich in eine umfassende Kritik des Erdmann- 
schen Werkes eingehen wollte, in guo quidquid fere 
altigeris ulcus est! — 

3. Eine Bucharische Tilla oder Goldmünze! von 
dem ï. J. 1826 vorstorbenen Mir Haider. Avers: 


IHF4 JJas ue Vies] el Der Fürst der Glüubigen 
ir Haider. 1226 (— 1811). Revers: [she D, 
ipha «à, Münze der heiligen Bochara. 1225. (Der R. 


ist also ein verjährter Stempel!) — Unter den bisher 
fast nur von Russland aus bekannt gemachten Mün- 
zen dieses Chan's findet sich diese noch nicht, wenn 
sie schon nicht die einzige ist, auf der Mir Hai- 
der den, in religiôser Hinsicht sebr gewichtigen 
Titel Emir ul-muminin führt, 
seines Vaters, derihn zuerst sich beigelest haben soll, 
Noch auf Münzen aus zwei anderen Jahren habe ich 
ibn angetroffen. In der ersten Zeit seiner Regierung 
halte er den eines Padischah auf seinen Münzen ge- 
führt. In der Folge aber diesem den eines Seyd sub- 
sütuirt. Zwar will H. Prof. Erdmann den Titel 
ES LE 

16) s. Ergänzungsbl. der J. A, L. Z. 1824 No. 16. 

16) Ein solches Stück ist etwa 144 R°. B, A. 


nach dem Vorgange 


88 


lib DJas yel ÆEmir Haider Padischah noch 


auf Tengen desselben aus den Jahren 1227, 1233 u. 
1254 lesen.'? Allein da ich die erste (die v. J. 1227) 
ehemals sowohl in der Fuchs. als in der Potot. Samm- 
lung in Händen gehabt, aus der ersteren auch habe 
abbilden lassen,!* und dieselbe auch in unserm Asiat. 
Museum hier vor mir liegt ; !* und da ich die letzte 
(die v. J. 1234) in der chemal. Sprewitz. jetzt Char- 
kowischen Sammlung ebenfalls gesehen habe und noch 
jetzt im Asiat. Museum vor mir sehe, und da ich auf 
allen Exemplaren dieser beiden Tengen mit nichteneliL 
Padischah, wie H. Erdmann lies't, sondern Jus Seyd 
gefunden habe und finde; und da überdiess auch H. 
Staatsrath Senkowski *” und der Verfasser des Auf- 
satzes ,,von der Münze, dem Gewicht und Maass in der 
Bucharei und Chiwa,“*! auf Silbermünzen des letzt- 
gedachten Jahres ebenfalls j.. Seyd, so wie ich, und 
nicht oLi5L, wie H. Prof. Erdmann, gelesen ha- 
ben: so muss ich glauben, dieser letztere habe sich 
wieder, und zwar dreimal nach der Reihe, geirrt und, 
Was Ju Seyd zu lesen war, für eliL Padischahk 
angesehen; wie er sich auch z. B.Seit.219— 223 dessel- 
ben Werkes fünfmal nach der Reïhe geirrt und den Na- 
men des, auf den dort aufgeführten Seijariden- und Bu- 
weihiden-Münzen vorkommenden Chalifen immer «/-Mu- 
ti-lillah gelesen hat, da derselbe doch ef-Taï-lillah zu lesen 
war; und wie er auch auf allen seinen neuern Bnchari- 
schen Münzen Seit.592—596 immer (5, ,à | Lx ganzge- 
gen die Persische Grammatik und auch gegen die offenbare 
Orthographie der Münzen selbst, anstatt 5,2 (sole 
geschrieben hat. — Den Titel Seyd, eigentlich so viel 
als Herr, dann aber in der Bedeutung von Propheten- 
verwandter oder Abkômmling vor Mahomet, hatte zu- 
erst Nedir Chan um die Mitte des XVIL Jahrhun- 


derts seinem Namen beigefügt, weil seine Mutter, die 


17) s. dessen Numi Asiat. Mus. Un. Casan. p. 595 u. 696 No. 
86. Ai. u. 42. 
18) s. Die Münzen der Chaneaus dem ehemal. Fuchs. Kab. Tab. 
XVL No, 56. 
19) s. Recensio CI. XXIIT. No. 22. 
20) s. Senkowski Supplément à l'Hist. gén. des Huns elc. p. 180. 
21) in der St. Petersburgischen Handelszeitung v. J. 1828 No. 41 f. 


| 5e 


89 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


90 


Frau Din-Muhammed Chan's, die (einzige) Tochter 
des Mirsa Abu-Talib, des letzten Abkômmlings in ge- 
rader Linie vom Imam Aly Rifza war ;* und seit der 
Zeit erscheinen seine Nachfolger auf dem Throne von 
Bochara fast sämmilich mit diesem, bei den Muham- 
medaneren sehr geachteten Titel. Mir Haider aber der 
Sohn Murad-Bi's war durch seine Geburt von mütter- 
licher Seite ebenfalls zu dem Titel Sey2 berechtigt; 
denn seine Mutter, die Schems banüm, war eine 
Tochter von Abul-feifz Chan, dieser aber ein Sohn 
Subhan-Kulï's, dessen Vater der obgedachte Nedir 
Chan war. Fügt man zu den obigen Titeln noch 
den bei den Usbeken-Chanen so beliebten Æul-ghasi 
(Glaubenskämpfer, eigentl. Vater des Glaubenskäm- 
pfers), dessen Mir Haïder in dem ersten Jahre seiner 
Regierung sich auf seinem Gelde bediente: so hätte 
man die Titel-Etiquette dieses Chanes, wenigstens so 
weit sie sich auf seinen Münzen entfalten konnte, so 
ziemlich vollständig. 

Es verdient jedoch noch bemerkt zu werden, dass 
nicht alles Geld unter seiner Regierung auch auf sei- 
nen eigenen Namen geprägt worden. Zu verschiede- 
nen Zeiten ist es auf seines Vaters Namen geschehen. 
So findet man auf Münzen, die von ihm in d. Jahren 
1230. 31. 33. u. 34 (1815—1818 n. Ch.) geschla- 
gen worden, eine Inschrift, welche ich in dieser Folge- 
ordnung lesen mügte : Jlils ynel «sl pres und, 
indem ich nach dem |; die im Persischen zwischen 


dem Namen des Sohnes und des Vaters so gewühn- 
liche Ellipse ol % annehme, also übersetze: Maafumi 


Ghasi (der Sohn) Emir Danial's.  Maafumi Ghasi** 
ist bekanntlich der Titel, unter welchem Mir Haider's 


22) s. Senkowski a. a. O. p. 46. 

25) Dieser Persische Sprachgebrauch (der seine Aualogie in dem 
uns aus der Schule schon bekannten Graecismus Airtuérdpôs 0 
Duurrov und Darius Hystaspis findet) wird leider noch sale 
von so manchem Orientalisten übersthen, wie £. B. noch ganz 
neulich wieder von Hn. Professor Erdmann, 
Asial. Unir, Casan. Seit. 217, wo das auf einer Seijariden- 
Münze ,a. 861 Astarabadsi‘‘ vorkommende: JA Jyeie #1 
gelesen wird: Abu Manfur Waschmegir, da es doch heïssen muss: 


Abu Manfur (Glius) Waschmegiri, wie ich das an einem à, O. dar- 
Sethan. 


34) d. i. der Makellose und der Glaubensheld. 


in seinen Num. 


Vater ein Sohn des Atalyk Emir Danial (oder Da- 
nial-Bi) eben so bekannt ist, als unter seinem eigentl. 
Namen Murad-Bi. Zwar meint H. v. Senkowski, die 
Aufschrift so gefasst führe, da diese Miünzen 30 Jahre 
und später nach Murad-Bi's Tode datiren, zu einem 
auffallenden Anachronismus, und er mügle daher sel- 
bige auf die Weise, wie es einige hiesige Bucharen 
gethan, ergänzen, nämlich also: 

wo pa Cyr) Jlils (oil sous ne ÿtesll) yuel 
d. i. Der Emir (der Gläubigen, Mir Haider, En- 
kel des) Danial (und Sohn des) Maafumi Ghasi. 
Mir scheint jedoch eine solche Masse und eine solche 
Art von Ellipsen nicht wohl zulässig, und obschon 
die Auslegung selbst von Bucharen herrührt, kann 
ich doch ihr beizustimmen mich nicht entschliessen. 
Das kann ich auch hinsichilich einer andern Lesung 
nicht, die der Verf, des oben erwähnten Aufsatzes in 
der St. Petersb. Handelsz. 1. c. gegeben hat. Der- 
selbe lieset: (3e pyexe Jlils pal und übersetzt: 
Der Herrscher Danial, von Got beschülzt, siegreich; 
so dass jene Münzen Haïder's als dem Grossvater des- 
selben zu Ehren geprägt anzusehen wären. Aber wenn 
der Verf, den Titel Maafumi Ghafi dem Danil-Bi 
beilegt, so tritt er in offenbaren Widerspruch mit 
den Berichten Malcolm's, Meyendorf's u. aa. nach 
denen nicht dieser, sondern Murad-Bi es war, wel- 
cher jenen Titel führte. Desswegen habe ich, obschon 
die Stellung der Inschrift für die letztere Lesung spricht, 
doch von derselben abgehen zu müssen und dadurch 
eine leichte und natürliche Erklärung zu gewinnen 
geglaubt, nach welcher, wie füherhin Murad-Bi auf sei- 
nes Vaters Danial-Bi's Namen es gethan ;** so später- 


26) Alle Münzen, die ich von Murad-Bi kenne, sind von demsel- 

ben zum Gedächtnisse seines Valers geprägt mil der Inschrift: 
Jlils jael «sil pr 

Der Selige, der Glaubensheld, Emir Danial. Sie sind aus den Jah- 
ren 1203. 1204. 1206. 1208 u. 1215 (also zwischen den Jahren 
1788 bis 1798 uns. Zeitr.). H. Prof. Erdmann, der auch einige 
von diesen Münzen auffübrt (Numi As. p. 598), lässt sie ,,unter 
der Regierung des Æmir Daniel Marhum Ghasis selbst geprägt 
seyn! Er erinnerte sich also nicht, dass das Arabische p3>7e 
merhum einen Verstorbenen bezeichnet und unserm seliz entspricht, 
und dass Danial-Bi schon unter Abul-ghasi Mubammed's Chanat 
gestorben war, also in den Jahren 1205—15 unmüglich mehr mün- 
zen lassen konnie ! 


91 


hin auch Haider auf den seines Vaters Murad-Bi jene 
Münzen prügen lassen; wie diess offenbar mit seinen 
Münzen aus d. Jahren 1236 und 1239 der Fall ist, 
welche die Inschrift führen: (ç;lé pres D bay 
Goites Barmherzigheit sey mit Maofumi Ghasi, und, 
da sie durch das a, auf einen Verstorbenen hin- 
deuten, den Verdacht eines Anachromismus, den H. 
v. Senkowski hervorhebt, nicht veranlassen künnen. 
Wenn mein Bucharisches Münzmaterial einmal 
noch einige nôthige Vermehrungen erbalten haben 
wird, so werde ich vielleicht auch der Numismatik 
der, für uns hier zù Lande namenilich ein so man- 
nigfaltiges Interesse darbietenden Chanate der Bucha- 
rei eine Monographie widmen, wie ich es vor emigen 
Jahren mit der Numismatik der Mongolischen Dyna- 
stie in Persien gemacht habe. Es kann nicht fehlen, 
dass da wichtigere Fragen zu besprechen seyn werden. 


——— Da — 


VOYAGE SCIENTIFIQUE. 


1, ExpépiTioN DE M. LE PROFESSEUR NORDMANN SUR 


LA CÔTE ORIENTALE DE LA MER None. (Exirait de 
deux lettres adressées à MM. Baer et Fuss et lues 
le 24février 1837.) 


Von dem Prof. v. Nordmann, der mit einem Beiï- 
rage von Seiten der Akademie der Wissenschaften im 
vorigen Jähre eine Wissenischafiliche Reise nach der Ost- 
küste des Schwarzenr Meeres unternommen hatie, va: 
ren so lange keine Nachrichten éingesangen, dass man 
schon Besorgnisse seinelwegen zu hesen anfing. Endlich 
gab ein Brief, den der Reisende am Schlusse des Jah- 
res an den Akademiker Baer gerichiet hatte und der 
im Januar dieses Jahres hier ankam, von seiner gliück- 
lichen Rückkunft Nachricht, schilderte aber auch mit 
lebhaften Farbén die Mühseliskeiten und Gefahren, wel- 
che H. Prof, v. Nordmann und sein Reise Gefährte, 
Herr Th. Düllinger ausgestanden hatten. Die Gefahren 
erwuchsen 
feindlichen Gesinnung der Bewohner der Kaukasischen 
Küste des Schwarzen Meeres, theïls aus dem Klima, 
welches in den 


theils aus der wilden und gezen Fremde 


südlichern Provinzen ausserordentlich 
ungünstig auf die Reisenden wirkte, Auch waren beide 
von Fiebern, die sie während der Reise befallen hatien, 
noch nicht hergeslellt, als diese erste Nachricht abging, 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


Herr Dôüllinger war sogar während der Reise in Min- 
grelien sehr ernstlich krank gewesen und ein von 
Odessa mitgenommener Diener war ohne Hoffnung auf 
Genesung wiedergekchrt, Wie sehr überhaupt diese Ge- 
genden den alten Namen des inhospitalis Caucasus noch 
verdienen , kann man daraus ersehen, dass von vier Ko- 
saken und drei jungén Soldaten, welche nach einander 
das Amt des Koches verrichteten, nicht Einer zurück- 
gekehrt ist. Fünf von ihnen starben im Laufe des Som- 
mers an Krankheïten und zwei vrurden von den Abha- 
sen erschossen. Auf jedem Schritte in ganz Abhasien, 
schreibt unser Reisende, musste man, das beschränkte 
Terrain der Festungen ausgenommen, auf seine Verthei- 
digung bedacht seyn. Man weiss, dass ein grosser Theil 
von der Ostküste des Schwarzen Meeres erst kürzlich 
unter russische Botmässigkeit gekommen ist, und dass 
diese nur so weit von den Gebirgsvôlkern anerkannt 
wird, als die Kanonen der Festungen reichen, Das Be- 
streben der Regierung, dem schändlichen Menschen- 
bandel, der an dieser Küste so lange getrieben worden 
ist, ein Ziel zu setzen, hat die feindliche Gesinnuns 
der Bewohner noch erhôht. 

Da ein Theil dieser Gegenden von wissenschaftlichen 
Reisenden neuerer Zeit fast gar nicht besucht ist, und 
auch von Szovitz, der sie als Botaniker und Zoolog 
bereiste und als Opfer für seine Wissenschaft hier starb, 
nichts bekannt gemacht werden konnte (*), so wird es 
nicht ohne Interesse seyn , einige Auszüge aus den Brie- 
fen des Prof, v. Nordmann zu lesen, indem der aus- 
führliche wissenschafiliche Reisebericht erst nach kriti- 
scher Bearbeïtung aller Materialien zu erwarten ist, 


, Von Sewastopol‘“, heisst es in jenem Briefe“, 
wo ich mit den Fischern viel zu thun hatte, segelten 
wir nach der Festung Gelintschik, im Lande der 
feindlichen Schapsugen. Angekommen daselbst den 
14. April, haben wir vier Tage unter einer starken Be- 
déckung von 150 Mann, einer Kanone und einem Ru- 
del Hunde, welche den im Gebüsche versteckten Tscher- 
kessen nachzuspüren bestimmt waren, in der Umge- 
gend botanisirt und gesammelt, Jede Excursion war mit 
Lebensgefahr verbunden und, die Ausbeute keinesweges 
befriedigend. Die Umgegend ist kahl und die nicht fern 
liegenden Berge sind zu unsicher. Die Besaizung ‘darf 
kaum aus der Festung heraus. Das Holzfällen, Wasser- 
holen und Weiden des Viehes geschieht nur unter mi- 
litärischer Bedeckung. Hier fehlt noch die Zierde der 


(*) Die von Szovitz milgebrachten Käfer sind bekanntlich on 
Hrn. Dr. Faldermann beschrieben. 


95 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


94 


0 


südlichen Vegelation, welche weiter nach Süden, z.B, 
bei Suchum-Kalé, Pizunda u.s. w. eine Fülle und 
Pracht entwickelt, die kaum mit Worten wiederzuge- 
ben ist Von Gelintschik wurde nach dem zweiten 
Standorte Suchum-Kalé gesegelt. Hier und in der 
Umgegend blieben wir sechs Wochen, besuchten zu Lande 
Kelasura, Iskuria (ol, Dioscurias), Drandi (Dran- 
darium) mit den prachtvollen Ruinen eines noch sehr 
gut erhaltenen Tempels, Cap Codor, wo ich einige 
neue Fische entdeckte, und weiter nürdlich Alt-Su- 
chum, Anakopi, Psirelsi, Bambora oder Leh- 
nä, die Residenz des Fürsten Michael-Bei, Herr- 
schers von Abhasien, ferner Pizunda oder das alte 
Pityus, mit dem von Justinian erbauten Tempel. Die 
Entfernung von Pizunda nach Drandarium beträst 
1410 Werst und wurde mehrmals von uns zu Pferde zu- 
rückgelegt. Bei Pizunda fanden wir eine neue Pinus- 
Art, Pinus pitiusa m. Die nächste Gebirgskette zieht sich 
etwa 50 Werst vom Bambora mit dem Ufer parallel 
fort. Mit Hülfe von Michael-Bei und einem Convoi 
von Soldaten unternahmen wir eine fôrmliche Kriegs- 
expedilion nach dem Gebirgssipfel Hirtscha im Lande 
des Volksstammes Psô. Hier hatte noch nie der Fuss 
eines Europäers geweilt und wir sammelten, obgleich 
wir auf blutrothen Schnee trafen, mit wahrem Enthu- 
siasmus, die Formen einer noch nie untersuchten Al- 
pengegend. Am fünften Tage -erreichten wir wieder 
Bambora, ohne einen Mann verloren zu haben. Fer- 
nere Excursionen wurden nach den Flüssen Metschi- 
si, Pschandra, Kipse u. s. w. unternommen. Su- 
chum:Kalé kann nur etwa im Umkreise einer halben 
Werst sicher umsirichen werden. Auf einer dieser Ex- 


cursionen pfffen Kugeln um unsere Küpfe und die Re- 


lirade über eine Knüppelbrücke musste mit Bajoneiten 
und Flintenkolben erzwungen werden. Mit.einem Worte, 
die wvenigen \interessanten Gegenstände, welche wir in 
Abhasien sammelten, mussten wir mit den Waffen in 
der Hand erobern. 


» Als die drückende Hitze zunähm, zogen wir weiter, 
zuerst zu Wasser nach Illori und dann nach Redut- 
Kalé, im Mingrelischen Sumpflande. Von Redut 
wrard längs des Ufers nach Poti und St. Nicolai ge- 
ritten und die Flora dieser heillosen Küste gesammelt. 
Die ganze Sirecke von Poti bis Nicolai ist ein unge- 
heurer Wald von Buxus sempervirens, der die Luft mit 
seinem Gestanke ‘verpestet, Von Nicolai lenkten wir 
links ein und nahmen unser Hauptquartier in Osurgeti 
um von da das von Kobuleti nach Suram sich er. 


streckende Adsharsche Gebirge genauer kennen zu 


lernen. Der sogenannte Weg bis zu diesem Gebirge, 
dessen hôüchster Gipfel Katzistava (Menschenhaupt) 
heisst, ist eine von herunter rieselndem Wasser gebil- 
dete Spalte, welche durch dreissig 
bis zum Gebirgsplateau hinaufführt, Sechs Mal haben 


slufenartige Absätze 


wir diesen Weg gemacht, baulen oben eine Hitte aus 
blieben drei Wochen in 


der Nähe der Schneegränze, unter grossen Enthehrun- 


Balken von Pinus orientalis , 


gen, besuchten das Achalzichsche Gebirge und die 
Quelien des Kur. Hier zos sich Düllinger ein Wech- 
selñeber zu, das sich später in ein Gallenfieber verwan- 
delte, mein Diener ein Nervenfñeber und ich ein schlei- 
chendes Fieber. Unser Vorgänger, der fleissige Szo- 
vitz, starb an einem Faulfeber, das ihn hier be- 
fallen hatte Andrerseits hatte ich hier auch viele Freude 
und es gab Momente, in denen ich mich für den glück- 
lichsten Sterblichen hielt, Von Osurgeti zogen wir 
durch ganz Guriel nach Kutais, dann in die Vorberge 
von Letschgum in Mingrelien , ferner durch die Nie- 
derung von ganz Imereti, dann wieder durch Min- 
grelien, wo der Fürst Dadian uns schnôde genug be- 
handelte, und kamen endlich nach Anaklia, von da 
nach Suchum und endlich zurück in die Quarantaine 
von Sewastopol. ‘ 


In einem spätern Briefe, den Herr Prof. v. Nord- 
mann nach wiederhergestellter Gesundheit unter dem 
15. Februar d. J. an den beständigen Secretär gerichtet 
hat, giebt derselbe folgende Uebersicht der gesammel- 
ten Gegenstände. 


15,260 Individuen , 
930 — 950 Species 
bilden , unter denen 30 Spec. Cryptosamen sind. 

Diese Pflanzen sind gesammelt um Gelintschik, 
Pizunda, Bambora, Suchum-Kalé und Drandi 
auf der Abhasischen Kiüste ; — ferner längs der ganzen 
Küste von Redut-Kalé bis zur türkischen Gränze 
am Flusse Tschelok; — in der Provinz Guriel und 
besonders auf dem Adsharschen Hochplateau Somlia 
zwischen Guriel und Achalzich (auf diesem Gebirge 
blieben die Reisenden über der Region des Rhododen- 
dron caucasicum drei Wochen und legten daselbst 
über 280 Spec. Alpenpflanzen ‘in 5500 Exempl. ein); 
in der Umgegend von Trapezunt und Risi, in der 
Niederung von Imereti und auf den Letschgum- 
schen Vorbergen in Mingrelien, wie auch im Innern 
der genannten Provinz. 


1. An Pflanzen sind mitgebracht 
ESPRIT Lens, Ai sas re dS 


2. An Pflanzensämereien und lebenden Pflanzen 
155 Species. 


5. An Muscheln und Conchylien 500 Exemplare. 


95 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 96 
a ——_—_—_————— 
4. An Insecten, Käfern und Schmetterlinsen teurs et de préparateurs. Si cet exemple donné par M. 
3600 Individuen, | Pérovsky est suivi par d'autres chefs éclairés, le temps 
5. An Crustaceen, Arachniden und Entozoen 40 Spec a Re Ans Rand. fe poire vale LE 
: ’ ‘trie sera aussi connue que celle du reste de l'Europe. 
6. An Fischen . . . + + + + 492 Exemplare, 


° AE 

Hierunter befinden sich mit «ehr wenigen Ausnahmen| Pur répondre aux demandes qui nous sont adressées 
alle Species, welche Pallas als Bewohner des Schwar- | de différents côtés au sujet de l'ouvrage: Beiträge zur 
zen Meeres und der angränzenden Flüsse angiebt, und 


Geognosie des Russischen Reichs von Dr. Chr. 
3 , H. Pander, St Petersburg 1830, 4, nous avons 
ausserdem mehrere, die als neu für unsere Fauna anzu- 
sehen sind. 


jugé convenable de déclarer que l'Académie n'est point 
propriélaire de cet ouvrage, qu'il a été publié aux frais 

7, An Amphibien . . . . , . . 89 Exemplare 

8. An Vogelbälgen , . . . . . . 252 Exemplare 


de l'auteur et se trouve en commission chez W. Gräff, 
libraire, et à Leipzig chez Cnobloch. 

Unter diesen sind mehrere Species für den Süden ent. 
weder neu oder mehr oder weniger selten. 

9. An Säugethieren + . . . . . 20 Fxemplare. 

Die mitgebrachten Vôgel und Fische wird Herr v. 
Nordmann als Material zu einer beabsichligten Orni- 
thologia Taurico-Caucasica und einer Jchthyologie des Pon- 
fus benutzen, Die Untersuchung der phanerogamen Pflan- 
zen hat Herr Staatsrath Ledebour übernommen. 

Die Akademie wird von allen mitgebrachten Gegen- 
ständen Exemplare erhalten. Sie freut sich, durch Un- 
terstülzung dieser Reise nicht nur zur Erweiterung der 
Wissenschaft beisetragen, sondern auch den vaterländi- 
schen Theil ihrer Sammlungen wesentlich erweitert zu 


haben. 


ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. 


Mémoires de l'Académie impé iale des sciences de Saint- 
Petersbourg VIE série. 

Sciences naturelles Tome 11 livraison 5ème, conte- 
nant: Baer, Anatomische und zoologische Untersu- 
chungen über das Wallross (Trichechus rosmarus) 
und Vergleichung dieses Thiers mit andern See-Säuge- 
thieren (avec une carte lithographice et enluminée). 
Prix du volume composé de six livraisons 50 rbls. en 
Russie, 114 écus de Prusse à l'étranger. 

Ueber Doppelsterne , nach den auf der Dorpater Siern- 
warte mit Fraunhofers grossem Fernrohre von 1824 
bis 1837 angestellten Mikrometermessungen. Ber:cht 
an $. E. den Hn. Minister des ôüffentlichen Unter- 
richts vom Akademiker F,G, W. Struve. St. Peters- 
burg 1837. 8. Prix 2 rbls en Russic, 6 gr. de Prusse 
à l'étranger. 


———— ue 9 — 


CHRONIQUE DU PERSONNEL. 


Nomination. Le 13 janvier, l'Académie a élu Adjoint 
pour l'histoire et les antiquités russes, M. le docteur 
Nicozas OusTrIALOFF, professeur extraordinaire à l'u- 
niversilé de cette ville, nomination que Sa Majesté 
l'EMPEREUR a daigné ratifier le 5 mars. 

Membres décédés. M. le général d'infanterie EMMANUEL, 
m. h., mort le 7 février. Mer. EUGÈNE, archevêque- 
métropolitain de Kiev et de Galicz, m.h., mort à 
Kiev le 23 février, M. le conseiller privé actuel 
Excez, m. h., mort à St.-Pétersbourg le 9 mars, et 
M. BRANDENBURG, pharmacien, m,. c,, mort à Mo- 
hilev en février. 


OUVRAGES OFFERTS. 


JANVIER. 


1. Mémoires de l'Institut royal de France, Académie 
des inscriptions et belles lettres T. X. Paris 1833. 4. 
T. XII. Paris 1856. 4. 2. Bulletin de la société géolo- 
gique de France. T. VIL. feuilles 11—19. Paris 1835 — 
1856. 8. Table du T. VI. 3, Recherches sur l'histoire 
de la partie de l'Afrique septentrionale connue sous le 
nom de régence d'Alger et sur l'administration et la co- 
lonisation de ce pays à l'époque de la domination ro- 
maine — publiées par ordre du ministre de la guerre. 
T. I. Paris 1855, 8. 4. Six dissertations de l'Université 
impériale de Helsingfors. 5. Histoire naturelle des îles 
Canaries par P. Barner - Webb et Sebin Berthelot, 
Paris 1835. Texte livrais. 1—7. 4. Atlas livr 1—6. fol. 
6. Deux dissertations de l'Université impériale de Vilma, 
7. Eliae Buialsky Tabulae anatomico-chirurgicae C. I, 
1828. fol. 8, Herniarum corporis humani tabulae ana- 
tomico-pathologicae ac chirurgicae, quas edidere — Chri- 
stianus Salomon et Petrus Savenko, C. II. 1835. fol. 9. 
Lettre concernant des calculs trouvés dans les canaux 
biliaires d'un cerf-volant femelle — par V. Audouin. 
(Extrait des annales des sciences naturelles. 1836). 8. 
10. De acidi hydrocyanici vi in planias, commeniatio. 
Scripsit Henr. Kobe Goeppert. Vratislaviae 1821. 8, 


MÉLANGES. 


M. l'aide - de - camp général Pérovsky, gouverneur mi- 
litaire d'Orenbourg, jaloux de servir : cause des scien- 
ces dans la province intéressante confiée à son adminis- 
ration, a envoyé à M. Brandt, directeur du musée 
zoologique, quatre garçons kosaques qui ont été ad- 
mis comme apprentis au laboratoire zoologique et seront 
enseignés dans toules les man'pulations techniques de la 
préparalion, afin de pouvoir servir plus tard de collec- 


Emis le 27 mars 1837. 


Tome 1. BULLETIN SCIENTIFIQUE A 7. 


PUBLIÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PÉTERSBOURG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment uu volume, Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'etranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par lA- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il coutiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 


moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 
ee divers savants; # Rapports; 5. Voyages scientiliques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
'état des musées; 8. Chronique du personuel de l’Académie. 9, Anuonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


— 


SOMMAIRE. NOTES. 


10. Sur l'Ural et l'Allai, HELMERSEN. 


RS CE EE RE EE ACER DE CEE 


NOTES. 


10. UEBER DEN URAL UND ALTAI; VON G. v. 
HELMERSEN (lu le 24 février 1837). 


Wenn die drei grôssern Gebirgssysteme Russlands 
der. Ural, Altai und Kaukasus schon wissenschafili- 
chen Forschern cin bedeutendes Interesse gewähren, 
so sind es die beiden erstern, Altai und Ural, wel- 
che in neuerer Zeit durch ihren ausserordentlichen 
Metall- und besonders Goldreichthum auch die Aner- 
kennung eines grôsseren Publikums gewannen. Grosse 
Strecken dieser Gebirge sind bis jetzt nicht nur un- 
erforscht, ja sogar noch unentdeckt geblieben, in 
den bekannten Theilen derselben sind jedoch die Be- 


obachtungen so weit vorgeschritten, dass wir im 


-Siande sind von ihnen allgemeine Bilder mit einiger 


Vollständigkeit zu entwerfen. Von umfassenden , den 
Gegenstand erschôpfenden Darstellungen kann hier 
noch lange nicht die Rede seyn, wenn man bedenkt, 
dass man sogar in den Europäischen Alpen, die 
jäbrlich von einer so grossen Anzahl benachbarter 
Geologen, man müchte sagen im Spazierengehn, be- 
sucht werden, fortwährend neue Entdeckungen und 


erweiterte Schilderungen macht. Seit geraumer Zeit 
sind die Alpen bis in ihre hôchsten , innersten Ein- 
ôden zum Theil bewohnt und jedem Reisenden zu- 
gänglich ; der nôrdliche Ural dagegen weist jeden zu- 
rück, der ihm mehr als einen flüchtigen Besuch wid- 
men will. 

Ich werde nun versuchen jene beiden Gebirgszüge, 
welche das asiatische Russland im Westen und Sü- 
den begränzen, in ihren Hanptheziehungen gedrängt 
darzustellen und mit einander zu vergleichen. 

Der Ural ist ein Meridiangebirge, das heisst, ein 
solches , das mehr oder weniger genau von Süden 
nach Norden streicht. Sein nôrdliches Ende liegt um 
einige Grad weiter nach Osten als das südliche und 
seine Länge beträgt ungefähr 25 Breitengrade, vom 
Nordufer des Aral - Sees bis zum Karischen Meerbu- 
sen. Vor wenigen Jahren noch bezeichnete man den 
Isthmus zwischen dem Aral und Kaspischen See als 
das Südende des Gebirges, neuere  Beobachtungen (*) 
haben aber gezeigt, dass der geognostische Ausläufer 
desselben nôrdlicher zu suchen sey; denn jener Isth- 
mus, elwa 600 Pariser Fuss über dem Kaspischen 


(*) Im Jahre 1835 stellle der Major Sosi am N.O.-Ufer des 
Kaspischen Sees geognostische Beobachtungen an, 


9 BULLETIN 
See erhaben, besteht aus horizontalen Ablagerongen 
neuerer Kalk- und Sandsteine, die dem Ural véllig 
fremd sind. Wir!sind dahewberechtigt , das geoëno: 
stische Südende des Gebirges in der Gegend anzu- 
nehmen, wo Dr. Eversthann âuf’séinér Reïse von 
Orenburg nach Buchara ein niederes, von N. nach 
S. streichendes Gebirge überschritt, dessen Felsbil- 
dungen genau mit denen des Ural übereinkommen. 
Der nôrdhchste , ‘von wissenschafilichen” Beobachtern 
erveichte: Punkt des Ural liegt. N. W. von der. Stadt 
Obdorsk und zeigt, hinsichilich der geognostischen 
Verhältnisse, nach den lehrreichen . Berichten, Er- 
man’s die grôsste Uébereinstimmung mit dém mitt- 
lern Théile bei Jekaterinburg. In ‘welcher Beziehung 
aber das Nordende des Gebirges zu der Karischen 
Halbinsel oder der Ostküste von Nowaja-Semlja stehe, 
ist uns unbekannt. Durch Beérgbau aufoeschlossen und 
mebr oder weniger angesiedelt, ist kaum ein Drit- 
theil seiner ganzen Länge, nämlich vom 60sten bis 
52° N. B., vom Bergrevier von Bogoslowsk bis in 
die Gegend von Orenburg. 

Eine ganz eigénthümliche Stellung nimmt der Ural 
ein zwischen ‘den igrossen Ebenen des nordôstlichen 
Eurôpa’s und Nordasiens , 
che er sich von andern Gebirgen der alten und neuen 
Welt auffallend unterscheidet, und durch -welche ‘es 
‘schwer wird zu sagen, welchem von den beiden 
Welttheïlen er eigentlich angehôre, — Der ungeheure 
Gébirgszog Stidamérika's begleitet ‘das Westufer die- 
ses Continents, zu dem es von seïnér Riesenhôhe 
steil abfällt, und nur im Ostén legen sich ihm jene 
grossen Ebenen mit ïhren ‘kolossalen Strômen vor. 
Die Meridiangebirge Nordamerika’s nähern sich dem 
Ural in ïhrer Stellung $Schon mehr; doch walten 
noch :wesentliche Verschiedenheiten in der Anordnung 
des Ganzen ob. ‘Dén Alpén Europa's nähert man sich 


eine Stellung durch wel- 


vom Norden wie vom Süden hér auf mannigfaltisen 
Stufenländern und vorliesenden Berglandschaften, tiur 
an einzelnen Punktén treten Niederungen unmittelbar 
bis an ihren Fuss. Der Kaukasus ist nur im Norden 
von niederem Steppenboden begränzt, im Süden 
schliessen sich ihm Hochebenen und gcringere ‘Berg- 
züge an. Die Hochgebirge des centralen Asiens bil- 


den die Ränder jener erhabenen und ausgebreiteten 


SCIENTIFIQUE. 
2 —————_Ù—_—_— ———————"— ——" "— ——————_—— 


x JL 1100 


iPlatau's; und eben diese Plateaubildung ist es, wel- 
che die Gesammtmasse Hochasiens charakterisirt. Der 
Ural  dagegen bildet! die téinzige, isblirté Schwelle 
zwischen jenen nordischen Flachländern; ich sage 
isolirt, weil es ranméhr erwiesen ist, dass jene son- 
derbaren Gebirgszüge , die ihn auf den meisten Kar- 
ten mit dem Altai und sogar mit den Hochebenen 
Persiens verbinden, sich nur in der Phantasie der 
Kartenzeïchner, keinesweges aber in der Naturerheben. 

Grôssern Theils ‘streicht der Ural: als-ungetheïlter 
Gebirgsrücken verschiedener Breite ohne bedettend 
uefe Thaleinschnitte , selten spallet er sich in.zwei 
bis drei Parallelketten (Kordilletén ) und ‘huf ‘éih 
einziges Mal, im Osten von Orenburg , treten zwei 
dergleichen Ketten zu einer Hochebene zusammen, 
des Stromes Ural 
béspült und welche ôstlich von letzterm in der Kir- 
gisensteppe von einer drilten Kordillere begleitet wird. 
Dabher fehlen ihm auch fast überall ausgebildete, tief 
eingeschnittene Längenthäler , welche durch das Auf- 
treten von Parallelketten in der Streichungslinie des 
Gebirges bedingt sind , und-jene Thäler entwickelten 


deren Fuss vom mittleren Laufe 


sich, wie es ’scheint, nurin/einem kleïnen /Theile 


des Gebirges, welcher der, Gegend ! von ISlatoust in 
der Provinz Orenburg angehôürt. 

‘Mit der’betrichtlhichen Länge des’ Gcbirges sümnmnt 
dessen ‘Hôhe nicht-überein. Die übertiiébenen ,/ meist 
aûf Augenmaass gesrtüindeten Angaben  einiger ‘älteren 
Séhrifisteller und’ vieler noch 1ébbidbr Bewohner des 
Gebirges , schmelzén ‘bei genauerer und sicherer Prü- 
fang sehr zusammen. So musste ein Berg des nürdli- 
chen }Ural, “der bekannte (Paywdinskoi- Kamen; 1dér 
éhemals bis weit über die Wolken hinaufzescholien 
‘wurde, barometrischen Messangen zu Folge ;‘aufider 
bescheidénen Hôhe 1von 2700 1Fuss ! überdem!Meere 
stehn ‘bleiben. Weiter im Nordenerheben sich; ndch 
trigonometrischen Messangen des Astronomen Fedo- 
roff éinselne Gruppen , wie 2: 7B. :dér Konschäkoff- 
skoi-Kämen, zu dem Dreifachen dieser Hühe ;»äm- 
Jiéh°8000 Fuss ‘ünd ‘tragén ‘dennoch ‘keinen | ewigen 
Séhnée auf ihren Gipfeln , ‘was ‘um *so/méhr' in Er- 
staünen setzt , ‘als die Gränze desselben ‘hier schon 
in einer Hôhe von 4000 Fuss gesucht werden muss, 
wenn man hiebei dieselbe Gränze auf den Gebirgen 


102 BULLEMDEN: SICILE NTIFIQUE: 102 


os 
Norwegens, und zugleich die Biegung der Hsabbérmri) Temperatur, zog sich daher zusammen. und musste 
für,die-entsprechenden Gegenden berücksichigt: Grosse)! endlich Risse bekommen.. Ein  solcher Riss. entstand 
Schuecfelder .erhälten..sich jedoch:an den. nürdlichen! nun auch in. der Richtung des Ural und. aus demsel- 
und, ôsilichen Abhängen, jener Hôhen. den ganzen!ben drangen feurigflüssige. Massen. des Erdinnern an 
Sommer. hindurch. und führen hier: dieselbe Erschei-| die Oberfläche, zerstôrten und, veränderten zum Theil 
nung herbei, die, man auch in andern, Gebirgen,, zum die durchbrochenen Felsarten,, 'erstarrien, dann selbst 
Beispiel, den, Salzburger ,Alpen, walirnimmt, wo die! und gaben dem Ural sein jetziges Relief. Diese her- 
beiden Gipfel des 9200.Fuss : hohen. Wazmann. am} vorgedrungenen ; erhobenen. Felsarten sind. auf der 
Kénigssee, keinen .ewigen Schnee zeigen , ,wobl aber | ganzen  Länge des Gebirges, so.weit es bis jetzt be- 
eintiefer liegender, Sattel., der sie. verbindet, Uebri-| obachtet, wurde, immer, dieselben, Die Spalte ent- 
gens: erhebtsich der Ural nur an sehr wenigen Stel-| stand im Glimmerschiefer, Thonschiefer und. Kalk- 
len zu), mebr als 3000 Fuss; die hôchsten, Gipfel!stein und wurde ausgefüllt) durch. Grünstein and Gra- 
des südlichen Theils haben 4000 Fuss und reichen | nit (*). Von den letzigenannien nimmt der Grünstein 
kaum, über die Waldregion hinaus; an vielen Stellen | gewühnlich die Centralkeue :und den Ostabhang des 
aber, sinkt, das, Gebirge, so tief herab,, dass.es diesen | Gebirges, und. viele der hüchsten..Hühen ein, der 
Namen, kaum, mehr vendient. So, z. B., auf der)fre-| Granit begleitet diese, am. üstlichen-Fasse in einem 
quenten.. Sixasse,, von Perm nach Jekaterinburg, wol|tiefern Niveau und, bildet, bisweilen smarkirte  Berg- 
man, auf. der. üstlichen Abdachung angekommen, ver-|reihen. — Nur im, südlichen, Théile,des Gebirges, 
wundert, nach, dem Gebirge fragt, weil man eine hü-|in der Provinz Orenburg, sind Glimmerschiefer und 
gelige, kaum, bemerkbare , Wasserscheide, für, keins | granitartige Massen zu. bedeutender, Hôhe gehoben, 
will gelten lassen. Auf dieser günstigen Lokaliät be-| wie an den, bekannten . Bergen, Taganai, Jurma und 
ryht aber die Môglichkeit. eines ungehinderten ; leb-|'Tremel, die eine. Hôhe von. 3500. bis 4000 Fuss 
haften Verkehrs, zwischen dem Europäischen und Asia-| über, dem Meere behaupten. 
tischen, Russland, zu jeder, Jabreszeit, In den Alpen| Nun sind aber Granite und Grünstein nicht geeig- 
überwand, nur, die jungeheure Anstrengung des, Men-| net, einem Gebirge interessante, malerische Umrisse 
schen durch. Anlegung bequemer Strassen. das, natür- | zu. geben ; wir. sehn, daher am Ural. hunderte von 
liche Hinderniss, das ein Hochgebirge den Wande-| Meilen die langweiligsten, Formen in, ermüdender 
rungen, entgegenselzt, und, in Asien wird, der; hobe| Wiederholung sich -hinzieben,, langgezogene;. dachfôr- 
Hindukusch den. Karayanen von Buchara nach Kabul| mige Kuppen mit ewig wiederkehrenden Abhängen 
noch Jahxhunderte. lang, eine hemmende Wand blei-| von, 45 Grad. 
benx welche sie, jetzt gern auf einem Umwege von| Als grosse Seltenheit tritt. bie und. da ein auffal- 
vielen Tagereisen, umgebn. lender, markirter Felsengrat. von Quarz oder graniti- 
Die geringe Hühe des Ural bedingt sein Ansehn, seine | schem Gesteine auf und gewährt eine angenchme Er- 
Physiogaomie, nur zum Theil;: um uns ein vollständige: | holung, von dem, ewigen. Einerlei. Hier. verdient vor 
res, Bild von derselben, zu, machen ; müssen,wir alle | züglich die pittoreske. Umgegend der. Gewehrfabrik 
seine Hauptzüge zusammenfassen,, 1m Geiste der, neuern | Slatoust genannt zu, werden, in deren Nähe der 
Grologie zu, sprechen; erhob. sich diess Gebirge aus| schôngeformte, dreigipfelige. Taganai sich erhebt, der 
einer Spalle; welche. zu einer. früheren, Bildungszeit | von jedem Reisenden in -jener Gegend zum Ziel ei- 
unserer, Erdoberfläche. in der erstarrtens, in Abküh-! ner Excursion gemacht wird. Nicht weniger einfér- 
lung ,begriffenen, Erdkruste in der Richtong von Sü-| mig.als die Berggestalten sind die Thalbildungen des 
den nach Norden entstand ;. oder mit andern_ Wor- eigentlichen Gebirges, die.meist einen. sanfien, un- 
D ie hs nr EE 
n ‘ o .: bd ?/| bilde sgenannt , denen untergeordnet zablreiche andere, mit ihnen 
die feste Kruste verlor fortwährend von ihrer hohen:;| verwandte uod. nicht. verwandie am Ural auftreten, 


105 


bestimmten , monotonen Charakter haben. Da jedoch, 
wo dieselben ôstlich und westlich jene schiefrigen 
Felsarten erreichen, unter und zwischen denen die 
Grünsteine und Granite hervordrangen, 1reten man- 
nigfaltigere Formen der Thäler und bisweilen soge- 
nannte schôüne Gegenden auf, an denen der Ural 
sehr arm ist. 

Fast zwei Drittheile seiner ganzen Länge sind vom 
Norden her mit dichtem Walde besetzt. Jeder Wohn- 
platz, jeder Acker und Wiese wie jede Strasse ist 
dem finstern Dickicht mit der Axt abgewonnen. Wer 
in die Wildnisse des nürdlichen Gebirges vordringen 
will, muss sich im eigentlichsten Sinne des Wortes 
durchschlagen ; und ist dies gelungen , so hat er ei- 
nen bodenlosen Sumpf erreicht, über den mit unend- 
licher Mühe eine Brücke aus jungem Nadelholze ge- 
schlagen werden muss und an dessen gegenüberlie- 
gendem Ufer der Kampf mit dem Walde aufs Neue 
beginnt. Die vielen, fast ununterbrochenen Sümpfe 
des nôrdlichen Ural erschweren hier die Communica- 
tion im Sommer so sehr, dass zu bequemern Reisen 
und grossen Transporten an Waaren und Lebensmit- 
teln der Winter gewählt wird, während im südli- 
chen, wald- und sumpflosen Theile diese Jahreszeit 
durch heftige Schneestürme viele Verbindungen ganz 
aufhebt. Wenn im Norden verschiedene Nadelhôlzer 
mit ungemeiner Kraft und Schônheit aufireten und 
den düstern Charakter grossentheils bedingen, so wer- 
den sie gegen die Mitte und den Süden des Gebirges 
mebr und mehr von Laubhôlzern und namentlich von 
der Birke verdrängt, die ihrerseits dann wieder dem 
Grasboden der Steppen weichen müssen. Dieser bil- 
det sich schon auf dem 53sten Grade der Breite, 
etwas nôrdlich der Parallele von Orenburg , aus und 
gewinnt weiter nach Süden vollkommen die Ober- 
hand. Mit dem Walde verschwinden Sümpfe und 
Quellen. Der dürre Boden, nur im Frühjahr von 
schmelzendem Schnee bewässert , bringt einen spärli- 
chen Graswuchs hervor , der schon im Mai und Juni 
von der Sonne versengt wird und durch seine gelbe 
Farbe der Steppe das Ansehn eines todten Sandmec- 
res giebt. Der Gegensatz jener Waldregion und der 
Steppe spricht sich noch auf mannigfaltige Weise in 
den Flussläufen, den klimatischen Verhältnissen, dem 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
om 


104 


Charakter und der Lebenswcise der Bewohner aus. 
Die zahlreichern Flüsse der VWValdregion, getränkt 
von Sümpfen und Quellen, strômen lebhaft und was- 
serreich in gleichmässig entwickelien Betien, und 
viele von ihnen dienen als willkommene Wasserstras- 
sen aus dem innersten Gebirge ins ebene Land hin- 
aus. Die Steppenflüsse dagegen, weit geringer an Zahl, 
versiegen im Sommer oft ganz ; nur die grôssern von 
ihnen leben, wie man sich auszudrücken pflegt, 
auch in der warmen Jahreszeit, wo denn bei dem 
geringen Wasserstande die sonderbare Form ihrer 
Belten hervortritt. 
Ont lange, schmale Becken mit scheinbar stehendem 


Diese bilden nämlich von Ort zu 


Wasser , welche durch unanschnliche , oft unterirdi- 
sche Gcrinne mit einander in Verbindung sichn. Die- 
sen Charakter hat sogar der Fluss Ural, den man 
sich als einen wichtigen Strom zu denken gewohnt 
ist; im heïssen Sommer ist er so wasserarm, dass 
man ïihn noch bei Orenburg durchwaten kann, wo 
er doch schon die grôssere Hälfie seimes Laufes zu- 
rückgelegt hat. 

Ruft nun schon der Unterschied in der gcographi- 
schen Breïte im nôrdlichen und südlichen Theile eine 
wesentliche Verschiedenheit des Klima's hervor, so 
trägt hierzn die verschiedene Oberflächenbeschaffenheit 
nicht weniger bei. Im Norden erwärmt sich die nass- 
kalte Luft der Wälder während eines Sommers von 
vier Monaten nicht hinlänglich, um über den 60sten 
Grad hinaus noch Getreide und Garienfrüchte zur 
Reife zu bringen; im Süden gedeihen Melonen auf 
freiem Felde, der Sommer währt daselbst sechs Mo- 
nate und wird durch seine Hitze unerträglich. Aber 
die grosse Trockenheit der Luft begünstigt hier die 
Ausbreitung des Steppenbodens, indem sie den Wald- 
wuchs unterdrückt, wozu noch die unglückliche Ge- 
wohnheit der Kirgisen kommt, das dürre Gras der 
Steppe aus verschiedenen Gründen in Brand zu ste- 
cken. Der Norden des Ural ist von Wogulischen 
und Ostjakischen Jägerfamilien so spärlich bewohnt, 
dass hier die gewôhnliche Rechnungsart der Stalisti- 
ker von Seelen auf die Quadratmeile nicht mebr an- 
zuwenden ist. Der mittlere Theïl ist von Bergleuten, 
von ackerbautreibenden Vôülkcrn und halbnomadischen 
Baschkiren besser angesiedelt ; vom Süden aber, ‘zu 


105 


dem ein Theil der Provinz Orenburg gehôrt, genüge 
es vergleichungsweise zu sagen, dass das Gouverne- 
ment Orenburg so gross ist wie Frankreich, so viel 
Einwohner hat wie die Stadt London und dass es 
darin einen Flichenraum von 180,000 Quadratwerst 
giebt auf dem keine Stadt steht. 


Alles was die Europäischen Alpen so schün macht 
und was man häufig mit dem Namen Schweizernatur 
bezeichnet , fehlt dem Ural. Es fehlt ihm jener Kalk- 
stein der Hochalpen mit den mannigfalüigen , maleri- 
schen Contouren, es fehlen Eisberge und Gletscher, 
schône Matten und tiefe Thäler, es fehlt die Fülle 
der Giessbäche, VWVasserfälle und Seen. Ein düste- 
res, sumpfges Waldgebirge liegt vor uns, das sich 
endlich in dürrem Steppenboden verliert. 


Aber für diesen Mangel an äusserer Schônheit ist 
es durch kostbare Schätze seines Innern reichlich 
entschädigt. Nicht nur bietet es an edlen und uned- 
len Metallen eine kolossale Ausbeute dar, sondern es 
bereichert alle Mineralienkabinette der Welt mit ei- 
ner Reihe der schônsten Stufen. Krystallisirte Mine- 
ralien kommen daselbst in einer Grôsse vor, wie sie 
kaum wieder anzutreffen ist. Man hat Feldspathkry- 
stalle, vom Ural: von Dreiviertel Fuss Durchmesser , 
Zirkone, die ein halbes Pfund wiegen, Smaragde von 
niegekannter Grôsse und einen Beryll, der als Mar- 
schallstab gebraucht werden künnte. 


Die reichsten Metallausbrüche fanden am Ostab- 
hange statt. Hier liegen unerschôpfliche Vorräthe der 
besten Eisenerze, welche die Natur in Gestalt schrof- 
fer Berge emporhob, die aus mehr oder weniger rei- 
nem Magneteisen bestehen, und am Ostfusse des Ge- 
birges auf einer Linie sich erheben, die diesem pa- 
rallel von Süden nach Norden läuft. Hier liegen an- 
sehnliche Kupfergruben und die reichen Goldlager, 
die schon seit geraumer Zeit eine jährliche Ausbeute 
von {20 bis 140 Centner Gold geliefert haben. Vom 
ganzen Ural, das heisst vom ôstlichen und westlichen 
Abhange, wird jährlich eine Metallmasse von etwa 
7,580,000 Pud zu einer Gesammisumme von ungefähr 
35 Millionen Rubel ausgeführt, wovon 15 Mill. für 
Eisen, eben soviel für Gold und Platin, und der Rest 
für Kupfer. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


106 


Das Vorkommen des Goldes in Sandlagern am Ost- 
abhange des Gebirges gab Anfangs Veranlassung zu 
den wunderbarsten Hypothesen von einer gewaltigen 
Fluth, welche dieses Gold aus dem asiatischen Con- 
tüinent herbeigeführt und an dem Ural sollte abgesetzt 
haben. Bis auf den heutigen Tag sehen einige Gcolo- 
gen in einer solchen Wassersnoth den Schlüssel zu 
allen Erscheinungen , die das Vorkommen des Wasch- 
goldes begleiten. Ein Anderer lässt die goldhaligen 
Sandlager als dickflüssigen Brei auf die abenteuer- 
lichste Weise aus dem Innern der Erde aus Spalten 
hervordringen , was wohl eine ultraplutonische Erkli- 
rungsart seyn dürfte. WVer aber diese Erscheinungen 
an Ort und Sielle mit Ueberlegung prüft, wird sich 
sehr leicht davon überzeugen, dass die ursprüngliche 
oder primitite Lagerstätte des Goldes allemal in der 
Nähe der secundären, das heisst, der goldführenden 
Sandlager nachgewiesen werden kann. 

Atmosphärische Einflüsse zerstôrten allmälig den 
goldhaltigen Fels und der hierdurch erzeugte Schutt 
wurde vom Wasser in den Thälern und Schluchten: 
zusammengeführt. In vielen Fällen ruhen die Sandla- 
ger noch auf goldhaltigem Gestein und sind von dem- 
selben umgeben, bisweilen aber sind sie auf Felsar- 
ten abgesetzt, in denen nie Gold vorkommt; noch 
ist jedoch der Fall nie eingetreten, dass man in der 
Nachbarschaft eines Goldsandlagers nicht goldführende 
Felsarten in einem hôhern Niveau hätte auffinden 
kônnen. 

Seit einem Jahrhundert erst drang europäische Ci- 
vilisation zum Ural vor, aber sie verbreitet sich hier 
mit rascherem Schritte als in den Gebirgen der neuen 
Welt, wo der Kampf der Civilisation mit dem Ur- 
zustande ungleich hartnäckiger ist; und diesen ra- 
schen Fortschritt verdanken wir wohl vorzüglich dem 
Bergbau, dessen kolossaler Betrieb, auf europäische 
Kenntnisse gegründet, neues Leben verbreitet und 
fortwährend unterhält. Bergstädite und Grubenreviere 
wurden zu festen Punkten, von welchen die Civili- 
sation sich schnell nach allen Richtungen hinbewegte. 
Nachdem der Ural auf diese Weïse für Europa ge- 
wonnen war, wurde es nun nicht schwer, die gros- 
sen Länderriume des nordasiatischen Tieflandes zu 
durchwandern und den Bergbau mit seinen wohlthä- 


107 


BULLETIN SOGHIE NT HRIQUE: 


tigen Folgen auf die entferntern Gebirgszüge Sibiriens 
überzutragen, wobei der Ural stets die-Rolle eines 
Fundamentes spielte, auf welchem weiter, gebaut wurde. 
Der rasche Fortschritt. der Kultur -beruht hier ledig- 
lich auf der, dem Bergbau, günstigern, Gestaltung 
und Zusammensetzung des  Gebirges. Der südliche 
Theil desselben, der seiner, Natur, nach , dem asiati- 


schen Steppenboden .angehôrt ; ist bis: auf den. heuti- 


gen Tag der Schauplatz, grosser, und. kleiner. Vôlker- 
wanderungen geblieben. 


Wenden wir uns nun vom Ural zum Altai, so 
betreten wir zunächst das grosse sibirische Tiefland , 
das nur in seinem Süden einen kulturfähigen Boden 
in der Gestalt eines schmalen , langgezogenen Saumes 
darbietet, welcher sich sechnell zu einem Colonielande 
des Europäischen Russlands gestaltete. Die grossen 
Strôme dieses Tieflandes, im Innern des Altaisystems 
entspringend, nehmen ihren Lauf sämmilich nach Nor- 
den, durchstrômen in ihren untern Läufen ein sum- 
pfgfelsiges Flachland mit polarischem Klima und er- 
giessen sich endlich in ein eiserfülltes, unbeschiffba- 
res Meer, rweshalb sie als keine bereichernde Aus- 
stattung dieses Erdtheils zu betrachten sind. 


Was uns nun auf dem Wege zum Altai vorzüg- 
lich auffällt, sind die kaum . verkennbaren Spuren.. ei- 
nes chemals vorhanden gewesenen Meeres , zwischen 


Europa und Asien. Denken wir uns nämlich die, 


Wasserfläche des Aral- und Kaspischen Sees nur um 
ein Geringes hôüher als ihren gegenwärtisgen Stand , 
so würde sie eine breite Furche ausfüllen, welche 
sich, in nordôstlicher Richtung von jenen Seen, am 
Ostfusse des Ural binzicht und durch eine Reihe von 
Senkungen des Bodens bezeichnet ist, die durch 
zahlreiche Gruppen von Salzseen an einen trocken- 
gelegten Mecresboden erinnern. Vielleicht waren, die 
Erhebung des Ural und Altai und das Verschwinden 
dieser Meeresscheide Resultate einer und, derselben 
Katastrophe einer frühern Lebensperiode unsers Pla- 
nelen. 


Wie im NW, der Ural, so bilden die Vorberge des 


Altai in SO. die Ränder, dieser merkwürdigen, Furche, 


deren Lokalitäten zu erforschen eine sehr interessante 
Aufoahe wäre. 


das, nôrdliche, Randgebirge. des centralen, Hochasiens, 
vom Ochotzkischen : Meerbusen., bis. zum, obern : Ir, 
tysch, welchen;ungeheuern-Raum .es, unter verschiedes 
nen Benennungen durchläuft. Altai im engern Sinne, 
bezeichnet nur den westlichen. Ausläufer dieses von, 
O. nach W. streichenden Zuges, vom, Meridian, des 
Telezkischen, Sees bis, in die Gegend der berühmten 
Silbergrube Smeïnogorsk. (Schlangenberg), und dieser 
Theil des grossen Randgebirges ist es, den wir hier 
betrachten wollen. — Steigt man aus jenem, Flach- 
lande auf dem bezeichneten Wege von Norden her 
zum, Fusse des Gebirges an, so tritt man, bald in 
ein Bergland von mässiger Erhebung. Wasserreiche 
Flüsse verkünden durch ïhre Breite, ihren raschen 
Lauf und durch ungeheure Ablagerungen fremdartiger 
Felsgeschiebe die Nachbarschaft des hôbern Gébirges. 
Folgt man dem Laufe derselben-aufwärts, so erhe- 
ben sichdie Felsufer immer hüher und steiler; bald 
erweitert sich das Thal zu einer üppigen Wiese oder 
einem frachtbaren waldbedeckten Ackerboden , oder: 
es wird zu einer tiéfen Felsenkluft mit verticalen 
Wänden zusammengedrängt, die den Reisenden n6: 
thigt den Fluss zu verlassen und die Hôhe zu erstei- 
gen. Von dieser erblickt er endlich im Süden die: 
zackigen Gipfel des schneebedeckten Hochaltai ; wel-: 
che in ihren Formen andre Felsarten verkünden als 
wir am Ural kennen lernten. Die schônsten Natur- 
scenen ,entwickeln. sich mit. immer grôsserer, Mannig- 
faligkeit., Die reissenden, Bergstrôme , wie der Basch- 
kaus und Tschulyschman , die. beiden Quellflüsse, der 
Bija, stauen, sich in ibren, Hochthälern zu prachtwol, 
len. Alpenseen an, in welche. sich. von .allen Seiten, 
her, Wasserfälle und, Giessbäche ,stürzen., Am .Telez:, 
kischen,.See .fallen diese, so, schnell und in, solchér. 
Menge aus der. Region des schmelzenden Schnees. 
herab, dass sie.das Wasser des, Sees.mitten 1m Som- 
mer, auf,3;°5 (Reaumur ) abkühlen , daher, man bei, 
seiner, Beschiung. von, empfndlicher, Kälte zu ;leiden. 
hat., Der, Inner; Altar ist. bis. jetzt, fast ,ganz .unbe-. 
wobnt,. wenn aber, -einst. eine, zahlreiche,;. civilisirie; 
Population sich. in ihm,bewegt, wird er, wieudie, 
Alpen der Schweiz und, Tyrols ; der, gefeierte, Tum-, 
melplatz von Tausenden von Reisenden werden, die; 


109 


sich an seinen Schônheiten eben s0 ergôtzen kônnen, 
ie an denen des Berner Oberlandes und des Thales 
von Chamouny. 


Von dem Ural ist er, wie wir sehen, in Allem 
verschieden und vor ihm ausgezeichnet durch grôssere 
Breite, bedeutende Hôhe, schônere Thalbildung und 
andere Berggestalten, Die Hauptmasse des hühern Al- 
tai ist zusammengesetzt aus Thonschiefer , Porphyr 
und Granit. Diese Gesteine, im Verein und einzeln, 
bilden mehrere parallele Ketten, die durch grossartige 
Längenthäler von ‘einander getrennt sind und sich 
häufig in die Region des ewigen Schnees erheben, 
deren Gränze hier auf einer Hôühe von 7 bis 8000 
Fuss liegt. Der Culminationspunkt des Gebirges, der 
Berg Belucha an den Quellen der Katunja, steigt fast 
zu der Hôhe des Schweizer Wetterhornes und der 
Jungfrau, nämlich zu 11000 Fuss an, mehrere im- 
posante Schneespitzen tragend, die bis jetzt noch 
von keinem Menschen erstiegen wurden. Die neuesten 
Forschungen an diesem Altaischen Montblanc , welche 
wir dem unermüdlichen Eïfer des Dr. Gebler ver- 
danken, haben die Entdeckung eines schônen Glet- 
schers zur Folge gehabt, dessen Existenz um so 
mehr interessirt , als man der trockenen Atmosphäre 
jener Gegend die Fähigkeit absprechen wollte, wirk- 
liche Gletscher zu bilden. — Grünstein tritt am Altai 
in sebr untergeordnetén Verhälinissen auf, bedingt da- 
her auch nicht die Hauptformen , wie wir diess am 
Ural sahen. Am mächtigsten scheint er sich in der 
Gegend der Hochebene des Korgon entwickelt zu ha- 
ben, welche im Verein mit einigen sehr breiten, 
steppenartigen Hochthälern dem Gebirge schon ganz 
den Charakter cines innerasiatischen giebt, 6bwohl 
diese Formen sich erst weiter im Süden in ihrem 
ganzem Umfange ausbilden. 


Nach Westen sinkt das Hochgebirge allmälig ab, 
verliert nach und nach seine Waldbekleidung und 
xerschwindet endlich unter dem Meridian von Ust- 
kamenogorsk im Steppenboden-des Flachlandes, des- 
sen wir vorhin erwähnten. Erinnert diess einerscits 
an die Verhältnisse des südlichen Ural, so treten 
“hier andrerseits jene grossen klimatischen Verschie- 
denheiten nicht hervor, weil wir hier nicht den 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


110 


Hauptunterséhied : von Süd and!Nord , :sondern von 
West und Ost vér uns haben, 

Eins jenér $rossen  Längenthäler , die den Altai 
durchzichen, das Thal der ôbern Bachtarma scheidet 
den nérdlichen , russischen Antheil des Gebirges von 
dem südlichen , : chinesischen. : Dieser : südliche Theil 
ist häufig und bis in die neuesten Zeiten als ein be- 
sonderes Gebirge mit dem Namen des! Grossen Altai 
angeführt worden imGegensatze zu dem nôrdlichen, 
sogenannten Kleinen Alai, Abgeséhn von dem Un- 
passenden dieser Benennangén ; die/weder in der Na- 
tur ‘begründet scheinen, noch von den Bewôhnern 
angenommen sind ; dienen sie nur:um einen Irrihum 
zu erhalten, den ein Kartenzcichner von dem andern 
erbt. Der chincsische Akai bildet mit dem russischen 
nur ein und dasselbe Ganze ! und essist kein Grund 
vorhanden; sie ‘als zwei, :sogar in-ihter Richtung 
verschiedene Gebirgszüge auftretén-za lassen. 

Was'nun den Metallreichthum anlangt, so bestcht 
dieser im Altai in goldhaltigem Silber , das 'sich ge- 
diegen und vererzt-an solchen Stellen vorzüglich reich 
entwickelt zu haben scheint, wo Porphyr ‘und Thon- 
schiefer einander berühren. Die jährliche Ausbeute 
betrâgt 1000 Pad, welche in’ drei sogenannten Ka- 
ravanen den langen Weg von Barnaul nach Peters- 
burg'machen , wo sie vom Golde:geschieden werden. 
— Das Waschgold ; das seit einigen Jahren in stets 
wachsender Menge im ôstlichen Theïle des Tomski- 
schen Gouvernements gewonnen wird ‘und einen un- 
geheuern Scliwarm von Erzsüchern herbégelockt hat, 
gehôrt nicht dém Altai selbst an , séndérn einem Ge- 
birge, das sich ‘anter dem Meridian dés Telezkischen 


Sées im rechten Winkel von demselbén :trennt und 


nach Norden läuft, wo és ungefähr in der Parallele 
von Tomsk sich verliert. Aufden Kattén wird es 
Abakanskisches ; Kusnezkisches ‘und Alatau - Gebirge 
genannt. Seiner Richtung , seiner innern: Zusammen- 
setzung und mithin auch seinen Formen nach , à hat 
es vom Ural die unverkennbarste Acbnlichkeit; es 
ist in der That mur eine Wiederholung desselben , 
aber von ‘geringerer Länge. Die Analogie geht so 
Weit, ‘dass auch hier der Ostabhang goldreich , dèr 
Westabhang ‘aber viel ärmer ist, Als Privatleute, von 
der Gegenwort des Goldes am Alatau überzeugt, bei 


111 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 112 


© TT ( 


der Regierung um die Erlaubniss einkamen, es ab- verwandien aus, und in einem noch hôühern Grade 
bauen zu dürfen, wurde ihnen der ôstliche Abhang |gilt diess von. einer kleinen Välkerschaft, die für 
angewiesen, der westliche aber der Krone vorbehal-| das grüssere Publicum , und besonders das ausländi- 
ten. Hierin ist wohl der Hauptgrund zu suchen, dass | sche , erst vor einigen Jahren entdeckt wurde. In ei- 
die Privaten sich in kurzer Zeit bereicherten, der |nem schônen Thale des Hochaltai, das rings umher 
Gewinn der Krone hingegen unbedeutend ausfiel, da | nur durch die schwierigsten Gebirgspassagen mit der 
die geologische Eigenthümlichkeit des Terrains zu|übrigen Welt zusammenhängt, leben die Nachkom- 
Gunsten der Erstern wirkte. — Für die Wissen-| men begnadigter Räuber und Suäflinge. Von der Re- 
gierung wegen ihres altgläubigen Sectenwesens ange- 
griflen, flohen sie, anfangs in geringer Zahl, ins 
uefere Gebirge, von wo her sie, um ihr Leben zu 
fristen , ihre Nachbarn beraubten. Bald gesellten sich 
Sträflinge zu ihnen oder andere Verfolgte zogen ih- 
nen nach; der Haufe mehrie sich, man erbaute Hüt- 
ten, fing an neben dem Raube auch Ackerbau zu 
treiben und versorgte sich mit Weibern nach dem 
Beispiele der Rômer, das heisst, man nahm sie von 
den nächsten Nachbarn mit gewaffneter Hand. Es ist 
Factum, dass in einem dieser Dôrfer der Sohn den 
Vater erschlug, um seine Mutter zu heirathen, und 
von seinem Bruder um derselben Ursache willen er- 
mordet wurde. Nachdem nun diese Bande, der im- 
merwährenden Verfolgung durch militairische Streif- 
commando's müde, bei der chinesischen Regierung 
vergebens um Aufnahme nachgesucht hatte, wurde sie 
von der russischen begnadigt , und ihre Nachkommen 
leben als friedliches, kräftiges, wohlhabendes Vôlk- 
chen , bei dem der Reisende die gastfreiste Aufnahme 
findet. 

Wer den Altai gesehen hat, dem bleibt der Ein- 
druck <einer schônen Gebirgswelt unvergesslich und 
bietet ihm für seine Lebenszeit eine erhebende Erin- 
nerung. 


schaft aber würde viel mehr gewonnen werden, wenn 
man die Untersuchungen demjenigen Punkte zuwen- 
den wollte, wo der Alatau und Altai zusammentref- 
fen. Dergleichen Beispiele gehüren in der Geognosie 
zu den seltenen und geben die wichtigsten und be-. 
lehrendsten Aufschlüsse über den Bildungsgang der 
festen Erdrinde, die wir bewohnen. Den Altai be- 
wohnen Tataren oder Teleuten ;. Kalmüken und ein- 
gewanderte Russen. Von den erstern, die ein Ge- 
misch von Mongolisch und Türkisch sprechen , müchte 
es schwer seyn nachzuweïsen, welchem der nordasia- 
tischen Vülkerstimme sie ursprünglich angehüren. Sie 
sind Jäger:und Ackerbauer, Die Kalmüken bewohnen 
den innern Altai and scheinen sich geflissentlich von 
den Ansiedelungen der Russen zu entfernen , mit de- 
nen sie übrigens einen lebhaften Verkehr unterhalten, 
der vorzüglich auf Tauschhandel beruht. Sie sind 
Nomaden , Hirten und Jäger und bezahlen ihren Tri- 
but an die Krone in Thierfellen, wie die Teleuten. 
Ein Theil derselben heisst der Doppeltzinspflichtige , 
weil er sowohl nach China als Russland Tribut zah- 
len muss. Diess sind éigentlich chinesische Untertha- 
nen, die der russischen Regicrung eine Abgabe zah- 
len {ür.die Erlaubniss auf demjenigen russischen Ge. 
biete des Gebirges bleiben zu dürfen, der vor dem 
Abschlusse der Tractate mit China, als zu letzterm 
gehôrig betrachtet wurde. 

Die Russen ‘beschäftigen sich mit Acker - und Berg- 
bau. Die bei weitem wohlhabendere Classe derselben 
treibt Ackerbau und Handel, mitunter Pferde - und 
Bienenzucht. Die Dôcfer der, Altaischen Russen zeu- 
gen von Wohlhabenheit, von freiem, frohem Verkehr. 
Ein schôner, hoher Wuchs, glückliche Gesichtsbil- 
dung, gewandte, kräftige Bewegungen und ein siche- 


D S— 
AAÈE és Her lt pénis hé Rp Re RO 
Emis le 81 mars 1837. 


EEE en 


res, ungezwungenes Benehmen zeichnen den Bewoh- 
aer dieser Dôrfer vor vielen seinér europäischen Stamm- 


Tome II. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE NW 3. 


PUBLIÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PÉTERSBOURSG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à Sf.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'etranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l'A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il coutieudra les articles suivauts: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2, Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 

r divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
‘état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


— 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 4. Sur le mouvement propre du système solaire. ARGELANDER. — 6. Materiaux pour 
servir à la connuissance du squelette des oiseaux. BRANDT. — NOTES. 11. Blocs de roche errants, observes sur la côte de la Fin- 
lande. BAER. — , 12. Note sur le sucre de lait, Mess. 


————————…—…—…—…_…—_—_—_—_—p——s 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. 


deutend nôrdlich vom Aequator liege, folglich nahe- 
zu mit demjenigen übereinstimme, den schon der äl- 
tere Herschel für die Richtung der Sonnenbewegung 
angegeben habe. Er hoffe, durch eine künflisge um- 
sichtige Bearbeitung des in seinem Catalog gegebenen 
Materials die Sonnenbewegung genauer bestimmen zu 
kônnen, Diess ist von ihm in einer Abhandlung ge- 
schehen, welche der Akademie am 3. Februar 1837 
vorgelegt worden ist. Ein Bericht über diese Ab- 
handlung muss zugleich den Catalog berühren, da die- 
ser die Grundlage zu jener gegeben hat. 

Der Werth einer wissenschafilichen Arbeit kann 
theils nach ihrer eigenthümlichen Vollendung beur- 
theilt werden, theils nach der aus derselben hervor- 
gehenden Erweiterung der Wissenschaft. In beiden 
Rücksichten gehôren die vorliegenden Arbeiten Ar- 


4, UEBER DIE EIGNE BEWEGUNG DES SONNENSY- 
STEMS , HERGELEITET AUS DEN EIGNEN BEWE- 


GUNGEN DER STERNE; VON FR. ARGELANDER 
(lu le 3 février 1837). 


Rapport Jait à l'Académie par M. STRUVE, et lu le 10 


mars 1831. 


Gegen das Ende des Jahres 1835 erschien Arge- 

lander's Fixsterncatalog unter dem Titel : 

D LÆ stellarum fixarum posiliones mediae ineunte 
anno 1850. Ex observationibus Aboae habitis de- 
duxil, aliorumque astronomorum posilionibus com- 
paravil subsidiaque ad supputandos locos apparen- 
les inservientia adjecit. Argelander.. Helsingfor- 


gelander's zu den wichtigsten astronomischen Erzeus- 
siae 1835. 


nissen unserer Zeit. Der Fixsterncatalog giebt die 


In, der Einleitung dieses Werks kündigte der Ver- 
fasser an, dass die von ihm bestimmten eigenen Be- 
wegungen der Fixsterne die Fortrückung des Sonnen- 
systems im Weltraume auf eine deutliche Weise an- 
zeigen , und zwar nach einem Puncte hin, der ohn- 
gefähr 270° den geraden Aufsteigung habe und -be- 


mittleren Oerter von 560 Sternen für das Jahr 1830 
mit einer Genanigkeit, die den strengsten Forderun- 
gen, entspricht ; liefert aus der Vergleichung dersel- 
ben! mit, den Positionen, die Bessel aus Bradley's 
Beobachtungen für 1755, abgeleitet hatte, die densel- 
ben zukommenden eigenthümlichen Bewegungen mit 


115 


einer unbezweifelbaren Genauigkeit, rüstet sdie mitt- 
leren Oerter mit allen Hülfsmitteln aus, um aus ih- 
nen die schéinbaren für.jede ÆEpochel mit Sicherheit 
und Leichtigkeit abzuleiten , und enthält über viele 
Sterne in den Anmerkungen wichtigé Einzelnheitén. 
Die Abhandlung über die Bewegung des Sonnensy- 
stems entscheidet eine seit mehr als 50 Jahren in 
der Astronomie obschwebende Frage, ob das Sonnen- 
system eine Fortrückung im Weltraume habe, welche 
aus der scheinbaren Ortsveränderung der Fixsterne 
erkennbar sei, auf eine unumstôssliche Weïise beja- 
hend , und erhebt so eine bisher sehr schwach be- 
gründele, ja zuletzt fast aufgegebene Hypothese bei- 
nahe zur mathematischen Gewissheit. 

Die Geschichte dieser Frage gibt S$. 1 der Ab- 
bandlung mit folgenden Worten : 

» Von jeher haben die ausgezeichnetsten beobachten- 
den Astronomen sich bemüht, die Stellungen der Fix- 
sterne gesgen gewisse feste Linien und Punkte, so ge- 
nau es ihre Hülfsmittel zuliessen, zu bestimmen. Hier- 
bei leitete sie wol nicht allein das Interesse, das diese 
Himmelskürper an und für sich darbieten, oder, ‘wie 
Plinius von Hipparchus erzählt, der VVunsch den 
Nächkommen eine genaue Beschreibung des gestirnten 
Himmels zu hinterlassen, damit etwa neù entstandene 
Sterne sogleich als solche erkannt ; verschwundene s0- 
gleich vermisst werden kônnten; sondern gewiss auch 
die Ueberzeugung , dass nur durch genaue Fixstern- 
positionen die Mittel, auch die Bewegungen der Pla- 
neten und Cometen zu erkennen, erhaltén werden, 
und vielleicht auch ein dunkeles Gefühl, ès würden 
einst auf diesem Wege die merkwürdigsten Auf- 
schlüsse über unser Sonnensystem und das ganze 
Weltgebäude erlangt werden. Dieses Gefühl hat sie 
auch nicht getäuscht; und schon jener Hipparchus, 
der grüsste Beobachter des Alterthums, ward für die 
auf seinen grossen Catalog verwandte Mühe aufs ‘herr- 
lichste belohnt durch die Entdeckung der Präcession, 
dieser scheinbaren Vorrückung der Fixsterne, die in 
neuern Zeiten zu so wichtigen Resultaten geführt hat. 
Sein Catalog war es auch, der Halley zuerst zu der 
Entdeckung führte, nicht alle Fixsterne seien wahr- 
haft fest stehend, sondern mehrere verändern ihrén 
Ort, wenn auch sehr langsam, so doch merkbar im 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


116 


Verlaufe der Zeiten. So unvollständig und roh näm- 
lich der Iipparchsche Catalog auch ist, wenn man 
ihn mit dem vergleicht, was neuére Astfonomen , aus} 
den sinnreichst erdachten und kunst- 
reichst ausgeführten Instrümenten, und unterstützt 
durch die genauesten Methoden der Berechnung ge- 
heferthaben; "so fand Halley doch bei einigen der 
hellern Sterne so grosse Unterschiede in den Breiten, 
wie sie Hipparchus gegeben, hatte, und wie sie aus 
Flamsteeds Beôbachtungen folgten, dass er sie noth- 
wendig wabren Ortsvéränderungen zuschreiben zu müs- 
sen : glaubte. Wie :sollte ein so genauer Beobachter’; 
selbst bei den rohesten Hülfsmitteln, Fehler von-mehr 
als emem halben Grade bei Hauptsternen begangen 
haben?  Ueberdem hatten ja auch Hipparchs Breiten 
mit denen seiner Vorgänger, Timochares und Aristyl- 
lus, übereingestimmt! Die Thatsachen also, dass ‘ei- 
nige Sterne Orisveränderungen zeigten, die man durch 
die bisherigen Theocrien nicht erklären konnte , schien 
ausser Zweifel zu sein. Aber die Erklärung derselben 
war schwieriger; und um eine solche zu versuchen, 


gerüstet mit 


mussten erst genauere Beobachtungen die Grôsse die- 
ser Veränderungen, oder. wie man, sie jetzt nannte, 
der eigenen Bewegungen, dieser und andrer Sterne 
festsetzen. Diese zu ermitteln bemühten sich Cassini 
der zweite, Lemonnier und vorzüglich Tobias Mayer. 
Der letztgenannte verglich seine eigenen und Lacail- 
les Positionen mit denjenigen, die er aus Olaus R6- 
mers 50 Jahre früher angestellten und in dem be: 
rühmten Triduo durch Horrebow uns aufbewahrten 
Beobachtungen gefolgert hatte. Sich stützend auf die 
Sicherheit seiner eigénen und der Lacailleschen Be- 
stimmungen, so wie auf Rümers bekannte Sorgfalt 
sowohl, als die Güte seines Instruments, des Urbil- 
des unserer neueren Meridiankreise, glaubte Mayer 
grôssere Unterschiede als 10” bis 15” aus Beobach- 
tungsfehlern nicht erklären zu Kônnen, und fand so, 
dass von 80 verglichenen Sternen 15 bis 20 wirkli- 
che Ortsveränderungen verriéthen. Mayer legte diese 
Untersochungen zwar schon im Jahre 1760 der Güt- 
tinger Societät der Wissenschäften vor, aber erst 15 
Jahre später wurden sie durch Lichtenbergs Vorsorge 
Gémeïngut der Astronomen. “ 

» Während dieser Zeit hatte Lalande in einer beï 


117 


der Pariser Akademie der WVissenschaften  vorgelese- 
nen Abhandlung aus theoretischen Gründen vermu- 
thet, dass die Sonne, ausser der drehenden, Bewe- 
gang um ihre Axe, auch noch eine fortschreitende 
im Raume habe; eine Beweguug, die, da die Sonnen 
dabei alle ihre Planeten, und Cometen mitisich: fort: 
ziehe,. nur durch scheinbare Bewegungen ,ausserhalb 
des Sonnensystems zu erkennen sei. Es war nun also 
zu. untersuchen, ob, jene an einzelnen Sternen, wahrge- 
nommenen. Orisveränderungen sich durch ein solches 
Fortschreiten des ganzen Sonnensystems erklären lies- 
sen,. und also nur scheinbar seien , oder ob sie 
der, Lalandischen Vermuthung widersiritten. Im er- 
steren: Falle. mussten diejenigen. Sterne, auf. welche 


die Sonne zurüekt, sich von einander entfernen, dieje- 
nigen, von denen Sie fortrückt, sich gegenseitig nä- 
hern, die stärksten: Ortsveränderungen aber bei sol- 
chen Sternen,vorkommen, die um einen rechten Win- 
kel von der Richtung der Bewegung abstehn. Dass 
nicht,alle Sterne eigene Bewegungen zeigten, konnte 
kein Einwurf gegen die, Hypothese sein : man: kannte 


schon, die unermessliche Entfernung derselben, und! 


konnte daher nur bei den nächsten, und. also: auch 
wahrscheinlich hellsten, Orisveränderungen vermutben. 
Herschel und nach ïhm Prevost und Klügel beschäfti- 
gten sich mit dieser Untersuchung. Sie bédienten sich 
dabei der von Mayer gegebenen, Tafel der eigenen Be- 
wegungen , und kamen alle drei zu, dem Resuliate, 
dass ein, grosser Theil. jener Bewegungen, aus einem 
Fortrücken des Sannensystems sich erklären lasse, Die 
Richtung, dieses, Fortrückens fanden sie auch  nahe 
übéreinstimmend,, idem. Herschel einen mahe bei, À 
Herculis etwa an, 257.48 und +27. Declination 
gelrgenen  Punki als!,.denjenigen bezeichnete ; auf den 
die .Sonne zurückt, Prevost den durch, 4 = ,230° 
und Declinaon = 4.25", bestimmien, Klügel. aber, 
dex die .Aufgabe analytisch, behandelte, sich für. die 
Mersghelsehe Bestimmung, entschied, “ 

35 Eine, so  genaue Ucbercinstimmung verschiedener 
Rechner war allerdings igeeignet, ,Vertrauen. zu erwe- 
cken ;  dieses. Vertrauen waxd aber. sehr. geschwächt, 
wenn . man erwog, dass,immer noch. sehr. viele_ ei- 
gene; Bewegungen durch die supponirte Richtung der 
Sonnenbewegung nicht erklirt wurden, ja oft eine 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


fast gerade entgegengesetzie forderten. Es fanden sich 
daher viele Astronomen, die an der Richtigkeit der 
Herschelschen Erklärung :zweifelten, und besonders 
bestimmt, sprach sich Maskelyne dagegen aus, indem 
die eigenen Bewegungen der 36: nach ihm, benannten 
Fundamentalsterne , die er mit grosser Sorgfalt ausge- 
mittelt halte, sich nicht in seine Hypothesen fügen 
wollten. Herschel zeigte nun zwar in einem Aufsatze, 
den er im Jahre 1805 der Royal Society vorlegte, 
dass auch wenigstens die, stärksten der von Maske- 
lyne gegebenen eigenen Bewegungen. gut in seine Hy- 
pothese passten, wenn man diese etwas-änderte; und 
die Sonne nach einem in,4R — 245°.52 und De- 
clination = + 49° 38° gelegenen Punkt fortrücken 
liess, und dass die  übrigbleibenden Unregelmässig- 
keiten durch ganz plausible  Annahmen wirklicher 
Bewegungen der einzelnen Sterne :erklärt werden kônn- 
ten; aber eben dieser Umstand schien die Unzuläng- 
lichkeit der ganzen Untersuchung zu beweisen. , Denn 
wenn wirklich die Sonne sowohl, als die Sterne selbst 
sich bewegten, — und das erstere ohne das zweite 
anzunehmen, war nach den vorhandenen. Untersuchun- 
gen, so wie aus theoretischen Gründen nicht gut 
môglich;..—,s0..waren alle Ortsveränderungen aus 
wirklichen und scheinbaren Bewegungen zusammenge- 
setzt, und.es schien misslich, auf die dürftigen zu Ge- 
boite stehenden, Daten gestützt, beide Arten der Be- 
wegung trennen zu wollen. Wie leicht konnte nicht 
bei der geringen Anzahl der untersuchten Sterne ein 
zufälliges Zusammentreffen von Umständen Regelmäs- 
sigkeit zeigen, die nur scheinbar war, und so für 
das, Dasein eines Gesetzes sprechen; das in der 
Wirklichkeit nicht. existirte ?: Sehr Recht hatte da- 
her. Burckhardt, am Schlusse eines. Aufsatzes. über 
diesen (Gegenstand in der Connaissance des tems für 
1809 zu sagen: ,,Es hevrscht wenig Uebereinstim- 
mung -in diesen  Resultaten, und es scheint  daraus 
bervorzugehn, dass wir noch nicht genug Daten be- 
sitzen; um über die Richtigkeit der Bewegung des 
Sonnensystems ein Urtheil zu fällen“. Noch stär- 
ker drückte sich Lindenau: hierüber aus :  ,, Unsere 
Bestimmungen dieser Fixsternbewegungen sind noch 
zu schwankend und isolirt, um irgend eine haltbare 
Theorie darauf bauen zu kônnen; allein so viel scheint 


119 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


120 


© 


ausgemacht zu sein, dass mit Benutzung der zuver- 
lissigsten Angaben, verschiedene Sterncombinationen 
auch vielfach verschiedene Resultate geben, und hier- 
nach eine reelle Bewegung unseres Centralkürpers 
nach einer bestimmten Richtung hin nicht wahr- 
scheïnlich machen.“ Indess musste man hierüber doch 
zu einem Resultate gelangen, und es musste also das 
nächste Bestreben der Astronomen sein, unsere Kennt- 
nisse von den eigenen Bewegungen zu vermehren, 
und namentlich aus den streitenden und oft einander 
gerade entgegen stehenden Angaben verschiedener As- 
tronomen über eigene Bewegungen das Richtige her- 
aus zu finden. Dazu forderte auch schon das Bedürf- 
niss auf, Siernpositionen von einer Zeit auf eine 
andere richtig reduciren zu kônnen, was jetzt unter 
Anwendung der Praecession allein mit Sicherheit nicht 
geschehen konnte, Indess bedurfte es hierzu noth- 
wendig genauer Sternpositionen für zwei bedeutend 
verschiedene Epochen. Für die Epoche 1800 waren 
allerdings solche durch Piazzis beide herrliche Cata- 
loge mit einer Sicherheit gegeben , wie man sie da- 
mals nur wünschen konnte. Wie wenig geeignet aber 
die ältern Cataloge, selbst die von Lacaille und 
Mayer , für eine solche Untersuchung waren, zeigten 
deutlich die grossen Unterschiede ; die man erhielt, 
je nachdem man die eigenen Bewegungen aus dem 
einen oder dem andern Cataloge herleitete ; wovon 
man sich leicht überzeugen kann, wenn man den 
nach den Memorie del istituto Italiano im 27ten Bande 
der monatlichen Correspondenz gegebenen Piazzischen 
Catalog von eigenen Bewegungen ansieht. Aus diesem 
Umstande konnte auch der von Lalande in der Connais- 
sance des tems für 1808 gegebene Catalog von 500 
eigenen Bewegungen nur wenig Sicherheit gewähren, 
und wirklich stimmen auch nur wenige der dort ge- 
gebenen Resultate mit den wahren überein. Das ein- 
zige Sternverzeichniss, das Sicherheit verhiess, das 
Bradleysche , kam erst spät in die Hände der As- 
ironomen, und dazu so durch Rechen - und Druck- 
fehler entstellt, dass seine Brauchbarkeit dadurch sehr 
vermindert ward; auch enthielt es nur eine kleine An- 
zahl von Sternen und unter diesen wenige der stärker 
bewegten. “ | 

» Unter diesen Umständen kennte also die Entschei- 


dung der Streitfrage vor der Hand nicht herbeigeführt 
werden. Man musste warten, bis eine hinlänglich 
entfernte Zukunft neue Daten zur Vergleichung mit 
Piazza geliefert haben, oder der kürzlich ans Licht 
gefôrderte Schatz der vollständigen Sammlung Brad- 
leyscher Beobachtungen einer zweckmässigen Bearbeï- 
tung unterworfen worden sein würde. Dass eine sol- 
che von Bessel, und wie sie durchgeführt wurde, 
ist bekannt. Wir erhielten dadurch eine durchaus 
folgerechte Untersuchung alles dessen, was sich ‘aus 
Bradleys trefflichen Beobachtungen herleiten liess, 
ein wahres Fundament, der Astronomie, nicht nur für 
Bradleys, sondern für alle Zeiten. Das Hauptresultat 
war aber offenbar das Verzeichniss von 3222 mitt- 
lern Sternpositionen für das Jahr 1755, die an 
Genauigkeit nicht nur den Piazzischen gleichkommen, 
sondern sie sogar übertreflen. Die von Bessel ange- 
stellte Vergleichung derselben mit denen des neuern 
Piazzischen Catalogs zeigte nun deutlich, dass bedeu- 
tende eigene Bewegungen nicht allein, wie man frü- 
her geglaubt hatte, einzelnen Sternen eigenthümlich 
seien, sondern sehr vielen dieser Himmelskürper aller 
Grüssen zukämen. Bessel fand, dass unter je sieben 
von Bradley und Piazzi gemeinschafilich beobachteten 
Sternen immer einer eine eigene Bewegung von neun 
Secunden des grôssten Kreises in 45 Jahren oder 
mehr zeigte; und wenn auch nicht zu zweifeln war, 
dass viele dieser eigenen Bewegungen ihren Ursprung 
einer Anhäufung von Beobachtungsfehlern verdankten, 
so mussten doch offenbar ähnliche Fehler bei andern 
Sternen das entgegengesetzte Resultat zur Folge ge- 
babt haben, nämlich die eigenen Bewegungen zu klein 
erscheinen zu lassen. Nach diesen Untersuchungen war 
es gar nicht mehr zweifelhaft, dass alle Sterne ohne 
Ausnahme in Bewegung seien, und nur die grosse 
Entfernung der meisten diese so klein erscheinen lasse, 
dass wir sie, bei der kurzen Zwischenzeit zwischen 
den beiden Epochen, von den Beobachtungsfehlern zu 
trennen nicht im Stande seien. Dadurch war aber 
schon von selbst auch die Bewegung des Sonnensy- 
stems bedingt; denn wenn überall im ganzen grossen 
Weltraume Bewegung ist, wie sollte nur dieses stille 
stehn, ohne dass das Gleichgewicht gestürt würde? 
Die Wahrscheinlichkeit dieser Annahme ist so gering, 


121 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


122 


GS 


dass sie an Unmôglichkeit gränzt. Aber auf der an- 
dern Seite war auch die Ausmitielung der Richtung, 
nach der diese Bewegung geschieht, um so schwieriger 
geworden, je mehr sich die Daten gehäuft hatten, auf 
welche dieselbe gegründet werden musste. Bessel über- 
nahm die Arbeit, und wandte dabeï ein sehr sinnreiches 
Verfahren an, das wir weiter unten näher betrachten 
werden. Er ging aber von der späterhin vollkommen 
bestätigten Voraussetzung aus, dass, bei aller Vor- 
trefflichkeit der Piazzischen Cataloge im Ganzen, in 
den Positionen der einzelnen Sterne sich doch noch 
zu viele bedeutende Fehler vorfinden künnten und 
müssien, um auf geringere Bewegung bei einer Un- 
tersuchung so feiner Natur rücksichtigen zu kônnen. 
Bessel beschränkte sich daher bei seiner, im zwôlf- 
ten Abschnitte der Fundamenta Astronomiae bekannt 
gemachten Untersuchung hierüber auf diejenigen Sterne, 
deren jährliche eigene Bewegung im Bogen des grôss- 
ten Kreises eine halbe Secunde, also in 45 Jahren 
221 Secunde überstieg. Solcher fanden sich 71 vor, 
und diese bedeutende Anzahl, so wie die Geringfü- 
gigkeit des Einflusses, den selbst bedeutende Fehler 
in den Positionen auf so starke cigene Bewegungen 
nur äussern kônnten, sicherte vor falschen Schlüssen, 
und berechtigte zu der Hoffnung, ein genügendes Re- 
saltat zu erhalten. Leider ging diese nicht in Erfül- 
lung, und Bessel zog aus seinen Untersuchungen den 
Schluss, dass je nachdem man die einen oder die 
andern Sterne verbände, sich mehrere weit von ein- 
ander entfernte, ja einander gerade entgegengesetzte 
Richtungen für das Fortrücken des Sonnensystems an- 
geben liessen, und dass keine dieser Richtungen zu 
der Mehrzahl der eigenen Bewegungen so nahe passte, 
dass man ïhr vor den andern den Vorzng einräu- 
men künnte. Dies war nun keinesweges ein Beweis 
gegen die Bewegung des Sonnensystems, sondern es 
zeigte nur, dass diese bei der benutzten Anzahl der 
Sterne noch nicht mit der gehôrigen Sicherheit her- 
vortrat. Da nun Sterne mit geringeren eigenen Bewe- 
gungen mitzunehmen, die damalige Unsicherheit ih- 
rer Positionen nicht zuliess; so zeigte sich von Neuem 
das Bedürfniss, die Sicherheit der Sternpositionen, 
besonders der, eigene Bewegung verrathenden zu ver- 
mehren, Dies unternahm daher auch Bessel, indem er 


alle Sterne, bei denen die Vergleichung des neuen 
Piazzischen mit dem Cataloge der Fundamenta Astro- 
nomiae einen Unterschied von 9” im Bogen des grôss- 
ten Kreiïses oder mehr gab, mit den ältern Künigs- 
berger Instrumenten in den Jahren 1814 bis 1819 
vielfältig beobachtete, um dadurch genaue Positionen 
für eine um 60 Jahre von der Bradleyschen entfernte 
Epoche zu erhalten. Indess blieben diese schônen Be- 
obachtungen unbenutzt, indem Besseln selbst andere 
wichtige Untersuchungen verhinderten, sie zu berech- 
nen, und Resultate daraus zu ziehn, und auch kein 
anderer Astronom die allerdings nicht unbedeutende 
Arbeit übernahm, Eben so :blieb auch die von der 
Güttinger Societät der Wissenschafien einige Jahre spä- 
ter über diesen Gegenstand gegebene Preisaufgabe un- 
beantwortet, und unsere Kenntniss von der Bewe- 
gung des Sonnensystems rückte um nichts weïter.‘ 

» In diese Zeit fiel der grosse Fortschritt, den die 
Instrumentalastronomie durch Reichenbachs, Repsolds 
und Fraunhofers Bemühungen machte, und es schien 
keinem Zweifel unterworfen, dass Beobachtungen, mit 
den Instrumenten dieser Künstler und nach den fei- 
nern von Bessel angegebenen Methoden angestellt, 
noch bedeutend genauere und sicherere Resultate geben 
würden, als selbst die eben erwähnten Besselschen, 
Ausserdem war nun auch schon die Epoche der Piaz- 
zischen Cataloge weit genug entfernt, um durch diese 
wenigstens eine in vielen Fällen sebr wünschenswer- 
the Controlle zu erhalten. Diese Betrachtungen bewo- 
gen mich, sobald ich auf der meiner Leitung anver- 
trauten Aboer Sternwarte in den Besitz eines drei- 
füssigen Meridiankreises von Reichenbach und Ertel 
gekommen war, im Jahre 1827 diese Untersuchun- 
gen von neuem aufzunehmen. Die Resultate derselben 
für die Sternpositionen, so wie die Vergleichung die- 
ser mit den Angaben anderer Astronomen liegen in 
einem eigenen Werke vor; was ich aber daraus für 
das Fortrücken unseres Sonnensystems habe folgern 
kônnen, nehme ich mir die Freiheit der Kaiserlichen 
Academie der Wissenschaften hiermit zur Prüfung 
vorzulegen. “ 

Es ergibt sich aus dieser Darstellung, dass wenn 
wir Autoritäten aufzählen wollen, Lalande die Fort- 
rückung des Sonnensystems aus theoretischen Grün- 


125 


den annahm, Herschel und Prevost sie aus den Be- 
obachtungen ableiten zu. künnen glaubten ;, , dass, .spä- 
terhin aber Burckhardt, Lindenau, und, Bessel sich 
gegen dieselbe erklärten. In der von Gauss veranlass- 
ten Preisaufgabe der (Gôttinger Societät wurde nun 
zwar wieder die Hoffnuog ausgesprochen, die Son- 
nenbewegung aus dem vorhandenen oder bald, zu er- 
werbenden Material ermittelt zu sehen; aber diese 
Hoffnung ist erst jetzt durch, Argelander in Erfüllung 
gegangen. 


(La suite vincessamment.) 


5. BEITRAGE ZzUR KENNTDNISS DES SKELEYTS DER 


VôcEL. ‘IL ABHANDEUNG: UEBER ZWEI EI- 


GENTHÜMLICHE FORMEN VON KNÔCHELCHEE, DIE 
SICH IM SCHÂDEL MEHRERER SCHWIMMYOGEL FIN- 
DEN; VON J4, FE. BRANDT (lu le 17, mars 1857). 


Im verflossenen Jahre erlaubte ich mir, der Aka- 
demie eine kleine Note zu überreichen, worin die 
Entdeckung eigenthümlicher, kleiner Knochen bei den 
Anhinsas , den Scharben und der Fregaite angezeigt 
wurde. Sie erluelt, wie bekannt, in Nr. 3, p. 21 
unseres Bulletin einen Plaiz. Durch spätere Unter- 
suchungen kam ich zur Ueberzeugung , dass auch bei 
den Puffinen ( Puffnus) und den Albatrossen Knô- 
chelchen von besonderer Art am innern Rande des 
Thränenbeins vorkommen, die sowohl, durch, ihre Lage 
als. durch ïhre Form, eine unverkennbare Analooie 


zeigen. Ich bin daher gesenwärtig im Stande, in vor- 
liegender Abhandlung nicht blos .die versprochenen 
ausführlichern Mittheilungen über die von mir bei 
den Anhingas, den Scharben und der Fregatte nach- 


gewiesenen , Knôüchelchen zu liefern, sondern, kann 


denselben auch die Beschreibungen der bei den Puf- 
finen und Albatrossen entdeckten., kleinen Knochen 


anreihen. 


Auf der die Abhandlung begleitenden, Tafel sind 
die fraglichen Knôchelchen von Puffinus und Diome- 
_dea dargestellt. Die bei den Anhingas , den Scharben 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


11. 


124 


und der Fregaite nachgewiesenen sollen in der näch, 
stens von mix zu, überreichenden Abhandlung: ,, Be: 
merkungen zur Osteologie der Steganopoden “  eben- 


falls, abgebildet werden. 


> Q—— 


N O0 T'ES. 


ZNVEL BEISPIELE VON FORTGETRAGENEN FELS- 
BLÜCKEN, AN DER SUDKUSTE VON FINNLAND 
BEOBACHTET; MITGETHEILT VON K. E. v. BAER 
(lu le 17 mars 1851). 


Ich habe die Marineofficiere, welche mit der ge- 


nauen Aufnahme der Küste von Finnland beschäftigt 
sind, über die Meinungen befragt, welche dort über 
die Veränderungen des Wasserspiegels herrschen, Bis 
jetzt sind diese Expeditionen nur an der Südküste 
von Finnland beschäftigt gewesen, da die ausseror- 
dentliche Menge von Buchten und kleinen Inseln nur 
langsam vorzurücken erlaubt. An dieser Südküste nun 
findet sich wenigstens keine allgemeine Meinung bei 
den Fischern über das Sinken des Wasserspiegels 
odec das Hervorheben von Steinblôcken und Felsspi- 
izen. Auch die ältern , über dieses Phänomen an der 
Küste von Finnland gesammelten Nachrichten reichen 
nur bis zur Gegend von Abo hinunter. 


Dagegen soll an der Südküste von Finnland, der 
Mecresboden und die Lage der Geschiebe ungewühn- 


Jich veränderlich seyn , so, dass man an Stellen, wo 
mit. den eigenthümlichen Knôchelchen der Fregatie 


eine Menge grosser Geschiebe zusammen liegen, zu- 
weilen diese plôtzlich vermisst, und ,;etwa groben 
Sand. oder andern Boden bei viel geringerer, Tiefe 
findet, indem auf die Geschiebe eine neue Auflage- 
rung sich gebildet hat. Zuweilen wird umgekehrt eine 

g fortgeschwemnt. Man schreibt 
diese Veränderungen AE der Gewalt des, bewegten 
Wassers, theils des Eises, zu, welches an dieser 
buchtenreichen Küste und bei dem geringen Salzge- 
halte. und der umschlossenen Form des Finnischen 
Meerbusens nicht nur eine bedeutende Dicke erhält, 
sondern, vom Siurme zerbrochen, auf ähnliche Weise 


At Auflagerun 


y … 


125 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 126 


schelsehalen. kônnen, nur wenn sie ausgedehnte La- 
ger bilden, belehrend seyn , da selbst Steine fortge- 
tragen werden und runsere nordischèn Reisen Beispiele 
enthalten, wo bedeutende Erdmassen (sogar mit Vo: 
gelnestern) vom Eise weggetragen wurden. 


in Torossen sich aufhäuft, wie es Wrangell im 
Eismeere im Grossen beobachtet und anschaulich be- 
schrieben hat. 

Dass durch diese Eismassen auch Geschiebe fort- 
getragen werden, ist nothwendig. Zwei Beispiele von 
solchen : Wanderungen: von Granmitblôcken , ‘die mir 
der Steuermann Ziwolka aus seinem Tagebuche mit- 
theïlte, scheinen zu den imerkwürdigsten zu gehôren, 
über die man histrische Nachrichten hat: Ich glaube 
daher, sie der Akademie vorlegen zu müssen, und 
um so mehr, da beide Wanderungen vor nicht gar 
langer Zeit erfolgt sind, und man, wenn irgend ein 
Errthum oder eine Unrichtigkeit in diese Nachrichten 
sich eingeschlichen haben sollle, sie jetzt noch leicht 
ergänzen kônnte. Jedenfals sind ausfübrlichere Nach- 
richten und Zeïchnungen zu wünschen. 

Der eine Fall ist besonders merkwürdig durch die 
Hôhe, auf welche der gewanderte Stein (/4e traveller) 
geführt ist, Bei Kittelholm in der Nähe von Swea- 
borg sieht man jetzt auf einem anstehenden Felsen , 
welcher den Namen Witheller führt, einen lose 
aufliegenden ansehnlichen Stein, welcher, aus der 
Ferne geséhen, so auflallend an einen, auf einem 
Felsen ruhenden Sechund erinnert, dass die Matrosen 
der Expedition ïhn mit diesem Namen belesten. Die 
Hôhe seiner Lagerstätte wurde auf drei Klafier über 
dem Meeresspiegel geschätzt. Die Torossen erreichen 
zuweilen eine noch viel bedeutendere Hôhe; es kôn- 
nen daher Eisschollen, welche Geschiebe eingéschlos- 
sen enthalten, diese unter günstigen Umständen noch 
hôher tragen. Von dem beschrichenen Steiné non be- 
haupten die Bewohner der Küste, dass er erst Kürz- 


———— —— 


12. NOTE SUR LE SUCRE DE LAIT; PAR M. HESS. 
(lu le 24 mars 1837). 


On a d'abord désigné sous le nom de sucre, des 
substances d'une saveur douce. On a remarqué en- 
suite que la plupart des substances que l'on considé- 
rait comme du sucre, étaient susceptibles de se dé- 
composer, par. la fermentation vineuse en, alcool et 
en acide carbonique, et l'on partagea le sucre en 
deux groupes , dont l'un capable de produire de l'al- 
cool et de l'acidé carbonique, l'autre non susceptible 
de fermenter.. Parmi ce dernier groupe. on rangeait 
particulièrement. le sucre de lait et la mannite. — 
Dans ces derniers temps cependant, les analyses de 
MM. Oppermann, Liebig et Brunner prouvèrent que 
la mannite contenait plus d'hydrogène qu'il n'en fal- 
lait pour former de l'eau avec tout son ‘oxygène, et 
M. Pelouze fit voir que le sucre de betterave, qui 
récemment exprimé ne contenait point de mannite, 
mais rien que du sucre de canne, ne ‘contenait plus, 
en grande partie, que de la mannite et de l'acide 
lactique, et point de sucre, quand il avait subi la 
fermentation muqueuse. Il est donc évident que la man- 
nie n'est point une espèce de sucre, mais bien un 
lich, um das Jahr 1814 oder 1815, erschienen sey.|produit de sa décomposition. Le sucre de lait est 

Der zweîte Fall ist besonders dadurch merkwürdig, | donc le seul que l'on range dans la classe des su- 
dass die Bewohner der Küste den gewanderten Stein|cres, et que l'on ne croit puint susceptible de fer- 
wieder zu kerinen behaupten, und dadurch eine sehr | menter. Ce fut en vain que Pallas s'éleva contre cette 
Weilé  Wanderung von 250 Faden oder einer halben|opinion qui se basait particulièrement sur des ex- 
Werst in éinem Winter nathgewiesen wird. Es ist | périences de Fourcroy et de Vauquelin. Dans son ou- 
dieses ein Geschiebe, welches jetit auf einem andern, | vrage intitulé: ,,Sammlung historischer Nachrichten 
grôssern Geschiebe aufliegt. Seine Wanderung ist et-| über die mongolischen Vôlkerschafien. St. Petersburg 
was älter ‘als die vorhergehende ; und erfolgte um |1776. T. I. p. 133 il fit observer que toutes les peu- 
das Jahr 1806 oder 1807. Dieser gewanderte Block | plades nomades, tels que les Mongols , les Kalmouks, 
ist auch in der Nähe von Kittelholm, doch auf Les Baschkirs et autres, préparent avec Île lait une 
der , dem ersten Falle entsegengesetzten Seite. liqueur spiritüeuse dont ils senivrent. Pallas donna 

Diése Notizen werden für die Théorie der Verbrei-| même une description fort exacte de la manière de 
tung der Granitgeschiebe unsers Nordens nicht ohne | préparer cette boisson. On persiste malgré cela dans 
Interesse seyn, weñn sie auch eben so wenig genü- l'option généralement admise en Europe. Un auteur 
gen künnen, das Phänomen im Ganzen za érklären ,| du premier ordre, en décrivant les diverses espèces 
wie alle andern bekannt gewordenen Béispiele von | de lait, cite même que plusieurs d'entr'elles entrent 
Steinwanderungen in historischer Zeit. Sie kônnen | en fermentation, maïs malgré cela il dit très positi- 
übrigens die Ueberzeugung befestigen helfen, dass | vement qui le sucre de laït n'est point susceptible de 
nur Marken in anstehenden Fels gehauen, über die | fermentation. Tous les auteurs partagent cette opinion, 
Veränderungen des Meeresspiegels im Verhältniss zur | et M. Thénard, dans la nouvelle édition de son traité, 
Bodenfläche sichere Data liefern kônnen. Auch Mu- va jusqu'à séparer le sucre de lait des autres espèces 


127 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


128 


EEE 


de sucres, et à proposer de le nommer Lactine, — 
J'ai cra que des expériences faites dans le but d'é- 
claircir cette question ne seraient point superflues. — 
Quoique le lieu et la saison fussent défavorables au 
but que je me proposai, je fis néanmoins fermenter 
du lait, dans des vases de bois. La fermentation 
s'établit d'elle-même, sans qu'on y ajoute rien; il 
suffit pour cela que la température ne soit pas trop 
basse, et il n'est pas même de rigueur de remuer le 
lait. Elle dure assez long-temps, et le dégagement 
de gaz est assez fort pour être entendu à une cer- 
taine distance de la cuve. J'ai recueilli le gaz qui se 
dégageait , et je l'ai soumis à l'action de la potasse 
caustique ; il fut absorbé à l'exception seulement d'une 
très petite quantité qui pouvait n'être que de l'air, 
et qui ne comportait pas 0,01. — La liqueur fer- 
mentée fut séparée du caséum et soumise à la distil- 
lation. Le produit obtenu était acide; il fut saturé 
de carbone de soude et redistillé On ne recueillait 
chaque fois que le premier quart du liquide. Le li- 
quide ainsi obtenu fut mêlé avec un excès de carbo- 
nate potassique qui s'empara de l'eau et mit l'alcool 
en liberté. — Celui-ci fut séparé, par la distillation, 
des sels qu'il contenait , et redistillé avec de la chaux 
vive pour obtenir l'alcool plus pur. : Le liquide 
ainsi traité avait une odeur particulière. — Soumis 


gm 

à l'analyse, j'obtins pour 0,48 du liquide, 0,827 d'a- 
cide carbonique et 0,561 d'eau. Ces résultats donnent 
... 47,64 

HE nt son 12,96 
Ones 5h :189;40 


100,00. 


Or comme 47,64 de carbone indiquent 90,46 parties 
d'alcool , contenant 
. .*. 41,64 
90,46 — <H ,. 11,66 
(0::. 31,16 


90,46. 


11 résulte de là qu'il reste encore 1,3 d'hydrogène 
qui, supposés à l'élat d'eau, équivalent à 11,81 de ce 
liquide, ce qui, ajouté à 90,46 d'alcool, donne un sur- 
plus de 2,279. Vu les soins que j'avais mis à cette 
analyse , je me croyais sûr d'avoir évité toute, humi- 
dité ‘accidentelle. 11 ne,me, restait, plus qu'à supposer 
la présence d'une substance plus riche en hydrogène, 
Or nous savons par les recherches de M. Dôbereiner 
que , pendant la fermentation, il se produit de l'am- 
moniaque. — La dissolution alcoolique de chlorure 
de platine produisit dans la liqueur un précipité si 
abondant, que je commençai d'abord par supposer 


une erreur. Elle fut répétée avec une nouvelle por- 
tion de liqueur, préparée tout à part. Le précipité 
fut recueilli sur un filtre, séché, et décomposé dans 
un tube de verre, La quantité considérable de sel 
ammoniaque recueillie ne laissa plus de doute. Alors 
je ne pouvais plus m'y méprendre; l'odeur particu- 
lière du liquide ne provenait que de l'ammoniaque. 
Pour obtenir de l'alcool pur, je commençai par pri- 
ver le liquide d'eau , en le redistillant sur de E chaux 
vive. Le liquide obtenu fut ensuite mêlé de quelques 
gouttes d'acide sulfurique, et distillé au bain marie, 
à une température assez basse pour ne pas le faire 
bouillir. — Le liquide obtenu avait néanmoins une 
légère odeur éthérée. 


0,513:" donnèrent C = 0,995 H=— 0,596. 
Composition de l'alcool. 

ce qui équivaut à CSS AS Se 6 02 00 

H 12,990... 12,90 

O 33,67 . .‘. 54,44. 


100,00. 100,00. 


L'oleur éthérée explique suffisamment la petite aug- 
mentation de carbone, Ïl paraît donc évident que le 
liquide obtenu était en effet identique avec l'alcool 
ordinaire. Pour plus de sûreté, il fut mêlé d'un 
poids égal d'acide sulfurique , et donna par la distil- 
lation de l'éther ordinaire. 


Après cela, il devient bien évident que, puisque 
toute espèce de lait qui fermente produit de l'alcool , 
et que, puisqu'on n'a jamais découvert dans le lait que 
le sucre de lait ordinaire, il devient bien évident 
que ce sucre est susceptible de fermentation. 


Je crois que deux raisons ont particulièrement con- 
tribué à induire les observateurs en erreur ; d'abord 
il serait possible que la levüre ordinaire ne fut pas 
le ferment convenable pour décomposer le sucre de 
lait, qui paraît offrir plus de résistance que d'autres 
espèces de, sucre; en Second lieu, sa décomposition 
ne marche que lentement. — J'ai mêlé une dissolu- 
tion étendue de sucre de lait, avec une certaine quantité 
de lait qui se trouvait en pleine fermentation , et j'ai 
trouvé, que le liquide fournissait une quantité d'al- 
cool évidemment plus considérable que celle que ne 
pouvait fournir que le lait ajouté. On pourrait peut- 
être désirer que cette. dernière expérience soit con- 
duite avec tout le soin qu'exige une expérience quan- 
titative ; mais je,.crois pouvoir l'abandonner aux soins 
des personnes qui ne, se trouveraïent point encore 
convaincues de ce que le sucre dé lait soit suscepti- 
ble de fermentation. 


—— 0 


Emis le 15 avril 1537. 
à 


RÉ. 


Tome II. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 2.10 11. 


PUBLIÉ 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT -PÉTERSBOURG. 


PAR 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S£.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour _les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l'A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contieudra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in exlehso; 3: Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 
Fe divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientiliques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 

état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 4. Sur le mouvement propre du systéme solaire. Conclusion. ARGELANDER. — 
NOTES. 13. Note relative aux découvertes des plus récentes sur les côtes de Novaïu-Zemliu. BaAer. — VOYAGE SCIENTIFI- 
QUE. 2. ÆEzxpedition sur les côtes de la Laponie et de Novaia- Zemlia. — MELANGES. Observations sur les changements dans 
le niveau relatif des côtes de la Finlande et des eaux de la Baltiqur. — CHRONIQUE DU PERSONNEL. Nomination de MM. 
Bnosser + Kôüppex. — OUVRAGES OFFERTS. Février. Mans. 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. eigenen Bewegungen y, für jeden Stern, auf dessen 
Declinationskreis bezogen , der Rechnung zum Grunde 
gelegt werden. Nimmt man nun irgend einen durch 


STEMS, HERGELEITET AUS DEN EIGNEN BEWE- die gerade Aufsteigung — À und die Abweïchung 
ous Gone re En: AREEL ANNE - D segebenen Panct der Himmelskugel, Q, als na- 
j ezu in der Richtung der Sonnenbewegung liegend 

(lu le 3 février 1841). an: so lassen sich die dieser Bewegung entsprechen- 
den Richtungen der scheinbaren Ortsveränderungen 
der Fixsterne w' mit den beobachteten y vergleichen, 
und aus den übrigbleibenden y’ — w sich die der 
Wahrscheinlichkeit nach an 4 und D anzubringen- 
In $ 2 entwickelt der Verfasser die Formeln, wel-|den Verbesserungen 24 und 4D ableiten. Wären 
che, unter Voraussetzung, dass die Fixsterne in Rubhe | alle Sterne in gleicher Entfernung von uns , so müss- 
sind, die Sonne sich aber bewegt , dazu dienen, aus[ten 44 und dD so bestimmt werden, dass wenn 
den scheinbaren eignen Bewegungen irgend zweier|man mit 4 + dA und D + dD die Richtungen 
Fixsterne die Richtung der Sonnenbewegung abzulei- | der eignen Bewegungen von neuem — y” berechnet, 
ten, In $ 3 zeigt er, wie aus einer grossen Zahl von | die Summe der Quadrate von (#"—#) im y ein Mi- 
bekannten eignen scheinbaren Bewegungen, diese Rich-|nimum wird, wenn durch y der Winkelabstand je- 
tung nach der Methode der kleinsten Quadrate er-|des Sterns vom Puncte Q@ bezeichnet ist. Die An- 


4. UEBER DIE FIGNE BEWEGUNG DES SONNENSY- 


Rapport fait à l'Acadèmie par M. STRUVE, et lu le 10 
s mars 1831. 


(Conclusion) 


mittelt werden kann. Da die Parallaxen der Fixsterne 
unbekannt sind, so lässt sich aus den erkannten eig- 
nen Bewegungen, in Bogentheilen ausgedrückt, gar kein 
Schluss auf deren linearische Quantitäten machen, 
und es künnen einzig und allein die Richtungen der 


nahme einer gleichen Entfernung der Fixsterne vom 
Sonnensysteme ist aber unstatthaft, wie sich aus der 
Verschiedenheit der Helligkeiten und der eignen Be- 
wegungen selbst ergiht. Es folgt hieraus, dass die 
Genauigkeiten der erkannten y zugleich eine Function 


La 4 El À 


der Entfernungen r sind, und dass daher.die Summe 
der Quadrate der (y" — w). sin y. fr zu einer klein- 
sten werden muss. Die Schwierigkeit liegt thier in 
der Bestimmung der relativen Werthe von r und der 
Form von fr. 

In $ 4 geht der Verfasser zur Untersuchung der 
Genauigkeit der von hm in seinem-Cataloge gesebe- 
nen eigenen Bewegungen über. Dass diese Genauig- 
keit weit grüsser sein muss als die dérjenigen Bewe- 
gangen, die Bessel in den Fundamentis gegeben , 
folet aus dem grôüsseren Zwischenraum von 1755 bis 
4830 von 75 Jahren statt 45, und aus der grüsse- 
ren Schärfe der Argelanderschen Sternürter vor den 
Piazzischen. Bessel glaubte in den Fundamentis nur 
diejenigen Bewegungen für entschieden annehmen zu 
künnen ; die jährlich 0”,2 übersteigen. Argelander 
findet aus den ermittelten Fehlern der Bradleyschen 


und seiner Sternürter , dass der wahrscheinliche Feh-* 
ser aus der Vergleichung der Sternpositionen dieser 


beiden Cataloge 1”,05 beträgt, woraus der wahr- 
scheïnliche Fehler einér jährlichen eignen Bewegung 
nur 0,014 folgt. Hiernach konnte Argelander alle 
eignen Bewegungen, welche 0”,1 jährlich übersteigen, 
als hinreichend sicher bestimmt ansehen , da bei den 
390 Sternen, die eine solche gezeigt haben, der 
Wabrscheinlichkeit nach nur 7 Mal ein Fehler von 
0”,05 und kein einziges Mal von 0”,1 vorkommt. 
Die eigentliche Schwierigkeit der Bestimmung der 
Bewegung des Sonnensystems liegt aber darin , : dass 
wenn wir annehmen die Sonne sei in Bewegung, wir 
auch eine Bewegung aller Fixsterne voraussetzen müs- 
sen, und dass daher die von uns erkannte scheinbare 
eigene Bewegung eines Fixsterns das Resultat 2weier 
Ursachen; des Fortrückens der Sonne und der ei- 
genthümlichen Bewegang des Fixsterns im Weltraume 
ist. Von den Gesetzen, nach welchen die verschiede- 
nen Fixsterne ihre Stellung im Raume verändern, hat 
dic Astronomie noch gar keine Kenntniss, und so 
bleibt uns nichts übrig als anzunehmen, dass in al- 
len Himmelsgegenden allerlei Bewegungen der Grüsse 
und der Richtung nach vorkommen. Wenn nun die 


Bewegung der Sonne eine grôssere ist, als die der! 


meisten andern Fixsterne, so wird sie sich fast schon 
in den einzelnen ihrer Lage nach geeigneten Ster- 


Er nf 


nen .deutlich zu erkennen geben. Ist aber die Sonnen- 
bewegung verhältnissmässig sehr klein, so wird sie 
sich bei dent einzelnen Sternen fast gar aicht mebr 
aussprechen , dennoch aber aus einer grossen Menge 
von beobachteten eigenen Bewegungen herausfinden 
lassen. Diese Betrachtung lehrt uns, wie sehr das 
von Argelander--zum Grunde gelegte Material dem 
früheren überlegen ist. Er konnte seine Untersuchung 
auf die eïgne Bewegung von 390 Sternen begründen, 
während Besseln nur 71 zu Gebote standen. Wenn 
ich nicht ivre, so ist aber der Umstand, dass Ar- 
gelander die kleinen Bewegungen bis auf 0”,1.jähr- 
lich mitnehmen durfie, eine Hauptursache des glück- 
lichen Erfolgs seiner Bemühung. Die grüssten eignen 
Bewegungen werden sich nämlich an denjenigen uns 
zunächst stehenden Sternen zeigen, die selbst im 
Raume am raschesten fortrücken, und so ist es môg- 
lich, dass bei ihnen die Sonnenbewegung durch'ihr 
eignes noch stärkeres Fortrücken fast unkenntlich wird. 

Im $ 5 geht Argelander zu numerischen Bestim- 
mungen über, Um der Schwierigkeit zu begegnen , 
die aus dem oben erwäkhnten Factor fr für die Be- 
stimmung der Gewichte der einzelnen erkannten Rich- 
tungen obwaltet, theilte er die Sterne in 3 Classen. 
In die erste seizte er die 21 Sterne, deren jährliche 
cigne Bewegung /s > 1”; in die zweite 50 Sterne, 
für welche Zs > 0”,5. In die dritte Classe kamen die 
übrigen 319 Sterne, deren eïgne Bewegungen zwi- 
schen 0”,5 und 0”,1 sind, und wurden zu 47 Fun- 
damentalôrtern und mittleren Richtungen dadurch 
vereinigt , dass für mehrere hinreichend nahe zu ein- 
ander stehende Sterne aus ihren Positionen und den 
Bewegungsrichtungen das arithmetische Mittel genom- 
men wurde. Jede dieser Classen wurde nun beson- 
ders bearbeitet, unter der Annahme, dass innerhalb 
derselben allen Sternen, was den, Einfluss der Ent- 
fernungen von der Sonne anbetrifft, ein gleicher 
Werth zukomme, So liess sich aus jeder Classe die 
Richtung der Sonnenbewegung und deren wahrschein- 
licher Febler, unabhängig von den beiden andern 
Classen ermitteln. 

Einen genäherten Werth der Richtung der Son- 
nenbewegung gab die Betrachtung der vorherrschen- 
den Zeichen der eignen Pewegungen im Catalog, und 


r von #= 210° und D — + 35° 
aus. Die Bearbeitung der ersten Classe führte sogleich zu 
genaueren Werthen À = 255°42’ und D = + 33°30'. 
Nach zweimaliger Annäherung ergaben sich folgende 
für 1792,5 gükige Endwerthe : 
Classe J. 
A=255°54,8—12°51,4; D=+57 49,9 --9°29,0 
Classe IL 
258014,0+ 8°50/,1; +39°13,8—+6 6,7 
Classe II. 
261°58,0- 5°59,4;  —L29°13,8-258',4 
Werden diese drei Resultate zu einem Mitiel ver- 
einigt und aufs Jahr 1800 übergetragen, so ergibt 
sich der Ort der Himmelskugel, nach dem sich die 
Sonne bewegt , durch : 


A— 260°50/,8 mit dem wahrscheinl. Fehler 3° 27,6. 

Diet 1, 3h à hyileus, aire 2°19,6: 
Dieser Ort ist fast genau der des Sterns Gter Grüsse, 
der im Piazzischen Catalog unter Nr. 143 der 17ten 
Stunde- vorkommt, und nahezu in der Mitte zwischen 
den beiden 11° von einander abstehenden Sternen 2. 
und @ im Hereules liegt. 

- Ucber die Zuverlässigkeit dieses Resultats spricht 
sich Argelander in seiner Abhandlung folgendermas- 
sen aus : 

» Untersuchen wir nun die Sicherheit dieses Re- 
sultats etwas genauer, Für sie:sprieht schon die nahe: 
Uebereïinstimmung der partiellen Resultate aus den 
eimzelnen Classen, deren Abweichungen von einander 
und vom Hanptresultate, bis auf die Bestimmung von 
D'aus der 2weïten Classe, alle sehr bedeutend inner- 
halb: ihrer wahrscheinlichen Fehler liegen. ÆEben so 
erhält man auch durch die Verbindung weniger ein- 
zelner  Fondamentalürter ‘im  Gânzen immer wieder 
nähe dasselbe Resultat; und dass selbst wenn man 
nur einige der stärker bewegten Sterne zusammen- 
nimmt ; nahedieselbe Position für! den Punct Q her- 
auskommt, das beweist nicht nur die ziemlich nahe 
Uebereinstimmeng: der beiden Herschelschen Resultate, 
sondern ich: habe mich auch selbst durch verschiedene 
Gombinationen’ davon überzeugt. Das beste Criterium 
der Sicherheit gibt aber der gefandene wahrscheinli- 
che Fehler des Resuliats selbst ab. Denn so grôss 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


derselbe auch 
gleicht, die gewôhnlich astronomischen Resultaten 
zuzukommen  pflegen, so erscheint er doch sehr ge- 
ring, wenn man ïhn auf sein richtiges Maass reducirt, 
Dass er die Bewegung des Sonnensystems fast ausser 
allen Zweifel seuzt, wird die folgende Betrachtung 
lehren. Ein Kreis mit dem Radius von 3°45,7 um 
den durch 4R = 260° 51° und Decl. = + 51°17 ge- 
gebenen Punct als Centrum beschrieben, begränzt 
einen Theil: der scheinbaren Himmelskugel , innerhalb 
dessen derjenige Punet wahrscheïulich liegt , auf den 
die Sonne hinrückt, Drücken wir dies in Zahlen aus, 
so heisst'es: man kann 1 gegen 1 wetten, dass die 
Sonne sich nach einem Puncte innerhalb jenes Krei- 
ses bewege; 14 gegen 5 , dass sie sich nach einem 
Pancte innerhalb eines mit dem Radius 7°31,4 um 
Q beschriebenen Kreises bewege ; 89 gegen 4, dass 


ist, 


dieser Radius 11°17,1 nicht übersteige ;: mehr als 


142 gegen 1, dass er unter 15°2,8 sei: über 1341 
gegen 1, dass er unter 18°48’,5 sei : 19270 gegen 
1, dass er nicht grôsser als 22°34,2 sci; 426984 
gegen 1, dass er 26°19',9 nicht übersteige u. s. we 
Die Wahrscheinlichkeit aber, dass die Sonne sich 
nach einem Puncte derjenisen Hälfte der scheinbären 
Himmelskugel bewegt, in der der Punct Q als Pol 
liegt, ist so gross, dass ihr Verhältniss zur Bewe- 
gung nach der entgegengesetzten Hemisphäre durch 
eine Zahl ausgedrückt wird, die wir zu fassen nicht 
mehr: im Stande sind , die die gewôhnlichen Aus- 
drücke unseres Numerirsystems bei weitem übertrifft. 
—+ — Das Verhäliniss der oben angedeuteten 
ungeheuern Zahl zur Einheit drückt also unmittelbar 
auch die Wahrscheinlichkeit der Sonnenbewegung 
aus; und es zeigt sich also, dass unsere jetzigen Da- 
ten hinreichen, eine solche fast bis zur mathemati: 
schen Evidenz zu beweisen.' Ausgedehntere Untersu- 
chungen ‘über die cignen Bewegungen noch anderer 
Sterne ; eine neue Umarbeitung des ganzen Sthatzes 
der Piazzischen Beobachtungen nach den feineren jetrt 
gebräuchlichen Rechnungsmethoden, und in: Verbin- 
dung damit seine neue Durchbeobachtäng aller Brad- 
leyschen, :Mayerschen und: Piazzischen Sterne wer- 
den die-oben gefundene Bestimmung des Punctes Q 
inengere Gränzen einschliessen, aber eine wesentli: 


135 


wage , darin nicht wirken. “ 

Im 6ten & gibt der Verfasser eine Vergleichung 
der beobachteten Richtungen der einzelnen Bewegun- 
gen mit den aus der erhaltenen  Sonnenbewegung 
allein berechneten, oder der w#° — y für alle 390 
Sterne der drei Classen. Die nähere Betrachtung die- 
ses Verzeichnisses ist wichtis. Wären alle scheinba- 
ren eignen Bewegungen der Fixsterne unabhängig von 
der Sonnenbewegung , so müssten sich in den ver- 
schiedenen y — 4 Werthe zeigen, die zwischen 0 
und — 180° gleichartig vertheilt sind, und also zwi- 
schen © und == 90° eben so viele Werthe zu finden 
sein, als zwischen == (90° und 180°), der mittlere 
Werth aller w#' — w müsste nahezu 90° sein. Nun 
gibt es aber unter den 390 verschiedenen #° — y 
nur 74, die zwischen == (90° und 180°) liegen, 
wogegen 316 zwischen © und + 90° vorkommen, 
und zwar in nahezu gleichem Verhälinisse in allen 
drei Classen, :Argelander findet nun aus allen Sternen 
den wahrscheinlichen Unterschied einer beobachteten 
und berechneten Richtang #”(w), wie er sich bei 
Sternen zeigen muss, die um 90° von der Richtung 
der Sonnenbewegung abstehen : 


in der ersten Classe #"(w) = 31°57 
— — zweilen Classe = 32038" 
— — dritten Classe æ 57920) 


Dass diese drei Werthe so nahezu gleich sind, 
gibt einen Beweis dafür ab, dass auch die kleineren 
Bewegungen von 0,1 bis 0,5 jährlich mit gros- 
ser Sicherheit bestimmt sind. Da die +” (w) die Wir- 
kung der eigenthümlichen  Fortrückung -der Sterne 
und der fehlerhafien Bestimmungen der eignen schein- 
baren Bewegungen in sich schliessen, so wird man 
den wahrscheinlichen Werth der ersteren allein wohl 
micht grüsser als 30° annehmen kônnen ; und deren 
mitileren Werth »} (y) etwa zu 3519, Hieraus lässt 
sich eine Folgerung ziehen : Wäre die Sonnenbewe- 
gong, ihrem linearischen Betrage nach, der mittleren 
Fortrückung der andern Fixsterne gleich, so hätte 
sich (y) = 45° ergeben. müssen. Das gefandene 
n(w) = 351° zeigt also an , dass die Sonne zu den- 
jenigen Fixsternen gehôrt, die eine starke eigne Be- 
wegung haben, d. h., eine solche , deren linearischer 


rückangen der übrigen Fixsterne zukommende. 

Zum Schluss wirft der Verfasser in $ 7 folgende 
Fragen auf: 

» Wenn nun aber die Sonne sowohl , als alle ibri- 
gen Fixsterne sich bewegen, nach welchen Gesetzen 
geschehen diese Bewegungen ? Sind alle diese unzäh- 
ligen Himmelskôrper nur ihren gegenseiligen Anzie- 
bungen unterworfen; bilden sie mehrere Sysieme, 
oder gehorchen sie alle der überwiegenden Anzie- 
bungskraft eines einzigen grossen Centralkürpers ? 

Für die bisher nur auf der Analogie mit dem Pla- 
netensysteme aufvestellte Hypothese, dass sich alle 
zu unserer Milchstrasse gehôrenden Sterne um einen 
Centralkôrper bewegen, sucht Argelander nun aus 
den eignen Bewegungen der Fixsterne einige haltba- 
rere Gründe aufzustellen: Da kein uns bekannter aus- 
gezeichneter Fixstern .so ,liegt ;. dass wir im mit Fug 


diese wichtige Rolle zuertheilen künnen, so muss! 


ein dunkler Centralkürper angenommen werden. Unter 
Annahme, dass die Bewegungen um diesen Kôrper 
nahezu in der Ebne der Milchstrasse geschehen, und 
dass das Fortrücken der Sonne senkrecht zum Ra- 
dius vector nach dem Centralkôrper sei, findet Ar- 
gelander einige Wahrscheinhchkeit ; dass dieser Kôr- 
per in der Richtung des Sternbildes des Perseus 
liege. Der Versuch, diese Hypothese durch Rech- 
nung näher zu erürtern, gelang ihm nicht; er er- 
wartet mit Recht ihre Bestäligung oder ihre Wider- 
legung von einer Erweiterung der Kenntniss der eig- 
nen Bewegungen, zumal der dem Südpol näheren 
Sterne, die bisher in allen diesen Untersuchungen 
noch nicht mitgestimmt haben. Es scheint aber, dass 
die Analogie des Sonnensystems nicht bündig genug 
ist, um für unsere Milchstrasse einen Centralkürper 
vorauszuselzen, dass vielmehr in den doppelten und 
vielfachen Sternen, so wie in den Sternhaufen, 2. B.; 
den Pleïaden, dem Praesepe, und vielen auflüslichen 


Nebelflecken , eine deutliche Hinweisung gegeben ist, 


dass in der Fixsternwelt Anhäufungen und, Bewe- 
gungen ohne einen solchen Centralkôrper statt fnden. 
Auch hat die Annahme eines dunklen Centralkürpers 
immer etwas unsern bisherigen Kenninissen, ja dem 


Gefühle Widers préchendes. 


197 


Argelanders Sterncatalog ist aus wvierjährigen auf 
der Aboer Sternwarte angestellten Beobachtungen her- 
vorgegangen, eine Arbeit, die das Andenken an jene 
Anstalt, w'otz der kurzen Dauer derselben, in den 
Annalen der Astronomie unvergänglich macht, Die 
Bestimmung der eignen Bewegnng des Sonnensystems 
im Weltraum ist eine unmittelbare Frucht jener Ar- 
beit, mit welcher der Verfasser von Russland Ab- 
schied nimmt, um einer Berufung an die ihm vater- 
ländische Universuät Bonn zu folgen. Ihn geleiten 
dahin die freundlichen Gesinnungen aller, die ihn 
kannten, und. der Wunsch , dass es ihm auch dort 
gelingen môge, für die Bereicherung und Erweite- 
rung der Astronomie mit ähnlichem glücklichen Er- 
folge zu arbeiten, wie während seiner 14jährigen 
Wirksamkeit an der Hochschule Fianlands. 


ET 


N.O TES. 


13. BERICHT UEBER DIE NEUESTEN ENTDECKUNGEN 
AN DER KUSTE VON NOWAJA-SEMLJA VON 
K. E. v. BAER. (lu le 10 mars 1837), 


(Mit ciner Karle von Nuwaja Semlja.) 


Als ich im vorigen Sommer bemüht war, müg- 
lichst_ vollständige. Nachrichien über den  jetzigen 
Zustand des russischen Wallrossfanges einzuziehen, 
empfahl man mir den Siteuermann der Marine, Herrn 
Liwolka, als denjenigen Mann, der über diesen Ge- 
genstand am meisten unterrichtet sey, da er einen 
ansebnlichen, Theil_ der Ost- und West-Küste von 
Nowaja Semija selbst besucht habe, und überdiess 
mit den Wallrossfängern, die jährlich an diese, Insel- 
gruppe kommen, vielfach bekannt sey. 

Erst : im Winter kam Herr Ziwolka nach St. 
Petersburg und gab mir nicht nur über diesen Ge- 
genstand die volländigste Auskunft, die ich.bei einer 
andern, Gelegenheit benutzen werde, sondern er theilte 
mir auch einen ganz unerwarteten Reichthum neuer 
Nachrichien über: Nowaja Semlja mit. Lange {ortge- 
fübrie und 2w6lfmal täglich angestellie meteorologische 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


158 


Beobachtungen forderten zur Berechnung des Ganges 
der Temperatur in diesen Gegenden auf, und liessen 
einen festen Punkt zur Vergleichung anderer, weniger 
vollständigen Beobachtungen aus dem hohen Norden 
hoffen. — Am überraschendsten war für mich, der ich 
seit langer Zeit ein lebhaftes Interesse für die Reisen 
in den hohen Norden genälirt hate, die Nachricht, 
dass jetzt, in Folge zweier Expeditionen, der grüsste 
Theil der Ostküste von Vowaja Semija nicht nur be- 
sucht, sondern auch kunstgemäss aufgenommen. sey, 
obgleich ich von der erslen nur eine ganz kurze 
Nachricht, von der zweilen aber noch gar nichts 
gelesen hatte. 

Wenn man weiss, mit welchen ungcheuren 
Schwierigkeiten der Fortschritt der Entdeckungen in 
diesen Gégenden verbunden ist; dass von der Zeit 
an, wo Vowaja Semlja in der Geschichte der Schiffahrt 
genannt worden ist, bis zum Jahr 1833 nur einmal 
ein ganz kleiner Theil der Ostküste durch Rosmyss- 
low, und zwar vom Matoischkin-Schar aus, , aufge- 
nommen ist, dass überhaupt nur von einem einzigen 
Menschen, dem Wallrossfänger Loschkin eine Sage, 
dass er die ganze Ostküsie im vorigen Jahrhunderte 
befahren habe, sich erhalten hat; — wenn man fer- 
ner sich erinnert, dass die Kaiserliche Admiralilät in 
den Jahren 1819 — 1824 fünf verschicdene, mil allen 
Hülfsmitteln versehene Expeditionen ausgerüstet hat, 
deren leiztes Ziel: immer die Ostküste von Vowaja 
Sémlja war, ohne dass eine von ihnen nur so viel von 
dieser Küste hätie sehen kônnen als Rosmysslow; 
wenn man sich érinnert, dass vier von ihnen von 
einem Seemanne, wie Lütke geführi wurden, und 
Lütke's Verdiensie um die Kenntniss dieses Landes 
sich doch auf die genauere Bestimmung der Süd- und 
Westküste beschränken mussten, dass ihm festliegen- 
des Eis weder die Nordspitze von Nowaja Semija ù 
erreichen; noch durch die Ostmündung von Matoisch- 
lin-Schar oder durch die Æarische Meerenge .vorzu- 
dringen erlaubte, — so gewinnt es das Ansehn, als ob 
die béiden neuesten Expeditionen, die der Gegenstand 
meiner Mittheilung sind, ganz besonders durch Zufäl- 
ligkeiten in der wechselnden Lage des Eises begünstigt 
worden sind, Das mag allerdings seyn, doch dürfie 
der günstige Erfolg noch mehr den Grundsäizen zu- 


139 


guschreiben seyn, nacli welchen man bei ihnen ver- 
fahr. In dieser Hinsicht werden sie noch wichtiger 
für die Kenntniss des hohen Nordens. Sie zeigen 
nämlich, dass für Unternehmungen in diesen Gegen- 
den die Geduld nicht weniger nothwendig, ja viel- 
leicht noch nothwendiger ist, als der Muth.  Beide 
Expeditionen waren mit Ueberwinterungen verbunden, 
und nur hierdurch ward das Vordringen an die Ost- 
küste müglich. Fast-drei hundert Tage musste Pach- 
tussow warten, bis die Æarische Pforte (zwischen 
Waïgaisch und Nowaja Semija) sich ôffnete, und, 
gleichsam als wollte das Eismeer an ihm ein Beispiel 
geben, welche Tugenden des Seemannes hier am mei- 
sten ausrichten, wurde sein Schiff am Schlusse der 
zweiten Expedition, als er; vielleicht zu sicher ge- 
macht, zwischen schwimmenden Eisfeldern durchdrin- 
gen wollle, in wenigen Stunden zerquetscht. Auch 
kommen bei den Expeditionen unserer Wallrossfänger 
verhälinissmässig weniger Unglücksfälle vor, weil sie, 
so oft es môglich'ist, vor dem Kampfe mit den Ele- 
menten sich zurückziehen und die günstigen Momente 
abwärten. Lasarew! aber, der zu früh in den Kampf 
gegen das Eis geschickt war, brachte eine scorbut- 
kranke Mannschaft zurück und hat die. Ufer von Wo- 
woja Semija kaum gesehen. 

Dass. mit dem : heroïschen Entschlusse der Aus- 
dauer auch das Karische Meer zu beschiffen ist, hat 
der früher ‘erwähnte Loschkin gezeigt, der eine 
zweimalige Ueberwinterung an der Ostküste von ÆVo- 
æaja Semija an diésen Versuch setzen musste, Dieser 
ausdauernde Mann ist auch, so viél wie mir bekannt 
ist, der einzige, welcher-vor Pachtussow durch die 
Karische Pforte gedrangen war. Alle andern Expe- 
ditionen kehrten umÿ als sie einen. Wall von Eis hier 
vorfanden. Pachtussow hat von neuem bestätiot, 
dass diese Pforte bisweïlen sich 6ffnet und dass man 


nur diese Momente' abzuwarten hat, um durch sie 


zu dringen. 

Auch die mehr offene Jugorische Sirasse (zwi- 
schen FWaïigalsch und dem festen Lande) hat sich in 
neuerer Zeit zuweilen verschlossen gezeigt, obgleich 
vor mehr als einem Jahrhunderte nach vielfachen 
Zeugnissen, welche Witsen, Lütke und vorzüglich 


Lehrberg gesammelt haben, eine Art von Handels- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


140 
weg nach dem Oëj hier durchging: Man muss also, 
so lange noch keine :bestimmten Beweise von der Zu- 
nahme des Eises und der Kälte in diesen Gegenden 
vorliegen, ‘annehmen; dass dieser Handelsweg auch 
nur durch Anwendung der ausdauerndsten Geduld; 
gepaart mit Math und andern; den Seemann bildenden 
Tugenden, befahren wurde. 

Im. Fortgange meiner Erkundigungen lernte ich 
bei Herrn Ziwolka eine neue, von ihm angefertigte 
Karte von: Nowaja Semlja kennen, m welche er nicht 
allein das Resultat der geodätischen Arbeiten: der 
beiden letzten nautischen Expeditionen eingetragen, 
sondern auch Zeichnungen einzelner Küstenstriche 
aus Karten eines Wallrossfängers und nach mündli- 
chen Nachrichten anderer Personen desselben Gewer- 
bes aufsenommen hatie. Sie erregte ein lebhaftés 
Interesse bei mir, und da ich gestern durch die Ge- 
fälligkeit des Zeichners derselben eine Copie erhalten 
habe, so glaube ich sie der Akademie mit einem kur- 
zen Berichte über die oft erwähnten Expeditionen 
und die übrigen Nachrichten, die zum Zeichnen der 
Karte gedient haben, vorlegen zu müssen. 

Es muss zuvôrderst auffallen, dass Nowaja Semlja 
hier, eine :ganz andere, Gestalt gewonnen hat, als auf 
der Lütke’schen. Karte, der, einzigen, auf wissen- 
schaftliche Bestimmung gegründeten, welche seit der 
Reise der Holländer ins grüssere Publicum gekommen 
ist Dieser Unterschied beruht erstens auf der Zeich- 
nung der Ostküste, welche: kunstgemäss aufzenommen 
ist und daher-volles Vevlrauen verdient, zweitens in 
der Verkürzung des nordôstlichen Theiles, den Lütke 
zu erreichen: vom: Eise gehindert wurde, und den er 
nur nach den Angaben der holländischen Entdecker 
aufnehmen konnte. Ziwolka hat ihn nach Angabe 
éines Wallrossfahrers Issakow aus Æem gezeichnet. 
Die Form dieser Küste beruht also nur auf einer 
ungefähren Schätzung: 

-Aüs diesem Grunde sind: die einzelnen Theïle der 
Küste nach den verschiedenen Quellen, auf denen die 
Zeichnong derselben: beruht, mit verschiedenen Far- 
ben angelegt: : Wir wollen diese Färbungen’ einzelit 
darchgehen. MIE | 

1. Mit. Tuschessind diejenigen Küsten gezeichnet, 
wélche unmittelbar us Eütke’s Karte aufgenommen 


141 


sind. Hierzu gehüren die Südküste, mit Ausnahme 
der Südost-Spitze, und der grôüsste Theil der West- 
küste. Dass der von Lütke gewählte Maasstab 
zur bequemern Uebertragung beibehalten äst, springt 
in die Augen. 

2. Der grün bezeichnete Küstenstrich äst nach den 
Specialkarten, die Pachtussow ‘auf :semer- ersten 


Reise nach Wowaja Semlja in ‘den Jabren 1832 und 


1835 seemännisch aufgenommen hat, gézeichnet. Die 
Geschichte dieser Expedition ist folgende. 

Der Kaufmann Brandt in Archangelsk, der gern 
wissenschaftliche Interessen mit. Handelsspeculationen 
veréinte, hatte sich mit dem Oberforstmeister Klokow 
verbunden, um theils den alten Handelsweg durch das 
Korische Meer nach dem Obj-Busen wieder zu ver- 
suchen, theils die Ostküste von Nowaja Semija auf- 
nehmen zu lassen und daselbst künftig Wallrossfang 
einzuführen, wenn er ergiebig zu seÿyn verspräche. 
Ich erinnere mich, gehürt zu haben, dass: die Com- 
pagnie Brandt und Klokow ein Privilegium für den 
Wallrossfang an dieser Küste erhalten  habe, und 
wenn ich nicht -irre, auch ein Privilegium für den 
Sechandel nach der Mündung des Obj und des Jenis- 
sei. —  Für's Erste aber sollte die Ostküste von Æo- 
waja Semlja wissenschafilich aufsenommen werden. Zu 
diesem Endzwecke erbat sich die Compagnie Brandt 
und Klokow Officiere von ‘der Mariñe, und rüstete 
auf ihre Kosten drei Schiffe aus. 

Das eine Schiff, geführt von dem Marine-Lieute- 
nant Krotow, sollte an der Westküste von Vowaja 
Semlja bis zur Meerenge Matotschhin-Schar Winaufse- 
geln, dann durch dieselbe hindurchfahren und, wenn 
es die Verhältnisse erlaubten, - durch das Æarische 
Meer nach der Mündung des O4 oder des Jenissei 
vordringen. Das zweite Schiff, geführt von dem 
Steuermann, Pachtussow, sollte durch die Karische 
Porte dringen und an der Ostküste von Vowaja 
Semlja hinauf segeln, um dieselbe aufzunehmen, Das 
dritte Schiff, von einem gewübnlichen -Kormschtschik 
geführt, sollte an der Westküste von Vowaja Semija 
hinauffahren, gelegentlich Wallrosse erschlagen und 
wahrscheïnlich, (denn die Instruction habe ich micht 
einsehen kônnen) den Versuch machen, : die Nordost- 
spitze dieser Insel-Gruppe zu umsegeln um vielleicht 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


142 


die andern Expeditionen zu ‘erreichen. : Dieser WVall- 
rossfäinger ist, mit Beute reichlich beladen, glücklich 
heimgekehrt, ohne’das Nordost-Ende von Aowaje 
Semlja erreicht zu haben. Krotow wurde schon im 
Weissen Meere von Pachtussow durch Nebel ge- 
trénnt, beide vereinigten sich wieder bei Æanir-Noss 
und'trénnten sich dann, ùm zu ähren verschiedenen 
Bestimmungen  abzugehen. . Seitdem ‘hat man von, 
Krotow und seiner Mannschaft nichts mehr gehürt. 
Leider kann aber über das Schicksal desselben kein 
Zweilel mehr obwalten, denn auf der zweiten Reise 
fand Pachtussow im Jabr 1834 in der S#berbucht 
(auf der Westküste, nahe am Matoischkin-Schar) 
die Trümmer eines grossen Schifles, in welchem man 
das Schiff Krotow's erkannte, da mehrere von Pach- 
tussow’s Leuten einige Theile dieses Schiffes ver- 
fertigt hatten. Die ganze Mannschaft muss in den 
Wellen ïhr Grab gefunden haben, da von den zahl. 
reichen Wallrossfängern, welche in den letzten Jahren 
Newaja Semlja besuchten, nicht einmal ein Leichnam 
aufoefunden ist, so viel man erfahren hat. ; 
Glücklicher war Pachtussow. Er hatte Archan- 
gelsk am fsten August verlassen, im Weïssen Meere 
mit den gewühnlichen Gefahren desselben, Nebeln 
und! Untiefen gekämpft, am ‘ten August sich noch- 
mals bei ÆAanin-Noss mit Krotow vereinigt, wandte 
sich dann gegen die Südküste. von Vowaja Semlja 
und ankerte in der Bay ScAyroischicha. Dann weiter 
nach Osten segelnd, traf er bald auf dichtes Eis 
und ‘wurde dadurch genôthigt, am 31sten August in 
die Felsen-Bay (Kamenka) einzulaufen. Da das Eis 
nicht weichen wollte, sotraf er bald Vorkehrungén 
zu einem Winter-Aufenthalte, um hier, in der Æa- 
rischen  Pforte selbst, das Aufgehen :desselben: im 
nächsten :Sommer abzuwarten. ÆEs ward aus Treib- 
holz eine Hütte von 12:Fuss Länge und 10 Fuss 
Breite aufgebaut, die in der Müte 7 Fuss, an den 
Seiten aber nur 54 Fuss Hôhe hatte. : Neben der 
Hütte wurde eine Badstubé anfgeführt und diese mit 


der Hütte durch eine Gallerie aus Seegeltach verbun- 


den: So -bereitéte man sich vor, auf die bei den Rus- 
sen seit langer Zeit gewohnte Weïse, den langen 
Winter in diesem kleinen Raume zuzubringen. Allein, 
was Pachtussow nicht mehr erwartet hatte, geschah. 


145 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


144 


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Die Xarische Pforte wurde in den Monaten September, 
October und November mehrmals eisfrei. Er be- 
dauerte sehr, zu frôh für den Wäinteraufenthalt sich 
eingerichtet zu haben. Jadessen, mochte er nun 
glauben, dass die Zeit nicht mehr erlauben würde, 
das Schiff segelfertig zu machen, oder mochte er be- 
sorgen, dass er auf der Ostküste keinen so günstigen 
Hafen treffen würde, er blieb an der gewählten Stelle. 


Der Winter-Aufenthalt hatte dieselben Beschwerden 
und gab dieselben Beschäftigungen wie gewübnlich 
auf Nowaja Semlja, und wie man sie von Barenz 
und Heemskerk und von Rosmysslow kennt. Man 
hatte die Angriffe von weiïssen Bären abzuwehren und 
furchthare Schneegestôber zu bestehen; es wurden 
Eisfüchse in Fallen gefangen; es wurde Holz gesam- 
melt und dieses musste zuweilen 10 Werst weil zu- 
sammengetragen werden. An VVärme scheint es in 
der Hütte nicht gefehlt zu haben, denn aus dem 
Moose, mit dem man die Zwischenräume zwischen 
den Balken ausgestopft hatte, trieben die eingeschlos- 
senen Graswurzeln Halme hervor, die bis 8 Zoll 
Länge erreichten. Erst im März zeigte sich der 
Skorbut bei einigen Leuten. 


Im April war Pachiussow bemüht, die Mann- 
schaft noch mehr zu beschäftigen. Am Sten April 
begann er auf dem Eise die Aufnahme der benach- 
barten Inseln und der MWikolskischen Mecrenge, die 
man bis dahin nur dem Namen nach gekannt hatte. 
Am 15ten April unternahm er einen grôssern Abste- 
cher längs der Küste nach Westen, immer noch auf 
dem Eise fortgehend. Auf dieser Expedition wurde 
er am 24sten April von einem so furchtbaren Schnee- 
gestôüber überfallen, dass die Mannschaft sich nicht 
aufrecht halten konnte, sondern sich hinwarf um sich 
vom Schnee überdecken zu lassen. Obgleich man nur 
wenige Werst von dem Orte dieses Ueberfalles Lebens- 
mittel in den Schnee eingegraben hatte, fand man es 
doch unmëglich, während des Gestôbers diese zu er- 
reichen. Man blieb drei Tage ohne Nahrung unter 
dem Schnee. In einem ähnlichen Schneegestôber ver- 
“lor Rosmysslow einen seiner Gefährten. Dasjenige, 
welches Pachtussow bestand, ist auch durch seine 
weite Ausdehnung merkwürdig, denn ich hôre von 


Herrn v. Helmersen, dass es sich den ganzen Ural 
entlang bis an dessen Süd-Ende gezeigt hat. — 

Im Mai nahm sich der Skorbut zwei Opfer. 

Am 24sten Juni war die XKarische Pforte offen 
und der benachbarte Theil der Ostküste frei vom 
Eise, das Schiff war aber noch eingefroren. Pach- 
tussow unternahm daher auf einem Boote eine Re- 
cognoscirung dieser Ostküste, indem er die üstliche 
Spitze von Nowaja Semlja, die er Cap Menschikow 
nannte, umfuhr. Am 4ten Juli traf man an der Mün- 
dung eines Flüsschens, das man auf unsrer Karte 
unter dem Namen Ssawina findet, ein umgefallenes 
Kreuz. Bei näherer Besichtigung konnte man deut- 
lich die Jahrzahl 7250, so wie den Anfang der In- 
schrift Ssawa Fofanow lesen. Da der früher erwähnte 
Loschkin, von dem die Sage geht, dass er bisher 
der einzige gewesen, der die ganze Ostküsie befahren 
batte, den seltenen Vornamen Ssawa führte, so zwei- 
felt man nicht, dass das Kreuz von ihm herrührte(*). 
Wabrscheinlich hatte er hier den ersten Winter zu- 
gebracht, da man gewôhnlich vor der Abfahrt von 
dem Winteraufenthalte ein solches Kreuz zu errichten 
pflegt. Mit diesem Kreuze wäre also das erste Do- 
cument über diese merkwürdige Fahrt gefunden, zu- 
gleich aber auch das Jahr desselben berichtigt. Kre- 
stinin nämhch, der fleissige Schriftsteller über 
unsern Hoch-Norden, welcher die Sage von Ssawa 
Loschkin's Reise aufbewahrte, hatte sie um das 
Jahr 1760 gesetzt. Dieses Kreuz aber ist 1742 er- 
richtet worden, wie die Jabrzahl 7250 nach griechi- 
scher Kirchenrechnung angiebt. 

Das Boot kehrte nun um und erreichte am ten 
Juli wieder das Hüttenrorgebirge (Isbnyj Myss), an 
welchem noch Eis lag. Am 11ten Juli endlich reiste 
die ganze Expedition ab, nachdem sie 297 Tage in 
der Winterhütte zugebracht hatte. Bis zum 11ten 
Juli musste man sich durch das Eis durcharbeiten. 
An der Insel S/adolski beim Cap Menschikow traf 
man wieder Spuren von der Anwesenheit von Men- 
schen, eine Hütte nämlich und in derselben eine 
Menge menschlicher Knochen. Einer von Pachtus- 
sow's Begleitern wusste zu erzählen, dass im Jabr 
1822 ein Samojede, Namens Mawei, mit seinem 


(*) Sein Patronymicum war uobekannt. 


145 


Weibe und seinen Kindern nach Nowaja Semlja ge- 
zogen und nicht wieder gekehrt sey. Aus den wahr- 
scheinlich von Fhieren auseinander gezerrten Knochen 
liessen sich zwei Skeletie von Kindern und das Ske- 
let eines. Weibes zusammenseizen. Von dem Manne 
war keine Spur aufzufinden. Es ist daher wahr- 
scheinlich, dass dieser auf irgend einer Jagd-Expe- 
dition verunglückte, und dass nun Weib und Kinder 
in der Hütte vor Hunger umgekommen waren. — 
Am i9ten Juli gelangte man wieder an den Fluss 
Ssawina, den 20sten zum Vorgebirge Hessen, am 
24sten in Lüthe's Bucht, wo man eine Herde weisser 
Delphine (Delphinus Leucas) und Robben von derje- 
nigen Art sah, welche die Wallrossfänger Juca- 
msi(*) nennen, Achtzehn Tage wurde Pachtussow 
in Lülkes Bucht zurückgehalten. Den 12ten August 
segelte er weiter und. traf einige Eisberge, die auf 
14 Faden Tiefe gestrandet waren. Am 13ten lief 
man in Matotschhin-Schar ein. In dieser Mecrenge 
traf man eine Menge weisser Delphine (De/phinus 
Leucas) und Robben von zwei Species, nämlich See- 
Hasen (saïmi) (Phoca albigena Lepech.) und Nerpy, 
die Pallas für den gewôhalichen Seehund hält. Man 
segelte nun durch Matotschhin-Schar und erreichte 
schon am 19ten die westliche Mündung dieser Strasse. 
Am 25sten August ankerte man an der Insel Xo/gujew. 
Ein Sturm, der sich hier erhob, machte es räthlich, 
in, der Mündung der Peischora Schutz zu suchen. 
Man erreichte sie am 28sten. Der immer noch an- 
haltende Stuwrm liess aber das Schiff am 5ten Sep- 
tember in der Bolwanskaja Guba scheuern. Die Mann- 
schaft rettete sich in eine Hütte, aber auch diese 
wurde durch den Sturm überschwemmt und ausein- 
ander gerissen.. Man, musste zwei Skorbut-Kranke 
auf dem Rücken durch das Wasser. ein Paar Werste 
weit tragen. Das zu schr beschädigte Fahrzeug blieb 
in. Pustosersk zuvück und Pachtussow reiste zu 
Lande mit dem Reiseberichte nach St. Petersburg. 
Das wichtigste Ergebniss dieser. Reise ist die Auf- 
nabme der Ostküste der südlichen Hälfie von Nowaja 
Semlja, wie sie unsere Karte giebt und die Beobach- 
tung, dass diese Küste im Allgemeinen niedrig ist. 


€) Sie sind noch nicht systematisch bestimmt. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


146 


vom Eise. 

3. Die roth gezeichneten Küsten sind auf einer 
Expedition aufgenommen, welche die Kaiserliche Ma- 
rine im Jahr 1833 ausrüstete. 

Sie hate die Bestimmung, wo müglich die Auf- 
nabme der Ostküste von Nowaja Semba von Ma- 
tolschkin- Schar aus zu beendigen und sollte zu diesem 
Zwecke in der genannten Meerenge überwintern. Es 
wurden zwei Fahrzeuge dazu bestimmt, der kleine 
Schoner Æroto und das Transportschiff Æossakow, 
Beide hatte man gegen das Eis zu verwahren gesucht, 
Der Schoner war mit Eisenblech bekleidet und aus- 
serdem der ganze Verdersteven und der Kiel mit 
ciner dicken Eisenschiene versehen. Das Transport- 
schiff hatte an seinem Vordertheile eine Bekleidung 
von Planken erhalten. Die Leitung der Expedition 
erhielt wieder Pachtussow. Unter ihm führte der 
Steuermann Ziwolka das Transportschiff, 

Am 24sten Juli a. St. verliessen sie Archangelsk. 
Am 50sten mussten sie bei frischem Nordost bei den 
drei Inseln an der Küste Lapplands einlaufen. Am 
3ten August umgingen sie Kanin-Noss. Hier wurden 
während einer Windstille 48 Pud (über 7 Centner) 
Stockfisch egefangen. Am ten berührten sie Ao/gujew, 
am Sten trennte ein Nebel beide Fahrzeuge. Beide 
erreichten am 9ten Vowaja Semlja. Vachtussow 
lief in die Bai Schyrotschicha ein, wo ihn Windstille 
aufhielt, am 18ten kam er an die Vechwatowa, einen 
von den Wallrossfängern sebr besuchten Ort, von wo 
Ziwolka mit dem andern Schiffe kurz zuvor abge- 
segelt war. Am 27sten trafen beide Schiffe an der 
Mündung von Matotschkin-Schar zusammen, ohne bis 
dahin irgendwo Eis getroffen zu haben. Am 50sten 
fuhren sie in der Strasse nach Osten, mussten aber 
innerhalb. derselben am 31sten wegen eines heftigen 
Ostwindes vor Anker gehen und dort bis zum 9ten 
September liegen bleiben. Pachtussow. verlor in 
diesem Slurme einen Anker und Ziwolka ein Boot. 
Eine Menge heulender Wälfe sah man am Ufer ver- 
sammelt. Kaum war man am 9ten September dem 
WVallross-V'orgebirge (innerhalb  Matotschhin - Schar) 
vorbeigekommen, als man die ganze Strasse mit Eis- 
schollen bedeckt sah, die der Ostwind hergetrieben 


147 


hatte, Man musste den ganzen Tag kreuzen und 
befestigte am Abend die Fahrzeuge an gestrandete 
Eïisschollen, Als man am 13ten weïter vorzudringen 
suchte, bemerkte man, dass die Fluth von beïden 
Seiten in die Strasse drang und in der Mitte einen 
Stradel erregte, dem die Eisschollen folgten. Am 
13ten wurden die Anker der Schiffe gelichtet und 
man segelte durch die Eisschollen, indem man diese 
so durch die Matrosen zu wenden suchte, dass das 
Schiff zwischen ihnen durchdringen konnte. Am 14ten 
erreichte man die ôstliche Mündung; fand sie aber 
ganz von Eis verschlossen, in welches die Schifle 
bald so tief einliefen, dass sie kaum noch gewendet 
werden konnten. Man musste die Anker answerfen. 
Leute, welche man auf die Hôhen schickte, sahen 
das ganze Karische Meer mit Eis bedeckt, ohne irgend 
wo offenes Wasser erblicken zu kônnen, Ein Theil 
der Eïsschollen, die sich in der Mecrenge befunden 
hatten, kehrten aus derselben zurück und wurden in 
der Nacht während eines Frosies von — 12° R. 
durch neu entstandenes Eis zu einer Masse verbun- 
den. Um hier nicht während des Winters einge- 
schlossen zu bleiben, musste man das neugebildete 
Eis mit dem Beile aufhauen. Dann fuhr man wieder 
nach Westen und traf am Flüsschen Zschirakin Vor- 
kehrungen zum Winteraufenthalte, (Diese Stelle ist 
auf vonsrer Karle durch einen Kreis bezeichnet), 
Hier hatte Rosmysslow sein leckes Fahrzeug auf 
den Strand laufen lassen, als er MNowaja Semlja auf 
ejnem Wallrossfänger verliess. Aus diesem Wrack und 
drei alten Hütten baute man eine Winterhütte von 
25 Fuss Länge und 21 Fuss Breite, 8 Fuss Hôhe 
in der Mitte, und 5 Fuss an den Seiten. Dieses für 
Nowaja Semlja ungewôhnlich grosse Gebäude wurde 
in zwei Abtheïlnngen getheïlt, eine für die Mann- 
schafi und die andere für die Officiere. Neben der 
Hütte wurde noch eine kleine Badstube angelest. 
Da das Moos, das man zum Verstopfen der Lücken 
brauchte, schon ganz gefroren war, musste es vorher 
auf erhitzten eisernen Plaiten aufgethaut werden. Am 
Sten October wurde diese Winterhütte bezogen, 

Den Aufenthalt in der Hütte fand man in Bezug 
auf die Kälte ganz erträglich; lästiger war der Rauch, 
der sich sehr niedrig hielt, denn einen wahren Rauch- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE: 


148 


fang haben diese Gebäude nicht. Statt dessen dient 
eine blosse Oeffnung im Dache. Am lästigsten war 
die Feuchtigkeit, da das gebrauchte Holz zum Theil, 
und auch das Moos beim Bauen feucht war. Schnee- 
gestôber bedeckten diese Hütte zuweilen so, dass man 
in acht Tagen sie nicht verlassen konnte. Mehr als 
eimmal konnte man nur durch die Oeffnung im Da- 
che sich hinausarbeïiten und das erste Mal musste sie 
für diesen Zweck erweitert werden. Eïilf Eisbären 
wurden im Laufe des Winters an der Hütte erlegt; 
einer von ihnen auf dem Dache und ein anderer in 
der Hausflur. — Die Mannschaft wurde in unausge- 
setzter Thätigkeit erhalten, denn die Besorgung der 
nothwendigsten Bedürfnisse kostete grosse Anstrengung, 
da man das Treibholz aus Entfernungen von 10 bis 
11 Wersten zusammenschleppen, und das Wasser, 
nachdem bald ein benachbartes Flüsschen ausgefroren 
war, täglich aus einem 51 Werst entfernten See, bei 
einer Kälte, die ôfter mehrere Tage hindurch um 
— 30° R. sich erhielt, bringen musste. Die Mann- 
schaft, welche mit samojedischer Pelz-Kleidung ver- 
sehen war, lit von diesem Froste nicht, da eine 
Kälte von — 25° R. immer nur bei ganz stillem 
Wetter eintrat Man war vielmehr darauf bedacht, 
sie so viel als môglich im Freien zu beschäftigen. 
Es wurden mehrere Fallen für Eisfüchse in ansehn- 
lichen Entfernungen angelegt und Uebungen im Schies- 
sen nach dem Ziele angestellt. Erst im Müärz zeigten 
sich die ersten Spuren des Scharbockes, und nur ein 
Mann, der sich durch Trägheit ausgezeichnet hatte, 
starb an dieser Krankheït. — Im März ging man 
auch schon zur Aufnahme der westlichen Küste von 
Matotschkin-Schar ab.  Zugleich wurden von dem 
zurückgebliebenen Theile der Mannschaft zwei Schlit- 
ten aus Holz angefertigt und andere Vorkehrungen 
für eine Expedition nach Osten getroffen. 

Diese Expedition, welche im April unternommen 
wurde, hatte den Zweck, auf dem Eise nicht nur 
nochmals Matotschkin-Schar, sondern auch einen Theil 
der Ostküste aufzunchmen. Sie ist ähnlichen Expe- 
ditionen zu vergleichen, welche die Engländer auf 
ihren nürdlichen Entdeckungsreisen der letzien Zeit 
beim Uebergange des Winters in den Sommer, vor 
dem Abgange aus dem Winteraufenthalte gewôhnlich 


« 
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149 


unternahmen, nachdem der kühne Parry auf der 
Melville's Insel das Beispiel gegeben hatte und Sco- 
resby ähnliche Landreisen, welche die Bedienten 
der Hudsons-Compagnie jährlich mit kleinen Hand- 
schlitten unternehmen, als das sicherste Mittel, weit 
in den Norden vorzudringen, empfohlen hatte. Die 
Entdeckungsgeschichte Sibiriens ist reich an Eisfahr- 
ten und es kommen hier die ausgedehntesten vor, 
allein die Schlitten wurden meistens von Thieren 
gezogen. 

Diese Expédition war eine doppelte. Pachtussow 
mit 7 Mann hatte einen Scblitten und Ziwolka mit 
5 Mann einen zweiten. Beide gingen vereint bis zur 
Osimündung von Matotschkin -Schar.  Merkwürdig ist 
es, dass man hier eine von den Hütten, in welchen 
Rosmysslow vor 70 Jahren überwintert hatte, noch 
in gutem Zustande fand, und das Osterfest in dersel- 
ben feiern konnte. Die zweite war mehr verfallen, 
Von hier kehrte Pachtussow in der Absicht zurück, 
die genannte Meerenge geodätisch aufzunehmen, Zi- 
wolka aber zog an der Ostküste hinauf, den Mund- 
vorrath (Gerstenmehl, Schiffszwieback, Butter, Grütze, 
etwas Salzfleisch, Thee und Zucker) für einen Monat 
mit sich führend. Ausserdem wurde ein kleines Zelt 
mitgenommen, in welchem man während der Nacht 
schlief. Die ganze Mannschaft war samojedisch ge- 
kleidet, d. h, man trug ausser einer Mütze, ein sa- 
mojedisches Unterkleid (Malitza) und Strümpfe, beide 
aus Rennthierfellen mit den Haaren nach innen: über 
diesen Strümpfen noch eine Art Stiefel (Pima), über 
welche dann noch Halbstiefel (Zobry) gezogen wa- 
ren. Zur vollständigen samojedischen Kleidung gehürt 
noch ein Oberkleid mit Kaputze (Sowik), an welchem 
die Haarseite nach aussen gekehrt ist. Auf der gan- 
zen Reise aber fand Niemand aus der abgehärteten 
Mannschaft es nothwendig, dieses Oberkleid anzuzie- 
hen, auch in der Nacht nicht, obgleich man ôfters 
starke Schneegestüber zu bestehen hatte. Nur einmal 
waren die Stiefel (wahrscheinlich vorher durchnässt.) 
so,steif gefroren, dass man sie nicht auszichen konnte, 
obne sie am Feuer aufzuthauen. Man sah sich genÿü- 
thigt, da kein Treibholz in der Nähe zu finden war, 
die Stangen, welche zur Stütze des Zeltes dienten, zu 
verbrennen, und über diesem Feuer die Füsse zu 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


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halten, um deren Bekleidung biegsam zu machen, 
So gelangte man bis zum Cap Fotow, 150 Werst 
von der Ostmündung von Matoischkin-Schar, zwei 
mal so weit als Rosmysslow diese Küste geschen 


| hatte. Man fand sie überall niedrig, aber darin sehr 


verschieden von der Südhälfie der Oberküste, dass 
dieser nôrdliche Theil sehr reich an tiefen Buchten 
und weit hervorragenden Vorgebirgen war. Von meh- 
reren Buchten konnte man den Boden nicht erreichen 
und es blieb also unentschieden, ob sie Buchten oder 
Meerengen waren, zu diesen gehôrte die Bucht, wel- 
che Rosmysslow eine Zeit lang für die Einfahrt 
von Matoischkin - Schar gehalten hatte und die er 
nachher die Unbekannie Bay nannte. Je weiter man 
nach Norden kam, deslo mehr nahm die Zahl der 
Inseln zu. — Nur das Ausgehen des Proviantes n6- 
thigte zur Rückreise, da man nur auf einen Monat 
sich verschen hatte. Am 6ten Mai kam diese Expe- 
dition nach einer Abwesenheit von 34 Tagen zurück. 
In dieser ganzen Zeit blieb der Erdboden überall 
gefroren. Während der Rückkehr wurde, bei Nord- 
west-Wind, fast die ganze Küste frei vom Eise, auch 
weiter nach Süden sah man auf dem Meere kein Eis. 
Man bemerkte auf der Reise zahlreiche Spuren von 
Rennthicren, diese Thiere selbst aber nicht. Dagegen 
traf man Eisbären, Eisfüchse, Schnee-Eulen und ei- 
nen Strandvogel, der der Beschreibung nach zur Fa- 
milie der Tringen zu gehôüren scheint. 

Pachtussow hatte unterdessen ein Boot von 18 Fuss 
Länge zu bauen angefangen. Es wurde während des 
Mai-Monats vollendet und sollte dazu dienen, Vowaja 
Semlja von Westen nach Norden und Osten zu um- 
fahren. Um die Mitte des Mais kamen die ersten 
Lugvôgel an und gaben frische Nahrung. Bis zum 
30sten Juni hatte man 41 grosse Môwen, 2 kleine 
Môwen, 149 Alken (Ymemwxm); 93 l'arapkn (viel- 
leicht ein Pédiceps), 30 Eidergänse, 12 graue Gänse, 
4 Enten und 2 Strandläufer geschossen und ausser- 
dem 804 Eier, besonders. von Eidergänsen gesammelt. 
Vor der Abreise gab es Gras und Blumen genug. 
Die antiskorbutischen Kräuter wurden aufgesucht und 
als Sallat genossen. 

Am 30sten Juni segelte Pachtussow mit Zi- 
wolka nach Westen anf dem Transporischiffe mit 


151 


dem neu erbauten Boote ab, um Mwaja Semlja von 
Westen zu umschiffen. Der Schoner Krotow blieb 
mit dem Wundarzte und éinigen Kranken in dér 
Mecrenge zürück. — Am Sten Juli gelängte man zu 
der Æümiralitäts + Inse! (oder Halbinsel). Hier sah man 
das erste Eïs. Man segelte am 9ten um 6 Uhr in 
das Eis und om 9 Uhr schon war das Schiff zer- 
trümmert, Es ‘waren zwei grosse Eisfelder, die an 
eïnander stiéssén, und das Schiff zwischen sich fas- 
send, es fit éinem Stosse zerbrachen, dann aber so- 
gleïch aus einander fuhren. Man hatte also nur we- 
nige Augenblicke Zeit, um sich zu retten. Jedermann 
konnte nur nach den nächsten Gegenstinden greifen, 
mit denen man auf eine Eisscholle sich flüchtete. So 
wurde nichis geborgen als das Fagebuch, ein Theïl 
der Instrumente, ein Paar Flinten mit Pulver und 
Blei, ein Sack Mehl und étwas Butter — ausser den 
Bôten, die man gleiéhfalls auf die Eisscholle z0g. 
Mit diesen Bôten nun suchte man das Land zu er- 
reichen indem man sie theïls über die Eisfelder weg 
208, theïls mit ihnen von einem Eïisfélde zum andern 
ruderte. So gelangte man spät Abends an die Berch- 
Jasel, Zum Glück fand man hier ‘Freibholz, allein 
der geringe Vorrath von Proviant für 11 Menschen 
liess nur die Aussicht, entweder auf den Bôten, von 
denen zwei schr Klein waren, in Sec zu gehen, oder 
hier umzukommen. Dennoch beschäftigte man sich 
noch mit Aufnalime des benachbarten Küstenstriches. 

Nachdem man 13 age auf Erlôsung gewartet hatte, 
erschien ein Wallrossfinger Tschalusgin, der die 
ganze Mannschaft aufnahm. Am 22sten Juli ging 
man bei ihm an Bord. Unterwegs wurde die Su/- 
meniew's Baï aufgenommen und am 10ten August ge- 
langte man wieder zu dem Winter-Aufenthalte zurück. 

Hier Kranken sämmtlich 
genesen. 

Pachbtussow beschloss, die günstige Jahreszeit noch 
zu einer Fahrt an der Ostküste zu benutzen. Er 
segelle schon am f4ten August nach Osten ab und 
da er die Ostküste frei vom Eise fand, an dieser 
binauf, konnte jedoch weniz weiter vordringen, als 
die Expedition im Frühlinge gegangen war, da er 
jenseits der Pachtusson's- Inseln feststehéndes Eis fand, 
Er kam am 1sten Séptember wieder 5n die Meerenge 


waren unterdessen die 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


152 


zurück. Am Sten September segelte Pachtussow 
auf dem Schoner nach Archangelsk ab, wo er bald 
nach seiner Ankunft erkrankte ‘und in vier Wochen 
starb. Ziwolka hate mit einem Theile der Mann: 
schaft, da der Schoner zu eng war, am alle zu fas- 
sen, sich wieder an Bord des érlôsenden Wällross- 
fingers begeben und fahr mit ihm nach seinem Wohn- 
orte Simä (südlich von Æem am Weiïssen Mecre). 

4. Ich kehre wieder zu uünsrer Karte zurück und 
bemerke, dass die gelb gezeichneten Küstenstriche 
nach Karten aufgenommen sind, welche man bei 
einem Wallrossfinger Baschmakow aus Suma fand, 
und die er nach seinén eigenen Beobachtungen aut 
verschiedenen Fahrten aufgenommen hatte. Herr Zi- 
wolka beschreibt ihn als einen ében so untérneh- 
menden, als verständigen und zuverlässigen Mann, 
den er (vielleicht etwas zu patrictisch) einen russi- 
schen Scoresby nennén môchte. ‘Eine streng wis- 
senschafiliche Bildung ‘kann an diesen Küsten micht 
erlangt werden, allein es ist bei unsern nordischen 
Seefahrern eine viel grôssere Masse von Kenninissen 
einheimisch, als man gewôhnlich glaubt; and ich habe 
beï dem Verkehr, den ich bis jetzt mit emigen von 
ihnen gehabt habe, hierüber mich ôfters zu verwun- 
dern Gelegenheit gehabt. 

Was nan aber die Karten des wackern Basch- 
makow anlangt, so haben sie durch die auf der so 
eben erzählten Expedition ausgeführte Aufnahme der 
Ostküste eine ehrenvolle Bestätigung erhalten und 
führen dadurch zu interessanten Resultaten. Basch- 
makow war unter andern in die bisher sogenannte 
Kreuz- Bay sechr tief cingefahren, hatte eine Menge 
Inseln in derselben geschen, des Ende der Bay: aber 
nicht erreichen kônnen. Vielmehr sah er, ‘dass sie 
tief im Lande sich in drei Arme theilte. Da nun 
diesen Armen gegenüber auf der Ostküste mehrere 
nicht geschlossene Einfahrten gesehen waren und diese, 
der Richtung nach den von Baschmakov gezeichne- 
ten Armen entsprechen, so ist kaum zu bezweïfeln, 
dass hier eine in mehrere Arme getheilte Merrenge, 
sich findet. — Nach Baschmakow’s Karten ist fer- 
ner die Ædmiralitäts -Insel keine Ansel, sondern eme 
Halbinsel, Lütke hatte nur das Westufer derselben 
geschen und erfahr, dass zwischen hr und dem festen 


153 BULLETIN SC 
Lande micht das flacheste Boot durchfahren kônne, 
So ist es also :séhr wahrscheinlich, dass hier keine 
Trennung durch Wasser ist, wenigstens nicht zur 
Leit dér Ebbe, vielleicht auch nicht einmal zur Zeit 
der Fluth, 

5: Endlich :sieht man auf der Karte auch einzelne 
Theile der Küste durch Orange-Farbe ausgezeichnet. 
Für die Zeichnung dieser Gegenden sind die Nach- 
richten verschiedener Wallrossfänger benutzt. Das 
Südende von Æoslin-Schar ist nach Beschreibungen 
eines Wallrossfängers Gwosdarew gezeichnet. — 
Viel weïter nach Norden, zwischen der Ædmiraliäts- 
Halbinsel and der Berch-Insel ist derselbe Gwos. 
darew in ein enges Wasser tief eingefahren. Er 
nennt es einen Fluss, ohne untersucht zu haben, ob 
das Wasser süss oder salzig war. Herr Ziwolka 
vermathet auch hier eine Meerenge oder einén engen 
Fiord ,+ da die bekannten Flüsse Nowaja Semljas ei- 
nen solehen Character nicht haben. Sie sind fast 
nur Bergstrôme, die, bloss wenn der Schnee schmilzt, 
reich an Wasser sind. Auch Lütke hat nirgends 
einen fabrbaren Fluss gesehen. 

Das Nordostende ist nach ungefihrer Schätzung 
gezeichnet. Ein Wallrossfänger Issakow aus Xem 
hat mämlich im Jabr 1834 das Glück gehabt, das 
Nordostende von Wowaja Semlja zu umsegeln, ohne 
wmgend wo Eis zu sehen, Nur bemerkte er nach 
links zwei grosse Inseln. Auch auf der Ostküste an- 
gelangt, soll er kem Eis getroffen haben, aber bei 
dem forchtbaren Rufe, in welchem diese Küste steht, 
da sie in wenigen Stunden mit Eis bedeckt werden 
kann, wagle er nicht, weiter zu segeln, sondern z0g 
es vor, nach der Westküste zurück zu kehren. 

Es scheint nach den Aussagen, die Pachtussow 
von ïihm erhielt, nicht, dass er so weit nach Osten 
vorgedrungen ist, als Lütke's Karte die Nordostspitze 
von Nowaja Semlja oder das Begehrte Vorgebirge der 
Holläinder, schätzt. Herr Ziwolka vermuthet daher, 
dass entweder die Holländer auf einer, vom übrigen 
Nowaja Semlja riemlich weit nach Osten abliegenden 
Insel überwinterten, oder dass sie in der Bestim- 
mung der Länge ihres Winter-Aufenthaltes sehr be- 
deutend sich ivrten. : Dass dieser Ort von dem übri- 
gen Nowaja Semija getrennt sei, kann nicht als ganz 


IE NDIFIQUE. 154 


 wamôglich betrachtet werden , da in diesen Gegenden 
| dichte Nebel so häufig sind, dass man auch nahelie- 
| gendes Ufer nur zu oft aus dem Auge verliert. Auch 
würde ich, wenn die Holländer hier nur mit einem 
 gvüssern Schiffe gewesen wären, wie im Jahr 1594, 
und im Jahr 1596 auf der Hinreise, wenig Gewicht 
auf ihre Darstellung einer zusammenhängend fortlau- 
| fenden Küste legen. Alein als sie nach dem un- 
 glücklichen Winteraufenthaite  zurückkehrien, fuhren 
sie in offenen Booten so nahe an der Küsie als das, 
jan vielen Stellen dieselbe noch .beseizende Æis ix- 
gend erlaubte. Es ist daher schwer zu glauben, dass 
sie eine ansehnliche Strecke offenen Meeres nicht ,ge- 
|schen haben sollten :— und Assakow ist nach seiner 
| Darstellung nicht in «einem engen Kanale gewesen. 

Eine grôssere Wahrscheialichkeït, die Fabrt Issa- 
kow’s mit den Fahrten der Holänder zu vereinigen, 
lâge in der Annabhme eines sehr bedeutenden Fehlers 
in der Längenbesimmung des Winteraufenthaltes der 
letztern, den sie selbst zu 75° üstlich von Venedig 
berechneten. Die gewôhnlichen ältern Karten von 
Nowaja Semlja, dic durch wiederholtes Kopiren und 
willkübrliche Verämderungen entstellt seyn mügen, 
dehnen aber Nowaja Semija lange nicht so weit nach 
Osten aus, sondern seben diesem. Lande eine Form, 
die von der auf unserer :Karte nicht _allzusehr ab- 
weicht. Nach jenen Copien hatte auch Lütke auf 
seiner zweiten Reise das nôrdlichste Vorgchirge, das 
er erreichte, und das er später Cap Nassau mannte, 
(welchen Namen es auch noch auf unserer :Karte 
fübre), für das Begehrle Cap der Holländer, vnd 
dem gemäss die vorliegenden Inseln für die Oranien- 
dnsein gehalten. 

Als er aber nach der Rückkunfi von dieser, Reise 
Blaeu’s grooten Atlas (von 1662) kenneu lernte, und 
in ihm die genannten Punkte viel weiler nach Osten 
gezeichnet fand, glaubte er, dass dieser Zeichnung 
die Original-Karten der Holländer zum Grande ge- 
legen hätten. Hieraus schloss er weiter, dass die von 
ihm erreichte nôrdlichste Spitze das Cap Nassau sey, 
die xorliegenden Inseln aber von den: Holländern gar 
nicht gesehen wären. : Er yerlängerte nun, dem ge- 
nannien Atlas gemäss, Vowaja Semlja bis zu 78° üsi.L. 
von..Gr, und ;suchte vom Cap Nassau nach Süden 


155 


hin die von den Holländern benannten Punkte in den 
von ihm beobachteten wieder zu erkennen. 

Hiermit sind aber die Schwierigkeiten keinesweges 
gehoben, und ausserdem noch neue entstanden. Die 
Holländer selbst bestimmten die Länge ihres Winter- 
aufenthaltes auf 75° ôstlich von Venedig. Sie fanden 
nämlich, als sie das so viel besprochene zu frühe Er- 
scheinen der Sonne am 24sten Januar beobachteten, 
in Joseph Scala's Ephemeriden für die folgende 
Nacht eine Conjunction des Jupiters mit dem Monde 
auf 1 Ubr für Venedig angekündigt. Diese Conjunc- 
tion beobachteten sie selbst erst um 6 Uhr und fan- 
den daher eine Längendifferenz von 75°, die ihren 
Winteraufenthalt auf 105° ôst. L. von Ferro, d. h. 
noch 9° weiter als Lütke's Karte, und über die 
Mündung der Pisiana versetzen würde, was sehr we- 
nig Wahrscheinlichkeit hat. Die Vermuthung, dass 
sie in der Tageszeit sich bedeutend irrten, läge sehr 
nahe, da sie lange nur der Sanduhren sich bedient 
hatten, wenn nicht gerade am Tage vorher das Bild 
der Sonne gesehen worden wäre. Hatten sie nun die 
Sonne nicht gerade um Mittag gesehen, sondern gegen 
eine Stunde früher, so wird die Strahlenbrechung 
noch viel grüsser und wunderbarer. 

Aber das Verzeichniss der zurückgelesten Entfer- 
nungen, welches dem Reiseberichte angehängt ist, 
widerspricht zu bestimmt einer so weiten Ausdehnung 
Nowaja Semlja's, wenn man Lütke's Cap Nassau für 
das der Holländer hält. Wenn der Winteraufenthalt 
der Hollinder 75° üstlich von Venedig oder ungefähr 
875 ôstlich von Greenwich lag, so musste die Ost- 
spitze, um die sie herumsegelten, wenigstens 90° üs1l. 
Länge von Greenwich haben. Lütke's Cap Nassau 
hat weniger als 65° üstl. Länge. Das giebt für beide 
Punkte einen Längen-Unterschied von mehr als 27°. 
Ein Längengrad beträgt in dieser Breite von 76° 40 
noch 34 geogr. Meilen, mithin wäre die Distanz bei- 
der Punkte ungefähr 95 Meilen. Die Holländer rech- 
nen aber in der, ihrer Reisebeschreibung angehängten, 
Uebersicht der Distanzen, die ich freilich nur in 
Adelung's Ucbersetzung einsehen kann, vom Be- 
gchrien Porgebirge bis zum Cap Nassau nur 54 Mei- 
len in einer, allen Krämmungen des Ufers folgenden 
Küstenfahrt, Legt man diesen Maassstab zum Grunde, 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


156 


so muss Vowaja Semlja, stat bis 90° ostl. Länge 
von Greenwich ausgedehnt zu werden, noch viel kür- 
zer seyn, als in Blaeu's Atlas vom Jahr 1662. 
Und worin liegt der Beweis, dass hier die Original- 
Karten der Scefahrer benutzt sind? Ich finde in frü- 
hern Ausgaben desselben Atlas Nowaja Semlja in der 
Form gezeichnet, die man diesem Lande am gewôhn- 
lichsten auf Karten des 17ten Jahrhunderts gab, d. h. 
mit nicht ausgedehnter Nordküste. 

Die Vergleichung der holländischen Angaben unter 
sich machen es mir sehr wabrscheinlich, dass das 
Vorgebirge, welches Lütke Cap Nassau nennt, nicht 
das Cap Nassau der Holländer, sondern viel eher ihr 
Begchrtes Vorgebirge ist. : 

Fangen wir mit dem Lange Nees der Holländer an, 
einer flachen Spitze, welche weit in die See eingeht. 
Es wird ihm eine Breite von 73° 15’ gegeben. Lütke 


glaubt das Trockne Vorgebirge (Suchoi Noss der Rus- 
sen) hierin erkennen zu müssen, weil bis zum Brit- 
win- Noss kein ähnliches Vorgebirge an der Küste zu 
finden sey. Das Trockne F'orgebirge liegt unter 73° 
46’, die Holländer hätten also die Breite um mebr 
als 30 Minuten zu niedrig gefunden. Allein nach 
dem Verzeichnisse der Entfernungen ist das Costin- 
sarck der Holländer nur 15 Meilen von Lange Nes 
entfernt. In Costinsarck erkennt Lütke den ÆKostin- 
Schar der Russen, und gewiss mit Recht, denn auf 
der ersten Reise derselben Holländer kamen sie üfter 
mit Russen zusammen und hatten Russen an Bord. 
Von diesen mussten sie den Namen erfahren haben(*). 
Auch behandeln sie diese Stelle als eine ganz be- 
kannte, indem sie sagen, dass hier ein gewisser Bu- 
nel (oder Buynel) eingelaufen seï.  Kostin-Schar àst 
aber um 2£ Breitengrade südlicher als Suchoi Noss, 
so dass allein die Breiten-Distanz, abgeseben von der 
westlichern Lage von Suchoi Noss, 34 Meilen betragen 
würde. Es ist doch sehr unwahrscheinlich, dass die 
Holländer eine solche Distanz, obgleich sie bald 
S. W.g.S. bald S.S.O. fahren mussten, auf 15 Mei- 
len schätzen konnten! Nimmt man dagegen Britwin- 


EE — ——_———————————— — 


(*) Die Russen hatten nämlich schon seit langer Zeit Nowajæ 
Semlju befabren und auch den Holländern war das Land schon vor 
der Fabrt nicht ganz unbekannt, 


ab. 


157 


Noss, so hat man eine Breiten-Differenz von 13°, 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


158 


damaligen unvollständigen Kenntniss der Strahlen- 


und auch hierbei muss man noch die südliche Strô- | brechung beruhen wird. Merkwürdig bleibt immer 


mung an dieser Küste in Anschlag bringen, um die 
15 Meilen zu erklären. 

Ein anderer sehr markirter Punkt ist die Æ4mira- 
liüts-Insel derselben. Lütke erkennt sie an den 
umgebenden Untiefen in der Gasows- Jnsel der rus- 
sischen Jäger. Diese Deutung scheint augenscheinlich, 
bestätigt aber die Meinung, dass das Lange Nees 
nichts anderes ist, als Britwin-Noss, denn die Hol- 
lânder rechnen von der südwestlichen Spitze der Æd- 
miralitäts - Insel bis Lange Nees 42 Meilen. Der 
gerade Abstand der Æ/miralitäts-Insel von  Britwin- 
Moss ist ungefähr 56 Meilen, welche bei einer Kü- 
stenfahrt und der entgegenlaufenden Sirômung, die 
nürdlich von Mato/schhin- Schar gewôhnlich ist, als 
42 Meilen erscheinen müssen, und die Genauigkeit der 
holländischen Maass - Angaben bestäligen.  Dagegen 
steht Suchoï- Noss kaum 20 Meilen ab. Ich glaube 
daher, dass das S/aaienhoek der Hollinder Suchoï-Noss 
seyn muss. Sie setzen es 28 Meilen von der A4mi- 
ralitäts - Insel, und da sie hier gegen die Strômung 
fuhren und einen Seitenweg in die Lomsbay machten, 
so ist die Uebereinstimmung überraschend, Die Lomns- 
bay ist nämlich nicht Matoischhin Schar, sondern die 
sogenannte Âreuz- Bay, deren ‘Tiefe man bisher nicht 
kannte, von der wir aber wissen, dass Baschmakow 
ihr Ende nicht erreichen konnte. 

Von dem Cap Nassau bis zur Nordspitze der Æd- 
miralitäts- Insel vechnen die Holländer nur 24 Meilen. 
Lütke’s Cap Nassau steht aber in gerader Linie an 
38 Meilen davon ab.  Ueberdiess ist auch für diese 
Strecke, wenigstens für einen grossen Theil derselben 
die Strômung wahrscheinlich mehr hindernd als f6r- 
dernd gewesen. Es scheint mir daher unmôglich, in 
Lütke's Cap Nassau das der Holländer zu erkennen. 
Ich suche dieses Cap viel weiter nach Südwesten, 
ohne dessen Stelle beim Mangel eigener Ansicht be- 
stimmen zu wollen. Dann künnte vielleicht Lütke’s 
Cap Nassau wie er früher selbst glaubte, das Be- 
gehrte Vorgebirge der Holländer oder wenigstens ihr 
Eïscap seyn, das sie freilich auf 77° Breite angeben. 
Allein alle ïhre Breiten-Angaben sind, nach unsrer 
Deutung ihrer Namen, zu gross, was wohl auf der 


die Uebereinstimmung der Form von Lütke's Cap 
Nassau mit dem Begehrten Vorgebirge der Holländer. 
Bei beiden sind drei Inseln nach Westen. Doch 
rechnen die Holländer von ihrem Begehrten Vorgebirge 
bis zur Nordostspitze der Ægmiraliläts-Inse! nicht 
weniger als 78 Meilen, wodurch die Ansicht, ibr 
Begehrtes Vorgebirge seÿ Lütke's Cap Nassau wie- 
der zweifelhaft wird; so schwer es von der andern 
Seite verständlich wird, wie sie die Inseln, welche 
Lütke: Barenz-Inseln genannt hat, nicht nur in drei- 
mwaliger Fabrt auf dem Schiffe, sondern auch auf der 
Küstenfahrt übersehen konnten, Wenn Lütke’s Cap 
Nassau das Begehrte der Holländer ist, würde Nowaja 
Semlja nach den Berichten dieser Seefahrer ungetähr die 
Form gewinnen, welche es auf unsrer Karte nach 
den Erzählungen von Issakow hat. Wichtig ist 
es nun zu bemerken, dass auch Lütke:durch einen 
Wallrossfänger eine Karte erhielt, nach welcher Mo. 
waja Semlja viel kürzer erschien, als er später selbst 
glaubte (1).  Wo dann das Tros!- Cap oder andere 
auf der holländischen Expedition genaunte Punkte 
zù finden sind, mag untersucht werden, so wie es 
den Astronomen überlassen seyn muss zu entscheiden, 
durch welche Verhälinisse die Holländer veranlasst 
worden sind, ihre Länge so über alles Maass falsch 
anzugeben. 

Ich bin weit entfernt, diese Zweifel ohne eigene 
Kenntniss der Localität heben zu wollen, und kann 
um so weniger mir die Aufgabe stellen, alle Angaben 
der Holländer zu deuten, als ich schon bei einer 
andern Gelegenheit nachgewiesen habe, dass wenig- 
stens einige Berichte über diese Reisen schr früh ver- 
fälscht sind (2). Das ist jedenfalls von denen ge- 
wiss, die Gerrit van Veer geschrieben hat. Die 
Linschootenschen sind zuverlässiger. Leider weiss 
man aber nicht, von _wem der Bericht über die dritte 
Reise verfasst ist eh habe nur einige widerstrei- 
tende Angaben zusammen gestellt, um zu zeigen, wie 
weit wir davon entfernt sind, Nowaja Semija's Aus- 
dehnung zu kennen, und dass man schwerlich ohne 


(1) Xumxe Vems. Hymem. I. Il, emp. 68. 
(2) Mémoir. dt l'Asad, des Se. Vime Série T. HIT. Sec. /1.p. 162. 


159 


vollständige Untersuchung des” Nordost-Endes die wi- 
dersprechenden Nachrichten aller Art vereinigen wird. 

Aus der vorliegenden Karte und den Berichten 
über die letzte Expedition scheint aber hervorzugehen, 
dass man die Erreichung des Nordost-Endes von 
Nowaja Semlja wohl erzwingen kônnte, auch ohne 
auf die, nie vorher zu sehende, zufällige Gunst eines 
ungewôhnlich eisfreien Meeres zu rechnen. Man 
müsste sich auf eine Wanderung auf dem Eise vor- 
bereiten. 

Im Allgemeinen pflegt man grüssere Märsche auf 
dem Eise, auf denen man die nothwendigen Bedürf- 
nisse auf Handschlitten mit sich zieht, noch immer 
als allzugewagt und kaum ausführbar zu betrachten, 
und Personen, welche mittlere Breiten nie verlassen 
haben, sehen wohl die Kälte als den gefährlichsten 
Feind an. Allein die Kälte ist für abgehärtete Per- 
sonen nur eine Schwierigkeit und durchaus kein Hin- 
derniss, Dieses Resultat geht im Allgemeinen aus 
allen nordischen Reisen der Engländer aus der letzten 
Zeit hervor, da sie gewôhnlich bei der Annäherung 
des Frühlings einen Marsch auf dem Eise in der Um- 
gebung ïhres Winteraufenthaltes vornahmen, noch 
mehr aber aus den grôssern Fahrten von Wrangell, 
Parry und der Nowaja-Semlaer Expedition von Zi- 
wolka. Während dieses letztern Marsches, zuerst 
durch Matotschkin-Schar, dann 150 Werst an der 
Ostküste hinauf und den ganzen Weg wieder zurück, 
auf einer Strecke also von fast 500 Werst, den man in 
84 Tagen zurücklegte, hatte, wie wir hürten, nicht 
ein einziges Individuum das samojedische Oberkleid 
angezogen. Mit diesen Oberkleidern hatte man also 
unnôthig die Bagage vermehrt. —  Hiernach kônnte 
man künfüig wohl noch früher abgehen, wenn man 
auch die Oberkleidér benuizen will. 

Eine wiel grüssere Schwierigkeit ist das Ziehen der 
Bedürfnisse auf ungebahnten, unebenen, oft tief be- 
schneiten Wegen. Es verbraucht die besten Kräfte 
der Mannschaft und wird, wenn in weiten Strecken 
der Proviant nicht erneut werden kann, zu einem un- 
überwindlichen Hindernisse. 

So würde es auch, wenn ANowaja Semlja nur eini- 
germaassen die Länge hat, welche die Karte von Lütke 
vermuthen lässt, wohl nicht môglich seyn, genug Pro- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


160 


viant mitzunebmen, um die ganze Küste von Matoisck- 
kin-Schar aus zu umgehen. Allein da wir aus unsrer 
Karte sehn, dass die Nordhälfie von Vowaja Semia, 
so weit wir sie kennen, kaum 100 Werst breit äst 
und tiefe Einfahrten oder Meerengen hat, so kann man 
jetzt Pläne zu kürzeren Märschen entwerfen, und leicht 
erreichbare Vorräthe anlegen. Ein Project, dessen Ge- 
lingen man erwarten kann, wäre folgendes: Statt in Ma- 
totschkin-Schar, wie es gewôhalich geschieht, überwin- 
tert eine Expedition in der bisher so genannten Areue- 
Bay, und geht bei der Annäberung des nächsten Früh- 
lings durch den nôrdlichsten Arm dieses Kanals,an die 
Ostküste und dann an dieser fort. Sollte auch die Æreuz- 
Bay ein durchgehender Kanal seyn, so nähert sie sich 
doch so sehr der flachen Ostküste, dass sich erwar- 
ten lässt, man werde keine Hindernisse finden, den 
Proviant bis an das Eis der Ostküste zu ziehen. 
Dieselbe Expedition müsste aber im Sommer vor der 
Ueberwinterung Vorräthe von Lebensmitteln vergraben. 
Gwosdarew's Æinfahrl, sie mag nun ein Fluss oder 
eine tiefe Bay seyn, ist dazu ausserordentlich einla- 
dend und wabrscheinlich in jedem Sommer, wenn 
man einigermaassen die Zeit abwarten will, exreichbar. 
Natürlich würde man in diese Bay hoch  genug ein- 
fahren, um sich zu überzeugen, dass nicht Gebirgs- 
züge unüberwindliche Hindernisse dem Transporte, der 
Lebensmittel nach der Ostküste, wenn die Landexpe- 
dition daselbst ankommt, entgegen stellen. In der 
Regel kann man aber an der Westküste noch weiter 
gelangen. Gräbt man oun einen beträchtlichen Vor- 
rath von Lebensmitteln etwa in der Nähe von Lütke's 
Cap Nassau in den Schnee, oder zur grüssern Sicher- 
heit gegen Thiere, in den, chne allen Zweifel nie 
aufthauenden Boden, so läisst sich erwarten, dass eine 
Landexpedition, die von Osten herum kommt, dicsen 
Punkt zur rechien Zeit erreicht.  Sollte aber wirk- 
Lich Wowaja Semlja bedeutend länger seyn, als man 
jeizt zu erwarten berechtigt ist, so wüsste die Mann- 
schaft immer, wo sie beim:Ucbergange über das 
Land neue Provision finden kann, sobald sie.éine ge- 
wisse. Breite erreicht hat, und wäre vor dem Hunger- 
tode gesichert. 

Hat man | aber, erst :Gwosdarew's Einfahrt, im 
Sommer untersucht, von dem Tiefeingehen derselben 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


und vou! dér Wegsamkeit der Distans rvôh ihrem Bo. 
den bis zur Ostküste sich äiberzeugt} so scheint es 
noch räthlicher, die Wimterhütte ‘hier #u erbauen, 
Die bedeutende Abkürzong des Weges für den künf- 
tigen Marsch auf dem Elise ist ein viel grüsserer Ge- 
winn, als die walirschieinlich strengère Källe in dieser 
Breite ein Nachtheil seyn würde. 

Am meisten aber scheint mir folgender Plan für 
sich zu haben, der ebenfalls auf den Erfahrangen 
der letzten Zeit beruht. Diese haben nämlich gelehrt, 
wie wir gleiech Anfangs bemerkten, dass man dureh 
ein geduldiges Warten zuweilen das Méer auch da 
ganz eisfrei findet, wo es gewôhnlich mit Eis bedeckt 
ist, ein Verhäliniss, das offenbar von der Richtung 
und Stärke abhängt, welche die Winde einige Zeit 
gehiabt haben. Heftige Winde scheinen das Eïs auch 
bei bedeutenider Kälie mitten im Winter zu brechen. 
Unsere Ueberwinterer in Matoischhin - Schar sahen 
selbst im Winter zuweilen Nebel im Osten und sehlos- 
sen daraus, mit Recht, wie es scheint, dass das Æa- 
rische Méer, zum Theil wenigstens, offen seyn müsse. 
Wrangell kam be seiner Eisfahrt nicht nur an 
breite Eisspälten, sondern zuletzt an ein offenes Was- 
ser, dessen”Gränzen sich nicht übersehen liessen, und 
auch Parry: $ah auf seiner zweïten Fabrt das Meer 
ganz ‘unregelmässig ‘aufechen und seine letzte  Fahrt 
erveichte ‘bekanntlich  deswegen ïhr Ziel nicht, weil 
die-lEisfliche; auf ‘der er’ reiste! nach Süden zu 
schwimmen begann. Um wie viel mehr lisst sich 
aufrieine Bewegung des Eises im Herbste rechnen, und 
Pachtussow sah ja die Karische Pforle mehrmals 
im Herbste offen werden.  Findet man also beim 
Hinauffahren : an : der Westküste bei Lütke's Cp 
Nassau féstes Eis, wie es diesem Seefahrer in zweien 
Fahrten begégnete, so mag man nur, stat in der 
Nähe des Eises zu bleiben, was nicht nur das Schiff 
gefährdet, sondern, allen Erfihrungen nach, die Mann- 
schâft aussérordentlich angreift, wiédér nach Süden 
gehen, in Gwosdarews Einfahrt oder der Kreuz- Bay 
abwatten, bis der Wind cinige Zeit aus Büdiest geweht 
hat und’ dann von Neuem die Fahrt'nach der Ost- 
spitze unternchmen, die ja dén Hollindern zweïnial und 
auch 'mehreren Wallrossfänéern gelungentist. Schon 
auf der Hinfabrt ant der Westküste müssen Lebens- 


mittel ‘in der Æreuz: Boy und in Gwosdarews Ein: 
fahrt, den: frühern Norschlägen  gemässy sweit nach 
Osten eingegraben werden, damit wenn das’Schiff 
an der Nordspitre einfrieren sollte, man dennoch den 
unbekannten ‘Fheil der Ostküsté auf :dém Eise anf- 
nehmen kônnte. Sollte man auch in Folge des ln- 
gern  Wartens gezwungen werden, in Gæosdarenïs 
Einfahrt oder am Ersehnten Vorgebirge wu überwin- 
tern, so darf man sich hierüber nicht zu sebr beun- 
ruhigen. Nach! Allem, was man über die Gesetze 
der Wärmevertheilung weiss, ist es hier wahrschein- 
lich ‘nicht kälter als in der ÆKarischen Porte, wo 
Pachtussow den ersten Winter 'zubrachte. : Die 
nôrdlichere Éage wird vollkommen durch die Entfer- 
nung von grossen Ländermassen aufgehoben, wie denn 
Spitibergen weniger kalt ist als die Mitte von’ AVo- 
œaja Semlja und diese weniger als das Südende, ganz 
Nowaja Semilja aber wärmier ist als Turuchansk und 
andére von Russen bewohnte Gegenden Sibiriens.’ 
Die Aufnahime der Nordost-Spitré von /Voraja 
Sémija ‘würde eine Reïhe von Unternehmungen ‘der 
russischen Marine vollenden, die seit mehreren Jah- 
ren fortgehen. ” 
Von 1819 bis 1824 waren die Herren Lasarew 
und Lütke, der erstere in einer, der letztere in vier 
Expéditionen, bemüht, die West- und Südküste von 
Nowaja Semja, so wie einen Theil der Lapphndi- 
schen Küste zu ‘untersuchen. Von 1822 bis 1832 
war Hérr Reïnecke beschäftigt, die Aufnahme dér 
Laäpplindischen Küste zu beendigen und die Küsten 
des VWeissen Meers zu vérmessen. Die Küste des 
Eïsmeers, üs:lich von der Ausmündung des Weissen 
Meeres, ist durch zwei Männér untersucht worden, 
von Æanin- Noss bis zur Petschora durch Herrn 
Bereshnych und von da ‘éstlich ‘durch Herrn 
Iwanow, dem es gelungen ist, bis in den Obischen 
Meerbusen zur See vorzudringen, wie ähnliche Ex- 
peditionen, die vor einem vollen Jahrhundert (1734 
bis 1739) von Archangelsk bis’ hiefher ausgeführt 
wurden. : Die Reisen der Herrn Pachtussow ‘und 
Ziwolka haben zületzt den grüssten Theïl der ‘Ost- 
küste von Mowaja Semlja Kennen gelehrt. Ausserdem 
iétiseit lei Paar Jalven eine détaillirte Aufnahme dér 
Küsté von Finnland  begonnen, welche. bis zum Gi- 


163 


pfel des Bothnischen Meerbusens forigesétzt werden 
soll. Kommt nun noch die Nordost-Spitze von. No- 
waja Semija hinzu, so wâre eine umständliche Kennt- 
niss aller Nordküsten des russischen Reiches, aller 
Schwierigkeiten des Klimas zum Trotze, bis zum O/j 
erreicht. Diese Unternehmungen der Marine mit den 
vieljährigen Expeditionen, :welche der Herr :Finanz- 
minister dem Ural gewidmet hat, den ausgedehnten 
geographischen Arbeiten, welche der K. Generalstab in 
der Europäischén und Asiatischen Türkey währénd 
des Htürkischen Feldzugs ausgeführt hat, mit  Herrn 
Fedorew's fünfjährigen Ortsbestimmungen in West- 
Sibirien, mit der begonnenen Nivellirung des Kaspi- 
schen Meeres und, der ausgedehnten Triangulirung, 
die an der Westgränze des Reiches noch fortgeht, 
bilden ein grossarliges Ganze von geographischen Un- 
ternchmungen, würdig. des. Andenkens der :beiden 
Herrscher, unter denen sie ausgeführt wurden. 

Um zu beurtheilen, .ob die Kenntniss der Nord- 
ostspitze von Vowaja Semlja, die keinen merkantilischen 
Gewinn verspricht, die mit dieser Unternehmung ver- 
bundenen _ Opfer verdient, : wollen wir ounsein Blick 
weïter auf die Nachbarschaft ausdehnen,  Legen wir 
eine Circumpolarkarte vor uns und verfolgen wir-die 
nordischen Kiüsten, welche mit so ungeheurer Aus- 
dauer in dem Kampfe mit den Elementen aufgesucht 
sind; so finden wir ein eben so einfaches als über- 
raschendes Resultat. Die ganze Nordküste der alten 
Welt von der Obischen Halbinsel bis zur, Berings- 
Strasse ist von den Russen, so wie,die ganze  Nord- 
küste des: neuen Continentes vom Lanceaster-Sunde an, 
mit kleinen: noch ungekannten Lücken, ist von Britten 
entdeckt worden. Ja man kann noch mehr sagen: Von 
der Obischen Halbinsel bis jenseit des Ost-Caps 1m 
Lande der Tschuktschen hat noch nie eine: andere 
Flagge geweht, als die russische, und an der Küste 
von Nordamerika keine andere als die brittische. , Auf 
der Gränze, beider Regionen, in der Berings-Strasse 
und nôrdhich von ibr; haben beide Flaggen mit ein- 
ander gewechselt (unter Deschnew, Bering, Cook, 
Clarke, Kotzebue, Wassiljew, Beechey).  Nie 
bat die Berings-Strasse eine andere Flagge gesehen, 
Alle übrigen scefahrenden Nationen haben ihre nor- 
dischen Fahrien auf das Wasserbecken zwischen dem 


BULLETIN: SCIE NMIFIQUE: 


Karischen Mecre, Spitzbergen und- der Baffins- -Bay 
beschränkt.  Dasselbe. Wasserbecken haben die Nor- 
männér, fast in seiner ganzen Ausdehnung befahren, 
: Durch die Verfolgung der Ostküste, von Vowaja 
Semlja. hat. die russische Mariné das Gebiet ihrer 
Herrschaft ausgedehnt, denn die Westküste ist, ob- 
gleich von den Russen schon früher befahren, doch 
durch die Holländer für.die wissenschaftliche : Welt 
entdeckt. Es kommt jetzt darauf an, diese Erobe- 
rung bis dahin auszudehnen, wo die Unternehmungen 
der Holländer hr Ende fanden — so wie die Nord- 
küste der neuen Welt wartet, welche Flagge sich an 
dem noch micht gekannten Ufer zwischen den Ent- 
deckungenBeechey’s ünd Franklin’s zeigen wird, 

Was, diese Unternéhmungen in Gegenden, wo der 
Mensch} in ewigem Kampfe mit der Natur begriffen, 
wohl nie einer hohen gesellschafilichen Entwickelung 
theilhaftig wird, für eine Frucht tragen,müssen, «er- 
kennt man. wenn man dém Blicke für, die Zeit teiñen 
eben_so grossen und noch grüssern Maassstab giebt, 
als wir.ihm eben für, den Raum gegeben haben. Den 
Weg. nach, den. Schätzen Indiens hat das Polar- Eis 
versperrt,; laber , es hat den Weg in die Nachwelt 
geôffnet, denn die fernste Zukunft wird wissen, dass 
die russische Flagge die Nordgränze der alien Welt 
und : die.-brittische! die Nordgränze der. neuen dem 
Eise abgewonnen hat. Beide Vôlker werden dadureh 
den , überzeugendsten und zugleich, den bleibéndsten 
Beweis von lihrer Ausdauer hinterlassen.. In der That 
wird die lebendigste Phantasie schwer ein läinger 
dauerndes Denkmal für die Vülker  auffinden künnen, 
Denken wir. uns eineg anz ungeheure . Zukunft, wo 
die, Besonderheïten . des brittischen ; und, russischen 
Volkes schon ganz verwischt seyn werden -— eine 
Zukunft, in welcher das historische Material ,so uns 
übersehbar geworden, seyn ‘wird, .dass man's our 
mühsam ‘in ‘bändereichen Registern aufschlagen kann, 
und, nur die nächste Vergangenheit. den lebenden Vül. 
ker gelänfig seyn, wird, :immer werden diese einfachen 
Striche, mit denen,man die Nordgränzen ‘der Conti- 
nente auf die Karten zeichnet durch die ‘brittischen 
und : russischen! Namen an die Bebarrlichkeit, beider 
Vülker erinnern.  Offenbar werden durch den ,leb- 
haftern Välkerverkehr. die Namen in glücklichern Ge» 


- 


gp meme mn one à + 0 


pro Vel schneller verwischt," als in diesen Grän- 
zen des menschlichen Wohngebietes. — Um so be- 


deutsamer ist es, dass die genannten Vôlker nicht 
bloss um den Nordpol herum, dem die Rassen durch 
ibren alten Sitz genähert waren, mit einander um die 
Errichtung dieser bleibenden Denkmale des Muthes 
und der Ausdauer gerungen haben, sondern auch um 
den Südpol. Lange glaubte man, es sey nach dem 
Südpole hin kein ferneres Land erreichbar als die 
von Cook gesehenen Küsten, bis ein russisches Schiff, 
wenige Jahre nachdem zuerst die russische Flagge auf 
der: Südbhälfte der Erde gesechen war, ‘die Namen 
zweier russischer Fürsten an zwei Felsen. die diesem 
Pole noch näher liegen, heftete(*).  Neuerlich haben 
wieder die Engländer dieses Ziel südlicher Fahrten 
weiter geschoben. Es wird darauf ankommen , welches 
Volk zuerst einen Pol erreichen wird, um von dem 
andern nicht überboten werden zu kônnen. 

Die Geschichte der Schiffahrt hat von jeher ein 
sehr reiches Material zur Beurtheilung der geistigen 
Anlagen der Vôlker und ihres Kulturzustandes gege- 
ben, sie wird auch künfligen Geschlechtern von den 
jetzigen Zuständen berichten. Sie wird, wenn auch 
die Britten und Russen verweichlichen sollten, ihnen 
das Bild der Vorzeit vorhalten. Aber sie wird auch 
beide Vülker nach ihren Leistungen vergleichen. Sie 
wird nachweïsen, dass die Fahrien an der Nordküste 
Sibiriens viel früher unternommen wurden und viel 
grüssere Aufopferungen forderten, als die der Britien 
an der Nordküste Amcrikas. Sie wird als Zeugnisse 
für die: kôrperliche und geistige Ausdauer, die Ucber- 
winlérungen in den vom Menschengeséhlecht nicht be- 
wohintén Wiüsten des Eismeers, in Spitzbergen und Vo: 
waja Semlja anführen. Nur die Holländer haben in 
früberer Zeit Aehnliches versacht. Unfreiwillig muss- 
ten sie an der Nordspitze von Mowaja Semljà den 
Winter 1596 — 97 zubringen. Freiwillig haben 
siében’ Holländer den Versuch in Spéébergé 1633 
bis’34 mit Erfolg gemach.  Aber allé Personen, die 
ihmim folgendenden  wiederliolen,  fiélen ‘ihm als 
Opfer:"Denselben Versuch haben die Britten éinmal 
(1630 bis 34) mit glücklichem, und frülier einmial 
ns ue sus het > MINES 

1(#) Die: nsela) Perér und 2Alexandrr entdeckt vên Bellingshausen, 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


mit unglücklichém Erfolge tre Vom russischen 
Volke’ aber haben sehr lange Zeit hindurch kleine 
Gesellschafien ‘fast jährlich auf Spitzbergen ‘ünd No- 
waja Semlja ‘überwintért. Von den bekannien viér 
an der Osthälfte von Spi/zbergen ohne alle Hülfsmit: 
tel zurückgebliebenen Pelzjägern konnten drei sich 
sieben Jahre lang erhalten.  Aber Raéhmanin, der 
nach 26 Ueberwinterungen in MNowaja Semlja und 
zweien in Spizbergen, noch den Maüth bhatte, fünf 
Winter auf den Weg nach der Mündung des J'enisseï 
zu wenden, steht ohne alle Vergleichung bei irgend 
einem Volke da. 

An Beïispielen von Ausdauer und Anstrengungen, 
ot für geringe Zwecke, ist die Geschichte der russi- 
schen Schiffahrt also :wohl reicher als irgend eïne 
andere, und dennoch sind hier gewiss viel mehr kühne 
Fahrten ohne alle Erwähnung geblicben, als bei irgend 
einem andern Volke seit den Zeiten der Normänner. 
Wissen wir doch nur durch mündliche Nachrichten, 
welche Lütke crhielt und ‘aufzéichnete, ‘dass ein 
Kormschtschik Pawkow 25 Jahr vor Scoresby die 
Ostküste von Grônland erreichte ‘und dort Spuren 
von Menschen fand. 

Die Nachwelt wird also wahrscheinlich die Summe 
von Ausdauer und Aufopferungen in der Geschichte 
der russischen Schiffahrt grôsser finden, als bei irgend 
einem andern gleichzeitigen Volke. Aber sie wird 
ohne allen Zweifel auch einen andern Vergleichungspankt 
aufstellen und fragen, welches Volk durch seine Schif- 
fahrien am meisten zur Vermehrung des wissenschaft- 
lichen Besitzes der Menschheit beigetragen hat? Der 
Kreis, ‘in: welchem ich hier spreche, hat als erste 
wissenschaftliche Behôrde des Reiches ‘vor allen übri- 
gen die Verpflichtung dafür zu sorgen, dass, wenn 
die Nachwelt diese Untersuchung anstellt, der russi- 
sche Staat so viel Gewicht als môglich in die Nr 
schale zu werfen habe. 

Es muss der Akademie  daher schmerzlich seyn, 
zu ‘bemerken, dass sie mehrere ausgedehnte Expedi- 
tionen der letztern Zeit nicht dazu benutzen konnte, 
um /$0 viel Stoff für’ die naturwissenschaftliche Kennt- 
niss zän sammeln, als dié Armuth der Gegenden dar- 
bieten” mochte, ‘oder dass’ wenigsstens der Akademie 
diese Früchte nicht bekannt geworden sind. Der 


167 
Marine liegen diese Interessen weniger nahe als der 


Akademie, aber beïide würden in. ihren . Interessenw 
gewinnen, wenn sie sich so eng als môglich :verbän:, 


den. Sind wir auch nicht im Stande, zur Erreichung 
der unmuittelbaren mautischen Zwecke beizutragen, so 
dürfen wir wohl erinnern, dass die nautischen Expe- 
ditionen um, so mehr allgemeine Theilaahme und An- 
erkennung erregen, je mannigfacher die Zwecke sind, 
die dabei wverfolgt werden. Ein Beispiel, das sich 
fast gewalisam entgegendrängt, da wir, von nordischen 
Expeditionen ,sprechien, macht das Gesagte eindringli- 
cher als irgend Betrachtungen es kônnten, 

Im Jahr 1775 .schickte die brittische Marine, den 
Capitain Phipps nach dem Nordpole ab. Das Eis 
less, ibn nur wenig über, Spitzhergen ‘vordringen. 
Aber sein Muth und, seine Ausdauer .erwarben ,ihm 
die vollste Anerkennung seiner Zeïtgenossen und der 


Nachwelt. : Bis, zu den Reisen von Ross. und Parry. 


pflegte man diese Expedition kaum anders zu nennen 
als die berühmte Reise von Phipps:, Es giebt, 
der Geographen and Nautiker, gar nicht :zu gedenken, 
keinen_ gründlichen Physiker, .Zoologen,  Botaniker, 
der diese Reise nicht kennte.  Dagègen ist. bis 
auf ,.dén heutigen Tag nur Wénigen bekannt, dass 
fast. 10 Jahr frülier die vussische Marine zwei Jahre 
hünter éinander ganz ähnliche Expeditionen durch den 
Capitain Tsehitschagow unternommen hatte, die. mit 
nicht ,geringerér Béharrlichkeit ausgefühirt wurden und 
nur wenige : Minuten vom. Pole entfernter blieben. 
Weil-man aber mit etwas zu feurigen Hoffnungen in 
St: Petersburg geglaubt'hatte, die Schifle-würden zur 
Verherrlichung des Regierungsantrittés der. Kaïiserin 
Catharina :queer über. den Pol. wegsegeln, wurde 
gar.wichts über die, Reise bekannt gemacht.’ Sie blieb 
ein. wahres (Géheïmniss, bis Müller, 50 Jabre später, 
einen/Berichi übeï sie abstattete, fachdem. man Eingst 
durch Phipps wusste, dass zwischen ’Grünland und 
Spitabergen. kein Durchgang zu errwingen sey Aber 
auch seit jenvr Zeit. (1793) ist dieser, Bericht,so we- 
nig beachtet worden,! dass 2. B: Seoresby, dieser 
Kenner des Nordens nnd der! nordischen Fahrten, 
Tschitschagow's Reise in seiner .Uebersicht der 
nordischen Reisen (1817) nicht nennt, und,sie würde 
vielleichi noch jetzt in der Geschichte der Schiffahrt 


BULLE EN SCIE NTHRIQUE: 


ganz fehlen,; wenn Krusenstern. sie nicht in, seine 
Uebersichi der Polarreisen, aufgenommen hâte, welche 
der Beschreibung von Kotzebue’s Reise. vorgedruckt 
st. Der Grund der Nichibeachtung ist sehn leicht 
-zù finden,; Man hatte nur die-nautischen Zwecke im 
Ange :gehabt, und ‘für. diese ‘war, durch Phipps 
bereits. gesorgt, worden. Auf, dieser btitischen Ex- 
pedition hatle man. aber auch die Geologie, die 
Pflanzen - und Thierwelt Spitzhergens und seiner Um- 
gebung, so viel die Gélegenheit «erlaubte,. studirt: und 
physikalisehe: Beobachtungen, gemacht., Da der Rei- 
seberieht. von Phipps noch jetzt die, reichste Quelle 
für die naturhistorische Kenniniss Spuzbergens ist,.50 
nôthigen die Abbildungen ‘uñscheinbarer Pflanzen wind 
noch mehr unécheinbarer Thiére, eine Menge Mensthèn 
aus allen Ländern, das-Büuch zur Hand zu nehmen..— 
Die russische Admiraltät hat also ein, Unrecht. gégen 
sich selbst begangen, indem ,sie. aus ,Unmuth darülier, 
dass ihre , Expedition nicht ganz das ,gewünschte 
Resultat. halte, sie ganz verheimlichte/* Sie bat sich 
um die Anerkennung gebrachl; zu einer Zeit, «wo der 
Sireit um, das! Polar-Eis lebhaft gefüibrt wurde, die 
Prüfung, der Méinungen durch eine Reise zuerst un: 
ternommen zu haben; um die Anerkennung, dass die 
Vorbereitungen für das Gelingen dieser. Reise nicht 
weniger ümsichtig hier, als. später in London gétroffen 
wurden, ‘denn man haïte sogar ein Häus nd Pro- 
viant | für den Fall einer Ueberwinterung nach. Spitz- 
bergen! geschickr.. Hätte sie die unscheinbaven. Pflan- 
zen und Thiere Spitzhergens zeichnen lassen, so würde 
man noch, jetzt, da auch Phüpps hienn anmôglich 
vollständig :seyn kann, den um 30 Jabr zu spät.in 
die: Welt. getretenen Reisebericht zur Hand nehmen 
müssen. : Ja, hätte sie wenigsiens :bekannt werden 
lassen, dass die Temperatur an #weien mitgenomme- 
nen, Spiritus-Thermometern in. denselben Zeiten. und 
lOrien. verschiéden notirt war,- worüber man. in Su 
Petersburg. sich ‘anznfrieden bezengte,! 50 wäre, viel. 
leicht schon  damals eine gründliche -Untersuchung 
über den ungleichen Gang dieser Art von Thermo 
metern eingeleitet. Jetzt dient, dieser Umstand nur 
œur. Rechtfertignng der Sorgfalt des Personals der 
Expedition. 

Es ist nicht zu leugnen, dass mit Ausnahme eini- 


169 BULLETIN: SCIENTIFIQUE. 170 


US 
ger) Expeditionen, wie die von Krusenstern, Ko-|sind der Wek durch Pallas bekannt geworden und 


izebine, Lütke,.die.meisten russischen Expeditionen | selbst jene früher erwähute. Nordpol-Expédition wäre 
nicht, so allgemein bekannt wurden, als ähnliche. des | jeuzt gänzlich vergessen, wenn nicht Müller und 
Auslandes. Ein Hauptgrand liegt darin, dass die! Pallas sie bekannt gemacht hätten, 
Sprachen anderer seefahrenden Nationen allgemeiner ver- dent 2 1 
standen werden, Diesen Vortheil kann man ihnen nicht 
éntreissen , aber -sollie. man nicht um so-mehr ; wenn| Ich kann, Nowaja Semlja micht verlassen, ohne die 
man auf die Anerkennung der: Mitwelt /einiges, Ge- | Bemerkung hinzuzufügen, dass dieses Land ein Do: 
wiéht degt, darauf bedacht $eyn, Material dürwissen- | eument eigener Art für die Geschichte des russischen 
schafliche  Zwecke, die der Naütik. fremd . sind, zu | Volkes ist, ! Es trüge nicht seinen russischen Namen, 
sammeln, : ain : die Nôthigongen (zur. Kenntnissnahme | den holländische und englische Besacher wohl nach 
von Berichten, die nur in russischer Sprache erschei- | ihrer Aussprache  versiümmeln, aber nicht vertilgen 
nen,/:zù mehren ? feolf konnten, wenn,die Lehre wahr wäre, die man nicht 
DieAkademie würde also,! indem sielihre eigenen nur in Schriften, der Ansländer liest, sondern täglich 
Znecke, verfolgt, ‘bei. näberem  Anschliessen, an die | in unsern eigenen Schulenhôrt, dass die Russen erst 
Marine auch / die Anteressen, dieser letztern- fôrdern; | von Peter dem Grossen Schiffe bauen gelernt haben. 
indem,siè das - gesammelle . Material :béarbeïtete. | Die Verdiensie dieses Reformiators-um sein Volk sind 
Es. üst, xielleicht em 'stolzer, Zug im, Character, einiés | viel,zu gross, als .dass.man nüthig hätte, sie, auf Ko- 
Volkes zu-nennen, wenn ähm die-That mehr gli als | sten dieses letuern zu erhôhen. Es wäre in der That 
die Sehrifi. Alleia, die Schrift. isk das eirizige Mitiel, | eine Schnaeh für ein: zahlreiches Volk,:wenn es, an 
die That auf die Nachwelt zu bringeñ:. Sie, znyséhr ||einer. Seekiste angelangt,, den Weg über das Meer 
vernachlässigen , heisst verschwenderisch mit dem | nicht finden. kônnte. und Jahrhunderte auf einen Lehr-, 
Nationalruhme umgehen und dieser ist das geistige | meïster warlen, müssie. Ich: will gar nicht Rück- 
Erbtheil, welches die Vergangenheit eines Volkes sei-|isicht auf diejenigen nehmen, welche ganz ernsthaft 
ner Zukunfi hinterlässt, ein Exbtheil, das noch spät lglanben môgen, dass, die Russen -bis zum Schlusse 
honorirt wird, ! Ohne diese Ærbschaft  würdent die |Ides. 17ien Jahrhunderts” nur auf dem Trocknen sich 
Griechen unserer Tage, den, Halbmond nicht zurück- zù bewegen wussten. , Man braucht eben nicht Hi- 
gedrängt haben, storiker zu seyn, um zu wissen, dass im 17ten Jahr- 
Die Akademie kann,  indem sie sich der Marine | hunderie die Kosacken durch. ibre kühnen Raubzüge 
anschliesst, die Vergangenheit zu Zeugen aufrufen. |auf dem schwarzen Meere das türkische Stambul nicht 
Ohne: ihre Bemühungen wüsste man jetzt sehr wenig | weniger. ängstigten,: als das griechische Byzanz im 
von'den frühern Entdeckungsreisen an der Nordküste | Kindesalter des russiselien Staates durch dessen Schiffe 
Sibiriens und von den unternéhmenden Fahrten an lerschreckt wuxde; mm, die Schiffahrt auf dem Kaspi, 
der Aleutischen Inselkette. Ohne ïhre historischen |schen Meere unter Alexei Michailowitsch zu ken 
Forschungen wüssle man nicht, dass schon im 17ten]nen oder zu wissen, dass schon vor Peter Kussen 
Jahrhunderte ein Kosak die Trennung Asiens von die Nordost:Spitze von Asien umschifft hatten. Nur 
Amerika erfahren haite, da der, Bericht; Deschnew's!gegen die Ansichty als. ob, die Russen bis auf Peter 
längst in Jakuzk vergessen war. Ja, wären nicht/den.Grossen nur ;unbehülfliche Küstenfabrt getrie- 
Bering's Réïsen Europa durch akademische Arbeiten | ben, hätten,, mag Nowaja Semlja und. die Geschichte 
bekannt geworden (*}, so hätte man unweïgerlich Cook | der: frühern. Entdeckungsreisen in diesen Gegenden 
cine Entdeckung zugeschrieben, welche die Russen schon | Zengniss, ablegen: 
lange vorher gemacht hatten, Viele spâtere Reïsen| ;; Aus den Reisen: der Holländer von 1594 bis 1596, 
Le De Dirutis.en-1806-nchen, 05 Jen mec von denen man gewühnlich sagt, dass sie Mowaja 
der Reise. Semija entdeckt hätten,  lässt sich erweisen, dass sie 


171 


schon vor der Abreise aus Holland Kenntniss von 
diesem Lande hatien, eine Kenntniss, die nur durch 
Russen zu ihnen gekommen seyn konnte, wie denn auch 
die Holländer einen Mann an Bord hatten, den sie 
einen Slawen nennen. Sie trafen russische Schiffe an 
der Küste von Vowaja Semlja und hôrten von Fahr- 
ten nach dem OËj und Jénissei.  Aber schon die ersten 
Fahrten, welche die Westeuropäer in das Eismeer 
und das Weisse Meer unternahimen, fanden hier eine 
sehr lebhafte Schiffahrt. Burrough, der im Jahr 
1556 zur Aufsuchung des verunglückten Willoughby 
in Æo/a einlief und später bis an die Pe/schora fur, 
sahe im Kolaer Meerbusen 30 Lodjen, die alle für 
den Wallross- und Lachsfang bestimmt waren. Später 
sah er nochmals 28 solcher Lodjen zusammen. Jede 
derselben hatte wenigstens vier and zwanzig Mann 
an Bord. Sie waren also wohl von derselben Art, 
wie sie noch jetzt in jenen Gegenden gebraucht wer- 
den und wahrscheinlich von den Normännern einge- 
führt sind. Dass es aber echte Russen waren, welche 
auf diesen Fahrzeugen fuhren, kann man daraus ab- 
nehmen, dass den Engländern von der ersten Lodja, 
die sie sahen, sechs ,,Ringe von Brod die man Ca- 
latsches (d. h. Kaxaun) nannte“, angeboten wurden. 
Ein Russe erzählte den Engländern, dass im Norden 
eine grosse Insel sey, welche Vowa Sembla heisse, und 
den hôchsten Berg der Welt enthalte(*). Die Russen 
kannten also nicht nur Vowaja Semlja, sondern sie 
mussten schon wenigstens bis Malotschkin-Schar vor- 
gedrungen seyn, da hier erst die hohen Berge an- 
fangen. Dass sie nicht an der Küste fort, sondern 
durch die hohe See fubren, sieht man aus einer Stelle, 
wo Burrough gelegentlich erzählt, dass russische 
Lodjen, die mit ihm aus Æo/a gefahren waren, sich 
nach Norden verloren. Auch ist Nowaja Semlja kaum 
durch Küstenfahrt zu erreichen, da die Südküste 
sehr lange mit Eis besetzt ist. 
ehemals, wie jetzt, am häufigsten Kostin-Schar, das am 


frühesten frei vom Eise ist. — Chancellor, der erste’ 


Engländer, der bis ins Weisse Meer gelangte, be- 
trachtete freilich die Russen wie Wilde und versi- 
chert, sie pren sich vor ihm nieder geworfen, weil 


(*) Hakluyt: Princ. Navigalions (ed, 1589) p. 814, 815. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


Man besuchte ‘aber 


m | 


ihnén nie éin so grosses Schiff vorgekommen wäre (*}, 
allein sein Nachfolger Burrough machte drei Jahre 
später eine andere Erfabrang. Er fuhr mit vielen 
andern Lodjen zugleich aus der Kolaer Bucht — 
aber alle: diese segeltén, wie er selbst  berichtet, 
schneller:als er, und ein Russe, der sich freundlich 
an ihn : angeschlossen hatte, : musste üfier die ps 
reffen, um bei ihm zu bleiben. 

Da noch früher die Nowgoroder diese Meëre (her 
fahren, so ist hier die Schiffahrt, wie sich ‘erwarten 
lässt, seit der Zeit der Normännéer und Biarmier.mie 
unterbrochen worden. 

In Moskau freilich konnte Peter ei Schiffahrt 
vorfinden, aber auch keine hinterlassen. : Auf ‘der 
Ostsee waren auch keine russischen Schiffe, weil die 
Küste verloren gegangen war. Sein Verdienst-war, 
die wissenschaftliche Gestalt, welche die Nautik in 
Westeuropa allmählig erlangt hatte,' nach Russland 
zu verpflanzen, diesem Lande neue Seeküsten zu er- 
werben und eine Kriegsmarine zur Bewahrung der- 
selben zu schaffen. 


—_———— L=— 


VOYAGE SCIENTIFIQUE. 


{ : : 
2. ExPÉDITION SUR LES CÔTES DE LA LAPONIE ET: DE 
Novaïau ZEmcrai 


Les lecteurs de l'arlicle précédent apprendront sans 
doute avec plaisir que S. M. l'Emvereur, sur la présen- 
tation de l'Académie, appuyée par S. A. le Prince 
Menchikoff,'a daigné autoriser le: Ministère de la ma 
rine de. metre à la, disposition, de l'Académie un petit 
bâtiment de guerre ayec l'équipage nécessaire pour: faire 
une, expédition sur les côles de la, Laponie et de Novaïa 
Zemlia, île qui n'a jamais été visitée par aucun nalura- 
liste, — Celte expédition, qui a pour but pr'ncipal une 
reconnaissance aussi complète que possible de cette flore 
et faune hyperboréennes, parlira au mois de juin du 
port d'Arkhangel et sera commandée par un habile-6f! 
ficier, du’ corps des pilotes dé la marine, M. Ziwolkai} 
à qui la géographie, doit, déjà la levée d'une grande par 
tie de, la côte orientale de cette île, à commencer du, 
détroit nommé Matotchkin- Char et jusqu'au 75° degré de, 
latitude , ainsi que des deux côtes du dit détroit même. 


(*) Daselbst p. 286. 


173 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


174 


Li 


M. Ziwolka est déjà parti pour Arkhangel pour y 
choisir son équiqage, Il est chargé, en outre, de louer 
dans cette ville un vaisseau plus spacieux de l'espèce de 
ceux dont’ se servent lés promychleniks pour la chasse 
du morse. S'il y réussit, M. Baer, qui, le premier, a 
dirigé l’attention de l'Académie sur l'utilité d’une pareille 
expédition, a le désir de s'y associer, dans l'espoir de 
Pouvoir étudier sur les côtes de la Laponie l’évolution 
des échinodermes et autres animaux aquatiques, et de 
trouver peut-être l'occasion de faire l'autopsie d'une ba- 
leine, vu qu'il arrive quelquefois que ces animaux 
échouent sur la dite côte. Dans tous les cas, le but ori. 
ginaire même de l'expédition, consistant à recueillir tout 
ce qu'on rencontre en fait de productions naturelles et 
à faire quelques observations de physique, sera plus com- 
plètement atteint par la présence seule de M, Baer. Le 
dévis de l'expédition a été présenté à M: le Ministre de 
l'instruction publique et président de l'Académie, et Son 
Excellence a bien voulu permettre d'alloter ‘les sommes 
nécessaires sur nos fonds économiiques. La durée de l’ex- 


pédition est évaluée à 4 ou 6 mois. 1” Académie ne tar- 


dera pas à mettre sous les yeux du public les résultats 
que lui offrira cette intéressante entreprise. 


DD — 


MÉLANGES. 


OBSERVATIONS SUR LE DÉCROISSEMENT DES EAUX DE LA 
Bazrique, 


Celsius déjà avançait, : il y'a près d'un siècle, que 
lerniveau de la mer, qui baigne les côtes de la Suède 
et de la Finlande, baisse d'année en année, et que 
cette baisse, dans l'espace de cent ans, doit être très 
considérable, Une longue controverse , qui s'éleva à la 
suite de cette assertion, et à laquelle le clergé même prit 
une part aclive, servit du moins pour faire voir qu'une 
baisse générale des eaux de la mer n'était point vraisem- 
blable , en ce qu'elle n'était constatée par aucune obser- 
ation dans d'autres contrées. On, :comme on ne peut 
point nier le fait, savoir que des rochers sur les côtes 
de la Baltique s'élèvent successivement de l'eau, ce:fut 
Playfair qui, le premier, au commencement du siècle 
actuel , émit l'opinion hardie que c'est peut - être le con- 
tinent de Ja Scandinavie qui, pelit à petit, se soulève, 
le niveau de la mer restant : invariable ; opinion à la- 
quelle  adhéra aussi, le célèbre géologue de Berlin, M. 
Léopold de Buch,. après qu'il eut visité la péninsule 
scandinave. L'académie de Stockholm, en 1820, ft 


la 
mer. et les marques ‘qui, antérieurement, avaient été 
taillées dans le roc; cette distance avait effectivement 
augmenté.  L'académie ordonna donc d'ÿ faire établir 
de nouvelles marques qui, depuis, ét nommément en 
1854, ont été examinées par M, Lyell, géologue an- 
glais. qui, jusque là, avait refusé de prêter foi à l'hypothèse 
en question. C'est ce savant qui nous apprend, non seule- 
ment que les distances de ces marques au niveau de la mer 
ont de! nouveau sensiblement augmenté, mais cite encore 
d'autres. faits à l'appui du soulèvement successif de ce 
terrain dans .les temps historiques, et rapporte que les 
savants les plus distingués de la Suède sont d'accord sur 
l'existence de ce phénomène. Aussi les pêcheurs de ces 
côtes - parlent ils de la diminution de la profondeur’ des 
eaux, comme d'une chose connue depuis long-temps(®*}. 

Notre Académie, sur la proposition qui lui en fut 
faite par M. Baer ; a présenté une note à ce sujet à M. 
le ministre de la marine ,: Prince Menchikoff, son 
membre honoraire , et a é'é autorisée par Son Altesse 
d'y appeler l'attention de M. le capitaine-lieutenant Rei- 
ñecke chargé de continüer, l'été prochain, la levée des 


exarniner âvec soin la distance entre le niveau de 


| côtes de Ja Finlande. Cet officier distingué a bien voulu 


se charger d'examiner avec soin l'élévation actuelle des 
marques existantes au dessus du niveau de la mer, et de 
faire tailler dans Île roc de nouvelles marques à de hau- 
teurs données, pour servir à des mesures ultérieures. 


CHRONIQUE DU PERSONNEL. 


Nominations. Le 2 décembre de l'année passée, l'Aca- 
démie «a élu adjoint pour la partie de la littérature et 
des antiquités des peuples -de l'Asie, et spécialement 
pour les langues Géorgienne et Arménienne, M. Brosset, 
ancien membre du conseil de: la société asiatique de 
Paris, ét le 27 janvier de cette année, pour Îa partie 
de Ja statistique et de l'économie politique, M. le con- 
seiller de collège Küppen, inspecteur adjoint de la eul- 
ture. des vers à soie. /Ces deux: nominations ont été rati- 
fiées par S, M. l'Empereur le 26 mars et le 16 avril. 


OUVRAGES OFFERTS. 


Février Er Mans. 


11. Le journal manuscrit du pseudonyme connu Rei- 
neggs écrit pendant son voyage en Turquie en 1777 et 
1778. 8. 12. Atlas zur Reise um die Welt von Krusen- 


(*) On.sait qu'un phénomène analogue a été reconnu de nos 
jours sur les côtes du Chili, 


475 


15. Corps seriptorurs historiae byvantinet 
Nicetas Choniata. Bonnae 1856,,8. 14: Glycas. Bonnae. 
4835. 8. 15. Georgius Pachymeres. Bonnae 1835; H. 
46: Merobaudes etCorippus: Bonnae 4836. 8. 17. Joan- 
mes Cinnamus et Nicephorüs Briennius: Bonnae 1836. 8. 


Stern: fol. 


48. Sanncrka 06! naasauin napoxoya Îlerps Beaukif r# | 


TaBpHIeCRHME 0 BOCTOUHENE Geperass epnaro mops. 
Cou. A. Craasrogckaro, Ogecca 1836. 8: 19. Sanwcrn 
gaeHaro KOMHTETA l'AABHATO  MOPCRATO ura6a Ero Hw- 
merarorckaro Beansaecrsa. . XI 1854. U. XIL 1835. 


8. Arxacs 4: 20. Bossbanie KE me06pauçeansnrs. Co. | 
Pnaapra Baxerepa, nepes. Ipeocsanÿ Aapont, Enx-| 


exoms Apxanrezoropoacrii. Mocrsa 1835.18: 21. Kw 
mie npenoyo6maro x Goronocmaro orya nalnero Ceprii 


Pazouexckaro x poa Pocc. ayaorsoprja. Mocksa. 1836. | 
8: 22. Transactions .of the royal: Society of Edinburgh. | 


Vol, XIII. Edinburgh 4836. 4. 25. Proceedings of the 
royal Society of Edinburgh. 1856. N.9. 8. 24 Address 


of. Earl Stanhope, president of; the medico - botanical| 


Society for the anniversary meeting January 16: 4856. 
London 1856. 8. (deux exemplaires), 25. 
Chronometer, .welche Herr Kessels verfertgt , 
H. Hansen. Aliona 4836. 8. 26. Beschreibung und Ab- 
bildungen von .dem: in Rheinhessen aufgefundenen co- 
Jossalen Schädél des Dinotherii gigantei mit geognosti- 


schen Mittheilungen, von Dr: A. v.Klipstein und Dr. 


J. J. Käup: Darmstadt ,1836. 4. uw Atlas fol.:27:, Hron 
ka, Podiatranskä Zabawnice — vwedenjm Karla Kuz- 
mänyho I. swazek IL Bystrici 1836, 8.28, Annalen 
der K. K. Srerhwwatte in ien, herausgegében von J. 
3: Littrow und Carl Ludwig Littrow. Band XV, und 
XVI. Wien 1835: 1886: fol. (2 exemplaires.) 29. Gran 


musaico pompeiano — Témbe di Ruvo. — Alcuni vasi| 


Gttil del Museo:reale Borbonico.. Napoli 1856. 8. (par, 


M. G: Sanchez). 30. Händieiding tot het vinden der! 
wvare sterkte: van het Aéidum aceficum door middel van| 


de Digthéid ; opsesteld door À. van der Toorn, Gra. 
venhage 1824, 4: 54. 1Table de la force des boissons| 
distillées ; à larHaye:4827::8/ 32: Mémoires ide la société 


Genève 1836. 4 33. Observaciones hechas en el obser:! 


vatorio real de San Fernando en gl, ano-de 1855. Publi-| 


calas Don José Sanchez Cerquero. San Fernando 1835. 
fol. 54, Bemerkungen' über’ den Bau der Blumen der 
Balsaminen von. Carl B. Presl. Prag 1846. 8. 35, Pro 
dromus monographiae Lobeliacearum lauctore Car, B. 
Presl. Pragae 4836.,18.:56., Beschreibung zwveier neuen 
bôhmischen Arten der Galtung Asplenium. Von-Dr. 
K B. Presl. Prag 1856, 8: 37. Tentamen Pleridogra- 
phiae, seu genera Blicacearum; auctore Carolo Bor. 


BULLETIN ISCHE NTI FIIQUEL 


Presl.. Pragae 1856. & 58. Symbülée bi botanithe sir ici 
nes et-descriptiones 
e. | Bor. Pres. Pragae 1850-1853. Fasc. 4, 7, fol. 59. 0x, 
sets MMHMÇTEpeTRA HOCTHUIn, 3a, 11835, ro48, C, IE, 1856, 
4. 40. 9, Hope, CHAS BE MOD3iM MAIL O0 NOPTHIC: 
cKkoM» neHi$,; cOUMHeHIE À xeKkçcarApa Hasazenro. CH, 


Ueber die 
von -P.. 


mt névarum; auctore Carolo 


1836.,8. | 41, Cnucokr  MastcTHbiMUMS KYPTANAME BE 


Poccis.  C.IL 1839, 8., 42; Geomelrische [Analysis ent- 
haltend des Apollonius von.Perga Sectio, rationis spalii 
und determinata, Neu bearbeitet vom. Dr, Georg Pau 
cker. Leipzig 1837. 8.45. Transaetions, of the zoologi- 
cal society of London. Vol. Part. 4: London 1835, 4, 
44. Proceedings of the, zoological, society. of London. 
Part: III. 1835. 8. 145. Transactions of:1he Linnean, So- 
ciety .of London., Vol, XVII, Part. III. London 1856, 
4. 46. Bulletin, de la Société Impériale des naturalistes 


de Moscou. Année 1837, N.1. Moscou 1837. 8. 47, 


Letire de M. H. D. de Blainville, au sujet, de l'ornitho- 
rhynque, 8. 48. Mémoire sur, les ossemens fossiles!.altri- 
bués au prétendu géant Theutobochus, roi des, Cim- 
bres; par H. de Blainville. ,4. 49. Mémoire sur le Dodo, 
autrement, Dronte ; par H. de Blainville. 4. 50. Descrip- 


tion de quelques espèces de reptiles de la Californie, 


précédée de l'analyse d'un système général d'Erpétologie 


et d'Amphibiologie; par H: de Blainville. 4. 51. Anato- 
mie des coquilles polythalames siphonées récentes pour 
éclaircir la struéture ‘des’ espèces fossiles; par JL de 
Blainville. 4. 52. Description du Saurothera Californiana. 
4: 53. Discussion -ofithe magnetical observations: made 
by Capitain Back during, his late arctic expedition by 


S. Hunter Christie. os 1856. 4 54. ‘Transactions 


“of the Sôcietÿ fnsfitiited (at Londbir for the encourage 
mént ‘f ’hrt$! 


manufacturés and : commerce. Vol, LA, 
Lündon #857. @ 55. Lettre de Charles Coquerel sur 
l'appärition ‘des ‘étoiles ’filantes , lübservées à Paris lé 13 
Novembre 1896. 8. 36. Bulletin de H société Imip: des 
nälurälistes dé * Moscou. Année 4837: N, TI. Moscou 
183 P 81 57: Verzkidhhiss der von Bradley, Piazzi, La- 
laide? und Bessél’ beobaéHieten Siérne ; bérechnet ‘und 


delphyciqueletid'histonë naravelke: dd Géfèvé. 1. wi, | 2°Ê 4800 reduéirt von Dr. J.°J. Morstadt. AKademische 


l'Stérnikarten Zone Il. Ur -Blitt 3. und Zone IV. Uhr- 


Blatt 5: Bérlin 4855. AL. Fa. 58: Geognostische Beob- 
äéhhingén * auf” cinér'Réise von Dorpat bis” Abo ; von 

Dr Ernst Mofmänn. Dérpat 1837. 8. 59. Ueber die in 
dér Natur vorkorimendén Vérbindungen des Arseniks 


mit Métallen; on Efttst Hüfmänn. ‘660. Kurze Ue- 


bersicht der gébgnostischen Verhältnisse ‘des imittlern 
Uralgébirges. * Geognôstiséh" mineralügi-che ABhañüluiy 
von Erûst Hofrann. es gp n 4. 

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Emis le 1 mai 1837. 
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Tome Il. 7 12. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIÉ 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PÉTERSBOURG. 


PAR 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souseription d'un volame est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S£.-Pétersbourg, au Comité administratif de 1 Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l'A- 
Æadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contieudra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie 
| divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 

état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 40. Mélanges. 


LR 
SOMMAIRE. NOTES. 14. Aeclification de quelques passages de l'ouvrage de M, Lelewel . intitulé: Numismatique du moyen ge. 
FRAEnN, — OUVRAGES OFFERTS. Avr. 


DRE EE 


4 


NOTES. 


44. EInIGE BERICHTIGUNGEN zu HN. LELEWEL'S 
NUMISMATIQUE DU MOYEN ÂGE; von Cu. M. 
FRAEEHN (lu le 5 mai 1831). 


In dem genannten, sehr werthvollen numismati- 
schen Werke : sind gelegentlich auch mehrere Mün- 
zen mit Arabischen Inschriften beigebracht , ohne je- 
doch immer eine befriedigende Erklärung erhalten zu 
haben. Niemand wird-daraus dem gelehrten Verfasser 
einen Vorwurf machen wollen, in sofern die Orien- 
talische Partie ausser den Kreisen liegt, in welchen 
er sich als ein so geübter Kenner bewcist. Da aber 
anter jenen Münzen eine und die andere sich findet, 
die vorher noch nicht edirt war, oder deren Erkli- 
æung in einer oder der anderen Bezichung noch et- 
Was problematisch bleibt : so dürfte es nicht als über- 
flüssig erscheinen, auf solche wenigstens die Freunde 
der Orientalischen Numismatik aufmerksam zu machen 
und zugleich, was ich für mein Theil zur richtigern 
Erklirung beïzutragen im Stande bin, hier nieder- 
zulegen. | 


4 Paris 1836. à voll, in:8! avec un atlas in-4. 


Tome II. p. 12 zeigt uns eine Arabische Gold. 
münze des Kônigs von Castilien Alfons VIII. 
(nach and. III.) , dem Sohne Sancho IL, zu Toledo 
i. J. 1224 der Spanischen Zeitrechnung (oder 1186 
der unsrigen) geprägt. Dieser Alfons (e/ Rey Æonso 
el Noble y el Bueno) ist, so viel mir bekannt, unter 
den Christlichen Fürsten Spaniens der einzige gewe- 
sen, der, da ein grosser Theil seiner Unterthanen 
aus ÂArabern und Mozarabern (Mustarab oder arabi- 
zirten Christen) bestand, Geld mit Arabischen In- 
schriften hat schlagen lassen, wie um jene Zeit auch 
in Sicilien die Normannen-Künige und die beiden 
Hohenstaufen es gehalten haben. Marina bemerkt 
zwar, dass schon Alfons VI, der Eroberer Toledo's, 
bilingues, mit Lateinischer und Arabischer Aufscbrift, 
geprägt haben solle ; ? indessen kennen wir solche 
noch nicht. Von Alfons VIII. hingegen waren bereits 
neuñn Arabische zu unserer Kunde gebracht. Acht 
davon sind in Gold , eine ist in Silber. Sie sind alle 
in Toledo geschlagen und aus den Jabren der Spani- 
schen Aera 1123—25 , 1229—530, 1237 und 1250, 
(d. i. Christl. Zeitr. 1185—87, 1191—2, 1199 u. 


2 Memorias de la r. Acad. de la Hist. Tom. IV. (Madrid 1805) p.40. 


1212.) * Sie finden sich aus den ehemaligen Orien- 
talischen Münzsammlungen Borgia's und Nanï's, und 
aus ‘der, der Madrider Akademie der Geschichte, ab; 
gebildet und beschrieben bei Lastanosa , Adler, O. G. 
Tychsen , S. Assemani, Zanetti, (Conde! und'Märina. 
Hier zu Lande erfreut sich keine Sammlung einer 
solchen Münze, worüber man sich nicht wundern darf, * 
Von allen jenen Münzen aber unierscheidet sich die 
obige, ‘die sich im Besitz des Hn. Bohl zu Coblenz 
befindet, dadurch, dass sie auf der Seite, mit dem 

statt der auf jenen zu unierst vorkommenden drei 
Buchstaben XIF oder XLE oder AIF oder AIF 
(d. ï. Alfonso), © noch eine dritte Arabische Zeile 
führt. Auch sind die Inschriften auf dieser Münze 
von Klaproth und den andern, bei Hn. Lelewel ge- 
nannien Gelehrten, nicht. überall ganz. richlig .gelesen ; 
Was man gewiss sehr verzeihlich finden wird ;: in 
sofern die Lesung der ungemein entarteten Arabi- 
schen Schrift, wie sie auf diesen Castillanischen 
Münzen erscheint, in Wahrheit mit nicht geringen 


8, Nach Adler (Mus., Cuf. Borgian. P. I. p. 89) wäre Toledo 
vom J. Chr. 1195 bis 1212 (also vom J. der Nicderlage der Spa-! 
nier bei Alarcos bis ‘zu dem der Niederlage’ der Aräber bei Alacab) in 
den Händen der Almohades gewesen. Die beglauble:Geschichte belehrt | 


uas jedoch {eines bessern!, und es “hat auch mit den Münzen aus! 


den beiden oben ,zuletzi genannten Jahren seine volkominene Rich- 
igkeit. | 

4 Hier die Litleratur dieser M'inzen. Lastanosa, Museo de las 
medallas desconocidas Españolas. (Huesca 1645) p.114 No 170 
(169). Adler, Museum Cuficum Borgianum P. I. Tab, VII. -No. 
87— 90. p. 87—91. P.II. :p. 169. Eichhorn im Reperlor: für bibl. 
u. worgenl, Lit. Bd. XVIII. S.48 #. O. G. Tychsen, Von Christ- 
Jichen Arabischen Miinzen, in den Gelehrten Beïträgen zu den Meck- 
lenburg-Schwerinschen Nachrichten v. J, 1786. St. 37 u 88; der- 
selbe jn der Vorrede zu $S. Assemanïs  Globus, coelesiis. Cufco- 
Arab. p.912; derselbe Introductio in rem numar. Muhamme- 
dan. p. 147 £. Tab, V, No. 50, Zanetti, Nova Raccolta delle 
zecche d'Italia T. HI. p. 569. S. Assemani, Museo Cufico Na- 
miano T. I. p.-XEHI. Tab. IV. No. 50. Casiri und Conde bei 
Marina, sobra el origin y progresos de las lenguas p. 40—43 in den 
Memorias de Ja r. Academia de la Historia, T.1V. (Madrid 1806); 
Conde, Memoria sobre la moneda arabiga, im T.: V. der ebenge- 
mannten Memorias p. 500. 


5 Ich bedaure es jedoch, weil mir dadureh die Aulopsie genom- 


menist, die ich hinsichtlich eines Wortes (u*22) wobl wünschen, 
môgle. 

@ Diess sind also Spanische Piingues , dergleichen H, Lelewel 
(IL: p. 113) vermisste. 


Schwierigkeiten verknüpft ist, so dass selbst, wer 
mit Kufischer Schrift wohl bekannt ist, hier grosse 
Steine des Anstosses trifft. Indess hatie doch nament- 
lich der, um die Ofientalische Numismätik so ver- 
diente O:G; Tychsen (zu dessen Füssen der Schrei- 
ber dieser Zeilen einst in seiner Jugend als ein from- 
mer Jünger sass,) bereits l'ingst fast alle diese Schwie- 
rigkeiten gehoben; was jenen Erklärern nur entgan- 
gen zu seyn scheint. Auf Seite I, der Münze ist-statt 
ol,bil oder Hulsall zu lesen jul,ül, und stat 
asie Cp Qi) — asiè Cp Q>all, wie diese Namen 
im Arabischen geschrieben werden und wie auch die 
auf dieser Seite ziemlich sorgfäluig punctirien Mün- 
zen No. 89 bei Adler und No. 50 bei Tychsen ha- 
ben.” Zeile 4 und 5 hat Klaproth gelesen: Jai 
aSss dl par la grace de Dieu el par son orêre, 
anstatt: o pas s d) 4] (Alfons) dem Goit Kraft und 
Sieg verléihen wolle ? wie die Münzen No. 89 ü. 90 
bei Adler und No. 50 bei Tychsen deutlicher zu 
lesen geben. Zu unterst findet sich auf der Coblenzer 


|Münze ein Charakter , ‘ oliné?Zweifel der Buchstabe 


7m, der auch auf mehrern Marabuien von Almeria 
erscheint. Zur Randschrift dieser Seïte will ich nur 
erinnern, dass eben so wenig ein [3 vor 44 steht, 
als ein Artikel vor ss). Wie kônnte auch der Ar- 
tikel hier Statt finden ? Auch ist die Jabresangabe 
auf. der Münze, wenigstens so wie sie uns im Holz- 
schnitte vorliest, keineswegs so vollständig ausgedrückt, 
als die Klaprothische Transseription vermuthen  las- 
sen mügie, welche also lautet: Cytsles cyauabe s e 2Y 
ae GSM s, Der Holzschnitt :giebt : pbs s ce 
aol Gil jules Das Millesmum, das, wie S. 9 
gesagt wird, fehlen soll, steht sehr deutlich da ; 
und stat el], wie hier und auch von Adler und 
Assemani gelesen worden, muss es heissen. 
Der Arabische Sprachgebrauch erheischt das. Es steht 
für das vollständige ,:.4)] €. SU], welches auch auf ei- 


nigen dieser Alfonsischen, Münzen. vorkommt, 


7 Stat Dill Alfonsck findet man bei Arabischen Schrifistel- 
Jern auch | , welches dem Æ/defons oder 1ldefons , , wie 
die ältern Spanier den Namen schreïben , enlspricht, s. Lorsbach im 
Michael. N, Or, Bibl, Thl. IX. S. 45. 


me re me 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


eme es de + = 


182 


Was die Aufschrifien der andern Seite betrifft, so |gewiesenen Münzen nicht befindliche Wort ist beï 


ist die im Felde befindliche, wie sie die andern bis- 
her bekannt gewordenen Münzen in zwei Zeilen ga- 
ben, von den’verschiedenen Erklärern sehr verschie- 
den und zum Theil sehr wunderbar gedeutet worden. 
Adler und Assemani, so wie auch Klaproth, ent- 
zifferten von dieser Inschrift nur das eine Wort 
sul) christiana. Casiri las sie: Lal2 sul) Y! 4 Y 
non est Deus nisi Christus salrator noster. Conde las 
die nämliche Inschrift: 2 cf) xs kLeY e/ prin- 
cipe- por la gracia de. Cristo. — Bei Lelewel endlich 
ist sie gegeben : rhedl — — dl &suall œoll —f 
(le signe) de la religion chrétienne , de dieu — — le 
très-grand. Und doch hatte O.G. Tychsen schon längst 
eine-weit natürlichere Leseart geliefert: nämlich : plel 
ess &b éssuull 4aJ) der Jmam (oder das geistliche 
Oberhaupt) der Christlichen Kirche, der Rümische 
Paëst.* Und allerdings ist, was. bei Lel. für gl 
genommen ; äxAJ} zu lesen. Man kann daran nicht 
zweifeln, wenn man die Münzen No. 89 u. 90 bei 
Adler, No 50 bei Tychsen und pag. 42 bei Marina 
ansieht. Was bald darauf für dyf, das hier, gar 
nicht passen kann, genommen worden, ist gewiss 
&L Baba, Papa. Deutlicher ist diess Wort auf an- 
dern: Münzen Alfons' zu erkennen; doch haben ei- 
nige derselben LLL Papa noster, wie Adler No. 81, 
oder LL in eben dem Sinne, Adi. No. 88 u. 89. 
Das Wort, das auf Hn. Bohls Münze zu Anfang 
der dritten Zeile steht und: von dem Erklärer nicht 
gelesen, worden , ist allerdings sehr: undeutlich.. Doch 
zweifle ich kaum, dass «es ein anderes sey, als das 
bei Adler No. 90 und bei Tychsen No. 50 zu Ende 
der zweiten Zeile erscheinende und von letzterem für 
w*35 genommene , also +» 3 ali Papa Romanus. 
Zwar sollte man vor beiden Wôürtern den Artikel er- 
warten — es ,)) LL , aber Ort und Zeit mügten 
hier vielleicht eine solche. Anomalié der Sprache ent- 
schuldigen. Das letzte, auf allen übrigén oben nach- 


81Tyÿchsen, Von den Chrisil. Arabischen Münzen a. a. O. — 
Unverdienter Weise ist mir diese Erklärung von dem Baron de 
Sacy (im Journ. d. Savans 1818 p. 57) zugeschrichen worden. 

9 Tychsen glauble auf einer Münze dieser Art den Namen des 
Rômischen Pabstes Zucius gu lesen; also vrohl En anslatt (es) 


Aber es wird vermuiblich diess nämliche uys99 selbsi gewesen seÿn. 


Hn. Lelewel ganz richti cY] gelesén: Demnach 
£ 5 8 


ergäbe sich denn die folgende Inschrift : 


+ + 
ans plel Anlisles ecclesiae 


ab ssl) Christianae Papa 


Le Y] C9 Romanus mazximus. 
In der Uméschrift ist sua (wie S. 9 richtig be- 


merkt) zu lesen, und etwas weiterhin jus Stall jen » 


Das auf letzteres folgende Wort erscheint freilich 
auch auf einigen andern Münzen unvollständig o% 


anstatt G,% wie z. B. bei Casiri deutlich steht. 
Auf mehreren liesse es sich auch Ç,K] lesen, und das 


wäre freilich wohl besser. Arabisch, 


Diess zur Berichtigung der Inschriften dieser Münze. 
Ehe ich jedoch zu den andern übergehe, kann ich 
nicht umhin, noch ein Paar Worte über den eïgent- 
lichen Sinn der Arabischen Benennung der Spani- 
schen Aera; welche wir auf der obigen Castillani- 
schen Münze antrafen, beizufügen , da selbiger, so 
viel ich sehe, bisher noch nicht gehôrig in's Klare 
gesetzt worden, auch selbst von Spanischen Orien- 
talisten nicht, welche die Sache doch zunächst an- 
gehen muss. ,221/ ë JG farich et - fr ist der Arabi- 
sche Name dieser Zeïtrechnung, die békanntlich 38 
Jahre vor Ch. G. beginnt, in der Pyrenäischen Halb- 
insel und in eïnigen Gegenden Frankreichs und Nord- 
afrika's im Gebrauch war und in Spanien bis 1385, 
in Portugal bis 1420 bestand. ‘* Lange hat man das 


Wort sal Safar (also Mur phthongisirt: era al. 
zafar, aera Saphariensiss Und diesen Namen Sa/er 
hat man von dem Hebräischen 50 Se/arad, wie 
die Juden Spanien nennen , herleiten wollen. * Mit 
Recht hat man in neuerer Zeit an einer solchen Ab- 


10 s. Ideler, Handbuch der mathematischen und technischen Chro- 
nologie, Bd. II. S. 426. Ich muss jedoch bemerken, dass diese Aera im 
Arabischen Handschrifien noch später im Gebrauch geblieben, z. B. 
in einem Escurial« Codex v. J, Ch. 1461 bei Casiri, Biblioth. Arab. 
Hisp. Escur, T. I. p. 296. 4. 


11 5. Casiri L. c. p. 296 und Adler Mus. Cuf. Borg. I. p.91. 


Herr Zunz, der in seiner Zeitschrift für die Wissenschaft des Ju- 
denthums Bd. I. Heft I. S. 159 auch aus einem Jüdischen Acten- 
* 


185 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


184 


leitung Ansioss genommen und gesucht eine bessere 
aufzustellen. Es ist der verdienstvolle Ideler, der die 
Vermuthung äussert, das fragliche Wort môge Sir 


{also mn auszusprechen seyn und , obschon eigent- 


lich die Mu! bezeichnend , doch wie das Europäisch 
gewordene Ziffer auch als allgemeine Benennung der 
Zahlzeichen, wenigstens bei den Arabern in Spanien, 
gegolten haben. ‘* Ich kann jedoch diese Erklärungs- 
weise so wenig, als jene frühere, für zulässig er- 
kennen. Ich bin der Meinung , das in Rede stehende 


Wort sey Sufr (also ill) zu lesen. 1e Jufr ist 
der Plural von 6] affar, welches gelb bedeutet. Nun 


aber ist, wie wir wissen, Ji] > Sôhne des Gelben 
(fi Flavi) der Name, den die alten Araber den 
Rümischen Kaisern und dann den Rômern über- 
haupt zu geben pflegten, ** so wie die Juden die Rô- 
mer, und die Christen im Allsemeinen, Edomiter oder 
Kinder Edom's, d.i., Kinder des Rothen nennen. '* 
Dass der Ursprung beider Bénennungen von der gens 
Flavis, welche Rom einst drei Kaiser gab, herzulei- 
ten seyn môge, ist eine Vermuthung, die des Scharf 
sians des gelehrten de Sacy würdig ist. ‘* Mit gjäte Y) y 
(Sôhne des Gelben) kann :4)} (die Gelben) sehr wohl 
als gleichbedeutend gebraucht werden, so dass 
well 33,0 1arich el-fufr (eigentlich die Aera der 
Gelben) die Aera der Rümer bedeuten würde. Und 
wirklich hat Makkary in seiner Geschichte Spaniens 
nach dem Pariser MS. *? nicht bloss jene Aussprache 


slück +. J. Ch. 1320 ein Beispiel von dieser Zeïtrechnung Ex2n 
aofübrt, hat sich über dic eigentliche Bedeulung der Benennung 
nichi ausgesprochen. 

12 5, Ideler 2.a O. Bd. II. S. 425. 

15 Der gelehrte Quatremère hat diess noch unlängst mit einer 
Menge Beispiele belegt im Nouv. Journ. Asiat, T. XYI. p. 889 ff. 

14 s. Eiseomenger's Entdecktes Judenthum, Th. I, S. 636 f. 
#42 f. 

45 5. Baron S, de Sacy in den Notices et Extraits Tome IX. P- 
m, 189. und im Journal Asiatique, 3€ série T'. I. p.94. — (Eine 
andere Frage isl's, welche Bewandiniss et mit dem Titel ON 
Ml Rex flavus baben mag, mit welchem nach Burckhardt die 
Cbristen in Palästina den Kaiser von Russland bereichnen.) 

16 Wie es auch fast mit bene edom und bloss edom bei den 
Juden der Fall ist. 

47 ». Quatremere 1. c. p. 580. 


Sufr , sondern auch im Einklang mit der allgemeinen 
Meinung, die sich schon in der Benennung era de: 
César, unter welcher die Spanische Aera auch be- 
kannt ist, ausspricht, lässt er diese von des Rômi- 
schen Kaisers Zeitalter datiren : Us Dy CSI) ans 

tu] / Jlye Jas jo) se a 3 Cäsar, von dessen Zeis 
die Epoche der Sufr (oder der Gelben) vor Chr. Geb.. 
datirt, ** Und Augustus (heïisst es im Tarich Kara- 
many) ’* war von den Künigen der Rômer, welches. 
die Sûühne des Gelben sind, der erste, welcher Cä- 
sar benannt wurde je pass y 1 Qubmë 
Fe | 3 p°> EL 4,L 

Schliesslich muss-ich noch bemerken , dass Conde, 
indem er seine Bedenklichkeit über die obgedachte 
Ableitung des Wortes ,3.4J} vom Hebräischen 4-50 
ausspricht, meint, dass man dasselbe würtlich eræ 
des Rothen (Rothgelben) übersetzen kônne. ” Was 
er dabei gedacht , sagt er uns nicht. Er hat sich in- 
dess in seiner Uebersetzung zwiefach geirrt, insoferm 
el nicht rofh bedeutet, und wenn er es nun ein- 
mal in dieser Bedeutung nahm, er época de los Ro- 
jos (Aera der Rothen) hätte schreiben sollen ; denn, 
wie bemerkt, ist 3 die Mehrzahl von 5) 


Zu Tome II, p. 23. Atlas PI. XV. No 26. Eine 
Sicilisch- Normannische Münze. Was auf der- 
selben zu oberst auf der Vorderseite nicht gelesen 
worden, ist ,l, Roger, wie sich aus andern Ex- 


emplaren dieser Münze oder ihr ähnlichen bei Adler 
(Mas. Cuf. Borg. I. No. 64. et 65.), Tychsen (In- 
trod. Tab. V. No. 52.) und Assemani Mus. Cuf. Nan. 
Tab. IX. No. 118.) ergiebt. Es ist ohne Zweifel der- 
Bruder von Robert Guiscard , der érste Normannische 
Conte von Sicilien dieses Namens, zu verstehen. Das 
weiter unten stehende lieset H. Kazimirski y} ,,L 
par ordre de dieu. Nach dem Kupferstich bei Lele- 
wel liessen sich für das erstere von diesen beiden 
Wôrtern die Buchstabenzüge wohl geltend machen, 
nicht so aber auf der No. 52. bei Tychsen. Dort ist 


18 ibid. Es scheïnt aber , als wenn dem gelehrien Pariser Orien-- 


talisten dort der Gedanke an die Spanische Aera fremd geblieben sey. 
19 MS. Acad, Sc. Pelrop. No. 529 fol. 159. . 
20 À la letra puede interprelarse #poca dr? Rojo. s. Memorias de- 
la Academia de Madrid T. V. p. 501. 


185 


es offenbar 1) Emir (Conte ) und nicht el auf 
Befehl. Und da das zweite Wort unmôglich für dy} 
genommen werden kann — denn wie diess auf die- 
sen Münzen gestaltet ist, zeigt die Rückseite dersel- 
ben — so wird die Leseart ,.L noch bedenklicher. 
Jenes zweite Wort aber las Tychsen (Introd. p. 145) 
JU}, und übersetzte nan LU} el durch Æmirus 
Normannorum , was natürlich auch nicht approbirt 
werden kann. Es ist zu hoffen, dass die Orientalisten 
lialiens, denen Münzen dieser Art, die wir in den 
Sammlungen hier zu Lande so selten antreffen , häu- 
fig sich darbieten müssen , uns über das fragliche 
Wort einmal die gewünschte Aufklärung geben wer- 
den. Wir haben geglaubt , selbiges hier den Numis- 
matikern anzeichnen zu müssen. 


Tome IL. p. 83 sind Münzen der Art, welche ei- 
nen dem Chosroischen d. ï. Sasanidischen ziemlich 
ähnlichen Typus führen, theils unilingues theils bi- 
lingues sind und gewéhnlich mit den spätern Sasa- 
niden zusammen aufgeführt werden,” in die Zeit 
zwischen der Eroberung Persiens unter dem Chalifen 
Omar und der eigentlichen Einrichtung des Münzwe- 
sens bei den Arabern unter Abd-ul-melik (i. J. d. H. 
76) gesetztt worden, Es ist diess, wie es scheint 
in Folge der Beweisführung geschehen, durch die 
ich i. J. 1822 Makrisys Ansicht von dieser Art 
Münzen geltend machen zu künnen geglaubt und auch 
dermaassen geltend zu machen gewusst hatte, ** dass 
selbige seitdem von allen Orientalischen Numismati- 
kern eïnstimmig für die allein richtige angenommen 
wurde. ** Späterhin jedoch war ich, durch Szahir-ed- 
din's Geschichte von Taberistan und durch neue Ac- 
quisitionen von bilingues der gedachten Art, 
lasst worden, jene Meinung als irrig aufzugeben. Ich 


veran- 


21 s.2.B. Mionnet Description de Médailles antiques, Tome V. 
p- 703. 

22 3. Jahresverhandlungen der Kurländ. Gesellschaft für Lit. u. 
Kunst Band II. S. 401 #. Journal Asiatique Tome LV. p. 881— 547. 
Auch Recensio p. 8 sqq. 

25 s. Sacy im Journ, Asiat, T. II. p. 267 suir. Marsden Numis- 
mala OO, p. 444 sqq. Moeller de Numis OO. Goth. Comm. I 
p. 1 elc. Schroeder Catalogus Numor. Cuf. Upsal, p. 27. Hammer 
in Jabrbücb, der Lit, Bd. XXXIX. p. 65. Lindberg Leitre à M. 
Brônsted sur quelques Médailles Cufiques p. 7 suir. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


186 


auflhabe da die feste Ucberzeugung gewonnen ; dass 
jene Münzen meistens aus dem VIL, VIIL und der 
ersten Hälfte des IX. Jahrh, nach Ch. sind, und von 
den kleinen alt-Persischen Geber-Dynastien (besonders 
den Badusepaniden oder auch den Bawendiden der 
ersten Linie) herrühren, die nach dem Untergange 
des Sasaniden - Reïichs noch lange in dem, den Ara- 
bischen Heeren schwer zugänglichen südlichen Küsten- 
strich des Kaspischen Meeres sich erhielten, und 
dass die auf diesen Münzen erscheinenden Arabi- 
schen Namen bestimmt die von dortigen tem- 
porären Statthaltern der Chalifen sind. * Dass 
meine spätere Ansicht Hn. Lelewel unbekannt geblie- 
ben, daraus wird ihm gewiss niemand einen Vor- 
wurf machen, ?* 

Jenen Münzen glaube ich zugleich ihren wahren 
Namen wieder gegeben zu haben, indem ich sie 
&Jagnol Ifpehbedy's benannte. Jfpehbed (eigentlich 
Heerführer) hiessen die Satrapen der Sasaniden in 
Taberistan, die den Titel auch da noch behielten, 
als sie sich dort zu unabhängigen Fürsten erhoben 
hatten. Das Geld nun, das sie als solche münzen 
liessen, kann schwerlich ein anderes seyn, als das 
unter dem Namen des Jfpehbedischen bekannite ; ein 
Name, der längst schon auch bei Giggeus und aus 


»|ihm bei Castellus verzeichnet stand, ohne dass doch, 


was er bezeichnet , bisher begriffen worden wäre. 
Auf der gedachten S. 83 ist in der Note 1. nach 
Baron de Sacy von einer Münze dieser Gattung , die 


24 s. Rapport sur les travaux de Ja Sociélé Asiatique pendant 
l'année 1827 p. 30 (wo aber der verstorbene Rémusat meiue ihm 
mitgetheille Ansicht eben so unvollständig als irrig aufgefübrt und 
dargeslellt bat.) menie MH. Axagemin HayKb 3a 1829 w 30 
Toast, cimp. 80 und Die Münzen der Chane vom Ulus Dsehulschi 
S. 65 f. — Uebrigens hatte schon Tychsen (:dditam p. 81.) sich in 
der Hauptsache fast in gleichem Sinne über die in Rede stehendes 
Münzen ausgesprocher , jedoch minder klar und richtig, Nach ibm 
wäre z. B, Taberistan bereits s. 99 H. +üllig von den Arabern er- 
obert gewesen ; ihm war von all den verschiedenen kleinen ali-Per- 
sischen Dynaslien, die dort und in den Nebenländern noch Jahr- 
Dschordschan ver- 
wechselt er mit Georgien ; den Omar dieser Münzen hält er für 


hunderle bestanden, nichts Specielles bekannt ; 


den achten Chalifen vom Fause Umeïja u. s. w. 

25 Wobl aber darf es uns Wunder nehmen. 
dass H Prof. Erdmann in Kasan noch jetet am Allen klebt, s, dese 
(Casani 1854) p. 9 #., wo er diese Münsen 


»Urmiünsen“ der Araber neoot. 


weon wir seben, 


sen Numi Asial, 


187 


eine #inguis seyn soll, die Rede. Aber ich glaube, 
dass selbige keine 2éinguïs ist; denn sonst würde der 
genannte gelehrte Orientalist gewiss den Namen nicht 
ungelesen gelassen haben, der sich in Arabischer 
Schrift vor der Büste auf der Vorderseite finden soll, 
insofern die Kufische Schrift auf: dieser Art Münzen 
keineswegs schwer zu lesen ist. Wenn gleich darauf 
gesast wird, dass man die hinter dem kôniglichen 
Brusthilde befindlichen Charaktere auf andern solchen 
Münzen für e-Heddschadsch ben Jusuf angesehen habe, 
so ist das ein kleiner Irrthum. Nie {ührt diese Münz- 
art innerhalb des Randes eine Arabische Inschrift an 
dieser Stelle, sondern, wenn sie eine solche inner- 
halb des Randes hat, findet selbige sich stets vor 
der Büste. Wenn ausserhalb des Randes; steigt die- 
selbe auch nur zur Hälfie von: unten nach hinten 
hinauf, 

Nach Hn. Lelewel's Meinung wären Münzen dieser 
Art nach Russland, wo sie bekanntlich sehr häufg 
ausgesraben werden, nur durch den Handel gekommen. 
Ich vermuthe, dass was wir davon hier zu Lande 
noch auffinden, sich zum Theil von der Beute her- 
schreiben dürfie , welche die Russen von den Raub- 
zügen mitbrachten, die sie, nach Arabischen und 
Persischen Berichten , im zehnten Jahrhundert nach 
den westlichen und südlichen Küstenländern des Ka. 
spischen ,Meeres unternahmen, und auf deren einem, 
wie. ich das an einem a, O, schon bemerkt habe, *’ sie 
auch nach Masenderan kamen, 


Zu Tome Il. pag. 84. Unter den Chalifen - Mün- 
zen, die hier in der Note aufgeführt werden, sind 
mehrere nicht ganz richtig bestimmt. Ich habe sie 
fast sämmtlich selbst .gesehen,. spreche also nicht 
nach Muthmassungen. Die Bemerkungen, welche ich 


26 Auch Marsden (p. 445) ist sehr im Irrthum gewesen, wenn 
er glauben konnle, dass es eine Mürize, wie die seinige sub No. 
540, gewesen, auf der ich e/-Heddschadsch ben-Jusuf gelesen habe. 


Auf seiner Münze ist ausser dem dÙ Hd] (ausserhalb des Randes) 


nichts Arabisches vorhanden; und.es ist hüchst sonderbar , wie er 
sich abmüht, dort die Namen e/- Heddschadsch ben-Jusuf aus Peh- 
lewry - Charakteren herauszudrücken, Es sind ganz andere Münzen, 
auf denen jene Namen auf’s deutlichste ausgedrückt zu sehen sind. 
Vgl. Journal Asiat, T, IV: p, 388. 

27 Nouv, Journal Asiat, T. Il. p. 468 suiv. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


133 


über diese, so wie auch über andere Münzen, dem 
Verf. zu seiner Zeit mitzutheilen Verarlassung hatte} 
hat derselbe, wie. ich gewahr werde, bei seiner vor- 
liegenden Axbeit nicht benutzen kônnen: siesind im 
Warschau in, den Wirren der letäten. stürmischent 
Leiten verloren gegangen. Daher will ich ; wenigstens 
diejenigen davon hier ganz kurz wiederholen, welche 
Münzen betreffen, die dieses Werk namhaft macht, * 

Die dritte Münze (vom Chalifen Mehdy) ist:niche 
in Herat und im J, 163 geprägt, sondern QUE 
in der Sladi Dschey und im.J. 162, — Die wierte 
(ebenfalls unter Mehdy) ist keineswegs in Schasch, 
sondern unendlich weit von da und in, einem andern 
Erdtheile, in Abbasia von dem Mubhallebiden Jesid 
Gouverneur von Africa, propria geschligen., und zwar 
wie es scheint, im J. 167 (nicht 166). — Die 
sechste , eine Baghdadische (yon dem nämlichen Cha- 
lifen) muss nicht in das J. 169, sondern in 159 ge- 
setzt werden. — Die zehnte, Medinet-el-salam a. 198, 
ist aus Versehen, dem Chalifen Amin zuügeschrieben 
worden, da sie doch nur von Mamun seyn kann, — 
Noch wäre mehreres andere über Kufsche Münzen 
in derselben. Note Gesagte zu berichtigen,. aber es 
würde hier zu weit führen, 


Tom. II. p. 87. Aus der Zahl der hier aufoeführ- 
ten Samaniden - Nünzen ist die ersté (v. J. 289) 
auszuschliessen. Ich habe sie selbst in Händen ge- 
habt und gefunden, dass es eine Münze des Chalifen 
Muktef und der Prägeort nicht Dschordschan , son- 
dern vermuthlich el-Ahwas ist. Unter den Bemerkun- 
gen, die hier hinsichtlich der Numismatik der Sama- 
niden vorkommen , finden sich ebenfalls manche , die 
nicht befriedigend sind. 


Tome Il. p. 112. Atlas PL XVII. No. 2: Zu Trze- 
bun in der Woiwodschaft Plock war im J. 1824 
zugleich mit einer bedeutenden Anzahl Byzantnischer, 
Deutscher , Ungrischer, Angelsächsischer u. aa. Mün- 
zen, auch eine Münze mit einer Arabischen In- 
schrift auf der einen und einer Lateinischen (Hin- 


28 In des Hn. Verf. Obiasnienie trzech pieniedzy Aufekich Sam- 
manidow elc. (in Szyrma's Journal v. J. 4828) Lommen noch au- 
dere Orientalische Münzen vor, deren Erklärung auch der Berich- 
tigung bedürfte. 


189 


ricus) auf, der andeïn Seite gefunden worden. Sie be- 
fiñdet sich im. Besitze des Hn. Rastavietzki, Der Verf, 
hatte : selbige schon in der vorhin gedachten Schrifi 
Objasnienie. exc. herausgegeben und besprochen.: Hier 
wird selbige uns noch einmal vorgeführt. Ich sehe 
aber , dass diejenige Erklärung, welche ich nach der 
Zeit auch von dieser, Münze dem Hn. Verf, nach 
Warschau migetheill hatte , ebenfalls demselben nicht 
mehr zur Hand gewesen ist, als er, fern von sei- 
nem Vatcrlande sein neuesles numismatüsches Werk 
schrieb , daher es gut seyn wird, selbige hier nie- 
derzulegen. Wie damals, so lese ich auch jetzt noch, 
die Arabische Seite folsendermaassen : 


rl pal Der Imam Hescham , 
gie)l! “nel der Fürst der Glüubigen , 
dl, ll el: Muojjed - billah : (der durch 
Gott gekräftigte ). 
is = Amir, 


Dieser Hescham ist der zehnte Spanische Chalife 
von der Familie Umeïja, der von 366— 399 d. H. 
oder 976 bis 1008 uns. Zeitr. regiérte; und unter 
dem zu unterst vorkommenden Amir ist Hescham's 
berühmter Minister Muhammed ben Abdullah von 
der Familie Amir:zu. verstehen, der uns unter dem 
Titel al - Mansor bekannter ist und a. 392 — 1001 
um’s Leben kam. Ganz die nämliche Inschrift führen 
auf der Kehrseite die mir bekannten Münzen des ge- 
dachten Chalifen aus den Jahren 367. 370. 380. 383. 
386: 388..391 und 392. Mehrere davon findet man 
aùch abgebildet, z. B. in Conde's Memoria sobre la 
Moneda Arabiga Tab. I. No. 9. Tychsen de Numis 
Arab. Hisp. Tab, No. 3. Hallenberg Numismata OO. 
P. I. Tab. VII No, 27 et 28. Marsden Nümismata 


O0, illustrata Tab. XIX. No. 337 et 338. Von der! 


Identität der Inschrift giebt eine Vergleichong den 
augenfälligsten Beweis. Was zu oberst der in Rede 
stehenden Münze vorkommt und einem Kreuze ähn- 
Bich sieht, ist sicher kein Kreuz, wie H. Lelewel 
(p. 113 f.) will, sondern ein blumartiger Zierrath, 
dem mehr oder minder ähnliche auch auf andern 


Arabischen Münzen Spaniens sich darbieten; man 


seche z. B. Conde a. a. O. Tab. IL No. 12. und 
Tychsen's oben angeführie Münze auf der Vorderseite, 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


190 


Das kann wohl kaum ‘einem Zwcifel unterliegen, 
dass die Stempel, die zu der von Hn. Lelewel be- 
kannt gemachten: Münze gebraucht worden, die von 
Münzen zweïer verschiedenen Fürsten sind. Die Münze 
ist also eigentlich keine bilingnis zu nennen;** sie 
ist nur eine umgeprägle , die aus Versehen bloss auf 
éiner Seite ein neues Gepräge bekommen hat, * Wel- 
che von den beiden. Seiten aber ist die ältere ? die 
Arabische oder die Lateinische ?. Diess liesse. sich wohl 
nur entscheiden, wenn man dicjenige Münze, zu der 
die Lateinische Inschrift gehôrt, bestimmt nachzu- 
weisen imiStande wäre, so wie ich die von der Ara- 
bischen nachgewiesen habe. H. Lelewel erklärt den 
Styl der Lateinischen für den der Deutschen, Mün- 
zen, wie siesdas X. oder XI. Jahrhundert zeigt, 
und er hält den Hénricus für den Deutschen Kônig 
Heinrich 1. oder den Vogler (a. 919 — 936). Und 
wohl môügte man in dieser Hinsicht dem Tacte eines 
so erfahrnen Numismatikers trauen, Man müsste dem- 
nach annehmen, eine Münze dieses Heinrich sey nach 
Spanien gelangt und habe sich dort unter die für 
den Chalifen Hescham II. zu prägenden Silberstücke 
verirrt, Wollte man aber dennoch durch die grôssere 
Integrität der Lateinischen Seite im Vergleich zu der 
Arabischen sich zu der Annahme bewegen lassen, 
dass erstere die erst später hinzugekommene sey: so 
müsste. man nalürlich an einen andern Heinrich als 
den genannten denken: er müsste nach dem X. Jabr- 
hundert zu suchen seyn. Dieser Meinung ist mein 
chrenwerther Freund H. v. Reichel, ein ebenfalls un- 
gemein geübler und feiner Münzkenner und zugleich 
Besitzer des grüssten und auserlesenslen aller hiesigen 
Münzkabinette. Er kann in der Lateinischen Seite 
keinen Heinrich 1. erkennen, vielmehr scheint sie ibm 
von einer Münze Heinrich HE. zu seyn. 


Noch bietet uns H. Lelewel auf dem Titelblatte 
des zu seiner Numismatique  gehürigen-Atlasses zwei 
Muhammedanische Bilder-Münzen dar, Die rechts ge- 


29 ;,Monnoie bislingue kufico-latine* bei Hn. Lelewel p. 112 


50 Die von dem Verf p. 414 aufgeslellle Hypothese über den 
wunderbaren Ursprung dieser Münse kann also nicht Siait baben, 


191 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


192 


EEZEZEZEZEZEZEZEE EU | 
stellte soll nach Tableau XX X VIIL col. 3. von Selamisch, | dachten Schems-el-din war. Auf dem ebenfalls un- 
dem sechsten Sultan von der Dynastie der Bahriten-| vollkommenen Exemplar, das, wie gesagt, das Mu- 


Mamluken seyn, der im J. 678 H. — 1279 Ch. 
fünf Monate und einige Tage regierte. Die Inschrift 
auf der Bildlosen Seite wird gelesen : J5lxJ} SU 
J'AI Liu ie} Jslall und diess soll heissen: 
le roi le juste des justes Selamasch (l'appui) du monde 
et de la religion. Diese Lesung allein schon wird an 
sich selbst zum Verräther. Dazu kommt , dass, wenn 
uns auch Münzen vom Sultan Selamisch bisher noch 
nicht bekannt geworden sind, der hier vorkommende 
Münztypus durehaus nicht der der Mamluken Aegy- 
pten's ist. Derselbe weis't uns vielmehr auf Ortokiden 
und Atabegen hin, und einem solchen gehôrt un- 
streitig diese Münze des Brüsseler Museums, die, 
wenn gleich mir nicht unbekannt geblieben , (denn 
sie findet sich auch in der vortrefflichen Sammlung 
der hiesigen Asiatischen Lehranstalt), doch bisher noch 
unedirt gewesen war. Schon gleich, was das Bild 
auf ihr betrifft, so findet man ein ihm ähnliches auf 
Ortokiden - und Atabegen-Münzen , s. z. B. Marsden 
No. 155 und 168; und was man gelesen hat EU] 
Jolal Ja) ist pull Joslall SUN der weise und 


gerechte Künig zu lesen, ganz wie z. B. auf Ortoki- 
den bei Marsden No. 102. 105. 111. und sonst die- 
ser Titel lautet; und endlich was (+). gelesen 
worden. ist offenbar us Schems, also in Verbin- 
dung gebracht mit der dritten Zeile — Schems - el - 
dunja w'el- din. Nun gab es aber unter den Ortoki- 
den von Mardin oder den Ilghasiden drei Fürsten, 
welche diesen Titel führten: der letzte derselben er- 


scheint als ssmul) SUN, der zweite als LI EU 


von dem ersten finde ich das Epithet zu SU) nicht 
angegeben; nur Dschennaby sagt, es sey mul) 
gewesen. Da dieser Historiker indess den dritten 
Schems-ei-din gar nicht hat, so bleibt es noch da- 
hingestellt, ob er nicht etwa von diesem diess Epi- 
thet entlehnt. Môge denn diese Münze so lange, bis 
diess entschieden , dem neunten Ilghasiden zugetheilt 


seum der Asiat. Sprachanstalt hieselbst bewahrt, ist 
von dieser Randschrift unten noch übrig | se 
; ol 
Die andere Bildmünze auf dem Titelblatte des At- 
lasses links ist eine ziemlich bekannte, * von dem Sok- 
maniden , oder Ortokiden von Keifa, Melik ei - falih 
Nañfr-el-din Mahmud, wie Tableau XXXVIIL col. 
4. ganz richtig gesagt ist. Sehr unrichtig und barba- 
risch aber ist ebendaselbst der Name des Grossvaters 
dieses Fürsten og JL:b Phakreddin geschrieben , 
anstatt OL. 11,5 Kara-arslan. Das darauf folgende, 
Lan verlorengegangene, ist GI «> Zu dem Namen 
in den äussern Winkeln des Sigillum Salomonis rechts 
muss ,LY] hinzugefüst werden; so hat man ,LY] 
Jal pres de, welches der bekannte 34ste Chalife vom 
Hause Abbas ist. 


31 Ausser bei Adler und in der Description de l'Egypte, findet 
sie sich auch noch bei Parula, Reiske, Castiglioni, Mainoni, und 
Marsden. 


——— “7 $ — 


OUVRAGES OFFERTS. 


AVRIL. 
61. Elementa philos. botan. auct, H, K. Link. T. I, 


Editio aïtera. Berolini 1857. 8. 62. Icones anatomico- 
botanicae ad illustranda elementa philosophiae botanicae 
fascicul, 1 Berolin. 1857. fol. 63. OGosptmie pocciit- 
cKkuxB BAagbmit sa KapkasOMP BE CTaTHCTHYeCKOME , 
2THOLPaïHYECKOME, TOIMOTPAHHIECKOME M HHHAHCOBOMBE 
oTHOIeHIAXE H3JaHH0e no Bricouaïñmeuy CON3BOAEHITO. 
C. II. 1856. IV. 8. 64 Sanuckw raaporparH4eckaro 
Geno. Msyaunsia Ampekropoms omaro /leno, l'enepazs- 
Jeïrenanrour Ily6eprous. 4. 1V. C.' II. 1836. 4. 65. 
l'eorparnweckoe, HCTOpuyecKkOe Hi CTATHCTHHECKOE OTEM- 
canie Cragponuriaxpmaro mepsoraacuaro Cozxoseuxaro 
Momacmmpa Apxumanypuma Aocuees. Mocxsa 1856. 
III. 1 Vol. 8. 66. Pyumax maremarneckaf eHIHKAONE- 
aix. Ku. X: XI. Mocxpa 1836-1857. 12. 67. /Lercu- 
KOHB UUCTOÏ. H NMpnKkaaquoï maremarku B. À. Byux- 
KoBCEuMÉ. acrs I. Oratacmie 1: Temrpags 1. C: II. 
1837. 4. 


seyn. Noch bemerke ich, dass, was auf der Bild-| 


seite dieser Münze oben am Rande vorkommt, aller- 


dings einen Sinn hat, Es ist ;bl] ,) bu! - Mu. 
seaffer zu lesen, was vielleicht der Vorname des ge- EF 


, Emis.le 80 mai 1837. 


Tome Il. AM 13. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIÉ 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PÉTERSBOURG. 


PAR 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l’A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 
pe divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6, Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie, 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


oo 


SOMMAIRE. NOTES. 15. Sur une nouvelle combinaison du sulfate de magnésie vvec L'eau. FRiTzSCHE. — 16. Sur quelques mon- 


naïes orientales du musre de l'université de S1.-Vladimir. Dorx. — Sur le cercle prismatique ptrfectionne. Extrait d'une lettre de M. 
STENNEIL à Munich à M, Strue, — OUVRAGES OFFERTS. Avair. 


EEE ———.——.——— 
D + ER I IE IE DE PRE 


NOTES. 


15. UFEBER EINE NEUE VERBINDUNG DER SCHWE- 
FELSAUREN TALKERDE MIT VWVASSER; VON J. 
FRITZSCHE (lu le 7 avril 1837). 


Setzt man eine concentrirte Lôüsung von schwefel- 
saurer Talkerde einer Temperatur von 0° aus, so 
bildet sich darin zugleich mit blattrigen Eiskrystallen 
ein emailweisses Salz, in grüsseren oder kleineren 
Krystallen , je nachdem man eine grôssere oder klei- 
nere Menge der Flüssigkeit anwendet, Lässt man 
grosse Massen einer solchen Auflôsung im Winter 
langsam gefrieren , so sondert sich dieses Salz in oft 
fingerlangen Krystallen aus, und man kann es dann 
bei langsamem Aufthauen der Flüssigkeit von den Eis- 
krystallen getrennt erhalten, indem seine Krystalle 
bei 0° in der Flüssigkeit unverändert bleiben. Die 
emailweisse Farbe der im Kleinen dargestellten Kry- 
Stalle beruht nur darauf, dass sie aus einem Conglo- 
merate sehr vieler kleiner Krystalle bestehen; die 
einzelnen Krystalle, welche man bei der Darstellung 
im Grossen erhält, besitzen diese Farbe nicht, son- 
dern sind wasserhell und durchsichtig. Wird diese 


Verbindung einer Temperatur über 0° ausgesetzt, so 
beginnt sie sehr bald sich zu zersetzen; Wasser 
wird abgeschieden, sie wird undurchsichtig und es 
bildet sich das gewühnliche Bittersalz mit 7 Propor- 
tionen Wasser, von dem das ausgeschiedene Wasser 
so viel auflôst, als es bei der jedesmaligen Temperatur 
zu einer gesätligten Auflôsung bedarf. Die Krystalle 
behalten dabei ihre äussere Form, werden aber in 
ihrem Jnneren ganz von kleinen Bittersalzkrystallen 
durchzogen, und stellen , nachdem sie trocken gewor- 
den sind , nur ein Haufwerk dieser Krystalle dar. 

Um den Wassergehalt der neuen Verbindung zu 
bestimmen, versuchte ich zuerst einzelne, kleine durch- 
sichtige Krystalle zwischen Fliesspapier so abzutrock- 
nen, dass die Einwirkung der Handwärme müglichst 
vermieden wurde ; dennoch aber wurden sie auf ih- 
rer Oberfläche undurchsichtig. Bei der Analyse gaben 
sie dann folgende Resultate : 

L 0,443 Gramm gaben nach dem Glühen einen 
Rückstand von 0,166 Gramm trockner schwefelsaurer 
Talkerde, welche sich vollkommen in Wasser lôste. 

IL. 1,016 Gramm gaben 0,374 Gramm Rückstand. 

I. gaben 0,177 Gramm von Krystallen , welche 
cinige Tage lang bei einer niedrigen Temperatur der 


495": 


Luft ausgesetzt gewesen und dabei undurchsichtig 
geworden wareu, 0,068 Gramm wasserfreies Salz. 
Diese’ drei Versuche- geben folgénde -procentische 


Zusammensetzung : 


I. x) HU HL 

Mg S 31,41 36,81 38,42 
IT 625 63,19 61,58 
100,00. 100,00. 100,00. 


nach welcher der WVassergehalt zwischen 11 und 12 
Proportionen schwankt; es schien mir wahrscheinli- 
cher, dass durch das Trocknen Wasser verloren ge- 
gangen war, als dass die einzelnen, vorher klaren 
und durchsichtigen Krystalle noch VWVasser einge- 
schlossen enthalten hätten, und ich stellte daher 
neue Glühungen mit ganz durchsichtigem Salze an. 
Ich hatte beinahe handgrosse Gruppirungen grôsserer 
Krystalle bekommen, liess diese mehrere Tage lang 
“unzerbrochen auf Papier bei 0° an der Lüft liégen, 
und fand dann in ihrem Inneren grosse, irockene, 
durchsichtige Blätter, welche sich beim Zerbrechen 
als solide Krystalle erwiesen, und beim Berühren 
mit der Hand sehr bald weiss auf der Oberfläche 
wurden ; diese wandite ich nun zur Analyse an. 

1. .1,263 Gramm gaben 0,455 Gramm wasser- 
freies Salz. 

IL. 4,170 Gramm gaben 0,319 Rücksland. 

III. 0,884 Gramm. hinterliessen 0,323 
schwefelsaure Talkerde. 


trockene 


Diese Resultate ;stimmen  nun fast genau mit, der 
Formel Mg S$—+ 12H, und man muss diese daher 
als die xichtige betrachten. 


Gef u n de n. 


I. IL. HI. 
Mg $ 36,02 35,81 ° 56,55 
H 63,98 64,19 63,45 
100,00. 100,00. 100,00. 
Ben ee TOR ert. 
men = Mg $ +42 À 
7 100,00. 


An der geglühten schywefelsauren Talkerde fand 
ich die Eigenthümlichkeit , 
sen mit Wasser zu einem feinen Pulver zerfel, wel- 


dass sie beim Uebergies- 


L'AUPHAMIDE PAIE PEIIUSA 


i 


il 496 


ches. sich nicht sogleich in dem Wasser auflüste. 
Unter dem Mikroskope konnte ich keine krystallini- 
sche Sirnctur an diesem }Pulyer : erkennen , ywelches 
aus eckigen, rundlichen Bruchstücken von fast glei- 
cher Grüssé bestand. Meine Bemühungen, dieses Pul- 
ver von der Flüssigkeit zu trennen, waren vergebens, 
denn sobald auf dem Filter die Flüssigkeit durch- 
gelaufen war, hatte sich auch jenes Pulver. grüssten- 
theïls in Bittersalzkrystalle verwandelt.  Vielleicht 
ist dies die Verbindung des Salzes mit der einen 
Proportion Wasser ; welches Graham das salinische 
nennt, und das nach seinen Versuchen noch. bei 
ziemlich hoher Temperatur zurückgehalten wird. 


>= 


16. UEBER EINIGE AUS DEM MUNZCABINETTE DER 
EHEMALIGEN VVILNA’SCHEN UNIVERSITAÂT AN 
DIE ST. WVLADIMIR - UNIVERSITÂT ZU KIEW 
ÜBERGEGANGENE MORGENLANDISCHE MÜNZEN ; 


vox Pror., Dr. DORN (lu le 24 mars 1831). 


Es ist für jeden Freund der Wissenschaft hôchst 
erfreulich, dass bei dem regen Eïfer für morgenlän- 
dische Münzkunde, der sich hier zu Lande zeigt, 
und der 


stülzung erhält , 


von so vielen Seiten aufmunternde Unter- 
auch die Mittel, denselben zu un- 
réa und für das Frommen der VWVissenschaft 
immer mehr anzuregen, nicht fehlen, sondern von 
Tag zu Tag reichlicher zu werden versprechen. Wie 
häufig hôrt man nicht jetzt von neuen Erwerbungen 
der Art, die entweder aus dem Morgenlande nach 
Russland gebracht, oder 
aufsefunden worden. Früherhin ging der grôsste Theil 
solcher im Inlande gemachten orientalischen Münz- 
funde für die Wissenschaft unwiederbringlich verlo- 
ren ; er ward eine Beute des Schmelztiegels. Heut zu 
Tage tritt dieser Fall schon seltener ein. Bei dem 
Interesse, das sich jetzt auch für Asiatische Münz- 
denkmäler immer mehr kund giebt, und in Folge 
von der Regierung getroffener weiser Verfügungen, 
bleiben solche Funde nun meistens der Wissenschaft 
erhalten. Es ist hier nicht der Ort bei der Nützlich- 
keit und Wichtigkeit dieser Anordnungen zu ver- 


weilen — es genüge die einzige Bemerkung , dass 


in Russlands Boden selbst 


197. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE: 


198: 


EU LU NE LUE MN 


wenndieselben sehon in allgemein wissenschafilicher 
Beziehung die Aufmerksamkeit der Gelehrten auf sich 
zu zichen gecignet sind, sie doch von besonderer 
Wichügkeit für Russland sein müssen, für dessen 


frübere Geschichte aus der morgenländischen Münz- 


kunde so mancher willkommene Gewinn gezogen wer- 
den kann. Um diesen Gewinn noch:zu erhôühen, wäre 
nur zu wünschen, dass, wo müglich , immer die 
Oerter, wo Münzfunde gemacht worden sind, oder 
noch gemacht werden, genau angegeben wiürden. Aus 
einer historischen Zusammenstellung solcher Localitä- 
ten kôünnten sich manche Fingerzeige für die VVege 
gewinnen lassen , auf dénen einst ein Handelsverkehr 
von Rüssland , ja selbst von den Baltiséhen Küsten- 
Kindern her über Russland, mit dem Morgenlande 
und namentlhich mit der grossen Bucharei bestand, 
Dass ein solcher Verkehr, und zwar über Bulgarien 
und Chasarien, Stait gefunden, daran lassen die zabl- 
losen in Russland und den an der Ostsee liegenden 
Ländern, aufgefundénen Arabischen Münzen, von 
denen der bei wéitem grôsste Theil aus den Münz- 
slätlen der grossen Bucharei stammt ,. wohl kaum 
zweifeln ; und von den Handelsverbindungen der den 
Samaniden unterthanen Länder mit den Wolga-Bul- 
garen, Chasaren u. s. w. haben uns Mubammedani- 
sche Schrifisteller bestimmte Kunde gegeben. 

Neben dem eben ausgesprochenen Wunsche dringt 
sich auch noch der auf, dass alle diejenigen mor- 
genländischen Münzen, die sich in Russland im Be- 
sitz von Privatpersonen,, meistens als zufällige Bei- 
gabe ïhrer Russischen oder sonstigen Europäischen 
Münzsammlungen vorfinden, und die, bisher noch 


von keinem Gelehrten vom Fache untersucht worden 


sind , einem solchen, zu dem Behufe zu Gebot ge- 
stellt werden môchten. Die Anzahl solcher noch un- 
gekannter Münzen ist gewiss nicht unbewächtlich, 
und ich kônnte in Russland einige Münzsammlungen 
nachweisen, welche noch von keinem Kenner in Be- 
zug auf ihre orientalische Beimischung, gesichtet wor- 
den sind. Dahin gehôrte auch das Münzcabinet der 
ehemaligen Universität Wilna. 

Als ich im Jahre 1834-5 an der Uebernahme und 
Catalogisirung, dieses letzteren Cabinettes thätigen An- 
theil zu nehmen hatte, fand ich unter den morgen- 


lindischen Münzen —  grüsstentheils Türkische und 
Tatarische — auch einige dreissig Kufsche , die in 
dem Cataloge der. Sammlung fast sämmtlich als Sa- 
maniden-Müinzen aufgeführt warens Der erste Anblick 
der Münzen selbst aber zeigte, dass diese Angabe 
nur von einem Theile derselben galt, und dass unter 
den angeblichen Samaniden, nicht nur mebrere den 
Chalifen, sondern auch zwei hüchst merkwürdige , 
den Ost- Bulgaren angehüren. Diese Münzen sind, 
mit Ausnabme von zwei Dubletten, welche die Char- 
kower Universität crhalten hat, an die St. Wladimir- 
Universität zu Kiew übergegangen. Da sich unter 1h- 
nen mehrere inedita befinden, so dürfie vielleicht 
gésenwärtige kurze Nachricht von ïhnen nicht ganz 
ohne Interesse sein. Dabei kann ich nicht unerwähnt 
lassen , dass der Catalog der Münzen der Kiewschen 
Universität , von derselben Hand als der Catalog der 
in Rede stchenden Wilnaschen Sammlung verfertigt; 
zu der Vermuthung berechtigt, dass auch unter je- 
nen Münzen sich manches merkwürdige Stück finden 
künnte ,. welches jetzt in dem Cataloge vielleicht un- 
ter falschem Namen erscheint. 


L Chalifen - Münzen. 


1. Silbermünze des Umaïjaden #Talid I im Jahre 
91 — 709, in Darabdscherd (>,s.3) gepräst 
So erscheint nämlich Kufsch geschrieben der Name 
dieser Stadt, da seine Ableitung doch ; ,<],]> verlangt, 
unter welcher Form er auch im Neschi vorkommt, 
Die Gründung von Darabdscherd, welches noch jetzt 
der Hauptort eines nach ïhm genannten Districtes der 
Provinz Fars ist, wird bekanntlhich dem Darab ber 
Behmen zugeschrieben. Und in der That bedeutet der 
Name die vor Darab erbaute oder gegründete Stadt, 
wie Tigranocert oder *Tigranokerd die von Tigra- 
nes erbauté. Man kann sich kaum der Vermuthung 
enthalten, dass dieses. dscherd , oder ;£erd in en- 
gem Zusammenbange stehe mit dem, Semitischen n° 
NTSD (Aerel, harla), d, ï. Stadt — Ja, die 
strengsten etymologischen Grundsätze erlauben sogar 
das Slav. Zhade zu vergleichen — (vergl. Iaps- 
TPA4B U. S. W.) 

Münzen von Wälid in Darabdscherd geschlagen 


199 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


200 


HAE À 
sind nicht unbekannt. So wird eine der hier erwähn- | nes des Fürsten der Gläubigen, ein _., unter- 
ten äbnliche in dem Museum der Kaiserlichen Aka- | halb derselben, +, 


demie der Wissenschaften, eine andere vom J. 92 
im Cabinette des Asiatischen Institutes aufbewahrt, 
u $. W. 


2. Silbermünze von dem Gründer der Abbasiden- 
Familie, Æbul- Abbas im Jahre 132 — 749 in Xufa 
geschlagen. Es waren von dieser Münze zwei Exem- 
plare vorhanden , von denen eines in das Museum 
der Charkowschen Universität übergegangen ist. 


3. Merkwürdiger als die vorhergehende ist eine 
Silbermünze desselben Chalifen vom Jahre 135—752 
in Dschondeï - Sapur ( nl «sois) geschlagen. Man 
kannte zwar Münzen von demselben Jahre , aber mit 
andern Prägeërtern ; und so war unsere Münze noch 
nicht edirt. Ueber die in Chusisian gelesene Stadt 
Dschondeï-Sapur , vergl. Frähn in den Mémoires de 


l'Académie Impériale des Sciences de St.-Pétersbourg 
T, IX. S. 594. 


4. Silbermünze vom Chalifen Mansur , im Jahre 
446 — 763 in Ænfa geschlagen ; b'sher ein ineditum, 
welches auch das hiesige Asiatische Institut besitzt. 


5. S. desselben Chalifen im Jahre 148 — 765 in 
Medinel el-salam , d. i. Bagdad , geschlagen. Auf der 
Kehrseïte erscheint unter dj}, das Wôrtchen 2 
(euge!), welches selbst bis auf die neueste Zeit so 
verschiedene Erklärungen erfahren hat, aber als 
Wunschformel genommen, den einfachsten und pas- 
sendsten Sinn giebt. Diese Münze ist noch unedirt, 
und findet sich auch in dem Museum des erwähnten 
Institutes. 


6. S. desselben Chalifen vom Jahre 152 — 769, 
in Medinet-cl-salam (Bagdad) geschlagen. 


7. S. vom Jahre 156—772, ebendaselbst geprägt. 


8. S. vom Jahre 157 — 773, ebendas. geschlagen. 
Auf der Kehrseite unter 4] die zwei Wôrtchen Ë É 


9. S. von Mehdy aus der Zeit als er noch Thron- 
erbe war. Sie ist in Wuhammedia, d.i. in der lingst 
in Ruinen licgenden Stadt Rey, im Jahre 157—713 
geprägt. Auf der Kehrscite erscheint oberhalb der 
anschrifi: Auf Befehl Mekdy Muhammeds, Soh- 


Die einzeln stehenden Buchstaben _4; und +, 
sind ohne Zweïfel Abbreviaturen , deren Ausfüllung 
und Bedeutung sich leichter vermuthen als mit Ge- 
wissheit angeben lässt. Beide lassen verschiedene Er- 
klärungen zu, von denen sich die durch £,L, 
was ungefähr dem ë (euge!) entspräche, und durch 


LE 
Joue; rechtes Gewicht, sehr empfehlt. Da aber aus- 
ser diesen beiden Buchstaben, auch noch andere, 
Z« B. 52: Vs 
leicht die Vermuthung aufstellen , dass sie die An- 
fangsbuchstaben von Beinamen Gottes seien;: £ würde 


vorkommen, so kôünnte man viel- 


PARLNTLA 
sa Je; 
Ld 


dennals &, le re ge gr» als €: ss J 


5e , D'APPe: 7 


als ê HD uni — », lo dels — ue; Je pue und 
endlich -* , Elle UC a und £: mbe 38 oder 


als É: ss IE andeuten. — Es führt mich zu 
dieser Vermuthung die Anweisung Mu, ben Menghel’s 


( Sell ES > Je) in seinem: Kônigliche Anord- 
nungen in der Verwallung der Kriegshunst (©) ,5 5 


Es dl aa a Le ds LILI ) betitelten Werke,*) 
dass zur Zeit des Krieges die Helme der Krieger mit 
Buchstaben zu versehen seien ; er geht dann die Buch- 
staben des Arabischen Alphabetes einzeln durch, und 
verbindet sie mit Beinamen Goties auf die oben an- 
gegebene Weise. — Auch diese Münze ist ein ineditum. 

10. S. vom Chalifen Mehkdy vom Jahre 162 — 
178 in Medinet-el- salam geprägt. Das unter dem 
Worte aid] stehende Ë setzt sie in die Classe der 
inedita. 

11. S. von demselben im Jahre 163 — 719 cben- 
daselbst geprägt. 

12. Eben so vom Jahre 164 = 780. 


#) Dieses Werk findet sich in der reichen Manuscripten-Samm- 
lung der Asiatischen Lehranslalt hieselbst, 


201 


a 
13. Eben so vom Jahre 166 — 182. Es sind zwar 


schon Münzen von demselben Jahre und mit demsel- 
ben Prägeort bekannt, allein das auf unserer Münze 
unter dem Namen Mehdy's ({s,4l/) stehende _+ war 
noch nicht gefanden worden, und so gehôrt auch 
sie zu den unedirten. 


14. 15. Zwei Silbermünzen von Æmin als T'hron- 
Jolger; a) vom Jahre 180—796, in Medinel-el-salam 
geschlagen, Auf der Kehrseite steht nach dem 4, ,+) Le 
zu unterst: jàes ; Dschaafer , der berühmte Vesir aus 
der Familie Bermek ; 2) vom Jahre 181 = 797, in 
Muhammedia geprägt. Die Kehrseite wie auf No. 14, 
nur dass zu oberst der Inschrift ein ,,#, erscheint, Eine 
Dublette dieser Münze ist an die Charkowsche Uni- 
versität übergegangen. 

16. 17. S. M. vom Chalifen Harun el - Raschid; 
a) vom Jabre 189 — 804 ebendaselbst; 2) vom 
Jahre 190 — 805 ebenda geschlagen. Beide füh- 
ren das auf Harun’s Münzen 'sehr gewôhnliche d, h 
unten im Felde der Hinterseite. 


18. Eine sehr merkwürdige Münze ist die hier 
folgende, geschlagen in Aéraschehr (52 pl ae) 
im Jahre 193 — 808,9. Die Kehrseite zeigt oben 


msn 3 UNIEN Jen CP? ra à 


Abraschehr ist der alte Name einer der vier Haupt- 
städte Chorassans, die in der Folge unter dem Na- 
men ÂVischapur bekannter ward. Ihre Gründung wird 
dem dritten Kônige aus der Herrscherfamilie der 
Pischdadier, T'ahmuras Divbend zageschrieben. Sie 
wurde in der Folge von Alexander dem Grossen zer- 
stôrt , und erst unter dem zweiten Sassaniden, Scha- 
pur oder Sapur wieder aufgebaut, nach dem sie auch 
Nischapur genannt wurde. Dass die Namen Abra- 
schehr und Nisapur einer und derselben Stadt ange- 
hôüren, geht nicht nur aus dem ausdrücklichen Be- 
richte mehrerer morgenländischen Schrifisteller her- 
vor, sondern es wird dieses auch durch unsere Münze 
bestätigt, welche auf der Kehrseite oben ein halb- 
verwischtes Wort enthält, dessen drei erste noch 
erkennbare Buchstaben . , gewiss lus zu er- 
gänzen sind. Ohne Grund kônnen beide Namen nicht 
auf die Münze gesetzt worden sein — und ich bin 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


202 


geneigt zu glauben, dass man dadurch habe angeben 


wollen, dass sie in dem Stadttheile von Nischapur, 
der damals noch vorzugsweise Abraschehr genannt 
wurde, geprägt se. — Der unten erwähnte Mafr 
ben Saad war wohl irgend ein Vorgesetzter in Ni- 
schapur. 

Harun El- Raschid hatte seine Staaten unter seine 
Sôhne vertheilt, und Chorassan war dem Mamun 
zugefallen , wo sich derselbe auch bei dem Tode sei- 
nes Valers im Jahre 193 befand, während Æminr 
in Bagdad war. Letzterer bemächtigte sich zwar gleich 
nach dem Tode Harun's a. 193 des Chalfates, und 
liess noch in demselben Jahre 193 Münzen prägen, 
allein diese unterscheiden sich doch von denen seines 
Vaters dadurch, dass sie auf der Kehrseite oben den 
Spruch 4ÿ} > (Mein Herr ist Golt) enthielten. 
Da aber unsere Münze nichts darbietet, wodurch man 
berechtigt wäre, sie dem Amin zuzuschreiben, so 
kann sie gewiss mit grosser Sicherheit als eine Münze 
Harun’s angesehen werden. Eine vollständige Beschrei- 
bung derselben Münze aus dem Museum der Dorpat- 
schen Universität befindet sich in der Schrift: Num 
cufici ex variis museis selecti et illustrati a C. M. 
Frachn. S. Mémoires de l'Acad. Imp. des Sciences 
de St.-Pétersb. T. IX. p. 605. 


19. S. von Mamur noch während des Chalifates 
Amin's im Jahre 195 — 810 in Buchara geschlagen. 


Die Streitigkeiten zwischen dem Chalifen Amir und 
seinem Bruder Mamun hatten zu einem offenen Bruch 
geführt. Mamun bemächtugte sich Chorassans , verbot 
Amin's Namen ferner auf Münzen zu prägen, und 
nahm den Titel Jmam an. Deshalb finden wir denn 
auch auf derKehrseite derMünze: CU) ,LeY] 43 vel Le 
d. i. auf Befehl des Imam Mamun. Vas unten ste- 
hende Jill, ÆE/fadhl, bezeichnet den Fadhl ben 
Sahl, Mamun's Minister. 


IT. Samaniden. 


Es ist bekannt, welchen Reichthum an Samaniden- 
Münzen Russland besitzt, und wie viele deren schon 
bekannt gemacht worden sind — und dennoch fin- 
den sich unter den hier anzuführenden zwei inedita. 
Ein solches ineditum ist gleich die erste, 


205 


1. Silbermünze von Ahmed ben 'Ismail, im Jahre 
298 — 910,11 in Mischapur geschlagen. — "Die 
Kehrseite enthält den Namen des Chalifen Mulledir 
Billah, und den des ebengenannten Emirs. 

2. Silbermünze von Nafr ben Ahmed im Jahre 
309 — 921 in Samarkund geschlagen. 

3. S. desselben 
Schasch geprägt. 

4. S, desselben vom Jahre 329 — 940, cbenda- 
selbst geprägt. Auf der Kehrseite liest man zwischen 
der zweiten Hälfte des Sunnit. Symb. und dem Na- 
men unseres Samaniden den des Chalifen Rad/hi Bilan. 


vom Jabre, 325 — ,936,7 in 


°5.. Unedirte S. vom Jahre 321 — 938,9: oder 
329, — 940 geprägt in, Binkes (?) fu) — Im 
Felde der Kehrseite : e/- Radhi -billah, und darunter 
das Wahrzeichen, ,— : Ucber den: Prägeort bin: ich 
indessen nicht ganz gewiss. Nach dem Original über- 
trug ,ich die; Kufischen: Züge des Namens: AFS 
Sollte:es etwa if sein; welches eine Gebirgsge- 
gend im/Kuhistan von Kabul ist? Sadik Isfahany ex- 
wähnt es S, 77, und Æjphinstone (in seinem Account 
of the Kingdom.of Caubul Th. IL, S. 61), der es 
Bungush nennt , giebt darüber nähere Auskunft, die 
auch durch anderweitige. Nachrichten bestätigt wird. 
Has Rehmet Chan, der Verfasser einer Geschichte 
der Afghanen, die unter dem Titel Cl Y] a: 
bekannt ist, und auf dem Ostindischen Hause in Lon- 
don aufbewahrt wird, sagt, dass Benkesch und Xo- 
at (5 LES) von dem Stamme Benkesch (bei 
Elphinstone Bungusk) und von anderen kleinen Stäim- 
men bewohnt werde. 
oder bei Benkesch, und gegenwärtig der Sitz des 
Hauptes des Stammes  Benkesch. In dem Afglianischen 
Wôrterbuche : Ras. elmuhabbet Raul ÿüebu); von 
welchem in einer der frühern Nummern dieses Bul- 
letin’s (No. 7. 1836) Nachricht mitgetheilt worden, 
wird cbenfalls angegeben , dass (2, eine Gebirgs- 
gegend in Afghanistan sei, deren Einwohner Se 
(Genkec'h) genännt würden, und dass die Serdare von 
Ferruchabad (in Hindustan) 4 Mihammed Chan, Kaîm 
Char und Aimed Chan diesem Statme angchôrten. 
Bentech aber ist die Afghamische  Ausspräche für 
Benlesck , sofern das Q> der Perser und Hindustaner 


BULLETIN SCIENTIFIQUE: 


ÆKohat aber ist ein District in 


mn dr ins De en dome à = mme se ru 


häufig durch das Æ/ghanische Cha GUs! GLS wie- 
dergeseben wird. — Bei dieser Ungewissheit hin- 
sichtlich der Münzstätte, und da ausser dem Chalifen 
kein anderer Fürst auf dieser Münze erscheint, dinfte 
es noch problematisch sein, ob es auch wirklich eine 
Samanidische ist. 


UT, Os/-Bulgarische Münzen: 

Wenh schon die ében erwähnten Münzen manches 
merkwürdige Stück darboten, so müssen doch als 
die Kleinode der St. Wladimir-Universität zwei Mün- 
zen betrachtet werden, welche sowohl ‘ihrér Selten- 
heit als geschichtlichen Wichtigkeït wegen hôchst 
merkwürdig sind. Sie rühren nämlich von Kônigen 
dér Ost- oder Wolga-Bulgaren her, von denen man 
bis vor kurzer Zeit noch gar keine Kunde gehabt 
hatte. Es ist letzteres um so merkwüvdiger , als die 
Russische Geschichte berichtet, dass die Russen schon 
früher mit den Wolga-Bulgaren in Berührung kamen, 
und. Muhammedanische Schrifisteller. melden ,. (dass 
Sogar im Jahr 358 — 968, 9 die Stadt Bulgar von 
den Russen erobert und zerstürt wurde. Man hätte 
bei dieser Angabe wohl auch den Namen des damals 
in Bulgarien herrschenden Kôniges kennen zu lernén 
hoffen künnen — allein er ist unerwäbnt geblieben. 
Es ist daher um so erfreulicher, dass eimige vor Kur- 
zem.bekannt gemachte Münzen uns auch die Namen 
dortiger. Künige oder, Herrscher, von denen sie ge- 
prägt wurden,  mittheïlen, und uns dadureh in den 
Stand setzen, eine ganz neue Herrscherfamilie in die 
Bläiter der Geschichte einzutragen. Gewiss, jeder 
Freund .der vaterländischen Geschichte wird mit uns 
den Wunsch theilen, dass noch recht viele Miünzen 
der Art, aufsefunden werden müchten. 

Wir verdanken die erste richtige Erklärung solcher 
Ost-Bulgarischen Münzen, Sr. Excellenz dem Herrn 
Akademiker v. Frähn, und in seiner Abhandlung: 
Ucber drei Münzen der’ Wolga:Bulgharen aus dem 
Æ. Jahrh. n Ch. findet sich die Erläuterung gerade 
der Stücke, welche nun aüch in der Sammlung der 
Kiewschen Universität aufbewahrt werden. Es sind 
diess aber dje folgenden: 


1. Silbermünse von Zaho ben Ahmed US CE 
Jal) geprügt in Suwar (5,2) im Jahre 338—949. 


204 


Fr 205 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


206 


QE —————_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—EEEE——E—EELELELELELELELELELELELELELELELELELELELELELELELELULULULUU 


2. S. von dem Bruder des vorigen , Mumin ben 
Ahmed (Sal 5 e3s). geschlagen in Bulgar ( ll) 
im Jabre 366 — 976. — Auch auf diesem Exem- 
plare ist der Name #med nicht deutlich ausgeprägt, 
sondern erscheint etwa unter folgender Gestalt: 3}, 
eine Undeutlichkeit, die sich bei diesem Namen wohl 
auch in morgenländischen Handschrifien nicht selten 
findet, und daher keinen Grand abgeben kann, in 
jenen Zügen den Namen Ahmed zu verkennen, 


Die Regierung der beiden hier genannten Herrscher 
fällt also in die Jahre 949 — 976, und die Erobe- 
rung und Zerstürung der Stadt Bulgar durch die 
Russen wird, wie erwähnt, von Muhammedanischen 
Schrifistellern in das Jahr 968,9 gesetzt. Da nun 
über die Regierungsjahre jener beiden Herrscher ge- 
nauere Nachrichbten nicht zu Gebot stehen , so lässt 
sich auch fürs Erste nicht angeben, ob einer von 1h- 
nen, oder éin anderer Regent, der in der Zwischen- 
zeit von 949 — 979 den Thron von Bulsarien beses- 
sen haben kônnte, den Verlust der Hauptstadt zu 
beklagen hatte, und es dringt sich daher wiederholt 
der Wunsch auf, dass ein neuer Fund von Ost- 
Bulgarischen Münzen uns recht bald in den Stand 
selzen môge, dieses Dunkel zu erhellen. An Gelehr- 
ten, die solche aus Münzdenkmälern gewonnene Nach- 
richten zum Behuf der Geschichte zu verarbeiten nicht 
verschmähen werden, wird es nicht fehlen: wir ha- 
ben davon ein Beispiel vor Augen an der interessan- 
ten Abhandlung über die Wolga - Bulgaren , welche 
Herr Collegienrath +. Kôppen in No. X. des Jour- 
nales des Ministeriums der Volksaufklärung, Octob. 
1836 den Freunden der Geschichte im Allgemeinen, 
und der vaterländischen insbesondere, mitgethcilt hat. 


CORRESPONDANCE. 


ExTrAIT D'UNE LETTRE DE M. STEINHEIL À MUN:Cu À 
M. L'ACADÉMIGIEN SrRuvE (lu le 7 avril 1857). 
(Voir la planche ci-jointe.) 


Ich habe meinen Prismenkreis , durch die Bessel'sche 
Theorie belehrt, ganz neu construirt, wrobei ich haupt- 
sächlich die Bequemlichkeit des Beobachters im Auge 
hatte. Es ist müglich gewrorden, die Einrichtung so zu 


treffen, dass man stets direct nach dem einen Objecte 
visirt, während Winkel bis zu 190° gemessen werden 
kônnen, Die, Bewesungen der Bilder sind nun auch 
wie bei dem Sextanten, indem jedes Bild doppelt re- 
flectirt wird. Man macht zwei zusammengehôrige Beob- 
achtungen, während welcher der Kreis seine Pole yrech- 
selt, indem er um eine Axe gedreht wird, die mit dem 
Fern:ohre einen Winkel von 45° bildet. Dadurch erhält 
man den Naturwinkel frei von Collimation , Geslalt der 
Prismen, der Sonnengläser und der Exceniricitit. Die 
Messung ist also nur noch mit etwaigem Theilungsfeh- 
ler behafte:, der durch Verstellen des Nullpunktes auch 
hinaüszebracht werden kann. Alle Hemmungen und 
mikrometrische Einstellungen sind von der ?eripherie 
hinweg nach dem Centrum der Axen verlegt. Das Fern- 
rohr A trägt vor dem Objective an dem massiven Me- 
tallstück BB ein Glasprisma € (Fig. 1. 2. u. 5.) Durch 
das Metallstück B ist bei a, Fig. 1,, ein conisches Loch 
rechtwinklicht durchgedreht, was zur Aufnahme, der 
Umlegeaxe des Instrumentes bestimmt ist, Nun müssen 
wir zur Betrachtung der Fig. 3 übergehen. Die Alhi- 
dade.cc ist auf ein gabelférmiges Stahlstück ddd aufge- 
schraubt..In dieses ist die Umlegeaxe e eingenietet, wel- 
che in! das Loch a, Fig.1., passt, und somit das Instru- 
ment in Verbindung mit dem Fernrohre A4 bringt. In 
dem gabelfürmigen Stück d bewest sich die Kreisaxe. g, 
mittelst des geränderten Kopfes #. Sie wird in der Alhi- 
dadenbüchse geklemmt durch die Schraube X und fein 
eingestellt durch die Mikrometerschraube Z (Fig 6 u. 1.) 
Auf dieser Axe sitzt der Kreis 46 durch Friction, in- 
nerhalb der Gabel aber das grosse Prisma D. Dieses hat 
in Fig. 1. cine solche Stellung, dass es ein Object zei- 
gen würde, vwelches rechts vom Beobachter mit der 
Axe des Fernrohreseinen Winkel von 90° bildet. Ueber 
dem grossen Prisma D des Kreises ist nun ein zweites 
E an einer Stahlplatte mm mittelst zweier Schrauben auf 
das Gabelstück dd festseschraubt. Dieses Prisma E ist 
also in fester-unveränderlicher Verbindung mit der Al- 
hidade cc, und hat (Fig. 1.) eine solche Lage, dass es 
ein, unendlich entferntes Object zeist, welches sich in 
der Verlängerung der optischen Axe des Fernrohres be- 
findef. Aus dem bisherigen sehen Sie, dass in der Ab- 
bildung des Instrumentes, Fig. 1., die ,Kreise und das 
grosse Prisma D unter der Ebene des Papiers diegen ; 
während das kleine Prisma E über der Ebene des Pa- 
piers sich befindet. Denken wir uns nun, dass man, das 
gabelfrmige Stück mit Kreisen und Prismen um die 
Axe e an dem geränderten Kopfe f drehe, bis die Kreise 
ihre Pole geyrechselt haben, so liesen jetzt das grosse 


207 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


208 


Prisma und die Krese über dem Papier, dagesen das 
kleine unter dieser Ebene. — Beide Prismen vwrenden 
aber nun diejenigen brechenden Flichen, vvelche frü- 
her gegen die Objecte gekehrt waren, dem Objective 
zu, In der ersten Lage war also der Winkel, welchen 
Bessel in seiner Theorie mit « bezeichnet — 459, in 
der zweiten — 180° — 45°, vwvodurch die Fehler der 
Prismen hinausgehen, und auch der Nullpunkt elimi- 
nirt wird. Denn das grosse Prisma hat durch die Um- 
legung (wenn man bei den Stellungen der Zeichnung 
bleibt) eine Stellung erhalten, in wrelcher es kein Bild 
in das Fernrohr bringt. So:l es den erstern Gegens!and 
wieder zeigen, so muss es um 90° gedreht werden, 
vas sehr bequem im Grossen durch den Kopf # Fis:5., 
genau aber durch de Schrauben # und 7 Fis. 1. ge- 
schieht. Sie bemerken, dass weder die Loupen noch 
die Schrauben zur Einstellung während Messung oder 
Umlegung ihre Lage ändern, Was ebenfalls sehr bequem 
scheint. Um die Helligkeit der Bilder modificiren zu 
künnen , habe ich einen kleinen Schieber nn’ mit 2 
Knôpfchen vor dem Prisma des Fernrohrs angebracht ; 
dieser lässt, je nachdem man ïhn verstellt, mehr Licht 
von dem untern oder obern Prisma ein. Die Erfabrung 
zeigt, dass er bequemer als Troughtons Methode ist, 
Das Instrument zu halten dient der Handgriff Fig. 4, 
Der Ring 00 Fig. 4. schiebt sich über das Fernrohr und 
passt bei oo Fig. 1. um dasselbe, Er kann so gestellt 
werden, dass der Handgriff senkrecht unter d'e Zeich- 
nungsebene Fis. 1. kommt, oder auch zu Hôhenmes- 
sungen parallel mit der Ebene des Kreiïses liegt. Durch 
Repsold habe ich diesen Handgriff noch so umändern 
lassen | dass der Griff gesen den Träger Fig. 4. um 90° 
verstellt werden kann, so dass er parallel wird mit 
dem Fernrohre. Man kann dann die Hand, welche 
das Instrument trägt, mit einem Finger an das Gesicht, 
das Fernrohrokular aber an den Augenknochen stützen, 
wodurch die Beobachtung aus freier Hand ungemein 
bequem wird. Winkel, welche nahe 180° haben, kün- 
nen ungeachtet der Stellung des Beobachters doch ge- 
messen Werden , vweil die beiden Prismen gegen das 
Fernrohr <o weit excenirisch sitzen, dass man neben 
dem eigenen Kopfe vorbeisieht, — Repsold hat die Ver- 
packung des Instrumentes ungemein sinnreich eingerich- 
tet. Das Kästchen ist eher kleiner als das des ältern In- 
strumentes. Es enthält aber noch auf dem Deckel ein 
kleines Staliv, vrenn man nicht aus freier Hand beob- 
achten will, und überdies zwei kleine Fernrôhrchen, 
vrelche ebenfalls äusserlich auf das Kästchen gesteckt 
werden und zur vüllig scharfen Rectification des Krei- 


ses dienen. Die Berichtisung ist unglaublich einfach ge- 
worden. Man stellt erst des grossen Prismas spiegelnde 
Fläche senkrecht auf den Kreis, wozu innere und äus- 
sere Bilder dienen, dann mittelst einer Schraube 
am Deckel m die spiegelnde Fläche des kleinen Pris- 
mas im Bilde coincidirend. Dann blos noch die zwei 
Schrauben in dem Stücke B, welche das Umlegen um 
180° beschränken und vwovon die obere Fig. 1. in g 
sichthar ist, dieser Bedingung gemäss — also so, dass in 
beiden Lägen die Ebene des Kreises parallel wird mit 
der Collimationsebene des Fernrohrs — und alle Recti. 
fication ist absemacht. Zu letzierem dienen eben die 
zwei kleinen Fernrühre, welche Objecte repräsentiren, 
die genau 80° entfernt sind. Der Lymbus des Kreises 
hat 5 Pariser Zoll Durchmesser (1 Zoll mehr als früher); 
die Nonien geben 16”. Das Fernrohr von 6 Zoll Brenn- 
vergrüssert 12mal. Die Objectiv -Sonnengläser 
schlagen sich scharnirartig vor die Prismen und bilden 
so Theil der Prismen, aus welchem Grunde ihr Ein- 
fluss mit dem der Prismen zugleich ver$chvwindet. 


weite 


Se S— 
OUVRAGES OFFERTS. 


AVRIL, 

G8. Elemente der Ielligkeits- Messungen am Sternen- 
himmel, — Gckrünte Preisschrift von Dr. C. A. Stein- 
heil. München 1836. 4, 69. Cours élémentaire d'astrono- 
mie par Emanuel de Veley. Troisième édition. Lausanne 
1836. 8. 70. Zur Physik, Chemie und Mineralogie, von 
Dr. Gustay Suckow. Leipzig 1837. &. 71. Experimen- 
telle und theoretische Untersuchungen über die Gesetze 
der doppelien Strahlenbrechung und Polarisation, des 
Lichts, von Dr. Carl Eduard Senff. Dorpat 1857. 4. 
72. Nieuwe Verhandelingen der erste Klasse van het 
Koninklijk-Nederlandsche Instituut van Wetenschappen 
le Amsterdam, Te Amsterdam 1827—1836. V. 4. 75. 
Beiträge zu einer Monographie der Molasse, von Siu- 
der. Bern 1825. 8. 74. Annalen der allsgemeinen schwei- 
zerischen Gesellschaft für die gesammten Naturwissen- 
schaften. Herausszegeben von Fr. Meisner. I. Bern 1824. 
8. 75. Beiträge zur Geognosie. Von Peter Merian. Ba- 
sel 1821—531. II. 8. 76. Geognostische Uebersicht der 
Schweiz, von Christoph Bernoulli. Basel 1811. 8. 77. 
Disquisitiones anatomicae circa musculos auris internae 
hominis et mammalium adjectis animadversionibus — 
de ganglio auriculari, auctore Eduardo Hagenbach. Ba- 
sileae 1835, 4. 


Emis le 5 juin 1857. 


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Tome 1L BULLETIN SCIENTIFIQUE #1: 


PUBLIÉ PAR 


L’'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT -PÉTERSBOUR G. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de 1 Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l'A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'éteudue in ertenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie 
par divers savants; & Rapports; 5. Voyages scientiliques; 6. Extraits de la correspondance scientilique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 6. Détermination astronomique de 109 lieux situes dans la Turquie euruprenne ; les 
provinces Caucasiennes et l'Asie mineure, Srnuve. — CORRESPONDANCE,. 2. Extrait d'une lettre adressée au secretaire perpéluel par 
M. Gürrenr de Breslau, et concernant les plantes fossiles. 


QE 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. Capitaine Wronischenko, Ortenberg und von Essen. 
Sie gebrauchten zwei tragbare Durchgangsinstrumente, 
6. ASTRONOMISCHE  ORTSBESTIMMUNGEN Pendeluhren und 
EuroPäAISCHEN TÜRKEI, 1N KAUKASIEN UND Chronometer , Fernrôhre zur Beobachtung der Stern- 
KZEINASIEN, AUS DEN VON OrriCIEREN Les | bedeckungen , Spiegelsextanten und ein magnetisches 
KAISERLICHEN GENERALSTABES IN DEN JABREN | Declinatorium. In Transkaukasien und Kleinasien 
1828 BIS 1832 ANGESTELLTEN BEOBACHTUNGEN | arbeïtete Capitain Birdin mit äbnlichen Hülfsmitteln 
ABGELEITET VON F. G. W. STRUVE (lu le aber ohne Thcodoliten und Declinatorium. Diesseits 
28 avril 1837). des Kaukasus und an einigen Puncten der Europüi- 
schen Türkei wurden Beobachtungen von Officieren 
des Corps der Topographen ausgeführt. Die genann- 


mn per|zwWei astronomische Theodoliten , 


Durck die glorreichen Waffenthaten der Russischen 


th 


Heere wäbrend des letzten in zwei Welttheilen ge- 
führten Türkischen Krieges ward eine astronomisch- 
geographische Arbeit hervorgerufen, die durch Um- 
fang und Genauigkeit eben so wichtig als merkwür- 
dig ist. Auf Veranstaltung des hochverdienten Direc- 
tors des Chartendepots des Kaiserlichen Generalsta- 
bes, Sr. Excellenz des Herrn Gencrallieutenants und 
Rüitters von Schubert wurden Officiere des General- 
Slabes beaufiragt, an den von den Heeren besetzten 
Puncten astronomische Beobachtungen zu machen, 
und dazu mit einem vollständigen Instrumentenappa- 
rate ausgerüistet. ]n der Europäischen Türkei beob- 
achteten in den Jabren 1828 bis 1832 die Herren 


ten Beobachter hatten in den Jahren 1825 bis 1827 
einen vollständigen Cursus der praktischen Astrono- 
mie auf der Dorpater Sternwarte gemacht. Ihre Ar- 
beiten mussten mir daher ein eigenthümliches Inter- 
esse darbieten, und mit Vergnügen übernahm ich 
das Geschäft der Aufsuchung der correspondirenden 
Beobachtungen zu den Sternbedeckungen und Monds- 
culminationen, der Ableitung der Längen aus den- 
selben und der Revision der von den Beobachtern 
selbst abgeleiteten Polhôühen, Azimute und chrono- 
metrischen Längenbestimmungen , so wie der Ablei- 
tung der Endresultate, vorzüglich der Längen, durch 
Ausgleichung der verschiedenartigen Bestimmungen. 


211 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


212 


Oo 


Zu diesem Ende waren sowohl die Originaltagebü- 
cher als die Rechnungen der Beobachter nach Dorpat 
gebracht. Hier hatte ich an den Officieren des Ge- 
neralstabs und der Flotte, die sich ihrer astronomi- 
schen Ausbildung wegen daselbst aufhalten , so wie 
an andern sich der Astronomie widmenden jungen 
Männern Gehülfen für die vielfachen Rechnungen. 
Ausserdem wurde noch im Jahre 1835 der Astronom 
des Kaiserlichen Genceralstabes Capitain Lemm auf 9 
Monate nach Dorpat gesandt, um sowohl an den 
Rechnungen noch Theil zu nehmen, als auch ein 
Manuscript des Materials für den Druck zu bearbei- 
ten, Nach Vollendung desselben blieb mir nur die 
erwähnte Ausgleichung und Aufstellung der Endre- 
sultate übrig, eine Arbeit, welche ich erst kürzlich 
vornehmen und so die mebrjäbrige Bearbeïlung des 
reichhaltigen Materials zum Schluss bringen konnte. 

Das Resultat dieser Arbeit ist die astronomische 
Bestimmung von 89 Puncten in der Europäischen 
Türkei, von 14 Puncten in Kaukasien und Klein- 
asien, an welche sich noch die 6 von Fedorow am 
Ararat gemachten Ortsbestimmungen anschliessen , im 
Ganzen also von 109 Puncten. 

Die Polhôhen beruhen an 85 Puncten auf Beob- 
achtungen, die mit dem astronomischen Theodoliten 
angestellt sind, und sind weénigstens bis auf 2 Bo- 
gensecunden sicher. An den Serbischen, Kaukasischen 
und Asiatischen Puncten wurde der Spiegelsextant 
angewandt. In Serbien beobachtete Capitain von Es- 
sen mit diesem Instrumente Sternhôhen. Die Ucber- 
einstimmung der südlichen und nôrdlichen Sterne, 
gewübnlich & Aquilae und Polaris, verbüret die Si- 
cherheït der Polhôhen innerhalb 10 Bogensecunden. 
In Kleïnasien bestimmte Capitain Birdin die Polhô- 
hen durch Sonnenhôhen, mit Ausnahme von Erzerum, 
wo er das Passageninstrument im ersten Vertical an- 


wandie, dessen Resultate mit dem der Sonnenhôhen 


sehr befriedigend stimmen. Fedorow hat die Polhühe 
von Tiflis mit dem Theodoliten aufs genaueste be- 
slimmt und eben so die eines Punctes am Ararat, 
aus welchem die andern durch geodätische Verbin- 
dung abgeleitet wurden. 

Bekanntlich ist die Bestimmung der Längen weit 
schwieriger als die der Polhôhen, Erst in neueren 


Leiten sind die geraden Aufsteigungen des Mondes 
und benachbarter Sterne zur absoluten Längenbestim- 
mung in Anwendung gebracht worden, und zwar 
für die Geographic zuerst von Preuss durch die Be- 
sümmung von St. Peter-Pauls-Hafen in Kamtschatka 
und St. Francesco in Californien auf Kotzebues zwei- 
ter Reise um die Erde, noch früher als der Astro- 
nom Foster sie mit Parry in Port Bowen benutste. 
Wenn der Russischen Marine so der Ruhm gebührt, 
diese Methode zuerst da angewandt zu haben, wo 
sie ihren grüssten Nutzen tägt, d. h. bei der Be- 
sümmung der Lage von den Siternwarten weit ent- 
fernter Puncte; so ist dieselbe im Gefolge der Rus- 
sischen Heere auf eine weit umfassendere Art frucht- 
bar gemacht, indem bei der vorliesenden Arbeit 22 
durch Mondsculminationen ermitielte Längen die Grund- 
lage aller übrigen gesgeben haben. Von diesen 22 
Längen gehôren 16 der Europäischen Türkei, sechs 
dem andern Continente. Ausserdem wurden an 10 
Puncten, sieben in Europa, drei in Asien , Sternbe- 
deckungen beobachtet. An drei Puncten endlich, 
Varna, Burgas und Adrianopel, bestimmte Wron- 
ischenko die absoluten Längen nach einer von mir 
vorgeschlagenen neuen Methode durch die Zenithdi- 
stanzen des Mondes und eines benachbarten Funda- 
mentalsterns, die desto vortheilhafter ist, je näher 
die Mondsbahn an dem Orte des Mondes mit dem 
Scheïtelkreise zusammenfällt. Die Uebereinstimmung 
der für Varna nach dieser Methode gefundenen Länge 
mit der aus Mondsculminationen abgeleiteten , so wie 
der für Burgas und Adrianopel gefundenen mit denen 
die der Capitainlieutenant Manganari von der Nicola- 
jefschen Sternwarte aus an einige benachbarte Puncte 
der Küste chronometrisch übertragen hat, haben die 
Brauchbarkeit und Sicherheit dieser Methode bewäbrt, 

Von den so erhaltenen festen Puncten aus sind 
die Längen der übrigen Puncte durch Zeïtübertra- 
gung vermittelst Chronometer , oder durch Pulversig- 
nale und durch Polhôhen und Azimuthe gewonnen. 
Ausser einzelnen Zeilübertragungen sind nämlich fünf 
umfassendere Chronometerreisen gemacht, unter wel- 
chen dicjenige die wichtigste ist, welche mit 5 Chro- 
nometern (Barraud Nr. 542 und 810, Parkinson 
Nr, 542, Breguet Nr. 4160, Arnold Nr, 295) von 


2145 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


214 


Tschernetz an der Serbischen Gränze ausgeht, zu 
Wasser auf der Donau bis Schurscha geführt ist, 
und sich von da nach Norden bis Butuschan in der 
Moldau erstreckt. Das auf diese Weisen gewonnene 
Material der Längen ist für die Europäische Türkei 
zwischen der Serbischen Gränze und dem Schwarzen 
Meere ein so bedeutendes geworden, dass sich nach 
Ausgleichung der absoluten Längen und der mehrfa- 
chen Differenzen für alle Resultate eine ausgezeich- 
nete Sicherheit ergab. 


Das nachfolgende Verzeichniss enthält alle Polhë- 
hen, Längen und magnetischen Declinationen. Die 
mit $ bezeichneten Polhôhen beruhen auf Sextanten- 
beobachtungen. Die minder sicheren Längen sind mit 
einem Sterne bezeichnet , wenn dieselbe einem Fehler 
von mebr als 10 Zeitsecunden unterworfen sein kôn- 
nen; die mehr als 20 Zeitsecunden unsichern mit 
zwei Sternen, Alle übrigen Längen müssen innerhalb 
weniger , etwa 2 bis 4, Zeïlsecunden sicher sein, 


Bezeichnung des festen 


Name des Orts. 
Punctes. 


Polhühe, 


Länge in Zeit Maspetsche 
: Decliuation. 
von Paris. 


Epoche, N.W. 


BESSARABIE N. 


1 |Ismail |Sobor Kuppel 45° 20 29",6 | 1245 49”,75 M. C. 
2 |Tutschkowa Kirchthurm 45 20 35,6 1 45 56,45 
3 |Sophiani Kirchthurm 45 24 16,0 1 46 5,85 
4 Kilia Sobor 45 26 2,6 1 47 42,25 |1828,71) 8053/,2 
M oz p A w. 
5 |Jassi Kirche St. Charalam- 
‘ pia .41 10 24,1 1 40 57,39 |1828,56/11 50,7| M. C. 
6 |Kloster Tschita- Nôrdl. Thurm 41 S 13,9 1 40 57,49 
zua 
7 [Skuläni Posthaus 41 19 13,1 1 41 5,41 
} 8 |Butuschau St. Elias-Kirche 47.45 4,5, | 1 57 17,01 |1831,24| 9 43,5] M. C. St. 
9 Roman Armenische Kirche 46 55 21,8 1 38 19,79 |1828,67/11 30,5, M..C. 
10 |Berlat Kirche St. Spiridonia| 46 13 49,7 | 1 41 15,64 |1830,69/10 44,9] St. 
11 |Fokschan Kirche St. Johannis | 45 41 48,9 1 39 19,78 |1829,30|11 19,0| M..C. 
h 12 |Galatz Kirche Uspenski 45 26 12,3 1 42 50,26 [1828,70/11 1,9 
W'AÏTTACREL UND BlULGCARIEN. 
13 |Brailow Minaret Lasdschami | 45 46 11,3 1 42 31,25 |1828,72/10 43,1 
14 |Brailow Kirche St. Michael | 45 16 19,8 1 42 54,17 
à 15 |Buseo Kirche des Klosters 
Banu 45 9 1,4 1 57 53,99 |1829,36/12 4,8] M. C. 
: 16 |Busco Kirche Episcopia 45 9 34,9 1 37 52,62 
17 |Ploeschti Kirche Uspenski 44 56 20,7 | 1 34 43,15 |1828,98|11 48,8 
18 |Bukarest Metropolitan-Kirche | 44 25 39,0 | 1 55 0,02 |1829,05| 9 14,4 
.19 Kalarasch Kirche 44 11 29,2 1 39 56,13 |1829,54/11 13,8| M.C 
20 {Silistria Metschet 44 1 98 1 39 37,25 
‘21 |[Schurscha Kirchthurm St. Nico- 
lai in der Citadelle! :43 53 14,7 1 34 28,72 |1834,39| 9 7,3] M. C. St. 
22 |Ruschtschuk |Thurm 43 50 56,8 | 1 54 25,14 | 
23 |Simnitza Kirche St, Constantin 
und Helena 43 39 8,0 :| 1 32 5,46 |1851,40/10 15,2 ÿ 


Name des Orts. 


Sistowa 
Mogureni 
Nicopolis 
Kalafat 
Widdin 
Widdin 
Tschernetz 
Tschernetz 
Tschernetz 
Tschernetz 


Kladowa 
Tirgoschill 


Tirgoschill 


Kraïowa 
Kraïowa 


Kraïowa 
Kraïowa 


Slatina 
Piteschti 


Piteschti 
Piteschti 


Tirgowist 
Tirgowist 


Tirgowist 
Tirgowist 


Babadah 
Hirsowa 
Tschernowodi 
Simieni - dindel 
Tarkutai 
Kistendschi 
Mangalia 


Basardschik 


Kawarna 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


Bezeichnung des festen 


Punctes. 


Metschet 

Dorf ohne festen Panki 

Oesthicher Metschet 
der Festung 

Dorf ohne festen Punkt 

Thurm 

Metschet in der Cita- 
delle 

Troizkische Kirche 

Kirche St Peter 

Kirche St. Nicolai 

Quarantaine 

Metschet 

Kirchthurm Bisserika 
Domneska 

Kirchthurm Delja- 
Kimp 

Kirchthurm St. Anna 

Kirchthurm aller Hei- 
ligen 

Kirchthurm St. Nico- 
Jai 

Thurm des Wacht- 
feuers 

Kirchth. St. Troitzki 

Thurm der Kirche St. 
Elias 

Thurm der Kirche 
Uspenski 

Thurm der Kirche 
St. Georg 

Kirchthurm St. Georg 

Kirchthurm St, Dimi- 
tri 

Thurm der Metropo- 
litankirche 

Thurm des Bergklo- 
sters 

Minaret 

Metschet 

Metschet 

Dorf Mitte 

Metschet 

Metschet 

Metschet am Markt- 

latze 
Metschet am Markt- 
latze 


N. W. Metschet 


43 


44 


3 42 


59 
59 


59 
38 
38 
38 
37 
36 


2 


34 
25 


Polhühe. 


43037 13",8 


39,1 


Länge in Zeit 


1431 57",51 


l 


CE EE 


30 


30 
22 
22 


22 
21 
21 
21 
21 
21 
23 


23 
25 


25 


25 


44 


von Paris. 


7,153 


11,76 
20,90 
9,29 


9,82 
26,90 
23,40 
27,60 
4,10 
2,30 


42,06 


43,57 
49,12 


49,35 
47,84 


47,18 
2,21 


6,79 
6,54 


5,82 
24,30 


24,83 
26,81 


31,95 
36,15 
16,51 
40,22 
41,85 

4,87 
26,61 


7,4 


14,69 
9,86 


Magnetische 


Declination. 


Epoche. N.W., 


1831,40|11° 1/,7 


216 


1831,65 11 42,8| M. C. St. 


1831,65114 51,0 


1831,64/12 


1831,60|13 


1831,58/12 


1831,57|12 
1828,82/12 
1828,94/11 
1528,93|11 
1829,50|11 
1828,95/11 
1830,48/12 


1830,36|10 
1830,46|10 


48,1 


22,8| M. C. St. 


47,0 


48,4 


9,8 


M. C. 


48,8| M. C. St. 


40,4 
36,0 
32,8 


13,1 


M. C. 


217 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 218 


Lünge in! Zeit Magpetische 


von Paris, 


Bezeichnung des festen 
Declination 


Polhühe, 


No. Name des Orts. 
8 Puncies, 


Epoche. 


58 |Warna Metschet Hassan Bai- 

ractar 43012 3,3 | 1442 28",10/1829,72| 9°49,5| M. C. 
59 [Prawodi Metschet 43 10 30,4 1 40 30,94 |1830,44,14 41,1 
60 |Janibasar Metschet 43 20 32,1 1 39 32,11 |1830,36/11 6,2 
61 |Schumla Minaret 43 17 23,2 1 38 33,61 
62 |Bei Schumla  |Felsenspitze 43 14 55,4 1 38 26,02 

BULGARIEN UND RUMELIEN. 
63 [Sliwno Metschet Adschi-Bra- 

mi-Dschami 42 40 45,0 1 35 57,67 
64 |Karnabat Metschet Adschades 

Dschami 42 38 57,6 1 38 43,39 |1829,70|11 20,2 
65 |Aidos Metschet Gornata- 

Dschami 42 42 17,5 1 29 52,40 |1829,70|11 32,3 
66 |[Miserwi Metropolitan-Kirche | 42 39 44,9 1 41 48,37 |1829,68|10 47,6 
67 |Anchiola Preobrashenskische 

Kirche 42 33 25,05 1 41 27,88 |1829,69/11 19,3 
68 |Sisopolis Müitte eines Hauses, 

welches in der Stadt 

auf einer Hôhe iso- 

lirt liegt und das 

Hospital enthielt 42 26 46,3 1 41 40,17 
69 |Burgas Hauptmetschet auf dem 

Basar 42 29 35,87 1 40 45,69 ]1829,70|11 25,4 
70 |Jambol Metschet Eki-Dschami| 42 29 6,3 1 36 52,59 


71 {Adrianopel Thurm Eski-Sarai 41 41 26,5 1 37 1,24 |1829,84|11 55,3 


72 |Kirklis Metschet Mechmed 
Debender-Dschami | 41 43 58,8 1 39 29,03 


13 |Wisa Metschet frühere Kir- 
che St. Nicola 41 34 26,9 1 41 40,40 
74 |Sarai Metschet Ages-Paschi- 
Dschami 41 26 27,0 1 42 24,05 
75 |Tschorlu Metschet Eni-Dschami| 41 9 46,3 1 41 50,66 
76 |Lüleburgas Iauptmetschet 41 24 25,1 1 40 3,93 |1829,75/11 25,0 
77 |Demotika Schlossthurm ALP 35 1 36 40,69 |1829,74|11 41,4 
SERBIEN. 
78 |Poretsch Insel, mitten in der 
Stadt 44 30 36,3 S.| 1 18 49,90 
79 |Gradeschti Ende der grossen é 
Strasse am Ufer 
der Donau 44 45 53,8S.| 1 16 36,99 
80 |Smedrewa Steinerne Kirche in 
der Vorstadt nach 
Belgrad 44 39 51,35S.| 1 14 15,62 
81 |Schabza Vorstadt unweit der 


neuen  steinernen 
Kirche 44 45 22,1S.] 1 9 26,35* 


219 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 290 


Bezeichnung des festen Länge in Zeit Magnetische 
No. Name des Orts. Polhühe. Declinaton. 


Punctes. von Paris. 


Epoche, NW. 


Belgrad Landhaus Wratscha 
des Fürsten Mi- 
losth ausser der 
Festung nicht weit 
vom Flusse Top- 
schider 44047 57",0$. 

Krakoewatz Die Mitte der Stadt | 44 0 29,45. 

Karanowatz Kirche Soschestwie 43 45 26,2S. 

Tschatschak In der Nähe der frü- 

hern heïl, Kirche, 

jetzt Metschet. Stei- 

nernes  Haus mit 


141231",33* 
1 14 20,64* 
113 15,66** 


Kuppel 43 53 29,1S.| 112 3,00** 
Swoidrug Krug 44 2 15,38.] 1 7 45,47** 
Tuprie Quarantainegebäude 43: 56 3,39.| 1 15 58,42** 
Poschegi Krug 43 59 49,6S.| 1 9 45,44** 
Jassika Müte der Stadt 43 36 37,38.| 1 15 47,07** 
KAUKASIEN UND KLETN-ASIEIN. 
1 |Tiflis Hügel im Garten des 
Generalgouverneurs.| 41 41 4,08. 2 50 1,08 M. C. 
Nahe südlich von der 
Katholischen Kirche| 41 41 27,4 
2 |Piatigorsk AlexandrowscheQuelle) 44 2 39,35S.| 2 42 59,05 M. C. 
3 |Kislowodsk Mitte der Festung 43 54 21,08. 
4 |Zarskie Kolodzi 41 21 57,17$. 
5 |[Dschar oder No- 
waja Sakatali 41 37 40,6$. 
6 INuchi 41 11 46,3$. 
7 |Achalzich 2te Pforte der Citadelle! 41 39 4,75. 
8 |Kars In der Fesiung 40 37 1,15. 2 43 14,63 M. C. 
9 |Ardagan Neben der. Festung, 
im Gebäude des ge- 
wesenen … Karavan- 
: sarais 41 715,9 S,] 2 41 52,15 
10 |Gumri Dicht nében der Qua- 
_- rantaineapotheke 40 46 57,6S.| 2 45 46,13 
11 |Hassan-Kale 39 58 47,48. M. C.St. 
12 |Erzerum 59 55 16,1 2 35 52,54 
13 |Baiburt 40 15 36,55. 2 31 13,70 
14 |Kalkit-Tschiflik 40 8 2,68. 2 27 20,06 
FErDoROow's ORTSBESTIMMUNGEN AM ARARAT. 
15 |Spize des kleinen Ararat 39 39 10,68 | 2 48 16,80 
16 |Vordere Spitze des grossen Ararat 39 42 24,17 | 2 47 50,01 
17 |Hintere Spitze desselben 39 ‘42 21,94 | 2 47 49,01 
18 |Kloster St. Jacob 39 46 12,10 | 248 5,97 
19 |Dorf Bajat 39 52 58,18 | 2°48 42,85 St. 
20 |Spitze des Berges Alagetz 40 31 35,65 | 2 47 24,01: 


221 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


222 


EEE 


GORRESPONDANCE. 


2, Lettre DE M. LE PROFESSEUR GÔPPERT DE BRESLAU 
AU SECRÉTAIRE PERPÉTUEL DE L'ACADÉMIE (lu le 12 
mai 1857 ). 

Im Februar dieses Jahres bot sich mir die erwünschte 
Gelegenheit dar, über mehrere meiner gegenwärtigen 
Untersuchungen dem Herrn Staatsrath Trinius münd- 
liche Mittheilungen zu machen, wie auch mehrere sich 
darauf beziehende Experimente zeigen zu künnen, Er 
forderte mich auf, einer hochléblichen Akademie Eini- 
ges darüber zu berichten, ein Wunsch, dem ich um 
so lieber geniüge, als ein verehrter Verein meine Be- 
strebungen schon früher freundlich und nachsichtsvoll 
aufzunchmen die Gite hatte. 

Nachdem ich zuerst wohlerhaltene Pollen im fossilen 
Zustinde aufgefunden hatte, blieben diese Beobachtun- 
gen nicht auf den einzigen Fall beschränkt, indem ich 
in den Sammlungen des Herrn Keferstein, so wie in 
den Bonner und Berliner Museen, noch mehrere mit 
männlichen und weiblichen Blüthen versehene Exem- 
plare anderer Art entdeckle, die ebenfalls aus der Braun- 
kôhle zu Salzhausen in der Wetterau stammten. Ich 
habe den grôssten Theil derselben abbilden lassen und 
in einer Abhandlung beschrieben, die ich binnen einem 
Monate ebenfalls hoffe einsenden zu künnen*), und be- 
merke nur noch, dass die erwähnien fossilen Blüthen 
zu den Betulaceen, Coniferen und eine, wenigstens 
meiner Vermuthung nach, zu den Sileneen gehôürt, so 
wie dass meine Nachforschungen in den zahlreichen 
Braunkohlenniederlagen Sachsens , Thüringens, Baierns 
und Bühmens, die ich seitdem Gelegenheit hatte anzu- 
stellen , bisher nichts Aehnliches aufzuweisen vermoch- 
ten. Ich erlaube mir, auf beifolgenden . Glasstreifen, 
No, 1. Pollen von der zuerst entdeckten Pflanze Æ/nus am 
nächsten stehend 4/nites Kefersteinii mihi, so wie No. 2. 
Pollen von einer Betula-ähnlichen (Betulites Salzhausiensis) 
zu überschicken. No, 3, ist noch ein auf dem Schiefer- 
thon haftendes Blättchen eines nur wie getrocknet er- 
scheinenden Farrenkrautes Neuropteris aus der alten Stein- 
kohlenformation zu Zwickau, welches seine vollkom: 
mene Siructur bewahrt hat. Durch Einweichen lässt 
sich die Oberhaut noch entfernen, auf der man dann 
sogar noch die Stomation yvahrnimmt, No, 4. ist noch 
ein neues von mir zu beschreibendes und nicht minder 
wohlerhaltenes Lycopodium aus der Kohlenformation 
Oberschlesiens ; No, 5, die noch den gegliederten Ring 


*) L'Académie a reçu ce mémoire ; il est intitulé: De floribus in 
statu fossii, Commentalio bolanica, Vratislaviae 1867, 4. 


zeigenden Sporangien eines Acrostichites ( Acrostichites 
Munsteri miki) aus der Lettenkohle der Kohlenformation 
zu Baireuth. Leider konnten diese Beobachtungen, zu 
denen noch die Entdeckung eines Lygodium, einer Tae- 
nioptéris , Pilularia, Iscetes, Osmunda gehüren, in die 
Monographie der fossilen Farre nicht mehr aufgenom- 
men werden , welche Arbeit ich am 1sten Februar die- 
ses Jahres dem Commissionär der hochléblichen Aka- 
demie Hn, Voss in Leipzig fir Hochdieselbe zusandie, 
und die vielleicht gegenwärtig schon in Petersburg an- 
gekommen seyn wird. 

Die interessantesten Resultale liefern überhaupt die 
noch mit einer anatomischen Siructur versehenen fossi- 
len Vegetabilien, und kaum dürfte hier sich wohl ein 
grôsseres Feld darbieten, als die Untersuchung der fossi- 
len Hülzer, wiewohl diese Bahn nur von Wenigen erst 
eingeschlagen, von Keinem weiter verfolgt worden ist. 
Nur zu sehr überzeugle ich mich, dass allen unseren 
Beslimmungen der fossilen Blätter und Früchte, nament- 
lich der Tertiärformationen, die eigentliche Basis fehle, 
wenn yyir nicht damit eine genaue Kenntniss der zu- 
gleich mit vorkommenden Stimme verbinden. 

Als alleiniger Anhaltspunkt dienen hier uns ebenfalls 
nur vergleichende Studien der Structur der Bäume und 
Sträucher der Jetztwelt, die uns in der hier wiinschens- 
werthen Ausdehnung der gegenwärtige Zustand der 
Pflanzenanatomie nicht bietet. Schon längst mit Unter- 
suchungen dieser Art zu andern Zwecken beschäftiget, 
und daher im Besitz einer nicht unbedeutenden Holz- 
sammlung, habe ich beschlossen, mich dieser Arbeit 
zu wridmen, und dabei auch schon gefunden, dass eben 
vorzugsWeise drei Schnitte hinreichen, um vwrenn auch 
nicht immer die Gattung, doch die Familie, zu wel- 
cher der Baum gehürt, zu charakterisiren: ein Trans- 
versalschnitt, etwa zwischen zwei Jahresringen, und 
zwei sehr kleme Longitudinalschnitte, einer parallel der 
Rinde um die Ausgänge der Markstrahlen nach dieser 
hin, und ein zweiïter parallel den Markstrahlen, um 
den seitlichen Verlauf derselben und die Lage und Be- 
schaffenheit der Gefässe zu erkennen. Auf diese Weise 
gewinnen Wir Gattungsmerkmale, nach denen sich die 
Hôlzer der Jetztwelt und vergleichungsweïise auch die 
det Vorwelt anreihen lassen, Bei den verkohlten und 
gebräunten Hülzern lassen sich dergleichen Schnitte ohne 
Schwierigkeiten bevrerkstallisen ; bei versteinerten Hül- 
zern aber war es vwichtig, auf einige Handgriffe zu 
denken, um das Schleifen derselben, wenn nicht ent- 
bebrlich zu machen, doch vrenigsiens zu erleichtern, 
Vor allem kommit es darauf an, sich môglichst horizon- 


225 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


oo 


tale und eben so winkelrechte vertikale Schnitte zu ver. 
schaffen, was man bei einiger Uebung sehr leicht bei 
den meisten in Chalcedon, schwvieriger bei den splittri. 
gen in Hornstein verwandelten Hôlzern erreicht. Um 
einen regelmässigen transversalen Splitter zu erhalien, 
legt man am zweckmässigsten das Holz auf ein 4 — 6 
Pfund schweres kubisches Bleistück und klopft nun mit 
einem gewichtigen, am besten stählernen Hammer ge- 
gen das abzuschlagende Stück, vwwelches man durch eine 
feine stählerne Kneiïpzange weiler zubereitet, In der 
Regel, namentlich bei Coniferen, bedarf és nun keines 
Schleifens mehr, indem man mit einem, grosse Hellis- 
keit gewährenden Mikroskop bei einer unbedeutenden 
Vergrüsserung leicht die Mündungen der Holzzellen und 
der Gefässe zu unterscheïden vermaz. Bei den Vertikal- 
schnitten ist dies aber in den meisten Füllen erforderlich, 
wiewohl man auch hier durch umsichtiges, freilich 
schwer zu beschreibendes, aber durch Uebung leicht 
zu erlansendes Verfahren mit den oben genannten In. 
strumenten oft ireffliche, selbst die punktirten und po- 
rüsen Gefässe zeigende Splitter erhält, Gewühnlich rei- 
chen sie fast immer hin, um sich wenigstens bei ver- 
gleichenden Untersuchungen, mit gehôriger Rücksicht 
auf die äusserlichen Kennzeichen , über etwanige Achn- 
lichkeiten, so wie über die mono - oder dikotyledonische 
Beschaffenheit zu überzeugen, indem man bei Dikoty- 
ledonen, die für dieselben so sehr charakteristischen 
Markstrahlen vwenigstens immer als Queerstreifen er- 
blickt. Ist nun auch das Schleifen der letzteren Splitter 
nothwendig, so macht es insofern wenisger Kosten , als 
dieselben nur hüchstens 2—8 Linien breit und eben so 
lang seyn dürfen, um die charakteristischen Merkmale 
erkennen zu lassen, Bekanntlich verdanken wir den Eng- 
Kindern Witham und Nicol de ersten Versuche die- 
ser Art, denen in Deutschland Anton Sprengel und 
Bernhard Cotta folsten, wobei ich nun bemerke, 
dass ich mich zur Befestiguns der dünnen Blättchen 
niemals des kanadischen Balsams, wie Witham vor- 
échreibt, sondern des Siegellacks bediene, und dann 
das daran klebende feingeschliffene Blättchen in Wein- 
geist bringe um das Harz zu enifernen. Anderweitige 
Versuche, durch Abkratzen den Zweck zu erreichen, 
endigen mit Zerbrechen des mühsam erlangten Präpa- 
rats. Rascher geht es allerdings auf einer, durch ein 
gewôhnliches Tretrad bewegten Schleifmaschine, jedoch 
kann man auch miltelst Schmirgel auf einem gewôhn- 
lichen Schleifstein wenigstens glatte Flächen, worauf 
es bei dem splittrigen Holz vorzüglich ankommt, errei- 
chen, wenn man in die horizontale Fläche der Spitze 


eines runden Stäbchens von gew&hnlichem Holze eine 
kleine Vertiefung macht und in dieselbe das, auf die obige 
Weise zubereitete Splitterchen mittelst Siesellack oder 
einer Mischung von Weiïsspech und Ziegelmehl befesti- 
get. Das Splititerchen sitzt nun fest und wird mit dem 
umpgebenden Holze bis zur beabsichtigten Dünne abge- 
rieben. Auf diese Weise behandelte ich einen Längs: 
schnitt von Psaronius Helmintholithus, und sah ganz deut- 
lich die den Farren eigenthümlich gestreiften Gefässe, wo- 
durch Herrn Link's, Anton Sprengel's und Cotta's 
Bestimmung jener Gebilde als Farrenstimme nun un- 
widerleglich festgestellt wird. Ferner, um nur noch ein 
Paar Resullate anzuführen , ergab es sich, dass der un- 
geheuer grosse versteinerte Stamm des Dresdner Mu- 
seum's Megadendron Saxonicum Reichenb. eine Conifere, 
also keine KEiche ist, wie man bisher wähnte; dass die 
in demselben Museum ebenfalls vorhandene sogenannte 
Cykadeenfrucht in der That zu den Pflanzen und nicht 
zu den Corallen, ja hôchst wahrscheinlich zu den Cy- 
kadeen gehürt, indem die Axe jenes Slammes, s0 wie 
die Blüthenschuppen in ihrer Struktur mit den mänuli- 
chen Zapfen von Zamia horrida sehr übereinstimmen ; 
dass die zahlreichen bei Buchau in Schlesien in dem 
älteren Kohlensandstein vorkommenden, bisher zu den 
Palmen gerechneten Stämme Palmacetes Rhode, Coniferen 
sind, und dergleichen mehr. Eines der schünsten Exem- 
plare dieser Art besitzt die Universität Berlin, nämlich 
einen fünfjährigen, mit der Rinde noch bekleideten in 
Chalcedon verwandelten Stimm, der auf der horizon- 
talen Fläche noch deutlich das Mark, den Uebergang 
desselben in die Markstrahlen , im Longitudinalschnitt, 
die Astbildung, wie wir sie bei der Jetzlwelt sehen, schon 
deutlich erkennen lässt. Es darf wohl kaum bemerkt 
werden, dass die Botanik kaum jemals einen grüsseren 
Dienst der Geognosie leisten dürfte, als eben durch eine 
richtige Bestimmung der Hôlzer aller Formationen , Ina- 
mentlich auch der der Geschiebe. Vielleicht liesse sich hier 
mit der Zeit, wenn man die grosse Zahl der in den 
Ebenen Norddeutschlands, von Holland bis an den Ural 
hin zerstreut liesenden Hôlzer mit denen der nordischen 
Länder vergliche , auch hieraus wohl noch etwas über 
den jetzt vielleicht nichtmehr zweifelhaften, — man ver- 
zeihe dem Laien in der Geognosie diese Bemerkung, — 
Ursprung derselben ermitteln. Der Einzelne vermag sich 
aber nicht in den Besitz der Masse des, zur Lôsung 
solcher Fragen erforderlichen Materials zu setzen, so- 


bald er nicht hülfreich unterstützt wird. 
(Za conclusion incessaomment.) 


Emis le 8 juin 1837. 


224 


Vel 


Tome IL BULLETIN SCIENTIFIQUE AE 15. 


PUBLIÉ PAR 


L’'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PÉTERSBOUR G. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W; GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l'A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 4. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie 
ar divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientiliques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie, 9, Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. NOTES. 17. Sur le climat de Novaïa-Zemlia, et sa température moyenne. Bar. — CORRESPONDANCE. Zet- 
tre de M. Güvpenr de Breslau au secrétaire perpeluel. Conclusion. 


D PR EEE 


NOTES. 


17. UEBER pas KLIMA von NOwWAJA - SEMLJIA 
UND DIE MITILERE TEMPERATUR INSBESON- 
DERE; VON K. E. v. BAER (lu le 5 mai 
1837), 


Während der beiden letzten Expeditionen nach 
Nowaja-Semlja , welche die Matcrialien zu der neuen 
Karte gegeben haben, die ich der Akademie vor ei- 
nigen Wochen vorlegte und die seitdem geslochen 
worden ist, sind auch anhaltende Witterungsbeob- 
achtungen angestellt worden. Beide Reihen dehnen 
sich über ein volles Jahr aus, und so lange die Ex- 
peditionen am Lande waren, sind die Beobachtungen, 
trotz der Kälte und der langen Winternacht, unun- 
terbrochen von zwei zu zwei Stunden angestellt wor- 
den. Für jede Beobachtung ist nicht nur der Grad 
der Wärme, sondern auch der Stand des Barometers, 
die Richtung und Stärke des Windes und die Be- 
schaffenheit des Himmels aufgezeichnet. Sie scheinen 
volles Vertrauen zu verdienen , und da sie in Bezug 
auf die Dauer zu den ausgedehntesten gehôren, die 
wir aus dem hohen Norden besitzen, in Bezug auf 
die Häufigkeit der Beobachtungen aber, so viel ich 


weiss, nur denen nachstehen, welche Capitän Ross 
auf seiner letzten Reise während seiner langen Ge- 
fangenschaft im Eise anstellen liess, so schien es 
mir sehr wünschenswerth für die Meteorologie, aus 
ibnen den Gang der Temperatur in diesen Gegenden 
zu berechnen. Eine vermehrte Aufforderung lag noch 
in dem Umstande, dass man über die Verhältnisse, unter 
denen eine dieser Reihen von Beobachtungen angestellt 
wurde, von einem Theilnehmer derselben noch Erkundi- 
gungen einziehen und die Instrumente prüfen konnte, 
Allerdings ist zu hoffen, dass nach Verlauf von 
wenigen Jahren wir noch vollständigere meteorologi- 
sche Tagebücher aus Nowaja Semlja erhalten werden. 
Herr Ziwolka nämlich, dem ich erzählte, wie auf 
Brewster’s Aufforderung Officiere des brittischen 
Land - Militärs es freiwillig übernommen hätten, in 
Leih stündliche Witierungsbeobachtungen zwei Jahre 
hindurch aufzuzeichnen, und dass diese Beobachtun- 
gen, verbunden mit ähnlichen in Padua angestellten, 
die Basis aller rechnenden Meteorologie geworden 
seyen , so dass man sie sogar auf den huhen Norden 
anwende, — Herr Ziwolka, sage ich, fasste diese 
Mittheilung so warm auf, dass er versprach, wenn 
er: wieder längere Zeit in Nowaja Semlja bliebe, von 


227 


) XBULUEMIN JS CHEN MANQUE. 3H 1} : 


1228 


: EPA 


dort stündliche Beobachtungen zurückzubringen, Da 
nun, dem Vernehmen nach, Se. Durchlaucht, der 
Marineminister , für die Jahré 1838 und 1839 éine 
Expedition nach Nowaja Semlja beabsichtigt, die da- 
selbst überwintern soll, ‘so ist zù hoffen, dass, 
wenn Herr Ziwolka, oder andere See-Officiere von 
demselben Eifer, zu dieser Expedition gewählt wer- 
den, wir durch unsere Marine stündliche Beobach- 
tungen erhalten werden, mit Instrumenten angestellt, 
welche die Akademie wahrscheinlich vorher wird aus- 
wählen oder prüfen kônnen, Deswegen habe ich An- 
stand genommen, für den voliständigen Abdruck des 
jetzt vorräthigen Materials Schritite zu thun. Weil 
aber die neuen Beobachtungen vor dem Endé des 


Jahres 1839 nicht bei uns seyn künnen, überdiess- 


der Erfolg emer Expedition nach. Nowaja Semlja im- 
mer ein zweïfelhafter ist, und die ôfter erwähnten 
zweïstündlichen Beobachtungen auch sehon eine rei- 
che Fundgrube sind, so habe ich geglaubt, dass es den 
Physikern willkommen seyn würde, wenn dieses Material 
schon jetzt für die allzemeinsten Fragen benutzt würde. 
Herr Ziwolka war gern bereit, die Rechnungen 
nach meïnen Angaben zu übernehmen. Indessen war 
diese Arbeït noch nicht weit gediehen, als er St. 
Petersburg verliess und ich habe mich anderer Hülfe 
bedienen müssen , die leider eine durchgreifende und 
sehr Zeit raubende Durchsicht von meiner Seite noth- 
wendig machte. Ich glaube jetzt die Richtigkeit der 
Berechnungen verbürgen zu kônnen. 

Bevor ich zu den Resultaten übergehe, wird es 
nicht überflüssig seyn, über das Material der Beob- 
achtungen etwas Näheres zu sagen. 

Es wurden mir überhaupt zwei meteorologische 
Tagebücher aus Vowaja Semlja mitgetheilt. Das erste 
ist auf der ersten Pachtussowschen Reise in den Jah- 
ren 1832 und 1833 geführt. Es beginnt mit dem 
2. (14.) August 1832 und schliesst mit dem 11. 
(23.) November 1833 ; — allein es ist nicht in sei- 
ner ganzen Ausdehnung von gleicher Brauchbarkeit 
für unsern Zweck, da Anfang und Ende nicht von 
demselben Beobachtangsorte sind, wie der bei wei- 
tem grôsste Mitteltheil. Die Beobachtongen beginnen 
nämlich im #Weissern Meere. Da die Fahrt sehr gün- 
stig war, so erreichte man schon am 11. (23). Au- 


gust die Südküste von Nowaja Semlja. Am 31. Au- 
gust (12. Sept.) gelangte man in die Felsen-Bay und 
am 17. (29.) September wurde die Winterhütte in 
dieser Bay bezogen. Bis zu diesem Tage waren keine 
barometrische Beôbachtungen gemacht und der Stand 
des Thermometers nur von vier zu vier Stunden auf- 
gezeichnet. Mit dem Augenblicke aber, in welchem 
man die Winterhütte bezog, begannen die Beobach- 
tungen des Barometers und die Aufzeichnungen aller 
meteorologischen Wahrnehmungen von zwei zu zwei 
Stunden. Sie gingen auf dieselbe Weise fort bis zum 
11. (23.) Julius des folgenden Jahres | an welchem 
Tage man die Winterhütie verliess. Da der Theil 
der Küste, welchen man zuerst am 11. (23.) August 
erreichte, schon nahe an der Felsen - Bay liegt und 
das Schiff längere Zeit. an, dieser Bucht aufgehalten 
wurde, bévor die Mannschaft sich zum Erbauen der 
Hütte entechloss, so hat man nach dem Gesagten 
mehr als eilfmonatliche Beobachtungen, welche ent- 
weder in der Bay selbst oder ganz in ihrer Nähe 
angestellt wurden. Diese Bay lieet, wie die zu No. 9- 
11 des Bulletin's gehôrige Karte zeigt, an der Südost- 
Spitze von Vowaja Semlja, und die Lage der Hütte 
wurde astronomisch zu 700 36° 47” n. Br. und 57° 
47 ôstl. Länge von Greenwich bestimmt. Dennoch 
ist die mittlere Temperatur, aus den eilfmonailichen 
Beobachtungen berechnet, merklich niedriger als in 
der fast drei Grade nôrdlicher sich findenden West- 
Mündung von Matotschhin-Schar. Der Grand hiervon 
liegt offenbar theils in der Nähe des Festlandes, 
theils in der Masse des, fast das ganze Jahr hindurch, 
hier angesammelten Eises. Da, wie sich weiterhin 
ergeben wird, dasselbe Verhäliniss an der Ostküste 
bis Matotschkin - Schar und noch weiter besteht , so 
habe ich nicht angestanden , noch die Beobachtungen, 
die man an der Ostküste bis zum Einlaufen in diese 
Meerenge machte, gleichfalls in die Berechnang zu 
zichen; um den Umfang eines Jahres zu haben. Die 
Zweckmässigkeit dieser Berechnungsweise werde ich 
sogleich noch näher nachweisen. Auch auf dieser 
Fabrt wurde die Temperatur zweistündlich aufoezeich- 
net, der Druck der Luft aber nicht mehr. Die Be- 
obachtungen , welche man an der Westküste von 
Nowaja Semlja bis zum 11. (23.) September anstellte, 


OO 


Ort zu sehr gewechselt wurde, und. eben so den 
Rest des. Tagebuches , welcher vom 17. (29.) Sep- 
tember bis zum 12, (24) November Beobachtungen 
enthält , die in Pustosersk an der Mündung der Pe- 
Ischora angestellt wurden. Es bleiben nach Weglas- 
sung des Anfanges und Endes dieses Tagebuches im- 
mer noch über 4000 Beobachtungen, welche für die 
Bestimmung des Ganges der Temperatur benutzt sind, 
Dass die Winterhütte nicht viel über den Meeres- 
spiegel erhaben war, versteht sich von selbst ; denn 
die Südspitze von Nowaja Semija ist überhaupt flach, 
und man sucht in diesen Gegenden eben nicht die Hôhen 
zum, Winteraufenthalte aus. Auch sagt eine Bemer- 
kung des Tagebuches ausdrücklich, dass keine hohen 
Berge in der Nähe waren. Leider habe ich aber nicht 
erfahren künnen, ob man zu den Beobachtungen der 
Wärme ein Quecksilber + oder ein Weingeist - Ther- 
mometer. gebraucht ; hat; noch viel weniger also das 
Instrument. vergleichen kônnen: 

Ein zweiles Journal: ist auf der zweiten Reise ge- 
führt , welche Pachtussow mit Ziwolka unternom- 
men hat. Es beginnt mit dem 25. Jul (6. August) 
1854 ‘im VWeissen Meere. Am 9. (21:) August er- 
reichie: man die Küste von Nowaja Semlja ; verän- 
derte hier aber noch einige Zeit die Breite. Am 217. 
August (8.Sept.) gelangte man in die Westmündung 
von Matotschkin-Schar und'bezog am 8. (20:) Octo- 
ber die Winterhütte in der Nähe dieser Westmin- 
dung. Von diesem Augenblicke an bis zum 21. Aug. 
(2: Sept) 1855 wurde ununterbrochen bei dieser 
Winterhütte von zwei zu zwei Stunden beobachtet, 
Da man, im Anfange des Septembers nach neuem 
Style, im vorhergehendén Jahre schon ganz nahe an 
der Westmündung der genannten Meerenge gewesen 
war, 50 slanden, wieder einjäbrige Beobachtungen zu 
Gebote , um die Temperatur dieses Ortes zu bestim- 
men, Nur für den September und einen Theil des 
Octobers sind nicht zwôlfmalige, sondern séchsmalige 
Bcobachtangen da. Im Ganzen blichen mit Weglas- 
sung, des Augusts mehr als 4000 Beobachtungen aucli 
für diesen Punkt zu berechnen. Eine Reihe allgemei- 
ner Bemerkungen ist diesem Tagebuche angehängt. 

Die Winterhütte lag 60 Fuss über dem Meeres- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


habe ich dagegen unberücksichtigt gelassen ; da der] 


gedeckt. Das Thermometer wurde zwei Klafter von 
der Winterhütte entfernt, an einen Pfahl, sechs Fuss 
über, dem Boden befestigt , und gegen die Sonne ge- 
schützt, Nur um Mitternacht mag es zuweilen von der 
Sonne gelroffen worden seyn: Dass letziere aber um diese 
Leit micht mérklich zur unmittélbaren Erwärmung des 
Thermometers beigetragen haben kann, lehrt der Gang 
des täglichen Temperaturwechsels, da gerade während 
des langen Polartages die kälteste Zeit fast genau auf 
Mitternacht fällt, wie unsre Berechnungen lehren. 
Es war ein Weingeist-Thermometer dessen man sich 
bediente ; wahrscheinlich um die Unbequemlichkeit 
des gefrierenden Quecksilbers zu vermeiden. 

Bei dem unregelmässigen Gange. dieser Art Ther- 
mometer blieb es sehr zu wünschen, dass das In- 
strument genau geprüft werden kônnte. Ich verdanke 
der zuvorkommenden Güte des Genérallieutenants von 
Schubert die Mittheilung desselben, und unser Col- 
lege Lenz hatte die Gefälligkeit, es genau mit einem 
Normal - Thermometer zu vergleichen. Es fand sich, 
dass nur sehr unbedeutende Correctionen für die ab- 
gelesenen Wärmegrade zu machen waren. Das Ther- 
mometer , in der Fabrik von Jshora verfertigt, war 
offenbar bei — 15 und + 25 nach einem Normal- 
Thermometer ajustirt und in dem Zwischenraume 
gleichmässig getheilt, Herr Lenz fand nämlich fol- 
gende Correctionen, die nur bei der sehr sclten no- 
tirten Wärme zwischen — 5° und + 10° R. von 
Bedeutung sind. 

Für — 15°R. Correct.—0 . |für+-0° Correct. —--00,2 
» —10°R. s5 = + 0°,1 », +-65° », 00,3 
pris R. 3; +0) » +100. ; + 0,5 

Leider liessen. sich die Fehler von — 15° bis — 30° 
nicht mit Sicherheit ermitteln, doch künnen. sie bei 
der Richtigkeit. von — 15° als nicht bedeutend an- 
genommen-werden. Die von Herrn, Lenz gefundenen 
Correctionen beziehen sich auf die, Voraussetzung , 
dass nach dem obern Theile der Wôülbung des Wein- 
geistes die, Ablesungen Stat gefunden haben.  Wenn 
der untere Theil der WVülbung beobachtet worden 
ist, sollten zu jeder Beobachtung noch + 0,2 binzu 
gerechnet werden. Ich‘habe diese letztere Correction 
aber weggelassen ; obgleich in der That der unterste 


* 


231 


Theil der Wôlbung beobachtet worden war, weil 
ein anderes Element auch aus der Rechnung ausge- 
blieben ist, die Erwärmung, welche die stets bis 
gegen 20° C. geheizte Hütte um sich verbreiten musste 
und die sich nicht näher ausmitteln liess, da die 
Wärmemittheilung nach der Differenz zwischen der 
innern und äussern Temperatur und der Richtung 
des Windes wechseln musste. Arago berechnet diese 
Erwärmung für Parrys Beobachtungen auf der Me/- 
villes - Insel sogar auf 1°,5 Cent. (*) So viel konnte 
die kleine Winterhütte auf Nowaja Semlja wobl nicht 
wirken. Dagegen habe ich die andern Correctionen 
der abgelesenen Thermometergrade, an allen Mittel- 
temperaturen der einzelnen Stunden angebracht , und 
sie in die übrigen Berechnungen übergehen lassen. 
Alle Wärmegrade sind, wo nicht ausdrücklich das 
Gegentheil gesagt wird, aus der Reaumurschen Scalé 
in die hunderttheilige übertragen und die Angaben 
der Tage und Monate sind überall nach neuem Style (**). 


Ich habe nun die mittlere Temperatur für die 
Westmündung von Matoischkin-Schar aus den arith- 
metischen Müitteln aller Beobachtungen gefunden : 
— 8°,37 C. 

Dagegen geben die Beobachtungen an der Südost- 
spitze von Vowaja Semlja eine mittlere Temperatur 
von — 9°,45 C. 

So auffallend es auf den ersten Anblick scheinen 
mag, dass ein Punkt, der um mehrere Grade südli- 
cher und fast in demselben Meridiane liegt, eine 
mehr als einen Grad geringere mittlere Temperatur 
habe, so darf man doch nicht glauben, dass ein ganz 
ungewôhnlich kaltes Jahr für den südlichern und ein 
ganz ungewôhnlich warmes Jahr für den nôrdlichern 
Beobabachtungsort die Materialien geliefert habe. Viel- 
mehr stimmt die gefundene Differenz zwischen den 
mitileren Tempcraturen beider Orte mit allen Erfah- 
rungen, welche die Seefahrer an diesen Küsten ge- 
macht haben, überein. Die ÆKarische Pforte ist fast 
immer durch Eis gesperrt und nur in ganz kurzen 
Intervallen zeigt sich freie Durchfahrt. Die Westküste 


(*) Annales de Chimie XXVII. p. 419. 

{#*) In dem frühern Berichte über diese Reisen, No. 9—11 des 
Bulletin, ist dagegen immer, den Tagebüchern gemäss, der alte 
Styl beïbebalten worden, 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
EEE 


232 


ist dagègen in den Sommermonaten in der Regel eis- 
frei, so dass man im August gewôhnlich bis zu dém 
Cap Nassau ungehindert vordringen kann, und selbst 
die Nordküste ist nicht so bleibend mit Eis besetzt, 
als dié Xarische Pforle. Auch lassen sich die Ursa- 
chen dieser Temperaturverhältnisse leicht auffinden: 
Die Westküste wird von einem weiten Wasserbecken 
bespült, das während des grôssten Theiïls des Jahres 
eisfrei ist und nur an den Küsten der grôssern: Län- 
dermassen Säume von Eis längere Zeit erhält, ein 
Wasserbecken , tiber welchem selbst unter 78° Breite 
eine mittlere Lufitemperatur von — 6° 75 nach den 
Beobachtungen ‘von Scoresby herrscht (*). Es ist 
also schon Wirkung seiner eigenen ziemlich ausge- 
dehnten Oberfläche und der Nähe des weit nach Nor- 
den sich erstreckenden Festlandes von Asien, dass 
die Westküste von Vowaja Semlja eine mittlere Tem- 
peratur von = 8° 37C. hat. Ich zweifle nämlich nicht, 
dass die Temperatur der ganzen Westküste vom süd- 
lichen Gänse-Cap bis zu den Kreuz-Inseln ziemlich 
gleith sey, und nur am Cap Nassau abnehmen mag, 
Das geht aus den Erfahrungen über das Vorkommen 
des Eises hervor und es ist auch leicht aus der Lage 
der Küste ersichtlich, dass die hôhere Breite im um- 
gekehrten Verhältnisse zur Nähe von erkältenden Län- 
dermassen wirkt. Eben so zweifle ich nicht, dass die 
gesammte Ostküste ziemlich einerlei Temperatur mit 
der Æarischen Porte habe. Denn, gerade so wie 
diese Meerenge gewühnlich vom Eise versperrt ist, 
trafen die meisten Seefabrer , welche durch Ma/otsch- 
kin - Schar fuhren , die Ostmündung durch Eis ver- 
sperrt, und wenn sich dieses verliert, so geschieht 
es auch nur auf kurze Zeit, obgleich die Meerenge 
selbst mehrere Monat hindurch regelmässig offen ist, 
Was die Nordostspitze durch die hôhere Breite ver- 
liert, gewinnt sie durch die grôssere Wasserfläche, 
Summirt man alle Erfahrungen der Seefahrer und 
Wallrossfänger, so scheint daraus hervorzugehen, 
dass die Ostmündung von Matotschkin-Schar noch am 
lingsten eisfrei ist, die Südostspitze von Vowaja Semlja 
aber noch weniger als die Nordostspitze, obgleich dort 
die Nähe des Continentes wenigstens einen wärmern 
Sommer erwarten liesse. Der Grund hiervon liegt in 


(#) Berechnet von Buch und Kämiz. 


235 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


254 


einem localen Verhältnisse, Das ÆXarische Mcer , das 
von drei Seiten von Land umschlossen ist, gleicht 
einem Eiskeller, der nur dann sein Eis verlieren 
kann, wenn Süd- oder Südwestwinde längere Zeit 
geweht haben, bei jedem andern Winde aber sich 
wieder mit Eis füllt Da nun in diesem Meere eine 
ununterbrochene Strômung nach der Xarischen Pforte 
besteht, so wird diese, jedesmal nachdem sie eisfrei 
gewesen, bald wieder durch Eisfelder versperrt, selbst 
während einer Windstille. Ich habe mich daher ge- 
freut, dass ich für den Monat August Beobachtungen 
benutzen konnte, die nicht in der Pforte selbst, 
sondern hôher hinauf an der Ostküste gemacht wor- 
den sind, wo während dieses Monats häufg das Eis 
schwindet. Es wird dadurch der Einfluss der Local- 
verhältnisse aus der Rechnung entfernt und das ge- 
wonnene Resultat kann um so mehr als die Tempe- 
ratur der gesammten Ostküste betrachtet werden. Die 
neun letzten Tage des Augusts, die unsre Expedition 
an der Südspitze von Mowaja Semlja zubrachte, mit 
denselben Tagen des folgenden Jahrs hüher hinauf 
an der Ostküste nach den Tagebüchern verglichen , 
zeugen von dieser Uebereinstimmung. 

So überraschend es seyn mag, dass ein so schma- 
les Land wie Nowaja Semlja, welches im grôssten 
Theïle seiner Länge nicht einmal funfzehn Meilen 
breit ist, einen so merklichen Temperaturunterschied 
im Osten und Westen zeigt, so wird doch diese 
Differenz überall durch die Erfahrung bestätigt und 
durch nähere Erwägung der Verhältnisse auch ver- 
ständlich. Wir haben schon erwähnt wie viel eisfreier 
die Westmündung von Matoischhin- Schar im Ver- 
hältniss der Ostmündung ist, und fügen nur noch 
hinzu, dass nach den Erfahrungen unserer Wall- 
rossfinger von mehreren Jahrhunderten Æostin-Schar, 
oder der südwestliche WVinkel von ÂVowaja Semlja 
am frühesten und am längsten zugänglich ist, wäh- 
rend man 100 Werst weiter nach Osten auch in 
der zweiten Hälfie des Augusts sehr häufig und noch 
25 Werst weiter fort immer Eis findet. Dieselbe 
Wirkung , welche hier die Lokalverhältnisse der Æa- 
rischen Pforte hervorbringen, wird weiter nach Nor- 
den durch die hohe Bergkette hervorgebracht , welche 
längs der Westküste läuft, und einen ähalichen Ein- 


fluss, wie an der Küste von Morwegen äussert. Sie 
bricht die mildernden Wirkungen des Wasserbeckens 
zwischen Lappland, Nowaja Semlja und Spitzbergen. 
Westwinde bringen an der Westküste Feuchugkeit , 
Landwinde aber, sie mügen nun queer über Mowaja 
Semlja streichen oder der Länge nach, bringen, wie 
Pachtussow in den Anmerkungen zu seinem Tage- 
buche ausdrücklich bemerkt, jedes mal heiteres Wet- 
ter. An der Ostküste aber kommen die Westwinde 
trocken an und nur Ostwinde bringen, wenn das 
Karische Meer offen ist, Feuchtigkeit, die eben so 
wenig bis zur Westküste reicht. Vowaja Semlja bil- 
det auf diese Weise, trotz seiner Schmalheit, eine 
Wetterscheide, obgleich die südliche Hälfte nicht 
einmal eine bedeutende Bergreihe zu enthalten scheint. 
Im Sommer 1835 hatie man auf der zweiten von 
uns erzählten Expedition die sprechendsten Beweise. 
hiervon. Fast vier Wochen hindurch war Pachtus- 
sow im Frühlinge an der Westseite beschäftigt, 
während Ziwolka an der Ostküste sich befand. Als 
sie wieder zusammen kamen, und ihre Tagebücher 
verglichen , fand es sich, dass der Eine trübes Wet-. 
ter gehabt hatte, so lange der Andere heiteres hatte. 
An denselben Tagen, an welchen der Eine am weï- 
testen sehen konnte, hatte der Andere gar keine Be- 
obachtungen machen künnen. Dieser Gegensatz der 
Witterung zeigte sich auch im Herbst, als Pach- 
tussow im Osten und Ziwolka im Westen geodä- 
üsche Arbeiten ausführte. 


Es ist sogar wahrscheinlich, dass man die Diffe- 
renz der Temperaturen an beiden Küsten noch grôs- 
ser gefunden hätte, wenn die Orte der Beobachtung 
anders gewählt wären. Denn , da beide Standpunkte, 
an denen unsere Beobachtungen gemacht wurden, an 
Meerengen liegen, so musste hier eine fortgehende 
Ausgleichung dieser Differenzen wirken. Um so mehr 
aber kônnen wir aus den gefundenen Wärmequan- 
titäten : — 80,37 C. für die Westküste 

und — 9°,45 C. für die Ostküste 


déni LAURE nr dus us de embu irete 
das Mittel — 8°,91 C. als die mittlere Tempe- 
ratur von ganz Mowaja Semlja betrachten, und da, 
wie wir bemerkten, in diesem Lande die Erstreckung 
nach Norden in umgekehrtem Verhälinisse zur Nähe 


255 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


236 


a ——————.——.———————— 


des Continents steht ; so>wird man nicht Jeicht an- 
derswo ein gefundenes Maass der mittleren Wärme 
für eine so weite Ausdehnung als gültig: betrachten 
künnen. 


Nowaja Semlja ist hiérnaeh viel kälter als die 
Mütte von FWest-Grünland (bei Neu-Herrnhut), bedeu- 
tend kälter als die Nordküste von Labrador (— 5°,4), 
noch merklich Kälter als die Süd- und Westküste 
von Spiüzlergen, deren Temperatur wir nur wenig 
umtér — 7° schätzen kôünnen. Die Nord- und Ost: 
küste dieses Landes, die allem Anscheine nach be- 
deutend kälter sind, als die entgegengesetzten Küsten, 
môgen mehr übereinstimmen. Auch Jakuisk (— 8°,07 
nach Erman) ist noch wärmer; Mishnei-Kolymsk 
wäre nach Erman's Berechnung (— 10°,0) aus 
Wrangell's Beobachtungen etwas, Us/jansk aber 
(— 15°,24) (*) ist bedeutend kälter als Vowaja Sem- 
ja, und mit Ustjansk offenbar dié ganze Ländermasse 
an der Jana, an der untern Lena, dem Olenek, der 
Chatanga, Piasina und dem niedern Jenisser mit dem 
Gebiete der nôrdlichen Zuflüisse der niedern l'unguska. 
Eben so ist der Theil von Nord -Amerika ; welchen 
eine Bogenlinie abschneidet, die man von der ##a- 
gek-Bay an der Ostküste beginnt, dänn in der Mitte 
von Nord - Amerika bis an den Saven - See senkts 
darauf gegen die Westküste wieder ungefähr an das 
Es - Cop erhebt, — Kkälter als Vowaja Semlja. An 
diesen grossen Ländermassen wohnen aber noch eine 
Menge Menschen, und nicht bloss Wilde, sondern 
am Fort Entreprise haben , bei einer mittlern.Tem- 
peratur von — 12°,13 C., die Engländer noch eine 
Faktorei, und die Russen in Us/jansk und dem wahr- 
scheinlich noch kältern T'uruchansk auch, Städichen. 


Die geringe Wärme an sich würde also. das, ,, Neue 
Land“ der Russen nicht unbewohnbar machen. Viel 
ungünstiger wirkt die Vertheilang. der, WWärme. In 
jenen bewohnten Ländermassen, die zu grossen Con: 
tinenten gehôren , sinkt die Wärme im Winter tiefer, 


(* Diese mittlere Temperatur entnehme ich aus den fast dreijäh- 
rigen Beobachtungen, welche der: Contreadmiral Wrangell mir 
mitzutheilen die Güte haite ,.und die als Resultat die mitilere Tem- 
peratur — 42,19 R. geben. , Für Nishnei-Kolymsk fchlen leider die 
Sommermonate. Erman hat sie also wobl interpolirt; aber nach 
wrelchem Maassstabe ? 


steigt. aber dafür im Sommer auch mehr, und da 
im Winter die. organische Welt, theils schläft, ge- 
schützt von éiner Schneedecke ; wie die Pflanzen und. 
einige Thüére , theils sich auf weite Reisen besiebt., 
oder sich verbirët , oder auch in sich Wärme genug 
erzeugt, um die Kälte zu besiegen ; die Sommerwärme. 
aber für die Entwickelung der organischen Welt 
nothwendig ist, entweder für das erste, Auftreten 
des Lebens, oder für die periodisch wiederkehrende 
Entfaltung desselben, so sind es nur die Sommer, 
welche in hôhern Breiten die Quantität des. Lebens 
bestimmen. Für den Menschen, den Herrn des Feuers, 
ist die Kälte nirgends unüberwindlich, wenn. nur 
genug organischer Stoff zu seiner Nahrung product 
wird. 

Es begünstigt also wenig alle Arten von organi- 
schem Leben auf Mowaja Semlja, dass der Winter 
daselbst nur’eine mittlere Kälté von — 19°,66 hat, : 
und mithin nicht viel strenger ist als im Innern von: 
Lappland auf einer Hôhe von 1300 Fuss (bei Æ2on- 
tekis) und ungefähr. gleich mit Cumberlandhouse im 
Innern der, Hudsonsbusen - Länder ; aber viel gehinder 
als in Usljansk (— 35°) oder gar in Jakutsk (—42°5).: 
Dieser verhälinissmässig milde Winter, in welchem 
das Quecksilber nur sehr selten gefriert, und viel- 
leicht an der Westkiüste nie, begünstigt.. sage ich, 
Nowaja Semija wemiger , als ihm der kalte und ne- 
belige Sommer schadet. Dieser. Sommer ist beinahe 
der rauheste, den man durch Beobachtung . kennt, 
da er nur eine mittlere Temperatur von + 2°,53 C. 
hat. Sogar auf der Mebilles Insel, wo Parry auf, 
seiner ersten Reise überwinterte und, Boothia, (die! 
Gegend. des :amerikanischen Kältepols) wo. Ross auf 
der zweiten Reise mehrere Jahre zubrachte, sogar 
diese beiden kälesten Punkte, die man kennt, (*) ha- 
ben einen wärmern Sommer, der érste von 13,14, 
der zweite von + 3,09 C. In Bezug auf das In, 
nere von. Nord-Sibirien und Nord-Amerika kann.-hier- 
über gar. kein Zweifel seyn , da in. grossen Länder- 
massen der Sommer immer, wärmer ist und nür die 
ins Eismeer am weitésten! vorragenden Vorgebirge Sis 


(#). Die mittlere Temperatur der Melville’s Jnsel berechnet Arago 
Eu — 10°,93; ich fand die von Zovthia aus den Beobachtungen 
von Ross — 169,88: 


237 


biriens kônnen in Vergleich kommen. Bis jetzt hat 
man durch thermometrische Beobachtung nur zwei 
kleine Inseln kennen gelernt, die #Winter - Inse! und 
Ingloolise, auf welchen der Sommer noch weniger 
Wärme entwickelt als auf Mowaja Semlja , nämlich 
+ 2,03 und + 1,83 C. 

Man kônnte daher leicht verleitet werden, der 
Schilderung Glauben beizumessen, welche der Eng- 
länder Wood, der im Jahr 1676 an der Küste von 
Nowaja Semlja unter fast 75 Grad Breite Schiffbruch 
litt, von diesem Lande macht: ;,dass der grüsste 
Theil desselben ewig mit Eis bedeckt sey“, wenn 
nicht wenige Zeilen später die Verläumdung klar 
würde, indem Wood selbst erzählt: dass, nachdem 
zwei Fuss tief gegraben worden, man den Boden 
hart gefroren gefunden habe. (*) Wo das Erdreich 
zwei Fuss tief aufthaute, ist der Schnee Jängst weg. 
Noch ist keines Menschen Fuss sehr weit ins Innere 
vorgedrungen, aber so weit man gekommen ist, zeigte 
sich die Fläche im Sommer schneelos. Im Innern des 
Landes muss aber die Temperatur noch hôher stehen 
als an der Küste. Da man jedoch keine etwas ausge- 
dehnte Fläche mit Kälterem Sommer kennt, auch 
nicht in der Umgegend des amerikanischen Kältepols, 
so bleibt Vowaja Semija immer dasjenige Land, in 
welchem unter allen bekannten und besuchten die 
Gränze des ewigen Schnees der Ebene am nächsten 
kommen muss. Bekanntlich haben die Physiker von 
einem Lande des ewigen Schnees fast eben so eïfrig 
und anhaltend geträumt, als die Nicht-Physiker von 
einem Æ/dorado, einem Lande des unendlichen Gol- 
des. Aber ‘beide Träume haben sich in der Welt 
der Mittelmässigkeit noch nicht realisirt.  Wowaja 
Semlja ist von Flora nicht ungeschmückt geblieben , 
und Wood's Verdruss rührt nur daher, dass er vor 
der Reise die Môglichkeit und Leichtigkeit einer 
Durchfahrt durch das Eismeer mit vieler Wärme ver- 
theïdigt hatte. Es ist verzeihlich, dass diese Wärme 
nach einem zehntägigen hoffnungslosen Aufenthalte 
an solchen Küsten unter das Medium abgekühlt wurde 
und Wood aus einem Verfechter der nôrdlichen 
Durchfabrt ein eifriger Gegner wurde. (**) Er geht so 


(*) Zecueil de voyages au Nord, T, I. p. 877. 
C*) Noch hefiger vertheidigte im vorigen Jahrhunderte der Rath 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


238 


weit; zu behaupten, dass es für Menschen wohl 
unmôglich sey, zu bestimmen, ob MNowaja Semlja 
eine Insel ist. Nun, so weit haben es die Ménschen 
doch schon gebracht! Ich behalte mir vor, in be- 
sondern Mittheilungen über den jährlichen und den 
tâglichen Gang der Temperatur in MNowaja Semlja 
anzuzeigen, nach welchen Grundsätzen ich die mitt- 
leren Temperaturen der Jahreszeiten berechnet habe. 


Engel in Bern die nordüstliche Durchfabrt. Er wusste alle Seefah- 
rer, welche hier nicht durchdrangen, nur in zwei Klassen zu brin- 
gen, in Einfältige und Feige. So erklärt er auch ohne Umstände, 
dass Wood durch ;,Feigheit, die ihm keine Ehre mache‘, abgehal- 
ten sey, gerade aus zu fabren. Er schrieb in seinem Buche ,,Geogra- 
phische und kritische Nachrichten über die Lage der nérdlichen Ge- 
genden von Asien und Amerika‘* ein langes Capitel darüber, dass 
die Durchfabrt nach Nordosten ,,gewiss müglich , leicht und keines- 
weges gefährlich seÿ“, und hatle von seinem Standpunkte aus und 
für sich ganz Recht, denn er blieb ruhig in Bern. Wood aber, 
der zebn Tage lang dem Tode durch Hunger oder Kälie ins Auge 
gesehen hate, mussle wrohl eine andere Ansicht  gewinnen. 


ee 4 — 


CORRESPONDANCE. 


LETTRE DE M. LE PROFESSEUR GÔPPERT DE BRESLAU 
AU SECRÉTAIRE PERPÉTUEL DE L'ACADEMIE (lu le 12 


mai 1837 ). 
( Conclusion. ) 


Glücklich würde ich mich schätzen, wenn sich eine 
hochlübliche Akademie für dieses Unternehmen inter. 
éssiren und mich mit Beiträgen aus Ihrer gewiss in die- 
ser Bezichung hüchst zahlreichen Sammlung unterstü- 
tzen wollte. Von den Braunkohlen reichen 1 bis 2 Zoll 
lange Stammstückchen, von den verfeinerten Hülzern 
noch kleïnere Quantitäten him, nur bitte ich in diesem 
Falle die etwanige gütige Sendung mit einer Beschrei- 
bung des Hauptstückes , und vor allem mit müglichst 
genauer Angabe des Fundortes, weil sonst wohl die 
Untersuchung für die Geognosie die Bedeutung verliert, 
zu versehen. — — — — Siücke, die sich nicht ohne 
Nachtheil theilen lassen, oder überhaupt in der Samm- 
lung der hochlôblichen Akademie nicht entbehrt wer- 
den kônnen, sende ich unmittelbar nach gemachtem 
Gebrauch, wie sich von selbst versteht, zurück, da 
mir an dem Besitz solcher Sachen wrenig, aber alles 
an der literärischen Benutzung derselben liegt. Auch er- 
kläre ich mich gern bereït, einzelne Schnitte oder Schliffe 


239 


der bestinmten oder untersuchten Arlen zu schicken, 
die ich theils selbst bereite, theils hier um einen sehr 
geringen Preis anfertigen lasse. Ich erlaube mir ein 
Paar Proben beizulegen : No. 6. ein Longiludinalschnitt 
einer fossilen Conifere. Man sieht die porüsen Gefässe. 
No. 7, ebenfalls ein Longitudinalschnitt, aber parallel 
der Rinde. Man erblickt deutlich die Aussänse der Mark- 
strahlenzellen. Da alle diesfällisen Untersuchungen nur, 
wie schon erwähnt, mit Rücksicht auf die Hülzer der 
Jetztwelt angeste!lt werden, und mit der Beschreibung 
zugleich auch nur publicirt werden sollen , würden mich 
auch Mittheilungen dieser Art sehr verpflichten, na- 
mentlich von der in Besitz einer hochlüblichen Akade- 
mie befindlichen Hunthorrhoea, zu deren Besitz mir der 
Herr Staatsrath Trinius Hoffnung machte. 


Schon sit dem Beginn meiner Untersuchungen über 
die fossile Flora suchte ich mich durch mannigfaltise 
Experimente über die Bildung derseilben zu belehren, 
und in Folge derselben fand ich im vorigen Jahre, 
dass, wenn man Vegetabilien mit Auflôsungen von Er- 
den oder Metallen imprägnirt und sie dann glüht, sie 
mehr oder minder ihre Form behalten und sich so, mit 
Ausnaihme der Festigkeit, die bei den meisten Produk- 
ten dieser Art nur sehr gering ist, mit den wahren 
oder eigentlichen Versteinerungen vergleichen lassen. In- 
dem ich mich hier einer näheren Erwähnung dieser Be- 
obachtungen enthalte, und auf die bereits in Poggen- 
dorf's Annalen, 7s Heft 1856, abgedruckte Beschrei- 
bung derselben verweise, erlaube ich mir nur noch 
beizufügen, dass es mir gelungen ist, eine, wie ich 
glaube, bessere Kinsicht in das Wesen jenes Processes 
und des eigentlichen Vuorganges in dem Vegetabil selbst 
zu erhalten. Jede Pflanze, so wie auch die einzelnen, 
ja zartesten Theile derselben, lässt sich durch Glühen 
auf einen unverbrennlichen Theil reduciren (vielleicht, 
wenn auch nicht ganz passend, Skelett zu nennen), wel- 
ches mehr oder minder noch die Struktur der einst darauf 
befindlichen verbrennlichen oder organischen Bekleidung 
zeigt. Dieses Skelett bestcht bei den Equiseten, wie 
Struve zuerst gezeigt hat, fast sanz aus Kieselerde, beï 
den meisten übrigen aber, nach meinen Beobachtungen, 
aus Kali oder Kalk oder einem Gemisch dieser Stuffe. 
Durch Trennung vermag man oft die einzelnen Bestand- 
theile der einzelnen Theile eines mikroskopischen Or- 
gan's, wie z. B. der Sporangien, Stomatien, der Farre 
u, dgl., nachzuweisen und überhaupt der Pflanzenana- 
lyse eine Ausdehnung zu geben, wovon man bisher 
kaum eine Ahnung hatte, Untersuchungen, die zugleich, 
indem sie sich über sämmtliche Familien des Pflanzen- 
reiches erstrecken sollen, die mannigfaltigsten Resuliate, 
und unter andern auch über den Ursprung unorgani- 
scher Stoffe in der Pfanze uns Auskunft zu geben ver- 
sprechen. In Bezichung auf Untersuchungen fossiler 
Pflanzen bemerke ich hier nur noch, dass man noch 
in der Asche derKohle, da sich die Markstrah- 
len als Queerstreifen erhalten, Dikotyledonen 
von Monokotyledonen zu unterscheiïiden ver- 
mag, eine Beobachtung, von welcher bei Bestimmung 
fossiler Kohlen zweckmässige Anwendung gemacht wer- 
den kann. Um jenes Skeleit nun lagern sich in meinen 
oben erwähnten Versuchen nach der Verbrennung des 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


240 


Organischen die metallischen oder erdigen Theile in der 
Gestalt des Organischen und bewirken so die Erhaltung 
der Form. Man kann sich hiérvon überzeugen, wenn 
man sehr dünne Holzschnitte von gleicher Beschaffen- 
heit in cine Eisenauflüsuns :bringt und nun dieselben in 
verschiedenen Zeitabschnitten herausnimmt und glüht. 
Man erhält dann eine verschiedene Stufenfolge von un- 
vollkommener bis vollkommener Erhaltuna der Form. (*) 


Wenn nun also auch hieraus hervorgeht, dass der 
Versteinerungsprocess einst mit der Imprägnation be- 
gann und dann das Organische verschwand, so scheint 
doch die Betrachtung der Beschaffenheit der, Versteine- 
rungen führenden Schichten nur zu deutlich nachzuwei- 
sen, dass das Feuer nur selten die Vollendung der Bil- 
dung, d: h. die Fortschaffung des Organischen bewerk- 
stelligte und gewiss viel häufiser dies auf nassem Wege 
oder durch Verwesung statt fand. Ehe ich noch auf 
dem Wége des Versuches, den ich dieserhalb einleitete, 
Aufschluss erhielt, gelang es mir einige gegenwärtig 
noch versteinernde , sich in Kalk und Eisenoxyd ver- 
wandelnde Hôlzer zu finden, von deren ersteren ich 
ein Stück emer Eiche ‘ans einem kalkhaltigen Was. 
ser zu Gera beilege. Die Festigkeit desselben ist bedeu- 
tend, die Gefässe unter dem Mikroskop noch sichtbar 
und an der wirklichen Verwandlung in Kalk nicht mehr 
zu zweifeln. Nur an den Seéiten erblickt man schneïd- 
bare noch, ganz holzige, Fasern, die sich bei näherer 
Untersuchung als Markstrahlen ausvweisen und beim 
Ucbeérgiessen mit Säuren bleiben auch noch dergleichen 
aus dem Inneren zurück, welche Organe, wie es scheint, 
am Jlängsten der Metamorphose widerstehen. Fast noch 
interessanter ist der ebenfalls in meinem Besitz befind- 
hche Horizontalschnilt einer gleichem : Fundorte, ent- 
stammenden Buche, Auf dem Raum von 2 Zoll im 
Quadrat siud 3 runde, etwa XÆ bis ? Zoll im Durchmes- 
ser haltende, vollkommen in Kalk verwrandelte und von 
ganz unverändertem Holze umgebene Parthien. Wir sehen 
also hieraus, wie auf nassem Wege jetzt noch vwahr- 
scheinlich, aber innerhalb einer sehr langen Zeit , sich 
Versteinerungen bilden. Wie sich nun hierbei die unor- 
ganischen Theile der Hôülzer verhalten, wie die Ver- 
Wandlung in Eisenoxyd, Kieselerde, Kohle vor sich 
geht, ist fortdauernd noch Gegensland meiner Arbeiten 
und Versuche, die aber binnen Kurzem einige an die 
erwähnten Beobachtungsen anschliessende Resultate er- 
warten lassen, 


(*) In. beiliegendem Fläschchen befinden sich in Mandelëül, indem 
einen, eine in Eisenoxyd und in Silber verwandelte Achse des 
Fruchizapfens von Pinus balsamea, in dem zweïten, dasselbe Ve- 
getabil in Thoneisenstein und ein kleiner Agaricus (A. stypticus) jin 
Eisenoxyd, in dem dritten endlich das Skelett von Pu/ypodium 
crassifolium ncbst den noch sichtbaren Fruchthäufchen und Aest- 
chen von geglühtem Æquisetum palusire. 


LS É— 


Emis le 17 juin 1837. 


——_———…——————————————————————— 


: 


BULLETIN SCIENTIFIQUE # 16.17 


PUBLIÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT -PÉTERSBOURG. 


Tome Il. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de. 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amiranté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l'A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux, À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 
pr divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
‘état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 7. Nouvelles experiences en faveur de la théorie chimique de l'électricité. PARROT. — 
NOTES. 18. Sur la marche annuelle de la température à Novaïa-Zemlia. Bagn. — VOYAGE SCIENTIFIQUE. 5. Æapport de 
-M. Siruve sur les travaux de l'expédition caspienne. — CORRESPONDANCE. 8. Extrait d'une lettre de M. Sjôgren à M, l'rühn. 


EEZEZp—EaE EL 


, 


que généralement à la théorie du contact, quoique 
l'on y fasse quelques concessions à la théorie chimique. 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. 


Dans la vue de lever les derniers doutes, je pu- 
blie ces expériences, les plus claires, les plus faciles 
à répéter, en quelque sorte les plus palpables que 
l'on puisse faire. Chacune d'elles. prouve directement, 


1. NOUVELLES EXPÉRIENCES EN FAVEUR DE LA 
THÉORIE CHIMIQUE DE L'ÉLECTRICITÉ; PAR M. 
PARROT (lu le 16 juin 1837). 


par des observations continues de plusieurs jours, qu'il 
n'existe aucune électricité de contact et que l'électri- 
cité de la pile et de tous les appareils de ce genre 
provient uniquement de l'oxidation d'un métal, ou, 
comme je m'exprimai d'abord généralement, du chan- 
gement de forme d'une substance. 


Les physiciens savent que, depuis l'existence de la 
pile. de Volta, il a existé deux théories pour l'expli- 
cation des phénomènes de cette pile. La première est 
de: Volta lui-même, connue sous le nom de /heorie 
de contact ; la seconde est de moi, connue sous le 
nom de fhcorie chimique. L'autorité de l'inventeur de 
l'électrophore, du condensateur et de la pile l'em- 
porta, pendant 28 ans, dans l'opinion des physiciens, 
jusqu'à ce que M. De la Rive, armé du multiplica- 
teur électro-magnétique, confirma en tous points les 
résultats de mes expériences. 


NOTES. 


DER TEMPE- 
K. E. 


18. UEBER DEN JAHRLICHEN GANG 
Cependant nombre de physiciens ne voulurent pas YON 
avoir erré si long-temps, et les partisans de Volta se 


défendirent avec zèle. Les expériences de MM. Bec- 


RATUR IN NOWAJA SEMLJA; 
v. BAER (lu le 12 mai 1837). 


querel et Faraday gagnèrent à la théorie chimique la 
plupart des physiciens de la France et de l'Angle- 
terre, landis qu'en Allemagne on adhère encore pres- 


Für den jährlichen Gang der Temperatur geben 
unsere Materialien folgende Reihen von mitileren mo- 
natlichen Temperaturen : 


245 | Tv CAULr 


In der West- | An der Südost- 
Monale mündung von | spitze (im Au- Mittel 
: Matotschkins |gust für die Ost=| + von beiden., 
CG vi : Schar. Küsie). 
Januar — 15°,40 — 19°,38 — 11 49 
Februar — 22,08 — 17,72 — 19,90 
Mirz — 15,80 | — 23,72 | — 19,51 
April — 13,19 — 16,04 — 14,61 
Mai — 6,81 — 8,05 — 1,43 
Juni + 1,45 Lnl0,52 —+ 0,98 
Jali + ‘4,42 | + 2,39 + 3,40 
August + 4,96 + 5,06 “+ 14,01 
September | — 0,51 — 1,10 — 0,90 
October — 5,41 —, 6,52 — 5,96 
November — 12,92 — 15,98 — 14,45 
December | — 19,68 | — 10,87 | — 15,27 
Mittel 8,375 9,45 — 8,91 


-Sehr auffallend ist es, dass in der Reihe für die 
Südost - Spitze der März so entschieden der kälteste 
Monat ist. Da eben so entschieden der August als 
der wärmste erscheïnt, und der Mai ungefähr die 
mittlere Jahrestemperatur hat, so sieht man, dass 
die ganze Reihenfolge im Wachsen und Abnehmen 
der Temperatur hier das ganze Jahr hindurch um 
einen Monat später erfolgte. als gewühnlich. Einjäh- 
rige Beobachtungen geben für die mittlere Wärme 
eines einzelnen Monats ein ziemlich unsicheres Maass 
und wir künnten ohne weitere Vergleichung nicht 
beurtheilen, ob nicht das ganze Verhältniss in der 
Eigenthümlichkeit des Jahres der Beobachtung liegt. 
Allein die Beobachtungen in Matotschkin-Schar zei- 
gen uns doch schon eine auffallende Annäherung. 
Der August ist auch hier der wärmste Monat, ob- 
gleich er nicht so sehr vom Juli verschieden ist, als 
auf der Ostküste ; der April ist gleichfalls bedeutend 
kälter als die mittlere jährliche Temperatur. Es scheint 
also doch ein bleibendes Verhältniss, welches in ÆVo- 
wija Semlja die Culminationen der Wärme und Kälte 
vérspälet. In den tabellarischenUebersichten der mo- 
nailichen Temperaturen , welche uns Kämtz in sei- 
ner trefflichen Meteorologie giebt, finde ich nur Ei- 


nén Ort, an welchem der März als der kiülteste Mo- |. 


und dieser Ort ist Fort Churchill, an 
Die 


nat erscheint, 


der Küste der obern Hälfte der Hudson - Bay. 


TT FRE Forts stimmt darin mit der Felsen- Bay 
überein, dass auch hier wegen der vielen benachbar- 
[ten ’Inseln ? ein ansehnlicher } Theil : des : Meeres sich: 


lange mit Eis bedeckt erhält. Es scheint aber, dass 
dièses Verhältniss die Retardation in der Culmination 
der Kälte veranlasst, indem lange Zeit durch Gefrie- 
ren des Wassers Wärme entbunden wird, dann 
aber, nachdem. das Eis eine ansehnliche Dicke ge- 
wonnen hat, das ganze Maass der Kälte in der At- 
mosphäre fühlbarer bleibt. Aus demselben Grunde 
wird in den Sommermonaten eine Menge Wärme -ge- 
bunden, um die Eismasse flüssig zu machen und die 
Erwärmung der Luft verspätet sich. Im For! Chur- 
chill ist zwar der August nicht der kälteste Monat, 
wahrscheinlich nur weil die grôüssie Masse des Eises 


der Nachbarschaft viel früher consamirt wird; denn 


das Zurückbleibende der Erwärmung ist in den er- 
sien Sommermonaten unverkennbar. Am vollständig- 
sten scheinen aber im Æarischer Meere durch die 
früher erwähnte stete Hinleitung des Eises die Jah- 
reszeiten verschoben zu werden: Unter diesen Um- 
ständen ist es Unrecht, die meteorologische Begrän- 
zung der Jahreszeiten hier ebenso anzunehmen , wie 
man jetzt gewôhnlich thut, indem man für den Win: 
ter den Januar , und für denSomméer den Juli in 
die Mitte nimmt. Nach dieser Eintheilung wäre! der 
Frühling fast vôllig genau so kalt als der Winter , 
denn jener hatte, wie die gleich folgende Uebersicht 
zeigt, eine Temperatur von — 15°,93 und dieser 
von — 15°,99. Viel gleichmässiger erscheint der 
Wechsel der ‘Temperatur, wenn wir den Winter 
mit dem Januar beginnen lassen ; wie in der dritten 


Columne, 
An der | An der Südspilze von 
Westküste Nowaja Semlja. 
Mitilere Tem-|von Nowaja Mitiel für 
gr de Semi des De dpn de 2 
? ee Mere cember be- |nuar begin- fr 
ne: ginnend. nend. 


Winter |— 19°,05|— 15°,99/— 20°,27— 19°,66 
Erühling | 11,77 |— 15,93 |— 7,87 |— 9,82; 
Sommer [+ 3,60 | 1,99 |+ 1,47 a 2,53 
Herbst — 6,28 | — 7,87 hit 8,74 


-245 

Das vorliegende Beispiel zeigt augenfällig, dass 
man, um die Temperatur der Jabreszeiten verschie- 
dener Orte zu vergleichen, nicht nach denselben Ka- 
lendertagen die Jahreszeiten eintheilen sollte. Offen- 
bar kann die Frage über das Verhältniss der Win- 
ter und Sommer der verschiedenen Geyenden nur 
dadurch beantworlet werden, dass wir die Curve, 
welche der jährliche Gang der Temperatur beschreibt, 
für jeden Ort besonders durch graphische Darstellung 
oder mathematischen Ausdruck bestimmen und die 
Coordinaten der hüchsten und niedrigsten Temperatur 
als die Mitte von Sommer und Winter annehmen. 
Nur dadurch erhalten wir die Kenniniss von dem 
Verhälinisse im jährlichen Stcigen und Sinken der- 
selben. Fangen wir überall mit demselben Kalender- 
tage an, so kann man wohl das Quantum Wärme 
finden , welches in einer bestimmten astronomischen 
Zeit, d. h. in dem Momente, wenn die Erde in ei- 
ner bestimmten Gegend ihrer jährlichen Babhn steht, 
auf verschicdenen Punkten ihrer Oberfläche wirkt ; 
aber eben aus dieser Vergleichung geht die Verschie- 
denheit des meteorologischen Jahres verschiedener 
Oerter vom astronomischen Jahre hervor. 


So fällt offenbar auch in Boofhia, oder der Gegend 
des Amerikanischen Kältepols, in welcher Ross über 
drittéhalb Jahre zubringen musste, die Mitie des 
Winters auf die Mitte des Februars und die Mitte 

dés Sommers zwar nicht in die Mitte des Augustes, 

aber doch auf den Uebergang des Juli in den Au- 
gust. Ich fand nämlich , indem ich aus der mittleren 
Temperatur von dreissiy Monaten, die Ross angiebt, 
die Mittel og , folgenden Gang der Temperatur. Länge 
und Breïte wurden in diesen dreissig Monaten so 
ganz unbedeutend verändert, dass man die Beob- 
achtungen unbedenklich als an einem Punkte ange- 
stellt betrachten kann. 


Gang der Temperatur in Boothia. 


Januar Februar Miärz April 
2) 389,97: 4 359,777 — 3389 —,31°,87 

Mai Juni Juli August 
019,080 49,29 : HE 49270) + 3,72 
September October November December 
— 59,65 + — 12,72 — 20°,79 — 350°,24 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


246 


Dass der August eine hôhere mittlere Temperatur 
hat als der Juli, kommt nicht ganz selten vor , und 
scheint an solchen Orien Regel zu seyn; wo längere 
Zeit Eis vorbeitreibt, So an der, Nordostküsle von 
Labrador , der FWinter-Insel, der. Nordostspitze von 
Hland (Eyaford), ja selbst an der Küste von Neu- 
Schottland und dem nôrdlichen Theile der Ostküste 
der vereinigten Slaaten von Nordamerika, wo das 
Eis aus dem S$. Lorens - Strome dieselbe Wirkung 
hervorbringt, als weiter im Norden das Polar - Eis. 
Den jährlichen Gang der Temperatur in Halifax findet 
man in Montg. Martin's History of the British Co- 
lonies NX, p. 320 in Fahrenheïtschen Graden so an- 


gegeben: 

Januar Februar März April Mai Juni 
20° 18° 25° 30° 40° 50° 
Juli August Sept. October. Novbr.  Decbr. 
63° 70° 61° 51° 38° 219 


Oflenbar ist also auch hier der Februar die Mitte 
des Winters und der August die Mitte des Summers. 

Was MNowaja Semlja und die eben  mitgetheilte 
Uebersicht der Temperaturen verschiedener Jahreszei- 
ten anlangt, so ist es augenscheinlich, dass die Mitte 
des Winters für die Westküste später als die Mitte 
des Januars, für die Ostküste aber früher als die 
Mitte des Februars fällt. Dass aber aus dem Mittel 
beider Annahmen die mittlere Temperatur der Jahres- 
zeiten in einem richtigen  Verhälinisse hervorgeht , 
lehrt der Versuch selbst, den wir in der vierten Co- 
lumne gemacht haben. Dieser Gang ist regelmässiger 
als die Curven für beide einzelnen Punkte aus nur 
einjährigen Beobachtungen berechnet werden kônnten. 

Die mittlere Temperatur des Sommers von Vowaja 
Semlja , auf die so eben erërterte Weise zu + 2,53 
berechnet, erreicht nicht die Wärme des Octobers 
in St. Petersburg , des Novembers in Berlin (+ 2°,9), 
des Decembers auf der Shetländischen Insel Urst, und 
ist nur wenig wärmer als der Januar in Edinburgh 
(+ 29,4). — Der wärmste Monat auf Nowoja Sem- 
ja, der August (+ 4°,01) hat die Temperatur des 
Octobers von Drontheim (+ 4°,0), noch nicht ganz 
des Decembers in Edinburgh (+ 4°,4) und lange 
oicht des Januars auf der Insel Æ/ar (+ 5°,4) oder 
La Rochelle (+ 4°,9). 


247 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


248 


22 
Doch giebt es auch warme Tage in Nowaja Semlja. | Aufzeichnungen an den gewôhnlichen Stunden sind 


Auf der Westküste hatten unsere Beobachter im Juli 
drei Tage hinter einander über 7°5 C. Wärme. Im 
August gab es vier Tage, welche über 9° Wärme 
hatten. Der wärmsie Tag aber , der 7. (19.) August 
brachte es bis zu einer Hitze von 11°,9 C. oder 9°,5 
Réaum., eine Wärme, welche nach Brandes Be- 
rechnungen in S. Petersburg durchschnittlich beim 
Uebergange des Maïs in den Juni herrscht, in Rom 
aber um den 10. April. Eine solche Wärme tritt 
jedoch auf der Ostküste nie ein. Der wärmste Tag, 
den ich hier aufgezeichnet finde, der 16. August, 
an welchem man sich nahe an der Ostmündung von 
Matotschkin - Schar befand, hatte + 7°,55 C. oder 
5°,96 Réaum., eine Temperatur, welche in $/. Pe- 
tersburg durchschnittlich in der Mitte des Mais, in 
Rom aber nur zur kältesten Zeit des Januars herrscht. 
Rechnet man aber nach Brandes Anleitung je fünf 
Tage zusammen , so finde ich auch auf der Westküste 
von Wowaja Semlja keine Zeit, welche der kältesten 
in Rom gleich käme. Die wärmsten Zeiten waren an 
jener Küste vom 4. bis zum 8. August — 6°,57 
und vom 19. bis zum 23, — 6°81, d. h. sie hat- 
ten die mitilere Temperatur ;, welche in S/. Petersburg 
in den letzten Tagen des Septembers, in Paris gleich 
nach der Mitte des Märzes herrscht. Auf der Ostkü- 
ste aber hatten dieselben fünftägigen Pcrioden nur 
eine Wärme von 6°19 und 2°,01, indem die zweite 
Periode eine bedeutende vorübergehende Abkühlung 
erlitten hatte. Beide zusammen geben die Temperatur, 
die zu Paris im Anfange des Februars herrscht. 


Die grôsste Kälte, die man in der F. elsen - Bay 
beobachtete , betrug — 40° C. (— 32° R.) und kam 
am 21. November vor. Eine Kälte von mehr als 
— 37° C. (— 30° R.) wurde im November und Ja- 
nuar mehrmals beobachtet. Auf der Westküste ist 
nie eine grôssere Kälte als — 30°R., diese aber 
mehrmals an den gewühnlichen Beobachtungsstunden 
verzeichnet. Nur eine Note in der für solche Neben- 
bemerkungen bestimmten Rubrik sagt, dass am 22. 
Februar eine Kälte von — 371 R. (fast — 47°C.) 
sim Anfange der eilfien Stunde (d. h, bald nach 10 
Uhr Abends) aber nicht lange beobachtet seyt Die 


folgende : 
den 10. (22.) Februar Abends 2 Uhr 26! R. 
4 ;, 27 ; 
6 ,, 28 
8 » 29; , 
40%: 30::;, 
12146 1180 
den 11. (23.) Februar Morgens 2 Uhr 39 R, 
4, 291, 
6 ” 28; »” 
8 » 28 »» 
10: rrt00S 108 
12: ;, 29 5 


und so fort in ziemlich gleichmässiger Reiïhe. Es hat 
daher gar keine Wahrscheinlichkeit, dass auf eine 
ganz kurze Zeit die Temperatur so bedeutend gesun- 
ken war und dann wieder in ihren gewühnlichen 
Gang zurück kehrte, Mit Ausnahme der Beobach- 
tungen um 6 und 8 Uhr Abends, wo ein schwa- 
cher Wind aus Norden wehte, ist für diese ganze 
Zeit Windstille notirt und nur für 2 Uhr in der 
Nacht und die folgenden Stunden noch hinzuge- 
fügt, dass es vülhg still war. Da ich mir durch- 
aus nichts denken kann, wodurch eine so plôtz- 
liche und vorübergehende Erkältung bewirkt werden 
konnte, und die Beobachtung auch nicht in die ge- 
wôhnlichen Stunden fällt, so habe ich um so mebr 
geglaubt, sie aus den Rechnungen überall auslassen 
zu müssen. Unerwähnt wollte ich sie aber auch nicht 
lassen, da vielleicht sich einst die Auflôsung dieses 
physikalischen Räthsels finden wird, und das Phä- 
nomen. jedenfalls der Beachtung der Physiker und 
Meteorologen werth scheint. Ich kann nämlich nach 
den Nachrichien , die ich über diese Beobachtung er- 
halten habe, auch nicht glauben, dass man sich im 
Ablesen irrte. Herr Ziwolka, den ich darüber be- 
fragte, sagle mir, dass dieses kurze Uebermaass von 
Kälte auch auf Mowaja Semlja grosses Aufsehen er- 
regt habe, dass aber simmiliche beobachtende Off- 
ciere (Pachtussow, Ziwolka und der Wundarzt) 
sich von der Richtigkeit überzeugt hätten. Die nä- 
hern Umstände sind folgende. Die Matrosen hatten 
ein Dampfbad genommen, und einige von ïhnen 


249 


hatten sich, nach russischer Sitte, aus dem Bade 
nackt in den Schnee gestürzt, um dann wieder ins 
Bad zurückzukehren. Diese Uebung bei einer so grim- 
migen Kälte, war auch den unter andern Verbält- 
nissen an solchen Anblick gewühnten Officieren merk- 
würdig. Herr Ziwolka ging also ans Thermometer , 
um zu sehen wie kalt es jetzt sey, und fand — 37:°, 
Als er, in die Hütte zurückgekehrt, seine Beobach- 
tung erzählte, behauptete man, dass er sich geirrt 
haben müsste, und Pachtussow ging hinaus, um 
sich selbst zu überzeugen. Von seiner Hand ist dann 
auch die Anmerkung ins Tagebuch eingetragen. Ich 
füge noch hinzu, dass nach Allem, was ich erfahren 
habe, Pachtussow ein sehr genauer und zuverlässi- 
ger Mann gewesen seyn muss. Aufmerksam gemacht 
auf die schnelle Zunahme der Kälte, beobachteite man 
bald wieder (leider habe ich versäumt zu fragen, wie 
viele Zeit verflossen war), und fand nun nicht mebr 
als — 30° R.— Diess sind die Gründe aus welchen 
ich nicht an einem Jrrthum im Ablesen glauben 
môchte. Wenn ich von der andern Seite eben so 
wenig glauben kann, dass in der That die Luft in 
ganz kurzer Zeit während einer Windstille um 7;° R. 
sich abkühlen kann, so habe ich doch vergeblich 
nach einer Erklärung gesucht. Wäre ein Quecksilber- 
thermometer gebraucht worden, so würde man an 
das Gefrieren desselben glauben, aber alle Môglich- 
keiten, an die ich gedacht habe, das Herantreten 
eines vom Bade dampfenden Menschen, die zu grosse 
Nähe der Laterne, mit der man im Winter beob- 
Achtete — die zufällige Annäherung eines Stückes 
Eis, würden eher eine plôtziche Erwärmung des 
Weingeistes erwarten lassen. Sollte aber in der That 
auf eine mir unverständliche Weise eine plôtzliche 
Wärmestrahlung aus den Thermometern erregt wer- 
den kônnen, so werden offenbar die Thermographen 
solche zufällige Abkühlungen notiren. Deswegen musste 
diese Erfabrung für künftige Beobachtungen im Nor- 
den notirt werden. 

Es kommen freilich auch sonst noch plôtzliche 
Veränderungen der Temperatur in unsern Tagebü- 
chern vor, aber unter ganz andern Verhälinissen. 
Am 28. Januar stieg das Thermometer von 10 Uhr 
Abends bis Mitternacht von — 24° R, auf — 14°R. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


250 


Allein eine Windstille die 24 Stunden geherrscht 
batte, wurde plôtzlich von einem hefligen SSO. un- 
terbrochen, der früher heitcre Himmel wurde mit 
Wolken überdeckt und als es nach 10 Stunden still 
wurde, fiel die Temperatur auch wieder unter — 20°R. 
Geringe Schwankungen kommen unter ähnlichen Um- 
ständen ôfter vor. Im Allgemeinen finde ich aber die 
plôtzlichen Veränderungen in diesen Tagebüchern sel- 
tener, als ich nach Scoresby's Nachrichten aus der 
Grônländischen See erwartet hätte. 

Ich komme nochmals auf die grosse Kälte des Mär- 
zes in der Felsen-Bay zurück. Geht man die einzel- 
nen Tage durch, so ergiebt sich, dass eine anhal- 
tende gleichmässige Kälte in dem ersten Drittheil 
dieses Monats ihm die überwiegend niedrige mittlere 
Temperatur gegeben hat. Eben so wird die niedrige 
mittlere Temperatur des Februars an der Westküste 
durch anhaltende Kälte in den letzten Tagen dieses 
Monats erzeugt. Ob dieser Zeitunterschied der grôss- 
ten Kälte an beiden Orten bleibend ist, lässt sich 
aus zweïjährigen Beobachtungen nicht einmal mit ei- 
niger Wahrscheinlichkeit abnehmen, Allein, wer er- 
innert sich hierbei nicht, dass die Berechnungen von 
Brandes eine Abnahme der Temperatur oder wenig- 
stens ein Anhalten in der Zunahme derselben wäh- 
rend der zweiten Hälfie des Februars oder dem An- 
fange des Märzes für ganz Europa gezeigt haben ? 
Brandes konnte sogar nachweisen, dass die kalte 
Periode in den südlichern und westlichern Gegenden 
unsers Welttheils minder erheblich wirkt und später 
eintritt als im Norden und Osten, wo sie viel an- 
haltender ist, so dass sie in Moskau und S/. Peters- 
burg ihre Culmination in der ersten Woche des Mär- 
zes erreicht. ,, Eine so merkwürdige, durch alle Be- 
obachtungsreihen aus ganz verschiedenen Jahren be- 
stätigte Erscheinang, sagt Brandes, muss eine allge- 
meine und jährlich wiederkehrende Ursache haben (*).“ 
Er sucht sie in der Gegend des asiatischen Eismeers 
und unsere Tagebücher scheinen deutlich nachzuwei- 
sen, dass wir in Vowaja Semlja dieser Ursache viel 
näher sind, als im übrigen Europa, môgen wir un- 
sere Tagebücher einzeln durchgehen oder das Mittel 


(*) Brandes, Beiträge zur Witlerungskunde S, 15, 


251 


BULLETIN SC 


IELNTIFIQUE. 252 


om, 
aus beiden Reiïhen nehmen; denn die letzte Columne | diesen Gegenden durch ganz Europa fühlbar wird , 


wnsrer ersten Tabelle zeïgt deutlich, dass die Zeit 
des - Ueberganges vom Febrüar in den März fälle. 
Weniger einleuchtend ist die Vermuthung über die 
Ursache selbst, die Brandes mittheilt, das. Anfge- 
hen der Sonne nämlich für diese Gegenden. Sollte 
nicht vielmebr dadureh die Temperatur der Luft am 
Schlusse des Februars am kältesten werden, dass um 
diese Zeit der grôüsste Theïl des Eismeers mit einer 
Eisdecke überzogen ist? Wenigstens scheint es ein- 
leuchtend , dass die Luft über dem Eismeere so lange 
nicht das grôsste Maass von Kälte zeigen kann, als 
noch bedeutende Theile des Meeres offen sind (*). 

So bald das Meer mit Eis überall bedeckt ist, 
werden auch wohl weniger Dünste in die Luft auf- 
genommen und bei mehr heïterem Himmel wird die 
Strablang sich vermehren. Freilich ist hiermit noch 
nicht erklärt, warum die Temperaturveränderung in 


Westkiüste. 
Monate. 


Wabres 
Mitiel. 


Januar 
Februar 
März 
April 

Mai 

Juni 

Juli 
Auoust 
September 
October 
November 
December 


ES 
& D 
[#11 


[I FHFFFFF FI 
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Man erkennt aus dieser Uebersicht, wie sehr in 
diesen Gegenden die Beréchnung der mittleren mo- 


(#) Ich war begierig zu erfahren, wie sich dieses Verhältniss in! 
Archangelsk zeigen würde, Herr Capitain Reinecke hate die Güte,! 
mir ein sorgfäliges daselbst geführies meteorologisches Tagebtüch vom! 
Jabr 1885 milzutheilen, Ich fand in demselben aber die Kälte des 
Decembers so überwiegend, dass dagegen eine Ahbküblung im An- 
: fange des Februars und eine zweite beim Uebergange des Februars 
in den März ganz unbedeutend erschien. Es fehlt mir an hinlängli- 
chen Materialien um zu bestimmen, ob dieser Gang ein gewühnli- 
cher oder abweichender war. Doch wird es aus Temperaturangaben, 


was durch vorherrschende nordëstliche Richtung der 
Winde wahrscheinlich bewirkt wird. 

Auf beiden Standürtern kam kein Monat vor, üin 
welchem es nicht :wenigstens einmal gefroren-hätte. 
Dagegen war in der felsen - Bay vom 19. October 
bis zum 24. Mai anhaltender Frost ohne irgend eine 
Unterbrechung durch Thauwetier, In der Wesimün- 
dung von Matolschkin - Schar währte der Frost ohne 
Unterbrechung: nur vom: 24: October bis zum. 21. 
März. In der nachfolgenden Tabelle stelle ich für 
jede der beiden Stationen die hôchste-und niedrigste 
Temperatur jedes einzelnen Monats zusammen, und 
füge das daraus berechnete Mittel so wie das wahre 
Müittel hinzu. Ich habe aber für die Maxima und 
Minima die Angaben in Réaumurschen Graden bei- 
behalten , weil sie übersichtlicher sind. 


Ostküste. 


Maximum. | Minimum, 


FIEF TI 


natlichen Temperatur aus dem hôchsten und miedrig- 
sten Stande des Thermometers während eines Monats 
von der Währheit abweicht. Wir würden durch die 
Berechnung aus den Mazximis und Minimis in den 
meisten Monaten die Temperaturen sehr viel niedriger 


die sich! in Richter's Versuch einer: medicinischen Topographie vôn 
Archangelsk finden, und die freilich nur die hüchste und niedrigste 
Temperatur jedes Monats angeben, wabrscheinlich, dass in den 
meïsten Jahren der Januar der kälteste Monat ist, viel seltener der 
Februar, 


255. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


aa 


gefunden haben, und die mittlere Jahrestemperatur , 
auf diese Weise berechnet, würde für die Südost- 
spitze beinahe — 11° betragen (*). Der Grund kônnte 
wohl darin liegen , dass je weiter man nach Norden 
vordringt, um so mehr jeder Wind erwärmend 
wirkt. Mit Ausnahme der wenigen Sommerwochen , 
sind die Windstillen erkältend. Sie also bestimmen 
die niedrigsten Stände der Temperatur, während von 
der andern Seite, je weiter wir uns den Kältepolen 
nähern , um so mehr alle Winde erwärmend wirken. 
Die erwärmenden Momente halten also viel länger an 
als die erkältenden und wirken daher mehr auf die 
wabre mittlere Temperatur ein. 


Unsere Tabelle macht auch anschaulich, dass die 
grôssten Temperaturdifferenzen nicht in die Sommer- 
monate fallen, wie in den mittleren Breiten. Ganz 
umgekehrt zeigt der lange Polartag die geringsten 
Schwankungen , und diese Gleichmässigkeit hielt we- 
nigstens in dem Jahre, aus welchem wir Beobach- 
tungen besitzen , in der Fe/sen-Bay bis zum Septem- 
ber an, und war daselbst, mit Ausnahme des No- 
vembers, am stärksten in den dortigen Wintermona- 
ten , Januar, Februar und März. An der Westküste 
war’ dasselbe Verhäliniss veränderlicher ; obgleich im- 
mer in den Sommermonaten die geringsten Differen- 
zem sind, Um zu untersuchen , ob in diesen Diffe- 
renzen der einzelnen Monate im hôhern Norden eine 
Regelmässigkeït sich erkennen lasse, habe ich aus 
den, dreissigmonatlichen Beobachtungen von Ross in 
Boothia die monatlichen Differenzen aufsesucht, und 
aus diesen für jeden Monat wieder die mittleren Dif- 
ferenzen gezogen. So erhielt ich folgende Werthe in 
Fahrenheïtschen Graden ausgedrückt, aus welchen 
mit Bestimmtheit hervorgeht, dass die Temperatur- 
unterschiede im Somméer am geringsten sind, im 
Herbsté rasch zunehmen, im Wintér wieder kleiner 
werden, um endlich im Frühlinge wieder zu wachsen. 
Der November zeigt auch hier die grôssten Differen- 
zen und zwar in allen drei Jahren fast dieselben. 


(*) Mehr Béispiéle finden sich in E, Méyex’s Plantue Labrado- 
ricae , Lips. 1830. 


Temperaturdifferenzen 


im Januar 45°: 62°: 47°; Mittel: 47° F. 
5» tFebruarx 48:53; 321; 5 7 7 le. 
» März 62; 42}; 441; F1 sa", 
» April 624% ‘55: 1 58, » 
» Mai 20: 1,52; » 20 
» Juni 36; 38; » 37 ” 
, Jul 38; 18; », 28 »,, 
» August 255 = GO S 275.» 
» September 38; 30; 5 S4 » 
October 40}; 36; 52: » ne 
», November 63; 63; 62; æ 65 
» December 29; 53; 40; 5 Ms 

Da ganz offenbar diese Temperaturdifferenzen der 


eimzelnen Monate sich nach dem Wechsel von Tag 
und Nacht richten, so darf man annehmen, dass 
unter dem Pole, in der Mitte der Polarnacht, und 
besonders in der Mitte des Polartages, geringe Schwan- 
kungen in der Temperatur seyn werden. 


— 


VOYAGE SCIENTIFIQUE. 


3. EXPÉDITION POUR TROUVER LA DIFFÉRENCE DE 
NIVEAU ENTRE LA MER NOIRE ET LA MER 
CasPiENNE (Voir Bull. sc. I. N, 10). 


Rapport fait à l'Académie dans sa séance du 7 avril 1837. 
par M. STRUVE, 


Die Ausfihrung, diéser wichtigen Arbeit wurde von 
der Akademie den Herren Georg von Fuss, Astro- 
nomen der Pulkowaer Sternwarte, Magister Alexius 
Ssawitsch aus Moskwa und Georg Sabler, Gehül- 
fen. der Dorpater Sterawarte, anvertraut; mir übertrug 
sie die Entwerfung der Instruction, so wie eine fort 
gehende Leitung der Arbeit, in so weit solche durch 
bricfliche Verbinidung mit den Astronomen môglich ist. 
Durch die erstén aus Stayropol uuter dem 22. (10.) Fe- 
bruar 1857 eingesandten, vollständigen Berichte der Rei- 
senden bin ich, nun-in den Stand gesetzt, der Akademie 
Rechenschaft über das zu! geben, was im Jahre 1836 
für diese Unternehmung gearbeitet worden ist, wrobei 
ich einiges über die Hülfsmittel und den Plan der Ar- 
beit voraussende, 


Verzeichniss der Instrüumente und Apparate : 


1. Ein grosses Universal-Instrument von Ertel, mit 
einem horizontalen Kreise von 13 Zoll Durch- 
meésser, einem verticalen von 10 Zoll. Das Fern- 
rohr hat 18 Zoll Brennweite und 21 Linien Oeff- 
nung. 

2. Zwei achtzollise astronomische Theodoliten von 
Ertel, mit Fernrôhren von 13 Zoll Brennweite 
und 13 Linien Oeffnung. 

3. Ein kleines Universal - Instrument mit Kreïisen 
von 6 Zoll Durchmesser und Fernrôhren von 9 
Zoll Focallinge und 9 Linien Oeffnung, das 
obere excentrisch. 

4. Ein tragbares Passagen-Instrument von Ertel, 
mit gebrochenem Fernrohr von 18 Zoll Focal- 
länge und 21 Linien Oeffnung. 

5. Drei Chronometer, Hauth N.11, Kessels IN. 1290 
und 1294, von denen der zweite nach mittlerer, 
die andern nach Sternzeit | gehen. 

6. Sieben Reise -Barometer. 

7. Normalmaasse, Messkette, Messschnüre, Stangen- 
zirkel u. s. w. 

8. Zwei Fernrühre. 

9. Hülfsapparate verschiedener Art, Reservelibellen, 

Lampen u. s. w. 

Ein Spiegélkreis von Ertel nebst künstlichem 

Horizonte. 

Durch diese , Apparate,ist die Expedition mit _allen 
Hülfsmitteln versehen, welche zur vollständigen Errei- 
chung aller im Plane derselben liegenden Zwecke er- 
forderlich sind. 


Vor der Entwerfung der Instruction musste erôrtert 
werden, auf welcher Linie das trigonometrische Nivel- 
Auf jeden Fall war 
hierzu ein môglichst ebenes Terrain zu wählen, da die 
trigonometrische Hôhenbestimmung über einem gleich- 
artig geformten Erdboden eine genaucre ist, als wenn 
derselbe bedeutende Unregelmässigkeiten darbietet, Es 
konnte also die kürzeste Linie zwischen beiden Meeren 
von Poti nach einem zwischen Derbent und Kisljar in 
der Mitte liegenden Küstenpuncte des Caspischen Mee- 
res, auch wenn sie sonst practicabel gewesen wäre, 
nicht gebraucht werden. Die Steppe auf der Nordseite 
des Kaukasus bot dagegen die vortheilhaftesten Verhält- 
nisse dar. Auf ihr konnte unter zweien Verbindungs- 
linien ausgewählt werden. Die eine, vom Asowschen 
Meere längs dem Manytsch zur Kuma gehend, ist die 
kürzere. Ihre Verfolgung wäre deswegen wünschens- 
werth gewesen, weil hier wahrscheinlich die ehemalige 


10. 


lement ausgeführt werden sollte. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


Verbindung der beiden Meere zu suchen ist. :‘Aber 
triftige Gründe stellten sich der Wahl dieser Linie ent- 
gegen, die Schwierigkeit der Subsistenz in einer sehr 
schwach bewohnten, oft üden und wasserleeren Ge- 
gend, und die Môglichkeit, dass morastige Niederungen 
der Fortführung der Arbeit in der ôstlichen, wenig er- 
forschten Hälfte hinderlich würden. Fine zweite Linie 
führt dagegen vom Asowschen Meere über Stawropol und 
Mosdok nach Kisljar lings einer mit Wohnplätzen, d. 
h. Stationen, Dürfern und Städten, besetzten Poststrasse, 
und gewährt so den wesentlichen Vortheil des leichten 
Unterhalts der Expedition während der ganzen Dauer. 
Beide Linien sind durch die Form der Bodenfläche 
fast gleich für die bequeme Ausführung der Operatio- 
nen geeignet; aber die zweite reizte durch die Hoff- 
nung, der Arbeit eine wichtige Ausdehnung zu gewin- 
nen, indem von ïhr aus die Bergspitzen des Kaukasus, 
die in bald grôsserer, bald geringerer Entfernung -ge- 
sehen werden, in die Verbindung aufgenommen wer- 
den kôünnen. — Den Reisenden bliéb die Wahl zwi- 
schen ,beiden Linien anheimgestellt. Sie entschieden 
sich späterhin nach den in Neu-Tscherkask eingezogenen 
Erkundigungen, so wie nach einer vorläuñigen Berei- 
sung der ganzen zweiten Linie, einstimmig für diese. 

Die Instruction setzte den Reisenden den mehrfachen 
Zweck ïhrer Unternehmung fest, nämlich : 


1. die Bestimmung des Hôhenunterschiedes der bei: 
den Meere durch eine mit hôchster Genauigkeit 
ausgeführte geometrische Operation, als Hauptzweck:; 

2. die trigonometrische Aufnahme der ganzen Ope- 
rationslinie, so wie aller von derselben sichtbaren 
wichtigen Puncte, in geringerer und grôsserer Ent- 
fernung ; s | 

3. die astronomische Bestimmung der geographischen 
Laäge der Endpuncte der Operation und einiger ge- 
eigneter Zwischenpuncte ; 

4. die Beobachtung der Richtungen und Zenithdistan- 
zen der von Zeit zu Zeit sichtbaren kenntlichen 
Spitzen, des Kaukasus, des Elbrus, des Kasbecks, 
und anderer , damit aus ihnen mit Zuzichung der 
Data, welche die. Operationslinie gewährte, die 
geographische Lage und die Hôhe der Gebirgs- 
spitzen môglichst genau bestimmt werde; 

5. Die Vergleichung der Resultate des geometrischen 
Nivellements mit denjenigen Hühenunterschieden, 
welche während der ganzen Zeit fortgesetzte Ba- 
rometerbeobachtungen an beiden Meeren und die 
im Lauf der Arbeit auf der Linie selbst beobach- 
teten Barometerstände gewähren vwrürden. 


Wenn zwischen zwei Puncten, deren Hôhenunter- 
schied bestimmt werden soll, eine Fläche liegt, die, wie 
die Steppe, der geometrischen Kugeloberfläche sehr 
nahe kommt, so wird die Form der verbindenden Drei- 
ecke nicht, wie bei den meisten grüsseren Vermessun- 
gen, von den zufälligen natürlichen oder künstlichen 
Hervorragungen bedingt, sondern sie lässt sich so wäh- 


len, dass die Dreiecke nahezu einer mathematischen 
Norm entsprechen.  Hiernach ist folgende ideelle Nor- 
malform der auszuführenden Operation entworfen. In 
Entfernungen von 6 Wersten (3000 Saschen — 21000 
Russische oder Englische Fuss) werden 14 Fuss hohe 
Signalstangen érrichtet, welche am obern Ende Platten 
von Eisenblech tragen, mit weissen runden Visirmar- 
ken auf schwarzem Grunde von beiden Seiten.. Die 
Grôsse der Marken muss so gewählt werden, dass ihr 
scheinbarer  Durchmesser die Breite der horizontalen 
Visirfiden in dén Fernrôhren etwas übertrifft, wo- 
durch die Visirung auf die Mitte durch Bissection der 
Marke den hôchsten Grad der Sicherheit gewinnt.. P:, 
P3,,,, seien die so bezeichneten Hauptpuncte. In der 
Mitte jeder Hauptlinie P*P# TT vrerden zwei hôlzerne 
starke Dreifüsse in #* und 2" so aufsestellt, dass ihre Ver- 
bindungslinie, von 290 Saschen — 1400 Fuss Länge, 
mit der Hauptlinie einen rechten Winkel mackt und 
von ihr in gleiche Hälften getheilt wird. Die Linie 
AnB" ist die Grundlinie und wird jedesmal gemessen. 
Durch die Beobachtung der horizontalen  Winkel} in 
A", 8" und in ?* sowohl als P2 +: ergeben sich alle 
horizontalen Distanzen mit hinreichender Sicherheit, 
Da nämlich die Linie 42" von beiden P aus unter 
einéem Winkel von 736 geschen wird, so müssen die 
grôsseren Distanzen, in so ferne sie.auf der Winkel- 
messung beruhén, in jedem der Dreiecke nahezu auf 
5:550 der Länge genau bestimmt werden, vwenn die 
Winkel in 24 und P*#1 mit der Genauigkeit einer 
Secunde gemessen werden, der man sich, bei einem so 
vorzüglichen Instrumente wie das grosse Universalin- 
strument, in kurzer Zeit hinlänglich nähérn kann: Der 
Gebrauch von Grundlinien, die im Verhältniss zu de- 
nen aus -ilmen unmittelbar zu bestimimenden Seiten sehr 
klein sind, kann in der Geodäsie aus zwiefachen Ur- 
sachen vorkommen. Zuerst wenn die ôrtlichen Ver- 
hältnisse die Messung: grüsserer Linien nicht gestatten 
und zugleich eine :Verbindung mit schon bekannten 
Dreiecksseiten unmüglich ist. So hatte ich im Jahre 
1818 bei der trigonometrischen Vermessung Livlands 
eme Veraulassung die, 200 Werst von einander ent- 
fernten, Städte Riga und Pernau durch eine Reihe ge- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


trennter, an der Meereskiïiste liegender Puncte, in Ver- 
bindung zu setzen, zwischen vwelchen. jedes Mal zur 
Besimmung der Entfernungen eine eigene kleine Grund- 
linie gemessen wurde, wobei das Azimuth jedes nach- 
folgenden Punetes vom vorhergehenden die Verbindung 
der einzelnen Linien zum Polyÿgone darbot. Längs der 
ganzen Kiiste des Meeres zog sich hier nämlich ein so 
breiter Waldstreif, dass einer Verbindung der Kiüsten- 
puncte mit den Dreieckspuncten im Innern des Lan 
des auf der ganzen Ausdehnung fast unüberwindliche 


Dass 


Falle die Genauigkeit der gewonnenen Entfernungen 


Hindernisse entgegenstanden. in einem solchen 
eine desto, geringere: ist, je weiter Grundlinien und zu 
bestimmende Entfernungen von der Gleichheit entfernt 
sind und je .unvollkommnere Hülfsmittel zur Winkel- 
messung angewandt werden, versteht sich. Ich fand 
mich damals veranlasst, :da die Zvvischenpuncte sehr 
nahe in der Richtung des Meridians lagen, zur Con- 
trolle die astronomisch bestimmten Polhühen derselben 
zu gebrauchen , und erhielt: so eine yüllige Zuverlässig- 
keit der ausgeführten Operation. Ein;zweiter Fall des 
Gebrauchs sehr kleiner Grundlinien tritt ein, wenn der 
Zweck der auszufiüihrenden Messung keine sehr genaue 
Bestimmung der horizontalen Entfernungen . heischt. 
Dieser Fall findet bei unserer Operation statt, in s0 
ferne durch dieselbe nur die Hüôhenunterschiede der 
aufeinander folgenden Zwischenpuncte und zuletzt der 
beiden Meere abgeleitet werden sollen. Die, Mes- 
sung einer eignen kleinen Grundlinie zwischen je zwei 
auf einanderfolgenden Haupipunkten ?" und Pa 1 ge- 
währt überdies den wesentlichen Gewinn, dass das 
ganze Operationsterrain schmä.er wird, als wenn man 
von einer grossen Grundlinie aus durch gleichseitige 
Dreiecke fortschreitet.. Alle Bewegungen der Bcobach- 
ter und der Apparate werden nahezu in eine Linie ge- 
bracht und sind dadurch bedeutend erleichtert. Ist aber 
eine Basismessung im Verlaufe einer Operation über 
100 Mal vorzunehmen, so muss vor allem eine Methode 
der Messung angewandt werden, nach welcher sie durch 
einen leicht zu bewegenden Apparat jedesmal in kurzer 
Zeit mit hinreichender Genauigkeit ausseführt wrerden 
kann. Eine solche Methode ist in der Gradmessung in 
den Russischen Ostseeprovinzen Band II. p. 7 angedeu- 
tet und wiederholt angewandt worden, namentlich bei 
der Hülfstriangulirung in Hochland, p.258. Sie besteht 
darin, dass über der ganzen zu messenden Linie eine 
Schnur von hinreichender Siärke über Stäbe, die etwa 
100 Fuss von einander abstchen, ausgespannt und an 
den Enden stark in der Erde befestist wird, lings wel- 


*+ 


259 


ete 0 Ses 


cher Schnur die eigentliche Messung mit einer hélzer- 
nen Messstange ausgeführt werden :muss. Die Ucber- 
gänge der Schnur über die Stäbe liegen alle durch Ein- 
visirung in einer graden Lainie und bei ebenem Boden 
in bequemer Hôühe von etwa 4 Fuss. Die Senkungen 
der Schnur zwischen den Stiben werden an einem 
Zollstock gémessen und ihr sehr geringer Einfluss in 
Rechnung gebracht. Zur eigentlichen Messung dient 
eine hülzerne, mit Oclfarbe überzogene Stange, auf 
welcher die Länge von 2 Saschen — 14 Fuss durch 
Striche auf Messingplatten verzeichnet wurde, ahgctra- 
gen mit dem Stangenzirkel vom Normalmaass.  Indem 
die Messstange an die Sclinur gehalten wird ohne diese 
aus ihrer Lage zu bringen, ist es môglich, die Länge 
von 2 Saschen durch feine mit dem Federmesser gezo- 
gene Striche von der Stange auf die Schnur zu über- 
tragen. Wie verfahren wérden muss, um bei dieser 
fortsesetzten Uebertragung eine grosse Genauigkeit der 
Messung zu erhalten, giebt die Erfahrung bald an, und 
zugleich gewinnt man die Ueberzeugung, dass man auf 
diese Weise eine Linie mit emer Genauigkeit von ;545% 
messen kann, und zwar so rasch, dass, wenn die Schnur 
schon ausgespannt ist, die 1400 Fuss in ohngefähr einer 
halben Stunde gemessen werden. Es ergiebt sich nach 
allem, dass aus diesen Grundlinien bei hinlänglicher 
Schärfe der Winkelmessung an den Hauptpuncten, sich 
alle Entfernungen mit einer Genauigkeit von ;3455 er- 
mitteln lassen. Diese ist nun nicht nur für alle Hôhen- 
bestimmungen mehr als hinreichend, sondern auch für 
eine genaue geodätische Aufnahme der ganzen Opera- 
tionslinie. Die Endpuncte derselben umfassen einen Bo- 
gen von 9 Längengraden. Ein Fehler von ;5453 kann 
für die ganze Ausdehnung cine Unsicherheit von nur 
3 Längensecunden oder 0",2 in Zeit erzcuger. 

Es ergicbt sich hieraus, dass für die Erreichung des 
zweiten Zwécks, der trisonometrischen Aufnahme, zu 
den Messungen, die das Nivellement erforderté, nur 
noch hinzuzukommen brauchen 1) die Messung des in 
jedem Hauptpuncte P" stattfindenden horizontalen Win- 
kels zwischen dem vorhergehenden und nachfolsenden 
Hauptpuncte, zwischen P*' und P"; 2) die astrono- 
mische Bestimmung des Azimuts irgend einer Hauptlinie 
des Polygons, oder besser mchrerer derselben, um die 
für den Forigang der Messung wünschenswerthe Con- 
trolle zu gewinnen. 

Für den Hauptzweck der Operation, die Hühenbe- 
stiimmung der beiden Mecre, ist aber das bei weitem 
wichtigste Element, welches die Beobachtung zu liefern 
bat, in den Zenithdistanzen der Signale enthalten. Zur 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


Messung der Zenithdistanzen: sind drei Instrumente be- 
stinmt, das grosse  Universalinstrument ‘und die beiden 
Theodoliten, alle so! eingérichtet, dass die unverrückte 
Stellung des ruhenden Vertikalkreises gegen die senk- 
rechte Linie durch eine unmittelbar an dessen . Peri- 
pherie angeklemmte empfndliche Wasserwage geprüft 
wird. Es war wünschenswerth, dass die Operation so 
gcführt werde, dass alle Hôhenunterschiéde sich auf 
mehrfache von einander  unabhängise Weise ableiten 
lassen. Die Hauptschwierigkeit der geometrischen H5- 
henbestimmung dicgt in dem schwer zu bescitigenden 
Einfluss der Strahlenbrechung. Diese kann eliminirt 
werden, sowohl durch wechselseitige Zenithdistanzen, 
die gleichseitig von 2 Beobachtern gemessen. werden, 
als auch dadurch, dass von einem mittlern Standpuncte 
aus, ein Beobachter für denselben Zeitpunct die Zenith- 
distanzen zweier nach beiden Sciten gleichweit entfernt 
liegender Signale misst. In beiden Fällen ist der, Hü- 
henunterschied durch die Unterschiede der Zenithdi- 
stanzen bestimmt, und die Refrartion verschwindet 
gänzlich, wenn angenommen werden kann, dass die 
Winkelerhebung der Tangente der Refractionscurve 
über die Chorde für gleiche Entfernungen und unter 
gleichen Umständen dieselbe ist. : Die zweite Methode 
gcwährt den wichtigen Vortheil, dass mehrere, Beo- 
bachter für sich gänzlich von einander unabhängige 
Bestimmungen erhalten. Die erste erfordert zwei Be- 
obachter um ein Resultat zu erhalten, gewährt aber 
dann die Kenntniss der jedes Mal stattfindenden Strah- 
lenbrechung. Die Instruction gab daher die Vorschrift, 
so lange die Entfernungen nahezu von gleicher Grüsse 
gewählt werden künnen, die Bestimmung der Hühen- 
unterschiede vorzugsweise von mittleren Slandpuncten 
zu machen; so wie aber durch ürtliche Verhältnisse sehr 
ungleiche Entfernungen eintriten, die Methode der 
wechselseitigen ,  gleichzeitigen Zenithdistanzen anzu- 
wenden. - Ist die Operation z. B. bis in die Gegend 
von P® fortgerückt, und in den Morgen- und Mittags- 
stunden die Messung der Grundlinie 4° B° so vie aller 
erforderlichen Horizontalwinkel abgemacht, so werden 
in den Nachmittagsstunden, wenn die Zeit der ruhigen 
Bilder eintritt, welche für ‘die Messung der Zenithdis- 
tanzen die günstigste ist, die drei Beobachter sich so 
aufstellen, dass sich gleichzcitig F in 4° mit dem einen 
Theodoliten befindet, S in B5 mit dem andern Theodo- 
liten und in P5 mit dem Universalinstrumente. In 
AS werden die Zenithdistanzen von P° und P7, im Bs 
die von PS und P°, in P° aber sowohl die von Pund 
Po als auch von 4°, B° und 4°, B° gemessen.  Essist 


261 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


262 


———_—_—_—_—_—_—_—_——— 


einleuchtend wvie aus einer in ‘dieser Art fortgesetzten 
Operation sich die Hôhenunterschiede ‘auf eine mannig- 
fache Weise ergeben und dass sie beide Methoden in 
sich vereinigt, ja dass, wenn von P®'aus, noch frühere 
P, etwa P#und P5, sichtbar sind, sich noch neue und 
sicherere Bestimmungen der jedesmaligen Refraction er- 
geben. 


Die erforderlichen Instrumente und Apparate waren 
bald in Bereitschaft. Dié Akademie selbst besass meh- 
rtre, andere wurden, unter der Bedingung der Erset- 
zung durch neue, aufs bereitwilligste von dem Herrn 
Viceadmiral v. Krusenstern und dem Hrn. General- 
lieutenant v. Schubert aus den unter ihrer Obhut 
stchenden Instrumentensammlungen hergegeben, meh- 
reres konnte ich aus den Sammlungen der Dorpater 
Sternwarte und dér Gradmessung Welle: Die Barome- 
ter wurden vom Mechaniker der Akademie Herrn Gir- 
gensohn sogleich in Arbeit genommen. Im Anfange 
des Juni-Monats waren die 3 Astronomen und der 
für mechanische Arbeïiten bei der Expedition engagirte 
Mehanikus, Hr. Masing, mit fast allen Instrumenten in 
Dorpat vereinist. Hier wurden auf der Sternwarte die 
Instrumente untersucht und rectificirt, und ihre Ver- 
packung für die eigentliche Operation zum Theïl be- 
quemer eïingerichtet. Diese Veränderung  betraf na- 
mentlich die astronomischen Theodoliten. Für die grosse 
Reise blieb ihre Verpackung ungeändert. Dann musste 
aber das Instrument so zugerichtet werden, dass es bei 
verticaler Stellung des Kreises, mit der Wasserwage an 
demselben, auf éin Mal in den Packkasten mit Leichtig- 
keit und ohne Zcitverlust hineingebracht und aus dem- 
selben herausgénommen werden konnte. 


Zuletzt wurde noch bei Dorpat eine Probearbeit aus- 
geführt, durch welche die Beobachter mit der Messung 
dér Grundlinie nach der angegchbenen Methode und mit 
der Genauigkeit der Hôhenbestimmung, vonteiner mitt- 
leren Station aus, durch Erfahrung bekannt werden soll- 
ten. Auf dém flachen im Norden der Stadt gelegenen 
Felde wurde cine Grundlinie 4B zwei Mal gemessen 
und erst 778,97 Fuss dann 778,94 Fuss gefunden. 
Zwci Sighalmarken waren in nahezu gleicher Entfer- 
nung von der Grüundlinie aufgestellt, die eine an dem 
Thufmé der Stérnwarte in P, die andere in 7 Werst 
Entfernung, in P'. Die Winkeimessüng gab die Ent- 


fernungen: 


_ AP—11640,8 Fuss, 
BP — 11985,0 Fuss, 


AP* == 12064,2 Fuss, 
BP* —12298,5 Fuss. 


Vom Puncte Æ aus massen nun 5 Beobachter an drei 


verschiedenen Tagen folgende Zenithdistanzen in den 
günstigen Nachmittagstunden : 


Zenithdistanz 


von P: von P': 


n.St, 50, Juni 69 97° 9,8 89°59° 2,9 Struve, bei bedeckier 
ruhiger Luft ; 


1. Juli 37 16,1 39 7,3 Preuss) bi bestindi= 
57 11,0 39 1 :9Sablér( gem Sonnen- 
schein und heftigem 

Winde; 
2. Juli 31 12,0 39 4,7Fuss ? beibedeckter 
51 8,3 58 58, 1 SablerS luftu.schwa: 


chem Regen. 
Für jeden Beobachter, sind hier die beiden zusammen- 
gehôrigen Zenithdistanzen vôllig gleichzeitig, weil in der 
einen Lage des Kreises gegen die senkrechte Axe erst 
nach P, dann nach P ',und in der andern erst nach P', 
dann nach P gezielt wurde. In jeder Lage wurden 
zwei Beobachtungen mit entgegengescetzten Bewegun- 
gen der Micrometerschrauben gemacht. Es beruht also 
jede Zénithdistanz auf 4 Einstellungen, An jedem der 
beiden letzten Tage sind die späteren Zenithdistanzen, 
bei welchen eine Zunahme der Refraction sich zeigt, 
kleiner als die früheren. Die Differenzen der Zenithdi- 
stanzen bieten aber eine merkwürdige Uebereinstim- 


mung. Sie sind: 
Abstand vom Miltel, 
1 53,1 + 16 
51,2 — 0,5 
50,9 2 0,6 
52,7 +412 
49,8, L 179 
Mittel 1 51,5 


Diese Uebereinstimmung findet ,nun unter den ver- 
schiedenartigsten atmosphärischen Umständen statt. Dass 
bei der Beobachtung das Instrument gegen den Sonnen- 
schein und gegen, den Regen |vüllig geschützt wurde, 
Berechnet man.ymit dem Re- 
fractionscoefficienten 0,084, der für die nachmittigigen 
besten Bcobachtungszeiten sehr nahezu gültig ist, aus 
den Zenithdistanzen ‘die Hühen so erhält man folgendes: 

Hôhe über, # Hôhenunterschied Diferens vom Mitlel 


versteht. sich von. selbst. 


P Pr! Brbe 
977,2 Zoll 917,0 Zoll 60,2 Zoll + 1,0 Zoll 
933,0 913,9 - 5%. + A hott- 
976,5 2 917,7 - 58/8 sis ir 
975,7 - 91577" - 609 - 40,8 
978,2 - 920,5 - 57,9 eu gere 


Hiernach ist der wahrscheinliche Féhler einer Hôhen- 


263 BULLETIN 

differenz aus einmaliger Messung 0,65 Züll..und! der des 
Mittels aus den 5 Bestimmungen 0,29 Zoll. Diese Sicher- 
heit des Resultats lässt nichts zu wünschen übrig. Sie 
beweist die Sicherheit der Beobachter, die zweckmäs- 
sige Entfernung der Marken und ïhre vortheilhafte 
Form, und vor allen die Brauchbarkeit und Trefflich- 
keit der angewandten Instrumente. Sieht man die oben 
gegebenen Abstände der einzelnen Unterschiede der 
Zenithdistanzen vom Mittel — 151,5 als zufillige Beo- 
bachtungsfchler an, so ergiebt sich der wahrscheinliche 
Fehler der auf 4 Einstellungen beruhenden Zenithdistanz 
eines Objects nur — 0”64. 
heit ist vornehmlich der Güte dér angewandten am 
Kreïse festsitzenden Libelle zuzuséhrciben, Alle Libéllen, 
welche unseré Astronomen mitgenommen haben, ‘auch 
die Reserven, sind mit Naphta (Schwefeläther) gefüllt. 
Der Vorzug der Naphtalibellèen, vor den miît Alkohel 
gefüllten, ist wegen des raschen und bestimmten Still: 
stehens der ersteren, ein séhr erheblicher*). 

Am 15 Julius 1836 verliessen die Réisenidén Dorpat, 
und 14 Tage später Petérsburg, wo sie die 7 Barome 
ter, einen der Chroünometér und das Durchgargsin= 
Die Reise ging über 


Diese merkwürdige Sicher- 


strument empfangen hatten, 
Moskwa, Charkow nach Taganrog. 
wurden hier zurückgclassen, deren Becbachtung dem 
Director Manné ‘und dém Lehrer der Mathematik am 


Zwei Barometer 


Gymnasio Fadejew übertragen wurde. Von Taganrog 
gingen die Reïisenden nach Neu-Tscherkask, wo sie 
am $f August cintrafen und von dem dasigen Ataman 
Generalen Wlassow, alle Unterstützung für ihre Zwecke 
gewährt erhielten, Da die Länge von Charkow und 
Neu-Tscherkask durch die Arbeiten des Herrn Akade- 
mikers v. Wisniewsky bestimmt ind und die Beob- 
achter an diesen Orten sogleich  Zeithbestimmungen 
machten, so erhielten sie die freudige Gevvisheit, dass 
der Gang der 3 Chronometer während der Reise von 
2000 Werst fast gar nicht von dem frühér in Ruhe in 
Dorpat und Pétérsburg beobachteten abgewichén war: 
Die Instrumente waren alle ohne die geringste Beschä- 


2. September 


digung arigekommen. Schon am reiste Fuss 


21. August 
auf, dem nürdlichen Wege längs des Dons und der 


Wolga nach Astrachan, wo wieder zwei Barometer auf- 


*)-Mebhrére der Libellen waren noch mit Alkohol gefüllt, : Sie 
wurden geleert und der Alkohol mit Naphtargewechselt.. Von 
den früheren Naphtalibellen waren die-meisten verdunstet und 

mussten nachgefüllt werden. - Ich schliesse jetzt die Glasrôhren 

mit gereinigtem gänzlieh wasserfreien, nur durch Wärme flüssig 


gemachten Fischleim und alles Verdunsten bat aufsehôrt. 


SCIENTIFIQUE. 


gestellt werden sollten. Diese übergab er dem in genauen 
Barometerbeobachtungen schon seit Jahren erfahrenen 
Hn. Apotheker Osse; und machte darauf die Rickreise 
auf dem südlichen-Wege am Caspischen Meer, dann von 
Kisljar, über Stawropol nach :Neu-Tscherkask. _. Der 
letzte, Theil dieser Reise diente zur Untersuchung der 
ganzen Operationslinie. Von Küisljar bis Naur ist der 
Boden schwach ,wellig, von Naur bis Gcorgiewsk fast 
eine geometrische Fläche, und die ganze übrige Kau- 
kasische Linie so eben, dass sich nirgends der Messung 
bedeutende Schwierigkeiten. entgegenstellen. Am 15 Sep- 
tember var. der Reisende in Neu-'Tscherkask wieder 
eingetroffen. Noch aber konnte die  eigentliche Qpe- 
ration nicht beginnen, weil eine Menge Vorbereitungen 
erforderlich waren, welche, erst um die Mitte des Octo- 
ber. Monats. ihr ÆEnde errcichten. Diese Zeit wurde 
aber noch für den wichtigen Zweck benutzt die Polhôhe 
und Länge svon Neu-Tscherkask, aufs genaueste,zu be- 
stimmen, leztere durch. die, geraden Aufsteigungen des 


(Mondes, und die so-begründete Länge durch die Chro- 


nometer auf das Dorf Kagalnik zu übertragen, welches, 
an der Mündung des Flusses gleichen Namens ins Meer 
gelegen, den geeignetsten ;Anfangspunct der trigono- 
mctrischen Arbeiten abgab. Eine steinerne Kirche hart 
am Meere gelegen, gab die bleibende Bezeichnung die- 
ses Anfangspunctes.  Nachdem unsere Astronomen mit 
allen Apparaten am 22 October in Kagalnik eingetroffen 
waren, begann die Arbeit mit der Aufstellung eines 
Signals unmittelbar am Wasser, und der ersten Basis- 
messung! am .${ October. Wegen der Kürze der Tage, 
des häufgen Regens und der immer schlechter wer- 
denden Wege konnte die Arbeit aber nur langsam fort- 


schreiten und musste grade nach einem Monate am 
1. Dec. 


19. Nov. 
fahrbar: war. In dieser Zeit eines Monats fanden; sich 


nun, nur 11 Tage, an welchen die Beobachtung der 
Zenithdistanzen vorgenommen werden. konnte, und se 
less sich die Operation nur 70 Werst weit bis zur 
Kagalnizkaja Sianiza :fortführen, :d. h. kaum auf, den 
zelinten Theil ihrer ganzen Ausdehnung. . Bedenkt man 
abèr dass dieser Theil in der ungünstigsten Jahreszeit, 
ineinem Monate gémacht wurde, so gewinnt man die 
Hoffnung, im Laufe des Jahres 1837 die ganze Arbeit 


#eschlossen werden, weil nun die Steppe un- 


| vollendet zu sehen,, zumal da Operationen dieser Art 


im Anfange weit langsamer gehen als späterhin, wenn 
mannigfache Erfahrung.gesammelt und die so sehr für- 


dernde. Uebung .gewonnen ist, 


Vicl vrichtiger aber als die Betrachtung w ie viel gear- 


264 


De -— D Ash 


beitet wurde, .ist die Frage wie die bisherige Messung 
den an sie zu machenden Anforderungen und gehegten 
Erwartungen entspricht. Die Antwort auf diese Frage, 
begründet . auf. eine Untersuchung der  eingesandten 
Bcobachtungsjournale und der von den Astronomen 
selbst schon vollständig duréhgeführten Berechnung, fällt 
so -befriedigend aus, dass ich die Arbeit in ihrer 
bisherigen Ausdehnung für eine hüchst gelun- 
gene, ja jede Erwartung übertreffende erklä- 
men muss.. Ich werde idies- durch eine genauere Erür- 
terung des Geleisteten belegen: 


Nachdem die jedes Mal erforderliche Recognoscirung 
gemacht war, besorgte Herr Masing die Aufrichtung 
der Signale an den Hauptpuncten P und an den End- 
puncten der zuymessenden Basis, dem nürdlichen 4 und 
dem südlichen B. , Die Basismessung vrurde von den 
Herren Fuss und Ssawitsch gemeinschaftlich besoret. 
Jede Grundlinie wurde, wenn-Zeit dazu war, zwei Mal 
ings der Schnur mit der Stange gemessen, oder we- 
nigstens ein Mal auf diese Weise, und ein Mal mit der 
Kette, Fuss übernahm die Leitung der barometrischen 
Beobachtungen, so wie er ja auch schon die Aufstel- 
lung der bleibenden Barometer än beiden Meeren be- 
sorgt hatte. Ausserdem beobachtete er mit dem Theo- 
doliten I von den aufeinander folgenden südlichen Ba- 
sispuncten B die Zenithdistanzén der nach beiden Sei- 
ten zunächst gelegenen Hauptpuncte P. Ssawitsch 
führte die Messung der horizontalen Winkel an den 
Basispuncten mit dem kleinen Universalinstrumente aus, 
und.bestimmte mit demselben, wenn:Veranlassung yvar, 
das Azimut durch/Sonnenbeobachtung. Mit dem Theo- 
doliten: II beobachtete rer auf den nôgdlichen Basispunc- 
ten .A.die Zenithdistanzen dersbenachbarten P. Sabler 
hatte das grosse Universalinstrument :zu seinem Ge- 
brauche:: Mit,ihm. wurden,die horizontalen :Wiakel an 
den, Hauptpuncten P, so wie, swwenn erforderlich, die 
Azimute der Hauptseiten durch den: Polarstern ermittelt. 
Der Hôhenkreis dieses Instruments gab die .Zenith- 
distanzen der zunächst vorhergehenden und. nachfol- 
genden Hauptsignale in P, so wie der an den südli- 
chen Basispuncten B aufgestellten Marken. Es ergiebt 
sich hieraus dass die Hôhenbestimmungen auf eigentlich 
fünffache Art fortgehen; nämlich: 

1. durch die Zenithdistanzen der P von, den Basis- 

puncten 4 aus, 

2. durch die Zenithdistanzen der P von den Basis- 

punñcten B aus, 


5. durch die Zenithdistanzen der ungeraden Haupt- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


.punete P, P3... von den geraden 


mesen, 

4. durch die der geraden Hauptpuncte P?, P#.,. von 

den ungeraden P', P°.... gemessen) 

5. durch die Zenithdistanzen der B von den Haupt- 

puncten P aus gémessen. 

Es würde zu weitläufg sein, hier die ganze Folge der 
Hôhendiflerenzen und die daraus folsenden Erhebun- 
gen aller Puncte über -der Mecresfläché zusimmen zu 
stellen. Für die Hôhe der Signalmarke des letzten Haupt- 
puncts P", der in der Nähe der Kagalnizkaja Staniza 
am Flusse liegt, erhielten die Beobachter folgende fünf, 
durch die angezeistéen Verbindungen géfundénen Wer- 


the : 


1331,8 Zol} Ru;s. 
#329ÿ0 2'ilu 
asso °C 
13530 - - 
1533,2 - - 


Mittel 1332,10 Zoll Russ, 

Eine vorläufige Vergleichung aller Hôhendifferenzen, 
die auf verschiedenen Wegen gefunden, zeïigt, dass jede 
Hôhendifferenz einer einzelnen Verbindung so genau ist, 
dass bei einer Normalentfernung von 6:1Werst der 
wahrscheinliche Fehler 1,2 Zoll beträgt, Hierbei ist 
das verschiedene Gevvicht der einzelnen Verbindungen 
noch nicht beachtet, sondern allen ein gleiches beigelegt 
worden. Nach dieser Annahme findet sich für unser 
obiges Mittel von 1352,10 Zoll, vweil es auf 5 Verbin- 
dungen beruht, und die Entfernung vom Anfangspuncte 
68 Werst ist, der wahrscheinliche Fehler 1,2. V2 1,8 


Zoll, so dass also. die Hôhe des Signals .P” bis auf 2 
Zoll genau zu erachten ist. Wirdhiernach die Genauig- 
keit untersucht, welche, unter Voraussetzung dass die 
Operation auf. gleich vollkommne Weise ; fortgesetzt 
wird, für. die Hühenbestimmung der beiden-Meere zu 
erwarten ist: so finden wir, bei einer Entfernung von 
750 Werst auf der zu verfolsenden, Linie ;; den wahr- 


scheinlichen Fehler 1,2. vie = 6,0 Zoll, in so ferne 


derselbe von der Messung abhängig ist. Etwyas grüsser 
wird der wirkliche Fehler werden vegen.,der unver- 
meidlichen Unsicherheit über den mittleren Stand der 
beiden, Meere. In Kagalnik haben unsere. Astronomen 
sich, durch genaue Erkundigungen überzeugt, dass sie 
von einem Wasserstande ausgingen, der, vom mittlern 
nur wenig Zoll verschieden sein kann, Um aber in 
Zukunft genauere Wata über den Stand, des, Meeres be- 


BULLETIN 


= <— qu te 


no 


SCIENTIFIQUE. 


ESS 


nutzen zu kônnen, haben sie die Hühen mehreérer fe-|ist, beweist die Uebereinstimmung der oben gegebenen 


ster Punkte an der steinernen Kirche von Kagalnik mit 
in ihre Operation aufgenommen, und ‘werden ‘am 
Caspischen Meere eben so verfahren. : Auf ähnliche 
Weisé ist von ihnen beim Schluss ihrer Arbeit des 
Jahrs 1836 die Hôhe des Signals P' auf ein festeres 
Endsignal und auf mehrere Puncte der Kirche der 
Staniza übertragen worden, auch durch eine kleine Ne- 
benoperation die Hühe. des Kagalnikflusses bei der Sta- 
niza, an der Stelle, wo die Poststrasse über ihn geht, 
zu 751,2 Zoll — 62,6 Fuss ermittelt worden. Im Laufe 
der Operation sind ausserdem noch ,die Hühen der Kir- 
chen der Dürfer Nicolajewka und Nowo-Batajewsk als 
Fixpuncte mitgenommen. 

Es lässt sich fragen,in wie Weit es müglich war, die 
Dreiecke in der Ausführung, der aufgestellten Normal- 
form zu nähern. Der Bedingung, dass die Basis 4"P”" 
die Hauptlinie P“P“#3 in zwei Theile schneide, ist im 
Ganzen sehr nahe genügt worden, wenn die erste Li- 
nie P:P? ausgelassen wird. Auf dieser wurde auch 
der Hühenunterschied durch gleichzeitige reciproke Ze- 
nithdistanzen .‘ermittelt, . Die mittlere Entfernung der 
übrigen .P ‘ist 24760 Fuss, fast genau 7 Werst; und jede 
Linie wurde von der Basis so geschnitten, dass diese 
im Mittel nur um 750 Fuss von dem Halbirungspuncte 
worbeiging. Bezeichnet JH die Unsicherheit des H5- 
henunterschiedes, der aus ‘einer Unsicherheit des Re- 
fractionscoefficienten de hervorgeht ; so findet sich aus 
diesen Datis für die Entfernung. von 7 Werst, d'H— 
—21,6.de; bei den, yon der. Basis ausgemachten Bestim- 
mungen.. :Setzt man de 0,02, so vwäre di] 0,45 
Zoll, ‘eine sehr unbedeutende Grüsse , weil sie einem 
Fehler von 0”,2 in den Zenithdistanzen entspricht. 
Dagegen findet es sich, dass die auf einander folgenden 
Hauptseiten P°P5, P5 P* u. s. w. schr bedeutend ver- 
schieden genommen sind, indem im Mittel jedes P” 
üum 3200 Fuss von dem in der Mitte zwischen P"—" 
und P#"#? lJiégenden Puncte absteht. Es würden da- 
her in den aus den Verbindungen 5, 4, 5 hervor- 
gehenden Hôhenunterschieden die Refractionen einen 
vielleicht nicht unbedeutenden Einfluss  äussern,  wenn 
es nicht gelungen wäre, den Refractionscoefficienten aus 
den gleichzeitigen Zenithdistanzen der entfernteren Sig- 
nale und Kirchthürme, die noch sichtbar waren, aufs 
vortheilhafteste zu erkennen. Es war hierfür ein Vor- 
theil, dass die Hauptsignale P, mit Ausnahme der bei- 
den ersten und des letzten, alle auf den sich um 2 bis 
3 Saschen erhebenden Kurganen errichtet worden, und 
so aus grôsserer Entfernung noch sichtbar blieben. Mit 
vrelchem Erfolge die Refraction unschädlich gemacht 


5 Werthe der Hôhe von P" und die auf der Verglei- 
chung aller Hôhenuñterschiede begründete' Bestimmung 
der übrigbleibenden wahrscheinlichen Fehler. 


Dass auch in Bezug auf die horizontalen Relatio- 
nen der Puncte, die bisherige Operation einen aus- 
gezeichneten Grad: der Genauigkeit, darbietet , : ergiebt 
sich aus der Summe der drei! Winkel eines jeden der 
19: Dreiecke von Æ'B'P? an bis 41°B'° PAT, Die: Win- 
kel an den Grundlinien sind. mit dem kleinèn..sechs- 
zolligen Instrumente gemessen, dessen beiden Verniere 
10” angeben, aber eine Schätzung bis auf 2” zulassen. 
Jeder Winkel ist nur in einem Satze, aber in beiden 
Lagen des excentrischen Fernrohrs gemessen , beruht 
also auf zwiefachen Einstellungen und Ablesungen. Auf 
eben die Weiïise wurde an den Hauptpuncten selbst mit 


dem grossen Universalinstrumente beobachtet. Die ge- 
fundenen Summen der Winkel:sind : s 
| | 
180°0° — 0,3 180°0 —,274 7 
17 31029 at BUT . x 
+ ,9,2 + 0,2 
-n 254 +:9,5 
+ 06 Eeagr 
== HD +08 1 
+ 77,5 = "m6 
+ 11,6 + 2,4 
+. 6,1 +, 64 
L Ai 


Da dér sphärische ÆExcess bei so kleinen PDreiecken 
vernachlässist werden karin:'so findet sich hieraüs der 
wahrscheinliche Fehler einés Dreïiecks 3,9. Bei der 
Ausgleichung ist den ‘Winkeln an den Hauptpuncten 
eine doppelte Genauigkeit beigelegt, d. h. der jedesma- 
lige Fehler so verthéilt worden, dass ? an die Basiswin- 
kel und 4 an dén'Winkél in P angebracht wurde. 
Hieraus ergiebt sich der wahrscheinliche Fehlér ‘eines 
in P gemessenen Winkels 1,3, eines ausgeglichenen, 
kleiner als 1". 2 


Zur Orientirung, des Dreiecknetzes bestimmte Sabler 
das Azimut der Linien P?P* und .Pr'P'° am grossen 
Universalinstrument durch den Polarstern, Ssawitsch 
das der Linie 4'P? am kleinen durch die Sonne. Dies 
Azimut auf P?P: übertragen, giebt 270°45 43/0, wo- 
für Sabler 270°45'46/,2 gefunden hatte. 


Die Polhôühe wurde an 4 Puncten bestimmt, durch 
Ssawitsch am astronomischen Theodoliten, durch 
Sabler am Universalinstrument, wie folgt: 


‘269 
Neu-Tscherkask. St. Nicolai Kirche. 


47°24 548 Sabler purch Polaris mit « Aquilae 
35,1 Ssawitsch durch Polaris, « Aquilae 
und « Pegasi 7 


Mittel 47 24 55, 0. 
Kagalnik Steinerne Kirche, 
47°426/,5 Ssawitsch durch Polaris und ; Pegasi. 


Nowo Nikolajewska Kirche. 


46°5837,9 Sabler durch Polaris und « Pegasi 
57,3 Ssawitsch durch Polaris und ; Pegasi 


Müittel 46 58 57, 6. 
Signalpunct P". 
46:52 54,7 Sabler durch Polaris und ; Pegasi. 


Zur absoluten Längenbestimmung waren von Ssa- 
witsch in Neu-Tscherkask vom 1° September bis 21 Oc- 
tober am tragbaren Durchgangsinstrumente 6 Durch- 
gänge des ersten Mondrandes und eben so viele des 
zweiten beobachtet. Ausserdem wurde in Nowo-Ni- 
colajewka die Bedeckung von 12 Aquarii am 1° Novem- 
ber von drei Beobachtern gesehen : 

Eintritt um 6454/53/71 mittlerer Zeit 
MS ntoti + 
CONTRER : 

Austritt um 7 56 28, 9 - = 

Zu den Mondsculminationen finden sich in Dorpat 5 
correspondirende. Vorläufg hat Otto Struve aus allen 
12 Durchgängen durch Vergleichung mit den geraden 
Aufsteisungen des Nautical-Almanac die Länge von 
Neu-Tscherkask (St. Nicolai-Kirche) 2/40 276 von 
Greenwich oder 2/31:6/,0 von Paris berechnet. Die 
Zcitübertragung durch drei Chronometer giebt die, Kir- 
che von Kagalnik 3/6/,5 westlich von Neu-Tscherkask, 
und folglich haben wir vorläufñg für diesen: Anfangs- 


Fuss, 
Ssawitsch, 
Sabler, 
Sabler genau. 


punct der ganzen Operation 
Polhühe 47 426,3, Länge von Paris 242759/,5 in Zeit, 


Die Bercchnung der correspondirenden Mondsculmi- 
nationen anderer gut bestimmter Sternwarten und der 
Sternbedeckung, wenn auch für sie sich correspondi- 
rende Beobachtungen finden, wird die Länge dieses 
Punctes zu seiner Zeit defnitiv geben. 


Die im Laufe von 1836 angestellten Barometerbeob- 
achtungen in Astrachan und Taganrog sind noch nicht 
_ vollständig ‘eingeliefert, und so muss die Ermittlung, 


was die Beobachtungen einiger Monate für ein relatives 


: 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


270 


Niveau der beiden Mecre geben, auf spätere Zeit ver- 
schoben bleiben.  Sehr wichtig ist es aber, dass Herr 
v. Fuss von PS aus ein fortgesetztés  Stationennivelle- 
ment durchs Barometer längs der bisher gemessenen 
Linie, also bis P'' vecranstaltete, wobei die Barometer 
in Entfernungen von 3 bis 4 Werst an den B- und 
P -puncten aufgestellt waren , und:zwar so, dass jedes- 
Mal das Barometer. No. 2. in B” blieb, vwenn das Ba- 
rometer No. 8. von P" nach P"#*" übertragen wurde, 
Herr Masing beobachtete hier das eine Barometer, 
Herr von Fuss selbst das andere. (Gehen. wir von 
P° als 155,05 Fuss über dem Meere durch die trigo- 
nometrische Messung bestimmt aus, so findet sich fol- 
gende Vergleichung : 


Hühen über dem Meere Correction der 


trigonometrisch barometrisch  barometrischen Hôhe- 
P* 104,5 Fuss 92,8 Fuss + 11,7 Fuss 
P7, 1996 ,- 141,4 - — 1,6 
Pc 70,5 - 69,4 - + 1,1 
PT. 1589 ,.- 139,9 - — 1,6 
Æ 75,9 - 68,7 - + 17,2 
P*" 9. 80,0 - + 155 
PI CZ Ne 253,1 - + 15,2 
Pi 110,8 - 89,4 - + 20,4 


Schon diese Vergleichung ist interressant. Die Ent- 
fernung zwischen P5 und P:! ist genau 60 Werst. In 
dieser Entfernung hat das barometrische Nivellement 
einen Fehler von 20 Fuss gegeben, ohnerachtet es un- 
ter den günstigsten Verhältnissen ausgeführt wurde. 
Die Fortsetzung dieser Arbeit und die Vergleichung der 
Barometerstände an beiden Meeren wird über die, Na- 
tur und Sicherheit der barometrischen Operationen zu 
solchen Zwecken einen entscheidenden wichtigen Auf- 
schluss geben. 


Im December gingen unsere Reisenden nach Stawyro- 
pol, von wo sie am ?4 März wieder abreisen vollten, 
um ire Arbeit in günstigerer Jahreszeit weiter fortzu- 
führen.. An Stawropol sind Beobachtungen für die 
Ortsbestimmung und Messungen des, Azimuts und der 
Zenithdistanzen, der beiden Spitzen des über 200 Werst 
entfernten Elbrus gemacht worden. Hierüber, so wie 
über den Anfang der diesjährigen Arbeiten hoffe ich 
bald der Akademie einen zvwyeiten Bericht überreichen 
zu kônnen. 


971 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 272 
© 
nies eine Ménge schätzharer Nachrichten erhielt. In 
sehr. armen Umständen in der ersten :Zeit der Regie- 
rung Alexanders mit seinen Glaubensgenossen aus Ost- 
Preussen in die Molotschnaer Steppe eingewandert und 
nur die ersten gewühnlichen Schulkenntnisse -mitbrin- 
gend, hat sich jener Cornies dort durch eigene Be- 
triebsamkeit, Verstand und unverdrossene Thätigkeit ein 
bedeutendes Vermügen erworben, welches er nunmehr 
nebst seinem intellectuellen und moralischen Einflusse 
auf die edelste und vvährhaft grossartige Weise zum 
Anbau und Veredlung dér ‘ganzen Gegénd anwendet. 
Mit dem unermüdlichsten Eifer ‘arbeitet und wirkt er 
besonders auf die Civilisirung seiner noch halbwilden 
Noghaischen Nachbaren, und hat es endlich schon so 
weit gebracht, dass in den letzten Jahren bereits 36 
Familien von den übrigen Noghajern sich freiwillig ab- 
gesondert, und in seiner Nähe unter seiner väterlichen 
Leitung eine eigene ,, Musterkolonie“. angelegt haben, 
die ganz nach mennonitischer Art eingerichtet und ,im 
Verhältniss zu Orts- und andern zu. berücksichtigenden 
Umständen wirklich musterhaft organisirt ist, bewohnt 
von Noghajern, die bereits sämmitlich .zufolge eigener 


durch Cornies geleiteter Thätigkeit in gutem Wohl- 
stande sich befinden. 


CORRESPONDANCE. 


3. EXTRAIT D'UNE LETTRE DE M. SIOGREN 
M. FRAHN (lu le 26 mai 1837). 


Wladikaukas, den 19. April 1837. 

In Karassubasar, wo ich hauptsächlich méine türkisch- 
tartarischen Studien fortsetzte und nébenbeï auch Nach- 
richten über das dortige Armenische einzog, hatte ich 
Gelegenheit einige interessante Bakanntschaften zu ma- 
chen, unter anderen die des dortigen katholisch-arme- 
nischen Paters Miinas, eines der Mechitaristen aus Ve- 
nedis, Verfassers einer gedruckten russischen Gramma- 
tik für Armenier und jetzt mit einem türkisch-russisch- 
franzüsisch-armenischen Lexikon beschäftist. Auch ac- 
quirirte ich einige tatarische Urkunden , wovon die 
meisten verschiedene Privilegien enthalten, karaimschen 
Juden in Dshufutkalä unweit Baghtschisaraj von meh- 
reren ehemaligen krimschen Chanen verliehen, jedoch 
nur in Abschriften und in die heutige tatarische Mund- 
art übertragen. Doch gab man mir Hoffnung, künftig 
auch die Originalien | wenigsténs ebenfalls in Kopien, 
zu érhalten, was wohl séhr intere$sant wäre; da sie in 
der alt-tatarischen Sprache abgéfasst seyn sollen, die 
man in der Krim gewühnl ch Tsthagoltaj zu nennen 
pflest, hôchst wahrscheïnlich eine Verdrehung aus 
Dschagataj, wvas auch mit den Traditionen der ‘krim- 
schen Tataren sowohl, als der Noghajer über ihre ehe- 
maligen und ersten Wohnsitze recht'gut übereinstimmi. 
Jenes Tschagoltaj ist dénn auch ohne Zweïfel die ge- 
heime Sprache, welche Reineggs unter dem Namen 
Schagaltaj den Noghajern beilegte, und darin nur in 
sofern Recht haben mochte, dass es vielleicht damals 
einige unter ihnen gab, welche noch etwas von der 
ältern Stammsprache wussten. Denn sonst existirt ge- 
wiss keine geheime Sprache untér den Noghajern. Zu 
diesen reiste ich aus der krimschen Hälbinsel über 
die arabatsche Landzunge und die Steppe am Flusse 
Molotschna, bewrohnt unter andern von verschiedenen 
Schismätikern der griechisch-russischen Kirche, als Du- 
chobor!zen und Molokantrn, sowie deutschen und menno- 
nitischen Kolonisten, über vwelche eben ‘so wie über 
die Noghajer ich von dem originellen und in jeder Hin- 
sicht hôchst achtungswürdigen Mennoniten Joh. Cor- 


In ‘der nach den Noghajern benannten kleinen Stadt 
Nogkhaisk (rüssisch gewôhnlich Obitotschna , nach einem 
Flusse desselben Namens) fand ich endlich eine lang 
erwünschte Gelegenheit mich von den Eigenthümlich- 
kéiten des Noghaischen Dialektes zu unterrichten, und 
zwar durch den Feldscheërs-Gehülfen Elmursa Sale- 
bief, einen gebornen Noghajer, der im Gymnasio zu 
Simferopol studirt haïte,  ebén so wie der wackere 
Lehrer bei, der für Noghaische Kinder in Noghaïsk 
niéht längst gegründeten tatarischen Schule Abderrefij 
Boghdaninskij, ein geborner krimscher Tatar, der 
mir ebenfalls mit unverdrossener Dienstfertigkeit bei 
meinen tatarisch-noghaischen Studien. behülflich var. 


La conclusion incessamment. 


PE 


Emis le 27 juin 1887. 


Tome 1. BULLETIN SCIENTIFIQUE #41. 


PUBLIÉ P 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT -PÉTERSBOUR G. 
« 


AR 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, auComité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLDRVOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l'A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contieudra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3: Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 
gr" divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 

état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Atadémie. 9. Annonces bibliographiques djguvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


D CT ET PR EE TR PR AIR TR DOC Gun ps 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE 
NOTES. 19. Zheoreme 
Ærühn, — MELANG 


e geome 
. Distribution des prix Demidoff. 


à ge 8. Catalogue d'insectes recueillis depuis Constantinoples jusqu'au Palkan. MÉNÉTRIES. — 
rie analytique. Bruux. — CORRESPONDANCE. 6. £ztrait d'une lettre de M. Sjôgren à M. 
»: 


LUS RSR Sn OP | MELNAUS ECRIRE HMS RER utero) vd 


EXTRAITS DE MEMOIRES. 
si 
8. CATALOGUE D'INSECTES RECUEILLIS DEPUIS CON- 
STANTINOPLE JUSQU'AU BALKAN, PAR MBMÉ. 
NÉTRIÈS (présenté le 16 juin 1837). 
(Rapport de M. Brandt.) 


Diese Arbeit enthält einggAufzählung 
In$cten, welche im vorigen Jahre von Herrn Dr. 
Wiedemafffi acquirirt wurden. Die neuen Arten die- 
ser kleinen Sammlung beschrieb Herr Ménétriès be- 
reits @hrz im ersten Bande des Bulletin scientifique 
p- 149. Die vorliegende Abffindlung giebt dagegen, aus- 
ser einer Enumeratio aller von Vi demañin bei Con- 
stantinopel gesammelten Arten, eine genauere und um- 
fassendere Charakteristik der AE als neu von ihm 
kurz angedeuteten F@imen. Sie liefert daher nicht 
blos einen für die nähere Kenntyss der T ürkischen 
Insecten hôchst wünschensWerthen , sondern auch für 
das nähere Verständniss der frühern Ménétriès schen 
Arbeit nothwendigen@Beitrag. à 

Die darin ab8thandelten Gegenstände gehôren, mit 
Ausnahme zweier im Anhangg erwähntenLepidopte- 
ren, wovon eine (Zygaena Wiedemanni) neu ist und 


derjenigen 


ausfübrlich "beschrieben wird, sämmtlich zur Ordnung 
der Käfer und belaufen sich der Zahl nach auf 213. 

Die meisten, der gesammelten Arten gehüren zu 
der Familie der Lamellicornen (49) und Carabici (34). 
Aus andern, Abtheilungen finden sich folgende : Hy- 
drocanthari 4, Brachelytra 5, Sternoxi 12, Malaco- 
dermata 4, | "07e 10, Melasomata 31, Curculio- 
nida 11, Xylophaga 2, Capficornia 24, Chrysome- 
lina 29 und Trimera 2. Neue Arten werden 26 auf- 
geführt.æ 

Der Verfasser beginnt mit einer kurzen Einleitung 
dieMinige Bemerkungen über naturhistorische Reisen 
in die Türkei und Notizen über die Insectenfauna 
diesés Landes enthält; dann geht er zum speciellen 
Gegenstande über, führt die gesammelten Formen 
systematisch unter fortlaufenden Nummern mit einigen 
entsprechenden Synonymen auf, und liefert gleich- 
die ausführliche Beschreibung der neuen oder 
wenig bekannten Formen. 

Ich glaube daher, dass die fragliche Arbeit, die 
man als Bereicherung der Entomologie, namenilich 
der Coleopterologie ansehen muss, sich für die Me- 


zeitig 


moiren der Akademie eigne und erlaube mir, sie zu 
diesem Zwecke der Conferenz zu empfehlen. Nur 


275 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


276 


scheint es mir nôthig, dass Herr Ménétriès seine Ab: | oder, wenn: 


handlung noch mit einer bildlichen Darstellung der 
änteressantern Formen | 


NOTES. 


AG. BEITRAG ZUR ANALYTISCHEN GEOMETRIE; VON 
H. BRUUN, EnrMaxs Pror. AM LYCEUM Ri- 
CHELIEU IN ODpessA (lu le 12 mai 1837). 

S 1. În allen Lehrbüchern der analytischen Geometrie 
vermisse ich einen Lehrsatz, der mir, in Beziehung 
auf die Bestimmung der Linien zweiter Ordnung durch 
gegebene Puncte, von Wichtigkeit zu seyn scheint. — 
Nour ein besondrer Fall désselben, der Gleichung dieser 
Linien bezogen auf ifire conjugirten Durchmesser ent- 
sprechend, wird gewéhnlich und auch diéser unvdll- 
ständig abgehandelt. 

Der allgemeine Lebrsatz ist folgender: 

Ein Punct (z’, y’) liegt ausserhalb oder fnnerhalb der 

Linie zweiter Ordnung 

+ 2Bzy + CPL 2Dy+2Er@- F=0 (1) 

1) wenn sie eine Ellipse oder Parabel vorstellt, je 
nachdem: e 

ÿ°+2Bzy+Cr'+L2Dy+2Er +Fz0 ist 

2) wenn sie eine Hyperbel vorstelltfhnd 

a) wenn derjenige Durchmesser, welcher dem der 
Ordinatenachse parallelen Durchmesser conju- 
girt ist, die Hyperbel schneidet, j nachdem : 

ÿ°+2Br'y+Cr°+2Dyÿ42Er + Fz of 

) wenn dagegen dieser Durchmesser die H yperbel 
micht schneïdet, je nachdem: 


ÿ°+2Bzx'y"+ Cz°+ 2Dy + 2Er7 + FSois. 


Beweis. 

Es sey: y = ar +b (2) 
die Gleichung einer beliebigen Geraden, so ist diese 
eine Tangente der Linie (1) wenn folgende Bedingungs- 
gleichung Statt findet: 

(B— C) + 2(E— BD) ab L(D'—F) o+ 

2(BE—CD) b+2(DE—BF)a+E-CF—0 


ab°+ 28ab + ya” 20b+-2ea + p ist (3) 
Nachdem man der Kürze halber . | 
B°- C=ac, E-BD=S$S, D'—F=;, BE- CD=à6, 

DE BF=e, E —CF = (4) 
geselzt hat. L Î 
Woraus umgekehrt durch leichte Umformungen sich 
{olgende Gleichungen ani 


— B=— Fe ms — 
a" C= rs D 
dEe— Sp EP 

PE Fa Fa () 


Geht nun die Ger ae (2) durch den Punct (x.y), so 


ist b—— ar + y ugg es verwandelt (3) in 
a (ar —282 +7) 24 (axy — By +02 — e) 
e Ya 207 + p = 0. 


Wir erhalten somit reelle oder imaginäre Werthe für a; 
durch®{ x’, y‘) sind Tangenten môglich, oder nicht; 
(z’, 7°) liegt ausserhalb oder innerhalb der Linie zweï- 

ter Ordnung; 
je nachdem: . 

Cry — By + 07 me) — (a+ 2 +9) 
(axz'®—28x +7) > 0 ist; 
oder entwickelt, je nachdem: 

(B°-a7)ÿ"—2(ue-80)zy + ag)” 

+2(Be-70)y —2(0e-Bg)z + e"-7p2 
endlich, wegen der Glefffungen (5), je nachdem: 

(°-a7)L"+2Bry+Cr°+2Dy+2Er @F]2z 

1. Für die Ellipse und Parabel ist aber 8°— «y 
immer > 0; somit (z’, y à ausserhalb oder ifierhalb, 
je nachdem: 

+ 2B7 y n72 — 2Dy+ 2E5+ F0 ist. 

2. Für die Hyperbél ist 8° — y > 0, wenn die Hÿ- 
perbel die Gerade y + Bz — 0 schneidet; und 
dann liegt (x”, y’) ausserhalb oder innerhalb, je nachdem: 

y°+ 2Bz y + Qr°4@Dy+-8Er + F2 0 ist. 

Schneidet aber die Hyperbel die Gerade y+ Br +D 

= 0 nicht, so ist 8° — «y << @ und dann findet der 

umgekehrte Fall Statt. ° 

-e _—_— 


O ist; 


PE OT) COTE 


277 


S 1. 2ter Beweis 
Die Linie $ 1 (1), * M = 0, theilt die Ebgpe in 
zwei Th so dass für alle Puncte des einen@Theils 
p(z; y) <0, für alle Puncte des ändern p(x,y) >0 ist. 

Mit Hülfe dieses leicht zu erweisenden Satzes, erhal- 
ten wir folgenden einfachen Beweis. 

Es sey y az die Gleichung einer durch den An- 
fangspunct gehenden geradeñ Linie, so ist diese eine 
Tangente, wenn 

ya*+ 2ra +p=0 ist. 

Wir erhalten somit reelle oder imaginäre Werthe für 
a, d. h. der Anfangspunct liegt ausserhalb @fler inner- 
halb der Linie zweiter Ordnung, je nachdem 

— py 20 ist, 
d.h. je nachdem F($—«7) 2 0 ist, 
somit auch jeder andere Punct (x, y’) ausserhalb oder 
ingerhalb, je nachdem 


(B°-«y)(y°+2Bz'y + Cz°+ 2Dÿ12Er1F 20 ist, 


$ 3. Œs ergeben sich nun auch die folgenden beson- 
#dern Fälle: ° 

1. Es sey ay +bx — b=0 die Gleichung einer 
Ellipse, bezogen auf conjugirte Durchmesser, oder a°y° 
 2ab'x"+bx — 0, die Gleichung derselben, bezogen 
auf einen Durchmesser und die Tangente im Scheitel, 
so liegt ein Punct (2”, y’) ausserhalb oder innerhalb, 
je nachdem im 1. Falle 

ay + Dr ab z0 ist; 
im 2. Falle: 
dy" 2ab°2 + bPr°z0 ist. 

2. Essey yÿ’+2pz — 0 die Gleichung einer Parabel, 
so Mégt (2,3) ausserhalb oder innerhalb, je nachdem 
+ 2px ZO ist. 

3. Es sey a°ÿ°— 42 a"b" — 0, die Gleichung einer 
Hyperbel bezogen auf ihre conjugirten Durchmesser, 
oder a°ÿ°+-2ab°x — bx° —0 die Gleichung derselben 
bezosen auf einen Durchmesser und die Tangente im 
Scheitel (wo in beiden Fällen der zur Abscissenachse 
genommene Durchmesser die Curve schneïdet), so liegt 
ein Punct (z’, y’) ausserhalb oder innerhalb, je nachdem 

im ersten Falle: a°y°— 42° a4°2z0 ist, 


—2Weiten — ay" +4-2abz-brz0 ist. 


BULLEMBIN SCIENTIFIQUE. 


278 


4. Es sey Ly— a°x°— a°b° — 0 die Gleichung ein 
Hyperbel bezogen auf conjugirte Durchmesser ; oder 
By — ax" — 2a'bx — 2a'b° —0 die Gleichung der- 
selben bezogen auf einen Durchmesser, und auf eine 
durch den Scheitel dieses Durchmessers dem conjugir- 
ten Durchmesser parallel laufende Gerade (wo in beiden 
Fällen der zur Abscissenachse genommene Durchmesser 
die Curve nicht schneïdet), so liegt ein Punct (7, y’) 
ausserhalb oder innerhalb, je nachdem 

im 1. Falle 4y°— @2°— à <£0 ist, 
— 2. by" — a°x°— 2abr —2b'a £ 0 ist. 


Anmerkung. 


Alle diese besondern Fälle lassen sich einzeln, selbst 
ohne Anwendung der Tangentengleichung beweisen, und 
dann erhalten wir leicht durch Verwandlung der Coor- 
dinaten einen dritten indirecten Beweiïs des allgemeinen 
Lehrsatzes. 

6 4. Wenn in der allgemeinen Gleichung die Coëffi- 
cienten yon y” und z°=0 sind, d. h. wenn sie eine 
Hyperbel vorstellt, deren Asymptoten den Coordinaten- 
achsen parallel sind, und also auf die Form 

zy + Dy LEr+F=0 
gebracht werden kann, so ist es nôthig die Untersu- 
chung von neuem anzustellen. — Es ergiebt sich dann 
leicht, dass ein Punct (z’, y’) ausserhalb oder inner- 
halb, je nachdem 
(F—ED) (x ÿ+Dÿ+Er+F)20 ist, 
Ist also: zÿ+F=0 
die Gleichung einer Hyperbel bezogen auf ihre Asymp- 
toten, so liegt ein Punct (z’, y’) ausserhalb oder inner- 
halb, je nachdem 
F(ry'+F)20 ist. 
Liegt die Hyperbel im 1. und 5. der von den Asymp- 
toten gebildeten Scheitelwinkel, so ist Æ° eine negative 
Grôsse, somit (x, y’) ausserhalb oder innerhalb, je 
nachdem 
zy+FSo ist. 
Liegt die Hyperbél im 2. und 4. der von den Asymp- 
toten gebildeten Scheitelwinkel, so ist Æ eine positive 
Grôsse, und (z', y’) ausserhalb oder innerhalb, je nach- 


dem zy+F20 ist. 


279 


BULLETIN SCIENTMFIQUE. 


280 


65. Anwendung des Lehrsatzes @ 1 auf|3) (z’,7’) auf einer der a. év wenn 


eine besondere Aufgabe. 


dufgabe: 
la einer Ebene sind fünf Puncte gegeben, von denen 
keine drei in einer Geraden liegen. — Die Art der Li- 
nie zweiter Ordnung zu bestimmen, welche durch die 
fünf Puncte beschrieben werden kann. 


Wir künnen bekannter Maassen 
ÿ+2Bxry + Cr'+20y +2Er+F—0 

als die Gleichung aller Linien zweiter Ordnung, welche 
durch vier gegebene Puncte gehen, betrachten, wenn wir 
C, D, E, F constant, B allein veränderlich annehmen. 

Wir erhalten somit für diejenige Linie zweiler Ord- 
oung, welche noch durch den fünfien Punct (zx’, y') 
geht, zur Bestimmung von B die Gleichung: 


Ê— (3/24 Cx2+2DyLaEx tr) 
Tre 27 = DR 
Es ist also auch: 
se RE — (24 C2 aDy/+2Ex + Fr) — <a 


4x/2y"2 


Die verlangte Curve somit eine Ellipse, Hyperbel oder 
Parabel, je nachdem der Zähler dieses Ausdrucks << 
oder > = 0 ist. 

Wir erhalten insbesondere als Gleichungen der beï- 
den durch die vier ersten Puncte gehenden Parabeln, 

der 1. 3*+2V Cry + Cr°+2Dy+2Er+F—0 

— # Y—2V Cry + C4 2Dy+2Er+F— 0 
Der Ponct (z', y’) liegt somit ausserhalb, innerhalb oder 
auf der 1. Parabel, je nachdem 

ÿ°+2V Cr y+Cr°+2Dy +2Er F2 0 ist; 
ausserhalb, innerhalb oder auf der 2. Parabel, je nachdem 

Y"— 2V Cr'y'+ Cr°+2Dy + 2Er + F20 ist. 
Es liegt also endlich (7’, y’) he 

. 4) ausserhalb beider Parabeln oder innerhalb beider 
wenn: 

(y°+Cr°+2Dy+2Ez+F)ÿ— 4173" C>0 
und dann «> 0 

2) (z',y') ausserhalb der einen, innerhalb der an- 
dern Parabel, wenn 

O4 Cr°+ 2Dÿ + 2E 4 F) — AC < 0. 

und dann æ < 0 


G'HCz'+2Dy L2Er +F) — 4r"yC—0, 

. und dann = 0 
Somit erhalten wir folgende Auflüsupg. 

Unier den fünf Puncten lassen sich immer vier aus- 
wäblen, von denen jeder ausserhalb des von den drei 
andern gebildeten Dreiecks = — Es sey dieses gesche- 
ben, und man beschreibe durch solehe vier Puncte zwei 
Parabeln, was immer môglich ist (siehe den folgend. 6). 

Liegt nun der fünfte Panct in einer dieser Parabeln 
selbst, so ist diese Parabel die Linie zweiter Ordnung, 
welche si@f durch alle fünf Puncte beschreiben lässt. 
Liegt der Punct innerhalb beider Parabeln, oder ausser- 
halb beider, so ist die Linie zweiter Ordnung eine Hy- 
perbel.  Ist er dagegen innerhalb der einen und ausser- 
halb der andern befindlich, so liegt er mit den vier 
ar in einer Ellipse. “ mn 


$ 6. Das I. Capitel des HIT, Abschnitts im Barycentri- 
schen Calcül von Moebius (Bestimmung eines Kegel- 
schnitts durch gegebene Puncte) enthält aussé dieser 
Aufgabe, noch einen Lehrsatz. Der Vollständigkeit " 
ÉSlbér gebe ich hier auch einen rein analytischen Be- 
weis desselben, obgleich er vom Lehrsatze $ 1 un- 
abhängig ist. 

Lehrsatz. 

Haben vier Puncte in einer Ebene eine solche Lage 
gegen einander, dass jeder derselben ausserhalb des 
Dreiecks, welches die drei andern bilden, befindlich 
ist, so lassen sich durch sie sowohl Ellipsen als Hy- 
perbeln und zwei verschiedene Parabeln beschreiben. 

Liegt aber einer der vier Puncte innerhalb “eg 
den drei andern gebildeten Dreiecks, so kônnen durch 
sie weder Éipen noch Parabeln, sondern ie Hy- 
perbeln geführt werden. 

Beweis. 

Es sey ÿ*+2Bry+Cr'+2D;+2Er+F—0 

die allgemeine Gleichung einer Linie zweiter Ordnung. 
Die Coordinaten des Punctes O = 0,0, des Punctes 
M— 0,0, des Punctes N— 0,8. OM die Axe der #, 
und zwar der positive Theil derselben, ebenso OA der 
positive Theil der Achse der F, so erhält man (wegen 
folgender Bedingungsgleichungen F = 0, E = — &, 


281 


D = — }) als Gleichang einer durch die drei Puncte 
O, M, N beschriebenen, Linie 2ter Ogdnung: 
J'+2Brigt Cr — by —Cax — 0. 
Soll nun die Linie zweiïter Ordnung noch durch den 
® Punct P(zx',y") gehen, so erhalten wir folgende Be- 
dingungsgleichung : 
Y°+2Bzry + Cr — by — Car — 0 


oder 
? . 
B'+ 1 - «= 0; wenn wir B-C=« 
7 
Q é 1 (xtb a— ab 
setzen. Endlich B = — L— Sie vZ DE La 


Daher reelle Werthe für B, wenn M & > 0, wenn 
wir der Kürze halber 


Ed. 4 


x/(2/-a) 


! (x/b+y/a— ab 
A AE et 2) = M setzen. 
æ (æ'— a) 


Liegt der Punct P im Winkel NOP oder in seinem 
Scheitelwinkel, so ist 2 > 0, liegt er ausserhalb dieser 
Winkel, so ist 2 0 

Liegt der Punet P links von NY (deren Gleichung 
ay +- br — ba 0 ist), so ist 

ay + bx— ba < 0 
liegt er rechts, 50 ist ay +ër'— ba > 0. 

