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Full text of "Catalogue du Musée Guimet : cylindres orientaux"

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Digitized  by  the  Internet  Archive 
. in  2016 


https://archive.org/details/cataloguedumusee00muse_8 


MINISTÈRE  DE  L’INSTRUCTION  PUBLIQUE  ET  DES  BEAUX-ARTS 


Muste  Gt  \j\  vYieU, 

ANNALES 


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MAY  31  1 


DU 


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TOME  TRENTE-TROISIÈME 
/ 

CATALOGUE  DU  MUSÉE  OUIMET 


CYLINDRES  ORIENTAUX 


PAR 

L.  DELAPORTE 


Ouvrage  illustré  de  10  planches 


PARIS 

ERNEST  LEROUX,  ÉDITEUR 

28,  RUE  BONAPARTE,  YI° 


1909 


C.O 


LISTE  DES  ABREVIATIONS 


AJ  A 
AJ  SL 
BOR 
CR 


Cull. 


Déc. 

Glypt. 

ISA 
JA  OS 
Lajard 

MDP 

R 

REC 
Rev.  d'A. 
RTC 


American  Journal  of  Archœology. 

American  Journal  of  Semitic  Languages  and  Literatures. 

Babglonian  and  Oriental  Record. 

Comptes-rendus  de  l’Académie  des  Inscriptions  et  Belles- 
Lettres. 

Cullimore,  Impression  ofancient  oriental  Cylinders  or  rolling 
Seals  of  the  Babylonian,  Assyrian  and  Medo-Persian. 

E.  de  Sarzec  et  L.  Heuzey,  Découvertes  en  Chaldée. 

J.  Menant,  Les  Pierres  gravées  de  la  Haute- Asie.  Recherches 
sur  la  Glyptique  orientale. 

Fr.  Thureau-Dangin,  Les  Inscriptions  de  Sumer  et  d’Akhad. 

Journal  of  the  American  Oriental  Society. 

F.  Lajard,  Introduction  à l’étude  du  culte  public  et  des 
mystères  de  Mithra. 

Délégation  en  Perse.  Mémoires  publiés  sous  la  direction  de 
M.  J.  de  Morgan , délégué  général. 

Rawlinson,  The  Cuneiform  Inscriptions  of  Western  Asia. 

Fr.  Thureau-Dangin,  Recherches  sur  l'écriture  cunéiforme. 

Revue  d’Assyriologie  et  d’ Archéologie  orientale. 

Fr.  Thureau-Dangin,  Recueil  des  tablettes  chaldéennes. 


AVANT-PROPOS 


Tous  les  anciens  peuples  de  l’Orient  semblent  avoir  fait  usage,  comme 
cachets,  amulettes  et  objets  votifs,  de  pierres  taillées  en  forme  de  cylindres 
percés  suivant  Taxe  et  ornés  sur  la  partie  convexe  de  sujets  gravés  en  creux. 
C’est  surtout  aux  pays  de  Sumer  et  d’Akkad 1 que  ce  genre  de  pierres 
gravées  a été  le  plus  répandu.  L’Assyrie  s’en  sert  encore,  mais  elle  connaît 
aussi  le  cachet  plat2,  plus  facile  à imprimer  sur  les  tablettes  d’argile  et  sur 
les  bulles.  De  bonne  heure,  l’Egypte  abandonne  l’usage  de  ces  intailles; 
il  est  plus  difficile  de  déterminer  à quelle  époque  il  a disparu  en  Asie- 
Mineure  et  dans  les  îles. 

Tout  naturellement  une  première  division  s’impose  dans  la  classification: 
le  groupement  par  régions  d’origine  ; on  distingue  les  cylindres  suméro- 
akkadiens,  assyriens,  babyloniens  (second  empire),  achéménides,  anzanites, 
égyptiens,  svro-cappadociens,  phéniciens,  cypriotes.... 

Chaque  groupe  devrait  en  théorie  se  subdiviser  en  séries  de  sujets  ana- 
logues ; en  fait,  on  ne  peut  guère  établir  ces  distinctions  que  pour  Sumer  et 
Akkad  et  pour  l’Assyrie. 


1.  Sumer,  au  sud,  et  Akkad,  au  nord,  forment  au  troisième  millénaire  avant  l’ère 
chrétienne  la  région  de  la  ltasse-Mésopotamie,  souvent  appelée  improprement  Chaldée.  Le 
mot  Chaldée  — en  assyrien,  (mat)  Kaldu  — ne  convient  qu'à  une  région  plus  petite.  Les 
principales  villes  du  pays  de  Sumer  étaient  Eridu,  Ur,  Larsa,  Uruk,  Sirpurla,  Gishu  ; 
celles  du  pays  d’Akkad,  Agadé  (ou  Akkad),  Kis,  Sippar,  Cutha  et  Babylone. 

2.  Les  fouilles  de  Suse  ont  fait  connaître  des  calottes  sphériques,  en  calcairê,meîcéek' 
d’un  trou,  sur  la  section  plane  desquelles  sont  gravées  en  creux  des  représentations  d aifi^ 


II 


MUSÉE  GUIMET 


L’histoire  de  Sumer  et  d’Akkad  peut  se  résumer  actuellement  en  cinq 
périodes  principales  : 

1°  Une  période  très  archaïque  ; 

2°  Une  période  archaïque  pendant  laquelle  Sirpurla  ’ est  tantôt  gou- 
vernée par  des  rois  et  tantôt  par  des  patesi’  ; 

3°  L’époque  de  la  domination  d’Agadé3,  vers  le  XXXVIIIe  siècle,  d’après 
les  données  de  Nabonide  * ; vers  le  XXVIIIe  siècle,  selon  une  opinion  assez 
répandue  ; 

4°  L’époque  de  la  domination  d’Ur 5 et  d’Isin,  au  troisième  millénaire; 

5°  L’hégémonie  de  Babylone,  établie  par  la  dynastie  de  Hammurabi * 
vers  l’an  2000. 

Il  est  bien  difficile  de  déterminer  quelles  intailles  peuvent  être  attri- 
buées à la  première  période.  Pour  la  seconde,  au  contraire,  nous  avons  des 
données  certaines.  Les  trois  sceaux  de  Lugalanda  7,  patesi  de  Sirpurla  avant 
le  règne  de  Urukagina,  permettent  de  grouper  toute  une  série  de  monuments. 

maux  archaïques.  Ce  sont  là,  semble-t-il,  des  amulettes  et  probablement  aussi  de  vrais 
sceaux  ; cependant  sur  les  plus  anciennes  tablettes  provenant  des  mêmes  ruines  on  ne 
trouve  que  des  empreintes  de  cylindres  (Cf.  Jéquier,  MDP , t.  VIII,  p.  2-5). 

1.  Sirpurla  est  le  nom  sumérien  (?)  d’une  ville  appelée  Lagas  en  sémitique.  Ses 
ruines,  nommées  Telloh,  forment  une  série  de  collines  situées  près  du  Chatt-el-Haï,  canal 
qui  relie  le  Tigre  à l'Euphrate.  Elles  ont  été  explorées  par  M.  de  Sarzec,  dont  l’œuvre  est 
continuée  par  le  Commandant  Cros.  Une  partie  des  objets  découverts  est  au  Musée  impérial 
de  Constantinople  ; l’autre,  au  Musée  du  Louvre.  La  collection  du  Louvre  est  éditée  par  les 
soins  de  M.  Heuzey,  dans  l’ouvrage  — en  cours  de  publication  — intitulé  Découvertes  en 
Chaldèe  (Paris,  Leroux).  Des  fouilles  clandestines  faites  par  les  Arabes  ont  été  très  fruc- 
tueuses et  ont  facilité  à de  nombreux  musées  l’acquisition  de  tablettes  de  Telloh. 

2.  Le  titre  de  patesi  semble  avoir  convenu  à diverses  fonctions  ; il  était  attribué  à des 
gouverneurs  de  ville  plus  ou  moins  indépendants  ; certains  personnages  se  disent  aussi 
patesi  de  tel  ou  tel  dieu. 

3.  Agadé  ou  Akkad,  ville  principale  de  la  région  d’Akkad.  On  ignore  encore  où  elle 
était  située. 

4.  VR.,  pi.  64.  col.  Il,  1.  58. 

5.  Ur,  dont  les  ruines  s’appellent  Mugheïr,  était  située  à droite  de  l’Euphrate 
au-dessous  du  trente-et-unième  degré  de  latitude. 

6.  Hammurabi,  sixième  roi  de  la  première  dynastie  de  Babylone. 

7 . Allotte  de  la  Fuÿe,  Les  sceaux  de  Lougalanda,  patesi  de  Lagash  ( Sirpourla ),  et  de  sa 
femme  Barnamtarra , Rev.  d’A.,  VI,  n°  4,  1907. 


AVANT-PROPOS 


III 


L'usage  du  cylindre  comme  cachet  se  manifeste  déjà1 2 3.  Les  sceaux  du 
patesi  ne  sont  connus  que  par  des  bulles  en  argile  sur  lesquelles  ils  ont  été 
roulés.  Ces  bulles  sont  plates  d’un  côté  ; quelques-unes  gardent  l’empreinte 
d’un  clayonnage  sur  lequel  elles  ont  été  appliquées  ; percées  d’un  trou  des- 
tiné à recevoir  un  lien,  elles  ont  servi  à sceller  soit  des  envois,  soit  des 
paniers  d’objets  mis  en  réserve.  11  en  est,  de  l’époque  d’Agadé,  qui  portent 
près  de  l’empreinte  du  cylindre  le  nom  du  destinataire  * ou  celui  de  la  ville* 
où  devait  parvenir  l’objet  scellé. 

Un  autre  fait  est  digne  de  remarque  : le  patesi  s’est  servi  de  plusieurs 
cachets,  soit  dans  le  même  temps,  soit  à des  époques  successives. 

Les  intailles  de  cette  période  ont  souvent  de  grandes  dimensions  ; elles 
atteignent  jusqu’à  cinq  centimètres  et  demi  de  hauteur  et  douze  centimètres 
de  développement  ; vers  le  centre  elles  subissent  parfois  une  dépression 
assez  sensible. 

Quadrupèdes  dressés,  réels  ou  fantastiques,  Personnage  à la  tiare 

V 

treillissée,  Gilgames,  Ea-bani,  taureau  à face  humaine,  aigle  léonto- 
céphale,  tels  sont  les  êtres  que  le  graveur  dispose  sur  la  surface  de  l’in— 
taille.  Déjà  sont  formés  les  mythes  si  développés  à l’époque  suivante 4 ; déjà 
paraissent  les  divers  costumes  et  quelques  emblèmes  semés  dans  le  champ. 


A la  domination  d’Agadé  correspond  l’apogée  de  la  glyptique  de  Sumer 
et  Akkad.  Dans  des  scènes  mythologiques  on  reconnaît,  entre  autres,  le 
dieu  aux  ailes  de  flammes,  le  dieu-serpent,  le  dieu  au  vase  jaillissant, 
des  divinités  agricoles....  De  très  beaux  cylindres  représentent  Gilgames  et 
Ea-bani  luttant  avec  le  taureau  et  le  lion.  Presque  tous  les  sujets  traités  ont 

1.  Pendant  l’impression  de  ce  catalogue  a paru  la  première  partie  de  la  collection  de 
tablettes  de  lord  Amherst.  L’une  d’elles  était,  quand  elle  fut  achetée,  renfermée  dans  une 
enveloppe  sans  inscription,  couverte  d’empreintes  du  sceau  de  En-ig-gal,  contemporain  de 
Lugalanda.  Cette  enveloppe  est  la  plus  ancienne  donton  connaisse  ladate(Cf.Th.G.  Pinches, 
The  Amherst  Tahlets,  p.  1 et  pl.  I). 

2.  Déc.,  p.  281  (règne  de  Sar-Gani-sar-ali). 

3.  Déc.,  p.  284  (règne  de  Naram-Sin). 

4.  Par  exemple,  celui  du  dieu  aux  ailes  de  flammes  : Dec.,  pl.  30,  fîg.  5 bis. 


IV  MUSÉE  Gl'IMET 

un  caractère  religieux1.  De  nombreuses  intailles  portent  des  inscriptions 
aux  noms  de  Sar-Gani-sar-ali,  de  Naram-Sin,  rois  d’Agadé,  et  des  patesi 
leurs  vassaux. 

Les  personnages  principaux  sont  vêtus  d'un  long  châle  enroulé  autour 
du  corps  et  couvrant  une  seule  épaule.  Dans  la  vie  courante,  les  deux  bras 
étaient  couverts  ou  bien  le  bras  droit  seul  restait  nu  ; sur  les  cylindres, 
pour  des  raisons  de  symétrie  et  de  technique,  le  châle  couvre  tantôt  l’un, 
tantôt  l’autre  bras  : certaines  attitudes  et  certains  mouvements  sont  dépuré 
convention.  On  distingue  au  moins  trois  modèles  de  châles.  L’un  est  fait  de 
cette  étoffe  soyeuse,  à longs  poils,  que  les  Grecs  appelèrent  kaunakès  : 
elle  est,  en  général,  représentée  par  des  traits  horizontaux  entre  lesquels 
sont  gravées  de  petites  lignes  verticales,  droites  ou  ondulées.  Un  autre 
semble  formé  d’un  tissu  uni  orné  de  franges.  Le  troisième  est  indiqué  par 
des  lignes  verticales  ; nous  l’appelons  : le  châle  à rayures  verticales. 
Comme  vêtement  de  dessous,  les  habitants  de  Sumer  et  d’Akkad  portaient 
une  sorte  de  tunique  rarement  figurée  sur  les  intailles.  Pour  les  personnages 
de  condition  inférieure,  le  costume  se  réduit  à une  pièce  d’étoffe,  presque 
toujours  à franges,  enroulée  en  forme  de  jupon  court. 

Comme  coiffure,  les  divinités  ont  une  tiare  à cornes,  sorte  de  bonnet 
auquel  étaient  attachées  deux  cornes  : par  convention,  le  graveur  les  repré- 
sente. l'une  en  avant,  l’autre  en  arrière  ; en  réalité,  elles  étaient  fixées  sur 
les  côtés  et  leurs  pointes  se  réunissaient  au-dessus  du  front.  Une  tiare  plus 
compliquée  comportait  de  chaque  côté  plusieurs  cornes  superposées  : c’est 
la  tiare  multicorne. 


Sous  les  rois  d’Ur  commence  la  décadence  de  l’art  du  graveur.  Les 
sujets  préférés  sont  des  scènes  de  présentation  à une  divinité  que  l’artiste 
prend  rarement  la  peine  de  distinguer  par  un  emblème  ou  un  symbole.  Le 
châle  est  orné  de  franges  plus  nombreuses  ; ses  bords  s’arrondissent.  Un 
changement  de  coiffure  témoigne  d’une  importante  modification  dans  la  vie 

1.  Le  sceau  de  Ubil-lstar  [moulage  107]  est  le  plus  connu  parmi  ceux  dont  le  sujet 
est  emprunté  à la  vie  réelle. 


AVANT-PROPOS 


V 


publique  : les  personnages  portent  souvent  le  turban,  qui  sera  la  coiffure 
du  roi  babylonien  Hammurabi  sur  le  bas-relief  gravé  au  sommet  du  Code 
découvert  à Suse. 

Sur  de  nombreux  contrats  de  cette  époque  on  trouve  l’empreinte  de 
cylindres  ; nous  devons  à l’obligeante  amabilité  de  M.  Fr.  Thureau-Dangin 
d’avoir  examiné  tous  ceux  du  Musée  du  Louvre  — publiés  ou  inédits  — 
que  nous  signalons  dans  le  Catalogue. 

Par  la  nature  de  la  pierre  ou  le  travail  du  lapidaire,  certaine  intaille 
avait  une  valeur  artistique  : un  Grand  l'offrait  au  roi  ou  la  vouait  à la 
divinité'.  Comme  aux  statues,  aux  portes  de  ville,  aux  objets  les  plus 
divers,  on  donnait  à chaque  pierre  gravée  un  nom  qui  était  en  même  temps 
une  flatteuse  dédicace  ou  une  invocation1 2.  On  s’en  servait  aussi  comme 
amulette,  et  cet  usage  s’est  perpétué  jusqu’à  nos  jours. 


La  présence  du  personnage  à la  masse  d’armes,  de  la  femme  nue. 
de  la  déesse  guerrière...,  distinguent  les  productions  de  la  première 
dynastie  de  Babylone.  Plus  tard,  sous  la  domination  des  rois  kassites, 
le  sujet  se  réduira  parfois  à un  seul  personnage  accompagné  d’emblèmes 
et  l’inscription  se  développera  souvent  en  un  long  texte  difficile  à inter- 
préter. 

Les  cylindres  de  Sumer  et  d’Akkad  sont  (les  plus  nombreux.  Ils  se  dis- 
tinguent très  facilement  des  intailles  d’autres  provenances,  à l’exception 
toutefois  de  certains  produits  de  l’art  syro-cappadocien  dont  les  personnages 
portent  souvent  le  même  costume  et  la  même  coiffure. 


En  Assyrie,  on  distingue  deux  périodes  : l’une  s’étend  des  origines  au 
VIIIe  siècle;  l’autre  comprend  l’époque  des  Sargonides.  Les  personnages, 
vêtus  d’une  tunique  et  d’un  châle  orné  de  plusieurs  rangs  de  franges  ou  de 
dessins,  sont  parfois  coiffés  de  tiares  dont  les  cornes  se  profilent  en  avant  ; 
ils  portent  de  longues  barbes  et  des  cheveux  ondulés.  Près  de  l’arbre 


1.  Cf.  p.  40. 

2.  Cf.  ISA,  p.  278-281. 


VI 


MI  SÉE  GUIMET 


sacré  se  tiennent  des  êtres  réels  ou  fantastiques  ; des  dieux  reçoivent 
l’hommage  ou  l’offrande  de  leurs  dévots;  d’autres  saisissent  de  leurs  mains 
étendues  des  êtres  réels  ou  imaginaires  dressés  près  d’eux,  ou  même  s’ap- 
prêtent à les  percer  d’une  flèche.  A la  vie  réelle  sont  empruntées  des  scènes 
de  guerre  et  de  chasse. 


A la  chute  du  royaume  d'Assyrie,  Babylone  s’élève  de  nouveau  à une 
haute  puissance.  La  Glyptique  se  complaît  alors  dans  la  représentation,  sur 
les  cylindres  ou  les  cachets  plats,  d’un  prêtre  debout  devant  des  emblèmes 
divers. 


Plus  tard,  les  Perses  achéménides  reviennent,  en  les  modifiant,  aux 
sujets  assyriens  ; ils  choisissent  volontiers  des  pierres  à surface  convexe 
assez  semblables  à des  barillets.  Après  eux  l’usage  du  cylindre  disparaît  ; le 
cachet  plat  l’a  remplacé. 

Les  Hittites  envahirent  la  région  de  Babylone  vers  le  XVIIIe  siècle 
avant  notre  ère.  Ceci  explique  pourquoi  certains  cylindres  dits  Syro-cap- 
padociens  ne  se  distinguent  des  intailles  de  Sumer  et  Akkad  que  par  de 
nouvelles  formes  du  châle,  des  coiffures  différentes  ou  même  les  emblèmes 
et  les  symboles  répandus  dans  le  champ.  D’autres  s’inspirent  exclusivement 
des  mœurs  et  des  coutumes  de  la  région  où  ils  semblent  avoir  été  gravés. 


Les  cylindres  égyptiens  deviennent  rares  après  les  premières  dynasties, 
mais  l’influence  de  l’art  et  des  idées  de  l’Égypte  se  manifeste  dans  des 
œuvres  composites  qui  empruntent  une  partie  de  leurs  éléments  à Babylone 
et  à l’Assyrie.  Ces  intailles  paraissent  originaires  de  la  côte  de  Syrie,  ainsi 
que  celles  qui  portent  des  inscriptions  araméennes  ' ; on  les  trouve  aussi  à 
Chypre  et  jusqu’en  Sardaigne,  mêlées  aux  produits  de  l’art  local. 

1.  Sur  certaines  intailles,  l’inscription  a été  gravée  postérieurement  â la  scène,  quel- 
quefois même  en  remplacement  d’un  texte  qui  a été  intentionnellement  gratté. 


AVANT-PROPOS 


VII 


Dans  le  Catalogue,  on  a rangé  les  cylindres  par  séries  de  sujets  ana- 
logues, sans  trop  se  préoccuper  de  l’ordre  historique  dans  lequel  ils  se  sont 
développés  ; ainsi,  plusieurs  [représentations  fdu  Taureau  à face  humaine 
qui  logiquement  doivent  prendre  rang  après  les  scènes  où  ne  figurent  que 

v 

Gilgames  et  Ea-bani,  leur  sont  historiquement  antérieures. 

La  description  se  rapporte,  selon  l’usage,  non  pas  à la  scène  telle  qu’elle 
est  sur  le  monument,  mais  au  petit  bas-relief  que  forme  le  développement 
de  l’intaille  sur  une  substance  plastique. 

Les  moulages  sont  numérotés  suivant  l’ordre  qui  leur  a été  assigné 
dans  les  deux  vitrines  spéciales;  si  l’un  d’eux  a été  publié,  on  indique  un 
des  ouvrages  où  se  trouve  la  reproduction,  à moins  que  le  catalogue  de  la 
collection  dont  il  fait  partie  ait  été  édité.  Il  n’a  pas  été  possible  de  déter- 
miner l’origine  de  tous  : chacun  a été  marqué  d’un  chiffre  par  J.  Menant,  et 
malheureusement  le  cahier  dans  lequel  avaient  été  consignés  les  renseigne- 
ments utiles  a été  confié  à une  personne  aujourd’hui  décédée;  il  nous  a été 
impossible  de  le  retrouver. 

M.  H.  de  Genouillac  a assumé  la  tâche  ingrate  de  relire  les  épreuves 
de  ce  travail.  Nous  lui  adressons  notre  plus  cordial  remerciement. 

En  terminant,  qu’il  soit  permis  à l’auteur  d’exprimer  un  témoignage 
particulier  fde  gratitude  envers  le  maître  bienveillant  et  dévoué  qui  l’a 
guidé  dans  ses  études,  le  savant  éditeur  du  Code  de  Hammurabi . 


Juillet  19U8. 