Bezeichnen wir nun (wie in der Fig.) die sieben 
Theïle der Ebene, in welche sie durch OM, ON, NM 
und ibre Verlängerungen getheilt wird, durch Z, 11... 
VII, so ergiebt sich, wenn 
1) P in Z'oder 11 liegt, ©; > 0 

und aÿ + br —ba<o ist 
<o0 


2) wenn P in 111 oder IF liegt, 4 ES 
und ay + bz' — ba> O ist 


3) wenn P in ” oder 7/1 liest, <o0 
ay + br — ba<o ist 
4) wenn P in VII liest, 50 
ay + bx'— ba > 0 ist 
Liegt also P in 7, 11, 111, IF, so erhält man nur 
reelle Werthe für B, wenn & > 0 (>—M ist) d. h. 
durch die vier Pancte lassen sich nur Hyperbeln legen. 


Liegt P in #, VI, PI, so giebt es Werthe von 
&æ<0, =0, > 0, für die B reell ist, d.h. durch die 


also M0 ist 
also M<oist 
also M>0 ist 


Faso M>0 ist. 


"BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


282 


vier Puncte lassen sich sowobhl Ellipsen, als Parabeln 
und Hyperbeln legen. 
Ist &=0, so erhält"B zwei bestimmte Werthe + VM. 


CORRESPONDANCE. 


EXTRAIT D'UNE LETTRE DE M. SJOGREN À 
M. FRAHN (lu le 26 mai 1837). 


(Conclusion.) 


3. 


Wladikaukas, den 19. April 1837. 


Von Noghaisk reiste ich über Berdjänsk, das von tata- 
rischen Griechen bewohnte Marjupol und die, durch 
ihre vortreffliche gesunde Lage ausgezeichnete, vor 
allem aber durch den Tod des hochseligen Kaisers 
Alexanders des Gesegneten merkwiürdige, schüne 
Stadÿ Taganrog, und weiter über das armenische Nachi- 
tschewan und Rostoæ nach Stawropol und Pätigorsk, in 
dessen Nachbarschaft, wie ich bereits früher gemeldet 
habe, ich mich auf efffge Zeit in der chemaligen schot- 
tischen, nunmehr deutschen Kolonie Karas niederlassen 
wollte, um auch von der tscherkessischen Sprache we- 
nigstens eine oberflächliche Idec zu erlangen, wozu ich 
an jenem Orte die beste Gelegenheit durch dort sess- 
hafte, von den ehemaligen schottischen Missionarien ge- 
taufle Tscherkessen zu finden hoffen durfte, und mich 
eben desshalb bei einem derselben einmiethete, der nach 
der allgemeinen Meinung unter ihnen allen noch am 
besten seine Muttersprache kennen sollte und sich ausser- 


| dem lange Zeit als Setzer bei der Druckerei der chemaligen 


englischen Bibelgesellschaft.in Astrachan aufgehalten hatte- 
Dort, in Karas, erfuhr ich nun, dass ein kabardinischer 
Edelmann, Lieutenant Schora Bek Mursin Nogma, 
welcher einige Jahre bei der tscherkessischen Halb- 
Escadron in Petersburg gedient und sich schon dort 
unter Leitung unseres ehemaligen Mitgliedes Charmoy 
mit einer tscherkessischen Grammatik nach dem ka- 
bardinischen Dialekte beschäftigt hatte, eine solche in 


285 


russischer Sprache vor Kurzem beendigt hätte und nur 
35 Werst im Süden von Pätigorsk wrohne. Da ich be- 
reits selbst früher in Tiflis seine@persünliche Pkannt- 
schaft gemacht, und in ihm einen wissbegierigen, für 
alle Kultur und Wissenschaft üBerhaupt sich interessi- 
renden Mann scliätzen gelernt hatte, so schrieb ich an 
ihn und lud ihn mit sammt seinen Sammlungen zu mir 
Er erschien auch bald nach dem 


nach Karas ein. 
Empfang meines Briefes und blieb mein Gast zwei 


Wochen lang, während Welcher Zeit ich seinen gram- 


matischen Entwurf excerpirte und daneben seine münd- 
lichen Erklärungen und ‘Aufschlüsse über alles Dunkle 
und Zweifelhafte benutzte. Er hatte seine Grammatik 
an den Befehlshaber des Kaukasischen Corps Baron 
Rosen nach Tiflis gesandt, der ohne Zweifel Sorge 
tragen wird, dass jene _Grammatik gedruckt werde, 
was sie auch in jedem Falle verdient, sollte sie auch 
noch, als erster Versuch, ihre Mängel und Unvall- 
kommenheiten haben. Sie hat ihrem Verf. vieljährige 
Studien und Mühen gekostet, und je mehr ich sie ken- 
nen lernte, desto mehr musste ich den Urheber hoch- 
schätzen und seinen Muth, eine solche Idee gefasst zu 
haben , bewundern, noch mehr aber seine Beharrlich- 
keit und Standhaftigkeit in deren Vollführung, zumal 
da er im Russischen noch schwach ist, der einzigen 
europäischen Sprache übrigens, die er kennt.. In meh- 
reren orientalischen, im Türkischen, Tatarischen und 
Arabischen ist er dagegen schr wohl bewandert, gnd 
so hat er auch dem Arabischen sein neues tscherkessi- 
sches Alphabet accommodirt, das aus 40 Buchstaben be- 
steht und darunter auch an Vokal@h, ausser | Œlif), 5 
(für u, o und æ) und & 


staben für £ und e hat. — Aus”dem hier Angeführten 
lässt sich bereits schliessen, dass das Tschérkessische 
eine überaus grosse Mannigfaltigkeit und Verschieden- 
heit der Laute, mithin eine sehr schwere Aussprache 
haben müsse. Auch wüsste ich unter allen mir bekann- 
ten Sprachen keine, die von der Tscherkessischen in 
der Hinsicht nicht übertroffen würde, und selbst das 
Grusinische ist dagegen nur ein Spielwerk. Die einfa- 
chen Laute sind allerdings auch darin mannigfaltig ge- 
nug, so dass man 36 oder 37 bestimmt verschiedene 
Modificationen annehmen muss; sie scheinen indessen 
doch überhaupt natürlicher und die Hauptschwicrigkeit 
liegt in dem Zusammenhäufen vieler und oft hôchst 
verschiedenartiger Consonanten neben und nach ein- 
ander, woran man sich jedoch leicht gewëhnt, hat 
man einmal gelernt die einifachen Laute gehürig zu un- 
terscheiden. Im Tscherkessischen haben dagegen schon 


als j, noch zwei neue Buch- 


« 
BULLETIN SCIENTIFIQUE. ® 


284 


diese einen eigenthüm ichen merkwiürdigen Charakter: 
In gewühnlichengSprachen, und,meistens auch im Gru- 
sinischen , lauten die Buchstaben gewühnlich nach aus- 
sen und werden dadurch mehr @äler minder offen ; 
im Tscherkessischen hingegen muss man häufg den 
Athem anfangs nach innen zu sich ziehen und dann 
erst den Laut herausstossen, der dadurch einen dop- 
pelt stärkeren und gleichsam gewaltsamen Ausdruck 
bekommt. Diess ist selbst mit Labialen der Fall ; ausser 
den gewühnlichen offenen / und p haben die Tscher- 
kessen noch andere auf die oben angedeutete Art her- 
vorgebrachte und hervorzubringende, ungefähr als wenn 
man statt f vf zusammen und statt p pp aussprechen 
wollte, für vwelchen letzteren Laut man jedoch dem 
Verf. abgerathen hatte einen neuen Buchstaben einzufüh- 
ren, um nicht die Anzahl derselben gar zu sehr zu ver- 
grüssern, — In ihrem Aeussern bereits träâgt also die 
Sprache den Stempel eines beständigen Kampfes, hef- 
tiger Leidenschaften und eines Bestrebens, es koste 
was.es wolle, Schwierigkeiten zu besiegen, welche 
man sich gleichsam selbst zu erschaffen scheint, um 
in beständiger Uebung zu bleiben und ja nicht durch 
Weichlichkeit und Verzärtelung seine Selbstständigkeit 
zu verlieren. Vorzugsweise lieben sie Gaumenlaute und 
Zischer, welche beständig wiederkehren und häufñg 
zusammenschmelzen , wodurch die schon an sich für 
uropäische Ohren ungewohnie und sonderbare Spra- 
che auch für die Augen ein hôchs£ barbarisches Ansehn 
erhält, sobald man sie mit unsern europäischen Buch- 
staben ausdriücken will, zumal wenn man noch die all- 
gemein angenommene deutsche complicirte Bezeich- 
nungsart annimmt. Zur Probe führe ich nur einige we- 
nige Beispiele an. ,,Fliessendes Wasser künnte man al- 
lenfal!s schreiben gytschetschebsippogo psi (q für GS disu- 


chuvf ein guter Mann, Ehrenmann, von désuch Mann 
und wf6 gut; arslanr (aus dem Türkischen) anackh 
thlesschsch blanecheme oder blanechegosscheame der Lüwe 
ist das stärkste von allen Thieren. Und doch würde ein 
Europäer ‘sogleich als Fremder erkannt werden bei 
der Aussprache mehrerer der angführten Wôrter. Be- 
sonders haben die Tscherkessen ein aspirirtes 4 (oben 
durch ##% bézeichnet), das äusserst schwer ist und mir 
wenigstens unnachahmlich blieb, indem eine eigene 
Art von Zischen damit verbunden ist, was dem engli- 
schen #4 und neugriechischen # nahe kommt, ohne je- 
doch,ganz weder das,eine noch das andere zu sein. Ich 
habe mich ganze Viertelstunden lang geübt, um nur 
das einfache Wort #hithl oder tchi9! (Buch, Brief oder 
Schrift und auch Papier — denn alle diese Würter 


285 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


286 


TU 


werden dadurch bezeichnet) richtig auszusprechen, habe 
dabei meinen Mund mit sämmtlichen Lautorganen auf alle 
erdenBliche Art gedreht und verdreht, je nach dem was 
ich zu hüren glaubte, und doch gelang es mir nur, ein 
Paar Mal durch Zufall so, dass man meinte, ich hätte 
es fest; als ich das Wort aber wiederholen sollte, war 
es bereits wieder verloren. — Die Sprache wäre sonst 
in Hinsicht des grammatischen Baues wohl interessant 
genug, wenn die schrecklich schwvere Aussprache einen 
nicht abschreckte. Auch scheint das Tscherkessische kei- 
nesweges so arm zu sein, als man sich vorstellt, ob- 
zwar allerdings, und natü , für eine Menge ab- 
stracter Begriffe der Ausdruckéfeh]t. In den, Zeitwür- 
tern und Bert entfaltet sich ein grosser Reichthum ; 
in der Declination hingegen scheint eine gewisse Ar- 
mutlÿ obfuwalten urid besonders dürften die’ Casüs' ein 


4 @ochmaliges @rnstliches Studium grheischen. Es scheint 


sich die Sprache in Hinsicht derselben mehr dem Ara- 
bischen anzuschliessen , als dass man die Declination, 
wie geschehen, nach dem Russischen darstellen künnte, 
was der denkende#Verf, auch selbst schon gefühlt hat. 
Müchte er nur nicht in seinem edèn Eifer für die fer- 
nere Cultur seiner Muttersprache erkalten, und môch- 
ten auch andrerseïfS alle , die es künnen, ihn dazu ge- 
bührend aufmurfern! Es bleibt , und ganz natürlich, 
noch viel zu thun übrig; manches scheint auch noch 
ziemlich ungeregelt da zu sein. Dessen unerachtet ist 
die Sprache bercits Jlange angewendet worden, fa 
wird es noch immer täglich, ausser in der Rede, eben- 
falls z@t Poesie, und es soll kein einziger von den hi- 
storisch bekannten Æürsten der NatiMé sein, üBer wel- 
chen nicht ein Lied existirte. In ehemaligen Zeiten sollen 
die Dichter, so wie es auch Sitte war bei den alten 
Skandinaven (nf welchen ich auch bei den Tscherkes- 
sen _überhaupt einige Aehnlichkeiten, wenn auch nicht 
in der Sprache, 2j finden geglaubt habe), ins Feld mit- 
gezogen sein, . sie nebst den Trompetern voran 
ritten und durch Lieder das Heer zur Tapferkeit an- 
feu . Gesang ist noch jetzt sehr in Gebrauch und 
Nogma ist selbst ein leidenschaftlicher Poet, so dass 
er auch bei mir meistens mit Dichtung theils eigener 
Productionen , theils Uebersetzungen aus dem Russi- 
schen , sich beschäftigte. Ihr Gesang hat ebenfalls viel 
Originelles und Charakteristisches. Gleich dem der ta- 
tarischen Vülker, ist derselbe grôsstentheils melancho- 
lisch und einfôrmig, mit dem Untersthiede aber, dass 
das letzte Wort in jedem Verse oder Refrain plôtzlich 
mit schreiender Heftiglé@it ausgesprochen wird. Leider 
blieb mir sonst keine Zeit übrig, um mir eine klare 


Idée von der innern Beschaffenheit der tscherkessischen 
Poesie weder der Materie noch der Form nach zu er- 
werben, vweil ich mich mit dem Excerpiren des gram- 
matikalischen Stoffes emsigst beschäftigte, theils um 
selbst damit zu Ende zu kommen, theils aber auch und 
hauptsächlich, um meinen Gast wieder nach Hause zu 
den Seinigen entlassen zu künnen, indem er üfters 
und immer dringendere Grüsse im Namen seiner klei- 
nen Tochter erhielt. So ist es nämlich bei ihnen die 
Sitte ; von der Frau irgend einen Gruss zu melden mag 
sich kein Fremder unterstehen, wenn er nicht seinen 
Landsmann aufs Aeusserste beleidigen nnd sich schlim- 
men Folgen aussetzen will, was seinen Grund in der 
isolirten und eingeschlossen Lebensart dés andern Ge- 
schlechts nach morgenländischer Weise hat, so dass 
kein fremder Mann je die Frauenzimmer im Hause zu 
sehen bekommt. Welche Tyrannei nd Barbarei! rufen 
unsere europäischen Damen aus. Nicht so die Tscher- 
kesssinnen, die mit solchen Grundsätzen geboren und 
auferzogen werden, so dass eine tscherkessische, Frau 
sich selbst von ihrem Manne hôchst beleidigt und ihre 
Ehre prostituirt ansehen würde, wollte er ihr vor- 
schlagen zusammen eine Promenade im Publico zu ma- 
hen. Zufolge solcher Denkungsart wird es denn natür-« 
lich eine hôchst empfndliche und missliche Sache, je- 
manden von seiner Frau zu grüssen, und eben so be- 
leidigend wird es angesehen , sich nach dem Befinden 
der Fraugines Andern zu erkundigen ; denn was geht 
es jemanden ausser dem Manne selbst an ? Ausserdem 
scheint es, als betrachteten die Männer es #Æ cine 
Schande sich mit einander über Weiïiber zu unterhalten. 

Doch es ist Zeit von den Tscherkessen zu mir selbst 
aurückzukommen, Ich will also nur noch zur Ergän- 
zung meiner Nachrichten über die tscherkessische Lite- 
ratur hinzufügen, dass ein gewisser Franzose Loulié, 
wie ich in Stawropol hürte, sich gegenwärtig in Jeka- 
terinodar in Tschérnomorien mit einem tscherkessi- 
schen Wärterbuche nach dem transkubanischen, von 
dem kabardinischen ziemlich verschiedenen, Dialekte 
beschäftige, um solches dereinst zusammen mit einem 
Deutschen , Namens Tausch, herauszugeben, der sich 
ebenfalls mehrere Jahre-an dem Kubanflusse unter den 
dortigen Tscherkessen aufgchalten und dabei selbst ihre 
Sprache zu reden erlernt hat. 

Mir kam meine tscherkessische Grammatik theuer ge- 
nug zu stehen. Während des angestrengten Sitzens dar- 
über hatte ich nicht einmal früher als am Ende be- 
merkt, dass mein krankes Auge dabei wieder bedeutend 
gelitten hatte und in hohem Grade geirübt worden vrar. 


287 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


288 


| 


Um den Nachtheil vom Gebrauch des Auges zu neutralisi- 
ren, und stärkeren Blutcongestionen bei dem vielen Sitzen 
und geistigen Arbeiten müglichst vorzubeugen, habe ich 
hier in Hinsicht meiner physischen Genüsse die ganze Zeit 
über strenge wie ein Münch gelebt, meine Wohnung aber 
in einem Hause bezogen, wo seit dem vorigen Herbste 
eine kleine Schule erüffnet ist, mit einem Lehrer auch 
für die ossetinische Sprache, einem gebornen Osseti- 
nen und mir schon aus Tiflis her bekannt, wo er bei 
meinem dortigen Aufenthalte im Seminario studirte, Da 
er aber die hiesige Mundart weniger kennt, so habe 
ich auch jetzt wieder meistens meine vorigen Gehülfen, 
den Protohiere) Schio Dwalischwili und besoaiders 
den Dolmetscher Shukajeff zu meinem Unterrichte 
benutzt und bin nun endlich nahe daran, meinen Ent- 
wwurf zu einer müglichst vollstindigen und genauen os- 
setinischen Grammatik zu beschliessen. Ich freue mich 
darüber wie ein Kind, theils der Arbeit wegen an sich 
selbst, theils aber und vorzüglich der neuen Ansichten 
wegen, die sie mir für die vergleichende Sprachfor- 
schung überhaupt Serheisst. Schon jetzt erscheint mir 
so manches, selbst in den alten classischen Sprachen, 
klarer oder anders, als ich es mir vorher gedacht hatte 
oder denken konnte, — Um mein vorhabendes Werk 
zu volenden und zu krünen, habe ich nun die Absicht, 
wenn ich sicheres Geleit dazu bekomme , von hier aus 
nächstens noch einen Ausflug ins Gebirge selbst zu den 
Osseten zu machen, und namentlich zu den Digoren, 
die allen Nachrichten zu Folge sich am meisten von al- 
“len Ossetinen dialektisch. unterscheiden. Aus Digorien, 
xvollte ich dann auf demselben Wege, den auch Klap- 
roth zum Theil wenigstens gemacht haben will, ge- 
rade über das Schneegebirge nach Radsha und von 
d nach Jmerethien gehen, hauptsächlich um mich 
dort durch Autopsie zu ïiberzeugen, ob da noch in 
dem alten Kloster zu Gelathi wirklich alte Manuscripte 
sich beñinden, wie Gamba in seiner Reisebeschreibung 
glauben macht., Aus Kufhaïss käme ich dann über Tiflis 
hieher zurück. Es ist hauptsächlich auch wegen meiner 
Augen ein sehr gewagtes Unternehmen, was ich vor- 
habe, zumal da ich dadurch ebenfalls an Zeit zu de 

in Pitigorsk beabsichtigten Kur” verliere und meine Rick 
reise nach Petersburg vielleicht verspäte ; allein der ge- 
dachte Plan scheint mir ob- und subjectiv zu wichtig 
und zu lockend, als dass ich ihn aus subjectiven (oder 
subjectiveren) Rücksichten aufgeben sollte. 


——— & ——— 


MÉLANGES. 


DISTRIBUTION DES PRIX DÉMIDOFF AU CONCOURS 
DE 1836. 


Le 2 mai a eu lieu, en séance publique, la sixième 
distribution des prix Démidoff, décernés, dans une 
séance extraordinaire tenue le 17 avril, à l'occasion de 
Panniversaire de la naissance de S, A. I. Mer. le Grand- 
Duc Césarévitsch et Héritier, 


L'Académie a accordé des 


Grands Prix de 5000 rbls, 


A M. le vice-amiral de Krusenstern pour $es tra- 
vaux relatifs à l'hydrographie de l'Océan pacifique , tra- 
vaux dont le dernier volume a paru en 1856 sous le 
titre de: Aonoanenie K3 us4anusims BB 1826 nm 1827 
LOHAXB OOBACHENIAME, NOCAYÆNBUNME AAA COCINA- 
saeuia amaaca JOxwaro mops. C. 116. 1836. 4. (Atlas et 
trois volumes de texte). 

A M. le professeur Argelander pour son ouvrage 
intitulé : DLX stellarum fixarum positionés mediae ine- 
unte anno 1830, Ex observationibus Aboae habitis de- 
duxit, aliorumque astronomorum positionibus compara- 
vil, subsidiaque ad supputandos locos apparentes inser- 
vientia adjecit Argeland Helsingforsiae 1855. 4. 

A M. le colonel Quchakoff pougæson Histoire des 
opérations militaires dans la Turquie "asiatiqe en 1828 
et 1829 (Icmopix soenunxs ybñcmeit BB Asiamckoït 
Typuiu 85 1828 n 1829 rogaxs. Atlas et deu volumes 
de texte). ” 


Prix d'encouragement de 2500 rbls. 


A M. le lieutenant - général et sénateur Mikhailov- 
sky-Danilevsky pour sa Description de la campagne 
en France en 1814 (Onucanie moxoya 50 pauio B5 
1814 rogy. C. II6. 1856. 8.) 

A M. le général= major Baron Medem pour son 
Aperçu des systèmes de stratégie les plus connus (060- 
apbuie u3BbCMHHNUNXE Npaztas n@ncmems Cmparme- 
rin. C. LG. 1836. 8.) . 

A M. le colonel Bobinsky pour son Abrégé d'hip- 
pologie et cours d'équitation (Kpamkaa Mnnozxorix x 
Kkypcr Bepxosoi baqn. C. IG. 1856. 4. Atlas et un vo- 


Mluthe de texte). 


A M. le professeur Chevyreff pour son Histoire 
de la poésie (Hemopia Iossirr. U. TI. Mocxsa 1836. 8.) 

À M. le Sa, 7 de collège Séménoff pouf sa Bi- 
bliothèqune des aüfèurs étrangers s@r la Russie (Bn6xio- 
IMeKa MHOCMPAHHEXE Mucamesen © Poccin. Or. I. 
Tows I. 1836. &.) 

A M. le docteur Faldermann pour son ouvrage 
intitulé: Fauna entomologica transcähcasica. Moscou 
1836. 4. Tome I, ct II. 

A M. le Prince Eristoff pour son Dictionnaires#his- 
torique des Saints de l'église gréco gusse (Cxopaps m- 
cmopuaeckit o Crammixr, nPOCHATYGAHHIXS 55 Poc- 
ciñcko uepkpn. C. I16. 1836. 8.) 

À Mlle, Yartzoff pour son Livre de lecture 
jeunesse (Iloxesmoe uinenie axa abmeïñ. C IG. 1 
4. 1 — VI) 


Des médailles d'or ont été distribuées 

A LL. EE. M. l'aide-de-camp général Comte Toll, 
M. l'amiral Greig et M. le contre-amiral Wrangel, 
ainsi qu'a MM. les professeurs Erdmann et Piro- 
goff à Dorpat, Seidlitz et Obodovsky ici, et à 
M. le docteur Lichtenstädt. 


ur la 
Hu : 


Emis le 8 juilleMiss7. 


» 


Tome IL BULLETIN SCIENTIFIQUE _## 


L 


lPUBLIÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE .S.A.LN TPE T.ER,5/B OU E,6G. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont viagt-quatre forment wi, volume, Le prix de souscription dun volume est 
de 5 roubles assign. en, Russie, etide 1/4; éca de Prusse! à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démié, place de la Bourse N. 2, et chez W, GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
dés ‘gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les’provinces, et le libraire. LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à lenir les savants de tous les-paÿs au courant des travaux éxecutés par PA: 
cailéfnie, et à leur transmettre sans délai les résultäts de cés travänx. A cet éffet,bil coùtiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso;! 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie 
par. divers savants; & Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits dé là correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
l'état des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie. 9. Anionces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Acudémie ; 10. Mélanges 


SOMMAIRE. NOTES. 20. Sur la marche journalirre de la temperaturerà Nuvaïe- Zemlia. BAgn:  — 91. Sur l'élévation de La 


ville de: Moscon et des rivitres Moïkwa et la au-dessus du nivenu de la mer. Hamer. — 22, Sur quelques manuscrits efhiopiens ap- 
partenants à L'institut asiatique du ministre des affaires étrangeres. Donx. 


A ——————————————— —————_— 


N O T ES. 


20. UEBER DEN TAGLICHEN (ANG DER TEMPERA- 
TUR IN NOWAJA-SEMLIA VON K. E. vox 
BAER (lu le 26 mai 1831). 


Für die Kenntniss des täâglichen Ganges der Tem- 
peratur versprechen unsere Nowaja-Semljaer Beobach- 
tüngen den grôssten Gewinn, da die Normen, nach 
welchen die Wärme in hohen Breiten während vier 
und zwanzig Stunden steigt und sinkt, ganz unbe- 
kannt sind. 
die Wichtigkeit_ stündlicher Beobachtungen aus die- 
sen Gegenden aufmerksam. In der That erhielten bis 


Kämtiz macht daher nachdrücklich auf 


jetzt Beobachtungen aus dem hohen Norden, die an 
einzelnen Tagesstunden angestelll waren, Interpolatio- 
nen nach dem Gange der Temperatur in Padua und 
Lei, wenn man aus ihnen die mittleren Tempera- 
turen. berechnen wollte. — Unterdessen sind stünd- 
liche Beobachtungen, welche Ross 30 Moônate hin- 
durch in der Nähe des amerikanischen Kälte - Pols 
anstellen liess, verôfféntlicht worden. Es ist mir aber 
nicht bekannt, dass sie zum Auffinden des täglichen 
Ganges der Temperatur schon benutzt wären. 


Ob und wie weit die beiden jährigen zweistünd- 
lich. angestellten Reïhen von Beobachtungen , die wir 
aus: Nowaja-Semlja besitzen , hinreichen , um ‘aus ih- 
nen eine sichere Kenniniss vom täglichen Gange der 
Temperatur zu erlangen, kônnen nur die gewonne- 
nen Zahlen selbst und ihre Vergleichung mit den 
Resultaten aus den erwähnten Beobachtungen von 
Ross lehren. Ein Paar unerwartete Ergebnisse der 
Nowaja -Semljaer Beobachtungen , mit denen ich zu: 
vôrderst allein mich beschäftigen wollte, konnte ich 
mich nicht entschliessen vorzulegen, ohne sie mit 
den Resultaten, die sich aus jenen Beobachtungen 
aus Boofhia ergeben Kônnten , zu vergleichen. Da ich 
nun nicht wusste, ob und wo der tägliche, Gang 
der Temperatur aus denselben berechnet seyÿ, und 
auch besser unterrichtete Freunde mir das Gesuchte 
nicht nachweisen konnten, musste ich an das, Aus- 
beuten denken. Das Bevorstehen einer nicht unbe- 
deutenden Reise, machte es mir aber durchaus un- 
môüglich, die Berechnungen aus diesen mehr als 21000 
Beobachtungen- selbst zu machen. Ich habe sie nach 
Môglichkeit beaufsichtigt und so viel revidirt, dass 
ich überzeugt bin, ein bedeutender Fehler kônne 
nicht mehr darin seyn. Eine ganz vollständige Revi- 


2 BULLE IN © SCHE NTIFIQUE. ITS 


sion und abermaligen Abdruck nach derselben be-|jenigen Tage, in welchen solche Fehler bemerkt wur- 
halte ich mir für die Zukunft vor, doch glaube ich,| den, ganz aus der Rechnung ausgelassen. Da ihre 
meinem ursprünglichen Vorsatze ireu bleiben zu müs-|Zahl nicht gross ist. und nur in einem Monate zwei 
sen, die Resultate aus den Nowaja - Semliaer Béob-| Tage mit solchen Druckfehlérn bemerkt wurden, so 


achitungen , so weit sie die Temperatur betreffen , vor 
der Reise bekannt zu machen. Eine solche Bekannt- 
machung nôthigt aber durchaus zur Vergleichung mit 
dem Gange der Temperatur in Bov/kia. 

Es sind diese Beobachtungen vollständig, aber in 
sehr gedrängter Form mitgetheilt in dem Æppendix 
lo the narrative of a second voyage in search of a 
north-wes! passage and of a residence in {he arctic re- 
gions during the years 1829, 1830, 1851, 1832, 
1833, y Sir John Ross. Londen 1835. 4. Alle 24 
Beobachtungen der Temperatur Eines Tages nehmen 
nur eine Zeile in einer Rabrik des meteorologischen 
Abschnittes in diesem Appendix ein Die Notirungen 
sind nämlich in Form eines Bruches geschrieben, 
so dass die Zahl der beobachteten Grade wie der 
Nenner eines Bruches unter einen Strich geschrichen 
ist, die Zahl der Beobachtungen aber, in welchen 
dieselben Grade abgelesen wurden, als Zähler dar- 
über steht. Diese compendiôse Weise hat jedoch eï- 
nige Fehler einschleichen lassen , indem entweder der 
Zähler zuweilen falsch gedruckt ist, oder ein solcher 
scheinbarer Bruch ganz ausgefallen ist. Dieser Fall 
zeigt sich ôüfter, und findet sich im December 1829 
zweimal. Es. kommt aber auch vor, dass auf einen 
Tag mebr als 24 Thermometerangaben kommen , wie 
am 30, Mai 1831 sogar 30, indem hôchst wahr- 


scheinlich = stait == gedruckt ist. Ich habe die- 
18,5 18,5 


L Täglicher Gang der Temperatur in der Karischen Pforte 


Nowaja 


Stunden: | Januar. | März. April. 


{ 


= 


! 
Mitternacht |— nl 180,01|— 25°,54|— 18°,92|— 10°,74 


2 (14)|— 19,78 |— 18,09 |— 25:93 |— 19,86 | — 10,77 
A (16)|— 19,75 |— 18,81 |— 26,14 |— 18,99 |— 10,54 | — 
6 (18)|— 19,80 |— 17,95 |— 25,41 |— 17,69 |— 9,58 [4 
8 (20) — 19,91 |— 17,38 |— 21,54 |— 15,71 |— 7,61 | + 
10 (22)|— 19,62 |— 17,27 |— 21,83 |— 15,95 |— 5,99 I 

Mintag |—19,12 |— 16,77 |— 20,57 |— 15,10 |— 5,55 
2 |— 18,94 |— 16,79 |— 20,61 |— 12,48 |—! 5,31 T 

a |— 18,29 |— 17,65 |— 21,74 |— 12,88 |— 6,01 
6 |—18,81 |— 17,70 |— 25,08 |— 14,60 |— 7,12 | + 

8 |—19,25 |— 18,06 |—24,23 |— 16,52 |— 8,06 

10 |—:19,50 |— 18,67 |— 24,87 |— 17,95 |— 9,98 


Mai, | Juni. 


war es ohne allen Zweifel für die Berechnung der 
mittleren Temperatur der einzelnen Stunden sicherer, 
diese Tage ganz auszulassen, als nach irgend einer 
Vermuthung die zu geringe oder zu grosse Zahl von 
Beobachtungen zu reguliren. 


Allerdings sind diese Beobachtungen nicht ganz 
auf demselben Flecke angestellt. Vom October 1829 
bis zum September 1830 sind sie unter 70°0’ n. Br. 
und 91°53’ w.L.; vom October 1850 bis zum Sep- 
tember 1831 unter 70° 2’ n. Br. und 91° 52° w. L.; 
vom October 1831 bis zum März 1832 unter 70°9/ 
n. Br. und 91°34 w. L. gemacht. Da aber die 
Differenz in der Breite nur 9° und die Differenz 
in der Länge nur 19° beträgt, so kann man ohne 
alles Bedenken diese Beobachtungen summiren und 
hat den Vortheil, die Mittel aus zwei und ei- 
nem halben Jahre zu berechnen. Nur der letzte Ort, 
an welchem man sechs Monate beobachtete, muss 
einiges Eigenthümliche im Gange der Temperatur ha- 
ben. Die andern beiden vollstindigen Jahre stimmen 
aber sehr genau überein. 


Wir theilen nun zuvürderst in zwei Uebersichten 
die mitileren ‘Femperaturen aus Wowaja Semlja von 
zwei zu zwei Stunden, wie sie aus unsern ‘Tagebü- 
chern hervorgchen ;, mit: 


und im August an der Ostküste von 
Semija. 
October. 


Novbr. | Decbr. 


August. | Septbr. 


10,98 02,59 + 2°,17|— 19,48 — 6°,49| — 15°,96|=— 119,65 
1,58 |+ 0,90 |+ 2,55 I 6,59 |— 16,11 |— 11,84 
0,72 LA 1,87 | 2,44 |— 1,82 |— 6,54 |— 16,25 |—11,15 
0,00 2,12 |+ 2,78 — 6,76 |— 16,51 |— 10,61 
1,10 + 2,74 | 8,12 |— 1,45 | 7,15 |— 16,87 | — 10,50 
2,01 3,57 5,47 — 6,24 |— 16,69 | — 10,27 
2,86 8,60 8,82 |— 0,21 5 6,13 |— 15,90 | — 10,07 
2,67 8,65 8,91 — 6,09 |— 15,84 | — 10,51 
1,96 8,57 8,90 |— 0,48 |— 6,82 |—15,51 |—10,80 
1,19 3,06 8,71 — 6,68 | — 15,41 |— 10,90 
0,23 {+ 2,26 2,58 |— 1,25 |— 6,62 | — 15,48 | — 11,26 
0,96 | 1,27 2,48 | — 6,58" |—"15,40 | — 11,75 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


294 


oo 


IL Täglicher Gang der Temperatur an der Westmündung von Matoischkin : Schar. 


Stunden. | Januar. | Februar. | März. 


! 
Mitiernacht nl 15°,15|— 220,42, — 159,12) — 159,31] — 10°,19| — 
2 | 15,00 — 22,16 |— 16,22 |— 15,00 |— 9,18 | — 
a |— 15,18 |— 21,95 |— 16,87 |— 14,87 |— 8,64 |+ 
68 |—15,56 |— 22,06 |— 16,28 |— 13,34 |— 7,16 
8 |—15,29 |— 21,99 |— 15,67 |— 12,15 |— 5,14 
10 |—15,89 |— 21,04 |— 15,16 |— 11,12 |— 4,17 
Mittag |—1510 |— 22,02 |— 14,03 |— 10,54 |— 53,12 
2 |—15,68 |— 21,35 |— 14,23 |— 11,53 |— 4,03 
4 |—15,62 |— 21,96 |— 14,42 | — 12,28 |— 5,03 
6 |—16,38 |—22,16 | — 14,90 | — 18,02 | — 6,75 
8 |—15,56 |— 22,20 |— 15,11 |— 11,053 |— 8,08 | 
10 |— 15,62 |— 22,25 |— 15,47 |— 15,21 | 9,29 | 
1 L 
ets sr. ————| 
Mittel |-ss40 [2208 [1550 |— 15,19 — 6,81 Fe 


| 

Juli. August. | Septbr. |} October. | Novbr. | Decbr. 

00,20 3°,12| 0 a2l 0 5° o ° 
‘ | : FE 4°,22/— 19,56 — 5 ,09|— 12°,71| — 19°,56 
0,03 2,87 4,03 | — 4,582%|— 12,76 |— 19,69 
0,15 | 5,85 3,94 |— 1,56 FE 6,09 |[— 12,97 |— 20,00 
0,74 | 3,68 4,63 | — 5,52%)— 15,13 |— 20,19 
1,71 T 4,76 5,45 |— 0,69 |— 5,49 |— 13,20 |— 20,52 
2,35 5,20 5,70 | — 5,46#|— 15,22 | — 20,05 
5,50 5,89 | 6,89 | 1,04 |— 5,04 | — 15,07 |— 19,95 
3,15 5,57 | 5,65 | — 5,10*|— 12,91 |— 19,70 
2,13 5,25 |— 5,44 |[— 0:18 |— 5,27 |— 12,82 |— 19,35 
1,59 | 5,08 |—L 4,92 | — 6,01*)— 12,62 |— 19,26 
1,22 | 4,48 |L 4,36 |— 0,54 | — 5,59 |— 12,79 |— 19,18 
0,55 + 3,91 | 1,59 | TT 5,80%)— 12,85 |— 18,66 


5,41 EL 12,92 
| 


* Da die Beobachtungen um 2, 6, 10 Uhr Vormittags und 2, 6, 10 Ubr Nachmitlags, während des Octobers nur in dem 
letzten Drittheile dieses Monats angestellt sind, so haben die gefundenen Zahlen einen geringern Werth, als die andern für 0, 
4, 8 Uhr gefundenen, und dürfen nur unter sich verglichen werden. Aber auch in den andern Stunden dieses Monates fanden sich 
einige Lücken, die offenhar durch das Umziehen der Mannschaft veranlasst wurden. Ich habe diese Liücken nach-der WVahrschein- 
lichkeit, welche die Notirungen benachbarter Siunden gaben, ausgefüllt. 


Aus diesen Uebersichten geht hervor : 

1. Dass der tägliche Temperaturwechsel in den 
Wintermonaten am geringsten war, dass er dann im 
Frühlinge  rasch zunahm, im April und Mai am 
grôssten wurde und im Sommer wieder bedeutend 
abnahm. Offenbar also war die Temperatur gleich- 
mässiger so lange die Sonne entweder gar nicht auf 
ging, oder gar nicht unterging, als in den Zeiten 
wo Nacht und Tag regelmässig wechselten.  Indessen 
falléen die geringsten Schwankungen nicht grade in 
die Monate, wo die Sonne gar nicht auf oder gar 
nicht untergeht, sondern etwas später, für die Xa- 
rische P forte; auf den Januar , dessen letztere Hälfie 
des Sonnenschemes lier nicht ganz ermangelt, und 
füt Matoischhin Schèr ; wo dér ganze Januar noch zur 
Polirnacht gehôrt ; in den Februar. — Die Beobach- 
tungen in Ænonlekis hatien schon eine Annäherung 
an diesen Gang gezeigt, indem die Sommermonate 
nicht, wie in mittleren Breiten, entschieden den 
grüssten täglichen Wechsel hatten, sondern alle Mo- 
näte darin fast gleich waren, und nur der März 
durch’ grüssern Wechsel sich auszeichneté. :Schouw 
glaubte daher mit Recht, dass diese Abwéichung von 
dem täiglichen Gange der Temperatur in mittleren 
Breïiten durch den abweichenden scheinbaren Gang 


der Sonne zu erklären sey. Kämtz aber verglich 
diesen Wechsel mit dem in Jemteland, das unter 
63° n. Br. gelegen, in den Sommermonaten einen 
auffallend grôssern Wechsel hat, als in allen übri- 
gen, und méinte, weil Jemileland in der Nähe des 
Polarkreises liege, so werde dadurch das Resultat 
für Ænontekis verdächtig. Eine genaue  Vergleichung 
von Wahlenberg's Arbeit soll auch zeigen, dass 
die Thatsache und Schouw's Hypothese nicht natur- 
gemäss seyen. Vielleicht durfte man nur sagen , dass 
beide noch nicht vollständig genug seyen. Indem wir 
in nachfolgender Tabelle die Temperaturdifferenzen 
von Padua, Leith, Jemteland, Enontekis , Boothia, 
der Xarischen Pforte und Matoischkin-Schar zusam- 
men stellen, geht daraus wohl, ungeachtet des sehr 
merklichen Unterschiedes von Küsten- und Continen- 
talklima ; hervor, dass der lange Polartag die tägli- 
chen Differenzen im Sommer um so mehr vermindéert, 
je weïter man nach Norden fortschreitet, Wenn. sie 
auch, so weit unsere Beobachtungen reichen ;' noch 
immer merklich grôsser sind : als. dié Témperaturdif- 
ferenzen während der Polarnacht , so lässt. sich doch 
mit grosser : Wahrscheinlichkeit schliessen , dass un- 
ter dem Pole der halbjährige Polartag einen nur!-ge- 
ringen : Wechsel in 24 Stunden erfäbrt. | 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


296 


Tägliche Temperatürdifferen ze 


Padua Leith 
45° 24’ np. Br.|55° 48” n. Br. 


Jemte and 


Momate. 


63° n. Br. 


Januar s°,81 | 19,47 2°,10 
Februar 4,00 | 1,96 3,74 | 
Mäüre 4,75 | 3,55 8,37 | 
April 5,25 5.67 7,24 

Mai 7,60 | 4,55 8,56 

Juni 6,67 | 4,84 9,54 

Jul; 2,59 5,10 7,70 | 
August 8.96 | 4,08 7,20 
September 6,88 4,47 6,17 
October 4,49 2,71 5,30 
November 5,17 | 2,24 2,10 
December 4,11 | 4,11 1:77 


n in verschiedenen Monaten. * 


Enontekis Boothi a 


Mat. Schar 
78° n. Br. 


Felsen-Bay 


68° 30’ n.Br.| 70° n. Br. |70° 3:/ ». Br. 


49,96 0°,52 19,62 0°,89 
4,96 2,23 1,96 0,57 
7,16 7,82 5,56 2,59 
5,40 6,77 6,87 4,75 
3,91 6,98 5,46 6,77 
4,03 6,40 4,85 3,70 
4,56 4,61 3,06 3,02 
4,06 5,81 1,74 2,45 
4,55 2,11 1,61 2,60 
4,93 1,21 1,10 1,05 ? 
4,45 0,91 1,47 0,60 
5,76 0,81 1,66 1,56 


*% Um dieser Zusammenstellung nicht einen hühern Werth im Einzelnen beizumessen, als sie wirklch besitzt, erinnern wir, 


dass die Reïhen für Padua , Leith und Buuthia die Differenzen 


der hüchsten und. niedrigsten Temperatur einzelner Stunden für 


jeden Monat angeben, dass in Nowaja Semlja nur von zwei zu zwei Slunden beobachlet wurde, die Differenzen also um ein Weni- 


ges zu gering angegeben sind. Dagesen haben wir für Ænontekis 


und Jemteland nicht solche Materialien , sondern es sind die Dif- 


ferenzen der hüchsten und niedrigsten Temperaturen des Tages notirt. Diese wahren Extreme müssen um ein Weniges grüsser aus. 
fallen, als die Differenzen der mittleren Temperatur einzelner Stunden, 


‘Ganz gleichmässig ist das gegenseitige Verhältniss 
dieser Reihen unter einander freilich noch nicht. Na- 
mentlich hätte man in Malotschkin-Schar im Sommer 
wohl geringere tägliche Differenzen erwarten sollen , 
als'in dei mehr nach Süden gelegenen Felsen- Bay , 
besonders da diese leiztere; dem Continente näher 
legend, einen grôssern täglichen Wechsel erwarten 
liess,. Wahrscheinlich bewirkten die Localverhälinisse 
den scheinbaren Widerspruch. Die Hütle in der 
Felsen - Bay stand dem in der Nacht weniger sich 
abkühlenden Meere ganz nahe; die Hütte am Ma- 
totschhin-Schar war dem Meere und zwar einem sehr 
weiten Wasserbecken nahe genng, um im Allgemei- 
nen ein Küstenklima zu haben, allein, da sie doch 
ein Paar Meilen von der Küste entfernt und von Hô- 
ben umgeben war, so mochten diese doch die tägli- 
chen stärkeren Erwärmungen des Bodens um Mittag 
und seine stärkern Abkühlungen in der Nacht mehr 
zasammen halten, als in der Ehene geschehen wäre. 

2. Ueberhaupt sind die Differenzen der täglichen 
Temperatur in hohen Breiten nicht so gross als in 
den mittleren. Fragen wir nach der Jahreszeit, auf 
welche die hüôchste Temperatur des Tages fällt, so 
ergiebt sich: 

3. Dass die grüssie Wärme im Allgemeinen und 


besonders im hohen Norden früher eintritt, als tiefer 
im Süden, nur 

4. Dass auch im hohen Norden die grüssie Wärme 
auf verschiedene Stunden des Tages fällt, dass aber 
diese Differenzen nicht so gross sind, als weiter im 
Süden. 

Für beide Behauptungen liefern die gegebenen Ue- 
bersichien der mittleren ‘Temperatur von 2 zu 2 
Stunden Beweise genug. In ÆMatotschhin - Schar. zeïgt 
sich vom März bis zum September die Wärme um 
12 Uhr bedeutend hôher als um 2 Uhr. In’der 
merklich südlicher liegenden, Fésen - Bay ist die 
VWärme in den Monaten April bis October um 2 
Uhr hôher als um 12 Uhr, allein man erkennt doch, 
dass die hüchste Wärme vor 2 Uhr fällt. ImFe- 
bruar und März fällt sie sogar dem Mittage so nahe, 
dass dieser wärmer ist als 2 Uhr. Eben so hat auch 
der Contreadmiral Wrangell beobachtet, dass an 
der Nordküste von Sibirien die hôchste Wärme bald 
nach dem Mittage bemerkt wird. In Padua dagegen 
tritt im jährlichen Durchschnitt die hôchste Wärme 
um 3 Uhr Nachmittags und in Leÿh ebenso ein. 

Noch bestimmter weist die weiter unten folgende 
Tabelle der mittleren stündlichen Temperaturen ,in 
Boofhia nach, dass daselbst fast immer die grôsste 


297 


tâgliche Wärme vor 2 Uhr fäll, 
der Beobachtung nur wenig über dem ‘0sten Grad 
n. Br. lagen. Nur im Juli scheint regelmässig die 
Culmination der VWVärme nach 2 Ubr einzutreten. 
Dass auch im December die Wärme nach 2 Uhr 
hôher scheint als um 1 Uhr, ist sehr auffallend 


bängt aber vielleicht damit zusammen , dass bei dem 


geringen täglichen  Wechsel in:diesem Monate alle 
Unregelmässigkeiten in den einzelnen Tagen in der 
Berechnung der mittleren Temperaturen merklich 
bleiben. 

Sehr' auffallend ist es, dass in der Æarischen 
Pforte während des Januars die grôsste Wärme om 
4 Uhr Nachmittags und im November zwei 
Stunden vor Mitternacht beobachiet wurde, Ja in 
Matolschkin - Schar : gewinut diese nächiliche Erwär- 
mung zuviel Regelmässigkeit, um sie zufälligen Sixë- 
mungen beizumessen. Im November fällt nämlich die 
grôsste Wärme auf 6 Uhr Nachmittags, im De: 
cember zwischen 10 Uhr Abends und Mitiernacht, 
im Januar zwischen Mitternacht und 2 Uhr Mor- 


sogar 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


298 


obgleich die Orte |! gens. Im Februar fällt zwar die grôsste Erwärmung, 


welche dis Sonne hervorbringt , nach dem Mittage , 
allein es ist deutlich, dass einige Stunden nach Mit: 
ternacht eine geringere Erwärmung vorherging. Es 
scheint daher hier im Winter, unabhängig von der 
, | Sonne , ein anderer Grund der Erwärmung zu wir- 
ken, dessen Erfolg von Monat zu Monat später 
kenntlich wird, 

Da nun beide Beobachtungsorte an Meerengen lie- 
gen, so mussie ich mir die Frage stellen, ob nicht, 
da nothwendig fortgchend die verschiedenen Tempe- 
raturen der Ost- und Westküste sich ausgleichen , 
in der Nacht regelmässig der Lufistrom aus wärme- 
ren Gegenden vorbeigehe, 

Aus diesem Grunde schien es mir nothwendig, 
die mittleren Temperaturen aller ‘einzelnen Stunden 
aus den Beobachtungen von Ross zu zichen, um an 
ihnen zu erkennen, ob jener sonderbare Gang der 
Temperatur im Winter auf den Localverhälinissen 
der Beobachtungsorte beruhe. Die hier folgende Ta- 
belle bestätigt diese Vermuthung. 


Täglicher Gang der Temperatur in Boocthkia. 

n { ! { { 
Stunden. | Januar. | Februar. | März. | April. Mai, Juni. Juli. August, | Septbr. | October. |! Novbr. | Decbr. 

1 | . { 
h. 1 (18)|— 820,75 — 360,80 |— 360,24 — 210,78] —120,89| — 10,67|+ 2,804 20,01 — 40,45] — 120,96 — 20°,93|— 30°,4 
2 (14)|— 52,77 |— 56,98 |— 56,28 |— 21,84 |— 12,75 |— 1,62 | 2,90 + 2,11 |— 4,47 |— 1288 |— 21,05 |— 30,18 
8 ( — 66,00 |—56,87 |—21,95 |—12,48 |— 1,24 3,05 |+ 2:19 |— 4,52 |— 12,92 |— 21,05 |— 50,55 
a( — 55,98 |— 36,48 |— 21,82 |—11,91 |— 1,08 5,42 |+ 2,41 |— 4,54 |— 12,93 |— 21,00 |— 50,40 
5 ( — 65,98 |— 57,12 |— 21,60 |— 11,25 |— 0,52 6,95 | 2,44 |— 4,47 |— 12,98 |— 21,04 |— 50,54 
6 ( — 8596 |— 57,04 |—21,09 |—10,52 |H- 0,58 TL 442 |+ 2,61 |— 4,38 |— 12,84 |— 21,12 |— 50,25 
ci: — 5690 |— 36,25 |— 20,07 |— 9.70 |+ 1.80 4,87 |4- 5,01 |— 4,04 |— 12,76 |— 21,20 |— 30,16 
CX ( — 6688 |—55,49 |— 18,77 |—: 9,00 | 2,50 | 5,15 3354 |— 5,58 |— 12,60 |— 21,24 |— 50,21 
9 (21 — 65,69 |—55,91,| — 17,70 |—, 8,00 |+ 2,12 |—+ 5,59 T 587 | 5,69 |— 12,15 |— 21,55 |— 30,26 
— 86,41 |— 6256 |—16,76 | — 7,22 | 2,95 | 6,05 |E 4,25 |— 5,14 |__ 12,06 |— 21,20 |— 50,22 
J 86,07 |— 51,67 |—16,04 |— 6,52 |—L 5,54 | 6,50 + 1,69 2,77 |— 11,80 |— 21,00 |— 50,19 
Mittag. — 54,58 |— 50,29 |— 15,37 |— 6,27 | 4,09 | 7,02 |+ 5,02 2,64 |— 11,69 |— 20,86 |— 30,18 
h. 1 34,19 |— 20,80 |— 15,18 |— 5,01 |+ 4,73 |+ 7,22 |L 5,24 2,45 11,67 |— 20,91 |[— 50,16 
: — 84,26 |— 29,91 |— 15,26 |— 6,07 | 4,63 | 7,41 + 5,52 |— 2,47 |— 11,84 |— 21,06 |—0,14 
6 — 84,72 |— 50,61 |— 165.65 |— 6,14 + 4,02 [+ 7,56 + 5,29 |— 2,58 | 12,05 |— 21,26 |— 50,25 
4 — 56,19 51:18 |— 16,25 |— 6,69 | 5,62 7:24 |-L 6,21 |[— 2,74 |— 12,25 |— 21,48 |— 30,54 
Q — 66,67 |—52,40 |— 17,29 |—. 7,45 2,92 . 6,66 | 4,82 | — 5,15 |—12,55 |— 21,65 |— 50,81 
6 56,71 |— 55,46 |— 18,12 |— 8,16 2,27 6,16 | 4,45 |— 5,49 | - 12,74 |— 21,60 |— 50,55 
7 — 85,99 |— 54,25 |— 19,10 | — 8,78 1,51 |+ 6,58 + 4,59 |— 5,82 |— 12,87 |— 21,73 |— 30,42 
8 — 5606 |— 34,66 |— 19,94 | — 9,48 0,79 |+ 6,07 | 5,97 |— 4,01 |—12,85 |— 21,84 |— 50,51 
9 — 56,26 |— 36,04 |— 20,75 |— 10,18 0,85 |+ 4,66 | 5,51 |— 4,24 |__12,78 |[— 21,65 |— 50,44 
10 — 86,56 | —36,86 — 21,24 |— 11,01 |— 0,61 5,86 | 2,68 |— 4,27 |— 12,82 |—21,75 |—30,48 
us 11 < — 82,67 |—36,56 |— 565,63 |—21,54 |—11,88 |— 0,01 5,71 |+ 222 |— 4,55 |— 12,92 |— 921,77 |— 30,48 
IMernacht,!— 52,60 |— 66,58 |— 56,68 |— 21,78 |— 11,76 |— 1,50 [+ 5,21 + 2,07 |— 4,51 |— 12,88 |— 21,76 |—50,46 


299 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


300 


6. Aus der Vergleichung aller drei Tabellen gcht 
bervor, dass je weiter nach Norden, um so ent- 
schiedener während des Polartages die niedrigste 
Temperatur auf Mitternacht, oder sehr bald nach 
Mitternacht eintritt, wie sich erwarten liess. 


1.. Wichtiger ist es, dass aus diesen Uebersichten 
hervorzugehen scheint, dass in der That der Anfang 
der Dämmerung eine abkühlende Wirkung habe, wie 
schon, mehrere Physiker vermuthet haben, wogegen 
es aber auch scheint, dass bei einer geringen Tiefe 
der Sonne unter dem Horizonte dieselbe schon er- 
wärmend wirkt. In der Felsen- Bay it die grüsste 
Kälte im November und Januar ungefihr um 8 Uhr 
Morgens. In dem, nordlichen Matoischkin - Schar fill 
sie in beiden Monaten etwas späler, gegen 10 Uhr. 
Der Mittag aber ist auffallend erwärmt. Der Decem- 
ber stimmt hiermit freilich nicht ganz in der Fesen- 
Bay, doch ziemlich in der nürdlichern Meerenge. 
Auch in Boothia fällt die grôsste Erkältung im No- 
vember und Januar auf 8 oder 9 Uhr Morgens, im 
December aber freilich viel früher. Indessen môchte 
noch nicht Regelmässigkeit genug in den Reihen seyn, 
um einen bestimmten Ausdruck zu finden. Um zu 
untersuchen, wann die Sonne anfängt zu erwärmen , 
müsste man die Beobachtungen von allen diesen Stand- 
ôrtern in kleinere Abtheilungen als monatliche brin- 
gen und von ihnen die mittlere Temperatur berechnen. 


Ich schliesse mit der Bemerkung, dass der auffal- 
lende Unterschied der sich in manchen Monaten zwi- 
schen der mittleren Wärme um Müternacht und 1 
Uhr in den Reïhen von Boolhia findet, nicht auf 
Rechnungsfehlern beruht, sondern darauf, dass im 
Anfange des Monats die mittlere tägliche Wärme 
bedeutend hôüher ist, als am Ende, VWVie man daher 
auch die Abtheilung der Tage wählen mag, wird 
der Einfluss dieses Unterschiedes bei der geringen 
täglichen Schwankung merklich an den Scheidungs- 
punkten bleiben. Hier ist der Tag mit 1 Uhr Mor- 
gens. begonnen, wie Ross in den Beobachtungen 
selbst gethan hat. Um für den Gang in der Nacht 
eine ganz richtige Reihe zu haben, müsste man noch 
die astronomische Scheidung der Tage von Mitiag zu 


Mittag wählen. Dann würde die Reiïhe aber um die 
Mittagsstunde eine Unterbrechung zeigen ; so dass im 
Grunde nach beiderlei Abtheilangen gerechnet werden 
müsste, 


=—— > (ÿ e— 


UEBER DIE HôHE DER SrADT MoskAU UND 


DER FLUSssE Mosk\vA UND OKA ÜBER DER 


MEERESFLÂCHE; VON J. HAMEL (lu le 9 


juin 1837). 


In den letzieren Jahren haben mehrere Physiker 
sich bemüht, die Hôühe Moskaus über der Meéres- 
fiche mittelst barometrischer Beobachtungen zu be- 
stimmen ; die erhaltenen KResultate sind aber unter 
sich sehr verschieden. So hatte der, 1828 in Moskau 
gewesene Dr. Erman die Hôhe nach den Beobachtun- 
gen des Professors Perewoschtschikoff auf 699,84 
Pariser  Fuss berechnet. Hierbei waren aber , wie 
Herr Professor Hansteen bald nachwies, irriger 
Weise die Metres der Gauss'schen Tabellen, für Toisen 
genommen worden. Hr. Hansteen gab damals (1829) 
289,89 Pariser Fuss an. In seinem Werke: Reise 
um die Erde, Il. Abtheilung, I. Band , 1835, S. 
352 bis 353 und 406, nimmt Herr Erman, nach 
gleichzeitigen Beobachtungen zu Danzig und Mitau , 
die Hôühe des Universitätsgebäudes in Moskau zu 
388,2 Fuss an. Herr Perewoschtschikoff aber be- 
rechnet die Hôühe desselben auf 285,834. Fuss. 

Eine neue, auf andere Weise erreichte, Bestim- 
mung der Hôhe Moskau's verdanken wir den Bemü- 
bungen des Herrn Ritiers von Gersiner, welcher, 
zu Nutzen des Projects einer Eisenbahn, im Spät- 
jabr 1855 ein Nivellement des ganzen Weges von 
der Admiralität zu St. Petersburg aus bis an die 
Stadt Moskau unternommen hatte. Dieses Nivellement 
ist vor Kurzem, wieder zum Behuf des Plans einer 
Eisenbahn von Moskau nach Kolomna, von dem 
Twerschen Schlagbaum (Sastawa) an durch die Stadt 
Moskau hindurch und sodann auf der jetzigen Land- 
strasse bis nach Kolomna und an den Okaflnss von 
den Ingenieuren des Herrn von Gerstner forigesetzt 
worden. Ich war bei dem Anfang dieses Nivelle- 
ments durch die Stadt zugegen und mache mir zur 


301 BULLETIN 


SCIENTIFIQUE. 


302 


A —— 


Pflicht, der Akademie die Hühe einiger interessanten | 44,277 Sashen hüher als die Newa zu St. Peters- 


Punkte mitzutheilen. 

Die Einfabhrt unter der neuen, bei dem Twerschen 
Schlagbaum zum Andenken an den hochseligen Kaïi- 
ser Alexander — als Wiedererbauer der alten Me- 
tropolis — errichteten  Pforte hat 71,65 Sashen (Fa- 
den) Hôhe über dem Pflaster unter dem mittleren , 
gegen die Gorochowaja-Sirasse gewendeten Thor der 


Admiralität zu St. Petersburg , welches 13 Sashen 


über der mittleren Hühe des Wassers in der Newa 
daselbst liegt. Der Anfang des Twerschen Boulevards 
bei der (ehemaligen) ‘Twerschen Pforte hat 75,4, 
der Eingang in den Pallast des Herrn Generalgou- 
verneurs auf der Twerskaja aber 72,759 Sashen Hühe. 
Die Durchfahrt durch die zum Krasnaja Ploschtschad 
vor dem Kreml leitende, Woskressenskische Pforte, 
rechts von der Kapelle mit dem Iwerskischen Bilde 
der heiligen Mutter Gottes , wurde 65,338 , die Stelle 
auf dem Krasnaja Ploschtschad, wo das Monument 
von Minin und Posharskij steht, 66,807, die Ein- 
fahrt zum Kreml durch die sogenannte heilige oder 
Erlüsers- (Spaskaja) Pforte aber 67,548 Sashen hoch 
gefunden. — Die Mitte der neuen Moskwarezkischen 
Brücke über den Moskwafluss unterhalb der, Kitai- 
gorod umzingelnden, Mauer hat 59,162 Sashen Hôhe 
und diese Brückenmitte wurde 5,72 Sashen über der 
Wasserfläche des Flusses erhaben befanden , so dass 
also der Spiegel der Moskwa hier 51,942 Sashen 
über dem der Newa vor der Admiralität zu St. Pe- 
tersburg wäre. Der Taganskische Markt liegt 67, und 
die Pokrowskische Sastawa — durch welche man 
aus Moskau nach Kolomna reist — 66,925 Sashen 
über dem Fusse der Admiralität, — Am Orte, wo 
die Moskwa in die Oka — welche sich bei Nishnij- 
Nowgorod mit der Wolga vereinigt — fällt, war 
die Hôhe des Spiegels bei hohem Wasserstande (am 
21. April) über dem der Newa bei der Admiralität 
46,277 Sashen. Da nun dazumal die Wasserfläche 
der Oka 1,5 bis 2 Sashen hôher als gewôhnlich war, 
so Sind diese abzuzichen (*), und die Oka wäre hier, 
bei Annahme von 2 Sashen damaligen Anwuchses 


(*) Ich werde nicht ermangeln, der Akademie genau die Hühe 


Le cas gewühnlichen Wasserstande zurückgetretenen Oka mitzu- 
fheilen. 


burg; die Moskwa aber hätte von der Mitte der 
Stadt Moskau an bis zum Einfluss in die Oka 7,665 
Sashen Fall. 


ef 


22. UEBER EINIGE DEM ASIATISCHEN INSTITUTE 


DES MINISTERIUMS DER AUSWARTIGEN ÂANGE- 


LEGENHEITEN  ZUGEHORIGE ÂAETHIOPISCHE 


HANDSCHRIFTEN ; VON PROF. Dr. DORN (lu 
le 26 mai 1837). 


Obgleich Aethiopische Handschrifien in Europa 
nicht sehr häufig sind, so finden sich deren doch 
auf verschiedenen Bibliotheken Deutschlands, Eng- 
lands, Frankreichs, Hollands wnd Italiens — nur 
Russland, das sonst einen so überaus reichen: Vor- 
rath an morgenländischen Handschrifien. besitzt, hate 
bisher Æethiopische nicht aufzuweisen, oder sie sind 
wenigsiens ungekannt geblieben. Zwar wird in dem 
Cataloge der St. Wladimir - Universität zu Kiew ein 
aelhiopicum manuscriptum angeführt ; allein nach einer 
mir mündlich mitgetheilten Beschreibung desselben 
scheint es mir noch einigem Zweifel unterworfen , 
ob es wirklich ein Æerhiopisches Manuscript sei, — 
Jetzt haben sich die Umstände geändert , und Russland 
ist in die Reïhe der Länder eingetreten, welchen Er- 
zeugnisse der Aethiopischen Literatur nicht fehlen, 

Unter den morgenländischen Handschrifien, welche 
vor Kurzem durch die Gnade Sr. Majestät des 
Kaïsers, aus der Verlassenschaft des zu Stock- 
holm verstorbenen Grafen von Suchtelen, an das hie- 
sige Asiatische Institut übergegangen sind, befinden 
sich fünf Ae/hiopische ; deren Namhafimachung nicht 
ganz ohne Interesse sein dürfte. Es sind selbige 
sämmtlich auf Pergament, und ziemlich deutlich und 
correct geschrieben , welcher letztere Umstand um so 
mehr hervorgehoben zu werden verdient, als Cor- 
rectheit Handschrifien der Art im Allgemeinen eher 
abzugehen als eigen zu sein scheint. In vier Hand- 
schrifien ( No. 1. 2: 3. 5.) befindet sich auf einem 
Blatte vor — in der fünften ( No: 4), nach dem 
Texte — eine Arabische Note, welche besagt, dass 
das Buch dem Kloster des H. Stephan in der Nähe 


303 


BULLETIN SCIENTIFIQUE : | 


304 


des Klosters des H: Petrus im Vatican angehôre ; 
zum Gebrauch der dasselbe bewohnenden Koptischen 
und Habessinischen Mônche bestimmt sei, und als 
ein ewiges Vermächtniss , auf keine Weiïse von àr- 


gend Jemand in Besitz genommen werden dürfe. “ 


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2 


Die Handschrifien aber sind die fvlgenden : 


1. Das Evangclium und die Apocalypse Johanuis. 
100 Blätter in kl. 4. 


Man hat das N. Testament Aethiopisch gedruckt 
in mehreren Ausgaben — die vier Evangelien sind 
noch im Jahre 1826 in London herausgegeben wor- 
den. Eine theilweise Vergleichung der in unserem 
Manascripte enthaltenen Uebersetzung mit den ge- 
druckten lässt sie als eine von letzteren verschiedene 
erscheinen: sie wird daher bei einer kritischen Sich- 
tüng der vorhandenen Ucbersetzungen, oder bei ei- 
ner néuén Herausgabe des N. T. nicht ohne Nutzen 
gebraucht werden künnen. 


_-2. Organona WVedasë etc. Organum Encomi et 
cithara psalteri et lyra laudis. 120 Blätier in 4. 


Es ist dieses das unter dem Namen Organon Dén- 
ghel!, Marjam  békannte und.in der Habessinisthen 
Kirche sehr geschätzie, um das Jahr 1440 von ei- 
nem gewissen Abba Georgins verfasste Werk. 
Abba: Georgius, war zwar von Geburt ein Arme- 
nier, aber, der Styl des Werkes ist rein Aethiopisch. 
Ludolf, welcher: in seinen Schrifien üfiers Auszüge 
daraus : mitiheilt, hat. es bei der Verfassung seines 
Aethiopischen Lexicons und seiner Aethiopischen Gram- 
matik häufis benutzt. Derselbe Gelehrte führt drei 
Handschrifien, des Organôns, an: eine eigene , eine 
zweile; die sich in Oxford, und eine dritte, die 
sich in Hamburg im Besitze Edzardis befand. Diese 
Edzardische Handschrift muss aber verschieden gewe- 
sen, {sein von der Handschrift, die gegenwärtüig in 
der Rathsbibliothek. zu Hamburg aufbewahrt wird ; 


denn in letzterer sind die Varianten aus dem Oxfor- 
der und Edzardischen Exemplare beigefügt. Eine von 
mir im J. 1826 genommene Abschrift des Hambur- 
ger Exemplares, die jetzt zur Vergleichung :vorliegt ; 
erlaubl mir die Bemerkung’ zù machen, dass die 
Handschrifi - des Asiatischen Institutes ; : einige Un- 
sorgsamkeiten in. den Ueberschriften ausgenomimen , 
mit Sorgfalt geschrieben ist. — Die letzten ‘anderthalb 
Seiten sind dem Lobe der Dreicinigkeit gewidmet. 


3. Serata kedase ele. 87 Blätter kl. 8. — Litur- 
gienbuch für Priester und Volk nach dem Coptischen 
Ritus, auf 62 Blättern. HMieraut 18 lecre Blätter : 
dann folot, auf 7 Blättern, die Lobpreisung des be- 
rühmten Aethiopischen Heiligen und Wunderthäters 
Tekla-Haimanot (Glaubenspflanze ) welcher um 
630 lebte, und dessen Geburistag auf den 24. De- 
cember (Tachsas) Aeth. St. fällt, wie diess gleich 
im Eingange erwähnt wird. | 

4. Die Wunderverrichtungen. Maria's.. 86 Blätter 
in kl. folio. 


Es ist diese Handschrifi im Anfange und am Ende 
defect ; sie ‘beginnt mil dem Ausgang der 115ten 
Wundererzählung . und schliesst mit der 215ten in- 
clus.; scheint also nur ein Theil eines grôsseren 
Werkes zu sein. | 


5. Ein Warlyrologium. 133 Blätier KL. 4. 


Auch diese Handsebrift entbehrt. des Anfanges. 
Es ist diess :obne;Zweifel dasselbe Mariyrologium , 
welches Ludolf in dem Commentar zu seiner Aethio: 
pischen Geschichte, S. 295 erwähnt. Zu diéser’ An- 
nahme berechtigt nicht nur der Inhalt! des vor- 
liegenden Manuscriptes im Allgemeinen , , sondern 
eine von Ludolf a. a. O. daraus entlehnte Stro- 
phe insbesondere; welcher zu Folge Abba Sa- 
lama die Aethiopische Bibel aus! dem Arabischen 
übersetzt haben soll. Diese Sirophe;findet sich auch 
in unserer Handschrift. In der letzten Zeile bei Lu- 
dolf stehi, (gewiss durch einen Druckfehler) baedcha, 
in unserer ,Handschrift aber vichtig.Jacdéhn, (Rs) 
7Ianu Sua. 


Emis le 24 juillet 1837. 


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one 1. BULLETIN SCIENTIFIQUE _# 


1 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE. SAINT -PÉTERSBOURG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 14 écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des”-postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A- 
<cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats derces travaux. À cet_effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu détendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie 
par divers savants; 4 Rapports; 5, Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
l'état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie, 9, Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 9. Matériaux pour, servir à la connaissance des oiseaux slésanopodes. BRANDT. — 
NOTES. 35. Diagnoses préalables de quelques espèces dé plantes recueillies dans la ‘partie occidentale des provinces Caucasiennes, et 
reconnues comme \nouvelles. Nonpmanx. — 24. Nole sur une nouvelle tspece du genre Catarhactés der Brisson. BRANDT. — VOYAGE 
SCIENTIFIQUE. 3. Premier rapport de M. Baer sur l'expédition à Novaïa- Zemlia el en Laponie. — MÉLANGES. Application 
de l'eléctro-mosnétisme au muuvement des machines. — CHRONIQUE DU PERSONNEL. 


—————————— EEE 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. tel: ;;ÿBemerkungen über das Skelet der Steganopoden# 

H vorzustellen mir erlaubte, beginnt mit kurzen einlei- 

9. BeTRÂGE zur KENNINISS DER RUDERFÜSSIGEN | tenden Bemerkungen über osteologische Eigenthüm- 
lichkeiten der Steganopoden im Allgemeinen. Ihnen fol- 
do Canne nn tt fntse dv gba: 1800 dann die Resultate von Untersuchungen über die 
4 © | Schädel und Skelete der einzelnen Gattungen der Ste, 
RS EDS (era ganopoden. . Zunächst werden die Schädel der einzel- 
et le 19 mai 1837). | nen Gattungen in besondern Paragraphen, erôrtert. 
Unterdiesem" Titel “hatte/ich bereits ‘am 7. April Die Scharben (Carbo seu Phalacrocorax) machen den 


die Ehre ; der Akademie den ersten Abschnitt und Anfang;. ihnen folgen die Anhingas (Plotus) die 
am 19. Mai den zweitén Abschnitt einer Arbeit zu Tôlpel, (Dysporas ,s. Sula), dann die Kropfgänse (Pes 
überréichen, welche besonders Untersuchungen über lecanus seu Onocrotalus) ; hierauf die Fregatien. (Ta: 
Osteologie der Steganopoden im Sinne Illiger's und chypales #4  Eregata), und, sendlich.; die Rhaëtbons 
die daraus in Verbindung mit andern physiologischen (P Anéton)s ! paie p: | 
oder äussern Kennzeichen abgelciteten Bezichungen Auf Abnliche Dei wi die f-blek pren À 
sa tdenrasdérn Pélsitient del Sthwimiivogellicder ‘ru die übrigen Theile des Skelets vergleichend unter- 
Vôgeln aus andern Ordnangen zum Gegenstande hat. sachte)-Jeiders war 695 Fe aber michel toi 
Der erste dieser Abschnitte, den ich als ,Zweite aflen£alnngen jollain digr.Skelste Res RAER AFS 5 
Abhañdlung mener Beiträge zur Kenntniss des |"? daidre.Akademiche, Mossogs Hiasisist APE de 
Skélets der Vogéle (+) antét dem 'besoñderd TE Skelete von mehreren Arten von Scharben ; ein Ske- 
— let von Anhinga und Skelete von Pelecanus crispus 
(#). Die erste Abbandlung bandelt ,Ueber zwei eigenthümliche und Onocrotalus besitzt, wäbrend yon Sula, Tachy- 


Formen von Knüchelchen, die sich am Schädel mebrerer Schwimm- . .. . 
vôgel fndent und wurde: sm 17. Märs der Akademié überreicht , | 24/5 und Phaëthon, ‘ausser Schädeln, nur Flügel-, 


siché Bulletin ic. 1, No. 5, Fuss - ‘und Schwanzknochen vorhanden sind, 


SCHWIMMVOGEL IN BEZUG AUrF  KNOCHENBAU 


307 +. 


Der zweite Abschnitt, welchen ich als sdritte Ab: 
handlung meiner Beiträge zur Kenntniss des 
Skelets)dér Môgel der, Akadeñtiel ünter dem! Titel: 
» Ueber die Verwandtschafien der Steganopoden mit 


besonderer Bezichung auf ihré Oâteologic® ‘vorlegte ; 


beginnt mit Untersuchungen ,,Ueber die Entwicke- 
lungsstufen der Schwimmvügel im Allgemeinen und 
ihre Beziehungen zu den Steganopoden.‘ Es werden 
demnächst. die Bezichungen der Podoidae vom Prin- 
zen Maximilian zu Neuwied , der Taucher (L/rina- 
tofes var. Auct. Les Plongeurs Cuv.), der Lariden, 
der Tubinaren und der Anatiden zu den Steganopo- 
den in eïnzelnen Abschnitten betrachtet. Hierauf folgt 
ein besonderes kleines Capitel über die Beziehungen 


der Steganopoden zu andern Vôgelordnungen, nament- 


lich zu den Raub- und Waldvôgeln. Den Beschluss 


macht das Capitel, worin die gegenseitigen Beziehun-. 


gen der einzelnen Steganopodengattungen durch ver- 
gleichende , sowohl auf den innern, als auf den äus- 
sern Bau bezügliche Charakteristiken geschildert wer- 


den, denen sich ein kurzes Résumé der Untersu-| 


chungen anschliesst. Diesem Résumé zu Folge bilden 
die Steganopoden nicht blos in Bezug auf den Fuss- 
bau, sondern auch hinsichtlich ïhrer osteologischen 
Eigenschaften, eine éigene , einestheils zwischen den 
mehr für das Taucherleben, anderntheils ‘zwischen 
den mehr zum Fliesen' bestimmien Schwimmvôgeln 
stéhende Gruppe. 

Die einzelnen, dicse Gruppe zusammensetzénden 
Gattungen sind aber nach verschiedenen Richtungen 
entwickelt, zerfallen also mithin in mehreré Abthei- 
lüngen oder Tribus. Die eine dieser Abtheilungen , 
die man Carbonidar nennen kônnte, bilden die Schar- 
ben (Carbo), die Anhingas (Plotus), die Tôlpel 
(Sula) und die Kropfgänse (Pelecanus seu Onocro- 
talus) ; eine zweite, die Fregatten (Tachypetidae), 
eine dritte endlich, die Phaëthons (Phaëthontidae). 

Die Scharbenartigen lassen sich, da sie die Meéhr- 
zahl bilden und überdies durch die von keinem kn6- 
chernen Pflugscharbein getheilten Choanen, so wie 
durch die hinten in ein nur in ihrer Mitte gétheiltes 
Plättchen verschmolzenen ; vorn aber ebenfalls mit 
einander, eben so wie mit dem vordern Ende der 
Gaumenbéine und den Oberkiefern in eine Lamelle 


2 CI O L'RUCLETEN DS 6 de NUE NIQUE. ,3 © EE 


[Il ©1808 


vereinten x und so das vordere Ende der Choanen 
verengenden Muscheln sich charakterisiren , gleichsam 
als typische Formen beträchien. Andessen. kann nicht 
alle ihre Gattungen in anderer Hinsicht auf die Be- 
zeichnung von‘typischen Formen im gleichen Maasse 
Anspruch machen. 

Am meisten scheint dies mit den Scharben der 
Fall zu sein, die durch Schnabel-, Fuss-, Fligel- 
und Schwanzbildung, eben so wie durch .Habitusi, 
Lebensart. und Osteologie ; :namentlich - unter :andern 
durch dén merkwtürdigen Hinterhauptknochen als eï- 
gene Form da stehen, obgleich sie durch ihre Tauch: 
fihigkeit und einige Configurationsverhälinisse des 
Skelets an die Steissfüsser (Podiceps) und Podoen 
erinnern. | 

Die Anhingas ähneln zwar in der Lebensart , eben 
so wie auch im Wesenilichen in der Skeletbildung 
den Scharben. Die langen Flügel, der lange Schwanz, 


27 er 2 ge 
er spilze, 


schlossenen Nasenôffnungen , die Bildung der Hals- 


| wirbel, die Form des Beckens 0. 's:°f., bieten ‘aber 
| Abweichungen. : Der lange Hals deuter auf eine un- 


verkennbare Analogie mit den Reihern. Die Anhin- 
gas entfernen sich also schon in mehrern Beziehun- 


gen von den typischen Scharben “und stchen auch 


den Steissfüssern und Podoen weniger nah als diese. 

Noch mehr als die Anhingas wenden sich, aber 
die Tülpel. von den Scharben tab; indem .siesich 
durch. ihren kurzen gedrungenen Hals und {Leib,, die 
Stuctur der Befederung ; die langen, Schwingen. und 
ihr, im Ganzen geringes Tauchvermügen, (sie sind 
nur Stosstaucher) , ja sogar durch die /Farbenverthei- 
lung zu den Lariden neigen. Ich habe sie daher .be- 
reits_früher  schon als Laridenäbnliche. Steganopoden 
bezeichnet,. gegenwärtig aber! müchte|ich sie passen- 
der Laridenartige Carboniden: nennen.. 

Die anomalsten  Carbonidenformen,, scheinen , aber 
die Kropfgänse. darzustellen ,. die gleichzeitig auch 
durch den gänzlichen Mangel an Tauchfähigkeit von 
den übrigen Stammyerwandten sich unterscheiden, 
Die den Carboniden .gemeinsamen äussern und osteo- 
logischen Charaktere, eben so wie ihre Jungenpflege 


309 


und. andere. Momente in ihrer Lebensant , !reihen sie 
zwar den Scharben.an, die merkwürdige Gestalt des 
Schnabels , die Bildung des Gefñeders, der Schwanz 
und die, meisten Verhältnisse des Schädels und Ske- 
lets. lassen. :sie, aber unähalich terscheinen: Sonderbar 
genug, treten sie in vieler, Hinsieht mit. den, Lôffelrei- 
hera ; ttheïlweis aber: auch mit den Gänsen: und. La- 
riden in Connex, ja, manifestiren sich, auch durch 
ibre geringe Tauchfähigkeit als eine von den typi- 
schen Wasservôgeln sich entfernende Bildung. Nicht 
ohne Grund kann man $sie daher als Carbonidae ano- 
malae ansprechen. 

Die Fregatten sind ein merkwürdiges Gemisch 
von Scharbenartigen Steganopoden , Tubinaren und 
stark beflügelten Raubvôgeln. Ihre sehr kurzen, bis 
an die Zehen befederten, mit einer kurzen, qur 
ausgerandeten Schwimmhaut versehenen Füsse lassen 
sie kaum den echten Schwimmvôgeln, sondern cher 
manchén Raubvôgeln antéïhen. Durch den am Innen- 


rande geézähnelten Nagel des Mittelfingers, ferner 


durch ‘die nackte jap : und Kehlgevend, so wie 
durch die Färbung nähern sie sich den Scharben an. 


Ihre Schnabelform kann fast mit gleichem Rechte, 


sowohl mit def fanéher Tubinaren, wie der Diome- 
deen, und besonders mit der bei Pachyptila als mit 
der der Scharben parallelisirt werden. Durch die Ge- 
genwart eines éigénen Knôchelchens am innern Thrä- 
nenbeinrande, ferner durch die Form der Gaumen- 
beine und Choanen ,; so wie durch die zwischen dem 
getrennten vordern Gaumenbeinende nach unten und 
seiltwärts vortretenden Muscheln, kommen sie mit den 
Tubinaren, namentlich mit den Diomedeen in Con- 
nex, während die Structur ihres Gefeders-and” meh- 
rere,Momente der Lebensweise , matnentlich die ge- 
ringe Tauchfähigkeit, offenbar an die Raubvôgel er: 
inner. Da-sie durch diese vielen Bezichungen keine 
echien Carboniden: sein kônnen, so’ scheint es am 
gerathensten sie als eigene Abtheilüng (Tachypetidae) 
unter. den Steganopoden/ zu betrachten ; :wofür auch 
die: abweichende Form der Choanen! und Beth 
sprechen,!. 

Die, Phaëthons erinnern sowohl, durch. den 
Schnabel wie durch; den Habitus und die Beficderung, 
als auch durch ihre im Ganzen geringe Tauchfähig- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


310 


keit, ja selbst in mehrern Beziehungen ihros: Skelet- 
baues an die Lariden, namentlich an die Seeschwalben, 
aur.die Schädelfigur reiht. sie theilweis an, Rhiyn- 
chops. Ausser dieser Laridenähnlichkeit bietet : aber 
der Fussbau mit Einschluss der Tarsalknochen., : ja 
selbst_ die Fussbedeckung , die. Form des Gaumen- 
theils des Oberkiefers, die Gestalt der Nasenbeine , 
die Verbindung der Thränenbeine, der Mangel-eines 
Hakenfortsatzes, Ellenbogen, — Merkmale , die ihnen 


mit den echten Steganopoden gemein sind und sie; 


eben so wie die Form des Basal-Theils des Oberkie- 
fers, von den Lariden unterscheiden. Man hat also 
wohl die Phaëthons:; eben so wie die Fregatien ; als 
eine besondere: Abthcilung der Venasie (Phaë- 
thontidae) zu betrachten. 

Die, Untersuchungen über die ne gaben 
Veranlassung, das  Verhalten, mehrerer. Formen, von, 
Schwimmvôgeln , wie Podoa, Podiceps, Eudytes und 
die Aptenodyten, näher zü üntersuchen. So entstan- 
den mehrere kleine Abhandlungen, die gewissermas- 
sen als Excurse zu den Bemerkungen über die Ste- 


ganopoden anzusehen sind. Der cine dieser Excurse 


fübrt die Ueberschrifi : 
“Eïnigé Bemerkungen über Podoa und ikr Verhält- 
niss zu Fulica und Podiceps und die S/eganopoden 
und zeigt, dass in. Bezug auf: Schädelbau Podox sich 
nicht, wohl den Steganopoden anreihen Jasse, sondern 
die oben für die Steganopoden angegebenen, Charak- 


tere nur stôren würde. Eben so wird dargethan, dass 


Podoa nicht zu Podiceps oder. Eudÿtes -gezogen wer- 
den kônne, sondern viel natürhicher, :selbst. durch 
die Form des Gefeders, sich an-Kulica anschliesse ; 
nur, frage es.sich; ob sie beide, wie. Prinz Maxi- 
milian von Neéuwied will, eme Familie oder zwei 
verschiedene bilden sollen , eine Frage, deren Beant- 
wortung der Verfasser nicht wagt, weil ihm ein woll- 
ständiges Skelet fehlt. 

Ein zweiter Excursus betitelt : 

Ueber  Podiceps und Eudytes als :ewei Besondere 

Typen in der Ordnung der Schrimmeügel 

beschäftigt sich mit den gegenseitigen Aehnlichkeiten 
und Differenzen von Eudytes und Podiceps; beson- 
ders auch in Bezug ‘auf Osteologie, und entscheidet 
sich dahin, dass Eudytes und Podiceps zwei eigen- 


* 


LL! 
\S L 


Sii BULLETIN SCIENTIFIQUE. 312 


thämliche Typen bilden (Podicipidae und Eudytidae), 
wovon die erstern sich an Fulica und Podoa und die 
Carboniden , die letzien aber an die Alken, nament- 
hich Urien , anschliessen. 
+ Ein: dritter Excursus : 

Über die Flossentaucher (Ampennes seu Aptenody- 

tidae) als Typen einer eigenen Gruppe unter den 

1 Schwimmvügein. 
zeigt, ‘dass llligler die Aptenodyten mit vollem 
Rechte als Familia Impennes aufstellte ; und dass sie 
einestheïls eine zwischen den Steissfüssern, Seetau- 
chera und den Alken schwankende , anderntheils aber 
durch mehrere eïgenthümliche Merkmale charakteri- 
sirte Form unter den Schwimmvôgeln bilden, 

Zur Erläuterung der osteologischen Verhälinisse 
wird die ausfübrlichere Arbeit über die Schwimmrvô- 
gel‘ von ‘den erforderlichen Tafeln begleitet sein. 


integris, floribus solitariis, anthodii subarachnoïdeï 
spinis palmatis; intermediis clongatis ‘acicularibus 
lateralibus membranaceo dilatatis. 9. 

Hab. Von dieser ausgezeichnet schônen Pflanze sind 
mir nur 2 Exemplare blühend, den 1. Aug., und 
zwar 15 Werst von Gor-Somlia, auf der Alpen-Ab- 
dachung Bai-Syrai, unfern des Ursprungs des Flusses 
Natanebi 7000 Faden hoch vorgekommen. 


Pyrethrum poterüfolium n. sp. Led. 

P. caule erecto uni- vel paucifloro, foliis pilosis 
subtus subincanis pinnalisectis : segmentis oblongis 
incisis: laciniis ovatis integris acuminatis, corollulis 
radii disci diamettum superantibus , anthodio incano- 
villoso : foliolis exterioribus linearibus ; infimis sca- 
rioso-marginatis. %. 


Hab. Auf den Gebirgen von Achalzik und Adshara. 


Achillea latiloba nov. sp. Led. 
A. villoso-lanata , caule ;simplici stricto ,-fohis bi- 
pinnatifidis: lacimis sacuminatis integris aut subinciso- 


hante 
NOTES. serratis, corymbo composito coarctalo ; anthodiis ob- 
longis : : foliolis ovato-oblongis apice rotundatis fusco- 
marginalis , radio disci diametrum superante. 2. 

Hob. Auf dem Gebirge von Adshara. 

Fom. Borragineac. | 30 À, 
Lithospermum densiflorum nov. spec. Led. 

L. caule erecto apice ramoso foliisque oblongo- li- 
nearibus planis setis adpressis sericeis , spicis versus 
apicem caulis in paniculam densissimam) confertis., 
| corollae tubo longissimo calyce, plus duplo longiore; 
limbi lacimiis integerrimis. 2. 

Haë. Unfern Trapezunt. 

Nordmannia Led. 
Char. gener. Calyx quinquefidus. Corolla quinque: 


fida: lacinüs reflexis vel revolutis ; fauce squamis 
apice bidentatis ovnata, Stamina longe exserta. Cary- 


opses subtriquetrae , glabrac , basi perforatae. 
N. cordifolia Led. 
Borago orientalis L. Wild. Sp: pl. L 2. p. 
778. R. et Sch. Syst. veg. IV. p. 67. 753. 
Haëb. Stand häufig, aber abgeblüht, Ende Aprils 
unfern Suchum-Kale in Awhasien. Blühend gefunden 
den 23. Mai auf dem Gebirge Hirischa 40 Werst 
von Bambori , im Lande des Stammes Psüh, 


23. VORLAUFIGE DIAGNOSEN EINIGER WAÂAHREND 
EINFR, NATUR\VISSENSCHAFTLICHEN : REISE :IM 
VESTLICHEN Turlze DER KAUKASISCHEN Pro- 
VINZEN ENTDECKTEN UND ALS NEU ERKANN- 
TEN PFLANZENSPECIES ; VON Pror. DR. A. v. 
NORDMANN (lu le 30 juin 1837). 


Fam. Voleriancae. 
Valeriana tuberosa L. 
B. eriophylla. 

Differt a V. tuberosa vera fohis pubescenti-villosis, 
radicalibus lato - oblongis plerumque integris , rarius 
basi aut ex tolo pinnati-partitis. Caulis glaberrimus , 
nec nisi apice subpuberulus, 1 — 2 pedalis. Flores 
triandri. 

Hab. Auf der Gränze zwischen der Provinz Gu- 
riel und Adshara, auch Hochplateau Gor-Somlia 
genannt , 6500 Fuss über dem Mecre. 

Fam. Compositae. 
Centaurea polyphylla nov. spec. Led. 
C. (Anthodiis palmato-spinosis ; floribus flavis) fo- 


lüs écaberrimis oblongis denticulato-serratis sessilibus 


BULLETIN 


SCIENTIFIQUE. 


314 


Fi, Rhitanloceat. 
Pedicularis atro- -purpurea Nordm. nov. sp. 

P, (fohis alternis, corollae labio superiori basi 
cdentulo , galeae apice cdentulae rostro nullo;) brac- 
teis, linearibus longioribus, calyce densissime  lanato 
quinquedentato : dentibus tabo 3—4 plove brevioribus 
inaequalibus , corollae gaba obtusissima , foliis pinna- 
tisectis: segmentis pinnatipartitis : laciniis argute ser- 
ralis. %. 
 Hab. Auf dem Gebirge von Adshara und Achalzik. 

Fam. Leguminosae. 


Melilotus anomala nov. sp. Led, 


M. leguminibus monospermis subgloboso-ellipsoideis || 


laevibus ; corolla persistente, alis vexillo brevioribus 
carinam superantibus , stipulis ovatis integris, foliolis 
obovato-cuncatis apice argute denticulatis, caule erecto 
ramoso ;, racemo paucifloro. © ? 

Heë. Lwischen Drandarium und Suchum + Kale in 
Awbhasien. 

Fam. Crassulaceae. 
Cotyledon oppositifolia nov. sp. Led. 

C. caule basi prostrato radicante , ramis floriferis 
ereclis, foliis oppositis decussatis ellipticis in petio- 
Jum attenuatis crenatis , floribns racemosis racemis aut 
solitariis, aut geminis pluribusye in paniculam dis- 
positis. %. 

Hab, Am inneren Theil von Awhasien, am Fusse 
des Gebirges Hirischa, blühte im Thale den 24. Mai. 

Fam. Rosaceac. 
Cratacgus subfusca nov. sp. Led, 

C. inermis, foliis obovato ellipticis inaequaliter du- 
plicato-serratis, petiolatis calycibusque glabris : limbi 
laciniis ,. ovato-lanceolatis integerrimis erectis, stylis 
: Re «4 

Hab. Auf dem Hochplateau Gor-Somlia, 6300 
Fuss hoch. 

Fam. Fumariaceac. 
Corydalis tenella nov. sp. Led. 

C, caule simplici aut bifdo subdiphyllo unisqua- 
mato , foliis biternatim sectis: segmentis bi- vel trifi- 
dis dentatisve :; laciniis oblongis , bracteis lato-oblon- 
gis subintegerrimis pedicellum subacquantibus, calcare 
adscendente ; recto obtusissimo pedicello et limbo co- 
rollae duplo longiori. %. 


jopposilis ; inferioribus 5-, superioribus 3-fidis : 


Haë. Yn der Nähe der bieibenden Schmedécke, 
unfern des Ursprungs des Flusses Kur,' am Berge 
Dshuaruchto auf dem Gebirge von Adshara. c. 7500 
Fuss hoch. 

Fam. 
Geranium amethystinum nov. sp. Led. 

G. radice sublignoso, caule versus apicem pube- 
rulo à basi ad bifurcaturam nudo, foliis quinque- 
partitis: laciniis pinnatifidis: lacinulis incisis inte- 
grisve ; calycibus villosis , petalis emarginatis, %. 

Haëb. Auf den Gebirgen zwischen Guriel und Ka- 
buleti, 5500 Fuss hoch.. 

Geranium gracile nov. sp. Led. 

G. totum pilosum, taule angulato”?, foliis omnibus 

laci- 


Geraniaceane. 


nüs lato-oblongis subacuminatis inciso-serratis, petalis. 
calyce plus duplo longioribus emarginatis. %. 

Hab. Wn Awhasien auf dem Gebirge Hirtscha 3000 
Fuss hoch. 

Fam. Hypericineac. 
Hypericum perfolistum nov. sp. 

H. herbaceum , caule tereti, foliis basi latissime 
coronato-perfoliatis margine planis, panicula terminali: 
ramis opposilis 1 — 3-floris, sepalis ovatis obtusius- 
culis glanduloso-striatis. %. 

Variat rarissime foliis ramisque paniculae ternis. 

Haë. Auf dem Hochplateau Gor-Somlia zwischen 
der Provinz Guriel und Adshara, 5 -7000 Fuss hoch, 


——— 2 — 


NOTE SUR UNE NOUVELLE ESPÈCE DU GENRE 
PAR M. BRANDT 


24, 
CATARHACTES DE BRISSON ; 
(lu le 7 juillet 1837). 


Le muséum de l'Académie, outre le Cafarhactes. 
antarclicus et le Catarhactes chrysocome de Vieillot ; 
qui est l'Aplenodytes chrysocome de Forster , possède 
encore une espèce de ce genre, qui par la figure et 
la couleur en général et surtout par la présence d'une 
hoppe, offre nne grande ressemblance avec la dernière 
de ces espèces. Il me semble donc nécessaire , pour 
mieux caractériser la nouvelle espèce en l'annonçant 
préalablement, de donner non seulement la diagnose 
de celle-ei, mais encore celle de Catarhactes chrysocome. 


BULLETIN SGLENTIFIQUE. } 


.445.Cal. chrysocomes dd - 
..4  Aptenodytes, chrysocome. Forst: 
Crista intus nigra, extrinsecus sulphurea anguste, 


in rostri basi incipiens postice dependens. Color ni- 
gricans in gula truncatus. Tectrices, caudaer superiores 
omnes dorso. concolores. 

: 2. Cat. chrysolophus.. Nob. 

Crista in media fronte incipiens :maxima ex parte, 
e pennis, xitelhinis, composita. Color niger in gula 
triangularis. Lectricum caudae superiorum mediae al- 


bido-flavicantes. , | N 


VOYAGE SCIENTIFIQUE, : ) 


3. ExPéDiTioN À NovaAïA ZEMLIA ET EN LAPONIE. 


Premier rapport de M. BAER (lu le 7 juillet 1837). 


Archangelsk, den 17: Juni, 1857. 
In -der Nacht vom 5.zum 6. Juni sind wir glütk- 
lich in, Archangelsk, angekommen , ohne andere Unfälle, 
erlitten zu haben , als, dass der) Umkreis der, Hauptstadt 
auf etwas empfndliche Weise von-uns Abschied, nahm, 
und der Norden dagegen etwas zu rasch uns mit sei- 
ñen Regengiüssen und Stürmen entgegentrat. Die In- 
dustrie ‘der Häüptstadt zeigte sich auf Tee ersten Station 
an einem frotz der übergezogenen Ketten’ durchschnit: 
tenen Felleisen ; der Regen aber , der uns schon bei 
LA entsegen trat, hat uns auf der ganzen 
Fahbrt, nie ;auf, lange Zeit, ue Er nôüthigte uns ÿ 
RUE up in Karsopol e einen halben Tag und eine Nacht 
AU um unser Gepäck zu trocknen, $ondern 
auch unsern Vorspann allmälig zu Yermehren. An der 
Südgränze des PS nr EN Gouvernements war der 
lélimige Boden so durchweicht, dass wir, trotz eines 
Vorspännes von zehni Pferden, zwei Mal den Wagen 
durchherbeigerufene Menschiéñkraît ausgraben  lassén 
mussten:! Dass bei so verdorbenen W egen die Equipage 
mancherlei Schaden leiden: musste , lässt sich erwarten, 
.Mit..den! wissenschaftlichen, Ergebnissen der Herreise 
dürfen wir zufrieden seyn, da sie bedeutender ausge- 
fallen sind, als ich voneiner blossen Durchfahrt er- 
warlet hatte. Von Wirbelthieren konnten wir freilich 
nichts weiler erhalten, als ein schôn ausgefärbtes Männ- 
chèn von Anas fusca — dénn Fische, oder ähnliche Ge- 


daniel 


genstände, die wir hätten .mitnehmen, künnen , waren 
auf keine Weise im stark. gefüllten Wagen D sl 
bringen. Dagegen haben wir uns Îleissig nach den Grän- 
zen der Verbreitungsbezirke solcher Thiere erkundigt, 

auf welché dét Laäñdmann ädfmerksäm ist Von Wir- 
bellosen ‘sammeltén wir einige Süsswasser - Mollusken 
und eme ‘ziemliche Anzahl! nicht: gemeiner Insecten, 
Auchiaus der Pfanzenwelt ist manches Seltene gesam- 
melt , wovon ich ausser dem in,.der besuchten Gegend 
hiufigen Rufus arcticus nur Cornus suecica, Cortusa Ma- 
thiolé, ; Clematis diversifolia,  Phaca dJapponica , und . das 
freilich noch nicht blühende, in der Umgegend von 
Archangel ungemein wuchernde T'eratrum album nenne. 
Schon vor der Abréise hatté ‘ich in St. Petersburg die 
Blüthézéit einiger Pflanzen von Tag zu Tage notirt. 
Vermügt 'dieses : botanischen Kalenders konnte ich ab- 


méssen ,. dass wir beim weitern Fortschnitt nach Nor- 


den,im metcorologischen Jahre zurückgingen, während 
wir im astronomischen fortschritten.  Prunus Padus, 
welche , in St. Petersburg am, 15. Mai in voller Bliithe 
fanden wir bei Archangel noch nicht aufge- 
blüht. In voller Blüthe vvar sie hier erst am 12. Jui, 
so dass in diesem Jabre - dér Frühling in Archangelsk 
fast um 4 Wochen später eintrat als in StPetersburg. 
— Für. die, Geognosie. war. die Umgegend von Wytegra 
lehrreich, in der wir, zuerst anstehenden Fels und zwar, 
einen durch die Krystallisationsformen und, die cinge- 
{schlossenen A ersteinerungen dem Esthländischen Kalke 
verwandten Kalk fanden. Später zeigten auch die Ufer 
der Divina anstehenden Kalk, jedoch einen mérklich! 
vérsthiedénen, dér Rôr Schr selten Pa Cu und 
andére! Krystalle enthielt. 4: 

Obgleich wir für unsere Ungeduld zu spätin Archan- 
gelsk ait , erfuhren xvir doch von;allen Seiten, 
a wir viel zu früh, gekommen waren. Die Vegeta- 
tion war im Beginnen, noch yrar kein Wallrossfänger 
angekommen, von denen, ich mancherlei Auskunft er- 
wartete oder ein Schiff zu miecthen hoffte, und vor al- 
len Dingen war noch ausserordentlich viel Es à im Weis- 
sen 7 PAT IL mehr als man seit viclen Jahren um diese 
Zeit rh hatte. Zwar waren früher schon mehrere 
Schiffe ohne Beschädigung angekomment, aällein wäh- 


rend der ersten Tage. unseres hiesigensAufénthaltes lie- 


fen über zwanzig Schiffe cin, die sämmtlich vom Eise 
gelilten hatten. Eines war, ganz an ,den Strand gewor- 
fen., Dieses Eis hatte lange Zeit die Westküste .des Weis, 
sen Mecres  besetzt gehalten, und die PADIRES ET 3 
von Kem und Suma, die wir mit Ungeduld erwarten 
und dié man uns tglich ROUTE a gehindert nach 
Archangelsk zu kommen, 


Unter dicsen Umständen erlaubte der pu al | 


deur den Kronsé£hiffen Micht vordém 15. Juni auszu- 


laufen. Wir benutzten diesen Aufenthalt zu einer Fahrt 
nach Solsa, wo der Fang des weissen Delphins (Delphi-| 
nus Léutas L.)'oder der Beluchia bétricben wird, Wälten| 
aber; "des stürmischen Wétters wegen, nicht das Glück,! 


dass während unserer Anwesenheit cin Fisch gefangen 


wäre. Indessen erhielten wir aus den spoliis frühercer! 
Jagden ein Skelet; das zur(Vergleichung mit dem durch, 
Herrn Admiral Wrangell aus Sicha erlialtenen. die-! 
nen kann. Auch ‘hatten! wir Gelégenheit ; Muscheln ,| 
Tañge und Küstenpflanzen des Weissen Meeres zu sam- 
Unter den letztern hatte . Primula  Finmarthical 
ganze Flächen mit dem schünsten Roth überzogen.| 
Pulmonar'& maritima und: cine Plantago, die wir nach 
dén wenigen Hülfsmitteln, die wir bei uns führen, 
für neu halten müssen, wWärén uns neben andern Pflan-| 
zen, die auch an den Ufern der Ostsee vorkommen , ! 


meln, 


besonders intéressant, ; 
In Archangelsk wurde alles, was der’ Fischmarkt dar- 


bot, gesammelt und die hier gangbaren Namen dazu 
motirt, so wie einige Entozoen und Epizoen von die-! 
sen Fischen: In der Nawaga (Gadus Navaga Pall.) fand! 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


L 


318 


ljà einzichen zu kônnen, die üns für whsére Fahrt als 


Fingerzeige dienen kônnten. Darin habe ich mich 'séhr 


betrogen. Ein Paar Männer , die hier Stchiffe nach No- 


œäja Semija und Spittbérgen auérüstén, haben Archan- 


gclsk nie Verlassen, ‘ire Kormschtschiki oder Schiffs- 
Führer ‘sind sämmitlich noch nicht da. Was ith sonst 
über Nowaja Semlja crfragt habe, bésteht aus solchen 
Allgemeinheiten , dass ich mir éinbilde, durch das Stu- 
dium der Reisen, welche Nowaja Semlja berührten, 
besser über dieses Land unterrichtet zu scyn als alle 
Archangeler Bürger. Bis zum Ucbermaass zcigt man 
uns Schwefclkies , den noch immer die Besucher von 
Nowaja Semlja mitnehmen, in der Hoffnung, dass er 
Gold seyn künne, wie denn éin hiesiger Kaufmann 
Amossow noch. vor wenigen Jahren mehrere Centner 
Schwefelkies von dort, stätt des séwinschten Thranes 
crhielt, der eher sich in Gold vérwandeln lässt als die- 
ser Schwefelkies. 

Nur cin Erfolg der Nachfragén, kann’ die Erfolglo- 
sigkeit der übrigen aufwiegen. Es ist offénbar, dass, 
welcherlei Reichthümer Nowaja Semlja in Erzen ent- 
halten müge, diese käum mit Vôrtheil aüszubeuten sind, 
so lange ces im weiten Umkreïise an Feucrungsmatériäl 


ich cine merkwäürdige : anatomische Anordnung., Diel! fehlt,. Es schien mir daher das Auffinden eines reichen 


ausserordenthich entwickelten Queerfortsätze der, Bauch- 


wirbel sind an der Spitze hohl und in diese Hôhlungen! 
gchen seitliche Fortsätze der Schwimmblase ein. Diese | 
hat daher cine gefiederte Form. Es scheint mir, dass 
dadurch die Verwandtschaft der Schwimmblase mit den! 


Sinus der Nasenhühle eine auffallende Bestätisung er- 
hält. JAMMOEANIS UG AUOIMOAE:L 

Die Flusskrebse der Dwina sind vom Æstacus fluviatilis 
des westlichen Europas im Aeussern und Innern we- 
sentlich verschieden — schen aber dem von Eéch- 


scholtz béschricbenen Krebse so ähnlich, dass ich, da! 


ich weder die Béschreïbung noch die Abbildung dieser 


Art bei mir habe, für jetzt nicht zu entscheiden wage, | 


ob der-Krebs der. Dvvina ein neuer, oder der :von 
Eschscholtz bescliriebène Astacüs leptodactylus ist. 

Da wir auch in der Umgegend von Archangelsk bo- 
tanisirt und Insecten gesammelt und hier einen Mann 
getroffen haben, der Säugethicre und Vôgel. aus den 
Küstenländern des Wecissen Meeres sammeln und für 
unser Museum zubereiten will, derselbe auch bei un- 
serer Rückkunft Unterricht in der Kunst der Präpara- 
tion der Häute und Skelette nehmen will, so glauben 
wir unsere Zeit niéht' verloren zu haben. 

In Einer Hinsicht aber sind meine Ervwartungen durch- 
aus. unerfüllt geblieben, Ich glaubte hier eine Menge 
detaillirter Nachrichten über Lappland und Nowaja Sem- 


Kohlenlagers mehr werth als Gold und Silber. Kohlen 
kônnten für die ganze Nordküste des Russisthen Reï- 
ches von grosser Wichtigkeit séyn. Nun ‘haben wir 
aber bei dem Herrn Generalgouverneur und später auch 
bei einem hiesigen Kaufmanne Kärnejéw zwei Prôb- 
chen guter Steinkohlén aûs Nowdja Semlja géséhen. Den 
Fundort konnte man uns nicht genau génug angebén, 
doch werden wir alle Mühe anwenden , um das Lager 
aufzufinden, s 

So klein ich auch den vôn dér Käïserlichen Marine 
für uns ausgerüsteten Schoner erwartet hätte} 60 fand 
ich ihn doch über alle meine Erwartung klein. In dér 
Kajüte konnten nur drei Menschen ausgestreckt liegen, 
und wir kamen zu vier an und fanden den Lieutenañt 


|Ziwolka vor. So schr man sich auch von allen Seïten 


zu Opfern entschloss, z. B. auf dém Verdecke wäh- 
rend der Fahrt zu schlafen, so war doch, enn dér 
Erfolg unsérer Reise einigermassen ergiebig ausfallen 
sollte, kein Raum, Häute und Skelette zu beherbergen. 
Unser Führer, Herr Ziwolka, hatte mit vieler Th3- 
tigkeit und Geschicklichkeit die Kajüte zu unSerer Be- 
quemlichkeit einzurichten versucht; allein , éin Uebel- 
stand, den er nicht umändérn'kônnte, drohte alle Ver- 
suche zu erfolgreichen Béobachtungen nicht nur, son- 
dern auch zum blossen Präpariren der gesammelten Ge- 
genstände vwyesentlich zu hindern, wo nicht zu verei- 


319 


teln. In der Kajüte konnte hôchstens ein Tisch von 6 
Quadratfuss stehen, und der ganze Raum erhielt nur 
sein Licht von. oben durch Eine eingesetzte Scheibe. 
Doch sollte uns diese Kajüte an den unbewohnten Kü- 
sten,>die, wir zu besuchen hoffen, 
War hier eine Person mit Hold von Pflanzen be- 
schäftigt, so. hatten alle Uebrigen keinen verdeckten 
Raum. Mit der grüssten Ungeduld erwarteten wir ,da- 
her Wallrossfinger, dass sie 
nach Ærchangelsk kommen vwrürden, 
zunehmen, und von, denen wir hoffen,konnten, 
Schiff zu miethen, oder wenigstens einen von unserer 
Reisegesellschaft aufsenommen zu sehen., Es, war uns 
daher eim grosses, Hinderniss, dass zuerst das Eis und 
dann ‘das lange Ausbleiben der Westwinde die Wall- 
rossfänser von Suma und Kem, abhiellen, denn die Preise, 
die man für hiesige Schiffe forderle, waren ganz ex- 
orbitant. fanden wir 
endlich; dass ein Wallrossfinger aus Suma angekom- 
men war. Auch seine Forderungen waren im Apfange 
sehr hoch+ Wir entschlossen uns daher , um nicht zu- 
viel. von der kurzen Sommerzeit zu verlieren, abzuse- 
geln. Endlich, an dem für die Abreise bestimmten Tage, 
gelang es, eine: Vereinigung zu treffen , mit der, wie 
ich:glaube, die: Akademie zufrieden seyn kann., Der 
Wallrossfängen var bereit, unsre ganze Gesellschaft 
für 800 Rubel an Bord zu nehmen und hinzugehen, 
wo. wir, verlangen, unter der Bedingung,, dass er dort, 
wo ir uns aufhalten, seinen Thierfang treiben dürfe, 


von denen man wusste, 
um Provision ein- 
ein 


Als wir aus So/sa zurückkamen , 


und dass wir uns an der Küste von Lappland nicht 


über zwei Wochen aufhalten, oder für jede Woche 


lingern Aufenthaltes 100 Rubel zahlen, Man findet all-| 


gemein diese Bedingungen sehr billig. Da nun aber der 
Schoner der Marine vollständig ausgerüstet war,, auch 
dieMannschaft des Wallrossfängers, die den grôssten 
Theil:ihres Lohnes schon empfangen hatte, nicht ver- 
mindert werden konnte, so beschloss ich, mit beide 
Schiffen in die See zu gehen. Wir gewinnen dabei 
den Vortheil uns theilen zu künnen. Heute ist diese 
Abmachung getroffen und morgen hoffe ich, dass die 
Anker gelichtet sverden. Wohin, wir uns Be. wen- 
den, soll vom Wind und Wetter abhängen. Unsere 
Absicht ist für jetzt nur, das Eismeer so bald als müg- 
lich zu erreichen. 

Dass wir auf der gemietheten Lodje einc helle Ex 
jüte haben, mag der Umstand beweisen, dass ich die- 
sen’Bericht;in der Kajüte ohne künstliche Erleuchtung, 
grade wenige Minuten vor Mitternacht beendige. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


ro" : N . s : 
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M:ÉL A N GÆ.8...x .i 
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«(1 


als Haus dienen. | COMMISSION POUR FAIRE DES ESSAIS EN. GRAND SUR 


L'APPLICATION : DE L'ÉLECTRO - MAGNÉTISME AU 
MOUVEMENT DES MACHINES. 


Dans la séance du 7 juillet, le Secrétaire perpétuel 
annonça à l'Académie que, sur un ‘rapport fait à Sa 
Majesté l'EMPEREUR: par M. le Ministre de l'instruc- 
tion publique; au-sujet des travaux exécutés par M. le 
professeur. Jacobi de! Dorpat, et relatifs à l'application 
de l'électro - magnétisme au mouvement des machines., 
Sa Majesté Impériale ‘à daigné ordonner des essais en 
grand ‘sous la direction d'une commission. nommée à 
cet effet et composée de MM. le vice -amiral de Kru- 
senstern, les académiciens Fuss, Kupffer, Ostro- 
gradsky et Lenz, le comélégé d'état actuel baron 
Schilling de Glsin au et le colonel du corps des 
ingénieurs ‘des mines Sobolevsky.. Cette, commission, 
à laquelle devra Ss'adjoindre un offhcier, du corps des 
constructeurs: de’ vaisseaux, est spécialement chargée 
d'éxaminer si éctte nouvelle force motrice peut être 
appliquée au mouvement des bâteaux: ; Elle déterminera 
à cet effet la série des expériences propres à constater 
cette importante découverte. 


CHRONIQUE DU PERSONNEL. 


MM. les académiciens Collins et Kupffer ont été 
décorés , le premier, , de l'ordre de St. -Stanislas de Ja 
2de. et.le second de celui de St. - Vladimir .de la, 4ème 
classe. " ip 

M. l'académicien Fuss a étévñommé membre hono- 
raire de la Société Courlandaise des lettres et arts de 
Mitau. 

Memere pécéDé. Le 25 juillet, à St-Pétersbourg, M 
le conseiller-d'état actuel Baron Schilling de Cine. 
stadt, membre correspondant. : 


PRE 
Emis le 31 juillet, 1887. | 
EE 


Tome IL BULLETIN SCIENTIFIQUE WF 01. 


ee me cm 


PUBLIÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PÉTERSBOURG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingtsquatre forment un volume, Le prix de souscription d'un volume es 
de 5 roubles assign. en Russie, et de, 11/, écu de Prusse à l'étranger. On s'aboune, à S£.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'A ca 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 4 —L expédition 
<es gazettes du, buréau des, postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l'A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivant(s : 1. Extraits des mé 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in ertenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et, imprimés, présentés à l’Académie 

ar divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique ; 7. Ouvrages offerts et notices sue 
Fétat des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges 


SOMMAIRE. NOTES. 95. 7hrorèmes sur les fonctions entitres à deux variables. Couxins. — 96. Æxplication des monnaies exhu- 


mets, tu 1860, pres de Stechboru en Thargovie, FRAëux. — 27. £claircissements sur Les deux monnaies arabes publiees par Oetter. 


FRAEHX. 


NOTES. 


25. THÉORÈMES SUR LES FONCTIONS ENTIÈRES A 
DEUX VARIABLES; PAR M. COLLINS. (Extrait 
des “Réflexions sur quelques points de la 
théorie des équations algébriques“, lues le 
10 mars 1837). 


Quoique les deux théorèmes, que nous allons exposer 
ici avec leurs démonstrations, ne se rapportent guère, 
comme le feront voir celles-ci, au seul cas des fonctions 
entières, nous avons néanmoins cru devoir nous bor- 
ner, dans leurs énoncés, à ce genre particulier de fonc- 
tions, vu que cela suffira pour l'usage que nous ferons 
de ces mêmes théorèmes dans une seconde note destinée 
également à être insérée dans le Bulletin de l'Académie, 

Théorème I. S'il ÿ a deux couples de valeurs réelles, 
and, et, (7%, gt, lesquels, substitués au deux: va- 
riables, z, y, d'une fonction entière, {(x; y), d'un de- 
gré quelconque, la rendent — 0, de sorte qu'on. ait et 
lb) =0 et f(a), 807) —0: il existera; pour 
toute autre valeur de l'une des variables, par ex. x, ct 
intermédiaire entre les. deux valeurs précédentes de celle- 


(#), une valeur réelle, au-moins, de l'autre 


variable, y, telle qu'elle formera, avec celle de x, égale- 
ment un couple de racines conjuguées de l'équation 
J(& 3) = 0: 


Démonstration. Les quantités 8 et 8{”) pourront ou 


ci, @ et @ 


comprendre entre elles encore. d'autres valeurs réelles 
de y, racines conjuguées de x = «, x = a”), dans 
l'équation f(x, x) 0; ou ne pas en comprendre. Or, 
comme dans le premier de ces deux cas, on pourra 
remplacer 8 et 8°”) par des valeurs conformes à l'autre 
cas, il sera permis de supposer ici 8 et 8”? si proches 
l'une de l'autre qu'elles ne donnent plus lieu à des va- 
leurs intermédiaires qui, substituées à y, satisferaient 
à l'une ou à l'autre des équations f(«, y) = 0 et 
Ja, y) = 0. 

Soient u, » et £ trois nombres tels que la valeur 8 
soit comprise entre u et », et la valeur 8{°”? entre » ét 
&; donc » entre 8 et 8”. Supposons d'ailleurs w et £ 
si proches de 8 et de 8°”? qu'il n'y ait, entre w et &, 
outre Bet 8!” non plus de valeur réelle de y, prepre 
à satisfaire à fa, y) = 0, ni à f(a, y) =0. HN 
s'ensuivra que tant f(æœ,u) et f(«, ») que (a, v) 
et f(a!”?, £) seront de signes contraires. Mais les 
signes de (a, ») et de (al), v), ainsi que ceux de 


32 + 


ou identiques. 

Quant an premier de-ces deux cas, il est évident 
qu'alors il doit exister, entre « et «(”), une valeur de 
æ, au-moins, qui, conjointement avec y — y, satisfasse 
à l'équation f(x, y) = 0. 


Si, au-contraire, f (a, ») et f (a, y) sont de même 


signe, le signe de /(«,w) sera opposé à celui de f (a? ,v); 
ou bien, le signe de f(«, ») opposé à celui de f (al, 5). 
Or, puisque w et » ne doivent pas comprendre de va- 
leur réelle de y dans l'équation f(a”?, y) =0, ni » 
et Ë en renfermer une dans l'équation f(@œ; y) = 0, il 
faudra que tant f(a!”),u) et f(a"”,v), que f(c, v) 
et f(æ,£) aïent les signes identiques. Par conséquent, 
tant f(a,u) et f(a”),u), que f(,Ë) et fat”), E), 
seront de signes contraires. Donc il ÿ aura, dans ce 
cas, entre « et «(”), deux valeurs réelles de x, qui, 
l'une avec y = u, l'autre avec y —Ë, formeront deux 
couples de racines conjuguées réelles de l'équation 
J(23) = 0. 

Reste encore à considérer le cas, à la vérité très 
particulier, dans lequel 8 — 8”. 

Pour ce but, renfermons B entre deux limites, y ct E 
si étroites qu'elles ne puissent comprendre, outre f, 
d'autre valeur réelle de y, capable de satisfaire à l'une 
ou à l'autre des équations f(a, y) =0, f(a°", y) =0. 
Alors, ‘tant f(a«,u) et f(«, £) que f(al”),u) et 
J(a°", €) seront de signes contraires. 

Quant aux signes de f(«, um) etde f(a«!”,u), où 
bien de f(œ, £) et de f(al”), E), la supposition de 
leur inégalité donnerait évidemment lieu à deux valeurs 
réelles de x, comprises toutes les deux entre & et a!”), 
et qui, l'une avec y = n, l'autre avec ÿ =Ë, fourni- 
raient deux couples de racines conjuguées réelles de 
l'équation f(x, y) = 0. k 

Si, au-contraire, on suppose identiques les signes de 
J(a;u) et de f(a”),u), donc aussi ceux de f(c, Ë) 
et de f(a”, £), nous pourrons, par des raisons 
analogues à celles que nous avons alléouées ci-dessus 
relativement à 8 et 8°”), supposer en même temps & et 
a”) si proches l'une de l'autre qu'elles ne puissent, 
pour ÿ = f ou à tout autre nombre intermédiaire entre 
u et &, limites de 8 suffisamment resserrées, comprendre 
de valeur réelle de 2 dans l'équation f(x, y) = 0. 


LC TBULDE MIN Ds QUE N PIF QUE. XX 19 2 | 


fa; u) et de f(«!””, E), poarront être où difiérens! 


= 
er 


Cela posé, il faudra qu'en designant par y un nombre 
quelconque intermédiaire entre & et al"), f(y, u) 
SG, Ë) soient de même signé, et qe, par conséquent, 
ou f(a;u) et f(a"”?, w) aïent le signe opposé à celui 
de f(y;u), où fa, E) et (al), E£) l'aient opposé à 
celui de f(;,£). On obtiendra donc, dans ce cas, ou 
deux valeurs réelles de x, intermédiaires entre & et &{”7?, 
et formant, l'une et l'autre avec y — y, deux couples 
de racines conjuguées réelles de f(x, y) — 0; ou deux 
valeurs de x, également entre & et &(”), "et satisfaisant, 
chacune pour y —£, à la même équation. 

Il s'ensuit de tout ce qui précède, que, lorsque 
Ja, B)=0 « f(at"?, 8) — 0, il existe, dans tous 
les cas imaginables, tout-au-moins une valeur réelle, 
z = a), intermédiaire entre & et &!”), et nécessitant 
la co-existence d'une valeur réelle y = 8%), telle qu'elle 
formera, avec x — «*), un couple de racines conjuguées 
de l'équation f(r,y) = 0. 

Or, pouvant répéter le même raisonnement tant pour 
Je, 8)=0 et (a, 8) =0, que pour f (a, 84) 
=0 et f(at”, 80) = 0, ainsi que pour toutes les 
nouvelles combinaisons qui en naïîtront successivement, 
il faudra finalement en conclure, que les valeurs pri- 
milives, x = @ et x = «l”), renfermant une infnité 
de valeurs intermédiaires, et parmi elles toute valeur 
de + prise arbitrairement entre & et &(”), il existera, 
pour chacune de ces valeurs, sans exception, une va- 


leur correspondante de y, également réelle et qui sera, 
de celle de x, la racine conjuguée dans l'équation 
fn = 0. 

Theor. IT. Soient f(x, y) et (x, y) deux fonctions 
entières de degrés quelconques, et &, R et at”, gtm> 
deux couples de racines conjuguées de l'équation 
f(x, y) = 0, dans lesquels les deux valeurs au-moins 
de l'une des variables, par ex. 7 — « et x = a"), 
sont réelles et inégales, Si ces mêmes deux couples de 
racines, élant successivement substitués dans l’autre 
fonction, F(x, y), en font naître deux résultats, F(«, 8) 
et F(at”), B7)), de signes contraires : il existe, entre 
æet al”), au moins une valeur réelle de x, qui, con- 
jointement avec la valeur correspondante de y, résul- 
tant de l'équation f(x, y) — 0, formera également on 
couple de racines conjuguées de l'équation F(x, y) —0; 
pourvu qu'on se soit assuré que toutes les valeurs de x; 


RUBSNTIN BETFNAIFAIQUE. 


intermédiaires entre « et æ!°”), et ds Srlgsie correspon- 
dantés de.y, tirées de l'équation f(x, y) = 0, étant 


subsutuées à x et à y dans la fonction Æ'(x, 5), ne 
peuvent fournir que des résultats réels. 

Demonsiration. Quelles que soient les deux quantités 
réelles et inégales, & et &{””, on pourra toujours ima- 
giner un nombre indéfini de valeurs intermédires, «’, 
d'y yes al"), aussi proches les unes des autres 
qu'on voudra, et qui, substiluées successivement à x 
dans l'équation f(x, y) —0, donneront, pour y, une 
suite dé valeurs correspoñdantes: ', 8”, 8"",-4. 8070, 

Ces différens couples de valeurs conjuguées étant 


successivement substitués dans la fonction Æ(x, y), si| 


aucun ne la rend = 0, il faut nécessairement que dans 
la suite des résultats: Æ(a, 2), E(o°,f), F(@', B'};:<-2 
F(o!"71,60-9), Fat”), 8), tous réels, et dont 
le premier et le dernier sont de signes contraires, il 
existe au moins une paire de termes consécutifs qui 
soient égelement de signes contraires. 

Désignant une pareille paire de termes par Æ(a°*,8%) 
et F(a/+#9, 8/49), on pourra done toujours sup-|— 
poser la différence entre «et a+) aussi petite 


qu'on voudra. 
É : (4) (4+1) 
Soit a 4) > a+), et faisons fixé 2 


ab ét 0 so pu) pH) Que 
TL ù do. nn Joss (at 
la lettre d désignera un nombre positif que l'on pourra 
prendre aussi pelit qu'on voudra. De plus, puisque 
pour 00, il faut que.£ soit également —,0, il sera 
permis de faire Ê— pd, p étant une quantité ou tout- 
à-fait indépendante de d, ou qui dé moins ne devient 
pas infinie pour à = 0, 


: ee 
ph Bt) 


— 0) ps 


Cela posé, on aura: 
KG BUT FG+, Qu Er Fe) À 
AT 270 
Ep TT) +2 (+2 2e nt ep) es 


re je. a EL 0 
d°7 5 PF 
ne de = ( +2 5 d: + d:? 

_e en prenant à si petit que, dans les seconds 
membres de ces deux équations, le premier terme, 
F2), soit plus grand que la somme de tous les termes 
suixans, il faudra, afin que les quantités F(at%, 84) 


— 1. 


position établie ci- -dessus,. à être de signes contraires, que 
E(y;e) soit —10. 

Cette supposition entraine donc nécessairement l'exi- 
stence de deux racines conjnguées, r =y et y = e, de 
l'équation F(x, y) = 0, et desquelles au moins la pre- 
mière, 2 7, sera réelle, 

Mais, à cause de 

fa), Bt) = 0 et f{a +), BA+Y) =0, 


l'on obtient: encore: 


JG+8 + pd) = JG +0(L +7 2 
+ (+ Dre + +) here m0 


) s df d 
JG Den) = JG: (T4 


+7 (52 + 2 2p Te + p ñ EE — 50 
donc aussi: 
SG) ++ rer 7) + 0 
+ Lo 
15 (+5 SR +5 3p'. “Hat k 7)++.=0 


@e ces deux équations comprenant un nombre fini 
de termes et devant avoir lieu au moins pour toute 
valeur: de © qui n'excède point celle dont on s'est servi 
ci-dessus pour démontrer que Æ(;, #) — 0, il faut qu'il 
y ait séparément: f(y, :) = 0, ctc., d'où l'on conclut 
que y et e seront également deux racines conjuguées 


de l'équation f(x, y) = 0. 


= — 


26. ERKLABUNG DER 1M J. 1830 FEI STECKBORN 
IN THURGAU AUSGEGRABENENX MUNZEN ;, VOM 
AKADEMKER Cm. M. FRAEHN, (lu le 30 juin 
1837.) 


Mir sind aus Zürich von dem berühmten Oken 
einige Kufsche Münzen, die man mit mehrern an- 
dern. (im Ganzen waren es 30.Stück), im J. 1830 
bei Steckborn zwei Stunden wesilich, von Constanz 
in weichem, Sandstein aufgefunden bat, theils: in 
Steindruck theils, in Siegelabdrücken zur Erklirung 
übersandt worden. Die in Steindruck, sechs an der 


et Fab, 8440) puissent, conformément à la sup- | Zahl,. befinden sich auf einer Tafel, welche die Ueber-, 


* 


527 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


schrift ,, Abbildungen aller und sellener Münzen‘ führt|zu lassen und sie ihrem wahren Vaterlande zw vin- 


und als die 13te numerirt zu irgend einem neuen 
Wérke gehüren muss, von dem ich hier jedoch noch 
keine Kunde habe, Die Tafel enthält ausserdem noch 
sieben mittelalterliche Europäische Münzen und ein Paar 
Rômische, von welchen eine (No. 12) zugleich mit 
den Arabischen gefunden, ein Theil der übrigen aber 
(No. 1—5) i.3. 1805 auch bei Constanz, aber auf 
dem Tegermoose, ausgegraben worden ist. Die Ab- 
drücke in Siegellack, von Hn. Hofrath Oken selbst 
besorgt, sind von Münzen des Steckborner Fundes. 
Wie diese Abdrücke, so sind auch die Steinzcich- 
nungen der Kufischen Münzen freilich in einem ho- 
hen Grade unbefriedigend ausgefallen. Aber, es ist 
das sehr zu entschuldigen. Die Münzen, die mir 
alle sehr wohl bekannt sind, tragen selbst einen 
Theil der Schuld. Ihr Typus ist meistens von der 
Art, dass er sich zu Abdrücken so wenig als zu Ab- 
zeichnungen recht fügen will. Es sind nämlich alte 
Arabisch-Afrikanische aus dem letzten Viertel des 
achten Jahrhunderts n, Ch., geprägt von den Chali- 
fischen Statthaltern der Provinz Afrikia (welche etwa 
das Africa propria der Rümer oder das jetzige Tunis 
und Tripolis, mit einem Zusatz im Osten, Westen 
und Süden, in sich begrifi) ; nur eine ist westlicher 
im jetzigen Kônigreiche Marokko von einem Idrisiden- 
Imam geschlagen worden. Es ist ein eigener Kuf- 
scher Schriftcharakter, den namentlich die erste Münz- 
art darbietet : langgereckte, flache , zusammengeschmol- 
zene Buchstabenzüge sind es, die sie vor andern 
kenntlich und es oft sehr schwer machen, sie in Ab- 
zeichnungen deutlich wieder zu geben. Es ist daher 
auch manchem andern Künstler damit nicht besser 
als dem: ergangen, von welchem die gedachte Tafel 
herrührt, Zeuge dessen sind 7. B. die Abbildungen, 
welche sich von solchen Münzen bei Assemani Mus. 
Cuf. Nan. Tab. 1. No. 7. 8. 9. finden. Auch sind 
Münzen der Art, weil ihre Schrift ans dem gesag- 
ten Grunde etwas schwer zu entziflern ist, lange 
Zeit gänzlich verkannt und für Münzen ganz anderer, 
als Afrikanischer, Provinzen angesehen worden. Durch 
cine Masse von solchen, hier in Russland ausgegra- 
benen Münzen jedoch habe ich mich in den Stand 
geselzt geschen, auch ïhnen iïhr Recht widerfahren 


diciren. Es ist diess von mir vor fanfzehn Jalhiren. 
geschehen, in dem IX. Bande unserer akademischen 
Memoiren S. 597 bis 602. (*) VWenn sie dessenun- 
geachtet auch nach der Zeit noch verkannt worden 
sind, wie z. B. noch ganz neulich von Hn, Prof. 
Erdmann in Kasan, (**) so ist das ein neuer Be- 
weis, dass für Anfänger in der Numismatik diese 
Münzen zu schwer sind, so wie es ein neues Bei- 
spiel von grosser Unbekanntschaft mit dem, was bis- 
her zur Fôrderung unserer Wissenschaft geschehen', 
abgicbt. — Aber ich gehe jetzt zur Erklärung des 
Steckborner Münzfundes über, nachdem ich vorher 
noch bemerkt, dass bei den sechs Orientalischen 
Münzen auf der Tafel durch den Lithographen durch- 
gängig, gleich als wäre es absichilich geschehen, 
der Avers auf den Kopf gestellt und der Revers auf 


dic Seite gelegt erscheint. 
I. 


Die Orientalischen Münzen der Tafel sub No, 6— 11, 
sämmilich in Silber und im Besitze des Hn. 
Major Schieg in Steckborn. 

No. 6. Die undeutlichste von allen, Ob sie in 
Afrikia (d. ï. Kairowan) oder in el-Abbasia (in der 
Nähe der ersteren Stadt) geprägt sey, und ob im J. 
162 oder 165 oder 172 (— Ch. 778 — 788), lässt 
sich durchaus nicht mit Bestimmtheit sagen. Einer 
der beiden Städte aber, so wie einem der drei ge- 
nannten Jahre, weisen die Buchstabenzüge in der 
Randschrift diese Münze zu. Und aus selbigen ken- 
nen wir auch sonst schon Münzen, deren! Kechrseitey 


(#) oder Numi Kufici ex variis Museis selecti, pag. 65 — 40. 

(#*) s Numi Asialici Musei Universit, Casanensis quos recens. el 
illustr, F. Erdmann, Vol. J, p. 50. No. XXIV, wo eine solche 
in der Stadt Afrikia (d. i. Kaïrowan) am Mittelländischen Mecre 
geprägle Münze als in Astersbad am Kaspischen Meere geschlagem 
aufgeführt wird. Dr. Adernson hat dieses bereits in ,seinem Büch- 
lein: Die Regenwiürmer auf dem Felde der Oriental. Numismatik 
(Leipzig 1836) S. 19 gerügt. Und dass auch diese Rüge, wie alle 
übrigen dort, vollkommen gegrindet sey, kann ich bezeugen ; denn, 
um auch nicht den geringsten Zweifel obwalten zu lassen, habe ich 
im. vergangenen Winter die in Rede stehende Münze von Kasan 
hicher an mich übersenden lassen, und mich da durch Autopsie 
überzeugt, dass keineswegs Aslerabad, wie I. Erdmann will 
sondern Afrikia, wie FH. Adernson behauplel, auf der Münte stebt. 


329 


wie diese, oben das auf alten Kufischen Münzen so 
gewühuliche  Wärtchen d. i. Glück auf! (das 
man ganz neulichst gar für einen — Degen hat an- 
sehen wollen!) und unten den Namen Jesid y, ;; 
ganz zusammengeflossen, so wie auch hier, zu sehen 
giebt, Der genannte Jesid aber ist der von den Dich- 
tern seiner Zeit hochgefeierte Jesid ben Hatim, von 
der berühmten Familie der Muhallebiden, von wel- 
cher sechs Individuen nach der Reihe, acht und 
zwanzig Jahre hindurch, vom J, 151 bis 178 d. H. 
das Gouvernement der Provinz Afrikia verwalteten. 
Jesid hatte es 15 Jahre und 3 Monate v. J. 155 
(= Ch. 712) bis zu seinem Tode a. 170 (= Ch. 
187), nicht 171, wie es bei Seheby und H. Chalfa 
heisst. Indess triflt man seinen Namen ziemlich häu- 
fig auch noch auf Afrikanischen Münzen aus den 
Jahren 171 — 176, was sich nicht wohl anders er- 
kliren lässt, als dass man annimmt, es seyen zur 
Prigong der Rückseite alte Stempel angewandt worden. 
No." ist in à 5) Afrikia a. 180 (= Ch. 796-7) 
also unter Harun's Chalifat geprägt von Harsema 
ben Ajen, dem Statthalier der Provinz Afrikia in 
den Jahren 179 und 180, der in der Folge nament- 
lich in dem Kriege zwischen Amin und Mamun als 
Feldherr des letztern so berühmt wurde. Sein Name 
ä» sicht oben auf der Kehrseite. Die nämliche 
Münze bewahrt auch das Münzkabinett der Charko- 
wer Universität und: das ehemalige Borgia’sche (*). 
Aus letzierem hat sie Adler herausgegeben , s. Mus. 
Cuf. Borg. P. L Tab: IL No. 5 S, 48, wo aber 
ibre Erklärung fast total verfehlt ist ; denn der Prä- 
geort ist für el-Abbasia angesehen, das Jahr für 160, 
der Name Harsema für Harun und das von mir zu- 
erst hervorgchobene, aber leider mir noch immer räth- 
selhafie ax > (**), das unmittelbar auf die andere 
Hälfte des Sunnitischen Symbolum's folgt, für die 
Waunschformel _,»Le genommen worden. 


(*) das jetzt in dem kônigl. Museum zu Neapel sich befindet. 

(**) Ueber diese, nur auf Afrikanischen Münzen aus den Jahren 
174— 186 erscheinende Phrase s. ein Paar Worte in meiner Kritik 
des Musco Mainoni in den Jen. Ergänzungsbl. 1824 No. 14 p.113, 
— Auch auf der, Münze No. 47 bei Marsden sind es diese beiden in 


Frage stebenden W ürier, die dort nach dem 4] Jos Je folgen, 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


330 


No. 8 ist ebenfalls in Afrikia, aber etwas früher, 
i. J. 169 — Ch. 785 -6 geprägt. Die Aufschrift 
der Kehrseite im Felde lautet: 4, +} Le || >) äiJd) 


Uubull vs 5 loss Der Chalife el- Hadi. Auf 
Befehl Harun's des erklärten Thronerben. Das ,; oben 
und das , unterhalb ist vermuthlich + ;; Jesid 
(s. zu No, 6.) zu lesen, (*) Die nämliche Münze ist 
aus dem Asiat. Mus. der Akad. mir in der 
Recens. CI. IE. No. 120 herausgegeben worden und 
auch im Museum der Dorpater Universität befindlich. 

No. 9 von Harsema in Afrikia a. 180 geprägt, 
wie No, 7, von. der sich diese nur dadurch unter- 
scheidet, dass sie den dort gedachten Zusaiz nach 
der zweiten Hälfie des Sunnitischen Glaubensbekennt- 
nisses nicht hat. Diese Münze befindet sich auch 
im ÂAsiat. Mus. der Akad. der Wissensch. (s. Recens. 
CI. II. No. 172) und in dem Münzkabinette der 
Asiat. Lehranstalt hieselbst, ferner in dem der Mos- 
kauer und Charkower Universität, und, aus dem che- 
maligen Nanï'schen, auf der Bibliothek von St. Marco 
zu Venedig. Aus der Nanïschen Sammlung hat sie 
Assemani 1. c. Fab. I. No. IL sehr schlecht im 
Kupferstich geliefert und S. XVIII. eben so schlecht 
erklärt. Auch Kehr hat sie schon 1. J. 1724 edirt 
in s. Monarchiae Asiat. Status Tab, IL No. XII v. 
p. 21. Seine Missgriffe sind von Reiske in, Eichh. 


von 


(*) Dass Arabische Wôürter und Namen so, wie hier, in der 
Mitte nach einem, der Verbindung links wicht fähigen Buchstaben 
durch Zeilen getrennt werden, davon liefern Manuscripte , Münzen 
und andere Denkmäler häufge Beispiele, s. z. B. Recensio Ind, IV. 
p 754 unler Dissect. vocum. Nie aber dürfie man wobl ein Wort oder 
einen Namen vor einem Buchstaben, der mil seinem Vorgänger ver- 
bunden werden kann und verbunden ist, abgebrochen finden, also 


2. B. nicht Und wenn manu diesen Namen so zertheilt in der 


Transscriplion einer Miünze des Spanischen Umeïjaden Hescham IL. 
bei dem wackeru Müller De Numis OO. Gotb I, p. 57. No. 20-antrifft : 
so darf man dreist an der Richtigkeit der Uebertragung. zweifeln. 
Hôchst wahrscheiulich wird die erstere obensteberde: Hälfle jenes 
Namens. Le und. die andere unten befindliche J+ seyn, ao yale 
Amir. So lese ich'jelzt auch auf der, vermuthlich mit , der Go- 
thaer identischen Münze unsers Asiat. Museums Rec. CI. HI, À, 
No. 26 oben 


Kais, Eremitage hieselbst befindlichen Münze von demselben Jahre und 


von demselben Münzhofe sieh} dieser nämliche Name ele vol! 
slindig unten im Felde, 


und unten + d.i, je Auf einer andern, auf der 


351 


Repert. Thl. X. p. 203 (+gl. Thl, XVII p. 245) 
nachgewiesen und verbessent worden. 

No, 10 ist von Muhammed-el-Akky di dem 
aus Akka (St. Jean d'Acre) Gebürtigen. Der eigent- 
liche Name steht auf dem Revers oben, der Beiname 
mel unterhalb. Assemani und Marsden , die auch, 
jener Tab. I. No.IV., dieser Tab. III. No. XLVII., 
Münzen dieses Muhammed herausgegeben, haben den 
Beinamen gar nicht erkannt. Mubhammed el - Akky 
war Harsema's Nachfoloer im Gouvernement der Pro- 
vinz Afrikia. Vom Prägeort ist auf der vorliegenden 
Lithographie nichts mehr zu schen. Aber da alle mir 
bekannt gewordenen Münzen dieses letzten Chalifischen 
Statthalters jener Provinz in der gleichnamigen Haupt- 
stadt Afrikia geprägt sind, so wird auch diese es 
wohl seyn. Das Jahr ist wahrscheinlich 182 d. 1. 
798-9 n. Ch. Von der Inschrift des Feldes der Kebr- 
seile muss der Lithograph eine ganze Zeile , die vor- 
letzte, aus Versehen ausgelassen haben; denn, 50 
entstellt auch die Abbildung ist, so ist es doch au- 
genscheïnlich, dass auch hier nach dem d]/ | Jus JS 
das fragliche as | + sich befunden hat, von dem 
aber das zweite Wort 43, auf dem Steindrucke 
fehlt. Andere Exemplare dieser Münze bewahren das 
Asiat, Museum unserer Akademie (s. Rec. CI. IT. No. 
183), das Münzkabinett der hiesigen Asiat. Lehran- 
stalt, das der Üniversitäten zu Charkow und Mos- 
kau, und das, des verst. Marsden (s. Tab, IH. No. 41). 
Die von letzierem S. 46 gegebene Erklärung ist aus 
Obigem zu berichtigen. 


No. 11 ist von Nafr ben Habib; er war auch| 


ein Muhallebide, wie. Jesid, und. Statthalter. von 
Afrikia von 174 bis 177. Der Nome a; steht, sehr 
roh dargestellt, unten im Felde des Revers , wo man 


aimmt.. Stadt und: Jahr  läisst. die Lithographie nicht 


erkennen. Indéssen, alle mir bekannt gewordenen | 


Münzen dieses Nafr sind in el- Mübareka oder in 
Afrikia geprägt, und aus den Jahren 173—171. So 
wird, denn auch diese wohl aus einem von beiden 
Münzhôfen, und nach dem Einheitszahlwort: zu ur- 
theïlen, vermuthlich aus d. J: 476, (—192-3). seyn; 
so dass sie eins wäre mit, der aus dem Asiat. Mus. 
in der Recens, CI. II. No. 154 beschriebenen, wel- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE: 


332 
che: sich auch noch im Mus. der Charkower Univer- 
sität befindet. 


Il. 

Ausser den auf der lthographnten Tafel be- 
findlichen Orientalischen Münzen sind mir, wie be- 
merkt, von Hn. Hofrath Oken noch einige andere in 
Sicgellackabdrücken mitgetheilt worden, die ich hier 
auch noch flüchtig duréhlaufen will. 

A) Drei Silbermünzen des Hn. Vicarius Hanhart 

in Steckborn. 

1) Geprägt in ac w Bedaa (?), einer von mir noch 
nicht ermittelten Stadt Afrika's, 1. J. 1-6 (vermuth- 
lich 176). Auf dem Revers scheint im Felde unten 
Nafr zu stehen ,welcher wahrscheinlich der oben unter 


No, 11 gedachte Slatthaller von Afrikia seyn wird. 


2) Diese Münze ist bestimmt von diesem Naîfr ge- 
prägt, in Afrikia a. —6, welches 176 zu vervoll- 
ständigen. Es ist die aus unserm Asiat. Museum in 
der Recens. CI. I. No. 154 aufgeführte, die sich 
auch noch in mehrern andern inlindischen Museen 
findet, 

3) Von Harsema, und hôchst wahrséheinlich 
(denn Ort und Jahr sind im Abdruck nicht zu er- 
kennen) eïns mit No. 9 der Tafel. 

B) Im Besitze des Hn, Pfarrers Rahn in Sieck- 

born. 

1) Eine Münze des Imam's Idris I, des Grün- 
ders der Iduisiden-Dynastie in Mauretanien. Sie führt 


das J.d. H°°174 d. ï. 790-t Chr.; und den oben 


(A, 1.) bereits angedenteten Prägeort 4e w, den ich 
bei méinen Arabischen Geographen noch nicht aufge- 
funden habe. Die Randschrift des Revers lautet: 
OI JEU CODE gilel dyluse QU? he 1] Lel Le 


Le; LE JEU Auf Geheiss Idris des Sobnes  Ab- 


übrigens auch das mehrerwähnte aa | + wabr-| 


dullah's. Die FWahrheit is! erschienen, da ist der Irr- 
{hum verschwunden : denn der Irrlhum war Besland- 
los. Exemplare dieser Münze finden sich im Asiat. 
Mus. (s. Recens. CI, III, C. No. 3.), in der Orient. 
Lehranstalt hiéselbst, im Museum der Universität zu 


| Moskau. 


f 
2) ist dieselbe Münze mit, No..8 der Tafel. 


C) der Tochter des Lôwenwirthes in Steckborn gehü- 
rig, ist eine Münze-des Statthalters Muhammed' el-Akky, 


kam ; und vielleicht eins mit derselben. — 

Wenn die Bestimmung dieser Arabischen Münzen 
mir keine Schwierigkeit darbot, so ist es hingegen nicht 
so leicht zu erklären, wann und auf welchem Wege 
selbige nach der Schweiz, wo solche Münzen, so 
viel mir bekannt, sonst noch nicht aufgefunden wor- 
den sind (*), gekommen seyn môgen. Die mit ihnen 
zugleich  ausgegrabene Miünze Carl's des Kahlen (s. 
weiter unten JL No. 12) künnte vielleicht auf die 
Vermathung führen, dass sie über Frankreich da- 
hin gerathen seyen ; nach Frankreich aber kônnten 
sie wielleicht Normänner, die namentlich auch un- 
ter dem gedachten Carl (843—877) Frankreich heim- 
suchten, von den Streifzügen und Landungen mit- 
gebracht haben, welche selbige um jene Zeit auch 
an der Nordküste Afrika’s unternommen halten, So 
habe ich auch in dem, was von Münzen derselben 
und ähnlicher Art (nämlich Münzen der obgedach- 
ten Abbasidischen Statthalter und der Idrisiden-Imame 
in Nordafrika, so wie auch der Umeijadischen Cha- 
lifen in Spanien) hier in Russland wiederholt ausge- 
graben worden ist, Ueberreste von der Beute vermu- 
het, welche die Normänner von ihren gegen die 
Küsten ebengenannter Länder unternommenen  weiten 
Raubzügen mit hieher in's Land gebracht haben 
môgten. (**) Aber es ist natürlich, dass sich noch 
manche andere "Hypothese zur Erklärung eines sol- 
chen Phänomens, hier sowohl als dort, aufstellen 
liesse. 


LUE 

Es restiren noch die Europäischen Münzen, 
welche die lithographirie Tafel neben den Afrikani- 
schen darbietet. Die denselben dort gewordene Be- 
sümmung bedarf einiger Berichtigungen. Diese gebe 
ich hier nach einer Note, die mir darüber mein sehr 
chrenwerther Freund, Hr. Collegienrath und Ritter 
v. Reichel, der auf dem Felde Europäischer Numis- 
matik so ganz zu Hause ist, mitgetheilt hat, 

(*) Während eines zweïjährigen Aufenthaltes in der. Schweiz in 
meiner Jugend erinnere ich mich nie etwas von alten Arabischen 
Münzfunden, die dort gemacht worden wären, gehôrt ru haben , 
wenn ich gleich schon damals mich für Orientalische Numismatik 
interessirte, 

(**) Ibn Fofzlan's Russen S, 249 elc, 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


und 3 kônnen wohl Constanzer Bi- 


schôfe seyn, wie auf der Tafel vermuthet wird ; in- 


dessen môügte ich No. 1 vielmehr für einen Bischof 
xon Silten halten, 

Dass aber No. 4, in der ebenfalls cine bischüflich- 
Constanzische Münze vermuthet wird, eine bischôflich- 
Brixensche sey , zeigt das Gotteslamm auf der Kehr- 
seile. 

No, 5, die ohne nähere Bestimmung in die Zeit 
der Kreuzzüge geseuzt wird, ist eine herzoglich-Baye- 
rische Miünze, wie die Belehnung mit der Fahne auf 
dem Revers lehrt. (vgl. Obermeyer Tab. VI. No. 77.) 

No, 12, welche die Tafel Carl dem Grossen zu- 
schreibt, ist sicher von Carl IL dem Kablen. Auf 
diesen weis’t das Monogramm auf der Kehrseite. Die 
Münze ist in Melle in Poitou geprägt. 

No. 13 ,,eine Griechische Goldmünze “ (wie es 
auf der Tafel heisst) gehürt wabrscheinlich nach Si- 
cilien , scheint aber unächt zu seyn. 

No. 14 ist cine ziemlich häufig vorkommende Münze 
Vespasian's, von der es auch mebrere falsche giebt , 
unter denen die der Paduaner besonders tuschend sind. 

No. 15. Nach der Tafel eine ,, Denkmünze auf die 
Stiftang des St. Hubertsordens vom Herzog von Jü- 
lich und Berg‘ — ist ein sogenannter Snaphan Er- 
hard's de la Marc, Cardinal’s und Bischof's von Lüt- 
tich 1505 bis 1538. (s. Renesse, Bischüfe v. Lüt- 
tich Tab. 23. No, 15.) “ 

Ich schliesse mit dem Wunsche, das die ‘hier 
niedergelegten Bemerkungen über die am Constanzer 
See gefundenen Münzen dem Herausgeber des Wer- 
kes, für das die besagte Tafel bestimmt ist , nicht 
ganz unwillkommen seyn, dem berühmten Naturfor- 
scher in Zürich aber, der auch solchen antiqua- 
rischen Gegensländen seine Beachtung gegünnt, meine 
Bereitwilligkeit, zur Aufhellung derselben behülflich 
zu seyn, beurkunden môgen. 


27. AUFKLARUNG UBER DIE ZWEI VON OETTER 
EDIRTEN ÂARABISCHEN MUNZEN; von CH. M. 
FRAEHN. (lu le 7 juillet 1857.) 


Im Jahr 1748 erschien zu Nürnberg eine kleine 
Schrift in 4° von dem, als Heraldiker und Numisma- 


335 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


336 


es 9 7 F 


üiker nicht unbekannten S. VW. Oettér, betitelt : 
» Erläuterung einer überaus raren Münze von dem 
Erzbischof zu Kôlln Piligrim um die Jahre 1024 bis 
1054. #Vobeï zugleich den Münzverständigen 
zwei Sehr Seliene und merkwürdige Arabische 
Münzen zur Unlersuchung mitgetheïlt werden.“ 
— Eine zweite unveränderte Ausgabe führt das Jahr 
1788. 

Reiske in Eichhorn's Repert, Thl. XI. S. 45 er. 
wähnt dieser Schrift , ohne sich über die beiden frag- 
lichen Münzen auszusprechen. Eben so auch Eich- 
horn a. a. O. Thl. XVII S. 217, und Lipsius in 
einer Bibliotheca numaria p. 295. Auch Hartmann 
in seinem ,, Oluf Gerhard Tychsen “ Band JL Abth. 
IL S. 25 sagt uns nicht, welche Bewandniss es mit 
jenen Münzen habe, obschon er doch die Erklärung 
derselben in Tychsen's Handexemplar angetroffen zu 
haben bemerkt. 

Ich bin lange sehr neugierig gewesen, die von 
Oetter so hervorgehobenen Arabischen Münzen ken- 
nen zu lernen, ÆErst in diesem Jahre 
geglückt, mich in den Besitz des gedachten Büchel- 
chens zu setzen. Da bin ich aber gewahr worden, 
dass es zwei sehr gewôbhnliche kupferne Bildmün- 
zen sind, von denen wir nach der Zeit weit bessere 
Kupferstiche, als der Oettersche ist, erhalten haben. 

Die beiden Münzen sind nichts von allem dem, 
was der gute Octter von ihnen vermuthete: sie sind 
weder in Babylon noch in Sicilien geprägt. Es sind 
Münzen des dritten Fürsten der Ilghasiden oder 
der Ortokiden-Dynastie von Mardin, die sich 
selbst Aônige von Diar-Bekr nennen. Es ist der 
Turkman Nedschm-e1-din Alpi Sohn des Husam- 
el-din Timur-tasch, der sie hat prägen lassen, Er 
folgte seinem Vater in der Regierung i. J. 548 d.H. 
(= Ch. 1153-4), wie Ibn-el-Asir, Abu'l-faradsch in 
seiner Syr. Chronik und der Verfasser des Tarich 
Manfury sagen; nach Abu'l-feda aber und demselben 
Abu'l-faradsch in seinem Arabischen Geschichtswerke 
schon a. 547 d. i. 1152-53. Diess letztere Datum ha- 
ben auch Dschennaby und Abu'l - Abbas Dimeschky. 
Ueber den Tod desselben Fürsten hatte Abu'l-feda, 
wie er selbst bemerkt , (*) bei seinen Autoren keine 

(*) Abulfedae Annales musl. T. LV. p. 65. 


ist es mir 


Auskunft gefanden. Indessen belehrt uns doch Abul- 
faradsch, (*) ‘dass selbiger in das Jahr 1487 der 
Seleucidischen Zeitrechnung falle, also in d, J. Ch. 
1175-6 oder d. H. 571-2. 

Von den beiden Münzen dieses Ortokiden, bei 
Octter, zeigt die übere auf dem Avers zwei einander 
zugewandie, mit einem Diadem geschmückte Rômische 
oder Griechische Kôpfe, auf dem Revers aber (nach 
einer Münze des Romanus Diogenes oder des Con- 
stantinus Ducas) die den Kaiser krônende heilige 
Jungfrau. Es ist ein sehr beschädigtes Exemplar von 
Tab. VIL No. 104 bei Marsden. — Die andere ist 
die mit einem kleinen lockigen Kopfe auf dem Avers, 
und zwei andern gekrünten auf dem Revers, bei 
Marsden Tab. VII No. 106. — Mehr, so scheint 
es, braucht es nicht, um die beiden Oetter'schen 
Münzen, die übrigens sehr schlecht und ungenau ge- 
stochen sind, dem Numismauker zu bezeichnen. fn 
der Note will ich über selbige noch die môglichst 
vollständige ltterärische Nachweisung beifügen, (**) 


(*) Bar - Hebroei Chronicon Syÿr. Text p.878. Uebersetz, p. 386. 
In jenem ist NY2 nach Kmiti, in dieser Nedschm vor AÆidinus aus- 
gefallen. Wenn ebendaselbst die Regierungszeit dieses Fürsten zu 
22 Jahren angesetzi wird, so stimmt das nicht ganz mit den obigen 
Zahlen seines Regierungsantrilles und Sterbejahres überein, 

(**) Die erstere Münze s. in: Numismata quaedam Musei Arigoni 
TI: Numi Arab. Tab. XL. No. 11. Pembrochiae Numismata antiqua 
P. II, Tab. 91. No. 2. Museum Veronense (descr. Maffeius) p. 188 
No. 2. Barthéleiny in Mémoires de l'Acad. des Inscript. Tome XX VI 
p. 667 suiv, u, das PI. I. No.5. vgi, Deguign. Gen. chronol. Ein, 
S.805 (aus dem k. Münzkabinette zu Paris, in welchem diese Münze 
in mehrern Exemplaren vorhanden ist). Description de l'Egypte, 
état mod. Vol. II. PI. h. No. 108. Reiske in Eichh, Repert. Thl. 
XL S. 17, vgl. Thl. XVIII $. 28. Meninskit Lexicon Vol. IV. p. 
1. No. 2. Castiglioni Mon, Cuf, del Mus. di Milano p. 169. No. 
155. Marsden Numism. OO. üll, T, 1. p. 112 Tab. VIT. No. 104. 
(5 Exempl.) Recensio Num. Muh. Acad. Sc. Petrop. p: 159 No. 
4, u. p. 611: Ausserdem findet sich dieselbe Münze noch im Mus, 
der hiesigen Orient, Lebranstalt,, in dem des. verstorbenen Grafen 
Suchtelen (2 Expl.) u, in dem des Generals Rühle +. Lilienstern 
in Berlin, 


Die zweite Münze s. in : Pembroch. |, «e. Tab, 92 No. .. Reiske 
a. a. O. Th. XVII, S, 27 u. f. (aus d, ks.Mus. zu Wien, in wel- 
chem 6 Exemplare). Niebubr Beschreib, v. Arab. Tab. X. No. 8. 
u, Vorr, $ XXXI. Adler Mus. Cuf. Borg. P. IL. Tab. IV. No. 
65 u. p. 94. Description de l'Egypte 1. c. No. 111. Castiglioni 1. c. 
p.170 No. 156. Marsden Î.:c. No. 106 (5 Exempl.) Recens. p.614 
No. 4, a. Ausserdem ist sie noch im Mus. der hies. Or. Lehran- 
slalt (in 5 Exempl.) u. in dem des Generals Rühle v. Liliensteru zu 
Berlin befindlich. 


— 
Emis le 13 août 1887. 
_ 


Tome IL BULLETIN SCIENTIFIQUE #7 22. 


PUBLIÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PÉTERSBOURG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prasse à l'étranger. On s'aboune, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 


démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l'A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 
par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
l'état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges: 


——_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—___Z__Z_Z_ZZZZZEZ ZE 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 10. Sur l'application de l'analyse des probabilités à La determination des valeurs ap- 
proches des nombres transcendunts, 2° mem. Bouniarovsxx. — NOTES. 2e. Sur l'action de la solution du sulfate de cuivre dans la 
chaine salvanique. LEnz. — 29. Rapport sur une monographie de La famille des Alcadees. BRANDT. — 30. Note sur les caractrres 
des esprces du genre Phacton. BRANDT. — 51. Sur une esprce d'oiseau , inconnue dans la faune d'Europe. NorDMASx. — OUVRA- 


GES DONNES. Mar. Jun. 


22000 PRE 


ÆErratum. On a oublié, dans le No, précédent, p. 522, d'ajou- NOTES. 
ter à l'énoncé du Théoréme I la suivante restriction : 

» Pourvu que, parmi les différentes valeurs de à , depuis & jus- 
qu'a al”), il n'y en ait aucune qui, dans l'équation f(x,>) 0, 
fasse nailre, pour >, un nombre pair de racines égales. 


28. UEBER DAS VERHALTEN DER KUPFERVITRIOT- 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. LÜSUNG IN DER GALVANISCHEN KETTE, VON 
E. LENZ (lu le 9 juin 1837). 


10. O nrmAOREHIN AHAAN3A BSPOATHOCTEÏN KB ONPE- In einem Briefe des Hrn. Professors Jacobi aus Dor- 
RES ASE mn” 

ASAERIO DPNSAURERMHXS BEANUNE Teancyeu- | Pat: der sich dE dieser Bulletin (Qi 4) abgedruckt be 
findet, theilt der Verfasser mir ein Mattel mit, einen 
constanten Strom zu erhalten, welches darin besteht, 
jede der die galvanische Kette constituirenden Metall- 


aenTasxB gqncErs. (Sur l'application de l'analyse 
des probabilites à la determination des valeurs ap- 


prochées des nombres transcendanis. 2° memoire.) platten mit einer verschiedenen, 1hr angemessenen Flüs- 


pAR M. BOUNIAKOVSKY (lu le 30 juin 1857). sigkeit in Berührung zu bringen; er hatte dazu für 
die Kupferplatte eine gesättigte Aufiôsung von Kupfer- 
È 3 vitriol, für die Zinkplatte eine Salmiakauflôsung ge- 
mémoire , conduit à une expression de la probabilité, | wählt und die beiden Flüssigkeiten durch eine Mem- 
qui détermine l'arc en fonction de son sinus; la se-| brane getrennt. Bei dieser Gelegenheit forderte er mich 
conde introduit des fonctions elliptiques de la 1! Qazu auf, den Leitungswiderstand des Kupfervitriols in 
et 2 espèce; enfin la troisième, outre les fonc- Berührung mit dem Kupfer in meinem magnetoelectri- 
tions déjà mentionnées, fournit encore une quantité | schen Apparate zu bestimmen, da dieser hier beson- 
logarithmique. ders zu beachten ist; denn Fecbner hat bereits in sei- 
nen Msassbestimmungen der galvanischen Kette gezeigt, 
dass die Schwächung des Stroms vorzüglich an der 


La première des trois questions, traitées dans ve 


339 


raschen Vergrôsserung des Leitungswiderstandes des 
Ucberganges aus dem negativen Metell (also dem Kup- 
fer) in die dasselbe benetzende Flüssigkeit, herrübre. 
Ich war um so cher bereit dem Wunsche des Hrn. 
Jacobi zu entsprechen, da ich dadurch eine solche Dis- 
position des Apparats zu erlangen hoffie, bei der der 
Leitungswiderstand einer Flüssigkeit wäbrend mehrerer 
Stunden beobachtet werden konnte, ohne dass er sich 
Während der Zeit merklich änderte, so dass die Gesetze 
desselben mit aller Sicherheit bestimmt werden konnten. 
Ich stellte daher den Versuch in folgender Art an. 

In einem vierkantigen länglichen Troge von Holz 
wurden an den langen Seitenwänden verticale Fugen 
eingeschnitten in gleicher Entfernung von einander, in 
welche 2 viereckige Kupferplatien eingeschoben werden 
konnten: sie befanden sich alsdann vertical und paral- 
lel einander gegenüber und schlossen zwischen sich eine 
viereckise Zelle ab, die durch Versetzen der einen Platte 
beliebig breiter gemacht werden konnte. Die Kupler- 
plalten lagen beim Hineinschichen dicht am flachen 
Boden des Troges an und hatten oben Becherchen 
angeschraubt, in welche Quecksilber gegossen ward 
und durch welche sie mit den übrigen Theilen der 
Ketie in Verbindung gesetzt wurden, so dass alsdann 
der Strom in eine Plate eintrat und durch die Flüs- 
sigkeit zur andern Plaite überging. Die vollkommen 
concentrirte Kupferlôsung (bei einer Temperatur von 
14°,5 R.) ward in den Trog bis zu ciner bestimmten 
Hôhe gegossen. 

Der Strom war ein magnetoelectrischer, wie ich ihn 
bei meinen früheren Abhandlungen über die Leitungs- 
fähigkeit verschiedener Metalldräthe anwandte, erregt 
durchs Abreissen einer vielwindigen Kupferspirale, die 
um einen Eisencylinder gewunden war, von einem Hof- 
eisenmagneten; der Strom zeigte sich durch den Aus- 
schlag einer Multiplicatornadel und die Beobachtungsart 
war die schon mehrmals von mir erwähnie (vergl. Mé- 
moires VI* Série F, IL. p. 427). Der Leitungswiderstand 
des Multiplicatordraths nebst dem der electromotorischen 
Spirale und zweier zur Bequemlichkeit der Verbindung 
gebrauchten Hülfsdräthe ward durch einen besondern 
Versuch gegen 100 Fuss des mir bei allen Versuchen als 
Einheit des Widerstandes dienenden Kupferdraths N° 11 
bestimmt durch folgenden Versuch: 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


340 


Wenn die electromotorische Spirale nebst den bei- 
den Häülfsdräthen allein die Kette schloss, erhielt ich 
eine Ablenkung der Nadel . . . . . . & — 80° 23',2 

VWährend der 100füssige Normal- | 
drath ebenfalls die Kette schloss . . . & = 62° 7,5 

Hicraus ergiebt sich die Summe (Z) der Leitungs- 
widerstände der electromotorischen Spirale, des Multi- 
plicatordraths und der Hülfsdräthe, wenn der Wider- 
stand des Normaldraths — 100 geseizt wird, durch 
die Formel 


100 snla 

nee Lu à 1 

L sin la 
Woraus T=1598:79: 


Ich fing non damit an die Abweichung zu beobach- 
ten, wenn die electromotorische Spirale nebst den Hülfs- 
dräthen allein die Kette schloss, dann schaltete ich den 
Apparat ein, indem ich die Platte I in die Fuge 1, die 
Platte IL in die Fuge 2 stellte; dann liess ich [ immer 
in Fuge 1 stehen, versetzte aber nach und nach Il, wie 
ich es weiter unten angegeben habe, bis in die Fuge 16 
and ging dann mit ihr wieder in derselben Ordnung 
zurück bis auf 2. Endlich schloss ich znletzt die Reïhe: 
wieder mit einem Versuche ohne Flüssigkeitszelle, blos 
mit dem Multiplicatordrath. Indem ich nux aus entspre- 
chenden Beobachtnngen das Mittel nahm, beseitigte ich 
den übrigens geringen Fehler, welcher durch eine nicht 
zu vermeidende allmählige Schwächung des Magneten 
während der Versuche entstehen kann, wenn man nur 
zugiebt, dass die Schwächung der Zeit proportional 
gewesen sey. Um die Cvurrection bei dieser Voraus- 
selzung noch sicherer zu machen, nahm ich das Ab- 
reissen nach ciner Secundenuhr genau immer nach Ver- 
lauf von 3 Minuten vor. 

Die Versuche sind in folgender Tabelle enthalten, in 
welcher bereits jede Zahl das Mittel aus 4 Beobach- 
tungen ist, Wie ich soiches in meiner fiüheren Ab- 
handlung ausführlich erôrtert habe: 

Abstand der|Ausschlag der 


Platien in |Multiplicator- 
Millimetern|nadel oder «a 


0 | 81”,55 


12,6 | 50,60 

57,1 | 31,925 
101,9 | 23,10 
147,1 | 18, 40 
192,7 | 15,35 
222,6 | 13,82 

192,7 | 15,275 

147,44|448, 125 

101,9 | 22,875 
57,1 | 31, 70 
12,6 | 50,02 
0 | 79,95 


341 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 342 


Nimmt man nun aus den zusammengehôürigen Beobach- 


entschieden nachgewiesen habe (Bull. scient. T, I p.169) 
tungén das Mittel und verwandelt die Decimalbrüche | nicht Rücksicht nehmen, sondern blos auf den der Lei- 
der Grade in Minuten, so erhält man 


Abstand der|Ausschlag der 
Platten Nadel 
ie 80°-45,0 
12,6 50:18,6G 
551 31:48, 7 
101.9 22:59, 2 
147.1 18:15, 17 
192,7 15:18, 7 
222,6 13:49, 5 


tung der Flüssigkeiten an sich, der dann ähnlich dem 
der Metalldräthe und also der Länge der zu durchlau- 
fenden Flüssigkeitsschicht (oder der Breite der Zelle) 
proportional angenommen werden müsste, so müssten 
dann die Zahlen der ersten Columne den entsprechen- 
den der zweiten proportional seyn, oder letztere durch 
erstere dividirt, müssten constante Quotienten geben: 
Wie sehr dieses nicht der Fall ist, zcigt die folgende 
Reihe dieser Quotienten: 


Heisst nun der Ausschlag der Nadel beim Abstand 0 0,04159 
(d. h. wenn die Flüssigkeit ganz aus der Kette wegblieb) 0,02364 
= «, die übrigen &,, &,, «&, u.s.f., so haben wir, | 0,02209 

en ne RUES 0,02095 
wenn wir die Leitungswiderstände säimmilicher Dräthe 0 02004 
fürs Erste — 1 setzen, die der Flüssigkeit, die den &,, | 0,01969 


C'APETAEEEEE entsprechen aber = 7,, x,, x,-.... und 
wenn Æ die electromotorische Kraft, p aber einen con- 
stanten Coefficienten bedeutet 


Nimmt man aber auf den Widerstand des Ueberganges 
Rücksicht und nennt ihn z, während der der Flüssig- 
keit y heissen mag, so bleibt offenbar z für alle Ver- . 


F . l 3 
aus der 1. Beobachtuns + —P'sMmia isuche dasselbe, y aber wird der Länge der Flüssig- 
F 4 keitsschicht oder dem Abstande der Platien proportio- 
— — 12. — = Sa: À “ ë ; Fe 
1+x nal seyn; gelte dahér y für diese Schicht, wenn sie 
a ms És he œ 177 Breite hat, so haben wir folgende 6 Gleichungen: 
= pesin À «, 5 8 


1470 


U. 8. W. 12,6.7 + z = 0,52396 


57,7.7— 2 — 1,36389 
101,9.7—L z — 2,25100 
147,1.7 +2 = 5,08520 


Dividiren wir die erste Gleichung nacheinander durch 
die nachfolgenden, so erhalten wir hieraus: 


nn 192,1.y + z = 5,86500 
PERLE CARE 222,6.y— 2: — 4,38500. 
2 ñ . . 
"y 122 Aus diesen Gleichungen ergeben sich nach der Methode 
a wW. 


der kleinsten Quadrate für y und z folgende Werthe: 
ÿ = 0,0185453 z=0,32192. 

._ Setzt man diese Werthe in die Gleichungen, so er- 

hält man folgende #erechnete Werthe der Leitungswider- 

stünde, deren Vergleichung mit den beobachteten die 

folgende Tabelle enthäl: 
Berechnete|beobachtete 
Leitungswiderstände 


0,55415/0,52396 | — 0,03017 
1,38532/1,36380 | — 0,02152 
2,19982/2,25160 | 0,05118 
5,05252/3,08320 |-L 0,05068 
3,81322|3,86300 |— 0,01022 
4,42432|4,38300 | — 0,04132 


Die Berechnung, auf diese Weise geführt, gab mir 
folgende Werthe für x,,x,, u. s. w. 


Breite |Leitungswiderstand 
der Flüssigkeitszelle 


mm 
12,6 | 0,52396 
57,1 1,36380 
101,9 |  2.25100 
147,1 |  3,08320 
192,7 | 3,86300 
222,6 |  4,58300 


* Wollte man nun hier auf den Leitungewiderstand des 
Ueberganges, wie ihn Fechner zuerst genannt hat und 
dessen Daseyn ich auf anderem Wege, wie ich hoffe, 


Differenz 


3435 


Hieraus ergeben sich die wañïrschoïulichen Fehler 
..« + 0,00014C3 
5» Ze... 0,0008405 
jeder einzelnen Bestimmung 
der Leïtungsfälhigkeit . . . . 0,0252. 

Die Uebereinstimmung der Rechnung und Beobach- 
tung ist so gross, wie sie sich nur für Versuche der 
Art erwarten lässt, denn der wahrscheinliche Fehler 
von 0,0252 in den gewonnenen Resultaten entspricht 
für die mittleren Ausschlagewinkel der Multiplicator- 
nadel einem Febler der Beobachtung von 0°,5. 

Um nun die gefundenen Lcitungswiderstände mit 
andern vergleichen zu kônnen, wollen wir sie auf 1 
Fuss des Normaldraths N° 11 beziehen; dazu müssen 
die gefundenen Werthe von ÿ und z mit dem Leïtungs- 
widerstande der bisherigen Einheit gegen diese neue 
Einheit multiplicirt werden, d. h. nach dem früher an- 
geführien Versuche mit 598,72; wir erhallen dann 

7 = 73482 2 — 128,33. 

Um diese Werthe mit dem Leitungswiderstande eines 
Draths vergleichen zu künnen, wollen wir sie auf den 
Fall reduciren, dass die Zelle denselbrn Querschnitt als 
der Drath N° 11 hat und dass die Platten einen Fuss 
auseinander stehen oder mit andern Worien, wir wol- 
len beide Leitungswiderstände gleichsam für einen Drath 
aus concentrirter Kupferlüsung, gezogen durch das Loch 
N° 11, wodurch der Kupferdrath gezogen war, und von 
der Länge eines Fusses bestimmen. Hierzu nehmen 
wir, nach Fechners Versuchen, den Leitungswiderstand 
des Ucberganges dem Querschnitte umgekehrt propor- 
tional —, den Leitungswidersiand der Fiüssigkeit selbst 
aber dem Querschnitt umgekehrt und der Länge des 
Leiters direct proportional an. Der Querschnitt des 
Draths aus der Abwägung von 3 Fuss des Normal- 
draths und -aus der Bestimmung seines sp. Gewichts 
hergeleitet, war 0,0008856 Quadratzoll engl.; die mit 
der Flüssigkeit in Berührung stehende Fläche der 
Kupferplatte ergab sich durch unmittelbare Messung 
= 2,7115 Quadratzoll. Hieraus ergiebt sich für un- 
sern hypothetischen Drath aus Kupfervitriollôsung 

Leïtungswiderstand der Flüssigkeit — 6857500 
des Uebergangs = 393000 

Die Lüsung leilet also 6857500 mal schlechter als 
das metallische Kupfer. 


ARTU ss. ts 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


344 


Da man aber in der Praxis den Flüssigkeiten in der 
galvanischea Kette immer viel grôssere Flächen, als die 
hier angenommenen giebt, so habe ich die Leitungs- 
widerstände berechnet für 1 Quadratzoll Oberfliche und 
eine Dicke der Schicht von 2 Linien (welche Dicke bei 
Platten nach Wollastons Construction wohl meistentheils 
vorkommen mag). Unter dieser Voraussetzung erhielt 
ich 

Leitungswiderstand der Flüssigkeit — 101,2 
des Uecbergangs — 348,0 
wobeï als Einheit der Widerstand eines Kupferdraths 
von 1 Fuss Läünge, von dem Querschnit = 0,0008856 
Quadratzoll eng!. und bei der Temperatur 15° R., gilt. 


TT  É — 


29. RAPPORT SUR UNE MONOGRAPHIE DE LA FA- 
MILLE DES ALCADÉES; PAR M. BRANDT (lu 
le 30 juin 1837). 

Les oiseaux plongeurs à trois doigts composent , 
non seulement par des caractères extérieurs, mais aussi 
par leur ostéologie, une famille très naturelle qu'on 
peut appeler Alcadées , famille qui est très différente 
de Podiceps et Eudytes, comme nous l'avons déjà 
indiqué ailleurs. Voyez Bullet. scient. T. II. N. 20. 
page 510. 

C'est Pallas à qui nous devons la plupart des ren- 
scignements sur celle famille quant aux espèces qui 
la composent. Dans ses premiers travaux, il suivit les 
traces de Linné qui admet seulement le genre Alca 
en plaçant les Uries parmi les espèces du genre Co- 
lymbus selon l'analogie dans la conformation du bec. 

Dans la Zoographie, Pallas lui-même distribua les 
Alques et les Uries dans plusieurs genres, mais en 
classant encore les vraies Uries de Brünnich avec les 
plongeurs marins (Colymbus Lath. Eudytes Illig.) et 
en appliquant le nom Uria aux Mergules (Mergu- 
lus) de Ray et à quelques autres Alcadées décrites 
par lui-même. En même temps , il réunit une espèce 
à narines nues avec des espèces à narines tout-à-fait 
couverles de plumes, et proposa , en suivant le Mu- 
seum Petropolitanum, la dénomination Lunda (de Gese 
ner) comme nom générique pour l'Æ%a arclica, cir- 
rata et psiltacu/a. 


545 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 346 

Dans les derniers temps, M. Temminck a fondé b. Subgen. Grylle. ; 
sur J'Alca camtschatica de Lepechin (Uria mystacea Rostrum angustius , subconicum. 
de Pallas) son genre Phaleris. Quelques années après | Spec. 4. Uria Grylle Lath. 
la publication du genre Phaleris, M. Eschscholtz | Spec. 5. Uria Mandtii Lichtenst. Verzeichniss p. 88. 
créa ses genres de Chimerina et d'Ombria, dont le n. 926.;: Mondt Pissertat. 
premier a pour type l'Alca monocerata, l'autre l'Alca | Spec. 6. Uria Carbo Nob, — Cepphus Carbo Pall. 
psitlacula de Pallas, tandis que Ch. Bonaparte, après |  Zoograph. Rosso- Asiat. T. IL p+ 350. 
avoir vu l'Alca monocerala de Pallas, en avait fait Tota nigra, pedibus rubris, orbitis et stria ab 
sa Cerorhina (Cerorhyncha) orientalis. 

La richesse du Muséum zoologique de l'Académie 
en espèces d'Alques, en partie nouvelles ou très 
peu connues, et provenant, pour la plupart, des 
mers qui baignent la côte nord - ouest de l'Amérique 
et la péninsule du Kamtschatka, ma fourni des 
malériaux très-intéressants pour des recherches, et j'ai 
préparé, depuis trois années, une monographie de 
cette famille qui sera publiée dans mes Descripiio- 
nes et icones animalium Rossicorum novorum vel minus 
rile cognitorum. J'ai établi, dans ce travail, non seu- 
lement quelques espèces nouvelles, mais encore quel- 
ques sous-genres et genres nouveaux. Outre cela, j'ai 
proposé la division de la famille en deux tribus ou 
sous-familles de la manière suivante : 


FAM. ALCADEAE. 
Trigus I, 


orbitis pone oculos ducta albis. 
5. Gen. Brachyramphus. Nob. 
Rostrum capite multo brevius, apice adunco, late- 
ribus fortius compresso. Narium dimidia pars pennu- 
lis tecta. Pedes debiliores. 


/ 
a. Subgen. Apobapton Nob. 


Rostrum minus elevatum, angustius. 

Spec. 1. Brachyramphus marmoratu# Nob. — Uria 

marmorata Lath. ; Cepphus perdix Pal], Zoogr, T. II. 

Pp. 351. pt 
Spec. 2. Brachyramphus Wrangelii Nob. 

Rostrum capitis dimidii circiter longitudine. Caput 
supra , nucha et dorsum e nigricante grisea. Alae et 
cauda nigrae. Reliquae partes, nec non stria longitu- 
dinalis supra alam albac. Tarsi digito medio brevio- 
res. Longitudo à rostri apice ad caudae apicem 94”. 

Patria Insulae Alenticae. J'> amas par 
Spec. 3. Brachyramphus brachypterus Nob. — Uria 

brachypiera Kiulitz Mss. 

Supra cinerea, alis caudaque nigricantibus. Collum 
subtus et in lateribus, pectus et abdomen alba. 
Rostrum capitis dimidii circiter longitudine. Tar- 
si digito medio longiores. Lonzitudo a rostri 
apice ad caudae apicem 9”. 

Patria Unalaschka. 4 
Spec. 4. Brachyramphus Kitilitzii Nob. 

Supra cinerea nigricante el pallide e fusco-flavescente 
undulata et submaculata. Subtus alba, sub-fusces- 
cenle tenuissime lavata, nigro et quidem in 
pectore frequentius undulata. Alae e cinerascente 
et fusco nigrae, Rostrum brevissimum, capitis lon- 
gitudinis tertiam partem circiler adaequans. Tarsi 
digito medio breviores. Longitudo a rostri apice 
ad caudae apicem 9”. 

Patria Kamischatka, 


ÉMAe D UOr eh net 


Nares pennulis brevissimis plus minusve tectae. 


4. Gen. Æ/ca. Briss. Linn. e. P: 
Rostrum transversim sulcatum , a latere ‘inspectum 
ovale , compressum. 
Spec. 1. Alca Torda Linn. 
Spec. 2. Alca impennis Linn. 


2. Gen. Uria Brünn. Lath. 

Rostrum esulcatum , subconicum , compressum , ca- 
put longitudine subaequans. Nares supra lotae pennu- 
lis tectae. Pedes fortiores, 

a. Subgen. Lomvia. 
Rostrum altius et latius. 
Spec. 1. Uria Troile Lath. (Uria Lomvia Brünn.) 
Spec. 2. Uria Brünnichii Sabine, — Uria Francsi 

Leach. ; Uria Troile Brünn. 

Spec. 3. Uria Ringvia Erünn. Ur. lacrymans La Pylaie, 


347 


E. Subgen. Synthliboramphus" Nob. 
Rostrum breve, oltum dilatatum, a latere inspectum 
fere ovale. 
Spec. 5. Synthliboramphus antiquus Nob. 
antiqua Lath.; Uria antiqua Pall. f 
Spec. 6. Temmincki Nob. 
Uria Wumizusume Temm. planch. col. tab. 579. 


Alca 


Synthliboramphus 


4. Gen. Mergulus Ray. 
Uria Briss..e. p. Cephus Cuv. | 
Spec. 1. Mergulus melanoleucus. Ray. Li Mereulus 
Alle Vieill. galer. tab. 295; Uria minor Briss.; 
Alca Alle Linn. 


Trigus Il. 
Gymnorhines seu Aplerorhines. 


Nares pennulis non obtectae. 
5. Gen. P/ychoramphus Nob. 

Rostrum conicum subacutum , modice elongatum. 
Maxillae pars basalis supra plicis nonnullis transver- 
sis, angustis , Cutaneis tecla. 

Spec. 1. Ptychoramphus aleuticus Nob. 

aleutica Pall. Zoograph. T. IL. p. 370. 


Uria 


6. Gen. Phaleris Temm. 

Fostrum breve, fere triangulare. Maxilla basi sine 
appendice, apice adunco. Mandibula margine superiore 
recto vel subrecto. 

Spec. 1. Phaleris tetracula. — * Alca tetracula Pall. 
Spicileg. zool. Fasc. V. p.25 ; Uria tetracula Pall. 
zooor. T. 1[. p. 371. 

Spec. 2. Phaleris dubia Nob. 
zoogr. ib. p. 371. / 

Spec. 3. Phaleris pygmaea. — Alca pygmaea Gmel. 
syst. nat. IL. p. 555. — Uria pusilla Pall. zoosr. 
ib. p. 575. JivA 

Spec. 4. Phaleris microceros Nob. 

Similis habitu Phaleridi pygmaeae, sed paulo mi- 
nor. Rostrum rubrum. Maxillae dorsum basi corni- 
culo auctum. Caput cristula destitutum. Pectus nigro 
undulatum vel lavatum. 

Spec. 5. Phaleris camtschatica Nob. — Alca cam- 
tschatica Lepechin Nov. Act. Petropolit. T. XII. 
tab.8.; Uria mystacea Pall. Zoograph. II. p. 372; 


— ÜUria dubia Pall. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


348 


Phaleris cristatella Temm. planch. col. tab. 200 ; 
Mormon superciliosa Lichtenst. Verzeichniss d. 
Doubl. d. zoolog. Mus. z. Berlin p. 89. 

7. Gen. Tyloramphus Nob. 
Maxilla basi prope angulum oris tuberculo aucta. 

Mandibulae superior margo emarginatus. 

Spec. 1. Tyloramphus cristatellus”"Nob, Alca 
cristatella Pall. Spicileg. Zool. V, p. 18. — Uria 
cristatella Pall. Zoograph. T. II, p. 570. 

8. Gen. Ombria. Eschsch. 


Rostrum valde compressum et altum, a latere in- 


spectum fere ovale. Maxilla sub apice emarginata scal- 

pello, mandibula apice suo acutissimo sursum directo 

falci similis. 

Spec. 1. Ombria psittacula Eschsch. Atl. tab..17.— 
Alca psittacula Pall. Spicileg. zool. Fasc. V. p. 13; 
Lunda psittacula Pall. Zoograph. IE. p. 366. 

9. Gen. Cerorhina Bonap. 
Chimerina Eschsch. 

Rostrum compressum, allum, a latere inspectum 
fere ovale. Maxilla adunca in partis dorsalis basi cor- 
niculo compresso aucta; mandibula adunca, apice de- 
orsum a 
Spec. 1. "Cerorhina orientalis (als Cecoch be orien- 

talis) Bonapart. Ann. d. Lyc. de N'ew-Y.; Chimerina 

cornuta Eschsch. Atlas tab. 12; Alca monocerata 

Pall. Zoograph. T. IL. p. 362. 


Gen. 10. Fratercula Briss. 
© Lunda Gesn. Mormon Illig. 


Rostrum altissimum, lateribus valde compressum 
et ovale, apice sulcis transversis, parallelis. Ceroma 


tumidum , incrassatum. 


a. Subgen. Ceratoblepherum Nob. 

Supra palpebram superiorem appendiculus triangu- 
laris corneus. Sulci in rosiri apice obvii retrorsum 
arcuati. Ab oculis ad nucham sulcus elongatus in 
ptilosi. 

Spec. 1. Fratercula (Ceratoblepharum) arctica. Alca 
arctica Linn. 
Spec. 2. Fratercula (Ceratoblepharum)  corniculata. 

Nob. Mormon corniculatum auct. apud Kutlitz Ku- 

pfertafeln z. Naturgesch. d. Vôgel tab. 1 


349 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


350 


| 


b. Subgen. G nindblephorzm 


Supra palpebram superiorem appendiculus corneus 
nullus. Sulei in rostro antrorsum arcuati. Ab oculis 
ad nucham, ubi suleus in subgenere antecedente, 
penicillus pennarum elongatus. 

Spec. 3. Fratercula (Gymnoblepharum) cirrata. 

Alca cirrata Pall. Spicileg. Zool. Fasc. V. p. 7. 


NOTE SUR LES CARACTÈRES DES ESPÈCES DU 
GENRE PHAÉTHON ; PAR F. BRANDT (lu le 7 
juillet 1837.) 


30, 


Les trois espèces d'oiseaux qui composent le genre 
Phaéthon sont déjà exactement distinguées et assez 
bien figurées par Buffon; mais malgré cela, ce sont 
notamment Latham , Gmelin, Kubhl et Lesson, qui 


ont confondu deux des espèces établies par l'auteur 
des Planches enluminées, Je me suis donc décidé, 
pour reclifier cette erreur, de donner dans un mé- 


moire qui fera partie du recueil de notre Académie 


une monographie complète de ce genre; en attendant, 


jai jugé utile de communiquer à l'Académie, dans 
celle note, les caractères essentiels des espèces en 
question. 
1. Phaëthon aethereus Linn. excel. nonnullis 
synon. 
Paille en queue de Cayenne ou grand paille 
en queue enlum. Tab. 998. T. IX. p. 224. 
* Albus, dorso fasciolis nigris transversim undulatus; 
rostro rubro ; remigibus quinque exterioribus pogonio 
externo atris; rectricibus caudae mediis longissimis 
latioribus, albis, scapis maxima ex parte albis et 
basi tantum nigris. 
2. Phaëlhon phoenicurus Gmel, 

Albidus rubro laetissime irrorlus, rostro rubro : 
remigibus primaris 4 exterioribus albis rubro irrora- 
üs, scapis atris ; rectricibns caudae mediis angustis- 
simis coccineis, scapis per totam longitudinem atris. 

3. Phaëthon flavirostris Nob. 
Paille en queue blanc de l'ile Ascension Buff, 


enlum. tab. 369 T. IX. p. 225; Phaëthon ae-| 


thereus Kuhl. Buffon figur. nom, syst, p. 26. 
Lepturus candidus Briss. Ornithol, VL p. 485. 


Albus, rosiro flavo, fascia transversa supra alas 
et remigibus quatuor exterioribus in pogonio externo 
atris, rectricibus caudae mediis elongatis albis, sca- 
pis alris. 

Je propose de substituer au nom spécifique candi- 
dus donné déjà par Brisson, le nom favirostris, parce 
qu'il caractérise beaucoup mieux l'espèce. 

em 
31. UFRER EINE, FÜR DIE FAUNA von Europa 
NEUE VOGELSPECIES; VON Pror, DR. A, v. 
NORDMANN (lu le 50 juin 1837). 


Zu den interessantesten Erscheinungen im Gebiete 
der Ornithologie, welche in diesem Frühjahr sich 
mir dargeboten, gehürt ein Vogel, den ich vor vier 
Wochen unfern glücklicher Weise geschossen habe. 

Begriffen :nämlich auf einer Jagd, die den von 
Süden nach Norden zichenden Charadrius Morinel- 
lus galt, zog eine Schaar Regenpfeifer, welche von 
dem ähnlich gezeichneten Charadrius apricarius im 
Fluge und Laute verschieden sich zeigte, meine ganze 
Aufmerksamkeit auf sich. Nach vielfachen Versuchen 
gelang es mir endlich einen Schuss anzubringen und 
ein Männchen aus der Schaar zu erlegen. Es war 
der durch seine sonderbare und fremdartige Bewaff- 
nung an der Schulter sich auszeichnende Charadrius 
spinosus L., ein Vogel, dessen Vaterland bekannt- 
lich Senegambien, Syrien, Nubien und Egypten ist. 

Hierbei erlaube ich mir auf eine Stelle in Wag- 
ler's Systema avium aufmerksam zu machen. Es heisst 
daselbst namlich in der Nola ,,hanc speciem Euro- 
pam quoque inhabitare , nemo attestare possit.s 

Ich habe Ursache zu vermuthen, dass diese seltene 
Vogelspecies auch bei uns, im südwestlichen Russ- 
land, nistet. Ich werde das Vergnügen haben, das 
Exemplar der Kaiserlichen Akademie zu schicken, 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


_ 


352 


OUVRAGES OFFERTS. 


Mar. Jus. 

78. Die Paukenhühle der Säugethiere — von Eduard 
Hagenbach. Leipz. 1855. 4. 79. Geschichte der Basleri- 
schen Gesellschaft zur Befôrderung des Guten und Ge- 
meinnützigen — von Karl Burckhardt. Basel 1827. 8. 
80. Bericht über die Verhandlungen der naturforschen- 
den Geseclschaft in Basel, vom August 1854 bis Juli 
1835. 1. Basel 1555. 8. (2 Exempl.) S1. Ucber die Be- 
wegung tropfbarer Flüssigkeiten in Gefässen. Von Dr. 
J. Rud. Merian. Basel 1828. 4. 82. Kurze Darstellung 
der schweizerischen Mass - und Gewvichtsordnung in 
Bezug auf Basel. 8. 83. 29 verschiedene Dissertationen und 
kleine Gelegenheitsschriften. 84. Periplus Ponti Euxini 
octuplus ad fidem tabularum mss. Bibliothecae Caesa- 
reae Vindobonensis. Vindobonae 1836. (Tabelle.) 85. 
Die Zuckerfabrikalion aus Runkelrüben in besonderer 
Erwägung für Russland. Von Herrmann Schmalz. Dor- 
pat 1857. 8. S6. Analecta ad Floram capensem. I. Cy- 
peraceae. Auctore Henrico Adolpho Schrader. Gottingae. 
1652. 4. 87. Blumenbachia, novum e Loasearum familia 
genus; — auctore Henrico Adolpho Schrader. Gottin- 
gae 1827. 4. 88. Plantae indicae quos in montibus Coim- 
baturicis — collegit Bernhardus Schmid , illustravit Dr. 
Jonathan Carolus Zenker. Decas 1, Jena 1855. fol. 89 
Teopia nossim BB ncuoph4ieCKOMB PasBnMin y Apez- 
HHKE I HOBBIXB HAPOIOBB, CO. CrrenanomB Ulessipe- 
æsms. Mocxsa 1856, 8. 90. O xperuocmaxs ©xxaro 
Gepera Kpsma w ropt Tarpnuecknxs, cou. Ilempa 
Kennexa. C. II. 1837. 8. 91. Vrasamess Kk5 Kapmt 
wxnaro Kpsima mpunayaexameñ KE Kpsuckomy c6op- 
auxy Îlempa Kennena. C. IT. 1856. 8, 92. Byxxiïcxaa 
Kocxozoria nsxoxennan Ocunoms Koparcercknws. Ka- 
sas 18517. 8, 93. Ioxnmnaecroe ycmpoñemso l'epmax- 
1eB& 40 mecmaro cmorbmia, cou. Muxanxa Kymopra. 
C.IL. 1857. 8. 1812-ÿt roy5 25 Hosopocciñcroms Kpaÿ 
cox. À. Crarsrorcxaro. Ogecca 1837. 8. 95. Kpamkoe 
o6ozptuie a$ñcmei raazmaro nexarormsecraro Jacmu- 
myma m mauaxs.— C.II. 1856. 4. 96. Pycceraa Mcmo- 
pis. C. II. II. 1857. 8. 97. De floribus in staiu fossili. 
Commentatio botanica quam — in Universitate Literaria 
Vratislaviensi XXII. Apr. 1857 — defendet Henricus 
Robertus Güppert. 4. 98: Dictionnaire des hommes de 
lettres, des savans et des artistes de la Belgique — Bru- 
xelles 1857. 8. 99. The history of Herodotus of Hali- 
carnassus — with Prolezgomena, notes and emendations 
by Alexander Negris. Edinburgh 1853. II. 8. 101. The 


works of Pindar; with various readings, notes, and 
emendations , by Alexander Negris. Edinburgh 1835, 8. 
102. Xenophons expedition of Cyrus — vvith various 
readings, notes, and index ; by Alexander Negris. Edin- 
burgh 1855. 8. 105. A dictionary of modern greek pro- 
verbes with an english translation — by Alexander 
Negris. Edinburgh 19354. 8. 104. An outline of the lite- 
rary history of modern greece; by Alexander Negris. 
Edinburgh 1855. 8. 105. Précis du système des progrès 
et de l'état de l'instruction publique en Russie — par 
Alexandre de Krusenstern. Varsovie 1837. 8. 106. Re- 
port of a geological reconnoissance made in 1855, from 
the seat of Government, by the way of Green Bay 
and the Wisconsin territory, 10 the coteau de Prairie 
— by G. W. Featherstonhaugh Washington 1856. 8. 
107. Bulletin de la société Impériale des naturalistes de 
Moscou. Année 1857. N. III Moscou 1837. 8. 108. The 
origin of the egyptian language proved by the analysis 
of that and the hebrew — by Dr. L. Loewe. London 
1857. 8, 109. 3annckn soexuxo munorparwieckaro /eno 
— H8qaumbia /lupermopoms ouaro /leno l'exepaxs- 
Jeïñmesaumomrs IyGepmous. I. I. C.IL 1837. 4. 110. 
Monroascraa Xpecmomamia n34ammax — Ocnnows Ko- 
BaseBckums. Toms gmopoi. Kasaus 1857. 8. 111. Cxoso 
nponsneceunoe 85 Mockst — Apxumasxpumons Oeo- 
+anouB. Mocxba 1857. 8. 112. Tonorpaxnaeckxoe x cma- 
mucmuaecxoe onmcanie Open6ypreroï ryGepait BE Hr- 
mbunemMs CA Ccocmonnin, Cou. Jocnra Ae6y. Mocksa 
1837. S, 113. Aperçu sur les monnaies russes et sur les 
monnaies étrangères qui ont eu cours en Russie — par 
le Baron S. de Chaudoir. St.-Petersbourg 1856. 12 par- 
tie et planches. 8. 114. Grundriss der technischen Che- 
mie — von R. von Spécz. Wien 1857. 8. 115. Tyd- 
schrift voor natuurliyke geschiedenis en physiologie uit- 
gegeven door J. van der Hoven en W. H. de Vriese? 
Derde Deel, erste u. tweede Stuk. 1836, 8. 116. Mé- 
moires de l'institut royal de France, Académie des in- 
scriptions et belles-lettres. T. XIIL 1: livr. Paris 1837. 
4. 117. Novorum Actorum Academiae Caes. Leopold. 
Carol. naturae curiosorum. Vol. XVII. Supplementum. 
Vratislaviae et Bonnae 1856. 4. 118. Guilielmi Gesenu 
disputatio de inscriptione Punica Libyca. Lipsiae 1856. 
4. 119. Bulletin de la société géologique de France. T, 
VI. feuilles 21— 25. T. VII. feuilles 1 — 10 et Table. 
T. VIIL. feuilles 10—12. Liste des membres en Février. 
1836. 120. Élémens de la langue géorgienne, par 
Brosset jeune. Paris 1837. 8. 


Emis le 22 août 1837. 


Tome Il. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE #3. 


PUBLIÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PÉTERSBOURG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S£.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


De Léon Lu | 

Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l'A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie 


r divers savants; 4. Rapports; 5, Voyages scientiliques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
Fétat des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. NOTES. 52. Sur les acaléphes phosphorescentes, obseruets par Merlens. BRANDT. — 55. Sur une monnaie Ortohide, 


méconnue jusqu'à ce jour. FRAEuX. — 34. Sur l'année de la mort de l'Imam Aly Rica. LE-MÈèME — 55. Éclaircissements sur les 
deux monnaies décrites par Cavanilles. LE-mËmE. — 56. Suppléments à la ‘numismatique d's Tthinghizidrs d'Iran. LE-mÈme. — 


CORRESPONDANCE. 5. Extrait d'une lettre de M. Sjügren à M. le President. 


NOTES. 


32. UEBER DIE VON MERTENS PEOBACHTETEN 


LEUCRTQUALLEN VON J. F. BRANDT (lu le 
11 août 1837). 


Mit vollem Rechte wurde Mocliluca miliaris ganz 
neuerdings von Ehrenberg als das Thierchen bezeich- 
net, woran man das herrliche Phänomen des Meeres- 
leuchtens im Verhältniss am häufgsten beobachtet habe. 
Den von ïhm gesammelten Beobachtungen über das 
Leuchten dieses Thierchens schliesst sich auch eine 
bisher noch unbekannte Wahrnehmung von Mertens 
an. Er äussert sich darüber in seinen Manuscripten 
in folgenden Worten : 

»ln der Nacht vom 12. auf den 13. May 1828 
leuchtete das Meer auf eine besonders intensive Weise. 
Während des ganzen Verlaufes unserer Reise hatten 
wir nichts Aehnliches gesehen. Die Ursache desselben 
konnte nur Stellenweis im Meer verbreitet sein, Von 
Zeit zu Zeit war es als bahnte sich das Schiff einen 
Weg durch eine Masse, die nur des leisesten Auf- 
rührens bedurfie um in lauter Feuer verwandelt zu 


Isein. Nichts konnte dem Glanze desselben verglichen 
werden und die im spitzen Winkel vom Schiff abge- 
henden Furchen liessen noch lange einen glänzenden 
Saum erkennen. War aber eine solche Stelle durch- 
schifit, so war kein weiteres Leuchlen wahrzunehmen. 
Aus der Mitte einer solchen Gluth liess ich Wasser 
schôpfen und erkannte in einem durchsichtigen Glase 
eine Menge kleiner, mikroskopischer Kôrperchen, die 
alle sich nach der Oberfläche begaben und sie gleich- 
sam bedeckten. Im ruhigen Zustande strahlien sie im 
Dunkeln kein Licht, aber in die geringste Bewegung 
gebracht, gaben sie einen Begriff vom Leuchten. Am 
andern Morgen sah ich die Oberfläche des Wassers 
gleichsam mit einem weisslichen Staube bedeckt und 
erkannte die von Oken als S’abberia aufsestellte Gat- 
tung. 

Die von Mertens entworfenen, den eben gemachten 
Mittheilungen beiliegenden sechs Figuren stellen das 
Leuchtthierchen, wie es hôchst wahrscheinlich scheint 
Noctiluca miliaris, im theilweis contrahirten cotyledo- 
nenartisen Zustande dar, ähnlich der Abbildung S/a6- 
ber's, aber ohne vorgestrecktem Rüssel, der Mertens 
enteing. 

Es sei erlaubt hier auch auf die an andern Quallen- 


355 


arten von Mertens wahrgenommenen Leuchterschei- 
aungen hinzudeuten, da diese dem trefflichen Ehren- 
berg bei Abfassung seiner ausgezeichneten Abhand- 
lung über das Meeresleuchten entgingen. 

Nach Mertens (Memoires d. l'Acad. Impér. d. SI. 
Pétersb. V1. ser. Sc. math. et phys. T. 1. p. 498.) 
verbreiten die Calianiren in der Nacht und unter 
günstigen Umständen ein sehr lebhaftes phosphorisches 
Leuchten, das sich in der Gestalt oft sehr grosser, 
scheibenfôrmiger Massen manifestirt, deren Färbung 
nach den verschiedenen Arten verschieden zu sein 
scheint,—  Æbendas. $. 509. spricht er von einem am 
S. bis 5. Dezember 1826 im Atlantischen Mecre beob- 
achteten prächtigen Leuchten der Calymma Trevirani. 


Cp É — 


U£BER EINE BISHER VERKANNTE ORTOKIDEN- 
Münze ; von Cu. M. FRAEHN. (lu le 11 
août 1837). 


33. 


Zu der Unzahl von bisher noch ganz verkannten 
Muhammedanischen Münzen, die wir in ältern 
und neuern numismatischen VWVerken antrefflen und 
deren Aufzählung und Berichügung leicht ein ganzes 
Buch füllen kônnte, gehôrt auch eine alte kupferne 
Bildmünze, von der ich in diesen Tagen zwei Exem- 
plare, das eine aus dem reichen Münzkabinette der 
Asiatischen Sprachanstalt hieselbst, die andere 
aus der Sammlung des Hn. Grafen v. Sitrogonow zu 
Moskau mitgetheilt erhalten habe; was mir Veran- 
lassung giebt, diese wenigstens hier sofort ihrem wah- 
ren Urheber zuzuweisen und zugleich die noch unge- 
wiss bleibenden Stellen ihrer Inschriften anzuzeichnen. 

Es ist die Münze mit dem niedergekauerten jungen 
Türken, der in der linken Hand einen Apfel oder eine 
Kugel hält, No. 41. bei Adler Mus. Cuf. Borg. I., 
No. 168. bei Marsden , und No. 1. im Mus. Veron. 
p- 188. Reiske, der zwei Münzen dieser Art von ver- 
schiedenem Datum vor sich hatte (Repert. Thl. 18, 
S. 64 und 67), schrieb sie dem Melik el-Kamil, dem 
fünften der Eïjubiden von Aesypten und Syrien, zu. 
Adler (a. a. O. S. 68 und IL S. 155 etc.) verwarf 


mit Recht diese Bestimmung 


g, ohne jedoch eine richti- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


306 


gere zu geben. Nach Marsden (S. 165) wäre es eine 
Münze des Nafir-ei-din Mahmud, des letzten Sengi- 
den-Atabeken von Moful. Marsden's Bestimmung 
trat zwar auch Moeller, der diese Münze aus dem 
Gothaer Museum (No. 139.) heraus gab, bei, unter- 
liess jedoch nicht, seine Zweïfel an der Richtigkeit 
derselben auszudrücken. Herr Erdmann in Kasan 
endlich erklärt sie ohne Weiteres für eine Münze des 
Bedr-ei-din Lulu,‘) obgleich dessen eigentliche Herr- 
schaft dort erst a. 630 d. H. begann. Moeller hatte 
ganz Recht, Marsden's Erklärung in Zweifel zu ziehen; 
denn, wo letzterer Spuren vom Namen Mahmud zu 
finden glaubte, da steht nicht dieser, sondern ein ganz 


anderer Name, nämlich OU} J) ol Ortok Arslan. 
Diesen giebt das Strogonow'sche Exemplar sehr deut- 
lich zu lesen; das Gothaische hat ihn ebenfalls, wie 
man aus Moeller a. a. O. ersieht, und auch das der 
hiesigen Oriental. Sprachanstalt, so wie auch No, 78. 
und besonders 81. bei Arigoni, lassen ihn ganz oder 
Auf den drei letztern hat der 
Name mit dem Titel gril Deli DNa/ir-el-din den 
Platz gewechselt und steht demnach rechts. 

So wäre es also ausser Zweifel gestellt, dass es eine 
Münze des Ilghasiden oder Ortokiden von Mar- 
din, Nafir-el-din Ortok Arslan ist, der auf selbi- 
ger nicht bloss dem Chalifen Muftanfir-billah sondern 
auch dem obengenannten Eïjubiden-Sultan Melik-el- 
Kamil Muhammed, deren beider Namen die Kehrseiïte 
zu lesen giebt, huldigt. Es bliecbe nun noch der Prä- 
geort (wenn solcher überhaupt beigefügt worden) und 
das Datum mit Hülfe künftig zu gewinnender Exem- 
plare zu ermitteln ; so wie die Bedeutung der zu un- 
terst der Bildseite befindlichen sonderbaren Zeichen 
auch noch aufgefunden werden muss. Den Prägeort 
glaubte Marsden zwar in den Resten einer äussern 
Randschrift der Bildseite seines Exemplars als Moful 
zu erkennen ; aber sicher verleitete ihn dazu bloss die 
Meinung, dass er eine Münze des leizten Sengiden- 
Atabeken Mahmud vor sich habe. Reiske hingegen 
(Rep. Thl. 18. S. 67.) wollte zur rechten Seite des Bil- 
des ç» >9le in Mardin gesehen haben; aber vermuthlich 
hat er dafür das auf seinem Exemplar vielleicht nicht 


zum Theil erkennen. 


Erdmann Numi Asial, p. 260. 


3, 


557 
deutliche 3 el Najir-el-din angesehen. 


dem Datum will derselbe auf seinen Exemplaren theils 


blé, theils &'XŸ , Marsden auf dem scinigen 2e 
(das ich jedoch im Kupferstich vergeblich suche), 


Moeller endlich auf dem Gothaer (y#cs Fa dE 
gefunden haben, so dass die Münze in das J. 623. 


d. H. = 1226 Ch. fiele, was sehr wohl zulässig wäre. 
Auf den beiden mir vorliegenden Exemplaren indessen 


liesse sich, was zur vechten Seite des Bildes steht, 


wohl für 44 La + nehmen, so dass dicse we- 
nigsiens aus dem Jahre 628 d. H. wären, was eben- 
falls mit der Chronologie im Einklange stände. 
einer andern ähnlichen Münze des Wiener Museums, 
die ebenfalls von unserm Ortok Arslan seyn wird, las 
Reiske (a. a, O, S. 64) das Jahr 617 oder 619. 


34. UEBER LAs TopesJaAnR DES IMAM's ALy RiszA, 
UND DIE MUNZEN DESSELBEN; VON CH. M. 


FRAEHN. (lu le 11 août 1837.) 


Der Chalife Mamun bhatte bekanntlich im J. 201 


(= Ch. 817) Aly ben Musa, den achten der zwülf 


Imame vom Stamme Aly's, — sey es aus Ueberzeu- 
gung, dass diess Haus wirklich gültigere Ansprüche 
auf das Chalifat habe , oder aus Poliuk, um die Ge- 
müther der zahlreichen Aliden, die zu der Zeit in 
mehrern Provinzen des Reichs ihr Haupt erhoben, 
zu beschwichtigen und ihren Gegensatz für eine Zeit- 
lang wenigstens zu neutralisiren, — feierlich zu sei- 
nem Nachfolger in der Regierung ernannt , hatte ihm 


den Titel e7-Rifze, d. i. der Belieble (oder eigenilich 
ue J ÿ* ls JJ der Erhorene aus der Familie Mu- 


hammed's) beigelegt ; ihm seine Tochter zur Gemah- 
linn gegeben, ihm Theil am Münzrechte verlichen, 
und die schwarze Tracht , welche die der Abbasiden 
War, mit der grünen der Aliden nicht bloss selbst 
verlauscht, sondern solche Aenderung der Farbe auch 
durch das ganze Reich geboten. Wir wissen aber 
auch, dass dieser Aly einige Jahre nachher seinen 
Tod im Genuss einer vergifieten Traube fand; ob 
auf Veranstaltung Mamun's, oder ohne dessen Wis- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


Von 


Auf 


358 


sen, ist noch nicht ausgemacht, Man hat lange ge- 
glaubt, das Jahr seines Todes sey es wenigstens, 
und man hat unbedenklich d. J. 203 H. (— 818 Ch.) 
als solches angenommen. Ich habe jedoch bereits vor 
vielen Jahren gezcigt , (*) dass das mit nichten so. 
ausgemacht ist. Und wirklich, wenn man die Mu- 
hammedanischen Historiker cinsieht, so wird man 
mit Erstaunen gewahr, dass hinsichtlich dieses Pune- 
tes sehr bedeutende Differenzen bei ihnen obwalten. 
So setzen Ibn-Challikan und Amasy Aly Rifza's Tod 
in das Jahr 202 zu Ende des 2ten Monates, andere- 
in d. J. 203 ohne Angabe des Monates, wie Ibn- 
el-Amid, Seheby, Sojuty, Chondemir (in der Chul.}, 
Diarbekry , Ghaffary Kaswiny , Hamdullah Kaswin y, 
Dschennaby , Haddschy Chalfa; nach anderen fällt 
derselbe in den zweiten Monat des gedachten Jahres 
203, so sagen Masudy, Muhammed Hamewy, Abul- 
faradsch , Abulfeda , Ibn-ei-Sabbagh , Jahja Kaswiny, 
Budak Kaswiny, Waraminy, Ahmed Dimeschky ; nach 
andern fällt er in den 9ten Monat desselben, s. Mirchond, 
Chondemir (im Habib) und Jahja Kaswiny ; oder in 
den 10ten, wie Hamdullah Mestufy und1bn-Muin wollen, 
oder in den 11ten oder 12ten Monat, s. Ibn-Challi- 
kan. Naszmy-sade (im Gülschen) setzt das Jahr 204, 
Sinay endlich (in der Teskeret-ül-ewlia, vgl. Chondemir 
im Habib) hat gar das Jahr 208. Zwar vereinigen 
sich, wie wir sehen, die mehresten Stimmen für das 
Jahr 203, aber dennoch dürften wir anstehen , das- 
selbe für das richtige anzuerkennen, Schon ehemals 
habe ich das Fragment eines im J. 204 in Ifpahan 
geprägten Dirhem's dieses Imam's als Zeugen wider 
jene Angabe vorgeführt. Jetzt kann ich, nicht bloss 
ein zweiles vollständig erhaltenes Exemplar dieser 
nämlichen Münze beibringen, sondern auch noch eine 
andere , in Muhammedia geprägte, die ebenfalls das 
J. 204 deuilich zu lesen giebt. VWenn wir aber mit 
dem vollgültigen Zeugnisse solcher gleichzeitigen Münz- 
denkmäler die Autorität eines, von ihnen ganz un- 
abhängigen , wenn schon sehr späten Türkischen Hi- 
storikers , Naszmy-sade, im Einklange finden: so 
môgten wir uns fast gedrungen fühlen, dieses Jahr 


(#) s. Mémoires de l'Acad, imp. d. Sc. Tom. IX. p. 616. (od. 


Numi Kuñ, sell, p. 54.) 
. 


359 


204, mit welchem die Numismatik dieses Imam's 
endet, auch als das Todesjahr desselben zu betrach- 
ten; und wir dürfen uns wohl der Hoffnung hinge- 
ben, dass, wenn cinmal die Grabschrift selbst an dem 
Mausoleum Aly Rifza's zu Meschhed in Chorasan, 
das bekanntlich der heiligste und besuchteste Wall- 
fahrtsort der Schiiten ist, gelesen und verôffentlicht 
seyn wird, dieselbe das Zeugniss unserer Münzen und 
des Türkischen Geschichtschreibers bestätigen werde. 

Es wird nicht ungehôrig erscheinen, hier eine 
Uebersicht und zugleich die Nachweisung von den 
sämamilichen mir bisher bekannt gewordenen Münzen 
dieses in der frühern Geschichte der Muhammedaner 
eben so merkwürdigen als noch jetzt bei den Persern 
im gefeiertsten Andenken stehenden Imams beizufü- 
gen, zumal ich die bereits edirten, deren drei wa- 
ren, mit eben so vielen noch nicht edirien (*) zu 
vermehren im Stande bin. 


Dre MünzeN DES IMAM'S ALY RISZA, ALS ER- 
KLARTEN THRONFOLGERS DES CHALIFEN MAMUN. 


Vom J. d. H. 202 = Ch. 817-8. 
1) Gepr. in Samerkand. — Im herzogl. Mus. zu 
Gotha. s. Moeller De Numis OO. P. I. 
p. 88. No. 66. et Tab. No. 66. Hall. A. 
L.Z. 1820. No. 286. Mémoires de l'Acad. 
imp. des Sc. de St.-P. Tom. IX. p. 616. 
(od. Numi Kuff. sel. p. 54.) u. Tom. X. 
p. 411. (od. De Mus. Sprew. p. 17.) 
und (eine Hälfte) in der neuen Orient. Münz- 
samml. des Hn. Sprewitz in Hambure. 
*2) Muhammedia (d. i. Rey). — In der Samml. des 
Ober-Dirigirenden der gesammten Kaukasus 
Länder, Generals Bar. v. Rosen zu Tiflis. 


Vom J. 203 (— Ch. 818-9.) 


3) Muhammedia. — Yn der Samml. des verst. Ne- 
jelow zu Kasan; s. Mémoires de l'Acad. 
d. Se. T. IX. p. 614. (od. NN. Koff. sell. 
p. 52.) et Tab. XIX. No. 24. 


#4) Jfpahan. — Im Mus. des Grafen S. G. Strogo- 


now zu Moskau. 


(*) Diese sind von mir durch Vorsetzung eines * ausgezeichnel, 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


360 


Vom J. 204 (— Ch. 819-20.) 


5) Jfpahan. — Ym Mas. der Charkower Universi- 
täl (aus der früheren Sprewitzischen Samm- 
lung). 

und (eine Hälfie) in d. Asiat. Mus. der Akad. 
der Wiss. hieselbst; s. Prolusio p. 19. 
Journ. d. Sav. 1819 p. 434. H. A. L. Z. 
1820. No. 286. Das Muhammedan. Münz- 

. kab, p. 20. Mémoires etc. T. IX. p. 616. 
Recensio CI, II. No. 298. 


*6) Muhammedia. — An der neuen Or. Münzsamml. 
des Hn. Sprewitz in Hamburg. 


Alle diese Münzen sind in Silber und führen, 
ausser den auf Abbasiden gewôhnlichen Inschriften , 
auf dem Revers die folgende: — Æ/-Mamun, Goites 
Chalife (d. ï. Stellvertreter auf Erden). || Diese Münze 
hiess präügen der Emir el-Rifza, || der Verweser des 
Bundes der Muslimen, Aly Sohn Musa’s, || Abkômm- 
ling von Aly ben Abi-Talib. Auf der letzten Münze 
(No. 6) sind die Namen Æ/y ber Musa Abk. etc. 


- | weggelassen. Auf allen aber erscheint noch zu unterst 


der Vorderseite (5, e/-Muscherref, und zu unterst 
des Revers Qu J},5; und unter letzterm findet 
sich auf den Münzen aus den beiden letzten Jahren 
entweder ein _<, oder ein $ oder ein ., welche 
Siglen, so wie die eben genannten Titel, ich an 
mehrern Stellen besprochen habe, s. z. B. Mémoir. 


de l'Acad. T. X. p. 409—414. 


35. AUFSCHLUSS UBER DIE BEIDEN MUNZEN BEI 


DEM SPANIER CAVANILLES; vVON Cu. M. 


FRAEHN. (lu le 11 août 1837.) 


Aus Lipsii Biblioth. numar. hatte ich ersehen, dass 
sich in einem neuen Spanischen Werke die Abbil- 
dung und Beschreibung von einem Paar Arabischen 
Münzen finden solle. Das Werk hat den Titel: Oÿ- 
servaciones sobre la Historia natural, Geografia etc. 
del Reyno de Valencia, por A. J. Cavanilles. En 
Madrid 1795 etc. 2 T. de 4 fol. Von den beiden 
Münzen war die eine bloss als ;, Vumus Arabicus 


361 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 362 


EU | 


angezeichnet, die andere aber als ,, Numus urbis Ara- Was nun die andere Thl, II, S. 7 vorkommende 
biae Meccae.“ Es war namentlich die letztere, wel- | Münze anlangt, die uns bei Lipsius als eine Münze 
che in mir den Wunsch erregen mussie, das ge-| der Stadt Mekka in Arabien angekündigt wird, so 
dachte Buch einzusehen. Da jedoch dazu hier selbst|ist selbige weder cine Mekkanische noch überhaupt 
keine Gelegenheit war, so habe ich die Gefilligkeit eine Arabische Münze, und die Angabe des Deut- 
des Hn. Brosset vor seinem Abgange hieher in An-|schen Gelehrten beruht auf einem argen Missverständ- 
spruch genommen, um auf ciner Pariser Bibliothek |nisse. Der Spanische Verfasser nämlich redet dort S. 
die fraglichen Stellen für mich zu copiren; und ich|5 ff. mit nichten von der Stadt Mekka in Arabien, 
bin jetzt im Stande, meine Meinung über jene Mün-|sondern von dem Berge Meca, der Almansa (in 
zen abzugeben. Murcia) von Ayora (in Valencia) scheidet, und in 
Die eine T. [. p. 94 abgebildete ist die Borgia'sche | dessen Hôlen und Ruinen man viele Alterthümer ge- 
No. XCI bei Adler L., also eine Münze des Spa-|funden hat. Von den dort ausgegrabenen Münzen nun 
nischen Umeijadischen Chalifen Hescham IL /|führt er eine kupferne vor, die er zu den sogenann- 
in äbus,. Sarakosla (Zaragoza) von einem >le ten Celtiberischen rechnet. Auf der Vorderseite der- 
Sal is 0)} Inad el-daulet Ahmed geprägt, der ohne | selben sichet man ein bekränztes Brustbild im Profil, 
ZLweiïfel unter jenem Chalifen Wali der obern Mark | auf dem Revers aber einen Reiter, der mit der Lanze 
I xJ] (deren Hauptort Zaragoza ) war. Lozano | zustôsst, und unter dem in Galopp gesetzten Pferde 
bei Cavanilles ist sebr im Irrihum, wenn er diesen|in Celtiberischer Schrift den Namen I/dun (eine Stadt 
Imad für den sechsten Kôünig von Zaragoza von der|in Hispania Tarraconensis). Es ist also eine der alt- 
Dynastie der Benu-Hud erklärt, der von 503 bis 524 | Spanischen Münzen, die unter dem Namen der me- 
d. H. regierte. Ich habe hier aus der Sammlung des|dallas desconoscidas bekannt sind. Und so wäre 
Generals Rühle v. Lilienstern in Berlin eine die-| dann der Zweifel, den ich, hinsichtlich einer in 
ser ganz ähnliche Münze in Händen gehabt, welche|Mekka geprägten Münze in den Paralipomenis (*}) 
das Jahr 3513 (— Ch. 985-4) sehr deuilich zu | ausgesprochen hatte, vollkommen gegründet gewesen. 

lesen giebt. Und Tychsen Introd. pag. 133 hatte 
eine andere der Art, ebenfalls in Zaragoza (nicht, 
wie es bei ihm heisst, in Andalus) geprägle, und 
vom Jahre 375 (nicht 395). Andere Münzen, die 
gleichfalls von jenem Imad el-daulet Ahmed sind, 
finden sich noch in der Description de l'Egypte, 
état mod. T. 11. PI. h. No. 83 und bei Marsden p. 
322 No. 336. Auf beiden ist aber weder Ort noch 
Jahr zu erkennen, Marsden will zwar auf seiner 
Münze y,£ ,---] gesehen haben, und hält diess für 
Abu Ami)r Muhammed; aber vermuthlich ist, was 
er dafür ansah, nichts anders als der gereckte Name 
Jal ; vielleicht dass auch ,-_---] nur Ueberbleibsel 
von Yeyl) se) ist. Wenn derselbe noch bemerkt, 
Abu-Amir Muhammed el-Manfur, der berühmte Ha- 
dschib Hescham's, sey es gewesen, der den Titel 
Imad-ei-daulet geführt habe, so ist diess eine 


Behauptung, die auf keine historische Autorität fusst, 
und nur aus seiner irrigen Lesung des Namens ya) 


Alimed hergeleitet zu seyn scheint. 


(*) s. Mémoires de l'Académie imp. d. Sc. 6. Série, Sect. hist, 
T. II. S. 560. Not. 


36. NACHLESE ZUR NUMISMATIK DER TSCHINGGISI- 
DEN VON IRAN; von Cu. M. FRAEHN. (lu 
le 11 août 1837.) 


Vor drei Jahren widmete ich der Numismatik der 
Tschinggisiden von Iran eine Monographie (*), zu 
welcher drei und dreissig verschiedene Münzsammlungen 
mir ein reiches Material lieferten. Seit der Zeit sind 
mir auch für diese Partie einige Accessionen zuge- 
kommen. Diese will ich hier zur Vervollständigang 
jener Schrift zusammenstellen und zugleich die rich- 
tige Bestimmung, die nun auch einem Paar , damals 
noch problematisch gebliebener Münzen geworden ist, 
nachtragen, 


(*) in unsern akad, Mémoiren 6, Sér, Sect. hist, T. IL. p, 479—548, 


365 


1) Zur Münze No. 22. Die Umschrift der Kehr- 
seite enthält nichts, als das erweiterte Sunnitische 
Glaubensbekenniniss, wie ich seitdem aus einem , für 
das Museum der hiesigen Asiat. Sprachanstalt ge- 
wonnenen Exemplar ersechen habe, 

2) Zu No. 23. Von ïhr hat das ebengenannte 
Museum gleichfalls ein Exemplar erworben, und da 
dieses von der Jahrzahl auch noch {yes zu lesen 
giebt, so erhellt, dass diese Münze nicht unter 
Môngke's, sondern unter Chubilai's Grosschanat , 
also nach No. 53 gehürt, 

3) Die unmittelbar nach No. 33 aber mit einem 
Notabene angeführte Münze muss nach No. 220 ein- 
geschoben werden. Es ist die von mir aus Reiske 
citirte, der auf ihr den Namen Hulagu und das Jahr 
641 lesen wollte. Meine dort geäusserten Zweifel an 
der Richtigkeit der Reiskeschen Deutung hat die Un- 
tersuchung, welche H. Baron Hammer - Purgstall 
(in den Wiener Jahrbüchern der Litt. Band 76, S. 
246) dieser im k. Museum zu Wien befndlichen 
Münze geschenkt hat, als vollkommen gerecht be- 
wiesen. Es ist ein bilinguis von Suliman Chan ge- 
prâgt in Erserum a. 741, und was Reiske für 
ue 1,» angesehen , sind die Namen #1) und 
üle 

4) Zwischen No. 38 u. 39 tritt eine diesen ähn- 
liche Silbermünze Abagha’s vom Rebi II. des J. 668, 
welche das Museum der Dorpater Universität be- 
kommen hat. 

5) Eben so ist nach No. 58 eine ähnliche Silber- 
münze vom 12ten Monat des J. 676 aus dem Mu- 
seum der hiesigen Asiat. Sprachanstalt einzu- 
schalten. 

6) Zu dem, was S. 503 (S. 25 des Separat - Ab- 
druckes) über die Bedeutung des Namens des dritten 
I1-Chanen beigebracht worden, kann ich jetzt noch 
die nachirägliche Bemerkung meines gelchrten Colle- 
gen, Hn. v. Schmidt, beifügen, dass Tegudar 
vielleicht seinen Ursprung in dem Mongolischen Ho, 
deguder hat, welches unenischlossen , schwankend be- 
deutet. Mu, fegudérel bedeutet Ungewissheit , 


Unenischlossenheit. Das Verbum ist gxsyAou, legudé- 


reku. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


364 


7) Als No. 86,a) ist eine neue Accession des 
Asiat. Mus. unserer Akademie cinzutragen. Es ist 
ein silberner bilinguis, der auf dem Avers die be- 
kannte Mongolische Inschrift Spa Chaganu etc. 


führt, deren Schlusssylbe J4 sen am Rande rechts 
erscheint, woselbst auch der Name des Il-Chan's Ar- 
&lun axabisch steht, Unten aber sicht man einen Vo- 
gel mit der Sonne, Der Revers enthält das Sunniti- 
sche Symbolur und am Rande: {jress à QliK y 
als Miünze der Stadt Kaschan v. J. 690. 


S) Als No. 104,a) tit ein silberner /réinguis 
Ghasan's hinzu , ähnlich dem sub No. 104 gestellien. 
Der Prägeort ist es) Urmi, vulgo Urumi. Das 
Datum ist nicht mehr kennilich. Die Münze ist oder 
war im Besitz des Hn. Pietraszewski zu Salo- 
nichi. 

9) No. 122,a) eine der No. 113 ähnliche Sil- 
bermünze Oeldscheitu Sultan’s, Tiflis a. 711. 
Accession des Asiat. Mus. der kais. Acad. der Wis- 
senschaften, 

10) Zu No. 206. Was die Münze des Wiener 
Museums anlangt, welche ich, auf Reiske's Deutung 
hin, nicht ohne mein Befremden über die seltsame 
Inschrift auszudrücken, zu Ende der Münzen Abu-Saïd's 
zugelassen hatte, so habe ich bald nachher die Ue- 
berzeugung gewonnen , dass selbige nicht von diesem 
Chane ist, und überhaupt gar nicht in die Classe 
der Chulaguiden gehôrt, Es ist mir klar geworden, 
dass Reïske, was Je) ll] 51 46w/-muszaffer 
Ismaïl zu lesen , aber vielleicht etwas verwischt war, 
unrichtig für Jess 1 Abu - Saïd angesechen hat; so 
wie auch noch andere Unrichtüigkeïten in seiner Be- 
schreibung der Legenden augenfällig sind. Es ist eine 
Münze Schah Ismaïl's X., des Gründers der Dynastie 
Sefy in Persien, wie ich das in einem zunächst fol- 
genden Artikel über die ältesten Münzen dieser Dy- 
naslie darthun werde. 

11) Zu den Münzen der Chanin Sati-Beg ist nach 
No. 218 eine in Tiflis (a. 759?) geprägte, und 

12) zu denen des letzten Chan's dieser Regenten- 
familie, Nuschirwan, nach No, 240 eine chenfalls 
in Tiflis geschlagene nachzutragen. Beide befnnden 


365 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


366 


a 


sich in der Münzsammlung des Ober-Dirigirenden von 
Grusien und den gesammien Kaukasischen Provinzen, 
Generals Baron von Rosen zu Tiflis. 

Noch sollen hier für die, welche die ohgedachte 
Abhandlung über die Münzen der Il-Chane benutzen, 
ein Paar Druckfehler in derselben nachgewiesen wer- 
den. S. 498 (oder S. 20 des besondern Abdruckes) 
in der Mitte, Z. 12, muss es heissen: Numorum, 
qui jam Numeris 36— 40, it. 42— 51, it, 53—58 
signati; und S. 521 (S. 45 des bes. Abdr,) Z. 15 
ist statt No. 169 zu lesen No, 170. 


+ À — 


CORRESPONDANCE. 


EXTRAIT D'UNE LETTRE DE M. SJOGREN À M. 
LE PRÉSIDENT DE L'ACADÉMIE (lu le 23 juin 
1837). 


4. 


Tiflis, den 5. Juni 1837. 


— Durch einen glücklichen Zufall bin ich in den Stand 
gesetzt worden, auch über die tscherkessische Sprache 
genauere Nachrichten einzuziehen und einen guten Grund 
zur Kenntniss des grammatischen Gebäudes derselben 
zu legen. Das Frühjahr verwendete ich in Wladikau- 
kas wieder auf das Studium des Ossetischen — vwegen 
dessen Zusammenhanges mit den Hauptsprachen Euro- 
pa's und den verwandten asiatischen, von allen Sprachen 
im kaukasischen Gebirge ohne Zweifel der wichtigsten 
— und es gelang mir endlich, die Materialien zur ge- 
naueren Kenntniss ihrer ganzen Eigenthümilichkeit zu- 
sammenzubringen , und zwar nach dem dort gebräuch- 
lichen tagaurischen Dialekte, überhaupt dem reichsten 
und am meisten ausgebildeten. Für das südliche Osse- 
tinische hatte ich bereits früher mehrere, theils gedruckte, 
theils schrifiliche Hülfsmittel durch den hiesigen wür- 
digen Exarchen von Grusien erhalten; es blieb also 
nur noch der westliche Dialekt in Digorien übrig, der 
am meisten abweichende, dabei aber der am wenig- 
sten bekannte, da man darüber nichts weiter halte, als 
cinige wenige unzuverlässige Worte in Klaproth's 
Reisebeschreibung. Es schien mir also unumgänglich 
nothwendig, selbst eine Reise nach Digorien zu un- 
ternehmen, um zugleich, ausser der Kenntniss der Spra- 
che , auch das häusliche Leben der Osseten , Berade in 
dem abgelegensten Theile, mit eigenen Augen zu sehen 


und die vorgeblich ebenfalls auf Autopsie gegründeten 
Klaprothschen Nachrichten auch darüber an Ort und 
Stelle selbst prüfen zu kônnen, Von Digorien hatte ich 
ausserdem über das Schneegebirge den geradesten Weg 
nach Radsha und Imerethien, wo ich hauptsächlich 
das alte Kloster zu Gelathi und dessen an alten Hand- 
schriften vermeintlich reiche Bibliothek zu sehen wiünsch- 
te. Zwar hätte der Zustand meiner Augen schon da- 
mals gefordert, dass ich eher nach Pätigorsk zurück- 
kehrte, um den zweiten und letzten Sommer zu einer 
durchgreifenden Kur zu verwenden , die man dort mit 
mir noch versucher wollte, und dazu eine längere Zeit 
für durchaus nôthig erachtete ; allein ich konnte es nicht 
über mich bringen, jene gedachte weitere Excursion 
aufzugeben, wodurch ich eben hoffte, meinen osseti- 
schen und grusinischen Studien gleichsam die Krone 
aufsetzen zu kôünnen. Der Ausführung meines Planes 
stellten sich indessen mehrere Schwierigkeiten entgegen 
und darunter die bedenklichste, dass man sich weigerte 
mir einen Dolmetscher und Begleiter weiter als hüch- 
stens bis zum ersten digorischen Dorfe zu geben, weil 
Digorien nicht unter der Jurisdiction von Wladikaukas, 
sondern unter der Festung Naltschik in der Kabarda 
steht. Ueberhaupt suchte mir der Commendant von 
dem ganzen Vorhaben abzurathen; ich blieb jedoch 
bei meinem Vorsatze und reiste, mich auf mein Schick- 
sal verlassend. Dieses begünstigte mich auch wenigstens 
in so fern, dass schon in dem ersten Dorfe ein mie 
von früher her bekannter grusinischer Pfaffe, der 
Baaroaummnit über die getaufte Bevülkerung von Digo- 
rien ist, zufäliger Weise zu mir sliess, ebenfalls im 
Begriffe Digorien zu durchreisen. In seiner Gesellschaft 
kam ich also unbchindert durch das ganze Gebiet bis 
zum letzten Dorfe am Fusse des schneebedeckten Haupt- 
rückens, über welchen ich denn unter den grüssten 
Mübseeligkeiten zu Fusse vwrandern musste, begleitet 
nur von drei Ossetinen, die mein Gepäck auf dem 
Rücken trugen. So erreichte ich endlich glücklich Rad- 
sha, den nürdlichsten Kreis von Imerethien , und kann 
freilich sagen, ,jveni, vidi*; leider aber nicht das ,juicif 
hinzufügen, da einer der Hauptzwecke meiner Reise, 
die Kenntniss des Dialekts verfehlt wurde, oder nur 
hôüchst unvollkommen erreicht werden konnte. Von den 
zwei ürtlichen russischen Dolmetschern, auf die man 
mich in Wladikaukas vertrôüstet hatte, war der eine 
abwesend , und den andern schlug mir der Starschina, 
bei dem er sich aufhält, unter allerlei Vorwänden, 
ab. Meine geistlichen Begleiter, der Pfaffe und sein 
Djatschok, konnten nur zur hüchsten Nothdurft Rus- 


367 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


368 


ee, 


sisch und noch weniger Disorisch, da sie nicht lange 
dort angestellt und gar nicht am Orte selbst wohnhaîft 
sind. Jch war also auf meine eigene, noch immer in 
praktischer Hinsicht geringe Kenntniss des Tagaurischen 
und Grusinischen beschränkt, die nicht hinreichte, um 
den Dialekt in seinen Abweïichungen, zumal in den 
grammatischen Formen, auszumitteln, und alles was 
ich so erfahren konnte, diente nur dazu, den Mangel 
eines verständigen Dolmetschers, wie mein Hauptge- 
hülfe in Wladikaukas gewesen wäre, nur noch fühl- 
barer und schmerzlicher zu machen. Der digorische 
Dialekt vveicht nämlich so sehr von dem tagaurischen 
ab, dass beide Stimme einander nicht gut verstehen 
kôünnen, und obzwar roher und dürftiger als das Ta- 
gaurische, bietet das Digorische jedoch viele Eigenthüm- 
lichkeiten , nicht allein in einzelnen Wôrtern, sondern 
selbst in den grammatischen Formen, und unter beiden 
zum Theil noch nähere Berührungen mit anderen ver- 
wandten Sprachen des Indo-Germanischen Stammes 
dar. — Auch in Imerethien fand ich mich in allen mei- 
nen grossen Erwartungen in Hinsicht des Gelathischen 
Klosters gänzlich getäuscht. Es soilen dort allerdings, 
und noch vor nicht langer Zeit, viele Manuscripte, zum 
Theil auch historischen Inhalts, gewesen sein, wenn 
auch nicht so viel, als man dem Gerüchte nach bisher 
und fand 
nur eine geringe Anzahl übrig zur kirchlichen oder 
geistlichen Lileratur gehôrig. Doch bin ich nicht ohne 
alle Hoffnung, durch angeknüpfte Bekanntschaften viel- 
leicht mit der Zeit, doch auch in Hinsicht alter grusini- 
scher Denkmäler, der Akademie und den Wissenschaf- 
ten nützlich vwrerden zu künnen. Des Interesses beider 
stets eingedenk, habe ich überall, wo nichts anders 
zur Zeit für mich zu thun war, es wenigstens nicht 
an Aufmunterungen und Instructionen fehlen lassen. 
Nach einem kurzen Aufenthalte in Kuthaiss langte ich 
endlich am letzten Mai, nach dreiwüchentlicher äus- 
serst mühevoller Reise, zu Fusse oder meistens zu Pferde 
hier in Tiflis ganz erschôpft und halb krank an, und 
besonders meine armen Augen sind durch die vielen 


vermuthet hat; ich kam jedoch zu spät, 


ausgestandenen Beschwerlichkeiten und zuletzt die grosse 
Hitze wiederum so sehr angegriffen, dass auch jede ge- 
ringere Beschäftigung, so wie das Schreiben dieses 
Briefes, lästig ist und die Retzharkeit vermehrt wird, 
Zur Zeit ist also für mich an keine weitere Studien zu 
denken und ich muss eilen nach Pätigorsk zu kommen, 
und noch das letzte Mittel zu der Wiecderherstellung des 
Gesichts oder wenigstens zur Linderung des Uebels 


und Érhaltung des anderen Auges zu versuchen. Aus 


o 


hüheren Rücksichten habe ich schon so einen bedeuten- 
den Theil von der gewühnlichen Kurzeit geopfert ; Ew. 
Excellenz werden sicherlich darin einen Beweis mei- 
nes redlichen Eifers zur Erreichung des wissenschaftli- 
chen Zweckes meiner Sendung nicht verkennen. Dass 
selbst das letzt dargebrachte Opfer, gegen meine Er- 
wartungen, durch so geringen Erfolg entschädigt wor- 
den, kann Niemand schmerzlicher fühlen als ich selbst; 
besonders bedauere ich , dass selbst in meinen ossetini- 
schen Studien eine so wesentliche Lücke geblieben ist, 
und für die vergleichende Sprachforschung ein wichti- 
ges Glied noch fehlen soll. Diesem Mangel wire. in- 
dessen doch noch abzuhelfen, und es hängt von Ew. 
Excellenz ab, mich in den Stand zu setzen es thun zu 
kôünnen, und so auch mit grôüsserer eigener Befriedi- 
gung von meiner Reise zurückzukehren. Wie ich näm- 
lich selbst erst in Digorien erfahren habe, soll ein gros- : 
ser Theil der ossetinischen Bewohner von Mosdok an 
der Linie namentlich aus zu verschiedenen Zeiten aus- 


gewanderten Disoren bestehen, und man kônnte also 
eben dort viel leichter und mit grôüsserer Bequemlich- 
keit zur gründlichen Kenntniss ihrer Sprache gelangen, 
als in Disorien selbst. Da auch die erste osselinische 
Mission dort eine lange Zeit ihren Sitz hatte und selbst 
einen ossetinischen Katechismus drucken liess, so wäre 
es nicht unmôglich, dass man vielleicht eben dort noch 
auch schriftliche ältere Nachrichten finden kônnte, dazu 
dienlich, die Geschichte der Ossetinen und anderer be- 
nachbarter Gebirgsvülker ‘einigermassen aufzuklären, wie 
ich selbst hier im Anfange meines_ ersten Aufenthaltes 
einen Stoss alter Urkunden eben von dort her in den 
Händen gehabt und benutzt habe. Ausserdem hätte ich 
ebenfalls dort gute Gelegenheit, mich auch im Tscher- 
kessischen noch zu vervollkommnen und in den Stand gè- 
setzt zu werden, auch darüber eine vollständigere Gram- 
matik zu schreiben, ein Werk, das ausser dem wissen- 
schaftlichen Interesse, uns vielleicht auch in politischer 
Hinsicht von grossem Nutzen sein würde, Ich wage es 
daher Ew. Excellenz hiermit ergebenst zu bitten, mir 
vom Sten September an, mit welchem Dato meine 
zwei Jahre abgelaufen sein werden, eine nochmalige 
Verlängerung von vier oder wenigstens doch drei Mo- 
naten zu bewilligen. Wird mein Gesicht wieder her- 
gestellt, oder wenigstens auch nur auf den ehemaligen 
Standpunkt der Genesung zurückgebracht, so wird es 
mir nicht an Gelegenheit fehlen, thätlich zu beweisen, 
wie sehr ich für diese Gnade dankbar sein werde. (*) 
LAMTEUET PE HsPe RATES SUMRL SI SPeReE E er 

(#) Sur un rapport fait à S. M. l'EMPEREUR par M. le M:- 
nistre de l'instruction publique, M. Sjügren a obtenu la prolonga- 
tion sollicitée pour se rendre à Mosdok. Nous altendons son retour 
au mois de janvier suivant. 


Emis le 24 août 1857. 
RE 


Tome If. 


PUBLIÉ P 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


* 


NE 24 


A R 


L’'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


D E 


SAINT-PÉTERSBOURG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 


démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 


1. — L'expédition 


des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 
4 divers savants; # Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
‘état dés musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges . 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 11. Mémoire sur La végétation des îles de Bonin-Sima. BONGARD. — 12. Explication 


de quelques inscriptions géorgiennes. Bnrosser. — NOTES. 37. 


Nouvelle démonstration élémentaire de La resulubilité des fonctions 


entières en facteurs réels du premier ou du second degré. COLLINS. — 538, Note sur quelques monnaies georgiennes du musee asiatiqua 
et sur une inscription tibétaine d'Edchmiad:in, Brosser. — OUVRAGES DONNEES, Juicer. 


2 LP. 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. 


11. MÉMOIRE SUR LA VÉGÉTATION DES ÎLES DE 


Bonix - Sirma ; PAR M. BONGARD (lu le 11 
août 1837). 


L'archipel de Bonin-Sima n'était connu que de 
nom et seulement d'après des cartes japonaises , lors- 
qu'en 1827, le capitaine anglais Beechey en fit la re- 
connaissance. Un an plus tard, la corvette russe Le 
Séniavine, sous le commandement du capitaine Lütke, 
y aborda. Elle jeta l'ancre à l'île de Peel, la même 
où avait séjourné le capitaine anglais. 

Les îles de Bonin sont situées à l'est du Japon, 
presque sous le même méridien entre 26°36’ et 27°5’ 
de latitude N. et 217°5° de longitude et jouissent 
d'un climat délicieux. 


L'île de Peel, ainsi que les autres , sont d'origine 
volcanique, et le basalte en fait le noyau. Elle est 
coupée par plusieurs chaînes de montagnes dont la 
hauteur ne surpasse pas 900 pieds anglais. Le rivage 
est garni presque tout autour de rochers escarpés et 
nus et l'on ne voit que dans peu d'endroits une bande 


étroite couverte de sable de corail et de blocs de ro- 
chers jetés ça et là. Des ruisseaux coulent de tous 
côtés du haut des montagnes à travers les vallons et 
ravins qui les séparent, (*) 

La végétation des îles de Bonin est très - belle et 
pleine de vigueur; elle rappelle celle des régions 
tropicales. Des arbres d’une hauteur remarquable cou- 
vrent les montagnes jusqu'au sommet; partout on y 
voit une verdure riante, car l'humidité constante qui 
y règne favorise singulièrement la végétation. 


Les plantes que feu le Dr. Mertens a recueillies 
dans ces îles, montrent une grande analogie avec la 
flore du Japon; le camphrier , le Littsaa glauca, 
l'Eurya japonica, le Ligustrum japonicum el plusieurs 
autres s’y font remarquer. De l'autre côté, on est 
étonné de voir des végélaux qui appartiennent à la 
flore des tropiques. Un Cyathea en arbre de 50 pieds 
de hauteur est un phénomène dont nous ne connaissons 
pas d'exemple sous une pareille latitude. L'Osteome- 
les des îles de Sandwich se trouve aussi parmi les 


plantes de Bonin. A tout cela se mêlent enfin quel- 
PÈe 000ge POMNRORIEEUN OCR APE PR 

(#) Voyage autour du monde sur la corvelte Le Séniavine elc. 
par Lütke. LL p. 115. 


371 


ques espèces ‘européennes comme l'Oxals corniculala , 
l'Angelica sybestris et le Rumezx hydrolapathum. 

Le nombre des espèces ramassées à l'ile de Peel du- 
rant un séjour de deux semaines (depuis le 18 avril 
jusqu'au 3 mai 1828 n. st.) se monte à 100, qui 
toutes ont pu être réduites aux trois grandes divisions 
du règne végétal; mais une vingtaine de ces plantes 
se trouvent dans un état trop imparfait pour qu'elles 
puissent être déterminées. 

Quoiqu'un aussi petit nombre de plantes, d'un pays si 
peu étendu ne puisse guère servir de base à des cal- 
culs sur la distribution statistique des végétaux dans 
cette région, il ne sera cependant pas sans, intérêt 
de remarquer ici que parmi les 100 espèces recueillies 
à l'île de Peel, il y a 

63 dicotylédones 
12 monocotylédones 
22 fougères 

2 mousses et 

1 champignon. 

Le rapport des monocotylédones aux dicotylédones 
est par conséquent comme 1 à 5, ce qui est assez 
conforme à la loi générale relative à la distribution 
des végétaux. Les fougères y forment au de-làa de la 
cinquième partie de toute la végétation ; proportions 
qui se trouvent plutôt entre les tropiques qu'au 27°" 
degré de latitude septentrionale. Quant aux mousses 
et champignons, nos naturalistes évidemment n'ont 
pas assez fixé leur attention sur ces végétaux ; car il 
n'est guère probable que le nombre en soit si borné 
dans une île dont la végétation est si riche et si vi- 
goureuse et où une humidité abondante devrait fa- 
voriser le développement de ces cryptogames. D'ail- 
leurs on ne doit pas oublier que la saison pendant 
laquelle nos naturalistes se trouvèrent aux îles de 
Bonin, n'était pas celle qui est la plus favorable à 
ces végétaux. 

Outre que cette petite collection est précieuse par 
la rareté des plantes qu'elle contient, elle offre un 
intérêt tout particulier en faisant connaître la végéta- 
tion d'un point qi, sous ce rapport, nous était tout- 
à-fait inconnu, Le nombre des espèces nouvelles se 
monte à 46, parmi lesquelles se trouve un genre 
nouveau de la famille des Rutacées. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


372 


L'énumération des plantes de Bonin et les descrip- 
tions des nouvelles espèces , qui forment le sujet du 
mémoire de M. Bongard, ne sont pas de natüre 
à être présentées en extrait; il faudra les voir dans. 
le mémoire même. 


12. EXPLICATION DE QUELQUES INSCRIPTIONS GÉOR- 
GIENNES; PAR M. BROSSET (lu le 18 août 
1837). 


Les inscriptions monumentales sont abondantes en 
Géorgie , surtout pour les temps anciens; mais, pour 
les apercevoir sur des murailles ruinécs, dans des 
lieux écartés, sur des pierres renversées par le temps 
ou par Ja main des hommes, et souvent gisantes à 
l'écart, il faut quitter les grandes routes, s'armer 
de tout le courage que donne le désir de faire faire 
des progrès à la science. 

Au pays des Osses, sur une église que l'on croit 
du temps de Thamar, XII° siècle, une belle inscrip- 
tion de treize vers conserve le souvenir, toujours vi- 
vant jusqu'à présent dans les montagnes du Radcha, 
de l'expédition et de la fin tragique du fameux géant 
Bahgqathar. Ce héros à la façon d'Homère était venu 
en Géorgie, avait enlevé en passant la soeur du roi 
Wakhtang- Gorgaslan , ravagé tout sur son passage , 
jusqu'a Berda, et était revenu tranquillement chez 
lui, par Derbent, chargé de butin. Wakhtang, à 
son tour, entra dans l'Osseth avec une armée nom- 
breuse (en l'an 451), et tua Bahqathar dans un 
combat singulier. Si l'inscription qui rappelle ces faits 
a pu être découverte dans un tel pays, le peuple 
qui l'a tracée doit avoir inscrit sur la pierre de ses 
édifices d'autres souvenirs du passé. 


Plusieurs voyageurs ont vu des inscriptions dans 
les églises, sur des édifices publics, aux porles des 
vieilles citadelles ; ils en ont rapporté quelques - unes. 
Le docteur Indjidj, dans son Arménie moderne ; 
Wakhoucht, dans sa description géographique de la 
Géorgie, en citent ou indiquent plusieurs. Mais ce 
qui prouve plus que tout cela, ce sont les témoigna- 
ges des Géorgiens inslruils, qui assurent que Jes 


375 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


374 


a 


églises, les châteaux, les couvents de la Géorgie, 
portent un grand nombre d'inscriptions. Quelle riche 
moisson de renseignements est promise pour l'histoire 
d'un pays dont la littérature est neuve en Europe ! 

Un voyageur qui explorait ces contrées en 1831 
et 1852, M. Dubois, a rapporté dans ses cartons , 
outre un musée entier de dessins, de plans, d'anti- 
quités, de cartes topographiques, plus de quarante 
inscriptions géorgiennes, la plupart en un bel état de 
conservation , et parfaitement dessinées. Avec ces in- 
seriplions , qui ont été trouvées en diverses provin- 
ces, voici les résultats historiques qu'il est possible 
d'établir. 

La plus belle, sinon la plus ancienne église de 
Géorgie, est la cathédrale de Kouthathis. Les Géor- 
giens pensent qu'elle fut construite par le roi Ba- 
grat IV, qui épousa la nièce, ou, suivant eux, la 
fille de l'empereur Romain Argyre, en 1052. Cepen- 
dant on lit sur les murs de cette église que le pavé 
en fut posé en 1003, ou plutôt en 223 du treizième 
cycle pascal géorgien. Chose remarquable ! cette date 
est en chiffres dits arabes, et, à ce qu'il paraît, les 
Arabes ne se servirent de Jeurs chiffres qu'au XIIe 
siècle (*): aussi ont-ils conservé ici leur forme pri- 
mitive indienne. Ailleurs on lit que le roi Bagrat a 
élevé cette église pour le salut de sa mère, la reine 
Gourandoukht. 11 est vrai que la pierre qui doit por- 
ter le mot indiquant qu'il était J/s de Gourandoukht 
a été démolie par les boulets turks; mais les chif- 
fres et l'histoire sont là pour la suppléer. 

Les annales géorgiennes sont jusqu'à présent si con- 
fuses sur certains points , que l'on voit, par exemple, 
pour cette époque, trois souverains mis à la suite 
l'un de l’autre comme ayant fourni trois règnes, tan- 
dis que ces règnes ont élé simultanés. 11 s'agit préci- 
sément de Bagrat, fils de Gourgen et de Gouran- 
doukht. 

Bagrat hérita, dès son enfance, du titre de roi 
d'Aphkhazie. Etant trop jeune pour gouverner par 
lui-même le Karthli, lorsque la couronne lui en fut 


(#) J'avais cru , jusqu'à présent, que la première monnaie arabe 
connue, portant une date en chiffres arabes, etait de l'an 1218. 
M. Fräbn m'a fait connaitre qu'il en existe une plus ancienne, de 
Kara Aslan, Ortokide, qui régna de 1161 à 1168 de J. C. 


offerte, il eut pour co-régent son père, avec le titre 
de roi des rois, et, après la mort de son père, il 
régna seul. Le tout forme un espace de 34 ans 
(980 — 1014); et de cette manière Bagrat compte 
pour deux dans les listes géorgiennes, et son père 
pour un. Jl y a bien d'autres inexactitudes, 

Les personnes qui s'occupent de l'histoire d'Orient 
se sont souvent demandé de quelle manière il a pu 
se faire que les souverains d’une contrée sanvage comme 
l'Aphkhazie soient devenus les rois de la Géorgie. 
En voici l'explication. Depuis le Ville siècle, la 
Géorgie et Tiflis étaient occupés par les musulmans. 
Les souverains nationaux, alors les Bagratides, vi- 
vaient à l'écart dans les environs de la moderne 
Akhal-Tzikhé, se contentant du titre de Mihawar chef, 
joint pour l'ordinaire à celui de Curopalate, de Ma- 
gistros, de Séwastos, qui indiquaient leur dépen- 
dance plus ou moins grande de l'empereur grec. 

Cependant l'Aphkhazie avait aussi ses chefs, qui 
s'étaient arrogé le titre de roi, et furent renfermés 
long-temps dans leurs possessions du nord. Bientôt ils 
s'allièrent avec les Bagratides, puis convoitèrent leur 
héritage, firent des excursions dans la Géorgie et 
dans le Cakheth, alors gouverné par ses korévèques. 
Enfin, à l'époque de Bagrat II, les Bagratides du 
midi s'éteignirent, dans la personne de Dawith cu- 
ropalate, qui céda ses états à l'empereur Basile II. 
Les rois d'Aphkhazie arrivèrent légitimement au titre 
de rois de Karthli dans la personne de Bagrat III : 
jusqu'alors, ceux qui l'avaient porté le devaient à 
l'usurpation. On à plusieurs listes des rois d'Aphkha- 
zie, qui devront être critiquées avec soin. 

Les inscriptions recueillies à Nicortsminda, à Katzkh, 
à Djroudch , à Khotew, et autres localités d'Iméreth , 
nous font connaître des monuments el des personna- 
ges dont les noms reviennent souvent dans l'histoire , 
principalement des dignitaires ecclésiastiques. 

À Gélath a été relevée l'inscription tumulaire du 
célèbre Dawith-le-Réparateur, qui fit oublier en ef- 
fet les maux causés à son pays par les invasions ré- 
itérées des Seldjoukides, et porta jusque dans Ani, 
Berda, Chamakhi et Derbent, la gloire de ses armes. 

Les ruines de Thamara-Tzikhé, découvertes et des- 
sinées dans le plus grand détail par M. Dubois, nous 


375 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


576 


EE ——————_—_—_—_—_— 


ont livré le nom de son illustre fondatrice | la reine 
Thamar, dans une légende, la plus extraordinaire 
pour la forme des lettres géorgiennes, qui ait été 
vue jusqu'ici. Les dates manquent, il est vrai, mais 
l'histoire est là pour assigner à chacun sa place. 

Les inscriptions géorgiennes les plus anciennes sont 
aussi les plus remarquables pour leur élégance , pour 
la recherche calligraphique avec laquelle elles ont été 
tracées. Les plus modernes sont d'horribles griffona- 
ges. Nous citerons en ce genre celle du monastère de 
Djroudch, et celle surtout qu'une main malhabile a 
"gravée, peut-être avec les plus grossiers instruments, 
sur les lames de fer de la porte de la citadelle d’Ats- 
qour , où l'on croit entrevoir la trace d'une incursion 
des Osses en Géorgie. 

Dans le Gouria, dans les environs d'Akhal-Tzikhé, 
dans le Somkheth, le voyageur a recueilli un grand 
nombre d'inscriptions intéressantes; mais les deux 
plus belles, comme aussi les plus longues, ont été 
copiées au monastère de Khophi en Mingrélie, et sur 
les murs de l'église d'Aténi, non loin du Kour, vis- 
à-vis de la ville de Gori. La première mentionne 
une expédition faite en Circassie vers la fin du XIVème 
siècle, par le dadian Wamiq, fils de Giorgi Oun- 
ksa. Elle à donné lieu de rechercher l'origine du 
nom de Dadian, et, si l'auteur de cette note ne 
s'est pas trompé, il l'a trouvé dans le nom même du 
bourg ou de la citadelle qui fut la résidence des pre- 
miers dadians, à l'époque des rois d'Aphkhazie; 
lieu qui lui-même a donné encore son nom à une ri- 
vière coulant au nord de l'Egour. On sait que les 
Gouriels tirent leur nom du Gouria, et que tous les 
évêques de Géorgie sont nommés d'après le chef-licu 
de leur juridiction. Cela se faisait également dans l'anti- 
quité géorgienne ; le Phanaskertel , le Bédian , étaient 
ainsi appelés de leurs chefs-lieux, Phanaskert et Bédia. 

La copie de l'inscription d'Aténi est malheureuse- 
ment incomplète, par diverses raisons qu'il serait 
trop long de rapporter ici; mais elle est bien conser- 
vée sur la pierre. Elle rapporte la fondation même 
de la ville d'Aténi sous le roi Bagrat, le quatrième 
de la liste de Wakhoucht, qui régna de 1028 à 
1072. En voici la teneur, pour servir d'échantillon 
du style lapidaire des Géorgiens : 


» Au nom de Dieu, moi Garganel, vassal de Mi- 
rian Tharkhonidzé, chef de’ la vallée d'Aténi, j'ai 
construit dans Aténi un ospice d'orphelins et un 
marché. Dans le temps où le Dieu puissant glorifia 
le rois des rois Bagrat, il ordonna à son humble 
esclave Mirian, mon maître, de construire une ville 
dans ses domaines royaux. Dieu et la fortune de Sa 
Majesté firent réussir son dessin, et nous bâtimes , 
comme le désirait Sa Majesté, une ville avec un pa- 
lais. Sa Majesté, nous trailant avec bonté, daigna 
nous donner, à Mirian et à ses vassaux, la propriété 
de l'hospice et du marché, pour avoir pu accomplir 
la construction d'Aténi. Cet hospice et ce marché 
sont à jamais destinés à prier pour le puissant r ||... 
dans le temple de la Ste. Mère de Dieu d'Aténi..…. || 
oi des rois Bagrat séwastos et pour son fils Giorgi 
curopalate ; et pour prier pour l'âme de leur humble 
esclave Mirian, mon maitre et mon bienfaiteur, j'ai 
fondé une aghape pour le jour de Saint-Théodoré (*), 
qui sera accomplie par le supérieur du lieu, quel 
qu'il soit, “ 

Des deux mots soulignés, le premier est restilué 
et l'autre traduit par une conjecture assez probable , 
mais qui n'est pas une entière certitude. Les deux 
lacunes indiquent l'endroit où l'auteur attend une 
meilleure copie, parce qu'il y a eu là confusion et 
double emploi. 

On pourrait indiquer encore d'autres résultats non 
moins importants pour l'histoire, fournis par la lec- 
ture des inscriptions géorgiennes; mais le mémoire 
qui les contient sera livré à l'impression aussitôt que 
seront prêts les caractères que l'Académie des scien- 
ces a ordonné de fondre à cet effet: c'est là qu'on 
les trouvera, 

En attendant, nous faisons appel au talent et à la 
bonne volonté de messieurs les officiers russes rési- 
dant dans le Caucase, les priant au nom de l'Aca- 
démie et de la science de ne pas laisser se perdre les 
antiquités de la Géorgie. 

Une personne qui voudrait recucillir des inscrip- 
tions géorgiennes devrait d'abord visiter: en Mingré- 


(#) Les calendriers gévrgiens donnent plusieurs saints de ce nom, 


à diverses dales. 


377 BULLETIN SCIENTIFIQUE. . 378 


D OO 
lie, Bédia, ou Dechqon-Did, Zoughdid , et les princi-| constante où une fonction du premier degré, aura sa 


pales résidences des dadians ; en Iméreth, Kouthathis, 
Gélath, Motsamétha, Thamara-Tzikhé; dans l’Akhal- 
Tzikbé, le couvent de Saphara , Artanoudj, Thmogwi, 
Wardzia ; dans le Gouria, Chémokmed, Ozourgeth 
et Copoleth; dans le Karthli, Mtzkhétha, les gran- 
des églises de Tiflis, et les principaux couvents (on 
signale entre autres celui de Ghébi, que l'on sait 
ètre dans la vallée du Rion); dans le Cakheth, 
Alawerd, Ghrémi, le couvent de Nino-Tsminda. Tous 
ces lieux ont élé des résidences ou des sépultures 


forme générale comprise en celle-ci: 
1x Hu 
où # et u, élant des expressions tout -à-fait indépen- 
dantes de x, doivent désigner des fonctions entières 
au), QU) et b et 
&, et disparaitre chaque fois que z°— 4x —+c sera fac- 
teur de la fonction fx. 
Soient & et B les deux racines, réelles on imagi- 
naires, de l'équation z°— #x + c = 0, de sorte que 
a+ Vil-c M SN PE (1) 
B=i— Vic 
désignant par @ le quotient de la division en question, 
c'est-à-dire, mettant” 
fr=Q(r—-br+c) +({x+u) 
on aura évidemment : 
PR et je ep coct2(2) 
LETET 


et par conséquent: 


’ 


des seuls coëfficiens a’, a”, a” 


royales. 

Les cimetières particuliers fourniraient aussi un 
grand nombre d'inscriptions relatives à des particuliers 
ou obscurs ou ayant joué un rôle historique. Vien- 
nent ensuite les ruines: c'est là que l'on trouverait 
une foule de documents précieux. Or tous les con- 
quérants qui ont sillonné cette contrée, avant son ac- 
cession à l'empire russe, l'ont couverte de ces mar- 


ques de leur passage: ainsi une exploration archéo- 3 = fee 
= 4 : sas TP à GE SN 2 RES CREER 
logique de la Géorgie ne saurait manquer d'être fruc- a: cfB— Br (3) 
tueuse. —  a—p 
Or, comme: 
> Ÿ—— (72 
Ja dde" ae" aa + al) 
NOTES JB Bd" af at pat) 


or en lirera: 
Ja — fB= ("6") + (ap) +... 

+ 8025 (u—$) 2 
JB Bfe—-08 [(a"—"-87) + a/(a"728")+ 


37. NOUVELLE DÉMONSTRATION ÉLÉMENTAIRE DE 
LA RÉSOLUBILITÉ DES FONCTIONS ENTIÈRES EN 


FACTEURS RÉELS DU PREMIER OU DU SECOND| +a F7 (g-8)] + a (a-8) 
DEGRÉ ; PAR M. COLLINS. (Extrait d'un mémoire | Faisons 10 — A: . (5) 
2 — 
dont une partie a élé présentée à l'Académie re 
: i « à donc a = p + Vq 6 
le 10 mars 1837, sous le titre de “Réflexions B=p — VI (6) 


sur quelques points de la théorie des|les équations (3) et (4), à cause de & — B = 2V3, 
nous donneront: 

— E+Vg)—(p—Vg)" à PHV pv 9) 
es as QT Nie INT UN 55 


équations algébriques.“) 


Nous nous bornerons, dans cet extrait, au seul cas 


des coëfficiens réels. see alt) (1) 
Le reste qu'on obtient après avoir divisé une fonc- u —=— (p— 4) proies *” 
lon entière donnée: EU 2Vq 
> » (p l'aYt2 — & n-2 
fx — a+ a'r it a'xt. 4: + ar at) a bp ne + at? ] + at (8) 


d'un degré, », supérieur au premier, par un diviseur 
du second degré, 2°— rc, ne pouvant être qu'une 


Or, toute fonction entière réelle de degré impair 
ayant nécessairement un facteur réel du premier degré 


379 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


380 


OC 


dont la séparation en fera naître une foyction de de- 
gré pair, il suffira de se borner ici au seul cas où 
désigne un nombre pair. 


En conséquence, faisant » — 2m et désignant, géné- 
ralement, par 7, une expression de la forme 


n(n—1)(n —2). ….(r—r+1) 
E L 


ETS Voie r 


le théorème du binome, étant appliqué aux formules 
(7) et (8), nous fournira: 


1 (2mp + (2m), pq ee + 2m:pg" 7) 
a" [ (2m -1) p (2m 1), pq + gel 
+ a" [(2m-2) |” amau à (2m-2),. pq + RP ET TE 
DU JT 1 Te? @) 

u=—(p°-9)[((2m-1)p "+ (2m-1), pq gt) 

+ à'(@m-2) pH (2m-2), pq + 
sp n=2) pp) ea Te (10) 


formules qui pourront être écrites ainsi: 

1= (2m (2) "+ (2m), (ee tam) pres 
+ ("T4 (2m-1), CORRE 
+ (2m-1)) Pannes ECPCPE BP | ose 

a (+) (NL (an (tu 

+ (22-1)) P+d (CZ 2) A+ (2m-2), ( 4 y 


++ (2m-2)) PT + + ar) p] + at) (12) 


et puis, en faisant = = #, ou bien 9 = 4p°: 


= (2747 + (2m), ie PORT + 2m) pe 
+ d(A + (m1), AT + (2m-1)) pr 
+a"((2m-2) K7—7L (2m-2), AM 
+(2m-2)) Peu al) (13) 


u— (4-1) [(WT LE (2m-1), 47 (2m-1))p 
+ a/((2m-2) KE (2m-2), KT He... 
+ (2m-2))p7 La" (a (2m-3) AT 
Hs (2m-5)) pe a 07-0)p?] 
+ at), (14) 
Ces deux formules donnent lieu aux suivantes re- 
marques et conclusions: 
1) Relativement à la variable p, la fonction / sera 
toujours de degré impair, la fonction x toujours de 
de degré pair. : 


(41) | 


2) Si m est impair, la fonction z sera, relativement 
à 4, de degré impair: il y aura donc alors, pour toute 
valeur réelle de p dans l'équation z = 0, au-moins 
une valeur réelle de 4. 

3) Si m est pair, et que pour simplifier, on sup- 
pose & —0, — supposition qui ne porle aucune at- 
teinte à la généralité de notre démonstration, — on 
pourra remplacer # par la fonction » = 2mu—(4-1) pl, 
parce que pour »—0 et #—0 on aura également 4 —0. 
Or, obtenant alors: 

12 GAME (2m), M 2m) pr 
a"((2m—2) AL... (2-2) pr. 
bdd + atm-1) 

P = (4) [C2 (2m), #24 à (2m) A 

+ (2m—1)2m) p+ a"(247—° etc.) p—? 

— dk ete.) pe a) p]-+-2ma 0) (16) 
la fonction » sera, relativement à #, de degré impair, 
de sorte qu'il y aura aussi, pour toute valeur réelle de 
p dans l'équation »—0, au-moins une valeur réelle de 4. 

4) Les polynomes 

2mk"—" + (2m), EEE Rae + 9m 
AE (2m-1) Ke +(2m-1) 
2(2m), #7—+4 (2m) "+ + (2m -2) 2m 
par lesquels sont, respectivement, multipliées les plus 
hautes puissances de p en (13) et (15), en (14) et en 

(16), prennent, pour toute valeur positive de #, des 

valeurs également positives. 

5) Par conséquent le multiplicateur de p°”, tant en 
(14), c'est-à-dire: 

(41) (A+ (2m-4) A+ + (2m -1)) 
qu'en (16), c'est-à-dire: 

(4-1) (2(2m), 47-44 (2m) K"— + + (2m-2) 2m) 
sera, pour toute valeur positive {= z<1, négatif, et 
pour toute valeur 4=%#>1, positif. 

6) Quels que soient, quant à leur grandeur et à leurs 
signes, les coëfficiens 4’, a”, &", etc. de la fonction 
donnée fx, il sera toujours possible de trouver pour 
p une valeur absolue P si grande que, tant le terme 
affecté de la puissance p””—" en (13) ou en (15), que 
celui qui renferme p”” en (14) ou en (16), deviennent 
à-la-fois, le premier pour toutes les valeurs de # de- 
puis * jusqu'à x’, le second pour # = x et # —», 
quant à leurs valeurs absolues, plus grands que, re- 
spectivement, la somme de tous les termes suivans. 


381 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


382 


QU ÉHÉÉHHÉÉHAAMMMMEEMÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ | 


7) Cela posé, puisque 
pour p= + P «@ 4 = x, la valeur de z en (14), 
celle de » en (16), sera négative, 

P «a 4 = */, la valeur de z en (14), 
ou celle de » en (16), sera positive, 
chacune des équations 4 = 0 et » — © aura, d'abord 
pour p—= + P, an-moins une racine réelle 4 = u, et 
puis pour p=— P, au-moins une racine réelle 4 =», 
ces racines étant ioutes les deux comprises entre x et #, 
et pouvant en-outre, en certains cas, être identiques. 

8) Ces valeurs de p et de # étant substituées ou en 
(13), lorsque 72 est impair, ou en (15), lorsque 72 est 
pair, il est évident que 

pour p= + P et 4=u, la valeur de / sera positive, 

» 1» 52 » négative 

9) Donc, par suite des remarques 2) et 3), et en- 
vertu du IE des deux théorèmes établis dans le N° 21 
de ce Bulletin, il doit exister entre + P et — P au- 
moins une valeur réelle de p qui, conjointement avec 
la valeur réelle correspondante de #, résultant de l'une 
des équations (14) = 0 ou (16) —0, formera un couple 
de racines réelles simultanées des équations (13) = 0 
et (14) — 0, ou bien de (15) — 0 et (16) = 0. 

10) Mais alors à cause de 9 = #p°, il y aura égale- 
ment au-moins un couple de racines réelles simultanées 
des équations (9) = 0 et (10) = 0, et par conséquent, 
en vertu de (5), au-moins une paire de valeurs réelles 
conjuguées de 4 et c, qui devront réduire à 0 le reste 


ti + u de la division de fx par 2° — br + c. 


ou 
+ 


» P—= 


PAPE «29 


> Ÿ— 


38. NOTE SUR QUELQUES MONNAIES GÉORGIENNES 
DU MUSÉE ASIATIQUE ET SUR UNE INSCRIP- 
TION TiBÉTAINE D'EbcHMIADZIN ; par M. 
BROSSET (lu le 25 août 1837). 


Le Journal asiatique (mai 1835 — juillet 1836) 
contient de longs détails sur les monnaies géorgien- 
nes. Voici ce qu'il est possible d'ajouter au dernier 
article , au moyen des richesses du Musée asiatique, 

Cette collection possède une monnaie de Giorgi III 
(J: as. juillet 1836, p. 12) où l'on voit, sur la 
face, un & D bien formé. Comme ce Giorgi fut 
bien certainement le troisième, et que jamais les nu- 


méros des rois homonymes ne paraissent sur les mon- 
naies géorgiennes , il serait possible que cette lettre 
signifàt, en abrégé, Dimirisdz fils de Dimitri; 
peut-être aussi aurait-elle quelque rapport à la valeur 
de la monnaie, comme la même lettre, qui se voit 
ou en surfrappe, ou simplement au milieu du revers 
de plusieurs autres pièces déjà décrites (ibid. p. 15, 
15, 16). 

Les monnaies d'argent de Rousoudan semblables à 
celles décrites dans le même Journal (p. 27, 28) ne 
présentent aucune trace de chiffres arabes sur la 
poitrine du Sauveur, mais on lit très clairement le 
mot Ju] a cle frappee (ibid. 25, 27), et même, 
sur l'un de nos deux exemplaires, le m dch a été 
gravé à l'envers. 

Parmi les pièces incertaines (ibid. p. 33), que j'ai 
citées sur autorité, il en est une dont le Musée asia- 
tique possède un exemplaire. D'un côté se voit un 
oiseau tourné à droite, frappant de son bec un autre 
oiseau tourné à gauche. De l'autre côté: Khoda 
Bendeh, frappé à Tiflis en 1166—1752-3. La date 
arabe est entre deux syllabes géorgiennes. A gauche 
Œ> à droite Hp i. e. Théimouraz, Eréclé. Ainsi 
cette monnaie présente l'association de deux souve- 
rains. En effet, Théimouraz donna le royaume de 
Cakheth à son fils Eréclé II, en 1744, se réservant 
le Karthhi. 


Nous nous servons ici du caractère #houfzouri, 
bien que l'empreinte soit en caractère vulgaire, parce 
que ce dernier nous manque pour le moment. L'im- 
primerie de l'Académie en possédera bientôt deux 
corps. 

Mais la plus importante addition à faire à notre 
travail sur les monnaies géorgiennes pérte sur 67 
pièces de cuivre argenté, extrêmement minces, petites 
et légères, trouvées à Loré, dans le Somketh , avec 
quantité de monnaies mongoles et autres musulmanes, 
dont la plus ancienne est de l'an 1277 de J. C., et 
la plus récente de 1430. M. Frähn doit donner l'ex- 
plication des pièces musulmanes. Quoique ces mon- 
naïes soient de même module et paraissent être tou- 
tes de même valeur, cependant on y remarque des 
frappes différentes. 


383 


Sur environ la moitié, le centre est occupé par un 
dh R inscrit dans un rond , et accompagné, à droite 
et à gauche, d'un ou de trois points. En réunissant 
toutes les lettres données par les divers exemplaires , 
car pas une seule empreinte n'est parfaite, et com- 
plétant la lecture de l'un par celle de l'autre, on 
trouve la légende suivante: 31 EL 3 PE x%P 
en l'an 30, le roi des rois. Sur l'autre face on lit, 
avec une entière certitude, les lettres Æ LG: NL 
au rom de Dieu. 

Maintenant, que signifie le 4: R placé au centre ?. 
L'époque des Mongols ne permet pas de chercher 
un autre souverain de Géorgie que Rousoudan; et 
quant à la date 50, on en a déjà vu de pareilles 
sur les monnaies de Thamar et de Rousoudan (J. as. 
ub. sup. p. 17 et 29). Ou bien, comme le & D, 
mentionné plus haut, est-ce un chiffre indiquant la 
valeur de la monnaie, cent? c'est ce qu'il est impos- 


sible de décider. 


Rien de plus simple, ni, j'ose le dire, de plus 
authentique que cette explication. Mais par une étrange 
bizarrerie , sur l'autre moitié de ces monnaies , l'em- 
preinte se trouve à l'envers, tant la lettre du centre, 
que la légende qui l'entoure, et même, sur plusieurs 
exemplaires, tonte celle de l'autre côté. 


Je termine par un fait important. On a cru jus- 
qu'ici, sur la foi des auteurs arméniens, que Rou- 
soudan élait morte empoisonnée volontairement, à 
Ouzaneth , en 1247. L'historien géorgien Wakhtang 
dit positivement qu'elle mourut de chagrin à Tiflis, 
et Wakhoucht place ce fait en 1237, ainsi que l'a- 
vait déjà établi, par la simple critique , feu M. Saint- 
Martin (Mém. sur l'Arm. 1, 255). 


La cloche du couvent d'Edchmiadzin porte une lé- 
gende tibétaine répétée trois fois sur le bord extérieur: 


24 o 
AK? ôm 6  houm. 


M. Schmidt, en nous donnant la lecture de cette in- 
scription, qui a été recueillie par l'habile voyageur 
M. Dubois, en 1831, nous a communiqué la note 
suivante : 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
EEE — —_—_—_—_—Z—.—.—_._._._._._._._._L_2_2 2 


384 


»» Dans la grammaire tibétaine de Csoma de Kürôs 
on trouve parmi les interjections les trois caractères 
mystiques de la cloche d'Etchmiadsin expliqués comme il 

«y 
suit: BN' est le symbole de la substance ou de la 


personne de Bouddha ou d'une divinité en général , 


UNS est le symbole de la parole de Bouddha etc. et 


” , 
4 le symbole de sa grace et miséricorde. Cela tout 


ensemble forme l'idée ou le symbole de la trinité : 
bouddhique , appelée communément les trois précieux, 
dont les réprésentants sont: Bouddha ou son image , 
les livres sacrés et le clergé. “ 


Les religieux d'Edchmiadzin ignorent quand et par 
quelle voie cette cloche a été apportée dans leur cou- 
vent. On ne peut guère douter qu'elle ne remonte à 
l'époque des Mongols. 


———“_— ÿ——— 


OUVRAGES OFFERTS. 


JUILLET. 


121. Le Miriani ou histoire du roi Miri, conte 
géorgien traduit en français et accompagné de no- 
tes par Brosset. Paris 1836. 8. 122. Einleitung in 
die Mythologie auf dem Standpunkte der Naturwis- 
senschaft von J. S. C. Schweigger. Halle 1836. 8. 
(deux exemplaires). 125. Ueber die älteste Physik und 
den Ursprung des Heidenthums aus einer missverstan- 
denen Naturweisheit. Zweite Abhandlung — von Dr. 
J. S. C. Schweigger. Nürnberg 1825. 8. 124. Bruch- 
stücke aus dem Leben des als Opfer seiner Wissenschaft 
gefallenen Dr. August Friedrich Schwreigger. Halle 1830. 
8. 125. Ucber die Natur der Sonne — von Dr. J. S. C. 
Schweigger. Halle 1829. 8. 126. Ueber einen Verein 
zur Befôrderung naturwissenschaftlicher Reisen. 8. 127. 
Oratio in Academia Fridericiana Halensi cum Viteber- 
gensi consociata aedium Academicarum inaugurandarum 
causa d. XXI Oct. 1834 habita ab J. S. C. Schweigger. 
Halis 4. 128. Geschichte der Entdeckungen und Erobe- 
rungen der Portugiesen im Orient, vom Jahr 1415— 
1339 nach Anleitung der Asia des Joâo de Barros. Von 
Dietrich Wilhelm Soltau. Braunschweig 1821. V. 8. 
129. Zweites Verzeichniss der Gemäldesammlung so wie 
der vorzüglichsten Handzeichnungen, Kupferwerke — 
des Freiherrn v. Speck-Sternburg. Leipzig 1837. kl. fol. 


Emis le 10 septembre 1837. 
—————————————— 


BULLETIN 


SCLENTIFI QU Er. 


LIL. 


< 


Av ortITRAIDe 


* RE r db Æ 
“ - rez a nie£ 


BULLENN SOENPIRIQUE 


PUBLIÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 
DE SAINT-PÉTERSBOURG 


EMRMORIE D'IC'E 


PAR 


SON SECRÉTAIRE PERPÉTUEL. 


TOME: T R OLSI Ë M E: 


\vec trois planches.) 


1839. 
SAINTE ERIC E ICS OU R°G 


Chez W. GRAEFF 


LEIPZIG 


GE Z JON O:s:s 


(Prix du volume 5 roubles p. L Russie 14 écus de Pr. p. l'étranger.) 


IMPRIMERIE DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES. 


TABLE DES MATIERES. 


(Les chiffres indiquent les numéros du journal.) 


I. 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. 


OcsTRIALOFF. 


Braxpr. 


Franx. 


Hess. 


CoLLins. 


GRAFFE. 


Scnmipr. 


Panror. 


STRUVE. 


Barr. 


Le même. 


06% ncmopuueckoMB passnmin BHy- 
mpeuneñ æuaum Pyceraro Hapoya (Du 
développement historique de la vie in- 
térieure de la nation russe). 1. 

Medusinarum discophorarum enume- 
ralio. 2. 

Quinque centuriae numorum anecdo- 
torum Chalifarum cum Umeïjadarum tum 
Abbasidarum ex variis museis. Praemissa 
sunt nonnulla de defectibus rei numariae 
Muhammedanae. 5. 

Ueber die Zusammensetzune der Zu- 
ckersäure. 4. 

Zur Theorie der symmetrischen Func- 
tionen. 5. 6. 7. 

Das Digamma , als dialektische Eigen- 
thümlichkeit in dem Indo-Germanischen 
Sprachstamme nachgewiesen. 5. 6. 7. 

Ueber einige Eigenthümlichkeïten der 
Tibetischen Sprache und Schrift. 15. 

Mémoire sur la théorie de la poussée 
des terres et des murs de revêtement. 18. 

Beobachtunsen des Halleyschen Co- 
meten bei seiner Erscheinung im Jahre 
1855 auf der Dorpater Sternwarte ange- 
stellt. 25. 

Untersuchungen über die ehemalige 
Verbreitung und die gänzliche V ertilgung 
der von Steller beobachteten nordischen 
Seekuh (ARytina Illig.). 25. 

Ueber das Skelet der Nawaga, wel- 
ches in einem grossen Theïle semer Linge 
hoble, Luftsicke aufnehmende Räume 
enthält., 23. 


Frinx. 


BrossEr, 


LE MÊME. 


Le MÊME. 


CozLixs. 


Branpr. 


Fränx. 


LE MÊME. 


STRUVE. 


Braxpr, 


HELMERSEN. 


IT. 
NAIOSTIE"S. 


Die ältesten Münzen der Dynastie Se 
y: 1 

Analyse du roman géorgien ,, Amiran 
Daredjaniani. “ 1. 

Note sur les inscriptions arméniennes 
de Bolghari. 2. (avec une planche). 

Notice des manuscrits arméniens ap- 
partenant à Ja Bibliothèque de l'Institut 
asiatique établi près le ministère des af- 
faires étrangères. 2. 5. 

Ueber den Newton'schen Lehrsatz von 
den Potenzensummen der Wurzeln al- 
gebraischer Gleichungen. 4. 

Observations sur plusieurs nouvelles 
espèces du genre Carbo ou Phalacroco- 
rax qui se conservent dans le Muséum 
de l'Académie. 4. 

Ueber ein Paar stereotyp gewordene 
Fehler in den Namen der jetzigen Chane 
von Chiwa und der Bucharey. 4. 

Erster Erfolg der von dem Herrn Fi- 
nanzminister zur Gewinnung wichtiger 
orientalischer Handschriften getroffenen 
Maassregeln. 4. 

Ueber ein auf der Dorpater Stern- 
warte befindliches, mit einem Vertical- 
kreise versehenes tragbares Durchgangs- 
mstrument aus der mechanischen Werk- 
stätte von Repsold in Hamburg. 5. 6. 7. 

Einige Worte über die Pflanze, wel- 
che den Siternanis liefert, mit beson- 
derer Beziehung auf den, über dieselbe 
von den HH. v. Siebold und De Vriese 
erhobenen liüterarischen Streit. 5. 6. 7. 

Der Magnetberg Blagodat am nürdli- 
chen Ural. $. 9. 


Donx. 


FRITZSCHE. 


NORDMANN. 


HELMERSEN. 


OsTROGRADSKY. 


Bnanpr. 


Dorx. 
NoORDENSKIÔ LD. 


ParroT. 


HyacINTHE. 


Faanx. 


NoORDMANN. 


LExz. 


NORDMANN. 


LE MÊME. 


Hess. 


LE MÈME. 


VI 


Ueber die äthiopischen Handschriften 
der ôffentlichen Kaiserl. Bibliothek. 10. 


Ueber das Vorkommen des Aueroch- 
sen im Kaukasus. 20. 

Ueber einige Versuche im Gebiete 
des Galvanismus: 1. Ueber Kälteerzeu- 
gung durch den galvanischen Strom. 
2. Ueber die Leitungsfahigkeit des Wis- 
muths, Antimons und Quecksilbers. 3. 
Ueber die Beziehung zwischen electro- 
magnetischen und magneto - electrischen 
Strômen. 21. 

Ueber eine für die Fauna von Russ- 
land neue Taubenspecies. 21. 

Ueber eine neue F ischgattung aus der 
Familie der Gobioiden, 21. 

Sur la composition de la cire d’abeil- 
les. 22, 

Sur la détermination de l'hydrogène 


dans l'analyse des substances organiques, 
24. 


Hess. 


Sur la composition de la Vésuvienne 
24. 


Ueber zwei krystallisirte Verbindungen LE mÊME Sur la nature de la flamme, 2%. 
des kieselsauren Natrons mit Wasser. | Bign. Ziwolka’s Messung einiger Berge von 
11. 12. - Nowaja-Semlja. 24. 
Ueber die Entdeckung des Stimmap- | MoncexsrERx. Noch einige Bemerkungen über Griw 
parats bei dem Todtenkopfschwärmer nen. 24. 
(Sphynx od. Acherontia Atropos). 11. 12. | Bnosser. Archéographie géorgienne. 21. 
Notiz über einen in der Stadt Jakuzk 
angelegten Brunnen. 15. 
Notes sur différents sujets de l'ana- III. 
lyse mathématique: 1. Sur les fonctions ANALYSES. 
exponentielles. 2. Sur une espèce de À 
fonctions des coordonnées sphériques. BRANDT. Analyse de l'ouvrage intitulé : Polens 
5. Sur le calcul des variations. 14. Paläontologie ete. par M Pusch. 5.6.7. 
Note sur quatre nouvelles espèces de Le MÊME. An. de l'ouvr. int. Die Käfer der 
serpents de la côte occidentale de la mer Mark Brandenburg, par M. Erichson. 
Caspienne et de la Perse septentrionale , 11. 12. LU AE 
découvertes par M. Karéline. 16. Barr. An. de l'ouvr. int. Die Forstinsekten 
Verzeichniss afohanischer Slämme. 117 etc. par M. Ratzeburg. 16. 
Description d’un manomètre perfec- 
tionné pour mesurer la pression de l'air 4 
dans les machines à souffler. 17. (avec IV. 
une planche.) RAP PORT 
Note sur l'ile Julia et les cratères de CR ! » 
soulèvement (avec une planche). 18. Baosser. Rapport sur Je dictionnaire ao 
Renseignements statistiques sur la Chine. + Eee de M: D. Fehowe 
inoff. 5. 
19. 
Zur Geschichte der Sternschnuppen. 
pe V. 


VOYAGES SCIENTIFIQUES. 


Expédition pour déterminer la différence de niveau de 


la mer Noire et de la mer Caspienne. Struve. Se- 


cond rapport. 2. Troisième rapport. 8. 9.  Qua- 
trième rapport 25. 


Expédition à Novaïa-Zemlia et en Laponie. Baer. Récit 


historique. F. 6. 7. Tableau physique: 1° article : 
Les bords de la mer Blanche et la Laponie. 8. 9. 
2 article: Constitution géognostique de Novaïa- 
Zemlia. 10. 5% article: Végétation et climat de 
Novaïa Zemlia. 11. 12. 4 article : 
Novaiïa-Zemlia. 22. 


Vie animale à 


Expédition de M. Sjügren dans le Caucase. Lettre à 


M. Krug. 14. 15. 16. 17. 


Expédition géographique de M. Fedoroff. Rapport de 


M. Struve. 25, 


VII 


\'UE 
CORRESPONDANCE. 


Extrait d'une lettre de M. Güppert de Breslau à M. 
Brandt. 2. 
Lettre de M. Jacobi à M. Fuss. 21. 


VII. 
OUVRAGES OFFERTS ET MUSÉES. 

OUVRAGES OFFERTS, 5. 6. 7. 10, 19. 

Musées Manuscrit turc offert au Musée asiatique par 
M. Bouténeff; rapport de M. Frähn. 10. Rap- 
port sur les Musées zoologique et zootomique, par 
M. Brandt. 1%. Rapport sur le Musée botani- 
que, par M. Bongard. 13. Cartes géorgiennes 
manuscrites de Wakhoucht, acquises par le Musée 
asiatique; rapport de M Brosset. 20. Manuscrit 
géorgien offert au Musée asiatique par M. Josse- 
lian; rapport de M. Sjôgren. 21. Manuscrits re- 
latifs au Caucase offerts au Musée asiatique par M. 
Steven; rapport de M. Sjôügren. 24. 


VIIL 
CHRONIQUE DU PERSONNEL. 


Mrmvnes DécéDés, Nitzsch — Rosen, 1. 

Nouwinations. Prince Dondoukoff-Korsakoff, Comte Pro- 
tassoff, Prince Chirimsky-Chikhmatoff, Prince Theï- 
mouraz , MM. Moussine - Pouchkine, Wilken, Di- 
richlet, Hamilton, Temminck, Hooker, Trautvet- 
ter, Kovalevsky, Khlebnikoff. 13. 


Paomorioxs. Slavinsky — Bouniakovsky. 19. 
Déconrarioxs. Prince Dondoukoff - Korsakoff — Baer — 
Struve. 19. 
TK; ; 


ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. 
2. 4. 24. 


re 
MÉLANGES. 


Monument élevé à la mémoire de Léonard Euler. 5. 6. 7. 
Prix de botanique proposé par l'Académie au concours 
de 1853 et remis au concours de 1857. 


gt 
Frame! 


él dit 


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# vel: re Hu UT ERN Jarpiéé 
pu Gr ans 4 Dr SRE 
AL 46" se 1e a" 


ÿ an ge rame 


Pas PER 


REGISTRE ALPHABÉTIQUE. 


(Les chiffres indiquent les pages du volume.) 


st D ——— 


Aumvasinxs-monnaies, voir Vumisma!ique orientale. 

AcuenronTiA Atropos. Sur le siège de l'organe de la voix de ce 
papillon, par M. Nordmann, 164. 

Acwx saccharique. Sa composition trouvée par M. Hess. 49, 

ArGuanes, Catalogue de tribus afghanes, par M. Dorn. 257. 

Amimax Daredjaniani, roman géorgien analysé par M. Brosset. 7. 

Axaurse des équations algébriques. Note sur le théorème de 
Newton relatif à la somme des puissances des racines dans 
les équ. alg., par M. Collins. 52. 

Aus étoilé. Note sur la plante qui fournit l'anis étoilé, par 
M. Brandt. 

Axrimoine. Sa faculté de donner passage au fluide électrique, 
par M. Lenz. 524. 

Ancafocnarme géorgienne, par M. Brosset. 378. 

Aurocus. Sur l'existence de l'aurochs dans le Caucase, par 
M. Nordmann. 305. 

Bas — Récit historique de son voyage à Novaïa-Zemlia et en 
Laponie. 96. Tableau physique de ces mèmes contrées. 
1" article: Les côtes de la mer Blanche et la Laponie. 132. 
2ème article: Description géognostique de Novaïa-Zemlia. 
151. 5ème article: Végétation et climat de Novaïa-Zem- 
lia. 171. 4ème article: Vie animale à Novaïa-Zemlia. 343. 
Analyse de l'ouvrage de M. Ratzeburg, intitulé: ,, Die 
Forstinsekten‘. 244. Décoré de l'ordre de St. Vladimir. 
302. Recherches sur l’histoire du limantin de Steller. 355. 
Sur le squelette du Gadus Nawaga. 360. Hauteurs de 
quelques montagnes de Novaïa-Zemlia, mesurées par M. 
ZLiwolka. 374. 

Bisioruéque impériale et publique. 
s'y conservent, par M. Dorn. 145. 

Bisuurm. Sa faculté de donner passage au fluide électrique, 
par M. Lenz. 524. 

Brrcnovmne, voir //yacinthe. 

Braconar, montagne magnétique de l'Oural. Note de M. Hel- 
mersen. 115. 

Bocnant. Inscriptions arméniennes de Bolghari expliquées, par 
M. Brosset. 18. 

Boncarn — Rapport sur l’état du Musée botanique. 203. 

Bouxakovser promu au rang de conseiller de collège. 302. 

Bouréxerr offre en don à l'Académie un manuscrit turc intitulé: 
Feslike, par Hadji-Khalfa; rapport deM. Frähn. 159. 

Bravpr — Enumération des méduses discophores. 17. Obser- 
vations sur plusieurs espèces nouvelles du genre Carbo ou 
Phalacrocorax. 53. Sur la plante qui fournit l'anis 
étoilé. 90. Analyse de l'ouvrage de M. Pusch, intitulé: 


Manuscrits éthiopiens qui 


»Polens Paläontologic“. 93. Analyse de l'ouvrage de M. 
Erichson, intitulé: ,,Die Käfer der Mark Brandenburg“. 
168. Rapport sur l’état du Musée zoologique. 198. Note 
sur quatre nouvelles espèces de serpents. 241. 

Bnossér — Analyse du roman géorgien ,Amiran Daredjaniani“, 7. 
Note sur les inscriptions arméniennes de Bolghari. 18. 
Notice des manuscrits arméniens de l'institut asiatique du 
Min. d. aff. étr. 21. 36. Rapport sur le dictionnaire ma- 
puscrit géorgien-russe-latin de M Tchoubinoff. 41. 
Registre des cartes géorgiennes manuscrites, acquises par 
le Musée asiatique. 517. Archéographie géorgienne. 378. 

Cazcoz des variations, voir Variations. 

Caxcmw Cle — Résultat des mesures prises par S. E. pour l'ac- 
quisition de manuscrits orientaux, par M. Frähn. 60. 

Canso ou Phalacrocorax. Nouvelles espèces du genre Carbo, 
par M. Brandt. 53. 

Casrtænxe. Expédition pour déterminer le niveau de cette mer; 
second rapport de M. Struve. 27. Troisième rapport 
par le mème. 117. Quatrième rapport p. le même. 566. 

Caucase — visité par M. Sjügren. 219. 231. 247. 268. Manu- 
scrits relatifs au Caucase, par M. Steven. 581. 

Cuencune — Puits qu'il a fait creuser à Jakutsk; notice comm. 
par M. Helmersen. 195. 

Cuir. Renseignements statistiques sur la Chine, par le R. PF. 
Hyacinthe. 289. 

Cauuinsxx-Crixamarorr PC*, nommé m. h. 208. 

Cine d'abeilles. Sa composition déterminée par M. Hess. 337. 

Coréorrénococte. Ouvrages de MM. Erichson et Ratzeburg 
analysés, le premier par M. Brandt. 168. et le second par 
M. Bacr. 244. 

Coutis — Sur le théorème de Newton, relatif au sommes des 
puissances des racines dans les équations algébriques. 52. 
Recherches relatives à la théorie des fonctions symétri- 
ques. 65. 

Cozvver elaphoïdes — Karelini — lineolatus — poecilocephalus, nou- 
velles espèces de serpents, établies par M. Brandt. 242. 

Coruusa risoria, observée pour la première fois en Russie, par 
M. Nordmann. 327. 

Couère de Halley. Observations de cette comète, par M. Struve. 
355. 

Coxcours au prix de botanique proposé par l'Académie en 1829 
et jugement de l'Académie. 206. 

Coonpoxxées sphériques. Sur une espèce de fonctions des coor- 
données sphériques, par M. Ostrogradsky. 212. 

Crarèrss de soulèvement — Note sur les — par M. Parrot. 774. 


Dicamws — le — comme particularité dialectique dans les idio- 
mes indo-germaniques, par M. Graefe. 66. 

Duucner (Lejeune) nommé m. c. 208. 

Discornones, voir Meduses. 

Doxvousorr - Korsaxorr P:e, nommé m. h. 
l'ordre de Ste. Anne. 302. 

Donx — Sur les manuscrits éthiopiens de la Bibliothèque imp. 
et publique. 145. (Catalogue de tribus afghanes. 257. 


208. Décoré de 


Evecrmcré de contact. Sur la vitesse avec laquelle elle se 
développe, par M. Jacobi. 553. 

Errcrro-macxérisme Sur le rapport qui existe entre les courants 
électro-magnétiques et magnéto-électriques, p. M. Lenz. 325. 

Encasox — Die Käfer der Mark Brandenburg, ouvrage 
analysé par M. Brandt. 168. 

Eros filantes. Matériaux pour servir à l’histoire des ét. fil. 

par M. Frähn. 508. 

Monument élevé à sa mémoire. 107. 
Second rapport sur les travaux de 


Evues. 
Expévirioxs scientifiques. 
l'expédition caspienne, par M. Struve. 27. 
rapport, par le même. 117. Quatrième rapport, par 
Expédition pour explorer les côtes de 
Récit historique, par 


Troisième 


le mème. 366. 
Novaïa - Zemlia et de la Laponie. 
M. Baer. 96. Tableau physique de Novaia-Zemlia et 
de la Laponie, par le mème. 132. 151. 171. 343. Ex- 
pédition de M. Sjôügren dans le Caucase 219. 231. 247. 
268. Expédition astronomique de M. Fedoroff, rapport 
de M. Struve. 561. 


Fsnonorr — Rapport sur son voyage astronomique, par M. 
Struve. 361. 

Frawwe. Sur la nature de la flamme, par M. Hess. 573. 

Foxcrioxs. Fonctions symétriques. Fonctions exponentielles. 
Fonctions des coordonnées sphériques. Voir Yhevrie des 
Fuonclions. ; 

Fnagux — Les monnaies les plus anciennes de la dynastie Séfy. 3. 
Cinq centaines de monnaies anecdotes des khalifes Ou- 
meïades et Abbasides. 33. Sur quelques erreurs devenues 
stéréotypes dans les noms des khans actuels de Khiwa ct 
de la Bukharie. 57. Premier succès des mesures prises 
par M. le Ministre des finances pour l'acquisition de ma- 
auscrits orientaux importants. 60. Rapport sur le manuscrit 
turc offert par M. Bouténeff. 159. Matériaux pour servir 
à l’histoire des étoiles filantes. 308. 

Fawrzsene — Sur deux combinaisons cristallisées du silicate de 
soude avec de l’eau. 161. 

Frow produit par le courant galvanique, par M. Lenz. 521. 


Gaous Nawaga. 
Baer. 360. 

Gauvanisue. Sur quelques expériences galvaniques, par M. 
Lenz. 521. 

Géorcw. Cartes géographiques de la Géorgie dressées par Wa- 
khoucht et acquises par le Musée asiatique, par M. 
Brosset. 317. 


Sur le squelette du G. Nawaga, par M. 


Gomiomes. Nouveau genre de cette famille de poissons, établi 
par M. Nordmann. 518. 

Gôrrenr — Lettre à M. Brandt sur ses travaux relatifs aux 
végétaux fossiles. 31. 

Grazre. Le digamma, comme particularité dialectique dans les 
idiomes indo-germaniques. 66. 

Gnivxa. Nouveaux éclaircissements sur le grivna, par M. Mor- 
genstern. 375. 


Haosi-Knazra, auteur du ,, Feslike‘‘ ou Précis de l’histoire des 
Turcs. 159. 

Hauzer, voir Comrte de Halley. 

Hawixron nommé m. c. 208. 

Hsuwensex — La montagne magnétique Blagodat dans l'Oural 
septentrional. 113. Notice sur un puits creusé à Jakutsk. 
193. Nommé conservateur du Musée minéralogique, 272. 

Hess — Sur la composition de l'acide saccharique. 49. Sur la 
composition de la cire d'abeilles. 337. Sur la détermi- 
nation de l'hydrogène dans l'analyse des substances or- 
ganiques. 369. Sur la composition de la Vésuvienne. 372. 
Sur la nature de la flamme. 373. 

Hexacanruvs, nouveau genre de la famille des Gobioïdes, établi 
par M. Nordmann. 328. 

Hooker nommé m. c. 208. 

Hyacivrse — Renseignements statistiques sur la Chine. 289. 

Hyprocèxe, Sur la détermination de l'hydrogène dans l'analyse 
des substances organiques, par M. Hess. 259. 


Jacons — Sur la vitesse avec laquelle se développe l'électricité 
de contact dans une simple couple d'éléments. 355. 
Ixscmprioys arméniennes de Bolghari expliquées par M. Bros- 

set. 18. 

Issrror asiatique du ministère des affaires étrangères. Notice 
sur les manuscrits arméniens qui s'y conservent, par M. 
Brosset. 21. 36. 

Ixsrnuuenr de passage portatif de Repsold, décrit par M. Struve. 67. 


Josseutax offre en don à l'Académie un manuscrit géorgien; 
rapport de M. Sjügren. 335. 


Jura. Note sur l'ile Julia, par M. Parrot. 274. 


Kuaxs de Khiwa et de la Bukharie. Rectification de leurs titres, 
par M. Frähn. 57. 

Kazesxikorr nommé m. c. 208. 

Kônzer, Académicien, mort. 272. 

Kovazevskr nommé m. c. 208. 


Lamasni, Recherches sur l’histoire du lamantin de Steller, 
par M. Baer. 555. 

Laroxe. Voyage en Laponie. Récit historique, par M. Bacr. 
96. Tableau physique, par le même. 152. 

Lewz — Sur quelques expériences galvaniques. 321. 


Maxowèrre perfectionné par M. Nordenskiüld. 265. 

Maxvscmrs. Mm. arméniens de l'institut asiatique du Min. d. aff. 
étr. décrits par M. Brosset. 21: 36. Mm. orientaux 
dont l'acquisition est due à M. le ministre des finances, 
par M Frähn. 60. Mm. éthiopiens de la Bibliothèque 


Imp. et publique, par M. Dorn. 145. M. turc offert en 
don par M. Bouténeff; rapport de M. Fräühn. 159. 
M. géorgien offert en don par M. Josselian; rapport de 
M. Sjügren. 335. Mm. relatifs au Caucase, offerts en 
don par M. Stevens rapport de M. Sjügren. 581. 

Méousss discophores, énumérées par M. Brandt. 17. 

Mencune, Sa faculté de donner passage au fluide électrique, 
par M. Lenz. 324. 

Moxomexr élevé à la mémoire d'Euler. 107. 

Moncexsrenx — Nouveaux éclaircissements sur le grivna. 575. 

Movussine-Poucuxixe nommé m, h. 208. 

Muns de revètement. Mémoire sur la théorie des murs de revé- 
tement, par M. Parrot. 275. 

Musées. Manuscrit turc offert au musfe asiatique par M Bou- 
téneff 159. Rapports sur l'état des musées zoologique 
et botanique par MM. Brandt et Bongard. 198. 203. 
Cartes géorgiennes manuscrites acquises par le musée asiati- 
que, par M. Brosset. 517. Manuscrit géorgien, offert 
au musée asiatique, par M. Josselian. 335. Manuscrits 
relatifs au Caucase, offerts au musée asiatique, par M. 
Steven. 581. 


Nawaca, voir Gudus Nawaga, 

Nrrzsen, m. c. mort. 16. 

Nonvexsxiôn — Description d'un manomètre perfectionné. 265. 

Nonowaxx — Sur le siège de l'organe de la voix du papillon à 
tête de mort. 164 Sur l’existence de l’aurochs dans le 
Caucase. 305. Sur une espèce de colombes, nouvelle pour 
la faune de la Russie. 327. Sur un nouveau genre de 
poissons de la famille des Gobioïdes. 328. 

Novau-Zemtia. Voyage à Nov.-Z. Récit historique, par M. 
Baer. 95. Tableau physique, par le même. Descrip- 
tion géognostique 151. Climat et végétation. 171. Vie 
animale. 5345. Hauteurs mesurées par M. Ziwolka. 374. 

Nowswarique orientale. Note sur les monnaies les plus ancien- 
nes de la dynastie Séfy, par M. Frähn. 3. Cinq cen- 
taines de monnaies anecdotes des khalifes Ouméïades et 
Abbasides, par M. Frähn, 53. 


Osrnocnansxr — Notes sur différents sujets de l'analyse mathé- 
matique. 209. 

Ovwéranes-monnaies, voir Numismatique orientale, 

Ocnaz, voir Zlagodat. 

Ocsrniarorr — Du développement historique de la vie intérieure 
du peuple russe. 1. 


Pariuon à tête de mort, voir Æeheron'ia. 

Parnor — Mémoire sur la théorie de la poussée des terres et 
des murs de revétement. 273. Note sur l'ile Julia et les 
cratères de soulèvement. 274. 

Psrmwzi-Jean-philosophe géorgien ct traducteur des systèmes 
théologiques de Proclos Diadochos. 335. 


PaaLAcrocoRax, voir Carbo. 
L4 


Povcnximxe, voir Moussine- Pouchline. 

Pousste des terres, Mémoire sur la théorie de la poussée des 
terres, par M. Parrot. 275. 

Pmx de botanique proposé par l'Académie en 1829 et jugement 
sur les mémoires de concours. 206. 

Paoctos Diadochos, philosophe platonicien. Ses systèmes théo- 
logiques, traduits en Géorgien. 335. 

Pnorassorr Ci°, nommé m. h. 208. 

Puscu — Polens Paläontologie, ouvrage analysé par M. 
Brandt. 95, 


Rarzeounc — Die Forstinsekten, ouvrage analysé par M. 
Baer. 244. 

Rersoun. Sur un instrument de passage portatif construit par 
cet artiste. Note de M. Struve. 67. 

Roses, m. c. mort. 16. 

Rovwraxrsorr Cle, m. h. mort. 272. 

Russes, Histoire de leur vie intérieure. 
strialoff. 1. 

Rvrixa Illig. voir Zamantin. 


Mémoire par M. Ou- 


Scawinr — Sur quelques particularités de’ la langue et de l'écriture 
tibétaines. 225, 

Strr. Monnaies de la dynastie Séfy, voir Numismatique orientuls. 

Senpexrs. Nouveaux sous-genres et espèces, établis par M. 
Brandt. 241. 

Sitme occidentale, explorée sous le rapport géographique, par 
M. Fedoroff. 361. 

Smicate de soude. Sur deux combinaisons cristallisées du s. d. s. 
avec de l’eau, por M. Fritzsche. 161. 

Ssôcrex — Rapport sur son voyage au Caucase. 219. 231. 247. 
268. Rapport sur le manuscrit géorgien offert par M. 
Josselian. 335. Rapport sur les manuscrits offerts par 
M. Steven. 581. 

SLavissxY promu au rang de conseiller d'état. 302. 

Srnyxx, voir Acherontia A/ropos. 

Srevex offre en don à l'Académie différents manuscrits relatifs 
au Caucase; rapport de M. Sjôügren. 581. 

Srnuve — Second rapport sur les travaux de l'expédition cas- 
pienne 67. Troisième rapport. 117. Quatrième rapport. 
366. Sur un instrument de passages portatif de Repsold. 
67. Décoré de l'ordre de l’Aigle rouge de Prusse. 302. 
Observations de la comète de Halley. 353. Rapport sur 
le voyage astronomique de M. Fedoroff. 361. 


Tarmnomerorox, nouv. sous-genre de serpents, établi par M. 
Brandt. 245. 

Tououmisorr — Dictionnaire géorgien-russe-latin, examiné par 
M. Brosset. 41. 

Temouraz Pce de Géorgie, nommé m. h. 208. 

Tewmixcx nommé m, c. 208. 

Tewpérarure du sol à Iakoutsk. Notice sur un puits creusé à 
Jakoutsk, par M. Helmersen. 193. 

Tréome des fonctions. Recherches relatives à la théorie des 
fonctions symétriques, par M. Collins. 65. Note sur 


les fonctions exponentielles, par M. Ostrogradsky. 209. | Vamariows. Sur le calcul des variations, par M. Ostro gradsky. 
Sur une espèce de fonctions des coordonnées sphériques, 217. 

par le même. 212. Véctraux fossiles. Recherches de M. Gôppert, communiquées 
dans une lettre à M. Brandt. 51. 


Tuer. Sur quelques particularités de la langue et de l'écriture 
Vésuvinxe. Sa composition déterminée par M. Hess. 372. 


tibétaines, par M. Schmidt. 
Touaranits à collier, voir Columba risoria Waxnoucar — Cartes qu'il a dressées pour son grand ouvrage 
Travrverren nommé m. c. 208. historique et gamine par M Brosset SIT 


Unsa, professeur à Grätz, remporte un accessit pour sa pièce de Nom nn 


concours au prix de botanique proposé par l'Académie | Zivrouxa — Mesures de quelques montagnes à Novaïa-Zemlia. 
en 1829. 206. 374. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE AN? 1. 


PUBLIÉ PAR 


L’'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DK SAINT -PÉTERS BOURG. 


Tome III. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S£.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il coutiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 
pe divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
‘état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10, Mélanges. 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 1. Du developpement historique de la vie interieure du peuple russe. OUSTRIALOFF. — 
NOTES. 1. Zes monnaies les plus anciennes de la dynastie Sefy. FRAEnN. — 2. Analyse du roman géorgien ;, Amiran Daredja- 


naiani.  Bnosser, — CHRONIQUE DU PERSONNEL. 1. Mort de MM. Nrrzscn et Rosex. 


[par son immensité les forces du faible scrutateur, et 
qui en outre füt accessible à des recherches satisfaisan- 
tes selon l'état actuel des matériaux historiques. 

Toutes ces conditions sont renfermées, à mon avis, 
dans la question suivante: quelles ont été les diverses 
phases de la vie politique, sociale et domestique du 
peuple russe, depuis les premiers documents authenti- 
ques, jusqu'à nos jours, c’est-à-dire comment les élé- 
ments fondamentaux de l’état civil, du pouvoir suprême, 
des droits et des rapports des diverses classes, des lois, 
des administrations, dans leurs formes diverses, de Ja 
juridiction ont-ils pris naissance, se sont-ils développés 
et affermis ? Quelles ont été les mesures qui ont donné 
l'impulsion à l'activité industrielle et morale du peuple? 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. 


O5% ncTOPNIECKOME PA3BNTIM BHYTPEH- 
meï ænsun Pycexaro Hapoya (Du déve- 


1. 


loppement historique de la vie intérieure 


du peuple russe); Par M. OUSTRIALOFF 
(lu le 25 août 1837). 


En présentant, comme adjoint , à l'Académie Impé- 
riale des sciences, mon premier Mémoire relatif au dé- 
veloppement historique de la vie intérieure du peuple 
russe, je considère comme un devoir de faire connaître 


les motifs qui m'ont engagé à traiter ce sujet, ainsi que 
les rapports qui l’unissent à mes travaux futurs. 

Appelé à participer aux recherches scientifiques des 
membres de l'Académie, j'ai parfaitement compris toute 
Timportance de ma vocation, et tout ce qu’elle a de 
flatteur pour moï, aussi ai-je recherché avec soin, comme 
objet de mes investigations, un thème digne d'attirer 
l'attention de l'Académie. Dans ce chorx, j'ai tâché de 
réunir deux conditions: 1. de me conformer à la te- 
ueur du (.2 des règlements de l'Académie, 2. de trou- 
ver un sujet spécial qui exigeât l'étude approfondie de 
l'histoire de Russie en général, qui embrassât toute la 
vie historique du peuple russe, sans toutefois épuiser 


Quels ont été les traits distinctifs de la vie domestique 
de nos ancêtres, en un mot, quelle est l'origine et 
quelles sont les conditions principales de l’état actuel 
de notre existence? Je sais, que cette question, par 
son étendue et sa nouveauté, réclame des recherches 
suivies pendant toute une vie laborieuse ; mais comme 
je me voue exclusivement à l'histoire de la patrie, loin 
de redouter le travail, je m'y livrerai avec d'autant plus 
de plaisir qu'ayant choisi un objet constant et du plus 
haut intérêt, j'aurai en vue un but déterminé vers le- 
quel tendront toutes mes recherches. La chose princi- 
pale est, de savoir jusqu'à quel point il est possible de 
parvenir à un résultat satisfaisant, et sous quel point de 


a BULLETIN SCIENTIFIQUE. 4 


LT LU QC À 


vue je me propose de considérer le sujet. Ces deux 
questions font la matière du présent Mémoire. Bientôt 
j'aurai l'honneur de présenter à l'Académie la suite de 
mes recherches. 


NO: TS ES: 


1. Die Xzresren Münzen Der Dynasrie SEFY; 
vox Cu. M. FRAEHN. (Lu le 1 septembre 
1837.) 


Den Anfang der Münze unter den Sefiden hat man 
bisher sehr spät angesetzt Die Fürsten dieser Dynastie 
sollen sich lange Zeit nur jenes, aus Silberdraht gebil- 
deten Geldes bedient haben, das unter dem Namen 
Lary bekannt ist; diess soll Ismaïls, des ersten Sefiden, 
Münze gewesen seyn, eigentliches Geld zu prägen erst 
Muhammed Chodabende angefangen, namentlich aber 
Abbas I. (od. der Grosse) demselben den nachher lange 
im Gebrauch gebliebenen Typus gegeben haben. (1) 

Solche Behauptungen haben ihren Grund wohl nur 
darin gehabt, dass Münzen der frühern Sefiden sebr 
lange unbekannt geblieben sind; wie dergleichen denn 
auch jetzt noch zu den numismatischen Seltenheiten ge- 
hôren. So sagt der emst so unermüdliche Münzforscher 
O. G. Tychsen, dass er keine Kunde von Münzen die- 
ser Dynastie aus der Zeit vor Abbas I. habe mit Aus- 
nahme einer einzigen, die von dessen Vorgänger Mu- 
hammed Chodabende bei Olearius à. a. O. erscheint. 
Und es dürfte sogar auch diese Aussage nur einschrän- 
kungsweise zuzulassen seyn. Denn, wenn auch die 
letzigenannte Münze wirklich von dem gedachten Cho- 
dabende seyn mag, (?) so scheint es doch, als wenn 
Münzen von Abbas I. selbst Tychsen noch nicht be- 
kannt gewesen, insofern ich nicht glaube, dass von 
diesem Abbas eine Münze mit einer solchen Auf- 
schrift, als Tychsen S. 193 anführt, existire. Die Sel- 
tenheit früherer Sefiden-Münzen ergiebt sich auch dar- 
aus, dass selbst in der, an Persischen Münzen so rei- 
chen Sammlung Marsden's Schah Sefy, Abbas I. Nach- 
folger, der erste Sefide ist, von dem selbige eine Münze 


(1) s. Olearius Muscowitische u. Pers. Rcise S. 560. Th. Ch. 
Tychsen Comment. IL. p. 27 f. O. G. Tychs. Introd. p. 192. 

(2) In Tebris aber, wie Tychsen will, ist sie nicht geprägt, 
sondern aus dem seltener vorkommenden Münzhofe von Hisful 
in der Provinz Chusiston ansgegangen 


aufzuweisen hat; der Gôttinger Sammlung gar nicht zu 
gedenken, als in welcher diese Classe erst mit Schah 
Husein beginnt. Unsere Recensio indess hat aus dem 
Asiatischen Museum der Akademie nicht bloss mehrere 
Münzen von Abbas dem Grossen, sondern auch eine 
noch ältere, von Tahmasp L., dem zweiten Schah vom 
Hause Sefy, an's Licht gezogen. Und dass die Numis- 
matik der Sefiden noch älter ist und, wie sich erwar- 
ten liess und auch die beglaubte Geschichte Ismaïl's 
ausdrücklich besagt, selbst bis zu dem Gründer der 
Dynastie hinaufsteigt, ist bereits von mir in einem 
vorhergehenden Artikel (5) durch eme dort ange- 
führte Münze des Wiener Museum's dargethan worden; 
und wir beabsichtigen diese Thatsache hier mit neuen 
Beweisen zu belegen. Eine, jener Wiener ähnliche 
Münze befindet sich in Kasan. Ich habe sie aus der 
frübern Fuchsischen Oriental. Münzsammluug in Hän- 
den gehabt. Da diese Sammlung bekanntlich durch Ver- 
kauf an die Kasanische Universität übergegangen ist, 
so sollte man sie in Hn. Prof Erdmann's Beschrei- 
bung des Orient. Münzkabinettes der letztern erwarten. 
Aber — auch diess merkwürdige und seltene Stück 
sucht man in diesem Buche umsonst! (‘) — So will 
ich denn selbiges hier beschreiben, wie ich es einst 
in meine numismatischen Register emtrug. Es ist in 
Silber und führt in der Mitte des Avers eine kleme 
Einfassung mit der Inschrift: yyise Css Münce von 


Meschhed. Ausserhalb derselben lieset man: OUEN 
date ne, JON dl HOME 
AlELLs Al els? 2 «7éal) LE Joe d. ï 
Der Sultan, der gerechte, der volliommene, der au/ den 
rechten Pfad leiïtende, und «ol waltende , Abu'l- muszaffer 
Schah Ismaïl Behadür Chan el-Selewy (d.i. der von dem 


Scheich Sefy-el-din Ishak el-Ardebily abstammende) .…. . 
dessen Reich und Herrschaft Gott dauernd erhalte. (5) Der 


(3) Nachlese zur Numismatik der Tschimggisiden in Iran, s. 
Bulletin scient. T. IL No. 25. p, 564. 


(4) vgl. unser akad. Bulletin T. I. S. 108. Note 16 u. S. 135. 
Col. 1. Mitte. u. sonst. » 

(5) Da ein grosses Silberstück Schah Husein’s v. J. d. H. 1157, 
das Adler in seinem Mus. Cuf. Borgian. P. 1 Tab. VIIE unt 
herausgegeben hat, den obigen ähnliche Titel führt, selbige aber 
weder von dem Herausgeber 1. c. p. 92, noch von Tychsen 
Introd. p. 195, 
vollständig gelesen worden sind: so wird es nicht ungehürig 


noch, so viel ich weiss, von sonst Jemanden 


seyn, diese Inschrift, wie sie gelesen werden muss, hier herzu- 


setzen 9) UD sol} Je) Jslxll OIL 


5 BULLETIN SCIENYIFIQUE. 6 


A 


Revers enthält das Schiitische Symbolum und am Rande 
die zwëlf grossen Imame. Es ist wohl kaum zu zwei- 
feln, dass die von Reiske so vielfach verkannten Inschrif- 
ten der Münze des Wiener Museum's (5) im Ganzen mit 
dieser übereinstimmen werden, was sich aus Autopsie 
leïcht ergeben würde. Zwar lässt keine von diesen bei- 
den Münzen ein Datum wahrnehmen ; (7) aber man 
wolle desswegen nicht an der Richtigkeit meiner Be- 
stimmung zweifeln und nicht etwa glauben, es môgten 
selbige von dem dritten Sefiden Ismaïl IL. herrüh- 
ren, oder gar von dem spätern Ismaïl, dem Sohne 
Seyd Mustafa's, dem vorgeblichen Enkel Husein's, den 
Aly - Merdan Chan auf den Thron Persien's setzte und 
der nach des letztern Sturze sich abwechselnd unter 
dem Protectorate der beïden Rivale Muhammed Hasan 
und Kerim Chan befand, durch vwelchen er a. 1762 
vom ‘Throne entfernt wurde. Dass man solcher Vermu- 
thung nicht Raum geben künne, lehrt uns eine, den 
gedachten beïden Münzen ähnliche, die in dem klei- 
nen Felde in der Mitte der Vorderseite deutlich zu 
lesen giebl: qpn ,5 y Münze der Stadt Komm v. J 


928 (d. 1. 1522). Diess schätzhare seltene Stück bewahrt 
das Museum der Asiatischen Sprachanstalt hie- 
selbst. Uebrigens sind diese drei nicht die eïnzigen 
Münzen, welche mir von Schah Ismaïl I. bekannt ge- 
worden. Es finden sich von ihm noch folgende: 4) im 
dem eben genannten Museum eine kleine goldene, 
deren Avers Reste von einer ähnlichen Inschrift zeigt, 
auf dem Revers aber in dem kleinen, vom Schiitischen 
Glaubensbekenntnisse umgebenen Felde gewahrt man 
einen Namen, der etwa wie 


Ed 


pin 


gd) ol Ütuss olë QLbbu} QU? ol) pen 


Ler Sullan, der yerechte, der vollkommene, der richtig leitende, 
und wohl waltende, Abuw’l-mus:affer, der Sultan eines Sultan's Sohn, 
Schak Husein Sultan Behadiür Chan, el-Huseiny, (der von Husein Aly's 
Sohn), e/-Musrwy (der von Musa dem sichenten Imam), el-Se- 
fewy (der von Scheich Sefy-el-din el-Ardcbily Stammende);, Got 
wulle sein Reich und seine Herrschaft daucrnd erhalten, 


(6) Eichhorn’s Repertor. Th. XI. S. 37. Mémoires de l'Acadé- 
mie imp. d. sc. 6. Série Sc. histor. T. IT. p.531. Bulletin scient. 
T. IL p. 564. 


(7) Die Kasanische kann nicht vor dem J. 916 geprägt seyn, 
weil erst damals Schah Ismai! Chorasan eroberte 


aussieht und aus PO und Je zusammengesetzt zu 
seyn scheint. 5) in der Sammlung des verst. Nejelow 
zu Kasan eine Silbermünze geprägt in Gandscha a. 914 
(= Ch. 1505-6), über deren sonstige Inschriften ich 
leider versäumt habe das Nähere in meinen Papieren 
anzumerken ; und 6) im Asiatischen Museum unse- 
rer Akademie eme Kupfermünze, die auf der einen 
Seite ausser der Jahrzahl 915 (d. i. 1509) noch zwei 
Wôürter zeigt, deren eines ebenfalls für as genommen 
werden kônnte ; auf der andern Seite sieht man einen 
laufenden Hasen und Blumen. 

Ausser diesen sechs, hier zum ersten Male von mir 
zusammen gestellten Münzen Ismaïl's L., zu denen man 
vielleicht auch noch die von Hn. Moeller aus dem Go- 
thaer Museum herausgegebene (#) mit der Inschrift 
>p y Lesuil ol rechnen kann, sind mir durch- 
aus keine andere von diesem ersten Schahe der Sefiden 
bekannt. Zwar wollte Leunclau (*) und nach ihm Hot- 
tinger (©) uns eine Münze desselben vorführen, die 
auf der einen Seite die Inschrift 4y] ä,1: Jus) und 
auf der andern das Sunnitische Symbolum führen soll 
Allein diese Beschreïbung wird an sich selbst zum Ver- 
räther. Auch Hr. Erdmann stellt aus dem Museum der 
Kasanischen Universität vier Münzen auf, die nach ihm 
von diesem Ismaïl seyn sollen. () Er hat sich jedoch 
auch hier wieder sehr geirrt. Jene Stücke sind Hawiser 
Münzen, dergleichen ich von Abbas I. und IL. und von Su- 
leïman bekannt gemacht; und einem von diesen werden 
auch die des Kasanischen Museums gehôren. Wo ist 
auch auf ihnen nur eine Spur von Ismaïls Namen an- 
zutreffen ? Hr. Erdmann glaubt auf selbigen das J. 
d. H. 905 (d. i. 1499 od. 1500 n. Ch.) zu lesen. Diese 
Jahrzahl habe ich auf diesen Münzen, die aus dem ehe- 
maligen Potot. und Fuchsischen Kabinette stammen, 
nicht gefunden. Und gesetzt auch, es stinde wirklich 
das J. 905 auf einer derselben , wie künnte eine sulche 
von Schah Isma 1 I. seyn? Dieser war ja damals noch 
nicht als Künig aufgetreten und bhatte zu der Zeit von 
dem, einem solchen zustehenden Rechte der Münze 
und des Kanzelgebetes noch nicht Gebrauch gemacht, 
was, wie wir aus gleichzeitigen Geschichtschreibern wis- 
sen, erst a. 907 geschah, nachdem sein Sieg über den 
Schirwan-Schah Ferroch Jessar zu Anfang d. J. 906 u. 
ein zweiter über den Ak-kojunlü Elwend Beg a. 907 


(8) Moeller De Numis O0. Comm. IL p. 30. No. 328 
(9) Historia Musulman. Turc. (Fref. 1591) p. 651. 
(10) Cippi Hebraici p. 160. 

(11) Erdmann, Numi Asiat. p. 673. No. nt s0 


7 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


8 


ne de pe DB ER 2 2 ed D D ER RS RE ESS À 3 ET DS SE | 


seine Macht begründet hatte. Aber auch angenommen, 
dass Ismaïl schon 905 die Hoheïtsrechte geübt, wie das 
spätere Autoren besagen, so konnte er in dem Jahre 
doch nicht in Hawisa münzen lassen, da er Chusistan, 
in welchem Hawisa liegt, damals noch nicht erobert 
hatte. Und was soll man denken, vwenn man bei Hn. 
Erdmann a. a. O lies't, Ismaïl habe schon v. J. 892 
(d. i. 1487) an regiert! Das Jahr 892 ist ja nicht das 
Anfangsjahr der Regierung, sondern das — Geburtsjahr 
desselben ! 


2. ANALYSE pu RoMAnN GÉORGIEN Amiran Di1- 
REDJANIANI; PAR M. BROSSET (lu le 15 
septembre 18317). 


Les Géorgiens ont l'imagination ardente et facile à 
exalter ; doués d’une bravoure héroïque, qui fit de leurs 
cavaliers une troupe d'élite dans les armées persanes, 
ils aiment à faire, à raconter de grandes choses, à en 
lire, à en entendre le récit On voit qu'à quelques 
égards, ils ressemblent aux figures homériques par leurs 
qualités comme par leurs défauts. Pour flatter les goûts 
belliqueux de leur nation, les romanciers, et ils sont as- 
sez nombreux chez les Géorgiens, se sont plus à choi- 
sir pour leurs personnages des hommes portant au plus 
“haut degré les caractères distinctifs de la masse de leurs 
lecteurs, l'amour de la guerre pour le plaisir de la 
guerre , la recherche des aventures périlleuses, la haute 
galanterie , la force du corps jointe à la plus grande 
adresse dans le maniement des armes, la belle éduca- 
tion , la noblesse du langage, la puissance d’enthousias- 
mer ce qui les entoure. 

Il est à remarquer que la plupart des romans géor- 
giens, ceux du moins qui ont obtenu l’assentiment gé- 
néral du peuple et qui font loi dans la littérature du 
pays, datent de la grande époque de Thamar. Quel beau 
sujet en effet à développer que le merveilleux règne 
d'une femme dont l'incomparable beauté excita les dé- 
sirs de presque tous les rois ses voisins, et dont l'in- 
domptable fierté lui fit entreprendre pendant vingt-sept 
ans une série de guerres, toujours heureuses, contre 
ses voisins et ses ennemis ! Remarquons encore que le 
xirme siècle fut précisément l'époque de ce mouve- 
ment extraordinaire qui eut lieu dans la chrétienté d'Oc- 
cident et entraina ces armées de chevaliers à la con- 
quête du tombeau du Sauveur. Or, c’est de ce temps-là 
que datent en France la chevalerie galante avec ses ac- 


cessoires caractéristiques, les défis portés et soutenus en 
l'honneur des dames ; les aventures singulières, diffici- 
les, recherchées pour leur plaire ; les joûtes et les tour- 
nois entrepris dans le but de faire prédominer la répu- 
tation de leurs charmes et de recevoir des mains de la 
plus belle une récompense souvent de peu de valeur; 
c'est dans ce temps-là que parurent dans le monde les 
types du célèbre Don Quichote, qui résume en lui 
autre chose que les ridicules de la grande institution 
de la chevalerie errante. On ne peut guère douter que 
ces moeurs si peu convenables aux climats froids ou 
tempérés de l'Europe n'aient été empruntées par nos 
preux aux braves guerriers de l'Orient. 

Quoi qu'il en soit, les romans géorgiens roulent tous, 
ou presque tous, sur des événements de ce genre. La 
magnifique épopée du Tariel, où le charme des vers 
rehausse encore les beautés naturelles du sujet, nous 
montre en première ligne des hommes doués de tous 
les attraits de la jeunesse, jointe à la puissance et à la 
fortune et aux plus nobles qualités du coeur, se con- 
damnant à toutes sortes de misères, affrontant les plus 
dures privations, bravant tous les périls ; Soit pour con- 
quérir la main d'une femme, toujours représentée comme 
un soleil éblouissant de beauté, comme la lune dans 
son plein; soit pour obéir aux ordres, aux moindres 
désirs de leur souverain , soit pour rendre service à l'hu- 
manité. Ne semble-t-il pas entendre le cri de nos che- 
valiers du moyen âge: Dieu, le roï et les dames! et 
découvrir la source de leur éternelle devise, le redres- 
sement des torts envers et contre tous ? 

Le Tariel est un roman de caractères. C'est une com- 
position sage et élevée, où chaque personnage repré- 
sente une idée noble, où chaque aventure est le déve- 
loppement d’un principe. Aussi le Tariel est resté dans 
la littérature géorgienne comme le tableau fidèle de la 
nation peinte par ses moeurs; c’est l’Iliade de la Géor- 
gie. J'avais jusqu'a présent considéré ce livre comme un 
simple amusement d'esprit, d'un esprit éminemment 
philosophique ïl est vrai; et, de ce pomt de vue je 
m'expliquais encore comment a pu grandir à ce point 
la vogue d'une oeuvre poétique que répètent aujourd'hui 
tous les échos du Caucase , que les grands et le peuple 
ont sans cesse à la bouche, que des rhapsodes chantent 
en tous lieux pour l'amusement de leur auditoire; mais 
j'ignorais, et c’est à l'honneur que m'a fait l'Académie 
de m'appeler dans son sein, que je suis redevable d’a- 
voir été détrompé, j'ignorais que ce livre fût, sous des 
noms empruntés, la peinture historique de la Géorgie 
du xm® siècle. 


9 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


10 


——————————_——————— 


En ouvrant l'historien Wakhtang, on ne peut s'em- 
pêcher de reconnaitre que la belle Nestan-Daredjan, le 
principal mobile de tout l'ouvrage, est certainement la 
reine Thamar. Les noms mêmes sont à peine déguisés. 
Le roi de Khorazm qui vient pour épouser Nestan, 
c'est ce roi de Khorazm, dont le nom n’est pas donné 
par l'historien, qui vint en effet offrir à Thamar son 
trône et sa main. Un autre prince, celui de Berda, fit 
à Tiflis les plus grandes extravagances pour arriver aussi 
à ce but; Thamar eut assez de piété pour repousser les 
prétentions de souverains musulmans, qui lui impo- 
saient l'apostasie , et assez de galanterie pour traiter no- 
blement des hommes venus de si lom déposer à ses 
pieds leurs coeurs et leurs trésors. 

Les sept royaumes de l'Inde, qui sont la patrie de 
plusieurs héros du Tariel, sont aussi la réalisation de 
ce titre fastueux que prenaient autrefois .dans leurs pro- 
tocoles les souverains de la Géorgie: Le roi des sept rois; 
dénomination consacrée tout au long par l'histoire, et 
qui revient sans cesse sous la plume des historiens de 
ce temps. 

Je ne finirais point si je voulais appliquer sur des 
personnages géorgiens tous les traits historiques du Ta- 
riel; je n’ajouterai plus qu’un seul mot, c'est que les 
Géorgiens instruits vont jusqu'à retrouver dans ce livre, 
comme sur une carte géographique, les localités de leur 
pays; faut-il donc s'étonner que le nom du général 
Rousthawel, qui en est l'auteur, soit resté jusqu'à pré- 
sent si populaire ? 

D'autres romans, ceux d'Omaïn, de Baram, et le 
Wisramiani, sont déjà connus par les analyses qui en 
ont été données; le Miriani, traduit en français dans 
son entier, a élé reproduit en anglais par l’Asiatic jour- 
nal; on y a vu les jeux de l'imagmation poétique des 
Géorgiens, et l'usage du merveilleux poussé jusqu'à l'a- 
bus: ces quatre ouvrages sont bien loin du Tariel, sur 
lequel ils sont plus où moins calqués. 

Depuis qu'un heureux vent m'a porté aux rivages de 
la Russie, j'ai obtenu la connaissance d'une autre com- 
position, d'un ordre presque aussi élevé que celle du 
général Rousthawel, c’est le roman intitulé Amiran-Da- 
redjanidzé , ï. e. Amiran fils de Daredjan. Mosé de 
Khoni, l'auteur de ce livre, fut un ministre d'état de 
la reine Thamar, contemporain du poète précédemment 
nommé. Sa patrie fut un bourg au voisinage de Kou- 
thathis, en Iméreth. 

L'oeuvre de Mosé est remarquable par la pureté et 
l'élégance de sa prose, où l'on voit un mélange des 
formes du géorgien antique avec quelques-unes de cel- 


les du langage aujourd'hui employé dans les rapports 
ordinaires de la vie. C'est, pour ainsi dire, le passage 
de la langue littérale à la langue vulgaire : c’est l'idiome 
de la bonne société d'alors. Il y règne une verve d'é- 
locution, un style riche et animé de figures vraies et 
nobles, tel que celui des bons poètes de la Grèce. 
Quand les héros s’entrechoquent, on dirait deux mon- 
tagnes qui se heurtent; le bruit de leurs coups retentit 
au loin dans la plaine; le soleil qui se lève pour éclai- 
rer leurs combats, c’est l'aurore, fille des immortels, 
parée de ses roses naissantes. Si je ne me trompe, ces 
expressions sont classiques. Est-ce un produit spontané 
du sol, ou bien une imitation? je ne saurais le dire. 
Voici maintenant la marche du livre de Mosé. 


ire Porte ou Section. Histoire d’Abessalom, roi de 
l'Inde ; elle est faite pour plaire au lecteur. 


Abessalom, roi de l'Inde, qui avait pour ses chasses 
cent panthères et six cents éperviers blancs, s'étant un 
jour aventuré loim de sa suite, apercut une maison dans 
un lieu écarté. Ses gens, y étant entrés, voient les 
portraits de trois chevaliers au milieu desquels se dis- 
tinguaient celui d'un grand et superbe jeune homme, 
armé de toutes pièces, et d’une jeune fille belle comme 
le soleil. Au-dessus était écrit: ,, Moi Amiran Daredja- 
nidzé , mon serviteur Sawarsimidzé, Badri Iamanidzé 
et son serviteur Indo Dchabouc (le héros indien), No- 
sar Nosarel et son serviteur Ali Dilam, ayant défait les 
Kadjs (*), toute l'Arabie vint nous attaquer; et nous 
nous conduisimes bravement. “ 

Désireux de connaître cette aventure, dont la vérité 
était attestée par des monceaux d'ossements desséchés 
dans la plaine voisine, Abessalom rentre chez lui après 
quatorze jours d'absence, sans avoir pu rien apprendre. 
Son premier ministre, Djazir, l'engage vainement à ou- 
blier ce qu'il a vu; il veut savoir le secret de ces pein- 
tures et l'histoire des héros qu'elles réprésentent. Alors 
il apprend d'Abou’l-Hasan, un de ses grands, que, 
dans sa jeunesse, il a entendu raconter une partie de 
ces faits par un marchand qui avait été à Baghdad faire 
le commerce pour son père. 

Ici de nouveaux personnages se découvrent Ce mar- 
chand, en revenant de Baghdad, par des sentiers dé- 
tournés, de peur des Bédouins, a été conduit à une 
maison où se trouvait une peinture pareille à la précé- 
dente, portant les noms d'Amiran Daredjanidzé, et de 


ses serviteurs, Sawarsimidzé, Aban Kabanidzé, Ali 


(*) Peuple d’enchanteurs célèbres dans les traditions de la 
Perse ct de la Géorgie. 


ii BULLETIN 


SCIENTIFIQUE. 


12 


Mahmadis-Dzé, Asan Badris-Dzé, Qamar Qamarel, Kos 
Kosidzé, vainqueurs de Séphé Dawlé Darispanis - Dzé. 


Abessalom veut en savoir davantage: il envoie des 
gens en Perse recueillir des renseignements sur ce su- 
jet; deux d'entre eux vont à Baghdad; on leur dit 
qu'il y a dans le voisinage une ville bâtie par Amiran 
Daredjanidzé, où vit encore Sawarsimidzé son serviteur, 
le témoin de tous ses combats. Ils vont à «ing joùrnées 
de là, du côté de Balkh, et trouvent en effet Sawarsi- 
midzé dans son palais; celui-ci leur donne l'hospitalité, 
mais refuse de rien leur dire au sujet de son maître, 
dont le souvenir seul fait couler ses larmes. Partout est 
représentée l'image du héros. 


Piqué de ces récits et plus encore de la résistance de 
Sawarsimidzé, Abessalom dépêche à ce dernier messa- 
ges sur messages; et enfin, pour vaincre ses dernières 
objections, tirées de sa vieillesse qui ne lui permet pas 
d'entreprendre un long voyage, il lui envoie un élé- 
phant superbement enharnaché , avec un palanquin , 
dans lequel il doit trouver toutes les douceurs nécessai- 
res à son âge. Sawarsimidzé se décide à partir et va 
dans l'Inde à la cour d’Abessalom. Ce sont les récits 
du vieillard qui forment la matière du roman. 


Histoire de Badri Iamanis-dzé. 


Chacune des portes ou sections du roman d’Amiran 
Daredjanidzé commence par cette formule, qui paraît 
être sacramentelle : ., Écoutez, o roi des rois, vivez à 
jamais. Dieu exalte vos amis et couvre vos ennemis de 


2ie Porte. 


honte !“ Cette formule est aussi quelquefois répétée 
dans le courant du récit, pour réveiller l'attention Les 
autres ‘affirmations et jurements les plus usités sont ceux- 
ci: par le Dieu suprême! par votre tête! par la tète de 
votre majesté ! par votre soleil! Quant au style, c’est 
celui de la conversation noble. 


Amiran Daredjanidzé étant à la chasse, un homme 
au visage noir, vêtu de noir et monté sur un cheval de 
même couleur, se présente. On lui demande le sujet 
de son chagrin, il dit qu'il est en deuil de Badri la- 
manis-Dzé. Il raconte comment Badri lamanis-Dzé , son 
maitre, prince d'un grand royaume, ayant désiré se 
signaler par des prouesses, un Arabe l’a engagé à aller 
déployer sa vaillance en enlevant la fille du roi des 
Mers. Chemin faisant, un héros nommé le chevalier 
Rouge le rencontre et le mène au pays du chevalier 
Noir, qu'il tue après un combat singulier très acharné, 
Ousib, un des prisonniers du chevalier Noir, délivré 
par Badri lamanis-Dzé, devient alors son guide; il tue 


des lions, une licorne (*), des serpents, des dragons de 
toute couleur , qui avalent les hommes, et, après avoir 
dispersé une flotte enchantée qui s'oppose à son pas- 
sage, il arrive dans une île où réside le roi des Mers 
et lui demande fièrement la main de sa fille. Le roi 
consent à sa proposition pourvu qu'il triomphe de trois 
géants fameux qui sont à son service, Abachi et Moclé 
il. €. Le court, ainsi nommé à cause de sa haute taille, 
par antonomase; le troisième, Azarmanic, à cause de 
sa massue. Quand Badri Ilamanis- Dzé a tué les deux 
premiers après des journées entières de combat, la fille 
du roi refuse encore de se livrer au chevalier étranger 
avant que le troisième brave ait essayé contre lui sa 
vaillance. Enfin il recoit de sa prétendue un beau che- 
val et une épée. Il se bat trois jours de suite contre le 
dernier géant; vainqueur d’Azarmanic, il épouse la fille 
du roï des Mers et l'emmène; mais il est lui-même 
surpris durant sou sommeil par le dew Baqbaq et en- 
levé dans un carré de terre ; son serviteur, le chevalier 
Indien, va à sa recherche et éprouve le même sort. 

Alors Nosar Nisarel, roi d'un autre pays, qui avait 
recherché Ja main de la même princesse, entreprend 
de les délivrer, et le troisième conte commence. 


5e Porte. Histoire de Nosar Nisarel. 


On a vu dans le chapitre précédent les récits s'en- 
chaîner, ainsi que dans les Mille et une nuits. Le nar- 
rateur trouve toujours le moyen de mettre son histoire 
dans la bouche d'un second, qui en amène souvent un 
troisième. Si le fil des événements en est plus difficile 
à suivre, c’est justement ce que veut l'auteur, qui ne 
cherche qu'à captiver l'attention, et par-là y réussit. 

Du reste, il ne faut pas chercher ici le respect du 
vrai ni même la vraisemblance. Pour exalter un audi- 
toire amateur du merveilleux, il faut que le héros mette 
en fuite des armées, tue à lui seul des milliers d'hom- 
mes, que les trésors des rois soient des montagnes d'or 
et de pierreries, que leurs nombreux serviteurs soient 
resplendissants de vêtements luxueux; peu importent 
les moyens, pourvu que le conte amuse. Or les Asiati- 
ques sont naturellement montés à ce ton d'’exagération 
qui ne leur permet pas de rire à de pareïlles mons- 
truosités. 

Nosar donc se met en marche. Trois jours après son 
départ, sa ville capitale est brûlée par un parti de 
Thathars; il les taille en pièces, arrive en vue de la 
citadelle où est détenu Badri lamanidzé; mais il est à 


(*) La licorne sert encore de monture à un géant dans uue 
autre Section 


15 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


14 


+ © mme OC CL ÉEC Ç 


son tour enlevé la nuit, ainsi que son écuyer Ali Di- 
lam, par les dews Baqbaq et Khazaran. A ces nouvelles, 
Amiran Daredjanidzé n'hésite pas de partir pour aller 
délivrer les malheureux captifs. 


qwe Porte. Histoire d'Amiran Daredjanidzé. 


Amiran prend en passant une citadelle et donne la 
mort à des magiciens ; attaqué par trois dragons rouge, 
blanc et noir, il est avalé par le dernier, mais il s'é- 
chappe de son ventre en le déchirant avec deux épées 
qu'il avait dans ses mains. Il entre dans la citadelle où 
sont les prisonniers, en se prenant aux pates d'un grand 
oiseau qui l'enlève, et tue les deux dews malfaisants. 
Après avoir accompli cet exploit et plusieurs autres, il 
revient ; altaqué par une armée d’Arabes, il la met en 
fuite, forme une alliance étroite avec les deux cheva- 
liers qu'il a délivrés et rentre dans son pays. 


5me Porte. Histoire d'Ambri l'Arabe, 


Maintenant Sawarsimidzé introduit un autre conteur. 
C'est un Arabe qui raconte à Amiran Daredjanidzé les 
exploits d'Ambri. Ces exploits sont toujours du même 
genre que ceux qui viennent d'être analysés; et les 
événements se pressent tellement sous la plume de l’au- 
teur, qu'il serait difficile d'en donner une idée exacte 
autrement que par une traduction complète. 


6% Porte. Histoire du chevalier Indien. 
7e Porte. Histoire des sept astres. 


Ces sept astres sont les sept filles d'un roi qui ne 
veut les marier qu'à des chevaliers de grand renom. 
L'Emir -el-Moumlis de Baghdad, sur le récit qui lui 
est fait de leur beauté, veut en avoir trois pour ses 
trois fils parvenus à l’âge nubile. Dans ce chapitre sont 
racontées les prouesses d’Amiran pour forcer le roi à 
les donner. Le nombre des épées brisées, des chevaux 
et des hommes tués dans ces luttes, est incalculable. 
Amiran amène trois princesses à Baghdad; les quatre 
autres sont mariées à des souverains qui, pour les obte- 
nir, ont employé les mèmes moyens. Amiran et ses fi- 
dèles compagnons épousent aussi des dames nobles du 
pays. 


8e Porte. Histoire des Talismans. 


Amiran Daredjanidzé va pour lui-même à la recherche 
d'une belle femme qu'il a vue en songe; il est accom- 
pagné de Sawarsimidzé, d'Aban Kabanidzé et de Kaos 
Kosidzé. Entre autres aventures, il rencontre une cara- 
vane de Basra, dont le chef, nommé Abram, lui ra- 
conte que l'astrologue de la caravane lui avait annoncé 
sa venue, et qu'il l'attend pour partir; en route, Ami- 


ran Daredjanidzé taille en pièces une armée de brigands 
aux ordres des fils d'Achtrab, neveux du chevalier 
Rouge, dont les vêtements et les tentes, ainsi que ceux 
de ses soldats, sont de cette couleur ; d'un coup de «ci- 
meterre qui divise en deux le casque, l'épée et la eui- 
rasse de son ennemi, il pourfend le chevalier Rouge, 
après un combat d'un jour entier. Par reconnaissance, 
Abram fait conduire Amiran Daredjanidzé justement à 
la maison où est le portrait de la belle Khoréchan, ob- 
jet de ses poursuites. Après cela, le chevalier taille en 
pièces un homme de cuivre, doué d’une force magique, 
puis un certain Bakadjan qui tient une foule de femmes 
ensorcelées au fond d’une caverne, et le grand enchan- 
teur Djamdar, auteur de ces talismans. Ce sont encore 
d'autres armées d'animaux enchantés, des géants de 
cuivre, dont il triomphe toujours; et à chaque succès, 
d'invisibles musiciens chantent ses louanges. Quand il a 
enfin enlevé la belle Khoréchan, ses noces sont célé- 
brées dans un superbe palais éclairé subitement, sans 
autre lumière, par un diamant merveilleux, et dans 
une salle où sont des musiciens. L'un des gens de sa 
suite veut s'approcher d'eux et leur parler, il en est 
empêché par un rideau d'une pierre transparente, qui 
permet de voir, mais non de toucher les objets placés 
de l'autre côté. Les présents qui lui sont faits et à ses 
serviteurs sont portés par des centaines de chameaux et 
d'un prix mfni. 

La 9e Porte contient l'histoire d'un chevalier fa- 
meux, nommé Séphé Dawlé Darispanis-Dzé, roi de Da- 
rispanchar, vaincu par Amiran, et qui devient ensuite 
son compagnon. 

Dans la 10% Section Séphé Dawlé rencontre une 
femme vêtue de noir, et fait une guerre heureuse au 
dew Ramaz qui avait enlevé son mari. I] va aussi chez 
le roi des Dchens, et le force à lui donner sa fille en 
mariage. Après cela est racontée la mort de Mzé-Dcha- 
bouc, et dans la 11€ Section, la vengeance tirée par 
Amiran Daredjani-Dzé de la mort de ce héros. 

Enfin la 12% Porte s'ouvre par la formule ordinaire 
,, Ecoutez, roi des rois, etc.‘ et l’on voit ensuite le 
voyage d'Amiran au pays de Balkh. Le roi de ce pays 
ayant été tué par un de ses sujets, nommé Balkham, 
qui s'est emparé du royaume, la reine sa veuve de- 
mande secours à Amiran. Avant d'attaquer les ennemis 
qui tiennent la reine assiégée, Amiran et ses écuyers 
tiennent conseil, absolument comme cela a lieu dans le 
roman de Tariel. La place est délivrée et Amiran épouse 
la fille de la reine; mais avant de partir, il délivre la 
ville d'un dew malfaisant qui, chaque nuit, venait com- 


15 


mettre des meurtres sans nombre. Après cela il revient 
à Baghdad. 

Telle est la substance du roman d'Amiran Daredjani- 
dzé. Il y règne un ton de forfanterie, une verve d’au- 
dace et d'intrépidité de la part des héros, et, de celle 
de l'auteur, une assurance admirable à raconter comme 
vrais des faits qui n'ont aucune apparence de possibilité. 
Mais au milieu de tout cela, on découvre la peinture 
d'un état de société entièrement semblable à celui de 
l'Europe au temps de la chevalerie errante. Les armures 
des héros, comme celles de nos chevaliers, sont le 
casque , la cuirasse, la massue ou le bâton à tête ronde, 
dont quelquefois est armé le Saint - Georges si célèbre 
dans les légendes géorgiennes et même arméniennes, 
car je l'ai retrouvé jusque sur un diplôme arménien du 
xvine siècle. Les endroits du corps les plus sensibles 
sont couverts de lames de fer; les combattants ont ou- 
tre cela plusieurs épées de rechange, qui leur sont re- 
mises par leur écuyer, et des lacets qui leur servent à 
attraper l'ennemi ou son coursier: nous voyons ces la- 
cets mentionnés dans l’armure des guerriers mongols (). 
Ils prennent du champ, fondent l'un sur l’autre de toute 
la vitesse de leurs chevaux, comme dans les tournois; se 
plaisent à verser le sang de leurs rivaux, ou quelque- 
fois les épargnent par ostentation de générosité. Sur un 
mot de leur dame, ïls quittent toutes les douceurs de 
la vie, vont au loin chercher des aventures, et pour 
plaire à la beauté, ne craignent pas même de s'exposer 
sous ses yeux au risque de la perdre à jamais.. Voilà les 
traits principaux d'un rapprochement à établir entre nos 
preux et les chevaliers des romans géorgiens. 

Le manuscrit où j'ai lu cette histoire a été copié en 
1808 par un mome nommé Dimitri, qui s'excuse par 
l'obéissance due aux supérieurs d'avoir prêté sa main 
à un travail si étranger à sa profession. C'est le polcov- 
nic Wakthang Orbélian qui lui a enjoint de le trans- 
crire, pour l'envoyer de Tiflis à Moscou à son gendre 
le Tsaréwitch Bagrat Giorgiéwitch. Le prix demandé pour 
ce travail est même mentionné, une robe de moine 
avec son capuce. 

J'avais dejà reçu, il y a quelques années, sur cet 
ouvrage, des renseignements, contenus dans le journal 
Asiatique d'Août 1854, et je le regardais comme ter- 
miné à la 12e Porte. Mais le propriétaire actuel du li- 
vre, ci-dessus mentionné, y a ajouté de sa propre 
maïn, en 1814, deux Portes ou contes, qu'il pense faire 
partie de l'ouvrage primitif. 


(*) Charmoy, Campagne de Timour-I-Lenk contre Toqtami- 
che, p. 106 et 120 du T. II. des Mém. de l’Acad. Vle Série, 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


16 


Porte 13", histoire de Djimcher , fils de Dilar, ra- 
contée par Raïb Nobad; et Porte 14"e, histoire de 
Djimchid Ar-Mocla, fils de Djimcher La scène de ces 
deux contes est en Khazarie ; le fleuve Edil, ou Volga, 
y est mentionné. Pour bien des raisons, je pense que 
ces deux Sections ont été ajoutées à l'ouvrage principal. 
D'abord les formes du style de Mosé de Khoni sont entiè- 
rement imitées par le nouvel écrivam; mais il n’y a ni cette 
vivacité de coloris et d'images, ni cette surabondance de cha- 
leur qui distinguent l'original. Spécialement les récits de la 
dernière Section sont pas à pas calqués sur ceux de 
la septième, et il n’est pas probable qu'un auteur aussi 
riche d'invention que Mosé ait pu se copier ainsi lui- 
même. Enfin, dès l'ouverture de la 15" Porte, l’écri- 
vain déclare qu'il veut continuer les récits de Sargis de 
Thmogwi. Ce Sargis composa, au tems de Thamar, sous 
laquelle il fut général, l’histoire de Dilar, aujourd'hui 
perdue. Sa patrie était cette ancienne ville de Thmogwi, 
aujourd’hui ruinée, non loin des admirables excavations 
de Wardzia, dont la description trouvera sa place ail- 
leurs, Pour le dire en passant, on voit ici indiquée une 
étymologie du nom de Thmogwi qui pourrait peut-être 
mener à quelque renseignement historique Thawi mog- 
isa la colline du mage. Or les hommes aussi habiles 
que Mosé de Khoni ne se font pas les continuateurs de 
leurs devanciers. D'ailleurs nous ne savons pas si Mosé 
etSargis furent contemporains, ou plutôt lequel écrivit avant 
l'autre. Il est curieux pourtant de voir en Géorgie les 
auteurs qui jouissent d’une vogue populaire éprouver le 
même sort que nos grands écrivains. Déjà la belle com- 
position du Tariel à été augmentée de plus de 1500 
vers, dans ces dernier temps, par Dawith, fils d’Alexis, 
par Dawith Dcholaga- Chwili, et enfin par Nanoutcha 
Tzitzi-Chwil. Ce dernier vécut avant Wakhtang VI, et 
les deux autres à la fin du xvmimt siècle: aïnsi il n’est 
pas étonnant que l'ouvrage de Mosé de Khoni ait recu 
les deux additions que nous venons de signaler. 


a 


CHRONIQUE DU PERSONNEL. 


Memeres pÉCÉDÉs: Le 4 (16) août, à Halle, M. le 
professeur Nitzsch m. c., et en septembre, à Londres, 
M. Rosen, professeur de langues orientales à l’univer- 


sité de cette ville, m. c. 


Emis le 14 octobre 1837. 


Tome II, HP 2. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT -PÉTERSBOURG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l’étranger. On s'abonne, à S£.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 

r divers savants; # Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
‘état des musées; 8. Chronique du personnel de PAcadémie. 9. Anuonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 2. Ænumeration des meduses discophorrs. BRANDT. — 


— 4. Manuscrits arméniens de l’Insltut asiatique du minisière des affaires erangres. 
Second rapport sur l'expédition pour drterminer la difference de niveau entre la mer 


scriptions arméniennes de Bolshari. BROSSET. 
Le même, — VOYAGE SCIENTIFIQUE. 1. 
Noire et la mer Caspienne. STRUYE. —  CORRESPONDANCE. 
NONCES BIBLIOGRAPHIQUES. 


NOTES. 3, Note sur les in- 


1. ÆExtrait d'une letire de M. GôprERT à M, Brandt, — AN- 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. 


2. Mepusinanum DiscoPHORARUM ENUMERATIO; 


rar M. BRANDT (lu le 15 septembre 1837). 


In einer Note, welche ich am 24. Februar d. J. der 
Akademie mitzutheilen die Ehre hatte (Siehe Bulletin 
scient. T. II. N.5. p. 65 sqq.), zeigte ich an, dass der 
ausführlichern Beschreibung der von Mertens beobach- 
teten Schirmquallen auch eine übersichtliche Zusammen- 
stellung aller bis jetzt bekannten Discophoren angereiht 
werden solle. Diese Zusammenstellung ist aber durch 
zahlreiche Nachträge und mehrmonatliche Studien an 
Volum so angewachsen, dass ich Bedenken trage, sie 
als blossen Anhang der gedachten Abhandlung einzu- 
verleiben. 

Man kônnte sie unter dieser Form von Mittheïlung 
sehr leïcht übersehen und von ihr weniger erwarten, 
als sie zu leisten bezweckt; denn es sind darin nicht 
nur alle bis jetzt beschriebeuen Arten aufseführt, son- 
dern auch ïhre Synonyme angegeben und nach Môg- 
lichkeït kritisch gesichtet. Ausserdem liefert sie aber 
auch eine kurze, vergleichende Charakteristik der Fa- 
milien , Gattungen und Untergattungen nebst zablrei- 
chen beiliufigen Bemerkungen über Gruppirupg der 
einzelnen Species und Genera. 


Es scheint mir daher besser, dass die fragliche Ar- 
beit unter obigem Titel ein eigenes, kleines Werkchen 
bilde, welches ich gegenwärtig vollendet der Akade- 
mie zu überreichen mir erlaube , mit der gehorsamsten 
Bitte, den Druck desselben zu veranstalten, und so- 
gleich nach Vollendung des Satzes meïner Beschrei- 
bung der Mertens’schen Schirmquallen beginnen zu 
lassen. 

Der Umfang der Arbeït, die wegen der vielen Ab- 
theilungen und Unterabtheïlungen am zweckmässigsten 
in Quartformat publicirt werden kann, wird nicht über 
8—10 Bogen Text übersteigen, Abbildungen sind da- 
zu nicht erforderlich. 


———"s#<<— 


NOTES. 


NoTe SUR LES INSCRIPTIONS ARMÉNIENNES 
DE BoLGnari; Par M. BROSSET (lu le 13 
octobre 1837). 


(Ci-jointe une planche lithographiée. ) 


3. 


Feu M. Saint-Martin a publié dans le Journal asiati- 
que, décembre 1851, quelques inscriptions arméniennes 
copiées dans les ruines de Bolghari, d'après un dessin 
que lui avait envoyé M. Frähn; à sa mort, ce dessin 


19 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


20 


9 


n'a point été retrouvé dans ses papiers. Cependant M. 
Frähn possède encore trois copies de l'inscription No. 3 
(loc. cit. p. 504). L'une fut faite au crayon noir, d'après 
nature, par M. Kaphtannikof, (*) en 1836, et donnée 
à M. Fräbn par M. de Fuchs, conseiller d'état, doc- 
teur médecin, à Kazan. 

Les deux autres, de la main de M. le colonel de 
Pott, furent dessinées en 1819. 

Toutes ces copies paraissent faites par des hommes 
habiles et soigneux, et qui connaissent le prix des moin- 
dres circonstances dans ce genre de travail. Il y a sur 
la première un essai de lecture par un habile Armé- 
nien , M. de Kh.... 

S'il ne s'agissait point de ruines orientales, intéres- 
santes pour la Russie, parce qu'elles sont dans ses do- 
maines et à peu de distance d'une grande ville, où 
florissent les études asiatiques; si enfin Pierre-le-Grand 
ne les avait, pour ainsi dire, consacrées, par le soin 
qu'il prit de leur conservation, la tombe de deux per- 
sonnages obscurs mériterait peu, ce semble, d'occuper 
le monde littéraire. Mais enfin, puisqu'elles sont au- 
jeurd'hui la propriété de l'érudition, essayons d'ajouter 
quelques mots aux recherches dont elles ont été l'ob- 
jet. (°) 

Planche No. 1. (V. J. As. No. 5., p.504). Si le dessin 
est fidèle, les lettres sont peu élégantes; mais, en re- 
tour, dans un état parfait de conservation, elles pré- 
senteraient peu de difficultés au déchiffrement. Les for- 
mules des inscriptions tumulaires arméniennes sont con- 
nues, et ici l'absence de toute ligature, hormis en un 
seul mot de la 5" ligne, permettrait de tout lire. Mais 
les pierres sont dégradées , et, quant aux noms propres, 
il reste des doutes. Voici pourtant comme on peut lire 
et traduire ce No. 1. (V. la transcription sur la planche.) 
Haec (est) requies Deum amantis e- 

2 t misericordis Baronis Avchin, fil- 
3 ii Antonit Hosephi; (haec) qui leg- 
4 itis peccatorum veniam postuletis. 

5 anno 784 — (1555). 

La 1" ligne n'est qu'une formule; elle n'offre au- 
cune difficulté, et tout le monde la lira de même. 

A la 2m ligne, il est impossible de ne pas lire 4aron, 
titre de dignité qui se retrouve sur beaucoup d’autres 
inscriptions arméniennes , que je dois publier plus tard. 


re 


(#) C'est par erreur que l'on a écrit ce nom autrement sur 
la planche. 

(*) M. Frähn se propose de publier également, avec un fac- 
similé parfait une des inscriptions arabes de Bolghari, et de 
rectifier ‘es traductions qui en ont été données précédemment. 


Le nom propre qui suit a été lu différemment dans le 
Journ. As. p.505, et par M. de Kh..., bien qu'il y ait 
une lettre défectueuse, le c4, et que le monogramme 
de la diphtongue æ, i. e. o soit brisé par en bas, je 
n'hésite point à l'adopter, et à dire 1. que le Harou- 
thioun du Journ. As. est impossible ; 2. que ark:dAnort, 
supérieur, lu par M. de Kh.... ne l'est pas moins, parce 
qu'il emploie plusieurs lettres du mot précédent, et 
laisse sans explication les deux lettres of qui commencent 
la 5m ligne. 

3me ligne. Après le mot fs, au génitif, viennent 
une ligne verticale isolée et des lettres que l'on peut 
lire adonio. En supposant, comme M. de Kh...., le mot 
Andoniosi, on obtient un nom qui n'a pas cours ordi- 
nairement chez les natifs de l'Arménie, bien qu'il serve 
à transcrire un nom latin analogue. Vient ensuite une 
série de cinq lettres, que la copie de M. Kaphtannikof 
permet de lire Serphr et l'autre Séphié ou Séphin, tou- 
jours dans l'hypothèse de l'adoption du mot Andoniosi. 
Pour moi, raisonnant d'après les altérations de la pierre 
dans les lignes précédentes, je propose une lecture qui 
s'accorde avec les restes reproduits par les copies de M. 
le colonel de Pott, car celle de M. Kaphtannikof est 
ici moins complète. Les petits ronds dont la dernière 
lettre du mot est précédée et suivie sur la copie de 
M. de Pott me paraissent être de simples altérations de 
la pierre. 

ame Jigne. Le mot fhoghouthioun, rémission, est 
ahrégé d'une manière tout-à-fait insolite; mais comme 
il s'agit d’une formule recue, on peut être sûr de sa 
lecture. 

Date. La copie de M. de Pott offre assez clairement 
la date 784, que M. Saint-Martin a jugé devoir adopter, 
mais l'autre laisse soupconner 884 —1455. 

Je termine en disant que nos copies portent au bas, 
vers la gauche, un monogramme où il est presque im- 
possible de ne pas reconnaître quelques lettres arabes 
peut-être, comme le pense un homme très habile, le 
mot fharik, ère. Une meilleure copie fournirait pro- 
bablement d’autres renseignements. . 

On peut donc lire le tout: 

1 Ceci est la tombe du pieux et 

charitable baron Ochin, fils 

d'Andonios Hoseph ; vous qui 

lisez (ceci) demandez la rémission de ses péchés. 
5 En l'an 784. 

Planche No. 2. L'autre inscription, déjà publiée dans 
le Journ. As. p. 506, est beaucoup plus altérée, et 
offre la plus grande incertitude. 


& O1 bb 


21 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


22 


I 


La 1r° ligne finit par une lettre qui, avec le com- 
mencement de la suivante, peut former le mot Aankisdu- 
dabans mon cercueil. 

A la 5ve le mot modési, que l'on écrit encore mok- 
dési, mogdési et mahdési, signifie en arabe , pélerin de 
Jérusalem ; ïl a cours dans la langue vulgaire armé- 
nienne, et quelques Arméniens croient qu'il appartient 
à leur idiome, parce que, sous Ja forme mahdési il peut 
signifier celui qui a vu Za mort où le lieu de la mort 
du Sauveur, 

La date manque entièrement. 

1 Ceci est l1 tombe 

2 du baron ....éval 

3 .. du pélerin Thomas 

4 Vart; vous qui lisez (ceci) 

5 demandez la rémission de mes péchés 

6 à Dieu. Amen! Ceci fut écrit en l'an . ... 


te D —— 


4. NoTicE DES MANUSCRITS ARMÉNIENS APPAR- 
TENANT A LA BIBLIOTHÉQUE DE L'INSTITUT 
ASIATIQUE ÉTABLI PRÈS LE MINISTÈRE DES 
AFFAIRES ÉTRANGÈRES; PAR M. BROSSET 
(lu le 29 septembre 1837). 


No. 1. 


Origines armenicae ; Moyse de Khoren. — Des 
Sceaux arméniens. 


Au moment où le Journal des savants annonce comme 
devant prochainement paraître une traduction francaise 
de l'historien capital de l'Arménie, les savants qui ont 
voué leurs travaux à l'étude de la langue arménienne 
apprendront avec plaisir l'existence à St. - Pétersbourg 
d'un manuscrit jusqu'à présent inconnu de Moyse de 
Khoren. 

Ce manuscrit fut acquis en 1827, dans la province 
de Nakhtchévan, par le général comte Paul de Such- 
telen, qui, dans une note écrite de sa main le 1e 
juillet, dit avoir permis qu'il en fût tiré une copie à 
Tiflis, ,, où il ne tardera pas d'être imprimé.“ Je ne 
pense pas qu'il y ait eu réellement une édition de 
Moyse de Khoren en arménien, publiée récemment à 
Tiflis; du moins une traduction russe, par Osip Oané- 
sof, diacre arménien, a été imprimée en 1809 à St.- 


Pétersbourg. 


De la bibliothèque Suchtelen, ce manuscrit est passé 


“ 


dans celle de l'Institut oriental, grâce à son actif et ha- 


bile directeur S. E. M. d'Adelung, qui a eu la bonté 
de le communiquer à l'auteur de cette note. Il est 
d'une bonne main, écrit très correctement et avec pu- 
reté, et enjolivé d'initiales peintes, d'un travail ordi- 
naire. Les premiers et surtout les derniers feuillets sont 
très endommagés par l'humidité, qui a même pénétré 
dans l'intérieur, mais sans y causer de graves altéra- 
tions. 

En parcourant la table des chapitres, et la comparant 
avec l'édition d'Amsterdam, 1695, on voit que notre 
copie a été faite d'après un manuscrit complet; toute- 
fois il y a deux choses à remarquer. D'abord, dans le 
Ier livre, la dédicace au prince Bagratide Sahag est 
comptée comme 1% chapitre » ce qui en fait 32 au lieu 
de 51 pour ce livre ; et secondement le dernier chapi- 
tre du me livre manque entièrement, bien que le ti- 
tre en soit dans la table. 

Ce serait un travail fort long, et d'ailleurs impossible, 
dans l'absence de caractères arméniens , que de donner 
le résultat de la confrontation du manuscrit avec l'édi- 
tion d'Amsterdam et avec celle de Londres, 1736. On 
peut dire seulement que la plupart des titres fournissent 
des variantes de rédaction, dont quelques -unes très 
notables ; spécialement , le 17 mot de la dédicace man- 
que, ainsi que quelques mots du chapitre xvir, et 
même un passage entier du chapitre xvmme du I: livre. 
L'omission est peu considérable, mais importante (éd. 
des frères Whiston, p. 51, 7, ab co — oriundi); elle 
en laisse pourtant craindre d’autres, bien que le manu 
scrit paraisse avoir été collationné, puisqu'il y a des 
additions dans les marges. 

Les tables généalogiques contenues dans ce chapitre 
offrent également plusieurs omissions, notamment à Ja 
fin, où, sans doute par ennui, le copiste a mis, après 
David, et ceux qui le suivirent, au lieu de la liste com- 
plète des rois de Judée. Les noms propres y sont pleins 
d'altérations, mais quelques lecons valent mieux que 
celles des imprimés; enfin leur corrélation a été inter- 
vertie en plusieurs endroits, et la disposition des listes 
est différente. 

Voici la liste du manuscrit : 


1. Arhi, Ara. 

2. Arhalios, Anouchavan. 
3. Sousarhis , Bared. 

4. Xerxès,(*)  Arpag. 

5. Aghéos,(**) Pharnas. 


(*) Dans l'imprimé ce nom et le suivant sont réunis: Paghéus 
K'evksar. 
(**) Pour Baghéos, la capitale initiale ayant été oubliée, mais 
la place en est vide 
* 


25 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


24 


EEE 


6. Armamithrès, Sour. 


7. Pélok'os, Havanag. 
8. Aghdakos,  Vachdag, 
9. Mamikos, Haïgag. . 
10. Maskazéos,  Ambag. 
11. Pharos, Arhnag, 
12. Samizos, Chavarch. 
13. Sbarhéthos, Norair. 
14. Sgadakès, Vsdasgar. 
145 Amindès. 
16. Pélok'os. 
17. Paghodorès. 
18. Ghambaritès. 
49. Sousarhis,  Gorhag. 
20. Ghambaris, Hrhadn. 
21. Banias, Entzak'’. 
22. Sosarhmos, Dghag. 
23. Mithréos, Horoi. 
24. Devdamos,  Zarmair. 
25. Thinéos, Berdij. 


Derhgiughos, Arpoun. 


27. Evhaghmos, Pazoug. 
28. Ghavosthénis. 

29. Brhitiadzis, Hoi 

30. Phrhasès, Housag. 
51. Phrhadinis,  Gaïbag. 
52. Aghraznis,  Sgstsorti 
33. Sartanabaghos. (°) 


Tels sont les seuls noms de la liste de notre manu- 
scrit, tandis que celle des frères Whiston (p. 50-53) 
en contient 39. J'avertis que je n'ai pas rapporté les 
noms des personnages bibliques, dont on ne trouve que 
24 dans le manuscrit, par la raison ci-dessus énoncée. 

Si, comme cela est absolument nécessaire, l'éditeur 
français de Moyse veut joindre le texte à la traduction , 
il devra certainement collationner notre manuscrit, dût- 
il suivre pour guide la dernière édition des Mékhitha- 
risles, qui n'en ont pas eu connaissance (”"): au moins 
pourrait-on puiser ici la matière de notes intéressantes, 


n 


(#) J'ai transcrit ces noms, bien à regret, 
ciation actuelle des Arméniens, qui est certainement corrompue, 
ainsi qu'en a fait la remarque M. Pétermann dans sa Gram- 


matica linsuae armenicae, p. 14, ouvrage dont la 1€ portion 


vient de paratre à Berlin, cette année mème. Pour le dire en| 


passant, c'est ici la première application à la langue arménienne 
-de la philologie comparative. Il y a beaucoup d'instruction à en 
retirer pour la connaissance des affinités de l’arménien. 

(**) Elle a paru à Venise, en 1827, in-24 ; il existe une au- 
tre édition de Venise, 1752, in-12. 


d'après la pronon-| 


et la bibliothèque royale de Paris, si riche d'ailleurs, 
n'a point de manuscrit de notre écrivain. 

A la suite de l'histoire de Moyse de Khoren, se 
trouve la géographie du docteur Vartan, publiée par 
feu M. Saint-Martin, dans le Ier volume de ses Mémoi- 
res, et enfin un fragment arménien, fort altéré par 
l'humidité, relatif à l'astronomie, La géographie de Var- 
tan donnera aussi beaucoup de variantes. 

Resterait à fixer l’âge du manuscrit, tâche facile à 
remplir si le copiste eût laissé quelquepart son nom ou 
des notices quelconques. À défaut de ces renseigne- 
ments, si fréquents sur les manuscrits arméniens, on 
peut assurer que celui-ci a plus.de 140 ans d'antiquité. 

On sait comment le P. Mgerditch Avker a réussi, par 
une heureuse conjecture, à dater son manuscrit armé- 
nien d'Eusèbe au moyen du sceau d'un patriarche de 
sa nation, nommé Krikor, suivant toute probabilité ce- 
lui qui a siégé de 1113 à 1166. (”) 

Comme la question des sceaux arméniens est encore 
neuve, on en dira ici quelques mots, pour ne pas se 
répéter plus tard. - 

L'auteur de cette notice a eu dernièrement le bon- 
heur de voir et d'étudier une collection de documents 
sur laquelle il se propose de revenir plus longuement 
une autre fois, où il lui a été possible de lire ou de 
déchiffrer plusieurs centaines de sceaux arméniens, Rien 
n'est agréable à l'oeil de l'antiquaire comme ces formes 
variées, gracieuses , bizarres; cet enchevêtrement ingé- 
nieux, compliqué, difficile, souvent indéchiffrable; ces 
dispositions artistiques, diversifiées en mille manières, 
des sceaux arméniens et des lettres qui les ornent, Je 
dis qu les ornent, car ici l'écriture est gravée avec soin ; 
elle n'est plus l'expression d'une pensée, mais un art 
capricieux consacré à cacher un nom propre, à en ren- 
dre la lecture et surtout la contrefacon pour ainsi dire 
impossible. Un sceau arménien se compose ordinaire- 
ment de trois parties; 1. une épithète pieuse et un ti- 
tre indiquant le rang social de l'individu; 2. un nom 
propre, quelquefois suivi de celui du père, et, ailleurs, 
du grade écclésiastique ; 3. enfin la date. 

L'épithète est celle-ci: l'esclave de Dieu, de Jésus, 
de Jésus-Christ, du Christ; et, si le sceau est expliqué en 
turk, simplement: l'esclave, ou bien: Ze pélerin. Puis : 
le baron, le baron seigneur, Le seigneur; et, à la fin. 
vartabied , évêque, catholicos, patriarche. Le sceau d'un 
vartabied porte assez souvent, pour séparer les lignes 
d'écriture, verticalement ou perpendiculairement, une 


(*) V. la Chronique d'Eusebe publiée en arménien et en latin, 
Venise 1818, in-fol. 2 vol. ; 1er vol, p. xvm; 2ne vol. p. 258. 


25 


BULLETIN SCIENTIFIQUE, 


26 


oo 


canne pointue, à poignée en bec-à-corbin, ou surmon- 
tée d'une crosse double : ce sont les insignes du docto- 
rat et de l'épiscopat. 

Les variétés des formes sont innombrables: rond, 
ovale, carré, hexagone, octogone vertical ou horizon- 
tal, croissant, feuille éployée, découpée; cercle fes- 
tonné, plus ou moins grand. Dans la disposition des 
légendes, combien de nuances! Quelquefois le milieu 
du champ renferme le nom propre, environné de la 
légende, avec sa date ; quelquefois deux ou trois lignes 
concentriques d'écriture renferment un portrait du Sau- 
veur, une légende en caractères arabes, en langue 
turque ou grecque; d’autres fois le champ est partagé 
par des lignes sinueuses contenant la même légende en 


diverses langues. Souvent aussi des figures emblémati- 
ce sont 


ques sont distribuées dans les compartiments : 
les animaux mystérieux qui caractérisent les évangélistes, 


une tête radiée, un lion, si le propriétaire s'appelle 
Léon, un St.-Jean baptisant, et alors on trouve des 
légendes explicatives. Souvent encore ce sont des sujets 


profanes, comme les trois grâces, une divinité païenne, 
un quadrige, sans relation apparente avec la personne 


du possesseur; dans ce cas, on est porté à croire que 


ce sont des fantaisies, des pierres antiques détournées 


de leur destination primitive. 
Tantôt les lettres sont en creux, tantôt en relief, 
tantôt de l'une et l’autre façon: presque toujours elles 


offrent des abréviations dans les légendes, des complica- 
tions dans les noms propres, qui en rendraient la lec- 


ture impossible, si le signataire n’écrivait son nom à 
côté en lettres ordinaires, ou si la répétition du mot en 
lettres d'une autre écriture qui ne comporte pas les mé- 
mes difficultés ne venait en aide au philologue. 

La couleur du sceau n'est pas non plus indifférente ; 
le rouge est consacré aux patriarches seuls, les particu- 
liers frappent leur empreinte en noir. S'ils n'ont point 
de sceau, un doigt trempé dans l'encre, appliqué sur 
le papier et accompagné de leur nom, en fait l'affaire. 
Enfin les intervalles des lettres ou des lignes sont sou- 
rent remplis de petits ornements d'un effet agréable, 

Quant aux dates, ce sont ordinairement celles de l'ère 
arménienne, rarement celles de l'hégire, plus rarement 
celles de l'ère chrétienne en chiffres européens. L'ob- 
servation attentive de plusieurs sceaux appartenant au 
même individu a montré que la date indique l'année 
où le signataire a recu son titre ecclésiastique, et dès 
lors la connaissance n'en est point inutile pour l'histoire. 

Je pense avoir, par ces détails, épuisé toutes les va- 
riétés. 


L'usage du sceau est très fréquent en Orient ; apposé 
sur une pièce, il tient lieu de signature; il fait foi 
dans un contrat, dans une transaction quelconque, dans 
une lettre. Usurper le sceau de quelqu'un c'est se ren- 
dre coupable de mauvaise foi; aussi les Orientaux con- 
servent ils leur sceau avec le plus grand soin, et n'en 
donnent - ils l'empreinte que dans un cas de nécessité : 
j'en ai vu refuser la leur à la curiosité d'un philologue 

Pour en revenir à notre manuscrit de Moyse, il porte 
sur la première page du I livre, sur le xzrrme chapitre 
du Ille, et'enfin sur le dernier feuillet, l'empreinte im- 
parfaite, mais facile à compléter l'une par l'autre. 
d'un sceau rond, frappé en noir. En haut on lit: LEs- 
clave du Christ ; à la seconde et à la troisième ligne: 
moine Hovseph Vartab'ed'; enfin, au bas: 1146, date ré- 
pondant à l'an 1697 de J.-C., et indiquant, 
qui a été dit plus haut, l'année de la promotion de 
Hovseph au doctorat. 


suivant ce 


No. 2. 

Manuscrit portant le titre de Grigorii calendarium per- 
pcluum. C'est en réalité le tome [2 d'une collection de 
sermons composés par Krikor Erhamedz i. e. Grégoire- 
le-Trismégiste. 

Le volume commence par une prière; vient ensuite 
une table de 138 sermons pour les fêtes princ'pales et 
sur des paroles de l'Ecriture sainte, contenus dans le 
Ier tome. L'écriture en est fine et lisible, mais rien de 
plus; elle est d'abord en pages pleines, puis à deux 
colonnes. 

Voici en peu de mots ce que dit au sujet de Gré- 
goire le Quadro della Storia letteraria di Armenia, p.155: 
Né en 1540 dans le canton de Vaïots-Dzor, il mourut 
en 1410. Il eut pour maître Jean d'Orodn , et, comme 
lui, fut l'antagoniste déclaré des Dominicains arméniens 
connus sous le nom de frères Unitaires, parce qu'ils 
travaillaient de tous leurs efforts à amener la réunion 
de l'église arménienne à celle de Rome. On lui re- 
proche un orgueil et un fanatisme poussés jusqu'à la 
barbarie. Son érudition très étendue mais superficielle 
lui a valu le nom de Trismégiste , de philosophe invin- 
cible, de rhéteur prodigieux, qui lui sont donnés au 
commencement du manuscrit. Parmi d'autres ouvrages 
de religion et de controverse, il a laissé deux gros vo- 
lumes de sermons, l’un intitulé Z'Hiver l'autre l'Eté, à 
cause des saisons auxquelles ils se rapportent. Celui-ci 
est l'Hiver, car il commence avec les fêtes de Noël. 


J'ai remarqué que le second sermon du recueil est at- 
tribué à Jean d'Orodn, dont Grégoire était le disciple. 


(La conclusion incessamment.) 


97 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 28 


EE 


VOYAGE SCIENTIFIQUE. 


1. EXPÉDITION POUR DÉTERMINER LA DIFFÉ- 
RENCE DE NIVEAU ENTRE LA MER NOIRE ET 


LA MER CASPIENNE. 
(V. Bull. se. I. N. 10. II. N. 16. 17.) 


Second rapport fait à l'Académie, dans sa séance du 
15 octobre 1857, par M. STRUVE. 


Im April dieses Jahres legte ich der Kaïserlichen 
Akademie einen ersten Bericht über die im vorigen 
Jahre von unseren reisenden Astronomen, den Herren 
G. v. Fuss, Ssawitsch und Sabler, ausgeführten 
Arbeïiten vor. Die späte Jabreszeit hatte das Fortschrei- 
ten der Arbeit sehr erschwert. Erfahrungen vieler Art 
mussten erst gesammelt werden. So waren unsere Be- 
obachter mit dem trigonometrischen und dem barome- 
trischen Nivellement am Schluss der Arbeitszeit nur bis 
zur Kagalnitzkaja Stanitza fortgerückt, 70 Werst vom 
Anfangspuncte der Arbeit, bei der Stelle wo der Ka- 
galnikfluss sich ins Asowsche Meer ergiesst, und nicht 
der zehnte Theïl der ganzen Arbeit war fertig. Dagegen 
war in dem Endresultat der Erhôhung des letzten Sig- 
nals P!{ eine Sicherheit erlangt, die jede Erwartung 
überstieg und die Gewissheit des Gelingens der Arbeit 
gewährte. Ich sprach in jenem ersten Berichte die Hoff- 
nung aus, dass im Laufe des neuen Jahres der Fort- 
gang der Operationen, durch Erfahrung, längere Tage, 
günstigere Witterung befôrdert, ein weit rascherer sein 
würde. Der Erfolg hat diese Hoffnungen vüllig bestä- 
tigt. Die letzten Berichte unserer Reisenden sind vom 
24. August (5. Sept.) aus Mosdock, und die Operation 
war damals bis zu dieser Stadt, d. h. bis auf eine Aus- 
dehnung von 620 Werst vom Anfangspuncte, glücklich 
durchgefübrt. Es blieb ihnen nur noch die Strecke zwi- 
schen Mosdock und Kisljar von 151 Werst übrig, so 
wie von Kisljar bis zum Ausfluss des Tereck ins caspi- 
sche Meer von ohngefähr 50 Werst. Beinahe vier Fünf- 
tel der Arbeit war also am Schluss des Augustmonats 
durchgeführt und unsere Reisenden konnten mit Zuver- 
sicht die Hoffnung aussprechen, bis zum Anfange des 
Octobers das eigentliche gedoppelte Nivellement ganz 
zu vollenden. 

Die von den Beobachtern eingesandten Tagebücher 
stellen die ganze Operation bis Mosdock dar. Der Fort- 
gang der Arbeit war aber in diesem Jahre ein so ra- 
scher, dass es ihnen unmôglich war, mit der Rechnung 
nachzukommen, und 50 sind die Resultate der diessjäh- 


rigen Arbeït noch nicht in Zahlen angebbar. Den Gang 
der Operation stellt folsende Uebersicht dar. 

Unsere Reïsenden nahmen ïhre Winterquartiere in 
Stawropol. Die ungünstige Witterung verhinderte hier 
fast jede astronomische Beschäftigung, und so konnte 
wenig mehr gewonnen werden, als eine Bestimmung 
der Polhôühe und eine Uebersicht des Ganges der Chro- 
nometer, die sich fortwährend als ausgezeichnet erwie- 
sen. Dagegen gelang es mitunter von Stawropol aus die 
Zenithdistanz der freilich 200 Werst entfernten hëôch- 
sten Spitze des Caucasus, des Elbrus, zu beobachten ; 
Messungen , die weniger für die Bestimmung der Hëôhe 
dieses Berges als für die der Refraction benutzt werden 
müssen, wenn aus günstigeren Beobachtungen , von nä- 
heren Standpuncten aus, des Berges Hôhe ermittelt ist- 
Mit den Zenithdistanzen der beïden Elbruskuppen ward 
die Beobachtung der Azimute verbunden. 

Im Mäirz verliessen die Reisenden ihren Winterauf- 
enthalt und trafen am 17. (29.) März wieder in Kagal- 
nitzkaja Stanitza em. Fuss machte eine Reise nach Ta- 
ganrog, um die dort aufgestellten Barometer von Neuem 
mit den seinigen zu vergleichen, und nach seïner Rück- 
kehr konnte am 25 März (6. April) die Hauptoperation 
regelmässig wieder fortgehen. Beim Dorfe Kalali verliess 
die Operation die bisher verfolgte, von Neu-Tscherkask 
nach Stawropol führende Poststrasse, und ging zur Tscher- 
nomorskischen Strasse über, welche in Nowotroizk er- 
reicht wurde. An diesem Orte stiess die von Sr. Excel- 
lenz dem Herrn Generallieutenant von Weljaminoff be- 
orderte Escorte aus 50 Mann Infanterie und Kosaken 
zur Expedition. Bis nach Stawropol hin war der Boden 
in der Regel noch etwas wellig, so dass die Haupt-Sig- 
nalpuncte auf die hôheren Stellen gesetzt werden konn- 
ten. Dennoch hatten die Beobachter viel von der Un- 
regelmässigkeit der Refraction zu leiden, wenn der Licht- 
strahl nahe am Erdboden vorbeiging, und nur eine 
kurze Zeit des Tages war der Messung dr Zenithdi- 
stanz günstig. Dennoch schritt die Arbeit von der guten 
Jahreszeit befôrdert rasch vorwärts, und am 25. Maï (6. 
Juni), also grade nach zwei Monaten, ward Stawropol 
mit dem Hauptsignal P' erreicht, in einer Entfernung 
von 261 Werst vom diessjährigen Anfangspuncte, odér 
von 551 Werst vom Beginn der Arbeit am Asowschen 
Meere. Die trigonometrische und barometrische Opera- 
tion waren wie bisher gleichzeitig bearbeïtet. Zur Cont- 
rolle der geodätischen Operation war auf dieser Strecke 
an zwei Puncten, nämlich in den Dôürfern Pestschano- 
gorskoje und Letnizkoje die Polhôühe und das Azimut 
einer Dreiecksseite gemessen. 


29 


In Stawropol wurde jetzt aber nicht geruht, sondern 
die Arbeit ging unverzüglich weiter. Am 27. Mai (8. 
Juni) wird schon in P# beobachtet, und ununterbro- 
chen geht die Operation bis in die Gegend von Geor- 
gijewsk fort. Bis zu diesem Puncte war das Terrain be- 
deutend uneben. Wurde hiedurch die Aufstellung der 
Signale etwas erschwert, so gewann die Genauigkeit 
der Messung durch die Ruhe der Bilder bei hinlängli- 
cher Erhebung der Gesichtslinie über dem Erdboden. 
Die Witterung blieb fortwährend günstig, und die Hitze 
war selbst im Julius und nachher im Augustmonat noch 


erträglich. ÆEimmal nur stieg das Thermometer bis auf 


30° R: im Schatten, gewôbnlich hielt es sich im den 
Tagesstunden etwas über 20°, woran sich unsere Rei- 
senden sehr bald gewühnten. Erst als sie im Haupt- 
puncte P7 in der Gegend von Georgijewsk angekommen 
waren, und also wieder eine Strecke von 170 Werst 
fertig war, gewährten unsere Reisenden sich, gerade 
während der allerheissesten Jahreszeit eine Erholung 
von eiïnigen Wochen, die sie in den Bädern von Pjati- 
gorsk und Kislowodsk zubrachten, wo ein mildes Berg- 
klima sie erfrischte und die wunderbaren Schôünheiten 
der Natur ihnen den Aufenthalt im hôchsten Grade an- 
genehm machten. 

Am 29. Juli (10. August) nahmen die Reisenden die 
Arbeit wieder auf beïm Standpuncte P7, Jetzt änderte 
sich das Terrain plôtzlich und ging von Georgijewsk bis 
Mosdock fast in eine vüllige Ebne über. Die Figur der 
Operation konnte sich jetzt der Normalfigur weit mehr 
nähern, als früher. Aber dieser Vortheil ward weit 
überwogen durch den Nachtheil, dass die Gesichtslinie 
immer nahe am Erdboden vorheiging. Die Luft ist 
hier fast immerwährend in Walluug, die Zeit der ru- 
higen Bilder ist an jedem Tage nicht viel über eine 
Viertelstunde , und die Gewinnung brauchbarer Zenith- 
distanzen daher sehr schwierig. Das Phänomen der Spie- 
gelung (Mirage), welches im Frühjabr in den Donschen 
Steppen häufig gesehen war, hatte von Stawropol bis 
Georgijewsk, wegen der hôhern Stellung des Auges über 
dem Boden, fast gänzlich aufgehôrt. Aber zwischen 
diesem Puncte und Mosdock zeigte es sich täglich und 
um Mittag selbst bei bewülktem Himmel. Die Beobach- 
tungen unserer Astronomen sind aber mit solcher Um- 
sicht und Vollständigkeit ausgefübrt, dass an der Ge- 
winnung eines vôllig sicheren Resultats auch unter die- 
sen von der Natur entgegengestellten Schwierigkeiten 
gar nicht zu zweifeln ist. Auch wird sich aus den mehr- 
fachen Werthen aller Bestimmungen die Sicherheïit der 
Resultate immer genau in Zahlengrôssen ermitteln las- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


30 


sen; Ununterbrochen geht nun die Arbeit fort bis zur 
Hauptstation P%, aus welcher am 21. August (2. Sept.), 
drei Tage vor Absendung der letzten Berichte, beob- 
achtet wurde. Dieser Punct liegt nahe bei Mosdock , 
also in einer Entfernung von 121 Werst von Geor- 
gijewsk. 

Auf der ganzen Strecke von Stawropol bis Mosdock 
von 291 Werst wurden nun mehrfache astrunomische 
Beobachtungen angestellt, um theils die Polhôhe theils 
das Azimut der Operationslinie zu ermitteln, sowohl im 
Anfange an P4# bei Stawropol und am Ende in Mos- 
dock bei PS8, als an mehreren Zwischenpuncten, P5%#, 
Alexandria Stanitza , Jekaterinograd. , 

Ein besonderes Interesse gewähren die Arbeiten un- 
serer Reisenden, die sich auf trigonometrische Hôhen- 
bestimmungen im Caucasus beziehen. Sie erblickten die 
ganze Kette des Caucasusgebirges zuerst in der Station 
Alexandria, 13 Werst vor Georgijewsk, weil sie früher, 
wenn auch bei hellem Wetter sichthar, immer mit 
Wolken bedeckt war. Dies bringt die Jahreszeit mit 
sich. Erst wenn das Schmelzen des Schnees auf dem 
Gebirge aufhôrt, verschwinden die Dünste, und nun 
zeigen sich die Bergspitzen anfangs nur in den Morgen- 
stunden, weil in den Nachtstunden keine Einwirkung 
der Sonne statt findet, und bald an jedem hellen Tage 
zu allen Zeiten. Von Alexandria aus führten unsere Rei- 
senden eine eigene trigonometrische Operation bis in 
die Gegend des bei Pjatigorsk liegenden, sich gegen 
40C0 Fuss erhebenden Beschtau aus, welche sich in 
einem Puncte der Bergspitze bis auf 13 Werst näherte. 
Auf drei verschiedenen Stellen wurde nun gleichzeitig 
von den drei Beobachtern die Zenithdistanz der Spitze 
des sehr regelmässigen Bergkegels gemessen, woraus 
sich dessen Hôhe mit grôsster Schärfe ergiebt, da die 
Refractionen bei den verschiedenen Entfernungen der 
Beobachter von 15, 27 und 35 Werst sich ganz elimi- 
niren lassen. 

Von der Hauptstation P7% bei Alexandria ohnweit 
Georgijewsk bis P# bei Mosdock finden wir nun in den 
Tagebüchern upserer Reisenden eine Reïhe von Mes- 
sungen über mehrere Bergspitzen des hohen Caucasus, 
namentlich der beiden Kuppen des Elbrus, des Kas- 
beck, eines Berges, der von dem einen Ossetiner mit 
mit dem Namen Dar-Jar belegt wurde, und einer Spitze, 
deren Namen sie gar nicht erfahren konnten, ungeach- 
tet sie dieselbe für hüher als den Kasbeck schätzten. 
Auf den Puncten von P%® bis PS3 in einer Ausdehnung 
von 130 Werst wurden, so oft es môglich war, von 


jedem der Beobachter erstlich die Richtungen dieser 


51 


Bergspitzen gegen die Operationslinie, und durch Ver- 
bindung mit astronomischen Beobachtungen nicht selten 
gegen den Meridiän ermittell; und dann zweitens 
die Zenithdistanzen gemessen. So lange der Beschtau 
sichthar blieb, wurden gleichzeitig auch dieser Spitze 
Zenithdistanzen beobachtet, welche bei der aus der frü- 
her erwähnten Operation genau bekannten Hôhe dieses 
Berges, jedes Mal den Refractionscoefficienten unmittel- 
bar bestimmten. Namentlch wurde am häufgsten der 
Elbrus so gleïchzeitig mit dem Béschtau gemessen, und 
späterhin die bekannte Hôhe des Elbrus als die Refrac- 
tion bestimmend angesehen, wenn gleichzeitig die El- 
bruskuppen und die übrigen Hôhen des Caucasus ge- 
messen wurden. 

Man sieht aus diesen Einzelnheiten wie unsere Astro- 
nomen jeden Umstand benutzten, welcher die Genauig- 
keït ihrer Messungen beférdern konnte. 

Nach dem Schluss des eigentlichen Nivellements be- 
absichtigen unsere Reisenden noch eimige Puncte der 
Operationslinie genau astronomisch zu bestimmen, in 
der Hoffnung im Herbst sowohl Sternbedeckungen als 
Mondsculminationen zu erhalten, und hiermit mehrere 
chronometrische Verbindungen zu vereïnigen. Schon im 
Sommer hatten sie durch die Chronometer ihre Opera- 
tionslinie mit Pjatigorsk und Kislowodsk in Verbindung 
gesetzt. Ausserdem wollen sie die so interessanten Berg- 
messungen noch weiter fortführen. — Zu Anfans des 
neuen Jahres kônnen wir daher auf die glückliche Rück- 
kehr unserer Reisenden hoffen. 


———_ > f —— 


CORRESPONDANCE. 


ExTRAIT D'UNE LETTRE DE M. GOEPPERT pe 
BresLau À M. Braxpr (lu le 20 octobre 18317). 


—Meine letzten Arbeiten beziehen sich auf die Nachwei- 
sung von wohlerhaltener organischer Faser in den verstei- 
verten oder metallisirten Hôlzern.Indemïch durch Behand- 
lung derselben mit Säuren, (die Kalk-, Eisen-und Kupfer- 
hôlzer, durch Salzsäure, die Kieselhülzer durch Flusssäure) 
-die versteinerndeMasse entfernte, blieb in den meisten Fäl- 
len zu meiner Verwunderung noch vôüllig biegsame Holzfa- 
ser zurück, die unter dem Mikroskop selbst noch die Gattung 
erkennen liess. So entwickelte ich aus einer rücksichtlich 
ibrer Structur bis jetzt noch vôllig unbekannten, weit ver- 
breiteten Pflanze, der Stigmaria fioiides derselben, welche 
Rhode einst mit Kaktus-Stämmen verglich, auf die angege- 
bene Weise biegsame Treppengefässe, zwischen deren Wan- 
dungen sich noch die Haut des Gefisses trefflich erhalten 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


32 


hat. Da ich hievon einen ganzen Stamm besitze, bin ich sebr 
gern erbôtig, den für diesen Gegenstand sich interessirenden 
Freunden kleine Bruchstücke mitzutheilen. Dass nun die 
Resultate dieser Arbeiten die Entstehung der Versteinerun- 
gen auf nassem Wege mehr als wahrscheinlich machen, 
werde ich ausführlicher in einer Abhandlung zeigen , die 
wohl bald in Poggendorf's Annalen erscheinen wird. 


ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. 
Ont paru les ouvrages suivants : S 

Mémoires présentés à l’Académie impériale des scien- 
ces de Saint-Pétersbourg par divers sävants et lus 
dans ses assemblées. Tome IIIme, livraisons 3me et 
4me, contenant: Hällstrôm , Observationum barome- 
tricarum et sympiesometricarum, ab illustr. Lütke sub 
itinere circa tellurem collectarum, computum instituit; 
Le même, Calor tropicus ex observationibus illustr. 
Lütke determinatus; Lôwenstern, Anwendung der 
Gaussischen Integrationsmethode auf die vielfachen In- 
tegrale; Rathke, Beitrag zur Fauna der Krym (avec 
dix planches). 

Même ouvrage Tome 111%, livraisons 5me et 6me, con- 
tenant: Gebler, Uebersicht des Katunischen Gebir- 
ges, der hôchsten Spitze des Russischen Altai (avec 
une carte); Argelander, Ueber die eigne Bewegung 
des Sonnensystems, hergeleitet aus den eïgnen Be- 
wegungen der Sterne; Trautvetter, Salicetum sive 
salicum formae, quae hodie innotuere, descriptae et 
systematice dispositae (avec quatre planches); Meyer, 
Ueber einige Hymenobrychisarten ; Fritzsche, Ueber 
den Pollen (avec treize planches); Rathke, Zusatz 
zum Beitrag zur Fauna der Krym. — Prix du vo- 
lume composé de six livraisons 18 r. pour la Russie, 
6% écus de Prusse pour l'étranger. 

Mémoires de l'Académie impériale des sciences de Saint- 
Pétersbourg VIe Série. Sciences mathématiques, phy- 
siques et naturelles, Tome Ille, Section première: 
Sciences mathématiques et physiques, Tome Ie, li- 
vraison 5e, contenant: Lenz, Ueber die Leïtungs- 
fähigkeit des Goldes, Bleies und Zinnes für die Elec- 
tricität bei verschiedenen Temperaturen ; Bounia- 
kovsky, O npuaoxenin AHaïxusa BHPOAMHOCMEN KE 
onpexbaenilo npnôinAkeHAEIXE BEANINHBE MPaltCIen- 
æeumusxrs umcexz. À et 21 mémoire (avec deux 
planches) ; Parrot, Notice sur les aurores boréales , 
Le même, Nouvelles expériences en faveur de la 
théorie chimique de l'électricité. 


Emis le 27 octobre 1837. 


KIA rfi uen 


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Copie de JUS Hourtarnnhkoff. 


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BULLETIN SCIENTIFIQUE NM 3. 


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Tome III. 


PUBLIÉ Pp 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT -PÉTERSBOURG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.-Pélersbourg, au Comité administratif de 1 Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A- 


cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il coutiendra les articles suivants : 1. 


Extraits des mé- 


moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 


fu divers savants; #. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. 


" 


Ouvrages offerts et notices sur 


état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie, 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges, 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 8. Cinq centaines de monnaies anecdotes des Khalifes Ouméïadrs et Abbasides, 
Fragux, — NOTES. 4. Manuscrits arméniens de l’Institut asiotique du ministère des affaires etrangeres. Brosser. (Conclusion.) — 
RAPPORTS. 1. Æapport sur le dictionnaire manuscrit gevrgien-russe-latin de M. D. Tchoubinuff. Bnrosser, 


D D RDA AE II SA PS EE 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. 


3. QuixquEe CENTURIAE NUMORUM ANECDOTORUM 
Cnazirarum cum UmEtsaDaRuM TuM AB8B4- 
SiDARUM. Ex varits Museis Enipir Cu. M. 
FRAEHN. PRarMissA SUNT NONNULLA DE 
DEFECTIBUS REI NUMARIAE MUHA4MMEDANAE 
ATQUE ADDITAE TRES TABULAE AENEAE. (lu le 
13 octobre 1837.) 


Es war im J. 1828, als ich eine sebr weitschichtige Arbeit 
unternahm, welche nicht bloss alle die Lücken, die auf dem 
Gesammtgebiete der Mubammedanischen Münzkunde, un- 
geachtet der demselben namentlich in den letzten Decen- 
nien zu Theïl gewordenen, hüchst bedeutenden Bereiche- 
rungen, immer noch bestehen, namhaft zu machen bestimmt 
war, sondern auch zugleich eine sehr beträchtliche Zab] 
dieser Lücken aus dem, mir zu Gebot gestellien reichen 
Münzmaterial ausfüllen sollte. So wollie ich die Chalifen 
erst, so darauf die zweihundert andern Muhammeda- 
nischen Dynastien, vom siebenten Jahrhunderte nach Ch. 
an bis auf unsere Zeit herab, durchgchen und überaï, 
wo ich es konnte, zur Vervollstindigung unserer Kunde 
von den Münzen derselben beitragen. Ich wollte es je- 
doch mit nichten bei blosser Durchmusterung und Bei- 
steurung bewenden lassen; meine Absicht war, auch allen 


denjenisen, von mir nun zuerst aufgefübrten Münzdenk- 
mälern, welche historische und andre Data enthalten, die 
der Wissenschaft Gewinn bringen kônnen und daher vor 
audern der Beachtung und Benutzung werth gehalten 
werden müssen, ausführliche Erürterungen zu widmen. 
In diesem Sinne begann ich in dem gedachten Jahre 
eine Reïhe von Abhandlungen unter dem Titel De defec- 
tibus rei numariae Muhammedanae disserait simulque lar- 
Museis 


in medium productâ hkaud paucos supplevit et.., deren erste 


gissim@ munismalun anecdotorum coptà ex vartis 
ich der Conferenz im Januar zu überreïichen die Ehre 
batte und der ich noch im Verlaufe des nämlichen Jahres 
die zweite und dritte nachfolgen liess. Ich war jedoch 
in ïhnen erst bis zum neunzehnten Chalifen vom Hsuse 
Abbas gekommen, als ich mich schon durch eine Masse 
neugewonnenen Stoffes in meinem Laufe aufschalten und 
zu wesentlichen Nachträgen zu jenen drei Abhandlungen 
veranlasst sahe, von denen ich den Anfang in den Æddi- 
tamentis ad Commentationes de defectibus ete. P. L. nieder- 
Es 
war die letzte Einreichung, die ich über diesen Gegen- 
stand machte, und das Ganze ward nun bei Seite gesetzl. 
Mir war nämlich um die Zeit wieder eine ganze Flut 


legte, welche ich Ausgang des J. 1350 cinreichte. 


von Chalifen- urid anderer Regenten Münzen zugeführt 
worden, so dass ich den Segen solcher Ernte in meine 
Scheuren unterzubringen oft Mühe hatte und oft nur 
mit Mühe mich ipmitten solcher Anhäufung von Material] 


35 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 36 


| 


zu bewegen vermogte. Darüber war ich endlich auch 
inne geworden, dass ich mit jenem Plane, wie ich ihn 
angelest, ein unabsehbares Feld betreten und mich in 
eine Arbeit eingelassen hatte, die ich, neben meinen 
anderweitigen Arbeiten, in Evwigkeit nicht bis zu dem 
Ziele, das ich mir gesetzt, würde hinausführen kônnen. 

Da habe ich denn jetzt die Kreise meines Entwurfes 
mit Bescheïdenheït enger gezogen und mi-h vorläiufg 
nur auf die, allein schon so überreiche Chalifen-Nu- 
mismatik einlassen wollen. Indessen habe ich von der 
allgemeinen Einleitung das Wesentlichste über den da- 
maligen Standpunct der Muhammedanischen Münzkunde, 
über die noch bestehende grosse Unvollständigkeit dieser 
Wissenschaft, über die verschiedenen Ursachen, in wel- 
chen selbige ihren Grund hat und anderes mehr”) nicht 
unterdrücken wollen, so wie ich auch eine mühsam ge- 
wonnene Uebersicht der simmtlichen Muhammedanischen 
Regentenhäuser, welche in der Numismaük bereits Platz 
genommen haben, und eine zweiïte von allen denjenigen, 
von denen uns bisher noch immer die Münzdenkmäler 
fehlen, beïbehalten habe; in sofern eine solche Ueber- 
sicht wohl gecignet ist, zu zeigen was und wie viel hier 
noch zu thun sey. Bei den beiden Chalifen-Häusern 
Urueïja und Abbas aber bin ich in das, früher für alle 
Dynastien beabsichtigte Detail eingegangen und habe in 
der Einleitung alle die Fürsten derselben signalisirt, deren 
Geld wir noch nicht kennen, so wie die Jahre, welche 
bei denjenigen, von denen wir es schon kennen, noch 
ergänzt werden müssen, und ich habe angedeutet, was 
hier in dieser doppelten Bezichung von mir geleistet 
worden. 

Dann habe ich-sofort in die Fülle des mir von allen 
Seiten zugeführten Vorrathes yon Münzen dieser Art 
gegriffen; und wenn das, was ich von solchen bisher 
noch unedirten Münzen in den gedachten frühern vier 
Commentationen niederlegte, an dreihundert verschiedene 
Stücke betrug — was wohl schon für eine erkleckliche 
Zahl gelten durfte — so wird dafür meine gegenwärtige 
Arbeit noch zwei Centurien mebr, also fünf Centurien 
enthalten ; ungeachtet ich in dieser doch so viele, früher- 
bin von mir aufsenommene, unterdessen aber von andern 
Orientalisten, namentlich von den Professoren Kosegarten, 
Bohlen und Dorn edirte, wieder ausgeworfen und über- 
diess alles, was ich selbst in den letzten Zeiten von 
Chalifen-Münzen bei andern Gelegenheïten edirt, eben- 
falls jetzt nicht mehr zugelassen habe; in sofern mich 


PR Re PE 

*) s. den Bericht des beständ. Sekretärs der Akademie im 
Recueil des Actes de la séance publique de l'Acad. d. sc, tenue 
Je 29 déc. 1828 p. 36 — 58. 


hier einzig und allein nur das noch nicht Bekannte 
beschäfligen sollte. Wie übrigens auch der neue Zu- 
wachs, den meine jetzige Arbeit mit dem früheren ver- 
schmolzen giebt, eine nicht geringere Zahl, als jener, 
von hôchst interessanten. und historisch oder in anderer 
Beziehung wichtigen Münzdenkmälern liefert, das werde 
ich gehôrig bemerklich zu machen nicht ermangeln, s0- 
bald ich das Ende meïner Schrift zum Druck einreichen 
werde; weil selbige bis dahin vielleicht noch manche 
neue Acquisitionen in sich aufnehmen dürfle.  Letzterés 
ist auch der Grund, dass ich die Copie meines Manu- 
scriptes noch nicht vollständig habe beendigen wollen 
und hier vorläufig nur die erste, kleinere Abtheïlung 
desselben, die Einleitung und die Ergänzungen zur 
Umeïjaden-Numismatik enthaltend, zum Drucke einreiche. 
Die folgende, vielleicht um das fünffache stärkere Ab- 
theïlung soll gleich nach dem Abdruck der erstern nach- 
geliefert werden. 

Noch ist zu bemerken, dass ich von den Kupfer- 
tafeln, die ich dem ursprünglich im Plan gewesenen 
grüssern Werke bestimmte, zu seiner Zeit bereïts 12 habe 
besorgen lassen. Von diesen werden der gegenwärtigen 
Arbeiït 5 zu Theïl, welche eine Reïhe von Münznotabi- 
litäten der beiden Chalifen-Classen, entweder ganz oder 
theïlweïse, in treuem und zugleich geschmackvollem Stiche 
dem Auge des Lesers darbieten werden. Wie ich von 
den übrigen 9 Tafeln bereits 4 eine andere Bestimmung 
gegeben und sie zu der Abhandlung De 1]: Chanorum 
Numis im 2ten Bande unserer akademischen Mémoires 
gebraucht, so gedenke ich auch die noch restirenden 5 
zu einer anderen Schrift zu benutzen. 


— t——— 


NrOTAE,:S, 


4. NorTicE DES MANUSCRITS ARMÉNIENS APPAR- 
TENANT À LA BIBLIOTHÉQUE DE L'INSTITUT 
ASIATIQUE ÉTABLI PRÈS LE MINISTÈRE DES 
AFFAIRES ETRANGÈRES; pan M. BROSSET 


(lu le 29 septembre 18371). 
(Conclusion) 

Ce manuscrit fut copié au couvent d'Ilermon, que 
gouvernail le grand Rabounabied ï. e. docteur en chef, 
Hovanès, par un nommé Garabied, en l'année 870-—1421, 
onze ans après la mort de l'auteur. L'écrivain se recom- 
mande aux prières du lecteur, lui, son père Mgerditch, 
prêtre; sa mère Egisabeth, sa soeur Martha; les fils de 
celle-ci, Méghidon et Osgégoïn, qui l'ont aidé à fré- 
quentér les lecons d'un professeur, en lui fournissant 


97 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


38 


ro 


une monture; son maître et supérieur Hagob, précep- 
teur des enfants de l'église de Nor-Sion, ï. e. la nou- 
celle Sion. Plus bas, après quelques lignes effacées, on 
trouve encore mentionnés, un certain Mousekh et ses 
deux fils Amir-Djihan, . . . . . . (*) sa mère spirituelle 
ou marraine Maram-Khatoun, le moine Kalousd, élève 
de l'école, qui lui a prêté l'exemplaire des sermons, 
et son frère spirituel Garabied, qui, jour et nuit, l'a 
aidé dans son travail. 

Le monastère d'Hermon était dans la province de 
Vaïots-Dzor, plus tard nommée Eghek ; il est mentionné 
dans le géographe Vartan, et dans Thomas de Med- 
zoph, (*) il appartenait à la secte des Dathéviens, en- 
nemie des Unitaires; comme il n'est pas nommé, que 
je sache, dans la description de l'Arménie moderne, 
j'ignore s'il est ruiné , ou s'il subsiste encore. 

Six propriétaires ont laissé leurs noms sur notre ma- 
nuscrit: 1° Il a appartenu à un moine nommé Daniel 
Bidag, se qualifiant, comme l'écrivain, du titre de 
disciple. Il se recommande également aux prières du 
lecteur, ainsi que son père Bldoukh , décédé ; sa mère 
Zmroukhd - Khathoun , ses frères Markaré, moine, 
Khder-Chah et 'Thouma ; ses parents spirituels Hovanès, 
prêtre, et Parakcha; son épouse Thamar - Khathoun. 
2°. Un individu nommé Agid adresse au lecteur la 
mème prière pour lui et ses parents et bienfaiteurs. 
52. En 870-— 1421, un nommé Chmavon ou Siméon , 
demande à Daniel, comme à un frère chéri, le secours 
de ses prières. 4°. En 910— 1461, le nommé Daniel 
Bidag vartabied, de la maison de Kégham, dans l'ile 
de Sévan, fils de Garabied, qui parait être le même déjà 
mentionné après l'écrivain principal , fait la même de- 
mande au lecteur. 5°. Dans la même année, un moine 
dont le nom a été enlevé avec la partie du feuillet où 
il était écrit, fait aussi la même demande pour lui, pour 
son père Garabied, prêtre, pour sa mère et pour ses frères 
La différence des écritures ne permet pas de croire que 
ce soit le Daniel qui vient d'être nommé. J'ai déjà re- 
marqué dans d'autres manuscrits arméniens et géorgiens 
la disparition du nom de l'écrivain ou du propriétaire : 
on peut, sans trop de malice, attribuer cette précaution 
à la mauvaise foi. 6°. Enfin, en divers endroits du 
manuscrit on trouve le cachet d'une personne à qui 
il a appartenu. Ce cachet est rond et frappé en uoir; 
il porte la légende suivante: 1" ligne, l'esclave du 


(*) Les points indiquent un endroit entièrement effacé. 


©) V. Mem. sur L'Armene, I, 427 et 462: Indjidj, #rma- 
nie añcionne, p- 262. 


Christ; 2% ligne, un joli monogramme, Bedros varta- 
bied; et, au bas, la date 1155-1706. Je dois dire 
que la lettre numérale exprimant les unités est mal em- 
preinte , mais très reconnaissable dans le manuscrit qui 
formera le sujet de la notice suivante. 

Enfin , entre autres singularités remarquables dans ce 
manuscrit, il y a à la fin de la table des matières, sur 
le revers du feuillet, des linéaments capricieux portant 
les figures des neuf premières lettres de l'alphabet ar- 
ménien, comme s'il s'agissait ici d'un alphabet de fan- 
taisie et mystérieux. Au-dessus est un petit sceau ovale, 
où est représenté en noir un animal courant, avec un 
drapeau. Comme l'empreinte n'est pas nette, on distin- 
gue difficilement le genre de l'animal; mais on voit 
clairement un agneau sur le manuscrit dont il sera ques- 
tion après celui-ci, le même sceau y étant répété aux 
feuillets 186 verso, et 190 recto. 

Un autre manuscrit, renfermant 105 sermons du même 
auteur, se trouve dans la même bibliothèque. A la fin 
se lit le traité sur les Degrés de parenté signalé dans 
une autre notice. Ainsi l'on peut se flatter de posséder 
une grande partie des discours théologiques de Grégoire 
le Trismégiste; et de plus l'on a deux copies du traité 
de Jarques de Crimée. 

Les singularités du présent manuscrit sont des gardes 
en parchemin, renfermant un fragment de la vie d'un 
saint du temps des khalifes ; le sceau du vartabied Bé- 
dros, décrit plus haut, et, au verso du feuillet 125, une 
figure assez grossière d'un vartabied arménien avec son 
costume national, et tenant à la main le bâton qui fi- 
gure sur les sceaux. 

Ce manuscrit parait être de la mème main que le 
précédent ; il a appartenu en 1029 — 15$0 à un certain 
Rabounabied Zakaria, qui se qualifie lui-même de gra- 
cieux docteur ; puis à un certain Jean, écrivain , et en- 
fin à la bibliothèque Suchtelen. 


No. 5. 
Varii argum. hist. theol. phys. etc: 


Comme les gardes du No. précédent, formées de la 
destruction d'un beau mapuscrit arménien, celles du 
présent manuscrit sont des fragments d'un ouvrage éthio- 
pien. On ne saurait trop se récrier contre ce vandalisme, 
autrefois si commun dans les couvents d'Europe, qui 
pare d'antiques dépouilles les oeuvres des auteurs mo- 
dernes. Sans l'activité de M. Maï, que de trésors resle- 
raient encore ingpereus sur les palimpsestes des biblio- 
thèques d'Italie! Les Arméniens ne sont pas moins 


habiles à réparer leurs manuscrits, et notamment une 
* 


39 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


40 


= —————————————————————…—…—…ûû 0 à 


pièce presque invisible a été mise, avec une adresse 
extraordinaire , au feuillet 149 de celui-ci, 

Ce manuscrit commence par un traité sur les Degrés 
de parenté, composé, à la demande de Thomas de 
Medzoph, vartabied, par le vartabied Hagob de Crimée, 
élève du vartabied Kéork d'Ezenga. Ce traité occupe 
24 pages d'une écriture fine et correcte; il est accom- 
pagné de tableaux proprement faits: on ne sait s'il est 
entier. 

Thomas de Medzoph est un auteur arménien du xve 
siècle. Entre autres ouvrages, il a écrit une vie de Ti- 
mour, fort intéressante pour les histoires de Géorgie et 
d'Arménie, dont la bibliothèque royale de Paris pos- 
sède une copie très bonne dans le manuscrit arménien 
No. XCVT, le même qui contient la Chronique de Sa- 
muel d’Ani. 

Hagob de Crimée est mentionné dans le Quadro della 
storta letteraria di Armenia, p. 141, parmi les écrivains 
du xvre siècle. 11 était partisan des Dathéviens, et par 
conséquent ennemi des Unitaires. Son style est incor- 
rect. On a de lui, outre le présent traité, qui fut connu 
de l’auteur du Quadro, un ouvrage de chronologie, et 
quelques autres. é 

Après cela on trouve dans notre manuscrit la table 
de six livres d'un ouvrage traitant de toutes sortes de 
matières ecclésiastiques. Ce sont les lecons de Jean 
d'Orodn, recueillies par Krikor Erhamedz, le même 
dont ïl est question dans la notice précédente. Get 
énorme fatras, écrit à deux colonnes, remplit la moitié 
du volume. (‘) En commencant de le copier, l'écrivain 
Hovan Hiznétsi demande avec raison à l'Esprit -Saint 
son secours pour aller jusqu'à la fin de sa tâche. Arrivé 
à, il déclare avoir écrit ce livre en l'an 1081— 1632 
dans la sainte ville de Jerusalem. Comme le dernier 
des six livres n'est presque autre chose qu'un commen- 
taire de Saint - Mathieu , l'écrivain le mentionne spécia- 
lement. ? 

Vient ensuite, après une assez courte explication des 
évangiles en général, un commentaire sur Saint-Mathieu 
d'une effrayante prolixité; il fut compilé dans les ou- 
vrages des saints pères par Nersès premier ; catholicos 
d'Arménie, à la prière de Krikor, son père, qui fut 
avant lui patriarche. 


(*) L'auteur du Quadro, p. 134, attribue à notre Krikor un 
livre du genre de celui- ci, par demandes et par réponses, qui 
fut imprimé à C. P., in-folio, en 1729; faute d’avoir l'édition 
sous les yeux, il est difficile de dire si c’est le mème ouvrage, 
bien que cela soit assez probable. 


(#*) Il y a une mauvaise vignette, représentant sans doute 
l'évangéliste, au commencement du 1°: chap, feuillet 190. 


Cet intitulé manque jusqu'à un certain point d'exacti- 
tude. Car l'explication de Saint-Mathieu est attribuée à 
Nersès IV, le Gracieux, par l'auteur du Quadro, p- 88. 
Du moins Nersès en écrivit les quatre premiers chapi- 
tres; elle fut achevée par Jean d'Ezenga, mort en 
1326, et imprimée à C. P. en 1825. Jean d'Ezenga ferme 
la série des auteurs classiques arméniens (Quadro, p- 115). 
On voit donc que tout s'accorde pour ne point donner 
le commentaire sur Saint - Mathieu à Nersès Ier, qui vi- 
vait au milieu du 1ve siècle. Au reste, nous n'avons 
point l'édition de G. P. pour nous assurer si le livre 
publié en 1825 est bien celui que contient notre ma- 
nuscrit. Nous ne savons non plus si l'introduction qui 
le précède est du même auteur. 

À Ja fin du livre, le copiste mentionne Arisdagès 
vartabied , et son disciple Ephrem, comme ayant ras- 
semblé en un même corps d'ouvrage les explications 
des évangiles après Nersès, et certifie que l'original 
d'Arisdagès était tel qu'il l'a copié. Puis il se nomme 
lui-même Hovan, humble prêtre, Sévérès-Hizantsi, 1 e. 
de la ville de Hizan ou Hizn sur l'Euphrate. Cette seconde 
partie du livre fut écrite en 1082-1653, au couvent 
où est la tête de saint Hagob, dirigé alors par l'évêque 
Krikor. Ainsi ce manuscrit entier représente deux an- 
nées de travail. 

Quant aux anciens propriétaires du manuscrit, trois 
sceaux attestent qu'il a passé par autant de mains. 1°. 
Celui de Bédros vartabied, mentionné dans la notice 
précédente : il se trouve en plusieurs endroits du livre. 
2°. Un sceau frappé en noir au verso du feuillet 208, 
dernière page du x"® cahier. Il est rond, coupé en 
deux par le bâton doctoral placé verticalement, et divisé 
en cinq lignes horizontales: -L'esclave de Jésus - Christ 
Bartoghimeos vartabied, de Van, en l'année . . . . (Vem- 
preinte de la date est imparfaite). 5°. Enfin, on trouve 
en deux endroïts le même petit sceau ovale déjà men- 
tionné, représentant un agneau , avec un drapeau. De Ja 
bibliothèque Suchtelen, ce manuscrit a passé dans celle 
de l'Institut oriental. 

Peut-être pensera-t-on que ces détails sont bien mi- 
nutieux; ils ne sont pourtant pas sans intérêt pour 
la paiéographie, ni pour l'histoire générale et spéciale- 
ment pour l'histoire littéraire. Plus d'une indication du 
genre de celles que nous venons de recueillir-finit par 
trouver place dans les travaux de l'érudition. J'en don- 
nerai ici un seul exemple. 

Le copiste dit qu'il a écrit la seconde partie de son 
livre À tourn Sourp Hagoba arhakéloïn klkhadan, mot à 
mot: ad portam domûs ubi est caput Sancti Jacolt apostolr. 


41 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 42 


oo À 


à la porte de la maison où est la téte de l'apôtre Saint- 
Jacques. En effet, les Arméniens possèdent à Jérusalem 
un superbe couvent dédié à l'apôtre Saint-Jacques, qui 
occupe une grande place dans l'histoire religieuse d'Ar- 
ménie aux xvume et xvmme siècles. Le sceau de ce cou- 
vent portait une tête coupée, posée dans un plat, en 
mémoire du martyre de son patron. Dans toutes les 
pièces de la collection que j'ai mentionnée dans la No- 
tice No 1, ce couvent est nommé Sourp Hagob klkhatir 
Saint Jacques-le-Décollé ; mais les traductions de quel- 
ques-unes en latin rendent le mot #/khatir par capitis 
depositariu, couvent où est conservée la tête de Saint- 
Jacques. On voit que le sens n'est pas le même. Je 
crois que la première interprétation est la seule conforme 
au sens du mot. En effet, les Arméniens ont traduit, 
avec raison, par Anfznalir , qui sacrifie sa personne , le 
surnom d'un certain roi de Géorgie, Dimitri Thaw-Da- 
débouli, Démétrius-le-Dévoué, massacré mhumainement 
par les Mongols en 1289. Des deux côtés on voit un 
fait attribué à une personne, et la marche de la langue 
ne permet pas de le reporter sur un lieu, à moms de 
changer la forme du mot, comme l'a fait notre copiste. 
por gras 


RAPPORTS. 


1. RaPPORT SUR LE DICTIONNAIRE MANUSCRIT 
GÉORGIEN-RUSSE-LATIN DE M. D. Tcuousi- 
nor; Par M. BROSSET (lu le 15 septembre 
1837). 


M. le Curateur de l'arrondissement universitaire de 
St-Pétersbourg a envoyé à l'Académie imp. des Scien- 
ces un dictionnnaire manuscrit, géorgien - russe - latin , 
rédigé par M. D. Tchoubinof Géorgief, la priant de 
l'examiner et d'informer S. E. si ce dictionnaire mérite 
d'être imprimé aux frais du gouvernement. L'Académie, 
dans sa séance du 2 juin, m'a chargé de lui en faire 
un rapport. 

Si j'ai tant tardé à remplir l'honorable mission qui 
m'était confiée, c'est que je désirais connaître l'au- 
teur, alors absent, m'entretenir avec lui, et étudier à 
fond l'économie de son livre. 

Certes, il ne pouvait arriver pour li littérature géor- 
gienne un plus heureux événement que celui d'un 
homme du pays, déjà perfectionné par les sciences de 
l'Europe, travaillant à fixer sa langue par un bon dic- 
tionnaire. M. Tchoubinof appartient à une famille où 
les connaissances littéraires sont traditionnelles. Dawith. 


son grand-père , fut chargé, sous le roi Eréclé II, au 
dernier siècle, de la direction de tous les travaux typo- 
graphiques en Géorgie, et de la correction des textes. 
Son oncle, interprète au ministère des affaires étran- 
gères de cet empire, a recueilli un grand nombre d'ou- 
vrages manuscrits géorgiens, et composé un dictionnaire 
russe-géorgien très considérable. Cet ouvrage important 
a été composé sur le plan du grand dictionnaire russe 
de l’Académie: je pense rendre un véritable service en 
le signalant à l'autorité et au public savant. 

Quant à l'auteur du présent ouvrage, c'est un jeune 
homme instruit, un élève distingué de nos professeurs 
de langues orientales, doué d'une telle persévérance 
dans le travail que, faute de pouvoir se procurer le 
dictionnaire de Méninski, aujourd'hui très rare, il en a 
copié de sa propre main la partie persane, c. à. d. un 
volume in-folio. Ce n'est pas, en ce genre, son seul 
tour de force. 

Maintenant que l'auteur nous est connu, examinons 
le livre, et d'abord donnons quelques notions prélimi- 
paires. 

Il existe déjà en Europe plusieurs ouvrages de lexi- 
cographie géorgienne : le plus ancien est un petit voca- 
bulaire contenant plus de 5000 mots transcrits en let- 
tres européennes, d'après la prononciation de l'Italie , 
et traduits en italien. Il fut imprimé en 1629 par la 
Propagande de Rome, sous les noms de Stefano Pao- 
lini et Irbach, le dernier, dit-on, Géorgien fort instruit. 
Cet ouvrage, dont il a été déjà question ailleurs, est 
plein de fautes les plus grossières; il peut être tout au 
plus intéressant pour ceux qui aiment à suivre la marche 
des langues même dans leurs altérations. 

Un autre Géorgien très habile, autrefois employé au 
ministère des affaires étrangères de Russie, feu Goderdz 
Phiralof, a joint à son Autodidacte un recueil de 2600 
et quelques mots russes traduits en géorgien, fort bien 
choisis et correctement imprimés: mais il ne peut servir 
qu'aux Russes. 

Enfin M. Klaproth publia il y a quelques années, 
sous les auspices de la Société asiatique de Paris, un 
vocabulaire géorgien-français et francçais-géorgien. C'est 
la traduction de celui de Phiralof, plus un certain nom- 
bre de mots extraits d'Irbach et d'autres ajoutés par 
l'auteur. Le silence et l'oubli sont ce qui convient le 
mieux à cette triste production. 

Cependant les Géorgiens des tems passés n'avaient 
pas négligé cette base intéressante de toute étude litté- 
raire des langues. Il exista autrefois chez eux un lexi- 
que intitulé Le louquet du discours. aujourd'hui perdu. 


45 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


4% 


LULU 


Vers la fin du xvir® ou au commencement du xvmm® 
siècle, un noble Géorgien, Soulkhan Saba Orbélian, 
composa un vrai dictionnaire , justement estimé de sa 
nation. En effet, Soulkhan a réuni dans son livre les 
mots employés dans la Bible et ceux de plusieurs au- 
teurs, tant originaux que traduits; les manuscrits en 
sont assez nombreux, mais tous différents les uns des 
autres. Les explications sont en géorgien et accompagnées 
de quelques synonymies des langues arabe, turque et 
arménienne; les étymologies étrangères sont parfois in- 
diquées, et les synonymes presque partout définis dans 
leurs nuances de signification. En somme , c'est un bon 
livre, auquel on ne peut reprocher que l'absence de 
toute méthode. Beaucoup de mots simples ou compo- 
sés n'y sont point donnés sous une forme primitive de 
verbe ou de nom; et quant aux racines, elles ne sont 
ni cataloguées ni même indiquées. Cet ouvrage contient 
un peu plus de 15,000 articles; mais comme les mots 
des définitions ne se trouvent souvent pas à leur place 
alphabétique, en les y mettant, on peut, je crois, arri- 
ver à 25,000. La lecture des ouvrages mêmes cités par 
Soulkhan peut fournir des matériaux qu'il a négligés! 
celle des auteurs qui ne lui sont pas tombés entre les 
mains en donnerait beaucoup d’autres, et il serait aisé 
d'arriver à plus de 30,000. Enfin les mots étrangers, 
arabes, turks, persans, arméniens et autres, que l'u- 
sage des auteurs géorgiens a nationalisés, pourraient en- 
core élever de quelques milliers le nombre de ceux 
contenus dans Soulkhan. Et comme la langue géorgienne 
se prête merveilleusement à former des composés, des 
dérivés, des négatifs, des termes d'art et de métaphy- 
sique, facilité au moins égale à celle dont jouissent les 
idiomes les plus vantés à cet égard, le grec et l'alle- 
mand, il est impossible de dire quelle serait la richesse 
totale d'un vocabulaire renfermant tous les mots géor- 
giens actuellement usités. 

Aussitôt que je me livrai à l'étude de la langue géor- 
gienne, mon premier soin fut de me faire un lexique. 
Je le composai avec le Nouveau-Testament et quelques 
autres livres élémentaires, dont je rangeai les mots dans 
‘ordre alphabétique de leurs racines. C'était, je pense, 
la marche la plus rationelle dans une étude reposant 
uniquement sur l'analyse; c'est aussi la rédaction usitée 
pour les dictionnaires hébreux, celle adoptée autrefois 
* par Henry Etienne dans la composition de son Trésor. 
Mais quand on y regarde de plus près, on voit que 
cette allure philosophique d'un dictionnaire a pourtant 
le grand imconvénient de rendre les recherches difliciles 
à tous ceux, et c'est le plus grand nombre, qui ne sa- 


vent pas la langue pour laquelle ils font usage de cet 
instrument. D'ailleurs cette classification devient trop 
souvent arbitraire quand la nature d'un mot n'est pas 
déterminée et reconnue. Dès lors les difficultés redou- 
blent, et la rigueur de l'analyse mène à l'extrême op- 
posé, le défaut de méthode. Je pense donc qu'un dic- 
tionnaire doit être rangé alphabétiquement et pêle-mêle, 
sauf à le compléter par un index des racines, qui fasse 
connaître l'état de situation de la langue et son rang 
dans un tableau comparatif, Les nouveaux éditeurs fran- 
çais de Henry Etienne l'ont reconnu, et ont adopté la 
classification alphabétique. 

Des difficultés d'un autre ordre viennent arrêter la 
marche de celui qui compose le dictionnaire d'une lan- 
gue mapuscrite, non encore fixée par l'impression. Quand 
pourra-t-on être sûr, en effet, d’avoir recueilli tous les 
mots d'une pareille langue, lorsque l'on n’est pas cer- 
tain de posséder tous les auteurs qui l'ont employée? et 
lors même qu'on aurait une copie de chaque auteur, 
combien de mots présentent les manuscrits, dont le sens 
n'est pas douteux, bien que l'orthographe soit peut- 
être anomale? les philologues savent combien d'embar- 
ras on éprouve en pareille rencontre. Il faudra donc 
avoir pu collationner entre eux les manuscrits du même 
livre, les avoir fixés par une critique préalable ; et même 
alors un lexicographe consciencieux croira difficilement 
avoir assez examiné, discuté ; il voudra retenir ses tra- 
vaux dans l'obscurité, parce qu'il les jugera incomplets. 
Il me semble que tout dictionnaire géorgien inprimé 
aujourd'hui participera plus ou moins à ce défaut. 

A ces remarques générales, j'en joindrai une qui re- 
garde spécialement la distribution d'un lexique géorgien, 
et dont la solution n’est pas indifférente pour les per- 
sonnes qui voudront en aborder l'étude. Dans cette 
langue, tous les verbes commencent, à la première per- 
sonne du singulier, par la lettre æ, caractéristique de 
cette personne. En les mettant dans le dictionnaire, 
suivant l'usage, qui est fort louable, à la première per- 
sonne de l'indicatif présent, et toute autre personne 
présenterait la mème difficulté, puisqu'elles ont cha- 
cune leur lettre distinctive, on grossit hors de propor- 
tion la partie consacrée à la lettre “, au risque 
même d'omettre un bon nombre de verbes. M. Klap- 
roth a adopté cet ordre, il est vrai, mais son autorité 
est faible en cette matière. Quant à Soulkhan, il ne 
peut servir de modèle, puisque ses verbes sont rangés 
au hazard sous la lettre initiale de la personne et au 
temps où il les a rencontrés dans les auteurs: aussi ne 
sait-on, chez lui, où trouver les verbes dont on a be- 


45 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


46 


—————————————— 


soin. Il écrivait pour des Géorgiens, qui ne peuvent 
sentir la difficulté comme nous. Mais cette classification, 
très favorable à la négligence d'un lexicographe, est in- 
commode pour les Européens, qui veulent dans un dic- 
tionnaire des énoncés méthodiques et positifs. 

Voyons maintenant ce qu'a fait pour sa langue le 
jeune Tchoubinof. 

Prenant la lexicographie géorgienne au point où l'a 
mise Soulkhan Saba, l'auteur a revisé tous les articles 


du dictionnaire de son devancier, vérifié toutes les dé- 
finitions, classé les mots dans un ordre méthodique, in- 


diqué, d'après la marche naturelle du simple au figuré, 


les diverses significations des mots, et justifié par des 
citations les sens les moins ordinaires. Il a relu les au- 


teurs analysés par Soulkhan, s'en est procuré d’autres qui 


lui manquaïent, et a tâché de n'omettre aucun mot 
ayant cours. La partie des étymologies arabes, persanes, 
arméniennes et turques sera presque complète. Quant 


aux verbes, pour éviter l'inconvénient signalé plus haut, 


voici la marche qu'il a suivie. Le verbe géorgien a tou- 
jours pour analogue, je n'ose dire pour racine, un 
substantif de sa classe, que les Géorgiens appellent 


be prrpro tdi sakhel-zmna, nom-verbe ou nom-action, 


parce que sa forme tient à celle du verbe son corres- 


pondant, et qu'il a dans le langage quelques-uns de 
ses effets. S'il ne gouverne pas l’accusatif, s'il n’est pas 
indéclinable , il exprime du moins l'acton du verbe 
dans son sens le plus général; il répond aux infinitifs 
français et au substantif qui en renferme l'idée abstraite. 
P. e. LERTETS didé'a, l'action de glorifier ou l’état de 
glorification, la gloire ; dnpryw cha, l'action de louer 
ou l'état de loué, la louange, etc. Le rapport du verbe 
à ce nom- verbe est si intime qu'on peut les regarder 
comme inséparables, et que la connaissance de l'un 
mène sur-le-champ à celle de l'autre: p.e. TIC ALER 11% 
wadideb je glorifie, mms œakeh je loue. Par ce mo- 
tif, dans le présent dictionnaire, les verbes sont immé- 
diatement rangés sous leur nom-verbe analogue. Là sont 
indiquées leurs formes active, passive, transitive, réci- 
proque et déponente. 

Peut-être les personnes encore peu au fait de la langue 
craindront-elles que leurs recherches ne deviennent trop 
compliquées. Cette difficulté est inévitable en géorgien, 
parce que, pour la moitié des cas, on ne peut point 
ramener à coup sûr un verbe à son indicatif présent ; 
et ici elle est plus tôt diminuée qu'augmentée, puis- 
qu'en cherchant le nom-verbe, ce qu'il faut presque 
toujours faire, on trouvera en même tems deux choses, 


à savoir ce nom méme et son verbe. L'idée de M. 
Tchoubinof m'a donc paru excellente. Elle n'a que l'm- 
convénient de diminuer, en apparence, de moitié, le 
nombre des articles. 

L'auteur ayant voulu, dans l'origine, travailler parti- 
culièrement pour sa nation, avait mis en géorgien les 
explications et les définitions, les faisant suivre d'un 
simple mot russe ou latin. Le but de l'auteur était sans 
doute patriotique, mais, ainsi exécuté, un dictionnaire 
géorgien serait presque sans utilité en Europe , et l’im- 
pression en deviendrait extraordinairement dispendieuse: 
or c'est précisément parce que la connaissance du géor- 
gien est peu répandue et les ressources à cet égard 
presque nulles, que l'Académie, secondant les vues éle- 
vées de son président, veut prendre l'initiative. 

Il est donc nécessaire que le corps du dictionnaire 
soit composé dans une langue européenne. 

Vainement dirait-on qu'un mot russe et un mot latin 
mis en regard du commentaire géorgien suffisent aux 
savants qui voudront étudier l'idiome de la Géorgie. Si 
les explications que vous mettez en géorgien sont utiles 
à votre peuple, elles sont de la plus grande nécessité 
pour les étrangers. Comment, d'ailleurs, un seul ‘mot 
peut-il tenir lieu d'explications détaillées? Suffisante au 
plus pour un vocabulaire, cette méthode ne saurait con- 
tenter ceux qui désirent s'instruire à fond. Nous avons 
donc fortement exprimé l'intention que les explications 
géorgiennes fussent supprimées et immédiatement tra- 
duites; il était trop juste et trop convenable qu'elles 
fussent d’abord en russe. Or M. Tchoubinof parle et 
écrit facilement cette langue. 

Mais comme le russe est jusqu'à présent peu cultivé 
en Europe, nous demandons l’adjonction d’un autre idiome 
accessible au public savant. Sans doute le latin offrait 
de grands avantages ; mais à côté de ces avantages , au- 


jourd'hui bien moins grands qu'autrefois, se présente le 


véritable inconvénient de ne pouvoir peut-être toujours 
trouver dans le latin, pour les termes techniques ou fa- 
miliers, les équivalents réels des mots géorgiens. Le la- 
tin est une langue morte, pauvre, et presque tombée 
en désuétude dans les publications littéraires; peu de 
personnes ont le droit de se flatter de le posséder assez 
à fond quand il s'agit d'en choisir les mots ou les lo- 
cutions répondant à tels ou tels du langage ordinaire 
d'un autre peuple. 

Je ne sais si le patriotisme m'a fait illusion, sur le 
mérite de ma langue maternelle, mais il m'a semblé, et 
notre savant collègue M. Frähn a cru également qu'il 
serait convenable de préférer le français à tout autre 


47 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


48 


idiome. Ainsi le dictionnaire de M. Tchoubinof sera 
triglotte : Géorgien - Russe - Français. Les Géorgiens y 
trouveront le moyen d'apprendre avec la leur deux lan- 
gnes dont l'une leur est indispensable aujourd'hui et 
l'autre fait partie de l'éducation littéraire des gymnases 
de Tiflis D'une autre part les Russes instruits, et ils 
sont nombreux, qui se servent du francais comme de 
leur langue propre, pourront se perfectionner par-là 
dans leurs études; et le public savant d’un pays qui 
marche l'un des premiers à la tête de la civilisation, 
utiliser cette publication à son profit. 

Enfin nous avons témoigné à l'auteur le désir que 
ses citations fussent souvent insérées in extenso dans le 
cours de son dictionnaire. À cet égard, sa mémoire, ses 
lectures étendues, les ressources littéraires que lui a 
transmises sa famille, le mettent parfaitement en état 
de donner, sans grands efforts, un choix des meïlleu- 
res sentences contenues dans les auteurs de son pays. 

Reconnaissant la justesse de ces vues, M. Tchoubinof 
s'est décidé à remanier son livre: le fond du 
restera ce qu'il est, il ne perdra aucun de ses mérites 
intrinsèques, et gagnera en utilité positive. Jose à peine 
dire que l'auteur m'a permis de travailler avec lui la 
partie française du dictionnaire et de lui fournir des ma- 
tériaux propres à en augmenter l'étendue et l'importance. 
Ce sont quelques centaines de mots recueillis dans mes 
lectures et dans la traduction du lexique de Soulkhan. 

Déja, en effet, depuis quatre années, la bibliothèque 
royale de Paris avait acquis cet ouvrage, je l'avais trans- 
crit en entier et mis en français pour mon usage; mais 
je diraï sans honte que je reculais devant la tâche de le 
publier avant de longues années. Un dictionnaire est un 
livre à part. Quand on n'est pas habitué dès l'enfance à 
parler une langue, on ne peut guère connaître les usa- 
ges particuliers d’une foule de mots, leurs nuances, 
leurs acceptions techniques. Peut-être la lecture et Ja 
critique des auteurs vous conduiront aux propriétés de 
la langue écrite, les finesses de la pärole vous échappe- 
ront: aussi suis-je convaincu que cette tâche, pour le 
moment , est reservé à un Géorgien habile. Il nous in- 
struira de ce que nous ignorons, et, débarrassés d’un 
travail long et difficile, nous pourrons nous consacrer 
aux recherches de l’histoire et de l'antiquité. 

L'on ne saurait pourtant, sans présomption ; avancer 
que le dictionnaire qui nous occupe présentera le cata- 
logue complet de tous les mots géorgiens manuscrits 
et imprimés : c'est là le but qu'il faut atteindre. Gertai- 
nement, en lisant tel ouvrage donné, l'on y rencontrera 
des termes, peut-être en assez grand nombre, dont l'ex- 


lexique 


plication directe manquera au dictionnaire. Mais quel 
remède apporter à ce mal, lorsque surtout le commerce 
des nations étrangères tend à introduire chaque jour 
dans l'idiome géorgien une superfétation exagérée ? Peut- 
être aussi les personnes qui étudieront le géorgien ne 
seront-elles pas sans connaissance des autres idiomes de 
l'Orient: ce que j'ai fait à l'aide de la simple lecture 
des dictionnaires arabe, turk et persan , leur science ap- 
profondie de ces langues les y conduira sans efforts. Quant 
aux formes composées ou dérivées des mots géorgiens, 
qui auraïent échappé au lexicographe, une langue aussi 
régulière que celle de la Géorgie fournira toujours les 
moyens d'en découvrir le sens par l'application rigou- 
reuse des principes de la grammaire. Et, à ce sujet, je 
dirai que l’auteur se propose de mettre aussi, à la têle 
de son livre, une grammaire géorgienne réduite à sa 
plus simple expression. 

Le dictionnaire géorgien de M. Tchoubinof sera le pre- 
mier digne de ce nom publié en Europe, il suffira, et au- 
delà, pour les livres imprimés et pour les meilleurs au- 
teurs manuscrits. Un Géorgien devait, préférablement 
à tout autre, poser ainsi les bases lexicographiques de sa 
langue. En effet, le géorgien est une langue vivante, 
elle fait partie de la nationalité d'un peuple; or c'est 
uniquement dans les moeurs que l'on peut trouver les 
applications de certains mots qui ne sont écrits dans 
aucun livre, qui souvent n'ont pas de sens par eux- 
mêmes, bien que régulièrement formés, mais qui sont 
l'expression d'un usage. 

* Conclusion, — J'ai examiné avec un grand soin le 
travail de M. Tchoubinof, et men suis fréquemment 
servi avec fruit depuis plusieurs mois; j'en ai trouvé 
la rédaction très bonne; les éhangements et les addi- 
tions faits à l'ouvrage de Soulkhan Saba sont l'oeuvre 
d'un homme très La nouvelle rédaction en 
russe et en français m'a paru répondre entièrement à 
ce que l’Académie a le droit d'attendre d'un auteur 
qu'elle veut bien prendre sous son patronage. 

Je propose donc à l'Académie de recommander la 


instruit. 


publication ‘de ce dictionnaire, exécuté d'après le plan 
qui vient de Jui être soumis et conformément au spéci- 
men fourni par l’auteur; et de plus je pense que M. 
Tchoubinof mérite d’être admis, suivant son désir, 
à concourir pour le prix Démidof, comme ayant parfai- 
tement réussi à faire connaître une langue et une litté- 
rature aujourd'hui indivisiblement attachées à celles de 
l'empire russe. 


Emis le 4 novembre 1857. 


Tome III. NM 4. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT -PÉTERSBOURG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assiga. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazcttes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’A- 
eadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 
cd divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientiliques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
‘état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges, 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 4. Sur la composition de l'acide saccharique. Hess. — NOTES. 56. Sur le thév- 
réme de Newton, relatif aux sommes des puissances des racines dans les équations algébriques. CoLuxs. 6. Observations sur plu- 
sieurs nouvelles esprees du genre Carbo. BrAxoT. 7: Sur quelques erreurs devenues stéréotypes dans les noms des khans aclue's de 
ÆAhiwa et de la Bukharie. FRAEuN. 8. Premirr succès des mesures prises par M. le Ministre des finances pour l'acquisition de 
manuscrits orientaux importants. Lx meme. — ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. 


D 2 2 D 2 EE ER ES, 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. 


UEBER DIE ZUSAMMENSETZUNG DER ZUCKER- 
siure; vox H. HESS (lu le 3 novembre 1831.) 


4. 


Cet acide que l'on obtient en traitant le sucre et l'a- 
midon par deux parties d'acide nitrique, avait été dé- 
couvert par Scheele. Il a fourni matière à plusieurs re- 
cherches. M. Guérin - Varry , entre autres, l'avait trouvé 
composé de C#HSOS, et l'avait nommé oxide oxalhydri- 
que. — M. Erdmann, professeur à Leïpsik, prétendit que 
cet acide était isomérique avec l'acide tartrique et qu’au 
bout de quelque temps, il se transformait en cet acide. 
M. Erdmann croyait avoir obtenu le tartrate potassique 
ordinaire. 

En préparant l'acide selon la méthode de M. Erd- 
mann, je nai obtenu avec cet acide que des sels qui 
donnaient des résultats fort discordants. Mais il est fa- 
cile en ajoutant de la potasse au liquide provenant du 
traitement du sucre par l'acide nitrique, (de manière tou- 
tefois à ce que le liquide reste acide), d'obtenir un sel 
peu. soluble dans l'eau froide et beaucoup plus soluble 
dans l'eau chaude, qu'on purifie par des cristallisations 
réitérées. Quand on chauffe ce sel, il se boursoufle for- 
tement ; il donne par la calcination une quantité de KÜ 
qui contient 18,66 de K pour 100 de sel, tandis que 


le tartrate potassique en contient 24,96. En brülant ce 

sel dans l'oxigène, j'ai obtenu sur : 

1,04 Gm. de sel 0,982 d'acide carbonique, et 0,338 d'eau. 
Une petite portion de carbone, se trouvant enveloppée 

par le carbonate potassique, échappe à la combustion ; 

mais elle n'est pas assez considérable pour pouvoir in- 

duire en erreur. 


En divisant la quantité d'acide carb. par celle qui est restée 
en combinaison avec la potasse et qui représente 1 at., on a 
0,982 


— = 10,7. 
0,091 


réel est 11, et que le sel analysé contient 12 at. de 
carbone. Or, comme une partie de sel transformée en 
carbonate suffit justement pour saturer une partie de sel 
égale à la première, il en résulte que le sel analysé con- 
tient deux atomes d'acide sur un atome de base, et que 
chaque atome d'acide contient six atomes de carbone. 

En calculant ce résultat on trouve pour la composition 
du sel analysé 


Il devient donc évident que le nombre 


Oxide potassique 18,66 
Carbone 28,52 
Hydrogène 3,60 
Oxigène 49,22. 

100,00. 


L'analyse répétée avec une portion de sel préparée 
exprès donna : 


51 


. BULLETIN SCIENTIFIQUE. | : 


4 52 


1,6 de sel; 1,513 d'acide carbonique et 0,519 d'eau. 
Mais 1,513 C — 0,418559 C 


âjoutez à cela 0,038987 provenant du carbonate. 
0,457346 ou bien 28,589 
0,519 d'eau = 0,057607 d'hydrogène = 3,6019, 


Le sel, étant acide, devait probablement contenir 1 at. 
d'eau. En partant de la quantité d'oxigène contenue 
dans Ja potasse, on trouve un atome d'eau = 3,567 4. 
Mais si l'on divise toute la quantité d'hydrogène, par la 
quantilé contenue dans un atome d’eau, on obtient le 
nombre 9; d'où il suit que le sel analysé était composé 
d'après la foraniie K + 2 (CSH*O7) + Aq, ce qui donne: 


trouyé calculé 
Potasse 18,660 18,91 
Carbone 28,520 29,44 
Hydrogène 5,206 3,20 
Eau 3,567 3.60 
r Oxigène 46,047 44,85 
100,00 100,00 


> Pour analyser Je sel anhydre, je fis bouillir le sel 
nes avec un excès d'oxide plombique. Le sel de plomb 
bien lavé et séché contenait sur 100 parties 23,84 d'a- 
cide. — Mais 2,73 Gm. de sel contenant 0,6508, don- 
nèrent à l'analyse 0,876 et 0,247 d’eau, ce qui donne: 


trouvé calculé atomes 
Carbone 37,21 37,94 6 — 458,64 
Hydrogène! 4,21 4,13 8 =,,49,92 
Oxigène … 58,58 57,93 7 — 700,00 

100,00 100, 00 fat. —1208,56. 


Cet acide a donc la même composition que l'acide 
mucique anhydre. Mais nous savons qu'on n'obtient d'a- 
près les procédés ordinaires que de l'acide mucique — 
CSH1°05, formule donnée par M.Berzelius et confirmée 
par d'autres chimistes. Nous savons en outre qu en éva- 
porant une dissolution de cet acide il devient soluble ; 
M. Malagutti a prouvé que ce changement n’altérait point 
sa capacité de saturation, et que l'acide mucique n'a- 
bandonnait point d'eau par ce changement de propriété. 
Il résulte de là que l'acide saccharique n'est pas provenu 
d'une décomposition de l'acide mucique. 

Mais la gomme étant représentée par C'2H22014 

le sucre anhydre l'est par CHHM0:0 

Par l’action de l'acide nitrique on obtient : 

en traitant la gomme C‘H:°0s 
en traitant le sucre C:HsO7. 

Il existe donc exactement la même différence de com- 
position entre les deux produits, comme entre les deux 
substances primitives. Or, nous savons d'une autre part, 
par les expériences de M. Frémy, confirmées par MM. 


Liebig et Pelouze, que l'on peut par l'éthérificalion 
dégager un atome d'eau de la composition de l'acide 


| mucique.  Ceyfait prouve, il me semble , que fe: s 


à l'état 
mais dans un élat de combinaison plus intime que 
celle de l'eau dite saline. Peut-être le temps n'est-il plus 
très éloigné, où, parvenu à une connaissance plus par- 


stances organiques peuvent contenir un atome d' eau, 
d'eau, 


ticulière de cet état de combinaison, nous aurons Ja fa- 
culté de dégager un atome d’eau de la gomme et de Ja 
transformer en sucre ordinaire. 


“> $ —— 


NOTES. 


5. UEBErR DEN NEWTONSCHEN LEHRSATzZ von 
DEN POTENZENSUMMEN DER WURZELN ALGE- 
BRAISCHER GLEICHUNGEN, vOx En. COLLINS 
(lu le 20 octobre 1837). 


Bezeichnet m eine positive ganze Zabl, und :,, die 
Summe der m'en Potenzen aller Wurzeln einer algebrai- 
schen Gleichung: 

() art am tt am 3 NN as =0 
so ist, bekanntlich, vwenn m2Zn: 


(2) En + 2m dE na Ÿ see +m.e, = 0 
und, wenn m >n: 

(5) En di Ent da mat ee An mn =0 
oder auch, wenn a, a, =, —=m und, für p 
gesetzt wird, beïde Fälle zusammenfassend : 


(4) SCas me) = 0: 

Diese Formeln enthalten, für die Verwandlung der 
Potenzensaumme =, in eine Function der blossen Coëf- 
ficienten der Gleichung (1), nur eine recurrirende Me- 
thode, d.h. sie erfordern die vorläufige Darstellung aller, 
dem Grade nach niedrizern Potenzensummen: Z,,_,, 
Z,nas etc. Durch Elimination ergiebt sich jedoch dar- 
aus, mittelst des Rothe‘schen Aloorithmus, folgende inde- 
pendente allzemeine Formel, die, wie ich glaube, bisher 


noch nicht aufgestellt worden ist: 


n, ap= 0 


ES JE 


(-1)" m! a a ‘ a 
= S'on Ts 7 CG Gsm 
at a!'ul4!...0t! 
MAS Shir ie m 
2 Zz 
aH+U+i+ item 


53 


Aber, aus der Gleichung mit den reciproken Wurzeln 
von (1): 

(6) va, hasta ia a is az 0 

olat dann ferner für die Potenzensummen mit negat ven 
ganzen Exponenten : 


2 = 
1 2 n 
(CL 25 ee 1 m! a ‘a à a 
—;, (—1 ÿ LATE u & a3...0, 
a Ja CE: ñ, 
a a! a:a:al....a 
: 2 3 
a ais... — m (n—1) 


ar oi a+ He EU 


EE —— —— 


OBSERVATIONS SUR PLUSIEURS ESPÈCES NOU- 
VELLES DU GENRE Cargo ou Praracroco- 
RAX, QUI SE TROUVENT DANS LE MUSÉUM DE 


PéTenrs- 
sourG; Par M. BRANDT (lu le 6 oc- 
tobre 1837). 


LL - 
L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE ST.- 


C'est Brisson, qui a séparé, avec beaucoup de raison, 
les Cormorans, les Frégates et les Fous des autres oi- 
seaux qui sont réunis par Linné au genre des Pélicans 
(Pelecanus), comme nous l'avons démontré dernière- 
ment dans un mémoire lu à l'Académie le 7 avril et 
le 19 mai 1837, sous le titre: ,, Beiträge zur Kenntniss 
der ruderfüssigen Schwimmvôgel , in Bezug auf Kno- 
chenbau und Verwandtschaft mit andern Vôgelgrup- 
pen“ (voyez Bullet. scientif. T. IL No. 20 p. 305). 
Quant à la dénomination générique de Phalacrocorax, 
proposée par cet ornithologiste distingué, pour désigner 
les Cormorans, elle ne parait guère admissible, au 
moins pour les Phalacrocoraces de Pline, qui dans un 
passage de cet ancien auteur (Histor. nat. Lib. X cap. 
-XLIX ed. Hard.) sont appelés habitants des Alpes, 
et ne peuvent donc pas ëtre pris pour des Cormorans. 
Il est vrai que Pline cite, dans un autre passage (ib. 
Lib. XL. cap. XLVII), les Phalacrocoraces parmi les oi- 
seaux qui sont nus (quibus nomen est inde quia natu- 
raliter calvent), ce que plusieurs auteurs ont rapporté 
aux Cormorans ; mais les Cormorans ne se trouvent ja- 
mais sur les Alpes, et les parties nues de la tête sont 
communes à plusieurs autres oiseaux. On pourrait p. ex. 
appliquer avec tout autant de raison la dernière pro- 
priélé au Freux (Corvus frugilegus), oiseau qui, si l'on 


BULLETIN SCIEN 


IFIQUE. 54 


en excepte le tour de la base du bec dépouillé de ses 
plumes, offre une grande ressemblance avec le cor- 
beau, et pourrait par conséquent, à cause de cette nu- 
dité, plutôt être nommé corbeau nu (Phalacrocorax). 

Il semble donc plus convenable d'adopter avec Meyer, 
Temminck , etc., le nom de Carbo pour désigner le 
genre des Cormorans, nom qui se trouve déjà employé 
dans cette signification par Albertus Magnus et selon 
lui, par Gesner. 

Cette dénomination, dont l'origine est fort obscure, 
il faut l'avouer, remonte au moyen âge selon les con- 
jectures, et peut-être a-t-elle été formée par corruption. 
Néanmoins il vaut mieux, à ce qu'il semble, en faire 
usage que de mal appliquer un nom de Pline, dont 
cet auteur a sans contredit fait usage pour un autre ani- 
mal Cette opinion semble d'autant plus fondée, que le 
nom Halieus, proposé par Illiger, n'est recu que par 
un petit nombre de zoologues et réunit en même temps 
les Cormorans et les Frégates, oiseaux qui doivent être 
rapportés non seulement à deux genres, mais encore à 
deux types différents de la famille des Stéganopodes. 
(Voyez notre mémoire cité plus haut). 

Pour la connaissance exacte des espèces, le genre des 
Cormorans appartient, comme on sait, à ceux dont les 
formes sont jusqu'a présent très peu connues, parce 
qu'on les a décrites sans les comparer. 

On ne saurait nier que la robe des jeunes, ainsi que 
les variations que les saisons occasionnent dans le plu- 
mage, offrent de grandes difficultés lorsqu'il s'agit de 
les distinguer. C’est pourquoi il arrive très souvent de 
voir considérer des individus, tués à différentes époques 
de l'année, ou de l'âge, comme des espèces différen- 
tes. En outre la grande affinité des espèces entre elles 
ne contribue pas peu à en confondre plusieurs. Ces rai- 
sons m'avaient engagé, il y a déjà quelques années, 
à faire des Cormorans l'objet de mes études spéciales. 

Le Muséum de notre Académie, dont la richesse en 
espèces de ce genre date de l'ancienne collection, des 
derniers voyages de MM. Kittlitz, Langsdorff et Méné- 
triès, et qui a encore été augmentée par M. le contre- 
amiral Wrangel, les trocs qu'on a faits avec le Muséum 
de Berlin et M. de Feldegg, ainsi que par ce qui à 
été acheté à M. Brandt, marchand -naturaliste à Ham- 
bourg, m'a fourni des matériaux précieux. Je suis en- 
core redevable à la bienveillance de mon ancien maître, 
M. Lichtenstein, directeur du Muséum zoologique de 
Berlin, d'avoir eu, l'année passée, l'occasion la plus fa- 
vorable d'étudier les espèces que possède le Muséum 
de Berlin, 


et dont plusieurs manquent au Muséum de 
+ 


55 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


56 


| 


Pétersbourg ; de sorte que j'ai été a même de compa- 
rer vingt-deux espèces différentes, dont la plupart en 
plusieurs exemplaires. 

Le Muséum de Berlin possède en tout treize espè- 
ces, tandis que celui de notre Académie en a dix- 
sept. Au nombre de ces dernières il y en a huit, aux- 
quelles les descriptions, qui ont été faites jusqu'ici, ne sem- 
blent pas convenir. J'ai donc cru devoir donner les carac- 
téristiques suivantes qui peut-être pourront être utiles 
à la science, en réservant les descriptions détaillées 
pour des mémoires étendus et accompagnés des figures 
nécessaires. 


À. Caput crista destitutum. 
a. Majores vel mediae. 


Spec. 1. Carbo penicillatus. Nob. 

Caput totum, collum, dorsum, pectus, abdomen, 
crissum et femora atra; capite et colli superiore parte e 
violascenti et viridi; colli inferiore parte, dorso, pec- 
tore, abdomine, crisso et femoribus autem e viridi ni- 
teutibus. Tectrices alarum ex atro-viridi splendentes an- 
guste atro marginatae. Gula e fuscescente alba. In re- 
gione parotica, nec non supra humeros pennae angutis- 
simae, elongatae, albae, rectae, subsetaceae, subpeni- 
cillatae. Cauda breviuscula , atra, scapis aterrimis. Pedes 
atri. 

Longitudo a rostri apice ad caudae apicem 2’ 1’ 4” 

Patria, quod maximopere dolendum , ignota. 


Spec. 2. Carlo cincinatus. Nob. 

Caput collum, dorsum, pectus, abdomen, crissum, 
uropygium et femora atro-sericea, virescentia. Cauda 
mediocris, atra, nitida. Tectrices alarum e subfuscescente 
griseae , atro marginatae. Supra oculum in quovis latere 
linea e pennis albis formata, quarum posteriores valde 
elongatae, raro radiolatae, subrigidulae, retrorsum et 
deorsum cincinni instar directae et lateraliter subpaten- 
tes. Pedes atri. 

À rostri apice ad caudae apicem 2’ 11// 10/”. 


Patria insula Kadiak. 


Shec. 3. Carbo hypoleucos. Nob. 

Caput et collum supra, nec non dorsum, uropygium, 
bypochondria et femora atra ex viridi sericea. T'ectrices 
alarum griseae éx atro virescenti anguste marginatae. 
Cauda quadrata, breviuscula cum tectricibus atra. Capi- 
tis latera, gula, colli anterior pars et latera, pectus, 
abdomen et crissum candida. Angulus oris, nec non 
mandibulae basis nuda. Pedes atri. 

Lopgitudo a rostri apice ad caudae apicem 2/ 2/ 9”. 

Patria ? 


Spec. 4 Carbo purpurascens. Nob. 

Caput, cervix et colli latera, nec non dorsum et fe- 
mora atra e violascente viride nitentia Tectrices alarum 
et humeri atra e purpurascente et viridi nitentia. Cauda 
breviuscula , quadrata, atra, scapis basi albis, dein atris. 
Gulae media et colli inferior pars, pectus, abdomen et 
crissum, nec non fascia transversa pone alae interiorem 
marginem obvia alba. Pedes, ut videtur, e fusco fla- 
vescentes. 

A rostri apice ad caudae apicem 2’ 54”. 

Patria ignota. 


Observ. — Quant. à la taille, c'est l'une des gran- 
des espèces du genre en question. Elle est voisine au 
Phalacrocorax imperialis de M. King et au Pele- 
canus cirratus et carunculatus de Latham. Le Ph. 
imperialis de King en diffère par une tache blanche 
qui se trouve sur la partie moyenne du dos et les tiges 
des rectrices noires. Le Pelecanus (Carbo) cirratus 
offre une huppe et a les couvertures des ailes noires, 
ainsi que les joues blanches et le front noir. Chez le 
Pelecanus (Carbo) carunculatus on trouve une pe- 
tite protubérance papillaire au - dessus de chaque oeil, 
le front noir et les couvertures des ailes différemment 
colorées. 


5. Species minores habitu et magnitudine ad 
Carbonem pygmaeum plus minusve accedentes. 


Spec. 5. Carlo mexicanus. Nob. 

Rostrum e flavescente et fusco variegatum, caput lon- 
gitudine paulo superans. Maxilla supra glabra, nigricans. 
Gulae pars nuda postice arcuatim pennulis albidis ter- 
minata. Caput, collum , dorsum, pectus, abdomen, uro- 
pygium et crissum aterrima, vix paulisper virescenlia. 
Tectrices alarum mediae, nec non humerales e fusces- 
cente griseae, atro marginatae, Pennulae humerales sub- 
acuminatae. Cauda angusta, cuneato-elongata trunco di- 
midio longior. In capite et collo pennulae sparsae, al- 
bidae. 

À rostri apice ad caudae apicem 2 

Patria teste Brandtio, mercatore Hamburgensi, Mexico. 


1 mit 
ds 


Sprc. 6. Carbo sulcirostris. Nob. 

Rostrum fere ut in antecedente, sed brevius et in 
maxillae dorso sulcis pluribus parallelis, regularibus in- 
structum. Pennarum imargo gulae partem nudam postice 
terminans antrorsum angulum acutum efficiens. Color 
fere ut in antecedente, sed collum sericeo-virescens. 
Pennulae humerales, nec non tectrices alarum superiores 
et mediae apice rotundatae. Cauda latior, brevis, tertiam 
trunci longitudinis partem sua longitudine aequans. 


57 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


58 


À rostri apice ad caudae apicem 25 pollices longitu- 
dine aequans. 

Patria teste eodem Terrae australes (Südsee). 

Spec. 7. Carbo melanognathos. Nob. 
Carbo pygmaeus Gray Indian Zool. 

Rostrum capile brevius , exceplo apice fere totum ni- 
grum. Pennarum margo gulae partem nudam postice 
terminans e medio angulum acutum antrorsum emittens. 
Caput, collum, dorsum, pectus, abdomen, uropygium 
et crissum aterrima, nitidula, vix virescentia. Caput pen- 
nulis tenuissimis albo striatum. In nuchae lateribus pen- 
nae subsetaceae, elongatae, flexuosae. Pennulae humerales 
acutissimae, rigidulae, radiolis subsetaceis. Tectricum ala- 
rum minorum superiores e virescente atrae, reliquae 
acutissimae, griseae, nigro marginatae. Cauda trunco di- 
midio paulo brevior, atra, gradata. 

A rostri apice ad caudae apicem 21” 4”. 

Patria teste Brandt: Südsee. 

B. Caput cristatum. 
Spec. 8. Carho albigula. Nob. 

Caput totum, gulae latera, collum, dorsi media pars 
cum uropygio, hypochondriorum superior pars et femora 
e fuscescente atra, subviolascentia et e viridi nitentia. 
Humeri et tectrices alarum atro-fuscae, vix paulisper vi- 
rescentes, margine obscuriores. Cauda brevis, cuneata, su- 
pra cum tectricibus inferioribus atra, scapis supra totis 
atris, infra obscure fusca. Gulae medium et colli an- 
terioris partis imferior pars, pectus, abdomen totum et 
hypochondriorum posterior pars candida. 

À roslri apice ad caudae apicem 2 44”. 

Patria Chile. 

Observ. Cette espèce est très remarquable par le 
cou presque entièrement brun -noir et la gorge blanche 
dans le milieu. La huppe se peut trouver ou manquer; 
ce qui dépend, à ce qu'il parait, des différentes épo- 
ques de l'année. Elle diffère du Carbo Sarmentio- 
nus de King, son compatriote, par la couleur noire 
des joues et des parties supérieures des cuisses- 


dia 

7. Urser EIx Pair STEREOTYP GEWORDENE 
FENLER 1N DEN NAMEN DER JETZIGEN CHANE 
von Cniwa uxo per Bucnaret; vox Cu. M. 
FRAENHN. (lu le 20 octobre 1837.) 


Mit dem Beginn einer zweiten Série des Pariser Asia- 
tischen Journals im J. 1828 hatte der gelehrte St.-Mar- 
tin eine gedrängte historisch-chronologisch-genealogische 
Uebersicht der bedeutendsten dermalen in Asien und 


Nordafrika regierenden Fürsten, dergleichen unter an- 
dern Hassel schon in seinem genealogischen Almanach 
vom J.182t an zu geben versucht hatte, zu liefern an- 
gefangen , und seitdem jeden neuen Jahrgang jenes 
Journals mit einem solchen Verzeichnisse eréffnet. Diese 
gewiss hôchst verdienstliche Arbeit, bei der vielleicht 
nur das Bedürfniss alljährlicher Wiederholung in Frage 
gestellt werden kônnte, ist auch nach dem, für die 
Orientalische Wissenschaft viel zu früh erfolgten Tode 
St.-Martin's von seinem wackern Nachfolger in der Re- 
daction des gedachten Journals fortgesetzt worden, und 
auch die dritte Série desselben hat uns eine solche ge- 
nealogische Anzeige schon zweimal gebracht. Es ist ge- 
wiss sehr begreiflich, dass eine Arbeit der Art beson- 
ders in ihrem ersten Anfange mit nicht geringen Schwie- 
rigkeiten verbunden seyn und nicht ohne Irrthümer 
und Lücken hervortreten konnte; es ist auch wohl zu 
entschuldigen, wenn einige von diesen noch jetzt be- 
stehen, weil über diese und jene Ungewissheit die ge- 
hoffte nähere Aufklärung in Paris noch immer nicht hat 
künnen gewonnen werden. Nachdem es schon in man- 
che ausländische Journale übergegangen, ist jenes Ver- 
zeichniss der gegenwärtig regierenden Fürsten Asien's 
und Afrika's unlängst auch in hiesige Zeitschriften auf- 
genommen worden. Wenn es wohl zu erwarten gewe- 
sen wäre, dass bei der Gelegenheit unter andern auch 
wenigstens ein Paar kleine Irrthümer, welche in jenem 
Jourpale unter den Rubriken Ckixa und Buchara so viele 
Jabre hindurch bestanden haben, hier berichtigt er- 
scheinen würden, insofern es doch gewissermaassen 
Na hbarstaaten von Russland smd, die dabei betheiligt 
erscheinen: so wird es an der Zeit seyn, was in dieser 
Beziehung unterlassen worden, an diesem Orte nachzu- 
holen. 


1) Der officielle Titel des Chan's von Chiwa, heisst 
es, ist Taxfir. Dem ist jedoch mit nichten also. Tuk/ir 
(Jrai5) ist ein sehr bekanntes Arabisches Wort und be- 
deutet eïgentlich Verkürzung, dann weiter Unterlassung, 
Fehler, Vergehen. Im Gespräche gebraucht hat es ganz 
den Sinn des Russischen ,, Buuosamz!“ oder unsers 
» Vergebung !“ (Pardon ‘). In der Bucharei pflegen, wie 
ich von einem meiner Freunde, der dort gereis't ist, (:) 
weiss, die zum Chane Redenden jenes Wort aus Hôf- 
lichkeit so oft als nur môglich in ihre Rede einzuschie- 
ben, und wenn sie diese beendist, noch wiederholt 


(1) H. de Maison, Prof. der Persischen Sprache an der hie- 
sigen Absiatischen Lehranstalt. 


59 BULLETIN SCIENTIFIQUE. ; 60 
2 
hinzuzufügen. (2) So ist es auch in Chiwa und in an-|/ah-kui Chan fübhren auch die (leider selbst bei uns 
dern jener Gegenden Brauch; und dieses in den An-| noch so seltenen) jetzigen Chiwaer Münzen (“) 


reden an den dortigen Chan wiederholt sich kund ge- 
bende takfir (Vergebung !) ist es, was man unbegreifli- 
cher Weise für einen Titel des Chans genommen hat. 
Der Irrthum scheint aus Hn. von Murawjew's Beschrei- 
bung seiner Reise nach Turkmanien und Chiwa sich 
herzuschreiben. Dort lieset man : ., Einer der Titel des 
» Chanes von Chiwa ist Tak/ir, welches Schu/d oder Ver- 
n“gehen bedeutet; und dieser Titel wird ihm wahr- 
»schemlich desswegen gegeben, um damit anzudeutep, 
… dass der Chan der Bestrafer der Schuld sey, oder 
»weil derjenige, vwelcher mit ihm zu sprechen wagt, 
“sich dadurch selbst schon emes Vergehens gegen den- 
«selben schuldig bekennt. “ (5) Solche Deutungen be- 
dürfen natürlich keiner Widerlegung, sie zerfallen in 


sich selbst. 


2) Auch der Name des jetzt regierenden Chan's von 
Chiwa ist in dem gedachten genealogischen Verzeichnisse 
fortwäbrend unrichtig Rahman-kult geschrieben ; es muss 
Allah kuli heïssen. Muhammed Rahim Chan hinterliess näm- 
lich bei seinem Tode im J. 1826 zwei Sühne, von de- 
pen der ältere Allah-kuli, der jüngere Rahman-kuli (nach 
andern Rahman-wirdi) hiess. Den jüngern hatte zwar der 
Vater zu semem Nachfolger erklärt; indess war es der äl- 
tere, der nach erfolgtem Tode Muhammed Rahim's sich 
der Regierung zu bemächtigen wusste. Den Namen 4/7 


(2) Auch die Bittschriften an den Chan schliesst man dort 
mit einem zwei, dreimal wiederholten fak/fir. (Idem.) 

(5) s. Mypassess , Iyremecrnie 83 Typruenio # Xuvy . Il. 
Grp. 57. Auch Thl. L S. 13% heiss't es in der Note: ,, Zakfir 
nist cin Titel des Cha»'s von Chiwa. Diess Wort bedeutet Schuld 
»(od. Vergehen), und Mahmet Rahim wird Zakfir - Chan ge- 
»vannt, d.i. Chan der Schuld (oder des Vergehens), wahr- 
» Scheinlich soviel als Chan, der Bestrafer der Schuld.‘“ — In der 
von den HH. Eyriès und Klaproth herausgegebenen und von 
letzterem mit einem Paar Noten versehenen Franzüsischen Ueber - 
setzung der interessanten Reisebeschreibung des Hn. v. Mura- 
wjew ist an keiner von beiden Stellen ein Zeichen des Zweifels 
oder ein Wort der Berichtigung hinzugefügt; nur zu der letz- 
ten Note findet man den Zusatz: 7akfir répond aussi au mot 
latin cunctator. Ob der sel. Klaproth, von dem der Zusatz ver- 
mutblich herrührt, dabei etwa an einen Chiwaischen Fabius 
Cunctator gedacht haben mag? — Noch will ich bei dieser Ge- 
legenheit bemerken , dass ein ähnlicher Missverstand des Wortes 
takfr auch bei Georgi vorkommt und dieses auch von ihm als 
eia integrirender Theil vom Titel des Chanes der Kirgisen von 
der kleinen Horde erklärt wird. s. Beschrcibung aller Nationen 
des Russischen Reichs Thl. IL S. 217, wo es heiss’t: ,, Der Titul des 
» Chan's ist Tachfir Chanim, auch Zachfir Padsehaïm, der der 


5) Ein dritter ebenfalls a. a. O. stereotyp gewordener 
Febler ist der Name des gegenwärtisen Chan’s von der 
Buchareï, der dort, und also auch in andern Zeit- 
schriften , noch immer als Batkar erscheint. Aber es muss 
dafür Behadür geschrieben werden. Sein vollständiger 
Name ist Na/r-ullak Behadür Chan; so auf seinem Sie- 
gel, so in der Türkischen Zeitung, so bei Burnes, ob- 
schon dieser Nuffier (d. ï. Nofeir) anstatt Nafr schreibt 
Münzen dieses Chanes künnen hier nicht geltend ge- 
macht werden, da derselbe bisher, so viel ich sehe, 
nicht auf seinen eïgenen Namen, sondern auf den sei- 
nes Vaters prägen lässt. 


»Prinzen Zachfir Sultanim.“ Nach dem oben Beigebrachten 
heiss’t aber fak/ir , Chanim, nichts anders als: Vergebung, o 
mein Chan! 


(4) Sie sind geprägt in Jill Uyse rio Charism der 
Fundgrube der Trefflichen ! 


ER Ÿ-——— 


8. EnsTER ERFOLG DER von DEM Hx. Finanz: 
MINISTER ZUR GEWINNUNG WICHTIGER ORIEN- 


TALISCHER HANDSCHRIFTEN GETROFFENEN 
MaassREGELN; von Cu. M. FRAEHN. (lu le 
27 octobre 1837.) 


Aus dem Jahresberichte des Hn. beständigen Secre- 
tairs der Akademie von 1834() und auch anderwei- 
tig (2) ist es bekannt, mit welcher zuvorkommenden 
Bereitwilligkeit S. Erlaucht der H. Graf v. Cancrin, 
als es sich um Erôffnung eines neuen Canales zur Ge- 
winnung von wichtigen Orientalischen Handschriften 
für Russland handelte und dazu sein mächtiger Beï- 
stand in Anspruch genommen wurde, sich sofort erbot, 
die ïhm in seinem weiten Wirkungskreise zu Gebot 
stehenden Mittel zu dem Behufe in Anwendung zu 
bringen. 


(1) Recueil des Actes de la séance publ. de l'Acad. des Sc. 
tenue le 29 Déc. 1854, pag. 41 — 45. 

(2) s. z. B. Buôaiorexa 44n urenia 1835 Januar-Monat. Kyp- 
mass Mauucr. wap. npocs 1835 März p. 550 [. Hall. À. L. Z 
1835. Intell, No. 38. Blätter für litt. Unterhaltung 1836. Decemb. 
Beilage No. 18. u. soust. 


61 


West- und Südasien, so wie auch Nordafrika, ist 
von jeher von gelebrten und industriôsen Europäern in 
allen Richtungen bereis't worden. Diese Lander scheiï- 
nen, in Bezug auf werthvolle Orientalische Handschrif- 
ten, wirklich gewissermaassen schon ausgebeutet zu 
seyn. Eine unglaubliche Menge ihrer litterarischen Denk- 
mäler istihnen entführt wotden und jetzt längst in den rei- 
chen Manuscripten-Depot's Europa's geborgen. Es befin- 
den sich darunter die kostharsten und ältesten Documente 
aller Art über Muhammedanische Gelehrsamkeit. Seit 
Jahren habe ich in der Levante und Persien umsonst 
nach solchen litteraristhen Schätzen suchen lassen. Da 
schien es endlich an der Zeit und wohl der Mühe 
werth zu seyn , im Muhammedanischen Mittelasien, in 
Chiwa, in der Bucharei, in Turkestan und den andern 
benachbarten Ländern, in denen jetzt freilich die Wis- 
senschaften tief danieder zu liegen scheinen, die aber 
einst ein Heerd der Civilisation und der Sammelplatz 
der Gelebrten waren, und die der Fuss unterrichteter 
Europäer bisher so wenig oder noch gar nicht betreten 
hat, Nachforschungen anzustellen nach dem, was ‘sich 
dort namentlich von ältern wichtigen litterarischen Pro- 
ducten der Araber, Perser und Türken noch erhalten 
baben môgte, und es zu versuchen, ob dort nicht viel- 
leicht noch diess und jenes ihrer Werke, das wir an- 
derwärts bisher vergeblich gesucht, aufzufinden und für 
uns und die Wissenschaft zu gewinnen wäre.  S. Er- 
liucht, diese Ansicht der Sache theilend und wie im- 
mer, wo es die Fürderung eines nützlichen Zweckes 
gt, so auch hier kräftig in's Mittel tretend, hatte zu 
solchem Behufe vorläufig eine namhafte Summe von S. 
Maj. dem Kaiser erwirkt; und mir war der Aufitrag ge- 
worden, ein Verzeichniss von sulchen Arabischen, Per- 
sischen und Türkischen Werken zu entwerfen, auf de- 
ren Erwerbung es vor andern Mühe und Geld zu ver- 
wenden lohnte. 


Das erste Verzeichniss, das ich von einer Centurie 
solcher.MSS. entwarf und einreichte, (#) beschränkt sich 
dem zu Folge bloss auf bedeutende historische oder 
geographische Werke der Muhammedaner, besonders 


(3) Notice chronvlogique d'une centaine d'ouvrages etc. St 
Pétersbourg 1834. — Diese kleine Schrift ist nicht in den Buch- 
handel gekommen. Die unbedeutende Auflage, die davon ge- 
macht worden, wird fast erschôpft seyn. Wenn ich eine neue 
veranstalte, werde ich derselben die früher bei Seite gelassene 
Einleitung voransetzen, die doch vielleicht nicht ganz: überflüs- 
sig seyn dürfte. Nur wenige Kenner vom Fache môgen es übri- 
gens der anspruchlosen kleinen Schrift angemerkt haben, dass 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


62 


der frühern Zeit, die entweder überhaupt noch nicht 
nach Europa gekommen sind, oder die wenigstens in 
Russland's Bibliotheken noch vermisst werden. Es ist 
dasselbe unverzüglich von Seiten des Finanzministeriums 
an die Orte seiner Bestimmung befôrdert. worden ; 
die sämmtlichen Zollämter und Barrieren von Orenburg 
und der ganzen südlichen Gränze Sibiriens sind mit Ex- 
emplaren davon und mit Instructionen versehen worden; 
es ist von dort aus durch Reéisende und Karawanenfüh- 
rer nach Chiwa, Bochara, Taschkend, Chokand und 
weiter nach Asien hinein verbreitet worden; es sind 
zu besserer Fôrderung der Sache auch Aufmunterungen 
hinzugekommen : nicht allein dass den Verkäufern gute 
Preise zugesichert, auch selbst besondere Belohnungeu 
sind den thätigen Betreibern des Geschäftes verheissen 
worden, wenn sie die Entdeckung und Herbeischaf- 
fung vorzüglich seltener und wichtiger Werke (#) be- 
wirkt haben würden. Solche, mit so viel Umsicht und 
Liberalität im Interesse der Wissenschaft getroffene 
Maassregeln konnten unmôüglich ihren Zweck verfehlen, 
so gross man sich auch immer die jetzige litterarische 
Armuth jener Länder denken mag. Es sind seit dem 
erst etwa dritthalb Jahre verflossen , und schon ist eine 
Anzahl sehr interessanter und wichtiger, und zum Theil 
auch seltener Handschriften an S. Erlaucht emgegangen. 
Sie sind fürs Erste in der Bibliothek des Finanzmini- 
steriums deponirt worden. Damit die Freunde der Wis- 
senschaft erfahren, welcher Art die Werke sind, die 
Russland bis jetzt auf diesem neuen Wege gewonnen 
hat und vielleicht ferner zu gewinnen hoffen kann, 
will ich selbige hier vorläufig in der Kürze namhaft 
machen. Ich denke übrigens gewiss zu seyn, dass mir 
keines derselben aus dem Gedächtnisse entfallen sey. 

1 u. 2) Das berühmte Geschichtswerk des alten Ta- 
&ery, jedoch nicht in dem, bis jetzt noch immer nicht 
vollständig wieder aufsefundenen Arabischen Original (5), 
das die Notice chronol. unt. No. 16 signalisirte, sondern 
die Persische Uebersetzung desselben von dem Sama- 
niden-Wesir Belamy, und zwar in zwei Handschriften. 

3) Die Persische Uebersetzung von lin Aasem Kufys, 
eines mit Tabery gleichzeitigen Autors, Geschichte der 
Eroberungen der Araber. Im Urtext noch nicht wie- 


in ibr zum Theil die gedrängten Resultate vieljähriger Forschun- 
gen niedergelest worden, die ihr Verfasser auf dem Gcbicte der 
geschichtlichen und erdbeschreibenden Litteratur der Araber zu- 
mal anzustellen Gelegenheit gehabt. 

(4) Dergleichen sind in der Notice: mit einem * bezeichnet 


(5).s. diess Bulletin scient. T. L p: 158. 


63 


der aufgefunden, ist diess Werk auch in der Ueber- 
setzung (s. Not. chron. No. 51) selten. 

4) Das Siradsch el-müluk des Abu-Bekr Tortuschy (aus 
welchem die merkwürdige Notiz über die Stadt Maynz 
entnommen ist ($)), aber gleichfalls nicht im Arabischen 
Original (welches die Not. chron. sub No. 44 aufführt), 
sondern auch in einer Persischen Uebersetzung, derglei- 
chen man von diesem Werke bisher noch nicht kannte. 
Die uns zugekommene ist von Taky-el-din Muhammed 
ben Sadr- el-din. 

5) Des Minhadsch Dschordschany’s Tabekati nafiry (Not. 
chron. No. 58), für welches Werkes Benutzung wir 
einst in dem Programm der Preisfrage der historischen 
Classe nur auf ausländische Bibliotheken verweisen konn- 
ten. (7) 

6) Das, auch für die Muhammedanische Gelehrten- 
Geschichte wichtige Heft Iklim von Emin Ahmed Rasy, 
No. 94 der Not. chronol. Es ist, so wie das nächstvor- 
hergehende , selten. 

7 u. 8) Zwei Exemplare von dem, von Herbelot 
fleissig benutzten, sehr interessanten Nigaristan Ghaf- 
fary's, dessen Herausgabe wir seiner Zeit hier zu be- 
werkstelligen beabsichtigten, was nun durch die vor ei- 
pigen Jahren zu Calcutta in Steindruck erschienene Aus- 
gabe desselben überflüssig geworden. 

9) Sekerija Kaswing's hekanntes kosmographisches Werk 
Adschaïb el-machlukat. 

Ich muss hier bemerken, dass, ‘wie der oben vor- 
kommende Persische Tabery, so auch diess letztgenannte 
Werk nicht zu der Zahl der von mir aufgegebenen ge- 
hôürt. Von beïiden besitzen wir nämlich hier bereits 
recht gute Codices. Die Einsender haben den erstern 
das eine Mal mit dem Arabischen Tabery (No. 16 
der Not. chronol.), das andere Mal aber mit dem Ta- 
richi Taberistan (Not. chron. No. 88, das, obgleich 
hier schon vorhanden, wir doch noch in einer zweiïten 
Handschrift zu erwerben wünschen) verwechselt; und 
so haben sie auch Kaswiny's Adschaïb el-mach- 
lukat für das von uns a. a. O. sub No. 47 aufgeführte 
gleichnamige, aber ältere und seltenere- Werk Mu- 
hammed Tusy’s genommen. (5) 


(6) s. Unsere akad. Mémoires 6. Sér. Sciences hist. Tome II 
p- 87 ff. 

(7) Recueil des Actes etc. pour 1832. p. 68. 

(8) Ausser den hier yenannten neun, meist Persischen Manu- 
scripten (von denen einige Darbringungen eines Chokander Kauf- 
mannes an den Hn. Finanzminister sind) ist noch eine, vielleicht 
gleiche Anzahl von andern Handschriften, die unsere MNorice 
aicht begehrt hatte, als Geschenk aus Orenburg und sonst her 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


64 


Dieses also wären die bereits bis zum Sommer dieses 
Jabres auf dem neu erôffneten Wege, (meistens über 
Orenburg, so viel ich weiss,) für unsere hiesigen Orien- 
talischen Manuscripten -Schätze gewonnenen Bereiche- 
rungen. VVohl mag dieser und jener ein viel bedeuten- 
deres Ergebniss erwartet haben ; der hat aber einerseits 
nicht die Neuheit der Sache, die Kürze der Zeit nicht, 
nicht die unermesslichen Räume berücksichtigt, und an- 
dererseits nicht die hochgestellle Forderung, welche die 
Notice chronol. macht, insofern diese nicht alltägliche , 
gewôbnliche, neuere Schriften, sondern fast nur ältere 
und seltene Werke signalisirt. Wären es Mirchonde, 
Chondemire, Abulfeda's, Ibn-el- Wardy's etc., oder gar 
Saady's, Hafize und dergleichen, die sie verlangte, kein 
Zweiïfel, uns würde auch auf diesem Canale schon eine 
Legion von solchen Autoren, wie wir sie auf andern 
Wegen erhalten haben, zugeführt worden seyn. Da hal- 
ten wir unsererseits denn , in Érwägung aller der eben 
gedachten hindernden Umstände, und zugleich bei der 
wohl nicht zu bezweifelnden dermaligen grossen littera- 
rischen Armuth der Länder, die wir oben nannten, den 
Anfang dieser wissenschaftlichen Unternehmung be- 
reits für sebr erfreulich und lohnend; und wir 
geben uns demnach gern der Hoffnung hin, dass, auf 
diesem Wege unter den Auspicien eines sol- 
chen gefeierten Namens fortgesetzt, die Nachfor- 
schungen mit der Zeit noch manches langvermisste 
schätzhare Product der, vor allen andern so reichen und 
wichtigen Muhammedanischen Litteratur entdecken und 
uns zuführen werden. 


eingegangen, von denen eins und das andere ganz willkommen 

seyn musste, wenn es schon andere als die historischen Wissen- 

schaften betraf. Ich bedaure, dass mir ihre Titel in diesem 

Augenblicke nicht mebr oder doch nicht genau gesenwärtig sind. 
a 


ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. 


Mémoires présentés à l'Académie Impériale des scien- 
ces de St.-Pétersbourg par divers savants <t lus dans 
ses assemblées. Tome IVme livraisons 1'° et 21°, con- 
tenant : Nordmann, Symbolae ad monographiam 
Stapbylinorum (avec deux planches gravées). Mor- 
genstern, Ueber das Studium der byzantinischen 
Geschichtschreiber — Le prix du volume qui sera 
composé de 6 livraisons, de 12 à 15 feuilles chacune, 
est de 18 r. pour la Russie et de 6 thlr. 18 gr. pour 
l'étranger. 


a ——— 


Emis le 18 novembre 1837. 


Tome III. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE #67 


PUB L 1 €  ‘p'A"E 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


D E 


SAPREC'PETERSSEOUR GC: 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 


de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, 


écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 


démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À’ cet effet, il contieudra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in ertensa; 3. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie 
fee divers savants; # Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6 Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
‘état des musées; 8. Chronique du persuanel de l’Académie. 9. Anuonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 5. Æecherches relatives à la theorie des fonctions symétriques, COLLINS. 6. Le Di- 
gamma, comme particularité dialectique des idiomes indo-germaniques. GnAëre. — NOTES. 8. Sur un instrument de passages 
portatif de Repsold. Srruve. 10. Sur la plante qui fournit l'anis étoile. BRANDT. — ANALYSES. 1. Analyse de l'ouvrage de M. 
Pusch, intitulé: Polens Palüontologie. Braxvr. — VOYAGES SCIENTIFIQUES. 2. Æxpedition en Laponie et à Nuvaïa- Zemlia. 
Æécit historique. BAER. — MEÉLANGES. 1. Monument a'Euler. — OUVRAGES OFFERTS. Aoûr 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. 


5. Zur THEORIR DER SYMMETRISCHEN Func- 
TIONEN; von En. COLLINS (lu le 3 no- 
vembre 1837). 


Le but prmcipal de ces recherches est de transformer 
en fonctions explicites des coëfficiens d'une équation algé- 
brique quelconque, à une inconnue, les sommes des puis- 
sances, non seulement des simples racines d'une pareille 
équation, mais encore celles des produits qu'on obtient en 
combinant ces racines entre elles, deux à deux, trois à trois, 
etc., chaque facteur pouvant en-outre être affecté d'un 
exposant donné. Les formules, auxquelles on est par- 
venu dans ces recherches, ont été reconnues propres à 
fournir, moyennant l'algorithme des aggrégats combina- 
toires, l'expression générale de l'équation finale résultant 
de l'élimination d'une inconnue entre deux équations 
algébriques, à autant d'inconnues communes, et à 
établir là-dessus des règles fixes pour la détermination 
a priori du degré de l'équation finale 


6. Das Dicamma, ALS DrALEKTISCHE E1cEN- 
THUMLICHKEIT, IN DEM INDO-GERMANISCHEN 
SPRACHSTAMME NACHGEWIESEN ; 


GRAEFE (lu le 20 octobre 1831). 


von Fe. 


Die von mir in verschiedener Richtung unternomme- 
pen Sprachvergleichungen haben mich längst auf das, 
zuerst nur im Griechischen érkannte, aber überall in 
den mannigfalügsten Erscheinungen wiederkehrende, so 
genannte Aeolische Digamma gefübrt, und es hat mir, 
nach Manchem, was bereits Treffliches geleistet, noch 
immer der Mühe vwerth geschienen, den Gegenstand 
so genau zu verfolgen, als ich es bei der hierzu erfor- 
derlichen, weitschichtigen Sprachkenntniss zu thun ver- 
mochte. Namentlich schien mir die Untersuchung für 
die Slawischen Dialekte ergiebig und nicht ohne beson- 
deres Interesse für den Sprachforscher Russlands. 

Als Resultat ergiebt sich, dass nicht etwa ein proso- 
disches Bestreben, den Hiat zu vermeiden, oder Posi- 
tionslängen für das Metrum zu gewinnen, — Zwecke, 
woran die sich selbstständig auswachsende Sprache nicht 
denkt , — demselben zum Grunde liegt, sondern eine, 
einzelnen, dialektisch geschiedenen Slämmen angeborene 
Eigenthümlichkeit des Organs, in gewissen Fällen Vo- 
cale und Consonanten mit demselben auszusprechen. Da 
aber kein herrschender Dialekt rein ist, am wenigsten 


67 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


68 


EEE 


die allgemeiner gewordenen, so kann es kommen, dass 
dieselben Wortstämme bald mit einem Digamma, bald 
ohne dasselbe, in einem und demselben Dialekt, wie 
er jetzt in früherer oder späterer Gestaltung erscheint, 
neben einander aufitreten. Auch folst keinesweges ; — 
wie man anzunehmen geneigt ist, — dass die Wort- 
stimme, die in dem dermaligen Sanskrit ein dem Di- 
gamma gleich geachtetes Zeichen haben, dasselbe in al- 
len verwandten Sprachen haben mussten, da seine Er- 
scheinung überall eben nur rein dialektisch ist. 

Mit dieser Untersuüchung hängt die Vergleichung_ der 
Consonanten zusammen, die überall, gleich dem Di- 
gamma, eingeschoben oder vorangestellt werden, und 
mithin eine ähnliche. auf Dialekt- Verschiedenheit beru- 
hende Natur beurkunden, wenn sich auch nicht immer 
sagen lässt, dass sie aus dem Digamma entstanden seyen. 
Endlich galt es anzugeben, auf welche Weise sowohl 
das Digamma, als andere ihm verwandte Zeichen, sich 
verschiedentlich verstärken. 

Die Ausführung dieser Untersuchung in den fragli- 
chen Sprachen leidet keinen Auszug für den vorliegen- 
den Zweck. Schliesslich bemerken wir, dass uns die 
kleine Schrift von L. C. Longard: Symbole ad do- 
ctrinam de digammo Aeolica, Bonn, 1837. nicht entgan- 


gen ist. 


NOTES. 


9, UEBER EIN AUF DER DORPATER STERNWARTE 
BEFINDLICHES MIT EINEM VERTICALKREISE 
VERSEHENES TRAGBARES DURCHGANGSINSTRU- 
MENT AUS DER MECHANISCHEN WERKSTATTE 


vox STRUVE 


von Rersozr 1x Hamaurc; 
{lu le 20 octobre 1837). 


Im Jabre 1835 erhielt ich aus der mechanischen 
Werkstätte der Herrn Gebrüder Repsold in Ham- 
burg ein tragbares Durchgangsinstrument eigenthümlicher 
Bauart, welches für die astronomischen Beobachtungen 
der Russischen Gradmessung bestimmt ist. Die Idee 
dieses Instruments war von mir den Künstlern mitge- 
theilt, und wurde darauf von Herrn Adolf Repsold 
durchgearbeitet. Nach dem von ihm entworfenen und 
bis zu gegenseitiger Uebereinkunft besprochenen Plane 
wurde das Instrument zur Ausführung gebracht. 


Der Zweck des Instruments war ein gedoppelter. Es 
sollte erstlich Durchgangsinstrument sein, und namentlich 
zur Beobachtung. der Zenithdistanzen nahe beïm Scheitel 
durchgehender Sterne durch Aufstellung im ersten Ver- 
ticale dienen. Für diesen Zweck muss das Instrument 
so gebaut sein, dass die Wasserwage in jeder Richtung 
des Fernrohrs auf der Achse stehen bleibt, um in jedem 
Augenblicke die wirkliche Neigung der Achse erkennen 
zu lassen. Das Fernrohr wurde daher an das eine Ende 
der horizontalen Achse versetzt und durch ein ans an- 
dere Ende angebrachtes Gegengewicht aufgewogen. Bei 
dieser Einrichtung liess sich die Micrometerbewegung um 
die horizontale Achse in die Mitte derselben versetzen. Jede 
Torsion der Achse so wie jede Durchbiegung der Lager- 
stützen ist so vermieden, wenn die Achse frei auf den 
Lagern liegt und nicht durch einen aufsitzenden Alhida- 
denkreis mit den Lagerstützen in Verbindung steht. 
Das Instrument sollte zyweitens zur Beobachtung aller 
Zenithdistanzen von 0° bis 90° eingerichtet sein, um 
vorzugsweise in der Nähe der Meridianebene angewandt 
zu werden, und musste daher mit einem der Gesichts- 
linie parallelen eingetheilten Verticalkreise und der Vor- 
richtung zur Ablesung der Theilung versehen sein. Beï 
beiden Zwecken war Bewegung und Ablesung im Azi- 
mute zur Eivrichtung erforderlich. 

In dem auf drei Schrauben rubenden eingetheïlten 
Horizontalkreise dreht sich eine ringsum aufliegende 
Scheibe durch eine Schraube ohne Ende, welche aber 
auch ausgelôst werden kann um eine raschere Drehung 
zu gestatten. Diese Scheibe führt die beiden Nonien 
der Azimutaltheilung, die 5 Secunden angeben, und 
trâägt die beiden Stützen, an welchen die Lager des 
Obertheils angebracht sind.  Dieser Obertheil besteht 
nun aus der Horizontalachse mit dem Fernrohr an dem 
einen Ende und dem Gegengewichte an dem andern, 
beide ausserhalb der Stützen, und aus zweien Vertical- 
kreisen von gleicher Masse, welche innerhalb der Stützen 
symmetrisch auf der Achse sitzen. Der Druck dieses 
Obertheïls auf den Lagern wird durch Frictionsrollen 
vermindert, welche von der untern Scheibe aus durch 
eingeschlossene (Spiralfedern angedrückt werden. Von 
den beiden Lagern hat dasjenige, auf dem immer das 
Fernrohrende der Achse ruht die erforderliche feine 
verticale Verstellung und trägt ausserdem zwei Indices, 
durch welche auf dem nähern Aufsuchekreise die Ze- 
nithdistanzen eingestellt werden. Mit dem andern La- 
ger ist der microscopische Ableseapparat für den Kreis, 
der die Haupttheilung trägt, verbunden. Dieser Apparat 
besteht aus einem aus Rôhren verbundenen quadratischen 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


70 


Rahmen, in dessen Winkelpunkten die Microscope an- 
gebracht sind. Er hat zwei Verstellungen, eine um die 
Microscope nahezu concentrisch zu machen, welche ein 
Mal angewandt nicht wieder gebraucht wird, und eine 
zweite, wodurch ihm eine kleine drehende Bewegung 
gegeben werden kann, um die gleiche Stellung der 


- Microscope gegen die Scheitellinie vermittelst der Was- 


serwagen zu gewinnen. Der Wasserwagen sind zwei an 
die horizontalen Rühren des Rahmens angebracht. Die 
obere kann auf stählernen Ringen umgestellt werden, 


die untere ist fest; an beiden sind die nôthigen Ver-| 


besserungsschrauben: Æs ist zu bemerken, dass die ho- 
rizontale Hauptachse des Obertheils durch den Microsco- 
penapparat gauz frei durchgeht, indem Jelzterer auf 
einem mit der Achse concentrischen hohlen Cylinder 
sitzt, der ans Lager angeschraubt ist Um den Limbus 
in einer constanten Entfernung von den Microscopen zu 
erhalten, wird die Achse durch eine Feder immer gegen 
das eine Lager angezogen. Der Kreis, auf den die Mi- 
croscope gerichtet sind, hat zwei Theïlungen, die eine 
äussere feine von 4 zu 4 Minuten, welche unter den 
Microscopen gesehen wird und eine innere stärkere, 
an welcher durch einen Index, welcher von einer der 
senkrechten Rüôhren des Microscopen-Apparats ausgeht, 
die Ablesung bis auf 4 Minuten geschielit. Erstere 
nenne ich die Haupttheilung, diese die Hülfstheïlung. 
Der Azimutalkreis und beide Verticalkreise haben nahezu 
14 Par. Zoll Durchmesser. Das Fernrohr hat 2 Zoll 
Oeffnung und 24 Zoll Focallänge. Die Vergrüsserung 
des gebrochnen Oculars ist eine 40fache, etwas zu schwach 
an einem solchen Fernrobr, das eine 60 oder 80fache 


-vertragen kann. Im Focus befinden sich 9 Verticalfiden, 


die 8 Intervalle, jedes von 9 Zeïtsecunden, bilden. 
Ausser den beiden nahen Horizontalfiden von 12 Bogen- 
Secunden Entfernung im Lichten, zwischen welchen bei 
Messung der Zenithdistanzen eingestellt wird, ist noch 
&in drittes in 75 Bogensecunden Abstand vorhanden. 
In der Mitte zwischen diesem und dem nächsten der 
beïiden andern werden die Durchgänge der Gestirne 
durch die Verticalfiden im ersten Verticale beobachtet. 

Wenn die Versetzung des Fernrohrs ans Ende der 
Achse für den Gebrauch im ersten Verticale den we- 
sentlichen Vortheil gewährt, dass die Neïigungen der 


 Achse sicherer erkannt werden, s0 kann sie aber auch 


eine Biegung erzeugen, wodurch der Winkel zwischen 
der Gesichtslinie und der Umdrelungsachse sich bei 
verschiedener Neigung gegen den Horizont um ein klei- 
nes ändert. Auf die Messung der Zenithdistanzen durch 
den Verticalkreis hat diese Biegung keinen Einfluss. 


Aber auch beï der Anwendung als Durchgangsinstrument 
wird diese Biegung durch den Gebrauch in entgegen- 
gesetzten Lagen gänzlich eliminirt. Die Veränderung 
der Lage des Instruments geschieht übrigens nicht durch 
Umlegung der Achse in den Lagern, sondern durch 
Drehung um 180 im Azimute. 

Es ist mir bisher noch nicht die Musse geworden die 
Leïstungen des Instruments bei der Aufstellung im er- 
sten Verticale aus der Erfahrung zu beurtheiïlen. Da- 
gegen habe ich kürzlich Untersuchungen an demselben 
und Beobachtungen angestellt um zu erfahren, was es 
als Verticalwinkelmesser leistet. Ich glaube, dass eine 
Nachricht hierüber den Astronomen eine willkommene 
sein wird, da so viel ich weiss von Repsoldschen In- 
strumenten in dieser Hinsicht nur wenig bekannt ge- 
worden ist. Dass die Repsoldschen Instrumente, was 
die Genauigkeit der Ausfübrung in andern Rücksichten 
betrifft, einen hohen Grad der Vollendung besitzen, 
ist anerkannt; aber wenig Kteistheilungen sind von 
diesen Künstlern ausgeführt worden oder in Anwen- 
dung gebracht. 

Der mittlere Radius der Haupttheilung des Vertical- 
kreises ist 6 Zoll 8 Linien = 80 Linien Pariser Maass. 
Der Limbus ist unmittelbar von 4 zu 4 getheilt, so 
dass auf der Peripherie 5400 Theilstriche sind, jeder 
von dem nächsten um 0.095 oder’nahezu 4; Linie ab- 
stehend. Die Striche sind alle von gleicher Länge, da 
wegen der Hülfstheilung keine Untersuchung nôthig ist, 
und so fein, dass das unbewaffnete Auge sie kaum zu 
Die zur Ablésung dienenden Micro- 
scope vergrôssern sebr stark, nämlich linearisch fast 120 
Mal. 
Spinnefiden, die im Lichten 15 Bogensecunden von 
emander abstehen. Die Striche der Theïlung werden 
in die Mitte der Parallelfäden gefasst, eine Beobachtung, 
die bei der starken Vergrüsserung der hüchsten Schärfe 


erkennen vermag, 


Die Micrometer derselben führen zwei parallele 


fähig ist, wenn man die hellen Räume auf beiden Sei- 
ten des Strichs vergleicht. Ein Umgang der Microme- 
terschraube entspricht fast genau einer Bogenminute, und 
die 60 Theïle der Scheïbe sind daher sehr nahezu Se- 
cunden, deren Zehntel noch abgelesen werden. 


fürmige Illuminatoren aus weiïssem Papiere von 24 Zoll 


Kreis- 


Durchmesser auf die Objectivfassung geklebt beférdern 
bei Tag und bei Nacht die Erleuchtung hinreichend, 
und beï einiger Uebung geschieht die Ablesung ebenso 
rasch als sicher. . Die Sicherheït der Ablesung d. h. der 
Emstellung des Micrometers auf den einzelnen Strich 
hängt von der Schärfe des Strichs, von der Aufmerk- 


sämkeit des Beobachters und von der Beleuchtung ab. 


71 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 72 
RE 


Die Schärfe der Striche ist selbst unter der ausseror- 
dentlichen Vergrôsserung dieser Microscope eine so aus- 
gezeichnete, dass sie nichts zu wünschen übrig lässt. 
Durch wiederholte Einstellung auf denselben Strich lässt 
sich nun diese Sicherheit der Ablesung ermitteln. Eine 
sehr sorgfältige Untersuchung, wo bei Tage an 151 ver- 
schiedenen Strichen, jedes Mal nach einander 2 Ein- 
stellungen gemacht waren, gab folgende Abweichungen 
dieser Einstellungen unter einander: 


22 Mal den Unterschied 0,0 


11 DE z 0,1 
DR 5 0,2 
7 PERS ; 0,3 
FERA R 0,4 
fol ONE à 0,5 
Sn æ 4 0,6 
dE » 0,7 
: NON . 0,8 
GS a 0,9 
JP MREEE $ 1,0 


Hieraus ergiebt sich der wahrscheinliche Fehler einer 
eimmaligen Einstellung — 0,177. Bei Nacht ist der 
Ablesefehler etwas grôsser. Aus 48 Einstellungen finde 
ich denselben = 0”,287. Diesen 0,177 und 0”,287 ent- 
sprechen linearische Grôssen von 3455 und ,553 Linie. 
Es folgt, dass für das Mittel aus 4 Microscopen der wabr- 
scheïnliche Fehler der Ablesung nur 0”,088 und 0”,143 
beträgt, in so fern er von der Schärfe des Sehens abhän- 
gig ist Die eïgentliche Genauigkeit der Ablesung hängt 
aber überdiess noch von der Zuverlässigkeit ab, mit wel- 
cher die Schraube das Intervall von 4 Minuten zu thei- 
len im Stande ist, wovon weiter unten. 


Die Betrachtung der Theïlungsstriche an verschiedenen 
Stellen des Limbus lässt bei der Kraft der Microscope 
leicht erkennen dass die Breite der Striche nicht ganz 
gleich ist. Die feinsten Striche smd zwischen 270° und 
0° des Limbus, allmälig werden sie etwas stärker aber 
sehr unbedeutend; nur erst von 180° bis 270° ist die 
grôssere Breite leicht erkennbar. Die feinsten Striche 
fand ich kaum -4 Secunden breit, oder kaum 0,00155 
= 34; Linie, bei 180° war die Breite noch kleiner als 
5 Secunden, stieg aber nun gegen 270° bis auf 6,6 
oder 345 Linie. Die Schärfe der Striche blieb aber im- 
mer dieselbe. Die Zunahme der Breite der Theilstriche 
kann nur einer allmäligen zuletzt rascheren Abstumpfung 
des Messers zugeschrieben werden, und es ist klar, dass 
die Theiïlung mit 230° 0° angefangen und mit 269° 56/ 
geendet wurde. Jeder Zweifel hierüber fiel weg, wenn 
map die ersten und die letzten Striche mit einander 


verglich, indem die Breiten derselben sich ungefähr wie 
5:5 verhielten (*). 

Bei der Untersuchung einer von der Theïlmaschine 
abgetragenen Theiïlung ist es wichtig zu wissen, mit 
welchem Striche begonnen ist. Findet nämlich im Laufe 
der Theiïlung eine allmälige Veränderung in der Lage 
der einzelnen Theïle des Apparats, namentlich des Ein- 
stellungsmicroscops und des Messers, oder des Limbus 
der Theïlmaschine gegen den des zu theilenden Kreïises 
statt, <o wird sie sich im Intervalle zwischen dem letz- 
ten und dem zuerst gezogenen Striche aussprechen. In 
diesem Falle wird das Gesetz der Continuität mit dem 
letzten Striche aufhôren und in dem letzten Intervalle 
ein Sprung sein. Auf diesen Sprung muss bei der Un- 
tersuchung und Bestimmung der Theilungsfehler gehôrige 
Rücksicht genommen werden. 

Es seien für unsern Kreis —°J, 7 *J, K, J', J?, die 
Intervalle, welche mit den Strichen 269° 48, 52, 56, 
270° 0’, 4, anheben, so ergab die Messung derselben 
an derselben Stelle der Micrometerschraube des ersten 
Microscops durch gedoppelte Einstellung ; 


mA | Æ — 240,15 
"037,85 — 240, 00 
JY — 257,65 —. 239, 70 
J? = 237,05 — 240,29 


Mittel J_ — 237,66 
und hiermit : 


— J + 2/56 mit dem Gewichte 


Mittel À — 240,02; 


4.4 
4+4 


Um mich zu überzeugen dass dieser Unterschied nicht 


— 2,0. 


ein zufälliger sei, maass ich nun an 12 um nabezu 30° 


(*) Eine interessante Vergleichung gewährt hier der Meridian- 
kreis von Reichenbach, den unsere Sternwarte besitzt. Auf allen 
in der Münchner Anstalt von Reichenbach und nachher von 
Ertel getheilten Instrumenten ist der Strich 340° 0° der erste, 
der gezogen wird; nach einer Anordnung des Herrn von Rei- 
chenbach, die sich auf die Gewohnheit bezog, dass man bei 
Repctitionskreisen häufig mit der Einstellung des ersten Verniers 
auf Null begann.  Dieses Verfahren ist bis auf die neueste Zeit 
unabänderlich befolgt worden, und spricht sich auch an unserm 
Meridiankreise deutlich aus, indem untér dem Microscope be- 
trachtet die Striche vor 340° entschieden etwas breiter sind als 
die nach 3400, und der Unterschied gerade bei den benachbar- 
ten Strichen 339° 57/ und 340° 0’ am auffallendsten ist, da 
sich der Striche Breite hier wie 4:3 verhält. Uebrigens sind 
die Striche unsers Meridiankreises linearisch wenigstens dreimal 
so breit als die auf dem Repsoldschen Kreise, wie es für die 
Ablesung mit Vernieren unter verhältnissmässig schwachen Loupen 
erforderlich ist, und der Unterschied der Breiten des ersten und 
letzten Strichs ist Jinearisch an beiden Instramenten nicht sehr 
verschieden, am Repsoldschen wohl etwas geringer, aber wegen 
der Feinheit der Striche auffallender. 


75 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


74 


| 


von einander abstehenden Stellen ein beliebiges Intervall, 


== fes 2,45 mit dem wahrscheinlichen nus 0”,064; 


jedesmal wieder aus gedoppelten Einstellungen, wie|__ ; + = Linie mit dem wahrsch. Fehler —— Linie. 
folgt: 39670 
x ? Abweichungen So + ge dieser Unterschied von K und J ist, so ist er 
bei Eu der Theilung J — nn o # x. + doch auf keinen Fall einer bloss zufälligen Abweichung 
eo. » Me & LA ? “ . « 
5 330 « » = 237,9 — 0,0% oder Unregelmässigkeit der beïden ihn einschliessenden 
» » » MT DUR Ter Striche zuzuschreiben. Die bisherigen Untersuchungen 
22160 k 7 = 237,7 = 0,% geben uns nämlich die Mittel an die Hand, die zufalli- 
” un " L = Lg cd . Le gen Fehler der einzelnen Striche der Wabrscheinlichkeiït 
150 À 7 = 2378 + 15 pach zu bestimmen. Es ist von mir das Intervall J an 
5 180 , » = 237,85 — es 12 und 56 symmetrisch auf der Peripherie vertheilten 
_ 1 c . * 
», C4 : «hrs #7 a h 0, 04 Stellen » jedes Mal durch gedoppelte Einstellungen mit 
SR Be = NOT dem Micrometer gemessen. Setzen wir den von der 


5 Beobachtungen vorher und nachher gaben: 
KE = 124015; 
und hieraus: 


K = J + 2,19 mt dem Gewichte - —— = 5,5. 


Ich setzte diese Vergleichuugen noch weiter fort, indem 
ich J nach und nach an 56 um 10° verschiedenen Stellen 
maass und damit wiederholte Messungen von X verband. 
Des Raumersparnisses wegen stelle ich hier nur die Re- 
sultate aller Messungen her: 
1) In der Nühe von 20°: 

—253,66 (4 Beob ); K—240/,02(4 Beob.); K—J+ 2/56; 

Gewicht 2,0; 


2) An 12 Stellen der Peripherie: 
J—257.94 (12 Beob.) ; K=—240/,13 (5 Beob.); K—J+-21,19; 
Gewicht 5,5; 
3) An 8 Slellen von 270° éis 540°: 
J=257,55 (SBeob.); K—240/,02 (4 Beob.); K— J+ 2,69; 
Gewicht 2,7; 
4) An G Stellen von 350° bis 4u°: 
J=257/.32(6 Beob.); K—240/,09(6 Beob.); K=—J-+ 2/77; 
Gewicht 3,0 
5) An 7 Stellen von 50° bis 110°: 
J= 257,71(1Beob.); K—240/,05 (4Beob.); K—J+ 21534; 
° Gewicht 253 
6) An 15 Siellen von 120° éës 2600: 
J=257.74 (15 Beob.); K— 240',11 (4 Beob.) ; K—J-+-2’,87; 
Gewicht 3,2; 


Mittel 
J= 237,67 (52 Beob.); K—240',07 (27 Beob.); K—J+-2/,45; 
Gewicht 16,9. 
Für das Endresultat K — J — 2/45 ist der wahr- 
scheïnliche Fehler 0/064. Da der Winkelwerth von 
J = 240" ist, so folgt 1 — 1,0098, so dass für kleine 
Grôssen von ein Paar Secunden 1 — 1” angenommen 


werden kann. Wir haben dempach: 


Unregelmässigkeit der Striche herrührenden wahrschein- 
lichen Fehler eines Intervalls = f, den einer einmali- 
gen Einstellung des Microscops = g, so ist bei gedop- 
pelter Einstellung: 

der wahrscheinliche Fehler eines beobachteten Intervalls 

KE 

Die Vergleichung der einzelnen 48 gefundenen J mit 
den 5 gleichzeitigen Mitteln, die gesondert verglichen 
werden müssen, weil zu verschiedenen Zeiten an ver- 
schiedenen Stellen der Schraube gemessen wurde, geben 
die Summe der 48 Quadrate der Abweiïchungen — 4,8076 
und daher: , 

V'(P + &) = 06745. és — 0,225. 
Aber aus den gedoppelten Einstellungen liess sich g er- 
kennen und ist oben — 0,177 gefunden worden, wu- 
raus sich : 

f = VÜ:,2257 — 0177) = 0,139 
ergiebt, und der wahrscheinliche zufällige Fehler eines 
eizelnen Strichs: 


RD ue — 00985 — 1 Linie: 
3 26250 


So klein dieses À ist, so ist es doch ehr zu gross als 
zu klein gefunden, mdem eine vielleicht nicht véllig 
stattfindende Constanz der messenden Micrometerschrau- 
be, während der zusammengehôürenden Messungen J 
vorausgesetzt wird. Bewunderungswürdig erscheint aber 
diese Sicherheit der Theïlung, und setzt eine in dieser 
Hinsicht ganz ausgezeichnete Vollendung der Theilma- 
schine und eine hôchst sorgfältige Einstellung des Mi- 
croscops bei der Abtragung der Theïlung voraus. Wenn 
nun aber der wahrscheinliche zufällige Fehler eines In- 
tervalls nur 0,139 ist, so kann eine Abweichung von 
2,5 als 17,6 Mal so gross als jener, auf keine Weise 
mebr zufälligen Hohel zugeschrieben werden, mdem 


75 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


76 


EEE | 


die Wabrscheinlichkeit, dass sich unter 5400 Fehlern 
einer findet, der den mittleren mehr als 17 Mal über- 


steigt nur = oder der 94ste Theïl eines Quadril- 


1074 

liontheils ist (*), 
Ich schritt hierauf zu einer Untersuchung der eigent- 
lichen Fehler der Theilung, die nicht als zufällige Ab- 
weichungen einzelner Striche angesehn werden kônnen, 
und befolgte dabei zuerst die Methode, welche Bessel 
für den Carryschen Kreis mit ausgezeichnetem Erfolge 
angewandt hatte. Zu dem Ende nahm ich das Microscop 
IV von seiner Stelle und liess eine Vorrichtung für das- 
selbe anfertigen, die an den Microscopenträger so ange- 
bracht wurde, dass diess Microscop IV in jeder beliebi- 
gen Entfernung zwischen den Microscopen I und II auf 
die Theïlung gehôrig gerichtet und festgestellt werden 
konnte. Der Anfangspunkt der ganzen Untersuchung 
musste bei 270° des Limbus sein. Richtet man das Mi- 
croscop I auf diesen Strich, so giebt der Index, an dem 
die grôsseren Abtheïlungen bis auf 4 Minuten abgelesen 
werden, genau 515° an. In nachfolsender Untersuchung 
sind die Ablesungen immer auf diese Angabe des Index 
bezogen, so dass also, wenn diese — x ist, der Punct 
zx — 45° sich unter dem ersten Microscope befindet. 
Da die Microscope I, IL, III, genau um Quadranten von 
einander abstehn: so lässt sich durch Vergleichungen der 
Bogen von 5159 bis 155° und von 135° bis 515° unter 
den Microscopen I und IIT die Correction der Ablesung 
für æ—135° finden, indem der Anfangsshich, bei dem 
der Index auf 3152 steht, als richtig vorausgesetzt wird. 
Durch die Microscope I und II erhielt ich die Correc- 
tionen der Ablesungen für x — 45°, 135° und 225°. 
Das aussenommene Microscop wurde darauf in eine Ent- 
fernung von genau 45° vom ersten angebracht, und 
durch diese beïden die Correctionen der Ablesungen an 
den Octantenstrichen 02, 450 u. s. w his 270° ermittelt. 
Die so gefundenen Gorrectionen. wurden gesen einander 
ausgeglichen, da sich für die Quadrantenpuncte gedop- 
pelte, und für den um 180° vom Aufans abstehenden 


ein dreifacher Werth ergab. Die schône Uebereinstim- 


() Am Reichenbachschen Meridiankreise hat auf meinen 
Wunsch Herr Astronom Preuss das zwischen 5392 57 und 3409 
0’ liegende Intervall Æ mit dem zwischen 340° 0° und 340° 3' 
liegenden / verglichen und aus 20 Messungen mit einem der 
Pistorschen Microscope, welche zar Untersuchung der Theilungs- 
fehler dieser Instrumente gedient batten, Æ = J — 0,26 ge- 
funden, mit dem wahrscheinlichen Fehler 0”,05. Dieser Unter- 
schied ist so germge, dass wir ihn den zufälligen Fehlern der 
Striche zuschreiben kônnen, und 50 ist bei unserm Meridiankreise 
kein bemerkbarer Sprung am Schluss der Theilung vorhanden. 


mung dieser verschiedenen Werthe verbürgte die Sicher- 
heit der Resultate. Ich bemerke hierbei, dass jeder Bogen 
durch den Hauptstrich x, durch den vorhergehenden 
x—4 und den nachfolgenden x + 4’ untersucht wurde, 
und zwar jedesmal durch 4 unabhängige Ablesungsreihen, 
in denen die Folgen der Bogen geändert wurden. Hier- 
bei ist zu erwähnen, dass wenn eine Ablesung den 
Strich 515° — 4 traf, sie erst nach der gehôrigen Ver- 
besserung von 245 in Anwendung gebracht wurde, 
um für die Correction der Theilung von 315° 0 aus 
gebraucht zu werden. Nachdem die Correctionen der 
8 Cardinalpuncte so gefunden waren, stellie ich das 
veränderliche Microscop 15° vom ersten ab und ging so, 
von 315° beginnend, erst durch die Punkte 553°, 551°, 
9° u. s. w. und nachher von 0° aus durch die Puncte 
18°, 56°, 54° u. s. w. Auch hier wurden die Beobach- 
tungen vervielfältigt durch emmalige Ablesungen bei x, 
æ — 4, x + 4 und x + 8 Diese Vergleichungen 
gaben die relativen Correctionen der um 18° absteéhen- 
den Puncte jedes Quadranten, und unter Anwendung 
der bekannten Correctionen für die Quadranten, die ab- 
soluten Correctionen in 2 Folgen, durch welche endlich 
die Correctionen von 40 um 9° von eïnander abstehen- 
den Bogen als Resultat erhalten wurden. Die nachfol- 
gende Tafel stellt die so für die Puncte x gewonnenén 
Azx dar, welche so zu verstehen sind, dass wenn an ei- 
nem Microscop x abgelesen wird, die verbesserte Able- 
sung © + A ist. 


(A EE OO CO LE 1 


Die durch den Gebrauch zweier Microscope gefunde- 
nen Correctionen {x schliessen die Theïlungsfebler und 


Wären keine 
Theïlungsfehler vorhanden, so müssten sich die obigen 
Zahlen, wenn wir æ — 315 — u setzen, durch die 
Formel: 


den Einfluss der Excentricität in sich. 


dx = p +. p cos u + g sinu 
darstellen lassen. Nehmen wir aber zugleich an, dass 
der im letzten Intervalle A erkannte Sprung von 2”,45 


77 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


78 


0 


allmälig eingetreten sei, und führen wir dafür eine dem 
Bogen proportionirte Correction ein, so müssen die 4x 
sich in die Formel: 


Ax = p + Ts . 2°,449 + p° cos u + q' sin u 


fügen. Die Behandlung obiger 40 Werthe von 4x un- 
ter Voraussetzung eines gleichen Gewichts derselben 


giebt: 
42 150 0.2 4494 2,217.cosu ire 
= 2,750", .2 449 + 4”,642sin(x + 75032’); 


560° 
und gieht eine Excentricität von 4,642 an, um welche 
der Mittelpunct der Umdrehung von dem der Theiïlung 
nach einer Richtung abliegt, für welche x — 25359 52’ 
ist, oder nach dem Puncte 2089 32’ des Limbus. 
Vergleichen wir nun die einzelnen Werthe von 4x 
mit dieser Formel (1) so sind die übrigbleïbenden Ab- 
weichungen der 4x von der Formel, die wir mit dx 
bezeichnen wollen, als die nach Abziehung des Einflus- 
ses der Excentricität und nach Ausgleichung der Incon- 
tinuität am Schlusse, übrigbleïbenden eiïgentlichen Theiï- 
lungsfehler anzusehen , welche folgende Tafel darstellt. 


135°|+ 0”,15 
14% |— 0,23 
155 |+ 1,58 
162 1,06 
171 1,34 
180 |+ 0,67 
189 1,03 
198 |— 0,74 
207 0, 54 
216 |— 1,16 


+ 
+ 
+ 
+ 


Kein dx reicht hier bis an 1”,6. Sehen wir diese Feh- 
ler als keinem Gesetze folgend an, so würde aus der 
Æ (dx°) — 17,66 der wabrscheinliche Theïlungsfehler 
in einer Gegend — 0468 — yxy5 Linie folgen. Dass 
diese dx aber nicht ganz gesetzlos sind, ersieht man bald, 
Wwenn man sie durch eine Function der doppelten Bo- 
gen darstellt und dafür den Ausdruck : 

+ 0°,410.co52u + 0,547. sin 2u—0",558 . sin (2x + 519048”) 
erhält, die übrigbleïbenden Abweiïchungen von der For- 
mel sich so weit reduciren, dass die Summe der Quadrate 
derselben 11,80 wird. Hiernach wäre der vollständige 
Ausdruck der ursprünglich gefundenen Theïlungsfehler, 
Wenn man das ueue Glied mit den vorigen vereinigt: 


o 
A2 — 2 7600 .2 449 + 4,642. sin (x + 15052/) 
+-0,558sin(2x + 519048). (II) 
Die durch diesen Ausdruck gefundene Correction einer 
Ablesung x hat den wabrscheinlichen Fehler 0”,592, und 
wir sind berechtigt nach Anwendung derselben eine 
Ablesung im Mittel aus den 4 Microscopen für bis auf 


0”,196 richtig zu halten. 


Es ist aber auch zu bemerken dass die von uns auf 
die oben beschrichene Weiïse gefundenen 4x nur dann 
die reinen Fehler der Excentricität und der Theïlung 
sind, wenn der vertikale Durchschnitt des Zapfens am 
Ist dies nicht 
der Fall, so sind sie mit dem Einfluss der Unregelmäs- 
sigkeiten des Zapfens behaftet. Nun ist es zwar durch 
Beobachtung der Wasserwage gewiss, dass die Zapfen 
unseres Instrumentes, wie alles was Herr Repsold ab- 


Kreisende ein vollkommener Kreis ist. 


dreht, im hohen Grade vollkommen sind; aber dennoch 
ist es môüglich dass in ibhnen Febler sind, die als von 
derselben Ordnung wie die dx angesehn werden müs- 
sen. Wenn aber die Zapfen auf rechtwinklichten Un- 
terlagen sich drehen, wie es bei unserm Instrumente 
der Fall ist, so lässt sich leicht beweïsen dass der Ein- 
fluss der Unregelmässigkeiten der Zapfen für den mitt- 
leren Theïlungsfehler von 4 um die Quadranten ablie- 
gende Puncte sich gänzlich wieder aufhebt, und dass 
wir also die gefundenen 4x mit vülliger Sicherheit zur 
Bestimmung der fürs Mittel der Ablesungen an 4 Micro- 
scopen übrig bleïbenden Correctionen anwenden kônnen. 


Bekanntlich wird der Einfluss der Excentricität beï 
der Bestimmung der Theïlungsfehler gänzlich eliminirt, 
wenn man durch die Anwendung von 2 um 180° von 
einander entfernten Microscopenpaaren die mittleren Theil- 
lungsfehler der um 180° abliegenden Puncte untersucht. 
Ich hielt es für geeignet nach dieser Methode eine neue 
von der frühern ganz usabhängige Untersuchung der 
Theïlungsfehler zu unternehmen, deren Ergebniss ich 
jetzt darstellen werde. Die 4 Microscope in ihrer ur- 
sprünglichen Stellung gaben zuerst die Correctionen der 
beiden Quadrantenpuncte. Dann blieben die beiden Mi- 
croscope I und III an ihrer Stelle; II und IV wurden 
aber abgenommen und in die Entfernungen von 45° 
von Ï und III augebracht. Auch jetzt wurden mehrere, 
aber bloss zunächst nachfolgende Striche untersucht, um 
den Sprung bei 314° 56 ganz zu vermeiden. Nenne 
ich ôzx die mittlere Correction für de Ablesung an 
2, um 180° abstehenden Microscopen, die auf x und 
1809 + x gestellt sind, wobeï à 3152 — 5 1350 — 0 voraus- 
gesetzt wird, so erhielt ich zuerst, bei Entfernupg der 


79 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


80 


oo, 


Microscope um 90°, aus den einzelnen Ablesefolgen beï|— £ . 1,44; — 2. 1',44 hinzuzufügen, um die wahren 


den verschiedenen nahegelegenen Strichen: 
5 45° = — 1,02 
— 1,77 
— 0, 90 
= AT (4} 
— 1, 36 
Mittel — 1, 26 
Darauf, indem die Microscope II und IV um 46° von 
I und 11 abstanden, für die Octanten : 
£ 
LE (B) 
JE 
ge 


Mittel Æ 0,02 1,29 
Jetzt berichtigte ich die beweglichen Microscope IL und 
IV von neuem mit vorzüglicher Sorgfalt für die senk- 
rechte Stellung der optischen Achse zum Limbus und 
erhielt noch einmal für die Octanten folgende Grôssen: 


ù 0° ÿ 45° 90° 


Ce 


HE 07,29 — — 0,95 
— 0,54|— 12 05 
+ 0,19 — SRE 
— 0 21— 22169 
+ 0,58|— 71406 (c) 
— 0,42] — EI 
0, 56 — 1,56 
toi "4:67 


Mittel — 
Somit wären für die 
men erhalten, die 
menstelle : 


1,47 
Cardinalpuncte folgende Correctio- 
ich mit ihrer Ausgleichung zusam- 


Durch Aufstellung der Microscope II und IV in Ent- 
fernungen von 18° von 1 und III werden nun zuerst 
für den von 3159 bis 45° gehenden Quadranten die re- 
lativen Verbesserungen für 2330, 5510 u. s. w., die ich 
mit dx bezeichne, so ermittelt, als wenn für die End- 
puncte des Quadranten keine Verbesserungen Statt fin- 
den. Da aber à 459 — 5 51459 — -_ 1,44, so sind zu 
diesen ô'x für diesen Quadranten noch die Reductionen 


Correctionen 5x zu geben. ÆEbenso wurde mit den 
3 übrigen Quadranten verfahren. Die erhaltenen Grôs- 
sen sind folgende: 


Quadrant von 5159 bis 459 


Mittel dx 
Reduction 


Mittel Ô!x 
Reduction 


x 


0,45 
rt 


— 1,60 


I Il 


von O0 bis 90° 
x — 36° | æ — 54° 


Quadrant 
œ— 1182 


Mittel 01 x 
Reduction 


à x 


0,77 
0, 29 


1,06 


Il I 


Il 
| 


Quadrant von 90° bis 180° 
æ' — 108° 


Mittel d' x 
Reduction 


0,83 


Wenn wir nun aus den /x, welche die erste Unter- 
suchung gab, durch Vereinigung der um 180° abstehen- 
den Grüssen zu arithmetischen Mitteln übergehen, zu 
denen die aus 4 3159 — 0 und 4 15ë° — 67,04 
folgende Constante + 3°,02 hinzuzufügen ist, so erhal- 
ten wir eine erste Reihe der mittleren Correctionen für 
Ablesungen an 2 entgegengesetzten Microscopen oder 
der ôx. Aus dieser cben dargestellten Untersuchung be- 
kommen wir die zweite Reïhe derselben. Ich stelle 
beïde hier nebén einander, so wie die zur Beurtheïlung 
ihrer Zuverlässigkeit dienenden Unterschiede. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


82 


LE 


Vereinigen wir endlich nun noch die um 90° von 
einander abstehenden dx so ergeben sich uns, nach 
Abzug der Constanten — 0°,10, diejenigen Correctionen 
5, welche für das Mittel aus den Ablesungen an 4 Mi- 
croscopen aus unserer Untersuchung unmittelbar hervor- 
gehn wie folgt: 


Unterschiede 
der beiden 


Bestimmungen 


Ôx nach der 
zweiten Unter- 
suchung. 


ÿæ nach der 
ersten Unter- 
suchung. 


CA D = CA CIE I C1 QD C1 O7 ED kD mt © mé On 12 M © 


Lee DAME | 


Z 
$ 


Dh it mt hi mé hi mi mi mi bi ii mOOOO0O©S © 
SD IQ CO Ne ON E9 D CA I EP I QE = © 
LHIHIHIHI+T THE I HA 
LSCSOCL200LCLS0C0S0CcCcS0c0S 
SRRASANNRT AN DNSRFÉS 


134°56'| 31456 


Die Ucbereinstimmung der beiden Reïhen ist eine 
gewiss sebr befriedigende, vorzüglich in den Ortanten. 
Die Summe der Quadrate aller Unterschiede ist 1,9153, 


wWoraus sich unter Annahme eines gleichen Gewichts | Der analytische Ausdruck dieser Gorrectionen findet sich, 


beider Reïhen der wahrscheinliche Fehler der Bestim- 
mungen jeder Reïhe 0”,151 ergäbe. Da aber auf jeden 
Fall der zweiten Reïhe der Vorzug gebührl, mdem sie 
auf mehr Theïlstrichen und Ablesunsen beruht, auch 
mit grôsserer Sorgfalt angestellt ist, so vereinige ich 
beide Reïhen zu einem Endresultate unter Annahme 
eines doppelten Gewichts für die zweite Reïhe und er- 
balte nun folgende Endwerthe der dx, deren wabr- 
scheïnlicher Fehler 0,076 betragen. 

Endwerthe der mitileren Correctionen 5x für zwei um 
1809 abstchende Puncte. 


wenn wir nun mit u den Abstand eines x von dem 
Anfangspuncte seines Quadranten bezeichnen, oder 
respective von 315°, 459, 135°, 2250, wie folgt: 


2 + 0",128 — 5 .0",6124-0",207.sin(4u+ 700517) (II) 


Die Uebereinstimmung dieser Formel mit den beobach- 
teten E ist so genau, dass die Unterschiede sich so dar- 
stellen: 


+ 007; +-0"A2 <+:0"02, -L 007% 005, 
001-011, —10%05, — 0",202 Lo 


woraus sich der wahrscheinliche Fehler jedes beobach- 
teten & gleich 0”,111 crgiebt. Die Werthe der Formel 
giebt folgende Tafel, welche als die an die Ablesungen 
im Mittel aus 4 Microscopen anzubringenden Correctio- 
nen anzusehen sind, wobei zur Constanten + 0,068 
hinzugefüot ist, um für die respectiven Anfangspuncte 
der Quadranten 0 zu erhalten: 


83 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


84 


Tafel der an das Mittel der Ablesungen von 4 Mücroscopen 


— 
— 


æ antubringenden Verbesserungen ©, 


(nach derFormel IL.) 


Wahr- 
Correction. |[scheinlicher 
Féhler. 


Ablesung. 


225° 
23% 
245 
252 
261 
270 
279 
288 
297 
306 


0,034 
0, 034 
0, 034 
0, 035 
0, 035 
0, 036 
0, 036 
0, 037 
0, 038 
0,016 


Der Ort des Zeniths liegt auf unserm [Instrumente 
sehr nahe bei 180° und ist 1799 48. Hiermit ergeben 
sich nun die, an die, durch unser Instrument aus Beob- 
achtungen in beiden Lagen gezogenen Zenithdistanzen 
= 2 anzubringenden, von den Theïlungsfehlern herrüh- 
renden Verbesserungen — ?, die ich hier folgen lasse: 


Wabrscheinli- 
cher Fehler. 


à 
wa 
[-2 


C1 12 
CES] 


0’ 
0 
0 
0 
0 
44 48 
44 52 
45 8 
45 12 
0 
0 
0 
0 
0 


à 


LH 
COmbOA 


Das Resultat dieser Untersuchung ist also ohngefähr 
folgendes: 
Der Verticalkreis unseres Instruments von 
15} Zoll Durchmesser ist so genau getheilt, 
dass dre grôssten Correctionen, welche an 
die bei Ablesungen der 4 Microscope in 
beiïden Lagen gewonnenen Zenithdistanzen 
anzubringen sind, nur —0”,51 betragen. Die 
Feinheit und Regelmässigkeit der Theïlung 
ist aber eine so aussezeichnete, dass diese 
zwischen 0 und = 0”,51 liegenden, anzubrin- 


genden Verbesserungen mit einerSicherheit 
erkannt sind, die über deren Anwendbar- 
keit gar keinen Zweïifel übrig lässt Der 
wichtigste Fehler ist der Sprung zwischen 
dem letzten und ersten Striche, der hier 2,45 
beträgt: Wäre er nicht berücksichtigt, so 
würde sein Einfluss zwar durch den Ge- 
brauch von 4 Microscopen auf 0,61, und 
bei den Zenithdistanzen auf 0”,305 reducirt 
werden. Erkannt, wird dieser Sprung vôllig 
unschädlich. 

Ber den Instrumenten deutscher Künstler werden die 
Theilungen von den mit hoher Vollendung gearbeiteten 
Theïlmaschinen abgetragen. Die bisher an mebreren 
Instrumentén aus München und an diesem aus Ham- 
burg angestellten Untersuchungen haben die Genauigkeit 
dieser Abtragungen erkennen lassen. Für alle tragbaren 
Instrumente dieser Künstler, die so eingerichtet sind, 
dass die Winkelmessung von verschiedenen Puncten aus 
beginnen kann, ist jede Prüfung der Theïlung über- 
flüssig. Soll aber ein Instrument, das seiner Bestimmung 
und seinem Bau nach dieser Emrichtung enthbebren muss, 
soll namentlich ein grüsseres Meridianinstrument genaue 
Declinationen gewähren: so muss der Astronom die Theï- 
lung am zusammengesetzten und aufgestellten Instru- 
mente untersuchen. Die Ergebnisse dieser Untersuchung 
werden aber nur dann vüllige Anwendbarkeit haben, 
wenun das Gesetz der Continuität nirgends unterbrochen 
ist, oder wenn der Astronom den Punct oder die Puncte 
kennt, wo Sprünge eingetreten sind. Er muss also er- 
stens wissen, wo der Künstler zu theïlen angefangen 
hat. Es ist aber nicht môglich dass alle Striche in ei- 
nem regelmässig fortschreitenden Zuge copirt werden; 
es werden Pausen gemacht. Bei diesen Pausen kônnen 
durch Temperaturveränderungen Sprünge entstehn: Die 
Aufsuchung dieser Sprünge ist beï der grossen Zahl der 
Intervalle für den Astronomen unmôglich. ÆEs muss 
daher zweitens jeder Strich, bei welchem der regelmäs- 
sige Fortgang der T heilung unterbrochen wurde, ange- 
geben werden. Ja es scheint am besten, wenn bei der 
Abtragung nur nach bestimmten Intervallen, z. B. nach 
Octanten, pausirt werde, und der Künstler hat für den 
Astronomen eine vollständige Geschichte der Theilung 
des Instruments zu geben, in welcher die Zeit des An- 
fangs, jedes Absatzes und Wiederanfangs und andere 
Umstände, deren Kenntniss von Wichtigkeit sein kannÿ 
verzeichnet sind. 

Endlich bliebe, um alles, was die Ablesungen der 
Theïlung an unserm Instrumente betrifft, geprüft zu ha- 


85 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


86 


CH | 


ben, noch übrig zu untersuchen mit welcher Sicherheit 
die Micrometerschrauben das Intervall von 4 Minuten 
zwischen den benachbarten Strichen einzutheilen im 
Stande sind. Ich gestehe, dass es mir zweïfelhaft ist, 
dass bei einem Instrumente von so kleinem Radius, wie 
das unsrige, die Schraube eine Regelmässigkeit hat, 
welche derjenigen Genauigkeit entspricht, mit der die 
Theilungsfehler erkannt sind und die einzelnen Einstel- 
lungen ausgeführt werden kônnen. Hier haben grôssere 
Instrumente einen entschiedenen Vorzug vor den klei- 
nern, wenn dieselbe Genauigkeit der Schrauben voraus- 
gesetzt wird. Constante Fehler werden aber aus diesen 
Unvollkommenheiten der Schrauben nicht hervorgehen, 
wenn bei Meridianinstrumenten der Ort des Zeniths 
oder des Pols von Zeit zu Zeit innerhalb des Intervalls 
zweier Theïlstriche durch Verstellung der Wasserwagen 
verändert wird. Bei dem Gebrauche unseres Instru- 
ments eliminiren sie sich durch die Aenderungen der 
Zenithdistanzen in der Nähe des Meridians und in die- 
ser Hinsicht ist es vortheïlhaft, die Beobachtungen so 
weit vom Meridian abzubringen, dass diese Aenderungen 
sich bis auf einige Minuten d. h. bis zum Betrage eines 
Intervalls belaufen. Es versteht sich von selbst, dass der 
mittlere Werth der von der Micrometerschraube ange- 
gebnen Theïle, die etwas von Bogensecunden abwei- 
chen, für alle Schrauben auf ähnliche Weise ermittelt 
werden müsse, wie es für das Microscop I geschehn 
ist, für welches wir oben: 


237/,67 — 240” oder t — 


gefunden haben, und dass bei jeder Einstellung die 
-letzte Bewegung eine positive sein muss, um den Ein- 
fluss des todten Ganges zu vermeiden. 


1",0098 


Der Erfolg der mit emem Instrumente angestellten 
astronomischen Beobachtungen lässt aber erst über die 
Vollkommenheit desselben ein endliches Urtheil fillen. 
Durch andere Arbeiten vielfach in Anspruch genommen, 
kann ich jetzt nur eine geringe Zahl von Beobachtungen 
vorlegen, die zur Bestimmung der Polhühe von Dorpat 
aus den Zenithdistanzen des Polarsterns und einiger 
Fundamentalsterne an wenig Tagen gemacht sind, 
Beobachtungen, zu denen ich vorzüglich durch einen 
Besuch veranlasst wurde, mit dem Sr. Excellenz der 
Admiral von Greig, Präsident der Commission zur Be- 
gründung der Sternwarte in Pulkowa, die Dorpater 
Sternwarte im August Monat dieses Jahres erfreute, in- 
dem der Herr Admiral das ausgezeichnete Instrument 
durch eigene Beobachtungen kennen zu lernen wünschte. 

Die nachfoldenden einzelnen Polhôhen sind aus je 


4 Einstellungen nach jedem Sterne abgeleitet worden 
von denen zwei beï Kreis links, zwei bei Kreis rechts 
gemacht sind, welche zusammen einen Satz bilden. Ich 
stelle sie hier der Zeitfolge nach zusammen und bemerke 
nur, dass bei denselben die kleinen oben gefundenen Cor- 
rectionen der Theïlung schon angebracht sind und dass 
ich die Declinationen der Polarsterne unmittelbar aus 
der Berliner Ephemeride nahm, an die Declinationen 
der Fundamentalsterne aber die kleinen Veränderungen 
anbrachte, welche die Dorpater Beobachtungen nach 
Obs. Dorp. Vol. VI fordern, nämlich: 
für Capella + 0”,18; « Orionis + 0°,57; Sirius + 0”,26; 
Procyon + 1,12; Arcturus +0”,09; ; Aquilae +0,87. 


Polhühen am Repsoldschen Kreïse. 


Stern. Polhôhe., | Beobachter. 


1.118356 29 Juli Polaris 144 15 |58°22/47,7| Struve 
RÉ Ti 2 au = 
.11837 11 Aug.Polaris 144 25° 47,7 "= 
— _— — 47,3 — 
A AROMETEL TE CyAC RES 
— _ — 46,9 
13 Aug.Polaris 154 50° 48,6 AdmiralGreïg 
_ 48,2 
16 Aug. Capellaunt d. Pole 50,2 Struts 
$ Urs. min. 47,0 —_ 
49 1] — 
Aile, 41,0 — 
17 Aug.| Polaris 184 10° 49, 1| Otto Struve 
Sirius 45,1; Struve 
Polaris 74 35’ 46,9! Otto Struve 
— —— a6rslre le 
18 Aug. Arcturus 45,6) — _ 
— ARE de 
Capella unt. d. Pole 417,7] Struve 
el 49,1 _ 
a Orionis 44,7 — 
Sirius 44,6 —_ 
= 5) ES 
Procyon 45, 8 — 


Ehe wir aus diesen Angaben ein Endresultat ziehen, 
wollen wir noch ein Paar Bemerkungen vorangehen 
lassen. 

1) Die Uebereinstimmung der gedoppelten, in einem 
Satze vorkommenden, gleichartigen Beobachtungen 
lässt uns, nachdem sie auf den Meridian reducirt 
sind, die Sicherheit der einzelnen Einstellung beur- 
theilen. UmŸein Beispiel zu geben stelle ich hier 
die 8 von dem Herrn Admiralen gemachten Ein- 
stellungen . die oben zu 2 Resultaten vereinigt sind 
zusammen : 


87 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


88 


Merid'anort des Polarsterns in der untern Culmination : 


Kreis links 219° 56° 53”,7 


2) 


Kreis rechts 146° 36° 21/4 


53,5 20,7 
55, 5 21,7 
53,0 19,7 


Mittel 212° 67 53,92 Mittel 146° 36’ 20/ 1,87 
Ort des Zeniths — 1792 46’ 57,40 
Meridianzenithdistanz — 53° 10’ 16//,52 
Aus allen 96 bei den obigen Polhühen gemachten 
Einstellungen paarweise verglicheu ergiebt sich: 
der wabrscheinliche Fehler einer emmaligen 
Einstellung 0,66. 
In diesem Fehler ist der Einfluss des Zielens auf 
den Stern, der Ablesung fürs Mittel der 4 Micro- 
scope, der Unvollkommenheiten der Schraube des 
Micrometers und des Mittels der Ablesung beider 
Wasserwagen enthalten, woraus sich ergiebt, dass 
die einzelnen Elemente mit merkwürdiger Genauig- 
keit erkannt werden müssen, da diese Sicherheit 
selbst an einem grossen Meridianinstrumente genü- 
gen würde. 


Bei jeder emzelnen Beobachtung sind von mir bei- 
de Wasserwagen des Microscopenträgers abgelesen 
worden. Die obere ist auf stählernen Rmgen um- 
zustellen. Ich brauche sie aber ohne Verstellung. 
Snd O und U die nach jeder Wasserwage anzu- 
bringenden Correctionen der Ablesung, so wird das 
Mittel 2 à 
Constante sein, wenn keine relative Verstellung 
Statt findet. Ich gebe hier die O0 — U bei der 
allerersten gedoppelten Beobachtungsreihe : 


L/4 
gebraucht und O0 — U muss eïne 


Differenz vom Mittel 
0O=U+2,2 | + 0/2 
+ 26 NON 
+ 20 | 0,0 
+ 1,8 — 02 
+ 22 + 0,2 
+ 20 0,0 
+ 1,4 1076 
T0 pt 
Mittel 0 = U + 2,01 


= der wahr- 
scheinliche Fehler nur 0/’.11 wäre. Auf jeden Fall 
ist die Genauigkeit des Mittels beider Wasserwagen 
eme vüllig ausreichende, ohnerachtet sie beï 1hrer 
kleinen Dimension von 4 Zoll nicht zu den em- 
pfndlichsten gehôren. Ich fand den Bogenwerth 
emer Eintheiluns von einer Linie 47,0 und 2/,4. 

Vom 11. bis zum 13. August war am Instrumente 
m Bezug auf die Microscope und die Wasserwagen 
nichts geändert worden; ebenso vom 17. bis 18, 


Hiernach würde folsen, dass für 


August nicht In einem solchen Falle müssen die 

Oerter des Zeniths constant sein, auch bei verschie- 

denen Sternen, wenn nämlich das Instrument in 
der Verbinduns seiner wirkenden Theïle fest ist : 
und wenn die Theïlung keine Fehler hat. Ich gebe 

hier die zusammengehôrigen Oerter des Zeniths: 


11 und 13 August. 
Differenz vom Mittel 
4 


14 Aug Polans 70: 2699 46’ 37,6 + 0”,8 
36,8 0,0 
35,8 — 1,0 
36,3 — 0,5 
15. Aug. Polaris. . . .. 37,1 —+ 0,3 
317,3 + 0,5 
Mittel 269 46 36,82 
17 und 18 August. 
17. Aug. Sirius. . . ..... 269° 47/19”,5 + 1,0 
POlArS NN ne 18,4% — 0,1 
— 18,1 —:0,4 
18. Aug. Arcturus . . .... 19,4 4 0,9 
er 19, 1 0,6 
18. Aug. Capella unter d. Pole 18,5 0,0 
js = + 19,5 + 1,0 
a Orionis. ..... 18,0 — 0,5 
Sirius 1: suce ete 15,5 — 2,0 
si 17,6 — 0,9 
Procyon . : .. 18,9 + 0,4 


Mittel 269 47 18,50 
Nur bei dem so südlichen und seines Glanzes we- 
gen s0 schwierigen Sirius findet einmal eme Ab- 
weichung von 2”,0 vom Mittel Statt, sonst kommt 
keine grüsser als 1”,0 vor. Es wäre interessant zu 
beobachten wie der Ort des Zeniths in längeren 
Perioden sich verhält. 

Wenden wir uns nun wieder zu den obigen 24 Pol- 
hôhen. Man sieht gleich, dass der in der Nähe des 
Nordhorizonts beobachtete Stern Capella die grôssten 
Polhühen giebt, dass die südlichen Sterne die kleinsten 
gewäbren. Hiedurch ist eme kleme Biegung des Fern- 
rohrs deutlich aussesprochen. Unter Annahme dass diese 
dem Simne der Zenithdistanz proportionit ist, erhalten 
wir folgende Gleichungen für die Polhôhe, geordnet 
vom Nordhorizonte an, durch den Scheitel bis zum süd- 
lichen, wenn & die Constante der Biegung ist: 


p = 58° 22% 50,2 — 0,97 b | p — 58° 22 46,9 — 0,55 } 
47,7 — 0,97 b 46,3 — 0,55 } 
49,1 — 0,97 b 47,0 — 0,47 
47,7 — 0,55 b 49,1 — 0,47 À 
47,6 — 0,55 b 45,6 — 0,62 & 
47,3 — 0,55 b 46,0 + 0,62 & 
47,2 — 0,55 b 47,0 + 6,75 b 
TES dba + dE 
48,6 — 0, j 
48,2 — 0,54 b 45,1 + 097 & 
49,1 — 0,53 b 44,6 + 0,97 q 

45,2 + 0,96 b 


89 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


90 


Woraus sich ergeben als Endwerthe: 
g = 680 22 46,85; 6 — — 1,84; 
wahrsch. Fehler 0”,12 ; 0”,18 ; 


Die mit 4 — + 1,84 folsenden einzelnen Polhühen 
sind nun folgende: 


Diff. 
vom 


Mittel. 


+ 1,5 
— 1,0 |Mittel = 58° 22/47/,20 


XA<X-2-2- 
GO D AIO IN AR 


Mittel — 58° 22/46”,60 


sv sus 


| 


Fe 
+ 
+ 


mn ei © © 


+ 


Mittel — 58° 22 47/15 


— 0,2 lys: = rod'inr ali 
Mittel = 58° 22’ 46/,90 


, 


— 0,5 [Mittel 58° 22/46 ,77 
+0, 1 


Allgemeines Mittel — 58° 22 46,85 


Der wahrscheinliche Fehler einer einmaligen Polhôhe 
aus einem Satze von 4 Einstellungen ist hiernach 0”,58. 


Uebrigens kann das oben gefundene Resultat y = 58° 
22 46,85 keinen Anspruch darauf machen als eine 
neue absolute Bestimmung der Dorpater Sternwarte zu 
gelten, da es mit dem Einflusse der Declinationen be- 


pen etwas zu klein berechnet sind, weil das Thermo- 
meter an einer Stelle aufgehängt war, wo die Tempe- 
ratur wobl etwas zu hoch gefunden werden musste, 
Wir werden uns daher nicht wundern, wenn unser Re- 
sultat mit der aus vielfachen Bestimmungen in meiner 
Gradmessung abgeleiteten Polhôhe nicht innerhalb der 
wabrscheinlichen Fehler übereinstimmt. Diese ist für 
die Mitte des Thurms 58° 22 47,30 und für den Ort 
des Repsoldschen Kreises, der um 0”,26 nôrdlicher steht, 
58° 22 47,56 um 0,71 grôsser, als der Repsoldsche 
Kreis gegeben hat. Auf jeden Fall ist die Ueberein- 
stimmung der mit diesem Instrumente gewonnenen 
Resultate für sich betrachtet eine bewunderungswürdige. 


— + — 


10. EinicE WoRTE ÜBER DIE PFLANZE, WEL- 
CHE DEN STERNANIS LIEFERT, MIT BESON- 
DERER BEZIEHUNG AUF DEN ÜBER DIESELBE 
VON DEN HERREN von S1E80LD uND DE VRIESE 


ERHOBENEN LITTERARISCHEN STREIT; VON 


J. F. BRANDT (lu le 27 octobre 1837). 


Bekanntlich hat die Frage, ob die von Hrn. v.Siebold 
Anfangs als I/icinm japonicum bezeichnete, später aber 
von ïhm und Zuccarini mit dem Namen [/icium reli- 
grosum belegte Pflanze in specifischer Beziehung mit 
derjenigen identisch seï, von welcher wir den Sternanis 
erhalten, zu einer von den beïden genannten Herren 
einerseits, und dem Herrn Professor De Vriese in Am- 
sterdam andererseits, mehrfach erôrterten wissenschaftli- 
chen Streitfrage Veranlassung gegeben. 

Da ich für den XII Band des von meinem unver- 
gesslichem Lehrer und Freunde Hayne leider unvoll- 
lendet gelassenen Werkes über Arzneigewächse unter 
n. 29. eine Darstelluns und Beschreïbung einer Pflanze 
als Tlicium anisatum gab, die nach meinen Ansichten 
den Sternanis zu liefern scheint, so wurde auch ich m 
diesen Streit verwickelt. 

Zuerst forderte mich Hr. De Vriese auf, einige nä- 


haftet ist. Für eine absolute Bestimmung hätte nament- | here Erklärungen über meine Ansichten zu geben und 


lich der Biegungscoefficient direct, d. h. durch Messungen 
zwischen entgesensesetzten Fernrôhren ermittelt werden 
müssen, der hier vorzugsweise auf den mit einer gros- 
sen Refraction behafteten Zenithdistanzen von Sirius und 


Capella beruht. Sehr leicht môelich, dass die Refractio- 


namentlich die Gründe mitzutheiïlen, die mich glauben 
liessen, dass die von mir beschriebene und abgebildete 
Pflanze die Stammutter des als Sternanis bekannten 
Arzpeistoffes sei, und dass das von mir benutzte Exem- 


plar aus China stamme. 


mit allen Rücksichten, welche die wissenschaftliche Be- 

deutung des Gegenstandes erheiïscht und stellte Herrn 

De Vriese anheim yon meinen brieflichen Mittheilun- 

gen einen beliebisen Gebrauch zu machen. 

Dies geschah von ihm in einem gegen Hrn v. Siebold 
und Zuccarini verfassten Aufsatze, der als Erwiderung 
eine eigene kleine, sehr gelehrle Broschüre zur Folge 
hatte. (Ph. Fr. v. Siebold's Erwiderung auf De 
Vriese'’s Abhandlung, Omtrent den botanischen Oorsprong 
van den Stern-Anijs des Handels, Leiden 1851. S.). In 
dieser letztgenannten, vom nlhisueg mir gütigst zuge- 
sandten Abhandlung wurde ich aufgefordert über meb- 
rere, die von mir abgebildete und beschriebene Pflanze 
angehende Eigenschaften meine Meinung ôffentlich ab- 
zugeben. Ich leiste sehr gern dieser Aufforderung Ge- 
nüge, halte mich aber môpglichst streng an die Beant- 
wortung der sich speciell darauf bezichenden Puncte, 
da mir anderweitige Beschäftigungen nicht erlauben in 
weitläuftige Controversen emzugsehen. 

1) Die von mir als Ilicium anisatum a. a. O. dargestellte 
und beschriebene Pflanze ist ein treues Bild des in 
dem ehemalisen Prescott’schen, nach dem vor 
mehrern Monaten erfolgten Tode des Besitzers nach 
England verkauften Herbarium befindlichen Exem- 
plars. Weder in der Form der Blätter, noch in 
der Stellung der Zweiïge (abgesehen davon, dass 
2 der letziern, weil sie sich nicht dem Format füg- 
ten, weggelassen wurden), noch auch in Bezug auf 
Gestalt vod Insertion der Früchte und Blumen ist 
die geringste absichtliche und wesentliche Verände- 
rung wäahrend des Zeichnens vorsenommen worden, 
wohl aber sind beim Stich einige der Früchtchen 
em wenig, jedoch kaum merklich, zu lang angege- 
ben und alle im Colorit zu braun gehalten, weil 
ich weder Kupferstecher noch Colorist selbst con- 
trolliren konnte. 

Die Frage v. Siebold's: ,,Sind die Früchte, so wie 
ich sie abbildete, an dem Prescott’schen Exemplar 
vorhanden, oder wurden sie dem fruchtlosen Zweig hin- 
zugefügt, sei es nach dem käuflichen chinesischen oder 
nach dem Esenbeck absebildeten, an- 
geblich japanischen Sternanis?“ mas ich daher positiv 
verneinend beantworten. : 

2) Die Capseln sind an dem von mir abgebildeten 
Zweige geschlossen, weil sie unreiïf sind und kaum 
oder noch nicht die halbe Grôsse des käuflichen 
Sternanis haben. Aus diesem Grunde sind auch 
wohl die Fruchtstiele kürzer als beïm Sternanis des 


von Nees v. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


a that dies in einem an Le gerichieter Diniiion 


Handels, So wie sich * ps wobl überhaupt die 
Differenzen der Früchte des Prescott'schen Exem- 
plars von denen des Siebold'schen japanischen und 
dem reiïfen Sternanis des Handels recht wohl von 
der gedachten Altersverschiedenheit ableiten lassen 


Ob die Capseln des Presscottschen Exemplars 
Arom enthalten, kann ich nicht sagen. Das Exem- 
plar scheint in Salzwasser gelegen zu haben und ist 
theïlweis so mit kleinen efflorescirten Salzkryställchen 
bedeckt, dass an Ausmittelung eines aromatischen 
Geschmackes nicht zu denken war. Uebrigens würde, 
da es nur unreïfe Früchte hatte, eine solche Aus- 
mittlung nicht entscheidend genug sein, wenn über- 
haupt auf das Arom als specifisches Unterscheidungs- 
merkmal etwas zu geben ist, worüber ich schon 
früher meme Zweïfel aussesprochen habe. 

So weit die Beantywortung der von Hrn. v. Siebold 
aufgestellten Fragen und Einwürfe. Schliesslich glaube 
ich nur noch an folgende Umstände erinnern zu müssen. 


Bei der Bearbeïtung des Artikels I/Zicium anisatum für 
die Hayne’schen Arzneigewächse, dem, wie gesagt, das 
Prescott'sche Exemplar zum Grunde liegt, warf ich 
mir die Frage auf: Ist dasselbe auch wirklich mit dem 
Siebold'schen japanischen identisch, und entsprechen die 
Blätter- und Stengelreste, wie ich sie unter dem Stern- 
anis des Handels fand, den seimigen? In Bezug auf die 
muthmasliche Differenz vom japanischen, wofür die mit 
den Blumen gleichzeitig vorhandenen Früchte zu spre- 
chen schienen, so glaubte ich sie durch Einfluss des 
Clima und der Cultur erklären zu kônnen, eine Erkli- 
rungsweise, die auch Herr y. Siebold zusiebt. Was 
den zweiten Theïl der Frage anlangt, ob die Blätter- 
und Stengelreste, wie sie im Sternanis des Handels vor- 
kommen, mit denen am Prescott'schen Exemplar über- 
einstimmten, so glaubte ich ïhn nach genauem, mehrma- 
ligem Vergleichen mit ,, ja“ beantyorlen zu kônnen. 


Dessen ohngeachtet brauchte ich die Vorsicht, von der 
Nees'schen Figur einen kleinen Blüthenzweig (Fig. B.) 
und eine Blume gesondert darzustellen, um nicht in die 
von dem Prescott'schen Exemplar entlehnte Darstellung 
etwas Fremdes hineinzutragen. Die simmtlichen, von 
mir gegebenen Theïle der Blumenanalyse sind dagegen 
nach Blumen des Prescott'schen Exemplares von mir 
selbst gezeichnet, während ich den Frucht- und Saamen- 
analysen den Sternanis des Handels zum Grunde legte. 


93 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


94 


0 


ANALYSES. 


1. PoLEns PALABONTOLOGIE ODER ABBILDUNG 
uND BESCHREIBUNG DER VORZÜGLICHSTEN UND 
PETREFACTEN 


IN POLEN, 


DER NOCH UNBESCHRIEBENEN 
AUS DEN GEBIRGSFORMATIONEN 
VOoLHYNIEN UND DEN KARPATHEN NEBST EI- 
NIGEN ALLGEMEINEN BEITRAGEN ZUR PETRE- 
FACTENKUNDE UND EINEM VERSUCHE ZUR VER- 
VOLLSTANDIGUNG DER GESCHICHTE Des Eu- 
ROPÂISCHEN ÂUEROCHSEN, VON GEORG GoTT- 
Lirg PUSCH. Srurrcanp 1836. 4. (Ana- 
lyse de M. Brandt, lue le 10 novembre 1837). 
Das Studium der fossilen Ueberreste der Pflanzen 
wie der Thiere hat bekanntlich in den neuern Zeiten 


in verschiedenen Ländern einen so bedeutenden Auf- 


schwung genommen, dass in keinem derselben, wo 
die Naturwissenschaften mit grôsserer oder geringerer 
Liebe gepflegt werden, es an mehr oder weniger tüch- 
tigen Arbeiten in diesem neuern Zweïige des menschli- 
chen Wissens fehlt. Mit vollem-Rechte erkannte man 
ganz besonders das Erforschen einzelner Districte oder 
Länder nach Faujas St-Font's, Cuvier's und Bron- 
gniart's Vorgange als eine der erspriesslichsten Aufga- 
ben, die nicht nur eine genauere Kenntniss der geo- 
gnostischen Construction auf eine gründliche Weise 
môglich macht, sondern auch über die geographische 
Verbreïtung und äussere Formentwickelung der vorwelt- 
lichen Organismen die reichlichsten Materialien liefert, 
Den in diesem Sinne in einzelnen Ländern oder ein- 
zelnen Gebirgsformationen unternommenen Untersuchun- 
gen schliesst sich auch die vorliegende Arbeit an. 

Sie soll nach der Angabe des Herrn Verfassers als 
Ergänzung zu seinem grôssern Werke: ,, Geognostische 
Beschreïibung von Polen und den übrigen Nordcarpa- 
thenländern “ dienen. 

Bei genauerer Betrachtung kann man diess Werk, 
welches den Gegenstand des gegenwärtigen Berichtes 
ausmacht, als in zwei Hauptabschnitte zerfallend sich 
-denken: in den eigentlichen systematisch - béschreiben- 
den und in mehrere kleine, als Excurse zu betrachtende 
Abbandlungen. 

In der Vorrede stellt der Verfasser den Standpunct 
fest, den sein Werk in Bezug auf die Arbeiïten seiner 
Vorgänger (Andrzejowski, Eichwald und Dubois) 


eionimmt und fällt in Bezug auf die Leistungen dersel- 
ben sebr treffende Urtheile, welche die Sachkenner 
gewiss gern unterschreiben werden. : 

Im Ganzen sind ihm aus den, von ihm untersuchten 
Ländern 623 Petrefacten bekannt geworden, wovon er 
185 näher erläutert und 74 als neu ansieht. 

Zuerst beschäftist er sich mit den Pflanzenüberresten, 
deren Zahl aber übéraus gering ist, da er nur vier Fu- 
coideen, fünf Farren und ein unbestimmtes Pflanzenblatt 
béschreibt und bildlich darstellt. 

Sehr umfassend sind dagegen seine Mittheïlungen 
über Ueberreste von Thieren, bei deren Betrachtung 
er von den Pflanzenthieren beginnend zu den Ueber- 
bleibseln fossiler Säugethiere anfsteist. 

Von Corallen werden nur vier Formen beschrieben, und 
aus der Classe der Echinodermen die Bruchstücke eines 
problematischen Entrochiten näher erläutert: 

Am reichhaltigsten und umfassendsten fielen dagegen 
seine Untersuchungen über Mollusken aus, deren Be- 
schreibung fast über drei Viertel der 218 eng gedruckte 
Quartseiten einnehmenden Arbeit ausfüllt, Er beschreïbt 
nicht nur eine Menge unbekannter Formen ; sondern 
macht auch auf eine grosse Zahl von Abänderungen 
bekannter Formen mit Umsicht und Genauigkeit auf- 
merksam. 

Die Mollusken beginnt er mit den Branchiopoden 
und führt eine Menge Terebratuliten auf. In der An- 
nahme ihrer generischen Vertheilung folgt er ganz der 
trefflichen Arbeit des ausgezeichneten Geognosten und 
Petrefactenkenners L. v. Buch und zieht, wie dieser, 
die jüngern Dalmann'schen Gattungsnamen den äl- 
tern, in etymologischer Hinsicht allerdings weniger guten 
Sowerby'schen vor. Bedauern muss man, das Herr 
Pusch, eben so wie Herr v. Buch, Pander’s schône 
Arbeit über die Branchiopoden der Petersburger Ge- 
gend (siehe Pander's Beiträge zur Geognosie des Rus- 
sischen Reïches, St. Petersburg 1830. 4. mit Abbild.} 
nicht benutzt hat; ein Umstand, den man ihm jedoch 
nicht zur Last legen kann, da leider dieses Werk nicht 
regelmässis verbreitet wurde. Aus andern Molluskenab- 
theilungen werden die Kennzeïchen mehrerer Gattun- 
gen critisch beleuchtet und verbessert. Dahin gehôren 
namentlich die Gattungen Ostrea und Gryphaea, welche 
nach ihm, Deshayes, Sowerby und Nilson theilweïs 
zu vereinen wären, ferner die Gattungen Lima, Trizo- 
nia, Isocandia, Amphidesma, Lithodomus, Natwa, Pho- 
rus , Nerinea, Oniscia, Ranella, Pleurostoma , Fasciolaria, 
Exogyra(Amphidonte Fisck.) und Pholadomya. Von den bei- 
den letzteren Gattungen hat er sogar eine ausführliche Mo- 


95 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 96 
oO ÉÉÉAAAAAÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉAAAAAAÉAÉ} 


nographie geliefert. Den Schluss seiner Untersuchungen 
über die einkammrigen Mollusken bildet seine neue, 
aus drei Arten bestehende Gattung Melongena nebst Ce- 
rithium. 

Von Nautilaceen beschreibt er 23 Arten und folgt in der 
Annahme der Abtheilungen, wie bei den Terebratuliten, 
L. v. Buch. Seinen Ammonitenbeschreibungen reiht er 
Bémerkungen über die von Eichwald charakterisirten 
Ammoniten von Popilani an, worin er zeigt, dass un- 
ter fünf Arten davon, die Eichwald für neu hält, nur 
eine eimzige früher unbekannte sein dürfte. 


8. Eine Uebersicht der bisher bekannten Petrefacten 
in den verschiedenen Gebirgsformationen von Polen, den 
Nordcarpathen, Volhynien und Podolien, zu welchem 
Abschnitte die auf Tafel XVI befindliche, graphische 
Darstellung der Verbreitung der wichtigsten Schaalthiere 
eine zweckmässige Erlänterung giebt. 

Und endlich 

4. Ucber zwei fossile Ochsenschädel nebst einem Ver- 
such zur Vervollständigung der Geschichte des Europäi- 
schen Auer-Oshsen. 

Der letztere Excursus beginnt mit critischen, die grosse 
Belesenheit und Sachkenntniss bekundenden, interessan- 
ten Beiträgen zur Geschichte des Auer, worin er zeigt, 
das Tur und Zubr identisch, nicht wie Cuvier will, 
verschiedene Arten seien, und dass keiner in der histo- 
rischen Zeit zwei verschiedene wilde Europäische Ochsen 
gesehen habe. Den Schluss machen Bemerkungen über 
Bos priscus, B. primigenius und B. Pallasi, welche auch 
er als eigene Arten ansieht. Die dem Werke beigegebe- 
nen lithographirten Tafeln stellen meist theils neue, theïls 
bisher schlecht dargestellte Arten oder neue Varietäten 
derselben dar, und sind sämmtlich nicht bloss in natur- 
historischer, sondern auch in künstlerischer Hinsicht als 
hôchst gelungen zu betrachten. 

Fassen wir überhaupt die Leistungen, wie sie sich aus 
dem vorliegenden Werke des Hn. Pusch herausstellen , 
zusammen, so muss dasselbe als eme mit grosser Sach- 
kenniniss, Genauigkeit und Umsicht durchgefübrte Frucht 
eines vieljährigen Fleisses angesehen werden, die nicht 
nur für die zoologish-antediluvianische Kenntniss Polens 
die wichtigste, gründlichste nnd vollständigste Arbeit 
darstellt, sondern den ausgezeichneteslen paläontologr- 
schen Werken sich anreïiht, mithin also die Aufmerk- 
samkeiït der Akademie in einem hohen Grade verdient. 


Aus der Gruppe der Belemniten fübrt er acht und 
aus der der Nummuliten vier Arten an. 

Aus der Classe der Crustaceen beobachtete er nur eine 
zweiïfelhafte Asaphus-Art, wäbrend Pander bei Peters- 
burg nicht weniger als 9 Arten vorweltlicher Krusten- 
thiere (Trilobiten) auffand. 

Seine Mittheilungen über Wirbelthierreste beschränken 
sich auf Bemerkungen und bildliche Darstellungen von 
Zähnen und Knochen von zweifelhaften Sauriern oder 
Batrachiern , ferner auf Mittheïlungen über einen Zahn 
eines Raubthiers (Gulo); über Zähne und Knochen von 
Wiederkäuern und einen Wirbel eines zweifelhaften 
Meerthieres. 

Aus der Zahl der den einzelnen Gattungen beigefügten 
Bemerkungen gewähren die Untersuchungen über die 
Entwickelungsstufen und das fossile Vorkommen der 
Ostraceen durch manuigfache Reflexionen über das Vor- 
kommen von Thieren in verschiedenen Erdschichten über- 
haupt ein vorzügliches Interesse. Auch macht er im All- 
gemeinen auf die Wichtigkeit des Erscheinens einzelner 
Arten und Gattungen in Bezug auf die Veränderungen 
der Erdoberfläche und die Verbreïtung einzelner For- 
men in verschiedenen Ländern, an vielen Stellen mit 
Sachkenntniss aufmerksam, und beweist dadurch, wie 
mannigfaltig die Richtungen sind, in denen er seinen ———e—— 
Gegenstand auffasste. Selbst die morphologische Bildung 
der den fossilen Arten verwandten lebenden Formen ist 
ïhm nicht fremd geblieben und wird von ïhm an meh- 
rern Stellen zur Vergleichung benutzt. 


VOYAGES SCIENTIFIQUES. 


2. ExPéDiTion À Novara-ZEMLIA ET AT: 
Als Excurse sind der Arbeit folgende besondere kleine ES ue 


Abhandlungen einverleibt : 

1. Ucber das relative Alter des Polnisch - Schlesischen 
Moorkohlen - und Lettengebirges, die nach ïhm eme, 
dem Englischen Wilderthon und Eisensand analoge, 
mit den Schichten zwischen Jurakalk und Kreide zu 
parallelisirende Formation bilden. 

2. Ueber das relative Alter des Karpathischen Klippen- 
Sandsteins. 


PONIE. 


M. l'Académicien Baer, arrivé à St.-Pétersbourg le 
21 octobre, a lu à l'Académie, dans la séance du 
3 novembre, un compte rendu sur son intéressant 
voyage, pièce que nous nous proposons de mettre 
sous les yeux de nos lecteurs. Mais pour ne point 
laisser de lacune entre le premier rapport de M. 
Baer, daté d'Arkhangel le 17 juin (voir Bull. 


ps 


scientif. T. IL. p. 515) et le tableau physique des 
contrées visitées, tableau que notre savant Académi- 
cien nous offre dans son dernier rapport, nous avons 
jugé nécessaire de reproduire ici une lettre qu'il 
17 sep- 
publiée 
contient 
le récit historique de l'expédition, et servira par 
conséquent d'introduction indispensable à ce qui va 
suivre, tout en en facilitant l'intelligence. 


nous a adressée d'Arkhangel sous la date du 
tembre, bien que déjà cette lettre ait été 
dans les deux gazettes de l'Académie. Elle 


Archangelsk d. 17. September 1851. 

Seit dem Abgange der Akademischen Expedition von 
Archangelsk bis zu der jetzt erfolgten Rückkehr dersel- 
ben nach demselben Hafen hat sich mir keine Gelegen- 
heit dargeboten, der Akademie Bericht über den Fort- 
gang derselben abzustatten. Ich werde auch jetzt, da 
die Zeit für die Besorgung der mitgebrachten Gegen- 
stinde, fër welche die Kisten erst gemacht und die 
Verpackung und Registrirung besorgt werden muss, ja 
die zum Theïil noch zu trocknen sind, ausserordentlich 
kostbar ist, wenn die Sommerwege noch benutzt werden 
sollen, nur die Schicksale der Expedition erzählen kônnen. 

Im Anfange war uns der Wind sebr ungünstig, nach- 
dem ein Paar Tage, während vwelcher er aus Süden 
blies und vielen Schiffen die Ausfahrt aus Archangelsk 
erlaubt hatte, mit dem Miethen der Lodja und dem 
Befrachten derselben verloren waren. So mussten wir 
schon am Abend des 19ten Juni, nachdem wir die 
Mündung der Dwina erreicht hatten, vor der Brand- 
wache liegen bleiben und drei Tage daselbst verweilen, 
da ein starker Nordwest eingetreten war. Wir benutz- 
ten die Zeit zu Excursionen nach den benachbarten 
Ufern. Mit weniger als halbem Winde segelten wir 
dann längs der Ostküste des Weissen Meeres hinauf, 
mussten aber schon nach wenigen Stunden an den 
Winterbergen (3umuia roprr) die Anker werfen, und 
daselbst bis zum 30sten Juni verbleiben, weil der Wind 
der Ausfahrt aus dem Weissen Meere entgegen war. 
An den Winter-Bergen fanden wir eine für so hohe 
Breiten reiche Vegetation. Dagegen war das Meer hier 
ausserordentlich arm an Producten. 

Endlich konnten wir nach der Südküste von Lappland 
hinüber fahren, die wir in der Nacht vom 1sten bis zum 
2ten Juli betraten und auf der wir sogleich während 
der Nacht, obgleich auf Lappländische Weise von eini- 
gem Schnee begrüsst, zu sammeln begannen. Da an 
dieser, für botanische Zwecke noch nie besuchten Küste 
sich noch mehrere Bürger der Lappländischen Flora, 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


98 


offenbar Einwanderer vom Ural und der Gegend von 
Mesen, fanden, welche in Wahlenbergs trefflicher 
Flora laponica fehlen und da das Meer auch einige 
zoologische Spenden gewäbrte, so konnten wir uns über 
einige Tage Aufenthalt trôsten, während welcher der 
Wind unveränderlich aus Nordosten wehte. Eine gün- 
stige Aenderung desselben am 8ten Juli wurde sogleich 
benutzt. Sehr bald aber kounten wir nur während der 
Ebbe lavirend weiter kommen, und gelangten daber, 
nachdem wir bei Sosnowez auf kurze Zeit gelandet 
hatten, erst nach mebreren Tagen nach Tri Ostrowa;, 
einem nicht bewohnten Ankerplatze an der Ostküste 
des Russischen Lapplands, von welchem aus eine Ex- 
cursion in das Land hinein nach Ponoi gemacht wurde. 

Da wir nicht nur in Archangelsk weit über Erwar- 
ten aufyehalten waren, sondern nun auch über drer 
Wochen zugebracht hatten, ehe wir das Weiïsse Meer 
verlassen konnten, so war fast die Zeit verstrichen, 
von Kola bestimmt war. Ich 
batte daher schon seit längerer Zeit den Entschluss ge- 
fasst, damit nicht die Haupt-Aufsabe der Expedition 
gefährdet werde, den ersten Südwind zu benutzen, um 
nach Nowaja-Semlja hinüber zu fahren und nur, 
wenn er eine entschiedene Richtung nach Westen an- 
nehmen würde, es vorzuziehen, zuerst nach Kola zu 
gehen. 

Diesem Entschlusse gemäss lichteten wir, als in der 
Nacht vom 1Âiten zum 1{2ten Juli ein frischer Südwest 
sich erhob, die Anker, segelten von Tri Ostrowa 
gerade nach Matotschkin-Schar und kamen nach 
einer glücklichen Fahrt von 5 Tagen am 17ten Juli an 
die Westmündung dieser Meerenge. Durch die anhal- 
tenden Nordwinde, welche das Weisse Meer mit Eis ange- 
füllt hatten, war das Meer an der Westküste von Nowaja- 
Semlja ganz von Eis gereinigt, so dass wir, nachdem wir 
im Weissen Meere noch kleine Reste von Eis gesehen 
hatten, im Eis-Meere selbst gar keines getroffen haben. 

Nachdem die Ausmündung der genannten Meerenge 
in geognostischer, botanischer und zoologischer Hinsicht 
untersucht worden war, wurde etwas tiefer in ihr ein 
Ankerplatz für lingern Aufenthalt aufgesucht. Von hier 
aus wurden nach allen Richtungen kleine Excursionen 
unternommen und die Wallrossfänger, die wir hier vor- 
fanden, so wie unsere eigenen, wurden mit Aufirägen 
versehen. Der Thierfang war aber in diesem Jabre 
ausserordentlich unergiebig. Die Herren Lehmann und 
Rôder machten einen Besuch in die: Silber - Bucht, 
wäbrend ich mit der Zergliederung einiger See-Säuge- 
thiere beschäftigt var. 


welche für den Besuch 


Vor allen Dingen wünschten 
7 


99 BULLETIN S 


CIENTIFIQUE. 100 


OT 


wir auf Büten in das Karische Meer zu fahren, 
die Meerenge war zur Zeit unserer Ankunft noch grôss- 
tentheils vom Eise bedeckt und 
sehr wenig davon in Bewegung. 
kehrungen zu einem Marsche auf dem Eise getroffen 


und der Tag des Abgangs war bestimmt, als die Nach- | 
richt eïnlief, dass in einem grossen Theiïle des Schars | 
| sen hatte 


das Eis nicht mehr zuverlässig set. 
lig Einiges davon ab. 

Um dicht noch Hinger in dieser Gegend aufsehalten 
zu werden, Bécdilessen wir am letzten Juli so tief m 
den Schar hinein zu fahren, als das Eis erlaubte, und 
dann mit beiden Fahrzeugen nach hühern oder niedern 
Breiten abzugehen. Als wir aber bis in die Mitte des 
Schars Débongu waren, fanden wir das Eis, auf 

welchem unsere Wallrossfinger eben zum Robbenfang 
sich befmden, so gebrochen und zum Theïl so in Be- 
wegung, dass Wir der Versuchung nicht widerstehen 
konnten, durch dasselbe uns durchzuarbeiten. Dieser 
Versuch gelang auch bei einiger Anstrengung und wir 
hatten dann bei frischem Winde eine eïsfreie Fahrt bis 
zum Karischen Meere, an welchem wir bald nach Mit- 
ternacht ankamen. Derselbe Wind wurde am folsenden 
Tage sehr heftig und machle die Rückfabhrt auf einem 
Bote unmôglich. Da wir bei der Abfabrt von unserm 
Ankerplatze die Absicht gehabt hatten, schon zur Nacht 
zurückzukehren, und uns gar nicht für ein längeres 
Bleiïben eingerichtet hatten, so mussten wir den ersten 
Auoust am Karischen Meere in etwas unbehaolichem 
Zustande, bei stürmischem Wetter, das abwechselnd 
Regen brachte, und einer Temperatur von 44°, ohne 
Obdach irgend einer Art und ohne audere Kost, als 
welche de Matrosen mit uns theilten, zubringeu. Da 
es unmüolich ist, zu Fuss längs des Schars PAPER 
kehren, weil oft steile Felsen unmittelbar ohne einen 
Fussbreit Strand am Wasser stehen, so hätte dieser 
Zustand bei anhaltendem Sturme sehr ernsthaft werden 
kôünnen. Indessen wurden wir am Abend von Pro- 
myschlenniks aus Kem, welche mit Zelten, Rennthier- 
fleisch und andern Victualien hinlänglich versehen wa- 
ren, eingeladen, beï ihnen einznkehren. Das Karische 
Meer, auf dem wir bei unserer Ankunft in der Ferne 
Eis gesehen hatten, wurde während unserer Anwesen- 
heit durch den Sturm aus Westen so weit eisfrei, als 
das Auge von den umgebenden Bergen reichte, zeigte 
aber wenig andere Spuren von thierischem Leben als 
eine ausserordentliche Menge von Beroen (Beroe Cucumis), 
welche in diesem eiskalten Wasser sich ganz wohl zu 
fühlen schienen und eine Farbenpracht in ïhren Schwimm- 


Anch ging allmäh- 


allein ! 


setzte allmählig nur! 
Schon wurden Vor-! 


 blättchen entwickelten. welche kein Pinsel und keine 
! Feder zu erreichen vermag. Wir mussten schmerzlich 
bedauern, auch für die UÜntersuchung dieser Thiere mit 
| gar keinen Hülfsmitteln uns versehen zu haben, grosse 
| Wallfischmesser ausgenommen, mit welchen wir bei 
jeder Excursion uns zu umgürten pflegten. 

Am folgenden Tage wurde, da der Sturm nachgelas- 
die Rückfahrt versucht sowohl von uns; als 
auch von den Promyschlenniks. Wir {anden indessen 
{den Wind noch so heftig, dass wir im Anfange nur 
{langsam und bald gar nicht mehr. vorwärts kommen 
Kkonnten und genôthigt waren, auf einer Insel in der 
Belugen-Bay zu landen. Hier trafen wir die nôrdliche 
von den beiden Hütten. in denen Rosmysslow im Jabre 
1767 überwintert hatte, und mussten einen Theïl der 
ehrwürdigen Reste verwenden, um uns zu erwärmen, 
zu trocknen und warme Speisen zuzubereiten. Am 
Nachmittag setzte der Wind nach Osten um und schlug 
alle Feuchtigkeit, welche der Westwind in die Meer- 
enge gebracht hatte, in Strômen nieder. Da er aber 
die Segel zu gebrauchen erlaubte, so setzten wir die 
Reise fort und kamen schon in der Nacht, zwar auf 
das Gründlichste durchnässt, während es auf den Ber- 
gen schneite, aber doch übrigens wohlbebalten am An- 
kerplatze an und mussten uns glücklich schätzen, mit 
dieser kurzen Züchtigung, die nur einem von uns ené 
Erkältung zuzog, die Vernachlässigung der Lehre gebüsst 
zu haben, dass man in Nowaja-Semlja sich auf eine 
Woche vorsehen müsse, wenn man auf einen Tag abreist. 

Am vierten Auoust endlich verliessen wir den Anker- 
plat gänzlich und gingen nach der Westmündung ab. 
Da meine Absicht war, sowohl weïter nach Norden als 
weiter nach Süden an der Westküste zu landen, so war 
bestimmt, dass je nachdem wir an der Mündung nürd- 
lichen oder südlichen Wind finden würden, der süd- 
liche oder nürdliche Besuch zuerst gemacht werden 
sollte. Wir trafen an der Mündung Nordwind und 
fuhren daher nach Süden, landeten zuerst in der unge- 
nannten Bay, in welcher Steinkohlen, die wir in Ar- 
changelsk gesehen hatten, gefunden worden varen und 
fubren dann in den Kostm-Schar ein, der nicht sowobl 
eine eïnfache Meerenge ist, wie ihn die Karten darstel- 
len, als eine Sammlung von Durchfahrten zwischen 
zabhlreichen Inseln. 

Wir ankerten in der Mündung der N echwatowa. Von 
hier aus unternahmen wir, nachdem m den ersten Ta- 
gen Excursionen in die Umgegend gemacht worden 
waren, am Jten August eine Fahrt längs des Flusses 
und den Seen dieses Namens tiefer in das Innere des 


‘ 


101 BULLETIN SC 


IENTIFIQUE. 102 


Landes. Eine Hütte, welche ehemals für den Fang der 
Golzy (Salmo alpinus Fabr.) errichtet war, diente uns | 
zum vorübergehenden Aufenthaltsorte. Nach der Rück-! 
kehr von dieser Fabrt erhob sich ein Sturm aus Nord- 
osten, der mit wenig wechselnder Heftigkeit neun Tage 
anbielt. Obgleich wir in einem sebr beschränkten Wasser- 
becken lagen, das von den Meereswellen durch die enge 
und gewundene Ausmündung des Flusses geschützt war, 
so schlug doch das Wasser häufig über das Verdeck der 
Lodja. Zu Zeiten war es vüllig unmüglich auf Büten 


das benachbarte Ufer zu erreichen, und zu andern Zei- 
ten, wo der Wind schwächer war, konnte dieser Ver- 
such vwenisstens nicht gemacht werden, ohne von den 
Wellen übergossen zu werden. Wir erduldeten daher 
eine neuntägige Gefangenschaft, während welcher wir 
pur einmal ans Land gingen, den Sturm aber so heftig 
fanden, dass man Mühe hatte, aufrecht 
erhalten und keine Beobachtung 
machen konnte, Wir erlitten dadurch nicht nur einen 
schmerzlichen Verlust von neun Tagen, sondern dieser 
anhaltende Sturm verursachte unserer Expedition einen 
noch grüsseren Schaden dadurch, dass er der Mann- 
schaft der Lodja, welche auf Thierfang ausgeschickt war, 
nicht zurückzukehren erlaubte. Ohne dieses Hinderniss 
hätten wir mit diesem Winde in sebr kurzer Zeit die 
Küste Lapplands erreichen kônnen. Dagegen kam auch 
nach Beendigung des Sturmes in mebreren Tagen gar 
keine Kunde von der abgesendeten Mannschaft und der 
Führer des Schiffes fing schon an, sie als verunglückt 
zu betrachten und Vorkehrungen zur Abreise zu treffen, 
auf die wir um so mehr dringen mussten, als mit dem 
Ende des Sturmes der Winter sich vollständig einstel- 
len zu wollen schien. Es bildete sich nicht nur in 
jeder Nacht Eis im Flusse, sondern das Land war auch 
überall gleichmässig mit Schnee bedeckt, welcher die 
geringe Vegetation in voller Blüte überrascht hatte. 
Obgleich dieser Schnee durch die Wärme, welche der 
Boden noch besass, allmäblig abnahm und fast gänzlich 
wieder schwand, so war doch die Vegetation plôtzlich 
uuterbrochen. ÆEndlich, nachdem schon die Hoffnung, 
die Verlornen wieder zu sehen, fast aufgegeben war 
und wir, nach Nowaja-Semljaer Sitte, ein Votiv-Kreuz 
zum Andenken an die Akademische Expedition errich- 
tet hatten, kehrten die Todtgeglaubten ohne andere 
Beute als ein Paar Rennthierhäute zurück. Jetzt musste 
noch ein allgemeines Bad genommen werden, obne 
welches man keinen Ankerplatz in Nowaja-Semlja ver- 
lässt. So lichteten wir denn erst am 28sten August die 
Anker, liessen sie aber bald wieder im Schar fallen, 


sich zu 


irgend ‘eimer Art 


um auf einer benachbarten Insel zu suchen, was hier 
der Boden und der Strand darbôüten. Unterdessen war 
auf dem Schooner für die Zwecke der Expedition an 
einer Stelle gefischt worden, die Herr Ziwolka von 
seiner frühern Reise als sebr ergiebig an niedern Thie- 
ren kannte. Die Ausbeute war so reich, dass ich eine 
mehrfache Wiederholung des Zuges wünschen musste. 
Wäbrend das Netz hier wiederholt ausgeworfen wurde, 
bildete sich ein so dichter Nebel, dass wir keins der 
nächsten Ufer mehr sehen konnten und es unmôglich 
wurde, durch diesen Archipel von Inseln zu segeln. 
2— 53 Werst von dem 
frühern Ankerplatze entfernt, einen Tag liegen bleiben. 
Am folgenden kamen wir auch nur wenig im Schar 
vorwärts und konnten nicht auslaufen, da der Wind 
westlich geworden war. Den nächsten Tag mussten wir 
aus demselben Grunde noch vor der nürdlichen Mün- 
dung des Schar liegen bleiben. Glücklicher Weise 
verschaffte er uns aber noch 2 Wallrosse und einige 
niedere Seethiere. 

Unterdessen war es schon sehr spät im Jahre gewor- 
den. Ich wünschte lebhaft noch die Gegend von Kola 
und die benachbarte Motowsker Bucht nicht nur zu 
besuchen sondern längere Zeit in ihr verweilen zu kôn- 
nen, auch noch die Gletscher, welche hôher im Norden 
jenseit der Kreuz-Bay an der Westküste von Nowaja- 
Semlja liegen, zu besuchen, oder wenn diese Fahrt 
aufgesgeben werden müsste, tiefer im Süden bei Kol- 
gujew zu landen, um die Vegetation dieser selten be- 
suchten Insel mit der von Nowaja-Semlja zu vergleichen. 
Es leuchtete ein, dass es auch unter den günstigsten 
Umständen nicht müglich seyn würde, alle drei Wün- 
sche zu befriedigen. Sie mussten nach ihrer Wichtig- 
keit gegen einander abgewogen werden und in einem 
mit Herrn Ziwolka gehaltenen Rathe wurde daher be- 
schlossen, dass wenn der erste Wind, der uns die Aus- 
fahrt aus dem Schar erlaubte, hoffen liesse, in wenigen 
Tagen Kola zu erreichen, diese Aufoabe den andern 
vorgezogen werden sollte und nur, wenn er eine bal- 
dige Ankunft in Kola nicht erwarten liesse, eine der 
andern Aufgaben zu wählen. Da nun in der folsenden 
Nacht em Südwind sich erhob, so verliessen wir am 
31sten August Nowaja-Semlja nach einem sechswôchent- 
lichen Aufenthalte, in der Absicht, so lange nach We- 
sten zu halten als môglich, und den Gurs nach Kola 
nicht eher aufzugeben, als bis keine Wabrscheinlichkeït 
mehr war, vor Embruch des Winters Kola verlassen 
zu kôünnen. 

Diese Fahrt war aber nicht sebr günstig, 


Wir mussten also wieder, nur 


da der 


1035 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


104 


a —————— 


Wind bäufg umsprang, wir auch 24 Stunden hindurch 
einen Sturm von der Seite zu bestehen hatten und erst 
nach 8 Tagen das Ufer von Lappland ansichtig wurden. 
Wir waren den Sieben Inseln (cews ocmpororz) ge- 
genüber und also nur wenige hundert Werst von der 
Motowsker Bucht entfernt. Allein der Wind ent- 
schieden nordwestlich und also ganz der Fahrt nach 
Kola entgegen war, so blieb uns nur die Wahl, ent- 


da 


weder bei den ,.Sieben Inseln‘‘ einzulaufen und emen 
günstigeren Wind abzuwarten, oder unsern Gurs nach 
dem Weïssen Meéere zu richten. Bei dem anhaltenden 
Cbarakter, den die Winde in diesem Jahre gezeigt hat- 
ten, und bei der vorgerückten Jahreszeit schien das 
Abwarten eines Ostwindes kaum noch die Môglichkeit 
zu gewähren, in der Gegend von Kola einige Untersu- 
chungen anzustellen und noch zeitig genug nach Ar- 
changelsk zu gelangen. Ich liess daher nach Osten 
steuern und in Tri Ostrowa einlaufen, wo wir andert- 
balb Tage verweilten, einen neuen Vorrath von Tangen 
einnahmen, da die frühern in der feuchten Luft No- 
waja-Semlja's sehr gelitten hatten, und wo wir nach 
Seethieren niederer Classen suchten. So üde uns früher 
die Tundren an dieser äussersten Spitze Lapplands 
erschienen waren, so reizend erschienen uns jetzt die 
grünen ‘Abhänge, da wir von diesem Anblicke in No- 
waja-Semlja entwôhnt waren. 

” Dass ich in dem Wege nach Tri Ostrowa die einzige 
noch müpliche Wahl getroffen hatte, ergab sich bald 
daraus, dess der Schooner, von welchem wir seit eini- 
gen Tagen getrennt waren, auch die Fahrt nach Kola 
aufgegeben hatte. Von Tri Ostrowa hatten wir eine 
äusserst günstige Fahrt nach Archangelsk, so dass wir 
3etzt in 2 Mal 24 Stunden einen Weg zurücklegten, auf 
welchem wir bei der Hinfahrt 23 Tage zugebracht hat- 
ten. Bei der Brandwache hatte der Schooner die Lodja 
eingehoblt, so dass beide Schiffe zugleich am 11ten um 
Mittag in Archangelsk mit vôllig gesunder Mannscheft 
die Anker warfen. 

Diess waren die äussern Schicksale der Expedition. 
Vergleicht man sie mit ähnlichen, so muss man sie, 
trotz mehrfacher Stôrungen, die im hôhern Norden nie 
fehlen, im Allgemeinen und für die Hauptzwecke als 
sebr glücklich betrachten. — Um für die Cefährlichkeit 
der besuchten Küsten einen Massstah zu haben, braucht 
man nicht an das Einfrieren der Holländer oder die 
Strandung Wood’s zu erinnern. Man findet ihn, wenn 
man das Register der Reiïsen durchgeht, welche bisher 
von Officiren der Russischen Marine nach Nowaja-Semlja 
gemacht sind.  Vor der unsrigen sind zehn Expeditio- 


nen nach diesem Lande von Marine-Officiren geführt 
worden. Von diesen haben sechs bedeutende Beschä- . 
digungen am Schiffe oder der Mannschaft erlitten, denn 
1) Rosmysslow erreichte zwar seinen Zweck, musste 
aber sein leckes Fabrzeug zurücklassen und sich glück- 
lich schätzen, von einem Wallrossfänger aufgenommen 
zu werden; 2) Lasarew musste frübzeitig umkebren, 
weïl die gesammte Mannschaft schwer am Skorbute er- 
krankt und nicht mehr fähig war, das Schiff zu reyieren ; 
5) Lütke stiess auf der dritten Reise auf einen Riff 
und entgmg zwar glücklicher Weise dem Untergange, 
erlitt aber bedeutende Beschädigungen am Schiffe und 
musste den beabsichtigten Reiseplan aufgeben; 4) Kro- 
tow ping mit Schiff und Mannschaft vollständig zu 
Grunde; 5) Pachtussow scheiterte am Schlusse der 
ersten Reise bei Pustosersk, und 6) derselbe verlor auf 
der zweiten Reise ein Schiff im Eise und wäre ohne 
das Hinzufreten desselben Wallrossfängers, mit dem wir 
die Reise gemacht haben, wahrschemlich mit der ganzen 
Mannschaft verloren gewesen. Aber auch von den vier 
andern Expeditionen vor uns, welche keinen wesent- 
lichen Schaden am Schiffe oder der Mannschaft erlitten, 
haben einige so vielfach mit widrisen Verhälinissen zu 
kimpfen gehabt, dass sie nur wenig von den vorgesteck- 
ten Zwecken erreichen konnten. Lütke musste auf der 
ersten Reise fast vier Wochen lang täglich mit dem Eise 
kimpfen und gelangte erst am Sten August zur Ansicht 
des Ufers. Auf der vierten traf er nicht viel günstigere 
Verhältnisse. Nur auf der zweiten Reise, der erfolg- 
reichsten von allen, da die Westküste von Nowaja- 
Semlja fast in ihrer ganzen Länge befahren und die 
geographische Lage der Hauptpunkte bestimmt werden 
konnte, und der ersten Hälfte der dritten Reise war 
er begünstigt. Nächst ïhm hat Pospelow die ïhm 
gewordene Aufgabe lüsen kônnen. — Wir sind also 
nächst der Vorsehung, der Kenntniss und Vorsorge 
des uns von Sr. Durchlaucht dem Seeminister beigege- 
benen Marine-Officirs vielen Dank schuldig, dass unsere 
Expedition, die eilfte in dieser Reïbe, nicht nur mit bei- 
den Schiffen und vüllig gesunder Mannschaft beim 
gekebrt ist, und ihren Zweck im Wesenilichen erreicht 
hat. Wir müssen uns sebr glücklich schätzen, dass wir 
6 Wochen in Nowaja-Semlja haben verweilen kônnen, 
— und es war weniger schädlich für unsere Zwecke, 
dass dieser Aufenthalt über unsere Wünsche verlängert 
worden ist, als wenn er zu sehr verkürzt worden wäre. 
Nur für die Bestimmung der Schnee-Gränze war es mir 
schmerzlich, dass die unfreiwillige Verlängerung des 
Aufenthaltes im Süden es nicht mehr erlaubte am Ende 


105 


des Augustes hôher in den Norden zu gehen, wie ich 
wünschte. Für die Kenntniss der Vegetation und der 
Geologie durfte ich hier weniger, für die Zoologie etwas 
mebr hoffen. Hierüber kann ich mich jedoch erst bei 
einer andern Gelegenheit ausführlicher erklären. 

Auch die Witterung hat uns, wenigstens in Nowaja- 
Semlja, sehr begünstigt. Obgleich wir in Matotschkin 
Schar nie 24 Stunden hinter einander heïiteres Wetter 
gehabt haben, so hatten wir doch nicht selten sebr 
schône Tage und eben so schône Nächte. Regen und 
Nebel waren nach dem Urtheile alter Wallrossfänger 
mässiger als gewobnlich, das Wetter, das wir in Kostin- 
Schar hatten, konnte man sogar im Allgemeinen trocken 
nennen, — Der Sturm, den wir auf der See erlitten, 
war nur für unser Küchengeschirr t6dlich und für die 
Kajüten-Fenster des Schooners. Dagegen haben wir im 
sichersten Hafen der Welt einen ächt-arktischen Sturm 
erlebt — gleichsam zur blossen physikalischen Kenntniss- 
nahme und um einige Achtung vor dem Norden mitzu- 
nehmen. ÆEben so haben wir mit der Lodja fünf Mi- 
nuten lang auf einer Untiefe gesessen — zur Erinnerung, 
dass Strandungen hier môglich sind. — Wenn wir die 
Kenntniss der arktischen Stürme mit dem Aufseben des 
Besuches von Kola bezahlen mussten, wo ich hoffen 
durfie, am meisten Ausbeute für diejenigen Untersu- 
chungen zu gewinnen, die mir am nächsten liegen, so 
müssen wir uns damit trôsten, dass der Besuch an der 
Südküste von Lappland auch nicht vergeblich gewesen ist. 

Vorübergehende Erkältungen abgerechnet sind wir alle 
gesund gewesen, und wenn wir etwas an kürperlichem 
Gewicht verloren haben sollten, so sind jetzt die gast- 
freien Bewohner von Archangelsk bemüht, das Fehlende 
reïchlich zu ersetken, so dass wir vollwichtig in Si. Pe- 
tersburg einzutreffen hoffen dürfen. 

Soll ich die wissenschaftlichen Früchte abschätzen À 
welche unsere Expedition tragen wird, so sind freilich 
nicht alle gesammelt, welche wir zu sammeln ywünsch- 
ten. Ich habe versucht, die streng wissenschaftlichen 
Interessen und die Interessen unserer Sammlungen, de- 
ren Verfolgung oft ganz entgegengesetzte Verhältnisse 
forderte, gegenseitig abzuwägen und so viel als môslich 
zu vereinigen, und darf wohl sagen, dass in einiger Hin- 
sicht meine Erwartung übertroffen ist, wenn auch einige 
* Aufoaben unaufselôst, ja kaum berübrt sind, Ueber alle 
Erwartung ist es wohl, dass wir in einem Lande, wel- 
ches in jeder Hinsicht die grüsste Achnlichkeit mit Spitz- 

- bergen hat, ungefähr 90 verschiedene Arten von phane- 
rogamen Pflanzen und wenigstens halb so viele Krypto- 
Samen gefunden haben, während man aus dem ôfter 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


106 


besuchten Spitzhergen noch nicht 30 Pflanzen der ersten 
Art kennt. Ich darf sogar hoffen, dass die Zahl der 
Phanerogamen bis zu einem gewissen Grade erschôpft 
ist, obgleich die Zahl der Kryptogamen gewiss noch nicht. 
In Bezug auf Zoologie kann ich eine Aufgabe als gelôst 
betrachten: Die Gegenstände des nordischen Thierfanges, 
der eine nicht geringe Anzahl unserer Landsleute ernährt, 
waren bisher nur nach den Volks-Namen bekannt und 
konnten nicht wissenschaftlich benannt werden, weshalb 
sie auch, zur Schmach unserer naturhistorischen Litteratur, 
in keinem zoologischen Werke mit einiger Vollständigkeit 
erwähnt werden, und selbst unsere russischen Handbü- 
cher manche Robben-Art nur als Bewohner der Küsten 
von Grônland und Spitzhergen auffübhren, ohne zu ahnen 
dass sie zu Tausenden schon im Weissen Meere erlegt 
werden, dass uns in jeder Beziehung so viel näher liegt. 
Ich glaube ferner die Fauna Nowaja-Semlja's für die 
hühern Thierclassen, theïls nach dem, was ich beobach- 
tet, theïls nach dem, was ich durch Erkundigungen er- 
fahren habe, mit einiger Vollständigkeit geben zu künnen. 
Obgleich das Meer gewiss noch viele niedere Thier-For- 
men enthäl!, die wir nicht zu Gesicht-bekommen haben, 
so wird man doch es als ein nicht ungünsliges Resultat 
betrachten künnen, dass wir von wirbellosen Thieren 
auf und bei Nowaja-Semlja über 70 Arten gefunden 
haben, wäbrend Scoresby von Spitzbergen nur 37 Arten 
auffübrt, obgleich die Thiere Spitzhergens schon oft auf- 
gesucht waren. 

Ueberhaupt dürfie, wenn die gesammelten Materialien 
bearbeïtet seyn werden, die Fauna und Flora von No- 
waja- Semlja bekannter seyn, als die irgend einer andern 
hochnordischen Gegend mit einziger Ausnahme von 
West-Grônland, das aber theiïls viel begünstigter vom 
Klima und also reïcher ist, theïls aber auch ausgezeich- 
nete Naturforscher viele Jahre hindurch gesehen hat und 
seit einem Jahrhundert von Europäern bewobnt, rei- 
chere Hülfsmittel zum Sammeln bietet. 

Das Felsgebäude Nowaja-Semlja's ist an den besuch- 
ten Stellen von Herrn Lehmann genau erforscht wor- 
den, und diese Untersuchung fübrt zu dem allgememen 
Resultate, dass Thon- und Talkschiefer mit fortwährend 
wechselndem Ansehen und den Gemengtheilen die übri- 
gen dieser Formation zukommenden Glieder meist als 
untergeordnete Lager zwischen sich hervortreten lässt. 
Im Süden liegt um Kostin Schar Augit-Porphyr auf ver- 
steinerungsvollem Orthoceratiten-Kalk, wie es Buch und 
Hausmann in Norwegen beobachteten. Steinkohlen 
wurden an mebreren Stellen gefunden. jedoch nur als 


Geschiebe. 


107 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


108 


Herr Ziwolka hat die Hôühe der bedeutendsten 
Berge um Matotschkin Schar gemessen, Witterungs- 
Beobachtungen gesammelt und magnetische Beobachtun- 
gen angestellt, Herr Rüder Zeichnungen von naturhisto- 
rischen Gegenstäinden und Ansichten gemacht. 

Indem ich hier nur einen vorläufigen Bericht über 
die Schicksale der Reise beabsichtigte, behalte ich mir 
vor, später in eimem besonderen Berichte ausführlicher 
die Ergebnisse der Reise für die Wissenschaft und für 
unsere Sammlungen zu skizziren, da Manches noch so 
verpackt liegt, dass ich gar keme Zahl angeben kann. 
Auch habe ich die gegründete Hoffnung, durch die 
zuvorkommende Güte der hiesigen Beamten, imsbeson- 
dere Sr. Excellenz des Herrn Militär-Gouverneurs Su- 
lima, des Directors des Gymnasiums, Herrn Skrydlow, 
und des Zoll-Directors Herrn Hackel naturbistorische 
Nachrichten über das Archangelskische Gouvernement 
einzuziehen. 


EE 


MÉLANGES. 


1. MonuMENT ÉLEVÉ À LA MÉMOIRE DE 


LéonxarD EuLzer. 


Il y a quelques années que, dans le cimetière alle- 
mand de Notre-Dame de Smolensk, à St-Pétersbourg, 
en creusant la fosse qui devait recevoir une belle - fille 
d'Euler, on découvrit, sous une couche assez épaisse 
de terre revêtue d’une herbe touffue, la pierre tumu- 
laire qui avait été posée sur la tombe de cet homme 
célèbre. L'inscription allemande assez bien conservée est 
concue en ces termes : 

» Ici reposent les dépouilles mortelles d'un sage, d'un 

juste, du célèbre Léonard Euler, né à Bäle le 

4 avril 1707 et mort le 7 septembre 1783.“ 

Les petits-fils d'Euler, qui habitent St-Pétersbourg, 
ayant reconnu la place indiquée pour celle où avait été 
inhumé leur illustre aïeul, il n'existe plus conséquem- 
ment aucun doute à cet égard. 

Ce fut en 1327 que Léonard Euler, alors âgé de 
20 ans et déjà couronné par l'Académie de Paris (‘), 
vint occuper la place d'adjoint pour les sciences mathé- 
matiques à l'Académie récemment fondée à St.-Péters- 
bourg. C'est dans le sein de cette Académie qu'il dé- 
RN. nl ti ymoir NE. Be Mr: 4. 14) 


(#) Pour son mémoire intitulé : Meditationes super problemata 
mautica de implanatione malorum. 


ploya son rare génie, et qu'il jeta le fondement de sa 
brillante et immortelle réputation. Après un séjour de 
14 ans à St. - Pétersbourg , il fut nommé directeur de 
la classe mathématique de l'Académie royale de Berlin ; 
mais en 1766, il revint à St. - Pétersbourg où, le 7 
(18) septembre 1785, la mort termina la féconde et 
glorieuse carrière de ce grand homme. Léonard Euler 
a donc accompli sa vocation en Russie, car associé 56 
ans à l'Académie, il lui appartint exclusivement 51 ans, 
continua d'enrichir les Mémoires de ce corps même du- 
rant les 25 années de son absence (‘), et transplanta son 
nom dans notre patrie; ainsi nous pouvons revendiquer 
à juste titre, comme propriété nationale, la gloire de ce 
grand homme et dire avec un noble orgueil que l'un 
des plus illustres noms que nous offre l'histoire des 
sciences appartient à la Russie et à notre Académie. 

Dès que l'Académie sut qu'on avait découvert le lieu 
précis où reposaient les cendres d'Euler, son pre- 
mier soin fut de songer à l'érection d'un monument 
digne du célèbre géomètre que la mort lui enleva, il 
y a un demi-siècle, et capable de résister aux injures 
du temps. Il aurait été facile, sans doute, de rassem- 
bler par souscription, ne füt-ce que dans la Russie seule, 
une somme très -considérable pour réaliser le projet en 
question; mais comme d'une part l'exiguité de l'empla- 
cement du cimetière ne permet guère d'y établir un 
vaste mausolée, et que de l’autre, l'Académie crut de 
sa dignité de ne partager avec personne le mérite de 
l'érection de ce monument, elle résolut de l'entre- 
prendre à ses propres frais. 

Ce tombeau, dont le dessin fut préalablement soumis 
à l'approbation de l'Académie, est un sarcophage en 
granit rose de Finlande et poli. Le dé du sarcophage a 


(#) Des 32 grands ouvrages dont Euler est l’auteur, 16 ont 
été publiés sous les auspices de l’Académie de St. - Pétersbourg. 
Le reste de ces ouvrages datent de l'époque où Euler était à 
l'étranger et ont été publiés par des libraires-éditeurs de l'Alle- 
magne et de la Suisse. On sait que les Zeçuns de calcul integral, 
ouvrage éminemment distingué, sont restées six ans dans les 
portefeuilles de l'auteur, faute d’un éditeur qui ait voulu s'en 
charger, et que ce n'est qu'au retour d'Euler à St-Pétersbourg 
que l’Académie s'empressa de fournir aux frais de la publication 
de cet important ouvrage (Voir la préface de Karsten à l'ou- 
yrage intitulé: Zhcoriæ molus corporum solidorum seu risidorum 
etc.). Parmi les 634 dissertations d'Euler, 527, dont 208 post- 
humes, sont insérées dans le Recueil de notre Académie. La 
plus grande partie de ces travaux peuvent encore de nos jours 
être considérés comme classiques, et il n’y en a pas un seul 
qui ne renferme quelque vérité nouvelle ou ne se distingue par 
quelque ivgénieuse considération du sujet qu'il traite. 


109 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


110 


RU 


4 pieds dans sa plus grande dimension, 24 p. de large 
et 24 p. de hauteur. Aux quatre angles sont des pilastres 
qui, ainsi que le dé, reposent sur un socle de 7 p. de 
long sur 5 p. de large et 13 de hauteur et formé d'une 
plinthe, d’une cimaise et de deux listeaux. Le couvercle 
du sarcophage est orné d'une corniche simplement pro- 
filée, et le listeau supérieur, relevé en éventail aux ex- 
trémités, sert d'appui au fronton dont la corniche est 
surmontée. Sur l'une des grandes faces du dé on lit 
cette inscription: Leonhardo Eulero Academia Petropoli- 
tana, et sur la face opposée: Natus Bastleae die 4 (15) 
Aprilis MDCCVII. Mortuus Petropoli die 7 (18) Septem- 
bris MDCCXXXIII. Tout le monument est fait de trois 
blocs de granit ajustés horizontalement, en sorte que 
l'un forme le socle, le second le dé et le troisième le 
couvercle ; la hauteur totale au - dessus du sol est d'une 
toise environ. 

Dans la séance du 13 octobre, le secrétaire perpétuel 
annonça a l'Académie que le monument était entière- 
ment achevé et mis en place. A cette occasion il pré- 
senta, au nom des neveux d'Euler, une collection de 
lettres autographes de Frédéric IT à Euler de 1741 à 
1766, époque où celui-ci se trouvait au service du grand 
Monarque qui l'honorait de toute sa confiance, plus en- 
core quelques autres lettres écrites en 1776 et 1777. 
Toutes ces lettres, au nombre de 57, offrent un ta- 
bleau intéressant des rapports qui subsistaient entre le 
grand Géomètre et le Philosophe couronné, et de l'im- 
porlance de Ja sphère d'activité du premier, précisé- 
ment durant l'époque où l'Académie de St.-Pétersbourg 
était privée de sa présence. Ces précieux documénts 
sant déposés dans les archives de l'Académie avec les 
autres pièces relatives à la correspondance d’Euler. 


—"S8s— 


OUVRAGES OFFERTS. 


AGO. TS 
_ 150. Observations ostéologiques sur l'appareil costal 
des Batraciens — — par Ch. Morren. Bruxelles 1856. 


4 1831. Société d'horticulture de Liège, dixième ex- 
position d'été. Liège 1859. 8. 152. Astronomische Be- 
obachtungen auf der Kônigl Universitits-Sternwarte in 
Kônigsberg, von F. W. Bessel. XVIII. Abthl. Kônigsb. 
1856. fol. 153. Historiae patriae monumenta edita jussu 
Regis Caroli Alberti. Chartarum T. I. Augustae Tauri- 
norum 1856. fol. 134. Annales de la société entomolo- 
gique de France, T, IV. premier trimestre 1857. Paris 


1857. 8. 155. Annales des mines, Troisième série. T, 
IV. livr, 1. et 6. Paris 1853. T. IV. livr. 5. Paris 1834. 
Melon #4 Paris 1854 (TS IX, 1. 2. Paris 
1856. T. X. livr. 4. 5. 6. Paris 1836. 8 1356. Fauna ja- 
ponica auctore Ph. Fr. de Siebold. Ophidii fol. 157. D. 
Ph. Fr. de Siebold Flora japonica, sectio prima. Fase. E. 
Lugd. Bat. 1855. fol. 
sectorum. ‘L. I. Monachii 1857. 8. 


livr. 


158. Dr. Joannis Gisil Systema in- 
159. Enumeratio co- 
leopterorum agri Monacensis scriptit Joannes Gistl. Mo- 
nachii 1829. 8. 140. Ueber eine neue Familie, Sippe 
und Gattung aus der Ordnung der Käfer, von Johan- 
nes Gistl. München 1856. 8. 141. Beschreibung des Ske- 
letes des dreistreifigen Nachtäffers, von Johannes Gistl. 
Leipzig 1856.8. 142. Grundriss der Pflanzengeographie 
— von F. J. F, Meyen. Berlin 1836. 8 145. Neues 
System -der Pflanzenphysiologie, von F. J. F. Meyen. 
L. Berlin 1856. 8. 144. Ueber die Epidermis der Ge- 
wächse von J. Meyen. 8. 145. Ueber die Secretions- 
organe der Pflanzen — von F. J. F. Meyen. Berlin 
1837. 4. 146. Ueber die neuesten Fortschritte der Ana- 
tomie und Physiologie der Gewächse, von F. J. F 
Meyen. Haarlem 1836. 4. 147. Neue Wirbelthiere zu 
der Fauna von Abyssinien gehôrig — von Dr. Eduard 
Rüppell. Frankfurt a. Main 1855. 1ste — Ste Lieferung- 
fol. 148. 3anuexn yaemaro KoMnmema mopcKkaro numra- 
Ga Ero Muneparopckaro BExuecrpa 1828 — 1855. X. 
8. 149. Omuems l'ocyjapcmBennsixE KPEANMHHXE Y- 
cmauogaeniñ 3a 1835 roya. C. II. 1857. 4. 150. OGo- 
sphuie BCbXB mMpeanryAAuiit NpOM3BeJeUHBXE LE Poc- 
ci. 151. Kamaxors phakaro ,; CMAaPHHHATO I BOCIMO- 
anaro opy#it Xpamamaroca BB Ero BexuuecTBA apce- 
Haab 55 Îapcxous Cet. 4. I. C. II. 1855. 8. 152. Re- 
cherches historiques et statistiques sur la population de 
Genève — par Eduard Mallet. Paris 1837. S. 155. Bul- 
letin de la société impériale des naturalistes de Moscou. 
Année 1837. N. IV. Moscou 1857. 8. 154. 11 disserta- 
tions de l'Université Grand - Ducale de Helsmgfors. 
155. À treatise on the strength of timher east iron, mal- 
leable iron, and other materials — — by Peter Barlow 
London 1857. 8. 156. Recueil de voyages et de mé- 
moires publié par la Société de géographie T. V. Paris 
1856. 4. 157. Bulletin de la société de géographie 2e 
série. T. VI. Paris 1836. 8. 158. Annals of the Lyceum 
of natural history of New-York Vol. III. November 
1836. N. S— 14. New-York 1836. 8. 159. The ame- 
rican almanac and repository of useful knowledge for 
the year 1857. Boston. 8. 160. Annual discourse de- 
livered before the historical society of Pennsylvania — 
on the origin of the indian population of America — 


111 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


112 


oo, 


by B. H. Coates. Philadelphia 1884. 8. 161. Address of 
Earl Stanhope — for the anniversary meeting. London 
1857. &. (2 exempl.). 162. Discourse on the surviving 
remnant of the indian race in the United states — by 
Job. R. Tyson. Philadelphia 1836. 8. 163. Remarks on 
the indian languages of north America; by John Picke- 
ring. 1856. 8 164. À discourse delivered before the 
historical Society of Pennsylvania — on the private life 
and domestic habits of William Penn; by J. Francis 
Fisher. Philadelphia 1856. 8. 165. À memoir on the 
hystory of the celebrated treaty made by William Penn 
— by Peter S. Du Ponceau and J. Francis Fisher. 
Philadelphia 1836. 8. 166. Palamedes-Dissertatio philo- 
logica scripsit Otto Jahn. Hamburgi 1856. 8. 167. Mé- 
moiïre sur La Marne, trouvée dans le pays de Waes — 
par le Comte de Kerkhove. Bruxelles 1836. 8. (2 exempl.). 
168. Die Osterrechnung — von Dr. Georg Paucker. 
Leipzig und Riga 1837. 4 167. Ueber die Ursachen 
der grossen Sterblichkeit der Kinder des ersten Lebens- 
jabrs — von J. R. Lichtenstädt. St. Petersburg 18317. 8. 
170. Archaeologia Americana. Transactions and collections 
of the american antiquarian Society Worcester, Massa- 
chusetts. 1820 — 1836. IL. 8 171. Transactions of 
the american philosophical society, held at Philadel- 
phia. Vol. V. New seivs part Il. IIL. Philadelphia 
4835 — 1837. 4. 172. Fezleké de Hadji-Khalfa. 8. 
175. 10 dissertations de l'Université de Kiel. 174. Remarks 
on the structure and affinilies of the order Ceratophyl- 
laceae; — by Asa Gray. New-York 1837. 8. 175. Cata- 
logue d'empreintes du cabinet des pierres gravées de 
S. M. le Roi des Pays-Bas, — par J. E. de Jonge. la 
Haye 1857. 8. 176. Der Ugrische Volksstamm oder 
Untersuchungen über die Ländergebiete am Ural und 
am Kaukasus — von Ferdinand Heinr. Müller. {ster Th. 
dste Abth. Berlin 1837. 8. 177. Bestimmuno der Länge 
des einfachen Secundenpendels für Berlin von F. W. 
Bessel. Berlin 1837. 4 178. Etwas über die Natur- 
Wunder in Nord-America — von Charles Cramer. 
St. Petersburg 1837. 8 179. Vcropia re“yascrux» 
noceresit 8% Kppimy — cocTr. Huronaews Mypsa- 
regnuxemB. Oyecca 1837. 8. 190. Phux nponsneces- 
HBIA upu norpebeniu Perropa 85 Vmnep. YHusep- 
Ce. Baagumupa Baagumipa Ppannosnua Ipixa. Ki- 
er 1831. 8. 181. Onucanie Huronaescraro /lyxor- 
craro Kocrpumcxoï Euapxin Tperserracsaro my- 
Æecraro Monacrsipa — Mocrsa 1836. 8. 182. Na- 
tuurkundige Verhandelingen van de hollandsche Maat- 
schappij der Wetenschappen te Haarlem. T. XIII. 
— XXIIT. 8. 183. Abhandlungen der Kôniglichen 


Akademie der Wissenschaften zu Berlin, aus dem. 
Jabre 1855. Berlin 1837. 4. 183. Report of the fifty 
meeting of the britsch association for the advancement 
of science; held at Dublin 1855. London 1836. 8. 
185. Brief outlines illustrative of the alterations in the 
House of Commons in reference to the acoustic an 
ventilating arrangements by D. B. Reid. Edinburgh 18517. 4. 
186. The journal of the royal asiatic Society of Great 
Britain and Ireland N. V —— VII. London 1836—1857. 8. 
187.Philosophical Transactions of the royal Society of 
London for the year 1836. Part I. London 1856. 4. 
188. Astronomical observations made at the royal obser- 
vatory at Greenwich in the months of October — Dec. 
1835. — London 1836. fol. 189. Transactions of the 
geological society of Pennsylvania. Vol. I. part. I. Phila- 
delphia 1834. 8. 190. Observations météorologiques et 
magnétiques faites dans l'étendue de l'empire de Russie, 
rédigées et publiées par A.-T. Kupffer N. I. S1-Péters- 
bourg 1857. 4 191. Polens Paläontologie — von Georg 
Gotilieb Pusch. 1 u. 2 Lief. Stuttgart 1836 — 18357. 4. 
192. Ueber die Trennung der reellen Wurzeln reeller 
numerischer Gleichungen mit Einer Unbekannten. Von 
E. H. Dirksen. Berlin 1837. 4. 193. Mémoire sur les 
surfaces isothermes dans les corps solides homogènes en 
équilibre de température; par G. Lamé. 4 194. Mé- 
moire sur les lois de l'équilibre du fluide éthéré, par 
G. Lamé. 4 195. Mémoires sur la propagation de la 
chaleur dans les polyèdres et principalement dans le 
prisme triangulaire régulier — par G. Lamé. 4. 2 cahiers. 
196. Weoweiser für die Wanderer in der berühmten 
Adelsberger und Kronprinz-Ferdinands-Grotte bei Adels- 
berg in Krain, — von Franz Grafen von Hohenwart. 
Wien 1830—-1832. III Hefte. Querfol. 197. Ensaio 
sobre os principios geraes de strategia, e de grande 
tactica — por Fortunato Jose Barreiros. Lisboa 1837. &. 
498. Glossario de vocabulos portuguezes derivados das 
linguas orientaes e africanas — por D. Francisco de S. 
Luiz. Lisboa 1837. 4 199. Collecçao de noticias para a 
historia e geografia das Nacçües ultramarinas — publi- 
cada pela Academia real das Sciencias. T. V. Lisboa 
4856. 4 200. Roteiro da viagem de Fernam de Ma- 
galhäes. NAIL = TV.:€ 201. Six manuscrits chinois 
offerts par MM. Lenz et Kbhlebnikoff. 202. Epheme- 
rides meteorologicae Petropolitanae anno 1745 — 1779. 
T. I IV. fol. Mss. 203. Observationes metrologicae 
Petropoli, Charcovii, Moscovii — institutae a Dr. J. J. 
Lerche T. I:— III. 4 Miss. 


Emis le 26 novembre 1837. 
EEE EEE TT AE UT MA EC | “4 


… 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUB LR EC "PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


D'EUS RENE "DE TER SE OUR G. 


Tome IIl- HS 8. 9. 


Ce journal paraît irrégulierement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment nn volume, Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, éeu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.-Pétersbourz, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L expédition 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in ertenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprinés, présentés à l’Académie 

ar divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6 Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
‘état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10, Mélanges. 


SOMMAIRE. NOTES. 11. Za montagne mugnélique Blagodat, HEexmensex. — VOYAGES SCIENTIFIQUES. 53. Zruisisme 
rapport sur l'expédition pour déterminer La di/ference de niveau entre la mer Noire et la mer Caspiennc. SrRUvE. 4. ÆExpedition 
à Novaïa-Zemlia et en Laponie. Tableau physique. BAER. Premier article. L 


NOTES. 


11. Der Macnergerc BLAGODAT 4M NôRDLI- 
cHEN Uraz; vos G. v. HELMERSEN (lu 
le 20 octobre 1857. k 


Betrachtet man die Art, wie an dem Uralgebirge die 
Lagerstätten der Metalle von der Natur vertheilt wur- 
den, so muss es auffallen, dass der ëstliche Abhane viel 
besser bedacht wurde als der westliche, Der letztere 
bietet nämlich nur hin und wieder bauwürdige Eisen- 
erze dar; die Kupfererze aber, die in zahlreichen Hütten 
an demselben verschmolzen werden, gehüren nicht mehr 
dem Westabhange selbst an, sondern liegen weit ent- 
fernt von ihm in ältern Sandsteinen am Fusse des Ge- 
birges. Es ist dagegen eine charakteristische Eigenschaft 
des Gebirges, dass an dessen Ostabhange die meisten 
und reichsten Metallausbrüche stattfanden. Hier sehen 
wir bedeutende, von denen der Westseite geologisch 
xerschiedene, Kupfergruben, reiche Gold- und Platinal- 
luvionen und eine Reihe von unerschôpflichen Massen 
des ergiebiosten Eisenerzes.  Dieses tritt hier vorzugs- 
weise als Magneteisen auf, das sich in verschiedener Ge- 
stalt und unter schr verschiedenen Verhältnissen zeiot, 
von denen wir hier die wichtigsten anführen wollen. 


Beim Verwaschen der Goldseifen erhält man bekannt- 
lich am Ende der Manipulation eine reichliche Menge 
sehr femen Magneteisensandes, von welchem die damit 
vermengten Goldkôrnchen endlich getrennt werden. Die- 
ses Magneteisen muss also in den goldführenden Fels- 
arten, aus deren Zerstürung der Sand (die Seifen) hervor- 
ging, in kleinen Theïlchen eingesprengt sich befinden, 
obgleich es fast unmüglich ist, dasselbe in jenen Felsarten 
mit den Augen zu entdecken 

Eine zweite Art des Vorkommens kann an verschie- 
denen Felsarten des Ural beobachtet werden, die der 
Formation des Diorit angehôren; der Magneteisenstein 
durchzieht dieselben in unbedeutenden Adern und in 
mancherlei unregelmässigen Gestalten oft m solcher Menge, 
dass die Magnetnadel von solchen Felsmassen oft schon in 
einiger Entfernung angezogen wird. Ein Beispiel hiervon 
kann an dem Berge Kumba, wesilich von Petropaælow: koi 
Sawvd beobachtet werden. Dieselbe Erscheinung bemerkt 
man übrigens auch an eimigen Felsmassen, in denen das 
Magneteisen zu fehlen scheint, was semen Grund wobl] nur 
darin hat, dass es in denselben in feinvertheiltem Zu- 
stande sich befindet. Das interessanteste Vorkommen 
dieses Erzes ist aber unstreitig das, wo wir es in kolos- 
salen, kontinuirlichen, Berge bildenden Massen auftreten 
sehen. Schon die gegenseitige Lage dieser Massen bietet 
grosses Interesse dar. Veremigen wir nämlich durch 
eine Linie die bekanntesten derselben, so finden wir, 


115 


dass diese Linie genau der Richtung des Gebirges folgt 
das heiïsst, dass diese Massen nahezu in gleicher Entfer- 
nung von der Axe desselben liesen, mit Ausnahme des 
Berges Katschkanar, der sich ihr mehr nähert, so dass 
er vom Berse Blagodat bei Kuschwa, nach Dr. Erman's 
Beobachtung, N. 25,7 W liegt ("); der Magnetberg von 
Nishne- Tagilsk liest dagegen gerade südlich vom Blagodat. 

Die durch Bergbau aufoeschlossenen und daher be- 
kanntesten, sogenannten Magnetherge vom Ural sind von 
Norden nach Süden folgende: der von Pallas beschrie- 
bene in der Nähe des Berges Keskanar (gegenwärtig 
Katschkanar); ferner der Berg B/asodat (Gute Gabe) un- 
fern der Eisenhütte Kuschwa; weiter im Süden folgt der 
bekannte Magnetberg von Nishne-Tagilsk, der noch da- 
durch ausgezeichnet ist, dass an semem Fusse sich die 
reïichsten Kupfererze entwickelt haben, von denen man 
an den übrigen Magneteisenmassen bisher nur leise Spu- 
ren entdeckt hat. Das geologische Verhältniss der Ku- 
pfererze von Nisine-Tagilsk verdient genau erforscht zu 
werden, da es von Wichtigkeit ist zu wissen in welcher 
Beziehung sie zu dem Eisenerze stehn. Der südlichste 
dieser Berge liegt am linken Ufer des Uralstromes im 
der Kiroisensteppe, sieben Werst üstlich von der Festung 
Magnitnaja. 

Zwischen diesem Berge und dem von Nishne - Tagil k, 
die in gerader Richtung etwa 400 Werst von einander 
entfernt liegen, sind uns keine Magneteisenmassen von 
solcher Bedeutung bekannt. 

Von jeher zogen diese Berge die Aufmerksamkeit der 
Beobachter auf sich, und wer den nürdlichen Ural be- 
sucht, unterlässt gewiss nicht diese merkwürdigen 
Erzmassen zu sehen; einer genauern, wissenschaftlichen 
Untersuchung wurde aber keine derselben unterworfen. 
Was wir in ältern und neuern Schriftstellern über den Ural 
von diesen Magnetbergen angeführt finden, sind sehr 
schätzenswerthe, aber immer nur ganz allgemeïine und 
kurze Angaben. Als ich daher vor mehreren Jahren 
Gelegenheit hatte den nürdlichen Ural wiederum zu 
bereiïsen, schien es mir nicht unwichtig, an einem jener 
Berge eine genauere Untersuchung auszuführen und ich 
wäblte hierzu den L/agodat, da derselbe durch Bergbau 
or allen am besten aufgeschlossen ist. Die Beschreïibun- 
gen des Ural von Pallas, Hermann, Kupffer, Er- 
man und G. Rose enthalten über den Blagodat nur 
bergmännische und sehr kurze geognostische und mipe- 
ralogische Notizen; eine ausführlichere geognostische 
Beschreibung wurde von dem Berghauptmann Archi- 


go 


(*) Erman: Reise um die Erde 1 Theil pag. 361. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


116 


poff im Kuschwa geliefert und 1833 im dritten Hefte 
des Bere-Journals bekannt gemacht, aber diese giebt 
uicht genügenden Aufschluss und stimmt nicht in allen 
Beziehungen mit der Natur überein. 

Wir wollen nunmehr zu der Beschreibung des Berges 
übergehn. 

Nähert man sich der Eisenhütte Kuschwa, so erblickt 
man ôstlich von derselben in einer Entfernung von etyva 
zwei Werst einen isolirten Berg, der an Hühe alle in 
der Näbe befindlichen andern Berge übertrifitt Man 
erkennt auf seinem Gipfel ein kleines Gebäude und 
erfährt bald, dass dieser Berg der Blagodat seï, das 
berühmte Wabrzeichen der ganzen Gegend. Er erhebt 
sich 460 Par. Fuss über dem Hüttenstriche von Kuschwa, 
und da dieser etwa 890 P. Fuss über dem Meere liegt, 
so beträgt die absolute Hôhe des B/agodat 1260 Fuss. 
Die Richtung seiner Achse ist von N-S. Scharf begränzt 
und isolirt steigt er aus einem sanften Thale empor, das 
westlich von einem Hügel Namens Blagodutka begrenzt 
wird; dieser zieht sich fast in derselben Richtung wie 
der Blagodat am rechten Ufer des Flusses Kuschwa hin 
und verflächt sich ebenso allmälig nach Norden und 
Süden. Das Thal, oder vielmehr der flache Sattel zwi- 
schen diesen beiden Hôhen neigt sich einerseits nach 
Süden und andererseits nach Norden gegen die Kuschwa 
hin, welche nordwestlich und nürdlich die Grenze des 
gesammten Thales bildet, aus dem der Blagodat sich 
erhebt. Im Osten ist dieses von einem kleinen Berg- 
zuge geschlossen, der ebenfalls in nordsüdlicher Richtung 
sich hinzieht, das westliche Ufer des grossen Saldinski- 
schen Sumpfes bildend; im Süden endlich ist dieses 
Thal durch einen geringen Hôhenzug begrenzt, der von 
W nach O streicht und dessen westlicher Theïl, über 
welchen die Strasse von Kuschwa nach Mishne-Tagilsk 
fübrt, unter dem Namen ÆKarkowa Gorka bekannt ist. 

Untersucht man zunächst die Felsbeschaffenheit dieser 
Hühen, die den Blagodat umgeben, so findet man, dass 
sie säimmtlich im Wesentlichen aus Feldspath und Augit 
zusammengesetzt siud und mithin in das Gebiet jener 
grossen Formation gehôüren, die sich am Ostabhange des 


Ural und zum Theil auf dessen Hôhe entwickelt hat. 


Wie sich diese Formation hinsichtlich ihres Gefüges und 
Ansehns sehr mannigfaltig gestaltet, so sehen wir auch 
hier dieselben Bestandtheïle unter verschiedenen Ver-: 
hältnissen zu einander treten. Der Hügel Blagodatia, 
im Westen des Blagodat, zeïigt einen charakteristischen 
Augitporphyr, der am südlichen Ende des Hügels in 
einigen Klippen zu Tage geht. Viele und sehr deutliche 
Augitkrystalle sind hier von einem dichten, sehr festen, 


117 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


115 


ELU 


dunkelgraugrünen Teig umschlossen, den man für eine|bemerken, dass man am Nordabhange des B/agodat in 


Art Aphanit, für ein dichtes Gemenge von Augit und 
Feldspath halten muss. Dieser Porphyr breitet sich 
ôstlich bis an den Blagodat aus, wo er am Fusse und 
sogar bis nahe an den Gipfel zu bemerken ist, und steht 
in unverkennbarem Zusammenhange mit dem Gesteine, 
das dem linken Ufer der Kuschwa folgt, wie mit dem 
von Werchne- Turinskoi, im Norden von Kus: wa; er äst 
mit ihnen identisch. In der Nähe des Blagodit aber, 
an dessen Fusse sowohl, wie an den Abhängen verän- 
dert sich sein Ansehn gewühnlich ganz.  Augit und 
Uralit treten mebr und mehr zurück, ihre Krystalle 
verschwinden aus der Hauptmasse und man sieht ein 
dichtes Gestein von hellgrünlicher, rôthlicher und oft 
weissgrauer Farbe mit splittrigem Bruche, das dichter 
Feldspath ist. In solchem Felsit von grauer Farbe hat 
man am südlichen Abhange des Berges Spuren von Ku- 
pfererze gefunden, auf welche an verschiedenen Stellen 
ohne Erfolg geschürft worden ist. Es sind diess nur 
leichte Anflüge von Kupfergrün, die nach der Tiefe 
verschwinden; auch auf dem Hügel B/agodatka hat man 
vergebens nach Kupfererzen gesucht. Jene dichten F eld- 
spathe sind entweder ganz frei von fremden Einmen- 
gungen oder sie enthalten, jedoch nur selten, Dendriten 
von Mangan, einzelne Feldspathkrystalle, weit häufger 
aber Quarz. Das Gestein nimmt nämlich bisweilen die 
Struktur des Mandelsteins an; rundliche Hôhlungen, die 
einzeln oder miteinander zusammenhängend erscheinen, 
sind auf ihren Flichen mit einem feinen, nicht selten 
krystallinischen Quarzüberzug bekleïdet; auch sieht man 
mitunter dergleichen Hôhlungen fast ganz mit weissem 
Quarze ausgefüllt Am häufgsten aber trifft man und 
orzüglich am vwestlichen und nôrdlichen Abhange des 
Berges, in einem dichten grünlich-grauen Teige, eine 
grosse Menge von kleinen, runden Quarztropfen, welche 
durchscheinend und von der Farbe des Rauchtopases 
sind. Obpgleich nun in diesem Gestein, das zu dem 
Augitporphyr gehôrt, Quarz angetroffen wird, so kann 
man letztern doch keineswegs als wesentlichen Bestand- 
theïl desselben betrachten, sondern muss ihn nur als eine 
wenig verbreitete, ôrtliche Beimengung ansehn, die durch- 
aus nicht berechtigt, jenen Porphyr als sogenannten 
quarzführenden anzugeben. In Hefeld am Harze habe 
ich in der schônen Sammlung des Herrn Amtmanns 
Heymann ein Stück Ilefelder Porph r gesehn, das 
Quarz umschloss, und dennoch ist dieser Porphyr ein 
* Melaphyr, ein (quarzloser) Augitporphyr und, nach Herrn 
von Buch; identisch mit demjenigen des Tschipit- und 
Fassa-'Thales im südlichen Tyrol. Es ist hier roch zu 


losen Blôcken grauen, femkôrnigen Kalkstein antrifft 
Nach einer Mittheïlung des Berg-Ingenieurs, Obrist Jossa, 
soll dieser Kalkstein nesterweise im Blagodat vorkommen. 

Die südliche Begrenzung des Raumes, den wir be- 
trachten, der Hügelzug Karkowa Gorka, besteht aus ei- 
nem kôrnigen, krystallinischen Gemenge von Augit und 
Labrador, in welchem letzterer, weiss und rôthlich von 
Farbe, vorwallet. Der Augit ist schwarz, mit starkem 
Glanze und krystallisirt. Diess Gestein hat beim ersten 
Anblicke die grôsste Aehnlichkeit von Granit. Noch 
mebr aber als in dem Fels von Æarkowa Gorka, waltet 
Feldspath auf jenem Hügelzuge vor, der sich ôstlich 
vom Blagodat von Norden nach Süden zieht. Hier stellt 
er ein sehr feinkôrniges, dunkelfleischrothes Gestein dar, 
dessen Gefüge sogar ins Dichte übergeht. Dunkelgrü- 
ven, nicht krystallisirten Augit bemerkt man darin nur 
in ganz kleinen Pünktchen und Flecken; es ist sehr 
reich an kleinen, eckigen Hühlungen, die man oft nur 
mitlelst der Loupe entdeckt, und erinnert an rüthlich 
gefüirbte Trachyte. Der Raum zwischen diesen drei be- 
grenzenden Hügelzügen und dem B/agodat ist mit Damm- 
erde und unter dieser mit Ablagerungen von Thon be- 
deckt, die an den tiefern Stellen des Thales eine aus- 
serordentliche Mächtigkeit erreichen. 

Nähert man sich nun dem Gipfel des Blagodat von 
Westen her, so sieht man aus dem beschriebenen Au- 
gitporphyr plôtzlich schroffe, dunkle, metallisch - glän- 
zende Felswände emporsteigen, die ihr jetziges Ansehn 
meist einem Abbau des Eisenerzes in älterer Zeit ver- 
danken, denn durch diese Baue am Gipfel des Berges, 
wie durch spätere am ôstlichen und südlichen Abhange, 
sind die ursprünglichen Uimrisse desselben wesentlich 
verändert worden. Es sind durch die Kunst hohe, 
steile Felswände, enge Schluchten und tiefe Kessel ent- 
standen, in denen sich Quell- und Regenwasser ansam- 
melt und die manche groteske Ansichten gewähren, 
wozu die düstere Farbe nicht wenig beiträgt. 

Wo diese Baue am tiefsten eingedrungen sind, sieht 
! man eine bedeutende, kontinuirliche Masse von dichtem 
oder sehr feinkürnigem Magneteisenstein, der von och- 
| rigen, gelben, bisweilen fleischrothen Feldspathflecken, 
seltner von tombackbraunen Glimmerblättchen durchzo- 
gen ist. In der Hôhe, an der Oberfläche des Berges, 
ist dieser Magneteisenstein meiïst locker, verwittert und 
zerfällt dann zu einem feinen, schwarzen Pulver; auch 
der Feldspath in demselben ist häufig verwittert und 
jene ochergelben Flecken und kleinen Adern scheinen 


nichts als solcher zersetzter Feldspath zu seyn. 
* 


119 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


© LULU 


Aber auch in grôssern Massen, wiewohl selten, sieht 
man in dem tiefer liegenden Magneteisenstein Feld- 
spath auftreten, ganze Nester bildend und gangartige 
Räume von einigen Zoll Mächtigkeit ausfüllend; im 
letztern Falle ist er meist feinkürnig, weisslich von 
Farbe und mit gelben, verwitterten Salbändern versehn. 
Diese Gänge scheinen sich schnell nach der Tiefe aus- 
zukeilen. Wo hingegen der Feldspath in grôssern Mas- 
sen sich zeigt, pflegt er dunkler, rôthlich und grünlich 
von Farbe zu seyn, und umschliesst bisweilen schwärz- 
lichen Augit und schwarze Glimmerblättchen. So zeigt 
sich diese Masse von Magneteisenstein, an der man pur 
selten krystallinische Textur und noch seltener Kyrstalle 
findet, die sich auf Klüften und kleinen Hôhlungen 
gebildet haben. 
dem Gipfel, mithin nach ibrer Aussenseite, verfolgt, 
desto häufiger sieht man grosse Partien von Feldspath 
in den mannigfaltigsten Formen in ibr auftreten; in 


Je weiler man nun diese Masse nach 


kleinen, eckigen Bruchstücken, in grôssern ruodlichen, 
in lagerartigen Massen und in gangartigen Räumen. Er 
ist dicht, rüthlich-grün oder unrein-lauchgrün von 
Farbe, und umschliesst hin und wieder Feldspath- 
krystalle. Auch der Hauptmasse des Magneteisens gesellt 
er sich hier mehr und mehr zu, so dass man in den 
obern Teufen keinen so remen Magmeteisenstein mehr 
sieht, sondern ein feinkürniges Gemenge von Feldspath 
und Magpeteisenstein, zu dem sich an einigen Stellen 
noch Eisenkies und Augit gesellt, den man auch im 
Nestern hie und da in grüssern Partien ausgeschieden 
findet. Diess Gestein ist locker, verwittert und zerfällt 
an der Oberfläche zu einem groben Sande; auch der 
Eisenkies darin ist häufig zersetzt und mit Beibehaltung 
seiner äussern Gestalt in Eisenoxydhydrat umgewandelt 
Eine Art von Schichtung kann man an diesem Gestein 
ziemlich deutlich bemerken; an der Westseite des Gip- 
fels stehen die dicken Schichten seiger oder fallen nach 
W; sie sind gleichsam die Hülle, die Schlacke, mit der 
sich der aus der Tiefe hervordringende Magneteisenstein 
umgab. Es ist von geradlinigen Klüften vielfach durch- 
setzt, wodurch grosse, scharfbegrenzte Absonderungen 
entstehen. Unter einer Brücke, die auf dem Südgipfel 
über eine kleine Vertiefung führt, setzt in diesem ge- 
mengten Gestein ein Gang auf, der aus denselben Ge- 
mengtheilen besteht, aber grobkürnig ist. An einigen 
Stellen zeigt er ganz reinen, festen Magneteisenstein, 
an andern aber Streifen von dichtem, verwittertem Feld- 
spath, welche dem Streichen und Fallen des Ganges 
parallel sind. Ünter den Fällen, wo dichter Feldspath 
gangartige Räume ausfüllt, sind einige sehr beachtungs- 


werth. So sah ich in jenem Gemenge von Feldspath 
und Magneteisenstein eine gangartige Masse von dichtem, 
rôthlich-grauem und grünlichem Feldspath, die an den 
Berübrungsflächen ein sonderbares Salband fübrte, näm- 
lich einen weissen Teig, der eckige Bruchstücke eines 
graugrünen Gesteins umschliesst, das mit der Basis des 
Augitporphyrs vom B/agodatha identisch zu seyn scheint. 
Das gemengte Gestein drimgt bis auf die Spitze des 
Berges vor, die aus zwei, durch einen Sattel verbun- 
dene Kuppen besteht, von denen die südliche jene 
Kapelle und ein eisernes Monument trägt, das man dem 
Andenken jenes unglücklichen Wogules errichtete, der 
von seinen Landsleuten auf diesem Berge lebendig ver- 
brannt wurde. weil er den Russen in Jekaterinburg die 
Existenz des Blagodat verrathen hatte. Hier in der 
Hôühe und besonders an der südlichen Kuppe siebht man 
die Gemengtheïle mehr auseinander treten; die dicken, 
sehr lockern Schichten des Gesteins fallen steïl nach 
Osten und haben ein sonderbares, schlsckiges Ansehn, 
den obern Schichten mancher Laven und vulkanischen 
Conglomeraten nicht unähnlich, wodurch man auf den 
Gedanken gebracht wird, es sei die Masse bis an den 
Gipfel emporgehoben worden und dann langsam in ôst- 
licher Richtung abgeflossen, in welcher dieser Ausbruch 
von Magneteisenstein den geringsten Widerstand scheint 
gefunden zu haben. Man sicht, wie gesaot, die Ge- 
menotheile mehr auseinander treten; bisweilen waltet 
der Feldspath vor, dann der Magneteisenstein, der hier 
nicht selten Krystalle dunkelfleischrothen Feldspaths um- 
schliesst, wodurch er das Ansehn eines Porphyrs be- 
kôümmt. Diese obern Parthien zerfallen besonders da, 
wo der Feldspath derselben roth und krystallisch ist, 
sehr leicht zu einem groben Grande, der lebhaft an die 
Ragilli der Vulkane erinnert. Auch zeist der Magnet- 
cisenstein hier häufig krystallinisch-kôrniges Gefüge und 
wirkliche Krystalle. 

Betrachiet man nunmebr den ôstlichen, erzreichen 
Abhang des Berges, auf welchem in älterer wie in 
veuerer Zeit die meisten und besten Gruben betrieben 
wurden, so sieht man im Wesentlichen dieselben Ver- 
hültnisse, die wir auf dem Gipfel und an dem westli- 
chen Abhange kennen gelernt haben. Die Absonderung 
in dicke Schichten tritt hier an vielen Stellen deutlicher 
hervor; auch hier kann man sich, scheint mir, davon 
überzeugen, dass der dichte, fast ganz reine Magnetei- 
senstein den Kern jenes gemengten Gesteines bilde, 
denn man sieht denselben zu wiederholten Malen aus 
der Tiefe oft bedeutend hoch hervordringen, aber stets 
von jenem Gemenge überlagert. Oft greifen beïde viel- 


121 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


122 


fach! ‘in -eiñander über, oft sind sie dagegen scharf ge- 
schieden. Auch hier sieht man Gänge von reinem, 
dichtem Magneteisen in sehr bedeutender Mächtigkeit 
und Erstreckung aufsetzen. Am deutlichsten kann man 
ein solches, durch besondere Umstände merkwürdiges 
Beispiel an einer Stelle beobachten, die durch ältern 
Bergbau instructiv aufgeschlossen ist. 
Gang von ganz festem, feinkôrnigem, mit wenigen 
Feldspathflecken versehenem Maoneteisenstein wird in 
seinem Hangenden von einem lockern, verwitterten Ge- 
menge von Feldspath und Magneteisenstein unmittelbar 
begrenzt, im Liegenden aber von einem verwitterten, 
weisslichen Fels ohne Spur von Magneteisen. Zwischen 
letzterm aber und der Gangmasse erscheint ein starkes 
Salband, das locker, schiefrig, von Ocher durchdrungen 
und verwittert ist. Man kann sich beim Anblicke die- 
ses Ganges schwerlich des Gedankens erwehren, dass 
derselbe bei seinem Entstehn, das heisst bei seinem 
Emporsteigen in feurigflüssigem Zustande, dieses Salband 


Ein mächtiger 


durch Einwirkung hoher Temperatur aus dem Gestein 
in seinem Liegenden bildete, wogegen das schwerflüs- 
sigere Gebilde im Hangenden keine Veränderung erlitt. 
Dergleichen Günge und andere Thatsachen, wie zum 
Beispiel Klüfie mit grossen Spiegelflächen, beweïsen, dass 
der Berg nach seinem ersten Emporsteigen durch später 
eindringende Magneteisenmassen manche heftige Er- 
schütterung erlitt, die Hebungen und Senkungen verur- 
sachte und mithin die frühern Umrisse des Berges we- 
sentlich verändern musste. Schon in einiser Hôhe be- 
merkt man am ôstlichen Abhange an den, von Magnet- 
eisenstein eingeschlossenen Felsitmassen eine starke Nei- 
gung zum Verwillern; oft sind sie nur von einer erdigen 
Kruste eingehüllt, der Kern aber noch fest; oft aber 
hat sie auch die Verwitterung ganz und gar durchdrun- 
gen und sie zerfallen zu einem lockern Thon. Die 
obern Schichten, in denen der Felsit sehr vorwaltet 
und oft ganz rein auftritt, stellen daher nicht selten 
einen -ganz zersetzten, lockern Fels dar, der von un- 
zähligen Klüften durchdrungen ist, so dass es nur mil 
Mühe gelingt an im eme frische Bruchfläche zu er- 
halten. 

Wo man mit den Arbeiten bis auf den festen reinen 
Magneteisenstein kômmt, pflegt man sie abzubrechen, 
weil die Härte des Erzes das Bobren schwerer und die 
Gewinnung daher kostbarer macht; man zieht es vor, 
jenes gemengte Erz in den obern Teufen abzubauen. 
Das Erz wird an Ort und Stelle auf Meilern gerôstet 
um es von dem beigemengten Eisenkies zu befreien.— 
Der ôstliche Fuss des Berges. an dem eine der jetet 


betriebenen Gruben liegt, bietet andere Erscheinungen 
als die bisher beschriebenen dar. Die Felsen, die am 
Gipfel und dem ôstlichen Abhange jene grotesken Bil- 
der hervorrufen, verlieren sich hier unter einem sanft 
geneigten Boden von rothem Thon. In der Grube 
aber sind sie durch die Kunst entblüst. Man sieht hier 
zunächst eine mächtige Schicht rothen und ochergelben, 
sebr zähen Thones mit mannigfachen Anschwemmungs- 
streifen; er scheint durch Verwitterung aus einem Fels 
hervorgegangen zu seyn, den er bedeckt und in den 
er sich unmerklich verliert. Es ist diess ein vôllig ver- 
wilterter Fels, der dichter Feldspath gewesen seyn 
mag; weisse, mächtige Streifen von Kaolin durchziehen 
ibn in allen Richtungen und den wunderlichsten Kriüm- 
mungen. + Sehr merkwürdig ist eine Stelle am südlichen 
Rande dieser Gruben; man sicht hier nämlich einen 
stumpfen Keil von Magneteisenstein eine Rinne in der 
verwilterten Felsart ganz so ausfüllen, wie das Guss- 
eisen die vorgelegte Form, in welche man es leitet. 
Unten, an der Schärfe des Keiïles, da wo er den Fels 
berübrt, ist das Magneteisen (4 der nach der Natur ge- 
zeichneten Figur) fest und feinkôrnig mit Flecken ver- 
wilterten Feldspaths. Nach dem Innern des Kiels aber, 
d, und nach oben wird er sehr bald weich, sandig 
zerreiblich und von vielem Eisenocher durchdrungen. 
es ist in der That nicht anders, als habe der geschmol- 
zene, herabfliessende Magneteisenslein in jenem Gestein 
eine Rinne gefunden, die er ausfüllte und deren Form 
er annahm. 


a, Zersetzter Feldspathfels 
&, Fester Magneteisenstcin 
c, Lockeres, zerreibliches Magneteisen 
d, Thon und Schutt. 

Unter dem vervillerten Gestein sicht man endlich 
mit welliger Oberfläche jenes Gemenge von Magneteisen 
und Feldspath, zu dem noch Glimmer und Aupit hin- 
zutreten, sich hervorheben und in den obern Teufen 
grosse Kugeln und anders geformte Partien von Porzel- 
lanerde umschliessen. Diese Einschlüsse schwinden nach 
der Tiefe mehr und mehr und es zeigt sich also hier 
d'eselbe Erscheinung, die wir oben an den hühern 


125 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


124 


————— 


Punkten des Berges kennen lernten. Nur an wenigen 
Stellen sah man hier festen, reinen Magneteisenstein 
und er ist hier entweder in grossen Massen gar nicht 
mehr vorhanden oder in bedeutenderer Tiefe zu suchen. 

Was nun die Mineralien anlangt, die dem Magnet- 
eisenerze des Blagodat beigemengt und nach Professor 
G. Rose's Angabe () folgende sind, Eisenkies, Kalk- 
spath, Feldspath, Augit, sogenannter dichter Feldspath 
und Anakim, so müssen wir diesen noch den Glimmer 
hinzufügen, der hier von tombakbrauner Farbe ist und 
an manchen Stellen sehr häufñg vorkommit. Kalkspath, 
der nach Herrmann(“) das Erz der südlichen Kuppe in 
Lagen, oft von einer Arschin Mächtigkeit durchsetzen 
soll, habe ich an keiner Stelle des Berges anstehend 
gesehn und es ist nicht unwahrscheinlich, dass diese 
sogenannten Lagen in geologischer Beziehung zu dem 
kôrnigen Kalksteine gehüren, der nesterweise, das heïsst 
in isolirten, losgerissenen Massen vom emporsteigenden 
Magneteisen eingehüllt wurde 

Von den angeführten Thatsachen berechtigen uns 
mehrere zu der Annahme, dass das Magneteisenerz des 
Blagodat im feurigflüssigem Zustande aus einem dichten 
Feldspathgestein, wie ein Lavastrom hervorbrach und 
sich vorzüglich in ëstlicher Richtung nach der Tiefe 
ergoss. 

Grôssere und kleinere, zum Theil in Farbe und in- 
nerem Zusammenhange  veränderte Bruchstücke und 
losgerissene Masseu des durchbrochenen Gesteins erfül- 
len die obern, äussern Schichten dicser Magneteisen- 
masse, eine Erscheinung, die an vielen plutonischen 
Felsarten, z. B. dem Basall, Dolerit, Granit, und an 
ächtvulkanischen, wie die Lava, wiederkehrt. Wir ha- 
ben ferner am ôstlichen Fusse des Berges eine Stelle 
gesehn, wo das Magneteisen eine Rinne ausfüllt, in die 
es abfloss, genau die Form derselben annehmend; wir 
sahen endlich Gänge von Magneteisenstem die grosse 
Erzmasse in verschiedenen Richtungen durchkreuzen; 
sie erinnern lebhaft an die Lavengänge, die an Vulka- 
nen, und besonders schün und deutlich am Aetna in dem 
sogenannten Val di bove beobachtet worden, wo sie steile, 
aus Lava und Tuff bestehende Abhänge durchsetzen. 

Eben diese Abhänge des Aetna zeigen auch eine 
Schichtuns und ein Fallen der Schichten nach verschie- 
denen Richtungen vom Berge wes, wie wir es, wenn 


(*) Reise nach dem Ural, dem Altai und dem Caspischen 
Meere von A. v. Humboldt, G. Ehrenberg und G. Rose 
1 Band. pag. 545. 

(#*) Erzählung meiner Reisen in Sibirien von Herrmann 


Th. 2. pag. 126. 


auch weniger deutlich, am Eisenstein des Blagodat ken- 
nen lernten. 

Wir sehen mithin an diesem Erscheinungen wieder- 
kehren, durch welche vulkanische und plutonische Ge- 
bilde charakterisirt sind, und dürfen daher dem Magnet- 
eisenstein des Blagodat dieselbe Entstehungsart beilegen, 
wie jenen. Er wäre demnach nicht gleichzeitiger Bil- 
dung mit dem Auogitporphyr, sondern später aus dem- 
selben an die Oberfläche hervorgetreten. Es ist nicht 
zu bezweifeln, dass der Haupterguss am ôstlichen Ab- 
bange stattfand, denn hier erscheint die grôsste konti- 
nuirliche Masse von Magneteisen, und dass am ôstlichen 
Fusse des Berges sich nur einzelne Strôme desselben 
ergossen. 

Auffallend ist die starke Zersetzung des dichten Feld- 
spaths in dieser Gegend des Blagodit und es liegt auf 
den ersten Anschein nahe, dieselbe aus dem Auftreten 
des Magneteisens herzuleiten: erwägt man die Sache aber 
näher, so wird die Annahme einer solchen Einwirkung 
unwabrscheinlich. Der Magneteisenstein am ôstlichen Fusse 
umschliesst nämlich losgerissene Partien von Kaolin und 
nicht von dichtem Feldspath, wie diess im hôherm Ni- 
veau des Berges der Fall ist. Diese letzteru Einschlüsse 
haben sich wenig oder gar nicht verändert, obgleich sie 
der Atmosphäre länger ausgesetzt waren; am Fusse des 
Berges waren sie dagegen vôllig von derselben abge- 
sperrt und wurden erst vor kurzer Zeit durch den Ab- 
bau des Erzes blosgelest; sie mussten sich daher bereits 
in dem verwilterten Zustande befinden, als sie vom 
Magneteisen umbüllt wurden. Die Herbeiführung des 
zersetzten Zustandes muss daher andern Ursachen zuge- 
schrieben werden. Aus vergleichenden Analysen des 
Feldspaths (Orthoklas) und Kaolin's ergiebt sich nach 
den Mittheïlungen Forchhammer's("), dass 3 Atome 
Feldspath X15 Si° + Kas Sis — Â]s Sit + Kas Sie, 
nach Abzus der Porzellanerde Âl5 Si, zurücklassen Ka Gis. 
Die Bildung der Porzellanerde kann man sich daher 
durch Auslauguug eines auflôslichen Kalisilikats aus 
dem Orthoklas denken, es muss aber dann Kaë $is 
Forchhammer hat 
durch direkte Versuche ausser Zweifel gesetzt, dass der 
Feldspath wirklich durch Wasser von hoher Temperatur 
zersetzt wird. Diese Versuche zeigen, dass es wenig- 
stens zum Theil Wasserdämpfe unter hohem Drucke 
sind, die den Feldspath in Kaolin verwandelten. Ein 
Ausstrômen von Wasserdämpfen oder von heissem Was- 


noch auflôslich im Wasser seyn. 


(*) Annalen der Ph. und Chem. von Poggendor{f Band XXXV 


pag. 551. 


| 
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125 


ser ist, wenn es auch am Bagodat jetzt nicht mehr 
beobachtet wird, an einem Orte nicht unmôglich gewe- 
sen, wo auffallende Wirkungen unterirdischer Kräfle 
sich deutlich darthun. 

Der Blag dat liefert in älterer Zeit und in unsern 
Tagen eine bedeutende Menge von starken Magneten, 
von denen manche ohne Armirung das vier und fünf- 
fache ihres eigenen Gewichts getragen haben sollen, wie 
Pallas es von den Magneten des Ka/schkanar aofübrt 
(Pallas Reise Th. 2. pag 268.) | 

Die horizontalen Ablenkungen der Magnetnadel zei- 
gen auf dem Blugodat durchaus keine Regelmässigkeit; 
die Nadel wird überall von der Eisenmasse mehr oder 
weniger stark angezogen. Polarische Handstücke gelingt 
es nur sehr selten zu erhalten. 

Gegenwärtig werden an dem B/agodat nur zwei Gru- 
ben bearbeitet, von denen die eine, am ôstlichen Fusse 
des Berges vorzüglich im Winter benutzt wird; die an- 
dere liegt nahe unter dem Gipfel an dem südôstlichen 
Abhange. Das Erz des Blagodat kann man im Durch- 
schnitt als 57 prozentig annehmen; die Reichhaltigkeit 
desselben wechselt nach den Gruben sowoh]l, als auch 
nach den verschiedenen Punkten in jeder der Gruben und 
hängt von der Menge der beigemengten Mineralien ab. 

Eiïe Eisenhütte Æuschwa und fünf andere zu ihr ge- 
hôrige Hütien und Hämmer liefern im Jahresdurchschnitt 
ungefähr 1 Million Pud gegossenes und 200,000 Pud 
geschmiedetes Eisen.  Kusckva allein macht in einem 
Jabre 390,000 Pud Gusseisen, wovon ein Theil Artille- 
riemunition ist. Den zu 1,200,000 Pud Eisen erforder- 
licheñ Bedarf an Erz liefert bei weitem zum grüssern 
Theïl der Blasodat. i 

Ob die geologischen Verhältnisse des Bagodat an an- 
dern Magnetbergen des Ural wiederkehren, müssen wir 
fürs Erste dahingestellt seyn lassen, denn es fehlt uns 
an genauen Beobachtungen darüber. 

Der Katschkanar, die Sneja Gora und der Eisenberg 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


126 


von Nishne-Tagilsk kônnen von den Geosnosten des 
Ural so leicht erreicht werden, dass man den Wunsch 
und die Aufforderung nicht unterdrücken kann, es môge 
einer derselben die Untersuchung jener Berge ausfübhren 
Soviel ein flüchtiger Besuch bemerken liess, scheint der 
Magnetberg von Tagilsk im Ganzen dieselben Erschei- 
nungen darzubieten, wie der Blasodat; auch an ihm hat 
der Ausbruch des Erzes eine südliche und  ôstliche 
Hauptrichtung genommen und das durchbrochene Ge- 
stein scheint dem von Kuschva nahe verwandt su seyn. 
Das Magneteisen von Tagilsk ist häufig von kohlensau- 
rem Kupferoxyd durchdrungen, worauf man zu verschie- 
denen Zeïten erfolglos geschürft hat. Am westlichen 
Fusse des Berges aber zieht sich von N nach S ein 
Streifen von Uebergangsoebirge ins Thal hinein und: in 
dem hierhergehôrigen Kalksteine haben sich Kupfererze 
in ausserordentlichem Reichthum entwickelt. Nach den 
Beobachtungen des Herrn v. Kupffer (*) ist dieser Kalk- 
stein von dem Magneteisenstein überlagert und die Erze 
kommen auf der Grenze beider Gesteine vor, und es 
ist daher wohl ein Irrthum, wenn man sagt, das Mag- 
neteisen Tagilsk Käme mit Grauwackenkalkstein 
verbunden(*) vor, da ein solcher Verband keïnesweges 
nachgewiesen ist; eben so wenig aber kann man mit 
v. Leonhard behaupten, das Magneteisen von Néshne- 
Tagilsk bilde einen Stock im Talkschiefer und in dem 
ihm verbundenen Serpentin (***). 

Das Eisenerz jenes Magnetherges in der Kirgisen- 
steppe, ôstlich von der Festung Magnitnaja hat einen 
Porphyr durchbrochen , wie Porphyrstücke beweisen, 
die es umschliesst (** “a: 

(*) Essai d’un tableau géognostique de l'Oural p. A. Kupffer. 1829. 

(#*) Handbuch der Geognosie von de la Beche, bearbeitet 
von H. v. Dechen p. 598. 

(##) Lebrb. d. Geognosie u. Geologie von C. v. Leonhard p. 498. 

(###*) E. Hoffinann: Kurze Uchersicht der gcognostischen 
Verbältnisse des mittleren Uralgebirges. 


von 


Abbildung eines Ganges am Gipfel des Blagodat. 


a, Gemenge von Feldspath und Magnet- 
eisenstein. 

b, Gangmasse, fester, reiner Migneteïsen- 
stein. 

c, Streïfen dichten, verwitterten Feldspains. 

d, Dichter, grünlicher Feldspath in a ein- 


geschlossen. 


117 BULLETIN 


SCIENTIFIQUE. 


128 


OOo | 


VOYAGES SCIENTIFIQUES. 


3. EXPÉDITION POUR DÉTERMINER LA DIFFÉ- 
RENCE DE NIVEAU ENTRE LA MER NOIRE ET 
LA MER GASPIENNE. 

(V. Bull. scient. JIL N. 2.) 


Troisième rapport fait à l'Académie, dans la séance 
du 24 novembre 1857, par M. STRUVE. 


Ich beeïle mich, der Akademie die erfreuliche und 
wichtige Nachricht mitzutheilen, dass die mit dem Ni- 
vellement zwischen dem Schwarzen und Caspischen 
Meere beauftragten Astronomen, G. v. Fuss, Ssawitsch 
und Sabler, ihre grosse Arbeit glücklich am 16. (28.) 
October in ihrem Haupttheïle zu Ende gebracht haben. 
Die so eben bei mir eingeoangenen Tagebücher des 
letzien Theiïls ihrer Arbeit sind mit den ergänzenden 
Berichten am 19. (51.) October, dem Jabrestage des 
Anfangs ihrer Messung am Asowschen Meere, vom 
Dorfe Tschernoï Rynok am Ufer des Caspischen Mee- 
res abgesandt worden. Diese Tagebücher beginnen mit 
dem 24. August (5. Sept.), dem Tage, bis zu welchem 
die in meinem vorigen Berichte, der der Akademie am 
15. October vorgelegt ist, erwähnten Nachrichten reïch- 
ten. Wäbhrend fast voller zwei Monate arbeïiteten unsere 
Astronomen mit bewunderunsswürdiger Thätigkeit, um 
vor dem Eintritt der ungünstigen Jahreszeit das Ziel 
ibrer Unternchmung zu erreichen. Ist ihnén diess nun 
vüllig gelungen, so war eine natürliche Folge der un- 
ausgesetzten angestrengten Beobachtung, dass die Be- 
rechnung des Materials nachbleiben musste, und wir 
das definitive Hauptresultat dieser Arbeit erst nach eimi- 
gen Monaten erfahren werden, wenn unsere heimge- 
kehrten Reïsenden das so umfangreiche Material mit 
Musse und aller erforderlichen Umsicht werden durch- 
gerechnet haben. 

Indess waren unsere Astronomen doch veranlasst ibre 
ganze Arbeit durch eme vorläufige genäherte Rechnung 
zu verfolgen, bei welcher von den mehrfachen Verbin- 
dungen , welche die Operation darbietet, die eine der, 
mi dem grossen Universalinstrument erhaltenen Zenith- 
distanzen der respectiven Hauptsignale P"—! und P*+#1 
von P* beobachtet zum Grunde gelegt wurde, mit Zu- 
ziebung der aus den Verbindungen mit den Grundli- 
nien berechneten Entfernungen. Die Entfernung dieser 
Hauptsignale von einander ist im Mittel genommen 63 


Werst, so dass, durch die von P"* brobachteten Zenith- 
distanzen, sich unmittelbar der Hôhenunterschied von je 
zwei um ungefübr 154 Werst entfernten Punkten ergab, 
und das endliche Resultat aus 62 partiellen Hôhenunteér- 
schieden abgeleitet ist. Dieses Resultat ist nun: 

dass das Caspische Meer wirklich bedeutend 

tiefer als das Schwarze liegt, und zwar um 

101,2 Russische, oder 94,9 Pariser Fuss. 

Unsere Astronomen sind überzeugt, dass dieser vor- 
läufige Hôhenunterschied bis auf 5 Fuss genau ist, und 
somit ist die Hauptfrage jetzt schon vüllig erledigt, und 
wir haben die Gewissheit, dass das vollständig bearbeï- 
tete Material den Unterschied der Wasserspiegel beïder 
Meere mit derjenigen Genauigkeït angeben wird, wel- 
che die vollständige Berechnung emes Theils der Mes- 
sung , nach meinem ersten Berichte schon versprach. 
Im Nachstehenden gebe ich eine kurze Uebersicht 

des letzten Theïls der Arbeit. Am 24. August wurde 
in der Nähe von Mosdok am 90sten Hauptsignale P% 
beobachtet. Die Operationslinie verfolote jetzt die Post- 
strasse längs dem Terekfluss bis zum Orte Naur. In der 
Mitte zwischen Mosdok und Naur wurde die Messung 
durch eine kleime Nebenoperation bis auf die Wasser- 
fliche des genannten Flusses geführt bei dem Haupt- 
puokte P%3. Von Naur aus verliessen unsere Reisenden 
die Poststrasse und wanditen sich nordôstlich in die No- 
gaier Steppe, um grade auf Kisljar loszugehen Das 
Terrain war hier von ganz eigenthümlicher Bildung. 
Es glich einer von starkem Sturme aufvewühlten Mee- 
resfläche, aus abwechselnden kleinen Hügeln und Ver- 
tiefungen bestehend, so dass in einer Ausdehnung von 
50 Werst selten ein ebenes Fleckchen zu finden war. 
Die Aufsuchung der Messungspunkte war hier bedeu- 
tenden Schwierigkeïiten upterworfen. und die Messüun- 
gen der Grundlinien mussten im Zickzack geführt wer- 
den. Dabei wird der Boden nicht selten zum wahren 
Sandmeere, woraus sich beim Sturme ein furchtbarer 
Staub erhob, der alles verdeckte und selbst den In- 
strumenten gefährlich ward. Der Transport der Reise- 
wagen durch diese Sandwüste war nur mit grôsster 
Mühe durch den Anspann einer grossen Zahl Ochsen 


zu bewerkstelligen. Etwa 20 Werst vor Kisljar in der- 


Nähe der Station Kargalinskaja erreichten unsere Reï- 
senden die Poststrasse wieder und gingen beim Haupt- 
punkt PS zum zveiten Male zur Wasserfläche des Te- 
rek hinab. Von hieraus beabsichlioten sie zuerst mit 
ihrer Operationslinie über Kisljar hinaus zum Caspischen 


Meere zu gehen. In dieser Richtung fanden sich aber 


unüberwindliche Hindernisse, schon bei der Untersu- 


129 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


130 


oo 
chung. Der Weg nach Kisljar ist im Herbst grundlos. Astrachanschen und beim Baku'schen Zollamte Beobach- 


Die Stadt liegt in einem wahren Sumpf. Ueberdies 
machten die Weinberge, welche die Stadt in einer Aus- 
dehnung von 45 Werst umziehen und die vielen Arme 
des Tereks das Durchkommen fast unmôpglich. Unsere 
Astronomen verliessen daher die Richtung nach Kisljar 
bei P{S, indem sie sich nach Norden wandten und die 
Poststrasse von Kisljar nach Astrachan verfoloten, auf 
welcher sie keine erhebliche Schwierigkeiten antrafen. 
In der Nähe der Poststaiion Kolpitschja beim Dorfe 
Tschernoi Rynok stellten sie unmittelbar am Meeresufer 
ihr 124stes Hauptsignal P12 auf. 
findet sich ein steinernes Herrenhaus, welches nebst 
dem dasselbe umgebenden ganz flachen Erdboden den 
festen Punkt darbot, auf den sie ihre Hôhenbestimmun- 


In diesem Dorfe be- 


gen zuletzt übertrugen. 

Während dieser zwei Monate wurden unsere As!ro- 
nomen von der Witterung sebr begünstigt. Im Septem- 
ber stieg zwar einige Mal das Thermometer im Schatten 
bis auf 28°R. Mehrentheiïls herrschte aber em mit Wol- 
ken bedeckter Himmel. Lôste sich dieser zwar mitunter 
im heftise von Sturm begleitete Regengüsse auf, wurde 
ïhnen sogar in. der Steppe bei solcher Gelegenheit das 
Wohnzelt zerrissen: so gewannen sie auf der andern 
Seite durch den bedeckten Himmel eine ausgezeichnete 
Durchsichtigkeit der Luft und während eines grôsseren 
Theils des Tages sebr richtige Bilder der zu beobach- 
tenden Gegenstände, und hierdurch für die Arbeït an 
Sicherheit und ein rasches Fortschreiten. 

Auch auf dieser letzten Strecke gmg das barometrische 
Stationennivellement neben dem trigonometrischen fort. 
Die Beobachtungen desselben sind aber noch keiner Rech- 
pung unterworfen. Zur Beprüfung der geodiätischen Auf- 
nahme waren nach meinem vorigen Berichte zuletzt die 
Polhôhe und das Azimut einer Haupilinie in der Nähe 
von Mosdok bestimmt. Jetzt finden wir wieder die Pol- 
bôhe von Naur und Tschernoi Rynok beobachtet und 
von zwei Beobachtern am Schluss der ganzen Messung 
die Richtung der Linien gegen den Meridian aus wie- 
derholten Bestimmungen ermuittelt. Messungen der Spitzen 
des Caucasus gelangen auf diesem Theïle der Linie nicht 
mehr, wegen immer zunehmender Entfernung vom Ge- 
birge. In der Gegend von Naur ward die Richtung nach 
dem Kasbeck zum letzten Male beobachtet. 

. Eine besondere Aufmerksamkeit wandien unsere Astro- 
nomen darauf, thre Hôhenbestimmung des Caspischen 
Meeres môglichst richtig auf den mittleren Stand dieses 
Wasserspiegels zu bezichen. Auf Befehl Sr. Erlaucht des 
Herrn Finanzministers Grafen Cancrin werden beim 


tungen über den Stand des Spiegels des Caspischen Mee- 
res während des ganzen Jahres ausgefübrt Von Kisljar 
aus schrieben unsere Reisenden daher an beide Behôr- 
den und ersuchten sie, vom 8 bis 14. October den 
Stand des Wassers an den errichteten Wasserzeigern dreï 
Mal täglich zu beobachten, am Morgen, Mittag und 
Abend. Angekommen am 10. October in Tschernoi Ry- 
nok errichteten unsere Reisenden sogleich auch einen 
Wasserzeiser, und beobachteten an ihm den Stand des 
Wassers während sechs Tage dreimal täglich. Die be 
verschiedenen oft sehr starken Winden nur um wenige 
Zolle veränderte Wasserhôhe zeigt, dass das Caspische 
Meer, wenn nicht jahreszeitliche Veränderungen vorkom- 
men, nur geringen Schwankungen unterworfen ist. Ue- 
ber die etwaigen periodischen Veränderungen in einem 
Jahre wird die Vergleichung der Beobachtungen in Astra- 
chan und Baku Aufschluss geben. Hôchst wabrscheïnlich 
sind sie aber von sehr geringer Ausdehnung. 

Uebersehen wir jetzt noch ein Mal diese merkwürdige 
wissenschaftliche Unternehmung ihrer Ausdehnung und 
den von ïhr nunmehr mit Sicherheit zu erwartenden 
Ergebnissen nach. 

1) Die eigentlichen Beobachtungen begannen im October 
1856. Grade im Verlauf eines Jahres ist ein trigonome- 
trisches Nivellement zwischen den beiden Meeren aus- 
geführt, dessen horizontale Linie über 800 Werst oder 
115 geographische Meilen beträost. Unbedinoet ist diese 
Messung bei weiïtem die grôsste ihrer Art, und nach 
der genauen Kenntniss der angewandten Hülfsmittel und 
Methoden, nach den Prüfungen der Rechnungen und 
Tagebücher wage ich die Behauptung aufzustellen, dass 
die Genauiskeit derselben eme bisher vielleicht noch beï 
keiner Gelegenheit gewäbrte sein wird. 

2) Die mit dem trigonometrischen Nivellement längs 
der ganzen Linie, an je zwei Punkten, die im Mittel 


nur wenig Werst von einander entfernt liegen, ange- 


stellten correspondirenden Barometerbeobachtungen wer- 
den die Genauigkeit des sogenannten barometrischen Sta- 
tionennivellements jetzt richtis würdigen lehren, da je- 
der durchs Barometer gefundene Hôhenunterschied mit 
dem in Bezug auf ibn für absolut richtig zu haltenden 
trigonometrischen verglichen werden wird. 

3) Die ein ganzes Jahr lang in Astrachan und Tagan- 
rog an unter einander wiederholt verglichenen Barome- 
tern angestellten Beobachtungen werden, nachdem sie 
auf einerlei Hühe über dem Schywarzen Meere durch 
Zuziehung ihrer Stellung gegen die beiden Wasserspre- 


gel und deren nun bekannten Hôhenunterschied reducirt 
9 


131 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


132 


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sind, zeigen, ob an zweien, um 9 Längengrade ver- 
schiedenen, nahezu in derselben Polhôhe liegenden Punk- 
ten derselbe mittlere Barometerstand statt findet, oder 

nicht. Sie werden also lebren, mit welcher Sicherheit 
” der Hôhenunterschied zweier um nahezu 650 Werst oder 
über 90 geographische Meïlen entfernter Punkte aus den 
barometrischen Beobachtungen eines Jahres, oder einzel- 
ner Monate oder anderer kürzerer und längerer Perio- 
den ermittelt werden kann. 


4) Die geodätische Operation gibt eine genaue Auf- 
nabme der relativen Lage aller durch die Operationsli- 
nie berührten oder mit ihr verbundenen Punkte. Da an 
so vielen Punkten Polhühen und Azimute bestimmt sind, 
so wird diese Aufnahme mannigfach controllirt. Die ab- 
soluten Lagen aller Punkte werden durch die absolute 
Längenbestimmung der Anfangspunkte durch Mondscul- 
minationen gewonnen, und durch die Anwendung der 
Chronometer zu Längendifferenzen noch beprüft wer- 
den. Zu wünschen ist es, dass es unsern Astronomen 
noch gelingt, wie es ihr Vorsatz ist, auch am ôstlichen 
Ende der Messung Sternbedeckungen oder Mondsculmi- 
pationen zu beobachten. 


5) Unter den durch die Operation in Bezug auf Lage 
und Hôhe bestimmten Punkten gewäbren die Spitzen 
des Caucasus ein besonderes Interesse. 


In den Berichten der Reisenden finden sich zwei Be- 
merkungen, die mir sebr beachtungswerth erscheinen. 
Die vorläufige Rechnung batte ihnen zuletzt die Punkte 
ibrer Linie bezeichnet, wo sie auf dem üstlichen Ab- 
bang die Wasserlinie des Oceans durchschnitten und un- 
ter den Spiegel des Meeres hinabstiegen. Sie erwähnen, 
dass von diesen Punkten an, eine wesentliche, auffallende 
Veränderung des Terrains sich gezeïigt habe, Wohl ohne 
Zweifel ist dies der alte Meeresorund. 


Auch in der Umgegend von Tschernoi Rynok ist unter 
den Einwohnern die Ueberzeugung allgemein, dass das 
Caspische Meer sich langsam, allmälig zurück zieht. Die 
ältern Bauern des genannten. Fischerdurfes wissen noch, 
dass vor dreissig Jahren das Wasser bis ganz in die Nähe 
des Dorfes reichte, während es jetzt, bei der ausseror- 
dentlichen Flachheit der Gegend, sich 5 bis 4 Werst von 
dem Dorfe entfernt hat. Unsere Reisenden sprechen die 
Ueberzeugung aus, dass die Abnahme des Caspischen 
Meeres der, den Zufluss durch die Flüsse überwiegenden 
Verdunstung zuzuschreïben ist, und also so lange fort- 
Währen wird, bis durch Verengerung der Oberfläche 
die Verdunstung und der Zufluss sich ins Gleichgewicht 
gesetzt haben werden. 


Am Schlusse ibrer Briefe berichten unsere Reisenden, 
dass sie bis zum 28 Oct. (9. Nov.) noch am Caspischen 
Meere bleiben, um wo môglich noch die in den Tagen 
statt findenden Sternbedeckungen zu beobachten. Nach- 
her werden Herr von Fuss und der Mechanicus Herr 
Masing mit zwei Barometern nach Astrachan gehen, 
um die dort aufgestellten Barometer schliesslich zu ver- 
gleichen. Die Herren Ssawitsch und Sabler werden 
über Stawropol nach Tagaurog gehen, um auch die 
dortigen Barometer zu controlliren, und hoffen unter- 
wegs noch Sternbedeckungen, Mondsculminationen, chro- 
nometrische Längenbestimmungen und vielleicht noch 
einige Messungen der Spitzen des Caucasus zu erndten. 


— 2 D ———— 


4. ExPÉDitTion À Novaia- ZEMLIA ET EN La- 


PONIE, 


Tableau physique des contrées visitées ; par M. BAER 
(lu le 3 novembre 1837). 


Premier article: 
Les bords de la mer Blanche et la Laponie. 


Da die gesammelten Gegenstäinde fast sämmitlich noch 
in Archangelsk sich befinden, so kann ich der Akade- 
mie für jetzt nur ein physisches Gemälde der besuchten 
Gegenden in allgemeinen Umrissen vorlegen. Die Eï- 
geuthümlichkeit von Nowaja Semlja wird durch die 
Vergleïchung mit den übrigen Gegenden am besten her- 
vorgehoben. 

Aus meinem zweiten Berichte, der die äussern Schick- 
sale der Expedition erzählt, (*) wird es der Akademie er- 
innerlich seyn, dass wir schon an der Mündung der 
Dwina durch widrigen Wind einige Tage aufgehalten 
wurden. Wir benutzten diese Zeit zu Excursionen nach 
den benachbarten Ufern und sammelten Pisum mariti- 
mum , Elymus arenarius, Triglochin marit‘mum und ähnli- 
che Strandpflanzen auf der Insel Mudjuk, die, wie 
sämmitliche zahlreichen Inseln der Dwina-Mündung, 
durch Anschwemmungen gebildet und fortgehenden Um- 
gestaltungen unterworfen ist. Den Nordwimden ausge- 
setzt, haben diese Inseln erst mehrere Meïlen von der 
Küste entfernt Baumwuchs. Ganz anders ist die Vegeta- 
tion auf den hohen Ufern des festen Landes nach 
Osten, wo wir auf den gegen Norden geschützten und 
————ç——————————————— 


(*) S. oben N. 5. 6. 7. dieses Bull. scient. 


135 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


134 


EE 


nach Südwesten gerichteten Meshgoryschen Abhängen 
(Mexrops) einen für so hohe Breiten ausserordentlich 
üppigen Pflanzenwuchs fanden. Aconitum septentrionale 
hatte, obgleich wir eben in der Mitte des Frühlings 
waren, denn der bei uns so genannte Faulbaum (Pru- 
nus Padus) stand in voller Blüthe, schon Mannshôühe 
erreicht. Aber auch Pflanzen, die bei uns und bis in 
das wärmere Europa gemein sind, und selten hoch 
werden, wie Orobus vernus, Lathyrus yratensis und ähn- 
liche, waren in diesem Dickigt über drittehalb Fuss 
aufseschossen.  Leontodon ceratophorum, Hedysarum ne- 
glectum Ledeb., Clematis sibirica (*) erinnerten an die 
nordôstliche Flor, welche man die Sibirische zu nen- 
nen pflest, nur weil die Pflanzenwelt Sibiriens früher 
bekannt geworden ist, als die des nordôstlichen Theils 
vom Europäischen Russland. — Zum ersten Male ha- 
ben wir hier die nordische Plage der Mücken empfun- 
den, welche nicht nur durch ihre Zahl, sondern noch 
mehr durch die unglaubliche Zudringlichkeit, mit der 
sie — mit stets vorwärts gestrecktem Rüssel — die 
unbedeckten Theïle des Kôürpers aufsuchen, ausseror- 
dentlich lästig werden. Das Wasser liess uns fast ganz 
ohne Ausbeute, da es durch die Masse, welche die 
Dwina ergiesst, sich so süss erhält, dass Unionen darin 
gedeïben , Seethicre und Tange aber feblen. 

Aehnlich fanden wir die Vegetation auch noch an den 
Winterbergen (3uwmix ropm), an der Ostküste des 
Weissen Meeres unter 65° 20’ n. Br., an denen wir 
über eine Woche verweilen mussten. Die nach Südwe- 
sten gerichteten Abhänge dieser Berge, reich mit Bäu- 
men und Sträuchern besetzt, prangten mit üppig wu- 
chernden Päonien ( Paeonia intermedia Meyer } (‘), die 
eine Hôhe von mehr als vier Fuss erreichten, mit 4co- 
niten, deren Blätter zuweïlen über 18 Zoll Durchmesser 
hatten, mit Rosa spinosissima, Hedysarum neglectum, Po- 
lémonium coeruleum , so dass man an unsere Gärten erim- 
nert wurde, in welchen dieselben oder verwandte Ar- 
ten als gewôbnliche Zierpflanzen gezogen werden. Tm 
diesen letzten Abschied eines begünstigten Klima's voll- 
ständig zu machen, musste hier Parnassius Mnemosyne 
gefangen werden. Den Schein einer südlichen Vegetation 


(*) Wenn man die beiden zuletzt genannten Pflanzen nicht 
lieber für blosse Varietäten von Æedysarum obscurum und Cle- 
matis alpina ansehen will. 

(*#) So nenne ich sie, weil die Früchte einen tomentôsen Ue- 
berzug haben; sonst ist die Pflanze ganz mit Paronia anvmala 
übereinstimmend. Wir erfuhren, dass diese Paeonia auch an 
der Westküste des Weissen Meeres ganz gemein ist. Oserez- 
kowski hat sie an der Ostküste noch unter 66° 40' gefanden. 


hatie aber nur der Abhang, denn die waldige Hôhe, 
obgleich 150 bis 200 Fuss über dem Spiegel des Mee- 
res erhoben, zeigte hinlänglich den nordischen Charac- 
ter in dem sumpfigen Boden des Waldes, auf welchem 
eine dicke Decke von Sphagnum, durchwachsen von Ru- 
bus Chamaemorus, Linnaea borealis, Cornus suecica wu- 
cherte, und an weniger bemoosten Stéllen; an denen 
sich Wasser gesammelt hatie, Caltha palustris noch in 
voller Blüthe stand, die in St. Petersburz sechs Wo- 
chen früher geblüht hatte. — Das Meer war auch hier. 
noch sebr arm, da es ausser kleinen Gamnmaren, Myti- 
lus edulis, emen kleinen Turbo, fast nichts Lebendiges 
zeigte. Auch aus einem kleinen Flüsschen konnte man 
nichts erhalten, als ganz junge Lächse. Von Tangen 
waren nur kleinere Arten, wie Fucus vesiculosus , (wohl 
verschieden von dem der Ostsee) serratus und ceranoïides 
und auch diese nur einzeln auf kleinen Geschieben an- 
sässig. Von den grôüssern und mannigfachern Formen, 
die wir in Solsa an der Südküste des Weissen Meeres 
gefunden bhatten, war hier lange nichts ausgeworfen 
worden , und das Wenige, was wir vorfanden, war in 
ganz unkenntlichem Zustande, wabrschemlich, weil der 
Vorsprung, den die Winterherge bilden, die Anspü- 
lungen aus dem Norden aufhält, Alles aber, was sich 
von den westlichen Inseln losreisst, durch den Lauf der 
Ebbe vorherrschend nach Nordosten geführt wird. 


Wir batten lange genug an den Winterbergen ver- 
weilen müssen, um uns das Bild dieser Gegend recht 
lebendig einzuprägen. Um so tiefern Eindruck machte 
es auf uns, als wir endlich, nach kurzer Ueberfabrt, 
an der Südküste von Lappland. bei Pjalitsa (66° 10° 
Breite) landeten, und wie durch Zauber in eine andere 
Welt uns versetzt sahen. Ausseworfene Massen von 
Tangen, unter denen die Schalen im Norden weit ver- 
breiteter Formen von Bucinum, Murex, Cyprina, Cyclas 
nebst den Schalen eines grossen Seekrebses sich bäufg 
fanden , empfngen uns gleich beim Landen, — erwie- 
sen sich aber als Spenden einer entfernten Gegend, 
denn ausser einem Seesterne, haben wir wenig Inter- 
essantes lebendig gefunden. Vom Strande erhob sich 
auf 80 bis 120 Fuss ein grüner, nach Süden gerichteter 
Abhang, der in der geringsten Einbucht noch kleine 
Schneemassen in den ersten Tagen des Juli zeïgte, statt 
des Waldes nur Weidenbüsche trug, und durch viele 
ueue Pflanzen (zwei Phaca-, drei Pedicularis - Aiten , 
Viola biflora, Bartsia alpina, eine Gentiana) von den bis- 
her besuchten Küsten des Weissen Meeres sich aus- 
zeichnete. Was sich von früheren Pflanzen hier wieder 


vorfand, hatte sich auffallend verkürzt. Aber erst als 
* 


135 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


136 


EE  ÉÉÉHAAAAÉHHAÉAAAAAMM À 


wir den Abhang vollständig erstiegen hatten, schloss 
sich die neue Welt unsern Blicken vollständig auf. Ein 
Meer von Flechten, nicht zahlreich an Arten, doch 
unzählbar an Individuen, dehnte sich vor uns aus, so 
weit das Auge reichte, und schien die eingeschlossenen 
Pflanzen hôüherer Bildung auch nächstens verdrängen zu 
wollen. Selbst der Wachholder, dessen Gedeiïhen bei 
uns als Zeïchen eines dürren Bodens gilt, batte hier 
ein krankes, gelbgrünes Ansehn. Einzelne zerstreute 
grüne Büsche von kreisf‘rmigem Umfange erwiesen sich 
beï näherer Betrachtung als krummbolzférmige Birken, 
deren Breite zuweilen das Dreifache ihrer Hühe betrug. 

Für diese Flechtenwüsten haben die Sprachen südli- 
cher Vülker keinen Namen. Die Finnischen bezeichnen 
sie mit dem Worte ., Tuntur‘“ oder Tundra. Tundern 
beissen aber bekanntlich nicht bloss die Flechtenplätze, 
sondern überhaupt baumlose Flichen, die in hiesiger 
Gegend nicht mit Gras, sondern mit Kryptogamen be- 
wachsen sind, entwedér mit Flechten oder mit Moo- 
sen, nnd dann vorzüglich mit Sphagnum und Polytrichum. 
So kann man trockne und nasse Tundern unterscheiden. 
Die trockne Tundra wird aber von Zeit zu Zeit von 
Streifen der nassen Tundra, wie von Adern, durchzo- 
gen, denn überall wo das Schneewasser abfliesst und 
den Boden einreisst und durchweïcht, wechselt schwap- 
pendes Mooslager, in welches man oft bis ans Knie 


einsinkt, und wo man ausser einigen Seggen und Rubus. 


Chamäemorus wenig andere Pflanzen findet, mit dem 
dürren Boden der Lichenen. So kann man Lappland 
mit Recht das Land der Flechten und Movwse nennen, 
Wo der Boden während des Sommers austrocknet, er- 
zeugen sich Flechten, wo er feucht bleibt, Moose, und 
umgekebrt scheint der Ueberzug von Flechten den Bo- 
den noch mehr auszutrocknen, denn er bildet eine Art 
von trocknem Torf, und der Ueberzug von Moosen 
ïhm die Feuchtigkeit linger zu bewahren. Der Flech- 
tenboden erhitzt sich, wie Wahlenberg sagt, im Som- 
mer so sehr, dass er fasst die Füsse der Wanderer ver- 
brennt, Offenbar schien es mir ; dass Flechten und 
Moose mit der übrigen Vegetation in fortgehendem und 
immer siegreichem Kampfe beguffen sind, wie, wenn 
zwei Vülker in demselben Lande ansässig sind, von 
denen aber das eine mehr Hülfsmittel zur Existenz hat, 
das andere dann allmälig verkümmert und ausstirbt. 
Diese Ueberzeugung drängte sich mir besonders entge- 
gen, als ich einen Wald, der das Gesichtsfeld zu be- 
gränzen schien, näher untersuchen wollte. Nicht nur 
loôste er sich bei grôsserer Nähe in einzelne, von ein- 
ander entfernte Bäume auf. die auf einem ausgetrock- 


neten Boden standen, auf dem die Flechten schon zu 
wuchern anfingen , sondern die vordersten Reiïhen waren 
schon längst abgestorben und ïhre weissen, abenteuerlich 
verdrehten und knorrigen , Stämme erschienen wie Mu- 
mien der Vergangenheit. Dann folgten Biume, die et- 
was mehr grade gerichtet, noch an einigen Aeslen 
grünten, bis allmälig der Baum seine grade Richtung 
annahm und auf dem Boden ein dünner Graswuchs, 
von Ranunkeln und Tro/lius etwas verziert, sich zeigte. 
Nach Durchwanderung dieses trauernden Gehülzes er- 
hob-sich der Boden terrassenfürmig, aber diese Terrasse 
war von einer dicken Lage schwappenden Mooses be- 
deckt, weil von noch hôheren Gegenden das Schnee- 
wasser fast durch die ganze Breite der Terrasse abfloss 
die nur seitlich mehr erh6ht war, und dort gesundere 
Baumgruppen, als die bisher gesehenen, trug. So folgten 
noch mehrere Terrassen auf eimander. Immer glaubte 
ich einen trocknen Wiesenboden zu finden, wenn ich 
den nächsten Abhang hinauf gestiegen seyn würde , und 
immer fand ich nur neue Moosflichen von Rubus Cha- 
maemorus und Vaccinium uliginosum durchwachsen; die 
etwas über die übrige Fläche erhobenen Punkte trugen 
Waldpartien, in denen der Baumwuchs allmälig an 
Kräftigkeit zunahm. 

Fügt man noch hmzu, dass in der Nähe der klenen 
Flüsse oder an andern, wasserreich sich erhaltenden 
Stellen niedriges, aber oft undurchdringlich - dichtes 
Weïdengestrüpp sich bildet, so hat man ein allsemei- 
nes Bild der gesammten Küsten-Gegend des Russischen 
Lapplands, die wir theïils besucht, theils vom Schiffe 
aus immer im Auge behalten haben. Allerdings waren 
die Gegenden nicht ganz gleich unter sich, und die 
Tundra bei Tri Ostrowa (an der Ostküste unter 67 
Breite), in die wir zwei Meiïlen weit bis zum Dorfe 
Ponoi vordrangen, ist etwas verschieden von der beï 
Pjalitsa und Sosnowets gesehenen, da sie, besonders 
an der Küste, weniger entschieden in Moos- und 
Flechten-Tundra sicli theilte , aber dafür reicher an den 
rasenférmig sich ausdehnenden Wucherungen von Diapensia 
lapponica , Arbustus alpina, Azalea procumbens |, Empetrum 
nigrum und Heïdekraut ist. Der Fels war hier weniger 
bedeckt von Erde und organischen Resten und trat häu- 
fig aus dieser Decke hervor. Ich halte diese Tundra, in 
der es an Bäumen ganz fehlte und wo auch das Weiï- 
dengesträuch weniger dicht und kräftig war, für weni- 
ger vorgeschritten in der Bildung, als die weiïter nach 
Süden und Westen gelegenen Gegenden. — Nur bei 
Sosnowets sieht man in der Näbe der Küste etwas 
Baumwuchs. 


137 


Mebr noch im Einzelnen kleine Localdifferenzen zu 
schildern, würde das entworfene Bild des von uns be- 
suchten Küstenstriches nur verwischen, ohne ihm mehr 
Wahrheit zu geben. Mit allen kleinen Variationen ge- 
hôrt er, ohne bedeutende Hôhe über dem Meere zu 
haben, derjenigen Categorie Jlappländischer Gegenden 
an, welche Wahlenberg die subalpinische nennt. Den- 
selben Character hat auch die gesammte Nordküste von 
der Ausmündung des Weissen Meeres bei Kola, von 
der wir bei der Rückreise den grôssten Theïl im Vor- 
beiseseln gesehen haben. Die unmittelbare Nähe des 
Meeres erzeugt für die Küste selbst auch im Norwegi- 
schen Lapplande diesen Character. Hier aber geht er 
bald entweder im die alpinische oder die Waldregion 
über. — Die Eigenthümlichkeit der Russischen Halbin- 
sel besteht aber, allen eingezogenen Nachrichten zu 
Folge, darin, dass die Beschaffenheit des Küstenstri- 
ches bis weit in das Land ohne bedeutende Verände- 
rungen fortgeht. Nur tief im Innern mag eine Waldre- 
gion seyn, denn von dort holen die Küstenbewohner 
hr Bauholz. Hohe Gebirgszüge, wie sie im Skandina- 
vischen Lapplande vorkommen , ziehen nicht durch den 
Russischen Antheil und die beiden längsten Flüsse, der 
Ponoï und die Warsuga kommen beïde gemeinschaft- 
lich aus einem erhühten Sumpfe des Innern. Nur an 
der westlichen Gränze findet man die letzlen, schwa- 
chen Ausläufer der Skandinavischen Gebirge. Die Ge- 
birgszüge aber, mit denen emige Karten die Osthälfte 
des Russischen Lapplands geschmückt haben, scheinen 
nur aus der Phantasie geschüpft. An den von uns be- 
suchten Punkten war keine Spur von Kornbau, obgleich 
dieser weiter nach Westen, um den Meerbusen von 
Kandalaksch nicht ganz fehlen soll und in Norwegen 
noch unter dem 71° der Breïte mit Erfolg getrieben 
wird. Statt der Felder sahen wir bei Pjalitsa ganz 
kleïne Wiesenflichen eingezäunt, um hier etwas Heu 
für die wenigen Kühe zu sammeln , die man hält. 

Wie sehr in diesen Breiten Localverhältnisse auf die 
Vegetation einwirken, davon gaben uns der hohe Ab- 
bang der Küste bei Tri Ostrowa und die Ufer des 
Flusses Ponoi auffaliende Beispiele. Sie dienten zum 
Verständniss von Nowaja Semlja, und waren lebr- 
reiche Mittelglieder zwischen diesem hochnordischen Lande 
und den nürdlichen Küsten des Weissen Meeres. Die 
tief eïngeschnittene Küste von Tri Ostrowa hatte, als 
wir sie am 10. (22.) Juli sahen noch sehr bedeutende 
Schneemassen in den einspringenden Winkeln. Zwi- 
schen diesen Massen waren die der Sonne ausgesetzten 
vorspringendén Winkel lebhaft begrünt und mit blü- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


138 


henden Blumen geziert. Das hier häufige Veratrum al- 


lum war mit seinem blattreichen Stengel bereits auf an 
derthalb Fuss aufgeschossen und dem Blühen sehr nahe, 
dem Trollius europaeus fehlte zur vollen Blüthe nur noch 
die vollständige Färbung der Blume. Selbst die Fläche 
des Landes war etwas unter der Oberfläche bis 5° R. 
erwärmt, die einzelnen Vorsprünge der Küste aber hô- 
her und unter sich verschieden. Wandte man sich von 
diesen Vorsprüngen zu den benachbarten Schneemassen, 
so fand man in kurzen Distanzen die Abnahme der Bo- 
dentemperatur bis auf 0° und in demselben Maasse war 
die Vegetation zurückgeblieben, so dass zwei Klafter 
von dem Schnee Veratrum album erst einen Zoll hoch 
aus dem Boden hervorgetreten war. Bei unserer Wie- 
derkehr am 8. (20.) Sept. sahen wir allen Schnee nicht 
nur geschwunden, sondern den genannten Abhang fast 
gleichmässig begrünt. Nur in den einsprmgenden Win- 
keln fanden wir noch Veratrum album und Trollius euro- 
paeus blühend oder im Verblühen begriffen ; indessem 
war der Unterschied in der Vegetation doch viel gerins- 
ger geworden, seitdem der Boden eine mehr gleich- 
mässige Temperatur angenommen hatte, und es bedurfte 
einiger Aufmerksamkeit, um ihn aufzufassen. — Viel 
bedeutender und bleibender fand sich dieser Unterschied 
an den hohen Ufern des Ponoi, wo diese eine sehe 
verschiedene Richtung gegen die Mittagssonne haben. 
Der Fluss Ponoi fliesst in einer Kluft, durch welche 
das tafelfôrmige Felssebäude, das die Ostseite von Lapp- 
land bildet, bis zum Niveau des Meeres gespalten ist. 
Wo nun die gegen 300 Fuss hohen Gehänge dieses 
Thales nach Südyesten und nach Nordosten gerichtet 
sind, wie bei dem romantisch gelegenen Dorfe Ponoï, 
da ist auf beïden Seiten die gesammte Vegetationsform 
sebr verschieden. Auf dem nach Nordosten gerichteten 
Abhange fanden wir noch sebr ausgedehnte Schneemas— 
sen, welche in manchem Jahre nicht vollstäindig schwin= 
den sollen, und an den früher befreiten Stellen kaum 
ein ganz niedriges Gesträuch, dagegen mehrere Saxifra- 
geen, Viola biflora, Menziesia coerulea, Cerastiun alpinum, 
Lycopodium alpinum , mit einem Worte eine Flor, die 
zwischen der alpinischen und subalpinischen in der Mitte 
stand. Gegenüber aber sahen wir nicht nur üppiges und 
mannigfaches Gesträuch, sondern aufrecht stehende Bir- 
ken, die auf der ganzen dortigen Tundra nicht vorkom- 
men, sondern eine grosse Mannigfaltigkeit von gut ent- 
wickelten Pflanzen, von denen viele in Blüthe standen. 
Man hätte diesen Abhang für Lieflindisch halten künner- 
wenn die Birken ibren vollen Wuchs gehabt hätten. 
Aber das Thermometer stand hier auch 17° R. über 


> 


139 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


140 


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dem Boden, und dieser selbst war in seiner obersten 
Schicht bis über 10° erwärmt. Auf der andern Seite des 
Flusses konnte ich, so weit als müglich von den Schnee- 
massen entfernt und schon auf der Sohle des Thales, 
doch nur 5° finden, und auch diese Temperatur war 
wohl durch einen warmen und sehr bedeutenden Regen, 
der 19 Stunden vorher gefallen war, erhôht. Diese Dif- 
ferenz beider Seiten schwindet, so wie der Fluss seine 
Richtung ändert. 


Leider habe ich in den von uns besuchten Gegenden 
Lapplands keine Quelle gesehen, die nicht entweder von 
der Oberfliche des Bodens, oder von Schneemassen be- 
deutende Zuflüsse gehabt hätte. Da mir die Mittel feh]l- 
ten, um weiter als einige Fuss zu dringer, so habe 
ich keine Gelegenheit gehabt, Beobachtungen über die 
mittlere Boden-Temperatur, zur Vergleichung mit der 
von Wahlenberg gesammelten, anzustellen. 


Dem früher Gesagten gemäss , ist das Russische Lapp- 
land vorherrschend ein Tafel-Land zu nennen. Von der 
Beschaffenheit des Felssebäudes , welches die Grundlage 
dieses Landes bildet, giebt Herr Lehmann, der als 
Geognost die Reise mitmachte, folgende Schilderung : 
 Wenige Werst südlich von dem Dorfe Pjalitsa geht 
der Fels (in sehr beschränktem Umfange) zu Tage 
aus. Er erhebt sich nur emige Fuss über das Ni- 
veau des Meeres, ist von eisenschüssigem Lehmsande 
überdeckt und so zerklüftet, dass man mit Mühe einen 
Punkt auffindet, der ein sicheres Bestimmen seines Strei- 
chens und Fallens zulässt : h. 6, mit südlichen Einschüs- 
sen unter 50 — 40°. Die Schichten waren von geringer 
Mächtigkeit. Ein durchscheinender rôthlicher Albit gab 
den Hauptgemengtheil ab, der nur wenig Quarz und 
Hornblende enthielt. Andere Schichten, die zwischen 
diesen auftraten, waren wahres krystallinisches Horn- 
blendegestein mit wenigem kürnigem Quarz und seltenen 
Feldspathkrystallen. Häufig traten Gänge eines äusserst 
grobkôrnigen Granites, 2 — 3 Fuss mächlig, doch oft 
eïngeschnürt , zwischen diesen Syenitschichten hervor. 
Dieselbe Gebirgsart bildet. das Ufer und Bette emes 
Flüsschens, welches zwischen dem Dorfe, über bedeu- 
tende Felsblôcke hinwes ins Meer fäll. — Die ganze 
Insel Sosnowets ist ein Fels, nur von einer dünnen 
Decke von Moosen und Flechten überzogen. Es ist der 
bei Pjalitsa beobachtete Syenit; seine Schichten nehmen 
jedoch auch bisweilen schwarzen Glimmer als wesentli- 
chen und grünen Strahlstein als untergeordneten Gemeng- 
theïl auf, und erscheinen so gneusartig. Sie stehen fast 
auf dem Kopfe und werden nicht von Granit, sondern 
von meist recht mächtigen, weissen Quarzgängen durch- 


setzt. — Tri Ostrowa wird aus ungeheuren Massen 
eines graulichen, nach verschiedenen Richtungen zer- 
rissenen und zerklüfteten Quarzfelses zusammengesetzt. 
Stets zeigt dieses Gestein eine regelmässige Schichtung 
in der Richtung von h. 9, mit südwestlichem Fallen. 
Geht man in W.S. W. Richtung nach dem reizenden 
Dorfe Ponoiï, so sieht man bald die Quarzschichten 
mit chloritischem Thonschiefer wechseln, dann tritt letz- 
tere Felsart in grôsseren Massen aus den Tundern her- 
vor, dickschiefrig mit fasrigem Bruche. Jetzt folgt Grau- 
wacke, aus jenen beiden Gebirgsarten hervorgegangen. 
Die hohen Gehänge des Ponoï - Thales bestehen aus 
feinkôrnigem Granit. “ 

Bis zu der Mündung des Flusses Ponoi geht der 
Fels nur an wenigen Punkten am Ufer zu Tage. Von 
dieser Stelle an_aber ist das Üfer felsig und behält die- 
sen Character an der ganzen Ostküste und einem gros- 
sen Theïle der Nordküste Lapplands: Von hier an be- 
ginnt auch erst eine reichere Vegetation von Tangen, 


die wir bisher, mit Ausnahme der kleinsten Arten ,: 


pur sehr zerrissen ausgeworfen gefunden bhatten. Beï 
Tri Ostrowa aber sahben wir sie in ungeheuern Mas- 
Ich unterschied 13 Arten, und unter 
diesen war Fucus digitatus in kolossalen Exemplaren von 
12, und Fucus sacharinus von fast 18 Fuss Länge. Da 
hier der Unterschied von Ebbe und Fluth beinahe fünf 
Faden beträgt, so ist dieser Punkt für das Sammeln 
von Tangen sehr günstig. In diesem Walde von See- 
gewächsen leben auch zahlreiche niedere Seethiere von 
manniofacher Form, an denen die früher besuchten 
Punkte so arm waren. Leider aber wurde hier der 
Wind, der uns bisher aufsehalten hatte, für die wei- 
tere Fahrt nur zu früh günstig — und dem Interesse, 


sen anstehend. 


für Nowaja Semlja nichts zu versiumen, mussten 
alle andern aufgeopfert werden. 

Ueberhaupt wird die Akademie sich erinnern, dass 
unser Aufenthalt im Weissen Meere nur ein gezwun- 
gener war. Aber auch wenn die Fauna und Nereis des 
Weissen Meeres eine besondere Aufoabe unserer Ex- 
pedition gewesen wäre, würde es schwer geworden 
seyn, aus den bisher erschienenen Schriften die gün- 
stigen Punkte für das Sammeln auszuwählen. Bekannt 
ist es, dass felsige Küsten ergiebiger sind als versandete, 
aber die ersteren flichen die Schiffer, und man kann 
sie selten benutzen, wenn nicht gute Ankerplätze in 
der Nähe bekannt sind. Es freut mich daber, für künf- 
tige Forscher hemerken zu kônnen, dass Tri Ostrowa 
ein besonders günstiger Punkt für Untersuchungen die- 
ser Art ist, wie man dergleichen Punkte aus andern 


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BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


142 


————————————————————————.…—— ——  —— — — ——_—_———— —— .—— ————————— 


Gegenden kennt. Seine felsigen Bollwerke und sein gu- 
ter Ankergrund machen diesen Hafen sebr sicher und 
da er nach Norden und Süden offen ist, so kann man 
fast mit jedem Winde ein- und auslaufen. Die starke 
Ebbe legt nicht nur die Tange bloss, sondern entblôsst 
auch einige Klippen, auf denen immer Seethiere zu- 
rückbleïben. — Eine andere günstige Gegend für Na- 
turforscher muss der felsisge und buchtenreiche Busen 
von Kandalaksch seyn. Doch kônnte man beim Ein- 
und Auslaufen lange aufgehalten werden. — Auch die 
durch ïhr Kloster berühmte Felseninsel Solowetski 
muss ich, den erhaltenen Nachrichten gemäss, für ei- 
ven günstigen Punkt halten. — Dagegen scheint der 
felsige Theil der Westküste keinen guten Ankerplatz 
zu haben, und die gewühnlichen Stellen, wo Schiffe 
hier emlaufen , sind die Mündungen der Flüsse. 

Das Weisse Meer würde einer eigenen Untersuchung 
nicht unwürdis seyn. Vom Lande fast ganz umschlossen, 
hat es doch nicht den Character eines Binnenmeeres, 
wie die Ostsee und das Mittelmeer, denn Ebbe und 
Fluth sind ansebnlich genug, um weit im die Dwina 
hinein kenntlich zu bleiben, in dem verengten Zusam- 
menhange des Weissen Meeres mit dem Ocean aber sind 
sie von so bedeutender Hôhe und so rascher Bewegung, 
wie man sie an wenigen andern Orten kennt, — of- 
fenbar, weil aus dieser Mündung alles Wasser, das 
zur Erhühung des Niveau's der ganzen Fläche gebraucht 
wird, zufliessen und durch dieselbe wieder abfliessen 
muss. Der Salzgehalt des Wassers scheint dem. Ge- 
schmacke nach nicht verschieden von dem des Eismeers. 
Für eine nähere chemische Untersuchung ist eme Fla- 
sche von diesem Wasser unterwegs. Jedenfalls ist es 
viel reicher an Salz als das Wasser der Ostsee, und es 
wird Kochsalz in grossen Quantitäten und mit Vortheil 
daraus gewonnen. Deswegen ist auch das Weisse Meer, 


ungeachtet seiner nôrdlichen Lage, viel reicher an ani-- 


malischem Leben als die Ostsee, wenn es auch dem 
Mittelmeer weit nachzustehen scheint. 


Ich kehre nach Lappland zurück, um über seine 

: Thierwelt noch eïn Wort zu sagen. Die Tundra selbst 
scheint nur von wenigen Thieren bewobnt. Selbst von 

Lemmingen fanden wir sebr viel seltener Spuren, als 

später in Nowaja Semlja. (*) An Eisfüchsen fehlt es 

nicht ; ibre Felle geben mit Biber- und Fischotterfellen 

einen Ausfuhrartikel. Die Seevôgel nehmen zu, wo die 

Küste felsig wird, besonders macht sich dort Uria Grylle 

EE Un nn AM me 


__ (*) Ich vermuthe, dass die Lemminge an der Nordküste zahl- 
reicher sind. 


bemerklich, allein die Zahl und Mannigfaltigkeit , wel- 
che sich an den Norwegischen Küsten und ihren Inseln 
zeigt, darf man an der Süd- und Ostküste Lapplands 
nicht erwarten. Auf der Tundra sahen wir nur sebr 
wenige Landvügel. Schon die Wälder südlich und nérd- 
lich von Archangelsk zeigen eine so auffallende Ab- 
nahme an Singvôgeln, dass sie auch an schônen Früh- 
lingsmorsen dem Wanderer fast lautlos erscheinen, und 
der Ruf des Kuckucks, der sich bis jenseits des 66sten 
Grades der Breite hôren lässt, um so auffallender wird. 
Bei dieser Abnahme der Singvôgel ist aber in den Ar- 
changelschen Wäldern und Sümpfen die Zabl der Hüh- 
nerartigen Vôgel noch so ansehnlich, dass ein bedeuten- 
der Theil von dem ungeheuern Verbrauche der Haupt- 
städte aus dieser entfernten Provinz bezogen wird. In 
Lappland scheinen auch diese Vôgel sehr abgenom- 
men zu haben, vielleicht mit Ausnahme der wenig ge- 
schätzlen Schnechühner. Amtlichen Berichten zu Folge 
zahlen die Aufkäufer des Vogelwildes im Gouvernement 
Archangelsk ungefähr 20000 Rubel jäbrlich. Von dieser 
Summe bezieht der Kreis Kola nicht emmal 100 Rubel. 
In der grossen Entfernung liegt der Grund dieses ge- 
ringen Antheïls wohl nicht, denn denselben Weg, wel- 
chen 100 Rubel gehen, würden 1000 noch leichter fin- 
den, und der Kreis Mesen, der nach Osten der ent- 
fernteste ist, gewinnt jährlich 6000 Rubel durch Vogel- 
wild. Die geringe Bevülkerung Lapplands muss aber al- 
lerdings auf den ganzen Ertrag der Jagd wirken. 


Von Amphibien wurde nichts gesehen als Lacertæ 
vivipara Jacq- (crocea Wolf.), die wir schon an den Win- 
terbergen üfter gefangen hatten, wogegen Lacerta agilis 
uns gar nicht vorgekommen ist. Die erstere Art, welche 
Jacquin zuerst auf den Oesterreichischen Alpen gefun- 
den hat, scheint also ungefähr eine solche Verbreitung 
zu_ haben, wie eine Menge Pflanzen, die im Süden auf 
vereinzelten Berghôhen vorkommen, in hühern Breiten 
aber in der Ebene gemein sind. (*) Schlangen sind an der 
ganzen Westküste des Weissen Meeres bekannt, ob sie 
aber im Russischen Lapplande vorkommen, habe ich 
nicht erfahren kônnen. Selbst Früsche haben wir wäh-- 
rend unsers Besuches nirgends gesehen. (**) Von Süss- 


(*) So eben sche ich, dass Krynicki diese Eidechse schon 
in Lithauen häufig gefunden hat (Bulletin de la Societe Imp. des 
Naturalistes de Moscou. Ann, 1837. N. III. p. 6.). In Preussen 
ist sie jedoch nicht halb so häufg als Zacerta agilis. 

(**) Schon vom Schwedischen Lapplande, das mehr begün- 
stigte Gegenden hat, als das Russische, sagt Linné, dass Frü- 
sche fast gänzlich darin fehlen. 


145 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


144 


EEE Re -eeene cer 
wasser-Mollusken war, wenigstens in dieser Jahreszeit, | (Salmo no/ilis Pall.) in dichten Haufen in die Flüsse 


wo die Flüsse und Seen noch sehr kalt waren, äusserst 
wenig zu bemerken. Die Jagd der Insecten fiel ergie- 
biger aus; Herr Lehmann, der dieser Jagd besonders 
oblag, glaubt, bis auf nähere Vergleichung, ein Paar 
Arten gefunden zu haben, die man hisher aus dem 
Schwedischen Lapplande nicht gekannt hat. 

Auch die menschliche Bevélkerung ist im Russischen 
Antheile von Lappland sehr gering. Russen leben, mit 
Ausnahme der Poststrasse nach Kola, nur an der Küste 
in weit von einander entfernten Ortschaften, und an 
der genannten Nordküste nur in einer eïinzigen, dem 
Städtchen Kola., an der Südküste in mehreren, am 
dichtesten um den Meerbusen von Kandalaksch. Das 
Invere ist von Lappen, welche auf der Tundra umbher- 
wandern, sparsam bevülkert, aber auch diese suchen 
im Sommer die Küste auf, um Fische zu fangen. Das 
Meer ist es nämlich, welches die Bevélkerung, und 
vorzüglich die Russische , hier erhält, nicht das Land. 
Das Land ernäbrt nur das Rennthier, das allerdings die 
gewühnliche Fleischnahrung den Russen gewährt, und 
die Ansprüche der Lappen sämmitlich befriedigen mochte, 
ehe sie Europäische Bedürfnisse kennen gelernt hatten, 
nicht aber die Ansprüche der Russen. Der Russe lebt 
in Lappland, wenn man davon absieht, dass er mehr 
Hafer - und Gerstenbrod als Roggenbrod geniesst, nicht 
kümmerlicher, vielleicht üppiger als in vielen andern 
Gegenden des Reiches, und das Dorf Ponoi, das ohne 
Spur von Feldern, Wiesen oder Wäldern, in einer 
Felsenkluft, drei Viertheile des Jahrs im Schnee fast 
vergraben liest, schien mit Ausnahme einiger Hütten 
der Lappen, die das Ansebn haben, mehr für Thiere 
als für Menschen eingerichtet zu seyn, besser gebaut, 
als die meiïsten Dôrfer auf der grossen Strasse zwischen 
Strelna und Narwa. Der Luxus und die Industrie 
der Hauptstädte macht dem Russen das Leben in Lapp- 
land môpglich, indem er durch Vermittelung des Ha- 
fens- von Archangelsk und des Jabrmarkts von 
Schunga die Producte des Meers gegen Brodkorn ver- 
tauscht. — Am Ende des Winters, wenn das Eis des 
Weissen Meeres in Bewegung geräth, sammeln sich 
eine Menge Robben an der Südküste Lapplands, be- 
sonders aber kommt Phoca groenlandica in ungeheuren 
Schaaren aus dem Eismeere und wird in den soge- 
nannten Wesnowalischen Jagden, die an Gefahren viel- 
leicht nur mit dem Eier- und Vogelfang auf den 
Schettläindischen und Orkadischen Inseln verglichen wer- 
den kônnen , auf schwimmenden Eisfeldern aufgesucht 
und erlest. Im Frühlinge steigt der nordische Lachs 


und im Sommer liefert die Nordküste von Lappland 
so viele Stockfische und Heiligbutten, dass nicht nur 
die Bewohner Lapplands hier fangen, sondern auch ein 
Theïil der übrigen Anwohner des Weissen Meeres, 
wenn sie es nicht vorziehen, an die noch fischreichern 
Küsten Norwegens zu segeln, um dieselben Fische zu 
fangen, oder noch häufiser gegen Korn zu erhandeln. 
Alle diese Erwerbsquellen smd an diesen Ufern mit 
Gefahren verbunden, und so ist es natürlich, dass der 
Russe Lapplands, der fast täglich das Leben wagen 
muss, um das Leben zu erhalten, auch grôssere An- 
sprüche an den gegenwärtigen Augenblick macht, als 
der Ackerbauer des Innern. So wird es verständlich, 
dass unsere starke Reïsegesellschaft, die nach einem er- 
müdenden Marsche durch die Tundra, uud von ei- 
nem Platzregen vüllig durchnässt, in der Felsenspalte 
des Ponoï ankam, dort in der Wohnung eines acker- 
losen Bauers nicht nur vollständig restaurirt, sondern 
üppig bewirthet wurde. Eine freundliche, geräumige, 
nicht bloss remliche, sondern decorirte Stube enthielt 
mehr Bettzeug als wir gebrauchen konnten, nachdem 
wir in einem bequemen Badehause ein Dampfbad ge- 
nommen hatten. Zu dem Thee, den wir in reichlichen 
Quantitäten vor und nach dem Bade zu uns nabhmen, 
waren alle Ingredienzien, Zucker, Rum und der Thee 
selbst von ausgesuchter Qualität , und es fehlte eben so 
wenig an einem eleganten Samowar (Theemaschine) 
wie an dem nôthigen Porcellan, oder am andern Mor- 
gen an Fayence zur Servirung des mehr als reichlichen, 
vielschüsseligen Frühstücks. Freilich galt unser With 
für einen der reichsten Bewohner des Ortes, alle 
auch die übrige Bevôlkerung, die wir am andern Mor- 
gen versammelt sahen, zeigte auf keine Weise das Ge- 
präge von Dürftigkeit. 


——— st — 


MATÉRIAUX MANUSCRITS. 


Séance du 6 octobre, Notices statistiques sur la Chine, p. le R.P. 
Hyacinthe. 

Séance du 20 vctobre. Monographie des monnaies arméniennes 
des collections de St-Pétersbourg et de Paris, p. M. Brosset. 

Séance du 27 vctobre. Sur les manuscrits éthiopiens de la Biblio- 
thèque impériale et publique, p. M. Dorn. 

Sur deux combinaisons ‘cristallisées du silicate de soude 

avec de l'eau, p. M. Fritzsche. 


TT ———————————— 
Emis le 3 décembre 1857. 


PT 


Tome I. BULLETIN SCIENTIFIQUE  # 


PUBLIÉ P 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PÉTERSBOURG. 


AR 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contieudra les articles suivants : 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l Académie 

r divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique ; 7. Ouvrages offerts ct notices sur 
Fétar des musées; 8. Chronique da personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges, 


no 


VOYAGES 
MUSÉES 


SOMMAIRE. NOTES. 12. Sur les manuscrits éthiopiens de la Biblivthèque impériale et publique. Dorx. — 
SCIENTIFIQUES. 5. Zxpedition à Novaïa-Z:mlia et en Laponie. Tableau physique. BAER. Second article. 


1. Manuscrit turc offert à l'Académie par M. Boutenef. FrArax. — OUVRAGES OFFERTS. 


a "———_—_———— 


N OUTLE S. 


12. Ueser DIE AETHIOPISCHEN HANDSCHRIFTEN 


DER ÔFFENTLICHEN KaAïsERLICHEN Biscio- 
THEKR Zu ST. -Perersgure; von B. DORN 
(lu le 26. octobre 1837). 


Als ich vor einiger Zeit in diesem Bulletin von den 
Aethiopischen Handschriften des Asiatischen Institutes 
Kunde gab, glaubte ich nicht, dass ich sobald wieder 
Gelegenheit haben würde, über ähnliche in Russland 
befindliche Handschriften Nachricht geben zu kônnen. 
Um so überraschender und angenehmer musste mir da- 
her die freundschaftliche Mittheilung Sr. Excellenz, des 
Herrn wirkl. Staatsrathes v. Adelung, sein, welcher 
meine Aufmerksamkeit auf die morgenländischen Bestand- 
theïle der ebemaligen Dubrowskischen Bibliothek — jetzt 
der ôffentlichen Kaiser]. Bibliothek einverleibt — hin- 
lenkte, und unter denselben namentlich Aethiopische 
Handschrifien hervorhob. Ich säumte nicht um die An- 
sicht dieser Handschriften zu bitten, die mir mit bekann- 
ter Bereitwilligkeit gewäbrt, dieser kurzen Anzeise das 
Entstehen gab. Es wird, hoffe ich, die Jetztere den 
Freunden der morgenländischen Literatur auch hier zu 
Lande nicht ganz unwillkommen sein: denn wenn auch 
das Studium der Aethiopischen Sprache dem Bereiche 


Russischer Orientalisten minder nahe liest, so verdient 
diese Sprache doch als ein dem Arabischen eng ver 
schwisterter Zweig der Semitischen Sprachfamilie die 
Aufmerksamkeit namentlich derer, welche Untersuchun- 
gen über die Arabische Grammatik und Lexicographie 
zum Gegenstande ihrer Forschungen machen; beï solchen 
Uniersuchungen wird sie nicht selten mit Nutzen zu 
Rathe sezogen werden kônnen. 

Die in Rede stehenden Handschrifien — es sind deren 
sieben — sind sämmitlich auf Persament geschrieben; 
nur in der zuerst zu erwähnenden finden sich ein und 
dreissig Blätter von Papier (von späterer Hand geschrie- 
ben) eingebunden. Sie enthalten, wie fast alle bekann- 
ten Handschriften der Art, biblische, kirchliche und 
religiôse Gegenstäinde. 

I. a) Die Psalmen Davids nebst einer kurzen Ein- 
leitung (Gezaweserat) des Eusebius aus Pale- 
stina, und den gewôbnlich dem Psalter angehängten 
Lobgesängen des Alten und Neuen Testamentes; 
ë)Kirchliche Antiphonien; c) Gebete. 200 Blitter. 8. 

Die Psalmen, welche bei den Aethiopiern auch David 
genannt werden, stehen bei denselben in vorzüglichem 
Ansehen -- und dienen als Grundlage der Erziehung, 
daber in der Amharischen Sprache durch den Ausdruck: 
Psalmen-Knaben geradezu Schulknaben bezeichnet 
werden. Sie werden von beiden Geschlechtern fleissig 
gelesen und auswendig gelernt; ja, man berichtet, dass 


147 


bei küniglichen Gastmälern oft der ganze Psalter von 
den anwesenden Gästen — sogar ohne Ausnahme des 
Küniges und der Frauen -— nach der Reïhe des sie 
treffenden Antheils. hergesagt werde. Aus diésem Um- 
stande lässt sich die bedeutende Anzahl von Exemplaren 
des Psalters in Abyssinien selbst, und auf Europäischen 
Bibliotheken erklären; man findet deren zu Paris, Lon- 
don, Oxford, Berlin, Leiden, Rom, Florenz u. s. w. 
Es wär auch der Psalter, welcher von allen Hiblischen 
Büchern zuerst in Europa gedruckt wurde. Joh. Pot- 
ken besorote die erste Ausgabe desselben in Rom, im 
Jahre 1513; eine zweite Ausgabe ohne die in der ersten 
befindlichen Hymnen erschien zu Côlln im Jahre 1518. 
Potken aber war ein sehr mittelmässiger Kenner der 
Aethiopischen Sprache, die er Chaldäisch nannte, und 
seine Ausgabe wimmelt von Fehlern, welche in der 
Londoner Polyglotte noch vermehrt wurden. Eine ge- 
paue und richtige Ausgabe des Aethiopischen Psalters 
verdanken wir dem Vater der Aethiopischen Sprach- 
kunde, Hiob Ludolf. Dieselbe erschien zu Frankfurt 
a. M. im Jahre 1701, und enthält ausser den gewühn- 
lichen Hymnen, eine lateinische Uebersetzung, Anmer- 
kungen u. s. w. Einen Abdruck des Aethiopischen 
Textes für die Aethiopier liess derselbe Gelehrte noch 
in demselben Jahre veranstalten, und dieser Abdruck 
ist noch neuerdinos auf Veranstaltung der Englischen 
Bibel-Gesellschaft zu demselben Zwecke verbessert wie- 
der aufgelegt worden. — In unserem Exemplare finden 
sich ausser dem 151 Psalm, welchen die Abyssinische 
Kirche als ächt anerkennt, die Loboesänge von Moses, 
Hanna der Mutter Samuels, Hiskia, Manasse, Jonas, 
Daniel, Habacuc, Maria, Zacharias, Simeon u. a.—— 
Zeit und Umstände verhindern mich eine Vergleichung 
sowohl dieser Handschrift als der nachher zu erwäh- 
nenden mit den gedruckten Texten oder mit andern 
handschriftlichen Uebersetzungen anzustellen und daher 
auch. über den kritischen Werth der mir vorliegenden 
Uebersetzungen ein begründetes Urtheil abgeben zu kôn- 
. men — es müsste aber eine solche Vergleichung nament- 
Lich für den Theologen von grossem Interesse sein. 


IT. a) Das hohe Lied Salomo's; 4) der 119. Psalm; 
c) Lobpreisungen Jesu; d) Erhebungen und Ge- 
bete an Sonn- und Wochentagen. 54 Blätter 4. 


Das hohe Lied Salomo's steht in der Abyssinischen 
Kirche in grossem Ansehen — es ist aber blos bejahrten 
Priestern zu Jesen erlaubt, während dessen Lesuno 
Diaconen , jüngeren Priestern, Laien und Frauen unter- 
sagt ist, — Es ist üfters gedruckt. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


148 


Die vier Evangelien des Matthäus, Mar- 
163 Blätter. Folio. 


TI. 


cus, Lucas und Johannes. 


Diese Handschrift ist seéhr leserlich und deutlich ge- 
schrieben. Sie wird merkwürdig durch einige am Ende 
hinzugefügte Anmerkungen, woraus hervorgeht, dass sie 
dem Kloster der Abyssinier-in Jerusalem zugehôrt hat. 
Aber wir lernen aus denselben auch noch manchen an- 
deren wissenswerthen Umstand kennen. In der ersten 
Anmerkung nämlich ist angegeben, dass das Buch im 
Jahre 78 der Barmherzigkeït oder des Heils (salutis, wie 
Scaliger und Ludolf übersetzen) im Monate Februar 
(Jakatit) geschrieben sei.  Hierauf folgt die Angabe 
der Bewohner des Klosters: 22 Priester, 20 Diaconen, 
55 Mônche und 17 Nonnen unter dem Prior (Rais — 


£ 
Arab. Qws3) Nob, und dem Vicar (Naïb — Arab 
»b) Gabra-Kirkos —- und des daselbst befindlichen 


Inventariums. Die Angabe des letztern ist deshalb 
merkwürdig, weil sie die in dem Kloster befindlichen 
Bücher aufzählt, unter welchen méhreré dem Titel nach 
sonst unbekannte Schriften sich finden. Es werden da 
erwähnt 1) 3 Gad'la (— Arab. Ju») Samäet, die 
Glaubenskämpfe der Märtyrer ; 2) 4 Orit, Pentateuch; 
5) 4 Nagast, Künige; 4) 4 Anbakom: Habacue; 
5) 4 Chabrata kälat, Concordantien; 6) 4 Barbara, 
wahrscheinlich die Lebensbeschreibung der h. Barbara; 
7) 5 Synodos (S. Ludolf. Commentar. S. 300. seq.); 
8) 2 Paulos d.i. die Paulinischen Briefe; 9) 2 Ha- 
warja, énûsokos, der Apostel, die übrigen Briefe des 
N. T.; 10) 4 Gezäwi (ein mir unbekanntes Buch, viel- 
leicht dasselbe als Gezäweé, Inhaltsverzeichniss, Vor- 


rede); 14) 5 Psalter; 12) 3 Zalota Kuerban (êgle 


üb5), Gebete beim Abendmahl; 13) 2 Zena Abau, Ge- 


schichte der Väter. 14)2 Makabis, Maccabäer; 15) 2Maz- 
gaba David, Schatz David’s, sonst unbekannt; 16) 45 Leta 
David (das Wort Leta ist mir durchaus unbekannt); 
17) 14 Saatat, Stunden, horae; 18) 2 Felsata Mar- 
jam: migratio, translatio, obitus Mariae; 19) Isajas; 
20) Hiob; 21) Kerlos, wahrscheinlich die Werke des 
Cyrillus, die sich wie die des Athanasius, Basilius 
und Chrysostomus in Aethiopischer Uebersetzung vor- 
finden. S. Bruce, Voyage aux sources du Nil, en Nu- 
bie et en Abyssinie. trad. par 1. H. Castera. Londres 
1790. III. P. 280.; 22) Gad’la Hawarjat, Glaubens- 
kionpfe der Apostel; 25) Didascalia. Vergl. The Ethi- 
opic Didascalia etc. with an English translation. ed. and 
trapsl. by Thom. Pell Platt. London 1854. 4.; 24) Tag- 


saz, 
bekannt; 25) Dersana Pentecoste, Homilien auf Pfing- 
sten; 26) Gad’la Abba Aron, Glaubenskämpfe des 
Abba Aron; 27) Gad'la Kirkos, Glaubenskäimpfe des 
Abba Gyriacus; 28) Taam'ra Georgis, die Wunder 
des Georgius; 29) Keber (?) — Arab. y, das Buch 
des Tiberiados; 30) Gad'la Abba Pantaleon, Glau- 
benskäimpfe des Abba Pantaleon; 51) Gad'la Abba 
Antos; 32) — Antiochus, 33) — Nabjud, Glaubens- 
kämpfe des Abba Antonius (?), Antiochus , Nabjud; 
54) Kidan, Owen, Testamentum; 55) Gad'la Abba 
Bessoy, Glaubenskämpfe des Abba Bessoy; 56) Gad'la 
Abba Yesay, Glaubenskämpfe des Abba Yesay; 31) 
Afa Wark, d.i. Goldmund, Chrysostomus; 38) Gad'la 
Gabra Krestos, Glaubenskämpfe des Gabra Krestos; 
39) Ter..me& David, ....David's. 

Nach einem über den, der sich irgend eines in dem 
Inventarium  verzeichneten Gegenstandes bemächtigen 
sollte, ausgesprochenen Fluche, folet die Angabe: ge- 
schrieben ist diess in den Tagen des Kôniges Isaac, 
mit dem Reiïchsnamen Gabra Maskal, unter dem 
Patriarchen Abba Gabriel, und unter unserm 
Metropoliten Abba Bartholomaeos. 


Abba Gabriel ist der Patriarch von Alexandrien, 
welchen die Abbyssinische Kirche als ibr Oberhaupt 
anerkennt, Abba Bartholomaeos der Metropolit oder 
Erzbischof von Abyssinien. 


Wir haben oben gesehen, dass unsere Handschrift im 
Jahre 78 der Barmherzigkeit oder des Heils (mehrat, 


wohl — Arab. 4e) geschrieben worden. Diese Aera 


hat zwei älteren Gelehrten Scaliger und Ludolf, die 
sich mit der Chronologie der Aethiopier beschäftigten, 
Schwierigkeiten verursacht, die. sie zu heben nicht im 
Stande waren. Die Chronologie der Aethiopier scheint 
überhaupt nicht fest bestimmt zu sein; bald rechnen sie 
nach den Jahren von der Erschaffung der Welt, geben 
aber auch diese Jahre verschieden an; bald nach der 
christlichen Zeitrechoung, bald nach einer Aera der 
Theïlung, die nach Bruce a. a. O. p. 342. sich von 
der Periode herschreibt, wo Naacueto - Laab, der 
letzte Kônig der Zagaeischen Dynastie, welche die 
Salomonische verdränet batte, durch Vermittelung des 
berühmten Acthiopischen Heiligen, Tecla Haimanot, 
seine Krone an Icon-Amlac (1268—1283), aus der Sa- 
lomonischen Herrscherfamilie, abtrat, und wo in dem 
zwischen den beiden Künigen abseschlossenen V ertrage 
festgestellt ward, dass ein Drittheil des Kônigreiches dem 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


Vermahnung, Tadel, Widerlegung, mir sonst un- Abbuna (Tecla Haimanot) «ea Unterhalt seines Slaa- 


tes, des Clerus, der Klôster und der Kirchen Abyssi- 
niens abgetreten werden sollte — bald nach der Dio 
cletianischen Aera; bald nach dem Jahre des Heils. 
Auf den ersten Auablick sollte man geneigt sein, das 
Jabr des Heïls auf die Dionysische Aera zu bezie- 
hen — wie Ludolf gethan hat, indem er die Jabre 
nach Erschaffung der Welt 5500 nebst acht Ergänzungs- 
jahren zu dem gegebenen Jahre hinzuzählte; allein aus 
dieser Annahme entstehen unauflôsbare Schwierigkeiten, 
welche verschwinden, wenn man das Jahr 1348 n. Chr. 
als den Anfang der Aera des Heils annimmt. Platt 
(S. À Catalogue of the Ethiopic Biblical Mapuscripts in 
the royal library of Paris etc. London. 1825. 4. S. 20—21.) 
hat diess schon dargethan, und upsere Handschrift lie- 
fert einen neuen Beweis für die Richtigkeit dieser An- 
nahme; denn das Jahr 78 + 1348 giebt das Jahr 1426, 
das einzige richtige, wie wir gleich sehen werden. — 
Die Aera des Heils wird nach Bruce IV. S. 97. zuerst 
unter dem Acthiopischen Kônige Saif Arad (1342 — 
1370) erwähnt; sie kann also weder die Christliche, 
noch die der Bekehrung der Aethiopier zum Christen- 
thume, noch die Diocletianische sein. Ob sie sich viel- 
leicht auf die durch Saif-Arad bewerkstelligte Be- 
freiung des Abbuna Marcus, Patriarchen der Copten, 
durch welche der Friede zwischen Abyssinien und 
Egrpten hergestellt wurde, bezieht? 

Wir haben oben als Kônig von Aethiopien, Isaac mit 
dem Reïchsnamen Gabra Maskal (Diener des Kreuzes) 
erwäbnt gefunden. Es kann hier weder Gabra Mas- 
kal der Nachfolger Calebs (um 522 n. Chr) gememt 
sein — dagegen spricht das offenbar nicht so hohe Alter 
der Handschrift— noch Amda Zion (1312— 1342), der 
vor seiner : Thronbesteigung den Namen Gabra Maskal 
fübrte — dagegen zeugt die Jahreszahl 78, welche sich 
mit der Zeit, wo er regierte, nicht in Einklang bringen 
lässt. Es kann der hier genannte Isaac kein anderer 
sein als der beï Bruce a. a. O.S.101. angefübrte, wel- 
cher von 1412 bis 1429 regierte Zwar wird da nicht 
angegeben, dass er als Künig den Beinamen Gabra 
Maska]l geführt habe — allein unsere Handschrift, die 
diess ausdrücklich erwähnt, ist hinlänglich Zeuge dafür. 
Und wie schôn passt das Jabr 1426 unserer Handschrift 
zu der Regierungsperiode des Kônigs Isaac? 

Die zweite unserer Handschrift beigegebene Anmer- 
kung erwäbnt der Geschenke, welche der Kônig Zara- 
Jacob mit dem Reichsnamen Constantinos durch den 
Boten Thomas dem Kloster übersandte. Unter den 


Geschenken befanden sich auch einige Bücher, z. B. die 
Fe 


151 


Glaubenskämpfe der Märtyrer und die Wunder- 
verrichtungen (taam’ra) Maria's. Es isst sich nicht 
entscheiden, ob diese Wunderverrichtungen diesel- 
ben waren. von denen sich ein Theïl unter den Aethio- 
pischen Handschriften des Asiatischen Institutes findet. — 
Zara Jacob regierte von 1434—-1468 unter dem Reichs- 
mamen Constantinos. Auch aus andern Nachrichten 
wissen wir. dass dieser Künig dem Kloster der Abys- 
sinier zu Jerusalem Geschenke machte. S. Ludolf's 
Commentar. S. 301 und Bruce a. a. O. S. 105. 

Die dritte Anmerkung, geschrieben in den Tagen des 
Küniges Baceda Marjam, zählt die dem Kloster von 
verschiedenen Individuen gemachten Geschenke auf. — 
Baeda-Marjam regierte von 1468 — 1478. 

IV. Das Evangelium Johannis. 145 Blätter. 16. Die 
letzten achtzehn Blätter sind sehr vom Feuer beschädigt. 


V. Dasselbe Evangelium. 149 Blitter. 24. 


VE «) Gebete und Lobpreisungen Mariass; 
ë) das hohe Lied Salomo’s. 16 Blätter. 24. 


VII. Erhebungen und Gebete. 36 Blätter. k]. Folio. 


So besitzen denn zwei Bibliotheken St. Petersburgs, 
die ôffentliche Kaiserliche, und die des Institutes für 
morgenländische Sprachen, zwôlf Aethiopische Hand- 
schriften. Ein vereinigter Catalog derselben, ausgestattet 
mit passenden Auszügen und Vergleichungen der in 
ihnen enthaltenen Texte der biblischen Bücher mit den 
gedruckten Ausgaben würde in vieler Hinsicht eben so 
wünschenswerth als interessant und Jehrreich sein. Die 
Zukunft wird auch diesen Wunsch einmal erfüllt sehen 
— und Russland wird im allgemeimen Interesse des 
morgenländischen Sprachstudiums auch zur Befôrderung 
der Kenntniss der Aethiopischen Literatur sich rühmen 
kônnen eben sowohl beigetragen zu haben als Deutsch- 
Jand, England, Italien und Frankreich. 


————— 


VOYAGES SCIENTIFIQUES. 


5. ExPéprion à Novara-ZEMmLiIA ET EN LaAPONIE. 
Tableau physique des contrées visitées; par M. BAER 


(lu le 5 novembre 1857). 


Second article. 
Constitution géognostique de Nowaïa-Zemlia. 
Nowaja-Semlja ist ganz felsig und — wenigstens an 
der westlichen Küste von zahlreichen Klippen umgeben, 
welche theils unter dem Spiegel des Meeres bleiben. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


152 


theils aus demselben hervorragen (*). Die Südspitze, 
welche wir nicht selbst gesehen haben, soll flach seyn. 
Weiter nach Norden erheben sich Berge. An der 
Nechwatowa, die in den Kostin-Schar sich ergiesst, 
sahen wir, so weit wir vordrangen, und so weit das 
Auge von den hüchsten Spitzen reichte, die ganze Ebene 
mit isolirten Felskämmen von mittelmässiger Hôhe be- 
setzt, denn keiner mochte 2000 Fuss erreichen. Weiter 
nach Norden werden diese Erhebungen viel ansehnlicher, 
sowoh] in Bezug auf die Hôhe, als auf die Ausdehnung, 
und um die, unter dem Namen Matotschkin-Schar 
bekannte Meerenge drängen sie sich so zusammen, dass 
man keine vorherrschende Ebene erkennt, sondern, mit 
Ausnahme eines schmalen Küsten-Saumes nach Westen 
und eines breitern nach Osten, nur Berge und Thäler 
unterscheidet. Die hôchsten Gipfel sind hier sebr un- 
regelmässig_vertheilt. Von den westlichern Bergen hat 
Herr Ziwolka die Hühe der ansehnlichsten trigonome- 
trisch gemessen, und den Mitjuschew-Kamen) 3200 
Fuss russ. Mass hoch gefunden. Er liegt nôrdlich von 
der Westmündung der Meerenge an der Silberbucht 
und gewäbrt einen um so majestätischern Anblick, als 
er dicht an der Küste sich erhebt. Hôher ist ein an- 
derer Berg (5475 Fuss russ.) der im ersten Drittheïle 
des Schars an dessen Südküste liegt, am hüchsten aber 
dürfte ein Berg seyn, der südlich von der Ostmündung 
sich befindet, von der Westküste nicht sichtbar ist, aber 
alle umstehenden Berge bedeutend überragt und auch 
durch seine Masse und seinen breiten kuppenfôrmigen 
Gipfel imponirt. Er ist nicht gemessen, da wir fast 
zufallig und ohne Mess-Instrumente in seine Nähe ka- 
men, und eine Rückkehr zu ihm der ohnehin durch das 
späte Aufsehen des Eises in der Meerense verzôgerte 
Aufenthalt in derselhen nicht erlaubte; — doch glaube 
ich, so weit man sich auf eine Schätzung in diesen Ge- 
genden, wo fast alles Maass verloren geht, verlassen 
kann, dass er auf mehr als 4000 Fuss sich erhebt. Der 
grossartige Anblick dieser im Allgemeinen schroffen 
Felsen wird noch erhüht durch die blendend-weissen 
Schnee-Massen, welche theils ganze Bergflächen be- 
decken, theils in breiten Streifen vom Gipfel bis zum 
Fusse sich herabzichen und das dunkelsefärbte Gestein 
bei heller Luft fast schwarz erscheinen lassen. An man- 
chen Stellen ist der Thonschiefer, auch in isolirten Stücken 
betrachtet, so schwarz, dass er von unsern Geognosten 
wiederholt auf Kohlengehalt geprüft wurde. Die Mitte 
ven Nowaja-Semlja gewährt also ziemlich dieselbe 


(#) Wie bei Spitzhergen. 


155 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 154 


Ansicht, wie die Westküste von Spitzbergen ("). Nur | Erklimmen. Ueberhaupt weiss hier kein Stein der Ver- 


môgen die Berge in dem zuletzt genannten Lande mehr 
noch in scharfe Spitzen auslaufen, wäbrend in Nowaja- 
Semlja langgezogene Kämme oder nicht aussedehnte 
Kuppen vorherrschend sind, obgleich die kegelférmigen 
Spitzen auch nicht ganz fehlen. So erklärte auch ein 
Mann, der früher in Spitzhbergen überwintert batte und 
jetzt beï uns in Diensten stand, dass dort die Berge 
spitzer seyen. 

Weiïter nach Norden setzen sich die Berge nach den 
Beobachtungen des Adm. Lütke und denen, welche 
Herr Ziwolka auf seiner ersten Beise gemacht hat, an 
der Westküste noch fort, doch mit abnehmender Hôhe 
und mit veränderter Richtung der Thäler, welche nach 
der Küste auslaufen und Glätscher enthalten, Die Ost- 
küste ist im Allsgemeinen flach. 

Von der geognostischen Beschaffenheit des Landes 
bat Herr Lebmann folgenden Umriss entworfen: 


» Das Felsgebäude von Nowaja-Semlja wird haupt- 
sächlich von der grossen Thonschiefer- Formation gebil- 
det, die schon so oft und so gründlich in der alten 
Welt beobachtet und beschrieben worden ist. Alle Er- 
scheinungen, die es aufweist, lassen es als der Ueber- 
gangsfrist angehôürig erkennen. Fortwährend treten die 
dieser Formation zukommenden Glieder mit veränder- 
tem Ansehen und wechselnden Gemenstheïlen auf, 
meist ganz allmählise Uebergänge zeigend. Allein wo 
diese Glieder mehr selbstständig erscheinen, da ist die 
Begränzung stets scharf oder die Aenderung des Ge- 
steins wird durch Conglomerate vermittelt. 


»Die Berggestalten sind, je nach den Felsarten die sie 
zusammensetzen, verschieden. Thon-und Talkschie- 
fer, die meist die Hauptrolle spielen, steigen mitunter 
zu einer beträchtlichen Hôhe empor, mit fast immer 
gerundeten, dabei gedehnten Rücken. Die Füsse der 
einzelnen Hühen verbinden sich durch mässige Ver- 
flachungen und Lehnen oder durch niedrige Sättel. 
Die Seiten der Berge aber, sind immer durch mehrere 
vom Scheitel herablaufende Einschnitte getheilt, die 
meïstens ewigen Schnee beherbergen, unÿl für die kurze 
Sommerzeit zu Betten besiändiger Wasserriesse werden, 
an deren Rändern die Alpenflor am kräftissten gedeiht. 
Die kôrnigen Gebirgsarten hingegen zeigen auch 
hier schroffe, nach mehreren Richtungen hin zerrissene 
Wände oder drohende überhängende Hürner:. 

Scharfe Felsenblücke, von den Gipfeln herabgestürzt, 
bedecken die Gehänge und verbieten oft ein weiteres 


—————————_——— 
(%) Seoresby-Aecount ef the arclic régions Vol. 1. p. 94, 110. 


witlerung zu widerstehen; die natürliche Folge s0 nas- 
ser Sommer und so strengen Winterfrostes‘:. 


-Es folgen nun vorläufig, in aller Kürze. die wesent- 
lichsten von uns auf Nowaja-Semlja beobachteten 
Glieder dieser Formation“ : 


»Thonschiefer. Er ist keiner Gegend des Eilandes fremd; 
am selbstständigsten erscheint er jedoch an der éstlichen 
Abdachung desselben; hier zeigt er sich am reinsten; 
hier erlangen seine Schichten die grüsste Mächtigkeit, 
weile Strecken einnehmend. Das Streichen (h.11—12) 
bleibt sich in den Bergen um Matotschkin-Schar 
stets gleich, doch nicht so die Richtung des Fallens; 
diese ist im westlichen Theïle um Matotschkin-Schar 
ôstlich; im ôstlichen hingegen meist westlich. Hier ist 
ein Einschiessen unter 60 bis 70° vorherrschend. Anders 
verhält sich aber der Thonschiefer, welcher in einer 
Ausweitung der Nechwatowa eine Insel bildet: er 
streicht h. 9— 10 und fällt nach NO. Das hat er mit 
fast allen Felsarten der Umgegend von Kostin-Schar 
gemein.  Mächtige Gänge und Adern weissen Quarzes 
durchsetzen diese Felsart“, 


»Ein eigenthümlicher Thonschiefer erfüllt mit Quarz- 
kôrnchen, und kleinen, metallisch glänzenden Glimmer- 
talk-Schüppchen, tritt nicht weit von den Gestaden 
des Karischen Meeres aus dem reinen Thonschiefer her- 
vor, von dem er häufig grosse Gallen und Knollen um- 
schliesst. Das Ansehn dieser Felsart ist im Grossen wie 
im Kleinen überaus geflochten; in ihren Quarzgängen 
haben sich oft schône Bergkrystalldrusen mit Kalkspath- 
Skalenoedern ‘ausgeschieden “<. 


» Tatkschiefer beherrscht vornehmlich die westlichen 
Berge um Matotschkin-Schar und setzt sie ganz al- 
lein zusammen oder wechselt mit Thonschiefern, die 
hier wohl nie frei von Talkgehalt sind. Er ist der Me- 
tallbringer des Eïlandes, denn nur selten stüsst man auf 
Schichten, die nicht Eisenkieskrystalle in reichliche 
Menge enthielten. Auch den Talkschiefer durchziehen 
Quarzgänge mit ihren Schwärmern, und untergeordnete 
Lager weissen , späthigen Kalkes setzen in ihm auf, 
Häüufg findet man den Eisenkies durch atmosphärische 
Einflüsse in Brauneisen umgewandelt oder ganz aufge- 
lôst und im letzten Falle erfüllen leere hexaedrische 
Räume die Schichten und scheinen den Zusammensturz 
ganzer Felsmassen zu verursachen. (So in der Mitte 
von Matotschkin-Schar bei l'opa Ctyo.) Fallen 
und Streichen hat der Talkschiefer mit dem Thonschie- 
fer gemein“. 


Ein metallisch-gliozender Talkschiefer, an der Sil- 
berbucht, wird nach dem Tage zu durch langes Ein- 
wirken des Schneewassers äusserst mürbe und zerfillt 
dann bald in ein feines Pulver, das beim ersten Blick 
eme auffallende Aehnlichkeit mit Silberstaub hat. Die- 
sem Uinstande verdankt die Bucht wohl ihren Namen“:. 

» Ein Protogyne-artiges Gestein erhebt sich als Mitju- 
schew Kamenj über 3000 Fuss hoch, am nordwvestli- 
chen Gestade der Silberbucht und unterscheidet sich 
durch seine schroffen, gezackten Gipfel, die, wiewohl 
zerrissen und zerklüftet, doch eine Art geregelter Schich- 
tung zeigen von den ihn umgebenden Talkschieferbergen“. 

»Grauer Quarzféls. Ich sah ihn nur auf den Rücken 
der Berge am rechten Ufer der Matotschka selbst- 
ständig auftreten. Hier zeigt er stets einen geregelten 
Schichten-Parallelismus mit den angränzenden Schiefern. 
Seiner ganzen Natur nach erscheint dieser graue Quarz 
als ein geognostisches Aequivalent des Thonschiefers. 
Weisse Quärzadern von geringer Mächtigkeit durch- 
schwärmen ihn häufis. Er fällt nach O, unter 50 bis 600“, 

»Grauer, versteinerungsloser Kalk, bidet oft genug im 
ganzen Durchschnitt der Insel von W —O untergeordnete 
Lager oder vielmehr Schichten zwischen den Thon- und 
Talkschiefern und geht in sie über. Nur um Kostin- 
Schar ist er die herrschende Felsart. Hier durchsetzen 
ïhn Gänge weissen, späthigen Kalkes von oft bedeuten- 
der Mächtigkeit. Häufig sah ich ihn hier dunkelgraue 
Thon-Knollen und Nüsse umschliessen. Er hat um 
Kostin-Schar ein nordôstliches Einschiessen‘. 

»Schwarzer Orthoceratiten-Kalk. Auch hier auf Nowaja- 
Semlja bewährt sich jene interessante Erscheinung, die, 
zuerst in Norwegen durch die Herren v. Buch und 
Hausmann ans Licht gestellt, dem Neptunismus den 
Stab brach: 

Porphyr in mächtisgen Bergen auf versteine- 
rungsvollem Kalkstein gelagert*. 

»Auch hier offenbaren sich alle Lagerungsverhältnisse 
mit einer Deutlichkeit, die über die Natur derselben 
Keinen Zweifel zulässt“. 

»Um ein Bild zu entwerfen, von der Stelle, die hier 
der schwarze Kalk unter den anderen Gliedern der For- 
mation einnimmt, will ich jetzt in gedrängtester Kürze 
von der Mündung der Nechwatowa binaufsteigen nach 
ïihren Quellen hin, d.h. der Reiïhe nach von den lie- 
genden zu den hangenden Felsarten übergehen“. 

»ÂAls unterstes Glied der Formation herrscht an Kostin- 
Schar ein grauer, meist recht dunkler, versteinerungs- 
loser Kalkstein; bisweilen stellen sich in ihm dünne 
Thonschiefer-Schichten ein. Nun folgt eine Breccie in 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


der ein grauer, etwas kôrniger Kalk als Teig 
Thonschiefertrümmer umschliesst. Darauf tritt der Thon- 
schiefer frei hervor, in der Nechwatowa eine Insel 
zusammensetzend. Auf diesem Thonschiefer ruht der 
Orthoceratitenkalk. Die fossilen Ucberreste dieses Kal- 
kes liegen in seinen Schichten oder Blättern, in grosser 
Fülle, in verschiedenen Richtungen durcheinander. Es 
sind dieselben Orthoceratiten, die Herr v. Buch aus 
der Umgegend von Christiania beschreibt. Minder 
häufig finden sich zwischen diesen, plattgedrückte Be- 
lemniten, ferner ÆEnkrinitenstängel, Pectiniten,  Terebra- 
tuliten, Turriliten, Mill poriten, Tubiporiten u. sw. Meist 
erscheinen diese Reste zertrümmert und der eine gleich- 
sam in den andern eingekeïlt, so dass ich nur wenige 
Stücke herausarbeiten konnte, die nichts zu wünschen 
übrig lassen “. 

Mandelstein bricht einige Werst südwestlich von der 
Mündung der Nechwatowa, mässige Berge bildend. 
Seine vielen Blasenräume enthalten Mandeln und Linsen 
von Quarz, concentrisch schaligem Chalcedon, krystalli- 
nischem Kalk, schyarzem Thonschiefer u. s. w. Die 
Gebirgsart verliert sich nach S unter ihrem eigenen 
Schutte, der durch semen ocbrisen Ueberzug diesen 
Mandelstein als hôchst eisenschüssig erweiset“. 

»4ugitporphyr. Er tritt in bedeutenden Felsmassen etwa 
30 Werst nordôstlich von der Mündung der Nechwa- 
towa auf, wo er jenen schwarzen Orthoceratitenkalk zu 
überteufen scheint und wenigstens hier das Gentrum 
der Insel beherrscht. — Auch in der Mitte von Ma- 
totschkin-Schar, gegenüber l'opa C$440, bricht em 
kôürniges, ungeschichtetes Gestein, das, überaus verwit- 
tert, nicht alle Gemengtheile deutlich erkennen lässt, 
das ich aber nach späterer, näherer Untersuchung gleich- 
falls den Augitporphyren glaube beizählen zu müssen“. 

4Ës war meine Hauptaufgabe, auszumitteln, ob das Ge- 
birge auf Nowaja-Semlja eine Fortsetzung des Urals 
sei, oder nicht; die Lüsung derselben danke ich einem 
ausserordentlichen Zusammentreffen “ 

Herr Al. Schrenk durchreiste in diesem Jahre auf 
Veranlassuno und im Dienste des Kaiserlichen Bolani- 
schen Gartens die Samojeden-Tundra des Archangel- 
schen Gouvernements; er drang bis zum Ural vor, 
untersuchte denselben hier geognostisch und verfolote 
die nôrdlichsten Ausläufer dieses Gebirges bis nach 
Waigatsch hin. Hier auf Waïigatsch herrscht, nach 
Schrenks gütiger Mittheïlung derselbe graue, verstei- 
nerunoslose Kalkstein, der Kostin-Schar umgiebt und 
von hier nach der Südspitze von Nowaja-Semlja 
fortsetzt, ohne sich bedeutend über den Meeresspiegel 


157 


zu erheben. 
Schar geschlagenen Belegstücke denen von Waïigatsch 


auffallend. sondern es stimmen auch 


übereïn ‘*, 


Ich füge nur noch himzu. dass an mehreren Stellen 


der Küste Steinkohlen gefunden sind. Auf unserer Ex- 
pedition wurden sie in der Silberbucht und an der 


Westmündung von Matotschkin-Schar aufgelesen. 
Andere haben Steinkohlen an der Ungenannten Bay 
und wabrscheinlich noch an andern Puncten gesammelt, 
denn auch ältere Nachrichten erwähnen ïhrer schon. 
(Vergl. ÆAenexuua mymewecmvia 4. IV. enr. 170.). 
Ueberall scheint er nur von der See ausgeworfen zu 
seyn. Da nun nach Scoresby in Spitzhergen Steinkoh- 
len vorkommen, von denen die Holländer ehemals Vor- 
räthe mitzunehmen pflegten (Sc. Account I. p. 149.) und 
deren Lager also wohl dicht an der Küste seyn muss, 
so ist es nicht unwahrscheinlich, dess die an den Ufern 
von Nowaja-Semlja vereinzelt gefundenen Stücke von 
dort ibren Ursprung hatten. In Ost-Grünland, wo 
Jameson zahlreiche Steinkohlen-Lager vermuthet (Scor. 
Tagebuch einer Reise auf den Wallfischfang, übersetzt 
von Kries S. 384.), mügen sie noch häufiger vorkommen. 
Môglich allerdings, dass es noch einen nähern Fundort 
giebt, denn Sujew fand an den Ufern des Karischen 
Meeres, nahe an der Mündung der Kara , grosse 
Stücken Stemkohle, welche die See gerollt hatte“, 
(Pallas Reise LIL Abth. 1. S. 50.) und bei der hier 
herrschenden weéstlichen Strômung hat es wenig Wabr- 
scheinlichkeit, dass diese Stücke aus Spitzhergen oder 
gar aus Ost-Grünland kamen. An der Küste des 
letziern Landes geht überdiess die Strômung nach 
Südwesten. 


Schon die äussere Form und die Lage von Nowaja- 
Semlja in Verbindung mit der Insel Waigatsch, 
nôthigen fast zu der Ueberzeugung, dass diese ganze 
Inselgruppe - eine Fortsetzung des Urals sei. Es war 
daher sehr auffallend, dass Herr Ludlow, der eimzige 
Géognost, der bisher Nowaja-Semlja besucht hatte, 
als Resultat seiner Beobachtungen die Behauptung auf- 
stellte, dieses Land dürfe nicht als Fortsetzung des ge- 
nannten Gebirges betrachtet werden. Um so erfreulicher 
ist es, dass es den vereinten Bemühungen der Herren 
Lehmann und Schrenk gelungen ist, den Zusammen- 
bang vollstindig nachzuweisen, auf welchen man schon 
aus den dürftigen Nachrichten von Sujew über das 
Nordende des Urals schliessen konnte. Auch lassen 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
Es gleichen nicht nur die um Kostin- 


die anderen 
geognostischen Verhältnisse vollkommen mit einander 


158 
zahlreiche Klippen zwischen Waïigatsch(") und No 
Waja-Semlja und das hier gewühnliche Anhalten des 
nach Westen bewegten Eises vom Karischen Meere ver- 
muthen, dass unter dem Niveau des Meeres cin Hôhen- 
zug durch diese breite Strasse geht. Tiefer ist die Iu- 
grische Strasse durchgerissen, aus der wir zahlréiche 
Sondirungen besitzen (Anmxe wems. nymemw, Y II. }) 
die aber trotz ihrer Enge und Krümmung viel seltener 
vom Eise verstopft wird. 

Aber auch das fernere Spitzhergen scheint in seiner 
geognostischen Beschaffenheit mit Nowaja-Semlja viele 
Verwandischaft zu haben.  Hierfür spricht nicht nur 
das sehr ähnliche Ansehn der Felsen, sondern auch die 
kurze Nachricht über die von Scoresby mitgebrachten 
durch Jameson bestimmten Felsproben. (Account of the 
arctic regions Vol. I. Append. p.76.). Ost-Grônland scheint 
von Spitzhergen mehr verschieden, als dieses von No- 
waja-Semlja. Zwar liegt Spitzhbergen bedeutend nach 
Westen und die Richtung des Urals ist vorherrschend 
die des Meridians. Allein auffallend bleibt es immer, 
dass da, wo sich die Bergzüge, die an der Westküsle 
von Nowaja-Semlja nach Norden laufen, entschieden 
senken, — um Lütke’s Cap Nassau, das Eis sich fast 
regelmässig anhäuft. Hier fand Lütke auf beïden Reïsen, 
in welchen er weit nach Norden vordrang, das Eis an- 
stehend. Dieser Punkt scheint es auch zu seyn, den die 
alten Nachrichten unserer Wallrossfänger als den gewôhn- 
lich unüberwindlichen bezeichnen. Man erinnert sich, dass 
mehrere der frühern Versuche, eine nordôstliche Durch- 
fahrt zu finden, aufgegeben werden mussten, weil man 
eine fortlaufende Eismauer zwischen Spitzhbergen und 
Nowaja-Semlja fand (Hudson, van Hoorne, 
Wood). Vlaming, der einzige der ausser Barentz 
und Heemskerk weiter nach Osten vorzudringen das 
Glück hatte, fand 70 Meiïlen von den Oranien-In- 
seln, (die nach unserer Vermuthung mit Lütke's 
Barentz-Inseln übereinstimmen.) nur 4— 5 Klafter 
Tiefe und vermuthet Land in der Nähe. Ich erinnere 
an diese Umstände um zu zeigen, dass es môglich ist, 
dass ein gesenkter Hôhenzug auch hier unter dem Mee- 
res-Spiegel nach Spitzhergen verläuft. Die Veränderung 
in der Richtung der Berge und Thäler, die im Norden 
nicht mehr dem Meridiane parallel ist, schemt ebenfalls 
eine Veränderung in der Richtung des gesammten Ge- 


(*) Ich muss mich auf Scoresby berufen, da es mir zur 
Zeit noch unbekannt ist, ob und wo Keilhau, der Spitzhergen 
besucht hat, seine geognostischen Beobachtungen hat erscheinen 
lassen. 


159 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


160 


aa 
birgszuges anzudeuten.  Ist es eine unterseeische Fort-| der Hauptquellen, welche der Türkische Reichshistorio- 
setzung des Urals, welche das Wasserbecken südlich| graph Naima benutzte. Der Codex selbst ist v. J. 1675 


von Spitzhergen von dem Hauptandrange der Eismassen 


und von einer sebr leserlichen Hand. Dem Asiatischen 


aus dem nord-sibirischen Eismeere sichert und nur ge-| Museum kann diese zweite Accession, welche demsel- 


brochene Massen durchgehen lässt, so ist der Ural der|ben von Seiten des Herrn Gesandten y. 


Butenew zu 


grôsste Wobhlthäter Europa's, das er gegen die klimati- | Theil geworden, nicht anders als hôchst willkommen seyn. 


schen Einflüsse Sibiriens bewahrt. Nur unter diesen Ver- 
hältnissen kann ich mir den Einfluss des Golph-Stroms 
gross genug denken um Spilzbergen so weit zu erwärmen, 
als wir es in der That erwärmt finden. 


“2 -—— 


M US É E S. 


4. ManuscRiT TURC OFFERT AU MUSÉE ASIATIQUE 
DE L'ACADÉMIE. 


Parmi les ouvrages offerts à l'Académie en août de cette 
année, et dont nous avons donné le catalogue dans 
les No. 5. 6. 7. de ce Bulletin, se trouve entr’autres 
sous le No. 172. un manuscrit turc intitulé: Feslike 
par Hadji-Khalfa. Ce manuscrit a été offert en 
don à l'Académie par M. de Bouteneff, Envoyé 
extraordinaire de S. M. l'Empereur près la Porte 
Ottomane, et comme il forme une acquisition assez 
importante de notre Musée asiatique, nous avons 
jugé convenable de mettre sous les yeux de nos 
lecteurs le rapport que M. Frähn a adressée à ce 
sujet à l'Académie. 

Unser Gesandte an der Pforte, Herr Geheime Rath 
x. Butenew, hat mich beauftragt, der Akademie das 
beigehende Türkische Manuscript als ein Zeichen seiner 
besonderen Hochachtung zu überreichen. Hr. y. Butenew 
hat, wie die Conferenz aus dem angeschlossenen Schrei- 
ben desselben ersehen wird, die Güte gehabt, es in 
Gonstantinopel ankaufen zu lassen, sobald er ersehen 
hatte, dass es eines von den Manuscripten sey, nach 
denen ich daselbst suchen liess. Zwar ist das vorliegende 
nicht eben dasjenige, warum es mir namentlich zu thun 
war, wenn es gleich, wie jenes, den Titel Feslike 
"(Re Inbegriff (der Geschichte) fübrt. Es giebt näm- 
Lich von Hadschy Chalfa zwei Werke dieses Titels; das, 
was ich suchte, ist ein universalhistorisches, das Jedoch 
leider noch immer nicht wieder aufgefunden worden. 
Aber auch das vorliegende, das uns die Gewogenheit 
Sr. Excellenz verehrt, ist ein hôchst schätzbares Werk; 
es ist des genannten Autor's Geschichte der Türken, 
die mit dem J.Chr. 1591 beginnt und mit 1654 endigt, 
eins der besten Türkischen Geschichtswerke und eine 


—_—_ — 


OUVRAGES OFFERTS. 


Novemerr. 


104. Franz der Erste Kaiser von Oesterreich, gechrt 
im Tode wie im Leben von Dr. E. A. Zipser. Stutt- 
gart 1836. & 105. Hronka, podtatranskä zabawnice — 
wedenjm Karla Kuzmänyho. Cjlu I. sw. IIL Bustrici 
1836. 8. 106. 20 dissertations de l'Université royale de 
Tubingue. 107. Memorie della reale Accademia delle 
scienze di Torino. T. XXXIX. Torino 1956. 4. ‘108. 
Annales des mines. III. Série T. XI. 1e liv. et 8e liv. 
Paris 1857. 109. Novas observationes in quosdam nu- 
mos Abbasidarum aliosque cuficos, sive editos sive anec- 


dolos — —- digessit Joannes Antonius Arri. Augustae 
Taurinorum 1835. 4. 110. Longini quac supersunt 
Graece. — disposuit et concinnavit A. E. Egger. Parisiis 


1837. 8& 111. Trattato delle febri biliose di Dominico 
Meli —— nuova edizione — Milano 2837. 4. 112 Hen- 


mes — 


MATERIAUX MANUSCRITS. 


Séance du 1 decembre. Matériaux pour servir à l'histoire des 
étoiles filantes, p. M. Frähn. 
Catalogue des tribus afghanes, p. M. Dorn. 
Note sur les fonctions exponentielles, p. M. Ostrogradsk y. 
Note sur une espèce de fonctions des coordonnées sphé- 
riques, p. Le même. 
Note sur le calcul des variations, p. Le même. 
Aualyse de l'ouvrage de M. Erichson intitulé ,, Die Käfer 
der Mark Brandenburg‘, p. M. Brandt. 
Notice sur un puits creusé à Yakoutsk, p. M. Helmersen 
Séance du 8. décembre. Rapport sur l'état du Musée zoologique 
et les objets dont il a été enrichi en 1837, par M. Brandt. 
Description d'un manomètre perfectionné pour mesurer la 
pression de l'air dans les machines à souffler, par M. Nor- 
denskiôld. 
Rapport sur la découverte de l'organe de la voix du pa- 
pillon à tête morte (Sphynx ou Acherontia Atropos), par : 
M. Nordmann. 


Emis le 14 décembre 18317. 


à 


Tome III. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE “#1112. 


PUBLIÉ Pp 


AR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE 


SAINT-PÉTERSBOURG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volame est 


de 5 roubles assign. en 


ussie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1. 


— L'expédition 


des garettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au aourant des travaux exécutés par l’A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 

r divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
‘état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par 1 Académie ; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. NOTES. 15. Sur deux combinaisons erislallisees du silicate de suude avec de l'eau. FRITzSCRE. 44. Sur le sige 
de l'organe de la voix du papillon à tête de mort. Nonomanx. — ANALYSES. 2. Analyse da l'ouvrage de M, Erishson, inlitule: 
Die Küfer der Mark Brandenburg. Braxor. — VOYAGES SCIENTIFIQUES. 6 Æzpedition à Nuvaïa-Zsmlia et en Zaponie. 


Tableau physique. Bakr. Zruisieme artisle. 


ses 


NOTES. 


13. UESER ZWEI KRYSTALLISIRTE VERBINDUNGEN 
DES KIESBLSAUREN NaTRONs mir Wasser; 


vox J. FRITZSCHE (lu le 27 octobre 1837) 
{Theïilweise bereits 1835 in der Versammlung der Naturforscher 
zu Bonn vorgetragen.) 

Lôst man in eïner Aetznatronflüssigkeit eben so viel 
Kieselerde auf, als s'e wasserfreies Natron enthält, so 
erhält man eine Flüssiskeit, welche sich fast gänzlich 
in Krystalle umwandeln lässt. War sie concentrirt, so 
gesteht sie nach einigen Tagen gänzlich zu einer kry- 
stallinischen Masse, während sie in etwas verdünnterem 
Zustande entweder halbkugelformige, strahlig krystalli- 
nische Massen oder auch Rinden von mehr oder weni- 
ger deutlich erkennbaren Krystallen absetzt. Bei der Be- 
reitung der Verbindung im Grossen gelaug es mir, voll- 
kommen ausgebildete Krystalle von der Grüsse einer 
Erbse mit binlänglich glatten Flächen zu erhalten, und 
diese benutzte ich sowohl zur Analyse, als auch zur Be- 
stiumung der Krystallform. - 

Die Analyse stellte ich auf die gewôhnliche Weise 
durch Zersetzung mittelst Salzsäure und Bestimmung 
der erhaltenen Kieselerde und des Chlornatriums an. 

0,668 Gramm der zerriebenen und zwischen Lüsch- 
papier von aller Feuchtigkeit müglichst befreiten Kry- 
stalle gaben 0,144 Kieselerde und 0,275 Chlornatrium, 


welche 0,146 Natron entsprechen. Der Wassergehalt aus 
dem Verluste berechnet beträgt demnach auf 0,668 Salz 
0,378 oder 56,59 p. C.; durch Glühen ganzer Krystalle, 
welche wahrscheinlich noch etwas Flüssigkeit einge- 
geschlossen enthiellen , erhielt ich auf 0,912 einen Ver- 
lust von 0,522, was 57,23 p. C. Wasser entspricht. Die 
gefundene Zusammensetzung entspricht fast ganz genau 
der Formel 


Nas Si2 + 27H 
und ist demnach als die richtige zu betrachten. 
Gefunden. Berechnet. 
Na. 21,86. 21,86. 
Si 21,55. 24,52. + = Na Si + 27H. 
H 58,59 56,62. 
100,00 100,00 


Setzt man dieses Salz der atmosphärischen Luft aus, 
so verändert es sich nur durch Anziehen von Kohlen- 
säure, zerfliesst aber nicht. Unter einer Glocke mit 
Schwefelsiure, verwittert es mit Beibehaltuns der Form 
bald auf der Oberfläche und nach langem Liegen auch 
bis in die Mitte des Krystalles. Bis zu einer Temperatur 
von + 40° erhitzt, schmilzt es und bildet eine syrups- 
dicke Flüssigkeit, welche beim Erkalten nicht sogleich wie- 
der fest wird,sondern Tage lang ihre flüssige Form beibehält. 

Zur Bestimmung der Krystallform dieses Salzes nahm 
ich mit Vergnügen das Anerbieten des Herrn von Nor- 


165 


denskiôld an, dieselbe zu übernehmen, und seine, 
mir zum Behufe der Publication gütigst gamachten Mit- 
theïlungen, sind es, welche hier folgen. 

Die Form des Salzes gehôrt dem prismatischen Sy- 
steme an. Fig. 1 stellt einen Krystall mit gleichmässig 
entwickelten Flichen in verticaler und Fig. 2 in hori- 
zontaler Projection dar; Fig. 5 zeigt die horizontale Pro- 
jection eines Krystalles mit ungleichmässig entwickelten 
Flächen p, an welchem ausserdem noch. zwei Flächen 
s gänzlich fehlen, und Fig. 4 die verticale Zeichnung 
eines Krystalles,,welcher durch die sebr grosse Ausdeh- 
nung der Flichen m eine platte, tafelf‘rmige Form be- 
kommen hat, und woran sich noch eine neue Fläche r 
findet. 

Die Neigungen der Flächen ergeben sich: 
mn — 90 
D'opi 1460,15 
p’: p = 150° 10 
p : p'— 118° 4 nach einer Reïhe von Messungen , 

aber 117° 36” nach einer anderen Reïhe. 

Setzt man nach diesen Messungen 
p’:p” =x— 146 15’ 
p”:p” = y — 130° 10” so ist 
mie! 61 527 

Darnach wäre p’ : p’/ — 118° 28 und dies differirt 
von der ersten Reïhe Messungen um 24, von der zwei- 
ten dagegen um 52’. 

Wenn die Flichen p die Grundform des Krystalles 
sind, so betragen ihre Winkel 

— 146° 15’; 1300 10’; 61° 32/; und die Axen 
a:b:c—1 : 2.960 : 2,039 (wenn man mit a die senk- 
rechte, und mit b, c die horizontalen Axen bezeichnet). 
Bemerkenswerth ist es, dass sich die Axen ganz nahe 
mie 1: 2 : 3 verhalten. 

Die übrigen Flächen sind demnach folsendermaassen 
æ bezeichnen : 


m—(oœ a: co b:c) 
D = (@ a:b: c) 
r — (a: {b: œ c) 


SAS 0 ec). 

Unter Umständen, welche ich noch nicht genau er- 
mittelt habe, bildet sich noch eine andere Verbindung 
des zweiïdrittel-kieselsauren Natrons mit Wasser; ich 
erhielt sie bei der Darstellung des obigen Salzes im 
Grossen einmal als kugelige Massen, welche auf ihrer 
ganzen Oberfläche mit Krystallen bedeckt waren. Die 
Form dieser deutlich erkennbaren Krystalle, welche je- 
doch zu Messungen nicht tauglich waren, gehôrt dem 
Systeme des Axinit an; die Eigenschaften des Salzes 


BULLETIN, SCIEN TIFIQUE. 


164 


babe ich wegen der geringen Menge reiner Krystalle, 
welche mir zu Gebote standen, noch nicht hinreichend 
genau ermittelu künnen. Bei der Analyse erhielt ich 
dasselbe Verhältniss zwischen Natron und Kieselerde 
wie bei obigem Salze, aber nur einen Wassergehalt von 
47,0 p. C. 

0,500 Grm. geben nämlich 0,131 Kieselerde und 0,253 
Chlornatrium ; es ergiebt sich demnach für diese zweite 
Verbindung die Formel : 


Naë Si + 18 H. 


Gefunden. Berechnet. 
Na. 26,80. 26.94. PE 
Si 26.20. 26,55. $ — Naë Si + 18H 
H. 47,00. 46.55, 
os 
100,00 100,00 
Fig. 3. 


Fig. 1. 


14. BEricHT 4x D1E KAISERLICHE AKADEMIE DER 


WissENSCHAFTEN ÜBER DIE. ENTDECKUNG 


DES STIMMAPPARATS BEI DEM TopTEnKkoPr- 


SCHWARMER (SPHINX ODER ACHERONTIA 


Arropos); von Dr. ALzExanper v. NORD- 
MANN: (lu le 8. décembre 1837). 


Zu den physiologischen Räthseln, welche bis jetzt noch 
nicht gelüst worden sind, gehôürt unter anderen bekannt- 
lich auch der klagende, aber auch sebr gellende, Laut, 
eme Art Pfeifen, des in Europa überall mehr oder we- 
niger häufig vorkommenden Todtenkopfschwärmers. 

Das Factum ist in der That um so auffallender und 
sonderbarer, als es bis jetzt ganz isolirt da steht. Wir 


465 


haben nehmlich unter den vielen hunderten ja tausenden 
von Schmettérlingen, nur eme einzige dieser Art vor 
uns, welche so-weit die Erfahrung bis heute-reicht, nur 
im Stande ist einen so merkbaren Laut von sich zu geben. 

Es ist also gar nicht zu bewundern, dass diese in- 
teressante Erscheïnung die Aufmerksamkeit so vieler 
Naturforscher auf sich gezogen hat. Warum aber das 
Räthsel noch nicht gelôst worden ist, hat wohl seinen 
Grund darin, dass die Herren Entomologen und Schmet- 
terlingssammler ïhrer Wissenschaft im der Regel kein 
physiologisches Interesse abzugewinnen im Stande sind, 
sondern sich nur begnügen, ibre Sammlungen zu ver: 
grôssern, und froh sind, wenn sie zu der Masse von 
Species noch eine oder mehrere neue Arten hinzufügen 
kônnen. Der Schmetterling fehlt in keiner Sammlung, 
ist überall auch feil, wird aber den Physiologen vielleicht 
our zufillig lebend in die Hände kommen. 

Die fleissigste Zusammenstellung fremder und auch 
eigener Beobachtungen über die Stimmyerkzeuge der 
Tosekten finden wir in dem, in physiologischer Hiosicht 
so reichhaltigen Handbuche der ÆEntomologie memes 
Freundes H. Burmeister. Berlin 1832. 

In Carus Zootomie, R. Wagners Physiologie und 
pamentlich im Handbuche von Burmeister heisst es 
pun: ,,Schon Réaumur und Rossi kannten das Klagende 
Geschrei dieses Schmetterlings und äusserten ihre Mei- 
aung über den Ursprung desselben dahin, dass es durch 
Reïben des Rüssels an den Tastern hervorgebracht werde.“ 

Spâter hat Passerini, nach Duponchel's Mitthei- 
lung (*), auch Beobachtungen hierüber angestellt, aus 
welchen sich ergiebt, dass der Ton allerdings im Kopf 
seinen Sitz habe. Passerini will nämlich im Kopfe 
eine Hôble gefunden haben, welhe mit einem soge- 
napnien {alschen Kanale des Rüssels in Verbindung stehe. 
Ferner sollen am Eingange dieses Kanals sich Muskeln 
vorlinden, welche sich abwechselnd heben und senken, 
ünd durch diese Bewegungen die Luft aus der Hôhle 
treiben und in dieselbe wieder einstrôomen lassen. Um 
das Hervorbringen des Lauts noch annebmbarer zu ma- 
chen, so spricht Passerini noch von éinér féinen Haut 
zwischen den Augen und der Basis des Rüssels, von 
weléher Burmeister meint, dass sie wie ein Trommel- 
fell fungire, und wenn man annehme, dass die Hôhle 
üumittelbar an diese Haut stosse, durch die aus- und 
éinstrômende Luft in Schywingüngen gesetzt werden 
künne. ; 

(*) Annales des sciencés naturelles Tom, 15. pag. 532. 1828. 
Heusinger's Zeitschrift für die ang. Phys. 2 Bd. 4. Heft p. 442. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


166 


Duponchel soll diese Haut âûch bei Sphinz vonvot- 
vuli gefunden baben, welcher Schmetterling abér be- 
kanntlich stumm ist. 

Burmeister schliesst diesen Artikel damit: ,,$0 wviel 
ist gewiss, der Todtenkopf lässt einen eigenthümlichen, 
klagenden Ton hôren, welcher vermittelst eines im 
Kopfe befindlichen, besonderen Organs hervorgebracht 
wird “. 

Hiemit wäre die Sache, wenn auch nicht auf éine 
ganz befriedigende Weise, — doch wenigstens vorläufig 
abgemacht. 

Da nun Passerini sen Versprechen nicht gehalten, 
und seine Beobachtung selbst, so viel ich weiss, nicht 
bekannt gemacht hat, so freute ich mich sehr als zur 
Zeit meiner Anwesenheit im October 1836 in Suchum- 
Kalé in Awhasien, ein Todtenkopfschwärmer bei 
Nacht in mein Zimmer hineinflog, und beim Anfassen 
den bekannten, ‘sehr gellenden; aber rhytmisch sich 
wiederholenden, Laut von sich gab. 

In der Vorraussetzung, dass ich durch Autopsie Pas- 
sérini’s Beobachtung mir verständlicher machen würde, 
habe ich mir Mühe gegeben die Communikation des 
Rüsselkanals mit der erwähnten Hôhle zu finden. — 
Aber vergebens. — Der ächte Kanal des Rüssels führt 
in den Schlund und dann in den Magen. Was Pas-, 
serini mit dem sogénannten unächten Kanal versteht, 
begreife ich nicht, — auch weïss ich nicht was die Luft 
in dem Kanale zu thun hätte. Wenn Passerini’s Beob- 
achtung gegründet wäre, so müssten die Respirations- 
organe bei diesem Schmetterling doppelt sein; denn 
Hinein- und Herausstrômen der Luft aus einem Organe 
hiesse doéh wolil athmen. ‘Wôzu wären denn die 
Trachäen d:? 

Das Resultat meïner Untersuchung ‘über den fragli- 
chen Gégenstand ‘erlaube ‘ich mir, der Kaïserlichen 
Akademie ganz ergebenst vorzulegen. 

Das Organ mit Hülfe dessen der Todtenkopfschwär- 
mèér den oft erwähnten Jauten pfeifenden Ton hervor- 
bripgt; hat weder seinen Sitz im Kopf noch im Rüssel, 
sondern an den beiden untern Seiten: des Hinterkôrpers: 

Am ersten Bauchsegment, gleich unterhalb des ersten 
Stigmas oder Luftloches, liegt nehmlich eine etwa 4 Li- 
nien lange, obeu breitere nach unten allmählig sichver- 
schmälernde Falte, welche von den, des ersten Segmen- 
tes weniger und des zweiten mehr, hervorstehenden 
Rändern gebildet wird. : Diese Spalte oder Vertiefung 
misst künstlich ausgebreitet, in der grüssten Breite, bei- 
nahe eine halbe Linie. Von der Rückenseite des Schmet- 


terlings wird diese Spalte von einer langen, schmalen, 
* 


167 


weissen und ovalen Membran, einem Trommelfell, be- | 


deckt, welches gegenüber der Abtheïlung des ersten 


Segmentes, wie es mir schien, einen Einschnitt oder | 


eine Kerbe hat. Die innere, der Spalte zugekehrte Seite 
der Membran ist vollkommen nakt, die äussere Seite 


oder Fläche, mit Ausnahme nur eines Theïles des Ran- | 
des, mit dem, den ganzen Kürper des Schmetterlings | 


bedeckenden, Pelz bekleidet. 


Die obere Insertionsstelle dieser Membran geht weiter 
als die Spalte lang ist hinauf, und endiet, unterhalb der 
Einkerbung des letzten Fusspaares, mit einem kleinen, 
hervorstehenden und abgerundeten Zipfel. Die innere 
Hôblung der Spalte bekleidet, als Theïl der allgemei- 
men Kôrperbekleïdung, eine überaus feine, weisse, nakte 
und elastische Haut, und fungirt heim Herausstrômen 
der Luft aus dem Lufiloche als Resonanzboden, indem 
die Schwimgungen des Trommelfells sich derselben 
mittheïlen. 

Ganz oben, in der Hôhlung der Spalte, um das Luft- 
loch, ist ein grosser Büschel langer und gelber Haare 
befestist. Wird der Schmetterling nicht gereizt und 
geht das Respirationsgeschäft seinen richtigen Gang fort, 
so liegen diese Haare dicht neben einander in der Spalte, 
werden von dem Trommelfell bedeckt, und entgehen 


der Schmetterling berührt, an den Flügeln festschalten 
wird, oder auch sonst sich beunrubiot fühlt, so wird zu- 
folge seines Kraftaufwands sich loszumachen, die Luft aus 
dem Luftloche mit grôsserer Gewalt herausgestossen, die 
Muskeln der Segmentabschnitte oder der Hinterleibs- 
ringe dehnen die Spalte aus und die erwähnten Haare 
erheben sich aus der Vertiefung und bilden jetzt, sich 
siräubend und von der hervorstromenden Luft in zit- 
#ernde Bewegung gesetzt, zwei weit über die Oberfläche 
der Segmente hervorstehende Büschel vôn zierlicher, 
trichterformiger Gestalt. Zugleich damit geräth das eben- 
falls gespannte Trommelfell in Erschütterung und der 
Pfeifende, gellende, Ton erklingt. Hôrt der Schwärmer 
auf auszuathmen, s0 verstummt der Laut, die Büschel- 
hasre legen sich ganz regelmässig neben und aufeinander 
nieder, und werden von der sich schliessenden Spalte 
abermals vôllig verdeckt. 


Schneïdet man den Hinterleïb des Schmetterlings vor- 
sichtig auf, so wird man zwei, von einer sehr dünnen 
Membran umgebener, Luftblasen gewahr, von denen 
je eine unmittelbar die innere Seite des Stigma’s berührt, 
und einen grossen Theïl des, von den beïden ersten 
Kôrperringen gebildeten, inneren Kürperraumes ausfüllt. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


:suchen, 


168 


Dass diese Luftblasen zur Verstärkung des Lautes 
dienen, ist wohl gewiss, auch spricht die Analogie dafür. 

Somit wäre der Todtenkopfschwärmer mit einem 
Stimmapparat versehen, welcher dem der Singcicaden 
(Tettigonia) sehr nahe kommt. Wir haben daher jetzt 
nicht mehr nôthig, die Ursache des Lautes weder im 
Reïben des Rüssels, noch an der Basis des Rüssels zu 
und eine scheinbare Anomalie wäre somit 
aufoehoben. 


ANALYSES. 


2. Die Kiren DER Marx BRANDENBURG BE- 
SCHRIEBEN von Wiznezm FEnp. ERICHSON. 
ErsTer Banp, ErsTE ABTn. Benin 1837. 8. 
(Analyse de MM. Baer et Brandt, rapporteur, 
lue le 1 décembre 1837.) 


Der Nutzen der Abfassune einer Flora oder Fauna 
einer Gegend ist, wie man längst allgemein anerkannt 


| hat, ein vielfacher. Man lernt dadurch nicht allein die 
auf solche Art dem Auge des Beobachters. Sobald aber | 


pflanzlichen oder thierischen Producte derselben in quan- 
titativer Beziehung kennen, sondern wird auch dadurch 
in den Stand gesetzt, ïbren grüssern oder geringern 
Reichthum, so wie ihre qualitative Beschaffenheit im 
Vergleich zu andern Ländern zu beurtheïlen und dar- 
aus wieder manche Schlüsse über Clima, Temperatur 
u. s.f. zu thun. Ist nun gar der Verfasser mit ausge- 
zeichneten und umfassenden Kenntnissen ausserüstet und 
steht ïhm ein grosses Material zur Vergleichung zu Ge- 
bot, so wird auch die Kennitniss der einzelnen organi- 
schen Formen selbst, eben so wie ihre wissenschaftliche 
Charakteristik und Eintheïlung wesentlich gewinnen. Aus 
diesen Gesichtspuncten kann die Erscheinung der Flora 
oder Fauna eines Landes, besonders wenn sie noch 
wenig bekannt und vorher noch gar nicht bearbeitet ist, 
nur als eine erfreuliche Erschemung begrüsst werden. . 

Dies gilt namentlich in jeder der angegebenen Bezie- 
hunsen von der vorliegenden Arbeit des Hn. Erichson. 

Berlin hatte zwar, seit dem lebhaften Erwachen der 
Cultur der Naturgeschichte, zu jeder Zeit mehr oder 
weniger ausgezeichnete Entomologen , die dem Sammeln 
oder der Untersuchung der einheïmischen Insecten eine 
grôssere oder geringere Musse schenkten ; in den neue- 
sien Zeiten hatte sich ‘aber das Bestreben, die entomo- 


169 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 170 
EU  OOHHÉEMÉEÉAEMEEEMEMEEET | HE CL 


logischen Objecte der Umgegend Berlins und einiger | zusammen 620 in der Mark vorkommende Arten ent- 
nabe gelegenen Orte zu sammeln , ganz besonders kund | halten ("). 
gethan. Neue Gattungen finden sich nicht weniger als 16; -af 
Eine Menge junger Leute, und darunter vorzüglich doch wurden auch mebrere unhaltbare Gattungen ver- 
Herr Erichson, brachten eine grosse Zahl Insecten ,|eint, wie z. B Bythinus und Ancophagus Leach., ferner 
besonders Käferarten, zusammen, von denen sogar selbst 
die Unica in der Regel der überaus reichen entomologi- 
schen Sammlung der Künigl. Universität zufelen. 


Herr Erichson, als Gehülfe ihres berühmten Vor- 
stehers, des Hn. Geheimeraths Klug, war daher ganz 
vorzüglich befähigt, bei seinen ausgezeichneten, von 
den Entomologen bereits gebührend anerkannten Kennt- 
nissen, an die Bearbeitung einer Käferfauna der Mark 


die von Zimmermann vorgeschlagenen Amarengattun- 
gen, eben so wie die Gattung Platynus. Agonum und 
Anchomenes als Anchomenes. 

Neu aufsestellte Arten trifft man nicht weniger als 96 
an; eine Zahl, die auf 620 Arten sebr beträchtlich zu 
nennen ist, da fast ein Sechstel der beschriebenen Ar- 
ten als neu erscheinen, wovon die meisten (66) der 
schwierigen Abtheilung der Alaeocharen angehürt, wäh- 
rend man in der Familie der Carabici 5, der der Dy- 
tisci 4, der Gyrini 1, der Hydrophilen 6 und der Si- 
phen 14 als neu erkannte Formen findet. 

Bei der formellen Beschreibung der Arten und Gat- 
tungen scheint dem Verfasser besonders der ausgezeich- 
nete Gyllenhal als Muster vorgeschwebt zu haben, 
und man sieht mit Vergnügen, dass er seinem treffli 
chen Vorbilde nicht nachsteht. 

Die deutschen Beschreibungen der Arten sind weder 
zu kurz noch zu lang, und alle vergleichungsweise zu 
den verwandten Arten entworfen. Von den in lateini- 
scher Sprache abgefassten Familien-, Unterfamilien- , 
Gattungs - und Artcharakteren gilt dasselbe. Die, vielen 
Art- und Gattungsbeschreibungen beigefügten Bemer- 
kungen über die Identität- oder Differenzverhältnisse 
mancher Typen liefern gleichfalls einen Beweis, mit 
welcher Umsicht der Verfasser seinen Gegenstand be- 
handelt. 

Die Arbeit des Herrn Erichson muss daher um so 
mehr willkommen sein, da ähnliche Leistungen nicht 
gerade zu den gewühnlichen Erscheinungen der ento- 
mologischen Literatur der gegenwärtigen Zeit gehüren, 
welche leider manche sogar unter der Form von Pracht- 
werken auftretende Producte enthält, die unter der 
Firma der Wissenschaftlichkeit als Fabrik- und Mode- 


artikel auftreten. 


zu gehen. 

Bevor er jedoch dieselbe begann, verglich er die ehe- 
malige Fabricius'sche Sammlung im Kiel und die von 
diesem gefeierten Entomologen oft erwähnte und be- 
stimmte vormalige Lund-Sehestädtsche Sammlung in 
Kopenhagen, so dass es ihm môglich wurde, Aufschlüsse 
über viele dunkle oder bisher verkannte Fabricius’'sche 
Arten zu geben. 

In der ganzen vorliegenden Arbeit zeigt er sich als 
einen alle Objecte selbst genau prüfenden Naturforscher. 
Daher sind nicht blos die Gattungen, sondern auch die 
Eintheilungen hüherer Ordnung, wie namentlich die 
Familien mit ihren Unterabtheilungen nach eigenen An- 
sichten aufgestellt, wobei auf den Bau der Mundtheiïle 
ganz vorzüglich Rücksicht genommen ist; Merkmale, die 
um so mehr Aufmerksamkeit verdienen dürften, da sich 
darin sicher manche Beziehungen zur Lebensart finden. 
— Die von der Zahl der Tarsalglieder hergenommenen 
grossen Hauptabtheïlungen werden mit vollem Grunde 
xerworfen, da sie, streng genommen, nicht in der Na- 
tur begründet sind und manche natürliche Gruppen zu 
weit aus einander schieben. Dagegen aber sondert er, 
nach Latreille’s Vorgange, die Käfer in Familien, 
und gruppirt dieselben nach eigenen Ansichten, wobei 
wiele besser charakterisirt werden. Ausser den Charakte- 
ren findet man aber auch treffliche Erläuterungen über 
die Verwandischaft derselben. Als Familiennamen wählte 
der Verf. sebr zweckmässig die Pluralendigung des be- 
kanntesten generischen Typus der Gruppe. 

Im Ganzen werden in dem vorliegenden ersten Ab- 
schnitte der Arbeit, welcher etwa den fünften oder 
sechsten Theil des Unternehmens ausmachen dürfte, die 
Familien der Caraben, Dytiscen, Gyrinen, Hydrophilen, 
Siphen und Pselaphen und aus der Familie der Sta- 
phylinen die Gruppe der Alaeocharen abgehandelt, die 


(*) Nimmt man die von Erichson heschriebenen 620 Arten 
Käfer als ein Fünfitel der ganzen Käfer-Fauna an, so würde die 
Zahl der Käferarten der Mark etwa der Zahl der dort wach- 
senden Pflanzenarten gleich kommen; da aber die dortige Flora 
weit besser als die Käferfauna untersucht ist, sich auch bei wei- 
tem Jeichter erforschen lässt, so dürfte wohl die Zahl der Kä- 
ferarten , die der Pflanzenarten übertreffen. 


171 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


172 


LE oem 


VOYAGES SCIENTIFIQUES. 
6. Exréotrion à Novara-ZEmzia er En La- 


PONTE. 


Tableau physique des contrées visitées ; par M. BAER 
(lu le 5 novembre 1851). 


Troisième article. 
Végétation et climat de Noyaia-Zemlia. 


Nowaja-Semlja ist auch in seinem flachen Theïle 
von Lappland sehr verschieden, denn keine Tundern, 
in dem Sinne wie hier das Wort gebraucht wird, über- 
zichen das Felsgebäude, weder trockne, noch nasse (”). 
Wohl trifft man einzelne Stellen, in welche der Fuss 
eïnsinkt — aber es ist entweder zäher, dunkelfarbiger 
Thon, aus der Zersétzung des Felsens gebildet und erst 
kürzlich zusammengeschwemmt, oder es sind ‘seit Hin- 
gerer Zeit schon gebildete Anschwemmungen ähnlicher 
Art am Fusse der Berge, die ihrer geringen Neïgung 
wegen das unaufhôrlich zufliessende Schnee- ‘und Re- 
genwasser nur langsam abfliessen lassen und mit mehr 
braungelben als grünen Cyperaceen und spärlichem Moose 
besetzt sind. So sehr sie auch den Fuss des Wande- 
rers durchnässen, so kann man doch dreist über sie 
weggehen, denn der feste Boden liegt nicht tief unter 
ihnen. Ueberhaupt ist Nowaja-Semlja noch immer 
in der Vorbereitung zur Bildung einer organischen Decke 
begriffen. Nirgends sahen wir in den von uns besuch- 


ten Gegenden eine zusammenhängende Grasdecke, die |: 
den Namen einer Wiese verdient hätte (**), nicht einmal. 


(*) In Sibirien und, wie ich von Herrn Schrenk hôre, schon 
am nôrdlichen Ural nennt man auch vegetationsleere Flichen 
Tundern. 

(#) Man $sagte mir, dass die mit dem Namen Gänseland 
(ycnnan sewan) bezeichnete flache Gegend, die wir nur aus 
der Ferne gesehu,.aber nicht betreten haben, mit/längerem-und 
dichterem Grase bedeckt sey, als wir es irgendwo gefunden ha- 
ben. Diese Angabe hat an sich nichts Unmügliches, da Sco- 
resby in Ost-Grônland unter 70° 28’ Wiesen fand, die seiner 
Erklärung nach den Englischen nicht nachstehen. Ich würde 
pur, weou im Gänselande die Grasdecke wirklich so dicht ist, 
däraus schliessen, dass es ein Vorland ist, in welches das Was- 
ser aus einer weiter zurückliegenden Hôhe die feinsten Trum- 
mer des verwitterten Gesteins hinführt. Wie sebr man aber bei 
längerem Verweilen in einem Lande, dessen Anblick im Ganzen 
wüsl ist, geueigt wind, jede Spur von Leben hôher anzuschla- 
gen, habe ich hinlänglich erfahren. Immer begierig nach grü- 
nenden Stellen uns umsehend hatte ich mit Herrn Lehmann 


eine zusammenhängonde dichte Moosdéeke. : Selbst die 
laubformigen Flechten gedeïhen' nur kämmerlich("yusd 
sind von der frechen Ueppigkeit, die sie in Lappläid 
zeigen, weit entfernt. Nur die krustenfôrmigen Lichènen 
überziehen jeden Block von Augitporphyr so, dass-ër 
wie buntfarbig bespritzt aussieht. Nicht ganz so reich 
besetzt ist der Kalk. An den Sthiefern sieht man die- 
sen Ueberzug vielleicht deswegen selten, weil die an- 
gegriffenen Flichen bald abblättern. Das Einzige, was 
an die Lappländischen Tundern erinnert, ist der zusam- 
menhängende falbe Rasen, mit dem Dryas -octopetala 
trockne Bergabhänge, die von Felsenschutt gebildet sind, 
überzieht. Dieser Ueberzug ist aber nur einen Zoll 
dick und lässt sich wie eine Perücke abziehen. Die ge- 
nannte Pflanze ist die einzige wahrhaft gesellige in 
Nowaja-Semlja. Dass der Stempel Mittel-Europäischer 
Wüsten, das Heidekraut, fehlen würde, liess sich er- 
warten, denn es ist schon im Russischen Theïle von 
Lappland ungesellig. Aber, dass auch der traurige 
Schmuck Lappländischer Hôhen, Empetrum nigrum, Arbu- 
tus alpina und die freundlichern Zierden von A4zalea 
procumbens, Diapensia lapponica und Betula nana ganz feh- 
Jen, hat mich überrascht. ZLedum palustre, Rubus Cha- 
maemorus, Cornus suecica, die so äusserst geméin in Lapp- 
land sind, fehlen auch, da der hiésige Boden es nie zu 
einer Torfbildung bringt. Der Character der Nowaja- 
Seémljaer Wüsten ist Abwesenheit der Vegetation, wenn 
man ganz einzéln $téhende Individuen der Gattung 
Draba übersieht, äie ihren deutschen Namen »Hunger- 
blumen“ nirgends besser zu verdienen scheinen als hier. 

Man pflegt den Boden Brasiliens und überhaupt der- 
jenigen Länder, in welche Hacke und Pflus der Men- 
schen noch nicht die Superfoetation getragen haben, 


mich gewôbnt, jedes Braun, ja fast jede Abweichuug von der 
Nicht nur haben 


wir die mit trauernden Riedgräsern besetzten Stellen aus: der 


gewôbnlichen Bodenfläche grün zn mennen. 


Ferne für grün angesehen, sondern es ist uns auch begegnet, 
dass wir von dem Boote aus zuweilen an Stellen ansgesetzt zu 
werden verlangten, von denén wir âus der Ferne glaubten, dass 
sie éiné ziemlich reiche Végétation trügen und die bei nähérer 
Bésichtigung nur eintanders gefärbtes Gestein hattèn. ‘ Erst als 
wir die: Abhänge von Mri Ostrowa wieder sähen, erkannten 
wir, dass diese wahrhaft grün-seÿèn. Lappland war uns ein 
südliches Land. geworden. 

() An dem geringen Gedeihen der laubférmigen Lichenen 
mag aber das gewôbnlichste Gestein Thon- und Talkschiefer 
mehr Antheil haben als das Klima; denn wo Kalk ansteht, sa- 
hen wir sie augenscheinlich besser gedeïhen und ich vermuthe, 
dass sie an der ‘Ostküste mehr wuchern als an der von uns 
mehr gesehenen Westküste. 


175. 


einen jungfräulichen zu nennen, obgleich der dichte 
Wald, den verschlungene Lianen aus einer Summe yon 
Bäumen, in eine Einheit von Vegetation verwandeln, 
und die dicke Lage von Humus für diese Jungfräulich- 
keit ein schlechtes Zeugniss ablegen, Nach diesem Maass- 
stabe ist der Boden von Nowaja-Semlja noch nicht 
einmal im kindlichen, sondern erst im Embryonen-Zu- 
stande. Man erkennt die einzelnen Perioden dieses Zu- 
* standes an verschiedenen Puukten zerstreut. 

Am häufgsten sieht man entweder den Fels unbe- 
deckt oder mit seinen eigenen Trümmern beschüttet, 
zwischen denen die kleinen, früher aufgelüsten Theïle 
ein grobes Geméènge von Erde und Steinchen, eine Art 
Kies oder Felsen-Schutt bilden. Mit Ausnahme der 
Schiefer findet man, wie ich schon bemerkte, die Fels- 
blôücke mit krustenférmigen Lichenen bedeckt. Wie an 
der Schneelinie des Chimborasso (nach Humboldt) 
ist auch hier Verrucaria geographica die gewühnlichste. 
Daher das ungemein bunte Ansehn. Nur ausserordent- 
lich langsam scheint diese vegetabilische Kruste den 
Stein zu benagen, denn, wie sehr auch die Källe oder 
andere zerstürende Wirkungen den Fels in einzelne 
Blôcke zerklüftet haben mügen, scheinen nachher die 
Zerklüftungsflächen sehr lange zu bestehen. So sind die 
Berge von Augitporphyr, welche zu beïden Seiten der 
Nechwatowa sich erheben, so tief das Auge dringen 
kann, nach allen Richtungen zerklüftet, so dass man nur 
ungeheure Haufen von übereinander geworfenen Fels- 
blôcken verschiedener Grüsse sieht. Diese Blücke aber 
zeïgten sich voñ äbnlichen Trümmerhaufen, die ich 
sonst in mittleren Breiten gesehen habe, darin verschie- 
den, dass sie überall noch erkenntliche Fläichen und 
scharfe Kanten hatten (*). Man glaubt aus ihnen den 
ganzen Fels noch zusammensetzen zu künnen. Ausser 
den inkrustirenden Flechten und wenigen aufgerichtete- 
‘en, wie Stereocaulon paschal-, wächst auf diesen Trün- 
merhaufen fast nichts. Nur sehr vereinzelt kommt eine 
Cochlearia, Papaver nudicaule, oder eine andere Felsen- 
pflanze an seltenen Stellen vor, wo etwas mehr Staub 


.(*) Auch Scoresby fand den Kamm eines Berges aus Stei- 
men mit frischen Bruchflächen gebildet (4ce. Z. p. 122). Er 
nennt dieses Geteine zwar Kalk, allein, da er ihm gelbliche oder 
rôthliche Farbe zuschreibt, so mag es wohl derselbe Porphyr 
seyn, den wir geschen haben. Aber diese Bruchstäcke, von de- 
nen wenige über ein Pfund schwer geschäützt wurden, müssen 
riel kleïiner gewesen seÿyn, als in Nowaja-Semlja, wo die 
meisten Blôcke des Porphyrs ein bis drei Centner wiegen moch- 
ten. und wo die kleinern, aus welchen wir ein Thürmchen er- 
bauten, mübsam zusammengebracht werden mussten. 


BULLETIN: SCIENTIFIQUE. 


174 


von Lichenen oder der Oberfläche des Gesteins sich 


angesammelt hat, 

Das mehr verwitterte Gestein, das ich Felsen 
schutt nenne, hat etwas reichere Vegetation, beson- 
ders an Stellen die nicht fortwährend neuen Vorrath 
von Schutt von den Bergen erhalten, und wo die 
| Verkleinerung schon weiter vorgeschritten ist Auf sol- 
chen Stellen findet man besonders Pflanzen, die sich 
| rasenfürmig ausdehnen, indem. die Stengel in eine sehr 
grosse Anzahl kurzer, auf dem Boden liegender Aeste 
getheïlt sind, die säimmtlich von einer einzigen, gewôhn- 
lich dünnen, Wurzel ausgehen, wie Silene acaulis, Saxi- 
Jraga opypositifolia, Arenarta rubella (quadrivabis R. Brown, 
die aber nicht vier Klappen an der Frucht hat, son- 
dern drei). Zwischen ihnen wachsen: Draba alpina, an= 
drosacea, micropetala, hirta, muricella, Arenaria ciliata . My0= 
sotis villosa, Dryas aetopetala. Wo das bezeichnete Ge= 
menge von herabfliessendem Schneewasser stark ausge- 
waschen wird, da sammelt sich, besonders wenn:Thon- 
schiefer einen Hauptbestandtheïl des Gemenges aus- 
machte, an den tiefsten Stellen ein dunkler Lehm. 
Wenn dieser so liegt, dass er im Sommer austrocknen 
kann, so reisst er auf und wird durch 1 bis 3 Zoll 
breite Risse in eine Menge Polygone getheilt. 

Aebnliches scheint Scoresby in Spitzhergen geschen 
zu haben, imdem er sagt, dass der Boden zuweilen wie 
in Bienenzellen getheilt aussche (*). Solche Stellen sind 
fähig, eine reichere Vegetation zu erlangen, aber nur 
sebr allmählig. Wo die Bildung noch neu ist, sieht 
man die schwarzen Polygone wie mystische Figuren 
unter semen Füssen und nur auf viele Klafter von ein- 
ander entfernt einzelne Exemplare vou Platypetalum pur- 
purascens, Sazxifraga aïsoïdès, Saxifraga Hirculus, Draba 
alpina u: a. Allmählich aber sammeln sich in den Fur- 
chen Moose und die Polygone selbst werden auch etwras 
mehr bewachsen. Das Moos dient wieder andern Pflan- 
zen zum Schutz, wie denn z. B. Salix poläris, der ge- 
meinsie unter allen hiesigen Sträuchern, aber auch der 
kürzeste, da jedes Aestchen nur zwei Blätter und ein 
Kätzchen aus der schützenden Decke erhebt, nie anders 
als in diesem Moose vorkommt. Zu ihm gesellen sich 
bald Eriophorum capitatum mit andern Wollgräsern. Die 
Vegetation bleïbt Jange Zeit in den Furchen verschieden 
von der auf den eingeschlossenen Polygonen und schreitet 
etwas rascher fort als auf diesen, so dass man Stellen 


(*) Er braucht freilich das Wort ridges, das erhabene Käimme 
anzudeuten scheint, Aber, wie auf weichem Boden, in den man 
tief einsinkt, solche Kämme sich bilden sollten, ist mir nicht 
versiändlich. (466. Z. p, 120.) 


175 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


176 


EEE —_— 
Zoo, 


siéht, die von braungrünen Linien durchzosen sind. — 
Von den auf den Polygonen stehenden Pflanzen sind 
viele rasenfôrmig, die jährlich aus jedem Aestchen pur 
ein Paar Blättchen mit oder ohne Blume hervortreiben 
und nur diese nach dem Verlaufe eines Jahres dem 
Boden als Dünger wieder geben. Aber auch mit dieser 
spärlichen Gabe scheint die Natur hier geizen zu wollen, 
denn nur die Blätter von sehr weichem Gewebe gehen 
im Herbste desselben Jahres, das sie erzeugt hat, in Ver- 
wesung üher. Bei einer grossen Zahl der hiesigen Pflan- 
zen trocknen die Blätter nur aus, indem die Flüssigker- 
ten durch Verdunstung verloren gehen, das ganze Blatt 
aber entfürbt an seiner Stelle bleibt. An manchen, wie 
an Saxiÿraga caespitosa (groenlandica), sieht man auf diese 
Weiïse die Blätterbildnng mebhrerer Jahre zugleich und 
nur die letzten grünend. Diese aboestorbenen Blätter- 
Mumien müssen freilich zuletzt auch der Verwesung 
anheïm fallen, allein, vom Winde aboebrochen und ver- 
weht, kommen sie selten dem Boden zu Gute, der sie 
erzeuot hat. 

So mebrt sich der Humus an den meisten Stellen 
unglaublich langsam, und Nowaja-Semlja würde noch 
viel nackter erschemen, wenn es nicht viele Pflanzen 
trüge, die gar keines Humus zu bedürfen scheinen, son- 
dern nur einer Felsen-Spalte, oder eines lockern Kieses, 
in dessen Zwischenräumen sich etyas Feuchtigkeit erhält, 
wie Rhodiola rosea, Erigeron uniflorum, ein Vaccinium, 
das mit dem ganzen holzigen Stamme in sehr engen 
Felsenritzen sitztt und our die Blätter hervortreibt, oder 
Papaver nudicaule, das einsam zwischen Felsentrimmern 
und auf l'elsenschutt nistet, und untergeht wenn sich 
andere Pflanzen andrängen, oder Ranunculus nvalis, der 
nur Schneewasser verlangt und schon in voller Blüthe 
steht, wenn der Boden noch nicht über einen Grad er- 
wärmt ist. Fast ebenso genügsam ist Ozyria reniformis. 

Doch giebt es auch geschmückte Stellen in Nowaja- 
Semlja, wo Flora allen Reichthum ihrer Farben- 
pracht auf den Boden ausgeschüttet zu haben scheint; 
denn diese zarten, lebhaft gefärbten Blumen erheben 
sich nur auf wenige Zoll von ihm, oder berühren ibn 
sogar unmittelber. So war der erste Fleck, welchen wirin 
diesem Lande am Fusse eines hohen nach SW gerichte- 
ten und die Sonnevstrahlen auffangenden Schieferberges 
betraten. Die Kleinen, mit purpurfarbigen Blumen dicht 
besetzten, Rasen von Si/ene acaulis und Saxifraga oppos t:- 
folia,die mit himmelblauen Sternen besäeten Rasen von Myc- 
sotis villosa waren bunt mit goldgelben Ranunkeln und Dra- 
6a alpina, mit pfirsichblüthisen Parryen,weissen Cerasti- 
blauen Polemonen und dem gemeinen, aber hier wegen 


des geringen Laubes noch freundlichern » Vergissmein- 
nicht“ gemischt und machten den Eindruck eines bun- 
ten Teppichs, oder richtiger noch, eines von kunstrei- 
cher Hand in dieser Eisregion angelegten Gartens. 
Meinen jüngern mitbotanisirenden Freund, Herrn Leh- 
mann versetzie dieser Anblick in das lebhafteste Ent- 
zücken und auch ich, der früher lingere Zeit auf den 
Alpen verweilt hatte, und in dem die alten Erinnerun- 
gen wieder auftauchten, war von der Neuheït des An- 
blicks lange so gefesselt, dass ich mir nicht vollständige 
Rechenschaft darüber geben konnte, warum diese Stelle 
den Eindruck eines sorgsam gepflesten, ausgedehnten 
Blumenbeetes machte, bis ich endlich den Grund doch 
nur in der Armuth der Vegetation finden zu müssen 
glaubte. Die Pflanzen hatten den Character der alpini- 
schen, das sprang in die Augen. Ja, sie waren zum 
Theiïl sogar dieselben, die ich dort gesehen hatte. Aber 
auf denjenigen Alpen, die ich aus eigener Arbeit kannte 
— es sind die Oesterreichischen und Salzburgischen — - 
finden sich die Pflanzen einer Art mehr massenweïse 
zusammengehäuft. Diese Sazifrageen, diese Gentianen, 
diese Primula farinosa, sind auf ausgedehnten Räumen, 
wenn sie dieselben auch nicht ganz einnebmen, doch 
so vorherrschend, dass solche Räiume zuweïlen aus der 
Entfernung wie grosse gefärbte Tücher aussehen. Auf 
Nowraja-Semlja sind die Blumen fast gleichmässig 
unter einander gemischl; jede hat fremde Nachbarn. 
Ueberdiess stehen sie in dieser Vegetationsform, von 
der ich eben spreche, weït genug von einander entfernt, 
um überall den Boden zwischen sich sichthar zu lassen. 
Eben diese Nacktheit des Bodens — dieser Mangel an 
Fülle der Vegetation, besonders aber der Gräser und 
anderer Pflanzen mit vielem Laube und geringer Blüthe, 
der Mangel also an Dem, was wir im gemeinen Leben 
Unkraut zu nennen pflesen, macht, dass solche Stellen 
am Fusse der Berge den Eindruck von sorgsam gereï- 
misten Blumenbeeten haben. Die dicotyiedonen Pflan- 
zen des Hochnordens entwickeln, wie auf den Alpen. 
spitzen, nur s0 viel Laub als nôthig ist, um den Ein- 
druck des Farben-Gemisches zu erbhôhen — und von 
oben betrachtet, zeigen sie sebr oft mehr Blumen als 
Laub. Die Mannigfaltigkeit oder das bunte Gemisch 
scheint mir ebenfalls Folge der schwachen Vegetation 
und zwar des Umstandes, dass nur bei wenigen Pflan- 
zen die Früchte zur vélligen Reife gelangen. Eine Folge 
dieses Verhältnisses, das wir bald näher erürtern wer- 
den, ist, dass eine Pflanze, die nicht besonders günstig 
gestellt ist, wenig Fähigkeit hat, den sie umgebenden 
leeren Raum mit ihrer Nachkommenschaft zu besetzen. 


177 


Kommen aber die Keime, zum grossen Theile vwenig- 
stens, aus ansehnlicher Ferne, so werden sie sebr bunt 
unter einander gemischt. Auf dem oben erwähnten 
Flecken fanden wir gleich beim ersten flüchtigen Besu- 
che dreissig verschiedene Species, bei einem zweiten 
entdeckte ich noch zwôlf andere, obgleich auch dieser 
wegen eines drohenden Sturmes, der zur Rückfahrt 
zwang, absgebrochen werden musste. So fand ich also 
hier auf einem Spaziergange, von einer halben Werst 
etwa, fast die halbe Flor von Nowaja-Semlja vereint 

Endlich giebt es auch besonders begünstigte Stellen, 

wo der Poden wirklich von einer ziemlich dichten Pflan- 
zendecke vülliz bekleidet wird — sie sind aber nur von 
sehr beschränktem Umfange. Es gehôrt um sie zn bil- 
den immer ein Verein von günstigen Verhältnissen, die 
hier im Laufe der Jahrhunderte einen Vorrath von 
Humus erzeugt haben. So ist überall, wo der Kalk den 
Schiefer durchsetzt und in kleinen Kuppen oder Käm- 
men hervorragt, eine gedrängte Vegetation auf wenige 
Quadratfaden ausgedebnt, theïls wohl, weil die vorra- 
gende Felsspitze mehr von der Sonne erwärmt wird, 
theils weil überhaupt der verwitternde Kalk mehr die 
Vegetation zu befôrdern scheint als der Schiefer, theils 
endlich, vweil an solchen Stellen die Lemminge sich be- 
sonders sammeln, den Boden auflockern und bedüngen, 
ihre Nahrung aber, einem eigenthümlichen Triebe fol- 
gend, nicht aus der unmittelbarsten Näbe zu holen 
scheinen. Ausser den kleinen Oasen um diese Fels- 
spitzen, fanden wir noch hie und da andere ziemlich 
dicht bewachsene Stellen, immer aber nur solche, die 
durch die Neigung des Bodens und davon abhänoïge 
Erwärmung oder die weiter gediegene Auflôsung seiner 
Bestandtheile besonders begünstigt sind. Auch an die- 
sen dicht bewachsenen Stellen bleibt aber die grosse 
-Mannigfaltigkeit der Pflanzen auffallend. Es sind vor- 
züglich Dicotyledonen, und die Ranunkeln (mit Ausnahme 
von Ranunculus nivalis) sind fast nur auf diese humus- 
reichen Stellen beschränkt, die Draba-Arten werden 
dagegen verdrängt. Das allzemeinste Verhältniss dieser 
Stellen ist, dass sie früher als andere von der Schnee- 
decke entblôsst werden und das von den Hôhen den 
ganzen Sommer hindurch herabfliessende Schneewasser, 
das den Boden kalt erhält, sie nicht erreicht, sondern 
zur Seite abiliesst. 

Man darf sich über die geringe Vegetation in No- 
waja-Semlja nicht wundern, wenn man sich erinnert, 
dass nach den Beobachtungen von Pachtussow die 
Sommerwärme dort geringer als in irgend einem Lande 
ist, von welchem wir sie durch Messung kennen, mit 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


178 


einziger Ausnahme der kleinen Winter-Insel und der 
Insel Ingloolik zwischen der Hudsons- und Baf- 
finsbay (Bulletin de l'Acad, IL. p. 257), geringer sogar 
als in Spitzhbergen, so viel man aus Scoresby’s Beobach- 
tungen schliessen kann; — dass der wärmste Monat in 
Nowaja-Semlja nur so viel Wärme entwickelt als der 
October in Drontheim, der December in Edinburgh 
und der Januar im mittleren Frankreich. (Bullet. II. 
p. 246.) 


Fragen muss man sich vielmehr, was es für Pflanzen 
sind, die bei so geringer Temperatur noch gedeihen 
künnen? Es sind nur solche, denen eine sehr kurze 
Vegetation eigenthümlich ist, Pflanzen, welche beï uns 
im ersten Früblinge blühen würden. Damit will ich 
aber nicht behaupten, dass der hohe Norden die Vege- 
tation beschleunige.  Meiïne Ueberzeugung ist vielmehr 
gerade die entgegengesetzte. 

Es ist nämlich eine sehr verbreitete Meinung, dass 
der Norden, vreil die Tage sehr lang sind, oder in 
noch hôühern Breiten die Senne wochenlang gar nicht 
untergeht, die Vegetation beschleunige — und selbst 
der beste Kenner des hohen Nordens, Scoresby, sagt 
ausdrücklich von Spitzhergen, dass die Vegetation un- 
gewôhnlich rasch in diesem Lande vor sich gehe (”). 
Ich habe dieser Lehre nie Glauben schenken kônnen, 
da die Vegetation ein chemischer Process ist, der von 
der Quantität der einwirkenden Wärme abhängig seyn 
muss, Diese Quantität ist aber im hohen Norden viel 
geringer als in mittleren Breiten. Ich gebe zu, dass m 
Gegenden, die im Sommer einer noch ziemlich bedeu- 
tenden Wärme geniessen und die ich nicht mehr zu 
den hochnordischen zähle, wie die in der Nähe von 
den Polarkreisen das Zusammentreffen der langen Tage 
mit gewissen Vegetationszuständen einixer Pflanzenfa- 
milien, diesen eine rasche Entwickelung gewäbren. So 
glaube ich den ungewôhnlich üppigen Graswuchs bei 
Cholmogor und südlich von Archangelsk, wo die 
Gehänge niedriger Hügel den saftigsten Alpen-Matten 
gleich sehen, erklären zu kônnen, wozu es jedoch einer 
besondern Auseinandersetzung bedürfte. Ganz anders 
ist es im hüchsten Norden. Hier künnen eben nur sol- 
che Pflanzen gedeiïhen, die ihrer innern Anlage nach, 
eine sehr kurze Vegetation haben, und diese kurze Ve- 
getationsperiode wird hier viel mehr ausgedehnt als wei- 
ter nach Süden. Wir fanden während eines Aufent- 
haltes von drei Wochen in derselben Gegend den Fort- 


(&) /t may be remarked, that vegetatiom goes on un commonly 


quickly in this country, (Account. I, p. 148.) 
13 


schritt der Vegelation auffallend geringer als wir ibn in 
niedrisern Breiten zu finden gewohnt Waren. 

Um ein Maiss für den Fortgang der Vegetation ïm 
Norden zu erhalten, hatte ich vor der Abreïse nicht nur 
ein Tagebuch über das Hervortreten der Blätter und 
Blumen um St. Pétersburg geführt, sondern auch, um 
die Modificationen ‘zu entfernen, welche die Verschie- 
denheït der inneren Anlage der verschiedenen Pflanzen 
erzeuot, eine Pflanze, die fast unter allen Verhältnissen 
gedeiht, hier ausgesäet und ihren täglichen Fortschritt in 
St: Petersburg notirt Es war die gemeine Kresse ge- 
wählt. Denselben Saamen säete ich aus, da wir in der 
Mitte des Juli die Breite von Matotschkin-Schar er- 
reichten. Anstatt schneller zu vegetiren, wuchs sie drei- 
mal so langsam als bei uns im Mai und brachte es in 
vier Wochen nicht bis zur Entwickelung des zweiten 
Blitterpaares. 

Doch die Pflanzen geben in ibren natürlichen Ver- 
hältnissen vielleicht noch einen richtigern Maassslab! 
Nun, von den Pflanzen Nowaja-Semlja’s ist etwa 
der. zehnte Theil der Arten auch bei uns einheimisch. 
Sie alle aber blühen bei uns im Frühlinge und meistens 
sebr früh. Das Vergissmeinnicht ist noch das späteste. 
In Nowaja-Semlja aber, obgleich es vorzüglich an 
begünstigten Stellen wächst, kommt es nicht einmal zum 
Aufschliessen aller Blumen, noch viel weniger zur Frucht. 
Ja, Chrysosplenium alternifolium, das beï uns schon ver- 
blüht war, als wir von St. Petersburg abreisten, stand 
in Nowaja-Semlja eben erst in Blüthe, als wir dieses 
Land am letzten August verliessen (*) und das schmal- 
blättrige Wollgras (Erioph. angustifol.), welches bei St. 
Petersburg vor unserer Abreise Wolle trug, haben wir 
in Nowaja-Semlja nie in Wolle gesehen. Es blühte 
erst auf, ÆEriëphorum vaginatum, dessen Wolle sich noch 
viel früher entwickelt, haben wir auf der ganzen Reise, 
selbst in Lappland, mit ausgebildeter Wolle gefunden, 
in Nowaja-Semlja aber viel später theils in Blüthe, 
theils im Anfange der Wollbildung. Auch von den 
eigentlich arctischen Pflanzen, deren Verbreitung nicht 
bis zu uns reicht, scheint ein bedeutender Theil in 
Nowaja-Semlja hôchst selten oder nur an begünstig- 
ten Stellen reife Saamen zu entwickeln, und auch diese 
Entwickelung, wo sie erfolet, scheint meist erst unter 


(*) Es war jedoch um Matotschkin-Schar an solchen 
Stellen, die nicht immer vom Schneewasser gétränkt und kalt 
erhalten werden, schon am Schlusse des Juli so weit als bei 
uns in der Mitte des Maïs und viel weiter als an anders gele- 
genen sumpfgen Stellen an der Nechwatowa am Schlusse 
des Augustes. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


Re 


dem Schnee beendigt zu werden. Mit sehr wenigen 
Ausnahmen, zu dénen Dryas octopetala und “Silene ‘acau- 
lis am entschiedensten gehüren, fanden wir beim Ein- 
tritte des Winters fast nirgends véllig reifen Saamen. 
Doch waren die Früchte der Gattungen Draba, Platype- 
talum, Ranunculus, vieler Saxifragen und Arenarien. der 
Caltha palustris, des Eriophorum caespitosum und capita- 
tum, des lolygonum viviparum, der Myosotis villosa (an 
Felswänden) so weit vorgeschritten, dass zur vollen Reife 
wenig fehlte und sie einer Ernährung durch die Mutter- 
pflanze vielleicht nicht mehr bedurften. 
war Eutrema Edwarsir. 


Weiter zurück 
Auch das häufis vorkommende 
Polemontum Richardsonit und Lchnis apetala mügen un- 
ter dem Schnee die Früchte noch dann und wann rei- 
Wie aber andere Pflanzen, welche nach der Mitte 
des Augusts erst aufzublühen anfingen, reife Saamen 
tragen sollten, wie z.B. Polemonium coeruleum, Valeriana 
Snd alle 
Individuen nur eingewanderte Fremdlinge, die jährlich 
zu blühen anfangen und endlich ohne Nachkommen 
untergehen müssen, oder kommt doch hie und da em 
Individuum, das an erwärmenden Felswänden steht, 
zur Reife? Endlich giebt es aber auch Pflanzen, von 
denen ich nach unsern Erfahrungen glauben muss, dass 
sie es nie bis zur Entwickelung einer Blume bringen 
und nur in der Blitterbildung vegeliren, so Tussilago fri- 
gida, Salix Brayi und das einzige Waccinium, das hier vor- 
kommt. An diesen haben wir nie eine Spur von Blume 
oder Frucht gesehen. Sie haben nur ein beschränktes 
Vorkommen und scheinen zu beurkunden, dass Nowaja- 
Semlja's Pflanzenwelt von Strandungen aus der Nach- 
barschaft unterhalten wird. Wer das Land nicht selbst 
gesehen hat, wird ohne Zweifel die Ueberzeugung he- 
gen, dass der Erfolg der jährlichen Strandungen, mügen 
sie in Saamen oder Wurzeln bestehen, ganz verschwin- 
den müsse gegen den Erfolg der eigenen Besamung — 
allein wer es besucht, sieht nicht ohne Verwunderung, 
dass, bei anscheinend gleicher Beschaffenheit des Bodens, 
im Allsemeinen die Küste reicher besetzt ist als die von 
ihr mebr entfernten Gegenden, diejenigen Küstenstriche, 
vor welchen Inseln liegen, weniger als diejenigen, vor 
denen keine Inseln sind. Das Eis ist offenbar das beste 
Fahrzeug für diese Strandungen und dadurch mag es 
erklärt werden, dass wir den Theil der Küste des Ka- 
rischen Meeres, den wir gesehen haben, reicher an 
Pflanzen fanden, als wir nach der geringen Temperatur 
erwarteten. 

Herr v.Buch hat nachgewiesen (Kanarische Inseln 
S. 132.), dass eine grôssere Mannigfaltigkeit der Formen 


fen. 


capitata u. a. ist mir vüllig unbegreiflich. 


181 


im Verhältniss zu ihrer Anzahl, Character der Insel-Flor 
ist. Das oben erôrterte bunte Gemisch von Individuen 
verschiedener Arlen unter einander, welches durch alle 
Vegetations{ormen von Nowaja-Semlja fast ohne Aus- 
nahme hindurch geht, ist nur die hôchste Ausbildung 
dieses Gesetzes und scheint mir nachzuweïsen, dass in 
diesen Breiten, der geringen eigenen Production wegen, 
der Einfluss der Ankommlinge länger sichtbar bleibt. 


Ich batte geglaubt, dass wenigstens die Moose hier 
picht sparsam mit ihren Früchten seyn würden, allein 
ich habe sie im Allgemeinen doch nur selten gefunden. 
Das einzige Farnkraut das ich gesehen habe, (Woodsia 
ibvensis) trieb seine Wedel erst hervor, als schon meh- 
rere Tage lang eine Schneedecke die Fläche überzogen 
batte. Allein es wächst so eigenthümlich zwischen Fels- 
Blôcken, die auch nach dem Eintritte des Winters von 
den Sonnenstrahlen erwärmt werden müssen, dass ich 
ihm die Môglichkeit die Früchte zu reifen, nicht ab- 
Sprechen môchte, wenn es nur gegen den Frost, der 
es bei beyülktem Himmel treffen muss, weniger em- 
pfndlich ist, als andere Farrenkräuter. Das einzige 
Equisetum, das etwas häufiser vorkommt, zeigte gar kei- 
nen Versuch zur Bildung einer Frucht. 


Es braucht nicht mehr erôrtert zu werden, dass die 
gesammte Klor von Nowaja-Semlja den Character 
einer alpinischen trägt. Ja, sie ist zum Theil hochalpi- 
nisch, zum Theïl gehôürt sie der Flor der Schneegränze 
an. Unter allen Pflanzen, welche Nowaja-Semlja mit 
Lappland gemeinschaftlich hat, smd nur sehr wenige 
deren obere Grüänze Wahlenberg in seiner tabellari- 
schen Uebersicht in die Region der ,,4/pes inferiores“ 
setzt, (Draba murtella, Salix lanata, Tussilago frisida); 
bei weitem die meisten haben in den obern Alpen oder 
in der Region des ewigen Schnees die obere Gränze 
ihrer Verbreitung und fast alle lappländischen Pflanzen 
deren untere Gränze Wahlenberg schon auf den hô- 
hern Alpen findet, (Ranuncu!. nivalis, Draba alpina, Sa- 
æifraga nivalis, Luzuja arctica, Ped cular:s hirsuta et flam- 
mea), kommen in Nowaja-Semlja in der Ebene vor. 
Besässen wir ähnliche Uebersichten der Vegetation nach 
der Hôhe aus dem Ural, so würde sich die Vergleichung 
noch weiter durchführen lassen, da die Flor von No- 
maja-Semlja noch mehr mit dem nôrdlichen Ural 
nach der Beobachtung des Herrn Schrenk übereinstimmt, 
als mit der von Lappland. Ich bemerke nur noch bei 
dieser Gelegenheit, dass die Flora von Spitzhergen, so 
weit. man sie aus den Sammlupgen von Scoresby und 
Sabine (bestimmt von Robert Brown und Hooker) 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


182 


kennt, fast ohne Ausnahme in Nowaja-Semlja ge- 
funden ist, dass hier aber einige Pflanzen eingewandert 
sind, die man bisher nur in Nordamerika gefunden hatte 


Das Gedeïhen von solchen Pflanzen, deren obere 
Gränze Wahlenberg dicht an, oder über die Schnee- 
gränze setzt, wie Saxifraga oppositifolia, Silene acaulis 
Ranunculus nivalis, Oxyria reniformis, Ranunculus yygmaeus, 
Dryas octopetala, Petidea crocea, Cerastium alpinum, Eri- 
geron untflorum, — das Gedeihen solcher Pflanzen in der 
Ebene drängt mich zu der Frage, wie hoch die Schnee- 
gränze in Nowaja-Semlja liege. Ich habe diese Auf- 
gabe während meines Aufenthaltes daselbst immer im 
Auge gehabt, habe das Land aber mit der Ueberzeugung 
verlassen, dass es vüllig unmüolich ist, eine allgemeine 
Schneegränze für dasselbe anzugeben, indem der Einfluss 
der Localitäten im Verhältnisse zu irgend einer norma- 
len Abnabme der Temperatur nach der Hôhe so unge- 
heuer gross ist, dass man nur für jeden einzelnen Punct die 
relative oder wirkliche Schneegränze finden kann. Ich bin 
weit davon entfernt, zu glauben, dass Nowaja-Semlja 
hierin etwas Eigenthümliches habe — vielmehr ist es 
cinleuchtend und jetzt von Vielen anerkannt, dass alle 
Maasse, die man bisher für die Schneegränze gefunden 
bat, nur auf Localverhältnissen beruhen. Allein was im 
Süden nur ungeheure Gebirgszüge lehren künnen; wie der 
Himalaya mit seiner in neucrer Zeit berühmt und be- 
rüchtigt gewordenen Schneegränze, oder ganz eigen- 
thümliche Verhältnisse, wie die des Wazmann's, den 
ich aus eigener Beobachtung kenne, das lehren im ho- 
hen Norden mittelmassige Hühenzüge, ja die Ebene 
selbst mit Fracturschrift. Wenn ich die Ueberzeugung 
hege, dass diese Verhältnisse nicht etwa Ausnahmen 
sind, welche der sinnige Beobachter zu eliminiren hat, 
um irgend eine ideale Schneegränze zu finden, so bin 
ich doch nicht im Stande, in diesem Berichte den Grund 
dieser Ueberzeugung nachzuweiïsen. Ich muss mir vor 
behalten, bei einer andern Gelegenheit zu erklären , 
dass es mir scheint, es sey kein bestimmter Begriff für 
die ideale oder auch nur normale Schneegränze aufge- 
stellt und einigermaassen allgemein angenommen ;, und 
noch weniger dieser Begriff bei der Untersuchung in 
der Wirklichkeit festgehalten, schon weil man den Ein- 
fluss der strahlenden Wärme nicht von dem der mitt- 
leren Temperatur geschieden hat. Ist die Schneegränze 
eine krumme Fläche, welche wir uns in der Atmo- 
sphäre denken, über welche hinaus der Schnee nicht 
wegschmelzen würde, und  sollen Schatten und Sonne 
auf diese Schneegränze weit vweniger einwirken als mitt- 


185 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 18 


D D 


lere Temperaturen ,‘“(*) so giebt es schon aus diesem 
Grunde keine Schneegsränze im hôchsten Norden, da 
der Eiufluss der strahlenden Wärme auf diejenige Hôhe 
der Atmosphäre, in welcher ohne sie der Schnee nicht 
schmelzen würde, allzu mächtis einwirkt. 


Ich muss mich also begnügen, nur einige Beobach- 
tungen über das Vorkommen des Schnees anzuführen. 


‘Trotz der geringen Luft-Temperatur schwindet gegen 
Ende des Juli aller Schnee von der Ebene. Auf dem 
flachsten Theïile, den wir gesehen haben, dem Gän- 
selande (Tycnuaa semxa), erblickten wir in der Mitte 
des Julius beim Vorbeisegeln noch Schnee in weiter 
Ausdehnung , am 6. August aber, als wir wieder vor- 
bei kamen, war keine Spur mehr davon übrig. Den- 
noch bewahrt Nowaja-Semlja eine ungeheure Menge 
ewigen Schnees, und nicht bloss auf den Bergen 
oder zwischen den Bergen , sondern auch im Ni- 
veau des Meeres. Wenn irgend eine Einbiegung des 
Ufers so gelegen ist, dass der Wind eme bedeu- 
tende Menge Schnee hineinweht, so ist der kurze 
Sommer nicht im Stande, diese Masse zu schmelzen. 
So sahen wir noch am Ende des Augusts, als der neue 
Winter bereits eimgeleitet war, in Kostin-Schar, 
dem Punkte, den man für den wärmsten zu halten 
Grund hat, dicht am Ufer Schneefelsen, die wie wahre 
Felsen zerklüftet waren. Die hôhern Berge haben um 
so mehr in jeder Vertiefung bleibenden Schnee, und 
wenn ein Bergrücken nur merklich in semer Längen- 
dimension sich krümmt, so ist die Masse ewigen Schnees 
in dieser Krümmung ungeheuer , und es macht wenig 
Unterschied, ob die Krümmung nach Norden oder 
nach Süden gerichtet ist. Eine solche Schneemasse wirkt 
schr merklich erkältend auf ihre Umgebung, und macht 
dass auch dort der Schnee sich länger erhält. So beob- 
achtete ich, als wir durch Matotschkin-Schar fuhren, 
dass das Thermometer jedesmal um 1 bis 2 Grad fiel, 
wwenn wir einer bedeutenden Schneegrube vorbeï kamen, 
deren Ausdehnung sich zuweilen auf mehrere Meïlen 
erstreckt und deren Hôhe ein Paar tausend Fuss betra- 
gen kann, denn es giebt Schneemassen, die von den 
Käimmen der Berge herab, bis auf wenige Klafter vom 
Spiegel des Meeres reichen. Dagegen giebt es Abhänge von 
mehr als 3000 Fuss Hôhe, welche ausser schmalen Klüf- 
ten schon im Juli gar keinen Schnee zeïigen, indem sie 


(*) Viel anwendbarer ist die Bestimmung, welche Wahlen- 
berg aufitellt, (De veget. et climate Helvel. p. XXXII.) aber 
diese Schneegränze hängt mehr von dem Sonnenschein als von 
der so genannten mittleren Temperatur ab. 


isolirt und so stehen, dass die Sonnenstrahlen ibre ganze 
Fliche treffen. Am meisten gilt dieses von den Bergen, 
die nahe am Westufer stehen. ‘Wir fanden einen Berg 
an der Mündung des Flüsschens Matotschka, von 
2500 Fuss Hôüñe, schon in der Mitte des Juli, mit Aus- 
nahme schmaler Klüfte, bis an den Gipfel schneelos — 
und ich war hierüber wenig erstaunt, denn da der 
westliche Abhang dieses zeltf‘rmigen Berges fast eine 
Fliche bildet, so sammelt sich auf ïihm nur wenig 
Schnee, den die Sonnenstrahlen bald zum Schmelzen 
bringen. So wie das Gestem entblôsst ist, erwärmt es 
sich an der Sonne und giebt, auch wenn diese nicht 
mebr scheint, die Wärme wieder an die nächste Luft- 
schicht ab. Mügen nun auch die entferntern Lufischich- 
ten unter 0° erkältet seyn, die Wärme, die das Ge- 
stem durch die Sonnenstrahlen erhalten hat, bringt ei- 
nen Theil des Schnees zum Schmelzen und die erwärm- 
ten Luftschichten müssen, indem sie an der Wand des 
Berges aufsteigen, dieses Schmelzen noch mehr befôr- 
dern. Ich glaube also, dass von diesen Flächen , selbst 
während des Frostes, der Schnee im Sonnenschem 
schmilzt, wie er von unsern Dächern im Februar und 
Anfanse des Märzes sich verliert, wenn auch die allge- 
meine Luft-Temperatur unter Null ist, und das herab- 
rinnende Wasser am Rande des Daches zu Eiszapfen 
gefriert. Wie gross aber der Einfluss der Localverhält- 
nisse in diesen Gegenden ist, erkennt man schon beim 
Vergleiche der Küstenberge mit ihren nächsten Nach- 
barn. Parallel mit diesem Küstenberge, dessen West- 
abhang schneelos ist, verläuft ein anderer, eben so lang 
gestreckter, zeltf‘rmiger Berg, der nicht viel hôher ist. 
Die Kämme von beïden sind nur wenige Werst von eiïnan- 
der entfernt und die Abhänge laufen in einem sanft ausge- 
hôlten, eben nicht engen Thale zusammen. Aber da 
dieses Thal auch von der Nordseite, ohne geschlossen 
zu seyn, beengt ist, so ist es ein ungeheures Schneelager 
gevrorden und der Schnee zieht sich an dem gesammten 
Westabhange des zweiten Berges bis zu seinem Gipfel 
hinauf. Man übersieht also hier mit Einem Blicke zwei 
gleichliezende Bergabhänge, von denen der vordere in 
Folge des dunkeln Schiefers, aus dem er besteht, bis 
zu seinem Gipfel fast schwarz, der andere von oben 
bis unten vüllig weiss erscheint. 

Die schärfern Kämme der Berge sind in der Regel 
schneelos und selbst die mehr abgerundeten Kuppen 
‘sind es an einzelnen Theilen, deren Fläche stärker auf- 
steigt, so dass die Strahlen der hier niedrig stehenden 
Sonne unter einem grôüssern Winkel auffallen, Solche 
entblôsste Flächen liegen nach allen Weltgegenden — 


185 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 186 
wabrscheinlich weil die Sonne aus allen Weltgegenden 
scheint, und die meisten sind gewiss nicht an sich unfi- 
hig, eine Schneedecke zu halten. In der Meerenge 
stehen sich zwei ansehnliche Berge gegenüber, die 
dem Naturforscher, welcher die Schneegränze sucht , 
Hobn zu sprechen scheinen. Der eine, 5100 Fuss hoch, 
ist von der Spitze bis an den Fuss an seinem Südwest- 
abhange mit Schnee bedeckt, der andere, hühere (3400 
Fuss) aber trägt selbst am Nordabbange fast gar keinen 
Schnee. Der Grund liegt nur darin, dass der letztere 
mehr frei steht als der erstere. Ich habe nur einen Berg 
gesehen, dessen ganze Kuppe gleichmässig mit Schnee 
bedeckt war, nämlich jenen früher erwäbnten hüchsten 
Berg in der Nühe der Ostküste. Allein es war ein kalter 
Tag, an welchem wir ihn beobachteten , und ich ver- 
muthe, dass es in der Nacht vorher in der Hôhe ge- 
schneit hatte, denn mit dem Fernglase glaubte ich zu 
erkennen , dass an einigen Flichen der Schnee so dünn | mers in den Norden zu den Glätschern zu segeln. (”} 
lag, dass der Fels durchschimmerte. Jedenfalls konnte | Ich hoffe, dass die neue Expedition, welche die Ma- 
man auch geringe Unebenheiïten desselben gewahr wer-|rine ausrüstet, diese Lücke ausfüllen wird. So lange als 
den, Am Nachmittage sahen wir auf mebreren Hôhen | nicht durch Beobachtung erwiesen ist, dass die Firnli- 
Schnee fallen, während es in der Tiefe stark regnete|nie daselbst in verschiedenen Thälern dieselbe Hôhe 
und in der Nacht hatten wir nässenden Schnee auch in |hat, kann ich, nach dem vas ich in Nowaja Semlja 
der Ebene. Ich erwähne dieses Umstandes, weil Sco-|gesehen habe, die Vermuthung nicht unterdrücken, dass 
resby nach einer Angabe von Martens zu glauben | hier auch die Hôhe der Firnlinie gar sehr veränderlich 
scheint, dass in Spitzhbergen nie Schnee auf den Berg-|seyn werde, besonders wenn die Thaleinschnitte, in de- 
gipfeln fillt, während es in der Tiefe regnet. (4ccount| en die Glätscher liegen, nicht durch Schneemassen 
L. p. 124). Im Uebrigen wird man Scoresby’s Schilde- | yerbunden sind. Denn über einem zusammen hängenden 
rung vom Vorkommen des Schnees in Spitzhergen mit | Eismeere von mebreren Meïlen Länge, wie das von 
der unsrigen aus Nowaja Semlja sebr übereinstim-| Hugi untersuchte, muss eine solche Gleichmässigkeit 
mend finden. der Lufitemperatur seyn, dass die Gränze des ewvigen 

Dem Gesagten gemäss halte ich es für uomôglich, im | Schnees schon deshalb in den auslaufenden Thälern nicht 
bohen Norden ein Maass für die Schneegränze in einem | sehr wechseln kann. DasGegentheil wäre hier unbegreiïflich. 
Gebirge zu finden. Ich zweifle sogar, dass ein isolirter | Die Temperatur des Bodens habe ich häufig zu be- 
Berg, wegen des bedeutenden Einflusses der strahlenden | stimmen versucht, und wenn auch an den meisten Stel- 
Wärme, ein mebr als hôchst zufälliges Maass giebt. —|len der zu nahe liegende Fels oder grobes Gerülle die 
Ausserordentlich habe ich daher bedauert, dass Verhält- Werkzeuge nicht tief genug dringen liess, so habe ich 
nisse über die ich nicht gebieten konnte, mir nicht er-| mich doch an andern wiederholt überzeugt, dass, pach 
laubt haben, die Glätscher aufzusuchen , die im Norden | der speciellen Localitit wechselnd ; der Boden in einer 
an die Küste auslaufen, um nach Hugis Anleitung 2 | 
untersuchen , ob die Firnlinie an den Glätschern im ho-| (*) Glätscher giebt es freilich auch in den von uns besuchten 
hen Norden ein so bestimmtes Maass für diejenige Hôhe | Gegenden. Allein sie sind für die oben erërterte Frage nicht 
_ der Atmosphäre , in welcher es nie thaut, giebt, wie lebrreich und zeigen nur, welche geringe Localverhältnisse hier 


sie in den À] .( ji : | hinreichen, um Eis oder Schnee gegen das Schmelzen zu si- 
Schar de re wi: fe pe sr gr : cheru. So steht unter der Hütte, welche Pachtussow sn 
ganzen Erfolg der Sommerwärme am Schnee abzumessen hat, ein Glätscher , dessen Fuss zur Fluthzeit vom Niveau 
Ich var rl leich ; É : % * | Meeres erreicht wird und dessen Hühe nur 50 Fuss beträgt. Es 
icht geneigt, die Fahrt in den Norden | is nicht einmal ein winkeliger, sondern nur ein zugerundeter 
——— | Einsprung des Ufers, dem er sein Bestehen verdankt. Glätscher- 
ähnliche Eismassen sind im Grunde unter jedem Schneelager. 


aufzuschieben , der sich der Wind entgegen setzte. Ue- 
berdiess hatte man mir gesagt, dass an der Nechwa= 
towa mebr isolirte und wenig niedrigere Berge lägen, 
an denen ich erproben kônnte, ob an ihnen die Gränze 
des ewigen Schnees sich bestimmter aussprechen würde. 
Allein diese Berge sind viel niedriger als die in der 
Mitie des Landes. Auch fanden wir sie alle, so weit 
wir vordrangen und das Auge reichte, ohne Schnee auf 
ibren Gipfeln, obgleich dieser an verdeckten Stellen 
ibres Fusses sich oft erhält — so sogar an eltwas tiefer 
eingesenktenTheïlen der Ebene, wenn die Menge des 
zusammengehäuften Schnees für die Kürze des Sommers 
zu bedeutend ist. Es musste mir daber ausserordentlich 
schmerzlich seyn, dass die Verzôgerung , die wir durch 
den neuntägigen Sturm erlitten und das Wegbleiben 
der ausgesendeten Leute, worüber ich früher berichtet 
habe, es nun unmôglich machte, am Schlusse des Som- 


() Hugi’s naturhistorische Alpenreise. 


187 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


188 


Tiéfe von 2! bis 24 Fuss nie aufthaut. Ich habe sogar 
Z£ Fuss unter der Oberfläche eine Lage dichten und 
uñgemischten Eiïses gefunden, das vielleicht vor Jahr- 
Bunderten überschüttet, sich noch erhalten hatte, und 
über welchem jetzt die gewôhnliche sparsame Nowaja- 
Semljaer Vegetation grünte. Dieses Eislager, das man 
‘mit Link zu den Gebirgsarten zu zählen Grund hat, 
ging wie ein Fels an einer tief eingerissenen Wasser- 
rinne zu Tage. Eingedenk der Zweifel, welche Bee- 
chey gesen den grossartisen Fund dieser Art, den 
Eschscholtz im Kotzebue-Sunde machte, oder ge- 
macht zu haben glaubte, erhoben hat, unterliess ich 
nicht, mich vollständig zu überzeugen, dass dieses Eis- 
lger unter der aufseschwemmten Erde sich fort z0g. 
Sehr aussedehnt konnte es aber nach Beschaffenheit der 
Localitit nicht seyn. 

Eben so habe ich versucht, Maasse für die Erwär- 
mung der Oberfläche des Bodens zu finden. Sie steigt 
üñi so hôher je mehr dieser sich der Natur des reinen 
Felses nähert und durch diese Erwärmune ali; die 

im Allsemeinen hôher steht als die téttiese Temperatur 
der Luft, wird die Vegetation verständlich, denn die 
allgémeïne Lufttemperatur, welche, wie gesagt, im wärm- 
sten Monat nicht hôher ist, als im Januar in der Mitte 
von Frankreich, würde wohl nur sehr wenige Pflanzen 
gedeïhen lassen. 

Als die neuere Metcorologie eine wissenschaftliche 
Form zu gewinnen begann, indem sie sich unter die 
Herrschaft von Mass und Zahl stellte, glaubte man 
ohne Zweifel, in der Quantität der jäbrlichen Wärme 
eines Ortes das gültige Maass für seine Vegetation zu 
finden. Der weiter fortgesetzte Versuch selbst drängte 
Später zu der Eiïnsiéht, dass das Verhältniss der Wüin- 
terkälte rur negativen Enfluss habe und nur die Wärme 
über dem Thaupunkte und die Vertheïilung derselben 
auf kürzere oder längere Zeit die Vegctation bedingen 
Kônne. Aber man wollte üund will diese Wäürme nicht 
am Boden aliméssen, sondern in einer weniger schwan- 
Kenden Hôhe. W ählenberg, hiermit niche zufrieden , 
sucht die Bedinguno der Vegetation Lapplands in der 
(mitileren) T'emperatur des Bath die’ er an der Wärme 
der Quellen abgemessen hat. ( For. Lapp. Introdüct. L,.). 
Es scheint, er ist für die Hauptmasse der Vegetation 
étwas zu tief hinunter gestiegen und ich glaube, man 
Wird, um ‘das richtige Maass für die Bedingungen der 
Vegetation, so weit sie von der Wärme abhängt, zu 
gewinren , sich entschliessen müssen, die Temperatur- 
beobachtungen noch viel mehr zu modificiren und vor 
allen Dingen das Thermometer ôfter auf die Oberfläche 


des Bodens hinzulegen und das Sonnenlicht nicht zu 
flichen, das ja-auch von der Pflanzenwelt mehr gesucht 
als geflohen wird. Diess konnte auch von Wahlenberg 
nicht unbemerkt bleïben (De veget. et climate Helvet. 
LXXXV ) und es ist zu verwundern, dass er dennoch 
in demselben Buche in den Quellen Maasse für die Ve 
getation zu finden glaubt. Um aber nicht weniger be- 
scheiden zu seyn, als der unermüdete und vielgereiste 
Beobachter , der seine Ansicht nur auf die von ihm un- 
tersuchten Gegenden bezieht, will ich bei dem Lande 
stechen bleïiben, dem ich einen flüchtigen Besuch wid- 
men konnte. 


Dass die Temperatur des Bodens unter den jährlichen 
und täglichen Schwankungen in Nowaja-Semlja keine 
Vegetation hervorrufen kônne, ist einleuchtend, denn 
sie ist weit unter dem Gefricrpunkte. Bei Jakutsk ste 
hen über dem Bodeneise, das nach so eben eingegan- 
genen Nachrichten über 382 Fuss Machtigkeït hat, so- 
gar noch ungeheure Wälder. — Wider alles Erwarten 
habe ich in Nowaja-Semlja eine Quelle gefunden, 
die keinen erkennbaren Zufluss von Schneewasser hatte. 
Sie zeigte + 69,5 R., kann aber offenbar nicht als Maass 
für die mittlere oder unbewegliche Temperatur des Bo- 
dens gelten. Vielmebr musste ihre Wärme von ganz 
zufilligen , in der Localität und der Jahreszeit liesenden 
Verhältnissen des aufthauenden Bodeneïses und der bei- 
gemischten Quantität des meteorischen Wassers aus den 
obersten Bodenschichten abhängen. Wollte man aber in 
der Tempetur von 1° KR. ein Maass für die Vegetation 
suchen, so würde man sehr irren, denn bis in die 
Tiefe, in welcher diese Temperatur im Sommer sich 
findet, dringt keine Wurzel ein, und so lange die obern 
Schichten des Bodens nicht hüher erwärmt sind, môch- 
ten wohl die Wurzeln wenig aus der Ruhe des Wimiters 
gekommen seyn. Dass bei 1° R. Bodentemperatur emige 
Pflanzen sich entwickeln Kônnen, habe ich zwar für 
Ranunculus nivalis und Oùxyr'a reniformis durch Beobah- 
tung gefunden; doch scheinen die meiïsten nicht so ge- 
nügsam. 


Es geht vielmehr aus dem Bau der gesanmten Pflan- 
zenwelt Nowaja-Semlja’s hervor, dass in diesem 
hochnordischen Klima sämmtliche Vegetation 
auf die oberste Schicht des Bodens und auf die 
unterste Luüuftschicht beschränkt ist — und beïde 
sind im Sommer wärmer als die hôhere Luft- nnd die 
tiefere Boden- Temperatur. Deswegen erhebt sich der 
dem Lichte zugewendete Theil der Pflanze so wenig 
über die Oberfliche des Bodens und deswegen steigt 


‘189 


der in der Erde befindliche Theïl so wenig unter die- 
selbe herab. 

Nur wénn die .Wurzel sebr kurz ist, sie mag nun 
getheilt oder nicht getheilt seyn, steigt sie abwärts. Jede 
Jingere Wurzel aber läuft unter der Oberfliche des 
Bodens fort, obgleich nur eine geringe Anzahl im Sinne 
der Botaniker -kriechend ist. An Si/ene acaulis habe ich, 
wenn der Rasen mehr als gewühnlich ausgebreitet war, 
-die Wurzel oft über eimen Fuss und zuweiïilen 18 Zoll 
weit verfolet, ohne dass sie sich merklich senkte. Ganz 
eben so ist des Verhältniss in den Gattungen Cerastium, 
Arenaria , Antiphylla (Saxifraga), Drala, Arabis u. s. w. 
Aber auch wo der überirdische Theil gar nicht rasen- 
férmig vertheilt ist, liuft der oft dicke Wurzelstock fass 
horizontal fort und bildet mit dem Stamme mehr oder 
wéniger einen rechten Winkel, der, wenn die Pflanze 
an Abhängen steht, sogar zu einem spitzen werden kann, 
ohne dass etwa ein Fels dazu nôthigte. Auch Pflanzen 
deren Wurzel in wärmeren Klimaten absteisgend ist, 
treiben in dieser Breite eine horizontale Wurzel, weil 
diese die wärmste Schicht des Bodens sucht. So ist die 
Wurzel von Valeriana capitata nm Nowaja-Semlja ganz 
wagrecht, in den Exemplaren aber nicht, die unser 
Herbarium aus südlichern Breiten hat. Ueberhaupt drin- 
gen hier gewübnlich die Wurzeln krautartiger Pflanzen 
nicht über zwei Zoll in den Boden und ich zweifle, 
dass irgend eine solche Wurzel die Tiefe von vier Zoll 
überschreitet. Selbst die Holzgewächse gehen nicht viel 
tiefer, obgleich ihre Wurzeln ungeheuer sind. 

Eben so wenig aber erhebt sich der überirdische 
Mheil. Die so häufige rasenformige Vertheilung hängt 
o‘fenbar hiermit zusammen. Aber auch von den übri- 
gen erheben sich viele nur auf 2 lis 3 Zoll, die von 
"4 bis 5 Zoll Hôhe sind schon seltener , von 6 Zoll sebr 
-sellen, und über eine Spanne hoch habe ich keine 
Pflanze gesehen, selbst Grüser und Sträucher nicht. Der 
»sparrige Stamm von Salix Brayi scheint es recht anschau- 
lich zu machen, dass in einer Hühe von mehr als 8 
Zoll über dem Boden die Luft nicht mehr Wärme ge- 
_ nug hat, eine Knospe zu entwickeln. 

__ Am belehrendsten für die Vegetationsverhältnisse des 
 hohen Nordens sind überhaupt die Holzgewächse. Es 
versteht sich von selbst, dass sie nie die Form von Bäu- 
men, sondern nur von Slräuchern haben. Das gewühn- 
lichste und fast überall verbreitete Gehülz ist Salix po- 
laris, Es sitzt, so im Moose versteckt, dass es sich kaum 
einen halben Zoll aus demselben erhebt. Gewühnlich ist 
es nur eine einzige Knospe, die sich in zwei Blättchen 
mit oder ohne Kätzchen über dem Moose ausbildet. Die- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


190 


ses einfache , oder seltener doppelte Blätterpaar sitzt auf 
einem Stiel von der Dicke eines Strohhalms. Glaubt 
man aber daran die ganze Pflanze ausheben zu kônnen, 
so irrt man sich sehr. Es ist nur ein kleines Zweïigchen 
eines Weit verbreiteten und stark verästelten Gesträuches, 
das theiïls im Moose, theils in der Erde steckt. Salix 
reliculata ragt etwa 4 — 5 Zoll hoch aus dem Boden, 
doch ist der Stamm unten und die Jlange holzige Wur- 
zel oft unyerhältnissmässig dick. Ich habe sie bis zu eï- 
nem Zoll dick gesehen. Reisst man diese unter der Ober- 
fliche fortlaufende Wurzel auf, so erscheinen die aus 
dem Boden hervortretenden Triebe als ganz unbedeu- 
tende überirdische Ausläufer eines unterirdischen Stam- 
mes. In der That sind die Wälder in Nowaja-Semlja 
mehr in als über der Erde. Die Riesenform unter den 
hiesigen Hülzern , Sulix lanata, erhebt sich über dem 
Boden zu der hier seltenen Hôhe yon einer Spanne, 
allein die dicken Wurzeln, oder richtiger vielleicht die 
unterirdischen Stämme habe ich auf 140 — bis 12 Fuss 
entblüsst gesehen, ohne das Ende finden zu kônnen, 
und ihr Durchmesser beträgt nicht ganz selten über el- 
nen Zoll; einmal habe ich ïhn von zwei Zell m einem 
kurzen Theiïle der Länge gefunden. Wer auf Nowaja- 
Semlja ohne Holzyorrath scheitert, kônnte den Ver- 
such machen, sich einige Zeit mit aufgerissenen Holz- 
wurzeln zu erwärmen ; aber mit dem Theïl des Holces, 
der aus dem Boden hervorwächst, einen Ofen zu heïi- 
zen, wird wohl niemand versuchen. L 

Wenden wir von diesen unterirdischen Wäldern un- 
sern Blick nach den Tropen, wo die Gesammtmasse 
der Vegetation in die Hühe drängt, wo die Palme nur 
auf hohem Gipfel grünt ; wo ein Heer von Schlingpflan- 
zen, zu schwach aus eigener Kraft die Hôhe zu erreï- 
chen, aus dem Boden auf fremden Stützen sich hinauf 
schleicht, oder der Erde gar nicht mehr bedarf; wo 
das Farnkraut auf den Bäumen nistet, — sehen wir beï 
uns nur den Hopfen und Po/ygonum Convolvulus als irdi- 
sche, und die Cuscuta als letzten Repräsentanten der 
überirdischen Schlingpflanzen, — finden wir diese simmt- 
lich im nürdlichen Lappland nicht mehr — so werden 
wir uns nicht wundern, dass nach dem Pole hin die 
gesammte Vegeiation auf die Region, wo Luft und Bo- 
den sich berühren , beschränkt ist. 

Die Erwärmung dieser Region hängt viel mehr von 
der unmittelberen Wirkung der Sonnenstrahlen als von 
der diffusen Luftwärme in der Hühe ab, 

Deswegen ist aber auch der Einfluss der Neigung der 
Ebene so gross auf die Vegetation , dass die Fläche ei- 
ner Wüste und der Fuss der Berge. wenn er nicht ein 


191 


Schnee- oder Gerüll-Lager ist, oft emem Garten gleicht. 
Dieser Einfluss scheint ganz gleichmässig mit der Breite 
zu wachsen, denn schwerlich findet man in niedern 
Breiten einen solchen Unterschied zwischen Abhang und 
Fliche unbedeutender Hôhen, wie in Lappland und 
schon bei Archangel. 


Dagesen scheint mir die Beschaffenheit des Bodens 
in niedern Breiten einen viel grôssern Unterschied in 
der Vegetation zu bedingen, als in hôhern. In Bezug 
auf Trockenheït und Feuchtigkeit ist dieser Unterschied 
so in die Augen springend, dass man nicht nôthig hat, 
ïhn zu erweisen. Unter den Tropen hängt von diesem 
Verhälinisse Alles ab, in Nowaja-Semlja fast nichts, 
denn überall ist's feucht, und wer nicht wie ein Adler 
von einem Bergoipfel zum andern sich schwingen kann, 
muss nicht glauben, auf noch so beschränktem Gange 
trocknen Fusses zu bleiben, und selbst auf dem reinen 
Fels ist die Luft feucht. Schon in Lappland hat der 
Sand, wo ihn das Seewasser nicht tränkt, ausser E/y- 
mus arenarius kaum eine eigene Vegetation ; leicht über- 
wächst er mit einer organischen Decke und wird dann 
fast unwirksam. — Allein auch die chemische Beschaf- 
fenheit des Bodens hat vielleicht im hohen Norden we- 
niger Einfluss als im Süden. Zwar fanden wir in No- 
waja-Semlja auf dem Kalk die Vegetation unläugbar 
reicher als auf dem Talk- oder Thonschiefer — allein 
es war mehr die Masse der Vesetation — und als Wir- 

kung und Ursache hiervon, ein grôsserer Vorrath von 
Humus — as diesen Unterschied bewirkte, denn es 
waren doch fast ganz dieselben Pflanzen, die Flechten 
etwa aussgenommen, die wir auf dem Kalke, auf dem 
© Porphyr und auf den Schiefern sammelten. Ich wiüsste 
nicht, wie man auf Nowaja-Semlja die Vegetationen 
nach den Gebirosarten scheiden sollte, wie man doch 
in den Alpen und selbst in Lappland sie unterscheidet, 
Oder haben wir bloss deshalb viele Pflanzen Lappland's 
nicht in Nowaja-Semlja gefunden, weil wir den Gra- 
nit mit seinen Verwandten nicht getroffen haben? Es 
wäre allerdings müglich! Man müsste Ost - Grünland , 
das so mannigfache Gebirosarten enthält, in dieser Be- 
* Ziehung senau beobachten. In der That sind unter den 
von Scoresby und Sabine mitgebrachten ostgrônländi- 
schen Pflanzen einige, die wir in Nowaja-Semlja 
nicht ansetroffen haben, obgleich sie in Lappland vor- 
kommen , als Veronica alpina, Andromeda tetragona, Em- 
petrum nisrum , Stellaria humifusa ; Rhododendron lapponi- 
cum, Arnica angustifolia, ÆEpilobinm latfol um , Statice Ar- 
meria, und #renaria peploides, welche letztere schon we- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


mm 


192 


gen des Mangels an Seesand nicht in Nowaja-Semlja 
vorkommen kann. 

Eu ist freïlich unmôpglich, die Flora eines Landes, das 
fast die Ausdehnung von Grossbritannien hat, in einem 
so kurzen Besuche, wo man überdiess nicht fortschrei- 
ten konnte, sondern immer wieder zu den Ankerplätzen 
zurückkehren musste, vollständig zu sammeln. Aber da 
wir an ziemlich entfernten Punkten doch im Allsemei- 
uen dieselben Pflanzen wiederfanden, so darf ich glau- 
ben, dass nicht viele Phanerogamen uns entyangen sind, 
und ich lasse es unentschieden, ob diese Flor sich sehr 
bereichern würde, vwenn man den Granit mit seinen 
Gliedern in einem Theiïle des Landes finde, oder ob 
Ost-Grônland nur wegen der hühern Temperatur mehr 
Lappländische Pflanzen hat. Viel unvollständiger muss 
das Einsammeln der Cryptogamen ausgefallen seyn, da 
niemand von uns sich genug mit ihnen beschäftigt hatte, 
um die Formen gehôrig zu unterscheiden. Die Wissen- 
schaft wird unserm Collegen, Herrn Bongard, sehr 
verpflichtet seyn, dass er es übernommen hat, die mit- 
gebrachten Exemplare als vielgeübter Kenner dieser Ge- 
wächse zu untersuchen. 

Vor meiner Reiïse hatte ich die Akademie darisuf auf 
merksam gemacht, wie wichtig für die Kenntniss der 
Pflanzengeographie es seyn müsste, die Flor von No- 
waja-Semlja zu untersuchen, da Spitzhergen seiner 
isolirten Lage wegen nicht vollständig auszuweisen im 
Stande ist, welche europüischen Pflanzen beï so niedri- 
ger Temperatur noch gedeiïhen kônnten. Es freut mich 
unsemein, in Meyen'’s reichhaltigem ,,Grundriss der 
Pflanzengeographie“, welchen ich vergeblich vor meiner 
Abreise kennen zu lernen mich bemühte, S. 260 den 
Wunsch ausgesprochen zu finden, dass die Vegetation 
von Nowaja-Semlja und dem benachbarten Festlande 
bekannt werden môge. Die letztere Aufsabe hat im Auf- 
trage des Kaiserlichen botanischen Gartens, Hr. Schrenk 
gleichzeitig mit unsrer Expedition rach Nowaja-Sem- 
lja verfolgt. 


se 


MATERIAUX MANUSCRITS. 


Séance du 15 décembre. Note sur l'ile Julia et les cratères de 
soulèvement , par M. Parrot. 
Rapport sur les travaux de M. Sjôgren 
Registre des cartes géorgiennes manuscrites acquises par 
le Musée asiatique, par M. Brosset. 
Rapport sur l'état du Musée botanique et ses acquisitions 
en 1837, par M. Bongard. 


———————_—_—_—_—_—_————_——_—h 


Emis le 80 décembre 18317. 


————————— 


Tome I, #° 13. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PÉURLTÉ PI A R 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


D'EU SA TNRE D'ÉTLE'R SD OUR G. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'aboune, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des traraux exécutés par l'A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il coutieudra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 


7 divers savants: 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. NOTES. 


15. 


Notice sur un puits creuse à Tahoutsk. HELMERSEN, — 


MUSÉES. 2 Æappors sur l'éat du Musre 


suologigue. BrAxÔT. 3. Rapport sur l'état du Musée botanique. Boxcans. — MELANGES. 2. Concours nu prix de botanique, pro- 
posé en 1829. — CHRONIQUE DU PERSONNEL, Nominatiuns, 


Es 


NOTES. 


45. Noriz ÜBER EINEN IN DER STADT JAKUTSK 


HEL- 


ANGELEGTEN BRUNNEN:; von G. v. 


MERSEN (lu le 1 décembre 1837). 


Ein Beamte der Russisch-Amerikanischen Compagnie, 
Herr Schergin , liess bei einem derselben gehürigen 
Hause in Jakutsk einen Brunnen graben, in der Hoff- 
nung, in einer Tiefe von 5 Faden, dem Niveau des 
Bettes der Lena, ungefrorenes Wasser zu treffen, von 
dem man voraussetzte, dass es besser seyn werde. als 
das Wasser des Flusses, dessen man sich im Sommer 
bedient , da es zu beschwerlich ist, für die ganze Dauer 
der wärmern Jahreszeit Eisvorräthe zu machen. die 
dann in flüssiger Form verbraucht werden. Dieser Brun- 
men, dessen Grabung bereits mehrere Jabre fortgesetzt 
wurde, hat nach dem letzten. vom 25. August d. J. 
datirten und mir von dem Hrn. Admiral, Baron Wran- 
gell, gefilligst mitgetheilten Berichte. die ansehnliche 
Tiefe von 54 Faden und 2 Arschin erreicht, 
cher man die Erde noch gefroren fand. obwohl sie hier, 
wie Wir später sehen werden, schon beträchtlich wär- 
mer und vom Gefrierpunkte nicht weit entfernt var. 

Da die Axbeïit durch hartgefrorenen Boden und zum 
Theil durch Schichten festen Gesteins ging, so bedurfte 


in wel- 


der 34 Arschin im Quadrat breite Schacht keiner Zim- 
merung, und um so weniger, als man, nach Herrn 
Schergin's Berichten, nur im Winter in ihm arbeiten 
konnte, weïl beim Eintritt des Sommers die Lichter in 
dem Brunnen verlüschen und die hinabgestiegenen Ar- 
beiter von Schwindel und Kopfweh befallen werden, 
eine Erscheinung, die sich daraus erklärt, dass die wär- 
mere Luft der Oberfläche dann nicht mehr die kältere 
und schwerere des Brunnens verdrängen kann und die 
Circulation, die im Winter durch das entgegensesetzle 
Verhältniss der Temperaturen hervorgerufen wurde, 
aufhôrt. Für den Sommer, nämlich von der Mitte des 
Mai bis zum Oktober, verschloss man daher den Brun- 
nen sorefältig mit Brettern und aufgeschütteter Erde, 
um jhn gegen die äussere Luft abzusperren und das 
Aufthauen seiner Wände in den obern Teufen zu ver- 
hüten, Als man die Tiefe von 51 Faden erreicht hatte, 
zeigte sich der Boden nach Durchsinkung einiger Ge- 
steinschichten immer lockerer, so dass man nun ohne 
Zimmerung nicht wohl weiter arbeiten darf, wenn man 
die Arbeiter nicht der Gefahr aussetzen will, verschüttet 
zu werden. 

Abgesehu von dem geologischen Interesse , das die- 
ser Brunnen darbietet, indem er den bisher ganz un- 
bekannten Boden jener Gegend bis in einer Tiefe von 
382 Fuss aufschliesst und über seine Beschaffenheit er- 
wünschte Aufklirung zu geben verspricht, bietet er 


195 


noch die Gelegenlieit dar, die Temperatur der Erde 
in einer, dem Kältepole Sibiriens so nabgelegenen Ge- 
gend und die Zunahme dieser Temperatur nach der 
Tiefe zu bestimmen. 

Von Zeit zu Zeit stellte Herr Schergin in dem 
Brunnen Temperaturbeobachtungen mit einem Réau- 
murschen Thermometer an; es wurde die Temperatur 
des Brunnenbodens, der ihm zunächst befindlichen Luft- 
schicht und oft auch die Temperatur der äussern At- 
mosphüre bestimmt. Die folsende Tabelle zeigt die er- 
haltenen Resultate an. 


Temp. der 


Jahreszahl| Tiefe des | Temp. der |Lofr unmit- | Gleichzeitige 
und Brunnens in eh telbar über Len à der 
Datum. |Russ. Faden. rene dem Boden TR 


des Brunnens. 


11 — 59,5 
17 — 4,0 
51 — 2,0 
1. April 
1856. 45 510 50 —16,0 
15. Oct. 
1856. 43 AS — 2,0 — 9,0 
27. Nov. 
1856. _ — 0,5 — 1.0 — 26,0 
28. Jan. 
1837. = — 0,5 — 1,0 — 34,0 
51. März 
1837. 53 — 0,5 — 0,5 — 2,0 
23. April Mittags 
1857. 5% — 0,5 — 0,5 — 40. 


Die Beobachtungen beginnen erst bei der Tiefe von 
77 Fuss Russ.; von diesém Punkte bis zum tiefsten 
des Brunnens , also auf eine Strecke von 305 Fuss, be- 
trägt die Zunahme der Temperatur 5°,0 Réaum.; sie 
wächst aber nicht etwa auf 61 Fuss um 1°, wie män 
vielleicht schliessen kônnte, wenn die Tiefe der zwi- 
schen beïden Endpunkten gewählten Beobachtungspunkte 
nicht angegeben wäre, sondern ïhre Zunahme ist unre- 
gelmässig, in den obern Teufen des Brunnens schnel- 
ler als in den untern. Sie betrug zwischen dem ersten 
Beobachtungspunkte, 11 Fadén, und dem zweiten, 17Fa- 


den, also auf 42 Fuss 125 R., 
zwischen dem 2ten und 5ten, ., 98 ., 2°0 ., 
— — OÙ 410; à OE UE AUQHNE 
— —" Sen /—7 5e, 2, 72 QUES 


Vom 1. April his 15. October 1836 hatte die Tem- 
peratur des Brunñenbodens üm 0°,5 abgenommen, was 
sich kaum erklären His$t, wenn man es nicht einem 
Fehler in der Beobachtung oder dem angewandten Ther- 
mometer zuschreïben will. Sind nün vielleicht diése Be- 
obachtungen nicht mit der nothwendigen Vorsicht und 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. | 


196 


befriedigendere Art wiederholt werden, wenn man Hn. 
Schergin mit genauen Thermometern versoygte und 
ibn über deren Anwendung genauer instruirte. Hier 
dürfie die Art zu empfehlen seyn, wie man in den 
Freiberger Gruben und andern die Temperatur des Ge- 
steins in verschiedenen Tiefen bestimmt; es wird zu 
dem Ende in der Wand des Schachtes eine Vertiefung 
gemacht, das Thermometer in dem Grunde derselben 
in môglichst genauer Berührung mit dem Gesteine be- 
festigt und der kleine hohle Raum sodann mit emer 
Glasscheibe von der äussern Luft abgesperrt; auch be- 
dient man sich, zu grüsserer Vorsicht, oft doppelter 
Scheiben, die um ein Paar Zoll von einander abstehen. 

Was nun die geognostischen Verhältnisse des durch- 
sunkenen Bodens betrifft, so scheint derselbe bis in die 
erreichte Tiefe von 54 Faden durchaus noch den jüng- 
sten Perioden der Bildung anzugehüren. Nachdem man 
zwei Faden durch schwarze, sandige Dammerde gegra- 
ben hatte, kam man auf feinen Sand, welcher abgerie- 
bene Holzstücke umschliesst ; bei 104 Faden Tiefe folgte 
eine Lage thonigen Sandes mit Holzstimmen und klei- 
nen Wurzeln; dieser Sand liegt schon 5 Faden tiefer 
als d&s Bette des Lenastromes. Da man hier noch im- 
mer kein Wasser, sondern Eis gefunden halte, liess 
Herr Schergin die Arbeit mehr in der Absicht fort- 
setzen, zu sehen wie tief die Erde hier wobl gefroren 
sey. Die Formation, die man nun allmälig kennen lernte, 
besteht in ihrer ganzen Mächtigkeit havptsächlich aus 
Thon und Sand, die bald rein fur sich oder mit ein- 
ander gemengt vorkommen und stets von grauer Farbe 
sind. Bisweilen zeigte sich in ihnen Eisenkies und dünne 
Schichten kieseligen, bituminôsen Holzes, das von Hn. 
Schergin als Steinkohle ist angefübrt worden. Da mir 
Proben davon mitgetheïlt wurden, so konnten sie näher 
untersucht werden; vor dem Lôthrohre dekrepitirt das 
Fossil schwach, brennt mit bläulicher Flamme und bi- 
tuminôsem Geruch nur einen Augenblick, bekommt hel- 
lere, grauliche Farbe, bleibt aber übrigens unverändert. 

Der Thon und Sand sind oft von Eis durchzogen ; 
in ersterm, der bisweilen alkalischen Geschmack ver- 
räth, fand man an einer Stelle so viel Eis, dass nach 
dém Aufthauen in einem wärmen Zimmer, eine leichte 
porôse Thonmasse zurückblieb. 

Die thonigsandise Hauptallagerung ist von Zeit zu 
Zeit von mehr oder veniger mächtigen Schichten von 
Kalkstein und Sandstein durchsetzt. Beide sind von 
aschgrauer Farbe mit vielen schwaïzen Anschwemmungs- 
streïfen, die von vegetabilischen Ucberresten herzurüh- 


197 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


198 


——————————_—__—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—…—…—…—…—…—…—…—…_…—_…__…—…—…“…““ 
ren scheinen, unvollkommen schiefrig und nach den, |vom Dr. Magnus getroffene Einrichtung die zweck- 


mir vom Herrn Admiral von Wrangell mitgetheilten 
Handstücken, versteinerungsleer , daher sich über br 
relatives Alter fürs Erste nichts Bestimmtes sagen lässt. 
Der Kalkstein ist dicht, sein Bruch fast erdig, ins Split- 
trige; er braust mit Säuren nur langsam und schwach 
und ist so fest, dass er nur mit Schiessen zu durchsin- 
ken war. 

Der Sandstein ist locker, weich und erdig und hat 
einige Achnlichkeit von der Molasse der nürdlichen 
Schweiz. Auf der letzten Strecke. die im Winter von 
1836 — 1837 durchgraben wurde, und die 10 Faden 
betägt, geschieht einer Steinschicht Erwäbpung, von 
der Herr Schergin bemerkt, dass sie nach NW ge- 
neigt gewesen sey. Da dieses Umstandes besonders er- 
wähnt wird, so ‘darf man daraus schliessen, dass die 
Stellung der übrigen durchsunkenen Erd- und Felsar- 
ten eine horizontale war, was sich für so neue Gebilde, 
als diese zu seyn scheinen, erwarten lJässt. Aus der 
tiefsten Gegend des Brunnens wird eine zahlreiche 
Sammluns von Belegstücken bald in Petersburg eintref- 
fen und vielleicht eine genauere Bestimmung der For- 
malion môglich machen. 

Sollte der Unternehmer des begonnenen Werkes sich 
veranlasst sehn, dasselbe trotz der eingetretenen Schwie- 
rigkeiten fortzusetzen, was freilich nur der Wissen- 
schaft Nutzen bringen würde, den Fall ausgenommen, 
dass man auf eine Springquelle käme, so sey es er 
laubt, hier Einiges über die Art zu bemerken, wie die 
Arbeit fortzusetzen wäre. Um zuvürderst die gewonnene 
Tiefe durch Einsturz nicht zu verlieren, wäre es gera- 
then, den Brannen bis in eine solche Hôühe auszuzim- 
mern, wo das Erdreich durch den Frost hinlänglichen 
Zusammenhalt hat. Wird es- vielleicht zu schwie:ig und 
kostbar, den Brunnen in der bisherisen Form eines 
Schachtes weiter zu graben, so künnte man sich des 
Bolirers bedienen und zu dessen Aufstellung und Hand- 
“ habung eine belicbige Stelle des Brunnens erweitern, 
was freilich nicht im grosser Tiefe geschehn darf, weil 
bei der Erbobrung einer starken Springquelle Gefahr 
für die Arbeiter entstehn würde: Herr Schergin er- 
… wähnt eines Brunnens in der Katschugin'schen Steppe , 
in welchem das Wasser, als man 60 Faden Tiefe er- 
reicht hatte, plôtzlich in die Hühe sprang und ihn bald 
füllte. Leider erfahren wir über diesen Brunnen nichts 
Ausfübrlicheres und müssen uns damit begnügen, zu 
wissen, dass arlesische Erscheinungen jenen Gegenden 
nicht fremd sind. Zur Bestimmung der Temperatur in 
dem Bobrloche dürfte die in Rüdersdorf, bei Berlin, 


mässigste seyn. 


La notice précédente a été communiquée à l'Acadé- 
mie par M. Baer, et c'est sur sa proposition que 
l'Abadémie a jugé convenable de nommer une com- 
mission composée de MM. Parrot, Kupffer et 
Lenz, pour examiner s'il y a lieu de faire conti- 
nuer ces fouilles et quelle serait en général la mar- 
che la plus propre à donner aux recherches ulté- 
riéures. 


MUSÉES. 


2. RaPPoRT SUR LES ACQUISITIONS DES Musies 


ZOOLOGIQUE ET ZOOTOMIQUE ET LES TRAVAUX 
QUI Y ONT ÉTÉ EXÉCUTÉS EN 1837, par M. 
BRANDT , pinecreur pe ces Musées (lu le 


8 décembre 1837.) 


Unter den Hülfsmitteln, welche die Fortschritte der 
Naturgeschichte befôrdern, nehmen, nächst der Beob- 
achtung der Gegenstände in ihren natürlichen Verhält- 
nissen, die naturhistorischen Sammlungen ohne Zweifel 
den wichtigsten Platz ein. Die in den Sammlunsen auf- 
gestellten Materialien bieten noch den besondern Vor- 
theil, dass sich an ihnen eine Menge von Untersuchun- 
gen zur :beliebigen Zeit anstellen lassen, wäbrend die 
Beobachtung derselben in der freien Natur nur auf ge- 
wisse, nur selten willkürlich herbeizuführende Zeitab- 
schnitte beschränkt ist. Auch künnen in der freien Na- 
tur meist nur mehr oder weniger isolirte Beobachtun- 
gen gemacht werden, da gewühnlich nur emzelne oder 
wenige eigenthümliche Formen zu Gebote stehen, wäh- 
rend eine reich ausgestattete Sammlung Arten aus den 
verschiedensten Erdtheilen zur vergleichenden Anschau- 
ung darbietet. Diese letztere ist aber um so wichtiger , 
da die Naturgeschichte, ausser ihrer Beziehung zur Aus- 
senwelt, hauptsächlich das Verhalten der verschiedenen 
Formen zu einander und ihre Verknüpfung unter ge- 
wissen allgemeinen Gesichtspunkten (systematische An- 
ordnung) sich zur Aufgabe macht, mithin also, nament- 
lich in letzterer Beziehung, ihre wichtigsten allgemeinen 
Principien nur aus den vergleichenden Betrachtungen 


der Objecte herzuleiten im Stande ist. 
* 


199 


Ein Bericht über die Fortschritte in der Bereicherung 
der zoologischen und zootomischen Sammlungen, wie 
ich ihn gegenwärtig der Akademie abzustatten die Ehre 
babe, dürfte daher nicht ohne Interesse sein. da er 
den Maassstab abgiebt, in wiefern im Verlaufe dieses 
Jahres die für wissenschaftliche zoologische Untersu- 
chungen zu Gebote stehenden Materialien an Umfang 
gewonnen haben. 

Wenu gleich die Bereicherungen des vorigen Jahres, 
wo ich auf meinen Reisen in Deutschland Gelegen- 
heit hatte, zabhlreiche Acquisitionen besonders in orni- 
thologischer Hinsicht zu machen, wo uns überdies noch 
reiche ornithologische und Säugethiersendungen von 
Temminck, Brandt und Ecklon zukamen. in Bezug 
auf Artenzahl der Säugethiere und besonders der Vügel 
nicht so reich ausfiel, so stehen sie doch in Betreff der 
Menge der gemachten Erwerbungen überhaupt nicht 
hinter denen des 1836sten Jahres zurück , ja sie môch 
ten hipsichtlich der zahlreichen Acquisitionen aus den 
uiedern Thierklassen dieselben noch übertreffen. 


Säugethierarten, die noch nicht im Museum vorhan- 
den waren, wurden 27 acquirirt, wovon vier interes- 
sante generische Typen sind. Ausserdem kam aber auch 
der Sammlung noch eine nicht unbedeutende Zahl von 
solchen Siücken zu, welche die vorhandenen Suiten 
theïls ergänzen, theils bessere Exemplare an die Stelle 
alter, verdorbener setzen. Als Seltenheiten unter den 
meuen Acquisilionen fübre ich nur Mygale pyrenaica £ 
Ateles Geoffroyi, Hapalotis albipes, Tupaja javanica , Ovis 
Musimon, Capra (Ilex) pyrenaica und die beiden von 
unserem Collegen, Herrn v.Baer, auf Nowaja-Semlja 
entdeckten Lemmus-Arten an. 


Neue Vôgelarten erhielt das Museum 50 an der Zahl, 
worunter drei nach den jetzt vorherrschend gewordenen 
Ansichten neue Gattungen darstellen. Als besondere 
Seltenheiten unter den ornithologischen Erwerbungen 
erlaube ich mir Larus Franklini, Ardea Goliath » Vultur 
Kolbii, Eurylaïmus Cory don, Carbo melanognathos Nob., Carbo 
sulcirostris Nob,, Calyptorhynchus galeatus, Aptenodytes minor, 
Falco fucosus, Falco niveus und Euplocamus purcras a zu 
nennen. Solche Stücke, welche das vorhandene Mate- 
rial ergänzen, kamen ebenfalls in grosser Zahl (gegen 
80) hinzu. Der ornithologischen Fauna der Umgegend 
Petersburgs schenkte Herr Censervator Schrader ein 
besonderes Interesse, und wir haben seiner Thätigkeit 
eine Menge von Individuen zu verdanken, die er theïls 
von Jägern oder auf dem Vogelmarkte kaufte, theiïls 
von hiesigen Liebhabern eintauschte, so dass also die 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


200 


inländische Fauna dadurch wesentlich vervollständigt 
wurde. 

Amphibien erhielt das Museum 117 Stück, theils aus 
Egypten durch den Director der medicinischen Schule 
Herrn Clot-Bey, theils aus Berlin, theils aus Brasilien 
von Herrn Luschnath, theïls aus der Schweiz von 
Herrn Prof. Schintz, theils endlich von Herrn Kare- 
lin, der vor mehreren Monaten von einer Reise aus 
Persien und Turkomanien zurückkehrte. Die Bereiche- 
rung des amphibiologischen Theïles der Sammlung fiel 
daher ebenfalls durch Acquisition fehlender Gattungen 
und Arten sehr beträchtlich aus. 

Die Zahl der erhaltenen Fische beläuft sich auf 160 
Stück. Von besonderem Interesse sind darunter eine 
Sendung von der Nordwestküste von Amerika, mehrere 
Fische aus Bombay, aus dem rothen Meere, aus Bahia 
und eine kleine Sammluny, die der Stabsarzt bei der 
Flotte des Schwarzen Meeres, Herr Dr. Trämer, 
von semer Reise um die Erde mitbrachte, so wie eine 
nicht unbedeutende Zahl von Fischen der Nordsee, 
welche Herr Brandt in Hamburg einsandte. Das Mu- 
seum erhielt daher auch aus dieser Thierklasse einen 
interessanten Zuwachs. 

Aus der Klasse der Crustaceen, der ich in Folge meï- 
ner speciellen darauf bezüglichen Arbeiten stets eine 
besondere Aufmerksamkeit schenke, hat das Museum 
über 500 Individuen und zwar aus den verschiedensten 
Gegenden der Frde bekommen. — Herr Dr. Trämer 
lieferte dazu einige sehr interessante Beiträge, eben so 
Herr Luschnath in Bahia und Herr Brandt in Ham- 
burg, sämmtlich durch Mittheïlung exotischer Formen. 
Durch Hrn. Prof. Krinitzky in Charkow bekamen wir 
mehrere kleine interessante Südrussische, und durch Hrn. 
Prof. Wagner in Erlangen mehrere von seinem Bruder 
in Nordafrika gesammelte Formen. Eine besonders reïch 
haltige Summlung von Crustaceen aus dem Mittelmeer 
und aus Sicilien verdanken wir Hrn. Grohmann. Die 
crustaceologischen Acquisitionen sind daher in diesem 
Jahre sehr befriedigend ausgefallen. 

Aus der Klasse der Ærachniden wurden im Ganzen 
74 Individuen acquirirt, die theils der Abtheïlung der 
eisentlichen Spinnen, theils der der Scorpione ange- 
hôüren. 

Die Zahl der erworbenen Myriapoden ist im Verhält- 
niss überaus beträchtlich zu nennen, namentlich erhielten 
wir theils aus Berlin, theils vom Hrn. Lieutenant Mot- 
schulsky aus Kaukasien, theïls von Hrn. Grohmann 
aus Sicilien, Hrn. Saxesen vom Harz, Hrn. Professor 
Wagner in Erlangen aus Algier, theils endlich von 


201 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 202 
OO | 


Hro. Brandt in Hamburg die bedeutende Zahl von 53|her sich in einem einzigen grossen Schranke hefanden, 
Arten meist in mehrern Individuen. Mehrere Arten da-| in zwei besondere Schränke zu vertheilen, die aber be- 


von sind noch neu und unbeschrieben. 


Die Klasse der eigentlichen Insecten wurde in den 
meisten Ordnungen namhaft vermebrt, so wie denn 
überhaupt in emer Sammlung, wie die der Akademie , 
keine Thierabtheïlung vernachlässigt werden darf. Käfer, 
die derselben fehlten, acquirirten wir 600 Arten, und 
darunter gegen 40, die nach dem gegenwärligen Stand- 
punkte der Coleopterologie als Typen eigener Gattun- 
gen angesehen werden. Die meisten Arten lieferten die 
Sendungen des Hrn. Geheimeraths Klug in Berlin, des 
Hrn. Dupont in Paris und des Hrn. Lieutenant Mot- 
schulsky in Kaukasien. 
nopteren erhielt die Sammlung vom Hrn. Geheimerath 


Klug in Berlin und Hrn. Walt] in Passau, welcher 


letztere auch der Sammlung eine Quantität Hemipteren 
und Dipteren übermachie, während Herr Grohmaun 


uus eine reiche Zah] Sicilianischer Hemipteren und Or- 


thopteren zukommen liess. 


Die Zahl der erworbenen Molluskn oder Mollusken- 


gehäuse beläuft sich auf 560. Die Mehrzahl derselben 
stammt aus Sicilien, viele aus Egypten, mehrere au- 
dem südlichen Russland. 

Sebr beträchtlichen Zuwachs erhielt die Abtheilung 
der Zoophyten, mamentlich die Klasse der Echinoder- 
men. Asteriden wurden 258 und Echiniden 71 erwor- 
beu. Unter den Asteriden verdienen eine neue, von 
Hro. Dr. Trämer mitgebrachte , ausgezeichnet grosse 
Art. ferner einige Arten aus dem rothen Meere und 
eine Menge von Formen aus dem Mittelmeer besondere 
Beachtung. Auch unter den Echiniden finden sich. viele 
interessante Formen. — Von den 47 acquirirten Coral- 
lenarten haben 59 dadurch einen besondern Werth, 
dass sie von Ehrenberg selbst bestimmt sind. Auch 
unter einer Sammlung von 100 Zoophyten des Mittel- 
meers, die wir Hrn. Grohmann verdanken, finden 
sich manche beachtungswerthe Formen. 


Die z00tom'sch: Sammlung wurde um 15 Säugethier- 
und 57 Vogelskelete vermehrt, auch erwuchsen ïhr 
durch eine Sendung von Spirituosen aus Südamerika 
mehrere werthvolle Vügelgattungen, wie Crax, Tyrannus, 
Euphone, Trogon und Parra. 

Durch die Aufstellung eines neuen Schrankes von be- 
deutendem Volum im Eingangszimmer des zoologischen 
Museums wurde es müglich, nicht allein die vorhande- 
nen Crustaceen und Echinodermen in grüsserer Zahl 
aufzustellen , sondern auch beide Thierklassen., die frü- 


Eine bedeutende Zahl Hyme- 


reits schon beide so angefüllt sind, dass für künftige 
Asquisitionen nur ein überaus kleiner Raum übrig blieb. 

In der Mitte des zweiten Zimmers (Fischzimmers) 
wurde ebenfalls ein neuer, 40 Fuss im Umfange hal- 
tender Schrank aufsestellt, worin die his jetzt ausge- 
stopften Amphibien und Fische Platz finden. 


Die auf die wissenschaftliche Bestimmung der Samm- 
lungen bezüelichen Arbeiten rücken immer weiter vor. 
Neuerdings habe ich die Bestimmung der Amphibien 
begonnen . und zunächst die Russischen Arten mit den 
richtisen Namen versehen. worüber ich nächstens die 
Ehre haben werde, der Akademie einen kleinen. wis- 
senschaftlichen Bericht abzustatten, 


Herr Ménétriès ist unablässig mit der Anordnung 
des coleopterolosischen Theiles der Sammlung beschäf- 
ügt. 

Herr Schrader leitet mit gewohntem Eifer die tech- 
nischen Arbeiten und führt die Bücher über den Bestand 
der Sammlungen. Die Zahl der im Laufe des verflosse- 
nen Jahres ausgestopften oder überhaupt für die Samm- 
lung präparirten Stücke beträgt gegen 1000, die Insec- 
ten nicht eingerechnet, so dass selbst in den Sälen, wo 
manche weite Zwischenräume die einzelnen Objecte 
trennten, die überflüssigen Plätze sich gar sehr verrin- 
gert haben, und man bald wird darauf Bedacht nehmen 
müssen, auch die mittlern Räume der Zimmer zur Auf- 
stellung von Schränken zu benutzen. 


Der Verkehr der Museen wurde in Bezug auf das 
Ausland bedeutend erweitert, indem namentlich zu 
den vorhandenen Herren Correspondenten , die Herren 
Hooker Sobhn in Glasgow, Herr Director ClotBey beï 
Cairo. Herr Luschnath in Bahia, Herr Bruch im Mainz, 
Herr Waltl in Passau, Herr Prof. Gené in Turin und 
Herr Meyer in Bern hinzutraten. 

Als Günner unserer Anstalt, die sich durch Geschenke 
vder sonsligen thätigen Beistand um dieselbe verdient 
machten, sind die Herren Generale Baron v. Rosen 
und v. Pahlen, Hr. Hofrath Dr. v. Dahl in Orenburg, 
der Director der Colonien der Amerikanischen Compa- 
gnie Herr v. Kuprianow in Sitcha, Herr Slabsarzt 
Dr. Trämer, Herr Lieutenant Motschulsky, Herr 
Dr. Hôffner in Petersburg, Herr Hofrath Sillig und 
Stabsarzt Dr. Selle in Oranienbaum, Herr Schlichtei- 
sen in Simbirsk, Herr Kaufmann Graff in Petersburg , 
die Herren Prof. Krinitzky und Kaleniczenko in 
Charkow, die Herren Staatsräthe Dr. v. Gebler in Bar- 


205 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


paul'und v. Steven in Sympheropol dankbar und rüh-|Chesney von seiner Euphrat - Expedition mitgebracht 


ménd zu erwähnen. (*) 


(*) Die zahlreiche zoologische Ausbeute, welche Herr v. Baer 
von seiner Reise nach Nowaja - Semlja mitbrachte, konnte mit 
Ausnahme der oben erwähnten Lemminge, da sie noch nicht 
angelangt ist, im vorstchenden Berichte noch nicht erwäbnt 
werden. 


a — 


3. RabroRT SUR LES ACQUISITIONS ou Musée 
ONT ÉTÉ 
EXÉCUTÉES EN 1837, par M. BONGARD, o1- 
RECTEUR DE CE Musée (lu le 11 décembre 
1531). 


BOTANIQUE ET LES TRAVAUX QUI Y 


Das botanische Museum hat im Laufe dieses Jahres 
wmieder manche schône und wichtige Bereicherung er- 
halten. 

Durch den Ankauf der ersten und zweiten Abtheilung 
der Drégeschen, im südlichen Afrika gesammelten Pflan- 
zen, deren Zahl gegen 1300 Arten beträgt, ist dem 
Museo ein bedeutender Zuwachs an seltenen und neuen 
Arten zugekommen. Vom Reiseverein in Esslingen gin- 
gen gegen 500 Arten Chilesischer, von Bertero gesam- 
melter, hüchst interessanter Pflanzen ein, so wie eine 
Sammluns von etwa 400 seltenen, arabischen Pflanzen- 
arten. 

Unser Schatz von brasilianischen Pflanzen wurde durch 
den Ankauf der ersten Abtheilung des brasilianischen 
Herbarium's, welches Herr Prof. y. Martius in Mün- 
chen heraussiebt , so wie durch eine kleine Sammlung 
Bahiascher, von Herrn Luschnath gekaufter Pflanzen 
bedeutend vermehrt und manche Lücke dadurch gefüllt. 
Auch eine schône Auswabl brasilischer, uns grüssten- 
theïls fehlender Arten erhielten wir durch Tausch aus 
dem Berliner Museum. Zu diesen kommen noch zwei 
Centurien von Pflanzen aus dem Oesterreichischen Li- 
torale, welche Herr Apotheker Noe ausoiebt. 

Eine der schätzharsten Bereicherungen wurde uns 
durch Herrn Dr. v. Siebold zu Theïl, der mit beson- 
derer Freigebigkeit der Akademie die erste Centurie 
semer in Japan gesammelten Pflanzen überschickte, grôss- 
tentheils für unsere Sammlung neue und hôüchst seltene 
Arten. 

Herr Prof. Lindley in London hatte die Güte uns 
eme kleine, aber sehr interessante Sammlung von 108 
Arten als Geschenk zu schicken, welche der Oberst 


hatte. 

Auch unser Tauschverkehr war dieses Jahr sehr leb- 
haft und hat an Ausdebnung gewonnen. Ueber 15 be- 
deutende Sendungen haben in dieser Hinsicht nach dem 
Innern Russlands, nach Deutschland, Dänemark, Frank- 
reich, England und Nordamerika statigehabt. Zwar sind 
die Gegensendungen grôsstentheils noch nicht eingelau- 
fen, aber wir dürfen mit Zuversicht vielfiltigen neuen 
Bereicherungen aus dieser Quelle entgegensehen. 

Zur Fortsetzung und Erweiterung dieses wichtigen 
Geschäfies wurden vom Herrn Pastor Hohenacker 2000 
Exemplare seltener caucasischer und  transcaucasischer 
Pflanzen angekauft. 

Durch Tausch sind überhaupt dieses Jabr, ausser den 
bereïts erwähnten brasilischen Pflanzen des Berliner Mu- 
seums, eingegangen: von Herrn Prof. Presl in Prag 
250 Arten mexikanischer und Luzon'scher Pflanzen ; von 
Herrn Prof. Hornemann in Kopenhagen 470 Arten, 
worunter manche wichtige Bereicherung für unsern Pflan- 
zenschatz. Die Herren Gray und Torrey in New- 
York machten uns neue Sendungen von interessanten 
nordamerikanischen Pflanzen, und von Herrn Lenor- 
mand in Frankreich erhielten wir wieder eine ansehn- 
liche Sammlung von seltenen franzôsischen Pflanzen, so 
wie eine sehr schätzhare Fortsetzung der bereiïts früber 
mitgetheïlten reichhaltigen Algen- und Moossammlung. 
Herr Delise bereicherte uns mit einer schônen Aus- 
wahl von Flechten, worunter viele seltene und neue 
Arten. — Zu diesen ansebnlichen Beiträgen zu unserm 
Cryptogamen-Vorrathe kommt noch durch Ankauf eine 
Sammlung von Laubmoosen der Mittelmark. Auch sandte 
Herr Dr. Gebler in Barnaul, dessen Eifer für die Wis- 
senschaft überhaupt, so wie für die Sammlungen der 
Akademie, sich auf so vielfältise Weise beurkundet, 
eine Sammlung von Moosen aus den Gegenden des Al- 
{ai ein, die uns um so wichtiger sind, als die Crypto- 
gamen jener Gebirge bis jetzt zu wenig berücksichtiot 
und daher noch nicht gehôrig gekannt sind. 

Die von Herrn Prof. Nordmann in Awbasien ge- 
sammelten interessanten Pflanzenarten, 460 an der Zabl 
sind ebenfalls dem Herbario einverleibt worden. End- 
lich hat unser Correspondent, Herr Weiïnmann in 
Pawlowsk, stets darauf bedacht, sich der Akademie 
nützlich zu beweisen, abermals eine Sammlung von 600 
auserlesenen , cultivirten Pflanzen emgeschickt, wodurch 
uns manche schätzhare Bereicherung geworden ist. 

Alle diese neu eingelaufenen Pflanzen, so bedeutend 
auch ihre Zahl ist (denn es sind threr über 6000), sind 


205 


etiquetirt und dem Herbario gehôrigen Orts einverleibt 
worden. 

Die Arbeiten des Anordnens und Bestimmens der Pflan- 
zen, so wie der Anfertigung des Catalogs, sind mit al- 
lem Eifer betrieben worden, Mit Ausnahme der Com- 
positen und einiger andern Familien, ist der grüsste 
Pheïil des akademischen Herbariums bereits in Ordnung 
gebracht und registrirt worden. Im verflossenen Jabr 
war die Anordnung bis zu den Leguminosen gekommen; 
in diesem Jahre sind diese, so wie viele andere Fami- 
lien geordnet und das Verzeichniss davon angefertigt 
worden. Indessen war es unumgänglich nüthig gewor- 
den, nicht strenge in der bestehenden Ordnung fort- 
zgehen, sondern andere Familien vorzugsweise, be- 
sonders die Cryptogamen, zur leichtern Benutzung zu 
ordnen. Es ist daher im Abschreiben des Catalogs noth- 
wendig eine Unterbrechung entstanden, die aber bald 
nachgeholt werden soll. — Die grosse Familie der 
Compositen, die allein acht Schränke füllt, wird bei 
den grossen Umwälzungen, welche sie in neuester Zeit 
erlitten hat, für die Anordnung eine sehr schwierige 
Arbeit darbieten, die zur Vollendung ein volles Jabr 
erfordern wird. 

Aus dem grossen Pflanzenvorrathe der noch unbe- 
stimmten Arten sind dieses Jahr über 600 Species durch 
die neuen Hülfsmittel, die uns zu Theiïil wurden, be- 
stimmt worden. Die Akademie hat auch in diesem Jahre 
keine Kosten gespart, durch Anschaffung der kosthar- 
sten Werke das Studium der Botanik zu fürdern. Die 
theuersten uns fehlenden Werke, wie das Botanical 
Magasin und Botanical Register, vom Anfange ihres Er- 
scheinens bis auf die neueste Zeit, wurden für die bo- 
tanische Bibliothek angeschafft. Die Flora fluminensis in 
11 Folio-Bänden, das kosthare Werk von Turner über 
die Algen, die Nova genera und Species von Hum- 
boldt und Bonpland (welches Werk jedoch noch 
- nicht angekommen ist), so wie alle neuern Erscheinun- 
gen im Gebiete der Botanik sind angeschafft und somit 
alle Hülfsmittel geboten worden. 


= ——— 


MATÉRIAUX MANUSCRITS. 
Séance du 22 décembre, Sur quelques particularités de Ja lan- 
gue, et de l'écriture tibétaines, par M. Schmidt, 

Mémoire sur la théorie de la poussée des terres et des murs 
de revêtement, par M. Parrot. 

Note sur quatre espèces nouvelles de serpents de Ja côte 
occidentale de la mer Caspienne et de la Perse septentrionale, 
découvertes par M. Karéline : par M. Brandt. 

. Analyse de l'ouvrage de M. Ratzeburg intitulé: Die Forst- 
insecten, par M. Baer. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


MELANGES, 


Prix DE BoTaxiQuE proposé PAR L'ACADÉMIE 
AU CONCOURS DE 1833 ET REMIS AU CONCOURS 
DE 1837. 
(Extrait du Compte rendu lu en séance publique Je 29 dé- 
cembre 1857), 


En 1829, l'Académie avait proposé , au concours de 
son prix de botanique, la question suivante : 

Instituer des recherches nouvelles sur la formation et 
l'accroissement de la tige des plantes dicotylédonées, 
soit en général, soit relativement aux systèmes par- 
ticuliers qui la composent, et fondées sur des ob- 
servations et des expériences, ainsi que sur la ré- 
pétilion et l'examen exact des expériences, obser- 
vations et hypothèses, spécialement de MM. Duha- 
mel, Mirbel, Aubert du Petit-Thouars et 
Dutrochet. 

L'Académie avait invité en même temps les concur+ 
rents de Jui communiquer des échantillons des par- 
ties des plantes sur lesquelles ils auraient fait les expé- 
riences, si toutefois elles étaient de nature à pouvoir 
être conservées. Le terme du concours était fixé à l'an- 
née 1835. Or comme, alors, l'Académie n'avait point 
reçu de mémoire de concours qui fût digne d'attention , 
et que, à cette même époque, les nouvelles vues éta- 
blies par M. Viviani à Gènes, sur les organes élé- 
mentaires des plantes et leurs fonctions, vinrent élever 
contre les principes fondamentaux de la physiologie vé- 
gétale accrédités jusque-là, des doutes trop sérieux 
pour ne pas faire naître le désir de voir cette question 
importante remise au concours, l'Académie sy décida, 
et fixa le terme du nouveau concours au 4 août de l'an- 
née 1837. Cette fois-ci, l'Académie a reçu deux mé- 
moires, l'un, écrit en français et portant la devise tirée 
des oeuvres de Bonnet: ,, Quel est le sujet d'histoire 
naturelle . .. qui ne nous offre pas des abimes? Le 
sage choisit entre ceux qu'il juge les moins profonds, il 
les côtoie avec. une modeste et respectueuse réserve ; “ 
l'autre, écrit en allemand et muni de l'épigraphe : ,,Opi- 
pionum commenta delet dies, naturae judicia confirmat.‘ 
L'examen de ces mémoires a été confié à une commis- 
sion composée de M. Bongard , académicien, et de 
MM. le conseiller d'état Fischer et le docteur Meyer, 
tous Jes deux membres correspondants de l'Académie. 
Nous nous bornerons à rapporter ici, en peu de mots, 
le jugement de l'Académie basé sur les analyses raison- 
uées et très détaillées de ses commissaires, 


207 


Le premier de ces mémoires est, sans contredit, un tra- | 


vail très soigné et très digne de l'attention des botanis- | 
tes; mais il ne résoud pas la question proposée par l'A- 
cadémie, en ce que l'auteur nous offre des raisonne- 
ments plutôt que des faits, une critique des travaux de 
ses devanciers, et non ses propres expériences. Dans cet | 


| 


état de choses, il est fort natnrel que ce mémoire ne 


a 


gées par l'Aca- 


soit pas accompagné des préparations exi 
démie à ütre de pièces justificatives. 

L'auteur du second mémoire n'a pas non plus résolu 
complètement le problème en question. Il s'est borné 
uniquement à suivre la voie de l'observation, en négli- 
geant à dessein celle de l'expérience. La critique, à la- 
quelle il soumet lestravaux des botanistes français, n'est 
point satisfaisante, en ce qu'elle ne sert ni à constater 
ni à réfuter les hypothèses de ces savants; et les tra- 
vaux de M. Viviani sont entièrement passés sous si- 
lence. Enfin les préparations manquent comme dans le 
mémoire précédent. Mais, d'un autre côté, l'auteur 
nous rend compte d'un grand nombre de recherches 
phytotomiques qu'il a instituées lui-même, et qui nous 
paraissent être du plus haut intérêt, surtout celles qui 
se rapportent aux végétaux dont la structure intérieure 
forme, pour ainsi dire, la transition des mono- aux dico- 
tylédonées. Les observations comparatives des plantes 
herbacées et ligneuses, appartenant aux mêmes familles 
naturelles, contribuent, sans aucun doute, beaucoup à 
éclaircir le mode de la formation de la tige. De plus, 
l'auteur a accompagné son travail de 63 dessins anato- 
miques , supérieurement bien exécutés et qui, à en ju- 
ger par ceux que nos commissaires ont été à même de 
contrôler, ne laissent rien à désirer sous le rapport de 
la fidélité. Dans tous les cas, ce mémoire, bien qu'il 
ne satisfasse pas entièrement aux conditions de notre 
programme, contient cependant un grand nombre de 
vues nouvelles et de recherches instructives qui, lors- 
qu’elles seront rendues publiques , indiqueront peut-être 
à d'autres botanistes la marche à suivre pour parvenir 
enfin à la solution complète de la question épineuse de 
physiologie végétale, sujet de notre prix de botanique 
de 1829. 

Un troisième savant, M. le professeur Meyen à Ber- 
En, nous avait adressé son ouvrage publié sous le titre 
allemand de Nouveau système de Physiologie végétale, (Ber- 
En 1857,) avec une lettre dans laquelle il pria l'Acadé- 
mie de porter son attention sur le chapitre qui traite 
du sujet en question et qui, selon l'avis de l'auteur, en 
contient une solution M. Meyen 
ajoute du reste qu'il ne prétend nullement entrer en 


assez satisfaisante. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


208 
——————" mm) 
lice, vu qu'il a été empêché par diverses circonstances 
de se conformer aux usages préscrits pour l'admission 
aux concours académiques. Cela à part, l'Académie, 
après avoir examiné soigneusement l'ouvrage de M. 
Meyen, a cependant trouvé que la matière en ques- 
tion n'y est rien moins qu'épuisée. Elle reconnait du 
reste le mérite de cet ouvrage sous bien d'autres rap- 
ports, et remercie le savant botaniste de Berlin de la 
communication des échantillons instructifs de différentes 
espèces de bois qu'il a bien voulu joindre à son livre. 
D'après ce que nous venons de dire, l'Académie a dû 
retirer son prix. Cependant, pour rendre un témoignage 
public de l'intérêt que lui ont inspiré les recherches 
contenues dans le mémoire No. 2, elle a décerné à l'au- 
teur de ce mémoire un accessit de cent ducats de 
Hollande, et se charge en outre, si l’auteur le dé- 
sire, de la publication de son travail, en mettant à sa 
disposition 50 exemplaires. 
L'auteur de ce mémoire est M. le docteur F. Unger, 
professeur de botanique et de zoologie à Grätz en Au- 
triche- 


es Ÿ — 


CHRONIQUE DU PERSORNEL. 


NoMiNATIONS. Au grade de membre honoraire : le 1 
décembre: M. le conseiller d'état actuel Prince Don- 
doukoff-Korsakoff, Vice-Président de l’Académie et 
Curateur de l'arrondissement universitaire de St.-Péters- 
bourg. Le 29 décembre: M. le Comte Protassoff, 
Aide-de-camp de S. M. et Procureur général du St- 
Synode, MM. les conseillers d'état actuels Moussine- 
Pouchkine, Curateur de l'arrondissement universitaire 
de Kasan, et Prince Chirinsky-Chikhmatoff, dirigeant 
le département de l'instruction publique et Son Allesse 
le Prince Teimouraz, Tsarévitch de Géorgie. — Au 
grade de membre correspondant : le 29 décembre: MM. 
Wilken et Lejeune-Dirichlet, membres de l'Aca- 
démie royale des sciences de Berlin, M. Hamilton, 
Astronome royal à Dublin, M. Temminck, directeur 
du musée zoologique de Leyde, M. Hooker, profes- 
seur de botanique à Glasgow, M. Trautvetter, ad- 
joint au jardin impérial botanique de St. -Pétersbourg, 
M. Kovalevsky, professeur à l'université de Kasan 
et M. Khlébnikoff, membre de la direction centrale 
de la Compagnie russe-américaine. 

Dette et". cu. DR Tin à 
Emis le 11 Janvier 1838. 


oo % 


+ 


| 


Tome I. BULLETIN SCIENTIFIQUE A? 14. 


MPUNSE IEEE 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


NE SLT PÉTERSS O OUR CG; 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et ehez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’'Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in ertenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 
Er 4 divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 

état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges, 


——@—@— 


SOMMAIRE. NOTES. 16. 17. 18. 


lutes sur differents sujets de l'analyse mathématique. OstrnocmAnskr. — VOYAGES SCIEN- 
TIFIQUES. : s . | 


7. Lettre de M, SI6GREN à M, KauG. 


A PR SE à LA DANS DRE EE D SE nn 


NOTES. 


16. 17. 15. NoTes SUR DIFFÉRENTS SUJETS DE 
L'ANALYSE MATHÉMATIQUE; PAR M. OSTRO- 
GRADSKY (lu le 1. décembre 1837). 


16. Sur les fonctions exponentielles. 


On peut diviser l'analyse générale en trois parties; en 
algèbre, théorie des nombres, et analyse transcendante. 
L'algèbre traite des opérations algébriques et des fonc- 
tions qui en résultent. Les opérations algébriques les 
plus usitées sont: l'addition, la soustraction, la multiplica- 
tion, l'élévation aux puissances, l'extraction des racines, 
et la résolution des équations. Toutes les fonctions qui se 
composent d'un nombre fini de ces opérations, s'appel- 
lent algébriques. Celles d'entre elles qui ne contiennent 
pas la dernière opérativn, c'est-à-dire la résolution des 
équations, se nomment explicites, et l'on dit qu'une 
fonction est implicite quand elle renferme une ou plu- 
sieurs résolutions d'équations. 

Dans un cours d'analyse (*) que j'ai fait l'année dernière, 
je n'ai point admis la division des fonctions en explicites 
et implicites. J'ai affecté un signe particulier, savoir VY, 


(*) Deux de mes auditeurs avaient recueilli les leçons dont 
il s'agit, et en y faisant beaucoup de changements et d'additions, 
qu'ils ont crus convenables, en ont déjà publié deux volumes in 8, 
sous le titre Aure6pugeckiït Anatmss (analyse algébrique). Le 


pour représenter la résolution des équations, et J'ai écrit 
(a) dy Ant ..3r Ge) 

pour la valeur de + fournie par l'équation 

0 = x"+ ax" t+Hasx" 2 La;r st ...,.+a, 
Je ne prétends assurément pas que l'emploi du signe V 
soit nécessaire; il est plus court d'exprimer les racines 
d'une équation par des lettres particulières. Maïs, sans y 
affecter un signe convenable je serais difficilement par- 
venu à persuader à mes auditeurs, que la résolution des 
équations est une opération de même nature que les 
autres opérations algébriques, et qu'une fonction qui ren- 
ferme autant que l'on veut de résolutions d'équations 
est parfaitement bien déterminée, ainsi que toute fonc- 
tion f(a,,4,,a,...a,) dont on sache trouver la valeur 
pour toutes les valeurs des quantités 4,, a,, a;.. ..a,. 

La seconde partie de l'analyse pure, c'est-à-dire la 
théorie des nombres, en se perfectionnant, finira par se 
fondre en partie avec l'algèbre, et en partie avec l'ana- 
lyse transcendante. Mais actuellement on la considère 
à part. Cette science a pour but de détermmer pour 
quelle valeur particulière des quantités variables, les 
opérations auxquelles ces quanlilés peuvent être sou- 
mises se réduiraient à d'autres opérations plus simples. 


troisième volume contenant le calcul différentiel, et le com- 
mencement de l'analyse transcendante, savoir, l'intégration des 
fonctions algebriques, quand les intégrales sont aussi des fonc- 
tions algébriques, va paraitre prochainement. 


211 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


212 


© 


Jusqu'à présent, les géomètres n'ont presque considéré 
que les valeurs pour lesquelles les opérations irratio- 
nelles les plus simples, se réduisent aux opérations ra- 
tionelles. Mais on peut se proposer de déterminer, 
dans quel cas les opérations données, irrationelles ou 
transcendantes, se réduisent à d'autres opérations, irra- 
tionelles ou transcendantes, plus simples que les pro- 
posées. La réduction des fonctions intégrales, soit aux 
fonctions algébriques, soit à d'autres fonctions intégrales, 
appartient done à la théorie des nombres. 

Enfin Ja troisième partie de l'analyse pure, le calcul in- 
tégral ou l'analyse transcendante, a pour objet l'étude des 
fonctions transcendantes, c'est-à-dire des fonctions qui 
représentent un nombre infini d'opérations algébriques. 
La plus simple de ces opérations, l'addition répétée une 
infinité de fois, fournit les plus simples des fonctions 
transcendantes, et ces dernières donnent naissance à 
d'autres fonctions transcendantes qui leur sont inverses (°). 
Ces deux espèces de fonctions peuvent être soumises à 
un nombre limité ou infini. d'opérations algébriques; il 
en résultera d'autres fonctions transcendantes qui, à 
leur tour, étant soumises aux opérations algébriques, en 
fourniront de nouvelles fonctions, ainsi de suite. 

Quelques unes des fonctions transcendantes ont pu être 
étudiées, à cause de leur simplicité, sans le secours du 
calcul intégral, mais il est plus simple et plus naturel 
de déduire les propriétés de toutes les fonctions transcen- 
dantes d’une source commune. 


La théorie des fonctions logarithmiques se déduit, comme 


d. #5 
©. Si l'on 


on le sait, avec la plus grande facilité de / 


dx ; 
représente — par /r, on démontrera sur le champ le 
le ve P 


théorème fondamental, et l’on déduira toutes les pro- 
priétés des logarithmes. 

Soient maintenant 2 —2r, u—= y, x = q(z), ÿ = pu) 
g désignant une fonction inverse de /, s'il s'agit d'en 
déterminer la nature. Or. comme {x,»)=r+lr—:+u 
vous aurons zy — y (2+u), donc 

(2 (a+u) = 4 (z) f (u). 

En faisant u—0, on trouve q(e) = ÿ (z) g (0) donc 

(9) = 1; supposons 1 — [= Z le, nous aurons 


T0; 


(#) Si l'on représente la fonction transcendante fydx. y étant 
une fonction algébrique de x, par =; la quantité x considérée 
sera ce qu'on peut appeler fonction in- 
J'ai proposé celte dénomination dans un mémoire lu à 


comme fonction de :, 
verse. 
l'Académie en 1855. 


L'équation q (2+u) = q (:) q(u) fournira pour toute 
valeur entière de m, g(me) = (42)”, g@(:) = (r — 
d'où y (5 a 1) 


: n 2. ; ë 
entier, nous aurons (= &) = p (z)}m, ou bien, en fai- 


remplaçant 2 par n2, n étant un 


n n 
sant z = 1, 4 (2) = eme 


Ainsi la fonction q(:) est déterminée toutes les fois 
que z obtient une valeur rationelle, car elle devient, pour 
cette espèce de valeur, e; or la notation e*, pour z ra- 
tionel, présente une détermination complète. Supposons 
maintenant que z est quelconque, nous pouvons toujours 
admettre l'égalité 4(2) ef, car e représente bien q(2) 
quand z est rationel, et pour les autres cas la fonction 
ez ne dit ni plus ni moins que la fonction q (z), l'une est 
aussi inconnue que l’autre. 

Remplaçant q(z) par e*, nous aurons = US 
de plus, on fait attention à ce que dz —— =, 


on trouvera d.e* — e*dz; or les deux équations 
CERTES 

déterminent complètement la nature de e; on en tire 
facilement son expression en série, ainsi que ses autres 
propriétés. 


e:+u — e° et, 


17. Sur une espèce de fonctions des coordonnées 
sphériques. 


Représentons par p et 4 deux angles renfermés, le 
premier entre les limites O0 et 27 et le second entre les 
limites 0 et x. 

Quelques géomètres appellent coordonnées sphériques 
les trois quantités Cos 7, Sin g Cosp, Sin Sinp. Nous 
leurs conserverons ce nom, et nous parlerons dans cette 
note, des fonctions F rationelles et entières par rapport 
aux coordonnées sphériques Cos 4, Sin y Cos p, Sin q Sin p, 
et satisfaisant à l'équation aux différences partielles 


d (s dE 
An 7 _— 
1 dy 1240 k 
= PE A4 Ver dp? + n(n+1) F 
dans laquelle » désigne le degré de la fonction entière F. 
l‘ous proposons en premier lieu d'exprimer la valeur 
générale de Y. Pour cela, désignons par X une fonction 
de trois quantités x, y, £ rationelle, entière, homogène, 
du degré n et satisfaisant à l'équation 
d?X d2X dx 
0: Neue Mras: 


Lg on crier, * rh tot 


215 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


214 


EE 


Si dans cette fonction, en la prenant la plus géné-|»" et g' sont des angles renfermés entre les mêmes li- 


rale de son espèce, on remplace x, #, z par Cosg, 
Sin g Cos p, Sin 4 Sin p, on aura la valeur la plus générale 
de YF. Or toute fonction rationelle, entière et homo- 
gène du degré », des trois quantités x, y, £ peut être 
symboliquement représentée par (ax+-by+cz)", a, b, c 
étant des quantités dont les différentes puissances et pro- 
duits doivent être remplacées par des lettres différentes. 
Ainsi, nous pouvons supposer 
ZX = (ax + by + cz)" 
d'où 
dx dx d’X 
Fc + ds + ar =n(n—1)(ar+-by+cz)2(a2+42+ 02) 
et par suite, nous aurons l'équation symbolique 
a LtAta—0 

à laquelle on satisfera en faisant 

ef 3, D, 3; 
«; P, 7 étant des quantités quelconques: a%, 42, c? ayant 
les valeurs précédentes, nous aurons la valeur symbolique 
de F au moyen de l'équation 

Y = (a Cos 9 + 6 Sin q Cos p + c Sin q Sin p}" 
et pour en avoir la véritable valeur il n'y a qu'à éli- 
miner de (a Cos g + 4 Sin g Cos p + c Sin g Sinp}”, au 
moyen des équations @?— {2 — ;3, B—;2— 42, 2 — 


«2 


— ?, les puissances de a, 4, c supérieures à la pre- 
mière, et à remplacer les différentes puissances et produits 


æ?, 47, ;3, a Pb, c par des lettres différentes. 


Si, par exemple n— 2, nous aurons (a Cosg + # Sin q 
Cos p + c Sing Sinp)? — a? Cos?g + 42 Sin?g Cos?p 
+ «2 Sin?g Sin?p + 2ab Cos q Sin 4 Cos p + Zac Cos q Sin q 
Sin p + 26c Sin?g Cosp Sin p—( 2— ,?) Cos?g + ( 2—,.2) 
Sin?g Cosp + («?— ,2) Sin?g Sin?» + 2ab Cos g Sin q Cosp 
+ 2ac Cos q Sin q Sin p + 26c Sin? Cos ; Sin p, donc 

Y = (B—C) Cos?g + (C — 4) Sin?g Cos?» 
+ (4 — B) Sin? Sin?y + 2J) Cos q Sin g Cos p 
+ 2 E Cosg Sing Sin p + 2F Sin?q Cos p Sinp; 
4, B,C, D, E, F étant des constantes arbitraires. La 
plus ‘remarquable des fonctions F est celle qui repré- 


sente le coëfficient de «“* dans le développement du 
radical 


1 
V [1 — 24 (Cos 7 Cos y + Sin y Sing Cos (p—p) + æ°] 
en série suivant les puissances de &. En sorte qu'en 
désignant par X, cette fonction, on aura 
ue 2e D TE LE AU LE SLR 
Y [1— 24 (Cos y Cosy + Siny Siny Cos (p—p) +a?] 
DIT Re... + Monet 


mites petq. Les fonctions X jouissent de plusieurs pro- 
priétés remarquables, parmi lesquelles nous citerons les 
deux équations 

re ee Sin qgdpdqg = 0 

SX? Sin q dydg = 


Ax 
an+1 

qui se démontrent très faciement, et dans lesquelles les 
intégrales doivent être prises dans toute l'étendue des 
valeurs que p et q peuvent recevoir. On prouve aussi 
très facilement que 


JYY, Sin q dpdq = 0; 
mais si m—n, l'équation précédente doit être remplacée 
par celle-ci 


Se C4 1 
JYY, Sn qdpdy = nt 4 


qui, pour être démontrée directement, présente plus de 
difficultés, et dans laquelle }” désigne ce que devient F 
quand on y fait pp", g9—=g'. La démonstration directe 
de l'équation 
LFX, Sin gdpdg = = 4 
est l'objet principal de cette note. Pour parvenir à cette 
démonstration, je fais Cos g' Cosg + Sin g' Sing Cos (p—p') 
— Cosy, et je remplace X, par sa valeur À Cos"p + 
B Cos"—29p + CCos"#p +.... où 4, B, C.... sont des 
coëfficients numériques dont nous n'aurons pas besoin 
d'écrire la valeur. Je remplace aussi Singdrdq par un 
élément dS d’une surface sphérique décrite avec le 
rayon — f. En faisant, pour abréser, {YY, Sin qdpdg = V 
J'aurai 
V — ASY Cos" dS + B[Y Cos"—25;d8 
+ CfY Cos"—4pd5 
les intéorales doivent être étendues à toute la surface 
sphérique. Or, comme Y — (a Cos 4 +- 4 Sin g Cosp + 
c Sin gSinp)", en posant, a — r Cos «, b = r Sn « Cos #, 
c= r Sin « Sin -, et faisant, pour abréger, Cos « Cos 9 + 
Sin & Sing Cos (p—;)= Cos ce, j'aurai F7" Cos”e, ainsi 
F = 4r° fCos"w Cos”;; dS + Br" fCos”w Cos"—?q dS 
+ Cr" [Gos”"w Cos—p ds — .... 
On peut regarder les angles «, 8, p', g', p et q comme 
servant à fixer la position des trois droites que nous dé- 
signons par ({), (2), (3); d'après la notation recue, nous 
A A - ; 
aurons & = (1,5), g —(2,5). Désignons par à l'angle 
al, en sorte que Cosÿ = Cos &« Cos g'+ Sin « Sin g' 
Cos(;'—5) et par 4 l'angle que le plan (1) (5) fait avec 
le plan (1)(2), nous aurons 
Cos ç — Gos à Cos w + Sin à Sin w Cos &, 


E 


215 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


216 


| 


A la première inspection de cette valeur de Cos y et 
de celle de V, on remarque que la dernière ne peut 
contenir que les puissances paires de Sin d; ce qui, au reste, 
est de toute nécessité, puisque si Ÿ renfermait Cos 5 sous 
une forme irrationelle, on ne pourrait pas passer de la 
valeur symbolique de cette quantité à sa véritable valeur. 
Il est visible de plus que, dans l'expression de F, on doit 
supprimer tous les termes qui contiennent les puissances 
de Cos à plus petites que r. Car soit Pr"Cos"—2) un 
terme de cette nature: on peut le mettre sous la forme 
Pra(r Cosd}"—# — P(a? +624 c2) (a Cosg/-+ & Sin g' Cos p' 
+ c Sin g' Sin p'}*—25, sous laquelle il est visiblement zéro, 
en vertu de l'équation symbolique a2+8?+62—0. Ainsi, 
il ne faudra retenir que le premier terme de la valeur 
de V, car tous les autres ne renferment que les puissances 
de Cos ÿ supérieures à n—2, nous aurons donc 

P= 4r'?f(Cos à Cos w + Sin à Sin w Cos 5)" Cos”w dS. 
Remplacons, dans l'expression précédente, Sin à par 
Vi— Cos’., il nous sera facile de voir que sans altérer 
la valeur de V, on peut supprimer l'unité sous le radical 
V1— Cos*, car les termes renfermant Cos”) ne peu- 
vent venir que de Cos®#, ainsi nous pouvons remplacer 
Sin à par ? Cos ÿ, à désignant une quantité dont le carré 
——1, la valeur de F en deviendra 

PV = 4 (r Cos à)" f (Cos w + i Sm w Cos 9)” Cos”w ds 
ou bien, en mettant pour Cos à sa valeur Cos « Cosg'+ 
Sin « Sim g'Cos(p'—5), et remplaçant rCosw, r Sim e Cos,; 
r Sin æ Sin P respectivement par 4, 6, c 

V = (a Cos g'+ b Sin g' Cos p'+ c Sin g' Sinp'}" 
Af(Cos w + à Sin w Cos Ÿ) Cos”w dS ; 

ou bien encore, en revenant des valeurs symboliques 
aux véritables, 
JS YX, Sin ydpdq = Y'. À f\Cosw + Sin +, Cos ÿ ÿ* Cos”. d5. 
Y' désignant, comme précédemment, ce que devient Y 
quand on y fait p—p', g9= q. Il nous reste maintenant 
à trouver 4/(Cos w + 1 Sin w Cos i/)* Cos" dS, ce qui est 
très facile; en effet, la quantité 4/(Cos w +7 Sinw Cos  )" 
Cos'wdS ne dépend que du degré de la fonction F; 
elle reste la même pour toutes les fonctions Y d'un 
même degré; nous pouvons donc remplacer F par 4, 
sans que la valeur de 4 /(Cos w + à Sin w Cos 4)" Cos”« dS 
en change. Alors, eu égard aux équations CS 


, AT 
[x Sin gd; dy = ET Bi aurons 
CT RD Sos (Cle PROATAS 
Fe Af(Gusw + i Sin «w Cos 4) Cos”c d 
. Ar _ 
donc PA Sin 4 dpdq = ai VA 


Remplacons, dans l'intégrale fF,X, Sin gdpdg, la fonc- 
tion particulière X,, par une fonction T,,, de même es- 
pèce mais aussi générale que Ÿ, et proposons nous de 
trouver l'intégrale 

V = [Y,T, Sin gdpdq. 

Supposons 

Y, = (a Cos g + 6 Sin q Cos p + c Sin q Sin p}", 

T, = (a’Cos q + 4’ Sing Cos p + c'Sing Sin p}" 
nous aurons 

PV = f(a Cos q + à Sin 4 Cos p + c Sin g Sin p}* 

(a Cosg + 8’ Sing Cosp + c'SimySmp)"ds ; 

dS désignant, comme précédemment, un élément d'une 
surface sphérique ayant l'unité pour rayon. 

Soient a = r Cos «, br Sin« Cos f, c=r‘inxSm3 

a'=r' Cosw/, 8'=r' Sin «/Cos 5’, c'=r'Sin «'Cos 5" 
Cos « Cos 4 + Sin « Sin 4 Cos (p—f#) = Cos w 
Cos &” Cos g + Sinw' Sin g Cos (p— 5") = Cos w” 
Cos « Cos &/+ Sin « Sin «&/ Gos(f—3") = Cos à 
la quantité V en deviendra 
V = (rr'} fCos”u Cos”w'ds, 
Mais on peut supposer, comme précédemment, 
Cos w! = Cos à Cos w + Sin à Sin w Cos 
il s’en suivra 

V = (rr'}" [(Cos à Cosw + Sin Sin w Cos Y)' Cos‘w ds. 
ou bien 

P = (rr'Cos à)" f(Cos w + i Sim w Cos ÿ)" Cos”w dS 
or rr'Cos ÿ = aa/+ b8'+ cc’ donc 

P— (aa'+ 68 cc} [(Cos w + 1Sin w Cos 4)" Cos”wds. 
Quant à l'intégrale /(Cos w + i Sin w Cos 4)" Cos”w ds, 
on vient de voir que 4/(Cosw + 1 Sinw Cosi}"Cos”u ds 
Re dl _1:3.5.7...210-1 
tr et comme de plus on sait que 4 =, 
il en résultera f(Cosw + iSin & Cos #}"Cos"« dS = 


1.2.8.4....n AT 
1.800710. 9n-1 2n-pi 
: 1.2-5.1.... 74 Lu A 
= — (aa + bb Æ cc!) 

sm fa 18.5.7..20-1 20 +1 CAPE SEEN 


Cette formule est remarquable par sa simplicité. 


, et par suite 


Si l'on avait à intégrer f Y,T,, Singdpdy; n > m, on 
aurait trouvé tout de suite 
LT Sin gdpdg = °° (rr'Cos :)” 
J(Cos w + 1 Sin w Cos 9)” Cos”u dS = 0 
on suppose, dans la dernière formule, que n et m soient 
ou tous deux pairs ou tous deux impairs, sans quoi l'éga- 
lité fY,T,, Simgdpdq = 0 est évidente par elle même. 


o: 


217 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 218 


OC | 


18. Sur le calcul des variations. 


Les auteurs de tous les écrits sur les principes du 
calcul des variations, qui sont venus à ma connaissance, 
disent que les variations des fonctions s'obtiennent de 
la même manière que les différentielles; or il se trouve, 
dans cette manière de s'énoncer, une omission que nous 
allons signaler en faveur de ceux qui commencent les 
études des sciences mathématiques. Désignons par u = 
f(x, x, z....) une fonction d'autant de variables x, y, 
. que l'on veut. 
étant représentée par Adx + Bdy + Cd:+... , on aura 
également pour la variation êu l'expression suivante 

du = Aix + Bÿy + Ciz + 
Ceci est vrai tant que la variation ne diffère de la dif- 
férentielle que par la notation, c'est-à- dire quand on 
cherche, non la variation d’une fonction, mais sa diffé- 
rentielle, qu'on veuille, ou qu'on soit obligé de désigner 
par une caractéristique différente de d. Mais il n’en est 
pas de même, quand on cherche la véritable variation 
d'une fonction. 


…... 


La différentielle de la fonction uw résulte de l'équation 
du = f(x + dx, y + dy, 2 + dz...)— f(x, 7,2...) 


en n'y conservant que les premières puissances de dx, dy, 
dz...., et la variation Ou est donnée par l'équation 
du = F(x + 0x, y +, 24 02...) — f(x, 7, 2...) 

en n'y conservant également que les premières puis- 
sances de ÿx, êy, 02... mais F y désigne une fonction 
différente de f, telle au reste que F(x, #, 2...) — f(x, 2...) 
soit une quantité infiniment petite du même ordre que 
les accroissements 92, dy, 02... Or, en ne conservant 


que les premières puissances de ÿz, dy, é2...., on a 
F(x+dx, y + dy, 2 + 02...) — F(x, y, 2...) 
dF dF à am 
RTL E 2 nt Hate 
donc 
| dF |, ar. ar, 
Du" ds + dr ….. 
+ Fc, #, 2...) — fs, 7, 2...) 


Désignons la différence infiniment petite F(x, 7,#...) 
—[(x,7, 2...) parw, ou ce qui revientau même, faisons 


F d do 
F(x, æ +.) = u + w, nous aurons Æ — = + FF 
= ip ge do = 
UE ns a FL 20 et par suite 
du do 
A dS F 1. Si Ge ) ox 


= + Oz Lecce 0 


On dit que la différentielle du | 


ou bien, en négligeant, comme on le doit, les infiniment 
petits du second md 
du. du 


de + © _— 14 3 _— she ee .…. _ WW. 

Cette formule est is de celle que l'on donne 
pour les différentielles des fonctions à plusieurs va- 
riables; elle fait voir que, pour obtenir la variation d'une 
fonction u, il faut en chercher les différences partielles 
d d d. “à : 

pe dx, = DTA . dz, «=. en faisant changer les variables 


ra" du as 
x, ÿ,2... une à une, et puis à la somme a dx ire dy 


du 
7 ds don 


au changement de forme de la fonction 2. 


de ces différences ajouter celle qui est due 


Proposons nous de trouver la variation d’une fonction 
U renfermant les variables æ et y et les dérivées suc- 
CRÉES Re PTE 


cessives FF — = # ; de y! 


Si la variation de U provient de ce que les variables 
æ et y, et par suite leurs dérivées, changent par quelques 
causes que ce soit, sans que la nature de la fonction U 
change en rien, la variation OU ne différera de la diffé- 
rentielle ZU que parce qu'on y aura fait changer les va- 
riables + et y de dx et èy, au lieu de dx et dy; aïnai de 
même sd 


…... 


de y par rapport à x. 


nes &+T T dy = PL nr L ane 
on aura 
ou ve ay ag + Lpu. 


Mais si la nature de la fonction U change de manière 
que, L’ étant représentée par f(x, r, x’, #''..), U+oU 
le serait par F(x+ôx, »+iy, #4 07", +); il 
faudrait alors, en faisant F(x, 7,#',7"..)— f(x,r,7',7...) 
Z«, supposer 


nef dpi et 
= ner dr + Do + D 09! one us. 


Ainsi l’omission, que nous avons voulu signaler, con- 
siste en ce que, après avoir dit que la variation d'une 
fonction s'obtient comme sa différentielle, on néglige 
d'y ajouter: toutes les fois que la nature de la fonction, 
pendant que les variables changent, ne change pas. 


VOYAGES SCIENTIFIQUES. 


7. Lerrre DE M. SJOEGREN à M. Kauc 
(lu le 15 décembre 1837). 


Mosdok d. 20 Octvber 1831. 

In meinem Briefe an unsern Herrn Minister habe ich 
bereits von meinen wichtigsten Reisen dieses Jahres 
ins Gebirge und nachher durch Imerethien nach Tiflis 
wenigstens kurz berichtet; indessen dürfte eine um- 
ständlichere Beschreibung nicht ohne Interesse sein, und 
da ich dazu eben hier eine nothgedrungene Musse babe, 
so nehme ich mir die Freiheit, diesmal Ew. Excellenz 
damit aufzuwarten, und zugleich meine Verpflichtung zu 
einem ausführlicheren Berichte an die Akademie über- 
haupt zu erfüllen. 

Wie aus meinem früheren Schreiben bereits bekannt 
ist, suchle man mir im Wladikaukas von meiner 
beabsichtioten Reise nach Digorien abzurathen, und sie 
schien in der That noch abenteuerlicher, da selbst der 
Ossetinische Offizier, den man mir zum Dolmetscher und 
Begleiter allenfalls bis zum ersten Dorfe zu geben ver- 
sprach, nachdem er erfahren, dass ich ganz allein war, 
mebrere Bedenklichkeiten äusserte, und sich dabin er- 
klärte, dass er für mich nur bis zu jenem Dorfe die 
Verantwortlichkeit übernehmen wolle, und auch das 
pur in dem glücklichen Falle, dass wir den Starschin 
(Aeltesten) daselbst, der 
wäre , 


auch ein Verwandter von 
wie er vermuthete, zu Jlause anträfen. 
Indessen entschied ich mich doch zu der Reise in der 
festen Zuversicht, dass das alte Sprichwort audaces for- 
tuna juvat mit Gottes Hülfe sich anch an mir bewähren 
würde. Zu meinem Entschlusse bewogs mich besonders 
die Nachricht, dass ich bei dem gedachten Starschin 
auch einen russischen Dolmetscher aus eingebornen 
Divoren finden würde. Ausserdem konnte ich im Noth- 
falle vom ersten Dorfe wieder nach Wladikaukas zurück- 
kehren, wenn etwa die Umstände sich für die Fort- 
setzung der Reise nicht günstig zeigen sollten. So trat 
ich denn meine Reise an am Morgen des 6. Mai, be- 
gleitet von dem Fäbnrich Kasi-Muhammed und zwei 
Kosaken zur Bedeckung. Wir ritten immer fort in 
westlicher Richtung unter dem Fusse der Kaukasischen 
Gebirge am südlichen Rande der Kabardinischen Fläche 
über verschiedene vom Kaukasus herunterfliessende Ge- 
wässer, und durch mebrere Dürfer, die von friedlichen 
Ossetinen bewohnt werden, welche in den letzten Jah- 
ren aus dem Gebirge dahin gezogen sind, seitdem die 


ihm 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


ehemaligen Bewobner, die Kabardinischen Tscherkessen, 


den Ort verlassen haben. Unterwegs begegneten wir 
nur einzelnen Haufen von Ossetinen, die meist alle, 
wie es bei den Gebirgsbewohnern Brauch ist, mit 
Feuergewehr, Pistolen , Schwert und Dolchen bewaff- 
net waren. Alle schienen sie in Betreff meiner sehr 
neugierig, der ich sogar die bei Russen und andern 
Ausländern in solchen Füällen gebräuchliche Vorsichts- 
Maassregel, die Nationaltracht anzulesen, nicht beachtet 
hatte, und dsher mit meiner europäischen Bekleïdung, 
nur mit einem Säbel und verborgenem Dolche bewaff- 
net, ihnen sogleich in die Augen fiel. In einem Dorfe, 
wo wir uns etwas zu Mittag bereiten liessen, machte 
mein Bemühen Ossetisch zu sprechen einen solchen 
Effect, dass selbst die Wirthin ïhre Scheu ablegte, sich 
zu mir setzte und mit mir zu plaudern anfing. Gegen 
Abend erreichten wir glücklich das Ziel unserer Reise, 
Kubatiqau d. h. das Dorf der Kubatier (von Qau, 
Dorf — Gau). Es liegt am Fusse der Vorgebirge 
und am Ausflusse des Ursdon (weissen Wassers ) 
aus denselben, und zählt nebst einem anderen an- 
liegenden Dorfe Karagats bis 240 Hôfe. Der Star- 
schin Kassaj Kubati, ein alter ehrwürdiger Greiïs, 
war wirklich zu Hause; wir wurden recht gut em- 
pfangen und wie gewôobnlich in die seitwärts auf dem 
Hofe gebaute Gaststube emquartirt. Es war ein klei- 
nes hôülzernes Zimmer ohne Diele und mit einer Art 
offenen niedrigen Kamins, worin man sogleich Feuer 
anmachte, welches auch zur Beleuchtung unterhalten 
wurde, bis man sich schlafen legte. Neben dem Kamin 
war eine kleine viereckige Oeffnung in der Wand statt 
eines Fensters, das übrige Licht kommt am Tage durch 
die stets offene Thür. An dieser war an der einen 
Wand eine Bank zum Sitzen befestigt; an der Hinter- 
Wand ein beweglicher niedriger hôlzerner Divan mit 
Polstern; im Hintergrunde unter der Fensterôffnung em 
breites, aber gleichfalls niedriges Bett, wohin man so- 
gleich ein Paar Küssen brachte und mich sitzen hiess. 
Zur Nacht machte man mir ebendaselbst durch ordent- 
liches Bettzeus ein gutes und warmes Lager zurecht, 
nachdem man vorerst eine einfache Mahlzeit aufgetragen 
hatte. In physischer Hinsicht konnte ich also zufrieden 
sein. Für mein intellectuelles Bedürfniss hatte ich mich 
gleich nach meiner Ankunft erkundigt, ob ein russischer 
Dolmetscher da sei; erhielt aber zur Antwort ,,nej, 
(welches Wort aus ne, nicht, und is, zusammengezogen 


ï, — ist, zusammengesetzt ist.) — ,,Da haben wirs! 
Was sagte ich! Was wollen Sie jetzt anfangen?“ rief 
mir Kasi Muhammed zu. —- ,, Euch alle hier zurück- 


| 


221 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 222 
, 
behalten, bis der Dolmetscher wieder da sein wird‘ |mein herrschenden Blutrache, in solche Bedrängniss ge- 
antwortete ich. Dieser war nämlich nach der Festung Nal- 
tschik in der Kabarda gereist (wozu auch Digorien in 
administrativer Hinsicht gerechnet wird), sollte aber bald 
zurückkommen. Am folgenden Morgen war er jedoch 
noch nicht da, und der Fähnrich musste also einwillisen 
mit den Kosaken noch ferner zu bleiben. Bald darauf 
kam von Naltschik ein Priester Berdsenef, ein em- 
geborner Grusiner, der aber auch zur Noth russisch 
sprach. Ich hatte bereits in Wladikaukas seine Bekannt- 
schaft gemacht, und freute mich über unser Zusammen- 
treffen um so mebr, da auch er im Begriffe war hinauf 
mach Digorien zu reisen, über dessen christliche Bevül- 
kerupg er Probst (6Gsaroummmmi) war. Er wollte seine 
Abreise meinetwegen bis zum folyenden Tage aufschie- 
ben, da ich versprach mit zu folgen, wenn der Dol- 
metscher bis dahin noch nicht zurückgekehrt sein sollte. 
Um seine Zurückkunft zu beschleunigen, erbot sich 
mein Wirth, selbst nach Naltschik zu reisen. Ich konnte 
nun also meine Wladikaukasischen Beoleiter verabschie- 
den, welche auch sogleich ïhre Rückreise antraten. In 
ihrer Abwesenheit hatte ich um so mehr Gelegenheit 
mich zu überzeugen, dass ich ohne Dolmetscher in 
Hinsicht der Sprache nichts ausrichten kônne. Der fol- 
gende Tag kam; der Dolmetscher aber nicht. Statt 
seiner langte ein anderer Starschin Bek-Mursa Kubati 
an, mit einem Grusse von Kassaj, der mich ïhm 
empfolen hatte, weshalb er mir vorschlug mit ihm bis 
zu seinem Hause im mittleren Digorien zu reisen, wo er 
dann für mein ferneres Fortkommen sorgen wolle. Bei 
ihm sollte ich auch einen anderen russischen Dolmetscher 
finden, den er zu meiner Verfügung zu stellen versprach. 
Zu seiner Empfeblung zeigte er mir ein russisches Do- 
kument, worin ich las, dass der Mann im Jahre 1831 
sich mit einer Schrift an den Oberbefehlshaber von 
Kaukasien und Grusien gewendet, und sich darin erbütig 
erklärt habe, der russischen Regierung den Eïd der Treue 
für sich und seine Unterthanen zu schwôren und seinen 
Sohn als Geissel nach der Festung Naltschik zu liefern, 
wenn die russische Regierung es übernehmen wollte, 
ibn gegen alle Verfolgungen der Rache für vorher be- 
gangene Gewalithaten zu schüten; welchen Vorschlig 
man auch angenommen, gegen eme andere Bedingung, 
dass er nämlich von nun an auch mit seinen Nachbaren 
in Frieden leben solle. Den Commentar zu einem sol- 
chen Texte, zusammengehalten mit der Physiognomie 
des Inhabers, konnte ich mir selbst leicht denken: dass 
er nämlich durch seine Räubereien, zu Folge der bei 
den Kaukasischen Gebirgsvôlkern als Naturgesetz allge- 


rathen, dass er zu seiner ferneren Sicherheit gezwungen 
wurde, sich Russland zu unterwerfen; und ich erfuhr 
später, dass die Sache sich in der That so verhalten 
hatte, und dass er noch heutigen Tages in einem ande- 
ren mächtigen Häuptlinge emen unversohnlichen Feind 
habe. — Ein Paar Pferde waren bereits früher von mir 
bestellt worden und standen für mich gesattelt, um in 
jedem Falle mit dem Priester zu reisen. Wir brachen 
also gleich auf; als aber Bek-Mursa auch jenen sich 
uns anschliessen sah nebst seinem Diacon und zwei ge- 
tauften Ossetinen von seiner eigenen Gemeinde auf der 
Kabardinischen Fläche, schien diese Gesellschaft ihm 
nicht zu behagen. Als eifriger Muhammedaner unter- 
hielt er in seinem Hause einen eigenen Mulla, und 
batte nicht längst ein besonderes Mesdsched aufgefübrt, 
was der Priester der ôrtlichen Autorität in Naltschik 
einberichtet hatte, die darüber ihm eine schriftliche 
Erklärung abgefordert. Nachdem er also eine Weïle 
mit uns zusammen gerilten, liess er mir andeuten, 
er wünschte sehr, nach langer Abwesenheit schueller 
nach Hause zu kommen, und da wir doch den Tag 
nicht mehr sein Dorf im Gebirge erreichen kônnten, 
so wolle er voran reiten und für uns ein Nachtquartier 
unterwegs anordner, am folgenden Tage aber bei sich 
zu Hause ein gutes Mittagsmahl bereiten. Damit ritt er 
spornstreichs weïter. — Nachdem wir einige Zeit dem 
kleinen Flusse Ursdon in südlicher Richtung gefolgt 
waren, liessen wir denselben links und wandten uns 
pach W., wo wir bald in einen wilden und dichten 
Wald von Eichen und anderm Laubholz eintraten. 
Wir ritten immer aufwärts, bis wir um die Mittagszeit 
auf eine offene schôüne grüne Fläche heraus kamen, die 
einen langen Rücken bildete, parallel mit einem andern 
hüheren und bewaldeten im S. Während unsere Pferde 
weideten, hielten wir eine frugale Mittagsmalzeit von 
Küse, Brod und Rettigen aus den Schnappsäcken meiner 
Begleiter. Darauf setzien wir die Reise weiter fort 
längs der gedachten erhabenen Fläche, von welcher wir 
hôüher hinauf nach N. eine weite Aussicht über die ganze 
Kabardinische Fläche, bis zu dem die Mitte derselben 
in paralleler Richtung durchstreichenden Gebirgsrücken 
hatten. Um 5 Uhr erreichten wir Bek-Mursas Heerde, 
die grôsstentheils aus Schafen und Liegen, aber nur aus 
wenigem Hornvieh bestand. Bald darauf empfingen uns die 
bewaffneten Hirten, und Jluden uns in eine von Reisern 
aufgeführte und init einigen Bretern bedeckte Hüite 
ein. Da die Hirten ebenfalls Muhammedaner waren, 
so mussten wir bis zum Untcrgange der Sonne auf die 


225 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


224 


Abendmahlzeit warten. Sie bestand aus einem geschlach- 
teten und gekochtem Lamme und saurer Schafmilch, die 
sich in einem Burduk (ledernem Schlauche) befand, 
in welchem sie, vermittelst starken Schüttelns sogleich 
gebuttert wurde. Das Brod war von Gerste, der 
hauptsächlichen Getreideart der Digoren, die je nach 
der Beschaffenheit des Bodens recht gut fortkommt. 
Ausserdem bauen sie auch etwas Weizen und Ha- 
fer. — Am folgenden Morgen, den 9. Mai, bra- 
chen wir gleich nach Sonnenaufyang auf, stiegen in 
eine tiefe und mit starker Waldung bewachsene nasse 
Schlucht hinunter, von wo es dann weiter im Zick- 
zack auf und ab, über mebrere kleine Thäler und 
Klüfte, Jängs dem Hauptrücken in vwestlicher Rich- 
tung dem Flusse Uruch oder, wie er in Digorien ge- 
nannt wird, Eref entgegen ging, den wir nach etwa 
vier Stunden erreichten, wo er sich zwischen hohen und 
steilen Felsen schäumend herabstürzt, um dann ruhiger 
seinen Lauf über die Kabardinische Fläche fortzusetzen, 
wo er sich mit dem grôsseren, Wladikaukas vorbei flies- 
senden Terek vereimigt. Von dem gedachten Punkte, 
des Austrittes des Uruch aus dem Gebirge beginnt das 
eigentliche Digorien, die Thäler und Schluchten um- 
fassend, welche durch den Uruch und andere darin ein- 
fallende Gewässer zwischen dem Kaukasischen Haupt- 
rücken im S. und der Kabardinischen Fliche im N. 
gebildet werden. Wir traten in Digorien ein durch 
einen engen Gebirgspass, den einzigen môglichen Ein- 
gang nach Digorien von der Nordseite. Von der Hühe 
dieses Passes stiegen wir wieder hinunter nach S. in das 
enge Thal zwischen Felsenmassen, die stellenweise gleich- 
sam Stufen darbieten, über welche wir selbst zu Fusse 
gehen und die Pferde hinter uns führen mussten. So 
ging es mehrere Werste auf- und abwärts längs dem 
ôstlichen Abbange, in vielfältigen Krümmungen am Rande 
mehr oder weniger steiler, bisweïlen furchtbar tiefer 
Abgründe, und der mit Faschinen und Steinen nur 
schwach unterstützte Pfad ward bei hervorragenden 
Felsen so schmal, dass ich fürchtete, es müchte das 
andere, mit meinen Sachen bepackte Pferd nicht durch- 
kommen kônnen und herabstürzen. Mit aller angewand- 
ten Behutsamkeit kamen wir jedoch glücklich durch, und 
endlich auf eine offene, obschon sehr stemige und mit 
einzelnen Felsenstücken besäete Stelle, auf der wir 
nun wenigstens mil grüsserer Bequemlichkeit unsern 
Ritt fortsetzen konnten. Auf beïden Ufern des Flusses 
liegen mehrere Digorische Dôrfer zerstreut, und bei 
denselben kleine mit Steinen eingezäunte Ackerfelder. 
Die Häuser sind auch 


säimmtlich von Stein ohne alle 


Symmetrie neben eimander aufseführt, so dass die Dôr- 
fer das Ansehen von grossen unférmlichen Stemhaufen 
haben. Um die Mittagszeit erreichten wir das aus blos 
vier Hôfen bestehende Dorf Nara, wo Bek-Mursa 
seinen Wobnsitz hat, und dem auch mehrere andere 
nachbarliche Dôrfer zugehôren. Man führte uns in eine 
kleine Gaststube, die ausser durch die offene Thür kein 
Licht hatte. Nach einer Weiïle erschien der sogenannte 
Fürst selbst um mich zu bewillkommen, und liess so- 
gleich einen Samowar (Theemaschine) aufstellen, den er 
eben erst aus Stawropol mit sich gebracht hatte und der 
der einzige m ganz Digorien sem soll. Daraus servirte er 
uns selbst Thee. Darauf folgte der Mittag. Da dies : 
ein vorbereitetes Diner war, so ist es wohl interessant 
zu wissen, woraus es bestand. Zuerst kam ein recht 
schmackhaftes Gericht von Eiern mit Butter und 
Käse zusammengekocht; darauf das gekochte Fleisch 
von einem Schafe, das er besonders mir zu Ebren 
hatte schlachten lassen. Das Essen wird aufsetragen, 
ebenso wie bei den Tscherkessen, auf ganz kleinen, 
runden und niedrigen Tischen, die mit drei Füssen 
versehen sind und einem grôsseren Präsentirteller glei- 
chen. In der Mitte steht die Schale oder das Gefüss 
mit der Anrichtung, rund herum liegen bereits ge- 
schnittene Stücke von Brodkuchen, die so eben ge- 
backen vrorden. Das Fleisch war gleichfalls bereits 
zerschnitten und nebst den Brodstücken um eine Schale 
mit Schmant gelegt, worin das Fleisch eingetaucht 
wurde. Gabeln braucht man nicht, sondern iss't mit 
den Fmgern, weshalb auch die Hände vor und nach 
der Mahlzeit gewaschen werden. Das Beste und Vor- 
nehmste von Bek-Mursa's Diner war aber ein zu Hause 
gebrautes Bier, wovon er fleissig eimschenkte, und das so 
ausgezeichnet war, dass es selbst dem Tische eines europäi- 
schen Fürsten hätte Ehre machen kônnen. Auch Brant- 
wein brennen die Ossetinen selbst, doch ist derselbe 
sehr schwach und steht weit hiter threm Biere. 


(Die Fortsetzung folgt.) 


— > -—— 


MATÉRIAUX MANUSCRITS. 


Séance du 12 janvier. Beitriäge zur Anatomie der Hocko's 
(Crax), par M. Brandt. 
Ueber eine neue Fischgattung aus der Familie der Gobici- 


den, par M. Nordmann. 


Emis le 28 Janvier 1888. 


—_————————_—_———————_———— 


Tome III. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE WE 15. 


PUBLIÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT -PÉTERSBOURG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S£.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazèttes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 
fe: divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
létat des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 6. Sur quelques particularités de la langue et de Pécriture libétaines. SCHMIDT. — 
VOYAGES SCIENTIFIQUES. 7. Zeire de M. SIüGREx à M. KruG (Continualivn). 


NO LP EEE 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. 


6. User EINIGE EIGENTRÜMLICHKEITEN DER 


TiBETISCHEN SPRACHE UND SCHRIFT; von 


[. J. SCHMIDT (lu le 22 décembre 1837). 


Als der verewigte Rémusat vor siebzehn oder acht- 
zehn Jahren in 
tartures“ das Kapitel ,,sur la langue 
tibétaine“ abfasste, erschôpfte er Alles, was bis dahin 
über diese Sprache aufzutreiben war. In der That fand 
er das ganze Material zu seiner Arbeit in Paris vor, 
denn eines Theïls war von den, unter Napoleon aus 
Rom nach Paris übergesiedelten, literärischen Schätzen 
der Propaganda, bei der Rückgabe derselben das Beste 
oder für die neuern Studien Brauchbarste in Paris ge- 
blieben, und andern Theils haite Klaproth die aus un- 
serm Museum unter Andern mitgenommenen Tibetischen 
lexicalischen Werke zu hohen Preisen an die Pariser 
kônigliche Bibliothek verkauft, so dass Rémusat einen 
zwar gemischten Apparat von sehr ungleichem Werthe 
der einzelnen Bestandtheïle vorfand, dessen ungeachtet 
aber wohl etwas Besseres daraus hätte hervorgehen las- 
sen kônnen, wenn er ausser der Chinesischen auch die 
andern von ihm in seinen Recherches behandelten Spra- 
chen Asiens mehr als sehr oberflächlich gekannt hätte. 


seinen ,, Recherches sur Les langues 


kümmerliche 


Nicht besser ersing es Klaproth. Dieser vermass sich 
nämlich, bei Gelegenheit der Erscheinung des im Jahre 
1826 in Serampür gedruckten Tibetischen Wôrterbuches 
des Missionärs Schrôter, eine Recension dieses Werkes 
in das Journal Asiatique einzurücken.  Gerecht st 
zwar der allsemein ausgesprochene Tadel Klaproths, 
iudem das genannte Werk dem grôssten Theiïle nach 
äusserst fehlerhaft und ein wahrer Pot-pourri übelver- 
standener Wôrter und Phrasen ist; nun aber erforderte 
es Klaproths angenommene Stellung als ‘tadelnder Re- 
censent, seinen Tadel auch mit Beweisen zu belegen 
und den aussezogenen kleinen Theil der Mängel, Irrun- 
gen und Verstôsse zu verbessern. Bei dieser, die meiste 
Mühe machenden, Partie seiner Recension ist ibm denn 
auch das unabwendbare Schicksal oder Missgeschick der 
Halbyissenden oder Unwissenden begegnet, Febler da 
zu rügen, wo die Sache sich richtig verhält, und um- 
gekebrt fast jeden wirklichen Fehler oder Missoriff mit 
einem neuen zu krônen. 

Das unter Schrôter's Namen erschienene Wärterbuch 
ist nicht seine Arbeit, sondern, wie die Vorrede selbst 
besagt, diejenige der Rümisch-katholischen Missionäre 
vom Kapuzinerorden, welche im Anfange des vorigen 
Jabrhunderts noch in Npäl etablirt waren und von dort 
aus ibre Bekebrungsversuche nach Tibet ausdehnten. 
Eine Abschrift dieser Wôrtersammlung mit Italiänischer 
Uebersetzunz befand sich im Besitze eines Major Latter, 


227 


von welcher Abschrift Schrôter eine neue für sich 
machte. Diese bildete nach Schrôter's Tode das Original 
des in Serampür gedruckten Wôrterbuches, nachdem die 
Italiänische Uebersetzung desselben in eine Englische 
umgeyandelt war. Mit diesem, füher nie nach Europa 
gekommenen, ziemlich ausführlichen Wéôrterbuche ist 
jedoch nicht das kleine Vocabular des ebenfalls zu jenen 
Kapuzinermôünchen gehôrigen Pater de Fano zu verwech- 
seln, welches bereits Fourmont bei seiner so vüllig aus 
der Luft gegriffenen Entzifferung des Blaites aus 4blaïkid 
zum Grunde legte und welches eben so fehlerhaft ist. 

Durch solche und ähnliche ungenüsende Hülfsmittel 
konnte freilich die Kenntniss der Tibetischen Sprache 
in Europa keine Fortschritte machen, vorzüglich auch 
deswegen nicht, weil es dem Studium derselben an 
der Hauptbasis, der grammatischen Begründung gänzlich 
feblte. Hiezu kommt, dass die von Klaproth nach Paris 
gebrachten Tibetisch-Mongolischen Wôrterbücher Minggi- 
Dschamtso und Togbarlawa ohne fruchtbrinsende Benutzung 
bleiben mussten aus dem einfachen Grunde, weïl weder 
Rémusat noch Klaproth Mongolisch verstanden, so viel 
beïde Gelebrten über diese Sprache zu schreiben auch 
Belieben trugen. Hätten sie die Kenntniss dieser Sprache 
gehabt, so würden sie vorzüglich aus dem erstgenannten 
Werke, dem Minggi- Dscham!so, einen reïchen Schatz 
grammatischer Formen und orthographischer Regeln der 
Tibetischen Sprache haben schôpfen künnen, der nun 
unaussebeutet liegen blieb, wo er war. veil ihre Augen 
durch_Unkenntniss gehalten waren, dass sie ïhn nicht 
sahen. 

Bühmlich bleiben indess immer die, wenn gleich 
unglücklichen, Versuche der Pariser Philologen, Leben 
in diese todte Masse und Ordnung in dieses Chaos zu 
bringen, so wie es nicht unbemerkt bleiben kann. dass 
bereits vor mehr als hundert Jahren die Kenntniss der 
Tibetischen Schrift und Sprachproben derselben nach 
Europa kamen aus einem Lande, welches den Europäern 
damals hüôchstens dem Namen nach bekannt war und 
dessen beï weïtem grüsster Theil bis zum heutigen Tage 
noch nie von einem Europäischen Fusse betreten ist; 
— während Russland, welches im Verlaufe dieser gan- 
zen Zeit in beständigen Berührungen und Verhältnissen 
mit Vôlkern stand, deren Cultus der Tibetische und 
deren heilige und gelehrte Sprache die Tibetische ist, 
sich gar nicht darum bekümmerte. Es ist dies um so 
auffallender, da wir vwährend dieser ganzen Zeit eime 
geistliche Mission in Peking hatten, woselbst man das 
Tibetische und Mongolische mit derselben Bequemlich- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


228 


sche; bei dieser bequemen Gelegenheit und den vielen 
reichhaltisen Hülfsmitteln dazu ist es jedoch bis jetzt 
keinem Mitgliede dieser Mission, ungeachtet seiner zehn- 
Jéhrigen Musse und geisttôdtenden langen Weïle in 
Peking eingefallen, sich mit dem Tibetischen und Mon- 
golischen zu beschäftigen. Man wende nicht dagegen 
ein, dass die Jesuiten in Peking, so gern als Musterbil- 
der philosophischer Gelehrsamkeit und als Vertreter der 
allgemeinen Wissenschaftlichkeit angesehen, sich auch 
blos um Chinesische und Mandschuische Sprache und 
Zustände bekümmerten; es ist bekannt genug, dass diese 
Herren blos darauf ausgingen, sich am Chinesischen 
Hofe unentbehrlich zu machen, den hôchstmôglichsten 
Einfluss auszuüben und das Chinesische Reich in Pro- 
vipzen der rômisch-geistlichen Alleinherrschaft zu thei- 
len, welcher Plan ihren Sturz herbeiführte. — Von 
einem solchen oder ähnlichen Riesenplane war unsere 
harmlose Mission und jedes einzelne Mitglied derselben 
weit entfernt; um so ungestürter, wirksamer und erfolg- 
reicher hätten die Mitglieder der Mission die lange Zeit 
ihrer Musse in Peking wissenschaftlichen Studien aller 
Art, vornehmlich dem der noch wenig bekannten Asia- 
tischen Sprachen zuwenden kônnen. Diess geschah je- 
doch im Allsemeinen keineswegs; denn wenn gleich 
einzelne Mitglieder der Mission, wie Leontjev, Kamensky, 
Lipovzov und Hyakinth sich durch gründliche Kenntniss 
des Chinesischen und des Mandschuischen auszeich- 
neten und sich dadurch einen lange dauernden Na- 
men erwarben, — wenn gleich der Letztgenannte 
auch als fruchtbarer Schriftsteller über China und 
dessen Geschichtsliteratur sich rühmlich hervorgethan 
hat, so ist diess nur in sebr geringen Auschlag zu 
bringen gegen dasjenige, was im Gebiele des Forschens 
und Wissens zur Ehre der Mission und ihrer Glieder, 
so wie zum Ruhm und allseitigen Nutzen des Vaterlan- 
des in Peking hälte erworben werden kônnen und 
müssen. 

Es liest nun diese Zeit der Geïstesunthätigkeit hinter 
uns: ein schônes Treiben und Streben in so manchem 
wissenschaftlichen Fache entwickelt sich in Russland im- 
mer mehr und auch die Orientalischen Studien sind aus 
ihrem langen Winterschlafe erwacht. Der unermessliche 
Nutzen derselben insbesondere für das Russische Reich 
ist anerkannt, und durch die väterliche Fürsorge und 
Aufmunterung der Regierung gepflegt, zeigen sie bereits 
Blüthen, die der Zukunft die schônsten Früchte ver- 
sprechen. | 

Einem Zweige dieser Studien, der Tibetisehen Sprache 


keit erlernen kann, wie das Chinesische und Mandschui- | und Literatur, vwelcher, wie wir oben gesehen, bis jetzt 


229: 


noch nicht mit Erfolg cultivirt werden konnte, — fühle 
ich mich berufen, meine ganze Aufmerksamkeit zu wid- 
men, die ich ihm in diesem Momente meines Lebens 
in der Bearbeïitung der: Grammatik und des Würter- 
schatzes der Sprache auch ganz zugewendel habe, nach- 
dem in der Cultur eines andern, damals eben so un- 
fruchtbaren, Zweiges jener Studien, der Mongolischen 
Sprache und Literatur, das Meinige treulich geschehen 
ist. In meiner Geschichte der Ostmongolen nach Sanang 
Setsen war ich der erste in Europa, der die Geschichte 
Tibets nach einheïmischen Quellen aus ihrer Dunkel- 
heit hervorzog und chronoloyisch ordnete, — der erste, 
der aus denselben Quellen den Ursprung der Tibetischen 
Stbrift, die Zeit ihrer Einfübrung und die Umstände, 
die dazu Veranlassung gaben, nachwies. Der Ursprung 
der Tibetischen Schrift und das damit Verbundene ist 
seitdem in der ersten Abhandlung, welche ich nach 
meinem Eintritt in diesen unsern gelehrten Verein dem- 
selben vorzutragen die Ehre hatte, ausfübrlich und von 
allen Seiten erëôrtert; es bleibt nun noch übrig, von der 
Sprache selbst und ihren Eigenthümlichkeiten dasjenige 
mitzutheilen, was nicht ausschliesslich und geradezu zur 
Grammatik derselben gehôrt, sondern auch ausserhalb 
derselben Interesse und Belehrung darbietet. 

Die Tibetische Sprache hat nicht die gerinoste Ver- 
wandischaft oder Aehnlichkeit mit den andern Sprachen 
Hochasiens, das heisst nicht mit der Mongolischen, noch 
mit der Türkischen, noch der Tungusischen, weder in 
ibren Wurzeln noch auch in ihrem grammatischen Bau; 
man wird zwar in der Môngolischen und vielleicht auch 
in den andern genannten Sprachen mit den Tibetischen 
gleicher Bedeutuns ziemlich gleichlautende Wôrter an- 
treffen, es ist aber mit voller Sicherheit anzunehmen, 
dass diese aus der Tibetischen in die andern Sprachen 


| übersegangen sind und nicht umgekelrt. So wird man 


auch ähnliche grammatische Formen finden, diese gehôren 
aber keiner Verwandtschaft, sondern der Allsemeiïnheit 
fast aller Sprachen an. Eben so wenig und noch we- 
niger Verwandischaft findet sich zwischen der Tibeti- 
schen, Sprache und dem Sanskrit, obgleich dieses die 
einzige Grundlage der ganzen geistigen Entwickelung 


“ Tibets, so wie demnach auch seiner spälern Ausbildung, 


Sebrift und Literatur von vorne herein war, jetzt noch 
ist und nach jeder historischen Wabrscheinlichkeit auch 
fernerhin bleiben wird: Um so grôssere Aehnlichkeit und 
Verwandischaft herrscht zwischen der Tibetischen und der 
Chinesischen Sprache nicht nur in Betreff der Wurzeln, 
sondern auch der Grammatik. Diese Aehnlichkeit und 
Verwandtschaft hat Rémusat zuerst hervorgehoben, wo- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


250 


bei nicht blos seine Autorität als gründlichen Kenners der 
Chinesischen Sprache, sondern hauptsächlich seine Nach- 
weisungen aus den besten historischen Quellen der Chi- 
nesen. und das Geständniss dieser letztern selbst es offen 
und bündig darthun, dass die Sprache beider Vôélker 
eine auflallende gegenseitige Aehnlichkeit zeige. 

Gleich der Chinesischen ist die Tibetische eine einsylbige 
Sprache, sofern man unter dieser Benennung blos die Wur- 
zelwérter, seyen es Nomina, Verba oder sonst ein Rede- 
theil, versteht. Denn dass sowohl der-grammatische als der 
logische Begriff, oder mit einem Worte die Entwickelung 
einer Sprache sogleich ihrer Einsylbigkeit ein Ende 
macht und es aus diesem Grunde gar keine durchaus 
einsylbige Sprache gehen kann, liegt zu nahe, als dass 
ich mich dabei aufzuhalten nôthig hätte. — Indess er- 
streckt sich die Einsylbigkeit der Tibetischen Sprache 
nicht blos auf die Wurzeln, sondern oft auch auf die 
Formen und geht vornehmlich beim Verbum auf ver- 
schiedene Tempora und Modi über, so dass z. B. bei 
vielen Verben das Praesens, Praeteritum, Futurum und 
der Imperativ, ungeachtet der veränderten Form, einsyl- 
big bleiben. Bei einer solchen'einsylbisen Sprache ist es 
denn auch unvermeidlich, dass eine Menge, theils vôllig 
gleicher theils sich sehr ähnlicher Laute von sebr ver- 
schiedener Bedeutung vorkommen, wo ein Europäisches 
Ohr kaum einen Unterschied wahrnimmt, die Orthogra- 
phie hingegen sogleich ein ganz anderes Wort zeigt. 
Die Chinesen drücken diese Verschiedenheit bekanntlich 
durch eine Unzahl besonderer Zeichen aus, wogegen die 
Tibeter, deren Alphabet nach der Indischen Dewanägari 
gebildet ist, eine ganz andere Methode befclgen. Sie 
verdoppeln und verdreifachen nämlich ihre Consonanten 
nach bestimmten Regeln, wobei entweder nur der eine 
Grundconsonant ausgesprochen wird oder die ganze Zu- 
sammenselzung eine neue eigene Aussprache bekommt, 
oder auch sie setzen, ebenfalls nach bestimmten Regeln, 
gewisse einfache Consonanten als stumme Präfxe vor 
das Wort, anderer orthographischer, bei dem ange- 
nommenen Systeme nicht gut zu vermeidender, Subtili- 
täten nicht zu gedenken. | 

Eine besondere Eigenthümlichkeit der Tibetischen 
Sprache zeigt sich darin, dass sie in allen Redetheïlen 
eine Menge von vüllig gleichbedeutenden Wôrtern be- 
sitzt, ohne dass diese Wôrter Synonyma wären in dem 
Sinne, wie wir sie in allen Europäischen alten und 
neuen Sprachen finden; denn Synonyma in diesem Sinne 
gibt es ausserdem genug in der Tibetischen Sprache. 
Es ist hier die Rede von solchen gleichbedeutenden 


Würtern, welche verschiedentlich gebraucht werden, je 
* 


251 


nach dem der betreffende Gegenstand erhabener oder 
geringer, oder je nach dem die angeredete oder betref- 
fende Person vornehmern, gleichen oder geringern Stan- 
des ist. Diess erstreckt sich als Regel sowohl über den 
Schrifigebrauch als über den Redeverkehr im Umgange 
und ist ein wesentlicher Bestandtheil der Sprache, den 
vielleicht keine andere in diesem Umfange aufweisen 
kann. Zwar findet man auch im Mongolischen, jedoch 
in sehr beschränkter Zahl, ähnliche gleichbedeutende 
Wäürter und Ausdrücke, diese mügen aber grôsstentheils 
aus dem Umgange mit Tibetern, mehr noch aber durch 
die Uebersetzung Tibetischer Bücher ins Mongolische 
übergegangen seyn. Sogar gibt es in den Europäischen 
Sprachen einzelne sehr schwache Spuren solcher gleich- 
bedeutender Wôürter, im Deutschen z. B. Haupt für 
Kopf; diese sind aber für nichts zu rechnen gegen die 
grosse Allgemeinheit, welche in dieser Hinsicht in der 
Tibetischen Sprache herrscht und auf Regeln beruht, 
welche nicht übertreten werden dürfen. Rémusat, dem 
die Menge solcher gleichbedeutenden Wôrter auffel, 
gerieth in den Irrthum, zwei verschiedene Dialekte der 
Sprache darin zu finden: hätte er irgend ein Tibetisches 
Buch lesen und verstehen künnen, so würde er bald 
eines Bessern belehrt worden seyn. 

So viel fürs Erste über die Eigenthümlichkeiten der 
Tibetischen Sprache und Schrift. Der Gegenstand ver- 
dient, wegen seiner Neuheit, seines wissenschaftlichen 
Interesse und der fast allzemeinen Unbekanntschaft mit 
demselben, eine ausführlichere Behandlung, die ïhm 
demnächst zu Theïl werden wird. 


———— D ——— 


VOYAGES SCIENTIFIQUES. 


Lerrre DE M. SJOEGREN 4 M. KRUG. 

(Continuation.) : 

Trotz der Würde und Wichtiskeit, die sich mein Wirth 
in Allem überhaupt zu geben schien, wollte er nicht selbst 
an der Mahlzeit Theil nehmen; sondern stand mit sei- 
ver Bedienuns und den Nachbarn an der Thür, indem 
er behauptete, die Achtung erfordere es so nach den 
Nationalsitten. Erst nach meinem inständigen Zureden 
liess er sich bewegen, sich zu uns zu setzen und an der 
Mahlzeit Theil zu nehmen. Daneben lernte ich auch 
seinen vierzehnjährigen Sohn kennen, der ein Jahr und 
darüber als Geissel in der Festung Naltschick sich 
aufgehalten, und während der Zeit sebr gut russisch 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


232 


sprechen gelernt hatte. Da ich hôürte, dass der Vater 
ihn bald nach St. Petersburg schicken wollte, um dort 
in der Tscherkessischen Halb-Escadron Dienste zu neh- 
men, so bat ich ihn mich dort zu besuchen, gab ïhm 
meine Adresse und versprach, ïhm mit Rath und That 
an die Hand zu gehen. Dies wurde vom Vater sehr out 
aufgenommen, der sich desshalb in Danksagungen und 
Complimenten erschôpfte, mir ein ewiges Freund- 
schaftsbündniss vorschlug und mich bat, in Zukunft ihn 
zu besuchen und auch jetzt in seinem Hause eine 
längere Zeit vorlieb zu nehmen. Da ich von Kuba- 
tiqau Pferde bis Stur-Digor gemiethet und auch be- 
reits bezahlt hatte, so dankte ich für seine Emladung; 
bat mir aber als emen Freundschaftsdienst aus, er môge 
seinem, auch selbst dazu willigen russischen Dolmetscher 
erlauben, mich bis Stur-Digor zu begleiten und dort eï- 
nige Tage bei mir zu bleiben, damit ich mich durch 
ibn mit dem Digorischen Dialekte etwas näher bekannt 
machen kôünne. Zu meiner grossen Verwunderung ant- 
wortete er, er kônne den Dolmetscher dringender Ge- 
schäfte wegen jetzt nicht entbehren; aber er wolle 
mich selbst begleiten, falls ich es wünschte. Ich erklärte 
dies für ganz unnôüthig, und erneuerte meine Bitte um 
den Dolmetscher. Um auf hôfliche Art von mir los 
zu kommen, sagte er mir, ich môchte von Stur-Disor 
aus ihn wissen lassen, ob ich durchaus seinen Dolmet- 
scher nôthig hahe; dann wolle er zusehen, dass er ibn 
mir nachsenden kônne. Mit unverholnem Verdrusse 
reiste ich von ihm ab, und erreichte mit meiner vo- 
rigen Gesellschaft noch denselben Abend unser gemein- 
schaftliches Ziel, das nur etwa sechzehn Werst von 
Nara belegene Stur- oder Gross-Digor, ein Dorf, 
das vorzugsweiïse diesen Namen fübrt, weil es nebst 
einigen andern Abtheilungen auf dem Raume von einigen 
Wersten bis hundert Hôfe zählt. Ehemals ist es noch 
grôsser gewesen; allein das schwierige Auskommen hat 
es durch viele Auswanderungen verkleinert. Zum Acker- 
boden ist wenig Gelegenheit da, und aller zum Anbau 
fähige Boden ist daher äusserst theuer, so dass eme 
einzige Arschm davon mit fünf Silberrubeln bezahlt wird, 
der einzigen Münze überhaupt, welche Allen bekannt ist 
und in welcher man Alles berechnet. Die eigene Saat 
reicht beï weitem auch nicht zum jährlichen Bedarf der 
gegenwärtigen Bevülkerung, und man sucht den Manoel 
so gut man kann, durch Veräusserung von Vieh, Filzen 
u. s. w. zu ersetzen.  Schafzucht ist eïgentlich der 
vornehmste Nahrungszweig der Einwohner, wozu sie 
durch den gedachten Mangel an Ackerland und das dort 
bereits kältere Klima gezwungen werden. Stur-Digor 


233 


ist nämlich das letzte Ossetinische Dorf im SW, belegen 
in einem offenen Thale unweït der Queilen des Uruch, 
und auf allen Seiten von hohen Schneealpen umgeben. 
Wie gewübnlich fast alle Gebirgsdôrfer im Kaukasus, ist 
es mit mehreren hohen steinernen Thürmen versehen, 
welche bei feindlichen Ueberfällen zur Zuflucht und 
Vertheidigung dienen. Ich blieb 
zehnten, theils um zu der folgenden noch mühevol- 
leren Reise auszuruhen, theils um mich so viel als 
môglich mit der Sprache bekannt zu machen. Wegen 
der nahen Nachbarschaft Imerethiens reden viele von 


den Männern auch Grusinisch, und so gelang es mir 


wenigstens ein kleines Vocabularium zu sammeln. Das 
war aber auch Alles, da ich selbst im Grusinischen, 
meine Umgebung aber im Russischen noch zu schwach 


war, als dass ich mich in detaillirte grammatikalische 


Untersuchungen hätte einlassen kônnen. Der wiederhol- 


ten Aufforderung ungeachtet, welche durch die nach 


Kubatiqau zurückkehrenden Ossetinen an ïhn erging, 


schickte Bek - Mursa seinen Dolmetscher nicht. 
Ucber Digorien überhaupt und über den Weg durch 


Delbe bis nach Stur-Digor will ich hier noch be- 


pen é 


CES 


lc muss gestéhen , dass ich nicht recht besreife, 
Klaproth ÉORTTE Weo zu Pferde gemacht haben 
will, 
. Weiter im Sommer, nach der Vétsichtädé Lr Einwoh- 


merken, dass die Klaprothsche Beschreïbung zu An- 
fange des zweiten Bandes seiner Reise im Ganzen 
ziemlich richtig ist, und er scheint mir in der That zum 
Theil denselben Weg, wenigstens-vielleicht bis Stur-Disor 


selbst gemacht zu haben, wie ich auch durch mündliche 
Nachrichten noch habe bestätigen hôren. Ganz frei von 
Unrichtigkeiten ist jene Beschreibung jedoch nicht; auch 


ist manches von dem, was er DL HEk haben mag, jetzt 
nicht mehr. 


Nach der nächst angränzenden nürdlichen Provinz Imere- 


“thiens Radsha gibt es, wie auch Klaproth bereits rich- 


tig bemerkt hat, aus Stur-Digor über den Hauptrücken 
des Kaukasus zwei verschiedene Wege, einen etwas 
bequemeren aber weiteren, uud einen geraderen jedoch 
wiel beschwerlicheren. Da es auf jeden Fall für mich 
galt, zu Fusse zu gehen, so zog ich den letzteren vor. 
wie 


was in Betreff drétés ger. aderen Weges selbst 


ner, ganz unmôelich sein soil. Zu Begleitern und um 
mein Gepäck zu tragen miethele ich mit Beihülfe Berd- 
senefs für sieben Silberrubel drei Digoren, darunter 
upsern Hauswirth selbst, der auch ziemlich geläufig Gru- 
sinisch Sprach. Mit ihnen trat ich, wie gesagt am 15ten 
Mai, gleich Nachmittags meine W der an, die an- 
fangs nach W. ging, FA Thal hinauf, in rrélchien Stüré 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


dort bis zum drei- 


aber auch gebraucht, 
zu benennen. 


254 


und das der Charvesi-don (‘) brau- 
send durchstrémt. Nach eïinigen Wersten liessen wir 
diesen Fluss rechts, und begannen eine steile Kluft 
hinauf zu klettern, längs einem andern Gebirgsstrom 
Chobi-don, dem wir “über Reiser, Felsen, Ste 
fen und kleéinere Schneefliächen durch eine stark be- 
waldete Gegend folgten. Hôher hinauf, traf uns ein 
feiner Regen, wogegen Wir in einer geräumigen Hôle 
Schuiz fanden, wo ich über meine Kleider noch ei- 
nen dicken Ossetinischen Ueberrock anzog, den man 
für einen solchen Fall für mich mitgenommen hatte. 
Nach fortgesetzter , mühsamer Wanderuns er- 

wir einen offenen, aber äusserst sleinigen 
Abbans, und hôher hinauf des Abends in einer von Holz 
bereits ganz entblôssten Gegend, eine andere Hôle unter 
einem mehrere Faden lansen Felsenblocke und so niedrig, 
dass ich im Hintergrunde nur liegen konnte. Darin 
genossen wir unsere Abendmablzeit von mitgenommenem 
Brod und Käse, und brachten die Nacht unter fortwäh- 
rendem slärkeren Regen zu. Am Morgen des 14ten 
hatte dieser aufsehôrt; aber ein dicker Nebel bedeckte 
alles in der hohen Region, in der wir uns befanden. 
Nach einer Wanderung von einem Paar Stunden bergauf 
über Schnee und Gestein an kahlen Felsen vorübers 
gelangten wir zum Ursprunoe des Chobi-don. Meme 
Begleiter füllten dort zu der weitern Reise einen Bur- 
duk mit Wasser, und man frühstückte etwas. Damit ich 
die jetzt bevorstehenden langen und steilen Schneeflächen 
fester betreten kônne, zog man auch mir anstatt meiner 
Ueberschuhe leichte Schuhe an, die im Stur-Digor be- 
sonders für mich genäht worden waren, aus Ziegenfell mit 
der haarigen Seite Sie wurden inwendig 
mit trockenem Grase gestopft und mit Riemen an die 
Füsse festseschnürt. In der That ward der Schnee 
immer dichter, und neben uns ward eine linge Reïhe 
von Gletschern sichtbar, die aber hôher hinauf gleich- 
falls mit Schnee bedeckt waren. Bei dieser Schnee- 
zunahme Jleoten meine Begleiter zu ïhren ähnlichen 
Schuhen noch andere fast runde hôlzerne Maschinen an, 
die nach allen Seïiten unter dem Fusse weit hervorrag- 
ten, aber kreuzweise ein Paar dicke wollene 
Riemen hatten. Sie dienten dazu die Schritte fester zu 
machen, und den unter grôséerer Last sehenden am 
Einsinken zu hindern. Mir band man einen Strick um 
den Leïb, und einer der Voranschreitenden hielt das 


Digsor liegt, 


sehr 
reichten 


nach aussen. 


unten 


andere Ende desselben fest, damit ich nicht etwa beim 


(*) Don bedeutet im Ossctinischen eigentlich Wasser; wird 
um verschiedene Flüsse und Bäche 


255 


2 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


Fallen hinunterrollen môchte von den furchtbaren Jähen 
die uns nunmebr begegneten, so dass, wir nur in weiï- 
ten Krümmungen unter ôfterem Ausruhen langsam vor- 
wärts schreiten konnten. Einer musste immer voran 
gehen, um den Folgenden einen Weg zu bahnen. £o 
erreichten wie endlich gegen 11 Uhr den hôchsten 
Gipfel des Kaukasus bei einem klaffenden, hohen und 
kahlen Felsenblocke. Dass der Nebel noch fortwährte, 
war mir im Ausenblicke recht verdriesslich, weil ich 
dadurch eines der majestätischsten Aublicke in der Welt 
beraubt wurde; allein bald sah ich selbst die Thorbeit 
meines Wunsches ein, und dankte im Gegentheil der 
Vorsehung, dass es so und nicht anders gekommen war. 
Das Heruntersteigen auf der Südseite, welches anfangs 
eine Erquickung 
cher; denn je mehr der Nebel sich zu zerstreuen anfing, 
desto mehr wirkte auch die Sonne unerachtet des trüben 
Himmels auf den Schnee; so dass ich, der ich mit sol- 
chen hôlzernen Maschinen nicht versehen war, bestän- 
dig einsank und in dem erweichten Schnee umfiel, 
und dadurch noch mehr ermüdet wurde. Indessen gino 
es doch schneller abwärts, besonders bei steileren 
Abhängen, wo wir uns auf unsere Packen setzten, 
und so den einen Berg nach dem andern hinunter 


schien, ward je länger je beschwerli- 


rutschten. So vwaren wir in eine weite und tiefe, 
aber W:ager  abschüssige Schlucht gelangt, längs 
deren rechter Seite wir die Wanderuno  fortsetzen 


wollten. Unterdessen brach die Sonne hervor, und 
deren Schein auf den überall uns umgebenden Schnee 
fing alsbald an, meine Ausen im hohen Grade zu be- 
schweren, unerachtet ich mit einem doppelten, grünen 
Florschleier mein ganzes Gesicht bedeckt hatte. Wir 
batten bereits die Hälfte der Schlucht passirt, als ein 
furchtbares Gekrache längs der ganzen Hühe zur Rechten 
eine von dort drohende Lavine ankündigte, und, da die 
Schlucht in der Mitte wegen untenfliessenden Wassers 
gefährlich sein sollte, uns zwang, schleunigst umzukeh- 
ren, um einen andern Durchgang längs dem ôstlichen 
ebneren Rande zu suchen. Je mehr der Himmel sich 
aufklärte, je weicher ward der Schnee, und das Waten 
dadurch für mich in demselben Verbältnisse beschwerli- 
cher und ermüdender. Dabei wurden die Augen immer 
mehr angegriffen, so dass ich endlich nichts mehr sehen 
konnte. Ich gerieth in Angst und Verzweiflune. Da 
ich meinem Stur-Disorischen Wüthe auf Grusinisch 
meine Verlegenheit mittheïlte, so nahm er meinen Man- 
telsack vomRücken herunter, hiess mich auf denselben mich 
setzen, und zog mich so eine weite Strecke herunter, 
Wäbhrend dem ich meine Augen zuhielt und ibnen we- 


nigstens einige Ruhe verschaffte. 
hüllte sich die Sonne wieder in Wolkenflocken, und 
wir kamen an steilere Abhänge und Klüfte, die wir 
auf die oben bemerkte Art im Nu hinunterrutschten. 
Nach etwa drei Stunden bhôrte ich auf der Seite das 
Rieseln eines Baches, den man Khertsiski nannte. 
Zugleich begann auch der Schnee merkbar abzunehmen, 
und statt dessen zeigten sich Gebüsche und Bäume im 
Hintergrunde vor uns. Da der Boden nunmehr bloss 
dünn mit Schnee bedeckt war, so ging es halb im 
Sprunge die steile Kluft lines dem Bache hinunter, und 
nach einigen hundert Faden sah ich mich plôtzlich aus 
dem Winter in den Frühline versetzt, mit aller Pracht 
von grünendem Grase und herrlichen Blumen, welche 
mit ihren angenehmen Düften die Atmosphäre erfüllten. 
Ich ward von neuem Muthe belebt. Bald hielten meine 
Begleiter stille bei einer Quelle, dgren Wasser von ih- 
nen gepriesen wurde. Es war stark mineralisch. Wir 
erfrischten uns dort mit etwas Brod und Käse, worauf 
wir unsere Wanderung länos dem Khertsiski fort- 
setzten, der auf einem Raume von einigen Wersten von 
der Seite noch zwei andere Bäche aufnimmt, von denen 
der eme, Dombro, ansehnlich war. 
himüber. 


Man trug mich 
Schnee, zeigsle sich nunmehr bloss auf den 
hüchsten Bergspitzen auf den Seiten, oder in dieser und 
jener mit Wald dichter bewachsenen tiefen Kluft. Biume 
und Gewächse vermehrten sich; unter jenen kamen auch 
Der Bach, welcher 
durch die Vereinisung mit jenen andern, ein kleimer 
Fluss geworden war, usurpirte immer mebr die Fläche 
des Thales, so dass wir oft mehrere Hôhen hinaufklet- 


gewaltige Fichten zum Vorschein. 


tern mussten, um die jähen Stellen des Ufers umgehen 
zu kônnen. Ich war sehr erschôpft, fühlte mich aber 
wunderbar gestärkt nach einer Mahlzeit von Schaffleisch, 
das meine Reisegefährten an einem angemacliten Feuer 
brateten, und welches ich ohne Salz mit Brod und Was- 
ser ass. Etwas weiter passirten wir abermals emen klei- 
nen Bach, hinter welchem das Thal sich mebr ausbrei- 
tete. Auf der Seite unter dem Berge kam eine steinerne 
Kirche in einer schônen Waldung zum Vorschem. Sie 
soll von der Zeit der Grusinischen Kônigin Thamara 
(aus dem XI. Jabrh.) sein, der man gewôbnlich alle 
solche Denkmäler zuschreibt, und deren es eine be- 
trächtliche Zabl im Gebirge selbst geben soll. Innerhalb 
Digorien hatte ich selbst auf meinem Wege zwei solche 
mebr oder weniser wobl erhaltene alte Kirchen gesehen. 
Unterhalb der erstsedachten streckte sich weit vorwärts 
eine schône grüne Fläche mit Wiesen und Ackerfeldern, 
die mir ein frohes Zeïichen gewährien, dass meine müh- 


Glicklicherweise ver. 


237 


same Wanderung endlich ein Ende nehmen würde. 


Indessen blieb uns noch ein gutes Stück übrig, wo 


wir noch mehrere grôssere und kleinere Bäche passirten, 


die in dasselbe Thal fallen und das durch dieses flies- 


sende Gewässer vergrüssern, welches nach dem kleinen 


waldung und mannigfaltisgen Blumen bewachsen, welche 
in der stillen schônen Abendstunde einen erquickenden 


sha, belegen am Einflusse des Tschweschuri in den 
Rioni. Es zählt bis 120 Häuser mit einer Kirche und 
mébreren hohen Thürmen von weissem Kalkstein, so 
dass man in der Ferne eine kleine, niedliche Stadt zu 
erblicken glaubt. Während man meine Empfehlungs- 
Papiere zum Mouraw des Dorfes trug, versammelte sich 
dessen ganze männliche Bevülkerung um mich. Der 
Mouraw erschien selbst und wies mir Quartier in dem 
nächsten Hause an. Es war eine grosse und hohe Stube, 
zu der man auf einem Balken mit darin ausgehauenen 
Stufen ging. Rund herum waren niedrige Balken oder 
Binke zum Sitzen, und in den Wänden ein Paar kleine 
Lôcher statt der Fenster. Mitten auf der Diele befand sich 
ein Heerd, wo man sogleich Feuer anmachte, welches 
| den ganzen Abend zur Erleuchtung unterhalten wurde. 
Für den Mouraw brachte man einen niedrisen Lehn- 
| stuhl. Da er nicht russisch verstand, und also auch den 
p « Inhalt meiner Papiere nicht kannte, so schickte er nach 
— cinem Kerl, der den Dolmetscher machen sollte, allein 
…… dessen Kenntniss beschrankle sich auch nur auf einige 
| — Worte, die er auf der Hauptwache in Kuthais während 
eines halbjährigen Arrestes erlernt hatte. Die Conver- 
“sation musste daher im Grusinischen geführt werden. 
MNachdem es mir so gelungen war, ihm wenigstens ei. 
_nen allsemeinen Begriff von meiner Person und Reise 
beïubringen, machte er Anordnungen zu einer Abend- 
mahlzeit, yofür ich mich jedoch bedankte, da mir yor 
“allem nur Ruhe nôthig war. Indessen musste zuerst 
mein Haarseil im Nacken zurecht gemacht werden; al- 
lin die Stube war so voll von Menschen, dass jede 
Bewegung darin gehindert war. Der Mouraw liess da- 
- her mit Stockprügeln die Burschen des Dorfes hinaus- 
% Jjigen; sie drangen aber sogleich wieder ein, so dass die 
“näümliche Massregel nochmals und kräftiger wiederholt 

weïden musste, ehe die Menge auf fernere Versuche, 

ihre Neugierde zu befriedigen, verzichtete. Der Mouraw 

blieb mit mehreren Nachbaren, und ich musste mich 

also in omnium praesentia entkleiden, während die An- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


Tschwescha unweit der Kirche den Namen Tschwe- 
schuri annimmt. Beide Ufer sind mit niedlicher Laub- 


Woblgeruch verbreiteten. Um 8 Uhr langte ich end- 
lhch in Ghebi an, dem nérdlichsten Dorfe von Rad- 


238 
wesenden ihre Mahlzeit einnihmén. — Am folzenden 
Morgen besah ich die grosse und schône Kirche des 
Dorfes, die ebenfalls aus Thamara's Zeiten sein soll. 
Nachher benutzte ich die Zeit vor dem Mittage, um 
durch meine Digorischen Begleiter mein Vocabularium 
in ihrer Sprache zu vervollstindigen. Bei der Mittags- 
mablzeit, die nach ürtlicher Sitte mit den vornéhmsten 
Nachbaren zusammen eingenommen vyurde, bewirthete 
der Mouraw die ganze Gesellschaft, ausser mit Imere- 
thinischem Weiïine, auch noch mit gutem Bier, das indes- 
sen in Radsha nur hier und in einigen anderen 
angränzenden Dôrfern gebraut wird. Gleich darauf 
trat ich meine weitere Reise an, wozu der dienstfer- 
tige Mouraw Othia Dshaparidse mir Reitpferde und 
mehrere Begleiter verschafft hatte, um mich durch die- 
selben bis zur nächsten Stadt Oni bringen zu lassen, 
an dessen Mouraw er ihnen einen Empfehlunesbrief fär 
mich mitgab, Er begleitete mich selbst ein Stück We- 
ges aus dem Dorfe, um für die Passage über den 
Tschweschuri zu sorgen, der sich neben dem Dorfe 
mit vielen Armen in den Rioni ausmündet, aber keine 
Brücken hat. Dort nahmen wir von einander eïnen 
herzlichen Abschied, wobei er mich bat, auch in Zukunft, 
wenn ich etwa wieder nach Ghebi kime, gerade beï 
ihm eïnzukehren. Dort trennte ich mich auch von 
meinen Osseten, welche im Besriffe waren ihren Rück- 
marsch anzutreten. Ich hatte ihnen simmitlich ein gutes 
Trinkgeld gegeben, das sie ehrlich verdient hatten, und 
ausserdem méinem Stur-Digoristhen Wirthe ein beson- 
deres Geschenk gemacht. Beim Abschiede ersriff er 
meine Hand und küsste sie mit Thränen in den Augen, 
indem er mit gebrochener Stimme mir eine glückliche 


Reise wünschte. 

Meine fernere Reise ging nun abwärts lings dem 
Rioni, einem der Hauptflüsse Imerethiens, der etwa 
ein Paar Tagereisen oberhalb Ghebi in der Nähe des 
Elbrus aus dem Gebirge entspringt und sich, wie be- 
kannt, bei Pothi ins schyarze Meer ergiesst. Gewühn- 
lich hält man denselben für den Phasis der alten 
Griechen — eine Hypothese, die jedoch nur beschränk- 
ter Weise in Hinsicht des unteren Theiles und des Aus- 
flusses richtig sein dürfte, weil sich vorher ein anderer 
gleichfalls bedeutender Fluss in Imerethien mit jenem 
vereinist, und namentlich der Qwirila, der mir grôssere 
Ansprüche auf die Identität mit dem Phasis zu haben 
|scheint. —  Das- bei Ghebi ziemlich offene Thal des 
|Rioni wird weiler unten nach einigen Wersten sehr 
| zusammengepresst, wo der Fluss seine bisherige O—SO 
| Richtung verlässt, und zwischen hohen mit Schnée 


259 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


24 


bedeckten Gebirsen sich nach S und SW wendet, und lor endlich die Geduld, und beschwerte mich in An- 


dabei auf einer Strecke von mebreren Wersten einen | wesenheït des auch hinzugekommenen Mouraws mit nô- 


einzigen zusammenhängenden brausenden Wasserfall bil- | 


det. Wegen des eingeengten Locals muss der Reisende 
dort beständig von einem Ufer zum anderen übergehen, 
und zwar auf neun verschiedenen hülzernen Brücken, 
welche aber überhaupt jetzt alle sehr schlecht, schmal, ohne 


Geländer und sonst beschädist waren, so dass ich nur mit 


der äussersten Vorsicht hinükerkommen konnte. Eine war 


ganz auseinander gegangen, wesshalb wir auf dem rech- | 


ten Ufer über und durch furchthare Jähen und Aberünde 
klettern mussten, wo meine Sachen emzeln getragen 
wurden, und man die Pferde der Sicherheit wegen 
während des Vorschreitens am Schweife festhielt. Am 
Fusse der beiderseitigen Gebirge ist das Thal überall 
mit starker Waldung und besonders Fichten bewach 
sen. Wegen des schwierigen Weges machte ich den 
Tag nur 15 Werste bis Utsera, einem in mebrere Ab- 
theilungen zerstreuten Dorfe mit besuchten Mineralquel- 
len. Ich brachte dort die Nacht in einer halboffenen 
Tenne bei dem Cheloyani (*) des Dorfes zu. Von 
Utsera haîte ich einen weit bequemeren, aber nicht 
weniger pittoresken Weg nach Oni, yo ich bereits um 
9 Uhr anlangte. Es ist ein kleiner Flecken, ganz läind- 
ich, aber romantisch beiesen am Rioni, unweit des 
Ausflusses des Dshedshori in denselben. Nach der 
Weisung Dsbaparidse’s führte man mich durch die 
Stadt zum Mouraw, der ausserhalb derselben ein eigenes 
ansehnliches und halb in europäischem Geschmacke mit 
Säulen Haus hat. Nach einer 
Weile erschien er selbst, nahm aber nicht einmal den 
an ibn adressirten Brief an, sondern befahl, mich damit 
zurück nach der Stadt zum Chelowani, einem Juden, zu 
führen, der mir in einem von dem Mouraw bestimmten 
Hause Quartier anweisen sollte. Der Jude, welcher am 
andern entgegengesetzien Ende der Stadt, von woher ich 
eben gekommen war, wohnte, lärmie mit Recht über 
den Mouraw, während er mich zurück in die Stadt 
fübrte. Da er auch etwas russisch sprach, so bat ich 
ïhn, mich auf eine kurze Zeit bei sich selbst aufzunch- 
men, was er jedoch unter allerlei Vorwänden abschlug. 
Das vom Mouraw angesebene Haus war verschlossen, und 
man wollte es auch nicht ôffnen. Es entstand ein neuer 
Lärm, der die ganze Nachbarschaft herbeiïzos. Ich ver- 


verzierles steinernes 


I 

(#) So werden gewisse Dorfälteste genannt, deren Obliegen- 
heit es unter Andern ist, für das Fortkommen der Reisenden 
zu sorgen. Das Wort kommt von dem Grusinischen Chheli 
oder Cheli, Hand — yo, finnisch käsi genit. kälen, ebenso 
wie Chelosani, Handwerker, Künstler. 


thigen russischen Kraftausdrücken über die unhôfliche 
Behandlung. Endlich ôffnete der Hauseigenthümer von 
innen die Thüre, und man führte mich in ein kleines 
Nest mit leeren Wänden, und welches nur durch die 
offene Thür Licht bekam.  Erbittert erklärte ich kurz, 
dass ich mich diesem allen nach ohne weiteres bei dem 


| Juden selbst einquartiren wolle, dem ich übrigens noch- 


mals gehôrige Bezahlung heilig zusicherte. Es half, und 
ich zog nun zu ihm zurück, von der ganzen anwesenden 
Volksmasse und dem Mouraw begleitet. Der Jude wohnte 
in der That eng, wesshalb ich mich in seine kleine, 
halboffene Vorstube neben einem klemen Garten placirte. 
Im ganzen Hause gab es keinen eïgentlichen Tisch; ich 
musste mich also zum Schreïben eines Bretes bedienen, 
welches auf kleine Schemel und Steine geleot wurde, 
dennoch aber so niedrig war, dass ich es nur mit der äus- 
sersten Anstrengung bis zum Mittagsessen aushalten konnte. 
Dieses bestand aus einigen Eïern, einem Stücke von einem 
geräucherten Huhn und aus Wein. Nachher machte ich 
beï dem schônen Wetter einen Spaziergang in der Stadt. 
Sie hat eine orosse Menge Handelsbuden von Bretern, 
welche aber, ausser einigem kleinen Kram, nichts enthal- 
ten. Nur mit Mühe konnte ich nach langem Suchen 
1 Pfund Zucker bekommen, und auch dabei entstanden 
neue Schwierigkeiten, bis man endlich so viel Geld zu- 
sammenbringen konnte, als mir auf einen silbernen Halb 
rubel zurückgebübrte, theils in russischer Kupfermünze, 
theils in türkischen Para’s. Bei allem dem ist Oni die 
vornehmste Handelsstadt in Radsha. Ausser verschie- 
denem Kram, werden dort besonders allerlei Zeuge an 
die angränzenden Gebirgsbewohner Ossethen, Balkaren 
und Suanethen veräussert. Es wurde daher auch in 
meiner Anwesenheit, obgleich es Sonntag war, recht 
fleissig in allen Häusern gezwirnt und cehaspelt, oder 
vielmehr nach Asiatischer Art vor den Häusern auf 
der Strasse. Die Einwohner der Stadt beslehen ausser 
Ifnerethinern aus Armeniern und Juden. Diese haben 
eine Synagoge; eine andere Kirche gehôrt den erstern 
gemeinschaftlich, weil die dort lebenden Armenier längst 
ihren eigenen Glauben verlassen und die Landesreligion 
ansenommen haben. Von einer bisher unbekannten 
physikalischen Merkwürdigkeit jenes Ortes hôrte ich erst 
später erzählen — einer Hôle, aus welcher so oiftise Dünste 
hervorgehen, dass das Licht erlôschen soll und Hunde 
darüber gehalten in Convulsionen fallen. 
(Die Fortsetzung folgt.) 


Emis le 51 Janvier 1858. 


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Tome HI. AH 16. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


D'E: SA LNT = P'ÉBER:S BO.U.R.G 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment uu volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à Sf.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in erxtenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 
paridivers savants; # Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
l'état des musées; 8. Chronique du personuel de l'Académie, 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges, 


SOMMAIRE. 


NOTES. 19. Nofe sur quatre nouvelles esprces de serpents. BRANDT. — 


ANALYSES. 3. Ana'yse de l'ouvrage 


de M. Ratzeburg, in'iule: ,, Die Forstinsecten‘:. BAER. — VOYAGES SCIENTIFIQUES. 7. Zertre de M. SIôGREN à M. KruG 


(Continuation) 


Nu O:2TeE S: 


19. Norte suR QUATRE NOUVELLES ESPÈCES DE 
SERPENTS DE LA CÔTE OCCIDENTALE DE LA 
MER CASPIENNE ET DE LA PERSE SEPTEN- 
TRIONALE, DÉCOUVERTES PAR M. KARELINF; 


par M. BRANDT (lu le 22 décembre 1837). 


Le Muséum de notre Académie doit à M. Karéline 
une collection très intéressante d'amphibies rapportées 
par lui de deux voyages qu'il a faits sur la côte orien- 
tale de la mer Caspienne, dans la Turcomanie et dans 
le nord de la Perse, notamment dans les environs 
d'Astrabad. 

Parmi les serpents se trouvent quatre espèces qui me 
semblent être nouvelles. L'une de ces espèces ap- 
partient à la section ou au soussenre des Couleuvres 
(Coluber Linn.) appelé par feu M. Kubl Zropidonotus, 
l'autre, à la section des Couleuvres proprement dites, et 
la troisième au sous-genre 7yria de M. Fitzinger, 
tandis que la quatrième, par la conformation des pla- 
ques qui couvrent la tête, ainsi que par la figure de 
la tête en général, offre une ressemblance reconnaissable 
avec le genre Coelopeltis de Wagler (habdodon F leisch- 
mann}); mais la figure très grèle et allongée du corps 
et de la queue montrent une ressemblance avec les 
Dendrophis; c'est pourquoi l'on pourrait peut-être con- 


sidérer cette espèce comme type d'un sous-genre par- 
ticulier, auquel il serait assez convenable de donner le 
nom de Zaphrometopon, à cause de l’enfoncement de 
la partie antérieure du front. 
A. Sous-genre: Tropidonotus. 
(Natrix et Elaphe Fitzg.) 
1. Coluber (Tropidonotus s. Elaphe) elaphoides. Nob. 
nov. spec. 

Species, ut mihi videtur, nondum descripla Colubré 
elaphe (Elaphe quadrilineata Fitz., Natrix Elaphis Bonap. 
Faun. Ital. Fasc. VIL. tab. 2.) similis, sed squamis dorsi 
anterioris partis lanceolatis et lineis fuscis in dorso nullis, 
porro scuts occipitalibus longioribus, fasciae parotidalis 
nigrae defectu, nec non abdominis posteriore parte fere 
tota atra distincta. 

Dorsum totum ex olivaceo-griseo-fuscum. Abdomen 
ad medium usque flavescens, vix hinc inde nigro pun- 
ctatum, dein atrum, flavescente uirinque }imbatum. 

Longitudo 2’ 7”. Caudae longitudo 6{”. 

Observ. Juniora specimina adullis coloribus simillima, 
non variesata et in dorso lineata ut in Colub. Elaphis. 


B. Sous-genre: Coluber. 
(Elaphe et Chironius Fitz.) e. p. 
2. Coluber poecilocephalus Nob. 


Designamus hoc nomine Colubris speciem, cujus duo 
specimina Museo Academico attulit Karelinus. Quoad 


243 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


244 


habitum affinitatem haud spernendam cum C. Wione 
Pallasii forma Cumana ostendit, praesertim abdominis 
ratione. Sed scutum verticale postice angustius, scuta 
occipitalia longiora et pictura capitis superioris faciei et 
dorsi aliena. Scutorum frontalium posteriorum posterior, 
nec non scutellorum superciliorum anterior et posterior 
pars e fusco nigra; scutellum verticale et scuta occipita- 
lia fusco-nigricante tenuiter punctato-nebulosa. Lineae 
albidae dorsales et lineae nigrae in cauda nullae. 
Longitudo tota 14. Caudae longitudo 5° 5° 


C. Sous-genre: 7/yria Fitzg. 
Scutum verticale in media et posteriore parte angu- 


statum, corpore nec non cauda elongatis, gracilibus. 
Caput ante oculos non depressum. 
3. Coluber (Tyria) Karelini Nob. 

Dorsum cinerascens, certis mtervallis, fasciis transver- 
sis latiusculis, nigris, in linea ejus media confluentibus 
vel alternis et praeterea, collo excepto, in lateribus ma- 
culis rotundis cum fasciis alternis notatum. Abdomen 
totum, nec non capitis inferior facies flavescentia, pror- 
sus immaculata. 

Karelinus, eui hanc speciem elegantissimam dicare 
liceat, sex specimina attulit, quorum juniora adultis qui- 
dem similia evadunt. sed fascias minus distinctas eorum- 
que loco maculas offerunt. 

In speciminibus maximis corporis longitudo Dar UP 


caudae longitudo 7” 4”. 


D. Sous-senre: Zuphrometopon Nob. 


Scutum verticale valde elongatum, postice angustissi- 
mum. Corpus nec non cauda valde elongata et tenuia. 
Frons et vertex depressa, 

Observ. Frontis et verlicis ratione ad genus Coelo- 
peltis accedit, sed praeter corporis staturam capite, prae- 
sertim rostro longiore, tetragono et scuto loreo elongato, 
simplici, nec non superciliis minus acute prominentibus 
differt. 

4. Coluber (Taphrometopon) lineolatus Nob. 


Collum 
penna anserina paulo crassius. Squamae medium dorsum 
Abdomen 


Collum et abdominis anterior pars 


Caput sat angustum, oblonso-tetragonum. 


obtegentes omnes satis anguste Janceolatae. 
subplanum, album. 
punctis lateralibus minoribus et centralibus paulo majo- 
Frons et verticis, 
nec non occipitis medium e griseo olivascentia. Dorsum 
cinereum, exceptis lineis quatuor e nigricante olivaceis, 
quarum, duae in superciliis incipientes parallele, sed pa- 
rum distincte in medio dorso pallidiores ad caudam us- 


ribus oltvaceo-nioricantibus adspersa. 


que discurrunt, et duae aliae pone nares initium capien- 
tes ab oculis interruptae in lateribus corporis subevanidae 
et magis griseae conspiciuntur. 


Corporis longitudo 1 11//; caudae 54/. Abdominis 
lauütudo summa 4//. 


ANALYSES. 


3. BericaT üBEerR pas Wenx: Die Fonsr- 


INSECTEN, ODER ÂBBILDUNG UND BESCHREI- 
BUNG DER IN DEN WàÂiLDERN PREUSSENS unb 
DER NACHBARSTAATEN ALS SCHÂDLICH ODER 
NÜTZLICH BEKANNT GEWORDENEN INSECTEN, 
IN SYSTEMATISCHER FOLGE UND MIT BESON- 
DERER RÜCKSICHT AUF DIE VERTILGUNG DER 
SCHÂDLICHEN, VON J. Tu. Cu. Rarzepunc, 
Proressor DER NiATURGESCHICHTE AN DER 
HOHEN Fonsr-LEenransrar zu NEusranr- 
Eserswazpe. Enster Tneir. Die Kirer, 
MIT 22 THEILS GESTOCHENEN, THEILS LITHO- 
GRAPHIRTEN TAFELN UND vViezEn Hozz- 
SCHNITTEN. BERLIN 1837. 4.; von K. E. 
y. BAER (lu le 22 décembre 1837). 


Der ausgezeichnete Ruf, den der Verfasser sich durch 
gründliche Arbeiten in verscliedenen Fächern der Na- 
turgeschichte überhaupt und der Entomologie insbeson- 
dere erworben hat, so wie seine Stellung als Professor 
der Naturwissenschaften bei einem Forst-Institute setzen 
den wissenschaftlichen Werth dieses Werkes ausser 
Zweifel. Es scheint daher, wenn die Akademie einen 
Bericht über dasselbe fordert, mehr Aufoabe des Refe- 
renten zu seyn, über die Hülfsmittel, die dem Verfasser 
zu Gebote standen, über die Art, wie er sie benutzte, 
und über die Gesichtspunkte, denen er bei der Bear- 
beituno folote, zu berichten. 

Man bhatte in den letzten Jahren bedeutende Forst- 
schäden durch Insecten in den Kôniglich Preussischen 
Slaaten Diess gab Veranlassung, dass der 
Chef der Verwaltung der Küniglichen Forsten, der 
Geheime Staatsminister v. Ladenberg ein umfassendes 
Werk über diesen Gegenstand wünschte, welches geeig- 
net wäre, den Forst-Beamten als vollständige, zuverläs- 
sige und Jleicht verständliche Anleitung zur Kenntniss 
der Forst-Insecten, des durch sie veranlassten Schadens 


erfabren. 


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245 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
EEE ELEC] 


246 


und der Mittel zur Verbütung desselben, in die Hand | Belehrunsen legen. Steht auch der Kreiïs, für welchen 


gegeben zu werden. 
Ausarbeituno eines solchen Werkes seyn, als Herr Pro- 
fessor Ratzeburg, der schon durch seine amiliche Stel- 


lung die Aufgabe und die Mittel hat, die Insecten-Welt | 


in ihren Verhältuissen zu der Forst- Verwaltung zu stu- 
diren. 


wurden alle Preussischen Forst-Beamten aufsefordert, 
ihre Beobachtung über Insecten-Schäden und die Mittel 
zur Verhütung derselben mit Beifügung von eingesam- 
melten Insecten einzusenden diese Berichte dem 
Verfasser mitgetheilt. An diese amtlichen Berichte schlos- 
sen sich freiwillig Privat-Personen und Forst-Beamten 
benachbarter Staaten an. So erwuchs dem in frühern 
Schriften niedergelegten Materiale ein -reicher Zuwachs 


und 


aus neuen Beobachtungen. 

Nach der Aufoabe, die diesem Werke zum Grunde 
lag, muss man es zunächst mit einem ähnlichen verolei- 
chen, welches vor etwas mehr als 50 Jahren unter dem 
Titel: 

Vollstindige Naturgeschichte der schädlichen Forst- 

Insecten von Bechstein und Scharfenberg in 

3 Bänden in 4to 
erschien. Bei dieser Vergleichung springt der Reichthum 
der neuen Arbeit in jeder Hinsicht in die Augen. Nicht 
nur ist durch die Fortschritte, welche die Entomologie in 
diesen Jahren semacht hat, die Zahl der Arten sehr 
gewachsen, besonders aber ist die Lebensweise der In- 
secten und die Geschichte ihrer Verwandlung, welche 
für die Forst-Pflege von der grôssten Wichtiokeit ist, 
viel vollständiger bekannt geworden. Ja, der Reichthum 


‘ist in ersterer Hinsicht so oross, dass Referent bei der 


ersten Ansicht die Besorgniss nicht unterdrücken konnte, 
dass eben dadurch der practischen Brauchbarkeit und 
dem beabsichtigten Nutzen geschadet würde. Es ist, 
üm an ein verwandtes Beispiel zu erinnern, offenbar. 
dass in Ländern, wo. wie in einigen deutschen Staaten, 
fast jedes Dorf seine Schule hat, viel weniger Fälle von 
Vergiftungen durch Pflanzen vorkommen würden, wenn 
nicht die zahlreichen populären Belehrungen, die hie- 
rüber herausseseben sind, darin fehlten, dass sie auch 
die in geringem Grade schädlichen Pflanzen als gefähr- 
lich darstellen, statt cinige wenige wirklich gefährliche 
zur Warnung hervorzuheben, Die natürliche Folge die- 
ser an unrechtem Orte angebrachten Vollstindigkeit ist, 
dass weder Lehrer noch Schüler grosses Gewicht auf 
diese in manniefacher Fonn heraussegebenen populären 


C4 ‘ l 
Niemand konnte geergneter zur 


Es wurden nicht nur zu einer würdisen äussern | 
Ausstattung, sondern auch für die wissenschaftliche Be- | 
reicherung alle Mittel gewährt. Für den letztern Zweck | 


das vorliegende Werk bestimmt ist, viel hôher als der 
der Dorf-Schullehrer, so konnte doch befürchtet wer- 
den, dass diejenigen Forst-Beamten, welche nicht Ge 
legenheit gehabt haben, auf einer hühern Bildungs-An 
stalt sich entomologische Kenninisse zu erwerben, durch 
den Reichthum des vorliegenden Werkes von seinem 
Studium abgeschreckt und dann im Falle der Noth von 
ïhm im Stiche gelassen werden würden. Allein es er- 
gab sich bald, dass der Verfasser dieser Besorgniss auf 
mehrfache Weise besegnet ist. Zuvôrderst hat er die 
Insecten in besondern Uebersichten nach ihrer grôssern 
oder geringern Schädlichkeit klassificirt, dann aber auch 
eine Uebersicht der den Bäumen und 
Baumtheïlen in welchen sie in Mittel-Europäischen Wäl- 
dern vorkommen, geseben. Beide Uebersichten werden 
dem entomologisch nicht gebildeten Forstmanne für die 
ersten Studien von vorzüglicher Nützlichkeit seyn. Fer- 


Insecten nach 


iner sind die Abbildungen nicht nur der ausgebildeten 


Insecten, sondern auch der frühern Entwickelungs -Zu- 
stände und der Art, wie sie das Holz durch Frass oder 
durch Eïnbohrung von Gängen angreifen, so sorgfältig 
und vollständig (oft mit Vergrüsserung einzelner Theïle), 
dass es für Jeden, der nur einigermassen im Sehen 
geübt ist, fast unmôglich scheint, sich zu irren. Diese 
von den vorzüglichsten Künstlern, theïls in Kupfer, theïls 
auf Stein und theils in Holzschnitten ausseführten Ab- 
bildungen lassen durchaus nichts zu wünschen übrig 
und sind den oft bis zur Unkenntlichkeit verschônerten 
und gezierten Abbildungen, mit denen die franzôsische 
Literatur jetzt häufñg das entomologische Fach berei- 


chert, durchaus vorzuziehen. 


Unter diesen Umständen ist der grôssere Reichthum 
kein Nachtheïl, sondern ein Geyinn, denn mit Recht 
sagt der Verfasser. dass ein Insect, von dem man bisher 
in den Preussischen Forsten nur unbedeutenden Scha- 
den beobachtet hat, nicht nur in andern Ländern, son- 
dern unter besondern Umständen auch in Preussen sehr 
schädlich werden kôünne. Die Wahrheit dieser Bemer- 
kung wird durch die gesammte Insectenwelt bestätigt, denn 
manches Insect, das sehr weit verbreitet ist. wird nur 
in bestimmten Gesenden verderblich. vweiïl dort die 
Entwickelung dieses Insectes im Larvenzustande mit der 


Entwickelung gewisser Pflanzen zusammenfällt. 


Es ist also das vorliegende Werk als eine entomolo- 
gische Bibliothek für den Forstmann zu betrachten und 
man muss wünschen, dass es in dieser Qualität auch in 
Russland verbreitet und nützlich werde. 


247 


Zwar sind bei uns die Verwüstungen der Forsten 
durch die Hand des Menschen immer noch viel bedeu- 
tender, als die durch Insecten. Indessen ist es Zeit, 
dass man auch auf die letztern achten lerne, besonders 
in Gegenden, wo das Holz hôhern Werth hat, wie in 
der Nähe von Hüttenwerken und Fabriken. Durch 
Borkenkäfer verwüstete Waldstrecken in unsern nürd- 
lichen Provinzen haben dem Berichterstatter im Laufe 
dieses Sommers gezeigt, wie ungestôrt diese verderbli- 
chen Schmarotzer selbst in der Nähe der grossen Strasse 
hr Wesen treiben. 


<< 


VOYAGES SCIENTIFIQUES. 


Lerrre ne M. SJOEGREN 1 M. Kauc. 


(Continuation) 


Mein With hatte mir ganz früh am folgenden Tage 
vop seinen Landsleuten Pferde versprochen; allein die 
Uhr war bereïits acht, als sie ankamen, und es verging 
noch eine ganze Stunde, ehe alles bei den Begleitern 
in Ordnung war. Nicht weit von der Stadt stiessen wir 
mit zwei IÎmerethinern aus Glola zusammen, einem 
andern nôrdlichen Dorfe von Radsha, aber ôstlicher 
als Ghebi, und wegen eines Sauerbrunnens gepriesen, 
dessen Wasser wegen der Abgelesenheit und Unzu- 
gänglichkeit nur wenig benutzt werden kann, ob es 
gleich der berühmten Quelle Nardsan unweit Päti- 
gorsk an der Linie in nichts nachstehen soll. Der eine 
von den gedachten Imerethimern empfahl sich mir so- 
gleich als Ossetinischen Dolmetscher, und sagte, sie 
wären auf einer Reise nach Kuthaïs beoriffen, wobei 
sie sich erboten, mir Gesellschaft zu leisten. Der Dol- 
metscher hatte nämlich in Ghebi meine Durchreise er- 
fahren. Ich merkte also, dass ich diesen neuen Beweis 
der Güte und F ürsorge dem achtungswürdigen Mouraw 
Dshaparidse verdankte. In der That konnte ich mir 
keine besseren Reisegefäbrten wünschen. Als der Dol- 
melscher sah, dass ich ein faules Pferd hatte, so bot 
er mir sein eigenes schônes Reiïtpferd an, welches ich 
auch seitdem Um ein 


bis nach Kuthais benutzte. 


ordentliches Mittagsmahl zu bekommen. ritten wir auf 


seinen Vorschlag schneller voraus, und liessen die Juden 
mit meinem Gepäcke nachkommen. In der Folge sties- 
sen Wir mit einem alten Fürsten Dshaparidse zusam- 
men, der ein Verwandter von dem Ghebhischen Mouraw 
war. Sein Diener wurde zum nächsten Dorfe voraus- 
geschickt, um ein Mahl zu bestelleu. Daraus wurde jedoch 


BULLETIN SC 


IENTIFIQ UE. 248 


nichts, weil er den Chelowani nicht zu Hause gefunden 
hatte. Wir rasteten daher auf einer grünen Wiese, und 
verzehrten etwas Brod und Käse aus. den Schnappsäcken 
der Gesellschaft. Diese wurde dort durch noch dreï einge- 
borne Edelleute vermehrt, die uns eingeholt hatten, und 
so wie der Fürst nach der nächsten Stadt reisen wollten. 
Sie trugen alle entweder Pantalons, oder kurze aber 
breite Beïnkleider aus grôberem blauen oder grauen 
Tuche, und leichte Rôcke von buntem baumwollenen 
oder seidenen Zeuge, einer sogar aus Brocat, und 
darüber noch einen oder zwei dickere Rôcke von Tuch, 
der Fürst nur eine kurze Jacke mit rothem Kragen und 
breiten rothen Aufschlägen auf den Aermeln, welche 
über dem Rücken herunter hingen. Auch die Ueber- 
rôcke der Anderen hatten nach dem Grusinischen, von 
deu Persern übernommenen Gebrauche gleichfalls herab- 
hängende Aermel. Auf dem Kopfe hatten alle nur ein 
Stück grauen Filzes umgebunden in der Form eïnes 
sehr stumpfen Winkels, dessen eine Seite nach vorne 
einen weit über die Augen herunterhängenden Schirm 
bildet, während die andere hinten nicht viel mehr als 
den blossen Scheitel bedeckt, wovon das Haar in einem 
breiten und quer abgeschnittenen Zopfe im Nacken 
herabfällt. Diese Art den Kopf zu bedecken ist natio- 
nell und allgemein für Hohe und Niedrige, und ge- 
währt ein eigenes sonderbares Ansehen, welches wobl 
auch den Türken eme Veranlassung gewesen ist, Ime- 


rethien und dessen Bewohner Ar ga) Atschiq basch 
d. h. offenes oder enthlôüsstes Haupt zu nennen. Nur 
einige wenige tragen konische mit Fellen bebrämte 
Mützen. Mitreisenden führte 
nur Einer Feuergewehr mit sich, eingethan m ein haa- 
riges Futteral; alle hatten aber Säbel. Die gemeinen 
Imerethinen tragen gewübnlich bloss einen Dolch beï 
sich, oder gehen gaz unbevaflnet. Ihre Rôcke sind 


Von meinen vornehmen 


meistentheils von grobem schywarzen oder grauen Zeuge, 
und auch beim weiblichen Geschlechte ist die simple 
Tracht ebenfalls ein ähnlicher grauer, schwarzer oder 
blauer Rock, eine Art Schleier über Haupt und Ge- 
sicht, so dass bloss die Mitte mit den Augen sichtbar 
ist; darüber haben sie noch um den Kopf eine breite 
blaue oder schwarze wollene Binde. Im Sommer gehen 
die Gemeinen, Männer sowobl als Weïber, grôssten- 
theïls barfuss. — Meine neuen Reisegefährten, und be- 
sonders der alte Fürst, erwiesen mir viele Aufmerksam- 
keit und Artigkeil wäbrend unserer gemeinschaftlichen 
Reise, welche lings dem in vielen Krümmungen flies- 
senden Rioni fortgeselzt ward, dessen Flussthal bald 
zwischen Schiefer- oder, was dort schon vorherrschend 


-249 


wird, Kalkgebirgen zusammengepresst erscheint, bald 
aber sich wieder erweitert und dem Auge zerstreute 
Dérfer und lachende Ackerfelder darbietet. Ueberhaupt 
ist die Natur in ganz Imerethien herrlich, reich und 
romantisch, besonders aber in dem noch hôher gelege- 
nen und dabher noch gebirgigeren Radsha; der Mensch 
ist freilich noch einfach und unverdorben; allein, wie 
überhaupt in ganz Grusien, im hüchsten Grade unwis- 
send und indolent, fast künnte man sagen bloss für den 
Tag vegetirend, ohne Interesse für seine Vergangenheit 
und unbekümmert um seine Zukunft, es sei denn, um 
seine kaum zu beneidende Existenz in dem traurigen 
slatu quo fortzuschleppen, und sich jedenfalls gegen 
räuberische Einfälle in Vertheidigungsstand zu setzen, 
zu welchem Zwecke man viele noch erhaltene Festen 
oder Ruinen von ehemaligen Festungen im Lande 
sieht, wie z. B. selbst bei Oni und zwischen diesem 
und Chotewi das sogenannte, noch jetztt imposante 
Mindatziche auf einem hohen Felsen. — Der Tag 
war bereits weit vorgerückt, als man endlich in dem 
schôn belegenen Dorfe Khimschi den Chelowani an- 
traf, und ïhm anbefahl für einen Mittasg zu sorgen. 
Wir mussten indessen ein Paar Stunden warten. Und 
doch bestand derselbe bloss aus Käse und frischgebacke- 
nen kleinen runden, aber dicken Kuchen von Weizen 
oder Mays und einem Paar steinerner Krüge mit Wein. 
Ich kostete dort zum ersten Male Maysbrod und fand 
es sehr wohlschmeckend, obzwar es für weniger gesund 
gehalten wird und sehr erhitzend sein soll, ebenso wie 
die weisse Gattung von dem einheimischen Weine. Wie 


— man auch aus meinen zufälligen Bemerkungen hier 


schliessen kann, ist die tägliche Nahruns des gemeinen 
Mannes in Imerethien äusserst einfach; allein ghwino 
(Wein) darf dabei nicht fehlen, und wird in Menge 
consumirt. jedoch nur bei Mahlzeiten, wesshalb auch 
Müllerei, ebenso wie Diebstahl unbekannte Laster sind. 


“Min trinkt den Wein häufig aus grossen Hôrnern, 


wie es bei den alten Skandinaviern Sitte war. mit de- 


men auch in Imerethien und Grusien sich so Manches 


— übereinstimmend zeigt. So z. B. ebenfalls die Verpile- 
_ sung 


auf Reisen. Für Standespersonen  überhaupt, 


fremde und natürlich besonders einheimische, muss der 


u 
Chelowani des Dorfes aus demselben das Essen und 


Mrinken herbeischaffen. 
Auderer anderes. Von Bezahlung ist nie die Rede; 
dafür müssen aber auch die Wirthe selbst eingeladen 
werden, an der Mahlzeit Theil zu nehmen. So ist die 
Nationalsitte von den Zeiten der chemaligen einheimi- 
schen Kônige her, welche auf dieselbe Art verfuhren. 


Ein Wirth bringt dies, ein 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


als sie häufg, und zwar grossentheils mit einem zabl- 
reichen Gefolge, ihr Reich bereisten, und dabei zugleich 
an Ort und Stelle ohne weitere Umstände und ohne 
alle Anwendung der Scbrift das Recht pflegten, wie es 
noch heutiges Tages in dem unter russischem Schutze 
selbstständigen an Imerethien im Westen gränzenden 
Ich mich dabei leb- 
haft an die Gastreisen der ehemaligen Skandinavischen 
Künige, wie solche von Snorre Sturleson, z. B. in 
der Saga Olof des heiligen umständlich geschildert sind. 
Aber es ist Zeit, zu meiner eigenen Reise zurück zu 
kommen. —: Ein Paar Werst von Khimschi verlies- 
sen wir endlich bei dem Dorfe Ombrolauri den Fluss 
Rioni, welcher von da in einem ziemlich offenen Thale 
in SW Richtung seinen Lauf gesen die Gränze von 
Mingrelien fortsett. Wir wandten uns dagegen nach 
S längs einem dort in den Rioni fallenden kleinen 
Flusse Khrichula, den wir aber bald darauf links 
liessen, und zwischen Kalk- und Sandhôühen längs ei- 
nem schmalen Bache Choteura hinaufzogen. An dem- 
selben liegt auch die eigentliche Kreiïsstadt Chotewi, 
ganz ländlich, mit einer unbedeutenden Anzahl von Häu- 
sern, zerstreut in einem offenen Thale zwischen Acker- 


Mingrelien hergeht. erinnerte 


feldern, und ringsum auf allen Seiten von Bergen um- 
geben. Der Kreisbefehlshaber Mosgolefskij empfng 
mich mit vieler Artigkeit und nahm mich in sein eige- 
Er war der erste Russe, den ich nach 
meiner Abreise aus Wladikaukas, in einer Entfernung 
von wenisstens 200 Wersten antraf. Ich blieb beï ihm 
den ganzen folsenden Tag, theils um auszuruhen, theils 
um über den ihm anvertrauten Kreis einige genauere 
Nachrichten einzusammeln, wovon ich hier einiges mit- 

Den Flichepraum nimmt man appro- 
255000 Dessätinen an, deren nur etwa 50000 


nes Haus auf. 


theïlen will — 
ximativ zu 
bebaut sind. Man säet darauf grôsstentheils Mays oder 
Weizen, weniger Gerste und Hirse. Die Mittelerndte 
ist: von Mays das 50ste, von Weizen das 12te, von Hirse 
das 15te und von Gerste das 8te Korn. Die Aussaat beträgt 
ungefähr 15500 Tschetwert, bei einer Beyolkerung von 
16827 Personen männlichen und 13758 weiblichen Ge- 
schlechts, welche der Krone, dem Adel und den Kir- 
chen zugehoren. Wegen der kalkartigen Beschaffenheit 
des Bodens wird derselbe gedüngt. Maysbrod ist die 
Hauptnahrung der Einwohner, besonders wenn sie dazu 
Der 
Handel des ganzen Kreiïses ist in Ont concentrirt, und 
die Mittelpreise sind in den letzten Jabren gewesen: 
1 Tschetwert Mays 5 Rubel 10 Kopeken, Weizen 4 R. 
55 K., Gerste 5 R. 10 K. uod Hirse 5 R. 50 K. Silber. 


noch Wein haben, der in Menge gebaut wird. 


251 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


Im Kudarschen Districtte NO von Oni ist eine Eisen- 
hütte, wo verschiedene Hausgeräthschaften, wie Aexte, 
Tôple, Messer u. s. w. verfertigt werden. Die geringe 
Vichzucht beschränkt sich auf Pferde und Hornvieh, 
Schafe. Ziegen und Schweïne, alles bloss zum eigenen 
Bedarf: die nôrdlichen Dôrfer am Kaukasus halten mehr 


Schafe. 


sisches Militär eine Zeit lang im Lande stand, hatte es 


Als zufolge des Aufrübres im Jahre 1820 rus- 


Küchengäürten mit Kohl und Kartoffeln angeleet, welche 
vortrefilich gediehen; allein das Beispiel ist ohne Nach- 
abmung von Seiten der Einwohner geblieben, de- 
ren Küchengewächse sich bloss auf Knoblauch. Zwie- 
beln und Khindsi (eine Art Astragalus) be- 
schränken.  Ueberhaupt herrscht grosse Sorglosigkeit 
und Faulheit Der zahlreiche Adel, unter welchem 
es zwei Hauptfamilien giebt, und zwar Eristof im 
N und Tsulkidse Se so arm wie der 
Bauer. und wohnt fast eben so kümomerlich und unsauber. 
In der äusseren Kleidung machen sie grossen Aufwand, 
während sogar Fürsten bisweïilen darunter kein ganzes 
Hemd haben. Bloss in Chotewi ist eine Schule mit 
einem grusinischen und einem russischen Lebrer. Der 
Kreisbefehlshaber vereinigt in seiner Person den Polizei- 
meister, Richter. Kassirer und Alles. 


Mourawen für einzelne oder mehrere Dôrfer, und ihre 


un ist eben 


Unier ïhm stehen 


Obliegenheit ist es, die Kronsaboaben eïinzusammeln, so 
wie Polizeisachen und Zwistigkeiten von geringerer Be- 
deutsamkeit zu schlichten. Bei der Ausübung der Rechts- 
pflege dient noch, so wie überhaupt in ganz Grusien, 
der Geselz-Codex des berühmten Grusinischen Kônigs 
Wachtang in vielen Fällen zur Richtschnur. 


Von Chotewi sibt es bis Kuthais zwei Reitwese, von 
denen der geradere nur eine Tagereise von etwa 40 Wer- 
sten beiragt. Da-derselbe aber sehr schlecht und schwierig 
sein soll, so zogen meine Begleiter den gewôhnlichen 
von 75 Wersten vor; allein auch dieser ward sehr be- 
schwerlich , vorzüglich über einen hohen und langen 
Gebirysrücken mit grosser und dichter Waldung von 
Nadelholz. Besonders die Südseite war sebr abschüssia 
mit vielen nassen Schluchten. Ueberhaupt führte der 
ganze Weg durch lauter Waldungen, und nur selten 
waren einzelne kleine Dôrfer sichthar. In einem dersel- 
ben, Sschilathi, nahmen wir schon frühzeitig Nachtquar- 
tier, da in dem folgenden kein Gras für die Pferde sein 
sollte, und lagerten uns bei der kleinen hôlzernen Dorf- 
kirche unter einigen Linden an einem angemachten 
Feuer. Der Dolmetscher war in beständiger Bewegung, 
bis er uns durch den Chelowani eine Abendmahlzeit 
herbeïgeschafft hatte, die aus Weïzenkuchen, Käse, ei- 


nem gekochten Huhn, Eïierkuchen und Wein bestand, 
und nach der Gewohmheit, stalt der Teller, auf Baumblit- 
tern oder Bretern aufgetragen und in Gemeinschaft mit 
den Wäüirthen, die dazu beigesteuert hatten, verzehrt 
wurde. Beim Trimken brachte der Dolmetscher und 
sein Gefährte mit vielen und langen Perorationen einen 
Toast nach dem andern aus. Ain folsenden Morgen 
brachte man neuen Wein, einige gekochte Eier und 
eine Neuiokeit für mich — Ghomi, d. h. Panicum 
Italicum zu einem sehr dicken Brei gekocht, wovon 
man sich Stücke mit dem Messer schneiïdet oder mit 
den Fingern abbricht. 


eigentlichen Imerethiner und Mingrelier, und wird für 


Dies ist die Hauptnabrune der 


sehr gesund gehalten. Dass ich unsere Verpflezung dem 
Chelowani mit einem guten Trinkselde bezahlte, schien 
ganz auffallend, und selbst der Dolmetscher rief aus: 
nés gt ge ÿe”, Ghmertman itzis, kaj katzia“ 
d. h. Weiss Gott, das ist ein guter Mann“ (‘). 


(#) Als einen kleinen philologischen Appendix will ich hier 
in der Note die Analyse der obigen Phrase mittheilen. gljée 
Ghmerthi ist im Grusinischen der gewôhnliche Ausdruck für 
Gott; allein die Sprache besitzt dafür auch ein anderes Wort 
gyr Ghuthi, schwedisch Gud, welchem Worte und dem dent- 


schen Gott jenes Ghuthi also eben so nahe steht, als das per- 
sische Ps Chuda oder, wie es auch ausgesprochen wird, 
Kuda. Das angehängte 46 man ist die Endung des Narrativus 
gb itzis ist 3 p. Sing. praes. indicat. vom verb. subst., in der 
1 pers. gr Witzi, verwandt mit weiss schwed, vet, :id40, 106. 
ge kaj bedeutet gut, brav, und wird im Imerethinischen bäufg 
gcbraucht anstatt des eigentlichen Grusinischen ;4,. kargi = 
6° Kerl, 
hängt aber zusammen mit dem Persischen ee s ee kes, 


xopous, osset. chors. kKatzi bezeichnet Mann, 
kesi, homo, aliquis, quidam, welches auch bestätigt wird durch 
die originelle Grusinische Benennung für Weib sc deda- 
katzi d. h. Mutier-Mensch, ein Mensch, dessen Bestimmung 
ist Mutter zu sein oder zu werden. Dic Grusinische Sprache hat 
nämlich unter mebrern Eigenthümlichkeiten auch diese, dass 
Mutter darin gygy deda heisst, da dasselbe Wort oder andere 
damit verwandte in verschiedenen ‘anderen Sprachen im Gegen- 
theil Vater bezeichnen, wie im Hindostanischen dada, Zigeun. 


dad, sanskr. tada oder tatta, taata und taatto im Olonet- 
zischen und Karelischen, türkisch und tatarisch Gl alta, ungr. 
atya, lappländisch attja, russ. oreux, tscherkessisch adde 
u. s. w. Hingegen heisst Vater im Grusinischen 1% mama, das 


man jedoch zu Folge eines nicht ungewôbnlichen Buchstaben- 


Ueberganges mit einem anderen türkischen Worte für Vater LL 
baba, für identisch halten kann, wodurch also denn doch Mama mit 
dem Papa eins würde. Was endlich das dem letzten Worte katzi 
angehängte a betriffi, so ist dies einc in der täglichen Umgangsspra- 


253 


und welcher Ort den Namen Skanda fübrt, 


PL; en 


schenden Vülker zu sein. — 


 geslicgen war. — Die Stadt Kuthais ist recht niedlich, 


umflossen wird. Sie hat viele schône Häuser zwischen 


lischen Marktplatz in der Mitte. 
5000 Einwohner, unter welchen ausser den eingebornen 
Æmerethiern auch viele Armenier und Juden sind. Un- 
terhalb des Rioni erstreckt sich nach S eine grosse 
“lache Ebene bis zu den Achaltzichschen Gebirgen, die 
durch die in jenen Gesenden so häufige optische Illusion 
ganz nahe scheinen, obzwar man bis zum Fusse dersel- 
L en ungefäbr 50 Werste zählt. Auf der ôstlichen und 
nôrdlichen Seite der Stadt sind überall grôssere und 
“kleinere Gchirgshôhen, besonders nach N, wo man ei- 
ge ganze Reihen von Schneccipfeln in der Ferne sah. 
In der Nühe ist die Stadt auf jener Seite von lauter 
bewaldeten Anhôühen umgcben, die natürliche: Gärten 
JR EE PR MT NN Ne RIRE 


Che häufige Verkürzung aus «44 aris und és ari 3 sing. praes. 

… verbi substantivi 
dische Wort ganz analog in der täglichen Umgangssprache zu 
einem blossem à zusammengezogen wird. 


schwedisch är (ist), so wie dieses schwe- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


Wir brachen den 20 Mai früh um 54 Uhr des Mor- 
gens auf, ritten immer bergab durch und über eine 
Menge von Thälern und steilen Hôben, von denen man 

. fern im Hintergrunde im SW die Achalizichschen 
2 Gebirge hinter Imerethien sieht. Je weiter, desto offener 
ward die Gegend, mit einer weiten Aussicht über eine 
Meuge Dôrfer unten links auf der Imerethinischen Ebene. 
Einer solchen Aussicht erfreut man sich besonders bei 
einer alten zerfallenen Feste, wo die ersten Imerethi- 
nischen Kônige sich bisweilen aufgehalten haben sollen, 
Hat diess 
etwa einen Zusammenhang mit Scandia und Scandi- 
navia? Weniystens lässt sich dieser Name eben so 
wenig, als manche andere Ortsnamen in Imerethien und 
Grusien, aus der jetzigen Sprache des Landes erklären, 
und scheint also eine Spur anderer ehemals dort herr- 
Hinter Tschhari, einem 


Dorfe mit einer Kosakenpostirung und einigen kleinen 
Armenischen Kramladen, wo wir. in der Abwesenheit 
des Chelowani uns mit Brod und Käse aus eigenen 
Schnappsäcken zum Mittage begnügen mussten, wird 
die Gegend wiederum mehr coupirt, und wir passirten 
abermals viele mit dichter Laubwaldung bewachsene 
mn. Hôhen bis zur Hauptstadt Imerethiens Kuthais, wo ich 
* um 7 Uhr des Abends anlangte, und zwar zur rechten 
Leit, da es gleich darauf zu regnen anfing nach einer 
anhaltenden Hitze, die bis auf 221° Réaum. im Schatten 


- und bildet einen irregulären Halbkreis, der vom Rioni 
einer Menge von Gärten, worunter auch ein grôsseres 


“der Krone zugehôrend, und einen grossen amphitheatra- 
Die Stadt zählt bis 


254 


sind, mit Wein- und anderen Fruchtbäumen. Das ei- 
gentliche alte Kuthais hat im W von dem gegenwär- 
tige gelegen, auf der rechten gebirgigen Seite des Rioni, 
wohin man über eine steinerne Brücke gelangt, und von 
dort eine herrliche Aussicht über die Stadt und die 
ganze umliesende Gegend hat. Da, wo das alte Kuthais 
einen beträchtlichen Raum eingenommen bhatte, siebt 
man jelzt nur einige wenige unbedeutende Imerethini- 
sche Häuser zwischen Bäumen und Ackerfeldern; am 
Rande desselben Gebirges aber, näher zu der Stadt und 
dieser gegenüber, stehen die Ruinen der ehemaligen 
Klosterkirche, die zu ihrer Zeit ein grosses herrliches 
Gebäude gewesen, jetzt aber bereits verfallen ist. Doch 
sieht man noch eine Menge Kolonnen und Kapitäle, 
die voll vortrefflicher eingehauener Figuren sind. In 
der Nähe befinden sich ausser einer kleinen Kirche nur 
einige wenige Häuser, worunter ein geistliches Semina- 
rium mit ungefähr 100 Studenten, welche neben den 
nôthigen Wissenschaften im Grusinischen, ‘Tatarischen 
und Russischen, in den alten Sprachen aber nicht un- 
terrichtet werden. In einem andern Hause wobhnt der 
Imerethinische Bischof, an den ich vou dem würdigen 
und hochgebildeten Exarchen Eugenij in Tiflis ein 
Empfehlunosschreiben mit hatte. Im Osten von den 
Klosterruinen- befinden sich in einiger Entfernung die 
Ueberreste der ehemalisen Festung, mit weiläuftigen 
Mauern an dem steilen Abhange des Gebirges über dem 
Rioni. — Meine Glolaschen Reisegefäbrten erboten sich 
mich bis Tiflis zu begleiten; da ich aber nunmehr da- 
hin eine offene Poststrasse vor mir hatle, so wurden 
sie von mir in Kuthais vach Hause entlassen, und mit 
einem guten Trinkgelde begabt für die in der That 
grossen Dienste, die sie mir während unserer gemein- 
schaftlichen Reise mit vieler Ergebenheit geleistet ‘hatten. 
Keiner von ihnen konnte ein Wort russisch, und so übte 
ich mich zugleich im Grusinischen, so dass ich bereits 
anfing mich ziemlich leicht zu versländigen. — 

Ich blieb in Kuthais bis zum 28 Mai, und die rus- 
sischen Auloritäten des Ortes, besonders der Comman- 
dant, ein Major Noskof, erwiesen mir viele Artigkeit 
und Gastfreundschaft.  Während der Zeit machte ich 
auch in der Gesellschaft des Protohierej Nikolai Ku- 
thateladse, eines weit mehr als in jenen Gegenden 
gewobnlich aufgeklärten Geistlichen, eine Excursion nach 
dem nuc 7 Werst entlegenen alten Kloster Gelathi, 
wo ich eine Menge alter Handschriften zu finden glaubte. 
Noch in Kuthais waren meine Erwartungen in dieser 
Hiosicht sebr gespannt worden, und in der That sollen 
da viele und interessante Manuscripte gewesen sein; 


255 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


256 


allein die wichtigsten, im Ganzen wenigstens 15 Stück, 
hatte richt lange vor mir ein sehr vornehmer einheimi- 
scher Sammler aus der Nachbarschaft weggeführt. Auf 
meine Frage, was für Bücher es gewesen? wusste man 
nur zu nennen ,,eme Dogmatik, eine Ethik, Homilien 
und eine Arbeit von Ephraim Syrus“. Auch ein Exem- 
plar von der Grammatik des Katholikos Antonij und 
ein Chronograph, die Grusinische und Imerethinische 
Geschichte enthaltend sollen darunter gewesen sein. Einen 
Katalog über die Bibliothek hatte es nie gegeben. Auch 
ich sah dort noch ausser einigen Evangelien, 
brauch bei dem Gottesdienste, eine, jedoch beschränkte 
Anzahl von Folianten in verschiedenen Ecken und Win- 


zum Ge- 


keln herumliegen, grüsstentheïls Manuscripte auf Per- 
gament; 
etwaniger Ausnabme eïniger Biographien von Heiligen. 


allein sie enthielten nichts Historisches, mit 
Die übrigen waren verschiedene Tractate von Kirchen- 
vätern, wie Chrysostomus, Damascenus, oder Auslegun- 
gen und Metaphrasen der biblischen Bücher. In einer 
Rumpelkammer lag eine grosse Menge loser Pergament- 
blätter oder Hefte zerstreut, wie es schien, 
äholichen Inbalts, 
zu ordnen Niemanden eingefallen war. 
Sammlung von Ornaten gibt es viele Pretiosa von Gold 
und Edelgestein, welche so wie eine Menge Reliquien 


und CRT von mehreren diéraaliien Grusini- 


grôsstentheils 
welche senauer durchzusuchen und 


Unter der 


schen sui Imerethinischen Kônigen und anderen hohen 
Personen geschenkt worden sind. Viele sind mit zum 
Theil weitläuftigen Inschriften versehen, die manche 
interessante historische Aufklärungen liefern künnten. 
So nennt sich z. B. der letzte Abchasische Katholikos 
Eudemon, dessen Portrait gleichfalls unter den ande- 
ren auch von Klaproth (II, 59) nach Güldenstädt 
aufoezählten auf der imnern Wand der Hauptkirche sich 
befindet, in der Inschrift auf einem Heiligenbilde: 
négesrmgnels js sbjoels jimmçgealet Tschrdiloethisa da 
Apchasethisa Katholikosi d. h. Katholikos von 
dem Norden (der Schattenseite) und Abchasien — ein 
Beweiïs, dass zu seiner Zeit (vor etwa 300 Jahren) we- 
migstens die gegenwärtigen Districte Suanethi und 
Tzibelda (vielleicht auch das Tscherkessen-Gebiet 

mit zu seiner Eparchie gerechnet wurden, also zum 
Theil wenigstens eine chrisiliche Bevélkerung hatten, 
was auch durch die bedeutende Menge von alten Kir- 
chen oder deren Ruinen selbst im Kaukasischen Gebirge 
bestätigt wird. Sehr zu bedauern ist es, dass es bis 
jetzt Niemanden eingefallen, die vielen im Gelathi- 
schen Kloster befindlichen Grusinischen. Inschrif- 


ten zu copiren(*) — eine Arbeit, die freilich selbst 
für einen geübten Kenner eine lange Zeit erfordern 
da er sogar unter den Geistlichen im Kloster 
vergebens eïne Anweisung suchen würde, und daher 
selbst alles mit Sorgfalt auf- und untersuchen müsste. 
Leider erlaubten auch mir weder die beschränkte Zeit, 


môchte, 


noch besonders meine durch die Gebirgsreisen angegrif- 
fenen Augen, mich daran zu machen; fhdatsésl gab mir 
der cheñdedédhte wackere und dazu wohl fühige Ku- 
thateladse das Versprechen, sich künftig damit zu be- 
schäftigen, und der Akademie durch mich die Copien 
mitzutheilen. Das Kloster bietet durch seine er- 
habene Lage eine weite und herrliche Aussicht dar; 
es hat drei Kirchen, worunter die Kathedrale selbst 
in Hinsicht ihrer majestätischen und schünen Bauart viel- 
leicht in ganz Grusien die erste ist. 
Wänden sieht man, wie bemerkt, 


Auf den inneren 
Gemälde von meh- 
reren Kônigen und anderen hohen weltlichen und geist- 
lichen Personen, Dawid mit dem Zunamen 
6e A ghmaschenebeli oder der Restaurator, der 
1089—1150 über ganz Grusien und andere angränzende 
Länder herrschte, und auch Stifter des Gelathischen Klo- 
sters war. 


voran 


Er ist auch dort begraben, wie eine nun- 
mehr jedoch grôsstentheils bereits verwischte Inschrift 
auf dem Grabsteine bezeugt. Bei den Eingängen zu der 
Haupikirche sind ebenfalls mehrere Grabsteine von ver- 
schiedenen hohen geistlichen Personen mit weilläuftigen 
Inschrifien. Unter Ars Glockenthurme quillt ein Spring- 
brunnen mit herrlichem Wasser hervor, und in dessen Nähe 
sieht man den ehemaligen Speisesaal, der noch vor sie- 
ben Jahren ganz unversehrt gewesen sein soll, mit 
Marmorbänken rund um die Wände für 700 Mônche, 
jetzt aber bereits ohne Dach und ganz verschüttet dasteht. 