INTRODUCTION 


Caylus  est  le  premier  qui  ait  fait  des  observations  judicieuses  sur  les 
cylindres.  Dès  1752,  au  début  de  son  Recueil  d’antiquités  il  publia  la  des- 
cription de  deux  intailles  suméro-accadiennes  * ; on  commençait  à connaître 
les  monuments  de  Persépolis  : le  savant  antiquaire  n’hésita  pas  à attribuer 
ces  pierres  gravées  à l’art  oriental,  et  reconnut  même  l’étoffe  de  kaunakès 
dans  le  châle  dont  était  vêtu  l’un  des  personnages  3. 

Plus  d’un  siècle  s’écoule  ensuite  avant  que  soit  entreprise  une  étude 
méthodique  de  la  glyptique  orientale.  Cullimore  1 publie,  sans  commen- 
taires, cent  soixante-quatorze  cylindres,  et  Lajard5  fait  servir  à une  thèse 
absolument  erronée  un  ensemble  de  deux  cent  quatre-vingt-quatre  intailles, 
que  Lenormant  utilise  plus  judicieusement  dans  ses  Fragments  de  Bérose\ 
Il  fallait  les  découvertes  modernes  et  les  travaux  des  assyriologues  pour 
permettre  d’interpréter  les  scènes,  de  déchiffrer  les  inscriptions,  de  classer 
les  pierres  selon  les  époques  et  les  régions.  Joachim  Menant7  se  donne  à 
cette  œuvre.  En  1878,  il  publie  le  Catalogue  des  cylindres  orientaux  du 

1.  Recueil  d’antiquités  égyptiennes,  étrusques , yrecques  et  romaines.  7 vol.  Paris, 
1752  et  suiv. 

2.  Bibliothèque  nationale,  nus  734  et  897  du  Catalogue  de  Chabouillet.  Cf.  Recueil 
d’antiquités , pl.  XVIII. 

3.  Bibl.  nat.,  734.  (G/gpl.,  I,  fig.  84,  p.  138.) 

4.  Impression  of  ancient  oriental  Cylinders  or  rolling  Seuls  of  the  Babylonian,  Assg- 
rian  and  Medo-Persian.  Londres.  1842. 

5.  Introduction  à l'étude  du  culte  public  et  des  mystères  de  Mithra  en  Orient  et  en 
Occident.  Paris,  1847. 

6.  Essai  de  commentaire  des  fragments  cosmogoniques  de  Bèrose,  d’après  les  textes 
cunéiformes  et  les  monuments  de  l’art  asiatique.  Paris,  1871. 

7.  Joachim  Menant,  né  à Cherbourg  le  16  avril  1820,  décédé  à Paris  le  30  août  1899, 
conseiller  à la  Cour  d’appel,  membre  de  l’Académie  des  Inscriptions  et  Belles-Lettres 
(1888).  La  liste  de  ses  47  principales  publications  orientales  a été  publiée  à la  suite  de  la 
Notice  lue  par  le  duc  de  la  Trémoïlle  dans  la  séance  de  l’Académie  du  24  mai  1901. 


X 


MUSÉE  GUIMET 


Cabinet  royal  des  médailles  de  la  Haye.  En  1883  et  1885  paraissent  les 
deux  volumes  sur  les  Pierres  gravées  de  la  Haute- Asie' , son  ouvrage  le 
plus  important,  le  seul  qui  ait  été  exclusivement  consacré  à ces  recherches. 
Il  collabore  activement  au  Catalogue  de  la  collection  de  Clercq*,  et  fait,  à 
l’Académie  des  Inscriptions,  d’intéressantes  communications.  Ces  travaux 
l’obligent  à réunir,  à grands  frais,  de  nombreuses  empreintes  de  cylindres; 
il  en  fait  venir  de  la  Haye,  de  Londres,  de  New-York,  de  Grèce,  de  Flo- 
rence et  d’ailleurs;  il  en  donne  plus  de  quatre  cents  au  Musée  Guimet  où 
elles  sont  exposées,  avec  les  moulages  de  la  collection  du  Musée,  en  deux 
vitrines  : l’une  renferme  les  sujets  qui  ont  été  gravés  aux  pays  de  Sumer 
et  d’Akkad’,  un  moulage  de  la  masse  d’armes  de  Sar-Gani-sar-ali1 2  3 4 5 6,  roi 
d’Agadé,  et  le  moulage  d’un  barillet''  de  Nabuchodonosor  Ier5;  dans  l’autre, 
sont  réunies  les  empreintes  d’intailles  de  toute  autre  provenance,  des  spéci- 
mens de  cylindres,  cônes  et  cachets  divers,  des  matrices  et  des  moulages 
de  bulles  publiées  dans  la  Glyptique'' . 

Depuis  1886,  l’année  qui  suit  la  publication  de  l’ouvrage  de  Menant, 
l’américain  Hâves  Ward7  et  d’autres  se  livrent  à des  recherches  sur  des 
séries  particulières  de  cylindres,  discutent  les  théories  émises,  présentent 
de  nouvelles  hypothèses,  cherchent  à pénétrer  plus  intimement  dans  la 
compréhension  des  sujets.  En  France,  M.  Heuzey  examine  méthodiquement 
les  objets  provenant  des  fouilles  de  Telloh  : il  détermine,  d’une  façon 
indiscutable,  tantôt  la  nature  des  coiffures  ou  des  vêtements  des  person- 
nages et  tantôt  l’origine  et  la  signification  des  symboles  et  des  emblèmes; 

1.  Les  Pierres  (/racées  de  la  Haute- Asie.  Recherches  sur  la  glyptique  orientale.  2 vol. 
in-8.  Paris,  1883-1885. 

2.  Catalogue  méthodique  et  raisonné  de  la  Collection  de  Clercq , t.  I,  in-fol.  Paris, 
1888. 

3.  La  masse  d’armes  du  roi  Sar-Gani-sar-ali  est  au  Musée  britannique  (n°  91146).  Le 
texte  a été  transcrit  et  traduit  par  Fr.  Thureau-Dangin  (ISA,  p.  232-233). 

4.  Les  barillets  sont  des  monuments  en  terre  cuite,  affectant  la  forme  d’un  petit  baril 
et  couverts  d’inscriptions  cunéiformes.  L’original  de  celui-ci  est  au  Musée  de  la  Haye. 
( Catalogue , p.  80.) 

5.  XL  siècle. 

6.  Glypt.,  t.  IL  fig.  78  et  suiv.;  131  et  suiv.;  154  et  suiv. 

7.  Hayes  Ward  va  publier  prochainement,  sous  les  auspices  de  l’Institut  Carnegie, 
une  nouvelle  étude  d’ensemble  sur  la  Glyptique  orientale. 


INTRODUCTION 


XI 


il  rectifie  les  opinions  de  ses  devanciers  et  fixe  des  bases  certaines  pour  les 
travaux  ultérieurs'. 

Le  Musée  Guimet  possède  cent  quarante-et-un  cylindres  orientaux  : 
treize1 2  proviennent  de  Hamadan3,  où  ils  ont  été  recueillis  par  M.  de  Morgan 
lors  de  sa  mission  en  Perse3;  deux  ont  été  découverts  par  M.  Chantre  en 
Cappadoce3 6,  l’un  au  sanctuaire  de  Euyuk",  l’autre  dans  les  ruines  du  palais 
de  Boghaz-Keuï7 * 9  ; un  autre"  a été  trouvé  à Samarkande,  par  M.  E.  Blanc, 
au  milieu  d’objets  de  diverses  époques. 

Ces  trois  derniers  font  partie  des  collections  de  Cappadoce  et  de  Samar- 
kande ; les  treize  intailles  de  M.  de  Morgan,  ainsi  qu’un  beau  cylindre 
assyrien  donné  par  M.  Th.  Mante”  et  les  cent  vingt-quatre  acquis  par 
M.  Guimet  sont  exposés  dans  une  même  vitrine  avec  une  petite  statuette 
de  génie  ailé  à tête  de  serpent,  un  fuseau  sur  lequel  est  gravé  dans  un  car- 
touche le  nom  du  possesseur  : Ur-abzu,  quatre  cachets  en  forme  de  pyra- 
mide et  deux  pierres  gravées  prismatiques. 

Des  cachets  plats  de  diverses  époques  sont  réunis,  dans  une  quatrième 
vitrine,  aux  objets  en  bronze  découverts  à Hamadan  par  M.  de  Morgan10. 

1.  Parmi  les  publications  de  M.  Heuzey,  citons  : Une  étoffe  chaldéenne  [le.  Kau- 
nakès\,  Reçue  archéologique , 1887.  — De  quelques  cylindres  et  cachets  de  l’Asie  mineure , 
Gazette  archéologique , 1887.  — Sceaux  inédits  des  rois  d’Agadè,  Rcc.  d’A.,  t.  IV.  — Le 
sceau  de  Goudéa.  Noue  elles  recherches  sur  quelques  symboles  chaldécns,  Rcc.  cl’A.,  t.  IV. 
— Les  deux  dragons  sacrés  de  Babylone  et  leur  prototype  chaldèen , R ce.  d’A.,  t.  VI.  — 
Armes  royales  chaldèennes,  CR,  juillet  1908.  — Notons  encore  les  Origines  orientales  de 
l’art  et  surtout  les  Découvertes  en  Chaldèe  de  M.  de  Sarzec,  publiées  par  ses  soins,  dans 
lesquelles  il  consacre  un  chapitre  tout  entier  à une  vue  d’ensemble  sur  la  Glyptique  de 
Sumer  et  d'Akkad. 

2.  Nos  9,  29,  55,  65,  69,  70,  87,  93,  98,  112,  113,  114,  118. 

3.  Hamadan  est  l’ancienne  Ecbatane. 

4.  Mission  scientifique  en  Perse,  5 vol.  Paris,  Leroux. 

5.  Mission  en  Cappadoce,  1893-1894.  Paris,  1898. 

6.  N°  128.  Les  ruines  d’Euyuk  d’Aledja  se  trouvent  à une  journée  au  nord  de  Boghaz- 
Keuï,  par  32°  25’  de  longitude  Est,  et  40”  18’  de  latitude  Nord. 

7.  N*  14. 

8 N“  129. 

9.  N”  107. 

10.  Mission  scientifique  en  Perse,  IV.  fig.  157  à 160. 


CATALOGUE 


DES 


CYLINDRES  ORIENTAUX 

DU 

MUSÉE  GUIMET 


CYLINDRES  SUMERO-  AKKADIENS 


ANIMAUX  ET  PERSONNAGES 


Dans  cette  série  sont  réunies  les  ébauches,  les  représentations  d’animaux 
réels  ou  fantastiques  et  les  premiers  exemples  de  la  figure  humaine  avant 
qu’elle  se  précise  sous  la  forme  du  personnage  appelé  Gilgames. 

1.  — Gazelles  passant  à droite,  séparées  par  des  lignes  brisées  repré- 
sentant peut-être  des  arbres'. 

Haut.,  16  mm.  ; diam.,  15  mm. 

PI.  I,  flg.  1. 

2.  — Deux  quadrupèdes  aux  longues  cornes  droites  se  dressent  de 
profil  en  face  l’un  de  l’autre  et  se  saisissent  par  les  pattes  antérieures. 
Chacun  d’eux  retourne  la  tète  vers  un  lion  dressé,  la  queue  relevée,  qui  lu 
pose  les  pattes  sur  l’échine. 

Au  milieu,  en  bas,  un  objet  formé  d’un  triangle  sur  deux  côtés  duquel 
s’élèvent  des  faisceaux  de  lignes  droites1 2. 

1.  Les  fouilles  de  Suse  ont  mis  à jour  de  nombreux  spécimens  de  cylindres  ornés  de 
figures  d’animaux  (Cf.  Jéquier,  MDP.,  t.  VIII). 

2.  A cet  objet  l’on  peut  comparer  les  symboles  gravés  sur  les  cylindres  57  de  la  Collec- 
tion de  Clercq  et  886  his  de  la  Bibliothèque  nationale. 


CYL.  ORIENT. 


1 


2 


MUSÉE  GUIMET 


Cylindre  mutilé. 

Haut.,  20  mm.  ; diam.,  11  mm. 

PI.  I,  fig.  2. 

3.  — Trois  personnages  nus,  le  corps  de  face,  la  tète  et  les  jambes  de 
profil  à droite,  les  bras  levés. 

A droite  de  deux  d’entre  eux  se  dresse  un  quadrupède,  la  tête  retournée 
vers  le  bas;  l'un  de  ces  animaux  porte  de  longues  cornes  à peine  incurvées. 
Près  du  troisième  personnage,  une  sorte  de  récipient  surmonté  de  deux  ac- 
cessoires ’. 

Il  semble  que  chaque  personnage  tient  de  la  main  gauche  un  objet 
dont  il  serait  difficile  de  distinguer  la  nature. 

Haut.,  26  mm.;  diam.,  11  mm. 

PI.  3. 

4.  — Personnage  nu,  de  profil  à gauche,  luttant  avec  un  quadrupède 
ailé  dressé  en  face  de  lui.  L’animal  semble  porter  une  corne  droite;  une 
toison  ou  des  plumes  lui  recouvrent  la  tête,  le  cou  et  toute  la  partie  supé- 
rieure du  corps. 

Entre  le  personnage  et  l’animal,  un  objet  indéterminable  semblable  à 
une  longue  épine  avec  un  renflement  au  milieu. 

En  dehors  du  sujet  divers  objets,  notamment  une  tête  d'oiseau  et  une 
tige  terminée  à la  partie  supérieure  par  un  globe  au-dessous  duquel  deux 
petites  lignes  horizontales  également  terminées  par  des  globes. 

Cylindre  roulé. 

Haut.,  25  mm.;  diam.,  11  mm. 

PI.  I,  fig.  4. 

5.  — Personnage  nu,  de  profil  à gauche.  De  chaque  main  il  saisit  par 
une  des  pattes  antérieures  un  quadrupède  qui  retourne  la  tête  en  arrière 
vers  un  emblème  formé  d’une  tige  surmontée  d’un  globe. 

Dans  le  champ,  en  bas,  à droite  du  personnage,  une  étoile;  à gauche, 
un  objet  effacé. 

Haut-,  20  mm.  ; diam.,  12  mm. 

PI.  I,  fig.  5. 

1.  Cet  objet  a quelque  rapport  avec  celui  que  l’on  trouve  sur  le  sceau  du  scribe  Ur- 
Pasag  (Dec.,  p.  308),  au  temps  de  Dungi,  roi  d’Ur.  Malheureusement  ce  cylindre  ne  présente 
aucun  détail  qui  permette  de  développer  la  comparaison. 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


3 


6.  — Personnage  nu  tenant  de  la  main  droite  par  la  queue  un  lion  de 
profil  à gauche.  Il  tourne  la  tête  à droite  et  de  la  main  gauche  tient  une 
sorte  de  flèche  dont  la  pointe  se  retrouve  près  de  la  gueule  du  lion.  Au- 
dessous  de  la  flèche,  un  taureau  de  profil  à droite,  les  cornes  de  face, 
semble  brouter  de  l’herbe. 

Dans  le  champ,  au-dessus  du  lion,  un  croissant;  au-dessous  de  sa 
gueule,  une  étoile;  au-dessus  du  taureau,  un  scorpion  (?). 

Haut.,  18  mm.;  diam.,  10  mm. 

PI.  I,  fig  6. 

7.  — Personnage  barbu,  nu,  de  profil  à droite.  Il  saisit  un  quadrupède 
à longues  cornes,  dressé,  la  tête  retournée  en  arrière  vers  un  lion  dressé, 
la  queue  relevée,  qui  lui  pose  les  pattes  sur  l'échine.  Deux  animaux  sem- 
blables aux  premiers  complètent  la  symétrie  derrière  le  personnage. 

Haut.,  16  mm.;  diam.,  8 mm. 

' PL  I,  fig.  7. 

8.  — Scène  analogue  à la  précédente.  Le  personnage  saisit  de  chaque 
main  un  des  deux  animaux  qui  sont  près  de  lui. 

Haut.,  27  mm.  ; diam.,  15  mm. 

PL  I,  fig.  8. 

9.  — Scène  analogue  aux  précédentes.  Le  personnage  barbu,  vêtu  d’un 
châle  court  serré  à la  ceinture,  saisit  de  chaque  main  un  des  deux  animaux 
qui  sont  près  de  lui. 

Derrière  les  lions  s’élève,  sur  toute  la  hauteur  du  cylindre,  un  emblème 
formé  d’une  tige  terminée  à la  partie  supérieure  par  une  sorte  de  fer 
de  lance. 

Collection  de  Morgan. 

Haut.,  23  mm.;  diam.,  14  mm. 

PI.  I,  fig.  9. 

Bibl.  — de  Morgan,  Miss,  scient,  en  Perse , IV,  fig.  162,  6. 

10.  — Scène  analogue  à la  précédente.  Le  personnage  est  nu. 

Derrière  les  lions  s’élève,  sur  toute  la  hauteur  du  cylindre,  un  emblème 

formé  d’une  tige  terminée  à la  partie  supérieure  par  une  étoile  à six  bran- 
ches et  dont  l’extrémité  inférieure  traverse  un  losange  d’angle  en  angle. 


4 


MUSÉE  GUIMET 


Haut.,  20  mm.  ; diam.,  Il  mm. 

PI.  I,  fig.  10. 

11.  — Deux  lions  dressés  et  se  croisant  saisissent  chacun  un  cerf  dressé 
de  profil,  la  tête  retournée  en  arrière.  Celui  de  gauche  semble  brouter 
une  tige.  Un  personnage  nu,  de  profil,  saisit  celui  de  droite  par  la  gorge  et 
par  la  queue. 

Haut.,  28  mm.;  diam.,  15  mm. 

PI.  I,  fig.  11. 

12.  — Quadrupède  dressé  de  profil  à gauche,  la  tête  rejetée  en  arrière. 
Un  personnage  nu,  de  profil  à gauche,  le  saisit  par  la  queue  relevée  et  par 
les  cornes  tandis  qu’un  autre  personnage,  également  nu,  de  profil  à droite, 
le  saisit  par  les  pattes  antérieures. 

Une  inscription  d’une  ligne,  comportant  quatre  signes  : 


A-M  A-HU  (?)-? 


Haut.,  20  mm.  ; diam.,  18  mm. 
PI.  I,  fig.  12. 


Moulages 


4.  — Louvre  (Heuzey,  CR-,  1899,  p.  62). 

5.  — Bibl.  nat.,  888  ( Glr/pt .,  I,  fig.  20). 


2.  — Guimet,  1. 

3.  — Bibl.  nat.,  961 


1.  — Louvre  (Glr/pt-,  1,  fig.  19). 


16.  — Guimet,  8. 

17.  — Guimet,  9. 

18.  — La  Haye’,  18. 

19.  — Guimet,  10 

20.  — La  Haye,  20. 


6.  — La  Haye,  21. 

7.  — Guimet,  2. 

8.  — La  Haye,  16. 

9.  — La  Haye,  17. 

10.  — Guimet,  3. 

11.  — Guimet,  4. 

12.  — Guimet,  5. 

13.  — Guimet,  6. 

13  bis.  La  Haye,  64. 

14.  — Guimet,  7. 

15.  — La  Haye,  19. 


21.  — Louvre  (Glr/pt-,  1,  fig.  24). 


22.  — Guimet,  11. 

23.  — La  Haye,  14. 


24.  — Louvre,  463  (Glr/pt-,  I,  fig.  25). 

25.  — Guimet,  12. 

26.  — Louvre  (Glr/pt.,  I,  fig.  28). 

27.  — Louvre,  467  (Glr/pt-,  I,  fig.  26). 


28.  - La  Haye,  22. 

29.  — La  Haye,  13. 

30.  — La  Haye,  12. 


GI LG AMES 


On  a donné  le  nom  de  Gilgames,  le  roi  plus  oumoins  légendaire  d’Uruk, 
héros  d’une  épopée  parvenue  jusqu’à  nous1,  à un  personnage  qui  apparaît 
sur  les  cylindres  de  l’époque  archaïque  et  se  retrouve  encore  sur  les  intailles 
de  la  première  dynastie  de  Babylone.  D’ordinaire  complètement  nu  ou  le 
corps  serré  dans  une  ceinture,  il  porte  une  longue  chevelure  soigneusement 
divisée  et  encadrant  la  figure  d’une  série  de  boucles  qui  rejoignent  la  barbe 
longue  et  ondulée. 

Parfois  seul,  en  lutte  avec  un  homme  absolument  semblable  à lui2,  un 
lion3 4,  un  taureau3,  qu’il  abreuve  au  vase  jaillissant5 6,  ou  même  intervenant 
dans  la  lutte  du  lion  et  du  taureau",  il  est  plus  souvent  représenté  dans 
des  scènes  symétriques,  luttant  avec  le  taureau  tandis  que  le  monstre 
Ea-bani  se  mesure  avec  le  lion7 8 9  [40  (14),  41  (15),  42-45]. 

Ces  sujets  sont  fréquents  au  temps  de  la  domination  d’Agadé.  A l’épo- 
que antérieure  Gilgames  a un  autre  adversaire,  le  taureau  à face  humaine*. 
Il  arrive  même  que  la  scène  se  complique  et  le  personnage  à la  coiffure 
treillissée  prend  part  à la  lutte3,  quand  il  n’est  pas  seul  à la  soutenir 
[58  (20)]. 

1.  La  transcription  et  la  traduction  les  plus  récentes  (1907)  de  1’  « Epopée  de  Gilga- 
mes » se  trouvent  dans  Dhorme  : Choix  de  textes  religieux  assyro-bab  y Ioniens. 

2.  de  Luynes,  403  ( Lajard , pl.  XXX,  4). 

3.  de  Luynes,  415  ( Glypt .,  I.  fig.  37);  Jaubert  ( Ghjpt .,  1,  fig.  38). 

4.  Menant  (Glypt.,  I,  fig.  36). 

5.  de  Clercq,  46  : sceau  de  Ibni-sarru,  scribe  de  Sar-Gani-sar-ali. 

6.  de  Luynes,  424. 

7.  Louvre,  sceaux  de  l’époque  de  Lugal-usumgal,  patesi  de  Sirpurla  au  temps  de 
èar-Gani-sar-ali  et  de  Naram-Sin.  Cf.  Thureau-Dangin,  Reçue  d’Assyrioloyie , IV, 
pl.  VIII,  n”s  20,  23,  25  et  26. 

8.  Sceaux  de  Lugalanda,  patesi  de  Sirpurla.  Cf.  Allotte  de  la  Fuye,  Reçue  d’Assy- 
rioloyie, VI,  pl.  V-VII. 

9.  Bibl.  nat.,  890  '"'s. 


MUSÉE  GUIMET 


Des  scènes  analogues  se  retrouvent  sous  l'hégémonie  des  rois  d’Ur 
[162]  ou  de  Babylone  et  même  sur  des  cylindres  syro-cappadociens,  accom- 
pagnant un  autre  sujet.  Voici,  de  plus,  Gilgames  luttant  avec  Ea-bani, 
[207  , 277  ( 71)],  les  mains  serrées  contre  la  poitrine  [123  (38),  202, 268,  310  (91), 
311  (92)],  tenant  le  vase  jaillissant  [258  (64),  273  (70)]  ou  la  hampe  à boucle 
latérale  [99]. 

Le  Musée  Guimet  ne  possède  aucun  cylindre  représentant  Gilgames  seul. 


Moulages 


31.  — de  Luynes,  415  ( Gh/pt .,  I,  6g.  37). 

32.  — Jaubert  (Gtypt.,  I,  6g.  38 

33.  — Musée  britannique. 

34.  — Mus.  britan.  (Lajard,  pl.  XXV,  3). 


35.  — Musée  britannique. 

36.  — Musée  britannique. 

37.  — Musée  britannique. 


38.  — Bibl.  nat.,  896  ( Gli/pt .,  I,  6g.  45). 


GILGAMES  ET  EA-BANI 


D’après  la  légende,  Ea-bani  avait  le  corps  tout  couvert  de  poils  et  la 
chevelure  comme  celle  d’une  femme;  avant  d’être  séduit  par  la  courtisane 
d’Uruk,  il  mangeait  de  l’herbe  avec  les  gazelles  et  s’abreuvait  avec  le  bétail  ’. 
Sur  les  intailles  c’est  un  monstre  ithyphallique,  moitié  homme  et  moitié 
taureau  : de  l’homme  il  a le  buste,  les  bras  et  la  figure;  du  taureau,  la 
croupe,  les  pattes  postérieures,  les  cornes  et  les  oreilles.  Comme  Gilgames 
il  porte  parfois  à l’époque  babylonienne  la  tiare  multicorne  insigne  de  la 
divinité2.  En  dehors  des  sujets  précédemment  indiqués,  Ea-bani  fait  l’of- 
frande du  chevreau  [212],  tient  des  deux  mains  le  bord  du  cartouche  dans 
une  scène  de  présentation  ’,  tient  un  emblème  formé  d’une  tige  surmontée 
d’un  disque2  ; ailleurs  il  se  dédouble  pour  remplir  une  fonction  analogue.  Il 
est  même  représenté  avec  le  dieu  aux  ailes  de  flammes  qui  le  saisit  par 
l’oreille  et  par  la  queue  ou  le  frappe  d’un  coup  de  poignard5. 

Les  tètes  seules  de  Gilgames  et  de  Ea-bani  figurent  dans  le  champ 
d’un  sceau  roulé  sur  une  enveloppe  babylonienne  du  musée  du  Louvre0. 

13.  — Deux  lions  dressés,  se  croisant,  saisissent  chacun  un  taureau 
dressé  de  profil,  la  tète  retournée  en  arrière.  A droite  et  à gauche  inter- 
viennent deux  personnages  plus  distincts  sur  d’autres  cylindres,  Gilgames 
et  Ea-bani.  Ils  saisissent  les  taureaux  d’une  main  par  la  corne,  de  l’autre  par 
la  croupe. 

Dans  le  champ,  en  dehors  de  la  scène,  une  double  ligne  horizontale 
partage  le  cylindre  en  deux  parties  égales;  au-dessous,  un  scorpion  dressé 
vers  le  haut. 

1.  Cf.  Dhorme,  Choix  de  textes , p.  189:  Tabl.  I,  col.  II,  1.  35-41. 

2.  Par  exemple,  sur  un  cylindre  appartenant  au  peintre  Albert  Meignan. 

3.  Bibliothèque  nationale,  786. 

4.  de  Clercq,  112. 

5.  Cf-  p.  17. 

6.  AO  1648*  (inédit).  Le  sujet  se  rapporte  au  mythe  de  la  déesse  guerrière. 


8 


MUSÉE  GU  IM  ET 


Haut.,  27  mm.;  diam.,  17  mm. 

PI.  I,  fig.  13. 

14.  — Deux  sujets  symétriques.  — Gilgames,  de  profil  à gauche,  le  corps 
serré  dans  une  ceinture  dont  l’extrémité  pend  le  long  de  la  jambe,  saisit  par 
une  patte  et  par  une  corne  un  taureau  dressé  en  face  de  lui,  la  tête  rejetée 
en  arrière. 

Ea-bani,  la  tète  de  face,  le  corps  de  profil  à droite,  saisit  un  lion  dressé, 
la  queue  relevée. 

Collection  Chantre  : Cylindre  trouvé  dans  le  palais  de  Boghaz-Keuï. 

Haut.,  33  mm.;  diam.,  19  mm. 

PI  I,  fig.  14. 

15.  — Deux  sujets  symétriques.  — Gilgames  nu,  de  profil  à gauche,  sai- 
sit par  une  patte  antérieure  et  par  la  corne  un  taureau  dressé  en  face  de  lui, 
la  tête  violemment  rejetée  en  arrière.  Le  héros  lève  la  jambe  droite  et  s’ap- 
prête à renverser  son  adversaire.  Sa  figure,  de  face,  est  ornée  d’une 
longue  barbe  bouclée,  en  éventail,  et  de  cheveux  tombant  en  triple  boucle. 

Ea-bani,  de  profil  à droite,  la  tête  de  face,  saisit  par  les  pattes  anté- 
rieures un  lion  dressé  en  face  de  lui,  la  queue  relevée.  Le  cylindre  est  brisé  : 
il  ne  reste  du  lion  que  les  pattes  et  une  partie  de  la  queue. 

Haut.,  31  mm.;  diam.,  19mm. 

PI.  II,  fig.  15. 

16.  — Trois  sujets.  — Gilgames  nu,  de  profil  à gauche,  la  tête  de  face, 
saisit  par  le  milieu  du  corps  un  taureau  dressé  en  face  de  lui.  Un  lion  dressé, 
la  queue  relevée,  pose  ses  pattes  antérieures  sur  le  dos  du  taureau. 

Ea-bani,  de  profil  à gauche,  les  cheveux  tressés,  le  corps  serré  dans 
une  ceinture,  saisit  également  par  le  milieu  du  corps  un  quadrupède  au 
corps  tacheté,  dressé  en  face  de  lui,  la  tète  retournée  en  arrière. 

Deux  personnages,  le  corps  de  face,  la  tête  de  profil  à gauche,  vêtus  du 
châle  de  kaunakès,  la  main  gauche  à la  poitrine.  Près  de  ce  groupe,  en  bas, 
adroite,  un  objet  indéterminable. 

Sur  cette  intaille,  les  mèches  de  laine  de  l'étoffe  de  kaunakès  sont  très 
nettement  représentées. 

Cylindre  roulé. 

Haut.,  35  mm.;  diam.,  23  mm. 

PI.  II,  fig.  16. 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


9 


17.  — Deux  sujets.  — Gilgames  nu,  le  corps  serré  dans  une  ceinture. 
De  protil  à droite,  il  saisit  un  taureau  dressé  devant  lui,  la  tête  retournée 
en  arrière.  Un  lion  dressé  de  profil,  la  queue  relevée,  pose  ses  pattes  an- 
térieures sur  le  dos  du  taureau. 

Ea-bani,  de  profil  à droite,  les  cheveux  tressés,  saisit  des  deux  mains 
un  lion,  dressé  devant  lui,  qui  le  mord  à l’épaule.  Un  personnage,  de  profil 
a gauche,  la  barbe  longue,  les  cheveux  courts,  intervient  dans  la  lutte  et  sai- 
sit le  lion  par  la  crinière  et  par  la  queue. 

Cylindre  mutilé. 

Haut.,  34  mm.;  diam.,  22  mm. 


PL  II,  fig.  17 


Moulages 


39.  — Guimet,  13. 

40.  — Guimet,  14. 

41.  — Guimet,  15. 

42.  — Berlin  ( Glypt .,  I,  fig.  41). 

43.  — Musée  britannique  (Glypt.,  I,  pl.  IL 

fig.  2). 

44.  — New-York  (Glypt.,  I.  pl.  I,  fig.  1). 

Sceau  d’Izinu  (Agadé). 


45.  — La  Haye,  3. 

46.  — La  Haye,  4. 

47.  — La  Haye,  5. 

48.  — Guimet,  16 


49.  — Guimet,  17, 

50.  — Louvre,  465. 

51.  — Musée  britannique. 


CYL.  ORIENT. 


LE  TAUREAU  A FACE  HUMAINE 


Ea-bani,  être  fantastique  moitié  homme  et  moitié  taureau,  ne  peut  être 
confondu  avec  le  Taureau  à face  humaine  : celui-ci  n’a  de  l’homme  que  la 
ligure;  son  corps  et  ses  membres  sont  du  taureau  dont  il  a aussi  les  cornes 
et  les  oreilles.  Le  plus  souvent  il  est  représenté  dressé  de  profil,  la  tête  en 
arrière  et  de  face. 

Si  l’on  cherche  dans  la  légende  de  Gilgames  une'  interprétation  des 
scènes  où  il  figure,  on  voit  dans  cet  animal  fantastique  le  Taureau  céleste 
créé  par  Anu  pour  venger  Istar  de  l’outrage  du  roi  d’Uruk1 2.  D’autres  le 
considèrent  comme  le  prototype  des  lamassi  qui  ornaient  les  portes  des 
palais  assyriens8. 

En  dehors  de  la  période  archaïque,  on  rencontre  très  rarement  le  taureau 
à face  humaine.  Sur  un  cylindre  de  l’époque  des  rois  d’Ur,  une  des  scènes 
en  comporte  deux,  croisés,  en  lutte  avec  Gilgames  et  Ea-bani.  Ailleurs  [213], 
un  seul  est  couché,  sous  le  pied  d’une  divinité  qui  reçoit  l’hommage  d’un 
chevreau3.  Le  n°  41  de  la  Collection  de  Clercq  le  représente  couché,  sous  le 
cartouche;  l’aigle  léontocéphale,  posé  sur  son  dos,  le  mord  à la  croupe. 

18.  — Deux  quadrupèdes  dressés,  se  croisant,  sont  attaqués  chacun 
par  un  lion  dressé.  Le  quadrupède  de  profil  à droite  parait  être  un  taureau  à 
face  humaine  (?);  l’autre  est  un  taureau.  Entre  les  animaux  croisés,  en  bas, 
un  objet  indéterminé.  Une  inscription  de  trois  lignes  donne  le  nom,  la  fonc- 
tion et  la  filiation  du  possesseur  du  cylindre  : 

1.  P.  Dhorme,  Choix  de  textes , p.  250  et  suiv.  : Tabl.  VI,  1.  94  et  suiv. 

2.  Cf.  L.  Heuzey,  Le  taureau  chaldèen  à tète  humaine  et  ses  dérivés,  Fondation 
E.  Piot.  Monuments  et  mémoires,  tome  VI. 

3.  Bibl.  nat.,  712.  Voir  aussi  les  cylindres  babyloniens  de  Luynes  369  et  395. 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


11 


iIuLU'  ba-ni, 
rè’u  sarri, 
mâr  E-a-dan 


LU’-bani, 
pasteur  du  roi, 
fils  de  Ea-dan. 


Haut.,  28  mm.  ; diam.,  15  mm. 

PL  II,  fig.  18. 

19.  — Deux  sujets  symétriques.  — Deux  personnages  nus  (?)  de  profil, 
la  barbe  longue,  la  chevelure  abondante,  saisissent  chacun  par  une  patte  et 
par  une  corne  un  taureau  à face  humaine  dressé,  le  corps  de  profil,  la  tête 
retournée  en  arrière,  les  cornes  de  face.  Le  personnage  de  gauche  a la  tète 
nue;  celui  de  droite  est  coiffé  d’une  tiare  treillissée  en  forme  de  corbeille. 

Haut.,  29  mm.;  diam.,  14  mm. 

PL  II,  fig.  19. 

20.  — Deux  taureaux  à face  humaine,  dressés  et  se  croisant.  Celui  de 
gauche  est  saisi  par  un  personnage  de  profil  qui  le  tient  par  une  patte  anté- 
rieure et  par  une  corne;  ce  personnage,  nu  ou  vêtu  d’un  châle  court  enroulé 
autour  des  reins,  porte  une  longue  barbe;  sa  chevelure  est  abondante;  il  est 
coiffé  d’une  tiare  treillissée  en  forme  de  corbeille.  Le  taureau  de  droite  est 
en  lutte  avec  un  lion  dressé  qu’un  personnage  semblable  au  premier  saisit 
par  la  crinière  et  par  la  queue. 

Haut.,  38  mm.;  diam.,  24mm. 

PI.  Il,  fig.  20. 

21.  — Un  personnage  nu,  de  profil  à droite,  coiffé  d'une  tiare  treillissée 
en  forme  de  corbeille,  lutte  avec  un  taureau  dressé  devant  lui,  la  tête 
retournée  en  arrière.  Un  lion,  dressé  de  profil,  la  queue  relevée,  pose  ses 

1.  Matériellement  on  ne  saurait  lire  ici  autre  chose  que  le  signe  LU,  mais  on  ne  le 
connaît  pas  comme  idéogramme  d’un  nom  divin;  il  est  donc  probable  que  le  signe  figuré 

résulte  de  la  simplification  de  ’U  cf.  REC  n“  457]  ou  du  signe  REC  n°  458,  com- 

posé de  Uj  et  de  . Dans  le  premier  cas,  la  divinité  ne  serait  autre  que  la  déesse  Aia, 
épouse  du  dieu-soleil  Samas  (cf.  Brünnow,  A classijiccl  list,,  n"  10246.  — Delitzsch,  Ass. 
Handicôrtcrb.,  p.  338,  col.  1,  racine  n3D).  Dans  la  seconde  hypothèse,  plus  vraisemblable 
d’ailleurs,  nous  avons  un  idéogramme  qui  entre  dans  la  composition  de  noms  théophores  h 
lepoque  des  rois  d’Ur  (Schrader,  Monatsbcriclite  d.  kônigl.  prcuss.  A/,,  d.  Wisscns.  ~tt 
Berlin , 1879,  p.  291.  — Thureau-Dangin.  RTC,  n”  431.  — Cf.  ISA,  p.  288-9  : Gimil- 
Sin  h)  et  Ibi-Sin  6)  ) et  qui  cache  le  nom  du  dieu  de  Gishu,  la  cité  rivale  de  Sirpurla 
(Thureau-Dangin,  ISA,  p.  63). 


12 


MUSÉE  GUIMET 


pattes  antérieures  sur  le  dos  du  taureau.  Derrière  lui,  Ea-bani,  de  prolil  à 
gauche,  la  tête  de  face,  semble  le  saisir  par  la  crinière  et  par  la  queue. 
Près  du  personnage  nu,  un  taureau  à face  humaine,  dressé,  de  profil  à 
droite. 

Dans  le  champ,  devant  Ea-bani,  en  bas,  une  masse  d’armes  (?);  devant 
le  taureau  à face  humaine,  en  bas,  un  scorpion. 

Haut.,  24  mm.;  diam.,  15  mm. 

PI.  II,  fig.  21. 


Moulages 

52. 

— Guimet,  18. 

60. 

— Louvre  ? 

53. 

— Louvre. 

61. 

— Louvre'? 

54. 

— de  Luynes,  432. 

62. 

— Guimet,  21. 

55. 

— Guimet,  19. 

63. 

— La  Haye,  6. 

56. 

— La  Haye,  9. 

64. 

— La  Haye,  2. 

57. 

— La  Haye,  10. 

65. 

— Musée  britannique(G////>?.,  I,  lig.57) 

58. 

— Guimet,  20. 

66. 

— La  Haye,  1. 

59. 

— Louvre. 

DIVINITÉS 


Parmi  les  divinités  qui  ligurent  sur  les  cylindres,  il  en  est  qui  sont 
caractérisées  par  un  objet  qu’elles  tiennent,  un  ornement  ou  un  symbole. 
D’autres  ne  présentent  aucun  indice  qui  permette  de  les  distinguer.  Nous 
grouperons  ici  les  intailles  où  sont  représentées  ces  divinités  indéterminées. 

22.  — Personnage  assis  de  profil  à gauche  sur  un  siège  cubique.  De  la 
main  droite  il  saisit  et  abaisse  vers  sa  figure  une  tige  qui  sort  d’un  vase  posé 
à terre  devant  lui. 

De  l’autre  côté  du  vase  dont  la  forme  est  celle  du  vase  d’argent  d’Ente- 
mena\  un  personnage  court  vêtu,  de  profil  à droite,  étend  le  bras  gauche. 

Devant  le  personnage  assis,  un  objet  indéterminable.  Derrière  lui,  en 
haut,  peut-être  une  tête  de  bœuf  de  profil  : en  bas,  un  objet  formé  de  trois 
angles  adjacents,  l’un  des  côtés  s’élève  verticalement  puis  se  courbe  à 
droite. 

Un  ornement,  en  forme  d’échelle  verticale  à six  barreaux,  complète  la 
décoration  du  cylindre1 2 * * 5. 

Haut.,  19  mm.;  diam.,  11  mm. 

PI.  II,  fig.  22. 

23.  — Deux  personnages  assis  de  profil  en  face  l’un  de  l’autre,  une  main 
levée,  l’autre  ouverte  la  paume  en  haut  à la  hauteur  de  la  poitrine.  Celui  de 
droite,  barbu,  vêtu  d’un  châle  à rayures  verticales,  est  assis  sur  un  siège  en 
forme  d’X;  derrière  lui  se  dresse  un  arbre.  Celui  de  gauche,  imberbe,  vêtu 

1.  Déc.,  pl.  43. 

2.  Ce  cylindre  a été  par  erreur  placé  dans  la  série  des  intailles  de  Sumer  et  d’Akuad. 

Il  appartient  plus  probablement  à une  autre  région,  peut-être  à Chypre.  Une  scène  ana- 

logue se  rencontre  cependant  sur  des  monuments  suméro-akkadiens,  par  exemple  sur  les 

cylindres  724l,is  ( Glypt I,  fig.  119)  et  725  de  la  Bibliothèque  nationale. 


14 


MUSÉE  GUIMET 


de  kaunakès,  est  assis  sur  un  siège  cubique  au  côté  quadrillé;  devant  lui,  en 
haut,  le  croissant;  au  milieu,  un  disque. 

Entre  eux  un  vase  à panse  sphérique  surmontée  d’un  col  évasé  d’où 
s’élèvent  deux  tiges  entre  lesquelles,  en  haut,  une  étoile  à six  branches. 

A droite  du  vase,  un  personnage,  le  corps  de  face,  la  tcte  de  profil  à 
gauche,  les  mains  à la  poitrine;  il  paraît  vêtu  d’un  châle  serré  à la  ceinture. 
Devant  sa  figure,  un  symbole,  peut-être  une  étoile  (!?). 

Cylindre  mutilé  à la  partie  inférieure  entre  les  personnages  assis. 

Haut.,  36  mm.;  diam.,  23  mm. 

PI.  II,  fig.  23. 

24.  — Deux  divinités  vêtues  d’un  long  châle  et  coitîées  de  la  tiare  â 
cornes,  assises  de  profil  en  face  l’une  de  l’autre,  portent  symétriquement 
une  main  à la  ceinture  et  de  l’autre  tiennent  en  avant  un  objet  indiscernable. 
Celle  de  droite  est  assise  sur  un  tabouret  dont  le  côté  forme  trois  panneaux 
superposés;  c’est  une  déesse,  car  une  longue  tresse  de  cheveux  tombe  sur 
son  épaule.  Près  d’elle,  dans  le  champ,  un  croissant.  L’autre  est  assise  sur 
un  siège  cubique;  dans  le  champ,  près  d'elle,  une  étoile  â huit  branches. 

Entre  les  deux,  un  personnage  debout,  le  corps  de  face,  la  tête  et  les 
pieds  de  profil  à droite,  étend  les  deux  mains  et  semble  faire  une  libation 
sur  deux  autels’  placés  près  de  lui. 

Haut.,  14  mm.  ; diam.,  8 mm. 

PI.  II.  fig.  24. 

25.  — Une  divinité  imberbe  vêtue  d'un  long  châle  uni,  les  cheveux 
relevés,  et  coiffée  de  la  tiare  à cornes.  Assise,  de  profil  â gauche,  sur  un  siège 
cubique,  elle  porte  la  main  gauche  à la  ceinture  et  élève  la  main  droite,  de 
profil,  à la  hauteur  de  sa  figure. 

Vis-à-vis  d’elle,  deux  personnages  vêtus  de  châles  à rayures  verticales 
se  tiennent  debout,  de  profil  à droite,  la  main  droite  à la  ceinture,  la  main 
gauche  levée,  de  profil,  à la  hauteur  de  la  figure. 

Haut.,  19  mm.;  diam.,  9 mm. 

PI.  II,  fig.  25. 

26.  — Divinité  vêtue  d’un  long  châle,  les  cheveux  en  masse.  Assise  de 

1.  Comparer  avec  W.  Hayes  Ward,  Altars  and  Sacrifices  in  the  primitice  Art  of 
Babylonia,  fig.  1,  2 ët  3. 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


15 


profil  à gauche  sur  un  siège  cubique  à petit  dossier,  elle  porte  la  main 
gauche  à la  ceinture  et  tend  la  droite  vers  une  table,  en  forme  d’X,  surmontée 
d’offrandes  représentées  par  des  lignes  horizontales. 

En  face  d’elle,  un  personnage  aux  longs  cheveux,  vêtu  d’un  long  châle, 
porte  la  main  droite  à la  ceinture  et  élève  la  main  gauche. 

Dans  le  champ,  au-dessus  de  la  table  d’offrandes,  un  croissant. 

Haut.,  23  mm.  ; diam.,  9 mm. 

PI.  II,  fig.  26. 


Moulages 


67.  — La  Haye,  62. 

68.  — Louvre,  454. 

69.  — Guimet,  22. 

70.  — La  Haye,  59. 

71.  — Louvre,  456. 