(*) Nur 3 derselben sind bis jetzt bekannt gemacht. Auch 
die von Eichwald, Dubois und Bartencef copirte Arabi- 
sche Inschrift des dortigen eisernen Thorflugels macht eine 
Ausnahme. 


(Der Schluss folgt.) 


> D —- 


MATERIAUX MANUSCRITS. 
Lettre adressée à M. Fuss sur quelques 
expériences relatives à la vitesse avec laquelle se développe 
l'électricité de contact dans une simple paire d'éléments, 
par M. Jacobi. 

Note über einige Versuche im Gebiete des Galvanismus, 


par M. Lenz. 


Seance du 19 janvier. 


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Emis le 2 Février 1838. 
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Tome IH. BULLETIN SCIENTIFIQUE A 17 


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L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DES À I NT-BÉTERS BOURG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes da bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, 1l contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 
pr divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7, Ouvrages offerts et notices sur 
létat des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Anuonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. NOTES. 20. Catalogue de tribus afghanes. Donx. — 21. Description d'un nouveau manomrtre. NORDENSKIGLD, — 
VOYAGES SCIENTIFIQUES. 7. Zetre de M. SüGREN à M. KnuG (Conclusion). — CHRONIQUE DU PERSONNEL. 


NOTES. dem Risalei Ensabi ; Afaghineh seine Stelle finden. Zwar 
enthält dasselbe nicht alle, aber doch die am häufigsten 
20. VERZEIcHNISS AFGHANISCHER STÂMME, von | vorkommenden Stimme jenes merkwürdigen Volkes. 

B. DORN. (lu le 1 décembre 1837). 


Das Volk der Afghanen ist im viele Stimme getheilt. 
Da die Art und Weiïse, wie die Namen dieser Stimme 
von Europäüern und namentlich von Engländern, denen 
wir in dieser Hinsicht die meisten Nachrichten verdanken, 
geschrieben werden, nicht immer leicht an die Hand ge- : 
ben, wie sie in ihrem ursprünglichen Geyande erschei- (@395 verfasste Geschichte der Afghanen, mit besonderer 
nen, so môge hier ein Verzeichniss jener Stimme nach Rücksicht auf die Stämme derselben. — Das dritte erwähnte 
dem R'asz-el-muhabbet, (*) dem KAulaset-el- Ansab, und 


ist eine von dem Afghanen Æafs - Rahmis ibn Schah Alem Ko= 
l'ahchail nach eigenen Untersuchungen und Nachforschungen, 


und nach dem äks L ét; dem gl Jr PELE und 


{dem ALU) Uley 0 F55 des Aehond Derwiseh 93) ) 


Werk (ae L} lui) als >) - ebenfalls eine kurze Geschichte 
(#) Das Aiasc-el-muhabbet ist in diesem Bulletin schon üfters | des in Rede stehenden Volkes, hat einen Ferid-eddin Ahmed 
erwäbhnt worden. — Das X'hulaset-el-ensab (lui Y] ao h:) zum Verfasser, 


(4) sy pl od. nuls Singul. (9) (5 g=*) Ishacsey. 


(a) sil) mem UE 2 «A d (10) si dsl; Ismailsey. 
(2) JU ; Abachel oder Abachail. LS? 9 À PAR Tr HAT 
2 FA 6) 455 OE ; Otmansey. (1) si ul; Asinsey. 
G) Qi; oder J3,1, im Sin- (6) Jus ll , Otmanchail. (2) GLËT , Aschterany. 
gul. (Jluvl où. Jssl, Abdaly. (1) (53 fl » Attosey. (3) (off ; Akkoser 
ns. O &l1, Atscheksey. (44) Jas,fl  Akkochail 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


ER A PE 


(15) 556) , Akasey. (40) Le; Lu , Badalsey. (61) Le, CS ; Terenksey. 
(6) Ju «if; Alefchail. (41) En , Baraïtsch. (62) Af5 Tereky. 
A7) (5) ; Eliassey. (42) SE , Besasey. (63) 5 Jp » Tursey. 
(8) Je >lugll, Elahdadchail. (45) LufE, od if ;Benkesch, (64) Qés > Tugby. 
G3) 455 sy dll ; Allahdinser. Benkesch. (5) (ls, Turany. 
- 44 222 , Banosch 
(20) 4635 31]; Alosey. 9 (66) ,35, Tochy. 
(45) pu ; Bahadursey. 
1) us5ll; Amaser. PS (67) ess » Tury- 
”, nu (46) 45 4,299 » Bubysey. 
@2) Js (des De)» Omarchail si ne ; k a 
> DOKYy. 
(23) Ji Sy), Amedekchail. 3) y : 
[ (48) ,],;, Bular. (68) j,s «us » Seibet-chony- 
(24) 5 La) , Amnisey. I? re 
49  ; Bit'heny. 
@5) Ji Utel ; Aminchaïl. (as) en ; 2 
(26) Ji jy ,; Amuchail. (69) |; Li ; Dschalvany. 
k — 
(21) 9 ; Andar. ÿ 
Le . . 
(28) s y), Orchail. (50) Jas L; Paichail. 
2 Ds); Orchai g > (70) Jus sl » Hadschychaïl. 
(239) ,…,,] ; Ormar. (51) ja » Paby. û 
x Sr PO ARS Us ? Hassanchail. 
Le (52) & af y » Prokisey. j " 
us (72) (cg; Jus » Haïdersey. 
(30) er » Baber. (55) sb é® , Pendschpai. 
(31) KI LL » Babeksey. (54) US ? Pany. êË 
(32) Le #L , Babusey. (55) LS) Jr» , Popalsey. (8). sb (Je) , Tscharsadehk 
(33) Le FA Aer (56) Js ur , Poschichail. (74) sx , Tschatrak. 
(54) Jai Gb ; Badschichail. (57) UD PE Pirsey. (75) 5 ns » Tschagharsey. 
(35) «sà SL ; Bareksey. S (76) Citez ;-Tschamkeny. 
(56) 5 ,L , Barekasey. (77) Cire ? Tschony. 
LSJ6 JL , Darekasey (58) Jai el , Tadschchail. 
(37) Fr L= 5 ANT , Baisey. (78) si Obs» , Tschopansey. 
Re A her (59) TUE Terin. — D, Use , 
5 8]: OL : 
(58) «SD 2-3 ; Bat'haksey. Méree Tecn : SEE TE é 
(9) Lie pl (sols, Bachtiar. (60) jSÉ5 , Terkelany. (19) (jksl , Chawkany. 


(5) 
(86) 


| (95) 
| (8) 


261 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


262 


(80) SZ, Ghathok. 
(81) 455 lis ; Chatschleksey. 


(82) Ci, ( — UE Schechy) 


Chac'hay. 
(83) Ji su » Choduchail. 
(81) 
(85) 
(86) 
(87) 


(88) 


LI 295 (= Js5) Chidarsey. 
«ob, ; Charbary. 

Uyos ; Charschbun. 
gs ; Charschini 


«55 516 » Challusey. 
(89) Jul , Chaïil. 
(90) 
(91) 
(92) 


LS) #1 y5 » Chuädschusey. 
ls : Chokiany. 
(93) 


(94) 


«sis »Ghovandy od. Chondy. 
«+25 » Chaibery. 
Qhéus » Chischky. 
> 
LE) > »l5 ; Davudsey. 
(7) sis, Davy. 
SJ LS » Durysey. 
Liles » Durrany — Abdaly. 
(100) SL Y; 2 SI als N Dilasak, 


(01) «sd Css ; Dauletsey. 


J 


_ _Go2) Ki 1 à , Raosey. 


(103) «SJ AE ; Ranysey. 


ee, 


(125) 4° 3 ; Surek. 


(104) ,;, 5229 , 089 , Radschar. (126) PTE Sarbany. 


(105) di po ; Rustemchail. 
(106) [iles » Rohany. 

J 
(107) (551; , Saser. 
(108) (55,15 ; Sakkosey. 
(109) «Sol , Salusey. 
(110) Mes , Semend. 
(11) Olos; (5); Sinderan. 
(112) des se , Seidchail, 
(115) Sd Uhr » Seitunsey. 
(414) 5; , Sirek. 
(45) ls» Sirany 
(416) Lo 5 ; Sheberjany. 


(xs 
(17) (55 le (C2) ; Sabetsey. 
(118) (55 JYL , Salarsey. 
(119) (5 SL , Saghser. 
(420) ;L , Sany. 
(21) 455 0 à She. 
(122) Jus (sue , Sadychail 
(423) Le , Surjani 


(124) lou » Serwany. 


«27 JL, Selmahak. 

(128) Js GLl , Suleimanchail. 
(129) RE , Sambal. 

(150) SJ A . Sandscharsey. 
(151) 5. , Sur. 

(132) (0H) 0e 4w » Seh Sadeh. 
(135) EL, Saharengh. 
(54) JL , Sahak. 

(155) (55 cpu » Sinsey. 

(136) jL , Siany. 

(37) 5 Jas » Seidsey 


(1458) Gus ; Seïdany. 


se 
(439) (55 S5l2 , Schadeksey. 
(140) Je UE , Schadychail. 
(141) (55 yueli ; Schamirsey. 
(142) (ç joli , Schahsey. 
(145) Del ; Schahusey. 
(444) Jus &£ , Schebehchail. 
(145) Uysipé » Scharchbun. 
(146) (55 KE ; Schekersey. 
(447) «53 LE ; Schekeyser. 
(148) LED 7e » Schamusey. 


(449) his » Schinwary. 


265 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


© ns 


LA 


50) ,jL,,i : Schurjany. 
(151) li , Schirang 
(152) 5]; y Schirsad. 


(155) SL , Schitek. 


ue 
(454) 5 LL ; Ssafasey. 


(155) hs , Ssewaty (eig. keme 
Afghanen). 


É 

(456) (53 adule ; Ayeschasey. 

(157) {55 3 je » Asissey. 

(158) SJ + , Alisey. 

(59) (s; Que ? Isasey. 
É 

(60) Lie s , Ghurghuschty. 

(161) (35e ; Ghaslany. 

(462) Lgjlé und alé , Ghilsey, 

Ghildschy. 

(63) |; , Ghorny. 

(164) Les Losè ; Ghurjakhail. 
s 

(465) Les, die, Fermuly. 
4] 

466) GÇ5NE : Kalasey. 


(167) ut » Kasy. 


(168) ,fE ; Kaker. 

(169) PTE Katany. 

(150) ÿl,:f, Katran. 

(14) 455,9 Katosey. 

(172) YF, Karlany. 

(173) (ç3uil,àf, Keschranisey. 
(174) J:Kf, Kakachail. 
(175) 5 JLS; Kemalsey. 


(176) &5US, Kenasey. 


7) Je M La (Ji Kunselchail. 


(178) Jai af , Kot'hachail. 
(179) (65 DES , Kudinsey. 
(180) 5 SS°> Kukusey. 
(481) {55 lu» Gudaiser. 
(182) Css Fe Ghadun. 


.. 
(185) LS, Ghighjany. 
(184) (55 Sif, Ghondsey. 


J 


(185) kç5 aJY, Lalehsey. 
(186) Le ; Laghery. 
(187) 59] , Lody. 
(188) 229) , Lodin. 
(189) L<; 9 » Loisey- 
(190) D) , Lony- 


(491) [los] ; Lohany. 


î 
(192) (55,7 Le; Makusey. 

(193) (553ele » Mamusey. 
(194) (55 yyele » Mamursey. 
(495) &e5 JL , Manysey. 
(496) (g>9%e » Maturisey. 
(497) aÿie ; Mataineh. 

(198) 5 JS » Muhammedsey. 
(199) di Je + » Morbaïlchail 
(200) Re , Marwat. 

(201) (sjs5l,àe ; Mischranisey. 
(202) his , Maschwany. 
(205) Jai he , Mughalchail. 
(204) Jus «Ke ; Mukkachail 
(205) 65 he Malisey. 

(206) Jus Ye ; Mullachail. 
(207) Jus AS Malukchail. 
(208) (oo Elle » Malek miry- 
(209) Arles Mamluny. 

(210) (5592 » Mamusey. 

(211) jus + Mandar. 

(212) Je ar ; Manduchaiïl. 
(243) {gs 92e » Mandusey. 
(214) Ls; Ju , Mandeksey. 
(245) Jus Qyre » Manichail. 


(216) &sy PE Manusey. 


265 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


(217) ke ; Menghely. 

(218) 4e; Le (synge) » Musasey. 
(219) {55 dy , Mulasey. 

(220) 55 (59 Mutysey. 


(221) Diese s JigeLe ; Momund, 


Mamund. 
(222) las ; Mabmand. 
(223) Jlse ; Mabpal. 
(224) Léo ; Mabjar. 


(225) Je , Miany. 


(232) Lsj 5 ? Nursey. 
(233) LE Jp » Nurisey. 
(254) Je: él 2ÿ5> Nur melekchail. 
(285) Ci: Nochy. 
(236) Lis gigi » Nahmendchail. 
(237) Jus ki” Nikichail. 
(238) Ja Hu Naikpychail. 
(239) «555 , Niasy. 

» 


(240) Ji FC (wb) , Hadschy 


5 
(248) G # , Wattosey. 
(249) (55 a , Wardaksey. 
(250) 5 SJ, Waraksey. 
(251) Gps » Wesiry. 


(252) ob , Wefasey. 


ss 
(253) L&; Din , Yakubsery. 


(254) si er od. LSJ 9 ’ Jus- 


(226) JL , Mianchail. 
(227) Je: Ja) Jus Mir Achmed 
chail. 


Js ?. 
o L 

. (228) &s; FPE Mamusey. 

(229) (<> pe > Mirsey. 


Ü 
Kapip. 


(250) LG , Nagher 


; (21) Ja qui , Nasuchaïl. 


“21: DESCRIPTION D'UN MANOMÈTRE PERFEC- 
TIONNÉ POUR MESURER LA PRESSION DE L'AIR 
DANS LES MACHINES À SOUFFLER; PAR M. DE 


NORDENSKIOLD (lu le 11 décembre 1837.) 
(Ci-joint une planche gravée.) 


DL forme du manomètre tel qu'il a été employé jus- 
qu'ici, n'a pas permis de faire des calculs très exacts 
“par rapport à la quantité et à la force de l'air qui sort 
des machines soufflantes, puisque chaque petite inégalité 
dans la pression rend les résultats tellement différents 
qu'aucun milieu réel ne peut être obtenu, — Générale- 


chail, ob verschieden von (ç;ls 


(241) SL ; Hutak. 
(242) L=5 , Hudschub. 
(243) Ji Lie, Hudjachail. 


(244-5) fs JL 3e > Hurripal u. 


(246) Qu» , Huty. 


sufsey. 


Die Geschichtschreiber der Afgha- 
nen vermehren diese Anzahl bis zu 
dreihundert fünf und neunzig Stäm- 
men. Die in der obigen Liste fehlen- 
den Stimme finden sich namentlich 
angeführt im Z2ten Theil der von mir 
übersetzten Geschichte der Afghanen 
von Nimet-Ullab. 


(247) Jus 954 » Haïduchail. 


ment la colonne à mercure du manomètre subit, pour 
quelques instants, des fluctuatioi.s moins grandes, et en- 
suite elle monte ou descend peur un moment considé- 
rablement. Si, dans une te. circonstance, on prend la 
moyenne de la plus haut: et de la plus basse pression, 
ce qu'on peut faire avec assez d'exactitude, on n'obtient 
pas la vraie pression moyenne. Le dessin ci “jomt 
montre un changement à cet instrument, qui remédie 
tout-à-fait à l'inconvénient en question. Ce changement 
est fondé sur le même principe qui a été employé dans 
le baromètre marin pour empêcher les fluctuations de 
la colonne à mercure occasionnées par les mouvements 
du vaisseau. — Fig. 1. montre l'instrument vu en face, 


267 BULLETIN S 


CIENTIFIQUE. 


oo 


Fig. 2. la coupe d'après AB, Fig. 5. sa coupe d'après | 
CD, Fig. 4. représentant la partie supérieure de l'instru- | 
ment vue par derrière, montre comment le tenon ou | 
tuyau de bois ED est fixé. Les mêmes lettres. dési- | 
gnent les mêmes parties sur toutes les figures. — Deux 
tuyaux en verre, ouverts aux deux bouts a, cd, d'un 
diamètre de cinq à six lignes au moins, se trouvent ci- 
mentés parallèlement dans les deux fonds de la boîte 
nnmm, de manière que le bout supérieur dun iuyau ab 
communique par le trou ff avec l'air, et le tuyau de 
par le trou gg avec le canal 44 du tuyau de bois ÆD; 
ce tuyau est attaché par la vis A à la boite, de ma- 
nière à pouvoir être tourné, afin que si le trou appli- 
qué à la machine à souffler et destiné à recevoir le te- 
non, ne füt pas tout-à-fait horizontal, l'instrument 
puisse cependant être maintenu dans une position verti- 
cale. Vers a et d les tuyaux sont aussi ouverts et ci- 
mentés dans le fond mm, également pourvu de trous pour 
les deux bouts du tuyau ss. A ce fond on en joint.un 
autre pp tenu par les deux vis gg; dans ce fond se 
trouve mastiqué un morceau de tube thermométrique ss 
recourbé, de manière à ce que ses deux bouts entrent 
un peu dans les deux bouts ouverts des tuyaux ab et de. 
— Gette pièce, qui est toujours fixée quand l'instrument 
est en usage, peut en être séparée quand il faut net- 
toyer les tuyaux. Lorsqu'on veut se servir de l'instrument, 
on y fait entrer le mercure par le canal /, jusqu'a ce 
qu'il se soit élevé à trois ou quatre pouces dans chaque 
tuyau, l'instrument étant dans une position verticale. 
Quand le manomètre est ainsi pourvu de mercure, on 
introduit le tenon ED dans un trou convenable de la 
machine à souffler, et on lui donne une position verti- 
cale. Alors le mercure descend dans le tuyau cd très 
lentement et monte dans l'autre ab, jusqu'à ce que la 
différence entre les colonnes de mercure corresponde à la 
pression de l'air dans la machine à souffler. Par cette 
disposition chaque variation rapide et intermittente ne 
saurait influer d'aucune manière sur la hauteur du mer- 
cure. Pour mesurer la différence des colonnes à mer- 
cure, les tuyaux sont pourvus de deux enveloppes w et 
æ, qui peuvent être poussées de haut en bas jusqu'à ce 
que les bords inférieurs des enveloppes se trouvent au 
niveau de la surface du mercure. — La différence de 
hauteur des deux colonnes de mercure, observée sur 
l'échelle zx, correspond juste à la pression moyenne 


de l'air. 


VOYAGES SCIENTIFIQUES. 


Lettre pe M. SJOEGREN 14 M. Kauc. 


(Conclusion) 

Im Ganzen gewährt das Innere des Klosters ein Bild 
der Verwüstung , wobeï die gegenwärtige Dürftigkeit 
in physischer sowobl als intellectueller Hinsicht, um 
so mehr mit der grossen Menge verschiedener Denk- 
mäler der Vorzeit contrastirt und die Seele mit Weh- 
muth erfüllt. Die ganze gegenwärtisge Bevülkerung des 
Klosters beträot nur 7 oder S Môuche, von denen die mei- 
sten, so wie selbst der Archimandrit, hüheren Standes 
sind. Etwas hüher hinauf nach O auf dem bewaldeten 
Kalkberge, an dem das Kloster belegen ist, soll auch 
ein anderes und eben so armes Kloster mit 3 oder 4 
alten Nonnen sein. — 

Aus Kuthais hatte ich früher beabsichtigt, auch noch 
eine andere Excursion nach dem nur etwa 70: Werst 
davon in NW jenseits des in den Riont fallenden 
Flusses Tzchenis-tzqali (d. h. Pferdewassers, des 
imnovs der Alten) entfernten, und wie man sagt, noch 
herrlicher, ja gôttlich belegenen, ebenfalls alten Kloster 
Marthwili in Mingrelien zu machen, zumal da ich 
auch dahin ein officielles Empfehlunosschreiben von 
meinem gelehrten Günner, dem Exarchen Eugenij 
hatte; allein da der Sommer schon weit vorgeschritten 
war, und man mich versicherte, dass ich dort übrigens 
nichts Merkwürdiges vorfinden würde, so gab ich den 
Plan auf, und trat am 22 Mai meine fernere Reise in 
entgegengesetzter Richtung nach Grusien und Tiflis 
an. Inperhalb Imerethiens wird die Post mit Kosaken- 
pferden bestritten, und da ich selbst keine Equipage 
hatte, so musste ich abermals reiten, bis ich am folgen- 
den Abend die Stadt Surami erreichte, und mich so 
wieder innerhalb des eigentlichen Grusiniens befand. 
Der Weg bis dahin beträgt 984 Werst und ist recht ro- 
mantisch, aber über den zwischenliesenden hohen und 
bewaldeten Gebirgsrücken sehr beschwerlich. Von Su- 
rami vorwärts hat man meistens offene Fläche am Kur, 
mit. einer Menge von Dôrfern, Ackerfeldern und/Gärten. 
Da die Gegend weit niedriger liest als [merethien, so 
wurde auch die Hitze drückender. Auch brachte mir 
das Fahren auf gewéhnlichen vierrädrigen russischen 
Postkarren die Erholung nicht, die ich erwartet hat- 
te, weil ich von dem Reïten in verschiedenen und 
unbequemen Sätteln ganz steif geworden war. 
43 Werst erreichte ich die Kreïsstadt Gori in Schina- 
Kharthli oder dem inneren KEartalinien. Die Stadt 


268 


Nach 


269 


von etwa 800 Häusern, am Einflusse des Didi oder 
Gross-Liachwi in den Kur oder, wie er eigentlich 
Grusinisch heisst Mtkwari, und am Fusse eines hohen 
Berges mit einer ziemlich woh] érhaltenen alten Festung ge- 

… legen, hat eine recht hübsche Lage und Ansicht, indem die 
L in allen Grusinischen Städten gewôhnlichen platten Dä- 
“ cher unter dem Berge und der Festung gleichsam Ter- 
— rassen bilden. Mehrere Häuser sind auch in einem 
mebr “europäischen Geschmacke gebaut. Unerachtet es 

A Sonntag war, konnte ich keinen einzigen Menschen von 
_ den eigentlichen Autoritäten der Stadt antreffen, und 
— musste desshalb mit einer dunklen und schmutzigen klei- 
“ nen Stube in der alten Kosakenkaserne auf dem Posthofe 
am Rande der Stadt vorlieb nehmen. Man hatte mir 

in jener Stadt einen Grusinischen Geïstlichen als aufge- 
klärten Mann, Liebhaber und Sammler von Handschrif- 
ten empfolen; allein auch ihn suchte ich mel:rere Male 
vergebens, bis ich ihn endlich erst am folsenden Mor- 
gen ganz in der Frühe zu Hause antraf. Er sagte mir, 
dass er in der That sechs Manuscripte besitze, 
_worunter die von mir lange gesuchte Grusinische Gram- 
* matik von dem Katholikos Antonij, ein Grusinisches 
Dr, eine auf Veranstaltung des Künigs Wachtang 
— aus dem Persischen übersetzte Astronomie, und ein Exem- 
… plar der unter dem Namen gh-géhbénÿtu Tzchowreba 
Sakarthwelosa bekannten Chronik von Grusien; allein 
alle jene Handschriften batte bereits vor geraumer Zeit 
ein Imerethinischer Fürst und gleichfalls grosser Samm- 
 Jer von ähnlichen Sachen von ihm geliehen, und seitdem 
… nicht zurückgestellt. — Ich setzte noch denselben Mor- 
“gen meine Reise nach Tiflis fort, wohin man 87 Werst 
won Gori zählt, und yvo ich denselben Tag gegen Abend 
“anlangte, und zwar ganz erschôpft und halbkrank von 
der Reise und der brennenden Hitze, so dass mehrere 
Tage” vergingen, ehe ich mich allmählich wieder erholte. 
Theils durch alte Bekanntschaften, theils durch ange- 
pfte neue suchte ich meinen letzten Aoleuthalt in 
Diflis bestens zu benutzen, und bekam so Gelegenheit, 
i einem alten Geistlichen auch eine interessante kleine 
Bibliothek von Grusinichen Manuscripten zu beschen, 
d mich dadurch noch mehr zu überzeugen, dass die 
rusinische handschriftliche Literatur denn doch jetzt 
moch nicht so ganz dürftig ist. Ueberhaupt scheint sich 
 mol das Haicche Fach hauptsächlich auf Biographien 
_verschiedener Heiïligen des Landes zu beschränken, wenn 
_ man die gedachte Tzchowreba Sakarthywelosa aus- 
Dimmt, wovon es mehrere mehr oder weniger vollstän- 
dige Abschriften gibt, die aber selbst unter SR bedeu- 
tende Abweichungen enthalten sollen, so dass der Kri- 


. 
ns 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


270 


tik noch viel zu thun übrig bleibt, um eine spärliche 
wahre Geschichte des Landes aus jenen Quellen heraus- 
zusondern. Weit reichhaltiger ist die poetische Literatur, 
so wie auch die theologische, worin die Grusmer auch 
verschiedene Uebersetzungen aus mehreren Kirchenvä- 
tern besitzen.  Allein eben solche oïbt es auch von ei- 
pigen alten Griechischen Philosophen. Besonders scheint 
bei ihnen Aristoteles in grosser Achtuug gestanden 
zu haben, da es noch von mehreren seiner verschiede- 
nen Werke Uebersetzungen und sogar mit eigenen 
Commentarien gibt. Da die blühende Epoche der 
Grusinischen Literatur überhaupt in dieselbe Zeit fallt, 
wo namentlich die scholastische Philosophie mit Ari- 
stoteles an der Spitze in ganz Europa herrschte, s0 
dürfte besonders diese auch in Grusien Eingang ge- 
funden und die zahlreicheren Uebersetzungen von 
Aristotelis Schriften veranlasst haben. Dies scheint sich 
noch dadurch zu bestätigen, dass auch Grusinische Phi- 
losophen ihren Namen gewisse Epitheten beïlegten, die 
denen ähnlich sind, welche von den scholastischen 
Philosophen Europas im Mittelalter gebraucht wurden. 
So kennt man z. B. noch von erhaltenen Manuscripten 
einen solchen Grusinischen Gelehrten mit dem Beinamen 
»Invincibilis“. — Ohne Geld, wie ich zuletzt in 
Grusien war, konnte ich an keine Einkäufe weder von 
Manuscripten, noch von Münzen (deren ich in Tiflis 
wiederum einige sah) denken. Indessen gelang es mir 
doch, für unsere Akademie weniostens eine Dublette 
von eïnem alten und seltenen Manuscript zu acquiriren, 
das ich die Ehre habe hierbeï zu übersenden, und über 
dessen Inhalt unser neues Mitglied Herr Brosset Aus- 
kunft geben wird. Das Manuscript ist ein Geschenk 
Yon einem gewissen Josselian, Candidat der Theo! ogie 
und Lehrer der Philosophie und Physik bei dem Tiflis- 
schen theologischen Seminario, einem jungen wackern 
Manve, von Pa sich mit der Zeït noch Vieles für die 
Wissenschaft erwarten lässt, und dessen Bekanntschaft 
ich sehr bedauern musste nicht früher gemacht zu ha- 
ben. Von demselben erhielt ich auch für mich selbst: 
zum Andenken die bereits ôfter gedachte Grammatik 
von Antonij. —  Dass sogar alte classische Original- 
handschrifien sich ehemals in Grusien befunden haben 
môgen, ist mehr als wahrscheinlich, zumal da ich selbst 
bei dem gelehrten Exarchen Eugenij em kleines Heft 
auf Pergament gesehen habe, welches Bruchstücke aus 
verschiedenen Kirclienvätern im Griechischen enthielt, 
in dem Gelathischen Kloster gefunden und nach Tiflis 
wabrscheïnlich weil man sich 
Es wäre 


gesandt worden war, 
am Orte selbst auf so etwas nicht verstand. 


271 


gewiss ein sebr wünschenswerthes und verdienstliches 
Unternehmen, wenn ein vollommener und lange geübter 
Kenner des Grusinischen, wie unser Herr Brosset, ganz 
Grusien in der besondern Absicht bereisen kônnte, um 
alle in den dortigen Klôstern etwa noch befindlichen 
alten Manuscripte genau zu untersuchen. 

Indem ich bemüht war meine verschiedenartigen schrift- 
lichen Sammlungen noch môglichst zu vervollständigen, 
verlängerte sich mein Aufenthalt in Tiflis bis zum 
20 Juni. Auf der Rückreise war ich gesonnen, 
das nur 18 Werst davon diesseits belegene Mtz- 
chethi (die ehemalige Hauptstadt Grusiens) zu be- 
suchen, wo sich ebenfalls ausser anderen Merkwürdig- 
keiten eine kleine Bibliothek von alten Manuscripten 
befinden soll, die mir der Protohierej des Ortes, dessen 
Bekanntschaft ich zufälliger Weise in Kuthaïs gemacht, 
zu zeïigen versprochen halte. Ich hatte mir desshalb 
schon früh die Postpferde bestellt, allein man brachte 
sie mir erst des Nachmittags so späl, dass es bereits zu 
dämmern anfing, als ich nach Mtzchethi kam. Zum 
Unglück waren auch der Protohierej sowohl als der 
dorlige Klostervorsteher verreist, und ich musste daher 
unverrichteter Sachen meine weitere Reise fortsetzen. 
Auf der gewôhnlichen Grusinischen Militir-Strasse kam 
ich dann glücklich über das Gebirge und durch Wladi- 
kaukas, Jekaterinograd und Georgiewsk nach Pä- 
tigorsk zurück, von wo ich nach gehürigen Vorberei- 
tungen am 12 Juli nach dem 40 Werst weiter belege- 
nen Kislowodsk abgins, dort meine Badekur bis zum 
Ende des August-Monats fortsetzte, und inzwischen zum 
Zeitvertreibe Lappisch und Unorisch studierte.  Leiïder 
War auch der Nardsan nicht im Stande, mein Ge- 
sicht zu verbessern, obzwar das kranke Ause ein 
etwas reineres Ansehen bekam, und ich im Allge- 
meinen mich gestärkter fühlte. Da ich nachher in 
Pätigorsk. auf das mir assignirte Geld aus Tiflis war- 
ten musste, so machle ich unterdessen eine kleine 
Excursion nach der Kabardinischen Grüänze in der 
Nachbarschaft , Tscherkessischen Freund 
den Lieutenant Nogma zu besuchen, in dessen Hause 
ich einige Tage verweilte. Hieher nach Mosdok kam 
ich endlich am 8 October, und bin zwar hier sebr 
fleissis gewesen; für meinen eigentlichen Zweck aber 
habe ich noch nicht viel ausrichten kônnen. In der 
ersten Zeit wurde der Kaiser auf seiner Durchreise in 
dem benachbarten Jekaterinograd erwartet, und alles 
war anch von hier dahin gestrômt, um den Monarchen 
zu sehen. Aber auch nachher suchte ich hier lange ei- 
nen brauchbaren Gehülfen für das Digorische vergebens. 


um meinen 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


272 


Einer empfahl den Andern, und am Ende sah ich mich 
doch getäuscht oder rein betrogen. Ueberhaupt ist es 
unendlich schwer, mit den Asiaten bei ihrer Un- 
wissenheit und Trägheit und ihrem mistrauischen und 
grôsstentheils listigen und betrügsamen Charakter na- 
mentlich in solchen Fällen etwas anzufangen, und mehr 
als einmal hat mich hier meine wobhl geprüfte Geduld 
verlassen wollen. Da ich mich endlich überzeugte, dass 
ich in der Stadt selbst durchaus kein brauchbares Subject 
für das Digorische finden kônne, indem hier wohl viele 
Ossetinen wohnen, aber wenig eigentliche Digoren, die 
sich mehr in den zwischen hier und Jekaterinograd 
angelegten Osselinischen Dôrfern aufhallen, so versuchte 
ich mein Glück unter den hiesisen Tscherkessen; allein 
auch da währte es lange, ehe ich einen finden konnte, 
der einigermassen zu brauchen war und mit mir aus- 
halten wollte. Doch für das Digorische habe ich end- 
lich gute Hoffnung, falls ich nicht etwa wieder betrogen 
werde. Da die Zeit immer mebr vorrückt, so bin ich 
gesonnen, in diesen Tagen Mosdok zu verlassen und 
nach den obengenannten Ossetinischen Déôrfern zu fah- 
ren, wo mir ein, allem Ansehen nach für mich sehr 
brauchbarer eingeborner Digore seinen Beistand zugesagt 
hat, und ich erwarte so eben darüber die bestimmte 
Entscheidung. Von dort will ich dann nach been- 
digten Geschäfien über Stawropol meine Rückreise an- 
treten, um wenigstens in den ersten Tagen des Januar- 
Monats wieder in St. Petersburg sein zu konnen(‘). 

(*) Der Schreiber dieses Briefes ist am 7. Januar auch wirklich 
glücklich hier angekommen, nachdem er seinen Zweck, über die 
Eigenthümlichkeiten des Digorischen Dialekts genauere Auskunft 
zu erhalten, zu seiner Zufriedenheit erreicht hatte. 


Pb. K. 


= CDR — — 


CHRONIQUE DU PERSONNEL. 


Membres décédés. Le 22 janvier, à St.-Pétersbourg, 
M. Henri-Charles-Erneste Kühler, conseiller d'état 
actuel et académicien ordinaire; — et le 24 janvier, 
à Moscou, M. le Cte. Serge Roumiantsoff, conseiller 
privé actuel et membre honoraire de l'académie. 

Nominations. M. G. de Helmersen, major au corps des 
ingénieurs des mines, est nommé Conservateur du 
Musée minéralogique. 


Emis le 4 Février 1838. 


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“ 


Tome I. BULLETIN SCIENTIFIQUE A 15. 


PUBLIÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PÉTERSBOURG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assigan. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes da bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 


; 4 divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
‘état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges, 


SOMMAIRE. 
PARROT, — 


EXTRAITS DE MEMOIRES. 7. 


Memoire sur La théorie de la pousste des terres el des murs de revêtement. 
NOTES. 22. Note sur l'ile Julia et les crateres de soulevement. PARROT. 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. 


7. MÉMOIRE SUR LA THÉORIE DE LA POUSSÉE 
DES TERRES ET DES MURS DE REVÈTEMENT; 


par M. PARROT (lu le 22 décembre 1831). 


Les auteurs qui ont écrit sur cette matière ont beau- 
coup varié dans leurs formules, et l'application en est 
encore sujette à de plus grandes incertitudes, La for- 
mule générale purement analytique, peut se réduire à 
une formule extrêmement simple; mais lorsqu'il s'agit 

introduire les quantités relatives du frottement, de 
l'adhésion et de la mobilité les unes sur les autres des 
particules dont le terrain est composé, les manières de 
moir et les erreurs se multplient sans bornes. 

Il suffit de citer le plus célèbre auteur de nos jours 
sur cette matière, qui livre dans sa Nowelle Architecture 
hydraulique une formule pour la poussée des terres qui, 
en changeant quelques termes, doit servir en même 
lemps à déterminer la pression latérale d'un liquide; ce 
qui a produit l'idée, émise depuis quelque temps, des 
Îluides imparfaits. 

. Je démontre par des expériences claires que l'ébou- 
lement des terres, même du sable le plus fin et le plus 
sec, na absolument rien de commun avec l'écoulement 


des liquides, et en général, que la mobilité d'un ag- 
grégat de pelits corps diffère totalement de la fluidité. 
Ces difficultés de théorie m'ont engagé à proposer 
de déterminer, dans chaque cas donné, par une expé- 
rience directe, la grandeur de la poussée horizontale des 
terres de revétement sur lesquelles on aura à opérer, 
pour un pied ou mêtre carré de surface, expérience 
aussi facile que celle par laquelle on cherche, également 
dans chaque cas donné, l'angle d’éboulement, nommé à 
tort angle de frottement, pour en déduire, par le calcul, 
la force de la poussée. Je donne ensuite une formule 
très simple pour l'épaisseur des murs de revêtement. 
Enfin j'examine les cas où ces murs se sont trouvés 
trop faibles, et ont subi ou des déformations, ou des 
renversements complets, indiquant les causes de ces 
évènements désastreux et les moyens de les prévenir. 


2 —— 


No. Or Tr-E 8: 


22. NorE sur L'ILE JULIA ET LES CRATÈRES DE 
SOULÈVEMENT; PAR M. PARROT (lu le 15 
décembre 1831). 


(Avec une planche lithographiée. } 


Les géologues déplorent encore la perte de cette jeune 
enfant qui semble ne leur être apparue que pour exciter 


275 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


276 


TU QC QT 
le regret de ne plus la posséder. Un illustre physicien |très fréquentes, comme M. Tréfiletti a décrit celles 


vient de vouer à sa mémoire un discours dans lequel il 
cherche à éclaircir le mystère de sa naissance. Nous 
croyons devoir soumettre les circonstances de cette pro- 
création à un examen plus approfondi. 


M. Arago alu, en juillet de cette année, une note sur 
cette île à une séance de l'Académie de Paris, dans la- 
quelle il se déclare contre l'opinion de plusieurs géolo- 
gues qui regardent cette ile comme un amas de sables 
et de petites pierres volcaniques (rapilli), et émet l'hy- 
pothèse que cette ile est l'effet d'un seulèvement de la 
roche du fond de la mer, et par conséquent, cette roche 
même qui sest couverte ensuite de rapilli par l'effet 
d'une éruption qui a succédé au soulèvement. M. Elie 
de Beaumont a mis à la mode ma théorie des soulève- 
ments volcaniques publiée en 1815 dans ma Physique 
de Jaterre, et qui fait plus de la moitié de mon système 
géologique. L'enthousiasme que cette théorie a excité 
sous le nom de ce géognosle , surtout en France, paraît 
avoir trop fortement influé sur les idées de M. Arago. 
L'ile Julia n'est certainement pas une roche sousmarine 
soulevée. Cette question tient de près à la question gé- 
nérale de la formation des volcans, agitée de nouveau 
par les premiers géologues de notre temps. J'espère que 
cette note ne sera pas infructueuse à cet égard. 

Les premiers indices de la naissance de l'ile Julia 
nous ont été livrés par le navigateur Tréfiletti qui ob- 
serya, le 8 juillet, au lieu où l'ile apparut depuis, une 
cclvnne d'eau d'une hauteur d'environ 100 palmes et de 
la grosseur d'un vaisseau de ligne. Cette colonne s'affaissa 
au bout d'environ. 40 minutes, et fit place à une co- 
lonne épaisse de fumée qui couviit tout l'horizon. Ge 
double phénomène se répéta souvent à des intervalles 
de 15, 20 et 30 minutes. 


Ce n'est que le 28 juillet que l'ile même a été vue 
et. observée par MM. Hoffmann, Escher, Philippi et 
Schulz. Elle offrait alors à la vue un cratère d'environ 
600 pieds de diamètre, dont la plus grande hauteur 
(à l'est) était d'environ 60 pieds, et la plus petite (au 
sud) dépassait à peine le niveau de la mer. Depuïs, elle 
a changé de forme et de grandeur, augmentant en masse 
tant qu'a duré l'éruption et ensuite diminuant jusqu'à 
ce que, le 28 décembre, on n'en vit plus de traces. 


Tous les témoins oculaires s'accordent à assurer que 
la partie visible de l'ile n'était composée que de sables 
et petites pierres volcaniques sans cohérence et disposés 
en couches à peu près horizontales, et décrivent l’érup- 
tion de ces rapillis comme une suite d'intermiltences 


de Ja colonne d’eau. 

Le premier argument de M. Arago est tiré des me- 
sures de profondeur prises à certaines distances des 
bords de l'ile par M. Lapierre, au moyen desquelles il 
calcule les angles d’inclinaison, qui augmentent en s'é 
levant, de 474 degrés à 624. M. Arago ajoute très ju- 
dicieusement que si M- Lapierre avait poussé ses mesu- 
res de profondeurs à de plus petites distances, comme 
à 8 ou 10 toises, ces angles se seraient élevés à 70 tou 
même à 75 degrés. 

Cinq de ces sondes prises sous différents rhumbs, 
chacun à 59 loises de distance des bords supérieurs de 
l'ile, livrent des angles qui varient de 491 degrés à 55! ; 
ce qui permet d'admettre qu'à cette profondeur l'ile 
était à peu près régulièrement conique; car il ne faut 
pas vouloir supposer une régularité complette dans l'ar- 
rangement des matières vomies par des volcans. L'angle 
moyen est ici 53% À 20 toises, il était de 6210. Pour 
compléter le dessin des talus de l'ile nous admettons 
avec M. Arago qu'à 10 1. de distance l'angle était de 
109 et à 5 t. de 75°. 

Le profil ci-joint a élé tracé sur ces données , où les 
angles abc, dec, ihc sont les angles calculés sur les son- 
des de M. Lapierre et les angles mmc et poc les angles 
hypothétiques de 70° et 75° de M. Arago. 

Quant à la grandeur de l'ile et son élévation au, des- 
sus de la mer, nous avons plusieurs variantes prove- 
nantes de différents observateurs qui visitèrent l'ile en 
différents temps. Lorsque M. Gemellaro, l'excellent his- 
toriographe de l'Etna, visita l'ile Julia le 4 août, il es- 
tima la hauteur du cratère à 400 au dessus de la mer. 
Mais comme toutes les premières données sur les di- 
mensions de l'ile furent prises ou estimées dans le temps 
où l'ile m'avait pas encore recu lout son accroissement, 
nous posons pour bases de nos considérations les mesu- 
res formellement prises par l'expédition de MM: Pré. 
vost, Aragon et Barlet, le 29 septembre, peu de 
temps après la cessation de l’éruption. 

Le rapport de cette expédition porte qu'alors la cir- 
conférence de la partie visible de l'île était de 700 mè- 
tres et sa plus grande hauteur au dessus de la mer 70 
mètres, sans au reste nous dire si l’île avait une figure 
circulaire ou elliptique. Vers la fin d'octobre elle avait 
cette dernière figure, dont le petit axe était 445 pieds 
et le grand 508; ce qui répondrait à un diamètre moyen 
d'environ 494 mètres. Ce qui prouve que pendant le 
mois d'octobre l'ile avait perdu à peu près la moîïtié de 
l'étendue qu’elle avait à la fin de septembre. La mème 


expédition nous a signalé la profondeur de la mer aux 

environs de l'ile à 600 ou 790 pieds. (*) 

: M Arago conclut de la grande roideur du talus que 
- lile ne peut pas être un amas de cendres et de rapillis, 
parce que l'agitation de la mer, pendant les éruptions 
qui signalèrent sa naissance, aurait dispersé ces petits ma- 
tériaux et n'eut nullement permis leur entassement. Il 
préfère considérer cette ile comme l'effet d'un soulève- 
ment volcanique et admettre que sa masse sous-marine 
est la roche même sur laquelle la mer reposait. 

Mais précisément ce talus si roide milite contre l'idée 
d'un soulèvement du fond de la mer bien plus que 
contre l'agglomération des rappillis. Nous ne concevons 
pas la nature d'une roche dont le soulèvement eùt pu 
produire un cône comme /ekmoccemheb, dont la figure 
est attestée pas les mesures de M. Lapierre. Ce cône 
se compose évidemment de deux parties essentiellement 
distinctes l’une de l’autre quant à la figure. L'inférieure 
est voûtée, et si l'on considère les points 4, c, À de 
part et d'autres comme des arcs d'un même cercle ou 
portions de l'arc &Aghh, le rayon de ce cercle sera 
d'environ 300 toises. La supérieure offre un talus con- 
cave Amoc. 

En supposant donc que le soulèvement eut produit la 
calotte 44, peut-on supposer de même que le reste du 
‘cône se fût formé avec un contour concave, et surtout 
avec une surface à peu près plane et horizontale? Même 
une pâte qui aurait assez de consistence pour conserver 
cette figure, n'aurait pas pu la prendre par l’action d'une 
force élastique qui eût agi également en tout sens; une 
telle force ne peut produire que des calottes bombées, 
Mais mous ne connaissons aucune roche, pas même l'ar- 
gile, qui se prélerait à un soulèvement sous ces dimen- 
. sions. Plus on s'efforce de produire le corps hmcemh, 
par une force élastique intérieure, moins l’on y réussit, 
et lon ne sait même où placer la base inférieure contre 
laquelle: cette force s'appuie pour exercer son action contre 
| masses supérieures. 


446 ed Eh 


Nous avons supposé que la calotte 6gb (à qui j'ai 
ajouté le prolongement partiel 4544 , pour indiquer qu'elle 
“doit couvrir une bien plus grande surface, puisque le 
— 
…(*) Ces données, et celles qui suivent, sont toutes, à l'excep- 
tion de, celles que M. Arago livre dans sa note, tirées d'un 
mémoire de M. le professeur Hoffmann qui a visité deux fois 
la nouvelle ile, étant alors depuis deux ans en Italie pour faire 
des observations géognostiques spécialement sur la Sicile, et d'un 
extrait, d’un rapport à M. le ministre d'Altenstein, mémoire et 
extrait consignés dans Annales de Physique de M. Poggen- 
dorff, T. XXIV, 1832. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


278 


fond de la mer s'est trouvé être à plus de 100 toises 
au dessous du niveau) soit le produit du soulèvement. 
Or cela n'est pas et ne peut pas être. J'ai prouvé dans 
mes Principes de la Physique de La terre, 1815, à l'arti- 
cle des volcans, que les soulèvements volcaniques sup- 
posent une épaisseur de roche soulevée de 4000 toises 
(aujourd'hui je dis de 5000 toises), et dans ma Géologie, 
que les soulèvements, tant qu'ils ne déchirent pas entière- 
ment par explosion la calotte soulevée, ne peuvent pro- 
duire des pentes roides, et que Ja nature a eu d’autres 
moyens à sa disposition pour les produire là où nous 
les trouvons. Ma théorie des volcans démontre que le 
foyer des volcans n'est point placé perpendiculairement 
au dessous du cratère, mais que cette caverne, immense 
pour les grands volcans, se trouve de côté et forme, 
avec la cheminée, une pompe de compression dont la 
force élastique est celle de la vapeur d'eau. L'orifice 
inférieur du grand tube incliné qui se termine en haut 
par le cratère, se trouve près du fond de la caverne et 
sert de passage alternativement à la lave (ou à la boue 
volcanique) et aux cendres, sables et pierres de toute 
grosseur , selon que le niveau des lives monte ou baisse 
en proportion de l'affluence de ces matières fondues sur 
lesquelles nagent les substances concrètes. 

En vertu de cette théorie des volcans, il ést impossi- 
ble que jamais la nature produise un vrai soulèvement 
volcanique de 100 à 120 toises de hauteur sur 200 toi- 
ses de diamètre; l'épaisseur de la croute du globe ne 
se prête pas à une courbature sous de si petites di- 
mepsions. 

L'on m'objectera peut-être que les cavernes que nous 
conpaissons près de la surface de la terre dans les ro- 
ches calcaires ou de grès, ont été formées par voie de 
soulèvement, par la force élastique d'un gas quelcon- 
que. Les physiciens et géologues qui connaissent mon 
sytème, savent comment j'ai expliqué l'origine de ces 
cavernes, explication qu'il serait trop long de répéter 
ici; je me contenterai de rappeler que jamais on n'a 
trouvé dans ces cavernes des cendres, des rapillis ou 
des scories volcaniques. 

Si nous appliquons cette théorie à notre jeune Julia, 
il ne sera nullement besoin de considérer cette forma- 
tion éphémère comme un soulèvement du terrain na- 
turel sous-marin, dont nous venons de reconnaître l'im- 
possibilité, et la construction de cette île ressortira tout 
naturellement de la théorie, en admettant que la partie 
inférieure . la calotte 4Aghk est de la lave. 

L'on objectera peut-être encore que ce fluide, à la 


chaleur rouge. où même incandescente, doit se durcir 
* 


279 


subitement par le contact de l'eau de mer. Assurément, 
mais seulement au premier contact; car d'abord après, 
le contact cesse entre l'eau et la lave; 1] se forme entre 
deux une couche de vapeur. Cette vapeur "s'échappe à 
la vérité, et perce souvent toute la couche d'eau de la 
mer, et dès qu'elle a disparu et permis le contact des 
deux ennemis, une nouvelle couche de vapeur se forme 
subitement et renouvelle le bouillonnement de la mer. 
Cette production, sans cesse renouvelée, de vapeur d'eau 
refroïdit sûrement la lave, quoique lentement, mais 
uniquement à la surface au point de la durcir, et ces 
glaçons de lave suivent le cours de la partie liquide 
comme dans la débacle d’une rivière. La lave du Vé- 
suve n'a-t-elle pas coulé souvent dans le golfe de Na- 
ples jusqu'à une grande distance et fait bouillonner la 
mer, après avoir fait à l'air le long trajet du cratère au 
golfe, pendant lequel il se formait d'avance des glaçons 
de lave tellement refroidis que l'on pouvait marcher 
dessus sans se brüler les pieds, et cependant la lave 
coulait encore sous la mer. 


Mais outre l'analogie de la courbe kgk il en existe une 
seconde, l'ile Pantellaria, si proche voisine de Julia. 
D'après le récit de M. Hoffmann qui l'a examinée avec 
grand soin, cette île est bordée par une ceinture de la- 
ves trachytiques verdâtres d'une structure approchante 
de celle du gneuss, et le milieu est une montagne de 
2000 de hauteur composée de torrents de laves dont la 
majeure partie est de l'obsidienne (d’ailleurs rare dans 
les autres laves) et des masses énormes de pierre-ponce. 
La grande proximité des deux îles (environ 9 milles 
géographiques) et la plus grande proximité de l'ile sous- 
marine Banco-Netita (moins de 2 milles) fait même 
présumer que ces trois îles n’ont qu'un foyer commun 
dont elles sont des bouches ouvertes dans 
siècles: 


différents 


C'est sur celte base /g que c'est formé le cône sous- 
marin Acch, non de laves, mais de cendres et de ra- 
pillis; car un écoulement de laves, soit continu, soit 
interrompu, n'aurait pu produire un profil concave sur 
une si petite échelle. C'est précisément cette formation 
que M. Arago déclara impossible, sur quoi le célèbre 
Physicien appuie son hypothèse de soulèvement. Notre 
devoir est de justifier cette formation. 


Nous partons du principe que, Jorsque dans une 
éruption, les laves sont épuisées, ou au moins leur ni- 
veau dans le foyer a baissé jusques au dessous de l'ori- 
fice inférieur de la cheminée, léruption, si elle conti- 
nue, rejette les cendres, les rapillis, les pierres volca- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


ques. (*) Lors donc que M. Tréfiletti observa les colon- 
nes d’eau intermittentes s'élevant au dessus de la mer, 
l'éjection des laves a dù avoir cessé pour faire place à 
celle des matières concrètes qui s'élevaient avec l’eau et 
en étaient par conséquent pénétrées. Ainsi ces masses 
retombantes, qui contenaient la cendre mêlée aux ra- 
pillis, ont dù former un tuf volcanique susceptible 
d'une certaine résistance. Voyons si les mouvements de 
la mer agitée auraient dû éparpiller ces masses de tuf 
et leur ôter la possibilité de se former en cône d'un 
talus très roide. 

Nous observons d'abord que, si l'agitation de la mer 
eût été telle qu'elle eut pu jeter ça et là ces masses de 
tuf, soit pendant leur ascension soit pendant leur chüûte, 
elle n'aurait pas permis la formation d’une colonne d'eau 
qui s'élevait jusqu'à la hauteur de 100 palmes au dessus 
du niveau de la mer. Bien plus: la mer qui entourait 


le canal et la colonne d'éruption devait acquérir une. 


très haute température; aussi la voyait-on bouillon- 
ner. Ce haut degré de chaleur a dû causer à l'extérieur 


un violent courant d'eau de bas en haut, eau chaude 


qui, arrivée à la surface, a dû se répandre horizontale- . 


ment: fait confirmé par les poissons morts et les rapillis 
flottants qu'on a trouvés aux environs de l'ile, jusqu'à 
Siacca. Ce sont ces courants ascendants qui ont déter- 
miné les flancs si escarpés de l'ile. 

L'on pourrait peut-être taxer cette explication d'être 
une théorie imaginaire, si la nature ne nous offrait 
des centaines de constructions analogues. Personne à 
présent ne doute plus que les iles du grand archipel de 
la mer du Sud ne soient d'origine volcanique, et l'on 
sait depuis long-temps que celles qui sont entourées 
d'une ceinture de coraux ont immédiatement près de 
ces productions animales une très grande profondeur, 
c'est-à-dire que le talus de ces îles est extrêmement 
roide comme celui de l'ile Julia. M. Ehrenberg nous 
apprend dans sa relation de voyage sur la mer Rouge 
(qu'il: a visitée spécialement pour y observer les condi- 
tions de la formation des coraux) que ces productions 
ne se trouvent que sur les bords très escarpés d'îles 
volcaniques lorsque ces bords ne dépassent pas le ni- 
veau de la mer, mais qu'on n'en trouve pas là, où 
les bords sont applatis par le sable ou s'élèvent pres- 
que à pic au-dessus de la mer, phénomène que M.Eh- 


(*) Ce n’est pas à dire que toutes les éruptions commencent 
par les laves. Le contraire arrive également lorsque la crevasse 
qui formera la cheminée a son orifice à la hauteur des rapillis; 
et que, pendant cette éjection, la formation de Ja lave continue 


de manière à élever son niveau jusqu’à l’orifice. 


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BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


282 


RU 


renberg explique d'une manière satisfaisante. IL nous 
apprend en outre que ces iles de la mer Rouge ne sont 
pas composées mais seulement entourées d'une ceinture 
de coraux qui n'ont aueune influence sur la constitution 
géognostique , c'est-à-dire sur la nature et la configu- 
ration de ces iles. Quoique ce célèbre naturaliste n'ait 
* découvert que sur petit nombre de ces îles les preuves 
évidentes de leur origine volcanique, trouvant les autres 
couvertes ou de tuf calcaire dû à des animaux, ou d'au- 
tre calcaire, ou de grès, cependant rien n'empêche 
d'admettre que ces nombreuses petites Les escarpées ne 
soient des productions volcaniques recouvertes après 
leur naissance par d’autres roches qui n’ont pu en alté- 
rer le talus. Cette origine volcanique est d'ailleurs for- 
tement indiquée par la forme arrondie et surtout par 
la forme annulaire du plus grand nombre d'entre elles. 
+ M. Ebrenberg signale particulièrement l'ile Tiran, la 
« la plus grande de celles qui se trouvent à l'entrée du 
… golfe Abaka au milieu de laquelle s'élève à la hauteur 
de 800 pieds une montagne escarpée de gypse délité à 
sa surface. Or, comme j'ai fait voir dans ma Géologie 
que le gypse doit sa naïssance à un écoulement d'acide 
sulfurique (que nous offrent encore aujourd'hui plu- 
—._ sieurs volcans) sur une couche de calcaire, nous de- 
—._ vous nécessairement admettre que celle île fut autrefois 
F un volcan, quoique couverte d'une autre roche. (9 
; Retournons à notre Julia. Dès que le cône eut dé- 
passé le niveau de la mer, un autre ordre de choses 
commença, une éruption ordinaire de matières sèches. 
Il s'éleya une colonne de ces matières avec la vapeur 


i et le gas, qui s'épanouit à son sommet et dont le vent 


-emporta la cendre au loin, laissant retomber le sable et 
les rapillis aux environs de la colonne, qui formèrent 
- Je cratère qui apparut aux observateurs avec ses accrois- 
«_sements et décroissements successifs. De là vient que ce 
cratère ne contient pas de cendres qui auraient donné 
plus de consistence au monceau de rapilli et de sable 
dont il est composé. Ainsi l'on ne doit pas ranger sur la 
| même ligne sa formation et celle du cône sous - marin ; 
celui-ci a conservé ses cendres qui ont dû former avec 
les autres matières également mouillées un stuc d'une 
certaine fermeté, tandis que le cratère ne pouvait obte- 


LS 
£ 
é 


| F: pir aucune copsistence. 

|'& Ici devrait se terminer ma tâche qui était de prou- 

| ver que l'ile Julia n'était pas un cratère de soulèvement. 
JL is SE RE 1 LS CGR 

| (*) C'est dans les mêmes principes que j'ai expliqué le fait 

surprenant, et jusqu'alors inexpliqué, que le sel gemme est le 

compagnon inséparable du gypse. 


Mais M. Arago cite une observation de M. John Davy 
en suite de laquelle l'eau de la mer à sa surface et 
près de l'ile aurait été trouvée le 5 août de 5,6 degrés. 
C. plus froide qu'à une plus grande distance, et con- 
clut de là que cette diminution de température pro- 
vient de l'eau froide du fond de la mer amenée à Ja 
surface par le soulèvement de l'ile. 

J'avoue ne voir dans le fait et dans son explication 
rien que d'inconcevable. 

Lorsque, le 28 juillet, MM. Hoffmann, Escher, ete. 
observèrent la nouvelle île, ils apercurent au-dessus 
du niveau de la mer un cratère d'environ 600 pieds de 
diamètre et d'inégale hauteur qui allait à environ 60 
pieds. Ainsi le soulèvement qui, selon l'opinion de M. 
doit 
avoir élé terminé au plus tard un ou deux jours au- 
Ainsi le 5 août, 


A rago, a produit la partie sous - marine de l'ile, 
paravant. l'éruption durait depuis au- 
moins 9 jours après que le sol de l'ile eut atteint le 
niveau de la mer. Or les observations batométriques 
de M. Lenz, les plus exactes que nous possédions, nous 
apprennent que l'on peut admettre qu'entre le 52: et 
422 degré de latitude N. (notre île est à 37° 7) la tem- 
pérature de la mer au mois d'août baisse d'environ 8° 
C. sur une profondeur de 90 toises, à des points où 
la mer a été sondée à plus de 1000 toises. Dans une 
mer comme la Méditerranée, entre deux continents si 
voisins, où elle n'a que 129 T. de profondeur, cette 
différence de température ne peut être supposée pour 
cette profondeur que de 7° au plus et pour la plus 
grande profondeur de 454 T. que les sondes de M. 
Lapierre ont atteinte on ne peut la supposer que de 4 
à 41 degrés. Ainsi le refroidissement que M. Davy 
aurait observé serait supérieur à la différence totale 
entre la température de la surface et du fond de la 
Mais supposons pour un moment qu'il ne fut 
le changement de 


mer. 
qu'égal, nous nous demandons, si 
position de l'eau, surtout pendant les mouvements de 
la mer occasionnés par l’éruption, à pu se faire sans au- 
cun mélange des couches supérieures et inférieures qui 
eut nécessairement produit une température moyenne 
plus élevée que la plus basse — si l'éruplion, qui a 
duré au moins 9 jours avant l'observation de M. Davy, 
n'a pas chauffé le terrain soulevé (on sait que les ter- 
rains soulevés s'échauffent au point d'’altérer leur tex- 
ture) et communiqué par là quelques degrés de cha- 
leur à l'eau ambiante — si les couches froides ame- 
nées à la surface n'avaient pas eu le temps de redes- 
cendre, en tout ou en partie, à la région inférieure 
pendant 9 jours — si la chaleur de l'air et du soleil, 


285 


BULDLEMIN SCIENTIFIQUE. 


+ 


284 


dans la saison la plus chaude, n'avaient pas, pendant le | même lorsqu'elle n'est pas colorée ,. qui augmente dié- 
mème espace de temps, donné à cette eau froide quel- | paisseur à mesure que l'écoulement dure. Pendant toute 


ques degrés de chaleur — si enfin la quantité de cen- 
dres, de rapillis et de pierres qui tombaient dans la 
mer et la faisaient bouillonner, n'ont pas dû réchauf- 
fer ces couches d'eau froide ? 

Mais il y a plus: je nie la possibilité qu'un soulève- 
ment si lent puisse amener du fond à la surface une 
portion d'eau de la plus petite quantité sensible, En 
supposant que le soulèvement n'ait duré qu'un seul 
jour (et l'on peut vérifier par les dates qu'il a duré 
plus long-temps), la vitesse d’ascension pour la hauteur 
de 451 T. ne serait que de ! ligne par seconde. Or, 
peut-on admettre qu'un choc ou frottement de cette 
lenteur ait pu ammener pendant 24 heures des millions 
de toises cubes d'eau du fond à la surface? L'expé- 
rience suivante, que j'ai répétée plus de cent fois, 
prouve qu'un mouvement de bas en haut d’un liquide 
n'en amène aucune portion à la surface d'un autre li- 
quide dans lequel il tend à s'élever, si celui-ci est plus 
léger que celui-là. Voici cette expérience: 

On prend un appareïl semblable à un de mes instru- 
ments d'affinité, un vase cylindrique d'environ 2” de 
diamètre et de 4” de hauteur, communiquant, par le 
milieu de son fond, avec un tube recourbé qui s'élève 
jusqu'à { pouce au-dessus de la surface du vase et porte 
à cette hauteur un petit entonnoir de 3° de profondeur 
avec un robinet en dessous. Le tube à une à deux li- 
gnes de diamètre. On remplit d'abord le tube d’un li- 
quide (plus pesant que l’eau distillée) et le retient sus- 
pendu dans ce tube au moyen du robinet jusqu'à l'ori- 
fice inférieur. On remplit ensuite lentement d'eau dis- 
tillée une partie (3? ou £ de la hauteur) du vase qu'on 
laisse reposer quelques minutes pour amortir tout mou- 
vement. Enfin on tourne très peu le robinet pour pro- 
duire un faible écoulement de la liqueur plus pesante 
que l’on recrute par le moyen de l’entonnoir. Alors on 
voit se former, sous la liqueur légère et au-dessus de 
l'orifice du tube, une petite montagne mobile de Ja li- 
queur pesante de 5, 4, 5 
quon modifie l'écoulement. Cette montagne est visible 


, 6 lignes de hauteur selon 


par la seule réfraction, même quand elle n'est pas co- 
Jlorée. Pour obtenir cet effet, il n'est pas nécessaire de 
donner aux liqueurs une différence considérable de pe- 
santeur spécifique; de l'eau distillée, un peu colorée par 
de l'orseille, suffit pour représenter la liqueur pesante. 

Cette liqueur pesante ne dépasse pas la limite de la 
petite montagne, mais s'écoule le long de ses flancs et 
forme bientôt au fond du vase une couche, très visible, 


la durée du phénomène, la surface supérieure de la li- 
queur légère n'offre pas la moindre ride, ne décèle. 
aucun mouvement que celui d'une ascension lente, égale 
à celle de la couche du liquide pesant au fond du vase. 
— Gette expérience est trop concluante pour avoir be- 
soin d'un commentaire. 

Si M. J. Davy ne s'est pas mépris dans son observa- 
tion, ce qui me paraît presque impossible à croire, xl 
faut avoir recours à une toute autre cause de cet abais- 
sement de température ; mais j'avoue ne savoir où la 
chercher. 


Il s'est élevé, depuis quelque temps, une discussion 
entre de célèbres géognostes sur le mode de naisasnce 
de certains volcans. D'un côté, l'on statue des cratères de 
soulèvement ; tandis que de l'autre, on considère les cra- 
tères comme de simples amas de matériaux volcaniques 
éjetés. Pour éclaircir la question, il faut d'abord don- 
ner des définitions claires des mots. 

Le volcan est, selon moi, l'usine où les matières, que 
nous désignons sous le nom de matières volcaniques, 
sont fabriquées et éjetées. On distingue les volcans ac- 
tifs des volcans éteints; les premiers livrent des érup- 
tions à 
éruption continuelle ; les seconds n'ont pas livré des 
éruptions depuis les temps historiques. Mais les volcans 
éteints ne sont cependant pas absolument inactifs; car 
c'est souvent à eux que nous devons les tremblements 
de terre, phénomènes incomparablement plus désastreux 
que les plus violentes éruptions. 

Le cratère est, dans le sens du mot grec »oerie, un 
vase. Ce nom a été donné par Pline à l'orifice du Vé- 
suve et a passé ensuite à tous les volcans dans le même 
sens. Ainsi le cratère est la masse visible qui entoure ou 


. , é 
diverses époques, quelques -uns même sont en 


même couvre l’orifice extérieur d'un volcan par où les 
éjections ont passé. 

Si donc j'ai bien compris la question , il s'agit de sa- 
voir si le cratère provient d’une boursouflure dont l'en- 
veloppe est le terrain naturel, soulevé par des forces 
élastiques agissantes, soit dans son intérieur, soit dans 
une réoion plus basse de l'écorce de la terre. 

Assurément il existe des boursouflures, et on les re- 
connaît à l'altération que les roches ont subie par la 
chaleur qui accompagna le soulèvement. Si même ces 
boursouflures sort crevées a leur sommet et ont vomi 
quelques substances concrètes, ce ne sont cependant 
pas des volcans, Houel, cet excellent et fidèle peintre 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


286 


a 


dés éjections volcaniques, s'était imaginé la même hy- 
pothèse pour tous les voleans, et en a fourni un dessin 
imaginaire qui ma fort amusé. Ce fut alors que je me 
dis: La théorie des volcans est encore à créer. 
[Les vrais volcans ‘naissent assurément d'un soulève- 
ment , d'une boursouflure, caverne immense qui est le 
foyer et non le cratère du volcan. Le sommet du terrain 
soulevé n'est pas la bouche qui a émis et émet encore, 
de nos jours, les laves et les eaux bourbeuses qui s'é- 
{ panchent en torrents et coulent pendant des heures, 
H 


4 


des jours , des semaines entières sans interruption. Pour 
produire ces torrents, il faut absolument le mécanisme 
cité d'une pompe foulante où la vapeur d'eau fait à la 
fois l'office de force comprimante et de piston. D'après 
ce principe incontestable , les cratères qui ont émis des 
torrents de lave et de boue ne sont décidément pas des 
cratères de soulèvement , mais la continuation , ou plu- 
tôt un appendice au tuyau d'ascension de la pompe. 
Ceux qui n'ont éjeté que des substances concrètes et 
- des fluides élastiques, peuvent seuls être douteux. Et 
… comme il est non seulement concevable, mais même de 
fait, que des cratères, qui émettent souvent des layes, 
« néjettent quelquefois, par de faibles éruptions, que 
“— des gas et des substances concrèles, c'est aux partisans 
des cratères de soulèvement de prouver, par des faits, que 
leur opinion est applicable à telle ou telle localité vol- 
- Canique. La présomption est toujours pour les vrais 
cratères. 
.… Ainsi, Les cratères qui ont émis des torrents de laves ou 
d'eaux bourbeuses sont composés uniquement :de matières éje- 
mn les. Le petit Vésuve, tout comme le Chimborasso et 
È VArarat, se range dans cette catégorie. Voilà ce que 
- dit ma théorie des volcans, et je ne puis que désirer 
i que les partisans des cratères de soulèvement me fas- 


L'hh 


on 


sent l'honneur de la lire pour revenir de leur erreur. 


1 Je venais de terminer cette note, lorsque j'eus l'occa- 
sion de lire la lettre de M. Léopold Pilla à M. Elie 
k “de Beaumont sur :les coquilles tertiaires qu'il a trou- 
-vées sur le Vésuve daus une échancrure du terrain près 
De grande, la réponse de M. Constant Prévost 
et la réplique de M. Elie de Beaumont. 

— Qu'un jeune géognoste ait cru pouvoir prouver, par 
| quelques coquilles, que le Vésuve est un cratère de sou- 
lèvement, cela se concoit. Mais ce qui doit étonner ; 
cest que M, Elie de Beaumont, membre de J'Aca- 


| qu'en la prodiguant ainsi , il ne fait que la dépriser ? 
| 


démie des sciences de Paris, pousse à ce point son zèle | 
Pour ma théorie des soulèvements. Ne sait-il donc pas | quilles de M. Pilla aient été Jancées dans les airs. Elles 
|peuvent avoir élé amenées à leur gîle par un torrent 


M. Constant Prévost, qui lui-même avait trouvé 
en pareille oceurrence des coquilles tertiaires et même 
des galets de calcaire secondaire , réfuta très judicieuse- 
ment M. Pilla, en observant que ces objets peuvent 
avoir été détachés des roches que la cheminée traversæ 
par l'éruption qui dût élargir et déblayer ces cheminées; 
en concluant que , comme il a trouvé à l'ile Julia for- 
mée presque sous ses yeux, des objets de ce genre; 
l'on doit admettre que les vieux volcans peuvent offrir 
le même phénomène. 

Mon système géologique indique encore deux moyens 
que la nature a pu employer pour amener des matières 
étrangères, et par conséquent aussi des coquillages, dans 
le foyer des volcans et les rejeter ensuite. 
est le canal par lequel ce foyer recoit l'eau de mer qui 


Le premier 


le met en activité et Jui amène tous les objets qui se 
trouvaient aux environs de l'orifice extérieur du canal, 
objets que l'éruption pouvait au hazard lancer, d'abord 
après, le long de la cheminée sans les froisser, ou bien les 
réserver dans la caverne pour une autre éruption ou pour 
toujours. Combien de matières de ce genre, plus ow 
moins modifiées par le procès volcanique, ne trouve-t-on 
pas par ex. dans les filons ! 

Le second moyen est l'inverse du premier. Les mé: 
mes objets peuvent avoir été entraïnés dans le volean 
par Je cratère même lorsqu'il se trouvait encore sous 
l'eau, et avoir été rejetés comme les premiers, plus tôt 
où plus tard. Je devrais peut - être ajouter ici plusieurs 
observations. Mais comme je n'ai voulu écrire qu'une 
note, je dois m'en rapporter à mon livre. Quiconque l'a 
lu, ne fera pas d'objections contre ce que je viens de 
dire. 

M. Elie de Beaumont réplique que des coquilles si 
fragiles n'auraient pas pu être lancées à une si grande 
distance (2500 mètres) sans être fracassées. Pour que 
cet argument eût quelque poids, il faudrait que son au 
teur connüt et calculät tous les hazards possibles résul- 
tants d'une éruption volcanique. En sommes - nous déjà 
la, à l'état actuel de nos connaissances? Ce que nous 
pouvons dire, c'est que des coquilles très minces et 
très fragiles sont aussi très légères et tombent d'autant 
moins rapidement qu'elles sont sujettes à un mouvement 
de rotation pendant leur ascension et pendant leur chute. 
De plus, il est possible que, pendant la chute, elles aient 
été saisies et entraïnées par un vent qui les aurait dé- 
| posées légèrement à leur gîte. 


Bien plus, il n’est nullement démontré que les co- 


287 


d'eau plus ou moins bourbeuse, vomi par le volcan; 
et depuis des siècles qu'elles sont là, la pluie a eu tout 
le temps de les laver de la boue volcanique qui pouvait 
leur adhérer. La nature du gîte de ces coquilles (une 
échancrure de terrain) parait même donner de la vrai- 
semblance à cette idée. 

Enfin, que doivent prouver ces coquilles? Qu'elles 
ont été soulevées du fond de la mer avec ce fond? 
Cela supposerait que le terrain, sur lequel on a trouvé 
ces coquilles, ne décelat pas la moindre trace de volca- 
nité. Et c'est le Vésuve dont il est question! S'il se 
trouve un seul pouce de lave, de sable ou de tuf vol- 
caniques sous ces coquilles, tout l'argument est encore 
plus fragile que les coquilles en question. 


Devant assister à un comité nommé par Sa Majesté 
JEMPEREUR , je ne pus venir à la séance de l'Acadé- 
mie du 8 décembre, à laquelle je m'étais proposé de 
présenter cette note. Quelques jours après, je recus le 
cahier de l'Institut No. 218, Août 1837, où se trouve 
le rapport de MM. Alex. Brongniard, Béqurel et Elie de 
Beäumont sur le travail de M. Fournet, relalif aux filons 
métallifères et aux terrains des environs de l'Arbresle (Rhône). 

En lisant ce rapport et surtout la page 247, j'ai dû 
me persuader que MM. les rapporteurs et M. Fournet, 
partisans de l'hypothèse plutonique réfutée dans mon 
mémoire sur la température du globe (V. Mém. de l'Acad. 
de Pétersb. Sciences math., phys. et nat. T. 1. 1831.) 
considèrent les filons comme des crevasses dans l'écorce 
de la terre, produites par les soulèvements; ce qui, se- 
lon moi, est hors de doute, d'autant plus que j'ai dé- 
duit de ce principe, dans ma Géologie, tous les phé- 
nomènes qui ont été observés dans les filons. 

Mais MM. les rapporteurs ne s'expliquent pas sur le 
point très important, si ces crevasses se sont formées 
au sommet des masses soulevées ou sur les flancs, à une 
petite hauteur au-dessous du fond de soulèvement. 

Dans le premier cas, il faudrait que le soulèvement 
eût eu lieu par un gonflement de la masse fluide de 
l'intérieur de la terre (à 25 lieues au-dessous de la sur- 
face du globe), gonflement qui eût produit la crevasse 
en question dans une masse solide de roches de celle 
épaisseur, Je ne doute pas de la possibilité d'une pareille 
crevasse par l'élasticité de la vapeur à la chaleur du fer 
rouge. Mais je demande d'où vient, dans l'hypothèse 
plutonique, l'eau pour former cette yapeur. Elle vient 
assurément par une fente à travers loute l'épaisseur de 
la partie solide du globe, de cette oranse pleme de suc 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


288 


ardent. Mais je demande, où est la force qui a produit 
cette fente avant que l'eau, ou de la mer d'aujourd'hui, 
ou de l'antique océan, ait pénétré jusqu'au noyau de li- 
quide ardent, et je ne trouve aucune réponse; car ce 
sphéroïde liquide, en équilibre depuis tant de siècles 
avec lui-même et l'enveloppe , solide et aqueuse, posée 
sur sa surface, n'aurait nulle raison de s'élever, ici ou 
B, au-dessus de son niveau, pour fracturer cette écorce 
de 25 lieues d'épaisseur et s'écouler par cette déchirure 
à la surface visible de notre globe. La force capable de 
cet effet n'est assignable nulle part. 

Dans le second cas, on admet ma construction de l'in- 
térieur des volcans, de Ja pompe colossale qui, selon 
moi, produit les éjections volcaniques; d'où il suivrait 
immédiatement que l'hypothèse des cratères de soulève- 
ment, à laquelle MM. Alex. Brorgniard et Elie de 
Beaumont et tant d'autres géolooues adhèrent , est er- 
ronnée , outre que j'ai prouvé , dans mon mémoire cité, 
que dans l'hypothèse plutonique, les volcans sont une 
impossibilité physique. 

M. Fournet paraît avoir admis le second cas, et j'en 
juge parce qu'il introduit, comme agent dans la forma- 
tion des roches éjetées par les filons, l'eau liquide à la 
chaleur rouge ou blanche, retenue à l'état liquide par la 
haute pression. J'ai été charmé de voir qu'enfin, après 
22 ans, ce principe, que j'ai posé et tant utilisé dans 
ma Géologie comme moyen de fusion, soit enfin admis 
par un géologue français et vraisemblablement par les 
trois rapporteurs de son ouvrage, qui tous ensemble ne 
réussiront jamais à concilier ce principe avec l'hypothèse 
plutonique qui ne se concilie qu'avec le principe de 
l'impossibilité. 

Suis-je venu un quart de siècle trop tôt pour la 
Physique de mes contemporains ? 


 _—2<- 


MATÉRIAUX MANUSCRITS. 


Ucber das Vorkommen des Auerochsen 
im Caucasus, par M. Nordmann. 

Ueber eine für die Fauna von Russland neue Tauben- 
species: Columba risoria L., par M. Nordmann. 


Séance du 19 janvier. 


Seance du 26 janvier. Untersuchungen über die ehemalige Ver- 
breitung und die gänzliche Vertilgung der von Steller be- 
obachteten nordischen Seckuh (Rytina Il), par M. Baer. 


Emis le 9 février 1888. 


N2 
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Tome I. BULLETIN SCIENTIFIQUE A? 19. 


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L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DECSAINT PÉTERSE OUR CG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S4.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A. 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie 

r divers savants: 4 Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
l'état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. NOTES. 25. lenseignements sla'istiques sur la Chine. R, P. HYACINTRE. — 
OUVRAGES OFFERTS. Decembre. 


Promotions. Decorations. — 


CHRONIQUE DU PERSONNEL. 


N O T ES. 


23. RENSEIGNEMENTS STATISTIQUES SUR LA 
Cuinwe; Par Le R. P. HYACINTHE (lu le 
6 octobre 1837). 


Li Chine, considérée comme état, renferme dix- 
huit gouvernements et la Mandchourie ; — comme empire, 
elle embrasse toute la Mongolie avec le Khoukhounor, 
le Turkistan oriental, le Thibet, pays qui lui sont en- 
tièrement soumis. 

Les gouvernements sont subdivisés en provinces, départe- 
ments et en arrondissements administratifs. Les provinces, 
quant à l'administration territoriale, se divisent en départe- 


“ ments, en arrondissements et en districts; les départe- 
« ments administratifs forment des parties détachées qui 
— relèvent de la chambre des finances, et ne se divisent 
«point en districts, excepté toutefois Siu- young - thing 


dans le gouvernement de Sse-1chhouan. On nomme admi- 
mistratifs les départements et les arrondissements qui, 
pour l'administration, dépendent immédiatement des 
chefs des gouvernements. Les départements et les arron- 
dissements non administratifs sont considérés comme di- 
stricts, et subordonnés aux chefs des provinces. 
L'administration des gouvernements est confiée à des 
Souverneurs généraux et à des gouverneurs, qui exercent 


leurs fonctions par l'entremise des chambres des finances, 
celles-ci agissent par les régences de provinces, les ré- 
gences de provinces par celles des arrondissements et 
des districts , lesquelles administrent immédiatement le 
peuple et mettent à exécution Les dispositions de l'auto- 
rité suprême. 

Les chefs militaires administrent séparément les villes 
ou les forteresses qui leur sont confiées, ainsi que les 
babitants et les terres qui en dépendent. 

Le premier gouvernement est celui de Tchi-H; ïl a 
une chambre des finances, et l'administration centrale 
est à Pao-ung-fou (*). Ce gouvernement a dix provinces, 
six arrondissements administratifs, trois départements ad- 
ministratifs (Tchang-tsia-kKheou (Kalgan), Tou-chi-kheou 
et Dolonnor) Les provinces et les arrondissements sont 
divisés en 17 arrondissements et 124 districts. 

Remarque. Le gouvernement de Tchi-li comprend 
dans sa partie septentrionale tout l'Aïmak de Tchakar et 
une partie de l’Aïmak de Kartsin situés au - delà de la 
grande muraille. 

Le second gouvernement est celui de Chan-toung ; il 
a une chambre des finances, et l'administration centrale 
est à Tsi-nan-fou. Ce gouvernement a neuf provinces et 


(*) C'est-à-dire que le chef-lieu du gouvernement est la ville 
provinciale de Pao-ting-fou, mais Pe-king est considéré comme 
la capitale, c'est-à-dire le lieu où réside l'empereur. 


291 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


OO 


dix arrondissements administratifs; les provinces et les 
arrondissements sont divisés en 9 arrondissements et 96 
districts. 

Le troisième gouvernement est celui de San-si(*); il 
a uue chambre des finances. et l'administration centrale 
est à Thaï-youan fuu. Ce gouvernement a neuf provinces 
et dix arrondissements administratifs; les provinces et 
les arrondissements sont divisés en 7 départements, 6 
arrondissements et,85 districts. 

L'Aimak de Toumot qui se trouve au-delà de la grande 
muraille, et dont la ville principale est Koweï-hoa-tchhing, 
Khoukhoukhota, appartient à ce gouvernement. 

Le quatrième gouvernement est celui de He-nan; 
il a une chambre des finances, et l'administration cen- 
trale est à Ho-nan-fou. Ce gouvernement a neuf provin- 
ces, quatre arrondissements administratifs ; les provinces 
et les arrondissements sont divisés en 6 arrondissements, 
97 districts et 1 département. 

La contrée située au sud du gouvernement de Chan- 
toung se nomme Liang-tsiang et renferme trois gouver- 
nements : Tsiang-sou et ‘An-hoeï, dans le Tsiang-nan, 
et Tsiang- si. 

Le cinquième gouvernement est celui de Tsiang-sou ; 
il a deux chambres des finances: l’une à Tsiang - ning- 
fou ; Vautre à Sou-fcheou -fou. Ce gouvernement a huit 
provinces, un département administratif et trois arron- 
dissements administratifs, et ceux - ci 2 départements, 
3 arrondissements et 62 districts. 

Le sixième gouvernement est celui de ‘An -Aoci; i a 
une chambre des finances, et l'administration centrale 
està"An-thsing-fou. Ce gouvernement a huit provinces et 
cinq arrondissements administratifs ; les provinces, et les 
arrondissements sont divisés en 4 arrondissements et .50 
districts. 

Le septième gouvernement est celui de Tsiang-si; il a 
une chambre des finances, et l'administration centrale 
est à Nan-tchhang-fou. Ce gouvernement a treize provin- 
ces et un arrondissement administratif, qui sont divisés 
en 2 départements et 75 districts 

Le huitième gouvernement est celui de Fou-tsiang ; il 
a une chambre des finances. et l'administration centrale 
est a Fou-tcheou-fou. Ce gouvernement a dix provinces, 
deux arrondissements administratifs; les provinces et les 
arrondissements sont divisés en 4 départements et 62 
districts. 

(*) Ce gouvernement se nomme aussi Chan-si, mais comme 
Chan se prononce également San, j'ai préféré cette dernière 


prononciation, afin de distinguer ce gouvernement d'un autre 
qui se nomme Chân-si. 


Le neuvième gouvernement est celui de Tche-tsiang, 
il a une chambre des finances, et l'administration cen- 
|trale est à Hang-tcheou-fou. Ce gouvernement a onze pro- 
| vinces divisées en 1 département, 1 arrondissement et 
76 districts. 

La contrée qui se trouve au sud du gouvernement de 
He-nan se nomme Hou-houang, et comprend deux gou- 
vernements : Hou-pe et Hou-nan. 

Le dixième gouvernement est celui de Hu-pe; il a 
une chambre des finances, et l'administration centrale 
est à Vou-tchhang-fou. Ce gouvernement a dix provinces 
et un arrondissement administratif divisés en 7 arron- 
dissements et 60 districts. 

Le onzième gouvernement est celui de Hou-nan; il a 
une chambre des finances. et l'administration centrale 
est à Tchhang-cha-fou. Ce gouvernement a neuf provinces. 
trois arrondissements administratifs; les provinces et les 
arrondissements sont divisés en 3 arrondissements et 64 
districts. 

La contrée qui se trouve à l'occident du gouverne 
ment de San-si, porte le nom de Chan-kan, et com- 
prend deux gouvernements : Chan -si et Kan-sou. La 
contrée située à l'occident du gouvernement de Kan-sou 
se nomme J4, et celle qui est au sud-ouest Thsing-haï; 
en mongol Khoukhounor où Kouke-nor. 

Le douzième gouvernement est celui de Chän-si, il a 
uue chambre des finances, et l'administration centrale 
est à 5 ‘an-fou. Ce gouvernement a sept provinces, cinq 
arrondissements administratifs; les provinces et les arron- 
dissements sont divisés en 6 départements, 5 arrondis- 
sements et 78- districts. 


Le treizième gouvernement est celui de Kan-sou; ia 
une chambre des finances, et l'administration centrale 
est à Lan-tcheou-fou. Ce gouvernement a neuf provinces 
et six arrondissements administratifs ; les provinces et les 
arrondissements sont divisés en 9 départements, 7 ar- 
rondisssements et 51 districts. Il y a, en outre 42 tribus 
étrangères qui sont sous l'autorité de leurs anciens; ces 
tribus, nommées Thou-sse en Chinois, sont composées 
de Tangoutes qui habitent l'intérieur de la Chine. 


Le Khoukhounor se trouve sous la jurisdiction du 
gouverneur - général de Chân- si et de Kan-sou, ainsi 
qu'en Dzoungarie, Darkoul et Ouroumthsi, qui, par leur 
position géographique, sont compris dans le gouverne- 
ment de Kan-sou. 

Le quatorzième gouvernement est celui de Sse-1hhouan; 
il a une chambre des finances, et l'administration cen- 
trale est à Tchhing-tou-fou. Ce gouvernement a douze 
provinces, six départements administratifs, huit arrondis= 


$éments administratifs; les provinces et les arrondisse- 

ments sont divisés en 6 départements, 11 arrondisse- 
* ments et 111 districts. I] y a en outre 269 tribus étran- 
gères composées de Tangoutes qui habitent en-deca des 
- frontières de la Chine. 

Le Thibet, par sa position géographique, est compris 
dans le gouvernement de Sse-tchhouan. Deux fonctionnai- 
res chinois de la 4%* classe administrent ce royaume sous 
la dépendance du gouverneur-général de Sse-tchhouan 

Remarque. La contrée qui se trouve au sud des gou- 
vernements de Tsiang-si et Hou-nan, porte le nom de 
Liang-houanz et se ie en deux, gouvernements : Kou- 
ang-toung et Kouang-si. 

Le quinzième £ gouvernement est celui de Kouang-tounz 
(Canton); il a une chambre des finances, et l'adminis- 
tration centrale est à Kouang-/cheou-fou. Ce gouvernement 
a neuf provinces, deux départements administratifs et 
Quatre arrondissements administratifs ; les provinces et 
les arrondissements sont divisés en 2 départements, 7 
arrondissements et 79 districts. 

Le seizième gouvernement est celui de Kouang-st; il 
à une chambre des finances, et l'administration centrale 
est à Kowï-lin-fou. Ce gouvernement a onze provinces et 

- un arrondissément administratif qui sont divisés en 5 
: départements, 16 arrondissements et 47 districts. Il a 
én' outre 46 tribus étrangères. 

Remarque. La contrée située au sud du gouvernement 
de Sse-tchhouan est nommée Yun-koueï et se divise en deux 
gouvernements : Yun-nan et Koueï-tcheou. 

Le dix-septième gouvernement est celui de Yun-nan; 
il a une chambre des finances, et l'administration cen- 
trale est à Vun-nan-fou. Ce souvernement a quatorze pro- 
| vinces ; trois départements administratifs et quatre ar- 


issements administratifs ; les provinces et les arron- 
ents sont divisés en 9 départements, 27 arrondis- 
nents et 39 districts. Il a encore 50 tribus étrangères 
rigine tangoute et indienne. 


est à Koueï - Yans- fou. Ce gouvernement a douze 
pyinces , trois départements administratifs et un arron- 
dissement administratif; les provinces et les arrondisse- 
ments sont divisés en 11 départements, 13 arrondisse- 
ents et 34 districts. I] y a encore 81 tribus étrangères. 
La Mandchourie est une partie distincte de l'empire 
chinois el comprend trois gouvernements militaires, sa- 
Dre. Ching-tsing, Kirin et He-loung-tsiang: Ching-tsing 

est divisé en deux provinces, et chacune de ces derniè- 


res en trois départements, quatre arrondissements et 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
a ———— —— —— © 


294 


huit districts. Le commandant en chef réside à Feng- 
thian-fou, lun de ses deux adjoints à Thsin-tcheou-fou 
et l'autre à Sin-Yu-tchhing. 11 faut encore ajonter onze 
places fortifiées occupées par des garnisons. 

Kirin. comprend trois départements dans lesquels on 
compte huit villes ou places fortifiées. Le commandant 
en chef réside à Kirin - khoton 
Ningoutou , Bedoune , 

L'autorité locale présente chaque année à la chambre 


et ses quatre adjoints à 
Artchouk et San-sing. 


des finances un rapport sur le mouvement de la popu- 
lation des lieux qui lui sont subordonnés. 

Les races qui composent Ja population de la Chine 
sont: 1° les Chinois, 20 les Mandchoux, 5° les Mongols, 
4° les Turcs, 5° les Fan, 6° les Thsiang, 7° les Miao, 
89 les Yao, 9° les Li, 10° les Y. 

Les Chinois; comme: aborigènes, forment la race la 
plus nombreuse et sont répandus dans tous les gouver- 
nements. 

Les Mandchoux sont très peu nombreux, mais comme 
ils ne fournissent que les garnisons 
des villes importantes. 

. Les Mongols, qui entrèrent en Chine avec les Mand- 
choux , tiennent gärnison à Pe-king et dans les gouver- 
nements. 

Les Turcs, mommés Tatars, habitent les divers gou- 
vernements, et font partie de la population contribuable. 
Les Tatars Salarski seuls se trouvent sous la surveillance 
de leurs anciens. s 

Fan, dénomination générale qu'emploient les Chinois 
à l'égard des Tangoutes qui habitent les gouvernements 
de Kan-sou, de Sse-tchhouan et de Yun-nan. Les habi- 
tants de l'ile de Thaï-wan, dépendante de la Chine, 
portent le même nom. 

Thsians, ancienne dénomination chinoise pour quelques 
tribus tangoutes habitant Sse-tcheou, dans le gouverne- 
ment de Kan-sou, et Meou-tcheou, dans le gouverne- 
ment de Sse-tchhouan. 

Les Miao sont les ancêtres des Tangoutes, et vivent 
| Bases à Tsiang-tcheou, à Ping-hoang, à Yun-soui- 
tching et a Pou-soui - ning dans les gouvernements de 
Hou-nan , Sse-tchhouan, Kouang-si et Koueï-tcheou. 

Fao est le nom des étrangers dans les gouvernements 
de Hou-nan et de Kouang-toung 

Les Li sont les étrangers qui habitent l'ile de Haï-nan- 

Les Y sont également des étrangers qui habitent le 
gouvernement de Hou-nan. 

Quant au calcul de la population contribuable, la ma- 
jorité, pour les hommes, commence à 16 ans et la 
vieillesse à 60. 


race conquérante , 


295 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


296 


TT 


La population de la Chine augmente chaque année , | inscrites les personnes qui habitent cette maison. Ce ta- 
mais dans une proportion inégale. D'après les rapports bleau est changé chaque année. 


fournis par les gouvernements, On comptait en 1812: 
b. d. deux sexes. 


I. Dans le Tchi-li . 27,990,810 

IT. — — Chan-toung . 28,958,764 
III. — — San-si . . 14,004,210 
IV. — — Ho-pan . 23,037,171 
V. — — Tsiang-sou . 37,845,501 
VI. — — ’An-hoei. . 34,168,059 
VIL — — Tsiang-si . 23,046,999 
VILL. — — Fou-tsiang . 44,777.419 
IX. — — Tche-tsiang . . 26,256,784 
X. — — Hou-pe . 27,370.098 
D" Hoo-man Let 0: . 10,207,256 
XII — — Chân-si . 18,652,507 
XIII. — — Kan-sou . . 15,354,875 
XIV. — — Sse-tchhouan . 21,435,678 
XV. — — Kouang-toung . - 19,174,030 
XVI — — Kouang-si 7,313,895 
XVII — — Yun-nan. 5,561,520 
XVIII — — Koueï-tcheou . . . 5,288,279 
XIX. — la Mandchourie (les Chinois)  7,249,784 


Total 361,691,430 

Remarque. Dans ce chiffre ne sont point comprises les 

8 bannières militaires. composées de trois nations, savoir: 
de Mandchoux, de Mongols et de Chinois. 


Les étrangers. sujets de la Chme, sont dénombrés 
séparément par familles. et une partie par individus. 
En voici le tableau. 

familles. 
Tangoutes dans le gouvernement de Kan-sou 26,644 
— Sse-tchouan 72,574 


— — — Khoukhounor . 7,842 
= — 1 Thibet 4,889 
Turcs du Turkistan et d'Ili . . 69,644 
—  — Khoukhounor 2,368 
Les Ouriankhai du Tannou 1,007 
— — de l'Altaï 685 
— — de l'Altaïnor 208 
Toungouses des bouches de l'Amur. 2,598 
Total 188,123 
Les Solones industrieux 4,497 ames. 
Les Khaïoutes militaires 2,581 — 
Les Barkhousses . 1,254 — 
8,329. 


L'autorité Jocale délivre à chaque famille ou maison 
nn tableau qui se place à la porte, et sur lequel sont 


Lorsqu'on distribue de nouveaux tableaux, on en ex- 
clut les personnes qui ont quitté la maison et l'on y in- 
scrit les nouveaux locataires. Celui qui change de loge- 
ment est tenu d'en informer l'autorité afin d'en obtenir 
un tableau (”). 


Dix maisons forment ce que les Chinois appellent Paï; 
chaque Paï a un Pai-theou (dizenier); dix Paï sont nom- 
més en Chinois Tsia dont le chef est un Tsia-tchang 
(centenier): dix Tsia composent un Pao qui a pour 
chef un Pao-tching (intendant). Cette organisation existe 
même parmi les Chinois qui habitent hors des frontières. 


Les dizeniers. les centeniers et les intendants sont 
choisis parmi le peuple et élus pour un certain temps. 
Ils doivent savoir lire et écrire et être mariés. Leurs 
obligations sont de veiller à la moralité de leurs admi- 
administrés, c.-à-d. de voir si parmi ces derniers il n'y 
en a point qui aient des moyens illicites d'existence, ou 
s'il se trouve des individus suspects d'en informer l'au- 
torité. Ges mesures de police sont les mêmes pour les 
villes, les bourgs et les villages. 


Les dizeniers, les centeniers et les intendants sont te- 
nus de présenter annuellement un tableau de la popu- 
lation de leurs juridictions respectives, et dans lequel 
ils inscrivent sans distinction tous les habitants qui ont 
un domicile fixe: les savants, les marchands, les culti- 
vateurs, les artisans, les employés de chancellerie et les 
soldats qui sont inscrits dans les villages. 


En premier lieu, ces tableaux se présentent ordinai- 
rement à l'administration du district qui, après en avoir 
formé le tableau général du district, l'envoie à l'admi- 
nistration de la province ou de l'arrondissement; celle- 
ci confeclionne alors son tableau général de la province 
ou de l'arrondissement et l'expédie à la chambre des 
finances, qui à son tour dresse un tableau général de la 
population de tout le gouvernement et le fait présenter 
par le chef de gouvernement au ministère des finances- 
Les tableaux du dénombrement des militaires colonisés 
sont envoyés aux autorités que cela concerne. Le minis- 
tère des finances fait ensuite à la fin de l’année suivante 
la somme totale de la population d'après tous les ta- 
bleaux qui lui ont été expédiés par les divers gouver- 


(*) Ces tableaux sont des écrits revètus du sceau de l’antorité 
locale et que l’on colle à l'extérieur de la porie des maisons et 
des établissements de commerce. 


297 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 298 
ne 


nements, et une copie sur papier jaune est présentée à | de Thaï-wan (Formose) ; dans le gouvernement de Kan- 
sou, 10.209 thsing de l'Ouroumitse et du Barkuli, 115 thsing 


dans Je Kobdo, 395 dans le Turkestan. Toutes ces ter 


l'empereur (°). 
D'après les rapports fournis par les autorités locales , 
les terres arables de tous les gouvernements, y compris 
Ja Mandchourie, formaient en 1812, 7.915,251 Thsing. 
Le tableau ci-dessous indique combien chaque gou- 
vernement en contient séparément. 


res sont cultivées par les émigrés Chinois, tandis que 
celles qui appartiennent aux Tangoutes, dans les gouver- 
nements de Kan-sou et de Sse - tchhouan. et aux tribus 
étrangères dans le gouvernement de Yun-nan. sont 


LiDanetle Tehi-li ::.. 741,454 Thsing. toutes restées sans être mesurées . parce que ces tribus 
LI. — — Chan-toung ; 986,345 — ont des prérogatives particulières , paient tribut et mè- 
ENS Sans een 2: 2 Bb2G] dE — ent une vie nomade, La vaste étendue qui comprend 
HO an 1.121.146. <= les lieux consacrés et ceux qui sont destinés à la chasse, 
V. —. — Tsiang-sou : . . . ‘720,894 — est également restée sans être mesurée. 
MR LAN - bone © Na 414568 . — Les Mandchoux aborigènes, ainsi que les Mongols et 
NIL — — Tsiang-si . . . . 472741 — les Chinois, qui sont venus avec les premiers de Ja 
VIII. — — Fou-tsiang . . . . 138,643 — Mandchourie en Chine, forment un corps militaire sé- 
IX: — — Tche-tsiang ... . 465,003 — paré, divisé en bannières composées de trois divisions, 
X. — — Hou-pe . . . . . 605,185 — et chaque division en compagnies formées de 150 hommes. 
XI. —— Hou-nan . . . . 315,816 — compagnies. 
Ce te 0. ci: fa77E cd Les Mandchoux à Pe-king forment . . . . . 681 
Mao nn monte ut. Les Monbols =", CS 
XIV. — — Sse-tchhouan . . . 465,471 — Les Chinois AT ler à 1° TR ES 
XV — —"Kouang-toung. . . 320,348 — Les Mandchoux et les Mongols en garnison dans 
ND Kouangai |... 897160 — les gouvernements ra Se 0 TRS 840 
AE NE MMpRnE M Il faut encore ajouter à ces derniers les chasseurs 
re Ro ee do Gt dont Jés Diours, forment,  "" ‘4, 
Mandehounie ‘282798 Ke SOIENT 6. UNE 
a —————— les Toungouses dans l'Olountchoun . . 14 
total 7,900,954 — Re =. 
total 2,088 


Remarque. Ainsi le chiffre des rapports surpasse celui 
de ce tableau de 14,300 thsing, différence qui provient 
- de ce que, dans plusieurs gouvernements , certaines ter- 
res ont été mesurées sous diverses dénominations; on 
compte par exemple : 

. Dans le gouvernement de Fou-tsiang 57,884 {sia 
De =: —— Kan-sou 216,514 touan 


Ce qui fait 315,200 hommes de 15 à 60 ans. 

À Pe-king. chaque division a un chef de division, 
deux adjoints, des colonels et des chefs de compagnie. 
Dans les gouvernements, les Mandchoux militaires com- 
posent les garnisons qui se trouvent sous les ordres des 
chefs de corps. 

Le dénombrement des militaires, qui se fait tous les 


= — = — Kouang-si 6,629 LR. 
 _ = Le Pres eo uns deux ans, comprend lous les hommes depuis l'âge de 
D — — —— Koueï-tcheou 190 sen, |15 2P5- 


On fait ordinairement deux tableaux de la population 


le non accord que nous venons de signaler, doit 
, CS ÉREPERAT s ? . se 0 
militaire : l'un reste à la chancellerie de la division, et 


s aucun doute, être attribué aux mesures de ces der- 
es parties. Mais il faut faire remarquer que toutes 
terres indiquées daus les rapports ne se trouvent pas 
l'intérieur de la Chine. On comprend dans le gouver- 


l'autre est expédié à la chambre des finances. 

La Mongolie se divise en Mongolie méridionale, en 
Mongolie septentrionale , en Mongolie occidentale et 
Khoukhounor. La Mongolie est encore divisée en Aï- 
maks, et les Aïmaks en bannières commandées par des 
Tchassaks. Les bannières sont subdivisées en régiments 
et ceux-ci en escadrons. L'Aïmak est une caste qui forme 
une partie distincte du peuple. Une bannière porte le 
nom de division ou de principauté. Quelques Aïmaks 
ont plusieurs divisions. 


les Aïmaks de Kartsin et de Tchakar; dans le gouver- 
nement de San-si, 18.071 thsing de l'Aïmak de Toumot; 


© (+) De sorte qu'en Chine le dénombrement de Ja population 
se fait chaque année. 


299 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


Les Mongols méridionaux occupent toute l'étendue 
de terrain qui longe la grande muraille, depuis les fron- 
tières de la Mandchourie jusqu'à Ordos inclusivement , 


et forment 24 Aïmaks et 48 bannières, savoir: 


1. L'Aïmak de Kartsin . . . . 6 bannières 
—. ho Et 15 Padee Dé es tt | 
5. — — Dourbot . 1 
4. — — Korlos 7 
5. —_ — Aokhan 1 
€. — — Naïiman ., 1 
gs — — Bari . 2 
8. — — Tcharot 2 
9. — — ARE Rat 1 
10. — — Ouniut 2 
1: — — Kechiktin ù AÊS 
ne CA — — Kalka de l'aile ia 1 
13. — — Karthsin . 3 
14. —= — Toumot . 2 
15. — — Outchoumzm 2 
16. — — Khaothsit. 2 
17. — — Sounit ...… 2 
48: —. — Abaga Re) 2 
19. —  — Abkhanar ‘ 1 
20. —  — Dourben-Khoubout 1 
21: — — Ma0-Minhan 1 
22. — « — Ourat, (Orat) 3 
25. — — Kalka de l'aile droite 1 
24. — — Ordos 7 


Les Mongols septentrionaux se nomment Kalka Ils 
occupent TE de terrain au nord de la grande mu- 
raille depuis l'Argoun à l'occident jusqu'aux confins de 
La Dzoungarie et forment 4 Aïmaks et 86 bannières, 
savoir: 


L'Aïmak de Thousetou-Khan . 20 bannières 


— — Sain-Noïn . ? + 
_ — Thsithsin-Khan . . 23 
= — Tchassaktou-Khan . . 31 


Les Mongols nomades e‘' dispersés à l'occident d'Or- 
dos dans l'Etsinéi-Gol et la Dzoungarie appartiennent 


à divers Aïmaks formant 54 bannières. 


Les Elioutes au-delà d'Ordbs . 1 bannières 
— Torgotes sur l'Etziné . . . 4 
— Dourbotes en Dzonngarie 14 
— Khoïtes en Dzoungatie . . . . 2 
— Torgotes de l1 même contrée 12 
— Khochotes . . . re rh A - 


Les Mongols du boule errent aux alentours 
du lac du même nom, et forment 5 Aiïmaks ét 29 ban- 
nières. 


Dans J'Aïmak de Khochot 21 bannières 


— _— ="MPchoree . "; LU 
—- NP AK RON EAN, BURARE AES 
— _ _ HUISOR NN) ee ARPANEE 
_ — 2 aka PO Esun ?cued 


Les Monsols sujets immédiats de la Eine n'ont point 
de Tchassaks, mais sont sous les ordres des chefs mili- 
taires chinois. De ce nombre sont les Tchhakars et les 
Toumots qui vivent en nomades au-delà de Kalgans, entre 
Ordos et Dolonnor. 

Chaque régiment a 6 escadrons chacun de 150 hom- 
mes dont 50 sont assujettis au service militaire, et les 
autres considérés comme libres. 


escadrons. 

Dans la Mongolie méridionale on compte 1293 
— —  — septentrionale c. à. d. à Kalka 165 
At-delMSOTdost :. 5-0 CREER 9 
Dans la Dzoungarie 94 
Dans le Khoukhounor ; ge: 100 
Les Tchakars bergers forment 120 
Les Toumots à Koueï-hoa-tching 49 


total 1,8284 

Ce qui fait par conséquent un total de 274,275 hom- 
mes, non compris les femmes, les enfants, les vieil- 
lards,, les malades, les prisonniers et les Lama. 

Chaque bannière à un prince souverain nommé Tchas- 
sak, ce qui signifie commandant; ïl a sous ses ordres 
un aide Tosso/aktchi. Le chef d'une bannière porte le 
nom de Khocho-tchangin , et son aïde celüi de Meéïren- 
tchangin. Les colonels sont nommés Tthalan-tchangin, et 
les chefs d'escadrons Somo-fchangin. 

Chaque escadron a 6 sous - officiers. 
familles ont un dizenier. 

Tous les trois ans on fait un relevé de la population, 
dans lequel on comprend tous les individus de 18 à 60 
ans. Ce travail est exécuté par les Tossoloktchis conjoin- 
tement avec les Tchangin et envoyé à Pe-king. Les prin- 
ces, aussi bien que les derniers officiers, sont soumis à 
une punition pour toute falsification des rapports, et 
les sous-officiers et les dizeniers sont punis du fouet. 

Quioïque la quantité de terres arables soit indiquée: 
dans les règistres du cadastre, il ny a rien d'officiel à 
cet égard ; eihdén il a été arrêté que pour 15 per- 
sonnes inscrites dans les rapports on accorderail 20 Li 
carrés de terre. Un Li carré équivaut à 291559 déciati- 
nes russes. 

L'armée chinoise est divisée en deux classes: la pre 
mière se compôse de Mandechoux, de Mongols et de 
Chinois, venus de la Mandchourie en Chine , la secondes 


Dix Yourtes ou 


uniquement de Chinois aborigènes. La première se re- 


l'empire , tandis que çeux- ci font le service aussi bien 
en Chine que hors de la Chine. 


Le nombre des soldats de bannière s'élève à 266.000 
hommes, répartis comme suit : 


APe-king : : *. 80,000 
Officiers de ce corps . 5,000 
Cantonistes ue :: 27.400 
Pour la garde du palais . 16.600 
Dans les casernes hors de la ville 15,200 


Dans les garnisons : 
Dans la Mandchourie 
Dans l'intérieur de la Chine 
Sur la nouvelle ligne . 
Bergers . ONE. SAN 
Officiers dans les garnisons . 


40,666 
55.818 
15.140 
10,600 
3,295 
Le nombre des troupes de la bannière yerte s'élève 
à 666,300 hommes, répartis comme suit : 


Dans le gouvernement de Tehi-li . 52,536 
Chan-toung 20,174 
San-si 25.554 
Ho-nan . 15,854 
Tsiang-sou g 
’An-hoeï é : PL 
Tsiang-si 13,632 
Fou-tsiang . 67.332 
Tehe-tsiang 39,030 
Hou-pe 22,739 
Hou-pan 35,580 
Chän-si 42.960 
Kan-sou 52,507 
Sse-tchhouan . 33,099 
Kouang-toung 62.259 
Kouang-si . 21,963 
Yun-nan 42,762 
Koueï-tcheou . 48.417 
Nombre des officiers 8.283 
N: _— — sous-officiers 8,582 
…. Dans ce nombre sont compris pour les 16 di- 
ë visions de Ja flotte … . . . . 88.337 
Pour les & divisions de la navigation fluviale 10,961 
Pour |le corps des voies de communication 
| fluviale ST pe SET 15,667 
Pour les 2 divisions de soldats agriculteurs . 16,339 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
—— 


302 


Remarque. I] n'y a rien d'officiel relativement à la 


crute dans les bannières et s'appelle par cette raison | population et à la division des terres du Turkistan et 
soldats de bannière , la seconde a une bannière verte et| du Thibet. On compte 3,000 hommes de troupes régu- 
se nomme en conséquence soldais de la bannière verte. | lières dans le Thibet, mais un ignore combien il y en 
Ceux-là sont en garnison dans les places importantes de |a d'irrégulières. Le Kachgar seul, dans le Turkistan, a 


500 hommes de troupes indigènes, Les garnisons de 
toutes les villes sont composées de Chinois , quoiqu'en 
petit nombre, et qui viennent du gouvernement de 
Kan-sou. 


CHRONIQUE DU PERSONNEL. 


Promorioxs Er pECORATIONxs. S. E. M. le Vice-Prési- 
dent de l'Académie, Prince Dondoukof-Korsakoff a élé 
décoré de l'ordre de Ste.-Anne de Ja 1e classe, M. Y'a- 
cadémicien Baer de celui de St.- Vladimir de la 42 
classe et M. l'académicien Struve de celui de l'Aigle 
rouge de Prusse de la 3° classe, M. Slavinsky , direc- 
teur de l'observatoire de Vilna, a été promu au rang 
de Conseiller d'état et M. l'académicien extraordinaire 
Bouniakovsky à celui de Conseiller de collège. 


—<s—_ 
MATERIAUX MANUSCRITS. 


Séance du 9 fevrier. Beobachtungen des Halley'schen Cometen , 
bei seiner Erscheinung im Jahr 1855 auf der Dorpater Stern- 
warte angestellt, par M. Struvye. 

Dernier rapport sur l'expédition qui a eu pour but de 
déterminer la différence de niveau entre la mer Noire et la 
mer Caspienne , par Le même. 

Rapport sur le voyage géographique de M. Fedoroff, 
actuellement professeur d'astronomie à l'université de Kiev, 
par Le mème, 

Rapport sur les travaux sélénographiques de MM. Beer 
et Mädler, par Le mème. 

Note sur la composition de la cire d'abeilles, par M.Hess, 

Ueber das Skelet der NawAGA, welches in einem gros- 
sen Theil seiner Länge hohle, Luftsicke aufnebmende Riume 
enthält , par M. Baer. 

Expédition à Novaïa-Zemlia et en Laponie. Tableau phy- 
sique des contrées visitées. #2 Article: Vie animale à No- 
vaïa-Zemlia, par M. Baer. 

Rapport sur un manuscrit géorgien offert en don à l'Aca- 
démie par M. Josselian, par M. Sjôgren. 

Archéographie géorgienne, par M. Brosset 


re À — 


305 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


EEE 


OUVRAGES OFFERTS. | 


DECEMBRE. 


212. Henrici Rathke de Bopyro et Nereide commentatio- 
nes anatomico-physiologirae duae. Rigae et Dorpati 1837. 4. 
215. Zur Morphologie. Reisebemerkungen aus Taurien 
von Heinrich Rathke. Riga und Leipzig 1857. 4. 214. Flora | 
batava liv. 109-111. Amsterdam 1856. 4. 215. Die Forst- 
insekten — von J. Th. Chr. Ratzeburg. 1. Th. Die Käfer. | 
Berlin 1837. 4. 216. Die Käfer der Mark Brandenburg , 
v Dr. Erichson. I. Berlin 1837. 8. 217. Reise nach dem | 
Ural, dem Altai und dem kaspischen Meere — von 
A. von Humboldi, G. Ehrenberg und G. Rose — 
E. Band. Berlin 1857. 8. nebst einer Karte. 218. The 
Transactions of the Linnean Society of London. Vol. 
XVII. Part. IV. London 1837. 4. 219. List of the 


| Tepcin 85 Pocciw. 1852. 


| Apwanamz 20 gpemn Pocc. Ilepora. soñur. 


Linnean Society of London. 1837. 4. 220. Memorias 
da Academia R. das Sciencias de Lisboa. T. XII. Parte I. 
Lisboa 1857. 4. 221. Homeri Iliadis primi duo libri — 
edidit Theodorus Fridericus Freytagius. Petropoli 1837. 
8. 222. Aide-mémoire de mécanique pratique à l'usage 
des officiers d'artillerie — par Arthur Morin. Metz. 1837. 8. 
223. Expériences sur les roues hydrauliques à aubes 
planes — par Arthur Morin Metz 1836. 4. 224. Sioilli 
de Principi di Savoia — — dal Cav. Luigi Cibrario e 
da Domenico Casèmiro Promis. Torino 1834. 4. 225. 
Oryctographie du Gouvernement du Moscou, publié par 
Gotthelf Fischer-de- Waldheim. Moscou 41830 — 1857. 
fol. 226. Bulletin de la société de géographie — Deu- 
xième Série — T. VII. Paris 1857. 8. T. VIII. feuilles 
13 — 15. 8. 
dule dans un milieu résistant, par Jean Plana, Turin 
1835. 4 228. Mémoires de la Société géologique de 
France. T. II. 1e et 2e partie. Paris 1835 — 1837. 4. 
229. History of the Afchans translated from the persian 
of Neamet Ullah, by Bernhard Dorn. London. 1856. 4. 
230. Geschichte der letzten funfzig Jahre von Carl Fried- 
rich Ernst Ludwig V. Th. Allona 1837. 8 231. Astro- 
nomisches Jahrbuch für 1839 — von J. F. Encke. Berlin 
1838. 8. 252. Histoire naturelle des îles Canaries, par 
P. Barker - Webb et Sabin Berthelot. Paris 1836. 14-21. 
et -atlas. fol. 255. Pascyxaenie 068 numerpain C5 
MaCMBEINR AMrsepentiaranm, Cou. . 3epwogsims. Mo- 
crba 1857. 4. 254. Apmnnckaa pamopnra Apxienu- 
crona Muxamaa. 1837. 235. APMANCKAA TPaMMamnEa 
Apxawauapnma Muxawxa Coxonmana. 1857. 256. [Ipo- 
cmpanssiit Kkamexmsncr. 1851. 257. Myssr Apapamcekia, 
cmuxomeopenie. 1829. 238. Ilepeceacuie Apxaus 133 


227. Mémoire sur le mouvement d'un pen- 


259. Apuanckin nponncm. 
1531. 240. Ceamenuan nemropin. 1853. 241. Bosssamie 
242. To- 
cmanopzenie Apuanckaro Jlasapersixr Mucmamyma. 
1850. 2415. OGospbnie ucmopim Apmauckaro Hapoya, 
co. l'anuki. 244. Onncanie nepecezxenis Apuaus Ayep- 
GnxyraïckuxB BB npeabaaxs Poccix, cou. l'anuxu. 1831. 
245. Nocmauogxenie Mockos. Apuancx. /asapepwxs Mu- 
cmumyma 20CmouH. A3SKOBB. 1850. 246. IlsB1exenir 15% 
MOTO NoCManos. H “pan. A35RaXB. 241. 
Msacuenie cnocoG6a Becceza aan HCIpaBeniA AÿYHHBIXE 
pascmozuiÿ, cou. K. Knoppe. Hnrouaerr. 4. 248. JIex- 
CHKOHB YMCMON H MPHKAAAHON Mamtemarukxn — B. A. 
BynarosckumB, Uacms I. Omatx. 1. Tempaas IV. 
C. II. 1857. 4. 249. Ptus waas rpo6ous l'enepaas- 
Pexsamapurara KHasa daGiaua Buasreapmopn ia 0uE- 
aep> - Ocmens - Carena, ckasannan Mixanxomws Marcu- 
moruueus. KieBs 1637. 4. 259. Pam npousuecenxuriA 
BB MOPAECMBEHHONE coGpauim Hurnep. XaprorcKaro 
Vaumsepcumema 50. Arr. 1837. Xapkoss 1837. 8. 4 5Ks. 
251. Apuememuxa Ha Mouroasckaro nssikb , cou. Aue- 
Kcau4pa Îlonosa. Kasans 1857. 8. 252. O suarkomemet 
Esponeïñuers cr Asieï, phis mponssecennaa Ocanoms 
Kosaxescknur. Kasans 1857. 4. 255. Omxkyya nxems 
Pyccxkas seuxa, no cKasani©Ù Hecmoposoï nostcmx x 
NO APYTHMB CMAPHHHBMB NACAHIAMB PYCCKHMB, CON. 
Muxauxa Markcumoguua. Kiess 1837. 8. 254. OGr yua- 
cm n saauexiu KieBa 82 o6mwei xmsun Poccis. PH5us 
nponsrecenan Muxauxoms Marcumosuaews. KieBr 1837. 
4. 255. Mourozxscras xpecmomamia u34. Kosasercrnws. 
YU. IL. Kasaus 1837. 8. 10 9k3. 256. Die vissenschaft- 
liche Bearbeitung der Staatswirthschaftskunst nach dem 
literaturgeschichtlichen Entwickelunosgange der Staats- 
wirthschafts - Systeme , von Dr. Hellmuth Winter. Kasan 
1837.-8. 257. Proceedings of the royal irish Academy 
for the year 1836—7. Part. 1. Dublin 1857. 8. 258. Pro- 
ceedings of the royal Society 1837. No. 28. 29. 259, 
On the theory of the moon and on the perturbations 
of the planets by 3 W. Lubbock. Part. III. London 
1837. 8. 260. Minutes of proceedings of the institution 
of civil engineers London 1837. 8. 261. Slowanskié 
starozitnosti. Sepsal Pawel Josef Safarjk. Sw. VI. Arch. 
51—64, Praze 1837. 8. 262. Proceedings of the zooln- 
gical society of London. Part. IV. 1836. 8: 263. Trans- 
actions of the zoolopical society of London. Vol. IL. Part. I. 
London 1836. 4. 264. Fauna japonica auctore Ph: Fr. 
de Siebold. Crustacea Decas III. fol. 


Ha Hbmel. 


Emis le 17 février 1838. 


oo 


Tome I. BULLETIN SCIENTIFIQUE #7 20. 


PUBLIÉ 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


D SAINT - PÉTERS BO UR G. 


PAR 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1‘/, écu de Prusse à l'étranger, On s'abonne, à Sf.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 

Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A. 
cadémie, et à leur transméttre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 

r divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 


Fétat des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie, 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 40. Mélanges, 


SOMMAIRE, NOTES. 24 Sur 
l'histoire des éloiles filantes. FRAENN. — 
asiatique. BROSSET. 


l'existence de 


l’'aurochs duns la Caucase. 


MUSEES. 4. 


NoRDMANX. — 24, Maleriaux pour servir à 
Registre des cartes georgiennes manuscrites acquises par le Musee 


: N O T ES. 


24. Urser pas VOoRKOMMEN DES AUEROCHSEN 
1m Caucasus; von A. v. NORDMANN (lu 
le 19 janvier 1838). 


Der Auerochs, obgleich in der Nähe der grossen 
 Fahrstrasse von Z'aman nach Pätigorsk, Tiflis u. s. f. 
nicht mehr vorkommend, gehôrt keinesweges zu den 
- seltenen Erscheinungen im den inneren Gegenden der 
- Gebirgszüge des Caucasus. 

 Schon bei meïiner Ankunft in Gelintschik, im April 
1856 erfuhr ich mit Bestimmtheit, dass es, namentlich 
‘am Kuban, Gegenden gebe, in denen der Auerochs in 
 grôsserer Anzahl vorkommt. 

= Weiter südlich in 2 whasien, in Bambori, unfern des 
“Aufenthaltortes des Fürsten Michael Bey Schervasidse 
“on Æwhasien, zeigten mir awhasische Fürsten Auer- 
ochshôrner, welche zu ibren gewühnlichsten Hausgeräth- 
schaften gehôren und, wie vormals von den alten Go- 
then, als Trinkgeschirre gebraucht werden. 

Bei einem Gastmahle, welches der Fürst Levan Da- 
dian von Mingrelien in Sugdidi für den kommandirenden 
General Baron v. Rosen veranstaltete und welchem auch 
ich Gelegenheit hatte beizuwohnen, waren dergleichen 
Hôrner bis zu einer Anzahl von 50 bis 70 Stück bei- 


sammen, und dienten auch hier den anwesenden min- 
grelischen, imeretinischen, zibeldinischen und awhasischen 
Fürsten und Potentaten zum Trinken des Weines. 

In /mereti, welche Provinz mit Ausnahme des Kreises 
Ratscha grossentheïls ziemlich niedrig liegt, sah ich im 
Flecken Æoni ebenfalls mit Silber ausgelegte und reich 
verzierte Auerochshürner, von denen es aber bhiess, 
dass sie aus dem nôrdlichen Theïle von Æwhasien ge- 
bracht seïen. 

In Guriel hatten die reicheren Fürsten auch Trinkge- 
schirre aus Auerochshôürnern aufzuweisen, imdessen sagte 
man mir auch hier, dass es Geschenke von tscherkessi- 
schen und awhasischen Fürsten seien. 

Auf dem adsharschen Gebirge, welches ich mit mei- 
nem verstorbenen Reisesefährten Th. Dôllinger drei 
Wochen lang bewohnte, besuchten uns von Zeit zu Zeit 
Adsharen, brachten uns Lebensmittel und, da ich einen 
Dollmetscher bei mir hatte, so theillen sie uns mit, dass 
der Auerochs weder auf dem adsharschen noch tschil- 
dirskischen Gebirge und überhaupt um Æchalzik nicht 
vorkommen sol. 

Als ich im Spätherbste 1856 wieder nach Æ4iwhasien 
zurückgekehrt war und in Kelasur unfern Suchum-Kale 
vom Fürsten Hassan Bey erfuhr, dass zufolge des in 
den Alpen gefallenen Schnees in den Thälern des Stam- 
mes Psüh kürzlich Auerochsen sich gezeigt hätten, konnte 
ich eine, unter einer starken militärischen Bedeckung 


307 


pur ausführbare, Expedition dahin nicht mehr unterneh- 
men, indem meine Reisemittel bereits ausgegangen waren 
und wir, von einem hartnäckigen Fieber geschwächt, 
auf dem Pferderücken uns nicht mehr halten konnten. 
Es blieb mir daher nichts weiïter übrig, als mit den 
Aussagen der Æwhasen mich zu begnügen. Für das 
Herbeischaffen eines Auerochsen forderte man eine Summe 
von 150 Silberrubel. 

Der Auerochs, awhasisch Ædompe, bewohnt eine 
Strecke von etwa 200 Werst, d. h. vom Flusse Kuban 
bis zum Ursprung des Flusses Psib, in der grusinischen 
Chronologie Kapueti genannt. Am ÆKuban bleibt er das 
ganze Jahr in den sumpfigen Gegenden, im Lande der 
Abazechen aber zieht er sich im Sommer in die Ge- 
birge hinein und wird sodanu von den tscherkessischen 
Stämmen Dshigeten, Aibha, und den Bewohnern des 
Districtes Psôh oft genug erlegt. Im Spätherbste und 
im Winter verlässt er das Hochgebirge und weidet tie- 
fer unten in Thälern, in denen Europäer freiwillig noch 
nicht gewesen sind. 


Namentlich wurde mir ein Land- 
strich Zaadan (3aayans), gelegen zwischen den awhasi- 
schen und dshigetischen Stimmen, als der nächste Ort 
von Bambori bezeichnet, in welchem die Auerochsen 
sich ôfters blicken lassen. — Dahin war es auch, wohin 
ich eine Expedition zu unternehmen gehofft, -— und 
hierüber bem Zusammentreffen mit dem Generalen 
Pozowski, kommandirendem Chef der nach 4whasien 
yerlegten Truppenabtheïlung, bereits Rücksprache ge- 
troffen hatte. 

Dass der caucasische von dem im Walde von Pialowie- 
za noch vorkommenden Auerochsen specifisch nicht leicht 
verschieden sei, konnte ich aus der übereinstimmenden 
Beschreibung dieser Thiere des Herrn Lieutenant Lis- 
sowski in Bambori, welcher in Wilna studirt hatte, 
den Zubr genau kannte und der awhasischen Sprache 
mächtig war, entnehmen. 

Bekaoutlich bat Herr v. Baer in den Sitzungen der 
Akademie am 23. September und 20. October 18536, 
zufolsge eiser vom Baron v. Rosen an. die Akademie 
geschickten H:ut dieses Thieres, nähere Nachrichten 
über den in Frage stehenden Auerochsen mitgetheilt. Ich 
befand mich im October noch in Æwhasien, die erste 
sichere Nachricht über das Vorkommen desselben in 
Aswhasien erhielt ich aber schon im April 1856. 

Nebst dieser verspäteten Notiz bemerke ich beiläufig 
hiebeï, dass nach den Angaben der Aywhasen, welche 
mich auf der Expedition von Bambori nach dem Ge- 
birge Hirtscha begleiteten, im dem erwähuten Land- 


RE SE NP ST RE SEE A CRE 


striche Zaadan noch ein anderes wiederkäuendes Säuge- | 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


thier wild vorkommen soll, welches sie mit dem Namen 
»Abhap* bezeichneten. Es soll so gross wie eine Kuh 
und dunkel vou Farbe sein. 


St — 


25. Zun GEsCHICHTE DEA STERNSCHNUPPEN: 
vOM AkabEeMIKER FRAEHN. (lu le 1 dé- 
cembre 1837.) 


Vor mehreren Jahren, als das schône und merkwür- 
dige Phänomen des Nordlichtes meinem yürdigen Col- 
legen Hn. Staatsrath v. Parrot auf’s Neue Gegenstand scharf- 
sinniger Erôrterungen ward(”), nahm ich Veranlassung x 
die lebhafte Schilderung bekannt zu machen, welche ein 
Arabischer Reisende zu Anfang des zehnten Jahrhunderts 
von einer Naturerscheinung der Art, die er in seinem 
Leben zum ersten Male, an der Wolga im damaligen 
Gebiete der Bulgaren, zu beobachten Gelegenheit ge- 
habt, seinen Landsleuten gemacht hatte.("*) In neuester 
Zeit hat von den Meteoren unter andern auch das der 
Sternschnuppen die Aufmerksamkeit der Physiker und 
Astronomen in besonderem Grade auf sich gezogen. 
Man ist jetzt geneigt, den Fall der Sternschnuppen für 
periodisch , an eine gewisse Zeit gebunden, zu halten, 
und diese Zeit soll nach den neuesten Beobachtungen 
in den November fallen, und es werden die Nächte 
vom 12. auf den 15. oder vom 14. bis zum 15. (n. St.) 
dieses Monates als diejenigen bezeichnet, wo jene Er- j 
scheinung besonders hänfig sey. In diesem Jahre sind in 
London den 11. November Abends, in New-York vom 
12. zum 15. Nov., in Bremen in der Nacht vom 144. 
zum 15., in Grätz vom 153. zum 14. und in Wien in 
den Nächten vom 12. bis 16. desselben Monates reich- 
liche Füälle der Art von den Astronomen beobachtet 
worden. 

Der Sternschnuppen geschicht bei den Arabischen Hi- 
storikern sebr häufg Erwähnune. Wir Orientalisten ha- 
ben davon jedoch leider bei unserer Lectüre bisher we- 
nig Notiz genommen. Es sind begreiflich Gegenstände 
ganz anderer Art, welche wir dabei im Auge haben. 
Auch liest Physik und Astronomie uns meistens sebr 
fern. 


(#) s. Recueil des Actes de 1827 p. 60 ff. Auch Mémoires … 
de l’Acad. imp. d. sc. VI. Sér. Sc. mathém. etc. T. III. Part. I: 
p. 469 ff. $ 

(%) s. St. Petersb. Zeitung 1831 No. 56. u. Mémoires de l'Acade 
VI. Sér. Scienc. hist. T. I. p. 571. 


‘ 


HER 


309 


In dem Pariser Journal Asiatique (*) ist mdessen un- 
längst dieser Punct auch von einem Orientalisten in An- 
regung gebracht worden. In der III. Série desselben 
Tome IL. p. 591 £ findet sich ein kurzer Aufsatz von 
Ho. Baron v. Hammer-Purgstall Sur les étoiles filantes. 
Derselbe hat dort über diese Erscheinung ein Paar Ara- 
bische Berichte, die ihm aus seiner Lectüre erinnerlich 
waren , beigebracht. Jeder andere Orientalist wird sich 

» bei der Gelegenheit gewiss auch einer und der andern 
von solchen Stellen erinnert haben. So denn auch ich. 
Mir sind zur Auffindung mehrerer, auf diess Phinomen be- 
züglichen Stellen, die funfzehnjährisen Vorarbeiten, die ich 
einst zu einem vollstindigen kritischen WW He hue he der 
Arabischen Sprache dm *), zu Statten gekommen. 

In dieser a Voaihalumer habe ich nämlich un- 
ter denjenigen F’erbis nachgesehen, welche die Araber 
von einem Sternschnuppen - Fall zu gebrauchen pflegen, 
als da sind : ps) CL die Sterne haben hin und her 
gewogt, Cal sie sind von der Hühe herabgestürzt, 
€b5ls5 sind nach einander herabgefallen D (:3 oder 
+ SI sind ausgestreuet worden, €, ybel haben sich 
hin und her geworfen us. w. Mit Hülfe der Citate, 
die ich unter diesen ’erbis aus verschiedenen Hi- 
storikern von mir angesammelt fand, habe ich eine 
nicht unbeträchtliche Anzahl von Nachrichten der Ara- 
- ber über Sternschnuppen und Feuerkugeln ermitteln 
kônnen ; indessen habe ich aus diesen hier nur dieje- 
nigen entnommen, welche bei solchen Phänomenen 
nicht bloss das Jabr, sondern auch den Pons und 
sehr oft auch den Tag des Monates nennen. (‘“*) Diese 
Stelle ich hier zusammen. Ich muss jedoch erinnern, 
dass beï einigen dieser Nachrichten mir nicht gaz klar 
ist, ob auch wirklich von Sternschnuppen, oder nicht viel- 
mehr yon Feuerkugeln, (die man indessen wob] als ver- 
wandt mit jenen betrachten darf,) oder aber gar von 
Cometen die Rede sey. Die Gelehrien vom he wer- 
diess zu bestimmen wissen. Ihnen wird es aber 
gewiss überraschend erscheinen, dass die Mebrzahl die- 
, in früheren Saeculis Statt gefundenen feurigen 


o 
terscheinungen in den October fällt, wäbrend FAT 


(*) s. auch Nouvelles Annales des Voyages. 1857. T. IL p. 565. 
# (+) s. Leipz. Litt. Zeit. 1815. No. 154. 
F Ant) Hitte ich auch alle diejenigen Arabischen Notizen, welche 
“einer solchen näheren Zcithestimmung ermangeln, hier anfübren 
_wollen, würde ich schon jetzt leicht die doppelte Anzahl von 


Stern chnuppen-Füllen und ähnlichen Meteoren haben beibringen 
künnen. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 310 


che jetzt, wie oben bemerkt, alljährlich im November 
wiederzukehren pflegen. 


1. 


Aus dem Tarich el-Manfury. Cod. 521. Acad. Sc. 
fol. 51. 


_. Ua ls Se dus s#) Grass) l oj Fe. ul 
Bo, Ke FAAYE Li ck, vw" QI ets) 
d. i. 

In diesem Jahre (mämlich i. J. 241) ereignete sich 
ein Herabsturz der Sterne in der Nacht des Don- 
nerstages (d. i. vor dem Donnerstage) ëm Neumonde (d. 
i. den Msten) des Dschumadi IL. und dauerte von An- 
fang der Nacht bis zur Morgenrôthe. Und in der 
ganzen Welt waren Erdbeben. 

Der 1. des 6. Monates (ein Donnerstag) des Muham- 


medanischen J. 241 entspricht dem 17. October (ein 
Donnerstag) des J. 855 Christlicher Zeïtrechnung. (*) 


2 


Elmacini Hist. Saracen. arab. et lat. op. Erpenii 
p- 184. 


p3: dir) jee 3 DJs vabs vil, Le du gs 
d! Ja 5 ÿ* 5 Jai) Ls> ÿ* ls gr! CPR | 
LES il Je Al fl ce sléls pal 
bytes ss Lés BE All CE, IR 
as JaY eLull AI LE ol tb eV 6 ds 


Im J. 286 fand in Aegypten ein Erdbeben Statt Mitt- 
wwochen den ten des Monates Sulkade , von der Mitte 
der Nacht an bis zum Morgen, und diejenigen Sterne, 
d. i. die leuch- 
tenden Meteore) nennt, befanden sich in gewaltiger 
Bewegung und fuhren gen Osten und Westen, gen 
Norden und Süden, so dass kein Mensch nur zum 


Himmel hinaufzublicken vermogte. 
Der te (Mittwoche) des 11ten Monates d. J. 286 


entspricht dem 14. November (ebenf. Mittwoche) des 
J. 899 Christ. Zeïitrechnuns. 


welche man schuhub (die leuchtenden , 


(#) Die Reductionen der Mubammedanischen Data auf Christ- 
liche verdanke ich der Gefälligkeit meines geehrten Collegen, 
des H. von Wisniewsky. 


* 


511 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


os 


LÉ 
Conde Gesch. der Herrsch. der Mauren in Span. 
Uebers. Bd. I. S. 397. 


»In dem Monde Dylcada des J. 289 starb Kônig Ibra- 
»him ben Ahmed, und in derselben Nacht erblickte man 
seine unzählige Menge von Sternen, die, gleichsam in 
»die Luft abgeschossen, sich oben vertheilten und rechts 
und links wie ein Regen ausbreiteten. Von diesem Er- 
»eignisse bekam das Jahr den Namen Jahr der Sterne“. 


Hiezu bemerke ich, dass der Tod des gedachten 
Agblebiden Emir's Ibrahim II. nach Abulfeda und Dschen- 
naby auf den 19ten Sulkade und zwar auf einen Sonn- 
abend füillt, nach Ibn-el-Chatib aber auf den 18ten. 


Der 19. des 11. Monates a. 289 entspricht dem 25. 
October des J. 902 Ch., einem Mondtage, während 
die Arabischen Geschichtschreiber hier einen Sonnabend 
als Wochentag nennen. 

4. 

Sojuty s Hufn. Cod. 525. Acad. Sc, fol. 335. 
AS il pd) 5) GG SL, 55e CL a à, 
slsls Qi) aze J5 JL} D) TRE ÿ* 

Im J. 513 den letzten des Monates Muharrem, vor 
Sonnenuntergang , stürzte ein Stern von Süden nach 


Norden hin. Die Welt ward davon erleuchtet und ein 
Getôse , wie das eines heftigen Donners , gehôürt. 


Der 30. des 1. Monates a. 313 d. H. entspricht dem 
27. April des J. 925 n. Ch. 


5. 
Elmacini Hist. Sar. p- 197. 


ana Lrlèss Et a] pe AIS pas pe ul} o je > 
JL) äg= ÿ* Jjl, éd] Je >1b Jele us oo les 


Lo USŸ ge Les LL ui OS 5 ul àe GI 


DIE ge Es és el Es vis ÿ* Lu ,5 do jE 
rt! 9 | «s5 La ÿU* UE gel slas Y] r> Qall 
Gbil, SL SL 

In diesem Jahre (d. ï. a. 313) sah man in Aegypten 
einen grossen, Strahlenden und Funken serfenden 


Stern , an den sich ein grosses feuriges Meteor , Jürch- 
terlich und hochroth, schloss. Er fuhr in der Rich- 


tung von Norden gen Osten, wie eine Schlange sich 
schlängelnd, und seine Länge mogte etwa die von 
dreissig Lanzen, seine Breite die von zweien betragen. 


Selbige Erscheinung ereignete sich Mittwochen am 24. 


des Dschumadi II, fing von Untergang der Sonne an 
und dauerte drei Stunden, worauf sie erlosch. 


Der 24. des 6. Monates a. 313 entspricht dem 16. 
September d. J. 925 Ch., das ist aber, wie Herr v. 
Wisniewsky bemerkt, ein Freitag, und nicht, wie es 
im ÂArabischen heisst, Mittwoche 

6. 
Eutychii Annal. T. IL. p. 529. 


Lasalle lente cul aie 
Joui Lobel cell 
Den 3. Sulkade des J. 323 war in Aegypten ein 


starkes Erdbeben und die leuchtenden Sterne (d. i. die 
leuchtenden Meteore) waren in heftiger Bewegung. 


Der 3. des 11. Mon. d. J. 525 entspricht dem 4. 
October 935 Chr. 


Sojuty I. c. fol. 336. 


ad] LS a A Lil MATE Us » leve as En 


ge d'pe poil pla d'où Le lsull elel 6 


SL 

Im J. 359 im Mon. Sulhiddsche stürzte ein Stern 
herab, und erleuchtete die Welt mit seinen Strahlen, 
sie die Sonne. Darauf hürte man wie ein Donner- 
getôse. 

Der (erste des) 12. Mon. d. J. 359 entspricht dem 6. 
October d. J. 910 Chr. 

€. 
Dombay Geschichte der Mauritan. Kônige, 
Thil. EL S. 158. ; 


» Eben dieses Jahr (581?) an einem Donnerstage 


» den 20. des Mon. Redscheb entdeckte man nächtlicher 


» Weile einen ungemein grossen Stern; er entsprang 
» von der ôüstlichen Gegend und nahm seinen Lauf gen 
» Westen; er warf auch viele Feuerfunken aus.“ 


Der 20. des 7. Mon. a. 581 entspricht dem 1. Octo- 


ber 991 Chr., welcher, wie jener, ein Donnerstag ist. 


CRT ie 


Need ln Da Late ré md à © hi lit Va Si La 


313 


9. 
Sojuty 1. c. fol. 336 verso. 


Es ses La al) ill elpafeli ls SG ais] ë sai) 
Diall «sl ess JS uwlss ;< EI tape GAS sLall 
äl Ja) éd s 


Im. J. 392 am 3. des Sulkade an einem Mondtage 
stürzte ein Stern herah und verbreitete eine Helle, wie 
der Vollmond in der Nacht. Dann verlor sich diese 
Helle, dg Kürper aber blieb und bewegte sich hin 
und her. Er war dem Augenmaasse nach etwa zwei 
Ellen lang und eine breit. 
platzte er. 

Der 3. des 11. Mon. (ein Mondtag) a. 392 entspricht 
dem 14. Sept. (einem Monditage) 4. J. 1002. 


Nach einer Stunde zer- 


10. 
Ibn-el-Dschausy bei Sojuty a. a. O. fol. 337 verso. 


Gäll ÿ* ST Qi la ls Sy did üléey > 
5 lb: çhs s ec) spé Je os Le all I 


1m Mon. Ramafzan d. J. 403 stürzte ein Stern von 
Osten nach Westen. Sein Licht war stärker als das 
des Mondes. Dann zerfiel er in Stücke. Es dauerte 
eine gute Stunde lang. ; 


Der 9. Mon. d. J. 403 fängt an d. 16. Mäirz 1015 Chr. 


te 
Sojuty à. a. O. fol. 338 verso. 


SL Cul Les 3 Glass co je de 5 
> call &,5 Dial] vus 
Im J. 420 im Monat Redscheb stürzten viele Sterne 
, mit gewaltigem Getôse und sehr starkem Lichte. 
Der Anfans des 7. Mon. d. J. 420 fällt auf den 16. 
1029 Cr. 


12. 
Dombay a. a. O. Theil I. S. 276. 
» Im J. 467 zeigte sich in Mauritanien im Monat 
» Dilhidsche ein fürchterlicher Stern am Firmament. * 
Der 12. Monat des J. 467 fingt an den 18. Jul. 
1075 Chr. | 


Dr] 
+ 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
oo 


014 


13. 
Abdollatiphi Comp. memorab. Acg. ed. 8. p.118. 


EURE Ÿ JP EEE PTT > {1} BC ce J5 


— 91 
Ganz das Nämliche hat sich auch in diesem Jahre 
(596) zugetragen: im Anjange desselben fand ein Um- 
herfliegen der Sterne Statt u. s._w. 
Der 1. des 1. Mon. des J. 
October 1199. 


596 entspricht dem 283. 


14. 
Sojuty a. a. O. fol. 342. 


pat Call a Gèlués vinuis pui de Go 
sLAE SU, Les Li ul) GG ns Eole 
les GI es Le) I Us hs YLës Luc ah 
ar) ple QG NI Es Je sens ps sb IL ls al 4} 
Utules crmsls sus à 5 

Im J. 599 in der Nacht des Sonnabends (d. i. vor 


dem Sonnabend) den letzten Muharrem schossen die 
Sterne am Himmel nach Osten und nach Westen, und 


ë paaf cl flogen hin und her rechts und links, wie Heuschrecken, 


die sich über ein Land verbreiten. Diess dauerte bis 
zur Morgenrôthe. Die Menschen geriethen darob in 
Entsetzen und beteten mit lautem Geschrei zu Goit 
dem Hocherhabenen. Aehnliches hat sich 
übrigens nur im Jahre der gôüttlichen Sen- 


dung (des Propheten, d.1. im J. 611 n. Chr. (‘)) 


(#) ImTarich Salihy, Cod. Arab. Mus. As. Ac. Sc. No. 520. fol. 8 
heisst es : 


nl ol es 4 JUS pale Cal dure 5 
dI Lol s Lois La re SH QI aies Le rie 
Le) du type Cuée ALU Es, Joue Lin a55L dif 
el phléshes lie liée es il Les, Uhl Qumssls 
Dao aus 2 ÿ* CL gel ou) F3 ail 
UT él U° Y?Dùe dus JS d Lau s Q?Jèes 
Jeé D aime UE Jus Olssisl cn es tp ranl 
dl, #L< pe Jus al el Ja Less vléss 


92 y? 72 dinae J2) psÙ L CTI LD 


515 


ereignet,() so wie auch im Jahr 241 (s. oben islam Cod. Acad. Sc. No. 524, a. Qiaus 9 


No. 1.) 


Der 50. des isten Monates (ein Sonnabend) des J. 
599 d. H. entspricht dem (Sonnabend) 19ten October 
1202. 


Dieses letzten grossen Sternschouppen-Fall's finde ich 
auch noch von einigen andern Autoren gedacht, die 
wahrscheinlich, eben so wie Sojuty, aus des Sibt- 
ibn-el-Dschausy's Mirat-ei-seman geschüpft haben 
werden. So heisst es bei Seheby im T. Duwel el- 


d. i. ,, Von der Sendung des Propheten (über den Gottes etc.). 
Als Gott, der Hocherhabene, den Propheten sein vierzigstes 
Jabr hatte vollenden lassen, sandte er ihn aus zu den Menschen 
allen, als Verkündiger freudiger Botschaft, als ernsten Warner, 
als Leiter zu Gott mit dessen Genehm, als eine allerhellende 
Leuchte. 
war von seinem 41. Geburtsjahre; nach andern, waren 
2 Movate und 10 Tage vergangen. Das allein Richtige ist, 
es ein Mondtag war, nachdem 2 Nächte vom Rebi I. verflos- 
sen (d. i. d. 2ten des 5ten Monats), im J. 922 Iskender's 
(d. i. der Aera Alexander's od. der Seleuciden) und im zwan- 
zigsten Jahre der Regierung des Chosroen (d. i. des 
Sasaniden - Künigs), Aberwis ben Hormus ben Anuschirwan. 
Nach andern fiel des Propheten gôttliche Sendung in den Mo- 
wat Ramafzan, und wieder andere setzen sie in den Monat 
Redscheb. Man sagt, damals sey ihm der Engel Gabriel auf dem 
Berge Harra erschienen und habe ihm die Sendung von seinem 
Herrn gebracht. 


Es geschah selbiges als Eine Nacht vergangen 


dass 


Die Sterne aber schossen am Himmel 
noch zwanzig Tage nach des Propheten Sendung.“* — 
Ueber ‘das Jahr der Sendung Mahomets vergl. auch Baron de 
Sacy in seinem Mémoire sur divers événemens de l'hist. des 
Arabes avant Mahomet, im XLVIIL Bande der Mém. de l'Acad, 
‘d. Inser. et Belles-lettres. 

(#) Was hier von mir übersetzt worden: Die Menschrn ge- 
riethen derob in ÆEntsetzen und beteten mit laulem Geschrei zu 
Gott dim Hocherhabrnen. Aehnliches hat sich übrigens nur 
im Jahre der güttlichen Sendung (des Propheten) errig- 
net, — das Jautet bei Hn. Baron Hammer-Purgstall im 
Jouro. As. a. a. O. p. 392 folgender Maassen: 
en détresse et tronsi de peur à la vue de ce phenumine, qui 
Sic! Hr. v 


Hammer hat es sich also nicht versehen, dass das Qraill, 


Ze pruple élait 


n'arrive qu'en des années dwterminres. 


das er in seinem Codex Sojuty’s gelesen oder gelesen zu haben 
geglaubt, nichts als ein handgreiflicher Schreibfehler für ml) 


ist, so wie er überhanpt nicht geahnet hat, dass seine Ueber- 
setzung des ganzen Schlusses dieser Arabisclien Notiz wieder in 
schroffem Widerspruche mit der Grammatik steht! Ich brauche 
diess nicht zu beweisen; der Bar. G. de Slane hat es, wie ich 
so eben gewahr werde, bercits gethan, 


s. Journal Asiatique, 
S'Sér: TIV. p. 292". 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


fen laut mit flehendem Gebet zu Gott dem Allmächti- 


Er 
ai pl, sua rl Cale Lylsl 3 &loms 9 
al JI JA Gil ges el QI EUs los 514) 
dla di. In Anfange des J. 599 sah man in Bagdad » 
die Sterne hin und her schlagen und gleich Heu- 


schrecken bald hier, bald dorthin fliegen. Solches 


dauerte bis zur Morgenrôthe. Die Menschen aber rie- 


gen. Und bei Abu’l-Abbas Dimeschky in dessen 
Achbar-ei-duwel (Cod. Acad. Scient. No. 529. p.68) 


sil é- lue riad: ECTS 
sil QI els 2, LU LU el, all eebe 
Je Y] OUR Del: ns dla du/ ch Las Si Eh 
els ae di} + dif Joss el d. 
den letzten Muharrem schlugen die Sterne hin und her 
und flogen bald hier bald dorthin, wie die Heu- 
schrecken. Diess dauerte so bis zur Mbrgenrôthe. Die 
Menschen aber geriethen darob in Enbibteen und wand- * 


ten sich mit br ünstigem Flehen zu Gott dem All- 
mächtigen. Aehnliches hat sich nur noch« 
Auftreten des Gesandten Gottés 
(über den Gottes etc.) ereignet. Und endlich noch 
Haddschy Chalfa in seinen chronolooischen Tafeln : 


heisst es: 


i. 1m Jahre 599 


L 


beim 


en anti vas perdit hé aéré ms pe 


2, M EN “< Di 22 les) J> ps ex 09q dau 
dr 599. Ein Hin- und Herfuhren der Sterne am 
Himmel während der 'ganzen Nacht des letzten 


Muharrems. ©) 

Indem ich hier diesen klemen Beitrag zur Geschichte 
der Sternschouppen schliesse, kann ich nicht umhin, 
im Interesse der Wissenschaft den Wunsch auszuspre- 
chen, dass auch andere Orientalisten alles, was ihnen 
über Meteore dieser Art aus ihrer Lectüre erinnerlich 
ist, gelegentlich verüffentlichen und dass fortan unsere 


(*) Auch in der Uebersetzung dieser Stelle H-Chalfa's hat 
H. v. Hammer a. a. O. einen sehr starken Missgriff begongenll 


sische JE er J> durch dans la nuib 
qui précède (le déxnier du mois de M.) anstatt foute la nul 
(du dernier etc.), wiè,es doch übersetstt werden muss. Je 
Kabil nämlich, wie in dèr Constantinop. Ausgabe der gedachten 
chronologischen Tafeln steht, ist ja wiederum nichts als ein au É 


genscheinlicher Druckfehler anstatt JE Kamil\ Und | 


Er übersetzt das 


kabil, wie künnte es auch überhaupt die Bedeutung von g 
precede haben !! 


317 


môgen, was den Astronomen, Physikern, Naturfor- 
schern, von uns zu vernehmen, lieb und willkommen 


seyn muss, 
see 


M USÉES. 


4. REGISTRE DES CARTES GÉORGIENNES MANU 


SCRITES, ACQUISES PAR LE MUSÉE ASIATIQUE: 


pan M. BROSSET (lu le 15 décembre 1837). 


ÿ 
; 

Ces cartes sont celles que l'historien Wakhoucht a 
dressées pour son grand ouvrage géographique et his- 
ss et dont l'original existe à Moscou. Une copie 

“en avait été tirée pour la reine Anne d'Iméreth, et 

! c'est sur cette copie que celle de l'Académie devait être 
exécutée. Mais, par un heureux concours de circonstan- 

“ ces, nous avons acquis l'exemplaire même de la reine 

| Anna, qui, moins éloigné de l'original, offre nne plus 
grande garantie d'exactitude. 

Les cartes de Wakhoucht servent puissamment à l'in- 
-telligence des temps anciens de la Géorgie; et, dans 
les temps modernes, leur ütre seul fournit d'abondantes 
… données historiques pour la connaissance de la division 
administrative du pays sous la dynastie Bagratide, ainsi que 
pour la synonymie des lieux qui ont changé de nom. 

NB. Le présent registre n'est autre chose que la tra- 
duction même des titres inscrits sur les cartes. 

1. Généalogie des rois de Géorgie; arbre indiquant 
leur origine et leurs noms, depuis Pharnaoz jusqu'à Mirian, 
—r0i Khosroïen, et depuis lors jusqu'aux Bagratides. 

… Gette généalogie fut composée par le roi Wakhtang, 
s de Léwan, lorsqu'il administrait le Karthli pour le 
 Giorgi. Mais on n'y trouvait pas la succession des 
irthlosiens et des Khosroïens, ni la série des princes 

Cakheth et d'Iméreth. Nous l'avons tracée telle 
elle est, en vérifiant les dates de notre mieux. Si 
‘un pense faire ce lravail avec plus de succès et 
eut de nouveau vérifier les dates, nous ne nous y op- 
osons pas, l'exactitude et la vérité étant la route qui 
Mène au royaume des cieux. 

"2: Généalogie des Bagratides depuis Adam jusqu'au 
pi Wakbtang , fils de Léwan, composée par ce prince 
drsqu'il était administrateur du Karthli pour son oncle 
roi Giorgi. Il n'y avait pas la généalogie des princes 
lméreth, et en outre, depuis le roi Giorgi-le-Brillant, 
il y Fnait de la confusion et de Re Nous 


les dates ; si l'on veut mieux faire , qu'on le fasse, mais 


avons refait ce tableau tel qu'on le voit, en vérifiant | 


. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 218 
mm À 


jüogeren Orientalisten fleissig auch alles das ansammeln | il faut de l'exactitude et beaucoup de recherches : 


nous 
ne nous y Opposons pas, car la sincérité et la vérité 
conduisent au royaume céleste. {*) 

3. Le Sakarthwélo, la Géorgie ou Ibérie, 
nouvelle graduation de M. Félé, montrant le Karthli, 
le Cakheth, le Ran, aujourd'hui Kharabagh: le Mo- 
wacan , aujourd'hui Chirwan ; le Daghestan, le Caucase; 
l'Oseth, aujourd'hui Oseth et Tcherkézie ; le Souaneth, 
l'Egris, lAphkhazeth; la- division du Djiketh et de 
l'Aphkhazeth ; l'Odich, le Gouria , lIméreth ; et encore 
la portion de Karthlos dans le Saath ibago; Ja division 
du Samtzkhé, du Djawakheth, de Cola, d'Artan et 
de Clardjeth; le Somkhith, aujourd'hui Arzroum ; Ba- 
sian , Qars, le territoire d'Erivan : avec leurs montagnes, 
lacs et limites. 

4. Carte du Sakarthwélo, de la Géorgie ou Ibérie , 
avec la nouvelle graduation de M. Félé, pour l'espace 
entre les mers Noire et Caspienne, représentant les 
pays qui échurent aux huit frères Karthlos, Egros, 
Bardos, Mowacan, Héros, Lécos, et Cawcasos. La 
portion de Haos (l'Arménie) ne sy trouve pas en en- 
tier; pour les sept autres, on en voit les montagnes, 
fleuves, lacs, limites, et lieux principaux ; par moi 
Wakhoucht, fils du roi. 

5. Portion des domaines de Karthlos qui échut à ses 
fils Gatchios et Gardabanos, et forma, au temps de 
Pharnawaz, l'Eristhawat de Khounan, ici colorié en orange; 
le rouge indique la portion de Gatchios et l'Eristhayat 
de Samchwildé, aujourd'hui la bannière des Barathians; 
le rouge, en decà du Kour, est la portion de Coukhos, au- 
jourd'hui incorporée aukKarthli; le jaune indique le Kartbli. 
Il y a aussi le Qaiqoul, qui fait partie du Somketh. 

6. Le pays qui échut à Karthlos, dans le partage en- 
tre les sept frères; division qui en fut faite; par sa 
veuve, lorsqu'il mourut, à ses cinq enfants: Mtzkhé- 
thos, Gardabanos, Gatchios, Cakhos et Coukhos; enfin 
partage entre les trois fils de Mtzkhéthos: Ouphlos, 
Odzrakhos et Djawakhos : les villes, montagnes , fleuves 
et limites de ces contrées. (*) 

8. Le Karthli tel qu'il échut à Ouphlos, fils de 
Mtzkhéthos, qui l'appela pays d'enhaut ou Chida- Kar- 
thli; après le roi Pharnawaz ce fut un Eristhawat 
ayant un Spasalar (général). Aujourd'hui il est divisé en 


\5D 
trois bannières, coloriées ici en jaune; le pays au-dessus 


avec Ja 


fleuves, 


| (*) Bien que semblable par le fonds au No. 1, il y a cepen- 


dant sur ce tableau des indications différentes, qui en font un 
double utile. 

(*) I y a un double de ce numéro, sans la lettre, 
pourra servir à des travaux ultérieurs. 


qui 


de Tachis-Car, en rouge, est le Samtzkhé, qui fut la portion 
d'Odzrakhos ; le pays en decà de Souramal est en cou- 
leur orange et appartint à Egros; le pays en rouge, au- 
delà du Kour et de l'Aragwi, fut la portion de Cakhos 
et de Coukhos; cette dernière est maintenant dans le 
domaine du roi de Karthli. 

9. Le Karthli entier, environné de l'Iméreth, du 
Cakheth, du Samtzkhé, du Djawakheth, de Qazakh, du 
territoire d Erivan: ave désignation des lieux principaux. 

10. La Géorgie, divisée en 10 Eristhawats, ainsi que 
cela eut lieu sous Pharnaoz, premier roi, et jusqu'aux 
Bagratides. Plus tard il y eut une autre division. 

11. Le Keribli au nord du Kour; indication des val- 
lées, et des deux bannières de Moukhran et -du Haut- 
Karthli, d'après la nouvelle graduation de M. Félé. 

12. Division ancienne du haut pays ou du Chida-Kar- 
thli (Karthli intérieur), aujourd’hui simplement Karthli, 
formant présentement quatre divisions militaires. La con- 
leur rouge indique l'apanage royal et la 4° bannière ; 
le vert, la 3° division et la 3° bannière, celle de gau- 
che ou de Moukhran; le jaune, la 2 division et la 
bannière de droite, celle du Haut - Karthli. qui a pour 
chef l'Amilakhor. Les montagnes et limites y sont tra- 
cées avec plus d'exactitude que sur toutes les autres 
cartes. À l'E. est le Cakheth; au midi, le Sabarathiano, 
à l'O. l'Iméreth; au nord, l'Oseth, avec la division du 
Dwaleth , en rouge. 

13. Les deux anciens Eristhawats de Khounan et de 
Samchwildé, formant aujourd'hui, sous le nom de Som- 
kheth et de Sabarathiano, la 17° bannière d'avant-garde; 
représentés plus exactement que sur les autres cartes, 
avec indication spéciale des vallées et des localités. A 
TE. sont le Cakheth et Qazakh ; au sud, Eréwan ; à l'O. 
Le Djawakheth; au N., le Karthli. 

14. Le Karthli au sud du Kour, comprenant le Som- 
keth et la bannière des Barathians, avec indication des 
vallées: le tont d'après la nouvelle graduation de 
M. Félé: par moi Wakhoucht, fils du roi. 

15. Le Sabarathiano, le Somkhith et le Satzitziano, 
les vallées étant désignées par diverses couleurs. Les 
“montagnes peintes en vert sont sans bois et sans habi- 
tations ; celles en blanc sont couvertes de neige. 

16. Le Haut-Karthli, Clardjeth, Samtzkhé ou Saatha- 
bago, avec la distinction des vallées et des localités, 
Suivant la nouvelle graduation de M. Félé: dessiné 
ayec les limites par Wakhoucht, fils du roi. 

17. Le Cakheth, le Coukheth et le Héreth, aujour- 
d'hui seulement nommés Cakheth ; à l'E. le Daghestan ; 
au midi, le Kharabagh ; au N, les Ghlighwi, les Dour- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


dzoucs et les Kistes, à l'O. le Karthli et Qazakb ; 
on y voit les églises, monastères, montagnes , fleuves, 
bourgs, forteresses, le Didoeth et le Thoucheth: le tout 
d'après la nouvelle graduation de M. Félé, dessiné éga- 
lement par moi Wakhoucht , fils du roi. 

18. L'Iméreth, l'Odich et le Gouria, ayant à l'E. le 
Karthli; à l'O., la mer Noire; au sud, le Samtzkhé ; 
au N., la Tcherkézie en deçà du Caucase; avec indica- 
tion des vallées et du Souaneth: le tout d'après la nou- 
velle graduation de M. Félé, dessiné par Wakhoucht, 
fils du roi. ; 

19. L'Iméreth, l'Argoueth, le Radcha, le Letch- 
khoum , Ocriba, Wacé, Sadjawakho, Satchkhéidzo, d'a- 
près la graduation de M. Félé, avec les montagnes, 
villes, rivières, églises, fortifications, monastères et 
bourgs: dessiné par ordre de Sa Majesté la reine Anna, 
d'Iméreth, ainsi qu'on le verra sur la dernière carte. 

20, L'Aphkhazeth, divisé en Iméreth, Odich et Gou- 
ria; l'Iméreth, en Argoueth, Radcha, Letchkhoum, 
Wacé, Ocriba, Satchino, Satchkhéidzo et Souanes ; avec 
les montagnes, les eaux, les églises, les monastères, 
les forteresses, et les bourgs: d'après la nouvelle gra- 
duation de M. Félé. 

21. Pays qui touchent lOdich au - delà de l'Egour, 
jusqu'à la mer Noire et à celle d'Azof; les fleuves qui 
s'y jettent, le Qouban, et autres ; l'Odich, l'Aphkhazeth, 
je Djiketh, le pays au-delà du Caucase, autrefois nommé 
Oseth, aujourd'hui Tcherkez et Qouban; le rivage de la 
mer, autrefois nommé Padchanik, ayant aujourd'hui 
d'autres noms. | 

22. L'Oseth actuel, au milieu du Caucase, divisé en 
Basian et Digor; le Digor, en Tcherkésidzé et Badélidzé; 
le Dwaleth, en Casris-Khéwi, Jghélé, Zramagis-Khéwi, 
Nara, Zrogo, Zakha et Throuso; il y a encore une 
vallée peinte ici en jaune, formant Thagaour, Kour- 
thaoul , Walagir ou Phaïkom ; le tout avec leurs limites, 
rivières, châteaux, fortifications, bourgs et montagnes À 
A l'E. est le Khéwi; à l'O., le Souaneth et le Caucase; 
au sud, Je Caucase, le Karthli et le Radcha, en dec 
de cette montagne ; au N. le mont Tcherkez, et le pa 
des Tcherkez par-delà la montagne. : 

Ces cartes de l'histoire de Georgie ont été dessinées 
par moi, Maia, fille de Pétré T. Tch.(*), d'après l'origine : 
S'il y a quelque omission ou erreur, ne me traitez pas 
trop sévèrement. 


(#) Le nom de famille est écrit en abrégé. 


Emis le 19 février 1838. 


Tome III. 


D E 


a” 


de la Russie. Nornpmansx. 


couple d'éléments. — 


N O TE S. 


26. 27. 28. UEeser EUNIGE VERSUCHE 1M GEBIETE 
DES GaLvanismus; vON E. LENZ (lu le 19 
janvier 1858). 


26. Ueber Külteerzeugung durch den galvanischen 
Strom. 


- Peltier hat bekannilich gefunden, dass an der Lüth- 
e eimer Wisrmuth- und Antimonstange durch einen 
ndurchgehenden galvanischen Strom Kälte erzeuot wird, 
in er vom Wismuth zum Antimon geht, Wärme 
, Wenn, die Richtung des Stroms die umge- 
ist. Die Kälteerzeugung ist eine den sonsligen 
rkungen der galvanischen Kette so entgegengesetzte 
; heinung, dass sie, wie ich aus Privatmittheilungen 
ss, von Vielen bezweifelt ist. Ich halte es daher 
ht für überflüssig fürs erste die Richtigkeit der That- 
sache ausser Zweifel zu setzen. 
-Ich wiederholte zuerst die Versuche Peltier’s. d. h. 
ich nahm eine 4; Zoll engl. lange und in ihrem qua- 
dratischen Querschnitt 0,4 Zoll breite Wismuth- und 
æine eben solche Antimonstange, leste sie rechtwinklich 
kreuzweise über einander, liess sie an der Kreuzungs- 
stelle zur Hälfte in einander ein, und lôthete sie hier 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PACE À 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


SA CVS MERDE SE O UK G 


| 


HS 21. 


PAR 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à Sf.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1. 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A. 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 
per divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
l'état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


— L'expédition 


Extraits des mé- 


SOMMAIRE. NOTES. 26. 27. 28. Sur quelques expériences galvaniques. LENz. 29. Sur une espèce de.colombes, nouvelle pour la faune 
50. Sur un nouveau genre de poissons de la famille des Gobivides, NOrDmANx. — 
DANCE. 2. Lettre de M. Jacom à M. Fuss sur la vitesse avec laquelle se developpe l'électricité de contact dans une simple 
MUSÉES. 5. Manuscrit géorgien offert, de la part de M. Jusselian, par M. SJOEGREN. 


CORRESPON- 


mit Zinn an einander. Nennt man nun die Enden der 
Wismuthstange 7} und #7”, die der Antimonstange A 
und 4, so verband ich zuerst # und 4 mit einem für 
thermoelectrische Strôme gecigneten Multiplicator, dann 
WW" und Æ4' mit einem Wollastonschen Element von 
: Quadratzoll Oberfläche. Ging der galvanische Strom 
von zu 4, so wich der Multiplicator im ersten 
Ausenblick des Schiessens durch den an der Lôthstelle 
erregten thermoelectrischen Strom zuerst um 60° ab und 
stellte sich dann auf 20° ein, und zwar zeigte die Rich- 
tung der Abweichung, dass die Lôthstelle sich erkältet 
hatte. — Ging der galvanische Strom aber von # 
nach 7, so erfolgte ein entgegengesetzter Ausschlag 
der Multiplicatornadel bis 50°, die Nadel stellte sich 
ein auf 50°. Ais kleines Thermometer, 
dassen Kugel 1% Linien im Durchmesser hatte, an die 


— ich ein 
Lôthstelle hielt, zeigte sich im ersten Fall ein Sinken 
der Temperatur von 0°,7 Réaum., im zweiten aber eim 
Steigen derselben von 3°,5. 

Bei diesem Versuche kônnte man aber glauben, dass 
ein Theil des galvanischen Stroms durch die ‘thermo- 
electrische Kette gegangen sei und die Bewegung der 
Multiplicatornadel veranlasst habe, und allerdings würde 
dann die Richtung der Abweïchung der Nadel des 
Multiplicators natürlich mit Umdrehen des galvanischen 
Stroms entgegengesetzt ausfallen. Indessen ist dem nicht 
so, denn erstlich ist kein Grund vorhanden, warum 


325 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


324 


dieser Nebenstrom als in 
der entgegengesetzten durch die thermoelectrische Kette 
gehen sollte, was sich auch dadurch bestätigt, dass 
wenn 4 und 4’ mit dem galvanischen Elemente, 
und #7" aber mit dem Multiplicator verbunden wurden, 
oder umgekebrt, gar keine Abweichuns der Multiplica- 
tornadel erfolgte; zweilens erlangte ich ähnliche Re- 
sultate, und °° mit der gal- 
vanischen Kette eine Zeïtlang verband, dann die Ver 
bindune aufhob und 4 und 7° mit dem Multiplicator 
in Verbindung setzte, nur war der Ausschlag geringer; 
und drittens zeigt die unmittelbare Angabe que Ther- 
mometers die Richtigkeit des menus an. 

Um diesen letzten directesten und daher schlagendsten 
Beweis noch vollständiger zu führen, liess ich 2 vier- 
eckise Stangen von Wismuth und Antimon von dersel- 
ben Dicke, wie die früher gebrauchten, an einander- 
lôthen, so dass sie eine einzige Stange von doppelter 
Länge bildeten, an der Lôthstelle aber ein Loch hinein- 
bohren, in welches die Kugel des kleinen Thermome- 
ters bis zur Mitte der Lüthstelle hineingebracht wurde. 
Der nicht ausgefüllte obere Theil des Loches ward mit 
Eisenfeilspänen ganz ausgefüllt. Darauf ward mit dieser 
Stange ein einfaches Zink-Platinelement von 1 Quadrat- 
fuss Oberfläche geschlossen. Giog der Strom vom 
Wismuth (/#°) zum Antimon (4), so sank der Ther- 
mometer von 12,3 bis 9,4, also fast um 5° R., nach 
einer Zeillang aber fing er wieder an zu steigen. Dieses 
rübrte aber offenbar von der starken Erhitzung der 
Wismuthstange her, die sich durch das Anfüblen sehr 
stark kund ab me durch Fortleitung die Temperatur 
der Lôthstelle Die LEP era érwärmte 


eber in der einen Richtung, 


wenn ich zuerst blos 4’ 


erhôhte. 


sich, wenigstens dem Anfühlen nach, nicht merklich, 
was von der bessern Leitungsfähigkeit derselben herrübrt 


— Stand 
A nach FF ging, so stieg die Tempere- 


(siehe weiter unten). der Slrom umgekebrt, 
so dass er von 
tur bis über 489 hinaus. 

Dasein einer Erkäl- 
nach 4 un- 


Dieser Versuch beweist nun das 
tung bei der Richtung des Stroms von 
widerleglich; zugleich 2ber wird dadurch klar, dass es 
nicht die rechte Methode ist, wenn manu, wie Peltier 
es that. die beiden Metalle durch die Rugel eines Luft- 
thermomethers führt: 
meiden, dass 

Wismuthstange 


starke 


hier ist es nämlich wicht zu ver- 
ausser der Lôthstelle noch ein 
selbst durch d'e Kugel gelt, und deren 
kann die W — der erkalteten 
Lôthstelle leicht mchr wie compensiren. 

Endlich führte ich den Beweis der Erkaltung noch 


anders. Ich füllte das Loch der Läthstelle, welches 


Erwärmung 


früher die Thermometerkugel einnahm, mit Wasser und 
legte die Slange auf schmelzenden Schnee, mit welchem 
ich auch die übrigen Theïle derselben, ausser der Lôth= 
stelle, bedeckte. Die Stange erhielt dadurch natürlich 
0°, welches auch das in das Wasser der Lôthstelle ge- 
tauchte Thermometer 40 Minuten hindurch richtig an- 
gab. Als jetzt der Strom die Stange von # nach 4 
durchlief, war das Wasser in dem Loche der Lüthstelle 
nach 5 Minuten vollstindig gefroren. Tauchte dabeï der 
Thermometer in dieses Wasser, so sank es auf — 50,5. 
Der Versuch wurde mehrmals mit demselben Erfolge 
wiederholt, wobei ich als thätiy-theïlnchmende Zeugen 
Herrn Professor Jacobi aus Dorpat und Dr. Nervan- 
der aus Helsingfors anführe. Dieses ist, soviel ich weiss, 
die erste Eisbildung ‘auf galvanischem Wege gewesen. 


27. Ueber die Leitungsfähigkeit des Wismuths, 
Antimons und Quecksilbers. 


Ich habe die Leitungsfähigkeit der genannten Metalle 
nach der von mir =chon oft angewandten und beschrie- 
benen Methode (Poggend. Ann. 34 pag. 418.) durch 
Inductionsstrôme bestimmt und da 2 von diesen Be- 
stimmungen, namentlich die der Leitungsfähigkeit des 
Wismuths und Antimons ohne Zweifel auf die oben 
unter 1 angeführten Versuche von Einfluss sind, 
môgen die Resultate derselben hier ihren Platz finden. 
Die Versuche sind vorläufig nur bei einer Temperatur, 
nämlich der des Zimmers, nahezu bei 15° R., gemacht 
worden. Aus dem Wismuth und Antimon hatte ich 
viereckige Stangen von 2! Fuss Länge giessen und ih- 
nen überall eine mégliehét gleiche Dicke Ptéreh Abfeilen 
geben lassen; diese “Didké ward dann durch Abme:sen 
bestinimt. Das Quecksilber ward in eine Glasrühre ge- 
füllt, deren Länge genau bekannt war und deren inne-» 
durch Abwiegung des Quecksilbers 


rer Durchmesser 


bestimmt wurde. — 


Leitungsfähigkeit des Quecksilhers — 4,66 : 
3 … Antimons — 8,87 Ds 
TWismuths  — 2,58 R 


” 


Ich 


Y ersuchte Frot 


Theïl der Stangen von Wismuth hd: ed zu À oct Re 


wenn ich sie als eine verband, und zwar zuerst wenn" 
der Strom vom Wismuth zum Antimon und dann wenn" 


er in umgekehrter Richtung durchlief. Zu dem Ende | 
wurden beide Stangen mit 2 ihrer Enden durch einen … | 
1 Zoll langen' Kupferdrath verbunden, während die an" 


+ EL. à den sé ds ra Pi mai ange : é CS 


Wenn die Leitung des Kupfers + 
— 100 angenommen wird, so fand ich folzende Resultate: à 


| 
| 
| 
à 


+ on RÉ 


L 


_ 325 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


326 


dern Enden mit der electromotorischen Spirale verei-| Versuchen zu zeigen mich bemüht. — In diesen Tagen 


nigt'waren. Ich erhielt auf diese Art: 


Wenn der Strom vom Wismuth zum Antimon 


| D ging, den Leitungswiderstand . . ...... = 3,53 
Wenn der Strom vom Antimon zum Wismuth 
ging, den Leitungswiderstand . . . ..... = 5,59 


Als Einheit gilt hier der Widerstand eines Kupfer- 
draths von 1 Fuss Lüänge und C,0008856 Quadratzoll 
vengl. Querschnitt, welcher mir für alle meine Versuche 

M der Art als Normaldrath dient. Es macht also keinen 
merklichen Unterschied für die Leitung, ob der Strom 
vom Wismuth zum Antimon oder umgekehrt, durch das 
System beïder Stangen geht. Auch ist der Leïtungs- 
wWiderstand fast genau eben so gross als die Summe 
der Leitungswiderstände beider Stangen, wenn diese 
getrennt von einander bestimmt werden. Diese Summe 
ist nämlich 3,50, was mit der mittleren Zahl aus den 
beïden oben erhaltenen, nämlich 5,56, ut übereinstimmit. 


Indessen scheint die Leitungsfähigkeit dieser beiden 
Metalle doch zwischen ziemlich weiten Grenzen zu va- 
rüren. Ich finde nämlich aus meinem Tagebuche, dass 
ich vor einem Jahre etwa den Leitungswiderstand einer 
thermoelectrischen Kette von 5 Paar Wismuth- und An- 
timonstangen bestimmt habe — 5,11, während derselbe 
nach den so eben mitgetheillen Werthen aus den genom- 
menen Dimensionen — 5,04 sich hätte geben müssen. — 
Eben so war die Leitungsfäbigkeit einer in ein Glasrobr 
eingeschmolzenen Wismuthstange — 1,60 statt wie oben 
8 gefunden worden, indessem mag der erste geringe 
Wet derselben wohl daher rühren, dass die einge- 
schmolzene Wismuthstange an mehreren Stellen bd 
end grosse Blasen enthielt; dagesen war die oben un- 
ersuchte viereckige Stange im Guss sehr rein ausgefallen. 


+ £ 
Ueber die Beziehung zwischen electromagnetischen 
und magnetoelectrischen Strümen. 


Ich habe in einem Aufsatze, der sich in den Anna- 
ler won Poggendorf (Bd. 31. S. 485.) befindet, die An- 
entwickelt, dass jeder electromagnetische Versuch 
Art umgekehrt werden kann, dass er einen ent- 
rechenden magnetoelectrischen erzeuge; dazu braucht 
m galvanischen Leiter nur diejenige Bewegung, die er, 
rend der Strom durch ihn hindurchgeht, im electro- 
1m gnetischen Versuche hat, auf anderem Wege mitge- 

alt zu werden und es wird sich in ihm ein Strom 
erzeugen, der die entgegengesetzte Richtung des vori- 
gen hat. Ich habe in jenem Aufstze die Richtigkeit 
dieses Satzes an den bekanntesten electromagnetischen 


habe ich eine interessante Beslätigung der Ansicht er- 
halten. 
Allen, 
beschäftigt haben, ist die magnetoelectrische Maschine 
Pixii bekannt, 


die sich mit galvarisch-electrischen Versuchen 


von an der zuerst sämmiliche Er- 
scheinungen des galvanischen Siroms durch Rotation 
In dieser Ma- 
schine “es. der Strom bei jeder halben Umdrehung des 
Magneten in der einen, bei jeder folgenden in ‘ta ent- 
gesengesetzten Richtung erzeugt und so immer fort. Um 
diesen umgekehrten Slrétmen eine und jdieselbe Richtung 
zu geben, brachte Pixii mit dem Drathe, in ER ax 
der Strom erzeugt wird, eine bascule nach Ampère in 


Verbindung. 


eines Mae hervorgebracht wurden. 


Ich habe diesen Commutator mit einem 
rotirenden, dem Principe nach dem Jacobischen ähn- 
der unmittelbar an der rotirenden Axe des 
Stahlmagneten sitzt, vertauscht und erhalte nun mit dem 
Apparate einen zwar intermittirend, aber beständis nach 
einer und derselben Richtung laufenden Strom, der z. B. 
ein electromagnetisches Hufeisen bei angelegtem Anker 
so slark magnetisirt, dass es 70 Pfund zu tragen vermag. 
Nach dem oben angeführten Gesetze der Reciprocität 
magneto-electrischer und electro-magnetisches Erscheï- 
nungen, müsste nun, wenn der Apparat ganz in dieser 
Anordnung bliebe und nur der Stahlmagnet nicht ge- 
dreht würde, eine fortlaufende Rotation erhalten wer- 
den, sobald ich den im früheren Versuch erzeugten 
Strom jetzt durch eine galvanische Kette hervorrufe; 
nur wird die Richtung der Drehung eine entgegenge- 
setzte sein. Als ich, in Verbinduns mit dem Herrn 
Professor Jacobi, den Versuch mit einer Kette von 
12 Wollastonschen Paaren, 12 Quadratzoll gross, anstellte, 
gelang er vollständig. Der Magnet rotirte Anfangs mit 
hinlänglicher Kraft, um das mit ihm verbundene Räder- 
werk mit der Kurbel, mit herumzufübren, allein er 
verlor bei diesem Versuche bald den grôssten Theil seiner 
ursprünglichen Kraft, weil er während desselben den 
stark magnetischen gleichnamigen Polen des Ankers in 
zu grosse Nähe kam. Man kann sich leicht von der 
Nothwendigkeit dieser rotirenden Bewegung im Detail 
Rechenschaft geben; es ist im Grunde nichts anderes, 
als die rotirende Maschine des Professors Jacobi, in der 
einer der Electromagnete durch einen Stahlmagneten 
erselzt ist. 


lichen , 


327 BULLETIN SCIENTIFIQUE. . 008 
— 


29. User EINE FÜR DIE FaunA vox Russcanb| 30. BericaT an p1E KaïsEnLiCHE AKADEMIE 


NEUR TauBenseEctes: CozLumBa nisonra L.: 
vox A. v. NORDMANN (lu le 19 janvier 
1838). 


DER  WISSENSCHAFTEN ÜBER EINE NEUVE 
Fiscncarruxc (Genus) aus DER FamiLie 
DER GOBIOIDEN:; von A. v. NORDMANN 
(lu le 12 janvier 1838). 


Wäbrend der Sommerreise 1853 unternahm ich einen 


ornithologischen Ausflug nach Bessarabien und besuchte 
Unter allen Fisckgattungen, von denen mehrere Re- 


präsentanten, im schwarzen Meere und in den, dem- 
selben zufliessenden Flüssen sich finden, zeichnet sich 
vorzugsweise die Gettung Gobius aus, und schon der 
umsichtige Pallas hebt mit besonderem Nachdruck die- 
sen Umstand hervor. indem er auf die vielen Gobius- 
Arten des Pontus aufmerksam macht(”). Um so auf- 
fallender ist es, dass Cu vier und Valenciennes in ihrem 
grossen, werthvollen, aber einer leichten Uebersicht so 
sehr ermangelnden Werke von allen Pallasschen Species, 
nur einer einzigen, und zwar des im Caspischen Meere 
vorkommenden Gobius macrocephalus erwähnen. Die 
übrigen 15 von Pallas im schwarzen Meere entdeckter 
Arten werden gar nicht aufseführt; wahrscheinlich weil 
Cuvier und Valenciennes nur von Gobius macroce- 
phalus eine Abbildung vor sich haben konnten. 


unter andern Orten auch die schilfbewachsene Insel 
Tschetal in der Donau. Auf dem Rückwege nach 
Odessa war ich nicht wenig erstaunt, als ich zwei Werst 
von dem Dorfe Zatar-Bunar auf einige Paar Tauben 
stiess, welche ich nur für Lachtauben ansehen konnte. 
Em Schuss, welcher für Geïer bestimmt war, brachte 
mir ein ganz zerschossenes Pärchen in die Hände, und 
nun erwies es sich sogleich, dass meine Voraussetzung 
xollkommen richtig gewesen war. Da indessen das bis- 
ber bekannte Vaterland der Lachtauben nur Afrika ist, 
und ich die Tauben nicht sehr weit von menschlichen 
Wohnungen erlegt hatte, so legte ich auf meine Ent- 
deckung keinen besonderen Nachdruck und glaubte viel- 
mebr, dass die Tauben zahm und aus ihrem Gefingnisse 
auf irgend eine Weise entflohen wären. Es war daher 
sehr natürlich, dass ich, um Unannehmlichkeiten aus- 
zuweichen, im Dorfe Zatar-Bunar vweiter keine Nach- 
forschung anstellte. Im August desselben Jahres erhielt 
ich aber wieder eine Lachtaube, welche bei Kilia an 
der Donau geschossen yrorden war, und zwar mit der 
Nachricht, dass diese Art zuweilen aus der Türkei, wo 
sie auf vielen Stellen, namentlich am PBalkan wild vor- 
kommt, nach Bessarabien sich verfliese. 


Obzwar nun die Beschreibungen der Gobius-Arten 
des schwarzen Meeres gewiss so vollstindig sind, als 
es Pallas nur müglich gewesen sie zu geben, so hült es 
doch oft recht schwer, die Species wieder zu erkennen) 
welche Pallas vor sich hatte. Meines Erachtens giebt es: 
schwerlich eine Fischgattung, beï der die Arten, sobald 
- s 1 $ sie ihrem Elemente entzogen werden, einer so grossen 
Vergleicht man nun dieses mit den Nachrichten, wel- Farbenveränderung ditérwreten sind, als diese. Denon 
che Herr Naumann auf seinem Ausfluse nach U ngarn 
über das Vorkommen der Lachtauben fs der europäi- 
schen Türkei bei Herrn v. Frivaldsky gesammelt und 


mitgetheïlt hat(*), so kônnen wir um so mehr diese 


pur mit Ausnahme von Gobius batrachocephalus, welcher 
durch seinen grossen froschäbnlichen Kopf, und Gobius 
quadricapillus, durch die verlängerten Strablen der er- 
sten Rückenflosse, immer kenntlich und daher nicht zu 


Taubenart als eine neue Acquisiti ür die F = “ è FAR ee 
quisition für die Fauna un verwechseln, künnen die andernu Arten, hinsichtlich der 


seres weit aussedehnten Vater >s betrac 5 . : : : 
D erlandes betrachten Färbung, nur in dem Augenblick bestimmt werden, 


Von den zalhmen Laichtauben rschei ie si - ; f 
chtauPen yunterscherdet Ste; &ch wenn sie eben aus dem Wasser kommen. In der Rem 
gel werden sie, der Luft ausgesetzt, mehr oder weniger« 
blass, und was sonderbarer ist, auf dem Kürper und 


den Flossen, besonders den breiten Brustflossen, er- 


nur dadurch, dass sie etwas grüsser, des Colorit trüber 
der “TRES ein wenig länger und die Sc hwungfedern 
unbedeutend breiter sind. 

Die näheren Nachrichten über diesen Vogel habe ich 


+ scheinen eine Menge rôüthlichgelber, grünlicher und oft 
niedergelegt in meiner Ornithologia tuurico-caucasica, 


sebr intensiv gelber, regelmässig vertheilter Streifen und: 
Flecken, welche auf den Seiten des Kürpers der Lingem 
nach verlaufen, gitterfürmig zusammenbängen und auf 
den, mit dickem Schleime bedeckten Flossen, schr zïer 


welche nur Ersebnisse von Beobachtungen, gesammelt im 
Freien uud während unzäbliger Jagden enthalten wird. 


(*) Wiegmanu's Archiv Jabrgang UT. Heft IL. p. 107. seq. 


———eS— (*) Zoographia IN pag. 143. 


329 


liche und häufige Querstreifen bilden. So ist z. B. un- 
ser Gobius melanio im Wasser ganz einfarbig dinten- 
… schwarz und trägt nur an den Spitzen der ersten Rücken- 


Le 


… fosse cin gelbes Abzeichen, welches mehrere verwandte 
Lu Arten auch haben. Er braucht aber oft nur einige Mi- 


Un muten an der Luft, 


lern Fische zu liegen, so erscheinen sogleich grosse, 
… runde, blasse Stellen, auf welchen die eben erwäbhnten 
Da 
diese Farbenveränderung our von dem Einfluss der 
Luft und der Feuchtigkeit auf die den ganzen Fisch 
bedeckende Schleimlage abhängig ist. und die Gobius- 
Arten ein zähes Leben haben, so kann er dabei immer 


Streifen und Flecke sich bald kenntlich machen. 


noch lebend sein. 


| 
| 
: 
| 


mm verblichen, noch einmal gezeichnet. Dabei kommt noch 
in Umstand hinzu, welcher auch dieses vercitelt. In 
| 
…verschiedenen Zeiten besucht habe, werden mit Nutzen 
gewisse Gobius-Arten, wie z. B. Gobius cephalarges, 
nur bei Nacht gefangen. [ch habe daher die ge- 
fangenen Individuen so genau wie môglich sogleich be- 
chrieben, und da das Zeichnen bei Lichte nicht leicht 
szuführen war, in ein grosses Wassergefäss bis zum 
indern Morgen aufbewahrt. Leider fand ich meine Fi- 
h ; zwar noch lebend, aber -oft so verblichen, dass 
on den sehr markirten Abzeichen auch keine Spur 
ébr übrig war. 


Aristoteles Aussage, dass seine Phycis, ohne Zweifel 
ie Gobius- Art, und Olivi's Bemerkung, dass Gobius 
er férmlich ein Nest sich bereite. kann ich weniystens 
M drei Arten des schwarzen Meeres bestätigen. Dieses 
det nicht allein im Meere, sondern auch in reissenden 
c biresflüssen Statt, wie ich in Guriel im Bache Soupsu 
egenheit hatte zu beobachten (2. Das Nest, angelegt 
iner, dem. Zerstüren des schnell fliessenden Baches 
eniser ausgesetzten Stelle, befand sich in einer etwa 
tiefen Hôble, unter einem mit Moos bewachsenen 
sprung. Die ganze Hühle und besonders der Hinter- 


# 


_( Osurgeti in der Provinz Curie d. 18 Juni 1850. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


oder und besonders auf einem an- 


Hält man Abbildungen von einem dergestalt verbh- 
chenen und einem frischen Fische vor sich, so wird es 
-Niemanden einfallen, sie für eine und dieselbe Species 
“anzusehen, Um diese Fischarten daher môglichst getreu 
auf dem Papiere wieder zu geben. habe ich mir Mühe 
gegeben . die Abbildungen nach eben gefangenen Indi- 
viduen sogleich verfertigen zu lassen; oft aber auch, um 
den Contrast zu zeigen, dieselben Fische, und zwar 


“der Krym, die ich der Fische halber mehrere Mal zu 


300 


grund war ausgepolstert mit Reisig, kleinen ZLweigen, 
abgefallenen Blattern und Gras, welches das Wasser 
Aus 
dem Eingange der Hôble guckte ein Fisch mit halbem 
Kôrper heraus, und als ich meinen Arm vorsichtig nach 
ihm  ausstreckte, zog er sich eben so vorsichtig und 
bedäcbtig in seine Hôhle hinein, und wurde daselbst 
gefangen. Nachdem ich die Hôhle weiter sondirt hatte, 
liel mir die regelmässige Auspolsterung derselben auf. 
Mein Begleiter, unser Dolinetscher, grub die Hôble heraus 
und siehe da, — ein backofenäbnliches, dicht zusammen- 
hängendes Nest lag vor meinen Augen, im Hintergrunde 
den Laich beherbergend mit kleinen, schon lebenden 
Embryonen. 


nicht zufüllig hineingeschwemmt haben konnite. 


Die 33 von Pallas beschriebenen Gobius-Arien ge- 
hôreu alle in die Gruppe der ächten Meergrundel. Beï 
allen ist die erste Rückenflo:se 6-strahlig, die Afterflosse 
13 bis 16-strahlig, der Kôrper mit mehr oder weniger 
Schleim bedeckt._ Letzteres gilt besonders von Melanio, 
ophiocephalus, melanostomus, cephalarges und chilo, oder 
überhaupt mehr von den Arten, bei welchen der Kopf 
verhältnissmassig grüsser als bei den andern ist. Ziehen 
wir nun Cuvier und Valenciennes zu Rathe, bleibt 
es, so lange man nicht Gelegenheit haben wird, die 
Fische oder Zeichnungen  selbst genau zu vergleichen, 
trotz der oft detaillirteu Beschreïbungen, unmôglich, die 
Pallas'schen Arten heraus zu finden. Man vermisst kurze 
und übersichtliche Diagnosen bei dieser Gattung vielleicht 
mehr als bei jeder anderen. 


Cuvier -und Valenciennes haben in ihrem umfas- 
senden Werke nicht weniger als-19 europäische Arten 
aufsefübrt.  Nach meinen Untersuchungen besitzt das 
schwarze Meer 18 Arten, also eben so viel als alle Ge- 
wässer von Europa zusammengenommen. Sebr wabr- 
scheinlich haben wir aber noch mehrere, denn die Un- 
tersuckung des Asowschen Meeres habe ich bis jelzt nur 
sebr flüchtig anstellen kônnen, eben so wenig kenne ich 
die Fische der Donaumündung und nur zufillig sind mir 
die Arten von Awhasien und Mingrelien zu Gesicht 
gekommen. 


Die Gobius-Arten sind, mit schr enigen Ausnahmen, 
2. B. Gobius fluviatilis, bekanntlich Seefische, indessen 
bleibt es der Erwäboung werth, dass der Dnestr, wel- 
cher unfern seines Ausilusses bei Akierman an einer 
Stelle gegen 7 Werst breit wird und durch einen 
sogenannten Ziman (Salzsee) fliesst, nicht weniger als 
5 ÂArten besitt. Ich habe diese Fische aus dem Bette 
des Duestr, mithin aus süssem Wasser. 


351 


Der Hauptcharakter der Gattung Gobius besteht in der |s'écarte peut-être le plus du reste du genre, qui s'y 
Bildung der Bauchflossen, welche an ihrem Innenrande | trouve le plus isolé, le moins susceptible de se grouper 
verwachsen sind und eine zusammenhängende Scheibe | avec d'autres, c'est bien l'espèce de la mer Caspienne 


darstellen. Diese Scheïbe ist rund und oval, zuweïlen aber 
am Aussenrande ausgebuchtet oder gerade abgeschnit- 
ten. Auf das Letztere darf man indessen keinen Werth 
legen und noch weniger darin ein besonderes Kennzei- 
chen gewisser 
findet, wie z. B. bei G. batrachocephalus, nur zur Zeit 
der Fortpflanzung, und das auch nicht immer, Statt, 
und rührt daher, dass der Fisch zu dieser Zeit sich die 
Bauchflosse an Steine abreibt. 


Arten sehen; denn diese Ausmündung 


Aus der Gattung Gobius im Linné'schen Sinne ha- 
ben Cuvier und Valenciennes mehrere, mehr oder 
weniger abweichende Formen ausgeschieden und diesel- 
ben mit vollem Rechte zu eigenen Gattungen erhoben 
Dahin gehôren die Genera: Gobioides Lacép., Apocryp- 
tes C. et V., Amblyopus (Tae- 
nioides Lacép), Cepola B1., Sicydium, Periophtalmus 
BI, PBoleophtalmus C. et V., Eleotris Gron. und Phi- 
ljpnus C. et V. (Platy De Schneid.) 

Es bleiben aber trotz dem doch 90 Arten übrig, welche 
vorläufig der Gattung Gobius subsumirt are Von 
diesen, wenn man die Anzahl der Strahlen in der ersten 
Rückenflosse im Auge behält, haben beinahe alle Arten 
6 Strahlen und Ausnahmen machen nur unter den 
europäischen Arten: G. Ruthensparri mit 7 Strahlen, — 
von den ausländischen, und das nicht nach sichern An- 
gaben, G. Boscit auch 7 Strahlen, G. lanceolatus angeb- 
lich 5 und G. brasiliensis, 
suchte Art, 


Trypauchon G. et V., 


eine nicht hinreichend unter- 
gar 18 Strahlen. 


Noch mehr aber.als die genannten Arten, weicht der 
seltene G. macrocephalus ab, indem er nur 5 Strahlen 
in der ersten Rückenflosse hat. Valenciennes be- 
zweifelt zwar Pallas’s Angabe, ich kann aber diese ver- 
meintliche Anomalie nicht allein bestätigen, sondern 
schlase vor, diese Art vollends von Gobius zu trennen, 
indem sie so viele und eigenthümliche Abweichungen 
zeigt, dass man in jeder Hinsicht Unrecht thäte, wenn 
man sie noch ferner bei Gobius liesse. 


Schon Pallas giebt, Zoograph. p. 163., zu erkennen, 
dass er nur zufolge der analogen Bildung der Bauch- 
flossen, unserem Pole eine Stelle in der Gattung Go- 
bius angewviesen, und Valenciennes, ohne den Fisch 
gesehen zu haben, und die Beschreibung von Pallas 


wiedergebend sagt("): ,,de tous les gobies, celui qui 


{*) Histoire naturelle des Poissons Tome XII. pag. 125. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


532 


que Pallas a décrite sous le nom de G. macrocephalus, 


Hexacanthus nov. gen. Nordr. 
Character generis: 

Branchiae clausae, excepta apertura nuchali utrinque. 
Caput corpore multo latius, depressum, supra et lateri- 
bus scaberrimum, tuberculis stellatis muricatum. 
Oculi superne approximati, sub-palpebrati, cornea mi- 

nuta instructi. 
Nares ad maxillam superiorem approximatae, prominu- 
lae, tubulosae. 
Dentes 
 paulo majores, in vomere nulli. 
Lingua crassa et carnosa. 


minuti, 


numerosi, acerosi, in maxilla inferiore 


Corpus scabrum, verrucosum, ad pinnam caudalem sex 
duplici serie tuberculorum armatum. Squamae fere M 
nullae. Pedunculus ante anum exsertus. 

Membrana branchiostega radiis quatuor. 

Pinnae dorsales duae discretae, prior triradiata. 


Pinnae ventrales sub pectoralibus sitae, in unicam basi 


infundibuliformem concretae. 


Hexacanthus macrocephalus m. 

Supra griseo-cinereus, nigro maculatus et lituratus; 

subtus exalbido-sub-argenteus; pinnis superioribus pec- 

toralibus et cauda fusco pulverulatis variegatis, pinna 
ventrali albida; cirrho mentali abbreviato. 

B—4. D. prima=5; secunda— 9. P=117. A=—9,. 

F=APUC—=A15: 
Syn. Gobius macrocephalus Pallas Nov. Acta. Petrop. LM 
p: 52. Zoographia III. p. 165. 


Pallas entdeckte diesen eigenthümlich geformten Fisch» 
im ruhigen Wasser und an ei Mani ses von Flüssen 
des Caspisees; Herr Ménétries sah ïhn einmal bei Bakum 
und ich habe ihn diesen Herbst am Ausflusse des Dnepre 
und Bug unfern Otschakow gefunden, wo er mit einer | 
klemen, noch unbeschriebenen Art aus der Familie der 
Percoiden gefangen wird. — Er gehôürt mithin jetzt. 
der Fauna von Europa mebr als früher an. 

Nach Ménétries sollen die Perser ihn 7thamtam-= 
gougerou nennen. Die Fischer bei Ofschakow hiessen ih 
schlechtweg, wie alle Gobius-Arten, Bitschok. 


7 30m da 


| 
| 


395 
CORRESPONDANCE. 


Lertre ne M. JACOBI 4 M. FUSS. 

(lu le 19 janvier 1838.) 

— In der Sitzung der Pariser Akademie vom 8. Januar 
pd: J. (0. St.) hat Herr Haldat ein Mémoire präsentirt, 
“\orin er die Resultate von Versuchen mittheilt, die er 
über die Geschwindigkeit angestellt bat, mit welcher 
sich die magnetischen oder electrischen Strôme in der 
ago’ schen Scheibe entw'ckeln. Es ergiebt sich daraus, 
ss die magnetische Einwirkung, welche die Ursache 


7 


der Bewegung ist, sich in weniger als 0,9002 Secunden 
entwickelt, oder eigentlich in weniger als 0,001 Secun- 
den, da während des erstern Zeilraums, die Arago’sche 
Scheibe in den maguelischen Zustand über- und in den 
leutralen Zustand zurückgeht. Nach den schônen Ver- 


die voltaische Electricität nicht gut applicabel ist, sind 
diese Versuche von Haldat wohl die einzigen, die über 
las Verhäliniss dieser Agentien zur Zeit publicirt wor- 
den siud. Inzwischen werde ich aber dadurch an Ver- 
iche erinnert, die ich jnoch in Dorpat über die Ge- 
hwindigkeit der durch ein einfaches Plattenpaar ent- 
elten Contactelectricität angestellt habe, und deren 
#sultat von der Art ist, dass es eine weitere Ausdehnung 
vollkommnern Hülfsmitteln wünschenswerth machte. 
Meine Versuche waren nämlich darauf gerichtet, das 
éitelement zu ermitteln, welches der electrische Strom 
Bseiner Bildung braucht. Die electromagnetischen Ma- 
hinen geben hierüber nur unvollkommenen Aufschluss: 
ÿ einem kleinen Modell, das ich hier habe anfertigen 
en, vollbringen sich z. B. 1000 bis 1200 Umdrehungen 
“der Minute; in der Secunde also 20 Umdrehungen. 
hjeder derselben wird der Strom 4 Mal unterbro- 
und gewechselt, in der Secunde geschieht dieses 
anach 80 Mal. Da nun während dieser 4 Secunde 
#Drathlinge von 5350° durchlaufen wird, so muss der 
ische. Strom eine Geschwindigkeit von wenigstens 
O Fuss in der Secunde haben, oder eigentlich von 
On Auss, da er sich in dieser Zeit bilden und wieder 
Winden muss. Die Versuche von Wheatstone 
baber in Bezug auf die Geschwindigkeit eine wei- 
hinausserückte Gränze vermuthen. Ich hatte in 
Patrein Rad zu meiner Disposition von 1 Fuss Durch- 
er, das durch eine Kurbel und Rad und Getriebe 
xumgedreht werden konnte, und zwar so, dass bei 


Der Randkranz war von Blei: ich liess aber 


| 
| 


‘Si 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


Suchen von Wheatstone, dessen Methode aber auf 


Messingschiene um denselben legen und so genau | von elywa 6 


094 


abdrehen, als es eben auf einer gewübnlichen Drehbank 
môglich war. An einer Stelle wurde die Peripherie 
des Rades um re 
raum ein Metallsegment sorgfältig und so eingekittet, 
dass es vollkommen isolirt war. mit der übrigen Peri- 


pherie aber eine vollkommene Fliche bildete, Auf die 


ausgeschnitten, und in den Zwischen- 


Axe des Rades wurde eine Kupferscheibe ebenfalls iso- 
lirt aufoesteckt; sie tauchte mit dem untern Theile in 
ein Gefüiss mit Quecksilber, und war ausserdem durch 
einen Drath mit dem Metallsegmente in Verbindung 
gebracht. Auf der Peripherie des Rades ruhte als Reo- 
phor ein Hebel in der Art, wie ich ihn bei meinem 
Commutalor anzuwenden pflege. 
Hebel mit der einen Platte einer einfachen Kette. das 
Quecksilbergefäss aber, worin die oben erwähnte Ku- 
pferscheibe tauchte, mit der andern Platte in Verbindung 


Wurde nun dieser 


gesett, so var die Kette nur dann geschlossen. wenn 
der Hebel auf dem eingelassenen Metallsegmente rubte, 
nicht aber, während er den eigentlichen Radkranz be- 
Bei einem Durchmesser des Rades von 1 be- 
trug der Umfang 3,14 —452". Da das Metallsegment 
nur # breit war, so fand nur wäbrend Fix der gan- 
zen Umdrehungszeit metallischer Contact Statt. Die 
Kurbel wurde mit grosser Anstrengung in 13 Secunden 
45 Mal herumgedreht, das Rad also in derselben Zeit 
129 Mal, oder etwa 10 Mal in 1 Secunde. Der Schluss 
der Kette fand demnach nur während +455 Zeitsecunde 
Statt. In den voltaischen Kreis war eine Spirale von 
Kupferdrath von 70 Fuss Linge eingeschaltet worden, 
die ein Hufeisen von weichem Eisen umgab. Der Strom 
musste also, nach der gewühnlichen Vorstellungsweise, m 
5555 Secunde diesen Drath von 70° Länge durchlaufen 
haben, was einer Geschwindigkeit von 630000! in der 
Secunde entspricht, oder vielmehr einer Geschwindigkeit 
von 1260000 Fuss, da sich der Strom bilden und ver- 
schwinden musste. 

Die einzige Manifestation der geschlossenen und auf- 
gehobenen Kette, mit der ich mich vorläufig begnügen 
musste, war der Funke, und wirklich war derselbe in 


rührte. 


den gehôrigen Zeitintervallen regelmässig sichtbar, wobei 


es aber nôthig wurde, durch Andrücken des Hebels den 
Contact zu verstärken-  Eime-magnetische Einwirkung 
des Hufeisens auf eine in dessen Nähe an einem Cocon- 
faden aufgehängte Nadel konnte nicht wahrgenommen 


werden. In der That, wenu 17 die magnetische Kraft, 


und P die Masse der Nadel ist, so muss S — D TT 


sebr gering sein, indem AZ bei einer einfachen Kette 
nicht sehr gross sein kopnte, P auch 


LI 


335 


nicht so ausserordentlich klein wer. Uebrigens frägt es 
sich doch, ob der Versuch nicht gelingt, wenn man 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


einen sebr empfndlichen Multiplicator mit leichten asta- | 


. tischen Nadeln, und zur Wahrnehmung der Bewegung 


| 


ein Microscop anwendet. Ich hatte diese Vorrichtungen ! 
gerade nicht bei der Hand und lege auch nicht allzuviel 


. « + . re. | 
Gewicht auf diesen Versuch, da die Nichtwahruebmuns | 


der Bewegung die Frage: ob eme magnetische Emwir- 
kung in :{-; Secunden Statt finden kônne, doch nicht 
entschieden hätte. Man ist überbaupt in Verlegenheit, wie 
die Existenz von Kräften, die nur ein kurzes Zeitelement 
über wirksam sind, wahrgenommen werden soll, da die 
meisten Einwirkungen auf unsere Simne mechanisch sind. 
Als ich statt der 70° Drath von 11” Dicke 1000 Fuss 
von 5” einschaltete, worin 800 zu einer Spirale gewun- 
den waren, so konnte ich mit der grôssten Mühe, bei 
Tage wenigstens keinen Funken wahrnehmen, auch von 
Commotionen. die bei diesem Wulst, selbst bei Anwen- 
dung nur eines Plattenpaares sehr heftig sind, war nichts 
zu spüren. Wurde die Bewegung langsamer, so dass 
das Rad sich etwa 5 Mal in der Secunde herumdrehte, 
so war der Funke sichthar. Die Geschwindigkeit be- 
rechnet sich hiernach auf 270000° in der Secunde. 
Ueberhaupt muss ich bemerken, dass der Funke auch 
bei Einschaltuno des 30° dicken Drathes ungleich schwä- 
cher erscheint, als es sonst der Fall ist, besonders wenn 
em Eisenkern in der Spirale sich befindet; mit der 
Langsamkeit der Drehung nahm aber auch der Glanz 
desselben zu. Da der helle Funke, der beim Oeffnen 
der Spiralen eines Electromagneten sichtbar ist, gewühn- 
lich als ein doppelter angenommen wird, als ein electri- 
scher nämlich und als ein magnetischer, letzterer aber 
etwas später erscheint als ersterer, so kônnte man mei- 
nen, dass der beï der schnellen Drehung sichthare Funke 
der eigentliche electrische war, der dem geraden Drathe 
und keinerlei Induction angehôürte. So darf man sich auch 
nicht wundern, durch den langen Drath keinen Funken 
erhalten zu haben, da ein tausend Fuss langer dünner 
Drath, wenn man ihn gerade ausstreckt, und nicht zur 
Spirale wmdet, bei Anwendung eines einfachen Platten- 
paares, auch nur einen kaum sichtbaren Funken giebt. 
St e—— 


MUSÉES. 


5. Manuscrit GÉORGIEN OFFERT EN DON AU Mu- 
SÉE ASIATIQUE. Rarrortr pe M. SJOEGREN 
(lu le 9 février 1838). 

In meinem Briefe aus Mosdok hatte ich bereits ge- 
meldet, dass ein geborner Grusiner Namens Josselian, 


Candidat der Theologie und Lehrer der Philosophie und 
Physik bei dem theologischen Seminar zu Tiflis, mir ein 
sehr seltenes grusinisches Manuscript cingehändiot hatt e 
um es unserer Akademie als ein Geschenk zu überrei- 
chen. Indem ich nun den mir so gewordenen Auftrag 
mit besonderem Verynügen erfülle, halte ich es für 
eine Pflicht, den jungen wackern Mann, von dessen 
Eiïfer und Thätigkeit für die georgische Literatur in Zu- 
kunft sich recht Vieles noch erwarten lässt, in dieser” 
Hinsicht der Akademie bestens zu empfeblen, da ich 
überzeugt bin, dass derselbe gewiss auch alle wissen- 
schaftliche Auftrige, womit die Akademie ïhn etwa 
beehren môchte, gern übernehmen und solche nach sei= 
ner besten Einsicht auszurichten sich bestreben werde. — 
Was sein jetzt zum Geschenk dargebrachtes Manuscript 
näher betrifft, so enthält es dem Titel nach: des Plan 
tonischen Philosophen Proklos's Diadochos'sM 
theologische Systeme, übersetzt von dem bekannten 
und berühmten grusinischen Philosophen Johan Pe- 
tritzi, der in der zweiten Hälfte des X. Jahrhunderts 
lebte. Das theologisch - philosophische Werk ist in 
211 Kapitel eingetheilt, von deren Inhalte mir Josse- 
lian später eine allgemeine Uebersicht schriftlich mt- 
theilte, und wovon ich hier auch eine Abschrift beige 
leot habe. Der Uebersetzer hat jedem Kapitel auch 
eigene Erlauterungen beïgefügt, die als Belege, wie 
derselbe seinen Autor und dessen System aufsefasst hat 
und von seinen eisenen philosophischen Ansichten fü 
denjenigen, der diesem Manuscripte ein besondere 
Studium widmen wollte, ein eigenthümliches Interess 
gewähren müssen. — 

Der Original-Verfasser Proklos, nach seinem Vater- 
lande Lykios, sonst aber auch Diadochos genann 
weil er von seinem Lehrer der Philosophie Syrianosk 
zu seinem Nachfolger auf dem phisosophischen Lehrs 
stuhle zu Athen ernannt wurde, lebte, wie bekannt, ün 


A ht tn tn dm "2 


gen Schriften ein grosser Theil verloren gegangen, 
dere auch unedirt, manche aber auch bereits gedrue 
sind. Diess ist auch namentlich der Fall mit dem Wer 
wovon das gegenwärtige Manuscript eine grusinis 
Uebersetzung ist, und schon 1583 wurde davon unt 
dem Titel: /nstitutio theologica auch eine lateinisc 
Uebersetzung von Franciscus Patricius zu Ferrar 


gedruckt. 
ss 2 —— 


Emis le 22 février 1888. 


Tome I. BULLETIN SCIENTIFIQUE #2 


PURE LÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


D'E"S'A FN T'PÉ TER SB OUR G. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S£.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
“démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1, — L'expédition 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’A- 
“ cadémie, et à leur transmet ns délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
— moires lus dans les séances; 2. "Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 
» divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 

létat des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


à SOMMAIRE. NOTES, 51. Sur la compusiivn de La cire d'abeilles. Hess. — VOYAGES SCIENTIFIQUES. 8. Æxpedition à 
LA Novaïa - Zemlia et en Laponie. Tableau physique. BAER. Quatrieme article. 


NO" TES. Ce résultat, supposé même juste, ne pouvait encore 
conduire à aucune conclusion. En effet, cette substance 
avait été obtenue sous l'influence de l'acide nitrique; sa 

51. SUR LA COMPOSITION DE Là CIRE D'ABEILLES; composition primitive pouvait avoir été altérée par un 

agent aussi énergique. Il était donc facile de supposer 
rar M. H. HESS (lu le 9 février 1838). qu'elle n’était qu'un produit de l'action de l'acide nitri- 
que sur la cire. Mais comme, toutes les fois qu'il s'agit 

Dans le courant de mes recherches sur la compo- de démontrer la filiation d'une substance, il est indis- 

“tion de l'acide saccharique, j'avais constamment observé | pensable de connaître avec certitude la composition de 
que, quand je m'étais servi pour sa préparation de fé-|la substance primilive; je fus avant tout obligé de vé- 
sule de seigle , on trouvait après le refroidissement du rifier ce point de départ; et ce sont les recherches faites 

“liquide acide résultant de l'action de l'acide nitrique , | dans ce but, que j'ai l'honneur de présenter aujourd'hui 

“une substance grasse qui surnageait. Cela n'avait pas lieu à l'Académie, me réservant de l'entretenir plus tard des 

jand j'employais de la fécule de pomme de terre, ou | produits de l'oxidation de la cire et de sa capacité de 

u sucre. Cette matière grasse ressemble un peu à de |saturation. 

cire, elle est soluble dans l'alcool et surtout dans l'é- 2 sale: ‘ ; 

. Elle se combine facilement avec les alcalis; la com- Un Sage Fame plus de doute, EE OR la cire 

“binaison est soluble dans l'eau; l'acide décompose cette dolesn t abeïlles se servent pour construire leurs alvéo- 

“combinaison. — Purifiée par la dissolution dans l'alcool les, n'éprouve nee altération de la nds de ces 

is à l'analyse, 0,439 de matière fournirent: insectes. Elle est simplement recueillie et prise, comme 

Me cuthonique 13165 et 0,48 d'eau. on a Rate le supposer, nr) des plantes fort différentes. 
Ce D donne: ? On a déjà, plus d'une fois, tâché de déterminer la com- 
{| 1 position de la cire; voici le tableau comparatif des ré- 


Carbone 73,37 À 
sultats obten diffé - 
Hydrogène 12,14 us par diliérentes personnes 


Oxygène 14,49 


100,00 


| 


(a) 
Ettling. 


Carbone 81,784 


Hydrogène | 12,672 
Oxygène 5,544 
100,000 100,000 | 100,00 ! 100,00 


Mais John avait observé que la cire contenait deux 
principes, l'un plus, l'autre moins soluble dans l'alcool. 
Le premier fut appelé cérine, l'autre myricine. Ge ré- 
sultat qui fut généralement adopté, parüt être mis hors 
de doute par les recherches de MM. Boudet et Boisse- 
not(5) qui trouvèrent que la cérine était saponifiable, 
et que les alcalis la transformaient en acide margarique 
et en céraïne. Enfin M. Ettling analysa la cérine, la 
myricine et la céraïne, trouva que ces deux dernières 
substances étaient isomères et donna, pour leur compo- 
sition, la formule C!8 H58 ©. Il dit aussi, mais sans en 
donner des preuves, qu'il se forme de l'acide margarique 
par la saponification de la cérine. 

On sait avec quelles difficultés on a à lutter, quand il 
s'agit de donner une formule pour la composition d'une 
substance dont le poids de atome est assez élevé. Il 
est bien plus difficile encore d'arriver au but quand on 
me peut pas vérifier le résultat obtenu par la détermi- 
nation directe du poids de l'atome. La cire se trouve 
dans ce cas; elle est en outre difficile à brüler. 

Le résultat obtenu par MM. Gay-Lussac et Thé- 
nard étant antérieur aux perfectionnements apportés à 
l'analyse, s'explique par Jà-même. 

Le résultat donné par M. de Saussure, s'approche 
tellement de la vérité, qu'il lui permit de remarquer le 
rapport qui existe dans la cire entre le nombre d’atomes 
de carbone et d'hydrogène. On voit clairement, par la 
note qui se trouve au bas de la page à l'endroit cité, que 
M. de Saussure n'aurait pas abandonné ce résultat, si 
le travail de John ne l'en avait détourné. — De Saus- 
sure fit son analyse au moyen du gaz oxygène. 

M. Oppermann et M. Ettling obtinrent tous deux 
trop d'hydrogène. — 

Mes recherches sur les produits de l'oxidation de Ja 


cire, mayant démontré qu'il se produisait un acide gras, 
(1) Traité de Chimie par L. J. Thénard, sixième édition. 1835 
T AV. p. 471. 


(2) Ann. de Chimie et de Physique T. XIEL p- 340. 

(5) Ann. de Chimie et de Physique XLIX. P- 224. 

(4) Annalen der Pharmacie T. IL p. 267. - 

(5) Traité de Chimie par L. J. Thénard. T. IV. p- 462. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


je supposai que cet acide pourrait bien se trouver n'être 
autre chose que ce qu'on avait pris pour de l'acide mar- … 
garique. J'essayai donc de traiter de la cire-d'abeilles … 
que j'avais retirée moi-même du rayon, par le procédé 
ordinaire pour obtenir de la myricine. Or je trouvai 
qu'au moins les 0,9 de la cire fraiche consistaient en 
myricine. La partie qui s'était dissoute dans l'alcool, 
contenait encore de la myricne et je restai en doute 
sur la présence d'un acide. 
La myricine ainsi obtenue était dure, cassante, jaune 
sans posséder l'odeur de Ja cire fraiche. — Elle fond 
à 65° C. 
1. 0,55 donnèrent. 
0,973 d'acide carbonique et 0,393 d'eau 
II. 0,549 donnèrent 
1,028 d'acide carbonique et 0,42 d'eau. 
Ces analyses indiquent : 


É I. Calculé. Atomes. 
Carbone 81,52 81,44 81,58 20 — 1528,16 
Hydrogène 13,23 15,57 13,28 40 — 249,59 
Oxygène 5,25 5.19 5,54 17 0410000 
100,00 100,00 100.00 1At.— 1878,29 


La formule pour la composition de la cire est donc 
ER A0; 

Le résultat de M. de Saussure se rapproche tant 
de celui que je viens de citer, qu'il est clair qu'il ne s'em 
écarte que pour le point délicat, pour l'hydrogène. L 

Mais si l'on compare maintenant la composition indi- M 
quée plus haut pour la cire oxidée, avec celle de la my- 
ricine, on trouve qu'elle contient le carbone et l'hydro- 
gène dans le même rapport, que la myricine, car | 

C:H3 — 75,37: 11,97. 

Mais 100 parties de carbure d'hydrogène sont combinées. « 
dans la myricine avec 5,64 d'oxigène; dans la cire oxidée, 
que je nomme Acide céraïque, avec 16,9— 3 X 5,64. 


Si l'on calcule la composition de l'acide céraïque en 1 
partant de ce rapport, on trouve: À 


Expérience. Calcul. Atomes. 
Carbone 75,31 75,55 29 — 1528,70 
Hydrogène 12.14 12,00 49 — 249,69 
Oxygène 11.49 15.44 5 . —= 01080008 
190,00 100,00 ‘ {AL(S)— 2078,20 


Cette manière d'envisager le résultat, me fit soup= 
conner que la cire pourrait bien n'être qu'une substance 


(6) Je ne prétends point déterminer, par ce calcul, le poid 
d'atome réel de cette substance, vu que pour cela il faut trouve 
sa capacité de saturation. Je l'indique seulement comme le rap= 


port d’atomes le plus simple et à cause de la liaison des idées 


simple, contenant parfois une quantité indéterminée de 
“ire oxidée ou d'acide céraïque. Pour éclaircir mes 
doutes là-dessus, je pris de la cire jaune (car Ja cire blan- 
chie d'après les procédés usités, est nécessairement un 
… peu oxidée). — Elle fut traitée à froid par de l'éther 
de la décolore en grande partie et la divise en pe- 


dites paillettes cristallines fort ténues. 


—. La cire ainsi traitée fut recueillie sur un filtre; après 
“que la dissolution jaune fut égouttée, on la traita par 
we nouvelle quantité d'éther. La cire qui resta non 
“dissoute cette seconde fois, fut séparée par filtration, puis 
fondue à deux reprises avec de l'eau. Elle était blan- 
«he, dure, cassante et fondait entre 64° et 650 C. 
I. 0,4055 de cire. 

Acide carbonique 1,139; Eau 0,48. 
. II, 0,42 de cire. 
ls Acide carbonique 1,228; Eau 0,5. 
. Ce qui donne: 


Carbone 80,79 80,84 
Hydrogène 15,21 13,22 
Oxygène 6,00 5,94 

100,00 100,00 


La partie de la cire dissoute par la première portion 
her , en fut séparée , par une distillation, sur l'eau. 
Cette portion de cire (la plus soluble) était jaune, avait 
ne odeur forte de cire fraîche, à laquelle elle ressem- 
lait en tout, et paraissait un peu plus fusible que le 
ëste, fondant à peu près à 64° C.(7). Elle fut traitée 
far une très petite quantité d'éther, pour lui enlever 
dé partie de sa matière colorante, fondue ensuite et 
analysée. 

0,325 de substance donnèrent 0,947 d'acide car- 
bonique et 0,385 d'eau. 


je 


Carbone 80,57 
Hydrogène 13,16 
Oxygène 6,27 

100,00. 


Ce résultat prouve, je l'espère , que la première por- 
n, dissoute par l'éther, est identique avec la der- 
ère, — que la cire est donc une substance simple, 
june contient pas d'acide margarique, et qu'il 
ste ni cérine, ni céraine. 


d 1) On indique généralement un point de fusion trop élevé 
pour Ja cire. Je me suis servi, pour le déterminer, d'une masse 
k. assez considérable portée à une température de près de 
63° C. En y projetant de très petits morceaux de cire, on approche 
Beaucoup du point de fusion réel. — On se trompe en em- 


Ployant de grandes quantités, 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


342 


On pourrait peut - être supposer que cette conclusion 
n'est valable que pour la cire recueillie en Russie; mais 
si nous considérons que M. de Saussure a obtenu un 
résultat semblable au mien pour la composition de la 
cire d'abeilles, si en outre nous avons égard au travail de 
M. Boussingault sur la cire du Ceroxylon Andicola(s), 
nous nous trouverons fortifiés dans cette opinion. En 
effet, ce chimiste a obtenu, après avoir séparé la cire 
de la résine qui l'accompagne: 


I. IL. 

Carbone 81,2 51,6 
Hydrogène (9) 13,1 135,5 
Oxygène 5,7 FA à 
100,0. 100,0. 


Ce résultat s'accorde parfaitement avec la formule que 
je donne, de facon qu'il ne peut exister aucun doute 
sur l'identité de la cire retirée dans les localités les 
plus variées. 

Mais nous devons encore à M. Oppermann l'analyse 
de deux autres espèces de cire (10). Il donne pour 
celle du Japon la composition suivante: 


Carbone 70,97 

Hydrogène 12,97 

Oxygène 16,96 
100,00. 


Si l'on admet que cette analyse est affectée d'une 
faute à peu près égale, quant à l'hydrogène, à celle 
qu'on retrouve dans l'analyse de la cire d’abeilles, sup- 
position fort vraisemblable, puisque cette faute dépend 
de la manipulation, on y retrouve l'hydrogène et le 
carbone dans le mème rapport que dans la cire d'a- 
beïlles, car C : H? — 70,9 : 11,57. Dans cette cire, 100 
parties de carbure d'hydrogène se trouvent combinées 
avec 20,4 d'oxygène; ce qui est un peu plus de 34 fois 
l'oxygène de la cire d'abeilles. 

Quant à la cire du Brésil, à laquelle M. Opper- 


mann assigne la composition suivante : 


Carbone 72,77 

Hydrogène 12,05 

Oxygène 15,80 
100,00. 


elle s'accorde exactement avec cette manière de voir, 
puisque C : H? = 72,87 : 11,896, ce qui diffère du 


(8) Annales de Chimie et Physique T. LIX. p. 22. 

(9) On trouve, à l'endroit cité, le nombre 11,3. Je me suis 
permis de le corriger, comme une faute d'impression manifeste. 

(10) Annales de Chimie et de Phisique T. XLIX. p. 242. 


345 


nombre donné, moins que ne le comporte la limite des 
fautes tolérées ; 100 parties de carbure d'hydrogène se 
trouvent combinées avec 17,7 d'oxygène ; ce qui est pres- 
que identique avec le résultat que j'avais obtenu par le 
traitement avec l'acide nitrique.— Tous les caractères que 
M. Oppermann assigne à celle substance, s'accordent 
parfaitement avec ceux que j'ai observés. — Il me sem- 
ble donc fort probable; que le même radical se retrouve 
ici à deux degrés différents d'oxidation. Il serait donc 
fort intéressant d'avoir des renseignements positifs sur 
les végétaux qui produisent Ja cire du Japon, de même 
que celle du Brésil, et sur la manière d'extraire celte 
substance ; peut-être nous apprendraient-ils, si cette oxiI- 
dation dépend de la nature de la plante, ou seulement 
de celle de l'organe qui produit la cire, ou enfin du 
temps de la récolte. Une. substance aussi importante 
pour l'économie des végélaux que la cire, mérite cer- 
tainement qu'on en fasse une étude approfondie. 


VOYAGES SCIENTIFIQUES. 


8. ExPépirion a Novara-ZEMLIA ET EN 


Laporte. 


Tableau physique des contrées visitées; par M. BAER 


Quatrième article. 


animale à Nowaïa-Zemlia. 


Vie 
(lu le 9 février 1838). 


Der vüllige Mangel an Bäumen nicht our, sondern an 
jeglichem Gesträuche, das ohne gesucht zu werden, das 
Auge auf sich zu ziehen ansehnlich genug wäre, giebt 
den Polar-Landschaften einen eigenthümlichen, tief em- 


dringenden Character. 


Zuvôrderst geht alles Maass für das Auge verloren. 
In Ermangelung der gewohnten Gegenstände von be- 
kannter Dimension, der Bäume und der menschlichen 
Bauwerke, hält man die Entfernungen für viel geringer 
als sie sind, und eben deshalb auch die Berge für nie- 
driger. Diese Erfahrung ist schon oft gemacht und war 
mir nicht unbekannt, doch fand ich die Täuschung, auf 
die ich vorbereitet war, viel vollständiger als ich erwar- 
tet hatte. Ich wusste, dass aus diesem Grunde sogar 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


344 


eine Expedition, die Kônig Friedrich II. von Dänne- 
mark nach Grônland ausgerüstet hatte, ihren Zweck ver- : 
fehlte. Mogens Heinson, der für einen tüchtigen 
Seemann jener Zeit galt, führte das Schiff, bekam auch 
die Küste von Grônland zu Gesicht, und steuerte mit 
günstigem Winde auf sie zu; — allein, nachdem er 
mehrere Stunden in derselben Richtung gesegelt war, 
schien es ihm, dass er dem Ufer nicht näher komme. 
Es ergreift ihn die Besorgniss, dass irgend eme verbor- 
gene Kraft im Grunde der See ihn halte; er wendet 
das Schiff und kehrt nach Dännemark mit dem Berichte 
zurück, dass er die Küste Grôünlands, durch einen Mag- 
netfelsen gelesselt, nicht habe erreichen kônnen. Mit 
dieser Erfabrung und mit der naïven Aeusserung von 
Martens über Spitzhergen: , Die Meilen scheinen : 
auch gar nahe, wenn sie aber auf dem Lande sollen 

gewandert werden, findet sich's viel anders und man 

ermüdet gar balde“, war ich also sehr wohl bekannt, 

und doch fand ich die Täuschung viel grôsser, als ich - 
sie mir gedacht hatte und für mein Auge so vollständig, 
dass keine Reflexion sie aufheben konnte. Auch bin ich 
überzeugt, dass sie nicht allein auf dem Mangel an ge- 
wohnten Gegenständen, sondern auch auf einer beson- « 
dern Durchsichtigkeit der Luft berubt, denn an trüben 
Tagen ist sie nicht so vollständig als an hellen, und in 
flachen Gegenden nicht so auffallend als in gebirgigen. 
An ganz bellen Tagen oder Stunden scheint die Luft 
fast ohne Färbung zu seyn, und da die Hôhen, welche 
das Auge sieht, theïls mit Schnee bedeckt sind, theils 
ein dunkles und durch den Gegensatz noch dunkler er- 
scheinendes Gestein zeigen, so ist die geringe Färbung, 

welche die Luft noch besitzen mag, nicht zu erkennen. 
Die Berge rücken also dem Auge scheinbar ganz nahe 

und vielleicht für den am meisten, der Gebirge in an-* 
derer Luftperspective zu sehen gewohnt ist. 


Eine andere Wirkung des Mangels an Baumwuchs, ja 
selbst an kräftigem Graswuchse, ist das Gefühl von 
Einsamkeit, das nicht bloss den reflectirenden Denker, 
sondern auch den rohesten Matrosen ergreift. Es hats 
durchaus nichts Beängstigendes, sondern etwas Feierli- 
ches und Erhebendes und kann nur mit dem mächtigen» 
Eindrucke verglichen werden, den der Besuch von Al- 
perhühen auf immer zurücklässt. — Ich konnte die ein= 
mal aufgetauchte Vorstellung, als ob der Schüpfungs= 
Morgen erst angebrochen sey und das Leben noch folgen! 
sollte, nicht wieder unterdrücken. Doch sieht man im 
Nowaja-Semlja dann und wann ein Thier sich bewe= 
gen. Man erblickt selbst in einiger Entfernung von der 


345 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 346 
EU | 


Küste, zuweilen eine grosse Môwe (Larus glaucus) in |lassen, wo auch die allgemeinen auflôsenden Kräfte der 
der Luft schweben oder einen flüchtigen Lemming auf 
dem Boden. Sie sind aber nicht hinlänglich, um der 
Landschaft Leben zu geben. Es feblt, bei stillem Wet- 
ter, an Lauten und an hinlänglicher Bewegung, wenn 


Natur nur äusserst langsam auf ihn wirken werden (). 


Der Reichthum oder die Armuth an Insecten ist nächst 
der Pflanzenwelt der sicherste Maassstab für das Klima 
einer Gegend. Beide bedürfen zu ihrem Bestehen einer 
bestimmten Menge und einer bestimmten Dauer von 
Wärme. Für beide fehlt se in der heissen Zone nie, 


|! 
[. man, wie wir, einen Zug in das Innere unternimmt. 
nachdem die zahlreich an den Seen ihren Federwechsel 
- abwartenden Gänse weggezogen sind. Lautlos sind alle 
obhnehin spärlichen Landvôgel Nowaja-Semlja’s, laut- 
los sind auch die verhältnissmässig noch viel spärlichern 
Insecten. Auch der Eisfuchs lässt sich nur in der Nacht 
hôren. Dieser vollständige Mangel an Lauten, der be- 
- sonders an heiïtern Tagen herrscht, erinnert an die Grabes- 
Sülle, und die aus der Erde hervorkommenden, in ge- 
rader Linie fortgleitenden, und schnell wieder in sie 
verschwindenden Lemminge erscheinen wie Gespenster. 
Mrotz dieser Zeichen des thierischen Lebens scheint es zu 
fehlen , weil man zu wenig Bewegung sieht. Wir sind 
aus andern Gegenden gewohnt, dass die Blätter hôher 
« aufgeschossener Pflanzen und der Bäume uns auch leise 
; Luftzüge sichtbar machen, aber diese niedrigen Pflänz- 
Û Chen des Hochnordens erreicht ein leiser Windzug 
-nicht; — man künnte sie für gemalt ansehen. Auch sind 
beinahe gar keine Insecten beschäfligt, auf ïhnen die 
Befriedigung ihrer kleinen Bedürfnisse zu suchen. Aus 
“ dér zahlreichen Familie der Käfer wurde nur ein Indi- 
viduum — eine Chrysomela, die vielleicht neu ist — 
gefunden. Wohl sicht man an sonnigen Tagen und 
rwärmten Stellen, z. B. um kleine. vorragende Fels- 
“spitzen, eine Erdbiene umherfliegen, aber sie summt 
kaum, wie an feuchten Tagen auch bei uns. Ein wenig 
afiger sind Fliegen und Mücken. Aber auch diese 
doch so selten, so friedsam und matt, dass man 
ie suchen muss, um sie zu bemerken. Ich erinnere 
nicht, gehôürt zu haben, dass Jemand von uns 
eine’ Mücke gestochen wäre — und man kann 
Wabrlich nach den Lappländischen Mückenstichen 


weiler nach Norden aber immer mehr, — doch werden 
die Insecten weniger leicht verpflanzt als die Gewächse. 
Diesem Grunde wohl ist es zuzuschreïben, dass man aus 
Spitshergen gar keine wahren Insecten kennt. In No- 
waja-Semlja hat Herr Lehmann doch bis 10 Arten 
beobachtet und unter diesen sieben, die nicht parasitisch 
sind. — Aus Grünland hat Fabricius viel mehr Arten 
beschrieben und unter diesen sogar mehrere Schmetter- 
linge und Scoresby hat aus Ost-Grünland noch einige 
neue Arten hinzugefügt. Aber West-Grônland, das man 
freilich im gemeinen Leben als den Typus aller hoch- 
nordischen Länder betrachtet, weil es vor längerer Zeit 
schon durch die Missionarien der Brüdergemeinde allge- 
mein bekannt geworden ist, inuss, besonders in seinen 
südlichen Gegenden, ein viel begünstigteres Land seyn, 
denn es hat, — auch wenn wir auf die alten fabelhaften 
Berichte nicht Rücksicht nehmen, noch jetzt unter 61° 
n. Br. Birken von 2 bis 3 Klafter Hühe und von der 
Dicke eines Beins und Ebereschen unter ihnen. (Egede 
Nacbricht von der Grônländischen Mission S. 78.) Egede 
fand das Korn, das er unter 64° Breite versuchsweïse 
gesäet halte, am 13. September nicht nur in Aehren, 
sondern schon mit kleinen Kürnern (daselbst S. 106 
und 112.) Da sieht es also anders aus als in Nowaja- 
Semlja und die Witterungs-Beobachtungen lehren hin- 
länglich, dass dort viel mehr Wärme ist Aber auch 
Gegenden, welche eine viel geringere mittlere Jahres- 
Temperatur haben, als Nowaja-Semlja, sind viel 
reicher an Leben, wenn nur der Sommer mehr Wärme 
entwickelt. Um ein weniger bekanntes Beispiel zu wäh- 
len, verweise ich auf Nyshne-Kolymsk mit — 10°C. 
mittlerer Temperatur. Nach Wrangells Beobachtungen 
ist die Gränze der hochstämmigen Wälder nicht weit 
und vielleicht würde sie ohne die Nähe der Küste bis 
an diesen Ort reichen, denn noch giebt es bei Nyshne- 
Kolymsk verkrüppelte Sibirische Cedern und Gestrüppe 
in Menge. Die Mücken werden dort im kurzen Som- 
mer zu einer unleïdlichen Plage. 


Viel lebendiger als die Fläche des Landes ist die 


ér augenscheïnlichste Bevreis für die Seltenheit der 
ésigen Insecten liegt aber wohl darin, dass wir in ei- 
L todten Wallrosse, das über 14 Tage am Ufer ge- 
batte, eben so wenig eine Spur von Insecten- 
wen fanden, als in den Knochen in früheren Jahren 
lagener Thiere, auch wenn es an eingetrockneten 


; und wem vor diesem Schicksale graut, der mag 


à z () In eiïniger Tiefe bleiben die Leichname gefroren, aber 
Sich nur in Nowaja-Semlja oder Spitzbergen begraben 


auch über der Erde verwesen sie ausserordentlich langsam. 


347 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


548 


UE 


Küste von Nowaja-Semlja durch die hier nistenden 
Seevôgel. Ihre Zahl und Mannisfaltigkeit ist freilich 
nicht so gross als an den Norwegischen Küsten oder 
einigen Inseln und Klippen Islands, aber doch findet 
man auch dort die Küste an einzelnen Punkten dicht 
besetzt, bei deren Annäberung man mit lautem Geschrei 
empfangen wird. Besonders lebt ein Lumme (Uria 
Troile), deren Zahl leicht so gross seyn künnte, als die 
aller übrigen Vôgel zusammen genommen, in solchen 
Colonien. Dicht an einander geschaart und in vielen 
Beïhen über einander auf kaum merklichen Vorsprüngen 
senkrechter Felswände sitzend, machen sie Fronte, wenn 
roan sich nähert und lassen die dunkle Felswand von 
ibren emporgehobenen weissen Bäuchen fleckig erschei- 
nen. Die Russen nennen einen solchen Brüteplatz einen 
Basar. So ist dieses Persische Wort von Russischen 
Wallrossfängern in die Felsen des Eismeers verpflanzt 
und in Ermanselung menschlicher Bewohner auf Vogel 
angewendet. Auf den Spitzen isolirter Klippen, und 
keine andern Vôgel neben sich duldend, nistet die grosse 
graue Môwe (Larus glaucus), welche die Holländischen 
Walläschfänger, man weiss nicht, ob aus Respect oder 
aus Mangel an demselben, den Bürgermeister genannt 
haben. Er scheint sich selbst als den Herrn dieser 
Schôpfung zu fühlen, denn er ist dreist genug, vor 
einer ganzen Gesellschaft von Fischern, von den ans 
Ufer geworfenen Fischen einen oder den andern zu 
holen. 

Diese, Vôgel sind die besten Zeugen, dass aus der 
Tiefe der See mehr zu holen ist, als vom Lande. In 
der That ist hier die Summe des thierischen Lebens 
unter die Fläche des Oceans gesunken. Besonders häufig 
sind kleine Krebse und vor allen die Gammaren, die 
fast eben so dicht im Wasser um ein hineingeworfenes 
Stück Fleisch sich sammeln, als in Lappland die Mücken 
um ein, warmblütiges Thier. Man kann sie mit einem 
Siebe zu vielen, Tausenden aufschôpfen. Als wir im 
Matotschkin-Schar die Angeln auswarfen, versicher- 
ten die Wallrossfänger, die, sich diese Mühe nie geben, 
das würde ganz vergeblich seyn, denn fürs erste gäbe 
es dort fast gar keine Fische und dann würden die 
Kapschaki (so heissen dic Gammaren), theils den Küder 
theils jeden Fisch, sobald er abgestanden sey, in weni- 
gen Stunden vollständis verzehren. In der That wurde 
auch nur selten etwas Anderes als die leeren Angeln 
aufgezogen. 

So spärlich auch die Vegetation ist, so ernährt sie 
doch eine Menge Lemminge. Sanfte Ahhänee sind oft 
in allen Richtungen von ihren Gängen durchgraben. So 


gross ist die Anzahl der Thiere freilich lange nicht, als! 
man nach dieser Menge von Güngen glauben kôonte, 
denn bei weitem die meisten sind leer, wie man sich 
leicht überzeugt, wenn man mit Hunden ihnen nach- 
spürt — immer aber ist ihre Zahl so ansehnlich, dass: 
man sich fragen muss, wie so viele Lemminge von einer 
solchen Vegetation leben kônnen. Es ist aber auch 
nicht unmôglich, dass die Vegetation dem Beobachter 
so gering erscheint, weil die Lemminge einen nicht 
unbedeutenden Theïl unsichtbar machen  Frässen sie 
die Wurzeln, so würde.auch wohl bald nicht viel von 
der Pflanzenwelt Nowaja-Semlja's übrig bleiben, bis 
die Lemminge selbst aus Mangel an Nahrung umgekom- 
men seyn würden. Allein die von uns in der Gefan- 
genschaft gehaltenen waren auf keine Weiïse dabin zu, 
bringen, die geringste Wurzel zu verzehren. Da sie 
pun im Freien gewiss auch pur die Blumen und die 
grünen Theile fressen, die hiesigen Pflanzen aber wohl: 
sämmtlich perennirend siod, 50 treiben diese im nächsten 
Jahre wieder Stengel. Noch auffallender war es mir, 
dass sie auch im grôüssten Hunger keine Cryptogamen 
anrührten. Schade, dass die kleine Anzahl von gefun- 
denen Farrnkräutern den Veérsuch nicht erlaubte, ob 
diese practischen Pflanzenphysiologen sich nach dem Vor- 
handenseyn der Spiralgefässe richten, oder, das, Einthei- 
lungsprinzip des Linneischen Systems befolgen, Sie sind, 
von zweierlei Art. Die eine. scheint Mus groenlandicus, 
Traill's oder Mus hudsonius Auct. Sie stimmt ganz mit» 
der Beschreibung, welche Richardson in der Æaunar 
boreali-americana giebt, weniger mit der von Pallas: 
Die andere Art scheint mir von dem scandinavischen» 
Lemming ebenfalls verschieden — in der Färbung ist 
der Unterschied. sogar auffallend. Pallas, der aber nur- 
junge Thiere vor Augen gehabt zu haben scheint, hate 
sie als russische. Varietät der skandinavischen Lemmingen 
aufgefübrt. Die erstere zeichnet sich besonders durch 
ihre Zahmheït aus, denn schon vier und zwanzig Stun- 
den nach dem Einfangen macht sie, frei auf der Hand M 
gehalten, kaum einen Versuch zum Entfliehen und nie 
sieht man zwei Individuen derselben Art mit einander 
in Streit gerathen, Die zweite, gelbbraun gefärbte Art,s x 
ist viel kampffertiger. 

Nächst den Lemmingen sind die Eisfüchse noch zahl- 


reich genug. Sie finden in den eben genannten Thieren; | 


den jungen Vügeln und den ausgeworfenen Seethieren… 
reichliche Nahrung.  Dagegen werden die Eisbären im 
Sommer sehr wenig bemerkt, entweder weil sie die! 
Orte vermeiden, wo sie Menschen wittern, oder well” 
sie our an den Theiïlen der Küste sich sammeln, wo 


he Ge ET à er fs CN 


sich Eis findet. Auch die Rennthiere scheinen durch 
zahlreiche Ueberwinterungen von Wallrossfängern der letz- 
ten Jahre, wenigstens an der Wéstküste, selten geworden 
zuseyn. Nicht nur wurden während unseres Aufenthaltes 
nur sehr wenige erlegt, sondern eine von den Gesellschaf- 
ten, welche den Winter vorher in Nowaja-Semlja zuge- 
— bracht hatte und angewiesen worden war, ibre Fleisch- 
Nabrung durch die Rennthier-Jagd sich zu verschaffen, 
- hatte keine erhalten künnen. Wälfe und gewôhnliche 
Füchse, die wenigstens in der Südhälfle von Nowaja- 
Semlja auch zuweilen vorkommen, scheinen nie zahl- 
reich daselbst gewesen zu seyn. Mit dieser Aufzäblung 
 würde das Verzeichniss der Landsäugethiere vollständig 
seyn, wenn nicht die Herren Pachtussow und Ziwolka 
- während ibres Winteraufenthaltes innerhalb ibrer Hütte 
ein weisses Thierchen gesehen hätten, das sie in ihrem 
_ Tagebuche eine Maus nennen. Da das gesehene Thier 
- nach Herrn Ziwolka's Angabe grüsser als eine gewühn- 
He Hausmaus geweseu seyn soil. also auch Lea ein 
zufällig mit einem Schiffe herbeigeführtes Individuum der 
—… weissen Spielart dieses Thieres seyn konnte, so bin ich 
- über die Deutung desselben zweifelhaft. Einerseits be- 
wichtet man von den Nordamerikanischen Lemmingen, 
dass sie im Winter weiss würden, aber doch nicht so 
wollständig weiss, als die Thiere aus dem Geschlechte 
der Wiesel, andererseita wäre es aber auch môglich, 
ss das gesehene Thierchen ein Wiesel war. Auch in 
Spitzbergen hat man ein kleines weisses Säugethier beob- 
achtet, dessen systematische Bestimmung ungewiss ist. 
‘ Wichtiger sind die See-Säugethiere, zu deren Fang 
brlich kostspielise Expeditionen von den Bewohnern 
der Küste des Werssen Meeres ausgerüstet werden, de- 
n Erfolg aber leider so unsicher ausfällt, dass sie ei- 
Hazard-Spiele zu vergleichen sind. Wenn das 
ungewühnlich eisfrei ist, so sind die Verluste sebr 
Allein ein Tag kann den Verlust eines ganzen 
es ersetzen. Aus diesem Grunde werden diese Jagd- 
nehmungen seit Jahrhunderten immer wieder er- 
; wenn sie auch zuweilen ganz ausfallen. Gewôhn- 
“ist die Folge eines glücklichen Jahres, 
isten zu viele Schiffe nach Nowaja-Semlja gehen 


l 


dass in den 


ind. diese meistentheils gesellig lebenden Thiere entwe- 
zu sebr vertilgen oder wenigstens yerscheuchen. 
Waren im Jahre 1854 einige Jagdunternehmun, gen, 
nachdem vorher einige Ruhe gewesen war, sehr glück- 
ich, im Jahre 1855 gingen nun ungefähr 80 Schiffe 
nach 1 Nowaja- lie, für Le man Wenigstens 
1000 Menschen rechnen kann. Im Jahre 1856 sank die 
Zabl der Schiffe auf die Hälfte herab. 


Im Jaufenden 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


350 


Jahre waren nicht viel über 20 Schiffe, aber nur eins, 
das in das Karische Meer einlief, hatte bedeutenden 
Gewinn, eins oder zwei verschafften sich beinahe die 
Kosten der Ausrüstung, von den übrigen haben die 
meisten weit über die Hälfte derselben verloren. 


Das wichtisste Thier für diese Jagdzüge ist das Wall- 
ross; nächst dem Wallrosse der unter dem Namen des 
weissen Wallfisches bekannte Delphin (Delphinus Leu- 
cas), der hier aber Bjelucha oder Bjeluga heisst. 
Unter den Robben giebt der See-Haase (Moperoï samir) 
Phoca leporina Lep. Ph. albigena Pall., aber von Phoca 
barbata des Fabricius wobl nicht verschieden, seiner 
Grüsse und seines Fetireichthums, so wie seines dicken 
Felles wegen den reichsten Ertrag. Phoca groenlandica, 
welche nach Alter und Geschlecht sehr verschicdene 
Namen bei den Russen führt (Aucaurs oder Æscyns 
heisst das alte ausgefärbte Männchen, Wintara das Weib- 
chen, chpywors und ckpra heissen die noch nicht aus- 
gefärbten jährigen Thiere, nxbxanxo, xoxAyuka, Ob4sra 
die Jungen nach ibren verschiedenen Färbungen). Doch 
ist man in der Anwendung der Namen für die jungen 
Thiere nicht ganz genau, denn man wendet sie auch auf 
die Jungen einer dritten Robben-Art an, die hier vor- 
kommt und die im erwachsenen Zustande Hepna heisst. 
Diese überall an der Küste einzeln vorkommende Robbe 
ist wobl Fabricius’s Phoca hispida. 


Eine vierte Art von Robben, welche diesen Meeren 
angehôrt, aber nicht an der Küste von Nowaja-Semlja 
selbst, sondern an der ‘Timanischen Küste und im Ein- 
gange des Weissen Meeres und auch dort nicht häufig 
gesehen wird, der Tesaxs, soll mit einer Mütze das 
Gesicht bedecken kônnen, ist also wohl der Klapp- 
müts der Holländer oder Phoca cristata Erxl., Cysto- 
phora borealis Nilsson. 


Von Cetaceen enthält dieses Meer vor allen Dingen 
eine Art von Wallfischen, aus der Unterabtheïlung der 
Finnfische (Balaenoptera) mit sehr kurzen Barten, die 
ich in Sie zeigen sich selten in der 
Nähe von Nowaja-Semlja, und von Strandungen an 
dieser Küste hôrt man nichts. Näher nach der Nordküste 
wo sie fast jäbrlich in der Motowsker 


Archangelsk sah. 


von Lappland, 
Bucht stranden, 
verwundere, wie man frühere Versuche, 
schwer zu erlegenden Thiere, regelmässig zu verfolgen, 
nicht wieder erneut und bélarithes durchführt. Merk- 
würdig ist es, dass der Grônländische Wall6sch sich 
niemals in die Gegend von Nowaja-Semlja zu ver- 
Um so mehr muss man glauben, dass 


dass ich mich sehr 
diese -allerdings 


sind sie so häufg, 


irren scheint. 


551 


der Wallfischfang, den die Normänner im neunten Jahr- 
hundert nach Ohthere's Zeugniss in der Gegend des 
Nordkaps trieben, auf jenen Finnfisch gerichtet var. 
Sehr viel seltener ist der Narwal (Monodon Monoceros) 
und nur in der Nähe des Eises. 
diesem Meere ausser Delphinus Leucas noch Delphinus 
Orca (Kocamxa) und eine kleine Art, welche die Russen 
Mopcxaa cBuupsA{ nennen, You der ich aber nicht habe 
erfahren kônnen ob sie Delphinus Delphis oder Delph. 
Phocaena ist. 


Von Delphinen gehôürt 


Die See-Säugethiere in Nowaja-Semlja würden also 
ganz dieselben seyn, welche man aus dem Spitzbergisch- 
Grônländischen Meere kennt, wenn der Grônländische 
Wallfisch auch so weit ginge. Dagegen unterscheiden 
sich Spitzbergen und Nowaja-Semlja auffallend in 
den geflügelten Bewohnern. Das letztere Land beur- 
kundet in seinen Vôgeln die Nähe des Festlandes. Es 
ist reicher an Arten, aber weniger interessänt für den 
Naturforscher, denn viele von diesen Arten sind keine 
andern, als die jährlich bei uns durchziehen, ja zum 
Theïl bei uns bleiben, von denen aber ein anderer 
Theiïl his nach Nowaja-Semlja zieht, um sich unge- 
stôrt dem Geschäfte der Fortpflanzung zu widmen. Vok 
Landvôgeln fanden wir daselbst die Schnee-Eule (Stryx 
Nyctea), die sogar den Winter über dort bleibt, die 
Schnee-Ammer (Plectrophanes nivalis), Strepsilas col- 
laris, Tringa maritima und einen Falken, der in Ko- 
stin-Schar nicht ganz selten war, aber nicht erlegt und 
näher untersucht werden konnte. Aeltere Nachrichten 
sprechen auch von einem Adler, von dem aber die 
Wallrossfänger, die ich befragte, nichts wissen wollten. 
Vielleicht ist er aber von jenem Falken nicht verschieden. 


Unter den Schwimmvôgeln, die die Saison hier zu- 
bringep, sind vwenigstens in der südlichen Insel die 
Saatgänse so gemein, dass das Einsammeln der ausge- 
fallenen Schwunofedern ein Gegenstand des Jagd-Er- 
werbes ist, die Eis-Enten (#nas glacialis) häufig und 
die Sing-Schwäne (Cygnus musicus) nicht selten. 


Nach den Angaben der Wallrossfänger soll nur eme 
Art von Gänsen nach Noyraja-Semlja kommen, und 
wir haben in der That auch keine andere als die Saat- 
gans, und die Ringelgans (Anser torquatus), welche 
letztere aber im Russischen nicht für eine Gans gilt, zu 
Gesicht bekommen. Die Eiderente oder Eïdergans ist 
auch nicht selten. Viel zahlreicher aber als in Nowaja- 
Semlja, wo die Vegetation zu spärlich ist, sammeln 
sich die pflanzenfressenden Schwimmyvôgel auf der Insel 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


352 


Kolgujew, die man 1 als bedeckt mit Gänsen und. Schwä- 
nen schildert. Man schickt daher zuweilen Expeditionen 
hierher, um diese Vôgel zu erschlagen und einzusalzen. 
Einst vwurden hier in zwei Jagden 15000 Gänse erlegt, 
wie mir ein Archangelscher Kaufmann erzählte. 


Zu den Schwimmvôgeln Nowaja-Semlja's gehôren : 
noch Uria Troile (in unsäglicher Menge), Uria Grylle, à 
Colymbus septentrionalis, Sterna Hirundo, Larus glau- 
cus, Larus canus, Larus tridactylus, Lestris catarractes, 
eme Procellaria, die wir uns aber nicht verschaffen 
konnten. Somateria spectabilis und Larus eburneus 
sollen nur an der Nordküste vorkommen. Dort ist auch 
wobl Mormon Fratercula und Mergulus Alle nach Be- 
schreibunsen, die man uns machte. Sebr auffallend war 
es mir, dass Niemand südlich von Kostin-Schar einen 
Vogel aus der Familie der Alcadeen gesehen haben 
wollte, da doch Æ#/ca Pica gar nicht zu den hochnor- M 
dischen Vôgeln gehôrt und auch Mormon Fratercula 
an der Norwegischen Küste vorkommt. 


Von der gesammten Klasse der Amphibien ist keme 
Spur in Nowaja-Semlja. Die Batrachier und Saurier 
künnen offenbar aus Mangel an Insecten nicht bestehen. 


Von Fischen enthält der hohe Norden, auch wo er 
sebr reich an Individuen ist, gewôhnlich doch nur we- 
nige Arten, zum Theïl schon deswesen, weil das süsse 
Wasser nicht seine eigenen, in wärmeren Gegenden … 
zahlreichen Formen hat, sondern nur Fische, die aus« 
der See zu gewissen Zeiten aufsteigen. So führt Sco- 
resby von Spitzhbergen und der benachbarten See über- 
baupt nur vier Arten Fische auf. Mein Verzeichniss 
der Fische Nowaja-Semlja's besteht aus 10 Nummern, 
von denen wir nur den Omul (Salmo Omul Pall.), der 
an der Ostküste vorkommen soll, nicht selbst gesehen 
haben. Am wichtigsten ist unter diesen der Alpenlachs 
(Foaews — Salmo alpinus Fabr.), der im Herbst in dien 
Berg-Seen steigt und in manchen Jabren in ungeheur 1 
Quantitäten gefangen und weit verfahren wird. Al 
andern Fische sind für den Erwerb unbedeutend oder 
nichtig, und auch für die Oekonomie der Natur kônnen 
nur Gadus Saida Lep. und Cyclopterus Liparis einige 
Bedeutung haben. ÿ 


Emis le 24 février 1838. 


ro 


Tome III. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE NM 2. 


PUBLIÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT -PÉTERSBOURG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 

Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A- 
œdémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contieudra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 


1 divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientitiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
létat des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie ; 10. Mélanges, 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 9. Observalions de la Cométe de Halley à son apparition de 1835. Srauve. — 
10. Recherches sur la veritable patrie et l'extinction complète du Lamantin de Steller. BAER. — 11. Sur Ze squelette du Gedus 


Nawaga. BAer. — VOYAGES SCIENTIFIQUES. 8. 
rapport sur d'expedition Caspienne, STRUVE. 


Voyage astronomique de M. Fedoroff. Stauve. — 9. Dernier 


PS 2 LR EP ÉD EPP 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. 


9. BeoBAcHTUNGEN DES HALLEY'sCHEN COMETEN 
BEI SEINER ERSCHEINUNG 1M JAHRE 1835 AUF 


DER DORPATER STERNWARTE ANGESTELLT ; 


von F. G. W. STRUVE (lu le 9 février 1838). 


Le mémoire que j'ai l'honneur de présenter à l'Aca- 
démie contient le résultat des observations de la comète 
de Halley, faites par moi à Dorpat en 1856. 

Toute observation astronomique, étant liée à une cer- 
faine époque, offre en quelque sorte une donnée his- 
torique. Il est donc du devoir de l'astronome de la 


…. ransmettre avec la plus scrupuleuse fidélité et la plus 


grande authenticité, et de rejeter, en l’exécutant et en 
la rédigeant, toute théorie hypothétique. C'est sous ce 
point de vue que j'ai tâché de rédiger ce mémoire, c. 
à. d. que je donne la copie littérale du journal de mes 
observations, tel qu'il a été écrit le lendemain de cha- 
que nuit d'observation. Je n'y ajoute que les réductions 
auxquelles donnent lieu les observations elles-mêmes, et 
qui sont indispensables pour en faire usage plus tard. 
Le mémoire entier est composé de quatre parties dont 
la première contient les observations originales de la 
comète elle-même, tant celles qui se rapportent aux 


: lieux relatifs de la comète et des étoiles voisines, que celles 


qui ont rapport à la nature physique de ce corps céleste; 

la seconde contient les mesures micrométriques qui 
servent à comparer celles des étoiles employées, trop 
faibles pour être vues dansle cercle méridien, avec 
d'antres suffisamment brillantes ; 

la troisième donne les déterminations méridiennes des 
étoiles de comparaison, obtenues par l'astronome, M. 
Preuss, à l’aide dù cercle méridien de Reichenbach, et 
les positions moyennes et apparentes qui s'en déduisent; 

la quatrième contiendra la réduction exacte des ob- 
servations jusqu'aux positions apparentes de la comète 
pour chaque nuit, ainsi que le calcul des occultations 
d'étoiles par la comète, lesquelles ont été observées à 
plusieurs reprises. 

J'ai voué une attention particulière à l'observation des 
phénomènes physiques de la comète. Pour les bien ca- 
ractériser et en donner une idée claire et précise, le 
mémoire est accompagné d'une suite de dessins, repré- 
sentant la comète à diverses époques de son apparition; 
ces dessins que j'avais d'abord tracés moi-même en noir 
sur du papier blanc, ont été refaits sous mes yeux par 
un arliste habile, qui a reproduit l'image de la comète 
en blanc sur un fond noir, ce qui permet de mieux 
rendre l'effet de la nature. Ces dessins formeront douze 
planches in-folio, et comme par cette raison, mon ou- 
vrage ne pourra pas être inséré dans les Mémoires de 


355 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


———————————————— 0m) 


l'Académie, jose prier la Conférence de vouloir bien 
consentir à ce qu'il soit publié à part. 

Il y a près de cent ans (en 1741), que notre Acadé- 
mie publia les observations de la comète brillante qui 
parut à celte époque; mais cet ouvrage, écrit par Heïn- 
sius, son astronome, est très rare, parce que le vais- 
seau sur lequel on avait expédié les exemplaires pour 
l'étranger fit naufrage ; aussi ne l'ai-je vu que dans peu 
de bibliothèques en Allemagne, et nommément chez 
le célèbre Olbers. Si donc il n’a pas été düument 
consulté, la chose est fort naturelle; c'est qu'il n'a pas 
été suffisamment connu. Mais je me souviens que, déjà 
en 1814, M. Olbers me dit, que l'ouvrage de Hein- 
sius était, à bien prendre, le seul qui depuis 70 ans 
eût essentiellement contribué à la connaissance plus in- 
time des phénomènes physiques des comètes, et que 
les dessins de la comète qui accompagnent ce mémoire 
sont les plus parfaits et les plus instructifs qui aient 
existé jusqu'à nos jours. Il faut cependant avouer que 
les phénomènes offerts par Heinsius n'ont acquis une 
valeur positive et non équivoque que depuis les der- 
nières observations de la comète de Halley. M. Bessel 
en a déjà su tirer un grand avantage, en les comparant 
avec les observations qu'il a faites à l’aide de Yhélio- 
mètre de Kônigsberg. En comparant mes dessins avec 
ceux de Heinsius, il y en a un qu'on pourrait pres- 
que regarder comme une copie, mais plus détaillée, 
d'une des figures que contient ce mémoire remarquable. 

Sans trop présumer du mémoire que je présente au- 
jourd'hui à l'Académie, j'ose espérer qu'il figurera di- 
gnement à côté de ce qu’elle a publié, il y a cent ans, 
de relatif aux comètes. 


——“ —— 


10. UNTERSUCHUNGEN ÜBER DIE EHEMALIGE VER- 
BREITUNG UND DIE GAÂNZLICHE VERTILGUNG 
DER VON STELLER BEOBACHTETEN NORDISCHEN 
Seekuu (Rytina 111); vox K. E. v. BAER (lu 
le 26 janvier 1838). 


Les manuels de zoologie continuent à regarder le 
Lamantin de Steller (Rytina Illig.) comme un animal 
vivant encore dans la mer comprise entre le Kamtschatka 
et la côte nord-ouest de l'Amérique; M. F. Cuvier 
demande même, dans sa savante histoire des cétacés, 
des observations nouvelles qu'il trouve indispensables 
pour ‘apprécier les véritables rapports. S'il y avait des 
moyens de compléter les observations de Steller, les 
naturalistes de la Russie seraient bien à blamer de n'y 


: 


avoir pas songé. Mais, depuis plus d'un demi-siècle, 
personne n'a vu la Aytina, personne n’en a eu quelque 
nouvelle. Elle n'existait même déjà plus du temps de 
Pallas. Dès que je me suis occupé un peu de l'anato- 
mie comparée, j'ai conçu l'idée de faire des recherches 
sur cet animal si remarquable pour la zootomie et l'é- 
tude des moeurs des animaux; mais je me suis bientôt 
convaincu que toute l’espèce est anéantie depuis long- 
temps. On peut même affirmer avec certitude que le 
dernier individu a été tué en 1768, et que ce n'est qu'en 
1741 qu'on eut connaissance de l'existence de cet ani- 
mal; car je n'en ai trouvé nulle mention avant le se- 
cond voyage de Béring. On peut ajouter que Steller 
et les autres compagnons de Béring sont les seuls 
hommes instruits qui l'aient observé. J'aï tâché en outre 
de fixer les limites de la patrie de la AÆytina, Jors de 
sa découverte, attendu que, si l'on a souvent indiqué 
les côtes du Kamtschatka ou de l'Amérique comme étant 
habitées par les Lamantins, cette opinion me semble re- 
poser sur une méprise. J'ai donc cru convenable de ré- 
unir, dans un mémoire, toutes les recherches que j'ai eu 
l'occasion de faire sur la découverte, l'étendue de ka 
patrie et la destruction complète de cette espèce. Voici 
l'extrait de ce mémoire. 

En 1696, les Cosaques de la Sibérie pénétrèrent jus- 
qu’au Kamtschatka, dont la conquête fut achevée dès 
1711 et où bientôt plusieurs familles russes vinrent s'é- 
tablir. En 1712, on explorait déjà les îles Kouriles jus- 
qu'au Japon, et ce qui porterait à croire que le La- 
mantin du nord n'habitait aucune de ces côtes, c'est 
qu'avant 1741, c'est-à-dire avant le second voyage de 
Béring, il n’en est fait mention ni dans les relations 
de voyages, ni dans les ouvrages d'histoire naturelle, 
ni dans les descriptions du Kamtschatka, quoique la pre- 
mière expédition de Béring y eût séjourné assez 
long-temps. Strahlenberg nous a conservé le tableau 
physique du Kamtschatka, rédigé par Atlassov qui en 
fit la conquête. On y énumère les animaux marins qui 
s'observaient sur la côte, sans faire mention de vache 
marine. Ïl est vrai que Kracheninnikov parle de 
cet animal dans sa description du Kamtschatka, ouvrage 
qui, un peu mutilé, a été traduit en anglais, en alle- 
mand et en français. C’est sans doute d’après celte au- 
torité, que l’on a souvent étendu la patrie de la Aytina 
jusqu'à la presqu'ile ci-dessus nommée, puisqu'il est 
certain que Kracheninnikov l'a visitée de 1740 à 1741 
sans toucher aux îles plus à l’est Mais il faut savoir 
que Kracheninnikov fit usage des papiers de Steller, 
qu'il eut même l'ordre, ainsi que nous l'apprend sa 


| 
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“ 


357 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


358 


CR 


préface, de réunir les observations de Steller aux sien- 
nes; l'on voit d'ailleurs bien clairement, dans l'original 
russe, que le chapitre sur le Lamantin n'est autre chose 
qu'un extrait des observations de Steller, mais les tra- 
ductions n'en sont point fidèles. Nous verrons dans l'in- 
slant ce qu'en a dit Steller. 

Lorsqu'en 1741, Béring fit son second voyage, 
auquel Steller prit part, il toucha l'Amérique près du 
mont St.-Elie, découvrit en revenant plusieurs des îles 
qui se trouvent entre l'Asie et l'Amérique, et finit par 
faire naufrage sur l'ile qui porte le nom de cet infor- 
tuné capitaine. C'est ici que Steller étudia l'histoire de 
la Rytina qui s'y trouvait en abondance. Il assure que, 
sur les bords de cette île, le nombre des vaches marines 
est assez considérable pour nourrir toute la population 
du Kamtschatka. Mais il dit positivement dans son jour- 
nal de voyage, publié long-temps après sa mort par 
Pallas, que ce n'est que dans l'ile de Béring qu'il fit 
la connaissance de la vache marine. Il ne l'avait donc 
vue, ni sur les côtes de l'Amérique, ni sur celles du 
Kamtchatka, ni près des îles visitées avant la dernière. 
Il ajoute qu'un Cosaque, habitant du Kamitschatka, 
lui assura qu'elle ne se trouvait pas sur cette presqu'ile. 
A son retour, Steller apprit cependant que, de temps 
en temps, les flots y jetaient des corps morts de vaches 
marines — ce qui est facile à s'expliquer par la proxi- 
mité de l'ile de Béring. Il est vrai que, dans le mé- 
moire sur les animaux marins, inséré dans les Commen- 
taires de l'Académie, Steller regarde sa vache marine 
comme répandue sur presque toutes les côtes de l'Amé- 
rique, mais il ne faut pas oublier que cette opinion ne 
repose que sur une supposition fausse, c'est que l'ani- 
mal observé par lui ne différait pas des vrais Lamantins, 
espèce du genre Manatus, qu'on avait vus dans des 
contrées bien éloignées. 11 est évident que Steller ne 

… pouvait pas avoir d'autres données, puisque les côtes 
nord-ouest de l'Amérique étaient inconnues, excepté les 
“ points visités par Steller et Tchirikov. On peut 
ajouter que les expéditions qui suivirent, loin d'avoir 
rencontré des Æytines sur ces côtes, ont au contraire mar- 

… qué les limites étroites des parages habités par ces animaux. 

Revenu en Sibérie, en 1742, Steller, par les récits 
animés qu'il fit de l'abondance des loutres marines sur 
les îles découvertes pendant sa navigation, de la facilité 
avec laquelle on pourrait s'approvisionner de vaches ma- 
rines à l'ile Béring, attira une foule de chasseurs, de 
Cosaques et d'Aventuriers de toute sorte, qui s'embar- 
quèrent au Kamischatka ou à Okhotsk et découvrirent 
successivement toute la chaîne d'iles qui s'étend jusqu'à 


Alachka. La plupart des premiers navigateurs hivernaient 
à l'île de Béring pour y prendre des provisions, quel- 
ques-uns à l'ile de Cuivre. La destruction des animaux 
s'opéra avec une si grande rapidité, que dès 1757, on 
n'attrapait déjà plus que rarement des loutres marines à 
l'ile de Béring, et que les approvisionnements de La- 
mantins devenaient insuffisants. Pallas, qui a eu entre 
les mains les relations originales de ces premiers voya- 
ges, nous assure qu'on n'avait VU ces animaux ni aux 
îles des Renards, ni aux îles Andréanovski. Je doute 
même, sans pouvoir le prouver positivement, que les 
Lamantins fréquentassent les eaux des îles Aléoutes 
habitées. D'après ce qui nous est resté de ces relations, 
il est assez probable que les Lamantins ne vivaient qu'à 
l'ile de Béring et à l'ile de Cuivre, toutes les deux 
dépourvues d'habitants. Il n'est donc pas étonnant que, 
dans un espace aussi restreint, les aventuriers soient par- 
venus à détruire plus promptement encore l'espèce de 
la Rytine que n’a été anéantie celle du Dronte aux îles 
Mascareignes. Cet archipel fut long -temps sans attirer 
l'attention du gouvernement. Enfin, en 1768 , on y ex- 
pédia le capitaine Krénitsyne et le lieutenant Léva- 
chev. C'est dans cette même année qu'on tua la der- 
nière vache marine, à ce que nous raconte Sauer dans 
sa relation du voyage du capitaine Billings. Cette asser- 
tion parait d'autant plus fondée, que dans les récits dé- 
taillés d'un voyage entrepris, en 1772, par Braguine, et 
d'un autre de J'an 1382 par Chélikhov, on nomme 
les provisions de vivres recueillis sur l'ile de Béring, 
et non seulement :5l n'y est déjà plus question de va- 
ches marines, mais tout au contraire, on se vit dans la 
nécessité de prendre pour subsistance quelques espèces 
de phoques, nourriture dédaignée au commencement de 
la navigation dans cette contrée. 

Il y a huit ans, j'ai demandé à M. Berch, auteur 
d'une histoire de la découverte des îles Aléoutes, et 
qui a eu entre les mains la plupart des relations ori- 
ginales sur les voyages faits dans cet archipel, s'il n'avait 
pas trouvé quelques renseignements relatifs au Lamantin 
après 1768. Il] m'assura que non, et ajouta qu'ayant été 
lui-même sur les lieux au commencement de notre siècle, 
il n'y avail même vu personne qui se souvint de cet animal. 

On a cru Jong-temps que la Rytina pouvait s'être 
retirée, mais Jes voyageurs en ont vainement cherché 
les traces sur les îles au nord de la grande chaîne, sur 
les côtes de l'Asie et de l'Amérique. Quant aux côtes de 
l'Amérique, la Compagnie russe-américaine a des comp- 
toirs depuis Sitkha (sous le 57m degré de latitude) jus- 


qu'au Norton-Sound, près du détroit de Béring. Elle 
LS 


359 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


—————_—_—_—_————— 


fait faire annuellement plusieurs voyages, et le commerce 
est assez actif, même avec les Tchouktchis, et cepen- 
dant on n'a aucune trace du Lamantin. Les îles Kouriles, 
qui furent long-temps négligées, pouvaient encore être 
regardées comme la retraite de ces animaux. Mais, pen- 
dant les dernières années, on les a colonisées de nou- 
veau, on y a établi des comptoirs de chasseurs qui ont 
trouvé que les loutres marines s'y étaient multipliées ; 
quant à la vache marine, on n’en a rien ouï dire, et les 
indigènes n'en ont jamais eu connaissance. 

Enfin, M. l'amiral Wrangell, dernier gouverneur 
de nos colonies, après y avoir résidé six ans, et M. 
Khlebnikov trente, m'ont assuré à leur retour que, 
d’après les demandes qui leur avaient été adressées par 
mon collègue M. Brandt et par moi, ils avaient fait 
tous leurs efforts pour obtenir des renseignements sur 
l'animal perdu, sans avoir pu y réussir. 

Dès à présent, nul doute que toute l'espèce ne soit 
anéantie. On voit, par cette esquisse historique, que la 
Rytina n'a subsisté que 27 ans à dater de l'époque que 
les Européens en firent la connaissance, et qu'elle n'a 
été vue et décrite que par un seul savant — Steller, 
qui, par la description qu'il en a donnée, et qu'on vient 
de traduire en francais après un siècle entier, s'est 
erigé un monument d'autant plus durable, que per- 
sonne ne peut vérifier ni poursuivre ses observations. 
C'est lui aussi qui, sans le vouloir, a contribué à la destru- 
ction de l'espèce, en excitant l'avidité des aventuriers. 

Il ne reste, pour seule preuve de l'existence de la Ry- 
tina, que la description de ce naturaliste, une figure 
assez défectueuse laissée par Pallas et publiée dans les 
Icones ad zoograph. Fasc. II. et une plaque dentaire 
qui fait partie de la collection académique. 

M. Brandt a donné une description très-détaillée de 
cette plaqué dentaire dans nos Mémoires. Il ne restait 
donc qu'à tracer la nécrologie de l'espèce, ce que j'ai 
tâché de faire dans le mémoire dont je viens de don- 
ner l'extrait. 

——t———— 


11. UEzser pas SKELET pEr NAWAGA, WELCHES 
IN EINEM GROSSEN Tnetz sEi1NER LÂNnce 
HOHLE, LUFTSÂCKE AUFNEHMENDE ; Riume 
ENTuicTr; von Dr. K. E. v. BAER (lu le 9 
février 1838). 

L'auteur a trouvé, dans un poisson de la mer Blanche, 
et que les indiÿènes nomment Vavaga, une structure 
particulière qui rappelle un peu l'organisation des oi- 
sceaux, puisque une partie du squelette est creuse et 


reçoit des sacs remplis d'air. Ce poisson est une petite 
espèce de morue, dont la longueur ne dépasse pas dix 
pouces. Pallas l'a décrit sous le nom de Gadus Na- 
vaga, mais Guvier, comme la plupart des ichthyolo- 
gues, n’en fait pas mention. 

Voilà en quoi consiste la singularité anatomique de 
ce poisson. Les apophyses transverses de la plupart des 
vertèbres abdominales sont d’une longueur excessive, 
semi-tubuleuses et se terminent en cavités. Les cinq pre- 
mières vertèbres caudales prennent part à cette struc- 
ture, ayant de chaque côté de l'arc inférieur, destiné 
à recevoir les troncs des vaisseaux, une prolongation 
creuse. Pallas semble avoir vu cette formation du 
squelette, mais le rapport qui existe entre la vessie na- 
tatoire et ces cavités lui a échappé comme à Koelreu- 
ter qui, le premier, a décrit la Navaga. La vessie 
natatoire donne des prolongations latérales, creuses et assez 
considérables dans tous ces os creux. Cette structure est 
d'autant plus remarquable, que les poissons les plus voisins 
de la Vavaga n'en décèlent presque pas de vestiges. 

Le Dorsch des Allemands, ou la petite morue, à 
tant de ressemblance à l'extérieur avec la VNavaga, que 
la plupart des naturalistes ont pris celle-ci pour une va- 
riété naine de celle-là. Cependant le Dorsch, comme Ja 
vraie morue, a les apophyses transverses des vertèbres 
simplement un peu élargies, sans cavité, et la vessie 
natatoire seulement un peu boursoufflée sur les côtés. 
La Suida, poisson du fond du Nord, qui d'un autre 
côté, pourrait être pris pour une Vavaga diminuée, n'a 
pas même ces boursoufflures. 

La Navaga rappelle plutôt deux singulières formes 
de la vessie natatoire, trouvées l'une par Cuvier et 
l'autre par M. Valenciennes dans des genres 
bien différents. C'est d’une part la vessie du maïgre 
(Sciaena) et du Johnius ponctué, pourvue d'appendi- 
ces branchus dans toute sa longueur, mais n'ayant point 
de rapport avec les os, et de l’autre, la vessie du genre 
Kurtus, renfermée dans un cône, formé par les côtes 
dilatées mais sans prolongations latérales. 

On a ajouté au mémoire deux planches, pour les 
détails anatomiques. (*) 


(*) Ce n’est qu'après la lecture du mémoire et même après l'impres- 
sion de cet extrait, que j'ai eu connaissance d’un mémoire rédigé par 
M. Fischer de Waldheim sur l’anatomie de la VNavega. Il se 
trouve dans le tome quatrième des Mémoires de la société des natura= 
listes de Moscou, mais seulement dans une réimpression faite en 1830, 
qui manque à notre bibliothèque, et non dans l'édition originale. J'en 
profiterai dans mon mémoire, qui n’est pas encore à la typographie. 


ses — 


361 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


362 


a ————_—_——E——————————————— 


VOYAGES SCIENTIFIQUES. 


8. Voyace asrronomiQue DE M. FEDOROFF EN 
SIBÉRIE, DANS LES ANNÉES 1832 4°18317; 
Rapport raiT 4 L'ACADÉMIE par M. STRUVE 
(lu le 9 février 1838). 


En 1832, M. Fedoroff fut envoyé, par ordre de 
S. M. l'EMPEREUR, pour faire des observations astro- 
momiques, devant servir à la géographie de la Sibérie 
occidentale. L'Académie profita de cette occasion pour 
faire exécuter des observations magnétiques dans ces 
régions, en confiant à ce savant un appareil complet 
c. à d. une boussole de déclinaison, une boussole d’in- 
clinaison, toutes les deux de Gambey, et deux appareils 
pour comparer les intensités magnétiques. De ces appa- 
reils, la boussole d'inclinaison a été remise au retour 
de M. Fedoroff entre les mains de M. l'académi- 
cien Lenz, les autres mstruments magnétiques se trou- 
vent à Dorpat, et je m'empresserai de les renvoyer à 
l'Académie par la première occasion. 

M. Fedoroff m'a remis un mémoire qui contient 
l'exposition complète des observations magnétiques quil 
a exécutées sur douze points de la Sibérie, c. à d. à 

1. Orenbourg. 2. Iékathérinebourg. 3. Bogoslowsk. 
4. Tobolsk. 5. Swerinogolowskaïa. 6. Omsk. 7. Iamy- 
chewskaïa. 8. Oust-Kaménogorsk. 9. Krasnoïarsk. 10. 
L'embouchure du Sym dans le Iénisseïi. 11. L'embou- 
chure du Werkhni-Inbak. 12. L'embouchure de la 
Nijnaïa- Toungouska. 

MM. les physiciens verront que l'exactitude de ces 
mesures les élève à un rang très distingué, Ce sont sur- 


tout les inclinaisons qui paraissent d'une précision éton- 
A 


… nante, vu que les résultats des deux aiguilles ne diffè- 


- rent d'ordinaire que d'une fraction de minute. Qu'il me 
“soit permis de donner à l'Académie une petite notice 
“sur le voyage entier de M. Fedoroff, voyage aussi re- 
“marquable par l'étendue des pays parcourus que par les 
“fruits que la science en a retirés 

L'étendue de la Sibérie est si vaste, qu'il est impos- 
““ible de donner des bases solides à la géographie de 
“cette immense contrée, sans en délerminer astronomique- 


Vénus sur le disque solaire , phénomène aussi rare 
qu'important pour la détermination de la distance de la 
terre au soleil, jetèrent un faible et premier fondement 
de la géographie astronomique de la Sibérie, ‘en faisant 
connaître, au moins approximativement, les positions de 
troïs points principaux, de Tobolsk, de Sélenghinsk et 
de Iakoutsk. Plus tard, les voyages maritimes de long 
cours donnèrent la position de quelques points sur les 
bords de l'océan oriental, et M. l'académicien Wis- 
niewsky qui, de 1808 à 1815, fit un voyage géographi- 
que dans la Russie européenne jusqu'aux frontières de 
la Sibérie occidentale, fixa la position d'Orenbourg et de 
Iékathérinebourg. De nos jours, les voyages scientifiques 
de Hansteen, d'Erman et de G. Fuss ont puissam- 
ment contribué à perfectionner ces données relatives à 
la géographie de la Sibérie; celui du dernier surtout, 
car à son retour de la Chine, il est le premier qui ait 
fait des observations astronomiques dans le Sud-Est de 
la Sibérie, au-delà d'Irkoutsk. 

Il était néanmoins de la plus haute importance d'avi- 
ser au moyens de rassembler encore un plus grand 
nombre de matériaux pour la géographie astronomique 
de la Sibérie. Après avoir consulté sur cet objet Son Ex- 
cellence M. le lieutenant-général de Schubert, direc- 
teur du hereau topographique de l'état-major, je ré- 
digeai en 1851, le plan d'un voyage astronomique, 
qui obtint la sanction de Sa Majesté l'EMPEREUR , et 
dont l'exécution fut confiée à M. Fedoroff, adjoint de 
l'observatoire de Dorpat. 

Un seul astronome ne pouvant embrasser la géogra- 
phie de la Sibérie, M. de Schubert fut d'avis de faire 
voyager M. Fedoroff dans la partie Sud - Ouest de la 
Sibérie, où un nombre considérable d'opérations détail- 
lées ont déjà été exécutées, et dont la connaissance 
exacte est la plus importante sous le point de vue de 
l'administration, I] proposa donc 14 points principaux 
et 356 points secondaires, situés entre l'Oural et le Ié- 

(mie, ou entre Orenbourg et Krasnoïarsk, sur une dis- 
tance de 58 degrés en longitude, et compris entre le 
50° et le G6u° de latitude. Dans l'état actuel de l'astro- 


(pose pratique, la détermination des latitudes n'offre 


plus aucune difficulté. Les longitudes absolues des 14 
points principaux devaient être fixées par des obser- 


ment les points principaux; car les opéralions trigono- | vations astronomiques , et celles des 36 points secondai- 


"métriques et les levées de détail ne peuvent y être 
exécutées que pour des parties isolées, dont la connais- 
sance plus intime offre un imtérêt particulier. 

Les voyages scientifiques, qui furent entrepris, en 1761 


et 1769, dans ces régions pour y observer le passage de | 


res liées aux premières par des opérations chronomé 
triques. se 

C'est en 1832, que M. Fedoroff commenca les 6b- 
servations préparatoires à Dorpat, d'où il partit la même 
année, et revint eusuite terminer ses opérations à la fin 


365 


de 1837. Son voyage scientifique a donc duré près de 
6 ans, et dans cet intervalle de temps, notre astronome 
a parcouru un espace qui équivaut à peu près à Ja 
eirconférence du globe terrestre. 


Voyons maintenant de quelle manière M. Fedoroff 


a rempli sa tâche. Au lieu de 50 points qui avaient été 
proposés, il en a déterminé 79 sur une étendue beau- 
coup plus considérable qu'on ne l'avait arrêtée dans le 
plan primitif, c. à d. sur 50 degrés de longitude entre 
Orenbourg et Irkoutsk, au lieu de 38 degrés, et entre 
le 46° et le 66° parallèle, donc sur 20, au lieu de 10 
degrés de latitude, depuis la frontière de la Chine jus- 
qu'aux régions voisines de la mer Glaciale. Non seule- 
ment 14 points, mais 42 ont élé fixés en longitude par des 
moyens absolus, et presque tous ces points ont été liés 
entre eux chronométriquement pour avoir des contrôles. 
I] ne reste que {0 points secondaires, dont les longi- 
tudes dépendent uniquement du transport du temps au 
moyen des chronomètres; mais, en outre, les positions de 
21 points dans l'Oural, dans le voisinage des monts Sa- 
rataü près de Kouznetsk et du Targabataï près de la 
frontière de la Chine, ont été déterminés par des opé- 
rations trisonométriques, basées sur des lignes mesu- 
rées. Ces opérations donnent de plus Ja connaissance 
de la différence du niveau de 4 points de l'Oural au- 
dessus de Bogoslowsk, des deux cimes principales des 
montagnes Sarataü au - dessus de Kouznetsk, et de 10 
sommilés des monts Ourtentaü, Karakataü et Targaba- 
tai au-dessus de l'Irtisch près d'Oust - Kiménogorsk. 
De plus, l'élévation de quelques points remarquables a 
été fixée par des opérations barométriques particulières, 
et l'observation poursuivie du baromètre, que M. Fe- 
doroff a faite pendant toute la durée du voyage, ser- 
vira à donner un profil approximatif de celte partie de 
la Sibérie. Deux fois, notre astronome infatigable a passé 
la frontière de la Chine, d'abord pour fixer le point de 
la sortie de l’Irtyche du lac Nor-Saïsan, secondement, 
pour déterminer l'embouchure de la rivière Lepsa dans 
le grand lac Balkasch, lac, qui n'a jamais été visité 
jusqu'ici par aucun voyageur européen, et qui, pour 
la grandeur, est le quatrième parmi ceux de l'Asie, 
n'étant surpassé que par la mer Caspienne, et les lacs Aral 
et Baïkal. Notre voyageur nous apprend que l'eau en 
est salée, comme celle de la Caspienne et de l'Aral. Quant 
à sa position sur les cartes, elle est fausse en latitude 
de près de 2 degrés ou de 200 versles, et la rivière 
Lepsa ne court point, comme dans les cartes, du Nord 
au Sud, mais du Sud au Nord-Ouest, et près de l’em- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


© © LL 


064 


bouchure, du Sud au Nord, direction opposée à celle 
qu'on trouve dans les cartes. à 

Ce n’est pas seulement hors des frontières de la Rus- 
sie que de telles corrections sont à faire dans les cartes, 
mais encore dans la Sibérie même. Notre voyageur a 
longé le cours du lénisseï jusqu'à Touroukbansk, situé 
par 66° de latitude, et là le calcul provisoire des chro- . 
nomètres a fait connaître des erreurs en longitude, qui 
montent à près de 4 degrés, de manière qu'entre les 
villes de Ténisseïsk et Touroukhansk, qui sont distantes 
de 800 verstes l'une de l'autre, le cours de cette rivière 
doit être transporté de 200 verstes plus à l'ouest, qu'il 
n’est sur les cartes. ; 

Je passe sous silence les différents périls que M. Fe- 
doroff a courus dans ses voyages, soit dans les déserts, 
exposé aux attaques des Kirghises brigands, soit par la 
famine, soit sur les vagues impétueuses des rivières 
immenses et pleines d'écueils de ces contrées, surtout 
sur les bords de la Lepsa, par une inondation subite et 
inattendue. Les voyageurs russes ont trop souvent bravé 
de tels dangers! Mais il faut que je fasse mention de la 
persévérance avec laquelle notre voyageur a poursuivi 
le but de son voyage, sans jamais se laïsser arrêter par 
les rigueurs du climat. Dans l'espace de cinq années 
consécutives, M. Fedoroff n'a peut-être pas manqué 
dix fois l'observation visible du passage de la June par 
le méridien, et est ainsi parvenu à réunir le nombre 
presqu'incroyable de 357 passages de la lune, observa- 
tions qu’il a comparées aux étoiles fondamentales et lu- 
naires, et dont la plupart ont élé exécutées par un | 
froid de 20° à 32° de Réaumur, quoique l'astronome 
n’eüt d'autre abri contre l'intempérie de l'atmosphère 
qu'une simple tente de toile, découverte pendant l'ub- 
servation. Ge sont ces 557 passages de Ja lune, y com-w 
prises 45 occultations d'étoiles et une éclipse du soleil, 
qui serviront de base au calculs des Jongitudes de la 
Sibérie occidentale. 

La détermination des longitudes au moyen du passage 
de la lune est une méthode dont l'application date de 
nos jours. Elle a été employée, pour la première fois, 
dans le voyage de la corvette Predpriatié (l'Entreprise) 
en 1824. Plus tard, les Anglais en ont fait usage dans les 
expéditions de Parry et de Beechey. Pour la géographie 
de l'intérieur des continents , les officiers de l'état-major 
russe en ont fait usage avec le plus grand succès dans 
la glorieuse campagne de Turquie, tant en Europe que 
dans l'Asie mineure. Mais ces travaux ont élé surpassés 
par l'usage que M. Fedoroff a fait de cette méthode, 
à laquelle notre astronome-voyageur doit le succès com= 


365 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


366 


oO | 


plet de son entreprise scientifique quant aux longitudes, 


dont la détermination a été regardée de tout temps 9. ExP£EDITION QUI 4 EU POUR BUT DE DÉTERMI- 


comme le problème le plus difficile à résoudre en as- 

tronomie géographique. 
| Je crois donc pouvoir avancer hardiment que le vo- 
| yage astronomique de M. Fedoroff doit être regardé 
| comme un modèle, digne d'être imité, mais difficile à 
| égaler, et que les opérations astronomico -géographiques 
exécutées depuis dix ans en Turquie, dans l'Asie mi- 
neure, au pied du Caucase et en Sibérie garantissent à 
Ja Russie la gloire d'avoir devancé toutes les nations 
—_ dans l'application de l'astronomie à la géographie. 

M. Fedoroff m'a déjà remis trois mémoires relatifs 

À son voyage : 

Le premier donne la narration hislorique du voyage 
…._ et un échantillon du journal scientifique contenant les 
… observations exécutées à l'un des points principaux, 
dans la forme adoptée pour la publication du journal 
._ entier. F 
“— Le second traite des moyens dont il a fait usage pour 
établir les instruments astronomiques et pour les obser- 
— vations elles-mêmes. 
- Le troisième contient les mesures magnétiques com- 
plètement calculées. 

Ces mémoires ont été rédigés en langue allemande. 
Jose proposer à l'Académie de publier sous ses auspi- 
ces ces trois mémoires réunis dans un seul ouvrage qui 
servira de compte rendu provisoire de l'entreprise scien- 
tifique confiée à cet astronome. 

La publication complète du vo;age de M. Fedoroff 
se règlera d'après le temps qu'exigera le calcul des ob- 
servations astronomiques. Pour ces dernières il faut ras- 

M sembler les observations correspondantes exécutées dans 

les observatoires fixes, tâche dont je me charoerai. Ainsi 

_ l'ouvrage de M. Fedoroff sera composé de deux par- 

ties, celle du journal du voyage et des observations, et 
«celle des résultats que ces observations et les correspon- 
“|. “dantes. fourniront par le calcul. Les matériaux de la 
| première partie sont déjà classés et la rédaction défini- 
“ “tive pourra en être achevée dans peu de mois. La se- 
_ conde ne pourra suivre que plus tard. M. Fedoroff 
“est maintenant à l'université de Kiev, où il occupe Ja 
chaire d'astronomie. Il s'est proposé de travailler sans 
relâche à la rédaction de son voyage, et j'espère pouvoir 
bientôt appeler de nouveau l'attention de l'Académie 
sur les travaux de ce savant. 


| 


NER LA DIFFERBNCE DE NIVEAU DE La MER 
NoïiRE ET DE LA MER CasPiENNE. 


Dernier rapport fait à l'Académie, dans la séance du 
9 février 1838, par M. STRUVE. 


J'ai l'honneur d'annoncer à l’Académie que le nivel- 
lement trigonomélrique entrepris par ordre de J'Empe- 
reur, entre la mer Noire et la mer Caspienne, vient 
d’être entièrement terminé. Les astronomes, MM. Fuss. 
Sabler et Savitch, chargés de l'exécution -de cette 
LÉ M MPuUE sont de retour dans cette capitale, 
et ont déposé entre mes mains le compte rendu de 
leurs travaux. 

La marche des opérations a été exposée dans les rap- 
ports antérieurs que j'ai présentés à l'Académie (‘). Le 
25 octobre, nos voyageurs quittèrent Tchernoï - Rynok, 
village situé sur le bord de la mer Caspienne, et M. 
Fuss prit le chemin d’Astrakban pour y faire une der- 
nière comparaison des baromètres établis dans cette ville. 
tandis que MM. Sabler et Savilch se dirigèrent sur 
la ville de Kizliar, dans le voisinage de laquelle ils ob- 
servérent deux occultations d'étoiles par la lune. C'est 
ainsi que l'extrémité orientale de toute Ja ligne d’opé- 
ration a été déterminée astronomiquement quant à Ja 
longitude, aussi bien que cela avait eu lieu pour le 
point de départ, du côté occidental. De Kizliar, ces deux 
astronomes se sont rendus à Taganrop , pour y comparer 
de nouveau les deux baromètres confiés à M. Elsing, 
et de là à Nicolaïev, conformément à l'instruction que 
je leur avais envoyée, pour engager M. Knorre, di- 
recteur de l'observatoire de cette ville, à prendre part 
aux observalions correspondantes du baromètre, de sorte 
qu'aux deux points, Astrakhan et Taganrog , se joint à 
présent un troisième, l'observatoire de Nicolaïey où se 
trouve un beau baromètre normal et où nos voyageurs 
viennent de déposer encore un de leurs baromètres de 
voyage. Dorénavant l'observation de baromètres comparés 
entre eux sera donc continuée sur ces trois points. M. 
Knorre s'est même engagé de communiquer à l'Aca- 
démie une série d'observations barométriques exécutées 
antérieurement, et de déterminer par un nivellement 
géométrique l'élévation exacte de l'observatoire de Nico- 
laïev au-dessus de la mer Noire, 

La question du niveau des deux mers est donc déci- 
dée, et c'est un fait acquis pour la géologie que de sa- 


(*) V. Bull. scient. II. 254, III. 27. 447. 


367 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


368 


RE 


voir qu'il existe une partie centrale de l'ancien continent 
dont la surface se trouve au - dessous du niveau de l’o- 
céan, — fait dont, probablement, il n’y a pas un se- 
cond exemple sur la surface entière de la terre, mais 
qui trouve ses semblables en très grand nombre dans 
l'hémisphère visible de la lune, où des profondeurs 
immenses descendent au - dessous de la surface générale. 
Il sera intéressant maintenant de déterminer les bords 
de ce bassin continental, c'est à dire la position de tous 
les points qui, sur le terrain environnant, sont au ni- 
veau de la mer Noire, et dont la réunion formerait la 
ligne en decà de laquelle on descend d’une élévation 
au - dessus de l'océan, dans le niveau sous - marin. Pro- 
bablement, cette ligne entoure un terrain beaueoup plus 
étendu que la surface de la mer Caspienne, car, en ef- 
fet, nos voyageurs en ont déterminé un point qui se 
trouve à 63 verstes en ligne droite du bord de cette 
mer. Il est même possible que, dans d’autres directions, 
ces points s'éloignent à une distance bien plus considé- 
rable. Mais dorénavant la découverte en sera très facile, 
parce qu'on n'aura, dans chaque direction, qu’à s'élever, 
sur le terrain, à une hauteur de 101 pieds du niveau 
actuel de la mer Caspienne pour circonscrire les limites 
de ce vaste enfoncement. , 

Nos astronomes s'occupent actuellement du calcul dé- 
finitif de toutes leurs observations, et ce n’est que dans 
quelques mois que nous connaîtrons au juste la riche 
récolte de faits importants dont la science sera redevable 
à cette expédilion et qui auront rapport à la différence 
de niveau de tous les points intermédiaires entre Ta- 
ganrog et Kizliar, à la hauteur des cimes principales du 
Caucase , à la question de l'authenticité des opérations 
barométriques de différentes espèces, au phénomène 
de la réfraction et du mirage etc. etc. Ce qui, sous le 
point de vue géographique, donne encore un intérêt 
particulier à cette expédition, c’est qu'elle fournit une 
levée complète de la ligne d'opération entre la mer 
d’Azov et la mer Caspienne, sur une étendue de 860 
verstes, et que, dans la steppe, tous les points distin- 
gués et visibles à 15 verstes de distance environ de la 
ligne, ont été déterminés. Gette opération géographique 
a pour premier fondement les observations astroromi- 
ques exécutées au deux extrémilés et en plusieurs points 
intermédiaires de la ligne. De ces points partent les opé- 
rations géodésiques, et de celles-ci, en dernier lieu, 
les directions des églises, villages, collines etc. détermi- 
nées à petites distances, pour le détail, à l'aide de Ja 
boussole. Dans ces steppes, où la population est rare, 
nos voyageurs ont cependant déterminé les positions de 


36 églises, de 52 villages et habitations, de 5 monta- 
gnes et d'une île de la mer Caspienne. 

Aussi est-ce avec plaisir que je donne aux trois astro- 
nomes chargés de cette importante opération, le témoi- 
gnage, que non seulement ils ont rempli ponctuellement 
les instructons que je leur avais remises par ordre de 
l'Académie, mais encore qu'ils ont essentiellement con- 
tribué, par leur propre intelligence, à la réussite com- 
plète de leur tâche. Tous ceux qui connaissent les dif- 
ficultés d'une telle opération , qui savent apprécier l'ex. 
actitude extraordinaire qu'il faut apporter dans toutes les 
parties d’un travail exécuté sur une si vaste échelle, s'é- 
tonneront sans doute que l'expédition entière ait pu 
être achevée dans l’espace de 17 mois et demi, dont 
plus de la moitié a dù ètre sacrifiée aux voyages, aux 
préparatifs à Novo - Tcherkask et aux interruptions cau- 
sées par l'hiver et l'état des chemins dans les steppes 
en automne et en printems. Un examen détaillé des 
journaux d'observation a montré que le temps propre- 
employé à l'opération principale entre les deux mers n'a 
été que de 7 mois. 

Si donc nos trois astronomes ont réussi à terminer, 
en si peu de temps leurs opérations, c'est au savoir 
qu'ils ont déployé à cette occasion, à une ardeur que 


rien n'a pu diminuer, à une assiduité étonnante du- 


rant les mois favorables et surtout à l'unanimité de 
leurs efforts qu'ils en-sont redevables, et j'espère que 
l'Académie consentira à leur témoigner sa satisfaction de 
la manière distinguée dont ils se sont acquittés de leur 
mission. 

Qu'il me soit permis d'appeler encore l'attention de 
l'Académie sur le mécanicien M. Masing qui, de son 
côté aussi, a plus contribué à la réussite de cette expé- 
dition scientifique, que l’on n’était en droit de l'atten-… 
dre; car il a non seulement été utile comme mécani- 
cien, mais à pris part aux opérations elles-mêmes d'une 
manière très efficace. : 

Enfin, je prie la Conférence de consentir à ce que 
M. G. Fuss se rende pour quelque temps à Dorpat, 
séjour ordinaire de ses deux compagnons de voyage, 
afin que nos astonomes puissent travailler ensemble au 
calcul de leurs observations et à la rédaction de la rela- 
tion complète des travaux exécutés dans leur voyage: 


L'Académie à adopté les conclusions de ces rapports: 


Emis le 27 février 1858. 


——— 


Tome IL. BULLETIN SCIENTIFIQUE WF 21. 


POU BL. IE "bp /À R 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


MET SAT NE -CPIMALE RSR OUR G 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de I Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W GRAEFF, libraire, commnissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes da bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 

Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A. 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résültats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu détendue in extenio; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 

ar divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientitiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Anuonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges, 


ST | 
SOMMAIRE. NOTES. 52. Sur la determinaticn de l'hydrogène dans l'analyse des substunces organiques. Hess. — 33. Sur la 


composilion de la Vesuviennr. Le même. — 54. Sur la nature de la flamme. Le même — 55. Misures de quelques montagnes 
à Nowaïa - Zemlia par M. Ziwolha. Batn. — 36. Nouveaux rc'aircissements sur Le grivna. Moncenstenx. — 37. Archcologie 


gévrgienne, Brossxr. — 


ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. 


NOT ESS, 


Re 


32. NotE SUR LA DÉTERMINATION DE L'HYDRO- 

GÈNE DANS L'ANALYSE DES SUBSTANCES OR- 
par M HESS (présenté le 
14, lu le 23 février 1838). 


GANIQUES ; 


Fu 
—— Dans le dernier cahier qui vient de paraître du dic- 

“tionnaire de chimie (‘), M. Liebig établit comme un 
fait, que toute analyse donne, pour l'hydrogène, un surplus 
“qui peut aller jusqu'à #,2 d’un pCt. (0,002) de la sub- 
stunce employée. Il suppose ce surcroît indépendant de 
“li manière dont le tube, qui contient Je chlorure de 
, est uni au tube à combustion, et attribue cette 
erreur à ce que le chlorure de calcium, étant d'une 
réaction alcaline, retient un peu d'acide carbonique. (**) — 
a s'appuyant là-dessus, M. Liebig tire la conséquence 
“que toute analyse qui donne avec exactitude la quantité 
d'hydrogène exigée par la formule, est par-là même 
suspecte. 


| - Une proposition qui tend à rendre suspect un travail 


exact, et à lui préférer un travail moins précis, est 


(*) Handwôrterbuch der Chemie v. J. Liebig und J. C. Pog- 
gendorff. Art. Analyse p. 378 et p. 592. 


(**) Annalen der Pharmacie T. XXII. p. 17. 


MUSEFS.. 6. Manusc.is relatifs au Caucase offerts au Musee osialique par M. Steven. SsôGREx. — 


SE D PO ER EE 2 1 PE OUPS ESSENCE 


d'un trop grand poids, pour qu'il ne paraisse désirable, 
soit de la prouver par des expériences directes, soit de 
la réfuter par la même voie. 

Il est, je crois, peu de personnes qui, en s’occupant 
d'analyses organiques, n'aient observé la réaction alcaline 
du chlorure calcique, et n'aient craint, au premier 
abord , de voir leurs résultats affectés d'une erreur. 

Pour vérifier le fait, je pris un gazomètre rempli 
d'acide carbonique, et muni d’un tube pour dessécher 
le gaz. À ce tube fut adapté un tube à chlorure de cal- 
cium, suivi d'un appareil à potasse; le tout était donc 
disposé comme quand on fait une analyse , à la seule dif- 
férence près que le tube à combustion était remplacé par 
un gazomètre fournissant de l'acide carbonique sec. Le 
tube à chlorure de calcium avait deux boules, dont 
l'une (la plus voisine du gazomètre) était vide. On in- 
troduisit à peu près 08,5 d’eau dans cette boule et le 
tube fut pesé avec l’eau. Pendant que le courant d'acide 
carbonique traversait l'appareil, aussi lentement que cela 
a lieu dans une analyse ordinaire, l'eau fut transformée 
en vapeur au moyen d'une petite lampe à esprit de 
vin, et transportée, par le courant de gaz, sur le chlo- 
rure de calcium. Celui-ci se trouvait donc absolument 
dans les mêmes conditions que pendant l'analyse. Après 
que 2000 CC. d'acide carbonique eurent traversé l'appa- 
reil, l'expérience fut terminée. L'acide carbonique, rem- 
plissant le tube à chlorure de calcium, fut enlevé par 


271 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


972 


© LL 


aspiration, et le tube remis sur la balance. — Il n'avait 
pas changé de poids. — Mon chlorure de calcium exer- 
cait, comme d'ordinaire, une réaction alcaline. 

g 


Qu'on me permette de dire, à cette occasion, que 
je me suis servi pour cette expérience d’une balance 
exquise, construite par notre habile mécanicien M. Gir- 
gensohn. Cette balance, chargée de 505, indique par- 
faitement 1 de milligramme, et réunit à cela la qualité 
essentielle de donner à plusieurs reprises, pour la même 
charge, le même résultat. — 

L'expérience citée ne peut pas être affectée d'une er- 
reur qui dépasse un quart de milligramme, et cela 
pour une quantité d'acide carbonique qui équivaut à 
celle que fourniraient deux analyses. — Le surplus 
d'hydrogène qu'indiquent la plupart des analyses ne dé- 
pend donc pas nécessairement d'une absorbtion d'acide 
carbonique par le chlorure calcique. 

Mais, indépendamment de ceci, il existe encore deux cau- 
ses d'erreur: l’une dépend des propriétés hygroscopiques 
de l’oxide de cuivre. M. Liebig croit que cette cause d'er- 
reur peut, par certains procédés, être évitée. Je crois ceci in- 
contestable. L'autre cause d’erreur serait l'emploi du liège 
pour unir le tube à combustion au tube à chlorure de 
calcium. — Beaucoup de chimistes fort habiles croient ce 
procédé inexact. Il est cependant si commode, que 
l'ayant une fois essayé, ce n'est qu'avec la plus grande 
répuonance que j'y aurais renoncé. — M. Liebig pré- 
tend qu'un liège bien desséché dans du sable chaud, 
n'abandonne plus d'humidité pendant l'analyse. Muis, 
figurons nous bien un liège, quoique desséché, exposé 
à un courant de gaz et de vapeurs aqueuses échauffées, 
il faut ne pas dépasser une certaine température pour 
quil n'abandonne pas d'humidité, il faut aussi ne pas 
rester au - dessous pour qu'il n'en prenne pas. — Dans 
tout ceci il y a du vague, — et quoique je sois con- 
vaincu qu'on puisse, par ce moyen, obtenir un résultat 
exact, ce n'est toujours qu'une conviction individuelle, 
qui, quand même elle serait partagée par tout le monde, 
n'en serait pas pour cela mieux basée, tant qu'on ne 
parviendra pas à prouver, par des principes clairs , que 
la précision de cette manière d'opérer est une consé- 
quence nécessaire des conditions qui l’accompagnent. 

J'ai pesé un liège avant et après une analyse. 


Avant 0,645 
Après 0,658 
Diff. 0,007. 


Or, dans ce cas, sept milligrammes équivalaient à 
0,25 pCt. d'hydrogène. 


nl 


Le même liège, employé à 
sait après l'expérience 0,64. 

On voit donc que, parvenu à un certain degré de 
dissication, un liège peut fournir une indication assez 
exacte, ou n'affecler que peu le résultat de l'analyse. — 
Je crois que l'on évite une grande partie de l'inconvé- 
nient que présente l'emploi du liège, en le considérant 
comme partie intégrante du tube à chlorure de calcium, 
et pesant avant et après l'analyse /e tube muni du liège. 
En effet, par ce moyen il est indifférent qu'il aban- 
donne une pelite quantité d'humidité, puisqu'elle se re- 
trouve dans le tube. Il n’y a dès-lors rien d'autre à ob- 
server que l'emploi d'un liège sec, dans l'acception or- 
dinaire, et une température durant l'expérience qui ne 
puisse pas déterminer un commencement de carbonisa- 
tion. Or cette limite est si large, qu'il est difficile d’en 
sortir. 

En définitive je désire avoir prouvé, qu'il n'existe 
point d'erreur constante dans nos procédés d'analyse, 
pourvu qu'ils soient bien exécutés. 


une seconde analyse, pe- 


Se D —— 


33. NOTE SUR LA COMPOSITION DE LA VÉsu- 
VI£NNE; PAR M. HESS (lu le 23 février 
1838). 


Jusqu'à présent les minéralogistes les plus distingués 
n'ont pu s’accorder sur la composition de la vésuvienne. 
Mais ce qu'il y a de certain, c'est que beaucoup d’entre 
eux admettent la supposition que sa formule chimique 
est la même que celle du grenat. De cette manière, le 
grenat el la vésuvienne ne seraient que deux formes 
différentes de la même substance. (*) Cependant il n'en 
est point ainsi. Possédant un beau cristal de cette sub- 
sance venant de Slato-oust, je le fis analyser par M. Iva- 
nov, un de mes élèves les plus distingués, attaché au 
service des mines. Voici le résultat de son analyse : 


Contenu d'oxigène. 


Se PL EI ee. : 19,262 
Ale 24. 2458 re: Rd. 
Ca. ... 30,884 . . . . 8,644 
Fe.... 16.017 . 3,646 ? 13,009 ee 
Me. 1,858 . 0,719 

99,997 


(*) Elemente der Krystallographie v. G. Rose. Berlin 1833. 
p. 145. 


37 


d'où l'on déduit strictement 
2 (Ca, Fe, Mg) Si + À Si. 
Nous possédons maintenant trois espèces minéralogi- 
ques qui ne différent entre elles que par le nombre 
des éléments composés. En effet 


Grenat R'Si | AI Si. 
Vésuvienne 2 R’Si = A1 St. 
Epidote  RÀ'Si + 2 Àl Si. 


L'analyse de M. Ivanov ne peut être sujette à au- 
eun doute, car elle a été exécutée, comme toutes celles 
que l'on fait sous ma direction, sur une quantité incon- 
nue à la personne qui fait l'analyse. Le nombre donné 
par l'analyse s’accordant avec la pesée de la substance à ana- 
lyser, pesée que j'exécute moi-même, il ne peut se glisser 
aucune erreur dans les résultats. — J'ai d'autant plus de 
plaisir à communiquer celui - ci à l'Académie, que c'est, 
à ma connaissance, le premier résultat scientifique qui 
ait été obtenu par un chimiste russe. 


"5 #— 


+ 34. Note SUR LA NATURE DE LA FLAMME; PAR 


M. HESS (lu le 23 février 1838). 


Un traité de chimie fort estimé en Angleterre, ayant 
établi une division des corps, en corps combustibles et 
en corps comburants, M. Kemp (*) fit quelques expérien- 
ces fort intéressantes pour prouver que celte division 
ne s'accordait plus avec l’état actuel de nos connaissan- 
ces, vu que la combustion résultant de l’action récipro- 
ue de deux corps, chacun d'eux pouvait être à son 
four considéré, à juste titre, comme comburant. M. 
Kemp fit brûler de ‘l'oxygène dans de l'hydrogène, et 
fit plusieurs autres expéri iences analogues. (**) 

Jai répété ces expériences qui, comme on devait s'y 
“attendre, réussissent parfaitement, et j'ai remarqué à 
elle occasion une particularité fort intéressante. C'est 
e l'oxygène, en brûlant dans l'hydrogène, produit une 
imme verle. — Cette couleur n'est point accidentelle, 
dont je me suis assuré en employant l'hydrogène et 
oxygène à l’état de pureté et en n'employant que des 
appareils composés de verre et de platine. La couleur 
verte de l'oxygène brûlant dans l'hydrogène est constante. 
. L'oxyoène brûle dans l'hydrogène noue en pro- 
| duisant une flamme Jaune. 


(*) Journal £. prakt. Chem. T. JL p. 4%. 
(tx) Berzelius Jahresbericht XV. p. 77. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


374 


Comme l'hydrogène brüle dans l'oxygène produisant 
une flamme pâle et un peu jaunâtre, on voit que la 
flamme se trouve dépendante entre autres de la nature 
de l'atmosphère dans laquelle la combustion à lieu. La 
flamme prend aussi une extension différente selon l'at- 
mosphère qui l'entretient, Elle est ples étendue dans 
l'hydrogène pur que dans l'hydrogène carboné, ce qui 
dépend naturellement de ce que, pour brüler le même 
volume d'oxygène, il faut un plus grand volume d’hy- 
drogène pur que d'hydrogène carboné. 

Si l'on fait écouler l'oxygène dans une atmosphère 
d'hydrogène, soit pur soit carboné , par un orifice fort 
mince, mais avec une vitesse proportionellement plus 
grande, Ja combustion cesse d'une manière tout - à -fait 
analogue, ce que l’on peut voir quand on accélère jus- 
qu'à un certain point l'écoulement du gaz-leight, ali- 
mentant Ja flamme d'un bec. 


———— $ =— 


35. ZiwozrA's MESssuNG EINIGER BERGE von 
Nowasa-SEMLJA; MITGETHEILT VON DEM 
AKkaDemiKer v. BAER (lu le 23 février 1838). 


Herr Ziwolka hat mir das Resultat seiner Messung 
einiger Berghôben von Nowaja-Semlja mitgetheilt. 
Ich lege sie hiermit der Akademie vor. 

Während unsers Aufenthaltes in der Meerenge Ma- 
Lotschkin-Schar wurde, mit Hülfe einer an dem 
schmalen Küstensaume abgesteckten Basis, die Hôhe der 
bedeutendsten von dieser Gegend aus sichtbaren Gipfel 
gemessen. Sie befinden sich sämmitlich in der westli- 


chen Hälfte der Meerenge. 


1. Die Hôhe des Berges um dessen westlichen Fuss 
das Flüsschen Matotschka vorbeifliesst und der nach 
Süden den Eingang in die Meerenge begränzt, vard 
gefunden PTE .. 2547,2 Fuss Engl. Maass. 

2. Der Gipfel des Berges am Mucz Bapauuus, dem 
gegeuüber, am Nordufer des Eingangs der 
1885,8 Fuss E. M. 

5. Ein Berg üstlich vom Flüsschen Tschirakin 

1900,3 Fuss E. M. 

4. Ein Berg am Südufer der Mecrenge, an dessen 

Fuss das Wallrossvorgebirge (Mucs mopxosx) vorspringt 
3415,5 Fuss E. M. 

5. Ein Berg am Nordufer der Meerenge dem vorigen 
Er ist durch seinen Schneereich- 
3156,5 Fuss E. M. 


* 


vorigen 
Meerenge . . .. 


fast genau re 
thum auffallend ,. 


375 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 376 


© ELLE 

Zwei andere Gipfel wurden vom Schiffe aus durch | schuldig blieb, die also vielleicht selbst an dieser Stelle 
Peilungen und Hôhenwinkel gemessen, wobei die Ent- 
fernuns der durch Lütke astronomisch bestimmten 
Punkte als Basis diente. Es sind folsende: 


6. Der Mitjuschew-Kamen 3204,5 Fuss Engl. Maass. 


7. Lütke’s Erstgesehener Berg (Ilepsoycwompenxas 
PODA Le cus,ccue) e PIRE 1841,7 Fuss E. M. 


nicht ganz unwillkommen seyn müchte. 

Auf der erwähnten Bronzemedaille scheint mir die 
Legende allerdings nichts anders als eine Verstümme- 
lung jener auf dem Tschernigowschen, in der kaiserli- 
chen Hermitage aufbewahrten Goldmedaillon. Wenn 
aber Herr Prof. Kruse a. a. O. S. 523 sagt: ,, Die 
Schlangen sollen hier ohne Zweiïfel die Weisheit ([c] 
gçoocévy) der Welt, im Gegensatz der Religion, dar- 
stellen“: so verzeihe mir der sebr hochgeschäzte College, 
wenn ich das auf der Medaille zwischen den Schlangen, 
nahe dem Haupte der Mitte ganz leserlich da stehende 


EPPOCTN unmôglich für qoocërn halten kann, was 
nicht einmal im Sprachgebrauch als einfaches Griechisches 
Wort vorkommt, sondern nur in zusammengesezten 
Wôrlern, wie &g 0060, EÜpOOGtYn, ÉLOPOOGV), TUOE. 
GOOGÜVN; HELLPOOGÉM, GUHGOOGÉIY, SUPOOGÜVN, ÜTEG= 
poocévy, quocopoocérr, yælipooctrn: zumal hier in 
einer von ihm hinein gelegten ironischen Bedeutung 
genommen, welche für die Zeit des muthmasslichen Ur- 
sprungs der Medaïlle viel zu künstlich scheint. Ich 
finde darin vielmehr nur den Namen Euphrosyne. So 
hiess unter andern bekanntlich Oleg's, des 1402 ver- 
storbenen Grossfürsten von Rjäsan, Gemabhlin, welche 
1406 starb. Allerdings mügen ähnliche mit Henkeln 
versehene Medaillons in verschiedenen Zeiten als Amu- 
lete getragen seyn. So wie aber auf dem Tscherni- 
gowschen Goldmedaillon des Basilius (Wasils, Wla- 
dimirs) dieser Name, so mag auf ähnlichen späteren 
ein anderer, so wie hier der Name Euphrosyne, 
erscheinen: auf beïden so, dass, wie ich mir vorstelle, 
sowohl der abgebildete heilige Erzengel Michael, der 
Archistratege der himmlischen Heerschaaren, als die 


—————— 
36. Nocx EINIGE BEMERKUNGEN ÜBER GRIVNEN; 
von Dr. K. MORGENSTERN (lu le 23 février 1838). 


(Aus einem Briefe. } 


Sie ermnern mich, verebrter Herr, an das Epimetrum 
de torquibus, de grivna et de numis cum annulis aliis- 
que parergis, das ich dem Prooemium meiner seit 1824 
in mebrern Abtheilungen heraussekommenen Commen- 
tatio de numo Basilii Tschernigoviae effosso beyfügte, 
und erzeigen mir die Ehre mich zu fragen, was ich 
von der im sechsten Hefte des fünften Bandes der Dorpat. 
Jabrb. für Liti. u. s. w. erwähnten Meinung des Herrn 
Prof. Dr. Franz Erdmann in Kasan über das Wort 
Griwna halte, welche Meinung Herr Prof. Dr. Kruse 
in Dorpat für die im Ganzen wahrscheinlichste erklärt: 
dass der Name der Griwnen von den Griffons der nürd- 
lichen Vülker abzuleiten sey. Ich meines Orts vermisse 
dalir den Beweis. Denn ,,dass im alten Russland so 
vicles bisher Unerklärte aus dem Auslande seine Erklä- 
rung fand“, (Kruse a. a. O. S. 522.) ist noch keïner. 
Die unglücklichste Erklärung aber scheint mir die Jener 
zu seyn, welche ungeprägle, in Russland gefundene 
Stücke Silber in Stangen, dergleichen seit dem J. 1828 
vier in der Stadt Rjäsan gefundene auch das Kunst- 
museum der Universität in Dorpat als Geschenk kaiser- 
licher Gnade besizt, für Griwnen halten und zugleih 
die Entstebung des Wortes daher erkliren, dass die 
handeltreibenden Deutschen den Russen. denen sie ihre 
Waaren abgekauft, zugerufen hätten: Greif an! — das 
nenne ich, eine Hypothese aus der Luft greifen. 

Bey dem andern Aufsatze des Herrn Prof. Dr. Erd- 
mapn: ;, Erklärung noch einer alten Medaille“, die mil 
dem vielbesprochenen Tschernigowschen Goldmedaillon 
eïnige Aehnlichkeit hat, berichte ich, dass der, durch 
seine Gelehrsamkeit und Humanität so ausgezeichnete, 
pun auch schon verewigte Metropolit von Kiew, Euge- 
nius, bereïts vor mehrern Jahren die Güte hatte, mir 
ein wohl erhaltenes Exemplar derselben Medaille 
yon Bronze zu beliebigem Gebrauch zu übersenden, 
deren durch Ibn verlangte Erklärung ich leider bis jezt 


Vorderseite befindlich, mächtigen Schutz gegen den unter 
dem Schlangen-Ungeheuer vorgestellten Satan verleïhen 
sollte. 

Auf dem vom Herrn Gouvernements-Schuldirector 
Dr. Napiersky in Riga erläuterten, auch mit einem 


was auf den beiden eben genannten der Erzengel Mi- 
chael, jedoch hier ohne ausdrückliche Namensnensung 


dem rechten Arm, das seine rechte Hand auf der Mut- 
ter linke Schulter lest. Man sehe das Journal des Mi- 


derselbe Aufsatz Deutsch steht, Dorpater Jahrbb. Bd. Y. 


Henkel versehenen Medaillon, das neuerlich auf dem È 
Kulikowschen Felde gefunden worden, leistet dasselbe, 


der das Amulet tragenden Person, das Bild der Halb- 
figur der heil. Mutter Gottes mit dem Christkinde auf 


Pa EAUX 


tape rex 


Doxolosie (Hyuoc, dyuog, &;uog u. s. w.), beides auf der 
D 4 “ ‘ L 


nisteriums des ü®. Unterr. Jahrg. 1856. Febr., oder, wo À 


877 
S. 251— 253. 
den Zeitschriften beygefügt. Auf der Fläche findet sich 
zwischen der Gruppe von Mutter und Kind die Inschrifi: 
’ mm. o 

FC: XE ë, 
oder, was mir wahrscheinlicher, nach genauer Betrach- 
tung des mir von Herrn Napiersky zugesandten scharfen 
Gypsabdrucks des Originals, K. Dieser Gelehrte freylich 
bat das C links ganz unerwähnt und unerklärt gelassen, 
deutet jedoch die erste Zeïle yrno eut, die zweyte 
Uncoës Xurôs. Sollte nun das übersehene C die rich- 
tige Lesart seyn, künnte es vielleicht cwrio, Erlüser, 
bedeuten? Ist aber K die wahre, so beziehn sich nur 


die Siglen IC XC, rechts nahe dem Christkinde, auf 
dieses; dann aber müchten die Buchstaben OK zu ver- 
binden seyn, als eine in Christlichen Inschriften gewühn- 
liche Sigla in der Bedeutung #+oruüz0c, deipara.  Vg]. 
darüber , Eduar di Corsini Notae Graecorum. Flo- 
rent. MDCCIL.“ p. 29, oder auch ,,Graecorum Siglae 
lapidariae a March. Scipione Maffeio collectae at- 
que explicatae.  Veronae MDCCXLVT“ p. 55. Uebri- 
gens steht © (*) in Inschriften in der Regel nicht gera- 
dezu für 9cot, sondern zur Bezeichnung des leztern 
gewôhnlicher OT. So z. B. auf Byzantinischen Münzen 
bei Banduri Numismm. Impp. T. IL. p.748, 750, 751, 
153, 756, 758, 760, 762 und fast überall. Die mich 
mehr ansprechende Lesart aber gewinnt an Wahr- 
scheinlichkeit wol durch jenes fehlerhaft geschriebene 
OEOTOKE (ür Ycoréz:) der Anrufung in der Umschrift 
der Vorderseite dieser Medaille. 


Noch bemerke ich: dass für die ärmere Classe ku- 
pferne Medaillen ähnlicher Art, und nur von etwas 
… rerschiedenem Typus, verfertigt wurden, darin bin ich 
mit den Herrn Napiersky und Kruse gleicher Meinung. 
- Wenn jedoch Lezterer S. 525 sag', dass sie von den 
Fürsten in Silber getragen ste: so gestehe ich, 
dass ich von edlerm Metall bis jezt nur a RTE 
_gowsche Goldmedaillon, von silbernen ähnlicher Art 
. noch kein Beyspiel ee obwobl ich den Gebrauch auch 
“des Silbers für Wohlhabende nicht unwahrscheiplich 
m…. (*) Der Querstrich durth das länglich gezogene Oval des 
) © Theta auf der Münze bedeutet nichts, da diese Form des Buch- 
staben als cinfaches Zeichen desselben auch in ältern Codd. 
_ hiuñg vorkommt. Man vergl. ausser Montfaucon’s Palarugr. 
Gr. p. 259 im Sprcim. Cat. Divscorid., auch das ausser Britan- 
nien seltne, werthvolle Heft: ,, Caigraph'a Grarca et Puecilo- 
£raphia Graeca. Exaravit Lo. Hodgkins, sculpsit H. Asby. 
Londinÿ MDCCXCIV.S Fol. dort tab. 2. col. 15 — 18. 


| 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


EL TT, 
Eine lithographische Abbildung ist bei-|finde, wenn gleich nicht gerade für Fürsten, welchen 


378 


bey si Griwnen als Amulet wol nur Gold genügen 
mochte. 


—— rt — 


37. ARCHÉOGRAPHIE GÉORGIENNE; pan M. BROS- 
SET (lu le 9 février 1837). 


Indépendamment de leur mérite intrinsèque comme 
litres légaux et comme expression authentique de faits, 
les diplômes géorgiens sont très intéressants pour Ja 
connaissance des usages, et révèlent une foule de cir- 
constances de la vie intérieure d'un peuple jusqu'à pré- 
sent peu étudié. Le temps est venu d'arracher à l'oubli 
ces monuments du passé, et ce serait un grand service 
rendu à la science que la publication de ceux de ces 
actes qui sont d'un intérêt historique. Pourquoi ces 
chartes, du moins celles qui constatent les premiers rap- 
ports des rois de Géorgie avec les souverains de cet 
empire, n'entreraient-elles pas dans la collection Archéo- 
graphique publiée en ce moment sous les auspices du 
gouvernement russe ? 

Les actes et donations des rois à des familles ou à 
de simples particuliers, les contrats, les titres de no- 
telles sont 
les pièces que les Géorgiens nomment Goudjari ou 
Goudjara et Sigéli (ynné, gaxés , bye). Le premier de 
ces noms ne paraît pas géorgien d'origine ; l'autre est 
la transcription du latin Sigillum, qui a forme éga- 
lement l'arménien Sidchil. C'est dans des écrits de 
ce genre que le roi Wakhtang et son fils Wakhoucht 
ont puisé les renseignements les plus authentiques pour 
la composition de leur histoire. Ils les citent fréquem 
ment comme preuve de leurs assertions, et leur position 
élevée les avait mis en état d'en consulter un grand 
nombre, à Mtzkhétha, à Gélath, à Nino - Tsminda, et 
dans les archives de tous les monastères et des chefs- 
lieux de résidence des familles nobles. La plupart de 
ces titres doivent subsister encore à présent. Pour ceux 
des temps plus anciens, les dévastations de la Géorgie 
ont dùü en faire disparaître un grand nombre. Nous 
voyons spécialement dans l'histoire des rois Stéphanos, 
Mir et Artchil, qu'à l'époque des premières invasions 
tout ce qui existait de goudjars fut en- 
levé par ces princes se relirant dans la Mingrélie et 
l'Aphkhazeth , 
à Oudjarma, dans un village du Cakheth non nommé, 


du 


blesse ou de propriétés. les traités de paix : 


musulmanes , 
et enfoui en divers lieux, spécialement 


et dans le voisinage de la montagne de Zonthio. 
coté de Gori, à ce que l’on assure. 


979 


Les seuls goudjars géorgiens connus jusqu'à présent 
sont une lettre du roi Wakhtang VI, et quelques-unes 
de Soulkhan Saba, publiées dans le Journal asiatique de 
Mars et Avril 1852. Depuis lors, l’auteur de celte note 
a réussi à se procurer quelques lettres d'Imam - Qouli- 
Khan, roi de Cakheth, petit-fils d'Eréclé I, du roi 
Théimouraz II, de la reine Eléné, à divers personnages; 
d'autres du roi Iracli II à Louis XVI, et plusieurs di- 
plômes, dont le plus ancien remonte à l'an 1652. Je 
n'ai point vu l'original de ce dernier, mais l'authent- 
cité n'en paraît pas moins certaine, parce qu'il a été 
copié par un Géorgien instruit, amateur éclairé de la 
littérature et des antiquités de sa nation. C'est cet acte 
qui paraît ici reproduit. 


Goudjar du roi Rostom 340 (1) — 1652 de J.-C. 


Lettre d'affranchissement d'impôts pour Papouna Soul- 
khana-Chwrili, pour son frère Dathouna, pour Zoubita 
ct Zala fils de Thewdoré, et pour toute la postérité 
de Papouna. 

4 Glen gs Tifgsfon panctims, BAUE game gégtelhE, Bje 
Bt à gg MORE énteol. gs wife he BAUEAS , 
gengionsrenoit, MOÉRERE Mél. ge Wlgée ne DU EVENE, 
MEME mél. jh qyablhe ges gi Wfns gélimgbine , [sonde 
U ge lndifl Gale, ge GE prod 26 604 (2) Tél rpg 
gt Larchf ob Ninfsts , dits (5) Dfus qogfte, Lodel, ils, o- 
ant Dies, gt Indiens Uhoel ofSUebes cogensg 666 Rs din 
SA Gel nl, mes BAUER sé) Won ge nl a4t génl 
es a nf ge 46 gsggm. Rs Hé dj 25m dl) 445 fo. 
Lol WUEn Wokogée gs glmlque 44 aprlepmgh 4. 46 pi, 
ss Moi » 465 gb Dgée, 445 ygprghe» 465 Gikodols gs Gbaéet Xé- 
ch osge, 068 nd, d65 lugée, ge js Uloogen Fiéolique gels 
Be @ Uokmyée 460 mél fs 14 gro 4. jé 44e 17 
she Wibndols306 goes pdefet. gs pbefoént phéod6 ÉACU jéo3m 


(1) Les Géorgiens datent de trois manières: 1° par l'ère 
mondaine de C. P., qui fixe la naissance de J.-C. à l’an 5508. 
2° par l'ère chrétienne; 3° par les années du cycle pascal de 
552 aus, commencant pour eux à des époques particulières 
Ayant réduit à ce cycle leur ère mondaine, ils comptent l’an- 
née 1838 pour 526 du 14° cycle, en partant de 1312; le 13: 
commenca en 780; le 12:, en 248 ; le 11°, en 284 avant J.-C.; 
le 10°, en 816; car ils emploient ce cycle mème pour les épo- 
ques antérieures au christianisme. 
(2) Ce mot, tel qu'il est écrit, ne présente pas de sens; avec 
un léger changement on peut lire snésgt. 

(8) La copie portait 1,6; mais comme le nom précédent est 
au singulier, j'ai pensé qu’il s'agissait seulement d’un frère de 
Dathouua, puisque le père des deux autres personnes est nom- 
mé séparément. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


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dergls Rs sg Ldyxobodee + 
Traduction. 


J.-C.(5) Par la volonté et l'assistance de Dieu, nous 
couronné de Dieu roï des rois, souverain, prince Ros- 
tom, et notre épouse, la reine des reines, princesse 
Mariam, et notre fils chéri, prince Louarsab; nous t'a- 
vons donné cette lettre el ce titre de grâce et d’affran- 
chissement (6) d'impôts, pour valoir jusqu'à la fin des 
temps ; à toi notre gouverneur Papouna, de Tsodo- 
reth (7), Soulkhana- Chwili, à ton frère Dathouna (8), 
à Zoubita et à Zala, fils de Thewdoré, et à tous les des- 
cendants de ta maison ; tellement et à telles conditions 
que, d’abord nous vous avons dégagé à l'égard de notre 
trésor, de sorte qu'en aucun temps ni occasion nous ne 
donnerons le lieu de votre résidence; et en outre nous 
vous avons affranchis d'impôts, de sorte qu'en notre 
nom l’on n'exigera de vous ni prélèvement, ni rétribu- 
tion, ni impôt des terres (9), ni herbage, ni blé de 
cod (10), ni impôt de vin, ni bestiaux, ni têtes de 
moutons, ni Séphoéba(ii), avanies ou menus droits, 


(4) Au lieu de ce mot, qui ne se trouve pas dans les dic- 
tionnaires, un savant Géorgien pense qu'il faut lire kw; dy 
turc bach tête, et qu'il exprime une taxe identique avec la 
suivante, qui n’en serait que l'explication; et toutes deux se 
rapporteraient aux frais de chancellerie. 

(5) Le roi Rostom était fils de Daonth-Khan, frère du roi 
Simon I, mort aux Sept-Tours en 1599 ; il professait la religion 
musulmane, mais par politique plutôt que par conviction. Aussi 
voyons-nous ici l'emploi d'un signe de christianisme, fréquem- 
ment employé comme initiale dans les manuscrits géorgiens. Il 
avait pourtant changé, en montant sur le trône, tous les usages 
du palais et donné aux offices des noms persans. 

(6) Tharkhan, mot d'origine mongole. 

(7) Tsodoreth ou Mitsodoreth est situé sur la gauche de Ja 
rivière de Dighom, à peu de distance au N. ©. de Tiflis. 

(8) Diminutif familier de Dawith; pour une femme on se 
sert de Datcha. 

(9) Ghala. Le dixième du produit, payé à titre de loyer. 

(10) Cod signifie un boisseau. Le blé du cod était une re- 
devance foncière payable en nature par les serfs, à leur seigneur, 
Cette redevance était plus ou moins considérable suivant les Jo- 
calités. 

(11) Ce mot signifie proprement ce gu'on prend pour la ro 
avanie est pris ici dans le sens d'impôt force. 


| 
| 
! 
| 
| 
Î 
| 


381 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


382 


ni aucune sorte de rétribution ni prélèvement, vous 
n'étant tenus que du service perpétuel au palais: Dieu 
vous fasse prospérer dans vos loyaux services ! Telle est 
la faveur que nous vous accordons. Wékils, vizirs et 
autres fonctionnaires qui serez à notre cour et qui y 
exercerez à l'avenir un emploi, accomplissez-le ainsi, 
n'y mettez jamais obstacle ni empéchement, et conten- 
tez-vous d'y prêter assistance et coopération. 

Cet acte authentique et ce titre a été écrit le 9 janvier 
540 (12), par le secrétaire de notre palais Thoumanis- 
Chwili de Birthwis (13). On ne demandera ni capitation 
ni présent pour l'écurie royale. 


Malheureusement le sceau manque à cette pièce. 


(12) Wakhoucht fait régner Rostom de 1634 ä 1658; la cAro- 
nique georgienne, de 1637—1659. On a vu dans le protocole de 
ce goudjar la mention de Louarsab, fils du roi Rostom. Or ce 
prince fut tué à la chasse en 1649, d'après la chronique géor- 
gienne (p. 77), événement qui donna lieu à un duel judiciaire. 
Les inexactitudes de la chronologie géorgienne sont telles, qu'il 
vaut mieux, je pense, s'en tenir à la date positive d’une charte 
qu'aux assertions des auteurs. 

(15) C'est une forteresse du Somkheth, sur la rive gauche 
de l'Algeth, au S. O. de Tiflis. 


> ——— 


LI 
M US ÉE S. 


6. ManusCRITS RELATIFS AU CAUCASE OFFERTS 
au MuséE AStATIQUE PAR M. STEVEN; Rar- 
PORT DE M. SJOEGREN (lu le 23 février 1838). 


Wie ich bereits früher der Akademie gemeldet habe, 
und aus meinem im Bulletin scientifique, Tome I. No. 
“25 , im Auszuge abgedruckten Briefe zu ersehen ist, 
-hatte der würdige Staatsrath von Steven in Simphe- 

ropol, da er nunmehr wegen seines schon vorgerückten 
* Alters sich nur mit seinen Licblingswissenschaften, der 

Botanik und der Entomologie, zu beschäftigen gedenkt, 
- den grüssten Theïl seiner sonstigen reichhaltigen litera- 
— rischen Sammlungen, namenilich über den Kaukasus, 
mir überlassen , mit der Pedingung, das Wichtigste da- 
von der Akademie der Wissenschaften zu übermachen, 
_damit es eben dort künftig auch Anderen zum wissen- 
schaftlichen Gebrauche dienen kônne. Dem zu Folge 
habe ich nun die Ehre hierbei ein Convolut von 10 

Nummern in MS. und einem gedruckten Büchlein vor- 


zulegen: Einen 12ten Artikel hat Herr Akademiker 
von Frähn bereits früher überreicht, nämlich das Ta- 
gebuch des bekannten Reineggs über seinen Aufent- 
halt in Konstantinopel und in der asiatischen Türkey, 
im MS., das auf jeden Fall eine genauere Durchsicht 
verdienen , und vielleicht noch manches Interessante 
darbieten dürfte, wenn auch vielleicht gerade nicht zum 
grossen Gewinn für die Wissenschaft, doch wenigstens 
zur näheren Kenntniss der Persünlichkeit jenes berüch- 
tigten Reisenden selbst. — Ueber die jetzt von mir vor- 
gelegten 11 übrigen Artikel will ich hier zu einer über- 
sichtlichen Kenntniss ihres Inhaltes folgendes allgemeine 
Verzeichniss beifügen. 


No. 1. Grusien, Gansha, Baku, Kuba überschrieben 
und zusammen 20 Bogen in Folio, enthält statistische 
Notizen über die gedachten Provinzen in Hinsicht der 
Bevülkerung, der Zahl der Gehôfte, des Handels, der 
Einkünfte u. s. w. von verschiedenen Jahren des ersten 
Decenniums des gegeuwärtigen Jabrhunderts. Beivefügt 
ist eine: Sanucexa 0 npeômeaomuxs 55 l'pysin Æw- 
aax3 vom J. 1815. 


No. 2. mit der Aufschrift: lopütcekit ytaxs. Kaprma- 
amnir. 12 Bogen in 4to, enthält ein Verzeichniss der 
Dôrfer, ihrer Eigenthümer und Bewohner mit Rücksicht 
auf Garten - und Seidenbau. 


No. 5. Bemncra n3B Kamepassuaro onncanix Cnr- 
uaxCKarO ybaja Oms 7-ro Maix 1805 roya. 3 Bogen 
in 4to. 

No. 4. Brmnexa n3B Kawepaarnaro onucauia Tu- 
sanckaro ybaja von demselben Jahre 4 Bogen in 410. 


No. 5. Kamepaxsuoe onncauie l'opiñckaro y534a 1805 
34 Bogen in 4to. 


Alle diese 5 Nummern liefern Data über die damalige 
Bevülkerung mit Specification der Dürfer und ihrer Ei- 
genthümer nebst anderen statistischen Notizen. 


No. 6. Auszüge aus dem Archiv der Commandan- 
tencanzlei in Kislär, 17 Bogen in fol., sind, wie auch 
die vorhergchenden, eine schätzhare Frucht des eigenen 
Fleisses des Herrn v. Steven, und liefern interessante 
Materialien zur Kenntniss der Kaukasischen Verhältnisse 
in der ersten Hälfte des XVIIL. Jahrhunderts in Bezug 
auf Geschichte, Statistik, Geographie und Ethnographie. 

No. 7., zusammen circa 13 Bogen ful. und 4to, mit 
der Aufschrift Kaukasien, enthalten ausser einer 
druckten Ukase der Kaisermn Anna vom J. 1754, 
MS. mebrere russische Dokumente gleichfalls aus 


se- 
im 
der 


385 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


384 


LE QE 


ersten Hälfte des XVIII. Jahrhunderts, ausserdem aber 
auch verschiedene tatarische und kalmückische Origimal- 
briefe. 


No. &. 41 Bogen fol. unter dem Titel: Aus Tutulofs 
Papieren, wieder von Steven selbst gemachte Aus- 
züge, meist geo- und topographischen Inhalts nebst 2 
handgezeichneten Plänen. 


No. 9. auf 11 Bogen fol. Steven's Auszüge aus 
Tschamtschean's Armenischer Geschichte. Geographi- 
sches Lexikon von Armenien. 


No. 10. enthält auf 21 Bogen in fol. einen, an den Ge- 
neral Fabritius über eine Reise in den mittlern Kauka- 
sus 1781 von einem unbekannten Deutschen gerichteten 
Bericht von vielartigem Interesse; aber leider fehlt der 


Schluss. 


Das gedruckte Büchlein endlich enthält einen kleinen, 
von der ehemaligen Bibelgesellschaft in Astrachan ge- 
druckten theologisch -ascetischen Tractat in tatarischer 
Mundart. 


Schon aus dieser allgemeinen Angabe geht hervor, 
dass das mit edler Liberalität dargebrachte Geschenk 
des Herrn ‘v. Steven auf jeden Fall für unsere Simm- 
lupgen über den Kaukasus einen bedeutenden Werth 
habe und daher allen Dank verdiene. 


ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. 


Mémoires de l’Académie Impériale des sciences de St.- 
Pétersbourg VIe Série. Sciences politiques, histoire, 
philologie. Tome IVme, 5m livraison; contenant: 
Frähn, Ueber alte Süd -Sibirische Gräberfunde mit 
Inschriften von gewissem Datum (avec une planche 
gravée); Le même, Quinque Centuriae numorum 
anecdotorum chalifarum cum Umeiïjadarum tum Ab- 
basidarum. Prix du volume, composé de 8 livraisons, 
12r. pour la Russie, 41 écus de Prusse pour l'étranger. 


ILecmoe npucyxaenie yupex/enusxe IL H. Aemwyo- 
BB Harpayr. 17ro Anpbaa 1837 roga. CII6. 183’. 
8. Coxerxaurr: OGmift omuems Oo ceMs npucy- 
zacuiu, Henpembumaro Cerpemapa; PasGopz 
coumseuia l. Kpysemmmepua, A. C. l'peïñra; Pas- 
Gopz coummenia L'. Megema, lp. K. &. Toxa; Pas- 
6opz counuexia l. Boôuucxaro, Bucouaïme na- 


pazeunoï Kommncecim; Pas6ops counxeuia F. 
Ilesmipesa , Ipor. Ilxemuesa; PasGops cousnenis 
T. Pazraepmanma , Akar. Bpawyma; Pas6opr usya- 
uia Pl. Cemenosa, Akax. Kpyra. Iftua 5 py6. 


Recueil d'observations magnétiques faites à St.- Péters- 
bourg et sur d’autres points de l'empire de Russie, 
par A.-T. Kupffer et ses collaborateurs. St.-Pétersb. 
1838. 4. (avec deux planches gravées) 4. Prix 12 r. 
pour la Russie, 41 écus de Pr. pour l'étranger. 


Ces ouvrages, ainsi que toutes les publications de 
l'Académie se vendent, à St.-Pétersbourg, chez les li- 
braires W. Graeff et El. Glasounoff, et à Leïpzig, 
chez le libraire Léopold Voss, commissionpaires de 
l’Académie. 


On peut s'abonner chez les mêmes libraires, ainsi 
qu'au Comité administratif de l’Académie, hôtel de l'A- 
cadémie, place de la bourse, au 4% volume du Bul- 
letin scientifique. Les trois premiers volumes de ce 
journal s'y vendent également à raison de 5 r. par vo- 
lume. Le bureau des postes se charge des commandes 
pour les gouvernements. 


MATÉRIAUX MANUSCRITS. 


Séance du 23 fevrier. Ueber ein merkwürdiges Volk des Kauka- 
sus, die Kubetschi, par M. Frähn. 
Rapport sur une inscription arabe rapportée par M.Mou- 


khlinsky de l'Egypte, par Le même. 


Beitrag zu der Geschichte des afghanischen Stammes der 
Jusufsey, par M. Dorn. 


Emis le 9 mars 1858. 
"©, 


BULLETIN 


SCIENTIFIQUE. 


| 
BULLETIN SCIENTIRIQUE 


| PUBLIÉ PAR 
| 
. 


La 


| L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PÉTERSBOURG 


ET RÉDIGE 


PAR 


SON SECRÉTAIRE PERPÉTUEL. 


TOME QUATRIÈME. 


(Avec cinq planches.) 


SPANLON T'ES UP TV EUR S28B OU:R G 


CHEZMW: GAALFE 
ET 


LEIPZIG 


cuEez L. Voss. 


(Prix du volume 5 roubles p. L. Russie, 1} écus de Pr. p. l'étranger.) 


TABLE DES 


E 
EXTRAITS DE MEMOIRES. 


 SsôcRen. De vita rebusque gestis Olavi sancti, regis 
Norvegiae, commentatio historico-critica. 


Pars III. 2. (74). 


Histoire diplomatique du Patriarche armé- 
nien de Constantinopole, Avédik. 6. (78). 
Avium natantium, imprimis Steganopodum, 
novarum vel minus rite cognilarum descrip- 
tiones et icones. Tractatus IL. T'entamen 
monographiae generis Phaëthon. 7. (79). 


k 
_ BRossET. 


BRANDT. 


D... ALOFF. © monacrsipœxux? mrbuiaxs 82 Poccin 
(Des biens des monastères en Russie). 7. (39). 


MENETRIES. 


M Essai d'une monographie du genre Ana- 


colus de la famille des Capricornes. 9. 10. 
(S1. 62). 

Dsrnocnanskx. Mémoire sur les déplacements in- 
| stantanés des systèmes assujettis à des con- 
ditions variables. 12. (84). 

Beiträge zur Kenntniss des Baues der in- 
nern Weichtheïle des Lama (Auchenia La- 
ma). 13. (85). 

Ueber den Skeletbau der Scheerenschnäbel 
(Rhynchops), im Vergleich mit den Müwen 
(Larus), den Raubmôüwen (Lestris) und den 
Seeschwalben (Sterna). 21. (93). 


L En et Jacosi. Ueber die Gesetze der Electromag- 
( nete. 22. 23. (94. 95). 


MATIERES. 


(Les chiffres indiquent les numéros du journal.) 


IT. 
NOTES. 


Nachricht von zweien Gerippen urweltli- 
cher Thiere im Lande der Harjuzi-Samo- 
jeden. 1. (73). | 


Beitrag zur Geschichte des afghanischen 
Stammes der Jusufsey. 1. (13). 2. (74). 


SCHREXK. 


Dorx. 


VorsonTu. Ueber ein neues vanadinhaltiges Mineral 
(Volborthit. Hess). 2. (74). 
FrAnN. Ueber ein merkwürdiges Volk des Kauka- 


sus, die Kubetschi. 3. (75). 4.(36). (avec une 
planche lithographiée). 
BrosseT. Notice du roman géorgien intitulé Rousou- 
daniani. 4. (16). 
Bouxiaxovsky. Note sur une propriété des nombres 
premiers. 5. (77). 
Ein Paar Worte über die Trauermünze des 
Ortokidenkônigs Juluk-Arslan, und Berich- 
tigung eines bisher in Bezug auf eine 
andere, demselben zugeschriebene Münze 
bestandenen Irrthums. 5. (77). 
Beschreiïbung einer tausendjäbrigen, pracht- 
vollen, 1829 aus Kleinasien nach der Kaïis. 
Bibliothek gekommenen Handschrift der 
Evangelien. 5. (17). (avec un fac-simile 
lithographié). 
Ueber das Uroxin, ein neues Zersetzungs- 
product der Harnsäure durch Salpetersäure. 
6. (78). 


FrAnnx. 


Murazr. 


FRITZSCRE. 


VI 


Ueber eine neue krystallisirte Verbmdung 
der Harnsäure mit Schwefelsäure. 7. (79). 
Ueber den galvanischen Funken. 7. (19). 
Nochmalige Untersuchung der Frage: ob 
in Europa in historischer Zeit zwei Arten 
von wilden Stieren lebten? 8. (Su). 


Ein neuer Beleg, dass die Gründer des 
Russischen Staates Nordmannen waren, und 
zugleich Aufklärung über den bisher fast 
gar nicht gekannten Arabischen Reisenden, 
aus dessen Werke dieser Beleg entnommen. 


FRITZSCHE. 


Jacosi. 
B4ER. 


FRARN: 


Additions au mémoire précédent. 9. 10. 

(81. 82). 

Auswahl einiger Seltenheiten und Merk- 

vwürdigkeiten aus der Münzsammlung der 

asiatischen Sprachanstalt des Ministerrums 

der auswärtigen Angelegenheïten. 9. 10. 

(81. 82). (Avec deux planches gravées). 

Knausensrerx. Remarques sur quelques îles décou- 
vertes dans l'Océan Pacifique. Second ar- 
ticle. 11. (83). 

Soxozorr Note sur la diffraction de la lumière 12. (84). 


Kauc. 


FrÂax. 


Cuaus. Beiträge zur nähern Kenntniss der Schwe- 


felcyanmetalle. 13. (85). 
OstrroGrapsxy. Note sur les équations du mouve- 
ment d'un point matériel placé dans l'in- 
térieur d’un tube rectiligne tournant autour 
d'un axe donné. 14. (86). 

Ueber die Inductionsphinomene beim Oefr- 
nen und Schliessen einer Volta'schen Kette- 
14. (86). 

Ueber eïinige bemerkenswerthe Stücke des 
orientalischen Münzkabinettes der Kaïiserl. 
Universität zu Kiev. 15. (87). 


Ueber die Ursache einer F ebleranhäufung, 
die sich im Endresultate der geodätischen 
Nivellirung zwischen dem Schwarzen und 
Kaspischen Meere, berechnet nach der Me- 
thode der Beobachtungen aus der Mitte, 
ergab. 16. (88). 

Inedita aus der orientalischen Münzsamm- 
lung des Hn. von Bose in Leipzig. 16. (88) 
Ueber die Verhältnisse der Russen, welche 
im Jahre 844 in Spanien einfielen und 


J aco81. 


G. Fuss. 


Sevilla verheerten, und ihre Verbmdung | STauve. 


mit Russland. 16. (88). 


Ercnwazp. Ueber die Dinotherien und emige ihnen 
verwandte Thiere Russlands. 17. (89). 


Brosser.  Archéographie géorgienne. Second article. 
17. (85). 

Ueber eine Gleichung Biot's für die Re- 
fractionsdifferenz bei gegenseitigen Zenith- 


distanzhbeobachtungen. 18. 19. (90. 91.) 


Nachricht von den verschiedenen orienta- 
lischen Münzsammlungen der Kaiserl. Ere- 
mitage und kurze Beschreibung der unedir- 
ten Stücke der letzten derselben. 20. (92). 
Recherches sur la composition de quelques 
résines. 21. (93). 

Osrrocrapsxyx. Note sur quelques formules relatives 
à l'attraction mutuelle d’une sphère et d'un 
sphéroïde. 24. (96). 

Description d'un appareïl pour l'analyse des 
substances organiques. 24. (96). (Avec une 
planche gravée). 


G. Fuss. 


FRrÂun. 


HEss. 


RU CES OP TA Se nige 2 dé à 


HEss. 


ag jtdtrh 


Meyer. Missbildungen beobachtet an Cardamine pra- 


tensis. 24. (96). 
Zeitbestimmung einer Wallfabrt Wolgaischer 
Bulgaren nach Mecca. 24. (96). 


La ARE 


FRrÂHN. 


IEL. 
ANALYSES. 


Desmaisons. Manuscrit de l'arbre généalogique des 
Turks, d'Aboul-Ghazi, envoyé à l'Académie ” 
par M. Dahl. 15. (87). 
Kparkia rpammaruaecxia npasmaa [lepxar- 
craro aabika (Abrégé de orammaire de la 
langue permienne, par le R. P. Théo- È 
dore Lioubimoff). 15. (87). 


SIÔGREN. 


IV: 
RAPPORTS. 


Sur une pierre tumulaire, rapportée a 
l'Egypte par M. Moukhlinsky. 2. (74). 

Sur les travaux sélénographiques de so. 
Beer et Mädler. 3. (75). 


FRAEN. 


BROssET. 
M. de Hahn. 12. (84). 


- Le même. Correspondance avec la Géorgie. 13. (85). 
| ni KôPPEN. Sur quelques tumulus dans la Russie mé- 

k ridionale. 18. 19. (90. 91). 

“… Bnosser. Monographie géorgienne de Moscou, 18. 19. 


(90. 91). 21. (93). 


Y. 
CORRESPONDANCE. 


- Extrait d'une lettre de M. Hammer-Purgstall à M. 
Fuss et Réponse de M. Frähn à une réclamation 
contenue dans cette lettre. 7. (79). 

Extrait d’une lettre de Sir John Herschel à M. Struve. 
D 0 15. (87. 
—…. Extrait d'une lettre de M. Jacobi à M. Fuss. 23. (95). 


(VE 
MUSÉES. 


. Encore un manuscrit géorgien offert à 
l'Académie par M. Jossélian. 4. (76). 

» MénéTRiÈSs. Objets offerts au Musée zoologique par 

MM. Karéline et le docteur Krohn. 9. 

10. (81. 82). 


Brosse. 


Sur l'envoi de manuscrits géorgiens par| FrAnx. 


VII 


Deux rapports sur différentes acquisitions 
du Musée asiatique. 12. {84). 


Le même. Deux rapports sur le même sujet. 13. (85). 


VII. 
OUVRAGES OFFERTS. 


7. (19). 9. 10. (81. 82). 
21. (95). 24. (96). 


18. 19. (90. 91). 20. (92). 
VIII. 
CHRONIQUE DU PERSONNEL. 


Brosset. — Sylvestre de Saoy. — Cte Novossiltsoff. — 
Khlebnikoff. 5. (77). — Hamel. — Fuss. — Hess. — 
Struve. — Brandt — Tarkhanof. — Véliami- 
noff. — Hartmann. 16. (88). — Fritzsche. — Bazaine. 
20. (92). ! 


IX. 


ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. 
6. (78). 


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Vive 
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Font 
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Av - cuazs — Arbre généalogique des Turks, manuscrit en- 
yoyé par M. Dahl. 191. Analysé par M. Desmaisons. 229. 


Ace urique. Sur une combinaison crystallisée de l'acide urique 
1 avec l'acide sulfurique, par M. Fritzsche, 99. 

Arcaanxs, voir Jusuféey. 
- Auuxo el-Katib, auteur arabe cité par M. Frähn. 151. 
- Aumawrs électriques, voir Electro - magnétisme. « 
… Aux — Grande histoire universelle, ouvrage arabe acquis par 
le Musée asiatique. 186. 
 Axacozus. Essai d'une monographie du genre Anacolus de la 
famille des Capricornes, par M. Ménétriès. 129. 
- Axaurse des substances organiques — Appareil pour l — décrit 

par M. Hess. 372. 

 Asaux fossiles de Russie, voir Dinothérium et Squelettes. 
Awrow: 1°, patriarche géorgien, auteur d’un ouvrage intitulé: 
Discours en vers. Rapport de M. Brosset. 63. 
Anavrs. Objets relatifs à leur vie domestique, acquis par le 
na Musée asiatique. 208. 
cuÉoGRArmE géorgienne; second article, par M. Brosset. 266. 
eriox mutuelle d'une sphère et d’un sphéroïde. Note sur les 
L formules qui s'y rapportent, par M. Ostrogradsky. 369. 
Aucuexia Lama, Anatomie de cet animal, par M. Brandt. 192. 


— Examen de la question à savoir si, dans les tems hi- 
storiques, il a existé en Europe deux espèces de taureaux 
sauvages? 115. 
runiques offerts par M. Reichel. 207. 
NE, m. h. mort. 320. 

et Mädler — Rapport sur leurs travaux sélénographiques, 
par M. Struve. 45. 
, résine analysée par M. Hess. 322. 

oTn Rte impériale ét publique. Description d'un ancien ma- 
— nuscrit grec des Evangiles qui s'y conserve, par M. Mu- 
ralt. 72 
— Pièces inédites de sa pollen de monnaies orientales, 
par M. Frähn. 246. 1! 
ouxakowser — Note sur une propriété des nombres premiers. 65. 
mor — Essai d'une monographie du genre Phaéthon. 97. — 
| Matériaux pour servir à la connaissance des parties molles 


REGISTRE ALPHABÉTIQUE 


(Les chiffres indiquent les pages du volume.) 


A ———— 


de l'Auchenia Lama. 193. — Décoré de l'ordre de St- 
Vladimir de la 4e cl. 256. — Recherches comparatites 
sur les squelettes des genres Rhynchops, Larus, Lestris 
et Sterna. 321. 

Bnosser — Notice du roman géorgien intitulé Rousoudaniani, 
53. — Rapport sur un monument géorgien intitulé: ,,Dis- 
cours en vers“, 63. Nommé Académicien extraordi- 
naire. 80. — Histoire diplomatique du patriarche armé- 
nien Avédik. 87. — Rapport sur l'envoi de manuscrits 
géorgiens par M. de Hahn. 184. Correspondance 
littéraire avec la Géorgie. 205. — Archéographie géor- 
gienne, 24 article. 266. — Monographie géorgienne de 
Moscou. 279. 328. 

Buzcnanrs. Note sur l'époque d'un pélerinage des Bulghares, du 
Wolga en Mecque, par M. Frähn. 379. ; 


Carnicorses, insectes coléoptères, voir Ænacolus. 

Camamne pratensis. Note sur quelques difformités obsérvées 
dans cette plante, par M. Meyer. 375. 

Casreutus — Lexicon heptaglotton, acquis par le Musée asiati- 
que. 19. 

Caucase, voir Aoubetchi. 

Cuavs — Recherches sur les sulfocyanures de quelques. métaux. 
195. 


Daur envoie d'Orenbourg une copie de l'arbre généalogique des 
Turks, par Aboul-Ghazi. 191. 229. 

Dércacewsvrs instantanés. Mémoire sur les déplacements instan- 
tanés des systèmes assujettis à des conditions variables, 
par M. Ostrogradsky. 1717. 

Drssmaisoxs — Analyse de l'arbre généalogique des Turks par 
Aboul-Ghazi. 229. < 

Dirrracrion de la lumière — Note sur la —, par M. Sokoloff. 
179. . 

Dixoruenivu. Sur les Dinothériums et autres espèces analogues 
en Russie, par M. Eichwald. 257, 

Donx — Matériaux pour servir à l'histoire de la tribu Afghane 
des Jusufsey. 5. 23. 

Dyxamique. Problème de dynamique résolu par M. Ostro- 
gradsky. 209. 


Ercnwaro — Sur les Dinothériums et autres espèces analogues 
en Russie. 257. 

Evscrno-macxérisue. Sur les lois des aimants électriques, par 
MM. Lenz et Jacobi. 3371. 

Enwrace impérial. Collections de monnaies orientales qui s'y 
conservent, décrites par M. Frähn. 505. 

Evaxcewr. Ancien manuscrit grec des Evangiles conservé à la 
‘bibliothèque imp. et publ. et décrit par M. Muralt. 72. 

«w 

Fräux — Sur une pierre tumulaire, rapportée de l'Egypte par 

M. Moukhlinsky. 31. —3 Sur les Koubetchi, peuple re- 

marquable du Caucase. 33. 49. — Sur une monnaie du 

roi Ortokide Joulouk-Arslan, et sur une autre monnaie 

attribuée à ce mème roi. 69. — Réponse à une réclama- 

» tion de M: de Hammer -Purgstall. 107. — Nouvelle preuve 

servant à constater que les premiers fondateurs de l’em- 

pire de Russie étaient des Normans. 131. — Enumération 

de quelques pièces rares du cabinet de médailles de l'in- 

stitut asiatique da Min. d. aff. étr. 147. — Rapports sur 

quelques nouvelles acquisitions des Musées asiatique et eth- 

nographique. 186. 190. 207. 208. — Sur quelques pièces 

remarquables du cabinet des monnaies orientales de l’Uni- 

versité de Kiev. 225. — Pièces inédites de la collection 

de monnaies orientales de M. de Bose à Leipzig 246. — 

Notice sur les différentes collections de monnaies orienta- 

les: qui se conservent à l'Ermitage impérial et. descrip- 

tion des pièces inédites de la dernière de ces collections. 

W 305. = Sur la date d’un pélerinage des Bulghares du 
Wolga en Mecque. 379. 

Faurzsour — Sur l'Uroxine, nouveau produit de la décomposition 
de l'acide urique par l'acide nitrique. 81.—: Sur une 
combinaison erystallisée de l'acide urique avec l'acide sul- 
furique. 99. — Nommé adjoint de l’Académie. 320. 

Fuss G: — Sur la cause d'une accumulation d'erreurs dans le 
dernier résultat du nivellement géodésique entre la mer 
Noire et la mer Caspienne, déduit par la méthode des 
observations du milieu. 241. — Sur l'équation de M. Biot 
-poür Ja différence des réfractions dans les observations des 
distances zénithales réciproques. 273. 

Fuss P.-H., promu au rang de conseiller d'état actuel. 256. 


Gauvawisuz. Sur l’étincelle galvanique, par M. Jacobi. 102. — 
Sur les phénomènes d'induction dans la pile voltaïque, par 
le même. 212. — Lettre à (M. Fuss, par Le mème. 568. 

Géovése. Snr la cause d'une accumulation d'erreurs dans le 
dernier résultat du nirellement. géodésique entre la mer 
Noire et la mer Caspienne, déduit par la méthode des 
observations du milieu, par M. G. Fuss. 241. — Sur l'é- 
quation de M. Biot pour la différence des réfractions dans 
les observations des distances zénithales réciproques, par 
le mème. 273. 

Gtonou. Notices littéraires de la Géorgie, par M. Brosset. 205. 
— Archéographie géorgienne, par le mème 266.— Mo- 
nographie géorgienne de Moscou, par le même. 279. 328. 


Haux — le Baron de — envoie plusieurs manuscrits géorgiens. 284." 

Hawec, promu au rang de conseiller d'état actuel. 256. 

Hawwer-Purncsrazz — Réclamation contre un passage du Bulletin. 106, 

HarTwanxx, m. c. mort. 256. 

Henscnez — lettre à M. Struve. 237. 

Hess — Nouveau minéral, nommé Volborthite. 21. — Décoré de 
l'ordre de Ste.-Anne de le 2!e cl. avec la cour. imp. 256. 
— Recherches sur la composition de quelques résines. 
322. — Appareil pour l'analyse des substances organiques. 
372. 


Jacoë — Sur l'étincelle galvanique. 102. — Sur les phénomènes 
d'induction dans la pile voltaïique. 212. — Sur les lois 
des aimants électriques. 337. Lettre à M. Fuss. 368. 
Ixsnirur asiatique du Ministère des affaires étrangères. Monnaies 
orientales qui s'y conservent, décrites par M. Frähn. 147. 
Jossérrax offre au Musée asiatique un manuscrit géorgien. 63. 
Joucoux-Anszax, roi Ortokide, voir Numismatique orientale. 
Jusursex. Histoire des Jusufsey, tribu afghane, par M. Dorn, 
33. 49. 


KaRÉLINE offre des objets de zoologie. 159. 160. 

KaLéBNIKOFF, m. ©. mort. 80. 

Kôrpex — Rapport sur quelques tumulus de la Russie méridio- 
nale. 277. 

Kouseremi, peuple remarquable du Caucase. Note de M. Frähn. 
33. 49, 

Kroux offre des objets de zoologie. 159. 160. 

Kruc — Nouvelles preuves servant à constater que les premiers 
fondateurs de l'empire de Russie étaient des Normans. 151, . 

Kause — Sur les rapports des Russes qui, en 844, dévastèrent \ 
Séville. 250. 15,15 

KausensTEnx — Remarques sur quelques îles découvertes dan 
l'océan Pacifique. 161. 


Lez — Sur les lois des aimants électriques. 337. 
Liousiworr — Grammaire de Ja langue Permienne, analysée 
par M. Sjôgren. 254. 
Garte et topographie de la lune, publiées par MM. pee 
et Mädler; rapport de M. Struve. 45. À 


= 


Luxe. 


Miocer, voir Beer 

Manusemrs, Manuscrit géorgien intitulé: Discours en vers, 
le patriarche Antoni 1°r; rapport de M. Brosset. 63.: 
Ancien manuscrit des, Evangiles conservé à la Bibl. pub 
que et décrit par M. Muralt. 72.— Rapport sur l’en- 
voi de manuscrits géorgiens de Tiflis, par M. Brossetf. 
184. — Manuscrit d'Aboul-Ghazi analysé par M. Des 
maisons. 229. 1% 

Mas'ouor — Manuscrit des Prés d'or de cet auteur acquis par 
le Musée asiatique. 190, ' 

Mévéruiës — Monographie du genre Anacolus, de la famille des 
Capricornes (Insectes coléoptères). 129, ed 

Mexer — Sur quelques difformités observées dans de la plante 
nommée Cardamine pratensis. 375, 


Muxix — Méthode de Millin pour faire des fac-simile d'inscrip- 
tions taillées sur des pierres. 51. 

Moxasrènes. Des biens des Monastères en Russie, par M. Qu- 
strialoff. 99. 

Moscou. Monographie géorgienne de cette capitale, par M. Bros- 
set. 279. 328. 

Mouxurixsxy rapporte de l'Egypte une pierre tumulaire avec une 
inscription arabe. 31. 

Muraur — Description d'un ancien manuscrit des Evangiles rap- 
porté de l'Asie mineure. 72. 

Musées. Manuscrit géorgien offert au Musée asiatique par M. 
Jossélian. 63. — Acquisitions du Musée zoologique dues 
à MM. Karéline et Krohn. 159. 160. — Acquisitions 
des Musées asiatique et ethnographique; rapports de M. 
Frähn, 186. 190. 207. 208. 


Nowsres premiers. Note sur une propriété des nombres premiers, 
» par. M. Bouniakowsky. 65. 

« Nonuaxs — les — sont les premiers fondateurs de l'empire de 
Russie, preuves alléguées par MM. Krug et Frähn. 151. 
Novossicrsorr Cle, m. h. mort. 80. 

Numiswarique orientale. Sur une monnaie du roi Ortokide Jou- 
louk-Arslan, et sur une autre monnaie attribuée à ce 
même roi, par M. Frähn. 69. — Enumération de quel- 
ques pièces rares du cabinet de médailles de l'institut 
asiatique du Min. d. aff. étr., par le même. 147. — 
Sur quelques pièces remarquables du cabinet des mon- 
naies orientales de l'Université de Kiev, par le même. 
225. — Pièces inédites de la collection de monnaies orien- 
tales de M. de Bose à Leipzig, par le même. 246. — 
Notice sur les différentes collections de monnaies orien- 
tales qui se conservent à l'Ermitage impérial, par le 
même. 305. 


x Pacifique. Sur quelques iles découvertes dans cet Océan, 

par M. Krusenstern. 161. 

üs, roi de Norvège. Sur sa vie et ses hauts-faits, mémoire 

_ de M Sjôgren. 17. 

ozociE des oiseaux aquatiques, par M. Brandt. 97, 321. 

ocransky — Mémoire sur les déplacements instantanés des 

systèmes assujeltis à des conditions variables, 177. — 
Note sur les équations du mouvement d'un point matériel 

F placé dans l'intérieur d'un tube rectiligne tournant autour 

d'un axe donné. 209. — Note sur quelques formules re- 

a. latives à l'attraction mutuelle d’une sphère et d'un sphé- 
_ roïde. 369. 

or — Des biens des monastères en Russie. 99, 


F 
A 


PeRMIENNE — langue — Grammaire de la langue permienne ,par- 
le R. P. Lioubimoff, analysée par M. Sjôgren, 234. 
Puaéruox. Monographie du genre Phaéthon., par M. Brandt. 97. 


Raicmez offre deux bâtons runiques. 207. 


Résives. Recherches sur la composition de quelques résines, par 
M. Hess. 322. 

RousoupaniAx1, roman géorgien, analysé par M. Brosset. 53. 

Russie. L'empire de Russie fondé par les Normans, par MM. 
Krug et Frähn. 131. — Sur les rapportsdes Russes qui, 
en 844, dévastèrent Séville, par M. Kruse. 250. 


Sacr, m. h. mort. 80. 

Samoïènes. Leur croyance relativement aux ossements fossiles 
qu'on trouve dans leur pays; notice de M: Schrenk. 1. 

Scuxevx — Notice sur deux squelettes d'animaux antédiluviens 
dans le pays des Samoïèdes. 1. 

Sévizze, dévastée par les Russes. Notes de MM. Fräbn. 151. et 


Kruse. 250. 
SiüGrEN — Sur la vie et les hauts-faits de St-Olaüs, roi de 
Norvège. 17. — Analyse de la grammaire (de la langue 


permienne du R. P. Lioubimoff. 254. 
Soxocorr — Note sur la diffraction de la lumière. 179. 
Sauererres fossiles découverts dans le pays des Samoïèdés: no- 
tice de M. Schrenk. 1. 1 
Srécaxorones. Histoire naturelle des oiseaux Stéganopodes, par 
M: Brandt. 97. 

Srauvé& — Rapport sur les travaux. sélénographiques de MM. 
Beer et Mädler. 45. — Note sur-üne: lettre de Sir- 
J. Herschel. 240. — Décoré de l'ordre de St.- Vladimir 
de la 3° cl. 256. : 

SuLrocraNures des métaux, examinés par M. Claus: 195. 


Tankuivorr, décoré de l'ordre de St.-Stanislas de la 3e cl. 256! 

Taurraux sauvages. Espèces connues dans les tems historiques, 
par M. Baer. 115. 

Tatonx des nombres, voir Nombres premiers. 

Towvrus de la Russie méridionale, examinés par M. Küppen. 
277. À 


Uxivensiré de Kiev. Monnaies orientales remarquables apparte- 
want à cette Univ. par M. Frähn. 225. : 

Unoxixe, nouveau produit de la décomposition de l'acide urique 
par l'acide nitrique, découvert par M. Fritzsche. 81. 


Vecruwisorr, m. l. mort. 256, 06 
Vozsorra« — Sur un nouveau minéral contenant du Vanadium. 21. 
Vozrorrarre, voir #olborth. 


AN 75. BULLETIN SCIENTIFIQUE TomelIv. 


. PUBLIÉ PAR 1 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DES AT N'T2PÉTERSB OUR 6G. 


Ce journal paraît irrégulierement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W  GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 

r divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientitiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
Fétat des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9, Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélanges, 


SOMMAIRE. NOTES. 1. Nofice sur deux squelettes d'animaux antediluviens dans le pays des Samoïèdes. Scnrexx. — 
2. Matériaux pour servir à l'histoire de la tribu afghane des Jusufsey. Donx. 


EE 


N O T E sS. heïmnissvolle, das nur in der Sage lebt und wovon ein- 
2. De a = das hu re ; birgt die 
rde in sich. So halten die Samojeden dafür, dass die 
Tschuden oder Sihrtje, wie sie sie nennen, die früher 
LICHER Tuiere 1 Lanve per Hansuzi-|ihr Land bewohnt und deren Spuren man hie und da 
Samosenex; vox Hennx Dr. SCHRENK (lu findet, noch gegenwärtig im Schoose der Erde hausen, 
le 9 mars 1858) ein reiches Geschlecht, reich — yeil sie an den Quellen 
é des Reïchthums, bei den edlen Metallen leben, die sich 
Gen amants) lt ec den het in der Erde befinden. Dass sie diese ;wobl kennen, er- 
Re men A de sieht man daraus, dass man Blei und Zinn, Geräthschaf- 
élen der Erde bewohnt, wo es sich finstre Gänge ten aus Kupfer und Gusseisen in den Erdhügeln der 

d Pfade gräbt und sich von Erde näbrt. Auch führt Sihrtje findet 
es in ihrer Sprache den Namen Jéngora d.i. Hengst der |‘ Unter dem Namen mamonmorw Kkocmn, Mammuthkno- 
ërde, oder im Sinne der Sprache: With der Erde, | chen, samojedisch Jénjamd, Erdknochen, werden von den 
2rr der Erde. Sie glauben, dass dieses Thier noch jetzt | Bewohnern des ôstlichen Theils des Archangelschen Gou- 
Jebe, da die Gebeine desselben so frisch und wohlerhalten | vernemeuts alle Gebeine urweltlicher Thiere überhaupt 
sefunden werden. Nahe bevorstéhender Tod aber ist | begriffen. Man findet sie bisweilen in den Ländern der 
traurige Loos dessen, der das Unglück gehabt auf | europäischen Samojeden hie und da an Seen und Flüs- 
Seinen Wegen dergleichen Gebein des Erdbeherrschers | sen, aus deren hohen Ufern sie durch Unterwaschung 
begegnen; er muss ihm bald zur Erde folgen, wenn | des Erdreichs zum Vorschein kommen; und ich habe 
sein düstres Verhängniss nicht durch ein Opfer ab-| bei den Samojeden mancherlei Kleinigkeïten, als Knüpfe 
wendet, das er den Dämonen (Tadebzinn) mit einem | an ihren Harjei (der Stange zum Antreiben der Renn- 
LE epnthier darbringt. Dann aber hält er sich auch für thiere), die Knôchelchen, die beim Anspann der Renn- 
den Besitzer des Knochens und erwirbt sich durch das | thiere gebraucht werden, Pfeifen etc. aus dergleichen 
… dargebrachte Opfer- das Recht, denselben zu verkaufen verfertigt gesehn, und nicht selten haben sie sie den 
* oder nach Gefallen zu verwenden. — Alles Dunkle, Ge- | Russen und Syrjänen verkauft, durch welche sie nach 


1. NACHRICHT VON ZWEIEN GERIPPEN URWFLT- 


4 } 


3 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


4 


Cholmogory und Archangelsk kamen, wo aus fossilem 
Elfenbein mancherlei artige Zierrathen gedrechselt wer- 
den. Am häufissten jedoch werden die fossilen Gebeine 
im hohen Norden Sibiriens bekapntlich an den Ausflüs- 
sen des Obj und Jenissei gefunden, dann aber auch auf 
der arktischen Halbinsel, die von dem Karischen Meere 
bespült wird, zwischen diesem und der Obischen Bucht 
gelegen , und von Samojeden des Harjuzistammes beyobnt 
wird, bei den Russen Kapautüñcras semas Camotyo8r ge- 
nannt. Des erwähnten religiôsen Aberglaubens wegen, hält 
és für einen Reisenden schwer, bei den sonst treuherzigen 
Samojeden etwas Umständlicheres und Wahrhaftes über 
die in ihrem Lande sich findenden Gebeïne urweltlicher 
Thiere zu erkunden. Sie mügen mit den ominôsen Kno- 
chen nicht gerne was zu schaffen haben; offener und 
treuherziser sind sie in dieser Hinsicht gegen die Me- 
sener und die Bauern von Pustosersk, die alle Jahr mit 
ihren Rennthieren die Tundra besuchen und des vor- 
theilhaften Handels mit den ebrlichen Samojeden wegen 
bis in die ertferntesten Gegenden der Harjuzihalbinsel 
hinaufziehen, jeden Winter aber auf dem Jahrmarkt in 
Obdorsk erscheinen, wo sie nebst andern Waaren auch 
immer eine Quantität fossiles Elfenbein bei den Samo- 
jeden eintauschen, das sie dann weiter nach Archangelsk 
hinschaffen. Mit diesen sind die Samojeden bekannter, 
verbuuden mit ihnen durch Handelsverhältnisse, und Ge- 
fährten ihres deryeiligen Nomadenlebens. Gegen diese 
sind sie daher auch geschyätziger als gegen einen durch- 
reisenden Fremden und ein Schluck Brantwein thut end- 
lich das letzte, um eine erwünschte Kunde herauszulocken. 
Auch ist den Russen selbst das Land durch Autopsie 
weit und breit bekannt und vieles muss ihnen selbst auf 
ihren Wanderungen aufstossen, was ihnen auch die Ein- 
gebornen verschwiegen hätten. Von den Russen habe 
ich daher hauptsächlich meine Nacbrichten über die fos- 
silen Gebeine im Lande der Harjuzi. 


Ein Mesener Bürger, Alexei WassiliewitschOklad- 
nikow, der fast alljährlich die Tundra bis hoch in die 
Harjuz-Halbinsel hinauf bereiste und vortreffliche Kennt- 
nisse über die Lokalitäten derselben besifzt, redlich und 
von gutem Ruf ist, erzählte mir, er habe selbst auf sei- 
nen Reisen drei Mammuthknochen gefunden; einen der- 
selben sah ich beï ihm; es war ein oberes Schädelstück, 
das aber durch schlechte Behandluns ziemlich verunstaltet 
war: Bei einer Bootfahrt auf der Kara fand er es an 
den Ufern des Flusses. Einer seiner Bekannten, ein 
Samojede Namens Mala, Sohn des Hylimboi aus dem 
Geschlecht Lamdui, der ihm auf dieser Fahrt begegnete, 


berichtete ihm als er den Knochen ansichtig ward, es 
sei ihm ein vollständiges Gerippe, das aus dergleichen 
Knochen bestehe, bekannt. Aus den Ufern eines kleïnen 
Sees (dessen Namen Okladnikow nicht mehr angeben 
konnte) an der Linken des Flüsschens Jerumbjei, das 
zur ôstlichen Küste der nach demselben so benannten 
Jerumbjeiskaja Guba des Karischen Meecres fliesst, sei das 
Skelett vor etwa vier oder fünf Jahren durch Unter- 
waschung des Erdreichs zum Vorschein gekommen; es 
sollte an Grüsse ein Wallross übertreffen und keme 
Hauzähne haben; die Knochen hätten eine bräunliche. 
Färbung. Nach dieser Beschreibung also kônnte es ein 
Rhinozerosskelett sein. 


Ein ähnliches Gerippe, aber nicht ganz vollständie, 
berichtete mir ferner Okladnikow, sei allen Pustosersk’'er 
Rennthierbesïtzern (z B. Nikolaj Pawlow) im Lande der 
Harjuzi bekannt; vor etwa funfzehn Jahren sei es zum 
Vorschein gekommen. Die grossländischen Samojeden (} 
hätten das Factum dem damaligen Kreishauptmann Sche- 
welkin zu Mesenj berichtet, der ihnen eine Summe von 
500 Rub. versprochen, wenn sie dasselbe nach Pustosersk 
schafften. Bald darauf wäre aber der Isprawnik gestorben 
und die Sache in Vergessenheit gerathen. 


Sollte die Akademie der Wissenschaften es lohnend 
finden, auf diese Nachrichten hin einige Schritte zu thun, 
um bei Okladnikow über die nähern Verhältnisse der 
Skelette sich zu erkundigen oder die schätzharen Ueher- 
bleibsel für ihre Sammlungen erwerben zu wollen, so 
würde Okladnikow, wie er mir sagte, vielleicht für eine 
Belohnung und wenn er die Kosten des Transports er- 
setzt bekime, es über sich nehmen, die Gebeine, von. 
denen er erzählte, nach Mesenj zu schaffen. Hätte man 
die Absicht deswegen eine Anfrage an ihn ergehen zu 
lassen, so wäre es gut, wenn diees bei Zeiten geschähe, 
damit, sollte an der Sache etwas sein, wie ich wohl 
glauben môchte, und Okladnikow die Herbeischaffung 
übernähme, er noch im Laufe dieses Winters Pustosersk 
erreichte um im Sommer die Reise ins Harjuziland zu 
machen. 


(*) So nennt man die Samojeden, die zwischen der Petschora 
und dem nôrdlichen Ende des Urals wohnen. 


5 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 
EEE OO QU UV VU 


6 


2. Berrrac zur GESCHICHTE DES AFGHANISCHEN 
Srammes DER Jusursey; vox B. DORN (lu 
le 23 février 1858). 


Die Geschichte des Afghanischen Stammes der Jusuf- 
— sey ist uns bekannter als die Geschichte anderer Af- 
ghanischer Stämme; aber sie bietet nichtsdestoweniger 
noch manche unausgefüllte Lücke dar. Zwar liegt es 
in meiner Absicht vielleicht bald einen längst gehegten 
Wunsch auszuführen, und eine — so weit es die mir 
zugänglichen Hülfsmittel gestatten — vollstindige Ge- 
schichte der Jusufsey zusammen zu stellen; allein ich 
glaube, dass es den Freunden der Afghanischen Ge- 
schichte nicht ganz unwillkommen sein wird, wenn ich 
vorläufig einen Auszug aus emem Werke mittheile, 
welches einen wichtigen Zeitabschnitt in der Geschichte 
der in Rede stehenden Vülkerschaft, während des 1:ten 
und fCten Jahrhunderts der Chr. Zeitrechnung umfasst, 
und einige Berichte, wie sie selbst in den besten mor- 
genländischen Schriftstellern nicht sellen vorkommen, 
abgerechnet, keinen Grund darbietet, die Glaubwürdig- 
keit der in ïhm erzäblten Begebenheiten zu verdächtigen. 
Der Schauplatz der letzteren aber war das eigentliche 
Afghanistan, dessen frühere innere Geschichte noch so 
wenig beleuchtet ist, denn Mukkur, Karabagh, Cabul, 
Duabeh, Badschawar u. s. w. sind noch bis auf den 
den heutisen Tag bekannte Landstriche oder Oerter 
Afghanistans. — Elphinstone, in seinem vortrefflichen 
Account of the kingdom of Caubul. 161. IL. S. 10. u. s. w. 
hat zwar das oben angedeutete Werk benutzt; allein die 


befriedigen; dagegen wird der lier zu gebende Auszus 
ich streng an die Folge der Erzählung selbst haltend, 
eine im Ganzen vollständige Uebersicht des Werkes ge- 
wi hren. Letzteres führt den Titel jl as Lil 2,0 
und ist eine Umarbeïtung eines um das Jahr d. F. 1051 
= A. D. 1521 von Chuddschu (1), in Puschtu geschrie- 
benen Geschichtswerkes. Da dasselbe aber viele Mängel 
Sichtlich der Form an sich trug, so beauftragte der 
kannte Hafis Rahmet Chan, Æafis Muhammed Ssadik, 
e Geschichte umzuarbeïten. Hafis Muhammed nabm 
a Auftrag an, und nannte sein in Persischer Sprache 
werfasstes Werk zu Ehren seines Günners, Tarichi Hafis 
Dre Chany. Es ist in der zweiten Hälfte des 18ten 


(1) sels. Es ist diess ein bei den Afghanen nicht selten 


vorkommender Name, und nicht mit as) PE zu verwechseln. 


aus demselben mitgetheilten Berichte sind eher geeignef, | 
die Neugierde des Geschichtsforschers anzuregen als zu | 


Jabrhunderts geschrieben, und liegt mir in einer Ab- 
schrift vor, die ich während meines Aufenthaltes in 
London aus einer Handschrift des Ostindischen Hauses 
zu nehmen Gelegenheit gehabt habe. 


Abschnitt I 
Auswanderung der Jusufsey nach Cabul, und 
Ermordung ihrer Häuptlinge auf Befehl Mirsa 

Ulugh Beghs. 

Die Schechy Nation (2), wozu auch die Jusufsey gehô- 
ren, wohnte ursprünglich in Garra und Noschkey (3); 
allein ein unglücklicher Krieg mit den Ghurjahchail (4), 
die Mukkur und Karabagh (5) bewohnten, bewog sie 
nach Cabul auszuwandern, wo die Jusufsey, Gheghiany 
und Mubammedsey sich niederliessen, während die 
Terkelany (oder Terkolany), weiter zogen und Lamghan(6) 
zu ihrem Wobnsitz erwählten. Die Jusufsey wurden 
bald mächtig, und setzten sich in den Besitz aller zu 
Cabul gehôrigen Bezirke. 

Zu dieser Zeit befand sich Mirsa Ulugh Begh ben 
Sultan Abu Saïd in Cabul. Melik Suleimanschah ben 
Melik Tadscheddin Meliksey, Oberhiupt der gesammten 
Schechy, welcher sich die Freundschaft der Mogholen 


(Jae) für die Zukunft zu sichern hoffte, nahm sich, 


ungéachtet der Warnungen eines erleuchteten Scheiches 
Osman ben Muty, eines Jusufsey aus dem Stamme 
Chuadschusey Akkosey, des jungen Ulush Beoh, wel- 
cher damals nur eine kleine Anzahl Mogholen beï sich 
batte, und sich überhaupt in einer bedrängten Lage 
befand, auf alle môgliche Weise an, gab ïhm seine 
éigene Tochter zur Frau, und sicherte so zum Theil 
seinem Schützling den Thron von Cabul. Ulugh Begh 
war indessen kaum herangewachsen, und hatte sich 
durch eine bedeutende Anzahl neuangekommener Mo- 
gholen verstärkt, als er auch schon darauf sann, die 
übermüthigen Jusufsey, welche sich in Cabul selbst und 
in den umliegenden Dôrfern die grôssten Ausschweïfun- 
sen und Gewalthätigkeïiten erlaubten, zu demüthigen 
und zu unterwerfen. Es bot sich bald eme Gelegenheit 
zu der Ausführung dieses Vorsatzes dar. 

Melik Sultanschah, Bruder des Melik Suleimanschah, 
batte seine Tochter Fatima mit einem Tschenghasey (7) 


(2) LE f>° (5) Us 14 (a) as & J9Ë , sonst auch 
des Lys Go plis ie €) OU (Eee. 
Ich will hier bemerken, dass das Wort (Sj, welches dem Pers. 


05} entspricht? auch «sl geschrieben gefunden wird. 


7 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


8 


D © — 2 —— ————————— ——" ———"— ———""————"————————— 


Musasey, welche Stimme zu den Gheghiany gehôren, 
verlobt, als ein gewisser Ibrahim ben Gaday Eliassey 
Jusufsey, jene Tochter entfübrte, und von Cabul nach 
Kormah(s), dem Wobhnsitze der Benkesch brachte. Die 
Tschenghasey Gheghiany waren über diesen Umstand 
so entrüstet, dass sie den Jusufsey die bitterste Femd- 
schaft und Rache schworen. Ulugh Begh sah diese 
Fehde mit dem grôssten Vergnügen; er beschloss erst 
die Gheghiany zu vernichten, um dann desto leichter 
die Jusufsey unterjochen zu künnen, und erklärte daher 
dem Suleimanschah, welcher an der Spitze der Ver- 
waltung seines Reiches stand, dass er gesonnen sei die 
Gheghiany zu bekriegen. Suleimanschah, der die Ab- 
sicht Ulugh Beghs durchschauet hatte, aber es nicht 
für gerathen fand, sich dem Vorhaben desselben zu 
widersetzen, gab unter der Hand den Gheghiany Nach- 
richt von dem Entschlusse Ulugh Beghs. Die Ghe- 
ghiany wurden dadurch in den Stand gesetzt, sich in 
einen sichern Zufluchtsort zurückzuziehen, und Ulugh 
Begh sah sich gezwungen wieder nach Cabul zurück- 
zukehren ohne seinen Vorsatz ausgeführt zu haben. 
Seine Nachforschungen, den Verräther zu entdecken, 
blieben nicht fruchtlos. Die Gheghiany selbst waren 
so treulos, den Wesir Suleimanschah als den anzugeben, 
durch welchen sie von dem Vorhaben Ulugh Beghs 
Kunde erhalten hatten. 

Diese Verrätherei steigerte den Hass Ulugh Beshs und 
der Mogholen segen die Jusufsey: Ulugh Beoh berief 
daher zwei Häuptlinge der Musasey Gh ghiany, Hassan 
ibn Tschenghà, und Schebely ibn Turey zu sich, und 
bot ihnen seine Hülfe segen die Jusufsey an, welchen 
er selbst nicht mehr traue. Die Gheghiany, verstärkt 
durch die Mogholen, säumten nicht gesen ihre Feinde 
auszuziehen; sie wurden aber von den Jusufsey in der 
Schlacht von Ghura Murgha (2) geschlagen, und Ulugh 
Begh musste zum zweiten Male unverrichteter Sache 
nach Cabul zurückziehen. 

Die beïden Gheghiany Häuptlinge gaben nun den 
Rath, die Jusufsey denen mit Waffengewalt nicht beï- 
zukommen war, durch List zu überwältigen. Ulugh 
Begh erliess daher an alle Häuptlinge der Jusufsey 
schmeichelhafte Schreïben, worin er sie einlud an seinen 
Hof zu kommen, um vollständige Verzeihuug des Ge- 
schehenen und Zukünftigen zu erlangen, nd seiner 
Gnadenbezeugungen theïlhaftig zu werden. Die Jusuf- 
sey lrugen kein DBedenken, Les schmeichelhafte Ein- 
ladung anzunehmen, und Suleimanschah nebst vielen 


()despf  (e) 4e 0)3È 


anderen Häuptlinsen der Jusufsey begleiteten die Ab- 
geordneten Ulugh Beghs nach Cabul. Sie wurden da- 
selbst mit den grüssteu Ehrenbezeugungen empfangen, 
und trotz ihres übermüthigen Betragens wäbrend eines 
Gastmales, wo man sie nicht anzugreifen wagte, weil 
sie alle wohl bewaffnet waren, wieder ehrenvoll in ihre 
Heïmath entlassen, wo sie nicht ermangelten, beï ïhren 
Stammgenossen die ehrenvolle Aufnahme an dem Hofe 
Ulug Beghs zu rühmen. 

Nicht lange nachher lud Ulugh Beoh die Häuptlinge 
der Jusufsey wieder zu einem ïhnen zu Ehren veran- 
stalteten Feste ein, und siebenhundert der vornehmsten 
Jusufsey begaben sich nach Cabul, wo sie mit der grüss- 
ten Auszeichnung empfansen wurden. Um sie indessen 
zu trennen, befahl Uluogh Begh seinen Emiren und 
Grossen, je einen Jusufsey bei sich aufzunehmen, 
und für seine Bewirthung zu sorgen. Kaum aber war 
dieses geschehen, als Ulugh Begh jedem dieser Emire 
den Befehl zukommen liess, seinen Gast gefesselt an 
den Hof zu bringen. Die Jusufsey, welche sich zum 
Behufe ïhrer Vorstellung bei Ulugh Begh, batten be- 


wegen lassen, ïhre Waffen abzulegen, wurden obne 


Widerstand gebunden, mit der Ausnahme yon Sulei- 
manschah, für welchen Ulug Begh immer noch eine 
grosse Verehrung hegte. Sie wurden hierauf in den 
Diwansaal gebracht, und Ulugh Begh gab den Befehl 


sie zu tüdten. Suleïmanschah verwandte sich vergebens 


für seine Stammgenossen, und die beïden Gheghiany 


Häuptlmge nebst den Scharfrichtern näherten sich schon 
mit gezogenen Schwertern den gebundenen Jusufsey, 
als Ulugh Begh dem Suleimanschah erklärte, dass er 
aus alter Anhänglichkeit ihm das Leben schenke. Sulei- 


manschah bat indessen Ulugh Begh um die Gewährung | 


zweier Wünsche, und als Ulugh Begh sich dazu bereit 
erklärte, bat Suleimanschah, dass er, als die erste Ur- 


sache dieses traurigen Ereignisses — weil er dig War- M 


1 


pung des Scheiches Osman nicht beachtet habe — zuerst 
getôdtet; und dass sein Neffe, Ahmed ben Sultanschah 
damals funfzehn bis sechzehn Jabre alt, statt semer in 
Freïheit gesetzt werde. 


Die beiden Gheghiany und die Scharfrichter begannen » 
hierauf ihr blutiges Werk, und die gefesselten Jusufsey,M 


mit Ausnahme des Melik Ahmed und des Kausar ben 


Mulla Hussein Ranysey nebst vier seiner Angehôürigens 
4 


welche noch während des Mordens die Verzeihung 
Ulugh Beghs erhalten hatten, wurden getüdtet, und in. 
Siah Sengh (10) in der Nähe von Cabul begraben. 


(10) (EC ou 


Es 


À 
r 


9 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
CU 


10 


Dieses unglückliche Ereigniss, verbunden mit dem 
Verluste ibrer Güter, welche sich Ulugh Begh aneignete, 
bewog die Jusufsey zu dem Entschlusse ïhre bisherigen 
Wohnsitze zu verlassen, und sich auf den Rath des Scheï- 
ches Senky ibn Mulla Chalil Ranysey, nach Ssewat (11) 
zu ziehen, nachdem sie Ahmed ben Sultanschah zu ih- 
rem Haupt erwäblt hatten. Ulugh Begh hatte sie zwar 
so ausgeplündert, dass sie nicht einmal im Stande waren, 
sich mit den nüthigen Reisebedürfnissen zu versehen, 
allein emer ïhrer angesehensten Stammgenossen, Musa 
Jusufsey, welcher seine Schätze der allgemeinen Plün- 
derung zu entziehen geyusst hatte, brachte dieselben 
zum allsemeinen Nutzen dar, und setzte so die Jusuf- 
sey in den Stand, ihre Wanderung antreten zu kônnen. 


Abschnitt II 


Ankunft der Jusufsey in Peschawer — Besitznahme von 
Duabeh (12), Badschawar (15) und Aschnaghar (14) — 
Krieg mit den Dilasak. 


Die Jusufsey waren nur in klemer Anzahl ausgewan- 
dert; viele Unvermüsende und Schwache waren ge- 
zwungen zurückzubleïben. Bei ihrer Ankunft in Pescha- 
wer, fanden sie die ganze Gregend dieser Stadt, so wie 
Duabeh, Badschawar, Nanghehar (15) Kalapany (16), 
Bunhir (17), Hesareh (18), Tschutschah (19) u. s. w. in 
dem Besitze der Dilasak. Letztere wiesen indessen den 
Jusufsey, auf ihre Bitte um einen Wobnsitz, Duabeh 
. an; als aber Melik Ahmed vorstellte, dass Duabeh zu 
klein sei für seine Stammgenossen, deren noch eine 
grosse Anzahl nachkommen vwürde; so gestanden sie 
ihm auch Danischkol (20), Ambahr (21) und Bad- 
- schawar zu, und riethen ïhm, sich noch Aschnaghars 
zu bemächtigen, welches sich in dem Besitze der Schel- 
many (22) befand. Diese Schelmany gehorchten damals 
- dem Herrscher von Ssewat, Sultan Pakhal(28), und nach 
-dessen Tode, seinem Nachfolger, Sultan Weis (24). — 
—…. Um diese Zeir starb Mirsa Ulugh Begh und Babur, 
der ihm einige Jahre nachher in Cabul nachfolgte , 
…unterwarf sich in der Folge alle Länder um Dschelala- 
bad, Lamghan, Nanghehar, und Aschnaghar, und machte 
“sich die Jusufsey unterwürfig (25). 


7 (11) Css (12) &ss (13) sb (14) ail (6) LS 
hs) GLIE (17) ex (18) ouLjs (10) ase (20) Ji) 

MR) etc (a) Ya (2) dé OUEL (a) EL 
22 (25) Ulugh Begh starb 1501 und Babur setzte sich in 
den Besitz von Cabul im Jahre 1504. i 


In der That kamen die in Cabul zurückgebliebenen 
Jusufsey unter Mir Dschemal ben Seid ben Basid Ama- 
sey Mundar bald nach. Bei ihrer Ankunft in Danisch- 
kol blieben einige hier, während Mir Dschemal, einige 
Amasey, Kemalsey, und Mamusey Häuptlinge und 
Andere sich nach Badschawar wandten, und an dem 
Orte Laschorah (26) niederliessen in der Absicht sich 
über ganz Badschawar zu verbreiten. 

Indessen war in der Versammlung, in welcher die 
Dilasak den Jusufsey Badschawar u. s. w. abyetreten 
hatten, Melik Haïbu ben Tschuttah Dilasak Lory Omar- 
chail(27), ein durch Tapferkeit ausgezeichneter Häupt- 
ling, der mit tausend Dilasak Familien in Dschendul (28) 
dem besten Theïle von Badschawar wobnte, nicht zuge- 
gen gewesen, und mit der getroffenen Anordnung hôchst 
unzufrieden. Und als die Jusufsey ihn aufforderten, 
ihnen seinen Wohnsilz zu räumen, erklärte er, sich den 
Anordnungen der übrigen Dilasak nicht fügen, und sein 
Besitzthum vhne den lebhaftesten Widerstand nicht ver- 
lassen zu wollen. Selbst die Aufforderung der übrigen 
Dilasak Häuptlinge, welche erklärten, im Einverständ- 
pisse mil allen Stämmen jene Landschaft an die Jusufsey 
abgetreten zu haben, sich aus Badschawar zurückzuziehen, 
blichben so fruchtlos, dass Melik Haïbu seine kampflüihi- 
gen Leute zusammenrief, und sich an dem Orte Lakka 
Tayseh (29) an dem Flusse von Laschorah, etwa eine 
Meile (80) von den Jusufsey lagerte. Mir Dschemal 
säumte nicht sich in Vertheidigungsstand zu setzen; sein 
Stamm wurde durch die Chalil verstärkt, welche ihren 
vorigen Wohpsitz in Tarnak (81) und Kelat (52) aufge- 
geben und Sich unter den Jusufsey niedergelassen hatten. 
Mir Dschemal zog sich anfangs vor der überwiesenden 
Macht Melik Haïbus zurück, allein Ebrgefübl bestimmte 
ihn bald umzukehren, und die Dilasak anzugreifen. 
Die Jusufsey, Chalil, Mabmand und Terkelany stürzten 
sich mit solcher Heftigkeit auf die Truppen des Melik 
Haibu, dass dieser Häuptiing selbst nebst seinem Bruder 
Dschanschah (55) auf dem Platze blieb. Ein gewisser 
Payendeh Terkelany Kakasey verwundete nämlich Me- 
lik Haibu mit seinem Schwerte; ein anderer Terkelany 
Burhan, hieb ihm den Kopf ab, und Mir Dschemal nahm 
seinen Panzer und sein Schwert, welche beide Gegen- 
stinde sich noch im Jabre 1031 — 1621, in dem Be- 


(26) 952 Y (27) Jas DE on SJI5Ys dg> (y 92 Elle 
(28) Jouis (29) 0 ja ail (50) of (31) éb; (82) '}s 


(53) 0155 


1 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 12 


sitze der Nachkommen Mir Dschemals befanden. Die 
Dilasak flohen in der grôüssten Unordnung verfolgt von 
den Jusufsey bis an den Fluss von Dschendul, und es 
stand nun der Besitznahme Badschawars durch die Ju- 
sufsey kein Hinderniss mehr entgegen. Die Chalil be- 
kamen Laschorah, Hinduradsch (54), Tscharmanghah 55) 
und Nawaghey (56), und die Jusufsey behielten für sich 
Dschendul und Babkarah (37), die von Duabeh herbei- 
geeïlten Jusufsey kehrten wieder dahin zurück. 

Die Chalil suchten indessen die Jusufsey auf verschie- 
dene Weiïse zu übervortheilen, und der Häuptling der 
ersteren, Melik Pay b. Salar Mulasey Omarsey weigerte 
sich entschieden, ungeachtet aller gütlichen Vorstellun- 
gen, an Mir Dschemal eine für gekaufte Pferde schul- 
dige Summe zu bezahlen. Diese Zwistigkeiten führten 
endlich einen Bruch, und zufolge dessen ein Treffen 
zwischen beiden Stimmen herbeï, welches an dem Flusse 
Barik (58) zwischen Laschorab und Babkarah Statt fand. 


Obgleich die Jusufsey in dem erwähnten Treffen ge- 
schlagen wurden, so verloren sie dennoch den Muth 
nicht. Mir Dschemal nebst seinem Sohne Ahmed begab 
sich nach Danischkol, wo er die Dilasak demüthig um 
Verzeïhung des Geschehenen bat, und sie um Hülfe 
gegen die Chalil anflehte. Sie wurde ihm gewahrt. 
Die Heere beider Verbündeten zogen nun gegen die 
Chalil, die sich unterdessen am Berge Hinduradsch ver- 
schanzt hatten. Sie wurden von den Jusufsey und Di- 
lasak, welchen sich auch die ungläubisen Bewohner des 
Hinduradsch (39) angeschlossen hatten, geschlagen und 
gezwungen sich in ihre Wohnsitze in Unordnung zurück- 
zubegeben. 

Wir haben oben gesehen, dass die Dilasak den Ju- 
sufsey gerathen hatten, sich Aschnagars zu bemächtigen. 
Um diese Zeit war Mir Hindah ben Arsu (40) im Na- 
men des £ultans Weis von Ssewat, Statthalter und Ober- 
baupt der Schelmany, eines Dehghanischen (41) Slammes, 
der Aschnaghar bewohnte. Als die Schelmany erfuhren, 
dass die Jusufsey Duabeh in Besitz genommen bhatten, 
so brachten sie aus Furcht vor denselben ïhre Familien 
in die auf einer Anhôhe gelegene Veste Hissar (42). Als 
nun eines Tages eine Anzahl Jusufsey Vieh geraubt, 
nber die nachsetzenden Schelmany Eigenthümer ihnen 
dasselbe wieder entrissen hatten; so übernahmen es die 


(34) gloss (55) FE Bb (56) Hb (57) ob 


(53) SL SL (39) ls 9 J9 Er (40) se Oo 
D: 259) (41) OLKes (42) js a2l5 


Mandar, welche über die Jusufsey wegen des Verlustes 
ihres Raubes spotteten, einen ähnlichen Raub mit mehr 
Erfolg auszuführen. Sie zogen daher auf Beute aus, und 
es gelang ihnen die nachsetzenden Schelmany nicht nur 
zurückzuschlagen, sondern sie umzingelten auch Hissar 
von allen Seiten, nnd zwangen die Schelmany nach ge- 
schlossenem Vertrage diesen Ort zu verlassen, und sich 
endlich ganz nach Ssewat, wo Mir Hindah geboren war, 


Hände der Jusufsey. Diese dachten auch schon an die 
Eroberung von Ssewat, und anderer Provinzen, wo da- 
mals Sultan Weis herrschte, als eine Fehde mit den 
Dilasak sie zwang, jenes Vorhaben fürs Erste noch auf- 
zuschieben. 

Räuberische Einfälle, welche sich die Dilasak auf dem 
Gebiete der Jusufsey erlaubtén, und welche letztere 
durch ähnliche Unternehmungen auf dem Gebiete der 
Dilasak vergalten, gaben Anlass zu dieser Fehde. Die 
Dilasak vwaren angeführt von ihrem Oberhaupte, Melik 
Muhammed Chan; die Jusufsey von Melik Ahmed. 
Nach mebreren blutisgen Scharmützeln sah indessen Me- 
lik Ahmed, dass die Jusufsey nicht im Stande seien, 
den gesammten Dilasak, die damals em weit ausgebrei- 
Er begab sich 
daher mit Zustimmung der Jusufsey in die Wohnung des 
Melik Muhammed Chan, um ihn um Gnade anzuflehen. 
Die Mehrzahl der Dilasak hatten zwar beschlossen, Me- 
lik Abmed aus Rache für ïhre gefallenen Stimmgenossen 


fetes Gebiet besassen, zu widerstehen. 


zu tôdten, aber die Erinnerung an die Rechte der Gast- 
freundschaft und der Unterwerfung bewogen sie ihren 
Sinn zu ändern; Melik Ahmed wurde daher auf die 
freundschaftlichste Weise behandelt, und es ward mit 
ihm ein Bund geschlossen, dem zufolge sich beide Stämme 
nie mehr befehden sollten. Hierauf wurde Melik Ahmed 
entlassen; als er aber zu den Seinen zurücksekebrt war, 
erklürte er, dass er unter den gesammten Dilasak nur 
einen vernünftigen Mann gesehen habe, nämlich einen 


andeutete, ihren Feind nicht lebendig aus den Händen 
zu lassen. 
Abschnitt III. 
Unternehmung der Jusufsey gegen Ssewat — 
Krieg mit Babur. 


Melik Ahmed indessen sah sich nach einem sicheren 


| schlug daher die Eroberung Ssewats vor. Die Stamm- 


zurückzuziehen. Alle umliegenden Vesten fielen in die . 


Sänger, welcher, nachdem die Dilasak schon zu Gunsten 
Melik Ahmeds gestimmt varen, ihnen in einem Gesang L: 


Zufluchtsort für sein Volk um, um in Zukunft vor den - 
Mogholen und andern Feinden gesichert zu sein, und s 


15 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


14 


genossen Melik Ahmeds gaben ïhre Zustimmung, ver- 
liessen, mit Ausnahme weniger, Duabeh und setzten 
sich in Aschnaghar, Hissarein, Schirchaneh (45) und 
Mahorah, welche Oerter sie schon früher dem Sultan 
W eïs entrissen hatten, fest. Diese Bewegungen beun- 
rubigten Sullan Weis aufs Hüchste, und als man ihm 
orstellte, dass seine Gemalin, Biby Fatima, Schwester 
des Melik Ahmed, die Ursache einer unheiïlbringenden 
Berübrung mit den Jusufsey sei, so tôdtete er sie mit 
gigener Hand, und liess den Berg Mahorah von Mir 
Hindah, und den Berg Malkend {44) von zwei Dehgha- 
nischen Emiren, Schah Weis und Ferruchsad besetzen, 
um den Jusufsey den Weg nach Ssewat abzuschneïden. 
 Melik Ahmed suchte nun sich von der Lage des Ssewa- 
tischen Monarchen selbst zu überzeugen und dadurch 
seinem Ziele näher zu rücken. Er bat daher den Sultan 
Wéis um die Erlaubniss zu ïhm kommen zu dürfen, 
um mit ibm gemeinschaftlich den Tod seiner Schwester 
zu betrauern. Der Sultan konnte dieses Gesuch nicht 
wohl abweïsen; er verliess daher Manglor (45,, die Re- 
sidenz der Dschehanghirischen Sultane, um sich an ei- 
nen nabe gelegenen Ort, Tehaneh (46), zu begeben, wo 
er die wichtigen Geschäfte abzumachen pflegte. Melik 
Ahmed, der mit ungefähr zwanzig Gefährten ankam, 
wurde in der Nähe dieses Ortes ein Dorf zu seinem 
Aufenthalt angewiesen. Während dieses Aufenthaltes 
wurden die Jusufsey namentlich von Mir Hindah su 
gereitzt, dass sie beschlossen ihren lang gehegten Plan 
mit neuem Eifer zu verfolgen. Als sie daher wieder 
zurückgekehrt waren, zogen sie alle ïhre Streitkräfte 
zusammen, und drangen bis zu dem Berge Mahorah 
_ vor, wo sie desert der von Mir Hindah aufgestellte 
Posten an weiterem Vordringen hinderte.  Ueberdiess 
stand der andere Posten unter den beiden oben erwähn- 
ten Häuptlingen am Malkend, wäbrend Sultan Weis 
Sich wieder nach Manglor beyeben hatte. 
 Melik Ahmed hatte nun durch Kundschafter erfahren, 
“dass der Posten am Malkend sich einer vülligen Sicher- 
heït überlassen habe — er griff ïhn daher in der Nacht 
an, und schlug ihn so vollkommen, dass nur Schah 
Weis und Ferruchsad mit einer en Anzahl dem 


Dur die Jusufsey über Malkand in Ssewat SE RE 
“und sich eines Drittheiles desselben bemächtigten, Sultan 
n Weis stellte sich nun an die Spitze seines Heeres, in 
der Absicht die Jusufsey aus Ssewat zu vertreiben, und 


(us) Jill (45) Jylfe (46) ail 


_ 


(84) « lé 


Die Ssewatier wurden aber 
in der Nähe dieses Ortes angegriffen, und in die Flucht 
geschlagen; Schah Weiss und Ferruchsad blicben auf 
dem Platze; Sultan Weis selbst wurde auf der Flucht 
von den Seinigen getrennt, und rettéte sich in das Ge- 
biet der Muterawy (47), eines durch Edelmuth und 
Tapferkeit ausgezeichneten Stammes der Ssewatier, der 
sogar seinen Ursprung von den Jusufsey ableitete. Als 
er imdessen erfuhr, dass er sich auf dem Gebiete des 
Fürsten der Muterawy, Melik Hassan, seines alten Fein- 
des, von welchem er Alles zu befürchten hatte, befand, 
50 setzte er seine Flucht fort, bis er nach vielen Mübselig- 


lagerte sich bei Tehaneh. 


keiten Manglor erreichle, wo man ihn schon todt ge- 
glaubt hatte, und über seine Aukunft eben keine grosse 
Freude bezeigte. Er behielt nur einen kleinen Theil 
von Ssewat: denn nur ein Drittheil dieses Landes ge- 


‘hôrte ihm und Melik Hassan Muterawy, während zwei 


Drittheile von den Jusufsey besetzt waren. Diese wussten 
bald die übrigen Ssewatier, die mit Sultan Weis unzu 
frieden waren, auf ihre Seite zu bringen; liessen aber 
Melik Hassan ungestôürt, um ïhn nicht auf den Gedan- 
ken zu bringen, mit Sultan Weis gegen sie gemein- 
schaftliche Sache zu machen. 

Die Jusufsey, verbunden mit den Mandar, zogen hie- 
rauf gesen Manglor, wo sich Sultan Weïs mit Mir 
Hindab festgesetzt hatte. Der Sultan zog sich sogleich 
in die Veste zurück, und die Stadt fiel ohne Wider- 
stand in die Hände der Feinde, welche sie gänzlich 
verwüsteten und hierauf nach Tehaneh zurückkehrten. — 
Auch die ungläubigen Bewohner von Talasch(48) er- 
fuhren die Uebermacht der Jusufsey; sie wurden ge- 
zwungen sich in die Thäler von Pendschkora (49) zurück- 
zuziehen, und ïhren bisherigen Wohnsitz den Jusufsey 
zu überlassen. Melik Ahmed aber wobnte theils in 
Basdereh (50), theïls in Schirchaneh. 

Um diese Zeit liess Kaiser Babur eme Emnladung an 
Melik Ahmed ergehen, sich zu ihm zu begeben. Melik 
Ahmed nahm diese Einladung an, begab sich mit einem 
ansehnlichen Gefolge auf den Weg, und kam über Sul- 
tanschahy, Talasch und Pendschkora in Cabul an, wo 
er schon die Häuptlinge der Gheghiany und der Mu- 
> | hbammedsey Dschemend vorfand.  Babur gereitzt durch 
die Oberhäupter der Dilasak, welche selbst die Grossen 
Baburs für ïhre Ansicht gewonnen hatten, und den 
Melik Ahmed als einen widerspenstigen Meuterer dar- 
stellten, war schon im Begriff Melik Ahmed zu tôdten, 


(47) resl (48) dE (49) DnEn (50) 35 5b 


15 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


s° 


—— À 


als eine ungewôhnliche Unerschrockenheit und Frei- 
müthigkeit ihm die Gnade Baburs erwarben, welcher 
ihn mit Ehrenbezeugungen im seine Heïmath entliess. 
Als aber Babur Melik Ahmed zum zweïiten Male zu 
sich berief, wollte letzterer sein Leben nicht wieder 
der Gefahr aussetzen, und begnügte sich Schah Mansur 
ben Melik Suleimanschah an seiner Statt abzusenden. 
Babur nabm denselben zwar gnädig auf, bezeugte aber 
doch sein Missfallen darüber, dass Melik Ahmed nicht 
selbst gekommen war. Melik Ahmed, welcher wohl 
einsah, dass dieses Missfallen nicht ohne fernere Folgen 
bleiben würde, setzte sich in Vertheïdigungsstand, und 
zog seine kampffähigen Stammgenossen bei Mahorah 
züusammen. In der That rückte Babur mit emem Heere 
in Badschawar ein, von wo sich die noch übrigen Ju- 
sufsey auf den Berg Mahorah zurückzogen. Ehe Babur 
die Jusufsey angriff, beschloss er noch einen ihm nicht 
unterworfenen Häuptling, Mirsa Haider Aly, der sich 
in Gebr (51) verschanzt hatte, zu züchtigen. Er hätte 
indessen seine Absicht kaum erreicht, wenn nicht einige 
Gebrer (52), die sich über Haider Aly zu beklagen hat- 
ten, sich zu Babur begeben hälten, der sie auf das Gnäd- 
igste empfing. Dieser Umstand bewog auch die andern 
Gebrer die Veste zu verlassen, und Mir Haider endete 
aus Verzweiïflung sein Leben durch Gift. Hierauf setzte 
Babur seinenu Zug nach Ssewat fort. Er drang bis Man- 
glor vor, ohne jedoch die Veste, wo sich Sultan Weis 
eingeschlossen batte, erobern zu künnen. Er verliess 
daher Manglor wieder und lagerte zu Diarun (58), eine 
Tagereise von Mahorah. Er fasste hier den Entschluss, 
sich als Kalender verkleidet nach Mahorah zu begeben, 
um sich durch eïgenen Ausenschein von der Lage der 
Jusufsey zu überzeugen, Babur bestand dieses Aben- 
theuer glücklich, und kebrte wohlbehalten zu den Sei- 
nisen zurück. Und als er sogleich nach seiner Rückkunft 
um die Tochter des Schah Mavsur, Mubarikeh, die er 
in Mahorah gesehen halte. anhielt, und die Jusufsey 
Melik Ahmed und Mansur beredeten, dem Gesuch des 
Kaisers zu willfahren: so zog Babur, durch seine junge 
Gemalin güustig für ibre Stimmgenossen gestimmt, wie- 
der nach Cabul zurück, ohne die Jusufsey ferner zu 
beunruhisen. Biby Mubarikeh wusste sich in der Gunst 
Baburs zu erhalten; ihr Bruder, Mir Dschemal beglei- 
tete in der Folge Babur nach Hindustan, und stand bei 
ihm in grossem Ansehen. Nach Baburs Tode trat er 
in den Dienst Humayuns, und erfreuete sich dessen 
Gunst so wie der Akbars, unter welchem er starb. 


(51) »S (52) üLf (55) ssl 


Kaum waren die Jusufsey von dieser Seite gesichert, 
als sie ihre Einfälle in das Gebiet des Sultans Weis von 
Neuem begannen.  Dieser Herrscher, solcher Unruhen 
müde, und nicht im Stande ihnen ein Ziel zu setzen, 
beschloss Manglor zu verlassen. Er zog über die Ge- 
birge bis nach Niak (54), wo er seinen Wohnsitz auf- 
schlug, und in kurzer Zeit durch Unterwerfung der 
benachbarten Ungläubigen eine ansehnliche Macht er- 
langte. Er hinterliess nach seinem Tode zwei Sühne, 
Firusschah und Kasanschah (55). Nun war es Sitte bei 
den Dschehanghirischen Sultanen, dass der Monarch noch 
bei seinem Leben einen semer Sôühne zu seimem Nach- 
folger ernannte, und einen andern als Melik bestellte. 
Sultan Weis hatte deshalb seinen Sohn Firusschah zu 
seinem Nachfolger ernannt, und Kasanschah lebte auf 
seinem ihm angewiesenen Gebiete als Melik. Den Ju- 
sufsey, die auch bis dahin drangen, gelang es indessen m 
der Folge Kasanschah, der sich von seiner Wohnung ent- 
fernt hatte, aufzuheben, und seinen Kopf dem Chan Kad- 
schu (56), dem Oberbefehlshaber aller Jusufsey, welcher 
sich auf einem Feldzuge gegen die Ghurjahchaïl an dem 
Ufer des Landey gelagert hatte, zu überbringen. 

Firusschah aber regierte lange Zeit in Frieden, und 
hinterliess sieben Sühne, deren emer, Mah Sultan (57), 
ihm nachfolote; ein zweiter, Sein-Ala 58), erhielt die 
Würde als Melik. Nach Mah Sultan regierte Sein-Ala: 
dessen Bruder Dost Begh(59), die Würde des Melik 
bekleidete. Mah Sultan hinterliess viele Sühne, deren 
ausgezeichnetster Abdul-kerim war. 

Nach sechzehn Jahren eines fast immerwährenden 
Kampfes gegen Sultan Weis, waren die Jusufsey fast 
ausschliesslich Herren von Ssewat; nur die Muterawy 
hielten sich noch in ïhrem Gcebiete. Die Jusufsey such- 
ten daher auch sie zu vertreiben, und zogen gegen sie. 
Die Muterawy zogen sich in die Veste Balikeram (60) 
zurück, und die Jusufsey belagerten sie daselbst. Nach. 
einer langwierigen Belagerung sah sich Melik Hassan ge- 
zwungen, Balikeram zu verlassen und sein Heïl in der 
Flucht zu suchen. Die übrigen Muterawy unterwarfen 
sich den Jusufsey, und so befand sich ganz Ssewat, nach 
einer Fehde von siebenzehn Jahren, in den Händen 
dieses kriegerischen Stammes. 


(54) 3ls (55) oL&sf5ts (56) 5 ol (57) LL AA | 
(58) el &23 (59) Ély us (60) rLAll 10 


(Der Schluss folgt.) 


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Emis le 22 mars 1858. 


| 


#74 BULLETIN SCIENTIFIQUE Tomy. 


PUBLIÉ 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DEN SA I NET MDÉ ME BR SRB O0 U KR G.” 


PAR 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger, On s’abonne, à S£.-Pétersbo@rg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 

Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A- 
éadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 


muire, SIÔGREN. — 


d'Egypte par M. Moukhlinsky. Frinw. 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. 


re VE pate a GT à cn PEER Be 


14. DE vita REBUSQUE GESsTIS OLAVI SANcTi, 


REGIS NORVEGIAE. COMMENTATIO HISTORICO- 


Pars IL; par M. SJOEGREN 
_ (lu le 16 mars 1838(*)). 


CRITICA. 


EE 


Emer der ausgezeichnetsten Helden und interessante- 
“sten Charactere des nordischen Mittelalters war Olof 
…Haraldsson, oder später der Heïlige genannt, und 
seine Geschichte greift mehr oder minder in die der 
simmtlichen nordeuropäischen Länder im Anfange des 
XI. Jabrhunderts ein. Die Hauptquelle dafür ist und 
leibt die von Snorre Sturleson verfasste Saga, wel- 
che allein ein ganzes Buch bildet, gleich anziehend durch 
hren, der Kenntniss des damalisen Nordens so wesent- 
en Inhalt, als durch die musterhafte lebendige Dar- 
_ Stellung. Eine andere, zum Theïl noch weitläuftigere 
n, “Bearbeitung derselben Saga hat die Kônigliche Dänische 
{| "Gesellschaft für nordische Alterthumskunde in Kopen- 


ï ‘ 


l “hagen ôffentlich bekannt gemacht. Beide Bearbeitungen 


| (*) Les deux parties précédentes ont été lues le 28 février 
1854 et le 16 janvier 1855. 


1. Sur la vie et les hauts-faits de S1.-Olaüs, roi de Norwège. 
NOTES. 2. Materiaux pour servir à l'histoire de la tribu afghane des Jusufsey. Conelusion. Donx. — 
3. Sur un nouveau mineral contenant du vanadium. Vozsorra. 


| 73 divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientitiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
létat des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Anuonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


Troisième mé 


— RAPPORTS. 


1. Sur une pierre tumulaire rapportée de 


geben nicht allein eine vollständige Uebersicht alles des- 
sen, was sich in Norwegen während Olof’s Regierung 
zutrug, sondern liefern auch gelegentlich über die Nach- 
brstaaten, Dänemark, Schweden und Russland, gar man- 
che wichtige Notizen, die wir eimzig und allein jener 
Saga zu verdanken haben. So ausführlich aber auch die 
eigentliche Regierungszeit OLof”s mit allen damit zu- 
sammenhängenden Umständen geschildert wird, so dürf- 
tig ist doch die Saga über seine Jugend, wovon sie nur 
kurz meldet, dass er von semem zwülften Jahre an bis 
zu seiner Rückkunft nach Norwegen und dessen Erobe- 
rung, theils als Wikmg Streifzüge in verschiedene Län- 
der, als Schweden, Esthland, Finnland, Jütland, Fries- 
land, Holland und Frankreich gemacht, theils in England 
sich aufsehalten, und an den dortigen Händeln wäbrend 
dessen Occupation durch die Dänen thätigen Antheil ge- 
nommen habe. Zum Leitfaden für die Darstellung jener 
Periode dient hauptsächlich eine Reïhe von Versen zweier 
Islindischer Skalden, die jedoch ziemlich unbestimmt und 
dunkel sind, und überhaupt kaum etwas mehr enthalten, 
als eine Angabe der Oerter, wo der junge Held sich 
schlug und siegte. Dazu kommt, dass die vornämlich an 
Zeugnisse solcher Art sich knüpfende Saga sich durchoän- 
eig im Widerspruche mit den englischen Schrifistellern 
befindet. Davon ward denn natürliche Folge, besonders 
in chronologischer Hinsicht, eine allgemeine Verwirrung 


19 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


20 


ET EE | 


in der sämmitlichen Geschichte Olof's des Heïligen, 
welche Verwirrung auch auf die Feststellung verschie- 
dener Thatsachen in der Folgezeit micht anders als nach- 
theilig werden konnte. Die Epoche der Zurückkunft 
Olof's nach Norwegen und .dessen lEroberung, der wich- 
tigste Wendepunkt in seiner gauzen Geschichte, ward 
selbst von dem berühmten Dänischen Historiographen 
Suhm zu verschiedenen Zeiten und in verschiedenen Wer- 
ken verschieden angegeben, und, wie es zu gehen pflegt, 
haben auch die neueren und neuesten Historiker bald 
die eine, bald die andere Angabe mit allen ibren Con- 
sequenzen als volloültig angenommen, ohne sich weiter 
wiel um eine Periode zu bekümmern, die von einem 
Manne von so grosser Autorität vielseitig und wieder- 
holentlich untersucht worden war. 

Bei so beyandten Umständen schien es mir ein ver- 
diensiliches Unternehmen, einen Gegenstand von so 
grossem Umfange und von <o allgemeinem universal- 
historischem Interesse, einer neuen durchgängigen Prü- 
fung zu unterwerfen. Zyvar zeigte sich diese in der Folge 
weit schwieriger, als ich sie mir anfangs vorgestellt hatte, 
es fanden sich manche specielle Incidenzpuncte, die 
wiederum besondere weitläuftige Untersuchungen er- 
heïschten und nicht selten das Ganze noch mehr ver- 
wickelten; indess gab alles diess der Arbeit einen neuen 
Reïtz, und ich habe keine Mühe gescheut, um das ein- 
mal Begonnene auch zu vollführen. Es galt zu unter- 
suchen, ob nicht eïnerseits die kurzen und dürftigen 
Notizen der Isländer aus anderweitigen Quellen ergänzt 
und erläutert, andererseits aber die Widersprüche mit 
den englischen Historikern durch ein tieferes Eingehen 
môglichst beseitigt und gelüst werden kônnten. Zu die- 
sem Behufe musste natürlich zu den Quellenschriftstellern 
des Mittelalters selbst zurückgegansgen, und nicht allein 
der reichhaltisen Isländischen historischen Literatur, 
sondern auch den Chroniken und Geschichtsbüchern 
Deutschlands, Frankreichs und besonders Englands ein 
sorgfältiges Studium gewidmet werden. Diess ist nun 
geschehen, in so weit mir die nôthigen Hülfsmittel zu- 
gängig waren; denn manche ältere seltene Werke habe 
ich in ganz Petersburg nicht auftreiben kônnen. Viel- 
leicht habe ich es zum Theïl auch diesem Umstande, 
ausser der Natur der Sache selbst überhaupt, zuzuschrei- 
ben, dass es mir nicht gelungen ist, alle dunkle Puncte 
aufzuhellen, und dass ich mich da mit Conjecturen habe 
begnügen müssen, wo auch meine Vorgänger mit voll- 
ständigeren Hülfsmitteln nichts Positives an ihre Stelle 
zu setzen wussten. Mügen Andere entscheiden, ob meï- 
nen neuen Conjecturen vor den früheren irsend eine 


hühere /Probabilität zukomme. Wenisstens werden sie 
hoffentlich das Verdienst haben, auch über die betref- 
fenden, noch immer dunkeln Puncte zu neuen Forschun- 
gen anzuregen, und somit vielleicht zu neuen Ergebnissen 
aus bisher unbekannten Quellen zu führen. Uebrigens 
sind auch gerade jene Puncte in Bezug auf den Haupt- « 
gegenstand von nur untergeordneter Wichtigkeit; weit 
wesentlicher dagegen die angedeuteten Widersprüche der 
Islinder mit den englischen Schriftstellern. Zu iïhrer 
befriedigenden Lüsung giebt es meines Erachtens nur’ 
einen eïnzigen Ausweg, denselben, der auch bereits È 
früher schon von dem verdienten Finn Johannaeus, 
in dessen Historia ecclesiastica Islandiae gelegentlich 
recht gut angedeutet und empfohlen war, obzwar der- 
selbe von Suhm und seinen Nachfolgern nicht gehôrig 
beachtet wurde. Jer.er Ausweg ist eine Art juste milieu 
in historisch-kritischer Rücksicht, ein Versuch beiïde, 
die Iskinder sowohl als die Engländer, aus sich selbst 
zu erklären, wonach beide aus ihrem eigenen Gesichts- 
puncte aufgefasst und verstanden, Recht behalten und 
die Widersprüche sich genügend ausgleichen. Beide 
sind gewôhnlich der Zeit nach weit jünger als 4 
Begebenheïten, welche sie erzählen, und künnen sich 

also sehr leicht, zumal in Hinsicht fremdartiger Ver- 

hältnisse und Personen, geirrt haben. So liest es in der 
That am Tage, dass nicht allein Snorre Sturleson, 

sondern auch alle anderen älteren Isländer in der eng- 

lischen Geschichte sebr wenig bewandert gewesen sind … 

und ausserdem in Hinsicht der Zeitrechnung in einem 

Irrthume befangen, so dass sie die englischen Hauptepo-« 
chen um eiïnige Jahre zu früh angesetzt, und dadurch 
allerdings das Auftreten Olof's in England in eine un-« 
natürliche Verbindung mit der wahren enpglischen Ge- 
schichte gebracht haben. Daraus folgt aber nur, dass 
sie freilich Olof’s Thaten in England zum Theïl in 
emem falschen Lichte gezeigt haben, keïnesweges aber, 
wie man nach Suhm fast allgemein angenommen hat, 
dass Olof auch erst später nach England, und folglich 
auch später von dort nach Norwegen zurückgekommen sey 
und es eingenommen habe, eine DT wodurch der 
ganze innere Zusammenhang der Saga gewaltig z 
und nicht bloss in der AREA. Geschichte eine 
ganze Reiïhe von Thatsachen che allen Grund aa 
tiot wird. Alles dieses habe ich nun in den ersten. 
Theilen meïiner Abhandlung umständlich auseinander=s 
gesetzt und durchgeführt, und dadurch, wie ich 
hoffe, die Glanbyürdigkeit und grosse historische Au- 
toritit der Olofssaga gegen die FE aus Missverständ® 
nissen entsprungene Zywreifelsucht von Neuem vindizints 


Las 


di 


Für Olof des Heïiligen Zurückkunft nach Norwegen 

müss dem zu Folge nicht 1015 und noch weniger 1017, 

wie Suhm früher behauptet hatte, und es seitdem von 

mänchem Universalhistoriker bis jetzt wiederholt wird, 

sondern 1014 die richtige Jahrzahl bleiben. Damit ist 
« auch eine feste Grundlage für seine eigentliche Regie- 
L rungszeit gewonnen, welche mit allen ihren, für Norwe- 
und Skandinavien überhaupt wichtigen Ereignissen, 
(und dadurch für den Urheber selbst veranlassten, merk- 
würdigen Wechselzustäindrn nebst seinem Aufenthalte 
in Russland, der Gegenstand der folgenden Theiïle sein 
wird. 


—“<—— 


NAUSTCErS 


3. Urser (pas VozsorTmiT(*)), EIN NEuESs Va- 
NADINHALTIGES Mineraz; von Dr. A. VOL- 


BORTH. Mircernerzr vox H. HESS (lu le 
16 mars 1838). 


Die Vanadinsäure ist in der Natur bis jetzt nur in 
Mexico, Schottland und im ôstlichen Russland gefunden 
worden, überall aber nur nm Verbindung mit Bleioxyd, 
als vanadinsaures Bleioxyd. Um so grôsser war meine 
Ueberraschung als ich bei Untersuchung eines mir yom 
- Leibmedicus Dr. Rauch mitgetheïlten olivengrünen Mi- 
nerals, welches derselbe mit einer ganzen Sammlung 
“om Kammerherrn v. Solomirsky erhalten hatte, 
(welches also wohl aus Solomirskischen Kupfergruben 
(Syss ersk?) herstammen mag) anslatt arsenik- oder phos- 
sauren Kupferoxyds vanadinsaures Kupferoxyd 


er wegen ibrer Kleinheit sich nicht krystallographisch 

bestimmen lassen.  Eïnzelne Splitter sind durchsichtig 
id durchscheinend und zeigen Glasglanz bei reflectirtem 
* Es ritzt Kalkspath. Der Strich ist hell gelborün, 
gelb. Spec. Gewicht — 3,55. 


_ (*) Der Name, den ich hier vorschlage, ist nur eine billige 
ke. nnung für eine interessante Entdeckung; um so mehr 
hoffe ich, dass man ihu ohne Widerrede annchmen wird. 


Hess. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


22 


Vor dem Lôthrohr giebt es für sich im Kolben ge- 
glüht, etwas Wasser und wird schwarz ohne zu verkni- 
stern. Auf Kohlen im Oxydationsfeuer behandelt wird 
es auch schwarz, schmilzt leicht ohne Rauch und Beschlag, 
und bei stärkerem Feuer gesteht es zu einer graphitar- 
tigen Schlacke, die sich nicht zur Kugel bringen lässt, 
sondern sich auf der Kohle ausbreitet und mehrere re- 
duzirte Kupferkôrnchen eïnschliesst. 


In Borax und Phosphorsalz lôsst es sich bald mit 
schôner, dem Chromgrün äbnlicher Farbe auf. Wenn 
die Perle nicht zu sehr mit dem Stoffe gesättigt ist, so 
lässt sich mit Phosphorsalz auf Platindrath die der Va- 
nadinsäure eigenthümliche Reaction deutlich erkennen; 
dass man nämlich nach Willkübr, je nachdem man die 
Oxydations- oder Reductions-Flamme anwendet, die 
Perle gelb oder grün blasen kann. Die Farben werden 
unter der Abkühlung der Perlen viel intensiver. Ist zu 
viel von der Probe zugesetzt, so erhält die im Oxyda- 
tionsfeuer erhaltene Perle einen Stich ins hell Safisrüne, 
äbnlich dem Strichpulver des Minerals; im Reductions- 
feuer aber hat die Perle in diesem Falle, so lange sie 
heiïss ist, eine schône braune Farbe, die erst beim Er- 
kalten in schônes gesättigtes Chromgrün sich umyandelt. 
Die rothe, dem Kupferoxyd eigenthümliche Reaction 
pimmt die Perle nicht leicht für sich an, mit Zinn aber 
erhält man dieselbe sogleich, indem die Kugel rothbraun 
anläuft. Schlägt man das überschüssige Zinn von der 
Kugel ab, so kann man die rothe Perle im Oxydations= 
feuer durchsichtig und grün erhalten. 


Mit Soda auf Kohle wird das Kupfer im Augenblick 


reducirt. 


Auf nassem Wese Jässt sich leider noch, wegen der 
geringen Menge, die bis jetztt von dieser interessanten 
Substanz vorhanden, keine genaue quantitative Analyse 
liefern. Einige Versuche haben indessen in qualitativer 
Hinsicht das obige bestätigt. Das vanadinsaure Kupfer- 
oxyd ist weder in kaltem, noch kochendem Wasser auf- 
loôslich. In Säuren degegen ist es leicht auflôslich. Ich 
lôste etwas von demselben in Salpetersäure, die halb 
mit Wasser verdünnt war, auf, und fand am andern 
Morgen einen ziegelrothen Niederschlag in der Auflô- 
sung, der sich vor dem Lôthrohr mit Phosphorsalz ganz 
wie Vanadinsäure verhielt. In Wasser war dieser Nie- 
derschlag etwas lüslich, denn er ertheilte demselben 
eine schône hellgelbe Farbe. Mit Schwefelwasserstoff- 
Ammoniak bildete sich die dem Schwefelyanadin eigen- 
thümiliche bierbraune Färbung. Mit Chlorwasserstoff- 
säure übergossen, entwickelt sich Chlor. 

* 


25 


Die einzige bis jetzt bekannte Stufe von Vanadinsau- 
rem Kupferoxyd befindet sich in der Sammlung des 
Leib-Medicus Dr. Rauch, und stammt wahrscheinlich 
aus den Kupfergruben, die sich auf dem Wege zwi- 
schen Miask und Katharinenburg befinden. Es ist auf 
einer dem Beresit ähnlichen Gangart aufgewachsen. 


2, Berrrac zur GESCHICHTE DES AFGHANISCHEN 
SrauMEs DER Jusursey; vox B. DORN (lu 
le 23 février 1838). 

(Schluss.) 


Abschnitt IV. 


Uebersiedelung der Gheghiany von Cabul nach Duabeh. 
Sie beleidigen Melik Ahmed, und bewegen den Kaiser 


Babur zu einem Feldzuge gegen die Dilasak. 


Die Gheghiany waren allein in Cabul zurückgeblieben. 
Da sie aber dem härtesten Drucke von Seiten der Mo- 
gholen ausgesetzt varen, s0 willigten sie mit Freuden 
in den Vorschlag ïhres Oberhauptes, des Melik Hamsah 
b. Yakub Moghulchail, und zweier anderer angesehener 
Häupter, des Melik Miry Lalehsey, und des Melik Fachr 
Mürsey, sich an die Jusufsey zu wenden und um die 
ÆErlaubniss in ihrem Gebiete wohnen zu dürfen, anzu- 
suchen. Melik Ahmed und Scheich Maly(61) gewährten 
dieses Gesuch mit der grôssten Bereitwilligkeit, und 
wiesen den Gheghiany ganz Duabeh an: die daselbst 
wohnenden Jusufsey mussten sich nach Aschnaghar, 
Sammah und Ssewat ziehen. Eines Tages nun begab 
sich Melik Ahmed mit einem ansehnlichen Gefolge zum 
Besuch zu Melik Hamsah. Allein der dünkelvolle Stolz 
des letzteren, der ïhn verleitete, die Jusufsey sitzend 
zu empfangen, brachte Melik Ahmed und seine Begleiter, 
die sich alles des Büsen erinnerten, was sie ehedem in 
Cabul von den Jusufsey erfahren hatten, so auf, dass 
sie sogleich wieder umkehrten und ibren Unwillen den 
gesammten Jusufsey mittheilten. Melik Hamsah fürchtete 
nun die Rache der Jusufsey, und begab sich nach Ca- 
bul an den Hof des Kaisers Babur, um diesen zu be- 
wegen, mit einem Heere nach Duabeh und Peschawer 
auszuziehen; er hoffte, dass Melik Ahmed sich dadurch 
bewegen lassen würde, sich mit ihm wieder auszusühnen. 


1) le 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


24 
Babur willfabrte in der That dem Gesuche des Ghe- 
ghiany Häuptlings, und als er in dessen Wobnsitz in 
Duabeh angekommen war, s0 erliess er sogleich eine 
Aufforderung an die Jusufsey Häuptlinge, sich mit ihren 
kampffähigen Stammgenossen zu ihm zu begeben. Da 
nun Melik Mir Fath Chan ben Musa Tschulysey Baysey 
und Melik Serabdal ben Melik Yahja Chuadschusey Ala- 
eddinsey nicht säumten mit dem Heere der Akkosey und 
Eliassey, von Kalapany und Sammah, sich zu Babur zu 
begeben, so fragte dieser Melik Hamsah, wen er angrei- 
fen sollte, da sich die Jusufsey freiwillig gestellt hätten. 
Melik Hamsah bezeichnete hierauf die Omarchaïl, emen 
Stamm der Dilasak, sofern dieselben nie eine Gelegen- 
heit versäumten, den Jusufsey allen müglichen Schaden 
zuzufügen, um den Tod des Melik Haïibu, welcher durch 
die Jusufsey sein Leben verloren hatte, zu rächen. Das 
vereinte Heer der Mogholen, der Gheghiany und der 
Jusufsey begann hierauf das Gebiet der Omarchaïl zu 
verheeren, obgleich letztere sich als Verzweifelte ver- 
theidigten. Während dieses Raubzuges entstand einst 
zwischen den Akkosey und Eliassey selbst ein blutiger 
Streit, während dessen Melik Serabdal, der sich zwi- 
schen die Kämpfenden begeben batte, um sie zu besänf- 
tigen, durch einen von einem Eliassey aboeschossenen 
Pfeil tôdlich verwundet wurde, und nur so lange lebte, 
dass er die beiden reuigen Parteien versôhnen konnte. 
Der Tod dieses mächtigen Häuptlings bewog Babur nach 
Cabul zurückzukehren. 


A-b;s:0/h'0 1t07t 0. 
Krieg der Gheghiany und Dilasak. 
Die Akkosey und Eliassey begaben sich ebenfalls in 


ihre Wohnsitze zurück, nachdem erstere ihren geliebten s 
Häuptling Melik Serabdal in seinem Wohnorte zu Sen- « 
ghaw (82) bestattet hatten. Die Dilasak, welche sich bei 


der Annäherung Baburs, auf die Berge geflüchtet hatten, 


fanden sich wieder in ihren Wohnungen ein, und die. 
Omarchail, welche dem Blutbade entronnen waren, « 
bauten ïhre niedergebrannten Dürfer wieder auf. Als! 
aber Melik Ahmed, Scheich Maly und die übrigeu Ju-M | 
sufsey Häuptlinge in Ssewat von dem auf Melik Ham-0 | 
sahs Anstiften unternommenen Vernichtungskriege des” 
Kaisers Babur gegen die Omarchail Dilasak Nachricht er= 


« 


hielten, und zu gleicher Zeit Dilasak Häuptlinge zu ih- 


EEE 


(62) Ke 


RE en AO En A RE DL EE ST 


25 


pen kamen, um ihren Beistand anzuflehen; so erklärten 
die Jusufsey, dass Melik Hamsahs Pläne nicht sowobl 
gegen die Dilasak, als gegen sie (die Jusufsey) selbst ge- 
richtet gewesen wären; sie ersuchten hierauf die Dilasak 
sich zu einer gemeinschafilichen Berathung nach Puni- 
pur (65) zu begeben. Melik Ahmed versicherte hier die 

Dilasak der Freundschaft der Jusufsey, und munterte 

sie auf, in Duabeh einzufallen, und an den Gheghiany 

Rache zu nehmen. Hierauf trennten sich die Abgeord- 

meten beider Stämme; die Jusufsey begaben sich nach 

Ssewat, Basdereh und Schirchaneh, und die Dilasak in 

ïibre Wobhnsitze. Letztere riefen nun ihre ganze waffen- 
- fihige Mannschaft aus den beiden Hesareh, Torbela(64), 

Schirdereh (65), Kalapany, Samma u. s. w. zusammen, 

setzten über den Landey und wandten sich gesgen Pe- 

schawer, um auch die daselbst wobnenden Dilasak an 
« sich zu zichen, und dann gemeinschaftlich die Gheghiany 
anzugreifen. 

Melik Hamsah bereitete sich zu einem lebhaften Wi- 
derstande, und wusste sogar zwei Jusufsey Häuptlinge, 
k Melik Mir Fath Chan ben Musa Jusufsey Akkosey Bay- 
sey Tschulysey (66), und Dady ben Popal ben Fachred- 
— din Jusufsey Malysey, welche sich selbst durch die Vor- 

würfe Melik Ahmeds von dieser Verbindung nicht ab- 
ziehen liessen, auf seme Seite zu bringen. Auch schlu- 
gen sich die Verbündeten, und namentlich die Mukka- 
chail mit grosser Tapferkeit, allein sie wurden dennoch 
von den Dilasak fast ‘ganz aufgerieben; sie hatten es 
blos der Furcht der Dilasak vor Melik Ahmed zu ver- 
…danken, dass ihre Familien nicht beunrubigt wurden. 
—Melik Ahmed würde nämlich eine Verletzung des ge- 
…heiligten Familienrechtes nicht gleichgültig FE At 
» da die Le als ein Zneis ce Rare 


PR M 0 


müthig geworden, dass sie selbst die Jusufsey ihren 

Üebermuth fühlen liessen: dieser Umstand und die 
“Dachricht von der Niederlage der Gheghiany und dem 
des Mir Fath Chan, Dady und vieler anderer ih- 
rer Stammyerwandten, schienen den Jusufsey die Ver- 
bindlichkeit aufzulegen, die verletzte Ehre der Schechy 
Nation an den Dilasak zu rächen. Man machte Melik 
Ahmed die bittersten Vorwürfe darüber, dass er. das 
Oberhaupt der gesammten Schechy, aus Hass gegen 


(95) y Liy (64) dy (65) 095 ri (60) (gl > 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
GR 


26 


Melik Hamsah sich habe verleiten lassen, den Untergang 
so vieler Braven, wie des Mir Fath Chan, des Serghin, 
Dady, Mir Ahmed Choduchail, Lal, Allahdad, der Mu- 
hammedsey und Geghiany zu verursachen, und dadurch 
den Uebermuth der Dilasak auf das Hôchste zu steigern. 
Und als selbst Abgeordnete von den Gheghiany kamen 
und mit der Auseinandersetzung ïhres erlittenen Un- 
olückes die Bitte um Hülfe verbanden; so versprach 
Melik Ahmed, dass sie vollständise Rache erhalten 
sollten. 

Die Jusufsey fanden bald einen Vorwand den Krieg 
gegen die Dilasak zu beginnen. Ein Dilasak nahm einer 
Jusufsey, die an dem Flusse Bekjary (67) in dem Ge- 
biete yon Kalapany Wäsche wusch, ein Stück weg, und 
als das Weïb dasselbe zurückforderte, und hinzufügte, 
dass, wenn es nicht zurückgeseben würde, Melik Ahmed 
sich zu rächen wissen werde, so erwiderte der Dilasak 
spottend, dass Melik Ahmed ïhnen nichts anbabe, und 
ging davon. Melik Ahmed und seme Stammgenossen 
beschlossen nun die ganze Schechy Nation zu versam- 
meln, um die Dilasak zu züchtigen, und denselben Ka- 
lapany, wo die Jusufsey nur das Ufer des Bekjary be- 
sassen, zu entreissen. Sie entboten daher die Musasey 
Gheghiany, die aus Furcht vor den Jusufsey, deren 
Grosse mit ihrer Beïhülfe von Mirsa Ulugh Begh gemor- 
det worden waren, in Cabul geblieben varen, eme An- 
zabl Hutmanchail (68), welche sich ebenda befanden, die 
Muhammedsey oder Gheghiany aus Nanghnehar, und 
die Terkelany aus Lamghan zu dem bevorstehenden 
Kriege. Mit Ausnahme der Terkelany, deren Häupt- 
linge Melik Surchaby (69), und Melik Beluchan (70) ih- 
ren Beistand verweigerten, begaben sich die erwähnten 
Stimme mit Scheich Maly, durch welchen sie aufgefor- 
dert worden waren, an den Zusammenfluss des Flusses 
: | Bekjary und des Flusses von Hissar Beghum (71), welche 
nach ibrer Vereinigung den Namen des Flusses von 
Kalapany führen. Unterdessen hatten auch die Dilasak 
nicht versäumt, ihre Streitkräfie bei Langherkot (72) zu- 
sanmen zu ziehen. Sie beschlossen vor der Vereinigung . 
aller Schechy, die Jusufsey unter Melik Ahmed, die 
nebst anderen Hülfstruppen, wie den Hutmanchail, 
Shadun (75), Rahwany, Dany, Kansy, Ssewaty, und 
Schelmany sich in Ghatlangh (74) gelagert hatten, an- 
zugreifen und zu vernichten. Da indessen wäbrend der 


(67) LG (68) M ee wohl gleich Ja Ul 


(69) Ls2 [ER (70) ülsyb (71) rés les (72) Of LS 
(75) Us2j (74) ELLE 


27 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


Schlacht, die am Flusse Kadar (75) Stadt fand, auch die 
übrigen Hülfsvôlker der Jusufsey ankamen, so erlitten 
die Dilasak die vollkommenste Niederlage; ihre Wohn- 
sitze wurden geplündert und vernichtet, und die, wel- 
che dem Schwerte entronnen waren, wurden bis an 
das Ufer des Sind verfolot. Sechstausend Dilasak waren 
gefallen; anderen sechstausend gelans es über den Smd 
zu entkommen und ihre Wohnsitze in den beiden He- 
sareh, in Torbela, Korah (76) und Mangherawy (77 
zu erreichen. 


AU DIS IC ont VE 

Die Schechy theilen das eroberte Gebiet unter sich. — 

Tod des Scheich Maly und Melik Ahmed — Kadschu- 
Chan(7s) Oberhaupt— Empôrung der Ghurjahchail. 


Melik Ahmed veranstalte nun eine allgemeine Volks- 
versammlung (72), in vwelcher das von den Dilasak 
eroberte, und. überhaupt das Gebiet der Jusufsey ver- 
theilt wurde. Die Muhammedsey erhielten Aschnaghar; 
die Gheghiany ganz Duabeh und die Hälfte von Bad- 
schawar; den Jusufsey mit ihren Schützlingen, den Sha- 
dun, Kansy, Rahwany u. s. w. blieben alle Länder von 
Aschnaghar bis an die Ufer des Sind, Landey und Ta- 
nul (80), und von einer andern Seite, bis Tuty (81), 
Pendschkorah, die Hälfte von Badschawar, ganz Ssevyrat 
und Bunhir, nebst allen dazu gehôrigen Gebieten. — 
Melik Ahmed aber besass eine ansehnliche Macht, die 
sich nicht allein über die Jusufsey, sondern über die 
ganze Schechy Nation erstreckte. Nicht lange nach die- 
sen Ereisnissen starb der so oft erwähnte Scheich Maly, 
und ein Jahr nachher starb auch Melik Ahmed, zu 
Omardair (82) in Ssewat; er wurde in der Nühe dieses 
Ortes auf einer Anhôühe begraben. Sein Tod versetzte 
alle seine Stammgenossen in die tiefste Trauer, welche 
noch durch die blutigen Streitigkeiten, welche hinsicht- 
lich der Nachfolse entstanden, erhôht wurde. Endlich 
fiel die Wabl «08 Chan Ke ,; Sohn des Melik Ka- 
rah (85), welcher alle emem Oberhaupte nôthigen Eigen- 
schaften zu besitzen schien. Er wurde auch ohne Weiï- 
teres von den Jusufsey und deren Schützlingen, als den 


Us) JP (Ge) ef (11) Ge (45) Ul 
5 Ge) ds (so) Jui (81) Li (en 5 je 
(85) 0,5 él 


Hutmanchaïl, Shadun, Kansy, Sheberjani, Serkani, 
Abdal, Terin, Meschwany, Chattak, Wardak, Mahjar, 
Niasy, Turany, Rahwany, Lony, Mandusey, Roghany, 
den Dehghanischen Stimmen der Ssewaty und Mutera- 
wy u. s. w. anerkannt, so dass sich seine Macht nicht 
nur über die gesammten Schechy, sondern auch über 
die Dilasak in Hesareh, Torbela, Mangherawy, Hassan 
Abdal, Korah u.s.w.. und die Tanul und Ghudschar(s4) 
und andere erstreckte. Als er die Ghurjahchail zu be- 
kämpfen hatte, war er im Stande, ein Heer von 140000 
Mann auf die Beine zu stellen. Die Ursache des Krie- 
ges aber war folgende. 


Die Davudsey Ghuriahchail hatten sich bewogen ge- 
funden Tarnak, Kelat, Mukkur und Karabagh zu ver- 
lassen, und wandten sich an Chan Kadschu um eïnige 
Oerter zu Wohnsitzen angewiesen zu erhalten. Die Ju- 
sufsey traten iïhnen in der That einige fruchtbare Ge- 
genden um Kalapany und Bekjary ab. Bald nachher 
verliessen die Mahmand und Chalil ebenfalls ihre Wohn- 
sitze und zosen nach Peschawer. Als sie aber von den 
hier wohnenden Dilasak zurückgewiesen wurden, beoa- 
ben sie sich zu Mirsa Camran, dem Sohn Baburs, wel- 
cher ihnen Hülfe angedeïhen liess, und mit einem an- 
sehnlichen Heere die Dilasak überfiel, und so gegen sie 
wüthete, dass die, welche seinem Schwerte entrannen, 
über den Smd gimgen und sich unter ihren Stammge- 
nossen in Hesareh niederliessen. . Peschawer aber wurde 
auf Befehl Mirsa Camrans von den Mahmand und Chalil 
in Besitz genommen, welche bald begünstigt durch die 
vortheïlhafte Lage von Peschawer zu einer gewissen 
Macht gelangten. Sie wurden verstärkt durch die Da- 
vudsey, welche von Kalapany und Bekjary nach Pescha- 
wer überzogen, um unter Stammverwandten zu leben. 
Die Chalil nun, der ausgezeichnetste Stamm der Ghu- 


riahchaïl, hatten die Niederlage, welche sie in Badscha- 


war durch die Jusufsey erlitten hatten, nicht vergessen — 


sie sannen auf Rache, und beeinträchtioten die Jusufsey 
Sie erpressten nicht nur einen grossén 
Zoll von den Carawanen der Jusufsey, die nach Gabul 
bestimmt varen, sondern plünderten auch dieselben 
nicht selten — ja sie opferten einst bei einer sélchen Plün= 
derung zwei Sühne eines in Aschnaghar wohnenden 
Der Vater der ermordeten 
Jünglinge wandte sich nun seinerseits an Ghan Kadschu 


auf jede Weise. 


Jusufseys ïhrer Rache. 


um Rache, welche auch versprochen wurde, sobald “2 
eine günstige Gelegenheit darbieten würde. Nicht lange 


(84) 2 


28. 


sé . , s 
Sn Tres oc CR gmie D à SS R m e Mpe e 


29 


Mubhammed Chan ibn Sultan Gheghiany Kondschalchail 
in der Moschee des Melik Basid, des Oberhauptes der 
Ghalil und Mahmand, worauf auch zwei Gheghiany 
Grosse, Melik Chuadschu und Melik Adam Gheghiany 
Lalehsey nebst dem Sohne des Ermordeten sich zu 
“Kadschu Chan verfügten, und ihn inständigst anflehten, 
die Ehre der Schechy zu wahren, und ïhnen Genug- 
#thuung zu verschaffen. Die Jusufsey sahen nun die 
Nothwendigkeit ein, die Ghurjahohaïil zu züchtigen. Als 
- sie daher in emer Volksversammlung alle Stimme und 
»Schützlinge zu dem bevorstehenden Feldzuge enthoten 
“hatten ; erhoben sich Melik Dschuky (86) und MelikKe- 
rimdad, die Oberhäupter der Eliassey, und stellten vor, 
1dass Kasanschah, Sohn des Sultan Weiïs, schon einmal 
…. in ïhr Gebiet eingefallen sei, und ihre Familien mit 
… sich fortgeschleppt habe, welche nur durch ihre eïgene 
nd der Malysey Anstrensung wieder in Freiheit gesetzt 
mvorden wären: und dass, wenn sie in das gegen die 
« Ghuriahchail bestimmte Heer eintreten sollten, Kasan- 
“ sschah die Gelegenheit nicht versäumen würde, ihre 
“— Dôrfer zu verwüsten, und ihre Familien in Gefangen- 
- “schaft zu schleppen. Da man diese Vorstellungen be- 
- gründet fand, so erlaubte Chan Kadschu den Eliassey 
…. zur Vertheidigung ïbrer eigenen Habe und Gut zurück- 
…—_ zubleïben, und liess nur eine kleine Anzahl derselben 
El in das verbündeie Heer eintreten. 


Es wird hier bemerkt, dass Kasanschah, den wir oben 

als Melik neben dem Monarchen Firusschah gesehen 
haben, sich bald eine so ansehnliche Macht zu verschaf- 
Mfen gewusst hatte, dass er nach dem Throne trachtete, und 
— sich vieler dem Firusschah zugehôrigen Dôrfer bemäch- 
Î “tigte. Diese Dôrfer gränzten an das Gebiet der Eliassey, und 
3 da Kasanschah beschlossen hatte, die Vertreibung seines 
 Vaters Weïis aus Ssewat durch die Jusufsey zu rächen, 
# und letztere mit Krieg zu überziehen, so verstärkte er 
seine eigenen Truppen durch eine grosse Anzahl Casch- 
 Bharer, überfel dann die Dôrfer der Eliassey, von de- 
nen er fünf oder sechs verheerte, und schickte sich an, 
den übrigen ein Gleiches zu thun, als die Eliassey 

_ sich ermannten, und ibn mit grossem Verluste zurück- 
blugen. Zufolge dessen erhielten die Eliassey die 

| Erhubniss in ihr Gebiet zurückzukehren , um Kasanschah 
| Yon ferneren Einfällen abzuhalten. Als aber die Elias- 
| “sey bald darauf Gelegenheït gefunden hatten, Kasanschah, 
| welcher sich zur Feier eines Volksfestes > LSJ9 us 


(86) uh» 


t 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
darauf erdolchten zwei Sakaryasey Chalil den Melik | 


30 


genannt, auf das Gebirge begeben hatte, aufzuheben, 
und zu tôdten; so vereinigten sie sich freiwillig mit den 
übrigen Jusufsey gegen ihren gemeinsamen Feind, die 
Ghuriahchail. 

Unterdessen war Chan Kadschu mit seinem Heere 
ausgezogen und halte sich auf einer Anhühe an dem 
Flusse Landey, gegenüber dem Orte Scheich Pattor(s7) 
gelagert. — Melik Bany (88) ibn Melik Mirdad, welcher 
damals während der Abwesenheit des in Cabul sich 
befindenden Oberhauptes der .Ghuriahchail, des Melik 
Basid ben Mahmud Chalil Ishaksey Isasey Malysey, 
die Regierungsgeschäfte im Peschawer versah, berief so- 
gleich nebst einem anderen Oberhaupte, Melik Beblol 
Isasey Ssaddosey, die Streitkräfte der Ghuriahchail zu- 
sammen, und schlug an dem Orte Rab(s9), in der Nähe 
von Scheich Pattor, eine halbe Meile von dem Ufer 
des Landey, sein Lager auf. Da unterdessen die Chalil 
erfuhren, dass eine starke Partei unter den Schechy für 
die Erôffuung von Friedensunterhandlungen gestimmt 
sei, und befürchteten, dass die Ghuriahchail dieselben 
annehmen môchten, so sandten sie, in der Absicht die 
Kriegsflamme von Neuem anzufachen, eine Abtheïlung 
ihrer eigenen und der Mahmand Reiterei nach Duabeh, 
wo dieselbe viele Dôürfer der Gheghiany verbrannte, 
aber keine Beute machen konnte, weil die Gheghiany 
ibre Habe und Gut in Aschnaghar geborgen hatten. 


Abès' ch nitt VIT 


Sieg der Jusufsey über die Ghuriahchail. 


Die Chalil hatten ihren Zweck erreicht. Denn kaum 
war die Nachricht von der Niederbrennung der Dürfer 
der Gheghiany dem Chan Kadschu zu Obren gekommen, 
als er beschloss über den Landey zu setzen und die 
Ghuriahchaïl anzuoreïfen. Es erfolote eine môrderische 
Schlacht, die Schlacht von Scheich Pattor genannt, in 
welcher die Ghuriahchail die vollkommenste Niederlage 
erlitten. Das Ansehen und die Macht des Chan Kad- 
schu stieg aber durch diesen Sieg zu einer solchen Hôhe;, 
dass ïhm alle Afohanen, uud die Herrscher der umlie- 
genden Länder, wie yon Pakhaly (20), Dramthawer(s91), 
Derbend u. s. w. huldigten, und Gesandte mit reichen 
Geschenken und Versicherungen ihrer Unterthänigkeit 
an ibn schickten. Er war dadurch in den Stand gesetzt, 
wenn es nôthig war, in kurzer Zeit ein Heer von 


(JE Gi (68) Qi (60) Qu (0) [fs (01) eg 


51 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


32 


150,000 Mann aufzustellen. Er regierte zwar als unab- 
hängiger Herrscher, erwarb aber nie das Recht, in sei- 
nem Namen Münzen schlagen, oder das üffentliche Ge- 
bet verrichten zu lassen. Er starb in hohem Alter m 
Sewaby (92), welches er sich zum Wohnorte erkoren 
hatte, und wurde in der Nähe eines Berges, welchen 
man Tarky Chan Kadschu(s3) nennt, beigesetzt. Drei 
oder vier Jahre nach ïhm starb Melik Barachan (94), 
und eben so viele Jahre nach demselben, starb Melik 
Serabdal, beide ausgezeichnete Häuptlinge unter den 
Jusufsey. Melik Serabdal wurde in Schirchaneh begraben. 


Chi en > ob Qi (en ol LL él 


(02) 


RAPPORTS. 


1, SUR UNE PIERRE TUMULAIRE, RAPPORTÉE DE 


L'EcyeTe Par M. MouKxHLiNsky; PAR 


M. FRAEHN. (lu le 23 février 1858). 


Als im vorigen Jahre eine sehr ungenügende Abzeich- 
nung von der alten Russischen Grabschrift aus Putiwl 
an die Akademie eingeschickt worden war, nahm ich 
Véranlassung, auf die Millin'sche Methode, alte Inschrif- 
ten treu zu copiren, aufmerksam zu machen (”). Ich weiss 
nicht, ob selbige bei emer zweiten Copie jener Grab- 
schrift in Anwendung gebracht worden. Was ich aber 
damals gerade nicht im Stande war zu thun, das ist mir 
jetzt môpglich, der Conferenz nämlich einen auf solche 
Art verapslalteten Abdruck einer alten Inscription zur 
Ansicht vorzulegen. 

Einer der hiesigen jungen Orientalisten, Herr Much- 
linsky, Docent der Arabischen und Türkischen Sprache 
an der Petersburger Universität, hat unter andern schônen 
Spolien des Orientes auch einen Grabstein aus Aesypten 
hieher entfübrt und denselben mir zur Lesung mitge- 
theilt. Nicht ganz ohne Interesse und dabeï sehr alt, 
wie der Stein ist — er datit beiläufig 1000 Jahre zu- 
rück — konnte er mir nicht unwillkommen seyn. Ich 


(*) Das Verfahren dabei ist, dass man den Stein, welcher 
die Inschrift enthält, mit Wasser benetzt, ihn sodann mit Buch- 
druckerschwärze bedeckt und feuchtes Papier, das wenig geleimt 
seyn muss, darauf legt und abdruckt, Sind die Buchstaben in 
den Stein eingehauen, so zeigt sich die Inschrift auf schwarzem 
Grunde weiss. Umgekehrt ist es, wenn die Buchstaben nach 
oben sind. In jedem Falle druckt sich die Schrift verkehrt ab. 
Die Druckerschwärze lässt sich durch Pottaschenauflôsung leicht 
wieder entfernen. 


trug daher dem Factor unserer Druckerei auf, mir für 
das Asiatische Museum von der schônen Kufischen Grab- 
schrift eimige Abdrücke à la Millin zu besorgen. Diese 
Abdrücke sind vortrefflich gerathen, und ich habe sel- 
bige, ehe ich sie im Asiatischen Museum deponire, der 
Akademie vorlegen wollen, damit, wenn es einmal wie- 
der sich um die Gewinnung einer treuen Copie von 
einer alten Inschrift handelt, man wisse, wo Muster zu 
finden sind, mit denen man die Vorschrift begleiten 
kann. Ich weiss aus vieljäbriger Erfahrung, wie be- 
trübt es gewôhnlich mit der Richtigkeit der Ab- und 
Nachzeichnungen von alten Inscriptionen aussieht, die 
man uns zur Entzifferung vorlest, und wie viel schône 
Zeit wir oft darauf verwendet haben, um dergleichen 
Missbildungen zu enträthseln. Auf die vorliegende Weise 
aber gemacht, ist die Copie jeder Inschrift ein wahres. 
Fac-Simile, und an em solches kann der Archäolog 
getrost die Zeit und Mühe, welche manche Entzifferung 
erfordert, wagen, und wird es mit Erfolg thun, wenn 
er anders die erforderliche Kenntniss besitzt. 

Der Grabstein ist von einer Frau. Der Anfang der 
Inschrift lautet: ,,Im Namen Gottes, des barmherzigen 
Erbarmers! Diess ist das Grab der Umm Selim ben 
Musa (d. i. der Mutter Selims des Sohnes Musa's) des 


Sohnes Crispinus, des Architecten. JL {salu 


LI das. LU use y? Gottes Barmherzigkeit, 
Vergebung und Gnade müge ihr Theil seyn! Sie starb 
an einem Sonnabende, da sechs Nächte noch übrig 
waren vom Monate Rebi el-awwel (d. i. d. 24ste des 
5ten Monats) des Jahres zweiïhundert und zwei und. 
dreissig etc.“ -— Das Jahr der H. 232. ist — 846 uns. 


Zeitrechn. 


MATÉRIAUX MANUSCRITS. 


Séance du 9 mars. Note sur une propriété des nombres pre- 

miers, par M. Bouniakowsky. 

Avium natantium; imprimis Steganopodum descriptiones A 

et icones. Tractatus primus: Tentamen monographiae gene- 

ris Phaéthon, par M. Brandt. ‘4 

Séance du 16 mars. Notice du roman géorgien intitulé Rousou=. 14 
daniani, par M. Brosset. 

Rapport sur un manuscrit géorgien offert par M. Josselian, 


| 


par M. Brosset. { 
————————————_————————————— 
Emis le 25 mars 1858. & 


PUBLI 


BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome IV. 


É PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


| 
| DE SAINT-P 


Fa 
4 


2 


selénographiques de MM. Beer et Müdler. Srauve. 


NYO T'ES: 


4. UBBER EIN MERKWÜRDIGES VoLr DEs Kau- 
| KAsus, Dp1E Kuserscui; von CH. M. FRAEHN. 
(lu le 23 février 1538). 


(Mit einem Steindruck.) 


“usen, im Gebirge der Kaitaken, ein aus ungefähr 1200 
 Familien bestehendes Vôlkchen , das durch eine Menge 
1 Æigenthümlichkeiten und besonderer Gewohnheiten, so 
| wie durch seine ausgezeichnete Kunstfertigkeit und durch 
seine Ansprüche auf Europäische Abstammune uns in 
—cinem hohen Grade interessant und wichtig erscheinen 
mi Es sind die Kubetschi oder, wie sie früherhin 
; die Sirhgeran. Beide Namen (jener ist Tata- 

ch, dieser Persisch) bedeuten Kettenpanzermacher. 
©); sirh im Persischen ist ein Panzerhemd, Ketten- 


"| 
, | Panzer; (1) daher fo; sirhger oder sirihger ein Pan- 
À) “Ztrhemdmacher, wovon sirhgeran der Pluralis ist. (2) 


# 


e. 
À (4) Arabisch 3} sered. Caab ben Zoheir ed, Lette p. 43 et 160. 


10 la den Manuscripten erscheint der Name Sirhgeran unter 
vielfacher Verunstaltung, so z. B. bei Belasory und Jakut als 


Li 


SOMMAIRE. NOTES. 4. Sur les Koubrtchi, peuple remarquable du Caucase. Friux. — 


ÉTERSBOURG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
S roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S£.-Petersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
… des gazettes da bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 
“…. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A- 
«…cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
…. noires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in ertenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie 
par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondauce scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
À Férae des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


RAPPORTS. 2. Sur les travaux 


Eben so heisst im Tatarischen as kübe ein Panzer und 
ist eins mit dem Persisch-Türkischen 4, dschebe, (3) 
und US kübedschi oder FT! kubetschi (wie der 


Name im Derbend-nameh geschrieben ist) bedeutet im 
Tatarischen, wie Us dschebedschi im Türkischen 


einen Panzermacher, Waffenschmied, Schwertfeger. 
Die Geschichte gedenkt der Sirhgeran schon unter des 
Sasaniden Anuschirwan's Regierung (6tes Jahrh. nach 
Chr. G.), als dieser den Kaukasus durch die Mauer 
von Derbend absperrte und die kleinen dasigen Fürsten 
sich zinspflichtig machte. (4) Und als die Araber ihre 
Eroberungen auch bis zum Kaukasus ausgedehnt, tref- 
fen wir (Anf. des 8. Jahrh.) die Sirhgeran ebenfalls un- 
ter den Vülkern, die ihnen sich unterwerfen und jähr- 
lichen Tribut entrichten mussten. (5) Belasory (Ÿ zu 
Ende des 9. Jabrh n. Ch.) und Masudy (um die Mitte 


Ul 1,5 J3 Serengeran, bei Masudy üLGy j) Serebgtran 
UEKs Derebgeran, 5 Derengerat und OL GI15 
Sasangiran, bei Ibn el-Wardy ÿ! FT Restnguan , etc. 

(5) vgl. das spätere Griechische £afy bei Dufresne. 

(a) s. Belasory bei d'Ohsson, Des peuples du Caucase p. 4. 
u. das Derbend-nameh MS. Acad. No. 577. fol. 7 verso. 
| (5) Dieser jährliche Tribut bestand nach Belasory à. a. O. S. 
| 65, in 50 Sclaven und 10,000 Maass Korn, nach dem Derbend-— 
| vameh fol. 25, b nur in 50 Mädchen. 


35 


des 10ten) sind die ällesten Arabischen Autoren, die 
dieses Volkes Erwähnung thun. (6) Nach ïhnen treffen 
wir dasselbe auch: noch bei Abu-Hamid Andalusy 
(schrieb um 1160 Chr.), bei Fakut (* 2. 1229), Se- 
kerijaKaswiny (+ a. 1283), Lbn-el- Wardy (ÿ1348), 
Bakuwy (schrieb 1403), Scheref von Jesd (schrieb 
1424), Haddschy Chalfa (schrieb um 1648), im Der- 
bend-nameh, der-Risalet-=el-intifar, und berSadfïk 
aus Iffahan. — Einige der genannten Schriftsteller, 
namentlich äber Masudy(7) und Sekerija aus Kas- 
win,(s) haben uns mehrere ‘interessante Details von 
diesem Volke geliefert, die ich hier in der Kürze zu- 
sammenfassen will. 

Die Sirhgeran werden uns als Leute ‘von bohem Wuchse 
und rôthlicher Gesichtsfarbe und mit kKleinen blinzeln- 
den Augen geschildert.(9) Sie verstanden sich besonders 
auf Verfertigung von Kettenpanzern, Steigbügeln, 
Pferdegebissen, Schwertern und anderem eisernen Kriegs- 
geräthe, und befassten sich mit keinem andern Hand- 
werke.(10) Sie waren wohlhabend und gastfrei und sa- 
hen vor allen gern solche Fremde bei sich, die ein 
Handwerk oder eine Kunst oder Wissenschaft verstan- 
den und schreiben konnten.(11) Durch die Unzugäng- 
lichkeit des Terrams, welches sie bewohnten, hatten 
sie ihre Unabhängigkeit von den sie umgebenden Vl- 
kern zu erhalten gewusst. (12) Ein Theïl von ihnen be- 
kapnte sich zur Muhammedanischen Relision , andere 
waren Bekenner der Mosaischen, noch andere waren 


(6) Es Kingt etwas sonderbar, wenn es bei Reineggs Be- 
schreibung des Kaukasus S. 107 heisst, dass die Kubetschi zu 
den ältesten Kaukasischen Vôlkern gehôren, weil schon das 
Derbend-nameh derselben Erwähnung thue; oder wenn man bei 
Klaproth Beschreibung der Russischen Provinzen zwischen dem 
Kaspischen Meere S. 132 liest, dass sie schon zur Zeit 
Bakuwy's Sirhgeran hiessen. Jenes Werk, wie das des Jetztern, 
sind ja gar nicht alt. 

(7) Mürudsch Cod. Italinsk. A. p. 98. 

(8) Asar el-bilad. Cod. It. fol. 219. 


(9) Kaswiny: Uoanl) 353 oz] ji 25 ill JI,L Lilo) 
ere pbs As 55 pl poil 
Juil | 1,5) ÿ® Us ps 

Kaswiny : oil g>23ll Jes sr äne ep) qu] 

(11) Kaswiny: Ÿ* Leu Y sL ,a)) ÜUykE Law) el) r°> 
Sleliell eye lé Ge 1 BI SI pole) op Li Ge 
(12) Masudy: jee at9bE Jyaxel Us Dés ob ob F 


il ue Pl Défi lu yéges o35 Jiogé Jlaiul olails els} 


BULLETIN ‘SCIENTIFIQUE. 


raufhingen. Das Fleisch selbst aber und die Emgeweide 


ss 


Christen. (15) (Aber man dürfte fast glauben , dass auch 


der Parsismus ihnen nicht fremd geblieben ; wenigstens w 
künnte «darauf das Verfahren deutén, das: sie, ‘naéh 

Kaswiny, mit ihren Todten beôbachteten. Nämlich) in 

jedem der beiïden. Dôrfer (die nach dem eben genann- 

ten Araber die Sirhgeran bewohnten, (14)) bhatten sie 
für jedes Geschlecht ein besonderes grosses unterirdi- 
sches Gemach, in weléhem sie die Leichname zerschnit- . 
ten, das Fleisch von den Knochen trennten, und diese M 
daänn in einem Sacke, auf den sie des Verstorbenen 
Namen, Geburts- und Todesjahr geschrieben ‘hattén, 


sr à 


A, M 


brachten sie nach zweien, für die beiden (Geschlechter 
ebenfalls getrennnten Anbühen, ausserhalb der Dürfer , 
wo sie es Raben und Geyern zum Frasse liessen. (15) 

Der Eisen- und Stahlarbeit dieses Volkes wird auch 
in der Geschichte Timur's gedacht. Als dieser nämlich 
im Jabr 1598 nach Toktamysch Chan’'s Besiegung aus 
Deschti Kiptschak über Daghestan zurückkehrte, kam 
auch eine Deputation der Sirhgeran ïhm entgegen, die 
ïhm ibre Huldisung bezeugte und viele Kettenpanzer 
und andere Panzer als Geschenk überreiïchten. (16) 


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(13) Masudy: Kylais >982s Uyeluse able bb Ls 155 29 
Kaswiny aber: vue Vs äle eo) us 
(44) Kaswioy Je J5 Je lp) b Le) Los OL 53 
(15) Kaswiny: Ua Ole vol) EU eye à55 KM 
LU V1, JL Los) eul ul) Je Loi) c< 8 
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(6) poë Lünls fre 0] DSos5 455 Jblps#s 


NP ÉCRAN 


37 | 


“interessant: sie, bestätigen zum Theïil jene Berichte, 
p theils erweitern sie selhi£e durch nicht minder auffal- 

grade Details. Es muss aber bemerkt werden, dass es 
n meistens nicht mehr der Name Sirhgeran ist, un- 
ter dem diess Volk erscheint. (17) Es heisst nun Ku- 
bedschi, Kuwätschi, Kubitschi, (Kubatschiner), 
Kubatscha, Kubescha (Kubeschaner), Kuwe- 
ë chen, Gubescha, und wie die zum Theil etwas 
stellte Aussprache des Namens sonst noch lautet. (18) 
ir haben oben gesehen, dass die etymologisch rich- 
#e Schreibart Kübedschi oder Kubetschi und dieser 
“Name gleichbedeutend mit Sirhgeran ist. Schon im 
Derbend -nameh ist die Identität dieser berden Namen 
ücklich bemerkt und Kubetschi als die neuere Be- 
nnuns angegeben. (19), Und nur unter diesem Namen 
heint es auch Haddschy Chalfa (Mitte des 17ten Jabre 
“hunderts) zu kennen ; denn ich denke, dass in der, in 
der Note angeführten Stelle des Dschihan-numa zwei- 
mal .statt CES Kundschi (wie im gedruckten Texte 


# eh sh Kubetschi zu lesen sey. (20) 


ie Scheref Jesdy Cod. Ac. No. 568 p. 648 Vgl. Mirchond 
od. Ac. T. VI. fol. 85. Chondemir’s Habib Cod. Ac. No. 572, a. 
pa 506. 

sd Nach Klaproth im Magas. As. T. I. p. 226 würden sie 
æ gewühntich re] BUTS Dj Sergeran d.i. Goldschmiede genannt. 


h kann nicht sagen, ob dem wirklich also ist, glaube es aber 


à 


(48) Weon man sie auch Kabuschaner nennt, so ist das 
s falsch. Kabutsch ist ein westlicher District von Les- 
u. der nicht mit Kubetschi verwechselt werden darf. 


« (19), iles FU RÉ OY] af OU 55 Se Derbend- 
Cod. Acad. No. 577, fol. 8 sup. Statt Lo wird es 


b Tr heissen sollen. Jenes hat jedoch auch Reineggs in 
ce Handschrift gehabt, nur aber unrichtig iSerluwan gelésen 
diess ben so,unrichtig Goldbergbewohner übersetzt. 


20) Die Stelle L Dschihan-numa p. 401 lautet also: 
» D>pi ré ; JE Ale swels af sal) : _ 
s Jyares 0 Jge2e Eds UE Ji J5 (viell. Qaalis) 


JE jé 
ENT Cuës Cale alle. y» calstss ble 
Ja d. i. Kailak ist ein Gebiet, déssen Heuptstadt Aundschi, 


King aber Airisch (a, 1742 von Nadir Schah zerstôrt) 
St, Aundschi ist cine wohlbevülkerte, berühinte Stadt, voll von 


BULLETIN SCIENTIFIQUE, 


So lauten die Muhammedanischen Nachaichies fcüben ; 
Zeit über das Volk der Sirhgeran. Die, welche uns | und der Major Wolf (in den J. 1728-1730) wohl die 
neuere Reisende über dasselbe geben, sind nicht minder | ersten, die dieses merkw ürdigen Volkes Er 


38 


Von den neuern Reïisenden sind der Obrist Gärber 


Späterhm sind es besonders Reineggs 
(1778) ,(22) Grabsch und Grahl (1782),(25) Graf Po- 
tocki (1797),(21) Klaproth,(25) Gamba (26) und 
v. Brackel, (27) denen wir selbstständige Nachrichten 
über selbiges verdanken, aus welchen hier die haupt- 
sächlichsten ausgehoben und die in ihnen vorkommen- 
den Differenzen angemerkt werden sollen. (25) 


thun. (21) 


gtlehrten und frommen Müännern, Den ersteren wird dort 
eine besondere Achtung erwiesen. 

(21) Ersterer in (Müller's) Sammlung, Russischer Geschichte 
Th. IL. Seite 1 folgg. od. Th. IV. S. 44 ff, letzterer in Bü- 
sching's Magazin für die neue Historie Th. X. S. 472. 

(22) Reineggs Allgemeine hist topogr. Beschreibung des Kau- 
kasus Thl I. S..107 ff. Der in Busses Journal von Russland, 
Jahrg. 1. Bd. 2. S: 165—167 befindliche Artikel ,, Ueber die Ku- 
wätschi® ist nichts als ein vorläufiger besonderer Abdruck aus 
Reineggs. 

(25) Grabsch und Grahl, zwei Herrnhuter, waren von der 
Gemeinde von Sarepta ausgeschickt, um die Reste Mährischer 
Brüder aufzusuchen, die alten Nachrichten zu Folge noch im 
Kaukasus unter dem Namen der Tschechen vorbanden geglaubt 
wurden. Die beiden Missionäre vwaren bei der Gelegenheit auch 
nach Kubetschi gekommen. Weigand's Brief über den 
Reisebericht derselben s. in Potockis Voyages dans les steps 
d'Astrakhan T, E p.111 et suiv. uud in Bronnewsky's Hivterix 
o Kaskast W,, IL crp. 521 ff. 

(24) Potocki a. a. O. S. 106—113. u, 116f. Ein Theil der von 
ibm gemachten Mittheilangen fusst auf Aussagen des Armeniers 
Paul Kalustow, der selbst in Kubetschi war. 

(25) Klaproth Beschreibung der Russ. Provinzen zwischen dem 
Kasp. u. Schw. Meere S. 126— 134 Klaproth hat hier die von 
ihm während seines Aufenthaltes in Grusien u. sonst gesammelten 
Nachrichten mit denen von Reinegss, Grabsch. u. aa. verschmol- 
zen. In seiner Reisebeschreibung selbst spricht er von diesem 
Volke nicht. 

(26) Gamba, Voyage dans la Russie méridionale T. IL p. 
310—372. Es ist zu bemerken, dass der Verf. dort von den 
Kubetschi;spricht, ohne sie zu nennen, und überhaupt hin- 
sichtlich derselben wenig zuverlässig erscheint. 

(27) in den Dorpater Jahrbüchern fur Litteratur Bd. IL S. 
159—165 Der verstorbene Obristlieutenant von Brackel ist der, 
dort nicht genannte Verfasser des Aufsatzes: Zur nähern Kennt- 
niss der Kabuschaner etc.‘ Er war zuletzt Commandant von Scheki. 

(28) Was Bronnewsky a. a. O. ausser Weigand's oben Note 25 
erwähntem Bricfe, Eichwald in seiner Reise auf dem Casp. 
Méere u. in d. Caucasus Th. L S. 139 ff. Subow ‘in seiner 
Kapruua Kaskasckaro Kpan U: IIL p 254. Jewezky in s. Cra- 
rucruuweckéoe onucamie Borasrasckaro Kpar und aa uns über 
die Kubetschi mittheilen, ist fast nur Wiederholung des fru- 

* 


39 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


———————————_—_— ne ————————— © —— 


Das Gebiet der Kubetschi wird gegenwärtig mit in 
die Provinz Daghestan begriffen. Zu ihrem gleichnami- 
gen Städtchen gehôren nach Brackel noch drei Dérfer : 
Surärkälly, Schirilly und Amisgally. Potocki nennt 
deren acht, welche bei ihm heissen: Suterkalla, Se- 
ralla, Humukalla, Isztulla, Chodetsalla, Kumu- 
kalla, Urwalla, und Nachkalla. (29) Gamba weiss 
nur von zwei Dôrfern der Kubetschi und macht selbige 
ebeu so wenig namhaft, als er, wie bemerkt, das Vülk- 
cheu selbst mit Namen genannt hat. Nach Klaproth zer- 
fallen die K. in drei Stimme: Madschar oder Man- 
schar, Kunak und Kachlatsch, von denen der erste 
aus der zerstürten Stadt Madschar an der Kuma seinen 
Ursprung ableiten soll! Dieses erimnere ich mich jedoch 
nicht noch sonst bei einem Autor gelesen zu haben. 
Dagegen vereinigen sich die verschiedensten und meist 
von eïnander ganz unabhängigen Stimmen darin, dass 
die Kubetschi ursprünglich Frängi ( Franken ) zu seyn, 
d. ï. aus West - Europa abzustammen, behaupten, ohne 
jedoch über das Volk, dem sie einst angehôrt, und 
über die Zeit ihrer Einwanderung (30) etyras näheres zu 
wissen. (51) Von ihrer Sprache hat man behaupten wol- 
len, sie habe mit keiner andern eine Verwandtschaft, 
weder mit einer Europäischen noch mit einer Kaukasi- 
schen. (82) Auch noch bei Brackel liest man, dass sie 
allen Välkerschaften des Kaukasus, und selbst den Be- 
wohnern der drei andern, zu Kubetschi gehôrigen Dür- 
fer unverständlich sey. Ja man hat sogar behauptet, dass 
sich in selbiger Spuren von Deutscher Sprache vorfin- 
den. (55) Indessen haben Güldenstädt, Pallas, und Klap- 
roth erwiesen, dass die jetzige Sprache der Kubetschi 
em Lesgischer Dialekt ist, der dem von Akuscha am 
mehrsten sich nähert.(84) Um in ihr zu schreiben, be- 


herhin bereits Bekannten und erweitert unsere Kenntniss von 
selbigen wenig oder gar nicht. - 
(28) Auf des Gen. Chatow's Carte de la Géorgie, 1826, fin- 
det oder erkennt man nur einige von 1den obigen Namen, als 
Surartschi, Tschiszili, Amiuzga, Urgali. 
(50) Vor mehr als tausend Jabren, heisst es bei Gärber. 


(81) s. Gärber, Wolf, Reineggs, Kalustow, Klaproth und 
Brackel. 


(52) So Gärber und Reineggs, und nach ihnen Eichwald. 

(85) Dictionaire géographique. Tom. V. p. 715. 

(84) Sprachproben liefern Strahlenberg im Nord- u. ëstl. Theil 
von Âsien auf der Tafel Harmonia linguarum; Pallas Reise in 
die südl. Statthalt. Thl. L S. 420 £ Klaproth Asia polyglotta, 
Sprachatlas S. 1— VI, und bei Potocki a. a, O. Th. L S. 108; 
endlich auch Brackel a. a. O. — Wenn H. y. Hammer-Purgstall 
die Sprache der Kubetschi unter den Türkischen Dialekten 
auffübrt (s. Wiener Jahrbüch. d. Litt. Bd. 76. S. 189), so ist 
das nichts als eine kleine Uebereilung. 


dienen sie sich, wie Grabsch erinnert, der Arabischen 

Schrift. Wenn derselbe bemerkt, dass sie alte Bücher 

oder andere schriftliche Urkunden nicht besitzen, so ist 

doch bei Brackel von einem grossen Buche die Rede, 

in welchem ïhre alten Satzungen, und zwar, wie ver- 

muthet wird , in ïhrer eigenen Sprache, aber mit Tata- 
rischer (d. ïi. Arabischer ) Schrift aufgezeichnet seyn 

sollen. 

Der Kubetschi, den Potocki im J. 1797 sah, war. 
eine schüne Gestalt, der Ausdruck seines Gesichtes of- 
fen und zuversichtlich, und sehr verschieden von dem, 
den der Graf beï andern Kaukasiern wahroenommen 
hate. 

Sie haben, obgleich in gewisser Hinsicht vom Usmeï 
der Kaitaken und von Russland abhängig, doch eine freie 
Verfassung, die uns bald als eine demokratische, bald 
als aristokratisch dargestellt wird. Das Volk gehorcht 
zwôlf Aeltesten, die nach Gärber nur auf ein Jahr, 
nach Reineggs auf Lebenszeit gewählt werden. Grabsch 
zu Folge haben sie emen Rath von vier und zywanzig 
Mitgliedern, in welchem vier Aelteste präsidiren, die 
alljäbrlich gewählt werden. Nach Brackel liegt zehn Ael- 
testen, deren Ammt erblich ist, die Verwaltung ob, 


und diese wählen aus den fünf und zwanzig Stämmen … 


eben so viele Richter, von deren Urtheil nur in wichti- 


gen Fällen an das der Zehn appellirt wird. Gamba end-. 
lich lässt die Bewohner der beiden Dôürfer, auf welche M 
er das Gebiet der Kubetschi beschränkt, eine Art von « 


monarchischer Verfassung bilden und an ïhrer Spitze 


einen Wablfürsten haben, dem sie jedoch keine Aboa- M 


ben entrichten. 
Von Masudy erfuhren wir, dass einst auch die Christ-" 
liche Religion unter den Sirhgeran ihre Bekenner ge=\ 


habt, und die jetzigen Kubetschi wissen es selbst noch 2 


sebr wohl, dass sie sich in früheren Zeiten zu diesem 


Glauben bekannt haben, obschon die Zeit, wo sie dem- 
selben entsagt, dreïhundert, nach andern sechshundert” 
Jahre zurückliegen soll. (55) Für ihr ehemaliges Chri-" 


stenthum werden auch drei dortige alte Gebäude, wel=" | 


che einst Kirchen gewesen seyn sollen, als Zeugen” 
geltend gemacht. Auf der Thüre eines dieser Gebäude” 
sah Grabsch eine Inschrift, die weder er noch irgend” 
einer von den Emwohnern des Ortes lesen konnte. 
Aus einer der Kirchen, die aus schünen Quaderstemen 
erbauet und mit vielem Schnitzwerk geziert ist, hatte” 
man ein Wohnhaus von fünf Stockwerken gemacht. Auf 
den Steinen dieses Gebäudes bemerkte der Sareptaern 
Bruder ebenfalls unbekannte Inschriften. — Jetzt sind 


(35) s. Grabsch und Brackel. 


Sy 


#1 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


42 


die Kubetschi säimmtlich Muhammedaner und zwar Sun-|neggs, sehr wenig. Aus Gamba, Grabsch und Brackel 


_ailen. Nach Klaproth haben sie den Islam um das Jahr 
“_ 1457 angenommen, nach Brackel schon vor Timur, 
—…._ schon vor etwa sechshundert Jahren, ,,als Machmed- 
Chan in Derbend herrschte.“ (86) Aber aus Masudy 
wissen wir, dass schon zu seiner Zeit, also um die 
tte des zehnten Jahrhunderts n. Chr. ein Theïl der 
Kubetschi Musülmanen waren ; also wird die spätere Be- 
| kehrung nur von den, bis dahin der Christlichen Reli- 
gion zugethan Gebliebenen zu verstehen seyn. (87) Man 
 zählt jetzt, sagt Klaproth, zwëlf Moscheen in dem 
- Flecken Kubetschi. Nach Reinegos sollen die K. sich je- 
doch in mehrern Puncten des Ritus von andern Beken- 
- nern der Lehre Muhammed's unterscheiden, die Be- 
|  schneidung nicht angenommen haben (was Bronnew- 
sky jedoch bezweifelt), zwar das Schweinefleisch , nicht 
aber den Wein für verboten halten; auch soll die Po- 
Jlygamie bei ihnen nicht gestattet seyn, obgleich ein 
- Mann sich, sobald er will, scheiden lassen und eine 
- andere Frau nehmen kann. Endlich sollen auch ihre 
Zimmer mit Bildern ausgeschmückt seyn. Was die 
Ehe anbetrifft, so widerspricht jedoch Brackel; denn 
ihm zu Folge kann ein Kubetschi vier Weïber haben. 
- Aber, wie derselbe bemerkt, es ist dort nicht, wie 
bei den Muhammedanern der Mann, welcher der Frau 
die Morgengabe bringt, sondern umgekehrt, die Frau 
“bringt sie dem Manne, was sich von dem ehemaligen 
… Jüdischen und Christlichen Theile der dortigen Bevül- 
-kerung herschreiben mag. Auch geht das Frauenzimmer 
in K. Léuditeiert und darf an allen Lustharkeiten mit 
“den Männern ungehindert Antheïl nehmen. 
_ Die Neigungen und Beschäftigungen dieses Vülkchens 
“werden uns als sehr verschieden von denen der andern 
Kaukasischen Vülker geschildert. Obschon tapfer und 
brav, nehmen sie doch nie Theïl an Raubzügen. Acker- 


ran, der als eifriger Gründer und Verbreiter des Islam's 
in seinem weiten Gebiete bekannt ist? 

(87) Der Armenier Kalustow hatte gehürt, dass ein Kubetschi 
ton der alten Religion lange Zeit sich in den dortigen Ge- 
en aufgehalten babe, ohne den Muhammedanismus anneh- 

zu wollen. Es würde interessant seyn, wenn man noch 
“über denselben und über seinen Glauben etwas Näheres in Er- 
führung bringen kônnte. — Nach Gamba unterscheiden die K. 

“sich noch jetzt, wie in ihren Sitten, so auch in ihrer Religion, 

“durchaus von den übrigen sie umgebenden Vülkerschaften. Aber 
ich denke, diess ist eine der von ihm ohne Untersuchung so 

hingeworfenen Behauptungen. 


D N 


sollte man jedoch schliessen, dass dem gerade nicht also 
sey. Dafür sind fast alle, wie in alten Zeiten schon, 
von denen wir oben lasen, eben so auch jetzt noch ge- 
schickte Waffenschmiede. In Stahl- und Eisenarbei- 
ten entwickeln sie eine Geschicklichkeit und einen Kunst- 
sion, wodurch sie hoch über die andern Bergvülker ge- 
stellt erscheinen. Die Panzer, Flinten, Säbel und an- 
dern Waffen, die aus ihren Fabriken hervorgehen, sind 
noch jetzt in dortigen Gegenden und in Persien ge- 
sucht. Auch in Gold - und Silberarbeiten zeichnen sie 
sich aus, und ïhre Weiïber sticken in Gold und Silber 
und weben Teppiche und Tücher, (58) die weit und 
breit verfahren werden. Ja, selbst einige Canonen soll 
diess industriôse Vülkchen für sich, zur Verheïdigung 
seines kleinen Gebirgsdistrictes, gegossen, und sogar Tür- 
kisches, Persisches und Russisches Geld gemünzt ha- 
ben, das von gutem Schrot und Korn war und desswe- 
gen gern genommen wurde. (82) Mit Recht sagt daher 


(88) Aubetschi Shal. s. Gmelin Reise durch Russland, Th. IL. 
S. 15. 


(89) Diese Nachricht hat bloss Gärber. Ich habe mich hier 
nach solchem Gelde umgesehen und glaube den auf beigefügter 
Tafel abgebildeten Rubel als einen von den Kubetschi geprägten 
den Freunden der Russischen Numismatik vorfübren zu künnen. 
Er ist aus der reichen Sammlung meines Freundes, des Hn. v. 
Reichel, dem diess Stück lange ein Stein des Anstosses, den 
er nicht zu beseitigen, ein Räthsel, das er sich nicht zu erklä- 
ren gewusst, gewesen war, bis ich ihm von der Industrie der 
Kubetschi, die sich einmal selbst bis auf das Prägen von Geld 
erstreckt hat, erzählte, und es ihm da klar wurde, dass dieser Rubel 
seiner Sammlung unmüglich etwas anders als ein Product jener 
Industrie seyn kônne. Die Umschriften des ächten Rubels sind 
nämlich, Avers: HETPE.Aà.UMIEPATOPHICAMOZEPHKEUB 
BCEPOCHICKH1. Revers : MOHETA HOBAA LEHA PYBAE. 
Und in der Mitte vier gekrônte Il kreuzweise gestellt und da- 
zwischen die Jahrszahl 1725. Dafür aber lesen wir hier: 
HETPHAMMNHEPATOPBRBICAMOAEPKEURECEPO- 
CHICKUI, und auf dem Revers: MOHETA HOBAA EHA 
PSBAB und zwischen den vier [ die Jahrszahl 1733. Der Fabrikant 
ist also, wie man sieht, mit der Russischen Sprache und Schrift nicht 
recht bekannt gewesen, und hat in der Jahrszahl 1755, als wo- 
für er 1725 ansah, einen argen Anachronismus begangen. Und 
doch kann es, wie mein Freund bemerkte, kein Falschmünzer 
gewesen seyn. Alle falschen Rubel, die in jener Zeit auftauch- 
ten, sind gegossen, und entweder von sehr schlechtem Silber 
oder gar von Zinn und Blei. Dagegen ist dieser wirklich ge- 
prägt: die Gravirung des Kopfes und der Schrift verräth eine 
gewisse Geschicklichkeit; auch der Rand ist nicht schlecht ge- 
arbeitet: freilich nicht der von Peters I. Rubeln, die v.J. 1725 dort 
die Inschrift haben: MOCKOBKOIO 4ABOPA POCCHCKOI 


45 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


44. 


der Graf Potocki von. den Kubetschi: Cette république | spätern Anoriffen auf selbige ergangen, wie diess, z. B, 
est comme la Genève du Caucase, un foyer des lu-| Nadir Schah und Da-ud Beg Chan erfahren haben. Im, 


mières et d'industrie. 

In Folse ïbrer Betriebsamkeiït, die sich auch durch 
einen regen Handel bekundet, den sie besonders in 
Derbend, Gandscha (Ælisabethpol) und Schuschi treiben, 
erfreuen sie sich noch immer, wie ehemals, eines be- 
sonderen Wodhlstandes, Kein Bettler wird bei ihnen ge- 
sehen. (40) Ihre Geschicklichkeït in F ertigung von Waf- 
fen und Panzern hat ihnen die Achtung aller dortigen 
Bergvülker zugewandt, die bei ihnen vorzüglich sich 
den Bedarf ihrer Waffen holen und schon deshalb gern 
in Friedeu und Freundschaft mit ihnen leben. Auch hat 
ïhre Rechtlichkeiït ihnen das unbegränzte Zutrauen ihrer 
Nachbarn erworben. Der Usmeï, Schamchal und andere 
Fürsten dasiger Gegenden haben daher, wenn sie mit 
eimander zerfallen waren, das Gebiet der Kubetschi als 
einen neutralen Zusammenkunftsort, wo sie sich bespre- 
chen und vergleichen kônnten, gewählt. In Zeiten der 
Gefahr haben sie bei ihnen ein Asyl gesucht und ge- 
funden, haben in ihre treuen Hände die Schätze, die 
in eïigenem Lande nicht mehr sicher waren, niederge- 
legt. (1) Wie die Kubetschi die Reïnheit ihres Geblüts 
zu bewahren, gesucht, und sich nie mit.einem andern 
Stamme durch Heirathen vermischt,(42) so haben sie 
auch ihre Unabhängigkeit in spätern, wie in frühern 
Zeïten stets zu bebaupten verstanden. Wie einst alle 
Angriffe auf sie von Seiten der Derbender und Schir- 
waner scheïterten , (45) fast eben so ist es auch meiïstens 


PYBAE; sondern statt dessen zeigt dieser Lauberzüge, eine 
Art Kleeblätter, wie die Rubel der Kaïserinn Anna. Und was 
den Gehalt seines Silbers betrifft , so ist dieses elflôthig, wenn 
nicht gar zyôlflôthig, also fast das nämliche wie bei den ächten 
Rubeln. 

(40) Gärber und Reineggs. 

(41) Gärber, Reïnegss, Kalustow. 

(42) Reineggs. 

(45) So lies’t man bei Kaswiny: Ge) SN) LÉ »l LE 
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J. 1725 huldisten die Kubetschi, zugleich mit dem Us- 
mei, dem Russischen Scepter, doch ohne-Tribut zu 
zahlen. Seit 1819 oder 1821 unterwarfen sie sich dem- 
selben aufs Neue mit der Verpflichtung eines jäbrli- 
chen Tributs, der nach Brackel 400 Ducaten beträgt. 
Jewezky schlägt jedoch die jährliche Abgabe, welche die 
K., so wie die andern kleinen Republiken, Rutul und 
Surchi, entrichten, und die in Naturproducten bestebt, 
in Gelde geschätzt zusammen nur auf 900 Rubel Silber 
an. Îm J. 1851, wo sie aller Verbindung mit dem be- 
rüchtigten Kafzi Mulla entsagten, leisteten sie Russland 
auf's Neue den Eïd der Treue. 

Ich will hier noch einige Eigenthümlichkeiten und 
besondere Gewohnheïten, welche neuere Reiïsende yon 
diesem Vülkchen berichten, ausheben. Seine Häuser, 
schreiïbt Reinegos, bestehen aus Mauer- und Fachwerk, 
zwei, auch drei Stock hoch aufgeführt. Letzteres ,be- 
merkt auch Brackel, welcher hinzusetzt, dass, ihre Ken- 
ster den Europäischen gleichen und, da Glasscheiben 
dort nicht zu haben sind, mit hülzernen Laden, geschlos- 
sen werden. Aber wenn Ersterer weiter. bemerkt , dass, 
die K. sich nach Europäischer Art der Tische, Stühle,, 
Bettstellen, auch Messer und Gabeln bedienen, 
so lies’t man bei Letzterem gerade das Gegentheil: ;, sie, 
bedienen sich,weder der Tische noch der Bänke, son- 
dern liegen beim Essen um ïhre Tische herum auf Tep-. 
pichen oder Filzdecken, Gabel und Lôffel trifft man bei 
‘hpen eben so wenig an.“ Hier môgte., man doch,,wohl 
erfahren, auf wessen Seite die Wahrheit, ist. (44) 

Hinsichtlich. der bei ihnen bestehenden, Strafgesetze 
ergiebt sich auch eme Differenz zwischen den Nacbrich- 


ten bei Klaproth und bei Brackel. Nach Letzterem sind." 
es besonders Geldbussen, mit denen Verbrechen, wie, 
Diebstahl, Unzucht u. s. w. belest werden, nach Er- 
sterem aber kürperliche und Todesstrafen. Er setzt hin- M 
zu: eine gewôhnliche Strafe ist, dass, des Verbrechers M 


Haus niedergerissen und sem Hausrath vernichtet wird. 


Und bei der Gelegenheit bemerkt derselbe  Reisende 


o je Ÿ® 3,l) Die hier vorkommenden gs) sind die ob- 
gedachten, zur Section der Leichname bestimmten unterirdischen 
Gemächer. 

(44) Wenn Gmelin (Reise durch Russland Th]. IV. S. 105 u. 
98) von den Kaitaken bemerkt, dass selbige sich der Messer und 
Lôffel beim Essen bedienen und dass ihre Weiber sich unver=. 
schleiert zeigen,, -so duürfte er vielleicht unsere Kubetschi mit 
den ihnen benachbarten Kaitaken verwechselt haben. 


> 


45 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


46 


ZE 


noch, dass die Kubetschi auch einen nach Deutscher 
Weise erbaueten Galgen haben. 

Von der bei den alten Sirhgeran im Gebrauch gewe- 
senen, der Parsischen ähnlichen Todtenbestattungsart, 
die wir oben aus Kaswiny kennen lernten und die wohl 

auch nur von dem, sich zur Zoroastrischen Religion be- 
‘kennenden Theile derselben geübt werden mogte, scheint 
bei den jetzigen Kubetschi längst keine Spur mebr vor- 
thanden zu seyn. (45) Sonst würden unsere Reisenden wohl 
nicht verfehlt haben, uns auf solche aufmerksam zu ma- 
 chen. Wir erfahren aber überhaupt nur von Reineggs 
æbwas über ihre Leichenbestattung und ersehén daraus, 
“dass sie ïihre Todten begraben, dass es beim Begrab- 
miss der Männer sehr munter hergeht und das Lob der- 
selben mebrere Tage hindurch im Sterbehause gesungen 
wird , dass die Weïber hingegen in aller Stille begraben 
werden. 
Schliesslich noch ein Umstand. Es sol], si fabula vera, 
- beï den K. die sonderbare Gewohnheiït herrschen, dass 
MWittwen und verstossene Frauen, wôchentlich einige 
…— Mal von der zweiten bis zur dritten Stunde der Nacht, 
verschleiert auf den vor den Häusern befindlichen Ra- 
senbänken den Umarmungen von Jünglingen, die sich 
ibnen ebenfalls unkenntlich gemacht, sich unbedenklich 
überlassen. Es soll daraus für keine Partie Schande er- 
-wachsen und die Frucht solcher Liebe auf ôffentliche 
Kosten gross gezogen werden. Es ist aber bloss Rei- 
_neggs, der von dieser nächtlichen Freïheïit weiss, mit 
der Rommel vergleicht, was Strabo von dem Umgange 
… der Amazonen mit den neben ihnen im Kaukasus woh- 
nenden Gargareern berichtet. (46) 


(15) Man vergl. übrigens noch, was in diesem Bezuge der P. 
Lamberti in seiner Relation de la Colchide p. #5 von den Aw- 
chasen seiner Zeit erzählt: Entr'autres facons de faire qui sont 
iculières à ces peuples, ils n’enterrent ny ne brulent le corps 
“de leurs morts , ils mettent le corps dans un tronc d'arbre qu'ils 
ont creusé et qui sert de bierre, et l’attachent avec du serment 
xigne aux plus hautes branches de quelque grand arbre etc. 
eyenot) Relations de divers voyages curieux, re Partie. 
(46) Rommel, Die Vülker des Caucasus S. 67. Mannert, Geo- 
graphie der Griechen und Rômer. 2. Aufl. Thl. IV. S. 363. 
3 (La suite incessamment.) 
—#2<—— 


MAP FORT 


Sur LES TRAVAUX SÉLÉNOGRAPHIQUES DE MM. 
— BEER er MAEDLER. Rapport de M. Srauve 
…_ (lu le 9 février 1838). 
| Les Parmi les travaux d'astronomie, ceux qui s'occupent 
“de la nature de la lune, de ce corps céleste le plus 


A. 


rapproché et le plus intimement lié à la terre, ont ex- 
cité de tout temps un vif intérèt, Il y a près de 200 
ans que Hevelius, à Dantzig, donna, par suite de ses 
observations, les premières notions sur la conformation 
de la surface de ce corps, qu'il démontra qu'elle offrait 
alternativement des montagnes et des plaines, et crut 
mème. y reconnaitre toutes les parties qui constituent la 
surface du globe terrestre, c’est à dire, des continents, 
des mérs, etc. Mais, avant que l'astronomie eùt acquis 
une connaissance exacte de la topographie de l'hémis- 
phère lunaire tourné vers la terre, la découverte de 
la gravitation de Newton et les travaux théoriques 
d'Euler, de Clairaut, de la Grange et de la Place mi- 
rent à même d'approfondir la théorie du mouvement 
de la lune. Pour l'examen de la nature physique des 
corps célestes, il fallait attendre le perfectionnement des 
télescopes. Ce n’est que vers la fin du siècle dernier, 
que Sir W. Herschel créa les moyens puissants qui don- 
nèrent un nouvel élan à l’histoire uaturelle céleste ; maïs 
attiré par les merveilles que lui présentait le ciel étoilé, 
dans les étoiles fixes, les étoiles doubles et multiples, 
et les nébuleuses, il n'observa la lune qu'occasionelle- 
ment. Tobie Mayer à Güttingue avait bien exécuté an- 
térieurement une carte générale de la lune, qui donne, 
avec une précision satisfaisante, les positions des diffé- 
rents objets principaux, visibles sur la lune à l'aide 
d'une lunette de moyenne grandeur; néanmoins Schroe- 
ter à Lilienthal, muni de télescopes presqu'aussi puis- 
sants que ceux de Herschel, s'occupa le premier d'un 
examen détaillé de la surface lunaire. Malheureusement 
ses observations manquent de méthode scientifique et 
donnent des détails, intéressants il est vrai, mais in- 
complets et incohérents. 

La topographie de la lune n'a été traitée d'après un 
plan bien entendu et avec un succès complet que de 
nos jours. C'est à M. Guillaume Beer, banquier à Ber- 
lin, frère du célèbre compositeur Meyer Beer, que 
l'astronomie est redevable de cet enrichissement. 

En 1850, M. Beer établit dans sa campagne à Char- 
lottenbourg un petit observatoire, qu'il munit d'une lu- 
nette de Fraunhofer très parfaite, mais de grandeur 
moyenne, placée sur un support semblable à celui de 
la lunette de Dorpat. Il s'associa un savant astronome 
amateur M. Mädler, et dans l’espace de 7 ans, ces deux 
astronomes ont offert à la science cette carte de la lune, 
qui a excité l'admiration des contemporains et qui doit 
être regardée comme la première représentation exacte 
et complète de la lune. Les juges compétents se sont 
prononcés sur la valeur de cette carte. 


47 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


—————_—— 


Il est intéressant de comparer les différences que pré- 
sente la marche de la géographie et de la sélénographie. 
La première part des détails et s'élève graduellement 
aux généralités, tandis que la sélénographie au contraire, 
s'appuyant sur les connaïssances générales, ne descend 
aux détails qu'avec le perfectionnement des instruments 
astronomiques. On trouvera sans doute tout naturel qu'a- 
près les travaux de Beer et Mädler, les notions généra- 
les de la sélénographie aïent devancé la géographie sous 
plusieurs points de vue. Mais ce même avantage fait 
aussi renoncer l'astronomie aux détails minutieux que la 
géographie offre dans toutes les parties habitées ou ac- 
cessibles de la terre. 

On voit, dans la première partie de l'ouvrage, que des 
déterminations semblables à celles qui sont le fondement 
de la géographie exacte, sont employées dans la séléno- 
graphie. La longitude et la latitude lunaire de 104 points 
fixes sont déterminées; ces points forment 176 triangles 
qui couvrent l'hémisphère de la lune et dont les côtés 
servent de bases pour déterminer un très grand nombre 
de points du second ordre, auxquels se rattachent les 
mesures et le dessin des détails. La surface de la lune 
offre partout des formations de figure circulaire, tantôt 
en plaines entourées de montagnes, tantôt en cratères, 
c, à d. en cavités qui descendent considérablement au 
dessous de sa surface. L'ouvrage donne la mesure ex- 
acte des diamètres de 148 cratères, et les élévations de 
la plupart des montagnes qui les entourent, au - dessus 
du point le plus bas et au-dessus des plaines environ- 
nantes, élévations obtenues par 1095 mesures de hau- 
teurs relatives citées dans l'ouvrage, dont les plus con 
sidérables égalent les cimes de l'Himalaïa et les plus 
basses 40 toises, et conséquemment ne surpassent pas 
les dimensions verticales des constructions humaines. 

Il est impossible de donner ici un extrait du chapitre 
qui, p. 124, contient la description générale de la sur- 
face de la lune, et moins encore de la partie topogra- 
phique. On voit, quant aux différences d'élévations, la 
grande ressemblance qui règne entre la lune et la terre, 
mais on reconnait bientôt que les différences entre ces 
deux corps sont encore plus frappantes. Nos mers, nos 
lacs, nos rivières, même notre atmosphère manquent à 
la lune: c'est un corps aride et sec. D'où il suit que, 
si nous admettons que tous les corps célestes sont habi- 
tés par des êtres vivants, la nature des sélénites doit 
être entièrement différente de celle des êtres qui peu- 
plent la terre, que même la végétation, s'il en existe, 
doit être soumise à des conditions tout-à-fait particuliè- 
res. Quoi qu'il en soit, nous devons aux travaux de 


MM. Beer et Mädler l'avantage de voir disparaître des 
ouvrages d'astronomie toutes les extravagances enfantées 
par l'imagination que ne guiïdent ni les mesures, ni les 
calculs. Jamais, on peut le dire avec certitude, la sélé- 
nographie ne parviendra à donner les derniers détails ; 
elle ne peut gagner que des données en masse, mais 
d'autant plus süres et plus importantes pour l’histoire 
naturelle générale de ce corps. L'expérience prouve que, 
pour voir un homme ou un grand animal, notre oeil nu 
ne dépasse pas la distance de 7 verstes. Mais la dis- 
tance de la lune est de 550,000 verstes. Il faudrait donc 
une lunette qui grossit en diamètre 50,000 fois, pour 
uous faire reconnaître autant de détails sur la lune, que 
nous en voyons à 7 verstes de distance sur la terre à 
l'oeil nu. Les lunettes employées jusqu'à présent pour 
l'observation de la lune n'ont pas dépassé un grossisse- 
ment de 500 fois, et les forces des plus grandes lunet- 
tes ne dépassent pas 1000 ou tout au plus 2000 fois, 
Donc toute espérance d'une connaissance aussi détaillée 
de la lune est illusoire. Néanmoins ce qui reste encore 
à faire pour la sélénographie est immense. Supposons 
que l’on veuille examiner la lune par une amplification 
de 1500 fois, que donnera p. e. la grande lunette com- 
mandée pour Poulkova; elle nous offrira une image de 
la lune de 25 fois plus de surface que celle, donnée 
dans la lunette de Beer. Si donc avec cet instrument 
il a fallu un travail de 7 ans pour achever l'étude de la 
lune , il faudra avec la grande lunette un espace de près 
de 200 ans. Jamais astronome ne commencera un tel 
travail, vu l'impossibilité de l'exécution. Mais il sera 
possible d'étudier avec ces moyens puissants certaines» 
parties détachées de la lune, telles qu’un cratère distin- 


gué, comme Copernicus etc., et avec le temps, par ré- M 


pétitions et multiplications de l'observation sous des cir- 
constances différentes, l'astronomie parviendra vraisem- 


blablement même à des connaissances tout-à-fait inat- - à 


s 


tendues à présent. Une étude particulière de cette na- É 
ture n’est devenue possible que maintenant, où les fon- 
dements indispensables sont jetés par les astronomes de 
Berlin, et où les connaissances générales ont obtenu 
une forme certaine. 


Emis le 27 mars 1858. 


——_——————— OI) 


#° 76. BULLETIN SCIENTIFIQUE hr 


PUBLIÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT -PÉTERSBOURG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes da bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 

Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A- 
æadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 


….sprengst worden. (148) Eichwald sucht es wahrscheinlich 


4 divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 


état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges, 


SOMMAIRE. 
orgien Rousoudaniani, Brosser. 
Bnosser. 


MUSÉES. 1. 


NOTES. #% Sur les Koubetchi, peuple remarquable du Caucas’. Friux. Conclusion. 


5. Notice du roman gé- 


Manuscrit géorgien offert à l'Académie par M. losélian. Rapport de M. 


a ——— 


N O T ES. 


4. UgBEr EIN MERKWÜRDIGES Vozr Des Kau- 
KkAasus, DIE Kusgrscmi; von Cu. M. FRAEHN. 
(lu le 23 février 1538). 

(Beschluss.) 


Ueber die Abkunft dieses Volkes nun sind gar man- 
che Hypothesen aufgestellt worden. Gärber und Bayer 
sind die ersten, die eine solche versucht. (47) Bayer 
hielt es für sebr wahrscheinlich, dass die Kubetschi Ab- 


- kümmlinge derjenigen Genueser seyen, welche einst 


im 15. und den folsenden Jahrhunderten an den Kü- 


— sten des Schwarzen Mecres sich fest gesetzt hatten. Auch 


bei Güldenstädt findet man diese Ansicht, und Deoui- 
gnes vermuthete in ihnen Ueberbleibsel namentlich von 
denjenigen Genuesern, welche bei der Eroberung von 
Kaffa und Mankub durch die Türken (a. 1475) ver- 


zu machen, dass sie ursprünglich Griechen gewe- 


(47) s. (Müller's) Sammlung Russischer Geschichte, Bd. IL | 
St. 1. 

(as) Güldenstädt, Reisen durch Russland und im Kaukasi- 
schen Gebirge, Th. L S. 458. Deguignes, Geschichte der Hun- 
nen, Einleitung S. 508 u. Th. IIL S. 411. 


sen. (4) Noch andere wollen ihnen zum Theïl Deut- 
schen Ursprung zuschreiben, weil sie in ibrer Sprache 
Spuren des Deutschen anzutreffen glauben.(50) Aber 
man hat in der Sprache dieses Vôlkchens bisher noch 
nichts gefunden, das mit Griechischem, Italiänischem 
oder Deutschem auch nur eine entfernte Analogie dar- 
bôte. Wie selbige dermalen ist, hat man sie für einen 
Dialekt der Lesgis hen erkannt. 

Wenn es wirklich mit der Angabe unserer Reisenden, 
dass die K. selbst auf Europäischen Ursprung Anspruch 
machen, seine Richtigkeit hat — und es scheint, die 
Aussage mehrerer von einander upabhängigen Stimmen 
lasse solches nicht in Zweifel stellen —, so muss we- 
nigstens die Zeit ïihrer Versetzung oder Einwanderung 
in den Kaukasus sehr weit zurückliesen ; denn wir ha- 
ben oben gesehen, dass die Geschichte ihrer schon im 
sechsten Jahrhundert n. Ch. gedenkt und dass der äl- 
teste Autor, bei dem diess geschieht, dem neunten an- 
gehôrt. Das künnte es begreïflich machen, wie selbige 
ibre ursprüngliche Sprache gänzlich verlernt hätten. Aber 


(49) Eichwald , Reise auf dem Casp. Mecre, Th. I. S. 140 ff, 


(50) Dass Müller sie für Nachkommen der Alanen gehalten, 
wie Raramsin Heropiz P. P. Th. I. Not. 40 bemerkt, war mir 
vicht bekannt. Wenn Strahlenberg a. a. O. S. 390 behauptet, 
die Kuba oder Kubatzin seyen Juden, so liegt am Tage, dass 
er die Juden von Kuba mit den Kubetschi verwechselt hat. 


51 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


a ———————— ————————— ———— "© © —— 


derselbe Umstand verbietet uns dann auch namentlich 
an eine Genuesische oder Venetianische Abkunft zu 
denken und thut zugleich die Nichtigkeit jenes Mäbr- 
chens dar, das man wobl für eine solche Abstammung 
geltend zu machen versucht gewesen. Ich meine die lä- 
cherliche Begebenheit, welche Pallas vor etwa vierzig 
Jahren an der Kaukasischen Linie erzählen hürte, dass 
vor Kurzem ein Kubetschi, auf der Wallfabrt nach 
Mekka begriffen, in Konstantinopel mit Venetianern 
zusammen getroffen sey, mit denen er sich hälte ver- 
nehmlich unterhalten kônnen. Dieselbe Erzählung, nur 
umständlicher und mit einigen Variationen — nach ïhr 
war z. B. der Ort des Zusammentreffens Jaffa — ist 
auch beï Brackel zu lesen. Nach mehr als zwülf Saecula 
hätten also jene Kubetschischen Pilgrmme noch die 
Sprache ïhrer Ahnen gesprochen! Und war denn im 
sechsten Jahrhundert schon das jetzige Italiänische ent- 
standen und. gebildet? Ich glaube es nicht. Potocki hält 
zwar die Kubetschi, da ihre Sprache ein Lesgischer 
Dialekt ist, nicht für ein. dem Kaukasus fremdes Volk, 
hält es jedoch für môglich, dass Genuesische Flüchtlinge 
denselben ihre Indüstrie und Religion zugeführt. Aber 
auch diesen Ausweg gestattet Masudy nicht, der uns 
beides, Christenthum und seltene Kunstfertigkeit, schon 
vor der Genuesischen Epoche bei diesem Volke vor- 
handen zeist Und was das Christenthum anlanet, so 
sind es ja nicht bloss unsere Sirhgeran, es sind ja noch 
so viele andere egleichzeitige Vôlker des Kaukasus, die 
uns derselbe Autor als Bekenner desselben namhaft 
macht; und dass Georgien’s Bekehrung zur Christlichen 
Religion schon zu Anfang des vierten Jahrhurderts Slatt 
fand, wissen wir überdiess aus dessen Geschichte. 
Vielleicht gäbe es noch em Mitiel, den Schleier, 
welcher auf der Herkunft dieses Volkes ruht, m etyas 
zu lüften; und das ist der Punct, der allein mir Ver- 
anlassung zur Beibringung der obigen kurzen Notizen 
werden konnte. Vielleicht ist für uns ein Fingerzeig 
noch in den alten Inschriften erhalten , welche sich 
noch in dem Orte Kubetschi finden. Wir haben oben 
gesehen, dass die beiden Herrnhuter aus Sarepta in 
Kubetschi an der Pforte der einen Zzerfallenen, alten 
Kirche und auf Steinen einer andern zu einem Wohn- 
hause umgeschaffenen Inschriften sahen, welche Nie- 
mand zu lesen im Stande war. Nur in einer derselben 
ærkannten die Missionäre die Jahrszahl 1215 mit den in 
Europa gewôhnlichen, sogenannten Arabischen Ziffern 
ausgedrückt, woraus man schliessen dürfie, dass auch 
die Inschrift selbst in einer Europäischen Schrift sey ! 
Auch Paul Kalustow, der ebenfalls in Kubetschi war, 


erzählte dem Grafen Potocki, dass er dort sleinerne 
Häuser gesehen, auf denen sich Abbildungen von 
Thieren und alte Inschriften befanden. Klaproth, 
Bronnewsky und Eichwald wiederholen diese Nach- 
richten. Man begreift wohl, wie es môglich war, dass 
jenen unwissenschafilichen Sareptanern, so wie dem Ar- 
menier , es nicht einfiel, Abzeichnungen von dem, was 
sie sahen, zu nehmen und zurückzubringen. Aber wun- 
dern darf man sich wohl etwas, dass auch die gedach- 
ten gelehiten Reisenden, wenn sie gleich nicht selbst 
in Kubetschi waren, es unterlassen konnten, sich von 
jenen Inschriften treue Copien zu verschaffen! Ich darf 
nicht erst daran erinnern, wie wir so manchen wichti- 
gen Aufschluss über zweifelhafte historisthe Thatsachen 
alten Inscriptionen verdanken. Und die der Kubetschi 
hat man bisher verschmähet, sie, die vielleicht zur Lô- 
sung eines interessanten Räthsels beïtragen künnten! 
Noch ist es vielleicht müglich sie zu entziffern. Noch 
ist vielleicht erhalten, was die beiden Sareptaner im J. 
1782 sahen und der Armenier Kalustow gesehen zu ha- 
ben im J. 1797 erzählle. Man hat nicht bedacht, dass 
über kurz oder lang der Zahn der Zeit auch diese al- 
ten Denkmäler zerstôren wird, wenu das Feuer und 
das Schwert es nicht thut, und dass man dermaleinst 
eine solche Sorglosigkeit und Gleichsültigkeit zu ver- 
antworten und die gerechte Klage über solchen Verlust 
zu beschwichligen nicht im Stande seyn würde. 

Es freut mich, hier den Freunden und Forschern 
des Alterthums die Mittheilung machen zu kônnen, dass 
wir fortan nicht befürchten dürfen, solchen Vorwürfen 
uns dermaleinst ausgesetzt zu sebn. Der erleuchtete Chef 
der zur Abfassung eines neuen Reglements für die Ver- 
waltung der Transkaukasischen Provinzen niedergesetz- 
ten und im vorigen Sommer nach Tiflis abgegangenen 
Commission, S. E. der Herr Senator und Geheimerath 
Baron v. Hahn, will, wie in andern Beziehungen, so 
auch in diesem Bezuge das Interesse der Wissenschaft 
wahren. Er will uns schaffen, was wir so lange und 
so schmerzlich vermisst: treue Abdrücke von allem dem, 
was sich von alten Inschriften noch bei den Kubetschi 


findet. Und obgleich diess allein schon ein nambaîft Ver- … 


dienst um die Wissenschaft genannt werden darf, so 
dürfen wir ausserdem noch der Hoffnune uns hingeben, 
dass wir seiner Fürsorge auch treue Zeichnungen von 
den dasigen alten Kirchen, sowohl nach ihrer aussern 
Ansicht, als auch im Grundriss und Durchschnilt, treue 
Zeïichnungen von einigen ächt Kubetschi-Physiognomien, 
vielleicht auch einen Kubetschi-Schädel zu verdanken 
haben werden; wir dürfen hoffen, durch seine Veran- 


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Zu Fræhn ueber die Kubetscln. 


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55 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


54 


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staltung eine neue Ansammlung von Kubetschischen 
Sprachproben zu erhalten, die nicht auf einzelne, isolirte 
Wôrter sich beschränken, sondern auch, zur bessera 
Erkennung des grammatischen Baues der Sprache, ganze 
Phrasen mittheilen; so wie endlich die sämmitlichen 
Nachrichten, welche uns bisher von Reisenden über 
das in Rede stehende Vülkchen geliefert worden, an 
Ort und Stelle geprüft, und die Differenzen, die sich 
in selbigen finden, ausgeglichen werden sollen. 

Die hohe einflussreiche Stellung, der so oft schon 
bewährte ächt wissenschaftliche Sinn und die wohlbe- 
kannte Thätigkeit des Herrn Senators Baron v. Hahn 
— Alles verbürgt uns die schônsten Resultate seiner Be- 
mübungen auch in Bezug auf Lüsung der so lang pro- 
blematisch gebliebenen Aufgabe, die es hier gilt. 


‘ 
ni 
2 


— ss 4 — 


5. NorTicE DU ROMAN GÉORGIEN INTITULÉ Rou- 
soupantan1; Par M. BROSSET (lu le 16 mars 


1838). 


L 


Il semble que, dès à présent, nous connaissions as- 
sez la littérature romanesque de la Géorgie pour nous 
en faire une idée exacte. Trois traits principaux domi- 
nent dans ces sortes de compositions: l'héroïque, le 
merveilleux, l'idéal; pas une ne représente des scènes 
de la vie privée, et ne pourrait être classée parmi ce 
que l'on est convenu d'appeler roman intime; enfin 
l'auteur du Tariel est le seul qui paraisse avoir deviné 
ou suivi par instinct les règles de l'art, en coordonnant 
les parties de son oeuvre pour en faire un tout. Les 

- autres laissent courir leur calam au gré d'une imagina- 
- tion exubérante, dévergondée; et sûrs de plaire, quoi 
qu'ils racontent , ils mènent l'auditeur, incapable comme 


eux de prévoyance et de combinaison , dans les sentiers 
aventureux où s'égare leur génie. 