72.  — Guimet,  23. 

73.  — Guimet,  24. 


74.  - La  Haye,  49. 

75.  - La  Haye.  38. 

76.  — La  Haye,  40. 

77.  — Guimet,  25. 

78.  — La  Haye,  39. 

79.  — Guimet,  26. 


LE  DIEU  AUX  AILES  DE  FLAMMES 


Cherchant  à trouver  sur  les  monuments  de  Sumer  et  d’Akkad  la  confir- 
mation des  données  de  la  Bible,  G.' Smith1  rapportait  à l’épisode  de  la 
Tour  de  Babel  les  cylindres  où  l’on  voit  un  dieu  entouré  de  flammes  placé 
en  arrière  d’une  montagne  près  de  laquelle  se  trouve  presque  toujours  une 
porte.  Pour  lui,  la  montagne  représentait  le  monument  construit  par  les 
hommes  et  le  dieu  n’était  autre  que  la  divinité  vengeresse  qui  avait  arrêté 
les  travaux. 

Menant 5 rejeta  cette  interprétation  sans  fondement  : il  crut,  s’appuyant 
sur  le  poème  de  la  Descente  d’Istar  aux  Enfers  ',  reconnaître  une  des  sta- 
tions que,  d’après  la  légende  babylonienne,  le  défunt  doit  faire  à chacune 
des  sept  portes  du  « pays  d’où  l’on  ne  revient  pas  ».  Cette  hypothèse  ne  put 
s’appliquer  à d’autres  scènes  où  figure  le  même  dieu.  Par  une  comparaison 
attentive,  M.  Heuzey  1 établit  que  le  dieu  aux  ailes  de  flammes,  c’est,  en 
général,  Samas,  le  dieu-soleil;  la  découverte  du  Code  de  Hammurahi 5 est 
venue  confirmer  cette  induction  : au  sommet  du  monument  le  dieu  Samas 
dictant  les  lois  au  roi  de  Babylone  est  entouré  des  mêmes  rayons  (jue  sur  les 
intailles. 

Le  dieu  aux  ailes  de  flammes  paraît  dès  la  première  période  dans  le 
champ  d’un  cylindre8.  A l’époque  de  la  domination  d’Agadé,  sur  une  em- 
preinte7 du  règne  de  Naram-Sin.il  « franchit  » un  lion.  Il  figure  aussi  sur  un 
cachet  de  Lugal-usumgal,  patesi  de  Sirpurla  \ Un  autre’,  de  la  même 

1.  G.  Smith.  The  chaldœan  account  of  Gcnesis,  p.  158- 

2.  Ghjpt .,  I,  p.  124-125. 

3.  P.  Dhorme,  Choix  de  textes,  p.  326  et  suiv. 

4.  L.  Heuzey,  Mi/thes  chaldèens,  Reçue  archéologique,  1895. 

5.  Mémoires  de  la  Délégation  en  Perse,  IV,  pl.  3. 

6.  Déc-,  pl.  30. 

7.  Déc.,  p.  284. 

8.  Déc.,  p.  285. 

9.  Déc.,  p-  286. 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


17 


époque,  le  montre,  sur  le  point  de  franchir  la  montagne,  recevant  l’offrande 
d’un  chevreau. 

Le  cycle  des  représentations  commence  au  lever  du  soleil,  alors  que  le 
dieu  se  dresse  au-dessus  de  la  montagne  de  l’Orient  et  s’apprête  à franchir  les 
portes  du  ciel  [80-83]:  là,  déjà,  il  reçoit  les  hommages  de  ses  fidèles  [87-90]. 
Puis,  ce  sont  les  luttes  contre  les  mauvais  esprits  qui  essaient  d’entraver  sa 
course  bienfaisante  [86],  surtout  contre  un  dieu  qui  semble  vouloir  lui  dé- 
fendre l’approche  d’une  montagne,  la  montagne  de  l’Occident,  derrière 
laquelle,  le  soir  venu,  il  commence  à disparaître,  tandis  que  les  démons  se 
préparent  à rôder'. 

Mais  Samas  est  surtout  « le  grand  juge  des  deux  et  de  la  terre2  »,  le 
dieu  des  oracles  et  de  la  divination.  Certains  sceaux  le  représentent  aussi 
saisissant  Ea-bani  par  l’oreille  et  par  la  queue  [86],  ou  le  frappant  d’un 
coup  de  poignard3. 

Sa  fiancée,  c’est  Aia.  Leurs  noms  sont  souvent  inscrits  ensemble  dans 
les  cartouches  des  cylindres.  Elle  est  représentée,  tout  entourée  de  flammes, 
sur  une  intaille  inédite  du  Musée  du  Louvre. 

27.  — Un  dieu  vêtu  d'un  châle  à rayures  verticales  serré  à la  ceinture, 
coiffé  de  la  tiare  à cornes,  les  cheveux  relevés  en  masse  derrière  la  tête.  De 
ses  bras  s’échappent  des  gerbes  de  flammes.  De  profil  à gauche,  le  pied 
droit  posé  en  avant  sur  une  montagne,  il  porte  la  main  gauche  à la  ceinture 
et  de  la  main  droite  tient  une  palme. 

De  chaque  côté,  une  déesse  tient  des  deux  mains  un  des  battants  d’une 
porte  ouverte.  Reconnaissables  à la  longue  tresse  de  leurs  cheveux,  ces 
déesses,  vêtues  et  coiffées  comme  le  dieu,  retournent  la  tête  en  arrière. 

Derrière  elles  s’élève  un  arbre. 

Haut.,  28  mm.;  diam-,  17mm. 

PI.  II,  fig.  27. 

28.  — Deux  sujets.  — Quatre  personnages  barbus,  nus,  le  corps  serré 
par  une  ceinture,  coiffés  de  la  tiare  à cornes. 

Dans  l’une  des  scènes,  un  dieu  entouré  de  flammes,  coiffé  de  la  tiare  à 

1.  L.  Heuzey,  Mythes  chaldcens,  fig.  8. 

2.  Code  de  Ilammurabi,  verso,  XXV11,  14  et  suiv. 

3.  de  Clercq,  181  his-  Une  scène  analogue  est  figurée  sur  un  cylindre  inédit  du  Musée 
du  Louvre. 

3 


CYL.  ORIENT. 


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MUSÉE  GUIMET 


cornes,  de  prolil  à gauche,  la  tête  retournée  à droite,  saisit,  par  la  main 
gauche  et  par  la  barbe  qu’il  tire  violemment  en  haut,  un  personnage  qui 
tombe  en  arrière,  le  bras  droit  pendant. 

L’autre  scène  est  presque  semblable  : le  dieu  n’est  pas  entouré  de 
flammes  et  c’est  sur  une  éminence  que  tombe  l’autre  personnage. 

Cylindre  brisé  à la  partie  inférieure. 

Haut.,  17  mm.;  diam.,  10  mm. 

PI.  III,  fig.  28. 

29.  — Un  dieu  barbu,  les  cheveux  relevés  en  chignon,  coiffé  de  la  tiare 
à cornes.  Il  est  vêtu  d’un  châle  à rayures  verticales  serré  à la  ceinture.  Le 
corps  de  face,  la  tête  et  les  jambes  de  profil  à gauche,  il  pose  le  pied  droit 
sur  une  éminence.  De  la  main  droite  levée  il  tient  devant  lui  une  palme;  la 
main  gauche  abaissée  s’appuie  sur  une  masse  d’armes.  De  chaque  côté,  des 
flammes  semblent  sortir  de  ses  bras. 

Vers  lui  s’avance  un  personnage  barbu,  vêtu  d’un  châle  à rayures  ver- 
ticales serré  à la  ceinture.  De  la  main  gauche  ramenée  à la  ceinture,  il  tient 
une  sorte  de  bâton.  De  la  droite  il  conduit  par  le  poignet  gauche  un  per- 
sonnage barbu  qui  tient  un  chevreau  sur  son  bras  droit  ; ce  dernier  est  vêtu 
du  châle  à franges. 

Un  quatrième  personnage,  vêtu  du  châle  à franges,  les  cheveux  relevés 
en  chignon  comme  les  trois  autres,  porte  la  main  droite  à la  ceinture  et  de 
la  gauche  tient  en  avant  un  vase  à anse. 

Dans  le  champ,  devant  le  dieu  aux  ailes  de  flammes,  une  masse  d’armes; 
devant  le  porteur  de  chevreau,  en  haut,  une  étoile  à huit  branches  et,  en 
bas,  un  autel. 

Collection  de  Morgan. 

Haut.,  33  mm.;  diam.,  19  mm. 

PI.  III,  fig.  28. 

Bibl.  — de  Morgan,  Miss,  scient,  en  Perse,  IV,  fig.  161,  7. 


Moulages 


80.  — Louvre  {Ghjpt. , I,  fig.  67). 

81.  — La  Haye,  57. 

82-  — Louvre,  540  {Ghjpt.,  I,  fig.  71), 

83.  — Guimet,  27. 

84.  — Musée  britannique. 

85.  — Guimet,  28. 


86  — Musée  britannique? 

87.  — La  Haye,  56. 

88.  — Guimet,  29. 

89.  — Musée  britannique. 

90.  — Louvre  {Glypt.,  I,  fig,  60). J 


LE  DIEU-SERPENT 


Sur  plusieurs  cylindres  figure  un  dieu  barbu  qui  paraît  assis,  mais  dont 
le  corps,  à partir  de  la  ceinture,  est  formé  d’une  longue  queue  de  serpent 
quatre  fois  repliée  sur  elle-même  et  se  redressant  en  arrière. 

La  Bibliothèque  nationale1  et  la  Collection  de  Clercq  '2  possèdent  cha- 
cune une  intaille  de  cette  série;  deux  autres  se  trouvent  au  Musée  du 
Louvre. 

Quant  au  dieu  lui-même,  c’est  peut-être  Siru,  figuré  sur  tous  les  ku- 
durru3  par  un  énorme  serpent. 

30.  — Un  dieu  barbu,  vêtu  d’un  châle  couvrant  l’épaule  droite,  les 
cheveux  relevés  en  masse,  coiffé  de  la  tiare  à cornes.  Il  porte  la  main  droite 
à la  ceinture  ; la  main  gauche,  en  avant,  tient  une  branche  d’arbre.  Il  semble 
assis,  mais,  en  réalité,  à partir  de  la  ceinture  la  partie  inférieure  du  corps 
est  remplacée  par  une  queue  de  serpent  qui  forme  quatre  replis. 

Devant  lui  est  un  trépied  supportant  un  bassin  d’où  s’échappent  des 
flammes. 

De  l’autre  côté  du  trépied,  un  personnage  vêtu  du  châle  à franges  porte 
la  main  gauche  à la  ceinture  et  élève  la  main  droite  à la  hauteur  de  sa  figure. 

Derrière  le  dieu,  un  autre  personnage,  également  vêtu  du  châle  à franges, 
se  tient  de  profil,  le  poing  droit  sur  la  hanche. 

Dans  le  champ,  au-dessus  du  trépied,  un  croissant;  derrière  le  person- 
nage, une  étoile  à huit  branches. 

Haut,,  35  mm.  ; diam.,  22  mm. 

PI.  III,  fig.  30. 

Moulage 

91.  — Guimet,  30. 

1.  N*  718  ( Lajard , XLII,  13). 

2.  N* 141. 

3.  Mémoires  do  la  Délégation  en  Perse,  tomes  I et  VII. 


LE  RECTANGLE  AILÉ 


Lajard  a publié  deux  cylindres',  l’un  de  la  Bibliothèque  nationale  [93J, 
l’autre  du  Musée  britannique,  sur  lesquels,  devant  une  divinité  assise,  un 
bovidé  est  couché  de  profil.  Au-dessus  de  l’animal  parait  un  grand  rec- 
tangle ailé  assez  semblable  aux  battants  de  porte  qui  figurent  sur  les  in- 
tailles du  cycle  du  dieu  aux  ailes  de  flammes,  mais  qui,  d’après  L.  Heuzey*, 
pourrait  être  un  trépied  dont  on  verrait  seulement  deux  montants.  Le 
même  objet  est  encore  figuré  à la  Bibliothèque  nationale  [95]  entre  deux 
divinités  assises. 

31.  — Divinité  assise  de  profil  à droite  sur  un  siège  cubique,  les  che- 
veux relevés  en  masse.  Vêtue  de  kaunakès,  elle  porte  la  main  droite  à la 
ceinture  et  tient  le  bras  gauche  en  avant,  la  main  ouverte.  Devant  elle,  un 
taureau  couché  de  profil,  les  cornes  de  face,  la  patte  droite  antérieure  relevée 
en  avant.  Au-dessus  du  taureau,  un  grand  rectangle  divisé  en  deux  compar- 
timents inégaux  rappelle  les  portes  qui  figurent  sur  certains  cylindres  [par 
exemple  27].  Ce  rectangle  est  muni  d’une  paire  d’ailes  éployées. 

Une  corde  sort  de  derrière  le  rectangle  ; elle  est  tendue  par  un  personnage 
nu,  genou  gauche  en  terre,  pied  droit  sur  l’arrière-train  du  taureau.  Ce  per- 
sonnage, barbu,  la  chevelure  abondante,  retourne  la  tête  vers  la  droite.  Il  est 
coiffé  d’un  bonnet  plat  ; il  lève  la  main  gauche  derrière  l’aile  du  rectangle.  Soit 
derrière  lui,  soit  derrière  la  divinité,  un  palmier  s’élève  sur  toute  la  hauteur 
du  cylindre. 

Dans  le  champ,  devant  la  déesse,  en  haut,  une  étoile  à huit  branches. 

Haut.,  31  mm.  ; diam.,  20  mm. 

PI.  III,  fig.  31. 

1.  Lajard,  XVI II,  1 et  2. 

2.  Déc.,  p.  296.  Le  Louvre  possède  trois  cylindres  de  ce  cycle;  sur  l'un  d’eux,  encore 
inédit,  la  divinité  assise  est  caractérisée  par  des  ailes  de  flammes. 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


21 


32.  — Divinité  assise  de  profil  à droite  sur  un  siège  indiqué  par  une 
série  de  longs  traits  horizontaux  reliés  à chaque  extrémité  à l’un  des  traits 
voisins  par  une  petite  ligne  verticale.  Elle  est  vêtue  d’un  long  châle  et 
coiffée  de  la  tiare  à cornes;  ses  cheveux  semblent  tressés.  Elle  porte  la  main 
droite  à la  ceinture  et  de  la  main  gauche  tient  un  lien  attaché  au  museau 
d’un  taureau  couché  de  profil,  les  cornes  de  face,  la  patte  droite  antérieure 
relevée  en  avant. 

Au-dessus  du  taureau,  un  grand  rectangle  divisé  en  deux  comparti- 
ments et  muni  d’une  paire  d’ailes  éployées.  Un  personnage  debout,  vêtu 
d’un  long  châle  serré  à la  ceinture,  tient  de  la  main  droite  le  montant  du 
rectangle  et  de  la  main  gauche  saisit  le  taureau  par  la  queue. 

Haut.,  21  mm.  ; diam.,  10  mm. 

PL  III,  fig.  32. 


Moulages 


92.  — Guimet,  31. 

93.  — Bibl.  nat.,706  ( Glypt .,  I,  fig.  135). 


94.  Guimet.  32. 

95.  — Bibl.  nat.,  719  ( Lajard , LIV,  1). 


MYTHES  DIVERS 


Sous  ce  titre  nous  réunissons  un  certain  nombre  de  scènes  dont  le  Musée 
Guimet  ne  possède  que  des  moulages;  on  y voit  figurer  le  personnage 
moitié  homme  et  moitié  oiseau  [96-98]  \ le  dieu  tenant  le  vase  jaillissant 
[99]’,  une  divinité  tenant  en  main  une  branche  d’arbre  [100-102]1 2  3 4,  un  dieu 
sur  les  épaules  duquel  sont  deux  têtes  de  lion  [103],  deux  personnages  assis 
à droite  et  à gauche  d’un  arbre  [104]  *,  les  cueilleuses  de  dattes  [106],  une 
scène  de  guerre  [107] 5,  un  lion  attaquant  un  taureau  [108] 


Moulages 


96.  - Bibl.  nat.,  722  ( Glypt .,  I,  fig.  61).  104 

97.  — Vienne  (Glypt.,  I,  fig.  62). 

98.  — La  Haye,  47.  105 

99.  — Louvre  (Glypt.,  pl.  III,  fig.  4).  106 

100.  — La  Haye,  63.  107 

101.  — La  Haye,  51. 

102.  — Bibl.  nat.,946(G/;//>è,  pl.  II,  fig- 5)  108 

103.  — La  Haye,  50. 

1.  Le  personnage  moitié  homme  moitié  oiseau  serait,  d’après  Menant  (Glypt.,  I,  p.  107 
et  suiv.),  le  dieu  Zu  dont  la  légende  raconte  qu’il  fut  changé  en  oiseau.  D’après  d’autres 
interprètes,  ce  serait  l’âme  humaine  désincarnée  (Thomas  Tyler,  The  babylonian  ideu  oj 
a disembodicd  soûl,  BOR,  I,  1887,  p.  55  et  suiv.  — H.  Ward,  Sonie  babylonian  cy- 
linders,  ibid.,  p.  m et  suiv.). 

2.  Le  dieu  tenant  le  vase  jaillissant  c’est,  selon  L.  Heuzey  (Le  sceau  de  Goudca, 
Rev.  d’A.,  V,  p.  131),  le  dieu  Ea,  seigneur  de  l’abîme.  Sur  une  enveloppe  inédite  de  l’épo- 
que d’Ur,  conservée  à la  Bibliothèque  nationale,  le  vase  jaillissant  est  tenu  par  une  déesse; 
ailleurs  (cf.  nos  64  et  70),  par  le  héros  Gilgames. 

3.  Cf.  H-  Ward,  A yod  of  agriculture,  AJ  A,  Il  (1886),  p.  261  et  suiv. 

4.  Ce  cylindre  a été  interprété  par  G.  Smith  comme  représentant  Adam  et  Eve  au 
paradis  terrestre;  cette  opinion  est  certainement  erronée  (Cf.  Glypt.,  I,  p.  189). 

5.  Sceau  de  Ubil-Htar;  époque  de  la  domination  d’Agadé. 


. — Musée  britannique  (Glypt.,  pl.  III, 
fig.  5). 

. — Louvre,  541. 

. — La  Haye,  55. 

. — Musée  britannique,  89137  (Glypt-, 
pl.  III,  fig.  1). 

. — Vienne  (Lajard,  XIX,  1). 


LA  VACHE  SACRÉE 


M.  Sclieil  a jadis  publié  l’empreinte  d’un  cylindre  babylonien1  sur 
lequel  figurent  une  vache  et  un  veau  qui  tette.  La  collection  du  Musée 
Guimet  possède  un  sujet  qui  se  rapporte  au  même  mythe.  Il  n’est  peut-être 
pas  trop  présomptueux  de  considérer  la  déesse  figurée  sur  cette  intaille 
comme  étant  Ninharsag*,  la  mère  des  dieux1,  dont  rois  et  patesi  disent, 
qu’ils  ont  été  nourris  à son  sein  sacré4. 

33.  — Divinité  assise  de  profil  à gauche,  la  tète  tournée  à droite.  Elle 
porte  la  main  gauche  à la  ceinture  et  de  la  main  droite  tient  par  un  lien  une 
vache  debout,  de  profil,  les  cornes  de  face,  accompagnée  d’un  veau  qui  tette. 

* Sur  le  dos  de  la  vache,  un  emblème  formé  d’une  tige  surmontée  d’un  crois- 
sant. Derrière  elle,  en  haut,  un  scorpion;  en  bas,  de  profil  à droite,  un 
oiseau  au  long  cou,  probablement  une  autruche. 

Haut.,  23  mm.;  diam.,  12  mm. 

PI.  III,  fig.  33. 

Bibl.  — L.  Delaporte,  Notes  de  glyptique  orientale,  II,  fig.  2,  Recueil  de  tra- 
vaux..., tome  XXX,  p.  227. 


Moulage 

109.  — Guimet,  33. 

1.  V.  Scheil,  Notes  d'épigraphie  et  d’archéologie  assyriennes,  XXXII,  Recueil  de  tra- 
vaux..., tome  XX,  p.  62. 

2.  Ninharsag  signifie  « la  dame  de  la  montagne  ».  Elle  est  citée  après  Anu  et  Enlil  et 
avant  Enki  (Statue  de  Gudea,  ISA,  115). 

3.  Statue  de  Ur-Bau,  patesi  de  Sirpula  (ISA,  97). 

4.  Par  exemple,  Eannatum  (ISA,  39),  Entemena  (ISA,  59),  patesi  de  Sirpurla,  et  Lu- 
galzaggisi,  roi  d’Uruk  (ISA,  219). 


LE  SCORPION  SACRÉ 


Sur  les  kudurrn ' de  l epoque  kassite,  le  scorpion  est  l’emblème  de  la 
déesse  Isbara,  dont  le  nom  s’écrit  d’ailleurs  idéographiquement  comme 
celui  du  scorpion.  Cet  animal  se  rencontre  très  fréquemment  dans  le  champ 
des  cjdindres. 

Un  autre  emblème  formé  d’une  tige  surmontée  d’une  tête  de  lion  est, 
d’après  le  kudurru  de  Nazimaruttas1 2 3 4 5,  le  symbole  de  Meslamtaëa1,  divinité 
qui  avait  des  temples  à Sirpurla*  et  à Kutha5  à l’époque  des  rois  d’Ur.  On 
plaçait  son  image  comme  amulette  dans  l’enceinte  des  maisons6.  Un  cylindre7 
lui  fut  voué,  ainsi  qu’en  témoigne  l’inscription  de  douze  cases  gravée  près 
de  la  scène  : « A Meslamtaëa,  le  roi  bras  droit  de  Sirpurla,  pour  la  vie  de 
Dungi  le  mâle  fort,  roi  d’Ur,  Kilulla-guzala,  fils  d’Urbaga,  a fabriqué  (ce 


1.  Les  kudurru  sont  des  titres  de  propriété  rédigés  à l’époque  où  les  kassites  régnèrent 
à Babylone  (XVIIIe  s.  à XIVe  s.);  gravés  sur  d’énormes  galets  en  pierre  dure,  ils  sont  à la 
partie  supérieure  ornés  d'emblèmes  divers.  Le  plus  anciennement  connu  est  le  Caillou 
Michaux,  conservé  depuis  1802  à la  Bibliothèque  nationale.  La  plupart  de  ces  documents 
ont  été  trouvés  à Suse  par  la  Délégation  en  Perse  (Cf.  Mi-moires  de  la  Délégation  en  Perse, 
t.  I et  VIII). 

2.  Le  kudurru  de  Nazimaruttas  ( Mémoires  de  la  Délégation  en  Perse,  t.  I et  II)  donne 
une  liste  de  17  dieux  auxquels  correspondent  17  symboles,  mais  il  est  difficile  de  déterminer 
d'une  façon  absolument  certaine  la  correspondance  entre  les  dieux  nommés  et  les  emblèmes. 
Celui  que  l’on  attribue  croise mblahlement  à Meslamtaëa  (cf.  H.  Zimmern,  Die  Gôtter- 
sgmbole  des  N azimaruttas- Kudurru,  dans  K.  Frank,  Bilder  und  Sgmbolc  babglonisch-as- 
sgrischcr  Gôttcr,  Leipzig cr  Semitistische  Studien,  II,  2,  p.  40),  paraît  être  cette  tige 
recourbée,  armée  d’un  tranchant  convexe  et  surmontée  d’une  tête  de  lion,  qui  figure  fré- 
quemment dans  le  champ  des  cylindres  à l’époque  des  rois  d’Ur. 

3.  Meslamtaëa,  c’est  le  dieu  Nergal  en  tant  que  Seigneur  de  l’E-meslam,  l’un  des 
temples  de  Kutha. 

4.  Brique  de  Gudea,  patesi  de  Sirpurla  (ISA,  p.  199). 

5.  Copie  d’une  tablette  de  Dungi,  roi  d’Ur  (ISA,  p.  271). 

6.  IV  R,  21  b,  22. 

7.  Musée  britannique  ( Glgpt .,  L fig-  86). 


CATALOGLE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


25 


sceau).  De  ce  sceau  « Que  mon  roi,  en  son  entendement  bienveillant,  vive!  » 
tel  est  le  nom'.  » 

34.  — Deux  personnages  debout,  de  face,  leurs  tètes  de  profil  l’une 
vers  l’autre.  Près  de  celui  de  gauche,  l’arme  symbolique  à tranchant  convexe 
terminée  par  une  tête  de  lion.  Celui  de  droite  élève  la  main  gauche;  près  de 
lui,  un  scorpion  au-dessus  duquel  un  emblème  formé  d’une  tige  divisée  en 
angle  à la  partie  inférieure  et  surmontée  d’un  croissant. 

Haut.,  15  mm.;  diam-.  7 mm. 

PI.  III,  fig.  34. 

Moulage 

110.  — Guimet,  34. 

1.  D’après  ISA.  p.  270. 


CYL.  ORIENT. 


4 


PRÉSENTA  TIONS 


Les  Présentations  sont  des  scènes  religieuses  où  un  personnage  est  mis 
en  rapport  avec  une  divinité  par  l’intercession  d’une  autre  divinité.  Elles 
paraissent  s’être  développées  surtout  à l’époque  de  la  domination  d’Ur. 
Pour  des  raisons  qui  nous  échappent,  les  graveurs  ont  indéfiniment  repro- 
duit les  mêmes  sujets  sans  grand  souci  de  caractériser  les  dieux  par  des 
symboles  différents;  aussi  est-il  préférable  de  les  grouper  par  Cérémonies, 
d’autant  que  souvent  il  est  difficile  de  discerner  quel  objet  le  dieu  principal 
tient  dans  la  main. 


PREMIÈRE  CÉRÉMONIE 

La  scène  comporte  essentiellement  trois  personnages  : une  divinité, 
d'ordinaire  assise  de  profil  à gauche,  vers  laquelle  s’avance  une  autre  divinité 
qui  élève  la  main  gauche  de  face  et  de  la  main  droite  conduit,  en  le  tenant 
par  le  poignet,  un  personnage  imberbe,  la  tête  rasée,  la  main  droite  élevée 
devant  sa  figure  [in]. 

Elle  est  représentée  sur  nombre  de  sceaux  de  l’époque  d’Ur.  Le  plus 
connu,  c’est  celui  de  Hashamer,  patesi  de  Iskun-Sin,  vassal  de  Ur-engur 
père  de  Dungi'.  Il  comporte  quatre  personnages,  comme  celui  d’un  scribe 
de  Ugme  patesi  de  Sirpurlab  Citons  encore  ceux  de  Ur-DUN-PA-E3  et  de  Ur- 
Nina1,  contemporains  de  Dungi  ; de  Ab-ba,  scribe  de  Gudea5;  de  Lu-an- 
natum  6 et  de  Dug-X7,  au  temps  de  Gimil-Sin.  Et,  parmi  ceux  qui  présentent 

1.  Musée  britannique,  89126,  Glypt.,  I,  pl.  IV,  fig.  2.  Cf.  ISA , p.  268-9. 

2.  Louvre,  AO.  3540,  RTC,  n°  259.  Cf.  ISA,  p.  94-95. 

3.  Louvre,  AO.  4198  (empreinte  inédite).  Fouilles  du  Commandant  Cros  à Telloh. 
Cf.  ISA,  p.  278-9. 

4.  Louvre,  AO.  3545. 

5.  Ward.  D’après  Price,  Fout'  babylonian  seal  Cylinders,  AJSL,  XX,  p.  115. 

6.  Musée  britannique,  91023,  Glypt.,  I,  fig.  75.  Cf.  ISA,  p.  288-9. 

7.  Berlin,  VAT.  697,  Glypt.,  I,  fig.  74.  Cf.  ISA,  p.  288-9. 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


27 


un  intérêt  particulier,  ne  faut-il  pas  signaler  le  cachet  de  Ur-nigin-gar  \ 
scribe  de  Ur-lama  patesi  de  Sirpurla,  dont  la  divinité  principale  tient  un 
vase  jaillissant  au-dessus  duquel  un  petit  personnage  debout,  vêtu  d’un 
châle  long,  élève  la  main;  ou  encore,  le  cylindre  de  Lugal-me1 2,  scribe  de 
Gudea,  dont  la  divinité  se  tient  debout;  et  plus  que  tout  autre,  le  cachet 
même  du  patesi  Gudea3 4  : le  dieu  introducteur  se  trouve,  contrairement  à 
l’usage  général,  caractérisé  par  un  symbole,  deux  serpents  qui  s’élèvent  au- 
dessus  de  ses  épaules.  D’après  M.  Heuzey,  c’est  Ningiszida,  le  patron 
personnel  du  patesi,  qui  présente  son  fidèle  serviteur  à un  autre  dieu,  Ea, 
caractérisé  par  les  vases  jaillissants  qu’il  tient  dans  chaque  main  ou  qui 
ornent  le  bord  de  son  siège  et  lui  servent  de  marchepied.  La  scène  comporte 
un  quatrième  personnage  qui  élève  les  deux  mains  : la  parèdre  de  Ningis- 
zida; elle  est  suivie  d’un  quadrupède  fantastique  à tête  de  serpent.  Ce  sujet 
est  le  plus  développé  et  le  plus  intéressant  de  la  première  cérémonie. 

La  divinité  principale  est  coiffée  de  la  tiare  à cornes  [Gudea]  ou  du 
turban  [Hashamer],  vêtue  le  plus  souvent  de  kaunakès.  Son  siège,  un  simple 
tabouret  cubique  [112,  113,  115-118,  120,  122,  124,  120,  133,  135,  138Ms],  un  riche 
fauteuil  [119.134],  ou  le  tabouret  couvert  de  kaunakès  [123].  La  main  gauche 
est  ramenée  a la  poitrine  ; la  main  droite  est  étendue  de  face  en  avant  [113-117] 
ou  tient  un  objet,  vase  [123-136]  ou  autre  [137].  Quelquefois  un  animal  sym- 
bolique sert  de  marchepied'. 

Les  cylindres  139-144  (41)  ont  pour  sujet  la  présentation  à une  divinité 
debout. 

L’autre  divinité  est  vêtue  de  kaunakès,  parfois  du  châle  à franges.  Elle 
est  toujours  coiffée  de  la  tiare  multicorne. 

Dans  le  champ,  le  croissant  seul  [113,  114,  115,  132,  134]  ou  surmonté  du 
disque  [139]  ; une  tige  courbée,  armée  d’un  tranchant  convexe  et  terminée 
par  une  tète  de  lion  [139];  une  tige  surmontée  d’un  globe  [132]  ; le  petit  per- 
sonnage aux  jambes  arquées  [133],  la  tête  en  bas  [134]  ; le  vase  [133,  135]  et  le 
bâton  de  mesure  [123,  135]  ; le  cercopithèque  [133,  137]  ; un  oiseau  à long  col 

1.  Louvre,  AO.  3548  et  3549.  Cf.  ISA,  p.  210-1. 

2.  de  Clercq,  84.  Cf.  ISA,  p.  208-9. 

3.  Louvre,  AO.  3541.  Heuzey,  Le  sceau  de  Goudèa.  Nouvelles  recherches  sur  quelques 
symboles  chaldccns,  Rec.  d’A.,  V,  1902,  p.  129-139.  — Le  même,  Les  deux  dragons  sa- 
crés de  Babglone  et  leur  prototype  chaldôen,  Rec.  d’A.,  VI,  1906,  p.  95-104. 

4.  de  Clercq,  106. 


28 


MUSÉE  GUIMET 


123,  124,  125]  ; l’aigle  héraldique  [119,  144] Devant  le  dieu  principal,  un 

serpent  [120]  ou  une  table  d’offrandes  [135] S’il  y a un  quatrième  person- 

nage, c’est  une  divinité  qui  élève  les  deux  mains  [Gudea,  Hashamer]  ; 
Gilgames,  les  mains  serrées  contre  la  poitrine  [123]  ; Ea-bani  tenant  un  em- 
blème formé  d’une  tige  surmontée  d’un  disque’ 

35.  — Une  divinité  imberbe,  aux  longs  cheveux  relevés,  vêtue  de  kau- 
nakès  et  coiffée  de  la  tiare  à cornes.  Elle  est  assise,  de  profil  à gauche,  sur 
un  siège  cubique,  les  pieds  posés  sur  un  degré.  Elle  porte  la  main  gauche  à 
la  ceinture  et  tient  la  main  droite  étendue  de  face,  en  avant. 

Vis-à-vis,  de  profil  à droite,  une  divinité  imberbe,  aux  longs  cheveux 
relevés,  vêtue  d'un  châle  à rayures  verticales  et  coiffée  de  la  tiare  à cornes. 
Elle  élève  la  main  gauche  de  face  et  de  la  main  droite  conduit,  en  le  tenant 
par  Je  poignet  gauche,  un  personnage  imberbe  qui  élève  la  main  droite.  Il 
a la  tête  rasée  et  est  vêtu  du  châle  à franges. 

Dans  le  champ,  devant  la  divinité  assise,  le  croissant. 

Traces  d’une  inscription  de  deux  lignes. 

Haut.,  25  mm.;  diam.,  14  mm. 

PI.  III,  fig.  35. 

36.  — Une  divinité  imberbe,  aux  longs  cheveux  relevés,  vêtue  de  kau- 
nakès  et  coiffée  de  la  tiare  à cornes.  Assise,  de  profil  à gauche,  sur  un  siège 
à dossier  recourbé,  elle  porte  la  main  gauche  à la  ceinture  et  étend  la  main 
droite  en  avant. 

Vis-à-vis,  de  profil  à droite,  une  divinité  imberbe,  aux  longs  cheveux 
relevés,  vêtue  de  kaunakès  et  coiffée  de  la  tiare  à cornes.  Elle  élève  la  main 
gauche  de  face  à la  hauteur  de  sa  figure  et  de  la  main  droite  conduit,  en  le  te- 
nant par  le  poignet  gauche,  un  personnage  qui  élève  la  main  droite  de  profil. 

Dans  le  champ,  devant  la  divinité  assise,  en  haut,  le  croissant. 

Une  inscription  d’une  ligne  donne  un  nom  divin  : 

d-  en-zu.  [le  dieu]  Enzu. 

Ce  cylindre  est  mutilé;  il  manque  le  bas  du  corps  des  deux  premiers 
personnages. 

Haut.,  22  mm.;  diam.  10  mm. 

PI.  III,  fig.  36. 


1.  de  Clercq,  112. 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


29 


37.  — Une  divinité  imberbe,  aux  longs  cheveux  relevés,  coiffée  de  la 
tiare  à cornes.  Assise,  de  profil  à gauche,  elle  porte  la  main  gauche  à la  cein- 
ture et  tient  la  main  droite  étendue  ouverte  en  avant.  Son  poignet  droit  est 
orné  d’un  bracelet. 

Vis-à-vis,  de  profil  à droite,  une  divinité  imberbe,  aux  longs  cheveux 
relevés,  vêtue  de  kaunakès  et  coiffée  de  la  tiare  à cornes.  Elle  élève  la  main 
gauche  et  de  la  main  droite  conduit,  en  le  tenant  par  le  poignet  gauche,  un 
personnage  imberbe  qui  élève  la  main  droite.  Ses  cheveux  courts  sont  soi- 
gneusement ondulés  et  il  est  vêtu  du  châle  à franges. 

Dans  le  champ  devant  la  divinité  asssise,  en  haut,  le  croissant  ; au  milieu, 
le  vase  strié  ; entre  les  deux  autres  personnages,  en  bas,  le  bâton  de  mesure. 

Derrière  la  divinité  assise,  un  chien  passant  à gauche,  la  queue  relevée. 
Au-dessus  de  lui,  un  cartouche  de  deux  lignes  dans  lequel  on  lit  : 
d-  babbar,  [le  dieu]  Babbar; 

d-  a-a.  [la  déesse]  Aia. 

Haut.,  25  mm.;  diam.,  14  mm. 

PI.  III,  ffg.  37. 

38.  — Un  dieu  à longue  barbe,  vêtu  d’un  châle  orné  et  coiffé  du  tur- 
ban. Assis,  de  profil  à gauche,  sur  un  tabouret  couvert  de  kaunakès,  il 
porte  la  main  gauche  à la  ceinture  et  de  la  droite  tient  en  avant  un  petit  vase. 

Vis-à-vis,  de  profil  à droite,  une  divinité  imberbe,  vêtue  du  châle  à 
rayures  verticales  et  coiffée  de  la  tiare  à cornes.  Elle  élève  la  main  gauche 
et  de  la  main  droite  conduit,  en  le  tenant  par  le  poignet  gauche,  un  person- 
nage barbu  qui  élève  la  main  droite.  Ses  cheveux  courts  sont  soigneu- 
sement ondulés  et  il  est  vêtu  du  châle  à franges. 

Dans  le  champ,  devant  le  dieu  assis,  en  haut,  un  croissant  (dont  la  ma- 
jeure partie  a disparu  par  mutilation  du  cylindre)  ; au  milieu,  passant  à 
droite,  un  oiseau.  Entre  les  deux  autres  personnages,  en  haut,  le  vase  strié  ; 
en  bas,  le  bâton  de  mesure. 

Le  sujet  comporte  encore  un  Gilgames  nu,  le  haut  du  corps  de  face, 
les  jambes  de  profil  à droite  ; il  tient  les  mains  serrées  contre  sa  poitrine. 

Une  inscription  de  deux  lignes  donne  le  nom  du  possesseur. 

Ur-d  nanna(r)  Ur-Nannar, 

dumu  lù-d-  immer.  5 fils  de  Lu-Immer. 

Haut.,  30  mm.;  diam.,  16  mm. 

PL  III.  fig.  38. 


30 


MUSÉE  GUIMET 


39.  — Un  dieu  vêtu  d’un  châle  orné,  les  cheveux  courts  soigneusement 
ondulés.  Assis,  de  profil  à gauche,  sur  un  siège  à dossier,  il  porte  la  main 
gauche  à la  ceinture  et  de  la  main  droite  tient  en  avant  un  petit  vase. 

Vis-à-vis,  de  profil  à droite,  une  divinité  imberbe,  vêtue  d'un  châle  à 
rayures  verticales,  élève  la  main  gauche  de  face  et  de  la  main  droite  conduit, 
en  le  tenant  par  le  poignet  gauche,  un  personnage  imberbe  qui  élève 
la  main  droite.  Ses  cheveux  courts  sont  soigneusement  ondulés  et  il  est 
vêtu  du  châle  à franges. 

Dans  le  champ,  devant  la  divinité  assise,  en  haut,  le  croissant  ; au 
milieu,  une  étoile  à huit  branches.  Derrière  elle,  sur  une  colonne,  le  petit 
personnage  aux  jambes  arquées,  le  corps  de  face,  la  figure  de  profil  à droite, 
porte  la  main  gauche  à la  ceinture  et  élève  la  main  droite.  Entre  les  deux 
autres  personnages,  en  haut,  le  vase  strié  ; en  bas,  le  bâton  de  mesure. 

Haut.,  16  mm.;  diam.,  9 mm. 

PI.  III,  fig.  39. 

40.  — Un  dieu  à longue  barbe,  vêtu  de  kaunakès.  Assis  de  profil  à 
gauche,  il  porte  la  main  gauche  à la  ceinture  et  de  la  droite  tient  en  avant 
un  objet. 

Vis-à-vis,  de  profil  à droite,  une  divinité  vêtue  de  kaunakès.  Elle  élève 
la  main  gauche  et  de  la  main  droite  conduit,  en  le  tenant  par  le  poignet 
gauche,  un  personnage,  vêtu  du  châle  à franges,  qui  élève  la  main  droite. 

Dans  le  champ,  devant  le  dieu  assis,  en  haut,  un  croissant  ; au  milieu, 
traces  d’un  objet.  Derrière  lui,  en  bas,  un  scorpion  passant  vers  le  haut  ; en 
liant,  peut-être  un  oiseau  à longues  pattes. 

Une  inscription  de  deux  lignes,  presque  effacée,  donnait  le  nom  du 
possesseur  et  sa  filiation. 

Cylindre  roulé. 

Haut.,  27  mm.  ; diam.,  15  mm. 

Pi.  III,  fig.  40. 

41.  — Divinité  de  profil  à gauche. 

Vers  elle  s’avance  un  personnage,  de  profil  à droite;  il  élève  la  main 
gauche  et  de  la  main  droite  conduit,  en  le  tenant  par  le  poignet  gauche,  un 
autre  personnage,  qui  élève  la  main  droite. 

Derrière  la  divinité,  un  serpent  dressé  vers  elle  ; devant,  un  aigle  aux 
ailes  éployées. 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


31 


Haut.,  20  mm.;  diam.,  10  mm. 
PL  III,  fig.  41. 


Moulages 


111. 

— Souby-Bey  ( Gli/pt .,  I,  fig.  78). 

129.  — 

112. 

— Louvre? 

130.  — 

Guimet,  39. 

113. 

— Guimet,  35. 

131.  — 

Guimet,  40. 

114. 

— Louvre? 

132.  — 

Louvre  ? 

115. 

— 

133.  — 

La  Haye,  28. 

116. 

— Louvre? 

134.  - 

La  Haye,  29. 

117. 

— Guimet,  36. 

135.  - 

118. 

— Louvre? 

136.  — 

119. 

— La  Haye,  26. 

137.  - 

La  Haye,  27. 

120. 

— Louvre  ( Ghjpt .,  I,  fig.  77). 

138.  - 

La  Haye,  31. 

121. 

— 

138  bL\ 

La  Haye,  42. 

122. 

— Guimet,  37. 

139.  — 

La  Haye,  72. 

123. 

— Guimet,  38. 

140.  - 

La  Haye,  73. 

124. 

— 

141.  — 

La  Haye,  74. 

125. 

— Louvre  ? 

142.  - 

La  Haye,  75. 

126. 

— 

143.  - 

La  Haye,  76. 

127. 

— La  Haye,  32. 

144.  — 

Guimet,  41. 

128. 

— La  Haye,  30. 

DEUXIÈME  CÉRÉMONIE 

La  scène  comporte  parfois  deux  personnages1,  presque  toujours 
trois  : une  divinité,  d’ordinaire  assise  de  profil  à gauche,  vis-à-vis  de 
laquelle  se  tiennent  debout  un  personnage,  les  mains  serrées  l’une  dans 
l’autre  dans  la  pose  des  statues  de  Gudea  2,  et  une  divinité  qui  élève  les 
mains  de  face. 

Ce  sujet,  comme  le  précédent,  est  traité  à l’époque  des  rois  d’Ur  et 
d’Isin,  mais  il  présente  moins  de  variété  dans  le  costume  des  personnages. 
Sous  le  règne  de  Dungi,  il  est  gravé  sur  le  sceau  du  scribe  Ur-Pa[sag?] 3. 
Arad-Nannar,  sukkal-mah  de  Gimil-Sin,  adopte  la  même  scène4.  Le  sceau 

1.  de  Clercq,  121. 

2.  Musée  du  Louvre,  Cf.  Dec.,  pl.  9 et  suiv. 

3.  Dec.,  p.  308. 

4.  Louvre,  AO.  2450,  Déc .,  p.  310. 


32 


MUSEE  GUIMET 


de  Ur-Enlil 1 2 est  plus  intéressant  : près  du  trône,  décoré  d’une  tête  d’animal, 
se  tient  un  lion  accroupi  et,  derrière,  un  autre  lion  dressé  tient  un  emblème 
au-dessus  duquel  est  gravé  l’aigle  léontocéphale.  Citons  encore  le  cylindre 
du  scribe  Lu-Enlilla  s,  contemporain  de  Bur-Sin,  roi  d’Isin. 

La  divinité  assise  est  presque  toujours  un  dieu  barbu,  vêtu  d’un  châle 
orné  et  coiffé  du  turban  ; d’ordinaire,  il  tient  un  vase  de  la  main  droite  ; son 
siège,  un  tabouret  à pieds  droits  réunis  par  des  traverses,  couvert  de  kau- 
nakès  et  posé  sur  un  degré. 

Le  second  personnage  est  imberbe,  la  tête  rasée,  vêtu  d'un  châle  â 
franges.  La  divinité  qui  l’introduit  est  coiffée  de  la  tiare  multicorne  et  vêtue 
de  kaunakès. 