- De seize romans géorgiens dont les noms nous sont 
parvenus, et l'on peut croire qu'il en existe un plus 
grand nombre, neuf sont tombés entre nos mains, l'a- 
perçu de quelques autres nous a été donné par ceux 
qui ont pu les lire: tous rentrent dans le cadre que 
nous avons tracé. 

-  Sil'on est forcé de convenir que les romans ne sont pas 
la partie scientifique et essentielle des littératures orien- 

tales, il ne faut pas cependant les envelopper dans un 
| - dédain universel. Les hommes qui se vouent à l'étude 
| de l'Orient préfèrent avec raison les annales positives, 
| 


les antiquités, les oeuvres philosophiques qui rattachent 
l'Europe à l'Asie par la concordance des systèmes, par 
les synchronismes de l'histoire, par la part que ces gé- 
nérations éloignées de nous ont prise au mouvement in- 
tellectuel de notre monde et par leur influence sur no- 
tre situation politique. Mais pour expliquer l'histoire, 
pour la comprendre intimement, il faut aussi connaître 
les moeurs. Quelles lumières on pourrait tirer de la 
lecture d'un ouvrage comme celui dont l'Arabe Antar 
est le héros! quelle heureuse découverte serait celle 
d'un roman égyptien ou persan , contemporain des hié- 
roglyphes et des scènes mystiques représentées sur les 
ruines de Persepolis ! 

Ex Oriente lux. C'est dans l'Asie que sont nés autre- 
fois tous les arts, nouveaux chez nous. L'Odyssée se re- 
trouve presque textuellement dans l'Arabie et dans 
l'Inde; la mythologie, qui fournissait aux Grecs de si 
brillantes chimères, des vers si beaux, un peuple de 
divinités animant le marbre et la toile et les moindres 
détails de la nature: cette mythologie n'est point l'en- 
fant de notre froide Europe, nous nous sommes bornés 
à changer sa parure, c'est de quoi l'on se convaincra 
en lisant les féeries arabes et persanes; et si jamais le 
crayon ou le pinceau s'emparent des tableaux fantasti- 
ques créés par l'imagination des Géorgiens, on verra 
apparaître des tètes aussi magiques que celles dont Ho- 
mère, le Tasse et l'Arioste ont rempli leurs pages poé- 
tiques. 

Essayons de justifier ces réflexions par de nouveaux 
faits. 

Le Rousoudaniani est un roman volumineux dont la 
lecture attentive exigerait au moins un mois d'étude 
assidue , et qui pourrait, matériellement, fournir autant 
de tomes que le Cyrus ou J'Amadis. Composé , comme 
l'Amiran - Daredjaniani, de diverses histoires détachées, 
il permet de prendre et de quitter le livre tour à tour 
sans que le lecteur perde de vue l'intrigue et les héros, 
car chaque acte, en la pièce, est une pièce entière. 
En voici l'exposition: 

: Il y avait dans l'Orient un riche personnage, nommé 
Aphthwimiané, père de 12 fils, qu'il avait envoyés vi- 
siler toutes les parties du monde, et d’une fille nommée 
Rousoudan, ;, Arrivée à l'âge parfait, celle-ci était bril- 
; lante comme le soleil, belle comme la lune dans son 
»uinzième jour. Sa tête ressemblait à une couronne 
»de musc noir, sa chevelure à un lacet finement 
stressé; ses yeux nageaient dans la mélancolie (1), 


(1) M. à m. éfaient un lac d'encre. 


55 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


EEE 


:, les cils de ses paupières étaient pareils aux dards de l’é- 
» bène(2), ses joues lancaïent des éclairs éblouissants ; ses lè- 
 vres, vermeïlles comme la pourpre, enchässaient des ran- 
gées de perles; une taille d'aloës, de douces paroles, 
un caractère modeste, une intelligence éclairée, des 
» manières gracieuses, une sagesse, une science sans 
. bornes :“ tel est ie portrait de l'héroïne qui donne 
son nom au roman. Manoutchar, fils d’un ancien souve- 
rain détrôné, l'épouse; elle devient mère de plusieurs 
enfants. 

Bientôt son mari juge à propos de se rendre dans 
llémen, auprès d'un souverain qui s'était emparé des 
états de son père. Il essaie de se concilier son amitié 
par de brillants exploits; mais celui-ci, qui désire con- 
server un héros si distingué, attire dans son royaume 
Rodan, fille de Manoutchar, et Phridon son fils, lui 
promettant toujours sa liberté et de belles récompenses. 
Le désespoir de Rousoudan, privée tour à tour de son 
mari et de ses enfants, est peint de la manière la plus 
énergique. Lorsque après plusieurs années d'attente son 
chagrin reste imconsolable, ses douze frères, pour l'amu- 
ser, lui racontent l’histoire de leurs voyages: voilà le 
cadre du roman. 

Ainsi que je l'ai dit, le Rousoudaniani est d’une lon- 
gueur réellement effrayante, et, tel qu'il est, ne se 
prête point à une analyse exacte, puisque ce n'est 
pont une histoire d'ensemble. Je me contenterai de 
faire connaître les deux premiers contes dont il se com- 
pose. Le premier frère commence : 

Zaw, fils de Zosten empereur de Chine, était un 
prince de mauvaise conduite, vivant dans la mollesse, 
et recherchant , au lieu de la chasse et des exercices du 
corps, les plaisirs de la table et de la débauche. A la 
fin, bumilié des reproches de ses parents, il prend le 
parti de s’expatrier et se condamne à une absence de 7 
années. Etant monté sur un arbre, seul abri que lui offrit 
le désert pour la nuit, il entend trois Wéchaps ou dra- 
gons, i. e. trois mauvais génies rouge, noir et blanc, 
s'entretenir de la maladie du fils du roi d'Egypte et de 
la recette qui seule pourrait le guérir. 

Notre aventurier note ce fait dans ses souvenirs el se 
rend en Egypte, où il réussit à guérir le jeune prince. 
De là il va dans l'Inde, il fait trouver une source d’eau 
pure dans une ville affligée de la disette d'eau; puis à 
Ja ville de Tchin-ou-Matchin, qu'il délivre, après un 


(2) Æcal - moukha, littér. chêne épineux, tel est le nom que 
les Géorgiens donnent à un arbre qui a pour synonyme en turk, 
d'après Soulkhan Saba, abanous. 


rude combat, des obsessions d'un Dew malfaisant, Ce 
Dew, surveillant les avenues de la ville, attaquait et dé- 
pouillait les voyageurs et les empéchait d'entrer, de 
porter des marchandises; aussi le commerce de la ville 
était ruiné, toutes ses ressources épuisées. 

Sans chercher à assigner la position d’une ville fabu- 
leuse , je remarquerai que Tchn-ou-Matchin est préci- 
sément le nom que les auteurs arabes donnent constam- 
ment à la Chine. Est-ce donc une inconséquence de 
l'auteur géorgien? Entrainé par le désir de faire par- 
courir au prince Zaw les trois contrées les plus renom- 
mées dans l'Orient, aurait-il perdu de vue la patrie de 
son héros, et l'aurait-il fait rentrer par mégarde dans 
son propre pays ? 

Or, en se promenant autour de la ville, Zaw est at- 
tiré vers un rocher par des sons plaintifs; il reconnait 
la voix d'une jeune femme, c'était la fille du roi des 
Mers que le Dew y tenait captive depuis longues an- 
nées. Il apprend que le Dew ne dormait qu'une fois 
l'an, pendant 7 jours, et que le temps de son sommeil 
est venu; il profite de la circonstance pour l'attaquer, 
lui livre un rude combat et le tue. L’imagination la 
plus folle ne saurait se figurer la quantité de riches tré- 
sors renfermés dans les vastes souterrains habités par le 
Dew; il faut connaître les habitudes orientales pour se 
faire l'idée de ces dépôts où sont enfouis, entassés, les 
sacs d'or et d'argent, les bijoux et les étoffes précieuses, 
fruits de longues rapines, mis en réserve par une pré- 
voyante avarice: l'antre de la Casauba en a donné un 
échantillon. 

Après cet exploit, Nawsdour, roi de Tchin-ou-Matchin, 
accorde au prince chinois la main de sa nièce, Morwi- 
don, celle même qu'il vient de délivrer, union à la- 
quelle consent avec plaisir Nawchadour , roi des Mers, 
père de la princesse. Ici l'auteur consacre de longues 
pages à la description de la dot de Morwidon; ses ro- 
bes, ses colliers, ses joyaux ; les présents qu'elle fait à 
son mari, à son oncle, à son frère, sont énumérés avec 
tous les détails de ces listes officielles usitées en Asie 
en pareilles circonstances. 

Zaw part alors avec sa nouvelle épouse; pour jouir 
de sa gloire, il revient sur le chemin qu'il a déjà par- 
couru, va rendre visite au roi de l'Inde, Gorchabor, 
puis à Misri, ce prince d'Egypte dont la guérison avait 
été son premier exploit. Les fêtes qui lui sont données 
dans tous ces pays sont de même racontées dans tous 
leurs détails. Les services de table sont toujours de l'or 
le plus pur, d'un travail exquis et enrichis de diamants 
et de perles; mais ils ne servent qu'une fois; le lende- 


+ 


57 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


58 


en , 


main autres meubles précieux, autres vêtements splen- 
dides, autre ordonnance du festin. 

Le prince, ayant achevé le temps de sa pénitence, 
revient en Chine; il y trouve ses parents plongés dans 
la tristesse de son absence et vêtus de deuil; mais tout 
change à son arrivée. Misri épouse Arzouth, Ja soeur ai- 
née de Zaw ; le fils du roi de l'Inde se marie avec Ar- 
doukh, la cadette: chacune de ces noces entraine une 
de ces descriptions si fatigantes, si éblouissantes, dont 
il a déjà été question, On y parle, p.e., d'un trône 
d'or et de pierreries, qui, la nuit, brillait à trois milles 
à la ronde ; de trois chandelles de rubis, d'éméraude et 
de topaze; d'un jardin d'or et d'argent, où chaque fruit 
était une pierre précieuse de la couleur convenable pour 
imiter parfaitement la nature. 

Les combats de Zaw, Misri, Gorchabor, Nawsdour 
et Nawchadour contre les Dews Baqbaq, Khazaran, 
Chaw, laro et Razmazan, donnent lieu à l’auteur de 
déployer un autre genre de fécondité; on y voit le che- 
val du prince chinois blessé au pied par un dragon, le 
désespoir de Zaw et les larmes qu'il verse sur le triste 
sort de son coursier, enfin le singulier moyen de gué- 
rison qui lui est suggéré en songe, et qui consiste à 
mettre un pied d'or à l'animal. 

Après tous ces mariages et ces combats l'écrivain ra- 


conte en raccourci le règne prospère de Zaw, son testa- 
ment et sa mort, ainsi que celle des autres héros de 
son histoire, sans faire grâce au lecteur de la moindre 
cérémonie des funérailles. 

Telle est la première porte du Rousoudaniani. 

L'histoire racontée par Pharémouz , le second des 
- frères; m'a paru mieux conduite, plus intéressante dans 
. son étrangelé. 
Pharémouz dit qu'ayant été envoyé par son père visi- 
. ter le Khataï, l'empereur lui fit un accueil très distin- 
gué; mais il remarqua que le grand vizir et son fils ne 
miaient, ne paraissaient jamais émus. Il en demanda la 
-cause, et le vieux vizir, nommé Kérag, lui fit le récit 
Suivant : 
s L'empereur Toméran, fils de Ochang, n'avait pas 
d'enfants. A force de prières et d'aumônes, il obtient 
du ciel la faveur d'être père, et son fils se nomme 
imched. Mais une vieille fée lui recommande de ne 
ais apprendre à son fils ce que c'est qu'un oeuf, et 
remet en même temps un objet qui en a la forme, 
et qu'il faudra lui montrer si jamais il entend parler de 
|. pareille chose. 
 Djimched est élevé avec 200 enfants nés à la même 
heure que lui; mais un jour, jouant avec le fils du 


vizir, ce même Kérag, qui parle présentement, celui-ci 
se fâche et lui dit: ,,Puisses-tu crever comme un oeuf!‘ 
Il veut savoir ce que c'est, et l'on finit par lui montrer 
l'oeuf de la sorcière ; celui-ci tombe, se casse, et il en 
sort une perle qui roule toujours. Le prince monte sur 
son cheval Bedchaw (destin noir), et court après la 
perle ; il la suit par monts et par vaux, traverse la mer 
à la nage, en la poursuivant, et arrive dans un pays 
enchanté qui devient le théâtre de ses exploits. Là il est 
rejoint par le fils du vizir qui, sur son cheval Bedou- 
coughmarth (destin à l'envers , a volé sur ses traces, 
mais qui se trouve dans un épuisement facile à conce- 
voir après une course si longue et après un combat san- 
glant livré à un immense dragon, sur le bord de la mer, 

Pendant qu'ils prenvent un peu de repos, Kérag voit 
en songe une jeune fille qui lui apprend qu'elle était 
prisonnière de ce dragon tué par Djimched, et, pour 
prix de sa délivrance, lui fait connaître le moyen de 
guérir les blessures de son maître, Un pain miraculeux 
et une coupe d'un vin extraordinaire leur fournissent 
une nourriture substantielle qui répare leurs forces et 
les met en état de marcher durant 18 jours dans le dé- 
sert sans rien manger. Après quoi ils arrivent au jardin 
enchanté du Dew de diamant. Tous ceux qui entrent 
dans ce lieu, tout-à-fait semblable à celui des Baba- 
qouls, mentionné dans le roman intitulé le Miriani , 
sont changés en pierre ; il est guidé par un magicien, 
qui, d'un coup de sifflet, fait sortir de la racine des 
arbres des légions de serpents. Malheur aux inprudents 
et aux lâches! Semblables au Protée de Virgile, ces 
mauvais génies ne cèdent qu'à la vigilance et à l'énergie 
de leurs adversaires. 
triomphent facilement, parce que le fils du vizir, qui 
se méfiait de quelque artifice, n'avait point succombé à 
l'attrait de ce lieu charmant, et, resté à la porte, avait 
arrêté un mauvais génie, mélamorphosé en serpent, de 


Djimched et son compagnon en 


qui il avait appris le secret du piége tendu à leur in- 
expérience. Bientôt la venue du Dew de diamant s’an- 
nonce par les éclairs, la pluie et les orages; Djimched 
lui livre bataille et le tue; après quoi ils se repose du- 
rant quarante jours dans le palais même du Dew. 
Toujours marchant sur les traces de la perle, il ar- 
rive dans une autre ville enchantée, et y trouve la 
vieille femme qui avait presidé à son horoscope. Il aper- 
çoit dans le lointain une tour de crystal environnée dans 
toute sa circonférence d'une large bande noire, mobile, 
comme si elle eût été animée. Il apprend que cette 
| bande n'est autre chose qu'un dragon, qui veille ainsi 
sur upe princesse prisonnière dans la tour. Ce nouvel 


59 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


60 


EEE EEE + 


ennemi avait ravagé la contrée, fait fuir les habitants 
et retenu captive la princesse; la magicienne seule 
avait obtenu la vie sauve, en s'engageant à donner tous 
les jours au dragon sa pâture dans une énorme mar- 
mite, qui, fée elle-même, comme le trépied de Vul- 
cain chanté par Homère, venait, seule et sans être por- 
tée, se présenter au vorace animal. Informé de ces par- 
ticularités, Djimched se prépare à combattre le dragon, 
et à délivrer la belle princesse. 

Ce n'était pas un ennemi méprisable qu'un serpent 
géant dont l'haleine fétide chassait au loin tous les êtres 
vivants et faisait nuage sur le soleil. Cependant Djim- 
ched en triomphe; de son sabre il fait voler en éclats 
la tour de crystal et reçoit dans ses bras l'incomparable 
Béphar. Après cet exploit il se dirige vers la ville du 
roi Saoul, que l'auteur nomme dès lors le beau-père de 
son héros, comme si le mariage eût élé déjà accompli. 
Mais Saoul, furieux que l'on ait disposé de sa fille, à 
levé une armée; le fils du vizir, qui ne dormait plus 
depuis leur entrée sur cette terre mhospitalière, livre 
seul à cette armée un combat sanglant, durant le som- 
meil de son maître, et celui-ci ne s'en aperçoit que le 
matin au carnage dont il est environné. À son grand 
étonnement il se voit dans une enceinte noire et mo- 
bile, qui lui semble une vaste mer; c'était le corps 
d'un nouveau dragon tenant sa queue dans sa gueule. 
nouvel obstacle opposé à sa fuite par les enchantements 
du roi Saoul ; lui et son écuyer montent à cheval. Ké- 
rag bondit sur le corps du dragon, le franchit, le dé- 
chire à coups de flèches et de cimeterre, pendant que 
le prince, d'un seul trait habilement lancé, cloue con- 
tre terre la tête et la queue du monstre. Une seconde 
bataille enlève au roi Saoul sa vie et son trône, et 
Djimched établit nn vice-roi dans sa conquête. 

Je passe sous silence bien des aventures de Djimched: 
sa métamorphose en pierre, sa guérison par l'application 
des entrailles fumantes du cheval Bedoucoughmarth, les 
lamentations du fils du vizir sur la perte de ce bel ani- 
mal; l'histoire de la fille de l'empereur de Grèce que 
le magicien Saoul avait autrefois enlevée, comme Pluton 
Proserpine, cueillant des fleurs avec ses compagnes ; les 
séductions d'une autre Circé enivrant le prince d'un 
breuvage puissant, et d’autres détails. La dernière en- 
treprise de Djimched, son entrée dans la ville de dia- 
mant, couronne dignement sa périlleuse Odyssée. 

Je regrette de ne pouvoir ici traduire en entier la 
description du palais de cette cité merveilleuse, telle 


glacière , la salle des pages; le garde-meuble, si vaste, 
qu'une mère n’eût pas reconnu son fils d'un bout de la 
salle à l'autre ; le Sarikipho, ou écurie, sont décrits avec 
des détails fatigants peut-être, mais exprimant, si l'on 
peut parler ainsi, l'idéal d'un palais asiatique. Partout 
sont prodigués les marbres précieux, l'or, l'argent, les 
commodités de la vie, un luxe étourdissant, et surtout 
ces eaux jaïllissantes et limpides si chères aux habitants 
des climats méridionaux. L’écurie surtout, décrite avec 
toute la complaisance d'un amateur, rappelle ce mer- 
veilleux salon de Chantilly où le grand Condé traita 
Louis XIV. Au devant une vaste nappe d'eau courante, 
une porte de l'acier le plus fin, haute d'une lance, 
large de 20 coudées; une voûte soutenue par des ran- 
gées de colonnes formant 14 lignes, de 60 chevaux cha- 
cune, où ces nobles animaux sont classés par race et 
suivant les couleurs de leur robe, et couverts de hous- 
ses de soie; partout règne une propreté admirable, en- 
tretenue par des réservoirs qui se Jâchent à volonté ; 
enfin le lieu où sont déposés les riches harnais et le 
perchoir d'oiseaux chasseurs, ce divertissement favori 
des anciens rois de l'Europe, complète le tableau: l'on 
sait jusqu'à quel point s’étendait, à cet égard, le luxe 
des monarques de l'Orient. 

Faut-il s'étonner qu’au milieu de ces délices Djimched 
oubliät, dans le sommeil, les fatigues de ses précéden- 
tes expéditions ? 

Mais toutes ces merveilles n'ont point épuisé la verve 
de l'auteur géorgien. Il conduit Djimched et Béphar, sur 
un éléphant d'or mécanique, au palais habité par la 
veuve du Dew de diamant, fille du roi de Dilem. Rien 
n'égale les magnificences de cette habitation: on y voit 
un arbre artificiel, formant deux allées couvertes, de 
50 verstes, dont chaque feuille, par des ouvertures dif- 
férentes, lance des vapeurs parfumées, des salles cou- 
vertes du haut en bas de tableaux en pierres précieuses, 
un cabinet d'un seul rubis, un salon où les services 
sont apportés par des ressorts invisibles, enfin des ca- 
binets renfermant des toilettes de femmes d’une telle 
richesse que l'imagination s'égare à les contempler: pa- 
lais, pour me servir de l'expression géorgienne, aussi 
supérieur au précédent que la beauté des femmes l'em- 
porte sur celle des hommes. 

L'admiration étant un sentiment facile à épuiser, nous 


ne suivrons pas notre auteur dans le récit des autres 


magnificences de la ville de diamant. Nous dirons seu- 
lement que Djimched, à bout d'aventures brillantes, éeri- 


que la donne le fils du vizir. La boulangerie, la bou-| vit à ses vieux }_rents pour leur annoncer son bonbeur 
cherie , la cuisine, l'office des sorbets, le cellier avec sa|et son prochain retour. Rentré en Chine, aux applau- 


mt frère 


eéénhais;s. 


Page rent Cent €! jé 


ST 


5 


61 


dissements de la population, qui jette sur lui une pluie 
- d'argent et de bijoux, il épouse régulièrement Béphar, 
et devient empereur, par la retraite de son père. Mais 
il oublie Kérag et la promesse qu'il lui a faite de la 
couronne du Dew de diamant. Pour le lier à la Chine, 
il le force de se charger de l'éducation de son propre 
fils, et le rend responsable des malheurs qui pourraient 
lui arriver. Comme, tôt ou tard, le mal est puni, ce 
fils de l'empereur devient un pauvre sujet, 
jeune, ses parents le suivent dans la tombe, et le vieux 
Kérag reste seul pour pleurer ses espérances deçues et 
la perte de son souverain : voilà pourquoi Kérag et son 
fils ne riaient jamais. 

Le Rousoudaniani est une oeuvre de longue haleine, 
qui témoigne une grande fécondité d'invention; car 
même en se lancant dans le domaine immense du fan- 
tastique, il n'est pas donné à tout le monde d'y faire à 
chaque pas des découvertes. Il faut donc bien recon- 
paître un certain mérite au conteur qui, sans se redire, 
trouve le moyen d’amuser si long -temps par la féerie : 
j'ai prononcé le vrai nom. La féerie, chère à notre en- 
fance , est morte depuis long-temps dans l'Europe civi- 
lisée, mais elle captiva autrefois nos aïeux ; et mainte- 
nant que l'ardeur des esprits se porte vers le passé, 
nous voulons encore savoir de quoi l'on s'amusait alors. 

Sous le rapport du style, le Rousoudaniani est de 
première importance dans la littérature géorgienne. Son 
étendue, la variété des matières qui y sont traitées, la 
richesse d'invention qui y brille, en font un ouvrage 
. remarquable. Sans appartenir à une époque tout-à-fait 
moderne, je ne pense pas pourtant que l'on puisse en 
fixer la date avant la domination des Persans en Géor- 
gie, c. à d. vers le milieu du XV: siècle; mais j'aurais 
peine à croire qu'il fût contemporain de la célèbre Rou- 
soudan , ou qu'il aït été composé dans le dernier siècle. 
 Lestyle, sans être aussi élevé, 
d'autres ouvrages de même genre , est pourtant très 
outenu; l'auteur emploie un grand nombre de mots 
éorgiens manquant au dictionnaire de Soulkhan Saba, 
beaucoup d'autres tirés de la langue persane ; avec 


il meurt 


aussi coloré que celui 


s deux caractères j'ai cru pouvoir fixer à peu près la 
d date de sa 2 li Je reggae beaucoup de n'avoir 


je suis convaincu qu'il 
arrait, grossir de sa d'un millier de mots nos lexi- 
es géorgiens. 

Que l'on ne s'étonne point toutefois, si l’auteur d'un 
reil livre est resté inconau: il est trop considérable 
© pour que les copies aient pu en être nombreuses. Celle 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
TT à 


62 


dont nous avons fait usage appartient au savant prince 
le Tzarévitch Théimouraz, qui a eu la bonté de la lais= 
ser long-temps à notre disposition. L'on y rencontre 
sept ou huit mains différentes, plus ou moins remar- 
quables par leur élégance, quelques-unes difliciles à dé- 
chiffrer ; la patience a donc échappé à plus d'un copiste, 
et, dans l'état actuel de la langue géorgienne , elle doit 
échapper à plus d'un lecteur; on n'aime point à se faire 
d'un plaisir une fatigue. Au reste, il m'a paru que le 
Rousoudaniani nous instruisait d'autre chose que de la dis- 
position des esprits à l'époque où il fut rédigé. On y 
trouve tant de détails vrais sur la vie intérieure et sur 
les usages des peuples asiatiques, qu'il pourrait fournir 
d'excellents matériaux à cet égard. 


Je termine cette notice par les titres des autres con- 
tes renfermés dans le Rousoudaniani. 


Porte 3°. Histoire de la ville Jaune, du roi Gostam 
et de son fils Khosro. 


Porte 4°. Histoire de Qaraman, souverain des Ou- 
roums (les Turks) , et de son fils Qaïsar. 


Porte 5°. Histoire de Nodar, roi des Pauvres, et de 


son fils Gordjasp. 
Porte 6°. Histoire du. roi Ibrahim. 
Porte 7°. Histoire de Constant, empereur de Grèce, 
Porte 8e, Histoire d'Amir Qasoum. 


Porte 9e. 
mapak. 


Histoire de Gostam, roi de Douchma Ka- 


Porte 10°, Histoire de Barnaoz, roi de Syrie. 


Porte 11°. Histoire du roi des Khazars et de ses trois 
frères, fils du roi de Dilem. 


Porte 12°. Histoire d'Ititiné et d'Ilaparaké. 


Il est à remarquer que les six derniers contes sont à 


peine aussi longs que le premier à lui seul, ce qui 
permettrait de croire que le livre entier est de la même 


main. 


Tous ces récits terminés, l’auteur fait revenir de sa 
captivité Phridon, fils de Rousoudan, et raconte la 
mort de cette princesse; car tous les romans géorgiens 


commencent ab ovo et finissent à la tombe, 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


64 


EEE | 


M US ÉE S. 


1. ENCORE UN MANUSCRIT GÉORGIEN OFFERT À 
L'Acan£éuie par M. Ilosécran, Rapport de 
M. BROSSET (lu le 16 mars 1858). 


Monsieur Platon Iosélian, professeur de Philosophie 
et de Physique au séminaire de Tiflis, a offert à l'Acadé- 
mie un manuscrit géorgien intitulé fynby-lrygems Où 
Discours en vers. 

Cet ouvrage, composé vers le milieu du dernier siècle, 
par le patriarche Antoni 1‘, contient les éloges et de 
courtes notices de plus de 125 personnages, rois et rei- 
nes, évêques ou autres membres du clergé et de l'or- 
dre monastique, historiens, poètes, littérateurs, les plus 
distingués de Ja Géorgie. Les vers sont des iambes ec- 
clésiastiques, de 12 syllabes, avec un repos après la 
cinquième ; ils sont divisées en stances de cinq vers 
chacune. La poésie ne se distingue pas tant par l'éléva- 
tion des pensées et par la noblesse du style que par la 
recherche et le néolosisme, et surtout par une quantité 
d'acrostiches offrant les plus étranges combinaisons. 

L'acrostiche, autrefois si recherché des poètes francais, 
fait les délices des poètes géoroiens. Il existe une pièce 
du roi Artchil, la plus longue connue en ce genre, 
composée de 140 vers. Tantôt l'acrostiche résulte des 
seules initiales, tantôt de celles-ci et des finales, sou- 
vent encore, et conjointement, des initiales et des fi- 
nales de chaque hémistiche ou de chaque repos de la 
cadence ; enfin il commence quelquefois par le dernier 
vers et se déroule sinueusement du bas 
haut en bas ,; à travers ces mêmes repos. 


en haut et du 


Voici un exemple tiré de l'ouvrage 
stance 492. 


du patriarche, 


dYEY » Wie, radin Loyeb£s lasço CNE: 
Ve és), jo déssées gs + so d-mçes . 
0 ef 246 sggs 7 té Bjhsdsde fes. 

Laos” bss6 TL, AlEncon Lie sémlsrbné , 


Os Line F6 Ces rçoek Kiombeigs + 


CHenNI, mamao, miirthou stikhni sagalOB 

Jacinth mdchwirwO, with margarit laL aghskhmoul. 
Oden garn alkaT Ar chésabami chenda ; 

Sourwilith saganG, kmnili dzghoueN acrostikhor . 
OUphros muathobman tchwenda dghis mnathobisA. 


Le sens est : 


» O Père, © brillante hyacinthe, o perle qui a l'éclat 
du rubis, recois les vers faits à ta louange. Ils sont 
pauvres et peu dignes de toi; c’est une oeuvre acrostiche, 
que je L'offre avec amour, o toi qui as répandu sur nous 
plus de lumières que l’astre du matin. “ 


Et la phrase acrostiche , formée par les capitales, se 
compose des mots : 


Chios ougalob, Antoni 
» Moi, Antoni, je célèbre Chio. “ 


Saint Chio fut l'un des 13 disciples de loané, de Mé- 
sopotamie, qui vint en Géorgie du temps du roi Phars- 
man III (408—410). Ce loané est connu dans l'histoire 
géorgienne sous le nom de Zéda-Zadénel ou Zédadznel, 
parce qu'il se fixa sur le mont Zaden, vis-à-vis de Mtz- 
khétha, de l'autre côté de l'Aragwi; et S. Chio, sous 
celui de Mghwimel, parce qu'il vécut à Mghwimé (ca- 
verne) lieu situé sur la gauche du Ksan, non loin de 
Moukbran: ce fut lui qui prêcha la religion chrétienne 
au pays des Osses. 


Le manuscrit offert à la Conférence est d'une bonne 
main et très correct; il renferme toutes les additions 
qui ont été faites à l'ouvrage principal d’Antonr. 

Je propose que des remerciments soient adressés À 
l'auteur: c’est le second présent de ce genre quil fait 
à l'Académie. 


—— (0 — 


MATERIAUX MANUSCRITS. 


Srance du 9 mars. Note sur une propriété des nombres pre- 
miers; par M. Bouniakowsky. 
Avium natantium, imprimis Steganopodum novarum vel 
Tractatus J, 
Tentamen monographiae generis Phaëthon; par M. Brandt. 
Séance du 23 mars. Erythroxyli species brasilienses; par M. 
Bongard. 


minus rite cognitarum descriptiones et icones. 


© Eriocauli species novae; par Le même. l 

Ein Paar Worte über die Trauermünze des Ortokidenkô- 
nigs Juluk Arslan und Berichtigung eines bisher in Bezug auf 
eine andere, demselben zugeschriebene Münze bestandenen 
Errthums; par M. Frähn. 

Beschreibung einer tausendjährigen, prachtvollen, 1829 
aus Kleinasien nach der kais. Bibliothek gekommenen Hand- 
schrift der Evangelien ; par M. Muralt. 


Emis le 14 avril 1858. 


a. 


FLE 


| 
| 
| 


| 


#2 77. BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome LV: 


PUBLIÉ 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


WE SAINT. PÉTERSBOURG. 


PAR 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S{.-Pétersbourg, au Comité administratif de l’Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu détendue in ertenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 
4 divers savants; # Rapports; 5. Voyages scientiliques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
l'état des musées; 8. Chronique du personnel de lAcadémie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges, 


SOMMAIRE. NOTES. 6. Note sur une propriété des nombres premiers. Bouxtaxowskr. 7. Sur une monnaie du roi Ortokide 
Joulouk-Arslan, et sur une autre monnaie attribuée à ce même roi. Fräux. 8. Description d'un ancien manuscrit des 
évangiles rapporté de l’Asie-mineure et déposé à la Bibliothèque impériale et publique. Morarr. CHRONIQUE DU PER- 
SONNEL. Nomination. Membres décédés. 


© 


N O T ES. et que l’on développe la quantité B en omettant les 


multiples de p?, Qn aura, puisque m°est impair, 


BE mp (aient ant (EN) 


6. NOTE SUR UNE PROPRIÉTÉ DES NOMBRES PRE- 
MiErs (*); par M. BOUNIAKOWSKY (lu 


D É'olt VE ee À: PPOEE D Lames) d. p?): 
le 9 mars 1838). ( Me 0 roi ) ) (mo P°); 


par conséquent 


(4) s=A4+8B 
mp (ananas (ENT) 


Soit p un nombre premier quelconque, 2 excepté, et 
m un entier impair incongru à + 1 suivant le module 
p — 1. Je dis que, dans cette hypothèse, la somme 


S— 47 + 20 + 3m +... + (p—1)" 

sera divisible par p?. Cette somme serait encore divi- 
sible par le carré de p, si le nombre "1, quoique de la 
forme (p — 1) k + 1, était lui même divisible par p. 

La démonstration du théorème que nous venons d'é- 
noncer est l’objet de cette note. 

Si l'on met la somme s sous la forme 

s= A + B, 
— en faisant pour abréger 


Ë um m m PINS 
A1" om sm... + — 


0) er 
LAPS EPL" 


(*) L'énoncé de cette propriété m'a été communiqué par 
M. Ostrogradsky. 


(mod, p?). 

Cette congruence nous montre d'abord que s est di- 
visible par p, quel que soit l'exposant impair m3; si m 
est lui-même divisible par p, alors s le sera par p?. 
Supposons que "» ne soit pas divisible par p; dans cette 
hypothèse, pour savoir quand s sera congru à zéro sui- 
vant le module p?, il faudra examiner dans quel cas la 


= PEN 
somme 171 + 271 EL gmTi L,,, + + 


est divisible par p. Pour cela, observons que, puisque 
m — Â est pair, nous aurons 


= (ET HS) + +2 
+(p—1—1 (mod. p), 


et par conséquent 


67 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 68 


EEE EEE 


fut ae pm CE (pee 
=2(am-i pan tomtt,, (EE m—i 


Donc, la congruence (1) se réduira à 


25=mp(1i 2m 4 8m EE (p—4YM—1) (mod.p?) 
ou bien, en observant que p est différent de 2, 


Q) Sir sm. Hp) (mod. p) 


Or, si l'on représente la série des nombres 
1, 2,- 3, ..... (p—1) 


par la série 
DR Diam ss Dies 
s étant une racine primitive de p, l’expression 
dm ami mi (pt 
sera congrue, suivant le module p, à la somme 
di + Un —1) + ps) +... + p(P—1) (nm —1) 
pra (e@P— 1) (7-1) — 1) s 
PET 


Le numérateur 91) (#—1) __ 1, en vertu du théorème 
de Fermat, est divisible par p; donc si le dénominateur 
p7"71 — 1 ne l'est pas, on aura M 
og 14 pri) LE OEURA) LE, A Ho PH Ur) = (mod.p), 
et, en remontant plus haut, 

AIDE GIE, H(p—1)7—1—=0 (mod.p), 
ce qui réduit la congruence (2) à = — 0 (mod. p), ou 


finalement à s — o (mod. p?); cette dernière congruence 
exprime précisément le théorème que nous nous som- 
mes proposé de démontrer. 

Voyons maintenant quelle est la condition nécessaire 
pour que le dénominateur p”*—1 — 1 ne soit pas divi- 
sible par p; pour cela, il suffira évidemment, puisque p 
est une racine primitive de P: que m — 1 ne soit pas 
de la forme (p— 1)k, k désignant un entier quelconque. 
Reste à savoir st, dans le cas même de m— 1 — (p—1)k 
ou m—=(p— 1) k + 1, le numérateur 9-1) Ur—1) __ 4 
ne sera pas divisible par une puissance de p, supérieure 
à celle qui divise le dénominateur 91 — 1, Or, 
nous allons faire voir que cela ne peut avoir lieu. En 
effet, puisque 

eP1Z=itpe, 
e désignant un entier, l’on aura, à cause de m — 1 — 


(p—1)k, 


eP—1) Um—1) — (EE pe) P—1# 
= 1+(p—1)4.pe+ EDG OI I nat. 


Donc, en désignant par K un entier, il viendra 
(3) PNR —_1—=pe(—k+pK). 


On trouvera de la même manière 


À] Ca" PU (1 + pe) —1+pe. k+ 9, 2e+,.... 


ou bien, en représentant par K un entier, 
(4) e"—i—1=pel(k+pK'). 

L'inspection des expressions (3) et (4) nous fait voir 
que chacun des deux nombres £(?—1) (m—1) __ 1 et 
9”! — 1 ne peut avoir d'autres facteurs p, que ceux 
qui sont compris dans le produit pe, à moins que k ne 
soit lui-même divisible par une puissance de p. Dans 
cette dernière hypothèse, on peut également faire voir 
que les deux nombres — k + pK et k + pK’ ne 
peuvent étre divisibles que par la même puissance de p. 
En effet, en supposant À = ApÂ, À étant premier à p, 
nous aurons 
—k+pK 


—1)A[(p—1)4—1 —1)4—2 
AL TG Date ) pre+..] 
Rp = [+ pete 1 va ? PES | 
Or, nous pouvous donner à ces expressions la forme 
suivante 

—k+pK=p{-h+pE], k+pK'=plr+pE, 
car il est facile de voir que les coëfficiens des puissan- 
ces successives de e dans le développement de E et de 
E' seront des nombres entiers. Donc, puisque À, par 
hypothèse, est premier à p, chacun des deux sombre 
— k+ pK et k + pK’ ne sera divisible que par p. 
De là, il faudra conclure que quand m=—(p — 1) k +1, 
la somme 


m=1(,(p-1) (m1) _4 
pH pm), re D EC Ce ie 


ph es 
et par conséquent la suivante: 


LUI RODRU E GMTI E,.. L(p—1)7t 
n'est point divisible par p. En rapprochant tout ce qui 
vient d’être dit, l'on déduit le théorème que nous avons 
énoncé au commencement de cette note. 

Pour donner un exemple, supposons p—" et m5} 
comme m n’est pas de la forme (p—1)k+1=6k+1, 
l'on aura 

15425 + 35 + 45 + 55 65 — 0 (mod. 72). 
En effet, l’on trouve: 15— 1, 25—32, 55— 47, 45—=44, 
55—38, 65— 34 suivant le module 52, et par suite 
1 + 52 + 47 + 44 + 58 À 54 — 196 — 4.49 
— 0 (mod. 72). 

% somme des (m — 1)èmes puissances des mêmes 
nombres, c. à. d. la somme 14 24 34 44 5464, 
en vertu du théorème démontré, doit être divisible 


69 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


70 


HOME 


par 7. Et en effet, puisque 1— 1, 24—=2, 3 — 4, 
#—=4, 54—2, 64— 1, suivant le module 7, l'on a: 
14+2+4+4+42+1—=14—=2.7—0 (mod.T). 

Si m, sans être divisible par p, était de la forme 
(p — 1) k + 1, alors la somme 1° + 27 + 5 +... 
+ (p —1})7, comme nous l'avons démontré plus haut, 
ne serait plus divisible par p?, mais seulement par p. 
—_ En voici un exemple: Soit p=5, m—=2(p—1)+1—9. 
“ Onaurat®=1, 2° — 12, 5°—8, 4° = 19 suivant le module 
52; donc 1°+ 291 59 + 49— 1 +12+ 8 + 19 (mod. 51); 
mais 1+ 12+ 8 + 19—40 —8.5—0 (mod.5). 

Pour ce qui regarde la somme 18 + 28 + 38 +48, l'on 
doit trouver qu'elle n’est point divisible par 5; en effet, 
4 — 1, 2 — 1, 5 — 1, 45 — 1 suivant le module 5, 
et par conséquent 


19 + 29 + 58445 — 4 (mod. 5). 


— > Ÿe—— 


7. Ein Paar WontTE ÿüBER DIE TRAUERMÜNZE 


pes OrTokinen-Kôünics Juzux ARSLAN, uxD 
BERICHTIGUNG EINES BISHER IN BEZUG AuF 


EINE ANDERE, DEMSELBEN ZUGESCHRIEBENE 


MünzE BESTANDENEN IRRTHUMS; VOM AKADE- 
MIRER FRAEHN. (lu le 50 mars 1838). 


Im ersten Bande von Dr. Grote’s Blättern für Münz- 
kunde findet sich Taf. 22. No. 276. eine kupferne Ara- 
bische Bildmünze aus dem kônigl. Dresdner Museum 
abgebildet und in No. 30. unvollständis beschrieben und 
ohne Bestimmung gelassen. Es ïsi ein sehr bekanntes 

Stück und bereits aus mehreren andern Museen, und 

| zwar meist nach weit vollstäindigeren Exemplaren, edirt. 

Diese Münze ist nämlich auch vorhanden im kônigl. 
Münzkabinette zu Paris(t), in dem kais. zu Wien (2), 
in dem zu Mailand (8), in dem des verst. Mainoni (4) 
und des verst. Marsden (5), und endlich im Asiat. Mu- 

| 

| No 10. 

| 


= (1) s. Barthélemy in Mémoires de l'Acad. des inscript. et bel- 
“les-lettres Tom. XXVI. p. 567. PL IL No. 14. und Deguignes 
Geschichte der Hunnen. Einleit. S. 304. 

f (2) Reiske im Repertorium Th. XI S. 15. u. Th. XVIIL S. 66. 
(5) (Castiglioni) Moncte Cufche p. 175. No. 162. Tav. VIL. 


« (4) Descrizione di alcune Monete Cuf. del Museo Mainoni 
_ p: 79. No. 48. 

… (5) Marsden, Numism. OO. ill. 
“No. 115. 


p- 122 No. 115. Tab. VIII. 


seum der k. Akademie der Wissenschaften hieselbst. (6) 
Auch Goethe bewahrte em Exemplar des merkwürdi- 
gen Stückes. Es ist eine Münze des Husam-el-din 
Juluk Arslan, Kônigs von Diarbekr, von der Turk- 
manischen Dynastie der Ortokiden von Mardin. Sie ist 
vom J. 589. der Hidschret d. ï. 1193. n. Ch. und eme 
Art von Gedächtnissmünze. Die Gruppe von vier, of- 
fenbar emer Wehklage hingesebenen Personen, welche 
die eine Seite zeïgt und deren Bedeutung von den Nu- 
mismatikern lange nicht begriffen war, (7) hat hôchst 
wabrschemlich Bezug auf den im dem gedachten Jahre 
erfoleten Tod Saladin's, dem unser Turkman als seinem 
Lehnsherrn bis dahin auf seinen Münzen gehuldigt hatte. 
Ich habe diese Vermuthung in der Kritik der Monete 
Cufiche ausgesprochen (8), und halte sie auch jetzt noch 
für die wahrscheinlichste. Zwar ist das Jahr dieser 
Münze auch 587 gelesen worden, aber es unterliegt jetzt 
für mich keinem Zweiïfel mehr, dass das Einheïts-Zahl- 


wort nicht anders als für eu genommen werden kônne; 


es ist nämlich überall ae geschrieben. 


Es giebt aber von dieser Münze noch eine Varietät, 
welche sich dadurch unterscheidet, dass sie zwischen 
der, den Chalifen Nafir nennenden Inschrift des Feldes 
und der die Namen unsers Turkmanen selbst und das 
Datum enthaltenden Randscbrift noch folgende Umschrift 


fübrt: op OU? 0 ») ol ET J la ŒUJ et 
Melik el-adil Seif-el-din Abu-Bekr ben Eijub(s). Dieser 
Zusatz ist von den Numismatikern entweder ganz über- 
sehen oder sehr missverstanden worden. So hat der Graf 


(6) Recensio p. 612. No. 9, a 

(7) Man s. Reiske a. a. O. und Th. X. S. 169. Adler Mus. Cuf. 
Borg. P. L p. 65. P. II p.119. Desgleichen Barthélemy, Castig- 
lioni und Marsden Il. cc. — Ganz eigen ist die Art, wie Hottinger 
das Bild auffasste: Æltera numi facies (sagt er) figuram habet ca- 
ptivae vel foeminae vel virginis velatae, cus/odilae a milite lancigero, 
duobus circumstantibus juvenibus, non dissimilem a vulgalà ill, 
quae captam Judaeam repraesentat, s. Hottinger in Bibliothecar. 
quadripart. p. 115. 

(8) s. Jenaische A. L. Z. 1822. Ergbl. No. 59. S. 85. 

(2) Man sehe Arigoni Museum Tom. III. Tab. XL No. 19. 
Adler L c. P. L p. 64 Tab. V. No. 56. Description de l'Egypte, 
Etat moderne, Plauches Vol. IL Tab. i. No. 45. Marsden 1. c. 
p. 124 No. 117 — 119. Recensio p. 161. No. 9. — Dieselbe 
Münze ist auch noch in der Sammlung der hiesigen Asiat. Lehr- 
anstalt, in der des Hn. v. Lazaréw hieselbst, in der der Universität 
zu Upsal, des Gen. Rühle von Lilienstern zu Berlin, des Hn. 
Sprewitz zu Hamburg, und vielleicht auch in der ehemal. Mün- 


terschen zu Kopenbagen befindlich. 
0 


71 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


72 


Castielioni diese letztere Münze für eins mit der von 
ihm aus dem Mailander Museum beschriebenen gehalten, 


und Adler hat den Titel J>lal) EU für den des Or- 
tokiden genommen, was «54» zu lesen war plus gelesen 
und das rechter und linker Hand befindliche ne #) 


y) D? ganz übersehen. Dieses letztere hat Marsden 


freilich nicht gethan, aber in Hinsicht der beïden ersten 
Titel folgt er Adlern und legt dem Ortokiden eine 
ganz eigene Absicht beï, die derselbe mit einer solchen 
Stellung der Inschrift gehabt haben soll Die Hypo- 
these ist gaz grundlos, sowie dasselbe auch noch mit 
andern Aeusserungen Marsden's daselbst der Fall :st. 
Die Titel und Namen e/- Melik el-adil Seif-et-din 
Abu - Bekr ben Eijub sind offenbar zu verbinden und 
zeïgen den, auch aus der Geschichte der Kreuzzüge un- 
ter dem Namen Saphadin wohlbekannten jüngern Bru- 
der Saladin’s an. Wir wissen, dass dieser gleich nach 
Saladin's Tode von Karak und Schaubek sich nach sei- 
nen andern Ländern in Mesopotamien begab, und zwar 
nach den sogenannten ôstlichen Ländern 45 Poll >} }, 
mit welcher Benennung man damals die Gebiete von 
Harran, Roha, Ras-el-ain, Hiÿfn-Keïfa, Amid etc. bezeïch- 
nete(10). Er war also em Gränznachbar des Ortokiden, 
und so erklärt sich die demselben von diesem, auf ei- 
ner Münze des nämlichen Jahres 589, geleistete Hul- 
digung. 

. Ganz anders aber verhält es sich mit einer dritten 
Münze dieser Art, welche es noch geben soll. Dieselbe 
soll im Felde der Bildlosen Seite die Inschrift führen: 
JE Je) EU) Ut] el _parrl] Lil; also den 
Namen des 36sten Chalifen vom Hause Abbas und den 
des 5ten Eïjubiden-Sultan's von Aegypten und Syrien; 
so dass diese Münze in die Jahre 625 — 635 fiele (11. 
Wenn es wirklich eine solche Münze gäbe, so wäre es 
unmôglich, sie mit der Chronologie in Einklang zu 
bringen. Juluk Arslan's Todesjahr ist uns zwar nicht 
mit Destimmtheïit bekannt, allein es fällt nach Dschen- 


naby ë sl ge Le dés sos (3 d.i um das Jabr 
600 der Hidschret; und man darf das J. 598 od. 599 


als sein Sterbejahr annehmen, da die letzte Münze, 
welche wir von ïhm kennen, vom Jabre 596 ist, und 


(10) Tarich Manfury, MS. Arab. Acad. No. 521. p. 104. Abul- 
fedae Annal. Tom. IV. pp. 142. 362. 422. 
(11) s. eine Note von Reiske in Eichhorn's Repertor. Thl. XI. 


S. 15. £ und daraus Thl XVIIL $S. 66. unten. 


die erste, welche wir von seinem Nachfolser Nafir-el- 
din Ortok Arslan haben, das J. 599 führt. Aber es 
giebt bestimmt eine solche nicht. Sie hat ïhren Ursprung 
gewiss nur in eïmer, nicht an ihrer rechten Stelle be- 
findlichen Note. Es ist die gedachte Note von Reïske, 
die nach meïner Ueberzeugung gar nicht zu unserer, 
dort von Reiïske im Texte besprochenen Münze Juluk 
Arslan's gehôrt, sondern zu der des Nafir-el-din Ortok 
Arsian, von der in diesem Bulletin Tome II. No. 25. 
S. 355. ff. die Rede gewesen ist. Auch das Reiskesche 
Citat aus Arisoni spricht dafür: No. 81. ist gerade die 
letzt gedachte Münze. 


ss t— 


8. BESCHREIBUNG EINER TAUSENDJÂHRIGEN;, 
PRACHTVOLLEN 1829 aus KLEIN-AÂSIEN NaAcH 


DER K. BIBLIOTHEK GEKOMMENEN Hanp- 


SCHRIFT DER EVANGELIEN; von Dr. Ebwarp 


v. MURALT (lu le 23 mars 1838). 
(Gi-joint un fac-similé lithographié.) 

Zu den Früchten, welche auf den blutgedünoten, 
äber für die russischen Heere so glorreichen Kampf- 
gefilden des letzten türkischen Krieges der griechischen 
Nationalität, Literatur und Kirche erwachsen sind, kann 
man auch diese, äusserlich und innerlich sehr werth- 
volle Handschrift zählen, welche, eine wahre Zierde 
der K. Bibliothek, nicht bloss für Theologen und Phi- 
lologen von Bedeutung, sondern für alle Freunde der 


Literatur auch von allgemein wissenschaftlichem Interesse 
sein dürfte. 


In Ermanselung einer Nummer der Handschrift wol- 
len wir dieselbe Codex der Kaïserin Theodora 
nennen, wozu uns folgende, dem Manuscript zugegebene 
offzielle Notiz berechtist, die wir hier aus dem russi- 
schen Originale übersetzen: 

Nach dem Zeugnisse des griechischen Metropoliten 
Sylvester. Als unsere Truppen sich in /umisch-Khane 
befanden (1), [ward diese Handschrift dem Hauptmann 


(1) Eichwald. Reise. Stuttg. 1837. I. 2. S. 664: ,, Die tür- 
kischen Truppen hatten (25 Aug. 1829.) die Festung (Gümisch 
Chane) verlassen, deren Einwohner, meistens Griechen mit ih- 
rem Metropoliten und ïihren heiligen Bildern an der Spitze der 
Abtheilung entgegen kamen und dem Obersten Simonitsch die 
Festungsschlüssel überreichten. Um den Feind noch mehr zu 
zerstreuen, verliess Graf Paskewitsch (29. Aug.) sein Lager 
beim Dorfe Temlä und nahm seine Richtung nach Balachor, mo'er 


73 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


74 


mm 


Korganow übergeben(2)] nach dem Berichte des Ge- 
neral-Feldmarschalls Paskewitsch an den Geéhülfen 
des Kriegsministers 31. Aug. 1829. N. 3482. — Diese 
mit Gold auf purpurfarbenes Pergament in 4. 
eschriebene und in massives(s) Silber eingebundene 
Handschrift der 4 Evangelien ist nach dem Zeugnisse 
dieses Metropoliten von der Hand der Kaiserin Theo- 
dora geschrieben und seit mehreren Jabrhunderten im 
Kloster St. Johann(+) aufbeyabrt und nun von dem- 
selben Metropoliten Sr. Majestät, dem Kaiser, als 
Zeichen der Ergebenheiït dargeboten und von dem Kaï 
ser der Bibliothek geschenkt durch den Minister des 
ôffentlichen Unterrichts, 6 Oct. 1829. N. 850.“ 


Uniter dieser Theodora nun kann nicht die Beschützerm 
der Monophysiten um 555 gemeint sein, ungeachtet sie 
zum Patriarchen von Konstantmopel einen Bischof von 

Trapezunt nahm; denn damals ward noch keine kleme 
. Schrift für die Bibel angewendet, sondern erst seit dem 
Sten Jahrh. So kommen wir denn auf die berühmte 
_ Begründerin des Bilderdienstes seit 842, für welche 


i 


die Abtheïlung des Oberst Simonitsch wieder heranzog. Die Ba- 
gage und selbst die Artillerie liess er hier zurück und verfolgte den 
Weg nach Trapezunt. Je tiefer er in das Gebirge vorrückte, desto 
. mehr Schwierigkeiten stellten sich ihm entgegen; über jähe Ab- 
gründe und Felsen führten überall nur schmale Fusspfade, 
deren Spuren sich. nicht selten in den finsteren Wäldern und 
in tiefen, mit Felstrmmern verschütteten Schluchten verloren. 
Am 3. Sept. erreichte er Karakaban, 40 Werst von Trapezunt. 
Von hier aus geht der Weg durch noch weit wildere Gegenden 
und über Felsmassen, die nirgends eine Spur von Pflanzenwuchs 
zeigen. Nachdem Graf Paskewitsch sich von der Unmôg- 
lichkeit überzeugt hatte, auf diesem Wege und bei dem heran- 
nabenden Herbst, der in diesen Gegenden in hohen Gebirgen 
“sebr früh beginnt, weiter vorzudringen, kehrte er nach Erzerum 
zurück “. 

(2) Glosse zum Original. Das Corps von Simonitsch scheint 
“nicht über das Gebirge nach St. J. gekommen zu sein, aber 
\regen der Unzugänglichke® desselben wohl auch Korganow 
ht; sondern der in J. Ch. anwesende, aber sonst in St. J. 
residirende Metropolit scheint das Manuscript durch diesen 
Hauptmann dem Obersten übergeben zu haben. 

(5) Vergoldetes und mit Edelsteinen und Engelkôpfchen ver- 
ziertes. 


adres (Medsjid), welche die besten Gold-, Silber und Kupfer- 
Minen im ganzen türkischen Reiche enthält, 35 Werst vom 
schwarzen Meere an der Quelle des Flüsschens Hyssus zwischen 
Ærapezunt und Of — bei Straba XII. 3. das Gebirge der Chal- 
däer oder Chalyber. Das Kloster aber ist vielleicht dem h. Joh. 
Ghrysostomus geweiht, der in dem 300 Werst südwestlich ge- 
legenen Comana starb 


(4) Es findet sich am nôrdlichen Fusse der Bergreihe Pary- 


auch die sorgfältig gemalten Bilder der 4 Evangelisten 
und eine Menge kleiner Bilder zu sprechen scheinen, 
von welchen letztern aber nur eines, die Wesgtragung 
des Leichnames Jesu zu Matthäus Sc erhalten hat. 


Auf das 9te Jahrhundert wenigstens führen uns auch 
die übrisen Merkmale der Handschrift: 


1) Das Pergament ist “nicht dünn und leicht sich 
rollend, wie man es vom 4ten bis 8ten Jahrhundert an- 
gewendet findet, sondern fest und spricht für ein Ma- 
nuscript vom 8ten bis 12ten Jahrhundert. 


2) Die Buchstaben sind zwar keine Uncialen, aber 
sehr gross, gerade und regelmässig, auszenommen 
auf eïnigen schon durch ïhre hellere Farbe sich aus- 
zeichnenden Blättern, die später eingefügt worden sind, 
um verloren gegangene zu ergänzen. Nur bei 4 Blit- 
tern des Ev. Johannes ist dieses nicht geschehn, 
wo daher eine doppelte Lücke ist. Die Zahlen der 
Ammonio-Eusebianischen Kanones, die sich in einem 
Theile des Marcus und bei Lucas und Johannes finden, 
sind ebenfalls in kleiner Schrift und in Gold an den 
Rand geschrieben. Alles übrige aber, die Zahlen der 
Kapitel sowohl als deren Ueberschriften, die Randglos- 
sen und Vor- und Nachbemerkungen auf dem Purpur- 
Pergament sind mit Uncialen und mit einziger Ausnahme 
der Zahlen des Kapit2l-Verzeichnisses vor Lucas, welche 
in Gold sind, sämmitlich weiss geschrieben und daher 
sebr oft verwischt und besonders die Randglossen zu 
Matthäus schwer zu lesen. Die dem Codex vorgebun- 
denen 11 gelblich-vweissen Pergament- und Papier- 
Blätter mit den synoptischen T'abellen und die jedem 
Evangelio mit dem Bilde dés Evangelisten und dem 
Verzeïchnisse seiner Kapitel vorangeschickten, sind Toit 
rother, kleinerer Schrift gcschrieben, kôünnen aber aus 
späterer Zeit herrühren als die Purpurblätter (5), deren 
Schrift eine Zeit des Ueberganges zwischen den grossen 
und kleïinen Lettern zu beurkunden scheint. 


3) Die Buchstaben sind bald verbunden, bald nicht, 
und zwischen einzelnen Buchstaben eines Wortes ist oft 
ein grôsserer Zwischenraum als zwischen den verschie- 
denen Wôrtern, die gar häufig verbunden erschemen, 
wie Luc. IV. 26. yur & zayïpur. 


(5) Wir schliessen es daraus, dass das Inhalts - Verzeichniss 
bei Lucas mit älterer Schrift auf ähnlichen Blättern wie der 
Text sich findet, während es bei den übrigen Evv. verloren ge- 
gangen und dann ergänzt sein mag. Jener Kanones finden sich 
in den Tabellen für Mt. 352, M. 256 (im Texte nur bis 118 
angezeichnet) L. 345, J. 232. 


75 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


© © LR 


4) Für das 9te Jahrhundert spricht ganz besonders 
der Mangel des Iota subscriptum, welches erst ge- 
gen das Ende desselben aufkommt. 

5) Die Interpunction scheint zuweiïlen durch den 
Punct, der oft gar nicht zur Unterscheïdung von Sätzen 
dient (6), noch die Stichometrie andeuten zu sollen, 
wie im Cod. Cyprius aus dem Sten Jahrhundert, da 
die Linien immer bis zum innern Rande ausgeführt 
sind (7), wo nicht ein neues Kapitel anhebt. Das Komma 
hingegen, das Kolon, Frage- und Anführungszeichen 
sprechen für's Ste, frühestens 8te Jahrhundert, wie man 
aus den Codd. Æ, M und V, g des Matthäi sieht. 

6) Die Spiritus sind nicht rund, sondern noch eckigt, 
wie seit dem 6ten Jahrhundert, vergl den Cod. Clara- 
montanus, auch nicht immer angebracht (Matth. VIII. 
28. saôvre, sEepyouerot, üè). 

7) Die Accente sind wie sie sich bereits seit dem 
£ten Jahrhundert finden (vgl. Codd. Æ, Æ, M. Mat- 
thaei VW, g.), indess fehlen sie mitunter oder sind nicht 
richtig. (Matth. VIIL. 28. wymuewv, Leyovres, np) — 
txetvne ). 

8) Keine Anfangs- noch Schlusszeichen der 
Perikopen (& und 7) wie sie seit dem &ten Jahrhun- 
dert allmälig emgeführt wurden. U DR. 

9) Wenig Abkürzungen, nur: «vos, da, th 16, 
WE, ZE, UN, OUVOS, au, 90, 7e. Auf den rothen 
Blittern dagegen sind sie sebr häufg. 

10) Wenig Verbesserungen, die meiïsten in Luc. I 
bis V. und zwar am Rande auf dieselbe Weise und von 
derselben Hand wie der Text geschrieben ausser L 

11) Die schon erwähnten Kanones sind aus dem 
âten Jahrhundert und die lingeren Kapit el ohne Zweï- 
fel die des Euthalius aus dem 5ten. Es sind deren 68 
von Matthäus, 48 von Marcus, 83 von Lucas, 18 von 
Johannes, Das letzte ist bei Lucas überschrieben: ,, Von 
Kleopas“, (was sich auf die Wanderung nach Emmaus 
bezieht) bei den 3 andern: ,, Von der Bitte um den 
Leib Christi“. Dagegen fängt Mt. an: » Von den Ma- 
gern“, M. ,,Von dem Dämonischen“, L. ,, Von der 
Schatzung“, J. ,, Von der Hochzeit zu Kana, 

12) Die Randglossen auf der Seite sowohl als unter 
dem Texte, beim ersten Evangelisten sehr häufig, wäh- 


(6) Mt. 1. 13: ZopoBufih dE: éyérmmoe T. A. A. 0ë° 
x. 7. À. IL 2. nach Gorépu, 6 nach &, XII 1. nach «06 
u. s. w. 

(7) Die Theilung der Würter am Ende der Zeilen ist oft sehr 
ungrammatisch wie : 


ÉYÉVVQUE 


sf ” LES D 3 : 
Oux'utTuyosic, £ÏT &uroïc, ov|#EEeTéate 


LU. 5. Ww. 


rend sie beim vierten ganz fehlen, smd alle historischer, 
exegetischer, harmonistischer Art(s) und führen auf eine 
Zeit nach Chrysostomus (9). Bis Mitte Matthäus sind 
die meisten Ränder mit purpurfarbenem Papier verklebt 
als beschädigt. 

15) Die dem Marcus und Johannes nach- und dem 
Lucas vorgeschickten Bemerkungen sind kritisch schon 
wichtiger. Die erste sagt, diese Handschrift sei mit den 
alten Abschriften von Jerusalem verglichen worden (10), 
eine Angabe, die sich uns unten bestätigen wird; die 
zweite, länoste, erklärt nur den Prolog des Lucas (11); 


(8) Die erste ist: Tô xurû Mr.|évay|yélov ovrelyodqn dr 
&uroù Mr.|ueri 7 zoovouc|ris Toù 40 ävalliyews (eine Notiz, 
die sich sonst nur bei Euthymius Zigabenus + nach 1118 findet: 
uerû Guro rm) EBooidr duolléero Tÿs mahcori»ne, founvé|3n 
Ô£ üro ’Iwfé»rou (Theophylact um 1070: ZMerépouce Ôë roëro 
"Lodvyns @mo Tis ÉPouidos yhwrrns ès tir Ellmvide, &ç Aéyovut). 

(o) “£re uè uootüguuv|éonv Toù xevrovoilovos toutou &vÜqu| 
couévou uerd tuülræ êv tif micre, noi» Ô yovoovrouoc|ruwüy 
qnodvruv|éxovoas *Avôguomuévou. Bei Marcus findet sich aus- 
ser einer harmonistischen Bemerkung wegen der 2 Besessenen 
und Erklärungen zu VII, 3, XIV, 8, 33 nur noch zu VI, 29: 
rédonrai| rè ocœua|rtoù Bunroroû|ér nôke ZeBuorÿ| xourou 
dë 7 Tin xepain Gnerédn| gs “Euebur und zu XIV, 51: 
6 æeoueSlmuévos ow|ddve ni yvuvoë oùros éonu ’IdxwBoc | 
Ô Toù xvpiou &dspos Âey0 |uevoc Ô prréxeuTe | déxauoc- Evè yag 
uôvo | egiBohaie éyoïro | Tv mévru Bio rü:|Ewñc ris &œuroû 
oap|xôs xuù vie Érpwouvnc | ruiur xKEdouv mugû TüY àxooto= 
lu | La Bev| & “Iegovouhiu x. t. 1. Aus dieser Glosse erhellt 
übrigens, dass sie nicht zu dieser Handschrift gemacht ist, die 
hier yvuvôs hat. Ebenso L L 1. 2. 

Lucas S. 6. a. “On 10 xurû À. |eday. ovveyod|on er m 
xovous| (Theophylact: 4. ë uerë mevrexaldexa Ery) tie Xp 
vroù Gvalyewc |xuè Üx0 ILaviou Yxovcey TÔ évay. | #ub auve- 
yedyuro | uudnris dy Alav|hov- ovyyoéperar | DÈ dur èv 
OfBuis Tog èv Ti "EufBoix. Hieronymus hatte nur von Bôotien 
gesprochen. Zu cap. L steht mehrmals: Où xérar êv Goxuious 
(6 dyyehos — œdriv, uk — yurækir, idoÿcu). Sonst ist nur 
noch eine unbedeutende hist. Notiz zu 1, 32. S. das Facsimile, 

(10) S. 76. b. ’£yodqn xai àvreBljn ôuoilwe êx Tüv iego= 
coduur | rakuGy évryoépur. 

(11) S. 1. a. “Qc nées èv Tô lu wood noo|preiur éxnyéh= 
lovro #aù | vu muwèçs wevdoroogire |, dy eg Avuviug didg 
"Afwo, tuvès [5 0ë mgopire dAnduwoi oùroc | xeè vüv êy Th via 
dure Tà|edayyéluw nollo fdéinour yoélye GX où dote 
nor roursbirou|mvi éfeléSuvroe ôn yüg où [1° récoxpu uôvæ 
coayyéluu éyoélgn &ilà mëov &£ œvroû Toù mooouiou v60%h| 


Em. à. à. Ô.|19 10 Ôè èney. xurmyogiur | Eye ro zwpis 


77 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


78 


a 


aber die dritte(12) zeïgt an, der Urheber dieser Handschrift 
habe die Perikope von der Ehebrecherin weggelassen, 
weil sie in den jetzigen Abschriften nicht stehe. Diese 
Spur führt uns ebenfalls auf zum Theil orientalische 
Codices als Quellen des unsern, da dieser Abschnitt m 
beiden Familien fehlt, während er im den abendländi- 
schen steht. 


À 14) Für einen mehr byzantinischer, oder orientalischen 
k Ursprung unserer Handschrift sprechen auch die Les- 

arten derselben, die wir zu Mt. XIII, M. I, L. XXIV, 
J. I— VI. vollstindig und weiter im 4ten Evangelium 
hin und wieder mit säimmtlichen übrigen Lesarten ver- 
glichen haben. 


Von alexandrinischen Handschriften entspricht der un- 
sern keine der mit grossen Buchstaben geschriebenen 
und von den andern nur 118 und vielleicht 102 und 
auch diese nur theilweise. Die übrigen mit dem unsern 
am meisten verwandten Minuscular-Codices sind: 10, 
11 und 40, die einen gemischten Text darbieten, ferner: 
20, 44, 61, 72, 95, 97, 105 und von den Evangelista- 
rien oder Perikopen-Sammlungen: 4, 7, 8, 17, 22, 24. 

Unter den Uebersetzungen entspricht den Lesarten 
unserer Handschrift keine mehr als die persische, etwas 
weniger schon die arabischen, syrischen und die gothische. 


nn 


xugiouæros| éylou &Sévruv ênè Tir Gvayouprv| L) Murduïos 
| pèr rrRe ui où &lhor où|x éneyeigncuy GX Eyouyur | ot de 
er Aiyvntiovus ovyyouyavres ebuyyéloy oÙtws xaloÿ|uevor 
nd ve En émyrypau|Suévoy tôy Dudsxa oùrw uô|voy émeyelon- 


ou. xuè Buoidne 0 Vorsgoy énéyouyer T0 xarü | Bacrkiôny 


“day. Eore dè|19 xa T0 xarû Owuäy rai dla] nhsiova #u- 
As Oë siney nr. èv à. n.[rÿr yàe éuvroÿ dié9e|1Sou» 
dipouire. émminoopoon|to yép xuè êv oùderi édiorubey- | roûro 
dè yirera megè ToÙs Pe|24 Buiws muoreovras xu Aéyov|ras Tô 
Hoopuxor BeBalucéy uelév troie Aéyous vou ôneg rai 6 à|mo- 
üroids pnowr va re égéu{Ewuévor xai Tedeueliouéror à tj 

et" ire éndye x 7. #. où x” @.|d. x. à. eéuevor +. 
[10 ’Oyrs yüg dv mingopogä: où yüo | énè omuelwr dgarüy 
xQirfrova pÜotus modyuaræ xoivelræ, GG 16yw et yüg Tè 
Qulxévar roy Kügioy xurà cüua sas HENY yevéoŸ a TOÙ 
pr xui| Iliéros aèrontms nv x 6 æood6|rns ‘Lobdas #uù 
ES où pere OTAUQOÜ GUTOY TÙ oùy | siday tôy À167ov 
Le ä aù nov ëheyey 6 outre ‘O Ewpaxuç êluë Edoaxey Tor 
marie mou rôv| néuyparré je, roûr éoruy | A6yo zawû os xai 
in Eddw| 6 Luds Evgæ quyir Kvglov. 


(12) 809 75 megè Tic uoiyahidos xelpalaior êv 19 rapt 
AT > ; : a … 3 , . 
| locvny | edayyeliw w&s êv rois vüv| @vnuyoupous un xeiuevor| 


Von Kirchenvätern stimmen mit ihr am meisten über- 
ein: die Byzantiner Theophylakt und Euthymius (Nota 
8 und 9), die Syrer Victor und Chrysostomus, beide 
von Antiochien, Theodor von Mopsuestia und Joh. von 
Damask, die Kleinasiaten Apollinaris und Basilius und 
die Afrikaner Tertullian, Cyprian und Lucifer, während 
alle übrigen abendländischen Handschrifien, Uebersetzun- 
gen (besonders die lateinischen ausser der von Brescia) 
und Kirchenväter himmelweit von ihr verschieden sind. 
Dasselbe gilt auch von folgenden griechischen Kirchen- 
vätern: Athanasius, Clemens, Epiphanius, Eusebius, 
Irenaeus, den beiden Gregoren, Nonnus und Origenes 
und merkwürdiger Weise sogar von Cyrill von Jerusa- 
em, während doch alle übrigen Zeugnisse ringsum, aus 
Arabien, Syrien, Persien, mit unserer Handschrift zu- 
sammenstimmen, 


145) Die oben erwähnten Versehen in Spiritus und 
Accent künnen, da sie nicht sebr häufig sind, so wenig 
als die aus der neu-griechischen Aussprache entstandenen 
Schreibfehler (15) etwas gegen die Theodora, als 
Schreiïberin oder vollends gegen das neunte Jahrhundert 
als Zeit dieser Handschrift beweisen; sie zeïigen nur, 
dass dieselbe nicht copirt sondern nach einem Dictat 
geschrieben worden, und zwar von einer neugriechischen 
Hand. 

Für die Aussprache des Neugriechischen haben wir 
nun zwar kein früheres Zeugniss als das des Moschopu- 
lus aus Konstantinopel um 1453. Allein, da das Neu- 
griechische erweiïslich aus dem äolisch-bôüotischen Dia- 
lecte (in welchem die Vocale und Diphthongen wie im 
Neugriechischen verwischt sind (14), ungefähr wie im 


TupéELpa" #uTu rûy Tônov | xéirus ÔË oùtoc per” Gliya|Tie 
7e xrqpulaiou ÉSÿs TOÙ 'E. % à 0. T, x I. oÙx 
éysigera [VIE 52]. In derselben Linie wird gleich mit VII. 
12. fortgefahren: élu oùv #. 1. 2. Es kann also das obige 
zur Tù» rémo» nicht zum Vorhergehenden, sondern muss zum 
Folgenden gezogen werden, als Angabe, wo in den andern 
Handschrifien die Perikope stehe, die der Urheber dieser Hand- 
schrift ganz übergeht, ohne auch nur wie der St. Galler Codex 
aus dem VIII Jahrh. eine Lücke zu lasser. Merkwürdig ist, 
dass es hier nicht wie bei M. und L. Note 10 und 9 heisst in 
den alten Handschriften. 

(13) Awäguor, égruddn, qu, 7ocpuaraiwy, éguvñy | 


ÿ (&) [und beinahe immer 


GOZs TOÙ 


éépyns, ouwvarndéBous (Snru); 
00» für si0o7] may xolovdsion (Dijom), dvvyriuera (&voy ), 
arocrrhe (sa), 9iior fur av etc. 


(14) Siche die orchomenische Inschrift bei Bôckh (Staatshaus- 


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BULLETIN SCIENIFIQUE. 


80 


© © LEE 


Nordteutschen ü = i, à und à — e) entstanden ist und 
kein Zeugniss gesen das Vorkommen dieser neugriechi- 
schen Aussprache im 9ten Jahrhundert sich findet, so 
haben wir keinen Grund wegen dieser und eïniger an- 
dern Schreibfehler (z. B. der Verwechselung von lang 
und kurz-o) (15) die Handschrift der Kaiserin Theo- 
dora, (über deren gelehrte Kenntnisse wir viel zu wenig 
wissen, um daraus eine Instanz gegen die Angabe jenes 
Metropoliten zu erheben, so wenig als die Regelmässig- 
keit und Grüsse der Schriftzüge(16) gegen sie zeugen 
kann) ganz abzusprechen. 
“Juégar statt fuéoar findet sich bei Plato Cratÿl. 418. ©. vaiyr, 
y als Echo bei Callimachus Epigr. 80 und ÿyauxo bei den 
Aeolern für Syjuxw. Im Ceremonial - Buche des Constantin 
Porphyrogennetus findet sich vollends Beorroo:s für Vestitores 
1. L 4; NoBekjumuos (Nobilissimus) XLIV. 1, und wieder Nu. 
4; Büye (bigae) LXXI 3; Brfnre doumr urrodtoors ÿ» 
poviros üvvos.  Aéovs éuviroters moéored (Bibite Domini Impe- 
ratores in multos annos. Deus omnipotens praëstet) — v yœu- 
do nouvdäre Adumr (In gaudio prandete Domini) LXXV. 2. 

(15) out zÔ myEUuurt, ÜOOOVOUW, TÔ JEyovus, idGvres, 
Sutuater, Aporgione, Bodrrwr, éxpuruourw, iwy statt é&doy 
etc. Als Schreibfehler lässt sich noch betrachten éreyyelle 
Mt. XIL 18. éxBéiin, 20. mAmuvoue, vosoooûe, duTUONOETUE, 
autos statt évroi, Mt. XV. 32, L. XX. 15, @uroïs statt 
ävroùs, IL 9. Trrouyoviudocs, ovgopowixiou, uüxæou (ur) 
ÉQxouEvoy Ç(ouévor) XXIIL 26, ’Ouiwy für ‘Joudaiwr, Euehhey, 
für fusher, xunçguÿ&, weniger hingcgen: "Hiiur Mt. XVIL 4; 
zù Eeor, XXI. 25; Goneg à. Pékn M. IV. 26; ü xui ëéÿyévEr0 
L. V. 17; modo niÿ9os; Evo n, XVL 4; pro XVIL #4; 
elvsk9ovre, 7; mutow, 283 Euvroÿ und éuvror XX. 20, 23; 
ü (üs); Kaivaga XXII. 2; sur éogrmr, 17; üruy J. XIX. 6. 

So sind von diesen 30 nicht aus der neugriechischen Aus- 
sprache zu erklärenden Fehlern die Hälfte anderweïtige Zapsus 
ealami — und die andern dürfen auf 405 Quartblättern oder 
810 Seiten von 17 bis 20 Zeïilen keiner Kaiserin zur Schande 
gerechnet werden. Von den zwei gleichnamigen Kaiserinnen des 
neunten Jahrh. aber passt die von uns angenommene sowohl 
wegen ïihres Vaterlandes Paphlagonien, nicht weit von dem 
Kloster St. Johann, wo ihre Handschrift aufbewahrt wurde, als 
wegen ihres bekannten kirchlichen Eifers besser als die Gattin 
Leo des Armeniers, der eine solche Arbeit zuzutrauen wir weni- 
ger Grund haben. Indess künnte die Handschrift jener berühm- 
tern Theodora auch nur gewidmet und dann ihr so zugeschrie- 
ben worden seyn, als hätte sie dieselbe nicht bloss veranlasst, 
sondern auch selbst geschrichen. 

(16) Das Facsimile ist von der Rückseite des 9ten Blattes des 
Lucas genommen; diese umfasst I. 28 — 34. Die 4 Randglossen 


Die Mittheilung der Varianten, welche nur das theo- 
logische Publicum interessiren künnen und aus welchen 
wir hier nur die Resultate gezogen haben, behalten 
wir uns für eine aus den hiesigen und den moskauischen 
Handschriften zu veranstaltende Ausgabe des N. T. vor, 
vorausgesetzt pämlich, dass uns die so reiche Synodal- 
Bibliothek zu Moskau nicht, wie es im Vatican so viele 
erfahren haben, ïhre Schätze verschliesse, deren Ein- 
sicht, wäre es auch nur zur Controlle und Nachlese der 
Arbeïten von Matthaei, zu wünschen wäre. 

Für eine sorgfältise und durchgängige Benutzung sol- 
cher Handschriften reichen freilich kaum so viel Monate 
him als man auf Reisen Tage verwenden darf, und es 
môchten Philologen wie Theologen, denen gewühnlich 
ïhre curta supellex oder gehäufte Beschäftigungen so 
lange Absenzen nicht erlauben, alle in dem Wunsche 
übereinstimmen, das Beispiel der Zürcher Bibliothek, 
die mit ihren handschrifilichen Schätzen den Bedürfnis- 
sen der Gelehrten bis nach Berlin, wo wir nicht irren, 
ausoeholfen hat, auch von andern Bibliotheken (und 
wäre es auch nur in den Grenzen desselben Staates, 
inner welchen diese doch nichts zu fürchten haben) zu 


Nutz und Frommen der Wissenschaften nachgeahmt 
zu sehn. | 


und die im Texte darauf verweisenden Zeichen sind übrigens 
weiss, nicht mit Goldtinctur gleich diesem geschrieben, was ohne 
unverhältnissmässige Kosten nicht nachgebildet werden konnte. 


——— 


+ 


CHRONIQUE DU PERSONNEL. à 


Nomination. Dans sa séance du 2 mars, l’Académie 
a élu à l'unanimité M. Brosset au grade d'Académi- 
cien extraordinaire, nomination que S. M. l'Empereur 


a daïgné sanctionner le 1® d'avril. 


Membres décédés. Le 21 février, à Paris, M. le 
Baron Sylvestre de Sacy; le 8 avril, à St.-Pé 
tersbourg, M. le Comte Nicolas Novossiltsoff, pré 
sident du conseil d'état; tous les deux membres hono= 
raires de l'Académie, et le 13 avril, à St-Pétersbourg; 
M. Khlébnikoff, directeur de la Compagnie russe= 
americaine, m. c. 


—_—_—_—_—_—_—_——— 


Emis le 20 avril 1838. 


# 78. BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome IV. 
PUBLIÉ PAR ‘Ai 


“L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT PÉTERSBOURG, 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assigu. eu Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
“des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


moires 


—_ Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. ÿ 
lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 
r divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
“l'état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Aunonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 


Bnosser. 
ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 2. Histoire diplomatique du patriarche arménien de Constantinopele Avédik,, 
NOTES. 9 Sur l’Uroxine, nouveau produit de la décomposition de l'acide urique par l'acide nitrique. — 


N'OOSTIIE, 8: 


9. Urser pas UROXIN, EIN NEUES ZERSETZUNGS- 
PRODUKT DER HARNSÂURE DURCH SALPETER- 
siure; von J. FRITZSCHE (lu le 13 avril 
1838). 


Wenn man einen Theïil Harnsäure mit zwei Thei- 
Wasser anrübrt, das Gemenge zum Kochen er- 
hitzt, demselben unter fortwährendem Kochen so lange 
opfenweise concentrirte Salpetersäure zusetzt, bis nur 
h wenig Harnsäure ungelôst geblieben ist, und nun, 
idem man das Kochen noch eine kleine Weile fort- 
etzt hat. filtrirt. so erbält man cine Flüssigkeit, aus 
élcher sich bei rubigem Stehen Krystalle absetzen. 


Srhitzt man, wenn nach einigen Tagen die Menge der 
alle nicht mehr zunimmt. die rückständige Flüssig- 
wieder bis zum Kochen, so bilden sich nach dem 


rkalten von neuem Krystalle, und auch durch ein 


gebildeten Krystalle nicht bedeutend, und beträgt im 
Bünstigen Falle 10 p. C. vom Gewichte der Harnsäure; 
iweïlen auch erhielt ich, nach scheinbar gleichem Ver- 
n gar keine Krystalle. 


À =. ste, 


Dieselbe Substanz erhät man, wenn man statt der 
Harnsäure rohe Schlangenexcremente anwendet. Einen 
Theil dieser gepulverten Excremente rühre man in ei- 
nem sehr geräumigen Gefässe mit zwei Theïlen Wasser 
an, erhitze das Gemenge durch Kochen, und setze nun 
allmälig, je nachdem es das im Anfange der Operation 
sehr bedeutende Schäumen und S'eisen der Flüssigkeit 
zulässt, in kleinen Quantitäten concentrirte Salpetersäure 
zu. Es tritt endlich ein Zeitpuukt ein, wo bei neuem 
Zusatze von Salpetersäure keine Gasentwickelung mebr 
stattfindet, und nun hôrt man damit auf, unterhält aber 
das Kochen noch eine kleine Weile; die dann filtrirte 
Flüssigkeit setzt dieselben Krystalle ab, wie die aus der 
reinen Harnsäure erhallene, und wenn man nach been- 
digter Krystallisation die Mutterlauge mit dem auf dem 
Filter gebliebenen. heträchtlichen Rückstande von neuem 
einige Zeit kocht und wieder filtrirt, so erhält man 
auch aus ibr von neuem Krystalle. 

Diese Krystalle sind eine neue Substanz, welcher ich 
den Namen Uroxin gegeben habe, theils um dadurch 
ihre Entstebung aus Harnsäure durch Oxydation anzu- 
deuten, untl theils, weiïl sie mehr Sauerstof als alle 
bekannten, in dieses Gebiet gehôrigen Substanzen enthält. 

Das Uroxin bildet in reinem Zustande farblose (rhom- 
boëdrische?) Krystalle; sie sind lufibeständig und lassen 
sich in trockner Luft unverändert aufbewabren; in feuch- 
ter, ammoniakalische Dämpfe enthaltender Luft aber 


83 


uehmen sie sehr bald cine rôthliche Färbung an, welche 
in einer durch Avziehen von Ammoniak auf ihrer Ober- 
fläche bewirkten Bildung von Purpuramid (°) ibren 
Grand hat: Längere Zeit ammoniakalische Dämpfe ent- 
haltender Luft ausgesetzt, bekommen sie endlich voll- 
kommen die schône, glänzend goldgrüne Farbe des 
Purpuramids: die sich jedoch durch Abwaschen wieder 
wegnehmen lisst. 

4 kallem Wasser ist das Uroxin sehr schwerlôslich, 
leichter aber in heissem, und es lüsst sich daher leicht 
durch Umkrystallisiren reinigen.  Dicser Schwerlôslich- 
keit wegen sind aber die salle schr klein, oft sogar 
sikroscopisch, und nur selten erhielt ich bei den klei- 
men Quantitäten, mit welchen ich arbeitete, einige von 
der Grüsse einer Linie. 

Die Auflôsung des Uroxins in Wasser rôthet das blaue 
Lakmuspapier, und neutralisirt eine geringe Menge einer 
Base ; Uroxin ist aber dennoch nicht als eine 
Säure zu betrachten, denn es verbindet sich nicht un- 
zersetzt mit Basen, und zeichnet sich überhaupt durch 
eine leichte Zersetzbarkeit aus. Durch blosses Kochen 
mit Wasser wird es schon zum Theïil verändert, und 
zwar um so mehr, je unreiner es ist Man muss sich 
daher beim Umkrystallisiren hüten, die Klüssigkeit zu 
stark zu erhitzen, und am besten die Temperatur nicht 
über — 50° steigern. Aus der Mutterlauge von der 
Urmkrystallisation des unreinen Uroxins erhält man durch 
Abdampfen gew ühnlich kein Uroxin mehr, und es zeïgt 
dieselbe auch gewühnlich die bald zu beschreibende 
Reaction mit salpetersaurem Silber nicht; auch eine Aul- 
lüsung von reinem Uroxin liefert dasseibe nach gelin- 
dem Abdampfen zum Theil verändert. Lässt man fer- 
ner eine Auflôsung dieses Kürpers, selbst eine in der 
Kälte mit ausgekochtem destillirtem Wasser bereitete, 
einige Zeïtlang selbst in verschlossenen Gefissen stehen, 


das 


so findet man sie ïhrer characteristischen Eigenschaften 
gänzlich beraubt. Diese characteristischen Eigenschaften 
bestehen in ihrem Verhalten gegen Aetzbaryt und salpe- 
tersaures Silberoxyd, welches ich jetzt beschreiben will. 

Mit Barytwasser bildet die Auflôsung des Uroxins 
einen voluminüsen, dunkelvioletten Niederschlag. Setzt 
man das Barytwasser tropfenweise der Auflüsung des 
Uroxins zu, so erzeugen zwar die ersten Tropfen schon 
cinen gefirbten Niederschlag, dieser verschwindet aber 
bald wieder, und er ist erst nach dem Hinzufügen einer 
grüsseren Menge von Barytwasser bleibend. 


(*) So nenne ich nach Poggendorff (Aunalen Bd XXXVIT 
pag. 34.) das Prout’sche purpursaure Ammoniak. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 
TT IH ÉE- 


Versucht | 


“84 


«hote 
ae RD 


man aber diesen Niederschlag auf dem Filter zu sam- 
meln und auszuwaschen, so verschwindet er nach und 
nach, indem er sich grüsstentheils in dem Waschwasser 
zu einer farblosen Flüssigkeit auflüst. Eben so ver- 
schwindet die blaue Farbe des Niederschlags, wenn 
ihn mit der Flüssigkeit, in welcher er gebildet 
wurde, in eine grôssere Menge Wasser giesst, und es 
bleibt davon nur ein weniger beträchtlicher farbloser, 
ebenfalls flockiger Niederschlag übrig. In der Auflüsung, 
aus welcher er entstand, erhält sich der blaue Nieder- 
schlag lange Zeit unverändert; kocht man sie aber mit 
ihm, so verliert er seine Farbe fast gänzlich. Beim 
Kochen mit Aetzbaryt sowohl als mit Aetzkali findet… 
eine geringe Ammoniakentwickelung statt. 

Setzt man zu einer Auflôsung von Uroxin eine Auf- 
lüsung von salpetersaurem Silberoxyd, so entsteht augen- 
blicklich ein Niederschlag, von dunkel schwarzblauer Farbe 
Dieser Niederschlag lässt beim Glühen gesen 96 Procent 
reines Silber; die von ihm abfiltrirte Flüssigkeit ist nach 
dem Abdampfen syrupsdick, und aus ïhr setzen sich 
bei längerem Stehen unter einer Glocke mit Schwefel- 
säure schône grosse, gelbliche Krystalle ab, welche M 
kein Silber enthalten. Die genauere Untersuchung 
dieser schônen, hôchstwahrscheinlich neuen Substanz s0- 
wohl, 
berniederschlags muss ich mir auf eine spätere Abhand- M 
lung vorbehalten, da mir gegenwärtig nicht Material 
genug zu ibrer weiteren Verfolgung zu Gebote steht. 

Mit einer Auflôsung von neutralem essigsaurem Blei- 
oxyd versetzt gicbt die Auflôsung des Uroxins einen 
voluminôsen, flockisen, schmutzigweissen Niederschlag; 


man 


ED a Sn LCR DLENS CAES 


als auch des mit ibr gleichzeitig gebildeten Sil- 


filtrirt man diesen ab, erhitzt nun die abgelaufene Flüs-" 
sigkeit, und erhält sie einige Zeit im Kochen, so trübt 
sie sich anfänglich und lässt bald ein schweres, krystal- 
linisches Déiues fallen. Diese beiden Niederschläge ent= 
halten nach dem Trocknen verschiedene Mengen von 
Bleioxyd, und zwar der voluminüse gesen 66 p. G:, der) 
pulverfürmige aber gegen 86 p. G. In einem Versuche, 
welchen ich in der Absicht anstellte, zu ermitteln, ob. 
die ganze Menge des Uroæins mit dem Bleioxyde vers, | 
bunden niederfalle, erhielt ich von 0,106 Grm. Uroxin, | 
dessen heissbereitete Losung ich unmittelbar mit essigsaus 
rem Bleioxyde kochte, 0,285 Grm. Niederschlag, welieli 
in diesem Falle gesen 85 p. C. Bleioxyd enthielt. Es 
waren also darin 0,256 Grm. Bleioxyd mit 0,049 einer 
organischen Substanz verbunden, und wenn auch diese 
Untersachhne auf grosse Genauigkeit keinen Aospruch 
machen soll, so erhellt doch daraus so viel, dass hôch=, 


stens 50 p. C. von den Bestandtheilen des Uroxins in 


Eu 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


86 


… eine unlôsliche Verbindung mit dem Bleioxyde einge- 
gangen waren. Auch diese Bleiverbindungen habe ich 
bis jetzt aus Mangel an Material noch nicht genaueren 
Untersuchungen unterwerfen kônnen. 

… Ich habe schon erwähnt, dass das Uroxin sich durch 

— Aufnahme von Ammoniak in Purpuramid verwandelt; 

um zu erfahren, ob dabei noch eine Absorption von 


“Sauerstof stattfinde, brachte ich UÜroxin mit einigen 


s ich nun einige Tropfen Ammoniak hineinbrachte, 
» es our allmählich mit Ammoniakdämpfen in Be- 
übrung, welche es nicht nur mit der Zeit intensiv pur- 
P rroth firbten, sondern auch das gebildete Purpuramid 
theilweise wieder zersetzten. Dabei hatte aber eine 
icht unbedeutende Volumenverminderung statt gefun- 
den, und es scheint daher ausser Zweifel zu seyn, dass 
bei der Umwandlung des Uroxins in Purpuramid 
durch Ammoniak auch eine Sauerstoffabsorption statt 


Die Analyse des Uroxins habe ich in dem, vor dem 
érbrennungsofen wesentliche Vortheile darbietenden 
npenapparate von Hess angestellt, und dabei folzende 


Die Verbrennung mit Kupferoxyd ergab in verschie- 
enen Analysen folgende Mengen von Kohlensäure und 


Ü H 
[0,150 Grm. gaben 0,167. 0,042. 
IL. 0,295 t 11 0)820, 0,082. 
IL. 0,350 n 0,582, 0,094. 
DU 0527. n 0,361. 0,090. 
V-.:0,2615 7 ,, » “10,292. 0,073. 
D NI. 0,408 040,457. 0,1105. 
VII. 0,401 5 0,456. 0,108. 


uf Koblenstoff und Wasserstofl berechnet beträgt dies 
_ Procenten 


C. H. 
L. 50,78. SAle 
Il, 51,04. £,11, 
III, 50,18. 2,98. 
IV. 50,52. 5,05, 
V. 50,88. 3,10. 
VI. 30,97. 5,01. 
VII. 30,06. 2,91. 


12,55. 


Die Analysen I bis VI sind in einem Strome von 
Sauerstoffoas angestellt, und es fand bei ihnen eine zu- 
weilen grôssere, zuweilen geringere Bildung von Stick- 
stofoxydgas stalt, welche durch rôthliche Dämpfe im 
Kaliapparate erkennbar war. Da nun die gebildete sal- 
petrige Säure vom Kali mit der Koblensäure absorbirt 
wurde, so mussien dadurch die Mengen der Kohlen- 
säure variiren. Die Analyse VIT ist eine mit aller Sorg- 
falt, nach Liebig, durch Mengung mit dem Kupferoxyde 
ausgeführte, und giebt daher die Menge des Kohlen- 
stoffs genauer an. 


Zur Bestimmung des Stickstofigehaltes mittelle ich 
zuerst die relativen Volumina von Kohlensäure und Stick- 
stoff aus, und erhielt dabei ein Verhäliniss von 4 Koh- 
lensäure auf 1 Stickstof. Dann aber bestimmte ich in 
zwei genauen Versuchen die absolute Menge des Stick- 
stoffs, wozu ich mich stat des von Liebig vorgeschla- 
genen koblensauren Kupferoxydes eines mit einem Hahne 
versehenen Kohlensäure-Entwickelungsapparates bediente, 
dessen Einrichtung dem von Mohr angegebenen Was- 
serstoffapparate gleicht, nur dass alle innerhalb des Ap- 
parates befindlichen Theïle von Glas sind: ein Apparat, 
welcher, in Verbindung mit der Luftpumpe noch ge- 
nauere Resultate zulässt, als das Verfahren mit kohlen- 
saurem Kupferoxyd. 


0,531 Grm. Uroxin gaben 49,5 Cub. Centim. Slick- 
stoff, welche auf 0° und 0,76 Meter Barometerstand 
reducirt 46,1 G. C. betrugen. Diese wiegen aber 
0,0585254, und dies beträgt 17,62 p. C: 


Ein zweiter Versuch lieferte von 0,259 Grm. Uroxin 
55,6 CG. GC. Stüickstof, welche 0,04513572 wiesen; dies 
beträgt 17,45 p. C. 


Zieht man nun aus obisen Wasserstoff- und Stickstoff- 


| Bestimmungen die Mittelzahl und nimmt die Kohlen- 


stoffbestimmung von Analyse VIT. als die richtigste an, 
so erhält man folgende Zusammensetzung für das Uroxin: 


Kohlenstoff 30,06. 
Stickstoff 17,52, 
Wasserstoff 3,04. 
Sauerstoff 49,38. 

100,00. 


Versucht man darnach eine Formel aufzustellen, so fin- 
det man dass 
C: Na H5 O: 
ganz nahe damit übereinstimmt; denn dieser Formel 
entspricht folsende procentische Zusammensetzunz: 
* 


57 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


oo 


Kohlenstof 30,15, | 
— C' N2 Hs O° 


Stickstoff 17,46. 

Wasserstof 3,08. \ 

Sauerstof 49,31. 
100,00. 


Die relativen Atomverhältnisse stimmen also hinreï- 
chend genau mit der gefundenen Zusammensetzung 
überein, und man kann die obige einfache Formel, an 
deren Stelle man eben so gut ein Multiplum setzen 
kôünnte, wenigstens so lange als die richtige betrachten, 
bis sich aus dem genaueren Studium der Zersetzungs- 
produkte des Uroxins eine Controlle dafür ergiebt. Hof- 
fentlich geben die Analysen des Purpuramids, die ich 
bald zu wiederholen gedenke, und des neuen, durch 
Behandlung mit sal petersaurem Silber entstehenden Kür- 
pers hierüber näheren Aufschluss. Wenn ich mit der 
Publikation dieser Abhandlung nicht bis zur Beendigung 
dieser Untersuchungen wartete, so geschah dies nur, 
weil ich aus der in Poggendorff"s Annalen enthaltenen 
Abhandlung von Liebig und Wôbhler über die Natur 
der Harnsäure ersah, dass auch sie über die Zersetzungs- 
produkte der Harnsäure durch Salpetersäure arbeiïten. 
Schon ehe diese Abhandlung mir zu Gesichte kam, war 
ich mit diesem Kapitel beschäftigt, und es liegen mir 
jetzt bereits eine Menge anderer, im Verlaufe meiner 
Arbeit erhaltener Präparate vor, welche ich näber zu 
studiren und in einzelnen Abhandlungen bekaout zu 
machen nicht unterlassen werde. Ein Resultat nur: er- 
wähne ich vorläufig, dass nämlich die Oxurinsäure von 
Vauquelin gewiss nicht, wie Kodweiïss beweisen 
will, eine Verbindung von Purpursäure und Oxalsäure 
ist; sie ist jedenfalls eine eïgenthümliche Säure und 
Kodweïiss hat die gründliche Arbeit von Vauquelin 
viel zu wenig gewürdigt. 


—$t—— 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. 


2, HISTOIRE DIPLOMATIQUE DU PATRIARCHE AR- 
MÉNIEN DE CONSTANTINOPLE, AVÉDIK; PAR 


M. BROSSET (lu le 13 avril 1838). 


Ce fut en 1836 que le savant orientaliste M. Bianchi, 
chargé de la conservation des pièces diplomatiques écri- 
tes dans les langues de l'Asie, au dépôt des archives du 
minislère des affaires étrangères, me fit connaître obli- 
geamment l'existence d'un certain nombre de diplômes 
arméniens et de pièces relatives à l'affaire du patriarche 


Avédik. Non moins empressé de profiter de cette pré- 
cieuse communication que je l'avais été à l'égard des 
lettres du prince géorgien Soulkhan Saba, et des mé- 
moires qui les accompagnaient, dont j'avais également 
dû la connaissance à cet habile interprète, je le priai 
de m'obtenir la permission de compulser ce dossier in- 
téressant. M. Mignet, conservateur et administrateur 
en chef de nos archives, m'accorda gracieusement ma de- 
mande: je lui en témoigne ici, au nom des amis des 
lettres orientales, ma vive reconnaissance. 

Mais cetle première communication se bornait à une 
trentaine de pièces turkes et arméniennes, ces dernières 
remarquables par leur magnifique exécution calligra- 
phique, admirables par leur grandeur, la beauté et la 
netteté du caractère arménien cursif, que je me per- 
mettrai de nommer diwâni par allusion au caractère turk 
employé dans les pièces de chancellerie. Les personnes 


‘qui ont l'habitude des livres arméniens savent combien 


Ja lecture des caractères cursifs serait difficile s'ils n’é- 
taient de la plus grande netteté; elles savent que c'est 
précisément sous ce rapport que se distinguent les types 
de Saint-Lazare, même dans les corps les plus exigus 
La même chose a lieu dans nos diplômes arméniens, 
sur de très fortes proportions; mais ce que le burin et 
la lime exécutent aisément sur une matière consistante, 
on peut à peine s'expliquer par quelle légèreté de mou- 
vement et en même temps par quelle précision l'écri- 
vain calligraphe peut le réaliser sur un papier placé, 


avec le calam et au moyen d’une encre limpide. C'est 


pourtant ce qui a lieu ici: les 18 diplômes arméniens dont 
je parle sont tout ce que l'on peut imaginer de plus beau, 
de plus pur et de plus lisible. Quant aux ornements d'or, 
d'argent et de couleurs éclatantes, autres que ceux des 
lettres, s'ils sont véritablement riches, on ne peut s'em- 


pêcher de dire qu'il sont de mauvais goût: l'or y a con- 4 \ 


servé toute sa beauté parce qu'il est généralement très 


fin, l'argent a été oxidé par le temps et l'humidité de 


la mer. 


Parmi les pièces de cette première communication se. 


trouvait le manuscrit autographe des mémoires, poésies 
et compositions religieuses d'Avédik. Je lus ou traduisis 
le tout, autant que me le permettait un nombre prodi- 


gieux de mots turks répandus au milieu des phrases ar- 
méniennes, dont j'espérais avoir plus tard le sens par 
le secours de quelque Arménien ou de quelque savant 


francais turkologue. Les traductions écrites de Pétis 
me servirent à souhait, à cet égard, mais quelques mois” 
après. Pour étudier historiquement les faits du patriar= 


| cat d'Avédik, je parcourus dès-lors sommairement les 


Û 
x 


récits très étendus de Tchamitch, dans sa grande his- 
“ toire, pour loute l'époque de la vie de mon principal 
4 personnage, et les 9 volumes de la correspondance de 
mos ambassadeurs à C. P. depuis 1699 jusqu'en 1708. 
J'en ai extrait, je crois pouvoir le dire sans erreur, 
tous les passages relatifs aux arméniens de C. P. et aux 
diverses phases d'Avédik. Je ne pense pas qu'un seul 
trait important de la correspondance de M. de Fériol 
mait échappé; je les donnerai suivant les dates: ils nous 
serviront à fixer chronologiquement beaucoup de faits 
seulement mdiqués dans les mémoires du patriarche. 


Les pièces dont j'ai parlé jusqu'ici portaient des nu- 
"méros sans suite, mais élevés, et indiquant qu'ils faisaient 
- partie d'une série considérable. 
+ cement d'inventaire dressé officiellement à Marseille (1) 
indiquait des papiers qui me manquaient: où les trouver? 
- C'est alors que M. Jorrel père, employé aux archives, 
me communiqua, avec une complaisance extrême, d'au- 
_tres papiers légaux se rapportant à la même affaire : 
+ J'abjuration d'Avédik, son permis de célébrer la messe 
à Paris suivant le rite catholique arménien; les attesta- 
« tions sur sa conduite de l'abbé Renaudot, de Pétis de 
- Ja Croix, du P. Félicien de Ste.-Marie, prieur du couvent 
des carmes, de Abdélahad prêtre syrien qui avait eu les 
- relations les plus intimes avec notre personnage, enfin son 
acte de décès et les certificats des chirurgiens qui lui 
Tout cela était insuffisant, 


D'ailleurs un commen- 


avaient donné leurs soins. 
si M. Jorrel et son gendre, employé dans la même ad- 
Mministration, n'eussent bien voulu réveiller leurs souvenirs 
pour se rappeler où était déposé le dossier complet 
d'Avédik. Avec ce zèle empressé qui les distingue et cet 
Fectueux intérêt qu'ils portent à toutes les recherches 
“entreprises dans le dépôt dont la garde leur est confiée, 
ss deterrèrent aux archives des consulats les trois car- 


fous qui m'étaient nécessaires (2). En voici l'inventaire 


@ M. Jorrel père a eu la bonté de me dire que ce fut lui 
» en 1795, fut chargé par le ministre des affaires étrangères, 
arles Lacroix, de retirer des archives de la marine, à Vér- 
s les, tout ce qui n'appartenait pas directement à ce dépôt par 
: | spécialité. Plus de 1700 cartons de correspondance consulaire 
Wurent ainsi grossir les archives des affaires étrangères, à Paris: 
d'est dans ces cartons que se trouvait l'affaire d'Avédik. M. Vi- 
e, directeur des archives de Versailles, retint tout ce qui lui 
Lu ut concerner la marine. 

(5) Ges cartons portent pour titre: Affaires étrangères; Avédik , 


Ne 
EC 
{ 


À 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


90 


1. Un carton contenant tout ce qui regarde la per- 
sonne d'Avédik; c.-à.-d. ses mémoires en arménien, avec 
une traduction interlinéaire latine et une version fran- 
çaise en regard, achevée par Pétis le 30 avril 1710, et 
de plus un grand cahier contenant seulement la même 
version française. Joignez à cela la copie arménienne 
de ces mémoires, de la main d'Avédik, sous la garde 
de M. Bianchi. Les poésies et prières qui terminent ce 
cahier ont été également copiées, traduites en latin et 


en français par Pétis en juin 1710. 
Dans le même carton, diverses requêtes d'Avédik. 
La ire du 39 avril 1710, en turk, en arménien et en 
français, adressée à M. de Pontchartrain, ministre d'état. 
Avédik y demande réuni à l'église romaine; 
elle n'a pas été envoyée à C. P. ‘Traduite 16 SP et 
16 9bre 1710. 


d'être 


La 2° arménienne, latine, française, du 8 mai 1710; 
Avédik renonce à ses croyances hérétiques et demande à 
faire abjuration. Traduite 18 mai, même année. 


La 3° arm.-lat.-française, datée du 1° juin. 1l de- 
mande une audience au ministre du roi, renonce à ses 
erreurs et à toute dignité ecclésiastique. Il désire d'être 


envoyé en Perse et jure de ne jamais reparaître à C. P. 


La 4° arménienne, latine, 
côte. 


francaise, donnée à la Pente- 
Il voudrait aller dans un collége appendre le 
latin, sortir de prison et être mis auprès de Pétis. Elle 
se Lermine par les litanies des saints en arménien. 


La 5e et traduite 
le même jour. Il demande en commencant que ce mé- 
el propose deux moyens pour la 
réunion des Arméniens à l’église catholique. 


arm.-lat.-francaise, du 5 juillet, 


moire soit très secret. 


1°. Que Sari Mathéos, de Césarée, patriarche de Sis, 
soit fait patriarche de C. P. et que Téghia 
soit de même patriarche de Jérusalem, et Ovanès patriar- 
che de Sis. I] fait un grand éloge de Sari, ci-devant 
patriarche arménien de C. P., actuellement à Sis, qui a le 
pouvoir de bénir souverainement les évêques et de con- 
sacrer le Myron. Selon lui Edchmiadzin, Sis, Akhthamar 


mais à vie; 


287 bis; 1708 — 1711. — Turquie, Constantinopole: 
lettres et mémoires en langue turke, traduits et non traduits, 
concernant le nommé Avédik, patriarche des Arméniens, mort à 
Paris le 21 juillet 1711, en la paroisse de S. Sulpice, où il est 
Marine de la république francaise. Nota. Tous ces 
papiers ont été remis au dépôt par la veuve du S$. Pétis de 
la Croix, an mois de juin 1715. 1710 — 1711, No 286 = id. 
No. 287. 


consulats; 


enterré. 


91 


et Candzasar sont les 4 patriarcats arméniens: il ne sau- 
rait indiquer personne pour les deux derniers (4). 


29. Pour forcer le catholicos d'Edchmiadzin à accéder 
à ces arrangements, il faudrait faire donner par le grand 
seigneur au patriarche de Jérusalem le pouvoir de 
bénir le Myron sans que l'on füt obligé d'aller à Ed- 
chmiadzin: ce serait le moyen de payer les dettes du 
couvent de $. Jacques. 
Il finit en conseillant qu’un fils du roi aille s'emparer 
de C. P. afin de délivrer les chrétiens. 
Lettre, dit-il en vers, marche vite, vite, 
Baise la main droite du ministre 
Tombe de ses mains et baise ses pieds. 
Que son coeur s'attendrisse comme une cire molle. 


Ou trouvera encore dans ce carton diverses lettres 
d'Avédik à M. de Pontchartrain et au pape, et les pa- 
piers personnels dont j'ai parlé plus haut, qui seront 
cités à leur date dans la partie historique. 

2. Un carton renfermant 509 pièces turques el armé- 
miennes saisies sur Avédik. Ce sont des firmans du grand 
seigneur et des autorités turques, relatifs aux affaires 
des Arméniens, des mandements, des lettres pastorales, 
en arménien Gondag, ou des lettres de créance et de 
recommandation adréssées à diverses villes et individus; 
des comptes de recettes des collecteurs et administra- 
teurs des revenus ecclésiastiques, et des inventaires ou 
dénombrements de paroissiens; des billets à ordre et 
des quittances; des lettres particulières adressées à Avé- 
dik par diverses personnes sur des affaires particulières, 
mais principalement sur l'administration et les dettes des 
églises et couvents. 


Le nombre de 509 n'est pas tout à fait exact, par ce 
qu'il y a eu dans l'inventaire des numéros doublés, 
d'autres omis. Enfin quelques pièces manquent totale- 
ment au dossier, et se retrouveront peut-être ailleurs 
puisqu'il y a eu partage. 

5. Un carton où sont déposés les travaux de Pétis 
sur les pièces de l'inventaire ci-dessus. Il les a toutes 
copiées de sa main, en arménien; il en a traduit plusieurs 
en latin interlioné, le français en regard. J'ai lieu de croire 
qu'il a fait ces essais de traduction sous les yeux d'Avé- 
dik mème, et pour s'exercer. Les personnes qui, comme 


:(4) IL faut distinguer les catholicos des patriarches. Les 1ers, 
qui ont une autorité spirituelle sur tous les Arméniens, ne sont 
qu'au nombre de quatre, ceux indiqués dans le texte. Mais il 
y. a un plus grand nombre de patriarches: ceux de C. P., de 
Jérusalem etc, qui sont hiérarchiquement au-dessous des autres. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


moi, ne savent pas le turk, peuvent y trouver d'utiles 
et abondantes indications. 

Enfin Pétis a dressé un catalogue général, raisonné 
et complet, des pièces turques: cest une analyse rapide 
de chaque document. Pour l'arménien, le catalogue ne 
va que jusqu'au No. 249 ,,si toutefois le milieu du ca- 
hier où il se trouve ne s'est par perdu dans quelque 
déplacement. On voit que cet estimable orientaliste n'é- 
pargnait point ses peines, et l'auteur de sa notice dans 
la Biographie universelle à raison de penser que 
ses derniers travaux hâtèrent la fin de son existence. 
M. Bianchi m'a souvent répété que les cartons des Ar- 
chives étaient encombrés de masses énormes de docu- 
ments en turk, en persan, en arabe, en syriaque etc. 
tous traduils par cet homme infatigable. 

Un trait peu connu de sa vie ne fait pas moins d'hon- 
neur à son caractère. Lorsquen 1683, Louis XIV eut 
bombardé Alger, le dey fit offrrr à Pétis la somme de 
100,000 écus, considérable pour l'époque, sil voulait, 
dans l'original du traité de paix, faire un léger change- 
ment d'un mot, dont il espérait tirer profit. Pour toute 
réponse, Pétis retourna la lettre du dey à Versailles, où sans 
doute on lui sut gré de sa loyauté; mais sa plus belle 
récompense fut la satisfaction d'avoir agi en honnête 
homme. 

La vie d'Avédik est une page intéressante de l'histoire 
des Arméniens dans l'empire turk; c'est un tableau des 
aberrations du coeur humain lorsqu'il emploie la religion 
comme instrument propre à servir ses vues ambitieuses, et 
des malheurs auxquels les intrigants sont exposés dans 
la carrière politique, enfin des modifications que le mal- 
heur fait subir aux convictions de l’homme. Sous le | 
point de vue de la philologie, les documents de cette M 
histoire nous présentent la série des altérations introdui- 
tes dans la langue arménienne par le contact perpétuel 
des Turks; un bel ensemble de diplomatique arménien- 
ne, s'étendant aux plus belles expéditions émanées de 
la chancellerie comme aux plus simples billets échangés 
entre amis et compatriotes, aux affaires les plus impor 
tantes de l'administration politique et relisieuse comme 4 | 
aux rapports les plus ordinaires de la vie privée: c'est 1 
un cours complet d'Arménie au xviu® siècle. k J 

Je n'ai certes pas la prétention de donner au publie à 
la traduction de toutes les pièces du volumineux dossier 
qui nous occupe: il y aurait matière pour plusieurs vo= & 
lumes de faits, je ne dirai pas inutiles, mais peu utiles à ; 
connaître. Voilà la marche que j'ai cru devoir adopter. 

I. Je présenterai d'abord un aperçu historique de l'état 
de la nation arménienne dans la Turquie à l’époque où 


% 


Avédik parut sur la scène. A cet effet j'extrairai de 
- la grande histoire de Tchamitch tout ce qui me paraitra 
À le plus intéressant depuis l'année 1659. 

IL Arrivé à la carrière publique de mon principal 
personnage, je ferai connaître par une analyse détaillée 
mais rapide les pièces de son dossier; je parlerai de leur 
forme extérieure, des sceaux, des formules du style 
épistolaire et de chancellerie, et des pièces de la comp- 
tabilité ecclésiastique. 

III. Les mémoires personnels d'Avédik et un aperçu 
de ses autres oeuvres viendront en 5° lieu: j'aurai soin 


alors de contrôler ses récits par ceux de Tchamitch. 

IV. La correspondance de nos ambassadeurs et l'ana- 
lyse de celles des pièces du dossier ayant quelque rap- 
_port à l'histoire du personnage, classées chronologiquement, 
serviront de justification aux dates données dans la nar- 
ration suivie. 

V. Enfin, pour échantillon des grandes pièces de 
. chancellerie, je donnerai la traduction entière de celles 
- qui mont été communiquées par M. Bianchi, et qui sont 
. réellement de beaucoup les plus belles de toutes, tant 
pour la forme que pour le fond. 
Si je n'ai point entrepris, avec les notes que me four- 
- nissent laut de documents, d'écrire d'une manière suivie 
histoire du couvent de Saint-Jaques des Arméniens de 
Jérusalem, c'est que j'ai pensé d'abord que ce fait en 
lui même offrait un bien faible intérêt aux Européens; 
il m'a semblé d'ailleurs que je n'étais pas assez sûr 
d'avoir tous les renseignements nécessaires pour cette 
histoire, même au temps d'Avédik; qu'il suffisait d'une 
cune dans la série pour rendre inutile tout un long 
travail; qu'enfin les diverses pièces justificatives donne- 
ent assez d'indications pour des époques précises : 
u'ainsi le lecteur serait suffisammeut éclairé, sans éprou- 
le dégoût qu'inspirent trop de détails sur une ma- 
e dépourvue par elle-même de tout stimulant de 
riosité. Pourtant j'avoue que si j'avais trouvé une pa- 
e collection en géorgien, Je n'aurais pas hésité à 
‘connaître le tout. 
le n'aurais jamais soupconné l'importance attachée à 


la bouté de me faire connaître et de me communi- 
un volume où se Mr Ç réunis trais UE 


v eux, RL. ouel ils ont été répétés. 
Il n'entre point dans mon sujet d'examiner une ques- 
débattue et longuement traitée par des savants 


connus, Sainte-Foix. Lagrange-Chancel, Langlet du 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


94 


Fresnoy etc. Sans avoir étudié moi-même ces matières, 
il me semble que le citoyen Roux Fazillac, ex-législateur, 
dans ses Recherches historiques (Paris, an IX), 

assez hien résolu ce problème, en soulevant le masque 
qui, dit-on, couvrit si long-temps un inconnu; cel in- 
connu, d'après notre auteur, n'est autre que Matthioli, 
le secrétaire du duc de Mantoue, enlevé par ordre de 
Louis XIV, et par le ministère de l'abbé de l'Estrade, 
ambassadeur de france à Venise. Cet intrigant, après 
avoir long-temps négocié avec le monarque la reddition 
de la place de Cazal, appartenant à son maître, et de 
son aveu, livra le secret de ses négociations aux Espagnols, 
tergiversa au moment décisif, fut enlevé adroitement le 
2 mai 1679 sur le territoire piémonlais; envoyé à Pi- 
gnerol, puis aux iles S° - Marguerite, il fut conduit à 
la Bastille en 1698, et est très probablement le même 
qui fut enterré sur la paroisse Saint-Paul le 19 novem 
bre 1705; au moins a-t-on lu sur le registre des convois 
de cette paroisse un nom fort ressemblant au sien, ce- 
lui de Marchiali. Les pièces justificatives citées par l'au- 
teur textuellement donnent les détails de cette affaire. 


D'autre part, M. Delort, chef de division au ministère 
de l'intérieur, a fourni de nouvelles preuves à l'appui 
de cette opinion, dans son Histoire du Masque de 
fer (Paris 1825). On ne peut guère s'empêcher de croire 
que la question ne soit décidée par ces deux mémoires. 


S'il pouvait étre utile de parler encore sur ce sujet, 
on commencerait par dire que l'existence d'un masque 
de fer appliqué constamment sur la figure d'un homme 
est une chose tellement impossible qu'il faut nécessaire- 
ment admettre que les historiens qui l'ont accréditée ont 
voulu se jouer du public. Voltaire n'était pas difficile 
à cet égard: le silence affecté qu'il garde, dit il, sur 
des circonslances connues de lui, est une nouvelle mysti- 
fication du vieillard envers le public créduie. L'assu- 
jettissement perpétuel d'un masque de velours noir se- 
rait bien plus vraisemblable, et au lieu d'une inhumanité 
on y verrait une mesquine précaution commandée par la 
peur où par la vengeance. Quant à moi, je pense, et quel- 
ques personnes m'ont paru partager cette opinion, qu'il 
a peut-être existé un prisonnier d'état à Ja fin du 
xvii siècle, à qui on imposa la gène d'un masque, qui 
ne devait communiquer avec personne, être vu de qui 
que ce soit, qui passa successivement de Pignerol aux 
îles S° -Marguerite, qui vint à la Bastille et y mourut en 
1705; mais je crois aussi que, sur Ja foi d’un homme qui 
écrivait l'histoire comme un roman, qui avait ses raisons 


de haïr la Bastille et de la décrier, l’on a chargé une 


RE 


ri tèle adeséifer séfotvanes de plusieurs individus. Avé- 
dik lui-même a eu les honneurs du masque de fer. 
Dans un ouvrage intitulé: L'homme au masque de 
fer, mémoire historique où l'on réfute les différentes 
opinions relatives à ce personnage mystérieux, et où 
lon démontre que ce personnage fut une viclime des 
jésuites (Paris, 1825), M. le chevalier de Taulès, ancien 
consul de France en Syrie, émet l'opinion que l'homme 
au masque de fer est Avédik. Ce serait perdre le temps 
que de s'arrêter à réfuter en détail ce singulier mé- 


moire. En voici pourtant les faits principaux. 


…Avédik est l'homme au masque de fer, car le per- 
sonnase à qui paraît convenir ce titre dut entrer à la 
Bastille en 1698, et y mourut en 1703. Ces époques pe 
se rapportent point à Avédik, puisque la correspondance 
de M. de Fériol fait foi qu'il ne fut arrêté qu'en 1706; 
mais les jésuites, qui étaient ses ennemis personnels el 
la cause de son arrestation, avaient intérêt à faire dis- 
paraître la trace de leur intrigue ; ils ont falsifié les 
registres de la Bastille, les registres de l'église de Saint- 
Paul; et bien loin que rise au masque de fer füt 
mort en 1705, on a des preuves qu'il vivait encore 
en 1721.“(5) 


Pour s'éviter cette accumulalion d'assertions sans fon- 
dement, d'hypothèses sans preuve, et aux jésuites tant 
de crimes et d'intrigues, l'auteur n'avait qu'à parcourir Ja 
correspondance de M. de Fériol, de 1700 à 1709, et à 
visiter les papiers déposés alors à la Marine, il y au- 
rait vu une série de faits qui, en supposant que les 
jésuites aient été coupables de l'altération des registres of- 
ficiels de la Bastille et de Saint-Paul, lui auraient dé- 
montré qu'il faisait de M. de Fériol un faussaire égal 
à Photius. En eflet, d'après ce système, un ambassa- 
deur pendant 9 années consécutives, 
entretenu Louis XIV et ses ministres des intrigues d'un 


de France aurait, 


(5) Tel est le résumé du système de M. de Taulès; son système 
était fait et arrêté ayant qu'il eût fait aucune recherche dans 
les papiers diplomatiques des archives. Lorsqu’en 1783 l'auteur 
alla porter sa découverte, ainsi qu'il l’appelle, à Versailles, 
M. Simonin, chef du dépôt des affaires étrangères, lui opposa 
vainement les dates certaines de la correspondance, le siège 
était fait, M. de Taulès ne changea rien à ce qu'il avait écrit, 
(p. 55 — 79.) et s'acharna dès lors à prouver la falsification 
des registres de la Bastille et de Saint-Paul. Non seulement 
M. de Taulès ne voulut pas se rendre aux preuves matériel- 
les, mais il atiribua sa mésaventure à cet esprit d'envie qui 
gonfle tout ce qui habite Versailles, à cette sotte bureaucratie 
qui veut tout régenter 
racinées ? 


Que faire contre des opinions aussi en- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


homme enfermé nie tés dur iufotianss dé glasttuts re A Pi borne ed NE des années à la Bastille où 
l'on ne poser guère intriguer, et M. Desalleurs aurait 
continué la même rouerie; et pourquoi? seulement pour 
plaire aux jésuites. La politique est quelquefois obligée de 
recourir à des voies détournées; mais elle a un but, et 
Mais 
je m'arrête; je ne suis pas historien; je suis simplement 
philologue; les curieux peuvent consulter le mémoire 
du chevalier de Taulës. 


ces sorles de faussetés ne sont que temporaires: 


ht =— 


ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. 


Mémoires de l'Académie Impériale ,des sciences de St.- 
Pétersbourg VI* Série. Sciences mathématiques, phy- 
siques et tireltes Tome 1Vi® Seconde partie : 
Sciences naturelles, Tome second, 4£ et 5° livraisons, 

Brandt, Ausfübrliche Beschreïbung der 

von C. H. Mertens auf seiner Weltumsegelung D. 

achteten Schirmquallen, nebst allgemeinen Bemer- 

kungen über die Schirmquallen überhaupt (avec 54 

RUE lithographiées et coloriées). 


contenant: 


6ème livraison, 
contenant: Bongard, Bauhiniae et Pauletiae species 
brasilienses novae (avec 7 planches lithographiées); 
Le même, Genera duo e Melastomacearum ordine 
nova (avec une planche lithographiée). 
lume, composé de 6. livraisons, 30 R. pour la Russie, 
114 écus de Pr. pour l'étranger. 

Mémoires etc. VIène Série. Sciences mathématiques, 
physiques et naturelles. Tome [Vème Première partie: 
Sciences mathématiques et physiques. Tome second. 
dème et 2°me livraison, Kupffer, Obser- 
vations météorologiques, faites à l'Académie des scien- 
ces de 1822 à 1855. Prix du volume composé de 
6 livraisons 24 R. pour la Russie, 9 écus de Pr. pour 
l'étranger. 


Prix du vo- 


contenant: 


NB. La dernière livraison du tome pre- 
mier paraîtra sous peu. 


Emis le 1 mai 1838. À 


# 


4° 79. 


“ 


BULLETIN SCIENTIFIQUE TomeEe 


PUBLIÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PÉTERSBOURG. 


} Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 

de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prasse à l'étranger. On s'abonne, à Sf.-Pétershourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazèttes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A- 
tadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu détendue in ertenxo; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 
par divers savants; & Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
Pétar des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges, 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 3. Æ£ssai d'une monographie du genre Phaéthon. Bnaxvr. 4. Des biens des mo- 
D nastères en Russie. Ousrnurorr. — NOTES. 10. Sur une combinaison crystallisée de l'acide nitrique. Frirzscne. 11. Sur 
l'étincelle galvanique. Jacow. — CORRESPONDANCE. 1. Réclamation de M. de Miuser-Purosrau contre un article de 
M. Fnius, inséré dans le Bulletin, et Réponse de M. Friux. — OUVRAGES OFFERTS. Junvier. 


——————_—_—— — —…—"—…— —…———…— —"—…—"—"—"…" —_——…——…—…— …——— ——"— —————"— "——" — —"——û—“ — —" —Û—û “2 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. 


5. AVIUM NATANTIUM, IMPRIMIS STEGANOPODUM 


NOVARUM VEL MINUS RITE COGNITARUM DE- 


TEn- 
TAMEN MONOGRAPHIAE GENERIS PHAETHON; 
par M. BRANDT (lu le 9 mars 1838). 


SCRIPTIONES ET ICONES, TRacTaTus 12 


ÿ 


À, Dans une note publiée dans ce Bulletin (T. IL. p. 544. 
m: 50.), et qui a pour objet les caractères essentiels des 
espèces du genre Phaëthon, j'avais promis une ex- 
sition monographique de ce genre intéressant d'oiseaux. 
présent j'ai l'honneur de présenter à l'Académie ce 
iWail pour être inséré dans les Mémoires sous le titre: 
entamen Monographiae zoologicae generis Phaëthon“. 
Jai tâché non seulement de ramasser tout ce qui existe 
> relatif à la caractéristique générale de ce genre, à son 
érieur, à son analomie, sa vie et sa patrie, mais j'ai 
Augmenté encore nos connaissances sous beaucoup de rap- 

s par des recherches détaillées que j'ai faites sur 
% conformation extérieure, ainsi que sur la structure 
anatomique de quelques parties jusqu'ici inconnues: no- 
mment j'ai décrit et figuré la langue, l'os hyoïde, le 


palais et le larynx. 


Quant aux espèces, je me suis appliqué à donner 
avec critique la synonymie aussi complète que possible, 
précédée d’une exposition du caractère essentiel. Les 
descriptions détaillées des espèces se rapportent à toutes 
les parties extérieures du corps et sont accompagnées 
de l'indication des mesures; indication qui est suivie d'u 
abrégé relatif à l'histoire de la connaissance systématique 
de la vie et de la patrie des différentes espèces. 

Du reste, j'ai pu seulement décrire en détail les trois 
espèces dont j'ai déja donné auparavant les diagnoses, 
c'est-à-dire le Phaëthon phoenicurus, Ve Phaëthon ae- 
thereus et le Phaëthon flavirostris, espèces qui seront 
également figurées selon des exemplaires très bien con- 
servés de notre muséum. 

Mais, outre les descriptions de ces espèces j'ai proposé 
sous le titre: ,, Phaëthontum formae dubiae“, des recher- 
ches sur plusieurs formes de Phaëthons, dont l'existence 
ou la non-existence spécifique est encore douteuse. A 
cette catégorie me semble appartenir le Phaëthon (Lep- 
turus) fulvus de Brisson, le Phaëthon décrit et figuré 
par Catesby (Ph. Catesbyi? Nob.), le Phaëthon décrit 
et figuré par Edwards (Phaëthon Edwardsii? Nob), 
ainsi que le Phaëthon melanorhynchos et le Ph, Novae 
Hollandiae de Latham. 

Pour réunir, autant que possible, les travaux étendus 
que je pense publier sur les Stéganopodes et les Oiseaux 
aquatiques en général, la Monographie du genre Phaë- 


99 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


oo) 


thon formera la première partie d'un mémoire qui aura 
pour titre: Avium natantium, impr imis Stez ganopodum 
novarum vel minus rite cognitarum descriptiones et 
icones“; mémoire qu'on pourra regarder, en quelque 
sorte, comme supplément d'un autre (Beiträge zur Kennt- 
niss der ruderfüssigen Schwimmvügel), que j'ai présenté, 
il y a déjà plusieurs mois, à l'Académie et qui paraîtra 
sous peu dans les Mémoires de l'Académie. 


4. O MOHACTHPCKHXB HMBHIAXBE BB Poccerx 


(Des BIENS DES MONASTÈRES EN Russie), Par 


M. OUSTRIALOFF (lu le 20 avril 1838). 


Ayant choisi pour objet constant de mes travaux aca- 
démiques la recherche historique du développement de 
la vie intérieure du peuple russe, je crois qu'il est in- 
dispensable de rechercher, avant tout, quels sont les 
éléments dont se composèrent les différentes classes du 
peuple, et quels ont été, dans les diverses époques, leurs 
droits et leurs obligations. L'une d’entre elles, nommé- 
ment le clergé, à été examinée par moi dans tous ses 
détails. Au nombre des articles, qui fort partie de mes 
recherches, il y en a un qui traite de l’état des biens 
des monastères, depuis les temps les plus reculés jusqu'en 
1764. Ici, j'ai cherché à expliquer la question, non en- 
core examinée chez nous, de savoir comment les cou- 
vents ont acquis le droit de fief, comment ils se Fétaient 
assuré, en quoi il consistait, et comment ils en ont été 
privés. Ce sont ces questions qui font le sujet du mé- 
moire que jai l'honneur de présenter à l'Acädénrie. 


—$ 


N'O0 T'ES, 


10. UBBER BINE KRYSTALLISIRTE VERBINDUNG 


DER HanrNsiure mir SCHWEFELSIURE; VON 


J. FRITZSCHE (lu le 20 avril 1838). 


Als ich zur Darstellung von Harnsäure Schlansen- 
excremente in erhitzter concentrirtér Sthwefelsäure QUE 
gelôst hatte, waren aus dieser Auflôsung nach dem Er- 


kalten ziemlich grosse Krystalle in Ménge angeschossen. 


Durch Abwaschen der Krystalle mit concentrirter Schyye- 
felsäure und nachheriges Auflüsen in einer kleinen Menge 


derselben erhielt ich sie von allem Ammoniak frei; den- 
selben Zweck erreicht man durch Auflôsen von reiner 
Harnsäure in Schwefelsäure. 

Die Krystalle der neuen Verbindung sind farblos e—. 
ziehen mit grosser Begierde Wasser aus der Luft an; 
schon durch eine sehr kleine Menge Wasser werden sie 
zersetzt, und verlieren deshalb in der Euft fast augen- 
blicklich ihre Durchsichtigkeit, indem sie sich mit einem 
weissen Ueberzuge von ausgeschiedener Harnsäure be- 
decken. Beï einer Temperatur von ungefähr + 76° G: 
schmelzen sie ohne im geringsten zersetzt zu werden, 
und die erhaltene dicke Flüssigkeit gesteht beim Er- 
kalten wieder zu einer krystallinischen Masse; erst be 
+ 1509 C. ungefähr fängt die Schwefelsäure an zersetzend 
auf die Harnsäure einzuwirken. 

Der genauen Analyse dieser Verbindung stellen sich 
zwei Schwierigkeïiten entgégen; dié eine besteht darin, 
dass die Krystalle auf keine Weise von der anhängenden 
Mutterlause zu trennen sind, die andere aber in dem 
unvermeiïdlichen Anziehen von Wasser bei der Abwä- 
gung, und es muss daher nothwendig ein Ueberschuss 
an Schwefelsäure sowohl, als auch an Wasser erhalten 
werden. Die Analyse selbst besteht nur in der Abschei- » 
dung der Harnsäure durch Wasser, und Füällen der 
Schwefelsäure aus der abfiltrirten Flüssiskeit durch 4 
Chlorbarium. % 

Die Mengen der erhaltenen Harnsäure urd des schwe- 
felsauren Baryts betrugen in vier verschiedenen Analysen: 


EME pti sine! à wwe à 


LE! 


PR OMEC 


r 


” 


Verbindung. Harnsäure.  Schwefelsaurer BarÿE 
LE von 2,998 Grmm. 0,840Grmm. 5,072 Grnim. ? 
IL." ,, 25805 0,829  ;, 4,625 1 
HIT 52 7:687 00 1,050 614700 4 
IA re 20 L'EST 0,785 4,484 # 


Dies beträgt an Harnsäure, Schwefelsäure, und aus dem M 
Verluste sich ergebendem Wasser in Procénten 


Harnsäure. Schwe felsäure. Wasser. 
1e 28,02. 58,15. 13,83. 0 
Il. 29,55. 56,67. 15,780 
IL. 28.48. 57,50. 14,3. 
IV. 26,55. 56,19. 15,26. 
Mittelzahl 28,65. 57,08. 14,27. 00 


Nach den Analysen von Liebig und Mitseherlieh 
ist die Formel für die Harnsäure C!'° NS HS O5 undübr 
Atomgewicht 2122,428.  Darnach érgiebt sich fimdie 
Zusammensetzung der neuen Verbindung die Formél 


(*) So glaube ich die Harnsäure am besten zu bezeichnen, 
da U bercits von Berzelius für die Traubéhsäure angenom 
men ist. 


401 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


102 


Ur()+8HS als die mit den Resultaten der Analyse am 
besteu übereinstimmende, wie sich aus der Vergleichung 
der gefundenen mit den nach dieser Formel berechneten 


. Zusammensetzung zeigt. 


Gefunden. Berechnet. 

D 2u6s... Ur. w30,18: 
0808. 467,02 « = Ur. + sHS. 
14,27. FE 12,80. 

GE 7 


] Der Berechnung nach kommen auf 28,65 Harnsäure 
54,13 Schwefelsäure und 12,15 Wasser, und es ist dem- 
nach ein Ueberschuss von 2,95 p.C. Schwefelsiure und 
2,12 p. C. Wasser erhalten worden; so gross aber die- 
ser Ueberschuss auch ist, so halte ich dennoch die obige 
Rormel für die richtige, denn Ur + 9H ist deshalb 
wiel unwabrscheinlicher, weil sie weniger Harnsäure 
27,716 p. C.) und mebr Schyefelsäure (58,99 p. C.) 
als in irgend einer der Analysen erhalten wurde, giebt. 


- Die Verbindung der Harnsäure mit der Schwefelsäure 
heint demnach, da das Verhältniss ihrer Sauerstoff- 
mengen 1:4 beträgt, nicht als eine salzartige Verbindung, 
sondern als eine Verbindung von Schwefelsäurehydrat 
“mit Harnsäure betrachtet werden zu müssen, wie es 
auch in der Formel aussedrückt ist. 


. Was die Darstellung und Reinigung der Harnsäure 
| Schlangenexerementen mittelst Schwefelsiure be- 
ft, so scheint mir diese Methode bei weitem die 
veckmässigste, leïchteste und vwoblfeilste zu seyn. 
Tan erhält aus der schwefelsauren Auflôsung,  selbst 
“enn sie durch organische Kôrper stark gebräunt ist, 
blendend weisse Harnsäure, wenn man ibr allmälig 
1 sig Wasser zusetzt, und erst nach dem Abfiltriren 
er zersetzten Flüssigkeit mit grüsseren Mengen Was- | ? 
rs auswäscht. Die so erhaltene Harnsäure ist com- 

en und lässt sich leichter auswaschen, als wenn 
die braune schwefelsaure Auflôsung sogleich in 
> grosse Menge Wasser giesst; dann schlägt sich näm- 
h mit der Harnsäure ein Theïl der firbenden organi- 
den Materie nieder, und man erhält ein schmutzi- 
» miel voluminôseres und schwerer auszuwaschendes 
äparat. 


11. UEBER DEN GALVANISCHEN FunNkEN; von 


Pnor. Dr. JACOBI (lu le 27 avril 1838). 


Als eine wesentliche Stütze der chemischen Theorie 
der galvanischen Kette, sieht Herr Faraday (Experi- 
mental researches art, 915.) bekanntlich den galyanischen 
Fuvken an, den man durch ein Verfahren, das er wei- 
terhin (art. 956.) speciell beschreibt, beim Schliessen einer 
einfachen galvanischen Kette ,,ehe der Metallcontact voll- 
zogen ist, bloss durch die Wirkung rein und ungemischt 
chemischer Kräfte‘“ erhalten soll. In einer spätern Reïhe 
seiner Experimental researches (1074) widerruft Herr 
Faraday diesen Satz zwar nicht formlich, 
eine Gelegenbeit wabr, 


nimmt aber 
die Phaenomene, die sich unter 
gewissen Umstinden beim Schliessen einer galvanischen 
Kette zeigen, auf eine andere, eben so sinnreiche, als 
naturgemässe Weiïise zu erklären. Er sagt nämlich: 
»lm Moment, da sie (zwei Metallflichen) in Berührung 
kommen, geht der Strom über, er erhitzt, glübt und 
verbrennt sogar die Berührungspunkte, und die Erschei- 
nung macht sich so, wie wenn der Funke beim Schlies- 
sen der Kette überspränge, wogegen es nur ein Fall 
eines nach vorheriger Schliessung, durch den Strom 
hervorgebrachten Glühens ist und vollkommen analog 
dem Glühen eines feinen Platindrahts, welcher die 
Enden der Volta’schen Batterie verbindet“. — Gleich 
nach Entdeckung des sogyenannten Schliessungsfunkens, 
habe ich, noch im Kônigsberg, die Versuche wiederholt 
und sie besonders schôn bestätigt gefunden, wenn man 
bei der Schliessung Quecksilber anwandte. Indessen 
schien mir schon damals der Schliessungsfunke bedenk- 
lich, und im Widerspruch mit anderweitigen Erfahrun- 
gen zu stehen, einmal weil die freie electrische Spannung 
an den Polen der Volta'schen Batterie und namentlich 
einer einfachen Kette zu gering ist, um eine Lufischicht 
durchbrechen zu kônnen, dann — ist der Funke ein- 
mal übergesprungen, so ist kein Grund vorhanden, 
warum dieses nicht immerfort geschehen sollte, oder 
mit andern Worten: es müsste ein continuirlicher Funke 
entstehen, sobald die Entfernung der Spitzen immer die- 
selbe bleibt. Durch die spätere Faraday'sche Erklärung 
ist nun dieser Gegenstand eïgentlich vüllig erledigt; in- 
dessen wird in dem, von den Herren Professoren Doye 
und Moser herausgesebenen Repertorium der Physik, 
sowohl in dem ersten, als zweiten Theile (I. p. 190. 
IL. p. 115.) der Schliessungsfunke immer noch als etwas 
wirkliches gesetzt, und als solches discutirt, À..2410) 
* 


105 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


10% 


p- 190. werden noch andere Versuche angeführt, um 
dem Schliessungsfunken analoge Phaenomene, bei Frosch- 
zuckungen nachzuweisen. Diese Versuche sind aber zu 
um für den fraglichen Gegenstand, oder 
Es wird 
dass, 


embrouillnt, 
überhaupt, 
ferner als ein sellsamer UÜnterschied aufgestellt, 
je kleïner der Verbindungsdrath zwischen den erregen- 
den Platten ist, desto stärker der Funke beim Schliessen, 
und desto unbedeutender beim Oeffnen. Auch diese 
Seltsamkeit wird durch die Faraday'sche Erklärung 
einrangirt, da bekanntlich die Verbrennungserscheinun- 
gen immer intensiver sind, wenn sich ein geringerer 
Leitungswiderstand, also ein kurzer Drath in der Kette 
befindet. Endlich wird man wohl die von Linari 
angegebene Vorrichtung zur Darstellung eines thermo- 
magnetischen Funkens schwerlich als einen Apparat 
künnen gelten lassen, der, wie es a. a. O. IL. p. 113, 
geschieht, benutzt werden kann, um den für die Theorie 
wichtigen, aber intricaten Punkt zu entscheiden, ob 
wirklich vor dem Contact ein Funke Statt finden 
kôünne. 

Es schien mir daher geeigneter, weiïl am Ende alles 
auf eine positive Bestimmunsg ankommt, an einem Stan- 
genzirkel mit Mikrometerschraube zweï sehr fein zuge- 
spitztte Dräthe anzubringen, die auf diese Weise sehr 
genau und allmählig einander genähert werden konnten. 
Ihre Entfernung und die sonstigen Erscheinungen wur- 
den durch em Mikroscop mit Mlrothetesvorrithinat à ge- 
messen und beobachtet. Letzieres verdanke ich der 
Gefälligkeit des Herrn Akademikers Lenz, der auch die 
Güte hatte, Zeuge der Versuche zu sein. Ich bediente 
mich einer Zink-Platinbatterie von 12 Paaren, jedes zu 
24 D" engl. Oberfläche, die aber auch zu einem einzigen 
Platienpaare von 2 D’ Platinoberfläche vereinigt werden 
Die Zinkplatten waren sorgfältig amaloamirt 
Wasser und 8 Vol. 


irgend eine Bedeutung zu haben. 


konnten. 
und die Laduns aus 100 Vol. Th. 
Th. Schwefelsiure zusammengesetzt. 

Es ergab sich aus den oft wiederholten Versuchen, 
dass die Spitzen, bis auf eine Entfernung von 0,00005 
engl. Zoll einander genähert werden konnten, ohne dass 
ein Funke übersprang, man mochte die Batterie als ein- 
faches Plattenpaar oder nach dem Schema der Säule, 
zwôlMplattig verbinden. Statt zweier Kupferspitzen wurde 
nun einerseits eine kleine kupferne Kugel 0,4 Zoll im 
Durchmesser aufgeschraubt; auch hier sprang bei der 
gedachten Entfernung kein Funke über; eben so wenig, 
nachdem die Kugel so stark amalgamirt worden war, dass 
noch eine glänzende flüssise Quecksilberschicht därauf 
haftete, — Man muss daher annehmen, dass bei einer 


Entfernung der Contactflächen von 0.000905” engl. noch 
kein sichtbarer Funke überspringt, weder bei Anwen- 
dung einer einfachen Kette, noch bei Anwendung einer 
Batterie von 12 Plattenpaaren. Auch habe ich in den 
galvanischen Kreis ein sehr empfindliches Nobili'sches 
Galvanometer mit Doppelnadel eingeschaltet. Bei der 
gedachten Entfernung der Contactflichen wurde die Na- 
del nicht im mindesten afficirt. Da indessen das Frosch- 
präparat für ein beinahe noch empfndlicheres Galvano- 
scop gilt, so wäre es wohl wünschenswerth zu ermitteln, 
bei welcher Entfernung der Contactflächen dasselbe in 
Zuckungen gerathen môchte; nicht minder yünschenswerth 
ist, die Entfernung zu kennen, bei welcher Herr Pro- 
fessor Moser, den thermomaonetischen und den Funken 
der Becquerelschen Kette (11. p. 115.) hat überspringen 
gesehen. . 

Ist nun ein Funke vor dem Contact vorläufig nicht 
erwiesen, so fällt auch dieser Grund weg, und ein an- 
derer ist nicht vorhanden, auf eine besondere Richtung 
der Sauerstofftheilchen gegen das Zink zu schliessen, die 
schon vor vollbrachtem Contact Stat finde. (1. 190.) 

Was nun vorgeht, wenn der Contact vollbracht und 
wieder aufgeboben wird, ist also einfach eine Verbren- 
pupgserscheinung. Man beobachtet es deutlich, wie die 
Berührunesflächen sogleich bunt anlaufen oder unter 
Umständen glühend werden. Es kommt daher auf das 
Verhältniss der Glühkraft des Stromes zu der Grüsse 
der Berührungsflächen an, ob sogleich ein grüsseres oder 
geringeres Partikelchen verbrennt und losgerissen wird. 
Immer beobachtet man, dass, wenn gleich beim Contact 
ein Funke entstanden ist, die Berührungsflächen nach 
dem Verbrennen wieder auseinander getreten sind. Die 
Farbe des Funkens war bei Anwendung von Kupfer- 
spitzen anfanglich grün, wurde der Versuch ôfter wie- 
derholt, so schien sie mir später dunkelroth, nach noch. 


ôftern Wiederholungen, verhinderte die sich bildende & 
Oxydschicht die metallische Berübrung und es trat keïn. x | 


Funke mebr auf. Diese Oxydschicht ist wohl auch diem 
Ursache, dass beim Oeflnen der Kette oft kein Funke 
entsteht, wenn er beim Contact Statt gehabt hatte. Bei 
der Berührung schmelzen oder sintern die äussersten 
metallischen Contactflachen, beï einer angemessenen Kraft 
des Stromes gewissermaassen zusammen; es erfordert 
mehr Umdrehungen der Mikrometerschraube, sie wieder 
auseinander, als nôthig waren, sie zum Contact zu brin=, 
gen; auch sieht man unterm Mikroscope deutlich Theil- 
die gleichsam drathfôrmig auseinander gezogen, 
werden. Sobald nun die Dimensionen des Partikelchens 
der Glübkraft der Pile entsprechen, wird es mit der 


chen, 


TN ME M Le. me 


105 BULLETIN $ 


CIENTIFIQUE. 106 


bekannten Lichterscheinung verbrennen. Es lassen sich 
daher leicht Umstände denken, bei welchen die Abwe- 
… senheit aller dieser Erscheinungen Statt findet, z. B. 
—_ wenn der Strom schwach, oder die Berührungsflächen 
gross und stark värmeleitend sind. Mitunter nimmt 
— man zwei l'rennungsfunken wabr, die vermuthlich durch 
zwei nach einander getrennte Berührungsstellen entstehen. 
 Nun liesse sich wohl auch das Phaenomen erklären, 
dass der Trennungsfunke bei Anwendung eines Elec- 
tromagneten oder einer clectromagnetischen Spirale in- 
tensiver erscheint. Es combiniren sich hier nämlich die 
- Glüheffecte des electromagnetischen und des magneto- 
electrischen Stromes. Das Verschwinden des Magnetis- 
mus, wodurch bekanntlich ein magnetoelectrischer Strom 
hervorgerufen wird, geschieht, abgesehen von andern, 
den Qualitäten des Eisens inhaerirenden Umständen, 
…schon deshalb nicht instantan, weil ein Contact selbst 
_nie plôtzlich aufgehoben werden kann. Je mehr näm- 
ich die Berübrungsflächen an einander gepresst werden, 
was man. vollständigern Contact zu nennen pflest, desto 
mehr nehmen sie auch an Extension zu, oder desto ge- 
ringer wird ibr Leitungswiderstand. Hebt man den 
Contact auf, so heisst dieses eïgentlich nur, dass sich die 
Contactflächen allmäblig verkleinern. Hierdurch wird 
also der Leitungswiderstand vergrôssert; mit ïhim nimmt 
#ugleich die Stirke des galvanischen Stromes und der 
Electromagnetismus ab. Es bildet sich in der umge- 
benden Spirale der magnetoelectrische Strom, der aber 
sekebrt mit der Abnahme des ursprünglichen Mag- 
netismus an Intensität zunimmt, und so lange gesteigert 
V rd, bis seine Glühkraft der Grôsse und den sonstigen 
udlitäten der äussersten metallischen Berührungsflächen 
Mspricht. Jetzt entsteht nun der Verbrennungsprozess, 
aber auch nun die vollständige Trennung der Con- 
ichen bewirkt, und so den magnetoelectrischen Kreis 
llig durchbricht. 
Bei Vollzichung des Contacts geschieht, wie wir ge- 
ïen haben, die Verbrennung durch den galvanischen 
pur dann, wenn die Spitzen fein oder die Be- 


der Strom schwach und der in der Spirale ent- 
lte Magnetismus nur gering sein, eben so also auch 
r Antheil, den der magnetoelectrische Strom am Ver- 
brennungsprocesse hat. Dieser Antheil ist, mit Rück- 
icht auf die beim Contact entgegengesetzten Richtungen 
galvanischen und des magnetoelectrischen Stromes, 
müglicherweise negativ.  Indessen mag es schwer 
sein durch unmiltelbare Beobachtung die Modification 
maichzuweisen, die der Verbrennungsprocess beïm Contact | 


verbindet, wenn ein Electromagnet sich im Kreise der 
Kette befindet, vorausgesetzt nämlich, dass die Stärke 
des galvanischen Stromes in beiden Füllen dieselbe sei, 
was durch eine, dem eingefübrten Leitungswiderstande 
der Spirale entsprechende Vergrôsserung der Electro- 
motoren bewirkt werden muss. 


CORRRESPONDANCE. 


ExrraiT D'UNE LETTRE DE M. LE Baron DE 


HAMMER -PURGSTALL 41 M. FUSS (lu 
le 20 avril 1838). 


de 


Herr v. Frähn beschuldiat mich, in dem Bulletin scien+ 
tifique T. 3. p. 316., die Stelle der chronologischen ‘Fa- 
feln Hadschi Chalfa’s pp ét LE à J5 irrig mit ,,/aæ 
nuit qui précède le dernier du mois de Moharrem“ statt 
toute La nuit übersetzt zu haben, und behauptet LE, 
ein Druckfebler für JF, heisse die ganze Nacht. Da 
die Morgenländer von der Nacht an rechnen und der 
Monat mit dem Tage und nicht mit der Nacht ausgeht, 
so ist py# ét ©i in jedem Falle: la nuit qui précède 
le dernier du mois de Moharrem. Ob JE hier als das 
arabische kjabil oder als das persische kjabul zu le- 
sen, und ob es also mit der kurzen Nacht oder im 
der Nacht der Schalmeien (s. Burhani Katii und 
Siebenmeer unter Jb) zu übersetzen sei, wagte ich 
nicht zu bestimmen, und thut hier gar Nichts zur Sache; 
ein Druckfehler für thslé ist es aber nicht, und wenn 
es wirklich kjamil gelesen werden müssle, so hiesse 
diess nicht auf Persisch (in welcher Sprache die chrono- 
logischen Tafeln Hadschi Chalfa's geschrieben sind), toute 
la nuit. Die ganze Nacht heisst auf Persisch nicht 
anders als eme scheb; so heïsst es in Saadïs Gülistan: 


er schloss die ganze Nacht kein Auge = 48 
Ghwas sin O5 (Gentius p. 158); er weinte die ganze 


s 


Nacht us foi 4 (ebenda 172.) u. s. w.; aber 
selbst im Arabischen heisst Æjamil nur vollkommen, so 
dass schebi kjamil nur die vollkommene oder vollen- 
dende Nacht übersezt werden denn nach 


dem Kamus (Konstantinopolitaner Ausgabe B. IT. S. 341.) 


muüsste , 


107 


heisst kjamil ,,eine vollkomniene Sache deren Theile voll- 


endet und genügend Has ds OM GE; rô gba) 


. r V4 . . 
Aber, wie gesagt, das Wort JE , Wie es immer gelesen 
und übersetzt werden mag, thut hier gar Nichts zur 
Sache, und ändert eben so wenig Etwas an der richti- 
gen Uebersetzung mit ,,/a nuit qui précède le dernier 


du mois de Moharrem“, als an der Thatsache der Stern- 


schnuppen. 


Ich ersuche Sie um die Einrückung des Vorstehen- 
den in das Bulletin scientifique. — 
Hammer-Purgstall. 


RÉPONSE A LA RÉCLAMATION PRÉCÉDENTE (lu 
le 27 avril 1838), 


Die vorstehende Rechtfertigung des Hn. v. Hammer- 
Purgstall ist sebr klug und fein abgefasst, so wie über- 
baupt alle die Rechtfertisungen .es sind, welche derselbe 
alljäbrlich zu schreiben hat. Er versteht es vortreff- 
lich, sich in den Augen der, der Sprache und Sache 
Unkundigen als ganz unschuldig darzustellen, und sol- 
chen sogar weiss zu machen, als habe er das grôsste Recht 
und der Andere ïhm gegenüber das grôsste Unrecht. 
Nur Schade für ïhn, dass die Gelehrten vom Fache 
solche List sehr leicht durchschauen. 


In dem obigen Artikel will H. v. H.-P. uns glauben 
machen, es sey mit nichten das Wort LE kjabil ge- 
wesen, das er in der Stelle Haddschy Chalfa’s im Journal 
Asiat. 5e Sér. Tom. IIL. p. 392 durch qui précède über- 
setzie; er giebt zu verstehen, als habe er jenes ganz 
unüberselzt gelassen, lelzteres aber nur deswegen beï- 
gefügt, um die Weise der Morgenländer, von den 
Nächten statt von den Tagen anzurechnen, bemerklich 
zu machen. Aber wäre diess wirklich seine Absicht ge- 
wesen, so wäre er, sollte man denken, ja nicht so spät 
damit hervorgetreten. Schon neun Zeilen vorher a. a. O. 
bot sich ibm ja die schickliche Gelegenheït dar, diese 
Bemerkung anzubringen und dort ,,dans la nuit- qui 
précède le Samedi,“ anstatt des simpeln :,, dans la nuit 
du Samedi“ zu setzen. Dieses ist jedoch nicht gesche- |} 
hen. So bin ich denn auch jetzt noch vollkommen über- 


zeugt, dass von ihm JE kjabil für identisch mit JL 


kabil angesehen worden und dass dieses ihm das bespro- 
chene qui précède an die Hand gegchen hat. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


Bekannt- | Constantinopol. 


105 


lich bedeutet Jss (kabl) vor, worher, ehe, und dem 
Verbo J:5 (kabal) haben einige unserer Lexica, wie 
z. B. Castelli Heptaglotton, sogar auch die Bedeutung 
antecessit gegeben. Antecedere aber und praecedere 
wird doch wohl so ziemlich auf eins hinauslaufen! Daran 
ist also gar nicht zu zweiïfeln, dass ein Unfall, wie Hn. 
v. H.-P. einmal mit ratis (ein Floss) und rattus (eine 
Ratze) begegnete, ihm auch hier mit JE kjabil und 
JU kabil passirt ist. 

Es ist aber imteressant zu sehn, wie H. v. H.-P. jetzt, 


nachdem er einen Auswes, um sich aus der Verlegen- « 
heit zu zichen, gefunden zu haben glaubt, das für ibn 


so verfängliche LE kjabil ganz fallen lässt. 


nec ee 


Dieses 
Wort, sagt er, thut in der Stelle gar Nichts zur Sache, 

Indessen theilt er doch über die Bedeutung desselben ein 
Paar Vermuthungen mit, die sich in Wabrheït den Rang um 
die Originalität streitig machen kônnten. Einmal meinter . 


JE ei schebi kjabil künne übersett werden: die 
kurze Nacht. Aber es ist ja nicht LE kjabil, sondern » 
HE kjabily, dem die Arabischen Lexica die Bedeu- 


tung von kurz geben; und wo wäre dieses hôüchst seltene 
Wort jemals von der Kürze der Tage und Nächte gebraucht 
worden!? Dazu kommt noch zum Ueberfluss, dass das“ 
Prädicat Aurz, in unserer Stelle gebraucht, etwas auffal= 
len müsste. Es ist in selbiger vom letzten Muharrem 
des J. 599 die Rede. Dieser entspricht dem 19 October 
des J. 1202 Chrisil. Zeitrechnung. Im October aber kôn= 


nen die Nächte doch eben nicht kurz genannt werden 
Eine zweite Vermuthung ist, LE à schebi kjaëi 
môsote die Nacht der Schalmeien zu übersetzen seyn. 
JE kjabül nämlich ist auch, wie uns Persische Lexico: 4 


graphen belebren, Name eines musicalischen Instruments 
Aber wo ist gesagt, dass die letzte Nacht des ersten Mona 
tes der Muhammedaner auch die Nacht der Schalmeie 
(warum nicht lieber: der Dudelsäcke) heisse? Man sollt 
glauben, die von dem Hru. Verf. citirten Autoren gäben 
uns über diese wunderliche Benennung einige Aufklirungs 

Nicht doch. Sïe wissen natürlich vas eben so Me: 
Etwas, als wir, die es Wunder nehmen muss, wie 

y. H.-P. zwischen zweien so baroken Erkläirungen noc 


hin und her schwanken konnte. Die Lesart ne 
schebi kjabil ist, um es kurz zu sagen, ein baaren 
Nonsens, und lsst sich auf keinerlei Weise vertheïdigen: 

Einer solchen, alles Sinnes ermangelnden Lesart der 
von Ha. Chalfxs chronôlo= 


Ausgabe 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


110 


gischen Tafeln, hatte ich daber in unserm Bulletin 
- asta, O. gar keinen Anstand genommen, ohne Weiteres, 


ë JF kjamil zu substituiren. Von der Leichtigkeit gar 
nicht zu sprechen, mit der aus Jef kjamil der Druck- 


 fehler JE kjabil entstehen konnte, was jedem, auch selbst 
- der Arabischen Schrift Unkundigen in die Augen springen 
“muss, — so ist es diese Lesart, welche einen wirklichen 
Sinn und gerade den hier erforderlichen giebt; ja, sie 
liegt so vor der Hand, dass ich denken sollte, sie müsste 
sich auch-jedem andern, der mit dem Sprachgebrauche 
etwas bekannt ist, eben so gut, wie mir, von selbst dar- 
bieéten. Und doch wird die sonnenklare Wahrheit die- 
Ser Emendalion des Textes von Hn. v. H.-P. der Maas- 
sen verkannt, dass er sie geradezu verwirft, und im 
Kamus nachsieht, ob ihm der nicht einen Beweis gegen 


dr 


den Sinn, in welchem Jeb kjamil hier erscheint, an 


die Hand gebe; und von seiner vorgefassten Meinung 
ei genommen, findet er einen solchen in dessen Erklä- 
a von diesem Worte, obschon sie doch eiïgentlich 
pan mit der unsrigen zusammenfälll. Hn. v. H.-P. war 


also unbekannt, dass das Arabische JE kjamil (voll- 


drückt, wie z. B. al äi ein volles Jahr, J2K 5e 
en ganzen Tag, al dl) die ganze Nacht. Es ist 


Bei pielen zu belegen. Doch ist sie nicht ganz leer aus- 
gen. Man lieset bei Masudy, Mürudsch Cod. Ital. 


bre alt, und bei Elmacin p. 254 aLE 41 Le es dauerte 
n wolles Jahr, und ebend, p. 14 lLe,]L J5 ;s ad 
2 É &. Heraclius hielt sich in Edessa ein volles Jahr 
f Auch schon Giggei hat in seinem Thesaurus P. III. 
mi526 ak) ail anuus integer. So bedeutet denn 


ze Nacht hindurch, und entspricht dem, was dieandern 
abischen Autoren (s. Bull. I. c.) von der Dauer des Phäno- 
ns bis zur Mor genrôthe sagen. Zwar sucht H. v. H.-P. 
die Anwendung des Wortes JeS kjamil, als eines Ara- 
Déchen, in der gedachten Stelle verdächtig zu machen, 
insofern die genannten chronologischen Tafeln in Per- 
sischer Sprache abgefasst seyen. Das heisst wieder, dem 


& 


Leser Sand in die Ajugen streuen. Jedermann, der das 
Colorit der Sprache des gelehrten Türken in seinen 
Tafeln kennt, weiss es, und also weiss es auch H. 
v. H.-P. sehr wohl, dass uns in denselben beinahe 
jedes dritte Wort als ein Arabisches entgegentritt. 
So ist es der Fall z. B. gleich in dem kurzen Artikel 
zum J. 599, in welchem in der Notiz über den Stern- 
schnuppenfall auch unser JF kjamil vorkommt; es 
wimmelt derselbe auch von andern Arabischen Wôrtern ; 


ét- ; sl > 29 s) 93) 
etc. etc. keine Arabische?  Nichts konnte also den ge- 
lebrten Türken abhalten, auch das Arabische JeK Kja- 
mil anstatt des Persischen 42 keme zu brauchen, etwa 
wie wir im Deutschen eben so gut: total verdurben und 
ganz verdorben, sagen und sagen kônnen. 

Diess hier Beigebrachte dürfte mehr als hinreichend 
scheinen, um die Richtigkeit meiner Aenderung der fal- 
schen Lesart in der Constantinop. Edition der chronol. 
TVafeln Ha. Chalfa’s auch dem Ungläubigsten darzuthun, 
und es mag wobl sebr überflüssig scheiuen, zu dem Behufe 
noch ein Wort zuzusetzen, noch ein Uebriges hinzu zu thun. 
Ich habe mich erinnert, dass unser Asiatisches Museum 
von den gedachten chronologischen Tafeln eine Hand- 
schrift bewalhrt und habe diese jet zu dem J. 599 
Leingesehn. Sie bestäligt meine Conjectur vollkommen. 
Auch sie hat JE © schebi kjamil (die ganze Nacht) 
statt des sinnlosen JK = schebi kjabil des gedruck- 
Iten Textes. Der Codex führt die No. 585 unserer 
'Muhammedanischen Maouscripten-Sammlung und steht 
jedem Zweiïfler zur Einsicht frei. 

Noch muss es auffallen, wenn H. v. H.-P. behauptet 
und selbst wiederholt behauptet, dass das vielbespro- 
chene Prädicat in der Stelle bei Ha. Chalfa gar Nichts 
zur Sache thue. 


oder wären etywa Ex) PE ; 


Also läge nichts daran zu wissen, ob 
jener Sternschnuppenfall die ganze Nacht hindurch oder 
nur einen Theil derselben Statt fand? Ich denke, den 
Physikern künne das doch nicht so ganz gleichoültig seyn. 


Wie ich mir nie hätte triumen lassen, dass es nôthig 
seyn kônnte, eine so sonnenklare Textesemendation, als 
die von mir im Bulletin gegebene ist, noch erst durch 
viele Beweise gellend zu machen, eben so wenig hatte 
ich es mir auch vorstellen künnen, dass es môglich sey, 
dass mir Etwas, von dem meine Seele nichts weiss, auf 
den Kopf Schuld gegeben werde. Solches ist mir jedoch 
im vorigen Jahre von Seiten des Hn. v. H.-P. begegnet, 
und ich benutze diese Gelegenheïit, den sonderbaren 
und ungebührlichen Vorwurf von mir abzuweisen, 1hm 


+ 


111 


zu Folge hätte auch ich eine Erklärung der Kufischen 
Inschrift, welche in der Englischen Archaeologia Vol. VIT. 
Tab: I. zu sehen ist, versucht, ohne dass es mir damit 
ganz gelungen sey, und ich hätte, so wie Tychsen, ein 
Wort, das kaïm zu lesen, unrichtig kaïd übertragen, 
s. Wiener Jahrbücher der Litteratur. Ld. 79 Seite 17. 
Und diesen nämlichen Vorwurf wiederholt derselbe im 
Journal Asiat. Tome IV. p- 199. Er muss also wobl 
recht slolz auf einen solchen Triumph über mich seyn, 
weil er zweimal ein io Paean! anstimmt. Dicite io 
Paean! et io bis dicite Paean! — Aber was ist es 
damit? Unser Wiener Orientalist ist in einem Baum- 
starken Irrthum befangen, wenn er auch in mir einen 
Erklärer der gedachten Inschrift vor sich zû haben glaubt. 
Nie und nirgends habe ich ihre Erklärung gegeben, das 
fragliche Wort in ihr ist von mir nie berührt worden, 
ich habe es also weder richtig noch unrichtie celesen. 
Doch, er citirt ja ausdrücklich eine meiner Schriften, in 
der ich es gethan haben soll! siehe, heisst es, Antiqui- 
tatis Muhammedanae monumenta varia. Part. I. Petrop. 
1820. Oboleich ich so ziemlich weiss, welche Bewandtniss 
es so häufig mit Hammer'schen Citaten hat, so hatte ich 
doch eine solche aus der Luft gegriffene Citation, als 
diese da ist, kaum für môglich gehalten. Es verhält sich 
nämlich damit folgender Maassen. In der angeführien 
Schrift wird freilich pag. 14 jene Inschrift gelegentlich 
xon mir erwäbnt und zu der Tychsen’schen Erklärung 
derselben eine kleine Berichtigung beigebracht. Die Le- 
sung der ganzen Inschrift aber ist dort von mir eben 
so wenig versucht worden, als in jener Berichtigung 
es sich um das fragliche kaïd handelt. Dieses Wort 
kommt jedoch ebend. p. 41 wirklich vor. Und diess 
ist Hn. v. H.-P. in die Augen gefallen und hat ihn 
veranlasst, mir jene Aufbürdunge, nicht ohne hôhnen- 
den Spott, zu machen. Allein H. v. H.-P. hat nur in 
der Eïile übersehen, dass dort ja nicht von seiner in 
London aufbewahrten Inschrift, sondern von einer 
ganz andern, in Messina befindlichen die Rede ist! 
Wenn das nicht die Gelegenheït zum Tadel vom Zaun 
brechen heisst, so weiss ich nicht, was sonst so heiïssen 


kann! Frähn. 
Se Ÿ — 
OUVRAGES OFFERTS. 
JANVIER. 
1. Magnetismus, bearbeitet von Ludwig Moser. 
4837. 8. 2. Exrnesti H, F. Meyer commentariorum 


de plantis Africae australioris quos collegit — illustravit 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


nds si 


112 


Joannes Franciscus Drege. Vol. I. fas. IL. Lipsiae 1837. 
8, 3. De l'état stationnaire de la philosophie naturelle, 
ou indications des recherches à faire dans l'astronomie 
et la physique par J. W. Schmitz. Paris 1837. &. 
5. Sur la propagation du courant électrique dans les liqui- 
des; par Charles Matteucci. 8. 5. Kparkiñ oruers no 
YSCGHBMBE 1 GAATOTLOPHTESLHEIME 3aBC4CHIAMB, COCTO- 
AUUMB NMOAE HeNOCpex. ynpapien. Ex Bern. l'ocyya- 
per Juneparpnus, npeAcTarx. Crares-Cerperapeus 
ÆonrunoBsims 3a 1836 r. C. Il. 1837. 8. 6. Crasanix 
cospemennnKkO8e © Auuurpin Camossauys. — Ilsanie 
sropoe C. IL 1837 r. 8. 7. Onncanie apeznuxs Py- 
cknxB MOHerE npnôas. neproe. Mockna 1837 8 8. e- 


pemuceraz l'paumarura, Kasans 137.8. 9. Haueprauie 
npasnx» ysaucraro assira, n Caosaps. — Kasaus 
1836. S. 10. Orxers Muuncrepersa IOcrnyin sa 1856 
ro48. C. Il. 1837 8. 11. Caosaps Pycckuxs Cosrekux - 
nHCaTCJeit COOTEXECTECHUMKOBBS H HHOCTPAHIOUE, NNCAB- 
unxs BB Poccin. — Ysqaxie MH. Cuernpesa. Tome I. 
Mocksa 1838. 8. | 


—— “> p — 


MATÉRIAUX MANUSCRITS. 


Séance du 13 avril. Mémoire sur les réfractions et les réflexions 
sous des angles d'incidence très petits, par M. Schultén. 
Séance du 20 avril. Mémoire sur les déplacements instantanés 
des systèmes assujétis à des conditions variables, par M. 
Ostrogradsky. 
Séance du 27 avril. 
M. Sokoloff. 1 
Séance du 4 mui. Ein neuer Beleg, dass die Gründer des Rus=« 


Note sur la diffraction de la lumière, par 


sischen Reiches Nordmarnen waren, und zugleich Aufklärungs 
über den bisher fast gar nicht gekannten Arabischen Rei= 
senden, aus dessen Werke dieser Beleg entnommen, par 
M. Frähn. 0 
Auswahl einiger Seltenheiten und Merkwürdigkeiten au 
der Münzsammlung der Asiatischen Sprachanstalt des Mi 
uisteriums der auswärtigen Angelegenheiten, par Le même 
Nochmalige Untersuchuug der Frage: Ob in historischt 
Zeit in Europa zwei Arten wilder Stierel ebten? par M.Baer. 


Rectification. Dans le No. précédent du Bulletin, à l'article 
Annonces bibliographiques, l'indication du prix d’un volume des” 
Mémoires, section des sciences mathématiques et physiques; L 
inexacte. Ce prix est de 18 r. pour la Russie, 63 écus de Pr ; 
pour l'étranger. !, 4 


Emis le 10 mai 1838. 


— RE wi 


4 


#7 30. 


PUBLIÉ 


BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome IV. 


PAR 


“L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


Ÿ DE 


taureaux sauvages? Barr. 


N O T ES. 


2. NocnMAziGE UNTERSUCHUNG DER FRAGE: 


0B IN EUROPA IN HISTORISCHER ZEIT ZWEI 


ARTEN VON WILDEN STIEREN LEBTEN? VON 
DEM AKADEMIKER BAER (lu le 4 mai 1838). 


… In einer frühern Sitzung der Akademie glaube ich 
iberzeugend nachgewiesen zu haben, dass der gesammte 
mm (Species) der sogenannten nordischen . Seekuh 
ina Stelleri) in nicht viel mebr als dem vierten 
le eines Jahrhunderts durch die Industrie der Men- 
en vollständie vertilgt worden ist. Dieser rasche Un- 

ng einer grossen Thierform, der in neuester Zeit, 
ne alle geologischen Revolutionen, erfolst ist, gewinnt 
Wichtigkeit, wenn wir ibn auf das Studium der im 
rdboden sich findenden Reste nicht mehr Jlebender 
ormen anwenden. 


Es war unvermeidlich, dass bei der ersten gründhi- 
 Untersuchung der vorweltlichen Thiere die Re- 
te so viel müglich verallzemeinert wurden. Formen, 
welche ohne allen Zweifel die lebende Welt keine 
Merwandten aufzuweisen hat, beurkundeten eine Ver- 
gangenheit, die von der Gegenwart gar sehr verschieden 
_ | Seyn musste. Es war nothwendig und gewiss férderlich, 


LE 


a 
: 


SAINT-PÉTERSBOURG. 


» Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l’étranger, On s'abonne, à S£.-Pétersbourg, au Comité administratif de 1 Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amiraaté N. 1. — L'expédition 
“des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A- 
“cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. mé 
moires Ins dans les séances{ 2. Notes de peu d'étendue in ertenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 
par divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientitiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
l'état des musées; 8. Chronique du persunuel de l’Académie, 9. Anuonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges, 

1 


A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 


“SOMMAIRE. NOTES. 12 Examen de la question, si, dans les tems historiques, il a existé en Europe deux espèces de 


2 —————— "© = 


dass man, wo nicht unwiderlegliche Beweise vom Ge- 
gentheiïle sich bald auffanden, geneist wurde, überhaupt 
die in der Erdrinde emgeschlossenen Thierreste durch 
gewaltsame, mehr oder weniger allzemein gedachte, 
Revolutionen von der Gegenwart nicht nur, sondern 
von der gesammten Geschichte der Menschheit getrennt 
anzunehmen. Man schob sie in eine unermessliche Ver- 
gangenheit zurück. Missglückte Versuche der entgegen- 
gesetzten Tendenz, wie etwa der Versuch alle Mam- 
muths-Skelette von den Zügen der Mongolen herzuleiten, 
konnten nur dazu dienen, diejenige Richtung, die sie 
bekämpfen wollten, zu befestigen. Noch jetzt, wo eme 
nicht unbedeutende Menge Erfahrungen uns berechtigen, 
das Daseyn des Menschengeschlechts weiter zurück un- 
ter die geschwundenen Thiere der Alluvial- Formation 
(vou der allein hier die Rede seyn kann), zu versetzen, 
gewinnt diese Ansicht schwer festen Fuss gegen die 
Autorität eïniger von Cuvier in seinem Discours préli- 
minaire ausgesprochenen Sätze. 

Doch darf man Cuvier auf keine Weise den Vor- 
wurf machen, dass er zur Gewinnung allgemeiner und 
scharf bestimmter Scheidungen zu rasch geneigt war — es 
fehlte nur an Materialien zur Anerkennung vom Beste- 
hen geschwundener Thierformen bis in die historische 
Zeit. Woer diese fand, war er mit eben so viel Scharf- 
sinn als Gelehrsamkeit bemüht, sie kritisch zu prüfen 
und dieses Bestehen bis tief in die historische Zeit an- 


115 


zuerkennen. Zu den merkwürdigsten Beispielen dieser 
Art gehürt die von ihm ausgesprochene Ueberzeugung, 
dass die in Europa in aufgeschwemmtem Lande vor- 
kommenden fossile Stier-Schädel zweien Arten von 
Rindern gehôüren, die in bhistorischer Zeit in Europa 
lebten und bis ins 16te Jahrhundert im wilden Zustande 
in den Wäldern Polens sich erhielten, von denen aber 
nur noch einer, und zwar auch dieser nur durch das 
Einschreiten der Regierung bis auf uns erhalten sey, 
der 3y6ps der Russen (Bos Urus der Systématiker). 
Auf dieses, früher Bison oder #Wisent im Deutschen 
benannte Thier sey der deutsche Name ,, Ur“ überge- 
gangen, welcher ursprünelich der jetzt vertilgtén Form 
anzugehôren scheine, die im Polnischen Zur hiess. Es 
ist vorzüglich das Zeugniss Herberstains, das Cuvier 
bestimmt hat. 


Diese Ansicht. aber hat Widerspruch gefunden, der 
um so mehr zu beachten ist, da er aus Polen kam und 
von Naturforschern ausging. Bojanus(1) und nach ihm 
Jarocki(2) bezweïfelten das Vorhandenseyn zweier Ar- 
ten von wilden Ochsen in den Wäldern Polens bis in 
das 16te Jahrhundert, und wollten den Benennungen 
Tur und Zubr keine verschiedene Bedeutung zugestehen, 
während dagegèen Herr v. Brinken(s), ebenfalls aus 
Polen, Cuvier’s Meiïnung vertheïdigte und neue Zeug- 
nisse aus diesèm Lande bekannt machte. Unter diesen 
scheinen einige aus dem 16ten Jahrhunderte nicht bloss 
aus Schriften, sondern durch eigene Ansicht den Tur 
und den Zubr zu kennen. 


Dennoch hat sxh gegen diese von Brinken und 
später von Herm Professor Eichwaldt vertheidigte 
Meinung Cuvier’s im vorigen Jahre wieder eine Stimme 
aus Polen erhoben, die des Herrn Prof. Pusch(4). In 
einem Anhange zu seinem ausgezeichneten Werke: 
Polens Palaeontologie yrerden alle Zeugnisse über die 
Frage, ob in Europa in historischer Zeit zwei verschie- 
dene Arten von Stieren in wildem Zustande gelebt ha- 
ben, abgehôrt und für die Verneïnung wird mit Ent- 
schiedenheit gestimmt. — So gern und vollständig ich 
auch in dieser Abhandlung den aufgebotenen Fleiss und 


(1) Nova Acta Acad. Leopold. Carol. Nat. Cur. XIII. 2. 

(2) Zubr oder der Lithauische Auerochs. Auszug aus einer 
ausfübrlichen poln. Abhandlung. Hamb. 1830. 8. 

(3) Mémoire descript. de la forêt de Bialowieza en Lithuanie. 
Varsovie 1828. 

(4) Polens Palaeontologie, nebst einem Versuch zur Vervoll- 
ständigung der Geschichte des Europäischen Auerochsen. Stutt- 
gart 1837. 4to. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


+, 


den Scharfsinn anerkenne, so wenig kann ich doch für 
das Resultat mich erklären. 

Es ist meme Absicht nicht, jetzt in eme vollständiger 
Kritik dieser gelehrten Abhandlung einzugehen, viel- 
mehr behalte ich mir eine ausführliche Bearbeitung des 
durch die Vertheïdigung verschiedener Ansichten bekannt 
gewordenen Materials vor, zu welchem ich noch einige 
aufgefundene Notizen über das allmäblige Schywinden der 
besprochenen Thierarten in eïinigen Gegenden werde 
hinzufügen künnen. Vielleicht gelingt es unterdessen, 
auch über den Auer des Caucasus, der nach Herrn Prof: 
Nordmann’s Schilderungs (5), dort noch ziemlich häu 
seyn muss, nähere Nachrichten emzuziehen. Ich halte 
es aber, bei dem Interesse, welches dieser Gegenstand 
gewonnen zu haben scheint, für dienlich, auf ein Paar 
noch nicht benutzte Zeugnisse über die Duplicität der 
wilden Stiere im Ost-Europa aufmerksam zu machen. 


Ehe ich jedoch hierzu übergehe, sey es erlaubt, vor- 
her das Resultat der Untersuchung des Herrn Professors 
Pusch etyas näher ins Auge zu fassen. Es lautet so: 
»Dass kein Mensch in der historischen Zeit in Europa 
»eine vom heutigen Auer-Ochsen verschiedene wilde 
»Ochsen - Art geséhen habe, dass vielmehr Bonasus, 
Bison, Wisent und Zubr auf der einen, Ur und Zur 
sauf der andern Seite nur zwei aus verschiedenen Dia- 
»lekten abstammende Namen eines und desselben Thiers M 
sind, und dass unter den letztern auch mithin nicht 1 

H 
L 


LÉ pl 


die wilde Stamm-Raçe unsers zahmen Rindviehs verstan- 
»den werden kônne“, 


Die Frage, ob die zweite, bis ins 16te Jahrhundert 
nach Cuvier’s Meinung im wilden Zustande in Ost- 
Europa noch erhaltene Art von Rindern als die Stamm- 
Race des zahmen Rindes zu betrachten ïst, lassen wir 
dabei unberücksichtigt. Bekanntlich hat Bojanus den Bos_ 
primigenius, oder den vertilgten Inhaber einer Art von. 
fossilen Schädeln für verschieden vom gezähmten Och-_ 
sen erklärt, und besonders Gewicht darauf gelegt, dass 
bei dem ersten die Hôrner stets nach aussen und na à 
vorn gerichtet seyen, diese Richtung aber beï dem 
letztern nicht vorkomme. Indessen hat der kleme, in 
Schottischen Parks erhaltene Rest des ehemaligen svilden 
Ochsen Schottlands grade dieselbe Richtung der Hôr= 
ner (8) und Ant. Schneeberger sagt ausdrücklich;: 
dass die Hürner des Zur auf dieselbe Weise gestaltet, 

st 
(5) Bulletin scientifique de lAcad. de St-Pétersbourg Vol. HE |) 


p. 305. 
(6) Griffith animal kingdom. IF. p. #17. 


À 


7 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


118 


"waren (7). Auch hat Griffith die Abbildung eines Rin-| Weiïse in zwei Uebersichten zusammen, um sich dadurch 


"des mit solchem Gehôrn bekannt semacht (8). 
. Nur die Frage wollen wir untersuchen, ob die histo- 

* rischen Zeugnisse uns berechtigen, zwei Arten von wil- 
Dâcn Rindern in Europa während des Mittelalters anzu- 

* ñéhmen oder nicht? 

… Herr Professor Pusch fasst die Schriftsteller, nachdem 
er sie vorher abgehôrt und beurtheiïlt hat, in folgender 
EE eq nn ee 
(7) :C. Gesner Historia animal. Vol. L.p. 441. (ed. 1620) 

… (8) Griffith animal. kingdom. Vol. IF. tab. penult. 


… ,,1) alle diejenigen, welche nur eine 
Art nennen und beschreïben, gerade 
- ,diéjenigen sind, welche die Länder, 
von denen sie schrieben, geographisch 
… ,;sélbst kannten und sich in andrer 
 ,Hinsicht durch Zuverlässigkeit aus- 
yzeichnen, nämlich: 


4 


… ,;Hérodot — der nur einen Paeo- 
nischen Ochsen kennt. 

vAristoteles — der nur einen 
»Paeonischen Bonasus oder Mono- 
spus beschreibt. 

Caesar — der nur einen Germa- 
ynischen Urus schildert. 

3Pausanias — der nur einen wil- 
»den Ochsen oder Bison in Paeo- 
,nien und Nord - Griechenland 
;kannte und allenfalls noch 

.;Oppian der Jüngere — der den 
» Bison Thraziens nach Aristote- 
»les beschreibt". 


»Paul Zidek 


BH ist zuvôrderst auffallend, dass der Verfasser den 
Gesandten Herberstain (denn so schrieb er sich selbst) 
Br, die schwachen Share an: aufzählt. Herber- 


4 ‘âlle bis zum Uebermaass entwickelten Mährchen 
ber das Wallross sich verloren, so wie Herberstain’s 
mmentarien erschienen — und vollkommen geschwun- 
den seyn würden, wenn nicht ein einfältiger Uebersetzer 
n ‘Laut Mors, womit Herberstain das russische 
Mopzz ausdrücken wollte, geradezu mit ,, T'od“ übersetzt 
te, so dass man in der deutschen Uebersetzung las: 


(10) Mémoires de l’Acad. 6me Série. Tome 1V. Seconde partie. 
cp. 111 — 115. 


à. 


den Weg zu dem schon oben mitgetheïlten Schlusssatze 
zu bahnen(s). 


» Weun man die Gewährsmänner, welche für die 
»Existenz einer oder zweier wilden Ochsen-Arten in 
»Europa wäbrend der historischen Zeit angefübrt wor- 
»den sind, unter sich vergleicht, so ergiebt sich leicht, 
» dass : 


(9) A. a. O. S. 208. 


»2) Dahingegen sind alle Gewährsleute, die man für die gleich- 
»Zeitige Existenz von zwei wilden Ochsen-Arten in Europa anfübrt, mit 
»aleiniger Ausnahme von Konrad Gesner, der aber darüber eigene 
: Beobachtungen nicht anstellen konnte, blosse Abschreïiber ohne eigene 
»Beobachtungen, oder Compilatoren, oder Männer, die in naturhistori- 
,;schen Sachen keine Stimme haben, nämlich: 

»Seneca — der tragisch-satyrische Stoiker, der ausser wenigen phy- 

»Sikalischen Bemerkungen , sich nicht mit Naturforschung befasste. 
»Plinius — der in seinem Excerptenbuch wenig eigene Redbéehiten - 
“gen mit vielen fremden Nacbrichten, gleichviel ob Wahrheit oder 
»Fabel, untereinander mengt. 
»Thomas Cantapratensis 
» Der Kaplan Johann v. Marignola 
»Der Compilator Barthol. Anglicus 
»(Glainvil) 
»Cantapritans Uébersetzer Konrad 
»von Mägdenberg 


»Schwache Gewährsleute aus 

»dem -unwissenden Mittelalter, 

»deren Werth oben geschätzt 
»worden ist. 


»Der Diplomat Baron Herberstein, 
“den schon Jonston in dieser Hin- 
»sicht widerleote, 


» Die Russen nennten das Thier den Tod“. Und doch 
war Herberstain vom Vaterlande des Wallrosses noch 
sebr vweit entfernt geblieben. Aber eben so sind alle 
Nachrichten, die er von den Thieren Russlands giebt, 
in bester Harmonie mit dem, was wir jetzt wissen, wenn 
wir nur das leicht begreifliche Zurückdrängen einiger 
Formen dabei in Anschlag bringen. 


Aber auch alle übrigen Nachrichten, unter denen die 
über die Thierwelt ja die unbedeutendsten sind, tragen 
das Gepräge eines sorgsam prüfenden, ruhigen, kriti- 
schen Forschers. Und dieser Herberstain oun spricht 
nicht bloss von zwei Arten Rindern, er beschreibt sie, 
er hat sie gesehen, er bildet sie ab, ja er fügt mit Nach- 
druck hinzu, dass Unwissende ihre Namen verwechselten. 
Cuvier hatte also wohl Recht, auf ein solches Zeugniss 
Gewicht zu legen. Dagegen bietet Pusch vielen Scharf- 


119 


sinn auf, um dieses Zeugniss zu entkräften und es als 
offenbar darzuthun, dass Herberstain nur einen dun- 
kel gefüirbten Bison oder Tur gesehen und beschrieben 
habe (11). Immerhin mag der Name Tur eine allge- 
meiïnere Bedeutung haben, so springt doch in die Augen, 
dass Herberstain ihn entschieden für ein anderes Thier 
als den Bison erklärt, und dass er ihn gesehn habe, wie 
er ausdrücklich hinzufügt. Bei dieser Versicherung kommt 
es nur darauf an, ob Herberstain zuverlässig war und 
ob man ihn für fähig halten konnte zu unterscheiden. 
Seine Zuverlässigkeit stand beiï seinen Zeitgenossen, Wie 
bei den Historikern späterer Zeïten in sehr gutem Ansehn. 
Sollte er aber den Unterschied von Zur und Bison mehr 
durch Andere als durch eignes Urtheil erkannt haben, 
so läge darin ein noch grôsserer Beweis, denn die Ein- 
gebornen würden wohl einen bartlosen Bison nicht für 
ein anderes Thier angesehen haben. Fast scheint es aber, 
als habe Herr Prof. Pusch sich wenig mit Herberstain 
bekannt gemacht, denn er sagt von ihm, dass er 1558 
in Russland war. In der That aber besuchte Herber- 
stain das Russische Reich 1517 und nochmals 1526. 
Seine Commentarien erschienen, obgleich spät genug, 
doch 1549. Herr Prof. Pusch hebt besonders hervor, 
dass schon Jonston den Herberstain widerlegt habe, 
aber Jonston scheint den letztern gar nicht zu kennen 
und sagt nur gelegentlich, dass der Zur Masoviens von 
den Lithauern Zubro genannt würde, wie er bei Scali- 
ger gefunden habe (12). Von einem Aquitanier also 
lisst sich der Pole hierüber belehren, ganz des kritischen 
Geistes Jonston’s würdig.  Uebrigens aber führt Jon- 
ston, dem man als Emgebornem Gewicht geben môchte, 


eine Menge Rindvieh auf — wie er es eben in den 
Autoren, die er benutzte, vorfand — in môglichster 
Confusion, 


Auch legt Herr Pusch darauf Gewicht, dass Her- 
berstain kein Naturforscher war. Aber haben wir 
überhaupt vor Gesner einen andern Zoologen als Ari- 
stoteles? Was nun insbesondere die kritische Sichtung 
der Säugthier-Arten betrifft, so wird man durch topo- 
graphische Schriftsteller stets mehr Licht erhalten, als 
durch die compilirenden Naturforscher des Mittealters 
bis Jonston herab. 

Vergleicht man die beiden Hälften der tabellarischen 
Uebersicht der Zeugen, welche uns Herr Prof. Pusch 
giebt, so ist ferner auffallend, dass der Palatin Ostrorog, 
der Augenzeuge gewesen zu seyn scheint, so wie Mu- 
g OPERA RP EE TER DR en 

(11) A. a. O. S. 199. 

(12) Jonston de Quadrupedibus p. 56. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
pape à 


120 


cante und andere von Brincken aufgefübrte Schrift- 
steller ausgelassen sind, dass aber auch ohne sie, die 
Summe derjenigen Zeugnisse, welche für zwei Arten 
des Genus Bos sprechen, grüsser ist. Der Verfasser 
sucht ïhr Zeugniss dadurch zu entkräften, dass er sie 
»schwache Gewährsleute aus dem unwissenden Mittel- 
alter“ nennt. Aber eben das ist wichtig, dass die 
gegenüberstehenden sämmtlich in eine Zeit fallen, in . 
welcher Polen, Bühmen und überhaupt Mittel-Europa M 
vôllig unbekannt waren. Man künnte aus ihnen nur die 
Wabrscheinlichkeit ableiten, dass in den Gegenden, 
welche den Griechen und den Rümern in den ersten 
Jabrhunderten nach Christo bekannt waren, nur eine M 
Art wilder Stiere lebte — und selbst gegen diese Wabr- t 
scheinlichkeit erheben sich Plinius und das zufillige ; 
Zeugniss Seneca’s. Ueberdiess giebt es ja nur einen « 
negativen Beweis, wenn ein Schrifisteller nur eine Art 
kennt. 

Ich habe nur bemerkbar machen wollen, wie unge-« 
recht man die Glaubwürdigkeit der Zeugnisse abwägt, « 
wenn man Personen, welche Polen bereisten oder dort « 
ansässis waren, in dieser Streitfrage gegen Caesar, der ; 
am Rheiïne Krieg führte und Griechen, deren Kenntniss 
nicht über Paeonien hinausgeht, zurücksetzt. | 

Nur so viel scheint mir von den Gegnern Cuvier's 
mit Erfolg nachgewiesen zu seyn, dass die Benennung 
Tur keïnesweges eine so bestimmte Anwendung gehabt À 
habe, wie Manche glauben mügen. Allein dasselbe giltw 
fast allgemein von Thiernamen. Derselbe Name wird, 
wo eine Thierform, sey es im Raume, oder in der Zeit 
aufhôrt, auf eine verwandte Form angewendet. So wie À 
das russische Wort Olen im Norden das Rennthier, im 4 
Süden den Hirsch bezeichnet, und wie nach Cuvier'sM 
Ansicht das deutsche Wort Ur nach dem Aussterben 
desselben auf den Bison überging, so musste auch das 
Wort Zur mit dem Zubr verwechselt werden. Herr 
Prof. Pusch geht aber weiter, indem er nachzuvveisen. 
sucht, dass das Wort Zubr die Litthauische, das Wort… 
Tur aber die Polnische Benennung für dasselbe Thier, 
war, und die allerdings gewichtige Bemerkung macht, 
dass alle Ortsnamen, in welche das Wort Zubr überges 
gangen ist, in dem, grôsstentheils von Litthauern be- 
wohnten Theile Polens vorkommen, die Ortsnamen aber; 
in welchen sich das Wort Zur findet, zum grôssten 
Theile wenigstens, den eïgentlich Polnischen Landschaf=. 
ten angehôren, eine Bemerkung, auf die wir späten 
nochmals zurückkommen werden. 

Allein, wenn auch die Worte Zur und Zubr syno- 
pym wären, SO würde dadurch wobl erklärt, wie sorgs 


4 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


122 


EEE 


lose Schriftsteller beide Worte zusammen stellen und so 
_ zwei Arten von Thieren nach diesen Benennungen an- 
£ nehmen konnten, es wird aber das Zeugniss von Augen- 
zeugen nicht widerlegt — und es müssten dann doch 
häufige Zurechtweisungen von besser unterrichteten ein- 
4 gebornen Polen schon im 16ten Jahrhunderte vorkom- 
… men. Grade, wenn das Wort Zur in Polnischer Sprache 
dasselbe Thier bedeutete, das im Litthauischen Zubr 
 hiess, wäre es unbegreiflich, wie zwei benachbarte Vül- 
Ker das nicht sollten erkannt haben. Man denke sich 
zwei an Zahl fast gleiche Volksstimme, nicht nur an 
einander gränzend, sondern unter einen Scepter verei- 
pigt — und das eine Volk sollte nicht erfahren, wie das 
grôsste Jagd-Thier des Landes bei dem andern heisst! — 
Indessen, ich gehe zu dem Zwecke dieses kleinen 
Aufsatzes, zu der Mittheïlung noch nicht benutzter Zeug- 
nisse über. Mit dem Red Gesagten habe ich nur an- 
deuten wollen, dass man die Untersuchung keinesweges 
als geschlossen betrachten darf, und dass selbst die von 
Pusch zusammengestellten Zeugen mehr für Cuvier’s 
Ansicht als gegen dieselbe sprechen müchten. 
* Bleiben wir zuvôrderst beï Polen stehen, so darf nicht 
übersehen werden, dass zwei Zeïtgenossen Herber- 
Stains, welche Herr von Brincken nicht aufzäblt, ob- 


semein bekanntem Werke den Zur und Bison als zwei 
“erschiedene Thiere Polens betrachten. Anton von 
Schneeberger, der in Krakau sich aufhielt, und hiufig 
“on Gesner über die Thierwelt Polens befragt wurde, 
theilte diesem eine ausführliche Beschreïbueg des Zur 
mit (15), die im Wesentlichen mit der von Herber- 
Slain übereinstimmt, sber durchaus nicht von diesem 
Schrifisteller entlehnt ist, denn sie ist viel umständlicher 
und die Form der Hôrner wird sogar anders dargestellt, 
is Herberstain sie abgebildet hat. 
— Ueber den Bison spricht Schneeberger kürzer, aber 
urchaus als von einem verschiedenen Thiere (14). Ein 
Biron Bonarus, dessen Lebens-Verhältnisse mir un- 
kannt sind, der sich aber als einen Bewohner Polens 
erkennen giebt, spricht in demselben Werke über 
à Zur und den Bison und meiïnt, dass der erstere 
S einer Vermischung eines männlichen Bison mit ei- 
ër zahmen Kuh entstanden sey — voraus hervorgeht, 
dass der Zur dem zahmen Rinde ähnlicher war, als der 
à Bison (15). 
| (15) Gesneri Hist. animal. I. p. 141. (ed. 1620.) Pusch hat 
eses Zeugniss nicht übersehen, er weist es nur ab. 
(14) Daselbst p. 145. 
(15) Daselbst p. 142. 


Von Polen wenden wir uns nach dem benachbarten 
Preussen. 

Lucas Dayïd sagt in seiner Preussischen Chronik (16), 
indem er von der Abreise des Herzogs Otto von Braun- 
schweig aus Preussen, welche im Jahr 1240 erfolgte, 
spricht: 

»Doch ehe dann er verreiset, begabet er die brüder 

»mit vielen gaben. Ins erste gab er Inen....(es folgt 

»oun eine Aufzeichnung von Victualien).. und so 

,dann im lande viel wildes vorhanden von Aueroxen, 

» Visonten, wilde pferde, Elende, grose und kleïne 

»Beere, rehe und hasen, liesse er Inen seine garne 

und hunde und Federspiel, die er mit sich bracht 

»batte und weil er im lande war dor an viel lust und 

»nucz gehabt, lies Inen auch seinen obersten Jeger 

vmeister, der willig in Preussen bleib und wart ein 

»Bruder D. Ordens‘“, 

Hier werden also Æuerochsen und Visonten als Preus- 
sische Jagdthiere aus dem 15ten Jabrhunderte genannt. 
Um den Werth des Zeugnisses abzuwägen, müssen wir 
zuvôrderst fragen, ob dieser Schriftsteller das Land Preus- 
sen und seine Vorzeit kannte? Lucas David ist der 
ausführlichste und zuverlässigste Chronist Preussens. Im 
Anfange des 18ten Jahrhunderts (um 1505) in der Stadt 
Allenstein in Preussen geboren, war er zuerst bei dem 
Bischof von Culm angestellt, wo er alle alten Urkunden 
über die Geschichte seines Vaterlandes studirte, und ging 
dann über in die Dienste des Markgrafen Albrecht, 
um sich ganz der Ausarbeitung seiner Chronik widmen 
zu kônnen. Es ist historisch documentirt, dass der 
Markgraf Albrecht, der überhaupt an wissenschaftlichen 
Unternehmungen Interesse nahm, Alles aufbot, um un- 
serm Chrouisten so viel historisches Material als müglich 
zu verschaffen. So bereiste Lucas David die grüssern 
Städte Thorn, Damzig und Elbing, um die Archive der- 
selben zu durchsuchen. Das Archiv des Ordens war in 
Kônigsberg, dem gewôhnlichen Aufenthalte des Chro- 
nisten. Ueber mehr als 2000 Urkunden fand man Aus- 
züge und Register in seinem Nachlasse. — Die Aus- 
arbeitung der Chronik begann er aber erst sehr späf, 
nach langen Studien. — Er musste also das Land und 
seine Vorzeit wohl kennen. Bemerken muss man dabeï, 
dass in dem kleinen Lande Preussen, wo der Orden 
Herr war, der in Jagden und Trinkselagen seine vor- 

züglichsten Genüsse fand, man wohl wissen musste, ob 
ein oder zwei Arten jagdbarer Rinder im Lande varen, 
und über die Identität der Bedeutung von Urochs und 


(16) M. Lucas Davids Preussische Chronik Bd. IL S. 121. 


“%Ber besonders Jlebrreïch , 


195 


Wison wohl nicht in Zweifel TE Wäre, wenn 
diese Worte auf dasselbe Thier sich bezogen hättén. 


braucht, nicht von zwei durch die Sprache geschiede- 
nen Vülkern. 


Diese Stelle aus der Chronik von Lucas David wird 
wenn Man sie mit einer 
andern zusammenhält, die sich in demselben ‘Werke 
findet(17). Hier wird erzählt, dass der Deutsche Orden 
‘die Gränze gesen Litfhauen verwüstet habe, damit die 
Christen nicht so leicht von den Litthauern überfallen 
werden kôünnten. Es heiïsst nun weïter: 

»Diese vorwüste ‘orth seindt itzo der wilden Thier 

»Wonurg worden, da Sie hecken und Hhegen, als die 

ngrosen Auer oder wilden oxen“ u. s. w. 

Diese werden nun näher béschrieben und nach ïhnen 
das Elen. Offenbar bezieht sich'das Gesagte ‘auf die 
Zeit in der Lucas David schrieb.' Damals scheint also 
nur noch eine Art wilder Ochsen in den Preussischen 
Wäldern gelebt, und den Namen Auer gefübrt zu ha- 
ben, wenigstens nach ‘dén ôstlichen Gränzen hin. Die 
vorher angeführte Stelle spricht aber vom 15ten Jahr- 
hunderte und dem, Polen näher liegenden, Kulmer- 
Lande. Es ist bekannt, ‘däss Lucas David für diese 
Zeit die jetzt verlorne Chronik von Gbristran, dem 
ersten Bischofe von Preussen vorzüglich benüt2te(18). Der 
Bischof Christian, der noch vor dem Orden nach 
Preussen kam, kannte das Land in seinem ursprünglichen 
Zustande, den es bald' durch die Einwanderung der 
Deutschen verlor. ‘Er St#rb wahrscheinlich 1243. 

Nach solchen Zeugnissen ist es von germgerem Ge- 
wichte, dass auch Erasmus Stella, der ïm Anfance 
des i5ten Jahrhunderts zwei Bücher De antiquitatibus 
Borussiae schrieb, unter den Thieren die Uri und Bi- 
sontes als vérschiedene ‘Arten aufführte (19). In der 
Beschreibung hat er freïlich, da er nicht Augenzeuge 
War, sich an Plinius, ‘nach damaliger Sitte, gehalten. 

Nach Erasmus Stella und Lucas David, der die 
Chronik des Bischofs Christian benutzte, wird es also 


wabrscheinlich, dass in der ersten Zeit der Ordensherr- 


schaft Urochsen und Wisonte, in der Mitte des 16ten 


Jahrhunderts aber nur noch eïne Art Ochsen im wilden 
Zustande in Preussen lebte, auf die nun die Benennung 
Auer überging. Diese Wahrscheinlichkeit wird um so 
grôsser, da Sie mit andern Zeugnissen vôüllig in Ueber- 


(17) Ebend. Bd. L S. 66. 
(18) Vergl. Voigt’s Geschichte Preussens. Bd. L S. 616 — 631. 
(19) Erasm. Stella: De Borussiae antiquitatibus Lib. I. p.20. 


BULLETIN “SCIENTIFIQUE. 


einstimmung steht. 
‘Zustand für das 16te Jahrhundert dadurch bestäligt, däss 
Beïde Namen wurden übrigens von dén Deutschen ge- ‘in Japdverordnungen aus dieser Zeit, die im geheimen 
Archive in Kônissberg aufsehoben werden, nur noch von 
|'4uern die Rede ist, dass Henneberger(20), der ÿm Jabr 
1575 eine grosse Karte von Preussen herausgab und 1595 
eine ausfübrliche Erklärung dazu drucken liess, auf die- 
ser Karte nur eine Art Ochsen, nämlich den, welchen 
man jetzt Æuer nennt (Bos Urus Auct.) abbildet und 
nennt, und dass Herberstain, so wie Schneeberger 
und Añdere ausdrücklich sagen, der Thur, d. h. die 
jétzt geschwundene Art, 
in Masovien gelebt und werde dort künstlich gehalten, 

während sie den Zubr als ein allsemeineres Thier behan- 

deln. Schneéberger fügt noch ausdrücklich hinzu,… 
dass einige Jahre vor seiner Mittheïlung die Thurë 

durch ein sehr starkes Sterben auf eine sehr geringe. 
Zahl vermindert seyen. 2 


Vorhandenseyn zweïer Arten wilder Ochsen im mittlerns 


à 


124 


Von der einen Seite wird dieser 


babe zu ïhrer Zeit nur noch — 


Von der andern Seite wird das frühere gleichzeitige. 


Europa ausser Preussen und Polen bestätist durch 
von Herrn Prof. Pusch schon angeführten ZeugnisseM 
von Cantapritanus, der im 13ten Jabrhunderte schrieb# 

In Bohemia reperiuntur zubrones, animalia mazximas 
summae welocitatis et aliud genus, quod Polones Thu 
rones dicunt, forma minore, nvelocitate praestantiow 
res (21), — durch Johann von Marignola, Kap= 
lan Kaiser Karl's IV, der in seiner 1355 überreich= 
ten Chronik unter den Thieren Bühmens ,, Bubali und. 
Bisontes“ nennt,(22) — durch das Niebelungenlied, das 
in einer grossen Jagd ,,einen Wisent und starker Uore 
viere“ erschlagen lässt. 


Aber auch die historischen Urkunden Pommerns, wer= 
den uns, wenn man sie befragt, vielleicht dasselbe aus 
sagen. Zwar erwähnt der Begleiter des Pommerschen 
Apostels Otto, in seiner Lebencheschye us desselben, 
nur unbestimmt der Ferinae Bubalorum(25), aber Dan: 
Cramer übersetzt diese Stelle durch ,, Päffel oder Uhr- 


(20) Henneberger Erklärung ‘der Preussischen » grôssern | 
Landtafei, Kônigsberg 1595. | 

(21) Diese Stelle aus dem nie gedrucktem :Werke von Can- |. 
tapritan ,,De natura rerum findet sich abgedruckt in den | 
Verhandlungen der Gesellschaft des vaterländischen Museums in 
Bühmen. Zweites Heft S. 58. 

(22) Vérhandlungen der vaterländischen Gesellschaft in Bob- 
men. Erstes Heft S. 64. 

(23) Vita St. Oltonis in Histor. anony mi cujusdam L. ILw; 39. 
p. 324. 


LA 
195 


Ochsen (24). Cramer erzählt dann weiter, die Pom- 
merschen Archive bezeugten, dass der Fürst Wratis- 
laf V, etwa um das Jahr 1364 in Hinterpommern einen 

Wysant erleot habe und fügt hinzu, dass dieses Thier 
sticker und prôsser als ein Uhr-Ochs geachtet werde. 
Gramer lebte in der zweiten Hälfte des 16ten Jahr- 
-hunderts bis in den Anfang des 17ten. Er spricht also 
von diesen Thieren allerdings nicht als Augenzeuge, 
allein man darf annebmen, dass er nach alten Urkunden 
oder wenigstens Sagen beïde Thiere unterschied, Auch 
werden wir sogleich hôren, dass die jetzt untergegangene 
Form, ausser dem Namen ,, Ur‘ auch den von Büffel 
oder im Lateinischen Bubalus führte. 

Ich habe nämlich, um nachzusuchen ob nicht auch 
aus dem westlichen Europa Urkunden über zwei wilde 
Kinder in früher Zeit sprechen, in den alten Deutschen 
 Geseizen nachgesehen und fand zu memer grossen Freude, 
“dass eins der ältesten Gesetzbücher, die Leges Alaman- 
-norum (aus. dem 6ten od. 3ten Jahrh.) beide neben eiman- 
der erwähnen. Es heïsst hier Tit. 99. (. 1. Si quis bisontem 
— bubalum, vel cervum qui prugit (al: brugit, burgit) 
Juraverit aut occiderit duodecim solidos componat (25). 
“Em Deutscher Text, dessen Alter ich nicht anzugeben 
“weiss, den ich aber angeführt finde, sagt: ,, Wann einer 
einen Wisent oder Buiffel-Ochsen oder em Hirsch 
stiehlt‘ (26). 

Schon aus dieser Zusammenstellung wird es wahrscheïn- 
“ich, das Bubalus, Büffel und Urochs synonym waren. 
“Die erstere Benennung moôchte durch die Rômer in 
Deutschland eingedrungen seyn, da sie des Thier nicht 
kannten, und nicht allsemein, so wie Caesar, den Deut- 
hen Namen annehmen mochten. In trefflichem Ein- 
ge steht hiermit die bekannte und so oft angeführte 
e des Plinius, wo er die Thiere Germaniens nennt: 
gnia boum ferorum genera, jubatos bisontes, excel- 
ique vi et welocitate uros, quibus imperitum vulgus 
alorum nomen imponit, quum id gignat Africa … 
will nicht entscheiden, ob der Name Pubalus 
ursprünglich vielleicht der Antilopen-Art angehôrig, die 
jan später Antilope Bubalis genannt hat, wie Plinius 
zudeuten schemt), von dem schwarzen wilden Ochsen 
Deutschlands auf das Indische Thier übergegangen ist, 


D. Cramer’s Pommer. Kirch. Hist, 1603, 4. S. 24. Iu 
“einer andern Ausgabe von 1620, die ich nicht vor mir habe, 
soll sogar (S. 12) stehen: Püffel und Uhrochsen, Pommersche 
-Provinzial-Blätter I. S. 323. 
(25) Heineccii Corpus juris Germanici antiqui. p. 258. 

(26) Barth's Urgeschichte Deutschlands Il. S. 71 


& 


BULLETIN, SCIENTIFIQUE. 


126 


das wir jetzt Büffel nennen, oder ob die Rômer dieses 
letztere Thier schon so henannten und den Namen nur 
wegen der schwarzen Farbe auf den Ur übertrugen. 
Dass aber der Bubalus oder Büffel Deutschlands, der, 
wie Plinius sagt, eigentlich Ur hiess, schyarz von Farbe 
war, macht die Lex Baiwariorum wabrscheinlich, depn 
dort werden Ti XIX, $. 7. die Bubali unter das 
»Schwarzwild': gerechnet (27). — Erinnern wir uns 
nun, dass sowohl nach Herberstain’s, als des von ihm 
gaz unabhängigen Schneeberger’s Beschreïbung we 
nigstens die mänplichen Thuri, (denn Schneeberger 
schliesst ausdrücklich die weiblichen aus) schwarz mit 
grauem Rückenstreifen waren, so finden wir auch hier 
Bestätigung. 

Ueberhaupt aber wird man die angeführten historischen 
Zeugnisse über das gleichzeitige Vorkommen zweier wil- 
der Stiere in Europa in gutem Einklange finden. Einen 
gegen allen Zweifel gesicherten Beweis kônnen sie nicht 
geben, weil vollständige Beschreibungen fehlen. Aber 
dieser Mangel ist Schuld der Zeit und nicht der Un- 
kenntniss der Thiere. Im Alterthum beschrieb man 
überhaupt die Thiere nicht, sondern man nannte sie 
nur oder machte irgend cine Beobachtung über sie, die 
nur zuweilen das Thier errathen lässt, aber äusserst sel- 
ten hinreicht, verwandte Formen zu unterscheïden. Es 
ist fast nur Plinius, der, indem er die auffallendern 
Thiere aller Länder durchgeht, zuweilen kurze Beschreï- 
bungen binzufüot. Wir wissen aber, dass Plinius zuerst 
den Bison und Urus unterschied. Aus diesem Grunde 
hat man aber auch auf solche Autoren späterer Zeit we- 
nig Gewicht zu lesen, welche den Plinius ausschrei- 
ben. Man kennt aber nun eine nicht unbedeutende 
Anzahl von Stellen in Schriften, welche ohne Pliniani- 
schen Einfluss in der ibnen bekannten Gegend zweï 
Stierarten anführen. Niemand wird glauben, dass beim 
Niederschreiben der Alemannischen Gesetze man Pli- 
nius gefolot sey. Môglich ist es allerdings immer, dass 
auch hier ein doppelter Name desselben Thiers eine 
doppelte Nennung veranlasst hat, oder dass mit dem 
Worte Bubalus ein anderes Thier z. B. das Elen ge- 
meint ist, allein um diese Môglichkeit zur Wabrschein- 
lichkeit zu erheben, müssten die entschiedensten Beveise 
vorgebracht werden. Vor allen Dingen aber müssten 
Stimmen aus dem Mittelalter selbst über die identische 
Bedeutung von Ur und Wisant, Tur und Zubr, dem 
Europäschen Bubalus und Bison sich aussprechen. — 

Es ist sehr zu wünschen, dass Geschichtsforscher und 


(27) Heineccii Corpus juris Germanici antiqui p. 321. 


127 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


EEE EEE 


namentlich die Kenner des Mittelalters, so auch die For- 
scher der alten Deutschen Sprache auf diese Frage aufmerk- 
sam gemacht würden — dann werden sich gewiss bald 
zablreiche Quellen für die endliche Lüsung finden. Sollte 
man nicht besonders aus der Schweiz reichen Stoff er- 
warten künnen? An Urkunden aus frühen Zeiten dürfte 
es hier nicht fehlen, die uns nachwiesen, welcher Art 
das Thier war, von dem der Kanton Uri Namen und 
Wappen hat. Schon Strabo erwähnt der wilden Stiere 
aus den Alpen. Waren sie aber von zweifacher Art 
wie das Alemannische Gesetz erwarten lässt, oder wa- 
ren sie nur von einfacher? Und wie liesse sich dann 
die doppelte Benennung erklären. Am lehrreïchsten wäre 
es, wenn sich Beschreïbungen, oder, da diese kaum zu 
erwarten sind, einzelne characteristische Kennzeichen 
auffinden liessen. Der ungenannte Abt von St. Gallen, 
der Anecdoten aus dem Leben Karls des Grossen 
gesammelt hat, deren Kenntniss ich meinem gelehrten 
Freunde, Herrn Prof. Lorentz hierselbst verdanke, er- 
zählt von einer Jagd, auf welcher Karl durch einen 
Wilden Stier verwundet wurde. Die ungeheuren Hôr- 
ner (ëmmanissima cornua) sollen nach Erlegung des 
Thiers vorgezeigt worden seyn. Hiermit hätten wir den 
ursprünglichen Ur (Bos primigenius) noch m der Nähe 
von Achen, wenn nur der gute Abt recht zuverlässig 
wäre — aber er schrieb nach Hôrensagen (28). Kônig 
Guntram fand im J. 590 in den Vogesen einen getüd- 
teten Bubalus, also nach unsrer Deutung emen wahren 
Ur, und war über diese Verletzung seines Jagdgebietes 
sehr erzürnt(29) Noch habe ich nichts Näheres über 
den wilden Stier gefunden, in dessen Verfolgung der 
Kônig Theodebert im Jahre 548 umkam. Honoratius 
Servius, der im 5ten Jahrhundert lebte, versetzt den 
Ur bis in die Pyrenäen — ob mit Recht oder durch 
Verwechselung, lasse ich unentschieden. 


Sucht man aber nicht bloss nach Beweisen vom gleich- 
zeitigen Vorkommen zweier wilder Stiere, sondern nur 
nach Beweisen, dass ein vom Zubr verschiedener, aber 
dem zahmen Ochsen ähnlicher Stier in wildem Zustande 
in Europa lebte, so wird Grossbritannien, wo er sich 
noch erhalten hat, wohl am wichtigsten. Bis ins 16te 
Jabrhundert scheint er hier noch häufig gewesen zu seyn, 
denn 1466 wurden noch sechs solcher Thiere zu einem 


(28) De gestis Caroli magni Libri duo conscript. a St. Galli 
Monacho, in Bouquet Recueil des Historiens des Gaules et de la 
France, Tome V. p. 125. 


(29) Bouquet L. c. II. p. 590 


Feste erlept(s0). Er blieb auch im wilden Zustande | 
bis ins 17te Jahrhundert und Sibbald sagt ausdrücklich, 
dass er in einigen Bergsesenden noch wild lebe, dem 
zahmen Rinde sehr ähnlich sehe und behauptet im Wi- 
derspruche mit Boethius, dass er keine Mähne habe, 
Der letztere scheint diese Mähnen, nach seiner Weise, 
aus den Alten compilirt zu haben, indem er dieses Thier 
für den Bison hielt. Pennant sah ïhn im 17ten Jahr- 
hunderte nur noch in Parks in halbywildem Zustande, in 
welchem er noch jetzt nach Hamilton Smith vor- 
kommt (32). 

Dass dieses Thier auch in der Form des Gehôrns 
dem Bos primigenius gleiche, habe ich schon bemerkt. 
Die letzteren Britannischen sind freilich nicht schwarz, 
wie die Zhuri Herberstain’s, sondern mehr oder we- 
niger Weiss, allein die Farbe kann um so weniger hier 
entscheïiden, da der Rest des Stammes auch in der Grüsse 
verkümmert ist. 

Zum Schlusse erlaube ich mir noch die Bemerkung, 
dass Herrn Pusch's Ansicht: das Wort Zubr sey das 
Litthauische Wort für das Polnische Zur, die anfäng- 
lich auf mich vielen Eindruck machte, doch wenig be- 
gründet scheint. Noch jetztt nennen die Russen von 
Grodno bis zum Kaukasus den jetzigen Aüer 3y6ps, 
und haben sogar dieses Wort auf den amerikanischen 
Bison, den ich für emes Ursprungs mit dem Europäi- 
schen zu halten nicht umhin kann, übertragen. Sollten. 
die Russen ein Litthauisches Wort ansenommen haben? 
Aber auch Cantapritanus nennt im 15ten Jahrhundert. 
ein Boebmisches Thier Zubro, und sogar ein Byzantini- 
scher Schriftsteller Nicetas Choniata gebraucht das 
Wort ,,Zumpros“(85). Noch jetzt heïsst nach Cantemir 
dasselbe Thier in der Moldau Zémbro. Dieser Name ist 
also wohl Slavisch, während 7ur ohne Zweiïfel mit 
Taurus und T'uüvo: einer Wurzel ist. Die Beïbehal=« 
tung beider Wôürter lässt dann aber um so mebr eine 
Nôthigung dazu annehmen. Sagt doch der Lexicograp 
Phoarinus, oder wie er sich lieber nannte Varinus, 
dass das Wort J«üoo: in specieller Bedeutung ad 
bovem syluestrem anzeige, was sehr gut auf den Bos 
prim. oder den Zur passt. 1 


(30) Pennant Arct. Zool. I. 2. p. 6. 

(31) Sibbald Scotia illustrata 168. Histor. animal p. "1. 
(32) Griffith animal. kingdom IV. p. 18. 

(33) Nicetas Choniata er rec. Imm. Bekkeri p. 433. 


Emis le 18 mai 1838. D 


CPAS 


Tome IV. 
A# 9, 10. 


” 


_ #8182 BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUU-RCLUI É- "p'A BR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


PEL SAINE-CPERILER SRB OUR C. 


Ce jourual parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEPFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amiraaté N. 1.— L'expédition 
des gazettes da bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 

Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il coutieudra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 

r divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
Léa des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Anuonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges, 


00, 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 5. Essai d'une monographie du genre Anacolus, de la famille des Capricornes. 
Mévérriës. — NOTES. 15. Nouvelle preuve servant à constater que les premiers fendateurs de l'empire de Russie étaient 
des Normans. Fnäux. 14. Enumération de quelques pièces rares du Cabinet de médailles de l'institut asiatique du ministère 
des affaires étrangères. Le mms. — MUSÉES. 2 Acquisitions du musée zoologique. — OUVRAGES OFFERTS. — 
Rectification. 


a ———_—_—_— .—— ——————— ————"— —… ——— 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. 


Les différences assez marquées que l'on observe sur 
la forme du corselet et la coupe des élytres, m'ont 
paru uécessiter plusieurs divisions. 


LC 


5. Essai D UNE MonwoGRaPHiE DU GENRE Awa- ë 
ire Division. Corselet un peu plus long que large, 


arrondi antérieurement, armé d'une épne de chaque 
côté, puis se rétrécissant dans toute la moitié postérieure, 
élytres courtes triangulaires et pointues. 


COLUS, DE LA FAMILLE DES CAPRICORNES. 


(Insectes CoLEeorrires); par M. MÉNÉ- 
TRIÈS (lu le 25 mai 1858). 


No. 1. Axacozus LuGuBris, Lepell. te Serv. Gray, 


D'Le Anacolus établi par Latreille sur des Prio- 
È Re. $ L Griffith, Animal Kingdom. PI]. 75. fig. 3 et 65, fig. 4. 


nes à élytres plus courtes que l'abdomen, n'a long-temps 
co pris que deux espèces que MM. Lepelletier et 
Serville ont décrites dans le 10° volume de l'Ency- 
lopédie méthodique ; depuis, M. Guérin a fait connaître 


Niger, subtus piceus; capite ruguloso -punctato; tho- 
race crebre-punctato, antice posticeque  marginato ; 
elytris creberrime-punctatis, sub-lineatis. 


No. 2. ANacozus BimMACuLATus, Nob. 


Fulvus, capite basi, antennis, thoracis medio scutel- 
loque nigris nitidis; clytris confertim et creberrime 
punctatis . w/rinque bilineatis, apice macula magna ob- 
longa atra; pedibus nigris, femoribus basi testaceis. 


1e Divisrox. 


Académie possédant non seulement ces espèces mais 

tre autres qui m'ont paru nouvelles, j'ai 
plus qua Ï I! » d Le corselet de même que chez la 
1'e division; élytres courtes, mais plus longues que chez 
les espèces précédentes, larges, convexes, parallèles jus- 


qu'à leur moitié, puis se rélrécissant chacune, et ter- 


sé que l'on me saurait gré de réunir loutes ces es- 
èces sous une monographie, d'autant qu'elles appartien- 
ent au même pays; j'y ajouterai une huitième espèce 
t M. Perty donne la figure et la description dans 


4 


[On 


son Delectus anim. articulat. etc. faisant partie des 
publications du voyage de MM. Spix et Martius. 


C'est l'analyse de cet ouvrage que j'ai l'honneur de 


Présenter aujourd'hui. 


aie 


minées en pointe arrondie, 


No. 3. ANACOLUS SANGUINEUS, Lepell. et Serv. Gray, 
Griffith, animal Kingdom pag... et PL 85, fig. 9. 


Miniatus; thorace scutelloque vage punctatis; elytris 


131 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


132. 


ruguloso-punctatis, utrinque obsolete 4-lineatis, macula 

apicali minuta rotundata, tibiis tarsisque rubris. 

No. 4. Anacozus Livipus, Nob.an testaceus Dej. Catal.? 
Testaceus; thorace scutelloque vage punctatis; elytris 

confertim punctatis, utrinque 4-lineatis, macula apicali 


minuta transversa, tibiis Larsisque fuscis. 


No. 5. AnacoLus pRAEUSTUS, Perty, Delect. anim. 
articulat. fase. IT. PI. 1 . fig. 8. 

Niger. abdomine thorace elytrisque testaceis; his 
apice albis. 

No. 6 AnNacoLus XIGRICOLLIS Nob. 

“Nigro-nitidus; thorace parum latior quam longior, 
punctato: elytris testaceis. utrinque 4-lineatis, macula 
apicali rotundata fusca, abdomine testaceo; pedibus piceis. 

Je Divisiox. Troisième article des antennes aussi 
long que les deux suivans réunis. (Corselet plus large 
que long, pubescent, à surface irrégulière, armé d'une 
épiñe sur le milieu du bord latéral; élytres allongées 
aplaties et baïllantes dans presque toute leur Jongueur, 
terminées chacune par une pointe ovale. 

No. 7. ANAcoLus 4-MaCcuLATUS, Gory, Magasin 

de Guérin. 1852. PI. 31. 
?4-punctatus, Gray, Griffith, Animal Kingdom, P. 116. 
PI. 70. fig. 1. 

Fulvo-aurantius, pubescens; thorace bituberculato, 
medio confertissime lateribus rugoso-punctato; elytris 
sub-lineatis, singulo macula rotundà ante medium alte- 
raque apicali ovata tibiisque nigris, tarsis fusers. 

No. 8 AxacoLus 4- 

ÆFulvus; thorace Marais impresso, basi lateribus- 
que ruguloso-punctatis; elÿtris deplanatis confertissime 


NOoTATUS, Nob. 


punctatis, singulo macula axillari magna sub-quadrata, 
alteraque apicali triangulari; tibiis tarsisque nigr'is. 
Tous ces insectes habitent le Brésil. 


a 5 — 


N00.: TE) $; 


13. Ein neupn BELEG, pass p1E GRüNDER pes 

RussiscHenx STAATESs NORDMANNEN WAREN, 
UND ZUGLEICH AUFKLÂRUNG ÜBER DEN BIS- 
GEKANNTEN ARABI- 
AUS DESSEN WERKE 


vox Cm. M. 


HER FAST GAR NICHI 
REISENDEN 
DIESER BELEG ENTNOMMEN; 
FRAEHN: (lu le 4 mai 1858.) 


SCHEN 


man die Nachricht Nestor's, dass 
von denen die Nowgoroder 


Es ist Lekannt. wie 
die Wariger- Russen, 


Slawen sammt ïhren Nachbarn sich Oberhäupter und 
Beschützer erbeten batten, aus Scandinavien gekommen 


seyen, in Zweifel zu stellen versucht hat. Wir wissen,! 
Ewers die Ur-Russen am Schwarzen 
Meere suchen und für ein Chasarisches Volk halten 
wollte, und Rurik und seine zwei Brüder mit ihrem Ge- 
folge über das Asowsche Meer an den Hmen-See kom= 
men liess; wie dann aber, als unter andern auch die, in 
der Tschuwaschischen Sprache nachgewiesene einzig wahre 
Etymologie des Namens der Chasarischen Festung Sar- 
kel die Tschuvwaschen als einen versprengten Stamm 
der ehemaligen Chasaren erscheinen liess, dem wackern: 
Dorpater Gelehrten eine solche Veryandtschaft der Rus- 
sen doch etwas bedenklich scheïinen musste, er daher 
von seiner frühern Meinung abstand und, ich glaube, 
eine Gothische Abstammung für die Russen geltend ma- 
chen wollte. Nachdem der Scandinavische Ursprung 
derselben von so vielen der gelehrtesten und scharfsin- 
nigsten Kenner der vaterländischen Geschichte so unwi- 
derleglich dargethan, und nachdem für denselben auch 


wie der verst. 


aus den Archiven des Morgenlandes nicht bloss eine 


authentische Urkunde im Ibn-Fofzlan, sondern mit ihr 
zugleich auch noch so manche andere triffiige Beweise 
beigebracht worden, ist es mir stets als sehr überflüssig 
vorgekommen, jene Hypothese, die in sich selbst den 
Keim der Auflôsung trug, umständlich zu widerlegen. 
Auch hier will ich es nicht. Meine Absicht ist bloss, 
dem guten Fundamente, auf dem die alte Meinung rubt, 
noch einen tüchtigen Slein mehr, der demselben noch 
grôssere Haltung giebt, einzufügen. Es ist diess die Au- 
toritäl eines hiSher Yon uns LOGE sehr wenig gekannten 
und noch weniger benutzten Arabischen Schrifistellers; 
eines Geostéphen und Historikers, der zu den ältesten 
seiner Nation gehôürt, die der Russen gedenken und die 
bis auf uns herabgekommen sind, Er ist älter als Ta- 
bery, Eutychius, dus Fofzlan, Masudy, Htachry und 
Ibn - Haukal, beiläufig zweihundert Jahrew 

vor Nestor und wenige Jabre nach der Zeit. in welche « 
dieser die Gründung des Russischen Reiches durch die 


er schrieb 


Waräger-Russen setzt. 

Dieser alte Araber ist els QU? si) cal U2 Re Le 
sk) Ahmed ben-abi-Jakub ben-Wafzih el-Ka=n 
tib, gewühnlich kürzer Ahmed el-Katib, d. i. Ahmed … 
der Schreiber oder Secretär, genannt. Von der Person, « 
dem Zeitalter und den Schriften desselben bin ich ge=. 
nüthigt den Leser selbst in Kenntniss zu setzen, da ich über 


alle he se Puncte auf Niemanden verweïsen kann. In dem 
biographischen und bibliographischen Werken der Mu- 


‘hammedaner ist darüber keine Auskunft geseben. Wenig- 
stens alle die Werke dieser Art, welche ich befragen kann 
— und deren sind nicht wenige — schweigen von diesem 
Autor. Kein Wunder also, wenu auch uns Europäern es 
bisher an aller Kunde von ihm fehlte. So lies't man z.B. bei 
Herbelot in Bezug auf denselben nichts als: ,, Ahmed el- 
Katib, ein Erdbeschreiber, dessen Abulfeda ôfters Erwäh- 
aung thut‘. De-Rossi nennt ihn gar nicht. Eichhorn und 
Wachler kennen ihn eben so wenig. Ich selbst habe 
ibn in der Uebersicht der ällesten Producte der erdbe- 
schreibenden Litteratur der Araber (1) übergehen müs- 
sen; eben so auch H. Baron Hammier-Purgstall in seiner, 
etwas flüchtig gearbeitetéen Uebersicht der Quellen Arab. 
Pers. und Türkischer Geographie (2). 
ster Zeit musste Hr. Wüstenfeld, 


Und noch in neue- 
als er von den Quellen 
schrieb, die Abulfeda in seiner Geographie benutzt hat, 
sich nur auf blosse Anführung der Namen unsers Ver- 
fassers beschränken(s). Dass ein solcher totaler Mangel 
an Nachrichten über diesen Autor bei uns Statt fand, 
ist auch dadurch erklärlich, dass keine von seinen Schrif- 
ten bisher nach Europa gekommen war; wenisstens ist 
mir keine derselben aus den gedruckten Katalogen der 
in Europa befindlichen Orieutalischen Manuscripten- 
Depots erinnerlich. Das einzige Werk von ïhm und 
zugleich das einzige Exemplar desselben, dessen Ansicht 
und Eimsicht mir zu Theil geworden, ist das mir gegen- 
wärtig vorliegende. Dasselbe ist im Besitze des Hn. von 
Muchlinski, Docenten der Arabischen und Türkischen 
Sprache an der hiesigen Universität. Dieser geschickte 
junge Orientalist hat seinen Aufenthalt in Konstanti- 
nopel und Aesypten, wohin er zur Fortsetzung seiner 
Studien von Seiten 
… Unterrichts auf einige Jahre geschicki war, nicht bloss 
zur Erweiïterung seiner, hier unter der Leitung ausoc- 
- Geichneter Professoren, wie Senkowski, C or. Mirsa 
 Dschafar u. an. bereits erworbenen schônen Sprachkennt- 
nisse benutzt, er hat von dort auch eine nicht unbe- 
- trächtliche Zahl interessanter und werthvoller Orientali- 
 Scher Manuscripte und Antiquitäten mitgchracht{4). Unter 
|ersteren befindet unsers Ahined el - Katib's 


| (1; Ibn- Foflan' S'undon AE aber 
| © älterer Zeit, Einleit. S. XVI ff. 

{l . (2)s. Hertha, Zeitschrift für Erd-, Vülker- und Staateukunde. 
Band IL S. 46 fl. 
l 

| 

L 


des Ministeriums des ôffentlichen 


sich auch 


Énoie er + où 


Roses 


g . (3) s. Abulfedac Tabulue quacdam geograph. ed, Wüstenfeld 
Æe.00. 

- (+) Wix dürfen von Un. x. Muchlinski eine Beschreibung 

- «ler sämmtlichen, von ihm auf seinen Reisen in der Levante er- 

… morbenen Arabischen und Türkischen Handschriften erwarten. 


LA 


Je 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


134 


LA} ©LS Kitab el-buldan oder Buch der Länder(s). 
So ist das Werk auf dem ersten Blatte der Handschrift 
und so aucl: am Schlusse betitelt; obwohl man aus der 
Vorrede des Verfassers schliessen kônnte, dass er es 
OI LI JU {oder OIL ol ae) Nachrichten 
von den Ländern (oder kurzer Inbegriff etc.) habe ge- 
nannt wissen wollen. Bei Schems-el-din und Abulfeda, 
die dieses Werk benutzt, habe ich den Titel desselbern 
nicht gefuuden(6). Reiske jedoch scheint selbigen be 
Letzierem angetroffen zu haben, wenigstens nennt er im 
seisen Prodidagmat. in Koehler's Syr. p. 230 unter den 
Quellen, aus denen Abulfeda in seinen geographischen 
Tabellen geschôpft, als die 22te ein Xitab el-buldan s. 
liber regionum.  Nur ist es ein Irrthum,- wenn er das- 
selbe dort dem Belasory zuschreiïbt, wahrscheinlich durch 
Herbelot verfübrt, der des Letzteren Werk eben so be- 


titelt, obschon es doch OAI es oder LS 
(PE 3 OI heisst. Ich habe et oben angedeutet, 
dass Haddschy Chalfa unser Xitab el-buldar gar nicht 


Ich werde derselben mit Vergnügen in diesem Bulletin ihreu 
Platz verschaffen. 

(5) Der J. d. H. 660 d. i. 1262 Chr., der- 
Copist Aly ben-abi-Muhammed el-Ker.dy el-Anmaty (d. i. der 
Deckenmacher od. Deckeuhändler). Es ist eine leserliche, alte 
Hand; den Buchstaben sind aber die pnneta diacritica mit gros- 
ser Ockonomie zugemessen, was der richtigen Lesung wenig ge- 
kaunter Eigennamen oft schr Eintrag thut. Der Codex hat den 
dass er von Anfang bis zu Ende verglichen worden; 


Codex ist som 


Vorzug, 
die Ergebnisse der Vergleichung sind am Rande angemerkt und 
oft sebr erheblich. Zu bedaucrn aber ist, dass das MS. cinen 
Defect hat: es fehlt das Ende des 5ten Ce und der Anfang 


des 4ten. Dadurch sind in ibm unter andern Armenien, die 
Kaukasus-Länder und Klein-Asien für uns verloren gegangen. 
Die Zahl der Blätter (breit 8°) betragt 82. 

(6) 
els ol Zbn- Wafzih vor, s. Dimeschkys Nochbet-el-dehr 
p. 501 im Artikel Baghdad. Abulfeda citirt ibn sehr häuñg, 
meistens Dur nil 5) 11 JE z.B. Tab. ed. Kochler 
Au einigen Stellen jedoch heisst es 25 
A | Sd) SES 2. B. Abulfedae Tabb. ed. Rinck p. 84, 


Bei Erstercm kommt unser Autor unter dem Namen 


Syr. 


p. 25 u. :05. 


ren noch umständlicher 1 CL? ind SL 4° 239 
SEUL, EULI *. 28) ET Lars s. Syr. ed. Kochl. p. 6. 


wo Reciske uod Kôühler mit Recht die letzten Worte OUR " 
Et, nicht für den Titel des Buches nchmen, soudern our 


al; Bezeichnang seines {nhaltes anscha. 


135 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


136 


OO] 


bat(7), weder unter dieser Rubrik noch unter der von 


AU}, SULI. So ist auch die Geschichte von 


Afrikia, welche Ahmed el-Katib geschrieben zu haben 
versichert (8), dem Türkischen Meusel enlgangen, so 
wie dasselbe mit einem andern, die Geschichte und 
Geographie Klein-Asien's behandelnden Werke 
desselben (9) der Fall ist. Dafür scheint der Türkische 
Litterator ein viertes Werk unsers Autors, die JL) 
gl ©? Geschichten der Abbasiden, zu kennen. Er 
fübrt es in seiner Bibliographie zweimal auf.  Zwar 
kônnte man, da er den Autor #hmed ben-Jakub el-Mifry 
mennt, die Identität der Person bezweifeln. Indessen 
glaube ich, es sey in ben-Jakub nur das Wôrtchen abi 
ausgefallen; bei Masudy wenigstens lautet der Name des 
Vaters, so wie wir ihn oben lasen, abu-Jukub. Alle 


drei hiesige Codices der Mürudsch haben {y Jal ét 
Vue La] Es & «sysll Loir) es! Tarich Ahmed 
ben-abi-Jakub el-Mifry Ji achbar el- Abbasijin. Ma- 
sudy führt es unter den von ihm benutzten Quellen an. 


Aus diesem letzten Citat dürfen wir schliessen, dass 
unsers Autors Vaterland Acgypten war, und zugleich 
ersehen wir daraus, dass er einer sebr frühen Zeit 
angehôren muss, da Masudy, selbst ein Schrifisteller aus 
der Mitte des zehnten Jahrhunderts, eine Schrift dessel- 
ben benutzte. Aber es ist mir Jieb, hier noch die ni- 
here Beslimmung seines Zeitallers beïbringen zu künnen, 
und zwar auf Grundlage eigener Angabe des Autors. 
In seinem mir vorliegenden Werke nämlich sagt der- 
selbe (10), von der Erbauung und Bewohnung dér 
Stadt Surremenraa {Samarra) bis zur Zeit, wo er 
diess Buch schrieb, seyen es fünf und funfzie 


Jahre (sJI) C5 d! LÉ ae Lois Je Jul 


(7) Auch die gleichnamigen Werke anderer Autoren sind sei- 
ner Aufmerksamkeit entgangen, wie z. B. das Aitab el-buldun 
von Abu-Hanife Dinewery, und das von Abu-Osman el-Dschahisz 


welches letztere auch als DE 1 SU vorkommt). Die 
F}-11 Qülob le von Ibn-el-Benna el-Beschary gehüren 

gleichfalls zn den Auslassungen. 
(8) MS. fol. 77: SLT 3 leslisls à ,5l ÉË LS J5s 
eL > 3] 
_ (9) MS. ol. 60: lg ges lalless 01] 5 LIL, 5, 
es Bliss ul loleis las iles lgigas s 
lise br ste ct 

(10) fol. 26. 


CEE Uynés Qrà 15e LUS aus LL Nun aber wissen 
wir, dass der Anfang der Erbauung dieser Stadt in das 
Jahr d. H. 221 d. i. Ch. 855 fällt(11), und dass über 
ihrem vôlligen Ausbau und der Verlegung des Sitzes 
des Chalifats dahin mehr als ein Jahr verstrich, und 
letztere im J. 223 — Ch. 838 Statt fand (12), So kôn- 
nen wir denn das Jahr d. H. 276 oder 278 d. i. 889 od. 
891 n. Ch. als dasjenige annehmen, wo unser Ahmed 
schrieh; also unter der Regierung Mutemid's (15), wel- 
ches auch der letzte Abbasidische Chalife ist, dessen er 
Erwähoung thut und der damals noch am Leben war(14). 


Ahmed el-Katib hatte schon in seiner Jugend, wie er 
sagt, einen grossen Hang zur Länderkunde in sich ge- 
füblt und in der Zeit sich weit in der Welt (das will 
sagen, in der Muhammedanischen Welt) umgesehen ; 
und nach der Jlôblichen Weiïse seiner Landsleute, die 
sich auch dadurch stets vor den, gleich wie sie einst, 
über die weite Welt verschlagenen Juden vortheilhaft 
ausgezeichnet haben, hat er die Bemerkungen, die er 
auf seinen Reïsen zu machen, und die Nachrichten, die 
er auf ihnen eïnzuziehn Gelegenheit gehabt, nicht ver- 
loren gehen lassen. Er hat eine Menge geographischer, 
topographischer, statistiséher und historischer Notizen an- 
gesammelt und sorgfältig verzeichnet, uns diese jedoch 
in dieser Schrift nicht etwa in Form eines Reisejournals, 
sondern in einer Art von geographischem Handbuche 
dargeboten. Nachdem er eine sehr detaillirte Geschichte 
und Beschreibung der beiden damaligen Hauptstädte des 
Abbasidischen Chalifats, Baghdad und Samarra, besonders 
vorausgeschickt, Jäisst er dann, aber bei weitem kürzer 
gelasst, die des grôssern Theils der übrigen Mubamme- 
danischen Länder und Stidte, nach den vier Welt- 
gesenden, nach dem Ost-, Süd-, Nord- und Westtheil, 
geordnet folgen, und widimet überall der Angabe der 
Ortsdistanzen und Reiserouten eine besondere Sorgfalt. 
Dass er alle die Länder, welche er nennt und beschreibt, 


(11) So Masudy und Jakut. Andere wie 2. B. Ihn-Challikas 
setzen das J. 220. 

(12) Alimed el-Katib fol. 17: >l,ll, ad}, cy29]] Ja 
«sl Je D J pasll en RO Es ÿU* ae] dl» 

(15) 256 bis 279 der H. oder 870 bis 892 Christ]. Zeitr. 

(1%) Es kommen bei unserm Autor keine Data vor, die eim 


Wie Mutemid der letzte Chalife ” 
vom Hause Abbas ist, den er nennt, so ist Amr ben-el-Leis 


spâteres Zeitalter verriethen. 


(ea. 265 — 287) der letzte Soffariden-Fürst, den er nambaft 
macht, so Abdullah ben-Qmar der zu seiner Zeit regierende 
Idriside nu s. w. 


selbst bereiset, sagt er nirgends, auch ist es kaum glaub- 
lich. Indessen scheint es doch, dass er ganz unabhängig 
von Büchern geschrieben und nur das. was er ent- 
weder selbst gesehen oder was er von Augenzeugen 
erfahren hatte, mittheilt; woraus auch die grosse Un- 
vollständigkeit dieser geographischen Arbeit unsers Ver- 
fassers sich erklärt. Auf andere erd - oder reisebeschrei- 
bende Werke, deren es doch schon zu seiner Zeit einige 
gab (16), beruft er sich nirgends. ‘Auch in der Vorrede 
giebt er durchaus keine solche schriftliche Quelle an, 
die er benutzt hätte. Nur ein Paar Mal nepnt er im 
Werke selbst die Person. von der er eine Nachricht. 
die er mittheilt, bekommen hatte (16). 


Es ist aber in dem, nur zwei Seilen einochmenden 
» Abschnitte über Spanien. dass er bei der Stadt Sevilla 
eine Bemerkung macht, die für uns nicht anders als in 
‘einem besondern Grade interessant und bedeutsam seyn 
 Lann, und die allein aus seiner Schrift hier herauszuhe- 
ben ich deswegen nicht habe unterlassen wollen. Er 
erwähnt dort beiläufig und in aller Kürze des Ueber- 
-falles, welchen die gedachte Stadt im J. d. H. 229 d.i. 
Chr. 844 von den Nordmannen zu erdulden gehabt. 
Wir kennen die Geschichte des Raubzuges. der diese 
werwegenen Freibeuter in dem genannten Jahre von der 
“Garonne aus nach Lissabon und von da den Guadalqui- 
vir hinauf nach Sevilla führte, aus andern Schriftstellern 
umständlicher (17). Ich habe schon an einem a. O. be- 
merkt, dass diese Nordmannen bei den Arabischen Hi- 
Slorikern(18) unter der Benennung Madschus (eigentlich, 


(15) 2. B. die unter dem Chalifen Maman aus dem Griechi- 
chen ins Hebräische und aus dieser Sprache in das Arahische 
ibe setzte Geographie des Ptolemaeus; Sellam’s des Dolmetschen 
zum Gog- und Magog-Wall kurz vor der Mitte des neun- 
-Jahrhund. Chr.; Muslim Horremy's Werk über die Linder 
r Griechen, aus der Mitte desselben Jahrh.; Abu-Osman el- 
chahisz’s (+ a. Ch. 869) Buch der Länder, s. [bn-Fofzlans 
üsten, Einleit Seite XVI fl. 

(16) Foi. 18 in der Beschreibung von Samarra heisst es: — 
1# 


JB () ed) vins cree) und fol. 81 in der der Stadt Tahort: 


(17) s. Roderici Toletani Hist. Arabum Cap. XXV. (zu Ende 
on Elmacini Hist. Sarac.) Conde Geschichte der Herrschaft 
Mauren in Spanien Th. IL S. 281 (. The History of the 


Bs maritimes des Normands T. L. p. 154. Aschbach Geschichte 
r Omaijaden in Spanien Th. EL S. 254 fl. 

48) z. B. Abulfeda, Ainy, Dschennaby, Abul- Abbas Di 
chky, Haddschy Chalfa, Hesarfenn. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


138 


Magier) vorkommen(12), und habe dort gezeigt, dass dieser 
Name soviel als Heiden oder Ungläubige bedeutet(20), 
Rosario Gregorio ist sehr im Irrthume gewesen, wenn 
er Madschns durch Perser übersetzte. und nicht min- 
der sind es Schlüzer, Conde und andere gewesen, weun 
sie Madschus mit Magog verwechselten(21), Während 
nun andere Muhammedanische Schriftsteller sich besmüg- 


(19) Diejenigen Normannen dagegen, welche im {1ten Jahr- 
hundert aus Frankreich nach Unteritalien kamen und sich dort 
und in Sicilien festsetsten, kommen bei den Arabern unter dem 


Namen é a] oder é pol oder &b ; al} Frendsch , Tfrendsch 
oder Frenk vor, und Roger I. und IL keissen daher bei ihnen 
Soul JE Rodschar_ el-Frendsehy. s. \bn-Challikan MS. 


Acad. No. 546. fol. 648 f. Nuweiry bei Rosario Gregorio in Re- 
rum Arabicarum quae ad hist. Siculam spectant ampla collectio 
p. 25. Scheby Tarich duwel el-islam MS. Acad. No. 5%,a. 
ad 2.484. Dschennaby MS. Ac. No. 528. p. 143, und Ha. Chalfa 
Tabb. chronol. ad à. 484. 


(20) s. Ibn-Fofzlan's Russen S. 137 f. — Eben so heissen die 
Nordmannen auch im Alt-Friesischen Landrecht hethana thiade 
(d. ï. Heidenvolk). s. Schlôzer zum Nestor Th. IL S. 156. — 
Wenn wir in einer Stelle Nuweiry's (bei Ros. Gregério a. a. O. 
S. 16) Madschus und Russen neben einander genannt und 
als zwei verschiedene Vülkerschaften antreffen, so erklärt sich 
diess aus der Zeit der Begebenheit, welche dort erzählt wird. 
Es ist daselbst nämlich von der Expedition die Rede, welche 
der Kaiser Nicephorus i. J. H. 353 — Chr. 964 unter Manuel 


nach Sicilien abgehen liess. Das Heer, das dieser commandirte, 


bestand (heisst es) est » gels gl ÿ* d. ï. aus 
Madschus (Meidenvolk) und Armeniern und Russen(*). Die hier 
genannten Russen waren also vermuthlich von denen, die bereits 
zum Christenthum sich bekehrt hatten, was, den Byzantinern 
zu Folge, zuerst bald nach d. J. 866 Chr. geschah:; so wie 
späterhin auch schon im Tractat Igor’s (a. 945) von getauften 
Russen die Rede ist (##), und a. 957 die Taufe der Olga Statt 
fand. Auch die chronologischen Tafeln Ha. Chalfa’s erwähnen 
unter dem J. d. W. 540 — Chr. 951-2. der Bekchrung des 
Künigs der Russen und Türken zum Christenthum, die 
durch den Gricchischen Kaiser bewirkt wurde. 

(#) Ibn-Kesir und Ainy, die auch von diesem Griechischen 
Seezuge wissen, fassen die drei Vôlker unter die Eine Benen- 


nung él el- Ifrendseh zusammen. Ha. Chalfa nennt sie 


saromt und sonders su Ungläubige. 

(*#) ,,Im Cerem. Const. Porph. pag. 335 wird die Audienz der 
Gesandten des Emir el-Mumenin beschrieben, welche (d. 31 Mai) 
946 Statt hatte und wobei auch getaufte Russen gegenwärtig 
woren‘. (Krug) 

(21) Ros. Gregorio a. a. O. S. 16. Schlôzer zum Nestor Th. I 
S 155. Conde und Aschbach an den aa. OO. Rehm Gesch. des 
Mittelalters Bd. IL Th. IL S. 374. É 


139 


BULIAR TE UN SCIENTIFIQUE. 


ten, diese le Piraten nur unter jenem Schimpf-|{auch jene Bemerkung Ahmed el- Katib's nur beiläufig 


pamen aufzuführen, ohne eine nähere Bezeichnung der- 
selben beizufügen(22), ist unser Autor bis jetzt der ein- 
zige, der dieses nicht unterlassen hat. Die Stelle bei ihm 


lautet: ls) Jby 4 Je ëp jdl L Ji asbl u2È5 
gndll opel lolo &b,s ei 203 be pi Je äluil 
Joss “ae os D RICE S qui bee grail el Ji 
LL5, | 5,25 d. . Westlich von der Stadt, welche El- 
dschesira RS heisst, liegt eine Stadt, welche Ischbi- 
lija (Sevilla) heisst, an einem grossen Flusse, welches der 
Fluss von Cordoba ist. In EE drangen im J. 229 
(= 844 Ch.) pie UNGLAUBIGEN PA ), WEL- 
ne RussEN HEISSEN(25), un raubten und plünderten, 
und sengten und brennten. — 

Also, diejenigen Nordmannen oder doch ein Theil 
derjenigen Nordmannen, welche einst im 9len und {Cten 
Jahrhundert Frankreich, England, Spanien etc. heimsuch- 
ten, waren, wie unser Verfasser, wenn nicht in Spanien 
selbst, so doch in West-Afrika gehôrt haben wird (24), 
dort unter dem Namen der Russen bekannt! Und diess 
erfahren wir aus dem Munde eines, jenen Begeben- 
heiten oleichzeitigen, und dazu hôchst prosaischen und 
unbefangenen Arabischen Schriftstellers ! Solch ein Zeug- 
niss darf man wohl in Ehren halten. Es schliesst 
sich, man bhätte es nicht besser wünschen kônnen. an 
die bekannte, interessante Nachricht, welche die Bertini- 
schen Annalen von einem Vorfall i. J. 859, also ganz 
aus derselben Zeit, geben, wo nämlich einise Leute, die 
nach Konstantinopel zum Kaiser Theophilus als Russen 
(Rhos) gekommen waren, oun von dort in Deutschland 
beï Kaiser Ludwis dem Frommen angelangt für Schwe- 
den erkannt wurden (25). Wie 


diese Nachricht, so ist 


(22) Nur Hesarfena (Ms. Acad. No. 583, a. fol. 51) setzt noch 


ex proprio binzu, dass diese Madschus DJs .,L JA «us Indien 
gekommen seyen. 

(25) 

(24) Dass derselbe auf seinen Reisen selbst bis nach West- 
Afrika gekommen, scheint nicht bloss aus den viclen Details, wel- 
che er über die zahlreichen dort zu der Zeit bestchenden kleinen 
Reiche gicebt, sondern auch aus dem Umstande hervorzugehen, 
dass er über die Stadt Tahort in West-Afrika als seinen Ge- 
währsmann einen Sprôssling des damals dort rcgierenden Für- 
sten-Hauses der Rostemiden (einer aus Persien stammenden Fa- 


milie) angiebt : L? us pose, gas JAt Juse pl Ur Js 
wpUl + CP gel ge op olbll ee D? yet 

(25) s. die merkwürdige Stelle bei Schlôzer zum Nestor Th. IL. 
S. 180. 


EL-MAnScHus ELLESINE JURKAL LEUUM EL-RUS, 


beigebracht, was für beide deñ Grad der Glaubwürdig- 
keit in den Augen jedes Unparteïschen nut erhôhen 
kann. Wenn wir nun bei Nestor lesen, dass auch die- 
jenigen Nordmannen (bei ihm Waräüger genannt), 
von depen fast um die nämliche Zeit ein Haufen, der 
Einladung der Slawen von Nowogrod und deren Nach- 
baru folsend, über das Warägische Meer (die Ostsee) 
nach Nowgorod kam, Russen hiessen, und wenn wir 
zu allem dem noch in Betracht ziehen, dass noch heu- 
tiges Tages bei den Finnländern Schweden Ruotsi und 
ein Sthwede Ruotsalainen, in einigen Gegenden dia- 
lektisch auch Ruossi und Ruossolainen bheisst: so 
sehen wir, dass die Nordmannen einst im Westen 
wie im Osten Europas, im Norden wie im Süden des- 
selben Russen hiessen, wenigstens ist man belugt an- 
zuñehmen, dass es in Scandinavien eine Vôlkerschaft : 
gab, die den Namen Ros, Rus, Russen, führte, und 
dass dieselbe sehr bedeutend sewesen seyn muss. Und 
es kann kaum einem Zweifel unterliegen, dass zu ihr 
auch diejenigen Ros gehôrten, welche i. J. 866 mit ei- 
ner Flotte von zweihundert Segeln im Schwarzen Meere 
und vor Konstantinopel erschienen, so wie auch die M 
Rus, die in der ersten Hälfte des 10ten Jahrhunderts 
zweimal a. 915 u. 945 vom Schwarzen Meere aus in das 
Kaspische zu gelangen wussten und auch dieses mit dem 
Schrecken ihres Namens erfüllten. — 


Môge übrigens die hier ans Licht gezogene kurze 
Aribiséhe Noüz es auf's neue Min den wie sehr die 
Werke der historischen ‘und geooraphischen Litteratur 
der Araber es verdienen, auch in Bezuo auf Russ- 
land's alte Zeit fort und fort emsio durchforscht und 
ausgebeutet zu werden! 


Ich glaube etwas zu thun, das den Freunden der valerlän= 
dischen Geschichte überhaupt nicht anders als willkommen, 
für unsere neueren Russischen Geschichischreiber abe 
wenn ich ihnen éine, mir vo 
meinem gelehrten Éoesen Hn. x. 
gehaltvolle Note über du synonymen Échrarch der 
Nas Nordmannen und Russen im 9ten und 10 
Jahrhundert, 


nur belehrend seyn kann, 
Krug mitgetheilt 


nicht vorenthalte, sondern sie 
Anhang zu Obisem beïfüge. 


»Die Nordmannen, welche wenigstens schon im 
VILL Jahrhundert das nachmalige Russland häufig he 
suchten, und dessen Bewohner mit Tribut belegten, wa | 
ren in der ersten Hälfie des IX. auf ‘hren Schiflen, it | 
denen sie in die Strôme eiuliefen, (., itec et portus mari M 


schehen war, 


 Farbe ibres Haars; etwas, das ganz vorzüglich in Be- 
ht kam, so wie auch die Farbe der Augen. — Z«r- 
9} s6uy, oder roc, ir, mliüce, flava caesaries, 
rulilae comae etc. der Germanen, werden von einer 
Menge aller Autoren erwähnt, — z. B. Juvenalis: ,, Cae- 

la quis stupuit Germani lumina? flavam caesariem *.….; 
Pacitus: .,Rutilae comae... Germanicam originem asse- 
erant“ u.s. w. (s. darüber die Dissertationen von Hadr. 
Junius and von J. Arntzentus ) — bis zu Leo Diaconus 
bag: 95 herab, der des feuerrothen Haars, avori 
#ôju, und der blaulichen Augen der Tauroskythen, d.i. 
Russen ausdrücklich gedenkt, reben andern Eigen- 
aften, Sitten und Gebräuchen, die von ihrem germa- 
ben Ursprunge zeugen, So z. B. das Aufsuchen ih- 
Todten auf dem SchlachtFelde und das Verbrennen 
lben, wobei nach väterlicher Weise männliche und 
bliche Kriegsgefangene geschlachtet wurden; das Er- 
der. Hähne in der Donau; das Streiten zu Fuss, 
die Russen — vortreffliche Schiffer und schnelle 
| — nicht zu reiten gewobnt waren; das 
hwôren auf ihre Waffen und ÆrmRinge (armillae, 
su in Igors Tractat); und eine Menge anderer Gce- 
äuché, die durch viele Stellen gleichzeiliger ausländi- 
her Geschichtschreiber erst volles Licht erhalten, und 
I@ ich. zwar gesammelt habe, hier aber nicht mitthei- 


len in der gemeinen VolksSprache genannt RhGs, die 
then (Sc » 200) déiezros POS cor droud£eor); 
ame, den die Russen selbst nachher beibchielten; 
sich z. B. der Deutsche in Russland ltxens., in 
Sränkreich #{lemand. nennt, weil er dort so heisst,) 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


ac Îuminum mare influentium notos habebant*, wie 
Frodoard beim J. 834. sagt,) auch den Dnepr hinab 
. gegangen; ein Wasser Weg, den Nestor genau beschreibt, 
und so gelangten sie, jetzt gerade vor tausend Jabren, 
bis nach Konstantinopel, wohin, wie sie erklärten, ibr 
Kônig sie als Gesandte an den Griechischen Kaiser 
Freundschafts halber geschickt habe, wie dies schon seit 
mebreren Jahren auch an den Frankischen Kaiser ge- 
Das den damaligen Bewohnern Kon- 
stantinopels unbekannte nordische Volk (:/»0g à rw 
Boievrio aup«cdo£or), — denn früher, z. DB. im VI. 
Jabrhundert, war man dort mit den Volkern aus Skan- 
difavien (Thule) bekannter gewesen. — belezten die 
Griechen nun mit demselben Namen, den sie schon 
Jängst den Gothen, Longobarden, Franken, und über- 
baupt den Volkern germanisches Stmmes gegeben hat- 
ten: Ecrÿot, flavi, die Blonden, nämlich von der 


142 


und nach welchem sie das Land, über das zu walten 
(ssaabru) sie serufen wurden, ‘Pocia nannten. (Æyæ 
n op ivre ‘Pusias, Cerem. p. 543) — Nestor beruft 
sich bei diesem Namen ausdrücklich auf griechische 
Cbroniken, wo wir in der That ‘Pix, povciog schon 
früher finden. 


Wer müchte es aber wol unternchmen, 
uns zu beweisen, dass damals schon die Schweden von 
den Tschuden Auotsalaiset, Rootslane ‘genannt worden 
sind, und also der Name finnisches Ursprungs sei? — 
Alle die Vülker, die unter den russischen Fürsten stan- 
den und den neuen Stat bildeten, Slaven, Tschuden 
u. s. w. pahmen in der Folge den berühmten Namen 
der Russen an, etwa so, wie Prokop B. Vand. L c. 5 
sagt: .. Porro in unum Vandalorum nomen Alani. caete- 
rique barbari sua voc:bula confuderunt“; oder der Mônch 
von SL Gallen: ,1n illo tempore propler excellentiam 
gloriosisimi Caroli, Galli et Aquitani, ... Alamanni et 
Baïoarii, non parum insignitos se gloriabantur, si vel 
nomine Francorum servorum censeri mererentur“. — 
Und Nestor sagt von Oles: ,,6ma oy nero Bapasu 
Caorbuu x npoun, npossamaca Pycsr0;" oder: ,,Ca0- 
BEUH, AKC HAIUB 30B0Mat Pycs." 

Dem Kônige des Volks der Rhos aber gaben die 
Griechen, wie den Häuptern der ihnen bekannteren 
Avaren und Chazaren, den Titel Chakan; denn Strube’s 
Vermuthung, die Schlüzer S. 181 billiot, es sei der Name 
Hacon gemeint, (isl. Häkon, dän. Haagen oder Hagen, 
schwed. Häkan,) hat nicht meinen Beifall. Eben der Liut- 
prand, den er anführt, um zu beweisen. que le terme 
de Vocabulam ne dénote chez les Ecrivains du moyen âge 
qu'un nom propre.“ sagt lib. V. c. 14: ,.illos vocabulo 
Reges, actu autem neque pro Comitibus: habebant 

Um jene Rhos den Gefabren der Rückreise, gegen 
den Strom, (no Æusnpy ropt), durch die anwohnen- 
den barbarischen Vülker nicht auszusetzen. schickte der 
Kaiser Theophilus sie im Frühjahr 839 im Gefolge seiner 
eigenen Gesandten, Theodosins und Theophanius, an 
den frävkischen Kaiser Ludwig den Frommen nach In- 
gelheim bei Maïuz, um zu Lande nach Hause zu gehen; 
wo es sich aber fand, dass die, welche von den Grie- 
chen in Deutschland unerhôrten Namen als 
Pü: bezeichnet ‘wurden, (qui se, id est gentem suam 
Rhos vocari dicebant.) Schweden waren, also ein 
Theil der von den Franken so genannten Nordman- 
nen. — Denn schon früher schreibt der Geograph von 
Ravenna: ,,Dania modo Nordmannorum dicitur patria“; 
und Einhard: ,. Dani et Sueones, quos Nordmannos voca- 


mit dem 


| 


| mus“; ja sein Zeïtgeriosse Ermoldus Nigellus sagt ausdrück- 
ich: ..Hi populi ... Nort quoque francisco dicuntur 


145 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


———————————————————, 


pomine manni“, Auch in dem Chron. vel. ad an. 873 
heisst es: , Dani Sueuique, quos Theotisti Norman, 
i. e. Aquilonares appellant. 

Was das blonde Haar derselben betrifft, so schreibt 
der AngelSachse Ethelwerd p. 855: ,, Aquilonales incre- 
duli, viz. Dani, Northmanni quoque et Sueui. De qui- 
bus Lucanus: Fundit ab extremo flauos aquilone Sueuos“; 
und in Gibson's Chron. Sax. werden die Northmen ge- 
napnt ,,beorn blanden-feax“, proles auricoma. Das war 
so allgemein, dass Abweïchungen davon auflielen. So 
sagt Snorri von Harald Schônhaars Vater, dem Künige 
Halfdan um die Miüitte des IX. Jahrhunderts, er habe 
schwarzes Haar gehabt (var svartr à här), und sei dess- 
halb Halfdan der Schwarze (svarti) genannt worden. — 
Ja noch bis auf den heutigen Tag sind die Bewohner 
aller drei nordischen Reiche sewôhnlich blond, und haben 
blaue Augen. 

Diese schwedischen Gesandten hatten ganz gewiss 
nicht, so wenig wie Theophilus selbst, die Absicht, 
Ludwig dem Frommen ihr Vaterland zu verhehlen. 
Sie wären grosse Thoren gewesen, wenn sie, ihm so 
dringend empfolen, dass er sich um sie bekümmern 
musste, hätten glauben kônnen, an seinem Hofe uner- 
kannt zu bleiben, wo es wabrscheinlich war, dass sie 
mehrere Landsleute finden würden, ja vielleicht gar 
Gesandtschaften von dort her, die ja seit 829 zuwveilen 
ankamen (Rimbert in vita Ansparii c. 8 —13), und wo 
sich ihre Sprache nur als Dialekt von der frinkischen 
unterschied. Der furchtsame und mistrauische Ludwig 
glaubte jedoch, sie môüchten wol eher Ausspäher des 
ôstlichen und vwestlichen Rüômischen Reichs sein, als 
Freunde; er verweigerte ibnen also vorläufig die erfor- 
derlichen Pässe, bis er nähere Nachrichten würde über 
sie eingezogen haben. Auf die nämliche Weise batte 
er es 824 mit den bulgarischen Gesandten gemacht. — 
Eben so sagt Matth. Westmon. ad an. 791 von den nach 
England gekommenen Dänen: ,islos quasi exploratores 
advenisse suspicandum est, ut ubertatem patriae explo- 
rarent, —  Und noch 1580 verfuhr der Herzog Ulrich 
von Meklenburg auf dieselbe Weise mit den russischen 
Gesandten Resanoy, an Kaiser Rudolf 11. geschickt von 
Ivan Vasilievitsch, der durch sein Land gehen sollte: 
“dieweil solchen Barbarischen Vôlckern nicht zu trawen, 
In erwegung, das wir vnsz befahren, Ihr durchreisen 
mebr auf des heiïligen Reïchs schedliche Kuntschaft alsz 
desselben heïil vnd vrolfart gerichtet sein magk‘.…. 


. Ein paar Jabrzehente später hatten die Byzantiner 
jene ‘Pie nun schon etwas näher kennen gelernt. Der 


Patriarch von Kpl. Photius sast von ihnen, sie seien 
»populus apud multos saepe sermonibus et fama cele- 
bratus,.… Russi (P&:) inquam, qui vicinas in circuitu 
gentes sub iugum miserunt“ etc. — Auf welches andere 
europäische Volk jener Zeit kôonnte dies wol passen, 
ausser auf die Nordmannen! — Ferner meldet er, die 
‘Püg hätten jetzt das Christenthum stait ihrer £/2mmxme 
zei citéov dOEns angenommen. — Wie Lelewel dazu 
kommit, zu schreïben: ,,Photius hat wobl erkannt, dass die 
Slaven-Reussen weder Griechen noch Atheisten, d. i. 
weder Christen noch auch Gottesläugner waren‘“, be- 
greife ich nicht. Von Slaven kann hier wol die Rede 
nicht sein, die damals noch Zinspflichtige der Russen 
waren (rezrre rüv ‘Püs, de adm. Imp. p. 59. 61. 
106); sie konnten diesen wol sagen, was der Apostel 
1 Cor. 4, 8. 10 schreïbt: ÿuezg é»0)£or, Ba caasun; auf 
Slaven kônnen sich die obigen Worte des Photius 
also vicht bezichen. Von ihnen und ibrer Bekehrung 
unter seinem Vater Basil (reg. von 867—886) spricht der 
Kaiser Leo, Tact. cap. XVIII, No. 100—109, während er 
von den Vülkern germanisches Stammes, die nun auch 
Cbristen seien, No. 79 — 99 handelt, wo er grôssten- 
theïls die Worte des Mauritius braucht. Uebrigens ist 
goëyyo nicht durch Gallier, wie Meursius thut, zu über- 
setzen, sondern durch Franken. Und was die ange- 
führten griechischen Worte betrift, so heiïssen sie ja: 
»anstatt des heïdnischen und gottlosen Cultus oder Glau- 
bens“. —— ‘Ljmmcus; steht offenbar der christlichen 
Religion entgesen. 2 Marc. 4, 13. 6, 9. Marci 7, 26. — 4 
Leo Diac. p. 92 sagt von den Russen: ,,dicuntur genti- 
lium sacris (ZAmiotc dpyiou) addicti®. — 
Kopmuas, Th. 1, BL 78: ,, Aorrovapan # pou, 4xe 4 
l'epnanx napauaioren... n4 uyma xe O1 Berxaxs Éxsans | 
pasaauum coyrs Auch in der AngelSächsischen 
Chronik werden die Nordmannen häufig haethene men, 
Heiden genannt, z. B. unt. den ]. 793, 791, 852, 851, 854 
u, s. w. Der gelebrte Photius, dem selbst sein Gegner, der 
Pabst Nikolaus (Act. Gone. V. col. 216) schreibt: ,,Scmus 
quoniam sapientia praeditus et scieotia ditatus haberis*:, 
hatle aber gewiss von der theilweisen Bekelirung der 
Dänen und Schweden durch die Franken gehürt oder 
gelesen, die in der ersten Hilfte des IX. Jahrhunderts_ 
so eifrig betrichen ward. Man denke nur an die Taufe 
des Heriold oder Harald von Dänemark im J. 826 zu 
Mainz, und an die Sendung Ansgars zu den Schweden, 
auf ihr Verlangen: ,,Ludovico preces ferunt Legati de 
Suecia, Et doctores sibi querunt predicandi gratia“, der 
834 init einem Brief ihres Kônigs Biôru an Ludwig den … 
Frommen zurückkam (,,cum literis regia manu more 


In Kunra - | 


145 


ipsorum deformatis ad Serenissimum reversi sunt Au- 
gustum “). — Uebrigens vergleiche man die Kuara Kopm- 
_… ua, Theil 1, Blatt 8, wo die Taufe der Russen unter 
Basil in das Jabr 886, und die der Olga in d. J. 6465 
= 957 gesetzt wird. 


r 


Ich komme jetzt auf ein Document, das, soviel ich 
| weiss, noch von keinem russischen Geschichtsforscher 
berücksichtigt worden ist. — Bekanntlich dauerte der 
Zwist zwischen den Griechischen Kaisern und Karl dem 
Grossen wegen des von ihm angenommenen KaiserTitels 
auch unter seinen Nachfolgern fort. Den Titel Rômi- 
scher Kaïser konnten ihnen die Byzantischen nicht wol 
zugestehen, da sie selbst ihn führten (Zuosic Pouæiwr), 
indem sie sich als die wahren Nachfolger der alien Cae- 
saren betrachteten. Was aber den Titel Kaiser, f«ci- 
—_ Asvc, im allgemeinen betrift: so verweigerten sie ihn 
… bald den abendländischen Kaïisern, bald gewährten sie 
ïhn wieder, je nachdem sie ihrer bedurften, oder fest 
auf dem eigenen Throne zu sitzen glaubten. — So 
—… dauerte es lange Zeit hindurch. Da jétoëh die abend- 

J - Jändischen Kaiser immer fortfuhren, sich Rômische zu 
mennen, liess Basil der Makedone aus einem Briefe, den 
-ihm Pabst Hadrian IL. geschrieben, und worin er Lud- 
wig den II. Rômischen Kaiser genannt hatte, diesen 
Titel auskratzen, schickte auch 871 einen Gesandten mit 
einem Schreiben an Ludwig, worin er ihm über den 
1 Gebrauch desselben Vorwürfe machte. 


Leïider ist dieser Brief Basil's nicht mehr übrig; indess 
kônnen wir seinen Inhalt aus Kaiser Ludwigs Il. merk- 
würdigem lateinischen AntworiSchreiben ersehen, das 
noch vorhanden ist. Ich übergche hier alles, was darin 
über den Kaiser Titel (Basilei vocabulum) sebr ausfübrlich 
gesagt wird, und führe blos eine Stelle würtlich an, 
die zu meinem jetigen Zwecke dient. Ludwig fährt 
Hämlich fort: ,,Sed nec hoc admiratione carct, quod 
seris Principem Arabum Protosymbolum dici ete. — 


Hälten wir den griechischen Brief Basil's noch, so wür- 
den seine Worte etwa lauten: Xé;evog O8 0 myovurvos 
ET ABaowv, Tor AuËcour, ÿ Tür ‘Püg oder rür Pov- 
Gluy Gvoud£erer. Auf jeden Fall hatte der Kaiser 
geschrieben, das Haupt der Russen führe den Titel 
Chakan. — Konnte dies aber Basil noch im Jabre 871 
\ thun, wo die Russen doch gewiss in K pl. ziemlich bekannt 
4 mussten: wie môüchte es auflallen, yenn Theophilus 


#2 Jabre früher ihren Herrscher mit dem der Avaren 


| 4 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


146 


und Chazaren auf gleiche RangStufe setzt, und ïhn so 
wie diese Chakan nennt! — Erst später, unter Kon- 
stantin Porphyrogenneta, wie aus dem Werke de Ceri- 
moniis aulae Byzantinae pag. 596, 399 erhellt, waren 
jene Titel veraltet, und statt //owroctu2s20ç (Ober- 
berather) ward nun ‘Ausouovurie, statt Xéyuvog warà 
‘Aoyuv ‘Pucias gesetzt. 


Und noch später, im Jahr 958, druckt der Longobarde 
Liutprand, (,,quem Imperator Otto I. in secundo regni 
culmine dicavit, frequenter ingrediens et exiens a facie 
Regia‘,) dem oben gesagten das Siegel auf, indem er 
schreibt: ,,Russios, quos alio nomine nos Nortman- 
nos appellamus“; oder noch deutlicher: »gens quam 
a qualitate corporis Graeci vocant Russos, nos vero 
a positione loci vocamus Nordmannosf, 

Mein Freund Ewers hat nun zwar das Zeugniss dieses 
sebr unterrichteten Bischofs von Cremona Liutprand zu 
entkräfien gesucht, dessen Vater (927), sein Stiefvater 
(942), und er selbst zweimal (946 und 968) als Gesandte 
in Konstantinopel gewesen waren, dadurch, dass er an- 
nimmt, dieser Schrifisteller habe den Ausdruck Nord- 
manni im Sinne der Griechen von nordischen Vôlkern 
überhaupt gebraucht, und nicht ausschliesslich von Skan- 
dinaviern. —  Allein Liutprand erklärt sich zehn Jahre 
später (p. 481) sehr deutlich darüber, wen er unter 
seinem ,,nos“ verstehe: ,,Nos, Longobardi scilicet, Saxo- 
nes, Franci, Lotharingi, Baioarii, Suevi, Burgundiones“; 
also lauter germanische Vülker. Und p. 485 schreibt 
er dem Kaiser Otto: ,nostram nunc dico omnem, quae 
sub vestro Imperio est, gentem‘“. Hiernach sind also 
seine Nordmannen gewiss nicht nach griechischem, 
sondern nach fränkischem SprachGebrauche zu erklä- 
ren. — Ewers führt noch eine andre Stelle Liutprands 
an, um daraus den verwirrenden SprachGebrauch bei 
den Griechen zu erweisen: ...,,ex Francis, quo nomine 
(Imperator Nicephorus) tam Latinos, quam Teutones com- 
prehendit. Das ist aber, wie ich glaube, ganz richtig. 
Die ersten sind die im Chronicon Regum Francorum 
ao, 888 erwäbhnten Latini Franci, aus Romana Francia 
(Liutpr. lib. I. c. 6), d.i. die WestFranken, Franzosen, 
oder wie sie bei Nestor heissen Kopazsm, was ich durch 
Karolinge, Kerlinge erkläre, wie ich anderswo aus- 
fübrlich zeige; die zweiten sind die-Teutones Franci, Ost- 
Frauken, Deutsche, denn beide vraren ja gocyyoi. So 
sagt schon Monachus Sangallensis: ,,Franciam vero in- 
terdum cum nomino, omnes Cisalpinas Provincias sig- 


nifico.“ — Und wenn Ewers eben daselbst die Aucto- 
10 


147 


rität Symeons des Logotheten verwirft, der doch schon 
seit dem Anfange des X. Jahrh. einen wichligen Antheil 
an den éffentlichen Geschäften seines Vaterlandes hatte, 
indem er z. B. im J. 904 hundert litras Gold den Sa- 
razenen zahlte, damit sie Thessalonich nicht zerstôrten: 
so rührt dies daher, dass er, so wie viele andere, und 
selbst Schlôzer, ihn mit einem zwei Jahrhunderte später 
lebenden Symeon verwechseltt — Ermoldus Nigellus 
und Rhabanus Maurus, Einhards Zeitgenossen, sagen ja 
schon dasselbe von den Nordmannen, was Symeon 
und der Fortsetzer des Theophanes hier von der Ab- 
stammung oder Verwandtschaft der Russen melden." 


“> 2 ——— 


14. ÂvsWAHL EINIGER SELTENHEITEN UND 
MERKWÜRDIGKEITEN AUS DER Münzsamm- 
LUNG DER ASIATISCHEN SPRACHANSTALT DES 
MiniISTERIUMS DER AUSWARTIGEN ÂNGELE- 
GENHEITEN HIESELBST; VON Cn. M. FRAEHN. 
(lu le 4 mai 1838.) 

(Mit zwei Kupfertafeln.) 


Unter den vielen Orientalischen Münzsammlungen, 
welche dermalen in Russland bestehen und die allein alle 
ähaliche des übrigen Europa's zusammengenommen an 
Reiïchthum überragen dürften, nimmt die der Asiatischen 
Sprachanstalt hieselbst einen hôchst ehrenvollen Platz ein. 
Sie zählt, die Dubletten mitgerechnet, über fünftehalb 
Tausend Münzen, von denen ein Siebentel etwa Arsa- 
ciden, Sasaniden(1) und Ispehbed's sind, die übrisen 
aber Muhammedanischen Dynastien angehôren. Ihre 
erste Anlage, so wie ibre reiche Ausstattung, ist emzig 
das Werk des verdienten Directors der genannten An- 
stalt, des wirklichen Staatsrathes v. Adelung. Wobl 
wissend, wie auch die Muhammedanische Numismatik 
eine wesentliche Stütze und oft schwer zu enthbehrende 
Leuchte auf den, zum Theil noch so unsicheren und 
dunkeln Pfaden der Asiatischen Geschichte ist, und 
dabeï den grossen Nutzen erwägend, den ein Münz- 
kabinett dieser Art speciell noch den Zôglingen seiner 
Anstalt gewähren kônne, hat H. v. Adelung nicht bloss 
die unglaublich reichen Quellen, welche in Russland 
selbst zur Gewinnung solcher Münzen fliessen, aufs thä- 


(1) Die Perle unter diesen ist upstreitig die Münze des Narses, 
die ich in der St. Petersb. Zeit. v. J. 1829 No. 6. an’s Licht 
gezogen und beschrieben habe 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


tigste benutzt, er hat auch seine eiïnflussreiché Stellang 
und seine ausgebreiteten Verbindungen für gleïchen 
Zweck in der Levante, in Persien und Spanien geltend 
zu machen sich angelegen seyn lassen. Und es hat für 
mich, dem mein sehr geehrter Freund von jeher jede 
neue Acquisition der Art sofort mitzutheilen gewobnt 
gewesen, nicht anders als in einem hohen Grade erfreu- 
ich seyn kônnen, wahrzunehmeu, wie ein solcher ächt 
wissenschaftlicher Eifer von dem schônsten Erfolge ge- 
krünt und wie im Verlaufe von etwa zwlf Jahren eine 
Sammlung gebildet worden, die nicht bloss durch 
ihren numerischen Bestand, sondern auch durch eine 
lange Reihe von seltenen und merkwürdigen Münzdenk- 
mälern, die sie der Wissenschaft stellte, einen so aus- 
gezeichneten Rang eïnnimmt. Und neue erfreuliche Aus- 
sichten zu weiteren namhaften Bereicherungen erôffnet 
derselben jetzt die vor einigen Jabren durch S. Erlaucht 
den Hn. Minister der ausw. Angelegenheiten verfügte 
Errichtung einer eigenen Professur der Litteratur und 
Geschichte Asiens an dieser Anstalt. Die Zôüglinge der- 
selben haben dadurch endlich Gelegenheit erhalten, sich 
auch mit dem Studium jener, durch ihren würdigen 
Chef mit solchem Vorbedacht angesammelten Orientali- 
schen Münzdenkmäler zu befreunden. Sie thun diess 
jetzt unter der Leïtung des gelehrten Historiographen 
der Afchanen, des Hn. Professors v. Doru, der seine 
Bekanntschaft auch mit der numismatischen Partie der 
Muhammedanischen Litteratur noch unlängst in unserm 
Bulletin beurkundete (2) und dem wir über kurz oder 
lang auch die Beschreïbung des grossen Schatzes von 
Peblwy-Münzen, den das Museum der Anstalt bewabrt, 
zu verdanken haben werden. An der Hand eines sol- 
chen Lehrers und dabeï im Gennss eines so reichhaltigen 
Münzmaterials, als 1hnen hier zu Gebote steht, werden 
die Jünglinge, es kann nicht fehlen, bald auch in den 
der Asiatischen Alterthumswissenschaft einhei- 
misch werden; und man darf sich wobl der Hoffoung 
hingeben, dass sie, nach der Levante oder nach Persien 
versetzt, fortan es gewiss nicht unterlassen werden, ihre 
auch in antiquarischer Beziehung gewonnenen Kenntnisse 
im Interesse der Sammlung derjenigen Anstalt, der sie 
ihre ganze Bildung verdanken, dort auf’s Beste und mit 
Umsicht zu benutzen. : 

Schon so manche Seltenheit und Merkwürdigkeit habe 
ich aus dem Kabinette dieser Anstalt zur Kunde des 
gelehrien Publicums zu bringen Gelegenheit gehabt. 
Aus ihm allein konnte ich für meine Monographie über 


Kreisen 


(2) s. Bulletin Tome II. p. 196 — 205: 


die Numismatik der 11-Chaniden(s) dreissig und mebr 
Münzen entnehmen, die sonst keine andere Sammlung 
; besitzt; und in den Paralipomenis(+) war es ebenfalls 
dieses Kabinett, aus dem ich neun, vorher noch nicht 
gekannte, merkwürdige Stücke, verschiedenen anderen 
Mubammedanischen Dynastien angehôrend, aufführte. 
Aus ihm zog ich auch das hôchst interessante Münz- 
denkmal eines Kônigs der Wolga-Bulgharen v. J. 366 
(= Chr. 976) ans Licht (5); aus ïhm die Münze eines 
Emir's von der Familie der Benu-Scheddad(s), die 
erste dieser, den Historikern fast unbekannt gebliebenen 
Dynastie in Aderbeidschan. Auch in diesem Bulletin, 
so wie noch an aa. OO. habe ich aus dieser Sammlung 
manch seltenes und vwerthvolles Stück gelegenilich be- 
kannt gemacht. Vor allem reich aber ist die Beisteuer, 
welche selbige aus ihrer doppelten Chalifen-Classe zu 
meiner Arbeit über diesen Theïil der ältesten Arabischen 
Numismatik, von der die erste Section bereits im Druck 
erschienen (7), geliefert hat. Gegenwärtig ist es meine 
Absicht, noch aus verschiedenen anderen Classen dieses 
schônen Kabinettes eine Anzahl Stücke hervorzuheben, 
die nicht bloss bisher noch nicht edirt waren, son- 
dern die auch ihrer Mehrzahl nach als numismatische 
Notabilitäten zu betrachten sind. Das wahre Kleinod 
darunter ist das erste Stück, eine Münze des grossen 
Daïs oder Glaubensboten der Aliden in Tabe- 
ristan, el-Hasan ben-Seid, durch die nun endlich 
auch die Dynastie der Seididen (CE%1) dortigen 
Landes in der Muhammedanischen Numismatik den so 
- lange leer gebliebenen Platz einnimmt. Auch ohne dass 
ich hier in eine nähere Erklärung dieses und der an- 
dern ausgewäblien Stücke eingehe, wird sich schon aus 
der simpeln Bestimmung und Beschreibung, auf die ich 
mich gegenwärtig beschränke, der Werth des hier von 


mi niedergelegten neuen Beitrages zur Numismatik der 


Mubammedaner dem Kenner zur Genüge ergeben. 


L'Dynasrie per ALIDEN-Daï's von DER FAMILIE 
SE1D 1N TABERISTAN. 


1 1) (Tab. I. No. 9.) Æ. Vorderseite: Ausser dem ge- 
wühnlichen aj} Ÿ etc. unten noch: gi 2 PP) 


x 
(3) s. unsere akademischen Mémoires, 3. Sér. Sect. hist. T. II. 

p. 491 f£. 

(a) ib. p. 549 f£. 

45) ib. Tome I. p. 172. 

… (6) ib. Tome IL p. 545. 

(7) ib. Tome IV. p. 257 f{. 


À 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


150 


Der Rufer zum Recht oder zur Wahrheit (d. i. der 
Glaubensbote). 

Innerer Rand: &s(Ur) pPsoil | je y dif us 
Unes Ut ce du ül Im Namen Gottes! Die- 
ser Dirhem ist in der Stadt Dschordschan i, J. 269 
(d. ï. 882-3 n. Ch.) geprägt worden. 

Die äussere Randinschrift ist theïls ganz verwischt, theils 
unvollständig erhalten. Zu erkennen ist noch ae el y 
y} 1,21 Also ist es der, auch auf Abu-Muslim’s und Karma- 
ten-Münzen vorkommende Koranspruch 42:22, der, wenn 
hier nach Ÿ] noch das verwischte 7) RE.) 5,1) hinzuge- 
fügt worden, lautet: Sprich, ich verlange dafür (für 
meine Lehre) von euch keinen andern Lohn, als Liebe 
zu den Verwandten. Es muss aber, dem Raume nach 


zu schliessen, ausserdem noch Etwas da gestanden ha- 
Ob diess etwa das im Koran a. a. O. unmittelbar 


ben. 
darauf folgende Lss Lx a) 2j dus GAA es ge- 
wesen, lässt sich auf dem vorliegenden Exemplare nicht 
ermitteln. 


Kehrseite: dl] Jr || Les | AJ und darunter y) 
Ji cye el- Hasan ben-Seid, das mit dem zu unterst der 
Vorderseite vorgekommenen Titel zu verbinden. 

Randschrift: ls 115) Lil Cible spi (U US) 
poil D ms H (a Es ist denen, die da streiten, 
weil sie Unbill erlitten, (der Kampf gegen die Ungläu- 
bigen) gestattet; und wohl vermag Gott ihnen den Sieg 
zu verschaffen. Dieser Spruch, aus Sur. 22:40 ent- 
nommen, erscheint hier auf Münzen zum ersten Mal 


LE 


DyYNASTIE DER TAHIRIDEK. 


2) (Tab. I. No. 11.) AR. geprägt a. 206 (— 821-2) 
Senel G> Los in Suradiki Ebreschehr (im Gezelte von 


(vor?) Ebreschebr oder Nischapur). 
Ausserbalb dieser Randschrift der Vorderseite lies’ 


man ll Ja Je Muhammed ben- Hamid el- 
Tahiry, ohne Zweifel Tahir's I. Statthalter von Nischapur. 

Kehrseite oben: Oelll fil Der Imam el- Mamun 
(der damalige Chalife); unten aber guadlss S'ul-jemi- 
nein d. i. Doppel-Rechthand — der Zuname des Emir's 
Tahir I, auf dessen Befehl diese und die nächstfolgende 
Münze geprägt worden. 

3) Æ. Der Prägevrt ist é2 à Je die Stadt Serendsch, 


das Jahr 207 d. i. 822. Revers (s. Tab. I. No. 12.) oben: 
* 


151 


dl o je) Dre »3 Su'l-jeminein, den Gott verherr liche! 
unten: Qi) co) Ibn el-Kausy (8). 


IT. 

4) AR. Nub I. Samerkand à. 535 — 946-7. Seite Ï. un- 
tnp 6 Seite IL. pp. + çy ex || dy eh 

5) Æ. Derselbe, Bochara à. 556. Der Rev. wie auf 


der vorheroehenden Nummer. (2) 
6) Æ. Mansur I. Enderabe a. 360 — 971. Seite I. 


(s Tab. IL No. 1) Oben: &s jy pysfe was viel- 
leicht Mektum ben-Harb zu lesen, aber noch manche 


andere Lesung zulässt. Unten: dl > er vertrauet 


DYxNASTIE DER SAMANIDEN. 


auf Gott. IL PS 0 Jyaie || dl el) 

7) (Tab. I. No. 15.) Æ. Eine anonyme Münze, ge- 
prägt a. 500 (d. i. 912-913.) in ybse oder Ye 
° oder _yaze oder wie sonst noch der mir unbekannte 
Stadtname zu lesen seyn mag(10). Der äussere Rand des 
Avers führt die beiden folgenden Inschriften, von de- 
nen die erstere ebenfalls bisher noch nicht vorgekommen 


War: 4) Utkes EST slii # L üb,d} ÿ® Hs 
Wir senden vom Koran das herab, was den Gläubigen 


als Heilmittel und Gnade dient. (Sur 17:84.) b) dy SU] 


sl) Jai} Die Herrschaft gebührt dem einigen, all- 


bezwingenden Gott. (S. 40:16.) 


(8) So ill el-Kausy oder el-Kusy ist auch anstatt en | 
auf einer Münze Serendsch a. 192. bei Tychs. de Defectib. p. 81. 
zu lesen. 

(2) Ich benutze diese Gelegenheit um zu bemerken, dass aus- 
ser den beiden obigen, auch noch folgende ebenfalls bisher uoch 
nicht edirte Samaniden-Münzen, die ich meistens aus Tychsen’s 
»£Elenchus“ entnehme, den Namen des Chalifen Muti führen, 
wäbhrend bekanntlich auf den übrigen gleichzeitigen noch immer 
der bereits a. 334 abgesetzte und 338 verstorbene Chalife Mustekfi 
erscheint : 

Schasch a. 334. (Mus. d. Rostocker Univers.) 

Samerkand u. Balch a. 336. (lctztere im k. Mus. zu Stockholm.) 

Bochara a. 336. (k. Eremitage hieselbst.) 

Unbekannte Stadt (Tychsen las el-Bafra!) a. 337. (im ehemal. 
Adl. Kab. zu Berlin) 

Dieselbe unrichtig gelesene Stadt a. 338. (ebend.) 

Samerkand a. 340. (cbend.) 

Feraber 2. 342. (ebend.) 

Samerkand a. 342. (Mus. Hallenberg.) 

(10) 1n der Recensio habe ich ihn UJæ gelesen. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


152 


Der Revers enthält den, auf den Münzen der Umei- 
jaden stereotypen Spruch Jsl 4bl etc. so wie der Rand 
das gewübnliche das dl Jy-s JS etc. 

8) Æ. Nur auf der Rückseite beprägt Im Felde: 
Jai | dl | Jyss il JS | 4j Am Rande: 4) EU 4 
OL 4 4bal) d 539) Gotte ist das Reich, Gotte 
die Macht, Gotte die Herrlichkeit, Gotte die Herrschaft. 


. . 


IV. Dynasrie Buweir. 


9) R. Schiras a. 525 — 931. x 

Avers, im Felde unten: 4 (y 4e Aly ben-Buweih, 
derselbe Fürst, der in der Folge vom Chalifen den Titel 
Imad ef-daulet erhielt. Von der dritten Randschrift 


restirt noch Blls vai] » = (yd L) ÿ=- 
Rev. im Felde unten: e[-Rafzi-billah. Von der zwei- 
ten Randschrift dieser Seite liest man noch 5 2læu]) » 


was zur Vervollständiguns des auf der ersten vorkom- 
menden Segensspruches dienen kann. 

Es ist diess die älteste uns bisher bekannt gewordene 
Münze dieser Dynastie. 


V. DYyYxnASTIE DER SELDSCHUXEN VON Iran. 


10) W. Avers: dl) Ÿ etc. Oben s, unten scheint 


dl, S°wesen zu seyn. lonere Randschrift: dl us 


&l AE ol ——_— oil je ns Der Prä- 


geort und das Einheitszahlwort sind gänzlich verwischt; 
das zweite Zahlwort scheint vs gewesen zu seyn; S0 


dass diese Münze in eins der Jahre 457, 88 und 89=— 
Ch. 1094— 96 fiele. Die äussere Randschrift führt den 


bekannten Koranvers: Jedi dU etc. ; 
Revers: Lo) of || pal) OU} au) Jr os: 
ol SL #2 | S2lLe oil so) |] Dour d: i. — "Den | 


erhabene Sultan Rukn el-dunja w'el-din Abu'l-muszaffer ; 
Berkjaruk Sohn Melik-Schak's. ! 
Am Rande sind noch einige Spuren von der bekann- 


ten Inschrift dl dy} Jys JS etc. 
VI. 


11) Æ. Vord. ; ns | IE 2 Le] ([- LA = Der Gross- 
sultan Kilidsch Ærslan — : 


SELDSCHUKEN VON KLEIN-ASIEN. 


D 155 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 154 
a , 
Kehrs. (s. Tab. 11. No. 2.) yre - || ul os: |-2ul; | Diese Münze, die auf beïden Seiten noch Spuren von 
MONT 4 ; 3 À | einer frühern Prägung zeiot, ist die älteste in Kon- 
: : || Ue)l) — El-Mustafzi binur-allahi, Emir der stantinopel von den Türken geprägte. 
Gläubigen — — Vielleicht ist, was zu oberst steht, 


IX. Dynastie Timun. 

16) ÆR. Avers (s. Tab. II. No. 5.) Uméchrift: lb) 
alles afle dy) us > C- oL£ phe}) Der Gross- 
sultan Schah-Roch Behadür, dessen Reich und Herr- 
schaft Gott dauernd erhalte. In der Mitte findet sich 
der Prägeort und das Datum. Letzteres ist das J. 831 
—1427-8 n. Chr. Aber der Name des Ersteren bleibt 
mir noch immer räthselhaft, Er ist fast ganz wie auf 
einer andern Münze dieses Sultan's v. J. 859 geschrie- 
ben, welche die Recensio p. 552 sub No. 17 auffübrt, 
Auf der vorliegenden Münze kônnte es ungewiss scheï- 
nen, ob das über der Jahrzahl Stehende das Wort 4ku 
seyn soll, oder ob es einen integrirenden Theïl des Na- 
mens der Stadt ausmacht. Auf der akademischen jedoch 
ist es offenbar y, so dass sich ein Name elwa wie 


=, und was zu unterst, der Name des Prägeortes. 


è Die Randinschrift ist auf beiden Seiten vüllig verloren 
gegangen. Die Münze aber fällt in die Jabre 566 — 
575 der H. (od. 1170 — 1180 Ch.) und ist eine der 
ältesten, wenn nicht die älteste, die wir von die- 
sen Seldschuken kennen. 

12) Æ. Vord. Ein Fürst mit dem Scepter in der Hand 
zu Pferde. 

Kehrs. (s. Tab. II. No. 3.) Ex] pes au Lure 
U).s- let y:=:| Mughis-el-dunja w'et-dm Abul- 
Jeth Toghrul(?) Sohn des Kilidsch- Arslan (nach 584 
— 1188). 

15) Æ. Vord. çpJll, Liu SL | hey! LULU] 
-:|| Dyause :: - || Der Grosssultan Ghijas-el-dunja w'et- 
din --- Masud — 

Kehrs. 4] ä-ball Gotte ist die Herrlichkeit. Den 


Prägeort und das Datum lässt die verwischte Randin- 
schrift nicht mehr erkennen. Aber es ist die jüngste 
von allen Seldschuken-Münzen: sie fällt in den Aus- 
gang des 15ten Jahrh. n. Ch. 


ail pr ergäbe. Indessen sieht man dort links neben 
dem | noch ein f Die Sache wird sich hoffentlich auch 
schon einmal aufklären. 

Der Rev. enthält das Sunnit. Glaubensbekenniniss und 
die Namen der vier ersten Chalifen. 

17. 18) Æ. Von diesem Schah-Roch bewahrt diess 
Museum noch zwei inedita aus den Jahren 828 (— 1425) 
und 845 (— 1441 -2), beïde in Jesd geprägt. 

19) Æ. Avers: > Jane ») YUEL. pl LU} 
MI sl» — 4 Eli als ds dl js Der Gross- 
sultan, Sultan Abu-Saïd Behadür, Gott der erhabene 
gewähre seinem Reiche und seiner Herrschaft iange 
Dauer. Geprägt in Herat 861 (— 1456-71). Rev. Das 
Sunpit. Symb., und um dasselbe die Namen der vier 
ersten Chalifen. — Der hier genannte Abu-Saïd war 
ein Sohn von Mirsa Muhammed Schah und ein Enkel 
von Miranschah und Urenkel von Timur. Die vorlie- 
gende ist die erste und einzige Münze, die wir bisher 


von ihm kennen. 
X. Dynastie SErY. 
20) Æ. Avers: (s. Tab. II. No. 7.) Je) Jolall;s 
all ül 22:42 Jan) Li - HI) (el) di, Der Sultan 


der gerechte, der vollkommene, der wohl svaltende Abul- 
muszaffer Schah Ismail Behadür Chan el-Sefewy --- 
In der Mitte qpA du fi 7 Münze von Komm a, 928 


VII Dynastie per ORTOKIDEN VON Manrpix. 


14) Æ. von Melik eï-Saïd Ghasi. Vord. (s. Tab. II. 
No. 4.) in einem Sechseck, erst: MU élu) | Ce el- 
Melik el-Na'ir Jusuf (welches der dritte der Eïjubi- 
den von Aleppo ist); dann: «S5le || ar) SU e- 
“Melik el-Saïd Ghasi. Ausserhalb des Sechseckes lies't 
man noch: :-|wa | (mé | di: im Jahre — 55 (d.i. 
655 od. 1257 n. Ch.) 

- Kehrseite, ebenfalls in einem Sechseck: Der Imam || 
=Mustafim-|| billah Emir el-mu-||minin. In den äus- 
Winkeln steht das Sunnitische Glaubensbekenntniss. 


VIIL Dynasrie Osmax. 


: 45) Æ. von Sult. Muhammed II, Avers: > - y: I Je — 
M3] 2e je[[üt Muhammed Son Murad's, . dem 
stets ruhmvoller Siez zu Theil werde. 879. (d. i. 1474-5 
_». Ch) 

Rev. âahi bus | aile || li Sein Reich müsse 


dauernd bestehen! Münze von Kostantinije. 


155 


(=1522 Ch.) 


dos IL A 


21)(Tab.II. No.6.) #. Avers: EP) pl dl «s3-J>lxll 
23%: [IR le Ji) ol Der gerechte, der wohl lei- 
tende und wohl waltende Abu (®)— Schah Ismail Be- 
hadür Chan, el-Sefewy — 

Der Revers enthält das Schiitische Symbolum und in 
der Mitte etyas, dessen Sion mir noch unbekannt ist.(11) 

22) A. Avers: al. dl ::- gall PP UEE == 
Tahmasp Behadür el-Sefewy, Gott wolle sein Reich 
dauernd erhalten. Dazwischen: qpA (?) de js © pé 
Münze von Tebris a. 358 (—1551-2.) Revers: Das 
Schiitische Giaubensbekenntniss. 

25) Æ. Avers: JS à LL, DE 7e gols Ku- 
pfermünze der Residenzstadt Tebris. 

Revers, in einem aus 2 Quadraten gebildeten Achteck: 
gKo à (3 1m Jahre 945 (— 1538 Chr.) 

24) /R. Avers (s. Tab. II. No. 8.) in der Mitte: 
qA “20e S pô ul ol Schah T ahmasp. Münze 
(der Stadt) Schamachi 948 (d. i. 1541-2). Die andere 
umstehende Inschrift ist sehr unvollständig erhalten ; 


man erkennt davon noch: gJ} JW) (J) Lu) Blu) 


Jill (1) » (1) (>) 

Rev. Das Schiit. Symb. Am Rande die zwôlf grossen 
Imame. 

25) 
gelesen : 
=1541). 
Buchstaben. 

Der Revers zeigt die Figur eines vierfüssigen Thieres. 
Von der Randipschrift ist auch hier nichts mebr zu lesen. 


Æ. Avers, in der Mitie von unten nach oben 
go js y5 os Münze der Stadt Zebris 954 
Von der Umschrift restiren nur ein Paar 


26) /R. Avers: - Vo 214) po ll ol Schakh 
Tahmasp. Miünze der Stadt Tebris? vom J. -75 (975 
—1567-8). Am Rande erkennt man noch Spuren von 


lg) Ja) Der Rev. wie No. 24. 
21) A. Avers: qAF Ds yx5 ::: Münze der Stadt Zebris 


982—1514-5. Revers: Sich durchkreuzende Linien, 
viell. das Siegel Salomo's, mit Sternen. (12) 


(11) vgl. Bulletin Tome IIL p. 5, wo ich diese, so wie die 
mächst vorhergehende Münze, vorläufg berührt babe. 

(12) Ausser diesen sechs, bisher A: nicht gekannten Münzen 
von Schah Tahmasp 1. giebt es noch ein Paar ebenfalls noch 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


Auf dem Revers sieht man nur noch 


156 


28) Æ. re Tab. IL. No. 9.) Le ge ol BL) 
Der Sultan Suleiman. 1165 (=1750.) 

Rev. Uluy5jLe © y afle dl Jls Gott wolle dessen 
Reich dauernd erhalten! Münze von Masenderan d. i. 
der Hauptstadt von Masenderan. Als solche nennen uns 
neuere Reisende bald Balfurusch, bald Sari, bald Astra- 
bad. Ich werde diesen Punct nächstens in's Klare brin- 
gen kônnen. 

Der Sultan Suleiman aber ist der Sohn Mirsa Da-ud's; 
er hiess eïgentl. Mirsa Seyd Muhammed und gab vor 
ein Abkômmling vom Hause Sefy zu seyn. Da sein 
Reich nur etwa 40 Tage dauerte, so gehürt diese Münze 
zu den grôssten Seltenheïten. Mir ist keine andere von 
diesem Fürsten je vorgekommen. 

29) Æ. Avers: lou 5Le Lu po url Kupfermünze 
von Masenderan. 


Rev. Ein Pfau und das Jahr 1144 1166 —1752-3.— 


Diese Münze ist von Ismail, Seyd Muftafa's Sohne, 
der auch angeblich von der Familie Sefy abstammte. 


XI. DynasTie SEND. 
30) ÆR. Av. die bekannte Inschrift dlelss il Es 
Rev. (s. Tab. II. No. 10.) Oben: rs" b ja kerim 
d.i. o Gnadenreicher (Gott'), welches eine Anspieluno (18) 
auf Kerim Chan ist, von dem diese Münze herrührt. 
Weiter: Ci se Miünze von Kurdascht, eine 
Berofeste in Aderbeidschan am rechten Ufer des Aras, 
die hier zum ersten Mal als Münzhof erscheint. Das 


Jahr scheint nur durch 44 89 ausgedrückt zu seyn, das 


man für 1189 (—1775) zu nehmen haben wird. 


XI. 


Dynastie Karscuan. 


31) Æ. Den Prägeort lese ich nicht und babe ihn 
desswegen in Kupfer stechen lassen (s. Tab. II. No. 11.), « 
damit ein Anderer einmal uns darüber belebre. Die 
Münze ist unter Feth-Aly seschlagen; denn wäbrend 
sie ohne Datum gelassen ist, führen andere mit dem- 
selben räthselhaften Namen des Münzhofes die Jabre 
1234 (— 1818), 1241 (— 1825) u. 1242 (— 1826). Die 


nicht edirte: nämlich Tebris a. 955 — 1548 (im As. Mus. der 
Akad.) u. Rescht a 977 = 1569 - 70”’(in der Nejelowschen 
Sammlung). : Dazu die zwei, aus der akademischen Sammlung 
bereits in der Recensio p. 459 bekannt gemachten gez 
hätten wir in Allem schon zehn verschiedene Münzen von 
sem zweiten Sefden-Schah. 

(13) s. St. Petersb. Zeitung. 4829, No. 151. 


SE 4 , — E L & 
. Bullolin Devon liique, Lomme 11 «Tab. L. 


_ 


CA © 272 lnirers lotte. + Un CCCHACS. CA HO » llar Jachniane Aasant 


» 


5. PAR À 


£ 7. _ 
cer fige, Lomme LE” 


ÉRAMLS TD LA lee. Céclecne Shop 
AM 
1 


LR 


— yorliegende lässt auf der Kehrseite eine Sonne sehen, 
die andern zeigen dafür entweder irgend ein vierfüssiges 
Mhier oder zwei Fische oder einen Reiïter der mit dem 
Säbel ausholt. fast wie er auf Münzen von Iwan Wa- 
siliewitsch vorkommt. 

32) (Tab. II. No. 15.) W. Die eine Seite zeigt uns 
in einer Arbeït, die man gerade keïne gelungéne nennen 
kann, den Persischen Schah zu Pferde und in der Rech- 


ten eine Lanze haltend, Hinter ihm lies't man in einer 
kleinen Einfassung FTAEETRR sË Sultan Feth-Aly. Die 


andere Seite hat die Inschrift: üls; PRIE D yS 
IPKe Geprâgt in Sendschan, dem Sitze der Glückse- 
ligkeit, 1240 (— Ch. 1824-5). Die Münze ist von 
dem damaligen Statthalter von Sendschan (vermuthlich 
Abdullah Mirsa, Sohn Feth-Aly's) dem Schah zu Ehren 
geprägt und zum Naurus präsentirt worden (14). 

33) Æ. Avers: (s. Tab. II. No. 12.) os L 
 Bester unter den Ernährern! was auf Gott geht. 
Rev. ui) y Münze (der Stadt) Rescht. Obschon 
ohne Datum gelassen, ist auch dieses Stück ohne Zwei- 
felunter Feth-Aly geprüägt. 

Diese drei und dreïssig Münzen sind es, die ich auf's 
Neue unter den ineditis des reichen Museums der 
siatischen Sprachanstalt ausgewählt. Mit Anderem be- 
äftigt, babe ich sie mit einem Commentare, wie meh- 
rere derselben allerdings erheischen und verdienen, nicht 
begléiten kônnen. Selbst die definitive Lôsung einiger 


__ BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


158 


feln abgebildet sind, zu erleichtern, gebe ich hier einen 
Nächweis derselben. Dieser wird besonders auch dess- 
wegen willkommen seyn, weil die erste dieser Tafeln 
mebrere Münzen enthält, die nicht in dem vorliegenden 
Aufsatze, sondern schon in andern frühern Artikeln, 
nämlich in denen über die Münzsammlungen des Dr. 
Fuchs in Kasan, der Moskauëer Universität und. 
des Grafen S. Strogonow in Moskau, im I. und II 
Theiïle dieses Bulletin von mir edirt und erklärt worden 
sind, ohne dass jedoch dort schon auf diese Tafel hätle 
verwiesen werden kônnen. 


NacnWEISs DER AUF DEN BEIDEN, DIESEM AuF- 
BEIGEGEBENEN TAFELN BEFINDLICHEN 


SATZE 
MünzEn. 
Tafel 1. 

Münze 1. siehe Bulletin Tome EL. S. 127. (2.) u. S. 132. 
LC PER —  S. 100. (3. 
IE EL EE —  S. 109. (16.) 
au BOB ire un quai, D'OR ÉÉO) 

— 6 — — —  S. 102. (7) 
>.) NÉ ll 2: : «5 
— 7 — — Tome II. S. 81. (1.) 
Se Abu = LEE 
— 9% — — Tome IV. S. 149. (1.) 


10. Eine unbekannte Münze. Dem Besitzer ward 
sie als eine Tibetische angegeben. Auf der emen 


Seite liest man OL D st 


Schwierigkeiten, welche eine und die andere in einzel- | Münze 11. siche Bulletin TomelV. S. 150. (2.) 
üen Puneten ihrer Legenden darbietet, habe ich noch] — 12, — == — S. 150. (3.) 
iüssetzen müssen. Jedoch habe ich nicht unterlassen, | __ 13. — — — S.:151 (7) 
olche für Andere zu signalisiren, damit auch sie sich Tafel IL 
ran versuchen. Die beigegebenen treuen Kupferstiche 2 iche Bulletin T IV. S. 154. (6.) 
achen ïhnen diess müglich. Auf jeden Fall würde die ES RO bee jee s PIX 11.) 
ïer von mir vorgeführie Reïhe von Münzen von zwülf| a GE s. FES ie 
erschiedenen Muhammedanischen Dynastien einen sebr| LE x S. reel (14.) 
Migen Stoff zur Bearbeïtung darbieten und Ver- MP x E S. pass (46) 
lssung geben, eine Menge interessanter geschichtlicher | = y de » S. i de (21.) 
* geographischer Puncte in nähere Untersuchung zu Fe > A ax = S. 154. (20.) 
then und zu erürtern. eo À A pad 5 S. 155. (24.) 
D - DIX TU LT tonus PE EE pl — S. 156. (28.) 
«Um die Aufiindung der Beschreïbung der Münzen, eh eh Eu Lu S. 156. (30.) 
dierauf den beiden, diesem Aufsatze beigegebenen Ta- 6-75 js +. S. 156. (31.) 
(14) Ich habe dieses seltenen Toman’s bercits in der Leipz.| — 12. — + PF & de ds) 
it Zeituog 1830 No. 116 Erwäbnung getban. He | *5] "Tr : ( 
Le —_—“ññ © © Ce 


159 


M US 


2. MUSEE ZOOLOGIQUE. Ossers orrents Pan M. KARÉLINE. 


Mariumi fères. 8 Tringa subarquata 7 Merops persicus. 1 Ardea egretta 1 Totanus glareola 
3 peaux de Canis aureus 1 Machetes pugnax 1 Oriolus galbula 1 —  garcetta 1 Tringa minuta. 
2 »  Felis chaus 1 Totanus stagnatilis 1 Cuculus canorus 2 Porphyrio hyacinthinus (4 Callidris arenaria 
1 , Meles vulgaris |1 Limosa rufa 1 Aquila ossifraga 1 Sterna hirundo 1 Charadrius leucurus 
1 , Mustela foina |2 Hypsibates himantopus |1 Falco buteo 1Phalacrocorax cormoranus|2 Gallinula chloropus 
cornes de Ovis Argali 1 Numenius arquata 1 —  peregrinus 2 Anas tadorna 1 Rallus porzana 
»  Capra caucasicalf Ibis falcinellus 1 — subbuteo 1 — rutila 1 Anas acuta 
1 Turdus Bechsteiniü 1 — tununculus 1 Larus capistratus 1 — clangula 
Oiseaux. 3 —  roseus 1 Corvus corax 5 Perdix Chakar 3 — angustirostris 
& Phaenicopterus ruber |2 Picus major 1 Otis tetrax 1 — nov, spec. 2 — Querquedula 
1 Ocdicnemus crepitans {1 Motacilla flava 1 Podiceps cristatus 1 Charadrius minor 2 — Crecca 
1 Charadrius squatarula |1 Lanius rufus 1 Platalea leucorodia 1 — cantianus |1 Picus n. spec. 


6 Strepsilas interpres 
1 Haematopus ostralegus. 


2 Lanius 2. sp. 


3 Glareola austriaca 1 


Insectes D'EcyPpTe, orrents par M. Le Dr. KROHN. 


Procrustespunctatus Cher. Gymnopleurus serratus F.|Onitis damaetas Séev. 


Anthia 4-guttata F Copris isidis Sau. — urus À. — coronata Oliv. — obliquatus Brullé. 
Graphipterus variegatus Æ| — lunaris F. — bison F. — derasa Æl. — deplanatus M. 

— multiguttatus Latr. |Sisyphus Schaefferi F. — Krohnü N. — angustata aff. Mylabris 4-punctata Lins. 
Chloenius subsulcatus Dej.|Onthophagus ...…. Cetonia inhumata Drapies| — spinulosa Al. — maculata Oliv. 
Cephalotes levigatus Dej. |Coptorhinus fanaticus N. | — Savignyi Dej. — bajula Oliv. — tiflensis Bilb. 
Gyriaus grandis Al. Oryctes monoceros Oliv. | — afinis Duft. [Trachyderma hispida F. | — Acgyptiacus Dé. 
Buprestis squamosa Al. _— sp. — ! — ignicollis De. Tentyria Solieri N. — 3 sp. nor.! 

— catenulata Al. Geotrupes typhaeus F. — afficta Gorr. Blaps lineata Dej. Meloe proscarabaeus F. 

— Añdreae f. Auisoplia lineata Dej. — hirta F. Zophosis hyphydroïdes N.! — Sardoa Bassi 

— cariosa f. | — leucaspis Stev. — stictica 7. Akis reflexa F. Sepidium echinosum M. 


Agrypnus notodonta Latr. 
Alaus Parreyssii Stev. 
* Ateuchns Sacer. F. 


Amphicoma lineata Oliv. ? affinis 


— amethistina? Dej. 


— monachus fald. — apicalis A. — lacunosa Al. Lydus humeralis ? Sch. — sp. 5.! 
— pontificalis N. — sp. ! —Nspi! Zonitis 4-punctata F. byÿménopt. — 4 sp.! 
Gymuopleurus pilularius F.Onitis menalcas F. — elegans A. | — fenestrata NW. IDiptère — 1 sp! 


Sur 93 espèces, 44 sont nouvelles pour la 


— mt ——— 


OUVRAGES OFFERTS. 


FEvrien. Mars. 

12. Jekcakons 4ncroï nu mpursaquon Marewatuku, 
B. A. Byusrosckaro 4. I. orata. 2. rerpare 1. C, Il. 
1838. 8. 13. Pyunax Marexarnacecrkax Oryuraonexia 
xn. XIV. Tpexrap. Kypcs Acrponomir. Mockra 1837, 8. 
44. Pyccxan Icropia. M. III. C. IL. 1838. 8. 15. Reise 
in die Steppen des südlichen Russlands, unternommen 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


1 Ardea nycticorax 
comata 


Glaphyrus splendens? Dej.|Adesmia macropus Dej. 


cancellata Æl. 


collection; le nombre des individus s'évalue à environ 400. 


LE 


2 Phalaropus angustirostris|f Fringilla n. spec. 
1 Totanus fuscus 


\Pimelia asperata Dej. Trichodes 4-pustulatus De. 


— Solieri N. 
\Arthrodes costatus A. 
— ovatus À. 


Sphinx atropos Linn. 
Mantis mendica f. 
Pentatoma aegyptiaca Guér. 


Dej. 


{leurs portraits. 8. 17. Nova acta physico-medica Aca-. 
demiae Caes. Leopold. Carol. naturae curiosorum T. XVIIL. 
pars 1. Vratislaviae et Bonnae 1856. 4. 


(A 


—Dp— 

RECTIFICATION. 1 

ln dem Aufsatz über Griwnen B. se. T. Ii. S. 8118 
Note Z. 2. v. unten, lies Ashby statt Asby, Z. 4. we 
Cod, statt Cat. — S. 376 aber, Z. 18 EPPOCYN: Eu: 
a) 


EbrOCYN.“ 


s 


von Dr. Fr. Goebel. Dorpat 1837. II. gr. 4. et Atlas. 
46. Un manuscrit japonais contenant les biographies de 
104 hommes et femmes célèbres du Japon et orné de 


Emis le 11 juin 1838. 


4 
MS. 


} 
ul 


PUBLIÉ 


D E 


SOMMAIRE. NOTES. 


15. Remarques sur quelques iles découvertes dans l'océan Pacifique. Second article. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE TomelIv. 


N# 11. 


PAR 


 L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 
} 


SAINT -PETERSBOURSG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à SL.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des postes se charze de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 

Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 

r divers savants; & Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
Fétat des musées; 8. Chronique du persunnel de l’Académie, 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


À cet effet, 1l coutieudra les articles suivants: 1, Extraits des mé- 


KausENSTERN. 


N OT ES. 


15. REMARQUES SUR QUELQUES ILES DÉCOUVER- 
TES DANS L'OCEAN Pacirique; par M. LE 
Vice-Amiraz pe KRUSENSTERN (lu le 
25 mai 1858). 

Second Article. 
Au commencement de l'année dernière j'ai présenté 

à l'Académie une notice sur plusieurs îles dans l'Océan 

Pacifique, dont la découverte avail élé récemment an- 

noncée dans différens écrits: notice que l'Académie a 

jugée digne d'être insérée dans son Bulletin scientifique. 

J'avais taché de prouver dans ces feuilles, que ces dé- 

couvertes ne meritent pas, sans exception, d'être dé- 

"signées sous ce nom: quil me soit permis de revenir 

“encore sur ce sujet, d'autant plus qu'il s'agit cette fois 

“d'annoncer à l'Académie de véritables découvertes dont 

réalité ne saurail être revoquée en doute; l'exactitude 

des renseignemens qui nous sont parvenus à ce sujet, 
étant garantie en grande partie par le nom même du 
wigateur et hydrographe distingué, à qui la science en 
redevable. C'est le Capitaine Fitzroy, de la Ma- 
ïe Royale, Anglaise, qui a consacré cinq années en- 
res à l'exploration d’une partie de l'Océan Pacifique, 
des côtes de l'Amérique Méridionale, depuis l'em- 
bouchure du Rio de la Plata jusqu'à Guaguaquil. Pen- 
it toute la durée de son expédition il n'a pas eu 
moins de 22 chronomètres à bord de son vaisseau; un 
nombre aussi considérable de montres les plus parfaites 
ayant été mis à la disposition d'un Astronome aussi ha- 
bile que le Capitaine Fitzroy, ses opérations devaient 


—————————…———…—…—…—…—_—_—_————————————————…—…——…—…—…—p 


nécessairement offrir des résultats aussi exacts q'impor- 
tans. Effectivement les travaux hydrographiques exécutés 
par lui, paraissent surpasser ceux même de Vancouver et de 
Flinders; il faudrait les juger ainsi lors même, qu'on n'au- 
rait égard qu'à la seule exploration des côtes étendues de 
l'Amérique méridionale, complète au point de ne présen- 
ter nulle part la moindre lacune. Aussi la Société Royale 
des sciences lui a-t-elle adjugé sa grande médaille. 

Le Capitaine Fitzroy a eu la bonté de m'envoyer 
peu de temps après son retour les croquis des iles qu'il 
a découvertes dans l’Archipel des Iles Basses. Ces car- 
Les, dessinées par lui étaient accompagnées de plusieurs 
autres, communiquées au (Capitaine Fitzroy pendant 
son séjour dans l'Océan Pacifique, nommément à Ota- 
bite par les capitaines de plusieurs navires marchands 
qui visitent habituellement les îles voisines, et enfin d’un 
exemplaire de ma carte des Iles Basses, sur laquelle il 
avait tracé, non seulement ses propres découvertes, mais 
encore celles de plusieurs autres navigateurs dont il a 
eu connaissance, afin qu'un examen crilique puisse nous 
mettre à même de juger, lesquelles parmi ces derniè- 
res devront effectivement être désignées sous ce nom. 
Le récit de ce voyage du Capitaine Kitzroy n'a pas 
encore paru; les détails que contiendront ces feuilles 
sont tirés en partie des lettres qu'il n'a adressées, en 
partie des documens dont je viens de faire l'énumera- 
tion. En profitant avec plaisir de cette occasion de lui 
exprimer publiquement ma reconnaissance, je ne puis 
me dispenser d'ajouter, que ces renseignemens sur ses 
propres découvertes forment, comme il était aisé de le 
présumer, la partie la plus importante des documens 


165 


qu'il a bien voulu me communiquer. Quant au-reste da 
ces notices, je rendrai comple dans le cours de ce mé- 
moire de la manière dont jai cru devoir en profiter. 
Jajouterai à Ja fin quelques mots sur plusieurs autres 
celles dont 
capitaine de la frégate l'Acteon, a en- 


découvertes récemment faites, surtout de 
* Lord Russell, 
richi-nos eonnaissances-de l'Archipel des Iles Basses (”), 
et de celles sur lesquelles j'ai trouvé de notices dans 
les voyages de Mons. Ent publiés à Paris en 1887. 
Je ferai ‘de même mention des découvertes dont le défunt 
Horsburgh a parlé dans la dernière édition de son grand 
ouvrage, sur l'hydrographie des Mers des Indes. 

L Fitzroy, Capitaine de la Corvette le Beagle. 

14. Ce navigateur voulant traverser l'Archipel des Iles 
Basses, a dirige son cours de manière à passer enire 
la-seconde île PAIE SE qui porte aussi le nom d’ Eli- 
zabeth, et celle que le Capitaine Bellingshausen à ap- 
p:llée île Wittgenstein; 
cinglé au N. E. 
aux îles qui portent sur sa carte les noms de Cava 
et de Tairo. 
4459 40° Ouest a une circonférence de 40 milles environ, 
tandis que Tairo située par 159 35 S.et 1449 40 Ouest, 
nest qu'une ile très petite, 
3 milles de tour. 


après les avoir passées il a 
et il a découvert dans cette direction 


si 


5 
La première située par 15° 45° S. et 


n'ayant tout au plus que 
Quant à l'ile voisine dé Raräka, le 
Capitaine Fitzroy lui | donne sur sa carte une position 
différente de celle que j 


la différence est même assez re rdetible. 


e lui avais assignée sur la mi:nne; 
Pour pouvoir 
juger, jusqu'à quel point la parer que vient de lui assig- 
ner le navigateur Anglais peut être corrects, il faudrait sa- 
voir s'il a vu lui-même cette ile ou non; à en juger d'après 


Il est 


vrai du reste, que la position assignée sur ma carte à l'ile 


le cours qu'il a suivi, je doute qu'il ait pu la vor. 
de Raraka ne saurait être qu'erronée, les ceuls ren- 
seignemens que jeusse sur cette île, méritant très-peu 
de confiance. Ces raisons me décident à préférer la po- 
silion que lui donne le Capitaine Fitzroy. 

2: Maé passé par le caral qui sépare l'ile Etiza- 
beth de l'ile Witigenstein, et qui n'a que 8 milles 
de large, le Capitain: Fitzroy a pu déterminer avec la 
plus grande exactitude la position de l'extrémité S. E. 
de lune et de la pointe N. O. de l'autre. 
ses rélèvemens, 


I! résulte de 
que dans le fait l'ile Elizabeth s'é- 
tend plus loin vers le S. E. que sur la carte du Capi- 
taine Bellingshausen. Je ferai remarquer à ce sujet, que 
non seulement on voit souvent s’accroître dans cet Ar- 


chipel l'étendue des îles basées sur des ressifs de corail, 


(#) Journal de la Société Géographique de Londres, Tom. VII, 
et le Nautical Magazin Dec. 1857. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


oo 


le Capitaine Bellingshausen, dont la scrupuleuse exacti- 


île Ovaki, située par 14° 


je crois identique avec l'ile Watcrlandt de Shou- 


vraisemblable qu'elle existe effectivement. 


Hagemeister n'ayant aperçu, l'un ct l'autre, qu'une île 
seulement au lieu de deux; cette circonstance m'avait 


pouvaient être que les îles King George. 


mais que souvent même il en paraît de nouvelles: phé- 
nomène dont j'ai cité plusieurs exemples dans mes mé- 
moires, el qui explique entre autres l'existence de ces 
ressifs qui unissent, d'après la carte du Capitaine Fitz- 
roy les'iles Sacken, Philip et Raeffsky: ressifs que 
tude est bien connue, et mérite la plus grande confiance, 
n avait pas remarques. 

3. Le Capitaine Fitzroy a marqué sur sa carte une 
54° S. et 1460 06’ O, à une 
distance &e 20 milles S.S.O. de la pointe S.O. de l'ile 
découverte en 1831. par le Capitaine Hagemeïster, que 
ten. Il est vrai que le Capitaine Fitzroy n'a pas lui- 
même vu celle île, mais il ne men parait pas moins 
Dans ce cas 
il paraîtrait cerlain, que les deux iles entre lesquelles a 
passé le Capitaine Wilson .en 1791 n'étaient pas les îles 
King George, comme on la généralement supposé, 
mais bien les iles Waterlandt et Ovaki. Shouten et 


aussi induit à croire, que les îles vues par Wilson ne 
Le Capi- 
il l’a 
J 

même combattu dans une lettre de quelque étendue 
qu'il m'a adressée à ce sujet, 


taime Duperrey ne parlageait pas mon opinion, 


en alléguant des raisons 
qui alors ne me paraïissaient pas convaincantes; désor- 
mais, depuis la découverte de l'ile Ovaki, il est re 
que le Capitain e Duperrey avait raison. 
4. La découverte du ressif sur lequel le navire an- 
glais, la Minerve, 1853 
grande importance pour la ‘navigation, 


a echoué en 


est de la plus. 
parce que ce 
danger se trouve précisément sur la route que suivent 
d'ordinaire les vaisseaux, après avoir doublé le Cap 
Horn, pour traverser l'Archipel des îles Basses. Ce 
ressif, 220 04 S. et 1559 25° Ouest est dé- 4 
signé sur la carte du Capitaine Fitzroy sous le nom de 
Minert a Reef. 

L'ile qui porte sur cette carte le nom d° Ile Henry | 
n'est autre, selon loule apparence, que l'ile Barro) 


situé par 


5. 
de PBecchey, et une autre petite île découverte en 1855 


6. Le Capitaine Fitzroy a de plus marqué sur sa © 
encore deux petites îles, dont J'éxistence ne saurait guère 
être revoquée en doute. On sait même le nom de l'une 
de ces îles, appellée Atice et située par 16° 35 S. ét 
1449 45 O.; relativement à l’autre, située par 16° 58’ LE 
et 440 00 O. il y est dit, qu'elle est habitée. Il faut 


74 
est identique, à ce qu'il paraît, avec l'ile sr l 


165 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


166 


EE ——— 


à pourtant que la première n'ait paru au dessus du ni- 
… xeau de la mer qu'après l'époque du voyage du Capi- 
…_ taine Bellingshausen, autrement ce navigateur aurait dû 
« l'apercevoir. Quant à la seconde, elle est peut-être 


identique avec l'ile Good Hope dont la position, telle 
que je l'ai marquée sur ma carte, est très peu certaine. 

Parmi les documents que le Capitaine Fitzroy m'a 
communiqués, se trouve de plus une carte, dont un 
certain Capitaine Henry, Anglais établi à Otahite, est 
l'auteur. On voit sur cette carle plusieurs nouveïles 
découvertes, dont je ne puis me dispenser de faire ici 
l'énumération, bien que je n'aye pas cru devoir en en- 
richir ma carte. Ce sont 

1. Un ressif par 26° 00’ de latitude S. et 195° 50° E. 

2. Un autre ressif 26° 40° et 1962 40° 

3. Un troisième 26° C0’ 1900 O0 

4. Un quatrième 21° 30° 205° QU’ 

5. Une petite île par 26° 15’ 190° 40° 

II. Lord Russel, Capitaine de la frégate Acteon. 

1. Une notice publiée dans le Journal de la Société 
Géographique de Londres, Vol. VII page 454 nous ap- 
prend, qu'au mois de Janvier 1857, Lord Russel com- 
mandant la Frégate Acteon, a odetnt à l'ouest des 
îles Lord Hood un groupe de trois Îles qui se pro- 
longe dans une direction N.0. et S.E., sur une étendue 
de 13 milles. Lord Russel a donné à ces îles les noms 
de Bedford, Minto et Melbourne; la seconde pla- 
cée entre les deux autres, et la plus grande des trois, 
ayant une circonférence de cinq milles, est siluée par 
249 23! S. et 1569 532 E. Sur ma carte j'ai désigné ces 
- iles sous le nom du Groupe de l'Acteon. 
2. Une notice que le Master de cette frégate Acteon, 
M. Biddlecombe, a fait insérer dans le cahier de Dé- 
“cembre du Nautical Magazin, nous informe, que les iles 
‘suivantes appartenant jusqu'à présent au nombre de cel- 
les dont la position est douteuse, ont été déterminées 
bord de cette frégate. 

na) J'avais placé sur ma carte, l'ile découverte par 
iros et appellée La Conversion de San Pablo 
199 40° S. et 145° 00° O. (Mémoires Vol. I. p. 285.) 
Capitaine de l'Acteon a vu une ile par 19° 48° S. 
+ 144° ST 30” O.; un accord si “exact est une preuve 


= la longitude et la latitude que je lui avais assignées 
ne faitent que peu de confiance, et que je l'aye par con- 
préquent désignée sur ma carte comme douteuse. D'après 
- les observations de Biddlecombe elle a une étendue de 
M milles dans une direction O. N: O. et E. S. E. 

mob) Une autre île désignée sur ma carte comme égale- 


ment douteuse c'est l'ile Britomart, qu'on place géné- 
ralement par 12° 52° S, et 145° 25° O.; j'ignore d'ailleurs 
à quelle époque et par qui elle p.ut avoir été décou- 
verte. L'accord de sa position avec celle de l'ile men- 
tionnée ci-dessus, et déterminée par les officiers de 
l'Acteon, nous autorise à croire que c'est encore la mème, 
et donne à cette conjecture un très haut degré de cer- 
litude, 
Britomart, pour re conserver que celle à laquelle Quiros 
a donné le nom La Conversion de San Pablo. 

c) Dans mon mémoire sur la carte des Iles Basses 
j'ai parlé assez en détail ces découvertes faites par le 
Capitaine du navire Margaret en 1805, et sur lesquelles 
Turnbull avait publié des renseignemens très-pru com- 
plets Au nombre de ces découvertes est une île située 
par 20° 26’ S. et 143° 24 O, à laquelle on a donné 
le nom de ce navire; cette île a été vue par le Capitaine 
de la frégate Acteon; d'après les observations de M. 
Biddlecombe elle est située par 20° 26’ S. et 1432 35/, 
ce qui coïncide parfaitement avec le résultat des obser- 
vations faites à bord de la Margaret. 

d) Le Capitaine Carteret a découvert dans ces mêmes 
parages deux îles très rapprochées l'une de l’autre, aux- 
quelles il avait donné le nom du Duc de Gloucester. 
D'après ses observations le centre de ce petit groupe 
serait situé par 20° 56 S. et 1462 7 50” longitude qu'il 
faudrait réduire de 2° 40’, chiffre exprimant l'erreur 
que Beechey a constaté dans la longitude de Carteret 
près de l'ile Osnabrugh que ce navigateur avait vue 
24 heures avant d'atteindre les îles Gloucester, Ces 
iles ont été de même visitées par l'Acteon, et M. Bidd- 
lecombe place celle des deux qui se trouve le plus à 
l'Est par 20° 42’ S. et 1420 54° E.; l'autre qui est située 
plus à l'Ouest par 20° 40 S. et 143° 11; ce qui ferait 
tomber le centre par 20° 31 S. et 145° 2 50”, c'est 
à dire un peu plus de trois degrés (au lieu de 2° 40) 
plus à l'Est qu'elle n'avait été placée par Carteret. 

e) Les îles Flint que l'on plaçait tantôt par 198° 
tantôt par 208° de longitude orientale, appartenaient jus- 
qu'à présent à la classe des iles dont la position est dou- 
teuse. D'après les observations faites à bord de l’Acteon 
leur latitude a été déterminée à 21° 20° 50° et leur 
longitude à 205° 6 30” E.; elles doivent donc dispa- 
raître de la liste des îles douteuses. 

f) M. Biddlecombe déclare, que les Iles Mendana 
(Marquesas) sont placées sur les cartes 15° trop à 
l'Ouest; son opinion s'accorde parfaitement avec le ré- 
sultat des observations exécutées par nous à bord de la 
Nadiejda en 1804, qui plaçait l'ile Hood, une des îles 


On peut sans hésitation rayer des caries l'ile 


167 


BULLETIN (SCIENTIFIIQIUEE. 


168 


EE 


de l’Archipel de Mendana, 18 30” plus à l'Est qu'elle 
n'avait été placée par le Capitaine Cook. Cependant 
on a continué, ainsi qu'il était à présumer, de regarder 
la longitude de Cook comme la plus exacte, bien que 
le résultat des observations de l’Astronome Anglais Gooch 
en 1792 s'accordât parfaitement avec notre détermination. 
Désormais les observations faites à bord de l'Acteon ont 
de nouveau constaté l'exactitude de la longitude obser- 
vée par les Astronomes Gooch et Hlorner. D'après 
M. Biddlecombe les chronomètres à bord de l’Acteon 
donnèrent pour différence des Méridiens de Valparaiso 
et Port Resolution 63° 11 30’, la lonsitude de Val- 
paraiso d'après Beechey étant 11 39 2”, la longitude 
du Port Resolution doit être 138° 50° 5”; d'après les 
distances lunaires elle fut déterminée à 158 50° 45” 
(Nautical Magazine Décembre 1837), longitude différant 
de 18’ de la longitude determinée par Cook. 

Dans une notice inserée dans le septième Volume du 
Journal de la Société géographique de Londres, il est 
question d'une île qu'un certain Capitaine Denis a vue 
au mois de décembre 1835 par 21°59’ S. el 136° 12" O. 
Cependant d'après ce qui résulte des renseignemens con- 
tenus dans un autre article du même Journal, cette île 
avait été découverte dès l’année 1852, par le navire 
Otahitéen, l'Amphitrite, et le commanant de ce navire, 
capitaine Ebril, lui avait donné dès lors le nom d'ile 
Marie. 1] la place par 22° 01’ S. et 1360 09° O. Cette 
ile Marie est de même identique avec une île décou- 
verte, d'après le Nautical Magazine, par un capitaine 
Wright qui la place par 22° 028. et 1300 20° O., ajou- 
tant qu'elle a 7 milles de circonférence. A l'extrémité 
orientale de cette île, se trouve un ressif de corail qui 
avance dans la mer jusqu'à un mille du rivage. Le ca- 
pitaine Wright, ayant aperçu un lagon au centre de l'ile, 
lui a donné le nom de Wright’s Lagoon. Les trois 
déterminations que nous venons de rapporter offrent, 
comparées entre elles, un moyen terme de 22° 5 40°S. 
et 136 11° O. pour la latitude et la longitude de cette 
ile, et apparemment elle conservera cette position sur 
nos carles jusqu'à ce que sa véritable position ait élé 
déterminée avec précision par un nouveau Fitzroy. 

III. Capitaine Stavers et Dr. Bennet(*) 1853—1856. 

1. Dans le volume supplémentaire de mes Mémoires 
hydrographiques sur l'Océan Pacifique, j'ai classé sous 
une rubrique particulière toutes les îles dont l'existence 
n'est point douteuse, mais dont la position n’a pas été 
encore déterminée avec ce degré d'exactitude que nous 


(*) Extracts from the Journal of a Voyage round the Globe 
in the years 1855 — 1856 by Dr. Bennet. 


abordé à l'ile Bunker. 


sommes aujourd'hui en droit d'exiger (Deuxième tableau 


page 19-113.) De ce nombre sont deux îles appelées 


Bunker et Broke, découvertes originairement par des 
Américains. La première a été vue de nouveau en 
1855, par le capitaine Stavers, commandant le Tuscan, 
baleinier anglais, qui en a déterminé la latitude à 6° 
20° S. et la longitude à 1999 19 E., la plaçant ainsi à 
3 de degré à l'est de la position que lui avait assignée le 
capilaine Brown (Supplémens page 18). Le Dr. Bennet, 
auteur du récit de ce voyage, ne dit pas de quelle ma- 
nière celte longitude a été déterminée, l'expression dont 
il se seit: mesuré de Raieta (measured from Raïeta) 
pouvant également biea être appliquée à un calcul de 
différence de longitude moyennant le loch et moyennant 
un chronomètre; c'était apparemment par la dernière 
méthode; le capitaine Washington, secrétaire de la so- 
ciété de géographie de Londres, m'ayant informé dans 
une lettre qu'il a eu la bonté de m'adresser tout récem- 
ment, que le capitaine du Tuscan avait un chronomètre 


à bord, et comme navigateur habile il en a certainement 


tiré tout le parti possible; on peut donc éonner à sa 


longitule de l'ile Bunker la préférence sur celle du 


capitaine Brown. 
mesuré la différence de méridien, en commençant du 
méridien de Raieta. et non pas de celui de l’île de 
Noël que l'on avait quittée trois jours avant d'avoir 
Une détermination exacte de 


Il est singulier d'ailleurs qu'on ait 


la position de cette île et un examen des parages près 
de cette île, est d’une grande importance pour la navi- 


gation de cette partie de l'Océan Pacifique: d'abord à 
cause de son peu d'élévation et détendue qui la rendent 


très dangereuse: longue de 5 à 4 milles seulement, dé- 


pourvue de toute végélalion, elle ne se compose que 


de sables et de corail, et cette circonstance est devenue 
cause qu'elle a élé, dans plusieurs catalogues d'îles pub- 
liés en Amérique, désignée sous le nom de Bunker 
Rock et Bunker Shoal. Un navire anglais a échoué" 
dans ces parages, il n'y a que peu d'années, sur une 
ile qui a reçu le nom de Jervis; je ne doute pas que 
cette île Jervis placée sur la carte d'Arrowsmith par 
20° 00 de longitude E. ne soit identique avec l'ile 
Bunker; celte identité ne paraissant sujetle à aucun 
doute, on peut hardiment rayer de la liste des iles dou= … 
teuses les noms de Jervis et de Bunker's Rock, | 
pour ne conserver sur les cartes que l'ile Bunker, en 
la plaçant par 0° 25° S. et 199° 15° E, jusqu'à ce que 
nous ayons quelque détermination plus digne de con-. 
fiance. Je suis même disposé à croire, que l'ile Broke 
que l'on suppose également dans ces parages. est encore 


D 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


170 


la même ile Bunker, bien qu'on la place à la distance 
d'un degré de la position qui est assignée à celte dernière. 
Néanmois l'ile Broke doit, jusqu'à ce que nous ayons 
des renseignemens plus positifs, conserver sa place sur 
les cartes par 4° 13 S. et 201 20’. 

2. D'après la carte d'Arrowsmith, un certain capitaine 
Clark, commandant le navire Palmer, aurait découvert 
au sud des Iles Gilbert, trois îles, situées toutes les 
trois presque sous le même méridien 1769 E., auxquel- 
les il donne les noms de Rotch, Maria et Eliza, el 
dont les latitudes sont 2° 39° S., 1° 15° et 22 05. Quoi- 
- qu'on ne puisse guère douter de l'existence de ces îles, 
on ne saurait pourtant compter sur l'exactitude de la 
position qui leur est assignée. Aussi ai-je cru devoir 
les placer sur le second tableau page 19 du volume 
supplémentaire de mes Mémoires. La première de ces 
îles a été visitée par le Tuscan. D'après le récit du 
| Dr. Bennet, elle est, malgré son peu d'élévation, d'une 
étendue considérable el couverte de cocotiers. La lati- 
| tude qu'on lui a donnée à bord du Tuscan, s'accorde 
parfaitement avec celle qui lui avait été assignée par le 
capitaine Clark; la longitude au contraire calculée à 
bord du navire que nous venons de nommer: 115° 10’, 
diffère d'un degré de celle qui avait été déterminée par 
- Clark, et jusqu'à ce que nous ayons quelques déterii- 
nations plus dignes de confiance, il ne sera guère pos- 
sible de décider, laquelle de ces deux longitudes mé- 
rite d'être prélérée. : Il serait même possible, que 
d'ile Hurd placée par 2° 43 S. et 177 00 E. fût 
“identique avec l'ile Rotch: 2° 30° et 1769 10, et je 
“hasarderais encore une autre conjecture relativement à 
“ces iles: j'ai fait mention dans mes Mémoires sur la carte 
des Iles Gilbert, d'une ile appartenant à cet archipel, 
uée par 1° 18° S. et 1730 45° E, ct désignée sous le 
de Byron, qui la découvrit("} J'ai ajouté 40 à 
longitude de Byron, parce que sa longitude était 
ectivement erronée de 4° près des îles du Roi 
orge, 20 jours avant quil eût atteint cette ile, 


et 54 ouest, 11 jours avant cette époque près des 
iles Danger. Mais en plaçant ainsi l'ile Byron 4°, 
x bien 31° plus à l'est, je n'avais que l'autorité d'une 
tonjecture pour la position que je lui assignais; le com- 
modore Byron n'ayant visilé aucun point plus rapproché, 
L aucun moyen ne nous étant! par conséquent offert de 
(#) Dans la traduction française du voyage du commodore 
… Byron, Paris 1774 édition in 4to, la longitude de l'ile Byron est 
“indiquée ouest; on y trouve d'ailleurs dans plusieurs passages 
mon “seulement longitude ouest au lieu de longitude est, mais 
“encore latitude méridionale au lieu de latitude septentrionale. 


” 


constater l'erreur qu'il y a dans ses longitudes pendant 
sa navigation avant son arrivée à l'ile Byron, il n'est pas 
positivement impossible, qu'à cette époque l'erreur ait 
été de moins de 31°, dès lors il ne paraîtrait plus im- 
possible, que l'ile Byron ne fût identique avec l'une des 
trois îles découvertes par le capitaine Palmer, et nom- 
mément avec celle qui se trouve placée sous le même 
deoré de latitude, c’est à dire, avec l'ile Maria située 
par 1° 15’ S. et 135° 48 E. Que cette conjecture soit 
fondée où non, une pareille incertitude sur la position 
des cinq îles, dont peut-être il n'existe même que trois, 
n’est pas dans tous les cas sans importance pour la na- 
vigation de ces mers; il serait à désirer qu'on songeit 
à y mettre un terme, et il paraît d'autant plus facile de 
se procurer des renseignemens positifs relativement à 
ces îles, que nos navires pourraient aisément les visiter 
et même sans perte de tems. En allant au Kamtchatka, 
les navires qui y sont expédiés traversent Ja ligne près 
du méridien des îles Gilbert, et peu importe que ce 
soit à l'est ou à l’ouest de ces îles. Le capitaine Du- 
perrey qui a levé une carte de l'archipel des iles Gil- 
bert dans l’espace de deux jours en les longeant seule- 
meut, a rendu un très grand service aux navigateurs 
qui visitent ces mers; il est le seul jusqu'à présent qui 
ait corrigé les données vicieuses des capitaines Marshal 
et Gilbert, d'après lesquelles on avait dessiné ces îles 
sur Îles cartes, quoiqu'elles soient situées sur la route 
que suivent les navires cinglant vers le nord. 

5. Dans mon tableau des îles douteuses de l'hémis- 
phère septentrional, page 164 de mes Supplémens, j'a- 
vais classé dans cette catégorie une ile Guadeloupe, 
située par 299 00’ N. et 1182 00 O. Cette ile a été 
vue par le capitaine du Tuscan, et sa position détermi- 
née à 28° 54° et 118° 22° O. Cette position différant 
très peu de celle que je lui avais assignée dans mon 
tableau, il ne peut guère y avoir d'erreur grave. L'ile 
Guadeloupe peut donc être comptée désormais au 
nombre des iles dont l'existence est positivement constatée. 
D'après le récit du voyage du Tuscan que nous avons déjà 
cité plusieurs fois, elle a une étendue de 15 milles, s'éle- 
vant d'ailleurs à plus de 1000 pieds au dessus de la mer. 

4. Anciennement on traçait d'ordinaire sur les cartes 
de l'Océan Pacifique, près des côtes de la Californie un 
groupe de petites îles désigné sous le nom d'’Iles Lo- 
bos. Bien que leur existence parüt douteuse, parce- 
qu'aucun navigateur d'une époque récente ne les avait 
vues, malgré leur position peu éloignée de la côte, elles 
ont continué de figurer sur les cartes, placées par 25° 
50” N. et 114° 56” O. position qui leur avait été d'abord 


171 


assignée. Ces îles au nombre de trois, ont élé vues le 
12 FFE Pia 1855 par le capitaine du Tuscan. N'offrant 
à l'oeil qu'une surface de rochers, situés par 24° 09° N. 
et 1129 39 O. ont une direction est et ouest. 
Les iles désignées sur la plupart des cartes sous le nom 
de Alijos, placées sur celles d'Arrowsmith par 24° OD'N. 
et 115° 30 O. sont évidemment identiques avec les îles 


elles 


Lobos. On peut du reste consulter, par rapport au nom 

d'Alijos, une notice qui se trouve dans le Journal de la 
Société géographique de Londres, Vol. VII. page 258. 

1F: 

Il a paru l'année dernière à Paris un ouvrage intitulé: 

Voyage aux îles du Grand Océan par J. Moerenhout, 

Consul Général des Etats Unis aux îles Océaniennes, 


Moerenhout. 


dont l’auteur a fait plusieurs voyages dans l'archipel des 
de la Sociélé, mais seulement dans 
Parmi les notices que contiennent 


Iles Basses et celles 
un but commercial. 
les deux volumes dont cet ouvrage se compose, il y en a 
plusieurs qui pourraient être utiles aux personnes qui, 
dans le même but, auraient l'intention de s'y rendre, et 
des détails intéressans sur l'état actuel des îles Basses 
et des iles de la Société. Je me bornerai à indiquer 
brièvement ici ce quon y trouve de nouveau relative- 
ment à l'hydrographie de ces îles; cependant je com- 
mencerai par faire remarquer, que M. Moerenhout a 
donné de nouveaux noms à nombre d'les déjà connues 
depuis long-tems. Il appelle, par exemple, Rapa, l'ile 
que Vancouver avait nommé Oparo, et Laïlaivai celle 
qui est connue depuis les voyages de Broughton et Bass 
sous le nom de Vavitoo. De même l'ile Oheteroo 
de Cook est nommée Raurouton("); j'y trouve égale- 
ment pour la première fois les dénominations d'iles 
Pelasgiennes et Archipélagiennes; selon l'auteur les iles 
Rs et celles de Ja Société appartiennent aux iles 
Archipélagiennes. Voici les découvertes mentionnées 
dans l'ouvrage de M. Moerenhout: 1) Une île située 
par 22° 00 de latitude S. et 1559 50° de longitude O. 
qui sur la carte publiée dans cet ouvrage d'après celle 
du capitaine Duperrey porte le nom de Moerenhout; 
il reste à savoir, si ce nest pas l'ile Marie située par 
229 03 S. et 1360 12° O. et dont il a été question plus 
haut. 2) Trois îles situées par 21° 45° S. et 1370 20 O; 
bien qu'il y ait une différence de 22 en latitude et d'un 
degré de longitude, je suis presque persuadé que ces 
Îles ne sont autres que celles d'Actéon, situées par 21° 


(#) Gette diversité de noms est une nouvelle preuve, qu'il est 
absolument impossible de se fier au dire des insulaires, dont 
on ne connait pas la langue. J'en ai cité plusieurs exemples 
dans mes Supplémens page 71. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
or 


25 de latitude et 1369 22° de longitude. 3) Une île 
par 229 O0 S. et 135° 50 O. qui a élé nommée 
Bertero. 4) Une petite île qui n'est éloignée que de 
5 milles au S. O. de la pointe la plus méridionale des 
Deux Groupes, Two Groups de Cook; 5) et une 
autre petite île droit au nord à une distance de 25 mil- 
les du plus septentrional des Deux Groupes, designée 
sous le nom de Brock; 1l n'est pas fait mention de ces 
deux îles dans le texte, mais elles se trouvent sur la 
carte de M. Moerenhout. 

Relativement à ces découvertes dont les trois dernières 
sont peut-être nouvelles, mais qui demandent encore à 
être constatées et leurs positions déterminées avec. pré- 
cision, on peut encore faire les remarques suivantes: 
l'auteur prétend que l'ile de Fourneaux est située beau- 
coup plus au Sud que ne l'a indiqué Cook, et que c'est 
par suite de cette faute, qu'en 1832 la Sultana, vaisseau 
américain a fait naufrage sur les côtes de cette ile. On 
ne peut guère supposer, que Cook se soit trompé de 
plusieurs minutes en latitude; il est bien plus probable 
qu'une négligence de la part du capitaine aura causé la 
perte du navire; au reste, ni Bellingshausen ni Beechey 
n'ont vu l'ile de Fourneaux. 

M. Moecrenhout confirme l'existence d'une seconde ile 


Se tal trente tu mien 


au S. O. de Waterlandt, mais sur sa carte elle est beau- 
coup plus rapprochée de l'ile située au nord, que“ 
d'après les données qu'on avait fournies au capitaine 
Fitzroy. La plus grande distance me paraît aussi la plus 
exacle, car sans cela le Capitaine Hagemeister, qui a 
découvert pour la seconde fois l'ile Waterlandt, aurait 
dû apercevoir également l'ile méridionale. M. Moe- | 
renhout nomme l'ile méridionale Waterlandt et celle 
qui est au nord, Wilson ou Mani. Peu importe a 
ce soit l'ile septentrionale ou la méridionale qui 
le nom hollandais; mais il est important de savoir q 
vraiment il y existe deux iles; il serait seulement à dé 
sirer que la position de l'ile méridionale fût déterminé e 
avec précision. J 
V. Détroit de Dourga. 

Il y a déjà plus de deux ans, qu'il a été pour 
première fois question d'une découverte très importantes 
pour la géographie de la Nouvelle Guinée; il s'agissait 
de la découverte d'un canal traversant à ce qu'on dis 
la Nouvelle Guinée. Mais le gouvernement hollan 
n'ayant rien publié à ce sujet, tout ce qui avait été, 
relativement à cette prétendue découverte ne paraiss 
guère mériter de confiance; du moins ne savait-0n pas | 
dans quelle direction ce canal traverse la Nouvelle Gui- 
née. Aujourd'hui cependant un article, inséré dansle 


174 


, \ 
EF BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


… Journal de Ja Société géographique de Londres, nous 
— informe de quelques détails qui ont rapport à cette im- 
portante question. En rendant compte d'un ouvrage qui 
a paru en 1830, du voyage de la corvette hollandaise 
le Triton fait en 1828 sous les ordres du lieutenant de 
la marine hollandaise Modera, chargé de lever une carte 
de la côte S. O. de la Nouvelle Guinée, l'article nous 
apprend qu'on à fait, lors de cette expédition, la décou- 
Yerte d'un grand fleuve, qui se jette dans la mer sur 
la côte indiquée à une distance de 80 milles à l'est du 
Cap Valsh. On soupconna dès lors à bord du Triton 
que ce fleuve, auquel on avait donné le nom de Dourga, 
| pouvait bien être l'entrée d'un canal, et le cap Valsh 
Situé sur une île. La justesse de cette conjecture n'a 
félé constatée pourtant qu'en 1855, époque à laquelle le 
. lieutenant de la marine hollandaise Kool, commandant 
-un pelit navire appellé le Postillon, à traversé le 
canal dans toute sa longueur jusqu'à son embouchure 
méridionale. Le nom de Dourga donné d'abord à ce 
détroit, lorsqu'on le prit pour un fleuve est resté au 
canal. D'après les observations failes à bord du Triton, 
son embouchure septentrionale est située par 7° 21 S. 
et 158° 35 50° E.; l'entrée méridionale, qu’on avait prise 
- jusqu'à l'époque de la découverte du lieutenant Kool, 
bour l'embouchure du fleuve Bartholomeo, par 3° 2y/ 
ét 1580 45/. 

Une carte publiée par l'amiranté anglaise et dont 
l'hydrographe de cette amirauté, le capitaine Beaufort, 
vient de m'envoyer un exemplaire, est la seule, autant 
e je sache, sur laquelle on ait marqué le détroit de 

Ourga, ainsi que les résultats des opérations hydrogra- 
: hiques, récemment exécutées par les Hollandais qui ont 
xaminé la côte S.O. de la Nouvelle Guinée et la mer 
entre Timor, la Nouvelle Hollande ct la Nouvelle Gui- 
Née. L'auteur de cette carte est un M. Earle qui a 
üt un long séjour dans les Indes et les îles qui en dé- 


été probablement communiqués pendant son séjour 
ans ces contrées. Il a donné à sa carte le titre sui- 

* The Arrafura sea (*) wèth the tracks of the 
ourga, Triton and Iris, from the observations of 
enants Kolff and Modera of the Dutch Navy in 
23-1828, compiled by George Windsor Eurtle. Pub- 

d by the hydrographic office of the Admiralty. 


ber 18317, accompagnée d’un mémoire sur la navi- 


] (*) M. Earle donne à la mer située entre la Nouvelle Guinée, 
imor et la côte septentrionale de la Nouvelle Hollande le nom 
er Arrafura, d'après celui du peuple häâbitant Ja Non- 
® Guinée. Forrest l'appelle Harrafura. 


gation de la mer Arrafura (Sailing directions for the 
Arrafura sea). 
documens très importans pour la navigation dans ces 
eaux, et il faut savoir gré au capitaine Beaufort de les 
avoir publiés sur le champ. Ils n'ont cependant aucun 


Cette carte et ces mémoires sont des 


caractère officiel, l’amirauté hollandaise n'ayant elle 
même rien publié à ce sujet; et comme nous ne savons 
pas, de quels moyens on s’est servi pour déterminer 
les longitudes, je n’ose prononcer quel degré d’exactitude 
on peut leur attribuer. Je me bornerai à citer la lon- 
gitude du cap. Valsh: sur la carte de M. Earle elle est 
de 1539 41’, c’est-à-dire plus à l'est que ce point n'a- 
vait été placé par Cook. Dans mon mémoire sur la 
carte de la Nouvelle Guinée, j'ai dit les raisons qui m'ont 
décidé à diminuer la longitude de ce cap déterminée 
par Cook, de 30. Le capitaine Freycinet a fixé la lon- 
gitude du cap Valsh à 157 14’, chiffre qui selon mon 
opinion, exprime la vraie longitude de ce cap, qu'il 
place ainsi, comme on voit, presqu'un demi degré plus 
à l'ouest que la carte de M. Earle. 1l serait done à 
désirer, que nous fussions bientôt mis en état, par de 
nouveaux détails, de juger de la valeur que peuvent 
avoir les observations des Hollandais, et j'attends que 
nous ayons quelques renseignemens de cette nature, pour 
faire sur ma carte de la Nouvelle Guinée les corrections 
que la carte de M. Earle peut avoir rendues nécessaires. 


VI. Horsburghs(*) East India Directory. 

La quatrième édition de ce grand ouvrage hydrogra- 
phique vient de paraître. Il est question de plusieurs 
découvertes récemment faites dans la mer du Sud, qui 
méritent effectivement d'être désignées sous ce nom, 
parce que ce sont dés îles et des écueils réellement in- 
connus jusqu'à présent, et sur lesquels d'ailleurs, l’au- 
teur parait avoir eu des renseisnemens dignes de con- 
fiance. Ce sont 

1. Un banc situé par 259 15’ de latitude méridionale 
et 1592 18’ de Jongitude orientale, découvert au mois 
de juin 1855 sur la corvette royale anglaise Hyacinth et 
nommé pour cette raison Hyacinth Banc. Ce banc 
est d'une grandeur considérable; les chaloupcs de la 
vorvette l'ont exploré sur une étendue de 24 milles dans 
une direction N.N.O., ayant de 32 à 40 brasses d’eau. 


(#) Ce savant distingué, ravi trop tôt à la science à laquelle 
il avait rendu tant de services dnportans, n'a pu achever cet 
ouvrage que peu de temps avant sa fin; j'avais été en relations 
constantés avec lui pendant une longue suite d'années, et sur son 
lit de mort mème :il a donné ordre de m'envoyer aussilôt un 
exemplaire de cette nouvelle édition, 


175 


F LS ! 
2. Frindsburg Reef. Ce ressif très dangereux est | 


g 
situé par £° 00" S. et 159° 45’ E. entre les îles Lord 


Howe et un autre groupe d'iles vu d'abord par Le Maire 
et Shouten, et récemment par le capitaine Willingk de 
la marine royale hollandaise. Le vaisseau qui lui a donné 


son nom y a échoué en 1852; l'équipage s'étant sauvé | 


sur les chaloupes, une partie est effectivement parvenue, 
après bien des souffrances, atteindre le port connu 
sous le nom de Port Carteret sur la côte de la Nou- 
velle Irlande. Quant au capitaine Duncan ‘et le reste 
de son équipage, on n'en a pas eu de nouvelles depuis 
l'époque du naufrage. 

3. Australian Reef découvert en 1824 par un Ca- 
pitaine Slight par 22° 04 S. et 1569 0' E. 

4. Une ile basse et inhabitée découverte, en 1855, par 
un navigateur américain qui lui a donné le nom de 
Nassau. Elle est située par 11° 50" S. et 194° 50° O., 
on y trouva de l'eau et du bois. 


: 


a 


Dans mon catalogue 
des iles douteuses, on remarquera une île Lydra par 1° 
48 E. qui doit être, comme on voit, identique avec cette 
île Nassau; on peut donc rayer l'ile Lydra de la liste des 
îles douteuses, pour la classer au nombre des îles dont 
l'existence est positivement constatée. 

5. Quant au groupe de 14 îles qu'un Américain a vu 
en 1851, j'ai déjà prouvé dans mon volume supplémen- 
taire page 149, que ce groupe ne saurait être que celui 
des iles Boston daus l'archipel des îles Marshall. 

6. L'ile Farnham dont parle ce même navigateur, 
et qu'un Américain prétend avoir découverte en 1855 
par 14° 46’ N. et 169° 18 E. ne peut être que l'ile qui 
avait été vue précédemment par le capitaine de la fré- 
gate anglaise le Cornwallis, et que je crois identique 
avec l'ile Gaspar Rico des anciens navigateurs espagnols. 
(Mémoires hydrographiques Vol. II. page 18). 

7. Le capitaine Horsburgh fait observer, page 641 du 
second volume, que le rocher désigné sous le nom de 
Rurick, découvert en 1822 sur le navire russe portant 
le même nom, au sud de la terre de Van Diemen, 
porte sur plusieurs cartes anglaises le nom de Pedro 
Blanco. Sur la carte d'Arrowsmith il est dit, que la 
découverte en est due au capitaine du navire Rurick. 
Page 697 il est dit, que deux îles dans l'Archipel des 
Carolines, vues par le Capitaine Renneck en 1826 par 
6° 34 et 142° 44”, porlent sur ma carte le nom de 
Kama. Il faut que ceci soit un mésentendu. Deux iles 
auxquelles ce même Renneck donne le nom de Enderby, 
et le capitaine Freycinet ceux de Poulotot et Alet, situées 
par 3° 19° N. et 149° 17 E. portent sur ma carte des 
Carolines le nom de Kata, qui leur avait été donné en 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


1 


176 


1399 par Hargoita, navigateur espagnol. Quant aux îles 
vues par Île capitaine Renneck par €° 34° et 112° 
44, ce sont Jes mêmes que l'on voit sur la carte du 
capitaine Lutke sous le nom de Eurypig par 6° 40° N. 
et 1430 10747 

VII. 


Je profite encore de cette occasion pour corriger quel- 
ques erreurs et fautes typographiques qui se sont glissées 
dans mes Supplémens, et que je dois signaler surtout 
à ceux qui ne possèdent que le texte de ce volume sans 
l'Atlas. 

1. Les îles Baring dans l'archipel des îles Marshall 
page 149 ne sont pas situées par 5° 55’ mais bien par 
5° Elles étaient placées même sur la carte par 
5° 55” mais cetle erreur a déjà été corrigée. 

2. J'avais quelques doutes sur l'exactitude de la po- 
sition assignée sur les cartes d'Arrowsmith et Norie à 
l'ile Malden: 4° 00’ de latitude méridionale et 205° 09’ 
de longitude orientale; elle est effectivement telle, détermi- 
née par le capit. Lord Byron, qui en a fait la découverte. 

3. J'ai fait mention, page 26 de mes Supplémens, d'une 
ile découverte en 1818 par le capitaine Hammant du 
navire anglais Endeavour, par 58° 30° S. et 1279 09 E, 
à l'ouest de la Nouvelle Hollande, et à laquelle ce ca-= 
pitaime a donné son nom. Depuis long-tems déjà, on 
doutait de la véracité du capitame en parlant de l'exi=M 
stence de cette île. Le capitaine Durville ayant suivis 
le parallèle de l'ile sur une étendue de 50 lieues sans 
avoir vu lerre, on peut sans hésitation rayer cette île de 
nos cartes. La latitude qui Jui a été assignée dans mes 
Supplémens, a d'ailleurs besoin d'être corrigée; il faudrai 
qu'il y eùt 38° 27 au lieu de 56° 27; c'est sous le 36 
degré de latitude, que le capitaine Flinders l'avait x | 

‘+ 


premier placée sur sa carte. : 
4. Du tableau des iles douteuses il faut rayer les 
îles Jervis, Raper et Waihou. th. 
5. Je me suis convaincu maintenant, que les îles Océan 
dans l'archipel des îles Marshall ne font pas partie des 
iles Menchikoff, comme je l'ai cru autrefois; elles forment 
un groupe distinct situé à une distance de 15 à 20 lieues 
à l'ouest des îles Menchikoff. 11 serait à désirer que 
quelque navigateur les visität pour en déterminer la po- 
sition exacte. # 


me! 


90 . 


Emis le 22 juin 1838. 


Li - 


M3 BULLETIN SCIENTIFIQUE TomelV. 


À PUBLIÉ PAR at 
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 
Î DE SAINT-PÉTERSBOURG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger, On s'abonne, à SL.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amiraaté N. 1. 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzi 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les Pays au courant des travaux exécutés par l'A- 
cadémie, et à leur transmettre sans delar les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 

ar divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
Pétat des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie, 9, Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


— L'expédition 
8, pour Petranger. 


D EE 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 6. Mémoire sur les déplacements instantanés des systèmes assujettis à des condi- 
tions variables. Osrrocnanskr. — NOTES. 16. Note sur lu diffraction de la lumière. Soxororr. — RAPPORTS. 3. Sur 
l'envoi de manuscrits géorgiens par M. de Hahn. Bnosser. — 


rapports. FRarnn. 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. 


6. MÉMOIRE SUR LES DÉPLACEMENTS INSTAN- 


TANÉS DES SYSTÈMES ASSUJETTIS À DES CON- 


DITIONS VARIABLES; PAR M. OSTROGRADSKY. 
(lu le 20 avril 1838.) 


L'auteur de ce mémoire, M.Ostrogradsky, prétend 
“que les équations du mouvement des systèmes assujettis 


projections, sur les axes coordonnés, de déplace- 
ients quelconques des points dont on cherche le mou- 
vement, M.Ostrogradsky considère un système de ces 
points, défini par un certain nombre d'equations ou 
4 linégalités telles que 

(a) asx+b4y+caz+a"4x" +b'4y'+c'4z +... +Tdt>0 
2 b,c, a, b',c',.....T élant des coëflicients qui peu- 
went dépendre de la position du système au bout d'un 
temps t dont dt marque un élément. 

| Pour avoir les équations du mouvement du système, 
Gb faut aux conditions (a) ajouter celles qui expriment 
| équilibre des forces perdues, C'est contre la démons 


MUSÉES. 3. 4. Acquisitions du musée asiatique. Deux 


EE 


stration de ces dernières que M. Ostrogradsky dirige sa 
critique. Nous allons la reproduire. 

Pour se trouver en équilibre, il semble que les forces 
perdues ne doivent chercher à produire, pendant l'in- 
stant dt, aucun déplacement satisfaisant aux conditions 
(a); c’est du moins une des premières idées qui se pré- 
sentent; mais au lieu de la poursuivre, on commence par 
supprimer, dans les (a), les termes multipliés par dt, ce 
qui réduit les conditions du système à 
(&) adx +b4y +ciz+a'4x + b'4y +c'4z +... >0 
et l'on exprime que les forces perdues sont incapables 
de produire aucun déplacement satisfaisant aux (b). Les 
raisons que l'on en donne ne sont point valables. Même 
on peut y objecter que, le plus souvent, les déplacements 
qui vérifient les (b) sont contraires à la nature du sy- 
stème, et par conséquent ils n'auront pas lieu sans qu'on 
soit obligé de les empêcher par des conditions quel- 
conques. 

Les forces perdues doivent certainement se trouver 
en équilibre; ainsi, il ne peut êlre question que des con- 
ditions de leur équilibre; or, pour peu qu'on y réflé- 
chisse, on parvient aussitôt à ces conditions: et voici 
le principe qui y conduit, 

Pour l'équilibre des forces appliquées à un système en 
mouvement, il est nécessaire que le déplacement actuel 
du système, combiné successivement avec tous ceux dont 
les forces qui s'équilibrent soient capables, ne conduise 


179 


qu'aux déplacements impossibles ou contraires à la nature 
du système. 

Ainsi, pour l’équilibre des forces perdues, il faut qu'el- 
les soient incapables d'aucun déplacement que le système 
possède actuellement. Désignons pour dx, dy, dz, dx’, 
dy', d:,..... les projections, sur les axes coordonnés, 
des déplacements actuels des points du système et par 
ôx, y, 0z, dx’, dY' > Z'ynoe ne les projections, sur les 
mêmes axes, d'un des déplacements dont les forces per- 
dues soient capables. 11 faut que les projections 
dx + ôx,dy + ÿy,dz+0z,dx"+02", dy'+ày", dz'+402",... 
appartiennent aux déplacements impossibles, c'est-à-dire 
aux déplacements qui ne satisfont pas aux conditions (a). 
Il s’en suit que les inégalités 

a(dx+ 5x) + b(dy+ôy) + c(dz+0z) + a'(dx'+ ôx"') 

+ b'(dy'+ dy") + c'(dz' +) +... + TU> 0 
me seraient pas vérifiées. Or M. Ostrogradsky démon- 
tre que 
adzx + bdy + cd: + a'dx'+b'dy'+c'dz'+..,.+ Tdi=0, 
donc les déplacements Ôx, dy, dz, dx", y’, 01'..... ne 
satisferaient pas aux conditions 
(c) aÿx+bôy +c5z+a'dx"+b'ày"+c'ôz +... 50 
Ainsi, il faut que les forces perdues soient incapables 
d'aucun déplacement satisfaisant aux inégalités (c); c'est 
la condition qu'on emploie ordinairement, mais elle n’a 
pas été démontrée. 

M. Ostrogradsky recommande à l'attention des géo- 
mètres quelques résultats de son mémoire, et particu- 
lièrement la détermination des forces qui tiennent lieu 
des conditions du système, Il évite dans son mémoire 
l'emploi des axes coordonnés comme une considération 
indirecte et qui nest pas indiquée par la nature de la 
question. 

Le ER 


NPC ENS 


146. NOTE SUR LA DIFFRACTION DE LA LUMIÈRE; 


par M. SOKOLOFF. (lu le 27 avril 1838). 


L 


3 PE (s) 


Soit Z un point lumineux, À le bord rectiligne d'un 
écran très lirce, qui iptercepte tous les rayons, propagés 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


180 


du côté gauche de la ligne ZE, et considérons un point 
quelconque P, situé dans le plan CB, dans l'intérieur 
de l'ombre, projetée par l'écran sur ce plan. Si, par le 
point O, où la droite, qui joint le point P et le point 
lumineux Z, est coupée par le plan de l'écran, on mène, 
dans ce même plan, deux axes des coordonnées rectan- 
gulaires x et y, l'un perpendiculairement et l'autre paral- 


lèlement à la direction du bord de l'écran, et qu'on dé- 
signe par À l'intensité de la lumière dans le point P, on 
miner cette intensité, à la formule suivante: 
2 2 
rest x? + y a+b F- 
(OS CTELE= KA S[axar cos ( TR 1) ] 
Va 2 2.) 

+ ad sn (ER EE FR, 
plitude des vibrations de l'éther, 2 la longueur d'une on- 
dulation, «= LO, b— PO. Les intésrales doivent être 
+ oo, et par rapport à x, depuis æ—x, en désignant 
par x’ la valeur de x, correspondante au point 4, jus- 


parvient , d'après les principes de Fresnel, pour déter- 
À 

où Æ est une constante dont la valeur dépend de l'am- 

prises, par rapport à y, depuis f=—CO,jusquà y — 

qu'à x—OCo. En attribuant à la quantité æ/ successive- 


ment toutes les valeurs depuis 0 jusqu'à l'infini, on aura 


les intensités correspondantes à fous les points du plan 
CB; qui se trouvent dans l'ombre. 

Comme, dans ce cas, dans l'intérieur de l'ombre on 
n'observe pas des franges, mais une dégradation continue 
de l'é-lairement, il faut que l'expression ci-dessus, con- 
sidérée comme fonction de x’, ne puisse devenir, pour 
aucune valeur positive de cette variable, ni un maximum, 
ni un minimum, mais qu'elle diminue constamment, quand 
la variable croit. Ce que nous allons faire voir dans ce 
qui suit. 


a+bx 


EAN 


CO $ [ Î jh du dv cos (u? + 4 
+ LT du dy sin (u? + v?) ] <- 


5 ab x 
Faisons x2 __ 
o 6 


deviendra: 


F2= K? 


En observant que les variables w et v sont tout-à= 


fait indépendantes entr'elles, on réduit facilement l'ex= 
pression précédente , au moyen des formules connues 


[se] / [ee] pe fe 
feosudu= V7}, féradu=V}?, à la suivante : 
0 2 Jo 2 
22 nD 
GPFœRé (ee 


où les intégrales doivent être prises entre les limites 


L a+ b x 
n= 40 Tr: 


et co. Maintenant si, conformément 


Fm 2? ; la formule {1}. 


mgs à 


; ; [ f cos du] + [f simedu] À | 


RE dns ve à 


eds 


181 


… à la méthode ordinaire pour Ja recherche des maxima 

et minima de fonctions d'une seule variable, on différentie 
“— Je second membre de la formule (2) par rapport à w, 
et qu'on égale à zéro sa différentielle, on aura l'équation 


© 
(5)"- "005 x? fcos u? du +sin ue sin u? du = 0 


u 
qui, pour que la fonction primitive de son premier 
membre ne devienne pas maximum, ni minimum, ne doit 
pas être satisfaite par aucune valeur réelle de u. 


Pour 

montrer, que ceci a effectivement lieu, développons les 

= e co œ p . . 

intégrales foosus&u. fsinu du en séries suivant les puis- 
u u 


sances descendantes de u. 
par parties, on trouve: 


CO cos u? € f: 
[cos uw? du= —— )— — 
u 


Au moyen de l'intésration 


8.5.7.9 1 

CRT RENE TUNIS 
8.6.7 1 
2.2.2u° 


8 5 1 


at 


ER 3 1 


A u5 


uU au 


Co cos u? (2 8 1 8.6.7 1 
sinu? du= —— 2 "— -— ——... 
fs 4 4 32 PE Na 
sinu? C1 8.6 1 FÉVR 1 
4 us  2.au ARR EU pre A 
En substituant ces valeurs dans l'équation (3), on aura: 
1 Se601 6:72021 Lo : 
DPF aur: Vialaig autre 
ou bien 
8.6 1 | 5.6.7.9 1 3.5.7.911.13 1 
eee 
aus | 3.2.2,a uw 2.2.3.2.3.2 u!? 


Mettons cette ar sous la forme : 


8.5 1 1) 3.6,7,9,11.13 16.17 “ 
Au* (:- ETES Tarn 


(5) Ér us TI CINE 
On voit d'abord, que pour toutes les valeurs de w 


: : : 7.9 
. dont la 4ème puissance ne surpasse pas 4 tous les 


- membres de cette équation sont positifs. Pour des va- 


 Jeurs de u, plus grandes que v=, plusieurs membres 
“deviennent négatifs; mais on s'assurera aisément, que la 
Somme de tous ces membres, en quelque nombre qu'ils 
ïient, est toujours inférieure à l'unité. Admettons le cas 
plus défavorable, en prenant les plus grandes valeurs 
e tous les membres; nous aurons: 
(6)1—1 (Si D 5.5.7.9.11. EE © Vases ud 

379 2 162.179 255.255 6 
4 Pour voir, que cette série est positive, on n'a qu'à la 
… comparer à la suivante: 
4 ARE MAILS RENE 

4 8 16 

- qui, comme on le sait, est égale à zéro. Comme les 


. membres de cette série rrisdent moins rapidement que 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


182 


il suit évidemment que cette der- 
nière série est positive. De là on conclura, que l'équation 
(5) et par suite l'équation (3) n'ont point de racines ré- 
elles. 


ceux de Ja série (6), 


Dans ce qui précède, nous avons employé les déve- 


oc 
loppements des intégrales /cosu?du, 
u 


[sin du suivant les 
puissances négatives de uw, ce qui ne peut être admis 
que quand on attribue à uw des valeurs beaucoup plus 
grandes que l'unité, ou quand le point P est très éloigné 
de la trace de l'ombre géométrique. On voit de plus, 
que, dans ce cas même, les séries, dont nous nous sommes 
servis, sont divergerites, et par cette circonstance la rigueur 
de la démonstration que nous venons de donner, se 
trouve fortement affaiblie. Pour ne rien laisser à désirer, 
nous allons reprendre le problème, et le résoudre sans le 
secours de développements en séries. Pour cet effet, dé- 


Lee] œ 
composons chacune des intégrales feosuw du, Jsinu? du en 
u u 


deux autres, comme il suit: 


u Lu 
[éos u?du = [cos u?du _°f cosutdu == = } cos uduw 
u Le) Le) 


LL u 
œ c ; a à 
féradu — f sin 2? du = f sin wdu=3V 5 — [sin u?duw 
u Le] Le) © 


l'équation (3) en deviendra à 


u 
Æ DE 2 2du—$inu?l sinu?du=0 
17/-(cosu?+sinu cosu?/cosu u—sinu?] sinu?du=0. 
(1) av cout sinu?) co) f 
Or il est facile de faire voir que le premier membre de 


e u?z? 


nn 


cette équation équivaut à l'intégrale DE = 


En effet faisons 


nous aurons 


2 
dy 1 fasetz d 
Fr f pe 7 
donc h: 
d'y LUN XD — 
= fr SE 


en intégrant l'équation TZ == de manière que 


T 
pour æ=0, l'on ait Pr = iv , on trou- 


,| vera 


T 
= Loan) 1(une Ed coce fe ) 
o 


Li 


185 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 184 
d'où x à res | 4 
= inter t22dtdz == 4 cost s?sint rtz°C4 
dy 1 Dex? cha | x ; [fm =f$ = EUR € Ai 
AA Tr de = + VE (cosx + sin x) J J / + 
o 
TZ u del Due ES > Tr E _ 
— 7 (ex ae snx [= ar) On a de plus IE —3va iE2 —5yat n su 
2 væ vx / 
o o° 


ou bien, en remplaçant x par u? 


co 2 
1 serre 1 
Fe US = V s (cos u? + sin uw?) 
Le] 


u u 
— cos u? sf cos u? du — sin u? Ve sèn u?du 
Q (e] 


Ainsi nous pouvons remplacer l'équation (7) par la sui- 
vante : 


36-222 


Ouf 


14 
0 


Hs=0, 


qui, comme on le voit, ne saurait avoir aucune racine 
réelle. Le problème, dont nous nous sommes proposés 
de donner la solution , sera résolu dans toute son éten- 
due et avec toute la rigueur possible. On peut trouver 
encore d’une autre manière l'indentité des équations (1) 
et (8). En effet, dans l'équation (7), ou, ce qui est la 
même chose, dans la suivante: 


1./T 1/7 
=V — — } cosu?du )cosu? —V —— f sinu°du )sinu?= 
(= fa Je su = sinu”*du )sinu?= 0 
Le] > 


et, 
2vt 


je remplace «? part, en observant que 


fe tva, je transforme l'équation ci-dessus en celle-ci 


(9) cos 65 — PARCTE te tæ dede +sin GE = 
t co 
[fs tet#dzdit ==: 
Oo o 


Comme les fonctions coste—t#*, sinte—'2? sont toutes 
deux continues par rapport à t et à z, on est libre de 
commencer l'intégration par rapport à l'une ou à l’autre 
variable. J'intègre d'abord par rapport à la variable £, 
et - 


[fus fee. 


À t— 2?cost 


DE di etetds 


stituant ces valeurs dans l'équation (2) j'obtiens précisé 
ment l'équation (S). 


———+ 
RAPPORTS. 


3. RAPPORT SUR L'ENVOI DE MANUSCRITS GÉOR- 
ciens PAR S. E. M. zx SÉNaTEuR BaroN DE 
Hanx; par M. BROSSET (lu le 25 mai 1838.) 


L'Académie, s'empressant de profiter des offres bien- 
veillantes de S. E. M. le Sénateur Baron de Hahn, eut 
l'honneur de lui adresser, l’année dernière , une série 
de questions relatives aux antiquités et à la littérature 
géorgienne, priant S. E. de lui en procurer la solution 
par tous les moyens en son pouvoir. 

S. E., au milieu d'occupations importantes et nom- 
breuses, n'a pas dédaigné des recherches purement lit- 
téraires , dont le résultat final ne peut qu'être profitable 
pour les sciences et honorable pour le gouvernement 
russe, puisque les monuments anciens de la Géorgie 
sont désormais destinés à occuper une place distinguée 
dans l’histoire nationale de cet empire. Le premier fruit 
de ces recherches est tel que l’on pouvait l'attendre de 
celui qui les a dirigées. M. le Sénateur de Hahn a 
envoyé à notre savant collègue M. Frähn, pour l’Aca- 
démie, les ouvrages suivants: 

19. Un exemplaire de la Chronique de Wakhtang , 
beaucoup plus complet que celui du Musée Roumantzof, 
et contenant, en outre, un Supplément considérable. 
Une inspection rapide de ce document porterait à croire 
que c'est l'original, non abrégé, de la Chronique géor- 
gienne priblide: en | 1850, par la Société asiatique de Paris- 

20, Un bon manuscrit du grand ouvrage historique 
et géographique de WWakhoucht, dont le Musée asiati- 
que de l'Académie doit bientôt posséder lui-même une 
copie. 

3°, Les Eloges des saints et martyrs géorgiens par 
le patriarche Antoni 1%, ouvrage moins important sans 
doute que l'histoire même de ces illustres personnages, 
mais traité avec une grande éloquence, et d'où l'on 
espère tirer de nouveaux renseignements. 


185 
| 49, Le livre de la Visite, on Pélerinage de l'Arche- 
véque Timothée Gabachwili aux divers couvents géor- 
giens de Grèce, de Syrie et de Jérusalem, au milieu 
_… du dernier siècle. Ce voyage, qui est unique en son 
genre, renferme toutes les tradilions anciennes de Ja 
Géorgie relativement à ses couvents; traditions qui se 
rattachent par plus d'un point extrêmement curieux à 
l'histoire civile de la Géorgie et même des autres na- 
tions asiatiques. Au moment où un journal russe nie po- 
sitivement l'existence même des Géorgiens dans leur 
pays, avant le xu® siècle, il sera intéressant de com- 


parer ces récils avec ceux des auteurs arabes qu'on leur 
oppose. 

5°. Le Roman de l'Homme à la peau de tigre, im- 
primé à Tiflis en 1712, par le roi Wakhtang VI, 
avec un commentaire. 

Ge. Enfin a Petite histoire du Tzarévitch David, 
- en géorgien, et un grand tableau, entièrement neuf 
pour nous, de la Généalogie des rois géorgiens. 

Tous ces ouvrages sont mis pour deux ans à la dis- 
position de l'Académie. 

De si riches matériaux, l'importance d'ouvrages qui 
forment la tête de la littérature géorgienne, Ja facilité 
qui nous est donnée d'en jouir pendant un espace de 
temps considérable, bien que limité, et même de faire tirer 
des copies de ceux qui paraîtront les plus nécessaires , 
mous font un devoir de témoigner ici la plus vive re- 
» connaissance à M. le Sénateur Baron de Hahn et aux 
nobles personnages qui, avec une libéralité rare en Asie, 
ont bien voulu se dessaisir momentanément de ces pré- 
Cieux manuscrits. 


_ Nous possédons maintenant la série complète des an- 
les géorgiennes, formée par les deux compositions du 


Lén noires historiques du Tzaréwitch Théimouraz. Après 
juor l'histoire de ces contrées se fondra dans celle de 


ralion, les Géorgiens n'ont pas dégénéré de leur anti- 
que valeur. 

11 ne nous reste plus qu'à désirer que les ouvrages 
storiques composés avant ceux ci-dessus désignés , tels 
üe le Saoul Dawithiani le Livre des rois et la Chro- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


186 


nique du Prince Pétré fils du roi Waraz Bakar (ve siècle), 
puissent tomber entre les mains de M. le Sénateur Ba- 
ron de Hahn; qu'à leur défaut, il réussisse du moins 
à nous procurer le plus grand nombre possible d'in- 
scriptions capables d'y suppléer. Ces monuments irréfra- 
gables du passé, que nous interrogcons avec tant de 
curiosité, contiennent toujours des faits positifs, qui trou- 
vent place dans l'histoire; les Géorgiens y atlachent 
avec raison, beaucoup de prix, et dernièrement le 
Prince Barathaïef nous a communiqué des inscriptions, 
malheureusement mutilées, de l'église de Manglis dans 
le Somkheth, dont la partie complète est d'un haut in- 
térêt. 

Nous avons tout lieu de compter, à cet égard, sur 
la promesse expresse de M. le Sénateur de Hahn, de 
s'occuper activement de ce genre de recherches, sur son 
zèle éclairé, et sur l'influence de sa haute position. 
Quand le vouloir et le pouvoir sont réunis, le succès 
ne peut étre douteux. 

— sr — 


MUSÉES. 


ACQUISITIONS DU MUSÉE ASIATIQUE 
3. Premier rapport pe M. FRAEHN. 
(lu le 25 mai 1858.) 


Ich habe die Ehre, der Conferenz hiebei die drei 
Bände der grôsseren Universalgeschichte Ainy’s vor- 
zulegen, welche mein ältester Sohn in Kaïro zu dem 
mässigen Preise von 1200 Piastern (oder 300 Ro. B. À. 
nach unserm Gelde) für die Akademie anzukaufen Ge- 
legenheit gehabt und von dort hieher mitgebracht hat. 

Der Verfasser dieses Arabischen Werkes Bedr-el- 
din Mahmud ben-Ahmed war aus Aintab (drei Ta- 
gereisen nôrdlich von Aleppo gelegen) gebürtig und 
daher el-Ainy genannt. Geboren im J. d. H. 762 
(= Chr. 1561) starb er im letzten Monat des J. 856 
(d. ï. zu Ausgang des J. 1451 oder zu Anfang 1452 
Cbristl. Zeitr.), vermuthlich zu Kaïro, wo er mehrere 
Aemiter verwaltet hatte und zuletzt Kadi der Hanefiten 
und Lebrer der Ucberlieferungskunde gewesen war, und 


daher auch bisweilen 4$ : all el-Mifry genannt ist. Er 


war ein ausgezeichneter Gelebrter seiner Zeit, der sich 
durch zahlreiche Schriften über Arabische Philologie und 
schüne Redekünste, über Rechtswissenschaft, namentlich 


über die abgelciteten Rechtslebren (&. si), über Tra- 
ditionen, und Geschichte, in EE Beziehung beson- 


187 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


u. 


ders durch zwei umfassende Werke, sein grôüsseres und 
sein kleineres Tarich oder Chronikon (jenes auch Zkd- 
el-dschüman etc., dieses Zarich el-bedr etc. genannt), 
einen wohl verdienten Ruhm erworben hat.(1) Von 
seinen auf die Arabische Sprache und Poesie bezüg]lichen 
Schrifien. war eine und die andere bereits nach Europa 
gekommen, von den gedachten beiden Geschichtswerken 
desselben aber, so viel bekannt, nur ein einziger Theil. 
Es ist das in der Oriental. Handschrifien-Sammlung des 
Dr. Lee in London befindliche Manuscript, das in dem 
Katalog derselben sub No. 41 als zweiter Theiïl des 
grôsseren Tarich bezeichnet ist und von der Geschichte 
Abraham's anheben und mit der der verschiedenen Ara- 
bischen Stimme zur Zeit Muhammed's schliessen sell. 
Ausser diesem war bisher von diesem Arabischen Werke, 
wie es scheint, Nichis zu uns gelangt. Man darf also 
wobl sich befust halten, selbiges zu den seltenen Bü- 
chern zu rechnen. Dafür galt es auch schon vor mehr 
als hundert Jahren in der Türkeï selbst, wenn, wie 
man wohl nicht zweifeln darf, diess grüssere Geschichts- 
werk es ist, von dem wir lesen, dass es unter Sultan 
Ahmed III. ins Türkische übersetzt wurde und dass das 
dabeï zum Grunde gelegene Exemplar das einzige war, 
das sich im ganzen Osmanischen Reiche erhalten hatte. 
Für seine Seltenheit spricht auch noch der Umstand, 
dass es Haddschy Chalfa nicht gesehen bat, wie man 
diess aus der kurzen und alles Details ermangelnden 
Notiz, die er von diesem Werke giebt, zu schliessen 
Ursache hat. Ich hatte es daher auch in der Liste der 
Centurie von, des Ankaufes vor andern werthen Mu- 
hammedenischen Manuscripten, welche ich im J. 1854 
für den Herrn Finanzminister verfertigte, nicht über- 
gangen. Und diese Wünschelruthe, die uns schon zur 
Gewinnung so manches v erborgenen litterarischen Schatzes 
verholfen hat, (2) hat uns nun endlich auch diesen ent- 
decken und bald auch gewinnen lassen. Was wir er- 
halten haben, ist Band IL. III u. IV. Dass es das grüs- 
sere historische Werk ist, zu dem sie gehôren, lies’t man 
nicht bloss am Schlusse des Bandes 11, sondern auch hie 
und da in der Mitte des Werkes selbst zu Ende einiger 
Sectionen desselben, wo der Titel ol) Jäc ausdrück- 
lich angegeben ist. Es sind aber drei grosse Foliobände, 
respective von 827, 675 und 811 Blättern, also zusam- 
men von 2515 Blältern, und in einer gedrängten Schrift. 


(1) Das JP JU lss 25 beiMülier Cat. MSS. Gothan.P.1. | 


No. 275 ist nicht von unserm Verfasser, sondern von Abu’l-Me- 
hasin Tangri-birdi. 
(2) s. Bulletin scient. Tome III. p. 60 et suivtt. 


Das Manuscript ist von einer leserlichen Hand und datirt 
vom J. H. 1171 d. i. 1757-8 Chr. BandIl. fingt im 
J. d. H. 16 (—657 Chr.) an, und Bd. IV. schliesst mit " 
dem J. 850 d. i. 1446-7 n. Chr. also nur einige Jahre 
vor des Verfassers Tode. Wenn ein Theil dieses gros- 
sen Werkes uns diessmal noch vorenthalten bleiben sollte, 
dürfte man gewisser Maassen noch zufrieden damit seyn, 
dass solches mit dem ersten und nicht mit einem der 
andern der Fall sewesen. Es ist aber wirklich nur ein 
Band, den wir hier vermissen: das Werk hat in der 
vorliegenden Handschrift offenbar nur aus vier Bänden 
Vier starke Bände (,£! rs Cole e)) 
giebt diesem Werke auch der Rumäszowsche Codex von 
Ha. Chalfa's Bibliographie fol. 351. Wenn andere An- 
gaben bei Ha. Chalfa es aus 10 oder aus 20 Bänden be- 
stehen lassen, so müssen die Bände solcher Handschriften 
von weit geringerem Volumen gewesen seyn. 

Ich habe bisher in diesem sehr umfassenden und für 
die Geschichte mir als wichtig vorkommenden Werke, 
das, seinem Titel Tarich oder Chronik getreu, die Be- 
gebenheiten nach der Folge der Jahre ordnet, und jedes 
Jabr mit den, in dasselbe gehôrenden Nekrologen be- 
rübhmter Männer schliesst, nur blättern, habe es nur hie 
und da unter solchen Jabren, deren Begebenheiten mich 
in diesem Augenblicke vor andern interessirten, nach- 
schlagen und einsehen künnen. Und was ich bei so flüch- 
tigem Gebrauche fand, Hisst mich hoffen, dass ich bei 
näberem in ïihm noch manch Anderes antreffen werde, 
das unser Interesse in Anspruch zu nebmen geeignet 
ist. So traf ich auch in ihm z. B. unter dem J. 230“ 
d. H. oder 841-5 Chr. die Landung der Madschus M 
oder des Heïdenvolkes in Sevilla; (3) unter d. J. 353 — 
964 die Landung der Griechischen Flotte in Sicilien 
mit einem Heere von Franken;(1) unter 352 odecw 
9435-4 Chrisil. die Expedition der Russen nach dem 
Kaspischen Meere und die Plünderung Berdaa's und 
Meragha’s durch dieselben;(5) unt. d.J-. 354 d. i. 965 Chr. 
die Bekehrung der Chasaren zum Islam;(6) unt. 453 | 
d. H. oder 1041-2 Chr. die Ankunft Ost-Bulghari 
scher Pilgrimme in Baghdad;(7) unt. d. J. d. H. 5£ vs 
d. ï. 1005-5 n. Chr. die Ankunft eines Mannes vom Volken 
Gog und Magog ebendaselbst, und was dergl. mehr, 


ist. Ich werde Gelegenheit haben, in unserm Bulletin 


bestanden. 


(3) vgl. Bullet. T. IV. S. 137. 

(4) vgl. ebend. S. 138 Note 20. 

(5) vgl. unsere akademischen Mémoires 6. Sér. Sect. 
Tome I. p. 526. x 

(6) vgl, dies. Mémoires, 5me Sér. Tome VIIL p. 508. 

(7) vgl. dies. Mémoires 6e Sér. Tome L p. 550. 


189. 


+ eine und die andere solcher Notizen, besonders wenn 
sie frühere ergäozen oder bisher noch nicht bekannt 
waren, aus diesem Autor beizubringen, aus dem bisher 
pur eine einzige Zeile herausgegeben war und zwar 
nicht einomal aus dem Original, sondern nur aus der 
Türkischen Uebersetzung eines der Geschichtswerke 
desselben. 


NaAcuTRAG zu OBIGEM BERICuT. 


Was die Türkische Uebersetzung anbetrifft, so hat 
Hr. v. Hammer-Purostall, der jene Zeïle in seinen Ori- 
gines Russes p. 25 edirte, über selbige wiederholt sich 
. ausgesprochen, aber nicht ohne sich auch widersprochen zu 

haben. In Eichhorn’s Geschichte der Litt. Bd. III. Abth. IT. 
. S. 1245 und in seiner Osmanischen Geschichte Th]. VI. 
- S. 365 nennt er Ainys grôsseres Geschichtswerk oder 
- das Zkd el-dschüman als dasjenige, welches in's Türki- 
sche übersetzt worden. In den Origines Russés a. a. O. 
hingegen schreibt er: es sey das kleinere oder das 


Tarich el-bedr, das Sachawy in einen Auszug sL5Y] cv À 


 kitab el-enba bettelt gebracht habe, und dieser Auszug 
sey es, der in der Folsge ins Türkische übersetzt 
worden. ‘In den Wiener Jabrbüchern der Litteratur 
Bd. LXX. Anzeiseblatt S. 74 und 56. ist nicht mehr 
:Sichawy, sondern Ainy selbst der Verfasser eines sol- 
\chen kurzen Auszuges (wie denn das auch Ha. Chalfa 
in der That besagt); der Titel aber heisst nun nicht 


mehr Kitab el-enba, sondern Kens-el-enba.  Dieser 


abs (der von 386 bis 411 der H. regierte) uud zwar 
on dem Abschnitte an, der die Genealogie des 
Propheten enthält, und zwar aus der Geschichte Ibn- 
Schehne’s, fortgesetzt worden seyn, s. Origines Russes 
ünd Wiener Jahrb. d. Lilt. a. den aa. OO. Hier muss 
mehr als ein Missgriff Statt finden. Ainys grüsseres 


erts der Hidschret, dagegen Ibn-Schehne’s Geschichte 
ür bis Anfang desselben geht! Wenn man also ein 
eschichtswerk von Ainy in einen Auszug gebracht, 
iuchte man es weder aus Ibn-Schehne, noch von — 
Muhammed's Zeit an fortzusetzen. —  Schliesslich muss 
ich noch eine numerische Differenz, die sich bei Hrn. 
%: Hammer-Purgstall hinsichtlich der Türkischen Ueber- 
“elzer Ainy's findet, berühren. In sciner Osmanischen 
Geschichte nämlich sagt er, es seyen sieben Gelebrte 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


190 


gewesen, welche denselben übersetzt; in Eichh. Gesch. 
der Litt. hingegen nennt er deren dreissig, und in 
den Wiener Jahrbüchern sind diese schon zu fünfund 
vierzig angeyachsen, — 


4. Deuxième rarrontT bE M. FRAENN. 
(lu le 8 juin 1538). 


Ueber drei wichtige Erwerbungen, die ich in dieser 
Zeit für das Asiatische Museum zu machen Gelegenheit 
gehabt, habe ich heute der Conferenz Bericht abzustat- 
ten. Die eine derselben ist ein Hauptwerk der Arabi- 
schen Litteratur, Masudy’s ,Goldene Wicsen“. Da 
dasselbe unserm Asiatischen Museum noch fehlt, so hatte 
ich es auf der Liste derjenigen Manuscripte, die ich 
meinem Sohne in der Levante mir zu verschaffen beauf- 
tragt hatte, nicht übergangen. Einen Codex selbst davon 
aufzutreiben ist ihm jedoch nicht müelich geworden; er 
hat desswegen noch vor seiner Abreiïse aus Kaïro von 
einem in der Pibliothek der berühmten Moschee el- 
Ashar daselbst befindlichen eine Abschrift veranstalten 
lassen, die jetzt, wie man ihm schreibt, beendigt ist. 
Diese besteht aus zwei Bänden und soll nicht mehr als 
590 Piaster d. ï, 125 R°. B. À. kosten. Ich werde schreiben, 
dass man diess MS. der Sendung der Aegyptischen Druck : 
sachen, welche die Akademie aus Kaïro erwartet, bei- 
lege. Die 125 R°. künnte die Akademie unterdessen 
an mich auszahlen lassen; nach seiner Rückkunft in 
Aegypten wird mein Sobn diesen kleinen Posten dort 
abtragen. 


Ich bin übrigens ungemein erfreut, dass auch die 
Akademie nun endlich zu dem Besitze eines Werkes 
gelangen wird, das unstreitig zu den vwichtigsten Pro- 
ducten der Hhistorisch-geographischen Litteratur der 
Araber gehôrt, und das nicht nur für die Geschichte 
und Erdkunde Asiens von Bedeutuvg ist, sondern auch 
für die Europäische, für die der Byzantiner, der Russen, 
der Slawen und selbst mebrerer westlichen Vülker und 
Länder schätzhare Notizen darbietet. Eins der merk- 
würdissten und für uns interessantesten Capilel ist ohne 
Widerrede das XIV., die Beschreibung des Kaukasus 
und der nürdlich von demselben und dem Kaspischen 
Meere gelesenen Länder enthaltend, in welchem auch 
die Erzählung von dem ersten Raubzuge, den die 
Russen ins Kaspische Meer unternahmen, vorkommt. 


191 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


192 


oo 


Bckanntlich bat der verstorbene Klaproth diess Ca- | auszeichnet. 


pitel erst in Deutscher, und lange nachher in Fran- 
zôsischer Uebersetzuns herausgegeben; aber leider ist 
keine von beiïden befriedigend. Es wäre wobl eine 
verdienstliche Unternehmung, aus Masudy wenigstens 
diess wichtige historische Document endlich einmal nicht 
bloss in einer treuen Uebersetzung, <ondern auch in 
einem kritisch berichtisten Texte herauszuceken. Ich 
für mein Theil habe diess bereits vor mebreren Jah- 
ren im ÂAuge gehabt und mir zu dem Zweck eine 
Copie aus den beiden Leidener Handschriften durch 
den verst. Hamaker besorgen lassen. Unterdessen hat 
die Italinskische MSS.-Sammlung, die der Bibliothek 
der hiesisen Asiatischen Sprachanstalt zugefallen ist, uns 
bicher auch ganzer drei Codices der goldenen Wiesen 
zusefübrt, die aber zum Unglück sämmitlich von hôchst 
uawissenden Abschreibern herrühren und von Fehlern 
aller Art voll sind. Ich will wünschen und hoffen, 
dass die Aegyptische Copie, die wir erwarten, nicht in 
gleichem Falle sich befinde, werde aber auch noch die 
verschiedenen Lesarten der Pariser und Oxforder Hand- 
schriften dieses Werkes zu dem in Rede stehenden Ab- 
schnitt durch unsern wackern jungen Orientalisten, den 
Candidaten Petrow, einzuholen Sorge tragen. Da wird 
es denn endlich môglich seyn, mit Erfolg eine Arbeit 
zu unternehmen, welcher namentlich die gewôhnlich in 
so hohem Grade verunstalteten Eigennamen von den 
Vôlkern, Ländern und Stidten des Kaukasus oft nicht 
geringe Schwierigkeiten entgegenstellen. 

Die zweile Acquisition, welche unser Asiatisches Mu- 
seum gemacht, ist ein Codex von Abu'l-Ghasi's ,, Tür- 
kischem Stammbaum“ Hr. Dr. Dahl in Orenburg ist 
es, dessen gefälliger Mühwaltung die Akademie die 
Erwerbung desselben verdankt. Zwar ist der Tatarische 
Text dieses, durch die hôchst fehlerhafte Uebersetzung, 
Histoire généalogique des Tartars betitelt, längst bekann- 
ten Werkes, im J. 1825 durch die Liberalität des un- 
vergesslichen Reichs-Kanzlers Rumänzow edirt worden. 
Aber leider stand uns dazu damals nur eine einzige Copie 
zu Gebot, die Kebr vor beiläufig hundert Jabren aus 
einer der beiden, zu der Zeit noch bei unserer Aka- 
demie befindlichen Handschriften dieses Werkes, welche 
selbst nur Copie eïnes Tobolskischen Manuscriptes war, 
gemacht halte. So konnie denn jene Ausgabe unmüg- 
Lich befriedigend ausfallen. Sebhr willkommen muss uns 
daher die Gewinnung dieser Handschrift seyn, die zwar 
von sehr neuem Datum ist, aber durch die Güte ïhrer 
Lesarten und die Vollstäindiokeit des Textes sich vor 
allen andern bisher bekannt gewordenen vortheilhaft 


Eine detaillirte Beurtheilung dieses MS. 
von Hn. Prof. Demaison habe ich die Ehre der Con- 
ferenz hiebeï vorzulegen Hr. Demaison ist nämlich seit 
einem Jabre und darüber mit einer neuen, so hôchst 
nôthigen Uebersetzung des Abulohasischen Werkes, das 
man ant für de Géshibte Chiwa's als eine der 
authentischen und wichlissten Quellen betrachten darf, 
beschäftigt, und hat «Lo mit demselben eine genauere 
Bekanntschalt zu machen sich in dem Falle befunden. 

Das Orenburger MS. kommt übrigens ebenfalls nicht 
theuer zu stehen: es soll 150 R°. kosten, welche ich, so 
wie die obigen 125, aus dem Fonds des Asiatischen Mu- 
seums für Hn. v. Dabl an mich auszahlen zu lassen bitte, 

Das dritte Werk endlich, welches ich dem Asiatischen 
Museum zugewendet zu sehn längst schon gewünscht, 
ist das grosse Zexicon heptaglotton von Castellus 
(Gastle), welches hiebeï der Conferenz vorliest. Es.ge- 
hôrt dasselbe zu der Londoner Polyglottenbibel. Das 
Museum besitzt freilich nicht diese, sondern die Pariser 
Polyglotte (#); diese aber ist bekanntlich die Mutter der 
Londoner. Ganz unenthebrlich ist daher jenes Lexicon 
von Castle beim Gebrauch der verschiedenen Bibelver- 
sionen, welche selbige enthält; aber es ist auch zugJeich 
für sonstige Lectüre in Semitischen Sprachen ein hôchst 
wichtiges Hülfsmittel. Das Werk ist schon selten ge- 
worden, weil 500 Exemplare desselben bei dem grossen 
Brande in London i.J. 1865 vernichtet und 400 andere, 
die eine Nichte des Verfassers nach dessen Tode 1685 
geerbt hatte, von den Ralzen verdorben worden sind, 
Ich bitte desswegen die Conferenz, den Ankauf des mir 
von Hn. Hofrath Wolkow angebotenen Exemplares zu 
dem Preise von 170 R., und zwar aus dem Fonds der 
akademisvhen Bibliothek, genehmigen zu wollen. 


(#) mit Ausnahme eines Theiles. 


—— p —— 


MATÉRIAUX MANUSCRITS. 


“4 

Séance du 8 juin. Beiträge zur Kenntniss des Baues der innern 
Weichtheïle des Lama (Auchenia Lama), par M. Brandt. 

Beiträge zur nähern Kenntniss der Schwefelcyanmetalle, 


par M. Claus. s 
Rapport sur quelques documents relatifs à l’histoire en 

Ja Géorgie, par M. Brosset. £ 
Sur quelques acquisitions des musées asiatique et ethnogra= 

phique, par M. Frähn. 


Emis le 12 juillet 1838. 


46 


#35. BULLETIN SCIENTIFIQUE TomlIv. 


AN 13. 
PUBLIÉ PAR 


- L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


1 


É 


«nographie zoologique de cet animal que j'ai publiée il y 
| Gi ans, dans un ouvrage assez peu connu parce qu'on 


" 


4e ne pus donner que quelques observations sur l'esto- 
“mac, qui se trouvent chez Feuillé, et sur quelques autres 


DEUSATNT- DÉTELNSS OUR C. 


— 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S£.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amiraaté N. 1. — L'expédition 
des gazettes da bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 

Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’A- 
cadémie, et à leur transmettre sans delai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moïres lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 

r divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
létat des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie, 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 7. Matériaux pour servir à la connaissance des parties molles de l’ Auchenia 


»* Lama, Brant. — NOTES. 17. Recherches sur les sulfocyanures de quelques métaux. Craus. — RAPPORTS. 4. Cor- 
respondance avec la Géorgie. Brosser. — MUSÉES. Deux rapports de M. Fraeuw. 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. compléter au possible la partie de l’histoire naturelle du 
Lama, qui jusque là est restée incomplète; car, par un 
ordre suprème, le Muséum de l'Académie recoit du 
Château Impérial de Tsarskoïé-Sélo tous les Lamas 


1. Beitrice zur KennrTniss pes BAUES DER re Er 
morts ou saisis de maladies incurables. 


INNERN WeicuTneiLe Des Lama (Aucuenta De cette manière j'ai eu l'occasion de faire l'anatomie 


Lama); par M. BRANDT (lu le 8 juin 18538). | de quatre individus, travail dont j'ai l'honneur de pré- 
senter ici les résultats relatifs aux parties molles. 
L'histoire naturelle du Lama a eu un intérêt particu- 


La première section du mémoire en question offre 
Jier pour moi, surtout depuis la composition d'une mo- 


une esquisse de l’état actuel des connaissances sur l'ana- 
tomie du Lama et contient les faits proposés par Feuillé, 

Cuvier, Christen, Home et Otto. La seconde section 
En avait tiré seulement un nombre assez petit d'exem-| fournit la description détaillée de mes propres recherches, 
aires. 1 expliquées par les figures nécessaires, dont le nombre 


… Lorsqu'alors je rassemblais tous les matériaux pour livrer | très considérable remplira dix-sept planches exécutées 


istoire la plas complète de l'animal en question, je re-|en grande partie in-folio et dessinées par moi-même, 
grettais heaucoup d'être privé de l'occasion de pouvoir | ou sous mes yeux par MM. Pape et Priess. 


# : Ne à 
outer aussi des données sur la structure intérieure; car | Je me suis surtout occupé des recherches des systèmes 


de la reproduction et du cerveau. En outre, j'ai ajouté 
des observations sur la structure des glandes particulières 
qui se trouvent entre les doigts et sur los particulier 
du diaphragme, ainsi que quelques renseignements con- 
cernant le coeur, la distribution des artères et les glan— 
des lymphatiques. 


organes décrits dans la première édition des Lecons d'ana- 
tomie comparée de Cuvier. Je ne fus pas assez heureux 
pour me procurer à Berlin la dissertation imaugurale de 
Christen publiée à Tubingue sur plusieurs organes du Lama. 


… C'est donc avec empressement que je saisis l'occasion | Le premier chapitre, qui a pour objet le système de 
favorable qui se présentait à moi à St.-Pétersbourg pour | la nutrition, offre les descriptions des lèvres, du palais, 


195 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. . 


à 196. } 


de la langue, des glandes salivaires, de l'oesophage, des 
estomacs, des intestins, du foie, de la rate et du pancréas. 

Le second chapitre, qui traite du système de la circu- 
lation, fournit des descriptions plus ou moins détaïllées 
du coeur, des artères, des olandes lymphatiques et de 
la grande thyroïde. - 

Dans le troisième chapitre on trouve des renseignements 
sur la conformation de l'os hyoïde, du larynx, de la tra- 
chée artère et des poumons. 

La descriplion du système urinaire fait l'objet du qua- 
trième chapitre, tandis que les recherches sur les 
organes sexuels mâles et femelles et ‘sur les mamelles 
composent le cinquième chapitre. 

A ces chapitres sont ajoutées les descriptions de l'os 
particulier qui s’observe dans le diaphragme, de la cal- 
losité pectorale et des glandes particulières que j'ai dé- 
couvertes entre les doigts; glandes qu'il faut considérer 
comme analogues de celles qui se trouvent aux places 
semblables chez les brebis et autres ruminants. 

Une exposition assez détaillée des parties qui compo- 
sent le cerveau, font la dernière partie du mémoire. 
Aux parties du Lama, inconnues jusqu'à ce jour, et dont 
‘je livre le premier la description, appartiennent le palais, 
les glandes salivaires, les artères, l'os hyoïde, les organes 
sexuels femelles et les glandes découvertes entre les doigts 
et le cerveau. La connaissance des tous les autres systè- 
mes, qui font l'objet du mémoire, a gagné évalement plus 
ou moins par les détails des mes recherches ainsi que 
par les dessins exacts qui les accompagnent, 


> L—— 


N OT; ETS. 


17. BEITRIGE ZUR NÂHEREN KENNTNISS DER 


SCHWEFELCYANMETALLE; VON Dn. C. CLAUS 
(lu le 8 juin 1838). 


Das Schwefelcyan und dessen Verbindungen mit den 
Metallen haben, durch die wichtige Entdeckung des 
Melons und der aus diesem darstellbaren Kôrper, be- 
deutend an Interesse gewonnen; demohngcachtet sind 
viele der Schwefelcyanmetalle noch nicht näher unter- 
sucht, und wir kennen eine nicht geringe Anzahl dersel- 
ben nur aus den vorläufigen Reactionsversuchen Porrets: 

Bei ähnlichen Reactionsversuchen, welche ich mit 
der Auflésung des Schyefelcyankaliums auf die verschie- 
denen Metallsalze anstellte, nahm ich Erscheinupgen 


wabr,vwelche ich für neu halte und in folsendem 
mittheile. ù 


Sehwefelcyankalium und Kupfersalze.r 1 


n 


Wird zu einer verdünnten Auflôsuns des schwefel- 
sauren oder salpetersauren Kupferoxydes eine ebenfalls 
verdünnte Auflôsung des Schwefelcyankaliums gethan, 
so ändert sich die blaue Farbe der KRupfersalzlôsung in 
eine zeisiggrüne um; beim lingeren Stehen wird die 
Flüssigkeit trübe, dann milchig und zuletzt scheïdet sich 
ein weisses Sediment ab, das sich vollkommen so wie 
das Kuplersulphocyanür verhält, Es lüst sich in frisch 
dargestelltem, mit Wasser vermischtem Zustande zu einer 
farblosen Flüssigkeit in Ammoniak auf, wird durch 
Oxydation in dieser Lôsung an der Luft blau gefärbt, 
und giebt, mit Actzkalilôsung hehandelt, gelbes Kupfer-- 
oxydulhydrat. Das getrocknete Salz. verhält sich anders, 
zum Ammoniak; es lüst sich nämlich zum Theïl auf, 
zum Theil wird es zu einem gelben basischen Salz zer- 
setzt. In einer Glasrühre kann es, ohne zersetzt zu wer-. 
den, bis + 200 erhitzt werden, wobeï es etwas Was- 
ser abgiebt; über diese Temperatur hinaus schwärzt es 
sich, wird zersetzt und giebt bis zum anfangenden Roth- 
glüben erhitzt, Schywefelblausäure, Schwefelkohlenstoff, 
Cyan, Schwefel und kohlensaures Ammoniak. Als Rück- 
stand bleibt eine schyarze Masse, die aus Schwefelkup- 
fer und Koblenkupfer zu bestehen scheint, denn mit 
Salpetersäure behandelt, lôst sie sich unter starkem Auf- 
brausen und Bildung von Schwefelsäure zum Theil zu 
einer blauen Auflôsung, während ein gelbbrauner Rück- 
stand ungelôst bleibt, der aus Schwefel und Kohle be- 
steht, beim Erhitzen in einem Platinlôffel schweflige 
Säure giebt und eïne schwarze Kohle zurücklässt. Wurdé: 
dieses Kupfersulphocyanür mit starker Salpetersäure über- 
gossen, so wurde es unter Aufbrausen schyvarz, nach" 
einiger Zeit trat ein noch stärkeres Aufbrausen ein, und 
das Ganze lôste sich zu einer grünen Flüssigkeit, in 
welcher dér Schwefel des Schwefelcyans zu Schwefel- # 
säure oxydirt war: a 


Se » Don 
ù ch 


Um mich zu überzeugen, dass dieser Kürper das Ki® | 
pfersulphocyanür séy, unterwarf ich ïhn einer Analyses | 
1 Gr. des bei + 1159 getrockneten Salzes wurde A 
mit Kôünigswasser in einem langhalsigen Kolben oxydirt 
und mit Chlorbarym gefällt. Es resultirten hierbey 
182 Gr. schwefelsauren Baryts, der 0,467 Schwefeléyan” 
entspricht. Nachdem das überflüssig zugesetzte Barytsalz) 
mit Schwefelsäure entfernt worden war, wurde die sië- 
dende Auflüsung mit Aetzkalilôsung gefällt, der erhaltene 
Niederschlag mit siedendem Wasser gut ausgesüsst, ge 


197 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 198 


mtrocknet, geglüht. Er wog 0,629 Gr. welche, 0,503 merkwürdige Erscheinung, die so viel mir bekannt ist, 
— Kupfer entsprechen. Das Salz enthält dem zufolge in kein Analogon in der Chemie aufzuweisen hat, lässt mich 
5 hinsichtlich ihrer Erklarung noch in Ungewissheit, da 


400 Theilen 
| Versuche, welche ich auf mannigfaltige Weise zu diesem 
Behufe anstellte, mich zu keinem entscheidenden Resul- 
late führten. So viel jedoch ist gewiss, dass das Kupfer- 
sulphocyanyd bei Gegenwart von Wasser freie Schwefel- 
säure entwickelt, welche man bem Trocknen des feuch- 
ten Salzes sehr deutlich durch den Geruch und durch 
das Rothfärben des Filtrums erkennen kann. Man konnte 
daher annehmen, dass das Schwefelcyankupfer auf ähn- 
liche Weise, wie die Chloride des Antimons und Wis- 
muths durch Wasser zersetzt werde, mit dem Unter- 


50,50 Kupfer 
46,70 Schwefelcyan 
3  Verlust (Wasser) 


100 
nach Berzelius Analyse enthielt das Salz 
48,86 Kupfer 
44,27 Schwefelcyan 
6,87 Wasser 


100, 


. Beim starken Trocknen hatte das Salz einen Theil sei- 
nes Wassers absegeben. Es ist, dieser Analyse nach, mit 
. einem sehr geringen Ueberschuss von Schwefelcyan ganz 

so zusammengesetzt, wie das auf anderweitise Art dar- 
. gestellte, von Berzelius analysirte Kupfersulphocyanür. 

Anders sind die Erscheinungen, wenn man eine kon- 
rcentrirte Lüsung des schwefelsauren oder salpetersauren 
Kupferoxydes mit einer ebenfalls koncentrirten Lôsung 
des Schwefelcyankaliums vermischt. Es fill hierbei ein 
-sammtschwarzer Niederschlag heraus, die Flüssigkeit 
“wird sauer, und riecht ziemlich bemerkbar nach Schwe- 
felsäure. Man darf keinen Ueberschuss von Schwefel- 
cyankalium hinzusetzen, sonst wird das Präcipitat grau. 
: Die Flüssigkeit in welcher die Präcipitation vorgenommen 
mwurde, hat sich intensiv grün gefärbt, ist sauer gewor- 
den und lässt die Schwefelblausiure durch Geruch und 
vReagentien erkennen. 


Der erhaltene schwarze Niederschlag, welcher Kupfer- 
ulphocyanid ist, kann nicht ausgesüsst werden, da er die 
vürdige Eigenschaft besitzt vom Wasser ineine grüne 
üsung und in ein weisses Pulver , in das Kupfersulpho- 
boyanür zu zerfallen. Zur vélligen Zersetzung gehôrt jedoch 
eine sebr grosse Menge Wasser, so dass 10 Gramm des 
Viederschlags, ohngefäbr 4 Litres Wasser bedürfen. Beïm 
“Aussüssen mit einer germgeren Menge Wasser wird der 

Niederschlag grau, und ist nun ein Gemenge von Schwe- 
Jcyanür und Schwefelcyanid.  Durchs Aussüssen auf 
em Filtro gelingt es nur sehr schwer, das schwarze 
“Salz in das weisse überzuführen. Am leichtesten erreicht 
man diesen Zweck, wenn man den noch feuchten Nie- 
derschlag vom Filtro in ein grosses Zuckerglas thut, und 
nach und nach mit der gehürigen Menge Wasser ver- 
. "mischt. Nach Maassgabe des hinzugefügten Wassers wird 
ds schyvarze Salz immer heller bis es bey den letzten 
. Antheïlen des Wassers fast ganz weiss wird. Diese 


schiede, dass 
nicht auf einen Theil des Metalls werfe, und so die 
Entstehung eines basischen Salzes bedinge, sondern ent- 
weder fret werde, oder mit dem Wasser sich zum Was- 
serstofhyperoxyde vereinige. 
keit, in welche das Kupfersulphocyanid beim Verdün- 
nen mit Wasser zerfallen ist, enthält freie Schwefelblau- 
säure, und Jäisst beim Abdampfen eine geringe Menge 
Schwefelcyanür und Schwefelcyanid herausfallen. 


der Sauerstoff des zersetzten Wassers sich 


Auch die grüne Flüssig- 


Auch 


von Weingeist wird das Salz, jedoch langsamer als von 


Wasser, bei gewübnlicher Temperatur in Schwefeleyanür 
und in sich auflüsende Schywefelblausäure zerselzt, beim 


Sieden geht diese Zersetzung leichter vor sich. 

Dass das schwarze Salz ein Kupfersulphocyanid sey, 
davon überzeugt man sich durch die Analyse. In Am- 
moniak Jüst sich nur ein geringer Theil mit imtensiv 
blauer Farbe, während ein anderer zu einem gelben, 
dem aus dem Cyanür erhaltenen ganz ähnlichen basischen 
Salze zersetzt wird.  Aetzkalilôsung verwandelt es in 
ein gelbgrünliches Pulver, das aus Kupferoxyd und Ku- 
pferoxydalhydrat besteht. In eïner Glasrôhre über der 
Weingeistlampe erhitzt, giebt es anfangs etwas Schwe- 
felblausäure, dann Schwefelkohlenstoff, es sublimirt sich 
hierauf ziemlich viel Schwefel, und als Rückstand bleïbt 
eine braune Masse, die sich, wie der aus dem Schwefel- 
cyanür durch's Glühen erhaltene Rückstand verbält, mit 
dem Unterschiede, dass hier nach dem Behandeln mit 
Künigswasser, wobei das Kupfer und der meiste Schwe- 
fel ausgezogen und oxydirt wird, ein gelber Rückstand 
bleibt, der dem Melon sehr äbalich ist. 

Im môglichst trockenen Zustande hat es keïinen Ge- 
ruch, ist aber sehr hygroscopisch, und lässt im feuchten 
Zustande den Geruch nach Schwefelblausäure wahrneh- 
men. Es ist bei einer Temperatur, die nur wenige 
Grade die des siedenden Wassers übersteigt, zersetzbar, 
und überzieht, lingere Zeit in eivem Glase bei gewühn- 

* 


199 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


200 


EU 


licher Temperatur aufbewahrt, die innere Fläche des- 
selben mit einem gelben, dünnen Anfluge. In einer 
hôchst concentrirten Lüsung des Schwefelcyankaliums 
lüst es sich mit brauner Farbe, unter Entwickelung von 
Schwefelblausäure und Aufbrausen auf, und lässt, nach 
dem Verdünnen mit Wasser, Kupfersulphocyanür heraus- 
fallen, das durch die Wirkung jenes Salzes, wahrschein- 
lich ein Doppelsalz von blauer Farbe aus Schwefelcyan- 
kalium und Kupferschwefelcyan bestehend, gebildet 
wird, das aber nur in concentrirter Lôsung bestehen 
kann und von Wasser zerlest wird. Es wird ferner 
daraus erklärlich, woher es kommt, dass das Kupfersul- 
phocyan mit Kalilüsung behandelt, Kupferoxydalhydrat 
giebt, weil das sich bildende Schwefelcyankalium einen 
Theïl des Salzes in Cyanid umändert, das nun durch 
den Ucberschuss an Kali in Kupferoxydhydrat zersetzt 
wird. Den Uebergang des Kupfersulphocyanürs in das 
Cyanid kann man wahrnehmen, wenn man ersteres Salz 
mit starker Salpetersäure übergiesst, wo es unter Auf- 
brausen und theilweisem Verluste von Metall schwarz 
wird. Um sich anderweitig zu überzeugen, dass dieses 
Salz, welches in seinem Verhalten gegen Aetzalkalien 
zwar nicht einem Kupferoxydulsalze entspricht, doch ein 
Sulphocyanid, wie die Analyse darthut, sey, stellte ich 
das Salz direkt aus Kupferoxydhydrat und Schwefel- 
blausäure dar, und erhielt eine ganz ähnliche schwarze 
Verbindung, welche alle Eigenschaften der früher be- 
schriebenen besass. 

Da das Salz nicht ausgewaschen und ohne Zersetzung 
nicht getrocknet werden konnte, daher einen Theil sei- 
nes Schwefelcyans verloren hatte, und mit einem ge- 
ringen Antheil schwefelsauren Kali verunreinigt seyn 
-musste, so erwartete ich von der Analyse kein sebr 
genaues Resultat, sondern begnügte mich annäherungs- 
-weise das Verhältniss des Schwefels zum Kupfer in die- 
sem Salze zu erforschen. 

Es wurde zu diesem Behufe zu wiederholten Malen 
4 Gramm des schwarzen Pulvers auf äbnliche Weise 
wie das Kupfersulphocyanür analysirt. 

Als Mittel von einer grossen Anzahl Analysen ergab 
sich 0,450 Kupferoxyd und 2,378 schwefelsaurer Baryt, 
welche 0,559 Kupfer und 0,596 Schwefelcyan entsprechen. 

Es enthält demnach in 100 Theilen 

35,9 Kupfer 
59,1 Schwefelcyan 
4,4 Verlust 
Der Rechnung nach müssen 100 Theile bestehen aus 
55,07 Kupfer 
64,93 Schwefelcyan, 


Man sieht hieraus, dass sich das Verhältniss des 


Schwefelcyans zu Kupfer der Formel Cu Éy nähert, 
obgleich ein geringer Antheil des gefundenen Schwefel- 
cyans auf Rechnung der mit dem Kali verbundenen 
Schwefelsäure veranschlagt werden muss. 


Schwefelcyankalium und Quecksilberoxydulsalze. 
Die beiden dem Quecksilberoxydul und Oxyde ent- 


sprechenden Schwefelcyanverbindungen sind von meh- 
reren Chemikern dargestellt und untersucht worden; 


demohngeachtet erlaube ich mir hier Bemerkungen über 
das Quecksilberschwefelcyanür. 
Es werden in den chemischen Lehrbüchern 2 ver- 


schiedene Salze unter diesem Namen aufoeführt, ein 
gelbes und ein weisses. Ersteres soll durch's Erhitzen 


des Cyanquecksilbers mit Schwefel, oder auch durch's 
Kochen einer Lüsung des Quecksilberschwefelcyanids 


mit überschüssisgem Quecksilberoxyde, letzteres durch's 


Fällen einer Lüsung des salpetersauren Quecksilberoxy- 
duls mit Schwefelcyankalium, erhalten werden. Es ist 
mir nicht gelungen das gelbe Salz darzustellen, während 
die Gewinnung des weissen Sulphocyanür's keïner Schwie- 
rigkeit unterliegt. Dieses Salz wird von der Salpeter- 
und Salzsäure bekanntlich wenig angegriffen, zerlest sich 
aber ungemein leicht und sogleich bei sew5hnlicher 
Temperatur mit Künigswasser übergossen. In einem 
Glasrührchen erhitzt, bläht es sich sehr stark auf und 
hinterlässt, bei Bildung von Schwefelkohlenstoff, Cyan 
und Schwefelquecksilber, zuletzt bei starkem Erhitzen 
Melon. Mit Aetzkali übergossen wird es aufangs schôn 
gelb, später schwarz. Diese Erscheinung wird aus dem 
Folgenden klar werden. 

‘Ich unterwarf dieses Salz der Analyse. Es wurden 
1,6 Gramm desselben mit Kônigswasser in einem lang- 
halsigen geräumigen Kolben oxydirt, durch's Abrauchen 
der Flüssigkeit unter Hinzufügung von Salzsäure bis zum 
Verschwinden des Chlorgeruchs die Salpetersäure ent- 


fernt, und zuletzt mit einer concentrirten Zinnchlorür- 


auflsung die noch heisse Flüssigkeit gefällt. Hierbeï 
wurde alles Quecksilber sogleich metallisch niedergeschla- 


gen und in zusammenhängenden Tropfen vom Boden. 


des Külbchens erhalten. 
1,235 Gr. Eine gleich grosse Quantität des Salzes wurde 
abermals mit Künigswasser oxydirt, und durch Chlorba= 
rium niedergeschlagen. Die Quantität des gut ausge- 
süssten und geglühten schwefelsauren Baryts’ betrug 
1,42 Gr. welches 0,3638 Schwefelcyan entspricht, 

Es bestehen demnach 100 Theile dieses Salzes 


Die Menge desselben betrug 


€ 


Carre AE perd SGEN 


abs 


Sos - 


201 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


202 


dem Versuche nach aus: der Rechnung nach 


77,19 Hg 77,52 Hg 
22,73 Cy 2248 Cy 
99,92 100,00 

Dieses Verhältniss entspricht gleich der Formel 


Hs 2 Éry. Da dieses weisse Salz eine wasserleere Schwe- 
felcyanverbindung ist, so frägt sich, ob jenes gelbe Salz 
eine isomerische Modifikation oder eine anderweitige 
Verbindung ist. Seiner schweren Oxydirbarkeit in Kô- 
nigswasser wegen, zumal des durch's Schmelzen erhal- 
tenen, künnte man es vielleicht als eine Melon- Verbin- 
dung mit Quecksilber ansehen. 

Nur wenn man verdünnte Auflôsungen des salpeter- 
sauren Quecksilberoxyduls und Schwefelcyankaliums auf 
L einander einwirken lässt, erhält man jenes ebenbeschrie- 
. bene weisse Quecksilbersulphocyanür; wendet man aber 
concentrirte Lüsungen an, so fällt ein schwerer, schwarz- 
. grauer Niederschlag heraus, der grôsstentheils aus me- 

tallischem Quecksilber besteht, während in der Lüsung 
ein Quecksilberoxydsalz enthalten ist, das sich durch 
 Kalilosung leicht pachweisen Jüsst. Es ist nämlich durch 
» die Tendenz des Schwefelcyankaliums, mit dem Queck- 
 silbersulphocyanide ein Doppelsalz zu bilden, ein Theil 
des Quecksilbers des Oxydulsalzes desoxydirt worden. 
Hieraus ist nun das Gelbwerden des Schwefelcyanürs 
des Quecksilbers mit Kalilauge ersichtlich, denn in dem 
- Moment, in welchem Kali dem Salze Schwefelcyan ent- 
“zieht, bildet sich auch Quecksilbersulphocyanid und me- 
tallisches Quecksilber, ersteres wird durch überschüssiges 
ali zerselzt und das Quecksilberoxyd ausgeschieden. 

. Diese Ansicht wird durch folgende Versuche vollkom- 
men gerechtfertigt. 

… Reibt man Quecksilberchlorür und Schwefelcyankaliurñn 
“in dem Verhältniss ihrer Atomgewichte zusammen, und 
bergiesst diese Mischung ich und nach mit Wasser, 
» wird sie schyarz; sondert man den Niederschlag von 
r Lüsung, so findet man, dass er RMI) aus 
netallischem Quecksilber besteht, der mit wenigem un- 
ersetzt gebliebenem Calomel vermischt ist. Die Lé- 
sung ist farblos, giebt mit Aetzkali im Ueberschuss be- 
iandelt, einen orangengelben Niederschlag, der kein 
“eines Quecksilberoxyd ist, und der, selbst nach dem 
gfältigsten Auswaschen, einen kleinen Rückhalt von 
chwefelcyan enthält. Aetzammoniak giebt einen schüt 
_Zitronengelben, dem hellsten Chtomble: ähnlichen Nie- 
ae, auf den ich seines eigenthümlichen Verhal- 
S wegen später wieder zurückkommen werde. 


- Wir die Auflôsung verdampft und dapn der Ruhe 


überlassen, so schiessen daraus zwei Salze an: zuerst ein 
in gelben tafelf‘rmigen Prismen krystallisirendes Doppel- 
salz aus Cyankalium und Quecksilbersulphocyanid beste- 
hend, und hierauf ein in glinzend weissen Oktaëdern 
und Cuben, Chlorkalium mit einem nicht unbedeuten- 
den Gehalte an Quecksilbersulphocyanid. 

Das gelbe Doppelsalz ist ziemlich schwer, verliert 
beim Trocknen seine schône orangengelbe Farbe und 
wird hell und missfarbig, lôst sich nur sehr schwer im 
kalten Wasser; siedendes Wasser lôst es leichter. von 
Alkohol besonders in der Siedhitze wird es leicht gelôst, 
und krystallisirt aus beiden Lôsungen in feinen nadel- 
f‘rmigen Krystallen, die sich sternférmig strablig grup- 
piren mit blendend weisser Farbe und Perlnuitesglance, 
beraus. Auch in Aether ist es lôslich, in einer Lôsung 
von Chlorkalium und besonders Salmiak ist es allzemein 
leicht lôslich. In einer Glasrühre bis + 1809 erhitzt, 
wird es gelb, dann schwarz, entwickelt beim stärkeren 
Erhitzen Cyan, Schwefelkohlenstoff; es sublimirt sich 
Schwefelquecksilber und Schwefel und als Rückstand 
bleibt Schwefelcyankalium, dem hüchst wabrscheinlich 
etwas Melomkalium beigemengt ist. Mit Aetzkali oiebt 
es schwefelcyanhalliges Quecksilberoxyd und mit Am- 
moniak d:s schône gelbe Präzipitat. 

Das Salz wurde auf folgende Weise analysirt: 

1 Gramm desselben wurde mit dem dreifachen Ge- 
wichte salpetersauren Ammoniak vermischt, in einem glü- 
henden Platintiegel in kleinen -Portionen verpufft und 
hierauf stark geglüht. Es resultirten in 2 Versuchen 
0,215 und 0,210 schwefelsaures Kali, welches 0,096 
Kalium entspricht. 

Eine gleiche Quantität des Salzes oxydirte ich mit Kô- 
nigswasser, rauchte die Flüssigkeit bis zur Trockne ab, 
und glühte das Salz stark in einem Platintiegel. Hierbeï 
erhielt ich 0,216 schwefelsaures Kali. 

Ein Gramm des Salzes mit dem doppelten senes Ge- 
wichtes Salpeter und mit dem sechsfachen kohlensauren 
Kali gemischt und in einen Platintiegel geglüht, hierauf 
den Rückstand in verdünnter Salpetersäure gelüst und 
dann mit salpetersaurem Baryt gefällt, gab in drei Ver- 
suchen 1,732, 1,758, 1,751 schywefelsauren Baryt, wel- 
cher 0,455 Schwefelcyan entspricht. 

Die von schwefelsaurem Baryt gesonderte Flüissigkeit 
gab mit salpetersaurem Silber Éehandell: nur Spuren 
von Chlor an. Ein Gram des Salzes wurde in Wasser 
gelüst und rait salpetersaurem Silber gefällt.  Hierbeï 
hatte sich 1,256 trocknes Schwefelcyansilber gebildet, 
das 0,454 Schwefelcyan entspricht. Ich hatte mich schon 
früher bei der Analyse des bereits genau untersuchteñ 


205 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


204 


oo 


Schyefelcyankaliums von der Ânwendbarkeit der Me- 
thode, das Schwefelcyan als Schwefelcyansilber zu be- 
stimmen, überzeugt. 

Ein Gramm des Salzes wurde mit Künigswasser oxydirt, 
die Auflüsung bis zum Verschwinden ke Chlorgeruchs 
mit Sdégure. abgeraucht und dann mit Zinnchlorür ge- 
fällt Drei Versuche gaben 0,457 0,455 0,458 métallé. 
sches Quecksilber. 

Es besteht demnach das Salz in 100 Theïlen aus: 

9,6 Kalium 
45,8 Quecksilber 
45,5 Schwefelcyan 


98,9 


Diese Zusammensetzung entspricht annäherungsweiïse 


der Formel K Cry + 2 Hg Cry. Es ist um 0,6 procent 
Kalium zu viel, zugleich ist aber auch 2,7-procent Schwe- 
felcyan mehr, als zur Sättigung alles Kaliums und alles 
Quecksilbers nôthig ist, vorhanden. 

Es wurde nun das aus der weingeistigen Lôsung 
herauscrystallisirte gereinigte vweisse Salz auf ähnliche 
Weise der Analyse unterworfen, und aus 1 Gramm des 
zu wiederholten Malen analysirten Salzes folgende Re- 
sultate erhalten: 

Schwefelsaures Kali 9,198 Schwefelcyansilber 1,192 


>: , 0,186 À 1,189 
Quecksilber 0,471 
À 0,470 


Das Salz gab ferner beim starken Trocknen 1 procent 
Wasser ab. Es besteht demnach in 100 Theiïlen aus: 
9,1 Kalium 
41,1 Quecksilber 
41,8 Schwefelcyan 
1,0 Wasser 


99,0 

Dieses Verhäliniss entspricht genau der Formel K Cy 
+ 2Hs Cr. 
félcyan zu viel. 
so hat man K Éy + 2Hg Éy +H. 

Das andere früher erwähnte aus Chblorkalium und 
Quecksilbersulphocyanid bestehende, kann eher für ein 
mit letzterer Verbindnng verunreinigtes Chlorkalium, als 
für ein Doppelsalz angesehen werden, denn es gab in 
einer Glasrühre der Glühhitze ausgesetzt, die Zersetzungs- 
Produkte des Quecksilbercyanids und es bleibt Chlorka- 
lium ohne den geringsten Metallgehalt zurück, dabei 
hatte das Ganze 14 procent an Gewicht verloren. 


Aber auch hier sind 1,5 procent Schye- 
Rechnet man den Verlust des Wassers 


Den früher erwähnten gelben Niederschlag, den Am- 


moniak aus der Lüsung von K Cy + 2 Ho Cy gefällt batte, 

hielt ich anfangs für eine dem Mercurius praecipitatus 

albus analoge Verbindung, in der das Chlorquecksilber 

durch Schwefelcyanquecksilber ersetzt werde, allein das 

Verhalten dieses Kôrpers und die Analyse desselben M 
scheinen nicht dafür zu sprechen. Für sich bis zu + 4809 4 
erhitzt, zersetzt es sich plôtzlich unter einer kleinen Ex- « 
plosion, es wird ein Theil der Masse mit einem grauen 
Rauche herausseschleudert, die Rôhre überzieht sich mit 
einem metallgläinzenden Anfluge von Schwefelquecksilber M 
und metallischem Quecksilber und als Rückstand bleibt… 
ein gelber Korper, der beim starken Erhitzen Melon 
zurücklässt. Mit einer grossen Menge Aetzkalk vermischt, 
lässt es sich ohne Explosion in einer Glasrühre erhitzen.M 
Hierbei nimmt man keinen Geruch nach Ammoniak 
wahr. Nimmt man Kalkerdehydrat oder befeuchtet man 
die Masse mit Wasser, so entwickelt sich beim Erhitzen 
eine bedeutende Menge kohlensaures Ammoniak, ein 
Verhalten, dass alle nicht ammoniakhaltige Schwefel- 
Die 
Verpuflung des gelben Kôrpers nimmt sich besonders 
schôn aus, wenn man einise Gramme desselben in einer 
anderthalb Zoll lasgen und 5 Linien breiten Glasrühre im 
Oelbade bis + 180° nach und nach erhitzt. Das Ganze 


cyanmetalle unter ähnlichen Umständen zeisen. 


Entwickelung von schwefliger Säure in einer dicke 
Wolke herausgeschleudert. Es ist dieser Kôrper ein ba= 
sisches Salz aus Quecksilbersulphocyanid und Quecksil 
beroxyd bestehend. Aus dieser Zusammensetzuno ist 
das Phänomen der Verpuffung leicht erklärlich: denn da 
das Quecksilbersulphocyanid beim Erhitzen leicht ze 
setzt wird und Schwefelkohlenstoff entwvickelt, da ferner 
das leicht reducirbare Quecksilberoxyd damit in Béerüh 
rung kommt, so ist eine plôtzliche Verbrennung des. 
Sc CP mit dem Sauerstoff des Quecksilbe = 
oxydes die nothwendige Foloe. ps 
Von Säuren und 1.4 PE wird es wenig angegrif 
letztere entziehen ihm nur wenig Schwefelcyan; 
lauge damit gekoblt giebt kein Ammoniak und mätht 
das Pulver missfarbig. ni 
Dieses Salz auf oben angeführte Weise analysit, gab 
in 100 Theïlen - ne 
79,8 Quecksilber de : 
15,6 Schwefelcyan. 

© Theill man der hier gefundenen Menge des Schwe- | 


felcyans, die zu ibrer Sältigung gehôrige Menge Queck- 
silber mit, so werden 26,8 Theile oder nahezu der 


205 
 dritte Theil der -gefundenen Quecksilber-Menge dazu 
. erfordert. Die übrigen 53,0 Quecksilber erfordern, um 
in Oxyd überzugehen, 4,18 Oxygen, welche den Ver- 
— |ust der Analyse decken; und es kann daher das Salz 
als aus einem Atom Quechsilbercyanid und aus 2 Ato- 
- men Quecksilberoxyd bestehend — Hg Cy + 2H be- 
- trachtet werden: 


es 4 —— 


H'AP' PORTES. 


8. CoRRESPONDANCE AVEC LA GEORGIE; RAP- 


pont DE M. BROSSET (lu le 8 juin 1858). 


Les Géorgiens, lons-temps accusés d'indifférence pour 
les études scientifiques »t pour les souvenirs littéraires 
de leur pays, démentent aujourd'hui ces reproches en 
coopérant activement aux efforts d'un gouvernement 
éclairé et protecteur pour leur régénération. Dès le 
moment où ils ont compris que leurs antiquités natio- 
males, si intéressantes pour l'histoire générale de l'Asie, 
avaient éveillé l'attention de M. le ministre de l'instruc- 
tion publique, ils se sont empressés de mettre à la 
disposition de l'Académie toutes leurs ressources litté- 
aires. Caractères gravés, monnaies, livres imprimés, 
manuscrits précieux, sont confiés, prêtés; offerts en don 
l'Académie, et bientôt on se trouvera embarrassé du 
choix au milieu des matériaux de toute sorte que fournit 
une littérature jugée si pauvre jusqu'à présent. 

- M. Platon losélian, professeur au séminaire de Tiflis, 
Mi comptait 274 élèves en 1856, lors de l'impression 
important ouvrage OGospsuie Pocciäckuxs B1a45- 
sa Kaskasoms, annonce par une lettre du 14 avril 
» cette année qu'il a trouvé une ancienne histoire de 
éorgie, écrite à la fin du ve siècle par le prince Pétré, 
s du roi Waraz Bakar, Si la critique peut confirmer 
lhenticité de cet ouvrage, il sera du plus grand in- 
énêt pour éclaircir les premiers temps des trois dyna- 

>s Nébrotienne, Arsacide et Khosroïenne. C’est sans 
e dans des livres de ce genre que les historiens du 
mérsiècle ont puisé leurs renseignements pour ces 
poques reculées. 
e même, par une autre lettre du 12 mai, fait savoir 
qu'il va envoyer à l'Académie un ouvrage de sa compo- 
tion, relatif à l'histoire et à la géographie de son pays, 
mposé d'après les ‘auteurs nationaux confrontés avec 
zantins. Les personnes qui connaissent cet ho- 


[M 


BULLETIN? SCIENTIFIQUE. 


russe, 
professeur nous promet d'en rechercher d’autres. D'un 
autre côté, un prêtre de Kouthathis, également profes- 
seur dans l’école de celte ville, vient d'adresser à l'Aca- 
démie 10 inscriptions anciennes, recueillies par lui, à la 
sollicitation de notre collègue, sur les saintes images du 
couvent Géldetha, renfermant les actes de donations de ces 
mêmes images par divers dadians de Mingrélie ou rois 
d'Iméreth, ainsi que trois épitaphes de souveraines; ces in- 
scriptions nous étaient inconnues, hors trois, et vont trouver 
paturellement leur place à la suite des quarante-six, dont 
l'explication s'imprime en ce moment dans les Mémoires 
de l'Académie. Ce même prêtre, que sa position met à 
même de faire de riches récoltes en ce genre, se montre 


le permettra l'état des pierres. 


206 


andre Newski, disent qu'il a ramassé pour cet objet 
d'immenses matériaux, et qu'il est très capable de les 
mellre en oeuvre. 


Après les ouvrages ex professo, ce qui intéresse le 


plus l'érudition ce sont les inscriptions monumentales 
et les chartes. Nous sommes désormais en droit d'espé- 
rer que ce genre de ressources affluera vers l'Académie. 
M. Platon losélian a envoyé à notre collègue M. Sjôgren 
les inscriptions tumulaires du patriarche Antoni I®, en 
géorgien, et celles des rois Iracli 1 et Giorgi XIII en 


Elles sont modernes sans doute, mais le zélé 


tout disposé à continuer ses recherches. Il sera bon de 


le prier de vouloir bien, autant qu'il sera possible, se 
procurer, non de simples copies, mais des fac-similé 


réduits des inscriptions géorgiennes, el aussi exacls que 
A son premier envoi 
sont jointes les copies de deux longues pièces de vers 
écrites par lui sous la dictée de simples habitants, et que 


jamais sans doute on ne pourra trouver autrement que 


dans la mémoire des hommes. Ces poésies n'ont rien 
peut-être d'important pour le fonds, mais on y trouve 
des traditions historiques précieuses à conserver. 
Indépendamment de cela, le prêtre Kouthathéladzé a 
pris la peine de copier un fragment très important d'un 
acte du xve siècle renfermant beaucoup de renseignements 
qui, tous, entreront dans l'histoire: c'est un goudjar 
ou charte. Chacun sait qu'il n’est possible d'écrire une 
histoire fidèle que d'après deux sortes de titres. les mé- 
moires contemporains et les actes émanés de la puis- 
sance souveraine, civile ou ecclésiastique. De là la grande 
importance des collections d'actes; sur ces bases reposent 
les travaux de la commission archéographique russe, orga- 
pisée par M. le ministre de l'instruction publique. Or 
on nous annonce qu’un grand nombre de chartes ancien- 
nes sont entre les mains du comptoir synodal de Tiflis. 
Ces pièces contiennent les donations faites par les rois 


207 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


208 


aux couvents autrefois si nombreux de la Géorgie. Ceux 
qui ont dirigé leurs études vers ces antiques monuments 
savent combien ils sont utiles pour l'histoire et la géo- 
graphie générale des contrées, et surtout pour la chro- 
nologie et la topographie. M. Platon Josélian nous 
mande qu'il serait facile d'obtenir de bonnes copies de 
ces chartes, et nous indique la marche à suivre. 

J'ai l'honneur, en conséquence, de proposer que des 
remerciments soient addressés aux deux correspondants 
de l'Académie, pour le zèle avec lequel ils la secondent 
dans ses travaux, et que l’on fasse les démarches néces- 
saires pour obtenir la copie de celles de ces chartes qui 

offrent un plus haut intérêt historique. 


2 —— 


M U S É E S. 


3. Premier Rarront De M. FRAEHN. 
(lu le 8 juin 1838). 

Ich freue mich, der Conferenz die Anzeige von eïner 
interessanten Darbringung machen zu kônnen, die mein 
Freund Hr. Collegienrath Reichel durch mich die Aka- 
demie ersucht von ihm entsegennehmen zu wollen und 
durch die derselbe seine, unseren wissenschaftlichen In- 
teressen schon so oft bewiesene thätige Theïlnahme auf's 
Neue beurkundet. Es sind die beiden Runenstäbe, 
die ich hier der Conferenz vorzulegen die Ehre habe. 
Solche mit der ältesten nordischen Schrift und mit an- 
dern Zeïchen beschriebenen Stäbe dienten bekanntlich 
einst den Schweden, Norwegern, Dänen und Isländern 
(vielleicht auch den alten Russen, was anzunehmen man 
durch Ibn-abi-Jakub el-Nedim fast veranlasst werden 
kônnte) theils zu Kalendern theils zu magischen Ef- 
fecten u. s. w. Ich muss es dahingestellt seyn lassen, 
zu welchem Zwecke die vorliegenden bestimnit gewe- 
sen und aus welcher Zeit sie sind. Auf jeden Fall 
dürfen sie als eine sehr dankeuswerthe und werthvolle 
Bereicherung des kleinen Vorrathes von Runendenk- 
mälern, den unsere Akademie in ihrem numismatischen 
Museum bewahrt, betrachtet werden; und ich môgte | s 
bei dieser Gelegenheit wohl den Wunsch ausspre- 
chen, dass ein Kenner dieses alt-nordischen Schriftcha- 
rakters, z. B, der Pastor Hipping in Finland, dem ich 
bereits vor vielen Jabren unsern kleinen Runenapparat 
mittheïlte, einmal veranlasst würde, auch diese beïden 
Stäbe in Untersuchung zu nehmen und das Resultat sei- 
ner Untersuchungen, sowohl über sie als auch über die 
früheren Stücke, uns für das Bulletin mitzutheiïlen. 

———  — 


4. SEecono Rarrorr DE M. FRAEHN. 
(lu le 8 juin 1838). 


Die auf den beïgeschlossenen Listen A. B. und C. | 
specificirten Orientalischen Münzen und andere Gegen- 
stände aus dem Morgenlande, die ich der Conferenz 
hiebei vorlese, sind erstere für unser Asiatisches Mu- 
seum, letztere für unser neu errichtetes ethnographisches 
bestimmt. 

Die Münzen habe ich theïls von Hn. v. Reichel, 
theils von meinem ältesten Sohne erhalten, die andern 
Sachen alle von Letzterem. Die Münzen gehôren, mit 
Ausschluss der sub litt. AÀ., simmitlich der neuesten Zeit 
an, und gewähren uns einen willkommenen Ueberblick 
der verschiedenen Geldsorten, die gegenwärtig in Kon- 
slantinopel und Aegypten cursiren. Eine solche Suite 
zusammenzubringen, war mir bisher nicht môglich ge- 
worden. Einise kleine, noch Statt findende Lücken, 
habe ich die gewisse Hoffnung, nächstens ausgefüllt 
zu sehn. 

Nicht minderes Interesse gewähren die verschiedenen 
Gegenstände aus dem bhäuslichen Leben der Araber 
namentlich in Aegypten und Syrien, — Kunstsachen, 
Schmucksachen und andere Arbeiten, welche die Liste 
litt. C. aufführt. Dergleichen sind z. B. das Aegyptische 
Thürschloss, das dort selbst die Harems gegen- alle Ge- 
fabr sicher stellt; der Kiblazeiger, mit dessen Hülfe der 
fromme Musülmann beim Gebet die Richtung gegen die 
Kaabe in Mekka ermittell; der Rückenkratzer, den die 
belausten Derwische wie einen Dolch im Gürtel tragen;” 
das Arabische Sandfass aus Kaïro, das ebenfalls im Gürtel “ 
getragen wird; die beiden Kämme von wohlriechendem Fi 
Hors zur Parfümirung des Bartes; die kleine Geldwagen ï 
aus Damaskus; der Schisch, oder die Syrische Tabaks-" 
pfeife und was dergleichen mehr ist und dazu geeignet, 
um uns Sachen der Art besser zu veraugenscheinlichen, le 
als alle sedruckten Beschreïbungen es vermügten. F 

Der ses der Münzen sub lit. A. (von pe” 1 id 
Gold und 4 in Silber) ist zu 22 R0, B. A. angesetzt; die 
sub litt. B. (unter denen 21 in Gold, 21 in Silber und” 
6 in Kupfer sind) kosten 128 R°.; und die 35 verschie-" 
denen Gegenstände sub litt. C. 45 R°. Wie bei den Mün- 
zen B. die Preise die des Metallwerthes sind, so sind” 
auch die der diversen Gegenstände C. nur die des An- 
kaufes an Ort und Stelle selbst. sp 


ne: se nn 


Emis le 4 Août 1838. 
oo 


"M 56. 


PUB LI 


BULLETIN SCIENTIFIQUE Tomely. 


É PAR vhabl, 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


D E 


SAINT -PEÉTERSBOUR G. 


M .0:T:E..8, 


18. NOTE suR LES ÉQUATIONS DU MOUVEMENT 
D'UN POINT MATÉRIEL PLACÉ DANS L'INTÉRIEUR 
DUN TUBE RECTILIGNE TOURNANT AUTOUR 
D'UN AXE DONNE; par M. OSTROGRADSKY 

D: (lu le 22 juin 1858). 

D La queslion que nous nous proposons de résoudre l’a 

déjà été par Jean Bernoulli et par Ampère. Le 

À premier l'a traité dans ses Oeuvres, et le second dans un 

— mémoire publié dans les Annales des mathématiques”). 

On sera peut-être surpris de nous y voir revenir. Ce- 

Ê pendant nous en dirons quelques mots; nous y sommes 

mcugagés par un passage du mémoire d'Ampère. L'il- 

astre physicien, après avoir obtenu les équations propres 

Ja question qui va nous occuper, ajoute: ,, Il ne serait 

ut-être pas facile de montrer, a priori, que c’est la 

“force centrifuge, ainsi calculée, qu'il faut considérer 

comme la force accélératrice, agissant dans la direction 

4e etc”). Ces paroles d'un savant célèbre et qui 


à beaucoup réfléchi sur les principes de la mécanique, 


me serviront d'excuse d'avoir parlé d'une question déjà 
_résolue. Bien entendu, que j'en formerai les équations, 


… 


iQ 
-*) Annales des mathématiques pures et appliquées, tome ving- 
tième page 37. 


#+) Mème volume pages 41 et 42. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes da bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 

Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays an courant des travaux exécutés par l'A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contieudra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in ertenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie 

r divers savants: 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondauce scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
Fétat des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


à S1.-Pétersbourg 


g, au Comité administratif de l'Aca- 


_ SOMMAIRE. NOTES. 18. Note sur Les équat'ons du mouvement d'un point matériel placé dans l'intérieur d'un tube 
rectiligne tournant hutour d'un axe donné. Ostnocranskr. 19. Sur les phénomènes d'induction duns la pile voltaïque. Jacow. 


a priori, c'est-à-dire sans considérer la pression inconnue 
que le tube exerce contre le mobile qui s'y trouve ren- 
fermé. 

Commençons d'abord par faire observer que, quand 
un point matériel est sollicité par une force quelconque, 
la résultante de cette force et de celle qui est produite 
par l'inerlie, cherche à déranger le mouvement actuel du 
mobile, et, pour qu'aucun dérangement ne puisse y 
arriver, il faut que la résultante en question, que l'on 
nomme force perdue, soit nulle quand le mobile est libre, 


ou qu'elle ne fasse que presser les obstacles si le mobile 
en est gêné. 


cÂ| 


O \ 


Soit maintenant om la position, à l'instant t, du tube 
tournant autour de l'axe perpendiculaire, en 0, au plan 
de la figure. Supposons que le mobile se trouve en m 
et désignons par r et par p la distance om et l'angle 
Aom que la droite om fait avec une direction o 4 prise 
arbitrairement dans le plan du mouvement. 


211 


à ce rayon. 


la direction du. mouvement, 


Pour avoir X et F, il n'y a qu'à chercler les projec- 
en poussant le cal- 
cul jusqu'au dt5, puis, après en avoir Ôté les termes 
multiplier ceux qui resteront par 


tions de mm sur om et sur nm, 


proportionnels à dt, 
2 
dt? 


il s'agit, sont — mn et — nm’; puis, en partant des ex- 


pressions 
— mn = om—0m/eosmom 


— nm = — 0m sinmom 


et, en poussant l'approximation Eu dt5 on trouve 
om =r+r CEE 
l'angle mom' = p'dt Hp 
2 2 
— mn =T— (r + r'dt + re) cos(p'dt = p'—) 
2 ‘dt 07 " dt? 2 
nr TI —(# — TP + 
2 
—nm=—{(r+rdt+ sin (pdt + pe) 
2 
= — rpdt— (ar p'+rp! E 
r dp? 
F4 as) 
d.r° dp 


rat? * 


donc 
d?r 
dB 


= —(2rp + rp") = — 


X =. —\(r" 


—Tp'?) = 
 d 


Si maintenant l'on désigne par À et par P les compo- 
santes, parallèles à om et à um’, de la force donnée qui 
sollicite le mobile, les composantes de la force perdue, 
parallèles aux mêmes directions, seront 

a cs 

l'a 


elles chercheront à déranger le mouvement actuel du 
mobile, et comme l'effet de la première force n’est em- 


péché par rien pour qu'elle ne produise aucun effet, il 
, : ; UT . : d? 
faut qu'elle soit zéro, c'est-à-dire que l'on ait À — Te 


dp? S 
+ r = 0, ou bien 


BULLETIN. SCIENTIFIQUE. 


Pendant l'instant dt, le mobile passera en y’, il s'agit | 
de trouver la force produite par son inertie. Nous dé- 
terminerons les composantes X et F, de cette force, pa- 
rallèles aurayon vecteur om et à la perpendiculaire #n° 
Nous choisirons la direction dernière de la 
droite nm’ de manière qu'elle fasse un angle aigu avec 


+ Or, ilest visible d’abord que les projections, dont 


d°?r dp? 

Quant à la seconde force, quelle qu’en soit l'intensité, elle 
ne produira auçun cffet; elle sera détruite par la rési- 
stance du tube qu'elle ne fera que presse r. Ainsi la pres- 


sion supportée par le tube aura pour valeur 
d«r°dp 


19. UEBEr Die Ixpuctions - PHÂNOMENE BEIM 


OEBFFNEN UND SCHLIESSEN EINEr VoLra- 


scnen Kerre; von Professor Dr. M. I. JACOBI 

(lu le 22 juin 1838). 

 Ê 
Faraday hat bekanntlich im der 9ten Abtheilung sei- 
ner Experimental-Untersuchungen, eine Reile sehr inte- 
ressanter Phänomene beschrieben, die sich beim Oeffnen 
und Schliessen emer galvanischen Kette besonders ent- 
schieden zeisgen, wenn ein langer, spiralf‘rmig um einen 2 
: 
M 


sr 


Eisenkern gewundener Drath, sich in dem Kreiïse befin- 
det. Diese Versuche sowohl, als auch ihre Erklärung, 
haben den Herrn Professor Moser, bei der Redaction 
des betreffenden Artikels im ersten Bande des Reperto- 
riums der Physik (p: 528) Veranlassung zu einer Pole- 
mik gegeben, worin derselbe Zweifel, und wie er.meint, 
keine ungewichtigen“, gegen die neuen Thatsachen und 
die daraus gezogenen Schlüsse erhebt. Ich erlaube mir 
daher über den fraglichen Gegenstand emige Erôrterun-« 
gen, von welchen F: RTC dass sie wenigstens die. 
Facta retten môügen. 

Nach der Faraday’schen Abhandlung über den frag-" 
lichen Gegenstand , ist eigentlich wenig Neues hinzuge- 
fügt Ne wenn man den Aufsatz de Herrn Pro * 
sor Magnus im 5$ten Bande von Poggendorffs Anal 
ausnimmt, woriu derselbe auf mehrere wichtige Mo 
cationen dieser Inductions - Erscheinungen Re 
macht, Man reicht vorläufig TT > damit aus, die 
Inductions- Phänomene va Oeffnen und Schliessen der 
Kette, als besondere Formen der magnetoelectrischen Jn- 
duction zu betrachten. Um sie in allen Punkten hier- 
auf zurückzuführen, bedarf es nur der naturgemässen | 
Annahme, dass der galvanische Schliessungsdraht, | ganz 
so wie jeder andere geschlossene Leiïter dis ist, mag 
netoelectrisch errest zu werden. Alles Räthselhafle, ja 
Mysteriôse verschwindet, wénn man dann ferner den 


Platz oder die Stelle, von welcher aus die Erregung 


SO cssergé np 


A 


| ; 


. 215 


ibren Ursprung nimmt, gehôrig berücksichtigt, und das 
Lenz'sche Gesetz der magnetoelectrischen Spirale sich 
immer als Fübrer zur Seite gehen lässt. Freilich be- 
trifft dieses nur die formelle Seite der Erscheinung; es 
fehlen noch genaue Massbestimmungen und noch eine 
… genügende Erklärung der sonderbaren Modification der 
Effecte, die man, zwar nicht exact, aber doch verständ- 
“ lich genug durch: Verwandlung der Quantität in Inten- 
sität nach Faraday zu bezeichnen pflegt. 


* Zur bessern Uebersicht will ich mich des von Herrn 
… Professor Moser gebrauchten Schema's bedienen, wo ZK 
der galvanische Electromotor, ZcMdzK der Schliessungs- 
drath, dessen Theil M entweder gerade oder spiralfôr- 
mig gewunden und nach Umständen mit einem Eisen- 
- kern versehen, ZcéxadK aber eine Nebenschliessung ist. 
Es wird also ZX die Stelle der galvanischen Erregung, 
“ das übrige aber galvanischer Schliessungsbogen sein ; 
. M dagegen die Stelle der magnetoelectrischen Erregung, 
deren Schliessungsbogen der Nebendrath Oëxad und der 
Ælectromotor ZK. Es ist hier noch Beziehung zu neh- 
men, auf den mechanischen Begriff des Contacts, über 
ich mich schon früber ausgesprochen habe, in einer 
otiz über den galvanischen Funken, welche ich die 
“Ehre hatte, der Raiserlichen Akademie zu praesentiren, 
(Bulletin scientifique No. 79), und darüber noch hinzu- 


ehmen, dass derselbe instantan oder in einer unendlich 
] en Zeit etablirt oder aufgehoben werden künne; es ist 
lu eine unmessbar kleine, aber doch endliche Zeit er- 
rderlich, während welcher die Kraft des Stromes von 
bis zu einer endlichen Grôsse beim Schlusse, oder 
‘emer gendlichen Grôsse zu Null, beim Oeffnen der 
Kette allmählig übergcht, und zwar, weil vor dem 
 Schliessen und nach dem Ovcffnen der Kette der Lei- 
_tungswiderstand des Schliessungsbogens als © angenom- 
men werden kann, bei vollstindig vollzogenem Contact 
#ber eine endliche Grôsse ist. Dieses allmäblige, durch 
die Natur des Contacts bedingte, sich Bilden und Ver- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


214 


schwinden des Stromes, ist es bequem oder milunter 
nothwendig, bei Erklirung mancher Phänomene, zu Hülfe 
zu nehmen.  Dass der Magnetismus eine namhafte Zeit 
braucht, um sich zu entwickeln oder zu verschwinden, 
wie Magnus zuerst entschieden gezeigt hat, ist auf die 
Inductions-Phänomene von einigem Einflusse, modificirt 
dieselben aber nur quantitaliv, indem sie dadurch nach 
Umständen, welche wesentlich von der Qualitit des Ei- 
sens abzuhängen scheinen, bald stärker, bald schwächer 
hervortreten môgen, ist aber zur Erklärung derselben 
keinesweges nothwendig. 


3: 


Faraday nennt diesen Inductions-Sirom, da er am 
leichtesten in einer Nebenschliessung nachgewiesen wer- 
den kann, ,,extra current“, was man, ohne sich einem 
Präjudiz hinzugebeu, durch Nebenstrom oder secundären 
Strom übersetzen kônnte. Früher habe ich selbst, ehe 
ich die Faradaysche Abhandlung vollständis kannte, 
(Mémoire sur l'application de l'électromagnétisme etc.) 
den Ausdruck ,, contre-courant‘, Gegenstrom gebraucht, 
weil die Erscheinungen in der Nebenschiliessung, die 
Existenz eines solchen auch im Hauptdrathe zu anticipi- 
ren, das Recht gaben, wenn er auch durch das Experi- 
ment in dieser Form noch nicht uachgewiesen werden 
konnte.  Hingegen setzt die Benennung ,,succedirender 
Strom“, wie sie im Repertorio gebraucht wird, ein Nach- 
einander beider Erschemungen Yoraus, was vorläufig 
eben so wenig erwiesen ist. Vielmebr ist es den allge- 
meinen mechanischen Principien, über welche hinauszu- 
gehen nirgends Veranlassung ist, ganz conform, eine 
Gleichzeitiskeit beider anzunehmen, und den magneto= 
electrischen Strom S, als Function der Modification 
(nicht des stabilen Zustandes) deg magnetischen Verthei- 
lung durch SZ» (M) M auszudrücken, wo für M— 
Const., S=0 wird, Dieser Gleichung würde es auch 
keinen Eintrag thun, wenn der Strom ein wirklicher 
wäre, und nicht bloss eine Vorstellungsweise, also etwa 
die Bewegung eines materiellen electrischen Fluidums. 
Alsdann würde $ die Kraft bezeichnen, welche dasselbe 
in Bewegung setzte. Wird S—0, so bliebe die leben- 
dige Kraft dieses materiellen Fluidums £E;2 übrig, die 
erst später und nur in Folge irgend eines Widerstandes 
oder einer Réaction = werden kôünnte. Die Erschei- 
nuüngen würden dann aus zwei Theiïlen bestehen, wovon 
der erste dem beschleunigten electrischen Fluidum, der 
zweile der verzügerten und allmäblig verschyindenden 
Bewegung angehôrten. Nur in diesem Sinne kônnte 


man diesen zweiten Theil allenfalls den succedirenden 
* 


215 


Strom nennen, was aber, wie man sicht, mannichfache, 
die innerste Natur dieser Agentien betreffende Voraus- 
setzungen nôthig machte, welche nur durch bedeutenden 
Calcul eine entschiedene Begründung erhalten kônnten. 


4. 

Um nun die Phänomene einzeln zu betrachten und 
zuvôrderst den Funken, so ist die Steigerung desselben 
beim Oeffnen der Kette, wenn sich ein Electromagnet 
im Kreise befindet, unstreitig, wie es auch von Faraday 
geschieht, als eins der stärksten Arsumente für die neuen 
Strôme anzusehen. Ich habe diesen Gegenstand bereits 
früber betrachtet, und ïhn, wie ich glaube, vollständig 
andern Erscheinungen anweschlossen; ich will nur er- 
wähpen, dass es die Begriffe verwirren hiesse, wenn 
man einerseits sieht, wie schon geringe Modificationen 
in der magnetischen Vertheitung im Stande sind, Platin- 
drath zum Glühen zu bringen, und andrerseits nicht 
zugeben wollte, dass das vüllige Verschwinden des Mag- 
netismus im weichen Eisen, was doch gewiss eine recht 
bedeutende Modification genannt werden kann, Verbren- 
nungs- oder gesteigerte Glüherscheinungen sollte hervor- 
bringen künnen, insofern durch den Apparat hierzu Ge- 
legenheit gegeben wird. Es wäre also gewiss nicht un 
billig, von einer solchen Polemik den Nachweis zu for- 
dern, was es denn seï, dass diese nothwendigen Wirkun- 
gen des extra current hemmte? und da die natürliche 
Erklärungsweise des verstärkten Funkens, im Repertorio 
für unstatthaft erklärt wird, so ist diese Forderuns zu 
dringend, um sich durch das Aroument abweïsen zu 
Jassen : dass noch manches in der Sphäre der Magneto- 
Electricität unerklärt sei, und man überhaupt daselbst 
auf Schwierigkeiten stosse. In der That aber gehôr 
der Funke den man erblickt, oder das Partikelchen das 
glüht und verbrennt, der zugleich galvanisch erresten 
und magneto - electrisch inducirten geschlossenen Kette 
an. Das Maximum seines Glanzes, war ein Zeïlelement, 
früber vorhanden, ehe das vollständige Verschwinden 
des Magnetismus erfolgte, und coincidirte mit dem Mo- 
mente, wo die Stärke des Sitromes und die Grüsse der 
Berührungsflächen der Wärmeentwickelung am besten 
entsprächen *). 

de j 

Im Repertorio wird p. 354 folgender Versuch gegen 
= RE PR EPS RC MR D nn 

#) Es versteht sich übrigens von selbst, dass hier nur von dem 
Funken eines einfachen oder einer geringen Anzahl Plattenpaare 
die Rede ist, und nicht von solchen, welche durch Reibungs- 
Electricität oder solche. electrische Apparate hervorgebracht wer- 
den, die am Electrometer cine bedeutende freie Spannung zcigen. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


den extra current angeführt: , Wenn man in den Ver- 


bindungsdrath einer Kette ausser einem Electromagneten 
noch eine Magnetnadel einschaltet, welche abgelenkt 


wird, so geht dieselbe beim Oeffnen der Kette so rubig 


zurück, und so genau nach der andern Seite, um eben 
so viel, dass hier an nichts anderes, als das Aufhôren 
des Stromes zu denken ist‘, 
der That auflallend, da Jedermann weiss, dass eine Na- 
del, beï einigermassen grossen Schwingungsbosen, nicht 
genau nach der andern Seite um eben so viel zurück- 
geht, und dass die Abnahme der Amplituden schon bei 


Diese Behauptung ist in 


einer Schwingung recht merklich ist, bekannilich wegen 


des Widerstandes der Luft, und wenn die Nadel auf 
einer Spitze pivotirl, auch wegen der Friction im Hüt- 


chen. Aber abgesehen hiervon, wird schon die erste 
Amplitude verringert werden, weil die Nadel anfangen 


muss zurückzusehen, noch ehe die Kette vollstän- 


dig geüffnet ist, nämlich in Folge des allmählis ver- 
ringerten Contacts und der dadurch entstandenen all- 
mäbligen Schwächung des Stroms. Die vollständige Ein- 
wirkung der terrestrischen Richtkraft wird daher erst 
einen Moment später oder dann eintreten, wenn die 
Kette vollständig geüffnet is.  Wenn auch 
während welcher dieser continuirlich abnehmende Mag- 
netismus des Schliessungsdrathes noch wirkt, unmessbar 
klein ist, so ist die Kraft doch immer von der Art, dass 
sie eine .Abnahme der Amplitude bewirken muss. Be- 


findet sich ein Electromagnet im Kreise, so wird dieses ; 


ZLeitelement zwar nicht vergrôssert, weil es nur von der 
Weise abhängt, wie der Contact aufgehoben wird, der 


Magnetismus des Scbliessungsdrathes wird aber verstärkt, M 
weil der verschwindende Magnetismus des Eisens einen | 
inducirten Strom hervorruft, der mit dem galvanischen k 


eine gleiche Richtung hat. Es ist daher keine Frage, 


dass in diesem Falle die Abnahme der ersten Amplitude, \ 


denn von dieser kann nur die Rede sein, grüsser sein 


wird. Da aber diese Einwirkung unter den gewôbnli- 


chen Umständen und namentlich bei Anwendung mässi= 
ger Eisenmassen, nur gering ist, so sind, um dieselbe 


bei der Abnahme der Amplitude herauszuerkennen, fei= 


nere Beobachtungsmittel und Methoden erforderlich, wels 
che alle andern Umstände wohl zu berücksichtigen und 
zu trennen, vor allem aber damit anzufangen hätten, die 


bedeutendern aus bekannten Ursachen und abgesehen von 
allen electromagnetischen Erscheinungen, erfolgenden Ab; 


nahmen der Amplituden, nicht zu verkennen. F 
6. | 

Es hat gewiss Jedermann die einfache und schône 
Weise gefallen, wie Faraday den extra current am 


die Zeit « 


_ 217 


magnetischen Galvanometer nachweist, das er im Schema 
bei x einschaltet, Diese Versuche sind für den extra- 
current von der hôchsten Bedeutung, und es ist wichtig, 
ïhre Wabrhaftigkeit und Validität über alle, selbst über 
die im Repertorio dagegen auzestellten Zweifel zu er- 
heben. Wenn man nämlich bei x ein Galvanometer 
einschaltet, so wird die Nadel durch den, 
Hauptdrathe M und der Nebenschliessung  getheïlten 
Strom abgelenkt werden. Beim Oeflnen der Kette wird 
aber ein magneto-electrischer Strom entstehen, der in 
M seine Erregungsstelle hat und durch den Nebendrath 
in eine dem galvanischen Strome entgegengesetzte Rich- 
tung gehen wird. Um diesem magnelo-electrischen 
Strome die volle Einwirkung zu gestatten, führt Fara- 
day die Nadel durch einen Stift wieder in den magne- 
tischen Meridian zurück, und verhindert so die Ablen- 
- kung durch den galvanischen Strom. Nun ist es ganz 
richtig, dass, wenn die Nadel an einem Seidenfaden sus- 
pendirt ist, derselbe leicht aus der vertikalen Lage kommit, 
indem der gehemmte Pol sich gegen den Widerstand 
legt und gleichsam dort ein Hypomochlium findet. Auch 
+ ohne magnetoelectrischen extra-current wird daher unter 
solchen Umständen die Nadel beim Oeffnen der Kette 
nach der entgegengesetzten Seite ausschlagen, was in- 
dessen weniger oder vielmehr gar nicht der Fall ist, 
wenn man eine gut construirte Bussole, wo die Nadel 
auf einer Spitze schwebt, einschaltet. Um daher jede 
Ungewissheit zu beseitigen, ob die Ablenkung, die man 
Wabrnimmt, dieser Zufülligkeit, oder wirklich dem extra- 
current zuzuschreïben sei, ist es nôüthig, die Nadel an 
« beiden Polen vorsichtig zu hérctefir Alsdann darf 
das Aufheben des galvanischen Stromes für sich, kein 
… Ausschlagen der Nadel, und nur hôchstens ein geringes 
 Wibriren bewirken, dagegen wird die Wirkung des mag- 
… entoelectrischen Sombs rein hervortreten. Diése Vor- 
“sichtsmassregel ist zu einfach und bietet sich zu natür- 
“ich dar, als dass ich die Absicht hätte haben künnen, 
Herrn Professor Moser darauf aufmerksam zu ma- 
Jen, äls ich, noch vor dem mere _ eu in 


zwischen dem 


| Ich habe nun die dahingehôrigen Versuche nicht nur 
É bereits in Dorpat, sondern auch hier gemeinschaft- 
h mit dem Herrn Akademiker Lenz wiederholt, und 

€ wurden beide in der Ueberzeugung befestigt, nicht 
nur, dass die yon Faraday beschriebenen Ablenkungen 
der Galvanometernadel in der Nebenschliessung LISE 
ich der angegebenen Richtung statt haben, sondern, dass 
sie auch kein Irrthum sind und pur einzig und alleis dem 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


218 


extra-current zugeschrieben werden künnen. Eine, be 
æ eingeschaltete an beiden Polen sorgfälig gehemmte 
Galvanometernadel wurde beim Oeflnen der Kette, wenn 
bei M ein hufeisenférmiger Electromagnet befindlich war, 
um 1529 abgelenkt, lag aber der Anker an, so geschah 
dieses um 1802 und die Nadel wurde mit Gewalt gegen 
die Hemmung geschleudert. Wurde statt des empfndli- 
chen Galvanometers mit Doppelnadel, eine Bussole mit 
einfachem Schliessungsdrathe eingeschaltet, so betrug die 
Ablenkung 3— 5°, 
Anker geschlossen war, 7 — 10°. 

Sdhon diese Modification in der Ablenkung, wenn der 
Auker am Hufeisen anliegt oder nicht, ist der vollkom- 


und wenn das, Hufeisen durch den 


mensle Beweis für den extra-current oder Gegenstrom, 
denn in jenem Falle ist die Summe der zerlesten Mag- 
netismen stärker, und also der Inductionsstrom und die 
durch ihn bewirkte Ablenkung bedeutender. 

Nun wurde das Galvanometer mit an beiden Polen 
sorgfältig gehemmter Nadel unmittelbar in den 
Strom gebracht, und obgleich der Strom in diesem Falle 
viel stärker war, und die Nadel sich kräftig gegen die 
Hemmung Jehnte, so fand dennoch, weder beim Oeffnen 
noch Séblicséon der Kette, eine merkliche Bewegung 
statt, mit Ausnahme eines geringen V ibrirens, das viel- 
mehr in der Verticalebene statt zu finden schien.  Ue- 
brigens muss noch besonders bemerkt werden, dass nach 
den Versuchen des Herrn Professor Magnus, die sich 
vollständig bestätigen, das Jangsamere Verschwinden des 
Magnetismus auf die Grüsse der Ablenkung der Galva- 
nometernadel bei x einen Einfluss haben muss. Ob die- 
selbe aber dadurch vergrôssert oder verringert wird, lässt 
sich im voraus schwer entscheiden, weil die Umstände, 
von welchen dieser Ausschlag abhänot, zu mannigfaltie 
sind. 

7. 


Was den Chemismus des extra-current betrifft, so ist 
hierüber weïter nichts zu sagen; denn es steht als ein 
Factum fest, dass bei x sulche chemische Zersetzungen 
und physiologische Wirkungen hervorgebracht werden 
künnen, die einer erhôhten Spannung angehôren und die 
man bisher nur durch eine vielplattige voltasche Säule 
oder durch magneto-electrische Induction hervorbringen 
konnte. Da erstere im Schema nicht gegenwärüg ist, 
indem ZX nur ein einfaches Plattenpaar zu sein braucht, 
so müsste man wirklich entweder zu einer neuen Na- 
turkraft oder zu den Erklärungen des Repertoriums 
seine Zuflucht nehmen, wenn nicht glücklicher Weise 
die ganze Anordnung des Apparates, solche Strôme 
nicht nur zuliesse sondern sogar forderte, Es liegt 


219 


daber nahe und ist billig ue “Klasce von Erscheinun- 
gen, für die ésucbeléitichèu Inductionsstrome zu 
vindiciren. Und wenn das auch nur geschähe um sie 
irgendwo unterzubringen, und wirklich, was nicht der 
Fall ist, nur ein geringer Grad von Wahrscheinlichkeit 
dafür spräche, so wird derselbe dadurch gesteigert, dass 
die gesammten Erscheinungen, die wir bereits erwähnt 
haben und noch erwähnen werden, sich gegenseitig be- 
stätigen nnd fordern. Die physiologischen Wirkungen 
welche bei x Statt finden, werden in der Polemik gegen 
die herrschenden Ansichten oänzlich übergangen; sie sd 
auch zu schlagende Facta, um Zweifel von der Art dage- 
gen zu erheben, wovon das Repertorium meint, dass sie 
nicht ungewichtig seien. 
8. 

Indessen verdankt man dem Herrn Professor Moser 
einen schôünen Versuch, der durch seine positiven Resul- 
tate, die Einwirkung des extra-current auf das magne- 
tische Galvanometer, wenn noch ein Zweifel darüber 
bestände, auch über diesen erheben würde. Ich meine 
die Methode der Amplituden. Zwar konnte ich keinen 
um ein 8 eckiges Brett gewundenen Multiplicator anwen- 
den (p. 536) um die dort angeführten negativen Resultate 
zu erhalten, dagegen habe ich mich des weiterhin er- 
wähnten einfachern und sichererern Verfahrens bedient: 
Auch bei diesen Versuchen war der Herr Akademiker 
Lenz gegenwärtig und er haite die Güte, sie zum Theil 
selbst, mit der Schärfe und Redlichkeïit anzustellen , die 
man an diesem Beobachter gewohnt is. — Beï x also 
wurde eine Bussole mit emem einfachen etwa 11// dik- 
kem Drathe eingebracht, der genau in den magnetischen 
Meridian gestellt wurde; bei A7 befand sich ein Elec- 
tromagnet, der wegen der Nebenschliessung nur eine 
geringe Tragkraft hatte. Die Nadel wurde um 30° ab- 
gelenkt. Nun wird die Nadel durch einen Magnetslab, 
oder auch durch a tempo Schliessen und Oeffnen der 
Kette, in solche Schwingungeu versetzt, dass sie auf der 
andern Seite übèr den Nullpunkt hinausgehen,  Sobald 
das Extrème der Amplituden den Nullpunkt erreicht, 
ist die Geschwimdigkeit der Nadel an dieser Stelle und 
ibre terrestriche Richtkraft = Null, zugleich befndet sie 
sich aber in der günstigsten Position gegen den Schlies- 
sungsdraht. 

Jetzt wird die Kette gelôst, sogleich erfolot em Aus- 
schlag der Nadel, welcher bei wiederholten Versuchen 
7° bis 10° betrug, und zwar nach der, der constanten 
Ablenkung entgegengesetzten Seite. Ist das Extrème der 
Amplitude, noch einige Grade über den Nullpunkt hin- 
aus, so besitzt die Nadel beim Aufheben der Kette, noch 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


eine gewisse terresterische Richtkraft, der sie folgen muss; 
nichts desto weniger erfolet eine zwar schwächere aber 
entschiedene Ablenkung der Nadel nach derselben Seite 
wie früher. Nun kann auch der Gegenversuch angestellt 
werden. Die Nebenschliessung wird beseitigt und die 
Bussole unmittelbar in den Hauptdraht eingeschaltet. Das- 
selbe Verfahren wie früher. Sobald das Extrème der 
Amplitude den Nullpunkt erreicht, wird die Kette auf- 
gehoben und die Nadel verharrt unverrückt an dieser 
Stelle. — Diese Resultate sind durchaus prononcirt und 
die Art und Weise wie sich die Nadel benimmt ent- 
schieden und unverhohlen. ‘Was deren Beweiskraft für 
den extra-current betrifft, so hat das Repertorium, zuerst 
auf ihr grosses Gewicht aufmerksam gemacht. 
9: 

Was nun den extra-current oder Gegenstrom beim 
Schliessen der Kette betrifft, so combiniren sich dessen 
Wirkungen, mit denen des galvanischen Stromes, in der 
Art, dass sie nur durch schärfere Beobachtungen und 
besonders durch genauere Masshbestimmungen von den- 
selben zu trennen und für sich darzustellen wären. Solche 
Beobachtungen unterliegen aber eisenthümlichen, von der 


Natur der Hydroketten abhingenden Schwierigkeiten, und 


in der That liessen sich viele der bisher angefübrten 
Phaenomene, worin man die Wirkungen eines beim 


Schliessen der Kette entstehenden Gegenstromes erken- 4 


nen môchte, auch auf eine, allenfalls genügende Weise 
anderweitig erklären, wenn man nicht eben zugleich em 
Bewusstsein von magnetoelectrischer Induction überhaupt À 
hätte. 


Indessen erlaube ich mir einige Versuche anzuführen, « 
die für den fraglichen Gegenstand vüllig entscheidend 
sind, indem durch dieselben ein Gegenstrom, beim 


Entstehen des Haupstromes, unmittelbar im 


Hauptdrathe nachgewiesen wird. Nachdem man näm- 


lich gesehen hatte, db magnetoelectrische Strôme fig . 
sind, weiches Eisen zu magnetisiren, schien es môüpolich}. 


dass eine Modification in der Intensität solcher Strôme 


eintreten künne, wenn dieselben durch eine Spirale .ge=. 
leitet werden, in welcher sich ein Eisenkern befindet.… 
Herr Akademiker Lenz:hat über diesen Gegenstand 
früher einige, nicht weiter publicirte Versuche angestellt, 
die er die Güte hatte mir mitzutheiler. Ihre Resulta 
finden sich in der nachfolgenden Tabelle I, und sie sm 
nach der bekannten, diesem Physiker cigenthümlichen 
Methode angestellt. Es wurden jedesmal 4 Beobachtun= 
gen gemacht, um die Excentricität der Nadel und die 
Torsion des Fadens zu eliminiren. Der Sinus des balben 
Ablenkungswinkels fepräsentirt die Kraft. des Stromes, 


L - | = base Le : a 
|| Drathspirale À in der | | | 
Kette, B ungeschlossen 71,2 TO a QUE sin36°51/,75 


z 
2. 
8 
= 
8 
5 
ET) 
à 


AV 22m 


| 
Drathspirale ohne Eisenkern . . . :43,2,45,8 43,9 45,7 43,65 | 


Drathspirale ohne Eisenkern von 3" | | 

Länge und 1” Seite ñ e1m0/83,9 43,1/43,7 
Im ersten Falle war also die Kraft des Stroines 

K= Since = Sirni21949",5, 

im zweilen Falle aber . . .. KZ Sini« = Sin21951/. 

Ferner hatte Hr. Lenzdie Güte die folsenden Versuche 
dér Tab. If. mit dem Wulste anzustellen, den ich in mei- 
nem Mém. sur l'applicat. etc. p. 50 beschrieben habe 
und der aus 2 nebeneinander gewundenen und isolirten 
Dräthen , jeder 4)0’ lang und 3°’ dick, bestand. Diese 
beiden Dräthe seien mit {und B bezeichnet. Sie wurden 
in einen maynetoelectrischen Kreis eingeschaltet, und der 


- Strom, durch einen derselben hindurch geleitet, während 


: ù d 
der dancben liegende geschlossen oder geüffnet rar. 


Tab. IT. 


Mittle- Kraft des 


i o b- 
Abweichungen re A F* RARE 


Drathisptrate 4 in der 

AKette, Z fursichgesch]l./71,8 
Drathspirale Z in der 

Kette, Aungeschlossen/71,8,72,0 

* Drathspirale Z in der 

Kette,A fürsich geschl. 71,8 71,6 75,6 75,5 73,625 


71,2 75,9 74,6 PERLE 


175,6 75,6 73,75 |sin36°52/,5 


sin36°48/,75 


1 


“Ans diesen Versuchen geht hervor, dass wenn der 
 magnetoelectrische Strom, durch die nebenliegende ge- 


h in etwas modificirt wurde, dennoch der Einfluss so 
Bermg war, dass er innerhalb der Grenze der Beobach- 
nesfehler fiel. JIndessen konnte es sich hierber nicht 
beruhigt werden, um so weniger da Versuche, die wir 
“gemeinschaftlich zu einem ganz andern Zwecke angestellt 
ten, uns unverkennbar zeigten, dass die Anwesenheit 
sserer Eisenmassen, in Spiralen von zahlreichen Win- 

üngen, für einen magnetoelectrischen Strom, der durch 
Mcse Spiralen geleitet wird, nicht indifferent ist. Die 
MVersuche selbst bleiben einer künftigen Publication vor- 
“behalten “nd es soll hier nur einer, der mit ihnen in 
“keinem Zusammenhange steht, und der besonders dieses 
“Gegenstandes wegen augestellt wurde _hervorgehoben 
werden, 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


ene Spirale oder den anwesenden Eisenkern, wirk- | 


222 


Eine Réhre von Kupferblech 134 Fuss engl. lang und 
14 Zoll im Durchmesser wurde spiralférmig von 840° 
doppelt mit Seide besponnenem Kupferdrath von etwa 
0’’,85 im Durchmesser in 2154 Windungen umgeben. 
Die Enden dieser Spirale standen in Verbindung mit 
einer Inductionsrolle à, in welcher ein constanter magne- 
toelectrischer Strom erzeugt werden konnte. In den 
Kreis bei c wurde der Mulliplicator mit Doppelnadel 
eingeschaltet, dessen sich Herr Lenz bei seinen ander- 
weitigen Versuchen immer bedient hatte, und bei dem 
die Ablenkung durch ein Fernrobr, in einem gegen die 
Horizontalebene um 45° geneisten Spiegel, beobachtet 
werden konnte. Der Kreis bestand demnach aus der 
Inductionsspirale 2, welches die Stelle der Erregung für 
den magnetoelectrischen Strom war, der Spirale a und 
dem Multiplicator c. Es wurden ebenfalls zua Elimina- 
tion der Excentricität und der Torsion vier Beobachtun- 
gen angestellt. 


Tab. 111. 
|Mitule-| 
re Ab- 


Abweichungen 
wei- 


_S |.4 |chung 


15,0 15,0 1e 160 15N7S) Pos 2e 
15,5|18,0|" "7" nt “O2 


15,7,15,4 
IL. mit Eisenkern yon a 

CH Pa , aa he 
136” Länge und PROC >; Fe 


15,5 
Dickein der Spirale a} (133 in 


L ohne Eisenkern 


{sin6”42,375 
1 


Im ersten Falle war daher die Kraft des Stromes 
sin 7043/,125 = 1545 
im 2weilen Falle aber sin 60 42/,575 — 1168. 
Es geht also hieraus hervor, dass die Anwesenheït des 
Eisenkerns die Stärke des Stromes verringert. Um aber 
hierbei zu einer richtigen Beurthelung zu gelangen, 
muss man zum Ohmschen Gesetze recurriren, wonach 
die Stirke des Stromes gleich ist, der electromotorischen 
Kraft, dividirt durch den gesammten Leïtungswiderstand, 
oder, wenn wir jene 4, diesen = F setzen, so erhal- 


tén wir Ésini «, oder. log AZ log F + log sin 1 &. 


Durch vorhergegangene Versuche, die weiter nicht hier- 


225 


hergehôren, war bereits der Leïtungswiderstand der ganzen 


Kette, die nur aus festen Leitern bestand ,mit einem gewissen 
Normaldrathe verglichen worden, woraus sich F = 188/,95 
oder log F— 2,27656 ergab. Es war also ohne Eisenkern, 
die electromotorische Kraft lo3 4 = 5,40:47 oder 42558. 
Mit dem Eisenkern log 4=%,34512 oder 4’ = 2207. 

Die electromolorische Kraft 4° kann hier betrachtet 
werden, als die Differenz der electromotorischen Krüfte, 
Inductionsrolle 6, des Gegenstromes in der 
Spirale a; wir erhalten daher 4”= 551, oder, wenn 
- wir die electromotorische Kraft 4 = 100 setzen, so ist 
der Gegenstrom 4’ — 13. 

Diese Versuche zeigen unzweiïdeutig, dass beim Mag- 
netisiren des Eïsens, ein reactiver Gegenstrom ent- 


der und 


steht, dessen Erregunosstelle die Spirale des Eisenkerns 
selbst ist. Hier wurde zwar nur ein magneto - electri- 
scher Strom angewendet, es ist aber nicht der mindeste 
Grund vorhanden, diese Erscheinung, nicht auch auf 
alle übrigen electrischen Strôme auszudehnen. Es lässt 
sich ferner hieraus schliessen, dass, wo Magnetismus 
durch electrische Strôme erzeugt wird, constanter 
Zustand oder ein siabiles Gleichgewicht nur nach einer 
Reihe von Oscillationen der magnetischen Intensität ein- 
ireten künne. Ob die Gesammtdauer dieser Oscillatio- 
nen eine nambafle oder nur eine unmessbare Zeit be- 
trägt, mag von den mannigfaltigsten Umständen abhän- 
gen und besonders bedinot werden, durch die Qualität 
und Grüsse der Eisenmassen, der Art und Weise der 
Bewicklung u. s. w.. Wodurch diese Oscillationen er- 
Jüschen? das zu untersuchen, ist vorläufis wenigstens 
nicht sehr dringend; man mag es einstweilen der Coer- 
citivkraft, oder irgend einer andern, der Friction analo- 
gen Kraft zuschreiben. 

Aber über diesen Gegenstrom, namentlich wenn der 
Hauptstrom ein magneto-electrischer ist, wäre noch ei- 
niges besonders zu bemerken, indem recht wohl Bedin- 
guugen gedacht werden kônnen, unter denen dieser Ge- 
genstrom gar nicht wahrgenommen zu werden brauchte. 


ein 


Der magneto-electrische Strom ist nämlich nur von sehr 
kurzer Dauer. Die Inductionen entgesengesetzter Art, 
welche der entstehende und verschwindende Magnetis- 
mus des Eisenkerns, der ihn umgebenden Spirale er- 
theilt, kônnen sich so schnell auf einanderfolgen, dass 
ihre Wirkungen auf die Nadel sichheben. Das würde auf 
besonders der Fall sein, wenn man sehr schwere Nadeln 
anwendete, und der Multiplicator auf eine solche Weise 
gewunden wäre, dass die Nadel gegen die Strôme im- 
mer eine gleiche Lage behielte. Dann kann leicht der 
Fall eintreten, dass die entgegengesetzten Impulse die 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


‘durch Inductionsstrôme Effecte erhalten künne, die bisher 


224 . 


Nadel noch während der Dauer der ersten Amplitude 
trefflen, und wenn sie gleich stark sind, sich aufheben. 
Unter den gewühnlichen Umständen aber wird die In- 
duction des entstehenden Magnetismus, die Nadel in éi- 
ner günsligeren Lage treffen, als die des verschwinden- 
den, und es wird so der Effect der ersteren ein Ueber- 
gewicht crhalten. Hierzu kommt noch der besondere 
Umstand, dass der ertheilte Magnetismus nie vôllig ver-, 
schwindet, ind-m das Eisen nie vollkommen homogen 
und weich ist. Der remanente Magnetismus hängt aber 
grossentheils von der stahlartisen Beschaffenheit des Ei- 
sens ab, die bei grôsseren Massen entschiedener hervor- 
tri. Es it daher leicht môglich, dass ein Stahlkern bei 
gleichen Dimensionen, zwar einen minder kräftigen Ge- 
genstrom erzeugte, als ein Eisenkern , dass aber, wegen 
des remanenten Magnelismus, sein Einfluss auf die De- 
viation sich bemerklicher machte. 
10. 

Wenn nun das Vorhergehende hinlänglich erscheint, 
zur Rechtfertigung der natürlichen, und wie ich glaube, 
sonst allgemein gehegten Ansicht über den extra-current 
oder Gegenstrom, so wäre noch einiges über die rela- 
tive Stärke desselben und ces primären galvanischen 
Stromes zu sasen. Es ist nämlich im Repertorio wie- 
derholt davon die Rede, und in der Weise, als wäre es 
etwas Factisches, Widerspruchloses, dass der extra-cur- 
rent stärker sei, als der primäre, dem er sem Entstehen 
verdanke. Seitdem das Ohm'sche Gesetz sich durch ; 
vielseitige Bestätigung allgemeine Anerkennung errungen, ï 
und sogar unlängst die neue Entdeckung eines franzôsi= 
schen Physikers ‘geworden ist, hat man nicht mehr das. 
Recht, zwei Strôme unter ganz verschiedenen Umstän-. 
den so ohne Weiteres als stirker oder schwächer zu be- 3 
zeichnen. Die Versuche, die man bis jrizt über Induc-* 
tionsstrôme überhaupt angestellt hat, zersen, dass sie be-_ 1 
sonders in ihren DR Effecten mächtig sind, | 
dagesen scheint der Magnètismus, den sie dem weichen 
Eisen zu ertheilen und die Quantität eines Electrolyten, 
die sie zu zersetzen vermôügen, nur gering zu sein; 1hren 
Wirkungen sind daher mehr denen einer Pile analog, 
die aus vielen aber sebr kleinen und schwach geladenen. 
Plattenpaaren besteht. Es hängt hierbei indessen so viel 
von der Art und Weise der Dewickians und yon den 
Dimensionen der anwesenden Een u, s w. ab, 
dass es schwer ist, schon jetzt zu entscheïiden, ob man 


\ 
‘ 
5 


our durch grossplattige volta’sche Apparate erlangt wurden: 


Emis le 14 Août 1858. 


Ÿ 
.#% 87. 


| PUBLIÉ 


BULLETIN SCIENTIFIQUE TomelIv. 


N# 15. 
PAR 


: L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES. 


D E 


SAINT -PÉTERSBOURG. 


4 

? - 

£ Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
i de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 


Frias. — 
langue permienne, par M. Lioumimorr. SIÜGREN. — 


démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amiraaté N. 1. — L'expédition 
—… des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A. 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d’ét:ndue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 
… par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
Fér des musées; 8. Chronique du persunnel de l’Académie. 9, Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


…—_SOMMAIRE. NOTES. 20. Sur quelques pièces remarquables du cabinet des monnaies orientales de l'Université de Kiev. 
ANALYSES. 1. Munuscrit d'Aboul-Ghazi envoyé 


CORRESPONDANCE. 2. Lettre de M. Henscnez à M. Srauve. 


par M. Dan. Deswaisows. 


2. Abrégé de grammaire de la 


1. fes. de OS MP 


20. UEBER EINIGE BEMERKENSWERTHE STÜCKE 
DES ORIENTALISCHEN MüNZKABINETTES DER 


Kaiserz. Univenrsirir zu Kiew; von Cn. 


M. FRAEHN. (lu le 6 juillet 1838.) 


Vo. 4(.] Eine Kupfermünze des, uns auch aus der 
xeschichte der Kreuzzüge wohlbekannten Singiden Nur- 

- din Mahmud, Atabeken von Aleppo. Sie kommt 
häufg vor und ist bereits wiederholt edirt wor- 
e (4). Aber wenn schon die Inschriften der beiden 
élder meistens richtig gelesen worden sind, so blieben 
die der beïden Ränder noch unerklärt, obwobhl 


Das Kiewer, wenn gleich keineswegs unver- 
; hilft uns sebr, die bisher in der Erklirung dieser 
dinschriften gebliebenen Lücken auszufüllen. Von der 


Cuf. Borg. P. I. No. 43. Assemani Mus. Cuf. Nan. P. IL. No. 85. 
Descript. de l'Egypte, Etat mod. Planches Tome II. h. No. 125 
ei. No. 8% Castiglioni Monete Cufiche No. 126. Museo Mai- 
noni No. 41. Mus, Marsd. Tab. X. No. 182. Recensio p. 166 
No: 2. 


BD CIm Katalog: Buxenck. Kozrieru. 3) Tarap. Mox. |: 


des Avers ist auf ihm noch zu lesen: —Jlu-- ID) ;a)] 
D} Das eine hier fehlende Wort liefert uns der Ku- 


pferstich bei Marsden: es ist pes) So lautet denn diese 
Randschrift vollständig : HI, JU all, pal) 5all 
d. i. Dauernde Ehre und gesundes Alter auf Ewig! 
Statt HI hätte es natürlich BA beissen müssen; das 
letztere | aber ist wegen des zunächst folgenden jal) 
Solch einen frommen Wunsch bhatte ich 
übrigens auch schon früher vermuthet. (2) Von der 
Randschrift der andern Seite ist auf dem Kiewer Exemplar 
noch übrig: ::-4%x (ÿie D Qi 15e — Geprägt ist 
dieser Fils in Damascus imJahre — Auch auf dem Marsd. 


Exemplar ist noch — Dell kenntlich. So wären 


ausgefallen. 


also die sämmitlichen Inschriften dieser Münze bis auf 
das Jabr ihrer Prägung ermittelt. Wir wollen hoffen, 
dass auch zu dessen Bestimmung uns einmal ein taugli- 
ches Exemplar in die Hand komme. Auf dem Borgia- 
5, so dass die Münze 
in eines der Jahre 549, 559 und 569 fiele. 

2) [Im Katalog: Bu. Kozxa. 5) Tar. Mou. No. 4] 
Eine Silb. des Eïjubiden Melik el-falih Ismaïl, Fürsten 
von Damascus und Baalbek. Av. in einem Quadrat: 


schen steht noch, wie es scheint, 


(2) s. I A. L. Z. Ergänzbl. 1824, No. 15 S. 116 Z. 14. 


227 
ou?! des. | gails Ls y] oc] fall SU £t-Melik 
el-falih Imad-el-dunja wel-din Jsmail Sohn des -- 
‘Rev. ebenfalls in einem Viereck: dl, SE] pladl 
(o.Z. opel) - il | (is GS) 51) z22- ou?) Der Imam 
el- Mustanfir -billah Sohn Abu-Dschafar el-Manfur's. 


Die Randinschriften sind auf beïden Seiten verwischt. 
Nur von der der Vordérseite sieht man noch eiu Wort, 


das pal zu seyn scheint. Diese Münze aber wird in 


die Jahre 635 — 640 (od. 1237 bis 1242) fallen. 
3) [Im Kat. Kpèmeneux. Koz. 3) A pa6. Mon. No. 8.] Silb. 
von Môngke Temur, Chan vom Ulus Dschutschi. Avers: 


De pre J I su) OG Der gerechte Kaan Mengu-Ti- 


mur. Darunter das bekannte, namentlich auf Münzen 


der Stadt Bulghàr gewôhnliche Tamgha î , links von 
demselben <»;$, rechts p 3 d: i. Münze der (Stadt) 


Krim. — Die Kehrseite ist nicht rein ausgeprägt: der |. 


Stempel bat sich, wie es scheint, etwas verschoben ge- 
habt. Man sieht auf ihr: 44 d\|éL : Jss | WI Y 
Es ist kèin Gott ausser Allah, der da der einige und 
sonder Genossen ist. 65. Es ist offenbar, dass, wie in 
der ersten Zeile 4] und in der zweiten Yo ausgefallen, 
so auch in der dritten eine Ziffer, entweder 4 (6) oder 
V (7) verloren gegamgen und dass die Jabrzahl demnach 
entweder 443 665 (— Ch. 1266-17) oder 4vd 675 (d.i. 
1276-7 n. Ch.) gewesen ist. Die Münzen, die mir von 
diesem altéen Chane bisher bekannt £eworden, waren aus 
den Münzhôfen Bulohar, Ukek und, wie és scheint, 
auch Charism (Urgendsch). Zu diesen koñiat Hier also 
noch Krim d. i. Sulghat, die ehemalige Haüptstadt der 
Krim, hinzu, in dèr, obgleich von Môngke Teñiur an 
Oran Temur abgetreten, doch des ersteren Oberherr- 
lichkeit anerkannt wurde. Es ist übrigens diess die 
älteste Münze, auf welcher der Name der Stadt Krim 
erscheïnt,. 

) (Im Katal. Kpem. Kori. 4) Tépe. Mon. No. 15.] 
Eine Sillermünze Yom Sékah TFähmiasp IL. v. J. 1137 
d. 1. 5724-5 n. Ch. mit der #ewohnl. Inschrift (#), aber 
in Fehran geprägt und mir desswegen bemerkenswerth; 
denn so früh war mir duf Münzen diese Stadt noch nicht 
vorgekommen, die, nachdem sie în früherer Zeit uns 
wie ein Troglodytennest geschildert worden, (4) erst vom 


(5) s. Recens. p. 489. 
(4) In seinem Muaddschem el-buldan sagt Jakut: 


QU» 
LS être uen à CE üLsL QU) AI Jsl ÿ* G2 la) 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


Schah Tahmasp IL. eigentlich ausgebauet, in der Folge 
unter Kerim:Ghan erweitért und’ endlich von Agha Mu- 
hâmmed Zur Residenz der FürSten von dér Dynastie 
Katschar erhoben wurde. 


Von den älteren, Kufischen Müinzen, die sich unter 
den, von der ehemaligen Wilnaer Universität an die 
zu Kiew übergegangenen befinden, hat H. Prof. Dorn 
bereits im Bulletin scient, Tôme IT. N6. 13 die Beschrei- 
bung geliefert. Wenn ich zu derselben ein Paar kleine 
Berichtigungen, welche mir die, nun auch mir verstat- 
tete Autopsie diéser Stücke an die Hand gab, hier nach- 
zutragen mir erlaube, soll dadurch dem Verdienste mei- 
nes lieben und gelehrten Freundes um die Erklärung 
derselben durchaus kein Eintrag geschehen. 

Die Bäghdader Münze v. J. 152 [No. 6 der Chalifen- 
Münzen im Bulletin] fübrt ebenfalls auf dem Rèv. im 
Felde unten ein einfaches #_ Auf der nächst folgenden 
No. 7 aber findet es sich doppelt. 

Die Münze Mehdy's No. 9 ist nicht v. J. 157, son- 
dern wirklich v. 159, wie auch H. v. Dorn selbst einst 
gelesen hatte. Diess Jahr muss allerdings auffallen, da 
Mehdy hier noch als Yael el or) vorkommt, wel- 
cher Ausdruck auf Chalifen-Münzen als synonym mit 
Fin | Je ds gebraucht wird. Man wird däber an- 
nehinén müssen, entweder dass zu dem Revefs aus % 
Versehn ein verjährter Stempel genommen wôrden, oder : 
dass der Stempel zu dieser Münze schon im voraus für 
das Jahr 159 gemacht und die Münze noth vor Man- 
fur's Absterben unweit Mekka (d. 6. des letzten Monates 
a. 188) und vor der feierlichen Einsetzüng Mehdy's als ù 
Chalifen zu Baghdad (welche dort erst d. 18ten déssel- 
ben Monates Statt fand) in Muiammedia oder Rey aus» 
geprägt worden. C. 

Der Münzhof, in welchem No. 13 geschlagen worden 
ist die eben igenatinte Stadt Mühammedia. IF 

No. 4 der Samaniden-Münzén führt obën ‘auf déni, 
Avers als Wahrzeichen den Buüchstäben ê ñ, 

Aüf No. 5 ist dieses micht ÿ sondèrn $, ünd'dié 
Münze ist nicht in Pinkes, wie H. Prof. Dorn selbst 
auch nur zweifelnd las, sondern Utse in Nefibin 
(Nisibis) gepräst; sie ist also keine Samanidische, :son= 
dern eine Chalifisthe Münze. ; 


ue? n' d. i. Ein Wahrheitlicbender Mannaus Rey hat mir ers, 
zählt, Tehran sey ein grosses unter der Erde gebauetesDorf. etes 


——— te—— 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


230 


ANALYSES. 


4. ManusCRiT DE L' ARBRE GÉNÉALOGIQUE DES 
Turks, PAR AsouL-Gnazi, ENVOYÉ 4 L'ACA- 
DÉMIE. PAR M. DAHL à OnExsourG, ET 
aAnazysé par M. DESMAISONS pans uNE 
, LETTRE ADRESSÉE À M. FRAEHN (lu le 
8 juin 1838.) 
{Voir Bull. se. IV. No. 12 Second rapport de M. Frähn.) 


J'ai l'honneur de renvoyer ci-joint, à Votre Excel- 
« lence, le manuscrit d'Aboul-Ghazi qu'elle a bien voulu 
me communiquer il y a quelques jours. Je l'ai lu avec 
d'autant plus d'intérêt, que j'avais déjà eu dernièrement 
l'occasion de collationner, sur le texte imprimé à Kazan, 
en 1825, deux manuscrits du même ouvrage, dont la 
bienveillante protection de S. E. M. le Vice-Chancelier 
… m'ayait facilité la possession pour quelque temps. Un 
de ces manuscrits appartient à la bibliothèque royale. 
- de Güttingue, l’autre à la bibliothèque royale de Berlin. 

Avant de parler à Votre Excellence du manuscrit 
Dabl qui est l'objet de cette notice, je prendrai la li- 
. berté de dire ici quelques mots sur ces deux manuscrits. 

Le manuscrit de Güttingue, quoique fort inexact en 
plusieurs endroits, est pourtant beaucoup plus complet 
que le texte imprimé à Kazan, et m'a offert plus de 
quatre cents variantes, qui, presque toutes, présentent 
une lecon plus satisfaisante et servent souvent à rétablir 
le vrai sens en remplissant les nombreuses lacunes que 
on rencontre, tant dans le texte imprimé, que dans le 
nanuscrit de Berlin, Quatre lignes, que l'on trouve sur 
dernière page du manuscrit de Gôttingue nous appren- 
ent qu'il a été écrit à Tobolsk, dans l'année de la 
ule, 1129 de l'Hégire (17146) par Bisga Hafz alors 
é de 67 ans(*). Les fautes dont abonde ce manuscrit 


sent presque à chaque pas l'ignorance ou le peu 
lention du copiste. Dans des notes marginales, que 
doit peut-être à Messerschmidt, on a corrigé en 


| # Elie &b 2 ol rl 5 ; LE dy Ji (Qi) 
Ds LS, cub5l L 55b lo55is Ge G lon 
Lost hs; pl ei (io) sl KL es all 
un (ic) Gas ju AU ol 15 CR Dés pb 4 
ge ailes (sic) 5 


quelques endroits les fautes les plus grossières et rétabli 
la véritable orthographe de plusieurs mots corrompus 
quelquefois d'une manière étrange. Il est certain du 
moins, que les fautes commises par le copiste ont dû 
faire perdre souvent patience à la personne qui s'était 
chargée de faire la collation de ce manuscrit, car elle 
n'a pu s'empêcher d'ajouter au bas des quatre lignes 
susmentionnées ces deux vers Turks (*): 
J'Y) Do LSJre9 ge (039 sl af 
JB 2 (usyeli) opeli Jpl5 dl byis cirs A 
JE D ges db] bi eË 
Au bas de ces deux vers on trouve les mots suivants: 
Daniel Gottlieb Messerschmidt D. Omaï Turk 


Excubiis ad Jenizeam, d....…… Sept. A. 1721 m.p.p. a. 
C'est un petit in-quarto contenant 285 pages. 


Le second manuscrit qui appartient aujourd'hui à la 
bibliothèque royale de Berlin a été copié, en 1150 de 
l'Hégire (1137-8) à St.-Pétersbourg, par un molla nom- 
mé Mohammed Husséine, et peut-être même sur celui 
de la bibliothèque de l'Académie impériale des sciences de 
St-Pétersbourg qui en possédait un à celte époque. Ilaété 
relié à St-Pétersbourg chez B. Backman. Ce manuscrit ne 
m'a été malheureusement d'aucun secours, et je ne puis 
que regretter le temps que j'ai mis à le collationner. Les 
fautes grossières dont il fourmille, les omissions, les 
lacunes qu'il présente à chaque page, et qui en rendent 
la lecture très fatigante, accusent partout l'ignorance, 
je dirai mème, la mauvaise foi du copiste, qui a été, 
bien probablement, chargé d'en faire la copie que l'on 
n'a même pas collationnée, et qui a trouvé plus facile 
d'abréger son travail en omettant à chaque page plusieurs 
lignes, quelquefois même, de très-longs passages, et des 
pages entières. Ce qui prouve que l'on ne peut pas 
attribuer ces nombreuses omissions à son manque d'at- 
tention et: d’exactitude seulement, c'est qu'il a souvent 
cherché à recoudre, pour ainsi dire, des passages entiè- 
rement détachés, en ajoutant quelques mots, tels que: 
ensuite, peu de temps après, d'autres disent que, quel- 
ques. années après ces événements, etc. 


(*) c.-à.-d. Qu'elle se dessèche comme un roseau, la main de ce 
détestable écrivain dont la mauvaise écriture rend amères nos 
paroles. Tantôt par l'omission d'une lettre il fait d'un vain- 
queur un feu, tantôt par celle d'un seul point il prive nos 


yeux de la lumière. Dans le dialecte du Turkestan le mot PE 


sigaife feu, grenade, et chameau. 
* 


231 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


232 


a , 


Aboul-Ghazi, dont l'histoire n’a été, pendant près 
d'un siècle, connue en Europe que par des traductions 
infidèles, à été accusé, bien long-temps et bien injuste- 
ment, il me semble, de fautes nombreuses que l’on ne 
doit, comme on en reste convaincu après un examen 
sévère, attribuer qu'à la grossière ignorance de copistes, 
qui, privés de toute espèce de connaissances en histoire 
et en géographie, corrompaient d'une manière barbare, 
ou confondaient entr'eux des noms propres qu'ils ren- 
contraient pour la première fois, et mutilaient impi- 
toyablement les passages qu'ils ne comprenaient pas. 


Ces manuscrits, ainsi dénaturés, ont été traduits plus 
tard, maïs sans attention et sans examen, par des per- 
sonnes auxquelles le dialecte Djagatai, ou ‘Turk oriental, 


dans lequel cet ouvrage est écrit, était bien loin d’être 


familier, et qui même ne connaissaient pas suffisamment 


l'histoire et la géographie des pays où s'étaient passés 
les événements rapportés dans cette histoire des Mon- 
gols. C'est d'un pareil chaos qu'est sorti, par exemple, 


ce Monstrum informe dont Votre Excellence a déjà 


fait justice dans sa savante préface à l'édition du texte 


de l'Histoire des Mongols et qu'elle a condamné à ren- 
trer dans les ténèbres, comme indigne de voir la lumière. 


Aboul-Ghazi, dans son histoire des Mongols, p. 23, 
édition de Kazan, dit, en parlant des copies que l'on 
a faites de l'ouvrage de Raschid: ,, Dans ces copies, qui 
»dans l’espace de 372 ans se sont élévées au nombre de 
»Yinot, et peut-être de trente, Dieu seul en connaît 
»le nombre, les copistes, tous gens qui manquaient d’é- 
+rudition ou de bonne foi, ont fait tant de fautes en se 
»Copiant les uns les autres, qu'ils ont fini par altérer et 
»falsifier un tiers et presque la moitié de cette histoire.‘ 
Je crois que l'on pourrait, avec encore plus de raison, 
faire le même reproche à la plupart de ceux qui ont 
fait des copies de l'histoire d'Aboul-Ghazi. Nous trou- 
vons, toujours confondus dans ces manuscrits, le Sind 
(Indus) avec le Sir (Sihoun); l'Iüil (Volga) avec l'Imil 
(petite rivière qui coule dans le pays des Ouïgoures); 
Djend (sur le Sir près du! lac Aral) avec Khodjend (à 
près de quatre cents verstes plus haut, sur la même 
rivière); le Khataï avec le Kara-Khataï; la ville d'En- 
dédjan (dans le Turkestan) avec la province d'Azerbaï- 
djan. On y rencontre un grand nombre d’autres fautes 
tout aussi graves qui jettent dans cette histoire une ob- 
scurité qui en rendrait une traduction impossible ou tout 
au moins inulile, si l'on ne pouvait consulter, pendant 
ce travail, les historiens qui ont rapporté les mêmes 
événements. Ce sont là des fautes dont on ne peut pas, 
sans injustice, accuser A]oul-Ghazi qui avait sous les 


yeux, lorsquil écrivait son histoire, l'ouvrage de Ra- 
schid, le Djihan Kuschaï, le Tarikhi-Vassaf; le Rawzét- 
ussafa de Mirkhond, enfin, comme il le dit lui même 
p- 25, dix-sept ouvrages qui traitent de l’histoire de 
Tchinghiz Khan, 

Il existe pourtant jusqu'à présent quelques copies 
assez fidèles de son ouvrage, et le manuscrit que je 
viens de collationner en est une preuve. Quoique d'une 
date assez récente, 1254 de l'Hégire (1818) il est, je 
crois, le meilleur et le plus complet que l'on ait eu 
jusqu'ici en Europe, et l'on ne peut que féliciter M. 
Dahl de l'heureuse acquisition qu'il vient de faire. IL 
est à regreiter que ce manuscrit ne porte ni le nom de 
Pendroit où il a été écrit, ni celui de là personne 
à laquelle nous en devons la copie; on aurait peut- 
être pu alors réussir à retrouver le manuscrit, sur lequel 
cette copie a été faite. Ce manuscrit, petit in-quarto, 
et contenant 385 p. d'une écriture assez belle et très 
lisible, a été écrit, à ce qu'il paraît, par un molla con- 
sciencicux et assez leitré, et les fautes d'orthographe 
dont alondent les autres manuscrits y sont beaucoup 
plus rares. Outre toutes les variantes que donne le 
manuscrit de Güttmgue, il en offre encore un assez w 
grand nombre d’autres qui servent à rétablir le sens, où 
à le rendre plus complet. On y trouve même des pas- 
sages entiers qui manquent dans le texte imprimé et les 
manuscrits de Gôttingue et de Berlin. En voici deux 
ou trois exemples. L 

Le texte imprimé et les manuscrits susmentionnés ne 
disent rien du refus de Djoudji de venir voir son père 


Tchinghiz dans ses aouls, malgré les ordres réitérés\ 
x 


qu'il recut à ce sujet du Khan, de retour depuis peu dy 
temps de son expédition dans l'Inde, ni de la résolu=- 
tion qu'avait déjà prise Tchinghiz Khan de marcher 
contre Djoudji avec une armée, pour le punir de sa 

désobéissance, lorsqu'il recut la nouvelle de la mort de a 
son fils.(*) Le manuscrit Dahl au contraire, après avoir 
dit, p.173, que Djoudji était venu du Kiptchac rejoindre 
dans les environs de Samarcande son père qui le reçut. 
avec la plus grande bienveillance et le renvoya ensuite 
dans le Deschti Kiptchac après lui avoir donné de très 
bons conseils sur la manière dont il devait gouverner 
ses états, ajoute en citant Raschid: ,,Tchinghiz Khan, 


à son arrivée dans son yourte, avait fait dire plusieurs 
fois à Djoudji de venir le joindre, mais celui-ci s'enn 


Le Khan 


était excusé sur le mauvais état de sa santé. 


(*) Hist, généal. des Tatars p. 558. Gatterers historisches 


Journal. T. IV. p. 41. 


2335 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 234 


Aboul-Ghazi, dont le but principal était, à ce qu'il 
paraît, d'écrire l'histoire des princes de la maison de 
Tchinghiz Khan qui ont régné dans le Kharezm, ne 
parle, il est vrai, que d'une manière très-abrégée des 
événements antérieurs à Tchinghiz et de ceux qui se 
sont passés dans des pays éloignés du sien. 1] ne cite 
que très-rarement les sources où il a puisé, mais 
en parcourant les ouvrages d’Yzzud-diu ibn el-Ethir, 
d'Alaïed-din Djouvéini, d'Abdoullah connu sous le nom 
de Vassaf et de Raschid, on peut retrouver tous les 
faits qu'il ne rapporte qu'en passant. Il est exact, ou 
conforme du moins, dans tout ce qu'il dit, à ce que 
racontent les écrivains musulmans que nous regardons 


n'avait pas voulu ajouter foi à cette raison et était tout- 

à-fait indisposé contre son fils Ayant un jour demandé 
… des nouvelles de la santé de Djoudji à un Mangout qui 
… renait d'arriver du Kiptchac, celui-ci qui croyait avoir 
… aperçu Djoudji à la chasse avec ses Beks, répondit au 
Khan qu'il ne savait pas que Djoudji eût été malade, 
mais qu'il l'avait vu un jour se livrant au plaisir de la 
… chasse. Ces paroles irritèrent tellement le Khan qu'il 
— résolut aussitôt de marcher contre ce prince, et il 
était déjà sur le point de partir lorsqu'il reçut la nou- 
welle de sa mort. Il fut très sensible à cette perte et 
reconnut alors le peu d’exactitude du rapport que lui 
avait fait le Mangout. Il ordonna que cet homme lui 
fut amené, mais toutes les recherches que l'on fit pour 
le retrouver restèrent infruclueuses.‘ 


comme des autorités. Cette fidélité jointe à la simpli- 
cité de son style, et je dirai même à la bonne foi avec 
laquelle il raconte, sont pour nous un garant de sa 
fidélité dans tous les détails qu'il nous donne sur les 
événements qui ont eu lieu dans le Kharezm à une 
époque qui se rapprochait davantage de celle où il 
a vécu, détails qui sont d'un intérêt d'autant plus grand, 
que son ouvrage et presque le seul où nous puissions 
puiser quelques notions sur l'histoire des descendants de 
Djoudji qui ont régné dans le Kiptchac, le Turkestan, la 
Transoxiane et le Kharezm, et particulièrement sur celle 
des souverains du Kharezm depuis le commencement 
du 16ème siècle jusqu’en 1664, époque de la mort de 
l'auteur. 


CR om TN 


Ce même manuscrit est le seul qui parle de Sertac 
“et de son frère cadet Oulakitch qui succédèrent à leur 
père Batou, mais dont le premier mourut (comme dit 
- l'auteur) avant d'être monté sur le trône, et le second 
sprès un règne très-court. L'historien Raschid nous 
“apprend que Mangou Käan, à la réception de la nou- 
….velle de la mort de Batou Khan, nomma pour le rem- 
placer sur le trône du Kiptchac, son fils Sertac, qui se 
2 trouvait alors à sa cour, mais que celui-ci mourut avant 
» d'être arrivé dans ses états; ceci explique pourquoi notre 
auteur, tout en parlant du règne de Sertac, dit qu'il 
“mourut avant d'être monté sur le trône. 
- Le texte imprimé ainsi que les deux manuscrits de 
d Güut. et de Berl. et les traductions donnent indistincte- 


ee 4 =>— 


2. Ursen Kparkis rpammaTaueckis npasmaa 
npaHaaaexkamis KB 3Hamiro Îepwarckaro 
A3bIKA, COCTABACHHBIA TOpoaa CoankaM- 
cka Csaro-Tponukaro Co6opa Tpo- 
Toiepeem®B Oe04a0pom8 A106HMOBHIME; VON 
A. J. SJOEGREN (lu le 8 juin 1838). 


Das ehemalige, besonders aus den älteren Derkmälern 
der Skandinavier bekannte, berühmte Biarmaland war 
in früheren Zeiten von grossem Umfange, indem es 
noch damals, als jener Name gebräuchlich war, den 
grôssten Theil des Nordens des gesgenwärligen Euro- 
päischen Russlands umfasste, und mag sich auch im Sü- 
den ziemlich weit erstreckt haben, wenn auch gewiss 
nicht so weit, als der Verfasser der anzuzeigenden Schrift 
glaubt, der nicht allein in den heutigen Namen von 
Moskwa und Moshaisk, sondern auch sogar in denen 
von Newa und Isborsk Spuren von den einstigen 
Wohpsitzen der alten Permier zu erblicken vermeint. 
Und noch später knüpfte sich an das ehemalige Biar- 
malan d die hôchst merkwürdige und in ihrer Art ein- 


nent le titre de Khan üL aux princes qui s’assirent 


le trône de Tchinghiz Khan, et à ceux de sa fa- 
e qui ne régnèrent qu'en Perse ou dans la Trans- 
ane, le Turkestan, le Kiptchac et le Kharezm. Le 
anuscrit Dahl est plus exact et conforme à ce que 
apprend l'histoire. 1] donne à Okataï et à ses 
successeurs le titre de Kaän OIL , contraction de Khakän 
C sb, titre qui, depuis Okataï, servit à distinguer 
- ipereur des Monghols des chefs des trois autres 
anches de la famille de Tchinghiz, qui ne prenaient 
le titre de Khan. 
* Ces exemples suffront pour prouver combien ce ma- 
nuscrit est supérieur à tous ceux que l'on avait connus 
jusqu'à ce jour. Je ne puis m'empêcher d'exprimer ici 
à Votre Excellence le vif plaisir que j'ai éprouvé en 
| me voyant en possession d'un bon manuscrit de l'histoire 
| d'Aboul-Ghazi dont la traduction m'occupe en ce mo- 
»| ment, et dont on à été, jusqu’à présent, bien loin d'a- 
précier le mérite à sa juste valeur. 


235 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


256 


zige Erscheinung, dass dort schon im XIV Jahrhundert 
unter den Russen Stefan Chrap, später der heïlige 
genannt, erstand, ein Mann, der seines Gleïchen seitdem 
in Russland noch nicht gefunden hat. 
nem grossen und edlen Vorhaben, der Bekebrung der 
damals nach altem Herkommen noch Permier genann- 
ten Sürjänen, einen vollständigen, wabrhaften und für 
künftige Zeiten auch dauerhaften Erfoly zu sichern, 
wusste er auch die Sache von der rechten Seite anzu- 
fassen, studirte zuerst die Permische Sprache, entwarf 
dafür ein eïgenes Alfabeth, übersetzte aus dem Sla- 
wonischen mehrere Bücher, und baute nachher nicht 
allein Kirchen, sondern errichtete auch Schulen, worin 
die Kinder in ïhrer eigenen Muttersprache nach den 
neu - übersetzten Büchern unterrichtet wurden, so wie 
auch der Gottesdienst anfangs meistens in der Permischen 
Sprache verrichtet wurde. Leïder sind alle diese Bü- 
cher nachher spurlos verloren gegangen, und von der 
ganzen so angefangenen Permischen Literatur ausser 
einigen hôchst unbedeutenden von Lepechin aufgefun- 
denen, aber schon mit russischen Buchstaben geschrie- 
benen Fragmenten, nur das Alfabeth, und zwar in zwei, 
aber unter einander sehr abweichenden Kopieen, und 
dazu noch zwei ächte alle Permische Inschriften bis auf 
unsere Zeit herübergekommen. 

Was die aus dem Permischen zurächst hervorgegan- 
genen Sprachen betrifft, so ward erst im Jahr 1813 in 
St. Petersburg eine zu Wologda verfassie Sürjänische 
Grammatik von 44 Seiten in 8. gedruckt, die zwar den 
Namen eines Kollegien- Assessors Flerof trägt, 
nicht von ihm, sondern von einem Sürjänischen Semi- 
naristen geschrieben sein soll, 
mangelhaft und emseitig, 
grôbsten Dialekte, dem Udorschen, abgefasst, bei 
allem dem aber doch, zumal als erster Versuch, nicht 
ganz ohne Verdienst ist. Es kann daher nicht anders 
als hôchst lobenswerth sein, dass der würdige Protojere) 
bei der Kathedrale von Solikamsk Herr Ljubimof, der 
nach seiner Vorrede 18 Jabre lang den Dienst eines 
Priesters unter den Permiern versehen, und, dabeï 
Gelegenheit gehabt hatte ibre Sprache zu erlernen, 
nunmebr es unternommen hat, dieselbe unter gramma- 
tikalische Regeln zu bringen und so auch für ein wiss- 
begieriges Publicum bekannt zu machen. Er spricht 
selbst darüber mit der gréssten Bescheidenheit in der 
bereits gedachten Vorrede: ,Exeax npeampruareti MHoro 
TPYAB BB COCTABIEHIH ONHXE NPaBHAB He npHiecerp 


Um nämlich sei- 


aber 


und an sich sehr dürftig, 
ausserdem aber in einem der 


KakyIO AH00 TNOAL3y KB pazsaext Poccicknxe£ ucropuae- 
êruxs Apeguocreñ; TO YEbPeus H He MaAbHi BPEAB 


oTs lpammaruxu ce He nocatAyers nx komy“. So sebr 
ich nun auch die hier geäusserte und auch sonst in allem, 
sich bestätigende Anspruchslosigkeit. des würdigen Ver- 
fassers gern anerkenne und ebre, kann ich doch der 
Wabrheit des Satzes selbst an sich keinesweges beipflich- 
ten. Der Nutzen einer solchen Unternehmung kann nicht 
dem geringsten Zweifel unterliegen, wird aber natürlich 
vor allem durch die Art der Ausführung bedinet; ebenso 
aber auch der Schadenr. Dieser tritt statt des Nutzens 
ein, oder hebt ïhn wenigstens mebr oder minder auf, 
wenn die Grammatik die behandelte Sprache aus einem 
falschen und einseitigen Gesichtspunkte darstellt, und 
eben dadurch auch falsche, einseitige und schiefe Be- 
griffe darüber veranlasst. Und diess ist auch leider der, 
Fall mit der vorliegenden Grammatik, wie es sich min 
aus einer sorgfältigen Prüfung derselben ergeben hat. Der 
Verf. zeiot sich von Vorurtheilen aus dem Russischen be- 
fangen, und hat es nicht vermocht in den eigenthümlichen, 
und vom Russischen so wie von anderen damit verwand- 
ten Sprachen gänzlich verschiedenen Geist des Permischen 
gehôrig einzudringen. Was dem Permischen im Ver- 
gleich mit dem Russischen abgeht, wie z. B. die Be- 
zeichnung der Geschlechter, fiel ihm wobl leicht in die 
Augen; Aaneben tappt er im Fipstern in Hinsicht alles 
dessen, was das Permische wiederum vor dem Russi- 
schen voraus oder ganz anders hat, z, B. einen Ueber- 
fluss an Formen für verschiedene Relationsbeoriffe der 
Nomina (Casus) und Gattungen der Verba, Pronominal- 
suffixen und Postpositionen. Alle diese Partieen BE. 

daher natürlich mehr oder minder eiïnseilig und schie£ 
aufgefasst und darsestellt, wobei es eben so natürlich 
ohne ungehürige Verwechselungen und Widersprüche 
im Einzelnen nicht ablaufen konnte. Zu diesen realen» 
Mängeln und Missoriffen kommt auch noch der frei 
lich mit von jenen bedingte Umstand, dass der Verf 
auch nicht Herr seines Ausdrucks gewesen ist, so 
er gar häufig etwas ganz anderes sagt, als er selbst 
meint zu haben scheint, obzwar es allerdings auch n 


FA 


an solchen Beispielen ganz fehlt, wo man gar nicht kh 
werden kann, was er eigentlich hat sagen wollen. Ein- 
zelne Unrichtiokeiten. môgen sich freilich auch bei d 
endlichen Reinschreiïben Fe Handschrift durch ee 
wider Willen des Verf. eingeschlichen haben. ] 
Diesem allen nach kann ich pun also nicht diese Per 
mische Grammatik in ihrer vorliesenden Gestalt zum 
Druck empfehlen. Da man dede nicht so bald eï 
Andern finden wird, der die praktischen Sprachkennt= 
pisse des würdisen Verf. mit seinem woblgemeinten 
und alle Achtung verdienenden Eifer in einer Person | 


‘ 


037 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


258 


xereinigte, ich auch für meinén Theïl es für eine Pflicht 
“halte, sein nützliches Unternehmen für das allgemeine 
"Béste môglichst zu fordern, so habe ich nicht die Mühe 
gescheut, seine Grammatik durchgängig mit Anmerkun- 
gen zu begleiten, worin ich auf die vorzüglicheren Män- 
gel und Fehler hingewiesen, und Vorschläge zu deren 
| AT IEReS mitgetheilt, ausserdem aber, wie ich hoffe, 
auch hinlängliche Fingerzeige zum Behuf einer Umar- 
beitüng der fehlerhalten Partieen geliefert habe. Zur 
Vermeidung alier sonst môglichen Missverständnisse habe 
ich meine Anmerkungen gerade in der russischen Sprache 
niédergeschrieben, und trage hiermit darauf an, dass 
dieselben an den geschätzten Herrn Verf. zur geneigten 
Beichtung und hoffentlichen Vervollkommnung seiner 
'Arbeiït befordert werden môgen.  Allerdings wäre es 
patürlich noch besser und weit zweekmässiser, wenn 
Gelegenheit werden künnte mit ihm selbst über diese 
Grammatik mündlich zu conferiren. Würde eine solche 
Gelegenheïit auf irgend eine Art durch die hohe Obrig- 
“keit herbeigefübrt wérden kônnen, so erkläre ich mich 
tetbôthig, dem Herrn Ljubimof meinerseits alle nur 
miôgliche Unterstützung und Anleitung zum Fôrdern sei- 
mes nützlichen Unternehmens angedeihen zu lassen. Und 
“ich würde dann auch keinen Anstand nehmen, die in 
einer so vefbesserten Gestalt érscheinende Grammatik zu 
teïdier woblverdienten Demidofschen Aufmunterungs-Prä- 
“mie vorzuschlagen, in welchen Vorschlag gewiss auch 
dié Akaderhie ihrer Seits gerne willigen würde. 