Dans  le  champ  on  trouve  le  croissant  seul  [145, 148,  etc],  ou  surmonté 
d’un  disque  [153,  154, 155],  la  tige  courbée  armée  d’un  tranchant  et  surmontée 
d’une  tête  de  lion  [150, 151  (42),  158  (44),  161]  ; le  petit  personnage  aux  jambes 
arquées  [155, 156, 160, 161]  ; le  vase  et  le  bâton  de  mesure  [151  (42),  152, 153,  etc.]  ; 
le  cercopithèque  [151  (42),  153,  etc.]  ; le  bâton  recourbé  [161] — S’il  y a un 
quatrième  personnage,  il  est  placé  derrière  la  divinité  principale  et  élève 
une  main  [156],  ou  porte  le  sceau  â anse  et  présente  le  cornet  [158  (44)]  ; ou 
bien,  placé  derrière  la  divinité  qui  élève  les  deux  mains,  c’est  Ea-bani 
tenant  un  emblème3  ou  luttant  avec  un  lion4;  Gilgames, combattant  le  tau- 
reau [162]:  un  homme  vêtu  d’un  châle  court,  la  main  élevée5 

42.  — Un  dieu  à longue  barbe,  vêtu  d’un  châle  orné  et  coiffé  du  turban. 
Il  est  assis  de  profil  à gauche  sur  un  tabouret  couvert  de  kaunakès  et  pose 
les  pieds  sur  un  degré  dont  le  côté  est  formé  de  deux  panneaux.  Il  porte 
la  main  gauche  à la  ceinture  et  de  la  droite  tient  en  avant  un  petit  vase.  Il 
a un  bracelet  au  poignet  droit. 

Vis-à-vis,  un  personnage  vêtu  du  châle  orné,  les  deux  mains  serrées 
l’une  dans  l’autre,  le  corps  de  face,  la  tête  de  profil  à droite. 

Derrière  lui,  de  profil  à droite,  une  divinité  imberbe  élève  les  deux 
mains.  Elle  est  vêtue  de  kaunakès,  les  cheveux  longs  relevés  et  coiffée  de  la 

1.  Déc.,  p.  309. 

2.  Berlin,  VA.  2720,  Lehmann,  Ein  Siegelcylinder  Kônig  Bur-Sin’s  von  fsin,  Bci- 
tràgc  zur  Assyriologic,  II,  p.  590. 

3.  Bibl.  nat.,  761. 

4.  de  Clercq,  135. 

5.  Bibl.  nat.,  742. 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


33 


tiare  multicorne;  des  bracelets  ornent  ses  poignets;  le  long  de  son  dos,  une 
ligne. 

Dans  le  champ,  devant  le  dieu  assis,  en  haut,  un  croissant  ; en  bas,  un 
cercopithèque  de  profil  à gauche.  Derrière  lui,  le  symbole  formé  d’une 
longue  tige  courbée,  armée  d’un  tranchant  et  surmontée  d’une  tète  de  lion. 
Entre  les  deux  autres  personnages,  en  haut,  le  vase  strié  ; en  bas,  le  bâton 
de  mesure. 

Ligne  de  terre. 

. Une  inscription  de  deux  lignes  se  lit  : 

d-  babbar  [le  dieu]  Babbar. 

d-  a-a.  [la  déesse]  Aia. 

Haut.,  28  mm.  ; diam.,  17  mm. 

PI.  IV,  fig.  42. 

43.  — Un  dieu  à longue  barbe,  vêtu  d’un  châle  orné  et  coiffé  du  turban. 
Assis  de  profil  à gauche  sur  un  tabouret  recouvert  de  kaunakès,  les  pieds 
posés  sur  un  degré,  il  porte  la  main  gauche  à la  ceinture  et  de  la  main  droite 
tient  en  avant  un  petit  vase. 

Vis-à-vis,  un  personnage  aux  cheveux  courts  et  ondulés,  vêtu  du  châle 
orné,  les  deux  mains  serrées  l’une  dans  l’autre,  le  corps  de  face,  la  tète  à droite. 

Derrière  lui,  de  profil  à droite,  une  divinité  imberbe  élève  les  deux 
mains.  Elle  est  vêtue  d’un  châle  à rayures  verticales,  les  cheveux  relevés,  et 
coiffée  de  la  tiare  multicorne.  Ses  poignets  sont  ornés  de  bracelets. 

Dans  le  champ,  devant  le  dieu  assis,  en  haut,  un  croissant  ; en  bas,  un 
cercopithèque  de  profil  à droite.  Entre  les  deux  autres  personnages,  en  haut, 
le  vase  strié  ; en  bas,  le  bâton  de  mesure. 

Une  inscription  de  deux  lignes  portait  deux  noms  divins  ; le  cylindre 
est  mutilé  et  il  ne  reste  que  les  signes  déterminatifs 

Haut-,  19  mm.;  diam.,  10  mm. 

PI.  IV,  fig.  43. 

44.  — Un  dieu  à longue  barbe,  vêtu  d’un  châle  orné  et  coiffé  du 
turban.  Il  est  assis,  de  profil  à gauche,  sur  un  tabouret  recouvert  de  kau- 
nakès et  pose  les  pieds  sur  un  degré.  Il  porte  la  main  gauche  à la  ceinture 
et  de  la  droite  tient  en  avant  un  cornet. 

Vis-à-vis,  un  personnage  vêtu  du  châle  orné,  les  deux  mains  serrées 
l’une  dans  l’autre,  la  tête  rasée,  le  corps  de  face,  la  figure  de  profil  à droite. 

5 


CYL.  ORIENT. 


34 


MUSÉE  GUIMET 


Derrière  lui,  de  profil  à droite,  une  divinité  imberbe  élève  les  deux 
mains  de  face.  Elle  est  vêtue  de  kaunakès,  les  cheveux  longs  relevés,  et  coiffée 
de  la  tiare  multicorne. 

Derrière  le  dieu  assis,  l’emblème  formé  d’une  tige  recourbée,  armée 
d’un  tranchant  convexe  et  surmontée  d’une  tête  de  lion  ; de  profil  à gauche, 
un  personnage  nu,  imberbe,  la  tête  rasée,  tient  de  la  main  droite  un  vase  à 
anse  et  de  la  main  gauche  présente  un  cornet. 

Dans  le  champ,  devant  la  divinité  principale,  en  haut,  le  croissant  sur- 
monté d’un  disque;  au  milieu,  un  quadrupède  accroupi  de  profil  à droite, 
la  tête  surmontée  d’une  corne  recourbée. 

Haut.,  25  mm.;  diam.,  13  mm. 

PI.  IV,  fig.  44. 


Moulages 


145.  — 

154. 

— La  Haye,  35. 

146. 

155. 

— Louvre,  542. 

1-17.  — 

156. 

— Bibl.  uat.,  789 

148.  — 

157. 

— Guimet,  43. 

149.  - La  Haye,  33. 

158. 

— Guimet,  44. 

150.  — 

159. 

— Louvre,  543. 

151.  — Guimet,  42. 

160. 

— 

152.  - La  Haye,  34. 

161. 

— La  Haye,  36. 

153.  - 

162. 

— 

AUTRES  CÉRÉMONIES 


Un  certain  nombre  de  scènes  présentent  une  disposition  nouvelle  des 
deux  personnages  qui  se  tiennent  en  présence  du  dieu.  Voici  encore,  comme 
dans  la  seconde  cérémonie,  un  personnage  dont  les  mains  sont  serrées  l’une 
dans  l’autre;  celui  qui  le  présente  élève  la  main  droite  [165  (45),  166  (46)] ; 
ailleurs,  l’un  et  l’autre  élèvent  une  main  [172  (47)],  ou  bien  le  second  per- 
sonnage élevant  les  deux  mains,  le  premier  en  élève’  [180]  ou  abaisse  [181] 
une  seule;  enfin  le  cas  se  présente  encore  où  le  premier  élevant  une  main, 
le  second  a les  mains  serrées  l’une  dans  l’autre  [184  (52)]. 

Quant  au  dieu  à qui  se  fait  la  présentation,  il  est  tantôt  assis  [165,  166] 
tenant  en  main  un  vase  ou  un  cornet,  tantôt  il  se  tient  debout,  la  main 
abaissée,  tenant  un  couteau-scie  [183,  184]  ou  quelque  autre  emblème. 

La  plupart  de  ces  intailles  paraissent  avoir  été  gravées  à l’époque  de  la 
première  dynastie  babylonienne. 

45.  — Un  dieu  à longue  barbe,  aux  cheveux  courts  et  ondulés,  vêtu 
d’un  châle  orné.  Assis,  de  profil  à gauche,  sur  un  siège  à panneaux  dont  les 
montants  sont  recourbés,  il  porte  la  main  gauche  à la  ceinture  et  de  la  droite 
tient  en  avant  un  objet  (effacé). 

Vis-à-vis,  un  personnage  aux  cheveux  courts  et  ondulés,  vêtu  du  châle 
à franges,  les  mains  serrées  l’une  dans  l’autre. 

Derrière  lui,  de  profil  à droite,  un  personnage  aux  cheveux  courts  et 
ondulés,  également  vêtu  du  châle  à franges,  porte  la  main  gauche  à la  poi- 
trine et  élève  la  main  droite. 

Il  est  suivi  d’un  quadrupède  ailé  dressé  de  profil  à droite;  cet  animal  a 

1.  Ce  geste  est  celui  du  roi  Hammurabi  en  présence  du  dieu  Samas  qui  lui  dicte  les 
lois  (Bis-relief  gravé  au  sommet  du  Code).  C’est  aussi  celui  d’un  personnage  sur  un  sceau 
de  l'époque  de  Dungi,  roi  d’Ur  (185). 


36 


MUSÉE  GUIMET 


la  tête  et  les  membres  antérieurs  d’un  lion,  la  queue  et  les  membres  pos- 
térieurs d’un  aigle1;  il  semble  tenir  un  emblème. 

Haut.,  23  mm.;  diam.,  13  mm. 

PI.  IV,  fig.  45. 

46.  — Un  dieu  à longue  barbe,  coiffé  du  turban.  Assis  de  profil  à gauche 
sur  un  tabouret  recouvert  de  kaunakès,  les  pieds  sur  un  degré,  il  porte  la 
main  gauche  à la  poitrine  et  de  la  main  droite  tient  en  avant  un  objet  trian- 
gulaire. 

Vis-à-vis  de  lui  deux  personnages  : le  premier  a les  mains  serrées  l’une 
dans  l’autre  ; le  second  porte  la  main  gauche  à la  ceinture,  et  élève  la  main 
droite  à la  hauteur  de  la  figure. 

Derrière  eux,  nu  ou  peut-être  vêtu  d’un  châle  court,  un  personnage  de 
profil  à droite  porte  sur  l’épaule  droite  une  arme  recourbée;  de  la  main 
gauche  il  tient  une  palme  (?). 

Dans  le  champ,  devant  le  dieu  assis,  en  haut,  un  croissant  surmonté 

d’un  disque  dans  lequel  est  inscrite  une  croix;  en  bas,  le  vase  strié.  Entre 

les  deux  personnages  suivants,  en  haut,  deux  globes;  en  bas,  le  bâton  de 
/ _ 
mesure.  Devant  le  personnage  nu,  peut-être  un  cercopithèque  de  profil  à 

droite. 

Haut.,  28  mm.;  diam.,  12  mm. 

PI.  IV,  fig.  46. 

47.  — Divinité  aux  cheveux  courts  et  ondulés,  vêtue  de  kaunakès. 
Assise  de  profil  à gauche  sur  un  siège  de  kaunakès,  elle  porte  la  main  gauche 
à la  ceinture  et  de  la  main  droite  tient  en  avant  un  objet  indéterminable. 

Vers  elle  s’avancent  deux  personnages  : le  premier,  coiffé  de  la  tiare  à 
cornes  et  vêtu  de  kaunakès;  le  second,  les  cheveux  courts  et  ondulés,  vêtu  du 
châle  à franges.  L’un  et  l’autre  élèvent  la  main  gauche. 

Derrière  eux,  un  dieu  coiffé  de  la  tiare  multicorne  et  vêtu  d’un  châle 
court,  tient  de  la  main  droite  une  sorte  de  lance,  de  la  main  gauche  une 
foudre  et  le  lien  d’un  taureau  couché  de  profil  à droite,  les  cornes  de  face, 
au-dessous  de  lui*. 

Dans  le  champ,  devant  la  divinité  assise,  en  haut,  un  croissant  surmonté 
d’un  disque. 

1.  Cet  être  composite  se  retrouvera  en  Assyrie.  Cf.  n°  100. 

2.  Sur  le  dieu  à la  foudre,  cf.  n,s  81  et  suiv. 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


37 


Cylindre  mutilé. 

Haut. ,-21  mm.;  diam.,  10  mm. 

PL  IV,  fig.  47. 

48.  — Une  divinité  imberbe,  aux  cheveux  courts  et  ondulés,  vêtue  de 
kaunakès.  Assise  de  profil  à gauche  sur  un  tabouret  recouvert  de  kaunakès, 
elle  tient  en  avant,  de  la  main  droite,  un  petit  vase. 

Vers  elle  s’avancent  deux  personnages  ; le  premier,  vêtu  de  kaunakès, 
coiffé  de  la  tiare  à cornes,  les  cheveux  relevés,  élève  la  main  gauche  de  face; 
le  second,  les  cheveux  courts  et  ondulés,  vêtu  du  châle  à franges,  élève  la 
main  droite  de  face. 

Derrière  eux,  une  ligne  horizontale  accompagnée  à droite  d’une  sorte  de 
main  placée  verticalement.  Au-dessous,  un  lion  couché  de  profil  à droite,  la 
queue  relevée;  au-dessus,  un  taureau  de  profil  à droite,  les  cornes  de  face,  la 
queue  dressée. 

Dans  le  champ  devant  la  divinité  assise,  en  haut,  un  croissant  surmonté 
d’un  disque  dans  lequel  est  inscrite  une  sorte  de  croix:  près  du  disque,  deux 
mouches.  Entre  les  deux  autres  personnages,  en  haut,  une  étoile  à huit 
branches. 

Haut.,  19  mm.;  diam.,  11  mm. 

PL  IV,  fig.  48. 

49.  — Même  sujet  que  le  précédent,  mais  les  animaux  se  trouvent  placés 
devant  les  deux  personnages  debout  et  il  n’y  a aucun  emblème  dans  le 
champ,  sauf  l’étoile  à huit  branches  placée  derrière  le  taureau. 

Haut.,  17  mm.  ; diam.,  9 mm. 

PL  IV,  fig.  49. 

50.  — Une  divinité  imberbe,  aux  cheveux  courts  et  ondulés,  vêtue  de 
kaunakès.  Elle  est  assise,  de  profil  à gauche,  sur  un  siège  de  kaunakès.  De 
la  main  gauche  elle  tient  en  avant  un  petit  objet. 

Vers  elle  s’avancent  trois  personnages  aux  cheveux  courts  et  ondulés, 
vêtus  de  châles  à rayures  transversales.  Ils  portent  la  main  gauche  à la  cein- 
ture et  élèvent  la  main  droite. 

Dans  le  champ,  devant  la  divinité  assise,  en  haut,  un  croissant  surmonté 
d’un  disque. 

Haut.,  21  mm.;  diam.,  11  mm. 

PL  IV,  fig.  50. 


MUSÉE  GUI  MET 


:I8 


51.  — Divinité  de  profil  à gauche,  coiffée  de  la  tiare  multicorne,  vêtue 
d’un  châle  à rayures  verticales  serré  à la  ceinture.  Elle  porte  la  main  gauche 
à la  poitrine  et  tient  le  bras  droit  abaissé  en  avant. 

Vis-à-vis  d’elle,  un  personnage  de  profil  à droite,  vêtu  d’un  long  châle, 
la  main  gauche  à la  poitrine,  la  main  droite  élevée. 

Entre  eux,  en  haut,  une  tige  surmontée  d'un  croissant;  en  bas,  proba- 
blement un  aigle  aux  ailes  éployées. 

En  dehors  de  la  scène,  un  quadrupède  accroupi,  de  profil  à gauche,  la 
tête  surmontée  d’une  haute  tige  incurvée  formant  corne;  un  serpent  dressé; 
une  lance  à manche  court1  ; une  autre  tige  surmontée  d’une  sorte  de  main.  Ces 
deux  derniers  symboles  sont  gravés  sur  un  cartouche  grossièrement  effacé. 

Haut.,  21  mm.;  diam.,  10  mm. 

PI.  IV,  fig.  51. 

52.  — Divinité  de  profil  à gauche,  coiffée  de  la  tiare  multicorne,  vêtue 
d’un  long  châle  à rayures  verticales  laissant  à découvert  la  jambe  droite 
posée  en  avant  sur  un  escabeau  (?).  Elle  porte  la  main  gauche  à la  poitrine  et 
tient  le  bras  droit  abaissé  en  avant. 

Vis-à-vis  d’elle,  de  profil  à droite,  un  personnage  coiffé  du  turban,  vêtu 
d’un  long  châle  laissant  à découvert  la  jambe  gauche.  Il  porte  la  main  gauche 
à la  ceinture  et  élève  la  main  droite.  Il  est  suivi  d’un  autre  personnage,  vêtu 
d’un  long  châle,  les  mains  serrées  à la  ceinture. 

Devant  la  divinité,  en  haut,  un  emblème  formé  d’une  tige  surmontée 
d’un  croissant.  Entre  les  deux  autres  personnages,  en  haut,  le  vase;  en  bas, 
le  bâton  de  mesure. 

Une  seconde  scène  comporte  deux  personnages  : une  divinité,  de  face, 
coiffée  de  la  tiare  à cornes,  vêtue  de  kaunakès,  la  main  gauche  à la  ceinture, 
la  main  droite  étendue. 

A gauche,  un  personnage,  de  profil  à droite,  coiffé  du  turban,  vêtu  d’un 
long  châle  orné  au  bas,  la  main  gauche  à la  ceinture,  la  main  droite  étendue 
vers  la  divinité. 

Devant  lui,  en  bas,  un  bras  gauche  (?).  En  haut,  derrière  lui,  la  mouche. 

Haut.,  20  mm.;  diam.,  11  mm. 

PI.  IV,  fig.  52. 


1.  Symbole  du  dieu  Marduk. 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


39 


Moulages 


163. 

— Louvre? 

174. 

164. 

— 

175. 

165. 

— Guimet,  45. 

176. 

166. 

— Guimet,  46. 

177. 

167. 

— 

178. 

168. 

— 

179. 

169. 

— 

180. 

170. 

— 

181. 

171. 

— La  Haye,  79. 

182. 

172. 

— Guimet,  47. 

183. 

173. 

— Guimet,  48. 

184. 

Guimet,  49. 
Guimet,  50. 

La  Haye,  53. 


La  Haye,  43. 
Louvre,  552. 

Guimet,  51. 
Guimet,  52. 


LE  PALMIER  SACRÉ 


Sur  deux  cylindres1  qui,  d'après  leurs  inscriptions,  furent  voués,  l’un  à 
Meslamtaëa  [185],  l’autre  à Nusku,  « pour  la  vie  de  Dungi,  le  mâle  fort,  roi 
d'Ur  »,  la  scène  est  caractérisée  par  la  présence,  devant  le  dieu  principal, 
d’un  vase  d’où  s’élève  une  palme  entre  deux  inflorescences.  Le  même  objet 
se  retrouve  sur  deux  intailles  du  Musée  Guimet. 

53.  — Divinité  de  profil  à gauche,  la  jambe  droite  en  avant,  le  bras 
gauche  appuyé  sur  une  arme  courbe  à tranchant  convexe,  la  main  droite 
étendue  ouverte  en  avant  vers  un  vase  d’où  s’élève  une  palme  entre  deux 
inflorescences. 

Un  personnage,  vêtu  de  kaunakès,  se  tient  debout  près  du  vase,  la  main 
droite  à la  poitrine,  la  main  gauche  levée  tenant  un  objet  peu  visible,  proba- 
blement un  vase  à libations. 

Derrière  lui,  une  table  aux  pieds  anguleux  chargée  d’offrandes  que 
présente  un  personnage  vêtu  du  châle  à franges,  la  main  droite  à la  ceinture, 
la  main  gauche  levée. 

Cylindre  roulé. 

Haut-,  20  mm.;  diam.,  11  mm. 

PI.  IV,  fig.  53. 

54.  — Personnage  barbu,  les  cheveux  courts  et  ondulés,  de  profil  â 
gauche.  Devant  lui,  un  autre  personnage,  imberbe,  les  cheveux  courts  et 
ondulés,  vêtu  du  châle  à franges,  la  main  gauche  â la  ceinture;  la  main  droite 
levée  tient  un  objet  effacé,  probablement  un  vase  à libations,  car  le  cylindre 
porte  encore  deux  petits  traits  semblables  à ceux  qui,  d’ordinaire,  repré- 

1.  Gh/pt.,  1,  fig.  86  et  87.  Le  premier  appartient  au  Musée  britannique,  l’autre  fait 
partie  de  la  Collection  de  Clercq  (n°  86). 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


41 


sentent  le  liquide.  Entre  eux,  un  grand  vase  d’où  s’élève  une  palme  entre 
deux  inflorescences. 

Blntre  le  premier  personnage  et  la  palme,  en  haut,  un  oiseau  à long  col. 
Haut.,  18  mm.;  diam.,  9 mm. 

PL  IV,  fig.  54. 


Moulages 


185.  — Musée  britannique  ( Glypi .,  I, 
fig.  86). 

185  La  Haye,  23. 


186.  — Louvre,  449. 

187.  — Guimet,  53. 

188.  — Guimet,  54. 


CYL-  ORIENT. 


6 


DIVINITÉ  AU  COUTEAU-SCIE 


Une  divinité  est  représentée  vêtue  d’un  châle  à rayures  verticales  qui 
laisse  à découvert  la  jambe  droite  posée  en  avant  sur  un  escabeau.  De  la 
main  droite  abaissée  elle  tient  un  objet  nommé  par  Menant1  le  « Couteau 
sacré  »,  et  qui  paraît  en  effet  formé  d’une  lame  dentée  comme  une  scie.  La 
nature  de  cet  attribut  n'est  d’ailleurs  pas  encore  déterminée. 

Les  sujets  où  figure  cette  divinité  sont  très  variés  : la  voici,  par  exemple, 
ayant  en  face  d’elle  une  chimère  [189]  ou  un  personnage  qui  élève  la  main 
droite  [190, 191,  197(55),  198-200]  et  quelquefois  est  suivi  d’un  autre  personnage 
qui  élève  les  deux  mains  [199]  ou  du  personnage  à la  masse  d’armes  [200]. 