— #<—— 


l CORRESPONDANCE. 


à. sise Datipnms 
"2, Exmnair D'uNE LETTRE De s1r J.-F.-W. HER- 

SCHEL à M. L'acanémiciex STRUVE (lu le 
. 8 juin 1838). 


RE 


Gaspbaie À 


(Traduit de l'Anglais.) 
Feldhausen au Cap-de-Bonne-Espérance. 
“Je viens de recevoir, il y a quelques jours, votre 
veb précieux ouvrage relatif aux mesures micromé- 
és des étoiles doubles, ainsi que le Recueil des actes 
h l'Académie de St-Pétersbourg pour 1836; j'avais 
jtrecu précédemment ceux des années 1834 et 1835 
de même que votre rapport sur le nouvel observatoire 
Mipérial de Poülkova. 
- Vos mesures micrométriques me sont parvenues dans 
“ün moment où je ne puis les parcourir qu'à la hâte, 
4 étant déjà occupé d'émballer mes livres pour revenir 
| “en Europe; j'ai néanmoins comparé avec les miennes les 
mesures de celles des étoiles de votre premier ordre et 
“de quelques unes du second dont mes mémoires impri- 


més renferment des observations, et j'ai tout lieu d'être 
satisfait de l'accord qui règne entr'elles. 

Quant au changement qui doit s'opérer relativement à 
votre séjour et à votre administration, le public et vos 
amis ne voient point sans inquiétude l'activité loujours 
croïssante et même gigantesque que vous déployez dans 
l'intérêt de l'astronomie, activité que peu de person- 
nes pourraient soutenir sans compromettre gravement 
leur santé. Une fois à Poulkova, vous aurez, il faut 
l'espérer, un puissant secours dans vos adjoints, et dès 
lors vous pourrez en quelqüe sorte vous relâcher un peu 
dans votre activité personnelle, du moins pour l'observation 
des astres, et ne plus braver un froid aussi rigoureux que 
celui auquel vous avez dû être exposé dans mainte de vos 
observations. Peut-être ce même froid est-il une des 
causes de l'excellence de votre climat pour les observa- 
tions astronomiques , laquelle paraît extraordinaire. 

Mes observations ici sont presque entièrement ache- 
vées. En effet, le télescope de 20 pieds est déjà dé- 
monté et empaqueté, et l’équatorial le sera de même 
dans peu de jours, c'est-à-dire aussitôt que j'aurai 
récueilli encore quelques observations sur les étoiles 
doubles qui offrent un intérêt particulier, telles sont: 
« Centäüri, & Crucis, ; Circini, y Lupi, x Lupi, etc. 
Quant à « Crucis, je ne trouve point d'indication posi- 
tive pour y présumer un chängement, soit en distance, 
soit en direction. D'un autré côté, «& Gentauri forme 
une étoile binaire bien remarquable. Le changement de 
direction paraît être hors de doute. Or, si le changement 
rapide en distance, indiqué par mes mesures entre 1834 
et 1835, lesquelles donnent pour cés époques 17/”,6 et 15”,4, 
est constaté, cette étoile nous offre un des objets les plus 
intéressants du ciel étoilé. Les deux étoiles qui forment 
la double sont de la 1"* ét de la 2° grandeur, et non de 
la 1e et dé la 4° comme on le suppose à l'ordinaire. 

Le ciel nous a régalé ièï d’un phénomène rare et 
magnifique qui continue énéore, et dont j'ai déjà parlé 
à M. Baïly, dans une lettre écrite en décembre passé, 
lorsque j'en eus commencé l’observation. La remarquable 
étoile nébuleuse 7 de l'Argo, qui, de tout temps, selon 
les nôtices que j'ai trouvées, a été invariablement entre 
la première et la séconde grandeur, et qui pendant les 
4 ans que je la guette avec la plus grande assiduité ne 
m'a jamais donné le moindre soupçon d'une variabilité 
de lumière, tout à coup, au mois de décembre 1837, 
augmenta en splendeur, et en peu de temps surpassa 
toutes les étoiles de première grandeur à l'exception de 
Sirius, Canopus et « Centauri. Elle était même à une 
certaine époque si proche de l'éclat de « Centauri, qu'il 


259 


devenait difficile de dire quelle était la plus brillante 
des deux. Dès lors (du 28 au :9 décembre environ) 
cette éloile commença à diminuer, et maintenant elle est 
beaucoup moins brillante que « Centauri et même 
qu'Arcturus; quoique parfaitement égale à 3 Orionis. 
Je regrette beaucoup que mon prochain départ me mette 
hors d'état de vérifier le retour de cette étoile à son 
ancien état normal. Parmi les dernières observations 
que j'ai eu l'occasion de faire, il y en a une qui me 
paraît intéressante, parce qu'elle a pour objet une étoile 
très connue, dont le lieu paraît des mieux déterminés, 
et qui, par conséquent, doit avoir été observée le plus 
fréquemment: c'est « de l'Hydre à laquelle je ne me 
souviens pas qu'aucun astronome ait remarqué jusqu'ici 
un changemert de lumière; cependant cette étoile varie 
dans une période d'à peu près 29 à 30 jours, et offre 
un changement qui s'étend à une classe entière en gran- 
deur., 1] faut encore compter Spica Viginis au nombre 
des étoiles dont le changement de lumière est très vrai- 
semblable. Cette étoile est décidément plus faible que 
æ Crucis, du moins à présent, tandis qu'il y a deux 
au trois ans, j'avais trouvé ces deux étoiles presque 
ou sinon absolument égales. Mais peut-être & Crucis 
est-elle devenue elle-même plus brillante. S'il en est 
effectivement ainsi, en considérant que & Crucis est une 
étoile double, qu'elle est composée de deux étoiles pres- 
que égales et qu'elle se trouve dans le voisinage de 
l'étoile 7 de l'Argo, cela nous conduira à des conclusions 
parliculières quant aux causes de ce phénomène. 

Vos observations sur la parallaxe des étoiles fixes sont 
extrêmement intéressantes, et je me réjouis de voir que 
ces recherches ont été reprises en suivant la route des 
mesures micrométriques, la seule qui puisse mener au but. 

Je suis très curieux d'apprendre si M. d'Utzschneider a 
réussi dans la confection du grand objectif de la lunette 
commandée pour l'observatoire de Poulkova; si ce travail 
est exécuté avec succès, vous serez probablement en état 
de voir le septième satellite de Saturne; quant à moi, j'ai 
échoué dans toutes mes tentatives, quoique mon télescope 
montre le sixième parfaitement bien. J'ai même pu y voir 
la sixième étoile du trapèze de l'Orion, dont vous ne faites 
point mention (*). Mais celle-ci n'est visible que dans 
les circonstances atmosphériques les plus favorables. 

À tout événement, j'ai confié au soin d'un ami les 


copies des nébuleuses et des étoiles doubles du ciel 
Es 


(*) A Dorpat, le trapèze de l'Orion est déjà trop peu élevé 
au-dessus de l'horizon pour y pouvoir distinguer les objets qui 
exigent les conditions atmosphériques les plus avantageuses, si- 
non dans des circonstances bien rares 


Struve, 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


2 


austral, que j'ai réduites jusqu'à présent, et qui contien- 
nent tout ce qui a été observé dans les 9 premières heu- 
res de l'ascension droite, et une grande partie des objets 
qui se trouvent dans les autres heures. Ces copies com- 
prennent 1252 nébuleuses et amas d'étoiles, et 1194 
étoiles doubles, c'est-à-dire deux tiers du nombre total 
des nébuleuses, et la moitié des étoiles doubles qui for- 
meront mon catalogue austral. J'y ai joint les résultats 
de toutes les mesures micrométriques faites à l'équato- 
rial sur 407 étoiles, et dont le chiffre s'élève à 1071 
mesures différentes. J'aurais bien désiré donner plus 
d'étendue à cette branche de mon travail; mais il LAC 
ici une partie très considérable des nuits claires où il 
est impossible d'employer de forts grossissements, et 
une autre assez importante où l'on ne voit dans les 
étoiles fixes aucun noyau, même avec les plus faibles 
grossissements. Les meilleures nuits tombent malheureu- 
sement sur les ascensions droites les plus stériles. 


Nore pe M. L'Acanémiciten STRUVE. 
Contre toute attente, Sir John Herschel donne, dans 
cette lettre, la préférence au climat du nord sur celui 
du Cap, quant aux conditions essentielles de l'atmosphère 
pour les mesures les plus délicates; mais il me paraît 
qu'il y a dans l'atmosphère deux qualités différentes 
qui agissent en faveur des observations astronomiques: 
la pellucidité et l'équilibre des couches contiguës dont 
dépend la constance de l'image. Les régions tropicales 
ont bien certainement la préférence pour la première; 
mais d'après ce que dit Sir J. Herschel, la seconde qua- 
lité se rencontre plus fréquemment dans nos climats, et 
pour les mesures micrométriques elle est sans contredit 
la plus essentielle. Quoi qu'il en soit, toujours est-ce uni 
consolation pour l'astronome qui travaille sous le 60m 
degré de latitude, de voir l'astronome du Cap-de-Bonne 
Espérance lui envier ses belles nuits. Mais si mon cé=. 
lèbre ami suppose que les nuits d'hiver sont précisément 
les plus favorables pour nous, il est dans l'erreur. L 
froids excessifs de janvier, par exemple, ne permettent 
que fort rarement de faire des observations très délica ss 
attendu que l'atmosphère: est alors trop souvent remplie 
de ces aïguilles cristallines d'humidité qui produisent les” 
diffractions et les images diffuses; mais nos nuits d'été 
sont d'autant plus favorables. Le crépuscule ne puit 
point lorsqu'on travaille avec des instruments de grande 4 
dimension, et la constance des images est le plus souvent, 
telle, qu'elle ne laisse rien à désirer, surtout dans les 
heures qui précèdent mmuit. d 


- 


| 
1 
| 
| 


Emis le 51 Août 1858. 


M 38. 


D. PUBLIÉ 


BULLETIN SCIENTIFIQUE TomlIv. 


AN 16. 
P AB 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE. SAINT -tPÉTERSB OUR G. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S1.-Pétersbourz, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition 
_ des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A- 
—. cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contieudra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in ertenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie 

divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
létat des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


la mer Noire et la mer Caspienne. G. Fuss. — 
à Leipzig. Fraax. — 
” PERSONNEL. 


NOPONCT ES. 


21. User p1E URSACHE EINER FEHLERANHAU- 
FUNG;, DIE SICH IM ÉNDRESULTATE DER GEO- 
DÂTISCHEN NIVELLIRUNG ZWISCHEN DEM 
ScuHwarzen uxp Kaspiscmen MEERE, BE- 
RECHNET NACH DER METHODE DER BEopacu- 
TUNG AUS DER MITTE, ERGAaB: von G. FUSS 


(lu le 31 Août 1838.) 
Va 


— Die Methode der Beobachtungen aus der Mitte hat 
mor der der correspondirenden Beobachtungen den Vor- 
is, dass für gleiche Entfernungen der Objecte, nur aus 
balben Entfernung beobachtet wird und der Com- 
der Fehler einer Zenithdistanz des Objects für ein 
enes Moment sich also halbirt. Indessen mag dieser 
lorzug nur in den Füillen den Nachtheil, den das hypothe- 
he Verfabren dieser Methode nach sich zieht, aufwie- 
n und ibn überbieten, wo der Tag sowohl wie die Lo- 
calität die Operation begünstigt. Die Genauigkeiten der 
“beiden Methoden für 5,5 Werst Entfernung des Beobach- 
tungsortes vom Objecte, verhalten sich wie 1:4,5. Da aber 
“die Sicherheit correspondirender Beobachtungen aus dop- 
| pelter Entfernung nur halb wird (ein Verhältniss, welches 
| durch die Vergleichung einzelner Stationen unter sich, aus 
|  £infacher und doppelter Entferoung, vollkommen bestätigt 


SOMMAIRE. NOTES. 21 Sur la cause d'une accumulation d'erreurs dans le dernier résultat du nivellement géodésique entre 
22. Pièces inédites de la collection de monnaies orientales de M. de Bose 
23. Sur les rapports des Russes qui, en 844, dévastèrent Séville. Krose — 


CHRONIQUE DU 


wird), so folgt daraus, dass die Genauigkeiten beider 
Methoden, aus der Mitte und aus den extremen Puncten, 
in grôsserem Verhältnisse als 1:2 stehen werden. Für 
zwei Beobachter ist also die zweite immer vorzuziehn. 
Bei unserer Nivellirung war es môpglich beide Metho- 
den zu vereinigen, da zu gleicher Zeit von zweien Ba- 
sissen aus und einem in der Mitte gelesenen Signale 
beobachtet wurde. Jeder Basispunct giebt die relative 
Hôhe zweier Signale, einmal durch beïderseits correspon- 
dirende Bcobachtungen, da immer an zwei verschiede- 
nen Tagen zuerst das hintere Signal, dann das vordere 
verbunden wurden; dann durch einseitige Verbindung, 
mit hypothetischer Annahme fürs nicht verbundene Sig- 
nal, des Refractionscoefficienten, der aus den gleichzeï- 
tigen correspondirenden Beobachtungen entnommen wird. 
Diese letztere Behandlung lässt noch eine Ableitung des 
Endresultats zu, die in Anwendung mittlerer Werthe 
des Refractionscoefficienten besteht, welche rubricirt den 
Umständen nach, die während der Beobachtung statifin- 
den, in zweckmässig gewählte Perioden (der Jahreszeit 
und den Localverhältnissen nach) zusammengefasst und 
auf eine Distanzeinheit mit Berücksichtigung ibrer Ge- 
wichte reducirt, die wahrscheinlichen Werthe der Re- 
fractionen nach beiden Sisnalen hin ausdrücken solleu. 
À priori ist zu erwarten, dass alle die Berechnungs- 
arten Resultate liefern würden, deren Unterschiede 
nicht die Grünzen der Sicherheit einer jeden Methode 


2435 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


dl 


übersteisen würden, da die Anzahl der Stationen und 
die Länge der Operationszeit hinreichend sind um alle 
zufälligen Fehler ausgleichen zu kônnes. 

Indessen zeigt die Berechnung dass: svenn man für's 
sine Signal die aus den Beobachtungen am andern ab- 
geleiteten Refractionscoefficienten(effectiv oder ihre wahr- 
scheinlichen Werthe) anwendet, die positiven immer zu 
gross, die negativen aber zu klein ausfallen, swenn vom 
hinteren Signal auf's vordere geschlossen wird; und ein 
whBERT re Verhältniss im entgegengesetzten Falle statt- 
findet; oder dass überhaupt das vordere Signal, relativ 
zum hinteren Signale, eine Depression zeigt. 

Die Grüsse dieser Depression ersiebt sich im Verlaufe 
der ganzen Dauer der Operation vom A pril bis zum Novem- 
ber, für 100’ Entfernung der Signale vom Beobachtungs- 
orte — 1,4 Engl. Zoll; sie folgt aus der Vergleichung der 
Resultate der beiden Methoden für jede einzelne Station. 

Es ist unstatthaft diese Erscheinung einer pachtheiligen 
Einwirkung der Localumstände zuzuschreiben, da die 
ÂAnsicht der einzelnen Vergleichungen gar keinen Zu- 
sammenhang zwischen diesen und ihrer Grüsse ergiebt; 
alle die verschiedenen Perioden, die wir durchgegangen 
sind, weisen entschieden auf eine Depression des vor- 
deren Signals hin. 

Noch yergeblicher wäre es, die nuls hievon in di 
Umstande zu suchen, dass in den ostwärts gelegenen 
Gegenden, wo das vordere Signal sich befand, der Son- 
aenstrahl während der Nachmittagsstunden, wo beohach- 
tet wurde, eine schrägere Richtung hatte als westwärts. 
Wena sich auch hiedurch, bei sehr grossen Entfernungen 
der Objecte im Verlaufe einer Operation, ein Fehler 
añhäufen kônnte, s0 war dieses bei der Kleinheit un- 
serer Stationen gar nicht denkbar. Zudem wäre dieser 
Fehbler gerade im entgegengesetzten Sinne gewesen; es 
hätte sich, nach der Methode der Beobachtung aus der 
Mitte berechnet, das ôstliche Signal relativ zum westli- 
chen immer zu hoch gelegen gezeigt, 

Die Anhäufung der positiven Differenz zwischen den 
relativen Signal- Erhebungen der ersten und zweiten 
Methode, scheint mir vornehmlich die Folge der schein- 
bar ganz symmetrischen Anordnung der Beobachtunsen 
der Signale zu seyn. Es wurden Éis Tag fünf Puricte 
Pesbachtet. S,-B, S’, B'; S”’, —5, drei Signal-, B, zwei 
Basis-Puncte. Es wurde von B aus mi S brpentièns nach 
Verfluss von 10’, während 15’ ein rollstindiser Satz 
nach S’ gemacht, und nach Ablauf von 8’ an S ‘æ Satz 
geschlossen; jede einzelne Beobachtung bestand aus zwei 
Einstellungen {um eine Biegung der Speichen zu elimi- 
uiren), die 5’ dauerten; zwei Sätze, oder ein vollständi- 


ger Gang dauerte also 35/, oder, wenn man von der 
Mitte der Einstellungen ausgeht, 50’, und die Mittel der 
Zeiten der Beobachtung beider Sigiald fielén in denselben 
Moment. An B’ wurde bingesen, um eine Collision 
in der Zeit mit B zu vermeiden (die Beobachtungen an 
S’ sind correspondirend), mit S’ angefangen und geschlos- 
sen, nachdem, in gleichem Intervalle wie an B, für S/” 
der Satz durchgeführt war. Die Zeitmittel waren dieselben. 
Aus dieser Anordnung folgt, dass an B die Mitte der 
Eiïnstellungen vor und nach dem angenommenen Zeit- 
momente, von diesem fürs hintere Signal um 15’, für's 
vordere aber nur um 5’ abstehe, an B'’ hingegen umge- 
kehrt dasselbe für's vordere und hintere Signal stattfinde. 
Es ist leicht zu ersehen, dass diese Anordoung nur 
so weït eïn richtiges Verfabren zulässt, als die stündlichen: 
Aenderungen der Refraction nur von der ersten Ordnung 
sind; +obald aber zweite Differenzen in irgend einem 
Sinne hervortreten, sie nicht mehr anwendbar wird, in- 
dem daraus in einem Sinne sich häufende Fehler entste- 
hen müssen. Es ist also zu untersuchen, ob sich wirk- 
lich im Verlaufe der Operation solche Differenzen äussern 
würden, und in welchem Sinne. In der That, ein so 
veränderliches Element die terrestrische Refraction auch 
zu seyn scheint, so sehr sie auch von Localverhältnissen, 
dem athmosphärischen Zustande und der Witterung ab- 
hängen mag, der oberflächliche Anblick ihres täglichen 
Verhaltens bewährt schon das Gesetz, dass in den Nach- 
mittagsstunden bis zum Sonnenuntergans ein Zuneéhmen J 
der positiven Refraction oder ein Steigen der Objecte “ 
stattfinde (die meisten Male wurde selbst der Uebergang 
der negativen Refraction in positive beobachtet), und 
dass das Zunehmen beschleunigend sey. Da bekanntlichM 
der Refractionscoefficient als Factor der Entfernung: in 
Bogen, das Maass der Refraction angiebt, so stellte ich 
jene Grôsse für alle die Tage, wo sich mebr als zweë N 
correspondirende Becbachtungen vorfanden, nach vien 
Perioden geordnet zusammen et leitete daraus für 500 
Zeit (das übliche Intervall der Mittelzeiten zweier Gänge} 
die zweiten Differenzen für jede Periode einzeln. ab. 
Dabeï mussten indessen die Differenzen, die sich aus 
den Beobachtungen um 5 und 6 Uhr ergaben und nur $ 
für 42/ galten, er 50’ reducirt werden, was mit An ; 
bringung eines praesumtiven Werthes der zweiten Di 
fnëns Éioh Es ergaben sich die Werthe der zwei 
ten Differenzen des Béfrion oué ntn für 50/ Zeit® 
für die erste Periode bis zur 58sten Basis — — 0,05% 


für die zweite isten ., — + 0,022 
> dritte 5 ; 10ften ., —.+ 0,020 
vierle - , 122sten ,; — + 0,023 


245 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


246 


: Fasst man aber alles zusammen, so wird der Werth 
= + 0,0257, mit dem wabrscheinlichen Fehler 0,0410. 
Das positive Zeichen dieser Grôsse ist unzweifelhaft, 
wenn auch ihr wabrscheinlicher Werth, wegen vierer, 
gegen die übrigen bedeutender Abweichungen vom Mit- 
tel, dieselbe fast ums doppelte hat übersteigen kônnen. 
Es ist nun leicht einzusehen , von welcher Art und 

« Grôsse der Einfluss seyn wird, den die so abgeleitete 
— Grôsse im Verlaufe der Operation auf's Endresultat be- 
wirken wird, wenn man das oben auseinandergesetzte 
Verfahren in Betracht zieht. Auf der vorderen Basis 
wurde das hintere Signal jedesmal wäbrend 30, das 
vordere während 10’ beobachtet, daher sind für beïde 
Signale die für die gegebenen Zeitmomente angenomme- 
nen Zenithdistanzen zu klein angegeben, Fr für's hin- 

e Signal um em mehreres als für's vordere, oder die 
Refractionscoefficienten sind in der Rechnung für das 
nicht verbundene Signal zu gross angenommen; dasselbe 
findet auf der hintern Basis im andern Sinne Statt. Die 
Signale werden also durch eine solche Anordnung nicht 
ver gleichbar.. 

Um sie vergleichbar zu machen, muss für den Un- 
terschied der Beobachtungszeiträume beïder Signale, ein 
Werth der zweiten Differenz festsesetzt werden, dessen 
Einfluss an jede Station angebracht, in der Summe eine 
Correction an das Endresultat giebt, welche die, durch 
die zweiten Differenzen der Refraction bewirkte Fehler- 
anhäufung ausdrückt. Der erwähnte Unterschied, dividirt 
— durch 50’, war an 67 Tagen — 0,4, an 44 Tagen — 0,375 
“und das Verhältniss, mit dem <+ 0,0257 zu multiplici- |. 
ren ist, heisst 0,38, also ist die Correction des Endresultats 

— 2(0,0090 X C .f) 
y die Verwandluns der 0,009 C Secunden in Zolle, und 
€ die Entfernuns des Objects in Bogen, bedeuten. Die 
üsse dieser Conecton ergab sich — + 92,7 Engl. Zoll. 


Le Dérhne ET qe ARE en * 


a: 


| Die Reïhe der correspondirenden Beobachtungen setzt 
e Depression des Kaspischen Sees auf — 877,1 Engl. 
an. 

“4 | Die Beobachtungen aus der Mitte geben dieselbe 

) — — 1045,2 Engl. Zoll. 

chliesse ich aus dieser Zahl, zwei an zweien Tagen 
selben Woche, welche in die am wenigsten gün- 
“tige Periode des Augustmonats fällt, sich HP tae 
doi der Signalerhebungen beider Methoden aus, 
da sie zu sehr aus den Grünzen aller übrigen Diffe- 
“renzen treten, und substituire slatt ihrer die vwahr- 
stheinlichen Werthe der Differenzen dieser Periode, 
| %o wird der von dieser zufällisgen Stürung befreite 
1 és der Depression — — 995,2 Engl. Zoll und cor- 


rigit, wegen der Fehleranhäufung, — — 902,5 Engl. 
Zoll, von dem andern nur um 25,4 Zoll verschieden. 

Erst nach Anbringung dieser Correction wird es môg- 
lich, mit Zuziehung der wabrscheinlichen Werthe jeder 
Methode ïhr respectives Gewicht zu bestimmen, und 
einen darauf beruhenden Endwerth der Depression des 
Kaspischen Sees festzusetzen. 

Vermeiïden lässt sich eine solche Febleranhäufuns wobl 
nicht anders, als wenn man übereinkommt an jedem 
Tage nur eine gerade Anzahl Gänge zu machen, und 
dans in der Ordnuns der Signalbeobachtungen wechselt, 
so dass etwa zweimal von P, und zweimal von P 
aussegangen würde. 

Dass die Reïhe der correspondirenden Beobachtungen 
von diesem Fehler freigeblieben ist, versteht sich von selbst; 
nur muss sich seine Existenz, da die Zeitmittel immer 
dieselben nach beiden Seiten des Signals hin sind, durch 
einen beständig zu kleinen Werth der Refractionscoeffi- 
cienten nach vorn hin, wenn man sie auf eine Distanz- 
einheit reducirt, äussern. 


n+1 


——— — 
INEDITA AUS DER ORIENTALISCHEN Münz- 
SAMMLUNG DES Hnw. v. Bose in LEiPz1G; von 
Cu. M. FRAEHN. (lu le 22 juin 1838.) 

H. von Bose in Leïpzig(*) hat mir aus der Orientali- 
schen Partie seines Münzkabinettes etwa hundert Stück, 
theils in Abdrücken theiïls in Abzeichnungen, überschickt 
und mich um deren Bestimmung ersucht. Wenn es 
un freilich wohl bisweilen schwer und auch misslich 
ist, Erklärungen von alten Münzen zu geben, die man 
nicht in den Originalen selbst vor sich hat, zumal wenn 
solche nicht gut erhalten sind: so habe ich doch nicht 
ermangeln kônnen, die mir gewordene Mittheilung genau 
durchzumustern; und ich habe die Ueberraschung ge- 
habt, darunter mehrere noch nicht edirte und zum 
Theil zugleich historisch merkwürdige Stücke anzutreffen, 
die ich hier kurz aufführen will. 

1) K. Avers: al! Ÿ bis Uss Rev. £ etc. Rand- 
schrift — (yte pus Q-lill js — Geprägt ist dieser Fils 
in Sermin. — Sermin ist eine, ehemals nicht unbe- 
rühmte Stadt Syriens, im District von Aleppo. Ich hate 
sie schon früherhin auf einer alten Arabischen Bildmünze 
bei Castiglioni Monete Cufiche etc. Tab. VIII No. 2, 
wo sie Atrishie gelesen war, nachgewiesen. Ausserdem 
war sie mir bisher als Münzstadt A weiter vorgekom- 
men. Die vorliegende Münze aber wird RAR ET 
auch aus der Zeit der üstlichen Umeïjaden seyn. 


22. 


DECO TAC RE TER EEE CESSER PR 
(*) Gegenwärtig Instructor des Erbprinzen von Schaumburg-Lippe. 
* 


247 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


248 


————— 
2) Eine Goldmünze des Chalifen Mamun, v. J. der H. | zehnte Spanische Chalife vom Hause Umeïja. Oben ein, 


200 d.i. 815-6 n. Ch. Av. all Ÿ etc. Rechts zwischen 
dem 4) des Feldes und dem 4K der Randschrift fin- 
det sich ein Buchstabe, wie &s Zu unterst im Felde 
dieser Seite steht oLæll , das ohne Zweifel der Name 


der sich aber auf sehr verschie- 
Ich will hier nur die Lesart 


des Münzdirectors ist, 
dene Weise lesen lässt. 
SL all el-Arraf anführen, die wenigstens zugleich ein 


_ nomen proprium giebt. — Rev. : Jus || dy Darunter 


in ziemlich undeutlicher Schrift: vue Lys Su t-rija- 
setein, der bekannte Titel von Mamun's erstem Minister, 
Fafzl, und unter diesem noch das Wahrzeichen Die 


Randschrift lautet: D? So pô poil ya) dl ous) 

ÿiale de pull 

3) Silbermünze von Muhammed I. dem fünften Cha- 

lifen von der Dynastie Umeija in Spanien, el-Andalus 
(Gordova) a. 268 (— 881-2). 

4) S. ebendaselbst a. 338 (— 949-50) gepräügt. Rev. 

sebr undeutlich: | gai Je dl oO) 1elil | LY} 


Unes) ml Der Imam eLNafir-lidin allah ie 


rahman, der Gläubigen Emir, der achte Chalife von 
der eben genannten Dynastie. Wenn der auf der Vor- 
derseïte unten vorkommende Name Muhammed für den 
des Hadschib oder Premier-Ministers dieses Chalifen zu 
nehmen ist, so kann diess nicht der zweite Hadschib 
desselben, Muhammed ben-Saïd ben Musa, seyn, da 
dieser schon im Jahr 951 mit Tode abgegangen war. 

5) G. gepr. Lo Vue de «18 )] Aus in Me- 
dinet el-Sehra (Azahra) à, J. 360 (—970-1) Rev. 
le | db pe) | ouesll sel | QT QUI Der 
Imam el-Hakem, Emir der Gläubig af fe Mustanfir- 
billah, der neunte der AE ri Chalifen im Spa- 
nien. Zu unterst: Æmir. Auf den Münzen Hischam's 
IT. versteht man darunter den nachher als el-Manfur 
(Almanzor) so berühmt gewordenen Hadschib Muhammed 
ben-abi-Amir. Die Geschichte sagt uns nicht, dass der- 
selbe einen gleichen Posten schon unter Hakem IL. be- 
kleidet habe. 

6) G. El-Andalus a. 589 (— Chr. 999). Avers: Oben 
eine Verzierung, unten Muhammed, 


hier als der 
eigentliche Name des eben gedachten erstèn Staatsmini- 
sters oder Vicekünigs angesehen werden darf. Rev. 
GTILE gl) [Used Je) | plis pli] Der Imam Hi- 
el- Muajjed -billah, der 


der 


scham, Emir der Gläubigen, 


wenigstens im Abdrucke, unleserlicher Name (1), unten 
scheint + le Amir zu stehn. 

7) Eine andere Goldmünze desselben Chalifen, ebend. 
a. 590 (— Ch. 1000) geprägt. Auch hier zu unterst des 
Av. RS, und des Rev. Jele , aber undeutlich. 

8) G. ganz wie die vorhergehende, aber vom J. 391. 
Auch hier ist der letztgedachte Name sehr undeutlich, 
wenigstens auf dem Adrudke; 

9) G. Derselbe Chalife und derselbe MER aber 
das Jahr ist 592 (— 1002). Der Revers ist wie auf No. 6, 
nur dass hier der Name Æmir deutlicher hervortritt. 
Auf einem andern Exemplar dieser Münze scheint auch 
hier oben ein ähnliches Wort, wie auf der genannten 
No. 6 zu-stehn. Unten auf dem Avers aber findet sich 
ein Name, der wie de aussieht, aber freilich mebr 
als eine Lesung zulässt. In der bekannten Inschrift der 
Kible der Cordovaer Hauptmoschee, in welcher er auch 
vorkommt, habe ich ihn éd: Jemlich übertragen (2). 

10) G. El-Andalus a. 395. Av. unten: SU) Je 


Abd-ul-melik. Rev. 
hier lies't man oberhalb dieser Inschrift: 2) el- Ha- 
dschib, und unterhalb derselben noch einmal den Namen 
Abd-ul-melik, welches der Sohn und Nachfolger des 
1. J. 592 verstorbenen el-Manfur war. 

11) G. ganz wie die eben beschriebene No. 10, aber 
vom J 394 (—1005-4). 

12) G. von Abu-Abd-ullah Muhammed ben-Saad, dem 
Fürsten von Valencia, Murcia u. aa. Provinzen des ôstli- 


chen Spaniens, ehe dasselbe den Muwahhiden (Almoha- 


den) unterworfen ward.(s) Die Inschriften dieser Münzen 


brauche ich nicht herzusetzen, sie sind die nämlichen, 


wie auf der, von mir aus dem Asiatischen Museum der - 
Akademie herausgesebenen (s. Recensio CL III. B: No°29 
nur dass die vorliegende ein Paar Jabhre 


HE) 


P: 2 


PR REP ER RS 


(1) Auf einem zweiten Exemplar dieser Münze, ebenfalls in 


der Sammlung des H. v. Bose, ist dieser Name nicht vorhanden: 


(2) s. Mémoires de l'Académie imp. des sciences (3. Série) ? 


Tome VIIL. p. 555. 


(3) Es ist der Rex Boabdele Muhometus filius Saidae, dessem 
mit der Republik Genua i. J. Christi 1149 abgeschlossenen Friesu 
dens- und Handlungstractat S. de Sacy in den Mémoires de 


l'Institut, CI. d'hist. Tome III. p. 105. suiv. (vgl. Notices et Extr. 
T. XL p.5 suiv.) heraussegeben hat. Der Name des Vaters die 


ses Emir's ist übrigens nicht Jar« Saïd, sondern V2 Saad. 


plis LYJ etc. wie No.6.. Abert 


She Te Tr 


+ 


*° 


249 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


250 


mm 


älter als jene ist, nämlich v. J. 519 (—1154), und vor | mitzunehmen, Es ist ein sebr abgenutztes Exemplar der 


dem ee ÿY*3 das dl ww nicht hat.(4) 

15) G. von dem vierten Murabit (Marabut) Aly ben- 
… Jusuf gepr. in el-Meria a. 516 (— Ch. 1122). Avers: 
| Quel) sr) || dl Je |pledl Der Imam, der Knecht 
Gottes und der Gläubigen Fürs, ein Titel, dessen 
Bezichung, da er auf andern Münzen von diesem und 


andern Murabiten noch mit dem Zusatze Ça} der 
vom Huuse Abbas vorkommt, wohl nicht weiter in 
Frage gestellt werden kann. Zu unterst sieht man das 
1% Abzeichen f Revers: Das Sunnit. Glaubensbekenntniss 
und Ciuy (p | 4e gala) el Der Emir der Mus- 
 limen Aly ben-Jusuf. Rand: à] 9 ges 
14) Gold. Der nämliche Murabit und sein Sohn und 
bestimmter Thronerhe Taschfin, ebendaselbst a. 534 (wie 
es scheint). Das Feld der Vorderseite wie No. 13. 
« Kechrseite: Das Sunnit. Symbol. und (aber hôchst un- 
— deutlich, auf. dem Abdrucke wenigstens) Utolul} Jral 
1f guil mel || se ds = ||» ü 4e Der Emir der 
— Muslimen Aly ben-Jusuf. Der Verweser seines Bun- 
des, der Emir Taschfin. Die Umschrift wie auf der 
 vorhergehenden Münze. 
15) G. Der Murabit Taschfin und sein Sohn und er- 
klärter Nachfolger Abu-Ishak Ibrahim, el-Meria a. 559 


(1144-5). A vers: al yuel) el Î dy ] Je | pledl 
U* 


Ë Imam, Knecht Gottes und Emir der Gläubi- 
“£en, von der Familie Abbas. Darunter die Buchstaben 


- ‘und à Randschrift: lis D y re) ya) dl 
élus ovubs ec a & JL sl yll Revers: Das 


Sunnit. Symb. und Quai Ï gro els bal) [Lol 


$ 1 |p2Ll il l Use ds + &> Der Emir der Mus- 
lin n, Najir el-din Taschfin ben-Aly. Der Verweser 
éines Bundes, der Emir Ibrahim. Randschrift, die 
Sewühnliche. 
| 2 16) Kupf. Eine Münze, die zwar schon edirt ist; da 
aber früher irrig gedeutet worden, wird es nicht 


_& Ausser diesen beiden Münzen giebt es von diesem Emir 
noch drei andere, die bisher zu unserer Knnde gekommen: 
TJ 544 bei Tychsen Introd. p. 121; v. J. 560 (wie es scheint) 
im Museum der Upsaler Universität; und v. J. 561 im Asiat. 
Mus. unserer Akademie. Alle fünf sind in Gold und in Murcia 


geprägt. 


w gerathen seyn, selbige beï dieser Gelegenheit auch noch 


Münze bei Tychsen Introd. Tab. II. No. 26, die dort 
Seite 159 für d'e eines Arabischen Fürsten in Spanien 
ausgegeben wird. Sie ist aus West-Afrika, und zwar 
von Idris IL. (dem zweiten Emir von der Dynastie der 
Idrisiden im jetzigen Kônigr. Marocco) und vom Jabr 
d. H. 199 d. ï. 606 n. Chr. 


> t—— 


23. UEBER DIE VERHÂLTNISSE DER RUSSEN, 
WELCHE 1M JAHRE 844 1N SPANIEN EIN- 
FIELEN UND SEVILLA VERHEERTEN, 
IHRE VERBINDUNG MIT RussLanp; von Pror. 
Dr. KRUSE 1x Dorpar (lu le 17 Août 1838). 


UND 


Im hôchsten Grade interessant ist die von Hrn. St. R. 
v. Frähn aus dem Arabischen Schriftsteller 4Amed el- 
Katib mitgetheilte Nacbricht, dass die von den übrigen 
Arabischen Schriftstellern Madschus oder Heiden genann- 
ten Vôülker, welche im Jahre 844 Sevilla eroberten und 
verwüsteten, eigentlich Russen sind, indem #hmed-el- 
Katib diese Normänner geradezu so bezeichnet: ,,Die 
Ungläubigen, welche Russen heissen‘“. 

Durch diese schône Entdeckung wird wieder klar, 
dass die Russen Normänner sind, die keineswegs erst im 
Jahre 862 den Namen der Russen annahmen; durch sie 
wird unseres alten Nestor's Glaubwürdigkeit in Betreff 
des Herüberrufens der Warjager-Rus gerettet; durch sie 
wird es nun als nothwendig erscheinen, künftighin an 
ein auch schon in andern Ländern als Eroberer auftre- 
tendes Volk zu denken, wenn hier in Russland von den 
Russen die Rede ist; und durch sie wird nun derjenige 
Stamm der Normänner mit Russland in nähere Verbin- 
dung gebracht, welcher damals gerade diese Expeditio- 
nen überall hin unternahm. 

Wenn wir nun genau untersuchen wollen, welche 
Länder des Scandinavischen Reichs mit dem speciellen 
Namen Nortmannia belegt werden: so finden wir, dass 
diess eigentlich besonders Jütland und die Südküste des 
gegenüberliegenden Norwegens sind. 

Zuerst erschienen die Normannen im Jahre 780 in den 
Annal. Lobiens. als Nordleudi neben den Frisen und 
Winidern, und nach einer Urkunde Carls des Grossen 
vom Jabre 780 (Bühmer Reg. Carol. M. S. 12) lassen 
sich viele dieser Nordleute und Bardengauer taufen. 
Dann finden wir aber wieder ungetaufte Nortmannen 
182 unter dem Namen der Vordstrani schon auf einer Ex- 
pedition im Mittellindischen Meere, die Küste von Gallia 


251 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


Narbonensis verwüstend. Man hielt sie für Juden, Afri- | runt, 


kaner oder Brittannische Kaufleute, aber Carl der Grosse 
erkannte sie als Normannische Feinde, und sah im 
Geiste schon die Leiden voraus, welche dicses wilde 
Volk den Franken bereiten würde. (WMonach. Sangallens. 
Gesta Car. IT, 14.) 

Der Name MVortmannia für das Land, welches sie 
bewohnten, kommt schon früher im Jahre 777 vor, als 
Widichindus ad Sigfridum regem Danorum partibus 
Nordmanniae confugium fecit. (Einhardi Ann. Laur. 
ad a. 737.) Wir sehen aus dieser Stelle, dass MVord- 
mannia eigentlich nur ein Theil des Dänischen K ünig- 
reiches war, und zwar derjenige, welcher an das Lui 
Wittechinds, welcher Ælborum et Saxonum rex genannt 
wird, (Chron. Andegav. ad a. 384.) gränzte. Dieses 
Regnum Nordmannorum, im Süden durch die Eider 
begränzt, umfasste jedoch auch unter Gottfried oder 
Gottrick einen Theïl des Obotritischen Landes, doch 
liess Gottfried Normannorum rex (Chron. Moiss. ad 
ann. 808.), auch Danorum rex genannt (Einh. Annales 
ad a. 808.), limitem regni sui, qui Saxoniam respicit, vallo 
munire, eo modo, ut ab orientali maris sinu, quem illi 
Ostersalt dicunt, usque ad occidentalem Oceanum, to- 
tam Aegidorae fluminis aquilonalem ripam munimentum 
valli praetexeret, una tantum porta dimissa, per quam 
carra et equites emitti et recipi potuissent. (Einhardi 
annales 808.) Hier ist die südliche Gränze von Mort- 
mannia s0 genau beschrieben, dass man gar nicht zwei- 
feln kann, wie weit das Land ging. 

Die Eroberunsen, welche nach Eomhard, besonders 
seit 810, der stolze Gottrick, adeo inflatus, ut sibi totius 
Germaniae potestatem promitteret, unternahm oder un- 
ternehmen wollte, erweiterten wohl die Herrschaft und 
den Einfluss, nicht aber den Umfang des eigentlichen 
Nortmannischen Kônigreiches, denn diese Vôlker wurden 
our tributär, oder unter besondere Fürsten aus der Fa- 
milie des Gottrick abgesondert. 

Im Norden aber ging Nortmannia nicht hôher als 
eben bis über die Südküste Norwegens hinauf, denn, 
bei Einh. 4nn. ad a. 813 heïsst es von den Nachfolgern 
des Gottrick: eo tempore domi non erant, sed ad West- 
foldam cum exercitu profecti, quae regio ultima regni 
€orum contra aquilonem Britanniae summitatem 
respicil, cujus pPrinceps ac populus is subjici r'ecusa- 
bant. Quibus perdomitis cum revertissent et fratrem 
ab imperatore missum (Amingum soil.) recepissent, filii 
Godofridi regis et ex primor.bus Danorum haud pauci, 
qui jam re relicta patria. apud Sueones, exula- 
bant, comparatis undecunque copis, bellum eis intule- 


nn à 


et confluentibus “ad se passim ex omni Danorum æ | 
terra, popularium turmis, commisso cum üis proelio, 
etiam regno non multo labore eos pepulerunt. 


Die Erklärung von dieser Notiz kann ohne weitere 
historische Entwickelung hier nicht wohl gegeben wer- 
den. Es kommt hier indess auch ja nur auf die Gränze 
Nortmanniens an, und man sieht aus dieser Stelle deut- 
lich, dass weder das nürdliche Norwegen, noch das be 
nachbarte Schweden, noch auch das eigentliche Däne- 
mark damals (im Jahre 813) zu Nortmannia gerechnet 
wurde. Ganz ähnlich spricht auch Æegionis Chron. ad 
a. 815 davon. Daher wurde dann ae von Ludwig 
dem Frommen im heutisen Holstein ein Nortmannicus 
limes sestiftet. (Einhard ann. ad a. 817.) Dieser heiïsst 
auch Marca Nortmannorum (Einh. ad a. 825). 


“ 


Zu diesem Nortmannischen Fürstengeschlechte ge- 
hôrte auch Heriold und sein Bruder Roric, wel- 
che im Jahre 826 (wahrschemlich beide, ersterer ge- 
wiss,) in Ingelheim getauft wurden, und Ruslrinses 
so wie ein beneficium jenseits der Elbe (nach TREBES 
nus, magnam partem Fresonum) erhielten, ut in eum co= 
milatum se cum suis, si necessitas exigeret, recipere 
potuissent (Eginhard. ad a. 826). Vita Hlud. bei Pertz. 
IT. S. 629. Nigellus IV, v. 287 etc. Ad. Brem. II. 45. 
Wie nun Rurik mit diesem Fürstenhause, welches be- | 
sonders durch die Annahme der Christ. Religion eines | 
Theïls, durch die Erbstreitiskeiten andern Theils in. 
Streit gerieth, zusammenhängt aber auch wieder ge- 
trennt von ihm seine besondere Zwecke verfolgte, Label 
ich im Journale des Ministeriums des ôffentlichen Un 
terrichts aus einander gesetzt. (Jan. 1836. S. 43 etc.) 


cs sise JEPP ET 


» EAP AE 


TA 


Es lassen sich nun diese Rimpfe der streitbaren Nor= 
männer, theils unter sich, theils gegen alle Küstenländer 
Éopéé in den Fränkischen Annalen von Jahr zu Jah® 4 
verfolgen. Alle Schriftsteller dieser Zeit sind voll davon, 
und wilren der Streitigkeiten Ludwigs des Fromme 
und seiner Sühne, atten', sie die beste Gelegenheit, sich 
alljäbrig mit den Schätzen, die in den Kirchen und KI ce 
stern Franciens aufgehäuft waren, zu bereichern, Mensch 
hinweg zu führen, die dann als Sclaven verkauft wur- 
den, und auch die, an den nur etwas schiffbaren Flüssen” 
liegenden Städte zu verbrennen und zu verwüslen. \ 

Desto auffallender war es mir bei der Durchsicht aller 
Fränkischen Annalen, dass ich bei dem Jahre 844 nichts. 
von ihren Plünderungen aufgezeichnet fand, und Lud- 
wig der Deutsche, ohne dass die Normänner sich in die 
Streitigkeit einmischten, was sie sonst immer thaten, die 
Obotriten unterwerfen, den Künig Gostomysl tôdtem 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


254 


und die meiïsten Slavischen an Deutschland gränzenden 
Linder mit Deutschland veremigen konnte. 

Diese Ruhe hatten Deutschland und Frank- 
reich der Spanischen Expedition der Normän- 
ner-Rus zu verdanken, die nun nach Arabischen 
Schriftstellern in Sevilla dasselbe verübten, 

“ was sie ein Jabr vorher in Nantes (Chron. Moiss. ad 
a. 845. Chron. Normannor. ad a. 843. Chron. Nam- 
netense ad eund. ann.) im Jahre 845 in Paris, Friesland, 
Hamburg, Bourdeaux ausfübrten (Ænn. Bertin. h. a. 
…. Metenses. h. a. Ann. Pith. h. a. Vita Anskar 
… Pertz II. S. 700. Chron. Norm. h. a. Gesta Nor- 
mannor. in Fr. h. a. Annales Fuld. pars IL. h. a. An- 
nales Xantenses h. a.), dasselbe, was sie nachher a. 846, 
| 847, 848, 849, 850, 851 in Deutschland, Frankreich, 

England und Pr im Jahre 852 aber zuerst auch 

in Schweden und yon dort aus an den Gränzen des heu- 
“tigen Russlands wiederholten (in finibus Slavorum). 


” 


Rurik spielt bei mehreren dieser Züge eine Haupt- 
4 rolle, Er ist im Jahre 845 mit in LT AETTE wo er 
bei einer im Heere aussebrochenen Krankheit wie ein 
Ré 14 Tage fastet (Annales Aantenses Pertz IL. 
: 225), er ist an der Spitze der Nortmannen, welche 
850 Friesland, die Insel der Bataver, Dot etc. 
| erobern , und zwingt Lothar IT, ibm Dorestatum et alios 
Ro zu Lehen zu geben. (Fragment. Chron. Fon- 
tanellensis ad a. 860. A Bertin. ad h. a. Ruod. 
“Ann. Fuld. ad. h. a) 
L: Im Jabre 851 und 752 lässt sich die Theilnahme Ru- 
an den Expeditionen der Normänner nach den 
Cüsten der Nordsee und des Rheins, nach England, 
Rouen, Beauvais, Bourdeaux, nach Schweden und 
nd nicht nachweisen, aber es waren offenbar die- 
C Normänner, welche alle frühern Jahre ein be- 
nderes Ziel zu ïhren Expeditionen sich setzten. Viel- 
t richtete Rurik sich in dem neu acquirirten Lehen 
der Schelde bis zur Eider erst neu ein, und rüstete 
zu neuen Kämpfen, um sich auch des eigentlichen 
lortmanniens (Jütland) zu bemächtigen, was ihm auch 
| Jabre 857 gelang. Von diesem Jabre heisst es: 
k Nordmannus, qui praeerat Dorestado, cum con- 
sensu domini sui, Hlothari regis, classem duxit in fines 
Ÿ 


Danorum et consentiente Horico (Erich), Danorum rege, 
Partem regni, quae est inter mare et Egidoram cum 
“| Socüs possedit (Ruodolphi Fuld. ann. pe a. 857). So 
«| békam er zu seinen deutschen Besitzungen ganz Nort- 
mannien oder Jütland. Nun stand ihm auch die Ostsee 
offen, und er benutzte diesen Weg um im Jahre 859 
die Küsten tributir zu machen und 662 cerufen von 


mehreren Vélkern des heutigen Russlands (wie es mir 
scheint, hauptsächlich zum Schutz gesen Wehr- oder 
Friedensseld oder locarium, wie die Fränk. Annalisten es 
mehrmals nennen) eine besondere Regierung einzurich- 
ten, ohne den Willen zu haben, dort für immer seinen Sitz 
aufzuschlagen. — Im Jahre 865 finden wir ihn wieder 
in Deutschland, wo er die eingefallenen Normänner aus 
den Rheingegenden wieder vertreibl 864 ist er in 
Russland wieder, wo er nach Nestor die Herrschaft 
allein übernimmt. (MVestor ad a. 864.) 1m J. 867 finden 
wir ibn abermals in Deutschland und Holland, wo ein 
Theil seiner Unterthanen sich gegen ihn empürt hatte, 
und er ein Handelsbündniss mit Ludwig Il. schliesst. 
(Hincmar Rem. ad h. a.) Dann erscheint er noch ein- 
mal im Jahre 875, wo er sich aussôhpt mit dem Kônige 
Carl dem Kahlen in Utrecht, (Hincm. Rem. ad a. 875 
et alii Ann.); von da an aber verschwindet er auch in den 
deutschen Annalisten, siirbt nach den Nachrichten Nestors 
im Jahre 879 in Russland, und beim Jahr 882 heisst es 
in den Fränkischen Annalen, dass, nachdem die Normän- 
ner den Tod Ludwiss IL erfabren, sie in Frankreich 
wieder eingefallen wären und Carl III. gezwungen hätten, 
mit ihnep Frieden zu machen. ,,Jtaque Godofredus, 
rex Nortmannorum, Christianus effectus et ab Impe- 
ratore de sacro fonte suscipitur. Filiam quoque Lotha- 
ri, uxorem accipit Gislam et totam terram Phry- 
sonum in dotem, et sic a finibus regni Cum suis dis 
cessit. (Gotifr, Püterb. Chron. Pars XVII. ad a. 881). 
Diese tota terra Phrysonum (bestehend aus Westfriesland 
in Holland, Ostfriesland in der Gegend der Ems, dem 
Rhustringischen Frieslande im Dutees Oldenburg und 
Jever, Wurster-Friesland zwischen Elbe und Weser, und 
Nordfriesland, zwischen Elbe und Eider) war auch die 
Besitzung des Rurik gewesen. Deshalb drückt sich auch 
in den Annalibus Fuld. Pars V. Pertz 1. 5. 396. 591- 
so aus: Gotafridum de fonte baptismatis levavit, et 
quem maximum inimicum et desertorem regni sui ha- 
buerat, consortem regni constituit, We Comi- 
tatus et beneficia, quae Rorich Nortmannus, 
Francorum regibus fidelis, in Kinnin habuerat, 
eidem hosti suisque hominibus ad inhabitan- 
dum delegawit, et quod majoris est criminis, a quo 
obsides accipere et tributa exigere debuit, huic pravo- 
rum usus consilio contra consuetudinem parentum suo- 
rum, regum videlicet Francorum; tributa solvere non 
erubuit. Nam thesauros ecclesiarum, qui propter me- 
tum hostium absconditi fuerunt, abstulit, et aurë puris- 
smi et argenti — libras 2412 üsdem dedit inimicis. 
Nordmanni vero de thesauris et numero caplivorum 


255 BULLETIN S 


2)0 naves onustas miserunt in patriam, ipsi in loco 
tuto se continentes iterum tempus opportunum praedandi 
opperiuntur. — In der That folet dann auch bald die 
Nachricht: Mortmanni portum, qui Frisiaca lingua 
Taventeri (Deventer) nominatur, ubi Sanctus Liebon- 
nus requiescit, plurimis interfectis, succenderunt. Ann. 
Fuld. Pertz. I. S. 596. 597. 

Dieser Gottfried aber war ein Neffe des Rurik, von 
dem in den Frünkischen Annalen keine Kinder genannt 
werden. Nur Nestor nennt einen Sohn Ruriks, den 
Igor, der in Russland folgte. Gottiried aber war ein 
Sohn seines ältern Bruders Heriold, der eine Zeitlang 
mit ihm die nürdliche Küste Deutschlands und Hollands 
besessen hatte, und so forderte Gottfried, auch gewisser- 
massen mit Recht, das, was Carl LIT. ihm gezwungen abtrat. 

Dieser Rurik scheint mir nun die Brücke, welche die 

- Russen in Sevilla mit den Russen in Novogrod und Kiew 
verbindet. Frägt man: aber ist denn auch dieser Rurik, 
Kônig der Normannen, in Jütland, derselbe, welchen 
Nestor von den Warjiger-Rus nach Rusland rufen lässt: 
so frage ich, glaube ich, mit demselben Rechte: sind 
denn die Russen von Sevilla dieselben, welche die Rus- 
sen des Nestor in Russland sind. In beiden Füällen ha- 

- ben wir nur die Namen und die Gleichzeitigkeit. Kein 

Schriftsteller sagt, dass der Deutsch-Scandinavische Rurik 

auch Russland stiftete, aber keiner sagt auch, dass die 

Russen von Sevilla die Stifter waren. Meiner Meinung 

nach ist es thôüricht, wenn wir von den Schriftstellern des 

IX. Jahrhunderts eine alleemeine Weltgeschichte 
verlangen. Jeder verzeïchnete die Begebenheiten seines 

Landes, und es kümmerte ihn nicht, wenn der Held, 
der in seiner Nähe auftritt, auch in andern Gegenden 
sichtbar wind (*). Da mochten andere Schriftsteller dafür 
sorgen, dass auch die Thaten desselben, die er in an- 
dern Ländern verrichtete, nicht untergingen. Und dies 

ist hier geschehen durch Nestor, so dass sich Nestor 
und die Fränkischen Annalisten gegenseilig ersänzen. 

Eine genauere, Jabr für Jahr fortschreitende, aus den 
Quellen gezogene Darstellung aller Unternehmungen des 
Rurikschen Geschlechtes behalte ich mir für eine spätere 
Zeit vor, wenn nicht der Nestor der Russischen Ge- 
schichle unserer Zeit, der hôchst wahrscheinlich bei 
seinen gründlichen Studien der Frävkischen und Bÿzan- 
tinischen Annalisten das Nämliche und mehr gefunden 


(*) Eben so wenig liefern diese Annalisten vollständige Ge- 
nealogien. Wer diese erwartet, kennt die Quéllenschrifisteller 
nicht. Daher ist auch von Sineus und Truwor in den Fränk. 
Annalisten nicht die Rede, wenn diese überhaupt Brüder des 
Rurik waren. 


CIENTIFIQUE. 256. © 


A 


hat, als ich, bald mit den Resultaten seiner Forschungen, 
auf welche ganz Russland wartet, hervortritt. 


Anmerkung. 

Gegen meine Behauptung, dass unter den Norman- 
nen-Rus bloss die alten Jüten und Bewohner des süd- 
lichen Norwegens zu verstehen sind, scheint eme Stelle 
in den Ænn. Bert. z. J. 839 zu streiten, in welcher die 
Rhos, welche von Byzanz in dem angegebenen Jahre 
durch Deutschland in ihr Vaterland zurückkebrten, gen- 
tis Sueonum genannt werden. Ich bemerke indess, dass 
sie als exploratores, denen nicht zu trauen war, sich 
vielleicht deswegen nur für Rhos ausgaben. weil Lud- 
wig der Fromme damals mit den Nortmannen und na- 
mentlich mit Rorik und Erik von Dänemark im be- 
sten Vernehmen stand. Denn dem Heriold und Rorik 
hatte er erst 831 Dorestadt als beneficium wieder ge- 
geben (nn. Bert. ad a. 850. c/. cum Einh. ann. ad 
a. 837. Prud. Trec. Ann. ad eund. ann.) und Horich 
(Eric) , rex Danorum“*, hatte das placitum Worma- 
tiense 856 beschickt ,,amicitiae atque obedientiae condi- 
tiones mandans“. Dagesen waren mit Schweden keine 
freundschaftliche Verbindungen, und Ludwig der Fromme 
. diligentius investigans“, erfuhr auch nur, ,,eos gentis 
esse Sueonum, exploratores potius regni illius, no- 
strique, quam amicitiae petitores“. Es waren also wabr- 
scheinlich keine Rhos, sondern sie nannten sich nur so, 
um dem Kaiser keinen Verdacht einzuflôssen, SA 

Sueones werden bei den Fränkischen Annalisten im- « 
mer die Schweden genannt, und es wird mir keïner Ï 
eine Stélle nachweïsen konnen, dass auch sie zu den. 
Nortmannen gerechnet wurden. Auch Nestor unte 
scheidet die Suie von den Murmanen — soll heissen 
Normanpen. , 


—t— 


_ 


CHRONIQUE DU PERSONNEL. 


Promotions et décorations. Proraus au rang de Conseillers 
d'état actuel MM. les académiciens Hamel et Fussim 
secrétaire perpétuel. — Décorés: de l'ordre de Ste. Ann 
de la 2e classe avec la couronne impériale M. l'acadé=" 
micien Hess, de celui de St.-Vladimir de la 3ème classe : 
M. l’académicien Struve, de la 4ème classe M. l'aca=| 
démicien Brandt et de celui de St.-Stanislas de lb | 
3ème classe M. l'académicien extraordinaire Tarkhanoff 

Membres décédés, Le général Véliaminoff à Stavro 

ki 
[I 
4 


Emis le 7 Septembre 1858. 


pol, m. h., et le professeur Hartmann à Rostok, m: ce 


} 


#89. BULLETIN SCIENTIFIQUE TomelIv. 


SH UT: 


PUBLIÉ 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PETERSBOURG. 


PAR 


Ce journal parait icrégulierement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 

de 5 roubles assign. eu Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'äboune, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 

—…._ démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 

» … Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tentr les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 

= moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in ertenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 


… 24. Ugser pt DiNOTHERIEN UND EINIGE IHNEN 


Ÿ Bisher waren fossile Reste der Dinotherien nur aus 
Deutschland und Frankreich bekannt; ich beschrieb zuerst 
“éinige Knochen dieses hôchst sonderbaren, vorweltlichen 
“Riesenthiers aus Podolien (*); jetzt glaube ich auch die 
“ormalige Existenz ähnlicher Thiere in der Krym an- 
chmen zu müssen. Ehe ich jedoch zur Schilderung 
dieser Reste übergehe, will ich einige Worte über die 


VERWANDTE Tuiere RusscLanwps; von Dr. 


Evo. EICHWALD (lu le 17 août 1838). 


schicken, um so den neuen Fundort dieser Knochen in 
der Krym desto besser würdigen zu kônnen. 

Eine der ausgezeichnetsten Lagerstätten vorweltlicher 
ére ist obne Zweifel die Gegend von Eppelsheim, 
deren Beschreibung Dr. Kau p so vielfache Verdienste 


20 


de ZA; es herrscht hier überall ein eisenschüssiger von 
| È ielem Bohnenerz begleiteter Sand, der an 50 Fuss 
nr (#) in Nov. Act. Acad, Leop. Carol. Nat. Curios. Vol. XVII. 
: “part. IL und in Leonhard's und Bronn's Neuem Journal 
- für Mineralogie 1837. Heft I. pag. 45. 


2. divérs savants; # Rapports; 5. Voyages scientitiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
… l'état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 
| SOMMAIRE NOTES. 9%. Sur les Dinotheriums et autres espèces analogues en Russie, Excuwauo. — 925. Archéographie 
' géorgienne. Second Article. Brosser. 

- 

Lo: _ 

4 

ou 

# N O T ES. tief gegen 40 vüllig untergegansene Arten von Säug- 
4: thieren birot, deren Bestimmung den Naturforschern 
% oft die grüsste Mühe gemacht hat. Dr. Kaup fand bis- 


her dort aus der Familie der Raubthiere einen Vielfrass, 
fünf Katzenarten und ein bärartiges Thier, von denen 
einige von aussezeichneter Grôsse sind; ferner aus der 
Familie der Nagethiere auffallende Formen von Biber- 
und Murmelthierähnlichen Gattungen, von Wiederkäuern 
mehrere Reh- und Hirscharten, von Dickhäutern zwei 
Arten Tapire, fünf Arten Schweine, zwei Pferdearten, 
vier Nashornarten, ein Mastodon und vor allen zwei 
Arten Dinotherien nebst vielen Wirbeln und Rippen 
von Cetaceen; endlich auch Zähne von Haïen, vorzüg- 
lich aus der Gattung Lamna. 


Schon aus diesen Thieren, so wie daraus, dass sie 
von der neuesten Bohnenerzbildung auf ihrer Lagerstätte 
begleitet werden, lässt sich auf eine jüngere Tertiär- 
formation schliessen, auf die obere Schicht der Tertiär- 
bildung, die mit der Molassenbildung der Schweiz am 
meisten zu parallelisiren ist, sich über einen grossen 
Theil von Europa erstreckt, und selbst in Amerika nicht 
zu fehlen scheint; denn wahrscheinlich bildet grade sie 
das Becken des Pampas in Südamerica(*). Während 
diese Molassenbildung bei Maynz und im Würtemberci- 


(#) Nach Ha. v. Meyer (in Bronn's Jahrb. 1857. Heñ V. 
P- 562.) 


259 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 260 
schen, in Steyermark und bei Wien vorzüglich charak- | Auch die beiden Backenzähne sind von Eisentheïlen 


teristisch auftritt, findet sie sich in Frankreich am Puy 
de Dôme und bei Montpellier, ferner auf Sicilien und 
in Belgien wieder; in Podolien habe ich dieselbe For- 
mation, nur an fossilen Thieren weniger reich beï Rach- 
now Lassowy beobachtet, und glaube sie auch in der 
Krym, auf der Halbinsel Taman und am westlichen Ab- 
hange des Ural an der Bjelaja, da, wo sie zur Kama 
strômt, annehmen zu müssen, wo nach Pallas’s genauer 
Beschreibune (*) ein ähnlicher eisenschüssiger Sand, wie 
bei Eppelsheim, vorkommt. 


Niemand wird daher dem Hn. v. Klipstein beistim- 
men , der diesen knochenführenden Sand von Eppelsheim 
als gleichzeitige Bildung des Pariser Gypses aufstellt, da 
dieser sich wesentlich von jenem eisenschüssigen Sande 
durch ganz andere Thierarten unterscheïdet; in ihm fin- 
den sich vorzüglich Anoplotherien, Palaeotherien, Lo- 
phiodonten, Chaeropotamus- und Adapis-Arten, Thiere, 
von denen bisher keine Spur in dem viel neuern Ep- 
pelsheimer Sande aufgefunden sind: aber eben so schôn 
ist diese Formation geschieden von der viel neuern Di- 
luvialbildung, die auf ihr folgt, und hauptsächlich Kno- 
chen von Elephanten, Hôhlenbären, Hyänen, Ochsen 
und Riesenelennen umhüllt. 

Zuerst eimige Worte über das jängere Tertiärbecken 
von Rachnow Lassowy in Podolien. Schon anderswo (in 
Bronn’s Neuem Jabrb. I. c.) ist von mir erwähnt wor- 
den, dass sich hier bisher vom Dinotherium proavum 
nur der erste obere Backenzahn der linken Seite und 
der untere Backenzahn derselben Seite gefunden hat; 
aber mit ïhnen zugleich fand sich auch ein kolossales 
Fragment des Unterkiefers mit seinen grossen vordern 
Hôhlen für die untern Stosszähne, die selbst jedoch dort 
noch nicht vorgekommen sind. Alle diese Knochen sind 
von Eisentheiïlen so stark durchdrungen, dass sie dadurch 
sebr schwer erscheinen, so dass jenes Fragment des Un- 
terkiefers allein .an 654 Pfund‘wiegt; ausser einem stark 
eisepschüssigem Sande erfüllt ein bald heller, :bald dunk- 
ler, braunschwarzer Holzopal von mittlerer Härte und 
Glasglanze die vielen Lücher, die sich am Unterkiefer- 
stücke finden und zuwtilen von bedeutender Grüsse sind. 
Die beiden grüssten Lôcher:dienten.zam Durchgange der 
grossen Gefässe und Nerven, die sich hier in die dicke 
Unterlippe begaben. : Diese Lôcher sind,im Unterkiefer 
des Dinotherium proavum von weit grüsserem Umfange, 
als im Divotherinm giganteum, was überhaupt auch von 
allen Verhältnissen des podolischen Riesenthieres gilt. 


(*) in Act. Acad. Scient. Petrop. Tom. II. part. II. pag. 213. 1771. 


stark durchdrungen und daher sehr schwer, so dass der 
grôssere Zahn beinahe 3Pfund -wiegt. Die Zahnwurzeln 
sind ganz schwarzhraun, halbhart, und zeigen eïren 
Glasglanz; so dass sie dadurch dem Halbopal vôllig glei- 
chen; der Zahn selbst erscheint überhaupt nach innen 
heller, nach aussen meist ganz schwarz, wie der Holz- 
opal, aber giebt kaum einzelne Funken am Stable, ist 
also nicht kieselig zu nennen. 

Unbezweifelt cet auch der von Pallas beschriebenen 
Backenzahn eines ähnlichen Thiers, wenn nicht:gar des- 
selben Dinotheri, in dieselbe jängere Tertiärzeit; daher 
fand er sich mit Bohnenerz (wie es nach Pallas”s An- 
gabe scheint, er nennt es ferrum nativum) und Baum- 
släimmen zusammen, die so in jenen Holzopal verwandelt 
seyn mochten, als der Zahn-selbst;-so bemerkt-man-auch« 
im podolischen Zahne, in den Vertiefungen zwischen den. 
ganz in schwarzen Opal verwandelten Wurzeln,.eine harte, 4 
gelbe Eisenockermasse mit untermischten Sandkôrnern,« 
die offenbar als Bohnenerzbildung anzusehen ist, und-auch … 
jenem Uralschen Zahne nicht fehlte. “ 

Ohne Zweïfel gehüren auch die Zähme des Mastodon 
giganteus von Tultschin und des Mastodon intermedius (sw 
1. c. der Nov. Act. Acad. Leop. Car.) in dieselbe jüngeren 
Tertiärzeit und lassen daher, gleich jenen Dinotherien 
reslen, auf noch andere ähnliche Knochen schliessen / 44 
hier zu. finden wären, wenn nur von kundigen Led 
ten eine sorgfältige Nahéinoe in jenem chenschisigens 
Lande gemacht würde. Auch Haifischzähne fehlen kei 
nesweges in Podolien, vorzüglich von der Gattung Lama 
wie ich selbst einige davon beschrieben habe. £ 


Wir wenden uns jetzt zu einem andern no) 


an Thieren der Vorwelt so ungemein, reichen und bi 
so wenig gekannten Lande, der Krym, und, werden à 
hier unbezweifelte Spuren dieser jüngern von Bohnener 
begleiteten Tertiärbildung wiederfinden; hieher 9 
vor allen die Gegend von Kertsch, die dem Meere so, 
liegt, dass man schon deshalb, wie bei Montpellier 
auf der-Insel Sicilien, diese neuere Formation Mi 
grosser Ausdehnung erwarten müsste. 

Zuerst von der Lagerstätte. Die zahlreichen Muschcln, 
Congerien, von ausgezeichneter Grôsse, Dreissenen, (dem | 
Mytilus polymorphus auffallend ähnlich), wirkliche My- 
tilen, Cardien, Adacnen, und ähnliche dieser jüngem | 
Tertiärbildung eigenthümliche Formen finden sich. mit | 
phosphorsaurem Eisen, dem schünsten Vivianit ange= 
füllt und von Bohnenerz begleitet, so dass wielleicht 
nirgends . anderswo: die. Bildung .dieser Massen ! sorcha- à 
racteristisch erscheint. : Der krystallisirte Vivianit oder 


261 


bald_ fallen sie mebr ins Grüne und geben einen grün- 
lich blauen Strich, hin und wieder sind sie mit einem 
… dünnen, Anfluge vou Eiseuocker bekleidet und nicht 
“selten fein-nadelférmig oder flach-säulenformig; die 
_ Säulen liegen in ganzen Gruppen und laufen strablig 
- auseinander, Zuweïlen findet sich dies phosphorsaure Ei- 
* sen auch in traubiger äusscrer Gestalt, ins Eisenschwarze 
sich /ziehend, und so die Hôhle jener Muscheln vôllig 
ausfüllend; aber auch das erdige Eisenblau von zeisig- 
“grüner Farbe ist nicht selten , oft ganz die Hôhle jener 
L\ Muscheln umkleidend. 
« Das Bohnenerz dagegen oder der kuglige Thoneisen- 
stein findet sich im grôssern Massen von gelblich bräun- 
licher Farbe und mit ihm ein dichtes, schwarzes Braun- 
stéinerz.  Jenes Bohnenerz ist bald kuglig, eiformig, 
ald in einzelnen Kôrnern, bald in grôssern Massen oder 
als stumpfeckige Stücke vorkommend, ganz wie am Rhein 
und im Würtemberoschen bei Aalen. An andern Stücken 
geht das Bohnenez in vielen eisenschüssigen Thonmergel 
über, der von vielem Bohnenerz und phosphorsaurem 
Eisen umschlossen ist; da, wo sich in ihm Hôhlungen 
éigen, aus denen die Bohnenerzkürner herausgefallen 
“sind, finden sich Gypskrystalle von zierlicher Kleinheit, 
in mannigfachen Gruppen an einander gereiht. Zuweïlen 
bedecken auch ganz feine Gypskrystalle von flach-tafel- 
ürmiger Krystallisation die gaïze Muschel von aussen. 
— Mit diesen Muscheln und dem Bohnenerz wurden von 
dem Herrn Vice-Präsidenten des Apanagendepartements 
und Senator Lew Alexejewitseh Perowski, viel- 
xon demselbeu Fundorte, aus der Krym, an die 
rl. mineralogische Gesellschaft zwei Wirbelbeine, 
Rippenfragmente und ein Fingerknocheneines orossen 
eltlichen Seesäugthiers, wie es mir scheint, der Gat- 
Manatus (Lamantin\) oder Halicore (Dugong) sehr nahe 
tehend, nach Petersburg gesandt. Auch diese Knochen 
indÿwie die podolischen Dinotherienreste, sehr schwer 
art, so dass sie fast kieselig erscheinen, aber nach 
er genauen chemischen Untersuchung des Hn, Secretärs 
env mineralogischen Gesellschaft, Franz Iwanowitsch 
Wôrth, durchaus keine Kieselerde; nur kohlensaure 
d: phosphorsaure Kalkerde mit einem bedeutenden 
rschusse von Phosphorsäure enthalten, die Knochen- 
apz brennt nämlich vor dem Lôthrohr zu Kalk, 
aber blättert sich in kleine Lamellen ab, wie Knochen- 
masse, zerfällt jedoch keineswegs zu Pulver, wie dies 
“einer reinen: Kalkmasse der Fall seyn würde.. Die 
iclienmasse enthält dabei nur sebr wenig Eisen, aber 


s 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


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viel Wasser, das sich unter Zerknistern an den Wändeu 
des Glaskolbens niederschlägt. Dadurch zeigt diese Kno- 
chenmasse fast ganz dieselben chemischen Ergenschaften, 
wie Zahntürkis (Odontolit) der jedoch schon in 
deutliche Kieselmasse übergegangen ist. 

Während sich auf den Wirbeln hin und wieder eine 
ansitzende Kalkmasse zeist, bemerkt man auf den Rippeu- 
stücken, vorzüglich in dem Längskanal, der an der einen 
Seile, wie bei den Seesäugthieren überhaupt, die Rippe 
durchzieht, einen krystallisirten Gyps (Selenit) in ganz 
kleinen, tafeférmigen Krystallen; die Gypsmasse ist zu- 
weilen auch ganz derb, weisslich und durchsichtig; in 
ähnlichen Krystallen findet er sich auch auf dem oben 
érwähnten, phosphorsauren Eisen und deutet dadurch 
vielleicht einen gleichen Fundort an. 

Diese drei Rippenbruchstücke zeigen ganz dieselben 
Verbältnisse, wie sie Duvernoy (in Leonhard's und 
Bronn’s Jahrb. 1857 Heft V. pag. 625) von einem Du- 
gong- oder Manatusskelet, das ohne Schädel bei Rô- 
dersdorf im Oberrheindepartement; unwet Basel, aus- 
gegraben ward, beschreibt: Dies Skeleb: -war-in: vier 
Steinblôcken enthalten, die aus groben durch ein cisen- 
schüssiges Kalkcacment zusammengekütteten, gelbgefärbten 
Kôrnern bestanden und bin und wieder von dunkel ge- 
firbten Adern durchsetzt wurden; in ihnen fanden sich 
Pectines, Cardia, Modiolæe und andere Muscheln, aber 
auch Haïfischzähne und Meerschildkrôtenreste, so dass 
wir hier beinahe dieselben Einschlüsse vorweltlicher 
Thicre, wie bei Kertsch, wiederfinden. Die Knochen 
selbst bestanden aus einem harten, eisenschüssigen Kalke, 
der jedoch ein dichtschwammiges Gefüge besass und 
daher ôüfters für Kiesel gehalten ward. Ganz so verhal- 
ten sich jene Knoclien von Kertsch, ganz so die Eppels- 
heimer Dinotherienknochen, die ebenfalls «mit vielen 
Bruchstücken von Cetaceen vorkommen. 

Die Rippenbruchstücke aus der Kiym sin& von dich- 
tém Gefüge, verhältnissmässig sehr dick, : nur allmäblig 
gebogen, so dass sie, vollständig erhalten, nur sebr flache 
Bügen beschrieben, überall im Querdurcbschnitte erhaben, 
(am wenigsten jédoch an der innersten Seite) bilden sie 
selbst am obern und untern Rande keine scharfen, son- 
dern eine stumpfe Kante. Alles dies sind sehr characte- 
ristische Merkmale! an den Rippen des Manatus und 
Dugongs. In der Mitte hat nämlich eines dieser Rippen- 
stücke eine Hôhe von 24 Zoll, und eine Dicke von 
11 Zoll; es ist an der äussern Scite convex, an der in- 
pern, ganz flach und am -ober: und untern Ende zuge- 
rundet, aber nach dem Ænde thin wird ein anderes Rip- 


penstück auch nach der innern Seite convex, so dass 
* 


der 


263 BULLETIN 


SCIENTIFIQUE. 


26# 


© LL d 


dies Stück da 1 Zull 4 Linien dick und gegen 2 Zoll 
hoch oder breit erscheint; weiter vom Ende wird es 
dagegen 2 Zoll dick und über 2 Zoll 3 Linien hoch 
oder breit 


Die beiden grossen Wirbel, deren wir oben erwähn- 
ten und die wir zu demselben Thiére rechnen, sind 
offenbar Schwanzwirbel eines solchen Manatus, der sich 
einigermaassen an den Bau der Halicore näherte. Der 
Wirbelkôrper ist vorn und hinten flach, breiter als hoch, 
wodurch offenbar ein von oben nach unten flachsedrück- 
ter Schwanz angedeutet wird, wie er bei Manatus auch 
in der That vorkommt; zugleich scheinen die Querfort- 
sälze viel länger gewesen zu seyn und dadurch ebenfalls 
das Platte des Schwanzes anzudeuten; aber die obern 
Dornfortsätze waren offenbar weniger lang und dadurch 
ohne Zweifel der Schwanz platter, oder breiter als hoch. 


Die Dicke des Querfortsatzes an der Basis ist fast 11 Zoll, 
während die Dicke jedes Bogens des obern Dornfortsatzes 
kaum etwas über 7 Linien beträst. Da, wo der obere 
Dornfortsatz sich zwischen diesen beiden Bôgen, von 
denen nach vorn die beiden vordern Gelenkfortsätze 
entstehen, erhebt, beträgt seine Dicke etwas über 6 Li- 
nien; noch dünner sind die Gelenkfortsätze selbst, die 
hier etwas über den Vorderrand des Wirbelkôrpers her- 
vorragen. Hintere Gelenkfortsätze sind nicht da, so dass 
also dies Wirbelbein nicht zu den vordern, sondern 
vielmehr zu den hintern Schwanzwirbeln zu rechnen 
wäre. Die Querfortsätze waren ohne Zweifel sehr Jang, 
was aus ibrer Breite und Dicke zu folsern wäre, doch 
da sie vüllig abgebrochen sind, so kann pur aus der 
auffallenden Dicke auf ihre Länge geschlossen werden. 
Da, wo sie jederseits an den vordern Rand des Wirbel- 
kürpers stossen, befindet sich ein grosses Loch, das vom 
Querfortsatze jederseits geschlossen wird und sich nach 
unten, vorzüglich aber nach oben zur Wirbelhôhle als 
tiefer Kanal verlängert; er diente zum Durchgange der 
Wirbelarterien ‘und Nerven und'ist für das Skelet des 
Manatus und anderer Seesäuothiere sehr characteristisch. 
Der Wirbelkanal selbst ist vorn etwa 8 Linien breiït, 
und fast 10 Linien hoch, hinten dagegen 1 Zoll 4 Linien 
breit und nur 4 Linien hoch, 

Die Unterseite des Wirbelkôürpers hat jederseits eine 
vorspringende Gelenkfläche; beide Gelenkfläichen sind 
1 Zoll 10 Linien von einander entfernt und springen 
ziemlich stark hervor, zur Aufnahme von kleinen untern 
Dornfortsätzen, wie sie sich bei vielen Säugthieren und 
vorzüglich der Halicore, dem Manatus und andern an 
den Schwapzwirbeln finden. 


Das zweite Wirbelbein ist eher etwas runder, also: 
hüher als jenes und hat daher wahrscheinlich zu den 
ersten Schwanzwirbeln gehôrt; der Dornfortsatz ist we- 
niger Jang, und an der Unterseite des  Wirbelkôrpers 
befinden sich jederseits zwei vorspringende Gelenkflächen 
zum Ansatze von wenig entwickelten Beckenknochen, 
wie dies auch beim lebenden Manatus und der Halicore 
bemerkt wird, während die langen starken Querfortsätze 
weit über dies Beckenrudiment jederseits hervorragten: 
Der Nerven- und Gefüisskanal, der sich von der Wir- 
belhôhle unter dem Querfortsatze nach unten hinunter- 
zieht, liegt hier weit mebr in der Mitte, also nicht so 
sehr nach vorn, wie bei den hintern Schwanzwirbeln. 


Der Fingerknochen endlich ist ebenfalls sehr ausge- 
zeichnet; er ist 5 Zoll 10 Linien lang and 2 Zoll 4 Li 
nien breit; an dem obern oder vielmehr dem vordern 
dicken Rande 1 Zoll 4 Linien dick, aber nach dem fla- 
chen spitzern Ende hin kaum ? Zoll dick, und in der: 
Mitte nur etwas dicker, sonst aber nicht ganz flach, son- 
dern eher wellenférmig vertieft. Er ist fast ganz schwarz 
gefärbt, also viel dunkler, als die Wirbelbeine und darin 
den Rippenbruchstücken véllig ähnlich; fast, kieselhart, 
doch so, dass man in ihm immer nôch die Zellenbildung - 
deutlich wiedererkennt. 


Merkwürdig ist em Schädelbruchstück, das im Mu- 
seum für Alterthümer von Kertsch aufbewahrt wird; 
es war auf der Halbinsel Taman, dem Vorgebirge Takal 
gegenüber, gefunden worden. Hr. Professor Rathke 
hat (in den Mémoires présentés à l'Académie de St 
Pétersbourg par divers savans T. II. livr. 4 et 5. 1835: É 
pag. 552) eine kurze Beschreihung und Abbildung davon FA 
entworfen und das Thier, dem dieser Schädel angehôrte, L 
als eine Balaenoptere gedeutet. Da diese Balaenopteren » 
Barten (Fischbein), also keine Zähne und daher auch 
einen ganz anders geformten Schädel besitzen, so kônnte! 
der Schädel weniger einem wallfschartigen; als einem 
andern Thiere aus der Familie der Manaten  angehôrt” 
haben, und in der That findet man schon nach einer” 
flüchtigen Betrachtung jener Abbildung die grüsste Ue- 
bereinstimmung mit einem Manatusschädel, der seiner-W 
seits mehr oder weniger an die Halicore (den Dugong)* 
gränzt. Das Schädelstück selbst liegt, gleich den, yonn 
Duvernoy beschriebenen Knochen in einem sehr festen, | 
derben, etwas ins Graue spielenden Kalke, zu dem man 
sich nur durch eiserne Instrumente Zugang verschaffen + 
konnte. Der Schädel gehôrt übrigens keinem grossen 
Thicre aus dieser Familie an, er misst nämlich von dem” 
jussern Ende des Jochfortsatzes des einen Schläfenbeins ? 


bis zu dem gleichen Ende des andern Jochbeins etwa 
14 Fuss. 

Uebrigens zeigt der Schädel auch einige Uebereinstim- 
mung mit dem des Dinotherium, durch die grosse Flach- 
heit des breiten Hinterhaupts oder der ganzen Sincipi- 
tofrontalgegend, worauf Hr. Blainville vorzüglich auf- 
 merksam gemacht hat, um das Dinotherium giganteum 
dem Dugong zu nähern; hier befand sich auch oben am 
Hinterhaupte eine tiefe Grube, zum Ansalze eines star- 
ken Nackenbandes. Der Jochbogen ist auch in dem 
Schädel von Kertsch sehr breit und dick, wie im Ma- 
natus und Dinotherium, die Schläfengrube sebr tief und 
breil, wodurch wir auf ungebeure Aufhebemuskeln des 
- Unterkiefers schliessen kônnen, wie sie auch gewiss beim 
Dinotherium wegen der untern Stosszähne so sebr ent- 
 wickelt waren. vh- 

Der grüsste Theil der Gesichtsknochen ist noch von 
- Kalkmasse umhüllt und daher nicht genauer zu bestim- 
men; aber man sieht leicht, dass die Gesichtsknochen 
sich durch ihre Breite auszeichneten, und in der Mitte 
eine sebr grosse Oeffnung für die Nasenhôhle hatten, 
- wie der Manatus und die Halicore, zum Ansatze einer 
sehr dicken wulstigen Oberlippe. 

| Darnach zu urtheilen würde also dieser Schädel so 
wie die eben von mir beschriebenen Knochen, die bei- 
den Wirbelbeine, die Rippenbruchstücke und der Fin- 
gerknochen chne Zweifel zu einem und demselben Thiere 
aus der Familie der Manaten gehôrt haben. 

. Sebr leicht kôünnten die vom Professor Rathk2 a. a. O 
Fussknochen des Elephanten beschriebenen fossilen 
ste cbenfalls zu dem Thiere gehort haben, dessen 
del er in Kertsch beobachtete, da sich auf ihnen 
wersleinerte Balanen finden, die bisher noch nicht auf 
mmuthsknochen sefunden worden sind. Dabin gehôürt 
obere Hälfte einer Tibia (vielleicht des Unterarm- 
ns?); weder Manatus noch Halicore besitzen be- 
ch hintere Füsse. Auch kônnten die sieben von 
d. erwäbnten Wirbelbeine hieher gehôren, nämlich 
swirbel und sechs Rückenwirbel, die alle so hart 
Kieselsteine und daher nicht gut für fossile Mam- 
sknochen zu nehmen waren. Einige hatten eme 
iwarzgraue, andere eine bräunliche Farbe. 

Es ist allerdings endlich sehr bemerkenswerth, dass 
dergleichen Cetaceenknochen auch in grosser Menge 
 Eppelsheim am Rhein finden, ohne dass sie von 
Dr: Kaup nüher bestimmt wurden; es war daher leicht 
olich, dass diese Knochen, wenn sie nicht zum Ma- 
oder Dugong zu, rechnen waren, vielleicht :wohl 
zum Dinotherium selbst gehürt hâtten. Dies wäre 


BULLETIN SCIENTIFIQUE: 


266 


um so leichter môglich, da nach Blainville's genauer 
Untersuchurg das Dinotherium ohne Zweifel em Thier 
war, das zwischen jenen beiïden in der Mitte stand, und 
ausser den abenteuerlich nach unten gerichteten langen 
Stosszähnen nur vordere Flossenfüsse und einen breit- 
gedrückten Schwimmschwanz hatte. Es mochte in dem 
Meere der Vorwelt an dem Ausflusse grosser Strôme 
gelebt haben und, gleich dem Manatus senegalensis, diese 
viele Meilen hinaufoestiegen sein. 


————— 4, =— 


ARCHÉOGRAPHIE GEORGIENNE PAR 


M. BROSSET (lu le 22 juin 1858). 


25. 


Second Article. 


Les Souanes habitent une des plus misérables parlies 
du Caucase. Resserrés de toutes parts par de hautes 
montagnes neigeuses; ils manquent des choses les plus 
nécessaires à la vie; ces besoins les rendent jusqu'à un 
certain point dépendants, et les forcent à descendre 
dans les contrées voisines pour sy procurer, par voie 
d'échange, les objets les plus indispensables. D'après les 
annales géorgiennes la reine Thamar les aurait complé- 
tement soumis et convertis au christianisme; elle aurait 
construit dans leur pays grand nombre d'églises et de 
forteresses, et donné uu commencement de civilisation 
à ces peuples sauvages. Wakhoucht, dans sa géographie, 
donne l'étymologie du nom de Souaneth. .Le pays de 
Dzourdouketh, dit-il, éprouvant une surabondance de 
population, Saourmag , second roi de Géorgie. alla fixer 
sa demeure dans le Souaneth; de là est venu son 
nom“ en effet sawanéthi vyfyr. signifie, d'après sa for- 
mation régulière, le pays où l'on demeure; mais 
ce genre d'étymologies, même lorsqu'elles sont spécieu- 
ses, est peu satisfaisant: un nom de pays ne s'improvise 
guère. J'auteur géorgien ne donne que très peu de 
détails sur la géographie du Souaneth, preuve que, de 
son tems, c.-à.-d. au milien du dernier siècle, elle était 
inconnue en Géorgie. Voici seulement ce qu'il expose: 


Au N. du Radcha(1) et du Letchkhoum (2) est 
Lachkheth; au N. du Letchkhoum et à l'E. de l'Odich, 
est Etzer (seul pays marqué sur la carte géorgienne du 


(1) District formant la partie NE. de l'Iméreth. 
(2) Pays à l'O, du précédent, qui appartiot tautôt 3 l'Iméreth, 
tantôt à la Mingrélie. 


267 


Souaneth), où se trouve la grande éelise de Swéti 
(colonne), qui servait de principal dépôt aux richesses 
de Swéti-Tzkhowéli!5) On dit même qu'il y a encore 
une iconostase de cette église, apportée de l'Inde par 
Gourgaslan, et enrichie de rubis; on y voit, de nos 
jours, quantité d'images et de croix en or et en argent, 
grandes et petites, incrustées de pierres précieuses; qui 
sont les objets du culte et de la confiance des Souanes. 
Mais leur principale image est attachée d'une chainelte 
d'or, de peur, disent-ils, que si on la lâchait elle n’a- 
néantit toutes les croix et images du lieu. Telle est leur 
ignorance. S'il entre dans cet endroit un homme con- 
damné à mort, un prisonnier, ils ne lui font rien et 
le renvoient libre. Ils croient aveuglément-tout serment 
ou promesse faits au nom de ce temple.‘ 


Ces renseignements s'accordent très bien avec l'acte que 
l'on va lire, et qui, par sonsantiquité, 1452 de J. C. 
devient du plus haut intérêt, 


Le savant et habile voyageur Guldenstidt, dans son 
voyage en Géorgie, vers la fin du dernier siècle, s'est 
procuré les seuls renseignements qui me soient connus 
sur le Souaneth et sur la langue de ce pays. Les Gé- 
orgiens afhirment tous que là, dans les anciens couvents 
et dans les églises encore debout, ou trouverait beaucoup 
de manuscrits, de chartes, de renseignements de toute 
espèce. Au premier abord il semble paradoxal de. sup- 
poser que ces aflreuses réoions renferment autre chose 
que des rochers et des bêtes féroces et une population 
plus misérable encore; cependant les assertions des Gé- 
orgiens méritent du moins d'être examinées Le prêtre 
Nicoloz Kouthathéladzé, dont j'ai eu déjà l'honneur 
d'entretenir l'Académie, nous a envoyé la copie, mal- 
heureusement incomplète, qu'il certifié avoir faite sur 
l'original, d'un acte très intéressant pour l'histoire et la 
géographie du Souaneth. Cette pièce prouve quelle était, 
au xve siècle. l'étendue des pays occupés par la population 
souane, les richesses archéographiques du pays, ses 
moeurs et ses ressources. 

Pour faire mieux comprendre ce dont il s'agit, je dois 
dire que la vengeance du sang était enracinée  antrefois 
dans les moeurs du peuple géorgien, et qu’elle’est encore 
restée dans celles dés montagnards du Caucase” Le code 
de Wakhtang écrit, au plus tard, dans les premières 
années du xvine siècle, renferme à cet égard une longue 
série d'articles déterminant le prix que l'on doit payer 
pour le sang versé, suivant la classe à laquelle appar- 
a H'ruutl JB A sityee Di prete nil PEN 


(3) La colonne vivante, principale église de Mtzkhétha et 
la plus ancienne de toute la Géorgie. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


268 


tient l'individu. Sans entrer daus tous les détails, je 
dirai seulement, pour exemple, que le sang d'un thawad, 
ou prince de 4% rang, se payait 15,560 roubles d'argent, 
et ainsi en diminant de moitié pour les deux autres 
classes de princes, pour les 5 classes d'aznaours et les 
4 sections des marchands, dont le dernier était estimé 
à 120 roubles; les ecclésiastiques étaient assimilés, suivant 
leur grade, aux personnes de l'ordre civil. En outre À 
chrque genre de blessure où de contusion était apprécié. 
Mais, suivant la remarque du législateur, l'argent étant 


rare en Géorgie, il aurait pu'ajouter et les meurtres 
fréquents, on pouvait donner des bestiaux où des-armes 
et des bijoux en quantité suffisante pour parfaire la somme 
déterminée. k 


D'après ceci, notre charte prouve que les Souanes | 
ayant tué un thawad Djapharidzé du Radcha, ils furent 
oblivés de se libérer envers le roi d'Iméreth son suzerain, 
et l'on verra à quel haut prix fut taxéle rachat du sang. 

Il est probable que, dans le commencement de cette 
pièce, les Souanes racontaient les circonstances du meurtre " 
à eux imputé, et les divers griefs qu'ils avaient eux- 
mêmes à reprocher à leurs adversaires. 


Copie 
d'un pacte de sang donné, au temps du roi Alexandré 
et du dadian Mamia, par les Souanes, aux Djapharidzé 
du Radcha (à cause de la vétusté, il manque au com- 
mencement quelque peu de papier). 


».. nous vinmes ..…. et fümes alteints par vos oncles 
Thwalia et Iwané; ils nous attaquèrent; par la mé- 
chanceté du démon, el par suite de nos péchés, vaincus Î 
nous fümes taillés en pièces. Après cela, devenu notre 
ennemi, vous Sargis Djapharidzé, vous ne nous laissâtes_ 
plus chercher une solde ni travailler pour notre entretien À 
dans le Radcha ni dans le Letchkhoum. Nous demeu- 
râmes ” ans dans cet état, sans pouvoir, dans le Souaneth, 
entretenir au-dehors aucune communication, sans que 
personne de nous senfit le goût du sel (4). Désespérés 
de cette fàicheuse position, nous rassemblâmes ensuite 
400 chevaux de bât, nous mimes sur chacun deux hont=" 
mes et passämes dans le Letchkhoum. Nous déchar- 
geàmes tout ce que nous avions de marchandises, nous 
fimes notre commerce, nous emportämes du vin, et 
parlimes nous croyant désormais riches. Nous ne nous 
atlendions à rien. Suivis de Coudchaïdzé et de Lach= 


E , ( 
khichwili, désignés à cet effet, nous allions commé des” 


(4) Le sel était done un des objets manquant aux Souanés, 
et qu'ils allaient chercher en Géorgie. 


269 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 270 


gens qui ne veulent que trafiquer. Coudchaïdzé ét Lach- 
khichwili vous envoyèrent un homme; vous, vous ras- hprince dadian, se laissa fléchir, et dit: .Je n'ai pas dans 
semblâtes tous les gens du Radcha, et vous avançâtes | le Radcha de thawad égal à Djapharidzé. Si les Souanes 
de la sorte dans un défilé, sans que nous eussions le | payent le sang de Djapharidzé, je leur ouvre le passage 
moindre vent de votre marche. Vous vous  présentâtes | et je chasse même les Djapharidzé: si non cette affaire 
“en avant: en arrière Coudchaïdzé, Lachkhichwili, Inasa- | ne se terminera pas. [ls ont tué sans motif Djapharidzé, 
ridzé et Garéwanidzé nous atteignirent; vous mous alla- | ce sont des hommes iniques à l'excès, qui exterminent 
quâles en tête et en queue, vous nous mossacrâles et | mes sujets du Radcha et du Lelchkhoum, S'ils veulent 
nous exterminâtes; de 800 hommes nous ne restàmes | terminer l'affaire en litige, appeile-les à ta porte, 
pas plus de 400, les autres périrent; les 400 chevaux 
chargés de vin sur le bât en furent par vous dépouillés. 


le roi Alexandré, Ce prince, par considération pour le 


qu'ils 
se justifient de la manière la plus avantageuse, Let qu'ils 
se libèrent à l'égard de Djapharidzé, pour nous, nous 


" : , » À « 
Vous avez exercé contre nous bien d'autres actes d'hos- | S9mmes loul préts. 


tilité, sans que nous pussions pénétrer nulle part pour 
gagner de l'argent. Etant réduits à eette extrémité cent 
_ de nous Souanes se glissèrent vers le Dwaleth, et se 
portèrent vers Wazeth pour y chercher ‘à travailler 


Vous ne nous Jaissâtes pas franchir 


»Cependant le ‘tems s'écoulait. Les plus distingués 
d'entre nous se rendirent près du dadian; sous la con- 
duite de ce prince, nous allämes à Gégouth, on délibéra, 
et le prix, du sang nous fut demandé par les Djapha- 
ridzé. Là étaient assis le roi des rois prince Alexandré 
en personne, le dadjan prince Mamia, Zwiad Phalawan- 
dichwili,, (Lomeatzi Dchiladzé, l'éristhaw Cakhaber. les 
émir-edjib Ramin, et Phalawandi Phalawandichywili; on 
procéda à l'enquête, Jes  Djapharidzé apportèrent un acte 
signé, où. ils demandaient une somme énorme pour Je 


moyennant salaire. 
“la montagne, et lorsque nous retournions chez nous, en 
passant de nouveau par le Dwaleth, vous nous attaquä- 
“tés entre Glola et Dchor. vons nous liâtes les mains, 
* nous dépouillätes: et, de cent personnes, n'en laissant 
| que deux libres pour porter cette nouvelle, vous nous! 
| emmenâtes tous prisonniers avec nos effets; vous nous 
* menâtes à Oni, vous vous appropriäles nos biens; pour 
” nous. épuisés et sans force, vous nous enfermâtes dans 
des toits à porcs et à tanards, où vous nous retintes 
captifs depuis la Pique jusqu'au mois de novembre. 
»Poussés au désespoir, nous nous délivrimes; et pre- 
nant chacun une bonne armure pour défendre nos têtes. 
nous nous arrachâmes à tant de tourments. ! Quelle lan- 
ie humaine pourrait redire tous les maux et les torts 
ue vous nous avez faits? 
Nous réstâmes en décçà d'Etzer, tous tant qu'il ÿ a 
habitants dans le Souaneth, durant 12 années, telle- 
ent affaiblis, que nous ne pümes nous rendre pour 


prix du sang; ensuile, faisant le calcul, on prétendait 
qu'il y avait 300 hommes tués aux Djapharidzé, et que 
ceux-ci avaient bien d'autres oriefs à reprocher aux Soua- 
pés.-Nous présentämes aux Souanes un acte signé, auquel 
ils firent honneur, et nous livrämes le village de Lach- 
kheth, la forteresse de Zéria, avec neuf familles; le petit 
monastère de Saint-George où se, trouvaient 12 croix et 
images; Je livre des prophètes en 4 parties. les épitres, 
le'livre des jeünes(s), le Typicon et le Stoudiel; outre 
cela nous vous donnämes 12) paysans de Khidour, dans 
le Mthiouleth, habitant, du côté de lOseth; une bonne 
forteresse, deux, monastères, un grand monastère à cou- 
pole sous le nom, des, saints archanges, avec deux gran- 
des: images, d'or, 58 autres, grandes images, 12 lampes 
d'or etd'argent, avec. des livres ecclésiastiques, un grand 
Goulan (7), le livre des. épitres en 4 parties, les prophè- 
tes, le livre des jeünes, la métaphrase, les psaumes de 
Dawid,.avec leurs commentaires en 4 parties, le Docteur 
-d'Enkersni(s); secondement le grand monastère de Sion 


‘dans le Gouria, et manquâmes des nécessités de lat 
? Tous tant que nous sommes del Souanes distingués, 
us nous réunimes en conseil, et nous vinmes à Etzer, 
s adressämes nos prières à Routchagian, et à Dadichwé- 
(5), et envoyâmes au dadian un exprès. Nous ap- 
âmes nos supplications auprès du seigneur dadian 


! (6) C'est un livre contenant la liturgie du carème. Le Typicon 


Je pense que ces deux mots désignent des-ofliciers-du 
tirant leur nom de lieux inconnus. 


et le Stoudiel sont également des livres de prières et de prédi- 
cations pour le mème tems. 

(7) Recueil d'hymnes. 

(8) Comme il s'agit ici de livres, on peut croire que l'acte 
désigne ;celui, counu, sous le titre le Docteur; cependant, en 
comparant ce passage avec les suivants. on pou aussi penser 


271 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


272 


RU 


sous l'invocation de Saint Giorgi- Sadjan, avec 52 croix 
qui s'y trouvent tous complets, et un 
vénérable décanoz; de l'abbé dépendent 20 familles, 
huit du décanoz; en outre un fils d'aznaour (9), Sisa- 
gidzé, demeurant au-delà de Khidour, avec sa forteresse 
et 12 familles; une autre forteresse du Mthiouleth, 
le village de Tzrili avec 24 familles, une église avec 
15 vénérables images et tous les livres dont elle était 
garnie, 16 familles de Théywarécho, une autre forteresse, 
Lomi Arichidzé avec sa forteresse et 40 familles; la belle 
et bonne église épiscopale et à coupole, du Crucifiment, 
à Zed-Kalak, avec toutes ses images ornées de pierreries 


et images, les livres 


et de perles, avec ses divers ornements épiscopaux, tels 
qu'ils conviennent à un évêque et à une telle église, 
avec ses livres tous complets, et en outre 100 familles; à 
Ghébi, deux fils d'aznaour Gagachwili, avec leur forte- 
resse et 72 familles de paysans; à Moda l'église de Saint- 
Georse, une village de 25 familles et une forteresse; à 
Tchouécho, une forteresse avec 7 paysans; à Dchiora, une 
citadelle et un village de 16 familles de paysans; à Bouba, 
une bonne église, une citadelle et un village, une 
église avec 25 belles croix et images et 25 paysans; les 
villages qui conduisent à Ghébi, formant en tout 400 fa- 
milles; trois fauconneries, trois endroits pour la chasse 
journalière de la chèvre sauvage, Zophazitho, Kisticho, 
Eden, Gidoïnia, la source du Rion et un autre endroit 
pour la chasse de l'artchwi(10); outre ces domaines, 300 
armures, Samakanour et Zédalour, 300 vases d'argent, 
coupes, plats, casseroles, tasses, aiguières et tsourtsou- 
ma(11) en argent, enlevés au roi de Cakheth; en outre 
500 marmites grandes ou légères, 500 mulets, 300 bons 
chevaux de somme; en outre si nous ne vous avons pas 
porté le défi, c'est que vous ne nous eussiez par fait rai- 
son, parce que dans le Souaneth il n'y a personne de 
votre rang; ne pouvant faire d'autre manière, nous nous 
sommes rassemblés tous les Souanes en avant d'Etzer, 
nous avons tous consenti au péage que vous exigez, nous 
habitants de Moulakh et de ses environs, de Latar et 
de ses environs, d'Ouchcoul et de ses environs; de 
Lachkh, de Holour et de ses environs, et maintenant 


qu'il s'agit de l'abbé même d'un lieu nommé Enkersni ou 
Enkersan. 

(8) Bien que les fils d’aznaours ou nobles de 3° classe, soient 
eux-mèmes aznaours, cependant on les distingue de Jeur père; 
et les livres géorgiens, où le rang de chacun est toujours scru- 
puleusement indiqué, font toujours cette différence, le cas 
échéant. 

(40) Sorte de quadrupède dont je ne connais par le vrai synonyme. 

(11) Sorte de vase 


le pays au-dessus de Dchidrotha, au-dessus de Glola, , 
en dec du Souaneth, en avant de l'Oseth, tout le M 
Mithiouleth, 400 familles avec leurs fils d’aznaour et 
leurs paysans; tout ce qu'il y a de Souanes en decà 


nous déclarons, que le pays au dessus de Glola, au-delà 
de Zéna, en avant de l'Oseth, tout le district de Mthi- 
ouleth, avec les montagnes et let plaines qui en dépen- 
dent, avec ses églises, ses eaux, ses moulins, ses pêche- 
ries, ses plaines pour la chasse el pour le pâturage, ses 
appartenances, exigibles ou non exigibles en bonne jus- 
tice, toutes, telles qu'elles soient, nous vous les donnons 
en propriété héréditaire, à vous Sargis Djapharidzé, Abé- 
salam et Wamiq. 


Celui qui sy opposera ou le modi- 


fiera ‘est maudit en ce monde et dans le monde éterneli.e. 
dans les deux vies. Quiconque fera des changements ou M 
mettra des obstacles en ce qui concerne le pays.et le f 
péage, tant que subsistera le Souaneth, tant que durera ÿ 
la famille Djapharidzé, mérite lui même d'être privé de 3 

‘ 


la foi chrétienne, irrite Dieu le Père, le Fils et le Saint- 
Esprit; vous possèderez maintenant en légitime propriété 


d'Etzer donnera le péage. Dieu vous fasse prospérer, 
et vous pouvez traiter comme meurtrier quiconque VOUS 
contestera le Mthiouleth ou le péage; nous tous Souanes 
nous nous engageons à en répondre. En outre, nous 
vous offrons comme agape mille moutons, et 300 livres 
de cire. 

Ceci fut écrit en l'an 120 (— 1452) par le grand 
pécheur Phalawandi Phalawandichwili. Je suis aussi té-m 
moin (12) de cette transaction.‘ | 

Je ne puis m'empêcher de dire que la date de cet 
acte important offre une grande difficulté. Nos listes 
donnent bien un roi d'Iméreth du nom d'Alexandré 
pour l'année 1432, mais pas de dadian Mamia. C'était, 
alors un certain Liparit, fils de Mamia, qui régna dem 
1414 à 1470. Au lieu de se perdre en conjectures, 
vaut peut-être mieux laisser la question indécise jus 
qu'à ce qu'un heureux hazard en amène la solution. | 


(12) Dans tous les actes de ce genre qui me sont connus, 
l'écrivain est témoin né et légal, et l'exprime en finissant, 


—— ? =— 


MATÉRIAUX MANUSCRITS. ; 


Séance du 31 août. Rapport sur le résultat des recherches in- 
stituées dans les archives centrales de Moscou, par M. Brosset: 
Séance du 7 septembre. Ueber eine Gleichung Biot's für die 
Refractionsdifferenz bei gegenseitigen Zenithdistanz-Beobachtun= 
gen, par M. G. Fuss. b 


Emis le 16 septembre 1838. 


2 
._ «90,9%. BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome. 


F AN 18; 19. 
PUBLIÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


] DE SAINT-PÉTERSBOURG. 


À Ce journal parait irrégulierement par feuilles détachées dont viagt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. eu Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes da bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contieudra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 
pe divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientitiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. NOTES. 926. Sur l'équation de M. Biot pour la différence des réfractions dans les observations des distances 
zénithales réciproques. Fuss. — RAPPORTS. 5. Sur quelques tumulus dans la Russie méridionale. Kôprex. — 6. Monographie 
géorgienne de Moscou. Bnosser. — OUVRAGES OFFERTS. 


N:O-T.E S. hebt sich diese Stôruns während einer längern Periode 
in ihrer Summe, da sie keiner Regel unterworfen ist, 
auf, Die andere Ursache wird durch die Grôsse der 
relativen Erhebung der beiden Objecte, oder durch 
REFRACTIONSDIFFERENZ BEL GEGENSEITIGEN | den mitileren Barometer- und Thermometerstand ihrer 
Oerter bedingt, und ihre Wirkung kann als die Function 
« dieser Erhebun2 durch eine Formel aussedrückt werden. 
G. FUSS (lu le 7 septembre 1858). In dem Coapte rendu der Sitzung der Park Akademie 
vom 8/4. Juni d. J. hat Herr Biot eine solche gegeben; 
sie drückt die Differenz der beiden Refractionen, die an 
den Objecten Statt finden, aus, und dient dazu um mit 
Zuziebung der bekannten Summe den Werth jeder Re- 
fraction einzeln auszumitteln. 

Einige in dieser Formel von mir bemerkte Druck- und 
Schreibfehler veranlassen mich die Sache hier etwas nä- 

= TENUE > her zu beleuchten. Die Formel entsteht nämlich aus der 

à sn der 7) Lu OU 2) Verbindung zweier Ausdrücke für die relative Erhebung, 
igenommen wird. Diese Formel ist das halbe Mittel | in deren einem der verschiedene Zustand der Luftdich- 
Resultate jeder einzelnen Beobachtung; es liegt hr |tiskeiten und Brechungsfähigkeiten an den beiden Sta- 
so die Annahme zum Grunde, dass die Refractionen | tionen, oder die stôrende Ursache, mit in Rechnung 
ch beiden Seiten hin gleich seyen, oder dass die Re- gezogen wird; im anderen aber der Werth der Refrac- 
tionscurve nach beiden Objecten symmetrisch sey. | tionsdifferenz in Bogen selbst einbegriflen ist. 
ass dieses indess nicht unbedingt der Fall seyn werde,| Im ersten Ausdrucke besteht der Zähler 1. aus dem 
“euchtet ein, und zwar aus einer doppelten Ursache: | Gliede, welches aus den meteorologischen Datis erhalten 
_ Die Gleichfôrmigkeit der Krümmung kann erstens durch | wird und 2. aus dem Product der Tangenten der halben 
| locale und meteorologische Verhältnisse gestürt werden,  Summe und halben Differenz der beobachteten Hühen 
| und wird es wohl, mehr oder weniger, immer; indessen | der Objecte. Diese beiden Glieder müssen jedoch mit 
| 
| 


"26. UEBER EINE GLeicuunc Brio s Für D1E 


ZExitThDisTANz-BEOBACHTUNGEN; VON 


- Die Ableitung der relativen Hôhe zweier Objecte, aus 
_gegenseitigen Beobachtangen, besteht, wie bekannt, 
“darin, dass, wenn a, a’ die beobachteten Hôhen sind, 
€ und D die Entfernungen der Objecte im Bogen und 
in einem Linearmaasse bedeuten, ihre relative Hôhe in 
demselben Maasse ausgedrückt, 

LES TARN D Sin 1” 


275 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 276. 


EU uL5 


einander addirt, und nicht das letztere vom erstern sub-[ Die Signallinie von P,,, bis P,,, am Kaspischen See 
trahirt werden. lief niedersteigend unterm Meeresspiegel bis auf 605,7 

Im zweiten Ausdrucke ist ebenfalls statt der Summe | Engl. Zoll, in einer Länge von 5614170 Engl. Zoll, bein 
die Differenz der Signalhühen angesetit, und endlich ist | mitileren Azimuthe — 37°. Diese giebt für jede der 
diese Differenz gleich der Summe der Refractionen an- | 11 Siationen 54,88 Engl. Zoll Depression für 32*561 Zoll 
genommen, da sie eigentlich der Unterschied von C und Entfernung. Es findet sich daraus C — 210”’,08 und die 
dieser Summe ist. Nach diesen Berichtigungen erhält | beobachtetenSignalhôhen, mit dem-für diese Leitperiode 
der Biot'sche Ausdruck für die Differenz der beiden | gültigen mittleren Refractionscoëfficienten — + 0,0725 
Refractionen, wenn S die halbe Summe, à die halbe | berechnet, sind: — — 149/,92, — 81”/,02; hieraus er- 
Differenz der beokachteten Hôhen, c = } Cist, folgende | hält man S$ — 34/5 und o — + 19/57. Der relativen 
für jeden Fall gültige Form: Erhebung von 55 Zoll entspricht, bei der Summe der 

tang ÿ Je = +188 1g S—1g ct s äussern Temperaturen — + 119,8, unter Annahme glei- 
tBc+otgS+ te S'1g8 cher Barometer-Temperaturen wäbrend der Zeitperiode 

w ist der Biot'sche Ausdruck für das Glied, welches | der Beobachtungen, die Barometerdiflferenz — 0,05 Engl. 
durch den Barometer- und Thermometerstand an den | Linien, für den mittleren Barometerstand — 502,5 Engl. 
beiden Stationen bestimmt wird. Es ist ein Product der | Linien; aus diesen Angaben erhält man 
Brechungsfähigkeit der Luft in den Unterschied ihrer w = 0,00000002411 10 — 5,210, 
Dichtigkeiten an den beiden Puncten, und hängot theils | und dieses giebt jede Refraction einzeln 
von der relativen Lase der Objecte, theïls aber vom me- | — 4(29 + A0), 4(20 — 142) = 22”,17 und 16,97. 
teorologischen Zustande während der Beobachtnngen ab. | Angebracht in Rücksicht auf die Zeichen an die sehein- 

Interessant ist es zu untersuchen, welchen Fehler wohl | baren, auf die Mitte reducirten Hôhen der Signale, und 
die Verpachlässigung dieses Gliedes in dem von uns|zwar die grôssere Refraction an die grüssere Hôhe, die 
ausgeführten Nivellement hervorbrinsen konnte. kleinere aber an die geringere, weiïl offenbar zum tiefer 

Die Cnrve, die wir durchgingen, erhob sich vom | gelegenen Signal hin der Strahl immer an Convexität 

Spiegel des Asow'schen Meeres in langen Wellungen | gewinnen muss, die positiven Refractionen nach dem 
ohne eine entschiedene Aufsteigung zu äussern, bis an | hôheren Objecte sich also vergrüssern und umgekehrt, 
die Hühen von Nowotroizk, wo ein rasches Aufsteigen | ergeben sie die wahre Niveaudifferenz der Signale in 
zu ïhrem hôchsten Puncte, dem Signal P,, in Stavropol Bogen — 31,85 und in Engl. Zollen — 50,75; 
(1860 Fuss über dem Ocean) erfolgte. Nack einer tiefer 
gelegenen Gegend erreichten wir wieder einen fast gleich 
hohen Punct um P,,, worauf ein Niedersteisen eintrat, 
das von den*Plänen von Georgiewsk an, bis in die 
Gegend des Meeresniveau's an P,,, einen regelmässigen 
Character gewann; von hier an aber wurde die Curve 
zur fast horizontalen Linie. Von P, bis P,, war also 
im Allgemeinen eine Aufsteisung, von P,, bis P,,, eine 
Niedersteigang vorhanden, oder eine fast gleiche Anzah] 
Stationen reichten hin um das Niveau des Aussanos- 
puncts wieder zu erreichen. 

Bei einer solchen Vertheilung kann sowohl der me- 
teorologische Eïinfluss von «w als auch der durch die 
Signalerhebung bedingte — » gesetzt werden, und es 
bleibt nur jene Strecke im Betracht zu ziehn, die von 
Pi; an unter das Niveau des Oceans füllt, Zur Unter- 
suchung dieser Strecke genügt es vollkommen dem obigen 
Ausdrucke die einfacie Form zu geben. 

2(% —0.1g 8 sin 1/) 
tg c sin 1” 


wo p die halbe Summe der Refractionen ansdrückt, 


Es erweiset sich also der Fehler der wabrscheinlicher- 
weise im Resultate der aus gegenseitigen Beobachtungen 
abgeleiteten Depression des Kaspischen See’s liesen kann 

— 11 X 4,5 — 45,6 Eng]. Zoll 
mit dem entgesgengesetzten Zeichen. 


Anmerkuneg. 


In der Formel für A0 ist offenbar eine gewisse Re- 
lation zwischen w und p tg S sin 1’! anzunehmen. Es 
entspricht nämlich, der Theorie nach, das für eine 
Erhebung zweier Puncte berechnete « dem mittleren. 
Werthe einer Tagesperiode von y an diesen zwei Puncten;, 
denn beide Grüssen werden durch denselben Umstand, 
die ungleiche Dichtigkeit der Lufischichten in denen 
beide Objecte liegen, bedingt: Ich verweise hiebeï auf 
Biot’s meteorologischen Ausdruck für die relative Er- 
hebung; setzt man darin w — 0, s0 wird auch 9 = 0: 
und da 4(è — à) = vw — 9 ist, so erbält dann dieser. 
Ausdruck senau die Gestalt des zweiten Ausdrucks, 


Ad = 


277 


é D 
BULLETIN SCIENTIFIQUE 


273 


EE 


Wollte man indessen in der Praxis w für jede Beob- | 
achtung inshesondere mit in Rechnung ziehen, so würde | 


. dadurch das Resultat gewiss nachtheilig afficirt werden; 
: nur bei einer langen Ketle von Stationen, 
an einer einen ganzen Tag über beobachtet worden ist, 
gewinnt, glaube ich, das Endresultat durch Zuziehung 
der Barometerbeobachtungen, an Genauigkeit. 


RAPPORTS. 


5. SUR QUELQUES TUMULUS DANS LA Russie 


van M. KOEPPEN (lu le 


MERIDIONALE ; 
15 Juin 1858). 


Als ich im verflossenen Jahre in Aufträgen der Hôchst- 
eigenen Kanzlei Seiner Kaiserl. Majestät das taurische 
Gouvernement bereisen musste, trug die Kaiserl. Aka- 
demie der Wissenschaften mir auf, die Tumuli an der 
_Nordküste des asow'schen Meeres zu untersuchen. Mein 
am 15 Juni d. J. eingereichter Bericht über diesen 
Gegenstand enthält unter Anderm Folsendes: 


Im Norden des asow'schen Meeres nennt man nicht nur 
von Menschenhand aufgeschüttete Grabhügel, sondern 
auch felsisge Hôhen Moraa. Dahin gehôren die Ka- 

- Mennaa moru4a, die Kopcaks moru4a, die Tokmakt Morysa 
und die Becrawus morusa. 


Neben der Kreisstadt Oréchow sind die Steppen, mit 
einer unzähligen Menge niedriger Hügel bedeckt, deren 
Ursprung unbekannt ist; diese konnten, wegen Mangel 
“an Zeit, nicht näher untersucht werden. Aehnliche Er- 


- hôhungen befinden sich auch im Gebiete der Mennoniten. 


“ Auf dem Lande der Colonie Blumenthal, unfern von 


“Oréchow, waren, wie die im Jabre 1822 dort ansässig 
gewordenen deutschen Colonisten versichern, mebhrere 
Du Tumuli vorhanden; die neuen Ansiedler 
r haben die Steine weggeführt um sie beim Baue 
r Häuser zu gebrauchen. Solche Gräber sollen sich 
- moch gegenwärtis auf den Ländereien des neben dem 
— : Dnjepr gelegenen, dem General - Major Popow gehô- 
 rénden Kirchdorfes Wassiljewka und des durch seine 
. Steinbrüche in jener Gegend bekannten Dorfes Kara- 

| _»schokrak befinden. 


Wollte man einige Tumuli 6ffnen lassen, so wäre es | Stück Bernstein etc., die alle von 
visant v vor Allem diejenigen zu durchsuchen, die sich | Mennoniten Namens Peter Gréning 


an Orten belinden, wo sie ohnehin weggeschafit werden 
müssen, wie z. B. in den Mennoniten-Colonien Neu- 
kirch, Münsterberg und Ruückenau. Diese sind 


oder wenn | zum Theïl schon abgetragen, während andere, wie z. B. 


in den Colonien Tiege und Tiegenhagen schon ganz 
verschwunden sind. Auch in der Stadt Oréchow selbst 
belnden sich zwei Tumuli. 

Die Grabhügel im melitopol'schen Kreise des tauri- 
schen Gouvernements scheinen aus sehr verschiedenen 
Zeiten herzurühren.-Schon aus den kleinrussischen Volks- 
liedern geht hervor, dass noch im XVII Jahrhundert die 
Kosacken ihren tapfern gefallenen Cameraden Hügel auf- 
thürmten, zu denen die Erde mit Säbeln gegraben und 
in Mützen herbei geschleppt wurde, und hier weiss man, 
dass ein, unweit vom Dorfe Keneges, am Berda-Flusse 
befindlicher Hügel von den Nogajern nach dem Jahre 
1195, (denn seit dieser Zeit erst wurde ihnen gestattet 
hier zu hausen), zu Ehren des Anfübrers ihrer Horde, 
eines gewissen aus der Krym herstammenden Chalil- 
Efendi, aufseschüttet wurde. 

Ein im Gebiete Sr. Durchl. des Herzogs von Anhalt- 
Kôthen einige Werst von Ascanianova (Boaswie Hana) 
entfernter T'umulus lieferte beim Oeffnen keine brauch- 
bare Ausbeute, da der 31 Fuss unter dem Niveau der 
Erde aufgefundene menschliche Leichnam so verweset 
war, dass selbst vom Schädel nur blosse Bruchstücke zu 
Tage gefürdert werden konnten. Zwei, aus andern alten 
Gräbern hervorgeholte Schädel, wurden von mir der 
Kaïserl. Akademie vorgeleot. Den einen derselben hatte 
der Anhalt-Kôthensche Amtsrath, Herr Teetzman, im 
Jahre 1832 aus einem Hügel geholt, derssich neben dem 
in meinem Beiseyn geüflneten Grabe befand. Das Ge- 
rippe von kleïner Statur lag in einem von Weiïdenholz - 
verfertisten Sarge. Auf der Brust des Todten befand 
sich eine runde, durchlôcherte Platte von gebranntem 
Lehm, in der Grôsse eines Thalers Oben, an der 
Spitze des Hügels wurden die Zähne und Hufe eines 
Pferdes und ein eisernes Pferdegebiss gefunden, Der 
zweiïte Schädel  rührt aus einem etwa 8 Fuss hohen 
Tumulus her, der sich am rechten Ufer der Molotsch- 
naja, etwa 170 Sashen von dem Ende der Colonie Mo- 
lotschna (auch Prischib genapnt) befand. Er wurde vor 
einigen Jahren vom Mennoniten Gerhard Harder aus 
Halbstadt gefunden. 

Ausserdem überreichte ich der Akademie verschie- 
dene Gegenstände, als goldene Obrgehänge, Glas- und 
andere Perlen, ein durchbohrtés, etwa 1 Zoll langes 
einem Halbstädter 
im Jshre 1836 in 

La 


279 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


280 


Zoo 


einem gewôhnlichen Grabe, am rechten Ufer des der 
Molotschnaja zufliessenden Steppenbaches Schônhul (oder 
Tschungul), 4 Werst von Prischib, der Protestantischen 
Kirche gegenüber, gefunden wurden. 


Auf meinen Vorschlag beschloss die Akademie einen 
in den Mennoniten-Colonien wohnenden zuverlässigen 
und gebildeten Mann, Herrn Joh. Corniess in Ohrloff 
aufzufordern, für ihre Rechnung noch einige in den 
Colonien selbst befindliche Grabhügel üffinen, sowie 
auch einige von den unbedeuterden Erhéhungen, die 
sich in der Gegend von Oréchow befinden, unter- 
suchen zu lassen, wozu auch die nôthige Summe ange- 
wiesen wurde. 


6. MoNoGRAPHIE GÉORGIENNE DE Moscou; PAR 


M. BROSSET (lu le 51 août 1838). 


L'Académie m'ayant fait l'honneur (honneur dont je 
sens vivement le prix) de me charger, durant le temps 
de nos vacances annuelles, d’une exploration de Moscou 
dans le sens des études dont je m'occupe, je dois lui 
en présenter les résultats. Si ces derniers ne paraissent 
pas, dès l’abord, très étendus, l'on voudra bien, sans 
doute, les mesurer par la pensée avec le temps destiné 
æt consacré à les obtenir. 

Mon but intérieur, en entreprenant ce voyage, était 
de rechercher historiquement les principes de cette mys- 
térieuse influence qui, depuis des siècles, conduisit vers 
le nord les enfants de Karthlos; de connaître par quels 
échelons d'amitié, d'alliance, de vasselage, les sonverains 
géorgiens en vinrent à trouver le salut de leur propre 
existence dans une une soumission complette; de rattacher 
à celle de Pétersbourg l’histoire géorgienne de Moscou, 
en recueillant les traces laissées dans la dernière par les 
illustres réfugiés du Caucase; enfin de connaître quelles 
richesses littéraires pourraient offrir pour notre musée 
les collections des Géorgiens encore vivants. Sous tous 
ces rapports, Moscou m'a offert les plus grandes res- 
sources; et si l'Académie partage la satisfaction que j'ai 
éprouvée à en rassembler les notices, je me croirai am- 
plement récompensé. La reconnaissance me fait un de- 
voir de nommer ici, comme ayant très activement con- 
couru de Jeurs conseils et de leur obligeance au succès 
de mes efforts, notre collègue M. de Hamel et un 
Géorgien, Petré Kébadzé, qui m'a constamment accom- 
pagné dans mes courses, 


De tous les peuples de l'Asie autrefois chrétiens, seuls, 
depuis quinze siècles, les Géorgiens sont restés fidèles 
à leurs croyances au sein des populations idolâtres ou 
musulmanes. On ne peut, sans doute, attribuer exclu- 
sivement à une piété sincère l'honneur de leur persé- 
vérance ; et la fierté nationale, l'abri puissant de montagnes 
inaccessibles, secondèrent admirablement leur penchant 
pour Ja conservation du christianisme. Toujours est-il 
que ni les Seldjoukides, ni Tchinghiz-Khan et Thimour, 
ni les attaques des dynasties du Mouton-Blanc et du 
Mouton-Noir, ni les cruautés des Turks, ni les exécu- 
tions sanglantcs et froidement calculées du perfide Chah- 
Abaz 1°, ni enfin les maux de toute espèce apportés 
par Nadir-Chah et par l'eunuque Mohamed-Khan, n'ont 
pu, avec la religion, détruire l'individualité du peuple 
géorgien. Il a bravé les orages, puis, voyant sa chute 
inévitable, il s’est jeté, avec un discernement qui l'honore, 
entre les bras du seul protecteur en état de lui offrir 
la sécurité pour les personnes et le repos pour les 
consciences. 


L Monuments religieux. 


Les Géorgiens ont une tradition particulière, que je 
n'ai pas encore vue écrite dans leurs livres, mais qui m'a 
été souvent racontée, et qui est consignée dans l'opuscule 
Hcropia rpysanckoñlepapxix, 3 npucosokynueniems 06pa— 
wenia 82 Xpacriancrso Ocerix H APYTHX'E TOPCKHXE HapO- 
xoss, Moscou, 1826, p. 2 Ils prétendent qu'avant Ja 
descente du Saint-Esprit, les apôtres tirèrent au sort les 
pays que chacun d'eux devait convertir à la foi du Christ. 
Pour eux ils échurent à la S°-Vierge; aussi nourrissent- 
ils pour elle l'affection la plus tendre, et l'honorent-ils 
d'un culte filial: Marie et S. Georges sont, on. peut le 
dire, les père et mère spirituels de la Géorgie. Pas un 
canton, pas une montagne, pas un endroit favorable à 
la prière, où n'ait été construit un oratoire sous le nom 
de lun d'eux. Cette tradition, qui m'était inconnue il 
y a quelques années, a passé dans le langage usuel et 
jusque dans les protocoles de chancellerie; elle est indi- 
quée, mais crûment, dans la lettre du roi Wakhtang VE 
à M. de Ferréol(1): sæÿæobs ds6osdob jog-bgodogbo 
échusen partage à la vierge Marie, expression dont 
je n'avais par senti toute la force en la traduisant par les 
spéciaux serviteurs de Marie. Ce culte de la Vierge 
était un point de contact essentiel entre les Géorgiens 
et les Russes; et puisque les croyances sont la cause la 


(1) Nouv. Jow:n. as. 1x, 213. 


281 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


282 


plus puissante des amitiés et des haines entre nations, 
sous ce rapport, l'union des deux peuples devenait facile. 


Quand les princes géorgiens vinrent s'établir à Moscou, 
dans les dernières années du règne de Pierre-le-Grand, 
leur premier soin fut de s'y construire des églises. Celles 
de Piatnizka dans l'Okhotni-Rad, non loin du Kremlin; 
du Donskoï - Monastir, et de Vsésviatski, à 5 verstes de 
Moscou, sur la route de Pétersbourg, sont leur ouvrage. 
La partie inférieure de la première fut bâtie par le roi 
d'Iméreth Artchil, ainsi que l'a trouvé dans les papiers 
de cette église et relaté en détail dans sa description 
inédite de Moscou, S. E M. le Sénateur Malinofski. 
Les fondateurs de la seconde me sont inconnus nommé- 
ment, mais les Géorgiens l'attribuent à leurs princes, 
Enfin la 
5° fut érigée par la reine d’Iméreth, comme en fait foi 
cette inscription russe, qui se lit sur le mur gauche du 


dont les sépultures l'ont entièrement envahie. 


sancluaire : 


[lo vKasÿ Ga Haneparogekaro Besnseerra, Raarc- 


versus L'ocSaapuinn Haneparçpnua Anna Ioa- 


HCBMI, H NO GAATOCACEENIH CBATÉALUATO MIfABHTEN— 


en SSHUIATO CHHOAA, MOCTOHCA CÜA KAMEHHAA LEFKORA 
60 HMA BCÈYE CRATRINS H MIFENHOTRIA, NjEEATHIA Ho- 
COGOAHUAI BCÉCKOPRAUUHYE, Ad CRATRIXA H MPAREANEIXA 
Cumecua roronpinmuya 4 Anna npoporHuyni, saarortp- 
- non Hueernnekon yajesnon Aapier AGIHAOENOH, AAA 
a\passa Ga Bexnweersa 4 aa Bbtnaro nomnnonenia 
Ga Beauvéersa UafekKUXZ ROAHTENENS CCRAUIENA CA Ka 
MenHaA WepKOës 1736 r. cenTarpa 12r0 ANA nprocsa- 
“LEMNAANS BeniamHnONS, ENHCKOINOMZ KOAOMEMCK HAE 
nr KOUIHPEKHMB; NONORHCA 1798 roxa nptocnauen- 
a] 
has Tunocemx Taxosaesz (2). 
… Par ordre de Sa Majeste la très pieuse Impératrice Anna 
vna, et avec la bénédiction du Saint Synode dirigeant, 
“celle église de pierre fut construite sous l'invocation de 
tous les Saints, de la très pure et très sainte Mère de Dieu 
- miséricordieuse pour toutes les douleurs; des saints et 


JE Siméon, qui porta le Seigneur dans ses bras, et Anna 
h prophétesse, par la princesse royale d'Iméreth Daria Art- 


{2) Le texte de cette inscription ct celui de la suivante m'a 
été dicté par un des serviteurs de l'église. Notre collègue M. 
Oustrialof à bien voulu les revoir, ainsi que le document russe 
qui viendra plus bas. 


chilovna (8), professant l'orthodoxie, pour la santé de Sa 
Majesté, et pour le souvenir éternel de ses Augustes 
parents; cette église de pierre fut bénie en 1736, le 
12 septembre, par le très Révérend Véniamin, évêque 
de Kolomna et de Kochiror; restaurée en 1798 par le 
très Révérend Timothée Iakovlef. 

Outre ces trois églises, on trouve encore à Moscou: 
1° entre les deux arcades nommées Nikolskia- Voroti, 
Portes de S. Nicolas, un oratoire consacré à Notre-Dame 
d'Ibérie; là est une grande image de la Vierge, tenant 
l'enfant Jésus dans ses bras, copiée, mais beaucoup plus 
grande que l'original, d'après une autre image pour la- 
quelle les Géorgiens professent la plus grande vénération. 
A gauche de la tête de la Vierge, on lit en grec: 


H MHTHP @EOY H JTOPTAHTHCA H TAN 
IBHPON. 


»La Mère de Dieu des Ibériens, dite Portaitisa“: 
ce dernier mot, sous une forme moitié latine (xopr«, 
adj. xopræyricæ) moitié grecque, signifie la même chose 
que le géorgien s6obs gfoob. Et ge Notre-Dame 
de la Porte, dont on verra un peu plus loin l'origine. 


Et à droite, en russe: 

Orrerjouca BHOR& CA pH3A CZ BÉHUAMH M 3CAOTÈN 
KOFOHOR AOPOTOURHHRIYE KAMNEHB MLHAHIENHE CEATÉH- 
UIATO lIPABHTEACTKSHUIATO CHHOAA YAEHA H HXZ [lwae- 


parogekuys Bucoueerez 3akonoSwnrens, njescsauien- 


Haro maTonoauTa Mockosexaro, KarSzæekaro 4 Gka- 


von Tponuykon aañpel MPEOCRALIENNATO AafÇHMAHAGHTA 
ITaaroua, As. 


»Le parement de cette image, ses guirlandes, sa cou- 
ronne d'or et de pierres précieuses, ont été renouvelés 
également par les soins de S. Em. Platon, membre du 
Saint Synode dirigeant, maître de religion de Leurs 
Altesses Impériales, métropolite de Moscou et de Kalouga, 
et archimandrite de la laure de la sainte Trinité, en 1790.‘ 

La fin de l'inscription, qui est en caractères très fins, 
et quil serait difficile de copier sans scandale dans un 
lieu continuellement rempli d'une foule de fidèles, ex- 
prime simplement la valeur matérielle des métaux 
précieux ainsi que des pierreries dont est surchargée 


(3) Artchil, fils de Wakhtang V, fut d’abord roi de Cakheth, 
puis d'Iméreth, et s'enfuit définitivement en Russie en 1722. I 
avait épousé Kéthéwan, petite-flle du roi Théimouraz 1er, dont 
il eut Alexandre, Mamouca, et une fille nommé Daredjan, por 
abréviation Dario, celle ici nommée. 


285 BULLETIN 
cette image: aussi est-elle gardée jour et nuit avec le 
plus grand soin. 


En quel temps et par ordre de qui fut achevé et 
établi dans la capitale de la Russie ce pieux monument, 
je l'ai vainement demandé; mais on trouve dans un livre 
russe intitulé Description fidèle et détaillée des 
monaslères de l'empire russe (anonyme), Moscou 
1829, que le couvent de St.-Nicolas, fondé en 1556, 
non loin de l'oratoire actuel, était en 1669 sous la di- 
rection de l'archimandrite Pachome, nommé par le Tsar 
Alexis Michaïlovitch. Ce supérieur ecclésiastique fit venir 
du monastère ibérien du mont Athos la copie fidèle de 
l'image de la Mère de Dieu, qui est conservée dans celui 
de Saint-Nicolas. Si l'image en question était déjà à 
Moscou à l'époque indiquée, Pachome n'avait nul besoin 
de la faire copier. Il est donc probable que le couvent 
de Saint-Nicolas aura fourni le modele de l'image des 
Nicolskia - Voroti. 

Il y a aussi, à peu de distance de Ja porte Varvars- 
kaïa, dans le Kitaïi-Gorod, une grande église dite Notre- 
Dame d’Ibérie. À droite de l'iconostase est une toute 
petite image de la Vierge, étincelante de diamants, au 
bas de laquelle est écrit, sur üne plaque d’émail, le mot 
TPV31HHGKA®. La tradition porte, et c'est encore à 
M. le Sénateur Malinofski que je dois ce renseignement, 
qu'un marchand russe nommé Lazareff, ou, suivant le dire 
du gardien de l'église Nikite Nikitkoff, acheta en Perse, en 
1654, une image géorgienne, en l'honneur de laquelle 
fut bâtie l'église en question. Plus tard l'original fut 
porté au couvent de Tchernogorski, près d'Archangel, 
où il se trouve encore; une copie seulement resta à 
Moscou, et s'y voit maintenant. Peut-être que les pein- 
tures, aujourd'hui très dégradées, dont sont couvertes les 
murailles, serviraient d'explication à cétte histoire. 

Enfin, au bas de la tour de Soukhareff, aujourd'hui le 
réservoir des eaux excellentes qui alimentent en hiver 
comme en été les fontaines de Moscou, est un autre 
oratoire de Notre-Dame d'Ibérie. Les Géorgiens affirment 
que les lames d'argent doré qui en complettent la pein- 
ture, aussi grande que celle des Nikolskia-Voroti, ca- 
chent une inscription en leur langue, qu'il serait intéres- 
sant de lire; mais on concoit quelles difficultés s'opposent 
à l'accomplissement de cette entreprise, et de quelles 
hautes protections devrait êire muni celui qui roudrait 
l'exécuter. 

Comme cette histoire de 


N.-D. d'Ibérie se rapporte à 
une tradition très ancienne 


du peuple géorgien, il sera 


utile d’entrer ici dans quelques détails. Les Géorgiens 


SCIENTIFIQUE. 
c 


‘284 


possédaient au mont Athos un vaste couvent, qui, visité 

en 1755 par le métropolite Timothée Gabachwili, lui 

parut grand comme une ville et fortifié comme une 

ciladelle. 11 renfermait alors environ 300 moines et était 

gouverné par l'abbé Nathanael. L'église, bâtie par le” 
moine George Mitha-Tsmidel, aux frais de Bagrat cou- 

ropalate, était magnifique et ornée d'un pavé en mosaï- 

que indiquant par des figures la place de chacun des 

instruments du culte. Ses richesses étaient immenses. 
On y voit encore un oratoire de S. Jean-Baptiste, con- 
struit par saint Euthym; et un autre de N.-D. Portaîtisa,w 
par Achothan, prince de Moukhran. Telle est maintenant 

l'histoire de cette image de la Porte. Au temps de l'em-" 
pereur grec Théophile, iconoclaste furieux (829-842), 
un courrier envoyé à Nicée, passant la nuit chez une | 
pauvre veuve, y aperçut une image de la Vierge. [1 lui 
donna plusieurs coups de sabre, et il en sortit du sang À 
qui jaillit jusque sur le profanateur; celui-ci, effrayé, 
s'enfuit, et la veuve, de peur de pareil accident, jetan 
l'image à la mer. Les vents la poussèrent du côté du 4 
mont Athos, d'où les moines, à la vue d'une grande 
clarté brillant au milieu des flots, comprirent qu'il y 
avait quelque chose de miraculeux. On arme une barque, « 
on se dirige vers l'endroit d'où partent les rayons, on. 
veut enlever l'image, mais une voix fait entendre que 
le moine géorgien Gabriel est seul digne de le faire. Lew 
saint personnage, qui vivait en ermite dans les monta- ° 
gnes, fut mandé, et il marcha, dit-on, sur les flots pour 
en retirer l'image sainte, qui fut déposée dans une 
église. Mais peu après, celle-ci disparut, et quand on law, 
retrouva dans la cellule du moine, il déclara que las 
volonté de la Vierge était que son image füt exposée à | 
la vénération publique non dans une chapelle, mais à 
la porte même; de là elle tira son nom. Un certain 
Kaïkhosro (4) athabeg d'Akhal-Tzikhé, de Djaq et dem 
Tzikhis-Djouar, fils de Qouarqoueré et de la fille dem 
Dédis-Imédi prince de Moukhran(s), lui fit un cadre 
magnifique, et Achothan, prince de Moukbran, la re 
couvrit d'un petit oratoire à coupole, précisément comme 
celui des Nicolskia- Voroti de Moscou. 


(4) Deux Kaïkhosro, fils de Qouarqouaré, figurent dans, la liste“ 
des athabeks d'Akhal-Tzikhé, l’un au commencement, Vautre ai 
milieu du xwi° siècle, je pense qu'il s’agit ici du second. Quant 
à Dédis-Imédi, un prince de ce nom est fréquemment nom né 
a la même époque, dans la Chronique géorgienne, p.11 sq 

(5) Le moine ajoute: ,,Je pense qu'il était fils de la soeur de 
la sainte reine Kéthéwan;“ c'est une erreur, puisque la reine 
Kéthéwan était fille d’Achiothan, d'après Wakhoucht (règne 
d’Alexendré II. de Cakheth). 


On raconte beaucoup de miracles opérés en faveur 
des Géorgiens par l'intercession de celte image. Aux 
détails déjà donnés en plusieurs endroits sur la biblio- 
thèque géorgienne de ce couvent, j'ajouterai qu'une lettre 
de Tiflis reçue au mois de juillet de cette année nous 
en annonce un catalogue complet, se montant à 288 ar- 
| ticles, redigé au temps du roi Salomon, i. e. vers la fin 
- du dernier siècle ou au commencement de celui-ci, par 
| un moine d'Iméreth, encore vivant. Le trésor du mo- 
nastère renferme, entre autres antiquités, l'armure complète 
que Thornic, l’un des fondateurs, portait durant sa cam- 
nl pagne d'Asie (8), et sans doute bien d’autres monuments 
… géorgiens de ces temps reculés. Timothée parle entre 
“autres d'un tube surmonté d’un oiseau en vermeil, 
Î laissant échapper l'eau par son bec et par ses ailes; d'un 
grand bassin offert par Léon, roi de Karthli et de 
Cakheth, avec un dais richement brodé, offert par Acho- 
than prince de Moukbran; d'un beau tapis donné par 
Simon, roi de Karthli; de plusieurs magnifiques évan- 
“giles, dont un fut envoyé de Pétersbourg, sans doute 
par Pierre 1°, ou par l'un de ses successeurs, et un 
autre couvert en cristal, donné par le roi Bakar. 
« Je ne dois pas oublier de mentionner parmi les mo- 
È nüuments géorgiens de Moscou, le plus moderne, consis- 
“tant en une couronne d'or, un sceptre et un sabre, 
envoyés par l'empereur Paul au dernier roi de Géorgie, 
et déposés maintenant à lOroujeïnaïa-Palata (7); et le 
plus ancien, qui se trouve dans le riche trésor de l'église 
de l'Assomption, au Kremlin. C'est au Tsarévitch Théi- 
mouraz que jen dois. l'indication, et à la complaisance 
d'un moine le bonheur de l'avoir vu. Les Géorgiens 
assurent que Constantin-le-Grand avait donné à Mirian, 


. (6) Dans le Recueil des actes de la séance générale de l'Aca- 
démie pour 1857, p. 125, ces événements sont rapportés sous 
la régence de l’Impératrice Théophano (965) d'après la notice 
contenue dans le Mit géorgien du Nomocanou, appartenant 
au Musée asiatique de l'Académie; mais dans le manuscrit -du 
“voyage de Timothée, il est question de l'impératrice Théodora, 
femme de Théophile (842). N'ayant point encore eu entre les 
“mains une bonne histoire de S. Ewthym, je me contente de 
signaler ces différences. 

(7) Comme l'on travaillait à faire un nouvel inventaire des 
richesses de ce dépôt, au milieu du déplacement momentané 
des armures je n'ai pu rien voir de géorgien. Mais j'y ai ren- 
contré un beau @asque avec une inscription en lettres arabes; 
un trône offert par la compagnie des marchands arméniens 
d'Espahan au Tsar Alexis Micharlovitch, autant que je puis me 
le rappeler, et un autre trône plus ancien, orné de turquoises, 
“offert par Chah-Abaz premier. C'est là tout ce que j'ai vu d’o- 
-riental dans l'Oroujeïnaïa-Palata. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


256 


leur premier roi chrétien, un des clous qui attachaient 
le Sauveur à Ja croix. Cette sainte relique fut, à ce 
qu'il paraît, apportée en Russie lors de l'émigration des 
Géorsiens, il y a 113 ans. Exposée à la vénération 
publique dans une belle boite de vermeil, elle attire 
chaque jour un concours prodigieux de fidèles, empres- 
sés de la baiser. Mais la chässe où elle était primitive- 
ment enfermée est actuellement dans le trésor de l'église. 
C'est une petite couronne d'or pur, ornée de pierres 
précieuses et d'émaux, du genre de celles que les reines 
portaient au sommet de la tête. Sur la bande inférieure 
on lit, en caractères géorgiens ecclésiastiques assez bien 
formés et avec peu d'abréviations, l'inscription suivante, 
divisée en trois parties par des contreforts qui partent 
du haut: 


alPJ: be: LERREPEPDOLE: VE : 
dl: OLOSEENE : ENSIRT EE: PSLE 
LENS DNE : LÉDRIRTEB TE : EH| D : 


,Dawith, fils de Rousoudan, roi de toute la Géorgie, 
a fait construire cette châsse pour le saint clou.“ 

Il s'agit donc d'un produit de l'art géorgien datant 
aujourd'hui de six siècles. Car Narin-Dawith fut roi 
de 1237 à 1272. 

I] serait inutile de dire quelles circonstances, à mon 
grand regret, m'ont empêché de voir une quantité assez 
considérable d'antiques images géorgiennes que je sais 
exister à Moscou, entre les mains de 5 princes descen- 
dants de Bakar; pourtant on a bien voulu me promettre de 
copier les inscriptions d'un tiers de cette riche collection, 
dont le propriétaire était alors absent. Passons mainte- 
nant à un autre ordre de recherches. 


I. Sépultures. 


Le roi Wakhtang, lorsqu'il vint à Moscou en 1725, 
était accompagné des princes ses oncles ou ses frères, 
de ses fils, des grands de sa: cour et des: principaux per- 
sonnages du pays. D'après une pièce authentique, exis- 
tant aux archives de l'empire, sa suite se composait de 
1185 personnes, dont 656 serviteurs. La plupart de 
ces princes et de leurs officiers moururent en Russie, 
où à Moscou même, où se trouve la postérité de quel- 
ques-uns d’entre eux. Rassembler les légendes tumulaires 
de ces personnages était l'un des motifs qui firent ap- 
prouver à l'Académie le projet d'exploration de Moscou. 
L'on ne doit pas s'attendre à voir rien de bien ancien 
dans ces épitaphes, mais elles ne sont pas sans intérêt 
pour l'histoire russe. Quant à celle de Géorgie au 
xvin* siècle, elles s'y rattachent intimement. D'ailleurs 


287 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


288 


oo 


celte époque, aujourd'hui si rapprochée de nous, sera 
ancienne dans deux siècles, et alors la négligence des 
hommes, la ruine des édifices, l'influence d'un climat 
rigoureux auront entièrement détruit des souvenirs déjà 
à demi effacés. Et quand on songe au soin que Pierre- 
le-Grand a pris lui-même pour la conservation de quel- 
ques épitaphes de Tatars ou d’Arméniens obscurs, dans 
les ruines de Bolghari, des Russes ne jugeront pas su- 
perflu le zéle de l'Académie dans des circonstances 
semblables, mais pour la mémoire d'hommes célèbres 
parmi leurs contemporains. 

Les sépullures arméniennes et géorgiennes sont nom- 
breuses à Moscou. Parlons d'abord des premières. Là, 
comme à Pétersbourg, les plus anciennes, qui datent à 
peine d'un siècle, se trouvent dans une partie séparée 
du cimetière allemand. A Moscou, ce cimetière est 
entre les barrières Prolomkaïa et Séménofskaïia dans 
l'intérieur de la ville: on y trouve, à l'entrée, une qua- 
rantaine de tombes bien dégradées et peu lisibles. Ici, 
c'est au fond du cimetière de Smolensk, à Vasili-Ostrof. 
Je me propose d'étudier ces dernières et d'en publier 
quelques-unes, celles des personnages publics, ou les 
plus intéressantes pour leur context. Dans une seconde 
époque, plus récente, les tombes arméniennes occupent 
des lieux à elles seules consacrés, comme, à Moscou, les 
environs de l’église arménienne de l'Assomption, dans 
le quartier géorgien, et ensuite un vaste enclos près du 
grand cimetière russe voisin de la barrière Presnenskaïa; 
ici, un terrain touchant le cimetière allemand, décoré 
d’une jolie église, due, comme tous les établissements 
arméniens des deux capitales russes, à la munificence 
de la famille Lazaref. Je puis dire que j'ai lu tout ce 
qui pouvait l'être; j'ai même enregistré, à une douzame 
près, toutes les tombes du cimetière arménien de Mos- 
cou, le dernier nommé; je n'ai trouvé partout que des 
noms inconnus hors du cercle de la famille; quelques 
nobles, beaucoup de marchands; un seul militaire dans 
le cimetière de l'Assomption, ainsi que le fait présumer 
une épée sculptée sur une des parois latérales de cette 
tombe (malheureusement dépourvue d'inscription), et 
dans l'église du même lieu une femme d'un rang plus 
élévé, mais dont le souvenir ne se rattache à rien, que 
je Re Notre cimetière de Smolensk est plus riche 
en illustrations. 

Quant aux Géorgiens enterrés à Moscou et à Pélers- 
bourg, c'élaient, pour la plupart des hommes de haute 
classe, ou revêtus de fonctions publiques. Passons en 
revue leurs monuments On les trouve, à 


Moscou: 1° Dans l’église du couvent grec d'où la rue 


funéraires. 


Nikolskaïa, dans le Kitai-Gorod, tire son nom. 2° Au 
Donskoï-Monastir, non loin de la barrière de Kalouga. 
5° Au monastère de Pokrofka, près la barrière Ragoj- 
skaïa. 49 Dans le cimetière des Arméniens et dans celui 
des Russes, au voisinage. Les inscriptions de cette der- 
nière localité sont toutes récentes et en langue russe, 
deux circonstances qui m'ont fait moins regretter que le 
mauvais temps des dernières semaines de mon séjour 
ne m'ait pas permis de les visiter et de les transcrire. 
59 Au dedans et autour de l'église de Vsésviatski, ci- 


4 


dessus mentionnée, J'ai su depuis mon retour, qu'au k 
village de Pakra (ainsi me l'a-t-on nommé), à 20 ou 25 K 
verstes de la ville, il y a beaucoup d'anciennes tombes M 

: e 


géorgiennes, et n'oublierai pas de les visiter s'il m'est un 
jour donné de revoir Moscou-la-Sainte. Isolées, chacune 
de ces inscriptions auraient peut-être peu de valeur 
réunies à celles de Pétersbourg, elles fourniront une 
masse intéressante de documents. Ges dernières se voient 
dans le cimetière extérieur, dans l'église qui est à l'en 
trée, et dans celle aujourd'hui abandonnée qui est à l'ex- 
trémité du jardin du couvent de S. Alexandre-Nevski; 
enfin sur la paroi extérieure du mur de la petite église 
de S.-André, Wassili-Ostroff, 7° ligne. J'en aï vaine- 
ment cherché quelques-unes qui ont été vues près de 
l'église de la citadelle. 


Les inscriptions arméniennes se distinguent générale- 
ment par la beauté et par l'élégance des lettres, et sont 
toutes tracées en capitales, d'un effet pit/oresque; mais 
le context en est très simple, le nom et les titres de 
l'individu, la date de sa naissance et celle de sa mort: 
voilà tout ce qu'elles contiennent. Celles des Géorgiens, 
au contraire, sont la plupart très mal gravées, toutes, 
hors une seule du Donskoï-Monastir, en caractère vulgaire, | 
plus difficilement élégant que ne le seraient les capitales 
khoutzouri, et par celle raison, ont perdu toute leur 
physionomie sous le ciseau: aussi toutes celles sculptées Ÿ 
sur la pierre et à l'air libre sont-elles pénibles à déchiffrer.m 
En revanche un très grand nombre sont sur marbre, et” 
celles des églises sur plaques de cuivre. D'ailleurs elles" 
sont plus riches de style et surtout de détails historiques: 
J'en donnerai ici une ou deux comme échantillon, en 
attendant une publication complette. 


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289 


4 bs-0>;b: 1730, dsobob à: 

_ »Moi la pécheresse Kéthawan, épouse de Kaïkhosro, 

xoi de Géorgie et généralissime de toute la Perse, et 
mère de la princesse Bégoum, je vins en Russie en 1722, 
» dans la grande ville capitale de Moscou, j'y reçus le bap- 
“éme et la vraie religion du Christ; selon la loi qui nous 
condamne en ce monde à l'instabilité, je payai tribut à la 
nature en mourant ici même, et je fus enterrée dans l'église 
grecque dépendante du monastère de Saint-Nicolas. Vous 
“qui me visilez priez pour moi, par amour pour Dieu: 
1750, 5 mai.‘ 

De toutes les sépultures géorgiennes de Moscou, la 

date de 1730 est la plus ancienne. Cette inscription 
nous apprend que la femme du roi Kaïkhosro vint mu- 
sulmane en Russie; c'est un fait qui ne se trouve pas 
ailleurs. Bien que convertie à la foi chrétienne, l'épi- 
taphe, en indiquant le nom de la fille de cette princesse, 
se trouve conçue d'après la formule de ses premiers 
«oréligionnaires. 

… Kaïkhosro, frère du roi Wakhtang VI, eut lui-même 
le titre de roi de Géorgie en 1709, après la mort de 
 Giorgi XII, et fut tué dans le Qandahar le 27 septembre 
4711, à la tête de l'armée persane. 


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BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


290 


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FULS djfsdnw0, Eségoeb 60.456 Gogo, 
es sdob coisb, jeeo Bad-03b V6 6e: 

» L'homme recoit deux fois la vie; d'abord en entrant 
dans ce monde matériel, ensuite lorsque l'âme quitte le 
corps: ces deux naissances que le Seigneur nous accorde, 
moi ici présent je les ai recue:. 

»Sorti de la racine de David, fils du roi Giorgi XII, 
qui régnait sur toute l'Ibérie, je reçus de lui le nom 
de l'ange Djibraïl, qui devint mon patron. 

Par suite des révolutions du monde, j'eus pour partage 
l'exil en terre étrangère et bien d'autres douleurs, à l'é- 
poque de ma jeunesse, aussi ai-je dû payer le tribut à 
la nature, laissant la reine ma mère dans les larmes. 

Né dans l'année 1188, le 13 août, je sortis de ce 
monde en 1812, le 29 février, dans ma 25° apnée. 

»Venez, amis de ma jeunesse, visiter le jardin où je 
repose; fleur tombée de la tige des Bagratides, réunissant 
à l'incarnat de la rose les couleurs du nardion et du lis; 
et priez pour moi, vous qui lisez ceci.‘ 

Cette épitaphe, composée de 5 strophes ou de 25 
vers iambiques ecclésiastiques, fut écrite par un prêtre 
géorgien nommé Taras, et se voit dans le cimetière 
ouvert du couvent de Saint-Alexandre-Nevski. Je ne 
ferai qu'une seule remarque. Les listes royales de Gé- 
orgie donnent le No. XIII au roi Giorgi, mort en 1799: 
c'est par suite d'un double emploi. 1] n'y eut réellement 
que 12 souverains de ce nom, mais l'avant-dernier est 
compté deux fois. Giorgi XIT monta sur le trône en 1676 
après la mort de Wakhtang V; il fut remplacé en 1688 
par Eréclé 1°", et régna de nouveau en 1705: voilà la 
source d'une de ces difficultés dont sont hérissées les 
listes généalogiques de ce pays, dont pas une seule jus 
qu'à présent connue n'est exacte. 

La 1° strophe de cette épitaphe n'est point gravée sur 
la tombe, mais je la restitue d'après l'original, qui est 
tombé entre mes mains. 


JT. 


Mais si les archives de la mort sont intéressantes à 
visiter, celles où se conserve le souvenir des actions des 
hommes politiques ne le sont pas moins pour la science. 
Deux lettres, l'une de S. E. M. le ministre de l'instruc- 
tion publique, l’autre de M. de Divof, dirigeant le ministère 
des affaires étrangères, m'ayant procuré l'entrée de ce riche 
dépôt historique, vers la moitié de mon séjour à Moscou, 
je commencai à le fréquenter. Jamais les hommes voués 

19 


Archives, 


991 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. ê 292 


© 


aux études orientales n'ont mis le pied dans ces mysté- 
rieux asyles sans en tirer d'utiles renseignements. En 
Jes consultant, les plus illustres orientalistes de notre 
époque ont, chacun dans leur partie, rendu à la lumière 
les pièces les plus importantes pour l'histoire de l'Asie. 
Quant à moi, mes espérances ont été dépassées. La seule 
richesse géorsienne des archives de Moscou forme une 
telle masse de documents que, pour la lire et en faire 
de bons extraits, ce serait le travail de plusieurs mois; 
mais les matériaux en langue russe demanderaient plus 
d'une année. Ils sont rangés dans un si bel ordre, et 
l'on trouve dans le directeur, S. E. M. le Sénateur Ma- 
linofski, ainsi que dans les employés, une telle obligeance 
quil est impossible de se figurer avec quelle rapidité 
tout se trouve sous la main. 

Les pièces historiques concernant la Géorgie commen- 
cent en 1586; peu nombreuses pour ce siècle, elles 
contiennent le germe de tout ce que nous voyons au- 
jourd'hui et méritent bien une analyse séparée, bien que 
la plupart des faits qu'elles confirment soient déjà connus 
par l'ouvrage Hcropuuecxoe uso6paxenie lpyaix 
Esquisse historique de la Géorgie, généralement 
attribué au Rt Métropolite de Kief Eugénius, mort l'an- 
née passée. 

1. Le roi Alexandré (11 de Cakheth) écrit au Tsar 
Fédor Ivanovitch. S'arrogeant le titre de roi de toute 
la terre de Géorgie, il jure fidélité au Tsar pour lui 
pour ses fils Iracli, Dawith, Giorgi, pour ses officiers 
Jason, Gordjasp, Chermazan, Zaal, Dawith et Ander- 
man. Il envoie à cet effet le prêtre Jean et le moine 
Kourchid, et se soumet, lui et sa postérité, à la Russie 
(28 septembre 1587) (8). 

L'empereur recoit Alexandré sous sa protection (avril 
1589). 

2. Le même roi remercie le Boïar Boris Godounoff de 
sa lettre et de ses présents envoyés par Ivan Nikititch 
Vsévolofski, ambassadeur du Tsar Fédor Ivanovitch, lui 
annonce les succès du général russe André Ivanovitch 
sur les bords de la mer Caspienne, l’envoi de son fils 
Giorgi à l’armée russe, la trahison de deux de ses ne- 
veux qui se sont mis au service de Perse et le départ 
de l'archevêque Antoni et de Kourchid comme ambas- 
sadeurs (17 juin 1594). 1] y avait un cachet lié avec 
de la soie, aujourd'hui perdu. 

Pour le xvne siècle on trouve beaucoup plus de dé- 
veloppements. 


(8) Quand je n'ai pas eu les originaux entre les mains, j'ai 
seulement copié les dates données par les registres de Ja chan- 
cellerie. 


5. Le roi Giorgi, fils de Simon 1er, par une Jetire 
grecque du 10 mai 1605, qui fut apportée le 12 no- 
vembre de la même année, au temps du faux Démétrius, 
se soumet au Tsar Boris Fédorovitch Godounoff, promet 
sa fille Eléné en mariage au Tsarévitch, et l'envoi de 
son neveu Khosro pour épouser la Tsarevna Ksénia Bo- 
rissovna, il se donne les titres de souverain aparsuckiä, 
KaxeTHHCKIH, 3eXIHCKIH, aXHACIHCKIH H COMEXHTIHCKIH, I. €. 
de l’Aragwi, du Cakheth, de Circassie, d'Aphkhazie et 
du Somkheth, et de roï de toute l'Ibérie et Kartalinie. 
Je n'ai pas vu l'original, mais simplement la traduction 
russe , que je joindrai ici comme pièce justificative. 
Cette lettre est curieuse en ce qu'elle est la première 
preuve de Ja soumission volontaire du Karthli à la 
Russie; en ce qu'elle constate un fait très grave, la double 
alliance projetée entre les deux cours, et fait connaître 
1° l'existence d’un neveu de Giorgï qui n’est point porté 
sur les tables généalogiques, 2° la date de la dernière 
année du roi Giorsi(s) 


1605 Man 10ro uncaa. 

Tepesoxs ce lpeuecria rpamors Tpysancxaro yapæ 
JOprx KB Bopucy loaynosy, uro npusesxm nocxit Mu- 
xam10 Mruarseeuus Taruuers Ja asaxe Auapeñ Hoanors 
Hoxôpa 52 12 aeus 1605 rosa. 

Boxiero Maaocriio seauxomy Fpro pro x sexrkomy 
kua310 Bopncy Oexopoenuy zces Pyciu Camoxepxuy, 
Baaaumepekomy, Mocrkosckomy, Howropoackowy, LEpio Ka- 
sañckomy, [po Acrpaxanckomy, [po CuGupexouy, Fpro … 
[crosckomy, Bexukomy kuasro Cuoxencrkomy, Treperowy; 
ITepmerkomy, Barexomy, Boarapekouy x nnsxe; lpio w 
BeXukOMy xuas10 Hosaropora Husorcria 3emau, Uepuu- 
rosckomy, Pesanckomy, Ioxormomy, Pocrosckomy, Apoc- 
aasckoMy, Buæx:mcKkomy, Vaopckomy, OGaoperomy, Kon= 
AïckOMY, H DCEA CHBEPHPIA CTPAHLI HOBEAHTEAO H HIbIXE 
Muoruxe lperss lpio w oGxasarexo, 4 TRoero mapekoro | 
Bexuuecrsa cLny Bexakomy l'pro, Ipesuuio Ku4310 Oezopy 
Bopucosuuo scex Pyciu, fs Borous vonsanmsi Hpe 
or» Kopene Jcces x Aarnza u Coxomona upeñ, x xopene 
BceJepKaTere, H OÔXAIATEIS TUCMANNBXE MHCT'B Apa= 
puckiu, Raxerneckin, Sexiicru. A xnacucka 1 CoMexHTHCKA 
u scea Mrepua coxepxrarers n Kaprauncxu ps 10psu, 
al0 H3BIManie, H HCAYIO KPECTBE HPEXB TBOUMH BEXHKOTO: 
lps [px Bopuca Oexoporuua, scea Pycin Canorepxua 
nOCAH, Hepexr CAMROUME AYMULIME ABOPANENOMB H Ha 
Mbcryukoms Moxañcrnws nepexs Muxanxoms Mrnansepx= 
JeMB, Aa NEPCXL ABAKOMB 1epexs Anxpeeups, uTO npH= 


———————————— ——— 
(9) Wakhoucht le fait régner de 1600 à 1605, énoncé repro= 
duit dans les tables d'Eugénius. , 


l 


_ 29 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


294 


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puces Oesoporuus pcea Pyciu Camoaepxeus #4 Mnoraxs 
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Mruarsesuua Aa Asaka Auapez, H OUH MHB TL0e mapckoe 
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Pycin, Aa uapernua a no3AO61eNHNYIO CBOIO AMP» 3a 
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Kaprauncki wbayio KpecTB nepexb HapCKHMB LexHUE- 
CTBOMB H NOATHCAXE CBOCIO PYKOI, H HEUATE CHOIO NPH- 
A10%kHA4B, Abra 7115 Maïs 85 10 4eus. 
Ileperoaumxs Ooma Posanoss. 

- Traduction d'une lettre grecque du Tsar géorgien 
Mori (Giorgi) à Boris Godounof, apportée par les am- 
- bassadeurs Mikhaïlo Ignatiévitch Tatichtchef, et par le 
diak André Ivanof, 12 novembre 1605. 

»Au grand Souverain, au Tsar, au grand-prince par 
da grâce de Dieu, Boris Godounof, autocrate de toute 
Ja russie, de Vladimir, de Moscou, de Novgorod, Tsar 
de Kazan, d'Astrakhan, de Sibérie, Souverain de Pskof, 
gra d-prince de Smolensk, de Tver, de Perm, de Viatka, 
de Bolgarie et autres lieux; Souverain et grand-prince 
le Novogorod, du pays inférieur, de Tchernigof, de 
ézan, de Polotsk, de Rostof, d'Iaroslaf, de Viefland, 
… d'Oudor, d‘'Obdor, de Kondi, et de toute la terre du Nord, 
- Souxerain et maître de beaucoup d'autres empires, et au 
“hils de Sa Majesté tsarienne, le grand Souverain, le 
| “Lsarévitch Fédor Borissovilch de toute la Russie, moi 
couronné de Dieu, Tsar de la race de Iésé et des Tsars 
David et Salomon et de celle des maîtres du monde, Sou- 
werain des lieux ci-dessous: de l'Aragwi, du Cakheth, de 


Circassie, d'Aphkhazie, de Somkheth, possesseur de toute 
l'Ibérie, Tsar de Kartalinie, Iori, je te mande en embras- 
sant la croix devant tes ambassadeurs, 0 grand-prince et 
T'sar Boris Godounof, à savoir devant ton secrétaire intime 
de cour et gouverneur de Mojaïsk Mikhaïlo Ignatiévitch, 
et devant le diak André, que tu m'as envoyés, toi puis - 
sant Souverain, Tsar et grand-prince Godounof, auto- 
crale de toute la Russie et maître de beaucoup de roy- 
aumes; tes ambassadeurs Mikhaïlo Ionatiévitch et le diak 
André m'ayant fait connaître La volonté souveraine et 
apporté la lettre que m'a écrite Ta Majesté tsarienne, 
je l'ai parfaitement comprise. Ta volonté royale est 
que tu m'as demandé ma fille pour ton fils bien-aimé le 
grand souverain et Tsarévitch le prince Fédor Borisso- 
vitch de toute la Russie, et le Tsarévitch pour ta fille 
bien-aimée la grande souveraine ct grande-princesse Ja 
Tsarine Ksénia Borissoyna de toute la Russie; moi le 
Tsar Tori j'ai placé sur ma tête ton ordre royal, j'aime 
à m'y conformer et souhaïte du foni du coeur qu'il ar- 
rive auprès de moi, de ta part, un ambassadeut et 
qu'il se présente à ma cour, après quoi je donnerai ma 
fille Eléne; daigne ensuite le ciel me sauver, j'enverrai 
en même temps avec elle vers le Tsar mon neveu 
Khostro, je ne donnerai point ma fille à un autre; et 
si vous doutiez du succès, toi Mikhaïlo et toi André, la 
prière, le voeu, la demande que j'adresse au Tsar, que le 
Tsar nous l'accorde seulement, et ce que nous avons dit 
vous le ferons réellement, sans fraude, et n'agirons pas 
autrement; je serai, moi le Tsar Tori, avéc toute la terre 
de Kartalinie, fidèlement soumis à la main puissante de 
Sa Majesté, ainsi qu'il est écrit dans cette lettre. Moi 
lori, Tsar de Kartalinie, je baise la croix devant Sa 
Majesté tsarienne, j'ai signé de ma propre main et ajouté 
mon cachet, 10 mai 7113 1605.) 
Traduit par Thomas Rozanof. 


4. Léon Dadian se soumet au Tsar Mikhaïl Fédorovitch 
et lui envoye à cet effet le prètre Gavril (lettre du 
12 octobre 1638.) 

6. Alexandré, roi d'Iméreth, son fils Bagrat et son 
frère Mamouca ainsi qu'une foule de prêtres et de no- 
bles mentionnés dans la lettre et soussignés, se soumet- 
tent au même Tsar (14 septembre 1651): c'est une belle 
pièce de chancellerie, en russe avec le cachet du roi 
Alexandré, ovale, portant cette légende qui forme 3 lignes 
concentriques roulées autour d’une croix: 3. debs gioobs 


da Sade vom Ggob Bsero, Vds (10) gogob detjn- 


(10) Il devrait y avoir ds frère, car 4 ne donne pas de sens; 


ou peut-être mieux ,k vassal, 
* 


295 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


296 


———————…—…—_—_—_— — — —_—…— —_—_——————————————————————————————————— 


306 39e dfomob s3{bob dobsogob d;wob le serviteur de 
Dieu, le roi Alexandré fils de Giorgi, frère du grand 
souverain de Moscou Alexis Mikhaïlovitch. 

I ne manque dont plus que l'acte de soumission des 
Gouriels, et il paraît que déjà ces princes s'étaient ran- 
gés sous le sceptre russe, ainsi que le prouvera une des 
pièces suivantes. 

9. Lettre du Tsar Alexis Mikhaïlovitch, prenant sous 
sa protection le roi Alexandré, son fils Bagrat et son 
frère Mamouca (19 mai 1653). 

Quelles furent les conséquences de ces lettres ? Elles sont 
contenues dans une lettre du même Tsar au roi de 
Cakheth Théimouraz 1er (No. 6, 31 mai 1641) extrême- 
ment importante par ses considérants historiques, où 
sont rappelés tous les anciens rapports de la Géorgie 
avec la Russie, et la soumission même des princes 
du Gouria. Le Tsar assure toujours le roi géorgien 
de sa protection et de son amitié. Il prend (dans une 
lettre du 14 septembre 1652 No. 9) le titre de noseau- 
Teas 4 rocyaaps Hsepcroï semi, Kaprarnckuxs 4 
Tpysusckuxs napeñ seigneur et maître de la terre d'Ibé- 
rie, des Tsars de Karthli et de Géorgie, ce qui prouve 
combien était réelle dès-lors la suzeraineté des empereurs 
russes. Il] y a lieu de croire que cette particularité se 
retrouve déjà dans des lettres antérieures. 


Mais ce qui, pour l'histoire de Géorgie, est le plus 
important dans les actes de la première moitié de ce 
siècle, ce sont les lettres du roi Théimouraz, ce prince 
si remarquable par son grand caractère, son courage et 
sa piété, et par les vicissitudes de sa longue carrière. 
Toutes sont en grec, très longues, une entre autres qui 
a du former un rouleau de plus de 15 pieds français. 
Malheureusement l'écriture en est mauvaise, pleine d'a- 
bréviations qui en rendent Ja lecture très pénible. Je 
regrette extrêmement de n'avoir pu consacrer à cet uni- 
que travail plusieurs semaines. Le peu que j'en ai ar- 
raché est plein de détails sur les invasions de Chah-Abaz 
dans le Cakheth, sur le martyre de la sainte reine Ké- 
théwan, mère du roi Théimouraz, enfin sur les événe- 
ments contemporains, et permeltent de suivre pas à pas 
la carrière du monarque géorgien. 

Viennent ensuite les affaires de Nicolas, plus connu 
sous le nom d’Eréclé 1er, petit-fils de Théimouraz, et de 
sa mère Eléné; ses débats avec Giorgi XII, roi de Karthli; 
puis les guerres intestines de l'Iméreth sous Bagrat 
J'Aveugle, les infamies de sa marâtre Daredjan, indigne 
soeur du roi Théimouraz; les invasions d'Artchil fils de 
Chah-Nawaz 19 ou Wakhtang V, ses fuites, ses retours, 


jusqu'à sa retraite definitive en 1722. Au milieu de ce 
choc d'événements, on remarque avec curiosité deux 
pièces géorgiennes (No. 10, janvier 1657, et No. 11, 
13 juillet 1658), assez mal écrites, et qui renferment læ 
soumission à la Russie des peuplades montagnardes du 
Caucase, au N. du Cakheth, avec une copie du serment 
de fidélité qu'ils prêtent au gouvernement russe, tout 
en protestant de leur dévoûment pour leurs princes lé 
gitimes les rois de Cakheth, de la famille de Théimouraz. 

Je crois inutile d'entrer dans aucun détail sur les évé- 
nements du xvine siècle, pour lesquels les renscigne- 
ments sont d'une abondance extrême. Peu serait insuf- 
fisant, et beaucoup entièrement inutile: il faudrait tout 
dire, et comment le faire dans un simple rapport? 
D'ailleurs de pareils extraits ne peuvent être donnés 
isolément, ils doivent entrer comme pièces probantes 
dans un travail d'ensemble, qui sera fait plus tard, je 
l'espère. Je dirai seulement qu'à cette époque de dés- 
organisation finale en Géorgie, commença une correspon- 
dance régulière, active, étendue, entre les deux états. 
Wakhtang, ses frères et ses enfants pour le Karthli; 
Alexandré, Bagrat et Artchil pour l'Iméreth; les deux 
Eréclé, Théimouraz IT et Constantin pour le Karthli et 
le Cakheth, puis les gens de leurs cours, ne cessent 
d'écrire aux empereurs et à Jeurs ministres. On voit 
que la Géorgie est déjà Russie par le fait, que les 
empereurs donnent des ordres, envoient des troupes, 
disposent des ressources de leur faible vassal; qu'il ne 
manque plus qu'un souffle de vent pour déplacer cette 
légère couronne. Si jamais conquête fut pacifique, juste, 
honorable, avantageuse pour le maître et pour les sujets, 
c'est bien ce long enfantement de deux siècles, de 1587 
à 1:85 qui mit le sceptre de la Géorgie aux mains des 
empereurs russes. Ceux qui ont vu ce quil ma été 
donné de voir, peuvent l'affirmer avec toute la sécurité 
d'une conviction philosophique, sans lombre du plus 
faible doute. 

Durant les trois seules semaines qu'il m'a été possible 
de consacrer à l'inspection de ces matériaux, j'ai com- 
mencé par lire attentivement, ainsi que je m'y étais 
engagé, les documents russes, géorgiens ou grecs, au 
nombre de 41, renfermés en deux liasses, sous le titre 
de rpamoru H 4orosopa, rescrits et traités. J'ai 
copié ce qui était géorgien et analysé le reste, à J'ex= * 
ception des lettres grecques, pour lesquelles le temps 
me manquait. J'ai dû aussi me contenter de parcourir une 
liasse de 18 pièces géorgiennes, longues et intéressantes, | 
mais se rapportant seulement au xvine siècle. Je possède 
donc tout ce qu'il y a de géorgien jusqu’à celle dernière + 


| 297 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 298 
4 EE — — 
1 époque. Puis j'ai examiné le volumineux registre où que c'était l'idée fixe de chaque souverain géorgien, de 
sont classés el analysés année par année toutes les pièces |se regarder comme commandant ou ayant droit de 
et les faits de la correspondance pendant les 214 ans | commander à toute la nation. 
> qui ont précédé le xix° siècle; j'en ai pris une idée 
suffisante et noté les faits les plus saillants M. le 
prince Obolenski, inspecteur des archives, qui a bien 
voulu m'aider de ses lumières dans mes recherches, m'a 
promis de faire copier pour l'Académie ce qui lui pa- 
raîtrait important pour l'histoire. 

À propos de cette offre si obligeante, l'Académie se 
souviendra que son Musée asiatique possède une chro- 
nique manuscrite géorgienne, très détaillée pour la fin 
du xvii® et pour le commencement du xvuni* siècle. 
Cet ouvrage, qui a excité au plus haut degré: notre 
attention, sera, j'en ai la certitude, prochainement traduit 
en Français et en Russe. Si, à l'époque de sa publica- 
tion, l'éditeur peut encore visiter les archives, non plus 
rapidement, mais à loisir, l'histoire intérieure de la Gé- 
orgie, appuyée sur les pièces authentiques, formera un 
+ monument digne de tout l'intérêt des deux peuples et 
de l Europe entière. Je dois le dire, des devoirs sacrés 
mappelaient à Pétershbourg, sans quoi j'aurais dès-lors 
demandé à l'Académie un semestre pour m'ocuper ac- 
tivement de ce travail. 

J'ai cité plus haut le cachet du roï Alexandré d'Imé- 
- reth, dont Ja légende est si singulière qu'elle paraît avoir 
été faite pour la circonstance: en voici quelques autres 
que j'ai trouvés également au bas d'autres lettres. 

1. Théimouraz 1‘: cachet en forme de poire, très gros- 
“sièrement travaillé. Au centre est une grande croix, dont 
“chacun des bras forme une croix moindre; on voit près 
des branches de Ja croix quatre groupes de lettres: Y{ 
) db "li victoire à Jésus-Christ,‘ devise bien 
connue de la religion grecque. 

Et autour : Fyser dons gjnobsos 3009684 dj) 
ct EfGoÿËgels par la grâce de Dieu, Théi- 
Mouraz roi de toute la Géorgie.“ 
Comme la lettre est du 25 avril 1659, Théimouraz 
d avec plus de raison que son grand-père et que le 
d'Iméreth, cités plus haut, le titre de Roï de toute 
MGéorgie. Car après la mort du roi Louarsab IT (1622), 
héimouraz premier était roi légitime du Karthli, comme 
du Cakheth, il fut même sacré à Mtzkhétha, et fut roi 
c droit; mais deux souverains de fait furent installés 
dans le Karthli l'un après l'autre par Chah-Abaz 1°, 
Bagrat VI et Simon II. Pourtant toute Ja Géorgie n'o- 
éissait pas à Théimouraz: l'Iméreth, la Mingrélie et le 
| Gouria avaient leurs princes I] est donc bien prouvé 


2. Un autre cachet du, même roi, moins grand mais 
de même forme, porte au centre la fisure grossière d'une 
couronne; plus bas le nom Théimouraz en lettres persa- 
ues; et autour d03] 0300765 % LG gels » Théi- 
mouraz roi de Géorgie.“ (Lettres du 25 avril 1652; de 
1656 etc.) 

8. Bagrat d'Iméreth. Cachet hexagone allongé, de 
grande dimension. Au centre, une croix; autour, deux 
lignes en spirale: JesGs gijoobs @s debs30 34 Sobs d3 
66 gRORÈ 392-000 qbs s@yfbob le serviteur de 
Dieu, qui a confiance en la croix, le roi Bagrat, j'exalte 
l'empereur Alexis.“ (Lettre du 6 décembre 1669 à l'em- 
pereur Alexis Michaïlovitch.) 


4. Autre pelit cachet du même: ovale allongé; au centre 
une croix dans un ovale; autour, simplement le servi- 
teur de Dieu, le roi Bagrat.s 

5. Artchil, roi de l'Iméreth: ovale, au centre une Croix ; 
autour: a6, $ û 

KA Ajfasbo®s goobsos, d303) Sébag , 3004692 
»Artchil, roi par le secours de Dieu, je confirme ceci,“ 
(28 novembre 1680.) 

6. Wakhtany VI: petit cachet carré portant séulement 
le roi Wakhtang Second, cachet carré, avec cette de- 
vise: 55€ $ " s 

das be Q dose dose. d3ço es deg 
OS » Tu es poussière et tu retourneras en pous- . 
sière, un roi doit être pacifique. Wakhtangs (4 octobre 
1722). On connait du prince un troisième sceau, déjà 
publié, Journal asiat. mars, août 1852. En voici un qua- 
trième: carré, au centre le monogramme ou plutôt le nom 
du roi en lettres enchevétrées comme sa signature (v. 
le fac-similé Journ. asiat, mars 1852); autour: &s4000b 


God, d3033e 3%, Lisbsoése, bb de »rejeton 
de David, je siége comme roi, ayant le nom de Spasalar. 
En effet avant d'être t9is!Wakhtang gouverna d'abord 
le Karthli comme administrateur, au nom du roi de 
Perse, et portant le titre de'Spasalar ou généralissime 
(v. la préface du Code Géorgien, Journ. as. mai 1829). 
Ce cachet est au bas d'une lettre en arménien à Pierre 17, 
1724. Un cinquième cachet du même souverain, peut- 
être n'est-ce qu'un sceau de chancellerie, porte simple- 
ment les armes si connues des rois géorgiens, Ja robe 
du Sauveur, entourée des insignes de la royauté, sans 
aucune légende. (Je n'ai pu déchiffrer le sceau de la 
reine Rousoudan, femme du précédent, qui est très petit, 
et chargé d'une écriture fine (lettre du 5 septembre 1724). 


299 


BULLETIN SCIENIIFIQUE. 


300 


7. Mariam, reine d'Iméreth. (Carré; autour: Gsos 
Rem geol Erdobs, bsbjgwons doboms dJjebobs; et au 
centre, en lettres enchevétrées: dsGosd, 1.e. ,, Mariam, de 
la famille de la reine des cieux et portant son nom;“ 
(lettre du 15 février 1724 à l'impératrice Catherine). 
La rédaction de ce cachet n'est par entièrement satisfai- 
sante et ne laisse apercevoir le sens que confusément. 

Plusieurs cachets ne contiennent que le nom du sou- 
vérain en lettres enchevétrées. 

8. Bakar, fils de Wakhtang. 

9. Eréclé 17, Nazar Ali-Khan; le roi Constantine de 


Cakheth, fils d'Eréclé rer. 

10. Chochita. Carré, autour: debs gpoobs, debs3o 
7 9sGobs, d2J8mbyx0 GsRobs, Jbos30, et au centre Be d0(4s 
»le serviteur de Dieu, confiant en la croix, le seigneur 
du Radcha, éristhaw Chochita.“ (8 novembre 1724.) 


C'était le frère de la reine Mariam d'Iméreth, ci-dessus 
nommée. 


11. Enfin cachet de Pawlé, métropolitain de Tiflis, en 
lettres vulgaires enchevêtrées (1722, lettre au Dadian 
de Di dobs goobs de-y6sg0 200639 -le serviteur 
de Dieu le moouraw Giorgi;* — ,,le serviteur de Dieu, 
Garséwan,“ deux personnages inconnus; et la signature 
du catholicos Domenti, frère de Wakhtang VI, portant, 
en grands caractères enchevêtrés gg L8560 
gode sle catholicos le bienheureux Domenti ;* (13 mai 
1725) termmée par une main tenant une croix, et donnant 
la bénédiction. 

Voilà tout ce que j'ai trouvé de cachets sur les pièces 
diplomatiques des archives. Mais je puis en ajouter 
quelques-uns d’après d’autres actes authentiques que 
le, hazard à fait tomber entre mes mains depuis long- 
temps. Les légendes en sont intéressantes à déchiffrer 
comme énigmes, et ceux que l'on connaît jusqu'à pré- 
sent sont si peu nombreux qu'il sera toujours curieux 
d'en augmenter la collection. 

12. Sceau du roi Léivan, fils ainé de Wakhtang IV, 
et père de Wakhtang VI. 

J6bmÈogos d3jos djbs 
gym bsbjese 904bs : 
»Fils de deux rois, j'eus pour nom Léon.‘ 

13. Sceau de la reine Daredjan, 2° femme du roi 
Iracli II. 

3°6 sb do Gjbo ARS djebobs 

356 ds fosgo cjengwembobs : ssl: 
»Celui qui assigne aux êtres leur place 
me donna les sentiments d'une reine. Daredjan.‘ 


14. Le prince loulon, fils du roi Iracli IL, avait Le. 
deux sceaux suivants: 
6°d-bjbe bon 56 Gsgcmobsess6 
opweb o6samobses sb : 


»Issu d'une famille sans tache, 
loulon, fils d'Iraclr.“ 


g$oob ddedgob bsbeosbo 
opel gs3000sba : 


Toulon, descendant de David, 
plein d'espoir en la Mère de Dieu. 
15. Le prince Wakhtang, fils aîné du même souverain: 
ess gsgomob ès, 
abess o@s ol Gagne: 
»Lion des remparts de Juda, 
Wakhtang, rejeton d'Iracli.“ 
16. Le roi Giorgi XII. 
bodgs bo Baden D 68 deb6obs 
ojbeb 390 6ed gdJ60 a6bs bénebs : 
Je sers Jésus, Dieu et homme parfait, 
qui, par humilité, s’est abaïssé pour moi. Giorgi. 

On m'a dit que ce sceau appartenait au roi Giorgi XILH, 
maïs rien ne le prouve. 

17. Le juge Ilésé, sous Iracli IF, avait deux sceaux 
dont il se servait pour toutes les affaires. Tous les deux 
contenaient son nom, produit par une de ces allittéra- 
tions que nous appelons jeux de mots. 11 les employait 
tour à tour selon que la cause lui semblait bonne ou 
mauvaise. Le premier marquait que la cause était gagnée: 

ds p-pco-d5b Lio, EL ge os6- des : 
«Juge, va-t'en, ceci procure la concorde.“ 
Le second était l'expression d'une sentence défavorable: 
40 3bg6s Vase. poste jdes : 
C'est du temps perdu: désaccord.“ = 

Comme le jeu de mots ne peut être compris que dans M 
le géorgien, je vais donner la transcription en lettres 
francaises: 

Msadjoulman stsi ESE hqo than-khmoba. 
Jamil ESEtza tsarwals. outhankhmoba. 
18. Sceau d'un personnage nommé Bessarion. 
by egjb ob63jù EU s60eb3b D9Ée3sbbs 
DPSCETE 0 ob dj oboge : ; 
nou odès isourweB ES ARIONES 
souarowansa amkhédrébouli win mé ikhilo. 

» Vous qui me verrez à cheval, ne soyez pas envieux 
de ce noble Arion; ou, pour rendre le double sens du 
jeu de mot: ,,ne soyez pas envieux, de Bessarion.“ 


| 301 
H Voici maintenant des sceaux dont j'ai vu des emprein- 
… es exactes. 

19. Indépendamment du sceau décrit dans le Journal 
as. août 1832, le roi Iracli IT en avait un autre, octogone, 
au centre duquel est le nom 36)3c) éréclé. en lettres 


vulgaires enchevêtrées, et, autour, la légende suivante: 

à: J6s6b dofgdb LS390 , do jdesèb dj àbyoob dj37e 
Ghiaeb: 

» Embouchant pour moi la trompette, David m'appelle 
son fils, moi sacré roi de Cakheth, Eréclé.‘* 

Ainsi ce prince faisait usage de ce sceau depuis 1744. 
époque à laquelle son père Théimouraz Il lui donna 
la couronne de Cakbeth, se réservant le Karthli. L'autre, 
sans doute, lui servit seulement après la mort de son 
père, en 17653, quand il réunit sur sa tête les deux cou- 
ronnes. Mais son premier sceau ne resla pas sans em- 
ploi, puisque je l'ai vu sur deux actes des 27 janvier, 
5 février et 11 seplembre 1784. 


20. Le prince Davith, fils aîné de Giorgi XIII, avait 
un sceau carré, réprésenlant une couronne, et, au-des- 


sous, en capitales khoutzouri. le nom GER Dawith 


21. Sceau de Soulkhan, juge, sur un acte du 1 mars 
1756, 
de6s ginobs dgoysb bwbs6 : 


Le serviteur de Dieu, Soulkhan juge“. 


octogone, où l'on lit: 

à. 3 bo do ldjeese, dFadb 36e, 32036 DgGoobs 
. bsbodje do, gdeliè bsdyèsbs asso dsb, disegègeos 
dodo. demo (so Cojegeb: 

»C. Je siége à Chémokmed, comme pasteur et chef; 
“je suis inscrit dans la famille des khans de Gouria; je 
“sers la Trinité, je la proclame, pour la défaite des hé- 
rétiques: Métropolitain Nicoloz*, 

Ces deux derniers mots sont dans un carré au centre 
des deux lignes en spirale qui forment la légende; je 
Puis fixer avec exactitude l'époque de ce Nicoloz; il 
était oncle du Gouriel Mamia, et frère du Gouriel Giorgi, 
qui régna de 1714 à 1726; il est mentionné dans une 
lettre de ce dernier au roi Wakhtang VI, dont j'ai vu 
Voriginal (sans date), et dans la Chronique de Tchkhéidzé 
@xistant au Musée asiatique. Ce Giorgi Gouriel avait 
Müi-même un cachet ainsi conçu : dobdoèf 3006108, 
Ge doo D 7600 36 bsbo-gjèneo on m'appelle 
iorgi; comme khan mon titre est Gouriel.* 

» Ces deux témoignages prouveraient donc que les chefs 
Gouria se donnaient le nom de khan. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
EEE 


22. J'ai eu entre les mains une belle onyx jaunätre 


302 


25. Imam Qouli-Khan (dont le nom Géorgien était 
Dawith) frère du roi Constantiné cité plus haut, No. 9; 

debs gioobs gs300 dog; et au centre odsd gas bs6 
le serviteur de Dieu, le roi Dawith Imam Qouli-Khan.“ 

24. Le roi Théimouraz 11, frère du précédent, dy de6s 
gnobs, d gs300ob ob be Jpge do 356 bob. 
0896 V. Moi serviteur de Dieu, je siége comme ad- 
ministrateur de Cakheth: Théimouraz. 

Théimouraz n'était pas encore roi en titre, à l'époque 
où il faisait usage de ce sceau, qui se trouve au bas 
d'une lettre sans date, mais postérieure à 1716, et anté- 
rieure à 1725. (V. Journ. as. août 1856.) 

25. Gioroi XIIL: d303 bégose J6mgobs gs gbmols 
gs bises s0m6g0 le roi de tout le Karthli du cakheth 
et d'autres lieux, Giorgi.“ Ce sceau est au bas d'une 
lettre que le roi écrivait à l'un de ses fils. 

26. Alexandré I d'Iméreth: ose 0066 l336 gssomob. 
begedebl 53be bige-don ; oybe don 172$ Ydogobs 

»On me regarde comme de la famille de David; il a, 
dit-on. le bonheur de Salomon; c'est un rejeton de 
l'arbre du très saint Jessé,“ Je n'ai vu qu'un mauvais 
dessin de ce beau cachet. 

Tels sont les seuls sceaux que jaie pu me procurer 
jusqu'à préseut. 


Sp — 


OUVRAGES OFFERTS. 


Mar 4 JuiLLeT. 


18. Bulletin de la société impériale des naturalistes de 
Moscou, Année 1857. N. V — VII. 8. 19. Zur Vermitte- 
lung der Extreme in 20. Oratio qua Divo Francisco I. Aus- 
triae Imperatori — Leipzig 1857. 8. der Heïlkunde von 
Theodor Sturmer, dum in palatio regis Lycei Claudiopo- 
litani — cjusdem gloriosam memoriam anniversariis solem- 
nibus restauraret — parentavit Stephanos Bano. Claudiopoli 
1827. fol. 21. Troisième mémoire sur le groupe des Cera- 
minées — par J. E. Duby. Genève 1837.4. 22. Enume- 
ratio stirpium in agro Petropolitano sponte crescentium — 
auctore J. À. Weiïnmann. Petropoli 1837. 8. 23. Annalen 
der K. K. Sternwarte in Wien — herausgegeben von J. J. 
von Liltrow. XVII. Th. Wien 1857. 2 Exempl. 24. Hülfs- 
tafeln für die Wiener Universitäts-Sternwarte von C. 
L. v. Liltrow. 2 Exempl. 25. Etudes sur la richesse des 
palions— par Louis Say. Paris 1836. 8. 2 Exempl. 26. 
Geschichte der Hamburgischen Stadtbibliothek von Chri- 


305 
stian Petersen. Hamburg 1858. 8. 2€. Beschaffenheit der 
Erde von F. Julius Brede. Altona 1857. 8. 27. Bulletin 
de Ja société impériale des naturalistes de Moscou 1858. 8. 
28..Principt elementari di clinica medica — dal Dottore 
Luisi Bucellati. Ancona. 29, Observations sur quelques 
plantes du Japon — par Morren et Decaisne. Bruxelles 
1826. 8. _ 30. Recherches sur la catalepsis du dracoce- 
phelum virginianum par Ch. Morren. 8. 31. Quelques 
mots. sur l'histoire de. l'horticulture par Morren. Liège 
1856. 32. Nieuwe Veérhandlingen de eerste Klasse van 
het Konin: Nederlandsche Institut van Welenschappen te 
Amsterdam. 41:vol. Amsterdam 1857, 4. 25. Banuèu 
yueraro Koxurera, Mopckaro Muuncrepcrsa. U. XIII. 1857 
8. à Araacs 4. 26. Iurnaccaruagrie sacayxernmaro Ipo- 
æeccopa Jlerpa Auxpeceuaa Saropcraro. C. IT. 1858. 8. 
23--Hauepranie mpasurs Uysamcraro  a35ka w CA0BaPE 
COCT. AMI AYXOB. YuHJHmBs KRasanckoï Enapxin. Kasaus. 8. 
28. Reïse um die Erde, von Adolph Erman. I. Abth. 2, 
B. Berlin 1838. & 29. Prova medico-legale della conta- 
giositæ-del-cholera dominante, da Val. Luigi Brera. Ve. 
nezia 1856. 8. 50. Dell'asma timico de’Bambini, di Vol. 
Luisi Brera. Venezia 1856. 
que medicinali di Riocuro. Venezia 1835. 8. 52. Gemil- 
desaal der Lebensbeschreibungen grosser moslimischer 
Herrscher;. von Hammer -Purgstall. Leipzig 1857. IIL:6. 


51. Nuove analisi delle ae- 


35. Novarum. et minus cognilarum stirpium pugillus sep- 


timus — JG: Gh. Lehmann: Hamburoi 1838. 34. Quatre 


dissertations de l'Université Imp. de Charkoff.  :45. Bul- 
letinde là société Imp..des naturalistes de Moscou 1858. 
NAT S2 56. Pycciaa: Heropis. U. IL. A. 17. 1858. 8. 
37. erkcurons ‘anéroi # HPuKkAaANOË Maremarurn, B. fl: 
Pynaxoscxnus U: I: loratx 2: rerpaas 2. C. II. 1858. 4. 
38. Caova 4 péaxiuur. Hunep. C. IT. YVuusepe. #5 4en8 
orkpHTiAlero 55 6Lismienzs 34anim 12 Kozxerift 23. Mapra 
1858: r. GC. IL.:1858! 8. 59. Elémens de géométrie, par 
Emmanuel De Veley. Troisièmé édition. Genève 1850. 8. 
40. Essais de méthodologie, par Emmanuel De Veley. 
Genève 1838. &. 41. Application de l'algèbre à la géo- 
métrie, par Em. De Veley. Seconde édition. Lausanne 
1824: 4.42. Oryctographie du gouvernement de Moscou, 
publié par Gotthelf Fischer de Waldheim. Moscou 1830 
— 1837: fol. 43. Montenegro und die Montenegriner ; 
Stuttoart 1837: 8. 44. Hronka, podtatranska Zabawnice. 
wed: Karla Kuzmanyho. Djlu IL. sw. 1: Bystrici 1857. 8. 
45. Tijdschrift voor riatuarlijke Geschiedenis en Physio- 
logie; door van der. Hôeven en H. de Vriese. IV. 1. 2. 
Leïden 1857. 8. ‘46. Annales de l'observatoire de Bru- 
xelles, publiées par À. Quetelet. T. EL 2. Bruxelles 1837. 
4. 47. Mémoires couronnés par l'Académie royale des 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. + 


fe 
soi 


sciences et belles lettres de Bruxelles. T. XI. Bruxelles 
1837. 4. 48. Nouveaux mémoires de l'Acadèmie royale 
des sciences et belles lettres de Bruxelles. T. X. Bruxelles 
1837. 4. 49. Annuaire de l'Académie royale des sciences 
et belles lettres de Bruxelles, 2e et 3e année. Bruxelles 
1856. 8. 50. Bulletin de l'Académie royale de Bruxelles 
N 5 — 9. Bruxelles 1837. 8. 51. Sur les variations di- 
urne et annuelle de la température, par Quetelet. Bru- 
xelles 1857.4. 52. Bulletin des sciences physiques et nätu- 
relles en Néerlande. année 1858 Leyde. 4 53. 11 disser- 
tations de l'Université de Kiel. 54. Mémoires et disser- 
tations sur les antiquités nationales et étrangères publiées 
par Ja société royale des antiquaires de France. Nouv. sér. 
T. III. Paris 1857. 8. 55. Mémoires de l'Académie royale 
des sciences morales et politiques de l'institut de France. 
T: 1: (2e sér.) Paris 1857. 4: 56. Annales de-la société 
entomologique de France, 1832— 1837; Paris 8: 57: An- 
nales de Ja sociélé séricicole 1. N. 1837. Paris 1837. &. 
58. Sagoi sull'aerostatica ec sull’aeronautica, del Caval. 
Marco Antonio Costa. Napoli 1837: 8.59. Ioyunreas- 
ULIA CAOBa 4 pbuu K5 osoascroë nacres ropop. Kupua- 
108. Mockra 1857. 8. U. II. 60. Csnraro Aeonacin Ap- 
xienackona À sekcauxpiñckaro C1oBa oBonaomenix Bora x 
o rbaecnoms Ero k? names npaurectsin. Mockea 1837. 8. 
61. Karia  uyaorsopeuia npeno4o6HLIXB OTUESB HAUAXB 
Socitsr 4 Cassaris, Cosorenkuxs uyaorsopuess.: Mocxra 
1837. 4. 62, Cayx6a npenozoônomy oruy namemy Cep- 
rio, Mrymeuy, Pasonexcromy uyaoreopuy. Mocrsa 4. 
63. Iloyuureasneia caova 4 pou «5 Barcko“ nacT8t ro- 
8op. KRaparows. Mocrpa 1857. 8. 61. ZKurie npeno406- 
taro, u6oronocuaro orma namero Cepria. Mocksa 4. 65. 
Cayx6a npenozoGnowy oruy nairemy Huay. Mocksa. 4. 


> 4 ——— 


MATÉRIAUX MANUSCRITS. 


Séance du 21 septembre. Nachricht von dén verschicdenen orien+ 
talischen Münzsammlnngen der Kaïserl: Eremitage) nnd.kurze 
Beschreibung der unedirten Stücke der. letzten derselben; 
par M. Frähn. l sd 

Ueber ein in unbekannter Schrift abgefasstes auf Bast Te 
schriébenes Manuscript; par M. Kôüppen. LL 

Missbildungen beobachtet an Cardamine pratensis; par 
M. Meyer. f 

Séance du 28 septembre. | Ucher den Skeletbau der Schcesen= 
schuäbel (Rhynchops) im Vergleich mit den Môwen (Larus), 
den Raubmôwen (Lestris) und den Seeschwalben (Sterna); 
par M. Brandt, 


: 


Emis le 4 octobre 1858. 


| 


shd 26 28 


#4: 99. Tome IV. 


AN 20. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PL OVBLL. 10" AUE 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT APE TERS DO Ü RG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazèttes du bureau des postes se charge de commaades pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tentr Les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’A- 
cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie 
pe divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientiliques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
létat des musées; 8. Chronique du persuauel de l’Académie, 9. Anuonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. NOTES. 27. Notice sur les différentes collections de monnaies ‘orientales qui se conservent à l'Ermitage impé- 


rial et description des pièces inédites de la dernière de ces collections. Fnaux..— OUVRAGES OFFERTS. — CHRONIQUE 


DU PERSONNEL. 


a 


NISOATNE "S. 


… 21. NACHRICHT VON DEN VERSCHIEDENEN On1I- 


ENTALISCHFN MÜNZSAMMLUNGEN DER 


KAISERLICHEN ÊREMITAGE UND KURZE BE- 
SCHREIBUNG DER UNEDIRTEN STÜCKE DER 
LETZTEN DERSELBEN; von Cu. M. FRAEHN, 
(lu le 21 septembre 1838.) 


Von der gegenwärligen, thätigen und umsichtigen 
Direction der Kaiserl. Eremitage ist auch den dort be- 

ichen, schünen Orientalisch-numismatischen Schätzen 
die gebührende Berücksichtigung geworden. Diese sind 
nichts weniger als unbedeutend, sie sind vielmehr der 
Beachtung der Kenner und Freunde der Moneta 
ca werth. Dermalen aber zerfallen sie in vier 
nmdere Partien. 


| Die erste und älteste, die aus 181 Münzen, die Du- 
elten nicht mitgerechnet, besteht, ordnete und kata- 
ogisirte ich vor ein und zwanzig Jabren, zugleich mit 
n auf der Eremitage befindlichen Arabischen, Persi- 
en und Türkischen Gemmen, Sieseln und Talismanen. 
n den ältern Classen dieser Münzen gab ich nachher, 
. J. 1625, die gedrängte Beschreibung in den Druck. Sie 


findet sich in den Mémoires unserer Akademie (5. Série) 
Tome IX. p. 563 — 586. 

Die zweite Partie besteht aus einer der fünf grosse- 
ren Münzsammlungen, die ich i. J. 1829 aus den, von 
Persien an Russland, in Gemässheit des Friedenstractates 
von Turkmantschai, gezahlten Entschädigungsseldern 
formirte. Sie darf für eine numismatische Trophäe 
gelten, die in edlem, dauernden Metall das Andenken 
an den letzten, durch die Russischen Waffen so glorreich 
durchgeführten Feldzug gegen die Perser noch der spä- 
ten Nachwelt bewabren wird. Ibr, namentlich für die 
Numismatik der beïden neuesten Persischen Dynastien, 
der Sendiden und Katscharen, unschätzbarer Bestand ist 
dem Publicum aus dem Berichte bekannt, den ich über 
die grôsste der gedachten Sammlungen, welche S. M. 
der :Akademie der Wissenschaften zu verebhren die Gnade 
hatte, in der St. Petersburgischen Zeitung vom J. 1829 
in den Nummern 156 — 158 abstattete, und der von da 
in mebrere Blälter des Auslandes übersegangen ist. Die 
dem Münzkabinette der Kaiserl, Eremilage einverleibte 
wird etwa aus fünftehalbhundert Stück bestehen. 

Die dritte Partie ist eine Sammlung, die i. J. 1832 
aus Warschau in die Kaiserl. Eremitage versetzt wurde. 
Auch sie ist ein Pflegekind von mir, aber aus sehr frü- 
her Zeit. Es war em Moskauischer Antiquar, Namens 
L. v. Wängg, der während seines Aufenthaltes in Kasan 
i. J. 1813 Gelegenbeit gehabt hatte, einen sebr bedeu- 


207 


+enden und werthvollen Fund, besonders von Münzen 
der Goldenen Horde, welcher im Ufaischen Gouverne- 
ment semacht worden yvar, an sich zu kaufen. Diesen mit 
anderweitigen Erwerbungen vereïniot, habe ich damals 
gesichtet sar geordnet wi mit dem nôthigen Verzeich- 
pisse versehen. In frühern  nismalichen Schriften 
von mir, wie in dem Numophylacium Orientale Pototia- 
num, in der Schrift de Numorum Bulgharicorum forte 
antiquissimo, m der Recensio und sonst, müssen sich aus 
dieser Säimmlung, die-der nun längst verstorbene Wängg 
nach Warschau verkauft hatte, häufig Münzen aufgeführt 
und beschrieben finden. Sie dird gesen vierhundert 
xerschiedene Stücke zählen, so viel mir erinnerlich ist. 

Die vierte Partie Orientalischer Münzen endlich, wel- 
che die Kaiserl. Eremitage bewahrt, bestand lange in einer 
rudis indigestaque moles von Münzen, die sich auf den 
verschiedensten: Wegen dort angesammelt hatten und die 
erst bei.der jünosten Revision der dasigen Münzschätze 
sichtbar geworden waren.  Darunter befinden sich auch 
Mäünzen aus einer andern Warschauer Sammlung, aus 
der der Kaiserl. ôffentlichen Bibliothek und aus der des 
verst.. Ltalinsky. Diese Münzmasse habe ich zu einer 
vierten Sammlung geordnet, welche achthundert Stücke 
zählt, und auch sie mit einem, die Hauptmomente einer 
jeden, Münze genau angebenden Katalose versehen. Von 
ihr gébé ich hiér erst die Uebersicht der verschiedenen 
ÆClassen, nach welchen ich sie geordnet, und lasse dann 
die kurze Beschreibung der in dercelben angetroffenen 
Inedita folgen. - 


TEBERSICHT DER CLASSEN DER VIERTEN SAMMLUNG: 
A) Muhammedanische Münzen. 


ABTasiLunG LL Die B#r1DEN UNIVERSAL-CHALIPATE. 


Classe LL  Umeijadische Chalifen. 
CI IL Æbbasidische  — 
AsTazizunG IL Muaaumenaniscne DYNASTIEN 
AUS DER ZÂBIT DES AgBasiDiscHen Cua- 
LIFATES. | 
CI. III. Umeijaden in Spanien. | 
CI. IV. Jdrisiden etc. | 
CI. V. Ichschididen. | 
CI VI. Fatimiden. | 
CI. VII. Samaniden. | 
CI. VIIL. Seijariden. | 
CI. IX. PBuweihiden. 
CI X. Seldschukiden in Kleïnasien. | 
CI. XI. Eïjubiden 1) in Aegypten und Syrien. 


2) in Aleppo. 


BULLETIN. SCIENTIFIQUE. 


308 


AvTneiLunG I Mounmammenaniscue Dyna- 
STIEN, DIE NACH DEM UNTERGANGE DEs 
CHALIFATES.ERSTANDEN, und zwar 


a) schon erloschene. 


CI ‘XII. Bahriten Mamluken. 2) Tscherkessische. 

CI. XIII. Dschutschiden oder Chane von der Golde- 
nen Horde. 

CI. XIV. Gireï-Chane oder Chane von der Krim. 

CI XV. Baberiden (Grossmoguls von Indien). 

CI. XVI. Dschanichaniden, in der Bucharei. 

CI. XVI. Sefiden. 

CI. XVIII. #fscharen. 


Cl: XIX. Sendidèn etc. 
CI. XIX. c. Anhang von Pers, Kupferm. ohne nälére 
Bestinmung, 
b) Noch jetzt bestehende. 
CL XX. Osmaniden. 
CL XXI. Scherife von Murocco. d 
CI. XXII. Katscharen etc. 
Anbang I. Mub. Münzen von schlechter Erhaltung etc. 


Anhang Il. Talismane. 


BE) Nicht-Muhammedanische Münzen. 
L MIT PARTIELL- ODER GANZ-ARABISCHEN ÎNSCHRIFTEN.. 
a)-Ispehbedy's. 
Bb) Bagratiden etc. 
c) Normannen-Kônige in Sicilien. ' 


IL Ænoiscae Münzen. 


MI, Caixesiscne, Japaniscue unptConeïscue. 


DIE INEDITA. 
1) Æ: Der Avers enthält das gewôlnliche aJ} Y bis a), 


der Revers aber die Inschrift: Jualls +B/L]au) Ja) e 
Gott hat Gewissenhaftigkeit und Gerechtigkeit geboten.. 


Die Umschriften beider Seïiten-'sind verloren gegangen. 
Diese: Münze 
Hidschret; das wenigstens ‘habe ich aus einem ‘andern, 


ist aus dem zweiten Jahrhunüert der 


etwas vollstindigeren Exemplar ersehen, So muss-es 
denn noch dahin gestellt bleïben, ob sie einem Umeïja- 
den oder einem Abbasiden angehôrt, Der vorliegenden 
ähnliche Münzen bat übrigens Makrisy dem Abdullah 


|'ben-Sobeir, der zur Zeit der ersten Umeijaden-Chalifen, 


in der zweiten Hälfte des ersten Jahrhunderts d. H., 
als Gegenchalife in Arabien auftrat, beigelegt; aber, ich 
fürchte, es wird auch mit dieser Behauptung des gelehrten 
Arabers schwerlich seine Richtigkeit haben. Ich werde 


dpi 


die Sache vielleicht nächstens in nähere Untersuchung 
nehmen. 


2) ÆR. Der Chalife Mehdy, Taberistan (d. i. Amol, 
die damalise Hauptstadt von Taberistan) 1. J, 168 (wie 
es scheint) d. ï. 784 n. Ch. Die Münze ist also fast aus 
derselben Zeït, aus welcher wir auch dort zu Lande mit 
den Emblemen des Feuercultus geprägte Bilingues haben. 
Die vorliegende mit ganz Muhammedanischem Gepräge 
führt im Felde des Revers die bekannte Aufschrift: 


& [sul &ldl| Les alé au) Le auf | yes es 


5) ÆR. Vom ersten Idrisiden-Imam, /dris ben- Abd. 
ullak, i..J. 116 (= 792-3) in de H Bedaa geprägt. 
Auf dem Avers siet man zwischen J} und | js den 
Namen = d, ï. J3 Seid, in kleïinerer Schrift. Der 
Rev. hat: Muhammed etc. nebst der Segensformel, und 
darunter Le Aly, dei Aly ben-abi-Talib, der Ur- 

. grossvater des gedachten Idriss Umschrift: 4 Al Le 
: JEU) 22» (sic) | gd! els dl Je (ya (sic) wo) 
Bye; üE JEU Gi Auf Geheiss Idris des Sohnes Abd- 


ullah's (ist diese M. geprägt worden). Die Wahrheit 
ist erschienen, da ist die Falschheit verschwunden; 


. diese Münze geprägt worden, wird im westlichèu Biledul- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


310 


Junfzig. Auch diesem merkwürdigen Münzdenkmale ge- 


denke ich in einer andern Nummer dies:s Bulletins 
eiven eigenen Artikel zu widmen. 


5) A. Von dem achten Fatimiden-Chälifen, pt 
Yuesll 40) di | xl] pi #1) Ja dem Imam Maadd 
Abu-Temim el- Mustanfir -billah, Emir der Gläubigen, 
wie die Aufschrift des Avers lautét. Die Umschrift ist - 
Bret) donnent: rés AU 15e yo 0) Ya 7 Le 
äls, 315 ob s Im Namen Gottes, des Erbarmers. 
des Erbarmungsvollen ! Geprägt ist dieser Dinar in 
Mifr (Mafr d. ï. Fostat) & J. 452 (— Ch. 1010-1). 
Revers: das Schiitische Symbolum u, s w. 


6) AR. von dem sechstèn (oder siebenten) Samaniden- 
Fürsten , Manfur 1, Schasch a: 554 (—965:Ch.):1 Avers 


oben: Uo (viell: + od. {j+) Rev. pp. D LUI) el! 
leare2 

7) ÆR. Derselbe à. 356 (= 96%). Der Namé des 
Münzhofes ist kaum noch Kenntlich. Ich {vérmuthe 
jedoch, es sey Ji] el-Chottel gewesen, eine Stadt im 
Bezirke von Kundus, im Norden von Kabul. Av, oben: 


ls, rechts: [f Rev. PP- € | &? Jai || 4h el! 
H denn die Falschheit ist sonder Bestand. Die Stadt, wo | 


| 8) Æ. Derselbe Emir, $Schasch a..366 (=. Ch. 56). 


|Avers oben: Joue, unten: &bB Rev. pp. } 4 eséll 


gerid, zwei Tagereisen von Sedschelmasa; gelégen haben; 
denn ich denke, 4e X Bedaa sey dieselbe Stadt mit &e ys 
— Beraa, deren: Abu-Obeid Bekry in gedächter Gegend! 
… Erwähnung: thut(1) und deren Name so leicht aus dem 
ersteren entstehen konnte. Man weiss, wie oft schon im 
Neschy: diétbeiden  Buchstiben:5 d und y r. mit -einan- 
er verwechselt worden sind, was in Kufischer Schrift, 
mo > die Fiour eines S bat, nicht môolich ist. Unser 
Bed 07 oder Bedaat mag. vielleicht auch identisch seyn 
mit dem alten Bædæû des Piolemaeus, das dieser in 
1} b a intérior an den, Fluss  Gir setzt, 


lee QU? | Jyaie — Es herrscht, obschon weder Wiken 
Inoch Credener es angemerkt, eine Differenz zwischen 
den Autoren hinsichtlich dés Todesjährs dièses Manfur'e: 
IWäbrend -sehr. achtbare, Autoritäten,j wie: Otby: : Hame- 
dany, 1bn-Challekan, Abu'l-mehasin u. aa. als solches das 
\Jabr 565 setzen, geben nicht minder achtbare: wie Abul- 
:feredsch, Abu'lfeda, Ibn-Kesir, el-Aïnÿ, das J. 366 und 
Awar meéistenis ‘den 10ten Monat (also Chr: 571). Und 
man darf wohl der letzteren Angabe den Vorzug geben, 
da die vorliesgende Müpze, yon der ein Exemplar auch 
in unserm Asiatischen Museum aufbewahrt 4ird, “in 
ineues Zeugniss für selbige ablést, nathdem eine andere 
jaus Schasch es schon früher gethän.(2) Auch will ich 
inicht unbemerkt lassen, dass es von Manfur's Sohn' ünd 
INachfolger Nuh II. nur erst vom J. 366 an Münzen 
igiebt, keine aber vom J. 365; dergleichen ‘es doch geben 
müsste, da es der îte oder 10te Monat dieses Jahres 
igewesen seyn sol, in welchem jener Tolesfall Stait 
gefunden: | 


Pérr itfr92z 4 

. 4).2R. von Aul-Hasan  Aly, dem dritten, Fürsten 
xon der Dynastie der Ichschiden oder der Benu-Toghdseh; 
geprägt in bals ÆFilestin. ad dreiliundert und -=1oud 


1 


Le (1):s: Notices et Extraits; Tome’XIL p: 600: Das ebeni da 


“erwähnte >} Sis wird wabrscheïnlich auch diesélbe Stadt seyn 
mit derjenigen, in welcher die Münze Recens. p. 12**#, No.5, g 


eprâgt ist. (2) Recensio, Suppl. p. 585. No. 322, d. 


311 


9) ÆR: Der Samanide Nuh II. Schasch a, 370 (— Ch. 
980-1). Avers, wie No. 8. Revers: pp. CE | dy et 
Dye%e QU? 
10) ÆR. Bistun Sohn Waschmgir's A ER >? Uyrss> 
von der Dynastie der Seijariden; Dschordschan lee 
a. 558 (— Ch. 969). Jener Name des Fürsten ist, fast 
verlüscht, zu unterst auf der Vorderseite befindlich; zu 
unterst der Kehrseite trifft man den Chalifen e/- Muti- 
lillah und den Buweïhiden-Sultan - : 4° »! | d,JJl Jo 
Rukn-el-daulet Abu-_ Aly (Sohn des) Buweïh, 


11) ÆR. Derselbe, &ol Saria a. 859 (— Ch: 970). 
Sonst wie No. 10, jedoch deuilicher. 


12) Æ. Derselbe, a. 362 (—972-3). Der Prägeort ver- 
wischt. Auf dem Avers unten der in No. 10. genannte 
Chalife ; auf dem Revers pp. der ebenda vorgekommene 
Buweihide Æukn-el-daulet Abu-Aly. Unter diesem aber: 
ALES | uyaie pl fall el Szahir-el-daulet Abu- 
Manfur (Sobhn des) Waschmgir, welches eben der auf den 
vorigen Münzen genannte Bistun ben-Waschmgir ist; des- 
sen Vorname war Æbu-Manfur, sein Ehrentitel aber Sza- 
hir-el-daulet. In Ainy's Chronik finde ich, dass er dicsen 
letztern Titel ï. J. 560, auf Verwendung seines Schwie- 
gersohnes, des Afzod-el-daulet, vom Chalifen erhaltén 
hatte. Und wirklich wird derselbe daher auch auf:den 
Münzen Bistun's vor diesem Jahre nicht angetroffen, 


13) Æ. Der Buweïhide #/zod-el-daulet, Amol a. 570 
(= Ch. 980-1), welche Stadt also nicht erst a. 331 in 


Afzod's Besitz kam. A vers oben verwischt, unten dJ J] 


eETai-lillah. Rev. pp. e&* #1 al eBs sl éc 
Afzod-el-daulet we Tadsch-el-millet Abu-Schedschaa. 
(Der Arm des Reichs und die Krone des gläubigen 
Volkes, Abu-Sch.) 


14) ÆR. Keikobad I. der grosse Sultan der Seldschu- 
ken von Kleinasien, Kaïfaria à_yas5 (Caesarea Cap- 
padociae) a. 617 (— Ch. 1220-1). Die Münze unter- 
scheidet sich von der; welche ich in den Paralipo- 
menis edirle, nur durch die Beifügung des Ehrentitels 
Ala-et-dunja wel-din, vor dem-Namen Keïkobad, (s) 

(3) Da sich unter den Seldschuken-Münzen dieser Sammlung 
auch die kupferne von Kcichosrau I. mit dem Reiter, welche bei 


Marsden Tab. VI No. 85 abgebildet und Seite 90, No. 84 (sic) 
erkirt stcht, in cinem fréilich sehr beschädigten Exemplar 


BULLETIN SCIENTIFIQUE: 


312 


15) 44. Die älteste Münze, die wir von Saladin 
kennen; Cairo a. 510 (— 1174-5 Ch.) Die Inschriften 
auf ibr sind zum Theïl wunderlich zerstreut und durch 


eïnander geworfen. Avers, im Felde: CPU 
erste oder innere Umschrift: se) dl Jel 5 twl) 
Uteol}; zweite Umschrift: Ÿ Us, dul YJ al} Vus p) 
a] CEUX Hier ist zu verbinden: Der Imam el-Ha- 
san. Abu-Muhammed el- Mustafzi biamr-allah, Emir 
der Gläubigen.  Dritte. Umschrift : gai dl os 


Gottes, des Erbarmers, des Erbarmungsreichen! Ge- 


rägt ist dieser Dinar in el-Kahira i. J. fünfhundert 
Pras 


und ---- Ich ergänze hier: 530, In der Lücke dieser 
Umschrift nämlich ist, ausser für dx 8,9 woyon man 
noch Spuren wabrnimmt, nur noch bloss für ein einzi+ 
ges Zahlwort Raum, das also Qtæaw gewesen seyn, muss. 


Revers, im Felde: Du) ou Erste Umschrift, 
von. oben angefangen : JeUl aile SU Jle, Zweïte 
Umschrift: 4j} de ale dj} Je AA of ss Die 
dritte : o ob) Gal U2?2 ll 4) 4) Joss BE 
ak coll + Man verbinde und ordne hier, wie folot: 
ElMelik ‘el-nafir. Jusuf Sohn Eijubs, dessen Paniere 
hoch ragen imügen! selze ferner aus der 2ten Umschrift 
die-Segensformel nach dem dj} Jyud JS in der drit- 
ten, und ziehe die drei ,ersten Writer ‘aus eben jener 
zweiten an das Ende dieser letzteren herüber, — Von 
den beiden, auch auf dieser Münze sich uns darbieten- 
den Wôrtern &le Jle sind sehr verschiedene Erkli- 
runsen segeben vworden,:die aber fast:sämmitlich aller 
Hatung enthehren.  Als sie puir nur auf Fatimiden- 
Münzen vorgekommen waren, hatte ich gedacht, es 


vorfindet: 50 mag es bei dieser Gelegenheit nicht unerinnert 


bleiben, dass-das, was Marsden dl SU (regnum est deo) ge- 
lesen \. viclnehr. 4 all (béneficentia dei est) zu seyn scheint, 
und wôer ou) le Ghaijas-el-din vermuthet, nicht diess, 


sondern ll #) Abul-feth sicht. Exemplare dieser Münze, 
die alle ebenfalls gelitten, habe ich auch noch aus dem Rumän- 


zow'schen Museum, dem Kabinette der Asiatischen Sprachanstalt , 
hieselbst und aus dem der Charkower Universität in Händen 


gehabt. 


‘ 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


314 


jedoch nicht ausgesprochen, dass man sen’ kônne: 


&le ol d, ï. er 
den Augen der Menschen entzogen. Ich hatte geglaubt, 
dass dieser Ausruf auf den, den Blicken der Menschen 
entrückten zwëlften und letzten der grossen Imame be- 
zogen werden künne (4). Und wirklich kamen die bei- 
den Wôrter zugleich mit dem Namen dieses Imam's auf 
einer vor einigen Jahren von de Sacy edirten Fatimiden- 
Münze v. J. 525 vor. Es hat sich jedoch ergeben, dass 
es nicht bloss Münzen der Fatimiden (und zwar des 10. 
11. und 12ten) sind, auf denen diese Phrase erscheint; 
- selbige kommt auch auf mehr als einer Eijubidischen vor. 

Ausser der vorliegenden Saladin's v. J. 570, habe ich 
sie auch auf einer andern desselben Fürsten v. J. 585, 
so wie auch auf einer des Melik el-adil Abu- Bekr v. J. 
608 angetroffen 5); und der Graf Gastiglioni sah sie eben- 
falls auf einer Münze des Eijubiden Melik el-asis Osman. 


ist werschwunden oder er hat sich 


(4) os ist gerade das Wort, das der Araber vom plôtzlichen 

und unerklärlichen Verschwinden einer Person, wie z. B. Hakim's 
“und des gedachten Imam's Mehdy, zu brauchen pflegt. 

(5)Pa diese beiden Münzen, die mir aus Konstantinopel mit- 
getheilt worden, auch zu den noch nicht edirten gehüren, so 
wird es nicht ungerathen seyn, selbige bei dieser Gelegenheit 

— hiér-heicubringen. Beide sind AT in Gold. 


— Die, erstere Münze. Avers: Jal]| ri) L 
( Innerer Rand: gel) pe) di) gro] gel Poll 
D aul VI «Ji Y 
Aeusserer Rand: pm) BE y pl ga) A) ss 
- À CAN A vus Eb à dau é»ll 
4 x) o|| Se» 

Inncrer Rand: Ill EY= aile SU Je 

| rien &d) 225 «sll dl dy Jos usé 
pr ae A [Je 48 2 SI Je o8b4) 
n. Mie Münze. Avers: di || Qu) pJ || sal pli] 
à: Duel al I dl ol 
Rand: 50} lie 6,4 ps os au) ous 
*% & less en 45 a LCL 
LL hors: We J[()yel oo JE pl|Ustall EU 
14 Je Ji} SU 


È 


Oben Jle (J Le), unten ae (alé 
Rand: VE sl ul EN] Jr Je dl Y al) Y 
ak OI je opel) Gd) 


Dadurch ergiebt sich denn natürlich auch meine Erkli- 
rung als unzulässig, Mir bleibt demnach für jetzt wenig- 
stens nichts anders übrig, als es bei der von de Sacy 
gegebenen, aber, wie es mir scheint, etwas gezwungenen 
Erklärung, wonach die beiden, Wôürter bedeuten,sollen: 
que ses étendards soient victorieux!(5) so lange bewen- 
den zu lassen, bis einmal eine VerriédigdaReee von mir 
oder einem andern aufsestellt seyn wvird: 


16) Æ: Ebenfalls von Saladin, Es ist die von Mars- 
den Tab. XL. No. 124 (lies 131) nach einem sehr un- 


volistindigen Exemplar edirte Münze. Auch andere 
ähnliche Münzen, die bisher bekannt gemacht, liefern 


die. Umschriften nicht. s. Castiglioni No. 228. Mainont 
No. 64 Recens. p. 625. No. a, 1, Ich habe dieselbe 
Münze auch noch aus der Sammlung der Kiewer Uni- 
versität und der des Hn, v. Bose in Leïpzig'in Hinden 
gehabt. Aus dem einen der mir vorliegenden Exem- 
plare, so wie aus dem Bose’schen, ergiebt sich, dass am 
Rande der Vorderseite zu lesen: oolls Ls y) EŸe 
Salah-et-dunja we din; und auf dem erstera erkenñt 
man auch noch von der Umschrift der Kehrseite; & »S 
— — ÿéeJ Auch scheint auf demselben am Schlusse 
dieser Umschrift noch (tas zu stehn, und auf dem 
ändern Exemplar Fo äke Das Hundertzahlwort, scheint 
Dicht da gewesen zu seyn.. Die Münze wärealso in 
Damaseus geprägt, und wabrscheinlich i, 3,579 (—1185). 


17) Æ. Von demselben berühmten Kurden-Sultan. 
Avers im, Viereck; Der. Iman et-Nair lidin- allah, || 
Emir der Gläubigen. Am Rande das Sunnit. Symbolum. 
Revers im Viereck: El-Melik el-nafir||Salah-et-dunilje 
w'el-din. Ausser demselben scheint oben Jusuf ben-Lijub 
zu seyn und an denübrigen Seiten berum: [Ge y 
drum s JO Î 2222 &uw Geprägt in Damascus im Jahr 
587 (— Ch. 1191). 


18) Æ: Der Sultan Muhammed II. von der Dynastie 
der Mamluken vom Nil (oder der Bahriten). Da das 
Exemplar dieser Samnilang die Inschrifien bei weitem 
picht vollständig giebt, ‘so ‘ergänze ich diese hier aus 
dèn dreïen, welche das Asiatische Museum der Akademie 
bewahrt, (7) und aus dérn in der Sammlung des Gra- 


(6) s. Journal des Savans 1825 p. 397. und 1825 p. 550 
Journal As. T. IV. p. 282. 

(7) Das eine derselben ist in der Recensio p. 173. No. 1. wegen 
seiner Unvollständigkeit irrig als eine Munze vom Sultan Kila-un, 
dem Vater Muhammed's IL, aufgefübrt worden. 


315 


fen Tolstoi hieselbst. Avers: JeUl EU) olLL} | HE 
C5 [el SI, |us coul, Lol Leb]| à. i 
-- Der Sultan el-Melik el-nafir Nafir-el-dunja w'el- 
din, Sohn des Melik el-manfur Kila-un. Revers: 


al Jesus ail NI di Yi] au ge M 2e Les 
Gi lus>s sul | 451 Keine Hülfe (od. Kein Sieg) 


als nur von Gott. Es ist kein Gott ausser etc. 


19) A: Kaïtbai, Sultan von der Dynastie der Tscher- 
kessischen Mamluken in Aegypten. Auch hier kann 
ich zur Vervollstindigung der Inschriften des yorliegen- 
den Exemplars vier andere, von denen eins in dem Asiat. 
Mus. der. Akademie nnd die andern dreï in Moskau be- 
findlichy zu Rathe zichen. ae Sd, EU SEL 
2 | o pai je Mae sil » I] Der Sultan el-Melik 
el-aschref Abu 1-Nafr Kaitbai, dessen Sieg  stets, mit 
Ruhm gekrônt sey!-- Rev. Das Sunnitische Glaubens- 
bekenntniss, über und unter welchem vielleicht das .Da- 
tum sich befunden hat. 


20) A. Jbrahim Schah, der. Enkel Nadir Schab's, 
Tebris a. 1161 (— 1748). Die Vorderseite führt ein 
Persisches Distichon, das vielleicht folsendermaassen 


zu lesen seyn môügte: A 2 D Cl m0 
Der Sonne gleich ist das Carise in Gold und Silber | 
vermôge der “Hérrlichheit des Stempels Ibrahims. Es 
ist namentlich zu Anfang des zyweiten Verses, wo diess 
Exemplar die Lesung séhr zweifelhaft lässt — Mir 
sind‘ von diésëm Afscharen noch acht andére ver- 


schiedene! Münzen bekannt, ‘alle aus den Jaliren 1161: 


und 62 und/aus den Stäidten Tebris, Tiflis und Aste- 
rabad, In der Marsden'schen Sammlung findet sich 
keine eïnzisge von ihm. 


21),A7. (von der Grôsse unsers Silber-Pätak's). :Wahr- 
scheialich von Ismaïl Schah,. dem Sohne. Seyd. Muftafa’s, 
unter der Tutel Muhammed Hasan’s._Avers:, Ul 


1149 Les Gr C2 + DerSultan Aly Rifza ben-Musa: 
1169 (—=1755-6). Rev. oLK CS Miünze von Kaschan. 


22) N. Sultan Selim II. Baghdad à. 974 (= 1566) 


(welches das Jabr seiner Thronbesteigung ist).  Sonst 
ganz-wie Marsd, Tab. XXIIL No. 404. Baghdader Mün- 
zen waren, so viel ich weiss, von diesem Osmaniden 
bisher noch nicht bekannt. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


316 

23) A. Ein beschnittener Altmischlik von Sultan 
Miüftafa IT. Die Titel sind die gewôhnlichen (Der 
Sultan zweier* Erdtheile und der Chäkan zweier Meere 
etc.), und das Jahr 1106 (—1695) ist das des Resierungs- 


antrittes des Sultans: Der Prägeort aber ist L53 U22l 


Erfzrum, aus welcher Stadt mir Türkisthe Münzen sehr 
selten vorgekommen sind. Nur noch zwei andere kann 
ich nachweisen: die eine von Murad III. (diese jedoch im 
drei Exemplaren, im Asiatischen Museum der Akademïe 
und in deu Münzkabinetten der Charkower und Kiewer 
Universität), die andere von-Ahmed I. (bei Hottinger 
de Numis Oriental. 


24) AR. Ein Ghrusch oder Piaster von Sultan Mahmud 
Auf der einen Seite ebenfalls das 223) OlEL etc., auf 
der andern das Tughra jdieses Sultans, und darunter : 
HF alréf 3 © yS Geprägt in Gümischaneh 1145 
(= Ch. 1750), welches Jahr wieder nur das der Thron- 
besteigung dieses Fürsten ist. Das Jahr der Prägung der 
Münze selbst ist nicht bestimmt angeseben, sondern nur 
durch das s im Worte gl auf dér Vorderseite ange- 
déutet, welches der Anfangsbuchstäbe von dem Nämen 
des damaligen Pascha's oder Bey's ist, unter dessen Juris- 
diction die MEGSE stand. Gümischchaneh aber, vonwo 
ibisher noch keine einzige Münze bekannt, war; ist) 


Cie à COTE jeine Stadt in der Statthalterschaft Erfzrum am Tifeboli:- 
API $ Si (É ) 27°4 ||Fluss oder Karschut, etwa 40 Werst südlich von Trébi- 
Izond! Sie hiess eigentlich Urla ds]: 


Namen Gümischchaneh (4. ï. Silberhaus) von dem, ehe- 


hat aber den 


mals sehr bedeutenden Silberbergwerk in ihrer Nähe 
erhalten. Der letztere Name erscheint béï vielen’unse- 
rer Geographenunrichtig Hamischkane geschriében , vas) 
sich von dem Pater Monier (s)-herschreiben. wird; beï 
dem-der Name so orthographirt erscheint. Bei, Rottiers 
ist er in. Guniéh kanéh.yerunstaltet... Ueber das Berg-y 
werk von Gümischchaneh. übrigens! s.. Abu, Bekr ben-1 
Behram Dimeschky (2); Jaubert; Dupré uw aa. 7 


25) Æ. Em kleinés dickes Stück. Avers: ir4Ëts pe 


Alim Bik. 1216 (— Cb. 1801). Revers: si ds 

114 (sal. >b) Zum glücklichen Aussang) 1216. Ich 
wermuthe, diess sey eine Chokander Münze und der auf 
ibr genannte Alim Bik eins mit Alim Chan, dem Sohne 
und Nachfolger des Narbuti Bey oder, wie er bei andern. 
heiïsst, Narbodsch Chan, | 


(8) im dritten Bande der Mémoires des Missions etc. 
(9) im Dschihau-puma p. 425. 


317 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


318 


a 


26) Æ. Bilinguis eines Ispehbed's von T: iberistançfast ganz 


mit der bei Niebuhr Tab, XII. No. 22. überemstimmend; 


aur ist der Arabische Name hier, anstatt Jar Saïd, üvile 


Suleiman, und ausserdem bietet das Brustbild des Kô- 
nigs hier das Eigene dar, dass statt des Gesichtes sich 


mende &. CE.) erscheint, 


führen scheint. 


und zu seimem Nachfolger den Hani ben-Hani bekam, 
von dem wir ebenfalls solche Bilingues kennen. (10) 


7) M. Der Normann Wälhelm (wahrscheinlich L), 


herum: du) el, «sol pl SJ) Der Kônig Ghul- 


mschrift ist nur noch der Anfang und das Ende: 


1G XC 
NI KA” 


Am Rande Rest einer undeutlichen Umsthrift, 


kennen versucht seyn môgte.  Obgleich die Jahrzahl 
werden kann, so, mügte ich diese Münze doch lieber 
—_ Milhelm I. oder dem Büsen, als Wilhelm IL. oder dem 
Guten zuschreiben, insofern hier der Zusatz (JU) der 
Ziweite, der auf dés Letzteren Münzen gewôhnlich ange- 
“uroffen wird, fehlt, und der Titel: der nach Gottes 
… Gebot Leitende verschiedén von dem ist, wélchen Wil- 
Helm 1. auf der Münze bei Castiglioni Tab. XVIL. 
No. 1. oder No. 287. der Beschreibung führt Denn 
_wenn derselbe gleich nicht mit dem gelehrten Grafen 
C PM |, gelesen werden darf (weil solche Lesart 


1es passenden Sinnes ermangelte), ich auch, nach dem 
upferstiche wenigstens, die wahre Lesung nicht zu 


1 
ein 


L: 7x s. die Münzen der Chane etc. $, 63 f. — Es gab übri- 
gens noch einen andern Suleiman, der dieselbe Statthalterschaft 
etwas später, etwa von 237 an, dreizehn Jahre lang bekleïdete, 
vämlich Suleiman ben- Abdullah von der. berühnten Familie 


È 
| 


nur ein Ô vorfindet, mit einem Zuge in der Mitte, der 
fast wie das auf Arabischen Münzen so häufig vorkom- 
Auch einen Ispehbedy: habe 
ich. im! Museum des Grafen, Tolstoïi gesehen, welcher 
diess Wort doppelt (#&_ &_) ausserhalb des Randes zu 


Jener Suleiman aber ist wahrscheinlich 
Suleiman. ben-Manfur, der zu Anfang von Mamun's 
Regierung acht Monate Statthalter von Taberistan war 


Künig von Sicilien. Avers: in der Mitte © und darum 


jelm. (Guglielmo), el-Hadi biamr -allah (od. der nach 
ottes, Gebot auf den rechten Pfad Leitende). Von der 


BAL. 2228 3 übrig. Revers: ein Kreuz und die Inschrift: 


in welchem man etwa noch — di (3 Lilus — zu. er: 


- verloren, gegangen ist oder doch nicht mehr ermittelt 


geben vermag (11): so springt doch das in die Augen, 
dass er nicht dl ,.L s2la)) , Wie auf der vorliegenden, 


ist. (12) 


(11) Jar) Jäge schon näher, aber auch das ist das wahre 
Wort nicht. 


(12) Die Bearbeïtung der Numismatik der Normannen in 
Sicilien und der ihrer Vorgänger dort, der Benu-el-Aghleb und 
der Benu-Kelb, scheint mir, eben so wie die der verschiedenen Mu- 
hammedanischen Dynastien Spaniens, noch schr viel zu wünschen 
übrig zu lassen. Um diese beiden, so interessanten und für die 
resp. Länder so wichtigen Partien der Orientalischen Münzkunde, 
für welche die Quellen im Westen und Süden Europa's fliessen, auf 
diejenige Stufe der Bedeutsamkeit und Vollstindigkeit zu heben, 
zu welcher die der Goldenen Horde, deren Münzdenkmäler der 
Boden des üstlichen Europa's bewahrt, bercits gélangt ist, dazu 
bedarf es eines bei weitem reicheren Vorrathes yon Münzen, als 
Italien und Spanien bis jetzt zu besitzen scheineu. :Weon ich 
ansehe, was z. B. bei Conde für die Arabisch-Spanische, und 
für die Arabisch-Sicilische Numismatik bei Paruta und Bônghi 
angesammelt, und was von Adler, Tychsen, Gonde, Castiglioni 
u, aa, zu beider Erklärung geschehen ist: so will das, im Ver- 
gleich mit dem Reichthum, den Russland’s Museen für die uns 
hier zunächst interessirende Partie der Münzen der Chane von 
Kiptschak entfalten und den die Recensio, so wie das Numo- 
phylacium Orientale Pototianum und das Museum Fuchsianum, 
erklärt diefern, gar nicht in Betracht kommen. 


a À — 


OUVRAGES OFFERTS. - 


Aoû. 


66. Pascyxaenie p3 KOTOPOMBE Ha1aracrca yienie OTHERS 
neprken 3x2 nepsrixs Bbkoër xpucriancrsa © boxecres 
cuua Boxis. Mocksa 1857. 8. 67. Onucauie Kocrpowmckaro 
ycrrenckaro Codopa. Mocxra 1857. S. 68. Icropauecroe 
pascyxaemie o nocraxz. Mocrea 1857. 8. 69. Craraa 
uersipeaecaramua. U. I. x Il. C. II. B. 1858. 8. 0. 
Corpameutisis partira Monamiecraro xwrix. Mockea 16. — 
Pau rosopeunsra Murpon, Dwxaperowz: 71. Baaromecr, 
locya: WMunep. 1887. 72. Baarocrus. Focyxap: Hs- 
neparpaus. 72 Ero Bucou. Hacasauuxy Ipecrosa: 
74. Ero — Bricou-Hacataunr. Ipecroza. 75. Feorpasux. 
HCTOPHU. H CTATHCTHH. Ofdcanie Co1osenxaro MOHOCTLIPA 
U:l:u IT. Mocrva. 1836. 76. The Transactions of the royal 
irish Academy. Vol. XVII. Dublin 1837.4. 77. Proceedings 
of the royal irish Academy 1836 — 1857. N. 1. 2. 8 
78. Philosophical Transactions of the royal society of 
London; for the year, 1857, London 1857. II. 4. Pro- 


319 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


320 


EEE EEE EL 1 


ceedings of the royal society 1857. N. 50. & 79. Ab- 
stracts of the papers printed in the philosophical Trans- 
actions of the royal society of London Vol. III. London 
1837. S. 80. Defense of the resolution for omitting Pa- 
nizzis bibl. notes from the catalogue of the royal society. 
8. 81. Address of the Duke of Sussex read at the anni- 
versary meeting of the royal society. Nov. 1857. London 
1857.8.(5 exempl.) S2. Fellows of the society Nov.18357.4. 
85. Catalogue of circumpolar stars edited by George Bid- 
dell Airy. London 1858. 4. (2exempl.) 84. Memoirs of the 
royal philosophical society Vol. IX. London 1856. 4. 85. 
Astronomical observalions made at the royal observatory, 
Greewich, in the year 1856, under the direction of George 
Biddel Airy. London 1837. 4. 86. The ninth bridge- 
water treatise by Charles Babbage. 2e edition. London 
1838. 8. 87. Gradmessung in Ostpreussen und ïhre Ver- 
bindung mit preussischen und russischen Dreiecksketten, 
von J. W. Bessel und Baeger. Berlin 1858. 4. 88. Re- 
cheïches sur le mouvement et l'anatomie du stylidium 
graminifolium par Ch. Morren. Bruxelles 1858. 4. 89. Re- 
cherches physiologiques sur les hydrophytes de la Belgi- 
que, premier mémoire, par Ch. Morren Bruxelles 1858. 4. 
90. Essais sur l'hétérogénie dominante, par Ch. Morren. 
Liège 1858. 8. 91. De la spécialité des cultures propres 
aux établissemens horticoles de Liège, par Ch. Morren. 
Liège 1858. 8. 92. Les femmes et les fleurs, par Ch. 
Morren. Liège 1858. 8. 95. De l'influence de la Beloi- 
que sur l'industrie horticole-des Etats-Unis, par Ch. 
Morren. Liège 1837. 8. 94. Les siecles et les lezumes 
ou quelques mots sur l'histoire des jardins potagers, par 
Ch. Morren. Liège 1837. 8. 95. Mémoire sur les closté- 
ries, par Ch. Morren. &. 96. Recherches sur la catalepsie 
du Dracocephalum virginianum, par Ch. Morren. f. 97. 
Notice sur la circulation observée dans l'ovule, la fleur 
et le phoranthe du figuier, par Ch. Morren. 8. 98. No- 
tice sur la vanille indigène 8. 99. Considérations sur le 
mouvement de la séve des Dicotyledones, par Ch. Mor- 
ren. 8. 100. Notes sur la catalepsie des Dracocephalum 
auctriacum, par Ch. Morren. 8.1 101. Note sur le déve- 
loppement des tubercules didymes, par Ch. Morren. 8. 
102. Observations anatomiques eur la congélation des or- 
ganes des végétanx, par Ch. Morren. 8. 103. Mémoire 
sur l'émigration du Puceron du Pécher et sur les carac- 
ières et l'anatomie de cette espèce, par Ch. Morren. 8. 
1404. Note sur l'effet pernicieux du duvet ‘du platane, 
par Ch. Morren. 8. 105. Notice sur les colléctions de 
l'Université de Liège. 8 106. Notice sur la vie et les 
travaux de Vincent Frohmann, par Ch. Morren. 8. 
107. Notice sur la vie et les travaux de Philippe Char- 


les Schmerling , 


par Ch. Morren Bruxelles. 1838. 8. 


108. Notice sur la vie et les travaux de Richard Cour- 
tois, par Ch. Morren. 8. 109. Adrien Spiegel, par Ch. 
Morren, Bruxelles. 1838. & 11°. 5 Dissertations de 
l'Université de Copenhague 111. 11 Disserlations de 


l'Université de Jena, 112. 12 Dissertations de l'Uni- 
versité de Rostok. 115. 70 Dissertations de l'Univertité 
de Leiïpsic. 114. Neues System der Chemie, von P. T. 
Meissner. 2r Band. Wien. 1856. 8. 115. Prun, rpous- 
HecennbiA BR Topxecrsennoms co6pania [nmep. Mockos- 
ckaro Ÿruunepcnrera. 11 lions 1858. 4 116. Observa- 
ciones hechas en el observatorio real de San Fernando, 
en el anno de 14834— 1855. 117. San Fernando. 1856. 
IL. fol. 118. Researches on heat. Third series, by James 
de Forbes. Edinburgh 1858. 4. 119. 10 Dissertations 
de l'Lniversité Imp. de Helsingfors. 120. Anatomische 
Untersuehungen über die Clione borealis, von D. F 
Eschricht. KRopenhagen 1858. 4 121. De organis quae 
respirationt fortus mammallum inserviunt. Hafniae 18511. 4. 
122. Haarenes Retning paa det menneskelige Legeme. 
Af D. F. Eschricht Kiobenhavn. 8. 123. Kongl. Vetens- 
kaps - Academiens Handlingar für är 1856. Stockholm 
1858. 8. 124. Arsberättelse om framstesen J. Fysik och 
Kemi, af. Jac. Berzelius. Stockholm 1856. 8. 125. Ars- 
berättelse om Technologiens framsteg, af, J. E. Pasch. 
Stockholm 1836. &. 126. Arsberattelse om botanicka 
Arbeten och Upptäcker fôr är 1835. af. Joh. Em. Wik- 
strôm. Stockholm 1837. 8. 127. Arsberättelse om nyare 
zoologiska Arbeten och Upptäckter, af. B. Fr. Fries. 
Stockholm 1837. & 128. Arsberättelse J. Astronomien 
af. S. A. Cronstrand. Stockholm 1856. 8 129. Report 
on the variation of the magnetic intensity, by Edward 
Sabine. London 1858. 8. 150. Magnetic observasions 
made during the voyages of schips Adventure and Beas 
gle. 1826—1856, by Sabine 1838. 8. 131. The fifrthw 
annual report of the royal Cornwall Polytechnic society 
1837. Jalmouty. 8. 132. Address to the royal geograz 
phical society of London, by William R. Hamilton 8: 


(2 exempl.) 


a GE <— 
14 


CHRONIQUE DU PERSONNEL. | 
Nomination. M. le docteur Jules Fritzsche, chimiste 
. à l'établissement des eaux minérales factices, à été élu 

le 24 août Académicien adjoint pour la Chimie. S. M. 


b À 


l'Empereur a daigné sanctionner cette nomination. … 
Membre décédé. M. le lieutenant-général du génie 
Bazaine, m. h. à Paris le 2°/; septembre. ; 


vs 


CE | 


Emis le 12 octobre 1838. 


4 


Li 


N°95. BULLETIN SCIENTIFIQUE TomelIv. 


N°21: 
PAU(E L I, PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PETERSBOURG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roables assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger: Ons'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition 
des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 

Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tentr les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A- 
cadémie, et.à leur transmettre, sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il coutieudra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 
à divers savants; 4 Rapports: 5. Voyages scientitiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages :olferts et notices sur 
létat des! musées; 8. Chronique du: personnel de l’Académie, 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


a —————————— 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 8. Recherches comparatives sur les squelettes des genres Rhynchops, Larus, Lestris 
et Stérna. Brant. — NOTES. 28. Recherches sur la composition de quelques résines. Hess, — RAPPORTS. 6. Monographie 
géorgienne de Moscou. Brosser, Suite et fin. — OUVRAGES OFFERTS,. 


LL 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. J'ai montré dans ce mémoire qu'outre la figure anomale 
du bec du Rhynchops, le squelette offre encore des dif- 
férences plus ou moins importantes, notamment dans 
l'organisation très remarquable du crâne, organisation qui 
prouve également que les Rhynchops ne peuvent pas 
DEN Müwen (Lanus), Dex Rausmüwen | appartenir aux Laridées, proprement dites, mais qu'on 
doit plutôt les considérer comme des Laridées anomales, 


plus voisines des Hirondelles de mer que des Mouettes 
Na); par M. BRANDT (lu le 28 septembre quoiqu'ils différent encore beaucoup plus des Hirondelles 


8. UEBER DEN SKELETTBAU DER SCHEEREN- 


scHNiBeLz (Rayncnops), 1M VERGLEICH MIT 


(Lesrhis) UND DEN SEESCHWALBEN (STER- 


Lac 1838). que les Hirondelles ne diffèrent des Mouettes, ét offrent 


. des rapports très reconnaïssables d'analogie avec les Phaë- 
Dans les mémoires que j'ai eu l'honneur de présenter thons. C'est de cette manière qu'ils constituent, en quel- 


“1 à l'Académie sur l'ostéologie comparée des Stéganopodes que sorte, une transition des Laridées aux Stéganopodes. 
et de quelques autrés familles des oiseaux aquatiques, 


j'ai fait mention plusieurs fois du crâne du genre Rhyn- —14— 

chops; mais sans en donner d'aussi exactes renseigne- N Or ETS 
ments quil eût été possible. Il semble donc nécessaire; : 
“pour compléter les travaux ci-dessus mentionnés, de 
. donner une description détaillée du squelette du genre 
 Rhynchops, d'autant plus que ce genre, si remarquable | ques Resines; par M, HESS (lu le 12 octobre 


28. RECHERCHES SUR LA COMPOSITION DE QUEL- 


et si bien caractérisé par la figure particulière de son bec, 1858). 


représente une forme anomale parmi les genres qui com- 
posent la famille des Laridées. C'est pourquoi je me | 
fais un devoir d'offrir à présent à l'Académie un petit 
mémoire, qui s'occupe spécialement de l'ostéologie du 
genre Rhynchops, comparée à celle des genres Larus, | Et | | 
Sterna et Lestris, (#) Journ, für pract. Chemie VIE p. 54. 


De la Bétuline. 


Cette substance a été découyerte comme on le sait, 
dans l'écorce du bouleau, 1] y a peu de temps, M. Hü- 
nefeld donna une méthode pour son extraction (#). 


323 BULLETIN 


SC PE NADIA TIQUE. j 


Mais pour l'avoir pure, il faut opérer de la manière sui- 
vante. — L'écorce extérieure du bouleau, bien desséchée, 
æst hachée én petit morceaux. 


l'eau bouillante, 


On Vépuise ensuite’ par 
la sèche, et extrait ensuite la bétuline 
par l'alcool bouillant. Par le refroidissement, la liqueur 
filtrée laisse déposer de la bétuline, 
sur un filtre ; on l'exprime ensuite et la laisse dessécher 


qu'on recueille 
complètement. — Elle offre alors l'aspect d'une masse 
pulvérulente, blanche; on la dissout dans l'éther et la 
fait cristalliser à plusieurs reprises, 

La bétuline ne forme pas de cristaux réguliers, mais 
dés masses mammelonnées; elle paraît parfaitement ho- 
mogène et comme gomineuse sous le microscope.— Son 
point de fusion est à près de 200°C. Fondue, elle offre 
J'aspect d'un —Hiquide parfaitement incolore-et transparent, 
et répand l'odeur particulière de l'écorce de bouleau chauf- 
fée. La bétuline peut être sublimée; mais il faut opérer 
dans un courant d'air pour qu'elle ne soit pas en partie 
décomposée par l'action trop prolongée de la chaleur. 


De la bétuline sublimée. fnt redissoute dans l'éther, 
cristallisée, et fondue ensuite, pour la débarasser d’une trace 
d'humidité. Du reste, même à l'état pulrérulent, elle 
n'est que faiblement hygroscopique. Son analyse donna, 
sur 0.254 de substance, 

Acide carbonique == 0,75 — Carbone : 0,209581. 
0,251 — Hydrogène 0.021788. 

Pour mieux doser l'hydrogène, l'analyse fut répétée 
sur une plus grande échelle, avec de la bétuline qui 
n'avait été purifiée que par des dissolutions réitérées dans 
l'éther. 

Substance employée 0,586. 

Acide carbonique 1,123 

Eau, Lamlue10 2058 

Ces analyses donnent: 


0.417642: de Cärbone 
0,064145 d'Hydrogène. 


Î 


F. JL Atomes., Calcul. 

Carbonne . . 81,64 81,30 40 81.11 
Hydrogène .,10,97 10,99 66 10,92 
Oxygène 7,59 7.71 3 7.97 
1uu,00 100,00 100,00 


Le poid de l'atome de l bétuline serait dône 369,225. 
La béluline ne se combine ni avec les alcalis ni avec 
les acides; elle jouit des propriétés des sous-résines. Il 
devient donc nécessaire’ de la comparer à ces substances. 
La résine d'élemi est de ce nombre. On admettait pour 
sa composition, d'après le travail de M. H. Rose, 
C2 H52 O 


la for- 
mule 


Eu supposant l'atome double de 


ce que l'admet M. Rose on a .. C0 H54 O7 


La bétiline C:0 H56 O5 
On ne peut accorder ces deux 
formules qu'en supposant la bétu- 


line être 


C# Hô O2 + HO. 


Mais, comment admettre qu'une substance qui ne se 


combine ni avec les alcalis, ni avec les acides, retienne 
un atome d’eau à la température nécessaire pour sa sub- 
limation ? Sans affirmer que cela soit impossible, on 
m'accordera au moins que cela est peu vraisemblable. 
Aujourd'hui, que nous sommes assez avancés pour que la 
question du jour soit la manière d'écrire telle ou telle 
formule rationelle, on ne doit rien admettre sans un 
examen, scrupuleux. — (Cela m'oblige à reproduire les 
résultats de M. H. Rose qui avait obtenu-pour la ré- 
sine élemi: (*) 


Carbone . . 83,25 82,85 82,29 

Hydrogène . 11,54 11,24 11,11 

Oxygène. . 5,41 5,91 6,60 
100,00 100,00 100,00 


La formule s'accorde parfaitement avec les deux 
premières analyses. Cependant la troisième donne moins 
d'hydrogène; mais «elle donne aussi moins de carbone. 
Nous voyons effectivement décroître à la fois le chiffre 
du carbone et celui de l'hydrogène. Je considère ceci 
comme un indice certain d'une combustion incomplète 
et c'est ce qui m'a déterminé à reprendre cette analyse. 

La purification de la résine employée àxyl’analyse, et 
ses propriélés on été si bien étudiées par M. Rose 
qu'il sérait inutile d'y revenir. 

Substance employée 0,456. 


Acide carbonique. . 1,396. 
DE TM dar ht dt 0,471. 
Ce qui donne: 
Carbone . , 84,64 é 
Hjdrogène : 11,47 f 
Oxygène. . 4,89 ï 
100,00 162 


Cette expérienée confirma mes doulés sur les! résultats 
PTS inais je ne ‘pouvais éncore la cônsidérér coime 
tout à fait exacte, les résinés ‘étañt en’ général d'une 
combustion difficile. 1A 

De très beaux cristaux, provenant d'une portion pie 
parée à part et obtenus par des cristallisations réitéréés 
furent analysés avec le plus grand soin. 

1. 0,509 de substance. 

Acide carbonique 0,954. 
Eau "0,522. 
Annel, der Phys. u. Chem. XXXIHE p 51. 


{# Pos: 
(*) Pogg. 


325 


IL. 0,3755 de substance. ra 
Acide carbonique 1,149 


Pan 0,388 
Ce qui donne: 
I. LL. Atomes. Calcul. 
Carbone . . . 85,36 85,06 _ 40 85,66 
Hydrogène . 11,51 11,54 66 11,55 
Oxygène 3,15 3,40 1 2,81 
100,00 100,00 100,00 


Nous retrouvons donc encore 66 atomes d'hydrogène 
dans le radical, et il suffit de reproduire les nombres 
calculés d'après la formule, Ci H5f O qui sont: 


Carbone .. 85,96 
Hydrogène 11,22 
Oxygène. . 2,82 

100,00 


pour prouver que c'est réellement le nombre 66 et non 
pas-64 qui représente la quantité d'hydrogène dans cette 
résine. On voit par là, de quelle importance devient la 
détermination exacte de la quantité d'hydrogène. 

+ Il n'y a que peu de temps que M. Laurent vient 
de trouver (*), pour la composition de la résine anime, 


les nombres : 


Carbone . . 54.6 

Hydrogène 11,5 

Oxygène .. 3,9 
100,0 


… Voici l'interprétation de M. Laurent: 
_»La formule peut se représenter amsi: 
| C0 Hi + H2 0 
n C'est-à-dire, par un hydrate du radical fondamental dont 
- les dérivés sont dans les résines d'élemi, d'Euphorbe etc 


. Il est évident que M. Laurent était préoccupé de 
 Lexistence d'une formule que nous ayons vu être in- 
exacte; et il n'y a nulle raison d'admettre la présence 
de l'eau dans les sous-résines. - 
Ainsi donc, ce ne sont pas seulement les propriétés phy- 
siques, ‘c'est aussi la composition chimique qui tend 
"nous prouver que les résines d'élemi et d'animé con- 
Miennent la même sous-résine cristallisable. — Il devient 
. presque certain que la résine découverte par Bonastre 
dans la racine de l'arbre à brai, et dont nous devons l'a- 
nalyse à M. Dumas, est encore identique avec la sub- 
_Slance qui nous occupe. En effet voici ce que donne 
le comparaison des nombres. 


(*) Annales de Chimie et de physique T. LXVL. p. 315. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


226 
Calcul. Dumas. di ré 
C0 85,65 85,5 
pie 11,55 11,7 
0 3,00 5,0 
100,00 100,0 


Il est donc fort vraisemblable que cette substance se 
retrouve dans beaucoup de résines naturelles dont 
elle forme la base. Il paraît convenable de la d'stinguer 
par un nom particulier. 


M. Rose avait donné, pour la composition de quel- 
ques résinates, la formule À + (C:0"H54 Of). On se 
demanda alors si ce n'étaient pas des quadri-résinates. 
M. H. Trommsdorff ayant trouvé que la composition 
du résinate formé par l'acide silvique était À + CLH®0%, 
cette analyse fut confirmée par M. Liebig. 

Berzelius, en comparant cetté composition à celle du 
chlorhydrate d'esprit de thérébentine, la supposait étre 
un birésinate, ce qui réduisait l'atome de l'acide silvique 
à C20 H50 O5(#). Mais dans l'analyse des sous-résines 
que je viens de communiquer, nous retrouvons 40 ato- 
mes de carbone pour 1 et pour 3 atomes d'oxygène, 
sans qu'il soit possible de dédoubler ce nombre sans re- 
courir à des suppositions fort peu vraisemblables. 11 
me paraît donc certain, que l'atome des résines acides est 
tel que le donnent les expériences directes. C'est-à-dire, 
qu'elles contiennent toutes, de même que les sous-résmes, 
40 atomes de carbone. M. Mulder vient de donner(**), 
pour la composition de la résine d’Anthiar, la formule 
C H% O. Il est évident que, dans ces nombres, le 
carbone est à l'hydrogène dans le rapport 40:60, et l'on 
aurait C# H® O2. M. Mulder, qui trouve à cette 
résine des propriétés acides, a trouvé que, combinée à de 
l'oxyde plombique, la résine contenait 3 fois l'oxygène de 
l'oxyde. Or comme M. Mulder à fait trois analyses; 
mais que la première seulement nous donne la quantité 
d'eau et d'acide carbonique produite, qu'à la seconde 
analyse il en perdit l'acide carbonique, et qu'à la troi- 
sième 1 n'a obtenu que l'acide carbonique et pas l'eau, 
j'en conclus que le résultat de ces analyses n'est pas à 
l'abri de toute objection. Nous pouvons espérer que 
cette anomalie apparente disparaîtra sous la main de cet 
habile chimiste. 

Quant aux résines acides, je dois à la complaisance 
de notre collègue M. Fritzsche(*#*#) un échantillon de 
résine de copaive et un d'acide silvique. 


(*) Berzelius Jahresbericht No. XVL p. 256. 

#*) Annalen der Phys. u. Chem. v. Poggendorff XLIV. p. 422. 

(#*#) M, Fritzsche croit les tenir tous deux de M. G. Schweitzer. 
À 


3271 BULLETIN S 


CIENTIFIQUE. 328 


A — 2  ——————————— ——"—"—@  — ———————.…— ————.———— 


La résine de copaive cristallisée me donna: 
0.4545 de substance 
Acide carbonique 1,213 


Eau... .—:. 0,5915 
Ce qui donne, comparé à l'analyse de M. Rose: 
Rose.  Atomes. Calculé. 
Carbone . . . 39,12 79,26 40 79,55 
Hydrogène . 10,01 10,15 62 10,06 
Oxygène. . . 10,87 10,59 4 10,41 
100,00 100,00 100,00 


L'inspection du tableau suivant prouve bien que ces 
apalyses ne peuvent êlre interprétées autrement. 


C9=179,21 C9=— 19,53 Go 7981 
HS#— 10,55 HS — 10,06 I ÉNEE Ar 
Of — 10,358 Of — 10,41 Of — 10,42 

100,00 100,00 100,00 


Ce résultat fait donc disparaître la prétendue isomérie 
entre l'acide silvique et celui de copaive. 

Quant à Ja résine cristallisée que j'avais reçue sous le 
nom d'acide silvique, son analyse donna: 

Substance employée 0,22 


Acide carbonique . . 0,574 
A An Lan ee 0,175 
Ce qui donne: 
Atomes. Calcul. 
Carbonne 12,14 40 72,24 :l, 
Hydrogène. . 8,14 60 8,84 
Oxygène . . . 19,12 8 19,92 
100,00 100,00 


Comme je crois le résullat de cette analyse parfaite- 
ment sûr, il me paraît certain qu'il existe une résine 
du même radical que celui qui se trouve dans l'acide 
silvique, mais contenant le double d'oxygène. Je nomme 
cette résine acide oxysilvique, et je crois utile d'observer 
qu'une résine, plus acide que l'acide silvique, a déjà été 
entrevue (*). 

Nous ponvons donc représenter la composition des 
résines analysées par les formules suivantes: 

Résine Elemi et Animé C9 H56 O 


—  Bétuline . .... C0 H66 Os 
—- de Copaïve . : : C4 H62 O1 
Acide Silvique . . .... C:0 -H50 O4 


Cs0 H60 O5 


oxysilvique. . .. 


Il faut conclure de ces formules: 


{*) Bcreclius Lehrbuch der Chemie 1858. T. VII. p 92. 


1° Que les résines se distinguent essentiellement par 
les quantités d'hydrogène qu'elles contiennent. 


2° Que les résines nous offrent plusieurs exemples 
| d'un même radical organique combiné à des quantités 
| d'oxygène différentes. 
l 
| 


— tt ——— 


RAPPORTS. 


6. MoNOGRAPHIE GÉORGIENNE ne Moscou; PAR 


M. BROSSET (lu le 31 août 1838). 
(Suite et fin.) 


IV. 


Il ne reste plus qu'à parler des manuscrits importants 
réunis à Moscou ; il sont nombreux, entre les mains de 
divers propriétaires, qui ont mis une grande obligeance 
à me les montrer. 
| Je mentionnerai d'abord, pour mémoire seulement, la 
| belle bibliothèque de M. Ivan Nikititch Tsarski. Je 
| dis pour mé moire, parce que tous ces ouvrages sont en 
langue russe, probablement les plus anciens que l'on con- 
|naisse. L'espoir de trouver quelques manuscrits orien- 
[aux me conduisit chez M. Tsarski, aujourd'hui retiré du 
|vorimerce, et qui a consacré une partie de sa fortune à 
Fäcquisition des plus anciens monuments de la littéra- 
ture et de la calligraphie de son pays. Les amateurs ne 
doivent point passer à Moscou sans visiter cette superbe 
collection, dont le possesseur fait les honneurs avec la 
plus grande politesse Il en a fait imprimer un catalo- 
gue raisonné, ainsi qu'une revue des livres les premiers 
imprimés en diverses parties de la Russie, avec un ca- 
hier de fac-similé, que j'ai eu l'honneur d'offrir à l'Aca- 
démic. 

À propos de manuscrits russes, je ne dois pas oublier 
celui qui m'a été montré aux archives de l'empire, et 
qu'on pourrait à juste titre nommer l'histoire pittoresque 
du Tsar Alexis Mikbaïlovitch. Dans un tems où l'histoire 
ancienne des nations éveille une curiosité générale, on 
ne peut douter que la publication des peintures si ori- . 
ginales que renferme ce livre ne fût accueillie avec le 
plus vif intérêt dans toute l'Europe. 

En fait de livres géorgiens, le prince Awalichwili m'a 
montré treize beaux manuscrits sur parchemin ou sur 
papier oriental, dont la description se trouve déjà dans 
| l'introduction des Eléments de la langue géoraienne Lui- 


Manuscrits. 


4 


est 


sr 


329 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


330 


mm 


même les a rapportés du couvent de la Croix, à Jérusa- 
lem, fondé par le roi Mirian, au tems de Constantin. Ils 
sont dans uu bel état de conservation, bien écrits, mais plus 
précieux par leur antiquité el par ces circonstances qui 
donnent aux objets une valeur d'amateur, que par leur 
contenu, puisque ce sont tous des livres d'église, non ori- 
ginaux, de peu d'intérêt pour la science. Il ne m'a pas 
été possible de les examiner assez long-tems et en détail 
pour pouvoir lire les memento dont les ont chargés 
les copistes et m'assurer de l'exacte transcription des da- 
tes. Personne plus que moi ne désirerait voir ces livres 
passer dans notre Musée, si le prix, comme je l'espère, 
en devient abordable. Car, pour être complette, une 
collection doit renfermer et l'excellent, et le médiocre, 
et même le mauvais, et l'ancien et le nouveau. 

Une autre collection m'a été montrée. Elle est riche 
en produits de la littérature moderne, et j'ai copié entre 
autres les titres de 45 ouvrages, que l'Académie obtien- 
dra, j'en ai la certitude fondée, moyennant des arrange- 
ments très raisonnables. 

Mais par-dessus tous les manuscrits que j'ai vus, les 
plus précieux sans contredit sont: 1° une traduction de 
J'Anwari Sohaïli ou des fables de Bidpaï, moitié en prose, 
par le roi Wakhtang VI, moitié en vers, par son oncle 
Soulkhan Saba, célèbre par son érudition classique, par 
ses voyages en Europe, et surtout par la composition du 
seul dictionnaire géorgien existant. Il est bon de releyer, 
ici une assertion inexacte relative à ce livre: on lit dans 
l'Oéosptuie pocciñcraxs Braataif 3a Kaskasows, I, 124, 
que la dictionnaire de Soulkhan ne renferme que 8000 
mots. Mon manuscrit contient 15,004 articles, qui seront 
portés à plus de 25,100 en mettant à leur place alphabé- 
tique les mots des explications non expliqués eux - mé- 
mes par l'auteur. La grandeur du manuscrit, la beauté 
et la régularité parfaite de l'écriture, les nombreuses 

_ peintures dont il est décoré, en font un morceau unique. 
C'est un in-folio de 652 pages, que pas un seul Géor- 
 gien ne pourrait aujourd'hui exécuter. J'espère qu'il de- 
viendra la propriété de l'Académie. 

29, Le manuscrit autographe et original de Wakhoucht. 

Comme le ttre que je lui donne pourrait être contesté, 
je dois entrer ici dans quelques détails. 
) D'abord la commune opinion des Géorgiens est que 
cet ouvrage fut acheté en dernier lieu par la reine Anna 
d'Iméreth, qui l'a laissé en héritage à son fils, le Tsaré- 
vitch Constantiné, propriétaire actuel. Feu le comte Rou- 
miantsof, si zélé pour les sciences historiques, en fit offrir 
à la reine un prix très élevé sans pouvoir J'engaser à 
s'en dessaisir, d 


Indépendimment de son mérite comme original, en 
examinant ce manuscrit, on le trouve beaucoup plus com- 
plet que toutes les autres copies. 
une préface très étendue, que je me suis empressé de 
transcrire parce qu'elle manque aux exemplaires ordinai- 
res. Comme elle renferme l'exposition des bases sur 


Premièrement 1 y a 


lesquelles repose la chronologie de l'auteur, j'en joindrai 
ici le fragment le plus important. 

Après avoir exposé l'utilité des éludes historiques en 
général}, l’auteur explique ainsi sa manière d'envisager l’his- 
toire géorgienne. 

» Tout ce que renferme notre livre depuis Noé jus- 
qu'au roi Mirian est calculé d'après la chronologie Ja- 
tine; depuis Mirian jusqu'aux Bagratides d'après celle 
des Grecs; de là à la reine Thamar, d'après le cycle 
de 552 ans ainsi nommé par nous Géorgiens, et nous 
avons tout vérifié nous-même dans nos histoires(11} 
De Thamar au roi George-le-Brillant, il y a encore de 
l'obscurité ; mais comme cette incertitude est légère, 
nous démontrerons aux incrédules comment nous avons 
De Noé au 
règne de Nébroth, tout est clair par la Bible; le nom- 
bre des années du règne de ce prince et la date de 


trouvé les dates antérieures et postérieures. 


sa mort se trouvent dans différents livres qui s'accordent 
avec les nôtres. Les tems postérieurs, l'idolâtrie, le pas- 
sage de la mer par Moyse, sont également dans la Bible; 
nous avons trouvé les autres événements des rois de Perse, 
de Nabuchodonosor et d'Alexandre le Macédonien. Ayant 
donc connu la venue d'Alexandre dans la Géorgie, il de- 
venait facile de fixer l’avénement du {tr roi géorgien, 
Pharnawaz. Car la venue d'Alexandre, les années de sa 
vie, la date de son avénement se trouvent, au même en- 
droit, et par la confrontation des rois de Syrie, ses suc- 
cesseurs, dont les noms sont mentionnés jusqu'au roi 
Aderc. 

»Or la première année d'Aderc coïncide avec celle 
de la naissance de Jésus-Christ. Son règne étant sans 
obseurité, nous avons fixé les rois postérieurs jusqu'à 
Mirian par les synchronismes des empereurs, des rois de 
Perse et d'Arménie Quant à la première année de la 
conversion de Mirian au christianisme, et à celles posté- 
rieures à ce fait, comme la date de ce dernier est pré- 
cisée, un samedi 20 juin, nous avons trouvé que ces 
deux circonstances se rencontrent: 1. en l'an 506 de 
J.-C., 58 des Géorgiens; 2. en l'an 517 — 69; 5. en 
l'an 524— 76. Mais la re date n'est pas celle de la 


(11) Ce mot de Wakhoncht fait allusion aux ouvrages historiques 
géorgiens, antérieurs au sien, et en prouve l’existence, 


3251 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. ï 


002 


EEE 


conversion; car à cette époque Constantin - le. - Grand 
nétait pas encore chrétien ni maître de Rome et de tout 
l'empire. En effet, il est dit que le roi Mirian délibéra 
avec trois de ses grands au sujet de l'idolâtrie: ,, Si la 
reine Nana ne renonce pas à la religion romaine, disait- 
il, je la châtierai elle-même.“ Dans le cas où Constan- 
tin n’eût pas élé converti, Mirian aurait-il parlé de la 
relision romaine, c.-à-d. de l'idolitrie, puisque sainte 
Nino préchait le Christ? 

»La 5e date n'est pas moins incompatible ;, car un an 
après eut lieu le {er concile de Nicée; or la conversion 
de Mirian était antérieure à ce concile, ainsi que le dit 
expressément (12) l'histoire. 

»Quant à la 2° date, elle est exacte ; car cinq ans aupar- 
avant Constantin était devenu maître de Rome et de 
tout l'empire, et converti au christianisme. En effet 
c'est lorsqu'il était maître de Rome que Mirian lui en- 
voya demander un évêque et un prêtre, et la con- 
struction de Byzance n'était pas encore commencée, ainsi 
que nous le voyons dans nos livres. Dans ce tems-là 
vivait encore Sylvestre, qui envoya son propre diacre(15), 

»L'année de la mort de S° Nino n'est pas prouvée 
par des synchronismes (ainsi que celle de la reine. Tha- 
mar, comme nous le démontrerons en son lieu); çar si 
ce fut l'année 358 de J. C., il faudrait que ce fül aussi 
en l'année du monde 5850; et si c'est en l'an 5838 du 
monde, ce dut être en l'an 330 depuis le crucifiment. 
Mais Constantin ne vivait plus à cette époque, il y a 
donc évidemment erreur dans les écrivains. Pour nous, 
ayant trouvé avec certitude le jour de la conversion de 
Mirian, nous avons basé là-dessus la venue à Mtzkhétha 
de S° Nino, qui y passa 14 ans; de ce tems il faut dé- 
compter trois ans de séjour qui précédèrent la conver- 
sion; les onze années restantes étant ajoutées à celle de 
la conversion de Mirian, on obtient la date que nous 
avons fixée; mais il manque deux ans de l'ère mondaine, 
et 10 ans à celle de J.C., dans les auteurs. Par ce mo- 
yen nous avons précisé et décrit les autres années du 
règne de Mirian. De Bakar à Warza Bakar nous ayons 
eu recours également aux synchronismes des empereurs 
et des rois d'Arménie. Warza Bakar n'est pas contem- 


PRIT TT ET D UN DENT UE Hd pit 


(12) Par ce mot, cie3s, il entend éncore l'histoire géorgienne. 


(13) Constance, père de Constantin, mourut en l'an 306, et son 
fils devint César; en 307 Maximien - Hercule, et Constantin de- 
vint Auguste; en 311 mourut Maximien-Galère, et comme Con- 
stantin allait à Rome en 312, il apereut la croix dans le ciel, 
devint chrétien, vainquit et tua Maxence, s'empara de Rome et 
de tout l'empire, ainsique l'écrit Baronius. N. de Wakh. 


porain de Théodose-le-Jeune, puisqu'il vivait au tems 
de Théodose-le-Grand, et son fils Mirwanos sous le se- 
cond, Théodoie, ce qui se prouve ainsi. Mourwanos fut 
amené tout jeune et élevé dans Ja vertu à Constantino- 
ple, après quoi il s'enfuit et se fit moine En outre, s'il 
n'en était pas ainsi, les 200 années écrites depuis Mirian 
jusqu'au second Pharsman, seraient insuffisantes, et Wakh- 
tang ne serait plus contemporain de l'empereur Léon, ce 
qui est une erreur. Pour reclilier tout, et arriver à la 
vérité, il faut avoir recours aux synchronismes, Quant 
aux rois jusqu'à Wakhtang, il est dit que de Mirian jus- 
qu'à ce prince, il s'est écoulé 157 ans, mais cet, inter- 
valle ne finit qu'à la mort de Wakhtang, et c'est là- 
dessus que nous, nous appuy9ons; s'il en était autrement, 
tous les autres calculs seraient dérangés, et l'on ne re- 
trouverait plus ces 200 ans jusqu'à Pharsman Il, car la 
durée, des règnes postérieurs à celui de Wakhtang est 
écrite. Mais d'après notre calcul, pour que le chiffre de 
200 ans soit exact, de Mirian à la mort de Wakhtang, 
il faut compter ces 157 ans, nombre que confirment les 
autres historiens et les dates données par eux. C'est 
sur cette base et avec les synchronismes des empereurs 
et des rois de Perse, que nous avons rectifié les dates 
des rois jusqu'à Wakhtang. 

Quant à l'empereur Léon, quelques historiens le font 
règner 40 ans, en quoi, ils s'accordent avec nous: c'est 
pourquoi nous nous y sommes tenu, et avons mis paral- 
lëlement Wakhtang et Léon. D'autres disent qu'il régna 
17 ans. Il n'y aurait rien de contradictoire quand il 
s'agirait de Léon II, au lieu de Léon-le-Grand: cela se 
trouve écrit dans notre histoire. Il y est aussi question 
de Zénon qui reçut ce nom par faveur après une guerre 
contre le roi de Perse, ainsi qu'il est dit. Une autre his- 
toire de Géorgie parle d'un empereur qu'elle ne nomme 
pas; et qui doit être ,Anastase. Pour la durée des rè- 
gnes- postérieurs à celui de Wakhtang, elle est clairement 
indiquée jusqu'a Pharsman Il, ce qui prouve que nous 
avons raison de compter 200 ans depuis Mirian jusqu'à 
Pharsman. 

»En outre, de Bacour à Gouram couropalate, la chro- 
nologie s'appuie sur celle de l'empereur Maurice, du roi 
de Perse Ourmouz et de son fils Khosro. La venue de 
Gouram, descendant du prophète David, sa vie, son avé- 
nement au trône, sont écrits en leur lieu: c’est là qu'on 
verra le tout. La chronologie de Stéphanoz, fils de Gou- 
ram couropalate, s'appuie sur l'empereur Eréclé, ainsi 
que celle d'Adarnasé Khosroïan. Comme c'est au tems 
de ces deux souverains que parut Mahomet, chef des 
Sarrazins, nous avons ainsi trouvé en quelle année du 


Dream. Dons @r ie An TE 74 


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DER 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


334 


© — © © — © ° — —————————————— ———  —— ————— — — —————— ——— — — — " ——— —— —— ——————————  "" "Û  —— — 


grat. 


nous ont donné celles de l'ère chrétienne. 


en régna 36,,ce qui fait en tout 52 ans. 


tée pir nous, 


demande 6664 du monde: il: y a donc erreur. 


près. l'année connue. de la mort de cette’ dernière. 


nous avonsotrouvé ces deux circonstances réunies: 19 en 
4211 de J. C., Gé. 451; 20/en 1216 — 456, Mais comme 
-Hchingiz -Khan devint maitre de toute la grande! Tar- 
-hivie en.1202 et envoya à celte époque les éclaireurs 
Me: son anmée, et que Lacha laissa, un /jeune fils nommé 
Dawith, nous avons! calculé les années du règne detRou- 
soudan par ce qui est dit au même lieu. La première 
date ci-dessus est donc la mieux établie, et comme elle 
me gêne pas les années des rois postériéurs, nous l'avons 
adoptée pour l'éclaircissement des faits écrits. 

«Nous avons également fixé les dates depuis Lacha jus- 
qu'à Dimitri-Thatwdadébouli par les sÿnchronismes des 
rois et des empereurs nommés dañs l'histoire. Quoique 
l'année de Dimitri ne soit pas donnée, comme on sait 
le mois, et que c'était le 3° samedi de carème, cela 
“ Ous a fait trouver l'année en question, qui fut 1289 — 
+ 509 ou 1500 — 520, car il n'y a pas d'autre alternative. 


Christ ce fait eut lieu. Par-là, nous avons supputé les 
années jusqu'à la mort du roi Artchil-le-Martyr, jusqu'à 
celle de ses fils Ioané et Djouancher et jusqu'à Bagrat 
fils d'Achot couropalate, dont l'avénement est fixé par ce 
qui est dit dans l'histoire, qu'il s'écoula 219 ans de l'ap- 
parition de Mahomet à cette époque: cela nous a servi 
à établir le nombre de 219 ans entre Adarnasé et Ba- 


.D'Achot couropalate à l’avénement de Thamar on 
trouve écrites loules les dates du cycle géorgien, qui 
Quant à Da- 
vid-le-Réparateur , 11 est dit qu'il fut roi à 16 ans et 
Pourtant on 
trouve encore que, devenu roi à 16 ans, il mourut à 57, 
ce qui lui, donnerait 41 ans de règne, ainsi que nous 
l'avons écrit, parce que les dates des autres rois s’accor- 
dent mieux avec ce chiffre; d'ailleurs le jour de sa mort, 
fixé au samedi 24 janvier, nous reporte à l'année adop- 


On ne s'accorde pas non plus sur l'année de l'avéne- 
ment de Thamar; car l'on dit que ce fait eut lieu en 
l'an du monde 6686, 1156 de J. C., or cette année du 
monde exige 1118 de J. C:; et 1156 de l'ère chrétienne 
Pour 
nous, ayant trouvé l'année d'Alexis-l'Ange et de la prise 
de C. P. par les Francs, nous nous en sommes servi 
pour préciser les dates antérieures et postérieures. Comme 
il.est dit que. Lacha devint roi à 48 ans, et que Tha- 
mar moutai-sun.le trône à 24, nons nous guidons d'a- 


* Le fils de: Thamar mourut un mercredi. 18 janvier; 


logie les années de George-le-Brillant et de son petit- 
fils Bagrat, nous nous y sommes tenu, Par Lang-Thi- 
mour et les sultans nous avons fait notre calcul pour 
les règnes de Wakhtang et de David, de Wakhtang et de 
George fils de David. Sur cette base nous avons regardé 
comme certaine el arrêtée la 1r2 date. Quant à la 2°, elle 
gène considérablement et rend inexactes les dates des 
rois; pour Wakhtano, fils de Narin Dawith, pour le 1°° 
roi Dawith et Wakhtang son frère, nous avons compté 
les années de leur règne, et les avons ainsi établies. 

; Quoique la date de la mort de Wakhtang ne soit pas 
certaine, cependant on ‘arrive au résultat que nous avons 
annoncé, Quant à George et à George-le-Brillant, tels 
que nous les avons indiqués, en réfléchissant on voit par 
ce qui suit qu'il en est ainsi. En eftet il est écrit que 
Dawith laissa un fils nommé Giorgi, devenu roi à l'âge 
de 2 ans, et quand on parle du jenne Giorgi, toutefois 
on ne mentionne pas sôn âge: ainsi le Giorgi fils de Da- 
with et celui fils de Dimitri sont différents l'un de l'autre, 
mais leur règne se mesure d'après celui d'Ouldjath-Qaen, 
qui dura 15 ans, et les deux Giorgi se basent sur ce 
Calcul. 

»Pour les faits postérieurs à George-le-Brillant, nous 
en parlérons convenablement ‘en son lieu.‘ L'auteur pro- 
leste ensuite de son amour pour la vérité, et de son'im- 
partialité, dans des termes propres à Jui mériter la plus 
(grande confiance de la part des lecteurs. 

Le commencement de: l'introduction est également 
tronqué dans toutes les ‘copies. En outre, nul exem- 
plaire, hors celui-ci; ne contient une table alphabétique 
des noms de lieu et de personnes mentionnés dans le 
texte, ni un traité de chronologie, avec des tables très 
compliquées et des, caleuls asonomiques relatifs à la 


| Päque, imprimés en partie dans la grande édition de la 


Bible, d'où ils ont passé dans notre Chronique géor- 
gienne; nirenfin des milliers d'éphémérides recueillies 
par Wakhoucht; et donnant les dates précises d'une foule 
d'événements. 

La grande, préface aura sans doute été omise dans les 
premières copies parce. que, les écrivains n'en, connais- 
saient point l'importance; car assurément, ayant été-écrite 
le, 20 octobre 1745 et les ‘derniers événements racontés 
dans l'histoire étant de 1755. on ne peut supposer qu'elle 
n'existait pas dès l'origine. Quant aux tables chronolo- 
giques, elles demandaient plus qu'un calligraphe : il fal- 
lait un dessinatenr habile, patient, exact, qualités qui ne 
se rencontrent pas chaque jour; et pour la table alpha- 
bétique, comme la concordance des citations ne. pouvait 


Mais ayant trouvé dans d'anciens livres de ch rono-} sélablir que dans une copie reproduisant page pour page 


355 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


206 


————————————— 


et ligne pour ligne l'origimal, ce qui n'est pas moins rare, 
les copistes, hors un, ont jugé inutile de s'en occuper. 
Un seul l’a transcrite, mais sans les citations, ce qui la 
rend sans usage; d'ailleurs il a soin d'avertir que la diffé- 
rence de format et celles qui en résultent dans la pagi- 
nation l'ont empêché de les reproduire, sauf quelques 
cas vraiment ridicules. 


J'oubliais de dire qu'il n'existe également qu'une copie 
des cartes de Wakhoucht, celle que l'Académie a ac- 
quise l’année dernière, destinée privitivement à complé- 
ter une sorte de second original. En effet, pour épar- 
gner un livre si précieux, la reine Anna en fit faire une 
transcription très belle et très soignée. Dans ce but, l'o- 
riginal fut envoyé à Biélogorod, où le moine Osé Gaba- 
chwili se le fit dicter par un de ses confrères. I] ne man- 
que à son travail que les citations de la table alphabéti- 
que et le traité de chronologie avec les éphémérides. 
En revanche on y trouve un Apocalypse. Cet exemplaire 
est orné de deux peintures, une de la Vierge, une au- 
tre de S. George duquel la Géorgie tire son nom; il 
y a aussi des ornements de calligraphie bien exécutés. 
Avec tout cela et nonobstant sa superbe reliure, cet exem- 
plaire n'aura jamais, aux yeux des connaisseurs, le prix 
de l'original, malgré ses défauts que je vais énumérer. 

C'est un in-folio étroit, incommode, sale et mal relié, 
chargé d'une écriture grêle et désagréable, tout en abré- 
iations, peu facile à lire couramment. Il y a 700 pages, 
dans lesquelles ne sont point comprises 50 pages des tables 
et du traité de chronologie. Les cartes sont pêle- mêle 
au milieu du livre.  L'encre est pâle et oblitérée; on 
voit force ratures et même des pièces, mises avec beau- 
coup de soin, renfermant, sans aucun doute, des correc- 
tions. Enfin, dans chacune des parties consacrées à la 
géographie, les lignes, au nombre de 53 par page, sont 
numérotées de chiffres correspondant à ceux de la table 
alphabétique. Toutes ces circonstances conviennent très 
bien avec l'idée que l'on se fait non d'un brouillon, car 
ce livre est très net, mais d'un autographe. 


Mais une pièce quelconque de l'écriture de Wa- 
Khoucht, trouvée ailleurs, n’achèverait-elle pas la démon- 
stration? or je possède depuis plusieurs années une pe- 
tite carte, que m'avait envoyée feu M. le Baron de Ro- 
senkampf, comme étant de la main même du savant his- 
torien. Je l'ai comparée avec celles qui se trouvent 
dans le livre même, et je me suis convaincu de sa res- 
semblance pour les traits, pour les couleurs, pour le pa- 
pier même. En outre, sur les lieux mêmes, J'ai eu le 
bonheur de voir aux Archives deux pétitions apostillées 


\ 


par Wakhoucht; il ne m'est resté aucun doute sur la 
parfaite conformité des écritures. 

Ce n'est point des savants de profession que je m'effor- 
cerai de persuader de la supériorité d'un autographe sur 
toute espèce de copie, ni de l'honneur qu'il y aurait pour 
l'Académie à posséder celui d'un écrit si recommandable. 
Je puis seulement affirmer que toutes les copies de Wa- 
khoucht, même les meilleures, offrent de telles différen- 
ces qu'on ne peul en faire usage sans la plus grande 
circonspeclion; que la copie faite par ordre de la reine 
Anna n'est point exempte de ces defauts, très graves 
dans un ouvrage de noms propres et de chiffres, car 
j'en ai collationné plusieurs pages. Si, comme je l'espère, 
la traduction et le texte de cet ouvrage doivent un jour 
paraître sous les auspices de l'Académie, il est bien dé- 
sirable que l'éditeur ne soit pas privé du plus puissant 
moyen de rendre son travail recommandable aux yeux 
de l'Europe savante et de la nation géorgienne. 

Je ne puis donc qu'émetire le voeu bien profondé- 
ment senti de voir l'Académie faire l'acquisition d'un 
pareil manuscrit; celui de nos collègues qui dirige le 
Musée asiatique partage ma conviction et mes motifs. 


pen Qene—— 


OUVRAGES OFFERTS. 


SEPTEMRRE. 

135. À sketch of the progress of geography; and 
of the labours of the royal geographical Society du- 
ring the year 1836-37. 8. 154. Proceedings of the 
royal irish Academy for the year 1837-38. Part II, 
Dublin 1838. 8. 135. Ueber den Unterschied des Gei- 
stigen im Weine und im Brantweine, von Dr. Friedr. 
Wilh. G. Kranichfeld. Berlin 1858. &. 156. Caspari 
Friderici Wegener de aula attalica literarum artiumque 
fautrice. Vol. I. Havniae 1836. 8. 137. Samlede tildels 


forhen utrykte Afhandlinger of R: K. Rask üdgivne af 


H. K. Rask Kjôbenhavn 1834-58. IIL. 8. 


“ss — 
MATÉRIAUX MANUSCRITS. 


Séance du 12 octobre. Description d’un appareil pour l'analyse 
des substances organiques, par M. Hess. 
Zeitbestimmung einer Wallfahrt Wolgaischer Bulgaren 
nach Mecca, par M. Frähn. 
Praktische Beobachtungen über die Lebens- und Sitten- 
verhältnisse des Rosenstaars (Sturnus roseus), par M. Nord- 
mann. 


Emis le 18 octobre 1858. 


| 


î 
H 


‘ 


Tome EV. 
NM 22, 23. 


#9%1,95 BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIÉ 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


SAINT -PÉTERSBOURG. 


PA R 


D E 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S£.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
démie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEPFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l’Amiraaté N. 1. — L'expédition 
des gazettes da bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tentr les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A- 
: cadémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 
|A divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sue 
'état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie, 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. EXTRAITS DE MÉMOIRES. 9. Sur les lois des aimans électriques. Lexz et Jacom, — CORRESPONDANCE. 


EXTRAITS DE MÉMOIRES. 


9. UEBER D1E GESETZE DER ÉLECTROMAGNETE: 


À von E. LENZ uxr M. JACOBI 
(lu le 6 juillet 1838). 


de 


Seitdem durch Sturgeon zuerst bekannt geworden, 
dass dem weichen Eisen durch galvanische Spiralen ein 
1 Grad von Magnetismus ertheilt werden kônne, der den 
Magnetismus der gewôbnlichen Stahlmagnete bei weitem 
- übertrifft, sind in Europa und Amerika die mannichfal- 
- tigsten Versuche angestellt worden, Electromagnete von 
vausserordentlicher Stärke anzufertigen und man staunte 
nicht mit Unrecht, als es Henry und Ten-Eyk: in 
Nord-Amerika gelang deren solche herzustellen, die mehr 
als 2000 Pfund zu tragen vermochten. Wenn man aber 
achforscht, nach welchen Principien die einzelnen Ele- 
“rente z. B, die Dimensionen des Eisens, die Art der 
*Umwicklung, die Dicke des Drathes, die Stüirke der 
.volta'schen Säulen u. s. w. zur Hervorbringung so star- 
ker Magnete bestimmt wurden, so findet man bald, dass 
hierin viel Willkürlichkeit herrschte, und dass man sich 


nur mit einem rohen Tatonnement begnügte. Es war | 
“daher Bedürfniss der Wissenschaft, die wabren Gesetze | 


hierfür durch eine Reïhe genauer Versuche festzustellen ; 
es war aber auch eine gehietende practische Nothwen- 
digkeit dazu vorhanden, sobald es sich darum handelte, 
den erregten Magnetismus im weichen Eisen als be- 
wegende Kraft zu benutzen, da in diesem Falle alles 
darauf ankommt, mit dem zu Gebote stehenden Material 
den grôsstmôpolichsten Nutzeffect hervorzubringen. Beïdes, 
sowoh]l das wissenschaftliche, als das practische Interesse 
des Gegenstandes, veranlasste uns eine Reiïhe von Ver- 
suchen über denselben anzustellen, deren Resultate wir 
hiermit der Akademie in einem Auszuge vorzulegen die 
Ebre haben. 

Obne Zweifel müssen Versuche der Art, wenn sie auf 
Genauigkeit Anspruch machen sollen, zu den sthwierig- 
sten in der Physik gezählt werden, wenn man bedenkt, 
wie veränderlich die Wirkung der galvanischen Kette 
ist, wie schwierig die Kraft des Stromes für einen ge- 
wünschten Augenblick mit Sicherheit zu messen, wie 
schwer seinen magnetisirenden Effect zu bestimmen, wie 
verschieden endlich seine Wirkung auf verschiedene Ei- 
sengattungen ausfällt u. s. w. Es ist uns gelungen die 
meisten der erwähnten Schwierigkeiten nach Wunsche 
zu überwinden, wo aber der Einfluss, den die Qualität 
des Eisens und namentlich seine Ungleichartigkeit ausübt, 
Gelegenheit hat entschieden hervorzulreten, wird man 
finden, dass die Versuche uicht die Uebereinstimmuug 
gewähren, deren sich die übrigen etfreuen. Dennoch 


339 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


540 


———————_————…—— 


aber, obgleich dieser Einfluss, dessen Natur vüllig un- 
bekannt ist, sich weder eliminiren, noch auf andere 
Weise beseitigen lässt, sind die Resultate wenigstens für 
die Bedürfnisse der Praxis vorläufig hinreïchend. 


2. 


Unsere Versuche erforderten ibrer Natur nach zwei 
Operationen, wovon die erste in der genauen Beslim- 
mung der Stärke des Stromes, dem 
genauen Messen des durch ïhn erregten Magnetismus 
bestand. Beide Beobachtungen mussten gleichzeitig voll- 
zogen werden, und einer von uns übernahm fortwährend 
die erste, der andere die zweite Messung. 


die zweite m 


Zur ersten Operation, nämlich zur Bestimmung der 
Stäirke des Stromes, diente die electromagnetische Wage, 
die zuerst von Becquerel hierzu vorgeschlagen worden, 
allein mit einer Abänderung, ohne welche eine nur 
einigermassen genaue Messung unmüolich-ist. Bei Bec- 
querel (verel. Traité ete. T. V. p. 209) nämlich, be- 
finden sich beïde electromaonetische Spiralen unter den 
von den Enden des Wagebalkens herabhängenden Mag- 
netstäben und die Richtung des Stromes ist so angeordnet, 
dass der eine Magnet abgestossen, der andere aber an- 
gezogen wird. Die beïden Effecte summiren sich daher, 
um einen Ausschlas des Wagebalkens za bewirken, der 
durch Zulegen von Gewichten, auf der Seite der Ab- 
stossung, wieder compensirt werden muss.. Allein es 
ist leicht einzusehen, dass auf diese Weiïse keiïn stabiles 
Gleichgewicht eintreten kann; denn Oscillationen des 
Wagebalkens sind nicht zu vermeiden, ja nothwendis; 
sobald nun diese nach der Seite der Anziehung hin ge- 
richtet sind, nimmt die abstossende Kraft ab und die 
anziehende zu; ihre Summe wird wegen der eigenthüm- 
lichen Natur der magnetischen Action, die mit der Ab- 
nahme,der Distanzen rasch wächst, grüsser als das Gegen- 
gewicht, und der Wagebalken muss nach der Seite der 
Apziehung ausschlagen. Bei der-Oscillation nach der 
Seite der Abstossung dagegen nimmit die Kraft zwar auch 
zu, aber in entgegengesetzter Richtung der Bewegung, 
wodurch das System in die Lage des Gleichgewichts 
wieder zurückgeführt wird. Ein Messen nach der Bec- 
querel'schen Einrichtung ist daher nur ein Zufall, und 
allenfalls zu erklären, wenn die zu messenden Kräfte 
so gering sind, dass die Zunahme derselben, welche 
einem sehr kleinen Ausschlage des Wagebalkens ent- 
spricht, sich innerhalb der Grenze der stattfindenden 
Reïbungen hüält. 

Es müssen daher, um messen zu kônnen, auf beide 
Enden des Wagebalkens abstossende Kräfte wirken und 


denselben nach gleicher Richtung sollicitiren, weshalb 
der eine Magnetstab sich über, der andere sich unter 
der electromagnetischen Spirale befinden muss. Bei letz- 
terer hängt der Magnetstah an einem Drahte, der durch 
die hohle Axe der Spirale hindurchgeht, vom Ende des 
Wagebalkens herab. Nur bei dieser Anordnung künnen 
die Oscillationen zu einem vollkommen stabilen 
Gleichgewicht führen, da die Kräfte immer in den Am- 
plituden entgegengesetzten Richtungen zunehmen. Das 
andere Gleichgewicht kônnte man ein partiell-stabiles 
nennen, weil és nur für eine Hälfte der OKtillationen 
oder in einer bestimmten Richtung existirt. 


Die Stirke des Stromes ist überall nach Milligrammes 
gemessen. 


- 


9. 


Die galvanischen Strôme wurden erzeugt durch zwei 


Wollastonsche Batterieen von Plitin and amalgamir- N 
tem Zink, jede aus 12 Paaren von 12 Quadratzoll auf ” 


jeder Seite, im Ganzen also aus 576 1: Oberfläche 
bestehend. Die Platinplatien varen von zwei Zinkplat- 
ten umgeben, deren absewendete Seiten mit Wachs 
überzogen waren. Eine doppelte Oberfläche des nega- 
tiven Metalls anzuwenden verbot seine Kostharkeit. Die 
Eïnrichtung war so getroffen, ‘dass die Elemente in Bezug 
auf Grôsse und Anzahl sich léicht nach den Factoren 
von 24 combiniren und je nach dem Bedürfniss, gross 
oder vielplattig, in ibren gesonderten Zellen anordnen 
liessen. 


genommen-. 


Die Platten waren nicht beweëlich, sondern an einem 
Rahmen befestigt, dagegen wurden die Trôge, jeder von M 
12 Zellen, vermittelst eines Mechanismus mit Schraubew 


ohne Ende, so allmählig wie man eben wollte, gegen 
die Platten erhoben, und diése so viel wie nôthig ein- 
getaucht. 


bereits auf der Schale befindet, so kann der Beobachter 
bequem mit der einen Hand die Kurbel fassen, und die 
Trôge je nach dem Bedürfniss heben und senken. Hier- 


durch macht man sich von jeder Veränderlichkeït der 


Kette unabhängig und kann den Zeiger der Wage eine. 


zeïillang mit geringen und auf beïden Seiten gleichen | 


Oscillationen am Nullpunkte erhalten. Ist der Mecha= 


nismus des Hebens und Senkens gut gearbeïtet, so ist, | 


dieses Verfahren expeditif, weil die Gewichte nicht erst 


u 


Zur Flüssiskeit wurde gewübhnlich verdünnte s: 
Schwefelsäure, bisweïien mit Zusatz von Salpetersäure, s 


Hierdurch ward es môglich, in jedem Au- 
genblick einen Strom von bestimmter, und innerhalb 
gewisser Grenzen beliebiger Stärke zu erhalten. Da näm= : 
lich das Gewicht, welches den Strom messen soll, sich 


à 


_ 341 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 342 


aufgelegt zu werden brauchen, und gestattet eine grosse 
« Schärfe der Messung, 
1 Zwanzig Fuss von der Wage entfernt befand sich die 
electromagnetische Spirale, die einen Eisencylinder um- 
gab. Der Strom, dessen Stärke an der Wage gemessen 
wurde, durchlief also hinter einander die beiden Mul- 
tiplicator-Spiralen der Wage, die magnetisirende Spirale 
und zwei dicke kupferne Leitungsdrähte, vwelche diese 
beiden Systeme mit einander verbanden. Auf diese Weise 
war also die eine Aufoabe gelüst, die Stirke des Stromes 
zu bestimmen, welcher die magnetisirende Spirale durch- 
lief, oder vielmehr, was noch nützlicher ist, man hatle 
es in seiner Gewalt der magnetisirenden Spirale eine 
Stromkraft von bestimmter Stärke zu ertheilen 


4. 

Die zweïte Aufgabe war, den erregten Magnetismus 
selbst zu messen.  Aber welcher von den bekannten 
Methoden sollte man sich zu dieser Operation bedienen, 
da keine derselben die erforderliche Praecision, Schnel- 
ligkeit und Bequemlichkeit darbot? Indessen schien es, 
da einer von uns schon früher mit Erfolg die magneto- 
electrische Induction zu genauen Massbestimmungen be- 
mutzt hatte, dass diese Methode, obwobhl in einer andern 
Form, auch hier mit Vortheil angewandt werden künne 
und wirklich übertrafen die Resultate alle unsere Erwar- 
tungen. Es wurde daher der Eisencylinder mit zwei 
. gleïichen Spiralen über einander umgeben, wovon jede 
« als magnetisirende oder inducirte dienen konnte. Sie 
« waren auf Hülsen von Messinoblech gewickelt und konn- 
“ten über einander geschoben werden. Die eine dieser 
Spiralen, die zur Induction bestimmt war, stand mil 
»inem in einer Entfernung von etwa 15 Fuss befindli- 
chen Multiplikator in Verbindung, der eine astatische 
Doppelnadel umgab, so dass die Wage, die Spiralen 
it dem Eisenkern und der Multiplicator sich in einem 
eieck von 15’, 29’ und 28’ Seite befanden, bei wel- 


péri" . 54 . 
ben Entfernungen, wie vorläufige Versuche gezeigt hatten, 
Re: 


(14 


à dem Augenblick nun, wo der Beobachter an der 
Vage den bestimmten Strom erhält, giebt er ein ver- 
bredetes Zeichen, der zweite Beobachter lost a tempo 
Kette, und beobachtet durch ein Fernrobr, in einem 
r 45° geneigten Spiegel, die momentane Ablenkung 
der Multiplicatornadel.  Denn es entstebt bekanntlich in 
1 den Eisenkern umgebenden zweiten £pirale, durch 
Verschwinden des Magnetismus ein inducirter Strom, 
elcher den Multiplicator durchläuft. Mass dieser in- 
irte Strom, welcher durch Verschwinden des Mazg- 


eine unmittelbare Einwirkung auf die Nadel Statt fand. 


netismus im Eïisenkern entsteht, diesem Magnetismus 
selbst proportional sei, ist die Vorauss ‘zung, worauf 
unser ganzes Verfahren basirt ist. Ueber das Detail der 
Apparate und der Messungsmethode verweisen wir zum 
Theïl auf die ausführlichere Abhandlune, zum Theil 
waren aber Apparate und Methoden dieselben, die einer 
von uns bereits in mehreren der Akademie vorgelegten 
Abhandlungen angewendet und beschrieben hat Lenz, 
Mém. de l'Académie, sciences mathem. et phys. 1835. 
T. IL u.s. w.). Wir erinnern nur, dass jeder Versuch 
immer aus 4 Beobachtungen bestand, um die Fehler der 
Excentricität der Nadel und der Torsion des Fadens zu 
eliminiren. Um die hierzu nôthige Umkehrung der Rich 
tung der Ablenkung der Multiplicatornadel mit Lequem- 
lichkeit zu erhalten, wurde die Richtung des im Eisen 
erregten Magnetismus vermittelst eines in der galvani- 
schen Kette befindlichen Gyrotrops von neuer Construc- 
tion umgekehrt. Eine ausführlichere Beschreibung dieses 
Gyrotrops wird die Abhandlung selbst liefern. Die 
Stärke des, die Nadel momentan ablenkenden, Stromes 
ist bekanntlich dem Sinus des halben Ablenkungswinkels 
proportional, so dass der Strom }, wenn die Ablen- 
kung, die das Mitiel aus 4 Beobachtungen ist, wie immer 
im Folgenden, mit « hezeichnet wird, durch die folgende 
Gleichung auszedrückt werden kann 
E—pesinie 

wo p, ein für denselben Multiplicator constanter Factor 
ist. Die directe Ablesung von « erstreckte sich durch 
Schätzung bis auf 0°,1, da der Kreis nur in volle Grade 
eingetheïlt war. Die zweiten Decimalstellen sind in den 
Mitteln aus den 4 Beobachtungen beibehalten. 


5. 


Es ist bei unsern Versuchen noch der besondere 
Umstand zu berücksichtigen , dass nicht nur der ver- 
schwindende Magnetismus des Eisenkerns, sondern auch 
der verschwindende Strom der electromagnetischen Spi- 
rale die zweite Spirale inducirt. Der Inductionsstrom, 
den die Nadel angiebt, ist daher die Summe zweier 
Sitrôme, deren einer dem Magnetismus des Eisenkerns, 
der andere dem Magnetismus der electromagnetischen 
Spirale entspricht. Beide Wirkungen lassen sich, wenn 
es nôüthig ist, leicht trennen, indem man nur die Ver- 
suche ohne Eisenkern in der Spirale zu wiederholen 
braucht. 


Ferner ist noch folgendes Umstandes zu erwähnen: 
Wenn die Inductionskette schon geschlossen ist, wäh- 
rend der Beobachter an der Wage seinen Strom noch 

* 


345 BULLETIN 


SCIENTIFIQUE: 


544 


a ———————— 2 ——— ————— — ———— ———————"—————— —— ———"" ——— ——— — ——— — ——————— —— ———————— — ——————————— —— ——— —— 


modificirt, wird die Multiplicatornadel auf mannigfaltige 
Weise aflicirt werden und keinen ruhigen Stand behal- 
ten; deshalb darf die Verbindung des Multiplicators mit 
der Inductionsspirale nicht eher hergestelll werden, als 
bis der Beobachter durch ein vorbereitendes Zeichen 
kund gegeben, dass er den bestimmten Strom erhalten 
bat. 


ductionskette und wartet das zweite Zeichen zum Ocffnen 
Ës ist daher nur nôthig wäh- 


Daun erst schliesst der zweite Beobachter die In- 


der galvanischen Kette ab. 
rend des kurzen Zwischenranms von einigen Secunden, 
der zwischen den beiden Signalen lieot, den galvanischen 
Strom constant zu erhalten. Dass die Manipulationen 
des Oeffnens und Schliessens so bequem wie môglich 


gemacht werden müssen, versteht sich von selbst. 


Um endlich auch die Zeit der Beobachtung abzukür- 
zen und die Schywingungen der Doppelnadel schnell zu 
beruhigen, war an dem Tisch des zweiten Beobachters 
ein Moderator vder Dämpfer angebracht. Er besteht aus 
einer besondern, um einen Eisencylinder gewundenen 
Spirale, die mit dem Multiplicator leicht in Verbindung 
geselzt oder von ihm gelôst werden kann. Durch Nähern 
und Entfernen eines Magnetstabes wird in dieser Spirale 
ein besonderer Inductionsstrom erzeugt, der die Nadel 
schnell beruhist, wenn dessen Richltung der Richtung 
der Oscillationen enlgegengeselzl ist. Bei einiger Fer- 
tigkeil des Beobachters wird die Nadel schon nach eini- 
gen Schwingungen vollständie zur Ruhe gebracht. Dieses 
Mittel erweist sich bei leichten astatischen Doppelnadeln 
als ausserordentlich wirksam, 


6. 
Die Aufoabe, die man sich bei diesen Untersuchun- 
gen zu stellen hat, zerfälll nothwendig in zwei Haupt- 


abtheïlungen, deren Inhalt sich folsendermassen aus- 
sprechen lässt: 


1. Es ist ein Eisenkern von bestimmten Dimensio- 
nen und eine bestimmte Zinkoberfläche, nebst ent- 
sprechender  Kupferoberfläche gegeben, wie ist die 
hieraus zu construirende Batterie anzuordnen, wie 
die Dicke des Drahts und die Anzahl der Windun- 
gen zu bestimmen, damit der erregte Magnetismus 
ein Maximum werde? 


2. Welchen Eïnfluss haben unter sonst gleichen 


Umständen die Dimensionen der Eisenstangen auf 


die Stärke des erregten Magnetismus? 


Erste Abtheilung. 


I. Ucber den Einfluss der Stirke des Stromes auf 
die Intensität des im Eisen erregten Magnetismus. 
re 
Ucber diesen Gegenstand ist schon früher eine Reïhe 
von Versuchen von Fechner angestellt worden (Schw. 
nu. Jabrb. Bd. 9 p. 274 u. 315), welche es sehr wabr- 
scheinlich machen, dass die Intensität des Magnetismus der 
Kraft des Stromes proportional ist. Indessen sind diese Ver- 
suche, wie der Verfasser selbst erwähnt, mit manchen Feh- 
lerquellen behaftet, die theils in der Methoile, theils in der 


NT EE PT TE 


Natur der Hydroketten liegen: Noch in grüsserm Maasse 
ist dieses der Fall bei den Versuchen des Herrn Dal- * 
Negro und denen, die einer von uns schon früher (Jacobi, # 
Mémoire sur l'application de l'électromagnétisme etc), M 
über die Bezichung der Oberfläche der Erregerplatten 

zu der Tragkraft der Electromagnete angestellt hat, 

Auch diese Versuche berechnen sich ziemlich gut nach 

dem Ohm schen Gesetz, so dass die Annahme der Pro- 

portionalität dadurch nicht an Wabrscheinlichkeit verliert. 

Der Gegenstand ist aber zu wichtig, um nicht eine ent- 

schiedenere Begründung zu verdienen und eine Wie- 

deraufnahme unsererseits nothwendig zu machen. Es 

tritt zugleich hier die Rücksicht auf die, in der zweiten 

Abtheïlung zu führende, Untersuchung hervor und giebt 

schon hier der Aufgabe eine grüssere Ausdehnung durch 
die Frage, ob das zu ermittelnde Gesetz auch beï einer 
orossen Verschiedenheit in den Dimensionen der Eisen- 
stangen sich behaupte. Es wurden daher 6 genau ab-, 
gedrehte Eisencylinder von 8” Länge und einem Durch-, 
messer von 1/2, 1, 11/2, 2, 21/2, 5 Z. engl. angefertigt; 
ferner 2 Drahtspiralen über einander, wovon jede auf. 
eine Hülse von Messingblech gewunden war. Diese. 
Hülsen batten der Länge nach einen Schlitz, um einen. 
in denselben inducirten Strom zu vermeiden. Die un- 4 

terste Spirale war auf den Cylinder von 5/ Durchmesser |. 
unmittelbar aufgeschoben, die Cylinder von geringerem 
Durchmesser waren von Holzhülsen umgeben, um immer, 
genau in der Axe der Spiralen erhalten zu werden. Die 
äussere Spirale wurde mit der Batterie, die innere, uäm=. 
lich die inducirte, mit dem Multiplicator verbunden. Jeder » 
Cylinder wurde nach und nach dem Einflusse yon 
8 Strômen unterworfen, deren Slärke durch 400, 750, 
1000, 1300, 1840, 2400, 2900 und 5300 milligr. gemes- 
sen war. Bei dieser Methode macht man sich véllig, 
unabhängig von der Veränderlichkeit der Kette, der Er-, 
wärmung des Schliessungsdrahtes durch starke Strôme,. 


d ke 


“ 345 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 346 
——_—_—_—_—_—_—_—_———————————— 
und den vielen andern Umständen, welche Versuchen |nale Kraft des inducirten Stromes, X die Stärke des 
der Art sonst grosse Schwierigkeiten entgegensetzen. Die | galvanischen Stromes und x ein für jeden Cylinder con- 
folgende Tabelle enthält die 8 Reïhen von Versuchen, 


| 
$ 


stanter Coefficient ist. Dieser letztere lässt sich aus den 


tungen ist. 


dieselben Strüme bestimmt. 


Tabelle I. 


Ablenkungswinkel &. 


|” Ohne 
Eisen- 
ANCR 


“aBrqqru or 
a it 


|Cylin- 
Er) 2 


(l 
Cylin- | 
!|der 1” 


1 LR 9’ | 21 4 


8,00 | 40,07 
13,47 | 19,50 
20,32 | 25,90 
26,95 | 53,97 
39,15 | 49,10 
#20 | 67,57 
66,02 | 85.80 
77,68 102,10 
| 


Zu dieser Tabelle ist folgendes zu bemerken: 


7,98 | 14,62 
15,17 |27,97 
20,17 |57,87 
26,92 /49,92 
59,12 (74,68 

592,70 |18,17*) 
66,02 |22,27* |27,00*) 
78,80 |25,85*)|52,50*) 


nicht beob.| 3,67 
10,80 
14,77 
19,52 
28,82 
58,17 
18,00 
56,57 | 


Î 


wurden später angestellt, 
Veranderung vorgenommen worden war. 
kräfte haben daher einen etwas andern Werth, 
gleichen, worauf es übrigens beï der 
Untersuchung gar nicht ankommt. 


sonst die Nadel ganz herumgeschlagen hätte. 


pach der Ptréchaltng war aber genau bestimmt worden, 
und es ergab sich, an die für diese Versuche herge- 
léiteten Stromeskräfte oder Sin ‘/2 « mit dem constan- 
ten Coefficienten 4,9852 multiplicirt werden müssen um 


übrigen vergleichbar zu werden. 


8. 


immt man an, dass der im Eisen erregte Magne- 
aus den Stromkräfien proportional ist, so “erhält man 
jede Versuchsreihe in den yoilalen Kolumnen die 
8 Gleichungen (für die erste nur 7) 


AS ao 
æ Sin 14 «' = K! 
u, 5 W. 


wo die Ablenkung « schon das Mittel aus 4 Beobach- 


Der unmittelbare inducirende Einfluss der 
äussern Spirale auf die innere ohne Eisencylinder ist für 


1) Die 
Beobachtungen mit dem Cylinder von 2” Durchmesser 
nachdem an der Wage cine 
Die Strom- 
und es 
lässt sich diese Reihe nicht direct mit den andern ver- 
gegenwärligen 
2) die mit einem *) 
‘bezeichneten 5 Beobachtungen wurden angestellt, nach- 
… dem in der Inductionskette noch ein Draht eingeschaltet 
worden war, um die Ableukungen zu vermindern, weil 
Das Ver- 
hältniss des Leitongewiderstandes “at Kette vor und 


8 Gleichungen nach der Methode der kleinsten Quadrate 
und den bekannten Formeln entwickeln. Eigentlich 
repräsentirt Sir 1/, æ die Summe zweier Inductions- 


strôme, desjenigen nämlich, der von dem Magnetismus 
und desjenigen, welcher der 
Man hat hierauf weiter 


des Eisenkerns herrührt, 
galvanischen Spirale angehôrt. 
keine Rücksicht zu nehmen, sobald beide Theïile, der 
Magnetismus des Eisenkerns nämlich Magne- 
tismus der galvanischen Spirale, den Stromkräften pro- 
portional sind. Die ausführlichere Abhandlung enthält die 


und der 


Berechnung der obigen Versuche nach der Formel 
UN, 

indessen ersieht man daraus, Te diese Formel den 
Versuchen nur sehr unvollkommen entspricht, indem 
der wabrscheinliche Fehler im Mittel viel grüsser ist, 
als man der Genauigkeit der Beobachtungen gemäss zu- 
geben darf. Die Grenze der letztern ist nämlich wie oben 


x Sin 1, « 


erwähnt 00,1, und um nur ein Beispiel anzufübren, so 
beträot für die Beobachtungsreïhe mit dem Eisencylinder 
von 11/2” der wabrscheinlivhe Febler 0°.7. Ferner aber 
befolgen die Fehler selbst ein regelmässiges Wachsthum 
und zwar so, dass sie mit der Stärke der Strôme zu- 
nebhmen, was auf eine constante Fehlerquelle oder darauf 
dass das Gesetz der Proportionalität nicht das 

g auf eine constante Fehlerquelle 
von solcher Bedeutung, ist sowohl die Methode der 
Messung der inducirten Strôme, als auch der angewandte 
Messapparat freizusprechen, denn beide hatten ïhre Va- 
liditit durch mannigfaltige frühere Arbeiten erwiesen. 
Ebenso ergab sich der Einfluss der Zeit, die der Mag- 
netismus zum Verschwinden braucht und der môglicher- 
weiïse eine Function der magnetischen Intensität seyn 
künnte, für die beobachteten Winkel so gering, dass er 
innerhalb der Grenzen der Beobachtunesfehler fiel. End- 
lich bietet die Versuchsreihe ohne Eisenkern, wobei ein 
langsameres Verschwinden des Magnetismus durch das 
Experiment gar nicht nachsewiesen werden kann, darum 
keine mit dem Gesetze der Proportionalität besser har- 
monirende Beobachtungen dar. Es schien also wahr- 
scheinlich, dass die constante Fehlerquel'e in den An- 
gaben der Wage zu suchen sei. Da nämlich die Coerci- 
tivkraft der Magnetstäbe, obgleich sie gut gehärtet waren, 
keine absolute ist, so lässt sich vermuthen, dass die 


electromagnetischen Spiralen der Wage auf die Ver- 


hindeutet, 
richtige sei. — In Bezug 


theilung des Magnetismus in diesen Stiben einen per- 
manenten oder nur vorübergehenden Einfluss ausüben 


947 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


048 


oo? 


würden, um so mehr, da sich diese Stäbe in einer hierzu 
sebr güvstigen Lage, nämlich in der Verlängerung der 
Axen dieser Spiralen befinden. Dass dieser Einfluss kein 
permanenter ist, ergiebt sich aus der vortrefflichen Ue- 
bereinstimmung verschiedeuer am Ende einer Versuchs- 
reihe wiederholten und selbst an verschiedenen Tagen 
angestellten Beobachtungen. Es musste dieser Einfluss 
daher ein temporärer seyn, ähnlich dem, welchen das 
weiche Eisen durch galvanische Strôme erfährt. Wäre 
dieses der Fall, so würde die Abstossung der Magnet- 
stäbe und der electromagnetischen Spiralen geschwächt 
werden, indem die letztern den Eisenpartikeln der Stahl- 
stübe einen, dem inhärirenden entgegengeselzten, Mao- 
nelismus ertheilen, wie denn auch ein weicher Eisenstab, 
Statt des Stahlstabes angebracht, von der Spirale ange- 
’zogen wird. Die Strôme würden daher in der That 
grôsser seyn als sie an der Wage erscheinen, und wirk- 
ich sind die Abweïchungen der beobachteten Winkel 
in diesem Sinne, d. h. die gemessenen Winkel, welche 
den Inductionsstrômen, also dem Magnetismus der Eisen- 
stangeu entsprechen, sind verhältnissmässig grôsser als 
die an der Wage gemessenen Strôme. Obgleich Bec- 
querel die Augabe der Wage ohne weiteres als Aus- 
druck für die Stirke des Stromes nimmt, so wurde vor 
Anstellung der Hauptversuche. dieser Gegenstand einer 
besonderen Prüfung unterworfen, deren Resultat für die 
Wage günstig ausfel. Durch spälere Versuche erwies 
sich indessen diese Uebereinstimmune als nur scheinbar 
und herbeigefühit durch besondere für die Theorie der 
Hydroketten interessante Umstände, deren Erürterung 
einer andern Gelegenheit vorbehalten bleibt. 


Die Ansicht, dass die vorhandenen Anomalien in der 
Wage zu suchen seyen, ‘stellte sich später entschiedener 
heraus, als die Versuchsreihe mit dem einzéllisen Eisen- 
cylinder wiederholt wurde, nachdem man die Magnetstäbe 
so weil von den electromagnetischen Spiralen entfernt 
hatte, als es die Construction der Wage zuliess, . Hier 
zeïgle sich eine, zyar noch nicht vollständige, aber den- 
noch viel bessere Uebereinstimmung wie früher. End- 
lich aber wurde jeder Zweifel beseitigt, indem eine 
Reïhe von Versuchen s0 angestellt wurde, dass man den 
Strom nicht änderle, und statt der Verstärkung desselben 
die Anzahl der den Eisenkern magnetisirenden Wia- 
dungen vermehrte; hier arbeitete man also mit einem 
constanten Strome, dessen Einwirkung auf die Magnet- 
stäbe für alle Versuche gleich war und in der That ver- 
schwanden bei diesem wichtigen Versuche, wie weiter 
unten gezeigt werden wird, alle Anomalien. 


9. 


Um über die Natur der Correction, welcher die Wage 
auf diese Weiïse hedarf, einen Aufschluss zu erhalten, 
wurden folgende Versuche angestellt. Die Spiralen der 
Wage bestehen aus 6 von einander getrennten und zur 
Schnur geflochtenen Drähten, jeder von 200’ Länge. Die 
Einrichtung ist so getroffen, dass diese Drähte hinter oder 
nebeneinander verbunden werden kônnen. Lässt man 
einen und denselben Strom durch einen oder mehrere 
Drähte hintereinander gehen, so kann man nach und nach 
eine bis zum sechsfachen verstärkte Einwirkung auf die 
Magnetstäbe erhalten. 1m Falle also eine Proportionalität 
dieser Einwirkuno Statt finde, würde man dieselbe durch 
eine entsprechende Gewichtsmenge messen. Ueber die 
Constanz der Strüme hatte man sich durch mannigfaltige 
und mühseelige Vorsichtsmassregeln Gewissheit verschaflt 
und namentlich diente hierzu die gleichzeitige Beobach- 
tung eines im Kreise eingeschalteten vorzüglichen Mul- 
tiplicators, den wir hier nach einer besondern vom Pro- 
fessor Dr, Nervander angesebenen Construction, hatten 
anfertigen lassen. Das Instrument war äusserst empfind- 
lich und die Genauigkeit der Ablesung betrug 2’. In 
der folgenden Tabelle ist K — Gewicht in Miller. 
m — Anzabl der Spiralen und x ein aus den Beobaeh- 
tungen zu bestimmender constanter Coefficient: 


Tabelle II. 


Beobachtetes| Berechnung nach 
Gewicht in der Formel 
milligr. K=max. 


| Anzahl 


Differenz. 
d. Drähte. 
| 


6 
1 
2 
5 
4 
5 
6 


Der wabrscheinliche Febler beträgt zwar nur 55,5, 
indessen ist dieser Unterschied für die Genauigkeit der 
Beobachtuns zu bedeutend. Die Unterschiede sind auch 
sämmitlich von der Art, dass die beobachteten Gewichte 
geringer ausfallen, als der Anzahl der cinwirkenden Spi- . 
ralen angemessen ist. Besser berechnen sich diese Ver- 
suche nach der Formel À — mx—m?y, wo nach der 
Methode d. kl. Q. berechnet x — 187,1 und y — 1,48; 
wir erhalten so: 


{ 


319 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 350 


Beob. Gewichle 184. 367. 2:50. 7325. 698. 1069 


ber. Fe 185,6 387,3 547,8 724,7 898,5 1069,3 
Differenzen —1,6 —0,3 <+2,2 +0,53 —0,5 — 0,3 


wabrscheinlicher Fehler 
0,9 


Ist daher der wirkliche Strom Æ’ und der an der 
Wage gemessene Strom Æ, so erhalten wir als Gleichung 
für die Correction 

K' — K'1z = K. 
Ueber die physikalische Bedeutung dieser Correction (und 
dass eine vorhanden, ist keine Frage)werden wir uns 
in der ausführlichen Abhandlung aussprechen, da wir 
zur Begründung derselben noch besonderer Versuche 
bedürfen. 

Es wiürde sich aus dieser Gleichung ergeben, dass 
jeder Angabe der Wage 2 wirkliche Strôme entsprechen. 
Für den gegenwärtigen Apparat erreichen diese Anga- 
ben mit 5913 mg. ibr Maximum, welches dem wirkli- 
chen Strome 11826 entspricht; von da an nehmen die 
Gewichte ab, während die Stärke der Strôme zunimmt, 
bis bei einem wirklichen Strom von 25652 mer. der 


 Magnetismus der Magnetcylinder durch die temporäre 


Eïnwirkung der Spiralen indifferencirt wird; bei noch 


- stärkeren Strômen wird der Magnetismus umgekebrt und 
es werwandelt sich die Abstossung in Anziehune. 


Es ïst hier noch zu bemerken, dass die Constante z 
dieser Correctionsformel keine unmittelbare Anwendung 


auf die Versuche der Tab. I. findet, indem den frühe- 
ren, andere Magnetstäbe substituirt und sonst andere Ver- 
änderungen an der Wage vorgenommen worden waren. 
Zur ungefähren Vergleichung dient. dass die gegenwär- 
tigen Angaben der Wage mit dem constanten Coefficien- 
ten 2,5 multiplicirt werden müssen, um die Werthe der 
früheren zu errgichen, so dass also derselbe Strom, der 
jett durch 1069 ausgedrückt wird, bei der früheren 
Beschaffenheit der Wage, dem Strom 2675 entspräche. 


10, 


Die vorhergehenden Erérterungen berechtigen uns 
pun die Versuche der Tab. 1, indem wir sén ‘/, « den 
wirklichen Strômen proportional setzen, nach der Formel 


c.sin ha—y.sin1/; «= K 


zu berechnen, wo x und y, für jeden Cylinder, aus 
8 Gleichungen nach der Methode der kleinsten Quadrate 
berechnet werden müssen. Setzen wir diese Werthe 
dann in die Gleichungen, so erhalten wir « aus der 


Gleichung 
à NT en 
sin À «€ = RÉEL Aa 20 
27 
wo, mit Bezug auf, das am Schlusse des vorigen Artikels 
Gesagte, vor dem Wurzelzeichen — zu selzen ist. 


Die folgende Tabelle enthält die Vergleichang des auf 
diese Weise berechneten Ablenkungswinkels «, mit den 
Beobachtangen. 


Tabelle IE à. 


 |Gewichte Ohne Eïisencylinder. Cylinder von 1/,” 


béobach-!berechnet Differenz, 
mul Le tet:rr. . 


nicht} beobachtet. 8567 
3,38 3,66 ° 10,80 
4,92 1,92 14,77 
6,47 6,45 19,52 
9,27 9,19 28,52 
11,97 12,28 358,17 
45,00 145,06 48,00 
17,42 17,56 56,57 


Cylinder von 1” Cylinder von 11/,” 


beobach- berechnet Differenz beobach-|berechnet Differenz beobach- bercchnet|); pp, PR 


tet w, , ‘| tet «. 


0705 
0, 10 
0, 03 
0,143 
0,43 
0,15 
0,05 
0,14 


ss 
| 
| 


TR eo a ME 


Wabrscheinlicher Fehler 0,10. Wabrscheïinlicher Fehler 0,14. Wahrscheinlicher Fehler 0,08. Wahrscheinlicher Fehter 0,12. 


351 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


Tabelle III 4. 


Cylinder von 2” 


Gewicht | 


Cylinder von 21/,” | 


Cylinder von 3” 


an der | 


Wage beobach- berechnetl 


tata [02e Differenz.| 


tet ©. 


beobach- berechnet Differenz. 


beobach- berechuet 


tt i6 . (Differenz. 


1262 
27,97 | 
57,87 

| 49,92 | 
74,65 | 
48,17 *) 
20,07 *) 
25,83 *) 


800" | — @ 03 
15,17 
20,58 
26,84 
39,08 
32,80 
66,32 

| 78,42 


17236 
35,36 
48,32 
60,76 
92.76 


17,72 
13,62 
15,67 | 
60,98 
| 92,22 


= 
= 
ra 


| 
| 
| 
| 


7 Oo 
= 


OU 


CUS LS SE 


+ULI+HEH 
S200c00ce 


25,78 51,52*) 51,24 


#1 


8 


Wabrscheinlicher Fehler 0,1 j2 


Wabhrscheinlicher Fehler 0,09 


Wabrscheinlicher Fehler 0,47. 


Da die Grenze der noch durch Schätzung môglichen 
Beobachtungsfehler 09,1 ist, so sieht man, dass die wahr- 
scheinlichen Fehler diese Grenze nicht überschreiten; 
nur bei dem dicksten Cylinder von 3/ ist der wahr- 
scheinliche Fehler — 0,17, wir werden aber später sehen, 
dass die vergrôsserten Dimensionen des Eisens über- 
haupt die Beobachtungen unsicher machen, so dass hier 
auch die schône Uebereinstimmung der einzelnen Beob- 
achtungen unter sich, die bei den andern Versuchen 
Statt findet, zum Theïl entbehrt werden muss. Am besten 
zeigt aber die regellose Vertheïlung der Zeichen der 
Differenzen, dass die Fehler nur zufällig sind, und dass 
aus diesen Versuchen das Gesetz entschieden hervorgeht: 

Dass der im weichen Eisen durch galvanische 
Strôme hervorgerufene Magnetismus diesen Strômen 
genau proportional ist. 


IL. Ueber den Einfluss der Dicke des Drahtes der 
magnetischen Spirale auf den erregten 
Magnetismus. 


11. 

In einer Abhandlung über die magnetoelectrische Spirale 
(Lenz, Mémoires de l'Académie Imp. det sciences T. II. 
1853) hatte einer von uns für magnetoelectrische Erre- 
gung das Gesetz bewiesen: dass die durch einen Mas- 
neten in der umgebenden Spirale hervorgerufene elec- 
iromagnetische Kraft für jede Dicke des Drathes dieselbe 
bleibe oder von ibr unabhängïg sei. Es war also wabr- 
scheinlich, dass dieses Gesetz auch umgekehrt für die 
magpnetisirende Kraft electromagnetischer Spiralen Stat 
fäinde. Indessen war es doch nôthig hierüber Versuche 
anzusteller. 


Um einen Eisencylinder von 5{/ Länge und 1” 
Dicke wurde eine Spirale Æ von wohlbesponnenem 
Drahte gewunden, dessen Durchmesser 0,06/” engl. be- 
trug; zwischen den Windungen desselben wurde ein 
zweiter Drabt Z gewickelt, dessen Durchmesser nur 
0,0075/" engl. betrug. Verband man zwei der gleich- 
liegenden Enden mit einander, und die beïden andern 
mit einer starken Batterie, so lief der Strom durch beïide 
Spiralen in entgegengesetzter Richtung, und ertheile 
daher dem Eisen entsegengesetzte Magnetismen. Beïde 
Wirkungen mussten vollkommen gleich seyn, denn das 
Eiïsen erhielt hierdurch nicht die geringste Spur von 
Magnetismus, während derselbe sehr stark war, wenn 
der Strom nur durch eine Spirale ging. Hierdurch wäre 
das obige Gesetz auch für electromagnetische Erregung 
bewiesen, wenn nicht deroleichen Versuche mit sich 
compensirenden Spiralen immer etwas Unbefriedigendes 
hätten. Es wurden daher noch folgende directere Ver- 
suche angestellt. 


Ein Eisencylinder von 8’ Länge und 1‘ Dicke 
wurde der ganzen Länge nach mit einer Spirale umge- 
ben, die als Inductionsspirale mit dem oben erwähnten 
Multiplicator verbunden wurde. Hierüber wurde eine 
zweite Spirale gewickelt, deren Draht wie oben 0,06’ 
engl. Durchmesser hatte, in den Zwischenräumen der 
Windungen aber ein dünner Draht von 0,0075” engl. 
Durchmesser. Die Anzahl der Windungen in beïden 
Spiralen war vollkommen gleich. Durch jede dieser 
Spiralen wurde nach einander ein Strom Yon gleicher 
Stärke, der an der Wage mit 200 milligr. gemessen 
wurde, hindurch geleitet. Wird der Strom aufgehoben, 
so entsteht durch Verschwinden des Magnetismus, wie 
früber, ein Inductionsstrom, der am Multiplicator beob- 


209 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


354 


om 


achtet wird. Die folgende Tabelle IV enthält die 4 zu- 
sammengehôrigen Beobachtungen, die hier einzeln auf- 
gefübrt sind um ihre vôllige Uebereiustimmung zu zeigen. 


Mittel. 


| 
Spirale von dickem Drahte | 11,5! 11,8) 14,7] 11,6 
11,4! 11,8] 11,8! 11,6 


11,65 


Spirale von dünnem Drahte 11,60 


Aus dieser Tabelle ersieht man, dass sowohl die Ab- 
weichungen der einzelnen Beobachtungen, als die der 
Mittel vôllig in die Grenzen der Beobachtungsfehler fallen. 

Aber es war auch interessant und wichtig zu unter- 
suchen, ob dieses Gesetz auch für andere Formen der 
Umwicklung, z. B. mit Kupferstreifen, gültig sei, Ueber 
die Mitte eines Eisencylinders von 8” Linge und 11/2” 
Dicke, der ganz mit einer Inductionsspirale umgeben 
war, wurde ein auf beïden Seiten mit Band beklebter 
Kupferstreifen von 19° Länge, 1” Breïte und 1/49” Dicke 
in 21 Windungen spiralférmig über emander gewunden; 
mit ihm zugleich, also zwischen den Windungen, ein 
dünner Kupferdraht von 0/,0)75 Durchmesser. Die 
Querschnitte des Drahtes und des Streifens verhielten 
sich daher wie 4:2500. Dasselbe Verfahren wie früher, 
nur wurde ein mit 600 milligr. an der Wage gemes- 
sener Strom genommen, weil bei der geringen Anzahl 
Windungen die Magnetisirung des Eisens sonst zu 
_schwach geworden wäre. 

Tabelle V. 


Mittel. 


15,1, 15,5 13, 15,1 


15,25 
15,225 


pirale von dünnem Drahte 
13,1 + 15,8 

Es ergiebt sich also aus diesen Versuchen, dass die 
grôssere oder geringere Dicke der Drähte einer electro- 
magnetischen Spirale, bei gleicher Stärke des Stromes 
und bei einer gleichen Anzahl Windungen, in Bezug 
auf ihre Magnetisirungsfähigkeit vüllig gleichgültis ist. 
Es darf aber natürlich hierbei nicht vergessen werden, 
dass dickere Drähte einen geringern Leitungswiderstand 
» darbieten, also, um einen gleichen Strom hervorzubringen, 
nur schwächerer Electromotoren bedürfeu. 


irale von Kupferblech . . . 15,1 


IT, Ueber den Einfluss der Weite der Windungen 
einer electromagnetischen Spirale auf den 
Magnetismus des Eisenkerns. 


12; 

In der oben erwähnten Abhandlung (über die Gesetze 
der magnetoelectrischen Spirale) findet sich in Bezug 
auf magnetoelectrische Erregung das durch mannigfache 
Versuche bestätiste Gesetz aufvestellt, dass die electro- 
motorische Kraft, welche der Magnetismus in einer ihn 
umgebenden Spirale erregt, bei jeder Weïte der Win- 
dungen dieselbe sei. Auch dieses Gesetz wurde umge- 
kehrt für electromagnetische Strôme geprüft. Es wurden 
daher 7 Rollen von Kupferblech, wie die früher beschrie- 
benen, mit Drahtspiralen, wovon jede genau aus 19 Win- 
dungen bestand, umgeben; die Spiralen kopnten ‘in 
einander geschoben werden, und in der innersten, wel- 
che als Inductionsspirale diente und mit dem Multipli- 
cator verbunden war, befand sich ein Eisenkern von 8” 
Länge und 11/,” Dicke. Die andern 6 Spiralen konnten 
jede für sich auf die früher beschriebene Weise mit den 
Spiralen der Wage und der Batterie in Verbindung ge- 
setztt werden. Die Durchmesser dieser Spiralen waren 


folgende : 
Sputenl SITAENIIL LV, VI 


Durchmesser derselben 2° 23 26 2,9 54 
Die Methode zur Messung des Magnetismus ist die frü- 


A 


5,5 


her angewandte. Der constante Strom, der hinter ein- 
ander durch diese 6 Spiralen geleitet wurde, betrug 
500 milligr. an der Wage gemessen. Versuche ohne 
Eisenkern wurden nicht angestellt, weiïl es nicht auf das 
absolute Maass des erregten Magnetismus ankam, son- 
dern auf den Einfluss der Weite der Windungen, der 
für die innerste Inductionsspirale, wie für den Eisenkern 
derselbe ist. 

Die folgende Tabelle enthält die beobachteten Ablen- 
kungen, wovon jede das Mittel aus 4 zusammengehôri- 
gen Beobachtungen ist. 


5 
Tabelle VI. 


Magnetismus 
= sin 1/3 «. 


0,133 ; 
0,131 
0, 129 
0,125 
0,121 
0, 122 


355 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 356 


nn , 


15. vom Ende abstehen, ist nur die weitere Windung im 
Aus dieser Tabelle ersieht man, dass die im Eisen | Nachtheile. Der: Unterschied wird daher desto unmerk- 
erzeugten Magnetismen ein wenig an Kraft abnehmen, | licher werden, je länger der ganze Eisenkern im Ver- 
je weiter die Spiralen von dem Eisen entfernt sind. | hältnisse zum umwundenen Theile ist. Will man das 
Diese Abnahme ist indessen nur eine geringe Grüsse, | aber durch Versuche bestätigen, so tritt der Uebelstand 
indem bei einem Durchmesser der Spiralen von 2’ bis|ein, dass diese feinen Unterschiede verdeckt werden 
3,7 die magnetische Intensität sich nur um #/,;; oder | durch die Unregelmässigkeiten, welche, wie schon oben 
1/2 verringert. Gleichwobhl ist dieselbe nicht bloss zu- | erwähnt ist, eintreten, wenn die Masse des Eisenkerns 
1 o , 
fälligen Umständen zuzuschreiben, sondern wohl dadureh | vergrüssert wird, und namentlich seine Länge ein ge- 
zu erklären, dass bei den Endwindungen der weitern | wisses Maass von etwa 1 Fuss überschreitet. 
Spiralen ein Theïil der magnetisirenden Wirkung verlo- 14. 
ren geht. Einige besonders angestellte Versuche haben : . . + 
j 5 em s 10 RTE 2 Das folgende Verfahren gestattet eine grüssere Unab- 
nämlich gezeist, dass eine, in der Verlängerung einer |, ., . L L DCE 
EPS e s hängigkeit von diesen Unregelmässiekeiten. 
electromagnetischen Spirale oder eines electromagnetischen D: : NET TEE 
; ; À x È ie 5 Spiralen wurden auf eine 3° lange 11/2” dicke 
Eisenkerns, befindliche Inductionsspirale von jener zwar |... ; J à 
7 5 Fin Eïsenstange geschoben, die aber auf ibrer ganzen Länge 
eine schwache, aber entschiedene Emwirkung erfährt;| . à : à 
= = 5 . . [mit einer Inductionsspirale bedeckt war. Nun verband 
ferner ist es bekannt, dass eine electromagnetische Spi- < , Tr k 
; APR nv : s. man die Spiralen so mit einander, dass der galvanische 
rale auf einen in ihrer Verlängerung befindlichen Eisen- | & si M : 
s o ï . |[Strom sie in entgegengesetzter Richtung durchlaufen 
kern eine, wenn auch nur schwache, magnetische Wir- 


musste, wo also, wenn die Wirkung der Spiralen gleich 
kung ausübt. Es steht also fest, dass das Element emes| 3e Che 8 1 ë 
î té, ë war, kein Magnetismus entstehen konnte. Durch Oefr- 
Stromes nicht nur auf die in der Ebene der Windung 


à E s : nen der Kette wurde wie früher der Inductionsstrom 
. befindlichen Eisentheïle, sondern auch auf die nebenlie- 


: : erzeuot und am Multiplicator gemessen; auf diese Weise 
genden wirkt. Indessen erstreckt sich dieser vertheïlende y ne P ë à 


ÆEinfluss nicht weit, und verschwindet beï einer gewissen Spirale Il — Spirale : VI  —03 
Grüsse des Winkels. Es seien in der nebenstehenden Spiral IL Sn Y 04 

Figur a und 4’ zwei Drahtwindungen im Durchschnitté SE AE r A 
8 8 Spirale II — Spirale VI — 002 
Fa ” Zi Spirale I +: II — Spirale V + VI = 09,75 


Der Inductionsstrom war bei Anwendung eines Stro- 
mes, der an der Wage mit 200 Milligr. (äquiv. 500 der 
frühern) gemessen war, so stark, dass bei der Combi- 
vation der beïiden Spiralen V + VI für sich, die Nadel 
im Kreise herumgeschleudert wurde, wo also die-Ab- 
lenkung über 180° betrug. Das Verhältniss der durch 
beide Spiralen ertheilten entgegengesetzten Magnetismen 
ist daher mindestens wie 1:1,006. Man kann hieraus 
schliessen, dass die. Unterschiede für lingere Stangen 
noch geringer, für kürzere dagegen bedeutender ausfallen 
müssen. Das letztere war wirklich der Fall, als statt 
der 3 langen Stange, die, bei den frühern Versuchen 
gebrauchte, 8” lange Stange wieder in die Spiralen ge- 
bracht wurde. Die Combination (II + HE) — (V + VI) 
ergab nämlich eine Ablenkung von 298, obgleich die 
Spiralen V + VI für sich nur einen inducirten Strom 
hervorriefen, der eine Ablenkung von 282,5 bewirkte; 
hier ist also das Verhältniss beider Kräfle wie 1:1,0# 


15. 


Aus den obigen Versuchen ein Gesetz für die Ab- 
nahme der Wirkung bei grôsserer Entfernung der Spi- 


NN MC NN 


und man — ma! n' der Winkel, innerhalb dessen die 
Wirkung des Stromes noch merklich sei; so wird nach 
dem Biot'schen Gesetze: dass die Wirkung der Strôme 
sich umgekehrt verhält wie die Entfernuns, der Einfluss 
von a’ auf m’ n' gleich sem, dem vertheilenden Einflusse 


M M : 
von a auf mn, oder TM TS m'n', wo M die 


magnelisirende Kraft ausdrückt. Es werden die weiteren 
Windungen auf den Eisenkern zwar schwächer, aber in 
demselben Verhältnisse auch auf mehr Elemente dessel- 
ben wirken. Was aber die Endwindungen betrifft, so 
geht, wie aus der Figur ersichtlich ist, beï den Win- 
dungen von grôsserer Weite ein Theil verloren. Ist der 
Eisenkern seiner ganzen Länge nach bewickelt, so wird 
bei der letzten Windung à, b’ der engern sowohl als 
der weitern Spirale, die Seitenwirkung auf die Hälfte 
beschränkt, bei den Windungen d, d’'aber, die mehr 


Eee à à 


À let nt nc 


| 


j 


| 357 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


358 


——————————————————————————————————…—…—…—…—………—… ….…———_—.——.—.— — —_—_———————…—…—…——_". .— ————— 
ralen entwickeln zu wollen, ist nicht gut thunlich, weïl|6 Spiralen durchlief. In der folgenden Tabelle VII 
zufällis kleine Unterschiede in der Dicke der Drähte, | finden sich daher die Summen dieser verschiedenen 
woraus die einzelnen Spiralen gewunden waren, Statt | Einwirkungen. 


fanden, so dass also beï einer gleichen Anzahl Windun- 
gen die Bewickelungen nicht genau gleiche Längen auf 
dem Eisen einnahmen. 


theilhafter ausfel als die der Spirale V, denn namentlich 
die erstere bestand aus etwas dünnerem Drahte, so dass 


die vortheilhaftere Emwirkung der letzten Windungen, | 


die von den Enden des Eisenkerns entfernter waren, die 
 Schwächung, welche die grôssere Entfernung mit sich 
brachte, compensirte. 

Es ergiebt sich aus den obigen Betrachtungen, dass 
die geringen Unterschiede, welche durch den weitern 
Abstand vom Eisenkern entstehen, für die Praxis eigent- 
lich vernachlässist werden kônnen, und dass vom Geselze, 

dass Lei gleichen Strümen die Weite der Windun- 

gen für die Magnetisirung von keinem Einflusse ist, 
desto weniger abgewichen werden wird, je länger der 
Eisenkern im Verhältnisse zur Länge der Spirale ist, 
und je mehr man die äussersten Windungen von den 
Enden zurückzieht, die Umwicklung also ungefähr nach 
» der nebenstehenden Figur einrichtet, was ohnehin häufig 
| 
. geschieht. 


IV. Ueber den Einfluss der Anzahl der Windungen 
auf die Magnetisirung des Eisens. 


16. 


… Die Gesetze der magnetoelectrischen Spirale machten 
es wahrscheinlich, dass auch für electromagnetische Er- 
- regung das Gesetz Statt finden werde: Der ertheilte 
gnetismus verhalte sich, bei gleichen Strômen und 
unter genau gleichen Umständen, wie die Anzahl der 
Windungen. Wir bedienten uns zur Prüfung dieses 
RTE des so eben beschriebenen Apparates mit den 
" über einander gewundenen Spiralen, wovon die un- 
erste, welche den Eisenkern von 11/4” unmittelbar 
-umgab, als Inductionsspirale mit dem Multiplicator ver- 


Hieraus ist auch die Anomalie | 
erklärlich, dass die Wirkung der Spirale VI etwas vor- | 


Tabelle VII. 


Magnetisirende Spira!en. Ablenkungen. 
I 135,92 = «t 
I+I 31,82 = «/ 
I+U+IV 47,87 = «!! 
ILI+HIN+EV 63,47 = 4111 
IH IH II HIV HV 8240 = «7 


EE IE + I IV HE V + VI | 105,20 
Die Versuche in der vorstehenden Tabelle müssen 
nun mit denen der Tab. VI verglichen werden, indem 
man die Wirkungen der einzelnen Spiralen nach dem. 
Schema der Tab. VII zusammenaddirt. Es ist aber hier- 
bei zu bemerken, dass zwischen beiden Versuchen nicht 
nur eine Unterbrechung von mehreren Tagen Statt faud, 
sondern dass auch während dieser Zeit der Coconfaden, 
woran die Doppelnadel des Multiplicators hing, erneuert 
werden musste. Daher der Unterséhied der Beobach- 
tungen mit der Spirale I in beiden Tabellen. Es ist 
also der constante Factor x, womit jene Beobachtungen 
zu multipliciren sind, nach der Methode der kléinsten 
Quadrate aus folgenden 6 Gleichungen herzuleiten: 
015533 x ‘ 


= sin 1 a & 
0,26406 + — sin 1}, &! 
0,58895 x = sin 1/, œ!! 
0,51016 x = sin 1/3 œ!!1 
0,65916 zx = sin 1/3 @7 
0,76102 zx = sin 1/3 «° 


Setzt man dann den auf solche Weise gefundenen Werth 
von x in jede der obigen Gleichungen, so erhält man 
folgende berechnete Werthe der Winkel «, «! etc. 


Tabelle VIIL. 


berechnet. | Differenz. 


15,80 + 0,12 
31,60 — 0,08 
47,28 + 0,29 
. : 65,17 0,00 


82,45 
105,57 


— 005 
— 0/17 


Hieraus ergiebt sich der wahrscheinliche Fehler zu 0,11, 
bunden war. Durch die übrigen wurde, wie bei den | der also den môglichen Beobachtungsfehler nicht über- 
Versuchen Tab. VI ein Strom, der an der Wage mit |steist. Diese Versuche sind nun besonders entscheidend 


1%. me 
500 milligr. gemessen war, und zwar so geleitet, dass für die Art 9 ausgesprochene Ansicht über die Cor- 


D 4 . . 
… derselbe erst eine, dann zwei u. s. 


\ 

L 

‘ 
ë. 


: : re ë , 
w. und endlich alle | rection der dortigen Beobachtungen und bestitigen zu- 


* 


359 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


360 


gleich ganz unabhängig von allen Anomalien der Wage, 
das dort gefundene Gesetz, dass die erregte magnetische 
Intensität des weichen Eisens der Stärke der Strôme 
proportional seï. 


Was aber das Gesetz betrifft, dass der erreste Mag- 
nelismus bei gleicher Stärke der Strôme der Anzahl 
der Windungen proportional sei, 
wôhnlichen Methoden der Umwicklung allerdings die 
geringen Modificationen Statt, welche nach Art. 13 u. 14 
die Rücksicht auf die Weïte und Lage der Windungen 
nothwendig machen. Es ist daher das obise Gesetz, 
sens und allgemein genommen so auszudrücken: 


so finden für die ge- 


Die Totalwirkung sämmtlicher einen Eisenkern um- 
gebender Windungen, ist gleich der Summe der 
Wirkungen der einzelnen Windungen. 


V. Entwicklung des allgemeinen Gcesetzes für die 
electromagnetische Spirale. 
FE 
In den vier vorhergehenden Artikeln ist durch Ver- 
suche bewiesen worden: 


1) dass der durch galvanische Spiralen im Eisen er- 
regte Magnetismus der Stärke der Strôme propor- 
tional ist; 

2) dass dieser Magnetismus bei gleichen Strômen un- 
abhängig ist von der Dicke und Form der Drähte 
oder Streifen, aus welchen die Spiralen bestehen; 


dass beï gleichen Strômen die Weite der Windun- 
gen gleichgültig ist, mit der Beschränkunge, dass für 
die, den Enden nahe liegenden Windungen, die 
Kraft bei grôsserer Weite der Windungen elwas 
abnimmt; 


4) dass die Totalwirkung säimmtlicher einen Eisenkern 
umgebenden Windungen gleich ist der Summe der 
Wirkungen der einzelnen Windungen. 


Wir ersehen also hieraus die vollständige Analogie 
mit den Gesetzen der magnetoelectrischen Spirale, wel- 
che in der oben erwähnten Abhandlung entwickelt sind, 
und deshalb glaubten wir uns auch der Untersuchung 
über den Einfluss der verschiedenen Substanz der Drähte 
auf die Magnetisirung, überheben zu kônnen, da ihre 
Gleichgültigkeit für magnetoelectrische Strôme vollständig 
erwiesen ist. Eigentlich aber liest der Reweis dafür 
schon in vielen der oben angeführten Versuche, wo 


bei olcichen Strômen, trotz einer grossen Verschieden- | die electromotorische Kraft der ganzen Kelte oder #4 + 


beit in der Leitungsfähigkeit der Drähte, die magne- 


 tisirende Wirkung der Spiralen vôllig gleich war. Die 


Leitungsfähigkeit ist aber bis jetzt das einzige Phaeno- 
men, wodurch sich, den gälvanischen Strômen gegen- 
über die Verschiedenheit der Substanzen offenbart, gleich- 
gültig ob diese Verschiedenheit eine chemische, eine 
mechanische oder eine quantilative ist. 


18. 


Wir kônnen uns nun zu der vollständisen Lüsung 
unserer ursprünglichen Aufgabe wenden, nämlich: 


die vortheilhaftesten Bedingungen zur Construction 
eines Electromagneten und zur entsprechenden An- 
ordnung des galvanischen Apparats zu finden, wenn 
einerseits ein bestimmter Eisenkern, andererseits eine 
bestimmte Zinkoberfläche mit entsprechender Kupfer- 
fliche gegeben ist. 


Als Grundlage für die Bezichung der Elemente der 


galvanischen Kette dient uns das Ohm'sche Gesetz, das 
durch , die ausgezeichnetsten Arbeiten anderer Physiker 
eine schône und vielfache Bestätigung erlanot hat; es 
spricht sich bekannilich in der Formel aus 
ne A 
— LETN 

wo Æ die Stärke des Stromes, 4 die Summe der in 
der Kette thätigen electromotorischen Kräfte, Z den gan- 
zen Leitungswiderstand der Kette selbst und / den Wi- 
derstand des in dieselbe eingeschalteten Kôrpers (hier 
also der electromagnetischen Spirale) bezeichnet; Z be- 
steht aber bekanntlich eïgentlich aus 2 Theïlen, dem 
Leitungswiderstande des Uebergangs nämlich und dem 
der Flüssigkeit; sobald aber die Platten immer dieselbe 
Entfernung von einander haben, so ändern sich beïde 
Theiïle und daher auch ihre Summe Z in demselben 
umgekehrten Verhältnisse der Oberfläche der Platten. 
Beide Leitungswiderstände brauchen also nicht getrennt 
zu werden und künnen in dem einen Zeichen Z zusam- 
mengefasst werden. Ferner ist in / der Widerstand der 
Zuleitungsdrähte begriffen, wodurch die Spirale mit der 
Kette verbunden wird; da aber für die gewühulichen 
Fälle die Länge dieser Drähte im Verhältnisse zur Länge 
der Spiralen nur unbedeutend ist, ihr Widerstand auch 
durch Vergrôsserung der Dicke beliebig vermindert wer- 
den kann, so kann man sich der Berücksichtigung dieses 
Umstandes überheben, um die Formel nicht unnôthig 
zu compliciren. Als Einheit der electromotorischen Kraft 
nehmen wir die eines Zinkkupferpaares an, so dass also 


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3 


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Re BULLETIN SCIENTIFIQUE. 362 
a ——— ——————— — ———————— ———— —— ——  — — — ——  — ———…—— ———— —— "  —————— “© " —————— "Un 


der Anzahl der Plattenpaare proportional ist; endlich ist z 
sowohl der Leitungswiderstand Z als auch / bezogen auf} F= 72? DETTE pes 
die Längeneinheit und Dicke eines bestimmten Kupfer- | s x? (x +8 (2 LT 4 ) 
drahtes, wobei immer eine gleiche Qualität des Kupfers | se - szx4(x #6) bre 
vorausgeselzt wird. | me st) hena (rl x ES) 
19. INimmt man den Magnetismus der durch eine Win- 
Es sei: | dung erzeugt wird, wenn der Strom { hindurchgeht, 
Die Grüsse der ganzen disponibeln Zinkokerfl. = s |als Emheit an, so wird, da der Magnetismus der Anzahl : 
Der Leitungswiderstand eines Plattenpaares für | der Windungen proportional geselzl werden kann, und 
die Einheit der Oberfläche . ........ — À der geringe Einfluss, welchen die Weite der Spiralen 
Mie Dicke(des Drahtesi: 2407... x hat, nach Art. 15. nicht berücksichtigt zu werden braucht, 
Die Dicke des Drahtes mit der Umspinnung . = «+0 /|der durch die ganze Spirale erregte Magnetismus oder 
Die Anzahl der Windungsreihen über einander = y : MS PET 
Die Anzh]l der Plattenpaare die aus s geschnit- TANT) tan 
tenwerden-kôünnen:, 2.87 nn =, 2 nr LES RES QU 1) 
Die Länge des zu magnetisirenden Eisenkerns — a Ar (x+é)+ars(yb+r (x +d) 
Sein Durchmesser . ........ CENTS. D 2 Für die Anordnung, welche dem Maximo entspricht, 
Hiernach ist also: erhalten wir folgende 3 Gleïichungen 
Die Länge der 1sten Windungsreihe PE —0=ans(2yb +2y15+ y? x) —i2tx5 
a s 
— 755 (e ++ à) æ E =o=ans(yb +720 +p?x)— 22325 —) 21x60 
Die Länge der 2ten Windungsreibe Œ —=o—ans(y 5 + y?x) — 22225 — jzat 6. 
a : | dr é d 
= 2+5 (e +8 (x+ o)) fe | Diese 3 Gleichungen sind so angeordnet. um eine leichte 


| Uebersicht zu gestatten, dass keine derselben gleichzeitig 
£ mit den andern bestehen kônne, oder mit andern Wor- 
— 743 (o+s (+ o)) L ten, dass AZ keines absoluten Maximums fähig ist, wo- 
gegen partielle Maxima, für x, y und = Statt finden, 
d. h. dass sowohl die Dicke des Drahtes, als die Anzahl 


Die Länge der 5ten Windungsreihe 


und allgemein der yten Windungsreihe 


— a ( +Cr-1)& + 5) T der Windungen über einander oder die Anzahl der 
Die Lä imtlicher Wind db b Plattenpaare jedes für sich. bis über die Grenze hinaus, 
: ET ET GPS EP EU ENSE welche dem Maximo entspricht, nicht vermehrt werden 
— Fi (y +7°(x +0)) x dürfe, wenn nicht die andern Elemente zugleich ver- 
: änderliche Grüssen sind. 
Folglich ist der Leitungswiderstand der festen Leiter, 
den wir oben mit / bezeichnet haben 20. sl 
= ax 2" Die Formel (4) vereinfacht sich beträchtlich, wenn 
2. x? (æ+-8) Ce EPL ) man die Dicke der Umspinnung à vernachlässigt. Für 


ie ñ 4 AT L . [äie Praxis ist dieses aus doppelten Gründen gestattet, 
ce ces Phlecpares T3 ? toléich" sem einmal weil die Dicke der Ueberspinnung gegen die 


LW — As und da die Anzahl der Plattenpaare = z, Dicke der Dräthe gewühnlich unbeträchtlich ist; zwei- 
»! 4 tens aber geschieht das Aufwinden der Spiralen um den 
> ist der Z. #7. der ganzen Kette Eisencylinder eigentlich doch nicht so, wie wir beï 

42? Entwickelung der Formel angenommen haben, dass näm- 


LE 


lich die Drähte über einander alle in einer Ebene liegen, 


nun die electromotorische Kraft der Anzahl der Plat- | sondern die Drähte der folgenden Windungsreïhe legen 
paare oder = proportional ist, so ist die Stärke des | sich immer in die Zwischenräume und Vertiefungen der 
vorhergehenden, wodurch die Windungen dem Eisen- 


365 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


RU 


kerne näher rücken und die ganze Drahtlänge geringer 
ausfällt, als sie in Rechnung gebracht worden. Ganz 
eben dasselbe würde aber auch geschehen, wenn wir 
die Drähte zwar wie in‘der Formel angenommen wurde, 
nur mit Weolassung der Seïdenumspinnung umwinden 
künnten, ohne dass dabei der Strom von einer Windung 
in die andere überginge. 
Selzt man nun dem zufolge in der Gleichung (4) 5 =o 
so erhält man 
Ee szx°ya ( B ) 
7 22225 Æans(yb+y?x) 
und für die relativen Maxima 


dM 
= 0 


NW 


É =ans(2y7b+y?x)— 2x5 


dM 
PE 
CA74 


g—° 


=o—=ans(yb + y?x) — 2x5 


ans. 721022 21. 


Entwickelt man aus der ersten dieser Gleichungen 
æ—f(z, y), aus der zweiteny — F(z, x), z—p (2,7) 
und substituirt diese Werthe nach und nach in die 
Gleichung (B), so erhält man 3 Gleichungen, welche die 
verschicdenen relativen Maxima als Functionen der bei- 
den andern Bestimmungsstücke ausdrücken. Nehmen wir 
als Beispiel das Maximum für die Anzahl der Windun- 
gen, so erhält man aus der Gleichung 

M ons. yYi— 22223 

dy # 


2 y É : 
TE ZZx V— und wenn man diesen Werth in obige 
ars 


Gleichung (B) für y substituirt 
FA 
1, 


m 


szr?a 
ansb +2: Vans 


wenn man nämlich das Maximum des Magnetismus für 


die Anzahl der Umwicklungen y durch M} ausdrückt. 
Man sieht hieraus, dass dieses Maximum mit der Ver- 
grôsserung von z oder æ wächst, sich'aber assymptotisch 
einem Grenzwerthe nährt; man erhält denselben, wenn zx? 
so gross angenommen wird, dass das damit nicht behaftete 
Glied ax sb im Nenner als unbeträchtlich gegen 2:22 Lans 
verschwindet, dieses giebt als Grenzwerth 


20 EE se 
Mn — 


a ls) D M, 
2 VZaxs Que 
: ’ e À 
Es ergiebt sich also aus der obigen Formel y =xz ETS 


dass, für das Maximum des Magnetismus, man mit der 
Anzahl der Windungen über einander, zugleich ent- 


weder die Anzahl der Plattenpaare, worin man die 
gegebene Zinkfliche zerschneidet, oder die Dicke oder 
Drüähte in demselben Verhältnisse vermehren müsse, zu- 
gleich aber sieht man, dass nur eine Verorôsseruns oder 
Verstärkung der ganzen disponibeln Batterie entwéder 
durch Vergrôsserung von s oder durch V erminderung 
von , diesen von x und z unabhängisen Grenzywerth 


; / sa J É sé 
1/2 V 4 weiter hinaus zn rücken vermag. 
24: 


Obgleich nun die Folgerung hieraus hervorgeht, dass 
man die Anzahl der Drahtwindunoen soviel wie môüg- 
lich vermehren müsse, um dem Grenzwerthe des Ma- 
ximums môglichst nahe zu kommen, so finden in der 
Praxis doch mancher!ei Beschränkungen Stait, indem na- 
mentlich die ganze Dicke der Umwicklung gewôbnlich 
anderweitig bedingt ist. Bei Eisenstangen von Hufeisen- 
form ist z. B. der Abstand der Schenkel gegeben, eine ähn- 
liche Bedingung findet Statt bei der Anordnung der Eisen- 
stangen für electromagnetische Maschinen u. s. w. Auch 
muss man sich der oben Art. 15. erwähnten etwas schwä- 
chern Wirkung der Spiralen, bei grüsserer Entfernung vom 
Eisenkerne, erinnern, welche hier nicht mit in Rechnung 
gebracht worden ist und den Totaleffect nm etwas ver- 
mindert. Deshalb ist auch in dieser Beziehung eine zu 
grosse Dicke der Umwicklung, selbst wenn sie sonst 
gestattet wäre, nicht zu empfehlen. 

Es wird daher zweckmässig seyn, und manche prak- 
tische Folgerungen gestatten, wenn man statt die Anzahl 
der Windungen über einander oder y, die Dicke der 
ganzen Umwicklung als geseben betrachtet; nennen wir 
Le 


z+s 
vorher, d — o setzen. Wir erhalten demnach 
szx?ca 


MERE ( C) 
ÀAz?x*Laxs(cb—+ c?) 
Es ist hier also nur noch z und x so anzucrdnen, dass 
MT ein Maximum werde. Statt zweier verschiedener Be- 


. , c . u 
diese c so wird y = oder y — - wWenn wir wie 


dingungs-Gleichungen erhalten wir aber hier zwei iden-M 


tische oder 

= == nee ans (bc + €?) — xt (2) 
Aus dieser Gleichung (D) kônnen wir für eine gegebene 
Dicke des Drahtes die zweckmässigste Anordnung der 
Batterie finden oder vice versa. Entwickelt man hieraus 
æ und substituirt den gefundenen Werth in (C), so er. 
hält man ‘1 


My =} VE (£) 


(e) 


« 


365 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


366 


LU 


Aus dieser Gleichung ersieht man, dass 4, 


beïder, 
erreicht dasselbe Maximum, 


22. 


etwas. 
hält man 


asc 


M, F1 A(u+40) 


71 ddr mme 


(F1 


lirenden Substanz, die Gleichung 


SICanv 


M = 22tayt+luL4c)cn?s 


(5) 


bestimmtes » und z dem Maximo entspricht, erbalten 


wir die Gleichung 


M o = (u+ 4c)on?s — jzar? (4) 


Ë 
wonach man die angemessenen Anordnungen treffen kann. 
Substituirt man den hieraus gefundenen Werth von » 
in die Gleichung (G), so erhält man die mit der vorigen 
Gleichung (F) identische 

(7) 


‘E- }, Vase ase 
T Mn = 2 (u Luc) 

dass der Leitungs- 
Widerstand eines Plattenpaares 7 in der Gleichung (F) 


Æs ist hier übrigens zu bemerken, 


auf einen Draht bezogen ist, dessen Querschnitt — 


(7) aber auf einen Draht, dessen Queerschnitt — 1. 
Damit das 2 in beiden Gleichungen aequivalent sei, muss 


s in (/) mit — multiplicirt werden, wir erhalten, also 


M, = L 


liernach wäre es allerdings vortheilhafter statt der Drähte 
4 = zu 1 nebmen, y wenn ae à die oft erwähnte  : 


© Die DT) und Weïse pa EE kann also für 
ù axis, und wenn man die Kette gehôrig anordnet, 


vüllig 
unabhäneig von der Anzahl der Plattenpaare, und von 
der Dicke des Drahtes ist; die gegenseitige Beziehung 
ist durch die Gleichung (1) gegeben und man 
durch dicke oder dünne 
Drähte, wenn man nur die entsprechende Anordnung 
der Batterie trifft. e 


Für viereckige Eisenstangen modificirt sich die Formel 
Setzen wir den Umfang derselben = u, so er- 


Nimmt man statt des Drahtes Kupferstreifen von der 
Dicke », die über einander gewunden werden, und be- 
finden sich n Spiralen auf der ganzen Länge des Eisen- 
kerns, so erhält man mit Weglassung der Dicke der iso- 


In Bezug auf die Dicke der Streifen », welche für ein 


Effect mügen hier ïhre Stelle finden. 
ist die Stärke des Stromes proportional der Zinkquantität, 
welche in jeder Zelle in einer gegebenen Zeit aufgelüst 
wird, oder wenn wir den Strom wie oben F nennen 


als vüllig gleichgültig angesehen werden, indem es nur 
auf die Dicke derselben ankommt, ja man kann sogar 
den Eisenkern seiner ganzen Länge nach mit einer dd 
Kupferrôhre bedecken, die der Éinge nach aufseschlitzt 
ist. Es würde in diesem Falle » — c und 7 — 1, und 
da hiernach weiter nichts zu bestimmen wäre, als die 
dem Maximo entsprechende Anzahl der Plattenpaare z, 
so erhielte man aus (A) die Gleichung 


ns (2) 


ac 

Diese Gleichung kann natürlich nur bestchen, sobald z 
nicht kleiner wird als 1. Wäre dieses der Fall, so hiesse 
es nichts anders, als dass man mit der gegebenen Zink- 
oberfläche bei einer Dicke der Bewicklung c kein Ma- 
ximum erreichen kônne, und dass man entweder s ver- 
mebren oder c verringern müsse. Zu bemerken aber ist 
hierbei, dass, wenn man sich znr Umwicklung dicker 
Kupferdrähte, oder dicker Kupferstreifen bedient, der 
Leitungswiderstand der Zuleitungsdrähte, den wir bisher 
vernachlässigt haben, allerdings in Rechnung gebracht 
werden muss, weil er vielleicht unter solchen Umstän- 
den den beträchtlichsten Theil des ganzen Widerstandes 
ausmacht, 


25. 
Aus der Gleichung (Æ) 
asc 


UP 12 Va Ho 


— 


ergiebt es sich 

1) dass einer bestimmten Zinkoberfläche ein Maximum 
des Magnetismus entspricht, das nicht überschritten 
werden kônne; 

2) dass die Maxima des Magnetismus sich nur wie die 
Quadratwurzeln aus den Zinkoberflächen verhalten; 

3) dass man durch Vergrüsserung der Dicke der Um- 
wicklung den Magnetismus nur bis auf eine gewisse 


Gränze hinaus verstärken kann, welche Gränze durch 
die Gleichung 1 

MT e) AVE ausgedrückt wird, (ET 
wie wir auch bereits Art. 20 geschen haben. , 


24. 


Einige Bemerkungen in Bezug auf den oekonomischen 


Nach Faraday 


367 À BULLETIN SCIENTIFIQUE. 568 | 


so ist die Consumtion in einer gegebenen Zeit Æz, der 


d < : M . 
oekonomische Effect ist aber Te = q. Nun haben wir 


Art. 19 die Gleichung H=T = gehabt oder für Ô — 0 


+ à 


s 5 PE L 
und für » = — gesetzl M= —- daher der oekonomische 
T T 
Effect oder 
2. ca 
LE x?2 


Man ersicht hierans, dass der oekonomische Effect kein 
Maximum hat, sondern dass er wächst, je geringer die 
Dicke der Drähte und die Anzahl der Plattenpaare ist. 
Will man aber den oekonomischen Effect kennen lernen, 
welcher dem Maximo des Magnetismus entspricht, so 
muss man diese Gleichung mit der Art. 21 gefundenen 
Gleichune (D) combiniren, wodurch man für den oeko- 
nomischen Effect beim Maximo des Magnetismus erhält 
NPetA a: 
2 Vanes 
welchem eine, der Grôsse 
Fz === 2Â 

proportionale Zinkconsumtion entspricht. Da in diesen 
Formeln x und z ebenfalls verschwunden sind, so folgt 
daraus , für den oekonomischen Effect und 
die Zinnconsumtion beim Maximo des Magnetismus vül- 
lig gleichoültig ist, ob derselbe durch dicke oder dünne 
Drähte erreicht wird, wenn nur die Anzahl der Plat- 
tenpaare den durch die Gleichung (D) gegebenen Be- 
dingungen gemäss angeordnet wird. 


dass es 


Das Hauptresultat aus sämmtlichen obigen Untersu- 
chungen lässt sich nun zum Schluss in folgendes für die 
Praxis hôchst wichtige Gesetz zusammenfassen : 


Bei einem gesebenen Eisencylinder kann man, für 
neine bestimmte Zinkoberfläche, dasselbe Maximum des 
»Magnetismus auf unendlich verschiedene Weise errei- 
»chen, wenn man die Dicke des Drahtes in das gehôrige 
, Verhältniss zur Anordnung der Kette setzt; auf welche 
, Weise aber das Maximum auch erreicht wird, so ist 
»dennoch die Zinkconsumtion in einer bestimmten Zeït 
>genau dieselbe.“ 


(Die Fortsetzung in einer der nächsteo Nummern.) 


CORRESPONDANCE. 


Dans la séance du 5 octobre, M. Fuss communiqua 
à l'Académie une lettre dans laquelle M. le professeur 
Jacobi lui fait part d'une découverte que le hasard lui 
a fait faire, et qui, avec le tems, 


tante pour l'art chalcographie. 


peut devenir impor- 
La pile galvanique em- 
ployée par M. Jacobi dans ses travaux actuels a cela 
de remarquable que le gaz hydrogène qui, dans les ap- 
pareils voltaïques ordinaires, se développe sur la plaque 
négative ou de cuivre, est employé ici à la réduction 
d'une solution saturée de sulfate de cuivre. L'état de 
cohésion, dans lequel se représente ce cuivre réduit, 
dépend de intensité du courant galvanique. Si ce cou- 
rant est faible et l'action lente, le cuivre se réduit sous 
une forme parfaitement cohérente et obtient plus où 
moins de densité; un courant plus fort, au contraire, 
opère une réduction plus rapide, et alors le cuivre se 
précipite en grains groupés sans ordre et offrant l'appa- 
rence d'une forme crystalline. (C’est en nettoyant les 
appareils galvaniques, que M. Jacobi s'est apercu que 
le cuivre réduit pouvait se détacher en forme de pla- 
ques parfaitement cohérentes, et que toutes les inégalités 
accidentelles, dont la surface de la plaque modèle est 
affectée, se trouvent fidèlement empreintes sur celles-là. | 
Un essai fait avec une plaque modèle gravée, recouverte 
d'une couche très-mince d'huile, a donné une plaque 
de cuivre réduit sur laquelle jusqu'aux plus faibles traits 
gravés sur la plaque modèle se trouvent reproduits en. 
relief avec une parfaite netteté. M. Fuss fit voir cette 


plaque. 


MATÉRIAUX MANUSCRITS. 


Séance du 19 octobre. Note sur quelques formules relatives 
l'attraction mutuelle d'une sphère et d'un sphéroïde, pal 

M. Ostrogradsky. À 
Note sur l'effet de l'inégale réfraction dans la mesure del 
hauteurs relatives, par M. G. Fuss. Æ 

E, 

Kurze Nachricht von zwei Astrolabien mit morgenländi= 
schen Inschriften, par M. Dorn. À 


Emis le 26 octobre 1838. Ge, 


#96. BULLETIN SCIENTIFIQUE TomelIv. 


AN 24. 
PUBLIÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PÉTERSBOUR G. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1'/, écu de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Aca- 
émie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l’Amiraaté N. 1. — L'expédition 
gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tentr les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'A- 
£adémie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contieudra les articles suivants: 1. Extraits des mé- 
-moires lus dans les séances; 2. Notes de peu d'étendue in erxtenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie 
par divers savants; 4 Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Ouvrages offerts et notices sur 
état des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie. 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie ; 10. Mélanges. 


$ OMMAIRE. NOTES. 29. Note sur quelques formules relatives à l'attraction mutuelle d'une sphère et d’un sphéroïde, Os- 
TROGRADSKY. — 30. Appareil pour l'analyse des substances organiques. Mess — 31. Difformités observées dans la plante 
nommée Cardamine pratensis. Meyer. — 52. Fixation de l'époque d'un pélerinage des Bulghares du Wolga en Mecque. 


Faarux. — OUVRAGES OFFERTS. 


N @ TES. Désignons, avec M. Poisson, par a, b, c les coor- 
; données du centre d’une sphère donnée, par # la masse 
de la sphère, et par x, y, z les coordonnées d'un point 
NoTE SUR QUELQUES FORMULES RELATIVES | de cette masse. Supposons de plus, toujours avec 
» , LE : ! : J 
A L’ATTRACTION MUTUELLE D'UNE SPHÈRE ET i. ne à Ra la densité de la sphère és 2 e 4 
; L 48 ement de la distance au centre et que tous les points 
D un spHÉROÏDE, rar M. OSTROGRADSKY de la masse sphérique se trouvent en dehors d'un 
(lu le 19 octobre 1838). sphéroïde quelconque , homogène ou hétérogène. Il s'a- 
git de faire voir: qu'en désignant par y (x, y, z), g'(æ,ÿ, =), 
g” (x, 7,2) les attractions, parallèles aux axes æ, y, z, 
que les sphéroïdes exerceraient sur l'unité de masse con- 
on, sur une propriété générale des formules relatives | centrée au point M, et par f'(x,y.z), la somme des 
attractions des sphéroïdes. L'illustre géomètre éta-| masses de tous les points du sphéroïde, divisées par 
lit dans cette note, par la voie de synthèse, quelques | leurs distances respectives au même point A, on aura 
iéorèmes qu'il croit au moins très difficile (**) de dé- 
73: q 5 Le oi (Qu?) 3 [y (x,932) duZ=u q (a, b, c) 
ontrer par l'analyse. L'objet de ma note est la dé- « . 
Onstration analytique des théorèmes dont il s’agit. ji g'(&,%:2) du Zu q'(a,b, c) 


3 | (4) 


1e # . 
Ou trouve, dans le compte rendu des séances de l'A- 
adémie des sciences de Paris (*), une note de M. Pois- 


4 


fo 44 (Cr z) du —u g" (a, b, c) 
(*) Voyez la séance du 2 juillet 1838. F 1 KE à 
(##) Voici les propres paroles de M. Poisson: ,,Cette dé- | fr APE HE 8,0) 


astration (celle des formule ées d t \ : . Le ; 
É C FU fut OT 0 2 ivril'airacion:, der. molkéculesvdé sphéroïde est supposée 
re 4) présente un exemple remarquable des cas fort rares, 


ns lesquels le simple raisonnement, ou ce qu'on appelle la suivre la loi newtonienne , du désignant un élément de 
ühode synthétique , a un grand avantage sur l'analyse; car il la massé sphérique «, et les intégrales étant prises dans 
erait au moins très difficile de démontrer, dans toute leur gé- | toute l'étendue de ceite masse. 

éralité, les équations précédentes au moyen de l'analyse ma- La démonstration analytique des formules (4) ne 


\ 


hématique , ni mème de Les vérifier, lorsque, etc. “ | présente aucune difficulté. Il n'y a qu'à remplacer les 


371 


fonctions g (+, 7, 2), g' (7,2), g! (æ ÿ; 2) S'(&s 7; 2) 
par leurs expressions en intégrales définies, et à ÉFechièr 
les intégrations d'abord relativement aux éléments du 

de la sphère Pour cela, dénotons par 7 la distance de 
M à un élément dm de la masse » du sphéroïde, et 
par æ,7', 2" les coordonnées de dm; nous aurons 


g (&, 72) = ppp 
TELE 
p' (27 D=kfE Le 
fers ef —<— 


Les intégrales sont relatives à tous les points du sphé- 
roïde et A lettre 4 représente le coëfficient de l'attraction, 
c’est-à-dire, l'attraction à l'unité de distance des masses 


égales à l'unité. Nous aurons ensuite 

— md d 
fs CRE DURE Re — FE 
k Î dm d re 


= Ja fe 


[S (x, 7, 2) du 4 à — [ am [< 


Or, on sait que à = 20 désignant la distance de 
e 


(8) 


fs (as J2) disk f 7m nd ee = 


4. g/(2,7,2) du=k f 3 Éis 


dmdu 


dm au centre de la sphère u, c'est-à-dire que o repré- 
sente ce que devient r , quand on y remplace x, y , z 
par a, b, c. Ainsi, eu égard aux équations qui résul- 
eraient de (B) par le changement de x, y, z en a, b, c, 
nous aurons 


[5 (75 2) du =kif = dm = uy (a, b, ©) 
fs", 2) di =ku FF _ dm — u ' (a,b, c) 
fs" (&,7,2) du = ka [= dm= uv” (ab, c) 
LS 79 du zu fe = ue 


Je suis très loin d'attacher la moindre importance à 
la remarque que j'ai faite sur une espèce d'inexactitude 
échappée à un illustre géomètre. Je pense qu'il n'a pas 
jugé la question digne d'occuper son'attention plus d’un 
instant. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
© 144444--2# 


30. APPAREIL POUR L'ANALYSE DES SUBSTANCESN 
ORGANIQUES, PAR M. HESS (lu le 12 octobre 
1838). 


(Ci-joint une planche gravée.) 


J'ai décrit, il y a une année, dans les Annales de 
M. Poggendorf, une lampe à esprit de vin dont je 
me sers pour l'analyse des substances organiques, en 
remplacement du feu de charbon. Mais cette descrip- 
tion, n'élant pas accompagnée d'une échelle qui indique 
les dimensions précises, ne peut guère épargner les tà-. 
tonnements aux personnes qui trouveraient convenable 
de la faire construire; en outre, elle ne forme qu'une 
partie de l'appareil complet. C'est pourquoi je crois de- 
voir la reproduire dans tous ses détails, et avec toutes, 
les améliorations que je lui ai fait subir. 

La fig. 12 représente l'appareil tout monté. Il se com- 
pose, comme on voit, d'une table, posée entre deux 
supports ou colonnes, assujetties à l'un des murs de 
l'appartement. La table est engagée dans une coulisse ; 
elle est équilibrée par des poids, et peut, par une lé- 
gère pression du doigt, monter ou descendre à volonté, 
pendant que l'opération marche. — Sur celte table on 
voit deux supports, faits en barres de fet carrées, et 
destinés à porter le tube à combustion. La fig: 3, repré 
sente un de ces supports en détail, et la fig. 4 représ 
sente séparément la pièce qui surmonte ce support prins 
cipal. — Supposons cette partie supérieure enlevée ; on! 
met une rigole en tôle assez forte sur les deux sup 
ports, — elle est destinée à préserver le tube à coms 
bustion contre l’action trop violente de la flamme, eti 
empêcher le tube de créver ou de se difformer. — Le 
tube à combustion étant en place, on surmonte les sup 
ports de la partie fig. 4. (Cette parlie sert comme d'un 
nouveau support à une barre de fer ronde, épaisse 
moins de 2/; de pouce. Elle est destinée à’ porter des 
cheminées en tôle dont la construction se trouve suffi 
samment indiquée dans la fig. 12. Pendant l'opération, 
toute la longueur de la flamme doit être recouverte € 
cheminées semblables. On en a de différenteslongueurs, 
de 3, de 4 et de 6 pouces de long. Sans. cheminée 
l'effet de la lampe serait nul. | 

On voit ensuite, vers la: droite, le tube: à chlorurerci 1 
cique destiné à recueillir l'eau, et l'appareil à 
de M. Liebig destiné à ‘recueillir l'acide carbonique. 

A giuche, on-voit un gazomètre en verre. Sa capii cite 
est de 2 à 3000 C.C. Il est rempli d'oxygène pur. L 


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37 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


374 


+ 


où il se dessèche, et arrive ainsi dans le tube à combus- 
: tion. La lampe, qui se trouve au-dessous du tube de 
combustion, est construtite en tôle étamée. On ne sau- 
rait employer du laiton à cause de sa trop grande con- 
 ductibilité pour la chaleur. 

La fig.9 représente une section verticale de la lampe. 
Les dimensions de cette figure sont, comme pour fig. 6. 
7. 8, moilié des dimensions (linéaires) naturelles. On y 
distingue la partie a; c'est un tube, applati par deux 
de ses côtés, et entrouvert par le haut. Aux deux côtés 
applatis sont accollées (soudées) deux parois bb. C'est 
entre ces deux parois que l'on pose les porteméches. 
+ Les portemèches sont de deux dimensions, comme fig. 
6 et comme fig. 8. La fig. 7 représente leur épaisseur 
commune. On les garnit d'une mêche tissée, plate, que 
lon met en double; il faut qu'elle remplisse bien le 
portemêche, et le dépasse de 5/4 d'un pouce. La rigole 
destinée à recevoir les portemèches, communique par 
un tube latéral avec un entonnoir, sur lequel on ren- 
verse un flacon, contenant l'esprit de vin destiné à en- 
‘retenir la combustion, Un tube de verre qui se trouve 
placé perpendiculairement sur le tube de communication, 
indique la hauteur à laquelle se trouve l'esprit de vin 
- dans la lampe. — 1] doit se trouver ordinairement à 
moitié de la hauteur de la rigole. La mêche plonge 
“donc, par sa partie inférieure, dans l'alcool. La rigole 
“doit avoir la largeur justemant convenable pour qu'on 
y faire glisser commodément les portemêches, 


nêches vacilleraient pour lors. 

Nous ne possédons proprement qu'une méthode d'a- 
alyse; c'est la combustion. Elle peut s'effectuer de dif- 
érentes manières, et l'on est généralement d'accord 
i'il n'existe point de mode d'opération exclusif, et qui 
bnvienne également bien à tous les cas. Cet appareil 
pplique paticulièrement bien aux substances qui sont 
ne combustion lente et difficile, comme les résines, 
substances grasses, les liquides médiocrement vola- 
S, et particulièrement les substances solides. 

Woici la maniëre dont j'opère le plus souvent. La fig. 
représente le tube à combustion isolé. Des tournures 
cuivre, assez fines pour avoir l'aspect lanugineux, 
nt calcinées ; on en fait un bourrelet, qu'on introduit 
peu près jusqu'au milieu du tube. On donne alors 
ü tube une position verticale; on bouche son orifice | 
ieur par un liège, on y introduit de l'oxyde cuivri- 


encore rouge, on met un second bourrelet et on | 


Baz traverse un appareil à potasse (pour plus de sûreté), | bouche avec un liège. L'oxyde de cuivre étant suffisam- 
“passe ensuite dans un tube rempli de chlorure calcique” | ment refroidi pour qu'on puisse le manier, on le se- 


coue pour que l'oxyde laisse un espace suffisant, égal à 
peu près à {/, de la largeur du tube, pour laisser passer 
les produits de la combustion. On introduit ensuite une 
nacelle en verre, comme l’a décrit M. Liebig dans son 
traité sur l'analyse des substances organiques, et qui 
contient la substance destinée à la combustion. On ar- 
rête la nacelle par un bourrelet. Le tube étant mis en 
place, on allume le feu à la fois sous presque toute la 
longueur qu'occupe l'oxyde de cuivre, et quand on croit 
celui-ci suffisamment échauflé, — ce qui ne tarde pas à 
arriver — on ajoute encore une mêche. Puis on en place 
aussi deux sous le bourrelet d’arrière. La substance des- 
tinée à la combustion se trouve ainsi placée entre deux 
sources de chaleur; elle se.charbonne ou se volatilise 
directement, selon sa nature ; on rapproche le feu selon 
que la substance se comporte. Un essai ou deux suff- 
ront pour toute personne qui a déjà quelque idée de 
l'analyse. J'observe seulement que le courant d'oxygène 
doit toujours être lent. La quantité moyenne d'esprit de 
vin que cet appareil exige est, terme moyen, d'un litre 
pour chaque analyse. Il est des substances qui n'exigent 
que la moitié de cette quantité; d'autres, jusqu'à un litre 
et demi ; c’est selon la célérité avec laquelle on peut opérer, 

Enfin j'observerai qu'on objecte généralement à la 
combustion dans l'oxygène de n'être point applicable aux 
substances azotées. — 11 est fort vrai que ces substances 
demandent plus de circonspection; mais elles ne don- 
nent pas, à beaucoup près toutes, aussi facilement nais- 
sance à de l'oxyde d'azote pour empêcher l'emploi de 
l'oxygène. S'agit-il de doser l'azote, on remplace le ga- 
zomèêtre et le premier appareil à potasse par un appareil 
destiné à dégager un courant d'acide carbonique. — En 
construisant cet appareil d'une manière semblable à l'ap- 
pareil du Dr. Mobr (*) pour l'hydrogène, on produit un 
courant de gaz aussi fort ou aussi faible qu'on le veut. 
L'air de l'appareil étant complètement expulsé, on re- 
cueille tout le gaz dégagé sur de la potasse caustique 
qui absorbe l'acide carbonique, et laisse tout le volume 
d'azote. 

Il est inutile d'observer qu'on peut se servir de cet 
appareil, quand même on ne voudrait pas faire usage 
d'oxygène, mais opérer à la manière ordinaire, avec ce 
tube fermé par un bout. 


(*) Voyez Bulletin scientifique, T. IV. p. 81, l'analyse de 
l'Oxurine (Alloxan de MM. Liebig et Woehler) par M 
Fritzsche, analyse qui ne laisse rien à désirer. 


—— ee ——— 


375 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 376. 
reiche Mitteliomman in die gewôhnliche Card. pratensis 
31. M1SS5BILDUNGEN, BEOBACHTET AN CarpA- übergeht. 


MINE PRATENSIS; VON G. A. MEYER (lu 
le 21 septembre 1858). 


Wenn es wabr ist, dass Missbildungen im Pflanzen- 
reiche, oft ganz besonders dazu geeignet sind, uns die 
Gesetze der Structur der Blume und der Frucht zu ent- 
hüllen; wenn wir sehen, wie selbst die ausgezeichnetesten 
Botaniker, mit richtigem Takte die hohe Bedeutung des 
Gegenstandes erkennend, es nicht verschmähen ihre Zeit 
der genauen Untersuchung und Beschreibung solcher 
Abnormitäten zu widmen; wenn wir endlich sehen, zu 
welchen überraschenden Resultaten die Erklärung der- 
selben nicht selten führt, so darf ich wobl hoffen, dass 
die Beobachtungen, welche ich der Kaïserlichen Aka- 
demie der Wissenschaften jetzt zu überreichen mir die 
Ebre nehme, sich einer günstigen Aufnahme zu erfreuen 
haben werden. 


Es kann zwar nicht auffallen, wenn wir sehen, wie 
die Botaniker mit ganz besonderm Fleisse die Struktur 
der normalen Blatt- und Blumenknospe zu erforschen 
suchen! denn diese sind dazu bestimmt das Individuum, 
die Art fortzupflanzen. Allein auch die anomalen Ent- 
faltungen der Blumen- und der Fruchtknospe verdienen 
gewis$ die Aufmerksamkeit des Pflanzenforschers: Im- 
merhin mag man diese Morphose eine regelwidrige 
nennen, da durch sie das hôchste Ziel des Pflanzenlebens. 
Fortpflanzung der Art, nicht erreicht werden: kann; 
regellos isti sie, in vielen Fällen wenigstens, durchaus 
nicht. Sie scheint vielmehr ganz so, wie die normale 
Entfaltung der Knospe, nur nach gewissen Gesetzen er- 
folsen zu kônnen. Wohl an hundert Individuen und 
gewiss über tausend proliferirende Blumen der Carda- 
mine pratensis habe ich im Laufe dieses Sommers zu 
untersuchen Gelegenheit gehabt; beï allen erfolgte die 
merkwürdige Umwandlung des Fruchtknotens in neue 
Blumenknospen durchaus nach einem Typus, und hôchst 
wahrscheinlich wird bei allen Gruciferen eine gleiche 
Morphose nur auf ähnliche Weise erfolgen künnen. 


Die Exemplare, an denen ich diese übermässige Ent- 
wickeluns der Blumen zu beobachten Gelegenheït hatte, 
wuchsen in besonderer Ueppigkeit am Rande eines Gra- 
bens, in einem fruchtbaren, feuchten Boden. Sie gehüren 
jener Form der Car damine pratensis mit gestielten, leicht 
abfallenden Blättchen an, welcher einige Botaniker den 
Namen C. dentata beïigelegt haben, die aber durch zah]- 


Allgemeine Charaktere dieser Missbildung durch Ueber- 
maass (par excès) sind: Verlängerung des Blumenstiels 
innerhalb der Frucht und Auftreten dreier Blumen über 
einander um eine gemeïnschaftliche Achse. Diese Miss- 
bildung gehôürt also zu denen, welche Engelmann mit 
dem Namen ,Diaphysis® bezeichnet. Inrden meisten 
Fällen sind an einem Exemplare alle Blumen proliferi- 
rend... Doch findet man auch einzelne Exemplare, wo 
diese Missbildung sich nicht auf alle Blumen erstreckt; 
dann sind es sehr oft die obersten Blumenu, die ihre 


normale Gestalt beibehalten haben. 


Die unterste primitive Blume eines solchen mietamor- 
phosirten Blumengebildes ist, wenn wir die Frucht aus- 
nehmen, in der Regel ganz normal sebildet. Die Staub- 
beutel enthalten vielleicht weniger Pollen, als sewéhplich; 
bisweilen ist auch wohl eine Hälfte derselben blumen- 
blattartig ausgewachsen. Biseilen findet man auch noch 
ein einzelnes Fädchen, ohne Staubbeutel, zwischen emem 
der kürzern Staubfiden und dem Ovarium. Die Drüsen 
des Zorus sind unverändert. 


Vüllig verändert dagegen ist das Ovarium. Der in 
normalen Blumen ganz kurze Zorus, ïst hier 5 bis 4 Li- 
nien lang, grün, etwas hohl, durchaus aber ohne Eychen, 
und überhaupt einem Blumenstiele, in jeder Hinsicht, 
ganz ähnlich. Dieser Blumenstiel oder verlängerte Torus, 
trägt ein kurzes, bauchiges, allmäblig in einen Griffel 
zugespitzles Ovariun, welches, in der äussern Gestalt, 
einer Frucht der syrenia giriculosa nicht ganz unähn- 
lich ist. Die Narbe ist entweder normal, oder zwei- 
drei-, auch wobl viertheilig, immer aber mit gut aus- 
gebildeten Wärzchen (Papillaë) bedeckt. Die beiden 
Fruchtklappen (nur selten sind deren drei, oder gar 
vier) sind mit den Saamenträgern genau verwachsen, 
Da jedoch die Structur sowobl der Klappen, als auch. 
der Saamenträger unverändert geblieben ist, so kann 
man die Umrisse beider genau unterscheiden und sich 
leicht überzeugen, dass ihre relative Stellung und im 
allgemeinen auch ïhre Gestalt, durchaus normal geblie- | À 
ben sind, Es springt aber diese Hülle ganz anders auf, 
als an normalen Früchten. Es sind nicht die Klappen, 
die sich von den Saamenträgern lostrennen; sondern 
diese letztern spalten sich der Länge nach und indem 
je eine Hälfte derselben genau mit den Klappen verbun-= 
den bleibt, werden diese Klappen von einem grünen 
verdickten Rande begränzt, der nach innen eingeschlagen 
ist und am obern Theïle einzelne,, verkrümmte Eychen 


trâgt. Die Scheidewand fehlt durchaus. Dagegen schliesst 
diese Fruchthüile zwei neue Blumen ein und sie repri- 
sentirt gleichsam den Kelch der zweiten, mittleren Blume. 
Nicht immer spallen sich beide Saamenträger bis zur 
Basis, um so die Fruchthülle gleichsam in einen zwei- 
blättrigen Kelch umzuwandeln. Oft theilen die Saamen- 
täger sich nur bis zur Mitte, wo denn ein zweitheiliger 
Kelch gebildet wird, dessen Gestalt lebhaft an die Frucht 
der Gentianen erinnert. Meistens springt nur die eine 
Nath der Scheinfrucht auf, und dann nimmit die Frucht- 
hülle die Gestalt eines scheïdenférmigen Kelches an. 


* Die zweïle, mittlere Blume, als deren Kelch man jene 

ausgeartete Blumenhülle betrachten kann, besteht aus 8 
. bis 10 Blumenblättern, deren Stellung oft sehr regelmäs- 
sig ist Es entsprechen nämlich die vier untern (äussern) 
Blätichen'genau den Blumenblättern einer normalen Car- 
damine-Blume, sowohl in Hinsicht der Gestalt und Grôsse, 
als auch in Hinsicht ihrer Stellung am Zorus. Die sechs 
(bisweilen nur vier oder fünf) obern (innern) Blättchen 
dagegen nehmen genau die Stelle der Staubfälen ein, 
als déren Repräsentanten sie betrachtet werden kônnen. 
- Sie sind in der Regel kleiner und weniger ausgebildet. 
als die vier untern Blättchen. Staubfäden und Drüsen 
babe ich in diesen secundiären Blumen niemals gefun- 
. den. Auch der Fruchtknoten fehlt immer, dessen Stelle 
der bald kurze, bald Jängere Blumenstiel der dritten, 
obersten Blume einnimnt. 

! Diese dritte Blume gleicht, in jeder Hinsicht, einer 
» gefüllten Cruciferen-Blume. Sie besteht aus einem Bü- 
schel ohne besondere Ordnung angehäufter Blumenblätter, 
“on denen die innern kleiner und weniger gut ent- 
ickelt sind. Sié werden von drei oder vier Kelchblät- 
ern umgeben, die entweder die normale Gestalt haben, 
er, mehr oder weniger, blumenblattartig sind. Frucht- 


hen ohne Staubheutel angetroffen. 


icht immer sind die beidén Adventiv-Plumen so 
gelmässie ausgebildet und so vollständig getrennt, als 
beschricben worden ist. Oft sind beide Blumen 
sam in eine einzige Blume verschmolzen, deren 
s langgezogene Achse mit vielen, verschieden ge- 
stalteten, unregelmässig gestellten Blimenblättern Bédéckt 
Ù DD voile ist diese Achse nicht durchaus frei, son- 
dern zum Theil der verwandelten Fruchthülle der pri- 
en Blume seitlich angewachser. 


; 
D 


échst merkwürdig ist ohnstreitig dies Herv orsprossen 
cuer Blumensticle, Die Saamenträger und die Klappen 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


78 


C1 


der Frucht nehmen an dieser Bildung durchaus keinen 
Eben su 
wenig kônnen diese Blumenstiele ein Product der Schet- 
dewand seyn. Sie sind vielmehr für eine Verlängerung 
des primären Blumenstiels zu hallen, und wenn man 
diese Blumenstiele der Länge nach spaltet, so kann man 
sich von der Continuität 
Es scheint also der Blumenstiel, 
stande unterhalb der Fruchtklappen, 


Antheil; sie gehôren ganz der Peripherie an. 


derselben leicht überzeugen. 
der im norimalen Zu- 
ïm Zorus aufhôrt, 
unter gewissen Bedingungen die Basis der Frucht durch- 
bohren und eine neue Blumenknospe hervorbringen zu 
wobei die anfangs terminale Fruchtknospe in 


einen peripherischen Blattverticill aufgelôst wird. 


kôünnen., 


Eïne ganz analoge Verlängerung des Blumenstiels findet- 
man bisweilen an Æesperis matronalis flore pleno; nur 
fehlt der untersten primitiven Blume jede Spur eines 
Fruchtknotens. Dagegen sind, merkwürdigerweise, ein- 
zelne Blumenblätter theilweise in Carpe larblatier umge- 
wandelt, d. h, es ist die eine Seite derselben NES 
blattartig, die andere dagegen verdickt, grün und am 
Rande dicht mit Eychen besetzt. | 

Die Cardamine pratensis zeïgt bisweilen auch noch 
eine andere, kaum weniger merkwürdige Proliferationz 
nämlich einen Blattschopf an der Spitze der Traube. 
Eine solche proliferirende Inflorescens ‘ist: nicht selten 
verkürzt und wenigblüthig; sie nimmmt dann die Gestalt 
einer Doldertraube, oder auch wohl den ‘einer Dolde 
an. Die zwei oder drei obersten Blumenstiele sind in 
der Regel gegenständie, oder wirtelformig gestellt und 
aus dem Mittelpunkte zwischen diesen Blüthen entspringt 
ein Büschel gefederter Blâtter, die in jeder Hinsicht den - 
Wurzelblättern ähnlich, nur kleïner sind. Einzelne; kleine, 
verkümmerte, kurzgestielte Blumenknospen umgeben die- 
sen Blattbüschel. Je grüsser an einem Exémplare die 
Zahl der Blumen und der verkümmerten Knospen ist, 
desto geringer ist die Zahl der Blätter, und œéce versa. 
So hat z. B. ein vorliegendes Exemplar nur drei Blumen, 
ein kleines Knôüspchen und einen reichen Blattschopf, 
dagegen ein anderes, blüthenreicheres Exemplar wiele 
verkrüppelte Knospen und nur ein einzelnes Adventiv- 
blatt trägt. Fast unwillkürlich drängt sich dem Beobach- 
ler did sonderbaren Miscbildung die Idee auf, dass 
hier Blatt und Blume sich gegenseitig yertreten; und 
auch andere Thatsachen scheinen diese Ansicht zu be- 
stätigen. So entwickeln sich bisweïlen aus den Blalt- 
winkeln des, gewôhnlich einfachen, Stengels der Car- 
damine pratensis entweder gestielte, blattlose Blumen- 
trauben, oder beblätterte Aeste, die eine gewübnlich 
armblüthige Blumentraube tragen, oder endlich ein un- 


319 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


380 


gestielter Blatthüschel, der in allen Theïlen jenem, oben 
beschriebenen Blattschopfe ähnlich ist. Ferner findet man 
an Cardamine pratensis bisweïlen proliferirende Blumen- 
trauben, deren oberste Blume einem gefederten Blalte 
gegenüher steht, welches genau die Stelle einer der bei- 
den Blumen einnimmt, die an andern proliferirenden 
ŒExémplarèn sich gegenüber stéhen; der untere Theïl 
diéRes Blattstiels unterscheïdet sich durchaus nicht von 
éiñem Plumenstiele. Auch besitze ich ein Exemplar der 
Cardanine pratensis, dessen Blüthentraube, statt der 
ierteh Blume, eïn gefedertes Blatt entwickelt hat, wäh- 
send die fünfie, sechste und siebente Blume ganz normal 

ebildet” sind. “Hierher scheint auch eine Erscheinung 
zù- gehôren, die man bisweilen an einjahrigen #/yssum- 
Axten/.beobachten kann. Es verlängern sich nämlich, 
unter gewissen Bedingungen, der Stengel und die Aeste 
dieser Pflanzen unverhältnissmässig und sie treiben sehr 
viel mehr Blätter, als im normalen Zustande. In der 
Regel blühen diese Exemplare im ersten Jahre gar nicht, 
oder sie bringen nur spät einige kümmerliche Trauben 
hervor, die offenbar einem zweïten Triebe angehôren. 
Diese normalwidrige Verlängerung der, mit vielen Blät- 
tern bedeckten Aeste, scheint durchaus auf Kosten der 
untérdrückten Blumentrauben statt zu finden: » 
. Einé, Analogie zwischen den proliferirenden Blumen 
der Cardamine pratensis und der proliferirenden Inflô- 
rescens_derselben, lässt sich nicht verkennen; obgleich 
die Gehilde erschieden sind. Wenn jedoch der proli- 
ferirende Blumenstiel, seiner Natur gemäss, nur Blumen- 
land Kelchblätter hervorbringen kann, so kann die pro- 
liferirende Stengelspitze sich auch nur in neue Blätter 
‘éntfalten…_ ta 0 

Doch ich gebe ‘hier blos die einfachen Thatsachen; die 
Beurtheilung und die Erklärung derselben môüge dem 
(Leser und, der weitern wissenschaftlichen Forschung 
überlassen bleiben. 


1.1 Enns 


t à 24 : 
227 ZerrBBsTIMMUNG-EINER Watzrianr Woz- 


2 


Le. téirscHen Burenaren nacm MeEcca; «von 


hs Que M. FRAEHN, (lu le 49 octobre 1858.) 


\L1n der Abhandlung , Die ältesten Arabischen Nachrichten 
über, die Wolga-Bulgharen“ bétitelt, hatte ich aus Schems- 
et=<din Dimiesthhky - eine interessante Notiz beigebracht, 
die ups einen Trupp von Pilgrimmen dieses Volkes, auf 
der Wallfahrt nach-Mectca begriffen, in Baghdad angekom- 


men zeigt und selbigen dort über den Volksstamm, dem 
er angehôrte, sich aussprechen lässt.(1) Der Araber, von 
dem ich die Notiz entnommen, hatte jedoch die Zeit dieser 
Begebenheit nicht angegeben. Er hatte sich so ausge 
drückt, dass man geneigt seçn konnte anzunehmen, sel- 
bige falle bald nach dem J. H. 310 (— 922 n. Ch), wo 
bekanntlich die Muhammedanische Religion erst recht 
eigentlich Wurzel in Bulgharien schlug. Und irrig hatte 
ich diese Wallfabrt für dieselbe mit der von Masudy 
erwähnten sehalten.(2) Aber beiïde sind, wie ich jetzt 
gefunden, wohl von einander zu unterscheiden,, Die, 
von der Masudy spricht, wo ein Sohn des Bulgharen- 
Kônigs” auf seiner Pilgerfahrt nach Mecca in Baghdad 
anlanote und dort von dem Chalifen Muktedir mit allem 
zur Fortsetzung seiner Reise Nôthigen aussestattet wurde, 
muss -unstreitig noch vor das J.°310 gesetzt. werden. 
Diejenige aber, von der bei Dimeschky die Rede ist, 
hatte erst über ein Jahrhundert späteér Statt, nämlich 
unter dem Chalifen Kaïm-biamr-allah, i. J. d. H, 433 
(— Ch. 1041-2). Unter diesem Jahre habe ich selbige 
in drei Arabischen Geschichtswerken, welche die’ letzten 
Zeiten uns aus Aegypten zugefübrt, ausdrücklich aufoe- 
führt gefunden. 

Das eme dieser Manuscripte ist ein Theïil von einer 
sebr ausführlichen Geschichte, deren Titel und Verfasser 
sich jedoch nirgends angegeben findet. Er umfasst die 


Jabre d. H. 402 bis 436. Ich habe Grund zu vérmuthen, 


es sey ein Theïl der Le fi) ële oder des Zeitenspie- 
gels yon Sibt-ibn-el-Dschausy, der im J. 654 (— Ch. 
1256) starb.(8) Das z2weite ist das Tarich (Chronicon) 
Ibn-Kesir's (+ a. 714 — 1512), Das mir vorliegende 
Manuscript (wie das vorige, im Besitz des Hn. Muchlinski) 
besteht aus drei Bänden, die aber zu drei verschiedenen 
Exemplaren gehôren. Der erste (V.) geht vom J. 65 
— 126, der zweite (VI.) vom J. 426 — 616, der dritte 


(t)x Mémoires. de l'Académie /Impi4, 56/6: Sérs (Science) Dit 
Tome L S. 549 ff. : 


(2) ib,. p. 495/£:— Ich. will bei dieser, Gélegenheit zugleich L 


noch bemerken, dass,es ébend. S,532, Z..5. von.unten statt: auch M 


um die Mitte des XIL Jahrh., heissen, muss: im, XIV. 
Jahrhundert. : y 
(3)..Diess igrosse. Geschichtswerk. besteht aus vierzig Bänden, | 
von denen sich auch in den Manuscripten-Sammlungen des Aus 
Jandes, im Escurial, in Oxford, Paris, Leyden und Gotha nur 
einzelne vorfindèn.} Sein Verfasse,' eigentlich® Schems-et-dir 
Abu'l-muszaffer Jusuf genannt, ist häufigmit Ibn-el-Dschausy, 
dessen Enkel (Sibt) er war, verwechselt worden. Létzterer,,hiess 
eigentlich Dschemal-el-din Abu'l-feredsch Abd-ut-rahman. 


381 


von 615 — 767, Der dritte Autor ist Æiny (+ a. H. 
| 855 — 1451-2.), derselbe, von dessen für unser Asia- 
tisches Museum erworbenem Tarich in diesem Bulletin 
Tome IV. No. 12. die Rede gewesen. 


Nur aus dem ältesten dieser drei Autoren gebe ich 
hier die bezügliche Stelle in Text und Uebersetzung. 
Aus den beiden andern, die jenen grüsstentheils nur 
compilirt, genügt es die kleinen Abweichungen und 
Zusätze übersetzt beizubringen. Ibren Text will ich je- 
doch unten auch vollständig nachfolgen Jassen. 


Ÿ* r pos (ls ols os Ya 2) Luis 
Lt nes Du orss Lil ë! gage 3luë al) 
Jls rl QE Dluus gels GI lb plus 
25 > à; SJ) Du lool, r5 All Logan 
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15 Slele Cu pro ie more JA pans pif 
pus o,: ll Cyrus soie 95 LUS LE 5 5) 

dini> Lo) LP Je Je BL pesa 


d. i. 
. In diesem Jahre (455 d. H.. = 1041-2 Chr.) /angte 
ein Trupp Bulgharen, der die heilige Wallfahrt ma- 
chen wollte, in Baghdad an. Es waren funfzig Män- 
ner, und mit ihnen befand sich eines ihrer Oberhäupter. 
Nach Ibn-Kesir war es nur ein Bulghar, der als Pilger 
nach B. kam und für einen der Grossen seines Volkes 
galt) Der Chalife (Kaïm-biamr -allah) liess ihnen Quar- 
tier anweisen (nach J.K, im Chalifen-Pallaste selbst) und 
alle. Ausseichnung angedeihen. (Ainy: und für ihren Un- 
terhalt wurde von Seiten des Diwan'sreichlich gesorgt.) ls 
\man sie über ihr Folk und.Land befragte,gab der gedachte 
» Chef derselben die Antwort: Bulgharen sind ein Misch- 
ingsvolk von Türken(*) und Slawen. Ihr Land ist 
das entlegenste (nôrdlichste) von allen Türken-Ländern; 
(jedoch von der Natur keineswegs vernachlässigt:) es hat 
… Quellen und Brunnen uad Saaten (und Früchte, setzt 
Mbn-Kesir hinzu, die theils durth-Regen theils durch 
vässerung gedeihien). ÂMonig ist daselbst im Ueber- 
“fluss. Die Nächte sind dort (im Sommer) so kurz, 
dass sie nur sechs Stunden(5) betragen. Eben so ist's 
. (4) d. i. Finnen, s. Mémoires etc. T. 1. p+ 550. 
…. (5) Das kann unmüglieh richtig seyn. Vermuthlich wird der 
| | Hatienl Ed dreï anstatt Æus sechs geschrichen haben. 


$ 
£ 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


282 


mit den Tagen (zur Winterszeit). Früherhin lebten die 
Bulgharen, die 50,000 Jurten (Familien) zählen, im 
Unglauben. Aber jetzt (seit kurzem, heïsst es bei Any) 
bekennen sich alle zum Islam, 


tus Abu-Hanife's. (6) 


Ueber das weitere Schicksal jener Bulgharischen Pil- 
gerschaar finde ich bei Aïny am Schlusse seines Artikels 
noch eine kurze Nachricht aus einem mir unbekannten 
Autor, den er Zbn-el-Salih nennt, und nach dessen 
Ich 
kann nicht unterlassen, auch diese hier noch beizufügen. 
En fe d alse]), «al 15e Er dell œl db» 
geo sé plie SU CSV ce et OH 

Sa de pis 
deux 
Dieser Bulghar und sein Gefolge setzten. von à AB 


Kasim ben-el- Aksasy, dem Emir der Haddschy s, be- 
gleitet, ihre Reise weiter nach Mecca fort; würdèr 


und zwar nach dèm Ri- 


eigentlichem Namen ich mich umsonst umgesehen. 


(6) Ibn-Kesi's Text: Ja] :ye Je 5luë ss Lis 
Gels Bo Jxb pe ge 63 1 di 
Fr Lao}, 3,1 ÿ® Us He cé) 55 51503 äde 
une us paie ei Jill ls 2,11 5) PS d 
° js E>222 Use pres JA) SUSr, SEL ee 

as Li 
Ainy's Text: (rep din (3 old] ce > Le im) Ee 
mve 1 Goo lus Jililes JULT ce 2elel of 
y) à près Jiss 651 LLUN lou) “bi 
5 ue bol m d Jls) ré pPR) ri 
ge bell LUE, SU) Cal. Pobs à Je) » 
oqné lils LI] LR digis Col rie Je mers ve 55 
ai) (. ll) et) yals gs lus) (ans tres à PR 
Des 65335 DÙ 5 Op 05} 3 sels 
lle Cu pas (ia mesuie Jai) pois y) Jaall 
155Les 4) bel, All Jus Joie 8 Lflk, 
ae AU] ès dis ol sie Je ef 


385 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


584 


oo 


aber, als sie etwa die Hälfte des Weges zurückgelegt, 
von den Arabern überfallen. (7) 


(7) Ich will wünschen, dass mein sehr geehrter Freund, 
H. wirkl’ Staatsrath v. Jasykow, der, wie ich weiss, die zu 
Aufang dieses Artikels gedachte Abhandlung von mir für seine 
gelehrten Landsleute russisch bearheitet, diesen kleinen Nachtrag 
zu einer Stelle in derselben: noch zu rechter Zeit erhalte, . um 
ihn für seine Arbeit benttzen zu-kônnen. 


= — > F=— 
OUVRAGES OFFERTS. 


OCToBRE, 


158, Mémoire sur la découverte de.l'Amérique au 
40e siècle, par Charles Christian Rafn; ‘traduit par 
Kaviér Marmier. Paris 1838: &: 139. Leïtfaden der 
nordischen Alterthumskunde. Kopenhagen 1837. 8. 140. 
Nieüwe Verhandlingen der eerste Klasse van het Kon. 
Nederlandsche Instituut van Westenschappen te Am- 
sterdam., zweede Deel. Amsterdam 1837-58. 4. 141. 
Specimen zoophytologiae diluvianae auctore Joanne Mi- 
chelotti Aug. Taurinorum. &. 142, Bulletin de la so- 
ciété de RTE, deuxième série. T. IX. Paris 1858. 
8:+ 445. Transactions of the Society, for the,.encou- 
rasement of arts, manufactures and commerce.-Vol. LI. 
London 4858..8 4144: Collectanea medico-chirurgical 
I Vilnae 1858. 2. 145: Ueber die Bilduns des Eï- 
chens und Entstehune des Embryo's bei den Phane- 
rogamen ,:,xon Dr. M. J. Schleiden. 4. 146. Ueber 
die Theorien der: Erde, von, Joh. Nep. Fuchs.. 4. 141. 
Nouveaux mémoires de la société Imp. des naturalis: 
tes de Moscou. 1837. 8. 148. Abhandlungen der Kô- 
niglichen Akademie der Wissenschafter zu Berlin. 1858.4. 
149. Abhandlangen der Kurfürstl Baïerschen Akademie 
der Wissenschaften, histor. u. philos. Inhalts. X. Mün- 
‘chen:4765--1176. 150. Abhandlungen, historische, der 


Qu — 


AVIS A NOS ABONNÉS, 


“Avec ‘ce numéro, qui ést le’ dernier ‘du quatrième volume, nous, distribuons à à nos abonnés « 
l'ens eloppe, le titre, la table des matières et le registre alphabétique de cé Yolume. , 


baierschen Akademie der Wissenschaften. V. München. 
1778 — 1759. 4 151. Neue historische Abhandlungen 
der baïerschen Akademie- der Wissenschaften. V. Mün- 
| chen 1804— 182%. 152. Neue philosoph. Abhandlungen 
der baïer. Akad. d. W. VII München 1778 — 1791. 
153. Abhandlungen der baier. Akademie d. W. über 
Gegenstände der schônen Wissenschaften I. München, 
1781. 4. 154. Denkschriften. der! kônig]. baier. Akademie 
d. W. für die Jahre 1519— 1822. 155. Abhandlungen 
der philosophiseh -philologischen Klasse d. kônigl. bair, 
Akademie d. W. I. Il. 156. Abhandlungen der mathe- 
matisch-physikalischen Klasse. — Der historischen Klasse 
I. II. d. küniol. baier. Akademie. 157. Gelehrte Anzei- 
gen, herausgegeben von d. kônigl. baïer. Akademie gl 
W. V. München. 1855 — 1837. 4  1:8. Observationes 
astronomicas inslitulas in specula Univers. Caes. Dorpa- 
tensis, edidit Struve Vol. VIL Dorpati 1838. 4. 159. 
Ueber die Erkenntniss und Heilung des Scorbuts von 
Dr. R. Krebel. Leipzig 1858. 8. 


ER —— 


MATÉRIAUX MANUSCRITS. 


Séance du 26 octobre. Bemerkung zu dem im 4ten Bande des - 
Bulletin scientifique ennhencs Aufsatze über die ro Fe 
Electromagnete, par M. Lenz. 

Lettre à l'Académie des sciences de Paris sur la tempé- 
rature de l'eau de l'Océan et l'air qui y est contenu, ‘à Me 

» grandes profondeurs, par M. Parrot. 

Noté sur les équations différentielles linéaires, per M. 
Ostrogradsky. 

Ueber den bituminôsen Thonschiefer und ein neuëntdeck- 
tés brennbares Gestein der Uebergangsformation Ehstlands; 
nebst Bemerkungen über einige. geologische fete 
neuerer Zeit, par M. Helmersen. 

Rapport sur quelques roches des /steppes de la Russie 
méridionale, par M Kôüppen. 

Rapport sur différents ouvrages géorgiens ei pour 
le Musée asiatique, par! M: Brosset:® : l. 


oil 


# M - 
if 


de l'abonnement restent les mêmes pour les volumes subséquens (voir l'annonce. placée en.tète de 


chaque numéro). 


Le cinquième volume sera ‘accompagné d'une 
volumes. 


On peut s ‘abonner: -d'avañice à deux et à trois volumes à la fois: 


table systématique des matières des cinq premiers > 


ri ‘ 284 
Emis le 2 novembre 1838. 
Ed 


4 


k 


Les conditions À 


BULLETIN 


en. 
L *e 


SCIENTIFIQUE. 


és Fr 


BULLAMN SRENMIEIQUE 


PUBLIÉ PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PÉTERSBOURG 


ET RÉDIGÉ 


PAR 


SON SECRETAIRE PERPÉTUEL. 


TOME CINQUIÈME. 


(Avec sept planches.) 


MT NT PETER SE OU RC 


cHEZ W. GRAEFF 
ET 


LEIPZIG 


cuez L Voss. 


(Prix du volume 5 roubles p. 1. Russie, 14 écus de Pr, p. l'étranger.) 


24 s 


IMPRIMERIE DE L'ACADÉMIE IMPÉRULE DES SCIENCES. 


TABLE DES 


à 
MÉMOIRES. 


Norpmanx. Beobachtungen über die Lebens- und 
Sittenverhältnisse des Rosenstaars (Sturnus 
roseus). 1, 2. 


HaAzLzLsTRoEM. Calcul des obsérvations magnétiques 
publiées dans l'ouvrage: Recueil d’obser- 
vations magriétiqués, faites à St.-Péters- 
bourg et sur d'autres points de l'empire 
de Russie, par A.-T. Kupffer, membre 
de l'Académie des sciences, et ses colla- 
borateurs. Extrait, suivi d’une remarque 
de M. Kupffer, 4, 5. 

Ueber den bituminôsen Thonschiefer und 
ein neuéntdecktes, brennbares Gestein der 
Uebergangsformation Ehstlands, mit Be- 
merkungen über éinige geologische Er- 
scheïnungen neuerer Zeit. 4, 5. (Avec une 
planche). 

_BoxGar». Compositae Brasilienses novae. Extrait. 7. 

 BnosserT. Matériaux pour l'histoire de Géorgie depuis 
le XIIIe siècle. 7. 

Bouniaxowsxy. Sur les polygones réguliers inscrits 

et circonscrits au cercle. Extrait. 8. 

_ KozrPpex. Wege und Pfade des taurischen Gebirges. 

Extrait. 8. 

Fnirzseue. Ueber die Purpursäure und ihre Sale. 
Extrait. 11. : 


HELMERSEN. 


MATIÈRES. 


(Les chiffres indiquent les numéros du journal.) 


‘Boëercinex. Ein Bliék auf die Diluvial- und Allu- 


vialgebilde im südlichen Finnland. 18, 19. 
(Avec une planche). 

Hess Recherches sur la constitution de l'acide saccha- 
rique. 18, 19. 

FRAEux Quinque Centuriae numorum anecdotorum 
Chalifarum cum Umeiïjadarum tum Abba- 
sidarum: Partis alterius sectio primo. Ex- 
trait. 20. 

TnautverTer. De Pentastemone genere commentatio. 
Extrait. 22. 

Korppex. Ueber die Temperatur von 150 Quellen 
der Taurischen Halbinsel. Extrait, 22. 

Jacosi. Ueber das chemische und magnetische Gal- 
vanometler. 23, 24. 


IT. 
NOTE" 


Lenz Bemerkungen zu der in T. IV. N. 22, 25 ent- 
haltenen Abhandlung: Ueber die Gesetze 
der Electromagnete. 1, 2. 

Osrnocranskyx. Note sur les équations différentielles 
linéaires. 3. 

Brosser. Revue des antiquités géorgiennes. 5. 

Fuss, G. Sur les causes et l'effet de l'inégale réfraction 
dans la mesure simultanée des hauteurs 
terrestres. 4, 5. 


YI 


Lenz. Ueber eine Erscheinung, die an einer grossen 
Wollastonschen Batterie beobachtet wurde. 
4, 5. 

Don. Kurze Nachricht von zwei Astrolabien mit mor- 
genländischen Inschriften. 6. (Avec deux 
planches). 

Fuss, G. Bestimmung der Refraction und Hôhe zweïer 
und mebrerer unbekannter Berggipfel durch 
Beobachtungen von zwei Standpunkten aus, 
deren relative Erhebung bekannt ist. 7. 


Jacost1 und Lenz. Ueber die Anziehung der Electro- 
magnete. 17. 


Hess. Note sur le dégagement du calorique en pro- 
portions multiples. 18. 19. 


BranprT. Note relative à la classification des espèces 
qui composent le genre Polydesmus, et 
suivie d'une caractéristique de dix espè- 
ces nouvelles, ainsi que de quelques re- 
marques sur la distribution géographique 
des espèces en général. 20. 

Frirzscre. Vorläufise Notiz über die Purpursäure 
und ïihre Salze, 7. : 


TrauTveTter. Eine Bemerkung zu den von Dr. 
C. A. Meyer beschriebenen Missbildungen 
der Cardamine pratensis, 8. 


OsTroGrADsxx. De l'aimantation mutuelle entre des 
barres disjointes. 22, 
LE-mÊèmE. Seconde note sur le même sujet. 22. 


LÉéninn. Note sur un nouvel ellipsographe. 23. 24. 
(Avec une planche). 


Kozrppen. Ueber einen Gräberfund im Moskauschen 
Gouvernement. 25, 24. 


Barr. Ueber das Klima von Sitchæ und den russischen 
Besitzungen an der Nordwestküste von 
Nordamerika überhaupt, nebst einer Un- 
tersuchung der Frage, welche Gegenstän- 
de des Landbaues in diesen Gegenden 
gedeïhen kôünnen. 9, 10. 

LE-mÊME. Nachricht von der Wanderung eines sehr 
grossen Granitblockes über den Finnischen 
Meerbusen nach Hochland. 9, 10. 

Fritzscnr. Vorläufige Notiz über ein neues Zer- 
setzunesprodukt des Indigo durch Salpe- 
tersäure. 9, 10. 

GIRGENSONN. Beschreïbung einer Wage von einer 
neuen Construction, und Angabe der Art 
diese Wage zu justiren. 12. (Avec une 
planche). 

Bnanpr. Note sur une nouvelle espèce du genre 
Asterias, appartenant à la section des so- 
lastéries de M. de Blainville. 12. 

Hess et Jacoëi. Note sur la préparation et l'emploi 
du gaz oxigène et hydrogène. 13. 

Srassxy. Note sur l'intensité absolue des forces mag- 
nétiques terrestres (horizontales). 13. 

RoBert. Résume des observations géologiques faites 
en Scandinavie et au Spitzherg, pendant 
l'expédition de la corvette française la Re- 
cherche en 1838. 14. 

Murazr Beschreibung der schünen der Akademie der 
Wissenschaften gehürenden Pergament- 
Handschrift des Plinius. 14. (Avec une 
planche). 

BnosseT. De l'état religieux et politique de la Géor- 
gie jusqu'au XVITe siècle. 15, 16. 


III. 


9 


Kozrren. Rapport sur quelques roches de la Russie 
méridionale , offertes au musée minéra- 
logique. 1, 2. 


BrosseT. Acquisition de livres géorgiens par le musée 
asiatique. 1, 2. 


LEe-mêÊme. Notice d'un manuscrit arménien offert à 
l'Académie par S. E. M. le baron de 


Hahn, sénateur. 8. 


BRANDT. Bericht über die neuen Erwerbungen und: 
Fortschritle des zoologischen und zooto- 
mischen Museums der Kaiserlichen Aka- 
demie der Wissenschaften während des 
Jahres 1838. 13. 


BrosseT. Traduction géorgienne en vers et en prose , 
de l'Anvari Sohaïli, ou fables de Pidpai, « 
manuscrit offert à l'Académie par M. Pé- 
tré Kébadzé. 20. 


f 
Boncanp. Rapport sur le Musée botanique pour l'année 
1838. 21. 


IV. 


CORRESPONDANCE. 


Température du sol à Iakoutsk. Extrait d’une lettre 
de M. Cherguine. 7. 


Recherches sur les résines de la tourbe. Lettre de 
M. Mulder à M. Hess. 7. 


Aurore boréale. Lettre de M. Girgensohn. 


Lettre de M. Parrot à l'Académie des sciences de 
Paris. 12. 


Sur deux espèces de Spalax, propres à la Russie mé- 
ridionale. Extrait d’un lettre de M. Nord- 
mann à M. Baer. 13. 

Sur un nouveau métal découvert dans la Cérite. Ex- 
trait d’une lettre de M. Berzelius à M. 
Hess. 135. 


Sur les carbures des métaux. Extrait d'un lettre de 
M. Samuel Brown à M. Hess. 18, 19. 


Examen du crâne de la race finoise. Lettre de M. 
Hueck à M. Sjôgren. 20. 


Lettre de M. Jacobi à M. Fuss. 20. 


VII 


Exposé succinct des principaux résultats des observa- 
tions magnétiques exécutées à l'observatoire 
de Milan. Lettre de M. Kreil à M. Kupffer. 
21. 


W: 


OUVRAGES OFFERTS. 
9. 10. 21. 22, 


VI 


CHRONIQUE DU PERSONNEL, 
11 042... 14 


VII. 


ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. 
1.2 4. 5. 11. 


VIIL 
MÉLANGES. 


Prix de Zoologie proposé en 1833 et remis au con- 
cours en 1856. 


ob voie dlisraceré 
2 ,silaq D 
| 


1 À ” lui A : ” | 


SCIENCES MATHÉMATIQUES, 


| MATHÉMATIQUES. 


ns nm 


… Ostaocnapsxr. Note sur la méthode des approximations succes- 
parut) 110 
sives. IL. 1. 


. Le utur. Sur l'équation relative à la propagation de la chaleur 
| dans l'intérieur des liquides. I. 4, 


Lx mêw. Mémoire sur le calcul des fonctions génératrices. I. 10. 


Couxs. Note sur la forme des résidus des polynomes entiers. 
L 15. 


» Boumuxovsxr. © npnaoxenin. anaausa wbposrnoctek xs ompeas- 
AeRÜO NPHÔAMXERHEXE BEAHAMHE TPAHCHEHACRTHBXE YHCEAB, 
, (Sur l'application de l'analyse des probabilités à la dé- 


dants). 1. 23. II. 22. 
.. Bauux. Beitrag zur analytischen Geometrie. IL. 18. 


» Cozuxs. Théorèmes sur les fonctions entières à deux variables. 
IL" 71. 


Lx ufu. Nouvelle démonstration élémentaire de la résolubilité 
:des fonctions entières en facteurs réels du premier ou du 
second degré. IL. 24, 


Lx uêus. Ueber den Newtonschen Lehrsatz von den Potenzen- 
LE summen der Wurzeln algebraischer Gleichungen. IIL. 4. 


.” Le uêwz. Zur Theorie der symmetrischen Functionen. II. 5. 6. 7. 
MuOsrrocransxr.. Notes sur différents sujets de l'analyse mathéma- 


#1 "tique: 1 Sur Jes fonctions exponentielles, 2. Sur une | 
espèce de fonctions des coordonnées sphériques. 3. Sur | 


| 


117 le calcul des variations. IIL 14. El . | 


UN) nous ” ‘ 5204 


Mie vs oz 


+ 


REGISTRE SYSTÉMATIQUE 
CINQ PREMIERS VOLUMES 


DU 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


PHYSIQUES ET NATURELLES. 


Pannor. Mémoire sur la théorie de la poussée des terres et des 
murs de revêtement, III. 18. 


Osrrocxanskr. Mémoire sur les déplacements instantanés des sys- 
tèmes assujettis à des conditions variables. IV. 12. 


Bouxuxovser. Note sur une propriété des nombres,premiers. IV. 5. 


| Osrroëransxr. Note sur les équations du mouvement d’un point 


matériel placé dans l'intérieur d’un tube rectiligne tour- 
nant autour d'un axe donné, IV. 14. 
LE u£us. Note sur les équations différentielles linéaires, V. 3. 
Bouxiaxovsxr. © npasnabusixs mnoroyroabuukaXE BNBCAHHHXE #5 


Kpyrt H onncananxs ok040 xpyra (Sur les polygones ré- 
guliers inscrits et circonscrits an cercle). V. 8. 


termination des valeurs approchées des nombres transcen- | Léwiwx. Note sur un nouvel ellipsographe, V. 25. 24. 


ASTRONOMIE. 


Ancecanper, Ueber die eigene Bewegung des Sonnensystems, her- 
geleitet aus den eigenen Bewegungen der Sterne. IL 8. 
9 — 11. 

Srewmez Ueber seinen verbesserten Prismenkreis. Schreiben 

an H.-Struve. Il, 15. 


Srauvs.! Uéber ‘ein auf der Dorpater Sternwarte befindliches, mit 
einem Vertikalkreise versehenes, tragbares  Durchgangs- 
Instrument aus der mechanischen Werkstätte von Repsold 
IL. 5. 6. 7. 


Srnuvz. Beobachtungen des Halley ‘schen Cometen, bei seiner | Ssôcrex. 


Jehr (1858, “ur Àer Dérpaler Sternwarte w* 


Ls u£ur. Rapport sur les travaux sélénographiques de MM. Beer FRäux. 


Erscheinung à 
angestellt. IIL 23. 


et Maedler. IV. 3. 


Hsnscue. Lettre à M. l’académicien Struye, Ji du SP de 


Bonne-Espérance. IV. 15. Cash 1 


G É O phés REIN DE 
Lewz. Barometrische Hôhenmessungen im Kaukasus. L. 1. 
Le mêwe. Bemerkungen über das sogenannte Statt 
lement mittelst des Barometers. I. 7. 
Parrot Suf, 'ekpédipion spour déterminer - fi Nite de & pe 
Caspienne. I. 11. 12. 
Srauvz. Bericht über die Arbeiten der HH. Fuss, Sabler und 
USE awitSCHOIL 160 1714) 2) 102 s1ouM 
Han. Ueber die Hôhe der Std sabh 2h mer 2 Flüsse 
+ “Moskvra und OK4 über derMcerestläèhe. AL. 119. 
Zrmotxs? s S— einiger Bergé von ia Fac ad dre à 
von Baër NI: 24. 1 on 
G Fuss” Ueber die Ursathé einer Fehleranfäufung}, diessiéh im 
7 "8 "Endresultaté” der gebdätischén! Nivellirung zwischen dem 
schwarzen'und ‘chspisthén: Meeré,/bérechnetnach der Me- 
2 4hode der Beobachtungiaus, der [Mitte , ergab. LV. 16; 
Légumes Ueberueine: Gleichung.Biots;für (die Refractionsdiffe- 
+ (lrenz* bei gegenseitigen Zenichdistens- gi sé Lv- 
18. 49.°1r 


Le uêw. Noté sur/les-causes et l'effet de. l'inégale réfraction , 


dans la mesure simultanée des hauteurs terrestres. V % 5. 


Le mfwe Bestimmung- der Refraction und Hühe zweier und 
mehrerer unbekannter Berggipfel durch Beobachtungen 
von zwei Standpunkten _ _ en relative Erhebung be- 


kannt ist. V. 7. 
ji 


un 


GÉOGRAPHIE. 


_ 


Kavsensrenx, Remarques sur quelques iles’ découYértes récem- 
ment dans là mer du Sud! Premier: Art 1. si 526 
F'Art'EV:'11. 


Base. Bericht über die neuesten Entdécküngen an der Küste 
von Nowaja-Semlja. IL. 9 — 11. 

Srauvz. Astronomische Ortsbestimmungen in der Europäischen 
Türkei, in Kaukasien nnd Kleinasien, aus den, von Of- 
ficieren des Kaiserl. Generalstabes in den Jahren 1828 bis 
1852. angestellten Beobachtungen abgeleitet. IL 14, 


“Soxocorr, | Note sur la diffraction de la lumière! TV212, 


IL 


Bericht über einige von Herrn Staatsrath Steven der 
Akademie| gescheñkten! Handsthriften die Geographie, Sta- 
üstik un Ethnographie des Caucasus betreffend. LIL. 24. 


Ueber ein merkwürdiges Volk des Kaukasus, die Ku- 
betschi. IV. 3. 4. 


LIFE Yes a Pfade des Taurischen Gebirges. V. 8. 


PLAT GE HAN IQU_E. 


Hess. Note sur l'emploi de l'air chaud pour alimenter les hauts- 
= fourneaux. L 5. 


Parrot. Fr. Von hohlen Electromagneten und der Wirkung in- 
nerer Spiralen bei denselben. I. 16. 


fix LU À Bahdlargen pes Été Puvkte TA Cra \Chre des Gal- 


vanismus. Ï. 22. 
Jacomi. 


Le même Versuche über die nr Kette; Schreiben an 
H. Lenz. IL 4. 


Pie Nouvelles expériences en faveur de la théorie ‘chimique 
de lé ‘lectricité. IL 16. 17. 


77084 Ueher das Verhalten, der, Kupferditiollésung in “al gal- 
vanischen Kette, IL 22.” 


None. Description À a nouveau ‘manomÈtre” tt i7. 


Expériences électro : pognéiques IL U92:23. 


1 


Lewz. Ucber einige Versuche im Gebiete dr Galvanismus? #'Ue- 
ber Kiälteerzeugung durch den galvanischèn Stom.. 2. Ue- 
_ber ‘die Lettungsfähigkeit" ‘des “Bisfhuths “Afitimiôis ‘und 
Quecksilbers. | 3. Üeber die Bezichuñg zwischen electro- 
_magnetischen und magnetoclectriséhés ‘Stroiién. JL: 26 
Ueber die Geschwindigkeit der durçh ein l'einfaches Plat- 
tenpaar, entwickelten Contactelectricität. TL. 21. 
Le et Jacom. Ueber die Gesetze der Electromagneté ‘iV, 22. 
D — Bemerkung zu dieser Abhaudlung voi Lénz. Vs 
122. + ls 
Ueber ‘den ‘galvarischen" Fünken’ PVH7. mu a] 


Jacow. 


Jacosr. 


Ueber die Dur Phänomené beim Oeffnen und 

. Schliessen” einer Voltaschen Kettè. IV: 14 

HAELLSTRÔM. “Calcul des observations magnétiques “publiées dans 

us l'ouvrage: Reééuéil' d'observations’ mägnétiques4Mfüites à St= 

“1 Pétersbourg ‘étlisur ‘d'autres rpointsi«de l'empire.de Russie 

7 Spar ATIKupffer,;-membre-de l'Æcadémie des dE et 
es collaboratémrss V: &/57 00000 oh + 

Ueber eine Erstheinung}"die! an éifièr gl Wollaston= 
schen Batterie beobachtet wurde. V. 4. 5. 


Là 
iuiu 31 


Lewz. 


GinGexsonx. Beschreibung einer Waage von einer neuen Con- 
struction, und Angabe der Art diese Waage zu justiren. 
V. 12 


LOS 


IT 
Panuor,, Lettre, à l'Académie, des sciences de Paris. V.112. + Guncexsoux. Observation d'une aurore boréale. Lettre à M. 
Srassxr. Note sur l'intensité absolue des forces magnétiques £er- Parrot. V, 8. d 
restres (horizontales)/à St-Pétersbourg. V. 13... Kôvrex. Ueber die Temperatur, yon 130 Quellen der Taurischen 
Lsxz et Jacom.y Ueber die Anzichung der Electromagnete, W, 17. Halbinsel, V. 22, 


Kai. Exposé succinct des principaux résultats des observations 
magnétiques exécutées à l'observatoire de Milan. Lettre 
à M. Kupffer. V. 21. 


Osrnocransxr. De l'aimantation mutuelle entre des barres dis- 
jointes. V. 22. Seconde note sur le mème sujet. ibid. 


Ueber das chemische und magunetische Galvanometer, 
V. 25: 24. 


Jacow. 


GÉOLOGIE ET MÉTÉOROLOGIE. 


Srauvsv Nordlicht ,-bedbachtet am.18 (6) October, auf der Stern- |, 


-rowarteszu Dorpat.I. 21: 
Pin. Zwei Beispiele von fortgetragenen Felsblôcken, ‘an der 
| Südküsté von’ Finäländ beobachtet. IL 8. 
Observations sur les changements dans le niveau relatif des côtes 
de la Finlande ét des eaux de la Baltique, IL. 9 — 11. 
Baye Ucber das Klima von Nowaja - Semlja, und die mittlere 
Temperatur insbesondere. IT. 15. 
Le même. «Ueber den jährlichen Gang der Temperatur in No- 
waja-Semlja. LI. 16. 17. 
Le même. Ueber den täglichen Gang der Temperatur, in No- 
waja-Semlja. II. ,19. 
Hevwensex. Notiz über einen in der, Stadt Jakuzk angelegten 
=. Brunnen. HILL 43, : 


Pannor. Note sur l'ile Julia et les cratères de soulèvement: II! 18. 


Friux. : Sur Geschichte der Sternschnuppen. III. 20. 
Burn. 
-L .sitzungen an der Nordywestküste von Amerika, überhaupt, 
nebst einer Untersuchung der Frage, weleheGegenstände 
ce des Landbaues in diesen, Gegenden. gedgihen künnen._V, 
SJ 10 ir 
Hem LA 4e ge pe Poe A sqrau in :Okak aufs der 
mu Küste Labrador: VW. 9. 40.1 
Bauer. Nachricht von ‘der: yes éines Sehr grossen Granit- 
+ hidékes” über den finniséhién Meerbusen nach Hothlan: 
W:197 30. 

Rosesr. Résumé des observations géologiques faites en Scandi- 
nayie, gt au Spitzherg, pendant l'expédition de la Corvette 
française la Recherche-en 1838. Communiqué | par M. 
de Strpve, à à Hambourg. . V. 14, 


Cuerçune. x Observations, de. la SRE dus sola Lakoutsk, |, 


Lettre à M. Fuss. V. 7. 


Ueber, das! Klima von Sitcha and den russischen Be- | 


CHIMIE. 


Hsss,,, Mémoire sur quelques produits. pyrogénés. I. 1. 

Le uèms,, Note sur quelques produits pyrogénés. I. 2. 

Le wêue. | Composition du gaz des.feux de Bakou. L'21., 

Fmrzscae. Ueber die Schwefelbinmen: IL. 3, 

Hess, Note sur le/sucre, de lait, IL 8. 

EFnmrzscue. Ueber eine neue Verbindung, der, schwefelsauren 
Talkerde mit Wasser. IL. 13. 


Hess. Ueber die Zusammensetzung der Zuckersäure. JIL 4. 

Fmurzscnr, Ueber zwei krystallisirte Verbindungen des kiesel- 
sauern Natrons mit: Wasser. IIL 11, 12. 

Hess. Sur la composition de la cire d’abeilles. IIL. 22. 


Le MÊme. Sur la détermination de l'hydrogène. dans l'analyse 
des substances organiques. IIL. 24. 

Sur la nature de la flamme. IL. 24. 

Fmrzscue. Ueber das Uroxin, ein neues M y der 
Härn$äure durch Sklgéterssure. IV. 6. 


Le même. Ueber eine krystallisirte Verbindung der Harnsäure 
mit Schwefelsäure. IV. 7. 


Le uême, 


Craus. Beitrâge zur näheren Kenntniss der Schwefelcyanmetalle. 


IV. 13. 


Hsss. Recherches sur la composition de quelques résines. , AT. 

Le mÊèus. Appareil, pour l'aualyse des substances organiques. IV, 24. 

Fmrzscne. Vorläufige Notiz über die Parpursäure und.ihre Salze. 
FE 3 h 

Le sêus. « Vorläufige) Notiz übér ein meues paires -2 
des, Indigo: durch Salpetersäure. V.-9:10.; 2 

Le uêue. Ueber die Purpursäure und ihre Salze: W. 11.1 


Le sêseus Ueber ein-krystallisirtes Hydrat:dér Härnsäüre! Ve #12.) 


Hsss' et: Jacosr : Nôtersürsla préparation et l'emploi dû gas oxygène 
et: hydrogène:Wr 131: 

Berztmws.i Sur sun nouveaw. métal ‘découvert dans la -Cérite. 
Extrait d'une/lettre: à M, Héss: V: 15. 0 - 

Hess. Recherches sur la constitution de l’acidel sacchariques V 

l - 18.49, 

Le ès: Notelsuniilé dégagement du NN proportions 
multiples. V.18:19un | 


Brown. Sun les. earbures/ de: diérbtai hétauxk. HEnthaie d'une 


q lettre à M. Hess. V. 18. 19.. 


Mbaaen.c Si les tésines dela dar ‘Lettre .. Hess. w qicil 
te .Y 


| 2. Li up 


iv 


" T GÉOGNOSIE ÊT MINÉRALOCIÉ., 


0118 


HeudEnetUcbér den Uralhd'Aléat/ F1 T 0 ro 

Le même. Der Magnetberg Blagodat am nôfâlichen”"Ural. III. 
8. 9. 

Hess. Sur la composition de-la-Vésuvienne, III. 24. 

Vozsosra. Ueber ein neues Vanadinhaltiges Mineral. Mitgetheilt 
von Hess. IV. 2. 4j 

Kôrrex. Rapport sur quelques 2. à 1 Russie méridionale. 
L'OE E 

Hezuensex. Uéber den:bitaminôsen Mhonschièfer'urid' ein 'neu- 
entdecktes. ! brennbares Geéstéin! der! Uebergangsformation 


Ehstlands!, mitBemerkarigen” über einige BatssEthe gs a 1 


scheinungen neueref! Zeit:1V: Hglogal do ame 
Bosaruinex. Ein Blick auf diëé Biluvial : lard” Aiilge dE in imi 


isüdliéhen Fiñnland:V: 18, 192 


&t .H 


douX ab pousissnsemmcenX 
r fl ” 


en 1 


BOT ANTQU'E: eos rain 
III b 1 ni qit 
Tavs, Nouvelles e considérations ; sur la construction de, la fleur 


“des graminées. E 3." nel se. robe 


Le MÊME. Graminum in Actis academicis a se : editorum generibus 
_et speciebus supplementa addit. 5 9. 


Boxcano. Quatuor plantae brasilienses noyas descriptae ( et  iconibus 


ss: I. 15. 


MaAUIVETTER, Saficetäm” sive BA EP formé quae hodie innotuer e, 
descriptae et systematice dispositae, F: asc. 1mus : continens 
| Salices pléiandras et monandr4s. ‘T4. 

Farrzscse. Ueber den Pollen. L 21. 

Braxpr. - Quelques rémarqués” sui la plante ‘qui fournit’ la’ ceva- 

2° dille-düt Méxique (Vératruni ir pn ÿ comme tape d’un 
*Inouveéaulsdus genre. 22/7 10 Lg ES 
or Bemerkungen über einige Hymenobrychisarten. I. 3. 
E-MÊME., Beschreibung einer-neuen Art der/Gâtiung Catalpa. Il. 4. 
hs Animadversionés . de dei |novo ex: pe. RSS 
tribu. II. 5::l IL ti 

Gôrrent./ Ueber-dén :Bau: derilfossilen! ait Schr. an es 
shest.Sekr etäx. IL.11% 15:1Schr; an :Hn:/Bfandt, IL 2. 

Eh Vorläufige Diagnosen einiger$ | währendyeïñer! natur- 

:-wisserischaftlichen: Reise im westlichen Theile der Kauka- 
sischen Provinzent entdeckten wñd/ als: neéuerKanntenPflan- 
” zenspecies. IE. 120: ! is # 

Boxcaro. Mémoire sur la végétation des iles de Bonin-Sima. AL. 24. 

Braxpr. :Einige :Worte über 1die Pflanze, welche: den. Sternanis 
liefert, mit besonderer Beziehung lauf! den über! dieselbe 
von den HH. v. Siebold'und De Vriese ‘erhobénen KG 

rischen Streit. IIL. 5.6. At &t .V 2eoll M$ 

Boxcarv. Rapport/sur le Musée botanique. en: 1837. 111.13. en 
1838. V. 21. 

Concours au prix de Botanique. IL. 13. 

Mexes. Missbildungen beobachtet an Cardamine pratensis IV. 24. 


."noër39 


ous 1 | : r] 


cl 106 2 


| ,,pmaux en igénérah L, 25.41. 
Fazvermaxx. Notice surf unjinsecte.nouyeauet; nuisible de la fa- 


Méérns, Sur | quelques ansectes d de la Russie. É 23. 


#fH de l'Académie des, sciences, de, St-Pétersbourg: LIL, 4e 


#) 1 EineBemerküng Zù diééér'Abhändlüng von amer" : 


rio 25h ouloëds en 


-1N 8puongent + juil 40e s101 
Boxcarn. Compositae ‘Brasiliénses! nüvie. VW: 72/0081 toil 
Traorverter”/ De Péntastemone genére ehaib rs AAA 


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on “40010618. 0 


il | U 11094 € 
Braxor. Note sur Aie Canadensis et l'A. pictus. dela Zoo 


graphie de Pallas. I. 5. 


Barr. Sur le prétendu passage de l'eau par les évents des Céta- 
H cés. Len. 

Braxpr. Note sur le Cricetus nigricans. I. 6. 

Méxéruès. Insectes nouveaux de la, Turquie, I.,19.... 

Barr. Note sur une peau d’aurochs, envoyée ‘du EU L 10 
Le mêue. Seconde note sur le Zoubre ou Aurochs. I. 20. 


l'Bnansro Noté: sur. untoïdie nouveau de!Ja-clasée, des Myriapodes: , 


et sur l’établissement des sections Idevgetté classevd/ani- 


ot mov oloiqrisd iomX am 


,mille des; Gurculionides, I, 23, 1 not 


h 
RANDT. Remarques sur quelques modifications dans l'arrangement 


*1de l'ordre des äcalèphes ‘discophores ou l'omibrellifères. L 24 


sbozsdeu 


Le si Ausfübrliche Beschrelbung der von Mertens pre 
fSéhirmqualien nebst allgem. Bemerküngen über diesélben * 
und einer übersichtlichen And  stAL der bekäann- 

-0Fetii AMEN. b Sucd unies vob 1967 she a 


Ménérmès. Catalogue d'insectes recueillis dépuis Coüstantiiople 
jusqu'au Bälkan./ ID“ 18: 1: nn EL ALAN € | 
BraxT. Note sur une nouvelle ‘ SAPÈFE du genre ICatarhactés de 
l #1 Brisson,. IL. 20. Slt fi 4 
LE MÊME. Rapport sur une monographie. de la, famille. des, Al A 
! dées. IL. 22. o 
Le ufie. Note sir és caractères du gérire! Phaéthon! IE 29] 
Noms. Ueber ‘eine für die F auña/vôn bare neue Vogel 
»b species. 1: 22, : V4 ob 3 
Brand. Uéber die'von Meftens beobaéhteten Tr TL. 25. 
Le mÊme. Medusinarum discophorarum enumeratio. IIL 2! 
Le même. ‘Observations sur plusieurs espèces mouvelles.du/£enre all 
Carbo ou Phalacrocorax quitse trouvent Idanis Île: Muséum 


Hoÿl 


At 


vais Jedse 


CLTH ( 
Pusc., Polens Palacontologie ;; ouvrage analysé par M. Brandt. 
IL. 5. 6. 7. tot 
Encason. Die Käfer der Mark Br andenburg, ouyrage an ysé par 
CI" Brandt. A 11, 12 pre D 20 ge 
Brajor. Rapport sur le Musée es en 1 1857. Ju. 15. en 
r .” 1838. Ÿ.13. EUELEUS À 
avogdcH & : sb 
Lx mème. Sur quatre nouvelles espèces e serpents. . 16; s 
Rarzesurc.. Die Forstinsekten," uvragé mort par M. ee 
IL. 16. 


 Nuonomaxx. Ueber das Vorkommen des Auerochsen im Kaukasus. 

nu. 21.61 UOITLIO 

Le uêue. Ueber eine für die Fauna von Russland neue Tauben- 

- species. JL 24: 7] 7-5) «A L = 

Le même, Ueber,eine neue Fiéhguinsg aus der Familie der ,Go- 
1 ‘bioiden. HL: 24. : ) | UT 

Baen. Untersuchungen über die chats Vabrdteut nt die 


Us} wub s2yl 


schen Seekuh (Rytina Lilig.) III. 25. 4 " 

Maéxtruès. Essai d’une monographie du genre, nie 2 la 
famille des Capricornes. IV. 9. 10. 

Bsaxor. Avium natantium, imprimis steganopodum novarum vel 
mipus rite cognitarum descriptiones, et icones. Traclatus I. 
“" entamen monographiae generis Phaëthon. IV, x 

Bar. a RER Untersuchung der Frage : ob, in Europa in 
historischer Zeit zwei Arten von wilden Sticren lebten ? 
IV.'8. “ 

Eicuwauv. Ueber die Dinotherien- und énige  ihnen ‘veérwandte 
Thiere Russlands. IV. 47, (seul sv 150 

Nonowswx. : Beobachtungen über .die Lebens- und Siténverhält- 
nisse des Rosenstaars, Sturnus roseus.fEin Sendschreiben 

op an die Herren, Akademiken;v.Baer und Br an dit,!V.41.2. 
Braxor, Note sur une nouvelle espèce ‘du fgenre Asterias /(Aste- 


M. de Blainville, V,,12,, 1, 


Nonomawx. Sur deux espèces del Spälax ; red la Russie 

méridionale, Extrait { d'aie- lettre à M: dé Baëer: /V.48: 
Braïor. Nôte rélativé à là clissifiéétion des éspècés, ‘ qui compo- 
sent le genre Polydesmus , et suivie! d'uné caractéristique 
de dix espèces Hoûvelles, ! ‘ainsi que de quelques remar=" 
ques sur la distribution géographique des Ce en sé 
néräl. V. 20. 


} or 


CL J1 suwdi » aoxubl 
ue ANATOMIE,ET, PHYSIOLOGIE. ;, » 
IL lt 

… Entwickelungsgeschichte, der. ungeschwänzten, Haymchier, 
EP J &£ Il 

Mêwe! |Delphini, phocaenae, anatomes ;sectio 4ma:.L 41,1 14 
Uebér ‘das Wésen und: à 03 der Dee 
2° Haare und Zähne. 15: 


dE mprnte éber die ‘Ehtstéhingsweise der Ste 


A 


MOQUE US Ti 1] 


# lit isi : wub 


sen l'olinet Ausfülirungégang LE 
üqrioent 291 re at 


D cl é + 
Pateiior of e$q ildus up tent l sb pédioild 


TH e4JOLDON 


gäuzliche Vertilgang der, von Steller :beobachteten nordi- 


-! xias_ grandis) appartenant à, la section. des Solastéries de | 


11 au nt : nue 2 lo / : ét 2 


v ! 


Bnaxpr. Note sur deux osselets nouveaux découverts dans les 
T1 H'érines del qéélques! baux! stéganépédés” L14. 2 

Le utue, Note sur la structure des glandes moschifères du My- 

fl gale rnoschata (puxy%oar): 1 167 | 

Le même. Note sur la découverte d'une glande cutanée particulière 

qui sé"trouvé sur la face extériture de lx cuisse da porte- 
musc (Moschus moschiferus). | M 

Le ufur. Beiträge zur Kennthiss des Skcléus' der” Vogel. 


1IOTeIN 


ist 


: 


IL g! sn ouprivies : 


Le même. Beiträge zur Kenntiss der ruderférmigen Séhwimmvü- 


"'ändémn Vôgélgrüppén : "IL. 20: 

Nonpmanx. Ueber die Entdéckiig des pain Cl'ecg bei dem 
"Todtenkopfschwärmér. TL. 11. 12. 

Ban Uebèr das’ Skelet der NäWaga, welches in einem grossen 
Thil séinèr” Länge’ Hiôhle’, Luftsicke aufnehmende Räume 
enthält, LE 232" 

ir — Beitrâge zur Kehnthiss des Baues der innern Weich- 
“tbeile” dés Lama” (Atichénia Lana). IV. 13. 

Le zx Uebér' den Skelélibäu' dei Schéerenséhnäbel (Rhynchops), 

| im Vergleich mit den Môwen (Lärus), den Raäubmüven 

1: (Léätris) üind' den’ Séeséhwälben (Sterna). IV. 21: 

Sosrexx. Nachricht von zweien Gerippen urweltlicher Thiere im 

| Lande ‘dér Härjuzi-Smojeden. Wu P 
Hveck. Examen du crâne de la race finoise.- Lettre àM'Sjôgren. 
Apr 


{ me: VOYAGES SCIENTIFIQUES, 


V: de,M Fuss, Sabler et Savitch pour déterminer la dif- 
J | EE de niveau de la mer Noire et de Ja mer Cas- 
* pienne. I. 10. IL 16. 17. IL. 2. 8. 9. 23. 


Ÿ. deM. Sjogren dans, le Caucase ;pour des xechewches de lin- 
guistique comparéecet d'ethnographie. L 14.15.25. IL 16. 

78e 28, JUL 441154, 46. 17. 

y. de M. Brandt en Allemagne. 1:21: 22. 

À £! | M. No nes sur Ja côte orientale de la mer Noire. IL 6. 


| IL. 9 — 11. 20. IL. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 42:22.) 
Ÿ. de M::F edoroff dans la Sibérie oceidentale. AL 23. 


gel in BeZug Dhr-Kéôchenbat did Verwändschaft mit} 


Abh. Ueber zwei digenthütnliche Formén von Knüchel= A 
‘l'chén, 'dié sich im pi mehrer er Schwiminvôgel findeu. 


v! de MM, Baer et Ziwolka à Nowaïa- Zemlia et en Laponie, , 


VIY 


SCIENCES HISTORIQUES ;. PHILOLOGIQUES ET POLITIQUES. 1: 


HISTOIRE ET ANTIQUIFÉS"RUSSES: » 


Faagax., Ibn-abi-Jakub el-Nedims.Nachricht, von der, Schrift, der 
Russen im X Jahrh. L 1. ,, 

Kauc. Ueber den Novgorod'schen Gostomssk 1,3 | 

Kôrrex. Ueber tumuli in Russland,i, 18, ; 

Ovustriauorr. 06% Hcropuueckoms passutig| BHYTPeRHEË, AU 3H) pyc- 
craro rapoaa. (Du développement historique de la, vie in- 
térieure du peuple russe). LIL 4, 

Moscexsrens. Noch Einiges über Griwnen., IIL 24.4 

Ovsraiasorr. © mosacrsmperuxr mwbniaxz 82 Poccin, (Des biens 
des monastères en Russie). LV, 7. 


Ros. Lexz. Analyse du Lalita-Vistara pouranai, lluh des»princi- 

1 ‘paux ouvrages sacrés des! Bouddkistes de l'Asie! centrales, 2.1 
contenant la vie de leur prophète et écrit! lén sanserit. I. 
7::8. 9::40:141./12. 43: ‘4 

Sonmibr. Uebér das Mähijina und Pradschni-péramita SBud- 
dhen. I. 19. 

Don“. Proben aus demi Diwän des afghän*schen Dichters Abäur241 
rahman. L 7. Mira 


yaf 


Fnaeux., Die, neuesten Bereicherungen der muhammedanischen 
Numismatk. 1ste Lief, Aus TL neu begonnenen Fuchs- 


schen. Müvzsammlung, 2te, Lief, Aus Le Museum der K.. 
Frarux. Ein neuer Beleg dass die Gründer des russischen .Staa- 


* Univ. zu Moskau, L 13. 14. 16. 17. 
tes, Nordmannen, waren , und, zugleich, Aufklärung über | LE weut. Ueber die wichtigsten orientalischen Handschriften des 


den bisher fast gar nicht gekannten Arabischen Reisenden, Rumianzow'schen, Museums. L.. 20. 
mes ns den Des nn T aa Le même. Ueber zwei Inschriften in Nachitschewan: JL.»# 11 


Kavcs  Zugatz zu dieses Abhapdluns AY. 7 ns 9 Le mêus. Ueber-einige neue Münzerwerbungen des Hnil Gr: Ssowc 
Kavse. Ueber die Vexhältnisse der Russen, welche im Jahre 844 Subgésog sTMôskae; HG: 


in Spanien. einfelen, und Sevilla, rerhaerten, and jlhre Yer- Le fur. / Einige: Bérichtigungen °zù Hn: Lelewels: Numismotique 
bindung mit Russland. LV, 16; An wmoyèn ge. 140. 
Korn. Rapport enr gnclques, suuulus dans, la Hstie méridio- Don: Uebér einigeaus dem Münzcabinétte {der | ehemaligen Wil- 


pale; IV,,184,19., | paschen Universität in die zu*Kiew is it Si mor - 
Frarux. Zeitbestimmung einer Walfabrt_ Wolgaischer . Bulgaren genländische, Münzen. |IL.13. = 


nach Mecce. AY. 124, Ls uwfuc./Ueber seinige]dem-asiatischen lustitute des Mibbcaiuns 
Kô»rex. Ueber einen Gräberfund im Moskauschen Gouvernement. der .auswärtigen Angelegenheiten zugchôrige. äthiopische. a 
PERS Handschrifien.. IL. . 19. | L 
Frazpx, Erklärung der im Jahre 1830, bei Steckborn im Thurgau 
ausgegrabenen, Münzen, Il..21. 
Le même. Aufklärung über die zwei von Oetter edirten, arabischen 
! Münzen. Il. 21. 
Le ufue. Ueber eine bisber verkannte Ortokiden-Münze, IL. 23. 
Ls même. Ueber das Todesjahr des Imams Aly Rifza und die 
Münzen desselben. IL. 23. 
Le uêuc. Aufschluss' übér die ‘beiden Münzen bei dem Spanier 
; Cavanilles. IL. 23. 
Le wêké Nachlese zut Numismatik der Tschinggisiden Ve Fe 1. 
IL. 25. 
Bnosser, Explication de (quelquestinscriptions sérsldétreet 24 
Jusufsey. LV. 1. 2 % [Le méme, {Note,sur, quelques, monnaies, géongiennes, du musée asian 
B 7 - y tique et sur une inscription tibétaine d'Edchmiadzin.,IL 24. 
RoSSET. : Matériaux Re l'histoire? de Gébrgie PRE Je’ XIII: IL 1. 
siècleL LVL. Frazax,, Die ältesten Münzen der Dynastie Sefy. 1 # { fl 
Le uèwe. De: l'état religieux et politique de la Géorgie jusqu'au Bnosser. Analyse, du roman géorgien; dmirem Der janiani, 
XVII siècle. V. 15. 16. 


HISTOIRE GÉNÉRALE. 


Scaumr. Ucber die Heroen des vorgéschichtlichen Alterthums. 
IL. 4. 

Frarnx. Ueber ein Paer stereotyp gewordene Fehlér in den Na- 

= men der jetzigen Chane von Chiwa und der Bucharey. 

IL 4. 

Srôerex. De vita rebusque gestisOlavi sancti, regis Norvegiae, 
commentatio historico-critica: LV : 2. 

Bsosser. Histoire diplomatique du Patriarche ârménien de: Con- 
stantinople Avédik: IV.06. 

Dons. , Beitrag zur Faite des afghanischen Stammes, d 


Le uêue, Note sur les inscriptions arméniennes de Bolghari. DL. 2. 


Le même. Notice des manuscrits arméniens appartenant à la Bi- 
bliothèque de l'Institut asiatique établi près le ministère 
des affaires étrangères. III. 2. 5. 


Frazux. Quinque Centuriae numorum anecdotorum Chalifarum 
cum Umeijadarum tum Abbasidarum. Ex variis museis 
edidit — Praemissa sunt nonnulla de defectibus rei nu- 
mariae Muhammedanae. Sectio prima. IL. 3. Sectio se- 
cunda. V. 20 


LITTÉRATURE ET ANTIQUITÉS DES PEUPL] 
DE L'ASIE. 
Scampr. Ueber Lamaismus und die Bedeutungslosigkeit dieses 
Nahmens. L 2. 
Fsaeax. Erklärung der arabischen Inschrift des eisernen Thor- 
flügels zu Gelathi in Imerethi. L 3. 


VII 


Fraëux. Erster Erfolg der von dem Herrn Finanzminister zur | Brosse. Revue des antiquités géorgiennes. V. 3. 


Gewinnung wichtiger orientalischer Handschrifien getroffe - 
nen Maassregeln. III. 4. 

Donx. Ueber die äthiopischen Handschriften der ôffentlichen Kai- 
serlichen Bibliothek. III. 10. 

Fnazux, Manuscrit turk offert à l'Académie par M. Bouténeff, 
IIL. 10. 

Dons. Verzeichniss afghanischer Stiämme. IIL 16. 

Bnosser. Registre des cartes £éorgiennes de l’histoire de Wak- 
houcht. IIL 20. 

Siôcrex. Manuscrit géorgien offert à l'Academie par M. Jossélian. 
III. 21. 

Brosszr. Archéographie géorgienne. Premier Article. III. 24. 
Second Article. IV. 17. 

Fraeux. Sur une pierre tumulaire, rapportée de l'Egypte par 
M. Moukblinsky. IV. 2 

Bnosser, Notice du roman géorgien intitulé Rousoudaniani. IV. 4. 

Le mêwe. Rapport sur un manuscrit géorgien offert à l’Académie 
par M. Jossélian, IV. 4. 

Frazux. Ein Paar Worte über die Trauermünze des Ortokiden- 
Künigs Juluk Arslan, und Berichtigung eines bisher in 
Bezug auf eine andere, demselben zugeschriebene Münze 
bestandenen Irrthums. IV. 5. 

Hammer-Puresrauz. Lettre à M. Fuss. IV. 7. 

Frazux, Réponse à la réclamation précédente. IV. 7. 

Fraeux. Auswahl einiger Seltenheiten uud Merkwürdigkeiten aus 
der Münzsammlung der Asiatischen Sprachanstalt des Mi- 
nisteriums der auswärtigen Angelegenheiten hieselbst. IV. 
9. 10. 

Bnosser. Rapport sur l'envoi de manuscrits géorgiens par S. E. 
M. le sénateur Baron de Hahn. IV. 12. 

Frazux. Acquisitions du Musée Asiatique. Deux rapports. IV. 12, 

Bnosser. Correspondance avec la Géorgie. IV. 13. 

Fnazux. Ucber einige bemerkenswerthe Stücke des Orientalischen 
Münzcabinets der Kais. Universität zu Kiew. IV. 15. 
Desuaisoxs. Analyse d'un manuscrit de l'arbre généalogique des 
Turks, par Aboul-Ghazi, enveyé à l'Académie par M. 

Dabl à Orenbourg. IV. 15. 

Fnazux. Inedita aus der Orientalischen Münzsammlung des Hrn. 
von Bose in Leipzig. IV. 16. 

Bnosser. Monographie géorgienne de Moscou. IV. 18. 19. Suite 
et fin. IV. 21. = 

Faux. Nachricht von den verschiedenen orientalischen Münz- 
sammlungen der Kais. Eremitage und kurze Beschreibung 
der unedirten Stücke der letzten derselben. IV. 20. 

Bnosser, Acquisition de livres géorgiens par le Musée Asiatique. 
à Pay 


Donx. Kurze Nachricht von zwei Astrolabien mit morgenländi- 
schen Inschriften. V. 6. 

Bnosser. Notice d’un manuscrit arménien offert à l'Académie par 
S. E. M. le Baron de Hahn, sénateur. V. 8. 


GRAMMAIRE. — LEXICOGRAPHIE. 


Scamor. Ueber die Begrändung des tibetischen Sprachstudinms 
in Russland und die Herausgabe der dazu nôthigen Hülfs- 
mittel. L 4. 

Bnosser. Rapport sur le dictionnaire manuscrit géorgien-russe-la- 
tin de M. D. Tchoubinoff. IL 5. 

Scamnr. Ueber einige Eigenthümlichkeiten der Tibetischen Spra- 
che und Schrift. III. 15. 

Siôcnex, Ueber: Kparkia rpauwaruuecria NpaBHiA HpHHAAIeXKAITIA 
x3 auanlio [epmarckaro #swka, cocrasienssa ropoaa Co- 
amkamcka Cvaro - Tpounxaro CoGopa Ifporoiepeeus Oeo- 
Aopouz AroGauosmwes. IV. 15, 


PHILOLOGIE CLASSIQUE. 


Grazre. Ueber die sogenannte starke und schwache Conjugation 
und ihre vermeintliche Begrändung im Griechischen. I. 15. 

Lé même. Ueber Optativ und Conjunctiv im Griechischen. IL 5. 

Le yfwe. Das Digamma, als dialektische Eigenthümlichkeit des 
indo-germanischen Sprachstammes nachgewiesen. LIL 5. 6. 7. 

Morazr. Beschreibung einer tausendjährigen, prachtvollen, 1829 
aus Klein -Asien nach der Kais. Bihliothek ere 
Handschrift der Evangelien. IV. 5. 

Le mËme. Beschreibung der schônen der Akademie der Wissen- 
schafien gehôrenden Pergament-Handschrift der Naturge- 
schichte des Plinius. V. 14. 


ARCHÉOLOGIE. 


Moncexsrenx. Quelques remarques littéraires sur les Griffons. IL 5 


STATISTIQUE. 


Hracirme. Renseignements statistiques sur la Chine. IIL. 19. 
Ssôcrex. Manuscrits relatifs aux provinces du Caucase offerts à 
l’Académie par M. Steven. III, 24. 


La 


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177 


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LISTE ‘ABPHABÉTIQUE 


DES 


NOMS DES AUTEURS, 


QUI ONT LIVRE DES ARTICLES AUX CINQ PREMIERS VOLUMES 
DU’ BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


Anoszannen, Il. 113. 129. 


Ban I. 4. 9. 15. 16. 26. 37. 102. 110. 128. 151. 153. 155. 
IL. 124. 137. 172. 225. 242. 209. 315. IIL 96. 132. 151. 
171. 244. 343. 355. 360. 374. IV. 113. V. 129. 154... 

Benztuvus. V. 201. 

Bônruxcx. V. 273. 

Boxcano. L 115. IL 369. III. 203. V. 97. 316. 

Bouxuaxowskey. L 177. IL. 337. IV. 65. V. 113. 


IIL 17. 53. 90. 93. 
V. 186. 202. 


225. 
Bnowx. V. 303. 
Bauon. IL. 275. 


ERGUINE. V. 110. 


ns. I. 23, 42. 44, 56. 113. II. 321. 377. III. 52. 65. 


smaisons. IV. 229. 
onn. Î. 54. IL. 196. 302. IIL. 145. 257. IV. 5. 23. V. 81. 


icuwazn. IV. 257. 


Fiscnen, IL. 74. 


225. 246. 305. 379. V. 305. 


161. 174. 
Euss. G. IV. 241. 273. V. 73. 104. 
uss. P. L 42, 


Branor. I. 16. 21. 32. 37. 41. 42. 102. 110. 144. 167 175. 174. 
175. 178. IL 65. 1253. 275. 305. 314. 344. 349. 353. 
168. 198. 241. IV. 97. 193. 321. 


Bnosser. IL 372. 581. IIL. 7. 18. 21. 36 41 317. 378. LV. 53. 
63. 87. 184. 205. 266. 279. 328. V. 26. 35. 100. 117. 


. I. 6. 20. 99. 105. 125. 132. 156. IL. 14. 81. 177. 326. 
334. 355. 357. 360. 362. LIL. 3. 33. 57 60. 159. 308. 
IV. 31. 33. 49. 69. 107. 131. 147. 186. 190, 207. 208. 


HE. Î. 161. IL. 44. 193. JIL. 161. IV. 81. 99. V. 108. 159. 


(Les chiffres romains indiquent le volume, les chiffres arabes la \pagè) 


Geszen. I, 31. 

Gincexsoax. V. 127. 171. 

Gôrpenr, I. 31. 11. 221. 238. III. 31. 

Grazre. I. 116. IL. 68. IIL. 66. 

Hizusrrôm. V. 49, 

Hawez. IL 300. 

Hamwen-PunGsrazz, IV. 106. 

Hezwense. Il. 97. III. 113, 193. V. 56. 

Henx. V. 142. 

Hereman. L 4%, 56. 

Héss, L 4%. 14 35. 166, IL 126. IIL 49. 337. 369. 372. 375, 
IV. 21. 322. 372. V. 193. 294. 302. 

Henseneu. IV. 237. 

Hozcx. V. 315. 

Hracivrme. III. 289. 


Jacow. IL. 17. 37. 60. III. 333. IV. 102. 212. 337. 368. V. 193. 
251. 353. 


Kôppex. L. 137. IV. 277. V. 22. 114. 337. 383. 
Karen. V, 305. 

Kavuo. I. 22. IV. 131. 

Kause. IV. 250. 

KnusensTenn. II. 1. IV. 161. 

Kurrren. V. 53. 


Lex. V. 371. 

Lenz, E. L 2. 51 63. 169. II. 338. JIL 321. IV. 337. V. 18 
78. 2571. 

Lenwz. R. L 49. 57. "1. 75: 87. 92. 97. 


Méxérriès. I. 149. 180. II. 273. IV. 129. 
Mexen. IL 33. 49, IV. 375. 
Moncexsren. IL 77. IIL 375. 


Murazr. IV. 72, V. 213. | \ 4 
Mouven. V. 111. . à 


NonpexskiôL. III. 265. 
Nonpuanx. IL 91. 311. 350. LIL. 164. 305. 327. 328. V. 1. 200. 


Osrrocnanser. ÎL 1. 25. 32. 73. III. 209. IV. 177. 209. 369. 
V. 33. 346. 351. 
Ousrruzorr. JIL., 1. IV. 99. 


Pannor. Fr. I. 121. 
Parnor. G. L. 81. 89. II. 241. III. 273. 274. V. 187. 128. 


Scawor. I. 11. 28. 145. Il. 52. III. 225. 
Scnrenx. IV. 1. 


Ssbonon. L 111. 118. 182. IL. 271. 282. 565. III. 219. 251.247. 
335. 381. IV. 17. 234. 

Soxouorr. IV. 179. 

Srassxr. V. 195. 


Srewmes. IL 205. 
Staovs.4G. L 141. 164 IL 115. 129. 209. 254. JIL 27. 67. 


117. 353. 361. 366. IV. 45. 240. 
Srauve. H. V. 209. 
IUQ 
Traurverren I. 429. V. 116. 342. 
Trinius. L. 17. 33. 65. 


Vozsonrs. IV. 21, 


vonan) 
TE 4) 


REGISTRE ALPHABÉTIQUE. 


(Les chiffres indiquent les pages du volume.) 


). vs purpurique. Notice préalable sur l'acide purpurique et 
ses sels, par M. Fritzsche. 108. Mémoire sur le même 
sujet, par le même. 161. 

Acwe saccharique. Recherches sur la constitution de l'acide 
saccharique, par M. Hess. 294. 

Acne urique. Note sur un hydrate cristallisé de l'acide urique, 
par M. Fritzsche, 174. 

Aoezuxe — élu m. h. 176. 
Am contenu dans l’eau de la mer à de grandes profondeurs. 
Lettre de M. Parrot à l'académie de Paris. 187. 
Auénique septentrionale, Sur le climat des côtes nord-ouest et 
nord-est de ëette partie du monde, par MM. Baer et 
Henn, 129. 

Axaurse mathématique. Note sur les équations différentielles li- 
néaires, par M. Ostrogradsky. 35. 

Anriqurrés. Sur différens antiques effets exhumés dans le gou- 
vernement de Moscou, par M. Küppen. 383. 


Asrenus grandis, nouvelle espèce appartenant à la section des 
Solastéries de M. de Blainville, par M. Brandt. 186. 


Asrnocases. Notice sur deux astrolabes munis d'inscriptions orien- 
tales, par M. Dorn. 81. 


Aurore boréale, observée par M. Girgensohn. 127. Remarque 
de M. Parrot. 128. 


Baen — Sur le climat de Sitkha et de la côte nord-ouest de 
l'Amérique en général, et sur les objets d'agriculture qui 
peuvent y être cultivés. 129. Notice sur un énorme bloc 
erratique observé dans l'ile de Hochland, 154. Promu au 
rang de conseiller d'état. 176. 


Bärance de nouvelle construction, par M. Girgensohn. 177. 

Benzeuwvs — Lettre à M. Hess sur un nouveau métal décou- 
vert dans la cérite. 201. 

BLocs erratiques.' Notice sur un énorme bloc erratique observé 
dans l'ile de Hochland, par M. Baer. 154. 

Bôuruxer — Coup d'oeil sur la formation géognostique de la 
Finlande méridionale. 273. 


Boxcano — Nouvelles Composées du Brésil. 97. Rapport sur le 
musée botanique pour l'année 1838. 316. 


Boxsporrr — m,. c. mort. 176. 


Bouxraxowsky — Sur les polygones réguliers inscrits et circon- 
scrits au cercle. 113. 


BrañpT — promu au rang de conseiller d'état. 176, Note sur 
une nouvelle espèce du genre Asterias. 186. Rapport sur 
les musées zoologique et zootomique. 202. 


Bnosser — Acquisition de livres géorgiens par le Musée asiatique. 
26. Revue des antiquités géorgiennes. 35. Matériaux pour 
l'histoire de Géorgie depuis le 13e siècle; 100. Notice d'un 
manuscrit arménien du musée asiatique. 117. De l'état 
religieux et politique de la Géorgie jusqu'au 17ème siècle. 


225. 
Browx —— Lettre à M. Hess sur les carbures de différens mé- 
taux, 305. 


Caromque. Sur le dégagement du calorique en proportions mul- 
tiples, par M. Hess. 302., 

Canvures des métaux. Expériences de M. Samuel Brown. 305. 

Canpamine prateusis. Difformités observées dans cette plante, par 
M. Trautvetter, 116. 

Cuencuixe — Observations de la température du sol à Jakoutsk, 
110. 


Cowrostes (famille de plantes). 
par M. Bongard. 97. 


Nouvelles Composées du Brésil, 


Dauc — élu m. c. 176. 
Don — Notice sur deux astrolabes munis d'inscriptions orien- 
tales. 81. 


Erccraomacnérisme. Remarque relative au mémoire sur les lois 
des aimans électriques, par M. Lenz. 18. Sur l'attraction 
des aimans électriques, par MM. Jacobi et Lenz. 257. 
De l'aimantation mutuelle entre des barres disjointes, par 


M. Ostrogradsky. 1re note. 346. Seconde note. 351. 
Sur le galvanomètre chimique et magnétique, par M. Ja- 
cobi. 377. 

Esrnos. Observations géognostiques sur le terrain de transition 
de l'Esthonie, par M, Helmersen, 56. 


Erounxeau v. Sturnus. 
Evcèxe — élu m. c. 176. 


Fivzaxne. Coup d'oeil sur la formation géognostique de la Fin- 
lande méridionale, par M. Bôhtlingk. 275. 

Frurzsceu — Notice préalable sur l'acide purpurique et ses sels. 
108. Notice péalable sur un nouveau produit de la dé- 
composition de l'indigo par l'acide nitrique- 159, Mé- 
moire sur l'acide: purpurique.et ses, sels. 161. Note sur 
un hydrate cristallisé de l'acide urique. 174. 

Fuss G. — Note sur les causes et l'effet de l'inégale réfraction 
dans la mesure simultanée des hauteurs terrestres, 73. 
Sur l'effet de la réfraction dans la mesure des hauteurs 
de montagnes. 104 Nommé Astronome-adjoint à l’ob= 
servatoire central. 192. 


Gäcvaisue. Sur un phénomène observé dans une: grande bat- 
térie de Wollaston, par M. Lenz 76. 

Gaz oxygène et hydrogène. Sur sa préparation et son emploi, 
par MM. Hess et Jacobi. 195. 

Gionési. Note sur les causes et l'effet de l’inégale réfraction 
dans la mesure simultanée des hauteurs terrestres, par 
M. G. Fuss. 73. Sur l'effet de la réfraction dans la me- 
sure des hauteurs de montagnes, par le mème. 104. 

Gioncis. Revue des antiquités géorgiennes, par M. Brosset. 35. 
Matériaux pour l’histoire dé Géorgie depuis le 18 Sièéle, 
par le-même. 100. Dé l'état religieux et politique de 
la Géorgie jusqu'au 17ème siècle, par le-même., 225, 

Gincexsox — Observation d’une aurore boréale. 127. Descrip- 
tion d’une balance de nouvelle construction. 177. 


Hirzsrrôw — Calcul des observations magnétiques publiées par M. 
Kupffer, 49. 

Haux — offre un manuscrit arménien au musée asiatique. 117. 

Hanzax — élu m. c. 176. 

Herwensex — Observations géognostiques sur le terrain de tran- 
sition de l'Esthonie. 56. 

Hexx — Observations météorologiques instituées à Okak dans le 
Labrador. 142. 

Hsss — Note sur la préparation et l'emploi du gaz oxygène et 
hydrogène. 193. Recherches sur la constitution de l’a- 
cide saccharique, 294. Sur le dégagement du calorique 
en proportions multiples. 302, 


Jacom — élu m, c. 176. Note sur la préparation et l'emploi du 
gaz oxygène et hydrogène. 193. Sur l'attraction des aimans 
électriques. 257. Sur le galvanomètre chimique et magné- 
tique. 353 

laxoursx. Température du sol dans cette ville, observée par M 
Cherguine. 110: ft 

Ixnico. Notice préalable d'un nouveau produit de la décomposi- 
tion de l'indigo par l'acide nitrique, par M. Fritzsche. 
159. 


Kôrrex — Roches de la Russie méridionale offertes au musée 
minéralogique. 22. Chemins et passages dans les monts 
de la Tauride. 114. Mémoire sur la température de 130 
sources! de la presqu'ile de la Tauride. 383. Sur différens 
antiques effets exhumés daris le gouvernement dé Moscou. 
383. 


Kris — Lettre à M Kupffer sur les réstiltats des obsérvations 
magnétiques exécutées à l’obsérvätoire de Milan. 305. 


Kovrrer — Remarque à li note dé M' Hällstrôm. 53. Prom@ 
au rang de conseiller d'état. 176. 


LanraniE. Nouveau métal découvert dans ‘la (cérile par M. Mo- 
sander. 201. 

Lénine — Note sur un nouvel éllipsographe. 377. 

Levz — Remarques relatives au mémoire sur les lois des aimans 


électriques. 18. Sur un phénomène observé dans une 


grande batterie de Wollaston. 78. Sur l'attraction des ai 


maïs ‘électriques. 257. 


Macérisme térrestré. Caleul des observations magheétiqtes pu 
bliées par M. Kupffer, par M. Hällstrôm, suivi d'une 
remarque de M. Kupffer. 49. Noteysur l'intensité des 
forces «magnétiques à St-Pétersbourg, par M. Spassky. 
195. Résultats des observations magnétiques exécutées à 
l'observatoire de Milan, par M. Kreil. 305. 

Mosanper — a découvert un nouveau métal dans la cérite. Let- 
tre de M. Berzelius. 201. 

Muzver — Constitution des résines de la tourbe, 111. 

Moracr + Déscription d'un beau manuscrit sur ‘paréhemin de 
l’histoire naturelle de Pline, appartenant à la bibliothè- 
que de l’Académie. 213. 

Musie asiatique. Acquisition de livres géorgiens; rapport de M. 
Brosset. 26. Notice d’un manuscrit anménien offert am 
musée, rapport du mème. 147. 

Mosée botanique. Rapport de M. Bongard. 316. 

Must minéralogique. Roches de la Russie méridionale offertes 
par M: Küppen. 22. 

Mustés zoologique et zootomique. Rapport de M. Brandt. 202 


Neuwanx — élu m. c. 176. 

Nonpmaxx — Observations sur le genre de vie et les moeurs de 
l'étourneau rosé. 1. Sur deux espèces de Spalax, propres 
à la Russie méridionale. 200. 


Oxax v. Amérique septentrionale. 

Osrrocransxr — Note sur les équations différentielles linéaires. 
33. De l’aimantation mutuelle entre des barres disjointes. 
Première note. 346. Seconde note. 351. 

Ovenwsen-Fiscnen — élu m. c. 176. 


Pannor — Remarque sur une aurore boréale, observée par M. 
Girgensohn. 128. Lettre à l'académie des sciences de 
Paris. 187. 

Pswrasremox. Mémoire sur le genre Pentastemon, par M Traut- 

| vetter. 342 

Puws. Code de l’histoire naturelle de cet auteur, sur parchemin, 
appartenant à l’Académie et décrit par M. Muralt. 213. 

Pozxcones réguliers inscrits et circonscrits au cercle, par M 
Bouniakovsky. 113. 

Paix de zoologie retiré du concours. 176. 


Résiwes de la tourbe, analysées par M. Mulder. 111. 
Rossnr — Observations géologiques faites en Scandinavie et au 
Spitzherg. Résumé, communiqué par M. Struve. 209. 


ScammT — promu au rang de conseiller d'état 176. 

Sirkua v. Amérique septentrionale 

SsôGneN — promu au rang de conseiller de collège, 176. 

Srazax. Note sur deux espèces de Spalax, propres à la Russie 
méridionale, par M. Nordmann. 200. 

Srassxr — Note sur l'intensité des forces magnétiques à St.=Pé- 
tersbourg 195. 

Sréransxr, Comte, m. h. mort. 192. 


Srnuve (à Hambourg) — Résumé des observations géologiques 
faites par M. Robert en Scandinavie et au Spitzherg. 209. 


Srunxus roseus. Observations sur le geure de vie et les moeurs 
de cet oiseau, par M. Nordmann. 1. 


TanxnaNoFF — promu au rang de conseiller d'état, 176. mort. 22% 

Taompe. Chemins et passages dans les monts de la Tauride, par 
M. Kôüppen. 114. 

Température de la mer à de grandes profondeurs. Lettre de M. 
Parrot à l'académie de Paris. 187. 

Tewrérarure du sol. Mémoire sur la température de 130 sources 
de la presqu'ile de la Tauride, par M. Kôppen. 383. 

Taaurverten — Remarque relative aux observations de M. Meyer 


sur les difformités de Cardamine pratensis. 116. Mémoire 
sur le genre Pentastémon. 342. à 


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97,9%. BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome V. 


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PUVRYI 1.2 PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE." SA ENV EUTRE R S:.B O-U'R G. 


Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 11/2 écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S4.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, 
place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des 
gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 

Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par 
l'Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus 
dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages 
manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance 
scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces 
bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélanges. 


© ——————————————" 


SOMMAIRE. MÉMOIRES. 1. Observations sur le genre de vie et les moeurs de l’étourneau rosé (sturnus roseus). Nonpuaxx. — 
NOTES. 1. Remarque relative au mémoire de MM. Lenz et Jacobi, sur les lois des aimants électriques. Lexz. — MUSÉES. 
1. Roches de la Russie méridionale offertes au Musée minéralogique. Kôrpex. — 2, Acquisitions de livres géorgiens par Le 
Musée asiatique. Brosser. — ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE. 


ER aéééuéLUU 


MÉMOIRES. Ihnen einige Notizen über diesen schônen Vogel anbei 

mitzutheilen.  Ueberdem verdient der Rosenstaar als 

Woblthäter derjenisen Länder, welche den Verwüstun- 

1. BEoBsacurunGEn üBEr pie LEBENS- UND S1T- gen von Heuschrecken ausgesetzt sind, unsere be:ondere 
TENVERHÂALTNISSE DES ROSENSTAARS, STURNUS Beachtung. 

roseus. Ein Sennscureigen AN Dte Herrex| Man hat den Rosenstaar von dem gemeinen Staar 


generisch getrennt und zwar weil im Schnabelbau fol 
nl mé # D o 
A MIKE . BAER uxo BRANDT; von a PER. 
KADEMIKER V. BAËER uxo BI 3 gender nur sehr unbedeutende Unterschied liegt : 


Dr. Azex. v. NORDMANN :x Opessa (lu Sturnus: der Rücken des Oberkiefers mit der Stirn 


le 20 octobre 1838). gleichlaufend, ohne Einschnitt an der Spilze. 
Pastor: (Gracula, Merula) Der Rücken des Oberkie- 
Der Rosenstaar, russisch Rameuusrit Cksopeirs, arme- fers hoch und sanft gebogen, an der Spitze ein 
nisch Tetägusch, tatarisch Gasyrtschach, ist ein Vogel, kleiner Ausschnitt. 


welcher bekanntlich nur sehr selten sich nach den westli- Andere Unterscheïdungs-Kennzeichen lassen sich nicht 
chen Theiïlen von Europa verfliest, und daher in seinen | auffinden. Seinen Sitten nach, wie wir gleich unten sehen 
Sitten und Eigenschaften von den Ornithologen gar nicht | werden, ist unser Vogel ein wabrer Staar, wofür die 
at beobachtet werden künnen. Schlagen wir z. B. das | übereinstimmende Färbung der Jungen, der unteren 
ortreffliche und sehr ausführliche Werk ,,über die Vô-| Schwanzdeckfedern bei alten Vôgeln und vieles andere 
el Deutschlands“ des, mit einer überaus glücklichen | spricht, — und ,,dass es eine anerkannte Thorheit ist, 
Beobachtungssabe versehenen, practischen Naturforschers | ,,die Genera der Vügel nach den Schnäbeln sondern zu 
: F. Naumann nach, so finden wir kier noch vieles |,,wollen; — ich erinnere an die Dendrocolaptes-Arten“ 
dachzutragen (#). Ich nehme mir daher die Freiheit |schrich. einst der Vorstecher einer der grôssten Vogel- 


- (*) Naumann Naturgeschichte der Vôgel Deutschlands. T. Il. sein sollte, über seine Sitten und Lebensart befriedigende Aus- 
pag: 210. ,,Leider mussen wir bedauern, dass es in der Gc- | kunft geben zu kônnen. In seinem Vaterlande wurde er eben- 
chichte unsers Vogels noch so manche Lücken giebt. In Deutsch- | falls von Personen beobachtet, denen Aufklärang in der Orni-— 
“laud ist er zu selten, als dass es einem Naturforssher gelungen | tho'ogie wenig am Herzen lag“. 


3 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 4 
EE — —2—2—2 
sammlungeen, Prof. Lichtenstein an Naümarn (*). [ang und an der breitesten Stelle 3 L breit, dicht mit 


Um das Bekannte gar nicht zu wiederholen und indem | kleinen, runden, nur wenig hervorstehenden Drüsen 


ich alles dasjenige, weléhes wir bei Pallas, Tem minck, 

Naumann und Gloger, über diesen Gegenstand ange- 

merkt finden voraussetze, will ïdh pur die 
Beschreibung 

des jungen Vogels vor der ersten Mauser ergänzen. 

Beiïm lebènden Vogel ist dié Obeïkinnlade nicht fleisch- 
farben, sondern graubraun, an den Seïten, so wie der 
Mundwinkel und die ganze Unterkinnlade rein gelb, 
die letztère nur zur Spitze hell bräunlich. ris schyvarz- 
braun. Der Rachen schün gelb und nur im Innern des 
Schilündes rôthlich. Füsse und Zéhén rôthlich-bräunlich. 
Ünterhalb des Kinnes kommen sehr oft einige hell-celb- 
liche Federchen zum Vorschein. Kehle, Gurgel und 
Unterleib weïsslich-grau. 

Im nächsten Frühjahr wird schon das graue Gefieder 
mit dem des alten Vogels vertauscht, doch ist das Rosen- 
zoth weniger rein, der Nacken braun-schwärzlich und 
der Federbusch kürzer. 

Unter den vielen Individuen, die ich untersuchte, habe 
ich noch keine merkliche Abänderung gefunden, biswei- 
Jen kommen jedockh an den rosenrothen Bäuchen und 
besonders an den Seiten des Unterkürpers schwarze der 
Linge nach verlaufende Flecke vor. 


Anatomie. 


Der Oberarmknochen ist nicht wie beïm Seidenschwanz 
pneumatisch oder Luftaufnéhmend, $ondern mit einem 
rôthlichen Mark durchweg angefüllt; ebenso die Ulna, 
die Knochen der unteren Gliedmaassen und sogar die 
Oberschenkelknochen. In dieser Hinsicht nähert er sich 
demnach den Bildungsverhältnissen -der Drosseln und 
Sänger mehr als denen der Würger, Krähen, und weicht 
noch mebr von dem Pirol ab, bei welchem nicht allein 
der Oberarmknochen sondern auch der Oberschenkéel- 
knochen Luft führt. 

Die Zunge läuft in zwei mit ausgezaserten Rändern 
versehene Spitzen aus. 

Singmuskeläpparat am untern Kehlkopfe. 

Die Speiserdhre, breit mit starkén der Länge nach 
verlaufenden Muskeln, bildet keine Ervreiterung ‘oder 
Kropf und ist vielmehr oben viel breiter als nach 
unten. Eine Strecke unterhalb der Clavicula verengert 
Sie sich noch méhr, erweitert sich dänn allmählig und 
bildet so den Drüsenmagen. Dieser ist kuge]f6rmig 41/ L. 


(*) Naumann J. c. Th. IL p. 966. 


besetzt, nach unten besônders stark gerôthet und vom 
eigentlichen Magen durch ein ziemlich starkes der Quere 
nach sich streckendes, halbknorpliges und mit kleinen 
Zacken versehenes Band getrennt. Dieses geht unmittel- 
bar in die innere Sehnenschicht des Magens über, des 
sen Epithelium gelblich-braun ist. 

Der Magen gross, beïnahe herzformig, 12 L. lang und 
10 L. breit. Die Sehnenschicht obzwar nicht besonders 
dick doch stark, mit undichten Längsvertiefungen. 


Die Gedärme 1 F. und 1 Zoll lang, davon der Dick- 
darm 41 bis 5 Z. lang, erst schülér, dann gleich brei- 
ter; wéiter nach unten wieder schmäler. Dünn- und 
Mastdarm von gleicher Dicke, etwa 21/, L. breit. 


Die Blinddärme, etwa {/, Z. vom After entfernt und 
am Mastdarm anliegend, sind klein, weislich und nur 2 L. 
lang und kaum {/ L. breit. 


Leber gross, aus 2 sehr ungleichen Lappen bestehend; 
der rechte Lappen oben abgedacht und eine starke Ver- 
tiefung für die Aufnahme des Hcrzens bildend, 114 Z. 
lang und an der grôssten Breite 11 L. breit. Der-linke, 
viel kleinere Lappen nur etwas über 1 Z. lang. Die 
Milz drebrund, wurmférmig, 81/2 L. lang und 114 L. 
dick, in natürlichér Lage Sfôrmig gekrümmt. Das Herz 
11/2 L. Jane. 

Die Gallenblase fehlte bei 6 untersuchten Individuen. 

Der zwischen den Nieren liegende etwas links ge- 
schobene Eierstock ‘(d. 3. Juni) ‘mit vielen Eïerchen, 
wovon die grôssten, vier an der Anzahl, noch nicht die 
halbe Grôsse einer Linse hatten. 

Der Hoden, zur Zeit ihrer grôssten Trugescens, d. h. 
im Mai und Juni, sind rundlich und kaum oder un- 
bedeutend in die Länge gezogen. Ihre Länse beträgt 
dann etwas über 5 L. die Dicke 4 L, 

Bei einem andern ganz alten Männchen waren die 


Hoden viel grüsser und dabeï ungleich, indem der linke Hi 
länglich-rande 7/3 L. lang und 4 L. dick, der rechte M 


kléinere und rundliche 6 L. lang und 5 L. dick war. 
Die Vena cruralis läuft durch die Nieren. 


Die Bürzeldrüse ist stark entwickelt, erbsengross, herz- è 
fürmig, breit, abgeplattet und nur mit wenigen kleinen 


Bürzelfederchen bedeckt. In der Mitte hat sie eine 


schwache Vertiefung und der knopfférmige Ausführungs- 
‘gang wird durch diesen Canal in zwei Hälften getheilt. 


‘Ii Géfieder wenigstens zweï verschiedene Schmarotzer- 
arten, nach Entozoen habe ich indessen bis jetzt venge- 
bens gesucht. 


5 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 6 
EEE OS 


Eigenschaften. 


Den Rosenstaar habe ich beobachtet in der Umgegend 
von Odessa, in Bessarabien, in der Krym und in allen 


von mir bereisten westlichen Provinzen des Caucasus. 


Bei Odessa erscheint er, obzwar jedes Jabr, doch sehr 


unregelmässig und bleibt hier den ganzen Sommer. Seine 
Ankunft geschieht in klemen Étées oft schon während 
der ersten Hälfle vom April. Im Jahre 1855 war er 
indessen sehr selten, desto zahlreicher waren aber die 
. Schwärme, welche in den Jabren 1855, 1857 und 1858 
sich gezeigt haben. 1855 d. 11. April sah ich sie zum 
ersten Male in einer Gesellschaft von 18 Stück, im reis- 
senden Fluge, pfeilschnell, 
zu geben und zwar dicht am Boden mir vorüberziehen. 
Meine Freude diesen herrlichen Vogel damals gesehen 
zu haben, theilt nur derjenige der practischen Ornitho- 


ohne einen Laut von sich 


logeu, welchem nach langem, vergeblichem lrren, zumal 
auf unseren monotonen Steppen, auf ein Mal ein neuer 
der Beachtung werther Gegenstand auftaucht. Damals 
war die Freude sehr kurz, denn im Nu verschwanden 
meine Vügel aus dem Gesichtskreis, jetzt dagegen gehürt 
sie zu den alläglichen, hat aber noch nicht ihren Reiz 
verloren. 


. 


In allen Ländern des Cancasus ist der Rosenstaar ein 
sebr gewübnlicher Vogel. In Awhasien, Mingrelien, 
Imeretien und Guriel habe ich ihn auf keiner Wiese 
vermisst; bei Pizunda, Bambori, Drandarium in Awhasien 
und bei Osurgeti in Guriel ist er häufig. 

Die ersten, welche im Frühjahr sich hier bei Odessa 
zeigen, sind einzelne, bereils gepaarte Paare. Ein solches 
Paar ist unzertrennlich, kennt keine Furcht und bleibt 
so nah beisammen, dass ein Schuss, sei es auf einen 
Baum oder auf die Erde, immer sowohl das Männchen 
. als das Weibchen trifit. 

… Der Rosenstaar liebt sehr die Gesellschaft seines glei- 
«hen, einzeln babe ich ihn nur hôchst selten oder eigent- 
di h nie gesehen. Selbst an ibren Brutorten traf ich ihrer 
immer mehrere beisammen, eme Eigenschaft, die sie mit 
dem gewühnlichen Staare gemein haben. In der Regel 


iabe ich sie in so ungeheuren Schaaren beisammen gesehen, 
ich über die Individuen-Anzahl ganz erstaunt war. 
ïes ist namentlich der Fall kurz vor dem Schlafengehen, 
indem nun mebrere Schwärme zusammenschmelzen und 
or der Abenddämmerung bin und her ziehen um sich ein 
pepenes Nachtlager aufzusuchen. Auch in iesem ml 


vie Vaterland ebenflls unser Südosten ist. 


Ich meine | gelsche Gouveruement, 


den rothfüssisen Falken, Falco vespertinus oder rufipes, 
welcher, besonders wenn er sich im Frübjabr einstellt, 
immer in sehr grossen Schaaren seine Nachtruhe zu hal- 
ten pflegt. (#) 

Wenn die Rosenstaare über eine Gegend ziehen ohne 
daselbst bleiben oder sich aufhälten zu wollen. so ge- 
schieht es mit reissender Geschwindigkeit und mit sehr 
Sie 
und oft, wie ich eben erwähoté, schies- 
Erde Der Schwarm hält 
sich dabei immer dicht beisammen und die schnellen 


schnellen Flügelschlägen. fliegen dabei gewühnlich 
nicht sebhr hoch, 
sen sie dicht über der weg. 
Flügelschläge verursachen ein sehr hôrbares Rauschen. 
Einem grossen Schwarm folgen oft einzelne Nachzügler 
nach. Der 
Flug hat viel Achnlichkeit mit dem der Seidenschwänze, 
dbgesehén jedoch davon, dass die letzteren im Fliegen 
grosse Bogen beschreiben. Obgleich der Schwarm ge- 
rade flieut, so macht er in der Luft oft eigenthümliche 
Evolutionen, indem es sehr oft geschieht, dass der ganze 
Schwarm im Nu und blitzschnell. 
Wille da wäre, sich um ein Stück heruntersenkt und. 
nun seinen Weg weiter fortsetzt. Ganz anders verbalten 
sich die Rosenstaare, wenn sie nur kurze Strecken zu 
fliegen haben. Unter solchen Umständen fliegen sie 
bedeutend langsamer, aber wieder wie die gemeinen 
Staare oder Seidenschwänze. Kommt ein Schwarm zu 
einem anderen auf einem Baume oder auf der Erde 
befindlichen hinzu, so hôren die Vôgel schon in eïner 
bedeutenden Entfernung auf, mit den Flügeln zu schla- 
gen und senken sich mit angezogenen Fittigen rasch 


Die Richtung ist eine ganz gerade Linie. 


wie wenn nur ein 


berunter. 


Auf der Erde kann 


treiben, indem anfangs einzelne, 


man sie eine Strecke vor sich 
zuletzt alle auffliegen 
1 


(*) Die Naturgeschichte dieses interessanten und in seiner Le- 
bensweise von den übrigen Falken abweichenden Vogels habe 
ich ziemlich vollständig kennen gelernt. Doch wm nicht zu sehr 
abzuschweifen, bemerke ich nur, dass die ersten Abendfalken 
in Odessa d. 31. April dieses Jahres ankamen. Es ist ein gar 
herrliches Schauspiel anzusehen, wie die unzählbare Schaar ge- 


 bilden sie kleinere oder grôssere Schwärme, ja sehr oft | gen Abend den ganzen Luftkreis férmlich anfüllt und nach vie- 


lem Hin- und Hersegeln sich plôtzlich, wie nach einem verab- 
redeten Zeichen, auf einen Baum herabstürzt. Diesmal war es 
eine taurische Fichte, welcher die Falken in dicht geschlossenen 
Reiïhen zuflogen und daselbst mit vielem Geschrei die bequemsten 
Stellen sich streitig machten. Mit zwei Schüssen bekam ich de- 
ren mehr in meine Hände als ich nôthig hatte, nämlich nicht 
Unter diesen waren sonderbarer Weise 9 Männ- 
(Dieser Falke zicht bis in das Archan- 
Baer.) 


weniger als 11. 
chen und 2? Weibchen. 


* 


7 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


© —————— ————  ————————————— ————— —————————— ——— " —— ——————————— —— ———— — —— 


jedoch sich bald wieder setzen. Sind bäiume oder an- 
dere hüôhere Gegenstände in der Nüähe, so setzen sich 
immer mehrere darauf, kommen aber bald wieder auf 
die Erde zu den übrigen. 


Rücken 


aus und geben dem Vogel ein ganz fremdar 


Im Auffliezen nehmen sich 
die rosenrothen und Schultern sebr prachtvoll 

Eu ich 
môchle sagen, efn ausländisches Ansehen, zumal wir in 
Europa keinen anderen Vogel haben, welcher auf ähn- 
liche Weise und mit so scharf umschriebenen Farben 
gezeichnet ist. 

Auf der Erde zerstreuen sich die einzelnen Vôgel 
bald nach allen Richtungen und es ist nur selten der 
Fall, dass 4--5 nach einander bleiben. Beim Fortschrei- 
ten im Grase beobachten sie doch alle eine gewisse 
Hauptrichtung, fliegen oder flattern auch von selbst um 
eine kurze Strecke vorwärts. Wenn die Rosenstaare sich 
auf der Erde forthewegen, so geschieht es immer schritt- 
Beim Gehen nicken oder 
rücken sie zwar auch mit den Kôpfen, doch nicht so 
auffallend wie die gemeinen Staare, tragen den Feder- 
busch auch gew6bnlich glatt anliegend und erheben ihn 
nur bei gewissen Gemüthsbewegungen, oder wenn sie 
sich so eben auf einen Baum gesetzt haben. Auf der 
Erde kehren und drehen sie sich nach allen Seiten, und 


wenn ein kleiner Hügel im Wege liegt, so wird er von 


weise und das ziemlich rasch. 


einigen zugleich erklommen, wobei sie auf eine kleine 
Weile Halt machen, den Federbusch aufrichten und sich 
umsehen. Auch während des Gehens hat der Hals im- 
mer eive aufrechte Stellung und wird nur in dem Au- 
genblick vorgestreckt, wenn etwa ein Insekt die Auf- 
merksamkeit des Vogels auf sich zieht. Stossen sie auf 
eine Heuschrecke, so werden die Schritte verdoppelt 
und oft in schiefe und ziemkich hohe Sprünge verwan- 
delt, so dass man aus dem Grase bald diesen oder jenen 
heraufspringen sieht. Schyalben haben mir oft in wei- 
ter Ferne die Gegenwart einer Schaar Rosenstaare ver- 
rathen, indem jene die Insekten wegschnappen, welche 
d'ese aus dem Grase hervorscheuchen. 

Insekten, welche an den Spitzen der Grashalme sitzen, 
wissen die Rosenstaare sehr geschickt mittelst Sprüngen 
zu haschen, auch habe ich sie, wiewohl selten, niedrig 
fliegende Heuschrecken fangen sehen. Hat einer einen 
guten Fund gemacht, so giebt er einen Freuderuf von 
sich, auf welchen einige der Kameraden sich sogleich 
einstellen, um die Beute zu theilen. Dabei fallen denn 
kleine Zänkereien vor, besonders wenn es einen Lecker- 
bissen, eine grosse Heuschrecke gilt. Sonst sind sie 
friedfertig, immer guter Laune, munter und gewandt in 
ibren Bevwegungen, obzwar doch minder uoruhig als 


ibre Stammgenossen, die gemeinen Slaare. Die beson- 
dere Eisenschaft, welche die letzteren haben, ich meine 
das sonderbare Aufsperren und Bezirkeln mit dem Schna- 
bel, geht unsern Vôgeln ab. 

Ihre Lieblingsstellen sind im Frühjahr und so lange 
es noch keine reifen Maulbeeren und Kirschen giebt, 
Wiesen und Trifien, doch hier um Odessa auch unsere 
Gärten, besonders Stellen wo Bäume nur sparsam vor- 
kommen. Auf den Viehtriften sieht man sie oft in Ge- 
sellschaft von gemeinen Staaren und mit Motacilla flava 
var. melanocephala, welche hier häufig vorkommt. Dass 
sie sich auf den Rücken des grasenden Viehes setzen, 
hube ich nur selten gesehen und dass sie besonders dem 
Wasser nachgingen, darüber feblen mir ebenfalls Er- 
fahrunsen, weiïl wir hier keine stehenden Pfützen oder 
dergleichen haben. Nach einem im Käfig eine zeïtlang 
gehaltenen zu urtheilen, baden sie sich indessen gern. 
Biume lieben sie und selten lassen sie sich unmittelbar 
aus der Luft auf die Erde nieder, auch geschieht diess 
nicht vom ganzen Schwarm zugleich, sondern einzeln. 

Wenn ein Schwarm auf einer blühenden Æcacia vis- 
cosa Posto gefasst hat, so übersieht man leicht mehrere 
indem das rosenrothe Colorit ihres Gefieders der Farbe 
der eben ausgeschlagenen Blumen dieses Baumes sehr 
nahe kommt. Auch sehen die Vôsel grôüsser aus als sie 
in der That sind, da das Gefeder selten dem Kôürper 
glatt anliegt. 

Ihr Nachtlager halten sie in dichthbelaubten Bäumen 
und wählen dazu am liebsten die Kronen grôsserer Bäume. 
Bevor sie jedoch sich zur Ruhe begeben, schlagen sich 
mehrere Flüge zusammen und bilden, wie ich schon 
früher erwähnte, dann einen sehr grossen Schwarm. 
Haben sie sich dergestalt versammelt und nach einigem 
Hin- und Herfliegen einen passenden Baum, im Garten 
bald eine Robinia oder auch eine Esche, ausfindig ge- 
macht, so setzen sie sich alle dicht bei einander und 
fangen ïihr lärmendes Geschwätz an, welches weït zu 
hôren ist und erst bei anbrechender Finsterniss allmäh- 
lig verstummt. Wer diese aus tausenden von Kehlen 
herausgepressten Laute und Stimmen zum ersten Male 
hôrt, wird nicht wissen, wem er sie zuzuschreïben hat. 

Dieses Greschrei ist zugleich auch ïhr Gesang, den 
das gepaarte Männchen mit vieler Anstrengung und hef- 
tiger Gurgelbewegung aus der Kehle presst, und be- 
steht aus einem Gemengsel ganz fremdartiger schirken- 
der, krächzender und zwitschernder Tüne, welche im 
raschen Allegro und unter oftmaliger Wiederholung 
gewisser in Prestissimo übergehender Laute ohne Un- 
terbrechung fortdauert. Wenn ein Schwarm seiner Nah- 


9 BULLETIN 


SCI 


ENTIFIQUE 19 


— ——— ————————————————— ——— —— ———————— —————  ———————— —————————— "—— " ——— ————""" "TT 


runs auf der Erde nachgeht, so vernimmt man schon 
aus der Ferne dieses vielstimmige dem Obre durchaus 
nicht angenehme Concert. und es scheint als wenn einer 
den andern sondern in der 
Schnelligkeit des Vortrags übertreffen wolle. Dieser Ge- 


besonders abwechselnd und wenn man 


nicht allein überschrcien. 


sang ist nicht 
aus dem Gesange des gemeinen Slaars alle angenehmen, 
pfeilenden, leiernden und halbflotenden Tône weglässt, so 
erhalten die übriggebliebenen Laute gewissrrmaassen eine 
Aebnlichkeit Mit Worten 


oder Sylben wiedergegeben liuten sie etwa folgender- 


mit denen des Rosenstaars. 


maassen : 
Etsch - Etsch -retsch - kritsch -kritsch - kritsch - kritsch- 
ritzs-ritzs - tscherr-kretsch -kretsch-kritsch-kritsch-kritzs- 
tschirr - tschirer - {sirr, swirr-{zwi-tzwi-tschirrkirr-tschirr- 
. tsirr -tsirr, 

Das kritsch und 1schirr wird besonders oft und sehr 
schnell wiederholt. Eine grosse Aehnlichkeit mit dieser 
Art von Gesang hat das Geschrei einer Gesellschaft von 
Ratten, welche in einem engen Raume eingesperrt, unter 
sich beissen und hadern, und in der That glaubt man, 
dass eine Partie von Rosenstaaren, wenn sie am emsig- 
sten mit dem Singen beschäftigt ist, hadert und streitet, 
welches doch keinesweges der Fall ist. 


Bei der Festung Pizunda in Awhasien hôrte und sah 


ich lange zu, wie ein Rosenstaarmännchen seinem auf 


einem Eichenaste niedergehocktem Weiïbchen vorsang 
und seine Liebeserklärung machte. Hierbei wurde der 
Federbusch bald aufserichtet und bald niedergelegt, der 
Schwanz ausgebreitet und mit den Flügeln eigenthüm- 
liche rückende Bewegungen gemacht. Die Gestikulation 
des Männchens verriethen die aufgeregten innern Ge- 
fübhle, während das ruhig dasitzende Weïibchén seinem 
Gemahle keine besondere Aufmerksamkeit schenkte und 
mit dem in Ordnungbringen seines Gefieders beschäftigt 
war. Wird ein Rosenstaar von der Erde oder von ei- 
 nem Baume aufoescheucht, so lässt er einen schwachen 
doch angenehmen Laut, switt-hurrwit (das u sehr kurz) 
von sich hôüren, welcher Laut zugleich als Lockton und 
als Zeichen des Wohlbehagens dient. 


L Dieser Laut wird am besten wiedergegeben, wenn 
9 ein schmales Seidenband kurz dot He es schnell 
Esch die stumpfen Näcel des Daumens und des ZLeige- 
fingers durchzieht. Einen beinahe ähulichen Laut lässt 
der Haussperling im Fliegen oft von sich hôren auch 
erinnert er mich an eine Stelle im Lockton des Haken- 
gimpels (Zréngilla enuncleator), welche jeloch angench- 
mer u1d flétender klingt. 


Die jungen, noch grauen Rosenstaare rufen den kaum 
gewordenen Jungen des gemeinen Staares 
äholich F hôrt 
des Weibchens des Pirols kwääk , 
besonders wenn ein Schwarm sich auf einen mit reifen 


cben flügge 


bisweilen man auch einen Laut wie der 


am häufigsten aber und 


Früchten beladenen Maulbeer- oder Kirschenbaum eben 
setzt, vernimmt man die schon erwähnten Laute switt- 
hurrwitt.  Bleibt 


rück und kann er, 


ein einzelner aus dem Schwarme zu- 
wie es beï einem flügellahm geschos- 
senen, im Küäfig lange erhaltenen der Fall war, nicht 
— so schreit er mil voller Sehnsucht ein sehr 
Laut 


ist und we- 


mit fort, 
lautes und deutliches AÆuhschräär, 
davon fliegenden Kameraden unwidersteblig 
nigstens einen Theil der Schaar zurückzukehren zwingt: 
Ein gefangenes altes Männchen liess schr oft diesen Laut 
von sich hôren, rückte beständig und beftig mit den 
Flügeln, idem zugleich auch der Schwanz auf und nie- 
ohne deswegen so sehr nach den 


welcher den 


dergezuckt wurde, 
Seiten geworfen zu werden, wie es der Dompfaff lockend 
und singend zu thun pflegt. 

In der Gefangenschaft ist der Rosenstaar anfangs, jedoch 
nur kurze Zeit ungestüm, auch beurkundet er wäbrend 
der ersten Tage seiner Gefangenschaft eine gewisse Un- 
beholfenheit; doch bald wird er so zahm und zutraulich 
wie der gemeine Staar. 

Hat er einmal zwischen den Stüben seines Käfigs eine 
grôssere Oeffnung ausfndig gemacht, so drängt er sich 
behende heraus und bleibt im Bauer hôchst ungern. Ja 

er Stube liebt er sehr umherzuspaziren, ist harmlos 
und durchaus nicht so unruhig wie der gemeine Slaar. 
Die Hausgenossen lernt er bald kennen, kommt auf einen 
gewohnten Ruf herbeï, fingt sebr geschickt die Fliegen 
an den unteren Fensterscheiben und wird zuletzt so 
zahm, dass er sich geduldig mit der Hand streicheln 
lässu. Ein Weïbchen, welches ich den grüsseren Theil 
des verflossenen Winters lebend besass, hatte sich einen 
kleinen Nähtisch zum Lieblingsaufenthalt ausersehen, 
von dem es nicht wegzutreiben war. Wurde es bungrig, 
so begab es sich durch drei Zimmer in den offenstehen- 
den Bauer, kehrte aber sogleich wieder zu seinem frü- 
hern Aufenthaltsort. Mir folgte es aus einem Zimmer 
ins andere, blieb nicht gern allein und suchte immer 
die Nähe der Menschen auf. Mein Vogel liebte sehr 
sich zu baden aber wusste das Gefieder nicht besonders 
rein zu erhalten, eine Bemerkung, welche ich auch an 
den im Freien lebenden Gelegenheit gehabt habe zu 
machen. Zur Zeit der Reiïfe der Kirschen un Maul- 
becren trifft man hôüchst selten einen, an dem der Bauch 
nicht von den Beeren beschmiert wäre, 


11 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


TE 


Das zahme Weïbchen gab wahrend der 


der Gefangenschaft keinen Laut von sich, während zwei 


ganzen Zeit | 


Männchen oft ihr Ruhschrääi ertonen liessen. Zum Sin- 
gen habe ich es mit diesen Vôgeln in der Stube nicht 
bringen kônnen. Im Freien singen oder zwitschern beide 
Geschlechter, die Weiïbchen jedoch weniger fleissig. 

In den caucasischen Provinzen und überall, wo ich 
die Rosenstaare in Menge antraf, waren sie nicht beson- 


ders scheu. 
Nabhrung. 


Diese besteht in Insecten aus den Classen der Coleop- 
ieren, Hemipteren und besonders Orthopteren.  Kleime 
Harpalen, Amaren, Corixen, Locusten und Gryllen 
habe ich stets in ihren Magen gefunden, einmal auch 
zwei kleine Spinnen. Kleine Insecten werden ganz ver- 
schluckt, den grôsseren, wie etwa die Wanderheuschrecke, 
die Flügel und Füsse abgerissen und der Kôrper stück- 
weise heruntergewürgt. Auf die Heuschrecken ist der 
Rosenstaar besonders erpicht und er verdient wohl den 
Namen des Erbfeindes dieser schädlichen Insecten, in- 
dem er sich von diesen nicht allein nährt, sondern sie 
fürmlich verfolgt und ohne Hunger zu haben tôdtet und 
vertilgt. Brachte ich meinen zahmen Rosenstaaren einige 
Heuschrecken, Gryllus migratorius L. und G. vastator 
Stev., so fielen die ersteren mit Ingrimm über sie her 
und schenkten keiner das Leben. 

Die Woblthat und der Nutzen, welchen die Rosen- 
staare solchen Ländern gewähren, welche den Heu- 
schreckenzügen ausgesetzt sind, ist emleuchtend, indes- 
sen, glaube ich, irrt man, wenn man meint, dass ein, in 
der Regel an Individuenanzahl immer unermesslicher, 
Heuschreckenzug von den ïhn verfolsenden Staaren auf- 
gerieben und vertilst werden kônne. So stark auch die 
Schaaren von Staaren gewesen sein môügen, welche ich 
in den Jahren 1855 — 37 und 1838 beobachtet habe, 
so kôünnen sie im Vergleich zu der Individuenanzahl der 
Heuschrecken doch keïnesweges in, Anschlag gebracht 
werden, man mao sich in Berechnungen  versuchen, wie 
man wolle. Dass indessen eine Unzahl von erwachsenen 
Heuschrecken ein Opfer der Vertilgungswuth der Staare 
wird, ist ausgemacht. 

Durch Vernichtung der Heuschreckenbrut greifen die 
Rosenstaare noch energischer in den Hausbalt der Natur, 
obgleich es auf eine Art geschieht, welche von Naturfor- 
schern noch nicht hat beobachtet werden kônnen: 

In Bessarabien und der Moldau entwickeln sich nach 
Verlauf einer unbestimmbaren Anzahl von Jahren die 
Wanderheuschrecken aus den in die Erde gelesten Eiern. 


So lange die Jungen noch klein sind, versammelt sich 
die ganze Brut des Abends an bestimmten Stellen zu 
gemeinschaftlichen Nachtlagern und bildet in der Steppe 
und auf hôüher belegenen Wiesen und Anhôbhen mebr 
oder minder grosse dunkle Striche oder Stellen, beste- 
hend aus Klumpen von jungen, dicht an einander sitzen- 
den und gedrängten Heuschreckenhaufen. Je mehr die 
Heuschrecken heranwachsen desto grüsser, aber auch 
Jeder Haufen be- 
hauptet sein gewisses Revier, verlässt sein Nachtlager 
sobald die Sonne hoch genug ist, die einzelnen Mitolie- 
der zerstreuen sich um ibrer Nahrung nachzugeben und 


undichter werden diese Klumpen. 


kehren Abends colonnenweise zu ihrer früheren Schlaf- 
stätte zurück. Sobald die letzte Häutung überstanden ist, 
vereinigen sich sämmtliche Haufen und die Wanderung 
oder der Zug der nun beflügelten Insecten beginnt 
instinctmässis oder nach Gesetzen, die wir noch nicht 
kennen. Der Zeitraum, welcher diesen Insecten erfor- 
derlich ist, um die verschiedenen Metamorphosen zu 
durchlaufen ist nicht immer gleich und gänzlich von der 
mehr oder weniger günstigen Witterung abhänoie. 

In den Früh- und Abendstunden kommen nun die 
Rosenstaare herbeï, halten hier ihre Hauptmahlzeiten 
und richten unter den versammelten noch flügellosen 
Insecten Niederlagen an, deren woblthitige Folgen für 
das Land durch das seltene Erscheinen der verheerenden 
Heereszüge sich kundthun. 1825 erschienen um Odessa 
kleine Heuschreckenzüge, in den drei darauf folsenden 
Jahren nahm ihre Anzahl immer zu bis im Jahr 1829 die 
ganze Umgegend von Heuschrecken überfluthet wurde.(*) 
In demselben Jabre sollen die Rosenstaare hier sehr bäufig 
gewesen seyn. 1854 im August sah und staunte ich 
selbst über die Myriadenmenge dieser furchtharen In- 
secten. An dem Orte wo ich mich damals befand, in der 
deutschen Colonie Lustdorff, 12 Werst von Odessa, 
bemerkte ich am ersten Tage des Erscheinens der Heu- 
schrecken jedoch keine Rosenstaare. Die längs dem Ufer 
fliegenden Zerstürer bildeten eine Colonne von etwa 
einer halben Werst in der Breite uud ungefähr 260 
Fuss Hôhe. Der Zug begann am Morgen um 6 Uhr 
und dauerte ohne Unterbrechung bis zur Abenddäm- 
merung, indem Schaaren sich auf die Erde niederliessen, 
die dasélbst befindlichen Weingärten und das Ufer im 
5 bis 6 Schichten zudeckten und andere Schaaren über 


(#) Mitieu, in der Stadt, stehen Jhie, und da an den Sixassen 
einige alte Pappeln. Auf diese liess sich eine Schaar Heuschre, 
cken brach die schenkel- und armsdicken Aeste 
mit ihrer Last zusammen, so dass von den Bäumen nur die 
aufrechtstehenden Hauptstimme übrig blieben. 


nieder. und 


15 


BULLETIN SCIENlIFIQUE. 


sie wegflogen. Ein starker Landwind trieb eine Unzahl 
von ihnen ins Meer, von wo sie grosse Halbkreise und 
das Land wieder zu gewinnen suchten. Diesmal rich- 
teten sie in der Umgegend keinen bedeutenden Schaden 
an, sondern zogen alle zum Dnestr und nach Bessarabien, 
wo laut sichern Nachrichten Schwärme von Rosenstaaren 


sie in Empfang genommen haben sollen. 


Wo Rosenstaare in Menge sich zeigen, werden sie als 
Vorboten von Heuschrecken betrachtet, so in der Krym, 
Bessarabien und auch um Odessa. Dass indessen diese 

Voraussetzung keinesweges immer eintrifft, beweist die- 
ses Jahr 1858, indem wir der Rosenstaare die Menge 
gehabt, von Heuschrecken aler nichts gehôrt haben. 

Die Tataren und Armenier betrachten unsern Vogel 
gewissermaassen als heilig und setzen auf ihn als Heu- 
schreckenvertilger ein grosses Vertrauen. Dies geht sa 
weit, dass nicht allein die Transcaucasier, sondern auch 
die Tataren in der Krym zur Zeit wenn die Heu- 
schreckenzüge das Land zu verwüsten drohen, sich eines 
besonderen Mittels bedienen, wodurch, ihrem Dafürhalten 
nach, die Rosenstaare herbeigelockt werden sollen. Un- 
weit des Klosters Etschmiadsin in Armenien und des 
Dorfes Arguri am Fusse des Ararat entspringt nämlich 
eine Quelle, deren Wasser für heiïlig gehalten wird. 
Sobald die Heuschrecken sich zeigen, wird eine Portion 
dieses Wassers herbeigeschafft und in Procession in der 
Umgegend umhergetragen, und alsbald sollen die Rosen- 
staare sich einstellen um den Heuschrecken das Garaus 
zu machen. In der Krym und auch an verschiedenen 
Orten Transcaucasien's wird behufs dieses Zweckes das 
Wasser besonders aufbewabrt und wenn es ausgeht, 
werden Abgeordnete eigens nach dem fernen Ararat 
hingeschickt, um es herbeizubringen. (*) 


-Sobald: die Kirschen zu reifen anfangen, suchen die 
"Rosenstaare jene fleissig auf und “werden, indem eine 
“grosse Gesellschaft die Mahlzeit zusamimen hält, mit einem 
Baume bald fertig. ‘In diesem Sommer ‘thaten sie der 
"Kirschénerndte ‘um Odessa einén bédeutenden Abbruch 
und die Wächter wurden nicht fertig sie abzuwehren. 

dem sie bald merkten, dass ein grôsserer Schwarm 
von den Wächtern früber wahrgenonrmen ‘wird, so ka- 
“men sie später einzeln, verhielten sich auf den Bäumen 
»ganz still und so gelang es dem einen und anderen mit 
a 


(%) ‘Hr. Parrot in seiner Reise zum Ararat erzälilt p. 128 
.u. f. ein mebhreres hierüber, hat aber den Vogel nicht sélbst 
zu sehen bekommen. 


regelmässige Schwenkungen in der Luft beschreibend, 


—————— —— —— —————————— —————————————————“""îÛ————————————  — — ——  —— — ———————— ————— — — — ————— "#0 


leinigen Kirschen davon zu fliegen und den Wächtern 
Libr Hurrwit oder Huwitt nachzurufen. 