Plus  souvent,  la  scène  représente  l’offrande  du  chevreau,  cérémonie  qui 
d’ailleurs  n’est  pas  spéciale  à cette  divinité  [213,  214,  2l4,nq  267].  L’offrant  — 
parfois  c’est  Ea-bani  [212]  — est  tantôt  seul,  tantôt  accompagné  d’une 
déesse  qui  élève  les  deux  mains  [206-212^]  ou  les  tient  serrées  l’une  dans 
l’autre  [215  (60)]. 

Parfois,  il  y a une  seconde  scène  [208  (58)]  : Gilgames  luttant  avec  Ea- 
bani  [207];  un  lion  [209]  ou  un  être  fantastique  [212]  attaquant  un  person- 
nage... 

55.  — Un  dieu  barbu,  coiffé  de  la  tiare  à cornes,  les  cheveux  serrés 
derrière  la  tête;  la  main  droite  abaissée  en  avant  tient  un  couteau-scie;  la 
main  gauche  est  ramenée  à la  ceinture.  Il  est  vêtu  d’un  châle  à rayures  ver- 
ticales, serré  à la  ceinture,  laissant  à découvert  la  jambe  droite  tendue  en 
avant  et  posée  sur  un  escabeau  (?). 

Devant  lui,  de  profil  à droite,  un  personnage  imberbe,  aux  cheveux 
courts  et  ondulés,  vêtu  du  châle  à franges,  porte  la  main  gauche  à la  ceinture 
et  élève  la.  main  droite.  Il  est  suivi  d’une  divinité  vêtue  de  kaunakès  et  coiffée 
de  la  tiare  multicorne,  les  deux  mains  élevées  de  face. 


1.  Ghjpt , I,  p.  146. 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


43 


Dans  le  champ,  devant  le  dieu,  en  haut,  un  croissant  surmonté  d’un 
disque  dans  lequel  est  inscrite  une  étoile  à quatre  branches  ; en  bas,  une  tête 
de  profil  à droite.  Entre  les  deux  autres  personnages,  en  haut,  un  vase;  en 
bas,  le  bâton  de  mesure. 

Collection  de  Morgan. 

Haut.,  25  mm.;  diain.,  13  mm. 

PI.  IV,  fig.  55. 

Bibl.  — de  Morgan,  Miss,  scient,  en  Perse,  IV,  fig.  162,  3. 

56.  — Debout,  de  profil  à gauche,  une  divinité  vêtue  d’un  châle  à 
rayures  verticales  serré  à la  ceinture  et  coiffée  de  la  tiare  multicorne,  le  pied 
droit  sur  un  escabeau  (?).  Elle  porte  la  main  gauche  à la  poitrine;  la  main 
droite  abaissée  tient  un  couteau-scie. 

Vis-à-vis  un  personnage,  coiffé  du  turban  et  vêtu  d’un  châle  laissant 
à découvert  la  jambe  gauche,  présente  un  chevreau  qu’il  tient  sur  le  bras 
gauche. 

Derrière  lui,  une  divinité  vêtue  de  kaunakès,  coiffée  de  la  tiare  multi- 
corne, les  mains  serrées  à la  poitrine. 

Une  inscription  de  deux  lignes  donne  deux  noms  divins  ; 


Cylindre  mutilé  : il  manque  le  pied  droit  de  la  divinité  principale  et  l’objet  sur 
lequel  il  est  posé. 

Haut.,  27  mm.;  diam-,  15  mm. 

PI.  IV,  fig.  56. 

57.  — Une  divinité  debout,  de  profil  à gauche,  le  pied  droit  posé  sur 
un  escabeau.  Vêtue  d’un  châle  à rayures  verticales  laissant  à découvert  la 
jambe  droite,  elle  est  coiffée  de  la  tiare  multicorne.  La  main  gauche  est 
ramenée  à la  poitrine;  la  main  droite  abaissée  tient  un  couteau-scie. 

Un  personnage,  barbu,  coiffé  du  turban,  vêtu  d’un  châle  orné  laissant 
à découvert  la  jambe  gauche,  lui  présente  un  chevreau  qu’il  tient  sur  le  bras 
gauche. 

Derrière  lui,  les  deux  mains  élevées,  une  divinité  vêtue  de  kaunakès, 
coiffée  de  la  tiare  multicorne. 

Dans  le  champ,  devant  la  divinité  principale,  en  haut,  un  croissant  sur- 


d-  en-ki 

d-  dam-gal-nun-na. 


[le  dieu]  Enki  ; 

[la  déesse]  Damgalnunna. 


44 


MI  SEE  GUIMET 


monté  d’un  disque  ; en  bas,  accroupi  de  profil  à droite,  un  animal  sur  la  tête 
duquel  s’élève  une  tige  recourbée.  Entre  les  deux  autres  personnages,  en 
haut,  un  vase  strié;  en  bas,  le  bâton  de  mesure. 

Une  inscription  de  deux  lignes  se  lit  : 

ilu  EN-LIL-is-me-a-ni  Enlil-ismeani, 

arad  ilu  Nin-si-an-na.  serviteur  de  [la  déesse]  Nin-sianna. 

Haut-,  24  mm.;  diam.,  15  mm. 

PI.  IV,  fig.  57. 

58.  — Deux  sujets.  — Un  dieu  barbu,  vêtu  d’un  châle  à rayures  verti- 
cales, coiffé  de  la  tiare  multicorne.  Le  corps  de  face,  la  tête  et  les  jambes  de 
profil  à gauche,  le  pied  droit  posé  en  avant  sur  un  escabeau,  il  porte  la  main 
gauche  à la  poitrine,  et  de  la  main  droite  légèrement  avancée  tient  un  cou- 
teau-scie. 

Vis-à-vis,  un  personnage  barbu,  coiffé  du  turban,  vêtu  d’un  châle  orné, 
présente  un  chevreau  qu’il  tient  sur  le  bras  gauche. 

Il  est  suivi  d’une  divinité  vêtue  de  kaunakès  et  coiffée  de  la  tiare  mul- 
ticorne,  qui  élève  les  deux  mains.  Ses  poignets  sont  ornés  de  bracelets. 

Dans  le  champ,  devant  le  dieu,  traces  d’un  croissant  surmonté  d’un 
disque. 

Dans  la  seconde  scène,  une  déesse  vêtue  d’un  châle  à rayures  verticales 
et  coiffée  de  la  tiare  multicorne,  le  corps  de  face,  la  tête  et  les  jambes  de 
profil  à gauche,  pose  le  pied  droit  en  avant  sur  un  lion  couché.  Elle  porte  la 
main  droite  à la  poitrine  et  de  sa  main  gauche  abaissée  s’appuie  sur  une 
arme  courbe  à tranchant  convexe. 

En  face  d’elle,  debout  sur  une  estrade  et  de  profil  à droite,  un  personnage, 
vêtu  d’un  châle  court  et  la  tête  rasée,  tient  de  la  main  gauche  un  vase  à anse 
et  de  la  main  droite  présente  un  cornet. 

Haut.,  22  mm.  ; diam.,  12  mm. 

PI.  IV,  fig.  58. 

59.  — Dieu  barbu,  coiffé  de  la  tiare  multicorne,  vêtu  d’un  châle  à 
rayures  verticales  laissant  à découvert  la  jambe  droite  posée  sur  un  escabeau. 
De  profil  à gauche,  il  porte  la  main  gauche  à la  poitrine  et  de  la  main  droite 
abaissée  tient  un  couteau-scie.  Dans  le  champ,  le  croissant. 

Vis-à-vis  de  lui,  un  personnage  court  vêtu,  une  mèche  de  cheveux  sur 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


45 


le  front,  tient  de  la  main  gauche  un  vase  à anse  et  de  la  main  droite  présente 
un  cornet. 

Une  seconde  scène  représente  un  bouquetin  de  profil  à droite,  accroupi 
sur  une  éminence,  la  tête  retournée  en  arrière  vers  un  lion  dressé,  la  queue 
relevée,  qui  s’apprête  à le  dévorer. 

Haut.,  21  mm;  diam.,  10  mm. 

PL  IV,  fig.  59. 

60.  — Dieu  coiffé  de  la  tiare  multicorne,  vêtu  d’un  cliàle  à rayures 
verticales  serré  à la  ceinture,  laissant  à découvert  la  jambe  droite  posée  en 
avant  sur  un  escabeau  (?).  De  profil  à gauche,  il  porte  la  main  gauche  à la 
ceinture  et  de  la  main  droite  abaissée  tient  une  couronne. 

Un  personnage  lui  présente  un  chevreau  qu’il  porte  sur  le  bras  gauche. 
Il  est  coiffé  du  turban  et  vêtu  d’un  long  châle  au  bord  arrondi  laissant  à 
découvert  la  jambe  gauche. 

Derrière  lui,  la  tète  de  profil  à droite,  un  personnage  imberbe,  coiffé  de 
la  tiare  à cornes,  vêtu  de  kaunakès-,  les  mains  serrées  l’une  dans  l’autre. 

Derrière  le  dieu,  une  déesse  aux  longs  cheveux  tombant  sur  ses  épaules, 
coiffée  de  la  tiare  à cornes,  vêtue  de  kaunakès;  elle  étend  la  main  droite,  de 
face,  à la  hauteur  de  l’épaule.  Son  poignet  est  orné  de  bracelets. 

Dans  le  champ,  devant  le  dieu,  un  croissant  surmonté  d’un  disque  dans 
lequel  sont  inscrits  des  traits  se  coupant  à angles  droits.  Entre  lui  et  la  déesse, 
en  haut,  la  mouche;  en  bas,  une  foudre  à deux  branches.  Derrière  la  déesse, 
une  étoile  à huit  branches.  Entre  les  deux  autres  personnages,  le  vase  strié 
et  le  bâton  de  mesure. 

Haut.,  22  mm.;  diam.,  11  mm. 

PI.  IV,  fig.  60. 


Moulages 


189.  — La  Haye,  125. 

190.  — La  Haye,  71. 

191.  — Mus.  britan.,  ( Ghjpt .,  pi.  IV,  5). 

192.  — Louvre  ? 

193.  - 

194.  - 


195.  — La  Haye,  70. 

196.  — La  Haye,  85. 

197.  — Guimet,  55. 

198.  — La  Haye,  80. 

199.  — La  Haye,  78. 

200.  — La  Haye,  89. 


MUSÉE  G U IM  ET 


46 

201.  — Louvre,  549. 

202.  — Vienne  (Cul/.,  137). 

203.  — Vienne  (Lajard,  pl.  XXXVII,  1). 

204.  — Musée  britannique. 

205.  — Guimet,  56 

206.  — Guimet,  57. 

207.  — La  Haye,  68. 

208.  — Guimet,  58. 

209.  — Louvre  (Glapi-,  I,  fig.  91). 


209  bü>.  Musée  britannique. 

210.  — Mus.  britan.(G^»L,pl.  IV,  fig. 4) 

211.  — La  Haye.  65. 

212.  - 

213.  — Mus.  britan.  (Glypt.,  pi.  IV,  fig.  3) 

214.  — La  Haye,  67. 

214  his.  de  Clercq,  83. 

215.  — Guimet,  59. 

216.  — Guimet,  60. 


PERSONNAGE  A LA  MASSE  DA  RM  ES 


Sur  un  grand  nombre  de  cylindres  babyloniens  figure  un  personnage 
barbu,  coiffé  du  turban  et  vêtu  d’un  châle  court  retombant  en  pointe  à la 
hauteur  des  genoux.  Le  plus  souvent,  son  bras  droit  pend  naturellement  le 
long  du  corps  et  la  main  gauche,  ramenée  à la  ceinture,  tient  une  masse 
d’armes. 

Dans  le  Catalogue  du  Cabinet  de  La  Haye,  Menant  le  considère  comme 
un  guerrier  tenant  une  épée'  ; plus  tard,  dans  la  Glyptique* , jl  modifie  son 
opinion  et  groupe  les  intailles  où  paraît  le  Personnage  à la  masse  d’armes 
dans  la  série  des  « sacrifices  humains  ».  De  fait,  son  rôle  est  tantôt  secon- 
daire, tantôt  principal,  sans  que  l’on  ait  pu  déterminer  quel  être  divin  ou 
divinisé  le  remplit1 2 3. 

Le  voici,  par  exemple,  en  présence  de  la  divinité  qui  tient  en  main  un 
couteau-scie  [219,  220],  d’un  dieu  caractérisé  par  un  bâton  et  un  anneau  [223] 
qu’il  tient  à la  main  droite,  ou  d’un  personnage  court  vêtu,  la  main  gauche 
étendue  [222]. 

Bien  plus  nombreuses  sont  les  intailles  sur  lesquelles  est  gravée  la 
scène  ou  le  personnage  à la  masse  d’armes  est  en  présence  de  la  déesse 
vêtue  de  kaunakès,  les  deux  mains  élevées  parallèlement  l’une  à l’autre 
[229-257].  Dans  le  champ,  une  grande  variété  de  symboles  : le  croissant  seul 
[221,  228,  236,  238,  248,  253,262(67),  263,  264]  OU  surmonté  du  disque  [217,  220,  223, 
224,  234,  237,  241,  245,  246,  250];  une  lance  à manche  long  [226]  ou  court  [237,  239, 
248];  l’arme  courbe  à tranchant  convexe,  surmontée  d’une  tète  de  lion  [244, 
245,  251,  252]  ; l’emblème  formé  d’une  tige  striée,  surmontée  d’une  masse  qu’ac- 
compagnent deux  armes  courbes  à tranchant  convexe  terminées  chacune  par 

1.  P.  8. 

2.  P.  150-158. 

3.  D'après  M.  I.  Price  (AJ SL,  XX,  p.  110)  et  D.  Lyon  ( JAOS , XXVII,  p.  138),  ce 
serait  Ramman  le  dieu  de  l’atmosphère. 


48 


MUSÉE  GUIMET 


une  tête  de  lion  [25ti,  259]  ; une  tige  engagée  à la  partie  inférieure  dans  un 
angle  [239]  et  surmontée  d’un  croissant  [239,  252];  une  tête  de  face  [246];  la 
foudre  [251];  le  bâton  recourbé  [251,  253];  un  animal  [245]  surmonté  du  double 
bâton  recourbé  [243];  le  cercopithèque  [217,  262(84),  264];  le  petit  personnage 
aux  jambes  arquées  [233,  243,  251,  262  (67);  deux  petits  personnages  portant  le 
vase  à anse  et  le  cornet  [240];  le  vase  et  le  bâton  de  mesure  [218,  222,  223,  237]... 
Soit  dans  le  champ,  soit  en  dehors  de  la  scène,  la  femme  nue  [219(61), 220, 
221.  228,  239,  247,  248,  250,  251,  257,  263,  264]  élevant  une  main  [238].  En  dehors  de 
la  scène,  un  personnage  vêtu  d’un  châle  long,  la  tête  à droite  [249];  un  double 
groupe  : en  haut,  deux  personnages  aux  jambes  arquées,  à droite  et  à gauche 
d’une  foudre;  en  bas,  deux  femmes  nues  ayant  chacune  â sa  gauche  l’arme 
courbe  à tranchant  convexe  terminée  par  une  tête  de  lion  [251]. 

Une  disposition  analogue  des  accessoires  se  retrouve  avec  la  scène  plus 
compliquée  où  le  personnage  à la  masse  d’armes  figure  entre  deux  divinités 
[253-258]  : ici  [254  (63)]  quatre  personnages  s’opposent  deux  âdeux  par  la  tête; 
là  [256],  par  les  pieds,  la  femme  nue  et  un  personnage  vêtu  d’un  châle  long. 
Ailleurs  [258  (64,)],  Gilgames  tenant  le  vase  jaillissant. 

Le  personnage  à la  masse  d’armes,  que  nous  retrouverons  en  présence 
de  la  Déesse  guerrière,  se  montre  parfois  au  milieu  de  l’action;  il  brandit 
son  arme  et  se  prépare  à frapper  un  être  divin  ou  humain  qui  fléchit  le 
genou  et  élève  la  main  pour  protéger  son  visage  ou  implorer  miséricorde 
[260(65)]. 

61.  — Debout,  la  tète  et  les  jambes  de  profil  à gauche,  une  divinité 
vêtue  d’un  châle  à rayures  verticales  serré  à la  ceinture,  le  pied  droit  sur  un 
escabeau,  porte  la  main  gauche  à la  ceinture  et  de  la  main  droite  abaissée 
tient  un  couteau-scie. 

Vis-à-vis  d’elle,  un  personnage  à la  barbe  en  éventail,  coiffé  du  turban, 
vêtu  d’un  châle  court  serré  à la  ceinture  et  retombant  en  pointe  à la  hauteur 
des  genoux;  son  bras  droit  tombe  naturellement;  la  main  droite  ramenée  à 
la  ceinture  tient  une  masse  d’armes. 

Derrière  lui,  de  face,  une  femme  nue,  les  mains  serrées  l’une  dans 
l’autre,  les  cheveux  tombant  en  masse  sur  ses  épaules  de  chaque  côté  de  sa 
figure. 

Haut.,  20  mm.;  diam.,  10  mm. 

PI.  IV,  fig.  61. 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


49 


62.  — Scène  analogue.  Derrière  le  personnage  à la  masse  d’armes,  au 
lieu  de  la  femme  nue,  une  divinité,  de  profil  à droite,  vêtue  de  kaunakès  et 
coiffée  de  la  tiare  multicorne,  élève  les  deux  mains. 

Le  sujet  se  complète  du  croissant  posé  dans  le  champ  devant  la  divinité 
principale  et  d’une  lance  (?)  à long  manche  dressée  en  dehors  de  la  scène. 

Haut.,  18  mm.;  diam.,  9 mm. 

PL  IV,  fig.  62. 

63.  — Personnage  à la  barbe  en  éventail,  coiffé  du  turban,  vêtu  d’un 
châle  court  serré  à la  ceinture  et  retombant  en  pointe  à la  hauteur  des  ge- 
noux. De  profil  à droite,  de  la  main  gauche  ramenée  à la  ceinture  il  tient 
une  masse  d’armes  ; son  bras  droit  tombe  naturellement. 

Devant  et  derrière  lui,  se  faisant  face,  deux  divinités,  vêtues  de  kau- 
nakès et  coiffées  de  la  tiare  multicorne,  élèvent  les  deux  mains. 

Quatre  petits  personnages,  opposés  deux  à deux  par  la  tête  : ceux  du 
bas  se  tiennent  une  main  et  de  l’autre  se  saisissent  le  pied  replié  à la  hau- 
teur du  genou;  ceux  du  haut  se  tiennent  également  une  main  et  portent 
l’autre  à la  ceinture. 

Haut.,  27  mm.;  diam-,  14  mm. 

PL  V,  fig.  63. 

64.  — Personnage  à la  barbe  en  éventail,  coiffé  du  turban  et  vêtu  d’un 
châle  court  serré  à la  ceinture  et  retombant  en  pointe  à la  hauteur  des  ge- 
noux. Son  bras  droit  tombe  naturellement;  de  la  main  gauche  ramenée  à la 
ceinture  il  tient  une  masse  d’armes. 

A droite,  une  divinité  élève  les  deux  mains.  Elle  est  de  profil  à gauche, 
coiffée  de  la  tiare  multicorne  et  vêtue  de  kaunakès. 

A gauche,  une  divinité,  vêtue  d’un  châle  à franges  et  coiffée  de  la  tiare 
multicorne,  porte  la  main  droite  à la  ceinture  et  de  la  main  gauche  tient  en 
avant  un  emblème  formé  d’une  tige  surmontée  d’un  croissant. 

Gilgames,  le  corps  de  profil  à gauche,  la  tête  de  face,  tient  serré  contre 
sa  poitrine  un  vase  d’où  s'échappent  deux  flots  qui  retombent  en  ondulant 
dans  deux  vases  semblables  posés  à terre. 

Haut.,  20  mm.  ; diam.,  10  mm. 

PL  V,  fig.  64. 

65.  — Une  divinité  vêtue  de  kaunakès,  les  cheveux  relevés,  coiffée  de 

7 


CYL.  ORIENT. 


50 


20 USÉE  GUIMET 


la  tiare  multicorne.  Assise  de  profil  à gauche,  la  main  gauche  à la  ceinture, 
elle  tient  devant  elle,  de  la  main  droite,  un  objet  formé  d’une  longue  tige 
brisée  vers  le  bas  et  terminée  en  haut  par  un  symbole  effacé. 

De  profil  à droite,  un  personnage  coiffé  du  turban,  vêtu  d’un  châle  court 
serré  à la  ceinture  et  retombant  en  pointe  à la  hauteur  des  genoux.  Son  bras 
droit  tombe  naturellement;  de  la  main  gauche,  ramenée  à la  ceinture,  il 
tient  une  masse  d’armes. 

En  face  de  lui,  de  profil  à gauche,  une  divinité  vêtue  de  kaunakès,  les 
cheveux  serrés,  coiffée  de  la  tiare  multicorne.  Elle  élève  les  deux  mains. 

Derrière  le  personnage  à la  masse  d’armes,  un  autre  personnage,  court 
vêtu,  coiffé  du  turban.  De  profil  à droite,  il  porte  la  main  droite  à la  poitrine 
et  tient  la  main  gauche  en  avant,  à la  hauteur  de  son  épaule,  le  pouce  op- 
posé aux  autres  doigts. 

Dans  le  champ  devant  la  divinité  assise,  en  haut,  une  foudre.  Devant  le 
personnage  à la  masse  d’armes,  en  haut,  le  croissant  surmonté  d’un  disque; 
en  bas,  un  emblème  sur  une  tige.  Derrière  lui,  en  haut,  un  objet  effacé;  en 
bas,  un  bâton  recourbé. 

Collection  de  Morgan. 

Haut-,  22  mm.;  diam.,  10  mm. 

PI.  V,  fig.  65. 

Bibl.  — de  Morgan,  Miss,  scient,  en  Perse , IV,  fig.  161,  2. 

66'.  — Deux  lions  dressés  et  croisés  attaquent  chacun  un  bouquetin 
dressé  en  face  de  lui. 