Noch mehr als den Kirschen. schaden sie der Maul- 
| beerenerndte und sind, wo Maulbeerbäume der Früchte 
halber gezogen werden, arge Feinde. Ihrem Appetit 
nach diesen Früchten haben sie den tatarischen Namen zu 
verdanken und sie fressen um so mehr, als zu den nicht 
nistenden Schwärmen zur Zeit der Reife der Maulbeeren 
die grauen Jungen nebst ihren Eltern sich gesellen und 
die ohnehin starken Schwärme einen sehr anschnlichen 
|Zuwachs erhalten. In dem weitläufigen, okonomisch- 
botanischen Garten, welcher mir anvertraut ist, sehe ich 
zu dieser Zeit die Rosenstaare selten auf der Erde, son- 


dern finde sie regelmässig in den Allcen der Maulbeer- 
bäume. Es scheint, dass sie diese Früchte jedem an- 
deren Nabrungsmittel vorziehen. Sind die Beeren nicht 
zu gross, so werden sie schlechtweg beruntergewürgt, 
im anderen Falle dagegen zerstückelt. Sie sollen auch 
Weintrauben fressen. 

In der Gefangenschaft nimmt der Rosenstaar mit allem 
vorlieb, mit aufgeweichten Semmeln und sogay mit 
Roggenbrodt. Besonders gern frisst er das Fleisch der 
Wassermelonen auch Regenwürmer und schnappt nach 
Fliegen, welche sich auf den Bauer zufällig setzen. 


Indem der Darmkanal verhältnissmässig nur kurz ist, 
geht die Verdauung rasch von statten, der Vogel frisst 
beinahe so viel wie der Seidenschywanz und der Hurger 
stellt sich nach kurzen Pausen ein. 


Oeffnet man den Magen eines geschossenen Vogels, 
so findet man ihn immer vollgepfropft mit Nahrung. 

Hatten sich meine zahmen Staare satt gefressen, so 
wurde das Gefieder aufgebläht, der Federbusch auf- und 
niederbewegt und ein léises Hurrwitt einander zugerufen. 

Die im Zimmer sumimenden Fliegen verfolgten sie 
mit ihren Augén, machten aber keine Anstalten diesel- 
ben‘im Fluge zu haschen.(*) Indem meine Vôgel sich 
in allen Ecken und Wivkeln der Zimmer umhertrieben, 
verwickelten sie sich die Zéhe in Zwirn und Staubfiden 
etc. Ich wusch ïhnen dahér die Zehen üfters rein, wo- 
bei die Staare gar jimmerlich schrieen, desgleichen thun 
auch die angeschossenen und nehmen ihre Zuflucht so- 
gleich zu eïnem dichten Strauch, in welchem sie sich 
zu verbergen suchen. Bis zur Mitte vom August blei- 
ben die alten und jungen Vôgel beisammen, später tren- 


(#) In den Nadelholzwäldern von Finnland habe ich im Som- 
mer oft gesehen, wie die Seidenschwänze Insecten aus der Luft 
| holten und mit ibrer Beute auf den einmal erkorenen Baumzweig 


| wiederkebrten. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


16 


nen sich oft die letzieren und bilden kleinere hesondere 
Schwärme. Sobald die Mauser überstanden ist, verei- 
pigen sie sich wieder und verschwinden gegen Ende 
des September aus Neurussland. Längs der ganzen Kü- 
stenstrecke von Awlhasien und in Imeretien traf ich noch 
im October Rosenstaare. 


Fortpflanzuncg. 


Dass die Rosenstaare in den südlichen europäischen 
Provinzen Russlands und zwar in Menge nisten, ist kei- 
nem Zweilel unterworfen, denn in der Mitte des Juni 
erscheinen in den Güärten eine Menge grauer Jungen, 
welche zu 5 bis 6 ihren Müttern nachfliesen und von 
denselben gefüttert werden. In Avhasien sah ich flügge 
Jungen schon in den ersten Tagen vom Juni. Am lieb- 
sten wählen sie steil ansteigende Bergabsätze, verlassene 
steimerne Gebäude und Ruinen, aber auch hohle Biäume 
zu ihren Brutplätzen und nisten gern in Gesellschaft, 
aber an Orten, welche ferne von menschlichen Woh- 
Dies ist aber auch leider alles, was ich 
hierüber mit Gexvissheit weiss, denn ich bin nicht so 
glücklich gewesen, das Nest selbst zu finden. Bei Pizunda, 
dem alten Pythius in Awhasien, war ich wohl unfern 
ihrer Brutplätze. Täglich kamen einzelne Paare auf eine 
bei der Festung befindliche Wiese, von welcher sie 
eine Menge Insecten in den Schnäbeln davon trugen; 
aber die unsichere Umgegend und die feindlichen Ex- 
cursionen, welche die jenseits des Flusses Psib woh- 
nenden Tscherkessen zur Zeit meiner Anwesenheit in 
Pizunda veranstalteten, erlaubten nicht, ins Gebirge 
weiler vorzudringen. 


pungen liegen. 


Nach der Anzahl der den Aeltern folsenden Jungen 
zu urtheïlen, lest der Rosenstaar 4 bis 6 Eier, 

In den ersten Tagen vom Mai dieses Jahres beobachtete 
und verfolyte ich lange ein gepaartes Pärchen im Garten. 
Als ich alle Hoffnung verloren hatte, dass es im Garten 
sein Nest anleyen würde, schoss ich absichtlich das 
Weiïbchen allein, worauf das übriggebliebene Männchen 
sich ganz eisenthümlich geberdete. Es erhob sich näm- 
lich hoch in die Luft und indem es mit Jangsamen Flü- 
gelschlägen unregelmässige doch ziemlich grosse Kreise 
beschrieb, flatterte es bald nach oben und bald nach 
unten und machte Bewegungen, als wenn es nach flie- 
genden Insecten haschte, plôtzlich ward der Flug unend- 
lich beschleunigt und der Vogel verschwand in gerader 
Richtung, kam aber bald wieder und wiederholte die- 
selben Kreise und sonderbaren Luftsprünge, rief und 
suchte ängstlich sein Weibchen. Dies dauerte wohl über 


eine halbe Stunde bis das Gewehr dem Schauspiel ein 
Ende machte. Neugierig zu wissen, ob der Vogel nicht 
etwa in der That Insecten aus der Luft gefangen habe, 
wie ich es früher nie bemerkt halte, untersuchte ich 
dessen Magen, fand aber darin nur einige frische, unent- 
wickelle Orthopteren und Ueberreste von einigen Amaren 
und Harpalen, welche letziere nicht kürzlich gefressen 
seyn konnten. 

Ich komme jetzt zu einem der Beachtung sehr wer- 
then Umstande und zwar ist es der, dass jährlich eine 
sehr grosse Anzahl Rosenstaare nicht brütet. Alle die 
Individuen und deren sind mehrere tausende, welche 
in grossen beisammenbleibenden Schaaren den ganzen 
Sommer vom April bis zum September in den Provinzen 
von Neurussland sich umhertreiben, gehen dem Fort- 
pflanzungsgeschäfte nicht nach. Der Einwurf, dass diese 
Schwärme etwa nur aus jüngeren nicht fortpflanzunss- 
fihigen Vôgeln bestehen, findet keine Anwendung, deun 
diese, einer anhaltenden Beobachtung nicht entgangenen 
Schaaren, werden zusammengesetzt aus ein, zwei und 
mehrere Jahre alten Individuen, von denen letzterern 
das Fleisch besonders zähe ist. Die Anzahl der Männ- 
chen und Weiïbchen ist ziemlich gleich. 

In dem von mir bewohnten Garten beobachtete ich 
1858 vom Mai bis zum 20 Sept. vier nicht besonders 
starke Schwärme, welche an gewissen Stellen des Parks 
sich immer wiederfinden liessen, die Individuenanzahl 
zweier von diesen Schwärmen hatte ich mir genau an- 
gemerkt. Sie blieb sich immer gleich, obgleich sie des 
Abends mit den übrigen Schaaren der ganzen Umge- 
gend sich vereinigte. Unter diesen befand sich gewiss 
kein gepaartes Paar. Dasselbe muss ich von den vielen 
tausend Individuen behaupten, welche ich auf meiïnen 
Excursionen in der ganzen Umgegend an gewissen Stel- 
len immer wieder traf. Im Juni dieses Jahres erwartete 
ich die Ankunft der jungen Vügel, sie blieben aber so- 
wohl diesen als auch den folgenden Monat aus, und im 
Laufe des ganzen verflossenen Sommers habe ich keiïnen 
einzigen davon zu sehen bekommen. 

Die Untersuchung der Geschlechtstheile gaben mir 
folgende Resultate. 

Bei 13 untersuchten Individuen fand ich im Juni die 
Eierstôcke mit den darin enthaltenen Eiern so entwickelt, 
wie es nur in der Periode der Begattung der Fall zu 
seyn pfleet. In der Regel 20 bis 30 Eierkeime, die 
kleinsten hirsengross, die grôssten 8 bis 10 beinahe so ! 
gross wie Linsen. Die Hoden bei den Männchen, so-! 
wohl jüngeren als auch älleren Vôgeln, waren sehr an- 
geschwollen, vartirten um ein Bedeutendes in der Grôsse“ 


‘ 


immer leicht auf Schussweite nähern. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


(| 


und strotzten von Spermatozoen. Was nun die Form 
der Saamenthierchen anbetrifft, so gehôrten sie, wie zu 
vermuthen war, der Schraubenform, analog der der 
Wo die Saamenthierchen noch in 
blasenfürmigen Gebilden lagen, stellten sie Büschel von 
kolbenfürmiger Gestalt dar. Die Anzahl der Saamen- 
thierchen in den Blasen war nicht immer gleich, bald 
zählie ich 12, ein anderes Mal bis 17. Jedes Saamen- 
thierchen hatte ein dickeres Ende und die Windungen, 


übrigen Singvôgel. 


nach dem schmäleren Ende kleiner und dichter werdend, 
verliefen der ganzen Länge nach. Die Anzahl der Win- 
dungen betrug von 22 bis 25. Platzt die Blase (das 
Chorion), so breitet der Büschel von Saamenthierchen 
sich fächerfôrmig aus. Die in der Längenachse der Blase 
liegenden sind grôsser als die zu den Seiten belegenen, 
die ersteren elwa über #40” lang, die anderen etwas 
kürzer. Vertrocknet die Saamenfeuchtigkeit, wie es oft 
geschieht, unter dem Mikroscop, so backen sich die Fä- 
den zusammen und die Windungen der einzelnen Fäden 
legen und passen sich genau an einander, es entsteht ein 
Gebilde, welches mit den Gliederungen eines Bandwurms 
Aehnlichkeit hat. Prof. R. Wagner meint, und das 


. gewiss nicht mit Unrecht, dass die Hauptverschiedenheit 


der Saamenthierchen bei den Passerinenspecies in der 
Zahl der spiralférmigen Windungen liegen, indessen 
habe ich bei den Drosselarten, Lerchen und Saxicola 
leucomela gesehen, dass die Anzahl dieser Windungen 
je nach der Stufe der Entwickelung des Saamenthier- 
chens einer und derselben Vogelart sehr verschieden ist. 
Je weniger entwickelt die Saamenthierchen sind, desto 
grôsser ist die Anzahl der Spiralwindungen, die freilie- 
genden im Vas deferens enthaltenen Thierchen bieten 
daher die geringste und sich immer gleich bleibende 
Anzahl von Windungen. 

Alle von mir untersuchten männlichen Individuen der 
Rosenstaare hatten im #’as deferens keine Saamenthier- 
chen, mithin sah ich nur unvollkommen entwickelte, 
konnte demnach ihre Lebensäusserungen und die boh- 
renden Bewegungen ihrer schraubenformigen Enden nicht 
wabrnehmen. 

* Aus allem diesem lässt sich nun folgern, dass die den 


 ganzen Sommer sich umhertreibenden Schaaren von Ro- 


senstaaren wohl zeugungsfähig waren, aber dass eine 


Begattung trotz dem nicht Statt gefunden hatte. 


Tag d. 


Einzelne, zumal gepaarte Paare sind, wie ich schon 
bemerkt habe, gar nicht scheu und man kann sich ihnen 
In Schaaren da- 


gegen, besonders wenn sie mehrere Mal verfolgt worden 
sind, werden die Rosenstaare so vorsichtig, dass man 
sich ihrer nur durch Anschleichen habhaft machen kann. 
Da sie sebr gierig den Kirschen und Maulbeeren nach- 
gehen und auf dieselben Biume oft wiederkehren, so 
habe ich sie aus meinem Versteck in Menge geschossen. 
Doch wenn gegen den Abend die einzelnen Schwärme 
sich vereinigen und das Revier ihres Hin- und 
Herstreichens kennt, wird die Jagd oft sehr lohnend 
und kann mebrere gute Flugschützen auf eine angenehme 
Weise unterbalten. Bei seinem gedrungenen und starken 
Kürperbau verträgt der Vogel bedeutende Wunden, fliegt 
getroffen davon und geht nicht selten verloren. 

In Schlingen und Dohnen gehen die Rosenstaare hôchst 
ungern und als ich, um sie herbei zu locken, einen aus- 
gestopften in der Nähe der Dohnen aufstellte, mieden 


sie sorgfältig den Baum. 


man 


Desto leichter kann man sie 
mit einem Lockvogel und zwar auf dem Trankherd mit 
Netzen fangen, so dass im Ganzen der Rosenstaar vor- 
sichtiger als der gemeine ist. 

Schliesslich bemerke ich noch, dass ihr Fleisch nicht 
besonders schmackhaft ist. Zur Zeit der Maulbeeren ist 
es am fettesten. Die Seidenschwänze, alle Drosselarten 
und die Pirole schmecken besser. 

Nur einmal habe ich seschen wie ein Falke, Æ: Sub- 
buteo, einen Haufen Rosenstaare verfolete und mebrere 
Mal sich auf denselben stürzte. Nach jedem Stoss stieb 
der ganze Schwarm aus einander, vereinigte sich bald 
wieder und machte in der Luft die sonderbaren Evo- 
lutionen, deren ich beim Beschreiben des Fluges er- 
wäbhnt habe. 


N'x0: :T: ES; 


1. Buuerkunc zu DER IN T. IV. N. 22, 23 Des 
BuLLETIN ENTHALTENEN À BHANDLUNG:,, UEBER 
DIE GESETZE DER ÊLECTROMAGNETE“; von 


E. LENZ. (lu le 26 octobre 1538.) 


In der Abhandlung, die Hr. Prof. Jacobi und ich 
gemeinschaftlich über die Geselze der Electromagnete 
abgefasst haben und deren erster Theïl an dem ange- 
führten Orte bekannt gemacht worden ist, haben wir 
gezeigt, wie für ein jedes der Gesetze über die magne- 
tisirende Wirkung der Spiralen auf weiches Eisen sich 
immer ein im genau entsprechendes, nur umgekchrtes, 

2 


19 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


. 


20 


EU 


Gesetz anführen lasse, nach welchem durch Entstehung 
oder Verschwinden des Magnetismus eines Eisenkerns 
der in einer umgebenden Spirale erzeugte inducirte Strom 
bedingt wird. Diese letztern Gesetze finden sich von 
mir in einer Abhandlung (Mém. de l'Acad. Imp. des 
sciences T. IL. 1833) auseinandergesetzt. — Es finden 
aber hierbei einige Beschränkungen statt, die ich in dem 
Folgenden näher erôrtern will 


In meiner Abhandinng habe ich das Gesetz aufgestellt: 
»die electromotorische Kraft der in Spiralèn verschie- 
»dener Weite, von ein und demselbèn Eisenkerne und 
ein und demselben in ihm erzeugten Magnelismus in- 
. ducirten Strôme ist unabhängis von der Weite der 
» Windungen. 

Dagegen in unserer gemeinschaftlichen Abhandlung 
(Art. 12, 15, 14) haben wir dargethan, dass dieses 
Gesetz im Allgemeinen zwar auch umgekehrt wabr 
sei, dass nämlich der in einem Eisenkerne durch eine 
magnelisirende Spirale erzeuate Magnetismus unabhängig 
sei von der Weite der Windungen der Spirale, dass 
dieses Gesetz aber eine Beschränkung erleide beï den- 
jenigen Windungen, die dem Ende des Eisenkerns nahe 
liegen, so dass hier die weiter abstehende Spirale gegen 
die engere im Nachtheile sei. Wir haben auch dort 
gezeist, wodurch man sich diese Abweichung von der 
allgemeinen Regel erklären kônne. 

Es fragt sich nun, da sonst die Gesetze für beide Fälle 
sich so genau entsprechen, sollte diese Beschränkung des 
allgemeinen Gesetzes nicht auch für die magnetoelectri- 
schen Strôme stattfinden? Ich glaube, dass dieses keiï- 
nem Zweifel unterliege, da man unsere Schlussfolge, mit 
der wir die Abnahme der magnetisirenden Einwirkung 
mit der Zunahme der Weïte der Windungen erklärten, 


Schritt für Schritt auch dém magnetoelectrischen Falle 


anpassen kônne. 
In der That, blicken wir auf die dort gebrauchte 
Fieur, in welcher MN den Eisenkern, a und a’ die 


Querschnitte der Windungen zweier Spiralen in ein und 
derselben Fliche a’ao, aber in ungleichem Abstande 
vom Eisen. vorstellen und denken wir uns nun den 
magneloelectrischen Fall, dass nämlich in MAN ein be- 
slimmter, für alle Versuche couslanter, Magnetismus 


plôtzlich verschwinde, so wird dadurch in jeder Win- 
durg a und « ein inducirter Strom erzougl werden. Es 
werden aber hierzu nicht blos die in der Ebene beïder 
Strôme befindlichen magnetischen Elemente des Eisens 
beitragen, sondern auch die diesen zunächst liegenden, 
nur immer schwächer, je weiter sie von o abstehen, 
wegen der grôssern Schräge der Wirkungen; irgendwo 
endlich wird jede merkliche Emwirkung aufhôren. Wir 
nehmen an, dass simmtliche auf à beim Schwinden des 
Magnetismus noch merklich einwirkenden Theïlchen von 
dem Winkel man umfasst werden, so werden säimmtliche 
auf die Windung a’ einwirkenden Theïlchen von dem 
Winkel n'a’ n' umfasst werden. — Auf a und 4 wird nun 
die Wirkung so wie für den electromagnetischen, so auch 
für den magnetoelectrischen Fall gleich sein; eben das- 
selbe wird auch in Hinsicht auf & und D’ stattfinden, 
die ganz am Ende des Eisens liegen, denn für beide 
geht die Hälfte der inducirenden Eisentheïlchen verloren. 
Wenn aber die Windungen sich nicht gauz am Ende, 
sondern demselben nur nahe befinden, wie in d und d’, 
so fehlt ein Theil der einwirkenden Eisentheïlchen für 
d', während für d noch alle da sind; die Einwirkung 
auf die weitere Spirale d' wird also nothwendig schwä- 
cher sein als auf d, wenn diese Einwirkung auf a und 
a vôllig gleich war. — Das von mir für die electro- 
motorische Kraft magnetoeléctrischer Strôme aufgestellte 
Gesetz gilt also ohne alle Modification eïgentlich nur für 
unendlich lange Eisenstangen. 

Wenn dem aber so ist, so fragt es sich nun, woher 
es kam, dass ich bei meinen früheren Versucheñ diese, 
wenn auch gerimge, Abweichung von dem allgemeinen 
Gesetze der Unabhängigkeit der electromotorischen Kraft 
der magnetoelectrischen Strôme von der Wéite der Win- 
dungen nicht gefunden habe? Eime nähere Betrachtung 
der dort angewandten Beobachtungsmethode wird uns 
Réchenschaft darüber geben. 

Ich habe in méiner damaligen Abhandlung 2 Versu- 
che zum Beweise des in Rede stehenden Gesefzes ange- 
fübhrt. Bei dem ‘érsten Vérsuche war das Verhältuiss 
der Durchmesser der Windungsweiïte — 0”,13 : 6,57, 
bei dem zweiten gar wie 0,78: 28,0. Ich will mich gléich 
auf den letzten Versuch, wo das Vethältniss der Durch- 
mésser fast wie 1:40 war, beschränken; was von ihm 
gilt, gilt in noch grüssérem Maasse vom ersten Vet- 
such, wo dieses Verhältniss fast nur —1:9 war. Die 
Inducirung des Stromes in den Spiralen ward so ver- 
anstaltet, dass die Spirale von 28” Durchmesser, die aus 
6 Windungen bestand, wélche um ein Rad von diesem 
Durchmesser , dicht aneinander liegend, gewunden waren 


Rd ne 


auf einen Eisencylinder geschoben wurde, der cirea {4 Zoll 

im Durchmessér hatte und 2 Zoll lang war; an dem 

Ende desselben wurden nun, in einer Richtung mit ihm, 

2 starke magnetische Coulombsche Systeme mit entge- 

gengesetzten Polen angelest, so dass der Eisencylinder 

stark magnetisch wurde; beim plôtzlichen Abreissen der 
beiden Magnetsysteme nach beiden entgegengesetzten 

Seiten hin, ward der inducirte Strom in der Spirale 

erzeugt. — Wenn die beiden Systeme, von denen jedes 

191/, Zoll lang war, an dem Anker anlagen, so hatte 

man gleichsam einen Magneten von 41 Zoll Länge, um 

welchen sich die Spirale schlang, wäbrend ihr Abstand 
von demselben nur 14 Zoll betrug. Es betrug also der 

oben angeführte und mit man hezeichnete Winkel 1129. 
> Wurden die Systeme plôtzlich fortgerissen, so ward der 
Magnetismus innerhalb dieses ganzen Winkels aufgeho- 
ben und es wirkten auf die Spiralen nicht blos die 2 Zoll 
des Eïsencylinders, sondern auch die beiden 191/, Zoll 
langen Magnete. Man findet also die Erklärung, warum 
sich hier die der weiten Spirale nachtheiïlige Endwirkung 
nicht zeigte, wenn man zugiebt, dass simmiliche noch 
merklich auf die Inducirung einwirkenden magnetischen 
Elemente innerhalb des Winkels von 112° liegen, was 
gewiss sehr wahrscheinlich ist. 

Nach diesen Erläuterungen muss ich also das von mir 
in der angeführten Abhandlung zu allgemein aufge- 
stellle Gesetz, dass die electromotorische Kraft der mag- 
petoelectrischen Strôme von der Weite der Windungen 
abhängig sei, dahin modificiren, dass es in dieser All- 
 gemeinheit nur gültig sei, wenn die inducirenden Mag- 
netstäbe gegen die Weite der Windungen als unend- 
dich lang anzusehen sind, dass es aber für kürzere 
Magnetstäbe die Beschränkung erleide, dass die weitern 
_Spiralen gegen die engern etwas im Nachtheile sind. 

Ganz Acbnliches, als welches ich so eben von der 
Weite der Windungen der magnetoelectrischen Spiralen 
gesagt habe, lässt sich auch von dem andern vou mir in 
der erwähnten Abhandlung aufgestellten Gesetze, dass 
die electromotorische Kraft in den magnetoelectrischen 
“Spiralen der Anzahl der Windungen proportional sei, 
bemerken; auch hier müssen bei nicht unendlich lan- 
gen inducirenden Magneten die Endwindungen eine 
etwas geringere electromotorische Kraft entwickeln. — 
Warum sich dieses bei meinen dortigen Versuchen nicht 
ergab, lag theils darin, dass die Spirale den induciren- 
den Eisencylinder eng umschloss, wo also die Schwä- 
chung der Endywindungen am wenigsten hervortreten 
musste, theils aber auch darin, dass die Windungen 
nicht blos vom verschyindenden Magnetismus des Eisen- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


cylinders inducirt wurden, sondern auch durchs Entfer- 
nen von Hufeisenmagneten, wodurch gleichsam der in- 
ducirende Magnet verlängert wurde, Ich halte es nicht 
für nôthig dies mehr im Detail zu zeigen, da der Fall 
dem so eben näher betrachteten ganz analog ist, nur ist 
hier ein Hufeisenmagnet, statt der beiden geradlinigten 
Systeme gebraucht. 

Also auch hier ist das Gesetz. dass die electromotori- 
sche Kraft der Anzahl der Windungen der magneto- 
electrischen Spirale proportional sei, dahin zu modifici- 
ren, dass es im strengen Sinne nur für solche induci- 
rende Magnete gelte, die im Verhältniss zur Weite der 
Windungen als unendlich lang angesehen werden kôn- 
uen. Besser noch und dann allgemein gültig, lisst es 
sich so aussprechen: Die electromotorische Kraft einer 
inducirten Spirale ist gleich der Summe der electro- 
motorischen Kräfte sämmtlicher einzelnen W'indungen. 


—————_s tt — 


MUSÉES. 


1. RaPPORT SUR QUELQUES RoCHES DE La Rus- 
SIE MÉRIDIONALE RAPPORTÉES PAR M. KOEP- 
PEN Er oFFERTES AU MUSÉE MINÉRALOGIQUE 
(lu le 26 Octobre 1838). 


Nachdem ich im vergangenen Jabre auf Befehl der 
Regierung die etwa 120,000 Desjatinen grosse, von Trieb- 
sand bedeckte Fliche im Dnjeprow'schen Kreise des 
T'aurischen Gouvernements näher untersucht und mich 
von der Môplichkeit solche zu bewalden überzeugt hatte, 
interessirle es mich die wahrscheinliche Fortsetzung die- 
ses Sandlagers nach Osten hin zu verfolgen. In dieser 
Absicht beobachtete ich die Tiefe der Brunnen, deren 
Wasser erst im Sande vorkommt. Ueber die in dieser 
Beziehung eingesammelten Notizen behalte ich mir vor 
später zu berichten, gegenwärtig aber bin ich so fret 
der Conferenz für die Minerahen-Sammlung der Aka- 
demie ein Paar Steine zu überreichen, welche von einer 
Schicht herrühren, die 10 Sashen unter der Oberfläche 
der Erde beginnt, und, fast 12 Sashen dick, auf dem 
Wasser bietenden Sande ruht(*). Diese sind: 


(*) Der Brunnen, beim Graben dessen diese Steine zu Tage 
gefôrdert wurden, befindet sich auf dem Krons-Pachtlande Tsche- 
tentschi (Kazenuan o6po'nan craren Merenun), früher No. 106, 
nach den von mir angefertigten Listen aber No. 105, welches 


+ 


25 


No. 1. 
schaliger Muscheln. 


No. 2. Dichter Kalkstein. 


Diese. wie alle folgenden Bestimmungen der 37 Stein- 
und Erdarten, welche ich zu überreichen die Ehre habe, 
verdanke ich dem Hrn. Conservator unsers Mineralogischen 
Cabinets. Major v. Helmersen, der, gleich wie Herr 
Akademiker v. Kupffer die Meinung äusserte, dass die 
von mir aus dem Taurischen Gouvernement mitgebrach- 
ten Mineralien keinen unnützen Beiïtrag zu dem abgeben 
kônnten, was die Akademie aus jenen Gegenden schon 
besitzt. 

Im Melitopolschen Kreise konnte ich nicht umhin die 
Granitschicht zu berücksichtigen, die, vom Asowschen 
Meere — vielleicht schon vom Kaukasus — ausgehend, 
die Wasserschwellen des Dnjepr's bildet, dann durch's 
Chersson'sche und Kijew'sche Gouvernement zieht und, 
längs der Gränze von Wolynien und Podolien fortlaufend, 
endlich die Karpathen erreicht. Bruchstücke von dieser 
Felsschicht aus dem Lande der Nogaj-Tataren, vom 
Lande der Pietisten-Colonie Rosenfeld, wie aus den 
Gebieten der Malakaner und der Mennoniten, habe ich 
die Ehre hier vorzulegen; und zwar: 

No. 5. 
<path,— von der Obytotschnaja, im Lande der Nogajer, 
oberhalb des Dorfes Konda-Tamgaly, wo der Tschu- 
macken-Weg über den Fluss setzt. Die Colonisten von 
Neu-Stuttgart holen ihn 14 Werst weit zu Fundamenten. 


Weissstein mit einem Krystalle von Feld- 


No. 4. Diorit — vom Ufer der Obytotschnaja und 
des in selbige sich ergiessenden Flüsschens Tschokrak, 
neben der Pietisten-Colonie Rosenfeld. 


No. 5. Feinkôrniger Granit — aus dem Brunnen 
im Malakaner-Dorfe Nowo-Wassil'jewka, zwei Sashen 
tief unter der Oberfläche der Erde. 


No. 6. Gneissgranit mit vorwaltendem Feldspath — 
vom Tokmak-Flusse, bei der Mennoniten-Colonie Wer- 
nersdorf. Er wird in den Colonien zu Fundamenten 
benutzt. 

Zugleich folgen hierbei: 

No. 7. Gneissgranit und No. 8. Graurother Quarz- 
J'els — beide von dem, neben dem Nogaj'er-Dorfe I-s 
Argakly befindlichen, fälschlich Mogila (Tumulus) ge- 


zum Dnjeprow'schen Kreise gehôrt und 30 Werst NW. vom Dorfe 
Ahajman, 20 Werst SW. vom Dorfe Rubanowka und eben 50 
meit SO vom Dorfe Sapadnyÿje-Kairy entfernt ist. Für's Heraus- 
schaffen von einer Kubik-Sashen dieses Stcines liessen sich die 
Brunnengräber 15 Silberrubel zahlen. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


Dichter  Kalkstein mit Bruchstücken zwei-| nannten Felsenhügel Korssik (Kopcars Moruxa), dessen 


ich schon in meinem Berichte vom 15 Juni erwähnte (*}. 

Auch von dem zum Theil Jeinkôrnigen, eisenschüssi- 
gen Sandstein, aus dem die sogenannte Kamennaja-Mo- 
gila besteht, die sich am rechten Ufer der Molotschnaja, 
zwischen den Duchoborzen-Dérfern Terpjenije und Tam- 
bowka befindet, lese ich hier ein Paar Bruchstücke vor 
(No. 9, 10 und 11). 


Ferner erfolgen: 


No. 12. Weiïsser sehr fetter Thon (Walkerde?), 
No. 13. Weisser Thon und 
No. 14. Kothgrauer Thon, von denen No. 12 die 


obere, No. 13 die mittlere, weisseste, und No. 14 die 
untere Schicht eines Lagers bilden, — bei den Colonien 
Waldheim und Conteniusfeld im Gebiete der Molotsch- 
na'er Mennoniten. 
No. 15. 
No. 16. Aôthel (Thoneisenstein), — beiïde vom No- 
jager Dorfe Maschkir. 


Sehr feiner weisser Thon und : 


No. 17. Feinkôrniger hellgrauer Sandstein mit tho- 


nigem Bindemittel. 


No. 19. Feinkorniger hellgrauer Sandstein, alle drei 
von dem an der Gränze des Jekaterinosslaw'schen Gou- 
vernements befindlichen Dorfe Tschernigowka, wo die 
Kubik-Sashen dieser Steine 3 Silberrubel kostet. Als 
das beste Baumaterial jener Gegend wird dieser mehr 
oder weniger dichte Stein 40 bis 50 Werst weit verfübrt. 


No. 20. Feinkôrniger, grauer Sandstein mit kalki- 
gem Bindemittel, der im J. 1857 an der Südküste Tau- 
riens aufgefunden wurde und aus dem, an der grossen 
Strasse, zwischen den Stalionen Büjük- Lambat und 
Aj-Danil, einige Brückengeländer und kleine Werstzei- 
ger verfertigt sind. Da die Härte dieses Steines den 
Bruch und die Bearbeiïtung desselben erschwert, so wird 
er wohl den, zu denselben Zwecken aus Kertsch gehol 
ten Stein nicht ersetzen. 


(# Siche des Bulletin scientifique T. IV, No 18, S. 277. 
Notizen über diese Æorssak-Mogila findet man in: D. Schlatter’s 
Bruchstücken aus einigen Reisen nach dem südlichen Russland, 
(St. Gallen 1836. 8) S. 318 und J. von den Brincken’'s Ansichten 
über die Bewaldung der Steppen des Europäischen Russlands 
(Braunschweig , 1833. 4.), wo auf einer von den bheigegebenen 
Karten auch die Lage dieser hier durch einen Irrthum Kurssak- 
Mohille genannten Hügels angegeben wird. (Bekanntlich heisst 
im Tatarischen ÆKorssak ein Steppenfuchs, während Xurssak so 
viel als Bauch bedeutet). Pallas schricb, wahrscheinlich nach 


Angabe eines Russen, Karssak (in seinem Tableau physique etc.) M 


25 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


26 


Sechs verschiedene Arten des sogenannten Krymschen | Hrn. Awerkijew, 8 Werst von Sympheropol, zur Küste 


Marmors(*), die ich, gleich den übrigen hier folgenden 
Mineralien, in Sympheropol vom Beamten des Bergwe- 
sens, Ilrn. Krjukow erhielt, und zwar: 

No. 21. Dichter rother Kalkstein, — aus der Nähe 
des Dorfes Dshafér-Berdy (angeschliffen). 

No. 22. Dichter roth und gelb gefleckter Kalkstein,— 
von der Ssalgir-Quelle überm Dorfe A jan (angeschliffen) 

No. 23. Dichter gelber Kalkstein (angeschliflen) — 
aus der Gegend von Kysyl-Koba (d. i. rothe Hôble). 


No. 24. Kalksteinbrekzie — vom Dorfe Kokkos, wo 
solche in losen Blôcken gefunden wird (angeschliffen). 
No. 25. Dichter Kalkstein, — auch aus der Gegend 


von Kokkos, am Belbek (angeschliffen). 

No. 26. Dichter grauer Kalkstein, — aus der Ge- 
gend von Dschién-Ssofu, 6 Werst von Sympheropol, 
wo er cin enormes Lager bildet (angeschliffen). 


Epdlich: 


» 


No. 27 und 28. Zropfstein, — aus der Hübhle Kysyl- 
Koba. 

No. 29. Diorit, 

No. 50. Feinkôrniger Diorit und 

No. 51. Diorit; — die alle dreï in der Krym unter 


dem Namen Porphyr bearbeïtet werden. N. 29 ist aus 
der Gegend des Dorfes Kurzy, 7 Werst von Symphe- 
ropol, vom Lande welches zum Dorfe Sobla gehort- 
Dieser Diorit tritt in fast senkrechter Schicht aus dem 
ihn deckenden Kalksteine hervor. — No. 30 kommt vom 
. Dorfe Besch-6w (Bey), wo er, am linken Ufer der 
Alma eine senkrechte Schicht neben dem Thonschiefer 
bildet. — No. 51. ist aus der Gegend von Büjük-Lam- 
bat, an der Südküste, wo er in Geschieben und Schich- 
ten vorkommt. 

No. 52. Dichter Kalkstein (wahrscheinlich aus den 
obern Schichten der Kreideformation) — vom Ufer des 
Karassu, bei Karassubasar. Er ist von Lithographen be- 
nutzt worden. 

. No. 55. Dichter, grauer Kalkstein, in welchem Ab- 
…drücke von Muscheln vorkommen — von dem Gute des 


… (*) Pallas spricht nur von marmorartigem Kalkstein in der 
Kryÿm. — Dass die im unsern Tagen für eine neue Entdeckung 
ausgegebene Auffindung des sogenannten Marmors nicht mehr 
_zeitgemäss war, beweist des schon im J. 1778 verstorbenen Thun- 
mann's, noch gegenwärtig sehr zu beachtende Beschreibung der 
Krym (in Büschings Erdbeschreibung, Bd. 1, der Hamburger 
… Ausgabe vom J. 1787). 


hin; dort kommt er neben gräulich-weissem Sandstein vor. 


No. 54. Feinkôrniger Sandstein, mit kalkigem Binde- 


mittel, — chendaher. 

No. 35. Jaspis, — 1/, Werst vom Dorfe Kurzy, 
6 Werst von Sympheropol vorkommend. 

No. 36. Lignit, — beim Dorfe Terenair, wo in der 


Krym der erste artesische Brunnen ecbohrt wurde. 
Von diesem auf dem Lande des Hrn. Kortschan be- 
findlichem Lignit, ist die Rede im Fopusnt ZKypnaas, 
1858, Anp5as, S. 108. 
No. 37. Gypsspath, vom Gute des Obristen Grigo- 
row, neben Karassubasar, wo er zu Alabaster henutzt 
wird. 


2. ACQUISITION DE LIVRES GÉORGIENS PAR LE 
Musée astaTiQue; PAR M. BROSSET. 


L'ancien fonds géorgien du Musée asiatique se com- 
posait des manuscrits et ouvrages imprimés suivants, 
que l'Académie a achetés ou qui lui ont été offerts en 
don : 

1. La bible complette, imprimée, en 1745, et plu- 

sieurs livres ecclésiastiques. 

2. Canons ecclésiastiques (v. cat. No. 50). 

3. Chronique de Tchkhéïdzé et de Papouna, et la 
trad. russe. 

Livre d’Agapit, (ib. No. 135). 
Dictionnaire de Soulkban, khoutzouri (ib. No. 173). 
Proclos Diadochos (ib. No. 128). 

6, Copie de Wakhoucht (ib. No. 149). 

7 Cartes du même. 

8. Guerre du roi Salomon ‘d'Iméreth contre les Aph- 

khazes (ïb. No. 175 g.). 
9. Odes historiques d'Antoni (ib. No. 23). 

10. Recueil de poésies (ïb. No. 174, 175). 

11. Poésies de Dimitri Orbélian. 

S. E. le Prince Dondoukof-Korsakof, vice-président 
de l'Académie, a bien voulu l’autoriser à consacrer une 
somme extraordinaire à acquérir les livres contenus dans 
la liste ci-jointe, hormis un seul, l'original de Wa- 
khoucht , qui est compris dans Jes achats ordinaires. 
Cette marque d'intérêt, donnée à une littérature nais- 
sante, mérite loute la reconnaissance de ceux qui la 
cultivent et fait espérer que rien n'en arrètera le déve- 
loppement en Russie, où elle est nationale. 1] s'en faut 


5. 
4. 
5. 


27 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


28 


EEE 


bien que notre collection soit complette, 
ressources. 
compose de 24 ouvrages 
anciens, que modernes; le reste sont 
11 sont des livres de religion ou d'é- 
glise; 14, des ouvrages grammaticaux ou des traités de 
philosophie morale ou théorique; 11, se rapportent à 


l'histoire de la Géorgie ou des autres contrées; 8, ro- 


amènera certainement d'autres 
La nouvelle acquisition se 
originaux, lant 


des traductions : 


mans, et deux livres de poésie. 

Maintenant donc le Musée asiatique est le plus riche 
de toute l'Europe par rapport à la littérature géorgienne, 
si toutefois, ce que l'on ignore, les bibliothèques du 
Vatican et de la Propagande ne doivent pas être ex- 
ceptées. 

Dans la liste que l'on va voir, l'auteur se réfère au 
catalogue imprimé dans le Recueil des actes de l'assem- 
blée générale de l'Académie des Sciences pour 1857. 

Wiéh Bnje, Commentaire sur l'évanoile de Saint-Ma- 
thieu. 

Beau manuscrit vulgaire in-4°, copié pour la reine 
Anna d'Iméreth par Osé fils de Zakaria, Gabachwili. 

Office du mois de janvier ; bon manuscrit khoutzouri, 
en papier lissé, mais gâté en plusieurs endroits. 1] doit 
mais ne contient rien de remarquable. Il 
fut rapporté de Jérusalem dans les 
que le suivant, avec la permission 
politain de Pétra et de son conseil, 

Il y a bien lieu de croire que ce manuscrit et le sui- 
ant font partie de la collection des 12 mois, mention- 
née dans le catalogue No. 20. (V. Recueil des actes de 
Ja séance publique de l'Académie des sciences pour 1837, 
p- 127.) 

Office du mois de juin; beau manuscrit khoutzouri 
sur parchemin, contenant la mention des saints pour 
chaque jour et les prières qui doivent être faites en 
leur honneur. 

L'âge de ce manuscrit n’est pas indiqué, mais un cer- 
tain done Grigol dit qu'il a été chargé de le relier par 
Niképhore, fils d'Oman Fcholaqa- rise ,; du Cakheth, 
supérieur du couvent géorgien de la Croix à Jérusalem, 
et archimandrite de Golgotha; qu'il a exécuté ses ordres 
en 1649— 337, et que comme le couvent était pauvre 
et endetté de 4000 martchil, il n'aurait pu, faute de 
matériaux, faire ce que lui était prescrit, si un prêtre 
nommé Simon, de Chawcheth, ne lui avait fourni ce 
qui était nécessaire. 

Remarquons 1°. que les détails de la position du cou- 
vent à cetle époque coïncident entièrement avec les ré- 
cits du patriarche de Jérusalem Timothée, qui voyagea 


être ancien , 
mêmes circonstances 
de Mikhael métro- 


! 
mais le temps 


D A A SC RS S 


plusieurs fois en Géorgie pour ramasser les sommes né- 


| cessaires à l’acquittement des dettes des monastères géor- 


giens de Terre Sainte ; 

2°. que la date 537 est ainsi exprimée PEN 
320 + 17, bizarrerie dont il a été parlé ailleurs, et 
qui s'explique par la manière dont le nombre en ques- 
tion se rend en mots géorgiens: trois cent vingt, plus 
dix-sept. 

50. Le martchil géorgien valait autrefois environ deux 
roubles et demi et maintenant un rouble papier. 

Ce manuscrit fut emporté de Jérusalem le 4 avril 
1820 par le prince Giorgi Awalichwili, à qui il fut 
donné avec plusieurs autres; il doit remonter au moins 
au x1e siècle, 

klwt bé, recueil d'hymnes en prose. 

Bon manuscrit vulgaire , in-24. 
(Gatal. No. 27.) 

ae, les heures, livre de prières imprimé à Tiflis en 

1722 par ordre de Wakhtang VI. 
(Catal. No. 105.) 

Vocabulaire russe-géorgien assez étendu , par le diacre 
Giorgi Ghambarachwili, et par ordre du Tsarévitch 
W A LOME - 

Manuscrit in-8 vulgaire, 

Grammaire du patriarche Antoni 1°. 

(Catal. No. 115; Journ. as. mai 1853, nov. 1854.) 

Rhétorique de Mékhithar de Sébaste, traduite de l'ar- 
ménien par le patriarche Antoni 1%. 

Bon manuscrit in-4°, vulgaire, de la main du prince 
Giorgi Awalichwili. 
(Gatal. No. 120.) 
mt fyé», Ja Source d'or, livre moral, 
Chrysostome. 
Bon manuscrit in-4°, vulyaire. 
wep, la Clef, ouvrage moral de S. Jean Chrysostome, 
Manuscrit vulgaire , in-4°. 
(Catal. No. 32.) 

kg, le Paradis, ouvrage moral de S. Basile, traduit 
par un certain Ewthimé. 

Bon manuscrit in-18, vulgaire. 

wa, Climax, recueil de pensées morales extraites 
des saints pères. : 

Bon manuscrit in-4°, vuloaire, où l'on trouve en- 
core des traités philosophiques et historiques de peu 
d'étendue. 

(CF. catäl. No. 17) 

soH#at, Catéchisme, par Antoni 1°, 

Bon manuscrit vulgaire in-4°. 
(Catal. No. 7.) 


de S. Jean 


4 septembre 1768 À 


, SR 


sur la quatrième édition par Bazlidzé, 
_ Pétersbourg 1823. 
Manuscrit vulgaire, in-4°. 
(CF. catal. p. 128.) 
y fexmolmqus , Philosophie morale. 
Bon manuscrit in-18, vulgaire. 
dhgse açomlepes , la Philosophie nouvelle, de Baumeister 
recteur du collège de Gürlitz, traduite par Antoni 1° 
en 1762. 
Bon manuscrit vulgaire in-4°, copié, 14 février 1815, 
à St-Pétersbourg, par loané Mouskhélachwili, du Saa- 


thabago. 
(Catal. No. 129-131.) 


aertgh Whémge, Lois de Wakhtang VI. 


Bon manuscrit vulgaire, in-4°, avec une lable des 
malieres. 
(Catal. No 184; Journ. as. mars 18:9, janvier 
1852.) 


Mid, bgégat ff, le Livre de la sagesse et de la mé- 
chanceté, ouvrage de philosophie morale en apologues. 
Manuscrit in-folio, en caractères vulgaires, à la 
suite duquel se trouve une partie de 
Toseb et Zilikha, roman traduit en vers par le roi 
Théimouraz II ; 
Quelques poésies sacrées du thawad Dimitri Qa- 
phlant-chwili ;' 
La guerre du roi Salomon d'Iméreth contre les 
Aphkhazes. 
Ce dernier poëmie existe dans un Recueil de poésies du 
e asiatique, et dans un manuscrit envoyé à l'Aca- 
mié par M. Platon losélian. Ce dernier est le meilleur. 
Autre matñuscrit du Livre de la sagesse et de la 
mécharicété, plus complet que Je précédent; pe- 
tit in<8°, vulgaire. 
| él bis, introduction de Porphyre. 
_ Bon manuscrit moderne in-folio, en car. vulgaire, 
(Catal. No. 124.) 
sore=é, les Catégories d'Aristote, ouvrage traduit par 
patriarche Antotir 1°", en 1767. 
"Bon ‘manuscrit vulgaire, in-4°, avec une grande 
4 täble alphabétique. 
(Catal. No. 126.) 
bé, les Eléments, bon manusérit moderne in folio, 
caractères vulgaires. 


Taras, au couvent de St. Alexandre -Newski. 
L'Académie en possède déjà un autre exemplaire sous 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


Weng jy iyéieh, l'Ecole de la piété, trad. du russe | par M. Platon Josélian; mais ce nouvel exemplaire con- 
interprète, St.- 


tient une vie abrégée de l'auteur. 
(V. catal. No. 128, et Bulletin scientifique IT. 
Mégepet fut, le Livre de Ja création, traduit du persan 
par Je roi Wakhtang VI, imprimé à Tiflis en 1721; 
in-4°, avec figures de géomélrie. 
@sss His , Tala Masala, livre d'astrologie. 
Manuscrit vulgaire in-4°, 
(Elém. de la langue géorg. p. x.) 
sébyiesgpiet fu, Livre d'astrologie. 
NA manuscrit vulgaire , in-folio, avec des tables. 
+ fuf, Livre d'astrolosie. 
re manuscrit vuleaire, in-folio. 
1] y a beaucoup de vers ajoutés sur les gardes. 
fils fl, Martyrologe. 
Manuscrit vulgaire in-4°, 


__… 
999: 


renfermant le martyre 
1° des saints géorgiens Dawith et'Constantiné ; 
20 de saint Artchil; 3° des saints Bidzina, 
Chalwa et Elisbar; 4° des sainte Riphsime et 
Gaïané. 

(Catal. No. 64 sq.) 


dkogye lost jé, la Visite, par le métropolitain Ti- 


mothée. 


Manuscrit vulgaire, in-4°, contenant le fragment des 
voyages de Timothée relatif à Jérusalem. 
A la fin se trouve un petit écrit traduit du russe par 


Grigol, évêque de Khardchacho, en 1805, renfermant 
les discussions de Pierre-le-Grand avec les patriarches. 


(Catal. No. 153.) 
dam ché, histoire de Géorgie par Wakhoucht. 
1%. Une superbe copie faite en 1824 par ordre de 
la reine Anna; in-folio. 
2, L’original même de cet ouvrage, avec Jes car- 
tes, de la main de Wakhoucht. 
(Catal. No. 149; Bulletin scientif. IV , 329, sqq.; 
Recueil des actes etc. pour 1837, p. 76.) 


iéfegsfe, Artchiliani, poésies historiques et autres du 


roi Artchil. 


Bon manuscrit in-folio, vulgaire. 
(Cat. No. 150!) 


28 lettres autographes des rois de Cakheth, du Gouriel, 


du patriarche Antoni et de la reine Eléné, la plupart 
adressées au roi Wakhtang VI, 
Qouli-khan , 


Achevé de copier le 15 septembre 1819 par le prètre | se fit musulman, d'après la chronique de Papouna Or- 
| bélian , p. 35 verso. 


sous le nom d'Ouséin 
c. à d. depuis Fi 1716, époque où il 


chyynéos mAjglos , Histoire des Orbéliars, recueillie et 


nom de Proclus Diadochos , offert au Musée asiatique | traduite dé l'arménien par Aslan Athabégof, fils d'A- 


31 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


32 


aa OO, 


routhioun, à la prière de la reine d'Iméreth Anna Or- 
béliane , fille de Madthé, en 1826. 
Manuscrit peu soigné, in-folio, en caractères vul- 
gaires. 
Ba of véit-.h., Règne de Pierre-le-Grand ; suivi 
d'une géographie de la Russie (inacheyéé). 
c'énds Béimejets Esbjols ice jt guess dt, Expédition 
de Napoléon contre la. Russie et sa retraite. 
Bon manuscrit en caractère vulgaire, m-folio, co- 
pié à St-Pétersbourg le 4 mars 1824 — 512 par 
Aslan Sapharof. 
Koss lsokéets , Mythologie, par le Tsarévitch Dawith. 
(Catal. No. 205.) 
Mythologie. — Recettes et secrets. 
ditatet fé, Traité de géographie. 
Bon manuscrit vulgaire in-18. 


FEU 
Bon manuscrit avec les additions et le commentaire; 


c-kt, l'Homme à la peau de tigre, roman. 


le texte principal et les notes ont été copiés 
d'après l'édition imprimée de 1712. 
(Catal. No. 175.) 
Mt jy. , Amiran Daredjaniani, roman en 12 
portes ou chapitres, par Mosé de Khoni. 
Bon manuscrit in-folio, vulgaire. 
(Catal. No. 169 ; Bulletin scientifique III, 7 sqq:) 


#bl., Wisramiani, roman, par Sergis de Thmogwi, 
composé sous la reine Thamar. C'est le même qui fut 
mis en vers par le roi Artchil (Cf. Catal. No. 150.) 

géhlals, Qaramaniani, roman traduit du persan par 
le sardar Dawith Orbélian Kéchiktchi-bachi, divisé en 
5 portes. 

Bon manuscrit vulgaire , in-folio. 
(Catal. No. 170.) 


gré, Dawrichiani , roman en prose. 
Manuscrit vulgaire in-49. 
(Catal. p. 168.) 


“liuf., Omaïniani, roman en prose et en vers. Bon 
manuscrit en caractères vulgaires, in-folio; acheyé de 
copier 12 août 1816 à St.-Pétersbourg. 

(V. Journ. asiat. août 1834 p. 158 sqq.) 

A la fin se trouve une explication du symbole par le 

Tsarévitch David. 
(Catal. No. 8.) 

gsm, histoire de Milord ; 

gebést, id. de Bélisaire ; 
héjyéul. Pensées de Marc-Aurèle. 

Bon manuscrit vulgaire, in-fol., copié à Tiflis, 12 


décembre 1799, par Dimitri Léonidzé, frère 
du Mdiwanbeg Salomon. 
(Catal. No. 159, 16, 172; 
celui qui porte le nom 

p. 155.) 


le dernier ouvrage est 
de Marcawliria, ibid. 


ox; Télémaque, traduit du russe sur la seconde 

édition de 1767, par Saridan Teholagachwili. 
Bon manuscrit vulgaire, in-4°, copié par le pa- 
triarche Dimitri Sacadzé. 
(Catal. No. 166.) 
clips 1géesgh, poésies de Mouradof (moderne). 
Bon manuscrit vulgaire, in-folio. 

Sgbek Et, Paroles du prince. 

Beau manuscrit vulgaire, in-folio, contenant les poésies 
morales, religieuses, philosophiques et historiques, et 
quelques traités en prose du roi Wakhtang VI; et l'A- 
mir-Nasarian , cité dans le Catalogue, p.168, traduction 


en vers par le même roi. Copié par le Mdiwan Melki- . 


sadeg Cawcasis-Dzé. 


—— t —— 


ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE. 


Recueil des actes de la séance publique de l'Académie | 


impériale des sciences de St.- Pétersbourg, tenue le 29 
décembre 1857. St:-Pétersbourg 1838. 4°, XX. 200, 
Contenant 1. L'état du personnel de l’Académie; 2, Le 
compte rendu des travaux de l'Académie en 1837, par 
M. Fuss, secrétaire perpétuel: 3. P+us 06% mcemopu- 
“eCKOMB PasBnmin BnympenHeñ Æuaum Pyccrkaro ua- 
poaa H. Vempaaoga; 4. Discours sur la littérature 
géorgienne, par M. Brosset; 5. De l'influence que les 
mathématiques ont exercée sur le développement et le 
progrès de la philosophie naturelle, par M. Collins 
Prix 42r. N 


MATÉRIAUX MANUSCRITS. 


Séance du 2 novembre. Mémoire sur la température moyenne di 
plusieurs points de l'empire de Russie, par M. Kupffer 
1ère partie. 

Nachricht von der Wanderung eines sehr grossen Grani 
blockes über den finnischen Meerbusen nach Hochland, 
M. Baer. 

Revue des antiquités géorgiennes, par M. Brosset. 


Emis le 19 novembre 1838. 


ts, De ms à 


#99. BULLETIN SCIENTIFIQUE Tone v. 


> # 3. 
FOURS L'ILE P A°R 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PETERSBOURG. 


Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à S1.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, 
place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEPFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des 
gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l’étranger. 

Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par 
l'Académie, et à leur transmettre sans ddai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus 
dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages 
manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4, Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance 
scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces 
bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. NOTES. 2. Mot sur les équations différentielles linéaires. Ostrocranskx. — 3. Revue des antiquités géorgien 
nes. Bnosser. 


NOTES. Ed C + ur dC + de AC, Xe 


2. Norte sun LES ÉQUATIONS DiFFÉRENTIELLES| Mais Lagrange, ni personne que je sache, n'avait 


; F D remarqué que le dénominateur commun à tous les dC 
LINÉAIRES; par M. OSTROGRADSKY (lu lue une forre dès CUS 
présente sous une forme très simple quil est bon 


le 26 octobre 1838). de faire connaître. Pour cela, désignons par 4 le déno- 

minateur dont il s'agit, et faisons 

Tout le monde connaît comment Lagrange avait in- | deNt)X 

légré l'équation | Herr 4 

d'y d'y d"?y dy 1 | dCÿ __ (=) X 

a Pat Qt SE Tr A, O4, 

Æn supposant connues n valeurs particulières z,, z,, dC; __ (:;)X 
&3-«.£, vérifiant l'équation RO 

Je d'"'z du 1% n-2, dz sut AOL MAT ALLAN TIOUNRUMN NT schiade 
7 ar Pie Van t 2U0N Do 0 | dc (z,) 

D mm 
d'après ce grand géomètre , il faut poser décre Mes 


P 7y=C,2,+0,z, + C2; ++ C,z, nous aurons 
ét considérer les quantités C comme données par les 


équations ga CZ) + Zs (Za) + 25 Gs) +204 20 (a) 0 


Es dz, x dz, 3, di, NE 
D.‘ dCi + 23 dCs + 23 dCs +... a dC,=0 a (a) + (2) ser 4 EE a (G)= 
ds CE d2; Den — d?z d?z d’z d’z 
or dCi dGh dGrtn dOo, |. t(2,) + 8-(s)+ EG) + He (G)2o 
+1 “I 4 Ed dC, + RP | à di at = MN dci ce cesse ee eg pur 
D. <.’ 117 dar 211 ds 3 ee ME 422 d"-? d'?z dn?z 
40) CE) 0 7 (6, )E0 
17 SRE FAUNE ENCORE COOP ONCE | dx72 n dx72 \°e dx? 3 dxnr3 n 1 
Dai >z, d'?z dn72: d'"?z - | d'12 d''z, d'Tz ds 
PIE dC. +740 + OT S PTS dC n=— | { PFOEL (z, ) Hart Go) + t;)+. + (n) 4° 


35 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 36 
‘ } PL À 

En différentiant la dernière de ces équations, et fai- | tout le parti qu'il serait possible d'en tirer; et, réunis- 

sant attention à ce que, par la nature des quantités sant ce que présentent de plus saillant sur la Géorgie 

(3) (22) (és) (Zn)f on a (les auteurs chrétiens : et les musulmans ,, en ,avait -orné 

ds, Aa) D Has ds) NOEES dB) D ses deux béaux ouvrages: les Mémoires historiques et 


dt dx dat. dx AT ds géographiques sur l'Arménie, et les douze premiers 
JA + le CPE TO . 
22 CET LE 7 RER Pounds volumes de la nouvelle édition de l'Histoire du Bas- 
ni —) . . . La 
is je =< y Empire. Personne ne s'avisa de révoquer en doute des 
d'2 d'2 
2 


A G)+ Fes (€) Fe (CRETE. (z,) lannales qui offrent des points de contact sans nombre 

avec celles des péuples voisins, et lon applaudit à. la 
sagacité de l'écrivain qui savait si bien élähorer des ma- 
tériaux en apparence informes. Toutefois, daps ces der- 
mers temps , quelques auteurs russes, après s'être occu- 
pé, plus ou moïns sérieusement de ces matières, ne 
partagent pas l'opinion générale; ils nient l'existence 


n . $ d'z 
Si maintenant l'on substitue. pour les Pr leurs valeurs 


fournies par les équations, du degré », que les z 
doivent wérifier , et si l'on fait atleution aux équations 
(4), ‘on trouvera 


= + P1=0 d'une littératüre nationale en Géorgie, et la véracité de 

d'où ses historiens. 
f Fe Dans un ouvrage dont chacun apprécie l'exactitude 
A — Aer: en ce qui regarde Ja statistique et la géographie moder- 


PP TN D PR PO POP LL de ces contrées (‘), on s'étonne de lire textuelle- 
ment: ;, La littérature géorgienne est pauvre ;“ en ef- 


m'a paru mériler qu'on en dise un mot. Nous aurons } : 
fet, l'auteur ne trouve à citer que 22 noms d'écrivains. 


ænsuile 

Pdx | Cette assertion est admise d'emblée par un journaliste 
dCi = (z) Xé distingué dont le nom, justement célèbre en Russie, 
dx a était destiné à occuper un rang éminent parmi les orien- 
Ja talistes; elle est répété Jui av bition dan 
AC, (2) Xe |talistes; elle est répétée par lui avec approbation dans 
OT NT G Ja Bibliothèque de lecture (‘*), journal qui réunit à l'attrait 
fPax de plaisirs piquants le mérite d'une solide rédaction. 
dC3 — (23) Xe 1 À ce genre d bes, d'autant plus capables de 

ARR À genre de reproches , d'au plus cap 
faire impression sur le public léger, qu'ils semblent ré- 
3 Pdx fléchis et fondés sur Ja conviction, il fallait opposer, 
dCa.__(2,) Xe non des récriminations, mais des faits imcontestables. 
Ax: TT - C'est un motif de ce genre qui a suggéré l'idée des,,ca- 
talogues raisonnés, imprimés dans les Eléments de la 
ke ter langue géorgienne et surtout dans le Recueil ‘des actes 


de la séance publique de l'Académie des sciences . pour 

3. Revue DES antiquités GÉORGIENNES; PAR | 18517. L'argument a porté son fruit, ainsi qu'il le devait 
M. BROSSET (lu le 2 novembre 1838). avec un adversaire digne de le comprendre. Celui donc 

qui déclarait d'aburd ,,qu'en cas de, guerre -entre le dé- 

Lorsqu'une idée nouvelle est mise dans la circulation, | tracteur du génie géorgien et nous, il prendrait le parti 
les esprits philosophiques doivent se garder de deux du premier,‘ avoue maintenant ,,que ces deux catalo- 
écueils: un enthousiäsme aveugle, père du prosélytisme, | ques, formant un total de 550 articles, sont .inléres- 
un dédain irréfléchi, conduisant au doute absolu ; mais | sants. “ Et vraiment, a-t-on jamais réfléchi que les litté- 


une chaleureuse conviction ne saurait être blämée (dans | ratures grecque et latine anciennes n'en offrent pas de. 


ceux que des arguments nombreux et fpalpables ont plus considérable ? C'est pourtant ce que :nous avons 
rangés parmi ses adhérents. pris la peine de vérifier, il y a bien des années, à une 


Avant que la littér: NT Et À 
l'a dit > FR st pp re NÉ a dus (*) Oéosptnie pocciñïckuxe Bsaaënif sa Kasrasowz. I, 124. 
L è > STONES un homme d'un talent (**) Décembre 1837, revue de l'OGosptuie etc. ; Février 1838, 
incontestable et d'une critique sévère, M. Saint-Martin, article sur le Voyage de M. le professeur Eichwald ; Octobre 
avait entrevu dans Jes lambeaux donnés par Klaproth | 1858, ,, Quelques doutes sur l'histoire de Géorgie. 


on nu ie en TU 


37 


BULLETIN SCIENYIFIQUE. 


38 


époque où nous voulions nous assurer de ce qu'il y a à 
lire en grec et en latin. 

Comme toutes lés littératures connues, celle de Ja 
Géorgie se divise en catégories d'inégale importance. La 
religion et les traductions forment une bonne partie des 
trésors littéraires du Caucase chrétien : 
leur principe et des circonstances où ils se sont formés; 
fait analogue à celui qui se remarque dans toutes les 
littératures de second âge, qui, avant d'être originales, 
ont nécessairement commencé par l'imitation. 

Mais outre cela, le caractère national oéorgien s'est 
peint dans des productions d’un autre genre, les poé- 
sies et les romans. Braves et gais comme ils le sont, les 
Géorgiens ne pouvaient marquer de chanter la gloire 
et les plaisirs; et, en joignant à ces éléments la super- 
stition , une culture imtellectuelle imparfaite, ils ont dû, 
comme tous les peuples héroïques , aimer les récits 
merveilleux, extraordinaires. Aussi cette partie est-elle 
plus riche chez eux qu'on ne l'attendrait au premier abord 
d'un peuple supposé illettré. Et que l'on ne dénigre pas 
la poésie et les romans au profit exclusif des ouvrages 
historiques. Ce qu'apprennent les livres d'imagination 
diffère de ce qu'enseigne l'histoire: mais, au point de 
vue de l'art, nulle branche de la science n'ést sans un 
mérite propre, qu'il serait peu philosophique de mé- 
connaître, C'est ce que répondit plus d’une fois l'illustre 
de Sacy aux adversaires dé la poésie arabe. L'histoire 
raconte les actions des générations éteintes, la poésie 
nous inilie à leurs pensées et les romans à leur vie in- 
time; un chef-d'oeuvre poétique vaut un chef-d'oeuvre 
historique, et l'on trouve dans le premier ce qui man- 
que au second, le langage des Dieux. L'utilité positive 
. des deux branches d'études est la même, le plaisir égal: 
Homère et Tacite font battre les mêmes coeurs. 

Maintenant, si l’on veut hien faire attention à la va- 
leur intrinsèque des compositions historiques géorgiennes 
du dernier siècle, se rappeler le grand nombre d'in- 
scriplions monumentales jetées sur tous les édifices de 
Ja Géorgie, il faut bien aussi reconnaître le goût de 
l'histoire dans ceux qui Jl'écrivaient partout où il fut 
“possible de tracer une phrase consacrant un fait: on ne 
. peut résister à cet enchainement. 

Je ne veux pourtant pas, apologiste maladroit et aveu- 
gle, mettre sur la même ligne les annales géorgiennes 
actuellement connues avec ces magnifiques collections 
( chinoïses, que les ennemis de la Géorgie ont eu le tort 
. de prétendre ridiculiser, sans les connaître; avec cette 
série non interrompue d'annales musulmanes, destinées 
à défrayer long-temps la curiosité européenne; ni même 


conséquence de 


avec ces vingt-trois ou vingt-quatre compositions, origi- 
nales et contemporaines, où se déroulent les phases de- 
Ja nationalité arménienne. Chaque peuple a eu ses des- 
tinées, et celles de l'antique Ibérie furent relativement 
modestes, bien que non sans gloire. 

Ce qui est certain, c'est qu'à mesure que nos con- 
naissances sur la Géorgie se développent, grâce à la 
protection d'un gouvernement éclairé, l'on s'étonne de 
faire à chaque pas des découvertes qui leur donnent 
plus de consistance, et augmentent notre foi dans l'a- 
venir. 

Essayons maintenant d'apprécier les sarcasmes érudits 
dont cette portion de l'Asie est l'objet sous le point de 
vue littéraire; et comme on conteste aux Géorgiens leur 
leur patrie, leur existence, leur véracité histori- 
que, montrons comment la question doit être envisagée. 

Il n'est pas étonnant de voir ceux qui entrent ici 
dans la voie du pyrrhonisme tomber dans les contra- 
dictions les plus manifestes. — — On dit, p.e., ,,que 
les Géorgiens n'étaient pas anciennement dans leur patrie 
actuelle,“ et Fon raconte comment, au vu siècle, le 
patrice où chef de ce peuple, qui était alors dans le- 
néant, envoya des députés offrir sa soumission au gé- 
néral du khalife venu pour le conquérir,‘ et commént 
ce général leur imposa une capitulation dont la teneur 
était jusqu'à présent inédite. On dit d'une part ,,que 
l'histoire de Tiflis se lie à toutes les phases de l'exis- 
tence de ce petit royaume, qui, durant quinze siècles , 
dut la disputer à ses puissants voisins ;“ et plus bas 
on assure que ,,les Géorgiens, entrés tout récemment 
dans leur pays, y étaient inconnus il y a six siècles. “ 
On dit ,,que les Géorgiens n'étaient pas en Géorgie 
avant David -le- Réparateur , et qu'à cette époque un 
peuple chrétien, sorti des montagnes voisines de Tiflis, 
que l'on reconnaît être les Djonrz où Géorgiens actuels, 
chassa les musulmans de la Géorgie.“ Mais les mon- 
tagnes voisines de Tiflis sont la Géorgie même, et st 
les Géorgiens en sont sortis , ils y vivaient donc à cette 
époque. 

En critique, ïl faut admettre certains principes qui 
servent de base à tont le reste. Pour nous, il nous sem- 
ble que celui qui veut étudier à fond l'histoire encore 
inconnue d'un peuple doit d'abord admettre en masse 
ses traditions, sauf les deux cas d'absurdité intrinsèque 
et de contradiction flagrante avec des faits connus d'ail- 
leurs et admis par les écrivains philosophes. Sur quoi 
repose la confiance accordée 


nom , 


aux récits de Moyse, aux 
annales primitives de la Chine, bien qu'elles remontent 


aux premiers jours voisins du grand calaclysme; aux ré- 
F * 


BULLETIN 


cits de Moyse de Khoren? Sur la seule autorité de 
leurs compilateurs authentiques. Hérodote , si long-temps 
décrié, est reconnu maintenant pour exact, et les 
dynasties de Sanchoniaton, si burlesquement travesties 
en phrases de la Bible par le jésuite Guérin du Rocher, 
sont entrées désormais dans le domaine de la critique, 
parce que la demi-science qui avait nié, à leur première 
apparition , s'est elle même chan- 


gée en une science réelle. Le même sort est sans doute 


ces récils surprenants , 


réservé à bien d'autres découvertes de l'esprit humain. 

Passons maintenant en revue les faits historiques in- 
contestables de la Géorgie, cherchons dans l'histoire de 
son nom celle de sa position et du peuple qui l'habita, 
sa connexion enfin avec les données des auires peuples. 

1. Le nom que les Russes donnent à la Géorgie, 
Tpysia, Grouzia, est évidemment l'altération du mu- 
sulman Gourdjistan où Djourdzan. Bien que j'ignore 
l'époque de sa première apparition dans les annales rus- 
ses, il se rattache certainement aux rapports primitifs 
des deux peuples. 

2. Quelle est l'origine du nom musulman précité? Un 
document que vient de publier, pour la première fois , 
M. Senkofski, nous apprend qu'au vu: siècle les Arabes 
donnaient au fleuve Kour le nom de Djourzon, altéra- 
ion du persan Gourdzon, dont il existe plusieurs ana- 
logues dans des noms de pays bien connus: persan 
Ghilan, arabe Djilan; persan Ghendje, arabe Djenzé; 
persan Gourghandj, arabe Dinde Et qelle: est 
la racine ou le type primitif de ce nom ? | 

Les Arméniens modernes représentent le nom du 
même fleuve par la syllabe Kiour, et leurs plus anciens 
auteurs, tels que Fauste de Byzance, le nomment Gour 
ou Cour. L'identité de ces quatres formes est frappante, 
à ce qu'il me semble, et elles ne répondent pas mal 
au ÆAvoog où Cyrus des Grecs et des Latins. Quant 
aux Géorgiens, ils appellent leur grand fleuve Mtewari 
‘sywée, mot dans lequel la prononciation du mm ini- 
tial est tout-à-fait insensible, et celle du t très peu ar- 
ticulée; en sorte qu'il n'est pas invraisemblable que ce 
nom national soit la source première de tous les autres. 
Le sens n’en est pas évident, mais on peut le dériver, 
sans rien forcer, de Mtciwari, \ojxé, plaintif, formé 
régulièrement de tciwili, css , douleur. Toutes les 
tradilions étant unanimes sur la forme du nom de ce 
fleuve, il n'est pas moins certain qu'un document du 
vue siècle, celui dont nous avons parlé plus haut, nomme 
les Tiflisiens ., habitants des rives du Djourzon;“ or, 
comme Tiflis fut bâtie par un roi géorgien au v° siècle, 
et qu'elle ne fut enlevée aux Géorgiens que vers le vi, 


SGHRENTIFIQUE. 


il en résulte que les Géorgiens ou Djourz étaient en 
Géorgie plus tôt que ne le prétend le spirituel jour- 
naliste. J'ai déjà émis ailleurs (*) l'opinion que le nom 
musulman de la Géorgie venait du Kour; je suis bien 
aise d'en avoir acquis la preuve (*). 

Telle était l'opinion que je m'étais formée d'après la 
suscription de la lettre d'Habib , et d'après la traduction 
de ce passage par l'ingénieux critique : 
SANCKHMB, ONTB PPANMIYE OOXACMIN BOXOMATO HPECMOJA, 
ons ikypsana pbkur. Mais une note qui ma été com- 
muniquée par un habile orientaliste, m'apprend que l'on 
doit traduire ainsi: ,, Au peuple de Tiflis, du district 
de Medjlis ( Wandjélis où Mandjalis), 
Djourzan-el-Ormouz. “ 


. Jioqaus Tu- 


du canton de 
Etranger à la langue arabe, je 
ne puis que noter la différence existant entre /e canton 
et Le fleuve de Djourzan. Quant aux districts de Medjlis 
ou Mandjalis et de Djourzan el-Ormouz, il paraît qu'ils 
ont dù tirer leurs noms: le premier du gros bourg de 
Manglis qui n'est pas très loin de Tiflis, au S. O.; et 
le second, de la citadelle d'Armaz, connue des anciens 
sous le nom géorgien de 4ouoïn;, littéralement ,, cita- 
delle d'Armaz,“ au S. du Kour, à peu de distance de 
Mizkhétha. 
étaient les limites, assez étroites, des possessions arabes 
en Gécrgie à cette époque. 


Et en outre, ce texte marquerait quelles 


Indépendamment de ce fait, nous avons deux textes 
d'auteurs arabes qui prouvent que c'est bien à la Grou- 
sie actuelle que les musulmans appliquaient le, nom de 
Djourzan. C'est d'abord Iakout qui, dans sa géographie, 
nomme Tiflis ,,capitale du Djourzan,“ bien qu'il dise 
dans un autre endroit ,,que le Djourzan est une pro- 
vince de la première Arménie.“ Les Arabes pouvaient 
d'autant mieux confondre les Géorgiens du xu® siècle 
avec les Arméniens, qu'ils avaient sans doute connais- 
sance de l'origine arménienne des princes Bagratides de 
Géorgie, sujet qui sera traité ailleurs. De plus, en s'ex- 
il est évident que Iakout se 
sert d'une dénomination usitée seulement dans le temps 
de la domination musulmane; car, à aucune époque 


primant comme il le fait, 


{#) Chronique géorgienne p. 1, note 2. 

(##) Masoudi connaissait très bien le nom du Kour. On lit 
dans les extraits de cet auteur publiés par Klaproth (Magazin 
Asiatique 1, 300); ,, Le fleuve Kourou prend sa source dans le 
Djorzan qui appartient au royaume de Djidjir, traverse le pays 
des Aphkhaz etT iflis “ Je lis sans hésiter Djorzan le mot Lys, 
mais je ne sais ce que peut être le royaume ou la contrée de 
Djidjir, à moins que ce ne soit une autre altération du nom 
des Djourz. Tout est donc ici bien indiqué: la source du fleuves 
son cours, la principale ville qu'il arrose. 


_ä 


41 


BULLETIN: SCIENTIFIQUE. 


42 


A 


plus ancienne ni postérieure, il n'y eut dans ces pays 
+ une province ;, d'Arménie première. D'ailleurs les mu- 
 sulmans avaient quelque raison de mettre le Djourzan 
dans l'Arménie, puisque cette dernière province leur 
appartenait presque entièrement , tandis que, de toute 
la Géorgie, ils n'eurent, à ce qu'il parait, en leur pou- 
voir, que Tiflis et peut-être quelques petits districts 
environnants, Ce qui le démontre, cest que Masoudi, 
antérieur de deux siècles à lakout, nomme les Djousiah 
ou Djourz une grande nalion chrétienne voisine des 

Aphkhaz et des Alains , et ayant pour souverain un 

certain Senfat,“ par conséquent habitant l'Aphkhazie et 

lOdich ou l’Iméreth, où s'était retirée la dynastie géor- 
gienne depuis les invasions musulmanes (*). Je sais que, 
dans la traduction de ce passage de Masoudi, publiée 
par Klaproth dans le Magasin asiatique, on lit Kha- 
zeran et non Djourzan, mais ceux qui connaissent les 
lettres arabes savent que cette difficulté n'en est pas une, 

Suivant l'opinion de M. Frähn , les orientalistes ont fait 

à ce sujet d'étranges confusions; en rencontrant dans 
| les livres arabes le mot yys , quelques-uns le lisent 

Khazar, tandis qu'il faut lire Djourz, et ce qui le 

prouve, c'est qu'à l'endroit de la prise de Tiflis par les 
L Géorgiens au x siècle l'Aboulféda imprimé écrit leur 
“ nom ÂXhazar , lakout Gourdji et Khazar. C'est donc la 
| critique historique qui doit fixer les points voyelles de 
ces noms propres. 

Un autre nom, contemporain des deux précédents, 
est celui qui a cours en Europe, et que connaissent 
seulement les Géorgiens instruits, celui de Géorgie, 
sms, Giorgia, que nos savants rendaient en latin 
par Kurgia, Gurgia. Plusieurs, tant Géorgiens qu'é- 
trangers, au lieu d'y chercher la représentation de Gour- 
djistan, y ont vu le mot grec ;ewo;or où une déri- 
wation du nom de Saint Georges. Wakhoucht même 
admet ces deux étymologies à la fois; or elles peuvent 
être fausses toutes les deux et ne sauraient être vraies 


(#) On sait que les écrivains arabes défigurent tous les noms 
de pays étrangers au leur ; on dit mème que c’est une ha- 
bitude de ce peuple, quand il ignore au premier abord le 
nom d'un objet ou d'un homme, d’en forger bien vite un, qui 
Souvent reste dans le langage. Ici je crois que les lettres dn 
mot Amy» Djousiah cachent le nom de l'Odich, province min- 


lienne. Quant au nom du souverain, Masoudi l'écrit ue , 


qui peut se lire également de plusieurs manières; mais il parait 
“bien que la plus naturelle est la meilleure, et M. Frähn à qui 

je dois cette heureuse découverte ne doute pas qu'il ne s'agisse 
“de Sembat, qui figure en effet à cette époque sur la liste des 
“rois géorgiens. 


s 


& 


ensemble. Le fait est qu'elles sont simplement spécieuses. 
Les Géofgiens ne sont pas d'assez intrépides laboureurs 
pour que cette qualité lenr ait valu un tel sobriquet; 
et quant à S. Georges, :l faudrait autre chose qu'une 
conjecture pour emporter la démonstration. 

Mais l'ingénieux journaliste s'est ici frayé une nouvelle 
route. Suivant lui le nom de Gourd}j peut aisément se 
rendre en russe par IOpserum, Jourievtsy, forme se rat- 
tachant au nom de IOpii ou Georges: ce serait donc, à 
son avis, les sujets de Georges.“ Et là-dessus il dis- 
lingue des Gourdj antérieurs et des Gourdj postérieurs. 
Les premiers tireraient leur nom d'un roi Georges nou- 
veau dans l'histoire, mais que Ja critique a cru décou- 
vrir dans Wakhtang surnommé Gourgaslan, on. suivant 
lui, Wakhtang Georges-le-Lion. Si l'on admet la possi- 
bilité de cette étymologie, dont au reste, d'autres per- 
sonnes ne sont pas éloignées, c'est donc que l'on ne 
refuse pas toule confiance à ces annales géorgiennes si 
Janfaronnes, si fabuleuses, qui tout à l'heure ..ne mé- 
ritaient pas une demi-heure de lecture ni un demi-vo- 
lume de recherches érudites ,“ car c'est une pétition de 
principe que de s'appuyer sur un texte dont on nie 
l'authenticité; et si lon reconnait cette authenticité. 
songe-t-on bien qu'au lieu du xn° siècle on fait remon- 
ter les Djourz jusqu'au v°? car Wakhtang - Gourgaslan 
régna de 446 à 459. Et quant aux IOprerust postérieurs, 
sujets du premier roi aphkhaz Giorgi, suivant la critique , 
ils nous reportent au xi° siècle; car ce Giorgi L régna de 
1014 à 1027. Ce n'est pas tout. Si Georges-le-Lion ré- 
gnait sur les Gourdj au v° siècle, les Gourdj étaien 
donc dans la Grousie à cette époque; car Gourgaslan 
régna à Mukhétha, puis à Tiflis, ville fondée par lui. 
Et si Georges 1, roi des Aphkhaz, a pu donner son 
nom aux Gourdj, dans le x1° siècle, les Gourdj n'é- 
taient donc pas un si petit peuple qu'il püt rester ca- 
ché et s'improviser ensuite au xu° siècle, puisqu'il s'é- 
tendait ,,des montagnes voisines de Tiflis jusqu'en 
Apbkhazie. 

On dit que le nom de Gourgaslan (loup -lion) est 
moitié turk et moitié persan, et par conséquent absurde; 
l'argument est spécieux ; mais il faudrait prouver que 
les Géorgiens fussent au v° siècle assez forts en philolo- 
gie pour sentir cette absurdité, et que les relations des 
Persans et des Géorgiens mêmes avec les Turks ne pou- 
vaient, dès celle époque, leur rendre familiers des mots 
étrangers. Enfin l'usage constant des Géorgiens de ne 
donner à leurs rois qu'un seul nom et un seul sobriquet 
serait violé dans celte unique circonstance , sil fallait 
croire que Gourgaslan ait été Georges-le-Lion. Or, on 


43 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 4% 


maté 


ne voit pas que les peuples se départent aisément de 
leurs habitudes intimes: au moins devrait-on le démon- 
trer clairement. 

Cette question est beaucoup plus importante qu'on ne 
pourrait le penser, car en histoire tout se lie. Wakh- 
tang du ve siècle admis, il faut reconnaître son père, 
son grand-père, ses aïeux: or, à deux cents ans de 
lui nous trouvons dans les auteurs chrétiens, et notam- 
ment dans Sozomène et dans Eusèbe, l'histoire de la 
conversion des Ibériens au christianisme, événement 
qu'il est impossible de nier sans renverser toute espèce 
de certitude historique. ,, Non sunt neganda clara prop- 
ter quaedam obscura. “ 

5. Il est un 5° nom, donné plus anciennement aux 
Géorgiens par leurs voisins d'Arménie, celui de Wir; 
pluriel Firk, gén. Vrats, d'où s'est formé le nom 
FVratsdan , Géorgie, pays des Géorgiens. Ceux qui, 
par une idée préconcue, ne veulent voir dans les Géor- 
giens ,,qu'un peuple montagnard ,“ ont cherché dans 
ce mot Fr la confirmation de leur hypothèse. Quelle 
est en arménien la signification de Vir? Il ne signifie 
rien par lui-même. Il est vrai que si l'on veut le rap- 
procher du mot ver, et plus d'une étymologie admise 
est moins spécieuse que celle-là, on trouve le sens de 
supérieur , car ver signifie er haut. D'après cette sup- 
position, les Arméniens auraient désigné leurs voisins 
par un nom indiquant leur position relative. C'est de la 
même manière que les Géorgiens appellent l'Arménie 
somkhethi Vins, et les Arméniens Somékhi v-1}k, 
nom qui, à la rigueur, peut être une altération de 
samkhréthi Wé;»=, le midi, et exprime parfaitement 
la situation relative de l'Arménie. Maïs ce serait pécher 
fortement contre les règles de la grammaire arménienne 
que de prétendre, comme paräît le croire le spirituel 
journaliste, que les Géorgiens soient nommés /vrats 
par leurs voisins (*); et se livrer à l'arbitraire, que de 
donner à ce mot le sens de montagnards. 

Ces notions, absolument élémentaires, nous ramènent 
à l'époque grecque du nom de la Géorgie. ZHo01, 12,- 
9'&, telle est la dénomination par laquelle les Grecs dé- 
signaient les anciens habitants du Caucase et leur pays 
même, d'où s'est formé le latin Zberus, 1beria. En con- 
venant, ce qui est au moins probable, que les Grecs 
prononçaient ces mots comme le font leurs modernes 
descendants, Jviri, Iviria, on a la représentation la 
plus exacte que possible de l'arménien Für. 


(*) Z Frats est l'ablatif pluriel régulier de Fir; ce serait donc 
une chose inouie qu'un pareil nom de peuple. 


L'on ne saurait donc dire que les Géorgiens fussent 
des montagnards, car dans la Géorgie proprement dite 
il y a beaucoup de plaines; el quand même ils l’auraient 
éié, il ne s'ensuit pas que c'était ,non un peuple, mais 
un ramassis d'assassins comme les Lesohis de nos jours. 

Wakhoucht, qui n'était pas très malin en fait d'éty- 
mologies, ainsi que le prouveront ses essais en ce genre 
dans la Géographie, prétend que Zwéria s'est formé des 
deux mots ioï série, on jé jah! j'ai vaincu; “ il 
raconte que le roi Aderc, à la suite d'une grande vic- 
toire, prononça cette exclamation, el que les Géorgiens 
en conservêrent le souvenir en signe d'allégresse de la 
naissance du Sauveur, qui eut lieu dans la première 
année de ce prince. C'est assez d'honneur pour une pa- 
reille fantaisie que de la citer , afin de ne rien omettre. 
On verra du moins que nous ne flations pas nos amis. 

Mais je ne crois pas devoir oublier un passage très 
singulier de Moyse de Khoren(*), où les Fériatsi sont 
désignés comme habitant le pays de Féri sur le rivage 
oriental du Pont - Euxin: il s'agit là des Juifs emmenés 
en captivité par Nabuchodonosor, et, d'après la position 
assignée au lieu de leur exil, on ne peut méconnaître 
le Gouria. Mais, par une singuliére confusion, là où 
l'édition de l'historien arménien faite à Amsterdam porte 
Vériatsi, le docteur Indjidj, en citant ce passage dans 
sa Géographie de l'Arménie ancienne (**), lit ratsi, comme 
si, dans son opinion, les Géorgiens et ces Juifs étaient 
un même peuple. Où ménerait cet aperçu si l'on voulait 
l'épuiser? Je tremble de rappeler le nom de Æour, 
Ourha, Edesse, patrie d'Abraham; celui de Æouria, 
donné aux Juifs en Géorgie, qui est analogue à l'armé- 
nien ré, hréasdan, et au mot hour , gén. hroï, feu; 
à l'hébreu our lumière, au grec vo feu. Mais je laisse 
ce sujet aux méditations des étymologistes amateurs, 

Par suite de ses recherches, le spirituel joufnaliste sé 
trouve naturellement conduit à comparer le nom de ir 
avec celui de l'Iméreth; et réellement le passage de » 
à m ou à b, dans toutes les langues, est si commun, 
si facile, si naturel, qu'il ne faut pas Jui en faire un 
reproche. Moi-même je fus un moment séduit par ce 
rapprochement; comme on peut le voir dans l’article: du 
Journal des savants cité plus haut. Mais depuis j'ai 
changé d'opinion; et comme on a tiré de la ressem- 
blance apparente de ces noms Jbérie, JIméreth, la con-« 
clusion que l'Iméreth seule était l'ancien séjour des Firs,M 


+ 


(#) V. Journ. des Savants, Mars 1855, arlicle sur notre 
Grammaire géorgienue par M. E: Burnouf, 
(R&) p. 355. 


il faut bien aussi donner l'histoire véritable du nom de 
: ce pays 
L'Iméreth d'aujourd'hui faisait partie de l'ancienne 
Colchide, elle. fut peut- être aussi soumise aux rois de 
la Lazique, et appartint certainement plus tard aux rois 
d'Aphkhazie; si bien que Wakhoucht lui-même regarde 
» l'Iméreth ou l'Aphkhazie, ou la Mingrélie comme un 
» seul et même pays. Il y a plus, les premiers Bagratides 
» avaient le titre de rois ,, de Karthli et d'Aphkhazie , ‘ 
» ainsi que le prouvent une inscription du commencement 
du x1° siècle, encore subsistante aujourd'hui sur le mur 
» de l'église de Kouthaïs (”), et la lettre du pape Honorius 
> à la reine Rousoudan, ,, Russutana regina Avoguiae ("*).“ 
» Les Arabes eux-mêmes savaient que ,la puissante 
 pation chrétienne des Djourz“ était venue des mon- 
» tagnes de l'Aphkhazie ; car lakout ne dit pas seule- 
ment qu'elle sortait ,,des montagnes voisines de Tiflis,“ 
mais ,,des montagnes Jl= ,“ nom que M. Senkofski 
sna pu lire dans son manuscrit.‘ Pour qui connaît 
bien cette histoire, il est évident que ce mot arabe doit 
se lire bkhaz, où il n'est pas difficile de reconnaitre le 
nom même des Æphkhaz: de sorle que se serait, de 
J'aveu des Arabes, des montagnes mêmes de l'Aphkha- 
zie que seraient venus les Djourz au xn' siëcle, et il 
serait impossible de mieux préciser, pour cette époque; le 
lieu de la résidence des rois Djourz. Hs demeuraient dans 
l'Aphkhazie; et toute la Géorgie, soumise à leur sceptre, 
hors là moderne capitale, s'appelait indifféremment Kar- 
 thli ou Æ#phkhazeth, opinion qui s'accorde avec le texte 
de Masoudi, faisant couler le Kour à travers Y'Aphkha- 
zie. Sur quoi je raisonne ainsi: ou les montagnes dont 
parle l'auteur arabe étaient ;, voisines de Tiflis“ comme il 
le dit positivement; alors le peuple nombreux qui y rési- 
dait devait exister dans la Grousie-long-temps avant d'en 
sortir au xu° Siècle; ou c'étaient les montagnes mêmes 
de l'Aphkhazie, c. à d. de la Mingrélie et de l'Imé- 
reth, et les Djourz y existaient certainement depuis 
ongues années, comme le prouvent et leurs annales, 
et leurs monuments , et le témoignage de Masoudi. Ce 
lest donc. pas un peuple si nouveau qu'on l'assure. 
Quand.,les rois géorgiens d'Aphkhazie furent devenus 
maitres de Tüiflis, ils ne quittirent pourtant pas leur 
ancienne résidence du Nord, et ce n'est qu'après le 
ge du pays par les Mongols, au xin° siècle, que 
de roi de la Géorgie centrale ou Grousie s'installa à Ti- 


_—— 


mb 4 


+ (#)W. notre Mémoire intitulé: Explication de diverses. inscrip- 
“tions géorgiennes etc, Mém. de l’Acad. des Sc, vie série, sc. hist. 
LS ; page 346. 

(*) Saint-Martin , Mémoires etc. II, 256. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


flis, celui de la Géorgie occidentale restant dans l'Imé- 
reth. Déjà dans les temps antérieurs à ce partage la 
Géorgie était administrativement divisée en deux por- 
tions, celle en deçà, amier ‘4, celle par - delà, imier 
“sé ; les habitants se nommaient réciproquement 
Amierni dejéte, Imierni és. , et le pays, avec la Ler- 
minaison éthi, Amiéréthi «jy, Imiéréthi dessus, Le 
point central entre ces deux positions, d'où venaient 
leurs noms relatifs, était la chaine des monts Likh, 
aujourd'hui limite des deux royaumes, séparant le bas- 
sin du Phase de celui du Kour. On disait donc ZLikht- 
amier shot; Likht-imier galé, pays en-decà, 
pays par-delà les monts Likh; dénomination qui se voit 
dans une lettre du roi Rostom à Casimir roi de Pologne, 
citée par Chardin: ,, Nous... roi des Lictamériens et 
des Lictimériens.‘ C'est là incontestablement l'origine 
du nom actuel de l'{méreth, que je regrette de n'avoir 
pas connue précédemment, n'ayant eu entre les mains 
les histoires nationales de Géorgie que depuis mon arri- 
vée en Russie. 

4. Passons maintenant à l'époque pure géorgienne du 
nom de la Grousie, Karthli jé,  Sakarthwélo 
Wjésatise, Je commence par dire que j'admets, jusqu'à 
preuve de faux, les traditions géorgiennes, sur le fonda- 
teur de la nation. 11 n'est point permis d'effacer d'un 
seul trait de plume les travaux consciencieux d'auteurs 
qui étaient doués d'une instruction. remarquable, tels 
que Wakhtang et 'Wakhoucht, et qui se sont exercés 
avec bonheur sur des sujets très divers. Wakhtang fut 
poète, philosophe; législateur, mathématicien, écono- 
miste. Wakhoucht fréquenta dans sa première jeunesse 
les religieux européens avec une telle assiduité, que 
son père fut obligé de lui interdire tout commerce avec 
eux, parce que déjà le peuple Vaccusait de franciser. 
Les recherches de ce prince sur la chronologie sont 
d'une étendue et d'une précision eflrayantes pour un 
Géorgien de cette époque (‘). 

Il serait trop facile ‘d'ailleurs de dire que les annales 
géorgiennes sont ,, pleines de fables,‘ tout en avouant 
qu'on ne les a pas lues ; de tourner en ridicule une sé- 
rie bien coordonnée de 98 rois, dont on n'a pas encore 
une seule liste critique ; de dénigrer les chartes qui ont 
servi de base aux travaux de deux auteurs distingués, 
et qui sont aujourd'hui à 5000 verstes de nous, conser= 


(#) Je tiens ces particularités du prince Giorgi Awalichwili 
qui a vécu avec des personnes ayant vu Wakhoucht à Tiflis vers 
l'âge de 15 à 16 ans. Elles m'ont été transmises par un jeune 
étudiant de Moscou, le prince Phalawandof, proche parent du 
précédent. 


47 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


48 


————————————————————————————————————————————————————————— 


vées dans un dépôt qu'aucun savant n'a visité; non, ce 
n'est pas le rôle de la critique. Les deux modernes his- 
toriens de la Géorgie disent qu'ils ont eu entre les mains 
des ,, chartes anciennes ;“ avant de blimer l'usage qu'ils 
en ont fait, il faudrait voir ces chartes. La critique s'est 
récriée sur l'absurdité de ces sortes de documents parce 
que l'on vient d'en publier un fragment qui semble im- 
pliquer contradiction. Ceci n'est pas logique. Peut - être 
la copie dont nous avons donné la traduction n'est - elle 
pas exacte. Mais en la supposant même telle, j'avais rai- 
son d'attendre du bénéfice du temps l'intelligence de ce 
qui pouvait paraître étrange dans sa rédaction, En lisant 
le pacte de sang des Souanes, publié dans le Bulletin 
de l'Acidémie (III, p. 2:6), on voit qu'il embrasse les 
événements d'une longue période. L'intercession du Da- 
dian Mamia fut réclamée par les Souanes et accordée 
par ce prince, mais il n'est pas dit expressément que 
l'acte contenant les concessions des Souanes ait été fait 
et rédigé dans le temps mème que ce Mamia régnait 
sur la Mingrélie. Cela suffit pour lever une partie de la 
difficulté. En outre, ainsi qu'il a été dit ailleurs et 
prouvé pièces en main, les chartes seules n'ont pas tout 
fourni aux historiens géorgiens, et des ouvrages anté- 
rieurs ont élé mis par eux à contribution. Il reste la 
ressource de supposer gratuitement que les auteurs géor- 
giens ont été trompés ou faussaires. Le dernier point 
ne peut leur convenir, quand on voit qu'ils citent leurs 
autorités, non. ïl est vrai, à la manière des érudits 
modernes , en indiquant le lieu et la page, maïs comme 
les historiens de Rome citant Fabius, Ennius, les an- 
nales pontificales et autres, dont aucun savant ne nie 
l'existence attestée mille fois, quoique personne parmi 
les modernes ne les ait vus. Trompés, ils ont pu l'être 
en redisant les traditions qui passent pour vraies dans 
leur pays; mais aucun document authentique ne les con- 
tredit, et elles offrent à la critique le contrôle facile de 
mille synchronismes. Il n’y a donc pas de témérité à 
dire que Wakhoucht ,,a été le Karamzin de son pays,“ 
en réunissant ses traditions en un seul corps et fixant 
chaque événement par des dates sévèrement discutées. 
Le seul côté vulnérable des traditions géorgiennes se 
trouve dans leurs premiers débuts, où l'on rencontre les 
noms de Karthlos, Cakhos, et tant d'autres dont la ter- 
minaison uniforme, et insolite en géorgien, peut faire 
craindre . qu'ils n'aient été fabriqués de toutes pièces 
d'aprés un système qui ne serait pas de date antique. 
Ce n'est pas, au reste, le seul exemple de peuples pre- 
nant le nom de leur fondateur. Les Hébreux, les 
Egyptiens, les Arabes et autres nalions sémitiques, les 


lonieus, les Arméniens, les Romains, n'ont -ils pas été 
ainsi appelés d'Eber, de Misr, d'Ismaël, de Javan, 
d'Haik, de Romulus? Nul ne le conteste. Dans les 
temps modernes, les Osmanlis ont pris le nom d'Osman, 
le premier sultan de la dynastie turque actuelle, et per- 
sonne ne s'inscrit en faux. Pourquoi la Géorgie ne s'ap- 
pellerait-elle pas Karthli et Sakarthwélo , parce que le 
patriarche de la nation se nommait Karthlos ? 

La conséquence de tout ceci est donc que la Géorgie 
ou Grousie actuelle, le Gourdjistan et le Djourzan des 
Musulmans ou la Gurgia des savants européens, le 
Vratsdan des Arméniens, l'Iberia des Latins et l'Zjorœ 
des Grecs, le Karthli ou Sakarthwélo des Géorgiens, 
sont le même pays, habité dès l'antiquité jusqu'à nos 
jours par les Karthles, les Virs ou Ibères, les Gourdj 
ou Djourz , les Grousiens ou Géorgiens; c'est le pays 
que Strabon décrit comme renfermé entre l'Aragwi, la 
Colchide, le Caucase et le bassin du Kour. Quant aux 
provinces d'Akhal- Tzikhé, de Somkheth et d'Albanie, 
deux peuples les ont occupées tour à tour: les Armé- 
niens, qui les nommaïent Taïk, Gougark , Aghovan, et 
les Géorgiens, qui les appelaient et les appellent -encore 
Tao ou Meskhéthi, Somkhithi et Cakhéthi; elles n'en- 
trent en aucune facon dans la question d'existence an- 
tique des Ibériens. 

Les preuves matérielles de l'existence des Géorgiens 
en Ibérie avant le xu* siècle, sont: pour le xx, l'in- 
scription de Kouthathis, qui est datée de 1005, et celle 
d’Aténi qui est peut-être de quelques années postérieure; 
pour le x°, le témoignage de Masoudi, citant jusqu'au 
nom du roi Sembat, 925—958 elc., ainsi que les tex- 
tes nombreux des auteurs arméniens établissant la série 
des rois bagratides géorgiens à cette époque; pour les 
vit ét vu®, les textes d'auteurs arabes relatifs aux con- 
quêtes des khalifes Osman et Merwan, et en outre une 
monnaie géorgienne unique, publiée par M. Frähn(:), 
portant, en lettres géorgiennes le nom du Mthaÿyar 


LEIPERO:D Stéphanos; pour le v°, les textes de 


Lazare de Parbe, écrivain arménien contemporain, qui 
parle très au long des actions de Wakhtang Gourgas- 
lan; pour le 1v°, l'histoire bien connue dela conversion 
du roi Miriau au christianisme par Ste. Nino. Pour les 
siècles antérieurs nous pouvons présenter une longue sé- 


rie de synchronismes avec les histoires grecque et latine, 


arménienne et persane, En nous arrêtant là, nous tracons 
un programme suffisant, qu'il serait facile de développer. 
 — —— —]——]—Û—2 


( ) Novae symbolae . . . . Pétersbourg, 1819. 
Emis le 24 novembre 1858. 


EE 


À 100,101. BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome V. 


NM 4,5. 


PEUPBRR I EP AR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PETERSBOURG. 


PS | 


Ge journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, 
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gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 

Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par 
l'Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus 
dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages 
manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance 


scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Anuonces 
bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. MEMOIRES. 2 Calcul des observitions magnétiques publiées par M. Kupffer. Hirusrrôm. — 3. Observations 
géognostiques sur le terrain de transition de l'Esthonie. Herwensex. — NOTES. 4 Mote sur les causes et l'effet de l'inégale 
réfraction duns la mesure simultanée des hauteurs terrestres. G. Fuss. — 5 Sur un phénomène observée dans une grande 
batterie de Wollaston. Lexz. — ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE. 


MÉMOIRES. | si l'on combine les moyennes citées, par la méthode des 


| moindres carrés: 


1 — 2/19) / Z ci (] = n0 9 

2. CALCUL DES OBSERVATIONS MAGNÉTIQUES PUB- L Ar LES (2.309 + 2529.42 

1 à , D”.5: 1 é (1 0 r 

LIÉES DANS L'OUVRAGE: ,,/ RECUEIL D'OBSERvA- + 0,538 sin (n.6 04 2539.33") 
TIONS MAGNÉTIQUES, FAITES à Sr.-P£érenrs-|°t de là 


, " | 
BOURG ET SUR D'AUTRES POINTS DE L' EMPIRE) 
DE Russie par A.-T. KuPFFER, MEMBRE DE. 


L'ACADÉMIE DES SCIENCES, ETSES cozLosona-| 


v determinée, 


, J ar 
SEAL IEN Élnls 
reuns“; par M. HAELLSTROEM,, Proresseur | | 
a L'Université pe Hezsincrors (lu le 9 no-! | 1-(Janv) 7. (Juillet) 
© vembre” 1838). 2. (Févr.) 8. (Août) 


(Extrait.\ 3. (Mars) 9. (Sept) | 
4. (Avril) 10. (Oct.) 
5. (Mai) 41. (Nor )| 
6. (Juin) 12. (Déc.) 


M. Kupffer, en calculant les observations magnétiques 
de St-Pétersbourg, ne s'est pas servi de la méthode 


des moindres carrés ni des séries périodiques connues 
par des travaux antérieurs; il s’est contenté de donner 
tout simplement les moyennes. J'ai cru rendre service 


| La plus grande variation a eu lieu au mois d'août, et. 
à la science, en entreprenant ce calcul, et voici les ré-| Ja plus faible au mois de décembre. 


Dh que jai obtenus: b) Marche horaire de l'aiguille d'inclinaison. 


; I Variations de l'inclinaison. (Voyez Recueil p. 679.) 
a) Amplitude des variations. 


p4 (v bus Soit } l'heure, comptée depuis midi, et la position 
à oyez: Recueil p. 675. 
| 


de l'aiguille exprimée en parties micrométriques; on a: 
v'= 8,635 + 0,122 sèn (h. 15° + 1380 16/) 
+ 0,032 sin (A 50° + 160° 8’) 


 Soïent n le chiffre des mois (janvier 1, février 2, mars 
“ 5 etc.) et v la variation diurne de l'inclinaison, on trouve, 


51 


| 
| Position de l’aig. 


| Position de l’aig. | 
hotes + er) }, 


| observée.! calculée. | 


———— —————— 


| observée.| calculée. 


8,75 


© © I O GX Où O1 © = © 
Œ CE & © 
= Qi U_ > 


& 
CR 


[24 
CA] 


A l'été la plus grande l'inclinaison a donc lieu 
matin, et la plus petite de 6 à 74 du soir. 


I. Variations de la déclinaison. 


a) Variations mensuelles de la déclinaison. 
{Voyez Recueil p. 691; on a exclu l'observation du février 1851, 
top différente des autres). 

Soit 7 le chiffre des mois, et d la déclinaison absolue, 
on a: 
d—6 27,455 + 0/,163 sèn (n.500 + 2919 26/) 
+ 07,072 sèn (n. 60° + 1050 54) 
et de là 


| Déclinaison. 


Différence. 
observée. | calculée. 
> 


{ (Janvier) 6° 27,54 
2. (Février) 
3. (Mars) 
4. (Avril) 
5 (Mai) 
6. (Juin) 
7. (Juillet) 
8. (Août) 
9. (Septembre) 
10. (Octobre) 


A6 
56 
55 
60 
74 


1 Q XX 
æ Ci 


et 
[a 


11. (Novembre) 
12. (Décembre) | 


L 
Lo 


8 


BULLETIN SCIEN!lIFIQUE. 


‘Let 


02, 


Il paraît résulter de là, que le maximum de déclinaison 
a lieu au commencement du mois de juin, et le mini- 
mum au mois d'octobre, 


Bb) Variations horaires de la déclinaison. 


(Voyez Recueil p. 699.) 
Soit À l'heure et d la déclinaison magnétique, exprimée 
en parties du micromètre; on a: | 


253 40,258 sin (h. 15° + 24:0 2°) 0,129 sin (500 


d == 21 
VE + 2050 45) 


de là: 


Déclinaison. Déclinaison. 


| Diffé- 
rence, calcu- 


lée. 


| obser- 


[Re Sa te 
obser- | calcu- 
vée. 


vée. | lée. 


"21nafFf 


126, 938 26, 979/— 0, 021 
| 876, 909,— 0,055 
887|+ 0, 010 
917|— 0, 056 
991/+ 0, 073 
430,27, 097|[+ 0, 085 
199! 211/— 0,019! ! 
259] 521— 0,082 
402)  405/— 0,001 575| 3561 
407| :447|— 0,040 318| 284 
31! 436 0,085 253|. 185 
496|  458/+ 0, 058 045, 


07, 574,27, 411 
569, 577 
561|. 561 
584] 561 
568| 581 
425|  A05 
574] 411 
576| 405 


897 
881 
127, 066 


© OC I GO CC À OI 1© = © 


= 
= 


2 


[Il y a donc deux maxima, dont le plus grand a lieu : 
FETE après midi, Je plus petit à 27 après minuit, et hi 
deux minima, dont l’un a lieu à 6 du matin et l’autre 


à 104 du soir; Ja plus grande différence moyenne est 
de"0,596 parties micrométriques ou 8/,27. 


IL. Variations de l'intensité. 
(Voyez p. 657.) 
Soit encore x le chiffre des mois et v la durée de 
200 oscillations doubles de l'aiguille d'inclinaison; on a: 


v = 40/ 507,6 + 12//,76 sin (n : 50? + 28709") F4 
+ 2//,65 sin (n . 60° +.3430 12’) 


et de la 


À 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


54 


=? 


Durée de 200 oscill. 
12 LEUR Différence. 


observée. calculée, 


59’ 51,7 
10 11,9 


4.-(Janvier) 
. (Février) 
. (Mars) 
. (Avril) 
. (Mai) 
. (Juin) 
. (Juillet) 
: (Août) 
(Septembre) 
. (Octobre) 
11. (Novembre) 
ki (Décembre) 


cie te 


Di 


n 
8 
G 
7 
8 
9 


Ce tableau nous fait voir, que le minimum d'intensité a 
lieu au mois de juin, le maximum au mois de novembre. 
Quant aux observations instituées a l'époque de l'a- 
pogée et du périgée de la lune (voyez p. 659 — 664 
du recueil), il est facile de trouver, que si l'on calcule 
“par les méthodes ordinaires l'erreur vraisemblable des 
séries p. 664, on a pour la durée de 200 oscillations: 
pour l'époque de l'apogée 40° 0/,5 + 27,29 
du périgée 40° 1,5 Æ 2,51 
on voit donc que l'erreur vraisemblable des moyennes 
est plus grande que leur différence, et que. par consé- 
quent, ces observations ne suffisent pas pour prouver 
qu'il existe une différence entre l'intensité à l’époque de 
l'apogée et celle qui a lieu à l'époque de périgée. 


T En publiant la note précédente, qui m'a été commu- 
niquée par l'auteur, j'ai cru devoir y ajouter les re- 
“marques suivantes, pour expliquer les discordances, qui 
L stent sur plusieurs points, entre les résultats des 
calculs de M. Hällstrôm et ceux que j'ai indiqués dans 
“les résumés, et auxquels je suis arrivé sans calcul et par 
à seule inspection des tableaux d'observations. 


n 4 Il est dit p. 675 de mon ouvrage: les observations 


heures du matin que vers la même heure du soir, et 
“qu'elle atteint son maximum et son minimum vers les 
heures citées. En effet, le tableau p: 679, qui contient 
Mes positions moyennes de l'aiguille pour chaque heure 
- du jour, donne la plus grande valeur pour 11/ du matin, 
et la plus petite valeur pour 114 du soir; mais ces valeurs 


Il n'est 
donc pas étonnant, que l'application d'une série pério- 


ne présentent pas une marche très réoulière*. 


dique à ces observations peut donner des heures diffé- 
rentes pour le maximum et le minimum. M. Hällstrôm 
trouve, pour le premier, 94 du matin, et pour le second, 
1# du soir. Les séries périodiques ne sont applicables 
que dans les cas où les observations sont en si grand 
nombre, que toutes les irrégularités fortuites ont dis- 
paru. Et lorsque cela n'a pas l'eu, n'est il pas permis 
Je crois 
qu'oui, lorsque les irrégularités se montrent sur un petit 


de conclure quelque chose des observations? 


nombre de points seulement. 


29 Quant aux variations mensuelles de la déclinaison, 
j'ai dit dans l’ouvrage cité, p. 694, après avoir donné 
deux tableaux qui présentent les résultats moyens des 
observations : 


Dans le tableau B, la marche de l'aiguille montre 
une grande irrégularité, et on se tromperait assurément, 
si l'on voulait déduire les variations mensuelles de la 
déclinaison d'observations horaires, instituées pendant un 
seul jour seulement, de six en six semaines. Les moyennes 
du tableau { donnent pour deux années consécutives un 
maximum de déclinaison au mois d'août; il est vrai 
qu'en 1855, la déclinaison a eu au contraire une très 
pelite valeur à la même époque. Quant aux maxima des 
années 4831 et 1832, celui de 1832 tombe sur le mois 
de mai, tandisque celui de 1851 pourrait bien tomber 
sur le mois de mars: malheureusement, il n'y a point 
d'observations pour le mois de février.“ 

Peut-on admettre d'après cela, que le minimum de 
déclinaison tombe à peu près sur le mois d'avril, dans 
le voisinage de l’équinoxe du printemps et le maximum 
sur le commencement du mois d'août un mois environ 
après le solstice d'été? Cette conclusion serait assuré- 
ment trop précipitée, il faudrait pour décider cette 
question, instituer des observations journalières (*)‘. 

Je crois que des moyennes communiquées avec {ant 
de reserve, ne peuvent pas former la base d'un calcul 
rigoureux, el qu'un raisonnement, qui fait une part rai- 
sonnable des irrégularités, qui doivent naturellement se 
rencontrer dans des moyennes, observées huit fois par 
an seulement, est ici bien plus concluant, qu'une mé- 
thode plus sévère, mais qui attribue la même valeur 
à toutes les observations. Aussi, cette dernière méthode 
a-t-elle conduit M. Hällstrôm a des résultats très 
br ee Mg ET te “4 NÉ SSNNNERRE 

(*) Des observations journalières ont été instituées depuis à 
St.-Pétersbourg et à Catherinbourg, et ont donné un résultat 
conforme à mes prévisions, 

* 


55 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 56 


différens de ceux, auxquels les observations mont paru 
conduire sans l'application du calcul. 

39 La découverte d'un secund maximum de déclinaison, 
à 24 dans la nuit, est sans doute un des plus beaux 
résultats des calculs de M. Hällstrôm, et l'existence de 
ce maximum paraît très bien établie, puisqu'ici le calcul 
a été appliqué à un nombre suffisant d'observations. 
J'avais déjà annoncé l'existence de ce maximum dans mon 
rapport relatif à mon voyage à l'Elbrouz, en comparant 
les observations de St.-Pétersbourg à celles de Kazan. 

4° Mes observations relatives aux variations de l'intensité 
ne forment pas une seule et unique série non interrompue. 
Voici ce qui est dit à cet égard p. 656 de mon ouvrage: 

Quant aux variations mensuelles de l'intensité, nous 
avons déjà vu précédemment que nos observalions ne 
peuvent en donner une exacte mesure, à cause des chan- 
gements que le point de suspension de l'aiguille peut 
avoir éprouvés dans le cours de plusieurs mois, surtout 
lorsque l'aiguille est ébranlée souvent, comme la mienne 
l'a été par les tremblements violents causés par les voi- 
tures qui passent. 

»Les changements du point de suspension sont indi- 
qués clairement jar l'accroissement considérable que l'in- 
clinaison de l'aiguille de notre boussole a éprouvée, tan- 
disque l'inclinaison magnétique de St-Pétersbourg (com- 
me il a été constaté par des observations directes, voyez 
le chapitre que traite de l'inclinaison) a effectivement 
diminué. Mais, comme la cause de ces déplacements 
subsiste seulement en été, car à l'hiver, les rues de St.- 
Pétersbourg sont couvertes d'une épaisse couche de neige, 
qui ne transmet aucune vibration, on pourra toujours tirer 
quelques résultats partiels des observations précédentes, 
relativement aux variations mensuelles de l'intensité des 
forces magnétiques terrestres elc. etc.“ 

Il est clair que ces observations qui, d'ailleurs, n'ont 
pas été faites pour en déduire les variations mensuelles 
de l'intensité, mais seulement pour en déduire ses varia- 
tions horaires, discutées avec réserve, peuvent bien con- 
duire à quelques résultats intéressants, mais que, prises 
dans leur totalité, et sans aucun égard aux effets du 
changement du point de suspension qui a eu lieu, elles 
ne peuvent servir pour déterminer les constantes d'une 
série périodique. Il n'est donc pas étonnant, que pour 
les variations mensuelles de l'intensité, comme pour les 
variations mensuelles de la déclinaison, les résultats du 
calcul différent si considérablemeut de ceux de mon 
raisonnement, 

Kupffer. 


——s $—— 


C4 
s* 
— 


3. UEBER DEN BITUMINÔSEN T'HONSÈMIEFER UND 
EIN NEUENTDECKTES, BRENNBARES GESTEIN DER 
UEBERGANGSFORMATION EHSsTLANDS, MIT Be-. 
MERKUNGEN ÊBER EINIGE GEOLOGISCHWE Er- 
SCHEINUNGEN NEUERER ZEiT; VON G. HEL-" 
MERSEN (lu le 26 octobre 1858). , 


(Mit einer Kartc) 


Im Anfange dieses Jahres war dem Herrn Fiñanz- 
minister, Grafen Cancrin, die Arzeige gemacht worden, 
dass man an zwei Punkten der Nordküste El%dands, 
nämlich auf dem Gute Fall des Generaladjutanten, Gra- 
fen Benkendorff, und dem Gute Tolks, des Herrn 
Reinhold v. Wrangell, brennbare Gesteine entdeckt 
habe. Proben dieser Gesteme, welche die Besitzer jener 
Güter zugleich eingesandt hatten, wurden in St. Peterc- 
burg durch die Bergingenieure Obrist Sobolefsky, 
Jewreinof und Iwanof untersucht und gefunden, 
dass das auf dem Gute Fall vorkommende Gestein der 
bekannte Brandschiefer (bituminôüser Thonschiefer) der 
ehstländischen Uebergangsformation, und als Brennma- 
terial nicht zu gebrauchen sei, da derselbe, nach des 
Herrn Obristen Sobolefsky?’s Untersuchung beim Bren- 
nen nur 0,25 seines Gewichtes verliert und 0,75 erdiger 
Bestandtheile zurücklässt. 


Dagegen enthält das, auf dem Gute Tolks gefundene 
Gestein, nach Herrn Iwanof in 100 Theïlen: 
Flüchtige Bestandtheïle 70,06 


Goaksit nat out M0 
Aschecahuts Ant Mamie. 
100,60 


Die Asche, welche nach dem Glühen des Minerals in 
verschlossenen Tiegel, und nach Verbrennung des hier- 
bei gebildeten Coaks beim Zutritt der Luft, erhalten 
wurde, besteht grôsstentheils aus Thonerde, ausserdem 
noch aus Kalkerde mit Spuren von Kieselerde und Talk- 
erde. Auch bestimmte Herr Iwanof die Menge Leuchtgas, 
die das Mineral liefern kann, und fand, dass 3 Grammes 
25 Cub. Zoll geben, was auf.1 Pud (40 Pfund) 80 Cub. 
Fuss beträgt. Das Gas brannte mit heller Flamme und L 
enthielt, ausser einer geringen Menge Koblensäure, keine « 
fremde Substanz. Aus allen, durch Herrn Iwanof, un- 
ter der Leitung des Herrn Akademikers Hess, ange- FA 
stellten Versuchen ging hervor, dass das Mineral seine w 
beste Anwendung als Brennmaterial bei einem Betriebe 
finden würde, wo grosse Flammenglut erfordert wird. 


D PL EEE LE 


Lui 


57 


Herr Jewreinof fand folgende Verhältnisse: 


Flüchtige Bestandtheile 68 64 

Cou TRS NRRE 9,968 

ge ra Ra Pr EE TERRE 21,38 
99. 188 


Der Unterschied d'eses und des obigen Resultats rührt 
von der verschiedenen Beschaffenheit der angewendeten 
Proben her. 
len mehr, 
gemengt. 
Gewicht von 1,28, unebenen Bruch, dunkelbraune, grau- 
braune oder ochergelbe Farbe, ist ohne allen Glanz oder 
Schimmer, erdig, unvollkommen schiefrig, riecht nach 
Thon und färbt die Finger gelb. Der Strich ist an ei- 

_nigen Stücken weisslich, an HAE ochergelb oder un- 
verändert. Da es, seinen Haupthestandtheïlen nach, ein 
von Bitumen Thon 

* geognostischen Charakter nach, ebenfalls zur Uebergangs- 

formation gehürt, so môchte ich es, wie den bituminôsen 

Thonschiefer dieser Bildung, Brandschiefer, zur nähern 

Bezeichnung aber braunen Es 

wurde mir nun von Sr. Erlaucht dem Grafen Cancrin 
der Auftrag zu Theil, 

Gesteine zu untersuchen, iusonderheit aber die Nutzhar- 

keit des braunen Brandschiefers zu ermitteln. 

Vor meiner Abreise nach Ehstland, dessen Felsbau 
ich schon früher kennen gelernt haite, bereiste ich die 
südliche und südwestliche Une von St. Petersburg. 
welche bekanntlich von Pander (1) so musterhaft Ce 
vor ibm von Strangways(2) beschrieben worden ist. 
Diese Excursion diente mir zur Vorbereitung und über- 
zeugle mich später bem Vergleiche vollkommen von 
der Identität der Formationen bei St. Petersburg und an 
der Küste Ebstlands, welche letztere an einigen Punktèn 
von den Herren v. TARN 5) A Ts und 
De kôonte hier 


Das Gestein ist nämlich an manchen Stel- 


an andern weniger mit kohlensaurem Kalk 


In recht reinen Stücken hat es ein specifisches 


durchdrungener ist, und seinem 


Brandschiefer nennen. 


die Lagerungsverhältnisse beider 


ten en EN Verhältnisse as wenn 


es. 
() C. H. Pander, Beiträge zur Geognosie des russischen Reichs. 
St. Petersburg 1850. 

Ÿ (2) ps See Sketch of the environs of St.-Pe- 


i L S. 94. 
4 » (a) D. Ed. Eichwaldi: Geognostico- pre: per Ingriam, 
ma isque Baltici provincias, nec non de Trilobitis, observationes. 
sani 1825. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


© —————— — —  — © ——— — ———— " —  ————— ———  — ——.————  — ————…—— —— ——"  — — 


| sich 


58 


beï 
nungen dargeboten hätten, 


der Untersuchung nicht einige neue Erschei- 
die Allsemeinen 


unwerth deren Mittheilung 


schon im 


der “Beséhiong nicht sind, 


RES noch an [nteresse zu gewinnen scheint, da sie zum 
Ebhe ich 


übergehe, er- 


| Theil mit praktischem Nutzen verbunden sind. 
aber zur Beschreibung dieser Verhälinisse 
laube ich mir einige allgemeine Bemerkungen über die 


Küsten des Finnischen Meerbusens. 


Betrachtet man eine Specialkarte desselben, so findet 
man, dass das Nordufer ganz anders sestaltet ist als das 
Südufer. 


gestreckten Buchten zerrissen, welche in ihren innersten, 


Das Ufer Finnlands ist von unzähligen, lang- 
meist nach Nord gerichteten Winkeln durch die Mün- 
dungen vieler Flüsse noch, um Einiges verlängert wer- 
den. Diese Flüsse sind bekanntlich die Abzugskanäle 
zahlloser Seen, die das Land mit einem verworrenen 
Netze überziehen. Dem zerrissenen Gestade lagern sich 
von Schären vor, die man als die 
Fortsetzung desselben zu betrachien hat, da sie, ihrer 
Gestalt und geognostischen Beschaffenheit nach. nichts 
weiler sind als die gewëlbten Gipfel eben solcher Granit- 
und Gneissberge wie die, welche dem Festlande Finn- 
lands eine so eigenthümliche Oberflächengestalt geben. 


überdiess Tausende 


Das südliche ehstländische Ufer ist dagegen in seinen 
Umrissen viel einfacher, besorders zwischen St. Peters- 
burg und der Bucht Kasperwiek; vestlich von dieser 
Bucht bis jenseits Baltischport springt es in mehreren 
Halbinseln vor, die von Süden nach Norden gerichtet 
sind und in Spitzen auslaufen. Auf der ganzen Strecke 
liegen ibm nur einige wenige Inseln vor, von ganz an- 
derer Natur als die gegenüberliegenden Schären, denn 
sie bestehn aus aufoeschwemmtem Lande oder aus hori- 
zontalen Schichten derselben Uebergangsgesteine, welche 
die Küste Ehstlands bilden. Die verschiedene Gestaltung 
der Ufer hängt also genau mit deren geognostischer Be- 
schaffenheit zusammen. Hier versteinerungsführende Ge- 
bilde in ungestürter Horizontalität, dort nur plutonische 
Gesteine, ohne Spur versteinerungsführender Schichten. 


Nach Allem, was wir bisher von Finnland wissen, 
scheint es eine inselartige Erhebung massiger und kry- 
stallinisch-schiefriger Gesteine zu seyn, in deren Um- 
_|gebung sich einst aus den Gewässern die ältesten Glie- 
der der Uebergangsgebilde absetzten. Im Westen und 
Osten, d. h. in Skandinavien und am Onega See, sind 
diese Uebergangsgebilde durch das Hervorbrechen mas- 
siger Gebirgsarten vielfach erhoben und mitunter ver- 
ändert. Nur im Süden und Südywesten, nämlich am 
finnischep Meerbusen und im südlichen Schweden haben 


59 


sie sich unverändert in sühliger Lage erhalten(6), un- 
getroffen von den Erhebungsaxen. 

Eichwald und besonders Pander haben in den an- 
geführten \Werken die Ueberganesbildung Ebstlands und 
Ingermannlands mit der skandinavischen verglichen, und 
letzterer aus den organischen Resten die Identitit beider 
aufs bestimmteste abgeleitet. Auf die am Onega-See 
vorkommenden Uebergangsgesteine ist dieser Vergleich 
bisher noch nicht ausgedehnt worden, weil sie noch zu 
wenig erforscht sind. Wir wissen nur, dass sie sich 
daselbst vorfinden (7), kennen sie aber nicht aus genauern 
Schilderungen. Nicht nur für die geognostische Kennt- 
niss Russlands, sondern für die Wissenschaft überhaupt, 
wäre es aber von Wichtiokeit durch V'ergleichung einen 
vollstindigen Aufschluss darüber zu erhalten, ob die 
Uebersanosgesteme der drei bezeichneten Gegenden auch 
im äussern Ansehn und der Lagerungsfolge ebenso über- 
einstimmen, wie in ihrem petrefaktologischen Charakter. 
Soviel kann schon jetzt mit Bestimmtheit gesagt werden, 
dass ein Theil der skandinavischen Gesteine sich von 
den unsrigen in mancher Beziehung unterscheidet. Diess 
geht aus der Vergleichung Panders deutlich hervor. 
Zum Beweise will ich hier nur anführen, dass mancher 
Thonschiefer Schwedens Falkstein und 
andrerseits in Quarzfels und Grauwackenschiefer, der 
Kalkstein Schonens aber mitunter in salinischen Marmor 
übergeht(s). Solche Erschemungen sind unserer Ueber- 
gangsformation fremd. Wer von den organischen Resten 
abstrahirt, und nur nach oryktoonostischen Kennzeichen 
und geognostischen Verhältnissen urtheilen wollte, würde 
sich nie veranlasst sehn, die Gesteine Ehstlands der 
Uebergangszeit beizuzählen, da sie durchaus ein anderes 
Ansehn und grosse Aehnlichkeit von viel jüngeren Ge- 
bilden haben. Wer kennt z. B. irgendwo Gesteine dieser 
Periode, die statt Granit, Gneïss oder dergleichen, auf 


einerseits in 


einem zähen, plastischen Thone ruhen, wie diess in 
der Gegend von Petersburg der Fall ist? Und wer kônnte 
vermuthen, dass der weïssliche, lockere, oft ganz lose 
Sandstein mit der Grauwacke von gleichem Alter ist. 
Wenn irgendwo die organischen Reste das Alter einer 
Formation bezeichnen, so ist es im Gebiete der unsrigen. 


(6) Die Verwerfungen in der Gegend von St Petersburg, an 
der Pulkowka und Popofka sind nur lokale Erscheinungen, deren 
Ursache nicht mit Gewissheit zu ermitteln, der Analogie nach 
aber ebenfalls in unterirdischen Kräften zu suchen ist. 

(7) Siehe die Aufsätze von dem Major Butenjef im Fopas 
ZKypuax 1857 No. 12. und Lieutenant Engelmann, ebendaselbst 
1858. No. 22. 

(8) Pander à. a, O. pag 59. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


; ; 


60 


An der ganzen KRüste Ehstlands erheben sich die Ge- 
steine der Uebergangsformation in schroflen Felswänden 
und bilden, weit nach Norden vorspringende Halbinseln 
und Vorgebiree, die vom Wasser durch einen schmalen 
sandigen Ufersaum, von einander aber entweder durch 
Buchten oder die flachen Deltas der Flussmündungen 
getrennt sind, in denen sich mächtiger Diluvial- und 
Alluvialboden absetzte. Der schroffe Abstwiz, in Ehst- 
land Glint genanrit. pflegt mit abnehmender Hühe noch 
tief landeinwärts vorzudringen und bisweilen mit hohen 
Sanddünen bedeckt zu seyn. die wabrscheinlich aus der 
Zerstürung des anstehenden Sandsteins hervorgingen. Der 
senkrechte, bisweïlen gegen 200 Fuss hohe Glint ist 
sehr überraschend, da man sich ïhm vom Lande her auf 
einem vôllig ebenen Plateau nähert, dessen horizontale 
Kalksteinbänke mit einer dürftigen Decke von Dammerde 
bekleïdet Ebhstland hat daher viel vortreffliche 
Steinbrüche aber weniger guten Ackerboden. Erst segen 
die Südgrenze der Provinz ist dieser Kalkstein von jün- 
gern Gebilden bedeckt, welche die Oberfläche Livlands 
bilden. Der Glint hat an einigen Stellen, wie z.B. bei 
dem Gute Sackhoff, südlich von Hochland, alle Glieder 
der Gruppe vollständig aufgeschlossen, vom jüngsten, 
dem Orthoceratitenkalkstein, durch den Thonschiefer und 
Sandstein bis auf jenen sonderbaren, blauorünen Thon, 
dessen Mächtigkeit weder hier noch in der Gesend yon 
Petersburg bekannt geworden ist, obgleich man in letz- 
terer mebrere hundert Fuss tief in ïhn gebohrt hat. Die 
ganze Gruppe ist von Herrn L. von Buch(s) als zu 
Sedgwick's Cambrischem System gehôrig, bezeichnet, 
das heisst den ältern Uebergangsgebilden zugetheïlt wor- 
den, in welchem die Erscheinung einer so mächtigen 
Thonablagerung durchaus ungewobnlich ist. Sie trägt dazu 
bei, unserer ganzen Gesteingruppe ein noch auffallenderes 
Ansebhn zu geben, da sie bisher in Ucbergangsformatio- 
nen anderer Länder nicht ist beobachtet worden. 

Nächst diesem Thone hat der, auf ihm ruhende Sand- 
stein, (Panders Ungulitensandstein) die grüsste Mächtig- 
keit, der Thonschiefer und Kalkstein eine geringere. 
Die Mächtigkeit der gesammten, vom blauen Thon ge- 
tragenen Schichten bleibt sich aber in verschiedenen 
Gegenden durchaus nicht gleich; so ist sie in der Gegend' 
von Petersburg im Ganzen geringer als an der Küste 
Ehstlands, und der blaue Thon dort zu einem viel hô- 
hern Niveau erhoben, als z. B. bei dem Gute Sackhoffs 

Wenn man sich die Gegend von Pawlowsk bis auf 
den Spiegel des Meeres durchschnitten denkt, so würd 


sind. 


(9) Siche Leonhard und Bronn, neues Jahrbuch etc. 1836 
Heft 2 pag. 182. 


- wenigstens die halbe Hôhe des Profils aus dem blanen 
Thon bestehn, bei Sackhoff dagegen, wo das Ufer fast 
200 Fuss hoch ist, kommt er eben nur über das Was- 


ser hervor. Es bleibt aber dahingestellt, ob sein hüheres 
Niveau bei Petersburg Folge grüsserer absoluter Mäch- 
tigkeit, oder, wie wabrscheïnlicher. lokaler Hebung ist. 

Drei Werst nordôsilich von dem Gute Fall(1o) geht 
der Glint nicht bis zu dem Thone nieder, sondern en- 
digt im Sandsteine, dessen Schichten bald locker, bald 


so fest sind, dass man sie zum Bau verwendet hat. Er 
ist hier sehr feinkürnig, gelb und umschliesst viele weisse, 


oft noch mit Perlmutterglanz und Farbenspiel versehene 
Bruchstücke zweischaliger Muscheln (Unguliten P.) (41). 
Auf diesen Sandstein folet nach oben der schwarze, bi- 
tuminüse Thonschiefer, aber nicht unmittelbar, sondern 
durch jene dünne Lage von Leberkies von ihm getrennt, 
welche an manchen Stellen zu fehlen pflegt, an andern 
nur angedeutet, an einigen aber mehrere Zoll mächtig 
und ohne irgend eine Bermengung ist. 


Der Kalkstein, das oberste und mithin jüngste Glied 
der Gruppe, ist dicht, hellgrünlich und gelblichgrau von 
Farbe und oft sehr thonige. Die untersten Schichten des- 
selben werden durch einen lockern, grauen Kalkstein 
gebildet, der unzählig viele Pünkichen von Grünerde 
umschliesst, wodurch er bekanntlich so auffallende Aehn- 
lichkeit von der chloritischen Kreide (12) (craye chloritée 
der Franzosen) erhält, dass Brongniart einst geneigt 
war einen eben solchen Kalkstein aus der Umgegend von 
t. Petershurg für eine viel jüngere Bildung zu halten, 
obgleich er Trilobiten enthält. — Untersucht man die 
grünen Pünktchen und Kôrner mit einer Lupe, so wird 
Man finden dass sie rundlich sind und eine glinzende, 
polirte Okerfliche haben, als wären sie stark gerieben 
worden, ehe die Kalksteinmasse sie einhüllte. Diese 


S enthält; Kopf und Mittelkôrper dieser Thiere schei- 
n in ibr ganz zu fehlen. Ausserdem konnte ich nur 
Bruchstücke einer kleinen Terebratel und Spuren 


(10) Das Gut Fall liegt 29 Werst westlich von Reval. 
(11) Herr Quenstedt in Berlin zählt Panders Unguliten zu den 
fachiopoden und hält sie der Gattung Lingula verwandt. 

Die Mineriliensammlung der Akademie besitzt Belegstücke 
# dem Grünsandç yon Belluno, die dem Kalksteine von Fall 


gleichen, 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


Die übrigen, 
schichten umschliessen in grosser Menge Orthocera spi- 
ralis Pand. und Favosites petropolitana Pand. 

Am Fusse der hohen Felswand, deren Gesteine so eben 
beschrieben wurden, liegen, vom Meere bespült, mäch- 
tige Blocke derselben, gemengt mit nordischem Geschiebe. 

Die Ufer des Flusses Fall zeigen ganz dieselben Ge- 
steine, wie das Meeresufer, aber es haben sich ihnen 
mächtige Diluvial- und Alluvialmassen auf- und angela- 
gert, die wir bald näher betrachten wollen. 

Oberhalb des Wasserfalles g sind die Ufer des Flusses 
niedrig; das rechte besteht aus horizontalen Kalkstein- 
schichten, die sich in sehr dünne Tafeln brechen lassen 
und unmittelbar von Dammerde bedeckt sind, welche 
eine sebr grosse Menge nordischen Geschiebes umschliesst, 
worunter man vorzüglich Granit und Gneiss bemerkt. 
Im Bette des Flusses, wo die Gewalt des Frühlings- 
wassers es immer mebr zerstôrt, ist es in dicken Lagen 
angehäuft, die dadurch bemerkenswerth sind, dass die 
Rollstücke fast alle gleïcher Grôsse, nämlich 2 bis 3 Zoll 
im Durchmesser, sind. Der Kalkstein setzt auch ans 
linke Ufer hinüber, ist aber hier von niedern Hügeln 
lockern Quarzsandes unmittelbar bedeckt, oder es legt 
sich zwischen beide noch ein bläulicher Lebhm, der un- 
gemein viel Gerülle von Granit, Syenit, Quarzfels, Kalk- 
stein und Thonschiefer umschliesst. Der Sand zeigt nur 
selten mehr Festigkeit und eine Absonderung in Bänke 
und nur einzelne seiner Partieen sind sehr reich an Grus 
sogenannter Ursebirgsarten; an keiner Stelle aber sah ich 
Geschiebe derselben in ihm, sondern immer nur Gerôlle 
von hellyrauen, feinkôrnigem Kalkstein. Das atmosphä- 
rische Wasser durchdringt diese Sandmassen leicht, wird 
aber von dem darunterliegenden Lelhm aufsehalten, und 
sucht sich nun Auswege in niederes Niveau, Daher sieht 
man es hiæ häufig auf der Grenze beider Ablagerunsen 
hervorquellen. - 

Nähert man sich nün von oben her dem nicht hohen, 
aber malerischen Wasserfallé, s0 sieht man die schônen 
Kalksteinplatten im Bette des Flutses ganz frei von Ge- 
rllen, weil ihnen die glatten Flichen derselben beim 
Rollen zu wenig Widerstand leisten. 

Der Absturz des Wasserfalles g, kaum drei Faden 
hoch, zieht sich im grossen Bogen von einem Ufer zum 
andérn, ist aber im Sommer so wasserarm, dass man 
auf der linken Hälfte desselben ungehindert bis an den 
Rand gebhn und sich an der ungchéuren Menge Ortho- 
ceren und Solarien ergôtzen kann, die in dem Kalkstein 
begraben liegen. Dieser hat hier eine Mächtigkeit von 
1:/, Faden und ist in Bänke vou verschiedener Dicke 


65 


untern Schichten sind stark mit Grün- 
erde gemengt. die ihm viel von seiner Festigkeit raubt. 
Die obern, von Grünerde freien Schichten sind daher 
zum Gebrauche bei weitem vorzüglicher. 

Unter dem Kalkstein folgt nur eine 11/, Faden mäch- 


getheilt. Seine 


tige Ablagerung orünen Sandsteines, der aus einem Ge- 
menge von Grünerde und Quarzkôürnern besteht, durch 
das sich horizontale Streifen gelbgrauen Thones ziehen, 
der im äussern Ansehn viel Aehnlichkeit von Wetzschie- 
fer hat. Dieser grüne Sandstein braust nicht mit Säuren 
und enthält keine organischen Reste. Im Niveau des 
Wassers sah man unter ihm schywarzgrauen BranIschiefer, 
1 Fuss müchtig, dann aber wieder grünen Sandstein 
folzen. 

Diese vom Orthoceratitenkalk bedeckten Gesteine wer- 
den durch Berübrung mit Wasser in Lehm verwandelt, 
sind aber an trocknen Stellen hart und fest. Besonders 
schnell geschicht diese Verwandelung mit dem grünen 
Sandsteine, der sich daher allmählig von der Wand 
ablôst und vresgeführt wird. Der Kalkstein, der zer- 
stôrenden Wirkung des Wassers besser widerstehend, 
erhält sich urverändert in seiner Lase und es entsteht 
durch sein Ueberragen eine Hôhluns, in welcher man 
unter das herabstürzende Wasser gelangen kann, ohne 
von ihm getroffen zu werden. Dass nun solche über- 
hängende Kalksteinmassen von Zeit zu Zeit nachstürzen, 
ist nicht zu bezweifeln, da man gleich unterhalb des 
Falles das Flussbette mit Tausenden seiner Trümmer 
angefüllt sieht. Wir haben also an diesem, und wohl 
an jedem Wasserfalle, die Erscheinung ‘einer rückgän- 
gigen Bewegung, indem der Absturz immer weiter fluss- 
aufwärts versetzt wird. Wir werden später auf diese 
Bewegung zurückkommen, um sie im Zusammenhanse 
mit andern geologischen Thatsachen zu betrachten. 

Unterhalb des Wasserfalles bilden die eben beschrie- 
benen Gesteine noch beide Ufer des Flusses; am linken 
erscheinen sie vielfach gebrochen und gestürzt, offenbar 
durch Unterwaschung. Am rechten, wo sie eine hohe 
Wand bilden, a, scheint diess weniger der Fall zu seyn; 
auch hat man es, weil es die grôsseren Wohngebäude 
trâgt, durch starke Mauerung vor den Angriffen des 
Wassers geschülzt. 

Der Thonschiefer entwickelt sich uun immer mäch- 
tiger, verschyindet aber am linken Ufer bereits am äus- 
sern Bogen einer scharfen Biegung, die der Fluss hier 
macht; doch kann man ibn und den Kalkstein am rech- 
ten Ufer noch bis in die Nähe der Brücke ( f) verfolgen. 
Von hier bis zu einisen Inseln, die der Fluss weiter 
hinab aus Schuttland gebildet bat, sieht man keine an- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
oo 


64 


ir biais ui 


dern Uebergangsgesteine mehr als den Ungulitensand- 
stem, dessen Schichten sich kaum über den Spiegel des 
Flusses erheben. Stait des Kalksteines und Thonschie- | 
fers bedecken ihn Diluvial- und Alluvialmassen von 
bedeutender Mächtigkeit, die sich dann allmäl g gegen 
das Meer verflichen. Diese bedeutenden Massen machen 
es auch unmôglich genau zu bestimmen, wie weit sich 
Kalkstein und Thonschiefer unter ihnen zum Meere hin- 
ziehen. Da aber die Fläche, welche nordwestlich von | 
Fall plôtzlich zum Meere abfällt, aus ihnen besteht, so 

dürfte der unsichthare Absturz durch eine Linie bezeich- | 
net werden, die man von der Brücke zu jener Felswand À 
am Meere zieht. 


Der Thonschiefer ist sebr dünnschiefrig, durchaus 
versteinerungsleer, an der Oberfläche hellyrau, innen 
schwarz und schwarzbraun und riecht auf den frischen 
Bruch bisweilen säuerlich. Er wird auch hier von dem 
Sandsteine durch eine, mebhrere Zoll mächtise Lebcrkies- 
schicht getrennt, welche in der Nähe jener Brücke am 
rechten Ufer in grossen Platten mit unebeuer, metallisch 
glänzender, brauner Oberfläche zu Tage geht(15). Unter 
dieser Schicht liegt eine zweite, die mit Quarzkôrnern 
gemengt und wabrscheinlich ein Uebergang in Sandstein 
ist. Der Thonschiefer ist hier, wie überall in Ehstland 
und bei Petersburg, oft von Bitumen durchdrungen, 
und veranlasste daher schon oft die Meinung, er kônne 
ein Brennmaterial abgeben. Ich habe seiner schon oben 
erwäbnt, und mich am Fundorte selbst durch wieder- 
holte Versuche davon überzeugt, dass er durchaus nicht 
als solches zu benutzen ist. 

Der Sandstein ist feinkôrnis, enthäit hier ebenfalls 
weisse, in einigen Scuichten aber schwarze Unguliten, 
und wird an manchen Stellen, z. B. am Fusse des ster- 
len Abhanges b, von mehr oder weniger dicken Thon- 
schieferstreifen durchsetzt. Dieser Wechsel von Sandstein 
und Thonschiefer stellt sich bisweilen ser zierlich dar, 
indem die verschiedenen Lagen oft nur die Dicke einer 
Linie erreichen. Der Sandstein umschliesst hier nicht 
selten Kalkspathdrusen, die eine schyarze, thonschiefer- 
artige Hülle haben, und in einer derselben waren die 
Kalkspathkrystalle mit klemen Eisenkieskrystallen dicht 
angeflogen. Der Eisenkies kommt auch im Kalkstein 
eingesprenot, im Thonschiefer als kugeliche und nieren- 
fôrmige Massen, zwischen diesem und dem Sandstein. 
sogar in kontinuirlichen Schichten und endlich als mit- 


(13) In dieser sonderbaren Leberkiesschicht kommen sehr deut-= N 
liche, wurmférmige Einschlüsse vor, die an orgauische Formen 
erinnerp. 


65 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


telbarer Einschluss im Sandsteine vor. Der blaue Thon, 


der diesen unterteuft, ist zwar bei Fall nicht aufge- 
schlossen, wir wissen aber aus andern Beispielen, dass 
er auch krystallisirte Anhäufungen von Eisenkies enthält, 
und so begleitet er also ein jedes der vier Hauptglieder 
dieser Uebergangsformation. Es ist noch zu bemerken, 
dass der Eiïsenkies in keinem der Glieder auf solche 
Weise vorkommt, dass man auf spätere Bildung, etwa 
durch Sublimation, schliessen künnte, sondern es findet 
sich derselbe stets in vollkommen abgesperrten Räumen, 
zu denen keine Spalte fübrt. Seine Biidung ist mithin 
als gleichzeitig mit der der umgebenden Gesteine zu 
betrachten. 


Steisen wir nun wieder von den letzten Enthblôssun- 


dessen rechtes Ufer in die Nähe des Schlosses À und 
richten den Blick das Thal hinab. 


Der Fluss wendet sich zu unsern Füssen an jener 
steilen Felswand a nach Westen. Die Sandhügel e, d 
die, den Kalkstein bedeckend, nahe am Ufer standen, 
treten plôtzlich weiter zurück und der Fluss durchstrômt 
eine kesselfürmige Weitung à, die nur wenig über sei- 
mem Spiegel sich erhebt, und deren Oberfläche mit 
Alluvialsebilden bedeckt ist. Das Wasser wird rasch an 
den Fuss eines hohen, steilen Abhanges bc getrieben, 
der die Weitung im Nordwest begrenzt, wendet sich 
hier im rechten Winkel nach Nord und fliesst endlich 
zwischen niedern Alluvialinseln, bei abnehmender Hühe 
. der Ufer, ins Meer, 


An beiden Gehängen erheben sich auf den Ueber 
gangsgesteinen jene Hügel lockern Flnzsandes, mit dich- 
tem Nadelwald bedeckt. Man findet in ihnen keine 
Geschiebe krystallinischer Felsarten, sondern nur hin 
und wieder kleines Kalksteingerülle. An nanchen Stel- 
len bildet letzteres dicke Lagen ohne irgend ein Binde- 
+ mittel und trennt den Sand von dem anstehenden Kalk- 
stein. Die Rollstücke sind alle glatigerieben, mehr oder 
-weniger tafelformis und liegen horizontal über einander 
-geschoben. Diese Ablagerungen kônnen nur das Produkt 
“beftiger Wasserbewegungen seyn. Die Sandhügel haben 
jeder Beziehung den Charakter von Dünen, wie sie 
noch heute von Winden und Meereswogen aufgethürmt 
werden. Und gerade wie an diesen, so sieht man auch 
hier, z. B. bei dem steilen Abbange be, einige der tie- 
fern Lagen. durch ein unsichtbares Cement fester, das 
heïsst zu einem lockern Sandstein geworder. Die Schich- 
ten, welche dem obern Flugsande zunächst folgen, sind 
> schon etyvas fester als dieser, hellfarbig und ungemein 


gen des Sandsteins den Fluss hinauf und stellen uns auf 


reich an Kalksteïingerolle; die untern noch zusanimen- 
hüngender, grobkôrnig und von bräunlicher Farbe. 

Sie bedecken unmittelbar einen bläulichgrauen Lehm, 
der viel Geschiebe kry stallinischkôrniger Gesteine enthält, 
in trockner Luft eine grosse Festigkeit erlangt und 
identisch mit demjenigen ist, den wir oberhalb des 
Wasserfalles kennen lernten. Seine Unterlage bildet der 
Ungulitensandstein. An einigen Stellen aber ist er weg- 
geschwemmt, und dann sieht man diesen Sandstein von 
Alluvialboden bedeckt, der die Sohle des Thales ein- 
nimmt, und aus dem der Fluss jene kleinen Inseln 
gebildet hat. Dieser Alluvialboden besteht aus Urge- 
birgs- und Kalksteingerélle, von einer dünnen Schicht 
Dammerde überdeckt. 

Man überzeust sich sehr leicht davon dass das Thal 
des Flusses ein Erosionsthal ist, das allmälig in die 
lockern Erdschichten eingeschnitten wurde, bis das Was- 
ser den Ungulitensandstein erreichte, der von der Brücke 
(JS) bis im die Nähe der Inseln, in kontinuirlichen, 
horizontalen Schichten das Bette bildet, gerade wie in 
einigen Thälern der Gegend von St. Petersburg, z. B. 
in dem der Popofka. Eine solche Beschaffenheit des 
Flussbettes entfernt jeden Gedanken an Entstehung durch 
Zerreissen, denn man sieht nicht ein wie in den, den 
Sandstein bedeckenden Gebilden ein breiter Riss ent- 
stehen konnte, ohne den Sandstein ebenfalls zu treffen. 
Schon durch den blossen Anblick wird man die Ueber- 
zeugung gewinnen, dass die Sanddünen und der, unter 
ihnen liegende Lehm, die jetzt vom Flusse durchschnit- 
ten sind, ehemals ein Continuum bildeten. Zu dieser 
Zeit gab es aber hier noch keinen Wasserfall, weil 
der Fluss über die aufoehäuften, dem Absturz (Gl:nt} 
angelagerten Massen, im hôheren Niveau floss. Was 
diese Vermuthung zu bestätigen scheint ist der, Umstand, 
dass man an jenem Abhange ec, wenigstens 25 Fuss über 
dem jetzigen Spiegel des Flusses, Schalen von Süsswas- 
sermuscheln findet, mit denen identisch, welche noch 
heute, nur in frischerem Zustande, dem Sande der Mün- 
dung (k) zugeführt werden. Herr v. Baer hatte die 
Gefälligkeit diese Muscheln zu bestimmen. Es sind Scha- 
len der, bei uns gewôhnlichen Cyclas cornea. Die am 
Abhange vorkommenden unterscheiden sich von denen, 
welche man an der Mündung des Flusses findet, nur 
durch grôüssere Brüchigkeit, eine Folge stirkerer Ver- 
wilterung. Unter deu am Ablange gesammellen sind 
ausserdem noch Schalen, die nach Herrn v. Baer’s Be 
stimmung der Cyclas lacustris angehôren dürften. Ibre 
Wirbel sind weniger vorragend, das hintere Ende der 
Muschel kürzer, die area postica weniger scharf abge- 


67 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


68 


a ————— ——— — ——————_—]————————" —— ———— —"—— ———  — ——_]————_————— 


grenzt als bei C. cornea, und die Muscheln zu alt, um 
diesen Unterschied der Jugend zuzuschreiben. 

An dem steilen Abhange konnten diese Schalen nur 
durch den Fluss abgesetztt werden, und dieser floss 
mithin damals 25 Fuss hôher als Jetzt. Sein Bette aber 
schnitt sich immer mehr ein, legte eudlich den Glint 
blos, und zwang das Wasser immer liefer von diesem 
herabzustürzen. Die Veränderungen scheinen aber noch 
keinesweges 1hr Ende erreicht zu haben, denn offenbar 
strebt das untere, tiefere Flussthal landeinwärts vorzu- 
schreiten. Wir zeigten oben, wie das Wasser des Falles 
langsam, aber unausgesetzt an der Zerstérung der Ge- 
steine arbeïtet, über welche es in die Tiefe stürzt. Aus 
dieser Zerstérung entsteht nothwendig ein allmäliges 
Zurückschreiten des Wasserfalles vom Meere ins Land 
hinein, und die Spuren derselben smd nicht zu ver- 
kennen, wenn man am linken Ufer, unterhalb des Was- 
serfalles die vielfach gestürzten Schichten des Ueber- 
gangskalksteins und Thonschiefers, und ïhre zahlreichen 
Trümmer im Flussbette betrachtet. Es wäre der Mühe 
nicht unwerth üanach zu forschen, ob in historischer 
Zeit eine solche Bewegung wahrgenommen worden, und 
wie gross Wobl ihre Geschwindigkeit ist. Feste Zeichen, 
die man an sichern Stellen der beiden Ufer errichtet, 
würden vielleicht schon den Errichtern selbst jene Be- 
lehrung geben, wenn sie sich eines langen Lebens zu 
erfreuen haben. Am Niagarafall ist diese Veränderung 
in einem Menschenalter sehr wohl zu bemerken(14). Er 
liest bekannilich zwischen den Seen Erie und Ontario. 
Der letztere liegt in einer flachen Gegend, aber ober- 
halb, zum Erie hin erhebt sich ein Plateau aus Kalk- 
steinlagen, die ziemlich flach auf Schieferschichten liegen: 
Der Sturz der grossen Wassermasse treibt Windstôsse 
mit Wasser beladen gegen die Schieferschichten und 
zerslürt sie. Die darüberliegenden Kalksteinbänke stür- 
zen, nachdem sie ihre Unterlage verloren haben, herun- 
ter, und so geht der Fall rückwärts dem Erie zu. Man 
sieht, dass sich diese Verhältnisse an unserm baltischen 
Wasserfalle mit einigen Abweichungen wiederholen, aber 
vollständig finden wir sie an dem schônen Falle der 
Narova bei Narva wieder; sein Ontario ist der Finnische 
Meerbusen, sein Erie der Peipus-See. 


- Einige Werst oberhalb des Wasserfalles von Fall 
ireten die Ränder des sehr flachen Thales weit aus ein- 
audér-urid beÿrénzen éine sumpfige Fliche, auf der man 


(14): De la Beche: Handbach der Geognosie, deutsch von 
I v. Déchen 1832. pag. 67 u, €8 


hin und wieder zeigt. 


in der Nähe des Dorfes Kéhlba Külla im vorigen Jabre 
ein Torfmoor angestochen hatte. Die obere, leichtere 
Schicht dieses Torfes ist 2 Fuss dick, von hellgelber 
Farbe und besteht aus Moos und Wurzeln, Uniter ibr 
lieet festerer, schwarzbrauner Torf, der nicht nur Wur- 
zeln und Zweige, sondern ganze Släimme von Pinusarten 

Diese sieht man eltwa 5 Fuss unter der 
Oberfliche in ihrer natürlichen Lage aufrecht stehn, sie 
sind aber alle einige Zoll über den Wurzeln abgebro- 
chen. An einigen war das Holz verfault, an andern, 
besonders im Innern sehr wohl erhalten. Diess sind die 
unterirdischen Reste ehemaliger Wälder, nach denen die 
holzarme Gegend sich jetzt vergebens sehnt. Auf dem 
Moore wachsen nur kleine verkrüppelte Tannen, Fich- 
ten, Eschen, Birken und Weïden, die nicht viel hôher 
als das, sie uwmgebende Wolloras werden. In Folge der 
grossen anhaltenden Kälte des letzten Winters war der 
Torf in der Mitte des Juni in der Tiefe von 1 Fuss 
noch gefroren, die gefrorene Schicht aber 2 Fuss dick. 
Dasselbe hatte man auch auf einem benachbarten Heu- 
schlag, und wie ich-später hürte, in mehreren andern 
Gegenden becbachtet. : 


umschliesst. 


Die Umgebungen des Gutes Tolks. 


Dis dem Herrnwvon Wrangéell gehôrige Gut Tolks 
liest 110 Werst üstlich von Reval, am linken Ufer des 
Flüsschens Semm (Semmbach), das von Süden nach 
Norden fliessend, sich etwa 9 Werst von Tolks, bei 
dem Hafen Kunda in den Finnischen Meerbusen er- 
giesst, Seine Ufer sind flach und sumpfg und gehôren 
hier einer breiten Niederung an, die an ihrer Westseite, 
in der Nähe des Gutes, von einer sanften Anhühe be- 
grenzt wird. Diese begleitet anfangs das linke Ufer des 
Semmbach. in einiger Entfernung von S nach N, wen-, 
det aber dann plôtzlich nach W und zieht sich über das 
Dorf Wannamois auf das Gebiet des Gutes Addinal. 

Der nôrdliche Theïl dieser Terrasse besteht aus locke- 
rem Flugsande, dessen wellige Hügel den Dünen des 
Meeres oder grosser Landseen gleichen; der südliche 
aber aus Dammerde, auf der sich der Flugsand nur 
Die Dammerde ist meist von 
geringer Mächtigkeit und bedeckt die horizontalen Binke 
des Uebergangskalksteins entweder unmittelbar, oder es 
liegen zwischen beïden Kalksteintrümmer verschiedener! 
Art, wie diess schon früher angegeben wurde. Diese, M 
sind nämlich abgerundet oder -scharfkantig, und ganz! 
lose oder durch Thon und Dammerde locker mit einan=. 
der verbunden. Nie findet man, meines Wissens, in, 


69 BULLETIN SC 


diesen Trümmerlagen abgerundete und eckige Bruchstücke 
mit einander gemengt, sondern entweder von der einen 
oder von der andern Beschaffenheit. 

Es giebt in der Gesead von Tolks keinen einzigen 
matürlichen Einschnitt, der die Uebersangsgesteine etwas 
tiefer aufseschlossen hätte: 
so weit ich ihn kennen lernte, 


auch der Semmbach fliesst, 
in einem Bette von Di- 
luvialbildung und Kalkstein, das sich erst in der Nühe 
des Strandes, bei Runda, in die tiefer liegenden Ge- 
sleine senkt(15). 
eben beschriebenen Terrasse an mehreren Stellen ange- 
leet wurden, haben den Uebergangskalkstein auch nicht 
durchsunken, daher” dessen Mächtigkeit hier nicht be- 
slimmt werden konnte, Er 
des gewôhulichen Kalksteins Ehstlands, 
folgende Versteinerungen bezeichnet, die in einem Stein- 
bruche und einigen, südwestlich von Tolks angelegten 
Schürfen gefunden worden : 
Porambonites aequalis P., Favosites petropolitana P.. 
ovale und runde Syphonen von Orthocera, worunter 
einer in weingelben Kalkspath verwandelt ist. Als Ge- 
rôlle in der Dammerde wurde gefunden: Orthocera 
spiralis und Favosites petropolitana P. von ungewébhn 
Jicher Grosse. Ich verdanke Herrn von Weiss, dem 
Besitzer des Gutes Uchten, einen solchen Favositen, der 
eine halbrunde Scheibe von 7 Zoll Durchmesser und 1 
bis 1£/, Zoll Dicke bildet; es ist die Hälfte einer Scheïbe, 
. die beinahe 2 Fuss im Umfange gehabt haben muss. 
: Auf dem Queerbruche sieht man sebr deutlich die fei- 
nen Rühren von einem erhabenen, 1 Zoll breiten Mit- 
telpunkte der untern Fläche, divergirend nach der Pe- 
ripherie gehn. Beide Flächen, die obere und untere, sind 
» stark abgerieben, zeigen mehrere concentrische Ringe 
und lassen an einigen Stellen mit bewaffnetem Auge 
sechsseitige Zellen erkennen. Ein anderes Exemplar ist 
balbkugelfürmig, 3 Zoll im Durchmesser. Auf der obern, 
gewôlbten Fläche sieht man an einigen Stellen sechs- 
€ ige Zellen, auf der untern trennt sich durch einen 
“tiefen Einschnitt ein grosser Kern von der, ihn concen- 
trisch umgebenden äussern Hülle. 


Brunnen und Steinbrüche. die auf der 


hat CFE das Ansehn 


und ist durch 


Turbo popowa Pander, 


- An dem nürdlichen Fusse jener Terrasse, bei dem 
Dorfe Wannamois, war es nun, wo man durch einen 
Zufall die Entdeckung des braunen Brandschiefers machte, 
oder eigeutlich noch ein Mal machte, denn derselbe 
soll, nach Herrn von Wrangell’s Mittheilung schon 
 früber gekannt, aber nicht weiter beachtet worden seyn. 
Als man im Herbste des vorigen Jabres beï jenem Dorfe 


(15) Siehe Hofmann à. a, O. Seite 5. 


CIENTIFIQUE. 70 


SÉsh- 


Anlegung eines Br uunens j Héschi iftiet war. 


mit der 
ten sich eimige Knaben aus dem heraussegrabenen Stein 
einen kleinen Herd. 


auf dem sie kochen wollten. Dieser 


entzündete sich aber von der angelegten Holzflamme 


selbst und brannte mit guter Flamme fort. Der Besitzer 
des Gutes, hiervon benachrichtigt, untersuchte den Ort 
senauer, liess tiefer graben und gewann eine ansehnliche 
Quantität des brennbaren Gesteins, mit dem er sogleich 
Versuche anstellte, die wir später zusammen wiederholten. 

Der braune Brandschiefer kommt von zwei verschie- 
denen Gattungen vor. Die eine ist die oben beschrie- 
bene, ein leichtes, mehr oder weniger schiefriges Thon- 
Die andere ist mit kohlensaurem Kalk gemengt, 


schwerer. 


gestein. 
heller von Farbe und nicht schiefrig. 
ft. An der freien Luft verbrannten beide Gattungen mit 
heller, hoher Flamme, die leichtere, reinere zu einer 
die zwar die Form der 
angewendeten Stücke bat, aber bei der leisesten Be- 
rübrung zu Staub zerfällt. Die zweite Gattung gab 
etwas härtere und schwerere, aber doch sehr porôse 
Asche, und einige Stücke waren nach dem Verbren- 
pen inwendig schwarz verkohlt. 
2. In gewübhnlichen Stubenôfen geschah die Verbrennung 
weniger lebhaft und vollständig, wabrscheinlich weïl 
sie schwachen Zug bhatten. In stärker ziehenden 
Oefen wird die Verbrennung unbezweifelt sehr voll- 
ständig. bewirkt werden künnen. 
Um aus dem braunen Brandschiefer Theer zu ge- 
winnen, hatte Herr von Wrangell, in Ermangelung 
einer \olllandieen Voniehiuse e, einen kleinen, zylin- 
drischen Ofen bauen lassen, in welchen man einen 
auf dem Boden durchlücherten Kessel so 
stellte, dass dessen Oeffnung mit einem steinernen 
Robhr kommunizirte, durch welches der Theer ab- 
fliessen konnte. Der gefüllte Kessel wurde mit Eisen- 
blech bedeckt und verschmiert und dann dem Feuer 
ausgesetzt. Obgleich nun beï diesem Apparate eini- 
ger Verlust nicht zù vermeiden war, so wurden doch 
bei einem-ersten Versuche, zu welchem wir 160 Pfund 
von beiden Gattungen zusammen genommen hattens 
9,25 Pf. Theer und 7,75 Pf. festen Pechs (letzteres in 
dem steinernen Robr) also zusammen über 10 Procent 
erhalten. Aus der bessern Sorte allein erhielten wir 
gegen 12 Procent, und nach einigen, im Kleinen 
angestellten Versuchen, schien es nicht zu bezwei- 
feln, dass das gewonnene Produkt mancherlei An- 
wendung fnden, und wohl besonders nach der, von 
Dorn in Berlin angegebenen Methode, beim Dach- 
decken zu gebrauchen seyn würde. 


hellgrauen, leichten Asche, 


ot 


eisernen, 


71 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


72 


NE 


Um die Lagerungsverhältnisse und die Verbreitung 
des braunen Brandschiefers näher zu bestimmen, wurden 
bei dem Dorfe Wannamois und ôsilich von demselben. 
am néôrdlichen Fusse der oben beschriebenen Terrasse 
-viele Schürfe geschlagen, von denen diejenigen, welche 
den Brandschiefer aufdeckten, mit geringen Abweïchun- 
gen dieselben Erscheinungen zeigten. Nach Durchgra- 
bung einiger Diluvial- und Alluvialgebilde, die zusam- 
men 3 bis 5 Fuss mächtig sind, kam man immer auf 
den braunen Brandschiefer. In den meisten Schürfen 
folgte nach der Dammerde Sand, und unter diesem Lehm 
in andern war der Lehm unmittelbar von der Dammerde 
und diese wieder von Sand bedeckt. Der unter der 
Dammerde liegende Sand unterschied sich von dem, ste 
bedeckenden stets dadurch, dass er thonig und dunkler 
von Farbe, bisweïlen noch mit Dammerde gemengt war 
und Kalksteingerélle umschloss. 


Der Lehm ist grau und graugelb von Farbe. In eini- 
gen Schürfen folgte unter ihm bräunlicher, brennbarer 
Thon mit Bruchstücken von Uebergangskalkstein, in an- 
dern folgte letzterer der Dammerde und dem Sande 
unmittelbar und bedeckte überdiess noch einen älteren 
Thon. Die Mächtigkeit dieser Ablagerungen, die im 
Ganzen, wie gesagt, 3 bis 5 Fuss beträgt, vertheïlte sich 
in jedem Schurfe unter die einzelnen Schichten auf ver- 
schiedene Weise. 


Nach Durchgrabung derselben kam man nun gewübn- 
lich unmittelbar auf braunen Brandschiefer, bisweilen 
aber zuerst auf eine sehr dünne Schicht Kalkstein. Die- 
ser und der Brandschiefer stehn im engsten Verhältnisse 
zu einander, denn die meisten Entblôssungen zeigten 
nicht nur einen Wechsel derselben, sondern sie führen 
beide Versteinerungen der Uebergangsformation. Der 
Deutlichkeit wegen wollen wir einige, durch die Schürfe 
erhaltenen Profile im Detail durchgehn. 

Ein Schurf an der Grenze des Gutes Addinal zeigte 
von oben nach unten folgende Gebilde: 

a) Sand, 11/4 Fuss; &) sandige Dammerde, 2 Fuss; 
c) grauer Lehm, 1 F.; d) Brandschiefer. 

Ein anderer, ôstlich, in seiner Nähe befndlicher Schurf: 

a) Sand, einige Zoll mächtig; b) Dammerde, 1 F. 9 Z.; 
c) Graugelber Lehm, 1 F.; d) Brandschiefer, 6 Z.; 
e) dünne Kalksteinschicht; f) Brandschiefer, der bei 
2 F. 9 Z. noch nicht durchsunken war. 

Ein drilter, in derselben Richtung liegender Schurf: 

a) Dünne Schicht Dammerde; 4) Sand, 5 F.; c) Brand- 
schiefer der besten Qualität, 21/, F.; d) Kalkstein, 4/2 Z. 


e) Brandschièfer, der bei 1 F. 5 Z. noch nicht durch- 
sunken war. 

Ein vierter endlich zeigte folsende Verhältnisse: 

a) Dammerde, 2 F.; b) graugelber Lehm und ce) brau- 
ner, brennbarer Thon mit Bruchstücken von Kalkstein, 
zusammen 5 
dünnen Lagen hellgrauen Kalksteins und Brandschiefers, 
11/2 F.; e) Brandschiefer, 6 Z.; f) beller, bläulichgrauer 
Kalkstein, 6 Z; g) Brandschiefer, 4 Z.; h) fester, dich- 
ter, zum Bau vorzüglich brauchbarer Kalkstein. 

Aller Kalkstein, der mit dem braunen Brandschiefer 
wechselt, auch wenn er ganz hellfarbig ist, enthält so- 
viel Bitumen, dass er mit schwacher Flamme brennt. 
Der feste, tiefer liegende, zeiot diese Eigenschaft nicht 
und enthält wenig oder gar keine Versteinerungen. Der 
mit dem Brandschiefer in dünnen Schichten wechselnde 
ist dagegen sehr reich an ihnen; einige Lagen sind so 
damit überfüllt, dass sie wenigstens %/4 der ganzen Masse 
betragen. Ich fand unter ibnen folgende : 

1. Productus latissièmus Pander und Sowerby; 2 Æsa- 
phus cornigerus Br.; 5. Schwänze einer Calymene ; 
4. Pronites praeceps P.; 5. Bruchstück einer Schale von 
Gonambonites P.; 6. Steinkerne einer Zellina? 

Der braune Brandschiefer ist bezeichnet durch: 1. 4sa- 
phus cornigerus Br.; 2. Pentamerus (die Species lässt 
sich nicht bestimmen); 3. eine Productus- Art und 4. eine 
Cellopora. Ausserdem finden sich in ihm noch Bruch- 
stücke zweischaliger Muscheln, die durch ihre schnee- 
weisse Farbe auffallen, aber wie die Unguliten des Sand-, 
steins zertrümmert sind. 

Ueberhaupt sind alle, in dem braunen Brandschiefer 
vorkommenden organischen Reste schlecht erhalten und 
mebhrere von ihnen nicht wohl näher zu bestimmen. 

In den Schürfen, welche oben auf dem Rande der 
Sandhügel geschlagen wurden, folgte nach einer sehr 
dicken Sandschicht brauner Lehm und dann gleich fester 
Kalkstein. Eben so wenig als hier konnte der braune 
Brandschiefer in grôsserer Entfernung nürdlich von der 
Terrasse gefunden werden; er scheint nur dem Fusse 
derselben anzugehôüren. 

Drei Werst südlich von Tolks liest das, dem Herrn 
von Weiss gehôrige Gut Uchten. Dicht bei dem 
Wohnhause desselben hatte man ganz kürzlich, beim 
Ziehen eines Grabens, ebenfalls braunen Brandschiefer 
der besten Qualität gefunden. Diess veranlasste mich 
auch den ôstlichen Fuss der Terrasse zu untersuchen. 
Allein alle Bemühungen ihn hier auf dem Gebiete des 
Gutes Tolks aufzufinden, blicben vergebens, obgleich, 
sich in einem Schurfe eine Spur davon, und in einem 


F. mächtig; d) em vielfacher Wechsel von 


75 


andern ein brauner, brennbarer Lehm fand, der den 
 Brandschiefer hier zu ersetzen scheint, da er unter ganz 
+ ähnlichen Verhältnissen vorkommt. In dem Schurfe 
mämlich, wo er gefunden wurde; folgten sich vom Tage 
nach der Tiele: a) Dammerde; b) eckiges Kalkstein- 
geschiebe, durch gelben Thon mit einander verbunden; 
- c) anstehender Kalkstein 3/, Fuss dick, mit den oben 
. angeführten Versteinerungen; dd) brauner, brennbarer 
> Thon ohne Versteinerungen; e) Kalkstein. 
Schürfe, die weiter abwärts, nur wenig über dem 
Spiegel des Semmbach angelegt wurden, zeigten gleich 
uuter der Dammerde gewühnlichen Flusssand. 


die in mebreren dieser Schürfe wiederkehrte. Unter den 
grossen Blôcken nordischen Geschiebes, die hier in der 
thonigen Diluvialablagerung vorkommen, fanden sich ein 
feinkôrniger schywarzgrauer Granit und ein Hornblende- 


Ich erwähne bei dieser Gelegenheit einer Erscheinung, 


schiefer, die so vollkommen verwittert waren, dass sie 
bei der leisesten Berührung zu Sand zerfielen. 


Aus diesen Untersuchungen geht hervor, dass der 
braune Brandschiefer sich im Gebiete des Gutes Tolks 
vorzugsweise in einer Gegend gebildet hat, die durch 
den nürdlichen Fuss jener Terrasse näher bezeichnet 
ist; ferner dass er den obern Schichten des ehstländi- 
schen Uebergangskalksteins angehôrt, weil er mit ihnen 
wechselt und bezeichnende Versteinerungen derselben 
einschliesst. Sein Abbau kann wie in gewühnlichen Stein- 
brüchen geschehen, und die einzige Schwierigkeit, die 
dabei zu überwinden wäre, rührt vom Wasser her, das 
an einigen Stellen sebr reichlich zustrômt. Ein Tage- 
- stollen, den man bis in den nahgelegenen Semmbach triebe, 
würde wabrscheinlich hinreichen den ganzen Bau trocken 
zu legen, da derselbe nicht tief werden kann. 


—— 6 — 


NOTE, 6. 


4. NoTE SUR LES CAUSES ET L'EFFET DE L'INÉ- 


GALE RÉFRACTION DANS LA MESURE SIMULTANÉE 
# 


DES HAUTEURS TERRESTRES; PAR G. FUSS 


+ (lu le 18 octobre 1838). 


La note que j'ai l'honneur de présenter à l'Académie 
rapporte à un article qui se trouve inséré dans le 
compte rendu del'Académie des sciences de Paris, séance 
du 23 juillet 1838, sous le titre ,, Dernières remarques 
sur la solution de M. Biot concernant la mesure des 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


74 


hauteurs relatives, par M. Puissant. Le célèbre géo- 
mètre veut mettre fin à toute poursuite ultérieure des 
débats sur cette question, en donnant une exposition 
définitive des formules au moyen desquelles s'évalue 
l'effet de la non- symétrie des courbes de la réfraction 
sur la différence des hauteurs de deux points. J'avoue 
cependant que cette question me semble d'une impor= 
tance trop grande, pour qu'on ne soit pas désireux de la 
voir approfondie et mise à l'abri des moindres doutes 
qui peuvent se présenter à la recherche, C'est à l'égard 
de cette importance, que je me suis proposé de signaler, 
dans celle note, quelques points de l'article mentionné qui 
me semblent douteux, et dont l'éclaircissement serait 
sans contredit d'une grande valeur. 

A l’objection de la formule de M. Biot, l'auteur cite 
le cas où la quantité w, qui dépend de Ja différence des 
densités de l'air aux deux points d'observation, deve- 
nant nulle, la réfraction même, pour que l'équation 
conserve son expression géométrique, doit s'anéantir; 
ce qui cependant est contraire à toutes les expériences 
que l’on possède relativement à la nature de la réfrac- 
tion. Car il est constaté que sa valeur est toujours posi- 
tive tant que l'état de l'atmosphère n'est point affecté, 
(cas qui surtout est à considérer ici) et qu'ainsi, sur 
deux points situés dans le même niveau, les réfractions 
restent invariables, tandis que le résultat des données 
météorologiques se réduit à zéro. 

Cependant, il est aisé de se convaincre qu'une pareille 
circonstance ne prouve point l'inexactitude de Ja formule. 
Examinons le cas où «w a la chance de devenir nulle; 
il présume une double condition: car cela arrive, soit 
que les deux stations, comme il en a été question ci- 
dessus, sont situées sur le même niveau, soit qu'elles 
se trouvent à des hauteurs peu différentes. Pour analy- 
ser les relations réciproques dans lesquelles se trouvent 
w et la‘réfraction terrestre aux dites conditions, je cite 
l'équation pour la différence des réfractions, et dont je 
me suis servi dans les numéros 90 et 91 du Bulletin pour 
en déduire un excès présumable dans le résultat de notre 
nivellement géodésique. Le dénominateur de cette équa- 
tion est représenté par la différence entre w et la quan- 
tité r sin 1” tang $, où r exprime la demi -somme des 
réfractions, et $ celle des hauteurs observées. D'après 
cela, il est clair que, dans notre cas, la première con- 
dition donne S—o, parce que w étant nulle, les réfrac- 
tions réciproques doivent être égales, et par cela même 
aussi les deux hauteurs observées, ayant toutes les deux les 
mêmes signes; tandis que r conserve invariable la va- 
leur qui lui convient pour l'état atmosphérique non-affecté. 


75 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


76 


EEE 


L'autre condition de w —o exige que la hauteur relative 
des deux objets soit trop peu considérable pour que les 
densités de l'air aux deux endroits puissent devenir pres- 
que égales, ou plutôt (ayant recours à la formule de 
M. Biot pour la quantité w), pour que k'k'— k'}" 
devienne égal , Soit à (AA RH Le) d, soit à zéro; 
k désignant le pouvoir réfringeant pour la densité = 1, À 
la pression et t la température ce l'air, enfin d la dilatation 
pour 1°. La première équation exprime l'état ordinaire de 
l'atmosphère, car elle est fondée sur l'hypothèse du dé- 
cruissement successif de Ja température de l'air, la se- 
conde au contraire présume l'identité des quantités 
h,k,t aux deux endroits. 

Aïvsi, mettant w —0, la demi- différence des réfrac- 
tang (x +1, dr) 
tang c 
le cas présent, où les deux stations sont supposées ayant 
presque le mème niveau, on aura loujours SZ — c + 
æ+r—(—c—x+7r). x désignant la hauteur re- 


lative en secondes, et c la demi- distance des objets, 
La 


tions deviendra 4 dr =r , parce que dans 


40) 


également en secondes. Ontirera delà 4 dr = 
cC—r 


ou prenant r —2gc (q étant le coëfficient de la réfrac- 


tion) 4 dr —=- Le RSS 


1 — 24 
dans l'état ordinaire de l'atmosphère, quand k'k'—k"h" 
=" e — k ht") d, q aura sa valeur moyenne, et 
à dr sera une petite partie de x qui ne saura jamais 
atteindre une valeur considérable, pourvu que les distan- 
ces des objets ne soient pas trop courtes. (*) Mais si, au con- 
traire, L, À, L sont égales, ce qui doit être considéré comme 
l'effet d'un état affecté de l'air, alors g s’évanouit et } dr 
devient zéro. C'est ce qui a également lieu dans la pre- 
mière condition, si, par des causes extérieures, les trois 
données ci-dessus s'écartent entre elles dans les deux lieux 
d'observation ; supposition qui me semble obtenir beau- 
coup d'applomb, si on se représente, dans de pareilles 
circonstances, le rayon non pas longeant, mais directe- 
ment traversant les couches d'air: ce qui, en: effet, doit 
arriver, si les couches horizontales de l'air sont tour- 


Il est facile à concevoir que, 


(*) Car, supposant les erreurs angulaires qu'on commet habi- 
tuellement dans les observations géodesiques, ainsi que l'incon- 
stance de l'état atmosphérique qui influe sur la précision des 
données météorologiques, à peu près les mêmes pour les diffé- 
rentes distances des objets, il en résultera qu'à cause du facteur 


de l'équation 7, l'effet de ces erreurs sur la valeur 


fg. c sin. 1 


de la demi- différence des réfractions se réduira en raison in- 


verse des distances jusqu'à une certaine limite au delà de la- 


quelle l’inluence seusible aura disparu. 


mentées par des causes émanantes de l'influence du sol, 
et c'était durant l'action de celles-ci que nos observations 
journalières ont effectivement montré les moindres va- 
leurs de la réfraction. Et en général, pour tous les cas 
possibles, r devenant zéro, savoir, les deux réfraclions 
étant égales, mais de signes opposés, & diminuera c. a. d, 
les valeurs relatives des densités de l'air se rapproche- 
ront entre elles, ce qui s'explique facilement si l'on con- 
sidère que l'effet des causes émanantes du voisinage du 
sol doit être plus fort dans les couches inférieures de 
l'air que dans les couches supérieures, ou que l'air plus 
dense est aussi plus susceptible à absorber la chaleur de 
la terre aux époques du plus grand échauffement qui 
sont celles des moindres réfractions et que, plus les 
exhalaisons sont fortes, plus la pression diminue, deux 
causes qui tendent à rapprocher les valeurs des den- 
sités aux deux endroits de niveau différent et à dimi- 
nuer partant w. Ainsi la combinaison de tels obstacles 
aura toujours la tendance de réduire la quautité de la 
demi-différence des réfrac'ions , — qui, sans cela, attein- 
drait des valeurs énormes, — et fera présumer l'existence 
d'une relation entre les deux membres de l'équation 
toute conforme à la nature. 


On voit donc de tout ce que je viens de dire, qu'il 
n'est nullement nécessaire de supposer, qu'avec « la ré- 
fraction s'évanouisse ; pourvu que les observations soïent 
exécutées par le temps favorable des images claires; et 
ainsi, de ce côté, il n'ÿ aura, je pense, point d'ob- 
jection. 

En partant de cette conclusion, je passe à présent 
au calcul même appliqué aux observations foursies par 
les mesures géodésiques exécutées en Espagne. 

D'après la comparaison de la formule ordinaire avec 
celle de M. Biot, le calcul indique un écartement des 
deux résultats montant jusqu'a 11 mètres, tandis que, 
d’après la formule: double rayon de la terre X tang ctang 
CS — EX dr), cetécartement ne va pas au delà de 0,6 mètres, 
donc diminue la différence des hauteurs relatives, vu que 
le. point supérieur apparaît, par l'effet de l'inégale ré- 
fraction , plus élevé que ne l'est le point inférieur. 

Cette discordance considérable ne pourrait -elle pas 
provenir, —- outre un manque de précision dans la di- 
stribution des observations qui, à la vérité, n'étaient pas 
exécutées dans ce but, — de la supposition de l'égalité des 
deux coëfficients du pouvoir réfringeant de l'air, aux deux 
points d'observation, ces coëfficients étant désignés par une 
seule lettre, k. En effet, si l'on considère l'influence d’un te] 
procédé sur la grandeur de la différence des réfractions, on 


ébimmatt É- «Mn Gé run on. dé 


77 


trouvera que, pendant qu'elle n'est qu'insignifiante dans l'ex- 
pression de M. Puissant, 2c{mko— mkv), (o étant 
_ coëff. d.réfr. 
pouv. réfr. 
la voie météorologique), elle devient .très considérable 
dans celle de M. Biot—ce qui parait pouvoir passer pour 
second appui de sa réalité — car l'identité des deux 4 n'est 
qu'approximalive , vu que celle quantité n'est calculée 


et m 


de l'air, , trouve par 


la densité 


que pour la hauteur du baromètre äu niveau de la mer 
et à la température de Fair égale à zéro ; ainsi, après 
avoir pris pour unité la densité de l'air aux mêmes 
circonstances, on trouve pour chaque densité de l'air à 
la glace fondante, son pouvoir réfringeant en multipli- 
ant celle-ci par 4 Mais il est vraisemblable, que 
pour chaque autre température, À variera suivant l’é- 
lévation des couches atmosphériques, en diminuant 
surtout pour les températures positives, et ne conservant 
sa valeur qu'à l'état de la glace fondante. 11 est aisé à 
_conceyoir qu'une semblable circonstance teud à réduire 
la discordance mentionnée du calcul, et il ne s'agirait, 

nn S- 2 Ex h—hN3 
dans le cas présent, que de la petite quantité 24k Cru) 
qu'on aurait à retrancher de 4 pour faire disparaitre cette 
discordance, A désignant la pression au niveau de la 
mer, X' et t’ la pression et la température observées. 
Peut-être, la différence des deux résultats d'hiver et 
d'été pour la quantité k et la valeur un peu moindre 
du dernier qu'on trouve indiquée dans le traité de 
M. Biot, provient-elle de l'influence d'une semblable 
variation. 


De l'autre côté, contemplons le cas où la distance de 
“deux signaux a une valeur considérable; c'est alors 
qu'on trouve pour les niveaux peu différents l'un de 
lautre, où k’ deviendra sans contredit égale à 4”. 


.z=cko.:dm, c. à d. que les deux méthodes 


est opéré entre les deux k. C'est sur cette considération 
ton peut fonder la recherche du coéfficient de la quan- 
connue de k, qui se trouve lpar la combinaison des 
eux expressions de la demi-différence de la réfraction, 
à substituant pour À, au point inférieur, la quantité 
brmale X, presque identique 
Le ) 6: (—fmtg?c) Jrsin. 1” tg.S 
EP /— "4 KT fm tg2c) 


ps Een 


ru (1—fm'tg1 c) 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
D 


78 


4 o! 


(1,0008) r sin. 1/'tg. S 


LP Es ki! — ï rsin, 1”1g c 

Au reste, pour que la formule développée soit appli- 
cable en pratique, c'est surtout sur la déduction du pre- 
mier membre, la relation des densités de l'air. qu'on doit 
porter toute l'attention possible, ce. à d. qu'on examine, 
pendant toute la durée de l'opération, l'état atmosphé- 
rique avec un soin extrême, et par des instruments 
dont les erreurs soient mises hors de toute incertitude. 

Remarque. — Dans le compte rendu du 6 juillet se 
trouvent insérées les données nécessaires, pour calculer 
la hauteur relative de deux points, savoir: du Puis-de- 
Dôme et de Clermont = Ferrant; elle en résulte, d'après la 
méthode ordinaire — 1061. mètres. 

Cependant, dans ces observations on remarquera Lien- 
tôt l'influence d'un état extraordinaire de l'atmosphère, 
la température de la station supérieure étant plus haute 
que celle de l'antre, et en outre le coéflicient de la réfraction 
ayant la petite valeur de 0,04, tandis qu'une sembla- 
ble distribution de la chaleur exige qu'elle surpasse sa 
valeur moyenne 0,08, ce qu'on doit atiribuer peut-être 
à une simultanéité incomplette des observations pen- 
dant des changements considérables dans l'air. Or, en 
substituant aux valeurs déduites des observations, la 
valeur moyenne du coëfficient de réfraction, et en admet- 
tant un décroissement progressif de la température dans 
les couches supérieures de l'air, lequel décroissement, 
selon l'expérience, comporte en novembre, époque de 
l'observation, 1° C.sur 200 m., — le calcul donnera, pour 
la hauteur relative, 1070 m., tandis que. d'après les 
données de l'observation, elle est de 1273 m., ce qui 
sert à confirmer combien il faut des circonstances favo- 
rables, pour pouvoir compter sur des résultals sûrs. 


st — 


UBBER EINE ERSCHEINUNG, DIE AN EINER 


GROSSEN WOLLASTONSCHEX BATTERIE BEOB- 
ACHTET WURDE; YON E. LENZ (lu le 9 no- 
vembre 1858). 


Es ist bekannt, dass nach der Theorie von Ampère 
2 auf einander folgende Elemente eines und desselben 
galvanischen Stroms sich gegenscitig abstossen und dass 
Ampère diese Folgerung seiner theoretischen Ansicht 
durch den in jedem Handbuch des Electromagnetismus 
erwähnten Versuch bestätigte, wo ein demgemäss gebo- 


signe le dénominateur de l’equation ; la signification | gener Drahtleiter auf 2 von einander &etrennten Re 
s autres lettres est connue. On aura donc. à très peu près: : silberflächen ruht und in dem Augenblick. wo diese 


4 


BULLETIN 


SCIENTIFIQUE. 


Flichen mit 
verbunden werden, sich auf den Quecksilberflächen fort- 
bewegt. 

Vor einiger Zeit habe ich bei Hrn. Professor Jacobi 
eine Erscheinung gesehn, die offenbar mit dem so eben 
erwähnten Phänomen identisch ist, allein von einem 


merkwürdigen Grade der Stärke. Die Säule bestand aus | 


12 Wollastonschen Plattenpaaren, wovon jedes (von eï- 
ner Seite gercchnet) eine Zinkobertläche von 3 Quadrat- 
fuss hatte. Die Piatten waren an einem Rahmen befe- 
stigt und gegen dieselben konnten die Trôge, die simmt- 
lich auf einem Brelte standen und eine sehr wirksame 
Mischung von verdünnter Schwefel- und Salpetersäure 
enthielten , mittelst eines Getriebes und einer Kurbel 
emporsehoben werden. Die Verbindung der einzelnen 
Platten zur zusammengesetzten Kette geschah durch dicke 
Kupferdrähte von der Form: ©, die mit ihren herab- 
gehenden Schenkeln in Quecksilbergefässe tauchten, vwel- 
che an den Zink- und Kupferplatten angeschraubt wa- 
ren. — Die Wirkung der Säule war so stark, dass sie 
einen Platindraht von eben der Länge als die Kupfer- 
drähte, d. h. 5{/, Zoll engl., und von 0,125 Zoll Dicke 
erst zum Weissolühen brachte und dann in der Mitte 
durchschmolz. 


Die für uns merkwürdigste Erscheinung dieser Säule 
war aber die, dass, wenn man diese Kette in sich selbst 
schloss, blos durch die kupfernen Verbindungsdrähte, 
und dann die Trôge hinaufbewegte, in dem Augenblicke, 
als die Platten zum grôssten Theïl eingetaucht waren, 
sämmtliche T'erbindungsdrähte aus den Quecksilberge- 
füssen mit lautem Geprassel heraussprangen. Man kann 
dieses Herausspringen offenbar nur aus der oben erwähn- 
ten Abstossung der unmittelbar auf einander folgenden 
* Stromelemente erklären an den Stellen, wo der Strom aus 
dem Quecksilber in den Verbindungsdraht und aus diesem 
vrieder in das Quecksilber des folgenden Plattenpaares 
trat. Merkwürdig aber ist gewiss, dass diese Abstossungs- 
kraft gross genug war um Drähte, von denen jeder 13/2 


Grammes wog, emporzuschleudern. 


D? 

Dieselbe Erscheinung fand auch statt, wenn nicht alle 
12 Paare in die Kette gebracht wurden, sondern nur 
einige von ihnen, was ganz dem Gesetze Ohm's gemäss 
ist, nach welchem der Strom gleich stark ist, aus wie 
vielen Elementen die Kette auch bestehe, wenn our 


kein fremder Leiter in dieselbe eingeschaltet wird. 


den Polardrähten einer voltaischen Säule | 


| 
| 


ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE. 

Mémoires de l'Académie impériale des sciences de 

St.-Pétershourg VI série. Sciences mathématiques, phy- 
siques et naturelles, 

Tome IT. Prêmière partie: Sciences mathématiques 
et physiques. Tome premier, 6me livraison, contenant: 
Hess. Troisième mémoire sur quelques produits pyro- 
génés; Parrot, Essai sur la théorie de’la poussée des 
terres et des mürs de revêtement (avec une planche 
gravée); Ostrogradsky, Mémoire sur les déplacements 
instantanés des systèmes assujettis à des conditions va- 
riables. Prix du volume 18 r. (65/4 écus p. l'étr.) 

Tome IV. Seconde partie: Sciences naturelles. Tome 
second, 6°" livraison, contenant: Bongard, Bauhiniae 
et Pauletiae species brasilienses novae (avec sept planches 
lithographiées); Le mème, Genera duo e Melastomacea- 
rum ordine nova (avec une planche lithographiée). Prix 
du vol. 50 r. (11{/, écus p. l'étr.) 

Sur l'emplôi de l'instrument des passages pour la dé-. 
termination des positions géographiques, par F. G. W. 
Struve. Traduit de l'allemand par A. Schyanoff. (Avec 
3 planches.) St.-Pétersbourg 1838 4to. Prix 5 roubles. 

à RÉ EDR ETT à 

RECTIFICATIONS. 
A la page 24 de ce volume, intercallez: 
No. 18. Feinkôrniger weisser Sandstein und 
A la page 40, ligne 13, 


les mots souslisnés du canton doivent être mis entre , 


parenthèses, parce qu'ils n'appartiennent pas au texte, 
mais sont suppléés pour la clarté du sens. Dans Ja phrase 
qui suit, on doit lire également: ,,je ne puis que sig- 


naler la différence qui existe entre le (canton de) 


Djour zan et le fleuve de Djourzan“. 
—— 9 ———— 
MATERIAUX MANUSCRITS. 


Séance du 16 novembre, © npasn4sasXB MHOrTOYrOABHAKAXE ‘5h 


Kkpyri BHHCAHHBXE H OKO40 KPYTa ONHCAHHBXE, Par M. Bou. à 


niakovsky. 
Observation d’une aurore boréale. 
gensohn à M. Parrot. 
Séance du 23. novembre. Vorläufige Notiz über die Purpursäur 
und ihre Salze, par M. Fritzsche. 
Séance du 30. novembre. Compositae brasilienses noyae, p 
M. Bongard. | 
Sur la composition des résines de la tourbe, Lettre de 
M. Mulder à M. Hess. , 


guine à M. Fuss. 
Emis le 5 décembre 1838. 


Lettre de M. Gir= 


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47102. . BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome V. 


E AN 6. 
PAU BéL LÉ !P À R 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PETERSBOURG. 


Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger, On s'abonne, à $4.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, 
place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEPFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des 
gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par 
l'Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux, A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus 
dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages 
manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4, Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance 
scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces 
bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. NOTES. 6. Notice sur deux astrolubes munis d'inscriptions orientales. Don. 


— ———  ———— "2 —— " —— ——""— 2 ——————— —" —— — ——————— ———" — ° ——_—— — "— — — —— 


; Né TEL S wir kennen ein Arabisches Astrolabium, welches sich 
in Nürnberg (2) befindet, und wir werden hoffentlich 
noch mehrere derlei Instrumente kennen lernen, weon 

6. Kunze NacHRiCHT VON ZWE1 ASTROLABIEN | erst die Aufmerksamkeit von Europäern, die das Mor- 
genland bereisen, oder daselbst wohnen, zur Aufsu- 
chung solcher Gegenstände hingelenkt sein wird. - 

Indessen rührt nicht jeder Himmelsglobus, nicht je- 


| des Astrolabium mit morgenländischen und namentlich 


Es ist bekannt mit welchem Eifer das Studium der Arabischen Inschriften von den Arabern her. In Hol- 
Astronomie von den Arabern zu einer Zeit betrieben land wurden ehedem Himmelselobusse verfertigt , wor- 
wurde, als diese Wissenschaft in Europa — mit Aus-},5f die Sternnamen Lateinisch und Arabisch verzeichnet. 
nabme der Länder wo die Araber regierten — fast| ren — und ich selbst hatte in London in der astro- 
gänzlich unbeachtet blieb. Wir wissen dies nicht nur | ,6mischen Gesellschaft Gelegenheit, einen kleinen mes- 
durch die Nachrichten morgenländischer und besonders singenen Himmelsglobus mit Arabischen Sternnamen zu 
Arabischer Geschichtschreiber, welche einer bedeutenden sehen, der offenbar aus neuerer Zeit herstammt, und 
Anzahl Astronomen ibres Volkes erwähnen — wir wis- sogar nach der Meinung Einiger in England selbst ver— 
en dies auch durch astronomische, von Arabern ver- fertigt sein konnte — so in der Asiatischen Gesellschaft 
sste, und uns noch jett zugängliche Werke — wir | qaselbst ein Astrolabium, welches — wenn mich mein 


sen es endlich durch mehrere astronomische Instru- | (edächtniss nicht trügt — dem bekapnten Reisenden- 
mente, die sich bis auf unsere Zeit erhalten haben. 


MIT MORGENLANDISCHEN INSCHRIFTEN; VON 


B. DORN (lu le 19 octobre 1838). 


Burckhardt zugehôrt hatte, der es zu seinem eïgenem 
Gebrauche batte verfertigen lassen. Und, ich muss es 
bekennen, auch das erstere der hier zu erwähnenden 


Vol. IL); und über einen nach Paris gebrachten Globus : Jour- 
nal Asiat. Févr. 1856. No. IL. p. 191. 

haft-in London: Dorn, Description of an Arabic Celestial| (2) S. Frähn, Antiquitatis Muhammed, monumenta varia ex- 
Globe etc Lond 1829. 4. (in den Transactions of the R, A. S. plicata. Petrop. 1822. P. IL p. 73, 


83 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


84 


Astrolabien schien mir eme Zeiït lang nicht Arabischen 
Ursprunges zu sein, bis mehrere Gründe mich doch 


von der Unrichtigkeit meiner Annahme überzeuoten, 


I. Es gehürt dieses Astrolabium dem Herrn von 
Muchlinski, welcher es im Jahre 1834 in Aleppo von 
dem dortigen Scheich Æbdulla Et- tarabolufy, dem es 
wiederum aus der Citadelle der erwähnten Stadt zuge- 
kommen war — gekauft, und als einen schônen Er- 
werb von seinen Reïisen im Morgenlande mitgebracht 
Es ist von Messing, und vorzüglich gut erhalten. 
Es lassen sich an ihm die Theile nachweisen, welche 
sich nach den Angaben des Nafzireddin Tufy (3), und 
des Abu: Szalt, zweier vorzüglicher Astronomen, und 
Verfisser von Abhandlungen über das Astrolabium, an 
diesem Instrumente zu finden pflegen. Dahin gehôren 


1) &'}e (*); der Henkel (armilla suspensoria), 2) 69,2, 


hat. 


(3) Naszireddin Tusy, geb. 597 — 1201, gestorb. 672 — 


1299, der berühmte Astronom Hulaguchans — der Unglücks- 
stern des Abbasidischen Chalifates, und der Erbauer der be- 


kannten Sternwarte zu Meragha, ist Verfasser der Ilchanischen 


Tafeln (GE) Lx €) und einer Abhandlung über das 


Astrolabium in Persischer Sprache in zwanzig Capiteln : sal EL; 


},L.Y) 5 pre à ob Cussns - Mehreres über ihn sehe 
man in: Mémoire sur les instrumens employés à l'observatoire 
de Méraghah, par M. Jourdain. Magar. Encyclop. par Millin. 
Année 1809. Tome VI. p. 87. 101. — Abu Szalt, geb. 460 = 
1067/, zu Denia in Spanien, gest. 529 — 1134/,, schrieb eine 
Arab, Abhandlung über denselben Gegenstand. Beide Abhandlungen 
finden sich handschrifilich in der offentl. Kaiserl. Bibliothek : 
die erstere des Na/zireddin mit werthvollen Anmerkungen des 
(Abu Aly) Berdschendy (LSH2»), welcher letztere oft in 
geographischen und astronomischen Werken erwähnt wird, und 
um 889 — 1484 lebte. Liest man nun folgendes Werk: Eluci- 
datio fabricae ususque astrolabiüi, Jo. Stoflerino Justingensi au- 
thore etc. Lutetiae 1553. 8., so kann man sich kaum enthalten 
zu glauben, dass es nur eine erweiterte und europäisirte Umar- 
beitung jener beiden Abhandlungen sei, eine so durchgängige 
Ucbereinstimmung mit denselben herrscht darin, Andessen fübrt 
es gerade diese beiden Astronomen nicht an, aber wohl an- 
dere, z. B. Abu Maschar u. s. w. 


(4) ei D SSL Ye, le Hd) Co à5 Ya) 
FT QI Lgss als) Ji ee FAP us sms 
ES" 83 all Le SI OL) Le gel) cri 
abs (3 Der Henkel ist der Ring, an welchem das Astrola- 


bium aufgchänst wird um die Hôhe zu nehmen. Die Handhabe 
st der andere Ring mit dem der Thron verbunden ist — die 


/ 


Schethia nennt man ein Stück, das von Holz oder von etwas 


Pol, das Loch in dem Mittelpuncte der Scheibe und des Netzess 
Abu Szalt. 


die Handhabe (ansa), 3) el, der Thron, der an 


der Scheibe des Astrolaliums befindliche Theil, worin 
die Handhabe durch einen Stft oder Nagel befestigt ist. 


4) s 21, oder rl (5), der Behälter oder die Mutter 
(mater), worin sich die Scheiben befinden. 5) Ebe, : 


die Scheiben (tabulae regionum, tympana) zum Theil 


mit den Kleinen Zähnen (denticuli), um sie in der 
Mutter zu befestigen (f). 6) hinérd 1 oder Sal, 
das Netz oder die Spinne (rete, aranea, volvellum), so 
genannt, weil es mit einem Netze oder einem Spinn- 
gewebe Aehnlichkceit hat, worauf sich auch die ls dl 
Spitzen, oder LIL} (), Splitter befinden, auf wel- 
chen die Namen der Sterne verzeichnet sind. 7) bill, 
der Pol(f). 8) &s 1] , der Zeïger (ostensor, index, cal- 


culator). 9) ul der Nagel, welcher durch den Pol 


geht, und die Scheiben zusammenhält. 10) AA , das 
Pferd (caballus), der Stift, welcher durch diesen Nagel 


ser aber ist der von dem Umkreise des Astrolabiums hervorste- 
hende Theil, in dessen Mitte der Nagel der Handhabe ange- 
bracht ist. 4bu Szalt. 


ç) JEb 555 OI L&s ges sil (ss wf a$ls 


ls pl o,=? Lil : Das woran der Thron ist, und worin 
die Scheiben u. s. w. sind, nennt man Behälter und Matter. 
Na/fziredd. 


LEZ LA 
Jl,s ae 15] SSI CYR : Das womit man die 
Scheiben befestigt, so dass sie sich mit der Spinne nicht béwe- 
gen kônnen, nennt man den Halter: Wa/ziredd. 


on SL ge su GLEN CSI issu 
SI LES Lafon, CPU ts eee 


Die Sternspitzen, d. h, die dünnen hervorragenden Theile, wor- 


auf die Namen der Sterne geschrieben sind, auch Splitter der. 
Sterne genannt. Abu Szalt - Berdschendy erklärt ähi abis. 


QI 35e 5,5 lus D uë Louge 5 af sis lo eashi, 


Anderem abgetheilt wird, und vorn spitzig ist. 


@) Ci sicéaell Le soil #0) hill : Des 


85 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


86 


geht. 11) &s Lsall nach Anderen 5Ld) , Alidada, die 


bewegliche Regel auf dem Rücken (ob, is) des 
Astrolabiums, mit den beiden Dioptern: Ulis oder 


der Regel, genannt Lac LS, und et! a bi PE 
d. ï, Zeiger der Regel, oder Spliter der Hôühe; und 


| 
| den beiden kleinen Lôchern et! «lesà, foramina 
. altitudinis. 

Der äussere Rand des Astrolabiums nun ist in zwôlf 
| gleiche Theile getheilt. Jeder derselben enthält, von 
| dem Meridiane angefansen, und von der Linken zur 
- Rechten, je zwei Zahlen 1. 2. und so in steigender 
+ Progression bis 23. 24, welche die Stunden des natür- 
. lichen Tages anzeigen. Die beiden Zahlen 1. und 24. 

sind auf dem Throne eingegraben, welcher hier an dem 
äusseren Rande angebracht ist, und die Eingrabung der 
Ziffern auf dem letzteren verhindert. In denselben Thei- 
len ibefinden sich ausserdem noch (von der Linken zur 
Rechten) die Zahlen 90. 60. 30. 30. 60. 90. 90. 60. 30. 
| 30. 60. 90. die Aequinoctialorade bezeichnend. Alle 
… diese Zahlen sind in Europäischen Ziffern. 
| Der obere Rand des Behälters ist nun wieder durch 
“ stärkere Striche in sechs und dreissig, und durch klei- 
| nere in zwei und siebenzig Theïle getheilt, in deren 
jedem die Aequinoctialgrade je zu fünf sich befinden. 
Es sind dieselben aber durch Arabische Buchstaben aus- 
gedrückt, z. B. 4, (5, 4, À, af, J, a] di. 5. 10. 15. 
20, 25. 50. 55. u. s. w. bis 3 oder 100, und so noch 
zweimal, und endlich von 4, bis We(°), d. h. von 5 
« his 60, so dass 560 Grade herauskommen. Die obere 
Hälfte dieses Kreises aber hat noch überdies die Angabe 
der 180 Grade von je zebn zu zehn mit Europäischen 
Ziffern über den Arabischen Buchstaben eingegraben, 
-2. B. links und rechts vou der Aequinoctiallinie an zur 
Handhabe zu beiden Sciten: 10. 20. 30. 10. 20. 30. 
10. 20. 30. u. s. w. — 180. Der kleinere Cirkel ent- 
äle wiederum 560 Grade durch Striche angedeutet. 


L. (9) Sechzig ist auf dem Astrolabium nicht durch U*  son- 


dern nach der Weise der abendländischen Araber durch {je 
ausgedrückt, welches bei den Asiatischen Aribern — 90. Für 


letztere Zahl gebrauchen die Africaner Q, wiesich diess auch 


“auf unserem Instrumenfe findet. So finden wir auch &5 = ä . 


Betrachien wir die Mutter des Astrolabiums, s0 fin- 
den wir auf dem Boden oder der festen Scheibe die 
drei Kreise, 1) des Steinbocks, 2) des Widders und 
der Wage, 3) des Krebses, nebst den Hôühenkreisen, El- 
mukantarat (SLLaI (*). Unser Astrolabium, wel- 
ches deren funfzehn hat, ist also ein astrolabium sex- 
partium, d. h. jeder Hôhenkreis entspricht sechs Gra- 
den, welche auch je zu sechs durch Arabische Buchsta- 
ben zwischen den genannten Kreisen angegeben sind (11). 


(10) 4 Ja JD gb oi Lun ls gu= nn 


asl Ji asie jf Hs aus jf,e af >, «Soie là 
Us als > y OL s Jedi uels slJe 59 ULe y> 
url sue 59 Uossil 55 asl, SA os sue 59 
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guise G5l FES plls af së A RO as, Jles 


Jl,s & y%es: Auf den Scheiben zicht man viele Kreise, 


unter diesen drei parallele Kreise, deren Mittelpunct der Mit- 
telpunct der Scheibe ist; der mittlere ist der Wendekreis des 
Widders und der Wage, der äussere, der Wendekreis des Stein- 
bocks, der innere , der Wendekreis des Krebses, so nämlich ist 
es auf dem nèrdlichen Astrolabium. Auf dem südlichen Astro- 
labium ist der Wendekreis des Steinbocks innen und der Wen- 
dekreis des Krebses aussen, Andere Kreise, die man überein- 
ander zieht, deren Mittelpunct aber nicht der Mittelpunct der 
Scheibe ist, und deren einige vollkommene, andere nicht voll- 
kommene Kreise sind, nennt man Héhenkreise — diese sind 
oberhalb der Erde auf der Scheibe, Der mittelste von allen die- 


sen Kreisen, und in dessen Mittelpunct man (ye (90) zeichnet, 


heisst der Scheitelpunct (Zenith), der unvollkommene aber am 


Rande, heisst der Horizont des Aufganges und des Unterganges. 
Nasziredd. 


(11) 59 L'ulie 59 ais sue Eh, Lxe Ge 39 


aber ETS IE er 


* 


BULLETIN SC 


IENTIFIQUE. 


EE 


bis bis 


54: b4 


bis bis 


6. 
Ein vollkommenes Astrolabium (pk) bat nämlich 
neunzig Hühenkreïse, und jeder Kreis entspricht einem 
Grade (astrol. solipartium) ; ein Astrolabium bipartium 
bat deren 45, also jeder ; ein triparlium, dreissig, 
also jeder Hühenkreis ; ein quinpartium hat deren 
achtzehn , also ein Hôhenkreis = 5%. 

Ferner wird die Scheibe von zwei sich in geraden 
Winkeln durchschneidenden Linien durchschnitten. Die 
eine derselben, vom Henkel aus gezogen, heisst die 
Linie der Mitte des Himmels, der Hälfte des Tages, 


sL..)] bis Es s, AU Lai Lis (der Meridian); die 


zweite Linie nennt man die APCE des Auf- und Unter- 


NUS 


— #0. 


à 


ganges, die Aequinoctiallinie, Re 5 3 je L:, 1,5) L: 
und zwar wird der Theil dieser Linie zur Rechten, die 
Linie des Unterganges, und der zur Linken, die Linie 
des Aufoanges genanut, daher wir auch rechts über 
der Linie das Wort il) , der Untergang — links, 
auf der entgegengesetzlen Seite das Wort Grèl}, der 
Aufgang, lesen (1). — Ferner steht an dem vierten und 


21: ve Ep 4 = 
JD 4m du SIP EE ns es DATE vd De 52 29? 


EL éL 


heucir A schreibt man 


EL pe SY,L.l JD3 52 52 2e : Zwischen den Hô- 


Zahlen in steigender Progression bis 
neunzig, welches an den Scheitelpunct kommt, Die Progression 


dieser Zahlen ist auf dem Astrolabium verschieden: auf einem 
sexpartium steigl sie je um sechs — auf einem tripartium, um 
je drei — auf einem halben je um zwei, auf einem ganzen 


Astrolabium je um cius. Nasziredd. 


(12) af 1, S AL. LES je 4 af AAnass D 1 3235 
2 #2 NT AOPUE | 


fünften Hôhenkreise zwischen dem Wendecirkel des 
Krebses und des Widders rechts das Wort sil) , die 
Abenddämmerung , links: giàll ,; die Morgendämme- 
rung, die Abend - um Morgendäimmerungslinie (linea 
crepusculina et aurorae) bezeichnend. 

Die beiden Kreise des Krebses und des Steinbocks 
unter dem Horizonte sind durch zehn kleine Bogen in 
zwôlf Theile getheilt (1), 
Abendlinie ets angefangen, die Zablen (Buchstaben) 


1. 2. 5 bis 12, 


gleichen Stunden bezeichnen. Zwischen den Bügen der 
zweilen und dritten Stunde erscheiut noch ‘eine Linie, 


zwischen welchen, von der 


Fetes >-<s d. h. die Bügen der un- 


und an derselben (umgekebrt) gràl) ,; die Morgendäm- 
merung, und zwischen den Büsen der achten und neun- 
ten Stunde, ein anderer Bogen, und zwischen diesem 
letzteren und dem Bogen der achten Stunde das Wort 
Jebll , der Mittag — zwischen den Bôgen der zehnten 
und eïlften Stunde, ein dritter Bogen nebst dem Worte 


Jea)l, 


ten und zwülften Stunde, eine Linie und dabeï (umge- 


der Abend, und zwischen den Bügen der eilf- 


ES ne; Lois noi 3 Lil TRE xëb oJaËf 45 Vas 
EL da OL 1,21  #-VA Jäl,s DyRes Gé Ls 1,$5 
af dons EL » Jäl,s ya JE D92 adls Bb af a,s5 
due Gels D Ja Gl Us Gyée bises Bb: 
Von den zwei geraden Linien, welche sich im Mittelpuncte 
durchschneiden, heisst die eine von dem Henkel an gezo- 
gene, die Linie der Mitte des Himmels und der Hälfte des Ta- 
ges, die andere nennt man Linie des Aufganges und des Unter- 
ganges, auch Aequinoctiallinic; und zwar bheisst die eine 
Hälfte rechts, die Linie des Unterganges, und die eine (andere) 


Hälfte links, die Linie des Aufganges, auch der Horizont des 
Unterganges, und der Horizont des Aufganges. Wasziredd. 


(13) «slass d) D3) wi LS pos af Sl bise 223) 225 


o 


üle eh, lus ur+ JiëL 03 f pu 03 jlo > 


3) Ye > sb y5 Uri LM Es Lss je 3) 


D, s'aspes tele LLE 5 Laits à 


JS 35 43 cles le big : Den Raum unterhalb der Hôhen- 
kreise, also unterhalb der Erde, theilt man durch kleine Bôgen 
in zwôlf Theïile, sechs rechts zwischen dem Horizonte des Un- 
tcrganges und dem Meridian, und sechs links zwischen dem 


Horizonte des Aufganges und dem Meridian; diese nennt man 


Linien der ungleicheu Stunden, auch zcitliche Standen genannt:! 


69 . 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


90 


Le zu lesen wie vorher gl), sil], die Abend- | Inschrift ersehen: » all J UW2s) Für die Breite 50; 


ammerung. 


Endkich steht in dem inreren Kreise (des Widders), 
8 18 
ps) d. h. das erste 


18 


1 
unterhalb des Horizontes 53) 


€ 


Clima. 


Der Scheiben, die sich in der Mitte finden , sind sie- 
ben, es kônnen deren aber, je nach den verschiedenen 
Oertern , für welche sie bestimmt sind, auch mehr oder 
weniger sein. Diese Scheiben sind auf beiden Seiten 
bezeichnet, und im Ganzen nach der Weise der eben 
beschriebenen inneren Scheibe — nur mit Berücksichti- 
gung der, verschiedenen Breiten für welche sie berech- 
net sind — eingerichtet. Sie haben überdies die Asi- 
muth- (#*) oder Verticalkreise. Eine vollstindige Be- 
schreibung dieser Scheïben ist daher, wenn auch nicht 
überflüssig, doch nicht gerade nôthig zur Würdigung 
unseres Astrolabiums, und ich begnüge mich daher, 
das, was über jede derselben gesagt werden kônnte, 
kurz zusammenzufassen. 


1. Die eine Seite dieser Scheibg ist für die Insel Cey- 
lon bestimmt, wie das die unter dem Horizonte in dem 
inneren Kreise (des Krebses) befindliche Inschrift besagt: 
El NI Le 05 Le use Ÿ use 8 5e) 
«= Für die Insel Serendib (Ceylon) die keine Breite 
hat, da sie in der Æequinoctiallinie liegt — deren Stun- 
den 12. Die auf der inreren Scheibe befindlichen 
Wéôrter gl, pile all EI) sind weder auf die- 
ser Seite, noch auf der andern, wo wir zwischen den 


| à c6 
dreï grossen Kreisen unten lesen: se (® >je) für die 
À Salles 


+ Breite 66 — deren Stunden 24. 
2e 


2. Die eine Seite der zweiten Scheibe ist für Miszr 
(Cairo) berechnet, wie wir das aus der unten stehenden 


ds ail of 02 cles af uëls 


: £ “ 
ls: ges plss 15) Dés J: Auch zieht man bisweilen an- 
dere Bügen (nämlich ausser den Hôhenkreisen), die zu dem 
Punct 90 hingehen — diese nennt man (Krcise der Scheitel ) 
Asimuth. 


Je 

30 
Miszr. Wir sehen hier wieder an 
den gehôrigen Orten die Wôrter gäll, sil) jesi}, 
il , und an dem zwischen dem Kreise des Widders 
und des Steinbockes liegenden Theïle des Meridianes 
unten JL) L: , Linie der (Sonnen-) Neige, (der hôch- 
sten Sonnenhôhe). Die andere Seite bietel unten ue 8) 
4, aïlel. de: für die Breite 45 — deren Stunden 15. 

45 

Zu bemerken ist noch, dass ausserhalb der Zahlen der 
zwülf ungleichen Stunden auch die entsprechenden Eu- 


deren Stunden 14. 


ropäischen Ziffern eingegraben sind, z. B. | 1. 2. 
» 3. u: 8. w. bis 12. 
3. Die dritte Scheibe ist für Saragossa und Denia 
bestimmt. Daher auf der einen Seite : a5lelw Le 7) 
41. 
abus se 
3 &: für die Breite 41 — deren Stunden 15. 3. Sa- 
ragossa. Auch hier sind den Arabischen Stundenzahlen 
die Europäischen nur innerhalb der ersteren beigefüst. 
Auf der anderen Seite lesen wir: + E (:s) LJ W, 
39 
als 
für die Breite 39 — deren Stunden 14. 48. Denia. 
4. Die vierte Scheibe ist für 4/meria und Bagdad. 
Daher auf der einen Seite : J D aile. » Ua) , Sr 
36 
& Ji) 
die Breite 56 — deren Stunden 14. 50. Almeria.  Aùf 
der anderen : =’ D &lel = Qe > ya], Jür die Breite 
33. 
sos 
33 — deren Stunden 14. 13. Bagdad. 
5. Die fünfte Scheibe ist auf der einen Seite für Ma- 
laca bestimmt : » J alelus n äille Ua) , Jür die 
S 87: 
Breite von Malaca 31 — deren Stunden 14. 36. Ich 
will hier bemerken, dass zwischen den Bügen der sechs- 
ten und siebenten Stunde an dem Meridian, sowohl 
auf dieser als auf der andern Seite JI:5)) Li; zwischen 
den Bügen der achten und neunten Slunde nBil L:, 
Mittagslinie ; und zwischen den Bôgen der neunten und 


(15) So steht deutlich (durch ein Versehen des Graveurs). 


91 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


92 


zehnten Stunde pal] L: eingegraben ist. Die andere | pions ; 2) JieYl Sul}, der unbewaffnete Speerträger; 


Seite giebt für die Breite von 27 — deren Stunden 13.44 5) gel 


Jaeall., fus. 
27. 


all ete, der rechte Flügel des Raben; 
4) elräll AS, d'e Sterne des Drachen; 5) sys, 


6. Die eine Seite der sechsten Scheïbe ist für Meëca | der Vorübergehende (Sirius); 6) L3dl Je, der Fuss 
bestimmt: =? ailel. dy} [FER a Ueyal) , für die|des Orion ; 3) bas uk, der Bauch des Wallfisches ; 


21 
-Breite von Mecca, welches Gott beschirme — deren 


8) Q-bss >, der Schwanz des Wallfisches; 9) 3 


Stunden 13. Die Arabische Breitenzahl fehlt, so wie soil, der Schwanz des Steinbockes; 1) dl 5, 


auch die auf der vorigen Scheibe befindlichen Linien , | 43s Herz des Lôwen 


mit Ausnahme der Ja) Li ; die Wôrter eBl , und 
_yesll aber finden sich. Die andere Seite bietet die In- 
schrift: — al. JS yes] , Jûr die Breite von 24, de- 


24 
ren Stunden — 


7. Endiich giebt die letzte Scheibe, welche auf beiden 
Seiten wieder die Benennungen pal] L:, JI, I Ls, 


; 11) €) el] paie, der Vordertheiïl 
des Armes; 12) La, die Augenkranke (der kleine 
Hund); 15) 15,41 PE CA die Schulter Orions; 14) ossi 
die beiden Hyaden ; 15) pell 16) el, der Speerträ- 
ger; 11) &15, die gefärbte (Hand); 18) PR, Le, 
die Schulter des Pferdes; 19) ULI) (?) 20) » LI}, 


und _Bll L5 enthält, für die Breite von 51. deren|die Henne; 21) ao] oil y der kleine Bär; 22) 
Siunden 16. 21. So Ste Uy*) . Die’ andere AE (JL), vultur cadens, und noch einige andere, 


Seite: 45 4, &lels s € Uesal, Jür die Breite 48. — 
deren Stunden 15. 55. 


die ich nicht zu lesen vermag. — Ueber die angeführ- 
ten Namen enthalte ich mich aller weiteren Erklärung, 


Dieselbe ist in verschiedenen Werken({) zu finden, 
und ich künnte blos das in letzteren Gesagte wieder- 


Was das Netz Ca) anlanot, so wird dessen äus- holen. 


sere Gestalt am besten aus der beigefügten Abbildung er- 
sichtlich sein. (*) Die drei wie kleine Knôpfe aussehenden 


Es bleibt uns nun noch die Rückseite ( sb, is, 
; : à ? | dorsum)des Astrolabiums zu betrachten übrig(S.Taf.B.)({). 
Dreher, der vierte ist ausgefallen. Wir fioden aber Dieselbe ist in mebrere Kreise eingetheilt, deren erster 
auf dem Netze an dem gehôrigen Orte den Thierkreis and préésér ‘din ie eu dial: shectke tan 04 da 


oder die zwôlf hi mmlisch en Zeichen, mit den bei den bische Buchstaben bezeichneten Hôühengrade enthält, z. B. 
Arabern gewühnlichen Namen, Jedi), il, der Wid- ah L 

der, der Stier u, s. w. Ueber den Arabischen Benen- | °” EE PE ie ru A _. ne . ee 
nungen aber erblicken wir die Anfaugsbuchstaben der und so viermal — 3(0. Der zweite kleinere Kreis ent- 
rômischen Benennungen: A, T..G. C. L. V. L. hält dieselben Grade durch Striche bezeichnet. Der 
S. SA. GC. AQ. P., nur weniger modernisirt als auf dritte Kreis gicbt die Grade der zwôlf Zeichen je zu 
der Abbildung.  Ausserdem enthält aber dieses Netz|fünf, z. B. J affa &$ d — 5. 10. 15. 20. 25. 30, und 
noch eine Menge Sternnamen, von denen jedoch ei-| so zwülfmal nach der Zahl der Zeichen. Die Namen 


nige kaum noch lesbar sind (#).  Folgende aber, dieser letzteren enthält der nächste Kreis : Ji}, D, 
sind deutlich: 1) © ia) 5, das Herz des Scor-| je. Widler 


Erhabenheiten dienen zum Drehen, und heissen »Je 


der Stier u, s. w.; ausserdem aber ober- 


(#) S.Taf. À. welche die Vorderseite des Astrolabiums darstellt. | (17) S. Tabulae Long: et Lat. stellarum fixarum ex observa- ; 
(16) Maszireddin's Abhandlung handelt im zwanzigsten Capitel | tione Ulugh Beighi etc. ed. Th. Hyde. Oxon. 1665. 4. — Un- 


von den Sternen, welche man auf das Astrolabium zu setzen pflegt: tersuchungen über den Ursprung und die Bedeutungen der. | 
L Sternnamen von Ideler. Berlin 1809. 8. u. à. 


SIL pa el 5! us CELL er jh Û 
Er I (18) Ueber die bewegliche Regel Œ) ist schon oben 
: das Nôthige gesast worden. S. Taf. B, unten. — 


93 


PR NS SR 


Oct. | : 
verschiedene Buchstaben haben, und diese unter andern 


balb der Arabischen Benennungen die Anfangsbuchsta- | Schattenleiter (gnomon, scala altimetra) angebracht, 


ben der Rümischen, z. B. A. T. beim Schützen SA 
beim Wassermann AQ. In dem folgenden Kreise finden 
wir die Angabe der Monatstage durch Striche (m1), im 
dem nächsten kleineren durch Buchstaben, zum Beispiel: 


affa (sd = 5. 10. 15. 20. 25. 31., 


Maassgabe der Monatstage verschieden. 
Kreis enthält die Monatsnamen, Hinsichtlich dieser aber 
jst zu bemerken, dass sie nicht die bei den Muhamme- 
danern , gewôhnlichen , sondern die Rômischen, rur 


und so nach 


Der nächste 


zum Theiïl verstellt, sind ; z. B. 1) 2, Janiar); 


2) 15, Febrier, 3) u“ole, Mars ; 4) Ji, Abril ; 
5) al, Majab; 6) 45», Junih ; 7) ads, Julih; 8) Casël, 
Aghust; 9) se, Sentebr; 10) »#$, October; 11) 
“y, N ovenber; 12) 22, Dedschenber (!°).  Ueber 
diesen Namen stehen die Anfangsbuchstaben der Rômi- 
schen (Italiänischen) Monatsnamen, G{ennaio), F(ebraro) 
u. s. w. Beiïm Monate Juni findet sich oben ein Buch- 
stabe , der ganz der Ziffer drei gleicht, wie sie auf un- 
serem Astrolabium erscheint (3), während man G(rugnio) 
erwarten sollte Ueber Juli steht L(uglio) Hierauf fin- 
den wir in einem folyenden kleineren Kreise, welcher 
durch die Linien, die die Monate von einander schei- 
den, in zwôlf Theïle zerfällt, in jedem dieser letzteren 
März >; 


einen Buchstaben: bei Januar |; Februar 5 ; 


April 2; Mai ©; Juni 4; Juli j; August >; Sept. » ; 


Nov. >; Dec. s. Da ‘wir hier ggrade sieben 


auch i in astronomischen Werken die sieben Wochentage 
bezeichnen , nämlich J, Sopntag, u. s. w., und da end- 
ch sich auf RARE Astrolabien an dieser Stelle. die 
\amen der Wochentage befinden, so ist es wohl kei- 
m Zweifel unterworfen, dass jene Buchstaben Wo- 
entage andeuten. — Alle diese angeführien Kreise 
ber werden durch zwei sich im Mittelpuncte in gera- 
en Winkeln durchschneidende Linien in vier gleiche 
T beile getheilt. Es sind dies dieselben Linien (ér Me- 
ric und die Aequinoctiallinie), die wir schon oben 
if den Scheiben gefunden haben. 


“Endlich ist in der Mitte des Astrolabiums noch die 


(19) Ich bin nicht sicher, ob ich diese Namen richtig vocali- 


Msirt habe, d. h., so, wie sie die Araber ausgesprochen haben 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 
oo 


94 


die 


die erforderlichen Zahlen enthält in folgender Weise : 


(an dd 
c > 
Ca A 
2 ë 
n S 
nl | = 
Gr & v (|. vu G { 
d.: 
LA 2 
y 4 
9 6 
8 8 
0 10 
HS œæ œ » b RAR ue eee 
CR S © 


Leider entbehrt das Astrolabium eines für uns sebr 
wichtigen Erfordernisses , welches die andern uns be- 
kannten astronomischen Instrumente der Art besitzen, das 
ist, einer Inschrift, welche uns über den Namen und die 
Zeit des Verfertigers Aufschluss zu geben geeignet wäre; 
und man konnte sogar bezweïfeln, ob unser Astrola- 
bium von einem Muhammedaner herrühre. Es werden 
auf demselben Europäische Ziffern gefunden: die Na- 
men der himmlischen Zeichen haben zweiïmal, auf dem 
Netze und auf der Rückseite, dies Anfangsbuchstaben 
der Rômischen Benennungen beigegeben — die Monats- 
namen sind, wenn glexh verunstaltet, die Rümischen, 
und die .denselben übergesetzten Anfangsbuchstaben deu- 
ten offenbar die Italiänischen Monatsnamen an. Indessen 
sind diese gegen einen Muhammedanischen Ursprung 
des in Rede stehenden Instrumentes angefübrten Gründe 
nicht so beweisend , als sie auf den ersten Anblick 
scheinen môgen. Ich will nicht zu der Behauptung 
meine Zuflucht nehmen, dass die Europüschen Ziffern 
und Buchstaben erst später beigefügt sein kônnen — 
das hiesse den Gegnern die Waffen in die Hände ge- 
ben ; ich glaube die Frage auf einem andern Wege er- , 
ledigen zu künnen. 

Die auf dem Astrolabium gebrauchte Arabische Schrift 
ist die Afrikanische oder occidentalische. Nun wissen 
wir aber ferner ausdrücklich, dass die Araber bei astro- 
nomischen Berechnungen sich bisweilen nicht ihrer eiï- 


95 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


96 


genen, sondern der Monate anderer Vôlker bedienten ? | christliche Religion mit dem Islam vertausch! hatte, zum 


nämlich solcher Monate, die nach dem Sonnenjabhre 
eïngerichtet waren; wir wissen überdies, dass die abend- 
ländischen Araber (in Afrika, Spanien und Sicilien) sich 
der Rômischen Monatsnamen bedienten (2°\, und 


stehe nicht an zu behaupten, dass uns hier gerade die 


ich 


Italiänischen Monatsbuchstaben einen deutlichen Finger- 
zeig geben, welchem Lande das Astrolabium angehüre — 
es wird — man kann es kaum bezweiïfeln, einem abend- 
ländischen — vielleicht in Sicilien oder Spanien leben- 
den Araber zugehôrt haben. Ob die Europäischen Zif- 
fern auf seine Veranstaltung oder blos durch den Ver- 
fertiger beigegeben worden, lässt sich freilich nicht ent- 
scheïidén; dass es aber für einen Muhammedaner be- 
stimmt war, scheinen auch die auf den Scheiben ange- 
gebenen Oerter zu beweisen; es mag ein Reiïsender 
gewesen sein, der aus Spanien über Egypten und Bag- 
dad nach Mecca wallfabrte, und seine Reise nach Indien 
und Ceylon fortsetzte, wie z. B. der bekannte /bn Ba- 
tuta im 1âten Jahrhunderte unserer Zeitrechnung. Wenn 
der im Anfange erwäbnte Scheich Abdulla in Aleppo 
versicherte, dass es dem berühmten Nafzireddin Tufy 
zugehôürt habe, so ist diese Bebauptung vwenigstens un- 
erwiesen. Oder sollte es endlich das Eigenthum eines 
Renegaten gewesen sein, der zur eigenen Bequem- 
lichkeit Europäische Ziffern und Buchstaben anbringen 
liess ? Aber warum dann nicht durchzehends? — 
Casiri (Biblioth. Arab. I. ‘S. 596) erwähnt eines Bu- 


ches über die 7heorie der Planeten, (are) a St 


welches einen Astronomen aus Sevilla, Mureddin, ge- 


pannt Petruci (Hi cobalt y » DE der die 


(20) S. Rerum Arabicarum quae ad historiam Siculam spec- 
tant ampla collectio opera et studio Rosarii Gregorio etc. 
Panormi 1790. fol. S. 201, wo wir Folgendes lesen: Dis- 
tinctiora vero sunt, quae de Occidentis Arabum XKalendariis 
eruditi retulere, Golio enim et Casirio, qui asseruerant illos Ka- 
lendariis mensibusque gentium Occidentalium usos fuisse, suffra- 
gantur luculentissima testimonia. Etenim Johannes Leo Africanus 
disertissime testatur Africanos latinis mensium nominibus uti. 
Et practer codices, quos observare datum fuit in Bibliotheca 
Escurialensi Casirio, ubi hujusmodi menses adnotantur, nonnull 
etiam codices arabici, qui Agrigenti in Bibliotheca Lucchesiana 
adservantur , quique charactere africano sunt exarati, nonnisi 
menses latinos habent. Sed rem clarissime illustrat Kalendarium 
quoddam Marochanum ab celeberr. Hoest in sua descriptione 
Regni Marochani et Fessani in lucem emissum, quod more 
nostro dispositum est, atque ita mensium nomina exprimit. 


Je? PTE u. S, w. 


Verfasser hat. 

Noch schwieriger ist die Frage hinsichtlich des Alters 
des Instrumentes. Ob sich aus der Construction dessel- 
ben diese Frage erledigen lässt, darüber môügen Astro- 
nomen vom Fache entscheiden. Ich môüchte dasselbe in 
die Zeit der Normannischen Kônige von Sicilien, 


TE) Le | 


also 
in das zwülfte Jahrhundert unserer Zeiïtrechnung setzen, 
ohne deshalb läugnen zu wollen, dass es auch einem 
späteren Jahrhunderte angehôren kônne. Dem sei aber 
wie ihm wolle — wir haben ein Instrument vor uns, 
welches den Angaben morgenländischer Astronomen hin- 
sichtlich der Construction des Astrolabiums vollkommen 
entspricht, und beï der überwiegenden Wabrscheinlich- 
keit, dass es von einem Muhammedaner herrübre, nicht 
nur für den Astronomen, sondern auch für den Orien- 
talisten immer merkwürdig bleiben wird. 
Si quid nowvisti rectius istis, 
Candidus imperti: si non, his utere mecum. 


II. Ein anderes Astrolabium wird in der ôffentlichen 
Kaiïiserlichen Bibliothek aufbewahrt. Dasselbe ist von 
Holz; und eine eben daselbst befindliche Beschreibung 
in Franzôsischer Sprache erklärt, dass es zum Gebrauche 
Türkischer Bombardiere verfertigt worden sei, und zwar 
nicht vor dem Jahre 1751, in welchem Belidor's 
Werk: Le Bombardier français, zu Paris erschien, so- 
fern die eine der beïden Tafeln des Astrolabiums Zah-* 
len enthäli, welche den Kugel - und Bombenwurf nach Ç 
der in Fe erwähnten .Werke angegebenen Methode 
bestimmen. Es wäre sebr zu “wünschen , dass die von 
sehr geschickter Hand verfasste Betis des In-_ 
strumentes der gclehrten Welt mitgetheilt würde, und j 
dass dieses geschehe ; lisst uns vielleicht die bekannte 
Wissenschaftsliebe des Herrn Directors jener -Bibliothek, 
des Wirklichen Géheimenrathes von Olenin, hoffen. 4 
Denn.wenn bisher nur Deutschland, England tk Frank- - 
reich und Italien astronomische Instrumente aus derk 
Muhammedanischen Welt aufzuweisen hatten, so schliesst 
sich jetzt in dieser Hinsicht Russland rühmlich an die: 
erwähnten Länder an. 


D ——— 


RECTIFICATION. 


Bujl. scterttif, T. IIL p. 376 L. 18, lisez. dulopgouürm. 


Emis le 8 décembre 1838. 


Taf. À. 


Bultetin “céenlifique Tr. 7 


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Bulletin scientifique TE 


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N° 105. Tome V. 


NF 7. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIÉ 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PETERSBOURG. 


PAR 


Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à à "sauvée au Comité administratif de l'Académie, 
place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie,! place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des 
gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


ze BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés 
l'Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus 
dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages 
manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance 
scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces 


bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. MÉMOIRES. 4 Nouvelles Composées du Brésil. Boxcano. Extrait. 5. Matériaux pour l'histoire de Géorgie de= 


puis le XII siècle. Bnosser. Ertrait. — 


NOTES. 7. Sur la réfraction et lu hauteur de deux ou de plusieurs cimes de 


montagnes déterminées par des mesures prises de deux stations dont l'élévation relative est donnée. G. Fuss. 9. Notice 
préalable sur l'acide purpurique et ses sels. Fairzscae. — CORRESPONDANCE. 1. Observations de la température du sol à 
Takoutsk. Lettre de M. Cuercuixe à M. Fuss. 2. Sur les résines de la tourbe. Lettre de M. Morver de Rotterdam à M. Mess. 


MÉMOIRES. 


4. ComposiTaz BRasiLiENses NOvar; Par M. 


BONGARD (lu le 30 novembre 1838). 
(Extrait.) 


Der Gegenstand dieser Abhandlung sind mehrere neue 
Pflanzenarten aus der Familie der Compositen. 


Sie stammen sämmitlich aus Brasilien und gehôren 


grôsstentheils dem artenreichen Geschlechte Senecio an. 


Herr De Candolle führt im 6ten Bande seines Pro- 
dromus, welcher im Laufe dieses Jahres erschien, 11 Ar- 
ten dieser Gattung aus Brasilien an, denen hier 6 neue 


hinzugefügt werden. 


Die erste derselben, $S. adamantinus, kommt bei Te- 
juco im Diamanten-Distrikte vor. Es ist ein Kraut mit 
eïnfachem Stengel, sitzend- und umfassenden, länglich- 
ten, buchtigen, grobgezähnten Blittern, die oben drüsig 
nur mit einer spinngewebartigen femen Wolle bedeckt, 
unten aber weiss-filzig sind (1). 


(1) S. herbaceus, caule simplici, foliis amplexicaulibus, oblon- 
gis, sinuato-grosse- dentatis, supra glandulosis et arachnoideo- 
Janatis, subtus albo-tomentosis, corymbo coarctato polycephalo, 
capitulis radiatis circiter 10-floris, achaenüs glabris. 


Die zweite Art (S. paulensis) hat doppelt gefiedert 
theiïlige, feindrüsige Blätter, deren länglichte Läppchen 
bald stumpf, bald lanzetfôrmig und mit einer feinen 
Stachelspitze versehen sind(?). Sie wächst in der Pro- 
vinz St. Paulo. 


Die dritte neue Art (S. colpodes) ist sehr ausgezeich- 
net. Es ist eine klebrige krautartige Pflanze, deren 
sitzende Blätter den Stengel umfassen und an der Basis 
mit rundlichen Blattanhängen versehen sind. Sie sind 
von Gestalt länglich, buchtig, oben mit drüsigen Här- 
chen besetzt und mit einer spinngewebeartigen Wolle 
überzogen, unten weissfilzig (5). 

Sie wurde auf dem Itacolumi, einem der hôchsten 
Berge Brasiliens, gefunden. 


Die vierte der hier beschriebenen Senecionen ist aus 
der Umgegend von Rio Janeiro. Diese Pflanze zgichnet 
sich ebenfalls durch ihre Klebrigkeit aus. Ihre Blätter 


(2) S. herbaceus, foliüs pinnatisectis, segmentis pinnatifidis, 
lacinüs oblongis 1. lanceolatis, mucronatis, glandulosis, corymbo 
ramoso multifloro, capitulis radiatis circiter 27-floris, achaeniis 
glabris. ! 

(3) S. herbaceus, viscosus, foliis amplexicaulibus oblongis si- 
nuatis basi auriculatis, supra piloso-glandulosis, et arachnoïideis, 
subtus albo-tomentosis, racemo corymboso multifloro, capitulis 
radiatis 20-25-floris, achaeniis glabris. 


99 


umfassen den Stengel, sind speerformig, länglich-lanzet+ 
formig, fein gezähnt und auf beiden Seiten mit drüsigen 
Haaren besetzt(*). Sie wurde mit dem Namen S. a- 
status bezeichnet. 

Die nun zunächst folgenden Sénecio-Arten (S. linea- 
rilobus (*) und S. leptoschizus($) sehen sich im Aeussern 
sehr ähnlich und besonders sind sie sich in den Blätern 
vollkommen, gleich; diese sind nämlich bei beïden fieder- 
artig. tiefgetheilt, mit. äusserst schmalen, gleichbreiten 
Theflungen, die vollkommen ganz in weïten Zywischen- 
räumen sich fast gegenüberstehen. Die erstere der ge- 
nannten Arten unterscheïdet sich indessen durch strah- 
lige Bhüthenkôpfchen und haarige Früchte, (mehrerer 
anderer Merkmale nicht ,zu gedenken); da im Gegentheil 
der S. leptoschizus keine Strahlenblümchen und unbe- 
haarte Früchte bat. 

Eine neue Art Cacaliä, aus der Provinz Minas, aus- 

ezeichnet durch Blätter, deren Unterseite schôn.gelb 
gefärbt ist, wird als Cacalia dichroa beschrieben (?). 

Den Schluss machen zwei neue Moquinia-Arten. Im 
ten, unlängst erschièenenen Bande des Prodromus von 
De Candolle werden 5 Arten dieser Gattung aus Bra- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


zejchwet: Die eine derselben, M. velutina(#) aus der 
Provinz St. Paulo hat sammtartige, wie Seide 'glänzende 
Blätter; die, andere M tomentosa (*) unterscheidet sich 
vorzüglich durch Blitter, die auf beiden Seiten mit 
dickem  wéissem Filze bedeckt sind. Letztere Art ist 
ein 2 Fuss hoher Strauch, der in der Gegend von Caeté 
wächst, 


(8) M. fohis subsessilibus Jato-ovatis. totis velutunis, floribus 
racemoso-paniculatis fastigistis, capitulis circiter, 18. -flonis. 

(9) M; foliis breviter petiolstis ovatis, utrinque.tomentosis, fo-, 
ribus racemoso paniculatis, fastgiatis, capitulis 10/-floris. 


5. MaTÉRIAUX POUR L'HISTOIRE DE GÉORGIE 
DEPUIS LE XIII® SIÈCLE; Pan M. BROSSET 
(lu le 7 décembre 1838). (Extrait.) 

Sans chronologie il n'est pas possible d'écrire l'histoire. 


| Sans chartes et documents authentiques la chronologie 
elle-même est impossible. Or nous savons que c'est avec 


silien angefübrt, von welchen das, Herbarium der Aka- | Je secours des chartes existant en Géorgie de leur temps 


demie 3 besitzt, wofern die als AZ paniculata bestimmte 
Art dieselbe Pflanze ist, als die von Lessing unter 
diesem Namen zuerst beschriebene. Der Angabe nach 
aber ist die Lessing'sche Pflanze ein Strauch, da unsere 
Exemplare, die übrigens gut mit der Beschreibung von 
M. paniculata übereinstimmen, von einem 25—30 Fuss 
hohen Baume kommen. Andere Exemplare von Corco- 
vado wurden von einem 15 Fuss hohen Baume ge- 
sammelt. 


Die beiïden neuen Moquinia-Arten sind sehr ausge- 


(4j S. herbaceus, viscosus; foliis amplexicaulibus hastatis ob- 
longo-lanceolatis, dentatis utrinque ,piloso-glandulosis;, racemo 
terminali paucifloro, capitulis radiatis circa 40-floris, achaeniis 
glabris. 

(5) S. herbaceus, foliis sessilibus pinnati partitis, ‘laciniis angu- 
stissime linearibus, suboppositis _ integerrimis  remotis, corymbo 
terminali multifloro, capitulis radiatis circiter 20-floris, flosculis 
ligulatis paucis (4-5), achaemis dense albo:- pilosis. 

(6).S, herbaçeus, foliis sessilibus, pinnati- partitis, laciniis om- 
nibus angustissime linearibus,  integerrimis, suhoppositis, remotis, 
corÿmbo terminali multifloro, capitulis discoideis 10-floris, achae- 
is hispidulis, 

7) C: herbacca, foliis petiolatis oblongis, apice basique atte- 
puais aculis grosse- dentatis subtas discoloribus flavis, corymbo 
mulüfloro, capitulis circiter 22- floris. 


que les deux historiens Wakhtang et Wakhoucht ont 
rédigé leurs vastes compositions 3 mais malheureusement 
on ignore le sort des matériaux qu'ils ont employés. Le 
dernier cite fréquemment les chartes des Fhoumanians 
et des Barathians (‘), deux des plus grandes familles 
princières du pays, il va même jusqu'à dire en quel 
lieu elles étaient déposées. L'organisation féodale de la 
Géorgie était telle que les titres de noblesse, tels que 
ceux de Mthawars, de Thawads et d'Aznaours étatent 
essentiellement attachés à la possession domaniale d'un 
château fort, avec dépendances pour les ‘premiers et 
pour les seconds, différant seulement du plus au moins, 
et. pour les autres, à celle d'un on de plusieurs villages 
à église, avec des serfs pour en cultiver les terres, Lié- 
glise. était nécessairement. le. dépôt des titres. de, chaque 
seisneur; maintenant tous ces titres ont élé réunis dans 
un copservaloire uniques 

Outre ces puissants auxiliaires de la chronologie, on 
trouve sur un grand. nombre de manuscrits anciens des 
collections de dates tant antérieures aux possesseurs.que 


(*)° D'après ce qui nous a été dit, les chartes géérgiennes ne 
sont pas toujours des ‘actes isur une simple feuille de ‘papier 
il yen a d'une très grandevétendue, et qui forment dés ca- 
hiers considérables, 2 . 


relatives aux événements contemporains. Dans un pays 
où le papier était rare et précieux, chaque détenteur 
d'un manuscrit en utilisait les blancs et les pages vides, 
en y inscrivant ce qu'il savait par tradition, ou les faits 
dont il avait été témoin oculaire. En réunissant toutes 
ces indications qui, sans être d'une précision rigoureuse» 
sont néanmoins très utiles en ce qu'elles empêchent les 
faits de s'oublier; en les confrontant ensemble, en les 
vérifiant par les chartes, on peut espérer d'atteindre Ja 
vérité; et si la chronologie qui en résulte se trouve 
d'accord avec les monuments de l'histoire des peuples 
voisins , il n'est pas impossible d'établir une histoire 
suivie, digne de la confiance des lecteurs. C'est ce que 
Wäkhoucht a fait. 

A la fin de son grand oùvrage, ce prince a réuni, 
sous le titre de Jé-fysfp dates, tous les faits épars 
dont d'autres collections lui avaient donné la connais- 
sance précise. En tête de ce recueil, il cite comme ses 
sources 4°, un ancien livre d'administration ou d'orga- 
nisation ; ge {ef , venu d'Iméreth; 2° un Psautier 
Meskhe , i, e. du pays d'Akhal-Tzikhé, divisé en cinq 
parties; 3°. un livre d'hymnes dswi%é , venu d'Imé- 
reth; 4°. les dates chronologiques fournies par les char- 
tes, des histoires du Karthli anciennes et modernes, 
des livres d'Heures et de Canons, des Evangiles et au- 
tres livres d'église; 5°, enfin des dates extraites des ou- 
vrages persans. Avant de procéder à la rédactiou de ses 
annales , il avait fait de tout cela des fragments épars 
qu'il coordonna ensuite et remit en un corps d'annales: 
c'est ainsi qu'il composa son grand ouvrage, On voit par 
le fragment de la préface publié dans le Bulletin de 
l'Académie (IV, p. 380), et par une longue instruction 

_ placée au commencement de l'histoire du Karthli après 
la division des royaumes au xv° siècle, qu'il avait étudié 
profondément ces divers matériaux , et les avait soumis 
à une discussion sévère qui laisse peu de doute sur sa 
bonne foi. 

=. Le récucil de dates dont je viens de parler a été 
“traduit en arménien par un auteur et à une époque 
inconnus; l'infortuné voyageur Schultz, à qui nous en 
devons la connaissance , l'avait trouvé en Géorgie et 
envoyé à M. Saint-Martin, sans aucun détail, de 
que l'on ignorait le degré d'authenticité de ce do- 
 cument. Cependant M. Saint-Martin avait entrepris de 
le traduire en français et m'avait donné son travail, qui 
s'étend aux deux tiers de l'ouvrage arménien. Quand fut 
levé le sequestre mis sur les papiers de M. Schultz, 
M. Mohl, son ami et mandataire des héritiers du dé- 
… funt, eut la complaisance de me le prêter, et je l'ai 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


102 


encore entre les mains. La traduction arménienne a 
beaucoup perdu de son prix pour nous depüis que nous 
avons trouvé en Russie l'origmal de ce curieux mor- 
ceau, et qu'en le confrontant, nous nous sommes aperçus 
qu'ndépendamment de plusieurs inexactitudes, il existe 
de très grandes différences dans un grand nombre d'é- 
noncés. Au reste, je me hâte de le dire, cette col- 
lection de dates est souvent inintelligible pour qui n'a 
pas en main l'histoire générale. La côncision avec la- 
quelle les faits sont racontés, la confusion qui résulte 
de l'homonymie des souverains existant à la même épo- 
que däns les cinq états qui se partageaient alors le ter- 
ritoire géorgien , sont autant de causes d'erreurs. Il eût 
donc été plus logique , en quelque façon, d'attendre la 
publication complette des annales géorgiennes pour en 
présenter ensuite le résumé. Mais voici les motifs qui 
nous ont porté à agir autrement. 

19. Les savants qui s'intéressent à la chronologie trou 
veront ici la date clairement énoncée d'un très grand 
nombre de faits depuis l'année 1201 — jusqu'en 1755, 
i. e. durant un intervalle de cinq siècles et demi, et 
pourront les citer avec la plus grande confiance , comme 
étant l'expression de la pensée du meilleur historien 
géorgien connu ; et cela pour des temps où la critique 
peut le plus aisément établir des synchronismes.' 

29. Ces Dates de Wakhoucht ont servi de fondement à 
la rédaction de plusieurs chroniques connues. Celle dont 
la Société Asiatique de Paris a publié la traduction avec 
le texte lithographié, en 1830; une chronique manu— 
scrite, en russe, qui était entre les mains de M. Klap- 
roth; une autre en géorgien, que possède M. Letellier ; 
enfin un long supplément qui se trouve à la suite de 
l'histoire de Wakhtang appartenant au prince Phalawan- 
dichwili, qui Va prêtée à l'Académie, à la prière de 
M. le baron de Hahn, tous ces divers ouvrages ont été 
rédigés d'après les Dates de Wakhoucht. On voit que les 
auteurs se sont généralement contentés de copier les 
faits tels qu'ils sont donnés, en changeant seulement 
par fois l'expression, et que, fatigués sans doute d'une 
stérile nomenclature, ils ônt aussi par fois puisé à læ 
grande histoire pour rendre leurs récits moins nus; c'est 
là qu'est le mal. Introduire tout d'un coup sur la scène 
des personnages dont la filiation et Jes antécédents sont 
inconnus au lecteur ; le promener à la sûite des armées 
dans des pays qui n'ont point été nommés précédem- 
mént et dont on ne peut fixer la position que par des 
conjectures, c'est fatiguer l'attention et se charger soi- 
même d'un travail peu utile. Aussi la Chronique géor- 
gienne dont la traduction est imprimée est-elle souvent 

* 


105 


d'une lecture fastidieuse ; le traducteur et le lecteur 
manquent de données suffisantes pour apprécier exacte- 
ment les faits. 

Depuis que cette chronique fut publiée, je n'ai cessé 
de la relire pour en connaître et en faire disparaître au- 
tant que possible les imperfections et les obscurités. Je 
pense être aujourd'hui en état d'y réussir complettement, 
et voici le plan que je suivrai dans cette collection de 
matériaux pour l'histoire de Géorgie depuis le xim° siè- 
cle. On y trouvera 

19. La traduction des Dates de Wakhoucht, avec de 
courtes notes nécessaires pour rendre intelligibles la qua- 
lité des personnages et la position des lieux, et l’addi- 
tion d'autres dates que Wakhoucht a réunies en très 
grand nombre sous les rubriques du tableau des trente- 
cinq Pâques, ainsi que dans sa concordance des dates 
de l'ère du monde, de l'ère chrétienne et des cycles 
géorsiens ; | 

2°. Un appendice renfermera la confrontation des chif- 
fres fournis par Wakhoucht avec ceux de la Chronique 
géorgierine, et la rectification de tous les passsges inex- 
acts, obscurs ou douteux de ce dernier texte et de sa 
traduction. On y trouvera également de longs extraits 
1° d'un ouvrage géorgien composé et envoyé il y a 
plusieurs années à la Société asiatique de Paris par le 
Tsarévitch Théimouraz, pour éclaircir et compléter la 
Chronique géorgienne; 2° de l’histoire arménienne d'A- 
rakel de Tauriz, écrivain très distingué du xvur siècle, 
imprimé à Amsterdam en 1669. 

30, La généalogie des rois de Karthli depuis Thamar; 
et des rois de Cakheth et d’Iméreth, depuis leur origine 
jusqu’à nos jours; celle des Dadians de Mingrélie, des 
Athabeks d’Akhal-Tzikhé et des Gouriels depuis le mo- 
ment où ils furent constitués indépendants. 

La succession des rois de Karthli se trouve, il est 
vrai, déjà exposée dans plusieurs ouvrages: Deguignes, 
Guldenstädt, Klaproth, Rottiers, Breitenbauch, le Tsa- 
révitch Dawith, l'auteur de l'histoire d'Amilakhor (en 
russe), en ont donné la série complette; Henri Bren- 
ner, Tchamitch, Saint-Martin, Eugénius, Peyssonnel, 
Chardin, ont traité des parties de ce sujet. Nous avons 
encore diverses listes géorgiennes, dont la plus utile est 
celle que M. le baron de Hahn envoya l'année dernière 
à l'Académie, Voilà certes d'abondants matériaux. Quant 
aux Dadians, aux Athabeks d'Akhal-Tzikhé et aux Gou- 
riels, on ne les trouve nulle part, et les dynasties d'I- 
méreth et de Cakheth ne se voient que dans Eugénius 
et dans Peyssonnel. Mais ces auteurs n'ont point donné 
tous les détails que nous voulons faire entrer dans ces 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
| 


104 


tableaux. Nous nous proposons de faire connaître le nom 
de chaque roi, le numéro qu'il porte parmi ses homo- 
nymes; les noms de leurs épouses, avec quelques dé- 
tails sur leur généalogie, celui de leurs fils et filles cha- 
que fois qu'il se trouvera consigné dans l'histoire, de 
leurs brus et de leurs gendres, le tout avec les dates 
positives de Ja naissance, du mariage et de la mort, 
et l'indication du lieu de sépulture. Nécessaires dans tout 
ouvrage historique, ces détails le sont encore davantage 
dans l'histoire d'un pays, qui fut gouverné par une foule 
de petits souverains, dont les races se sont croisées 
par des alliances fréquentes. 

Il aurait été désirable de pouvoir joindre à ce tableau 
celui des plus grandes familles de chaque état géorgien, 
tels que les éristhaws du Ksan et de l'Aragwi, les Ba- 
rathians, les Tzitzichwili, mais on n'a à cet égard que 
des données éparses. Les princes de Moukhran, branche 
collatérale de Ja famille royale de Karthli, dont l’origine 
est du xvi siècle et qui subsiste encore, pourront être 
donnés presque complettement; et l’histoire fournit un 
cerlain nombre de renseignements sur les éristhaws de 
Radcha: ce sont là les seules familles qui pourront en- 
trer dans notre cadre. 

Ces tableaux généalogiques seront incomplets pour le 
Karthli seulement avant l'époque de Thamar. Mais les 
Dates de Wakhoucht ne commencant qu’à la mort de 
cette princesse, on a dû se résigner à suivre la marche 
de l’auteur géorgien. D'ailleurs, pour les temps anté- 
rieurs, il faudra des recherches plus difficiles et une 
étude des synchronismes dans laquelle j'avoue que je ne 
suis pas encore assez avancé. 


—_———> $=— 


N O T ES. 


1. Besrimmune per Rerracrion un Hôme 
ZWEIER UND MEHRERER UNBEKANNTER BERG- 
GIPFEL DURCH BEOBACHTUNGEN VON ZWEI 
STANDPUNCTEN AUS, DEREN RELATIVE ER- 
HEBUNG BEKANNT 187; vox G. FUSS (lu le 
7 décembre 1838). 


Hat man von zwei Slandpuncten aus, deren relative 


Erhebung genau bekannt ist, zwei Bergspilzen gemes= 
sen, nach denen hin der Sehstrahl nahezu in gleicher À 
Hôhe über dem Boden streicht, so ist beka»ntlich die 


105 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 106 
À 
Aufsabe ihrer Hôhenbestimmung gelüst, so weit es die | dingungsgleichung y — w 0 + U = & — w g oder 
Genauigkeit der Hôhenmessung und Triangulation zu- é = y— M dd ébèn. vo ergiebt der sweité Bag 
lässt, wenn an einem der Slandpuncte der richlige w e 

Werth des, zur Zeit der Beobachtung stattyehabten Re- 
fractionscoefficienten bekannt ist. Man bestimmt nämlich 
vermittelst dieses Werthes die Hühen der beiden am 
besagten Standpuncte beobachteten Gipfel, und kann 
dann noch aus den Beobachtungen am anderen Stand- 
puncte einen zweilen Werth der Hôhe des einen der 
Berge aus der nun bekannten des anderen folgern. 


1/24 1/2 V4 
. ; P | > — U F : 
die Gleichung 9 = dm LA MN rie und die Verbin- 
dung beïder : 
of!" (w/ — y) Hu (y 1/4 —Yy Ki] LU (w’ nc | 


ARE tee ras nr PP 
( ww — ww mr 


Hat man nun in einem Gebirgssysteme mehrere aus- 
gezeichnete Gipfel beobachtet, so ergeben diese Mes- 
sungen so viele Werthe von o als es Combinationen in 
der Anzahl der Gipfel giebt, welche Werthe so weit mit 
einander harmoniren werden, als es bei günstigem Luft- 
zustande die Genauigkeit der Messung zulässt. 


Die Bestimmung des Refractionscoefficienten erfolgt aus 
der Messung eines dritten Gebirges, das sich unter glei- 
chen Umständen, nämlich nahezu in gleicher Hôhe als 
die beiden ersten über dem Boden zeigt, und dessen 
Hôhe anderweitig her schon bekannt ist. Indessen fehlt 
auch eine solche Bestimmung gänzlich, oder erscheint 
das bestimmende Gebirge zu tief über Land, so kann 
die Vergleichung der scheinbaren Hôhen der beiden 
unbekannten Berggipfel untereinander, die gesuchte 
Grôsse mit Vortheil angeben. 


Indessen, selbst bei dem günstigsten Luftzustande er- 
leidet die Refraction Aenderungen, die wahrscheinlich 
der Zeit nicht proportional sind , und hôherer Ordnung 
gehüren, da sie als Functionen der Tagesperiode oder 
der Sonnenhôhe zu betrachten sind, und als solche mit 
in Betracht gezogen werden müssen. 

An einem Gebirgssysteme wird man vorzugsweise die 
Beobachtungen der Bergspitzen so tes haben , 
dass an jedem der Standpuncte von demselben Gipfel 
aussegangen, und mit ihm in gleicher Zeit auch ge- 
schlossen werde, da die übrigen alle in auf- und nie- 
dersteigender Ordnung zu beiden Seiten des gemein- 
schaftlichen Zeïtmittels, auf welches die Zenithdistan- 
zen reducirt werden; zu liegen kommen, wobei man, 
die Alpenspitzen, die mehr Interesse haben, zunächst 
an die Mitte zu bringen suchen wird, vor dem Anfange 
aber und nach dem Ende Beobachtungen von niederen 
Gebirgen, deren Hühen bekannt sind, oder terrestri- 
scher Signale mit reciproker Messung, zur Vergleichung 
hinzufügen kann. 


Abstrakirt man nämlich von der Einwirkung, die 
auf die beiden Endwerthe der Berghôhe die zufälligen 
Messungsfehler haben, nimmt die durch die Triangu- 
lation gefolgerten Eutfernungen der Berge von den 
Standpuncten, die überhaupt von sehr geringem Ein- 
flusse sind, so wie die gegenseitige Frhebung dieser 
als vüllig richtig, die Aenderungen der Refraction aber 
als der Zeit proportional an, so wird offenbar ein Un- 
terschied zwischen den beiden Endwerthen nur in dem 
unrichlig angenommenen Werthe des Refractionscoeffi- 
cienten seinen Grund haben müssen, ihre Identität aber 
diesen bestimmen konnen. 

Davon ausgehend bezeïchne ich die am Stand puncte 
I. beobachteten, auf den mitileren Horizont rein 
scheinbaren Hühen der beiden Berggipfel durch «, «/’, 
ibre Entfernungen im Linearmaasse durch D, }', so 
wie in Bogen durch C, C’’; dieselben Grüssen am Stand- 
 puncte I. durch FRET Zeïichen mit einem und drei 


D D 
chen, ferner Cos(a1/30=r) durch F, Costa +107) 
b F'u.s. w., (wo nahezu r = 0,08 C anzuneh- 
ist) und setze = = ft u.s. w. Sin «=, 
Sin & = y when so wie Cos &« Sin C = w, 
f! Cos « Sin C’ = w’ u. s. w., endlich die Erhe- 
bung der beiden Standpuncte in Theilen von F aus- 
gedrückt — U und erhalte dann für die Gleichheit 
der Wïdén | Endwerthe der Berghôhe, wenn ©, v' die 


Refractionscoefficienten an I und II bedeuten, die Be- 


ET | OI I NT PE I NE NO CN PR EU ET 


Ich bezeichne nun die zweiten Differenzen des Re- 
fractionscoefficienten, die für die Zeit 7° statt finden, 
an (F) mit 4%, an (Il) mit 42, die Dauer der Beob- 
achtung jedes Gipfels mit t, t, 1” u.s. w., so wird 
nach dem Vorigen, für die Vergleichung jeder zwei 
Gipfel, wenn p, p' die Coefficienten der Zeitmittel 
bedeuten : 


4° - à n 4° f 

Y — w (HT) +v= 0 vo +t 7) 
5 ’ 47 ” nr L'RANL/ 
vu (o+e)+vz un 0" (+28) 


Um diese zwei Gleichungen in eine zu verbinden, 
x 4 4? 4%! 

setze man t— = 1 — 
u T LE D Fa 


in die erste den aus der zweiten folgenden Werth von 


(4 —t) und substituire 


107 


DE so wird, wenn man @° (y — 4) + w' 


| 4? 
0 — t TT 
Qu") LU(o' — 0") =Y, ww" =, 
und w'w" = € annimmt, folgende Bedingungsgleichung 
erhalten : 


re pit 


woraus zu ersehen Se dass ne Beobachtung dreier 
Gipfel die Aufgabe schon vollständig lôse, Eben so ge- 
ben die Combinationen der Berggipfel 1 mit 3 u. s. w. 
2 mit 5 u. s. w. 


D (a— 61) p + Car, — 
A,+ (a, —6,)0+ ia) 40 RE 


woraus die Werthe von p, 42», 424! nach der Methode 
der kleinsten Quadrate sich leicht ableiten lassen, und 


hieraus das jedem Gipfel zukommende 9 + (5) 4p, 


womit die Rechnung für den Standpunct (1) zu führen 
ist; der Standpunkt II giebt zur Controlle die Werthe 


, EN jar 
e+() 4". 


1m Verlaufe der geodätischen Operation maass ich an 
dem Standpuncte I in den Morgenstunden die drei Berg- 
gipfel Beschtau, Darjar und Kasbeck, den ersten in ei- 
ner Entfernung von 86 Wersten béi der scheinbaren 
Hôhe von 25', die beiden anderen bei 105 und 120 
Werst Entfernung und 2 scheinbarer Hôhe; an dem 
Standpuncte II wurden ebenfalls in derselben Dimension 
der Hôühe und Weite die beiden Alpen D, K gemessen, 
doch in den Abendstunden während der Nivellirungsopera- 
tion und zwar so, dass das Zeitmittel mit dem der Sig- 
nale die zur Nivellirung abgesteckt waren, zusammenfiel. 
Hier lassen sich also die Ergebnisse der 2weifachen Ab- 
leitungsweise von 9 mit einander vergleichen: es er- 
giebt nämlich die durch eine Hülfsoperation bekannte 
Hühe des Beschtau diese Grôsse an: 1 den 21. Auoust 
2. St. um 48/40 —0,0752 
19/50 = 0,0690 


ww" =6 


[4 ET 
= Cie N° — ne 0, 


f LE" 
HET a ) gay 70 


1/4 Là 
ne 4y'= o°etc. 


und hieraus y an Il den 25. Au- 
gust n. St. um 4/30 00599 
5/27/— 0,0654 
Dieselben Werthe aber aus der Vergleichung der Beob- 
achtung beider Alpen abgeleitet werden: 
für Aug. 21. 0,0973 u. 0,0885 


für Aug. 23. 0,0776 u. 0,0811 


Das, in eïmer Entfernuns von 2,7 Werst sehr vortheil- 
haft gelegene Signal ergab am 25. August um 54,991 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 
EEE 


108 


beï ganz ruhigen Bildern den Werth des Refractions- 
coefficienten — 0,077. 

Die Anwendung der letzten Werthe setzt die Hühe 
des Kasbeck, die der Ableitung der Hühe des Elbrus 
zum Grunde liegt, um 150 Engl. Fuss geringer als sie 
aus den ersten folst. 

Um sich für eines der Resultate ganz zu entscheiden, 
oder um sich einerseits die, im Vergleich zu den ersten 
Bestimmungen an 1 für die Morgenstunden, so gross 
ausgefallenen Coefficienten der zweiten Ableitung, an- 
déchets aber ihre Identität mit dem Signalresultale in 
der Abendstunde erklären zu kônnen, müsste das Ver- 
halten der Refraction hoher Alpenspitzen durch beson- 
dere Operationen ausgemittelt werden, da es zur selben 
Tageszeit und zwar in der Morgenstunde wahrscheinlich 
anderer Art ist als das niedrer Gebirge oder tief gele- 
gener terrestrischer Objecte. Einer solchen Operation 
müsste das Terrain vorzüglich günstig seyn, denn sie 
bestünde darin: in môglichst geringer Entfernung von der 
Alpenspitze, deren Hôhe über dem Standpuncte auszu- 
mitteln, durch eine geodätische Operation diesen Stand- 
punct mit einem sehr entfernten zu verbinden und von 
diesem aus die Bestimmunsen der Refraction nebst Ver- 
gleichung dieser an andern Puncten vorzunehmen, oder 
auch vrenn mehr als zwei Bergspitzen zu beobachten 
sind, die Vergleichungen, unabhängig von absoluter 
Hôhenbestimmung , auf oben erwähnte Weise auszu- 
fübren. 

Jedenfalls ist es nicht zu erwarten, dass in dem an- 
geführten Beispiele der Beschtau mit den beïden beob- 
achteten Alpen vergleichbar wäre. 


——_mÉt —— 


8. VorLävriGe Noriz ÿBER DIE PURPURSÈURE 
UND IHRE SaLzE; von J. FRITZSCHE (lu 
le 23 novembre 1838). 


Die ersten ausführlichen Untersuchungen über die 
Zersetzungsprodukte der Harnsäure durch Salpetersäure , « 
welche von Prout angestellt wurden, haben uns mit À 
einem Kôrper bekannt gemacht, welcher der schünen 
Purpurfarbe seiner Auflôsung wegen von seinem Ent- à 
decker mit dem Namen Purpursaures Ammoniak belegt 
wurde. Dieser Name ist ihm jedoch in der neuesten 
Zeit durch die Herren Liebig und Woebler strei- 
tig gemacht worden, welche diese schône Verbindung, 
als einen complicirten Amid-artigen Kôrper betrachten 


und Murexid nenner, Schon Prout aber hat gezeigt, 
dass man durch doppelte Wabhlverwandischaft aus  sei- 
nem purpursauren Ammoniak andere purpursaure, Salkze 
darstellen kann; diese Untersuchungen jedoch scheinen 
den Herren Liebig und Woehler unbekannt gewesen 
zu seyn, denn sie erwähnen nur an einer Stelle ih- 
rer an schônen Resultaten so reichen Abhandlung ei- 
ner, auf grossen Umwegen zu erhaltenden, dem Mur- 
exid äbnlichen , aber kalihaltigen Verbindung. Das Stu- 
dium der auf hôchst einfache Weiïse aus dem purpur- 
sauren Ammoniak darzustellenden purpursauren Salze 
hat mich nun zu der Ueberzeugung gefübrt, dass 
Prout's purpursaures Ammoniak wirklich als ein ein- 
faches Salz betrachtet werden muss, und dass der Name 
Murexid durchaus zu verwerfen ist. Bei der Analyse 
dieses Kérpers hat sich ergeben, dass die Herren Lie- 
big und Woehler einen bedeutenden Fehler in der 
Stickstoffbestimmung (gegen 3 p.C. zuviel) erhalten ha- 
ben, und die Untersuchung des purpursauren. Silber- 
oxyds hat mich auf die richtige Formel für das Ammo- 
» niaksalz geführt Das hei + 100° getrocknete purpur- 
saure Ammoniak besteht aus C':N42H{O%, und das bei 
+. 1302. getrocknete. Silbersalz giebt Ag + CSN 10H 10Q4. 
Nimmt man das Silbersalz als wasserfrei an, so wäre 
die Formel für das Ammoniaksalz NH3 + CiSN10H10011; 
da es jedoch wahrscheinlichist, dass das Ammoniaksalz Am- 
moniumoxyd enthält, so müsste es als NH#-+ CISN10HsO10 
betrachtet werden, und die Formel für die Purpursäure 
wäre also entweder C'SN10HSO1, oder C'$N'0H10011, 
Hoffeniich wird ein, fortgesetztes Studium der pur- 
« pursauren Salze, mit welchem. ich beschäftigt bin, die 
Frage entscheïden, ob das eine Atom Wasser zu den 
Bestandtheilen, der Säure gehürt, oder ob das Sil- 
ersalz als wasserhaltig_ betrachtet, werden muss. 
_ Die Purpursäure selbst existirt, eben so wie. die unter- 


D one dde ue de ni ed ee dé NS LS à S . cc tn Sd nn dt 


ie ist wobl zu unterscheiden von dem durch Säuren aus 
 Salzen, gefällten Kôrper, welchem ursprünglich der 
Name Purpursäure beigelegt wurde, und welehen die 
Merren Liebig und, Woehler Murexan nennen. Der 
ame Purpursäure, ist. jedoch,:s0 charakteristisch , dass 
besser, thut, ihn für die in den Salzen enthaltene 
äure, beizubehalten, als die Nomenclatur durch einen 
neuen Namen noch mehr zu combpliciren. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


chweflige Säure, nur in ihrer Verbindung mit Base, und 


CORRESPONDANCE. 


1. TEMPÉRATURE Du so1 à lakursk (Séance du 
30 novembre 1858). 


Nos. lecteurs se souviendront des observations intéres- 
santes sur la température du sol à Iakoutsk à des pro- 
fondeurs considérables, observations qui avaient été faites 
par M'Cheérguine.et qui ont fourni à M. Helmersen 
le sujet de sa note insérée dans le T. III du B. sc. p. 193. 

La commission. que l'Académic avait nommée pour 
discuter la mesuré Ja plus convenable à donner aux 
recherches ultérieures, avait pensé qu'il n'y a pas lieu 
de pousser les fouilles au. de là de la fondeur atteinte, 
de 380 pieds, mais qu'il faudrait profiter du puits, tel 
qu'il est, pour, déterminer, aussi exactement que pos- 
sible, les températures moyennes, annuelles et mensuel- 
les, dans les différentés couches entre la surface de la 
terre et le fond. du puits, afin de pouvoir en déduire 
ensuite la loi de, l'augmentation de la température avec 
la profondeur. A cet effet, la commission proposa à 
l’Académie de munir M. Cherguine, s'il consent à se 
charger de ces observations de trente thermomètres 
adaptés à cet usage, ainsi que d'une instruction détaillée 
pour s'en servir. L'Académie, après avoir adopté le rap- 
port de la commission, avait adressé à M. Cherguine, 
entre autres les trois questions suivantes: 

1. À quelle profondeur le sol dans les environs d’Iakoutsk 
(lat N. 629 2’ long. E. 1270 24’ de Paris) se trouve-t-il 
dégelé, à la fin de l'été, dans les contrées boisées, dans 
les endroits découverts, les marécages, les prés et les 
endroits sablonneux ? 

2. Quelle est la température du, sol, à la fin de juillet, dans 
ces différents endroits à laprofon deur d'un pied et demi? 

3. Les petites rivières dans les environs d'Iakoutsk sont- 
elles en, hiver toutes dépourvues d'eau? 
Malheureusement M, Cherguine, étant sur le point 

de quitter Jakoutsk, na pas pu se charger des obser- 

vations régulières d'après le plan et avec les instruments 
de l'Académie. Mais voici ce qu'il nous répond au su- 
jet des trois questions ci-dessus: 

1. Au mois de septembre de celte année, la terre s'est 
trouvée dégelée ; 
dans les contrées boisées à la profond. de 4 pieds 2 p. angl. 
dans les endroits découverts pa 00, 
dans les marécages # 
dans les prés 3 5 
dans les endroits sabloneux #4 ne 


» 
»” 


5 
8 
6 
3 


” 


111 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 112 


M.Cherguine fait observer du reste que l'été de 1838 
a été à Jakoutsk extraordinairement chaud et long, que 
tous les blés de mars et d'hiver ont assez bien muri et 
que, par conséquent, la chaleur a pénétré la terre à une 
plus grande profondeur que d'ordinaire. Depuis 13 ans 
que M. Cherguine habite cette ville, un pareil été est 
sans exemple, car dans les autres années, le sol n'a été 
trouvé dégelé qu'à la profondeur de 31/4 à 4/A pieds. 

2, À la fin de juillet, M. Cherguine à trouvé que 
dans ces différents endroits, la température du sol, à ELA 
pied de profondeur a varié entre 2 et 4 degrés Réaumur. 

3. Au dire des anciens habitants d'Iakoutsk, les petites 
rivières dans les environs de cette ville sont effectivement 
dépourvues d'eau, à l'exception de celles toutefois qui sont 
alimentées par des sources, mais dont le nombre est très 
peu considérable. Dans ces dernières l’eau de source se 
fait jour à travers la couverture et forme de grands gla- 
ciers. Il y en a un, par exemple, sur le Léna, à 200 
verstes d'Iakoutsk, dont les plus anciens habitants ne 
peuvent se rappeler l'origine; on en connaît d’autres sur 
de petites rivières qui ont atteint une grandeur énorme et 
que les chaleurs de l'été ne parviennent pas à fondre 
entièrement. 


TD 


2. Exrrair D'une LETTRE DE M. MULDER «4 
M. HESS, patée RoTTERDAM, Le 24 Nov. 1838. 


Mes recherches sur les résines de la tourbe mérite- 
ront peut-être votre attention. En traitant par l'alcool 
bouillant, la tourbe épuisée par de l'eau, on dissout 
trois résines dont l'une se rapproche beaucoup de la 
cire et se précipite par le refroidissement, tandis que 
les deux autres restent dissoutes. L'une des deux der- 
nières se combine avec l'oxyde de plomb. Une quatrième 
reste dans la tourbe et peut être extraite par l'huile de 
pétrole. Nommons, pour ce moment, la résine électroné- 
gative À. La résine soluble dans l'alcool à froïd B, la 
résine soluble dans l'alcool à chaud C; et enfin la ré- 
sine soluble dans le pétrole D. Voici maintenant la com- 
position de ces substances. 


À. 
trouvé atomes calculé 
C 567,535 50 57,77 
H 7,84 80 7,55 
(s) 15,44 9 15,61 
Pb 21,42 1 21,07 


109,00 100,00 


13,61. Ce qui donne pour la composition de la résine 
A sur 100 


sultat des analyses. Retranchons maintenant la composi- 
tion de la résine Æ# de celle des autres résines, nous 
aurons : 


résine électronégative À, on rencontre le radical C*HS, 
mais dans une autre relation que dans la bétuline; que 
les trois autres résines neutres font des combinaisons de 


L'oxygène de l'oxyde plombique est 1,511 ou 1/, de 


C 73,20 
H 9,57 
O 17,25. 
B. 
touvé atomes calculé 
C 77,51 77 77,21 
H 10,98 134 10,97 
Oxyg. 11,65 9 11,92 
C: 
trouvé atomes calculé 
C 79,12 104 19,32 
H 11,94 188 11,70 
O 8,94 9 8,98 
D. 
trouvé atomes calculé 
C 80,77 131 80,6 
H 12,15 242 12,15 
O0 7,08 9 7,25 


Vous voyez que le calcul représente tout-à-fait le ré- M 


FE. C7 His 0? 


moins C5 Hs 0? 


resté -UCY Z HS = / 9 HCCGEHS 
C: Cios Hs  o? 
moins C% Hs 0° 


reste C5 Hi — 18 X CH 
D'INGAT Harpe 
moins C5 H®. 0? 
81 162 — 27 X CH 
Je crois pouvoir conclure de ces analyses que, dans | 


de 4, 2, 3 fois 9 atomes d'un hydrogène bicarboné 
CHS avec la résine Æ J'espère comparer ce résulta 
avec la composition de quelques résines compliquées. 2 

, 


sont pas perdus, mais négligés expressement pour dir 
ger chaque fois tous les soins sur la détermination bie 
soignée de l'un de ces éléments. Aujourd'hui l'emple 
du chromate de plomb rend cette: précaution inutile à 


Emis le*24 décembre 1858.: 


J 


| N° 104. Tome V,. 


58. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIE 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PETERSBOURG. 


PAR 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, 
place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEPFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des 
gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


te BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par 
l'Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus 
dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2, Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages 
manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4, Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance 
scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie; 9. Annonces 
bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. MÉMOIRES. 6. Sur les polygones réguliers inscrits et circonscrits au cercle. Extrait. Bouxraxovskx. — 77. Ché- 
mins et passages dans les monts de la Tauride. Extrait. Kôrrex. — NOTES. 10. Remarque relative aux observations de 
M. Mexer sur les difformités de Cardamine pratensis. Tuaurverren. — MUSÉES. 3. MNofice d'un manuscrit arménien du 
Musée asiatique. Brosser. — CORRESPONDANCE. 3. Observation d'une aurore boréale. Lettre de M. Gucexsoux à 

M. Pannor. = 


RE —__h—Lh—LELELELELELELELELELE oO EEE | 


MÉMOIRES, 


2°. De tous les polygones réguliers inscrits dans le 
cercle, il n'y a que l'hexagone dont le périmètre soit 
commensurable avec le rayon. 

, HPABHABHbIXB MHOTOYTOABHHKAXB BNH- À À ; . ; s 2 
6. O0 La démonstration même n'est pas susceptible d'extrait. 
CAHHBIXB BB KPYTB H ONHMCAHHBIXB OKOAO 
KPYrTA (SUR LES POLYGONES RÉGULIERS IN- 
SCRITS ET CIRCONSCRITS AU CERCLE); PAR 


M. BOUNIAKOVSKY (lu le 16 novembre 
1838). (Extrait.) (*) 


7. WEece unp PrFADE DEs TAuriISCHEN GEBrR- 


GEs; Par M. KOEPPEN (lu le 21 décembre 


Dans cette note M. Bouniakovsky donne une appli- 1838). (Extrait.) 


“cation de la théorie des nombres à la démonstration de 
la proposition suivante : 

1°. De tous les polygones réguliers circonscrits au 
cle, il ny a que le carré dont le périmètre soit 
commensurable avec le rayon. 


In dem bisher erschienenen Theiïle mener Krymischen 
Sammlungen (Kpsmckiit c6opunxs, Cn6. 1837. 8.) 
glaube ich zur Genüge dargethan zu haben, dass die 
noch gegenwärtig vorhandenen Ueberreste einstmaliger 
Befestigungen, besonders derjenigen, welche auf der 
von mir herausgegebenen Karte der südlichen Krym 
längs den mittäglichen Abhängen des Taurischen Gebir- 
ges angegeben sind, aus Byzantinischen Zeiten herrüh- 
ren. Dahin gehüren denn auch die Spuren von Mauern, 
die jetzt noch längs der Jajla (dem Alpenrücken) vor- 


(*) Le cahier de septembre du Journal de mathématiques de 
: Liouville contient une démonstration de ce même théorème, 
posée par M. Terquem. M. Bouniakowsky avait déjà présenté 
sa note à l'Académie, lorsque le No, en question est venu à sa 
naissance. Ayant jugé sa démonstration plus élémentaire que 
<elle qui se trouve dans le Journal de M. Liouville, il a cru 


“qu'on ne verrait pas sans quelque intérêt l'analyse qui l'a con- 
“duit à établir cette proposition curieuse. 


kommen , — einer Umwallung die von den Tataren 
filschlich dem Axak-Temir (Tamerlan) zugesckrieben 


115 


wird , die aber, wie aus Prokop hervorgeht, £uni Séhutz 
der Gothen auf Befehl Justinians Î gezogen ward. — 
Hëchst wahrscheïnlich waren zujener Zeit den Insassen 
der Befestigungen alle Wege durchs T'aurische Gebirge 
genau bekannt, und noch heut ‘zu Tage Zeugt dié!méhr- 
mals vorkommende Benennung Wigla (das Neugriechi- 
sche B';1«, Wache), dass die Passagen durehs Gebirge 
nicht unbeaufsichtigt blieben. Wie wichtig die genaue 
Kenntniss eines Gebirges in dieser Hinsicht für militäri- 
sche Topographie ist," braücht wohl nicht näher ausem- 
andergesetzt zu werden. Ich habe bei meinen vielfachen 
Reïsen duiths Taurische Gebirge diesen Gegenstand 


nicht unberückSichtigt selassen, und schon auf der’ Karte, 
Die. 


wo diess môglich war, die Hauptpässe angegeben. 
Herren Officiere, die mit der Aufnahme jener Gegen- 
den-beschäftigt sind; haben nun diese Angaben verifi- 
cirt üund oenauer bestimmt, und ich habe nun die Ehre 
der K. Akademie der Wissenschaften ein, in der Rich- 
tung von Osten nach Westen aufsenommenes Verzeich- 
niss aller mir bekannt gewordenen Wege und Pfade 
durchs-Paurische Gebirge vorzulegen. Ssumarokow 
zählt nur 7, Pallas aber 10 verschiedene Zugänge zur 
südlichen Küste. In dem von mir angefertigten Ver- 
zeichnisse wérden, zwischen Féodossija und Balaklawa 
(welches im Plinius als Placia vorkommt), 69 Wege 
und Pfade aufgeführt, die beï den Tataren als Passagen, 
ausser ihren speciellen Namen, unter folgenden Benen- 
nungen vorkommen : 


Boghäs’ (Boräsr), in der gemeinen Sprechart auch 
Bugaäs' und Buhas', d. h. Mündung, Gurgel, Kehle 
oder Schlund. 


Aghys (Arms), nach Nogaj'scher Weise äusgéspro- 
cheñ auch! _4us’ (Aysr), der Mund , die Mürdung. 

Kes (Kesr), der Bergsattel, oder wie der Schweizer 
sagt: die Einsa’telung. 


Jol (Xoxs), der Weg; Büjük-Jol, ‘der. grosse 
Weg, die Landstrasse ; Kütschük-Jol,, der kleme Wes ; 
Jtschké-Jol , der Ziegenweg. 


Ssochäch (Coxäxr), Steg, Pfad, z. B. Tuwäar - Sso- 
chäch (Vieh-Steg), Tiséhhé-Ssochiäch', Ziegenpfad ; wie 
denn ‘auch der Neugrieche seine sich ôfters an steilen 
Felswänden eémporwindenden Bergpfade ÿid6soure 
nennt. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


116. 


N O T E S. 


10. Eine Bemerkuncl zu Dex von Dr. 4C. A! 
MEYER  BEsCcHRIEBENEN MissBiILDUNGEN 
per Cardamine pratensis ; von Dr. E. R. 


TRAUTVETTER (lu le 7 décembre 1838). 


Mein hochverehrter Freund ; Dr. C: À. Meyer; hat 
im Bulletin scientifique , T. IV. No. 24., éinige Missbil- 
dungen ‘der Cardamine:pratensis : beschrieben,, welche 
in der ‘That sehr interessant (sind.! Diéses! wird mich 
entschuldigen, wenn ich denselben Gegenstand hief äher- 
mals berühre , und ‘es nicht für überflüssig halte, eine 
Bemerkung zu obigem Aufsatze meïnes éffareïién Col- 
lescen zu mahen. Es will mir nämlich scheinen, als 
dürfte die inflorescentia comosa, welche bei Cardamine 
pratensis bisweïlen vorkommt, nicht dadurch zu erklä- 
ren sein, dass'die Blüthen sich im Blätter verwandeln. 

Dass auch die Blüthen der Cruciferen axilläre Organe 
sind, und dass an der Basis ihrer Blüthenstielchen die 
Fähiokeit, eme Braktee zu bilden, sich wirklich findet, 
beweist unter audern Beispielen auch Farsetia clypeata, 
die mit und ohne Brakteen vorkommt. In Betracht des- 
sen nun scheint es, dass bei den Cruciferen überhaupt, 
wie auch bei Cardumine pratensis, die Brakteen nur 
deshalb fehlen, weil die Blüthen sich in der Regel der- 
gestalt auf Kosten der Brakteen eutwickeln, dass diese 
letzteren gänzlich feblschlagen müssen. Träte nun’ durch 
besondere Umstände der Fall ein, dass die Entwicke-. « 
lung der Blüthen bei genannten Pflanzen ganz oder 
zum Theïl gehemmt würde, so würde es môelich wer-… 
den, dass “ich die Brakteen vollkommener ausbilden 
kôünnten. Dieser Fall scheint mir nun wirklich eïngetre- 
ten zu sein, wenn Cardamine pratensis eine inflores- 
centia comosa 'erhält ‘Es geschieht, meiner Meinung 
nach, in diesem Falle an dieser Pflanze dässelbe zufäl- 
lig, was z. B. bei Salvia_ Horminum!beständise: Statt fin- 
det. Würde die ‘coma bei Cardamine pratensis durch 
Vérwandlüng ‘von Bluüthén sich bilden, so würde ins 
dem Falle, in welchem statt der vierten Blume ane 
ner Traube dieser Pflanze sich ein gefiedertes Blatt fand, 
nicht em einzelñes Blatt, sondérñ méhreré dergleichen, 
d. h em Zweig, sich haben entwickeln müssen, ‘dan 
wohl die einzelnén Blättchen aus eïner Blüthe éiñem. 
einzelnen Blatte det ernäbrenden Pflañzentheile entspre= * | 
chen, jede einzelne Blüthe aber einem beblätterten. : 
| Zweige oder einer Knospe. ù 


—#9——— 


à 
4 


117 ‘ 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


118 


LEE 


MUSÉES. 


dant M: Neumann le cite d'après Schrôder et Galanus, 
dans son ;, Armenische Litteratur “ (Leïpzig 1856, p. 
178) parmi les auteurs du xu! siècle, sans donner d'’au- 


3. NorTicE D'UN MANUSCRIT ARMENIEN OFFERT tres détails. Mais M. Saint-Martin dans l'Avant- propos 


A L'ACADÉMIE PAR S. E. 
HAHN, 
(lu le 7 décembre 1838). 


SÉNATEUR; par M. BROSSET 


| S. E. M. le Baron de Hahn, a fait offrir à l'Acadé- 
mie, par l'entremise de M. Frähn, un manuscrit armé- 
nien, qui lui avait été donné à lui-même à Edchmia- 


tt ti din 


dzin, et portant pour titre: (sur le dos) ,, No. 456, His- 
toire de Mikhael, patriarche syrien ;“ (dans l'intérieur) 
» Compilation abrégée de livres de chronologie, recueil- 
lie dans beaucoup d'historiens, pour l'instruction des 
amateurs de la science. . (*) calculée depuis Adam jusqu'aux 
derniers jours.“ C'est donc un précis d'histoire univer- 
selle. Ce précis occupe 274 pages à deux colonnes, 
d'une écriture cursive très bonne et très lisible. En gé- 
néral ce manuscrit est médiocrement correct; il y a 
beaucoup de ratures, ou plutôt de deleatur, bien des 
variantes dans les noms propres, et plusieurs endroits 
où il semble que le copiste ne savait point ce qu'il écri- 
vait, d'où il résulte beaucoup de confusion. Vient en- 
suite un traité du même auteur où est renfermée la sé- 
rie des pontifes juifs et celle des patriarches arméhniens, 
jusqu'à la page 514; la fin du manuscrit, jusqu'à la 
“ page 322, est remplie de détails donnés par le traduc- 
Î teur arménien sur lui-même et sur son époque, et en- 
« fin par quatre feuillets d'une table des matières dans 
l'ordre alphabétique. Il manque dans l'intérieur les deux 
feuillets portant les pages 145 à 146, lacune resrettable, 
- qui tombe sur les campagnes de l'empereur Héraclius 
+ contre les Persans. 

L'ouvrage du patriarche syrien ne se trouvant point 
mentionné dans le ,, Quadro della storia letteraria di Ar- 
-menia “ ni dans la notice des historiens arméniens qui fait 
partie de l'Introduction de la grande histoire de Tcha- 
“mitch (**), il faut en conclure qu'il est assez rare. Cepen- 


PA 


mn) ré. 


Li 


CRE, 1] 


"1 —— 
… (“) Ici se trouvent les deux mots aghamanag désouthioun 
dont le premier n’est pas arménien, et a peut-être quelque rap- 


Et avec le mot arabe al manach , d'où résulterait le sens de 
ne Cependant Tchamitch parle de notre Mikhael (II, 477) 

une note relative au concile de Chalcédoiue. Comme Tcha- 
Es était arménien-catholique , il n'épargne pas les plus sévè- 


res expressions pour caractériser ses doctrines ; il dit même que 
“son livre fut anathématisé par le catholicos Mkhithar ,, comme 


“jrs 


M. LE Baron pE|.de ses Mémoires (I, 


15) en parle d'une manière plus 
explicite, quoique brièvement, et nous apprend que 
Mikhael est nommé avec éloye dans la Chronique syria- 
que d'Aboulfaradj. Il ne paraît pas que les savants eu- 
ropéens aient fait un grand usage de cet auteur, peut- 
être à cause de la rareté des exemplaires. Il s'en trouve 
un à Paris, qui occupe 220 pages du manuscrit armé- 
el qui pourra servir à compléter le nôtre: 
ce seront les deux seuls connus en Europe. C'est donc 
un cadeau précieux dont nous sommes redevables à 
M. le Baron de Hahn, 

La variété des matières traitées par Mikhael ne me 
permet point de le juger d'après un rapide examen ; 
je ne suis pas assez familiarisé avec l'histoire musulmane, 
qui forme une bonne partie de son livre, pour pouvoir 
apprécier exactement un ouvrage qui m'était jusqu'à ce 
jour inconnu; je me contenterai donc de donner une 
idée de sa rédaction, de sa chronologie et des princi- 
paux matériaux dont il se compose. Je relèverai aussi 
quelques faits saillants et donnerai quelques extraits des 
passages qui m'ont le plus frappé ou intéressé. 

Le ton général de l'ouvrage me parait indiquer un 
auteur grave, judicieux et méthodique.. Il donne dès 
le commencement (p. 1) la liste des sources où il à 
puisé. Ce sont: Africain, Hésov, Helxippe et Josephe, 
écrivains juifs, pour les temps depuis Adam, jusqu'à la 
venue de J.-C.; Enanos, moine , d'Alexandrie, depuis 
Adam jusqu’à l'empereur Constantin ; Eusèbe Pamphile, 
et autres; Zosime, Socrate et Théodoret, depuis Con- 
stantin jusqu'a Théodose-le-Jeune; Jean d’Antioche, 
Théodore de Constantinople, et l'évêque Zakharie de 
Mélitène, depuis Théodose jusqu'à Justinien l'Ancien ; 
Jean, depuis Anastase jusqu'à Maurice; Goria, depuis 
Justinien jusqu'a Héraclius et à l'arrivée des Sarrazins en 
Syrie sous cet empereur; S. Jacques d'Edesse, qui a traité 


nien xC, 


‘en abrégé les mêmes événements; l'évêque Ignace, de 


Mélitène , le prêtre Alios, de la même ville, Hohannès 
de Késin,, Dionisios, fils de Salib, qui ont écrit en abrégé 
depuis Adam jusqu'à leurs jours; quelques écrivains 
étrangers. Dans le courant de son texte Mikhael cite 
encore d’autres auteurs tant syriens qu'appartenant à des 
nations différentes de la sienne. Les années avant Jésus- 


faux et rempli d’extravagances ;‘* mais-rien ne fait croire qu'il 


ait connu la traduction arménienne du Précis. 
* 


119 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


; 120 


oo % 


Christ sont données d’après les divers textes de la Bible; 
ensuite l'auteur fait usage des dates de l'ère syriaque, 
commençant en 307 avant l'ère chrétienne, puis con- 
jointement des dates syriaques et arméniennes, et en- 
fin des dates arméniennes seules. Je ne me suis point 
donné la peine de vérifier ces indications chronologiques, 
mais je me suis pourtant convaincu que lorsque l'auteur 
emploie concurremment l'ère syriaque et celle d'Armé- 
nie, la concordance est généralement inexacte, soit que 
le calcul ait été mal fait primitivement, soit que le co- 
piste se soit trompé. Souvent encore les nombres armé- 
niens ont été ajoutés d'une autre main: en sorte que 
cet égard le mérite 
propre de l'auteur qu'après la collation de divers ma- 


à 


l'on ne pourra vraiment connaître à 


nuscrits. 


Pour les temps bibliques, i. e. pour l'histoire des pa- 
triarches du genre humain et des fondateurs de la na- 
tion juive, l'auteur ne rapporte pas seulement les no- 


tions contenues dans la Genèse, mais encore une foule 
de détails, tirés sans doute de livres apocryphes dont 
plusieurs ont cours en Orient. 


veaux. L'auteur raconte (p. 8) assez longuement la con- 
struction de la tour de Babel, sous la direction de Lam- 
sour, de Nébroth et d'Haïg, le patriarche de la race 
arménienne ; puis la confusion des langues et leur mul- 
tiplication jusqu'au nombre de 72, à savoir: 15 pour 


les descendants de Japheth, 32 pour ceux de Cham, 25 


pour ceux de Sem. Il dit aussi (p. 24) que les Hé- 
breux, après le passage de la Mer - Rouge, commencè- 
rent à parler une langue nouvelle, différente du chal- 
déen , qu’il assure, dans un autre endroit, être la lan- 
gue primitive. Il expose (p. 32) les 12 questions faites 
par la reine de Saba à Salomon et les réponses du 
monarque, qui ont répandu dans tout l'Orient la re- 
nommée de sa sagesse, On trouve (p- 54) de très longs 
détails sur la traduction dite des septante, et les noms 
des soixante - douze interprètes appelés pour ce travail 
par le roi Ptolémée dans l'ile de Chypre, i. e. six per- 
sonnes de chacune des 12 tribus juives. P. 72, l'histoire 
de la tunique sans couture de.J.-C. est ainsi racontée : 
»S. Ephrem dit que les soldats ayant tiré au sort ce 
vêtement, pour ne pas le déchirer, il échut à un homme 
de la compagnie de Longin le centurion ; celui-ci l'em- 
porta dans la ville de Mokon, sa patrie, au pays de 
Chaldée, où on le vénère encore maintenant, Un autre 
centurion, qui était Laze (Lazégétsi), emporta sa part 
des habits du Sauveur dans la ville de Kout > Sa patrie, 
capitale du pays des Mingréliens (Ekiratsi), et la mit 


Peut - être les amateurs 
d'antiques légendes y trouveraient-ils quelques faits nou- 


jour il s'enfuit sous un déguisement vuloaire, accompa= 
gné d’une seule ‘personne, et se retira dans les solitudes « 


point que le peuple de la ville de Moam le ee 


manuscrit par des répélitions qui exigeraieut une critique suivie: 

Faute de caractères arméniens nous devons nous contenter dE 
LL 

cette observation, 


dans un coffre de verre, aujourd'hui suspendu dans l'é- 
glise sans que personne s'en occupe; ces vêtements sont 
anprès, exposés à la vue du public. Quant à la robe 
sans couture, elle avait été tissée par la propre soeur 

du roi Abgar et apportée au Sauveur par un courrier 
nommé Anania.“ (*) 

" Ce récit, quoique non entièrement conforme aux tra- 


ditions géorgiennes, les corrobore pourtant jusqu'à un 
certain point, On sait que les Géorgiens prétendent que 
la robe sans couture fut portée à Mtzkhétha par un 
soldat juif dont la famille était en Géorgie; qu'elle y 
fut découverte au temps du roi Mirian et figure dans 
les armoiries des rois. Ici au contraire il s’agit d'un sol- 
dat laze qui porta dans la capitale de l'Egérie ou Min- 
grélie, à Kout ou Kouthatis, sa portion des vêtements 
du Sauveur; ces reliques étaient encore visibles au x1® 
siècle, suivant notre auteur. Peut-être y a-t-il là confu- 
sion et s'agit-il de la robe de la Vierge, que le patriar- 
che Dosithée vit lui-même en Iméreth, au milieu du 
xvire siècle. 

P. 88. Mikhael, après avoir parlé du concile de Ni- 
cée, dit: ,, Dans ce temps-là, les Indiens et les Virs 
(Géorgiens) furent convertis à la foi chrétienne. En gé- 
néral on trouve peu de détails sur l'Ibérie, et l'Armé- 
nie elle-même n'est pas mentionnée beaucoup plus lon- 
guement dans ce Précis. 

On concoit bien qu'en qualité de Jacobite l'auteur 
doit présenter sous un point de vue favorable, à ses 
croyances les événements de la réunion connue sous le 
nom de ;, Brigandage d'Ephèse ,“ et les doctrines du 
concile de Chalcédoine. C'est peut-être le fait traité le 
plus longuement dans son Précis (p. 109 à 128, 140 et M 
suiv.). Ce qu'il y a de curieux c'est que, parmi les ad- 
versaires du concile de Chalcédoine est cité un certain 
» Patrice Bédros, évêque d'Israël, que l'on dit avoir été 
fils d’un roi de Géorgie.‘ Les Géorgiens, en effet, ra- 
content que leur roi Waraz-Bacour donna en ôtage et 
comme garantie de sa fidélité à l'empereur Théodose-le- 
Jeune, son fils Mourwanos. Le jeune prince vint à C. P., où m 
il recut une éducation très distinguée auprès de l'empe- 
reur, et prit un tel goût pour les exercices de piété, qu'un, 


de la Palestine. Là sa réputation de sainteté s'étendit au 


(*) La dernière phrase de ce passage est très altérée dans se 


121 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


122 


pour évêque. I] se distingua spécialement par la profon- | dit notre auteur, se soumirent à Théophile. Ces derniers 


deur de sa doctrine, à laquelle nul ne pouvait résister , 
au dire même de Mikhael, traduisit en vers les poésies 
de S Grégoire de Nazianze et fit encore d'autres ou- 
… vrages de piété. Ces faits sont tirés d'une vie de ce 
saint prince écrile, suivant ce que l'on assure, au v° 
siècle, par Zakaria, l'un de ses disciples. Je m'empresse 
de saisir cette occasion de rectifier une erreur qui m'est 
échappée dans le Catalogue de livres géorgiens qui fait 
partie du recueil des Actes de la séance publique de 
l'Académie en 1837 (p. 165). Une expression ambiguë 
d'une lettre de Géorgie m'avait fait croire que ce saint 
Pétré était l'auteur d'une histoire dont on m'annoncait 
l'envoi, tandis qu'au contraire il en est le sujet. En ef- 
fet , nous avons recu depuis lors l'histoire ou la vie de 
S. Pétré, mentionnée plus haut Dans son récit des évé- 
nements du concile de Chalcédoine, Mikhael parle de 
ce saint géorgien comme d'un chaud adversaire de ses 
doctrines ; il cite une longue lettre en 36 articles, écrite 
| aux Arméniens par Hovhannès, disciple du saint, pour 
les féliciter de ne s'être pas soumis aux décisions de ce 

concile. Cette lettre qui, probablement, n'existe que là, 
- est remplie d'invectives et de prédictions contre l'empe- 
reur Marcien et contre l'assemblée ecclésiastique dont il 
avait été le fauteur. Plus tard, ï. e. en 5£0, les Géor- 
_giens se sont séparés des Arméniens à cet égard et ont 
adopté la foi grecque, sous leur patriarche Courion (*). Si 
les matières ecclésiastiques m'étaient plus familières, 
j'aurais voulu entrer dans de plus longs détails au sujet 
de la lettre si curieuse d'Hovhannès. C'est du moins un 
nouveau synchronisme qui milite en faveur des annales 
géorgiennes. 

Mikhael dit (p. 165) qu'en l'année 75 de l'hégire les 
musulmans cessèrent de frapper sur leurs monnaies l’ef- 
figie du souverain, afin d'éviter jusqu’à l'apparence de 
. l'idolätrie, et se contentèrent dès lors d'y tracer des lé- 
-gendes. Ce fait est exact; mais on doit dire que les 
“écrivains musulmans varient entre les années 75 et 76, 
comme époque de la réforme de leur monnaie, 

On lit (p. 184) l’histoire d’un certain Mahaté, sorte 
limposteur, devenu prince de la nation des Kourthank 
“ou Kourdank, qui ne paraissait jamais devant ses sujets 
qu'avec un voile sur le visage, et qui fut vaincu par 
asan, général du khaliphe Mamoun; il me paraît avoir 
quelque analogie avec ce Babek dont parle l’histoire du 
Bas-Empire (x, 97) sous le règne de l'empereur Théo- 


_ phile. » Les Bulghares et les Kourthank ou Kourdank » 
a ——————— 
(*) V. Tchamitch, Hist d'Arménie, 1, IN, chap. 47. 


PET 


sont une nation qui a sa langue propre, et chez laquelle 
il existait une prophétie, annonçant que de son sein sor- 
trait un homme du nom de Mahaté, qui deviendrait 
roi et qui ressusciterait 40 jours après sa mort, pour de- 
venir ensuite immortel. “ Cet homme parut en effet, se 
fit couronner roi de sa nation, entra dans la province 
d’Ararad, en Arménie, fut battu par Hasan, et se sauva 
dans le pays de Sahag, prince de race arménienne qui 
»coupa la tête à ce Mamodi, malgré ses prétentions à 
la divinité ‘ Des deux noms donnés à cet imposteur ; 
le premier est arabe et indique un Imam qui doit venir 
un jour régénérer les races musulmanes ; le secund , s'il 
n'y a pas faute de copiste, doit être le nom de Mah- 
moud, défiguré, comme la plupart des noms propres 
le sont dans l'auteur syriaque. 

Voici maintenant en quels termes notre auteur ra- 
conte (p. 198 sqq.) l'origine et les progrès des Turks 
seldjoukides, et leur apparition sur la scène au lemps 
de Michel V, dit Caléphate, x1° siècle : 

»Le grand Moyse, le premier des prophètes, dit 
dans son livre que Japheth engendra Thras, celui-ci 
Thorkom , ce dernier Kovk (Gog), etc. 
dent que les Turks sont de la race de Thorkom, quils 
ont tiré de lui leur nom, et sont le peuple de Kovk 
et de Makovk. C'est une nation nombreuse qui, après 
la dispersion des langues, se porta vers l'E., puis monta 
vers le N. et se fixa au-delà des grandes et longues 
chaînes de montagnes nommées les mamelles du septen- 
trion. Ils s'étendirent au N.E. et à l'O., d'un côté jus- 
qu'à la Perse, de l'autre jusqu'au pays des Aghovans et 
à l'Ibérie, et furent enfermés dans leur pays par Alex- 
andre-le-Macédonien. C'est un peuple doux, généreux, 
continent à l'égard des femmes, adorant un seul Dieu, 
quils appellent Gon - Thañghri ou Dieu parfait, car ils 
regardent le ciel comme une divinité. Ils mangent toute 
espèce de bête morte et impure, et portent des vête- 
ments de laine et de poil, nayant pas chez eux d'autres 
étoffes; ils nont aucune loi ni tradition écrite, parce 
qu'aucun prophète ni apôtre n'est venu chez eux. Aussi, 
quand ils devinrent puissants, les Perses leur fermèrent 
toute issue par des portes fortifiées; ils construisirent 
contre eux six ciladelles garnies de défenseurs, afin 
quils ne pussent sortir et remplir le monde de leur 
multitude, et pour ne pas se souiller par leur contact. 
Alexandre-le-Macédonien éleva aussi Ja porte de Tarant 
(is. Darband), ainsi nommée parce qu'elle fut forgée (7) 
Net EM TEr AMEL NES ORNE am à 0" a 


, d'où il est évi- 


(*) Le jeu de mot ne peut se sentir que duns l'arménien, où 


125 


de cuivre et de fer; cette porte, placée entre une mon- 
tagne et la mer, les renferme dans une longue barrière. 

» Le prophète Ezéchiel parle d'eux et les appelle Kovk 
et Makovk, et le prince de ‘Thopel, de Rhous et de 
Musek. Il menace les Juifs de leur venue; il leur dit 
quils extermineront Jérusalem, et répète par trois fois 
sa prophétie (‘). Par-là nous comprenons qu'ils devaient 
sortir trois fois de leur pays. La première eut lieu , 
dit-on, de cette manière, 510 ans avant J.-C. C'étaient 
les rois de Perse qui, dans les temps de détresse, fai- 
saient venir de chez eux, par la porte ci- dessus men- 
tionnée {‘*), le nombre de troupes dont ils avaient be- 
soin. Ainsi fit Gambisdos fils de Cyrus, que quelques- 
uns nomment Napoukotonosor, qui avec leur secours fit 
la guerre au roi d'Athoura (d’Assyrie) et envoya en Pa- 
lestine Holopherne , qui était de leur nation. La guerre 
terminée, on les renvoya dans leur patrie, chargés de 
richesses, d'or, d'argent, de vêtements précieux et de 
gratifications qui excitèrent en eux le désir de faire des 
expéditions de ce genre aussitôt que la chose serait pos- 
sible. Conune on les reconduisait, suivant l'usage, au- 
delà de l'enceinte, qui était faiblement gardée, arrivés 
près de la porte, ils se jetèrent sur les darogha (gar- 
diens des chemins) et sur la garnison de la porte, les 
massacrèrent, prirent une des citadelies et la retinrent en 
leur pouvoir. Informés de ces événements, leurs com- 
patrioles vinrent les secourir, et prirent une autre for- 
teresse, où ils se mirent en défense; le brnit s'en ré- 
pandit dans les habitations les plus reculées de la na- 
tion, où étaient des chefs très puissants. Un animal 
blanc, semblable à un chien, se montrait à leur tête; 
quand ils se dispersaient et s'éparpillaient l'animal les 
rappelait à lui par de grands cris; ils l'adoraient et lui 
étaient soumis. Ce fut lui qui les conduisit jusqu’à la 
porte. Comme celle-ci était désormais ouverte, ils sorti- 
rent par celte voie, et ne la fermèrent de nouveau que 
quand une grande multitude y eut passé. S'étant portés 
jusqu'à Aralia (***), ils se divisèrent en trois camps et ti- 
rérent au sort avec trois baguetles jetées vers le ciel. 
L'une d’entre elles tomba au sud, et la première partie 
DR RTS Eee la po DS Ann De El 
larpin signifie un Jorgeron; mais cette étymologie est fausse, 
puisque der bend signifie en persan porte Jermée. 

&) V. Ezéch. ch. xxxx. La Vulgate omet le nom de Ros; 
les Septante l'écrivent séparément de Mosok ; la Bible arménienne 
(éd. de Pétersbourg) écrit Rhovmésok; la Bible géorgienne Ros 
et Mosok et notre auteur Æhousmosok en un seul mot 

(**) Jei le texte aurait besoin d’être critiqué et restitué. 


(*?*) Serait-ce le nom du lac Aral? 


BULLETIN SCIENVIFIQUE. 


124 


de la nation alla vers l'Inde; l'autre au N. O., et une 
seconde division alla jusque vers la Thrace; la dernière 
au milieu du monde, et d'autres Turks se précipitèrent 
sur les Persans qu'ils subjuguèrent partout sur leur 
passage. 

«; La porte ayant été ouverte de nouveau, pouf laisser 
sortir un grand nombre de Turks, on la referma en- 
suite, Il y avait dans cette armée 70 princes, qui tra- 
cèrent une lisne circulaire, et s'assirent tout autour ; 
chacun d'eux tenait une baguette, qu'ils jetèrent vers 
le ciel en disant: ,, Celui dont la baguette tombera dans 
le rond sera roi.“ Neuf y tombèrent et une s'y planta. 
Ils nommèrent donc sur le champ neuf rois, dont huit 
étaient soumis à un seul, nommé Khakar (*); s'établirent 
à demeure dans ce pays, qui était vaste, et sans s'éloi- 
gner d'une position naturellement fortifiée, ils régnèrent 
en decà de Ja porte. 

» Comme beaucoup de Turks s'étaient mêlés aux Ara- 
bes, on les nomma mslmank("*), de mslma, et ils 
adoptèrent la religion de ces peuples, qui, méprisant 


la croix et les éolises, leur disaient de ne point adorer 


les créatures. Ceux qui s'étaient dirigés, vers le sud et 
vers l'ouest, ayant rencontré des peuples chrétiens, le 
devinrent eux-mêmes, et ceux qui trouvèrent des ido- 
lâtres firent comme eux; car c'est un peuple crédule, 

» De leur côté les Arméniens et les Ibérieus faisaient 
venir par une autre porte des Turks auxiliaires qui, en 
se joignant à eux, embrassaient le christianisme et pre- 
naient le nom de Khiouzakh (*"*); car Khiou signifie vallée 
et zakh solidité, comme qui dirait des gens solidement 
placés dans une vallée. 

,, Voici maintenant leur seconde sortie, et la troisième 
s'effectuera plus tard, suivant la prophétie d'Ezéchiel ; 
ils souilleront la terre de leur présence jusqu'à la Pales- 
tine, en attendant la venue du fils de la perdition 
(l'Antichrist). À ce propos, Jean l'Asiatique dit que 
l'empereur Tibère leur envoya des députés, et que le 
Kkakan, à leur vue, témoigna beaucoup de joie. Comme 
on lui en demandait le motif, ïl dit: ,,Il y a chez 
RE ne dE A Dee LR Re 

(*) I faut sans doute lire Ahacan. 

(##) ï. e Musulmans. 

(#*#) L'auteur a-t il ici en vue les Qazakh, peuplade turkomane 
des bords de la Débéda dans le Somkheth, au sud de la Géor- 
gie? En quelle langue donne -t-il l’étymologie de leur nom ? 
Khéwi, en géorgien, signifie une vallée, et Khoï,.en turk, un, 
village. Quant à Zakh ou Ghakh je ne sais à quelle. langue il 
appartient L'auteur le traduit par aman qui signifie en arménien, 
vase: en arabe et dans les autres langues sémitiques, solide. Cette 
étymologie parait très arbitraire, 


125 


mes pères, porlant que, quand les rois de Rome se 
soumettront aux Turks, la fin du monde approchera. “ 
Puis il demanda si les Romains payaient tribut aux Per- 
sans; et les ambassadeurs ayant répondu qu'au contraire 
les Persans étaient tributaires des Romains, il s'étonna 
que telle fût la grandeur de leur empire. “* 

Le même auteur dit que Trajan, après avoir soumis 
les Perses, n'établit pas ses lieutenants dans la Perse 
même, mais chez le Khakan résidant en decàa de la 
porte, dans les provinces persanes, au voisinage du 
mont Caucase, ainsi que le racontèrent les envoyés 
Justinien et Héraclius, et dont le roi s'appelle toujours 
Khakan, comme celui de Perse Chahbouh (Sapor). . (°) 
Aragha est le nom d'un pays. Les Turks s'étendaient 
jusquà Thédaghia, au pays de Tourkasdan, d'où Mah- 
met, émir de Khorasan, fit venir l'écriture. A cette race 
appartenait le sulthan Toghlou-Beg (Thogroul-bek) , qui 
reçut d'Abbas un drapeau. Ceux là conservent leurs 
usages primitifs, sauf l'anthropophagie, coutume natio- 
nale qu'ils ont abandonnée. “ 

L'histoire du x siècle occupe 
tiers du Précis; les renseignements qui y sont consignés 
sur les croisades et sur les rois arméniens de Cilicie 
sont très nombreux, et pourront sans doute fournir 
quelques détails nouveaux. A ce propos je citerai comme 

preuve de ce que jai dit plus haut sur l'inexactitude 
des chiffres dans l'ouvrage de Mikhuel la date assignée 
à la prise d'Edesse par l'atabek Zangui, fils d'Aksan- 
kar. ,, En l’année arménienne 532(*), dit-il, Ourha fut 
prise par l'atabek Zankis.“ J'ai rassemblé dans les notes 
de l’histoire du Bas- Empire (xvi1, 72) les variantes de 
cette date données par les historiens arméniens eux- 
mêmes, ainsi que par les auteurs musulmans; mais elles 
ne diffèrent que de peu d'années, et peut-être une dis- 
eussion critique des sources donnerait-elle le moyen de 
Îles concilier, tandis que celle fournie par notre manuscrit 
de Mikhael s'éloigne de vingt ans des précédentes; et l'on 
me peut s'empêcher de la croire fausse. Quant aux dé- 


oi 


à elle seule plus du 


-("*) Jci l'auteur ne donne que la date arménienne ; mais 
somme déjà, plus haut, il faisait correspondre l'an 571 à 1477 
e l'ère syriaque, on voit par-là qu'il fixe le commencement de 
e celle-ci en 334 avant J-C.; ailleurs en 312, 514, 515, 525, 
, 346...: en un mot, il n'y a pas deux chiffres qui s’ac- 


cordent. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
EE EL ÉHEÉTHAÉAMAÉMAMAAÉAÉAAMAAMAAÉÉÉAAMMM 


nous une prédiction que j'ai entendue de la bouche de | L'histoire des khaliphes musulmans d'Espagne est aussi 


126 


traitée très longuement (p. 228 et suiv.), mais je m'abs- 
tiens d'aucun développement pour ne pas trop allonger 
cette notice. 

On lit (pp. 256 et 253) quelques détails sur Giorgi HE 
roi d'Ibérie, et sur ses guerres contre l'émir Salthouk, 
et contre les Persans maîtres de Thovin; et p.238, ]'his- 
toire de la fin du khaliphat en Egypte et la fondation 
de la dynastie des Aïoubites, Enfin l’auteur termine son 
récit par l'éloge de Léon-le-Grand, roi arménien de Ci- 
licie, distingué par sa piété, et qui fonda ou dota un 
grand nombre de couvents grecs, arméniens et géor- 
giens ; et le dernier événement du Précis est l'inaugura-" 
tion du roi Héthoum IT, que Tchamitch place en 1224. 

L'ouvrage de Mikhael ne tarda pas à étre traduit, et 
voici ce que dit de lui-même et de son époque l'inter- 
prète arménien. (P 314.) 

» Maintenant ce livre fut traduit du syriaque en ar- 
ménien en l'an 1248 de la venue de N.S., 697 de 
l'ère arménienne ; sous le patriarcat du seigneur Cons- 
tant (*), au temps du roi couronné des Arméniens Hé- 
thoum (‘*) et de sa compagne la reine Zabel (dont la vie 
est précieuse), fille du roi Léon, qui a gouverné selon 
Dieu ; de leurs cinq enfants nés dans la pourpre, deux 
fils et trois filles, uommés Léon et Thoros, comme leur 
aieul, dont la faveur puisse s'étendre du haut du trône 
de leur père sur toutes les contrées de l'Arménie! A 
celle époque vivait son père, le roi sage et prospérant 
dans le bien, le baron Constantin (*‘’), dont la vieillesse 
s’écoulait dans Ja joie au milieu de ses quatre fils; le 
seigneur Parseoh, prince de Trazargos (*”), roi et géné- 
ralissimé de l'Arménie ; le baron Ochin, prince de Gour- 
higis, et le baron Léon : que leur puissance se fortifie 
selon Dieu, et qu’ils croissent en énergie spirituelle et 
corporelle! Le patriarche des Syriens orthodoxes était 
Mor-lknadès d’Antioche, qui nous prêta l'original et fut 
remplacé par le saint prêtre Ichokh habile dans l'art de 
la médecine: Dieu daïgne l'en récompenser ! C'est nous 
le vartabied Vartan, pauvre d'esprit, qui avons pris 
la peine de traduire ce livre, etc.“ Après cela Vartan 
parle des maux causés à sa pairie et au monde entier 


(*) Patriarche, de 1220 à 1268. 
(**) Héthoum I régna de 1224—1269; Léon IL, son ls, de 


1269— 1289. 
(s**) Constantin, père de Héthoum 1, n’était que seigneur de 


Pardzerpert. 
(*##*) Château fort de Cilicie. C’est sans doute une faute 
de copiste qui lui attribue le titre de rar. 


127 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


128 


GE 


par la nation des archers, i. e. par les Mongols. 11 parle 
brièvement de leur origine, de leurs progrès, de leurs 
premières guerres en Asie, et donne à ce sujet quelques 
détails intéressants. Vartan n'est point nommé dans le 
» Quadro della storia letteraria di Armenia“ parmi les 
auteurs du xt siècle ; ou plutôt il y est question (*) d'un 
auteur de ce nom (p. 110), mais sans que l’ouvrage qui 
nous occupe soit attribué nommément à aucun écrivain 
de ce temps. Il y a donc lieu de croire qu'il était in- 
inconnu au savant auteur de ce livre. 

L'âge de notre manuscrit n'est point indiqué. Il n'est 
pas très moderne, à ce qu’il paraît par la forme de l'é- 
criture, mais il ne doit pas non plus être très ancien. 
En tout cas il a été fait d'après un autre dont un mé- 
mento, relatif à la fête de Pàque, sans nom de copiste, a 
été transcrit p.521; peut-être a-t-il une centaine d'années. 


nn ———_—_—_—_—————— 


() Vartan, dit le Grand à cause de sa science, auteur d'une 
histoire universelle très estimée, dont il existe un manuscrit à la 
Bibliothèque Roumiantzof, qui sera le sujet d’une autre notice. 
Parmi les connaissances qui lui sont attribuées, il est question 


de la langue syriaque. Serait-il le traducteur du Précis de 


Mikhael ? 
—s2# 
CORRESPONDANCE. 
3. Exrrait D'uNE LETTRE DE M. GIRGENSOHN, 


MÉCANICIEN DE L' ACADÉMIE , A M. PARROT, 
CONCERNANT UNE AURORE BORÉALE (lu le 16 
novembre 1838). 


Vers la fin du mois de septembre dernier, je m'aper- 
cus d'une grande aurore boréale, et j’appelai sur le 
champ ma femme pour lui faire voir ce phénomène 
imposant. 


Les colonnes s’élevaient, le soir vers 9 heures, peu 
fréquemment de l'arc lumineux qui avait une hauteur 
plus considérable que je ne l'avais encore observé, et 
il paraissait de temps en temps quelques espaces lumi- 
neux dans le sec.eur obscur sous l'arc de lumière. Mais, 
bientôt après, le secteur retournait à son obscurité natu- 
relle et n'offrait que quelques légers nuages à la vue. 


Sur l'arc lumineux j'observai de temps en temps de 
pareils espaces plus brillants, qui ne disparaissaient pas 


si promptement et d'où s'élevaient les colonnes lumi- 
neuses. Le point le plus élevé de l'arc déviait vers 
l'ouest du méridien terrestre environ d'un huitième de 
quart de cercle. Au nord-est et à l'ouest étaient deux 
larges espaces de couleur de carmin, mais qui n'attei- 
gnirent que la hauteur d'environ 20 degrés. 

A neuf heures et demie l'aurore boréale devint tout- 
à-coup très brillante et, pendant que de fréquentes co- 
lonnes s'élevaient de points enflammés de larc lumi- 
neux, ma femme m'observa que, à chaque colonne qui 
s'élevait, elle entendait un bruissement qu’elle ne pou- 
vait décrire, mais qui avait quelque chose de sinistre. 
Comme j'ai l'ouie dure, je n’entendis distinctement ces 
bruissements que deux fois, lorsque plusieurs colonnes 
s'élevaient simultanément. 

Le ciel changeait très souvent d'aspect par de légers 
nuages. Les colonnes lumineuses n’atteignirent pas le 
zénith de Pétersbourg et n'ont point formé de couronne, 


Remarque de M. Parrot 


Telle est la relation de M. Girgensohn que nous come 
muniquons ici comme celle d'un phénomène d'auror- 
boréale ‘accompagné d'un bruit très sensible. On peut 
être assuré que les deux observateurs n'étaient nulle- 
ment prévenus. Mme. Girgensohn ignorait complète- 
ment que les aurores boréales fissent du bruit; et si 
M. Girgensuhn, dont l'ouie ne lui permettait pas d’en- 
tendre celui que faisaient des colonnes isolées, a enten- 
du distinctement celui que faisait l'apparition simulta- 
née de plusieurs colonnes, il est bien certain qu'il a 
réellement entendu ce bruit, qu'auparavant il était ré- 
signé à ne pas entendre 

Nous croyons que cette relation intéressera les physi- 
ciens, puisque pendant lung-temps les phénomènes ob- 
servés d’aunores boréales ont été dénués de bruits sen- 
sibles, au point que l'on était tenté de rejeter les té- 
moionages de ceux qui avaient entendu ces bruisse- 
ments. Dans ces derniers temps ces témoignages se 


sont renouvelés, et nous croyons qu'il est dans l'intérêt M 


de la science de publier celui-ci qui nous paraît à tous 


égards irréprochable. Dans les objets de pure observation, 


où nos expériences ne peuvent pénétrer , l'on ne peut 
asseoir d'opinion que sur de nombreuses observations 
bien avérées. 


Emis le 25 janvier 1839. Er. 


TT 


bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélanges. 


OUVRAGES OFFERTS. 


nitrique. FniTzscue. — 


MONO “EL, ES. 


11. Ueser pas Kcima von SiTcua uND DEN 


RussiscHEen BEsiTzuNGEN an per Norn- 
WESTKÜSTE VON AMERIKA ÜBERHAUPT, NEBST 
EINER UNTERSUCHUNG DER FRAGE, WELCHE 
IN DIESEN 
GEGENDEN GEDEIHEN KÔNNEN. Von K. E. 


v. BAER (lu le 21 décembre 1858). 


GEGENSTÂNDE DES LANDBAUES 


Dem durch die Akademie herauszugebenden Werke : 
»Statistische und ethnographische Nachrichten über 
die Russischen Besitzungen an der Nordwestküste von 
 Amerika , gesammelt von dem ehemaligen Oberverwal- 
ter derselben, Contre-Admiral ». Wrangell“ habe ich 
einen Aufsatz über das Klima von Sitcha, nach Beob- 
achtungen des Herrn von Wrangell beigefügt, und 
e Frage untersucht, welche Gegenstände des Land- 
baues in diesen Gegenden gedeihen kônnen. Es scheint 

ir nicht überflüssig, diesen Aufsatz im Bulletin be- 
sonders zu publiciren, weil theils die genauere Verglei- 
chung der Temperalur an der Ost- und Westküste von 
Nord - Amerika in derselben Breite die Physiker interes- 


#°105.106. BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIE 


. L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PETERSBOURG. 


Tome V. 


AN 9.10. 
PAR 


Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment nn volume. Le prix de souscription d’un volume est 
de 5roubles assign. en Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger, On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, 
place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEPFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N, 1. — L'expédition des 
gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par 
Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus 
dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages 
manuserits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyagés scientifiques; 6. Extraits de la correspondance 
scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie; 9. Anuonces 


SOMMAIRE. NOTES. 11. Sur le climat de l’ Amérique septentrionale et les objets d'agriculture qui peuvent étre cultivés dans 
les colonies russes de la côte nord-ouest de cette partie du monde. Bien. — 
dans l'ile de Hochland. Le même. — 15. Notice préalable d'un nouveau produit de la décomposition de l'indigo par l'acide 


12. Notice d'un énorme bloc erratique observé 


siren dürfte, theïls die daran geknüpfien Bemerkungen 
über das wahrscheinliche Resultat des Landbaues für die 
Interessen dieser Kolonien vielleicht nicht ohne Erfolg 
sind, weun sie allgemeinere Beachtung erlangen. 


Während seines Aufenthalts in Neu-Archangelsk hat 
der Contre-Admiral von Wrangell ein vollständi- 
ges meteorologisches Tagebuch gefühit. Es beginnt im 
Jahre 1831 mit dem 25. November a, St. und schliesst 
mit dem Februar 1835. Die Aufzeichnungen sind vier 
Mal täglich gemacht worden, im Jahr 1852 um 8 Uhr 
Vormittags, 12 Uhr Mittags, 4 Uhr und 8 Uhr Nach- 
mittags; in den folgenden Jahren aber um 9, 12, 5 und 
9 Uhr. Das Jahr 1832 hat jedoch eine lange Lücke 
welche im Juni beginnt und im September endet. In 
den folgenden Jahren sind nur einzelne Stunden ausge- 
fallen. 

Das ganze Tagebuch hier abdrucken zu lassen, schien 
für das genannte Buch nicht passend, da es so viel 
Raum eingenommen hätte, als alle übrigen Aufsätze zu- 
sammen. Auch sind diese Beobachtungen später fortge- 
setzt und es ist zu hoffen, dass die ganze Reïhe eïnst 
von meinem Collegen, Herrn Kupffer, in dem Wer- 
ke: Observations météorologiques et magnétiques faites 
dans l'Empire de Russie, von welchem bereits der er-— 


151 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


132 


ste Band erschienen ist, mitgetheilt werden wird. Da 
bis dahin noch mehrere Jahre vergehen düriten, so 
glaube ich den Physikern einen Gefallen zu erweisen, 
wenn ich die wichtigsten Resultate aus diesem Tagebu- 
che hier mittheile 

Besonders schien die Kenntniss der Temperaturver- 
hältnisse wichtig, da man schon lange auf den bedeu- 
tenden Unterschied in der Temperatur auf der Ost- 
und Westküste von Nord-Amerika unter gleichen Brei- 
ten aufmerksam ist, ohne durch Zahlenwerthe sie mit 
Sicherheït bestimmen zu kônnen. Nur Temperaturbeob- 
achtungen aus der Gegend von der Mündung des Co- 
lumbia-Flusses gaben Gelegenheit zu einer numerischen 
Vergleichung mit der Ostküste unter 451/° n. Breite. 
Einen zweiten Vergleichungspunkt giebt Neu - Archan- 
gelsk auf der Insel Sitcha und die Kolonie Nain an der 
Ostküste, deren Temperatur wir annäherungsweise ken- 
ner. Für jenen Ort besassen wir allerdings schon An- 
gaben durch die Herren Kupffer(”) und Lütke (?); 
von denen der erstere die mittlere Jahrestempera- 
tur dieses Ortes aus Beobachtungen vom Jahr 1828 
= + 5,8R., der letztere dagegen mit Hinzuziehung 
des Jahres 1829 = 6,159 R. fand. Beide Mittheilun- 
gen aber hatten die Monate nach altem Style getheilt, 
wodurch schon die Vergleichung der Jabreszeiten un- 
môglich wurde und eine neue Berechouns blieb um 
so mehr wünschenswerth, als Brewster das Resultat 
bezweifelt und einen bedeutenden Fehler vermuthet 
bat). Wir werden sehen, dass er sich hierin irrte. 


Ich theile also hier die Berechnungen aus Wrangells 
Tagebüchern mit, nachdem ich die Angaben auf den 
neuen Styl reducirt und die Reaumursche Scale in die 
hunderttheilise umgesetzt habe. Die Temperaturen habe 
ich für die einzelnen Stunden summirt und davon das 
Mittel berechnet, dieses Mittel aber nach dem Gange 
der Temperatur in Leith, welches fast gleiche Breite 
mit Neu-Archangelsk und ebenfalls ein Küsten -Klima 
bat, corrigirt, um die wahre mitilere Temperatur zu 
finden. Dieses Verfahren schien mir für den vorliegen- 
den Fall durchaus richtiger, als wenn ich den täglichen 
Gang der Temperatur in Padua nach der Formel von 
Kämtz mit in die Berechnung gezogen hätte. 


mm cl gimns # rh prop rs opéra segment puines 


(1) Poggendorfs Annalen der Physik u. Chemie Bd. XXII. 
Seite 119. 


(2) Lütke Voyage autour du monde Vol. L p. 222. 


(3) The London and Edinburgh philosophical magazine Vol. I. 
p. 222. 


Miüutlère Témperaturen zu Neu-Archangelsk im J. 1852 


I î n 
Mogate, |'8:Ubr | 12Uhr | 4 Ubr | 8 Uhr | Wahres 
7 | Vorm. | Mittags RSAUI Nachmit.| Mittel. 
Januar ...| + 1,06 + 2,64 1,25 | +0,72 | +1,37 
Februar ..| — 1,97 | +3,15 : 1,40 | — :,67 | + 0,21 
Mairz 5: _- 1,61 | +5,13 2,89 1,10 | +1,93 
April... +3,15 | 46,07 | + 5,99 2,80 | +3,98 
MAR -+ 8,91 + 12,50 | 14,01 | +9,14 |+ 10,18 
October ..| +6,11 | +7,98 | +6,56 | +5,40 | +6,50 
November | + 5,54 | 26,41 | H 6,02 | +511 | +5,55 
December. | +2,69 | +4,58 | +2,83 | +2,09 | + 2,91 

Vom Januar 1855 an ist, wie gesagt, um 9, 12, 3 


und 9 Uhr beobachtet worden. Nur in seltenen Füällen 
sind die Aufzeichnungen Morsens um eine Stunde frü- 
her oder Nachmiltags um eine Stunde später gemacht 
und dieses ist im Tagebuche notirt. Ich habe in solchen 
Füllen, je nachdem die Temperatur im Zu- oder 
Abnelimen begriffen war, die für diese Zeitriume 
bemerkte Temperatur verhältnissmässig hôher oder nie- 
driger angenommen, und dadurch Werthe erhalten, 
welche die folgende Tabelle angiebt. Die mitilere Tem- 
peratur ist ebenfalls nach dem Gange derselben in Leith 
corrigirt. Ich hätte sewiünscht, für die vier Monate, wel- 
che im Jahr 1852 ausgefallen smd, Beobachtungen aus 
andern Jahren zu benutzen, um überall das Mittel aus 
dreïjäbrigen Beobachtungen zu ziehen, habe diese aber 
nur für den Juni erhalten (#). 


Mitlere Temperatur zu Neu-Arch. in den J. 1853 — 35. 


L+ Apt 9 Uhr 12 Uhr 3 Uhr 9 Uhr. Wahres 

Po Vorm. Mittag.  Nachm. Nachm. Mittel. 
Jan. 1833 +2,17 —+ 3,90 + 4,01 — 2,69 
1854 —2,22 0,85 0,93 — 1,96 
2835 — 1,85 cos 5 2 brata O 

Mittel —0,62 2,179 2,76 +0,41 +1,25 
Febr. 1833  — 0,07 2,72 2,24 0,22 
1834 0,01 2,57 2,52 0,42 

Mittel — 0,03 2,64 2,58 0,32 1,24 
März 1833 + 5,0% 6,15 5,72 3,25 

1854 2,88 5,42 6,35 18122 

Mittel 3,96 5,18 6,0% 2,5% 2,01 
April 1833 6,23 8,30 8,44 4,48 
1834 5,35 6,91 6,66 3,46 

Mittel 5,79 7,60 7,55 3,47 5,25 

(4) Bemerken muss ich noch, dass man die Uebersichten 


der monatlichen, hôchsten, niedrigsten und mittlern Thermome- 
ter-Stände von den Jabren 1828 und 1829, welche die Herren 
Lütke und Kupffer an den angeführten Orten mittheilen, 
nicht etwa hier hirizuzichen darf, um die Beobachtungs-Reihe 
zu verlängern, weil dort die Monate nach dem alten Style ab- 
getheilt sind. 


nn 


35 


Aus beiden Uebersichten habe ich die mittleren Tem- 
peraturen der einzelnen Monate, der Jahreszeiten und 
des ganzen Jahres berechnet, wie sie in der zunächst 
folgenden Tabelle mitgetheilt werden. Ich stelle sie zu- 
sammen mit den von Kämtz aus ältern Beobachtungen 
berechneten mittleren Temperaturen für die Kolonie 
Nain in Labrador, die auf der Ostkäüste von Amerika 
so genau der Ansiedelung Neu-Archangelsk gegenüber- 
liegt, dass der Unterschied der Breite nur einige Minu- 
ten betragen kann. Es wäre hôchst interessant, wenn 
man auch aus der Mitte des festen Landes von Amerika 
unter derselben Breite das Maass und die Vertheilung 
der Temperatur genau kennte. Dieser Punkt würde 

. 4° 40’ südlich und um einige Grade ôstlich vom Fort 
Chepewyan liegen. Da wir nun durch Franklin's 
. zweite Reise vom Fort Chepewyan (58° 45’ n. Br. und 
1119 18° w. L. v. Gr.) eimjährige Temperaturbeobach- 
tungen und ausserdem auch durch seine erste Reise me- 
-teorologische Beobachtungen aus Cumberland - House 
(55° 57’ n. Br. und 102° 17’ w. L. v. Gr.) erhalten 
haben, so scheint es, dass die Temperatur des gesuchten 
Punktes, der zwischen beiden Forts so liegt, dass er 
-von ersterem nur halb so weit entfernt ist als von letz- 
terem, sich ziemlich genau bestimmen lasse. Nach die- 
sen Elementen habe ich auch in der unten folzenden 
 Tabelle die Temperatur der Monate November bis Mai 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


Monsts 9 Uhr 12 Uhr 3 Uhr 9 Uhr Wahres 

Vorm. Mittag. Nachm. Nachm. Mittel. | 
Mai 1855 9,15 10,54 11,15 7,24 
1854 8,33 9,75 9,46 6,37 

Mittel 8,74 10,15 10,89 6,80 8,46 
Juni 1833 “<-13,38 15,08 15,00  +11,29 
1854 12,92 15,15 15,06 10,27 
1855 11,88 13,44 15,41 9,92 

Mittel 12,59 14,56 14,49 10,50 12,12 
Juli 1853 14,96 18,56 18,48 12,87 
1834 13,33 15,22 15,10 11,01 

Mittel 14,15 16,79 16,79 11,9% 15,95 
Aug. 1835 16,79 19,40 19,44 13,47 
/ 183% : 12,62 14,56 14,62 10,86 

Mittel 14,70 16,98 17,05 121700 14,33 
Sept. 1833 13,20 15,50 15,51 12,14 
1834 10,44 15,46 15,18 10,00 

Mittel 11,82 14,48 14,54 1107000 SA 
Oct. 1833 9,26 12,05 11,56 8,40 
1854 8,25 9,65 9,64 7,70 

Mittel 8,76 10 84 10,60 8,05 9,05 
Nov. 1833 6,98 8,53 7,89 6,91 
1834 5,71 7,19 6,83 5,65 

Mittel 6,34 7,76 7,56 6,28 6,40 
Dec. 1833 0,85 1,83 1,61 0,50 
1834 2,64 4,22 3,86 2,71 

.  Mittel 1,74 3,03 2,74 1,60 2,14 


154 


| berechnet. Für die Sommermonate haben wir aber keine 
unmittelbaren Beobachtungen , sondern nur Berechnungen 
| aus Cumberland-House. Meine Ziffern sind hier mit Be- 
rücksichtigung entfernterer Localitäten gegeben, deswe- 
gen aber auch weniger sicher. 


1 


5' n. Br. 


Temperatur von Nord-Amerika unter 57 


T 


\circa51° n.B. 
61220 W.L. 
v. Gr. 


{Wabrschein- 


£ | liche Temp 
0 = #1 p- 
57° 5'n Br. 57 n Br. 


135° 18/ W.| 
1 MO80- ES 
ve v. Gr. 


+ 1,28 
+ 0,89 
3,54 
4,80 
8,99 
12,12 
13,95 
14,33 
12,51 
8,13 
6,05 
240 
1,52 
5,11 


Neu-Arch. Nain 
Mittlere Temperaturen. 


August ..... 
September 
October 
November 
December 


des Wint. (Dec. —Febr:.) 
— Frühl., (März—Mai) 
— Somm. (Juni— Aug.) 
— Herbst(Sept —Nov ) 


| 

15,50 

8,83 

Die mittlere Temperatur von Neu - Archangelsk , 
+ 70,59 C. oder + 62.91 R., wie sie aus diesen voll- 
ständigern Materialien hervorgeht, steht also in der 
Mitte zwischen den Ergebnissen, welche die Herren 
Kupffer und Lütke erhielten. Sie ist um mehr als 
10° C. hüher als in der Ansiedelung Nain an der Ost- 
küste. Der Winter ist in Labrador gerade um 20° C. 
kälter als auf der Insel Sitcha, der Frühling um 11‘/,°C., 
der Sommer aber nur um 69 C. und der Herbst um 
60,6 C. kälter. In der Mitte des Continents ist der Win- 
ter noch bedeutend kälter als an der Ostküste, Unsere 
vergleichende Uebersicht giebt dieses Mebr der Kälte 
für : das Innere zu 1°,5 C. gegen die Ostküste und zu 
2195, gegen die Westküste an, aber gewiss noch zu 
gering, da das Fort Chepewyan, das für die Berech- 
nung benutzt ist, an einem ansehnlichen Landsee liegt , 
dessen erwärmenden Einfluss im Winter die Beobach- 
tungen selbst auf das Bestimmteste nachweisen. Der 
Winter ist nämlich im Fort Chepewyan sogar um 5° 
milder gefunden als in dem fast um 5° mehr nach Sü- 
den gelegenen Cumberland-House. Die Erbebung über 
dem Meere, die für den letzteren Ort um 500 Fuss 
grüsser als für den erstern angegeben wird, kann einen 
so bedeutenden Einfluss wohl nicht ausüben. 


Dass dagegen der Sommer bedeutend wärmer ist als 
* 


155 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


1356 


an beiden Küsten, lehrt schon das rasche Wachsthum 
der Temperatur vom April zum Mi. 

Die Differenz zwischen dem April und Mai ist : 

Für Neu-Archangelsk 49,2; für Nain 4°,4; für das In- 
nere 109,9 C. 

Ich glaube daher, dass die Sommerlemperatur in un- 
serer Tabelle noch etwas zu niedrig angegeben ist, da 
die abkühlende W irkung des beträchtlichen Athapasca- 
Sees, an welchem das Fort Chepewyan liegt, in die 
Berechnung übergegangen ist. Diese Vermuthung wird 
durch eine Vergleichung der Sommertemperatur im In- 
vern der alten Welt bestätigt. 


So begünstigt aber auch Sitcha im Verhältniss zur 
Ostküste von Amerika erscheinen mag, so hat es doch 
weniger Wärme als die Westküste der alten Welt unter 
derselben Breite. Bergen an der Küste Norwegens, fast 
unter denselben Localverhältnissen, aber um mehr als 
drei Grade nürdlicher gelegen, ist doch fast in allen 


Jabreszeiten wärmer, wie die folsende Vergleichung 


lebrt : 

Mittl. Temp. Wine Frühl. Somm Herbst. 
Sitcha (57 3n.Br) 7°,39C. 19,52. 59,71. 13°,50. 8°,83:| 
Bergen (60° 24 n.Br.) 8°,18C. 29,20. 70,02 140,76. 89,74. 


Um zu beurtheilen, in wie weit man aus der Quan- 
tilät und der Vertheilung der Temperatur von Neu- 
Archangelsk , 
Ostküste von Amerika und 
unter derselhen Breite, 
der Wärme in Nordamerika unter dieser Breite, oder 


auf den Lauf der Linien gleicher mittlerer Jahrestempe- 


verglichen mit der Temperatur an der 
des Continents 
auf die allzemeine Vertheïlung 


im Innern 


ratur, gleicher Sommer und gleicher Winter schliessen 
darf, müssen wir die Localität etwas näher ins Auge 
Âassen. Neu-Archangelsk liegt auf der Insel Sitcha, die 
durch mebrere Meeresarme vom Continente getrennt 
ist. Indessen sind diese Arme doch nur schmal, und 
kurz im Verhaltniss zu der ausgedehnten Masse des Con- 
inents, der nach Osten ganz nahe an die Insel Sitcha 
antritt. Dagegen ist nach Westen ein ungeheuer weites 
Wasserbecken. Man hat also in Neu-Archangelsk nicht 
sowohl ein Insel- als ein Küsten- Klima. Wenn man 
nämlich nach der Art, wie sich das Wärmequantum des 
ganzen Jahres. vertheilt, ein See - oder Insel-Klima und 
ein Continental-Klima als Gegeusätze unterscheïdet, wo- 
von dieser kalte Winter und heïsse Sommer, jener aber 
mach der Art, wie sich der Ocean abkühlt und er- 
wärmt, milde Winter und kühle Sommer hat, so würde 
man Unrecht haben, Sitcha im die erste Categorie zu 


setzen. Die Sommer sind daselbst wärmer und die 


Winter kälter als sie unter derselben Breite mitten im 
Ocean kôünnten. Sitcha erfahrt den EKEinfluss des 
| Continentes und der See zugleich und hat daher ein 
Küsten-Klima. Die Localverhaältnisse dieser Insel vermin- 
dern aber mehr noch als die schmalen Meeresarme die 
Eimwirkung des Continentes. Die Insel selbst ist von 
hohen Bergen besetzt, von denen der eine, Werstowaja 
ansehnliche Hôhe von ungefähr 
4000 Fuss erreicht. Auch die benachbarte Küste ist mit 
hohen Gebirgszügen besetzt, wodurch die Ausgleichung 
der Temperaturverschiedenheit zwischen dem Continent 
und dem Ocean bedeutend gehemmt wird. Neu-Arch- 
angelsk ist also im Sommer kübler und im Winter wär- 
mer als es ohne dieses Localverhältniss seyn würde, 
und kann nicht so unmittelbar den Lauf der /sothermen 
(Linien gleicher Sommer) und /sochimenen (Linien gler- 
cher Winter) innerhalb des Festlandes von Nordame- 
rika bezeichnen, wie die Mündung des Columbia- Fius- 
ses für die tieferen Breiten. Dazu kommt, dass diese 
| Berge fast bis an das Ufer der See mit dichten Wal- 
, dungen besetzt sind. Durch die Gebirge und durch die 
Wälder werden die Ausdünstungen der See zurückge- 
halteu. durch die kältern Lufischichten der Berghôhen 
zu Nebel und Regen niedergeschlagen und ein Theil 
der Wärme der tiefern Luftschichten wird nun wieder 
verbraucht um diese Feuchtiokeit zur Verdünstung zu 
bringen. Daher die vorherrschende Feuchtigkeit der 
Luft, die den Aufenthalt in Sitcha so unangenebm 
macht, obgleich sie der Gesundheit weniger schädlich 
befunden wird, als man vorauszusetzen geneiet ist. Das 
letztere Verhältniss gilt indessen, wenn wir nicht irren, 
mehr oder weniger von allen Kisten ; denn és scheint, 
dass überall in der unmittelbaren Nähe der See die 
Menge der Luftfeuchtigkeit lange nicht so nachtheilig 
auf die Ockonomie des menschlichon Organismus wirkt, 
als die von Sümpfen oder dichten Wäldern bedingte 
| Feuchtigkeit der Luft in Gegenden, welche der unmit- 
telbaren Einwirkung der Seeluft entzogen sind. Im Jahre 
1828 zählle man in Neu-Archangelsk 120 Tage, an wel- 
chen es ununterbrochen, und 180 Tage, an denen es 
unterbrochen regnete oder schneïte, und nur 66 Tage 
konnte man heiter nennen(‘). Nicht günstiger ist das 
Verhältniss in andern Jahren. Es sollen Jahre vorkom- 
men, sagt Lütke, welche nur 40 heïtere Tage haben. 
Einen viel grôssern Einfluss als diese Lokalverhält- 
nisse übt die Gestaltung des Continents auf das Klima 
von Sitcha und der ganzen Umgegend in weiter Aus- 


seyn 


genannt, eine çebr 


(5) Lütke Voyage. Vol. I. p. 220. 


den die Russischen Kolonien diese Lehre erweisen. 
denfalls geben sie hôchst auffallende Belege. 


den ein. 


kälter als der Winter von Padua (+ 1,70). 
. Zeit mebr concentrirt (eine Folge ihrer Entfernung von 
Winter wechselnd ist und die Frosttage vertheilt sind , 


aufsucht, in welchen Monaten es fror und wie lange 
der Frost jedesmal anhielt, Im Winter 1851 bis 1832 
fror es im December 2 Tage lang und ausserdem einige 
Mal in der Nacht; im Januar gab es Frôüste von 1, 5, 
5 Tagen und von einzelnen Nächten ; im Februar währte 
der längste Frost 5 Tage und ausserdem waren hüufge 
Nachtfrôste ; im März fror es nie mehr am Tage und 
mur sellen in der Nacht. Im Winter 1832— 35 kam im 
December ein ganz ungewôhnlich andauernder Frost 
vor, der fast(f) ununterbrochen 10 Tage anhielt, im 
-Januar fror es dagegen nur an 1,1 (d. h. zwei emzelnen) 
Tagen, im Februar an 11/, und 5 T'agen, im März nur 
in der ersten Nacht. Im Winter 1855 — 54 gab es im 
December Frôste von 4 und 3 Tagen ausser einigen 
Nachtfrôsten, im Januar von 6, 2 und 1 Tagen, im 
Februar von 2 und 4 Tagen, Im folgenden Winter 
fror es im December 4 Tage lang und im Januar nur 
einzelnen Stunden. Ueberall habe ich, wenn die 
gebücher 0° angeben , vorher und nachher aber Frost 
notirt war, den Frost als ununterbrochen angenommen, 
bbgleich es wahrscheinlich ist, dass er üfter um Mit- 


_ (6) Er scheint zwei Mal eine kurze Unterbrechung erlitten 
zu haben, da an zwei Tagen um 12 Uhr Mittags die Tempe- 
xatur nur 1/2° R. war. Grade an diesen Tagen ist aber die 
Beobachtung um 3 Uhr Nachmittags ausgefallen. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
a —— — —_—_——————.—…—…—…— —…"…"—"— — —.————_—— …—  ——_— ——_——— 
dehnung aus. Aber dieser Einfluss ist nicht sowohl als | tag unterbrochen war. Unter diesen Umständen kann 
Stürung, sondern vielmehr als Bedingung des Verlaufs 
der Linien gleicher Wärme zu betrachten. Hätien nicht 
schon die gesammten Untersuchungen über die Verthei- 


Jung der Wärme auf dem Erdkôrper gelehrt, dass die 
Raumverhältnisse zwischen dem festen Lande und dem 
Ocean, die Abweïchung der Zsothermen, Isotheren und 
Jsochimenen von den Parallelkreisen bedingen, so wür- 
Je- 
Die Halb- 
insel Aljaska, welche an manchen Stellen kaum 5, und 
selten 15 — 20 Meilen breit ist, wirkt durch ihre Stel- 
lung ausserordentlich auf die Temperatur dieser Gegen- 
Wir werden auf diese; Verhältniss, da seine 
Wirkung sich weit hin erstreckt, später zurückkommen. 

Der Winter in Neu-Archangelsk (+ 1,52) ist wärmer 
als der Winter in Stutlgart (+ 1,19), Turin (+ 1,55), 
Mannheim (+ 1,42) und Trier (+ 1,4) und nicht viel 
Allein, an 
vielen dieser Orte. ist die Winterkälte doch für einige 


der See), als in Neu - Archangelsk. Wie sebr hier der 


wird am anschaulichsten, wenn man in unsrem Journale 


penhagen (+ 7,69) und Berlin (+ 7,95) zurücksteht, 


138 


der Schnee daselbst in der Ebene keine bleibende Er- 
scheinung seyn. denn selbst nach der ganz ungewühn- 
lichen Andauer des Frostes von 10 Tagen, konnte der 
Schnee sich kaum wenige Tage länger erhalten haben, 
da die Erde nur an der Oberfläche und wenig unter 
den O0 Punkt erkaltet seyn konnte. Es kann also die 
Angabe, die wir vorfinden, dass zuweilen der Schnee 
sich den ganzen Winter erhält, nicht füglich anders zu 
verstehen seyn, als dass man den Winter nur sehr 
kurze Zeit gerechnet hat. Indessen sagt mir der Admi- 
ral Wrangell, dass in beengten Localitäten, zwischen 
Berghôhen der Schnee allerdings bleibend ist. Was die 
Intensitäl des Frostes betrifft, so bemerken wir, dass 
er im ganzen Winter 1832 — 53 nicht unter — 5° KR. 
giug. Ein Frost von — 7 R. gehürt schon zu den be- 
sondern Seltenheiten, indessen finde ich doch einmal 
— 9° R. (im Februar 1832) und einmal sogar — 12° R. 
(im Januar 1854) notirt. Eine grôssere Kälte hat Admi 
ral Wrangell nicht beobachtet , Langsdorff aber 
giebt — 16° R. für den 11. Januar 1806 an (7). Dage- 
gen hat man im Januar auch + 169 R. beobachtet. Die 
Rhede ist das ganze Jahr hindurch offen und nur einige 
wenige, von Bergen und Inseln ganz umschlossene 
Buchten frieren zuweilen zu. 

Wichtiger für unsere Kolonien ist es, das Maass ih- 
rer Sommerwärme und den Nutzen, den man aus der- 
selben ziehen kann, kennen zu lernen. Man baut in 
Sitcha und in den gesammten Besitzungen der Russisch- 
Amerikanischen Compagnie, mit alleiniger Ausnahme 
der südlichen Ansiedelung Ross, gar kein Korn und 
muss sich daher den ganzen Kornbedarf, da auch in 
Kamtschatka der Kornbau noch nicht hat allzemein wer- 
den künnen, entweder aus dem Auslande ankaufen, 
was gewôhnlich in Kalifornien geschieht, oder aus 
Ochotsk, wohin es nach weitem Landtransporte aus 
dem westlichen Sibirien kommt, oder aus den Häfen 
des Europäischen Russlands bringen. Es ist in der That 
ein sonderbarer Contrast, durch Colibris an den Süden 
erinnert zu werden, und nicht einmal Gerste auf dem 
Felde zu haben, viel weniger Reis oder Mais. 

Irrig wäre es freilich, aus der mittlern Temperatur 
(+ 7,59), welche nicht sehr weit hinter der von Ko- 


(7) Langsdorff's Reise. Oct. Ausg. IL S. 156. 
Später eingegangene amitliche Berichte zeigen an, dass der 


Winter von 1836 ganz schneelos war und es nur an vier Tagen 
fror. Dennoch war in dieser Zeit eine Kälte von 109 eingetreten, 


159 


aber die von Bern (+ 7,25), von Künigsberg + 6,49) | Seltenheit, dass der Roggen reif wird. Am Westufer 


und noch vielmehr die von Stockholm (- 5,64), Mos- 
kau (+ 5,26) und St. Petersburg (+ 3,25) übertrifit, 
auf die Fähigkeit der Kornproduction schliessen zu wol- 
len. In dem Gedeihen des Korns äussert sich ganz be- 
sonders der grosse Unterschied, der darin liegt, ob 
eine gewisse Quantitit Wärme im Innern des Conti- 
nents auf heisse Sommer und kalte Winter, oder am 
Rande eines ungeheuren Wasserbeckens in milde Win- 
ter und kühle Sommer vertheilt ist. Moskau hat beï 


seiner viel geringern jährlichen Wärmemenge, wegen 


5 
der weiten Entfernung vom Ocean einen Sommer (16,9) 
der dem Weiïzen ein Gedeihen giebt; an Weïzen ist 
auf der Insel Sitcha nicht zu denken. 

Der Sommer von Sitcha (159,5) ist bedeutend kälter 
als der von Abo (15,72), ja er ist sogar kälter als zu 
Uleabors im Norden von Fmnland (14°34) und nicht 
viel wärmer als im Innern von Lappland (13°,S) und 
auf der Hôhe von Jempteland (15°). Es ist hiernach 
die Sommertemperatur Sitcha’s genau die Sommertem- 
peratur derjenigen Gegenden in Europa, wo der Rog- 
gen entweder gar nicht, oder nur in ganz besondern 
Localititen zur Reïfe kommt. Bedenkt man noch, dass 
der Roggen zur Zeit seiner Blüthe trockner Witterung 
bedarf, wenn die Befruchtung gedeihen soll, dass man 
aber in Sitcha zu keiner Zeit des Jahres mit Sicherheit 
auf trocknes Wetter rechnen kann, so darf man nicht 
erwarten, dass der Bau des Roggens gedeïhen werde. 
Wenn die Wälder auf dieser Insel nicht nur, sondern 
auch in der Umgegend gelichtet seyn werden, und da- 
durch die Feuchtigkeit weniger angchäuft wird, kônnen 
sich vielleicht einzelne, besonders erwärmte Localitäten 
auffinden lassen, im denen der Roggen zuweiïlen, aber 
wobl nur selten reift (8). Mehr lässt sich nach den uns 
vorliegenden Materialien nicht für den Bau des Roggens 
auf Sitcha erwarten. Zwar säet man noch etwas Rog- 
gen in dem Kandalakschen Busen des Weissen Meers, 
und dieser Roggen hat im vorigen Jahre siebenfältig ge- 
lohnt. Allein der Busen von Kandalaksch ist eine be- 
sonders begünstigte Localität, die gegen den Einfluss 
des Nordens geschützt ist, und doch ist es nur eine 


(8) Auf die Lichtung der Wälder rechne ich so viel nicht, 
als man sonst wohl auf sie zu rechnen pflegte, aber doch etwas 
mehr als Viele jetzt darau£ rechnen. Jedenfalls hat die Ame- 
rikanische Kompagnie sich ein grosses Verdienst dadurch er- 
worben, dass sie so bald nach der Besitznahme metcorologi- 
sche Beobachtungen anstellen liess, die für die Zukunft zur Ver- 
gleichung dienen werden. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


140 


des Weissen Meeres ist schon im Kemischen Kreise der 
Roggen eine Seltenbeit. Am Bothnischen Meerbusen 
geht der Bau desselben über Uleaborg hinaus, bis zu 
dem Orte Kemi, ohne Torneo zu erreicher. Die Som- 
mertemperatur mag in Kemi 15°,5 bis 13°75 seyn, d.h-. 
ungefähr die von Sitcha. 

Anders ist es mit der Gerste. Diese Kornart baut man 
nicht nur bei Alten in der Nähe des Nordkaps, unter 
309 np. Br., sondern auch jenseits Torneo im Russischen 
und Schwedischen Lappland bis über den Parallelkreis , 
und an der Westküste des Weïssen Meeres bei Rem (°). 
Blüthe und Befruchtung der Gerste werden auch durch 
die feuchte Luft nicht so leicht gestôrt, weshalb sie 
selbst auf isolirten, ziemlich nôrdlichen Inseln noch 
fortkommt, wie auf den Schettländischen Inseln und 
den Farôern. Erst in Island gestattet das Klima ihre 
Reiïfe nicht mehr. Man hat aus der Verbreitung der 
Gerstenkultur geschlossen, dass sie auf den Continenten 
bei einer Sommertemperatur von “+ 8° C. gedeihen 
kann, auf Inseln aber, wahrscheinlich weil dort die 
Wärme weniger gleichmässig wirkt, 10° das geringste 
erforderliche Maass der mitilern Sommerwärme ist Im 
südlichen Island ist die Sommerwärme = 52,7 C. 

Hiernach ist es wahrscheinlich, dass auch in Sitcha 
die Gerste gedeiïhen werde. In der That erfahren wir 
auch, dass der erste Versuch Gerste zu bauen, gleich 
nach der Besitznahme dieser Insel dem Director Bara- 
now gelungen ist (1°). Es scheint aber, dass dieser Ver- 
such entweder gar nicht, oder wenigstens nicht erpst- 
lich, wiederholt ist. Der Grund hiervon liegt theils 
darin, dass die wenigen arbeitsfihigen Männer im Som- 
mer anderweitig beschäftigt sind, theïls darin, dass nur 
em sebr schmaler Küstensaum der Bearbeitung durch 
den Pflug oder die Schaufel fähig scheint. 

Auf diesem Küstensaume bei Neu-Archangelsk baut 
man jetzt einige Gemüsearten, unter welchen Kartoffeln 
und Blumenkohl sehr gut gedeihen. Ausserdem zieht 
man Erbsen, Mübren, gewôhnlichen Kohl und Rettig. 
Es scheint mir, dass man hier die Quinoa pflanzen 
sollte, welche auf den Gebirgen von Südamerika in ei- 
ner Hôhe gedeiht, welche die Gerste nicht mehr ver- 
trägt. Wird der Bau der Quinoa in nicht zu kleinem 
Maassstabe eingeführt, so erlangt man den für diese Ge- 


(9) Das Städtchen Kem am Weissen Meer darf nicht mi 
Kemi, das um einen Grad nôürdlicher am Bothnischen Meer= 
busen liegt, verwechselt werden. 


(10) Langsdorff's Reise. Bd. IL S. 158. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
A 


genden so wichtigen Vortneil, eine bedeutende Quantität 
grünen Gemüses zu besitzen, und ausserdem in den 
Saamenkürnern ein Surrogat des Brodtes zu haben. 
Ich kann diese Betrachtungen über das Klima von 
Sitcha im Verhältniss zum Feld- und Gartenbau nicht 
verlassen, ohne die Bemerkung hinzuzufügen, dass nach 
aller Wabrscheinlichkeit, etwas weiter nach Osten, auf 
dem Festlande, am Ostabhange des Küstengebirges ein 
ziemliches Kornland zu erwarten ist, ein Land, in wel- 
chem nicht nur die Gerste, sondern auch wobl der 
Roggen gedeïht. Da das Küstengebirge das Continental- 
klima vom Seeklima scheidet, so müssen die Somumer 
hier bedeutend wärmer und trockner seyn und Jassen 
Wenigstens einen Feldbau wie im mittlern Finnland er- 
warten. Nur eine bedeutende Hühe 
wWürde diese Erwartung täuschen. 


über dem Meere 


Endlich füge ich noch einige Bemerkungen über den 
Wechsel der Winde und jhre Einwirkung auf die Wit- 
terung hinzu, die nicht sowohl aus den Tagebüchern 
abstrabirt, als von Herrn v. Wrangell selbst nach sei- 
nen Erfahrungen niedergeschrieben sind. 

» In Neu-Archangelsk sind die herrschenden Winde 
» SO. und SW. Wenn der Wind von S. nach SW. 
»und W. übergeht, so wird er von heftigen Wind- 
:, Slôssen begleitet und die Atmosphäre ist zu Gewittern 
» geneigt, die häufig im Spätherbst (November) und im 
» Winter erfolgen, im Sommer aber fehlen (1), Geht 
_ ,der Wind von W. nach NW. über, so heitert sich 
. das Wetter auf und anhaltend gutes Wetter ist in 
» Sitcha immer von NW.-Winden begleitet. Von NW. 
»über N. nach NO. geht der Wind unter heftigen Stôs- 
»sen und bisweilen anhaltend. Neïigt er sich nach O. 
» und get er nach SO. über, so erfolgt ohne Ausnahme 
» Regen, anhaltend feuchte Witterung und bewülkter 
F Himmel. Besonders anhaltend ist dieser Zustand wenn 
» der Wind von S. rückwärts (1?) nach SO. geht. Das 
» Barometer fällt bei SO. - und NO.- Winden; es steigt 
bei SW.- und NW.-Winden 
. So viel von dem Klima von Sitcha. 


“ (11) Langsdorff versichert, im Winter sey die Atmosphäre 
so mit Electricität geschwängert, dass man oft auf den Bajonet- 
n mebrere Stunden ein blau- grünliches Licht (das St. Elms- 
euer) sehe. Reise Bd. IL S. 317. 

(12) Es scheint mir sebr interessant, dass Herr v. Wrangell 
n Sitcha die normale Drehung dér Winde von N. durch ©. 
ch S. beobachtete und unbedenklich die entgegengesetzte eine 
ckgängige nannte, zu einer Zeit, wo Hérr Professor Dove in 
pa — das Drehungsgesetz der Winde erweisen musste. 


’ 


Witterungsbeobachtungen , angestellt in Okak auf 
der Küste Labrador, von dem Nissionär Herrn 
C. B. Henn. Mitgetheilt durch den Russisch- 


Kaiserlichen Minister - Residenten, wirklichen 


Staatsrath v. Struve in Hamburg. 


Durch die Gefilligkeit ihres Ehrenmitgliedes, des Ho. 
Minister-Residenten v. Struve hat die Akademie Witte- 
rungsbeobachtungen vom August 1857 bis zum August 1858 
aus Okak mitgetheilt erhalten. Da Okak auf der Küste 
Labrador um weniger als einen Grad nôrdlicher als Nam 
und Neu-Archangelsk liegt, und man aus dieser Gegend 
überhaupt nur wenige Witterungsbeobachtungen besitzt, 
so lassen wir sie hier zur nähern Vergleichung auf die 
vorhergehende Abhandlung folgen. Die grosse Schnee- 
masse ist besonders auffallend, wenn man sich erinnert, 
dass in Sitcha der Schnee überhaupt nicht lange bleibt 
und im Winter 1856 ganz gefehlt hat. Es wäre zu wün- 
schen, dass man in Labrador sich, bemühte, die mittlere 
Hôhe des Schnees in der Ebene zu bestimmen. 

» Der August 1837 verging ohne Schneïen (°). 

» Der September fing mit starken Nachtfrôsten an 
und am 10ten hatten wir neuen Schnee und Eis, denn 
an altem fehlts uns niemals. — Am 1Sten nahmen wir 
unsere Kartoffeln aus, welche so ziemlich gut gerathen 
waren, denn wir haben auf einem Stückchen Land, 
worauf 580 Stück Kartoffeln gesteckt wurden, an etwa 
3500 Stück Kartoffeln eingeärndtet, was für Labrador 
ein reichlicher Ertrag ist, auch waren sie ziemlich aus- 
gewachsen und reif, vas nicht alle Jabre der Fall ist. 
Am 19ten waren die Berge mit neuem Schnee bedeckt. 
Am 29sten ärndteten wir unsere Gartengemüse ein ; das 
Weisskraut (Kohl) war sehr klein und hatte beinahe 
nur Blätter und nichts Geschlossenes ; (**) die weisse Rübe 
aber und anderes Wurzelgewächs waren so ziemlich gera- 
then. Dieser Monat vergimg ohne Seestürme und war 
für Labrador ziemlich schôün. 

Der October fing mit Schneien und Nachtfrôsten an ; 
vom 1ä#ten an hattéen wir sehr stürmisches Wetter, 5 
bis 8 Grad unter 0 R., sonst aber für unsre Gegend 

Ji duurn) Const ifludl- sut de site Shte Chose 

(#) Ein recht trôstlicher Anfang für Witterungsbeobachtungen ! 
Indessen fällt in Labrador oft gegen Ende des Augusts Schnee 
und der September-Schnee soll sogar oft bleibend seyn (Meyer 
de plantis Labradoricis p. 112.) 

(**) Also scheint man doch in Labrador zu erwarten, dass 
der Kohl Kôpfe bilde. In Kola soll er sich nie in Kôpfe formen. 


145 


schônes Wetter, ohne viel Schnee und Stürme; es 
schneïte wohl mehrmals, aber der Schnee blieb nicht 
liegen. 

Der November fing mit den ersten Spätjahrsstürmen 
an und war reich an Schnee, die Kälte 5 bis 11 Grad. 

Der December fing mit 15 Grad Küälte an, wo unsere 
Buchten zufroren, und die Eskimos gingen schon diesen 
Tag darauf 3 bis 4 Stunden weit. — Am 2ten kamen 
die Eskimos bei uns an, die dieses Spätjahr von uns ab- 
wesend den Sechundsfang in Netzen betrieben hatten. 
Am 15ten war das Eis auf den Meeresbuchten so sicher 
zum Fahren, dass einige unserer Eskimos nach unserem 
nôrdlicheren Missionsetablissement , etwa 15 deutsche 
Meiïlen von hier, fahren konnten. — Dieser Monat war 
mit wenig Unterbrechung schôn und klar, bei 15 bis 
27 Grad unter 0, beinahe Tag und Nacht. 

Der Januar 1838 war eben so, 22 bis 28 Grad unter 
0, beinahe Tag und Nacht, was die Kilte etwas fühl- 
bar machte ; wir hatten aber wenis Schnee. 

Der Februar war leïdlicher , 10 bis 12 Grad unter 0, 
und brachte mehr Schnee, wodurch dieser sich sehr 
häufte. 

Der März war mittelmässig kalt, 10 bis 17 Grad und 
die letzte Hälfte 17 bis 25 Grad unter 0; auch gab es 
einige starke Schnee - und Stôbertage, wodurch unsere 
Umgebung sehr mit Schnee angefüllt wurde. 

Im April war mässige Kälte, 4 bis 17 Grad unter 0, 
aber sehr viel Schneewetter, was unsere Umgegend und 
Gärten so mit Schnee anfüllte , als es seit vielen Jahren 
nicht der Fall war. Von unseren Gärten war keine 
Spur mehr zu sehen; die 7 Fuss hohen Thürpfosten 
standen tief unter dem Schnee. Wir pflegen den Schnee 
in unseren Gärten und in der Umgebung in diesem 
Monat mit Asche oder anderen schwarzen Sachen zu 
bestreuen, um das Schmelzen des Schnees zu befordern. 

© Dasselbe thaten wir denn in diesem Frühjahre fleissig ; 
eines unserer Gärtchen aber, das an einer Berglehne 
liegt, verfehlten wir, und bestreuten den Schnee etwa 
45 Fuss unterhalb des Gärtchens mit Asche und Russ, 
welchen Irrthum wir erst Anfang Mai gewahr wurden, 
wô wir die Thürpfosten ausfindig machten. Am 25sten 
wurden unsere sogenannten Frühbeeten ausgegraben 
und der 8 bis 9 Fuss hohe Schnee darauf fortgefahren, 
und wir haben nun in 5 Fuss Entfernung eine 10 bis 
12 Fuss hohe Schneeumgebung. 

Am isten Mai fingen wir an, mit Hülfe von etwa 30 
Eskimos, den Schnee aus unseren Gärten und der Haus- 
umgebung fortfahren zu lassen; auf den Gartenstückchen, 
wo wir Kartoffeln stecken wollen, liegt der Schnee 12 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


a ———————__ 


144 


bis 18 Fuss tief, und wo wir gedenken weisse Rüben, 
gelbe Rüben u. s. w. zu säen, ist nicht viel weniger. 
Am 5ten besäeten wir etliche Fenster Frühbeete mit al- 
lerhand Samereien, obgleich in 5 Fuss Entfernung 
ringsherum eine 8 bis 9 Fuss hohe Schneewand war, 
Am 22sten Mai waren einige unserer Gärtchen so weit 
aufgethaut und von Schnee leer, dass wir sie mit Kar- 
toffeln , gelben Rüben, Salat und dergleichen Sämereien 
bestellen konnten; in einigen andern Gärtchen war aber 
der Schnee noch nicht wesgeschafft. Am 50sten wurde 
Einiges mit weissen Rüben, Zwiebeln, Petersilie und 
dergleichen Sämereien im freien Lande besüet. Auch 
wurde etwas mit rothen Rüben bepflanzt, die wir in 
der Stube gezogen hatten. — Es schneiete diesen Mo- 
nat sehr stark, der Schnee blieb aber nicht lange liegen; 
sonst war schôünes Wetter. Das Thermometer stand 
um 0 herum. 

In den ersten Tagen des Juni bis zum 15ten be- 
pflanzten wir unser Gärtchen mit allerhand Gemüse- 
pflanzen ; es fror aber alle Nächte ziemlich stark und 
oft dickes Eis, auch war einigemal starkes Schnee- und 
Stoberwetter, sonst war es den Tag über schôn und 
der viele Winterschnee auf dem Lande und das Eis 
verzehrien sich zusehends. — Am 18ten lag der Schnee 
auf unserem Hofe nach Westen, wo er Anfangs Mai 
gesen 20 Fuss hoch war, noch 4 Fuss hoch, obgleich w 
schon mehrere Wochen lang welcher hinaus gefabren 
war. Hinter unserem Hause, wo Wäsche getrocknet und 
gebleicht zu werden pflest, liegt der Schnee noch über 
10 bis 12 Fuss tief. — Am 23sten wurde der letzte 
Schnee aus unserem Hofe vollends hinaussefahren. Das 
Wetter war diesen Monat schôn. Das Thermometer R. 
kam am 25, den Tag über, auf 165/, Grad über 0, was 4 
das Eis in unseren Buchten sehr beweglich machte, wel-« 
ches denn auch den 29sten aus unserer Nähe fortging, 
und wir dann offenes Wasser hatten. Unsere Kartoffeln 
haben einigemal unter dem Stroh, womit wir sie alle 
Abend zudecken, etwas vom Froste gelitten. 

Der Juli fing mil warmem Wetter an; am 2ten stand, 
das Thermometer 22 Grad über 0, änderte sich aber 
bald, denn am 4ten früh hatte es neues Eis gefroren,m 
und den 5ten füllte sich unsere Bucht mit cer 
Treibeise an, welches sich auch nicht mebr entfernte” 


sondern bis zum 21sten in unserer Nähe sich verzebrte 
Am 22sten früh stand das Thermometer 3/4 Grad über. 
0. Es hatte stark gereift ; da wir aber unsere Kartoffelns. 
die zum Theiïl bald blühten, gestern Abend aus Vor=. 
sicht mit Stroh zugedeckt hatten, was seit 8 Tagen nicht 
mebr geschehen ist, so haben sie nur wenig vom Frost 


145 


gelitten ; ohne diese Vorsicht aber wäre es um unsere 
ganze Kartoffelärndte für dieses Jahr geschehen gewesen. 
Der Schnee hinter unserem Wohnhause und der Kirche, 
ausserhalb der Palisaden des Bleich - und Trockenplatzes 
der Wäsche, war gegen unser Erwarten, am 26sten 
dieses, vüllig weggethaut. Ueberhaupt ist zu unserer 
Verwunderung das Land und die Berge in unserer Nähe 
von Schnee leer. — Die Witterung war seit einigen 
Tagen drückend warm und trocken, wodurch unsere 
Gürten, die aus blossem Sande bestehen, ganz ausdorr- 
ten; wir mussten daber unsere Gartengewächse, die 
zierulich schün stehen, alle Tage begiessen, auch die 
Kartoffeln, um sie vor dem Abstehen und Verwelken 
zu sichern, und da alle Wasserpfützen in der Nähe der 
Gürten austrockneten, und man das Wasser aus der 
Entfernung holen musste, so war das Begiessen eine 
beschwerliche Arbeit. Das Thermometer stand 18 bis 
20 Grad über 0 im Schatten. — Am 28sten gegen Abend 
brach sich plôtzlich die Hitze, da sich ein eiskalter See- 
nebel einstellte. Das Thermometer fiel in einigen Stun- 
den auf 8 Grad über O0, und fiel noch tiefer bis zum 
30sten Abends, wo es endlich etwas regnete. Geschneit 
hatte es diesen ganzen Monat nicht, ungewühnlich früh 
haben unsere Eskimos schon Dorschfische bekommen. 

Der Monat August fing mit kühlem, nassem Weiter an, 
und blieb so einige Stunden, ausgenommen, bis zum 
10ten, wo das Thermometer 15 Grad, über 0 kam ; den 
iiten aber wurde es wieder kühl und es regnete bis heute. 
Vom 1iten bis 28sten August war kühles Regenwetter 
und am letztgenannten Tage früh stand das Thermo- 
meter 1‘/, Grad über 0 und die Berge waren weiss von 
neuem Schnee, es schneiete auch den Tag über etwas 
‘in der Ebene. 

Aus vorstehenden Bemerkungen ersehen Sie den Wech- 
sel der Witterung, ersehen wie schnell dieser oft ein- 
“tritt, und hierm lag denn auch dieses Jabr bis jetzt die 
Ursache, dass mit dem Fangen der Schmetterlinge gar 
michts zu machen war. Seit der Mitte Juli, wo sie an- 
fangen sich sehen zu lassen, hat es mehrere recht schône 
Tage gegeben, aber sie waren ziemlich windig, wo es 
s unmôglich wurde, den schnell über Stock ünd Stein 
hinflatternden Schmetterlingen nachzukommen. Wir 
ind daher sehr froh, voriges Jahr nach Schiffszeit noch 
einen guten Theil bekommen zu haben, die Sie dieses 
ahr erhalten werden, nebst den wenigen, deren wir 
in diese Jahr habhaft geworden sind. Was es mit den 
 Nachtvôügeln für eine Bewandniss hat, wissen wir nicht, 
denn so viele Mühe wir uns voriges Jahr auch geseben 
“haben, fanden wir doch keine; ob sie ihre Jahre haben 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
qe 


146 


wo sie sich zeigen, ist uns unbekannt. Mit den Käfern 
will es uns hier auch nicht glücken ; man kann Dutzende 
von Steinen aufheben, oder alte Baumstimme aus ein- 
ander legen , und findet allenfalls eine kleine schwarze 
Spinne. Eimige kleine Wasserkäfer habe ich gefangen , 
hoffte auch einige grosse zu bekommen, aber vergebens. 
Etwas getrocknete Blumen, Gras und Moos werden Sie 
dieses Jahr auch erhalten, und wir wollen sehen was 
wir dieses Jahr noch, sowohl mit dem Schmetterlings- 
fang als Käfersuchen u. s. w. ausrichten werden, indem 
es Ende August und Anfangs September noch warme 
Tage giebt, aber auch zuweilen neuen Schnee. 


Um nun noch einen vergleichenden Blick auf den 
übrigen Umfang der Russisch-Amerikanischen Kolonien 
zu werfen, müssen wir zu dem Einflusse zurückkebren, 
den die Conformation der Halbinsel Aljaska ausübt. In 
einer Länge von mehr als 80 Meïlen bildet sie eine un- 
unterbrochene Mauer, welche den Wellen des Nord- 
ost- oder in neuern Zeiten sogenannten Berings-Meeres 
nicht erlaubt, sich mit den Wellen des weiten Busens 
zu mischen, den die Südsee im Osten von dieser Halb- 
insel bildet. Eine lange Inselkette setzt dieselbe Schei- 
dewand mit einigen Unterbrechungen fort. Das Wasser 
jenes Busens im Osten von Aljaska mischt sich also un- 
mittelbar nur mit dem Wasser aus südlichen Breiten, 
wäbrend das Berings-Meer in derselben Breite nur 
nach Westen hin einen sehr unterbrochenen Zusam- 
menhang mit der Südsee hat und für sich alle die 
Temperaturausgleichung mit dem Eismeere durch die 
Beringsstrasse unterhalten muss. Zwar haben die mei- 
sten Reisenden in dieser Strasse eine nach Norden ge- 
hende Strômung bemerkt, es ist aber nicht zu zweifeln, 
dass in grôssern Tiefen ein Rückfluss aus dem Norden 
seyn müsse. So fand auch Beechey das Wasser in der 
Tiefe kälter als mehr an der Oberfläche. Hierzu kommt 
noch , dass ausser dem Eise, welches aus dem Eismeere 
kommt und demjenigen, welches die Nordhälfte des 
Beringsmeeres in jedem Winter selbst erzeugt, der aus- 
gedehnte Schelichow - See und viele grosse Flüsse, wie 
der Anadyr, der Kwichpack, Kuskokwim und Nu- 
schagack eine Menge Eis in jedem Frühlinge diesem 
Meere zuführen und also eine ansehnliche Quantitat 
Wärme zum Flüssiymachen dieses Eises verbraucht wird, 
wogegen von der Ostküste von Aljaska bis zum Colum- 
bia hinab ausser dem Kupferflusse kein grosser Strom 
gefrornes Wasser dem Innern des Landes entführt. Da- 


durch dass Aljaska nicht nur, sondern auch ein grosser 
2 


147 


Theil der Inselkette sehr hoch ist, wird auch die Tem- 
peraturausgleichung in den Luftmassen über beiden Mee- 
ren gehemmt. Man fühlt daher gewühnlich, wenn man 
aus der Südsee durch diese Inselkétte im das Berings- 
Meer fährt, eine fast plôtzliche Abnahme der Tempera- 
tur und häufig wird man bei der Annäherung an diese 
Inseln von Nebeln empfangen, die hier an der Gränze 
zwischen einem källern und einem wärmern Meere fast 
beständig sind und nur nach der Richtung der Lufistrô- 
mungen bald mehr nach Norden, hald mehr nach Sü- 
den sich bewegen. Ueberhaupt ist kein Meer so reich 
an Nebeln als das Berings-Meer. Sie sind hier so häufig 
wie das Wasserbecken zwischen Europa und Amerika 
sie nur in der Nähe des Eises zeigt (*). Auch künnen sie 
im Sommer kaum fehlen, denn fast von allen Seiten 
kommt der Wind aus einer mehr erwärmten Luftregion, 
entwedér von dem mehr erwärmten Lande oder von 
dem anstossenden wärmeren Meere und muss über der 
Fliche des kalten Berings-Meeres Nebel absetzen. 


Wohl nirgends auf der Erde ist ein so bedeutender 
Unterschied der Klimate in so geringer Entfernung als 
auf beïden Seiten von Aljaska. Diese Halbinsel scheidet 
zuvôrderst die waldigen Ufer von den waldlosen. Alle 
Ufer des Berings - Meeres sind waldlos. Ist diese Wald- 
losiskéit auch zum Theïile dem Einflusse der Seewinde 
zuzuschreiben , denn im Innern der beoränzenden Län- 
der und sogar in dem Becken tiefer Buchten fehlt es 
nicht an hochstämmigem Baumwuchse, wie selbst in der 
Tiefe des nürdlichen Norton -Sundes und des Anadyr- 
Thales, so ist doch offenbar, dass ohne die Kiälte der 
hiesigen Seeluft auch die Uferstriche und Inseln Wald 
haben würden, wie denn Kadjack an der Ostküste von 
Aljaska hochstimmigen Baumwuchs hat, die Aleutische 
Inselkette aber nicht. Auch Aljaska hat noch Baumwuchs, 
und zum Theïl die benachbarte fnsel Unïimack, die nur 
durch eine schmale Meerenge von Aljaska getrennt ist 
und nur als abgetheïlte Verlängerung dieser Halbinsel 
zu betrachten ist. Die übrigen Inseln aber tragèen nur 
Gestrüppe. Chamisso erzählt uns, dass der Sohn eines 
Russischen Beamten von Unalaschka, auf Unimack ge- 
wesen war, dort Bäume gesehen und sogar auf einen! 
geklettert war. Bei seiner Rückkehr suchte er den Be-| 


| Kadjack allgemein als klimatisch beotnstigte Gegenden 


(#%) Reich an Nebeln ist auch die Küste von Neufandland. | 
wo dér kalte Wasscrstrom aus der Lorenz-Bay und der warme 
Golf-Strom sich berühren, wo also äbnliche Verhältnisse wie an 
der Aleuten-Kette vorkommen. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
| 


148 


wohnern von Unalaschka zu erklären, was ein Baum 
sey (15). 

Eine eben so scharfe und: auffallende Gränzscheide 
bildet Aljaska für die animalische Welt, denn die eine 
Seite dieser Erdzunge sieht Wallrosse, die Bewohner 
des Polareises und die andere Kolibris, die glänzen- 
den Boten des Südens. An der Nordwestküste von 
Aljaska ist eme Bank, auf welche jährlieh emmal Wall- 
rosse ankommen, an der Südostküste hat man nie 
ein solches Thier gesehen. Etwas weiter nach Westen 
sind. die Pribylow - Inseln auch Besuchsorte der Wall- 
rosse. Diese Inseln liegen in derselben Breitenzone wie 
Sitcha und die eine Insel, St. Georg, ist sogar merklich 
südlicher als Neu- Archangelsk. Dagcgen kommen im 
Sommer die Kolibris (es ist Zrochilus rufus) bis in 
die Bucht von Cooks-Inlet vor, wo Aljaska vom Fest- 
lande abgelit. Es ist in der That schon merkwürdig, dass 
unter demselben Parallelkreise Wallrosse und Kolibris 
leben, aber noch auffallender, dass der Verbreitangs- 
bezirk beider nur um wenige Längengrade ausemander 
liest, und dass auf der einen Seite von Aljaska die Wall- 
rosse bis 560 50’ n.B. herabsteigen, auf der andern die 
Kolibris bis 60° n. Br. im Sommer hinaufgehen. 

Für em anderes arktisches Thier, für den Eisfuchs, 
bildet Aljaska auch die Gränze. Es breitet sich weïter 
aus als das Wallross, da es noch auf der Aleutenkette 
gedeïht, besonders im westlichen Theile, aber jenseits 
Aljaska, auf Kadjack, hat man nie einen Eisfuchs ge- 
sehen. 

Allen Nachrichten zufolse hat der ganze Küstensaum 
von Sitcha bis auf die Südostküste von Aljaska bemahe 
einerlei Klima, das Westende der letztgenannten Halb- 
insel ausgenommen. Der Grund hiervon ist zum Theiïl 
die erwähnte Stellung von Aljaska, welche die Wellen 
des Berings-Meeres abhält, und zum Theil das ansehn- 
liche Küstengebirge , das sich über der Tschugatschen- 
Halbinsel und auf Aljaska besonders erhebt. Es scheidet « 
nicht nur den Eïinfluss des Landes vom Einflusse des “ 
Méeres ab, sondern hat auch die Folge, dass auf dem 
ganzen Küstensaume fast unaufhôrlicher Niederschlag À 
von Dünsten ist. Teh glaube daher die anfangs auffal- 
lende Erscheinung, dass das innerste, verengte Ende 
der Kenaischen Bucht (oder Cooks-Inlet) und die Insel 


gerühmt werden, dadurch erklären zu müssen, dass 
——————_—_——_—_ mn 

(13) Chamisso’s Werke. Bd. IL S. 309. Eine andere Quelle 
habe ich für Unimack nicht. Indessen kann der Baumwuchs dort 
nur beschränkt seyn. 


149 : 


beide ausserbalb dieses, Nebel und Regen erzeugenden, 
Bogens liegen. In der That soll im innersten Theile je- 
ner Bucht nur selten Nebel seyn, vielleicht weil bei 
der gekrümmten Form der Bucht die eindringende Luft 
gewübnlich den niederzuschlagenden Dampf schon ver- 
loren bat, bevor sie das letzte Ende erreicht. Hier hatte 
der Admiral v. Wrangell Gerste säen lassen und sie 
wurde reif, obgleich der Acker ziemlich spät bestellt 
worden war; in Jakutat aber, unter 59° an der Küste, 
waren frühere, anhaltende Versuche misslungen. Auch 
die Insel Kadjack, die auf der andern Seite aus diesem 
Nebelbogen hervortritt, hat sich dem gewübnlichen, 
sehr wohl begründeten Rufe der Inseln entgegen, den 
Rubm besonderer Trockenheit erworben. Nur hier ge- 
linet es gewôhnlich das Robbenfleisch an der Luft zu 
trocknen. an der Küste des festen Landes hôchst selten. 
Dennoch scheint es, dass Kadjack nur etwas trockner 
als der benachbarte Küstenstrich ist, aber den gewühn- 
lichen Grad von Feuchtigkeit hat, den Inseln in dieser 
Breite zu haben pflegen. Dieser Meinung war auch Herr 
Chlebnikow, und in manchen Jahren wird es nicht 
môglich, den nôthigen Vorrath von Heu zu trocknen. 
Den Russen aber, die von Westen über die Inselkette 
vordrangen und auf Kadjack zuerst gradstimmige Bäume 
fanden, erschien diese Insel als ein Paradies und Sche- 
lichow beschloss deshalb , bedeutender Schwierigkeiten 
ungeachtet, hier den Hauptsitz seiner Compagnie zu 
gründen. Auch ist sogar neulich wieder die Rede davon 
gewesen, Sitcha mit Kadjack zu vertauschen. Für das 
| Gedeiïhen der Viehzucht scheint diese Insel auch in der 
: That viel günstiger, aber der Kornbau, den Baranow 
in Kadjack versuchte, gelang doch nicht. D:s Getreide, 
so berichtet man, schoss auf, trug aber keme Kôrner. 
Ich weiss nicht, welche Kornart ausgesäet var (1*). 

. Die Inselkette, welche von Aljaska und Unimack sich 
nach Westen bis in die Nähe von Kamtschatka erstreckt, 
bat eine germgere mittlere Temperatur als Sitcha, Win- 
ter und Sommer sind noch weniger verschieden , schei- 
men aber etwas beständiger. Auf Unalaschka ist die mitt- 
lere Temperatur nach Weniaminow's Beobachtungen 
89,5 R. — 4°4 C. (#5). Chamisso fand die Temperatur 
der Quellen im Anfange des Jahrs = 30,6 C., hält aber 
elbst di Beobachtung nicht für genau genug (). Der- 
selbe schätzt die Hühe der Schneesränze auf der Aleu- 


(14) Langsdorff’s Reise Bd. IL S. 85. — Lütke Voyage 
autour du monde V. I. p 154. 
! (15) Lütke Voyage. V. I. p. 217. 
(16) Chamisso’'s Werke, Bd. II. S. 249. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


150 


tenkette zu 3 — 400 Toisen, Lütke aber fand die In- 
sel Akutan, welche 522 Toisen hoch ist, ohne Schnee 
und auf dem Berge Makuschinsk in Unalaschka die 
Gränze des bleibenden Schnees 550 Toisen über dem 
Meere (1). Die mehr nach Süden und Westen gelege- 
nen Inseln môgen ein etwas grüsseres Quantum Wärme 
besitzen als Unalaschka, und sich hierin Sitcha mebr 
nähern , überall aber sind Winter und Sommer weniger 
wechselnd als in Sitcha. Im Sommer erhebt sich das 
Thermometer selten über + 15° R. und im Winter sinkt 
es noch seltener unter — 15°R. Gewühnlich begipnt 
der Schneefall schon mit dem Anfange des Octobers 
(auf der Berings-Insel nach Steller im November) und 
das Ende des Aprils bringt noch Schnee, zuweilen noch 
das Ende des Mais, aber auf der Fläche ist dieser 
Schnee nicht sehr lange bleibend, obgleich er in den 
Vertiefungen bis in die Mitte des Sommers sich erhält. 
Es giebt Jahre, in welchen es wäbhrend des ganzen 
Winters in Unalaschka regnet. Die Nebel herrschen vor- 
züglich vom April bis in die Mitte des Juli. Von dieser 
Zeit bis zum Ende des Septembers ist die heiterste Zeit, 
auf der Berings-Insel tritt die heïtere Zeit emige Wo- 
chen früher ein (4). Es scheint, dass dann die Nebelre- 
gion weiter nach Norden gerückt ist. Im Sommer herr- 
schen nämlich die Südwinde vor und schieben die Aus- 
gleichung der über dem kältern und dem wärmern 
Meere schwebenden Luftmassen , weiter nach dem Pole 
zu ; im Winter sind die Nordwinde vorherrschend. Dass 
schon im Spätherbst die Nebel südlich von der Insel- 
kette herrschen, hat Berings unglückliche Reise gelehrt. 

\Während dieses Klima den Baumwuchs unterdrükt , 
ist es dem Graswuchse ausserordentlich gedeihlich. Die- 
ser ist nach Chamisso auf den untern Theilen von 
Unalaschka so üppig, dass er dem Wanderer hinderlich 
wird, das Weidengestrüppe dagegen überragt kaum den 
Graswuchs und Lütke sagt, seit Brasilien habe er auf 
seiner Reise nichts so Freundliches gesehen, als den 
Graswuchs von Unalaschka. Wenn man die Hügel er- 
steigt, findet man bald alpinische Flor (‘). Kartoffeln 
Rüben und andere Gemüse werden in Unalaschka noch 
gezogen; eine sebr wohlschmeckende Erdbeere reift, 
aber an Kornbau ist nicht zu denken. 

Die Pribylow-Inseln, obgleich nur wenig nürdlicher 
als Unalaschka, sind doch merklich nordischer. Bis hier- 


STORE RENEMERTONE PERRET 

(17) Lütke Voyage. Vol. I, p. 250. 

(18) Steller in Pallas Neuen nord. Beiträgen. Bd. I. 

(19) Langsdorff’s Reise. Bd. VL S. 40. 42. — Cham. 
Werke Bd. I. S. 303. Bd. IL. S. 325. 352. — Lütke Forage 
Vol. L p. 229. 


LES 


151 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


152 


om, 


her schwimmt im Winter das See-Eis, das zuweiïlen 
bis in den Mai bleibt und Eisbären mitbrngt. Dicke 
Nebel herrschen bis gegen das Ende des Sommers hin. 
Der Graswuchs ist noch schôn, aber sehr rasch geht 
die Strandflor in die alpinische Flor über, die Berggi- 
pfel haben nur noch Flechten und an feuchten Stellen 
Moose und einige Riedgrüser. Geschützte Thäler zeigen 
nicht mehr die üppige Vegetation von Unalaschka. Quel- 
len findet man gar nicht. Der Boden ist also vielleicht 
schon in der Tiefe gefroren | 2). 

Die Insel St, Lorenz, wieder um eïnige Grade mebr 
nach Norden gelegen, ist noch viel winterlicher. Als 
Kotzebue am 10. Juli an diese Insel kam, erfuhr er, 
dass erst vor 5—5 Tagen das Eis aufsegangen war und 
an der Ostspitze fand er noch Eis. Das erinnert an die 
Cherrie- oder Bären-Insel, südlich von Spitzbergen. 
Die gesammte Flor ist hoch-alpinisch oder hoch-nordisch 
und die Nebel sind während der ganzen Zeit, die man 
hier Sommer nennen künnte, so häufio, dass sehr oft 
Schiffe dieser Insel vorbeigefahren sind, ohne sie zu er- 
blicken und es lange gewährt hat, bis sie auf den 
Karten mit einiger Vollständigkeit gezeichnet werden 
konnte (21). 

In der Berings-Strasse giebt an der Küste die an den 
Boden gedrückte Vegetation ein Bild wie auf Spitzher- 
gen und Nowaja-Semlja, obgleich im Innern der Buch- 
ten wegen des Einflusses der ausgedehnten Continente 
das Gesträuch mehr in die Hôhe geht. Im Innern der 
Lorenz - Bucht erhebt es sich, nach Chamisso, dem 
Menschen bis ans Knie, im Innern des Kotzebue - Sun- 
des noch mehr. Ueberhaupt bemerkt Chamisso, dass 
Amerika in derselben Breite auch in der Umgebung 
der Berings-Strasse mehr begünstigt erscheint als Asien. 
An der Küste dieses Welttheïils fand er auch das Was- 
ser kälter. Damit stimmt die Erfahrung der Reïsever- 
suche, welche an der Amerikanischen Küste immer 
weiter vordringen konnten, als an der Asiatischen, wie 
denn auch in neuester Zeit die ganze Nordwestspitze 
von Amerika zur See umfahren ist, die Nordostküste 
von Asien aber seit Deshnew nicht wieder. 

Dieselben Differenzen im Klima und der Vegetation, 
welche wir auf Unalaschka, den Pribylow-Inseln, der 
Insel St. Lorenz und der Berings-Strasse, in einer Breite 
von 10°, gesehen haben, treffen sich in dem atlantischen 

(20) Langsdorff's Reise Bd. IL S. 2#—28. — Cham. 
Bd. IL. £. 558. — Lütke Voyage. Vol. I. p. 254. 

(21) In Hinsicht dieses Nebelreichthums übertrifft St. Lorenz 
die Bären-Insel sehr. 


Ocean in den Shetländischen Inseln, Island, der Bären- 
insel und Spitzbergen, in einer Breite von fast 20°, Es 
ist also im Berings-Meere die Abnahme der Temperatur 
ungefähr zwei Mal so schnell als in dem Wasserbecken 
zwischen Nordamerika und Nordeuropa. 


Als dieser Abschnitt schon dem Drucke übergeben 
war, erhielt ich von dem Admiral v. Wrangell noch 
einen von dem Kreolen Tschitschenew geschriebenen 
Aufsatz über die Insel St. Paul, auf welcher er über 
ein Jabr zugebracht hatte, nebst einem meteorolosischen 
Tagebuche mitgetheilt, in welchem Morgens und Abends 
das Wetter aufgezeichnet ist. Was in diesem Aufsatze 
über das Klima gesast wird, bestätigt im Allsemeinen 
was oben über das Vorrücken und Zurücktreten der 
Nebelregionen gesagt ist. Der Spätherkst scheint hier 
nämlich heitèrer als der Sommer. Zwar wird gesagt, 
dass auch im Sommer Ost- und Nordostwinde vorherr- 
schen. Das Tagebuch weist aber nach, dass eigentlich 
Südostwinde im Sommer die häufigsten sind. 

Tschitschenew sagt vom Klima von St. Paul Fol- 
gendes : S 

» Im Sommer sind die Wide gewôhnlich sanft und 
gleichmässig, meistens üstliche und nordôstliche (nach 
dem Tagebuche waren aber, wie gesagt, die südôstli- 
chen Winde die häufigsten) mit Nebel und Regen. Helle 
Tage sind selten; auf dem Meere sieht man aber im- 
mer Nebel und zuweilen Wolken, auch an hellen Ta- 
gen.“ Das heïsst wohl, auch wenn auf der Insel helles 
Wetter ist. 

» Im Herbst fangen Nordwinde an zu wehen, bald 
heftige, bald schwache, Regen fallen seltner; bei Nord- 
winden friert es am Morgen; der Herbst währt bis 
zum November. “ 

»Im Winter wehen Nordwinde, die meistens heftig, 
selten mitlelmässig smd. Die Kälte ist gemässist, aber 
wenn Eis anschwimmt, so verstärkt sie sich zuweiïlen 
bis 18° R. und mehr; wenn jedoch der Wind nach 


Ost und Südost übergeht, so wird der Frost gelinder 


und geht in Regen über. Wenn die Nordwinde zweï 
Wochen anhaltend wehen, so legt das Eis sich an die 
Küste und wird so zusammenhängend, dass man gar 
keine Lücken in demselben sieht. Es bleibt dann so 
lange bis der Wind anhaltend aus Süden oder Südosten. 
weht (d.h..bis zum Frühlinge oder Anfange des Som- 


mers). Wenn aber die Winde wechseln, so wird auch 


das Eiïs hin und her getrieben. Der Schnee liegt im 


I Winter tief. Wenn kein Ostwind eïntritt, so liegt er 


CA 


È 


Ras 


153 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


154 


| 


bis in den Mai; wenn aber auch nur zwei Tage nach 


einander der Wind von Süden oder Osten Lnntl so|12. NacuricuT von DER WAaNDERUNG EIN£S 


schmilzt der Schnee v6llig weg. ‘ 


Im Frühlinge sind die Winde mässig, mit Stôssen. 
Selten ist es hell, häufig fällt nässender Schnee oder 
Regen, oder das Wetter ist neblig oder trübe. Bei Nord- 
winden tritt auch im Mai Schnee und Frost ein.“ 


» Im Winter giebt es Nordlichte, bald mit, bald ohne 
Geräusch (22). Die Bewobner der Insel behaupten, dass es 
dort keine Gewitter gäbe, allein am 28sten und noch- 
mals am 3Usten Juli a. St. waren Gewitter zu hôren.“ 


Indem ich das Tagebuch durchsehe, finde ich im 
Juli a. St. unter 60 Notirungen nur einmal helles Wet- 
ter angegeben, jedoch mit dem Zusatze, dass auf dem 
Meere Nebel war, vier Mal ist angegeben, das die 
Sonne zuweilen durchblickte. An 55 halben Tagen war 
sie also, wie es scheint, gar nicht zu sehen gewesen. — 
TEE des Jabres 1855 hatte nur sieben halbe Tage an 
denen die Sonne sich zuweilen sehen liess. Im ÈS 
4852 aber sind 14 solche halbe Tage und 8 halbe Tage 
an denen der Sonnenschein anhaltend war, notirt. La 
August ist nur einmal abwechselnder Sonnenschein an- 
gegeben, im September aber 16 Mal abwechselnder 
Sonnen-, Sternen- oder Mondschein und drei Mal an- 
haltender. Der October hat noch etwas mehr Sonnen- 
schein, am meisten aber der März und die ersten Tage 


des Aprils. 


(22) Diese Beobachtungen sind vom Juli 1832 bis zum Juli 1833 
gemacht worden. Ich bemerke bei dieser Gelegenheit, dass die 
nürdlichen Bewohner Russlands von dem Geräusche, dass zu- 
weilen beim Nordlichte gehôrt wird, wie von einer ganz be- 
kannten und unbestreitbaren Thatsache sprechen. Eben so ein- 
stimmig sind sie aber auch darin, dass das Geräusch nur zu- 
weilen gehôrt werde. Die Wallrossfänger, welche auf Nowaja- 
Semlja überwintern, versichern, es sey zuweilen so laut, dass 
_ die Hunde davon unruhig würden und zu bellen anfingen. Sie 
vergleichen es mit dem Laut, welchen man hôrt, wenn man 
- grosses Holz, nachdem es gespalten ist, von einander reisst, 
… Nur Ein Nordlicht habe ich mit Herrn Lehmann in Nowaja- 
Semlja im August beobachtet. Wir konnten auch in der tiefsten 
« nächtlichen Stille nicht den mindesten Laut hôren. 


SEHR GROSSEN GRANITBLOCKES ÜBER DEN 


Fixniscmen MEERBusEN Nacn HocuLanp; 
vox K. E. v. BAER (lu le 2 nov. 1538). 


Vor etwas mehr als einem Jahre theilte ich der 
Akademie eine Notiz über zwei ansehnliche Geschiebe 
mit, die im Laufe dieses Jahrhunderts an der Kü- 
ste von Finnland ïhre Lagerstätte verändert hatten. 
Während der kurzen Reise, ne ich im Laufe des ver- 
flossenen Sommers durch Finland machte, habe ich 
mich überzeug!, dass solche Translocationen dort kei- 
nesweges selten sind. Eine Wanderung aber, die sich 
im vorigen Winter ereignet hat, scheint mir einer be- 
sondern Erwähnung werth, da ein Granitblock, den 
man schon zu den sehr grossen, ja fast zu den unge- 
heuren zählen kann, vom Eise über das Meer nach der 
Insel Hochland getragen worden ist. 

Man sieht jetzt an der Ostküste dieser Insel, zwischen 
den Dôrfern Launakülla und Pôchjakülla, dem letz 
tern Dorfe viel näher, einen Granitblock liegen, dessen 
längste Dimension ungefähr zwei Klafter zu betragen 
scheint und dessen Hôhe ich auch über einen Klafter 
Genauere Maasse kann ich nicht angeben, da 
mir Messinstrumente fehl'en, als ich diesem Blocke vor- 
beïfuhr, doch glaube ich ibn nicht zu überschätzen, 
wenn ich ihm fast ein Drittheil von der Masse des Fels- 
stückes zuschreibe, auf welchem die Bildsäule Peters 
des Grossen steht. Dieser Hochländische Felsblock nun, 
der nach ‘dieser Schätzung ein Gewicht von fast einer 
Million Pfand haben mag, ist nicht vor dem Eis- 
gange des diesjährigen Früblings bemerkt worden, 
wie die Hochländer einstimmig Kéhaopten. Ich weiss 
nicht, ob jemand auch das Eis noch gesehen hat, das 
den Felsblock trug (was vielleicht nicht geschehen ist, 
da die Bucht, in welcher der Stein strandete, unbe- 
wohnt ist), aber so wie die Hochländer behaupteten, 
der Stein sey ein neuer , SO saglen sie auch einstimmig, 
das Eis habe ibm Leman — und zwar aus 
Finnland. Wäre er bloss aus einer Gegend der Küste 
von Hochland in die andere versetzt, so würden lihn 
die Bewohner ohne Zweifel kennen, da sie gewiss alle 
bedeutenden am Ufer liegenden Geschiebe ihrer kleinen 
Felseninsel unterscheiden. Der gewanderte Block ist 
scharfkantig. 

Es ist bekannt, dass auf den Eïisfeldern der Polarge- 
genden zuweïlen grosse Felsblôcke gesehen worden sind » 


schätzte. 


155 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


156 


ET , 


aber auch in unsern Breiten hat diese Wanderung durch- 
aus nichts Unglaubliches oder auch nur Unwahrschein- 
liches, wenn man sich der Strenge des letzten Winters 
erinnert. Der Finnische Mecrbusen war über zwei Mo- 
pat hindurch in seiner ganzen Breite mit Eis bedeckt 
gewesen und ununterbrochen vwaren mehrere Eiswege 
von Finnland nach Esthland mehrere Wochen lang be- 
fahren worden. In dieser Zeit gewinnt das Eis schon 
eine bedeutenude Dicke, und wenn es dann bricht, und 
das Eisfeld, wclches emen grossen Block gefasst hat, 
eine ansehnliche Ausdehnung behält, bevor es strandet, 
so kann es den grôssten Block in die weiteste Entfer- 
nung, in die es, ohne zu schmelzen, gelangt, tragen. 
Der Block, von dem ich hier spreche, hatte den Strand 
nicht erreicht, sondern lag von ihm etwss entfernt im 
Wasser, so dass zu seinem Anlanden gar keine gewal- 
tige Bewegung des Wassers erforderlich war, sondern 
es mehr das Ansehn hat, als ob ein bedeutendes Eis- 
feld hier von zwei Vorgebirgen zurückgehalten worden 
sey, was bei ganz ruhigem Wetter geschehen konnte. 
Ein hoher Seegang würde wabrscheinlich die Eisfläche 
zertrümmert und den Granitblock vielleicht in das Meer 
versenkt haben. Die Ankunft dieses Fremdlings war an 
sich den Hochländern keinesweges merkwürdig, sondern 
nur seine Grüsse. Sie versichern, dass kleinere Blücke 
am Ufer jäbrlich kommen und gehen, und diese Be- 
hauptung findet man sogleich eïnleuchtend, wenn man 
sich erinnert, dass in Finnland alle kleinern oder grôs- 
sern Vorsprünge der Küste und der Inseln mit sehr ge- 
mischten Gerôll-Ablagerungen bedeckt sind, auf ähnliche 
Weise wie Herr Prof. Hoffmann die Süd - und Nord- 
spitze von Hochland auf seiner hübschen geognostischen 
Karte dieser ‘Insel als mit Gerôll-Ablagerungen bedeckt 
dargestellt hat. 

Geognostische Untersuchungen konnten auf keine Weise 
zu dem Zwecke meïiner raschen Reiïse in Finnland ge- 
hôüren, auch wenn ich zu ïhnen befähiot wäre. Aber 
diesem Lande sind die Spuren vorwelllicher Bewegun- 
gen mit Fracturschrift so tief eingeprägt, dass fast mit 
Gewalt die Aufmerksamkeit des Reisenden, der nur 
irgend davon und insbesondere von der Bewegung der 
Gerëlle gehôrt hat, auf diesen Gegenstand geleitet 
wird. Ich habe diese gewaltsame Hinleitung der Auf 
merksamkeit mehrfach erfahren. Nicht nur fesselle 
mich der Anblick der unzäbligen und ungeheuern G+- 
schiebe, so wie ïhre zuweilen hôchst abentheuerliche 
Stellung, sondern unwillkührlich wurde ich auf die 
Furchung der anstehenden Felsmassen, die ich mir nie 


so deutlich und augenscheinlich gedacht hatte, hinge- 


wiesen. Âls ich nämlich spät Abends kurz vor dem Un- 
tergange der Soune von Wiburg weiter nach Westen 
fubr, sah ich vom Wagen herab einen flachen, unbe- 
deutenden Felsrücken mit parallelen  dunklen Streïfen 
überzogen. Es waren die bei dem sebr niedrigen Stande 
der Sonne im Schatten liegenden Furchungen. Ich habe 
sie von diesem Augenblicke an bis nach Kymenegorod , 
wo ich die Küste von Finnland verliess, nie wieder 
aus dem Auge verloren. Wenn man sie einmal erkannt 
hat, so sind sie auch bei hüherem Stande der Sonne 
meistens schon vom Wagen herab im Fahren über die 
felsige Fläche kenntlich, und wenn man den Fels be- 
tritt, so deutlich, dass es fast unbegreiflich ist, wie sie 
bis auf die neueste Zeit die Aufmerksamkeit der Geo- 
logen nicht gefesselt haben. Vielleicht sind sie auch in 
Finnland deutlicher, als jenseit des Bothnischen Meer- 
busens in Schweden. Wenigstens scheint es aus Sef- 
strôm's Bericht, dass man in Schweden nur schmale 
Ausfurchungen sieht, in Finnland aber habe ich Aus- 
furchungen von 3 bis 4 Zoll Breite gesehen, die wie 
Hohlkehlen über die Felsfliche liefen und an ibren 
Wänden zuweilen wieder gestreift waren. In der Regel 
freilich sind die Furchungen viel schmaler. Ob jene 
breiten Furchen in dem weichern Gestein oder in den 
zablreichern und grôssern über den Fels weggerollten 
Gerüllen ihren Grund haben, wage ich nicht zu ent- 
scheiden, nur so viel schien mir gewiss, dass sie nicht 
auf einer absatzweiïse stärkern Verwitterung, überhaupt 
nicht auf der innern Structur der Gesteine beruhen, 
denn sie stehen zu der Zerklüftung eben so wenig in 
einem kenntlichen Verhältnisse, als die schmalern Fur- 
chen, so dass man sie nur einer mechanischen Einwir- 
kung auf die Oberfläche zuschreïben kann. Eine dop- 
pelte Furchung in zwei sich schneïdenden Richtungen, 
wie Sefstrôm in Schweden zuweiïlen beobachtet hat, 
ist mir nicht vorgekommen, doch zweifle ich keinen Au- 
genblick, dass eine vollständigere Beobachtung, als die 
meinige seyn konnte und wollte, auch in Finnland dieses 
Verhältniss auffinden werde. Vielmebr bin ich erfreut, 
in Sefstrôm'’s Bericht, den ich est nach der Rück- 
kehr kennen lernte, meine gelegentlichen Bemerkungen 
mebr bestätigt zu finden als ich erwarten konnte; so, 
z. B., was ich mir über die Ablenkung von der Haupt- 
richtung der Furchungen durch benachbarte Hühenzüge 
notirt hatte. Am auffallendsten ist diese Erscheinung 
vielleicht in Hochland, wo ïch auf den Kuppen, die 
für die allgemeine Felsgestaltung unsrer Gegenden hoch 
genannt werden kônnen, denn sie erreichen Hüben von 
500 bis 550 Fuss, keine Streifung erkennen konnte, 


157 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


obgleicb Felsblücke einzeln auf ihnen liegen — woh] 
aber in den satielf‘rmigen Vertiefungen zwischen die- 
sen Hôhen. Es sind hier die Streifungen zwar lange 
nicht so tief als in Finnland, aber doch an vielen Stel- 
len unverkennber. Sie schienen mir in ihrer Richtung 
durebaus durch die umgebenden Gehänge bedingt, so 
dass sie zuweïlen fast queer über die Insel gerichtet 
sind und sich also der Richtung von Osten nach Westen 
mehr näbhern, als wenigstens in dem kleinen von mir 
gesehenen Theile von Finnland irgend wo zu bemerken 
war. Die Ostküste von Hochland, die nur um 20 Grad 
nach N. W. vom Meridian abweiïcht, ist hier die abge- 
schliffene, also diejenige, gegen welche die Bewegung 
gerichtet war. Im ôstlichen Finnland sind die Nordab- 
bänge die abgeschliffenen. Die Furchung geht hier in der 
Regel von NNW. nach SSO., seltener von N. oder von 
NNO: nach der entgegengesetzten Richtung. 

Dagegen giebt es Lagerungen von #Felsblôcken in 
Finnland, welche durchaus nachzuweïsen scheinen, dass 
die letztern ohne bedeutende Geschwindigkeit in der 
Bewegung an die Lagerstätte und in die Stellung ka- 
men, welche sie jetzt einnehmen. Ja es hat zuweilen 
das Ansehn, als ob sie mit einer gewissen Vorsicht da- 
hin geschoben oder gehoben wären. Dahin gehôren Fels- 
blôcke, die man hin und wieder in Finnland auf der 
schinälsten Fliche ruhend oder auf viel kleinere Blôcke, 
wie eine Tischplatte auf ihr Untergestell aufoesetzt fin= 
det. Sie sind freilich im Allgemeinen selten, und in der 
Regel wenig abgerieben, ja mit ganz scharfen Kanten. 

- Sie gehôren also in die Kategorie der eïgentlichen Ge- 
schiebe, wie sie Sefstrôm von den Gerüllen unter- 
scheidet. Sie kommen aber auch auf weiten Flächen 
und auf abgeflachten Bergrücken vor, wo es schwer 
wird , nach der jetzigen Gestalt des Landes die hebende 
Kraft zu finden. — Anders ist es freilich in verenoten 
Flussbetten, wie an den Ufern des Wuoxen, neben den 
NWasserstürzen. Hier mehren sich diese Erschemungen. 
Man sicht z. B. am untern Imatra eine Menge Gneus- 
blôcke so zusimmengeschoben, dass ïhre breiten Flichen 
Sich der senkrechten Ebene nähern. Hier kann man 
über die bewegende Kraft nicht in Zweifel seyn. In 
mger Tiefe neben diesen Felsblücken schäumt der 
atra - Fall und erinnert, dass er beim Eisgange das 
is mit ungcheurer Gewalt gegen das Ufer drängen 
muss, wenh es sich aufstaut, und zu diesem Aufstauen 
en schon ein Paar Dutzend Baumstimme, die der 
Eïsgang mit sich führt, Veranlassung geben. Bei veitem 
auffallender ist ein ansehnlicher, stark abgeriebener Gra- 
nitblock, der viel hüher als der jetzige Wasserspiegel 


auf dem Gehänge des rechten Ufers ruht, und in ei- 
nem grossen Theile seiner Längendimension nicht un- 
terstützt ist. Von unten, aus der Gegend des kleinen 
Kiosks betrachtet, hat er fast das Ansehen , als ob er fallen 
müsste — alléin bei näherer Untersuchung findet man, 
dass sein Schwerpunkt wohl unterstützt ist, dass er aber 
nur von unten auf sein jetziges Lager gehoben seyn 
kann, da jede Bewegung, die er durch Rollen von oben 
herab mitgebracht hätte, ihn weiter in die Tiefe ge- 
führt haben müsste. Auch hier her mag in frühern Zei- 
ten das Eis des Flusses gereicht haben, als sein Bette 
weniger tief war. Aber von der Reise jener Geschiebe, 
die auf weiten Flächen oder auf Bergrücken langsam 
abgelagert sind , habe ich mir keine Vorstellung machen 
künnen. 

Es freut mich daher ungemein, jetzt erfahren zu ha- 
ben, dass ein junger Geognost aus der Dorpater Schule, 
Herr Bôhtlingk, schon zwei Jahr auf die Untersu- 
chung der Diluvialformationen der nordwestlichen Pro- 
vinzen Russlands verwendet hat. Er ist zu diesem 
Zwecke nicht nur zwei Mal in Finnland gewesen , son- 
dern hat seine Untersuchungen bis in die Gouverne- 
ments Olonez und Archangel aussedehnt, wo, wie ich 
auf meiner Reise vom vorigen Jahre bemerkte, noch 
das Thal des Onega - Flusses ungemein reich an Gerl- 
len ist. Sie finden sich auch noch an der Küste des 
Weissen Meeres , sind aber dort, wenigstens zum Theil 
von anderem Gestein als in der hiesigen Gegend. In 
Nowaja-Semlja habe ich Gerülle und Geschiebe nur am 
Ufer gesehen, wohin das Eis sie auch in der neuesten 
Zeit getragen haben kann, nicht aber im Innern des 
Landes. 

Ich bitte die Akademie, diese summarischen Bemer- 
kungen eines eiligen Reisenden, der nicht Geognost ist, 
nur als den Ausdruck der Ueberzeugung zu betrachten, 
dass die Bewegungen dieser Felsblôcke sehr mannigfach 
gewesen seyn müssen und der Freude über die zu er- 
wartenden Resultate der gründlichen und umsichtigen 
Untersuchung des Herrn Bühtlingk. — Jedenfalls aber 
verdiente die Wanderung eines ansehnlichen Felsblockes 
über einen Meerbusen in unsern Breiten der Verges- 
senheit entzogen zu werden. Ich erlaube mir nur noch 
hinzuzufügen, dass für die Ansicht, welche früher 
wenigstens ihre Verfechter fand, dass Wurfkräfte die 
Granitblôcke vertheilt hätten, ihr Lagerungsverhältniss 
in Finnland durchaus nicht zu sprechen scheint. 


—4<—— 


159 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 160 
——————_—_— 
bildet sich kein krystallinisches Product; andere Reac- 
tionen habe ich noch nicht angestellt. 

Die Menge der neuen Substanz, welche ich erhielt, 
ist sebr gering und betrug auf einige Unzen Indigo pur 
einige Grane; diese gerinye Ausbeute hat mich bis jetzt” 
verhindert, genauere Untersuchungen darüber anzustel- 
len, und ich muss mir dieselben daher bis auf die Rück_ 
kehr von meiner Reise nach Deutschland vorbehalten. 


143. VorLàäuriGE Noriz ÿÜBER EIN NEUES ZER- 
SETZUNGSPRODUCT DES Ixpico DURCH Saz- 


PETERSAURE; VON J. FRITZSCHE (lu le 
25 janvier 1839). 


Ein eïgenthümlich aromatischer Geruch, welchen ich 
bei der Darstellung der Indigosalpetersäure wabrnahm, 
liess mich vermuthen, dass ausser den bekannten Pro- 
ducten, welche durch die Einwirkung der Salpetersäure 
auf den Indiso entstehen, noch eine flüchtige Substanz 
sich bilde ; ich nahm daher den Process in einem Des- 
tillationsapparate vor, und erhielt so zugleich mit dem 
übergehenden Wasser den Korper, welchen ich hierbeï 
vorzulesgen die Ehre habe. Es besitzt derselbe die Ei- 
genschaften eines ätherischen Oeles, zeïchnet sich aber 
dadurch aus, dass er beï der gewühnlichen Temperatur 
fest ist; ich erhielt ïhn in nadelfôrmigen Krystallen von 
schün schwefelgelber Farbe als ich die ïhn enthaltenden 
Dämpfe in einen grossen, mit einem Gemenge von Eis 
und Wasser umgebenen Kolben leitete, an dessen Wän- 
den die Krystalle sich anlesten, während das Wasser 
auf den Boden abfloss. Bei einer etwas erhôhten Tem- 
peratur schmilzt dieser Kôrper, — dem ich erst dann ei- 
nen Namen geben will, wenn ich genauere Untersu- 
chungsen über ihn mittheilen kann, — zu einer klaren, gel- 
ben Flüssigkeit, und bei noch hôherer Temperatur ver- 
flüchtigt er sich ohne Rückstand und ohne zersetzt zu 
werden; er besiizt einen aromatischen Geruch , und eï- 
nen süsslich-aromatischen Geschmack, ist in Wasser, be- 
sonders in erwärmtem, in nicht unbedeutender Menge 
lôslich und bildet damit eine gelbe Auflôsung, welche 
das Lakmuspapier rôthet. Seinem Verhalten zum Kali 
zufolge besitzt der neue Kürper die Eigenschaften einer 
Säure, denn wenn man ihn mit emer kleinen Menge 
concentrirter Kalilauge zusammenbrinot, so lôst er sich 
zuerst darin mit dunkelselber Farbe auf, sehr bald aber 
etstarrt dann das Ganze zu einem Breï von mikroscopi- 
schen, orangefarbenen Krystallen; diese sind in Wasser 
sebr leicht lôslich, schiessen beim Verdampfen desselben 
unverändert wieder an, und zeigen, wenigstens in eï- 
ner dünnen Schicht durch Verdampfen der Lüsung auf 
einer Glasplatte erhalten, einen Dichroismus, indem 
sie nur bei durchfallendem Lichte orangefarben, bei 
auffallendem dagegen blaugrün erscheinen. In Ammo- 
niak lôst sich der neue Kürper zwar ebenfalls mil gel- 
ber Farbe auf, beim Verdampfen dieser Flüssigkeit aber 


OUVRAGES OFFERTS. 


OctroBre. 

1. Poésies du Prince Dmitri Bagration. Mspt. 2. La 
guerre du roi Salomon 1 d’Imereth contre les Apkhazes. 
Mspt. 3. Variantes du roman géorgien: l'homme à la 
peau de tigre par Kébadzé. Mspt. 4. Fac-simile d'un 
Jarlik de Tokhtamiche, Khan de Kiptchak. Moscou, 
1837. 5. /lekcukOHB uHCTOH O NPHKAAHOÏ MATEMATEKH. 
U. IL. ox. II. C. II. 4. 6. Becbai CR ABrEMH 066 
acrponomin 4 ne6$. C. II. 1838. 8. 7. Hosropoacran n 
Kierckan COKPaleHH. ABTONHCH. Mocxsa 1856. 4. 8. Onu- 
camie craponeuarasxz KkaurB Îl. M. Iapcxaro. Mocksa, 
1836. 8. 9. Ilareorpasuueckie cnuckm. Mockpa, 1856. 4. 
10. Kousua x cocao8ia arrauecris. Cou. Mux. Kyropre. 
GC. IL. 1858. 8. 11. Onucanie Apesuuxs pycckux» Mo- 
ers. Ilpx6. uropoe. Mocxksa, 1858. 8. 12. Faunae cas- 
pi maris primitiae delineavit Eduardus Eichyald. 8. 
13. Dissertatio inauguralis zootomica de osse hyoïdeo 
uri quam publice defendet Ioannes Skiba. Vilnae 1854. 
8. 14. Slowanské starozitnosti. Sepsal Pawel Josef Säfarjk. 
Praze 1856 — 1837. Swazek I— VI. 8. 15. Wolf Ste- 
phanson's serbisch- deutsch-latemisches Wôrterbuch. Wien 
1818. 8. 16. Wuk’s Stephanowitsch kleine Serbische 
Grammatik verdeutscht von Jakob Grimm. Leipzig und 
Berlin 1824. 8. 17. Ucber Telegraphie, insbesondere 
durch galvanische Kräfte — von Dr. C. A. Steinheil. 
München 1838. 4. 18. Le livre des récompenses et des 
peines en chinois et en français — traduit du chinois « 
par Stanislas Julien. Paris 1835. 8. 19. Résumé des prin- 
cipaux traités chinois sur la cultnre des muriers et l'é- 
duéation des vers à soie traduit par Stanislas Julien. » 
Paris 1835. 8. 20. Mengtseu vel mencium inter Sinen- w 
ses philosophos ingenio, doctrina, nominisque claritate M 
Confucio proximum, edidit — Stanislaus Julien. Lute- 
tiae Parisiorum 1754—1856. 1I. 8. 


Emis le 2 février 1859. 


——_—_—_————— ———— ua 


NW 107. Tome V. 


# 11. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PAUPBAARE). © À R 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DELSA TN TRE ER SE O0 U R GC. 


. 
3 
à 


Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d’un volume est 
de 5 roubles assign. on Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, 
place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place LL l'Amirauté N. 1. — L'expédition des 
gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par 
l'Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus 
dans les séancés, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2, Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages 
manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance 


bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges. 


MÉMOIRES. 


8. Ueser D1E PURPURSÂURE UND 1HRE SALZE; VON 


J. FRITZSCHE (lu le 11 janvier 1839). 


Mit dem Namen Purpursäure bezeichnete man bis vor 
Kurzem eine von Prout eutdeckte Substanz, welche 
zwar weder die Eigenschaften einer Säure noch eine 
Purpurfarbe besass, aber deshalb so genannt worden 
war, weil sie sich aus dem purpursauren Ammoniak 
durch Säuren ausscheidet: erst durch die glänzenden Un- 
tersuchunsen der Herren Liebig und Woebler über 
die Zersetzungsproducte der Harnsäure durch Salpeter- 
säure (*) hat es sich ervwiesen, dass jener Kôrper ein 
Product einer complicirten Zersetzung ist, welche das 
purpursaure Ammoniak durch Säuren erleidet, und mit 
- Recht hat man ihm daher einen neuen Namen, Murexan, 
-gegeben. Anders verhält es sich dagegen mit dem neuen 
| Namen Murexid, welchen jene Herren dem purpu sau- 
- ren Ammoniak beilesen, indem sie die Meinung aufstellen, 
es sei dasselbe kein Salz, sondern ein amidartiger Kôr- 
per; so viel auch für diese Ansicht zu sprechen scheint, 
. und so schwierig es seyn würde, zu beweisen, dass die- 


(1) Annalen der Pharmacie Bd. XXVI. p. 319. u. s, w. 


scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. 


nnonces 


SOMMAIRE. MÉMOIRES. 8. Sur l'acide purpurique et ses sels. Fwrzscne. — NOTES. 14. Sur un hydrate crystallisé de 
l'acide urique. Le mème. — MÉLANGES. — CHRONIQUE DU PERSONNEL. — ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE. 


ser Kôrper nur aus einer eïgenthümlichen Säure und 
Ammoniak bestehe, wenn wir nur allein das Ammoniak- 
salz dieser Säure kennten, so leicht ist die Entscheidung 
dieser Frage dadurch, dass eine Menge Salze derselben 
mit anderen Basen existiren. Im Jahre 1818 schon hat 
Prout zugleich mit dem purpursauren Ammoniak eine 
Menge anderer, auf hôchst einfache Weise aus dem 
Ammoniaksalze darstellbarer purpursaurer Salze beschrie- 
ben (2), bald darauf hat Vhuquelin das purpursaure Sil- 
ber vielfach studit(5), und in neuerer Zeit noch hat 
Kodweis den purpursauren Baryt analysirt(#); seit emer 
Reihe von Jahren sind die purpursauren Salze in den 
Lehrbüchern der Chemie aufpeführt, alle jene Arbeiten 
werden von den Verfassern der oben genannten Ab- 
bandlung citirt, dennoch aber ignoriren sie die Existenz 
der purpursauren Salze und streichen die Purpursäure 
dadurch gänzlich aus der Chemie, dass sie das Ammo- 
niaksalz in eine andere Klasse von Kôürpern versetzen. 
Die vorliegende Abhandlung hat daher den Zweck, den 
Namen Purpursäure zu restituiren und ïhn für die in 
den purpursauren Salzen enlhaltene Säure in Anspruch 
zu nehmen, welche uns zwar bis jetzt nur in ihren 


(2) Annales de Chemie et de Physique T. XI p. 48. 
(3) Mémoires du Mus, d’hist, nat. T. VIL p. 255. 
(4) Poggendorffs Annalen Bd. XIX. p. 12. 


165 


BULIFE TAN YSCFE NTIF 1Q UE. 


16% 


2 —— © Û —————— —— © ————————  "————"——— —— — "A ——— — ——_—_— 


Verbindungen mit Basen bekannt, dadurch aber hinreï- 
chend characterisirt ist; Analysen purpursaurer Salze 
sollen ferner die Lücke ausfüllen,-welche durch die bis- 
herigen_ Untersuchangen über diese interessanten Ver- 
bindungen in unserer Kenntniss von ihrer Zusammen- 
setzung geblieben war. 


Purpursäure. 


Die Purpursäure ist uns im isolirten Zustande nicht 
bekannt; versücht man sie aus ihren Salzen durch stär- 
kere,Säuren abzuseheïden..s0 zersetzt.sie sich, und liefert 
bei.-verdünnten :Auflôsungen ‘als Hauptproduct Wurexan, 
wäbrend’ bei Gegenwart von wenig Wasser andere Pro- 


ducte, sich. bilden. 


Die’ Purpursäure entsteht durch die Einwirkung des 
Ammoniaks auf die Zersetzunogsproducte der Harnsäure 
durch Salpetersäure, der Vorgang dabeï ist jedoch noch 
nicht hinreichend erklärt; aus obigem Verhalten geht aber 
hervor, dass sie in der salpetersauren Auflüsung der 
Harnsäure noch nicht fertig gebildet enthalten seyn kann. 
Man erhält sie an Ammoniak gebunden, wenn man die 
Auflôsung der Harnsäure im Salpetersäure mit einer zur 
Sättigung nicht ganz hinreichenden Menge von Ammo- 
niak versetzt und dann erhitzt, ausser dieser einfachsten 
Darstellungsweise giebt es aber, wie die Herren Liebig 
und Woehler gezeigt haben, noch mehrere andere 
Wege zur Erlangung dieses Präparats, dessen man zur 
Darstellung anderer purpursaurer Salze bedarf. 


Die Purpursäure verbindet sich mit den Basen zu 
meist schwerlôslichen Salzen, deren mebhrere sich durch 
eine schône Purpurfarbe ihrer Auflüsungen auszeichnen, 
welche zu dem Namen Veranlassung gegeben hat; ausser 
den Neutralsalzen, in denen sich der Sauerstoff der Base 
zu dem der Saure wie 1:10 verhält, bildet sie auch 
basische Salze, saure Salze dagegen ‘scheinen nicht 
existiren zu kônnen. Im wasserfreien! Zustande, in wel- 
chem sie in dem Kalisalze und: Ammoniaksalze' enthalten 
ist, besteht die Purpursäure aus 58,725 ‘Kohlenstoff, 
28,029 Stickstoff, 1,581 Wasserstoff und 51,665 Sauer- 
stoff; ihre Formel ist C16 N10 HS O19 und man kann sie 


der Kürze halber mit Pp bezeichnen. Ihr Atomgewicht 
beträgt 3158,08 und ihre Sättigungscapacität ist 4/40 oder 
3,166. 


Purpursaures Silberoxyd. 


Das purpursaure Silberoxyd ist zuerst von Praut 
dargestellt worden, welcher es als einen dunkelpurpur- 
farbenen Niederschlag beschreibt, den man erhält, wenn 


man die Lüsung des purpursauren Ammoniaks mit einer 
Lüsung von salpetersaurem oder essiysaurem Silberoxyde 
verselzt.  Ausfübrlicher handelt .V au quelu ni davon, 
welcher es anmittelbar aus der purpurférbenen"Flüssig- 
keit fällte,- die man durch Saturation der salpetersauren 


Harnsäurelôsung durch Ammoniak erbält, und er erwähnt 


schon, dass aus einer sauren Flüssigkeit ein kôrniger 
purpurfsrbener, aus einer neutralen aber ein_flockiger, 1 
violetter Niederschlag sich bildet. Diese beiden Nieder- 
schläge sind wesentlich verschieden, und’zwvar ist der 
erstere das.neutrale, der letztere hingegen ein ‘basisches 


kSalz. Das neutrale Salz érhält man; wenn main z1t einer 


Auflôsung des’ purpursauren  Ammoniaks ‘eine durch 
eïnige Tropfen Salpetersäure. sauer. gemachte Auflüsung 
von: salpetersaurem: Silber' hinzusetzt; von'der Concen- 
tration der, ersteren ,Auflôsung hängt die Beschaffenheit 
des Präparats ab, denn ist die Auflôsung concentrirt, so 
fällt augenblicklich ein hellpurpurrothes feines Pulver 
nieder, bei mässig verdünnter Lüsung und einem nicht 
zu grossen Ueberschusse des Fällungsmittels dagegen 
trübt sich die Flüssigkeit erst nach eïner oder einigen 
Minuten, und lässt dann langsam einen Niederschlag 
fallen, welcher eine den Krystallen des Ammoniaksalzes 
ganz äbnliche, obgleich nicht so lebhafte grüne Farbe 
besitzt, und sich unter dem Microscope als aus vollkom- 
men reinen und gleichfürmigen”kleinen Krystallen be- 
stehend zeigt. Aus einer concentrirten Lüsung des Am- 
moniaksalzes kann man ein unreines Präparat erhalten, 
weil das purpursaure Ammoniak in Salzlôsungen unlôs- 
lich ist, und sich daher leicht etwas davon gleichzeitig 
mit dem Silbersalze niederschlagen-künnte, weshalb man 
also besser thut, eine verdünntere Auflüsung anzuwen- 
den; der Zusatz von Salpetersäure ist deshalb nôthig, 
weil man sonst zugleich mit dem krystallinischen Nie- 
derschlage eine kleine Quantität des flockigen erhält, 
dessen Entstehung der kleine Ueberschuss an Säure ver- 
hindert, ohne dass er zersetzend auf das Silbersalz ein- 
wirkt. 

Zur Analyse habe ich mich des beï:+1350° petrouk- 
neten neutralen Salzes bedient, welches 5,71 pC. Wasser 
beim Erhitzen bis + 1000 abgegeben, von da bis + 130° 
aber-keïinen weiteren Verlust’erlitten’ hatte. 

I. 1,006 Gramm gaben 0,954 Kohlensäure, 0,120 Wasser 
uad 0,288 Silber; . 
IT. 0,595 Gramm gaben 0,556 Kohlensäure, 0,0695 Wasser 
und 0,170 Silber; 


IT. 0,695 Gramm gaben 0,647 Koblensäure, 0,082 Wasser M 
und 0,199 Silber. 


165 
Die Bestimmung des Suckstoffs wurde, eben so wie 


und ich erhiell: 
I. von 0,181 Gramm Salz 

27 C. C. Stickstoffgas | 
II. von 0,545 Gramm Salz 

52,5 C. C. Stickstoffgas 
FIL. von 0,296 Gramm Salz 

45 C. C. Stickstoffgas 

Hundert Theile des bei + 130° getrockneten purpur- 

sauren Silberoxydes enthielten also: 


? 


\ Barometerstand. 


is IT. TT. 
Kohlenstof 25,67 25,54 25,74 
Wasserstof 1,32 1,50 1,51 
Silberoxyd 50,77 50,69 50,75 
Sückstof 19,01 18,80 19,27 


: und das Mittel aus diesen Analysen giebt eine hinrei- 
chende Ueberemstimmung mit der Formel 


Àg + CS N° H5 Où + Aq. 


Gefunden Berechnet 
30,73 ÂÀg 30,74 
251600102589 
19,02 N19 18,75 

1,51::*H19 1,52 
23:19 :'O 253,30 
100,00 100,00 


Obgleich die Silbersalze in der Regcl bei + 100° 
wasserfrei za seyn pflegen, so ist man doch hier aus 
mehreren Gründen gezwungen in dem purpursauren 
Silberoxyde noch bei + 150° eine Proportion Wasser 
anzunehmen; die Zusammensetzung des Kalisalzes und 
des Ammoniaksalzes bedingen diese Annahme, es gelang 
mir aber selbst durch Erhitzen bis über -- 250° nicht, 
es wasserfrei zu erhalten. Bei, der Bestimmung des Was- 
sers, welches die purpursauren Salze beim Erhitzen bis 
+ 100° verlieren, ist es deshalb schwierig genaue und 
übereinstimmende Resultate zu erhalten, weïl diese pul- 
werfürmigen Kôrper schon beim Trocknen an der Luft 
einen Theïl ihres Krystallwassers verlieren; daher erhielt 
ich auch beim neutralen Silbersalze pur 5,71 pC., welche 
einahe 21/, Proportionen entsprechen, glaube aber, dass 
es 5 Proportionen mehr enthält und- dass seine Formel 
J q Pp + 4Ag ist. 

Das basische purpursaure Silberoxyd erhält man, wenn 
man zu einer Lüsung von salpetersaurem Silberoxyde 
80 lange Ammoniak hinzufügt, bis das anfangs ausge- 
schiedene Silberoxyd wieder aufgelôst ist, und mit die- 


BULLETIN SCIENlIFIQUE. 
EE *$°$SShrFrFrFF 
ser Flüssigkeit die Auflôsung des purpursauren Ammo- 
beim Uroxin seiner ganzen Menge nach vorgenommen, 
| Niederschlag von veilchenblauer Farbe, welcher nach 


166 


niaks fällt; es bildet sich em sehr voluminôser, flockiger 


dem Auswaschen zu einer gummiartigen, brôcklichen 
Masse mit glänzendem Bruche zusammentrocknet. Aus 


bei 0° und 0,76 Meter Mangel an Material habe ich die Zusammensetzung die- 


ses Kôrpers noch nicht mit hinreichender Genauigkeit 
ausmitteln kônnen, ich will aber jetzt schon einer in- 
teressanten Zersetzung erwähnen, welche er darbietet, 
deren genaues Studium ich mir aber ebenfalls noch vor- 
behalten muss. 


Als ich in einer Trockenrohre einige Grammen dieses 
Sulzes in einem Oelbade bis gesgen 200° erhitzie, wurde 
es plôtzlich durch seine ganze Masse zerselzt; es hatte 
sich ein weisser Kôrper sublimirt, welcher sich in Was- 
ser sehr schwerlôslich erwies, und als Rückstand war 
eine sehr aufseschwollene und porôse Masse geblieben, 
welche in ihrem äusseren Ansehen die grôsste Aehn- 
lichkeit mit Coaks darbietet. Scheinbar denselben weis- 
sen Kôrper erhielt ich em anderes Mal, als ich purpur- 
saures Kali einer zu hohen Temperatur (über 300°) 
ausgesetzt hate, und es scheint demnach, als ob dieser 
Kôrper ein allgemeines Zersetzungsproduet der purpur- 
sauren Salze sei; seine Menge ist übrigens gegen die 
des Rückstandes gering, und es gehüren gewiss grosse 
Mengen von Material dazu, um zu Analysen hinreichende 
Quantitäten davon darzustellen. 


Purpursaures Kali. 


Auch das purpursaure Kali ist bereits von Prout dar- 
gestellt worden; er schreibt aber vor, eme kochende 
Lôüsung von purpursaurem Ammoniak mit einer Lôsung 
von doppelt kohlensaurem Kali zu versetzen, und da 
hierbei ein Freiwerden von Ammoniak nicht zu ver- 
meiden ist, welches namentlich in der Wärme zerselzend 
auf die purpursauren Salze einwirkt, so thut man besser 
sich des salpetersauren Kali zu bedienen. Das purpur- 
saure Kali ist in Wasser zwar schwerlôshich, aber nicht 
unlôslich, in Salzlôsungen aber viel weniger loslich, und 
man thut daher wobl, einen grossen Ueherschuss von 
Salpeter zur Fällung anzuwenden; hier tritl aber noch 
viel leichter als beïm Silbersalze der Fall ein, dass zu- 
gleich mit dem purpursauren Kali auch Ammoniaksalz 
gefällt wird, und man muss deshalb, um sicher zu seyn, 
ein reines Präparat zu haben, nach dem Absetzen des 
aus zwei concentrirten Lôsungen erhaltenen Niederschla- 


ges denselben noch in einer kleinen Quantität Salpeter— 
* 


167 


lôsung zum Kochen erhitzen, wobei alles noch vorhan- 
dene Ammoniaksalz zersetzt wird. 


Das so erhaltene purpursaure Kali bildet ein braun- 
rothes, aus sehr kleinen, microscopischen Krystallen be- 
stehendes Pulver; man kann es jedoch durch Umkry- 
stallisiren in grôsseren Krystallen erhalten, welche denen 
des Ammoniaksalzes an Glanz und Farbe ahnlich, aber 
dunkler sind. Zur Analyse verwendete ich das auf obige 
Weise bereitete pulverfrmige Salz, und setzte es vor- 
her in einem Oelbade einer Temperatur von + 300% 
aus, wobei 1,964 Gramm 0,058 Wasser aboaben, was 
auf 100 Theïle des getrockneten Salzes 3,04 pC. beträot. 
Die Analyse wurde wie alle übrigen in dem Apparate 
meines verehrten Collegen Hess ausgeführt und sollte 
nur zur Bestimmung des Wasserstoffs dienen: zwar 
konnte ich nur eine Analyse anstellen, habe aber auf 
dieselbe so viele Sorgfalt verwendet, dass ich von der 
Zuverlässigkeit des Resultates üiberzeugt bin, und daher 
nicht zôgere, die Bestimmung der Atome des Wasser- 
stoffs der Säure auf dasselbe zu stützen. Die genomme- 
nen Vorsichtsmaassregeln, denen ich die Schärfe des 
Resultates verdanke, bestanden kürzlich in folgendem: 
nachdem das Salz bei + 500° keïnen weiteren Verlust 
mebr erlitt, wurde die zur Analyse nôthige Quantität in 
einen kleinen Nachen eingetragen; um aber die während 
des Eintragens môglicherweise angezogene Feuchtigkeït 
wieder zu entfernen, wurde der Nachen mit der Sub- 
stanz in einem zu diesem Zwecke etwas modificirlen 
Trockenapparate eine zeitlang der Temperatur von + 100° 
ausgesetzt, und darauf in ein mit einem getrockneten 
Korke verschlossenes Glasrohr gebracht, mit welchem es 
gewogen wurde. Die Korke an beiden Enden der Ver- 
brennurgsrohre wurden sorgfältig getrocknet, die Ver- 
brennungsréhre selbst aber vor dem Einsetzen des Na- 
chens zum vollkommenen Glühen gebracht, und wieder 
erkalten gelassen, während ein Strom troékner Luft 
über das in ihr enthaltene Kupferoxyd geleitet wurde; 
dann erst wurde der Nachen eingesetzt, und während 
der Verbrennung, welche so wie alle anderen in dieser 
Abhandlung ohne die mindeste Bildung von Stickstofr- 
oxydgas vor sich ging, die beiden Korke in solcher 
Entfernung von der Flamme gehalten, und der an der 
Chlorcalciumrôhre auch von aussen so geschützt, dass 
durch sie kein Fehler in das Resullat kommen konnte, 
Von 1.208 Gramm bei + 300° getrocknetem purpur- 
saurem Kali erhielt ich auf diese Weise 0,145 Gramm 
Wasser. welche 0,0161111 Gramm Wasserstoff entspre- 
chen; dies beträgt 1,55 pC. vom Gewichte des angewen- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


LU 


165 


deten Salzes und ist ganz genau die Menge, welche es 
nach der Formel K + C1$ Ni0 Hs O1 enthalten soll. 

Die Menge der erhaltenen Kohlensäure betrug 31,22 
pC., sie konnte jedoch deshalb nicht richtig ausfallen, 
weil nicht nur das zurückbleibende Kali noch viel Cyan- 
kalium enthielt, sondern auch eine kleine Menge Kohle 
von dem geschmolzenen Kali eingeschlossen und so dem 
Verbrennen entzogen worden war. Die Menge des 
Kalis, in einem besonderen Versuche bestimmt, betrug 
15,48 pC. und von 0,255 des Salzes wurden 48 C. C. 
Stüickstof bei 0° etc. oder 24,05 pC. erhalten; die Zu- 
sammenstellung auch dieser Resultate aber mit der Be- 
rechnung der obigen Formel zeigt hinreichend, dass 
diese die richtige ist. 


Gefunden Berechnet 
15,48 k 15,75 
51,22 C5 32,65 
24,05 No 2562 

1,53 Hs 1,53 
O1 26,99 
100,00 


Wir haben es also hier mit einem Salze zu thun, 
welches eine Proportion Wasser weniger als das Silber- 
salz enthält, und daraus ergiebt sich für die Purpur- 
säure die Formel C15 N1° H5 O9, ein Resultat, welches 
noch durch die Analyse des Ammoniaksalzes vollkom- 
men bestäligt wird. 

Das zur Analyse angewendete Kalisalz hatte zwischen 
100 nnd 300° auf 100 Theiïle trocknes Salz 5,04 pC. 
Wasser verloren, ein Atom Wasser aber beträgt genau 
5,00 pC., und das bei 100° getrocknete Salz ist daher 
k Pp + Aq und enthält 15,281 Kali, 81,805 Purpur- 
säure und 2,914 Wasser. 

Die indigoblaue Flüssigkeit, welche man durch Auf- 
lôsen des purpursauren Ammoniaks in Aetzkalilôsung 
erhält, verdankt diese Farbe wabrscheinlich emem basi- 
schen Salze; ich versuchte es durch Vermischen der 
Flüssigkeit mit Alcohol abzuscheiden, exhielt aber nach 
dem Absetzen der trübe gewordenen Flüssiokeit nur 
eine dickflüssige blaue Masse, und es scheint demnach, 
als ob man es nicht in fester Form erhalten künne. 


Purpursaures Ammoniak. 


Die äusseren Eigenschaften des purpursauren Ammo- 
niaks sind schon hinreichend genau beschrieben, und ich 
habe daher nicht nôthig, sie nochmals aufzuzählen. 
Ueber seine Bildung haben die Herren Liebig und 
Woehler eine Menge hôüchst interessanter Thatsachen … 


169 


mitgetheiïlt, aber weder die von ihnen angegebene Zu- 
sammensetzung noch die darnach aufyestellte Formel sind 
richtig: alle darauf gestützten Erklärungen des Vorgan- 
ges bei seiner Bildung sind daher nicht haltbar, ich 
wage es jedoch nicht, schon jetzt nach der von mir 
gefundenen Formel jene Processe erkliren zu wollen. 
Die Darstellung des purpursauren Armmoniaks ist auch 
mir anfangs oft misslungen, ich habe jedoch in der 
letzien Zeit mich einer Methode bedient, welche mir 
immer reichliche Ausbeute gegeben hat, und da sie 
unstreitig unter allen bisher beschriebenen die einfach- 
ste und vortheilhafieste ist, so will ich sie hier mit- 
theilen. Dieses Verfahren gründet sich auf die von mir 
gemachte Beobachtung, dass man aus reinem Alloxan 
durch blosse Behandlung mit Ammoniak ziemlich be- 
deutende Mengen Anmoniak erhalten 
kann, und zwar indem man zu einer ihrem Kochpunkte 
nahen, concentrirten Lüôsung von Alloxan tropfenweise 
eine Auflüsung von koblensaurem Ammoniak hinzusetzt; 
es entsteht ein lebhaftes Aufbrausen durch die sich ent- 
wickelnde Kohlensäure, die Flüssigkeit nimmt mit jedem 
Tropfen eine tiefere Purpurfarbe an, und es kommt 
endlich em Zeitpunkt, wo sie sich trübt, und in grosser 
Menge ein braunrothes Pulver fallen lässt, welches Kry- 
stalle von reinem, wasserfreiem, purpursaurem Ammo- 
niak sind. Man fährt mit dem Zusatze fort, bis die 
Flüssigkeit einen schwachen Ammoniakgeruch zeïgt, dann 
aber entfernt man sie schnell vom Feuer, lässt den Nie- 
derschlag sich absetzen, übergiesst ihn nach dem Ab- 
giessen der Mutterlauge noch ein- oder zweimal mit 
reinem Wasser, und wäscht ihn dann auf einem Filter 
so lange aus, bis die Flüssigkeit rein purpurfarben ab- 
läuft; so lange noch etwas Mutterlauge zwischen den 
- Krystallen sich befindet, wird nur eine sehr unbedeu- 
.tende Menge des Salzes von dem Waschwasser aufoelôst, 
und wenn es daher eine intensive Purpurfarbe zu zei- 
gen anfängt, ist die Auswaschung vollendet und das 
Salz rein. Anstatt aber zu diesem Verfahren sich des 
réinen Alloxan zu bedienen, kann man mit demselben 
Erfolge die Flüssigkeit anwenden, welche man erhält, 
enn man in concentrirter, aber nicht rauchender Sal- 
ersäure Harnsäure unter Befolgung der Vorsichts- 
maassregeln auflôst, welche die Herren Liebig und 

oehler für die Darstellung des Alloxan gegeben 
aben; den grossen in derselben enthaltenen Ueberschuss 
an Salpetersänre sättigt mau während des Erhitzens so lange 
“mit Aetzammoniak, bis die warme Flüssigkeit schwach pur- 
purroth geworden ist, dann aber verfährt man ganz wie 
beim reinen Alloxan. Das so erhaltene Präparat bildet 


purpursaures 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
LE ÉHOHHMEMMEEEE 


170 


ein mehr oder weniger feines braunrothes Pulver, wel- 
ches sich ohne allen Rückstand in Wasser mit der prächtig 
purpurrothen Farbe des, purpursauren Ammoniaks auflôst, 
und durch Umkrystallisiren in wasserhaltigen Krystallen 
mit dem bekannten Farbenspiele erhalten werden kann. 
Das purpursaure Ammoniak ist nicht das einzige Pro- 
duct beï dieser Operation, und so lange man nicht alle 
Nebenproducte nach ïhrer Zusammensetzung sowoh] 
als auch nach ibren Mengen genau kennt, würde es 
sebr gewagt seyn, ein Bild von dem Vorgange dieses 
Prozesses geben zu wollen; man kôünnte gewiss aus 
den bekannten Zusammensetzungen des Alloxan und 
des purpursauren Ammoniaks mehbrere môügliche Zer- 
setzungsweisen aufstellen, ohne mit Bestimmtheit ent- 
scheiden zu kônnen, welche von ihnen die richtige seï, 
und da derselbe Fall auch bei anderen Bildungsweisen 
des purpursauren Ammoniaks eintritt, so müssen wir 
auch über sie noch weiteren Aufklärungen entgesensehen- 
Die Analyse des bei 100° getrockneten purpursauren 
Ammoniaks hat mir in Bezug auf Kohlenstoff und Was- 
serstoff übereinstimmende, beïm Stickstoff jedoch abweï- 
chende Resultate von denen der Herren Liebig und 
Woehler gegeben. 
I. 0,256 Gramm gaben 0,322 Kohlensäure und 
0,065 Wasser, 
IL. 0,583 Gramm gaben 0,726 Koblensäure und 
: 0.149 Wasser, 
III. 0,516 Gramm gaben 0,406 Koblensäure und 
0.080 Wasser 
Bei der Stickstoffbestimmung erhielt ich 
I. von 0,128 Gramm 51,0 C. C. 
Séchtoffgos | bei 0° und 0,76 M. 
II. von 0,258 Gramm 58,0 C. C. Barometerstand. 
Stickstoffgas 
Hundert Theiïle purpursaures Ammoniak haben dar- 
nach enthalten: 


I. II. II. 
Kohlenstof 34,78 54,45 55,52 
Wasserstof 2,82 2,84 2,83 
Stickstoff 30,70 30,89 


und das Mittel aus diesen Analysen stimmt hinreichend 


genau mit der Formel HN: Pp, wie sich aus folgen- 
der Berechnung ergiebt: 


Gefunden Berechnet 
34,91 CS 35,10 
30,79 N12 30.48 

2,83 Hi 2,86 
31,47 Of 51,56 
100,00 100,00 


171 


Die goldgrün glänzenden Krystalle des purpursauren 
Ammoniaks enthalten Krystallwasser, welches sie sowohl 
beim Erhitzen bis 100°, als auch unter einer Glocke mit 
Schwefelsäure verlieren; die Herren Liebig und Woeh- 
ler geben den Gewichtsverlust auf 5 bis 4 pC. an, ich 
fand ihn jedoch viel grosser und erhielt 1) 5,76 pC. 
2) 6,25 pC. 5) 5,88 pC. 4) 5,85 pC. 5) 6,55 pG- 
6) 5,55 pC. 7) 5,59 pC. 8) 5,54 pC. Zu dem zwei- 
ten und fünften Versuche waren besonders schône, aus- 
gesuchte Krystalle angewendet worden, und der Was- 
sergehalt derselben beträgt auch fast genau 2 Proportio- 
nen, denn NH Pp + 2 Aq enthält der Berechnung 
zufolge 6,06 pC. Wasser, und dieser Formel entsprechen 
de die grünen Krystalle. Schon bei + 40° verlieren 
sie eine nicht unbedeutende Mense ibres Krystallwassers, 
und da bei den bisherigen DarsteHungsweisen die Bil- 
dung derselben gewhnlich in einer noch heisseren Fl's- 
sigkeit ihren Anfang nahm, so erklären sich die abwer- 
chenden Resultate im Wassergehalte hinreichend. 


Bei der Purpursäure schon habe ich erwähnt, dass beï 
der Zersetzung der purpursauren Salze durch Säuren 
keine Abscheidung von Murexan erfolst, wenn nur wenig 
Wasser gegenwärtig ist, und ich will nun hier noch 
zweier PBeobachtungen erwähnen, welche ich über die 
Zersetzung des purpursauren Ammoniaks gemacht habe. 
Setzt man zu purpursaurem Ammoniak, welches man 
mit einigen Tropfen Wasser befeuchtet und feingerie- 
ben hat, gewühnliche Salpetersäure im Ueberschusse 
hinzu, so erhält man nach einiger Zeit eine klare, nur 
etwas gelboefärbte Auflôsung, und überlässt man diese 
der freiwilligen Verdunstung, so bilden sich darin grosse 
gelbliche Krystalle, vwelche.mit denen des wasserfreien 
Alloxan grosse Aehnlichkeit haben, und sich auch beim 
Erhitzen wie dieses verhalten, deren Natur ich aber noch 
nicht genauer untersuchen konnte; dieselben Krystalle 
liefert das purpursaure Silberoxyd, nur geht seine Zer- 
setzuns in der Kälte langsamer vor sich,  besonders 
wenn es vorher getrocknel. gewesen, war.  Nimmt 
man statt der Salpetersäure Salzsäure, so lôst auch sie 
das purpursaure Ammoniak zu emer gelben, Flüssigkeit 
auf, es bilden sich aber beim Verdampfen derselben 
ganz andere, kleine, wasserhelle Krystalle, welche auf 
den ersten Anblick mit denen des Uroxin Aehnlichkeit 
haben, aber keinesweges Uroxin sind; beim Uebergies- 
sen mit Wasser nämlich verlieren sie ihre Durchsichtig- 
keit, werden milchweïss, und scheinen nun unter dem 
Microscope betrachtet, aus einem Haufwerke kleinerer 
Krystalle zu bestehen, in welche sie auch durch gelin- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


Um sie daher von der Mutter- 
lauge zu befreien, muss man sich des Alcohols bedienen, 
man muss es jedoch mit-einem einmaligen Abwaschen 
damit bewenden lassen, weil bei wiederholtem Ueber- 
giessen auch der Alcohol zersetzend einwirkt. Vermischt 
man die Lüsung des purpursauren Ammoniaks in Salz- 
säure mit Alcohol, so entsteht eine bedeutende Trübung, 
welche in einer Ausscheidurg von Murexan ihren Grund 
zu haben scheint, wenn man aber jene Auflüsung so 
lange abgedampft bat, bis Alcohol keine Trübung mehr 
hervorbringt, so erhält man neben den obigen Krystallen 
auch Krystalle von Uroxin; aus allem diesem geht her- 
vor, dass auch hier eine complicirte, Zersetzung statt- 
gefunden hat, welche genauer zu studiren ich mir an- 
gelesen seyn lassen werde. 


HA Druck zerfallen. 


Purpursaurer Baryt. 


Den purpursauren Baryt erhält man, wenn man eine 
mässig concentrirte Lôsung des purpursauren Ammoniaks 
mit der Auflüsung eines Barytsalzes vermischt; es ent- 
steht bald eine Trübung und es setzt sich ein pulver- 
formiger, aus microscopischen, kugelférmig gruppirten 
Krystallen bestehender Niederschlag ab, dessen Farbe 
dunkelschwarzgrün ist, welcher aber beim Zerreiben ein 
dunkelpurpurrothes Pulver giebt. . In Wasser ist dieses 
Salz sebhr schwer aber mit Purpurfarbe lôslich, und 
wenn man es mit Aetzbarytlôsung zerreibt, so wandelt 
es sich in eine flockige violette Substanz um, welche 
mit dem durch Barytwasser in einer Uroxinlôsung ge- 
bildeten Niederschlage im äusseren Ansehen grosse Aehn- 
lichkeit hat, und ein basisches Salz zu seyn scheint 

Der purpursaure Baryt ist von Kodweis auf seinen 
Barytgebalt deshalb untersucht worden, um darnach das 


Mischunosgewicht des Murexans zu berechnen, es ist, 


aber nicht, angeseben, ob derselbe vorher getrocknet 
wurde, und aus dem Resultate muss ich schliessen, dass 
dies nicht der Fall war, oder dass das Präparat durch 


172 


purpursaures Ammoniak verunreinigt war; einer Ele- M 
mentaranalyse hat ihn Kodweïis nicht unterworfen. Ich ! 
habe sowohl seinen Kohlenstoff- und Wasserstoffoehalt 


als auch die Menge seines Krystallwassers bestimmt, und 
dabei folgcnde Resultate erhalten: 


0,757 Gramm bei + 100° getrockneter purpursaurer 


Baryt gab 0,766 Kohlensäure und 0,117 Wasser, 
0,219 Gramm desselben Salzes hinterliessen nach star- 
kem Glühen 0,062 kohlensauren Baryt. 


Hundert Theïle des angewendeten Salzes hatten also: 
enthalten 21,96 Baryt, 27,98 Koblenstoff, und 1,717 Was-" 


fa 
: 


175 ' 


Ba Pp + 2 Aq. 
Gefunden Berechnet 

21,96 Ba 22,045 

27,98 C!$ 28,180 

N10 20,100 

1741008002 1,725 

O1? 27,650 

100,000 


Das bei + 100 getrocknete Salz besteht demnach aus 
22,045 Baryt, 72,772 Purpursäure und 5,185 Wasser. 

1,505 Gramm lufitrockner purpursaurer Baryt verlor 
bei + 100 0,152 Wasser, erlitt aber beim weiteren 
Erhitzen bis + 250° kemen weiteren Gewichtsverlust ; 
jene Menge hatte also 1,571 Gramm getrockneten Salzes 
enthalten, von welchem 100 Theile 9,62 Wasser abge- 
geben hatten. Auf 100 Theile würden aber nach obiger 
Formel 4 Proportionen Wasser 10,56 betragen, und es 
scheint demnach der purpursaure Baryt bei der gewühn- 
lichen Temperatur der Formel Ba Pp + 6 Aq zu ent- 
sprechen, wornach er aus 19,98 Baryt, 65,94 Purpursäure 
und 14,08 Wasser besteht. 


Purpursaures Bleioxyd. 


Nach Prout erhält man durch essigsaures Bleioxyd 
in purpursaurem Ammoniak keinen, nach Kodweïis 
dagegen einen hellpurpurrothen Niederschlag, welchen 
letzterer jedoch nicht weiter studirt hat; über das pur- 
_pursaure Bleioxyd hat ferner Berzelius mebrere Ver- 
suche angestellt und auch ich will meine Beobachtungen 
darüber mittheïlen, welche jedoch nur als vorläufige 
Bemerkungen zu betrachten sind. 


Wenn man concentrirte Auflôsungen von purpursau- 
rem Ammoniak und neutralem essigsaurem Bleioxyd 
ermischt, so ändert sich die Purpurfarbe in eine gelb- 
tothe Farbe um, und es entsteht kein, oder doch nur 
in unbedeutender flockiger Niederschlag; filtrirt man 
die Flüssigkeit von diesem ab, und überlässt sie nun 


flockiges, halb Lrystallinisches Ansehen hat, und 
sich ohne sehr bedeutenden Verlust mit kaltem Was- 
er auswaschen läisst. Eine vorläufige Analyse dieses 
bei + 100° getrockneten Kôrpers gab mir 48,0 pC. 
Bleioxyd, 17,5 pC. Koblenstoff und 1, 34 pC. Wasser- 
er enthält Essigsäure und ist ein basisches Salz, 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
D 


serstoff, und diese Mengen entsprechen der Formel 


174 


dessen überschüssige  Basis aus der Luft Kohlensäure 
anzieht, wie man aus dem Aufbrausen des der Luft 
ausgesetzt gewesenen Salzes mit Säuren ersieht. Zerreibt 
man diesen Kôrper noch feucht mit einigen Tropfen 
Salpetersäure, so verwandelt er sich in ein dunkelpur- 
purfarbenes, kôrnig krystallinisches Pulver, und dies ist 
vielleicht das neutrale purpursaure Bleioxyd. Die Mut- 
terlauge, aus welcher sich das basische Salz gebildet hat, 
ist noch bedeutend gefärbt, und giebt beim Vermischen 
mit Ammoniak einen voluminôsen flockigen 1 Niederschlag 
von violetter Farbe, welcher mehr als 75 pC. Bleioxyd 
enthält, und in zwei Analysen verschiedener Mengen 
zugleich erhaltenen Präparates genau etes 
Mengén von Kohlenstoff und Wasserstoff (8,45 und 8,46 
pC. Koblenstoff; 0,426 und 0,425 pC. Wasserstoff) gab. 
Auch dieses Salz scheint Essigsäure zu enthalten, und 
zieht ebenfalls bedeutende Mengen von Kohlensäure 
aus der Luft an. Zeit und Material erlaubten mir nicht, 
diesen drei Präparaten für jetzt eine gründliche Unter- 
suchung zu widmen; da ich jedoch in dem Kapitel, 
wovon diese Abhandlung einen Theïl ausmacht, noch 
länger zu arbeiten beabsichtige, so hoffe ich auch noch 
einmal auf die Verbindungen der Purpursäure mit dem 
Bleioxyde zurück zu kommen. 


> 1 —— 


NOTES. 


14. UEBer Ein KkRysrazzisinTes Hyprar DER 
Hanrnsiure; vox J. FRITZSCHE (lu le 
18 janvier 1838). 


Wenn man sich zur Darstellung von Harnsäure des 
von Bôttger angégebenen Verfahrens bedient, Tauben- 
excremente durch Boraxlôsüng auszuzichen und aus der 
erhaltenen Lôsung die:Härnsäure durch Salzsäure nieder- 
zuschlagen (*), so erhält man dieselbe aus der eine Menge 
organischer Stoeffe enthaltenden Flüssigkeit in viel grôsse- 
ren Krystallen als aus einer davon freien Lôsung. Die Aus- 
schéidung des grüssten Theiles dér Harnsäure aus dieser 
Flüssigkeit erfolgt sebr rasch, und nur ein kleïiner Theil 
davon bleibt noch gelôst, dieser aber setzt sich beim 
rubigen Stehen der vom Niederschlage abgegossenen 


(1) Büttger Beiträge zur Physik-und Chemie pag. 6. 


175 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


176 


EE 


Flüssigkeit in dendritenfôrmig zusammengewachsenen 
Krystallen von hellbrauner Farbe bis von der Eänge 
einiger Linien ab, und diese erkannte ich zuerst als ein 
Hydrat der Harnsäure. Bei der Untersuchung des Was- 
sergehaltes dieser Verbindung durch Trocknen in einem 
Luftstrome von + 100° erhielt ich folgende Resultate: 


1 1,586 Gramm gaben 1,502 trockne Harnsäure und 
0,284 Wasser, 


II. 1,051 Gramm gaben 0,866 trockne Harnsäure und 
0,185 Wasser, 


III. 1,021 Gramm oaben 0,841 trockne Harnsäure und 
0,180 Wasser, 

Auf 100 Theile Harnsäure betragen diese Mengen Was- 

ser [. 21,51, 11. 21,56 und III. 21,40; vier Proportionen 

Wasser aber würdeu 21,198 betragen, die Krystalle ent- 

sprechen demnach der Formel 

Ür + 4 Aq. (Ur = Ci° Ne HS OS), 
und enthalten 82,51 pC. Harnsäure und 17,49 pC. Wasser. 


Nicht aber diese grossen Krystalle allein sind ein Hy- 
drat der Harnsäure, sondern alle Harnsäure, welche man 
aus verdünnten kalten Lôsunsen durch Säuren nieder- 
schläst, ist dieselbe Verbindung; je kleiner aber die 
Krystalle sind, desto leichter geben sie schon beï der 
gewôbnlichen Temperatur einen Theiïl ihres Wassers ab, 
und daher kommt es, dass man das Hydrat so lange 
verkannt hat. 


Eben so wie die grossen braungefärbten Krystalle ïhre 
Durchscheinenheit beim Abgeben ihres Krystallwassers 
verlieren und ein verwittertes Ansehen bekommen, ist 
dies auch bei den microscopischen Krystallen der auf 
gewôbnlichem Wege erhaltenen, reinen Harnsäure der 
Fall, man kann aber bei ihnen diese Veränderung ibrer 
Textur nur unter dem Microscope gewahren; während 
die dünnen quadratischen Blättchen des Hydrats wasser- 
bell, durchsichtig und glatt sind, haben sie nach dem 
Trocknen eine rauhe Oberfläche bekommen, und be- 
stehen nun wabrscheinlich aus einem Haufwerke kleï- 
perer, unvollkommen ausgebildeter Krystalle der wasser- 
freien Säure. Auch beim Kochen mit Wasser erleiden 
die Krystalle des Hydrats der Harnsäure dieselben Ver- 
änderungen, und unter gewissen Umständen geben auch 
die grossen Krystalle bei der gewühnlichen Temperatur 
ihr Wasser ab, wenn sie z. B. von der Sonne beschie- 
nen werden oder unter einer Glocke mit Schwefelsäure. 


MÉLANGES. 


1. PRix DE Z00LOGIE PROPOSÉ EN 1833 ET REMIS 
AU CONCOURS EN 1836. 


La question relative au développement des nerfs in- 
testinaux des animaux sans vertèbres, question proposée, 
en 1835, pour sujet du prix d'histoire naturelle, et re- 
mise au concours de 1858, est encore restée sans ré- 
ponse. En conséquence, l'Académie a jugé convenable 
de retirer ce prix; en sorte qu'à présent, il ne reste plus 
qu'un seul prix en concours, celui de philolooie classi- 
que, proposé en 1856. 


4 —— 


CHRONIQUE DU PERSONNEL. 


Nominations: A l'occasion de la séance annuelle et 
publique tenue le 29 décembre 1838, l'Académie a 
M. le Conseiller d'état 
actuel Adelung, directeur de l'institut asiatique du 
Ministère des affaires étrangères; membres correspon- 
dants: M. Jacobi, professeur d'architecture civile 
à l'université impériale de Dorpat, M. le conseiller de 
cour Dahl, attaché au Gouverneur militaire d'Oren- 
bourg, le R.-P. Eugène, Exarque de la Géorgie et Ar- 
chevêque de la Carthalinie et de la Cakhétie, M. Neu- 
mann, professeur de physique à l'université de Kô- 
nigsberg, M. Harlan professeur d'histoire naturelle au 
lycée de New-York et M. Overmeer-Fischer, à 
Batavia. 


nommé membre honoraire: 


Promotions et décorations. Sont promus au rang de 


Conseiller d'état, MM. les Académiciens Kupffer, 
Schmidt, Brandt, 
extraordinaire Tarkhanoff; au rang de Conseiller 
de collège, M. l'Académicien extraordinaire Sjôgren. 
M. Schmidt a été décoré de l’ordre de Ste. Anne de 
la 24e classe. 
Membre décede. 
Helsingfors, m. c., le 30 décembre 1858. 


> —— 


ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE. 


L.-J. Schmidt, Grammatik der tibetischen Sprache. 4 


Herausgegeben von der K. Akademie der W. St 
Petersburg 1859. 410. Prix: 8 roubl. p. la Russie, 
3 écus de Pr. p. l'étranger. k 


Emis le 7 février 1839. 


M. le professeur Bonsdorff à. 


Baer et M. l'Acodémicien M 


Tome V. 


- ANS 1086. 
: NM 12. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIE 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PETERSBOURG. 


PAR 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d’un volume est 
de 5 roubles assign. on Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, 
Place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N, 1. — L'expédition des 
gazettes du bureau des postes se charge de con nandes pour les provinces, et le libraire ÉEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous es pays au courant des travaux executés par 
l'Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus 
dansles séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages 
manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance 
scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces 


bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges. 


DU PERSONNEL. 


N O T ES. 


15. BESCHREIBUNG EINER WAGE VON EINER 
NEUEN (CONSTRUCTION, UND ÂNGABE DER 


ART DIESE WAGE ZU JUSTIREN; VON T. 


GIRGENSOHN (lu le 11 janvier 1839). 
(Ci-joint une planche gravée ). 


. Die mehrfachen Verinderungen und Verbesserungen 

‘an Wagen, welche man in neuerer Zeit ersonnen und 
‘angebracht hat, beweisen hinlänglich, dass auch die 
®Wagen von der anerkannt besten Construction noch 
“mmer etwas zu wünschen übrig liessen. Ramsden 
#suchte durch besondere Construction des Balkens eine 
"grosse Länge, vereinigt mit Steifigkeit und Leichtigkeit, 
zu erzielen, und wählte deshalb zwei hohle Kegel, 
Welche an ihrer Basis vermittelst eines hohlen Wäürfels 
-vereinigt sind. Auch hat Parrot, Vater, schon längst 


minimum von Materie mit dem maximum der Kraft 
Wereinigte, und -brauchte zu seinen Wagen flache Paral- 
lelepipeden mit Ausschnitten. Die Schneiden und Pfannen 
wurden häufig aus harten Steinen und selbst Edelsteinen 
.verfertigt, wodureh man die Wagen sehr vertheuerte, 
ohne aber im Verhältnisse des Preises viel gewonnen zu 
- haben. Ramsden hatte auch eine Vorrichtung angebracht 
“um die Axe der Wage vom Hypomochlium abzuhe- 


Devwiesen, dass die Form der hohlen Kegel nicht das! 


SOMMAIRE. NOTES. 15. Description d'une balance de nouvelle construction. Giscexsonx. 16. Note sur une nouvelle espèce 
du genre Asterias. Brasot. — QORRESPONDANCE. 4. Lettre à l’Académie des sciences de Paris. Parrot. — CHRONIQUE 


ben, auch wurden schon von ihm die Schalen mit den 
Pfannen abgehoben. Die Schwierigkeit die drei Schnei- 
den parallel zu bringen, brachte wahrschemlich Mohr 
auf den Gedanken, statt Schneiden, Spitzen zu gebrau- 
chen, und besonders Steinheil gab eine Kugelwage 
an, welche sehr viele Vorzüge vereinist. Allein beï 
grôsseren Gewichten und häufigem Gebrauche môchten 
die Spitzen ganz zu verwerfen, und die Kugelwage 
auch nicht anwendbar sein, weïil bei beiden nur ein 
Punkt widersteht; dahingegen bei einer gut geschliffe- 
nen Schneide und ebenem Hypomochlium mehrere Wi- 
derstandspunkte vorhanden sind. Zwar lassen sich Spitzen 
und ÆKugeln schnell nacharbeiten wenn sie verdorben 
sind , aber dieser Umstand ist immer unangenehm, wo- 
gegen bei Schneïden von feinem, gut gehärteten Stahle 
nach vielen Jahren erst eine Reparatur nôthig ist. Die 
Einrichtung welche ich meiner Wage gegebeu habe, 
soll bezwecken, dass sie richtige Resultate gebe, auch 
wenn die Schneïden nicht ganz parallel wären. Da aber 
wegen einer môglichen Flexion des Balkens nach der 
Seite doch noch eine Ungewissheit entstehen künnte, so 
soll, im Falle man es nôthig erachtet, dieselbe Ein- 
richtung-Mittel an die Hand geben, die. Schneïden ganz 


genau parallel zu stellen, und die Angaben der Wage 


also sehr sicher zu machen. 

Der Balken aa Fig. 1. der Wage besteht aus einem 
durchbrochenen Messingbleche ungefüihr eine enolische 
Linie dick für ein Pfund Belastung auf jeder Schale , 


179 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


180 


und ist an den Enden für die Schneïden verstärkt. Die 
Séhneïden sind unbeweglich nach einem später anzuge- 
benden Verfahren befestigt, und smd aus dem besten 


englischen Stable verfertigt, bei dessen Härtung Vor-! 
: Empfndlichkeit schien mir die zweckmässigste, weil der 


sicht verwandt werden muss, damit die Schneïden bei 
einer grossen Härte nicht leicht ausbrechen. Unter dem 


Balken der Wage befindet sich der Hülfsbalken Ebbb , ! 
| Schneiden nur von Stahl zu seyn brauchen. Uebrigens 


welcher vermittelst Hebel und Schraube durch die Stan- 
gen ce vertical hinauf- und hinunterbewegl werden 
kann. Dieser Hülfsbalken dient sowohl zum Abheben 
des Balkens und der Pfannen vermittelst der Säulchen 
æxæx'x', als auch zur genauen Einstellung des Wage- 
balkens, wie es weiter unten angegeben werden wird. 
Die Schalen Ah hängen mit den harten Spitzen der Bü- 
gel ww in einer conischen Vertiefung des Pfannenträ- 
gers und drücken dadurch beï jeder Belastung und bei 
jeder Verschiebuug der Gewichte auf den Schalen im- 
mer auf denselben Punkt. Der Zeïger z des Balkens 
geht durch den hohlen Kegel dd hindurch, und kommt 
unten bei dem durchbrochenen Stücke ee zum Vor- 
schein, wo auch der Gradbogen pp angebracht ist. Die 
beiden Tellerchen ë werden mit dem Hülfsbalken zu- 
gleich durch die Hebel ee und die Schraube o in die 
Hôhe bewegt und dienen dazu, den Zeïiger immer auf 
o zu stellen, wodurch wegen der langsamen Oscillatio- 
nen eine grosse Zeitersparniss erreicht wird. Diese Tel- 
lerchen stossen aber früher an die Schalen, ehe noch 
der Hülfsbalken die Wage mit den Pfannen erreichen 
kann, und federn sich bei weiterem Hinaufgehen des 
Hülfsbalkens zurück. Die Ebene, welche als Hypomoch- 
lium dient, und die Ebene des mit Schrauben zu 
stellenden Brettes müssen ziemlich parallel seyn, damit 
bei horizontaler Stellung des Brettes das Hypomochlium 
auch horizontal liest. Die ganze Wage kommt in ein 
Gehäuse, in welchem die äquilibrirten Thüren in Schli- 
zen sich hinauf - und hinunterbewegen und in jeder 
Hôhe stellen lassen. 

Obgleich durch eine grosse Länge des Balkens, ver- 
bunden mit Steifigkeit und Leichtigkeit eine grôssere 
Empfindlichkeit erzielt wird, so wird die Wage doch 
dadurch so viel Raum einnehmen und vertheuert, dass ich 
vorzog dem Balken eine andere Form als die Ramsden- 
sche zu geben, um so mehr als eine übertrieben grosse 
Empfndlichkeit wohl eher schädlich als nützlich seyn 
künnte. Die langsamen Oscillationen sind sehr unange- 
nehm und die geringe Einstellungskraft kann Unsicher- 
heiten bei mehreren Abwägungen desselben Gewichtes 
erzeugen. Eine Ramsdensche Wage soll den 10 million- 
sten Theiïl der Last bei 10 Pfund Belastung, eine Stein 


heilsche den 4 millionsten Theïl, eine Wage von Gahn | 
den 2 millionsten Theïl der Last, und endlich die For- 
tinschen sollen gewôhnlich den 117, millionsten Theil 
des aufselegten Gewichtes angegeben haben. Diese letzte 


Balken ganz einfach von einem durchbrochenen Mes- 
singbleche construirt, nicht übermässig lang, und die 


habe ich die Wage mit einem Laufsewichte wv verse- 
hen, welches aus zwei Hälften besteht, die hôher oder 
niedriger gestellt werden, und zum Befestisen auf der 
Schraube gegen einander geschraubt werden kônnen, 
Vermiltelst dieser Laufoewichte kann man die Em- 
pfindlichkeit der Wage noch erhôhen oder verringern. 
Der Balken muss in der Arbeïit nach dem Hämmern mit 
Fett so stark, erhitzt werden, dass letzteres abdampft, 
wodurch er eine gleiche Spannung der Theiïle erhält, 
und dann erst mit dem Support absgedreht werden. 
Das mittlere Prisma und die Endprismen sind dreieckig 
und gleichseitig im Durchschnitt beï kleineren Wagen> 
bei grôsseren aber rechtwinklicht, wodurch die Schneïde 
einen grôsseren Widerstand leisten kann. Um die mitt- 
lere Schneide recht unbeweglich in den Balken befesti- 
gen zu künnen, wird sie etwas verjünot zulaufend ge- 
schliffen, damit sie fest in die Scheiben o' hineïngetrie- 
ben werden kann. Diese Scheiben habea kleine Ansätze. 
welche von jeder Seite des Balkens bis nahe in die halbe 
Dicke desselben reichen, so dass zwischen ihnen ein 
schmaler leerer Raum bleibt. Um zu bewirken dass die 
mittlere Schneide q oder Axe der Wage senkrecht auf 
die Seiten des Wagebalkens steht, werden. vorläufig in 
die Scheiben, ehe sie noch gedreht werden, dreieckige 

Lôcher von der genauen Grüsse der Axe durchgearbei- : 
tet. Hierauf werden in diese Lücher dreïeckige Prismen 
von Kanonenmetall eingepasst, und die eingepassten 
Stücke mit den Flächen der Scheiben eben gefeilt; 
durch die verschiedene Farbe der Metalle kann man an 
jeder Scheibe ganz deutlich die Spitze des Dreiïecks, 
welche zur Axe dienen soll, bemerken, und bobrt nun 
genau durch diese Spitze auf der Drehbank cylindrische 
Lüôcher von gleicher Weite senkrecht in jede Scheibe, 
Wenn man nun diese Scheiben auf einem cylindrischen 
Stifte aufsteckt und auf demselben abdreht, und die 
Ansätze in den Wagebalken eindreht, so muss die 
Kante des Dreiïecks oder die Axe der Wage seukrecht 

auf die Seitenfläche des Balkens zu stehen kommen 
Hat man die Scheiben abgedreht, so schlägt man die 
Prismen von Kanonenmetall heraus und schraubt die 
Scheiben, nachdem man das stählerne zur Axe dienenden 


181 BULLETIN SCIENTIFIQUE 152 


- Prisma durchgesteckt hat, von den entgegengesetzten 
… Seiten des Balkens sehr fest gegeneinander und an den 
Balken vermittelst der Schrauben s's's, Die Axe muss 
auf diese Art sebr fest und senkrecht im Balken liegen, 
da sie nur an den Enden gefasst wird und die dreisei- 
tige Oeffnung in der Scheibe auf dem Balken senkrecht 
steht. Die Endprismen der Wage z0g ich vor, unbe- 
weglich zu befestigen, damit die Wage sich nicht ver- 
ändere und liess zu dem Zwecke den Balken am Ende 
brdicker, wo die Prismen in der gehôrigen Entfernung 
eingepasst und eingeschlagen :werden. 

Unterhalb des Wagebalkens aa ist ein zweiter Bal- 
ken &bbb angebracht, welchen ich oben den Hülfsbalken 
genannt habe, der sich durch zwei parallele stäblerne 
Stangen ce, die oben bei dd und unten bei e'e' m 
gleich weit von einander abstehenden Oeffuungen lau- 
fen , hinauf - und hinunterbewegen lässt. Diese Stangen 
ce müssen an den Enden genau cylindrisch gedreht, und 
sebr parallel gestellt sein. Unten sind diese Stangen 
durch ein Queerstück rr und oben durch den Hülfs- 
balken vereinigt. Der Hebel g Fig. 1 und Fig. 4 dient 
dazu, vermittelst der Schraube o den Hülfsbalken hin- 
auf und hinunter zu bringen. Bei x'x' trägt der Hülfs- 
balken zwei stählerne Säulchen auf jeder Seite, auf der 
hintern Seite mit flâchen Enden, auf der vorderen Seite 
aber das eine Säulchen mit einer conischen Vertiefung , 
und das andere mit einer dreïeckigen Rinne dem Balken 
parallel. Diesen Säulchen entsprechend sind im Balken 
zugespitzte Schrauben t't’ angebracht, welche sich schwer 
in ihrem Gewinde drehen. Es ist klar, dass wenn der 
Hülfsbalken gehoben wird, die vorderen Schrauben- 

. spitzen in die Vertiefung der Säulchen einfallen, wäh- 
rend die hinteren nur aufliegen werden. Dadurch kann 
der Wagebalken in keiner Richtung ausweichen, und 
wird bei jedesmaligem Abheben und Herunterlassen in 
dieselbe Stellung kommen, und zwar wird er sich sebr 
genau einstellen, da die Enden der Säulchen und der 
Schraubenspitzen glashart und sebr glatt geschliffen sind. 
Zur grôsseren Sicherheit hat die conische Vertiefung des 
einen Säulchens im Centrum ein feines Lüchelchen, und 
bei dem dreieckigen Einschnitte des anderen Säulchens 
ïst die gegenüberstehende Schraubenspitze etwas abge- 
“stumpft. Da alle Schrauben sich stellen lassen, so wird 
manu mit der grôssten Leichtigkeit bewirken künnen, 
dass die Schneide sich parallel auf das Hypomochlium 
aufsetzt, und zugleich dem Balken eine solche Lage ge- 
ben künnen, dass der Zeïiger auf o steht, wenn die 
Schneiden in horizontaler Linie lieyen. An jedem Ende 
l “des Hülfsbalkens sind zwei Cabele b'b' Fig. 1, 2, und 


É 


3, vorhanden, welche es solche Säulchen von Stahl 
æx wie der Hülfsbalken tragen, nur dass hier auf jeder 
Seite das eine Säulchen oben eine conische Vertiefung, 
das andere einen transversalen Einschnitt hat. Der Pfan- 
nenträger g hat zwei zugespitzte Schrauben tt, welche 
in diese Vertiefung fallen, und dadurch werden sich 
diese Pfannenträger immer in derselben Lage auf den 
Balken aufsetzen. Zur näheren Erläuterung der Noth- 
wendigkeit dieser Einrichtung sei mir erlaubt folgende 


Figur herzusetzen : 


UT d 

/ | : 

Pa ! 
{ ; . / 
era : 4 
dd ; / 

‘ L , 


Es sei ef die Axe des Balkens; ab und cd die zwei 
Endaxen, so würde man, wenn bei horizontaler Lage 
die Schwerpuncte der Pfannenträger in g und À und 
der Schwerpunct des Balkens in à fielen, so lange justi- 
ren müssen bis ig — ih. Es kann aber diese gleiche 
Länge der Arme bei nicht parallelen Endaxen nur so 
lange bestehen, als die Pfannen oder der ganze Balken 
sich durchaus nicht seitwärts verschieben, in welchem 
Falle sich die Arme sogleich in der Länge ändern wür- 
den. Denn gesetzt der Punct g werde nach k gerückt, 
und der Punct À nach 7, so wird kp > on und die 
Arme sind also sehr ungleich lang. 

Angenommen also dass die 3 Schneïden nicht parallel 
wären, und man würde sie so berichtigen, dass die 
3 Schneïden in einer horizontalen Ebene lägen , und es 
würden die Pfannen durch den Hülfsbalken immer auf 
derselben Stelle aufgesetzt werden, so müsste die Wage 
nothwendig bei mehreren Wägungen dieselben Resultate 
geben, da alle beweglichen Theile so bleiben, als ob 
sie nicht verstellt worden wären. Bei den früheren Wa- 
gen konnte sich der Pfannenträger seitwärts verstellen, 
und erzeugte dadurch nicht übereinstimmende Resultate, 
wenn die Schneïden nicht genau parallel waren. Der 
grôsseren Genauiykeit wegen kann man den Hülfsbalken 
benutzen, die Endschneïden parallel mit der Axe zu 
stellen, wie ich später anführen werde. Die Schrauben 
tt der Pfannenträger müssen so gestellt sein, dass wenn 
der Hülfsbalken im die Hôhe bewegt wird, zuerst der 
Pfannenträger und dann erst der Balken aufgehoben 


wird. Die Pfannen selbst sind sebr klein ausgehôühlte 
* 


, 
: 
H 
DLL 
| 
Ûl 


185 


Rinnen, die in der Mitte durchgefeilt sind, damit pur 
die Enden der Pfannen auf jeder Schnéïde ruhen. Wenn 
so die Schneïde auch nicht vollkommen gerade geschlif- 
fen wäre, so müssten die Pfannen doéth immer in zwei 
Punicten, also einer geraden Linie, unvéränderlich auf- 
heven. 

Ehe man an die Bérichtigung der gleichen Länge der 
Arme geht, muss man durchaus erst untérsuchen , ob die 
Schärfen der 3 Schneïden in einer horizontalen Ebene lie- 
gen, und ich wäblte folgende Methode, welche mir am be- 
quemsten und sichersten schien: Man äquilibrirt den 
Wagebalken (ohne angehängte Schaalen und Pfannen) 
vermittelst des oberen Laufsewichtes wv in der Art, 
dass der Balken in mehreren Lagen stehen bleibt, und 
so der Schwerpunct des Balkens in die Drehungsaxe 
fallen wird. Waren jetzt die Schneiden in einer Ebene, 
so musste der Balken nach angehänoten Schalen und 
aufselegtem Gewichte, wenn dieselben abgeglichen wer- 
den, wieder in mehreren Lagen stehen bleiben, weil 
der Schwérpunét in Hinsicht des BalKens nicht im ge- 
ringsten verrückt wird. Wenn es gelinyt, diese Bedin- 

# vollkommen zu erreichen, so ist diese zugleich 
Béweis dass der Balken sich durch die aufgelegten Ge- 
wichte nicht biegt. Ist aber die Drehungsaxe oberhalb 
dér Ebene, welche die beiden Endschneiden verbindet, 
so wird der Schwerpunct heruhterserückt, und der 
Balken wird sich nur in einer Läge einstellen oder os- 
cilliren, im umgekehrten Falle aber wird kein stabiles 
Gleïchgewicht vorhanden sein, der Balkèn sich um 180 
Grad umzudrehen suchen und also überschlagen, wie 
man zu sagen pfleot; durch vorsichtiges Biégen über die 
Kanten wird es bald gelingen, die dréi Schnéiden in 
eine Ebene zu bringen. 

Um nun die gleïche Länge der Arte des Balkens zu 
erhaltéen, vérfértist man sich durch défpélte Wägung 
zwei genau gléich schwere Gewichte, und verfährt fol- 
gendérnraassen: Wenn ein Arm dés Balkens nach Ab- 
gleichung désselben und aufgelesten gleichen Gewichten 
zu kurz gefunden wird, legt man däs zù bérichtigende 
Ende des Balkens auf eine härte Unterlage, und indem 
man mit einem polirten stählernen Punzen auf der nô- 
thigen Stellé seitwärts von der Schneïde auf das Mes- 
sing schligt, hat man es in seiner Gewalt, die Schneïde 
allmälig von der Axe zu entfernen. Wenn man so die 
Waage bis auf ungefähr 4 Grade am Gradbogen berich- 
tigt hat, nimmt man eine kleme Spiegelscheibe und 
schleift von der nôthigen Seite am Prisma mit dem 
feinsten Schmirgel weg, so lange bis die gleiche Länge 
erzielt ist, ÆEs ist klar, dass bei der Emrichtung des 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


184 


Hülfsbalkens und der Pfannen ein Nichtparallelismus der 
3 Schneiïden von kemem grossen Belange sein wird, 
aber der grôsseren Sicherhéit wegen kann man den 
Hülfsbalken benutzen, um den Parallelismus durch fol- 
gende Methode herzustellen : Die Pfannenträgér YY hà- 
ben in der Gabel b'2' seitwärts einigen Spiélraum und 
werden durch die Schrauben und die Säulchén zx im- 
mer in der Mitte aufoesetzt; drückt man nun während 
des Herunterlassens des Hülfsbalkens die Gabel etwas 
seitwärts, so wird sich die Pfanne y seitwärts aufsetzen, 
und der Zeiger, wenn die Wage oscillirt und die 
Schneïide nicht parallel der Axe wäre, einen Unterschied 
érgeben, weïl in diesem Falle die Länge des Armes 
des Balkens entweder länger oder kürzer geworden ist. 
Da man nun weïss, in welcher Lage die Schneïde sich 
béfindet, so wird man durch seitliches Biegen des Bal- 
kéns sehr bald den Parallelismus erzielt haben, in wel- 
chem Falle bei Verschiebung des Pfannenträgers zu beï- 
den'Seiten der Zeiger keinen Unterschied geben soll. 
Sollte hiedurch die gleiche Länge der Arme wieder al- 
terirt worden sein, so verfahre man wie 6ben angegeben 
wurde. Es verstéht sich von selbst, dass alle diese Ope- 
rationen schon vor dem Poliren des Wagebalkens ge- 
macht”sein müssen, damit man nachher nur sehr wenig 
nachzuhelfen hat, weil sonst das Ansehen der Wage 
durch vieles Hämmern und Biegen leiden wird; beson- 
ders muss man die Schneïden noch vor dem Hämmern: 
oder Biegen so genau wie môglich einsetzen. In der Re- 
gel wird bei den Mechanikern nicht so sebr daräuf gese- 
hen, dass die 3 Schneiden dér Wage auch in einer horizon 
talen Ebene liegen , wenn nur der mittlere Aufliegepunct 
durch eine gerade Linie verbunden werden kann ; aber 
auch zu dieser Untersuchung kann der Hülfsbalken ‘be- 
nutzt werden. Aequilibrirt man nämlich den Balken bis 
oben und unten Gleichsewicht ist, und also der Balken 
in mebreren Lagen stehen bleibt, verschiebt hierauf die 
Pfannen seitwärts, so wird nur dann der Séhwérpunét 
mit dér Axe zusammenfallend bleiben, wenn die drei 
Schneiden in einer Ebene liégen. Durch allmäliges' dre- 


bendes Biegen der Enden des Balkens erlangt mandie 
Lage der 3 Schnéiden in einer Ebene. Natürlich muss 


aber auch dieses schon früher mit einem Faden unter- 
sucht und der Balken darnach aus dem Groben gebogen 
sein. 

Manchem wird vielleicht scheinen, dass durch dies 
viele Biegen und Hämmern der Balken sehr leiden 
môchte; allein da die Schneiden schon vorher ziemlich 
genau eingepasst werden künnen, und die grobe Justi- 
rung geschicht ehe noch die Wage polirt wird, so 


% 


bleiben davon keiné Spuren übrig, und nur vou den 
Schlägen mit dem polirten Punzen bei der Berichtigung 
der gleichen Länge der Arme bleiben Eindrücke zu. 
rück, welche aber wenig bemerkbar sind, und nicht 
in die Augen fallen. Man kônnte auch eine Correction 
mit Schrauben anbringen, abér hier finden sich so viele 
Nachtheïle ein, dass ein ganz einfacher Wagebalken 
mit festen Schneiden immer vorzuzichen sein wird, in- 
dem man ibn Jahrelang unverändert brauchen kann. 
Um die Fliche des Hypomochliums môglichst hori- 
zontal zu haben, werden die oberen und unteren Fli- 
chen der Säule, welche dasselbe trägt, zugleich gedreht 
und der eingepasste Chalcedon wird nach der vorge- 
drebten Fliche des Hyÿpomochliums geschliffen und po- 
lint. Stellt mau nun das gerade Brett ff vermittelst der 
Schrauben gg horizontal, so wird auch die Fläche des 
Hypomochliums horizontal stehen. Damit der Zeiger gut 
geschützt sey , lasse ich ibn durch den hohlen Kegel d 
durehgehen , und an dem untern durchbrochenen Stän- 
der ee zum Vorschein kommen, wo sich auch der Grad- 
bogen befindet. Es ist nothwendig, den Zeiger breit 
und dünn zu machen, damit er sich bei den Oscillatio- 
_ men der Wage nicht durch sein eigenes Gewicht seit- 
wärts biegen kann; auch mache ich ihn von Messing, 
weil die senkrechten Stangen von Stahl cc Magnetismus 
 annehmen und auf den Zeiger wirken kônnten. Bei 
ganzigenauen Wägungen kann man die äquilibrirte Thüre 
des Gehäuses etyas in die Hôhe stellen, und mit einem 
Férnrobre aus der Ferne beobachten. Für nahe Beob- 
achtungen sind zur Vermeiïdung der Parallaxe auf dem 
 Glase der Thüre zwei Parallelstriche mit Diamant gezo- 
gen, zwischen welche man hindurchsieht. Die Schalen 
hängen mit einer Spitze in dem untern Theil des Pfan- 
nenträgers, wodurch erreicht wird, dass der Druck 
beim Auflegen der Gewichte immer auf derselben Stelle 
stattfindet. Zu hydrostatischen Versuchen lässt sich eine 
Schale abnehmen und eine andere kurze mit einem Ha- 
_ ken. einsetzen ; anstatt des Tellerchens À wird eine Platte 
eingesetzt , auf welche man das Glas mit Wasser stellen 
kann. Beim Wägen selbst muss man die Geyrichte nur 
dann aufsetzen, wenn Alles abgehoben ist, und wenn 
man nahe am Gleichgewichte ist, muss man zur Vor- 
sicht ein paarmal den Hülfsbalken in die Hôhe und zu- 
rück schrauben, wodureh die genaue Einstellung, und 
dadurch übereinstimmende Resultate erfolgen ; auch die 
 Schwankungen der Schalen müssen durchaus vermittelst 
der kleinen Tellerchen verhindert werden. 
Ist also die Wage fertig, so müssen : 
1. Schwerpunct und Axe zusammenfallen kônnen, so 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
—_—_—_—— 


186 


dass der Balken nach Regulirung des Laufsewichtes vv 
sich mit oder ohne Gewicht in mehreren Lagen ein- 
stellt; dann sind die drei Schneiden in einer horizonta- 
len Ebene 

2. Muss der Zeiïger nach aufgeleeten gleichen Gewich- 
ten auf o stehen bleiben; daun sind die Arme gleich 
lang. 


3. Muss bei seitlicher Verschiebung der Pfannenträger 


YY der Zeïger keinen Unterschied angeben , auch wenn 


Schwerpunct und Axe zusammenfallend gemacht sind, 
dann sind die 3 Schreiden unter einander parallel. 

Sind diese drei Bedingungen erreicht, so ist die Waage 
richtig und giebt dasselbe Resultat bei mehreren Wä- 
gungen desselben Gewichtes an. 


—— Ê — 


16. NOTE SUR UNE NOUVELLE ESPÈCE DU GENRE 
AsTenias (Asterias grandis), APPARTENANT 
A LA SECTION DES SOLASTÉRIES DE M. DE 
BLainviLze; par M. BRANDT (lu le 25 
janvier 1839). 


M. Traemer, médecin d'un vaisseau qui, en 1856, 
revint des colonies russes -américaines, apporta, entre 
autres objets zoologiques intéressants, une espèce d'étoile 
de mer, trouvée, selon son assertion , près des îles de 
Sandwich, L'individu, qui se trouvait dans de l'esprit de vin, 
était dans un tel état de conservation, qu'on pouvait en- 
core reconnaitre la couleur de la face dorsale. C'est 
pourquoi je le fis aussitôt figurer par notre habile pein- 
tre, M. Pape, pour en publier le dessin conjointement 
avec les figures qui représentent les Astérides obser- 
vées par feu M. Mertens. 

L'espèce en question paraît être la plus grande de 
toutés qui soient connues jusqu'à présent, car elle offre, 
si l'on prénd la mesure des pointes des deux rayons 
opposés, un diamètre de 17 à 18 pouces, et le plus 
grand diamètre du disque oval est de 7, le petit de 41} 
pouces. 

Pour la conformation générale, il y a une grande res- 
semblance avec notre Asterias helianthoides (voy. Pro- 
dromus descript. animalium ab H. Mertensio observato- 
rum p. 71); mais l'espèce, dont il s'agit ici, est plus 
grande et offre un disque oval entouré de rayons plus 
longs. Au reste, elle diffère aussi de l'autre par la cou- 
leur. La diagnose pourrait être établie de la manière 
suivante : 


187 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


188 


GE 


Asterias grandis disco ovali, radis viginti elongatis, | 55’ de lat. N. la température à 500 ou €00 t. de pro- 


acuminatis; supra aculeis sparsis, simplicibus, albidis , 
subulatis obsessa et subpallide miniacea, picturis angus- 
lis, salurate miniaceis subreticulatis. 


> B— 


GORRESPONDANCE. 


4. Lerrre De M PARROT «4 L'Acanémre 
DES SCIENCES DE Paris, (lue le 26 octobre 
1838.) 


Ayant lu, il y a quelque temps, dans les Mouvelles 
Annales des Voyages, avril 1836, p. 125, le résume 
des observations physiques dejà faites à bord de la 
corvette l'Astrolabe, capit. Dumont d'Urville, depuis 
son départ de Toulon Jusqu'au 25 oct. 1837, obsèrva- 
sions transmises au ministre de la Marine, je prends 
la liberté de vous présenter, Messieurs, les remarques 
suivantes, qui vous paraîtront peut-être mériter votre 
attention. Elles concernent les deux résultats indiqués, 
dont le premier est la température de la mer à de gran- 
des profondeurs, le second, l'air contenu dans l'eau pui- 
sée également à de grandes profondeurs. 


1. Température de la mer. 


D'après le résumé, les expériences ont été faites au 
moyen d'un thermométrographe, c'est-à-dire d’un ther- 
momètre à maxima et minima. Le résultat est que la 
température de la mer (lat. N. 280, 59° et long. 160,557) 
à 1000 brasses ou 5060° de profondeur est = 5° C. et 
à la surface 25, 6°. Or, quelque forme qu'ait le thermo- 
mètre en question , ses indications sont considérées 
comme les vraies températures sans être sujettes à aucune 
correction. 

Comparons ces résultats avec ceux de M. Lenz dans 
son voyage autour du monde avec le capit. Kotzebue, 
dont la relation se trouve dans les Mémoirea de notre 
Académie, VI Série (Sciences mathém. phys, et nat.), 
T. 1, 1851. Le résultat de ces expériences se trouve à 
la p.280. Dans l'océan Allantique, à 539 toises de pro- 
fondeur, la température était 2, 20° C.; dans la mer du 
Sud à 592 t. de profondeur 2, 21°; à 552 t. dans la mer 
du Sud 2,14, A Ja surface de l'eau, elles étaient 23,600, 
19, 24° et 17,060. La plus grande différence entre les 
trois températures inférieures n'étant que 0,0% nous 
pouvons la regarder comme nulle, et admettre, que 
dans les deux mers entre les limites de 7°, 207” à 45, 


fondeur est = 2,21 C. 

Aux profondeurs de 915 et 1015 toises, M. Lenz a 
trouvé, dans la mer du Sud, les temp. 2, 44° et 2,24 C.; 
ce qui donne en moyenne environ 2, 54° pour 1000 t. 
de profondeur. Au reste, l’on ne doit pas conclure de 
ce que la température moyenne à 500t. paraît de 0,150 
moins élevée qu'à environ 1000 t. que la temp. de l'o- 
céan commence à s'élever depuis la profondeur de 500 t. 
Cette anomalie s'explique parfaitement en admettant que 
la formule pour la température , gagnée par le thermo- 
mèlre en remontant, livre un résultat tant soit peu 
trop petit, la source d'une pareille erreur se trouvant 
déjà en partie dans la circonstance que, quoique le ba- 
thomètre se soit rempli de l'eau, qu'il a rencontrée en 
descendant dans chaque région qu'il parcourait, le corps 
de l'instrument n'avait cependant pas pris entièrement 
la température de la dernière, même pendant le temps 
qu'il est resté à sa plus grande profondeur, puisqu'il 
était composé de matières très peu propres à transmet- 
tre la chaleur. Une autre source de petites erreurs est 
l'inégalité de vitesse qui peut avoir lieu dans l'ascension 
du bathomètre; car si, vers la fin du travail, les ouvriers 
fatigués ont travaillé plus lentement, l'augmentation de 
la température a dû être plus grande, que la formule 
ne paraît l'indiquer. 

Si donc nous prenons pour 1000 t. la température 
moyenne 2, 34°, il s'en suit que celle que M. d'Urville 
a trouvée pour 1000 brasses est bien plus que la 
double de celle-là et au moins la double de celle que 
M. Lenz aurait trouvée à 1000 brasses. 

Cette énorme différence ne peut s'expliquer que par 
la différence des thermomètres employés par les deux 
physiciens. Or le résumé nomme thermométrographe 
l'instrument de M. d'Urville, sans au reste le désigner 
plus particulièrement, et nous croyons devoir admettre 
que c'est celui de Six, non seulement parce que c'est 
celui qui a été employé ordinairement dans ce cas de- 
puis l'expédition de MM. Krusenstern et Horner, mais 
parce que l'on n’a point encore de thermomètre à mi- 
nimum, qui ne soit exposé au même défaut que celui 
de Six, le défaut d’être influencé par de hautes pres- 
sions. Il n’est pas douteux que l’on ait eu soin de don- 
ner une grande épaisseur de verre à la boule du ther- 
momètre de M. d'Urville, dans le but d'éliminer l'effet 
de ces grandes compressious; mais le résultat a prouvé 
que celte épaisseur n'a pas suffi. Je prends la liberté de 
prier l'Académie de lire les expériences décrites dans 
mon mémoire intitulé: Æzxpériences de fortes compres- 


189 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


190 


———__———————————_—_———“—…—…——…—…—……… 


sions sur divers corps, insérées dans les Mémoires de 
notre Académie, VIe Série, T. I. 1852, où, entre au- 
tres, j'ai cherché la loi de la compression sur la boule 
d'un thermomètre, d'une pression atmosphérique à l'au- 
tre jusqu'à 100 et qui prouve, qu'un simple thermomè- 
tre ordinaire peut servir avec autant de sûreté et plus 
de commodité que l'élatéromètre à air pour mesurer les 
pressions, l'ascension du mercure s'étant trouvée pro- 
portionnelle aux pressions. 

L'individu thermométrique que j'ai employé indique 
une ascension de 21,50 R pour 100 pressions atmosphé- 
riques. Pendant ces opérations, un thermomètre plon- 
geant dans la même masse d'eau comprimée, mais sous- 
trait à la compression, n'indiquait aucune augmentation 
de température. 

* Que l’on imagine donc que ce thermo - élatéromètre 
eut eu à sa surface de mercure un index comme celui 
du thermomètre de Six, et qu'il eut été plongé dans la 
mer, il est clair, qu'il eut indiqué, à une profondeur 
équivalente à 100 pressions atmosphériques, une tempé- 
rature de 20,52 R. ou 25,62 C. au-dessus de la vraie, et 
à la profondeur, où le thermoméirographe de M. d'Ur- 
ville a été plongé (5900, équivalant à une pression 
d'environ 130 atm.) une température de 33, 280 C. au- 
dessus de la vraie, si sa boule eut élé aussi mince que 
celle de mon élatéromètre; mais comme on lui aura 
donné plus de matière, l'excès d’ascension du mercure 
n'a été que de 2,82C. Je crois devoir, comme je l'ai 
fait dans mon mémoire, conclure de ces données, que 
les thermomètres construits sur le principe de Six li- 
vrent de fausses indications dès qu'on les emploie sous 
de fortes compressions ; celui de M. d'Urville eut, déjà 
à une profondeur de 30 t. commis une erreur de 0,1°C. 
S'il a été employé à des profondeurs plus petites ou 
plus grandes que 1000 brasses (ce qui peut-être à eu 
lieu), les résultats iudiqueront faussement une augmen- 
tation de la température avec la profondeur. 


2. L'air contenu dans l'eau à de grandes : 
profondeurs. 


idée de M. Biot pour recueillir cet air est assuré- 
ment très ingénieuse ; mais j'avais prévu le résultat, et 
. l'avais même annoncé vers la fin de 1856 à M. de Hum- 
boldt. Voici à peu près ce que j'écrivais alors à cet il- 
lustre savant. 

Le but de rapporter l'air contenu dans l’eau de mer 
prise à de grandes profondeurs n'aura pas de succès, 
- Les savants de la Bonite ne rapporteront pas de cet air 


| dans la vessie , parce que cet air ne se dégage pas lors- 

que le bathomètre remonte à la surface de l'eau. Les 
|expériences de M. Lenz avec le bathomètre que-je lui 
‘ai donné en 1825 pour son voyage autour du monde 
n'ont livré aucun indice d'un pareil dégagement ; ce qui 
au reste n'est pas la seule preuve que j'avais pour cette 
asserlion, comme je le ferai voir tout à l'heure. Exami- 
nons d'abord l'expérience bathométrique même. 

En admettant la loi de Henry, que l'eau absorbe l'air 
sous toutes les pressions et sous la même température 
à volume égal, et en prenant 1/3 (le volume d'air que 
M. Humboldt a trouvé dans l'eau de la Seine) pour base 
du calcul, l'on trouve que les 64 livres d’eau, prises à 
1000 1. de profondeur, devraient avoir contenu une por- 
tion d'air qui, ramenée à la pression d'une seule at- 
mosphère , égalerait 5, 53 fois le volume de l'eau. Or 
comme ce volume d'eau est = 1520 pouces cubes, ce- 
lui de l'air dilaté à l'ouverture de la soupape hors de 
l'eau aurait dû être — 4,688 pieds cubes. Mais bien 
avant que M. Lenz eut pu ouvrir les soupapes, l'énorme 
élasticité de l'air renfermé aurait déchiré le bathomètre, 
ou bien ouvert les soupapes, la supérieure étant beau- 
coup plus grande que l'inférieure. Mais dans le dernier 
cas (le plus vraisemblable) l'air se serait échappé par 
petites bouffées correspondantes à la force nécessaire 
pour soulever les soupapes, qui pesaient 71/, livres de 
Livonie. Mais comme elles étaient équilibrées avec leur 
attirail à 1/, once près, et l'ascension produisant sur la 
soupape supérieure une ‘pression de 14,1 onces, la ré- 
sistance totale était 14,5 onces. Ainsi l'air aurait dû s'é- 
chapper petit à petit en portions correspondantes à cette 
résistance, el monter très visiblement à la surface de la 
mer, et la dernière portion se serait trahie au moment 
de l'ouverture de la soupape sur le vaisseau, la surface 
entière de la base supérieure du bathomètre se trouvant 
alors couverte d’un demi pouce d'eau. 

Quinze expériences de M. Lenz, dont aucune n'avait 
indiqué le moindre dégagement d'air soit pendant la 
montée , soit à l'ouverture de la soupape, durent déjà 
faire douter, que Ja vessie ajoutée à un bathomètre 
quelconque se remplirait d'air (”). Mais en voici d'autres, 
qui durent consommer ma conviction. 


(*) Bien plus: Les deux soupapes du bathomètre de M. Lenz 
s'ouvrant à la fois, l'élasticité de l'air dégagé, qui exerçait une 
pression de laut en bas égale à celle de bas en haut, devait 
faire sortir à chaque bouffée une portion d’eau du bathomètre, 
de sorte que le volume de l'air dilaté étant 5,53 fois aussi grand 
que le volume intérieur du bathomètre, cet instrument serait 
arrivé sur le vaisseau vide d’eau et plein d'air. 


191 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


192 


oo 


Il entrait dans le plan des expériences, dont M. Lenz 
fat chargé. de soumettre différents mélanges de gaz à 
de très hautes pressions pour apprendre si ces gaz se 
combineraient chimiquement. Pour cet effet, il descendit 
jusqu'à la profondeur de 1000 t. plusieurs fioles de 
verre renversées dans un vase plein de mercure d'un 
volume beaucoup plus grand, que celui des fioles, 
pleines chacune d'une paire de gaz, entre autres d'air 
atmosphérique. Les gaz ne se combinèrent pas, mais 
ces fioles, arrivées au-dessus de la mer, contenaient 
une notable portion de mercure (près de {/19 du volume 
de la fiole) et quelques gouttes d'eau à sa surface, 
qui avaient traversé le mercure; ce qui indique claire- 
ment une perte sensible des gaz, qui n'avaient nulle- 
ment pu échapper par le cou de la fiole. 

Lorsque je me fus procuré l'instrument de compres- 
sion, dont j'ai parlé plus haut, je répétai quelques unes 
de ces expériences sous une pression de 100 atm. Les 
fioles ayant leur ouverture immédiatement dans l'eau, 
le volume du gaz, disparu et remplacé par de l'eau, se 
montait à environ 1/, où même 1/5 du volume de la 
fiole. Mais lorsque j'employai un instrument particulier 
dans lequel les gaz furent séparés de l'eau par une co- 
lonne de mercure d'environ 2 pouces de hauteur, la 
diminution du gaz fut à peu près la même, que dans 
les expériences de M. Lenz, à cette différence près, que 
l'eau n'avait pas traversé le mercure; ;ce que j'attribue 
en partie à ce que j'avais dans ces expériences 30 pres- 
sions atmosphériques moins que M, Lenz dans les sien- 
nes, et que la durée futbien plus courte que pour les 
“expériences avec le bathomètre. Les mélanges employés 
ici étaient du gaz azote et hydrogène dans Ja portion 
nécessaire pour produire de l'ammonüaque ,_ de l'air at- 
mosphérique, cu gaz hydrogène et oxigène dans la pro- 
portion nécessaire pour faire de Veau. Mais les réagents 
n'ont indiqué aucune combinaison chimique. 

Toutes ces expériences prouvent, à mon avis, que 
les gaz absorbés par l'eau (combinés non par l'affinité 
chimique, mais par l’affinité physique), sous de,hautes 
pressions sont relenus dans le liquide, après que ces 
hautes pressions ont été réduites à une .seule pression 
d’une atmosphère, avec une force isupérieure qui les 
empêche de reprendre la forme gazeuse, si la compres- 
sion a duré longtemps. Il est probable qu'un jour la 
physique démontrera, que la force avec laquelle les gaz 
mis en contact avec l'eau y sont retenus, augmente avec 
le temps. Si cela se confirme, nous ne devons pas nous 
étonner que le gaz atmosphérique contenu depuis tant 
de siècles dans l'eau à de très grandes profondeurs ne 


se dégage plus lorsqu'il se trouve délivré du poids qui 
l'y avait comprimé, ou du moins qu'il ne se dégage pas 
subitement. Si nous voulions rejeter cette opinion, nous 
serions forcés de rejeter la loi de Henry, et de suppo- 
ser qu'aucune pression ne peut faire entrer plus dair 
dans l'eau que ne le fait une seule pression atmosphé- M 
rique ; ce qui n'est aucunement admissible. j 

M. Biot, ce respectable doyen des physiciens, n'a 
probablement pas ew connaissance du -bathomètre que 
j'ai fait construire pour M. Lenz, ni de l'emploi que ce 
jeune physicien en a fait. Craignant apparemment, comme 
le défunt Horner, que l'on ne puisse construire des sou- 
papes qui ferment assez exactement, il a voulu se jpas- 
ser des soupapes et a inventé un instrument compliqué 
qui ne peut livrer des résultats satisfaisants. La nécessité 
d'avoir deux cordes pour son jeu a déjà fait échouer 
une expérience sur trois à la petite profondeur de 1000 
pieds. Que sera-ce, si l'on veut étendre ces expériences 
à 6000 pieds, comme celles de M. Lenz, qui les aurait 
poussées à 3000 toises, s'il avait eu des calmes d'une 
assez longue durée. En outre, un examen détaillé de ce 
nouveau bathomètre prouverait qu'il ne rapporte pas 
l'eau pure de la plus grande profondeur; mais mélingée 
avec de l'eau des moindres profondeurs. 

Vous devinerez facilement, Messieurs, le but de cette 
lettre, qui est, d'un côté, de prévenir les conclusions 
que l'on pourrait tirer .des expériences de M. Dumont 
d'Urville sur Ja température de la mer à de grandes 
profondeurs, elqui, une (fois promulguées, ne pourraient 
pas être réfutées de sitôt; d'un autre ‘côté d'engager 
l'Académie à employer à la suite un bathomètre du 
genre de celui qui a servi aux expériences de, M.Lenz, 
puisqu'il livre par une seule observation une grande 
masse d’eau jprise à toute profondeur et en même temps 4 
sa température. | 

J'ai l'honneur d'être avec la plus haute considération, ete. 


abrite de 


RP ENT 


CHRONIQUE DU PERSONNEL. 


NominaTiox. Sur la présentation de M. Struve, dé- 
signé Directeur de l'Observatoire central et premier As- 1 
tronome ; l'Académie a nommé :M. George Fuss 
Astronome-adjoint à cet: Observatoire , nomination , qui a 
été :approuvée par M. ile Ministre de l'instruction pu= 
blique. 

Memure pécépé. M. le Comte Spéransky,m..h# 
le 11 février à St. - Pétersbourg. 


Emis le 23 février 1839. 


D 


Tome V. 
AN 13. 


#: 109. BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIÉ 


L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PETERSBOURG. 


PAR 


Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d’un volume est 
de 5 roubles assign. on Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.-Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, 
place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, comimissionnaire de l'Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des 
gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par 
l'Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1, Mémoires lus 
dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages 
manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4, Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance 
scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8, Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces 
bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. NOTES. 17. Note sur la préparation et l'emploi du gaz oxygène et hydrogène. Mess et Jacoër. 18. Note sur 
l'intensité des forces magnétiques à St.- Pétersbourg. Svassxr. — CORRESPONDANCE. 5. Sur deux espèces de Spalaz , 
propres à la Russie méridionale. Nonomans. 6. Sur un nouveau métal découvert dans la Cérite. Bexzeuvs. — MUSEES. 
4. Rapport sur les musées zoologique et zootomique. Branor. 

A 

Un bec Drummond, tel qu'il a été essayé à l'usage 
des phares, consomme 6 pieds cubes de gaz par heure, 

et possède un pouvoir éclairant de 123 bougies d'114 


NOT ES. 


17. NoTE SUR LA PRÉPARATION ET L'EMPLOI DU 


- turellement à la question de savoir, jusqu'à quel point 
ces appareils pourraient servir 
- dont nous venons de parler. 


GAZ OXYGÈNE ET HYDROGÈNE; par MM. 
HESS er JACOBI (lu le 22 février 1839). 


On connaît suffisamment les résultats surprenants qu'on 
avait obtenu, soit pour la fusion de différentes substan- 
ces très réfractaires, soit pour l'éclairage (Drummond) 
au moyen du gaz oxygène et hydrogène. Mais l'emploi 
de gazomètres couteux, le danger plus ou moins grand 
qui en est la conséquence, et la difficulté de préparer, 
avec une facilité suffisante, une quantité considérable 
d'oxygène, ont toujours limité l'emploi de ces substances. 

Les perfectionnements qu'on avait fait subir ici aux 
apparells voltaiques (à l'occasion de leur application an 
mouvement des machines), tant par rapport à leur 
énergie qu'à la constance de leur action, amenaïent na- 


s 


à éliminer les difficultés 
. Plusieurs expériences que nous avons faites, ces jours- 
ci, sur la décomposition de l'eau par la pile voltaïque 
donnent pour résultat que, dès à présent même, une | 
batterie de 10 pieds carrés de zik suffisait pour pro-| 
duire 1 pied cube du mélange détonnant, par heure. — | 
Nous proposons de nommer ce mélange gaz électrolyti- | 
que, par égard à la source dont il dérive. 


pouces de diamètre. Pour produire cet effet pendant un 
temps voulu, on n'a besoin que d'une batterie de 69 
pieds carrés de zink. Elle occupe, d'après les dispositions 
actuelles, 13 p. carrés sur 10” de hauteur. Mais, comme ces 
appareils peuvent être facilement superposés, un espace 
de 41/; p. carrés et 4 p. de haut serait suffisant pour 
contenir l'appareil. — Pour des cas ordinaires, qui n'exi- 
gent pas une si énorme intensité de lumière, il suffit 
d'un appareïl qui produit et consomme de 2 à 3 p. cu- 
bes par heure, et n'occupe que de 2 à 3 pieds carrés, 
et peut par conséquent trouver toujours un emplacement 
facile. Une seule personne suffit pour le monter et le 
charger dans l’espace de 5%/ d'heure; il n'exige aucune 
autre préparation et rend les provisions du gaz inutiles, 
vu que le gaz électrolytique est consumé à mesure qu'il 
se produit. — Son dégagement est parfaitement uni- 
forme, comme nous nous en sommes assurés par une 
expérience où le jet du gaz (de 1{/2 à 2 pieds cubes) dirigé 
sur un morceau de chaux, répandait une lumière agréa- 
ble qui fut entretenue pendant plusieurs heures. Nous 


gaz élec- 


croyons que c'est pour la première fois que le g 


trolytique ait été d'un usage technique. 


—_——)— 


195 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


196 


ER  -r 


18. NOTE suR L'INTENSITÉ ABSOLUE DES FORCES 
MAGNÉTIQUES TERRESPRES (HORIZONTALEÉS) 
à ST.-PÉTERsBOoURG ; PAR M. SPASSKY (lu 
le 14 décembre 1858). 


Les observations relatives à l'intensité absolue des for- 
ces magnétiques, que je vais communiquer, ont été insti 
tuées le 13 octobre 1888 entre 11 heures av. m. el 
heure après m. au pavillon magnétique près de la for- 
teresse , avec un pelit instrument construit d’après la 
méthude donnée par MM. Gauss et Weber ("). 

Pour déterminer la durée d'une oscillation du barreau 
aimanté je me suis servi d’un appareil semblable à celui 
de M. Hansteen, où le barreau était suspendu par. un 
fil de soie non tordu au moyen d'un très léger étrier 
en papier. Une extrémité du barreau (l'extrémité nord) 
portait une petite division tracée sur un morceau de pa- 


Ilème Série. 
Amplitude = 60. 


lère Série. 
Amplitude = 10, 


Nombre 
des oscil- 
lations 
doubles. 


Leur 


| Temps 
durée. 


| des pas- 


sages. 


BÉE 


ee 
EX 
© %@ C0 NF O6 de OT RO = 


in 


SES 


in © © Co 10 © de © co 


OUEN CE OUR RO RO RO me me mn 


& 


doubles. 


pier, de manière que le plan qui passait par le zéro 
de la division et le fil de la suspension coïncidait avec 
son axe magnétique. Ên \artétant toutes les oscillations 
du barreau au moyen d’un très simple arrangement, je 
pouvais placer très exactement dans le plan du méridien 
magnétique nn dioptre avec un fil vertical. C'est ainsi 
qu'en écartant un peu le barreau de sa position d’équi- 
libre, j'étais en état de mesurer très exactement lés-am- 
plitudes des oscillations et dé marquer avec précision, à 
l'aide d'un chronomètre, les instants où le zéro de la 
division, ou, ce qui revient an même, l'axe magnétique du 
barreau passait par le méridien magnétique. J'ai observé 
de cette manière les passages consécutifs de l'axe mag- 
nétiqué du barreau par le fil vertical du dioptre exécu- 
tés dans le même sens, l'intervalle entre ces deux pas- 
sages donne immédiatement la durée. d'une: oscillation 
double. Ces observations sont contenues dans le tableau : 
suivant : 


IVème Série. 
Amplitude — 40, 


IFme Série 
Amplitude — 50. 


Nombre 
des oscil-|_ 
lations 


Temps 
des pas- 
sages. 


T 


© C9 NI D OC x OL RO = 
€ OX NI GP OC ù ON LO me 


Les nombres contenus dans la troisième colonne de |3 et ainsi de suite, qu'on les ajoute après cela ensemble 
chaque série sont les différences entre le premier nom-|et qu'on divise la somme des nombres de la Ilfème co- 
bre et les nombres suivants, contenus dans la première lonne par la somme de ceux da la Ilèm® colonne, — 
colènne. Pour en déduire la durée d’une oscillation | C’est ainsi qu'on aura 
double, la méthode des moindres carrés exige qu’on 


multiplie les nombres de la Ilfme et de la ire colonne He Vue éries 16208 
les premiers par 1, les seconds par 2, les troisièmes par 5 n Wène —  16,2405 
D ee » » IlIIème —_ 16,2080 

n IVème — 16,2035 


(*) Resultate aus den Beobachtungen des magnetischen Vereins. » 
Tome I. p. 61. 


moyenne 16,20685 


197 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


198 


EEE 


La durée d'une oscillation simple sera donc = 8/,1054. 
Quoique dans ce genre d'observations on n'ait besoin d'a- 
voir égard ni à la force de torsion du fil, ni aux am- 
plitudes des oscillations, comme il était très facile de 
déterminer immédiatement la force de torsion, je n'ai 

as omis de le faire. Dans ce but, j'ai tourné la pièce à 
laquelle le fl de suspension était attaché en haut de 
deux circonférences entières, et j'ai trouvé que le bar- 
reau était dévié par là du méridien magnétique de 2° 10” 
à peu près. — De là et des amplitudes indique:s plus 
haut, on trouve facilement la correction qu'il faut appor- 
ter à la durée d'une oscillation par rapport à ces deux 
circonstances — — 0",0063. Ceci n'a effectivement pres- 
qu'aucune influence sur le résultat final. 

Après avoir ainsi déterminé la durée d’une oscillation 
du barreau, j'ai observé, d'après la méthode bien connue, 
les déviations de l'aiguille d'une boussole ordinaire produi- 
tes par le même barreau, lorsqu'il était mis à différentes 
distances de l’aiguille.et dans le plan perpendiculaire au 
méridien magnétique. Le cercle de la boussole est divisé 
de degré en degré; l'aiguille est longue à peu près de 
60 mm. Le tableau suivant contient les observations 
immédiates : 


Dist. du 
centre 


du bar-|Déviations de l'aiguille dans 


| reau à | quatre positions du barreau 
celui de 


Pour déduire de ces observations et de la durée d'une 
oscillation du barreau, qui a été trouvée plus haut, l'in- 
tensité absolue des forces magnétiques horizontales à St.- 
Pétersbourg , on aura, comme on sait, 

x C 
TZ > LT MISE (1) 
où 7 désigne l'intensité qu'on cherche, t la durée d'une 
oscillation du ‘barreau, Cle moment d'inertie du barreau, 
et où P est donnée par l'équation suivante : 


P p! { 
@v= gx tmp: (0) 


Comme le barreau était d'une forme parallélépipédi- 
que, son moment d'inertie peut être calculé très facile- 
ment par la formule bien connue 


C = 1/1 (at + 8?) p. 
Pour mon barreau 


a © 100,113mm 
b = 15,283 


p= 137130. 
On aura donc log. C = 8,0665101. 


Pour déterminer P, le tableau précédent, qui contient 
les observations des déviations, nous donne 9 équations 
de la forme de (2), où v est l'angle de la déviation 
observée et À la distance. 


Comnmie dans ces équations n’entrent pas les angles 
observés mêmes, mais leurs tangentes, les mêmes er- 
reurs d'observation modifieront différemment la valeur 
de P selon que angle est plus ou moins grand ; il faut 
donc, pour pouvoir les combiner d'après la méthode 
des moindres carrés, les multiplier avant tout, chacune 


(c'est à dire par la différen- 


» 1 
respectivement par Se S 


tielle de tg w). — On aura ainsi: 
Lg, JE MR 3 ne dec 
P'— costvRS cn costvR°"" costuR® 
Ex (En) 
cos+uR5 Se. cosvR5 


En substituant, dans cette formule, les valeurs obser- 
vées, on trouvera : 
tg. P = 7,1164849 
et de là la formule (1) nous donnera : 
T°= 1,6310 


C'est l'intensité absolue des forces magnétiques de St.- 
Pétersbourg, que l'on obtient en combinant, d'après la 
méthode des moindres carrés, toutes les neuf observa- 
tions de déviation et en prenant pour t la valeur déter- 
minée plus haut. 


Îl.est curieux de savoir comment se reproduisent les 
angles de déviation par la formule (2), si l'on y substi- 
tue, au lieu P etde P', leurs valeurs déterminées de ces 
neuf observations. — Voici le tableau qui contient ces 


angles : 


199 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


Angles 


observés 


Angles 


éledtés Différences 


s'esos 


ÉHERIT D 


| 27. 


L'erreur moyenne sera 3',19. 

On voit que les valeurs contenues dans la troisième 
colonne ne dépassent pas les limites d'erreurs d'observation, 
parce que d'après cette méthode on n'apprécie qu'un 
dixième d'un degré, c'est à dire 6’. — Néanmoins, la 
disposition particulière de ces erreurs nous conduit à 
une conclusion bien remarquable. On voit que, pour les 
distances plus grandes, ces erreurs sont négatives et de- 
viennent positives pour les distances plus petites; ceci 
ne peut être expliqué autrement qu'en supposant que le 
moment des forces magnétiques du barreau ne reste pas 
constant dans toules les distances du barreau de l'aiguille 
aïmantée, mais qu'il devient plus grand, probablement 
par l'influence de l'aiguille même, si les distances di- 
minuent. 

Cette supposition explique aussi pourquoi on obtient 
pour P et conséquemment pour 7° (l'intensité absolue 
des forces magnétiques), deux valeurs tout-à-fait difié- 
rentes, selon qu'on prend séparément les observations 
faites dans les distances plus grandes, ou celles qui ont 
été faites dans les plus petites distances. Car on aura 
T—1,64:8, si pour calculer P, on prend les 4 premières 
observations, 
5 dernières 
observations. 
Tandis que toutes les observations ensemble donnent, 


T = 16229, — — ee Le 


comme nous avons vu plus haut, 
LESN:6 310; 

En faisant de semblables observalions avec un autre 
aimant qui était beaucoup plus faible que celui-ci, 
j'ai obtenu des résultats encore plus divergents l'un de 
l'autre, et cela doit ètre ainsi, parce que les barreaux 
plus faiblement aimantés et trempés sont d'autant plus 
faciles à changer le moment de leurs forces magnétiques 
par l'influence des forces extérieures, quelques petites 
qu’elles soient. 

“2 $ — 


CORRESPONDANCE. 


5. Sur DEUX ESPÈCES DE SPALAX, PROPRES 4 
Extr. d'une lettre 
de M. Norpmann à M. Bauer (lu le 18 jan- 
vier 1839). 


LA RUSSIE MÉRIDIONALE. 


Bei Odessa kommt nicht selten eine Spalaxspecies vor, 
von welcher ich mir nach und nach 8 Exemplare ver- 
schaffen und zum Theïl selbst fangen konnte. Die Di- 
mensionsverhältnisse und ihre Färbung sind immer gleich, 
und da ich diese Individuen zu sehr verschiedenen Jah- 
reszeiten gefangen habe, so mussten doch einige Er- 
wachsene darunter seyn. Nun sind sie aber, wie gesagt, 
alle gleich gross, so dass ich glaube, lauter vollkommen 
erwachsene Exemplare vor mir zu haben. Dagegen habe 
ich aus der Umgegend von Bachmut und Taganroz 
zwei Individuen erhalten, welche beinahe noch emmal 
so gross sind. Auch erwäbnt Pallas in seiner Zoogra- 
phia 1. p. 159, dass der Spalax typhlus in der Umge- 
gend vom Terek 111/, Zoll lang werde. Pallas hat dem- 
nach beide Formen gekannt, aber nicht genauer mit ein- 
ander verelichen. 

Die Untersuchung der Schädel beider Formen hat 
mir jetzt in Paris die Gewissheit verschafft, dass es 
zwei sehr verschiedene Species seyn müssen, denn die 
Verschiedenheit ist so gross, dass man zwei Genera 
machen kônnte. 

1. Spalax Pallassii m. Bis 12 Zoll lang, gedrungener 

gebaut, Stirn und vorderer Theil des 
Kopfes weïsslich. 

Vaterland: Das Gouvernement Ekateri- 
noslaw, das Land der Donischen Kosaken, 
die Steppen am Fusse des Kaukasus und 
Grusien. 


2. Spalax typhlus Auct. Mit Ausschluss einer Menge 
von Synonymen. 
Bis 8 Zoll lang, oben einfarbig grau, ro: 
senroth angeflogen , gestreckter gebaut. 
Vaterland: Ungarn, Moldau, Bessara- 
bien, südlicher Theïl von Polen, Neu 
Russland bis zum Dnepr. 


Die letzte Art môchte sich in den meïsten Sammlun- 
gen von Deutschland befinden. In dem an Nagern übri- 
gens nicht reichen Museum des Jardin des plantes sind 
beïde Species vorräthig, und zwar von der grôsseren 


201 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 202 
——————————————————————…"…"—…—_…"—…—………—.—.— —.————.…—…—…—…—…"….——.—… —…—_…—… —_.—."_—_._".— __——— 
Art ein Exemplar, vor vielen Jabren von Herrn Rous-|elle s'hydrate et devient blanche. Elle est insoluble dans 
seau aus Bachmut mitgebracht. Der Schädel dieses In- 
dividuums ist von den franzôsischen Zoologen vielfach 
gezeichnet und benutzt worden, und giebt mir den 
Schlüssel zu vielen Synonymen. Den Schädel der klei- 
neren Art hat man die Gefalligkeit gehabt für mich her- 
auspräpariren zu lassen. 

Ich hoffe die Abbildungen beider Arten nebst Syno 
nymen und Schädeldetail in meinem Beitrag zur Fauna 
pontica bald herausgeben zu kôünnen und bemerke nur 
noch , dass der Dnepr eine merkwürdige Scheidewand 
für die geographische Verbreitung gewisser Säugethiere 
abgiebt, wozu ich mehrere Beispiele als Beleg anfübren 


kônnte. 


le carbonate d'ammoniaque, et dans ses combinaisons sa- 
lines elle imite si parfaitement l'oxyde céreux, qu'on ne 
saurait jamais l'y soupçonner , exceplé que ses sels purs 
sont d'une adstringence pure, sans rien de sucré au 
contraire, les sels céreux purs n'en sont que plus su- 
crés après l'extraction de la terre. Comme elle se 
cache dans l'oxyde cérique par sa couleur, et dans l'o- 
xyde céreux par les propriétés de ses combinaisons , j'ai 
proposé à Mosander de l'appeler Lantanine et oxyde 
lantanique (tiré de Zavravewr, être caché). Je ne sais pas 
encore s'il adopte cette dénomination. 


= 


OS CEE fn A? 


6. SuR uN NOUVEAU MÉTAL DÉCOUVERT DANS 
LA CÉérRiTe Extrait d'une lettre del 4 BErICHT ëBER DIE NEUEN ERWERBUNGEN 
M. Bernzezius À M. Hess, datée de Stock- 


holm le 5 février 1839 (lu le 18 février 1839). 


UND FORTSCHRITTE DES ZOOLOGISCHEN UND 
ZOOTOMISCHEN Museums DER KAISERLICHEN 
ACADEMIE DER WISSENSCHAFTEN WÂHREND 
DES 183SsTEN Jaures; vox J. F. BRANDT 
(lu le 25 janvier 1839). 


J'ai quelque espérance de pouvoir annoncer, dans mon 
rapport annuel prochain , la découverte de deux nou- 
veaux mélaux découverts chez nous nouvellement. Comme 
cependant l'existence de l'un n'est pas encore constatée, 
je ne vous parlerai que de l'autre, — C'est notre am; 
Mosander qui l'a découvert dans un minéral que nous 
avions cru être bien connu, quant à sa composition. 
C'est la Cérite. — Il m'a donné, quelque temps avant 
ma maladie, une couple de grammes de son nouvel 
oxyde pour l'examiner de plus près, ce que j'ai aussi 
fait, et j'ai trouvé que sa découverte était incontestable. 
L'oxyde de Cérium, tel qu'on le retire de la Cérte, 
contient environ 40 p. c. d'une autre base infiniment 
plus forte que l'oxyde de cérium, d'où on la sépare par 
- des acides très affaiblis qui la dissolvent à froid, sans 
- attaquer l'oxyde cérique qui, dans ce cas, doit être 
- complètement oxydé et rougi au feu. 

Cette nouvelle base est une terre, pour ainsi dire, al- 
caline, parce que son hydrate blanchit le papier de tour- 
nesol préalablement rougi, et parce qu'elle se dissout 

une digestion soutenue dans du sel ammoniac, en 
dégageant lentement de l'ammoniaque. Elle est colorée 
d'un rouge pâle presque comme l'oxyde cérique; mais 
5l parait que cette couleur lui est propre, parce qu'elle 
e dissout à froid dans de l'acide nitrique qui ne con- 
tient que 1/2 p. ©. d'acide mèlé à l'eau, et cette disso- 
ution s'opère en quelques minutes. Dans l’eau chaude 


Schon im vorigen Jabre veranlasste mich die Idee, 
dass die Geschichte der Entwickelung, des Bestehens 
und des Fortschreitens einzelner Anstalten am sichersten 
durch gedruckte periodische Mittheïlungen festgehalten 
und gleichzeitig auch vom Publicum verfolst werden 
künne, der Conferenz für das Bulletin einen Bericht 
zu übergeben, der in kurzen Umrissen die Hauptmo- 
mente von den Veränderungen und Erweiterungen ent- 
hielt, welche im Jahre 1837 in den mir anvertrauten 
Parthieen der naturhistorischen Sammlungen geschahen 
(S. Bulletin scientif. T. II. p. 198). Als Fortsetzung 
dieser frühern Publication erlaube ich mir gegenwärtig 
der Akademie für das verflossene Jahr 1858 eine ähn- 
liche Zusammenstellung vorzulegen. 

Da ein gründliches Studium der Thierwelt keiner 
Thiergruppe ein geringeres Interesse schenken darf, so 
wurde, wie früher, die môglichst-gleichmässige Ver- 
vollstindung der Materialien der einzelnen Classen und 
Ordnungen der Sammlung stets im Auge behalten 
und beabsichtigt. Dennoch Shin es aber die zufälli- 
gen Umstände dahin, dass eizelne Thiergruppen im 
Verhältniss mehr bedacht wurden als Andere, wenn sich 
eiue günstigere Gelegenheit zu Acquisitionen darbot 


205 


Auch wird man bei einer noch im Entstehen begriffe- 
nen Anstalt die Mittel um so mehr mit weiser Spar- 
samkeit zu Rathe halten müssen, um selbst mit sehr 
mässigen Kräften das Môglichste zu leisten. 

Die Bereicherungen , welche dem Akademischen Mu- 
seum durch die Liberalitit Allerhôchster, Hôchster und 
Hoher Günner zu Theil wurden, sind bedeutend. Seine 
Majestät der Kaiser, Ihre Majestät die Kaiserin, Seme 
Kaiserliche Hoheit der Grossfürst Thronfolger und Ihre 
Kaiserliche Hoheit die Grossfürstin Maria Nicolajewna 
hatten die Gnade, demselben mebhrere irteressante Stùcke 
zustellen zu lassen. Se. Excellenz der Herr Kriegsgou- 
verneur von Orenburg, Generaladjutant von Perowski, 
Se. Excellenz der Director des-hiesigen Kaiserlichen bo- 
tanischen Gartens, Wirkliche Staatsrath von Fischer, Se. 
Excellenz der Wirkliche Staatsrath von Markus, Leibarzt 
Threr Kaiserlichen Majestät, Se. Excellenz der General- 
Stabsarzi der Flotte Dr. von Hassing, Herr Baron von 
Stieglitz der Aeltere, die Hrn. Collegienräthe Dr. Dabhl 
und Karelin in Orenburg, und Hr, Dr A. Krohn, 
ferner die hiesigen Kaufleute, Hr. Consul Cayley und Bayley 
und Hr. Werner, so wie Hr. Gand. Bôthlingk bedachten 
unsere Sammlung mit mehr oder weniger ansehnlichen 
Geschenken. Die Bemühungen mebrerer geehrten Cor- 
respondenten unseres Museums trugen nicht wenig zur 
Füôrderung der Sammlungen beï. Besonders verdienen 
Herr Staatsrath Dr. v. Gébler in Barnaul und Se. Excel- 
lepz der Hr. Geh. Rath von Dônez - Sacharshewskoi im 
Smijew einer rühmlichen Erwähnunes. 

Von allen Thierklassen hat ohne Zweifel die der Säu- 
gethiere im letztverflossenen Jahre 5m Verhältniss den 
beträchtlichsten Zuwachis “erhälten , denn zu den im Jahr 
4857 vorhandenen 579 Arten von Säugethieren kamén 
64 neue hinzu, so dass gegenwärtig die Artenzahl der 
im Akademischen Museum vorhandenen Säugethiere 1443 
beträgt, von denen 806 in 445 Exemplaren in der Samm- 
lung aufvestellt sind, die Uebrigen aber für künftige Prä- 
parationen mit der nôthigen Sorgfalt verwahit werden. 
Von den theïls durch Tauseh, theïls durch :Kauf neu 
erworbenen Arten bilden 40'die Fypen'eigener Gattun- 
gen, welche dem Musewm abginsen (nämlich Stenops, 
Tarsius, Cephalotes, Macroscelides, Chrysochloris, Cy- 
nictis, Ctenodactylus, Oryéteropus, ‘Eemur ‘und Tri- 
chechus). Als exotische Arten von ‘besonderem Interesse 
deuten wir nur den erwachsenen Oran - Utan, den Na- 
senaften (Semnopithecus nasious), den Tarsier (Zarsius 
Dobantonii), die seltenen Cynictis typicus . * Ctenodac- 
tylus Massonii, Hystrix longicauda und fasciculata , 
den Capschen Ameisenfresser ( Oryeteropus capensis) 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


und Sus wittatus an, die wir fast alle dem freundlichen 
Verkehr mit unserem Correspondenten dem Director 
des berühmten Leydener Museums Herrn Temminck, 
zum Theïl auch Herrn Professor Jäger und Herrn Du- 
pont in Paris verdanken. Die Gesammtzahl der theïls 
zur Completirung der Suiten der Sammlung , theils zum 
Austausch bestimmten Saugethierbälse beläuft sich auf 
175. 

Mit den Bereicherungen aus der Classe der Säuge- 
thiere hielten die des ornithologischen Theiles der Samm- 
lung gleichen Schritt. — In Bezug auf Acquisition feh- 
lender Arten trugen der Ankauf einer beträchtlichen 
Anzahl von Vôügeln aus einer in Wiesbaden versteiger- 
ten Sammlung Javaniscker Formen, so wie der Tausch- 
verkehr mit dem dortigen naturbistorischen Verein und 
die stete Verbindung mit den Leydener Sammlungen , 
so wie die Kônigliche Sammlung in Stuttgart bei. Ue- 
berdiess lieferten auch die Herren Naturalienhändler 
Brandt und Salmin in Hamburg und Dupont in Paris, 
ferner die Reise unseres verehrten Collegen von Baer 
nach Nowaja-Semlja, die Reise des Herrn Prof. v. Nord- 
mann nach der Ostküste des Schwarzen Meeres, die 
Reise des Herrn Karelin nach der Ostküste des Caspi- 
schen Meeres und Astrabat, so wie die Mittheilungen 
der Herren Dr. Dahl und Bühtlingk, einen nani- 
haften Zuwachs, der sich auf nicht weniger als 627 
Individuen beläuft. UÜnsere Sammlung wurde dadurch 
um 173 neue Arten und eine Mense von Stücken be- 
reichert, die theïls die Suiten der vorhandenen Arten 
ergänzen, theils die für die Nachweiïsung ihrer geogra- 
phischeu Verbreitung erforderlichen Reïhen vervollstän- 
digen. Sie zählt daher gegenwärtig 2100 Arten in etwa 
5000 Individuen, von denen freilich erst 1165 Arten in 
2049 Exemplaren in den drei die ornithologische Ab- 
theilung aufnehménden Sälen aufpestellt sind , nämlich 
199 Arten Landyôgel in 1591 Exemplaren, 136 Arten 
Wadvôgel in 250 Exemplaren und 230 Arten Wasser- 
vôgel in 428 Exemplaren. Die unaussestopften Vogel- 
bälge wurden, systemätisch geordnet, in besonderen 
Schränken aufbewahrt, um nôthigenfalls bei vwissen- 
schafllichen Arbeïiten zur Vergleichung zu dienen. Un- 
ter den vom Herrn Karelin dem Museum migetheïlten 
Aïten befinden sich drei Formen aus Nordpersien , die 
noch nicht beschrieben zu sein scheinen. Neue Gattun- 
gen acquirirte das Museum folgende : Jdiococeyx, Chry- 
sococcyx , Gypogeranus, Psophia, Anastomus , Trago- 
pon, Hypothymis, Kitta, Philedonyris , Eupetés, Allo- 
trius und Phaenicornis. — Aus der beträchtlichen neu er- H 
worbenen Artenzahl zeichnen wir Gypogeranus africa- 


CE. qe à, 


© die prächtigen Tragopon Satyrus und Paradisea su- 


primulgus longipennis, Malurus Browni, Pica guber- 
natrix , Coracias nuchalis und Uria Wumizusume aus. 
— Die Ordnung der Raubvôgel erhielt einen Zuwachs 
von 5, der Sperlingsvügel von 100, der Klettervôgel 
von 22, der Hühnervôgel von 18, der Wadvügel von 
13 und der Schwimmvôgel von 15 Arten. 

Die Vervollständigung des herpetologisch:n Theïles 
der Sammlungen kann man gleichfalls sehr namhaft nen- 
men, da dem Museum 157 Arten Amphibien in 226 
Exemplaren zukamen, von denen 59 zur Ordoung der 
Saurer, 6 zu der der Chelonier , £9 zu der der Ophi- 
dier und 23 zu der der Batrachier gehôren. Besonders 
war es Herr Parreyss in Wien, der uns eine beträchtli- 
che Zahl von Arten aus allen vier Ordnungen mittheilte, 
deren Werth dadurch um so mehr erhôht wird, da 
ibre Bestimmung vom berühmten Herpetologen Herrn 
Fitzinger ausging, und sich unter ihnen eine Menge sei- 
| ner generischen Typen und aufsestellten Arten vorfin- 
den. Sehr beträchilich war auch der Zuwachs den das 
Museum durch Ankauf eines Antheils Javanischer Schlan- 
gen aus der Sammlung des Herrn Kollmann und durch 
Tausch vom Wiesbadener Museum, so wie durch Schen- 
kung brasilianischer Amphibien vom Director des hiesi- 
gen Kaiserlichen botanischen Gartens dem Wirklichen 
Staatsrath v. Fischer erhielt, Die Reise des Herrn v. 
Nordmann, die Mittheilungen des Herrn Dr. Wiede- 
mann in Nordamerika, des Herrn v. Sacharshewskoï, 
des Herrn Bibron in Paris u. A. verschaffien ebenfalls 
einige interessante Stücke. Durch die Sendungen des 
Herrn Parreyss kamen übrigens einige europäische, und 
die der Herren v. Nordmann und von Sacharshewskoi 
eïinige dem Museum sebr wünschenswerthe südrussische 
Formen hinzu. 

Die gewonnenen ichthyologischen Materialien kônnen 
uWar nach der Zahl der Individuen, jedoch bei weitem 
nicht in der Zahl der Arten, den herpetologischen Er- 
Werbungen verglichen werden. Die Zahl der erhaltenen 
adividuen beläufi sich nämlich auf 254, die der Arten 
nur auf 89. Die meisten davon (48: Arten in 125 Indi- 
iduen) verdanken wir Herrn v. Nordmann, 12 Arten 
Herrn v. Baer, 10 Arten Herrn Parreyss, 5 Arten Herrn 
Wiedemann, 6 dem Director der amerikanischen Colo- 
bien Herrn v. Kuprianow und 5 dem Director des Kai- 
lichen botanischen Gartens Wirklichen Staatsrath von 
Fischer. Ein sehr schônes Exemplar des sebr interessan- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


nus, zwei Marabustôrche (Ciconia Argala und capillata) | 


206 


ten, den fliegenden Fischen anzureihenden Trigla Hy- 
raz schenkte Herr Baron v. Steglitz, und einen merk- 


perba, den heiïligen Jbis (Ibis religiosa), mehrere schône | würdigen Lachs mit missgebildeter Schnauze Herr Ge- 
Nectarinien , die sehr seltenen Æupetes macrourus, Ca-'neralconsul Bayley. 


Die für die Sammlung im vorigen Jabre acquirirten 
Crustaceen stehen weder in der Zahl der Stücke noch 
der Arten hinter den 1857 erworbenen zurück. Na- 
mentlich erhielt das Museum ausser 26 Arten Decapoden 
50 Arten aus der Abtheïlung der Onisciden, Entomo- 
straceen und Lernäenartigen Formen, die wir in der 
Mehrzahl den Reisen ‘des Herrn v. Nordmann und 
Herrn Grohmann, theilweise Herrn Parreyss u. A. zu- 
verdanken haben. Herr v. Nordmann sandte gegen 200 
Individuen, die 29 Arten angehôren, von deneu 6 die 
Fypen uns fehlender Gattungen sind, Herr Grohmann 
20 Arten in 151 Exemplaren, Herr Parreyss 6 Arten in 
63 Individuen. 

Die Classe der Arachniden wurde um 42 Arten in 
119 Individuen yermehrt. 

Die Classe der Myriapoden machte zywar geringere 
Acquisitionen , in Bezug auf Artenzahl, als im 1837sten 
Jabre, dennoch aber wurde auch sie um 25 Arten in 
51 Individuen bereichert. Besonders lieferten Herr Par- 
reys, Herr Dr. Fritze in Wiesbaden, Herr Dupont, 
Herr v. Nordmann und Hr. Baron v. Chaudoir dler Jün- 
gere sebr interessante Formen. 

Die eigentlichen Insecten, denen, wie bekannt, Herr 
Conservator Ménétriès seine besondere Sorgfalt widmet , 
bekamen über 1700 neue Arten in einer die Zahl 500v 
übersteigenden Menge von Individuen. Durch Darbrin- 
gung interessanter Beiträge machten sich Se. Excellenz 
der Herr Generalstabsarzt der Flotte Dr. v. Hassing und 
Herr Doctor A. Krohn verdient. Die Ordnung 
der Käfer wurde um 3055 Individuen und 1120 für 
die Sammlung neue Arten, die 48 generische Typen 
enthalten, vermebrt. Zu dieser Vergrôsserung trugen 
theïls der Tauschverkebr mit unsern Correspondenten , 
denen sich neuerdings Herr Professor Kunze in Leipzig, 
Herr Professor Germar in Halle und Herr Professor 
Ratzeburg in Neustadt-Eberswalde anschlossen, theils die 
Reise des Herrn Professor v. Nordmann, besonders aber 
auch Ankäufe von Herrn Grohmann, Wall und Du- 
pont bei. — Die Ordnung der Orthopteren gewann in 


307 Individnen 128 Arten, von denen 28 der Samm- 


lung fehlten. Die der Hymenopteren erhielt einen Zu- 
wachs von 159 Arten in 403 Stücken, die der Hemip- 
teren von 198 Individuen in 77 Arten, der Lepidopte- 
ren von 367 Individuen in 291 Arten. — Sehr be- 
Wächtlich wurde die Sammlung der Dipteren durch den 


207 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


208 


om À 


Ankauf von £00 europäischen Arten in 1004 Individuen 


Die Bereicherung des ornithologischen Theiïles der z00- 


von Herrn Dr. Waltl vermebrt; eine Acquisition, die |tomischen Sammlune belief sich auf nicht weniger als 
um so vwichtiger ist, da die erworbenen Stücke vom |59 Arten, wovon wir Herrn von Baer 7 Arten, eine 
rühmlich bekannten Dipterologen Herrn Meigen be-\gleiche Zahl dem hiesigen Vogelmarkt, 1 Herrn Ho- 


stimmt sind und somit eine treffliche Grundlage für den 
dipterologischen Theil unserer entomologischen Samm- 
lung hilden. 

Beträchtlich war die Zahl der gewonnenen Conchylien. 
Der Herr Generalmajor von Duhamel, jetzt Gesandter 
am Persischen Hofe, schenkte eine aus 68 Arten in 239 
Stücken bestehende aus Egypten von ihm mitgebrachte 
Sammlung. Herr Grohmann übersandte dem Museum 
651 Arten Sicilianischer Conchylien in 1302 Exempla- 
ren. Herr Staatsrath Gebler in Barnaul sandte 6 Arten 
in 20 Individuen am Nor - Saisan, und Herr v. Nord- 
mann einige am Schwarzen Meere gesammelte Formen, 
so dass die diessjährigen Erwerbungen die des vorigen 
Jahres weit überbieten. 


Ein Achnliches gilt nicht von den Acquisitionen aus 
der Classe der Zoophyten , denn diese beschränken sich 
auf 7 Arten Eingeweidewürmer, die wir Herrn v. Nord- 
mann, und einige Tubiporen nebst 2 Echinodermen, 
die wir Herrn v. Duhamel verdanken (°). 


Die Bereicherungen des zootomischen Museums waren 
im jüngst verflossenen Jahre überaus ansebplich, wozu 
theils die Reise unseres Collesen v.Baer, theïls Ankäufe 
von Herrn Hohenacker, ganz vorzüglich aber die Ac- 
quisilion einer bedeutenden Zahl von sebr interessanten 
Säugethier- und Vôgelskeleten aus einer von unserem 
Erlauchten Herrn Vicepräsidenten besonders bewilligten 
Summe fürdernd einwirkten. 


Im Ganzen wurden 36 Säugethierskelete in 25 Arten, 
woyon 13 der Sammlung fehlten, darunter 5 generische 
Typen, acquirirt. Von den exotischen Seltenheiten nenne 
ich nur die Skelete des Oran - Utan, des ÆRhinoceros 
sundaicus, des Indischen Tapir, ferner der Actitis 
penicillata, des Mydaus meliceps und Cephalotes Pe- 
ronii. Auch tauschten wir den Schädel vom Dugong 
ein und erhielten nach Herausnahme von Schädeln bei 
Aufstellung mebrerer seltenen Bälge für die zoologische 
Sammlung die Schädel von 10 sehr sellenen Arten, 
worunter sechs uns fehlende Gattunostypen (Galeopi- 
thecus, Pedetes, Hydromys , Ctenodactylus ; Phalan- 
gista, Orycteropus.) 


(*) Die wirbellosen Thiere, die Herr v. Baer von seiner Reise 
mitbrachte, werden im Berichte des nächsten Jahres erwähnt 
werden. 


ee Hop 


henacker und 44 dem Leydener Museum verdanken. 
Unter den Letztern befinden sich allein 38 für unsere 
Sammlung neue generische Typen. 

Aufgestellt wurden im Verlaufe des letztverflossenen 
Jabres 192 Stück Säugethiere, 452 Vôügel, eme Menge 
Amphibien und Fische, säimmitliche erworbene Insecten, 
Crustaceen, Arachniden. Mollusken und Zoophyten, 
nebst 15 Säugethier - und 52 Vôügelskeleten. 

Der Zufluss eines so bedeutenden Materials erheischte 
mehrere Veränderungen im Local der Sammlungen. Es 
wurden für die zootomische Abtheilung drei neue Schränke 
aufgestellt, und die beiden bisher mit Skeleten besetzten 
Schränke des kleinern Säugethiersaales mit verschiedenen 
Arten der Gattung Canis und Felis gefüllt. Durch An- 
fertigung zweier neuen Schränke für die entomologische 
Sammlung konnte auch die Aufstellung der Schmetter- 
lingssammlung beginpen. 

Unter der Leitung der Herrn Conservator Schrader 
waren 8 Eleven des zoologischen Laboratoriums mit Zu- 
bereitung zoologischer Gegenstände beschäftigt, darunter 
zwei Kasakenburschen, die dem Wunsche Sr. Excellenz 
des Herrn Militärgouverneurs von Orenburg, Gene- 
raladjutanten v. Perowski, gemäss, das Ausstopfen er- 
lernen und sich durch treffliche Fortschritte auszeichnen. 
Einer der ältern Eleven hat uns im verflossenen Som- 
mer verlassen, um bei der Moskauer Universität die 
Function eines Ausstopfers zu übernehmen. 


MATERIAUX MANUSCRITS. 


Séance du 14 décembre. Beschreibung der schônen , ‘der Akade- 
mie der Wissenschaften gehôrenden Pergamenthandschrift 
der Naturgeschichte des Plinius, par M. Muralt. 

S. du 21 décembre. Lettre de M. le prof. Hueck à M. Sjôgren, « 

S. du 18 janvier. Berichtigangen der von Hn. Pusch bestimmten « 
Schaalthiere des Wolhynisch - Podolischen Tertiärbeckens . M 
par M. Eichwald. ‘ 

S. du 1 février. Recherches sur la constitution de l'acide sac- 
charique, par M. Hess. | 

De l'état religieux et politique de la Géorgie jusqu'au 
175me siècle, par M. Brosset. | 

Ueber die Temperatur von 130 Quellen der taurische 
Halbinsel, par M. Kôppen. 


TE TR 
Emis le 5 mars 1839. 


mb Le 


CS 7 


Tome V. 
# 14. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIÉ MAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PETERSBOURG. 


#° 110. 


Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment ua volume, Le prix de souscription d’un volume est 
de 5 roubles assign. on Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, 
place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, comnissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des 
gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire ÉEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 

Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est Leger destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés 

Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus 
dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages 
manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4, Rapports; 5, Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance 
scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Anuonces 


bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. NOTES. 19. 


Musarr. — CHRONIQUE DU PERSONNEL. 


M0 T'ES. 


19. RÉSUMÉ DES OBSERVATIONS GÉOLOGIQUES 


FAITES EN SCANDINAVIE ET AU SPITZBERG, 


Sd mn is 


PENDANT L'EXPÉDITION DE LA CORVETTE 
À FRANÇAISE La Recnercne, Par M. EUGÈNE 
ROBERT Ex 1838. 
M. de Srruve à Hambourg. (lu le 11 jan- 
vier 1839). 


Ce géologue porte d'abord son attention sur la consti- 
_tution des îles du Danemark et du Holstein, et attribue 
“leur formation aux couranus de la mer, phénomène en- 
core en action, ce qui pourrait un jour amener l'entière 
_oblitération du Sund et des Beltes, et convertir, par 
- conséquent, la Baltique en Mer Caspienne. Il cite à 
l'appui de sa théorie: 

- | 1° La pointe Skagens Udde de Jütland, qui représente 
parfaitement, dans le golfe de Christiania, un de ces 
angles sortans, formés d'atierrissement au fur et à me- 
sure que le fleuve recule son lit. 

2 L'ile Jomfruland sur la côte orientale de la Nor- 
wège, qui, continuant encore à s'étendre, représente 
ainsi fidèlement, par sa forme alongée et sa composition, 
“les Aeses de la Suède que M. Robert atiribue au même 
- phénomène. Quant aux grands blocs que contiennent 


Communiqué par 


Résumé des observations géologiques, faites en Scandinavie et au Spitzberg par M: Robert. 
Sraove. 2. el qe d'un manuscrit de l'histoire naturelle de Pline qui se conserve à la Bibliothèque de l’ Académie. 


ces atterrissemens, il pense que des glaces ont pu les 
transporter là où ils sont. 

Suivant M. Robert, le sol sablonneux argileux grisâtre, 
sur lequel nous sommes, la Seelande, les riches vallées 
de la Norvège, notamment les bassins de Christiania et 
de Drontheim, sont dus à la même cause identique dans 
leur nature; ils sont dus à la désagrégation des roches 
de schiste argileux, si abondant dans cette contrée. Le 
fond de la mer qui baigne toutes ces côtes, et bien au 
large, est composé aussi des mêmes élemens. 


M. Robert cite ensuite un grand nombre de faits 
qui tendent à faire admettre que toutes les côtes de la 
Norvège et de la Suède portent des traces du séjour de 
la mer à la hauteur de 600 à 700 pieds, par l'existence 
des roches polies et usées sous formes arrondies, ou par 
le dépôt à leur surface de coquilles fossiles dont la 
plupart vivent encore dans la mer. Il cite notamment, 
à l'appui de son opinion, un calcaire secondaire près de 
Christiania percé par le Saxicava rugosa, à 409 pieds de 
hauteur au dessus du niveau actuel de la mer et des 
Faluns coquillers à Kragerô (côte orientale de la Nor- 
vège), au Cap Nord sur plusieurs points, et à Sôderhamn 
(côte orientale de la Suède). M. Robert a remarqué 
aussi, près du Cap Nord plusieurs terrasses et rivages 
anciens qui semblent annoncer que le phénomène d'en- 
haussement de la Scandinavie ou d'abaissement des eaux 
de la mer, a subi des intermittences. Ayant en outre 


211 BULLETIN :SCRE NTIFIQUE. r 2 


remarqué des traces du séjour de la mer au centre Qu |l'appni,,de, la théorie de la chaleur primitive du globe, 
versant qui sépare les eaux de la mer glaciale de la 
Baltique, M. Robert ;pense aussi-que, jadis, la Noryège 
et “la Suède ne formaient qu'une -ñle eu un grand 
archipel. 

M. Robert penche beaucoup plus pour un retrait 


car pendant que les régions tempérées actuelles pou- 
yaient, «sous .cefte influence, déterminer le déveleppe- 
ment des grands palmiers, des-fougères en afbre étc., 
aipsi quenous en.avons la preuve par les fossiles, il ne 
devait, dans le même temps, croître au Spitzberg que des 
des eaux de la-mer dans le nord--du -globe, -que «pour Eplantes-herbaeées, les -six -mois de nuit étant la cause 
mn-soulèvement.du.,sol,, attendu que.de taules les. çon- | inévitable «de leur pourriture , «et par <onséquent , -1le 
tées’ à montagnes primitives , la:Scandinavie, :sur: 15 de: | l'ibsence des végétaux ‘ligneux. 
grés..de | latitude,..est, peut-être le seul sol qui, n’ait.ja- | M. Roberta observé également ; au. Spifzbers Je 
mais été troublé par un tremblement ,de terre. ;et ,qui |galcaire à -praductions spirifènes -etc., «et a vu une siénite 
n'offre ni terrains volcaniques, ‘proprement dits, nilhypersténique percée sur-plusieurs points, ‘laquelle -est 
da moindre. source ;thermale, ce qui, selon, lui ne de- |recouverte par un phyllade stéaliteux, sans aucune espèce 
“vräit-pas être à l'égard d'une -contrée [qu'en sest -plu | debfossile, 
jusqu'à présent à voir pousser comme des asperges. | “M. Robert x fait une étude particulière des-glaciers 
(SouJèvement graduel de la Suède). de cette île, aussi nombreux que.ses vallées et qui se 
suivant Je même géelague, la gigantesque muraille, | rendent directement dans la mer. 
qui forme le Cap Nord, serait formée ‘d'une siénite|  Tl-pense que la plupart des glaces flottantes de la mer 
diallagique ou de la norite d'Esmark; mais il signale un | glaciale en proviennent; il croit même qu'il n’y a des 
petit ilot sans nom, -qui-plus-au-nord-encore ;--laisserait-au- -champs de glace dans Océan, qu'autant qu'il y -aurait 
gneiss dont il est composé, la gloire de former la pre-|des terres dans le voisinage, et quil pourrait bien se 
emière borne septentrionale .de l'Europe. faire, qu'il n’y eneut-pas,-par,cette raison, sous le pôle 
A Hammerfest, M. Robert,a-trouvé un dépôt puis- | même. 
sant de scories volcaniques provenant sans doute de De retour en Laponie, M. Robert visita les mines 
XEslande, et, parmi les bois flottés, tributaires de l’Amé- | de euivre déKaañord, situé dans l'Altenford, et les trouva 
æique et deila Russie, un fruit de Mimosa scandens, cho- | très: riches: en «produits. et en minéraux ; l'une d'elles est 
ses, qui.me.doivent offrir de l'intérêt, que pour l'histoire |.daps Je norite d'Esmark ,sous forme: de filière, et l'autre 
des ,courans. à l'état de cuivre panaché dans les interstices d'une brè- 
! De Hammerfest l'expédition française ;s'est rendue au | che calcaire. 
Spitzherg que’.M..Robert .a trouvé, appartenant jpres-| M. Robert ‘trouve le grand plateau de la) Laponie 
qu'entièrement aux .périodes secondaires et de transition, | entièrement :aomposé de, gneiss et couvert, (d'un dépôt ‘1 
malgré la forme aiguë de ses montagnes qui lui ont valu, puissant de sable magnétique qu'il attribue à l'emplace- 
comme on sait, de la part des‘ Allemands, le-nom de|ment d'un grand lac. Il a aussi reconnu que le sable 
 Spitzherg. “des grandes rivières de cette contrée, itélles que l'Alten 
Ce pays aurait subi un grand bouleversement à en ju- et le: Muonio, renferme beaucoup de fer oxidulé magné- 
_ger par les redressemens des couches de terrain hoüiller, tique. 1} l'a-trouvé aussi dans la terre végétale, et pense w 
et offre, ainsi qu'en Norvège, des/traces évidentes du |-qu'à raison de cela, on doit apporter la plus serupuleuse 
séjour de la mer. ‘M. Robert pense qué l'apparition l'attention dans les observations avec les aiguilles aimantées. 
de cette île est contemporaine de celles’des! montagnes| ÆEnfin M.'Robert a porté aussi son attention partieu-. 
de Ja Scandmavie, qu'elles sont soeurs en ün mot. lière sur le terrain de transport de lai Scañndimavie.ou 
Il y a observé notamment des‘hautes montagnes de | autrement, :sur ‘les blocs dits erratiques; au‘lieu de les 
brèches calcaires (Nagélflue) et d’autres montagnes com- | considérer: comme tels, ou déles: attribuer à une-cause 
posées d'un grand nombre de couthes qui renferment | violente, ‘il pense que dans la plupart. des cas, ilsine 
du charbon de terre et des empreintes qui ne «paräis- | sont pas éloïgnés ‘de leur ‘lieu de naissance et que’ leur ‘ 
saient avoir appartenu qu'à des grandes plantes mono- d 


forme arrondie et leur réunion sont! dus àdes causes 
cotylédonées et herbacées ou annuélles, tandis qu'il n’y qui ne cesseront pas d'agir-sur le globe, telles que l'action 
a aucunes empreintes de plantes ligneuses, comme des 


prolongée de la mer, celle des torrens etc. Il ne croitipas… 
fougères en arbres. A ce sujet, M. Robert fait remar- | non plus que les rognures qu'on remarque quelquefois 
quer que ce fait, s'il est prouvé, ne peut que venir à| dans les roches scandinaves, soient dues à ce prétendu 


da 0 “mot in. dl 


BULLETIN SEAENMTIQUE 


214 


psomèse. décoré très gratuitement du fitré de Dilu- 
vium, et ne voit là-dedans que des choses accidentelles 
piises seuvent pour le simple relief des feuillets de-la 
roche. 


———— ——— 
20! BESCHREIBUNG DER SCHÔNEN DER AKADEMIE 


DER WiISSENSCHAFTEN GEHÔRENDEN PER- 


GAMENT - HanwpsCHRIFT' DER NATURGE- 


SCHICHTE DES PzLinius; von Dr. Epw. 


v. MURALT (lu le 14. décembre 1838.) 
(Ci-joint une planche lithographiée.) 

Da die für die teutsche Gesellschaft der Naturforscher 
zu veranstaltende Aussabe dieses Schriftstellers neuerdings 
in der ersten Versammlung der Philologen zu Nürnberg, 
Behufs der Vergleichung von Handschriften desselben, 
wiéder zur! Sprache gekommen ist, so môchte es nicht 
uñzweckmässig sein, die der Kaiserlichen Akademie der 
Wissenschafien gehôrende (No. 151) etwas näher zu be- 
schreïben als es bisher geschehen ist. Denn was Falcon- 
net(*}, Hand(?)}, Clossius(5) und Morgenstern(“) 
darüber berichtet haben, erscheint zum Theil so wider- 
sprechend, und fragmentarisch, dass auch der neueste 
Herausgeber, Sillig, sich aus ihren Angaben kein Ur- 
theil über diesen Codex zu bilden wusste. Von einer 
génauern Notiz abér wird es abhangen, ob man es der 
Mühe werth finden wird, ihn! ganz zu vergleichent 

Das erste Blatt, welches aber etwas dicker als die 
299 zur eigentlichen Hd. gehürenden und spätér vorge- 
bunden ist, enthält nichts als dié Aufschrift: 

Donum Aupgustie, 
datunr Anno 1774 Junii dié 11. 

Darüber findet sich indess in den Protokollen der 
Akademie nichts Näheres, so wenig als in dem damals 
geschriebenen Verzeichniss ihrer Hdd., von welchen nur 


(1) Oeuvres, Lausanne 1781, IIL 10— 17, 56, 170, 188, 235 
945, 218, 283, IV. 53, 91, 194, 234, 247, 264, 266, 291, 310, 
316: V, 225, 258, 266. 

… (2) Im’ Fursellinus Lesarten zu IL u. XXXV. 

(3) Ac. Dorp: Soll. peractorum V lustrorum 1827 ind.-etc, 
“Inest de vetustis nonnullis membranis in Bibl. Rossicis aliüsque 
wicinis exstantibus, promulsis p. 28) und neues Archir für Phi- 
© Jologie u7 Pädagogik 1828 2. S. 50. Vgl. IL $. 1— 13 mit Har- 


: duin's Atsg. 
=. (4) Prolusio praemissa indici scholarum in un. I. D. a d. XVI 


“lan. üsq ad d: X Jun. 1834. 43—45. Vel. XXXV. £. 15— 24 
M - namq. mit Heyne. 


noch 3; Philo, Galen u: Dichysius Attopagiis zur anlj- 
ken Litératur gehôren. 

Wir sind also wegen der Herkunft unseres MS. 
ganz auf die Vermuthungen beschränkt, auf welche uns 
das Datum der Schenkung hinleiten kann. Nun aber 
werden wir bei einer lat. Hd. eher an eine Beute aus 
dem polnischen als aus dem Türkenkriege zu denken 
haben. Unter den p. Bibliotheken liegt hier die: des 
Fürsten, Radziwil auf seinem Majorate Neswisch im G. 
Mivsk zunächst; welche einen grossen Schatz von Hdd. 
enthielt und aus welcher damals Vieles in die Bibliothek 
der Kaiserl, Akademie kam. Das Uebrige gelangte nach 
1851 von Wilna, wohin es dem Fürsten Czartorisky 
zum Behufe einer von ihm auszuserbeitenden Geschichte 
der Jagellonen geschickt worden war, in die Kaïserl. 
Bibliothek zu St. Pétersburg, aber wohl nur das weniger 
Bedeutende, und so mochte schon 1774 die durch ihre 
schône Schrift und ïhre Verzierungen sich auszeichnende 
Folio - Hd. des Plinius vor manchen andern würdig 
geachtet worden sein, der Kaïserm vorgelegt zu werden. 


Diese Vermuthung, welche nur durch Auffindung 
einer anderweitigen Notiz widerlest werden kônnte, (5) 
dürfte, wenigstens in Beziehung auf das Herkommen 
des MS aus Polen, durch die Schrift desselben nur 
bestätigt werden. Zwar erinnern die schônen Züge der 
Hd. mehr an die runden Formen der lateinischen Co- 
dices als an die eckigten der’ polnischen, teutschen und 
franzôsischen; aber beï der frühern Verbindung der 
Kônige mit den Sforza, durch welche Lehrer und Schrif- 
ten aus Italien kamen, kann dieses keine Schwierigkeit 
erregen. Auch die mit rothen und blauen Arabesken 
reich verzierte Einfassung des ersten Blattes mit zweï 
bélorbeerten männlichen Büsten rechts oben und unten, 
und. zwei weïblichen links, zwischen welchen letztern, 
der Initiale M gepenüber, zwei nackte Knaben vor grü- 
nen Grefässen sitzend angebracht sind, und die Verzie- 
rungen dér goldenen Anfangsbuchstaben der Bücher und 
Kapitel mahnen an die italiänischen MSS. wie z. B. des 
Bôecaccio- anf der Kaiïserl. Bibliothek. Nur fallt dabeï 
auf, dass jene Fisuren so wie die vier Knaben, welche 
das eïiférmige Wappen (drei Rosetten im schwarzen 
EE 


(5) Das Radziwilsche Wappen, welches an der innern Seite 
dés Vorderdeckéls der spâter nach St. Petersburg gelangten 
Neswischer Hdd. angebraeht ist; findet sich bei der unsern nicht 
mehr; wohl aber ein viereckiger Fleck von der Grôssé desselben, 
welches demnach hier abgelôs't ist: Die Kaiserin, bei welcher 
sich Falconnet (III. 13) nach dem Fundorte der Hd. erkundigte, 
antwortete ihm, sie erinnere sich nicht, woher ihr diese zu- 


gekommen. 
* 


215 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


—————————— 
Felde oben im Rund und dann nach der Spitze hin | theils durch Ausreissen (‘), entstandenen Lücken von 


zwei rothe und zwei schwarze Streifen abwechselnd) 
unter der Einfassung umgeben, sämmtlich blond sind. 
Indess findet sich dieses auch in jener Hd. des B. 

Aus diesen reichen Verzierungen des ersten Blattes 
aber zeiïgt sich, dass die Hd., wenigstens dem Anfange 
nach, keineswess verstümmelt ist, obgleich sie erst 
mit dem zweiten Buche anhebt; denn das erste, auf wel- 
ches sie übrigens durch EXPL. hinweist, welches den 
Prolog und das Inhaltsverzeichniss der übrigen 56 Bücher 
enthält, fehlt auch in den meisten andern Hdd. dieser 
N. G. Nur die Codd. Ambr. II, des Barbarus, Colb. II 
(Reg. 29 6396 A), M. Dalechamp, Reg. I (74. 6794), II 
(191, 6797), Rigaltius, Salmasius, Thuanus, Tolet. und 
Vat. III (1952) haben diesen Index, und die Vorrede 

ausser den erwähnten nur noch: Ambr.I, 3 Bar- 
berini, Bessarionis, Caesaraug., Caesenas I, 11, Cantabrig. 
GCarbonarius, (Burbon.), Chalderius, Chifflet, Colb. I, IH. 
(Reg. VI, 4975, 6803), Cujacii, V. Dalechamp, Escurial 
T1, IL, Joviani I, II, Leid. IT Londin. 3 Medicaei (Lau- 
rentiani), Mediol., Murbac., Parm. (Farnes.), Passionaei 
(Angelicus), Pertusat. Riccardi, Ugolet. Vallicellianus, 
Vaticani 1 (1950), II (1951), IV (1953), V (1954), VI 
(1955), VII (1956), Vindobonensis und der ersteu Aus- 
gabe 1469 zu Venedig. 

Ebenso hat die Bamberger Hd. mit Cenomanensis, 
denen des Dalechamp und Gelenius allein mehr als 
XXXVII, 199 desinens nitor, wo die unsere mit vie- 
len andern endet. ï 


Diese vollstindigern Codd. liesen also ausser aller 
Vermuthung einer Identität mit, dem unsern, aber auch 
diejenigen, welche vorher schliessen, wie der Leid. VIII 
u. Rhedon bei 192, Leid. II bei XXXVI 33, Voss. bei 14, 
Vat. 250 (1088) bei XXXV, Andeg. u. Gudian. (Gro- 
nov) bei XXXII, Vat, 5851 u. Ox. (Coll. noviu. reg.) 
bei XIX, Cantabr. II bei XVII, Sälmant, bei XV, ein 
Brit. bei XIV, Reg. IV (4560), der nur einen Theil von 

(A hat, 6796 XIV — XXII, 6399 XVII— XXXII, 6800 
(Colb. 1) I— XXX, Carpetan. (Mant) XVII—XXX VII. 
Ottob. V hat nur 6, Vat 28 (5) nur 5 Bücher, VIII 
und Lucensis haben jeder nur eins. 

Die in jedem Buche unserer Hd. ausser im 16ten (5) 
theils durch vorsetzliches Auslassen des Abschreibers (GP 


(6) Hier sind auch 5{Foliobogen zusammengebunden, während 
in den andern 36 Fascikeln deren nur 4 sind, oder 8 Blätter 
stat 10. Mit dem hinzugebundenen letzten Blatte sind also 
deren im Ganzen 299. 

(7) Wo nicht wie in den meistea dieser Lücken Blatt 5 u 6 
oder der fünfte Bogen fehlt, sondern (Blatt # oder die eine 


je 2 Blättern finden sich in keinem der genannten Codd. 


Hälfie des vierten Bogens, da sollte auch bei der andern Hälfte 
desselben, also bei Blatt 6 eine entsprechende Lücke sein, wie 
dieses wirklich bei Lücke 14 und 15 der Fall ist: XII 75 et 
enim illi — 96 Cum secant surculos (c. VIII - X der Hd. XII 
— XIX der Aussaben) und XIII, 1 reperta sunt — 22 atq. 
Gajum (1— HI, sectio 1 — 4 der Ausgaben), so wie bei Lücke 
33: XXXI, 96 Aliud vero ad castimo — 112 non feri (c. XXXI 
— XLI) und 34: XXXII 13 Minus in — 31 singultus (ce. V — XII). 
Dieses findet aber bei Lücke 4: IV, 98 Oram Germ — 113 a 
Durio (c. X—XV) nicht Statt, da die andere erst am Ende 
des Fascikels folgt: V 81. Chalchidena — 98 exuperat (c. 
XVII — XX). Die nächste Lücke von 2 Blättern ist vollends 
am Ende des Fascikels, wo sie eben so wenig zu Eiuem leicht 
auszureissenden Bogen gehôrt haben künnen: VI, 75 quorum — 
89 esse dicebant (c. XXX — XXXIII). Die 12te nach Blatt 3: 


X. 177 oms, uno — 195 Tactus (ce. LXXIII — LXXXI) hat 
vollends in diesem Fascikel keine Gegenlücke. 

(8) Dieses muss bei der letsten Lücke XXXVII 127 auctor 
est el— 187 candidata cauda (c. XXXII— XXXVI) angenommen 
werden, da hier der Custos am Ende der vorigen Lage nicht 
durch den Buchbinder abgeschnitten ist, sondern deutlich die 
in den übrigen Hdd. folgenden Worte in hispania revert. giebt, 
welche also auch in der unsern ursprünglich standen. 

Die übrigen Lücken, welche durch den Abschreiber, der sein 
Geschäft schneller zu Ende zu bringen suchte oder durch Aus- 
reissen zu erklären sein môgen, sind: 

1) IL 71 reddita — 99 numq. juxta (c. XV — XXXIV). 

2) 206 naturae. Et — 235 In C. urbe (c. LXXX VIII — CIV). 
3) LIL. 110 Romanum ager — 143 Nunc soli (c. X — XV). 

7) VI. 161 agros — 196 Inde sienen (c. XXX VII — XL). 

8) VIL 110 funeri dedit — 144 bonis inde (c. XX VIII — XL). 
9) VIII. 6% misit. Dein — 99 fauces (c. XXIV — XLII). 

10) IX. 15 profectusque ipse — 51 a gubernaculis (c. VII—XIX) 
11) X. 7 Eadem aquilaru — 45 Pavonem (II — XXI). 

13) XL. 181 ad os — 233 alüs nare (c. XX VIII — XXX VIN). 
16) XIV. 36 fallax — 77 Hactenus (c. II — IX). 

17) XV. 86 somnium — 131 Ramos (XI — Ende), 

18) XVIL 107 decidat — 145 Tempestivam (c. XI — XVI). 

19) XVUIL. 30 dixit — 70 terra (c. II — IV). 

20) 237 hyrum — 279 serenisq. (c. XIV — XVII). 

21) XIV. 73 servaretur — 117 In orto (c. VIL — XI). 

22) XX. 92 vel odore tantum — 133 angulis (c. XXII— XXXVI). 
23) XXI. 24 emittente — 61 Copiosum (c. XIV—XXXVI). 

24) XXIL 25 Item voci — 64 e vino (c. VIII — XXI). 

25) XXII. 43 nocent — 80 fauces (c. XXVI — XXXIHI). 

26) XXIV. 58 decoctis — 103 hanc contra (c. XXXI — LIL). 
27) XXV. 56 poturorum apud — 94 herbiferum (c. XXII—XLVIN). 
28) XXVI. 66 maturescit — 107 dolores (c. XXX — XXXIX) 
29) XXVII. 93 oxymirsine — 152 EST ET (LXVI — XCIX). 
30) XX VIII. 150 ut in di — 187 HVPCI (c. XXX VIN — Li} | 
31) XXIX. 53 fluitet — 85 ut cecilius (c. XVI — XXXMI). 


CES 


1 


217 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 218 


tErs COTE 


aber auch in folgenden andern nicht: Academicus (Leï- | bleiben übrig, deren Lesarten entweder noch gar nicht 
densis), Archivii capitularis Basilicae Vat, Basileensis, | verglichen sind, oder welche in den wenigen aus ihnen 
Britannicus 1, 2, 8, Brotier, Budaei (Parisini), 2 Cae- | bekannten mit unserm Codex übereinstimmen, so dass 


DE PE per 


e deinde-cepe 


35) XXXIII. 8 romae — 42 dicitur (c. III — XIV). 

36) XXXIV. 24 ob unu verbum — 62 quidem (c. XI — XIX). 
37) XXXV. 34 p clara res — 68 post (c. XIV — XXXV). 
38) XXXVI. 13 et deli fuere — 52 scabricies (c. IV — IX). 
39) XXXVIL 6 gemar. — 44 littus (c. IL — XI) 

(9) Während in diesen Lücken auch die Kapitelzahl un- 
terbrochen war, geht diese bei der Lücke XXXVI 63 liquatu 
— 66, OBELISCVS, welche unsere Hd. mit vielen andern ge- 
mein hat, (wie Laur. Rice.) von c. XIII unmittelbar zu XIV über. 

(10) So vgl. folgende Abweichungen unserer Hd. von Sillig's 
- Ausgabe zu $. 66 — 74 mit den dort angemerkten vielen Varr 
der übrigen Hdd. {. 66: OBELISCVS est thebis centum. XX. h 


quem ipe — morientes pr. Hac — v: haberet incendium ac cre- 
pedine obolisci juberet e. mollis r. que, $. 67: ad mare p. a. a 


» phione votis XLVIII c. A. est unus XXX c. que ptholomeus Ph. 
| fecit. quem thebis esse dixi m. o. est inde vehendo st. q. in exc 
alioquin d. a natyro a. r. ut calixenes dicit aphocis, f. pred. — 
“in nilo — (. 68: et eod. 1. ac ratione — onerata sic ut s. 0. 
mp: in ext. — poste eg. |. et allevatis — tali m. et a — Hic fuit 
conditus a r.s. $. 69: — quidam — f. a. q. p. misit — quod 
— exc. mestires — advehendi — $. 70 — al. per ass — vise 
“s. — Puteolis — hostiam — subveant. Quo e. palam sit. (. 71: — 


est 
constituit, exc. a 1. semiserteo — centum XXV p. fuit — 


n Is v. qui est IX pedum est: a merosotide inscriptus — philoso- 
phiae {. 72: n. horas magnitudine — fieri umbrarum effectus: 
dies etiam et horas — decrescere ac r. augescere — facundo. 


- fuum.: Aumen fethenes; Bofphorus cymericus . Capiut 


2. 


- Ji ; : À 

fé Kk fertum_ ac atruof'ultiimoque-in oftio cyimmetium., quod anta cyrma 

« merion uæabatur. Inde meotis Lacus in europa chétus a gmero accojunt” 
 meéothci: hah£ecnis: lerreis: ca: TULS phidam in tanamn amnem gemino or£ 


haben, da auch ein mit dem Lateinischen unbekannter 
Italiäner solche Fehler machen konnte. Von willkürli- 
chen Emendationen eines Gelebrten ist also hier keine 
Rede; wo die Unkunde des Abschreibers den Text (1#} 


Manlius mathematicus ap. — c. v. eum colligeretur in se ipa 
alia solem imitari j. a. $. 73: Haec dies XXX. — t. aliquid a 
c. s. Dimota — in tiberis et immenso f. m. q. aptitudinis im- 


positioe in t. q. d. jacta F. À. 74 T.'e in v. Gai et n. c. exo.u. 


factus imitatione ejus q. f. Sisodis f. nocoreus — postea €. — 
(11) VIL 163: M. Mucius. M. filius galeria foelix wie im Per. 
(12) XXX VII. 57: Quippe duricia inenarrabilis est wie hier. 
(13) IX. 117: crinibus: spira: auribus: collo: monilibus di- 
gitis que s. quadringenties sestertium colligebat wie hier. Indess 
wird dieser Cod. auch als Ambr. I erwähnt. Von dem unsern 
nnterscheidet sich Taurin. I als in 2 Columnen geschrieben, II als 
526 Blätter enthaltend; der Mirandulanus hat eine Unterschrift; 
Ottob. 37 u. 38 sind für Card. Grimani geschrieben; 193 und 
194 mit Sueton's Vita; Suecicus in 2 Bände getheillt; Argent. 
Aslmol. Bodl. Leid III — V, VII, Ox. (Trin), Is. Vossii 1328, 
2415, 2548, 2648 nur Excerpte. Vat. 3533 hat ein anderes Wappen. 
(14) An dem breiten äussern Rande finden sich niemals 
Noten, sondern etwa eine Variante oder Correctur, welche 
aber meist über den betreffenden Worten angebracht ist, ge- 
wühnlich nur Titel mit schwarzer oder rother Tinte in Minus- 
cularschrift, z. B. 1) IL 115 zwischen dem Capitulum XLVII. 
Qua ratione echo reddatur, bei Montium vero und dem Capitulum 


219 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 220 


ALLER RES RE ee 


nicht ganz entstellt bat; finden sich Lesarten, die mit 
den besten übereinstimmen (#). 


33 — adeo r — quoq. p. ita ferri — findatur — multuniq. ex* 
eo in terris. Inf. — celeriore — 34 — ignea ard — 35 — quurto? 
anno — r. facilius it. c. 36 — s. et 1 — diemq. m — viccrive! 
— 357 — XXXITI qui f. u. À. annis CXLIL. langiori m — mar 
tis d. ap. 38 — c. non modo t. c. — terrenis — 39 — inferiori 
— XXII p. remotius: ut Cydenas et $. d. 40 — statio est n, ©. 
e. s. Nam ea — 56 — s. d. — pr. fiunt — statutis — f, s. — 
connexitatibus m. 175. — contemni nos — mechatus — 


ee ———————— 
XLVIIL: Naturae et observationes ventorüm; bei De ventis Capitu:, 
die roth mit Minnsculn geschrieben sind, — wo die Capp. XLVII 
u. XLVIIE mit grosseu, in Gold auf Rothund Blau gemalten Gold- 
Tuitialen anfangen und mit schwarzen und goldenen Majusculen 
2— 3 Worte hindurch abwechselnd fortfahren — bei den eben- 
falls mit Gold und Schwarz geschriebenen Majusculen SINE FINE 
VENTOS mit grossem, in den innern Rand hinaunsgehenden S 
in Goldschrift steht am äüssern Rande Ventorum observa- 
tiones. Dazwischen steht noch C. von Causa und P, von Palma 


LIL 7. fl m. s — Asticitanus — municipia ceutum. K. L. I. 
ant. d — Jatiore s — 0. Ossonaba: asturia c. interfluens Luxiam 
et u. a rheni montis — curenense — gadis -- dicendas — por= 
tum. vesyppo. opidum: bello mellaria — carchesos. 
gross im innern Rande. 2) Terra sola nüquà iraseit bei 
$: 154 3) De eclÿpsi ubi et quare nach (. 177 De Sy- 
der inaequalitate et de eccleypsi et ubi et quare: Cap. LXXI. 
bei $. 180 Adeo defectus solis, wo aber nur in der Mitte der 
Linie eine gelb gemalte Initiale steht, so wie 4) bei (. 181 
Adeoq. nec nox — am Ranñde: Que ratio diurné|lucis in terris. 


14: Serrica dicitur f. J. Nercobrige c. j. regide — quae ycu- 
riga n. e. 

38: — primumq. ejus lygures — ibi et — Vulsum p. et C — 
hac duc — ab A. pene l — 

47: — N. a m. c — opido — gemellino — menceth. ligustina 


o. L. caelebuni u. a. salvi — venem est: currio: otibagienses: 


5) nach Gnomica de ea re. Ubi bis ano umbrae et ubi in | tacielli — euboriates: c: velietes — proxime dicemus. 


contrarium. Ubi longissimus dies: et ubi brevissimus. De primo ho- 
rologio. Capitulum LXXII bei VASAQPE HOROSPICA (|. 185.) 
Ubi et quando nullae umbrae bei Simili, welches nur 
durch eine Goldinitiale in der Linie hervorgehoben ist. 6) Ubi 


58: hic jam et plus q. et f. circiorum insule et m. p. st. LXXX 
milia: eo — Nicodero A. magistratui — Q. ergo t. e pr. d. pas- 
sus a. annesum. 


152: q. e. h. unq. c. C. i. est 1. et que app — brattiasa c. 
R — F. ab issale corgira: m. c. congutum o. d. XXIL i. q. et 
i. mellite u. c. mellitos — XV: ab ea septem — arico. Mille: 
M. — ratione n. 


bis ano umbraelet ubi in contrarium bei Et in tota. 
7) Ubi longissimus dies[et ubi brevissimus bei Sic fit. 
8) De primo horologio bei Umbrarum, wo, weil gerade 
vorher die Linie aus war, V. roth im innern Rande steht. 
9) Tonitruu terrae nids idem bei Neq. aliud &. 192, wel- 
ches durch gar nichts hervorgehoben wird. 10) Latitudo ter- 
rae bei den mit Gold-L. im Texte anfangenden gleichen Wor- 
ten $. 245. Dieses sind alle des zweiten Bnches; stets 51 Z. 


IV. 11. In m. — isthina — LXXXIX passuum — p. in leuca 
patrasse c. — 44: Namdq. tercia — hister —- miléssorum: comos : 
scallatim: qué a. cerbatis v. etc. 

18: — cerronesum héracleatarum — passus — bosphorum — 
CCXIEL D — i P.s. XXXV. In lacus ipe mutistana in à — 
— XIE ViL.e. p.t, Ab a XXXV ab — CCCEXXXV eæ c. 


82: — scremens: coepoliüm: M. macro: cremhi — ophius d' 
— centum. XXX. Mox asiace cognomiñe fl — crobiggi — saga- 
ricus — centum XX. passus fl. — XV passus — 83 Rufus 1. — et ab" 
ea. XXV. passuurn — LXXX passus tradidit À. — taurici se. — 
qd. all. c. enoech. Adloe v — 84 — magno secesso — garcini= : 
tes — navarum — buge sagore toniaeote. l. sinus — nomadas, 
sethileos f. — scithie s. n. 85: — Dein v. — XXVIL — care- 
sini: stactari: acisalite: c. — chyrronesonia. ab o. orius sc, sca : 
tauris in ore a carcine: opidum tagre — m. erachea cheronesus. 
— vocabantun — c. a gr. V. passuum a. m. 86 — p. chyumi! 
et opon adv. carambicon a — perce — a cerone severo C, LXW. 


(15) Zur Vergleichung folgen hier noch einige Varr. von 
Sillig's Ausg. aus den übrigen Büchern: 

II, 5: et caëtera etiam in uno, Æ#ullius, 5 motum — connexus, 
6 in enerrabili, 7 judicator, 8 appellävere, 9 cursûs, 10 in tot. 
11 eidemq. Diese sind zù den bei S. angénierkten noch hinzu- 
zufügen. Von nicht verglichénen Stéllen bemerken wir z. B. 
15 hisdém (immer hié für is), placata, 16 Boné ad ederh la- 
rum ara et male fortunaé ex quibüs — potést cum singuli — et 
aliqua etiam — habent — foétidos cibos et alid s. 17 semper ca- 
nosq. — e boves editos — atque in f., 18 ‘adscribantun, 19 Syd. 
r. — sint — caelesti nomen culture, 20 Agere c. r. h. — dubite- 
musne? Vix pr. est judicare, 21 Et m. q. — jubéntib. s. dili- 


gunt À, in ipo C. f. ac f perjurant — 22 m. ipa — et 0. L. 


omnibus h — inv. ac u. n. u. a. rea: u. arguitur et c. — volu-|y _ ;. ac/rhenum phyum. dia. 87 — bosph — a th. mille 
bilisq. — 23 H. o. expensa, h. o. f. a. — ut sors ipa p. deo — | XXXVII p. — s. mille quingentos ut de passuum — m. et in- 
et n. 1. — dei decerto, 24 et eruditum v. et rude, 25 vel c. s.— | tus insula malopecen: perimätotem: ab — ad b. 

pecuniae a. sempq., 27 aut m. s. eff. — non fiunt a. p. vul-| 99. — cyanete — Circa h. — ex quo — ein supra d — 


gatam a. q. de deo, 29 m. ille quoq. — i. in ab — cr. Apud, 
30 C. ae. c. e i. m — inventionib., — 31 r. fortissimi f. à — 


s. d. Meocleostratüs — s. fera ipo madañte mundo Athlas — 


macharon app. 


95: gylemon — Inde usq. — rusbeäs — cremum Zeénbÿon — 
balèiam t. Eadem phytéas — Ypopodés — aliae in quibus — 


32 — inter quâe s — c. et lévum illd s. in dextera Péipiti. corpoa rc 


; 


; 121:e. c. est — €. gades. LXXXIL XIII. passuum pr. — |. 
ab i. ad o. scribit XI. L. €e — m. 122: Est — u. L. — m. ccc. 
Jongios — XII. XLHL. p: Hinc,dein a. a. asiae d. 

W. 1: ante eum — aalia — 2. PRINCIPIA. r. — GN. C. — 
divisa est pr — L. cotte — tyngi — a: Eleone — 3 augusta — 
zuhil — eo XXXII — ab ant. — Aff. autem e. — inundant. 

48: —,ex quo s: fr — appellari freto imminente juncta Abile 
_— Laut — Rursus o. adir et p — Malvane — 19 Sicca — 
sMalacte — sitis — bogutiana — hucchimes: aesylorumq. £. qui 
WZacenitana — Axsinaria — 20 Carcennua c. augusto — Gunugii — 
seypasa — Icosia — Ruscone. Rusicorum — Rusaus. 124 ama- 
xicus: dein crebenia: ipa quoq — phesus heptaphorus: charesus 
— et prius sc. — 125: — rh. a littoe — arsibes — ecantion — 
in st. 

VI. 12 — autem tr. — est pyzites VLTRA. VERO g. annon — 
apsarrum — passus — emochiampre: ut elzi fl. a capseo. nysis: 
nogrus: bathus — h. et pr. — 13 — monchis — passibus. In 
m. — p. ducentis XX — celeberrimum tyndaridaceu. cygnum 
— passibus — cyaos — © q. m — 14 — ab sarro — saltie in a. 
‘phitiropagi d. et alias amni fl. — rhoan r. agritice a, signavia: 
hersos: astelpus — 15 sonti r. colica — urbe, cc. quinquaginta 
_<horundios: curtade: fl ante munita — n. que similibus 1. ute- 
rent. d. pr. — 16 — c, Cadios curtade 0. heracleas — ANICHEI 

.m. cereta. — serrice phalocomi — i. tr. pythis o — 17 — n. 
-quod thalosis ee — attigere. ycarie astu — fl. carusacesum 0 — 
tenente rete — 18 Siehe das Facsimile — 19 incol — cynea: 
, gratumenoe mazonum €, Dein nevaze: coite: cyzicime: enanico 
tebac: chiceteziga: et indarithus: massegeta: et yrceus: qua ad 
s. Sauciosis — aremgei — 20 — sinum v. macotim te: marun- 
dam — o. ten — moenis — tradunt — napras — est donas. 

197 — s. he vero m. v — a gr. — pr. hesp. — egypanum — 

MVIL. 55: — staturae — corpus stans q. s. c — Osii e. tr. 
"1209: Plato — Dedalum. hyppegam damiam nt pericleses 
rathenienses —! Tyrcheni a, Heuphalamius —; harpagones — 

stpis — 
. 242. Tertium c. f. h. o. j. hinc-ratione a — diximus repente 
Ds» x — aliquis — et m — pronunciantem. auguria — s. ac lu- 
| œam Menia —; suppremam : pronunciavit. 

xWILL. 34 — natura — componens — amnes — artatosq. — 
shantum s — 45,5. m — ,estumq.— 48: — p. ad eos pcum — 

gausese d,— mulieri,coll —;obviam — v. d,,58 -— stetit — aggre- 
Miendo — helpis — facti gr. eaechenoto 103 —;Interea L r. — 
alioqain solerti auditu a — ea a — 209: inventum .mapifico 
aride ac sane negatis — nullo mereretur — summus. 

IX: 1 — equorum — 3 ut vera fiat — simulachra in €e — unam 
Cucumin v. et in c — c. 1. p. e cocleis —4 — m. a. in I. m. 
Æx quib. ,ballene — pistes — q. L. tricentos — belue — 5 — 
tumorum — 6 — insula — phtolomeo v. qm. n. aure — 12 — 
lacerant. 117: — Gai etc. Nota 13 ipam c. paratam aucup. 


X. 56 Anseris genera s. chenalopes — cheremutes — Decet 


et — ahsolutamq. nigritiam — avis — major 


= 


BULLETIN;SCIENTIFIQUE. 


222 


139 : undegima ante — yolucrum ,pponeretur — altiles. 


XI. 119. G. aliquando c. nata — musca — pyrhallis a q. 
pyrhoto — aevo sit — tunc m — 


155 — superiorib. t. genae — gstrucigcamelis — 


XIL 20: P.tr. — arb. et nodi materiae — fructicosum — d. 
est. 27 — his — carbuculant: fiuntq. semine — brecinasin. ind. 
1. s. mortuum — leyius — singiveri a. v. zimgibero. 44 am- 


plitudine — m. populis quinquaginta — f. X. LXXV — colos 
si — 52. S. capite regni sabota in m.— Saba appellatus. Hoc s. 
— Spectatus thus s, e. u. maris sçopulosis in — choeni — 

112. Servi. Nunc h. tr. — mirro — nup. dca-— mira t. a. fr. 
113,F. proxime tuber — num Pr. pr. 114 Tribui et capelle 
ocea c. q. v. encheristrum: — :traci — ,eumectes — entheristro. 
115. moritur pr. eodem à. superba. Quap. 


XIIL. 66 G. optimam —  vermiculatam — puram — adhaeren- 
tem —, Deterior. — Pessimae prunis folii etmuitib, infantib. ulcerib. 

79: tempandis — adveris. Ig s. e — jet prümis obtemina, 80 
primum — secunda — 81. d. concavo — m. qui et d. a vi. 
etiam odoris €, fuit — ins. oculis m. g. tenea junco — tendens. 1. 

e 

95: maximumq. — sup. Que g — extimari — f. atq. et. n. 

silvestres simili — 1. tum ja d. exh, 


XIV. I. EXTERNE ARBORES | INDOCILESVE 

XV 77 — fulgoribns — Acto Navigio illico — 

XVI. 86. Hinc n. quae: et cocta in juveta — 

201: F. et m — delibitorio — centum viginti modii tune 1. 
pro saburraci f. 


XVIL 1 — possessas a f — his h — v. et tum — 18. — alia 
j — pl vero à. pr. ut p. o. d. H te — fruitura: quis s — 
auferant — 30 et diu — olee d. — à. thracias — ambitam — cultor 
1. luto sole p. fr. d — 31 — Est f — frigore et est — venefa- 
rium. 39 — Îs esse c. — fallit — terre adore. 41 — Byzantio 
— €. et q. — siccum — jungi anum v. trahentem — emendandi 
—uelementiae operari est: quod p. sup..qui c. terram. 4%: — 
acannmarga — )lapidis — minima — ea m. 45 — angustatur 
— D. maxime a — 55 C. st — frondis ilignea quernea ex s — 


cicurtam —;actam — oyib. q. frondem p — macruerit et itide i. 


ädemg. —,225: F. infra tectuma — incitatus — curilis — 227 


u 
— p: talia — sectiq. m. latius, q. ter ascendut — 240 — pepen- 
dit marcia v. — tunc — edito a M. 


XVIIL. 107: — mulierum id — Artoptasiam pl. Am Rande 


zu Anis mit demselben Zeichen antius. 


324: — hora noctis u. d. silico —t. et usq. XV 

365: — et in c — relinquentia — 

XIX. 180 — v. er — etiam c. — molint infestari. Inf. et c 
— sunt 

XX. 187: — d. levigat —,eveneno r — et cum per — po- 
lentas ad m. fl. extrahendaq — çardines 

XXI. 3 = strophios — t. inde c — serive app. 

6 — Acc. quoque et ] — eas — braccias q: etiam philire d. 


223 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


224 


——————————_—_—_——_—_——————————————————_—_— 


177: — ponto situm gentes annonam m — c. Massilis ven — 
Quod n. 


XXII. 64 — q. tum — vermes r — pereunt — 65 j. lienis 
et f. s. h. — q. ulcerati — folii urina 


XXIIL 1: — odorumq: — is pomo p. m. p. quoq: d. — 
umbra alereq: d —f. et sic inductos c. 

XXIV. 132 — f. tenui folio ut 1. S. r. admixtum — cit. potum 
P — 

XXV. 159 — p. conc. ut est ce — Est et a. — vel oc. — 
quae hyridi. 

XXVL 4% Adveneruntq — et ptoriis — pvinciae habens c € 
el — quod p. r — certa certisq. membris h. vel ac — mala 
eligent. 

XXVIL. 20. — D. p — d. 8 — int. cubitorum pt. 


25 Androsaches — f. incurvos h. — m. Histriae — cit. Datur et 
podagris — Id eff. est et s. 


XXVIIL 74 — cum m. lepoe peste mutata ut A. tr. et c — 
jusquiami — cicuta et ad. 

XXIX. 1 — M. STANTIVM — nullis — et alium utiq. q. 
st — 

XXX 119: — Item m — cervina — superpositum |. s. suffun- 
datur vere — aus cum vermib. terrenis qui et o. €. 

XXXI. 36: — A. o. d. a. et que scrobem st. i. q. venytroe- 
zene — atq. sedinocidas — p. a. p. D — referunt: 
aere inf. 


et si vas 


XXXIHI. 82 — sint — atq. fr — 141 — phraginacis — tusa. 
e L — dolo|CYPRI vero qui et Tribus ex aceto Ad alopecias: 
Capitulum: XLVII\ dox v — extrahens que i. sunt — Canicule 
— intraverit -— decocta. a. polu — 

XXXIIL. 45 Ita quinta parte fracta I. dissolutum — quadrante. 
es q. a. tiiuncius 

156. m. cratene tauric. it. aristonetonicus mitilene laudatur et 
€. tatenus — Praxiteles P. e. iedistratices — estimatos — XX v. 

161 — tria. Antiquius — Styricum — cum t. m. III. c — 162 
— XXII librae — nest — XI lib. Id. — tilono. 163 et induci c. c. pr. 
in pictura. XVIL. lib — h. e. dividi de sub L. Est et subtilissimum 


— quod dant tr — Ceruleo sincero e. ut fl — in cratera 
meretria — ubip. u — adj. adj. it. — T. difficile. 164 — ex- 
pellit — disposuimus — navigatioe c. — sit: ut — oblitus. iden- 


terium et labanum n — plurimiq: 


XXXIV. 25 fuit Marci Tremellii — stipendia — antiquissima 
sunt et T. cujus libro spuruina sit nti et C. fulcini in r. 

XXXV. 71 — Hipoclites in c — hanelare videatur. — et p — 
ins. usurpavit: et arr. sit u. gl. a — c. et unum se app. 

XXXVI. 94 — subito — nulla — d. h. f — 95 — palastre 


— EL. CXX. — C. XXVII celate: una a Sc. — Chresyppus a. 
96. S. miracula — p. a — molle clivosi — exaggregato — exi 
naniente; ut s. motus in colle s. — ponebat — animo a — 97 


Tradunt in — ut p. die a. incorruptus v — specimen — 


158 Thenarium 1 — 1. eamq. m. u. potionem ex lapide À, — 
o. quo f. v. etiam c. 

XXXVII. 57. I. id derrRait à ita respuens ictus — dessi- 
liant — similisq. — vis gratia appellatione — his v. centron, 
m. m — in philipo auro r. hoc est cucumini s. p. N. 12. 

98. — Ajunt h. — deprehenditur. 

Wir haben alle diese und gerade diese Stellen verglichen, 
weil sie von Sillig zur Vergleichung hervorgehoben worden — 
ausser denen des vierten und sechsten Buches, welche für die 
Kenntniss von Südrussland von besonderem Interesse $ind. Zu 
diesem Zwecke fügen wir noch folgende 9 nach Erscheinen von 
Bôckh's C. IL. IL. 1. bekannt gewordene Inschriften, für einmal 
mit gewôhnlichen Typen hinzu: 21174 (aus dem Journal des Min. 
des Unterrichts Oct. 38) in Nachischtschewan am Don gefunden: 
ZTPATOKANE TIILEP HATPOZ TOT EATTOT) AEINOSTPA- 
TOT IEPHSAMENOT ANOAANNI IITPAI || ANEOHKEN 
AETKANOZ APXONTOZ BOT SIHZ 
KAI BAZSIAETONTOZ ZINANN TOPETSN AANAAPISN 
WHSSAN. 2057 bei Koblevka beim aïten Odessos gef. von Mur- 
zakevitsch (I. d'Od. 1836. 43) AI'4OH TTXHI || AXIAAEI 
HONTAPXH || OI ITEPI AENNIAUN AXIA|| AEOZ ZTPA- 
THTOI NABA||ZOS AQTOT EPOS ETPHSI||BIOT KA- 
PAESTOS APTOT|| ANATOT UOIAIOS AIAIOS || AXIA- 
AETS MOTPAATOS | KADANATOT TUEP Er| TAOIAZ 
THE IHOAENZ KAI THZ EATTIN TT'ETAS|| XAPISTHPION 
LAENNTANS AXIAAEOS| ENEIKAAONXH 92077 zu Ot- 
schakow gef. von dems. (Descr. numm. Od. 35) 41 40H|| TTXH 
AXIA || AET HONTAPXHI || OI IEPI KAAAISOËNHN || 
SATTPOT ZTPATHTOT || MHNOASPOS TIONTIKOT || NA- 
BAZOZ NOTMENIOT|| AXIAAETE ZTNTPOBOT|BAAATOZ 
ŒZAPATOT|| AAAATOZ KOTZAIOT|| THEP THS HOAERS 
ETSTA|| OTAS KAI THE EATTAN||TTEIAS XAPISTHPION. 
1820 an der Mauer der Kirche von Kosa 10 W. westlieh von 
Otuss 2102? : 
Gef. v. Dubois zu Kertsch 2107 BuoiEoNToZ ZITAPTOKoT || 
ToTITAIPIEAAOT ÂAT'AA0|| HPAKAEËIAOT AIoNTEwI, auf 
dem Mitbr. B. 21081 ZTAAIA|| 11oNTI, zu Kertsch (I. d'O. 
Febr. 27) i: HANTAT'AOHTTNH|| AUOAANNIOT TIE|\ MA- 
TPOANPE XAIPETE v. Stempkowsky in dem Tumulus, aus 
welchem 2109 € kam, nach R. R. (Journ. d. S. Juin 35) f). 
anf dem Henkel einer Amphore: 4P/ZTI2N|| O AZI und g) auf 
einer Schaale EPMEN. ; 


2 ———— 


CHRONIQUE DU PRSONNEL. | 
Membre décédé: M. le Conseiller d'état Tarkhanoff} 
Académicien extraordinaire, le 16 mars. 


LEE Te Te MN 2 PTT RTE TR © ES 
Emis le 23 mars 1839. 


————_—_—_—_——————_————— 


ITNH @OEOINOTOT OEARPOT OTI'ATHEP 


# 111.112. BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIÉ 


Tome V. 


N° 19.16. 
PAR 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PETERSBOURG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d’un volume est 
de 5 roubles assign. on Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à NE Pope À au Comité administratif de l’Académie, 
e 


place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place 


l'Amirauté N. 1.— L'expédition des 


gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous es pays au courant des travaux executés par 
l’Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires “2 
dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages 
manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4, Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance 
scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces 


bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. NOTES. 21. De l'état religieux et politique de la Géorgie jusqu'au xvu® siècle. Bnosser. 


N O T ES. 


21. De L'ÉTAT RELIGIEUX ET POLITIQUE DE LA 


GÉORGIE JUSQU'AU XVII® SIÈCLE; PAR 


M. BROSSET (lu le 1 février 1839). 


» L'illustre patriarche de Jérusalem, le seigneur Do- 
sithée, tirait son origine du bourg d'Arachovo dans le 
Péloponèse, dépendant du métropolite de Corinthe. Il 
Haquit le 1 mai 1641, jour de la fête de tous les Saints, 
de Nicolas et Anne Tzerniki. À peine sorti de l'enfance, 
il fut fait hiérodiacon par le métropolite de Corinthe, 
qui l'avait reçu au saint baptême, après quoi, quittant 
Sa patrie, il vint à C. P. le 16 janvier 1647, sous le 
règne de sultan Méhémet 1V° du nom, et s'attacha au 
seigneur Païsius, patriarche de Jérusalem (‘), alors en 
cette ville. Il visita avec lui les côtes de la Propontide 
et du Pont- Euxin; delà, s'avançant dans l'intérieur, il 
parcourut la Lazique, le Gouria, toute l'Ibérie occidentale 
et les rives du Danube. Il revint avec le patriarche à 
C. P., et après avoir visité les contrées et les îles de la 
mer Egée, il vint à Castellorhizon, où s'endormit dans 
le Seigneur le vénérable Paisius, le 2 décembre 1660. 
Il revint par terre à C. P., n'étant encore que simple 


(1) IL avait succédé à Théophane IL, mort en 1645, Dos., 
p. 1191. 


diacre, puis il accompagna Gabriel de Philippopolis 
dans son voyage à Jérusalem. Quand le seigneur Nec- 
taire fut élu patriarche de cette ville, en 1661, le di- 
manche des Rameaux, il le servit en qualité d'archidia- 
cre , et, après la fête de Pâque, il visita pour la pre- 
mière fois en détail la ville sainte, avec le patriarche, 
et l'accompagna, un an après, dans la Hongrovlachie, 
puis dans son retour à Andrinople. 


» De là le seigneur Nectaire l'envoya dans la Hongro- 
vlachie et la Moldavie, comme exarque. Ayant rem- 
pli avec beaucoup de zèle la mission qui lui avait été 
confiée, il revint à C. P., où se trouvait le seigneur 
Nectaire, de retour d'Andrmople, et l'accompagna à Jé- 
rusalem. Nommé par lui métropolite de Césarée de Pa- 
lestine, en 1666, il fut envoyé en Vlachobogdanie, 
par mer. Des pirates le dépouillèrent de tout ce qu'il 
avait, et il revint dans le plus complet dénüment à C. P. 
puis à Andrinople. Il fit, mais en vaiu, les derniers ef- 
forts pour obtenir la permission de relever le temple 
de Bethléem, et revint à C. P. Là le patriarche Nectaire 
ayant abdiqué son titre, il passa du siége de Césarée 
au trône patriarcal de Jérusalem. Voyant ce siége apos- 
tolique en butte aux plus violents orages, et miné par 
d'immenses dettes, il se mit, à l'exemple de ses pré- 
décesseurs, à parcourir les autres patriarcats apostoliques, 
pour y recueillir les aumônes des chrétiens fervents. 


» Après divers voyages en Bulgarie et dans la Turquie 


227 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 228 
d'Europe , il visita les côtes orientales dun Pont- Euxin,| Je dopne d'abord, recueillis ensemble, les faits divers 


Plbérie ou Géorgie, et revint à Jérusalem, en 1685, 
où il releva les murs de Saint-Saba (?) et tous les cou- 
vents ibériens. Il revint à Bukharest, où, par ses soins, 
fut réparée la magnifique église de S. George, puis à 
C. P., où il tomba malade, et mourut en 1707 le 7 
février, dans la communauté du Saint -Sépulcre consa- 
crée au grand martyr Saint - George, et qui est située 
dans l'intérieur du Diplophanar, sous Gabriel, patriarche 
de C. P., après avoir accompli ayec pleine connaissance 
tous les devoirs d'un bon chrétien et de prêtre du 
Seigneur. 

» I] avait été 38, ans patriarche, et en avait. vécu 66 ; 
son vénérable cercueil, accompagné en grande pompe 
par le patriarche et les dignitaires du clergé de C. P., 
et par la foule des orthodoxes, avec des torches allu- 
mées, fut placé avec honneur dans le temple de la 
sainte martyre Paraskévi, en face du Cynége, près du 
lieu nomme Khas-Khioi. 

» La translation de ses précieux restes se fit sous no- 
tre patriarcat , en cette sorte, le 27 août 1715: nous les 
déposämes à nos frais dans une galère française nom- 
mée Saït et les envoyämes, escortés par quelques vé- 
nérables pères, au mois de septembre, dans Ja sainte 
ville de Jérusalem. Ils furent déposés dans le couvent 
des 40 Martyrs, nommé aussi de Saint Jean-le-Théolo- 
gue, où sont les corps des illustres patriarches de Jé- 
rusalem. “ 

Ainsi s'exprime (5) Chrysante, successeur de Dosithée, 
dans un abrégé de la vie de ce patriarche mis par Jui 
en tête de l'Histoire des patriarches de Jérusalem. Ce 
volumineux ouvrage, aujourdhui fort rare, a été im- 
primé à Bukbarest en 1715, en grec, in-folio à deux 
colonnes. On ne sait dans quels loisirs de sa vie si acti- 
vement occupée , Dosithée a pu rédiger une pareille 
composition, Oytre l'histoire religieuse et beaucoup d'é- 
vénements de l’histoire politique des temps, antérieurs, 
on y trouve, pour l'époque où elle fut écrite, les plus 
curieux renseignements sur les intrigues des Grecs et 
des Latins de Jérusalem auprès du gouvernement turk. 
Les extraits que l’on va lire sont uniquement relatifs à 
la nation géorgienne, l'une de celles qui avaient un éta- 
blissement le plus considérable dans la ville sainte. 


(2) L'histoire de ce couvent se trouve fort au long dans l’ou- 
vrage de Dosithée 1. xu, ch. 1, $ 8, p. 1189. 


(3) Je n'ai retranché du récit de Chrysanthe que quelques 
tournures de phrase sentant l’exagération orientale; du reste la 


traduction est fidèle. 


épars dans l'ouvrage, et ensuite les courses et observa- 
tions faites en Géorgie par Dosithée lui-même, Mais 
comme le patriarche remonte aux temps les plus reculés 
de la natign ibérienne, j'essaierai de le compléter par 
des notes que m'a fournies la lecture de divers ouvrages 
sur cetle matière, et que je suis occupé à ramasser de- 
puis long-temps. 


I. Notions sur état religieux de l'Ibérie ou 
Géorgie. Ç 

J y a dansl’Ibérie deux archevêques indépendants (4), 
nommés catholicos. 1 a Basse-Ibérie , l’ancienne Colchide 
ou Lazique, a pour éparchies l'Iméreth, le Gouria, la 
Mingrélie, l'Aphkhazie, la Souanie et une parlie de la 
Moschie ( pachalik d’Akhal-Tzikhé), autrefois soumises 
au siége de C. P., et qui avaient pour métropolite ce- 
lui du Phase, ainsi qu'il paraît par la liste conservée à 
la chancellerie de la 27° éparchie. Celle de la Lazique, 
dépendante du métropolite du Phase, comprenait les 
évêchés de Rhodopolis, d'Abysène , de Saïn, de Pétra, 
de Tzygane ou Zygani. Au temps de l'empereur Héra- 
clius vécut un métropolite du Phase, nommé Kyros(s), 
hérésiarque, qui fut évêque d'Alexandrie et anathématisé 
par le sixième concile. Au concile ë2 Trullo, assistaient 
Théodore, évêque phasitès ou des Lazes, et Jean, 
évêque de Pétra en Lazie. Sous Léon -l'Isaurien, Jean 
était catholicos de la Basse -1bérie, puisque Maurice le 
synaxariste dit, le 26 juin, que Jean, évêque de Go- 
thie, fut sacré par le catholicos d'Ibérie à cause 
les Iconoclastes dominaient à C. P. La Basse-Ibérie de- 
vint donc, après Héraclius et avant Léon-l'Isaurien, un 
archevêché indépendant. On ne sait par quel empereur 
ni par quel synode cela fut décrété. 

La Haute-lbérie devint archeyêché indépendant (°) 


(4) Cette division subsista jusqu’à la fin du dernier siècle, 
et l'on distinguait encore le catholicos d’Iméreth, comprenant 
toute l’Ihérie occidentale; et le catholicos de Karthli, Ie Ca- 
kheth compris. Guldenstädt, Voyages 1, 340. Plus anciennement 
le premier de ces deux patriarches s'appelait catholicos, d’Aph- 
khazeth, 


(5) Ce Kyros, élu patriarche d'Alexandrie, après la mort de M 


George, avait inventé une nouvelle hérésie pour expliquer les 
deux natures en J-C., en une seule personne. Il eut pour ad- 
versaire Sophron, depuis 64° patriarche de Jérusalem. 

(6) Ce fut Wakhtang-Gourgaslan qui, d’après les traditions 
géorgiennes , institua le premier catholicos ou patriarche, nommé 
Pétré, et qui en même temps créa dans son royaume un certain 
nombre d’évéchés. 


229 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 230 


sous Constantin- Monomaque et Pierre patriarche d'An- 
tioche. Elle a pour éparchies le Kartéli ou Ibérie pro- 
pre, l'Albanie, les montagnes du Caucase jusqu'aux 
Letzkhes (Lésghis) et aux monts Gérauniens, où sont 
les Pylés-Caspiennes, et une partie de la Moschie. Son 
siége est à Skhétha, au confluent du Cyrus et de l'A- 
ragus: ses éparchies dépendirent d’abord du patriarche 
d'Antioche. Une montagne qui commente au Caucase et 
va jusqu'en Moschie, nommée en géorgien Koulparghi (7), 
forme la limite de la Haute et de la Basse -Ibérie. Le 
catholicos de la Basse - Ibérie est supérieur à celui de la 
Haute: celui de là première date de 720, sous Léon- 
l'Isaurien , l'autre de 1045. Lés Ibériens eux-mêmes re- 
gardent le catholicos de la Basse-Ibérie comme plus 
grand que l'autre, de même que le méphès (roi) d'Iméreth 
s'appelle ,, roi des rois de l'Ibérie entière (#).“ Aussi 
les empereurs de C. P. le traitent de mélik ou fils de 
roi, et les autres chefs dé la Haute et de la Basse-Ibé- 
rie sont appelés par les souverains de C. P. et de Perse, 
lés uns khans, les autres chefs (iyovuevor, Dosithée 1. v» 
c. xx, Ç 5 et 6, p. 509, 510). 

L'établissement des Ibériens à Jérusalem date du temps 
de Constantin, comme on l’a vu dans les /Votices insé- 
rées au J. As, août et septembre 1834: c'est donc au 
milieu du quatrième siècle, qu'ils y fondèrent leur pre- 
mier couvent (*). Depuis lors ils y acquirent divers pri- 
viléges. Sanut (HIT, vin, 8) cité par Michaud (1°), dit 
que les Ibériens avaient seuls le droit d'entrer à Jérüsa- 


lem enseignes déployées, sans payer aucun impôt. En 
1520, sultan Soliman, à la requête d’une de ses oda- 
lisques. qui avait construit un imareth ou hospice à C. P., 
ordonna que des gardiens seraient mis à la porte de l'é- 
glise du S.-Sépulcre, et que chaque pélerin latin paie- 
rait 14 gros; chaque Grec 7 gros; chaque Arabe ou 
Egyptien 3; les Khabésiens et les Ibériens furent seuls 
exemptés de payer ce tribut: ce qui # observe encore (11). 
Les Géorgiens et les Arméniens ont toujours été cités 
entre les nations qui ont des résidences auprès du S.-Sé- 
pulere. Maundrell en parle, dans son Voyage d'Alep à 
Jérusalem, en 1697 (p. 116), et Châteaubriant les nomme 
plusieurs fois dans son Itinéraire. Les couvents géorgiéns 
à Jérusalém étaient äu nombre de huit, et le principal 
coùüvent ärménien, au dire de Maundrell (p. 165), con- 
tenait toute la partie du mont Sion renfermée dans l’en- 
ceinte de la ville. 

En 1675, il s'éleva des querelles entre les diverses 
nations de pélerins qui fréquentaient la ville sainte, pour 
la préséance à l'église du S.-Sépulcre, et, le 5 février, 
le patriarche Dosithée représenta au grand visir que cette 
question avait été résolue par un ordre suprême don- 
nant le pas aux Grecs sur toutes les nations, Arméniens 
et Ibériens compris. Les défenseurs des Latins voulaient 
que ceux-ci fussent les plus anciennement établis à Jé- 
rusalem. Mais Dosithée disait que s'ils étaient les plus 
anciens à l'égard des Francs, ils devaient cédér ce titre 
aux Grecs, convertis avant eux à la foi, et arrivés avant 
eux dans cette ville; mais la preuve est au moïns sus- 
ceptible de doute (1). 

Les Géorgiens furent, comme tout le monde le sait, 
convértis au christianisme du témps de Constantin, et 
recurent de la capitale du nouvel empire leur clergé et 
leur instruction religieuse. On ignore jusqu'ici l'époque 
précise de la fondation du couvent ibérien du mont 
Athos, où se trouvent, entre autres richesses littéraires, 
l'original dé la traduction des saintes Ecritures par S. 
Euthyme, que l'on croit avoir été faite au huitième siè- 
cle, de nombreuses traductions des saints pères, et les 
actes du concile qui eut lieu sous Photius (5). Les 
Géorgiens restèrent quelque temps fidèles à l'unité 
chrétienne, et Lazare de Parbe, qui écrivait au cin- 


(7) On ne tronve sur les cartes aucune montagne de ce nom: 
la séparation des déux provinces est marquéè par le monts Likh 
ou Ghado. Mais Khoulparghi parait être un mot turk ou pérsan. 
. (8) Indépendamment de l'ancien usage qui, pendant un cer- 
tain temps, altribua aux princes de Géorgie le titre de rois 
d’Aphkhazie, je pense que la reconstitution de ce pays à l'épo- 
que des Mongols, où il corhménca d'être, pour quelque temps, 
partagé entre deux princes, fut une autré cause de préémi- 
nence de la partie occidentale sur la partie orientale. Mais lors- 
+ que le pays entier n'eut plus qu'un seul maitre, et surtout de- 
puis la fin du xv° siècle, où la Géorgie fut partagée en trois 
royaumies , le roi de Tiflis, ou du Karthli, fut toujours considéré 
comme le chef de la nation. Enfin la révolte et l'indépendancé 
de la Mingrélie et du Gouria en 1462 affaiblirent tellement l'I- 
méreth, que les Turks traitaient ce pays avec le plus profond 
mépris, au dire de Chardin, et ne l'appélaient plus que Ba- 
À chatchoukh, ;, pays des têtes nues“ à causé du singulier couvre- 
t chef qui y est en usage. C'est un morceau d'étoffe épaisse, at- 
tachée sous le menton par deux brides. 

« (9) Il s'appelle zyét 26534 le couvent de la Croix: nous 
en donnerons plus tard l’histoire détaillée. 

(10) Hist. des Croisades, t. 1v, p. 8. Nouv. éd. 


quième siècle, mentionne toujours ensemble les trois 
Re 

(11) Dosithée, LL x1, c. vu, À 1. Le gros ici mentionné, et 
qui le sera bien fréquemment dans le cours des extraits de Do- 
sithée, est synonyme de piastre. 

(2) Dosithée, p. 1224 et sq. 

(13) V. Dosithée, p. 715; Seizième rapport de la Société bi- 
blique de Londres. 

* 


251 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


232 


A ———————_Ù——————"———————"  ——— ————Û— ——— 


églises d'Arménie, d'Ibérie et d'Albanie. Mais au neu- 
vième siècle ils suivirent les Grecs dans le schisme de 
Photius, et déjà ils s'étaient séparés des Arméniens en 
580 sous Kourion (*#) leur patriarche. C’est la doctrine du 
quatrième concile , celui de Chalcédoine, qui fait le 
point principal de la dissidence des deux peuples. 

Lorsqu'il fut question à C. P. de l'union des deux 
églises grecque et latine, les Géorgiens envoyèrent un 
député au concile de Florence, en 1438. ,, On y 
voyait, dit Horace Justiniani (p. 52, 73), au milieu du 
clergé grec, le métropolite de l'Ibérie, apocrisiaire du 
roi de cette contrée, et, parmi les séculiers, un ora- 
teur du roi d’Ibérie, habillé d'une manière particulière, 
ayant un biret rond, d'une étoffe d'or, tout brillant 
de pierreries; mais on ne trouve pas leurs noms dans 
la liste des signataires (p. 318, sqq.), bien qu'ils soient 
désignés comme ayant adhéré à l'acte d'union. Quant 
aux Arméniens, dont les députés arrivèrent après la 
conclusion du concile, ils souscrivirent également à ses 
décisions; et le pape Eugène, en se louant beaucoup 
de leur zèle, leur reproche seulement de différer des 
autres chrétiens soit par leur refus d'admettre le concile 
de Chalcédoine, soit par leur obstination à ne pas met- 
tre d’eau dans le vin du saint sacrifice, et à célébrer à 
des époques qui leur sont particulières (!*) les fêtes re- 
latives à la Pâque. C'est qu’en effet le schisme des Ar- 
méniens consistait moins dans les dogmes que dans des 
rites établis par saint Grégoire-l'Illuminateur, et dont 
ils ne voulurent jamais se départir (15). 

Mais Dosithée n'épargne guère ce peuple dans ce 
qu'il dit de son histoire religieuse (*7). Parlant ailleurs (*#) 
de certaines allégations des Arméniens, il dit: ;, C'est 
une fausseté de prétendre que Grégoire-l'Illuminateur 
sacra le patriarche d'Albanie. 1° Parce que tous les his- 
toriens ecclésiastiques disent que les Ibériens demandè- 
rent un chef ecclésiastique, non aux Arméniens ni au 
pape de Rome, mais à l'empereur Constantin , qui leur 
envoya évêque et clergé. Les lbériens ne furent jamais 
soumis aux autorités politiques ni au clergé des Armé- 
niens, et, depuis la destruction du royaume d'Arménie, 


(14) L'histoire de ce schisme est racontée en détail par Tcha- 
II, 301 — 307; 
elle mérite de prendre place dans un autre article, d'autant 


mitch, dans sa grande Histoire d'Arménie, 


plus qu’elle ne concorde pas entièrement avec les annales géor- 
giennes. 
(15) Hist, du Conc. de Flor., p. 348, 364, 366, 369, 371. 
(16) V. sur ce sujet Hist. du BE , t. xv1, p. 219 sqq-. 
(17) Dosithée , 1 xu, c. vn, $ 2, 3, #, 5. 
(18) Ed. p 915. ’ 


| les Ibériens et Albaniens sont restés indépendants jus- 
qu'à nos jours. Ce que disent les Latins qu'après le con- 
cile de Tovin (*) et ses innovations les Ibériens se sé- 
parèrent des Arméniens, est un mensonge évident; la 
vérité du fait, l'opinion générale et la tradition prou- 
vent que jusqu'à Constantin-Monomaque les Ibériens et 
Albaniens eurent un métropolite, qui devint alors un 
archevêque indépendant , nommé catholicos. “ 

Si les Géorgiens ne demeurèrent pas attachés au siége 
de Rome, ils conservèrent du moins un grand respect 
pour l'auteur de notre religion, et pour les saintes reli- 
ques de son humanité. Ils se sont toujours vantés de 
posséder la robe sans couture du Sauveur, trouvée mi- 
raculeusement dans l’église de Mtzkhétha sous le roi 
Mirian, qui, depuis lors, comme leur palladium, a 
passé dans les armoiries de leurs souverains. Dosithée, 
de son côté, affirme (p.519) que cette robe fut trouvée 
dans une ville nommée Zaphat, sous Jean, 46€ patriar- 
che de Jérusalem, et au temps de l’empereur Justin. 

Au rapport du même Dosithée (p. 102), il y avait à 
Tiflis, dans une boîte ornée de pierreries, un des clous 
de la sante croix, et dans une autre boite d'or un peu 
de sang du Sauveur, un des roseaux avec lesquels il 
fut frappé (*); quelques-uns de ses cheveux dans un 
troisième reliquaire, un morceau de son saban (robe de 
dessus), et une portion de la sainte croix. En 1685, 
Artchil, prince géorgien, roi d'Albanie et de Cakheth, 
expulsé par le roi de Perse, s'enfuit en Moscovie avec 
toutes ces reliques, et les déposa religieusement dans 
une église d'Astrakhan, jusqu'au moment de son départ 
pour la capitale de la Russie. L'église fut brûlée, et avec 
elle les précieux reliquaires et les pierreries dont ils 
étaient ornés devinrent la proïe des flammes (2). Il ra- 


(19) On a généralement confondu, au dire de Thamitch, le 
concile de 527 présidé par Narsès Il, et celui convoqué par 
Abraham en 598; c'est dans le dernier que fut consommée la sé- 
paration dont il s'agit. 

(20) Nous avons déjà parlé (Bullet. scient. 1v, p. 286) du 
saint clou et de son reliquaire géorgien, qui se trouvent au- 
jourd’hui dans la grande église de l’Assomytion , au Kremlin de 
Moscou. Depuis lors, S. E. M. d’Olénin, directeur de l'académie 
des beaux-arts, a bien voulu faire dessiner la couronne et l'in- 
scription géorgienne dont elle est eruée. Cette couronne était, à 
ce qu'il parait, la partie supérieure d'un riche ostensoire, que 
de fächeuses circonstances ont fait disparaître du trésor de l'é- 
glise de l’'Assomption. Quant au clou lui-même, les annales géor- 
giennes racontent que le jour de la nouvelle année (1681), une 
grande lampe allumée devant cette relique dans les appartements du 
roi Artchil, mit le feu à la maison, et que tout fut perdu hor- 
mis les reliques des Saints et un livre de prières ; enfin, qu'ayant 


253 


Joseph, des environs de Tiflis, de la famille Parata-Ssili 
de là, par mer, à Jérusalem, monta sur une barque 
laze, avec une image du saint Précurseur, ornée de 
pierreries et de dorures, laquelle, dans un creux par- 
derrière, renfermait le gosier du saint ; 
près de Cytore, lui, la barque et tous les passagers, 
furent submergés avec la relique dont il était porteur. 


et qu'arrivé 


à l'époque dont nous parlons, c.-à-d. vers le milieu du 
xvu siècle, à entreprendre de longs voyages tant en 
Asie qu'en Europe, parmi les peuples leurs co-religion- 
aires. Théophane IL avait été obligé de contracter de 
grandes dettes (2*), pour ohtenir la suprématie des chré- 
tiens.grecs sur les Arméniens, au temps de sultan Mou- 
rad. Pour se mettre à même de les payer, après plu- 
sieurs excursions, il vint en Ibérie, et conféra à l'évé- 
que de Kouthathis le titre de métropolite, ainsi que le 
droit de porter le saccos. Théimouraz 1, roi de Ca- 
kheth ou d'Albanie, fit présent au patriarche d'un calice 
orné de pierres précieuses, valant au moins 12,000 gros. 
De l'avis du prince Skharlat (22), il le porta à C.P. pour 
acquitter ses dettes. Plusieurs joailliers juifs s'étant ré- 
unis pour l'estimer, le calice passa de main en main et 
disparut. Çe Skharlat était connu du sultan. Ayart obtenu 
un khiati- chérif pour visiter le S. Sépulcre, le gardien 
voulait bien le laisser entrer, mais non sortir, disant 

e la permission ne spécifiait pas cela: il n'entra donc 
pas (p. 1189). 

Le successeur de Théophane, Païsius, éprouva d'au- 
tres embarras. Il fut accusé d'avoir envoyé une couronne 
au krâle de Moscovie, fut mis en prison; et, pour se 
racheter , obligé de contracter de nouvelles dettes, et de 
recourir, pour les acquitter, aux aumônes des fidèles 
(p. 1:91). 

Maintenant, je vais laisser parler Dosithée lui - même. 
Comme il accompagna partout le patriarche , qu'il fut 
témoin oculaire de tout ce qu'il raconte, et qu'il visita 


SE dt 


retrouvé le saint clou, le roi lui fit faire un nouveau reliquaire, 
See de Le rursum ornavit, Serait-ce la couronne conservée 
à Moscou ? 
(21) Des circonstances semblables et surtout une mauvaise ad- 
ministration avaient également grevé les monastères arméniens de 
érusalem , vers la même époque, d'une dette énorme. On verra 
tous ces détails dans l'histoire du patriarche arménien Avédik 
qne nous nous proposons de publier incessamment. 

(22) Ce mot cache certainement un nom géorgien défiguré , 
que je ne puis deviner. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
nn 


conte encore (p. 267) qu'un certain Ibérien, nomme 


(Baratha - Chwili), venant à C. P., en 1675, pour aller 


Divers motifs décidèrent les patriarches de Jérusalem, 


254 


l'Ibérie à plusieurs reprises, son récit ne peut manquer 
D'ailleurs il avait de l'érudition et il 
eut tous les moyens d'être bien informé. 

C'est à M. Saint-Martin que j'ai dû autrefois la con- 
naissance de l'ouvrage de Dosithée, et c'est dans sa bi- 
bliothèque que j'ai pu le consulter après sa mort. 


d'être intéressant. 


II. Voyages de Paisius et de Dosithée en Ibérie. 


$ 1. 

L'an 1658, le patriarche Païsius résolut de passer en 
Ibérie, et fit voile pour Sinope au mois de mai, accom- 
pagné de son synode, dont je faisais partie, dit Dosi- 
thée. Le 4 de juillet, nous fimes voile pour la Min- 
grélie. A près une heureuse navigation, de cinq jours, nous 
abordämes en Circassie, dont les habitants sont nommés 
Kerkètes par Strabon, et Tzerkez par les Ottomans. Ce 
sont réellement les Zikhes (#%), que des navigateurs 
ignorants ont nommés Kerkètes ; car cenx-ci habitent la 
partie septentrionale du Caucase dans ces contrées. Le 
lieu ou nous jetämes l'ancre était une échelle nommée 
par les habitants Kontosi: là, entre deux petits cours 
d'eau, est un lieu d'asyle. 1] y a une colonne d'une 
seule pierre, très élevée, carrée, placée debout, et 
couronnée d'un chapeau de pierre, qui n'est pas creux, 
mais uni par dessous. Nous trouvämes, en avaut de la 
colonne une statue d’airain de saint George, tout autour 
étaient des têtes de sangliers et de cerfs, des flèches , 
des lances, des épées, et, suspendues aux arbres, des 
ancres de navires: c'est un lieu d'asyle. En effet, si les 
Kerkètes rencontrent quelque étranger en-delà des deux 
fleuves, ils le dépouillent et le font prisonnier. Si un 
vaisseau naufragé vient échouer à la côte, ils font cap- 
tifs les matelots, et tout navire qui jette l'ancre dans 
ces parages ne peut débarquer ses passagers sans avoir 
pris sur son bord quelques indigènes. Mais à Kon- 
tosi, Grecs et Ottomans abordent comme dans un port 
qui leur appartiendrait. Ils y débarquent, ils y demeu- 
rent comme chez eux, sans craindre ni pillage ni cap- 


(25) Les Géorgiens les nomment Djikh, et leurs pays Djikhé- 
thi, v. Chron. géorg. p.7. Mais Strabon savait bien la différence 
qui existe entre les Zigues et les Kerkètes, puisqu'il énumère 


ainsi les peuples de cette région du Caucase, à partir de la Sin- 


di jue sur le Bosphore : les Méotes, les Achéens, les Zigues, les 


Hénioques. les Kerkètes, les Macropogons, et plus haut les 


Phthirophages (qui sont les Souanes). Mais les Kerkètes devaient 
être éloignés du rivage, puisque après les Hénioques, il place 
immédiatement la Colchide, sous les monts Caucasiens et Mo- 
schiques. 
les Zigues à l’ouest de cette contrée, les Kerkètes au nord. 


Ainsi les Hénioques devaient ètre dans l'Aphkhazie ; 


9235 BULLETIN SC 


IENTIFIQUE. 


2 


————————_——_—— 


tivité, les étrangers étant traités par les indigènes avec 
l'humanité la plus grande. 

Si vous laissez ou oubliez quelque chose sur ces ri- 
vages, personne ne s'en empare. D'un autre côté l'on 
nous recommanda bien de n'y rien prendre par mé- 
garde; et pour confirmer cet avis par des faits, ,, Vous 
voyez bien, nous dit-on, cette galère à l'entrée du port 
(c'était un bâtiment à demi submérgé); quand la flotte 
ottomane partit de Kapha, les vents contraires la pous- 
sèrent ici; matelots et soldats respectèrent le privilége 
de la colonne. Un de ces derniers, pourtant, qui ap- 
partenait à cette galère, osa s'emparer d'un boisseau (24) 
à mesurer le blé. Quand partirent d'ici les autres bâti- 
ments de la flotte, celui-là seul fut submergé: gardez- 
vous d'un pareil malheur (?).‘ 


(24) L'auteur se sert du mot thouphekion , ‘qui n'est pas sans 
analogie avec le turk tephek, siguifiant un plat creux. 


(25) Ces faits sont confirmés par le p. Minas Bejechkhian, 
docteur arménien qui a visité et décrit cet contrées. Selon Ini, 
les Abazas, comme il les appelle, sont tout à la fois chrétiens 
et dendrolitres , et grands partisans de la magie. Ils adorent de 
grands arbres qu'ils nomment thapchi, et se rassemblent dans 
les vieilles églises dont leur pays est plein, ponr célébrer des 
fètes et entre autres la Pique, nommée chez eux Ténéphé. Ils 
sont très hospitaliers et surtout fidèles à leur parole de Æhonac 
(hôte) donnée à l'étranger; la décence publique, la bonne foi à 
l'égard des choses mises sous l'ombre du thapchi sont également 
respectées chez eux. Chagne localité à son arbre, et l'invoque 
en disant: ,, Thapchi Meirem, © arbre de Marie!“ Les mar- 
chands étrangers peuvent sans crainte y déposer leurs effets. 
Quelquefois auprès de l'arbre est plantée une crosse de doc- 
teur, aussi nommée thapchi, que chacun salue én passant ; on 
les voit mème descendre de cheval et s'agenouillér pour réciter 
une sorte de prière où reviennent sans cesse les noms de Marie 
et de Jésus Meiremokh , i. e. fils de Marie. 


Le mème auteur donne les échantillons suivants de la langue 
des Abazas. Noms de nombre: aca 1, ioupa 2, ikhpa 3, chipa 4, 
khepa 5, phoupa 6, pidjpa , sapa 8, zopa 9; taheica 10, é02eo 
20 (géorgien mgs 0{zi), zolatha 30, courouchki 40. Noms des 
chefs abazas: tchatchpa ou chah, principal chef; atchpa ou 
bec (bey); nalipha ou térébec (seigneur de vallée), maan ou 
belouk-bachi, tchiric où zabith, (dzoumba chef inférieur au 
précédent, fapo (géorg. sy thawi tête) chef de famille, lakerpa, 
noble dont les enfants sont nobles eux-mêmes. 


Chez les Abazas des environs d'Anapa, Dieu se dit anthsa, 
père oorac, mère anshonhc, garçon sb«v, fille éplix, frère ashéi, 
soeur akshei, coeur coo, tête éacca, oeil La, oreille loompa, 
bouche éAthcha, soleil marhah, Vane mouiïz, astre aeths; jour 
mieztcheh, nuit pahah, printemps habnéh, été bklinéh, automne 
piaca, hiver kéen, année shéécoo, mort thééshéé. Chez d’au- 
tres Abazas des mèmes contrées, Dieu se dit thha, père éata, | 


Quelques jours après, un petit vieillard vint nous dire 
que les Tzikhes du pays avaient envoyé un exprès au 
Khan des Tartares. Nous lui detnandâmes quelle était 
sa croyance. Il ne put nous répondre clairement, mais, 
tirant un livre d'un sac suspendu à son bras droit, ïl 
nous demanda si nous pourrions lui en donner d'autres 
semblables. Nous l’ouvrimes et nous vimes que c'était 
un Hémi-horologion (*) imprimé à Venise, et nous lui 
dimes que dans le vaisseau se trouvait le patriarche de 
Jérusalem et que nous étions à sa suite. A ces mots, il 
fit éclater sa joie, lui et ses compagnons, et nous viries 
qu'ils étaient chrétiens à cela seul qu'ils jeünent le mer- 
credi et le vendredi, et quelques - uns même durant la 
grande quarantaine. ‘Il paraît encore qu'ils étaient autre- 
fois chrétiens et civilisés. Car, au dire de Photius, dans 
sa lettre 96, s'appuyant de l'autorité de Strabon (livre va), 
le Pont fut surnommé axin (27), parce que les Scythes 
qui en habitent les bords immolaient des hommes. Mais 
les Milésiens et les loniens, ayant bâti là des villes, 
adoucirent lés moeurs de ces peuples; sous la do- 
mination ottomane, ils son! presque revenus à leur pre- 
mier état de barbarie. 

ç 2. 

De l'histoire des Ibériens et des peuples voisins de 
l'Ibérie, Patzinaces, Khazars, Zikkhes, Sagids, Abasses, 
Aphkhaz, Souanes, et de beaucoup d'autres; de leurs 


moeurs, de leurs croyances, et des événements qui se 
sont passés chez eux (2). 


Autrefois les Patzinaces habitaient l'intérvalle de 60 
jours entre la Pannonie et la ville de Sarkel, dans la 
partie la plus orientale du cours du Tanais; car ce 
fleuve commence à couler vers Sarkel et Karakoul. Ce 
fat l'empereur Théophile (2°) qui, à la prière des Kha- 

à 


mère éana, fils savo, jeune fille phsasé, frère nahatch, soeur, 
choughph, homme dzphé, oeil naï, bouche raï, coeur kou, 
main aph. Enfin le P. Minas cite une prière eu langue des Aba- 
zas où il est difficile de reconnaître autre chose que quelques 
lambeaux de géorgien. V. Patmouthioun Pontosi Hist. du Pont, 
par Minas Bejechkhian, Venise 1819, in-4°, $ 102 — 185. 

(26) On appelle ainsi, ou simplement Aorologion , un livre de 
prières pour toutes les heures du jour; c'est une sorte de petit 
bréviaire. 

(27) Dosithée 1. xu, c. vu, { 9, p. 1197, sq. — Les orienta- 
listés trouvent une autre raison plus plausible du nom donné à 


la mer Noire, dans celui d’Askenez l’un des petits-fils de Japhet, 4 


dont la postérité habita sur ces rivages. 
(28) Dosithée, p. 1198, sq. 


(29) V. à ce sujet, Hist. du B.-E. x, 150 et suiv., et less 


notes de M. Saint-Martin. 


D € on GS de 


nn. 


2357 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


258 


LE 


zars, fit construire Sarkel par Pierre Kamatère, son spa- 
tharocandidate, ou premier écuyer. Cherson était alors 
* une république administrée par un magistrat électif 
nommé protévon (rowreüwr), et par quelques person- 
nes distinguées, nommées les pères de la ville. Théo- 
phile mit fin à la démocratie, et désigna Pierre lui- 
même pour commandant de Cherson, Sur le Bosphore 
est le château de Pantikapée; à 18 milles de là est Ma- 
trakha ; à 10 milles le fleuve Oukhroukh , où commence 
la Zikkhie, s'étendant jusqu'au fleuve Nikopsis, sur une 
longueur de 500 milles de côtes. Au-dessus de la Zik- 
khie est la Papagie, au-dessus de celle-ci la Kasalie, et 
- plus haut les monts Caucase, sur le versant boréal des- 
+ quels est l'Alanie, qui s'étend du Caucase à la mer 
Caspienne. Au dire de Procope (1v° 1. des Gothiques), 
les Zikkhes possèdent les iles qui bordent la côte, dans 
lesquelles étaient les villes de Tourkhanerkh, de Tzer- 
begen et autres, qui leur servirent d'asyle contre les in- 
cursions des Alains. 
4 Du fleuve Nikopsis à Sotérioupolis est l'Abasgie, ayant 
“ 300 milles d'étendue. Quant au Caucase, il se prolonge 
| de la Zikkhie aux monts Cérauniens et à la mer Cas- 
+ pienne, ainsi qu'il a été dit, et l'on y compte 70 na- 
1 tions, comme Strabon l’observe. 
| Les Alaïins, les Zikkhes, les Aphkhaz, les Souanes, 
» les Colques, les Ibériens, professèrent le christianisme. 
Des lbériens, des Colques et des Albaniens on a dit. au 
cinquième livre (#). qu'ils furent autrefois soumis aux 
Alains. Car, ainsi que le dit Ménandre, lorsque les 
Abazes vinrent en ces contrées, sur la demande qu'ils 
en firent à Sarosius, chef des Alains, celui-ci envoya 
… pour eux (en 55$) Kandikh, en qualité d'ambassadeur à 
Justinien -le- Grand, qui leur donna pour demeure la 
Pannonie, où ils prirent le nom de Hongrois. Sous 
Justin, on vit venir Maniakhès, ambassadeur des Otto- 
mans (%*); avec lui partit un envoyé du nom de George, 
lequel revint tandis que Parodius commandait dans l'A- 
Jlanie. Sous Justinien, Procope, dit qu’ils servirent dans 
les rangs des Perses (iv: des Gothiques). Justin-Rhino- 
hmète, faisant la guerre aux Abasges, envoya vers les 
dains (en 715), au dire de Zonare, Léon-l'Isaurien, 
rs capitaine , et ceux-ci, pour complaire à l'empereur, 
exterminèrent les Abasges. Les Alains et les Zikkhes 


(50) J'ai en vain feuilleté tout le 5° liyre de Dosithée sans y 
trouver cette indication. 


(51) L y à ici anachronisme dans l'expression ; il faut lire des 


thars, et par suite sans doute de leurs communications 
avec eux, ils prirent la croyance des gentils. Après la 
prise de C. P. par les Ottomans, soit que les Thathars 
les y excitassent, soit faute d'évêques qui leur vinssent 
de C. P., ils quittèrent la vraie religion. Qu'ils aient 
été chrétiens, ce qu'on a dit plus haut, et la lettre de 
Germain de C. P., évêque de Nicée, à l'évêque de 
Rome, ne permet pas d'en douter. D'ailleurs, au temps 
du même Germain, un certain Théodore était évêque 
d'Alanie; et au temps du concile qui eut lieu sous 
Luc (#?), il y avait des archevêques de Gothie, de Ma- 
trakha et de Sougdouphoul. 

Dans la série des siéges ecclésiastiques organisée par 
(l'empereur) Andronic (Paléologue), fils de Michel, et 
dans le synode réuni par le même prince contre Bec- 
cus (1283), on trouve les métropolites d'Alanie, de So- 
térioupolis et de Zikkhie, et Basile, métropolite du Cau- 
case. Au temps du concile assemblé à C. P. après sa 
prise, en 6992 (1484), contre la réunion de Florence (5%), 
Théophane était métropolite de Sougdée. En outre, dans 
la bulle-d'or du couvent de Souméla à Trébisonde, on 
lit la souscription suivante: ,, Alexis (5*), par la faveur du 
Christ divin, roi et autocrate de tout le Levant, des 
Ibériens, de Pératée, Grand-Comnène ,..“ etc. Ce qu'il 
appelle Pératée, ce sont les Aphkhaz et les Zikkhes, 
florissant par conséquent à cette époque, et qui perdi- 
rent la pureté de la foi, ainsi qu'il a été dit, après la 
chute de la monarchie orthodoxe. La plupart des Alains 
se sont mêlés aux Thathars de leur voisinage, quelques- 
uns ont adopté la croyance, des Turks; les autres sont 
chrétiens, quoique non baptisés, et diffèrent des musul- 
mans soit par quelques coutumes chrélieunes qu'ils con- 
servent, soit par la pratique de quelques jeünes, soit 
enfin parce qu'ils mangent de la chair de porc, dont 
s'abstiennent les Turks. De même les Zikkhes voisins 
des Thathars sont à moitié Turks, et ceux qui en sont 
les plus éloignés ressemblent aux Alains. Ils estiment 
les livres grecs, et témoignent du respect aux prêtres 
qu'ils rencontrent, 

Remarquez avec Procope (1v° des Goth., c. 3) que 


(32) Il est ficheux que Dosithée n'ait donné aucune date, ni 
aucun renseignement explicite sur les personnes et les événe- 
ments dont il parle ici. Je n’ai pu retrouver que les dates mises 
entre parenthèses dans le texte. 

(33) i. e. destiné à anéantir les résultats du concile de Flo- 
rence , tenu en 1443. 

(34) Quatre princes du nom d'Alexis regnèrent à Trébisonde, 
en 120%, 1298, 1350, et 1412. V. Hist. du B.-E., xx, p. 506, 
note, 


: 
239 


les Sagids sont mêlés aux Zikkhes, mais un peu plus 
occidentaux , et qu'ils possèdent les villes de Sébastopo- 
lis et de Pityus, prises par les Persans venus de la La- 
zique du temps de Justinien, et maintenant anéanties 
sans avoir laissé de vestige, ni même de traces de leurs 
noms. 

Remarquez que Sébastopolis était un archevêché gou- 
verné par le patriarche de C. P., comme le dit George 
de C'pre dans son livre de Tactique, écrit sous l'em- 
pereur Léon au temps de Photius, en 6593 (984). Les 
Souanes, suivant lui, devinrent chrétiens au même temps 
que les Colques. Car, selon Procope (ébid.), les nations à 
l'occident du Phase étaient depuis long-temps chrétien- 
nes, et autrefois illustres. Ce qui fait dire au rhéteur 
Priscus, que sous Léon Makelle les Souanes étaient un 
sujet de différends entre les Grecs et les Lazes, et que 
les Perses faisaient la guerre aux Grecs pour les citadel- 
les des Souanes. Ménander Protector dit que sous Jus- 
tin il vint un ambassadeur persan, nommé Izil, au 
sujet des Souanes, et qu'il y eut beaucoup de conféren- 
ces à cet égard entre les Grecs et les Persans, à l'épo- 
que du traité de paix. Du côté des Grecs, Pierre trai- 
tait la même question avec le roi Khosroës de Perse. 

Le chef des Souanes relevait de celui des Colques et 
lui payait un tribut de miel et de peaux. A la mort de 
ce chef, celui des Colques envoyait une redevance à 
Tempereur de C. P., qui faisait remettre au nouveau 
chef souane les marques du commandement. Ce dernier 
devait empêcher les Scythes de pénétrer en Colchide et 
dans l'empire, au dire de Procope. Khosroës répondit à 
Pierre que les Souanes étaient des brigands et des pil- 
Jards; qu'il voulait être leur seul souverain, pour que 
les Scythes ne pussent ouvertement pénétrer en Asie, 
le pays des Sonanes étant leur passage ordinaire, lors 
de leurs expédition clandestines (5). 

Les Souanes servirent les Perses contre les Romains 
et se maïntinrent tant que les Ibériens furent florissants. 
Mais après la prise de C. P. par les Ottomans, les Soua- 
pes tombèrent dans un état de faiblesse plus grand en- 
xore que les Ibériens. Ils conservèrent cependant la 
vraie foi, et continuèrent de venir en pélerinage à Jé- 
rusalem (5%) avec les Géorgiens, dont ïls parlent la lan- 


(35) V. le récit plus détaillé de ces événements dans 1 Hist. 
du B.-E. T. 1x. L. xux, $ 75, année 563. 

(36) C'est ici le cas de citer un curieux fragment de la vie 
de Kélaoun, sultan d'Egypte; manuscrit de la bibliothèque royale 
de Paris, dont je dois la communication et la traduction à l'obli- 
geance de M. Reinaud. Il est intitulé : 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
nn 


240 


gue. Mais lorsqu'en 1650 Mahomet eut réduit les Ibé- 
riens à un état de faiblesse plus grand que jamais, lors- 


» Histoire de l'arrestation du roi des Géorgiens (fin 
siècle ). 
» Ce roi était sorti de son pays pour visiter Jérusalem la noble, 


du xume 


et voulait opérer son retour sans être connu de personne; il était 
grand partisan des Thathars (i. e. des Mongols). Son nom était 
«soLK Ÿ? LL,.L, ; il était blessé, ayant reçu des flèches au 
col. Il avait à la main droite un anneau d'or. Son ige était d’en- 
viron 40 ans. Il avait le teint jaune; les yeux noirs, la poitrine 
étroite: le nom de son pays était 3.9 Ja. Il s'était embarqué au 
port de L,; le nom de son compagnon était JS] ? LL 5 
il avait la barbe longue, la figure ronde, le visage très rouge; il 
était d’une haute taille. 

»» Le sultan envoya aussitôt un ordre portant de le suivre; il 
se fit tenir au courant de tout ce qui le concernait, et à son 
arrivée à Jérusalem, il fut arrêté avec son compagnon et son in- 
terprète. Il était prince des Aphkhaz; il fut amené en Egypte, 
où on l'enferma. Il était ennemi acharné des musulmans, et l’un 
des plus zélés à soutenir le parti des Thathars. Dieu nous déli- 
vra de sa méchanceté. “ 

Si le titre de cet extrait renfermait un énoncé exact, il fau- 
drait accepter le fait sans chercher à l'expliquer , bien que nul 
des fragments de l’histoire géorgienne que nous connaissons ne « 
mentionne un roi de Géorgie emprisonné par Kélaoun , vers l'é- 
poque des Mongols, à la fin du xn' siècle. Mais puisque l’au- 
teur juge à propos de nommer le pays d'où venait ce roi, il pa- 
rait bien que ce n’était pas un souverain de Géorgie. Et d'abord 
les rois qui gouvernèrent cette contrée après Rousoudan furent 
David-Soslan et Narin-David, Dimitri-le-Dévoué et Wakhtang I, 
dont l’histoire ne renferme aucun événement de ce genre. 

D'ailleurs les lettres arabes du nom du prince, étant sans 
points diacritiques, présentent Jes combinaisons Vounasouta, 
Boubasouta, Noubasouta, Bounasouta, sans que l’on puisse se 
décider pour l’une ou l’autre en connaissance de cause; celui de 
son père peut être Kelnari, Kelbari, ou Kelbazi; Goulnar est 
un nom persan qui ne s'applique qu’à une femme; Kelbazi ne 
s'éloigne pas trop de Gubaze, nom du dernier roi de la Lazique, 
tué sous Justinien par les gens du pays, en 554. 

Le prince s'embarqua dans un lieu qui doit être Poty à l’em= 
bouchure du Phase, plutôt que Batoum à celle du Tchorokh, 

Il était souverain, non du Gourdjistan, comme on l'a dit 
plus haut, mais d'un pays que les lettres arabes permettent 
d'appeler Haphdoud, et peut- être Haphloul; ce serait l'Apsi À 
contrée voisine de la Mingrélie et de l'Aphkhazie, nommée pa 
les Arméniens Aphchegh, et par les Byzantins Apsilia (Stritten 
Mem. pop. t. 1v.). 

Quant à son compagnon, dont, au reste, le nom est peu im 
portant, on peut le lire Tamga, fils d’Ankouar. 

Bien que ce fait ne se rapporte pas précisément à un Sous 
il est cependant de nature à confirmer l’assertion de Dosithéen 


st im mamie aénmntne tous cutÉRésS,  d 


ri le atteinte afin ete 


241 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


: 


242 


que le prince de Mingrélie, leur suzerain, fut lui-même 
considérablement humilié par les attaques des Ibériens 
et des Aphkhaz, une bonne partie des Souanes per- 
dit ses traditions de piété, et même de religion. 

Les Abasges devinrent chrétiens, comme on l'a dit, 
sous l'empereur Justinien. Ils envoyaient alors beaucoup 
d'eunuques en Grèce: l'empereur, en étant informé, 
leur enjoignit de cesser un pareil commerce, parce qu'ils 
n'auraient plus d'acheteurs. Ils obéirent et embrassèrent 
la foi chrétienne, et l'empereur remplaca le culte qu'ils 
rendaient aux arbres, suivant Procope (1v° 1. des Goth.) 
par un temple de la Mère de Dieu, et par plusieurs 
autres églises. Avant leur conversion, ils avaient deux 
rois; depuis lors, ils s'affranchirent de ce joug, et dé- 
sormais libres, ils demandèrent un chef aux Grecs. La 
succession de ces chefs se continua jusqu'à Constantin- 
Pogonat (vers la fin du vue siècle). A cette époque, dit 
Zonare, l'injustice des commandants grecs fit que les 
Abasges se révoltèrent et se choisirent un chef parmi 
eux. Justin-Rhinotmète leur envoya Léon-l'Isaurien, et 
employa les Alains à les soumettre à l'empire. Sous Mi- 
chel et Théodora (au milieu du 1x° siècle), on envoyait 
de C. P. des chefs aux Abasges. Constantin-Porphyrogé- 
nète donna le titre de couropalate à Pancrace leur prince 
(au commencement du x® siècle); sous Basile-Porphyro- 
Souanes avec celle des Ibériens, reste encore problématique après 
avoir parcouru la liste de mots fournie par Guldenstädt (Voya- 
ges, IL, p. 496). Si cette liste est fidèle, on remarque dans le 
patois souane une tendance à défigurer plusieurs mots qu’il pos- 
sède en commun avec le géorgien ou plutôt avec le mingrélien, 
sur lequel il enchérit à cet égard, et spécialement en rendant 


» morosyllabiques des dissyllabes: Mu pour 44 mama, père, di 


pour æye déda, mère, gu pour sy gouli coeur, jus pour dy 
dzoudzou mamelle, twvei pour w;6+ twini cervelle, op pour me 
ophli sueur, tu pour wsag {haphli, miel, etc. Pour le reste il 
doit former une langue à part. 

Voici quelques exemples pris au hazard dans Guldenstädt : 


Géorgien,  Mingrélien,  Souane. 
thkwéni, tkwa, sgai, vous. 
théthri, tské , tétuné , blanc. 
ptebkhili, birtsga , tsokha , ougle. 
coudchi, kutchki, tchichg, cheville du pied. 
ke gowzi, kosi, kis, cuillère. 

kathami, kotomi , katai, coq. 
ghmerthi, gorunti,  gherbet, Dieu. 
chécha, dichka , sok, bois. 
tzoli , chilli, géchu, épouse. 
dzagbli, dchogori, cheg, chien. 
mjawé , ouchan , michan , aigre. 

- moukbli, bourgouli, gnei, genou. 


génète, George, prince d'Aphkhazie, régna également 
sur l'Ibérie, vers 980. En 1029, Romain - Argyropule 
donna le titre de couropalate à Pancrace (57), prince 
d'Aphkhazie; la fille du roi des Abasges, étant venue 
trouver Romain, lui donna la forte ville d’Akalyphi, et, 
selon Cédrène, son fils Démétrius fut fait magistros, 
Cette principauté se perpétua jusqu'aux Comnènes de 
Trébisonde; car nous avons vu dans un monastère de 
Mingrélie, près de l'Aphkhazie, nommé Mokphi, une 
inscription grecque, au milieu des peintures de ce mo- 
nastère, disant formellement: ,, Peint sous Alexis Com- 
uène et David, grand roi des Aphkhaz. “ 


$ 3. 

Catalogue et générations des rois d'Aphkhazie et d'T- 
bérie ; temple de S.- George en Mingrélie, miracle qui 
s'y fait annuellement ; Jean Zétzantéli , ascète ; des rap- 
ports des Jbériens avec les Aphkhaz pour la confection 
du myron; séparation des princes de Mingrélie d'avec 
ceux d'Iméreth, protégée par le sultan Souleiman; ce 
que signifie Gouria; de quelle considération jouirent les 
rois d'Ibérie auprès des empereurs de C. P. (5) 


Les récits que l'on va lire sont tirés d’un ancien livre 
entièrement en langue géorgienne, composé par Pan- 
crace roi d'Aphkhazie. Il paraît que le titre de roi s'in- 
troduisit dans ce pays après le renvoi des commandants 
grecs (5°). 

Selon ce prince le 1° roi fut Anos, 

2° son fils Gozar, 


3° —  Justinien, 

4e —  Philiktos, 

52 — Kaparouki, 

6 — Démétrius, 

72 —  Théodose, 

8° —  Constantis, 

9. — Théodore, 
10® — Constantis, 

11° son frère Léon, règne 45 ans, 
12° son fils Théodose — 27 — 
13° son frère Démétrius — 36 — 


14° 


George, 


(37) Le. Bagrat, fils de Giorgi; il lui accorda même la 
main d'une de ses nièces. H. du B.-E. t. xiv, p. 249. 

(58) Dosithée , p. 1200, 1201. 

(39) En effet, Léon II, premier roi d'Aphkhazie, fut d'abord 
gouverneur du pays au nom de l'empereur grec: il mourut en 


806. 
2 


245 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


règne 12 ans, 
16° son fils Constantis, règne 39 — 


17€ — George, . règne 45 — 
382 — Léon, — 10 — 
19e son frère Démétrius — 8.— 


20° 


—  Théodose - l'Ayeugle, 
règne 3 ans, 
21° son cousin Antarnas David — 
22e Pancrace, auteur de 
ces notes, en l'an du monde 6500 ou 992 de J.-C, 
cousin de George, ci-dessus nommé, roi d'Aphkbazie , 
et fils de Pagourian, roi d'Ibérie, règne 36 ans. 

Comme les Ibériens pensent que Pancrace, le premier 
de ce nom, qui régna sur eux, était de la race du pro- 
phète-roi David, et qu'ils appellent leurs rois :Pagra- 
touans (Bagratides) par excellence, encore aujourd'hui les 
princes d'Iméréti, de Kartéli et de Cakhéti se donnent 
le même titre; car les princes de Mingrélie et de Gou- 
ria sont d'une autre origine, moins élevée. Ce Pancrace 
régna donc en Apbhkhazie vers 6500 du monde; puis 

23° son fils David, 12 ans (4). 

Se. Ninos vint de Jérusalem en Kartéli en 5855 du 
monde (527 de J.-C.) et y vécut 12:ans. 200 ans s’é- 
coulérent, du roï Myrani (Mirian), jusqu'au quatrième fils 
de Wakhtan, et il y eut douze souverains (#1). En 6750 
du monde (1244 de J.-C.) , George ; Ephraïm et Théo- 
phile vinrent de la Sainte-Montagne, et traduisirent en 
langue géorgienne beaucoup de livres grecs: c'était alors 
David, le troisième de ce nom depuis le prophète 
David. 

En 6160 du monde (652 de J.-C.) vint de Mésopota- 
mie un certain Jean:qui vécut saintement à Zédzantéli (4). 


(40) Les auteurs qui ont donné des listes de rois d’Aphkhazie 
plus ou moins complètes sont Tchamitch, dans sa grande histoire 
d'Arménie; Rottiers, dans son Itinéraire de Tiflis à Constanti- 
nople, Wakhtang et Wakhoucht, et enfin notre Dosithée. Ce 
n’est pas ici le cas de-les rapporter en entier, parce qu'il fau- 
drait pour les expliquer une très longue dissertation. Je me con- 
tenterai de dire que celle-ci, , quoique la plus longue, ne ren- 
ferme pas cependant tout ce que l’on sait de positif à cet égard. 
Il y a, par exemple, un certain roi Ber, dont Tchamitch rap- 
porte les guerres avec le roi Bagratide arménien Abas, qui ne 
peut être un personnage imaginaire, puisque ses actions sont 
connues, et qui pourtant n'est pas nommé par Dosithée. V. sur 
ce prince, H. du BE. xiv, 5. 

{41) Toutes ces dates ne sont pas entièrement conformes à cel- 
les de Wakhoucht; on doit seulement les regarder comme des 
renseignements pris à une source qui parait authentique. 

(42) Ce saint est surnommé en géorgien elfe Zédaznéli, 


En Mengrélie, le 3 novembre , les Imères, les Men- 
gréliens et les Abasges se réunissent; on ferme l'église 
de Saint - George. dont il a été parlé, et l'on y met 
un sceau depuis le soir. On l'ouyre ayant l'office , ,et 
l'on y trouve un beau boeuf, qui est tué et partagé en- 
tre tous, el les rois eux -mêmes en recoiyent un quar- 
tier : ceci,se pratique encore à présent (5). 

Il faut remarquer 1°. que les Abasges, en ce qui 
concerne la religion, ont suivi l'exemple des Alains et 
des Zikhes. 2°, Comme les monarques de la Basse-Ibé- 
rie domivèrent chez les Abasges (#), il en résulte que la 
foi catholique sy maintint long-temps; et par suite, 
quand les Ibères veulent confectionner le myron, ce 
n’est pas ailleurs que là qu'ils vont le faire. Aussi sont- 
ils en bonne intelligence avec les Apbkhaz, et en re- 
coivent-ils des ôtages, après quoi ils viennent faire le 
saint myron. 3°. Léon Dadian, dont le règne fut long, 
distribua, après l'an 1600, aux Aphkhaz 40,000 tuniques 
persanes, baptisa 40,000 Aphkhaz et leur donna un évé- 
que. 4°. Les Mengréliens se révoltèrent après 1520 con- 
tre le mépès d'Iméreth, au temps de sultan Souleiman, 
vinrent à C. P., promirent tribut au sultan, et par son 
secours séparèrent la Mingrélie de l'Iméréti. Leur chef 
s'appelle Dadian, ï. e. Courant (*) parce que la Men- 
grélie est un pays plat. 5°. Le Gouria est ainsi appelé, 
comme qui dirait Judaïsant, parce qu'en Ibérie on ap- 


parce qu'il vécut en ermite sur le mont Zaden, vis-à-vis de 
Mtzkhétha, de l’autre côté de l'Aragwi. Ce fut l’un des 43 
saints pères venus en Géorgie au milieu du vwi® siècle. V. Journ, 
As. novembre 1828, p. 357. 1 

(43) Chardin parle de ce miracle annuel, dont la superstition 
fait honneur à la puissance de saint George. Cette fête se célè- 
bre, selon le père Lamberti, cité par Chardin, le 21 novembre, 
en souvenir d’un boeuf transporté de 100 lieues de distance à 
Ilori, dans une seule nuit, pour. sauver un paysan. Chardin, 
éd. in-8°, I, 315. 

(44) Pour comprendre bien, ceci, il.faut.se rappeler la, double . 
application du nom d'Aphkhaz, 1° aux Abasges, peuple habitant 
le rivage septentrional de la.mer Noire, les Abkhaz ou, Abazas 
de nos jours ; 2° à l'Aphkhazie devenue le premier domaine de 
la dynastie Bagratide géorgienne, par le fait des alliances qui eu- 
rent dieu entre les rois d’Abasgie et les princes Bagratides du 
Samtzkhé (pachalik moderne d’Akhal-Tzikhé). Dans le second 
sens l’Aphkhazie renfermait la Mingrélie et le Gouria, on don- 
nait même sonnom à tout le royaume géorgien, et elle,fut long= 
temps le seul patriarcat de la Géorgie, jusqu’à l'époque où le 
centre du royaume fut reporté à Tiflis. 

(45) Dadian ne signifie pas ce que prétend notre auteur. C'est 
simplement le titre ancien de l’Eristhaw qui avait sa résidence 
au village de Dad, sur la rivière du même nom, en Mingrélie. 


245 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


246 


LU 


pelle un Juif Ouria (%), car il y avait autrefois dans ce 
pays beaucoup de Juifs. 

Les trois souverains, de Kartéli, d'Iméréti et de Ca- 
khéti se nomment mépès où rois, et recevaient des 
empereurs de G. P. le titré de couropalates: ainsi les 
officiers impériaux plus é'evés que les couropalates 
étaient supérieurs à ces souverains. Justinien voulait 
donner un titre honorifique à Gélimer, roi des Van- 
dales d'Afrique; mais comme il était Arien, il ne lui 
conféra aucun titre, et se contenta de lui assigner une 
pensi n. 

Si le mépès de Koutatis se nomme roi des rois 
d'Ibérie, c'est parce que Justinièn, au dire de Théo- 
phane, donna à Tzath, roi de Colchide, i. e. d'Iméreti, 
de Gouria et de Mengrélie, les ornements royaux, ji. €. 
Ja couronne, la chlamyde blanche en or, le pinax ou boîte 
d'or avec le portrait de l’empereur, le stikharion ou longue 
robe (#7) blanche brodée d'or, avec son portrait; les tzang 
(ou sandales) jaunes, les xÜrgwe à la mode de Perse, 
et la céinture d'or et de perles. Le sulthan des Otho- 
mans, quabd il lui écrit, l'appelle Mélik, i. e. petit roi. 

| 6 12. 

Voyage du patriarche Païsius du port de Kontosi en 

Circassie, au port de Kours; et, par terre, au couvènt 


de l’évêque Mokphel, de là au palais du prince Va- 
mekh, et à Koskhéri, lieu dépendant de la Croix. 


Nous voguâmes du port de Kontosi le 8 juillet, et vin- 
mes en Mengrélie, où nous jetâmes l'ancre au port de 
Kours, où était l'ancienne Dioscurias. En débarquant, 
nous trouvâmes près du havre, sur le rivage, des maiï- 
sons en roseaux et un hangar en bois ou kiosk, où de- 
meura le patriarche. Deux jours après vint le Mokphel, 
évêque de cette éparchie (on le nomme Mokphel de 


(46) Wakhoucht, dans sa description du Gouria, dit que ce 

mom vient de yyésmh confusion, à cause de la révolte de ce 
pays contre les rois d'Iméreth. Mais le titre de Gouriel est anté- 
rieur au xve siècle, puisqu'il se retrouve dans la chronique de 
Trébisonde, composée au xiv® siècle par Panarète, et dont nous 
avons donné la traduction complète dans le tome xx de l'hist. 
du B.-E., v. p.502. IL n’est pas impossible que le nom de Gou- 
. ria vienne de celui que les Géorgiens donnent aux Juifs, et que 
rapporte Dosithée. Il y a toujours eu beaucoup de Juifs dans le 
> Gouria, et, au dire de Moïse de Khoren (p.128, éd. d'Amster- 
dam), c’est dans ce pays que Nabuchodonosor transporta les 
Juifs captifs. 

(47) Ceci eut lieu en 522, sous Justin; le portrait de l’em- 
péreur était brodé sur la partie du vêtement répondant à la 
poitrine. H. du B.-E., vu, p. 27, 1. xz. 


Mokphi (‘5); car c'est ainsi que se forment les possessifs en 
géorgien; de Goulati (lis. Gélathi ou plutôt Génathli), 
Génathel; de Koutatisi Koutatel, de Mokphi Mokphel). 
Il nous conduisit au monastère, sa résidence épiscopale, 
situé entre deux fleuves qui se réunissent en arrière du 
couvent. Parmi les peintures, faites par des artistes 
grecs, on lit: ,, Cela fut peint sous l'empereur Alexis Com- 
nène et David grand roi d'Aphkhazie.“ Un certain Nicolas, 
de race noble géorgienne, alla à Jérusalem et y vécut 
comme moine au couvent catholique des Ibériens nommé 
la Croix. Cet Homme qui ne manquait ni d'esprit nf 
d'adresse vint à Venise, à Rome, en France, en Es- 
pagne, en Angleterre, et dans d’autres royaumes ou 
contrées pour s'instruire de l’histoire; de retour à Jéru- 
salem ; comme il était insinuant, il se lia tellement avec 
le patriarche Théophane , qu’à sa mort, celui - ci le dé- 
signa pour son successeur. Choix qui fut sans effet. Ce 
Nicolas était alors en Ibérie. Lui et le Mokphel condui- 
sirent le patriarche au palais principal du Dadian. Car 
les princes mengréliens ne résident pas dans une certaine 
contrée, mais ils ont en divers lieux des palais, dont 
le principal est Zougdition (*). Là nous renconträmes le 
Dadian et son épouse Eléne. On assigna au patriarche 
pour résidence Koskhéri, couvent dépendant de la Croix 
et des [bériens de Jérusalem. Là nous tombämes mala- 
des de fatigue, et nous souffrimes beaucoup. 


Ç 13. 

Voyage du patriarche Paisius de Koskhéri à la ville 
de Koutatis, vers le mépès Alexandre; des saintes 
reliques qui se voient au couvent de Kélati; de la re- 
lique du saint Précurseur, au couvent de Khopi, de la 
chemise de la Ste. Vierge, et du miracle qui s'y opère. 


De là nous vinmes à Koutatis la première ville de 
l'Iméréti, dont parle Procope (au 4: 1. des Gothiques). 
Alexandre , alors mépès, défit, pendant que nous y 
étions, avec une poignée d'Ibériens, une armée nom- 
breuse de païens et de Gouréliens. Le patriarche passa 
l'hiver au couvent de Kélati, .à trois heures de chemin 
au-delà de Koutatiss Ce monastère de Koutatis fut 
construit par les rois ibériens pour leur sépulture, et 
enrichi de merveilleuses peintures par les artistes grecs 
et ibériens. Dans l'intérieur , la sainte table porte, à l'o- 


(48) C'est le nom géorgien de Mokwi, prononcé plus dure- 
ment. Le village de ce nom se trouve sur une rivière appelée 
Mokwis-Tsqali, à l'embouchure de laquelle une carte russe (par 
le général Khatof, 1826) place les ruines d'Ilori. 

(49) En géorgien Zoughdidi. 


+* 


2 RENE SE 


rient, un des clous de Notre-Seigneur, donné aux Ibé- 
riens par Constantin-le-Grand , à l'époque de leur con- 
version au christianisme, comme un présent d'une va- 
Hors du 
temple, à gauche du despotique (°), est une image de 
la Mère de. Dieu, debout, tenant son fils entre ses bras, 
et un roi prosterné devant elle. Elle a sur la tête une 
escarboucle presque grosse comme un oeuf de perdrix 2 
d'un prix immense. °A droite de l'image est une croix 
d'or toute garnie de pierres précieuses , la plupart sa- 
phirs ou PÉSAORE EN , fort grusses, et au milieu une très 
petite lame d'or, que l’on dit faite du métal donné par 
les mages au Dieu qui se fit homme comme nous et 
pour nous à Bethléem. Au faîte le plus haut du temple, 
à droïte, on voit une image de la Mère de Dieu dans 
une niche fermée de petites pertes toute dorée par de- 
dans et par dehors, et garnie à l'intérieur de belles pier- 
reries. Sa couronne est de sardoïines rondes , appelées , 
dit-on, en turk, /al (5), de la grosseur d’un oeuf; cette 
image est, dit-on, l'oeuvre de saint Luc. 

Après un séjour de quelque jupes le mépès convia 
le patriarche , avant l’Epiphanie, à célébrer avec lui la 
fête dans le village de Gourian assez éloigné de Kou- 
tatis, du côté du Kartéli, et de consacrer le Kinatel 
ou évêque du monastère de Kélati où nous demeurions. 
Mais nous n’allâmes pas dans le Kartéli, parce qu'il y 
avait un roi musulman (Rostom-khan), et que le pa- 
triarche craignait que les Arméniens (alors en querelle 
avec le mépès Alexandre) ne lui dressassent un piége, 
et que le souverain de la Perse ne le fit conduire à 
Ispahan. Au lieu de cela, à l’époque de l'hiver, nous 
allimes en Mengrélie au monastère de Khopi, où nous 
restämes quelques jours. C’est un monastère à l'est de 
Zougdout du côté du Gouria, ainsi nommé d'un fleuve 
voisin qui a le même nom. Khopi est le grec +67, 
(rame): ce mot, en passant du grec en géorgien, change 
le x en z. Il y a différentes reliques de Saints que j'ai 
oubliées à l'exception de deux: la première du saint 
Précurseur, dont une bonne partie du corps est dans le 
couvent; la seconde, une tunique de dessous toute 


leur infinie. Il est scellé du sceau des rois. 


blanche , frontée à plis serrés, semblable aux tuni- 
ques (‘?) que l’on tisse maintenant à Jerusalem, et mon- 


(50) Ce mot parait indiquer l’enceinte palissadée qui environne 
les églises de Géorgie. 

(51) Le mot persan BE. Lal signifie rubis, 

(52) L'auteur se sert ici du mot rémo» qui signifie ,,ce qui 
est d’une seule couleur, d’une couleur blanche sans mélange. “ 
Comme substantif, ce mot doit signifier un vêtement de cette 
espèce : c'est peut-ître l'origine du français pagne. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


248 


tée sur un petit col; a de da SRE Se ee bas en est usé: elle est enfer- 
mée dans une petite boîte scellée d’un sceau authentique, 
et qui, à la vue, paraît être neuf. Ce doit être un dé- 
bris de la toute sainte Mère de Dieu. Les vieillards du 
lieu disent que le col de la chemise était plus grand 
que maintenant, et qu'on le voit diminuer insensible- 


ment. Dieu sait quelle en est la cause. 


Ç 14, 

Voyage du fleuve Khopi à la mer et au Phase jus- 
qu'à Koupouléti, échelle du Gouria ; Kaïkhosroës prince 
de Gouria, sa mère, et les femmes des hommes tués 
dans une bataille contre Alexandre (roi d’Iméreth) (5), 
se plaignent de ce souverain au patriarche. Dn fleuve du 
Phase, des citadelles Pétra et Apsyrthe, et d'où vient 
ce dernier nom. 


Comme nous étions dans ce monastère, l’époque de 
la navigation arriva pendant la grande quarantaine, et 
nous montèämes sur une barque Aa Par la Khopi, 
fleuve à peu près aussi grand que le Seiréti en Moldo- 
Vlakhie, ou le P;rame à Mopsueste, nous descendimes 
à la mer et atteignimes le Phase, appelé ordinairement 
par les lbériens Rioni. 11 a beaucoup d'iles et plusieurs 
bouches, et esl grand comme la branche du Danube 
qui tombe dans la mer à Kelli. Le géographe Strabon 
et Procope de Césarée disent beaucoup de choses de ce 
fleuve, qui sert de limite entre la Mengrélie et le Gou- 
ria. Strabon se trompe, en faisant sortir ce fleuve de la 
Moschie, et en disant qu’à quatre jours de marche du 
Phase est le Cyrus, fleuve navigable; car le Phase des- 
cend des monts caucasiens, à travers l’Iméréti, et le 
Cyrus n'est DE qu'au-dessous de Tiflis, à cause 
de sa jonction à l'Aragus à Skhéta, et de plusieurs au- 
tres cours d’eau qu'il recoit dans son lit. Au-dessous de 
la ville de Gékia (Chaki) il se réunit à l’Araxe, Cepen- 
dant en été on traverse l’Aragus à cheval au-dessus de 
Skhéta, et nous mêmes traversimes ainsi le Cyrus au 
mois d'août, plus haut que le fort de Kori, qui est à 
un jour de marche environ de Tiflis Du Phase nous 
vinmes à Koupouléti échelle du Gouria, et là, par un 
fleuve que nous remontâmes pendant deux heures, nous 
arrivimes à l'église et aux maisons. du ne le 22 
mars 1659. Le prince de Gouria, Kaïkhosroës s'y rendit 
également et s'aboucha avec le patriarche. Il était triste 
et se plaignait d'Alexandre (roi d'Iméreth) son vainqueur 


(53) Il y eut en effet une bataille en 1658 entre les troupes 
d’Iméreth d’une part, le Dadian et le Gouriel de l’autre. 
Dadian fut tué. 


} 


L 


n 
Li 


2 


Le 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


dans le dernier combat. Sa mère, et les autres femmes 
des grands tués à la même époque y parurent revêtues 
de cilices et de peaux. A une heure ou un peu plus, 
à lorient du fort de Koumpouléti (Kobouleth), est celui 
de Pétra, pour lequel Justinien et le roi de Perse se 
livrèrent les fameux combats qui coùtèrent la vie à tant 
de soldats et de généraux Autour, se groupent les di- 
verses nations et tribus indigènes. Il y a à l'orient, et à 
quelque distance de Pétra, un lac nommé Batoni. Ce fort 
est ruiné, La ville d'Apsyrthe était à une journée de 
chemin, selon Procope; Athini est à trois journées 
d'Apsyrthe; ce dernier tire son nom d'’Apsyrthe tué en 
ce lieu par Médée et Jason. 


$ 45. 

Voyage du patriarche Païsius du Gouria à Trébisonde, 
à Tripoli, Iné, Smope, lonopolis, Amastris, Héra- 
clée du Pont, Khili, Néokhori; événements de la tra- 
versée, 


Nous vinmes à Trébisonde en mai 1659, et nous y 
fûmes bien reçus. Le sénat secourut le patriarche de pa- 
roles et d'effets, et la multitude des chrétiens le soula- 
gea de tout son pouvoir, l'invitant à célébrer l'office 
dans toutes les églises du voisinage et au monastère de 
Théosképa:te. Le pacha ou gouverneur ayant voulu faire 
une avanie au patriarche, Dieu permit que le kadi ou 
juge de Trébisonde, qui était naïb ou tuteur d’un juge 
de Jérusalem, et connu du patriarche, le sauvât des 
vexations du pacha. Vers les derniers jours de juin, 
nous allimes à deux journées de là dans les montagnes, 
au monastère de Souméla, situé sur des rochers au mi- 
lieu des précipices, et où les voyageurs n'arrivent que 
par un escalier. De là, après avoir été à Kanis, nous 
revinmes à Trébisonde, le jour de la Saint-Hélie, et 
nous officiâmes dans l'église métropolitaine de Saint- 
Philippe, devant tout le peuple assemblé. De là à Tri- 
poli, Iné, Sinope, et nous embarquâmes pour aller 
vers le Danube, car le patriarche voulait aller en Vla- 
chobogdanie. Au mois de septembre nous quittâmes Si- 
nope, nous vinmes à Taphonèse et à Balouklava, dont le 
port est très beau. Il y avait des chrétiens fervents et 
un monastère au sud du prt, presque à la cime du 
promontoire qui fait face au Karambis. — Nous vinmes 
à Kelli; — le patriarche s'embarqua pour Varna, mais 


le troisième jour après être sorti de la bouche du Da-| 


nube nommée Séléna, le 8 octobre, fête de Ste-Pé- 
lagie, une tempête s'éleva, nots arracha notre voile, 
du côté d'Héraclée du Pont, nous revinmes malgré nous 


Ayant voyagé en occident, il pensait avoir quelque 


à Sinope, nous embarquâmes, passimes par lonopolis, 
Amastris, Héraclée, Khili, et vinmes le 7 novembre à 


Néokhori (54). 


De la dette des monastères ibériens. provenant du 
fait de ceux qui les avaient administrés; des sommes 
envoyées à ce sujet de l'Ibérie, perdues en route; de 
beaucoup d'autres accidents et des sommes livrées par 
nous pour le paiement de ces mêmes dettes: de notre 
voyage en Ibérie (L. XII. c. 9 p. 1228). 


Ç 1. 

J'ai parlé précédemment, en peu de mots, de l'anti- 
que situation des Gévrgiens de Jérusalem (l xn, c. 9, 
$ 5); j'ajoute maintenant que, sous le patr. Paisius, un 
certain Nicolas devint chef des couvents ibériens de Jé- 
rusalem. Il était originaire de la Médie albanienne. 


science, et vint en Ibérie, où il mena une vie assez 
irrégulière. Un certain Gabriel qu'il laissa pour gouver- 
ner le couvent de la Croix, l'endetta de sommes consi- 
dérables, que Nicolas envoya de Géorgie par un nommé 
Marcus. En 1658, Gabriel se rendait à Joppé pour re- 
cevoir les comptes de Marcus, mais un Nestorien jeta 
trailreusement Marcus à la mer, où il se noya, lui prit 
ses florins, en livra une partie aux usuriers, en den- 
nant de nouveaux titres de créance, mais sans reprendre 
les anciens. Comme il était à Rébli, les usuriers lui 
renvoyèrent ces anciens titres, mais ils apostèrent en 
route des hommes affidés, qui, sous l'apparence de vo- 
leurs, dépouillèrent le porteur des cédules. Gabriel les 
croyait perdues, mais elles étaient entre les mains des 
usuriers musulmans. À la mort de Nicolas, les Ibériens 
réunirent tout ce qu'il possédait, y joignirent environ 
100,000 gros, et envoyèrent en 1659 Iésé évêque 
de Tiflis avec quelques notables, porter les sommes à 
Jérusalem, et acquitter chez les usuriers les dettes du 
monastère. Mais quelques musulmans d'Anatolie, infor- 
més des sommes que portaient ces Ibériens, fondirent 
sur eux aux environs de Mélitine (c'était à l'époque du 
retour d’Ibérie de Païsius), et les dépouillèrent; ceux-ci 
allèrent se plaindre au visir à Adrianople, mais sans 
| rien obtenir, et le couvent resta endetté. 

En 1661, sous Nectaire, un nommé Ilarion, Ibérien 
de race juive, ayant le titre de Kialingikhel, parce qu'il 


(54) Ici se terminent les voyages de Païsius. Ce patriarche 
| mourut en 1660, comme on l’a vu, fut remplacé par Nectaire 
en 1661, et ce dernier par Dosithée qui va lui- même raconter 
lses voyages. 


251 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


était hégoumène du couvent de Kialingikéli (55) dans la 
Colchide, vint à Jérusalem. A la sûite d'une petite dis- 
cussion avec le patriarche, il s'enfuit en Ibérie avec tout 
ce qu'il put ramasser. Après cela, en 1665, vint un 
certain moine, nommé Joseph Barata Siouli (55), envoyé 
du Kartéli. Comme c'était un homme sans énergie , les 
usuriers othomans lui extorquèrent de l'argent en lui 
exhibant toutes les créances additionnées ensemble, et y 
cumulant l'intérêt depuis tant d'années. Il leur donna de 
nouvelles créances avec intérêt, et eusuite revint en Ibé- 
rie. En 1666, il vint un certain Méléce Khalepli ( de Ha- 
lep) avec 10,000 gros. Comme c'était un méchant homme, 
qui n'aimait guère plus le patriarche que ses devanciers, 
il donna aux usuriers son argent, changea les créances, 
en ajoutant l'intérêt, et la dette de la Croix se trouva 
monter à 94,000 oros; après quoi il s’enfuit aussi. Jo- 
seph ci-dessus nommé recueillit 40,000 gros, 50 chaînes 
d'or, beaucoup d'autres bijoux, et, porteur en outre 
d'une image irès précieuse, il prit, pour plus de sûreté, 
la route de mer, s'étant embarqué à Trébisonde sur un 
bateau laze. Arrivé à Cytore, ils eurent le vent en poupe 
(c'était l'apéliotès, vent d'est), mais violent; en voulant 
entrer dans un petit port, chargés des richesses qui 
leur étaient confiées, ils furent engloutis tous vifs avec 
Je bâtiment. Enfin, Dométius, catholique de Kartéhi, 
frère du mépès de Tiflis, parvint à réunir dans toute 
l'IHérie 100,000 gros, et résolut de partir seul pour Jé- 
rusalem. 

Or il arriva qu'Artzil, fils du mépès, cherchait à s’em- 
parer de l'Iméréli, maïs le roi de Perse, craignant que 
ce ne füt une entreprise contre ses intérêts, parce que 
l'Iméréti dépend de C. P., comme le Kartéli de la 
Perse, signifia au mépès de venir à Ispahan. Celui-ci 
mourut comme il était sur son départ (5), et le catholi- 
cos l'ayant appris dans le lieu où il se trouvait, en mou- 
rut de chagrin. Toutes ses richesses furent prises et dis- 
persées. Quant aux couvents ibériens, les Sarrazins les 


prirent comme gages, et y apposèrent les scellés pour 


garantie. Bientôt les Francs et les Arméniens, ces deux 
ailes de satan, voulurent payer les dettes, et s'emparer, 
les premiers, de Saint-Nicolas, les autres de toutes les 
autres possessions des Ibériens, car il n’y avait plus rien 


(55) C'est un nom altéré, qui ne se retrouve pas dans la des- 
cription de la Mingrélie par Wakhoucht. 


(56) L e. appartenant à la noble famille géorgienne dés Bara- 
thachwili. 


(57) Tous ces personnages et tous ces faits sont connus par | n'est pas navigable comme le prétend Strabon. 


l'histoire géorgienne moderne. 


à attendre de l'Ibérie. Nous résolûmes donc de les af- 
franchir, Dieu aidañt; nous écrivimes plusieurs fois en’ 
Ibérie, et, comme nous nous occupions à réparer le 
couvent de Saint-Hélie, on nous répondit d'envoyer 
quelqu'un recevoir 40,000 gros destinés à payer les det- 
tes des couvents ibériens de Jérusalem : ce que nous fi- 
mes en 1678. Pour nous, nous allämes à C. P., de là 
en Vlakhobogdanie; Dieu soit béni! les chrétiens don- 
nèrent beaucoup d'argent : mais nous ignorons par quelle 
nouvelle infidélité à leurs devoirs, ils refusèrent de le 
livrer à nos envoyés. De Vlakhie donc nous revinmes 
à C. P., nous apprimes ce qui se passait, et fimes par- 
venir 32,000 gros à Jérusalem, aux usuriers, pour l'acquit 
des monastères ibériens, puis nous allâmes en Ibérie. 


6 5. 

Souvenir de Tiflis (58), et de son éparchie; du Cyrus 
et de l'Aragus, et de leur confluent; des pays voisins 
de l'Aragus ; où sont les deux clous de la croix ; moeurs 
des Ibériens; de leur souverain suprême, du roi de 
Perse; des guerres du roi d’Albanie Téimoraz contre 
ce prince, au sujet d'une femme ; où il se retira, où il 
mourut; mensonges des papistes à son sujet ; décret du 
roi de Perse qui crée un roi musulman à Tiflis; causes 
de l'établissement des jésuites en Ibérie; qui amena 
d'Espagne les Ibériens. 


Tiflis et son éparchie sont l'Ibérie propre. Les fleuves 
Aragus et Cyrus se réunissent à six heures au nord de: 
Tiflis, au lieu où est l'église principale de Skhéta, placée 
dans l'angle de leur confluent. De chaque côté est un 
château désert, sur lesquels les Ibériens disent mille fa- 
bles. Nous sommés plus portés à croire Strabon, lors-! 
qu'il dit que le fort sur le Cyrus est Armoziké, et celui! 
sur l'Aragus Seumära. Il y a entre les deux une dis- 
tance d'environ 16 milles: C’est par-Rà que Pompée, et 
ensuite Canidius pénétrèrent en Ibérie. L'Aragus sépare 
l'Ibérie de l'Albanie, et après sa jonction avec le Cyrus, 
c'est ce dernier fleuve qui conserve son nom. Dans l'é- 
nd et mme ele Te pus PEL QUIEIEE VERRE ARR 

(58) En 1681, Dosithée vint à Trébisonde, de là il partit 
pour l'Ibérie; il y arriva en février de la même année, et fit 
deux voyages à Tifliss Dans le premier, au mois de mars, il 
resta 42 jours chez un prince Ttzitzichwili; au deuxième, le 
17 juin, les princes et le clergé vinrent à sa rencontre, et il 
arrangea avec les gens du roi l'affaire des couvents ibériens 
(op. cit. p. 1239). A l'époque de son retour, au mois d'août, 
il traversa le Cyrus à cheval, ,, preuve, dit-il, que ce fleuve 
Il arriva le 20 


août à Koutatis. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


254 


——————————————————————————————— 


glise patriarcale de Tiflis, on voit dans une boîte d'or, 
ornée de pierres de grand prix, un clou de la sainte 
croix; il y en a un pareil, conservé de même au mo- 
nastère de Kélati : on ne sait qui les a apportés; car se- 
lon saint, Ambroise , au milieu d’une tempête, Ste. Hé- 
lène en jeta un dans l’Adriatique ; et Constantin, par 
dévotion, en employa un dans le mors de son cheval; 
et voici que les deux autres sont en Ibérie. Les Ibé- 
riens, au moins quelques-uns, vendent leurs sembla- 
bles ; mais jamais, les Alban'ens. On dit Tiflis en trans- 
posant P et T'au lieu de Pitlis (*), à cause des excel- 
lentes eaux chaudes du lieu. 

Les deux provinces d'Ibérie et d’Albanie (le Kartéli et 
le Cakhéti) dépendaient en deux choses seulement du 
roi de Perse. 1° Le souverain du pays, issu de la fa- 
mille des Pancratiens, était confirmé par le roi de Perse. 
2° Ils lui envoyaient chaque année quelques garçons et 
quelques filles. Le roi de Perse, ayant autrefois chassé 
les Othomans de Tiflis, la rendit aux Ibériens. 

Téimoraz régnait sur l'Albanie vers 1630. Les La- 
tins mettent sur son compte bien des choses ; ils disent 
qu'il était papiste, ils ont fait imprimer un livre en 
1650 (5°) qui contient des lettres du pape Urbain VIII 
à Téimoraz, et de Téimoraz au pape, ce qui est une 
insigne fausseté (du reste, les papistes sont les plus har- 
dis imposteurs que l’on connaisse), puisque Téimoraz 
était très orthodoxe. Au temps de ce prince, il y avait 
en Albanie une jeune fille d’une grande beauté, que le 
roi de Perse s'était fiancée pour en faire son épouse, 
en lui envoyant en cadeaux d'accords des présents de 
grande valeur. Mais, à l'instigation d'un moine, Téi- 
moraz l'épousa lui-même (5). Alors le chah vint 
dans l'Albanie, la mit à feu et à sang, et expulsa Téi- 
moraz. Celui-ci se réfugia auprès de sultan Mourat en 
1639; mais il n’en obtint, pour tout secours, qu'un 
beïlik dans l'Anatolie (2), pour sa subsistance. 11 revint 


(59) Je pense que par cette assertion, du reste tout-à-fait ar- 
bitraire, l'auteur veut indiquer ou Bitlis sur le lac de Van, ou 
un autre lieu du même nom, qu'il a en vue, 

(60) Dosithée parle sans doute ici de l'ouvrage arménien-latin 
de Galanus (Conciliatio eccl. rom. etc. Rome, I, 120, sqq.), ou 
simplement de la partie historique de cet ouvrage , où se trouve 
en effet le recueil de ces lettres. 

Moute cette histoire du roi Théimouraz ‘se trouve fort au long 
dans la Chron. géorg., et dans Wakhoucht. 

(61) Il s'agit ici de Khoréchan, soeur du roi Louarsab II, 
_ que chah Abas E voulait en effet épouser, et qui lui fut enlevée 
par Théimouraz. 


(62) Le sandiakh de Gonia. 


* 


cependant faire la guerre au chah; vaincu, il envoya sa 
femme dans l'Iméréti, près de son gendre le roi Ale- 
xandre, et s’en alla en Moscovie avec son petit-fils Nicolas 
ou Héraclius. Puis, laissant le jeune prince, il vint à 
Ekatompyle ou Ispahan, auprès du roi de Perse. C'était 
sous le patriarcat de Nectaire : il y mourut chrétienne- 
ment (5). Plus tard Nicolas revint de Moscovie, et se fit 
musulman, (54) 

Après la défaite de Téimoraz, le chah laissa l'Albanie 
sans souverain, mit à Tiflis un certain Rostom, prince 
Bagratide, né à Ispahan, et défendit qu’à l'avenir le 
prince de Tiflis fût chrétien. Quoique professant l'isla- 
misme, Rostom secourut l'église d'Ibérie de tout son 
pouvoir. Il adopta un fils qu'il nomma Sakhnawaz (Chah- 
Nawaz 1). 

Sous ce dernier prince, André de Chios, médecin, 
vint en Ibérie, et persuada au roi de faire venir les jé- 
suites (55). Deux éplises furent ôtées aux Arméniens, une 
à Kori, l'autre à Tiflis, pour leur être données. Ils 
convertirent quelques Arméniens au papisme, i. e. du 
brouillard à la nuit, par le moyen de la volupté et de 
la bonne chère. J'ai ouvert, en 1€88 , les lettres des jé- 
suites, qui annonçaient au Romain qu'ils avaient papisé 
le souverain et les chefs du clergé: ce qui était men- 
songer de tout point. 

Mégasthène dit que ce fut Nabuchudonosor, qui fit 
venir d'Espagne les Ibériens (‘*). Ils révèrent les noms 
d'Hercule et de Jason, venus autrefois chez eux: ils ap- 
pellent un vieillard patrona (patroni xoé=f-), un sceau 
petzéta (bédchédi we») et montrent avoir eu une an- 
cienne parenté avec les latins. 


Ç 5. 

Injustice de Pagrat-l'Ayeugle , mépès de Koutatis, 
à l'égard du Dadian de Mengrélie ; efforts d'Artzil, mé- 
pès de Tiflis, pour devenir mépès d'Iméréti; fuite de 
Paveugle dans la Meskhie ; il engage les Turks à venir 
de Meskhie dans le Kartéli et l'Iméréti; incursion des 
PARQUET PES PORERE ons. PRE le MAR RE 0 

(63) Le roi Théimouraz mourut à Astrabad en 1663, s'é- 
tant livré volontairement au chah, après d’inutiles efforts pour 
reconquérir ses états du Cakheth. 

(64) Ce prince est plus connu sous le nom de Eréclé IL. 

(65) Il se trompe. Ce sont les capucins. et non les jésuites 
qui vinrent à cette époque en Géorgie. Voyez la relation du P. 
Séraphin de Mélicocca, Journ. As. Septembre 1832. 

(66) Cette opinion n’a rien de vraisemblable, bien que les 
Géorgiens eux-mêmes la soutiennent. Nous ferons connaitre 
à cet égard leur manière de voir en donnant des extraits du 
livre de la Visite par le métropolitain Timothée Gabachwili 


255 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


EE 


Abasges de Dioscurias au Hippopotamos et au Phase ; 
construction de l'Helpis à Kontoskalion. 


Alexandre, ce mépès de Koutatis mentionné sous 
Païsius, avait eu de sa première femme un fils nommé 
Pagrat; sa seconde femme, fille de Téimoraz roi d’Al- 
banie , l'aveugla par méchanceté, à la mort d'Alexandre ; 
celte princesse fut assassinée par Pagrat-l'Aveugle, devenu 
roi. Mais ce digne fils de vipère maltraita le Dadian, 
souverain de Mengrélie, et prit pour lui la femme de 
ce prince. \ 

Ensuite Artzil, fils de Sakhnavaz mépès de Tiflis, 
étant allé près du chah, et s'étant fait musulman, ob- 
tint la souveraineté de l'Albanie. Arrivé dans sa princi- 
pauté , le chah lui demanda son épouse. Au lieu de ce- 
la, lui, voyant que Pagrat était aveugle, aspira à de- 
venir souverain d'Iméréti. L'aveugle” s'enfuit dans la 
Meskhie auprès du pacha! En 1678, sur l'ordre du sul- 
tan, le pacha de Théodosidpolis rassemble des troupes 
de la Lazique, de la Chalybie, et des environs, et 
marche sur l'Iméréti, la pille, la ravage, brüle les égli- 
ses, les monastères, et tout le pays entre le Kartéli et 
l'Iméréti. Artzil s'enfuit, et l’aveugle le remplace; les 
Othomans entrèrent à Koutatis, et y sont encore. Le 
Dadian, humilié par l'aveugle, est si faible, que les 
Abasges pillent son pays, détruisent les églises et les 
monastères de Mokphi, de Khopi, de Kiaïsi, de Zoug- 
diti, tout le pays, de Discurias au Hippus et au Phase, 
excepté Loubardia (57). Dans cette circonstance si fà- 
cheuse pour l'aveugle, le Dadian put reprendre sa femme, 
mais non chasser les Abasges. 

En 1681 le Dadian, étant renfermé dans le fort de 
Roukhi, mourut. Sa femme s'en alla de nouveau auprès 
de l'aveugle à Koutatis pendant que nous y étions. Elle 
avait avec elle la robe de la Ste. Vierge, que nous 
avons dit précédemment être à Khopi. Le monastère de 
Kélati ne se relevait point des dégâts occasionés par les 
Othomans, et nous ne pûmes savoir ce qu'était devenue 
la relique du saint Précurseur. 

Le 24 août nous quittâmes Koutatis, et nous arrivä- 
mes au passage du Phase, dans un lieu nommé N..., 
où le Phase est navigable: nous le passimes en canot. 


Là se réunirent pour nous voir les grands d'Iméréti 
et de Gouriel, le catholicos, les chefs du clergé, et le 
Gouriel. Le 17 septembre nous partimes pour C. P. par 
la Lazique, Trébisonde, Sinope, Oionopolis, Héraclée, . … 
Procope, ambassadeur de Moscovie, vint à C. P., et 
l'église d'Helpis fut construite à Kontoskali. 


Comment nous payâmes aux usuriers la dette des mo- 
nastères ibériens (ib. p. 1235). 


$. 1. 


L'acquittement des monastères ibériens était l'objet de 
tous nos efforts; mais je ne pouvais y réussir sans le 
concours du pacha, parce que tous les grands étaient 
intéressés dans ces créances, et qu'ils voulaient toucher 
toutes les sommes sans la moindre diminution. Ayant 
donné au farouche pacha 3000 florins le troisième jour 


du Renouvellement (des fêtes de Pâques), on se mit à 


l'oeuvre le même jour. Comme le kadi était un homme 
faible, il reçut son quantum et se tint tranquille, bon 
gré mal gré. Le secrétaire du kadi vint au palais patriar- 
cal, et, avec le secours de quelques seigneurs musulmans, 
nous acquittèmes, en moins d'une semaine, les 91,000 
gros de dettes, avec moins de 50,000 donnés aux ban- 
quiers. En effet, il y eut tel seigneur qui recut toute 
sa créance, tel autre plus de la moitié, d'autres la moi-/ 
tié seulement, ou moins. Le kadi fut changé, mais son 
successeur n'y put rien, et l'affaire se trouva entièrement 
terminée, 
ç 2. 

Dosithée se mit en route au mois d'août (1682?) pour 
C P., ordonnant aux Pères de réparer les couvents, 
qui étaient tout dégradés et près de tomber en rume, 
si le juge y consentait pour peu d'argent. Les couvents 
de la Croix, de S.-Basile et de S.-Nicolas (ff) étaient les 
plus délabrés. Les Pères, ayant saïsi ] occasion , se firent 


| donner du juge un kodjet ou approbation pour réparer 
Îles autres monastères ci-dessus nommés, des Saints-Théo- 


dores , de Sainte-Anne et de S.-George-en-Judée. Il 
arriva dans l'intervalle des événements qu'il est inutile 
de raconter. Toute la dépense se monta à 29,000 gros. 


(68) Quant au couvent de Ste.-Thècle , les Géorgiens l'avaient 


De là nous vinmes ne palais principal du Gouriel, à | cédé au patriarche Théophane. La moitié méridienne appartenait 
Ozourgéti, de là à Kopouléti, marché du Gouria, à 6|ux Koptes, et fut achetée aux Grecs sous Païsius, qui en ré- 
heures au levant duquel est le pays de Pétra, sujet de : tablit l'église, la cour et le jardin. Dositbée, 1. xu, c. viu, 67, 


guerre entre Justinien et Khosroës. p. 1226. 


Emis le 7 avril 1859. 


{67) C'est ie pays de Salipardiano dans l'Odich. A  ——— 


. 


Tome V. 
SPTET 


PA UES BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIÉ 


L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PETERSBOURG. 


PAR 


Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. on Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, 
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gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés 
l'Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus 
dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages 
manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; %. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance 
scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces 


bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. NOTES. 22. Sur l'attraction des aimans électriques. Jacow et Lez. 


N O T ES. 


UEBER DIE ANZIEHUNG DER ELEcTrROoMA- 
GNETE. Vox M. JACOBI uno E. LENZ. 
(lu le mars 1839). 


22. 


In dem ersten Theïle unserer Abhandlung ,, Ueber die 
Gesetze der Electromagnete* (Bulletin scientifique N°. 94 
u. 95), haben wir, zur Berechnung unserer Beobachtun- 
gen über den Einfluss der Stärke des Stromes auf die 
Intensität des im Eisen erregten Magnetismus (Art. 7) 
uns der Formel 

] æ sin ac — ysinf/a a? — K. (Art. 10). 
bedient, wo sin 1/, « proportional dem Magnetismus, X 
die an der Wage gemessene Stärke der Strôme, und 
æ, y zwei aus den Beobachtungen sich ergebende Con- 
stanten sind. Aus andern Versuchen hatte es sich erge- 
ben, dass die Annahme einer Proportionalität zwischen der 
Stärke des Stromes und der Intensität des Magnetismus, 
durch die nothwendig gewordene Hinzufügung des, sich wie 
die Quadrate der Strôme verhaltenden Gliedes y sin 1/, «?, 
nicht erschüttert werden darf, dass vielmehr diese Cor- 


rection nur der Eigenthümlichkeit der electromagneti- 


schen Wage zuzuschreïben sei. Ueber die physikalische 
Natur dieser Correction hatten wir uns mit einiger Zu- 
rückhaltung ausgesprochen, und nur im Allsemeinen an- 
gedeutet, dass dieselbe sich erklären lasse, durch einen 


temporären Einfluss, welchen die Magretstäbe von den 
electromagnetischen Spiralen erführen, ähnlich dem Ein- 
flusse, dem bekanntlich das weiche Eisen unterworfen 
ist. Die Magnetstäbe befinden sich in einer hierzu sehr 
günstigen Lage, nämlich in der verlängerten Axe dieser 
Spiralen. — Es ist für den vorliegenden Zweck vüllig 
gleichgültig, ob man annimmt, dass eine solche tempo- 
räre Modification in der magnetischen Vertheïluns der 
Magnetsfäbe eine neben der sogenannten Coërcitivkraft be- 
stehende Eigenschaft des Sthls sei, oder etwa einer un- 
gleichen Härtung, eiñgestreuten Partikeln weichen Eisens 
u.s. w. zuzuschreiben sei. Aber in Bezug auf das Quan- 
titative dieser neuen Erscheïnung muss man annehmen, 
dass sie dem a. a. O. erürterten Gesetze der Proportio- 
palität unterliegt, und dass eben so, wie für das weiche 
Eisen anzunehmen sei, dass 
die temporäre Modification in der magnetischen 
Vertheïlung, welche Stahlstäbe(*) durch electroma- 
gnetische Spiralen unter gleichen Umständen er- 
fabren, sich wie die Stäirke der Strôme verhalte. 


Dieser Satz ist für das magnetische Galvanometer und 
für die Magnetometrie von Wichtigkeit, und man wird 
nicht umbin kônnen, bei manchen Untersuchungen auf 


(1) Die an der Wage befndlichen Stahlstäbe sind glashart, 
und scheinen von ibrem Magnetismus bis jetzt nichts verloren 
zu haben, 


259 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


260 


diesen Umstand Rücksicht zu nebmen. Für jetzt aber 
fübrt uns derselbe zu andern,die Anziehung der Elec- 
tromagnete unmittelbar betrefflenden Folgerungen. 


In der That, nennen wir $ die Stäirke des Stromes 
in der Spirale der Wage, M den Magnetismus des Stabl- 
slabes, so wird die abstossende Kraft dem Producte HS 
proportional sem. Die temporäre Modification, welche 
der Stahlstab von der Spirale erleïdet, ist hier, wo Ab- 
stossung Statt findet und die gleichnamigen Pole sich 
gegenübersteben, dem permanenten Magnetismus entge- 
gengeselzt, und kann durch — #18 ausgedrückt werden; wo 
n von der gegenscitigen Entfernung und andern Umstän- 
den abbängt. Der Magnetismus des  Stahlstabes wird 
also M—n$ sein und die Abstossung jetzt ausgedrückt 
werden müssen durch S (WM—nS) — SM— nS?, wel- 
ches genau die Formel ist, welche wir der oben er- 
wäbnten Berechnung zum Grunde gelegt haben: Denn 
man bat nur für S, den ïhm proportionalen Werth sin 4/2: 
und für 47 und » die Coefficienten x und y zu sub- 
stituiren; X aber war die wirkliche an der Wage ge- 
messene abstossende Kraft. 


Die unmittelbarsté, aber practiseh hôchst wichtige, Fol- 
gerung, die hieraus hervorginge, wäre, dass die Anzie- 
hung der Electromagnete sich verhielte, wie das Pro- 
duct aus den magnelisirenden Strômen, also im Falle 
dieselben für beide Individuen gleich wären, wie die 
Quadrate derselben. Das Raisonnement, das zu dieser 
Folgerung führt, ist so emfach , und so sehr in Ueber- 
einstimmung mit dem, was bei verwandten Untersu- 
chungen angenommen und bestätigt worden ist, dass es 
schiene als ware ein besonderer Nachweïs durch Ver- 
suche kaum nothwendig. Der Umstand indessen, dass diese 
wichtige Beziehung bisher nirgends ausgesprochen war, 
sondern, dass im Gegentheïl cinige, durch Fechner, dal 
Negro und einen von uns angestellten Versuche, für die 
einfache Proportionalität der Tragkraft und der Strôme 
zu sprechen scheinen, musste schon an sich eine starke 
Aufforderung zu neuen Untersuchungen in dieser Be- 
ziehung sein , wenn wir es uns auch nicht zum Princip 
gemacht bätten, nur durch wirkliche messende Beobach- 
tungen, so weit sie môglich sind, in unsern Untersuchun- 
gen fortzuschreiten, und ausser denselben Consequenzen 
aur mit Vorsicht zuzulassen. 


Wir erlauben uns d'her in dem gegenwätigen Auf- 
satze der Academie einige Versuche vorzulesen, welche 
das Gesetz bestätigen, dass 

die Anziebung zwischen zweien Electromagneten 
oder einem Electromagneten und dem weichen Eisen, 


sich verhält wie die Quadrate der Stärke der ma- 
gnetisirenden Strôme. 


Um nicht erst die Zeit mit der Anfertigung neuer 
Apparate zu verlieren, wurden diese Versuche mit den 
eben vorhandenen Mitteln angestellt, die zwar nicht den 
letzten Grad von Genauigkeit gewährten, aber doch zur 
Feststellung des Gesetzes im Allsemeinen genügend er- 
schienen. Deshalb wurden die angewendeten Electroma- 
gnete, die aus geraden Stangen bestanden, lothrecht unter 
dem Ende eines gewohnlichen Wagebalkens befestigt, an 
welchem nach Umständen ein Electromagnet oder eine 
Stange weichen Eisens hing, die durch Gewichte am an- 
dern Ende genau aequilibrirt war. Die Enden der 
den obern Eisencylinder umgebenden Spirale, tauchten 
bei den Versuchen über die, Anziehung zweier Elec- 
tromagnete, (Tabelle IT und IIT), in Quecksilbergefässe 
und der Strom erhielt eine solche Richtung, dass er 
beïde Spiralen hintereinander durchlaufend, den gegen- 
überstehenden Polen ungleichnamige Magnetismen er- 
theilte. Die Anziehunoskraft wurde durch Zulegen von 
Gewichten, bis der Anker abriss, gemessen, und von 
dem zulezt zuselesten Gewichte nur die Hälfte in Rech- 
nung gebracht. Während dieser Operation wurde die 
Stärke des Stromes an einer, 


wenn der Strom nicht véllig constant war, die unmit- 
telbar vor dem Momente des Abreissens Slatt findende 
Ablenkung notirt. Die Beschreibung dieser Tangenten- 
bussole, die von der frühern Nervanderschen vôllig 
verschieden ist, übergehen wir, weil wir hoffen dür- 
fen, dass dieser ausgezeichnete Gelebrte eine ausführ- 
liche Arbeit über dieselbe, die er, wie wir wissen, ge- 
macht hat, nicht linger der Bekanntmachung entziehen 


wird. Wir wollen nur bemerken, dass das Gesetz dersel- 


ben, die Stärke der Strôme, wo nach den Tangenten der 
Ablenkungswinkel proportional ist, zahlreiche und strenge 
Prüfungen durch einen von uns glücklich bestanden hat. 
Ohne die Correctionen zu berücksichtigen , welche yon 
der Excentricitit und von andern Constructionsfehlera 
herrühren, ergaben die Prüfungen des Instruments bis 
zu Ablenkungen von 50 bis 60°, nur einen wabrschein- 
lichen Fehler von 4 bis 5 Minuten, eine Genauigkeit, die 


für unsern gegenwärtigen Zweck vôllig hinreichend ist. 


Bei den folgenden Versuchen ist die Gewichtsemheit 
1 Solotnick oder ‘/56 russ. Pf., die kleinern Gewichte 
bestanden aus Schrotkürnern, wovon 592 auf 1 russ. Pf. 


nach Nervanders An- 
gabe construirten Tangentenbussole beobachtet, und 


br 
C2 


gingen, die also im Durchschnitt 0,162 Solotn. wogen. 


Die Stärke der Strôme wurde durch Veränderung der 


261 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


2 ——@—ULULULUEUELELULELELELELELELELELELEUELEUELCCCO GC Reoooohe<O OO RQ YU 


Batterie hervorgebracht, indem mehr oder weniger Plat- 
tenpaare genommen wurden. 


[I Versuchsreihe. 


Der feste Electromagnet war ein Eisencylinder von 
8" Länge und 11/,” Durchmesser, Am Wagebalken war 
ein Eisencylinder 2” lang und 1//:” dick aufgehängt. Bei 
diesen, wie bei den andern Versuchen, fand keine un- 
mittelbare Berührung der Eïisenflächen Statt, indem sie 
durch eine am Ende des untern Electromagneten be- 
festigte Holzscheïbe getrennt wurden., Die Entfernung 
der Flichen betrug auf diese Weise etwa 4/9 Zoll, und 
man vermied dadurch zum Theïl, wenn auch nicht ganz, 
die Fehler, die von der ungleichen gegenseitigen Lage 
berrübren kônnen. Zu bemerken ist übrigens, um eini- 
germassen einen Maasstab zu haben, dass bei unmittel- 
barer Berührung und einem Strom, der am Galvanometer 
durch tang 18°50/ gemessen war, die Anziehungskraft etwa 
25/4 Pf. betrug. Die Gewichte G sind nach der For- 
mel berechnet G— 95,06 tang «? wo der Coefficient, nach 
der Methode der kleinsten Quadrate, aus den Beobach- 
tungen gefunden ist. 


Tabelle I, 


- 


159,20 
154,40 
89,10 
57,45 
44,13 
32,45 
15,52 
15,16 


o 
50 
50 
A2 
36 
53 
28 
19 
19 


se8ceNsse 


IL. Beobachtungsreihe. 


Beide Eïisenstangen waren 2” lang 11/2” dick, und 
jede war mit 108 Windungen dünnen Drathes, in 8 La- 


Tabelle H. 


breui 
64434g2a| À 


4,45 
6,77 
6,75 
6,67 
15,55 
15,55 
15,46 


FESSSESESEsR. 


SRE 


& 
© 


Q 
14 

17 

17 

47 

24 
24 
24 

25 
50 
50 
30 
54 
54 
54 
359 
59 
34 
43 
453 
4% 


SRREE 


62,50 


Wabhrscheinlicher Febler = 0,41. 


Bei der vorstehenden Tahelle ist zu bermerken, dass 
die Versuche nicht ganz in der Ordnung angestellt wur- 
den wie sie aufgeführt sind, ferner, dass bei den starken 
Strômen der ganze Drath und daher auch die Eisenstangen 
so beträchtlich erhitzt wurden, dass man auf längere Zeit 
sie nicht mit der Hand berühren konnte, indem die 
Temperatur sich auf 60° bis 70° R. belaufen mochte. Da 
nun aus der Berechnung hervorzugehen scheint, dass 
die Anziehungskraft noch um ein geringes starker ist, 
als das Verhältniss der Quadrate zulässt, und dieser Um- 
stand sich vielleicht durch die Temperaturerhôhuug des 
weichen Eisens erklären liese, welche es befähigt bis auf 
eine gewisse Grenze hinaus, einen stärkern temporären 
Magnelismus anzunehmen, so wurde der erste Versuch 
der durch ein Sternchen bezeichnet ist, mit emem 
schwächern Strom erst am Ende der Reihe angestellt, 
nachdem das Eisen durch die stärkern Strôme bereits 
erhitzt war. Man sieht indessen dass diese Beobachtung 
keine auffallende Verschiedenheït darbietet, so dass der 
Einfluss der Wärme wabrscheinlich noch inperhalb der 
Beobachtungsgrenze liegt. Um Missverständnisse zu ver- 
meiden, wollen wir hier bemerken, dass, da die wirk- 


gen über einander umgeben; der Strom durchlief beïde | liche Stärke des Stromes gemessen wurde, der durch 


Spiralen hinter einander. 


Erwärmung des Drathes vergrôsserte Leitungswiderstand 
derselben, von keinem weiïtern Einflusse ist, 


* 


263 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


—————————"û 


IL. und IV. Beobachtungsreihe. 

Die beïden mit einer gleichen Anzahl Windungen 
umgebenen Eisenstangen waren 51/” lang {/," dick. Die 
Tab. III enthält die Versuche wo beide Stangen magne- 
tisch waren, die Tab. IV aber diejenigen, wo nur die 
Spirale der untersten Stange mit der Kette verbunden 
war, wobeï also die am Wagebalken befestigte, als An- 
ker diente. Es war zwar auch eine Einrichtung getrof- 
fen worden, um die abstossende Kraft zu messen, in- 
dessen erwies sich dieselbe als ungenügend, so dass 
diese Versuche für jetzt aufgegeben werden mussten. 


Tabelle III. 


5,38 
3,43 
3,55 
20,03 
20,05 
20,53 
53,52 
55,62 
37,19 
41,30 
41,61 
77,65 
77,82 
78,18 
420,20 
421,03 
121,62 


un he 
1© © 1© 


EÉBors» 


26 
26 
52 
35 
35 
55 
55 
45 
45 
43 
50 
50 
50 


> 
arve 


Wahrscheinlicher Fehler — 0,46. 


Tabelle IV. 


11,85 


G = 
7 e 20,26 1g2.a. A: 
55 17 12,62 42,20 —+- 0,42 
55 30 42,97 42,89 —- 0,08 
58 52 53.27 54,08 — 0,81 
58 46 55,50 55,08 —- 0,22 
59 10 57,32 56,85 —- 0,47 
60 4 62,62 61,10 + 1,52 
60 50 65,49 65,28 + 0,21 
60 58 67,46 65,75 + 1,71 


Wahrscheinlicher Fehler — 0,6 


Bei allen diesen Versuchsreihen hält sich der wahr- 
scheinliche Fehler innerhalb solcher Grenzen, welche 
die annehmbare Grüsse der Beobachtungsfehler nicht 
überschreiten, indem hierbei mannigfaltige zufällige Feh- 
lerquellen Statt finden, die sich der Berechnung gäuzlich 
entziehen. Besser noch aber spricht dafür der Umstand, 
dass man, ein regelmässiges Wachsthum der Fehler 
nach eïner oder der andern Seite, durchaus nicht wahr- 
nehmen kann, wenn auch in den letzien Becbachtun- 
gen mit den stärkern Strômen, ein Hinneisen zu posi- 
tiveren Differenzen zwischen den beobachtelen und 
berechneten Werthen nicht ganz zu verkennen ist, ein 
Hinneïigen, welches auf ein etwas stärkeres Steigen der 
Anziehung, als nach den Quadraten der Strôme hinwe:ïst. 


Es ist also durch unsre Versuche entschieden, dass 
die Anziehung zweier gradlinigten Electromagnete oder 
eines Electromagneten und Ankers sich wie die Quad- 
rate der magnetisirenden Strôme verhalten, wobeï wir 
wenigstens vorläufig noch die Beschränkung wollen gel- 
ten lassen, dass beide sich nicht unmittelbar berühren, 
sondern um etwa eine Linie von einander abstehen 
müssen. Dieses war aber der Fall bei unsern frühern 
Versuchen mit der electrischen Wage, welche eine den 
Quadraten der Strôme proportionale Correction nothwen- 
dig machten, die hierdurch gerechtfertigt ist. Auch für 
die electromagnetischen Maschinen gelten dieselben Um- 
stände, da auch hier die Electromagneten in einiger 
Entfernung vor einander vorbeigehen. Man übersieht, 
von wie hoher Bedeutung hier das nachgewiesene Ge- 
setz wird. 

Es ist interessant die Anziehuneskraft zweier Electro- 
magnete von gleicher Stärke, mit der zu vergleichen, 
welche Statt findet, vwenn nur das eine Individuum 
electromaonetisch ist, €as andere also wie weiches Eisen 
agirt und nur durch Vertheilung Magnetismus annimmt. 


265 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


266 


Hierzu künnen uns die Versuche Tab. IIE und IV die- 
nen, wo in IV das eine Eisen nicht magnetisirt ward, 
in III aber, beide Eisen gleich stark magnetisch sind. 
Wir erhielten nämlich 


aus der Reïhe III die Anziehung G 684,05. tang «. 
eu 2 FRA DT: , G = 20,26. tang «. 


Folglich ist für gleiche Ablenkungswinkel «&, d. h. für 
gleiche magnetisirende Strôme, die Anziehung zweier 
Electromagnete cirea 4 mal stärker, als die zwischen 
Electromagnet und Eisen. Wir enthalten uns für jetzt 
Folgerungen aus diesem Umstande zu entwickeln. 


Es war natürlich, dass wir das so eben ausgesprochene 
Gesetz der Anziehung, proportionirt den Quadraten des 
Stroms, auch für die Anziehungskraft von Eisenstangen 
prüfien, wenn dieselbe hufeisenformig gebogen, also mit 
beïden Polen beschäftigt sind, um so mehr, da in dieser 
Art die oben erwähnten Versuche von Fechner etc. an- 
geste:lt waren, welche ein von dem Vorhergehenden 
ganz verschiedenes Resultat geben. Zufôrderst müssen 
wir aber bemerken, dass in Betracht der Umstände, 
unter welchen jene Versuche angestellt wurden, sie 
keine Ansprüche auf ein zu grosses Gewicht machen 
künnen, denn namentlich war beï allen dreien der Strom, 
welcher die Spiralen durchlief, nicht wirklich gemessen, 
sondern theils aus andern Elementen berechnet, theïls 
nur in einer Nebenschliessung beobachtet worden, deren 
Leitungswiderstand, wegen Erwärmung der Drathe, nicht 
cons'ant blieb. Indessen ist aber der Umstand, ob die 
Tragkräfte im eïnfachen oder im quadratischen Verhält- 
niss der Strôme stehen, zu bedeutend, a!s dass er sich 
nicht auch aus diesen Versuchen hätte ergeben sollen. 
Es war daher nothwendis diesen Gegenstand noch ein- 
mal der Prüfung zu unterwerfen, und das ging um s0 
leichter, da einer von uns schon früher einen sorgfältig 
construirten einarmigen Hebel zum Abreissen eines An- 
kers hatte anfertigen lassen. Die Beschreïibung dieses 
Instruments wird einer andern Gelegenheit vorbehalten 
und es soll nur erwäbhnt werden, dass besondere Sorg- 
falt drauf verwandt worden war, um ein müglichst gleich- 
fürmiges Anliegen des Ankers am Hufeisen zu bewir- 
ken. Beide, der Anker und das Hufeisen , hatten eine 
äbnliche Form und beide waren mit einer gleichen An- 
zahl, nämlich mit 228 Windungen eines etwa 5/,/! 
dicken Draths umwunden. Bei der Verbindung dieses 
Draths mit der Batterie befand sich immer die oben 
erwähnte Tangentenbussole in dem Kreise der Kette. 


Alle Vorsichtsmaasregeln dienten indessen nur dazu, 
für die bei gleichen Strômen angestellten Versuche, un- 
ter sich ziemlich übereinstimmende Resultate zu erhal- 
ten; zu dem erwarteten Resultate führten sie nicht und 
es stellle sich nur heraus, dass beï starker Magnetisirung 
die Tragkraft — wir sagen nicht das Gesetz der An- 
ziehung — zweier Electromagnete oder eines Hufeisens 
und seines Ankers, ein viel zu complicirtes Phänomen 
ist, als dass ein so einfaches Gesetz, wie das quadratische 
oder das einfache, demselben genügen sollte. Schon der 
Umstand ist hier von grosser Bedeutung, dass beide 
Arme des beweglichen Hufeisens oder Ankers nie zu 
gleicher Zeit abgerissen werden, was um so auffallender 
Statt findet, je stärker der Strom und also die Anzie- 
hung ist. Wir geben in dem Folgenden die Beobach- 
tungen, wie sie sich uns ergaben, vorläufig als blosses 
Material zu künftiger Benutzung. 


Tabelle V. 
Beide Hufeisen waren magnetisirt und ihre Endflächen 
berübrten sich unmittelbar. 


N° Ablenk. 
de Var. des Mului- 


suchs. De in Pfd. 


Mittler Mittler 


LES " re Bemerkungen. 


lang a. 


Tiagk. 


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-uaqua 


Bei den Versuchen 1 und 2 war das Verhältniss der 
Strôme — 2,6, das der Tragkräfte = 1,4. 

Bei den Versuchen 3 und 4 war das Verhältniss der 
Strôme — 2,1, das der Tragkräfle = 1,5. 


In beïden Fällen ist also das Verhäliniss der Trag- 
kräfte bedeutend geringer als das einfache Verhältniss 
der Strôme es fordert , statt dass wir es, unter andern 
Bedingungen, wie das der Quadrate der Strôme gefun- 
den hatten. 


267 BULLETIN SCI 


Tabelle VII. 


Das feste Hufeisen wurde magnetisirt, das bewegliche 
diente als blosser Anker, die Endseiten berührten 
sich unmittelbar. 


: Mittlerer | ,.. 

N°. Mittlerer 
d Ver a. G. RER Werth v.| Bemerkun- 
suchs y G. gen. 


Jeqy919[8104 w9qo 
uap JU jyoiu puis u28 
-un428q02g 2sa1p qony 


Aus 1 und 2 erhalten wir das Verhältniss der Strôme 
= 2,4, das der Tragkräfte — 1,5. 

Aus 5 und 4 erhalten wir das Verhältniss der Strôme 
= 2,2, das der Tragkräfte — 1,5. 


Auch hier ist das Verhältniss der Tragkräfte bedeu- 
tend geringer wie das der Strôme und nahe zu in dem- 
selben Verhältnisse wie dort. 


Die im Vergleich zu den Strômen, auffallend geringen 
Tragkräfte veranlassten uns eine nochmalige Prüfuno ver- 
mittelst eines ganz andern Apparats vorzunehmen, um 
zu sehen ob nicht irgend ein, von uns übersehener, Um- 
stand in der Construction des Abreisshebels, die Ursache 
der so sehr von unsern frühern abweichenden Resultate 
sei. Es ward zu dem Zwecke ein electromagnetisches 
Hufeisen mit seinen beiden Schenkeln senkrecht nach 
oben befestigt und, nach Magnetisirung desselben durch 
den galvanischen Strom, der Anker zugleich mit einem 
dazwischengebrachten nach Muncke’s Angabe construirten 
Regnierschen Dynamometer abgerissen. Der Strom ward | 
durch die Tangentenbussole, gemessen. Die folsende Ta- 
belle VIIL giebt die Versuche mit einem Jflachen ge- 
raden Anker, wo « die Ablenkung des Multiplicators 
und G die Tragkraft in Pf. ausdrückt. 


ENTIFIQUE. 


Tabelle 


VIII. 


Wie man sieht, sind hier die Tragkräfte beï fast glei- 
chen Strômen so ungemein verschieden, dass hieraus 
der grosse Einfluss den die Art des Anlegens des An- 
kers, welches bei diesen Versuchen nach dem Augen- 
masse und nicht wie beim Abreisshebel immer auf die- 
selbe Weise geschieht, recht augenscheinlich wird, 
Da wir hiernach mit diesem Anker nicht auf einiger- 
massen brauchbare Resul:ate rechnen konnten, so ver- 
tauschten wir denselben mit einem abgerundeten Anker, 
der also die Pole des Electromagneten, nur in einer ge- 
raden Linie berührte. Hier zeigen allerdings die unter 
gleichen Umständen erbaltenen Resultate, viel mebr Ue- 
bereinstimmung unter einander, als die frühern, wie aus 
der folgenden Tabelle VIIT sich ergiebt: 


Tabelle IX. 
ES 
Mittlerer : 
N°. des | Ablenkun- | Gin |Werth von Mittlerer 
10000 Werth von 
Versuchs. BR Pid. ; 3 G. 
ang. «. 


269 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


270 


Hieraus ergiebt sich für Versuch : 
4 und 2, Verh. der Strôme — 1,59; der Tragkräfte — 1,27 


22, C0 Cr " gr À 4 st _ = 1,260 
NE CRE A AO :, Se = 5E 
4 , 5, » 1 » = 1,94 » »” = 2,51 
dus 5, » »” » #15 » ” 6715 


Im Allsemeinen wachsen zwar die Tragkräfte in einem 
stärkern Verhältnisse als die Strôme, indessen kcines- 
weges im quadratischen. Es wird um so vortheilhafter 
je geringer die Kraft ist, die zum Abreissen erfordert 
wird, so dass es hierbei weniger auf die relativen Trag- 
kräfte, als auf die absoluten anzukommen scheint, wes- 
halb auch diese Versuche der Tab. IX ein besseres Re- 
sultat geben als die der Tab. VI. 


Tabelle 


Da durch die Versuche mit dem Dynamometer klar 
wurde, dass nicht die Construction des Abreisshebels 
die Anomalieen in den Resultaten verschuldete, son- 
dern dass sie in der Natur des Abreissens begründet 
sein müssen, so wurden die folgenden Versuche wie- 
derun: mit dem Abreisshebel angestellt, und zwar so, 
dass sich die beiden electromagnetischen Hufeisen nicht 
mehr unmittelbar berührten, sondern durch zwischen- 
gebrachte Platten auf 1/49 Zoll Entfernung gehalten 
wurden. Die dreï letztten Columnen in den folgen- 
den Versuchsreïhen enthalten die Verhältnisse der Strô- 
die der Tragkräfte und die der Quadrate der 


Strôme, wie sie sich aus je 2 aufeinanderfolgenden Ver- 


me , 


suchen ergeben: 


X. 


Nur das feste Hufeisen magnetisirt, das bewegliche dient als Anker. 


Nummer 
des Ver- 


suchs. 


Im Mittel 
tang.a.10000. 


. 
: 


Hier kommt das Verhäliniss der schwächern Trag- 
kräfte dem der Quadrate der Strôme ziemlich nahe und 
selbst für die stärksten Gewichte der Versuche 3, 4, 5 
| übersteiot es das einfache Verhäliniss, noch bedeutend; 


G. der 


Verhältniss 
der 
Quadrate der | 
Strôme. 


Verhältniss 
der 
Tragkräfte, 


Verhältniss 


Strôme. 


weniger ist dieses bei der folgenden Versuchsreiïhe der 
Fall, wo beï einer Belastung von 92 Pf. und 79 Pf, die 
Strôme sogar im Verhältniss stärker sind als diese Ge- 
wichte. 


271 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
EEE 


Tabelle 


272 


bte se" onlitt en uit 


X. 


Nurmmer 


des Ver-! 


Im Mittel 
tang.a.10000. 


suchs. | 


Obgleich aus den letzten Versuchen mit den hufei- 
senfôrmig gebogenen Stangen kein entschiedenes Resultat 
hervorgeht, so dienen sie doch wenigstens zur Rechtfer- 
tigung, nicht der von den oben erwähnten Physikern 
aus ihren Versuchen gezogenen Schlüsse, sondern zur 
Rechtfertigung dieser Versuche selbst. Dass die Anzie- 
hungskräfie sich verhalten wie die Producte aus den 
magnetischen Intensitäten, ist ein ganz allgememes Ge- 
setz, das beï allen magnetischen Intensitätsuntersuchun- 
gen zum Grunde gelest wird. Durch unsere Versuche 
der Tab. I bis Tab. IV, ist diesem Gesetze für den spe- 
ciellen Fall, wo der Magnetismus durch electrische Strô- 
me hervorgerufen wird, vollkommne Bestätigung gewor- 
den. Dass bei der Anziehung hufeisenfôrmiger Magnete 
Modificationen eintreten, thut dem Gesetze an sich wei- 
ter keinen Eintrag, und es scheint vorläufig nicht so gar 
dringend nähere Untersüchungen darüber anzustellen, 
wodurch diese Anomalien veranlasst sein künnten. Bis 
zur vollen Aufklärung dieses Gegenstandes muss man 
sich nur hüten solche hufeisenfrmige Eisenstangen als 
Maass zu gebrauchen, um aus ihrer Tragkraft auf die 


Im Mittel 
G. 


Verhältniss | Verhältniss 


der 
der Quadrate der 


Strôme. 


Verhältniss 
der 


Sturôme. Tragkräfte. 


magnetische Intensität, oder umgekebrt, aus der magne- 
tischen Intensität auf die Tragkraft zu schliessen. 


Sr =— 


MATERIAUX MANUSCRITS. 


Séance du 15 février. Quinque centuriae numorum anecdoto- 
rum Chalifarum cum Umeïjadarum tum Abbasidarum ex 
variis Museis. Partis alterius, numos Chalifarum Abbasida- 
rum complectentis Sectio prima, par M. Frähn. 

Lettre de M. Jacobi à M. Fuss. 

Séance du 22 février. Zur Aufhellung der Zahlwôrter in dem 
Indo-germanischen Sprachstamme, par M. Graefe. 

Note sur un nouvel ellipsographe, par M. Lénine, 

Note sur la classification des espèces qui composent le 
genre Polydesmus, suivie d’une caractéristique de dix nou- 
velles espèces, et de quelques remarques sur la distribution 
géographique des espèces en général, par M. Brandt. 


Emis le 22 avril 1839. 
nds D PO EE DE Q  SR RES ARR EEE Ce ie 1e MP REEEES 


Tome V, 
NM 18.19. 


MAINS. BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIÉ PAR 


L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PETERSBOURG. 


Ge journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, 
place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, ph e l'Amirauté N. 1. — L'expédition des 
gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par 
l'Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus 
dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu détendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages 
manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance 
scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces 


bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. MÉMOIRES 9. Coup d'oeil sur la formation géognostique de la Finlande méridionale. Bônruxcx. — 10. Re- 
cherches sur la constitution de l'acide saccharique. Mess. — NOTES. 25. Note sur le dégagement du calorique en proportions 
multiples. Hess. — CORRESPONDANCE. 7. Sur les carbures des métaux. Sam. Brown. 


EE 


MÉMOIRES. 


9. Ein Bzrck aur pre Dizuviaz- uvn ALLu- 


VIALGEBILDE IM SÜDLICHEN FiNNLann. 


Eine vorläufige Uebersicht zur nachfolgenden 
Localbeschreibung dieser Formationen ; von 


W. BOEHTLINGK (lu le 5 avril 1839). 


(Mit einer Steindrucktafel.) 


Im Frübjabr 1858, als die meisten Seen Finnlands 
noch mit Eis bedeckt waren, begann ich in diesem Lande 
meine geognostischen Beobachtungen. Das ausgezeichnete 
und so weit verbreitete Auftreten der Diluvial- und 
Alluvialablagerungen gab meinen Untersuchungen eine 
weit grôssere Ausdehnung als ich anfänglich erwartet 
batte; so dass dieselben nach Verlauf des Sommers nur 
als gehôrig eingeleitet betrachtet werden konnten, und 
um so mehr zu wünschen übrig blieb, dass die Beob- 
achtungen fortgesetzt würden, bevor eine speciellere 
Beschreïbung des Wahroenommenen erfolgte. 

Da indessen einige meiner geognostischen Freunde 
den Wunsch äusserten, dass ich die Hauptresultate mei- 
ner Beobachtungen ïhnen mittheilen môchte, so ent- 
schloss ich mich, folsende Uebersicht dieser jüngsten 
Formationen niederzuschreiben. Die wenige Zeit, welche 


auf diese Arbeit verwendet werden konnte, môge die 
Kürze derselben entschuldigen ; der geneigte Leser aber 
môge die wenigen Seiten nur als einen vorläufigen Be- 
richt betrachten, welchen der Beobachter dem geogno- 
stischen Publicum , über den Gang seiner Untersuchun- 
gen in Finnland zu geben sich für verpflichtet hielt. 
St. Petersbure , den 24sten December 1838. 
W. B. 


Die Diluvial- und Alluvialablagerungen , diese Jüngst- 
geborenen der mütterlichen Erde, wurden im jüngern 
Alter unserer Wissenschaft oänzlich übersehen. Aus lose 
zusammenbhängenden Massen, aus Trümmern älterer For- 
mationen bestehend, hielt man sie für entstanden an 
Ort und Stelle durch Verwitterung der Felsarten, die 
ihnen als Unterlage dienten. Als ganz locale Bildungen, 
die sich nach der Beschaffenheit der anstehenden Ge- 
birgsart richteten, wurden sie von den Geognosten, die 
sich lieber an die soliden, bestimmter ausgesprochenen 
Felsarten der ältern Formation hielten, immer nur we- 
nig beachtet. — 

Metallsucher schenkten auch diesen Gebilden zuerst 
ihre Aufmerkssmkeit, und eme lange Zeit hindurch war 
aus den verschiedenen Ablagerungen in den Flussthälern 
Deutschlands, Italiens und andern Ländern Gold ge- 
wonnen worden, ehe die Geognosten die Herkunft des 
kostbaren Metalls zu bestimmenu suchten. 


572 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


276 


Die in den Alpen und auf dem Jura, wie auch auf 


der norddeutschen Ebne, zerstreuten Felsblocke scheinen 
das Interesse der Forscher zuerst angeregt zu haben. 
Felsarten angehôrend , die von denen, welchen sie auf- 
lagen, vüllig verschieden waren, durften sie auf keine 
Weise als Triüimmer derselben betrachtet werden; ein 
Umstand, der die nähere Untersuchung des Gegen- 
standes herbeiführte. — 

Za den Findlingen auf den Alpen und dem Jura 
wurde das anstehende Géstein in einigen Theilen des 
erstern Gebirges entdeckt (*), dagegen die in der nord 
deutschen Ebne zerstreuten Geschiebe keine Aehnlich- 
keit mit den ‘in ‘Deutschland vorkommenden Felsen, 
doch die grôsste Ubereinstimmung mit den Gebirgsar- 
ten Schwedens wahrnehmen liessen, eine Uebereïnstim- 
mung, die his in die, beiden gemeinsam zufällig beige- 
mengten Mineralien sich erstreckte. 

So wurde durch die Forschungen der ausgezeichnet- 
sten Geognosten die Herkunft dieser Blôcke nachgewie- 
sen; über die Ursachen ihrer denkwürdisgen Verthei- 
lung jedoch konnte bis jetzt noch kein genügender Auf- 
schluss gegeben werden. 

Da das Erscheinen der Blôcke in der norddeutschen 
Ebene aus noch jetzt wirksamen Ursachen nicht erklärt 
werden konnte, so wurden dieselben als ältere Abla- 
gerungen, von denen noch jetzt in der neuesten Zeit 
fortentstehenden getrennt. Jene erhielten den Namen 
der Diluvialgebilde ( Diluvium ), weïl sie von einigen 
Geognosten den Wirkungen der Sündfluth zugeschrie- 
ben wurden; letztere dagegen erhielten vorzugsweise 
den Namen der Alluvialoebilde (4//uvium). 

In neuerer Zeit versuchte einer der berühmtesten 
Geognosten, Lyell, säimmtliche Umwälzungen auf un- 
serer Erdrinde den Wirkungen noch jetzt vorhandener 
Ursachen zuzuschreiben. Wenn auch Lyell, nach der 
Meinung der meisten Geognosten, die Kraft der noch 
jetzt wirksamen Ursachen im Vergleich zu den ältern 
überschätzt hat, so muss ihm stets das Verdienst blei- 
ben, zuerst mit so grosser Consequenz die Aehnlichkeït 
der Bildungsweise neuerer neptunischer Ablagerungen 
mit der in ältern Fristen stattgefundenen, durch eine so 
grosse Anzahl angestellter Vergleiche und Beobachtun- 
gen dargethan zu haben. 


(*) Genaue Beobachtungen über diesen Gegenstand stellten 
L. v. Buch, J. A Deluc, H. K. Escher und B. Studer u. 


a. In. AD. 


{**) Hausmann in Commentatt, Soc. Gôtting. recentior. Vol. 7. 


Aus den verschiedenen Beschreïbungen und Bestim- 
mungen der Ursachen, welche die Diluvialfluthen her- 
vorbrachten , ersehen wir,dass mehrere zerstôrende Flu- 
then zu verschiedenen Zéiten theïlweise unsere Erd- 
oberfläche heimsuchten. {n Kraft, Richtung und Aus- 
dehnung von eïnander verschieden , musste auch die 
Verbreitung und Beschaffenheit der durch dieselben be- 
wirkten Ablaserungen eben so abweichend erscheinen ; 
bald auf einzelne Thäler beschränkt, bald ungeheure 
Länderstrecken verheerend, sahen einige Geognosten 
nur die Durchbrüche von Seen, andere nur die Bestä- 
tigung der in der Bibel beschriebenen allgemeinen Sünd- 
flutb. 

Die Diluvialablagerungen in den Schweïzer Alpen, die 
Fortführung der mächtigen Felsblôcke über Tiefen bis 
hoch auf die Gehänse der Berge, werden Durchbrü- 
chen mächtiger Seen, den in den Gebirgen selbst an- 
gestauchten und plôtzlich aus denselben hervorbrechen- 
den Gewässern zugeschrieben. Allein Durchbrüche von 
Seen künnen nur als untergeordnete Phänomene der 
viel grossartigeren Umwälzungen der Diluvialzeit in an- 
dern Gegenden gelten. — Unmôglich kônnen wir Flu- 
then, welche den ganzen nordwestlichen Theïl von Eu- 
ropa betrafen, dem Durchbruche eines Sees zuschrei- 
ben; versebens würden wir nach einem Becken for- 
schen, welches diese plôtzlich sich befreienden Wasser 
gefangen gehalten hätte. 

Ein dunkler Schleier liegt über dem Chaos der Dilu- 
vialsebilde, der nur stellweise gelüftet wurde.  Jetzt 
erst entstehen Zweïfel über die früher angenommene 
kurze Dauer dieser Periode; man findet diese Annahme 
bei näherer Uutersuchung nirgends bestätigt, es wird 
himgegen wahrscheinlich, dass die Diluvialstrômungen , 
wenn auch mit verminderter Kraft, eine längere Zeit 
hindurch fortdauerten und lange, bevor die Gewässer 
zu ihrem jetzigen niedrisen Stande gelangten, Vegeta- 
tion und Leben in die verheerten Gebiete schon zurück- 
gekehrt war. Immer reger und allgemeiner wird daher 
der Wunsch, das Räthsel emmal gelôst zu sehen, des- 
sen Aufklärung wahrscheinlich so manches Licht auch 
über die ältern Gebilde werfen wird. 

In den mehr bewohnten Theïlen Europas hat die, seit 
Jabrhunderten fortgeschrittene Cultur so manche Spuren 
der Naturumwälzungen bereïts sänzlich verwischt, oder 
doch dem Auge unkenntlich gemacht; im Norden Eu- 
ropas dagegen, wo die Producte der Diluvial- und Al- 
luvialzeit fast unverändert daliegen, tritt die Unwirth- 
barkeit der Gegend einer genauern Untersuchung hin- 
dernd in den Weg. Zum Theil aus diesen Ursachen 


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277 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


278 


, 
lüisst sich erklären, warum in der letzten Zeit, obwobl | feine Sand das tiefere Graben ohne hinreichende Zim- 


man einsah, wie wichtig die Kenntniss der Jüngern Gre- 
bilde für die Wissenschaft sey, zu deren Erforschung 
im Ganzen noch so wenig gethan ward. 


merung. Ungeheure Waldungen mussten daher gefällt, 
und Stamm an Stamm in den schwimmenden Grund 
gerammt werden, ehe man den, oft zu mächtigen Palä- 


Wobl fehlen in Finnland jene schroffen oft uner- |sten ansteigenden Steinmassen nur eine leidliche Grund- 


steiglichen Felsen der Alpen, die dem Fortschreiten 
des wandernden Geognosten eben so häufig ein Ziel 
stecken, wie sie durch ihre Hôhe und die bedeutende 
Anzahl der sie zusammensetzenden Schichten, den un- 
verdrossenen Eifer des Forschers oft der strengsten Prü- 
fung unterwerfen ; andrerseits dagegen erschwert in Finn- 
land der gänzliche Mangel an hôhern Standpuncten jede 
Uebersicht der Localverhältnisse der einzelnen Gegen- 
den ; eben sowohl wie die ungeheure Ausdehnung des 
ganzen Landes die allgemeine Uebersicht desselben. 
dem nordôstlichsten Theile Fmnlands fehlt die genauere 
Aufnahme des Landes, und -die vorhandenen Karten 
wurden zum Theil nur nach unvollstäindigen Berichten 
entworfen. Ein Gewirre zahlloser buchtenreicher Seen , 
ein Land von einer spärlichen Menschenzahl bewohnt, 
von keinem Sterblichen in seiner Ausdehnung genauer 
gekannt, undurchdringliche Waldungen und Moriäste, 
aus denen nur einzelne rundliche Felskuppen auftau- 
chen, bieten oft dem Wanderer unübersteigliche Hin- 
dernisse und zwingen ïhn zur Rückkebr. Nur einige 
Flüsse und Seen des Landes sind es, die, als Wasser- 
wege dienend , auf den Karten genauer verzeichnet ge- 
funden werden, und an deren Lauf daher auch der 
Geognost oft genug sich zu halten genôthiot sieht. 
Diese ungünstigen Verhältnisse môgen für mich ein 
günstiges Wôrtchen sprechen, wenn meine Beobachtun- 
gen nicht die hinreichende Uebersicht gewähren, wenn 
bei meinen Localbeschreïbungen noch manches zu wün- 
schen übrig bleibt; und so môgen denn die Umrisse zu 
einem Bilde folgen, welches wir erst weiter unten ent- 
werfen wollen, dessen Vollendung aber erst künftig 
ausgeführte Reisen mit sich bringen werden. 


In 


Jung, wie die Gründung der Stadt St. Petersburg 
in der Vôlker- und Staatengeschichte, ist auch der Bo- 
den auf dem sie erstand, in der Bildungsgeschichte der 
Erde. Noch war das Land nicht vôllig aus dem Berei- 
che der Wasser gestiegen, als ein Machtspruch Peters 
des Grossen die Stadt an den flachen Ufern der mehr- 
armigen Newa hervorrief. Starke und anhaltende See- 
winde treiben noch dann und wann die wogenden Flu- 
then über das bebaute Gestade, und bis heut zu Tage 
braucht man nur wenige Fuss in den Boden zu drin- 
gen, so hindert der von allen Seiten zusammenfliessende 


lage zu bieten vermochte. 

Flaches kaum merklich ansteigendes Land umgiebt 
die Stadt auf mehrere Werste im Umkreis und zeïgt 
oberhalb derselben, ein allmälig über den Spiegel des 
Flusses sich erhebendes, aus Wasserpflanzen gebildetes 
Torflager von Lehmschichten bedeckt; ein untrüglicher 
Beweis von dem frühérn hôhern Wasserstande der Newa. 
Ein Boot aus Eichenhulz nebst Menschengerippen, Stroh 
und Schilfhaufen , welches bei Grabung eines tiefen Ca- 
nales bei dem Kaiserlichen Lustschlosse Strelna, von 
Thonschlamm, Erde und einer Steinschicht (Gerôlle ?) 
bedeckt gefunden ward("), weist unläugbar darauf hin, 
dass Cultur in das jetzige Gouvernement St. Petersburg 
vorgedrungen war, als die Wasser das flache Gestade 
am Ausfluss der Newa noch ringsum bedeckten. 

Es unterliegt demnach keïinem Zweifel, dass die weite 
Ebene um St. Petersburg eine lange Zeit hindurch ein 
seichter Seegrund gewesen, der erst durch den Rück- 
zug der Gewässer trocken gelegt ward, dass ferner die- 
ser Rückzug mit grôsster Ruhe vor sich grgangen, ohne 
eine merkliche Aenderung in den Verhältnissen der be- 
reits abgesetzten Schichten des Alluviums hervorzurufen. 

Entfernen wir uns von der Residenz gegen Norden, 
dem Postwege folgend , nach Finnland, so gelangen wir 
auf der 5ten West wo eine ra x Kirche erbaut 
ist, an eine gegen 3 Faden hohe Stufe, die zu einer 
Ebene binauffährt, welche ähnliche Verhältnisse wie die 
nächste Umgebung der Stadt zeisgend, sich noch auf 4 
Werst längs dem Postwege bis an den Fuss sandiger 
Hügel (noriousaa ropa) fortzieht. Ganz anders verhal- 
ten sich diese; sie finden sich von tiefen Schluchten 
durchschnitten, mit tiefen kessel - und wannenformigeu 
Vertiefungen wechselnd, die theils trocken, theils mo- 
rastig erscheinen, theïls aber auch den vielen kleinen 
Seen der Umgegend zu Behältern dienen. 

Beïm ersten Anblick dieser Hügelreihe von nur ge- 
ringer Breite, doch um desto weiterer Erstreckung , aus 
ungeschichtetem lockern Sande bestehend, môchte man 
sie für Dünen halten, die bei dem frühern hôhern 


(*) Oberhüttenverwalter Renovanz in Pallas nordischen Beiträ- 
gen EL, S. 133. — Das Kaiserliche Lustschloss Strelna liegt 17 
Werst von St. Petcrsburg an der Südküste des finnischen Meer- 
busens. 

* 


279 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


280 


6 


Wasserstande durch Winde dem Ufer entlang gebildet | 


wurden; die Richtung der Hühenzüge theils den Ufern 
des finnischen Meerbusens, theils denen des Ladoga pa- 
rallellaufend, würde dieser Ansicht nicht widersprechen, 
wenn die vielen Felsblücke, welche stellweise auf der 
Oberfläche verbreitet erscheinen, den Hôhen nicht den 
Stempel ihrer neptunischen Abkunft aufdrückten. 


Auf der neuen Schubertschen Karte des russischen 
Reichs findet man die Haupthügelzüge mit Genauigkeït 
angegeben , welche zwei Hauptrichtungen, die von NW 
nach SO und die von N nach S, wodurch sie oft zu- 
sammensiossen , Zu beobachten scheinen. Beim Zusam- 
mentreffen wird gemeiniglich einer der Hügelzüge ab- 
geschnitten, was meist mit dem von NW kommenden 
zu geschehen pflegt, während der von N streichende 
in unveränderter Richtung sich weïter fortzieht. 

Welcher Unterschied in der Beschaffenheit der Theile 
der beiden verschieden streichenden Hügelzüge bei 
ihrem ersten Zusammentreffen in der Nähe der érsten 
Station Dranischnikowa obwaltet, hatte ich nicht Gele- 
genheit zu beobachten; allein auf dem Postwege nach 
Kexholm , dicht vor der Gränze des Wiburgschen Gou- 
vernements, bei Korkemäggi findet sich ein erheblicher 
Unterschied zwischen dem hier von NW herkommen- 
den Hügelzuge und dem nürdlichen mit diesem zusam- 
menireffenden. Ein kleiner Bach bildet einen tiefen Ein- 
schnitt, der die beiden Hügelzüge von einander trennt. 
Das südliche Gehänge, der durch den Bach gebildeten 
Schlucht besteht aus losem, ungeschichtetem, gelb- 
rôthlichen Sande ohne eine Spur beigemengter Gerôlle ; 
das nôrdliche Gehänge dagegen aus graubräunlichem 
Lehme, in welchem grosse und kleine Gerôlle ver- 
schiedener granitischer Felsarten ohne alle Ordrung in 
der Masse vertheilt liegen (*). Mit Erstaunen fragen wir: 
warum besteht der Korkemägor (so heisst der südlichste 


(*) Die nächste Gränze der weiter gegen Norden anstehenden 
Felsen und zwar des nur noch in niedrigen, abgerundeten Kup- 
pen erscheinenden Granits, welcher nur noch stellweise an den 
Ufern der Flüsse und Seen aus den Trümmermassen hervor- 
blickt, wird durch eine Linie, welche wir von der Konewet- 
schen Insel im Ladogasee in südwestlicher Richtung über den 
südlichern Theil des Pühä-, Kimä-, Torchon- und Aeuräpä-See zic- 
bep, ziemlich genau bezeichnet. Der hier erwähnte, aus Schutt- 
massen bestehende Hühenrücken liegt demnach von den anste- 
henden Felsen auf mehrere Meilen entfernt, enthält auch über- 
dies viele Felsblücke von Gebirgsarten, welche in der Umgegend 
nirgends vorkommen; die Hôühe der Diluvialrücken endlich ist 
hier viel bedentender als die der nächsten anstehenden Felsen. 


Theiïl des von NW kommenden Hügelzuges) aus Gerôl- 
len von mächtiger Grüsse bis zum feinen Sand und 
Lehm herab, bunt durch einander geworfen, wäbrend 
auf dem losen feinen Sande des früher beschriebenen 
Hügelzuges nur grosse Felsblôcke, ohne Spur kleine- 
rer Gerülle, blos auf der Oberfläche zerstreut liegen ? 

Wobhl verträgt es sich mit den Wirkungen einer 
mächtigeu Fluth, dass sie alles was sie zu überwältigen 
vermag, vor sich wesschiebt, um es dort abzulagern, 
wo ibre Kraft plôtzlich gebrochen wird. — Doch un- 
begreiflich erscheint der Umstand, dass eine Fluth nur 
grosse Blôcke führen konnte, ohne kleinere mit sich 
fortzureissen, dass sie diese mächtigen Felsstücke auf die 
hôchsten Stellen des lockern Sandes absetzte, statt dass 
sie diesen mit sich fortgeführt hätte. Starke Gewitterre- 
gen sind im Stande, in diesem losen Sande liefe Fur- 
chen einzuschneïden und eine Menge desselben in die 
Ebene fortzuschwemmen — und eine Fluth, die Faden 
grosse Felsstücke fortwälzte, sollte an diesen losen Sand- 
haufen sich sebrochen und die erbeuteten Trophäen zu- 
rückzulassen gezwungen worden seyn? Man mag noch so 
sehr von dem Gedanken gefesselt gewesen seyn, dass 
Diluvialfluthen diese Findlinge über die Länder zer- 
streut, so müssen dennoch bei so bewandten Umslän- 
den Zweifel entstehen — und forschend sieht man sich 
nach einem andern Träger dieser Massen um. 

Der verschiedene Agregatzustand beïider Hiügelzüge 
giebt uns auch über deren geologisches Alter Auskunft. 
Der von N kommende Hügelzug muss jünger seyn, er 
wäre sonst von der gewaltigern Stromung aus NW, die 
solche Schuttmassen fortzuführen im Stande war, zer- 
stôrt worden. Die Richtung der Fluthen war mithin in 
diesen Gegenden eme zwiefache, die der ältern von 
NW, die der jängern von N her; daher erklärt sich 
das Auschliessen der sandigen Hügelzüge an die Enden 
der grôbern Schutthaufen , welche die Srômungen auf 
dieser Stelle unterbrechend , die Ablagerung des Sandes 
befürderten. 

Der sandige Hügelzug streicht hinter Korkemäggi ge- 
gen N noch eine Zeitlang fort; weiter wird er durch 
sandige Niederungen unterbrochen. Auf der 90sten 
Werst von St. Petersburg erreicht man den Rand des 
Wuoxen und Suwando- Thales, we'cher auf 210 Fuss 
über den Spiegel des Wuoxen sich erhebt. Er besteht 
aus Sand mit Gerüllen untermengt; doch feblt es an 
hinreichender Entblôssung um etwas genaueres über 
dessen Zusammensetzung-angeben zu künnen. Von hier 
aus übersieht man das Suando-Thal, welches deutlich als 
eine Fortsetzung des. Wuoxen - Thales erscheint, indem 


281 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 282 


ches Niveau bebält, und dabei gegen den obern Theil 
scharf begränzt wird. Tritt man ins Freie, so bemerkt 
man in allen Thälern , die in der Gegend sich (inden, 


die beiden Thalgebänge ununterbrochen mit einander 
zusammenbängen, und sowohl in der Hôhe und dem 
gegenseiligen Abstand, wie auch, was bei näherer Un- 
tersuchung sich ergiebt, in der Beschaffenhei! der sie | an den des Suwando und des Wuoxen, wie auch in dem 
Thal des Saajocki, das Verhältniss in der Vertheilungs- 
weise der Vegetation an den untern und obern Theilen 
der Thalgehänge, wie wir dessen erwäbnt, sich immer 
gleichbleibend ; und durch die nähere Untersuchung 
erfabren wir bald, dass dieser Unterschied in der Ve- 
gelation und in dem Anbau durch die Beschaffenheit 
des Bodens selbst hervorgerufen wird. Wir finden eine 
Stufe oder Terrasse in der Breite ihrer obern Fläche 
sich nicht gleich bleibend, die bald steil zur Thalsohle 
abfällt, oder nur allmälig in den Ufersaum sich ver- 
flächt. Mit ihrem obern Rande 105 Fuss über den Spie- 
gel des Wuoxen sich erhebend , besteht sie aus äusserst 
feinem gelben und grauen Sande, der mit dünnen La- 
gen graubraunen Lehmes wechselt. Die Schichtung ist 
ausserordentlich regelmässig, meist vollkommen sôblig, 
selten eine geringe Neiïgung thalwärts zeigend. Keine 
Spur irgend einer beigemengten organischen Substanz 
wird wabrgenommen, und nur selten bemerkt man ei- 
nen geringen Unterschied zwischen den obern und un- 
tern Lagen, indem der Sand in den obern Schichten 
vorherrschend wird. — Dieses Glied der Diluvialforma- 
tion hat, im Vergleich zu den früher erwähnten, eine 
viel geringere Mächtigkeit, erreicht auch die bedeutende 
Hôbe jener Ablagerungen nie, ist dagegen andrerseits 
viel allgemeiner über das ganze Land verbreitet. Es 
zeigt überall eine solche Beständigkeit in der Feinkôr- 
nigkeit der Gemengtheile, in der Regelmüssigkeit der 
Lagerung, der geringen Mächtigkeit der einzelnen Schich- 
ten, dem Mangel an organischen Stoffen, dass es wobl 
schyerlich mit einem jüngern oder Alluvilgliede ver- 
wechselt werden künnte. Es muss nur bemerkt werden, 
dass in den Hauptthälern, welche den jetzigen Fluss- 
thälern entsprechen und meist in der Richtung der Di- 
luvialstromungen liegen, Sand , dagegen in den chema- 
ligen Seebecken Lehm vorherrschend auftritt. Diese Ab- 
lagerungen säumen den Fuss der simmtichen ältern 
Formationen. 

In diesen Gebilden findet man die bekannten Ima- 
trasteine, mit ibhren wunderlich gerundeten Gestalten, 
welche bereits E. Hofmanns Scharfblick, als Kalk- 
concretionen die an Ort und Stelle gebildet, erkannte(*). 
Diese lehmigen Terrassen sind es auch, die in der Um- 


zusammensetzenden Massen übereinstimmen. Auch ist 
es in der That ein nur geringer Ausläufer eines, aus 
NW kommenden Diluvialzuges , aus Felsblôcken mit 
untermengtem Lehm bestehend, geyen 100 Schritt breit, 
mit dem Wuoxen in einem Niveau lierend, der diese 
beiden Wasserbecken von einander treuut. Vor 20 Jah- 
ren, d. b. bevor der 40 Werst lange und 2 bis 3 Werst 
breite Suwando - See sich einen Ausweg in den Ladoon 
bahnte, war der Wasserstand desselben um 26 Fuss 3 
Zoll hüher als er gegenwärtig ist: er spendete damals 
seinen Ueberfluss dem, um 5 Fuss 3 Zoll niedriger 
liegenden Wuoxen, an dessen Ufer durch seine Wasser, 
welche über jenen niedrigen zwischen liegenden Damm 
hinflossen, eine Mübhle getrieben ward (Fig. 3). Jetzt 
liegt der See um 21 Fuss unter dem Niveau des 
Wuoxen. Die Wasser dieses grôssten Stromes in Fmn- 
land kônnten daher hier trefflich zum Aufschlag benutzt 
werden, um manches Getriebe in Bewegung zu setzen. 
Ja, 100 Mann würden in einer Woche leicht so viel 
Steine auf die Seite schaffen, dass der Wuoxen sein, 
in der Diluvialzeit von ihm emgenommenes Bette wieder 
erlangte , und somit statt, wie er jetzt thut, mit vielen 
Krümmungen und Füllen in seinem obern Laufe fast 
entgegengesetzter Richtung den Ladoga zu erreichen, 
hier durch den Suwando diesem See auf dem gerade- 
sten Wese zueïlte. In der ganzen obern Gegend, die 
nunmehr an Acker - und Wiesenland arm ist, würde 
durch den theilweisen Abfluss der obern, seeartigen Er- 
weiïlerungen des Wuoxen, als den Aeuräpa -See, Tor- 
chon-See u. s. w. weit ausgedehnte Moräste trocken ge- 
legt werden. 

Nach jenem Steindamm bheisst das in der Nähe lie- 
gende Dorf Kiwi-njemi. 

Ein Blick aus dem Fenster der Gastgeberei zu Kiwi- 
njemi auf das jenseitige ôsliche oder linke Ufer des 
Saajocki, eines Nebenflüsschens des Wuoxen, zeigt 
deutlich einen Unterschied zwischen dem untern Theiïle 
des gegenüberliegenden Thalgehänges der durch die 
lichtgrüne Farbe seiner Weide- und Ackerplätze sich 
auszeichnet, und dem obern Theïile, der dunklere Na- 
delholzwaldungen trägt. — Schon bei der flüchtigen An- 
schauung fällt es auf, dass dieser untere Theil des Ge- 
hänges, der in das rechte Ufer des Wuoxen übergeht, 
auf mehrere Werst, so weit er von hier aus mit dem 
Auge verfolgt werden kann, stets ein auffallend glei- 


{*) E Hofmaun: Geognostische Beobachtungen auf einer Reise 
von Dorpat nach Abo. Dorpat 1837. 


285 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


284 


gegend von Tammerfors, die düstern Felsen mit ibren 
Nadelholzwaldungen in den Hintergrund drängend, durch 
ïhre Fruchtharkeit die buchten- und inselreichen Seen 
zu den belebtesten und lieblichsten in Finnland gestal- 
ten. — Derselbe graue, (oft bläulich graue), geschichtete 
und in seinen Schichten bisweilen wellenfôrmig liegen- 
de Lehm; (Fig. 6) trennt den Ladoga-See von dem 
finnischen Meerbusen , zu welchem die Newa, durch 
jenes jüngste Glied der Diluvialformation sich ihr Bett 
gegraben hat, das mithin schon der Alluvialzeit an- 
gehôrt. 

Der Grund, warum ich diesen grauen, oder bläulich 
grauen und auch grau bräunlichen, geschichteten Lehm 
noch zur Diluvialformation rechne, stützt sich auf die 
oben erwäbnte eigenthümliche Ausdebnung der Lehm- 
schichten, die nicht an die einzelnen Thäler gebunden 
erscheinen, sondern vielmehr über das ganze Land ver- 
breitet sind. Ihre Ablagerung kann daher nur aus einer 
Meeresstrômung erklärt werden, welche, einige Klippen 
und Diluvialhôhenzüge etwa ausgenommen, noch ganz 
Finnland mit Wasser bedeckte. 

Wir haben noch eines wichtigen Gliedes der Diluvial- 
formation zu erwähnen, welches gleichsam den Ueber- 
gang von den ungeschichteten Schüttmassen zu dem 
grauen geschichteten Lehm bildet. Es besteht aus wech- 
selnden Lagen von Grus, Kies und Gerüllen, welche 
letztere, wiewohl selten, bis zu einen Fuss im Durch- 
messer anwachsen. Obgleich man die einzelnen Lagen 
in Folge ibres lockern Zusammenhanges nicht auf grosse 
Strecken ununterbrochen verfolgen kann, so zeïgen doch 
die vorhandenen Entblôssungen, dass eine ziemliche 
Regelmässiokeit m der Lagerung, wie in dem Wechsel 
der feinern und grôbern Theïle vorhanden ist. Feinen 
Sand erblickt man äusserst selten, und die feinsten Theïle 
dieser Ablagerung sind noch grober Grand. 

Da wo die felsisgen Hôhen mehr auseinander weichen, 
bilden diese Trümmermassen züsammenhängende Züge, 
die in grossen Thalweitungen, oder längs dem Rande 
der grôssern Seen in bogenformigen Linien, auf Hunderte 
von Wersten, fast ohne Unterbrechung fortlaufen; sie 
sind es, welche die vielen Seen Finnlands in Bezirke 
theilen(*), und den Lauf der Gewässer durch bestimmte 
Abflusskanäle bedingen. So fliesst der Wuoxen aus dem 
Saïimen, da wo die Einfassung dieses Sees durch einen 
solchen Sandrücken an einer Stelle unterbrochen wird. 


{*) Diese der Natur sehr angemessene Eintheïlung ward von 
meinem vielverehrten Lebrer M. v. Engelhardt, in seinem 
» geognostischen Umrisse von Finuland“ S. 15 zuerst aufsestellt. 


So durchbricht der Kümene- Strom bei Suri- oder 
Wähä-Kuovola einen ähnlichen Damm, um die Gewässer 
des Päjänä-Sees in den finnischen Meerbusen zu führen, 
und es liesse sich leicht die Anzahl der Beispiele ver- 
mehren, wenn diese nicht in die Localbeschreibung 
gehôrten. 


Die Gehänge dieser Rücken steigen gewôhnlich steil 
unter 55° bis 40° an, und erschemen oft von oben bis 
unten von kleinen Gerëüllen wie gepflastert, oder es 
thürmen sich über einander liegende Blôcke bisweilen 
einige Faden im Durchmesser, bis zu den in einem 
Niveau fortstreichenden Kämmen. Die Hauptzüge er- 
heben sich bis auf 300 Fuss über die Ebene: bald meh- 
rere Werst, bald nur gegen 100 Faden, an ihrer Basis 
gemessen breit, erscheinen sie von unten gesehen, durch 
die Steilheit ihrer Gehänge, so wie durch das gleich- 
f‘rmige Fallen und Streichen derselben, gleich unge- 
heueren aus Felsblôcken aufseführten Mauern. Einen 
solchen, jedoch nur niedrigen Rücken, erblickt man 
links vom Raïsaläschen Kirchenwege, der aus Kiwi-njemi 
über Tiuri führt, emige Werst vor letztsenanntem Dorfe. 
Hôhere Züge, werden in der Nähe des Postweges von 
Tavastehus nach Tammerfors gefunden, wie auch auf 
dieser letztern Strecke, besonders dem Wanderer, von 
der Hôhe dieser Rücken, da wo sie als schmale hohe 
Dämme mitten durch die Seen setzen, mannigfach 
wechselnde pittoreske Ansichten der Gegenden geboten 
werden. 


Die Gehänge dieser Sandrücken (Sandäsar der Schywe- 
den) werden oft durch séhlig liegende und weit fort- 
laufende Terrassen in Stufen getheilt, deren Entstehung 
nach den bis jetzt gemachten Beobachtungen, dem ype- 
riodischen Sinken der Diluvialgewässer zugeschrieben 
werden muss; und die Einfassung solcher Stufen durch 
über einander geschobene Felsblôcke, wie sie an den 
Ufern der jetzigen grôssern Scen wahrgenommen wird, 
ist sehr geeïgnet dieser Annahme eme noch grôssere 
Wabrscheïnlichkeit zu geben; dieser letztere Umstand 
findet sich z. B. an dem Rücken der von Imatra nach 
Wilmanstrandt und Kuovola führt. 


Diese Stufen sind es, welche seit der frühesten Zeit 
als natürliche Wege benutzt wurden, die aus dem besten 
Chaussée - Materiale bestehend, ïhre Vorzüglichkeit zu 
dieser Benutzung seit Jahrhunderten bereits bewährt 
haben, und nur selten einer Verbesserung bedürfen. — M 
Diese Sandäsar bieten den geeignetsten Boden für die M 
grossstimmigen Kieferwaldungen, die in Finnland ver- 
breitet sind; so wie diese dagegen auch die einzigen 


285 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


286 


oo 


nutzhbaren Gewächse sind, welchen der dürre Boden zu- 
sagt, und in deren Begleitung nicht viel mebr als etwa 
der Wachholderstrauch und die gemeine Heide so wie 
die Rennthierflechte erscheinen, eben so dürr wie der 
stiefmütterliche Boden, dem sie entsprossen. 


Das von einer bestimmten Richtung abweichende Strei- 
chen der Sandrücken, deren Hôhe die der felsigen Berge 
selbst zu übertreffen scheint; ihre Ablagerung in sübligen 
und in der Grôsse der Gemengtheile wechselnde Schich- 
ten, macht sie zu den räthselhaftesten Gliedern der Di- 
luvialzeit. Einzelne rundliche Felskuppen, welche stell- 
weise aus ibrer Mitte hervorragen, kônnten vielleicht 
bei näherer Untersuchung über ihre eigenthümliche Rich- 
tung einige Aufschlüsse geben. 


Wo sie mit andern Diluvialgebilden auftreten, lagern 
sie auf dem grauen oder grau bräunlichen, ungeschich- 
teten Lehm, mit regellos beigemengten granitischen Ge- 
rôllen, wie bei Taïpalä an der Vereinigungsstelle des 
Suwando-Sees mit dem Ladoga, ferner auf der dritten 
Station vor Tammersfors u. s. w. Der feine, ausgezeich- 
net geschichtete Sand als Stellvertreter des Lehmes über- 
lagert dagegen dieses Glied südlich von Taipalä. 


Nachdem wir den Trümmern der in der Diluvialzeit 
zerstôrten Felsmassen einige Aufmerksamkeit gewidmet 
haben, wollen wir auch einen flüchtigen Blick auf die 
Felsgebilde selbst werfen, denen jene Trümmer ihren 
Ursprung verdanken. 


-Sämmitliche felsige Hôhen Finnlands, die zwischen 
dem 40° und 55° der Länge, so wie zwischen dem 60 
und 62° der Breite liegen, erscheinen gerundet, jeder 
xorspringenden Ecke und scharfen Kante beraubt; zer- 
stôrt ist hier jede Eïgenthümlichkeit, welche die gra- 
nitischen und schiefrigen Felsarten sonst auszuzeichnen 
pflegt, meist sanft sich erhebend und gewühnlich sanft 


sich wieder abdachend, gleichen sie den glatten, hohen 


Meereswogen nach einem Sturm. 


Wo härtere Felsen durch eine Schuttdecke den zer- 
stürenden Einwirkungen der Athmosphärilien entzogen 
wurden, da finden wir hin und wieder die Oberfläche 
der Felsen' wie durch Kunst so gleichmässig abgeschliffen, 
dass die unter Winkeln von einigen Graden auf diesel- 
ben auffallenden Sonnenstrahlen von den Fläichen re- 
flectirt werden; ein Beispiel bietet der Mühlberg an der 
neuen Brunnenanstalt bei Helsingfors. Die glatte Ober- 
fläche der Felsen erscheint durch parallellaufende .ver- 
tiefte Schramme gezeichnet, welche eine bestimmte und 
in jener obenerwähnten Strecke Landes sich fast genau 


gleichbleibende Richtung von NNW gegen SSO beob- 
achten (*). 

Die Betrachtung eines einzigen auf seiner Oberfläche 
so veränderten Felsens, muss uns über die Kraft in 
Erstaunen setzen, welche die Veränderung bewirkte. 
Jahrhuuderte hindurch rollt die Mecresbrandung an den 
Ufern von Finnland, fussgrosse Blücke die Felsen hinan- 
schleudernd, und duch vermochte sie nur stellweise die 
alten Züge zu verwischen; an den Klippen im starkstrô- 
menden Wuoxen zeigen sich die Schramme mit grosser 
Deutlichkeit und nur der Wasserfall in der Stromenge 
bei Imatra (**, dessen brausende Fluthen in ihrem Ge- 
fälle mit wilder Hast sich drängen und in Schaum ver- 
wandelt werden, hat den festen Fels vielleicht in Jahr- 
lausenden auszuhôblen vermocht. Wie musste nun die 
Kraft der Diluvialfluthen sich verhalten, und wie un- 
geheuer ihre Wassermenge gewesen seyn, um auf einer 


(*) Es môge hier die Angabe der Richtung der Schramme auf 
den hauptsächlichsten Punkten in jenen oben genannten Gegen- 
den folgen.. 

Die Schramme streichen: pach 
In den Scheeren bei Pargas, Abo wie auch zwischen 


Àbo und der nächsten Station, in der Richtung SSO 


Bei Salo auf dem Kirchberge . SSO gen SO 
In Orijervi und Fiskars 22 R . SSO gen SO 
Zwischen Âbo und Tammerfors, bei der Station 
Kiwi-njemi. . SO 
Bei Tammerfors . . SSO 
Bei Tavastehus . SSO 
Bei Helsingfors . . PANNE . S gen SSO 
LS IQ PME PRE AVR PRET AR . SSO 
Zwischen den Gastgebereien Forsby und Ilby . SSO 
Bei Wiborg im Nicolaischen Garten . : . SSO 
Auf den hervorragenden Fels-Kuppen im Sand- 
rücken zwischen Wilmanstrandt und Jmatra . . SO 
St. Petrikirche am Wuoxen . Hi ler Sr SO 
Zwischen Kexholm und Hitola am Ladoga -See . . SSO gen SO 
Bei Kroneborg am Kirchberge . . SSO gen SO 


Bei Lahdenpohja 224 Werst nürdlich v. St.-Petersburg SSO gen SO 
Bei Serdopol am nürdlichsten Ufer des Ladoga . . SSO gen SO 


Bei Imbilax EN MA - SSO gen SO 
12 Werst westlich von Pitkaranda . SSO 
Bei der Solomenskoi Kirche, 8 Werst nôrdlich von 

Petrosawodsk am Onega-See . . . . . . SSO gen SO - 
45 Werst südlich von Petrosawodsk 2 Werst nôrd- 

lich von der obern Mündung oder dem Ausflusse 

des Swir's aus dem Onega-See . - SSO gen SO 


& Werst südlich von dem Ausflusse des Swir's . 


(**) Treffend besehreibt in wenigen Worten M. v. Engelhardt 
diesen Fall in seinem ;,geognostischen Umrisse von Finnland, 


287 


Strecke von 1000 bis 1200 Werst simmtliche Felsen zu 
ebnen und tiefe Furchen und Kanäle in das feste Ge- 
Auch dann noch, wenn wir die 
wabrscheinlich nur kurze Zeit der Dauer der heftigsten 
Springfluthen, wie die weitere Ausdehnung derselben 


stein zu graben! 


über ganz Schweden und Norwegen, und vielleicht nach 
Osten, bis jenseits des Onega-Sees gänzlich unberück- 
sichtigt lassen. 

Ueberall wo der Fels von den früher erwahnten ihn 
bedeckenden Trümmergebilden durch irgend einen Um- 
stand entblôst ward, finden wir ihn stets gerundet, dass 
es keinem Zweifel unterliegt, dass alle jene lockern, un- 
geschichteten und geschichteten Massen jünger, d. h. 
nach der Abrundung, Schrammung und dem Abschlei- 
fen der Felsen abgelagert wurden. Sollten dagegen Zwei- 
fel entstehen, ob jene, von mir zu den Diluvialgebilden 
gerechneten Massen, wirklich als solche betrachtet wer- 
den müssten, ob sie nicht vielmehr bereits der Allu- 
vialzeit angehôrten, so werden diese Zweiïfel, beï der 
Betrachtung der Alluvialgebilde, so wie besonders durch 
eine genauere Localbeschreïbung, die ich in der Folge 
zu gcben gedenke, wie ich mit Bestimmtheit olauben 
Ist aber die 
Bestimmung der Diluvialgebilde richtig, so folgt aus dem 
Uebergange der Schuttmassen durch jene von uns ge- 


môüchte, véllig beseitigt werden müssen. 


schilderten vermittelnden Glieder in den allgemein ver- 
breiteten, geschichteten grauen Lehm, oder den gelb- 
grauen Sand, dass wir in der untersuchten Länderstrecke 
unter ,, Diluvium“ nicht nur eine kurze und rasch 
vorübergehende Fluth, sondern vielmebr eine länger 
dauernde Periode, eine Diluvialperiode verstehen müs- 
sen, in welcher die Fluthen mit ausserordentlicher, zer- 
stürender Gewalt in Wirksamkeit traten, dann allmälig 
die Hôhe ihres Wasserstandes und ïbre Kraft verloren, 
bis auch die zurücksebliebene Meeresstrômung, durch 
das über den Wasserspiegel gestiegene Land gehemmt 
wurde. Es entstand im Vergleich zu der früher rascher 
sinkenden Meeresfläche ein Stillstand; Vegetation konnte 
sich allmälig über das aus dem Gewässer emporgetauchte 
Land verbreiten, Flüsse führten die auf den Hôhen 
niederfallende Feuchtigkeit durch die schon gebildeten 
Thäler in die einzelnen Seen, die sich ihrerseits in das 
Ostsecbecken entleerten; — kurz es trat eine Periode 
ein, die den Stand der Sachen dem jetzt herrschenden 
Verhältniss der Ruhe fast vüllig ähnlich erscheinen liess, 
und die wir daher mit andern Geognosten als die Allu- 
vialperiode zu betrachten geneigt sind. — Doch ehe wir 
einen allgemeinen Blick auf die Bildungen dieser Pe- 
riode werfen, wollen wir einiges über die Verbreitung 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


288 


der Felsblôcke auf der Oberfläche aller Gebilde ohne 
Unterschied erwäbhnen, da diese Felsblôcke als die zu- 
rückgelasseneu Spuren der verschiedenen Wasserstände 
betrachtel wer'en müssen, und somit theils der Dilu- 
vial- und. theils der Alluvialzeit anheim fallen. Die 
Verbreitung jener Blôcke ist hôchst wabrscheinlich mit 
einer Erscheinung vüllig übereinstimmend, die an den 
Seen und manchen Flüssen beobachtet werden kann, 
und die von dem Vorhandenseyn der Felsblôcke in der 
Nähe der Ufer bedingt wird. 


Dass die Vertheilung der Felsblôcke auf der Ober- 
fliche des Bodens beiden Perioden angehôrt, erhellt 
daraus, dass die Blôcke sowobl auf den hôchsten Erha- 
benheiten der ältern Gebirgsarten, als auch auf den 
Jüngslen Alluvialbildungen aufliegend gefunden werden. 

Durch welche Kraft und auf welche Weise noch heut 
zu Tage die Ablagerung dieser erossen Felsblôcke auf 
der Oberfliche aller Formationen, welche am Ufer der 
Gewässer sich befinden, vor sich geht, dieses kann fast 
in jedem Frühjahr beobachtet werden, wenn man zur 
Zeit des Eisganges an Stellen des Ufers sich begiebt, 
wo der Uferrand durch die zahlreichen übereinander 
gehäuften Blôcke von der starken Ablageruno derselben 
zeugt. Den zu diesen Beobachtungen geeignetsten Punkt 
fand ich in der Nähe von Kiwi-njemi, am Ufer des 
Wuoxen, der hier ein weites blindes Ende bildet und 
von hier aus in beinahe entsegengesetzier Richtung zu- 
rückfliesst allmälig zum Ladoga einlenkend, wie schon 
früher bei Kiwi-njemi erwäbnt wurde, — An diesem 
blinden Ende des Wuoxen findet man länos dem fla- 
chen Ufer, nach dem Dorfe Katila zu, eme bis 11/, Fa- 
den hohe, aus Felsblücken bestehende Mauer, wel- 
che durch die Eismassen allmäblig aufgeführt wurde. 
(Fig. 1 und 5.) Die nähere Beschreïibung des Vorganges 
selbst verweise ich auf die Localbeschreïibung und er- 
wäbhne hier nur, dass ich auf den gegen das Ufer sich 
drängenden, auf 6 und 8 Fuess hoch übereinander ge- 
schobenen Eisschollen, an verschiedenen Stellen Fels- 
blôcke, die bis 3 Fuss im Durchmesser hatten, aufliegend 
fand, so dass es keinem Zweifel unterliegt, dass jene 
deren Träger sind (*); ingleichen dass da, wo die Tiefe 
des Grundes das nähere Anrücken der mit Felsblôcken 
beladenen Eisschollen gegen das Ufer gestattet, die Blôcke 


————— 


(#) Der Transport grôsserer, 1 bis 11/, Faden im Durchmesser 
haltender Blôcke durch Eismassen, wurde auf verschiedenen 
Stellen zu verschiedenen Zeiten von den an den Küsten woh-" 1 
nenden Bauern beobachtet, dasNähere darüber kann erst später 


folgen. 


nn nee RTE 


D SE 


289 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


290 


EE  ——Z— | 


zu einer Uferstufe oder Mauer über einander gethürmt 
werden künnen, bei flachem Seegrunde dagegen diese 
im eiïniger Entfernung vom Ufersaume im Wasser zer- 
streut liegen. 

Aus dem Vorhergehenden lässt sich daher leicht er- 
seben, warum man die Felsblücke an gewissen Stellen 
vorzugsweise erblickt; ïhre Ablagerung musste ganz von 
der Zugänglichkeit der Ufer für die von Winden oder 
Strômungen herbeigetriebenen Eisschollen abhängig seyn. 
Doch auch von Eismassen ganz umschlossene kleinere 
Felsblücke finden sich häufig und zwar da, wo das 
Wasser über Untiefen, deren Grund von losen Fels- 
blôcken bedeckt wird, gefriert; bei dem Steigen der 
Gewässer im Frühjahr oder bei Seewinden müssen sol- 
che Eisschollen, und mit ihnen die eingefrorenen Blôcke 
gehoben werden; sie kônnen forttreiben und ihre Beute 
an verschiedenen Stellen fallen lassen. — Auf die eine 
und die andere Weise môgen hôchst wahrscheinlich 
auch die Findlinge in den südbaltischen Ländern, wel- 
che auf der Oberfläche zerstreut liegen, zu eimer Zeit 
als noch die Ostsee diese Gegenden bespülte, durch 
Eisschollen aus Skandinavien und Finnland hinüberge- 
schafft worden seyn. 

Die durch Eisschollen aufseworfenen Uferränder sind 
zur Bestimmung des Rückzugs der Gewässer von ausser- 
ordentlicher Wichtigkeit. Nicht immer bestehen sie aus 
Felsblôcken; an flachen sandigen Ufern findet man sie 
oft aus dem Material des Ufers zusammengesetzt. 

Da sie nur durch einen längere Zeit hindurch sich 
gleichbleibenden Wasserstand hervorgebracht werden 
konnten, so zeugen sie in Hôhen, die von dem Wasser 
nicht mebr erreicht werden, von dem veränderten Stande 
desselben. Je nachdem die Uferwälle in einem Niveau 
hintereinander liegen, oder terrassenfôrmig sich erheben, 
sind wir berechtigt auf eine unveränderte Hôhe des 
Wasserstandes und ein Wachsen des Landes, oder ein 
Sinken des erstern und ein dadurch hervorgerufenes 
Vorrücken des andern zu schliessen. Das Sinken des 
Wasserspiegels bei geschlossenem Becken hängt wohl 
meist von dem Durchbruche des Abflusskanales, bei 
offener See dagegen wahrscheinlich von der Erhebung 
des Landes ab. 

Uferstufen und Uferwälle wie auch einzelne an den 
Abhängen zerstreute Blôcke findet man an fast allen 
grôssern Seen Finnlands, die erstern erscheinen oft in 
grossen Absätzen, oft mehrere über eïnander liegend, 
was auf ein, in gewissen Perioden plôtzlich erfolgtes 
Sinken des Wasserspiegels hinweist. — Jeder Uferwall 
entspricht dem Wasserstande einer gewissen Periode, 


in jeder derselben wurden verschiedenartige Felstrüm- 
mer (Detritus) und vegetabilische Stoffe in Schichten 
abgelagert, die zugleich die Richtigkeit des Schlusses 
aus der Lage der Uferwälle beweisen. 

Durch das Sinken der Wasserfläche wurden Flussthä- 
ler in Seebecken, und umgekehrt Seebecken in Fluss- 
thäler umgewandelt. Hat man sich einmal mit den 
Merkmalen eines veränderten Wasserstandes bekannt ge- 
macht, so lassen sich die denkwürdigen Veränderungen 
im Flusssysteme und Trockenlegung mancher Landes- 
strecke meist mit Leichtigkeit nachweïisen. Als Beispiel 
môge hier eine den Geognosten bekannte Thatsache, 
das verlassene Flussbette zur linken des Imatrafalles auf- 
gefübrt werden, welches durch das Entstehen des jetzigen 
tiefern Bettes trocken gelegt wurde. (*) Die natürliche 
Folge des tiefer gelegten Wuoxen-Gerinnes war ein 
Sinken des Wasserspiegels oberhalb des Falles; ein wei- 
tes Seebecken wurde dadurch trocken geleot. Die auf 
dem Seegrunde abgelagerten Schichten erscheinen zu 
Tage und der Wuoxen hat sich in denselben einen Weg 
gebahnt. Sein linkes Ufer unterwaschend, entblôsst er 
ein Lager, welches aus verschiedenen vegetabilischen 
Resten noch jetzt in der Gegend wachsender Pflanzen 
besteht, von grauen Lehm- und gelben Sandschichten 
bedeckt; Ablagerungen, durch welche deutlich erwiesen 
wird, dass der See noch in der Alluvialperiode bestan- 
deu habe. 

In eine ältere Zeit dagegen fällt die Trockenleeung 
des Beckens unterhalb des Imatrafalles, die Ufer, welche 
bis 80 Fuss Hôhe erreichen, bestebn aus jenem bereits 
oben erwäbnten bräunlich und bläulich grauen, fein ge- 
schichteten Diluviallehbm; er wird hier nur von Damm- 
erde bedeckt, ohne eine Spur einer andern Alluvial- 
ablagerung, welches die Existenz dieses Sees noch in 
der Jjüngern Periode bezeugen kônnte, aufweisen zu 
kônnen. Auf eine ausführlichere Beschreibing von dem 
frübern, hôhern Wasserstande des Wuoxen und des 
Suwandosees, wie auch der Seen Ladoga und Onega 
wäbrend der Alluvialzeit und ibrer merkwürdigen Ab- 
lagerungen müssen wir unsere Leser gleichfalls auf eine 
zukünftige Schilderung verweisen. 


Obwohl, wie uns hôüchst wahrscheinlich erscheint, die 
Dauer der Alluvialzeit ungleich bedeutender war, so 
stehen doch die Ablagerungen dieser Periode in keinemx 
Verhältniss zu den ältern der Diluvialzeit; ebenso ver- 
schieden von diesen ist auch ibre Lagerung. Wäbrend 


(*) Strangways: Transactions of the geological society. London 


1. Series Vol. V., und E. Hofmaun a. a. O. 
2 


291 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


©2222 — LULU 


die jüngern Schichten meist eme starke Neigung von 
20 — 50 gegen den Horizont zeigen, (Fig. 2 und 
4) liegen die ältern grossentheils vollkommen sühlig 
(Fig. 2 und 6). Der Grund dieser Erscheinung wird 
später auseinandergesetzt werden, er beruht auf der 
verschiedenen Aeusserung der die Ablagerung bedin- 
genden Strômungen und Bewegungen des Was:ers: 

Ein trockengelegter Seegrund zeigt stellweise zerstreute 
Felsblücke von verschiedener Grüsse den Ausgehenden 
der Alluvialschichten aufliesend, und in der Nähe eisen- 
haltiger Quellen, überzeugen wir uns von der bis zur 
Trockenlegung des Seebeckens in demselben fortgedauer- 
ten Bildung des in regelmässigen Kügelchen von ver- 
schiedener Grôsse erscheinenden Seeeisenerzes. 

Werfen wir einen Rückblick auf die erwähnten Beobach- 
tungen, so finden wir uns berechtigt zu schliessen, dass 
Finnland erst in der Diluvialperiode dem Meere entstieg, 
indem die hôchsten Kuppen des Landes gerundet, von 
den Gewässern abgeschliffen erscheinen.  Aber durch 
eine ôrtliche Erhebung in Finnland lässt sich die. be- 
stimmte Richtung der mächtigen und sorweit verbreiï- 
teten Wasserfluth nicht erklären; nur durch das Zu- 
rückweichen der Wasser und durch die von denselben 
fortgeführten Felsblôcke, bei einem raschen Emporsteigen 
der skandinavischen Halbinsel hätte das gleichmässige 
Streichen der Schramme auf der Oberfläche der Felsen 
hervorgebracht werden kônnen. Durch eme Untersu- 
chung der Felsoberflächen am Eismeer allein kônnte das 
Räthsel gelôst werden: würde dort die Richtung der 
Schramme nach dem Meere zu gefunden, so wäre durch 
diesen Umstand eine solche Erhebung bestätigt. 

Die beï ihrem ersten Auftreten so zerstôrend wirken- 
den Diluvialfluthen modificirten bedeutend das hügeli- 
che Felsenland, und nahmen einen grossen Antheil an 
der Bildung der Thäler ; was die allgemein vorherr- 
schende Richtung derselben von NW und NNW nach 
SO und SSO zu bekräftigen scheint. — Diesen zersto- 
renden Wirkungen wie auch dem ersten Auftauchen 
des Landes aus den Meerestiefen ist dér gänzliche Man- 
gel an organischen Stoffen in den finnländischen Dilu- 
vialablagerungen zuzu chreiben, wäbrend wir in den 
Alluvialgebilden vegetabilische und animalische Reste 
(Muscheln und Infusorien (*)), sowohl in ältern, als 
jüngern Schichten dieser Periode finden. 


(*) Die Beschreibung urd Abbildung dieser Infusorien giebt 
uns Professor S. Kutorga in seinem nun erscheinenden allge- 
meinen Werke über diese Thierklasse. (Ecrecrsennas ncropis 
DaHBOURHXL ULOraHxS [poseccopa C. Kyropru.) 


Den ruhigern Diluvialstrémungen verdankt Finland 
das wenige zum Ackerbau taugliche Land, ohne wel- 
ches vielleicht nur Fischer und Jäger im Stande wären, 
in dem üden Felsenlande kümmerlich ïhr Leben zu 
fristen. 

Die Erhebung des Landes erreichte indessen in dér 
Diluvialzeit ihr Ende nicht; sie dauerte in einem sebr 
verminderten Grade bis zur heutisen Zeit fort, wo- 
durch eïn nicht ganz unbedeutender Theïl der gesamm- 
ten Erhebung schon in die Alluvialperiode fällt. Die 
vielen, jedoch unterbrochenen Uferränder aus Geschie- 
ben bestehend, wie sie nur durch die Wirkungen des 
Wellenschlages und das Drängen der Eismassen hervor- 
gerufen werden künnen, die längs dem jetzigen See- 
ufer des finnischen Meerbusens, auf den Gehängen der 
Hügel hintereinanderliegend, und oft bis zu deren Gi- 
pfel hinauf sich fortziehn, weisen drauf hin. 


Diese Geschiebeablaserungen finden sich sowohl auf 
der finnländischen als auch auf der gegenüberliegenden 
Küste Ehstlands. Auf der letztern fand ich sie, z. B., in 
der Näklie von Reval, wo sich der Postwes nach St. Pe- 
tersburg vom Gestade den sogenannten Glint hinauf er- 
erhebt ; Abhang und Hôhe sind hier von Geschiebebän- 
ken eingefasst. Eine solche Ablagerung aber konnte erst 
nach den Diluvialfluthen erfolgen, da ihre zerstôrenden 
Wirkungen sich bis hierher erstreckten und zur Bildung 
mancher Flussthäler beïgetragen haben. So finden wir 
das Thal, welches der Brigittenbach an seiner Mündung 
bei Kosch ôstlich von Reval durchfliesst, mit bläulich 
grauem Diluviallehm, der viele granitische und wenige 
Kalksteingerülle beisemengt enthält, ausgefüllt. In dieses 
Gebhilde hat sich der Bach in neuerer Zeit in einer der, 
der Diluvialfluth entgegengesetzten Richtung sein Bette 
gegraben. 

In einem so gedrängt flachhügligfelsigen Lande wie 
Finnland ist, bei einem gänzlichen Mangel tiefer Thäler 
und so geringem Niveauunterschiede der ganzen Ober- 
fliche , musste beim Rückzug der Gewässer eine grosse 
Menge derselhen in den zahlreichen wannen- und mul- 
denfürmigen Vertiefungen , welche die Oberfliche bil- 
dete, zurückbleïben. Viele auf diese Weiïse entstandene 
Seen bahnten sich plôtzlich oder nach und nach einen 
Abzugskanal, sie flossen theilweise oder ganz ab, und 
dennoch blieb eine so unübersehbare Menge derselben 
zurück, dass der Flächenraum, den sie einnehmen, in 
manchen Gegenden des mittlern Finnlands, den des 
festen Landes zu übertreffen scheint; wodurch ein gros- 
ser Theil des Innern der Provinz den Schärengegenden 


293 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


29% 


LU | 


welche die Küste Finnlands an der Ostsee umgeben, | Fig. 3. Ideeller Durchschnitt des Diluvialdammes, wel- 


vollkommen ähnlich wird. 

Der Bewohner dieser nordischen Gegenden, durch 
das Klima oft genug um die Frucht seiner Aussaat ge- 
bracht, sichert seinen Unterhalt durch den Fischfang; 
und die Erhaltung der Bevôlkerung wird hier zum 
Theil durch den Wasserreichthum der Gegenden be- 
dingt. 

Diese kurze Uebersicht von den Haupigliedern der 
Diluvial- und Alluvialformation, die wir geliefert ha- 
ben, wurde vorausgeschickt, um bei der nachfolgenden 
Ordnung in der Localbeschreïbung, die mit den jüngsten 
Bildungen beginnen wird, den Zusammenhang stets 
nicht aus dem Auge zu verlieren. Ohne diese vorläufige 
Bekanntschaft mit der Altersfolge wie auch mit den Be- 
standtheilen der verschiedenen Ablagerungen, würde 
bei der Localbeschreibung die üftere Wiederholung un- 
vermeidlich seyn, die nôthige allgemeine Uebersicht da- 
gegen nicht erreicht werden kônnen. Die geologischen 
Ansichten aber, welche dem Beobachter vorschwebten, 
wurden mit in den Bericht hineingeflochten, um den 
Leser vorläufig mit der Idee bekannt zu machen, wel- 
che den Gang der Untersuchung leitete. 


Erklärung der lithographirten Tafel. 


Fig. 1. a und b, Uferränder bei Kiwi-njemi am Wuo- 
xen, welche durch die von Eismassen herbeigeführ- 
ten und über einander geschobenen Felsblôcke ge- 
bildet wurden. a ist der jetzige Uferrand des Wuo- 
xen; b ein jenem vollkommen äb»licher, welcher 
um 15 Fuss 1 Zoll hôher liegt und bei einem ehe- 
maligen hôhern Wasserstande des Wuoxen gebildet 
wurde. Dieser Uferrand liegt in einem Niveau mit 
dem hôchsten verlassenen des Suwando-Sees, s. Fig 3. 

Fig. 2. Diluvial- und Alluvialablagerungen bei Wixa- 
lacht, welche durch den theilweisen Abfluss des 
Suwando in den Ladoga, im Jahre 1818 trocken ge- 
legt wurden. a sühlig liegender, feingeschichteter, 
in grauen und bräunlichen Lagen wechselnder Dilu- 
viallehm ; à Alluvialablagerungen, welche unter 28— 
30° dem Suwando See zufallen. In der Bank cd fin- 
det man Anadontenschaalen wie auch eïnige vegeta- 
bilische Ueberreste noch jetzt am Ufer vorkommen- 
der Organismen. Beï d hat der Suwando-See schon 
einen Theïl dieser Ablagerungen zerstôrt und in die 
Tiefe gespült, wodurch die Uferstufe gebildet wurde. 


————————_—_— ——————————————— — 


cher den Wuoxen vom Suwando treunt, zur Ver- 
deutlichung der frühern Verbindung dieser beiden 
Wasserbecken , welche erst 1818 vollig unter- 
brochen wurde. 4, der Diluvialdamm aus grossen 
und kleinen, ohne Ordnung mit Lebm gemengten 
Felsblôcken bestehend. B Ein Mühlrad, welches bis 
1818 von den im Suwando damals um 5 Fuss 3 Zoll 
hôüher als im Wuoxen stehenden Wassern getrieben 
wurde. a,b,c, d,e Uferränder und Uferstufen, 
welche verschiedenen ehemaligen wie auch jetzigen 
Wasserstanden entsprechen. 


Fig. 4. Alluvialablagerungen , welche die drei Faden 
hohen und steilen Ufer des Swirstromes, 8 Werst 
unterhalb des Kirchdorfes Gorki zusammensetzeu. Es 
sind Ablagerungen, welche in dem früher bis hier- 
her reichenden Ladoga -See abgesetztt wurden. Die 
Schichten a bestehen aus feinem schmutziggrauen 
Sande, b aus feinem weiïssen Sande; c ist eine beï- 
nahe sôhlig liegende Torfschicht, welche bis 51/4 
Fuss mächtig wird, und aus verschiedenen vegetabi- 
lischen Resten noch jetztt in dieser Gegend häufig 
vorkommender Pflanzen besteht; sie wurden auf dem 
Seegrunde mit Wasserpflanzen gemengt abgelagert. 
d weïsser und gelber Sand, grôber als der, welcher 
im Liegenden sich findet, in sühligen, undeutlich 
wellenfôrmig gekrümmten Schichten mit einander 
wechselnd ; e Dammerde. 

Fig. 5. Grosser Felsblock im Uferrande des Wuoxen, 
der offenbar in der jüngsten Alluvialperiode durch 
Eismassen hierher gebracht worden seyn muss. 

Fig. 6. Wellenfürmig gekrüïmmte Lagen des feingeschich- 
teten grauen und bräunlichen Diluviallehms, welcher 
bläulich grauem ungeschichtetem Diluviallehm, mit, 
ohne Ordnung beigemengten granitischen Gerllen 
aufliegt. Diese Diluvialgebilde setzen das rechte Ufer 
der Newa bei Dubianskoi zusammen. 


—— > $ —— 


10. RECHERCHES SUR LA CONSTITUTION DE L'a- 
CIDE SACCHARIQUE; PAR M. HESS (lu le 1 fé- 
vrier 1839). 


J'ai eu l'honneur de présenter à l'Académie un mé- 
moire sur la composition de l'acide saccharique. — 
Je croyais y avoir prouvé que la composition du sel 
acide à base de potasse était exprimée par la formule 


K, C‘H°O7+H, CHSO7. — 


295 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


296 


—————————————_—_—_—_—_û— PPT 


Mes expériences furent reprises, immédiatement après 
leur publication par M. Thaulow, dans le laboratoire 
de M. Liebig. Il trouva, pour le sel de potasse, le même 
résultat que moi, et analysa en outre les sels à base de 
zinc et d'ammoniaque. Ces deux derniers sels avaient 
été préparés par M. Guérin-Varry, et comme le ré- 
suliat des analyses donne, pour la composition de l'acide 
saccharique, les mêmes nombres que ceux que j'avais ob- 
tenus, il en résulte que M. Guérin-Varry avait réel- 
lement opéré sur les mêmes composés que moï, et qu'il 
ne s'élait trompé que sur les, résultats numériques. 

Mais là ne s'arrète pas le travail de M. Thaulow: — 
une nouvelle manière d'envisager les acides organiques 
avait paru ; il l'applique aux sels de l'acide saccharique , 
et trouve que cet acide était particulièrement propre à 
confirmer la nouvelle théorie (*). D'après cette théorie, 
l'acide saccharique exige, pour sa saturation, cinq atomes 
de bases. Dans l'acide hydraté ce sont cinq atomes d’eau 
qui, dans les sels, peuvent être remplacés en tout ou en 
partie par les bases, de manière à dunner les cinq sé- 
ries de sels dont voici les types. 

Acide saccharique C2H10t1 + 5 Aq, 
Sel C#2H10011 -E 4 Aq + À (oxyde métall.). 

— CHxO1 + 5 Aq+2R 
C'H1O1 + 2 Aq + 5 À 
C'HtO1 + 1 Aq +4R 

3 C'2H1011 + 5kR 

Cette substitution des élemens de l'eau par un nom- 
bre équivalent d’atomes d'un oxyde métallique quelcon- 
que est un des points essentiels de la nouvelle théorie. 
Or cette substitution n'existe, selon l'ancienne manière 
de voir, que pour l'eau d'hydratation, hors de laquelle 
l'acide pouvait se combiner avec une plus grande quan- 
tité d'oxyde et former un sous-sel; mais il n'y avait 
plus d'eau éliminée, c'est-à-dire que, l'eau d'hydratation 
une fois remplacée, la relation entre le carbone et l'hy- 
drogène de l'acide restait la même, quelle que fut la quan- 
tité d'oxyde auquel on parvienne à le combiner. — Dès 
Jors, plus de moyen de concilier les deux théories; elles 
sont essentiellement différentes, puisqu'elles supposent 
des faits différens. C'est sous ce point de vue que je 
vais d'abord examiner le mémoire de M. Thaulow. 
Dans la série des formules qui expriment sa manière 
de voir, les trois premières supposent absolument les 
mêmes faits pour les deux théories; elles ne sont donc 
qu'une interprétation différente, puisque 


(#) Poggendorf's Annalen XXXXIV, p. 497. 


nouvelle formule ancienne 

CHNOU +6 — 2x CSH°O7 + 

C2HO L4H+ À — À, CHSO7 + HCSH*O7: 

CH + 3 H+2R — 2 xX R CfHsO7. 

C'est donc parmi les trois autres formules qu'il faut 
chercher les preuves en faveur de la nouvelle manière 
de voir. Mais l'une d'elles C'2H{O1 + 1 Aq +4 R n'est 
que présumée; M. Thaulow ne cite point de sel qui 
ait cette composition ; elle ne prouve donc rien. 

Quant à la formule C12H100*1 + 2 Aq + 5 R, M. Thau- 
low croit la retrouver dans le sel analysé par M. Erd- 
mann. Il suffit cependant de mettre en regard les ré- 
sultats des calculs et ceux de l'analyse pour prouver que 
ce n’est encore qu'une supposition sans fondement. 


calculé obtenu 
Carbone 15,67 13,69 
Hydrogène 1,54 1,24 
Oxygène 18,52 21,95 
Oxyde plombique 64.47 65,417. 


Il ne nous reste donc de toute cette série que le sel 
pentatomique qui parle en faveur de la nouvelle théorie. 
Il est évident que c'est ce sel qui a servi de point de 
départ à M. Thaulow. Voyons donc, avant tout, le degré 
de confiance auquel ce résultat peut prétendre. — A la 
fin de son mémoire, l'auteur nous dit que, pour achever 
de caractériser l'acide saccharique, il ne lui restait plus 
qu'à citer ses réactions, et il nous dit, entre autres, qu'en 
ajoutant du nitrate d'argent à une dissolution du sel po- 
tassique acide, l'argent se trouve réduit au bout de quel- 
que temps, et que cette réduction s'opère à l'instant 
quand on chauffe le liquide. — C'est justement le ca- 
ractère le plus décisif de l'impureté du sel! — Le sac- 
charate acide de potasse ne précipite pas l'argent de 
sa dissolution, même après une ébullition assez pro- 
longée. C'est avec un reste du sel même, qui avait servi 
à mes analyses, que je m'en suis assuré. — Le sel de 


M. Thaulow était donc impur. — C'est assez naturel, 
puisque parmi les méthodes connues il a justement pré- 
féré celle qui était défectueuse. — La méthode dont je 


me suis servi et qui consiste à prendre le saccharate 
acide de potasse, brut, et à le purifier par des cristal- 
lisations réitérées, est très expéditive; le sel étant beau- 
coup plus soluble à chaud qu’à froid. Le travail marche 
très vite. Trois jours me suflirent pour obtenir un sel 
parfaitement pur, en opérant sur le produit de l'acide 
nitrique sur six livres de sucre. — Le liquide brut 
contient, outre les acides oxalique et formique, une 
substance brune qui adhère au sel plus que toute autre 


297 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


298 


oo 


matière étrangère; de sorte que le sel étant parfaite- 
ment blanc, il se trouve aussi être pur. 

Comme M. Thaulow nous dit dans son mémoire 
qu'il a essayé plusieurs méthodes pour préparer l'acide 
saccharique , supposons qu'il ne se soit servi d'un acide 
impur que pour l'essai des réactions, et que le sel de 
plomb ait été préparé avec un sel pur. -— Reste encore l’ex- 
actitude des analyses à examiner. D'après la nouvelle théo- 
rie, le nombre d'atomes de carbone et d'oxygène reste cons- 
tant, et ce n'est que l'hydrogène qui varie selon la plus 
ou moins grande quantité qui se trouve remplacée par 
un mélal.— Comme, en outre, cette théorie n'exclut pas 
l'existence des sous-sels, il est évident que c'est l'hydro- 
gène qu'il était essentiel de déterminer avec toute l’ex- 
actitude possible. Comparons les chiffres: 


Sel. Hydrogène calculé. trouvé. Excès. Valeur deH. 
K+2(CSHO7)+H 3,6 3,18 0,18 0,20 
Zn CH°07 2,92 3,06 O4 0,18 

© NHS+2(CSH°OTHH) 5,68 so - Qi PA. 


L'excès constant de 0,14 doit tenir ou à la manipula- 
tion ou à la méthode — et dans les deux cas, ce même 
excès doit se retrouver dans l'analyse du sel de plomb, 
tandis que M. Thaulow calcule sa formule exactement 
sur les données de l'analyse. Mais tout l'hydrogène du 
sel de plomb se monte à 0,79, dont 0,14 sont justement 
1/s. Le nombre 0,7 correspondant à 10 atomes d’hydro- 
gène, nous voyons quil est loin d'être prouvé que ce 
sel contienne réellement 10 atomes; s'il en contient plus 
ou moins, toutes les déductions tombent d’elles-même. 


——————_— 


Je fis bouillir du saccharate potassique avec un excès 
d’acétate plombique, ayant soin d'enlever le sel fusible 
qui se précipilait, Le liquide restant, ayant été concen- 
tré jusqu'à consistence pâteuse, fut repris à l'eau et bien 
lavé. 

1,12 de sel donnèrent 6,807 Pb = 72,059, 
1,046 de sel acide carbonique 0,424, eau 0,107. 
Cela donne, en admettant toujours 12 atomes de 


carbone, 
Carbone 11,20 
Hydrogène 1,13 
Oxygène 15,62 
Oxyde plombique 72,05 
100,00, 


Mais CS : HS — 11,2: 1,21 
1,13 obtenu 


0.08 différence. 


Cette expérience, ne confirmant pas celle de M. Thau- 
low, je repris ce sel et le fis bouillir encore avec un 
excès d'acétate plombique. 

3,654 de sel donnèrent 2,786 Pb — 76,562. 
Le sel employé par M. Thaulow contenait 76,99 de Pb. 
Mais comme l'auteur n'indique ni la quantité d'acétate à 
employer, ni la température, ni le temps nécessaire, 
il devient au moins très difficile d'obtenir des produits 
constans. Une autre portion de sel, préparée de même, 
donna : 

2,763 de sel — 2,214 Pb — €0,132. 

4,586 de sel donnèrent 

Acide carbonique 1,516. Eau, 0,254. 


Carbone (C2?) 9,14, 
Hydrogène 0,615 
Oxygène 10,113 
Oxyde plombique S0,130 

100,000. 


Mais C'2H1° — 9,14 : 0,621. 

On ne peut donc point s'abuser sur la disparition 
d'une certaine quantité d'hydrogène. — Mais le sel ainsi 
formé appartient - il encore à la série des saccharates ? 
C'est ce qu'il aurait fallu prouver, et pour le prouver, 
il fallait remettre l'acide en liberté, et lui retrouver tou- 
tes ses propriétés antérieures. 

J'ai décomposé le sel de M. Thaulow par l'hydrogène 
sulfuré ; l'excès de ce gaz fut chassé par l'ébullition, et 
l'acide ainsi obtenu, ayant été mêlé avec de la potasse 
dans les proportions à former le sel acide , l'évaporation 
du liquide ne donne qu'un sel gommeux. Il fut redis- 
sout et précipité par l'acétate de plomb. 

2,132 de sel séché à 100° donnèrent 2,433 Pb — 89,052. 
LI. 6,934 de sel donnèrent: 
Ü = 1,154 —=C 4198 


H 0,505 H 4,45 
O 53,57 
100,00 
I. 5,526 contenant 0,361 d'acide 
C 0,565 C 42,91 
H 0,147 H 4,48 
O 52,61] : 
C1 41,57 et C12 45,52 
H!6 4,50  H!'6 4,71 
O2 5413 Of 51,97. 


Ces nombres ne représentent donc plus la composition 
de l'acide saccharique ; mais comme je supposai que l'é- 
‘ bullition tendrait à le reproduire, je décomposai une 


299 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


RQ QQOGGQ QG 


nouvelle quantité de sel Thaulow, contenant 79,534 
d'oxyde plombique, et donnant à l'analyse sur 5,092 de 
sel 


Acide carborique 1,532 44,613 
Eau 0,255 2,907 
Oxygène 52,480 

100,000 


ce qui donne un peu moins d'hydrogène que n'en exige 
la formule. 

L'acide, mis en liberté, fut bouilli avec de l’oxyde de 
zinc. Par l'évaporation, j'obtins des cristaux et une li- 
queur qui ne cristallisait point. 

0,818 de cris'aux séchés à 100° donnèrent 0,236 = 28,85. 
2,415 donnèrent 


Acide carbonique 2,24 

Eau 0,656 

Carbone 25,66 C5 26,19 

Hydrogène 3,15 HS 2.92 

Oxygène 42,54 O7 40,99 

Oxyde de zink 28,85 Zn 29,30 
100,00 100,00 


Je soupçonne que le sel n'était pas tout-à-fait desséché ; 
reste encore la liqueur incristallisable. Elle fut précipitée 
par l'acétate de plomb, et donna un sel dont l'analyse 
indique 72,15 d'oxyde plombique. 1,51 de sel donna 

Acide carbonique 0,596 = 11,16 


Eau 0,124 — 1,05 
Oxygène 15,66 
Oxyde plombique 72,15 

100,00 


Mais, dans cette analyse, le carbone se trouve à l'hy- 
drogène comme C1? : 86,4. Mais 87,3 sont — 14 H 

puis 11,16 : 15,66 — C1: O 1287. Ce qui nest pas 
tout-à-fait 13 atomes d'oxygène. 


Il résulte de ces analyses 


1. Que l'acide du sel de M. Thaulow, dégagé par 
l'hydrogène sulfuré, ne représente plus la composition de 
l'acide saccharique. 

2. Que l'on n'obtient, que fort difficilement la compo- 
sition du sel telle que l'indique cet auteur, 

De là, je conclus que M. Thaulow aura obtenu des 
sels très variables et n'aura communiqué que les résul- 
tats qui s'accordent avec sa manière de voir, d'après 
le principe professé par certains savans, qu'il fallait évi- 
ter tout ce qui pouvait jeter du doute sur une proposi- 
tion énoncée, et que c'était à l'auteur seul à bien juger 


ses expériences et à répondre des conclusions qu'il en 
tirait. — Pour en revenir à la question essentielle, à 
celle de la constitution de l'acide saccharique, je oïterai 
quelques mots de M. Graham. Ce penseur profond et 
lucide dit (‘): ;, Indeed the great question respecting the 
constitution of an oxygen-acid salt, is the pivot upon 
which the whole body of chemical theory turns at his 
moment. “ 

lei, trois questions essentielles se présentent à nous, 
eu égard à l'état actuel de nos connaissances : 

1. L'acide saccharique peut-il être envisagé comme 
un hydracide ? 

2. Get acide est-il polybasique? 

3. De quelle manière envisager l'eau échangeable que 
contient cet acide ? 

Quant à la question de l'hydracide, il est évident que 
si l'acide saccharique était G!2H1°O1$ + 5 HZ, 
le sel de plomb serait C12H10016 + 5 Pb. 

Dans ce cas, en décomposant ce sel par l'hydrogène 
sulfuré, on devrait obtenir du sulfure de plomb et l'a- 
cide primitif; ou bien l'on obtiendrait C‘H#O*# plus 
un précipité de sulfure de plomb et un dégagement 
d'hydrogène. La supposition d'un hydracide n'admet que 
ces deux alternatives, et l'expérience prouve que l'on 
n'obtient ni l'acide primitif ni la combinaison C'?#H1#O15; 
mais bien un composé contenant moins d'oxygène et 
d'hydrogène que l'acide primitif. 

La seconde question, est de savoir si l'acide sacchari- 
que est monobasique ou polybasique. Si l'acide est mo- 
nobasique, nous le représentons par CSHSO7 + H, s'il 
est polybasique, nous sommes obligés de doubler l'atome 
et de le représenter par C'#H1O'6. Les sels étudiés jus- 
qu'à présent ne décident pas la question; car on peut 
écrire ZnCSH*O? aussi bien que ZnCH1O'4, Le sel 
acide de potasse est un véritable sel double. KCSHsO7 
+ HCSH*O7. L'eau peut être remplacée par de l'oxyde 
de cuivre, le sel cristallise facilement. Si nous connais- 
sions un sel comme KCSHSO7-+ NaCSHSO”7, la question 
serait décidée ; l'atome devrait être doublé (*); mais ce 
sel n'a pas encore été produit. Enfin, si le sel C:2H#011 
+5 Pb était supposé d'une composition constante, la 
question serait encore décidée; mais celte composition 
n’est pas constante, la décomposition ne s’arrèle pas à 


« 


cette limite; et il faut cependant qu'elle s'arrête à un 


(+) Elements of chemistry by T. Graham. London 1858. p. 179. 
(##) Voyez ce que Graham dit à l'occasion de la constitution 
du sucre. Phil. Mag. September 1858. 


301 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


002 


ne, 


nombre impair, pour qu'il y ait lieu de doubler l'a- 
tome de l'acide saccharique. 

Enfin, la dernière question est de savoir quel est le 
rôle à assigner à l'eau échangeable de l'acide saccharique. 
Si l'on admet l'existence du composé C'2H{Oït E 5 pb, 
la formule C'?H'0011 + 5 H exprime-t-elle réellement la 
composition de l'acide ? — A cela je réponds que non. 

J'ai fait voir, dans mon premier mémoire sur la com- 
position de l'acide saccharique, qu’en faisant bouillir le 
saccharate acide de potasse avec de l’oxide plombique, 
on obtenait d dernier contenant l'acide CSH*O7. 
Comme cette expérience paraît avoir tout-à -fait échappé 
à M. Thaulow, je l'ai répétée, me servant d'un grand 
excès d'oxyde plombique. La liqueur devint fortement 
alcaline, et l'oxyde plombique contenait, après avoir 
été bien lavé, exactement le même acide CSH#O7. L'o- 
xyde plombique ne pouvait donc remplacer que deux 
atomes d’eau; et si, comme dans la composition de 
M. Thaulow, il en remplace encore trois, cela n'a lieu 
qu'en vertu de la coopération de l'acide acétique. La 
formule de l'acide west donc plus C2H#O4+5H, mais 
CiH10O1, H6Os + F2, 

Nous sommes donc conduits, dans le cas présent, à 
admettre que l'eau se trouve combinée à deux degrés 
d'intimité. — Le terme d'eau basique, employé récem- 
ment par M. Liebig, ne suffit plus. C'est en vain que 
l'on tenterait de reculer devant la nécessité de distin- 
guer entre les différens degrés d'intimité avec lesquels 
une substance peut se trouver combinée; c'est surtout 
pour l'eau que cette distinction devient indispensable, 

Je proposerai donc d'observer, que l’eau se trouve 
1. à l'état d'eau de cristallisation ; 

2. à l'état d'eau saline ou d'hydratation ; 
8. à l'état d'eau basique — elle peut être déplacée par 
l'action d'une base seule; 


4. à l'état d'eau de constitution, essentielle à la compo- 
sition de l'acide. Elle ne se trouve déplacée que 
par des causes plus puissantes, comme double dé- 
composition, température élevée: 


L'analyse donne, comme on l'a vu plus haut, pour 
l'acide saccharique la même composition que pour l'acide 
mucique, CSH#O7. Cette identité de composition ne se- 
rait qu'apparente, si nous doublons l'atome de l'acide 
saccharique. D'un autre côté, M. Liebig croit de- 
voir doubler l'atome de l'acide mucique. La raison la 
plus valable qu'il allégue est la composition de l'acide 


D ROLE TN PC PEER 


pyromucique (C°H$OS); car pour des sels doubles, j'a- 
voue ne pas en connaître. — Je m'étais occupé de quel- 
ques recherches sur l'acide mucique, dans l'intention de 
l'étudier comparativement à l'acide saccharique. Comme 
je ne serai pas de si tôt en mesure de continuer ce tra- 
vail, je citerai les différences que j'ai trouvées. 


L'acide saccharique forme très facilement des sels dou- 
bles cristallisables ; je n'en ai point obtenu avec l'acide 
mucique. L'acide mucique ne donne qu'un sel neutre 
avec la potasse KCSH“O7, Une dissolution de ce sel, pré- 
cipitée par le nitrate d'argent, donne un sel jaune qui 
est Ag CSH“O7. En précipitant acide mucique libre par 
le nitrate d'argent, on obtient le même sel, quoique 
d'une couleur moins jaune. En précipitant ee un sel 
neutre, soit l’acide mucique libre, par le sel de plomb, 
il en résulte constamment un sel composé de PhC£HsO7 
+ H. — Enfin je fis subir à l'acide le même traitement 
qu'à Pacide saccharique, en le faisant bouillir pendant 
assez long-temps avec un excés d'acétate plombique, Le 
sel bien séché donna pour 1,06 de sel 0,5446 de Pb 

= 61,579 
mais Pb M + H donne 51,55 

Il parait donc que c'est une particularité du sel de 
plomb de retenir cet atome d'eau avec tant de force. 

J'ajouterai encore, qu'à la distillation séche, l'acide 
saccharique se comporte différemment de l'acide mucique. 


a — 


NyO"T'E'S. 


NOTE SUR LE DÉGAGEMENT DU CALORIQUE 
EN PROPORTIONS MULTIPLES; PAR M. HESS 
(lu le 1 mars 1839). 


23. 


Le titre de cette note, énoncant clairement son con- 
tenu, me dispense de tout préambule. Je me bor- 
nerai donc à vous exposer le mode d'expérience qui 
m'a conduit à cette conclusion. Je me suis servi d'acide 
sulfurique à différens degrés d'hydratation, contenant 
de 1 à 6 atomes d'eau pour 1 atome d'acide sulfurique, 
et j'ai observé l'élévation de température provenant du 
mélange de cet acide avec un excès d'eau. En rappor- 
tant ensuite les quantités de chaleur dégagée à la même 
quantité d'acide anhydre, j'ai trouvé que les chiffres 
qui exprimaient les quantités relatives de chaleur déga- 
gée étaient multiples ou à peu de chose près. — En 
voici un exemple: 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


304 


trouvé calculé multiples différence 


H:S dégagea pour 


Li (1 d'acideanhydre) 45,8 43,8 2 H 
ES PE NE 67 GA 3 

HS PE EL PEN RME 4 : 
MR COUDE ENT Ne | LA 
PSE EE SD DS 47e 10 4 


On se convaincra bientôt que ces proportions multiples 
offrent une grande analogie avec les proportions multi- 
ples connues pour les substances pondérables. Dans tous 
les cas, les quantités de chaleur dégagée nous prouvent 
qu'il existe plus de trois combinaisons définies entre 
l'eau et l'acide sulfurique. Nous savons, d’un côté, que 
le premier atome d'eau se trouve retenu avec plus de 
force que le second, le second avec plus de force que 
tous ceux qui le suivent, et les chiffres que je viens de 
présenter nous prouvent que plus la combinaison qui se 
forme est intime et plus la quantité de chaleur dégagée 
est grande. Cela nous permet d'espérer que la me- 
sure exacte des quantités de chaleur nous donnera la 
mesure relative de l'affinité et nous conduira à la dé- 
couverte de ses lois. Il est vrai que le cas que je pré- 
sente est encore le seul constaté avec une exactitude 
suffisante ; mais j'en aï déja trouvé plusieurs qui le sont 
approximativement. 

Le secrétaire perpétuel de l'Académie, M. Fuss, et 
M. le professeur M. Jacobi ont été présens à une série 
d'expériences, et m'ont autorisé à les citer comme té- 
moins de l'exactitude des faits énoncés. — 


Je m'occupe à étendre ces expériences sur plusieurs 
substances, et à rechercher s'il existe où non un équi- 
valent calorique qui se retrouve dans toutes les combi- 
naisons de constitution analogue. Le mémoire auquel je 


travaille contiendra tous les détails nécessaires. 


CORRESPONDANCE. 


7. ExTRAIT D’'UNE LETTRE DE M. Samuez 
BROWN 4 M. HESS. Edimbourg, 7 mars 
1839 (lu le 15 mars 1839.) 


Vous vous souviendrez certamement des expériences 
dont je vous ai parlé sur les carbures de différens mé- 
taux. — J'ai repris ce travail, et j'ai obtenu des résultats 


intéressans et tout-à-fait inattendus. — 
aperçu. 


En voici un 
J'ai trouvé: | 

I. Que quand un sulfocyanure de fer, de cuivre, de 
plomb, de zinc, de bismuth, d'argent, d'étain et de 
manganèse était décomposé par la chaleur, avec la 
précaution d’exclure le contact de l'air, il se dégage de 
l'azote et du sulfide carbonique, et que le métal restant 
dans l'appareil s’y trouve à l'état de protocarbure. 


P. ex. FeNES == FeC + N + CS. 


IT. Que quand on soumettait au même traitement un 
cyanure des mêmes métaux, il se dégagait encore de 
l'azote , et que le métal reste à l’état de bicarbure . 

Les carbures possèdent les propriétés suivantes: 1. Ils 
offrent l'aspect d'une poudre ténue d'une couleur plus 
ou moins foncée. 2. Ils sont très combustibles, et quand 
ils s’enflamment spontanément à l'air, ils prennent bien- 
tôt l'aspect métallique, à l'exception du manganèse et 
du fer qui se transforment en carbonates. 5. Ils sont in- 
fusibles et 4. insolubles. Mais malgré leur insolubilité et 
leur infusibilité à tel degré de chaleur qu'il m'ait été 
possible de produire, je suis parvenu à les cristalliser 
en petits octaëdres transparens et analogues ; par leurs 
propriétés optiques, au diamant. 

Pour obtenir ce résultat, on introduit le cyanure ou 
le sulfocyanure parfaitement desséché dans un tube de 
verre réfractaire, dont on effile ensuite le bout à angle 
droit. On place le tube ainsi préparé dans un petit bain 
de sable que l'on chauffe avec précaution jusqu’à ce 
que la masse ait atteint le degré de chaleur nécessaire à 
sa décomposition. — Dès qu'il se manifeste un signe de 
décomposition , on diminue le feu, de manière à n'en- 
tretenir absolument que le degré indispensable pour que 
la décomposition continue, et l'on ne s'arrête que lors- 
qu’elle est achevée. — On trouve alors le carbure non 
à l'état d'une poudre noire et amorphe, maïs bien à 
l'état de grains brillans, transparens, incolores, de 
forme octaédrique, et assez dur pour couper le verre. 
En modifiant cette manière d'opérer, je suis parvenu à 
obtenir de gros cristaux de carbure de fer (acier radical) 
qui ressemblaient tellement à des gemmes qu'ils ont été 
pris pour telles. 


L'explication de ces faits me semble être: que quand 
les molécules d'une substance solide sont dégagés lente- 
ment d’un corps dont elles faisaient partie constituante , 
elles s'arrangent d'elles-mêmes à l’état d'aggrégation cri- 
stalline. 


Emis le 27 avril 1839. 


2 


Tome vs 
#20. 


AW 116 BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIÉ PAR 


L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PEÉTERSBOURG. 


Ce journal parait irrégulièrement per feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d'un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1{/, écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à Sf.-Pétershourg, au Comité administratif de l'Académie, 
place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEPFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des 
gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés a 
l'Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus 
dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages 
manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance 
scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces 
bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. MÉMOIRES. 11. Cinq centaines de monnaies anecdotes des Khalifes Oumeïades et Abbasides. Deuxième mé- 
moire. Fränx. — NOTES. 24. Classification des espèces du genre Polydesmus. Bnaxpr. — CORRESPONDANCE. 8. Examen 
du crâne de la race finoise. Huex. 9. Réclamation. Jaco. — MUSÉES. 5. Acquisition du Musée asiatique. 


LS 


MÉMOIRES. mäler beizubringen; und den reïchen Stoff, den diese 
zu historischen, geographischen und antiquarischen Un- 
tersuchungen darboten, habe ich in dem ïhnen bei- 
gegebenen Commentare mit treuem Fleisse benutzt und 
verarbeitet. 

Es restiren nun noch dreissig Chalifen dieser Dynastie; 
aber nur von den ersteu sechszehn derselben und den 
vier letzten sind Münzdenkmäler in grôsserer oder ge- 
ringerer Anzahl vorhanden; von den übrigen kennen 
wir keine. Es scheint auch, als wenn es von ihnen keine 
gegeben; denn bei dem, in der Zeit eingetretenen 
Verfall des Chalifischen Ansehens sahen diese armen 
Muhammedanischen Pontifices sich aller materiellen Mit- 
tel beraubt, um ein Regale zu üben, das, wie das Münz- 


11. QuinquEe CENTURIAZ NUMORUM ANECDOTO- 
RUM CHALIFARUM CUM UME1ï54DARUM Tum 
AsBasinparum. Ex varis Museis Eninir Cu. 
M. FRAEHN. ParrTis ALTERIUS, NuMos 
CHALIFARUM ABBASIDARUM COMPLECTENTIS, 
SecrTio PRiMA. (lu le 15 février 1839). 


(Extrait.) 


Ich habe die Ebre, der Conferenz die Fortsetzung 
meiner Arbeit über die Chalifen-Münzen zu überreichen. 


Wie die erste Section den Umeïjaden galt, so ist diese 
zweiïle, von der ich hier die erste Hälfte liefere, den 
Abbasiden gewidmet. Ueber den Verfall des Münz- 
wesens unter diesen Chalifen, so wie über den derma- 
ligen Stand unserer Kenntniss von dieser Numismatik, 
spricht sich die Einleitung aus. Darauf werden die bis- 
her noch nicht edirt gewesenen Münzen der ersten sechs 
Fürsten dieses Hauses aufoefübrt. Es sind diess die Cha- 
lifen Abdullah, el-Manfur, el-Mehdy, el-Hadi, Harun 
el-Raschid und el-Amin. Es ist mir môglich gewesen, 
hier von diesen allein zwei hundert und zwei und 
zWwanzig verschiedene, bisher noch ungekannte und 
zum Theïl hôchst interessante und wichtige Münzdenk- 


recht, sonst im Orient bekanntlich so hoch in Ehren 
steht; und es war dahin gekommen, dass es Zeïiten gab, 
wo, selbst in der einst so stolzen Metropole des Chalifates, 
Abfälle von Gold und Silber, kleine gedôrrte Brodkuchen 
und Stückchen von zerbrochenen Kesseln, Môrsern und 
Leuchtern die Stelle des gemünzten Geldes vertreten’ 
mussten ! 

Ich bin jetzt mit dem dritten und letzten Theïle die- 
ser Schrift beschäftigtt Wenn der beendigt, da wird 
es an der Zeit seyn, in allgemeinen Zügen bemerklich 
zu machen, was durch diese mühsame Arbeit für die 
Wissenschaft gewonnen seyn mag. 


———"s) S— 


307 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


508 


EEE ————————————— 


NO! TAUELS: 


24. NOTE RELATIVE 4 LA CLASSIFICATION DES 


ESPÈCES QUI COMPOSENT LE GENRE PoLy- 


DESMUS, ET SUIVIE D’ UNE CARACTÉRISTIQUE 
DE DIX ESPÈCES NOUVELLES, AINSI QUE DE 
QUELQUES REMARQUES SUR LA DISTRIBUTION 
GÉOGRAFIQUE DES ESPÈCES EN GÉNÉRAL; PAR 


M. BRANDT (lu le 22 février 1839). 


L'Académie connait déjà depuis long-temps l'intention 
que j'avais de livrer des recherches monographiques sur 
les Myriapodes de l'ordre des Chilognathes, Dès mon 
entrée à l'Académie, j'ai eu lhonnéur de présenter un 
rapport sur les travaux que j'avais exécutés dans le cou- 
rant de 1851 (voyez les Mémoires de l'Académie VIme 
Série Sc. mathém. et phys. T. II. Bullet, p. XI.), et dont 
le prodrome parut en 1853 dans le Bulletin des natu- 
ralistes de Moscou (T. VI. p. 194 sqq.). En composant 
ce prodrome je ne connaissais encore exactement qu'une 
seule espèce du genre Polydèsme: le Polydesmus com- 
planatus des auteurs. 


C'est dans le voyage que je fis en Allemagne aux frais 
de l'Académie en 1856, que, grâce à l'extrême obli- 
geance de mon ancien professeur M. Klug et de mon 
ami M. Erichson, son aïde, je fus à même d'étudier 
les richesses que renferme la collection entomologique 
du muséum royal de Berlin. Cette étude d'une part, 
et de l'autre les acquisitions de notre muséum, acqui- 
sitions que je dois à une correspondance très étendue, 
m'ont fait connaître 15 espèces du genre Polydesmus, 
dont dix me semblent encore inédites. 


Le nombre total des espèces de ce genre, y compris 
les espèces décrites par différens auteurs, est donc déjà 
de 29, vu que 14 ont été publiées par M. Gervais dans 
une note des Annales de la Société entomologique de 
Paris (T. V. p. 575. 1856) (1). Ce nombre d'espèces, 
assez considérable, fait désirer quelques sous-divisions 
afin de donner une idée plus satisfaisante des rap- 
ports et des différences de ces espèces. La figuredu 


dernier anneau du corps fournit à cet effet des ca- 


(1) Une des 15 espèces mentionnées par lui, appartient à notre 
geure Strongylosoma (voy. Bullet. des nat, de Moscou L c.) 


ractères assez distincts. La plus grande partie des es- 
pèces offre, à l'exemple du Polydesmus complanatus, 
qui est la forme typique du genre, le dernier anneau, 
ou segment du corps acuminé; quatre espèces l'ont ar- 
rondi, et deux acuminé avec la pointe divisée en deux 
parties. On peut ainsi établir trois divisions générales; 
lesquelles sont encore susceptibles de subdivisions. Ainsi, 
par exemple, la section qui renferme les espèces dont 
le dernier segment ou anneau est terminé en pointe 
simple, peut offrir deux subdivisions selon que les an- 
neaux sont éloignés, ou plus ou moins rapprochés (2). 
Les individus de la dernière de ces subdivisions, dont 
le corps est plus trapu, ont quelque ressemblance avec 
les Glomeris, (ou plutôt avec les Cloportides) tandis que 
ceux de la première rappellent plutôt les Julus. Ces 
affinités ne sont pas néanmoins si grandes que semble 
le penser M. Gervais. Les Glomérides, comme je l'ai 
indiqué dans mon prodrome, constituent un type par- 
ticulier, ou bien une famille très connaissable, de l’ordre 
des Myriapodes Chilognathes, très bien caractérisée par les 
anneaux moyens du corps composés de cinq parties, famille 
que j'ai nommée en conséquence Pentazonia. Ce sont 
justement les Glomérides qui, par la situation des géni- 
taux à la partie postérieure du corps, se rapprochent plus 
des insectes hexapodes que des Julus et des Polydesmes 
dont les génitaux occupent la partie antérieure du corps 
et offrent ainsi des relations avec les Crustacées. Les 
Julus, selon mes observations, forment également une 
section ou une famille particulière de cet ordre, dont 
les anneaux moyens sont divisés en trois parties; c'est 
pourquoi je l'ai proposée sous la dénomination de Zrs- 
zonia, tandis que les Polydesmes, dont les anneaux du 
corps sont simples, forment mes Monozonia. 


De cette manière, on peut distinguer les Polydesmes 
des Julus et des Glomérides au moyen d’un caractère 
anatomique, c’est-à-dire de la différence d'organisation 
ou de composition des parties qui couvrent le corps, beau- 
coup mieux que par le nombre des articles et des pattes 
et par l'absence ou la présence des yeux. Ces principes 
de classification des Myriapodes ne permettent pas ce- 
pendant d’être de l'avis de M. Gervais, qui dit que les 
Polydesmes sont évidemment des êtres intermédiaires 
entre les Glomeris et les Julus; ils portent plutôt à les 
considérer comme une évolution particulière du type 


(2) La conformation de la petite écaille, située au-dessous et 
en avant de l'anus, pourra aussi procurer des caractères conve- 
nables pour établir des divisions, si le nombre des espèces venait { 
encore à augmenter et en exigeait des nouvelles. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


310 


des Julus. N'ayant pas actuellement l'intention de livrer 


Observat. Cette espèce par les carènes latérales des 


une exposition critique des affinités et de l'anatomie des | anneaux assez courtes offre des rapports sensibles avec 


Polydesmes, — ce qui fera l'objet de quelques articles 
particuliers dont je m'occupe en ce moment, — je 
me bornerai à donner succinctement les caractères des 
espèces que je crois encore inédites, et à les classer, 
avec les espèces déjà connues (5), dans les divisions qui 
me semblent admissibles. 


Genus Polydesmus Latr. 
Sectio À. 


Cingulum corporis ultimum acuminatum, apice simplici 
acuto. 


a. Corporis cingula anteriora supra plana vel parum 
convexa, lateribus parum devexa. 


«. Corpus plus minusve granulatum, granulis plerum- 
que in series disposilis. 
Polydesmus complanatus Latreille, Gener. 
Crustac. et Insect. T. IL. p. 77; Cuvier regn. 
anim. ed. 2. T. IV. p. 355 — Julus com- 
planatus Lion. syst. nat. ed. 12. Vol. VI. 
p- 1064. n. 4. 
Patria Europa. 


Spec. 1. 


Observ. Sous le nom de Polydesmus complanatus on 
a confondu peut-être plusieurs espèces. Au moins j'en 
trouve quatre variétés très distinctes. 
Spec. 2. Polydesmus serratus Say Journ. of the Aca- 
damy of natur. Scienc. of Philadelph. Vol. IT. 
P. I. p. 106. n. 1. Oeuvres entomologiques. 
ALP 19. te 
Patria America borealis. 


Observ. Le muséum de notre Académie est redevable 
de plusieurs exemplaires de cette espèce au muséum 
royal de Berlin, auxquels peut convenir la description de 
M. Say; mais ils offrent une grande affinité avec le 
Polyd. complanatus, quoiqu'ils en différent surtout par 
les angles postérieurs arrondis des anneaux antérieurs. 
Spec. 3. Polydesmus elegans Gray apud Griffith anim. 

kingdom Insect. pl. 155. fig. 6. 
Spec. 4. Polydesmus granulatus Say. ib. p. 107. n. 2. 
Oeuvres Entomol. T. I. p. 20. n. 2. 


Patria America borealis. 


(3) Aux espèces connues citées par M. Gervais j'en ai ajouté 
quatre autres qui sont échappées à ce naturaliste. 


les Strongylosomes. 


Spec. 5. Polydesmus granulosus. Pal. Beauv. Insect. 
rec. en Afrique etc. p. 156. tab. IV, fig. 4. 


Patria Africa (Regnum Oware). 


Spec. 6. Polydesmus scaber Perty Delectus animal. ar- 
ticul. ap. Spix et Martius It. p. 210. Tab. 40, 
fig. 9. 
In montibus Provinciae Minarum imperii Brasi- 
lensis (Spix et Martius). 


Spec. 7. Polydesmus Olfersii Nob.? 


Cingulum corporis primum latissimum, margine poste- 
riore angulatum , capitis posteriorem partem ex parte 
obtegens. Ultimum cingulum valde acuminatum. Squa- 
ma infra ante anum posita emarginata. Caput, primum 
cingulum, abdomen, pedes et anus albida. Cingulorum 
reliquorum dorsum cinereum. 


Longitudo 6”; latitudo 11/7. 


Unicum specimen in Museo Berolinensi servatum e 
Brasilia misit Ill. de Olfers. 


Observat. Le Polydesmus Olfersii offre une affinité 
frappante avec le Polydesmus scaber, et qui porterait 
volontiers à le prendre pour le jeune âge de cette es- 
pèce. C'est pourquoi j'ai mis un point interrogatif. Ce- 
pendant, si le Polyd. scaber est bien représenté chez 
Perty, il se distingue surtout par la conformation du 
premier et du dernier anneau du corps. 


P. Corpore plus minusve glabro, rarius singulis granu- 
lis sparsis obsesso vel sub oculis armatis punctato vel 
alutaceo. 

Spec. 8. Polydesmus rugulosus Eschsch. Mém. de la 
Société d. Natur. de Moscou T. VI. p. 112. 
Patria Brasilia. 
Spec. 9. Polydesmus rubescens Gervais Annal. de la 
Société Entomol. de Paris T. V. 1856. p. 579. 
Patria Brasilia. & 
Spec. 10. Polydesmus conspersus Perty 1. 1. fig. 8. 
Patria montes Provinciae Minarum Brasiliae, 
Spec. 11. Polydesmus rosascens Nob. 

Corporis habitus fere Polyd. complanati. Antennae 
valde elongatae et graciles. Cingulorum dorsum glaber- 
rimum. Processus laterales eorum, etiam primi, acutis- 
simi, hamati. Animal exsiccatum pallide vinaceo-rosascens. 


Longitudo 101/''; latitudo 2°”. 
* 


511 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 312 


RE 


Unicum specimen masculum e Brasilia Museo Beroli- | Spec. 17. Polydesmus dilatatus Nob. 


nensi misit Virmond. 


Spec. 12. Polydesmus glabratus Perty 1. ]. fig, 7. 

Inde ab ostio fluminis Nigri (Rio negro) usque ad 
fines Imperii Brasiliensis observarunt Spix et Martius. 
Spec. 15. Polydesmus Mauritii Nob. 

Antennae modice elongatae. Cingula 5 anteriora ap- 
proximata, subimbricata, modice convexa. Cingulum an- 
terius processubus lateralibus triangularibus acutis, supra 
impressis. Cingulum 2 et 3 processubus lateralibus salis 
elongatis, 5 et reliquorum usque ad penultimum pro- 
cessus laterales breves, tetragoni. Squamula infra ante 
anum posita rotundata. Cingula omnia glaberrima; non- 
nulla tamen supra in processuum lateralium basi granu- 
Bs singulis obsessa. Color supra e nigricante fuscus, mar- 
ginibus posterioribus flavicantibus, infra pallide lividus. 

Longitudo 15’”, latitudo 2”. 

Unicum specimen ex Insula Portorico Museo Beroli- 
nensi misit peregrinator Borussicus Moritz. 

Spec. 14. Polydesmus thrax Nob. 

Antennae modice elongatae, flavescentes. Cingula 5 
anteriora approximata, medio convexa, lateribus subplana 
et devexa. Cinguli anterioris processus laterales vix pa- 
rum acuminati, apice subincrassati. Mediorum et poste- 
riorum cingulorum processus laterales modici, tetrasoni, 
posteriorum angulus posterior vix levissime productus, 
Dorsum glaberrimum, nitidum e fuscescente nigricans. 
Quodvis cingulum in dorsi medio macula subrotunda vel 
oblonga, flava notatum. Processus laterales, angulo an- 
teriore dorso concolore excepto, nec non segmenti ultimi 
apex incurvus eodem colore. Squamula infra ante anum 
posita subapiculata. 

Longitudo 1’ 1//’; latitudo circiter 2”. 

Specimen unicum teste Parreyssio Viennensi in Thra- 
cia (Romelia) collectum in Museo Academiae nostrae 
servatur. 

b. Corporis cingula in dorso plus minusve approxi- 
mata vel adeo imbricata, plus minusve convexa, anteriora 
vel omnia devexa, (Espèces qui se rapprochent des 
Glomeris selon M. Gervais; Gen. Fontaria Gray). 
Spec. 15. Polydesmus virginiensis Pal. Beauvois Insect. 

rec. en Afrique etc. p. 156. tab. IV. fig. 5. 
Fontaria  virginiensis Gray apud Griffith 
anim. Kingd. Insect. pl. 155. fig. 1. 

Patria America borealis (Virginia et Carolina): 


Cingula corporis 5 anteriora approximata, lateribus re- 
liquis, versus posteriora sensim angustioribus, latiora. 
Cingula media et posteriora distantia, processuum latera- 
lium angulo posteriore plus minusve hamalo. Squamula 
infra ante anum posita semilunaris postice apiculata. 
Cingulorum color in speciminibus exsiccatis e fusces- 
cente carneus. Cingula media et posteriora lateribus 
et in ahdomine maculis parvis rotundis, fusco-rufs, 
irregularibus. 

Longitudo 21/2”, latitudo anterior 5”, media 4”, 
posterior 3”. 

Patria Brasilia, unde 2 specimina feminea à Vir- 
mondio ad Museum regium Berolimense sunt 
missa. 


Sectio £2. 
Cingulum corporis ultimum acuminatum apice bifido. 


Spec. 18. Polydesmus lateralis Eschsch. Mémoires d. 
Nat. d. Moscou T. IV. p. 113. n. 4. 
Habitat in insula Marianarum Guaham. 
Spec. 19. Polydesmus piceus Nob. 

Habitu ad Polydesmum complanatum  quodammodo 
accedens, sed processuum lateralium anguli posteriores 
retrorsum bamati. Ultimum cingulum apice conico, bifido 
instructum supra seriebus 2 granulorum setiferorum nota- 
tum. Cingulorum 4—18 in medio inter processus latera- 
les linea transversa impressa notata. Squama ante anum 
posita postice biapiculata. Cingula in dorso nitida, picea. 

Longitudo 1/’ 3/”; latitudo 2///. 

Unicum specimen masculum e Manilla attulit Meyen, 
quod in Museo Berolinensi servatur. 


Sectio C. 


Corporis ultimum cingulum poslice parum angusta- 
tum plus minusve telragonum vel subtetragonum mar- 
gime posteriore truncato vel rotundato. 


a. Margine posteriore integro. 
Spec. 20. Polydesmus margaritiferus Eydoux et Ger- 
vais Annal. de la Sociét. Entomol. I. 1. p. 379. 
In Manilla ab Eydoux observatus. 
Spec. 21. Polydesmus Meyenii Nob. 
Antennae abbreviatae, caput longitudine parum supe- 
rantes. Cingulorum dorsum fere horizontale. Corporis 


Spec. 16. Polydesmus zonatus seu zebratus Gerv. Ann. | cingulum primum oblongum, secundo multo brevius, 
de la Soc. entomol. de Paris T. V. 1856. | marginibus glabris. Cingulum 2, 3 et 4 processubus 

p. 379. lateralibus antrorsum vergentia, reliqua plus minusve 

Patria Brasilia. recta et horizontalia. Ultimum cingulum postice rotun- 


313 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 314 


CO 


datum , supra eminentiis 4 instructum. Squamula ante Spec. 25. Polydesmus Leachii Gray apud Griffith anom- 


anum posila apice bidentata. Omnia cingula tenuiter 
alutacea, grisea, margine albido-flavicantia; in medio 
granulorum albidorum seriebus tribus obsessa. 


Longitudo 2’ 3//, latitudo summa 5”. 


Specimen unicum femineum in Museo Berolinensi ser- 
vatum e Manilla retulit amiciss. Meyen. 


Observ. Le Polydesmus margaritiferus, qui est éga- 
lement de Manille, ressemble par la conformation du 
dernier anneau au Pol. Meyenii, mais on aperçoit sur 
le dos des anneaux des tubercules d'un fauve clair, 
comparés par M. Gervais aux perles, dont il n'y a qu'une 
seule rangée bien distincte aux anneaux antérieurs. 


Spec. 22. Polydesmus Klugii Nob. 


Antennae subabbreviatae. 
in partis dorsalis medio reliquis magis convexa, sed 
lateribus horizontalia. Cingula omnia, excepto ultimo, 
in parte depressiore seu articulari glaberrima, nitida in 
parte elevata processus laterales emittente, exceptis mar- 
ginibus glabris, nitidis, granulis rotundis vel oblongis 
obsessa. Granula in primo cingulo quater seriatae in 
reliquis triseriatae, seriebus subparalellis. Granulorum 
media majora. Cingulorum processus horizontales angulo 
posteriore in acumen breve evoluti et ante acumen sub- 
emarginati. Color fuscus. Processus laterales margine 
flavescentes. 

Longitudo 2”, 6— 7”, latitudo 5”. 


Cingula corporis anteriora 


Ex urbe Alvarado regni Mexicani hujus speciei, quam 
praeceptori summe referendo dicatam velimus, marem 
et feminam misit Deppius. 


Spec. 24. Polydesmus erythropygos Nob. 


Antennae modicae. Habitus in universum Poly desmi 
complanati, sed processuum lateralium margo subrotun- 
datus et valde incrassatus, fere subrevolutus. Cingulum 
ultimum tetragonum, apice truncato et incurvato. Squa- 
mula infra ante anum posita rotundata. Color dorsi ex 
olivaceo-nigricans. Quodvis cingulum in medio macula 
transversa coccinea. Processuum lateralium apices et in- 
ferior facies, nec non cinguli ultimi extremum eodem 
colore. 

Longitudo 1” 2//; latitudo 2/”. 


Specimina duo ex America boreali a Zimmer- 
manno misso Museo Berolinensi debemus. 


Spec. 24. Polydesmus depressus Latr. apud Cuvier regne 
anim. 2 ed. T. IV. p. 535. — Julus depressus 
Fabric. Entom. system. T. II. p. 395. n. 5. 
Habitat in India orientali. 


kingd. Insect. pl. 155. fig. 3. 


b. Margine posteriore crenulato. 


| Spec. 26. Polydesmus Erichsonii Nob. 


Antennae abbreviatae. Cingulorum processus laterales 
horizontales truncato-rotundatae, angulo posteriore bhaud 
in apiculum productae. Cingulorum pars dorsalis pro- 
cessus laterales emittens, exceptis marginibus et proces- 
suum lateralium apicibus glabris, nitidis, granulis rotun- 
dis vel oblongis, in series 5 — 7 alternantes, confertissi- 
mas dispositis obsessa. Squamula infra ante anum positæ 
postice emarginato-bidentata. Color capitis et cingulorum 
e nigricante griseus, in parte posteriore vix ad brunneum, 
in abdomine medio autem ad albidum vergens. Cingu- 
lorum processus laterales apice plerumque nitidissime 
brunnei. 

Patria Mexico. Specimen unicum in Museo Be- 
rolinensi. 


Espèces dont les descriptions imparfaites ren— 
dent encore douteuse la classification dans les 
divisions que nous allons proposer. 


Spec. 27. Polydesmus tridentatus Latreille ap. Cuvier 
regne auim. 2 ed. T. IV. p. 355 — Julus 
tridentatus Fabric. Entomol. syst. T. II. p.394. 
n. 5. 

Patria America. 

Observ. M. Gervais cite cette espèce comme syno- 
nyme du Polydesmus virginiensis, mais comme Fabri- 
cius dit: ,,pedibus utrinque 56 et segmenta puncto dor- 
sali ferrugineo“, cette synonymie me parait être un peu 
douteuse. 

Spec. 28. Polydesmus stigma Latr. apud Cuvier regn- 
anim. 2 ed. T. IV. p. 555 — Julus stigma 
Fabric. Entomolog. Syst. T. IL. p. 594. n. 4- 

Patria Tranquebaria. 

Spec. 29. Polydesmus Blainvillii Eudoux et Gervais 
Annal. de la Société Entomol. de Paris 1856. 
T. V. p- 379. 

Patria Africa borealis. 

En considérant les espèces mentionnées par rapport à 
leur patrie, on trouve que les Polydesmes se présentent 
non seulement en Europe, en Afrique, en Asie et en 
Amérique, mais encore aux Antilles, aux îles Philippines 
et aux îles Marianes. Selon l'assertion de M. Gervais, 
il existe même dans le muséum de Paris une espèce 
rapportée par Péron et Lesueur de la nouvelle Hol- 
lande. Quant à moi, je ne connais de cette partie du 


515 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


516 


———————————<—<—.— 


monde qu'une nouvelle espèce du genre Strongylosoma, 
dont je livrerai la diagnose dans une note que j'ai l'in- 
tention de publier sur ce genre établi par moi, il y a 
plusieurs années dans le Bulletin des naturalistes de 
Moscou. Mais comme les Strongylosomes offrent une 
affinité très grande avec les Polydèmes, il faut présumer 
avec raison que les vrais Polydêmes y sont également 
représentés. De sorte qu'on pourrait dire que le genre 
en question offre des représentans dans toutes les par- 
ties tempérées et chaudes du globe terrestre. Quant au 
nombre des espèces, les contrées tropicales semblent 
plus riches que les autres, du moms offrent -elles des 
conditions favorables au genre de vie des animaux en 
question. 

Le nord de l'Amérique comparé avec l'Europe paraît 
posséder un plus grand nombre d'espèces, car on y a 
déjà trouvé quatre espèces (Po/ydesmus serratus, Po- 
lrdesmus granulatus et Polydesmus erythropy gos), pen- 
dant que l'Europe n'offre que deux vrais Polydèmes 
(Polydesmus complanatus et thrax). Du Mexique nous 
connaissons deux espèces (Polydesmus Klugii et Erich- 
sont) et des Antilles (de Portorico) une seule (Po/y- 
desmus Mauritii). Presque le tiers de toutes les espèces 
ci-dessus mentionnées, c'est-à-dire .neuf, savoir, Poly- 
desmus scaber, P. Olfersii, P. rugulosus, P. rubescens, 
P. conspersus, P. rosascens, P. glabratus, P. zonatus et 
P. dilatatus appartiennent au Brésil, cela paraît dépendre 
de la plus grande connaissance de la Faune de ce pays 
et des localités favorables qui s'y trouvent, notamment 
des grandes forêts humides. De Manille on a rapporté 
trois espèces (Pol/ydesmus margaritiferus, P. Meyenii 
et P. piceus) et de l'île de Guaham du groupe des Ma- 
rianes une seule (Polydesmus lateralis). Du grand conti- 
nent de l'Asie on ne connaît que deux espèces (Poly- 
desmus depressus et P. stigma). l'Afrique en à fourni 
un nombre égal (Polydesmus granulosus et P. Blain- 
villii). I] faut cependant s'attendre à une grande ré- 
colte en espèces de ce genre qui appartient à une classe 
d'animaux jusqu'ici très négligée. 


2 ÿ ———— 


CORRESPONDANCE. 


8. Lerrre De M. HUECK 4 M. SJOEGREN. 
(lu le 21 décembre 1838.) 
Sie haben die grosse Gefälligkeit für mich gehaht, 


mir einen ächten Finnenschädel von einem 22jährigen 
Manne aus dem Kirchspiele Jämsä in Tawastland zu- 


kommen zu lassen. Dieser Schädel, den ich sogleich 
unserer anatomischen Sammlung als Geschenk von Ihrer 
Hand einverleibt habe, gewährte mir en besonderes 
Vergnügen, indem ich bisher nicht hinreichende Ge- 
legenheit zur Vergleichung dieser Schädelform mit den 
verwandten hatte. Wenn nun anders dieser Schädel den 
Typus der Finnen Finplands in der That an sich trägt, 
so scheinen diese zwar Vieles mit ihren nürdlichen und 
südlichen Nachbarn gemein zu haben, dennoch zeigen 
die Lappen- wie die Ehstenschädel einen prägnanteren, 
beiden gemeinsamen Character. Ob dieser Character 
der Ehstenschädel, wie ich ihn zu schildern versucht 
habe, und wie er sich in allen Theiïlen Ehstlands wie- 
derfindet, nur diesem Volke und den Lappen zukômmt, 
oder ob er auch anderen finnischen Stimmen ursprüng- 
lich eigen ist, und bei den Fmnen Finnlands durch 
Vermischung mit andern Vôlkern nur sich verwischte? 
das môgen fortgesetzte Untersuchungen entschei- 
den. — Erlauben Sie mir, Ihnen zunächst eine Skizze 
von dem Finnenschädel zu entwerfen, welche vielleicht 
zum weiteren Vergleichen benutzt werden kônnte. Die 
Maasse smd nach meiner Tabelle (I — 6 Zoll 7 Linien, 
I1— 5 207, II — 5 3/7, IV — 36,57, V—53195"0", 
VI 41, VII—4" 67", VIII—2"5,5/", IX—14,5"", 
X — 175, XI 9/0 907 XII = 27, XIII = 2 EX EN 
— 4", XV —5/ 1!) mebr die des Lappen-, als des 
Ehstenschädels, mit Ausnahme der Augenhühle, welche 
beim Lappen 12,5” hoch und 16,6’ breit, beim 
Ehsten im Durchschnitte 15,5// hoch und 17,5//! breit 
ist, beim Finnen 14,5/ in der Hôhe und 17,5!’ in der 
Breite misst. Der Knochenbau des Schädels ist im Gan- 
zen zart. Die Form nähert sich der von Weber be- 
zeichneten, im Ganzen selteneren Kielform, während 
bei den Ehsten und Lappen die viereckige vorherrscht. 
Die Stirn ist im Vergleich zur Scheitelbreite schmal. 
Der ganze Schädeltheil zeigt keine auffallenden Hôcker 
oder Leisten, und ist, bis auf eine geringe Erhebung 
längs der Pfeilnath, im Ganzen sehr gleichmässig zu- 
gerundet. Der bei Ehsten und Lappen schwache pro- 
cessus mastoideus ist hier noch kleiner; die characteristi- 
schen Leistén über ihm indess ausgebildet. Das Hinter- 
hauptloch ist merklich breiter, und liegt in einer, sich 
nach vorn mässig erhebenden Ebene, während es beï 
dem Ehsten und Lappen schmäler ist, und ganz hori- 
zontal liegt. Der porus acusticus externus ist nicht so 
auffallend trichterfôrmig; die fovea glenoïdalis für das 
Kôpfchen des Unterkiefers vertiefter. Der Gesichts- 
theil ist sowohl bei Betrachtung des Schädels en profil 
als en face kleiner als der Schädeltheil. Dabeï erscheint 


317 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
LU 
die Gesichtsform länglich, das Kinn spitzer, der Unter-!schädel von unvermischter Race, denn bei denen in 
kiefer zarter gebaut, obwohl auch hier ein b'eiter ramus | unserm Kabinette befindlichen spielt theils das Finnische, 


adscendens. Nehmen wir längere, schmalere und ge- 
radere Nasenbeine, eine wenig vertiefte glabella und 
schwächere arcus supraciliares hinzu, so giebt diess dem 
Ganzen ein edleres Ansehen. — Obwohl die processus 
orbitales externi auch hier ziemlich bedeutend hervor- 
ragen, und am margo temporalis des Jochbeins sich der 
characteristische Vorsprung findet, so tritt doch der obere 
wie der untere Orbitalrand weit weniger vor, als bei 
Ehsten und Lappen; daher denn die Orbita offener er- 
scheint, nicht so auffallend niedrig und breit gezogen 
wie bei jenen. Wenn ich die bedeutende Entwickelung 
der Nebenhohlen der Nase als characteristisch für die 
Ehsten und Lappen angab, so ist eben dieser Character 
hier nur wenig ausgeprägt, denn die glabella ist flach, 
und die fossa molaris vertieft. Dagegen erkennt man 
die finnische Race an dem überhaupt niedrigen Gesichte, 
insbesondere aber an dem flachen harten Gaumen (wel- 
che Bildung ich für den Grund jener mangelhaften Aus- 
sprache der Zischlaute bei den finnischen Vülkerschaften 
zu halten geneigt bin(*). Ausserdem finde ich die sebr 
breiten processus pterysoides externt bemerkenswerth, 
deren hintere Ränder sich den processus spinosi nähern, 
wie dieses auch bei den Ehsten sich zeigt. 


Verzeihen Sie, Hochgéehrter Herr Doktor, dass ich 
Sie mit diesen anatomischen Details langweïle; ich hoffe 
indess, dass sich in Ihrer Umgebung leicht em Dolmet- 
scher für die von mir notirten Bezeichnungén finden 
werde, und es würde mich sehr freuen, wenn ich durch 
Ihre mannigfaltige Verbindungen in Russland in Stand 
gesetzt wäre, die Untersuchungen der Schädel finnischer 
Vülker fortzusetzen, um durch eine sichere Bestimmung 
der allgemeinen Charactere nun auch die in alten Grab- 
thügeln gefundenen Schädel (z. B. die aus den sogenann- 
ten Tschudengräbern in Sibirien) richliger beurtheilen, 
und das Volk, dem sie angehôrten, bestimmen zu kën- 
nen. Leider besitze ich noch keinen ächten Russen- 


(*) Diess, so wie überhaupt eine grosse Einfachheit in den 
Lauten, ist allerdings eine Eigenschaft, die sich besonders bei 


den Finnen Finnlauds auf eine hôchst characteristische Art zeigt, 


während man schon bei den verwandten Vülkern in den 
Olonetzischen und Archangelschen Gouvernements weit mehr 
Mannigfaltigkeit im Allgemeinen und selbst complicirtere Zischer 
findet, deren Zahl in den Lappischen Mundarten sich noch 
mehr und bis zum Erstaunen vermehrt, so dass selbst reichere 
Alphabete, wie z. B. das Russische, nicht mehr ausréichen, um 
sie alle gehôrig zu bezeichnen. S. 


theïls das Mongolische hinein. Ebenso fehlen mir Poh- 
lenschädel, — Bei-den in Dresden von mir untersuchten 
war die Vermischune mit dem Jüdischen sehr merkbar.— 
Auch Litthauer feblen mir noch, die gewiss bestimm- 
tere Charactere an sich tragen als die Letten. — Mein 
Interesse für die Untersuchung alter Gräber ist durch 
einige erfolgreiche Nachgrabungen und Vergleiche ge- 
fundener Schädel auf einer im vorigen Sommer durch 
Liwland unternommenen Reise sehr gesteigert worden. 
Wabrscheinlich kommt im nächsten Jahre eine zweite 
Reise zu Stande (in Verbmdung mit Hn. Prof. Kruse), 
wobeï ich auch die Sitz der Liwen am Angernschen 
Strande und bei Salis zu berübren denke. — Liwland 
bietet in der That dem Historiker und Antiquaren man- 
che interessante Denkmäler dar, zu welchen ich auch 
die alten Burgen oder Erdwälle der Eingeborenen rechne, 
von denen mir 15 aus eïgener Anschauung bekannt sind, 
wäbrend ich über 44 Notizen gesammelt habe. Sie scheï- 
nen mit den von Ihnen an der Dwina (nach der Mit- 
theïlung im 3°’ Bande der Engelhardtschen Miscellen) 
beobachteten übereinzustimmen. 


St 


9. Lerrre DE M. JACOBI 4 M. FUSS. 
(lu le 15 février 1839). 


Monsieur , 


— Veuillez, je vous prie, annoncer à l'Académie 
que j'aurai l'honneur de lui présenter, aussilôt que 
mon temps me le permettra , les dessins d'une de- 
mi-douzaine de diverses constructions de l'appareil dont 
je me sers dans les machines électromagnétiques pour 
changer ou renverser la direction du courant électrique. 
J'avais adopté, pour cet appareil qui se trouve décrit 
dans mon Mémoire sur l'application de l'électromagné- 
tisme etc., le nom de commutateur , dénomination que 
j'avais empruntée, autant que je me souviens, à M. Gauss. 
L'appareil dont ce savant s'est servi pour remplir le 
même but, est construit d’après le principe connu de la 
bascule d'Ampère. Le mien était le premier commuta- 
teur à rotation qui, d'après sa nature, exigeait des con- 
structions tout-à-fait dissemblables. Pourtant je n'ai pas 
cru devoir introduire une nouvelle dénomination pour 
un appareil qui remplit le même but, quoique sous des 


319 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


320 


EE  ——_—_—_—__—_—_— 


conditions entièrement différentes. Il suffira, pour distin- | à la machine de Pixii, et pourtant, dans l'appareil que 


guer les appareils construits d'après ces deux systèmes, 
de nommer l'un ,, commutateur à bascule“, et l'autre 
-, Commutateur à rotation. “ 


s 


Le commutateur à rotation n'était pas une chose trop 
facile; mes amis de Kônigsberg ont été témoins des 
grandes difficultés qu’il y avait à vaincre, pour que cet 
appareil remplisse son but avec une exactitude géomé- 
trique. C'est proprement lui qui règle ou plutôt rend 
possibles les machines électromagnétiques, et forcément 
J'ai dû mettre les plus grands soins à son perfectionne- 
ment. En effet, dans quelques -unes de ces machines 
qui font 2000 à 5000 tours par minute, il s’agit de 
changer la direction du courant électrique 8000 à 12000 
fois dans le même temps, ou environ 200 fois par se- 
conde. Dans d'autres machines, de 400 à 500 tours par 
minute, le changement des pôles s'opère aussi 200 fois 
par seconde, le commutateur ayant 24 divisions. Aussi 
ai-je été obligé d'inventer un commutateur à force cen- 
trifuge ES pour pouvoir produire ces énormes vitesses. 
Une autre difficulté est engendrée par les piles voltai- 
ques, souvent assez énergiques pour fondre l'iridium. 
Je l'ai aussi vaincue en partie. 


Le principe du commutateur ayant été établi une fois 
par moi, on a bien pu prévoir, quil subira encore 
quelques chansemens plus ou moins essentiels. Aussi ai- 
je cru pouvoir me dispenser d’en rendre compte, jus- 
qu'à ce que je fus à même de donner k description ex- 
acte et détaillée des machines électromagnétiques dont 
ces appareils font partie. Mais voyant qu’en pays étran- 
gers, parmi les savans qui s'occupent de l’électromagné- 
tisme, il s'établit une noble lutte pour le perfectionne- 
ment et la modification de mon commutateur, je ne 
puis supprimer le désir de rompre le silence plus tôt 
que je n'avais l'intention. J'y suis forcé d'autant plus que, 
pour les modifications ou perfectionnemens en question, 
on a inventé aussi d'autres dénominations. On les a 
proclamés dans les gazettes comme des découvertes 
ou inventions nouvelles, capables d'étendre puissam- 
ment le domaine de la science. On a cru devoir oublier, 
que le moyen de rompre ou de changer la direction 
du courant existait déjà long-temps avant qu'il y avait 
æn inversor, reversor, disjunctor, electrepeter etc. etc. 
Mais, il est bien possible quon ait voulu seulement 
ambitionner la gloire d'avoir enrichi le dictionnaire des 
synonymes. 

Il y a plus de deux ans que M. Lenz m'écrivit à 


Borpat, qu'il avait appliqué mon nouveau commutateur | 


ce savant à fait exécuter, il y avait des modifications au 
moins aussi considérables que dans le nouvel ,, Inver- 
sor “ de M. Poggendorff. Pourquoi M. Lenz a-t-il 
abandonné au savant de Berlin la gloire d'avoir enrichi 
la terminologie? 

J'ajoute que les mécaniciens M. Girgensohn de l'A- 
cadémie et M. Falk de l’université exécutent les ap- 
pareils en question avec la plus grande perfection et 
aussi joliment et élégamment qu'on le désire. 


—— ss Ê— 


MUSÉES. 


5. TRADUCTION GÉORGIENNE EN VERS ET EN 
PROSE DE L ANVARI SOHAÏLI, OU FABLES DE 
Pippar, MANUSCRIT OFFERT À L'ACADÉMIE 
PAR M. Pérré Képanzé. Rarronr ne M. 


BROSSET (lu le 11 janvier 1839). 


Par sa grandeur, par sa belle exécution callisraphique, 
par les peintures sans nombre dont ce manuscrit est orné, 
il mérite une attention toute particulière; il est unique 
dans son genre, et certainement l’un des plus magnifiques 
produits de l'art géorgien. 

Les fables de Pidpai ont été traduites dans la plu- 
part des langues de l'Asie et de l'Europe; elles l’étaient 
déjà en géorgien au xiI° siècle, au temps de la reine 
Thamar; elles le furent de nouveau dans le xvite, mais 
partiellement; enfin au xvine, le roi Wakhtang VI et 
son parent Soulkhan Saba Orbélian, l'auteur du seul 
dictionnaire géorgien existant actuellement s'en occupè- 
rent sur nouveaux frais, l’un faisant la prose, l'autre 
composant les vers. La présente traduction est le pro- 
duit de l'association de ces deux princes. Elle devait 
avoir xIV chapitres comme l'ouvrage original, mais les 
vicissitudes de la carrière du roi Wakhtang furent telles, 
qu'envoyé dans le Kirman, puis rappelé à Ispahan avant 
d'avoir pu terminer son travail, il le laissa imparfait 
vers la fin du xue chapitre. 

Je demande que des remercimens soient adressés à 
M. le Vice-président, et que l'Académie fasse témoigner 
sa gratitude au donateur. 


Emis le 6 mai 1839. 


Tome V. 
NM 21. 


#° 117 . BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIÉ PAR 


L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PETERSBOURG. 


Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 112 écus de Prusse à l'étranger, On s'abonne, à Nains, au Comité administratif de l'Académie, 
place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N, 1. — L'expédition des 
gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés me 
l'Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus 


SOMMAIRE. CORRESPONDANCE. 10. Résultats des observations magnétiques exécutées à l'observatoire de Milan. Kane — 


MUSÉES. 6. Rapport sur le Musée botanique pour l’année 1838. Boxcann. — 


OUVRAGES OFFERTS. 


CORRESPONDANCE. 


10. Lerrre De M. KREIL a M. KUPFFER, 
CONTENANT UN EXPOSÉ SUCCINCT DES PRINCI- 
PAUX RÉSULTATS DES OBSERVATIONS MAGNÉ- 


TIQUES EXÉCUTÉES , PAR LE PREMIER, A 


L'OBSERVATOIRE DE M1Lan (lu le 1 févr. 1839). 


Mailand, 9 Januar 1839. 

— Die Beobachtungen wurden in drei Klassen ge- 
theilt, in absolute, Variations- und Stôrungsbeobach- 
tungen. Die absoluten Beobachtungen haben eine Be- 
 richtigung der früher verôffentlichten Declinationen n6- 
thig gemacht, da diese in den vorigen Jahren inner- 
halb des Bereiches des Pallastes Brera, wo sich die 
Sternwarte befindet, bestimmt worden waren, dessen 
Eïsenmassen stôrend auf die Richtung der Nadel wirk- 
ten. Eine im vorigen Frübjahre auf einer freien Wiese, 
die 640 Meter von der Sternwarte entfernt ist , ange- 
stellte Beobachtungsreihe gab zu erkennen, dass die vor- 
hergehenden Bestimrungen um den Fehler von 25! 16” 
zu gross Waren; eine zweite in dem längs der Stern- 
warte geleyenen botanischen Garten ausgefübrte Reïhe, 
zu welcher aber ein Punkt gewählt wurde, der 47 Me- 
ter von dem Pallaste entfernt ist, und welcher früher 


nicht benutzt werden konnte, gab diesen Febler = 21" 51” 
an. Ich habe das Mittel aus beiden Bestimmungen, also 
die Grôsse 22’ 35/5 als Correction angenommen, um 
welche die bisher bekannt gemachten Declinationen der 
Magnetnadel vermindert werden müssen. 

Der Apparat, mit welchem diese Beobachtungen ge- 
macht werden, ist in Gôttingen von Herrn Meyerstein 
verfertigt und mit zwei Nadeln versehen, die an Ge- 
stalt und Gewicht gleïich, im Magnetismus verschieden 
sind, indem die eine (No.4) eme Schwingung in 25/,2, 
die andere (No. xvu) in ganz gleichen Umständen selbe 
in 29’ 6 vollendet. Wenn man mit diesen beiden Na- 
deln die Declination auf ganz gleiche Weiïse nach der 
Art bestimmt, wie ich im 1° Supplemento alle Ephe- 
meridi di Milano, p. 146 angezeigt habe, so findet 
man einen constanten Unterschied von nahe 8 Minuten, 
um welche die schwächere Nadel (No. xvn) die Decli- 
nation grôsser gibt. Bei Nadeln von noch geringerem 
Magnetismus, deren einige hier angefertigt wurden, 
geht dieser Unterschied bis auf einen halben Grad, und 
er findet Statt nicht nur an dem Beobachtungsorte, der 
unter dem Einflusse der Eisenmassen von Brera steht, 
sondern auch auf der hievon ganz freien Wiese. Die bis 
jetzt bekannt gemachten Declinatiouen wurden simmitlich 
mit der stärkeren Nadel (No. 4) bestimmt. Ich habe 
von dieser Erscheinung noch keinen Grund auffinden 
kônnen, wenn er nicht etwa in dem temporären Mag- 


3238 


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BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


524 
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2 ———— 


netismus liegt; aber sie zeiste sich schon imersten Be- 
obachtungsjahre so klar, dass jeder Zweifel ausgeschlos- 
sen werden musste, und ich bätte früher darüber ge- 
sprochen, allein ich wünschte mich durch wiederholte 
Beobachtung gegen jeden Irrthum môglichst sicher zu 
stellen und abzuwarten, ob sie nicht von anderen Be- 
obachtern gleichfalls bemerkt würde. In Beziehung auf 
die horizontale Intensität habe ich bis jetzt keinen Un- 
terschied zwischen den Bestimmungen mit beiden Na- 
deln bemerken kônnen. 

Die Variationshbeobachtungen wurden täglich sechsmal 
apgestellt, und erstreckten sich im ersten Jahre auf 
zwei Elemente, Declination und Schwingungsdauer der 
horizontalen Nadel ; im zweiten Jahre wurde nebst die- 
sen auch die Inclination, im dritten auch noch die 
Schwingungsdauer der Inclinationsnadel beobachtet. Der 
Erfolg hat gezeigt, dass man von dem zusammengesetz- 
ten Spiele dieser Veränderungen keine klare Ansicht 
gewinnen kônne, wenn man sie nicht in ihrer Gesammt- 
heit verfolet. Die aus unseren Beobachtungen geschôpf- 
ten Resultate sind folgende : 

1. In Maïland und in der gegenwärtigen Epoche er- 
reicht der horizontale Theil der magnetischen Kraft täg- 
lich seine geringste Intensität zwischen 8 Uhr und 10 
Uhr 50’ Morgens, nimmt hierauf sogleich rasch zu und 
gelanst zwischen 4 Uhr 50’ und 7 Uhr 50’ Abends zur 
grôssten Intensität, nach welcher dieselbe abzunehmen 
anfängt. In dem Zunehmen der Kraft zeigt sich eine 
Unregelmässigkeit, da sie zwischen 1 und 2 Ubr noch 
rasch, zwischen 2 und 4 Uhr fast unmerklich und zwi- 
schen 4 und 6 Uhr wieder stärker wächst und dann 
erst abzunehmen beginnt; wir werden später sehen, 
wie sich diess erklirt, 

2. Diese Epochen des Maximum und Minimum der 
horizontalen Intensität, welche man, da sie aus der Ge- 
sammtzahl der Beobachtunsen erhalten wurden, die 
mittleren nennen künnte, sind nicht constant ; in den 
Sommermonaten tritt das. Minimum. früher, das Maxi- 
mum später ein als im Winter, 

3. Der Unterschied zwischen Maximum und Minimum 
ist am grôssten in der Nähe des Sommersolstitiums, am 
kleïinsten im December. 

4. Die Intensitit der horizontalen Kraft wächst vom 
Janoar bis Juni und nimmt ab vom Juli bis December. 

5. Die Inclination fiogt um 8 Uhr Morgens zu wach- 
sen an und wächst rasch bis 1 oder 2 Uhr Nachmittags, 
wo sie ibren grüssten Werth {hat; hierauf nimmt sie 
langsamer ab, bis sie wieder ihren kleinsten Werth er- 
reicht. Die Epoche dieses kleinsten Werthes ist verän- 


derlich, da in den Winte:monaten gewühnlich die De- 
clination um 11 Uhr Abends kleiner ist als die um 8 
Ubr Morgens, was in den übrigen Fheilen des Jabres 
nur Ausnahmsweise Statt hat. 

6 Der Unterschied zwischen der grôssten und klein- 
sten Declination, dessen mittlerer Werth 12’ 2’ beträgt, 
ist am grôssten in den Monaten nach der Früblings- 
nachtpgleiche, am kleïinsten im December. 

7. Diese Verschiedenheit ist eine Folge der jährlichen 
Aenderung der Declination, welche in verschiedenen 
Tagesstunden einen entgegengesetzten Gang befolgt; denn: 
während sie Morgens in den Frühlingsmonaten abnimmt, 
im Herbste wächst, geschieht das Gegentheil in den 
Nachmittagsstunden, wäbrend welcher sie im Früblinge 
zu-,, im Herbste abnimmt, Hieraus folet, dass es eine 
Tagesstunde geben müsse, welche von der jäbrlichen 
Aenderung der Declination frei, also zur Anstellung 
isolirter Beobachtungen am geeignetsten ist. Für Mailand 
und für unsere Epoche ist diese Stunde zwischen 10 
und 11 Uhr Morgens. 

8. Die totale Kraft erreicht ihre kleinste Intensität um 
8 Uhr Morgens oder noch früher, ihre grüsste zwischen 
4 und 4 Uhr Abends. — Es fehlt noch an einer hin- 
länglich ausgedehnten Beobachtungsreihe, um andere 
Thatsachen über dieses Element mit gleicher Sicherheït 
anzugeben. 

9. Die Inclination wächst in den ersten Morgenstun- 
den bis gegen 10 Uhr, nimmt bhierauf ab, aber nicht 
ununterbrochen, sondern sie fängt in den Nachmittags- 
stunden wieder zu wachsen an, und gelangt gegen 4. 
Uhr zu einem zweïiten Maximum, nach welchem sie 
unausgesetzt bis gegen Mitternacht abnimmt. Diese Aen- 
deruns der Inclination verzôgert den Eintritt des Maxi- 
mum und Minimum der horizontalen Kraft um zwei 
oder drei Stunden, und ïihr zweites Maximum erklärt 
die in No, 1 angedeutete Anomalie. 

10. Die Inclinationsänderung scheint ihrer Grôsse nach 
auch von den Jahreszeiten abhängig zu seyn; sie wurde 
in den Sormmermonaten grôsser (über eine Minute), in 
den Wintermopaten kleiner, etwa die Hälfte, beobachtet. 

41. Die Zeiten, in welchen das absolute Maximum 
und Minimum eintritt, sind sehr veränderlich, aber 
auch in dieser Veränderlichkeit zeigt sich deutlich ein 
Gesetz. Das Maximum wurde im Januar und Fébruar 
um 4 Uhr 50 Min. Nachmittags, im März und April 
um 10/4 30 Morgens, vom Mai bis August um 8 Ubr 
Morgens, im September und October um 404 30! Mor: 
gens, im November um 1 Uhr Nachmittags, im Decem* 
ber um 4 Uhr 50’ Nachmittags beobachtet. Die kleinste 


325 
309 


BULLETIN SCIE 


NTIFIQUE. 340 


Z  U 


Inclination fand sich in den Wintermonaten (November 
bis März) um 8 Uhr Morgens, in den übrigen um 11 
Uhr Abends, Jnni und Juli ausgenommen, wo sie schon 
um 7 30’ eintrat. 

Diese Resultate sind aus den Gesammt - oder monat- 
lichen Mitteln der verschiedenen Beobachtungsstunden 
abgeleitet; eine zweite Zusammenstellung der Beobach- 


tungen zu täglichen Mitteln, d. h. den Durchschnitten 
aller an demselben Tage angestellten Beobachtungen, 


sollte diejenigen Aenderungen erkennen lassen, deren 
Periode länger als ein Tag und kürzer als ein Jabr ist. 
Es hat sich eine monatliche Periode gezeiot, die aber 
bis jetzt erst an den horizontalen Elementen mit vélliger 
Sicherheit erkannt wurde. Die Beobachtungen am Incli- 
natorium wurden nicht in Rechnung gezogen, da sie 
ülters unterbrochen worden waren, und weil in der 
ersten Zeit die Schwingungsaxe der Nadel zu weit von 
ihrem Schwerpunkte entfernt war. Die Ergebnisse sind 
folgende : 

12. Wenn man die täglichen Mittel der auf die Tempera- 
tur 0° reducirten Schwingungsdauern der horizontalen Nade]l 
in solche Reïhen zusammenstellt, dass auf die Mitte ei- 
ner jeden eine Mondphase zu stehen kommt, und wenn 
man die Mittel dieser Reïihen, um sie von dem Ein- 
flusse der Abnahme des Magnetismus der Nadel zu be- 
freien, alle auf dieselbe Epoche zurückfübrt, so zeigt 
sich, dass die Totalmittel aller beobachteten Schwin- 
gungsdauern zur Zeit des Neumondes und des ersten 
Viertels kürzer sind , als in der Näbe des Vollmondes 
und des letzten Viertels. Vergleicht man die verschie- 
denen Monate mit einander, so sieht man, dass das 
Phänomen, so wie es hier ausgesprochen wurde, nur 
in den 8 Monaten vom November bis Juni Statt hat, 
dass aber in den vier übrigen Monaten vom Jul bis 
October sich das Gegentheil zeigt, indem in dieser Pe- 
riode die längsten Schwingungsdauern auf den Neumond 
und das erste Viertel, die kürzesten auf die beiden 
übrigen Phasen fallen. 

15. Man künnie glauben, dass dieses Phänomen eine 
Wirkung sey der Drehung der Sonne um ihre eigene 
Axe, vermôge welcher dieses Gestirn, wenn es der 
magnetischen Kraft unterworfen ist, bald den emen; 
bald den andern Pol seiner magnetischen Axe der Erde 
zuwenden müsste; und diese Hypothese würde auch 
den Wechsel der Erscheinung nach den Jabreszeiten er- 
klären, da die Erde sich der einen oder der anderen 
Hemisphäre der Sonnenkugel gegenüber befindet, je 
nachdem sie die Sommer - oder Winterhälfte ihrer Bahn 
durchläuft. Allein diese Annahme ist nicht stichhaltig 


dass die Rotationszeit der Sonne 
und dass 
dieser Zeitunterschied in Vereïnigung mit der verschie- 
denen Lage der Erde gegen die Sonne bewirken müsste, 
dass sich die Erscheinung in den Sommer- und Winter- 
monaten nahezu gleichmässis zeïgte. Wir müssen daher 
die Idée der Eïinwirkung der Sonne verlassen, und 
wollen versuchen diese Thatsache vielmehr aus der Lage 
der Mondbahn zu erklären, vermôge welcher im Win- 
ter der Mond sich zur Zeit des Neulichtes nicht viel 
über den Horizont erhebt, während er im Sommer bei 
dieser Phase sich dem Zenithe nähert; wenn also seine 
Einwirkung auf die horizontale Nadel merklich ist, s0 
muss sie dort am stärksten seyn, wo er sich in der 
Nähe des Horizontes befindet, und hiermit wäre der 
Wechsel der Erscheinuug nach den Jahreszeiten erklärt. 
Ist diess die wahre Ursache, so muss sie sich auch in 
einer andern Zusammenstellung der Beobachtungen zei- 
gen, wenn man diese nämlich nach der Declination des 
Mondes ordnet. Es wurden daher aus den täglichen Mit- 
teln Reïhen gebildet, von denen die eine stets alle Be- 
obachtungen desselben oder zweier auf einander folgen- 
der Monate begriff, während welcher die De: lination 
südlich war, die andere, alle jene, bei denen der Mond 
nôrdlich vom Aequator stand. Diese Reïhen ebenfalls 
befreit von der allmäligen Zunahme der Schwingungs- 
dauer wegen Schwächung des Magnetismus und in zwei 
Gesammtmittel vereinigt, gaben das Resultat, dass die 
Schwingungsdauer , welche nahezu 22,5 mittlerer Zeit 
beträgt, bei südlichen Declinationen um 0',00168 kür- 
zer ist, als wenn der Mond sich gegen Norden vom 
Aequator befindet, was die frühere Hypothese bestätigt. 

14. Da der Mond so merklich verschieden emwirkt, 
je nach seiner verschiedenen Lage am Himmel, s0 war 
es der Mühe werth zu untersuchen, ob von unseren 
Magnetnadeln auch seine grôssere oder geringere Ent- 
fernung von der Erde angedeutet würde. Die täglichen 
Mittel wurden daher in solche Reihen gesammelt, dass 
in die Mitte der einen stets eine Erdferne des Mondes, 
in der Mitte der folgenden eine Erdnähe fel, und da- 
mit wie früher verfahren. Die Gesammtmittel zeisten, 
dass die ‘Schwingungsdauern zur Zeit der Erdnähe um 
0’°,00198 kürzer sind als zur Zeit der Erdferne, eben- 
falls übereinstimmend mit dem Vorhergehenden. 

15. Wenn die Intensität der magnetischen Kraft so 
merklich der Einwirkung des Mondes unterliegt , so ist 
es hôchst wabrscheinlich, dass auch die Richtung unse- 
rer Nadeln durch ihn geändert werde, und durch eine 
zweckmässige Combination der Beobachtungen muss diese 


* 


gegen den Enwurf, 
zwei Tage kürzer ist als der synodische Mond, 


327 
311 


BULLETIN SCIEN!IFIQUE. 


328 
312 


oO À 


Aenderung sich erkennen lassen. Dass hierzu die tägli- 


17. Starke Stôrungen fallen in verschiedenen Jahren 


chen Mittel nicht verwendet werden kônnen, ist klar ; | häufig auf denselben oder nahe denselben Tag. So wa- 
es müssen die Beobachtungen jeder Stunde für sich be-|ren die stärksten Stôrungen des Jahres 1856 am 22 und 


trachtet und in Reïhen getheilt werden, je nachdem 
zur Beobachtungszeit der Mond gegen Osten oder ge- 
gen Westen vom magnetischen Meridian stand. Zwar 
wird in einzelnen Monaten die Wirkung dieses Einflus- 
ses vôllig getilot durch die jährliche Aenderung der De- 
clmation , welche, wie wir in No. 7 gesehen haben, in 
verschiedenen Tagesstunden verschieden ist. Aber bei 
emer längeren Beobachtungsreihe muss wegen der Pe- 
riodicität dieser Aenderung der Effect einer fortdauern- 
den und nach einem andern Gesetze wirkenden, wenn 
gleich viel schwächeren Ursache wieder hervortreten, 
wie auch der Erfolg gezeigt hat. Folgendes sind die Un- 
terschiede der an den verschiedenen Tagesstunden bei 
Mond Ost und Mond West gefundenen Declinationen : 


Stunden [€ Ost — € West 


20% o/|+ 10/8 
22 30 | + 27. 5 
1001-00 
& 30 | + 25.9 
7 30|—+ 8.3 
1 0|+ 8 0 


Mittel [+ 14. 9 


Diese Zahlen sind zwar noch nicht wegen der Säcu- 
larabnahme der Declination corrigirt, allein sie scheint 
nicht so gross gewesen zu seyn, das Resultat wesentlich 
zu ändern; von 1857 auf 1858 wenigstens (im Jahre 
1836 wurden die Beobachtungen uicht genau zu densel- 
ben Beobachtungszeiten angestellt, daher sie auch nicht 
zu diesem Zwecke verwendet werden künnen) war sie 
59/,8, was eine Correction von 2/,5 geben würde, 
welche, wenn sie auch doppelt so gross wäre, keines 
der Zeichen in der vorhergehenden Tafel ändern würde, 
Wir folgern daraus, dass in unseren Gegenden die De- 
clination immer grôsser ist, wenn der Mond ôstlich vom 
Meridian , kleiner, wenn er westlich steht. 


16 Alle Resultate, die wir aus unseren Beobachtun- 
gen in Beziehung auf die Einwirkung des Mondes ge- 
zogen haben, stimmen darin überein , ihn als einen der 
magnetischen Kraft unterworfenen Kürper darzustellen , 
an dessen der Erde zugekehrten Hemisphäre derjenige 
Magnetismus vorherrscht, welcher den nach Süden ge- 
richteten Pol unserer Magnetnadeln anzieht, also den 
Magnetismus unserer Erdhälfte verstärkt. 

Die Stérungsbeobachtunyen haben folgende Thatsachen 
z Tage geférdert : 


25 April und am 18 October, welche sich beïde 1. J. 
1857 an demselben Tage wiederholten. Im Jabre 1838 
traten viele von ihnen um einige Tage später ein, als 
es im J. 1857 geschehen war, wie folsende Zusammen- 
stellung zeigt : 


Jan. |[Febr.|März 


April |Juni| Juli [Aug. Septbr. | Oct. | Dec. 


1837 
1838 


25 |13,18| 22 
28 |16,21| 17 


6,22,27| 2 | 2,28] 25 | 14,16] 18 |14,19 
11,29,50| 4 [12,54] 23 |14,15,16| 17 |20,28 


Dieses vielfache Zusammentreffen würde eine neue 
Thatsache begründen, nämlich die Periodicität dieser 
Erscheinungen, wenn nicht andere gleich starke Stô- 
rungen vurgefallen wären, z. B. die vom 12, 14, 15 
November 1857 und vom 17 Januar 1858, für welche 
sich keine entsprechenden in anderén Jahren finden, 
daher dieser Gegenstand durch fortgesetzte Beobachtun- 
gen noch ferner aufzuklären ist. 

Ein anderer Punkt, auf welchen gleichfalls die Auf- 
merksamkeit der Beobachter gerichtet seyn sollte, ist 
die symmetrische Anordnung dieser Stürungen in dem- 
selben Jahre, da viele von ïhnen nahe sechs Monate 
von einander entfernt sind , z. B. 
i. J. 1856 u. 1837 die Stôr, am 22 April u. 18 Oct. 


. 18538 17 Jan. u. 12 Juli 
indtonr: 21 Febr. u. 25 Aug. 
sdito.t. 29 April u 31. Oct. : 


dto. 4 Juni u. 5 Dec. 


148. Es scheïnen nicht alle Tageszeiten gleich günstig 
zu seyn für die Entwickelung dieses Phänomens, we- 
nigstens fallen die ersten Anzeichen desselben viel häu- 
figer auf die Abend - als Morgenstunden. Lässt man vou 
den 105 in unserem Tagebuche angemerkten Stürungen 
diejenigen weg, welche offenbar eine Fortsetzung der 
schon am vorhergehenden Tage eingetretenen sind, s9 
wie jene, welche an Zwischenzeiten nicht in den Be- 
obachtungsstunden zuerst bemerkt wurden, so wurden 
die ersten Anzeichen 


von 19 um 20/ 0’ gegeben, 
1 um 22 39 » 
sono: 44.0 mn 
RE 0 er > 
Aie 10-00 1e BÛ » 
11 um 11 0 


Hierbei ist zu bemerken, dass der Beobachtungszeit 
20% o das lingste Intervall, nämlich die Nacht, vor- 


529 
313- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


314 


oo 


hergeht und dass die meisten der stärkeren Slürungen 
sich über mebrere Stunden, ja Tage erstrecken, also 
bei der ersten Morgenbeobachtung von dem Apparate 
abgezogen werden müssen, wenn sie gleich schon in 
den ersten Stunden der Nacht eingetreten sind. Sonach 
ist die Zahl der um diese Stunde angegebenen St6- 
rungen viel kleiner, als derer, die Abends eintreten. 
Auffallend ist, dass in den letzten Vormittagsstunden 
fast nie eine Stôrung beginnt. 

19. Das Eintreten der Stôrungen scheint meistens 
plôtzlich, wie stossweise zu geschehen : wenigstens hatte 
diess Statt in den Fällen, in welchen das Phänomen 
gleichsam vor unseren Augen, nämlich zur Zeit einer 
Beobachtung begann. So geschah es am 18 Februar 
1837 am Tage, an welchem sich Abends ein Nordlicht 
mit einer in diesen Gegenden ungewôbnlichen Pracht 
zeïigte; es wurden, wie gewôbnlich, zwei Reihen von 
Durchgängen eines Scalentheiles durch das Fadenkreuz 
beobachtet ; bei der ersten, um 4/ 58’, stimmten diese 
Durchgänge bis auf ein Zehntel einer Zeitsecunde, zum 
Beweise, dass die Nadel ihre kleinen Schwingungen 
noch vüllig regelmässig vollendete; auch ist in den vor- 
hergehenden Beobachtungen dieses Tages keine Spur 
einer Stérung zu entdecken: bei der zweiten Reihe, 
welche 12 Minuten später ausgeführt wurde, fanden 
sich Differenzen von zwei Zeiïtsecunden, und man konnte 
sich durch den Augenschein überzeugen, wie die Nadel 
von den stérenden Kräften hin und hergezogen wurde. 
Von vielen äbnlichen Fällen, sey es mir erlaubt, nur 
noch einen anzuführen, nämlich den Eintritt der sehr 
starken Stürung am 14 November 1857, um welche 
Zeit wir die magnetischen Beobachtungen durch drei 
Tage ununterbrochen von 5 zu 5 Minuten, und, wenn 
es nôthig war, in noch kürzeren Zwischenzeiten fort- 
selzlen, um auszuforschen , ob die periodische Erschei- 
nung der Sternschnuppen mit dem Magnetismus im Zu- 
sammenbange stände , oder nicht. Zwischen 10 und 11 
Ubr Abends zeigte sich die Nadel ziemlich ruhig, ob- 
schon sie bereits früher in sehr starker Bewegung ge- 
wesen war; der Beobachter (Hr. Della Vedova) war 
eben beschäftigt, die Durchgänge eines Scalentheiles 
durch das Fadenkreuz zu beobachten, und hatte hierzu 
denjenigen Scalentheil gewählt, der nahe in der Mitte 
des etwa 7 Minuten betragenden Schwingungsbogens der 
Nadel lag, als auf einmal um 11 Uhz 7’ dieser Scalen- 
theïl nicht mehr den Faden erreichte, obschon er bereits 
die Richtung dahin genommen hatte, sondern ehe er 
dort ankam, hatte die Nadel den entgegengesetzten Weg 
eingeschlagen und sogleich darauf verschwand die Scale 


aus dem Gesichtsfelde und dieses war vôllig dunkel. 
Der Beobachter, in der Meinung es sey die Lampe er- 
loschen, welche die Scale erhellt, wollte eben aufste- 
hen sie anzuzünden, als er die Scale plôtzlich mit der 
Schnelligkeit des Blitzes durch das Feld fliegen, und 
auf der entgegengesetzten Seite verschwinden sieht. Diese 
schnelle Bewegung liess auf einen bedeutend 2rôsseren 
Schwingungsbogen schliessen : wirklich hatte sich dieser, 
ohne die geringste erkennbare Ursache um nahe 40 Mi- 
nuten vergrôssert. Da bei so grossen Schwingungen die 
Beobachtungen nicht genau seyn künnen, so wollte Hr. 
D. V. mittelst eines Magnetstabes, der zu diesem Zwecke 
immer bei der Hand ist, die Nadel beruhigen; allein 
sie kam ihm darin zuvor, indem sich der Schwingungs- 
bogen plôtzlich auf weniger als eine Minute verkleinerte, 
so dass die Nadel vüllig still zu stehen schien; zu glei- 
cher Zeit wuchs die Declination so schnell, dass ihre 
Aenderung in einer Zeitminute bis auf 6 Bogenminuten 
stieg, eine Grôsse, welche in dieser Jahreszeit die Na- 
del sonst kaum in einem ganzen Tage durchläuft. 

Gewôbnlich erstreckt sich die Wirkung der stôrenden 
Kräfte auf alle Elemente zugleich; üfters geschieht es 
aber auch, besonders bei schwächeren Stôrungen , dass 
diese Wirkung sich nur auf das empfindlichste Element, 
die Declination, ausdebnt; auch sind einige, wenn 
gleich seltene Fälle eingetreten, wo die Schwingungs- 
dauer der horizontalen Nadel grosse Aenderungen erlitt, 
ohne dass die Declination daran Theïl nahm, wie diess 
z. B. am 15 Nov. 1837 Morgens zwischen 6 und 10 
Uhr Statt hatte. 

20. Die grôsste Aenderung der Declination wäbrend 
einer Stôrung, die bisher in Mailand beobachtet wurde, 
trat am 14 Nov, 1837 ein, und betrug 1° 11’, nahe das 
Zehnfache von der mittleren täglichen Aenderung in 
diesem Monate; vermôge seiner grossen Veränderlich- 
keit kehrt dieses Element auch früher als die übrigen 
zu seinem gewôbhnlichen Werthe zurück. Es muss noch 
näher untersucht werden, welche Declination während 
dieser Phänomene vorherrschend ist, ob die grôssere 
oder kleinere, und ob sich ein Zusimmenhang zwischen 
diesen Aenderungen und den Tageszeiten finden lässt, 

21. Die Schwingungsdauer der horizontalen Nadel 
wird durch eine Stôrung stets vergrôssert, also die 
Kraft geschwächt. Es zeigen sich jedoch auch hierin, 
besonders bald nach Eintritt der Stürungeu, so heftige 
Schwankungen, dass oft, wenn auch vorübergehend 
sehr kleine Schwingungsdauern vorkommen. Die grüsste 
Aenderung dieser Art wurde am 17 Januar 1858 beob- 
achtet, wo sie bei einer Schwingungsdauer von 22,3 


aa 
&91 


+5 


BULLETIN SC 


39 


IENTIFIQUE. BG 


oo, 


sehr nahe 0”,3 betrug. Bei stärkeren Erscheïnungen 
dieser Art kehrt die Schwingungsdauer oft erst am zwei- 
ten oder dritten Tag zu ihrem früheren Werthe zurück. 

22. Die Inclination zeigt sich wäbrend einer Stôrung 
stets grüsser, ist aber eben so starken Schwankungen 
unterworfen wie die übrigen Elemente. Die grôsste täg- 
liche Anderung, welche durch diese Erscheinung her- 
vorgebracht wurde, heobachteten wir am 21 Februar 
1828, wo sie auf 8’ 45” stieg, wäbrend die mitilere 
tägliche Aenderung in diesem Monate nur 1’ 6.6 be- 
trug. Die Inclinationsnadel kehrt gewôhnlich am folgen- 
den Tage, oft auch erst nach mehreren Tagen, in ibre 
vorige Richtung zurück. 

25. Die Schwingungsdauern dieser Nadel werden eben- 
falls durch die Stôrungen vergrôssert, zum Beweise, 
dass auch die Totalkraft ihreni Einflusse unterworfen 
ist. In unserem Inclinatorium vollendet die Nadel eine 
Schwingung in nahe 14 Secunden und diese erlitt wah- 
rend der Stürung des 17 Januar 1838 eine Aenderuns 
von 0/’,074; eben so war das tägliche Mittel der am 21 
Februar desselben Jahres beobachteten Schwingungs- 
dauer 15,952, während das monatliche Mittel 15//,874 
gab. Ich brauche wobl nicht zu bemerken, von welcher 
Wichtigkeit es wäre, auch verwandte Erscheinungen; 
wie Nordlichter und atmosphärische St’rungen, mit der- 
selben Genauigkeit zu beobachten, welche man jetzt auf 
die Verfolgung der magnetischen Phänomene anwendet, 

Noch muss ich einer Erscheinung erwähnen, die un- 
sere Aufmerksamkeit in hohem Grade in Anspruch 


nimmt, und vielleicht auch die anderer Beobachter auf 


sich zu ziehen nicht unwerth ist: ich meine die vertica- 
len Schwingungen , welche so oft an der Inclinations- 
nadel sich zeigen, und die auch an bestimmte Gesetze 
gebunden zu seyn scheinen; wenigstens sind sie im den 
Monaten November und December viel häufger als in 
den übrigen Jahreszeiten, und am gewôbnlichsten bei 
nasser Witterung. Aus eben dieser Ursache glaube ich 
nicht, dass sie kleinen Erschütterungen des Gebäudes 
zugeschrieben werden kônnen, da derjenige Theïl, im 
welchem der Apparat sich befindet, dagegen vollkom- 
men gesichert ist, noch auch der durch Lufistromungen 
hervorgebrachten Bewegung , da sie bei Gelegenheït von 
Gewitterstürmen und zur Zeit der Aequinoctialwinde 
sich weniger zeigen als in der oben genannten Epoche. 
Vielleicht sind sie Folgen von schwachen Erdbeben, 
welche vahrscheinlich viel häufiger eintreten als die 
starken, durch unsere Sinne oder andere noch unvoll- 
kommenere Werkzeuge erkennbaren, und welche uns 
durch diesen hôchst empfndlichen Apparat angezeiot 


werden. Die stärksten Schwingungen dieser Art sind 
weniostens fast immer auch von starkem Erdbeben be- 
gleitet, welche aber ibren Heerd oft in weit entlegenen 
Gegenden haben. So gab sich, nach mehreren anderen 
äbnlichen Erfahrungen , am 25 Januar 1858 eine dieser 


Erschemungen in auffallendem Grade kund ; es gerieth 
rh x 


nämlich Abends zwischen 54 35 und 74 47 mittlerer 


Zeit von Maïland die Nadel in so heftige verticale Schwin- 


gungen, dass ihr Schwingungsbosen auf der zu diesem 
Behuf angebrachten verticalen Scale scheinbar 27 Mälli- 


meter oder nabhe 10 Minuten betrug, obne dass jedoch 
eine Erderschütterung auf eme andere Weise hätte er- 


kannt werden künnen. Nach zwanzig Tagen kam in den 


Zeïitungen die Nachricht von dem bedeutenden Schaden, 
welchen ‘ein an diesem Abende erfolgtes Erdbeben in 
Bukarest, Jassy, Odessa und anderen Gegenden ange- 
richtet batte. Nach den dort angegebenen Zeiïlen wurde 
die Erscheinnng in Jassy um 1% 42 mittlerer Zeit von 
Maiïland, in Odessa um 7/ 45’ derselben Zeit beobach- 
tet; beide Beobachtungszeiten übereïnstimmend mit dem 
bei uns bemerkten Eintritte der Erschemung, 


MUSÉES. 


6. RAaPPORT SUR LE MUSÉE BOTANIQUE POUR 
L'ANNÉE 1838; par M BONGARD (lu 
le 21 décembre 1838). 


Mit besonderm Vergnügen entledige ich mich der 
Pflicht, über die Bereicherungen , welche dem botani- 


schen Museum im Laufe dieses Jahres zugeflossen sind, 


so wie über die verschiedenen Arbeïiten Bericht zu er- 
statten, welche Behufs der Ervweiterung und Ordnung 
der Pflanzensammlungen vorgenommen worden sind. 

Unter den verschiedenen Samnilungen, welche uu- 
sern Pflanzenschatz vermehrten, behauptet das schône 
Herbarium vom Vorgebirge der guten Hoffinung, wel- 
ches vom Herrn Hofrath Meyer in Gôttingen. erkauft 
wurde und ehemals dem am Cap viele Jahre lang le- 
benden Pastor Hess gehürt hatte, unstreitig die erste 
Stelle. 

Diese Sammlung, aus 1250 Arten in etwa 5000 Exem- 
plaren bestehend, hat nicht allein viele Lücken unserer 
Cap-Flora gefüllt, sondern auch durch die Schônheit 


868 332 

317- BULLETIN CE RTT ROUE © -548 - 
der Exemplare mit einer seltenen à na mu ui bas an Mann dé le geschmückt. | Von Herrn Lehmann in Hamburg erhielten wir 
Eine andere, gleichfalls sehr schätzbare Bereicherung an |eine schône Sammlung indischer und anderer Pflan- 
südafrikanischen Pflanzen wurde uns durch eine neue|zen nebst 300 Arten Lebermoose. Desgleichen er- 
Abtheilung der Drege’schen verkäuflichen Pflanzen zu 
Theil, die sich auf 1080 Species belief. 

Von Herrn Salzmann wurde eine Sammlung von 
Pflanzen aus Bahia und von Tanger erstanden Ra über- 
dies Bestellungen auf nordafrikanische , abyssinische und 
neuholländisehe Pflanzen gemacht, deren Ankunft noch 
erwartet wird. 


hielten wir von Herrn Hampe eine Sendung von 
Laub- und Lebermoosen. — Herr Delise theilte 
uns aufs Neue geyen 100 Arten Flechten mit. — Von 
Horn Prof. P6ppig in Leïpzig gingen 280 Species süd- 
amerikanischer Pflanzen ein, und Herr Prof. Bunge in 
Dorpat ergänzte unsere russische Flora mit mehrern uns 
bisher bles Arten. — Herr Weinmann in Paw- 

Von Herrn Karelin erhielt das Museum eine sehr |lowsk, der uns alljährlich mit seltenen, von ihm culti- 
schätzhare Sammlung von Pflanzen, an der Ostkü- | virten Pflanzen beschenkt, hat uns auch dieses Jahr mit 
ste des caspischen Meeres, in der Umgegend von ‘As- | einer schônen Sammlung bedacht, durch welche uns 
trabad gesammelt. manche neue Bereicherung- geworden ist. 

Herr “Prof. Koch in Jena theilt dem Museum eine! Die Gesammtzahl der Pflanzen, die uns so durch 
ollständige Simmlung seiner aus dem Caucasus mitge-|Kauf und Tausch in diesem Jahre zugekommen sind , 
brachten Pflanzen mit. beläuft sich demnach ungefähr auf 5600 Arten, wovon 

Das Tauschgeschäft wurde auch dieses Jahr mit vie- ein guter Theïl als neu für unser Herbarium zu be- 
lem Eifer betrieben. Es wurden Sendungen nach Deutsch: | trachten ist. 
land , Dänemark, Frankreich, England, Schottland und 
Nordamerika gemacht und die Verbindung mit den aus- 
gezeichnetsten Botanikern und botanischen Museen un- die Pflanzen zu rechnen, welche als Tauschmaterial einge- 
terbalten. Nach Deutschland gingen Sendungen an das! gangen sind, und unter welchen die von Hn. Schtschukin 
Kaiserliche Wiener Museum, an die Herren Nees v.lin Irkutsk mit so vieler Bereitwilligkeit und mit so re- 


Alle diese Pflanzen sind genau etiquettirt und gehô- 
rigen Orts dem Herbario einverleibt worden, ohne pe 


Esenbeck, Lehmann und Hampe, nach Dänemark | gem Eïfer gemachten Sendungen eine rübmliche und 
an Professor Hornemann, nach der Schweiz an Herrn | dankbare Erwähpung verdienen. 

de Candolle, nach Frankreich an die Herren Delise| Unser Correspondent, Herr Dr. Gebler in Barnaul , 
und Lenormand, nach England und Schottland an | der Akademie so vielfälüg als eifriger Theiïlnehmer “ 
die Herren Lindley, Bentham, Hooker, Greville | Fürderer unserer Sammlungen rent hat uns auch 
und Arnott und nach New-York an die Herren Tor-\in diesem Jahre aufs Kräftigste unterstützt. Das Resultat 
rey und Gray. der butanischen Expedition nach Noor-Saisan, die durch 
Herrn Dr. Gebler's gütige Vermittlung pes 
wurde, ist zwar noch nicht bekannt, aber es ist aller 
Grund vorhanden, an, dem pi Tr Erfolge dersel- 
ben nicht zu zweifeln. 

Um die wesentlichen Lücken des akademischen Her- 
‘bariums mit besserem Erfolge zu füllen, wurde in die- 
sem Jahre ein Verzeichniss der uns fehlenden Pflanzen- 
gattungen verfasst, gedruckt und unseren Corresponden- 
ten zur gefilligen Berücksichtigung mitgetheilt. 

Unter den das Capsche Herbarium bildenden Pflanzen 
waren kaum der dritte Theïl bestimmt; ein ansehnlicher 
Theiïl derselben, so wie eine grosse Zahl von den frü- 
hern unbestimmten Arten unseres Herbariums, wurden 
im Lauf dieses Jahres bestimmt. Ihre Anzah]l mag sich 
über 600 belaufen. 

Dieser vielfältigen und zeitraubenden  Arbeiten unge- 
achtet, wurde mit der Ordoung des Herbariums und 
mit der Verfertigung des Katalogs bedeutend vorgerückt 


Die Gegensendungen aller dieser von Seiten des Mu- 
seums gemachten Mittheïlungen erwarten wir im kum- 
menden Frübjahre. 

Dagegen erhielt das Museum im Tausch gegen frü- 
here Sendungen sebr interessante und schätzhare Mit- 
theilungen, worunter eine Sendung vom Pariser Museo 
bestehend aus Pflanzen vom Senegal und aus dem fran- 
zôsischen Guiana oben an steht. 


Auch das Kônigliche Museum in Berlin machte uns 
eine sehr schätzbare Zusendung von Pflanzen aus ver: 
schiedenen Gegenden, besonders vom Cap und aus 


Brasilien. 


Von Herrn v. Roemer in Dresden erhielten wir 118 
Species javanischer Pflanzen ; und Herr Lenormand 
theïlte uns eine Sammlung von Pflanzen von Teneriffa 
mit, die uns um so werthvoller waren, da wir von 
der Flora der canarischen Inseln bis jetzt wenig besitzen. 


a 


339 
349- 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


336 
-320- 


EEE 


und die grosse Familie der Compositen bis zur Ab-|8. 


theilung der Carduaceen vollständig in Ordnung ge- 
bracht. , 

Auch die botanische Bibliothek hat dieses Jahr eine 
Vermebrung an wichtigen Werken erhalten. Ausser al- 
len im Laufe des vorigen Jabres erschienenen neuen 
Werken, wurden noch mebrere ältere, der Bibliothek 
fehlende Werke angeschafft, unter welchen ich nur des 
prachtvollen Werkes von Martius über die Palmen, 
Les plantes équinoctiales, und Les Mimosées von Hum- 
boldt und Bonpland , die Plantae Hungariae rario- 
res von Waldstein und Kitaibel, und endlich die 
English Botany von Smith und Sowerby erwähnen 
will Im Ganzen besteht die botanische Biblisthek aus 
182 Werken in Folio, aus 217 in 4to und aus 360 Wer- 
ken in Syo, zusammen aus 759 Werken. 


sé — 
OUVRAGES OFFERTS. 


OcroBre. 

21. Hoeï-Lan-Ki, ou l’histoire du cercle de craie, drame 
traduit dû chinois, par Stanislas Julien. London 1832. &. 
22. Blanche et Bleue, ou les deux couleuvres-fées ; ro- 
man chinois, traduit par Stanislas Julien. Paris 1834. 8. 
25. Tchao - Chi - Kou - Eul, ou l'orphelin de la Chine, 
drame traduit du chinois, par Stanislas Julien. Paris 
14834, 8. 24. Annales de la société entomologique de 
France. T. VI. Paris 1837. 8. 25. Annales des mines. 
3e Série. T. XIII. 1. Paris 1838. 8. 26. Bulletin de la 
société Impériale des naturalistes de Moscou. 1858. 
N. IV.8. 27. Muxom OGpenosuu, 444 rpaasa sa Cpncxy 
Hcropuiy mamera spemena. — Byx Cres. Kapagxua y 
Byauuy, 1828. 8. 28. Hapoaue Cpnexe nocrosuue ; u34. 
Byr Creo. Kapaxxua. Ha Iferuney. 1856. 8. 29. Com- 
mentationes de leguminosarum generibus auctore Geor- 
gio Bentham. Vindobonae 1837. 4. 30. M. T. Varronis 
librorum de lingua latina — cum argumentis C. O.Mül- 
leri. Parisiis 1837. 8. 31. Chauffage des habitations et 
des serres par l'eau bouillante; nouvel appareil de Per- 
kins. 8. 32. Journal de la société de la morale chré- 
tienne. T. 13. N. 4. Paris 1838. 8. 33. Physikalisch- 
astronomischer Versuch über die Welten - Ordnung — 
von Augustin Boduszynski. Leipzig 1858. 8 354. Escr- 
citaziont scientifiche et litterarie dell’ Ateneo di Venezia. 
Venezia 1857—1858. IT. 4. 55. Neues System der Pflan- 
zen-Physiologie von F. J. F. Meyen. 2r B. Berlin 1858 


Le 


36. Jahresbericht über die Resultate der Arbeiten 
im Felde der physiologischen Botanik von dem Jabre 
1837 von F. J. Meyen. Berlin 1858 8. 57. Elemente der 
Krystallographie — von Gustav Rose. Zweite Auflage. 
Berlin 1858. 8. 58. Naturgetreue Abbildungen und Be- 
schreibungen der essbaren schädlichen und verdächtigen 
Schwämme, von J. v.Krombholz. Prag 1851. III. nebst 
3 Tafeln. fol. 39. Ortsbestimmungen bei einer Ueber- 
fahrt von Ochozk nach Kamtschatka , von A. Ermann. 8. 
40. Neues System der Chemie organischer Kôrper — von 
P. T. Meissner. Wien 1858. IL. III. 8 41. Essai sur la 
statistique générale de la Belgique par Xavier Heusck- 
ling, et publié par Van der Maelen. Bruxelles 1878. 8. 
42. Trattato di chimica elementare, di Filippo Gassola. 
Napoli 1855—1857. IIL. 8. e appendice. Napoli 1858. 8, 
45. Su l'applicazione della meccanica allo stabilimento 
delle costruzioni e delle macchine — di M. Navier — 
corredata da C. D’ Andrea. Napoli 1836. 8. 44. Di 
quattordici vasi d'argento disotterrati in Pompei — dis- 
corso del Cav. Bernardo Quaranta. Seconda edizione. 
Napoli 1837. 4. 45. Di un vaso greco dipinto — dis- 
corso del Caval. Bernardo Quaranta. 4. 46. Danni della 
mendicita ed unico mezzo di eliminarli nella citta di 
Napoli — del Cav. D. Panvini. Napoli 1856. 8. 47. Is- 
terizione al popolo sulla condotta da tenere in coro di 
Cholera - Morbus — del Cav. Panvini. Napoli 1555. 8. 
48. Tabulae craniorum diversarum nationum delineavit 
Gerardus Sandifort. Lugduni Batavorum 1858. Fasc I. 
fol. 49. Zur Jubelfeier des Professors emeritus Dr. Jo- 
hann Busch in St. Petersburg am 26sten Mai 1858. 4, 
50. The Athenaeum journal of english and foreign lite- 
rature, science and fine arts, January—December. 1838. 
4. 51. Hascabaosauie 0 NPOrPECCHKE — Kaoppe, Huxo- 
raegs 1858. 4. 51. Acrponomuueckia ackuiu I, I. .Iur- 
Tposa — nepeser8 Il. Tapxanoss. C. Il. 1837 — 1858, 
II. 8. 52. Flora Batava N. 108. 112—115. 4. 53. Ph. 


|Fr. von Siebold's Erwiederung auf W. H. de Vriese’s 


Abhandlung — van den Ster-Anijs des Handels, Leiden 
1837. 8. 54. Facsimiles von Handschriften berühmter 
Männer — herausgegeben von A. I. R. Natan. Utrecht 
1857. 4. 55. Mémoires de la société géologique de 
France. T. III. 1° Partie. Paris 1838. 4. 56. Bulletin de 
la société géologique de France. T.IX. Feuilles 20—22. 
8. 57. Bulletin de la société Impériale des naturalistes 
de Moscou. 1838. N V. 8. 58. On the laws of reflexion 
and refraction of light — by George Green Cambridge 
1838. 4. 


Emis le 9 mai 1839. 


- 


Un 


#7 118. Tome V. 


NM 22. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIÉ 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PETERSBOURG. 


PAR 


Ce journal parait irrégulièrement pes feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à $4.-Pétershourg, au Comité administratif de l'Académie, 
place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Acadéinie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des 
gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 

Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par 
l'Académue, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires 
dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages 
manuscrits et imprimés, présentés à l’Acadéinie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance 
scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces 
bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges, 0 


oo 


SOMMAIRE. MÉMOIRES. 12. Sur la température de 130 sources dans la péninsule de la Tauride. Kôvrxx. Ertrait, — 
13. Mémoire sur le genre Pentastemon. Tnravrverren. Extrait. — NOTES. 25. De l’aimantation mutuelle entre des barres 
disjointes. Osrrocranser. 26. Seconde note relative au même sujet. Le -uêus. 


EEE 


MÉMOIRES. 


12. Urner pie TEMPERATUR VON 130 QueLLEnN 


DER TauriscHen Hazginsez; von KOEP- 
PEN (lu le 1 février 1839). 


Die zwischen dem 44° 22’ und 469 9’ nürdlicher 
Breite gelegene Krym gehôrt zu denjenigen Ländern, 
deren Quellen vom Naturforscher noch nicht untersucht 
wurden. Selbst Pallas sagt da, wo er von der Quelle 
des Ssalgirs spricht, nur, dass es ein mächtig kalter 
Quell sei. Die Bestimmung der Temperatur der kalten 
Quellen Tauriens scheint jedoch schon daber interessant, 
weil Humboldt die Meinung aufgestellt, dass zwi- 
schen 40 bis 45° n. B. und bis 3000 Fuss Hôhe, die 
Temperatur der Quellen der mittlern Temperatur der 
Luft gleich sei, während bei geringeren Breiten die 
Temperatur der Quellen niedriger, bei hôüheren dagegen, 
gleich wie in bedeutendern Hühen über dem Meere, 
grôsser als die der Luft ist. 


Wäbrend meines Aufenthaltes in der Krym babe ich, 
unter Anderm, auch die Temperatur der Quellen, wo 
und so oft ich konnte, beobachtet. Obschon es mir 
unmôglich war die Beobachtungen mit solcher Geduld 


anzustellen, wie Wabhlenberg und Kämtz dies thaten, 
so glaube ich dennoch, dass die Bekanntmachung der- 
selben nicht ganz ohne Interesse seyn dürfte. Zu allen 
in den Jahren 1853 und 1854 von mir gemachten Beob- 
achtungen bediente ich mich eines Thermometers von 
Rohde in St. Petersburg; als ich aber im J. 1837 von 
St. Petersburg wieder in die Krym ging, hatte Hr. Aka- 
demiker Kupffer die Gefälligkeit mir, in der mecha- 
nischen Werkstätte der Akademie der Wissenschaften 
ein Paar Taschen-Thermometer zur Reise anfertigen zu 
lassen, bei welcher Gelegenheit denn auch das früber 
zur Beobachtung der Quellen gebrauchte Rohde'sche 
Thermometer geprüft wurde. 


Nur die geringere Zahl von Quellen konnte ich zu 
verschiedenen Jahreszeiten beobachten; die meisten wur- 
den nur eïnmal in drei oder noch üfter wiederholten 
Ablesungen des im Wasser stationär gewordenen Ther- 
mometers beobachtet. 


Auf diese Weise wurden von mir auf der Nordseite 
des Taurischen Gebirges 55, auf der Südseite aber 75 
Quellen bestimmt, die ich nun hier in alphabetischer 
Ordnung aufführen will. Die Angabe der Zeit wann 
die Beobachtungen gemacht wurden, nebst andern Be- 
merkungen, wird man in dem ausfübrlichen, für die 
Memoiren der Akademie bestimmten Aufsatze finden. 


: 


339 BULLETIN SCIENTIFIQUE. _ 3540 


Aïdin-Tscheschmé (Jamantäsch Midas ie 2 im ; Dschemryk :: .12R 
Bereiche von Stilja . 3 6° R. | Elbusly: — die Haplktalle : 7 bis 11,7 
Ajan, die Quelle des Ssalgirs . ! 33 bis, 5 Unterbalb der Metschét . . 10,8 
Aj-Danil: — in Kleïn-Ajdanil oder Lineja . . 9,5 |Eski-Krym, — die grosse oder sogenannte weisse 
In Gross-Ajdanil, unter dem Keller . 9,8 Fontaine 7 bis 9,5 
Aj-llia,/ un Nikitaer Walde PE nt ee 0 7 Die kleinere AE untere Fontaine 6 bis 10 
Aj-Indrit . . . 8 Feodossia: — vor dem Hause des Stadtgouver- 
Aj-Jérin- CASE vies he Béres und neurs + : NE RES 
Wéron . . qu, 8 Die Aletitidler: Quelle . RCA ecne 
Aj-Sséress: Kütschük mime Faure TU AR Die Dei ie: in der Karaïimen- 
Büjük Tschesehmé  . . . . : . 9,5 Vorstadt : : . . CURE 12158 
Puslu :Tscheschmé  . . . . . . 5,5 Die Tataren- rise in der Âge 
Aj-Tima-Tscheschmé, über Nikita . . . 7 sahen Vurstadt. Haba tn 0 COS 
Alüpka, im Gräfl. Woronzowschen Garten, abs Féross: — die Dorffontaine. + : : : . . . 78 
der Rosenlaube RUE CNT Kakujän-Tscheschmé . : * 10,8 
Ueskülja Ssu . . . 7,5 Tschäpa-Tscheschmé : + : . : .: 7,8 
Alüschta, — Bulat-Tscheschmé RENE Dséhé- Gäspra: — Büjük Tscheschmé . . 10 bis 10,3 
mi Tscheschmé) 9bis12,7 |! Ajm-Tscheschmé "+ + : :,.- 9,5 
Kasan Tschesthmé . . . 9 Gürsuf: — die Hauptfontaine + 40 bistd 
Andscheli- sr cr D bei 30 Nihen Die untere Quelle am Meere. . . , . 11 
Tiefe) . > ; D EG 7 Heïlbrunn (Utemisch-eli) - . - . . . . . 97 
Argyn . . - 10 Jenissalä: — Quelle des einstmaligen Dorfes 8 bis 9 
Armenisches Kloëter bei ER, zyvei ci Que Eine andere erst in neuerer Zeit ge- 
len, beïde von . . . É +7 fasste Quelle . . . . - 10 
Arpät. - . . ee ee + + + %5 |Jussif-Tschoräk, am _Wege von Tschufut- Kalé 
Asamät, 10 Werst von à Karsoubasr, 4 auf dem nach Tatarkoj 7 :-. . VC HARTS 
Wege nach Feodéssia : 14,5 | Kalmukkarä? 41% .l'.1 ta 1x6 
Aütka: — Unter dem Dorfe, nicht weit von Kapschür Gide a Dorfes) . SLT OT 
dent Kirdhe *% .!. Sn mé à poba Karabägh, unter Büjük Lambat - 10 bis 12 
Em kleiner be orôsserer Hitze ver- Karassü - Basch (Ursprung des Karassü). , - : 8,5 
siegender Quell, auf einer Mangéla- da Katschi-Kaljon (das Chfitzkische te Born der 
genannten “pr stpeioe CE RE, bl. Anastasia. - . - 10 
Bajdär . . . nc. Kermén-Tschoräch, beï Ki - Ka” zur lin. 
Bäktschissarä): — die: (og Golden) Haupe ken von der obern Katscha . . - . . 8' 
fontaine . . . . 10 Kikinéis: — Kornija Tscheschmé . : - . . . 7,1 
Die Here gontiiné SNS 4219210975 Wirissr Lechokrak "08 TOR ONE 
Borusbaka Tekné . . RSC LE Chalil- Tscheschmé . . . . . . . 8 
Bor-Tschokräk, etwa 3 wéret $ von | Srmpleropol. ROrDERIS eee eau te ED NI IN NES 
rechts vom Wege nach Baktschissaraj 9,5 bis 9,7 | Kos: — Eltigén-Ssu : A 0e Gr AU 
Büjük Lambät (Astira Keschmé). 8,7 bis 10 | Kopkelér - LE, ASS bé à ÉMIS Ce 1 
Bulgaren-Kolonie beï Eski-Krym. st el VOS Fe ST Kütschük - ko): — die grosse Dorffontaine . . . 9! 
Demirdshi, neben der Metschét . 8bis 10,3 Teknedschi Tschéschmé : , . . . 9,5 


Mandria-Tscheschmé (Iukary Tsche- 


Kusse- (oder Krüssenin-) Tschokräk, über Ortalän 8 


schmé . ; . 6,7bis7! Kütschük-Lambât, die Dorffontaine . 7 102 
Ajan- tiochlc lon, dé Urprne des Kütschük-Oesén . : - 10,5 bis 11 
Baches Ajan. . . . + + 8,8 |Kütschük Oesenbäsch: Wrissi MBPUEE - 6,7 
Dermenk6j, Dschumä Dechami Wodtiépéhagé 9bis9,8 |Kutüsowsche Fontaine (SsungüSsu), unweit von 
Dongüs-Chobä Tscheschmé, zwischen der Alma Schémas + 14h son GS . 5 bis? 


und dem Badräk . . Je A. 9 


Épédiiey elos dar segolene et 1e Aa 


os monde hotitinintl 


341 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


CZ 


Kysyltäsch . : : + 10,3 bis 10°,8R. 
Läpata-Tschokräk, über Aj- Wassil : 118 ET 
Laspi, berm einstmaligen Dorfe : . :. Neo 
Liména: Chamyschlyk-Tscheschmé : : . . : 9 
Ajan Tscheschmé ; s 4 1ENURIO 
Magarätsch - - . OM) x 1 NON 
Mängusch 7,2 


Mariä Himmelfahrts- Kloster bei Baktschissaréÿ 118 
Marssanda: — Ajan; unter der Kirche entspringend 8 
Magbdus’ Tscheschmé, 3 Werst über 


dem gewesenen Dorfe : . NOM Te | 
Mschätka, die Dorffontaine . . 10,5 
Muchaljätka . RÉGIE 
Murgudü (das Gr. Wit ide Osnds) ne 
Myschôr, Büjük Tscheschmé . : 1-00 
Nikita: die Dorfquelle Ajän . 8 bis 9 
Otüs: — Ajasmä Tschokräk . . - . . . . . 10 
Paschabagh Tschokräk + + + - + , 9,5 
Paximäas-Fontän, am Ajudäoh . 8 bis 10 
Porssochbäsch-'Tscheschmé: zwischen ratés 
und Wôron . . . . 1,6 
Schajtän. Tscheschmé, beim gewesenen Dorfe 
Katnarfu . . . 11 
Schlapanyn Tschokrék fi: Rs Tschokték ), 
zwischen Demirdshi und Schüima , . . 8,71 
Schüma:— Charagôs-Tschokräk , + + :+ , . 10 
Hadschi-Tscheschmé : - : 8 


Ssasych Tschokräk, zwischen Schélen vid Arpét 9 
Ssawlich Ssu (der Ssawluk-Ssu), der HA 


der Alma. . . 6 
Ssewastopol (Brunnen, 17  Saiben tief). 1 , 40 
Ssimeïis (Dschami-Tscheschmé) . . . - rs 


Ssoblä, neben dem Herrschaftlichen as . 10,7 
Ssoûch-Ssu-Tscheschmé, zwischen Liména und 
Kikenéis . . 6bis6 
Ssudäk, Quelle der chats Golonie an ihrem 
Ursprung is pan - 12,5 
Ssuük-Ssu (Dorf) . . FTNER 
Ssuük-Ssû, im Bereiche von | Kütschük= Lo. 7 
Ssuük-Ssu oder Ajan, bei Gürssuf . . 9bis11 
Staryj-Krym, s. Eski-Krym 
Sympheropol:— die offentliche Fontaine am Wege 
zur Küste . ; 9 bis 10 
Der kleine Quell ir im Stadtgarten ” 9,5 
Tasch Pschokräk, am west]. rer beim Dorfe 
Krinitschki . , HIT NNS,1:..10 
Tatär-Dsholmän . . . 8,3 
Tehanyn Tschokräk, PR + Kütschük- D, 
und Ulü-Oesén . . . . . . 6 di 


Tscherkéss-Kermén: — die Dorfquelle . 7m R 
der Eskikermén'sche Born . .: 5 

Tschismadschi Tscheschmé, Er Stunde von Ki- 

Kinéis' : , ”. . Cd ar ar one 
Tschérguna . . Se ee TD 
Tschufit- Kalé, in dé Schlucht OA dite 1 BA à 
OR EM LOS RTE TRE RE . 10 
Dfakc1 gr el avr 35 3 . 115 
Ulu-Oesen. 


Umér- Tochoréch; pwischen den “Urbächen der 
Alma und der Kätscha . . . . . . . 68 
Uesküt, Dorffontaine . - 9,3 bis 14 
Eine zweite etwas hôher entspringende 


Quelle . . . LS ONE et Me | 
Wéron (Matitsch Teolebelisa 1) à dits st A TTIR 
Zeklitäsch-Tscheschmé, südlich von Ssoblé, in 

der Schlucht Zingenéa Jilga . . . 7,5 
Zürichthal (Jajläw oder D — die ohené 

Fontaine . . . À CLP TU 

Auf dem Pastorate Cr anus L APR É TIRE 
Die untere Fontaine . 11 bis 11,2 
Züzül- Tschoräch, am Berge Züzül 8,7 


Aus diesém Verzeichnisse folot, dass die kälteste 
von allen beobachteten Quellen (Borussbaké-Tekné) sich 
ziemlich hoch im Gebirge über dem grôssten aller 
Krymschen Tataren-Dôrfer Büjük-Oesenbäsch befindets 
Ihre Temperatur betrug nur 4°,7 R. 

Auf diese folgen, ihrer Temperatur nach, die Quel- 
len von 
Eski-Kermén, bei Tscherkéss-Kermén; 
Tuslü-Tschemé, in Aj-Sséres; 

Ssoüch-Ssû, zwischen Liména und Kikinéis; 
die Kutüsowsche Fontaine; 
Ssaulüch-Ssu (die Quelle der Alma) u. s. w. 

Dass in diesem Verzeichnisse von Quellen zwei Brun- 
nen mit aufsenommen wurden, deren Temperatur vom 
Herrn Staatsrath v. Steven beobachtet ist, wird man 
hoffentlich nicht unrecht finden. 


2% — 


13. Dr PENTASTEMONB GENERE COMMENTATIO; 
aucrorE E. R. v. TRAUTVETTER (lu le 
5 avril 1839). 
(Extrait.) 
Vor einiger Zeit fand ich im Kaiserlichen botanischen: 


Garten zu St. Petersburx Gelegenheit, verschiedene Ar- 
ten der. Gattung Pentastemon zu uhtersaehens Indem 


343 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


544 


LU 


ich hiedurch veranlasst wurde, dasjenige-zu vergleichen, 
was bisher über diese Gattung geschrieben worden, 
musste es mir auffallen, bei den Schriftstellern so über- 
aus abweichende Ansichten hinsichtlich der Grenzen und 
der Haltbarkeit dieser Gattung anzutreffen, da Einige 
Pentastemon mit Chelone veremigen, Andere diese bei- 
den Gattungen trennen, aber dabeï auf sebr verschiedene, 
zum Theil hôchst nichtige Kennzeichen sich stützen. Ich 
liess es mir daher angelegen sein, den natürlichen Gren- 
zen zwischen diesen beïiden Gattungen nachzuforschen, 
und das Resultat dieser meiner Untersuchungen ist der 
Gegenstand obiger Arbeit, welche ich dem Publikum 
hier in nuce vorzulegen wage. 

Indem schon den älteren Botanikern die verschiedene 
Tracht (habitus) zwischen Chelone glabra L. und CA. 
obliqua L. einerseits, und Ch. hirsuta L. und Ch. Pen- 
stemon L. auffel , 
generischen Kennzeichen suchten, fanden sie, dass diese 
beïiden, äusserlich so abweïichenden Formen sich leicht 
characterisiren liessen durch den fünften unfruchtbaren 
Staubfaden, der bei den ächten Chelonen ohne Härchen 
war, wäbrend er bei den abweichenden Formen am 
Ende mit Härchen besetzt war; und durch die Staub- 
beutel, welche bei den ächten Formen behaart, bei den 
abweichenden unbehaart waren. 


andrerseits , und sie nach einem 


Eines von diesen bei- 
den Kennzeichen musste mau indessen bald fallen lassen, 
weil neuentdeckte Formen darthaten, dass diese beiden 
Kennzeichen nicht immer Hand in Hand gehen. Man 
strich somit die Staubbeutel aus dem Gattungscharakter, 
während man aber nach dem sterilen Staubfaden noch 
heute die genannten Gattungen unterscheidet, ohne da- 
ran zu denken, dass ein Kennzeichen, welches zu Lin- 
né’s Zeiten zwei Gattungen naturgemäss von emander 
trennte, heute, bei der Masse neuentdeckter Formen, 
dieselben Gattungen sebr wohl naturwidrig theilen durfte. 
Dass dem aber wirklich also ist, davon wird sich jeder 
leicht überzengen, der sich die Mühe machen will, die 
heute bekannten Pentastemonen und Chelonen nach obi- 
gen Kennzeichen zusammenzustellen. Ich habe diese Ar- 
beit nicht gescheut, und habe gefunden, dass weder der 
Kelch, noch die Blumenkrone, noch die Staubgefässe, 
noch auch die Kapseln Kennzeïchen liefern, welche die 
genasnten Gattungen nalurgemäss trennen, dass aber die 
Formen, in Verbindung mit dem Blüthenstande und den 
Bracteen, Kennzeichen geben, welche für die Trenn- 
barkeit der beiden Gattungen sprechen, mdem sie die- 
selben hôchst natürlich begrenzen. Schon Jussieu giebt 
Chelone an ,,calyx tribracteatus‘ und bei Pentastemon 
nflores paniculati, divisuris (paniculae) bracteatis“, und 


dieses Kennzeichen ist in der That eben so wabr, als 
das, auf welches Schreber aufmerksam macht, sagend 
die Samen seien beï Chelone ,,margine membranaceo 
cincta“, bei Pentastemon ,,subglobosa‘. Der Unterschied, 
den ich zwischen Chelone und Pentästemon in meiner 
Arbeit festsetze, besteht nun in Folsendem: 


Chelone: flores spicato-capitati; calyx tribracteatus (in- 
volucro 5-phyllo cinctus); semina lenticularia, 
ala membranacea cincta. (Chelone glabra, ob- 
liqua, Lyoni.) 

Pentastemon: flores racemosi vel plerumque laxe pani- 
culati; calyx nudus; semina angulata. 

Nachdem ich obige Gatlungsunterschiede festgestellt 
und verschiedene historische und anderweitige Bemer- 
kungen über die Gatlung Pentastemon in meiner Ab- 
handlung gegeben, wende ich mich. dort zur Musterung 
der bisher bekannt gewordenen Pentastemon - Arten, 
indem ich sie in 5 Abtheilungen bringe, wie folot: 


E Lecinimr nob.: antheris glaberrimis; stamine sterili 
barbato. 


a. Paniculis contractis, subcylindricis, subverticil- 
latis; pedunculis primariis rhachidi adpres- 
sis; pedicellis abbrewiatis. 

1. Pent. confertus Dougl. 
&. ochroleucus. (P. confertus Bot. Reg.) 
P. violaceus. (P. procerus Bot- Mag.) 

2. Pent. acuminatus Dougl. 

5. Pent. pruinosus Dougl. 

&. Racemis subsimplicibus vel paniculis ramosis, 

laxis; pedicellis plerumque longis. 
* Foliis integris. 
4. Pent. cristatus Fras. (P. érianthera Pursh; — Chelone 
cristata Spr.) 
5. Pent. campanulatus Ait. 


&. purpureus. (P. campanulatus W.; — Chelone 
campanulata Cav.; — Chelone campanuloides 
Andr.) 

B. Jacquini. (P. campanulatus Jacq.; — P. angu- 


stifolius Bot. Reg.) 


;. roseus. (Chelone rosea Brit. Flow. Gard.; 2k 
Chelone anoustifolia H. B. K.) 


ë. atropurpureus. (Chelone atropurpurea Brit. 
Flow. Gard.) 
&. pulchellus. (P. pulchellus Bot. Reg-) 


6. Pent. elegans nob. (Chelone elegans H. B. K.) 
7. Pent. diffusus Doug]. 


345 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


316 


EU 


8. Pent. ovatus Dougl. 
9. Pent. Digitalis Nutt: 

«. albidus- (P. Digitalis Bot. Mag ; — Chelone 
Digitalis Spr.) 

f. pubescens. (P. pubescens W.; — P. hirsutus 
W.;— Chelone pubescens Pers.; — Chelone 
hirsuta L.; — Chelone:Pentastemon Lam.) 

7. laevigatus W.; — Chelone Pentastemon L ; — 
Chelone laevigata Pers. 

à. glancus. (P- glaucus Bot. Reg.) 

e. gracilis. (P. gracilis Bot. Mag.; — Chelone gra- 
cilis Spr.) 

£. attenuatus. (P. attenuatus Bot Reg ) 


10. Pent. frutescens Lamb..(Digitalis dasyantha Pall.; — 
Chelone frutescens Spr.) 
** Foliüs pinnatifido-incisis; antherarum 
valvulis ciliato-denticulatis. 
11. Pent. Richardsonit Dougl. 
12. Pent. tripbyllus Dougl. 


Il. Lertosremon nob.; antheris glaberrimis: stamine ste- 
rili glaberrimo. 

13. Pent: gentianoides nob.: (Chelone gentianoides H. 
B. K.) 

14. Pent. imberbis nob. (Chelone imberbis H. B. K.) 

45. Pent. barbatus nob. (Chelone barbata Cav.; — Che- 
lone ruellioides Bot. Rep.; — Chelone for- 
mosa Wend].) 

16. Pent. speciosus Dougl. 

17. Pent. serrulatus Dougl. 


HI. EntanruERA nob.: antheris pilosis. 


18. Pent. Scouleri Lindl. 

19. Pent. rivularis Doug]. 

20, Pent. glaber Pursh, (P, erianthera Fras.; — Chelone 
erianthera Spr.) 

nemorosus nob. (Chelone nemorosa Bot. Reg.) 

glandulosus Dougl. 

alpinus Torr. (Chelone alpina Spr.) 


21. Pent. 
22. Pent. 
24. Pent. 


Species nobis minus notae et quoad sectionem dubiae. 


25. Pent. albidus Nutt. (P. teretiflorus Fras.; — Chelone 
albida Spr.) 

26. Pent. coeruleus Nutt. (P. angustifolius Fras. Pursh; — 
Chelone coerulea Spr.) 

27. Pent. decussatus Dougjl. 

28. Pent. deustus Doug]. 


29. Pent. (Chelone) formosus Thomps. 

50. Pent. grandiflorus Fras. Nutt. (P. Bradbuni Pursh.; 
— Chelone grandiflora Spr.) 

31. Pent. suffruticosus Doug] 


ee —e<— 


Nu oO, TES. 


25. De L'AIMANTATION MUTUELLE ENTRE DES 


BARRES DisJOINTES; PAR M. OSTROGRADSKY 
(lu le 5 avril 1839). 


1. La question qui va nous occuper nous a été pro- 
posée par M. Jacobi; elle consiste en ce qui suit. 
Autant que l'on veut de barres de fer sont rangées en 
ligne droite, à des intervalles égaux et très petits; on 
aïmante, par un moyen quelconque, par exemple à l'aide 
de l’hélice électromagnétique, une des deux barres extré- 
mes. Le système entier s'aimantera par l'influence de 
cette barre, et au bout d’un temps très court, parviendra 
à un état magnétique fixe. Il s'agit de déterminer cet 
état pour chaque barre. 

Désignons les différentes barres par les numéros 1, 2, 
de n; savoir, celle qui a été aïmantée par 1; sa voisine 
par 2; la voisine de celle-ci par 3, ainsi de suite. Désignons 
ainsi par l'unité la quantité de magnétisme excité dans la 
première barre, c'est-à-dire dans la barre 1; et admettons 
avec M. Jacobi, que chaque barre n'agit que sur ses VOI- 
sines, sans influer sur les barres plus éloignées, et qu'une 
barre ayant M pour magnétisme excite, dans les barres 
voisines, le magnétisme Mu; w étant < 1. 

Cela posé, M. Jacobi conçoit que la barre 1, ayant 
reçu l'unité de magnétisme, excitera dans la barre 2 le 
magnétisme w, la barre 2 excitera dans la 3 le magné- 
tisme w?, la barre 3 excitera dans la 4 le magnétisme wÿ, 
ainsi de suite jusqu’à la dernière barre 7 dont le mag- 
nélisme aura «71 pour expression. 

La barre n ayant le magnétisme «"—{ réagira sur la 
barre n—1, et y dévelloppera le magnétisme w” en sus de 
celui qui y était déjà, de manière que le magnétisme de 
la barre n—1 sera w"-2+w"; avec ce magnétisme, la 
barre n —1 réagira contre la voisine n — 2, et au mag- 
nétisme «/"—$ de celle-ci ajoutera w°71 + w"+#; la barre 
n—2, au magnétisme w"-# de la barre #—5, ajoutera 
w7—3 + @ Æ w"+3; ainsi de suite jusqu'aux barres 2 et 1 
dont l'état magnétique sera représenté respectivement 


par 


347 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


‘348 


LU 


© + @5 Ho +... + 024 
1+02+ 0 + eo +... + w27TA 
Maintenant tout le magnétisme «26444 +... 0202 
de la première barre qui n'a pas encore agi sur 2, y 
exercera son influence et augmentera le magnétisme de 
+ es + u+... + «#1, ainsi le magnétisme de la 
seconde barre sera 


6 +205 + 206$ +... + 20778 + 271 

le magnétisme 245 + 205+....26278 LR de la 
barre 2 qui n'a pas encore agi sur 3 ajoutera au mag- 
nétisme @? + w* +...+ 22, de cette barre la quan- 
tité 204 + 206 + 208 +. +26 224042, ainsi de 
suite jusqu’à la barre » qui, ayant recu un accroissement 
de magnétisme, réagira avec cel accroissement contre la 
La barre 
n—1 réagira avec tout ce qui n'a pas encore réagi 
contre la barre 7—2, celle-ci réagira contre 7 —5, 
ainsi de suite. Une espèce d'onde magnétique fera 
mdéfiniment des excursions entre les barres extrêmes; 
le magnétisme de chaque barre sera représenté par une 
série infinie. Les sommes de toutes les séries exprime- 
ront l'état final du système. 


barre 7— 1 et augmentera son magnétisme. 


Le mode d'action, entre les barres disjointes, qu'on vient 
d'expliquer, pourra paraitre au premier abord inadmissible, 
et il le serait en effet si l’on avait pour but de trouver 
l'état variable du système, car il est impossible d'ad- 
mettre qu'une barre aoisse sur une de ses voisines sans 
agir en même temps sur, l'autre. Mais avec la plus 
légère attention, on ne tardera pas à reconnaître que, 
le magnétisme total de chaque barre ne dépendant point 
de l'ordre dans lequel les différentes parties se sont 
réunies, le mode d'action dont il s’agit conviendra par- 
faitement à l'état final du système et nous l’adopterons 
à cause de Ja facilité qu'il présente pour le calcul. Au 
reste, nous nous dispensons de la discussion de l’hypothèse 
de M. Jacobi; nous nous reposons sur l’habileté de ce 
célèbre physicien. 5 


S'il n'y avait que deux barres, on formerait sur le 
champ les séries 


++ ct Lu + u8 + etc. 
© + 65 + 05 + w7 + etc. 
qui en représentent l'état final. La première de ces 
séries, appartient à la première barre, et la seconde à 
la barre 2. Les états finals seront respectivement 
1 m 


* 1—02? 


Il est encore très facile de trouver les séries pour! les 
cas de trois barres, les séries dont il s’agit sont: 
d+ 03 2 + 4u$ + 868 + 166,10 + 32613 + etc. 
& + 20% + 405 + 8w7 + 160 + 52011 + etc. 
63 + 2404 + 90$ + 80° + 16010 + 52412 etc. 
et leurs sommes 


Hg wi « wi 
1—202? 1—901 1 —20 


exprimeront respectivement le magnétisme final des 


barres 1, 2, 3. Bien entendu qu'on suppose w LT 


Dans le cas d'un nombre quelconque de barres, la 
formation des séries, représentant le magnétisme final 
devient très pénible; ainsi on est obligé de sommer les 
séries dont il s’agit sans les avoir formées. 


Fr #7 D #5 


Dar, Éspxowr se Ligne 
les quantités de magnétisme contenu dans les barres 
1, 2, 5,....i...n après que l'onde magnétique est 
allée de 1 à n, x fois, et revenue aussi x fois. Appelons 
de même par Z, Lin Lans Pise Eee 
les états magnétiques des mêmes barres après que l'onde 
est allée de 1 à n une fois de plus; mais avant qu'elle 
soit revenue, et voyons ce qui va arriver pendant son 
retour de 7 à 1. 


2. Appelons par }; 


2x? 


) 


n>x 


sx? 


Le magnétisme Z,,, de la barre 7 ne changera pas 
ainsi 


ose + 1 = Zn g° 


Au magnétisme Z,_:,,, de la barre 7 — 1 s'ajoutera 
F2) = 02Y, due à la 


nn 
portion F,,»+1—%h,X. du magnétisme #,,,,4 ap- 
partenant à la barre ». Car la portion dont il s'agit n'a 
pas encore agi sur 7—1, nous aurons donc 


w4T, 


oise — Loi; st mx 
de la même manière le magnétisme Z,_;,,, de la 


la quantité w(Y,,,+ 1 — 


barre n— 2 augmentera de 
(Paix +1— Fn=is x) =vdr,_ Lx) 
par l'action de la partie 
SET VE à 
du magnétisme F,_,,,, appartenant à la barre n—1; 
partie qui n'a pas encore exercé son action: ainsi 
Fonux+i=Za-vz +445, 
et en général 


F,s+1= Zn + CAF ie 


n—1sx 


349 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


390 


pour i= 1 
À pie 1 As Dm AT, 


Après que l'onde magnétique est arrivée en 1, cette 
barre, aura pour magnétisme +, ,—=47,,, 31 
et elle agira avec Ja portion Z,,,, ,; — Z,,,=42Z,,, 
de: ce magnétisme sur la barre 2; donc le magnétisme 


F,,,41 de celle-ci se trouvera augmenté de «4Z,,, 


et nous aurons 
Lasxta = Fasx+i + 042,» 
Le magnétisme de la barre 2 étant Z,,,, ,. Mais la 
portion Z,,, de ce magnétisme ayant déjà agi sur 3 
Îl'n'y aura que Z,,41 — 2,» =42,% qui l'exer- 
cera contre cette barre et augmentera son magnétisme 
de w4Z,,, donc 
Lam = Yurts À 042,2 
et en général 
AT ‘FRET +w4Z, Ü—tx 
pour in 
ati imapt + 042, =,» 
3. Les équations précédentes entre les F et les Z sont 


renfermées dans celles-ci 
is x + 1 — 


(1) pl Zi,z +uA4T; ss 
Z;,2Y1=— — <ix +1 FE 


AZ,» 
la quantité è pouvant recevoir successivement les valeurs 
172,0 0; n, mais toutefois il faut qu'on fasse 
M 0, Fine — 
Les équations (1) à différences finies partielles mais 
linéaires et à coëflicients constants s'intégreront donc 
avec facilité, et après en avoir tiré la valeur de F:,, ou 


x 
celle de Z. 


1x 


0. 


il faudra y faire = Mais il y a à 


1 


remarquer qu'en s'y prenant de cette manière on est ob- 
ligé de résoudre une question plus difficile que celle qui 
est proposée. On doit d'abord trouver F;,, ou Z,. 


pour x quelconque, et puis déjà passer à la valeur d'une 
de ces quantités’ relative x # = 2 Cette‘dernière valeur 


étaiit'la seule dont nous aÿons besoin, il convient de la 
chercher directement. Et d'ailleurs, la connaissance de DES 

ou de Z,, ne nous apprendrait absolument rien, car 
lar quantité dont il s'agit ne se rapporte nullement à 


l'état variable du système. 
Faïsons d'abord observer que 
= 


F,0+ 4F, 50 + 4F;,1 + 4F, 2 + 4F; bat «+47; x —1 


Fe y 1 
donc, en désignant par U, la valeur de F,,, pour =—, 
nous aurons 

V;= F,0+ 4Y;0+4F, hs +4F;:+4F;,3+etc, 
nous aurons aussi 


U;= Z,0 + Z: PE Lisa + Zn t Z is + etc. 


La quantité U; représentant le magnétisme final de Ja 
barre ë, nous allons nous occuper de la détermination de 
celle quantité. 


Pour cela, ajoutons: ensemble les équations (1) et puis 
ajoutons les encore après avoir changé dans la première 
x en x + 1 nous aurons 
bx +1 —0 AE 
Désignons maintenant par Ÿ; et par Z; les fonctions 
génératrices de 47, et 4Z,,,, c'est-à-dire faisons 


ä F;,=4 F0 Sr p Fiit+ 4 F;,2t 70 AT, st + etc. 
Zi= 42,,0 + 4Z;,1t + 4Z;,aû + 42,35 + etc., 
t étant une variable quelconque. 
Les équations génératrices de (2) sont: 
Z; = FE +or;,,; 
F;— AF0— ,Z Z;:3hù Fig 4Fi po 
t t 
En y faisant 1 — 1, et en prenant en considération que 
dans cette hypothèse re 
Feu je Z= 
nous aurons 
ou = ob; + ol; ;3+ 
U;= « js +oU, pat Fiir i+v0 
or F:,,,9—=0 quel que soit é, puis À étant différent de 
l'unité, Zo=0Z;-1,0, ainsi pour # différent de l'unité 
(4) ju, — = 00; _+# oU; +; 
pour 2=1, Z,o1, Z;-,,,—0, U;_,—0 done 
U' = 1+wUs, pour i=n, U;,, =0 et UV, —=wU,_, 
ainsi la première des équations (3) se réduit à l'équa- 
tion (4), et l'on peut admettre que cette équation a lieu 


1 
2, 5... pourvu qu'on fasse U, = 
et U,.,-, =0: 
La seconde des équations (3) conduit au même ré- 
sultat que la prentière, car pour À différent de lunité, 
ùF; +io—=0 


Zo 


Z,o—02; 1,0 — wF; +10 


—02;_;,0 — 4 


pour iZt, 


’;,1 — 02; _ 10 — 
et pour é— 1 


Zi-y0=0 F5 —w ot. 


351 BULLETIN 


SCIENTIFIQUE. 


352 


ET 


En intégrant l'équation (4) de manière qu'on ait 
1 
== Z pour i=1 
U;, ; =0 pour i=n 


on trouve 
U;= 2/1 (CŒNACTO ME SE Visas) 
RE M Re 
En faisant dans cette finale ES 2 NS. 
on aura l'état final des barres 1, 2, 5..... n. 


9 on 


… Si l'on faisait 72 ou n 
formules que nous avons déjà obtenues. 


retrouverait les 


Si le magnétisme communiqué à la première barre 


était réprésenté par M, au lieu de l'unité, on aurait 
trouvé alors 
———nñn—î+)1 a 
D mon das) — (1— V1 —401?) 
É ENT LM ANNE 


26. SECONDE NOTE SUR LE MEME SUJET; PAR 


M. OSTROGRADSKY (lu le 12 mai 1839). 


Dans la note précédente j'ai traité une question re- 
lative à l'aimantation des barres disjointes, qui m'a 
été proposée par Mr. M. Jacobi. Cet habile physi- 
cien a depuis généralisé sa question, et cette géné- 
ralisation exige qu'on sjoute quelque chose à la note que 
l'on vient de citer. M. Jacobi demande actuellement 


= b')EX, (as +1 — 
u; — 1 


É P : X , 
« et étant les racines de l’équation #3 — dit 


Dans le cas proposé par M. Jacobi, il faut supposer 
que tous les X sont zéro, à l'exception d'un seul, et, 
pour plus de commodité, nous compterons les numéros 
des barres, à partir de celle qui a été primitivement 
aimantée, qui portera le numéro 1. En comptant de 
celle manière, et en désignant par é le numéro de la 
barre que l'on veut considérer, et par X le numéro de 
la dernière barre, qui se trouve du même côté que à, 
nous aurons 

(ak— it: —pi—it1) (an—À+1 Fa Br AH 1) 


n désignant le nombre de toutes les barres, et « et £ 


les racines de l'équation X? — = +10. On suppose 


pr—s+1) EE, (an+1 pes p"+1) Ex, (ais ve 
1 


pari 


que l'on traite le cas où l’on aimante, non pas une des 
deux barres extrêmes, mais une barre quelconque de 
la série. On peut énoncer la question encore plus géné- 
ralement, en supposant que les barres, en partie ou en 
totalité, ont été primitivement aimantées. Désignons par 
les numéros 1, 2,...n les barres, dont nous allons con- 
sidérer l'état magnétique, et supposons que le magné- 
tisme primitif d'une barre à soit représenté par Æ, re- 
présentons par u; son magnétisme final, et par w une 
fraction ayant la même signification que dans la note ci- 
tée. La barre à recevra de celle qui la précède la quan- 
üté œu;_, du magnétisme, et de celle qui la suit CL PAPE) 
ainsi son magnétisme fotal aura pour valeur « CAren 
+ou;_, +. Nous aurons donc 
u; ou, + œu;_, + X:. 

Cette équation doit subsister pour toutes les valeurs 
de à, depuis 1 jusqu'à 7 exclusivement; car pour les 
barres extrêmes, savoir (1) et (7), comme le magné- 
tisme n'y vient que d’un seul côté, 


U ous + À, 
Un — lys Fe LA 
On peut, au reste, comprendre les barres extrêmes 
dans l'équation générale, pourvu que l'on fasse u, = 0, 
Un+y—=0. De cette manière l'équation 
u; —ou;4, + ou; + À; 

aura lieu pour toutes les barres, et il ne reste qua lm- 
tégrer. 


l'on aura 


L'intégration effectuée, on trouve 


bis) 
B"T1) 
que le magnétisme primitivement excité, soit représenté 


par 13 si ce magnétisme était M, il faudrait multiplier 
par M la formule ci-dessus. 


D -e—— 


MATÉRIAUX MANUSCRITS. 


Séance du 8 mars. Ueber die Zerfällung ganzer Zahlen in ibre 
Factoren, par M. Collins. 

Séance du 5 avril. Ueber einen Gräberfund im Moskau'schen 
Gouvernement, par M. Küppen. 

Séance du 19 avril. Ueber das chemische und magnetische 
Galvanometer, par M. Jacobi. 

Séance du 3 mai. Ein Paar Folgerungen aus dem Vandermon- 
de’schen Lebrsatze, par M. Collins. o 


on —————————_—_——— 


Emis le 10 juin 1839. 


a ———_—_—_——————— 


Tome V. 


ANS 23. 24. 


#2 119.120. BULLETIN SCIENTIFIQUE 


PUBLIÉ PAR 


L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE SAINT-PETERSBOURG. 


Ce journal parait irrégulièrement ri feuilles détachées dont vingt-quatre forment nn volume. Le prix de souscription d’un volume est 
de 5 roubles assign. en Russie, et de 1 YA écus de Prusse à l'étranger, On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, 
place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEPFF, libraire, commissionnaire de l'Acadéinie, place de l'Aimirauté N° 1.— L'expédition des 
gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. 


Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par 
l'Académue, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires té 
dans le; séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in ertenso; 3. Analyses d'ouvrages 
manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance 
scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Anuonces 


bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges. 


SOMMAIRE. MEMOIRES. 


14. Sur le galvanomètre chimique et magnétique. Jacow., — NOTES. 27 Note sur un nouvel 


ellipsographe. Léxix. 28. Rapport sur différents objets d'art exhumés dans le gouvernement de Moscou. Kôrrex. 
————————…—…—…—…—…—…—…—…—…—…—….….….…— — —————  —_— 


MÉMOIRES. 


14. UEBER DAS CHEMISCHE UND MAGNETISCHE 
GALVANOMETER; VON M. JACOBI (lu le 19 
avril 1839). 


Bald nach der Erfindung der volla'schen Säule, be- 
diente man sich häufig der bekannten Wasserzersetzungs- 
apparate , als eines Maasses um die Wirkung der ver- 
schiedenen Säulen, nach der Anzahl oder Grôsse der 
Elemente, der Stärke der Ladung u. s. w. mit einander 
zu vergleichen Man kam aber hierbei zu keinen, oder 
pur zu unerheblichen Resultaten, auch nicht sobald 
zum Bewusstsein, dass dieser Mangel an Erfolg, noth- 
wendig der Unzulanglichkeit der Beobachtungs- oder 
ielmehr der ganzen Betrachtungsweise zugeschrieben 
werden müsse. ÆErst das Ohm’sche Gesetz und Fech- 
ner's Untersuchungen haben uns den Einfluss kennen 
gelebrt, den die verschiedenen Elemente der geschlos- 
senen Kette ausüben, und wie derselbe in Rechnung 
zu bringen sei. — Neuerdings hat sich Faraday in sei- 
ner ten Reïhe der Wasserzersetzungsapparate, die er 
Volta - Electrometer nennt, bedient, um das von ihm 
aufgestellte Gesetz zu bestätigen, dass die electrolytischen 
Zersetzungen, welche innerhalb der geschlossenen Kette 
vor sich gehen, sich verhallen, wie die Aequivalente 


der zersetzten Substanzen, oder vielmehr: dass die elec- 
trolytische Zersetzung, das eigentliche Maass für die che- 
mischen Aeqnivalente abgäbe. Da nun dasselbe Gesetz 
auch für die Batterie gilt, und jadem Atom der zer- 
setzten Substanz ein Atom Zink entspricht, das in jeder 
Zelle der Batterie aufgelôst wird, so kann man mit 
Leichtigkeit eine ôkonomische Vergleichung bilden und 
die Kosten einer jeden electrolytischen Zersetzung be- 
rechnen. Man übersieht, dass es in letzterer Beziehung 
hauptsächlich darauf ankommt, die Zersetzung durch so 
wenig Plallenpaare wie môglich herzustellen, ‘dass es 
ferner, wenn dieselbe einmal vor sich geht, vüllig 
gleichoültig ist, ob die Batterie stark oder schwach ge- 
laden ist, also mebr oder weniger kräftig wirkt, ob sie 
constant ist oder ob sie, wie die gewôhnlichen Hydro- 
ketten, schnell in ihrer Wirkung abnimmt, endlich ob 
die Electroden, zwischen welchen die Zersetzung vor sich 
geht, eine grüssere oder geringere Oberfläche darbieten. 
Indessen ist die rein okonomische Frage gewôhanlich 
nicht das Einzige; häufig macht sich auch die Zeit, in 
welcher eine Production geliefert werden kann, als we- 
sentliches Element geltend; noch andere zufällige Be- 
stimmungen {reten auf, welche modificiren und beschrän- 
ken. Einer allgemeinen Betrachtung lässt sich dieser Ge- 
genstand nicht unterwerfen, da es durchaus auf specielle 
Umstände ankommt. Es fragt sich aber, ob es, unge- 
achtet dieser Nebenumstände, überbaupt irgend einen 


Vorlheïl darbietet, das Minimum der Plattenpaare, das 
zu einer electrolytischen Zersetzung erfordert wird zu 
überschreiten , und ob, wenn, man, eine -energischere 
Wirkuñg durch eine mehtplaftige Batterie erhält, dicht 
viel mehr Nachtheile, sowohl in Bezug auf den ükono- 
mischen Effect als auch in Béiué! auf Uiet/Zéit der Pro- 
duction, eintreten. Nach dem Ohm'schen Gesetze ist 
dieses in der That der Fall, wenn man auf die La- 
dungsphänomene keine Rücksicht nimmt, und den Lei- 
tungswiderstand des in die Kette gebrachtén Electroly- 
ten, als eine constante Grôsse ansieht. Wir werden spä- 
ter sehen, welche Modificationen hierbeï eintreten, 

Es wird von vielen Physikern stillshweigend ange- 
nommen, dass die chemischen , thermischen und mag- 
nétischen Effécte des Stroms proportional zu einander 
sind. Ein experimenteller Beweis dafür ist, mit Aus- 
nahme einiger dahin schlagenden Arbeiïten von Pouil- 
let, so viel mir bekannt, nicht géliefert ; Alles berech- 
tigt aber zu dieser Annahme. Von den physiologischen 
Effecten kann man dieses nicht behaupten, weil noch 
kein Maass dafür aufgefunden ist. Dieser Proportionalität 
der Effecte gemäss kann keine Unterscheidung der Strôme 
nath den verschiedénen Electricitätsquellen mehr zuge- 
standen werden; und in der Thät, lassen sich alle oder 
die meïsten bemerkbaren Anomalieen , entweder léicht 
durch Rückführung auf das Ohm'sche Gesetz erklären, 
oder verschwindèn schon von sélbst vor eiuer wirkli- 
chen Méssung. Jeder Beweïis für den Parallelismus der 
verschiedenen Effecte ist also zugleich als ein indirécter 
Beweis gegen die Annahme besonderer specifischer Ei- 
genschaften dieser oder jener Strôme Zu betrachten. 
Diese und noch eine andere practische Rücksicht ver- 
anlassten mich zu einer Reïhe von Versüuchen über 
die chemischen und mägnétischen Effecte des galva- 
nischen Siromes, und zwar schien es mir nothwen- 
dig, mit stirkern Strômen zu ôperiren als bisher 
geschehen war. Ist der Parallelismus beider Effecte 
erwiesen, so kann man, eben so Wie für die Was- 
serzersetznng, auch für den Magnetismus die Frage 15- 
sen, welche Kosten die Unterbaltung einer gewissen 
magnetischen Intensität oder der Bewegung eimér elec- 
tromagnetischen Maschine erfordert. Man darf während 
des Ganges der letztern, nur eine eingeschaltete Bus ole 
beohachten, die vorher irgend wie auf einen Electrolÿten 
bézôwen worden. Aus den Ablenkungen der Nadel wird 
sich mit grosser Sicherheit die Consumtion des Zinks 
ersehen lassen, wobei noch der merkwürdige Umstand 
Stalt findet, dass jede Modification im Gange der Ma- 
schine zugleich die Stärke des Stromes und mithin den 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. OR QE) 


:méchanismius zézuSchréiben sei. 


chemischen Effect in der Batterie afficirt. Ja, aus der 


“Bévbachtung der Bussole ergiebt es sich, wie ich bei 


einer andern Gelegenheit, zeigen werde, sogleich, ob 
der veränderte Gang der Maschine, der Batterñe oder 
dem eigentlichen Bewegungsapparate mit seinem Arbeits- 
Es ist dieses ein we- 
sentlicher Vorzug den die electromagnetische Triebkraft 
vor allen andern voraus hat. 

Die Versuche, welche ich die Ehre habe der Acade- 
mie vorzulegen, beschränken sich nür auf die Verglei- 
chung des magnetischen Galvanometers und dés Volta 
electrometers. Dass die Angaben des letztern,. das sich 
auf die Wäasserzerselzung bezieht, der Zinkconsumtion 
in der Batterie entsprechen, sehe ich durch Faraday's 
und Daniell’s Versuche s0 als erwiesen an, dass ich 
einer weitern Bestätigung derselben mich überheben zu 
künnen glaube. 

Als magnetisches Galvanometer bediente ich mich der 
in einer frühern Arbeit erwähnteñ, nach Nervander's 
Angabe construirten Tangentenbussole, bei welcher die 
Stärke der Strôme bis zu einer Ablenkung von etwa Gu° 
den Tangenten der Ablenkungswinkel proportional ist. Von 
der Construction dersélben will ich nur Folgendes er- 
wähnen: Da die Nadel an einem etwa 1’ langen Seïden- 
faden suspendirt ist, so würde die lange Dauer der 
Schwingungsbewegungen, nicht nur viel Unbequemes ha- 
ben, sondern Beobachtungen der Art éigentlich ‘anmüg- 
lich machen. Deshalb ist in der Mitte der Nadel unten 
ein kleiner Flügel von Platinblech befestigt, welcher in 
ein Gefäss mit sehr reinem und feinem Oel taucht. Die 
Viscuosität des letztern bringt nach einigen Schwingun- 
gen die Nadel vollkommen zur Ruhe, ohne zu verhin- 
dern, dass sie mit grosser Genauigkeit auf den Normalstand 
zurückgeht. Quecksilber, auch das reinste, statt des Oels 
ist nicht zu gebrauchen, weil die Schwingungsbewegun- 
gen ébenfalls sehr lange währen , und die Nadel in der 
Ruhe oft um mehrere Grade vom Normalstande diffe- 
rirt. So éïinfach dieses Mittel ist, so verdankt die Tan- 
gentenbussole ibm doch eïnen grossen Theil ihrer Brauch- 
barkeit 

Der angéwandte Waässérzerselzungsapparat Lietét: nichts 
Eigenthümlichés dar Die gemenglen Gase wurden géméin 
schaftlich über Wasser in einer Rôhre aufgefangen, wel- 
che 110 Cubikcentiméter fasste ünd in Cubikcentimeter 
getheiïlt war. In den folsenden Tabellen sind zwar {utel 
Cubikcenfimeter angegeben, indessen machen Capillarität 
und Parallaxe die Becbachtungen bis auf 0,5 ungèwiss. 
Die Platinelectroden waren */” breit und 3” lang, die 
Flüssigkeit zwischen denselben verdünnte Schwefelsiure 


357 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


298 


mm 


von 1,5 spec. Gew., wobei, nach Faraday's Angabe» 
wenig,oder gar keine Absorption der Gase Statt finden 
soll. Die Bussole und das Voltaelectrometer befanden 
sich hintereinander in der Kelte. An letzterm wurde 
die in einer bestimmten Zeit entwickelte, auf den at- 
mosphärischen Druck zurückaebrachte Gasmenge beob- 
achtet, aber nicht wäbrend der Entwickelung selbst, 
vielmehr wurde die Kette am Anfange der Zeitbeob- 
achtung a tempo mit dieser geschlossen, und nach Be- 
endigung derselben a tempo wieder aufgehoben, Es bn- 
det hierbeï zwar einige Ungewissheit in der Zeitbeob- 
achtung Statt, ist mdessen die. Einrichtung des Oeffnens 
und Schliessens gut und bequem, so mag dieselbe nicht 
mehr als 0°,3 betragen. Anders ist es mil dem Umstande, 
dass nach Aufheben der Kette die zuletzt gebildete Gas- 
blase nicht mehr in der Rôhre aufsteigen kann, weil sie 
nicht Druck genug hat, um die Capillarität in der .Gas- 
ableïtungsrühre und die Wasserhôhe in der pneumati- 
schen Wanne zu überwinden. Da sich ausserdem die 
Flüssigkeit zwischen den Platinplatien bei starken Strô- 
men bedeutend erhitzt, nach dem Aufheben der Kette 


sich aber plôtzlich abküblt, so wird auch bhierdurch! 


nicht nur das Entweichen der zuletzt gebildeten Gas 
menge verhindert, sondern auch ein Zurücktreten des 
Wassers in dem Gasableitungsrohre veranlasst, welches 
oft auf die folzende Beobachtung einen Einfluss hat, in- 
dem eine namhafte Zeit verstreicht, ehe dieses Wasser 
_Wieder ausgetrieben wird. Es ist daher gewobnlich die 
Vorsicht beobachtet worden, kurz vor der eigentlichen 
Beobachtuns , die Kette einige Secunden lang zu schlies- 
sen , und einige Gasblasen ausstreichen zu lassen. Unge- 
zachtet dieser Fehlerquellen, welche verursachen, dass 
‘die gemessene Gasmenge etwas geringer ist, als die 
wirklich entwickelte, scheint mir diese Beobachtuns den_ 
moch sicherer zu sein, als dicjenige, wo die Gasmenge 
während der Entwickelung selbst gemessen wird, oder 
als’ die , woman die Zeit, in welcher sich ein bestimm_ 
tes Gasvolumen entwickelt , beobachtet. Das durch Auf- 
Steigen der Gasblasen verursachte Aufwallen der Flüs- 
sigkeit macht den Stand derselben immer äusserst un- 
gewiss. Der von Bischoff angegebene , sonst sehr sinn- 
reiche Apparat (Gehler's physik. Wôrterb. 4ter B. 21e 
'Abih:884) konnie aus verschiedenen Gründen, hier keine 
“Anwendung finden. Da sich während der-Beobachtungen 
der Stand der Nadel etwas verändert, so sind die in der 
zweiten Columne der nachfolgenden Tafeln }angegebenen 
-Winkél, die Mitte]l aus den anfänglichen nd Endablenkun- 
“gen. In den ersten Columnen ist die Anzahl der Elemente 
angeseben, voraus die Batterie bei den verschiedenen 


Strômen bestand. Die Zinkplatten hatten 6’ Seite und 
befanden sich in Kupfertrôgen von einer besondern 
Construction, deren Beschreïbuns ich einer andern Ge- 
lesenheit vorbehalte. Für den gegenwärtigen Zweck 
kommt es hiarauf weniger an, da die Suwôme wirklich 
gemessen worden sind; es genüot, zu wissen, dass die 
stärkern oder schwächern Strôme durch angemessene 
Vermehrung oder Verminderung der Anzahl der Plat- 
tenpaare hervorgebracht worden sind. Pouillet hat das- 
selbe bewirkt, indem er im Voltaelectrometer entweder 
Flüssigkeiten von verschiedener Leitungsfähigkeit an- 
wandte, oder Electroden verschiedener Beschaf- 
fenheit nahm. Die Dauer der Beobachtungen betrug 2, 
bei den .Versuchen mit 12 Plaitenpaaren aber nur 13/4", 
da die calibrirte Robre, worin das Gas aufgefangen 
wurde, für eine längere Entwickelung zu klein war. 
Mebr als 13 Plattenpaare sind nicht angewandt worden, 
weil der Gasapparat die starke, durch bedeutende Strôme 
veranlasste Erwärmung der Flüssigkeit nicht gut ertrug, 
und ein jedesmaliges Abküblen zuviel Zeit erfordert 
bätte. Die Gasentwickelung in den Tabellen ist für eine 
Minute berechnet. 


yon 


Tab. I. 


— 
Berechnete 
in 1/æG | Gasmenge 
Cubcent. | Cubcent 


Anzahl Berechnete 
der Plat- 


tenpaare. 


Ablen- 
kuvgswin- 


kel a. 


Gasmenge 


Gasmenge | 
in Procenten 


Die .vierte Columne ist nach der Formel berechnet 
G =,52 tang..«, wo die Constante, welche für 1 
Zeïitminute und für Cubcent. gilt, nach der Methode 
der kl. Q. aus den 11 Beobachtungen gefunden ist. 


Bei. den folgenden] Versuchen der Tab.IL ist von den 
schwächern;zu den stärkern Strômen übergepangen wor- 


den, sum zu seben ob die Erwärmung der Flüssiskeït 


zwischen den Platinplatien, wenn sie allmälig abnimmt 
oder zunimmt, einen wesenllichen Einfluss ausübt. 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


360. 


mg 


Tab. II. 


Anzabl Berechnete | Berechnete 
der Plat- 


tenpaare. 


Ablen- 
kungswin- 
kel a. 


Gasmenge 
inf’ = G 
Cubcent. 


Gasmenge | Gasmenge 


Cubcent. 


in Procenten 


100 
100, 4 
98, 2 
99, 6 
98, 5 
99, 5 
101 
99, 7 
101,2 
100, 7 
99, 2 


8, 5° 
13,75 
18, 65 
22,9 
27 
31,3 
34, 85 
37, 65 
40 5 
43 
43,85 


Die vierte Columne ist nach der Formel G = 53 tang « 
berechnet, wo der constante Coëfficient ebenfalls nach 
der Methode der kl. Q. gefunden ist. Dass die bei- 
den Constanten etwas von einander abweïchen, mag 
daher kommen, dass beï der letzten Reïhe, nament- 
lich die stärkern Strôme viel weniger constant waren 
wie früher, so dass der Stand der Nadel nicht so 
scharf beobachtet werden konnte, Dieses stärkere Wogen 
ist indessen weniger der Batterie als dem Voltaelectro- 
meter und dessen Ladungserscheinungen zuzuschreiben. 
Berechnet man beïde Beobachtungsreihen zusammen, sv er- 
bält man die Formel G = 52,45 tang. «. Nach Beendigung 
der letzten Beobachtungsreïhe wurde noch ein Versuch 
mit 25 Plattenpaaren angestellt Die Ablenkung bet ug 
im Mittel 54 40° und die Gasentwicklung in 1 Mi- 
nute 77 Cubcent. Die Rechnung giebt 74 Cubcent., 
welche Differenz theïils den besonders starken Schwan- 
kungen der Nadel, theils dem Umstande zugeschrie- 
ben werden muss, dass über 50° hinaus, das Ge- 
setz der Tangenten für die Bussole nicht mehr in aller 
Strenge gilt. Uebrigens stimmen die berechneten Werthe 
mit den beobachteten nahe genug überein , um das Ge- 
setz zu besläligen, dass: die Wasser zersetzung , der 
durch das magnetische Galvanometer gemessenen Stärke 
der Strôme proportional ist. 


Der schwächste Strom, den Pouillet bei seinen Versu- 
chen (Compte rendu 1537, Tom. IV, p- 790) anwandte, 
bedurfte 919” um 2 Cubcent. Hydrogen oder 5 Cubcent ge- 
mengle Gase zu erzeugen, was für 1’ ungefähr 0, 2 
Cubc. ausmacht. Mit 25 Plattenpaaren wurden in dersel- 
ben Zeit nach den obigen Versuchen 77 Cubcent. er- 
zeugt. Das oben ausgesprochene Gesetz gilt also inner- 


balb der ziemlich weiten Grenzen von Strômen, die 0,2 
Cubrent., bis zu solchen, die 77 Cubcent. gemengle 
Gase in der Minute entwickeln. Man sieht zueleich 
hieraus, dass wenn ein Theil des gemengten Guiés 
durch die electro'ysirte Flüssigkeit oder durch das Sperr- 
wasser der pneumatischen Wanne absorbirt wird, dieser 
Theiïl so gering ist, dass für die meisten Fälle der Pra- 
xis eine Correction dafür entbehrt werden kann, Dass 
aber wirklich Gas absorbirt wird, zeigt einerseits ein 
Versuch mit dem Eudiometer, in welchem nach dem 
Verpuffen des Gasgemenges ein geringer Ueberschuss 
von Hydrogen nachblieb, andrerseits aber der entschie- 
dene Geruch nach Phosphorwasserstoffoas, welchen das 
Sperrwasser im Laufe der Versuche annimmt. 


Die folgende Tab. IIT enthält eine Versuchsreihe der- 
selben Art, bei welcher aber, ausser der Tangenten- 
bussole , noch die electromagnetische Wage, der beï ei- 
ner andern Gelegenheït Erwäbnung geschehen ist, (Ue- 
ber die Gesetze der Electromagnete, Bulletin scient 
T. IV, p. 339) in den Voltaschen Kreïis mit eingeschal- 
tet war. In den Tabellen I und II sind, wie erwähnt 
worden, die Ablenkungen , die Mittel aus den anfängli- 
chen und Éndbeobachtungen, was nur dann streng rich- 
tig ist, wenn die Veränderungen des Stroms wäbrend 
der Zeit der Beobachtung regelmässig sind ; aber da oft 
mehr oder weniger starke Sprünge vorkommen, so ist 
es wünschenswerth, während der Zeit der Beobachtung 
einen vollkommen constanten Strom zu haben. Dieses 
kann erreicht werden, wenn in den Kreis noch ein, mit 
Bequemlichkeit zu verändernder, fester oder flüssiger 
Leitungswiderstand eingeschaltet wird. Die Beschreibung 
der zu diesem Zwecke besonde s construirten Apparate, 
die ich Stromregulatoren nenne, behalte ich einer 
andern Gelegenheit vor. Sie lassen sich leicht manipuli- 
ren und müchten bei ähnlichen galvanischen Versuchen 
kaum entbehrt werden kônnen. Bei den folgenden Ver- 
suchen ist ein Stromregulator mit festem Leitungswider- 
stande gebraucht worden, um die Erscheinungen der 
Hydrokette nicht noch mehr zu compliciren. Die Wage 
und die Tangentenbussole , die 28 Fuss von einander 
abstanden, um nicht auf einander zu wirken. sind gleich- 
zeitig von zwei Beobachtern beobachtet worden. Da die 
Wage das empfndlichere Instrument ist, so wurden 
nach deren Angabe die Strôme constant erhalten. Die 
Dauer der Gasentwickelung betrug gewôühnlich 3 Minu- 
ten, bei 11, 12 und 15 Plattenpaaren aber nur 2 Mi- 
nuten, bei zwei Plattenpaaren dagegen 10 Minuten. Zu 
bemerken ist noch, dass bei diesen Beobachtungen die 


361 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


362 


Multiplicatorspirale der Nadel näher gerückt wurde, um mebren, weshalb auch diese Beobachtungen mit den 
die Empflndlichkeit für die schwächern Strôme zu ver- frühern nicht verglichen werden kôünnen. 


T'ab. 


Anzahl 
der Plat- 


tenpaare. 


Ablen- 
kungswin- 
kel a. 


Gewicht an 
der Wage 
in Milligr. 


Die Berechnung in der fünften Columne ist nach der 
Formel gefübrt G— 5308 tang. «{*). Die erste Beobachtung 
ist bei der Berechnung des constanten Coëfficienten weg- 
gelassen. = re auch hier die berechneten Werthe 
mit den beobachteten ziemlich gut übereïnstimmen, so 
deuten doch die Zablen in der letzten Co'umne darauf 
hin, dass entweder eine constante Fehlerquelle Statt 
finden muss, oder daës das Gesetz selbst einer Correc- 
tion bedarf. Dieses aufzusuchen scheint vorläufg nichl 
sehr dringend zu sein, da das Resultat der Versuche 
dem Gesetze auf eine Weïse entspricht, die man kaum 
zu erwarten berechtigt war, bedenkt man, dass hier 
vier Beobachtungselemente zusammenkommen, wovon 
schon jedes für sich grôssern oder geringern Irrthümern 
exponirt ist: ich meine nämlich die Regulirung des 
Stroms und die Beobachtung der Zeit, der Tangenten- 
bussole und des entwickelten Gasvolumens. 

Wir kônnen also mit Zuversicht das Gesetz anneh- 
men, dass die chemischen und magnetischen Effecte des 
xoltaschen Stromes vollkommen proportional zu einan- 
der sind, und dass wiederum in Bezug auf die Mes- 
sung, das magnetische Galvanometer oder die verwand- 
ten Zerselzungsapparate gleiche Legitimität besitzen. Hat 
man daher eine Bussole ein für allemal auf einen Elec- 
trolyten bezosen, so kann man dadurch mit eben der 
Sicherheit als durch das Voltaelectrometer die Atomen- 


(*) Ist # das in einer Stunde zersetzte Gewicht Wasser in 
Grammen ausgedrückt, so ergiebt sich aus der obigen Formel 
HW — 0,9926 tang. a. 


IT. 


Gasmenge | Berechnete | Berechnete 


inf/—G | Gasmenge 


Gasmenge 


in Cubcent.| Cubcent. |in Procenten 


gewichte der Kôrper bestimmen. Ja, die Angaben dieser 
Bussole sind dann als absolute Maasse zu betrachten, so 
dass sich die Physiker leichter über angegebene und 
etwa bestrittene Effecte verständigen künnen. Bei den 
empfndlicheren Multiplicatoren, die nicht gut unmittel- 
bar auf eine electrolytische Action bezogen werden kün- 
nen, muss dieses mittelbar durch einen andern Galva- 
nometer geschehen. So z. B. sind die Pouïillet’sche 
Sinusbussole und die von mir angewandte Tangenten- 
bussole 2 vôllig mit einander bekannte Instrumente. Der 
Strom, der meine Nadel um 1° ablenkt, wird dort eme 
Ablenkung von 12°53/ bewirken. Eine ähnliche Verglei- 
chung kônnte auch mit der von Becquerel gebrauch- 
ten electromagnetischen Wage gemacht werden, wenn 
überhaupt zu begreifen wäre, wie damit gemessen wor- 
den ist. 

Wenn wir auch aus dem Vorhergehenden zû schlies- 
sen berechligt sind, dass es bei chemischen Zersetzungen 
einzig und allein auf die Stärke des Stroms, gar nicht 
aber auf die Anzahl der Plattenpaare oder sonst auf die 
Quelle ankommt, wodurch derselbe hervorgebracht oder 
modificirt wird, so wird es doch nicht überflüssig sein, 
noch folgende Versuche anzuführen, um so mebr, da 
in neuerer Zeit Manches von neuen EntJeckuugen spe- 
cifischer Eigenschaften dieser oder jener Strôme erzählt 
wird. 


1) Mit G Plattenpaaren wurden durch einen Strom, 
der 200 Milligr. an der Wage maass, 26 Cubcent. Gas 
in 3 entwickelt. Eine Batterie von 25 Plattenpaaren 


363 BULLETIN SC 


IENTIFIQUE. 364 


D 


wurde durch Einschaltung einer grossen Länge dünnen | 
Drathes so weit geschwächt, bis die Angabe pe Wage 
wieder auf 209 Milligr. reducirt war. Bei zwei auf 
einander folsenden Beobachtungen erhielt man durch 
diese Batterie von 25 Plattenpaaren, in 3’ resp 26,5 und 
26,2 Cubcent. 

2) Mit 2 Plattenpaaren wurden durch eïnen Strom , 
der 20 Milligr. an der Wage maass, 5,5 Cubcent. Gas 
in 6 Minuten entwickelt. Eine Batterie von 7 Platten- 
paaren, -deren Strom ebenfalls auf 20 Prier reducirt 
wurde, gab bei zwei Versuchen in 6’ resp. 5,7 und 5,5 
Cubcent., eine Batterie von 10 Plattenpaaren unter den- 
selben Bedingungen 5,4 und 5,6 Cubcent. Ich will an- 
führen , dass die plattige Batterie für sich, ohne Schwä- 
chung durch einen eingeschalteten Leitungswiderstand , 
595 Cubcent. in 6’, die 10plattige aber 579 Cubcent. 
entwickelte, woraus man denn ersieht, dass ein hydro 
electrischer Strom, der auf ‘/63 semer par 
Stärke reducirt worden, seine wesentlichen Eisenschaf- 
ten beïbehält. 

5) Ich habe früher (Mém.”sur l'application de l'Elec- 
tromagn. p. 45) meine Ansicht über die Ursache der 
Bleichformigen Geschwindigkeit ‘der electromagnetischen 
Maschinen dahin éuétesprééhbn, dass dieselbe zum Theil 
den magnetoelectrischen Strômen zuzuschreïben ser, 
welche eh wie ein verständiger Blick auf den Com- 
mutalor und die ganze Adbräntsg zeigt, nothwendiger- 
weïse eéutwickeln müssen, und zwar immer in einer 
Richtüung, die der des galvanischen Slroms entgegenge- 
setzt ist. Ich habe seither, ‘obgleich ‘sie bestritten wor- 
den , keïinen Grund géhabt, von dieser ‘Ansicht abzu- 
géhn. Die emgeschaltete Tangentenbussole giebt nun 
ein vortreffliches Mittel ab, die Stärke der Strôme wäh- 
rénd der Bewesung der Maschine, mit denen zu ver- 
gleichen , welche Statt finden, wenn die Bewegung 
auf eine mechanische Weéise gehemmt wird, die Ma- 
schine sich also in Ruhe Hefindet. Ich will ausdrücklich 
hier bemerken, wie die oben angefübrte Einrichtung 
mit ‘den Platinflügel , welcher in ‘ein: Gefäss mit Oel 
tucht, uns in den Standsetzt , die, Nadel während der 
Bewegung mit eben der Schärfe, wie sonst, zu beob- 
‘achten, ungeachtet. beständige Oscillationen im der Stärke 
der Strôme Stait findén. Die Wichtigkeit solcher Beob- 
achtungen für die Theorie der electromagnetischen Ma- 
$chinen leuchtet ein. Es fraot sich also zunächst , vwel- 
chen Einfluss hat dieser magnetoelectrische Gegenstrom 
auf die chemischen Effecte in der Batterie? Er kann 
durchgehn ohne zu zerselzen, er kann in entgegense- 
setztér Richtung zerselzen, er kann die Wirkung des 


galvanischen Stromes verringern. Das emgeschaltete Vol- 
taelectrometer wird uns hierüber belehren. Im. ersten 
Falle wird die entwickelte Gasmenge bei der Ruhe und 
bei der'Bewegung dieselbe sein. Im zweiten Falle wird 
sich an beiden Platinelectroden Hydrogen und Oxygen 
zugleich entwickeln, wie es bei dem Clarke'schen und 
verwandten magnetoelectrischen Apparaten der Fall ist; 
in der Batterie würde sich die Kupferplatte zugleich oxy- 
diren und an der Zinkplatte, die in gleichem Maasse wie 
fiüher aufoelôst würde, zugleich sich Hydrogen entwickeln. 
Im dritten Falle endlich wird sich die ganze entwickelle 
Gasmenge und die galvanisch -chemische Action in der 
Batterie vermindern. Ich muss gestehen, dass ich immer 
der zweiten Ansicht und der Meinung war, für den Fall 
der electromagnetischen Maschinen wäre es môglich, dass 
die Angaben der Bussole und des Voltaelectrometers 
nicht mit einander correspondirten. Um diese Frage zu 
entscheiden wurden beï einer electromagnetischen Ma- 
schine die Tangentenbussole und ein Wasserzersetzungs- 
apparat zugleich hinter einander eïngeschaltet und beide 
wäbrend der Ruhe und wäbrend der Bewegung der 
Maschme beobachtet. Mit 12 Plattenpaaren betrug die 
Ablenkung der Nadel im ,ersten Falle 23° 33’; bei 
einer Geschwindigkeit von 632 Umdrehängen in der 
Minute ging sie aber auf 15° zurück. Wir haben also 
tang 25° 33’ : tang 13° — 1 : 0,53. Die Gasentwicke- 
lung betrug im ersten Falle 81° Cubcent. in 3’, wäh- 
rend der Bewegung aber nur 45,8 Cubcent. in 5. Wir 
erhalten also hieraus das Verhäliniss der Strôme 84 : 
43,8 = 1 : 0,54, also beinahe ganz wie oben. 

Aus einer andern Reïhe von “Versuchen  fübre ich 
noch folgende Beobachtung an, bei welcher die Wir- 
kungen ganz getrennt von einander ‘aufireten. Mit einer 
10plattisen Batterie erhielt man, wenn die Bussole allein 
eingeschaltet war, eine Geschwindigkeit von 500 Un- 
dohunben in der Mivute,  wobei die Ablenkung von 
250 46’ auf 12° 40° zurückging. Das Verhäliniss der 
Strôme war daher tang 25° ,16' : tang 12° 40 — 1,: 
0,476. Befand sich statt der Bussole das Voltaelectrome- 
ter in der Kette, so bedurfte es 15 Plattenpaare, um 
eben diese Geschwindigkeit von 500 Umdrebungen .zu 
erhalten; hierbei sank die Wasserzersetzung von 402 
Cubcent. in 3’ auf 48,9 :zurück. .Dass Verhältniss der 
Strôme war daher wie 102 : 48,9 = 1 :.0,419, was 


mit.der Angabe der Tangentenbussole absolut überein- 


stimmt. 

Aus diesen Beispielen geht, glaube ich, zur Genüge 
hervor, dass, wie complicirt auch die Combinationen 
der verschiedenen Strôme sein môsen — und das war 


365 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


366 


os 


gewiss hier der Fall, wo.magnetoelectrische und galva- 


nisthe Strôme sich entgegenwirkten — die Angaben der 
Bussolé und des Voltaelectrometers immer gleichen Gang 


Bestimmungen handelt, nicht die Rede sein. Strôme von 
grôsserer Întensität sind dem augenommenen Sprachge 
brauche gemäss solche, die, ungeachtet sich ein grosser 


befolgen. Ich muss hier belläufig erwäbhnen, wie wich- | Leitungswiderstand in der Kette befindet, dennoch nam- 


tig das Resultat dieser Versuche für die electromagneti- 
schen Maschinen is. Der magnetoelectrische Gegenstrom 
macht zwar die a priori erwartele ad infinitum accele- 
rirte Geschwindigkeit unmôglich, indessen wird dadurch 
in demselben Maasse die voltasche Zinkanflüsung mo- 
derirt, und, wie man sieht, unter Umständen auf we- 
niger als die Hällte reducirt Wenn man früher die 
Zinkconsumtion aus den bei der Ruhe stattindenden 
Strômen berechnete, so war dies ein Irrthum, über den 
man auf eine erfreuliche Weiïise durch diese Versuche 
belehrt wird. Man hat also hier eine Maschime, die, 
wenn sie einen mechanischen Effect hervorbringt, we- 
niger Zink consumirt, als wenn sie sich in Ruhe befin- 
det. Das ist bei den andern Triebkräften nicht der Fall, 
und bleibt gewiss ein frappantes Factum, wenn es sich 
auch erklären lässt. 

Aber die andern Attribute des galvanischen Stromes 
tbieten ähnliche Phänomene dar, Wenn man einen Drath 
einschaltet, um denselben zum Glühen zu bringen oder 
zu schmelzen, wenn man den Kôrper in die Kette 
bringt, um physiologische Wirkungen au erfahren, wenn 
man zwischen Koblenspitzen das blendende Licht er- 
zeugt, überhaupt wenn man irgend einen Effect ausser- 
balb der Erregungszelle erlangen will, so wird in dieser 
die Zinkconsumtion oder die chemische Thätigkeit ver- 
mindert. Mir scheint es, dass, da sämmtliche Effecte 
zugleich und preportional im. Strome existiren, derjeni- 
‘gen Weïse der chemischen Action, die sich durch elec- 
trolytische Zersetzung kund giebt, kein grôsseres Recht 
zugeslanden werden dürfe, als den übrigen; ja sogar, 
“da simmtliche Attribute der Electricität hervorgebracht 
werden kônnen, ohne einer electrolytischen Action zu 
-bedürfen, keine eleetrolytische Wirkung aber, ohne zu- 
-gleich magnetische, Polarisations-, Wärme - u. a. Er- 
-scheinungen , so ist vielmebr der Chemismus im Nach- 
theile, wenn von dem Rechte die Rede ist, als Ursache 
der verschiedenen Phänomene aufzutreten. Es ist ein 
logischer und deshalb unüberwindlicher Widerspruch, 
dass die Ursache sich umgekebrt wie die Wirkung ver- 
halten solle, und das verlangt die Ansicht, welche bei 
Hydroketten den chemischen Process oder die Oxydation 
als das durchaus Bedingende ansieht. 

Faraday und andere nach ihm unterscheiden die 
Strôme nach ihrer Intensität und Quantitat Von einer 
solchen Unterscheïdung kann da, wo es sich um exacte 


hafte Effecte hervorzubringen vermügen, oder, was das- 
selbe ist, solche, die nur eine geringe Veränderung er- 
leiden, wenn man noch einen andern Leitungswider- 
stand hineïnbringt oder den vorhandenen vergrôssert. 
Es ist hierzu nôthig, dass die electromotorische Kraft 
immer bedeutend sei, Slrôme von srosser Quantität sind, 
ebenfalls dem Sprachgebrauche gemäss, solche, die, 
ungeachtet die electromotorische Kraft nur gering zu 
sein braucht, eine namhafte Stärke besitzen, weil sich 
nur ein geringer Leitunoswiderstand in ihnen befindet. 
Man siebt, wie relativ diese Bestimmungen sind. In Be- 
zug auf die Effecte ist es vôllig gleichoiltig, ob sie auf 
eine oder die andere Weise erlangt werden. Beispiele 
hiervon , die Magnetisirung der Eisenstangen durch elec- 
tromagnetische Spiralen betreffend, finden sich zablreïch 
in einer frübern gemeinschafllichen Abhandlung (Bulletin 
No. 94 et No. 95). Bei den gegenwärtigen Versuchen 
hatte man durch eine Batterie von 10 Plattenpaaren 
eben die Zersetzung erhalten, als durch 2 Plattenpaare, 
Wer wollte nun hieraus folgern: ,,also kann man durch 
» 40 Plattenpaare nicht mehr Wasser zersetzen als durch 
ZWei; “ und dennoch stôsst man bei ältern, auch wohl 
bei peuern galvanischen Untersuchungen, nicht selten auf 
ähnliche Consequenzen. Der Unterschied ist einfach der, 
dass wenn man in den Strom der ersten Batterie noch ei- 
nigeandere Wasserzersetzungsapparale eingefüot hätte, die 
Zersetzung in den einzelnen Zellen nicht bedeutend ver- 
ringert worden wäre; bei der Batterie von 2 Platten- 
paaren aber, wäre der Effect durch Hinzufügung noch 
eines Zersetzungsapparates vielleicht auf O0 herabgesun- 
ken. Diese älleren Ansichten und das, was daran bängt, 
schreiben sich wobl daher, dass man eine Batterie oder 
eine Erregungszelle immer als eine constante Electrici- 
tätsquelle betrachtete, der es gleichgiltig ist, was man 
auch damit vornehme. ÆEs jst zu beklagen, dass eine 
grosse Menge mühevoller Arbeiten gänzlich unbrauchbar 
ist, weil sie dieser Ansicht huldigten, und das Ohm- 
sche Gesetz entweder nicht kannten oder nicht berück- 
sichtigten. 

Da also die Wasserzersetzung, der Ablenkung der 
Magnetnade] immer proportional ist, so müsste dieselbe 
so lange Statt finden, als das Galvanometer eben noch 
afficirt wird; nach Faraday’s Angabe indessen ist man 
nicht im Stande, durch ein Plaitenpaar Wasser zu zer- 
setzen , obgleich die Magnetnadel abgeleskt und Jodka- 


367 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


368 


On 


lium zersetztt wird. Wäre dies nun der Fall, obgleich 
Faraday's Beweis dafür keïinesweges entscheïdend ist, 
so müssle man sich wenigstens so aussprechen: ,, ein 
»Strom, der die Magnetnadel nur um so und so viel 
» Grade ablenkt, ist nicht mehr im Stande das Wasser 
Zu zersetzen. ‘ 


Die obigen Versuche zeigen, obgleich sie nicht bis 
auf die äusserste Grenze geführt sind, dass man auch 
nicht im Stande ist, das Wasser durch 10 Plattenpaare 
zu zerselzen, wenn man durch eingeschalteten Drath 
die Ablenkung so weit vermindert hat. Das ist nun 
eben Faraday's Irrthum (VIII Keïhe 988), dass er 
meint, ein auf diese Weise geschwächter Strom unter- 
scheide sich von dem Strome eines einfachen Platten- 
paares dadurch, dass jener das Wasser zu zersetzen 
vermôge, dieser aber nicht. — Was es mit dem Man- 
gel an Wasserzersetzung bei einem Plattenpaare eïgent- 
lich für eine Bewandtniss habe, bleibt vorläufig dahin- 
gestellt. Kônnen schwache Strôme überhaupt durch das 
schwefelsaure Wasser zwischen den Platinplatten hin- 
durchsehen, ohne dasselbe zu zersetzen, so ist kein 
Grund vorhanden, warum gerade das schwefelsaure 
Wasser in der Erregungszelle zersetzt werden sollte ; 
auch das lelztere müsste, so gut wie das erste, diese 
schwachen Strôme chen nur leiten. Sonderbarer Weise 
scheint auch Faraday dieser Ansicht zu sein, da er 
(VIIE Reïhe 971) die Entstehuns der Gasblasen in der 
Erregungszelle einer geringen selbstständigen Auflôsung 
des amalgamirten Zinks zuschreïbt. Es wäre ein experi- 
mentum crucis, zu untersuchen ob in einer einfachen 
Erregungszelle, welche durch ein Voltaelectrometer, 
oder durch eine äquivalente Drathlänge, geschlossen 
ist, Zink wirklich electrolytisch aufgelôst wird. Uebri- 
gens ist es bekannt, dass es bei der Wasserzersetzung, 
mebr noch auf die Form der Electroden ankommt, als 
auf die Stüirke des Stromes Durch die Clarke'sche Ma- 
schine, welche ich besitze, erhalte ich bei Platinelectro- 
den von 2 Zoll Länge und {/, Zoll Breite keine Spur 
von Wasserzersetzung, wogegen zwischen feinen Platin- 
spitzen eine copiose Gasentwickelung Statt findet. Im 
erstern Falle ist der Strom wabrscheinlich stärker ;. im 
zweiten Falle, wenn er auch schwächer ist, besitzt er 
aber eine grôssere Dichtigkeit, wenn man einstweilen 
Dichtigkeit die Stärke des Stroms, dividirt durch seinen 
Querschnitt an irgend einer Stelle, nennt. Es ist müg- 
lich, dass in diesem Falle das Ausbleiben der Gasbla- 
sen nichts mit den Phänomenen des Stroms zu thun 
hat ; vielleicht bedürfen sie einer gewissen Grôsse, oder 


müssen sich mit einer gew'ssen Eneroie entwickeln, um 
die Viscuosität des Wassers, die Adhäsion an den Pla- 
tinelectroden u. s. w. zu überwinden. Da bei Anwen- 
dung nur eines Plattenpaares, wenn das Voltaelectro- 
meler sich im Kreise befindet, die Tangenténbussole um 
etwa 0° 2’ aboelenkt wird, so ist, mit Rücksicht auf die 
Formel der Tab. III (Anmerko.), der Satz, das Wasser 
kônne leiten ohne zersetztt zu werden, identisch mit 
dem Satze : man ist nicht im Stande 05:%,0006 Wasser 
in einer Stunde zu zersetzen. 


Ausser den oben erwähnten Versuchen babe ich, 
theïls allein, theils gemeinschafilich mit Herrn Akade- 
miker Hess, noch andere Versuche angestellt, die 
mebr practisches Interesse haben, und aus denen ich 
hier Einiges anzuführen mir erlauhe. Es war nämlich 
daran gelegen, nur die ungefähre Beziehung zwischen der 
Anzahl der Plattenpaare und der Gasentwicklung ken- 
nen zu lernen, da von einer exacten Beziehung nicht 
wohl die Rede sein kann, indem die verschiedenen 
Plattenpaare nicht mit gleicher Stärke wirken. Die Ein- 
schaltung eines Galvanometers war hierbei nicht nôthig, 
da das Gesetz der Proportionalität bereits erwiesen war 
Die Gasentwickelung wurde gewôhnlich 2’ lang beob- 
achtet, ist aber in der Tabelle IV für eine Stunde be- 
rechnet. Die Platinelectroden waren, wie vorbeschrie- 
ben, 1/2” breit und 5’ lang. Die Zahlen in den vier 
letzien Columnen enthalten die beï den vier verschiede- 
nen Versuchsreihen enthaltenen Gasvolumina dividirt 
durch die Anzahl der Plattenpaare. Die Umstände wa- 
ren beinahe überall dieselben, nur dass die Reiïhen I 
und II, so wie III und IV, hinter einander, aber in 
umgekehrter Ordnung angestellt wurden, nachdem je- 
desmal das Kupfervitriol in der Batterie erneuert wor- 
den war. Das Mittel aus den verschiedenen Beobachtun- 
gen wird daher ziemlich richtig für einen mittlern Zu- 
stand der Batterie gelten kônnen. * 


369 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


270 


Tab. IV. 


Cubiccent. Gas in einer Stunde. 
= G. 


Anzahl 
der Plat- 
tenpaare. 


I Reihe. 


97 
1005 
1995 
2954 
3636 
4155 
4350 
4550 
5148 
4920 
7080 


Mittlerer 


Mittlerer 


Man ersieht aus diesen Versuchen, dass das Verhält- 
niss der Gasentwickelung zu der Anzahl der Platten- 
paare, ein Maximum bat, welches im Mittel bei sieben 
Plattenpaaren Statt findet; doch môüchte wahl dieses 
von den verschiedenen Zuständen der Batterie und der 
einzelneu Plattenpaare , so wie von der Grôsse des Pla- 
tinelectroden abhängen. Bei der Bereitung des electroly- 
tischen Gases im Grossen wird man wohl thun, nicht 
mebr als 4 bis 5plattige Batterieen zu nehmen, und für 
jede ein besonderes Paar Platinelectroden. Das Gas kann, 
nach einer leicht zu treffenden Eiorichtung, in einer ge- 
meipschaftlichen Rühre zusammenkommen, und ohne es 
in Gasreservoirs zu sammeln, unmittelbar verbraucht 
werden Es ergiebt sich nämlich aus der Tabelle, dass 
in Bezug auf die Zeit der Entwickelung wenig gewon- 
nen wird, wenn man eine mehr als 5plattige Batterie 
und nur einen Zersetzungsapparat anwendet; so z. B., 
wird durch 12 fünfplattige oder durch 6 zehnplattige Bat- 
terieen und eben so viele besondere Zersetzungszellen, ge- 
nau dieselbe Gasmenge in derselben Zeit erzeuot. Die letz- 
tere Einrichtung würde aber die Auflôsung einer dop- 
pelten Zinkmenge oder für jedes Atom zersetzten Was- 
sers 10 Atome Zink erfordern. Wollte man 5 zwülf- 
plattige Batterieen nehmen, so würde man, nicht nur 
in ükonomischer Beziehung noch mehr, sondern auch 
in Bezug auf die Géschwindigkeit der Production be- 
pachtheïligt sein. Bei Anwendung von zwei- oder drei- 
plattigen Batterieen, wäre zwar ein ükonomischer Vor- 
theil, der aber gewiss durch den Verlust an Zeit und 
andere Unbequemlichkeiten compensirt wird. Vielplat- 
tige Batterien haben übrigens noch den Nachtheïl, dass 


der Einfluss eines schlechtern Plattenpaares auf den To- 
taleffect viel bedeutender ist, wogegen derselbe nur we- 
nig afficirt wird, wenn ein solches Plattenpaar den 
nachtheïligen Einfluss nur anf die Abtheïlung ausüben 
kann, worin sich dasselbe befindet., Ich will noch hin- 
zufügen, dass mit 12 zehnplattigen Batterieen, und 12* 
besondern Zersetzungszellen, mit Platinelectroden von 
elwa 4” Seite, in einer Stunde etwas mehr als 3 Cu- 
bikfuss gemengte Gase erzeugt wurden. Da die Platin- 
platten gross genug sind, nämlich 16 D” Seite halten S 
so wäre es wahrscheinlich vortheilhafter gewesen, für 
jede Zersetzungszelle 2 fünfplattige Batterieen neben 
einander anzuordnen. 

In der I Versuchsreibe der vorigen Tabelle erbielt 
man mit 11 Plattenpaaren weniger Gas als mit 10. Das 
ist weiter nicht auffallend, wenn man annimmt, dass 
das hinzugefügte 11te Plattenpaar besonders schlecht 
wirkte, Auffallend aber war es, dass als man die Tan- 
gentenbussole zugleich einschaltete, man mit 10 Platten- 
paaren 2640 Cubcent., und eine Ablenkung von 40° 54/, 
mit 11 Plattenpaaren dagegen 2775 Cubcent. und 42° 13/ 
Ablenkung erhielt. Ohne eingeschalteten Multiplicator- 
drath war also die 11plattige Batterie schlechter, als die 
10plattige, mit eingeschaltetem Drath aber besser. Der 
Versuch wurde ôüfters wiederholt und immer mit dem- 
selben Resultate, es konnte also von einem Irrthum 
hier nicht die Rede sein, um so mehr da ähnliche Fälle 
mir ôfters vorgekommen waren und auch andern Phy- 
sikern nicht fremd sind. Ein solches Phänomen lässt 
sich nur durch die Ohm'’sche Theorie genügend erklä- 
ren. Nennen wir nämlich 4 die à en 2e Kraf 


371 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


972 


ne 


eines Platinpaares, 1 den Leitungswiderstand der 10- 
plattigen Batterie + dem der Zersetzungszelle, x den 
LW. des hinzugefügten 11ten Plattenpaares und y den 
des Mulüplicatordrathes, so haben wir im ersten Falle 


10 4 11 À 


— 5148, und TS: Woraus man erbält 


= 4920, 


= ; #7 

x = 015, im zweiten aber — — 2640 und 
a 74 

A A on wat fl den LW! des Moltialcates 

MERS OR. des Multiplicator- 


drathes y Z 2,19 ergiebt. Das letztere stimmt mit an- 
dern Versuchen ungefähr überein. Der Werth von x 
= 0,15 zeist aber, dass der LW. des hinzugefügten 
diten Plattenpaares mehr wie den 7ten Theïl des LW. 
der zebnplattigen Batterie und des Zersetzungsapparates 
zusammengenommen betragen musste, um das angedeu- 
tete Phänomen hervorzubringen. 


Indessen muss ich bemerken, dass ich kemesweges 
der Meinung bin, wie es vielleicht den Schein haben 
kônnte, es sei ein Leichtes, das Ohm'’sche Geselz auf 
die Wasserzersetzung oder andere verwandte Phänomene 
in aller Strenge anzuwenden. Es dient nur im Allge- 
meinen dazu, auf den richtigen Weg zu führen, und 
bei der Anordnung der Ayparate sich nicht zu weit 
vom Maximo der Wirkuno zu entfernen. Die einzelnen 
Constanten nämlich und besonders die electromotorische 
Kraft und der Ueberganoswiderstand, deren Natur und 
deren Bedingungen man noch zu wenig kennt, sind be- 
stindigen Veränderungen unterworfen, die von der 
Stirke des Stromes selhst abhängig zu sem scheinen, 
und, wie Fechner gezeigt hat, sich oleichsam in 
Sprüngen äussern, was ihre genaue Bestimmung über- 
aus schwierig macht. Besonders aber treten diese Schwie- 
rigkeiten in noch grüsserm Maasse bei der Wasserzer- 
setzung hervor, wo die Ladungsphänomene einen Ge- 
genstrom erzeugen, dessen Ursprung und dessen Rela- 
tion zu der Stärke des Hauptstromes vollig unbekannt 
sind, und der, seiner Flüchtigkeit wegen, sich wohl 
schwerlich je einer genauen Messung unterwerfen dürfte, 
Ein Blick auf die Versuche zeigt, dass diese Reaction 
des Wasserzerselzungsapparates keine beständige, son- 
dern von der Stärke der Strôme abhängige ist, und 
nicht so betrachtet werden kann, wie etwa der Wider- 
stand eines metallischen Leiïters. Das geht besonders 
noch aus folgendem Versuche hervor: Mit einer 2plat- 
tigen Batterie erhielt man, wenn das Vollaelectrometer 
mit eingeschaltet war, eine Ablenkung vou 0° 40’ an 
der Tangentenbussole; mit einer dreiplattigen dagegen 
79 20’. Hierauf wurde das Voltaelectrometer entfernt, 


und man beabsichtiote Statt desselben eine so grosse 
Drathmenge einzuschalten, dass 2 Plattenpaare an der 
Tangentenbussole auch nur 09 40/ Ablenkung bewirkten. 
Dieses gelang nicht vollkommen, weiïl eben nicht ge- 
nug Drath vorhanden war, und man sah sich genôthi 

bei einer Ablenkung von 1° stehen zu bleiben. Als nun 
hierauf wieder 3 Plattenpaare genommen wurden, er- 
hielt man eine Ablenkung von 2° 24. Wiederholungen 
dieses Versuches ergaben dasselbe Resultat. Es folgt 
hierans der allerdings auffallende Satz: dass die Aequiz 
valenz zwischen flüssigen und festen Leitern nichi ab 
solut ist, sondern von der Stärke der Strôme abhängt. 


Dieser Gegenstand kann für jetzt nicht weiïter verfolgt 


werden; man sieht, dass die Ladunoserscheinungen, die 
unvermeidlich auftreten, die Bestimmungen des Leitungs- 
widerstandes von Flüssigkeiten unsicher machen ; weni- 
ger ist dieses der Fall, wenn man sich, wie es Lenz beï 
der Bestimmung des LW. des Kupfervitriols gethan hat, 
bei solchen Untersuchungen der magnetoelectrischen Strô- 
me bedient, deren kurze Dauer die Ladungsstrôme we- 
uiger entschieden auftreten lässt. Uebrigens bemerke ich 
hierbei, dass Kupfervitriol zwischen Kupferplatten, den- 
selben eine besonders starke Ladung ertheilt. Selbst 
wenn die Kelte nur wenige Minuten geschlossen war, 
wird die Doppelnadel eines nicht ser empfndlichen 
Multiplicators, durch den Gegenstrom im Kreise her- 
umgeschleudert. 

Wir haben also an dem Voltaelectrometer ein Instru- 
went, das zwar die Stärke der wirklichen Strôme unter 
allen Umständen genau angiebt, das sich aber, weil es 
nicht als ein constantes Element betrachtet werden kann, 
das sich passiv gegen den Strom verhielte, nicht zur 
Bestimmung der einzelnen Factoren der Kette, der elec- 
tromotorischeu Kraft, des Leitungswiderstandes u. s. w. 
eignet. Ein ähulicher Fall findet bei dem Metallthermo- 
meter Statt, das in neuerer Zeit mitunter angewendet 
worden ist. Die Erwärmung der Metalle vergrôssert zum 
Theïl ihren LW., zum Theïl bilden sich auch dadurch 
thermomagnetische Gesenstrôme , welche in dieser Be- 
ziehung ganz den Ladungsphänomenen gleich zu setzen 
sind. Das magnetische Galvanometer unterlieot diesen 
Uebelstinden zwar nicht, dagegen kann unter Umstän- 
den, wie wir es z. B. von der Becquerel'schen Wage 
wissen, der Magnetismus der Stahlstäbe einen temporä- 
ren Einfluss durch Vertheïlung erleiden. Dieser Einfluss 
lässt sich indessen immer in Rechnung bringen, da er 
die permanente magnetische Vertheilung nicht afficirt 
und der Stärke der Strôme proportional ist 


275 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


374 


KR 


Bei der practischen Benutzung des electrolytischen Gases 
kommt es zur Sprache, ob die Zersetzung des Wassers 
noch bei einem hôhern barometrischen Drucke vor sich 
gehen künne? Mir sind keine Erfabrungen hierüber be- 
kannt; Herr Professor Muncke (Gebhler's Wôrterb. 
4r B. p.898) spricht sich dagegen aus und hält sogar eine 
Beobachtung von Voigt, der bei 8 Atmosphären noch 
Gasentbiodung wahrgenommen haben wollte, für einen 
Icrthum. Es waren daher einige eigene Untersuchungen 
in dieser Beziehung nôthig ; auch war zu vermuthen, 
dass, wenn die Gasenthbindung beï einem gewissen Drucke 
aufhôre, die Grüsse desselben in einer gewissen Rela- 
tion zu der Stirke des Stromes stehen müsse, Ich be- 
diente mich bei diesen Versuchen emes durch’ Queck- 
silber gesperrten Manometers, das auf der einen Seite 
durch einen hermetischen Schluss mit einer Glasrôhre 
in Verbindung stand, die mit Schwefelsäure (1,33 spec. 
Gew.) gefülll war, und in deren Boden zwei Platin- 
platten (14! breit, 21/4” lang) eingeschmolzen waren, 
welche mit einer Batterie in Verbindung gesetzt werden 
konnten. Zugleich war die Tangentenbussole in den 
Voltaschen Kreis eingeschlossen, um daran die Stärke 
des Stromes zu messen. Mit zwei Plattenpaaren betrug 
die Ablenkung zuerst 0° 18’ und war in 21 auf 0° 12 
herabgesunken. Während dieser Zeit fand dortwährend 
eine Gasentwicklung Statt, so dass der Druck am Ma- 
nometer zuletzt 1,07 Atmosphären betrug. Hierauf wurde 
eine Batterie von 4 Plattenpaaren genommen. Die Ab- 
lenkung betrug anfänglich 16° 26’ und war nach 26’ auf 
170 58° gestiegen. Das Manometer zeïote, dass in dersel- 
ben Zeit der Druck auf die Flüssigkeit bis zu 9,1 At- 
mosphären gestiegen war. Die folgende kleine Tabelle 
giebt eine Uebersicht des Ganges dieser Versuche : 

Um 11/50’ betr, d. Ablenke, 1 16026”, der Druck 1,07 Atm. 


” 12 "” ” »” 17 22 »” »” 4, 14 »” 
” 12 2 L2] » 2 17 52 ” »” 5,05 ” 
” 12 4 1” LA » 17 38 »” 2 5,1 ” 
5 42 7 ARTE, + AIM NOT,» 5 
” 12 11 LE » ” 17 52 LE ” 7,6 »” 
» 12 16 ” ” »” 17 58 »” » 9,1 LE 


Die Zunahme der Ablenkung ist mir hier um so auf- 
fallender, da ich sie nie so ausdauernd bemerkt habe, 
weéun sich ein Voltaelectrometer in der Kette befindet, 
worin sich das Gas fiei entwickelt, indem die Ladungs- 
phänomene sonst in kurzer Zeit die Stirke des Stromes 
bis auf eine gewisse Grenze herabbringen. Einer Zu 
nahme der Kraft der Electromotoren dürfte diese stär- 
kere Ablenkung, wie ich glaube, nicht zugeschrieben 
werden, da sich nach Entfernung des Apparates, s0 


dass die Kette für sich geschlossen war, die Ablenkuug 
einige Zeit lang, ziemlich constant erhielt — Nach- 
dem nun em Druck von 9,1 Atm. im Manometer vor- 
handen war, wurde die Batterie von 2 Plattenpaaren 
wieder genommen. Die Ablenkung betrug 0° 22’ und 
war nach 24 auf 0° 10’ herabgesunken. Eine Verände- 
rung des Quecksilberniveau's im Manometer wäbrend 
dieser Zeit konnte nicht bemerkt werden. Aber dennoch 
war auch unter diesem Drucke, beï sehr genauer Beob- 
achtung, ein Aufsteisen äusserst kleiner Gasblasen an 
den Patinplatten wabrzunehmen, das sogleich aufhôrte, 
wenn man die Kette üffnete. Man kann daher die Be- 
bauptung aufstellen, dass eine Wasserzersetzung , noch 
unter einem Drucke von 9 Atmosphären môglich ist, 
selbst wenn der Strom nur eine solche Stärke besitzt, 
dass er die Nadel nur um 0,12’ ablenkt, oder nach der 
Formel G = 30,8 tg. a. bei gewôhnlichem Drucke etwa 
0,1 Cubcent. Gas in 1 Minute zu entwickeln, oder in 
der Stunde 05,003 Wasser zu zersetzen vermag. Als 
nun wieder 4 Plattenpaare genommen wurden , stieg 
der Druck bald bis auf 11,14 Atm., worauf der Versuch 
unterbrochen wurde, weïil die Construction des Appa- 
rates die Anwendung eines grôssern Drucks nicht rath- 
sam machte, auch keine gehürigen Vorsichtsmaassregeln 
ergriffen worden waren. Nehmen wir an, dass die Ab- 
lenkung an der Bussole 18° betrug, so kann man sagen: 
Das Wasser lässt sich auch bei 11 Atm. Druck zersetzen, 
wenn der Strom so stark ist, dass er beï gewübhnlichem 
Druck 05,3 Wasser in der Stunde zu zersetzen vermag. 
Dass übrigens die verdünnte Schwefelsäure zwischen 
den Platinplatten, eine grosse Menge Gas absorbirt hatte, 
geht daraus hervor, dass die Flüssigkeit stark aufschäumte, 
FH der Apparat geüffnet worden war, um das PE 
entweichen zu lassen. 

Ich erlaube mir noch, über eine Erfabrung zu be- 
richten, die ich beï dieser Gélegenheit gemacht habe. 
Bei einem frühern Versuche waren die Platinplatten in 
der Rôbre nicht ganz dicht eingeschmolzen gewesen. Als 
der Druck bis auf 4 Atmosphären gestiegen war, fing 
bei der einen Lüthstelle die Flüssigkeit an, ein wenig 
durchzusickern. Man wollte den Versuch deshalb nicht 
unterbrechen, weil dieser kleine Verlust an Flüssigkeït 
keinen Einfluss auf das Resultat selbst haben konnte. 
Mittlerweile hatte sich der obere Rand der Platinplatten 
von Flüssigkeit entblôsst und er war eben sichtbar ge- 
worden, als der Apparat mit grosser Heftigkeit und un- 
ter Lichtentwicklung explodirte Faraday's Versuche 
machen es wabrscheinlich, dass die Platinplatte, an 


welcher Oxygen entwickelt worden war, die Entzün- 
** 


375 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


376 


ne... ————E—ppp—EEa—aa.—_—-—— 


dung des stark comprimirten Gasgemenges verursacht 
hatte. 


Aus den Versnchen der Tab. III, wo die electroma- 
gnetische Wage mit eingeschaltet war, lässt sich die 
Correction für dieselbe auf die Weïse berechnen, wie es 
bereïts in der oben erwähnten gemeinschafilichen Ab- 
handlung geschehen ist. Ich füge daher diese Berech- 
nung hinzu, einmal, weiïl die Richtigkeit der dort auf- 
gestellten Correctionsformel hierdurch bestätigt wird, 
dann aber auch, weil später ôfters Gelegenheit vorkom- 
men wird, sich auf diese Correctionstabelle der Wage 


zu beziehen. 
Tab. V. 


Stärke der 
wirklichen 
Strôme 
in Gramme. 


Beob Gew.| Berechnete 


Gewichte |Differenzen, 


an der Wage 


in Gramme.|in Gramme. 


0, 1100 0 
0,2085 | + 0,0015 
0,3177 | +-0,0023 
0.4151 | —0,0001 
0,4978 | +0,0022 
0,5814 | —0,001% 
0,6458 | — 0,008 
0,7273 | —0,0025 |! 0,7539 
0,8005 | —0,0005 | 0,8361 
0,8600 | — 0 0, 9018 
0,9193 | +0,0007 | 0, 9687 


| 


Wabhrscheinlicher Fehler — 


0, 1102 
0, 2127 
0, 3258 
0, 4243 
0, 5133 
0. 5983 
0, 6679 


05r,001. 


Die Gewichte in der 5ten Columne sind nach der 
Formel berechnet, 4 = 755,2 tang. a — 29,5 tang. a?, 
wo die Coefficienten nach der Methode der kl. Q. aus 
den eilf Gleichungen gefunden sind. Der wahrscheinli- 
che Fehler jeder Beobachtung ist kleiner als der môg- 
liche Beobachtungsfehler, denn wenn auch die Em- 
pfindlichkeit der Wage viel weiter geht, so ist doch die 
Constanz der Strôme bei den stärkern Gewichten, bis 
auf 0:1,005, und bei den schwächern, bis auf 0,001 
unsicher. In der 5ten Columne sind noch die wirklichen 
Strôme nach der Formel berechnet 


We S (4 + Vi—4ky) 


wo log. y = 0,62612,—5. Es versteht sich, dass nur 
das untere Zeïchen genommen ist, weil das obere, die 
Strôme angiebt, welche den Stahlstäben einen temporä- 
ren Magnetismus ertheïlen, der stärker ist als die 
Hälfte ihres eigenthümlichen permanenten, — 


Ich kann nicht umhin hier zu erwähnen, wie sehr ich 
mich bei diesen Versuchen der Unterstützung des Herrn 
Beuermann, Candidaten der Dôrptschen Universität, 
zu erfreuen gehabt habe. 


Nachtrag. 


In dem Vorhergehenden hatte ich mich gelegentlich 
dahin ausgesprochen, dass ich das von Faraday aufge- 
stellte Gesetz: dass in jeder Zelle der Batterie, eine der 
Wasserzersetzung aequivalente Zinkauflüsung vor sich 
geht, theils durch Faraday's eigene, theils durch 
Daniell's Versuche als vüllig erwiesen ansehe. Indes- 
sen ist dieses Gesetz von so überwiegender Wichtigkeit 
für jede Betrachtung der Batterie in ôkonomischer Be- 
zichung, dass ich der Aufforderung des Herrn Akade- 
miker Hess gern folote, eme Bestätigung desselben in 
grôsserm Massstabe und unter complicirteren Umständen 
nachzusuchen. Es ist immer viel daran gelegen, die 
Sicherheit in der Anwendung solcher Gesetze zu ver- 
mehren, und sie über allen Zweiïfel zu erheben, um so 
eher, da die Ansicht, welche von der Oxydation des 
positiven Metalls, als der Ursache des galvanischen Stro- 
mes, ausgeht, von diesen Phänomenen keine Rechen- 
schaft zu geben vermag. 

Der schon oben erwähnte grosse Wasserzersetzungs- 
apparat bestand aus 12 Paar Platinplatien, jede von un- 
gefähr 15/0, welche in gesonderten Zellen befndlich 
und für diesen Versuch so angeordnet waren, dass der 
Strom sie hintereinander durchlaufen musste. Das Gas, 
welches in ein gemeinschaftliches Robr zusammenstrômte, 
wurde in eine, genau 0,42 engl. Cubf. enthaltende Fla- 
sche, über Wasser aufuefangen. Der galvanische Apparat 
bestand aus 5 Batterieen, jede von 50 Paaren, mit 
wohlamalgamirten Zinkplatten von 6” Seite; die Ladung 
auf der Kupferseite aus Kupfervitriol, auf der Zinkseite 
aus einer nicht ganz concentrirten Auflôsung von schwe- 
felsaurem Kali. Die Wirkung ist zwar um Vieles schwä- 
chér als mit Schwefelsäure von fünffacher Verdünnung, 
wie sie sonst genommen wurde, da es aber bei diesem 
Versuche nicht auf die Geschwindigkeit der Entwick- 
lung ankommt, so wurde diese Flüssigkeit vorgezogen , 
weil hierbei keine selbstständige Auflüsung des Zinks 
Statt findet. Die 3 Batterieen waren mit einander so 
combinirt, dass alle drei Zink - und Kupferpole verei- 
nigt mit den beiden Endplatien des Wasserzerselzungs- 
apparates verbunden werden konnten. Es ist dasselbe, 
als hätte man eine Batterie von 50 Plattenpaaren mit 
dreifacher Oberfläche. Die 150 Zinkplatten vwaren vor 


rs 


377 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 
M 
dem Versuche genau gewogen ; ihr Gewicht betrug 225 | de celui du cercle roulant , chaque point pris en-dedans 
Pfund 67,5 Solotnik. In etwa 7 Stunden, mit einigen |ou au dehors de ce dernier cercle décrira une ellipse, 
Unterbrechungen, waren 3,59 engl. Cubf., oder nach | dont le centre coïncide avec celui du cercle immobile.‘ 
dem mittlern Barometerstande corrigirt. 3,42 Cubf. ge-| Pour profiter de ce théorème, on pourrail munir le 
mengte Gase entwickelt worden. Das Gewicht eines | cercle générateur de dents, et le faire rouler, au moyen 


Cubf. Oxygen beträgt 9,5069 Solotnik, das eines Cubf. 
Hydrogen 0,5932 Solot. (T. lecca Ocuovanin uncro 
Xuwiu, crp. 287). Die entwickelten 3,42 Cubf. Gas wie- 
gen daher 12,19 Solotnik, oder sind aus der Zersetzung 
einer gleichen Quantität Wasser entstanden. 

Setzt man das Atomgewicht des Wassers nach Fara- 
day = 9, und das des Zinks = 52,5, so hat man 

9 :.32,5 — 12,19 : 44,02, 

so dass das Aequivalent des entwickellen Gases — 44,02 
Solotnik Zink. Nach dem Versuche ergah sich das Ge- 
wicht der Zinkplatten, welche sorgfältig abgespült und 
getrocknet worden waren, zu 225 Pfund 30 Solotnik ; 
es waren daher im Ganzen 1 Pfund 95 Solotnik oder 
189,5 Solot. Zink aufgelôst worden. Da 50 Plattenpaare 
und 12 Zersetzungsapparate hinter einander zür Kette 
verbunden waren, so mussten, nach dem Faraday”- 
schen Gesetze, für 12 Alome Wasser , 50 Atome Zink, 
oder für jedes Atom Wasser 47/, Atom Zink, im Gan- 
zen also 185,4 Solotn. Zink aufselôst werden, was von 
der wirklich aufgelôsten Zinkmenge nur um 6,1 Solot. 
differirt. Dieser Unterschied ist so unbedeutend, dass er 
ohne Anstand theils zufälligen Umständen, theïls einer 
Absorption der Gase durch das Wasser zugeschrieben 
werden darf. Ich will noch bemerken, dass die Mebr- 
auflôsung des Zinks hier 5,2 Procent betrug ; bei einem 
Versuche von Daniell (Annals of Electricity, Vol. I, 
p. 98) betrug dieselbe aber bei 953 grains , 72 gr. oder 
7,1 Procent. Das günstigere Resultat unserer Versuche 
ist wahrscheinlich der grôssern Sorgfalt zuzuschreiben , 
welche hier auf die Construction und Manipulation der 
Batterieen verwendet wird. 


—— 2 — 
LR ee Si $ > 


27. Note sur UN NOUVEL ELLIPSOGRAPHE; PAR 
M. Micuez LENINN (lu le 22 février 1839). 


(Ci-joint une planche gravée.) 


L'idée d'un nouvel instrument pour tracer les ellipses 
m'a été suggérée par un théorème bien connu, dont 
personne n'a fait usage dans ce but, et dont voici l’é- 
noncé: ,, Si un cercle roule sur la circonférence concave 
d'un autre cercle immobile, et dont le rayon est double 


d'une manivelle, dans l'intérieur d’un anneau circulaire 
aussi dentelé. Alors un tire-ligne mobile, qu'on adapte- 
rait au plan de la roue, décrirait différentes ellipses. 
Mais il est facile de voir, qu'un tel instrument ne pour- 
rait tracer que des ellipses dont la somme des demi- 
axes serait une quantité constante, égale au diamètre de 
la roue. Il semblerait donc, au premier abord, qu'il 
n'est pas bien facile de construire d'après ce principe un 
ellipsographe pour tracer des ellipses de toute grandeur 
et courbure. Mais, considérant avec plus d'attention le 
théorème ci-dessus, on ne manquera pas d’apercevoir 
qu'en changeant son énoncé, on parvient à une construc- 


, 


tion simple et facile d’un instrument propre à tracer 
toutes sortes d’ellipses. 

En effet, énonçcons le théorème de la manière sui- 
vante: ,, Si trois points 4, B, C sont donnés sur un 
plan, de manière que le point Æ, étant immobile, le 
point B, lié invariablement avec À, décrive un cercle 
autour de lui, et emporte dans son mouvement le troi- 
sième point C, qui en même temps tourne autour de 
B, dans le sens contraire à la rotation de 2, et avec 
une vitesse de révolution deux fois plus grande que 
celle de ce mobile, le point C décrira par ces deux 
mouvements combinés une ellipse autour du centre # 
On peut dire la même chose de chaque point situé sur 
le rayon BC ou sur son prolongement.“ D'après cela, 
prenant deux règles 4B, BC, unies de sorte que BC 
fasse deux révolutions autour du point de jonction B, 
pendant que 4B n'en fera qu'une seule autour du point 
immobile 4, la règle BC, étant munie d'un tire-ligne 
mobile, nous aurons un ellipsographe qui à la vérité 
sera imparfait. Pour le perfectionner, en sorte de pou- 
voir tracer toutes les ellipses, il faudrait que la règle 
BC put se déplacer suivant la règle 4B. C'est à quoi 
il est très facile de parvenir, comme nous le verrons 
tout à l'heure dans la description de l'instrument, dont 
le plan et le profil sont représentés sur la planche. 

Mais avant de le décrire, il ne serait peut-ètre pas 
| superflu de tirer l'équation de l'ellipse immédiatement 
du mouvement donné des points B et C; d'autant plus 
que notre théorème peut être considéré comme un nou- 
veau principe de génération de l'ellipse, et indépendant 
du théorème cité en tête de la note. 

Pour cela, prenons le point immobile Æ pour l'origine 


379 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


380 


ge 


des coordonnées, el rapportons le point C à deux axes 
rectangulaires ÆX et AY. Désignons par x, y les coor- 
données 4F, FC du point C, et par a, r les rayons 
donnés 4B, BC. De plus, supposons que le rayon 4B 


commence à se mouvoir de l'axe des y, et que dans la 
position initiale, cette ligne coïncide avec le rayon BC, 
Il suit donc de l'énoncé de notre théorème que, la 
ligne AB ayant parcouru l'angle q, la ligne BC décrira 
dans le sens contraire l'angle DBC = 2. 

Du point € menons CD parallèle à l'axe des x, jus- 
qu'à ce qu'elle rencontre AB en D, et par les points 
B, D tions BG, DE paralièles à l'axe des y. Les 
triangles DBG, CBG sont isocèles, car l'angle DBC 
est divisé en deux par BG. Par conséquent, 

BD = BC, DC =2DG,et AD = a —r. 

Maintenant, il est facile de former les expressions 
analytiques des coordonnées x, y du point C. 

En effet, 

CR DES CAF AFran0: 
or, DE = (a—7r) Cos p, AE = (a—r) Sn y, 
et DC = 2r Sin y; 
donc 
(a—r) Cos y, 
(a +r) Sin g. 

Eliminant de ces deux équations l'angle 4, nous au- 

roDs : 


L: 
æ 


x? LE 
cri tem! 

Ce qui est l'équation de l'ellipse rapportée à ses axes. 
Le demi grand axe est à + r, somme des rayons 
des cercles décrits par les points B et C; et le demi 
petit axe est a — r, différence de ces mêmes rayons. 

On voit, par ce qui précède, comment deux mouve- 
ments circulaires peuvent se transformer en un mou- 
yement elliptique; maïs nous n'entrerons pas dans Ja 
discussion de tous les corollaires de cette proposition, 
tant à cause de leur simplicité que pour abréper la note. 

Cependant il nous paraît nécessaire d’y ajouter que, 
réciproquement, tout mouvement elliptique peut être 
remplacé par deux mouvements circulaires, en faisant 
mouvoir un point sur un cercle dont le rayon est égal 
à la demi différence des demi-axes de l’ellipse donnée, 
et dont le centre décrit dans le sens contraire, autour 
d'un point fixe, un cercle d'un rayon égal à la demi- 
somme des demi-axes. La vitesse du point doit être 
double de celle du centre mobile. Cette remarque nous 
sera utile dans la suite pour déterminer les places du 
point de jonction F et du tire-ligne , sur leurs alidades 
respectives, qui sont propres à décrire l'ellipse donnée. 


Description de lellipsographe. — La roue a de 66 
dents et de 7 lignes de diamètre, est portée par un 
curseur D, le long d'une barre en acier ef, posée sur 
trois pieds &, , 7: On ajuste le curseur 8 à la barre, 
latéralement, par deux vis de pression e, d, et d'en 
haut par une vis g. Le curseur et la roue sont traversés 
par un axe X, percé à travers et mis en mouvement 
au moyen de la manivelle k. Pendant ce mouvement 
l'axe À emporte, par son bout inférieur, une alidade 
Îm, divisée en lignes et quarts de ligne. Le long de 
cette lame se meut le curseur #7 traversé par l'axe p de 
la roue r de 53 dents, laquelle y tourne librement. Le 
curseur 7 peut être arrêté par une vis 0. L’axe p mène 
l'alidade gs, divisée en lignes et quarts de ligne, le 
long de laquelle se meut un curseur muni d'un tire- 
ligne conique #l”. On arrête le curseur à par une vis de 
pression u. Le tire- ligne ne quitte jamais le papier à 
cause de son propre poids. On voit donc que cette dis- 
position permet au tire-ligne de décrire un cercle au- 
tour du centre de la roue r , tandis que celui-ci a la li- 
berté de circuler autour du centre immobile de la roue 
a. Il ne reste qu'à lier ces deux mouvements circulaires, 
et donner au premier une vitesse double de celle du 
second, mais dans des sens opposés. Cela s'exécute par 
le jeu de deux pignons w, w, chacun de 66 dents, qui 
sont portés par un axe horizontal x, tournant dans 
les trous pratiqués dans l'axe 2, et dans le support z. 
L'axe x est traversé en haut et en bas, suivant la lon- 
gueur, par deux rainures pour recevoir deux dents du 
pignon # qui l'empêchent de glisser autour de l'axe. 
En tournant la manivelle, le pignon v s'engrène dans les 
dents de la roue a, et, les ayant parcourues toutes, il aura 
tourné une fois sur lui-même. Cette révolution est com- 
muniquée au pignon w, par l'intermédiaire duquel la roue 
r de 33 dents. tournera évidemment deux fois sur elle- 
même. Et par conséquent, l'alidade gs fait deux révolu- 
tions, pendant que l'alidade /m n’en fait qu'une seule 
autour du centre de la roue a. Le pignon w peut se 
mouvoir librement avec le curseur 7 le long de l'axe x. 
au moyen de la pièce 7’ en forme de fourchette. 
Pour donner plus de solidité aux alidades, on munit 
le bout de l'alidade gs d'un pied à rouleau. Ce pied est 
représenté de tous les côtés sur la planche, sous la let- 
tre A. Il consiste d'un rouleau a qui tourne autour de 
la tige b, et qui est constamment pressé sur le papier 
au moyen d'un ressort. La tige est ajustée au curseur €, 
muni d'une vis de pression d. Les roues et les axes sont 
en acier, tandis que les autres parties de l'instrument 
sont en laiton. 


+ 


381 BULLETIN SCIENTIFIQUE. . 382 
LT ] 


Usage de l'ellipsographe. On emploie l'ellipse dans les! pu approprier cet instrument au tracé de plus petites 
sciences, les arts et les métiers presque aussi souvent que |ellipses. La plus grande ellipse dépend des dimensions 
le cercle; cette courbe est en grand usage chez les in-| des alidades /m, gs. La première est divisée en 45 li- 
génieurs, les architectes, les mécaniciens, les constrüc gnes, et la seconde en 50 lignes, en comptant depuis 
teurs de cartes géographiques, etc. Il n'est pas étonnant | les centres des roues. 
par conséquent, qu'on ait cherché de tout temps des 


Quand les demi-axes d'une ellipse sont donnés en 
grandeur et en position, on trace la courbe de la ma- 
nière suivante: 4°. On prend la demi-somme et la de- 
mi- différence des démi-axes. 2°. On met le curseur uw 
sur le premier nombre des lignes, et le curseur À sur 
le second nombre, en prenant le côté droit pour index 


moyens mécaniques pour tracer les ellipses par un mou- 
vement continu. Mais, si je ne me trompe, nous ne 
possédons pas ‘jusqu'à présent un instrument propre à 
tracer les ellipses de toute courbure et grandeur, à peu 
près avec autant de facilité que le compas ordinaire trace 
les cercles. En effet, la description de l’ellipse au mo- 
yen d'une corde n’est guère en usage que chez les jar- 
diniers, pour tracer sur le terrain des courtines ellipti- 
ques. L'ancien compas elliptique, en forme de croix, 
ne trace que des ellipses où la différence des axes est 
constante. Le compas de l'Anglais Stone donne seule- 
ment des ellipses dont la somme des axes est constante. 
M° Parrot a décrit aussi le principe de Ja construction 
d'un ellipsographe; mais l'instrument de ce célèbre 
physicien est destiné à tracer les ellipses de degrés supé- 
rieurs au second (‘). Enfin j'ai vu un ellipsographe cons- 
truit sur le même principe que le compas en forme de 
croix; mais, au lieu des curseurs qui glissent dans des 
raïnures, il se compose de deux cercles qui roulent 
dans des directions perpendiculaires l'une à l'autre sub- 
ordonriant leurs centres, qui peuvent s'approcher et s'é- 
loïgner , à se mouvoir comme les curseurs suivant deux 
lignes perpendiculaires l'une à l’autre. Mais malheureu- 
sement, en écartant les cercles, c'est-à-dire en allongeant 
l'ellipse, on racvcourcit la marche du tire-ligne, et par 
conséquent, si cette disposition permet d'un côté de 
variér la courbure des ellipses, de l'autre, élle rétrécit 
les limites de variation en grandeur. Ce qui est aussi 
ün inconvémient de l'instrument. 

Au contraire l'ellipsographe que je propose trace les 
ellipses du second degré, depuis la plus ronde jusqu'à 
la plus allongée, et de toutes les grandeurs, limitées seu- 
lement par les dimensions de l'instrument. La plus pe- 
tite ellipse, tracée par le modèle que j'ai fait exécuter 
süivant la planche, et que j'ai eu l'honneur de présen- 
ter à l'Académie, a le grand demi-axe de 10 lignes 
et le petit demi-axe de 4 lignes. Mais l'artiste aurait 
SR 9 PE PR LU EUECESRR RER 

() Après que la note fut rédigée, l'ilustre auteur, qui à été 
chargé de faire le rapport sur mon ellipsographe, m'a fait l’hon- 
neur de me communiquer que son ellipsographe décrit aussi l'el- 
lipse ordinaire quelles que soient les proportions des axes; qu'il 
a même été originairement inventé pour les ellipses du second degré. 


(on suppose que le lecteur regarde les divisions), et on 
serre les vis 0, u. 5° L'instrument est mis à peu près 
à la place où l'ellipse doit être tracée ; on le munit du 
tire-ligne et on tourne la manivelle jusqu'à ce que les 
alidades forment une seule ligne droite, c'est-à-dire, jus- 
qu'à ce que les axes k,p et le tire-ligne tt’ se couvrent 
mutuellement. 4°. On ôte le tire-ligne et l'on dirige les 
alidades suivant le grand axe en regardant le centre de 
l'ellipse à travers l'axe 4. Dans cette position on marque 
au crayon la place du pied #. 5°, On élève le pied & 
pour mettre le tire-ligne à sa place, et en l'abaïssant on 
laisse tomber le tire-ligne sur un morceau de papier, 
pour garantir le tracé de la goutte d'encre qui pourrait 
couler. 6°, Ayant fait ces préparatifs, on tourne douce- 
ment la manivelle jusqu'à ce que l'ellipse entière soit 
décrite. Avant de tracer l'ellipse, il faut essayer si le 
üre-ligne agit bien; en cas contraire, on le nettoie avec 
une aiguille très fine dont l'instrument est muni. Pour 
que la tête du tire-ligne ne rencontre pas l'alidade /m 
pendant sa rotation, il est nécessaire de faire entrer le 
cylindre en acier £ dans le tube conique t', jusqu'à ce 
qu'il couvre le trou latéral, par lequel on introduit l'encre. 


Si les dents des roues sont travaillées régulièrement et 
soigneusement , et si les centres des pignons se trouvent 
sur une même ligne, le trait sera régulier , continu, 
sans zig-zag, et l'ellipse sera bien tracée. Mais une né- 
glisence de la part de l'artiste dans cette partie délicate 
de l'exécution, ou dans l'ajustement des alidades sur 
leurs axes nuit prodigieusement à l'instrument. Nous 
n'avons rien dit des dimensions des parties de notre 
modèle, croyant que l'échelle qui accompagne la planche 
l'explique suffisamment. 


98. UzsEr EINEN GRÂBERFUND 1M MOsKAUSCHEN 


GouvERNEMENT; von KOEPPEN (lu le 
5 avril 1839). 

An der Linken des Moskwa-Flusses, 5 Werst von 
Swenigorod und 42 Werst westlich von der Hauptstadt, 
befanden sich auf dem zum Dorfe Werchogrjas je ge- 
hôrenden Lande 16 Grabhügel, die zusammen einen 
Raum von etwa 250 Sashen im Umkreise einnahmen. 
Diese unregelmässig neben einander aufgeschütteten Tu- 
muli waren, wie die Ueberreste grosser Baumstäimme 
zeigen, von hohem Walde bedeckt; doch gegenwärtig 
sind sie nur mit unbedeutenden Birken,- Eichen und 
Die Sage hält sie für 
Gräber Litauischer Grossen (Auroscko nasmuaw). Von 


Haselnuss-Stränchen bewachsen. 


diesen fünf kleineren und eilf grôsseren Grabhügeln 
hatten die unbedeutendsten nur 15, der grôsste aber 
105 Arschin im Umfange. Die dem Abhange nach schräg 
gemessene Hôhe betrug 51/4 bis 9 Arschin. 

Der Besitzer von Werchogrjas'je, Lieutenant N. A. 
Tolstoj, sah sich genôthigt einige von diesen Tumuli 
abzutragen, um sich den zu einem Wirthschaftsgebäude 
nôthigen Raum zu verschaffen. Diess veranlasste das 
Ocffnen von vier Grabhügeln, über deren Inhalt die 
Akademie, durch Vermittelung Sr. Excellenz des Herrn 
Ministers des ü!{fentlichen Unterrichts, einen detaillirten 
Bericht nebst Abbildungen der gefundenen Gegenstände 
erhielt. Die ocü‘fneten Gräber hatten 15, 49, €0 und 
105 Arschin Nur die niedrigste Halde 
war länglich, die übrigen, kegelartig , 
dieser letztern fehlte die Spitze, so dass sie oben eine 
Fliche von 3 Arschin im Durchmesser darbot. 

Merkwürdig ist es, dass der grôsste der Hügel drei 
Menschengerippe in sich schloss, deren oberstes sich 1°/, 
Arschin unter der Spitze befand; das zweite lag 11/, Ar- 
schin tiefer und das dritte noch 1 Arschin niedriger. 

Ein anderer Tumulus enthielt zwei Leichen über ein- 
ander, von denen die eine zur ebenen Erde lag, die 
obere aber eine Arschin hôher. 

Im dritten Grabe befand sich der Todte mitten unter 
dem Hügel auf platter Erde, und nur im vierten und 
kleinsten Grabe lag das Skelett eine Arschin unter dem 
Niveau des Bodens. 

Alle diese Leichen waren mit dem Kopfe nach Westen zur 
Erde bestattet. Die Knochen waren durchgängig schwarz 
geworden und nur die des untersten von den dreï über 
einander liezenden Gerippen waren weiss geblieben. 

Nur einem einzigen von den ausgegrabenen Todten 
war gar nichts mitgegeben worden; es war der unterste 


im Umfange. 
und der einen 


BULLETIN SCIENTIFIQUE. 


in demjenigen Tumulus, welcher zwei Leïchen .enthielt. 
An allen übrigen fand man verschiedene Gegenstände, 
deren Abbildungen dem Berichte in natürlicher Grôsse, 
und, wie es scheint, treu beigegeben sind. Besonders 
dankenswerth ist es, dass der Verfasser des in russischer 
Sprache geschriebenen Berichtes über diesen Fund genau 
angab, wo und wie was gefunden ward. 

Die meisten Gegenstände sind von Kupfer(*), welches 
pur einmal versilbert, als geprägtes Täfelchen (Baaxa) 
an einem Obrgehänge vorkommt. 

Gewunden von Kupferdrath wurden gefunden: 

ein Kranz um's Haupt, 

zwei Halssewinde, 

Armringe, die sowohl am Oberarme, unter der Schul- 
ter, als am Unterarm, neben der Hand, angebracht 
waren, und 

ganz einfache Ringe (Kkoaua). 

Ferner fand man: à 

Ringe, die auf allen Fingern (nur dem vierten nicht), 
und zwar an beiden Händen vorkamen. Einige davon 
(epcra) waren oben platt mit durchbrochener Arbeït 
(p#meruarme), andere massiv und mit allerlei Verzie- 
rungen versehen; 

Obrringe von eïigener beständiger Form (4 Paar); 

Schnallen von einem ledernen Gurte; 

Perlen, 11 grosse, worunter 5 von rothem und 6 von 
weisslichem Carneol (Cepaoauke) und 53 kleine, die 
meisten von Glas, einige von Bernstein. 

Ein Armring von Kupfer mit eingekerbten Zierathen- 

Auf einem der Schädel lag ein Stückchen Blech (ein 
Bruchstück von irgend einer Zierath); auch wurde eïne 
kleine knopfartige runde Schelle (ByGeauuxz) von der 
Form der Pferceschellen gefunden, die, wie der Be- 
richterstatter meint, zum Gurt gehôrt haben kann. 

Ferner konnte man an zwei Leichen noch die Ueber- 
reste von Tuch (cyxno) erkennen, und fand kleine 
Stücke Leder, die zum Gürtel gehôrt haben môgen. 

Eine Leiche hatte auf ihrer Brust eine kleine Tafel 
von Fichenholz, an der man noch die Ueberreste einer 
seidenen Franse wahrnehmen konnte. 

Schliesslich ist noch zu bemerken, dass neben den 
Häuptern von zwei verschiedenen Leichen die Bruch- 
stücke von schwarzen irdenen Gefässen, und daneben 
Koblen gefunden wurden. 


(*) Da der Berichterstatter nur schlechtweg mar sagt, so ist 
wobl nur von Kupfer, (nicht von Messing, xearaa mSas) die 
Rede. 


Emis le 24 juin 1859. 


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