Un  personnage  de  profil  à droite,  coiffé  du  turban,  vêtu  d’un  châle  court 
qui  retombe  en  pointe  à la  hauteur  des  genoux,  tient  de  la  main  gauche  une 
masse  d’armes  et  de  la  main  droite  en  brandit  une  autre  au-dessus  de  sa 
tête.  Il  s’apprête  à frapper  un  personnage  nu,  de  profil  à droite,  genou  droit 
en  terre,  qui  retourne  la  tête  et  lève  le  bras  droit  pour  se  protéger  ou  im- 
plorer son  pardon. 

Au-dessus  du  premier  groupe,  deux  lions  couchés  de  profil  à droite  et 
à gauche  d’un  animal  accroupi. 

Un  bouquetin,  la  patte  droite  levée,  la  tête  retournée  en  arrière,  est 
couché  de  profil  à droite,  au-dessus  du  personnage  qui  fléchit  le  genou. 

1.  Un  sujet  analogue  est  imprimé  sur  une  enveloppe  inédite  de  la  première  dynastie 
de  Babylone  (Musée  du  Louvre,  AO.  1648  A). 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


51 


Haut.,  23  mm.;  diam.,  13  mm. 

PL  V,  flg.  66. 

67.  — Trois  personnages  de  prolil  à droite.  Le  premier,  vêtu  d’un  long 
châle,  les  cheveux  longs,  porte  la  main  droite  à la  ceinture  et  élève  la  main 
gauche  de  face.  Le  second,  vêtu  d’un  châle  à franges  et  à rayures  verticales, 
tient  ses  deux  mains  serrées  l’une  dans  l’autre.  Le  troisième,  coiffé  du 
turban,  est  vêtu  d’un  châle  court;  son  bras  droit  tombe  naturellement  et  de 
la  main  gauche  ramenée  à la  poitrine  il  tient  une  masse  d’armes. 

Devant  le  premier  personnage,  en  haut,  un  croissant  ; en  bas,  le  corps 
de  face  et  la  tête  de  profil  à gauche,  un  petit  personnage  nu,  imberbe,  les 
jambes  arquées,  la  main  gauche  à la  ceinture,  la  main  droite  élevée. 

Entre  le  premier  et  le  second  personnages,  en  haut,  une  tète  de  profil  à 
droite,  les  cheveux  hirsutes;  au  milieu,  la  mouche;  en  bas,  un  cercopithèque 
de  profil  à gauche.  Derrière  le  second  personnage,  en  haut,  le  vase  strié; 
en  bas,  le  bâton  de  mesure 

Haut.,  16  mm  ; diam.,  8 mm. 

PL  VI,  fig.  67. 


Moulages 


217. 

— La  Haye,  103. 

232. 

— 

218. 

— Louvre  ('?). 

233. 

— La  Haye,  94. 

219. 

— Guimet,  61. 

234. 

— La  Haye,  96. 

220. 

— La  Haye,  121. 

235. 

— 

221. 

— 

236. 

— La  Haye,  83. 

222. 

— 

237. 

— La  Haye,  115. 

223. 

— Louvre  (?). 

238. 

- La  Haye,  118. 

224. 

— Louvre,  550. 

239. 

— 

225. 

— La  Haye,  87. 

240. 

— La  Haye,  97. 

226. 

— Guimet,  62. 

241. 

— La  Haye,  93. 

227. 

— Musée  britannique. 

242. 

— - Vienne  ( Cullimore , 136) 

228. 

— Louvre,  544. 

243. 

— Louvre,  548. 

229. 

— 

244. 

— La  Haye,  95. 

230. 

— 

245. 

— Louvre,  547. 

231. 

— La  Haye,  92. 

246. 

— Louvre,  546. 

52 


MUSÉE  GUIMET 


247.  — La  Haye,  116. 

248.  - La  Haye,  120. 

249.  - 

250.  - 

251.  — 

252.  — Louvre  ( Glypt fig.  131,  p. 

253.  — La  Haye,  98. 

254.  — Guimet,  63. 

255.  — Vienne  (CulL,  194). 


256.  — 

257.  — 

258.  — Guimet,  64. 

259.  — Louvre,  486. 

260.  — Guimet,  65. 

202).  261.  — Guimet,  66. 

262.  — Guimet,  67. 

263.  - 

264.  - 


DÉESSE  GUERRIÈRE 


A l’époque  babylonienne,  une  déesse,  presque  toujours  reconnaissable  à 
de  longs  cheveux  tressés  qui  tombent  sur  ses  épaules,  est  représentée  s’ap- 
puyant de  la  main  gauche  sur  une  arme  recourbée  à tranchant  convexe  et 
tenant  de  la  main  droite  un  sceptre  assez  semblable  au  symbole  de  Suqamuna 
et  Sumaliya,  les  dieux  du  combat 1 : il  est  formé  d’une  tige  striée  surmontée 
d’une  masse  qu’accompagnent  deux  armes  courbes  à tranchant  convexe  ter- 
minées chacune  par  une  tête  de  lion.  Coiffée  de  la  tiare  multicorne  et  vêtue 
d’un  châle  à rayures  verticales  serré  à la  ceinture,  cette  déesse  pose  d’ordi- 
naire le  pied  droit  sur  un  lion  couché.  Sur  ses  épaules,  des  flèches  et  parfois 
d’au,tres  armes  s’élèvent  d'un  carquois. 

En  face  d’elle,  le  personnage  à la  masse  d’armes  [269,  270  (68),  271,  272 
(69),  273  (70)],  le  porteur  de  chevreau  [267,  268],...  suivi  d’une  divinité  qui  élève 
les  deux  mains  [266,  267,  271,  272  (69),  273  (70),  274]  ou  les  serre  l’une  dans  l’autre 
[268,270  ( 68)].  Gilgames  parait  quelquefois,  les  mains  serrées  sur  la  poitrine 
[268]  ou  tenant  le  vase  jaillissant  [269,  273  ( 70)]. 

68.  — Une  déesse,  de  face,  les  pieds  de  profil  à gauche  ; celui  de  droite 
posé  sur  un  lion  accroupi.  Elle  est  coiffée  de  la  tiare  multicorne,  vêtue 
d’une  tunique  et  d’un  châle  à rayures  verticales  serré  à la  ceinture.  Sa 
main  gauche  s’appuie  sur  une  arme  composée  d’une  tige  dont  l’extrémité 
incurvée  est  garnie  d’un  tranchant  convexe.  La  main  droite  levée  tient  un 
lien  attaché  à la  gueule  du  lion,  une  boucle  et  un  sceptre  formé  d’une  tige 
striée  surmontée  d'une  masse  accompagnée  de  deux  armes  courbes  à tran- 
chant convexe  terminées  chacune  par  une  tête  de  lion. 

En  face  de  la  déesse,  un  personnage  de  profil  à droite,  la  barbe  en 


1.  Kudurru  de  Nazimaruttas,  MDP , t.  VIII. 


54 


MUSÉE  GUIMET 


éventail,  coiffé  du  turban.  Il  est  vêtu  d’un  châle  court  serré  à la  ceinture  et 
retombant  en  pointe  à la  hauteur  des  genoux;  le  bras  droit  tombe  naturel- 
lement; la  main  gauche,  ramenée  à la  ceinture,  tient  une  masse  d’armes. 

Derrière  lui,  vêtue  du  kaunakès  et  coiffée  de  la  tiare  multicorne,  une 
divinité,  la  tête  de  profil  à droite,  tient  les  mains  serrées  l’une  dans  l’autre. 
Près  d’elle,  dans  le  champ,  un  lion,  couché  de  profil  à droite  sur  une  ligne 
horizontale. 

Haut.,  24  mm.  ; diam.,  13  mm. 

PI.  V,  fig.  68. 

69.  — Sujet  analogue  au  précédent.  La  divinité  vêtue  de  kaunakès  et 
coiffée  de  la  tiare  multicorne  élève  les  deux  mains.  Il  n’y  a ni  lien  ni 
boucle. 

Cylindre  mutilé  : il  manque  la  plus  grande  partie  de  la  tête  de  la  déesse  guer- 
rière et  de  son  sceptre. 

Collection  de  Morgan. 

Haut.,  19  mm  ; diam.,  10  mm. 

PI.  V,  fig.  69. 

Bibl.  — de  Morgan,  Miss,  scient .,  en  Perse , IV,  fig.  161. 

70.  — Une  déesse  de  face,  le  pied  droit  de  profil,  posé  sur  un  lion  ac- 
croupi de  profil  à gauche.  Elle  est  vêtue  d’un  châle  à rayures  verticales  serré 
â la  ceinture  et  d’une  sorte  de  tunique  à manches.  Ses  cheveux  tressés  en 
boucles  tombent  sur  ses  épaules  et  presque  jusqu’aux  coudes.  Des  flèches 
sortant  d’un  carquois  paraissent  au-dessus  de  ses  épaules.  Ses  poignets  sont 
ornés  de  bracelets.  Sa  main  gauche  abaissée  s’appuie  sur  une  arme  composée 
d’une  tige  dont  l’extrémité  incurvée  est  garnie  d’un  tranchant  convexe.  La 
main  droite  levée  tient  un  sceptre  formé  d’une  tige  surmontée  d’une  masse 
accompagnée  de  deux  armes  courbes  â tranchant  convexe  terminées  chacune 
par  une  tête  de  lion. 

En  face  de  la  déesse,  le  personnage  à la  masse  d’armes,  un  bracelet  au 
poignet  droit. 

Derrière  lui,  une  divinité  vêtue  de  kaunakès  et  coiffée  de  la  tiare  multi- 
corne, élève  les  deux  mains.  Elle  a les  poignets  ornés  de  bracelets. 

Nu,  les  jambes  de  profil  à droite,  le  haut  du  corps  de  face,  Gilgames, 
la  figure  encadrée  de  boucles  de  cheveux,  la  barbe  bouclée  en  éventail,  sou- 
tient de  la  main  droite  un  vase  que  de  la  main  gauche  il  tient  par  la  panse. 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


55 


Du  vase  s’échappe  un  double  flot  qui  retombe  à droite  et  à gauche,  en  on- 
dulant, dans  deux  vases  semblables  posés  à terre. 

Collection  de  Morgan. 

Haut.,  27  mm.;  diam.,  15  mm, 

PI.  V,  fig.  70. 

Bibl.  — de  Morgan,  Miss,  scient,  en  Perse , IV,  fig.  161,  1. 


Moulages 


265.  — Berlin. 

266.  — de  Luynes  ( Ghjpt .,  I,  fig.  95). 

267.  — La  Haye,  66. 

268.  — Louvre  {Ghjpt.,  I,  fig.  102). 

269.  — La  Haye,  91 . 


272.  — Guimet,  69. 

273.  — Guimet,  70. 

274.  - Bibl.  nat.,  708. 


271.  — de  Luynes  ( Ghjpt .,  I,  fig.  99). 


270.  — Guimet,  68. 


PERSONNAGE  COURT  VÊTU 


Avec  le  personnage  à la  masse  d’armes  il  ne  faut  pas  confondre  un 
autre  personnage  également  court  vêtu,  la  main  gauche  ramenée  à la  poi- 
trine, le  bras  droit  tombant  naturellement.  Celui-ci  ne  tient  aucune  arme  et 
son  châle  disposé  en  jupon  ne  retombe  pas  en  pointe.  Le  plus  souvent  il  est 
en  face  soit  d’une  divinité  dont  une  main  est  abaissée  [275,  277  (71),  278,  280 
(72),  285]  ou  levée  [276.  282,  286,  295,  297  (78)]  soit  de  la  divinité  au  couteau-scie. 
Parfois  la  femme  nue  [280  (72),  282,  298  (79)],  le  personnage  portant  le  vase  à 
anse  et  le  cornet  [289]  ou  une  divinité  complète  la  scène;  parfois  aussi  l’artiste 
a gravé  un  second  sujet  : la  lutte  de  Gilgames  avec  Ea-bani  [277  (71)],  des 
animaux  dressés  [281],  un  être  fantastique  attaquant  un  bouquetin  [297  (78)]. 

Dans  le  champ,  le  croissant  seul  [277  (71),  282,  288,  290  (73),  294  (77)]  ou 
surmonté  du  disque;  le  vase  et  le  bâton  de  mesure  [282,  290  (73),  294  ( 77),  295, 
299(80)],  le  cercopithèque  [277  (71).  288,  294  (77)],  l’emblème  formé  d’une  tige 
recourbée  à tranchant  convexe  surmontée  d’une  tête  de  lion  [293  (76)],  le 
symbole  composé  d'une  tige  surmontée  d’une  masse  qu’accompagnent  deux 
armes  courbes  à tranchant  convexe  terminées  chacune  par  une  tête  de  lion 
[276],  le  bâton  recourbé  [279,  299  (80)],  le  personnage  aux  jambes  arquées  [296], 
la  lance  à manche  court  [297  (78)],  le  taureau  surmonté  de  la  foudre  [275, 
298  (79)],  une  tète  humaine  299  (80)] 

71.  — Deux  sujets.  — Une  déesse  vêtue  de  kaunakès,  coiffée  de  la  tiare 
multicorne.  De  profil  â gauche,  elle  porte  la  main  gauche  à la  poitrine  et 
tient  la  main  droite  abaissée. 

Vis-à-vis,  de  profil  à droite,  un  personnage  court  vêtu  porte  la  main 
gauche  à la  poitrine  et  élève  la  main  droite. 

Dans  le  champ  entre  eux,  en  haut,  un  croissant,  en  bas,  un  cercopi- 
thèque de  profil  à gauche. 

La  seconde  scène  comporte  deux  personnages,  Gilgames  de  profil  à droite 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


57 


et  Ea-bani  de  profil  à gauche,  la  tète  de  face.  Ea-bani,  de  la  main  gauche, 
tient  Gilgames  par  le  poignet  droit;  de  la  main  libre  ils  se  saisissent  mutuel- 
lement le  bras  au-dessus  du  coude. 

Dans  le  champ,  entre  eux,  un  objet  indéterminé,  peut-être  une  masse 
d’armes. 

Une  inscription  de  deux  lignes  se  lit  : 


Un  bâton  recourbé  se  trouve  posé  sur  la  seconde  ligne  de  l’inscription. 

# 

Haut.,  26  mm.  ; diam.,  8 mm. 

PL  V,  fig.  71. 

72.  — Dieu  barbu,  coiffé  de  la  tiare  multicorne  et  vêtu  d’un  châle  à 
rayures  verticales  serré  à la  ceinture;  il  porte  la  main  gauche  à la  poitrine 
et  de  la  droite  abaissée  tient  une  petite  arme  recourbée. 

Vis-à-vis  de  lui,  de  profil  à droite,  un  personnage  barbu,  court  vêtu, 
coiffé  du  turban,  la  main  gauche  à la  ceinture,  le  bras  droit  tombant  natu- 
rellement. 

Derrière  lui,  la  femme  nue,  de  face,  les  cheveux  tombant  sur  les  épaules, 
les  mains  serrées  l’une  dans  l'autre. 

Près  d’elle,  de  profil  à droite,  un  personnage  court  vêtu,  la  main  droite 
à la  ceinture,  la  main  gauche  élevée  tenant  un  bâton  recourbé. 

Dans  le  champ,  devant  le  dieu,  le  croissant.  A droite  de  la  femme  nue, 
en  haut,  le  vase  à la  panse  striée;  en  bas,  le  bâton  de  mesure.  A gauche,  le 
bâton  recourbé. 

Haut.,  22  mm.;  diam.,  10  mm. 

PL  V,  fig.  72.  ^ 

73.  — Dieu  barbu,  vêtu  de  kaunakès  et  coiffé  de  la  tiare  multicorne. 
De  profil  à gauche,  il  porte  la  main  gauche  à la  ceinture  ; son  bras  droit  est 
abaissé  en  avant,  la  main  fermée,  l’index  étendu. 

Vis-à-vis,  de  profil  à droite,  un  personnage  coiffé  du  turban  et  vêtu 
d'un  châle  court  serré  à la  ceinture,  porte  la  main  gauche  à la  poitrine;  son 
bras  droit  tombe  naturellement,  la  main  fermée,  l’index  étendu. 

Il  est  suivi  d’un  personnage  imberbe,  également  vêtu  d’un  châle  court 
serré  à la  ceinture.  Sur  son  front,  une  mèche  de  cheveux;  de  la  main  droite 
il  présente  un  cornet;  de  la  gauche,  abaissée,  il  tient  un  vase  à anse. 


d nidaba 
J-  ezinu 


[la  déesse]  Nisaba  ; 
[le  dieu]  Asnan. 


CYL.  ORIENT. 


8 


58 


MUSÉE  GUIMET 


Une  inscription  de  deux  lignes,  presque  effacée,  donne  les  noms  divins  : 


Haut.,  26  mm.;  diam.,  11  mm. 

PI.  V,  fig.  73. 

74.  — Divinité  debout,  les  jambes  et  la  tète  de  profil  à gauche.  Vêtue 
d'un  châle  à rayures  verticales,  serré  à la  ceinture,  elle  pose  le  pied  droit  en 
avant  sur  un  tabouret.  La  main  gauche  est  ramenée  à la  ceinture  et  la  main 
droite  abaissée  en  avant. 

Vis-à-vis  d’elle,  court  vêtu,  un  personnage  de  profil  à droite,  le  bras 
droit  tombant  naturellement,  la  main  gauche  à la  ceinture. 

Il  est  suivi  d’un  personnage  court  vêtu,  la  main  droite  à la  ceinture;  la 
main  gauche  levée  tient  une  sorte  de  trident. 

Dans  le  champ,  en  haut,  devant  la  divinité,  un  croissant.  Derrière  elle, 
en  haut,  un  cercopithèque  de  profil  à droite;  au-dessous,  la  tète  en  bas,  un 
petit  personnage  aux  jambes  arquées,  la  figure  de  profil  à gauche,  porte  la 
main  droite  à la  ceinture  et  élève  la  main  gauche.  Entre  les  deux  autres  per- 
sonnages, en  bas,  le  bâton  de  mesure. 

Haut.,  17  mm.  ; diam.,  9 mm. 

PI.  V,  fig.  74. 

75.  — Un  personnage  coiffé  du  turban  et  vêtu  d’un  châle  court.  De 
profil  à droite,  il  porte  la  main  gauche  à la  ceinture;  le  bras  droit  tombe 
naturellement. 

Vis-à-vis,  de  profil  à gauche,  une  déesse  coiffée  de  la  tiare  multicorne  et 
vêtue  de  kaunakès. 

Haut-,  30  mm.  ; diam.,  17  mm. 

PI.  V,  fig.  75. 

76.  — Un  personnage  vêtu  d’un  châle  court;  le  corps  de  face,  la  tête 
et  les  pieds  de  profil  à droite;  le  bras  droit  tombe  naturellement;  la  main 
droite  est  ramenée  à la  poitrine. 

A droite,  un  personnage,  le  bras  gauche  pendant,  la  main  droite  à la 
ceinture;  à gauche,  un  personnage  symétriquement  disposé. 

Près  de  ce  dernier,  l’emblème  formé  d’une  tige  courbe,  armée  d’un 
tranchant  convexe  et  surmontée  d’une  tète  de  lion. 


d immer 
d-  sa-la. 


[le  dieu]  Immer; 
[la  déesse]  Sala. 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


59 


Haut.,  18  mm-  ; diam.,  9 mm. 

PI.  V,  fig.  76. 

77.  — Personnage  vêtu  d’un  châle  à rayures  verticales,  de  profil  à 
gauche,  la  main  droite  levée,  la  main  gauche  à la  ceinture. 

En  face,  de  profil  à droite,  un  personnage  vêtu  d’un  châle  orné,  la  main 
droite  levée,  la  main  gauche  à la  ceinture. 

Derrière  le  premier,  un  autre,  court  vêtu,  de  profil  à gauche,  la  main 
droite  à la  ceinture,  le  bras  gauche  tombant  naturellement. 

Devant  celui-ci,  le  croissant  et  le  cercopithèque;  entre  les  deux  autres, 
le  vase  et  le  bâton  de  mesure. 

Haut.,  18  mm.  ; diam.,  9 mm. 

PI.  V,  fig.  77. 

78.  — Divinité  de  profil  à gauche,  vêtue  de  kaunakès,  la  main  gauche 
à la  ceinture,  la  main  droite  élevée  de  face. 

Vers  elle  s’avancent  deux  personnages  court  vêtus;  le  premier,  la  main 
gauche  à la  ceinture,  le  bras  droit  tombant  naturellement  ; l’autre,  la  main 
droite  à la  ceinture,  la  main  gauche  levée. 

Dans  le  champ,  devant  la  divinité,  en  haut,  un  croissant;  en  bas,  un 
cercopithèque  de  profil  à gauche.  Entre  les  deux  autres  personnages,  la  lance 
à tige  courte. 

Derrière  la  divinité,  un  quadrupède  aux  longues  cornes  droites,  dressé 
de  profil  à gauche,  la  tète  retournée  vers  un  animal  dressé  qui  s’apprête  à le 
dévorer  : celui-ci  est  un  quadrupède  ailé  à tête  et  à membres  antérieurs  de 
lion,  à queue  (?)  et  à membres  postérieurs  de  rapace. 

Haut.,  20  mm.;  diam.,  10  mm. 

PI.  V,  fig.  78. 

79.  — Un  personnage  court  vêtu,  le  corps  de  face,  la  tête  de  profil  â 
gauche.  Il  porte  la  main  gauche  à la  ceinture  et  de  la  main  droite  tient  en 
avant  un  emblème  formé  d’une  tige  peut-être  terminée  par  un  fer  de  lance. 

Vis-à-vis,  un  personnage  court  vêtu,  le  bras  droit  tombant  naturel- 
lement, la  main  gauche  à la  ceinture. 

A côté,  la  femme  nue,  de  face,  les  mains  ramenées  à la  poitrine. 

A droite  de  la  femme  nue,  un  quadrupède  de  profil  à droite,  surmonté 
d’un  trident.  En  haut,  peut-être  le  vase  strié.  Près  du  premier  personnage, 
en  bas,  un  objet  indéterminé. 


60 


MUSÉE  GUIMET 


Une  inscription  de  deux  lignes  comprend  les  noms  divins  : 
d-  immer  [le  dieu]  Immer; 

d-  sa-la.  [la  déesse]  Sala. 

Cylindre  roulé. 

Haut.,  21  mm.;  diam.,  10  mm. 

PI.  V,  fig.  79. 

80.  — Personnage  debout,  de  profil  à gauche,  vêtu  d’un  châle  serré  à 
la  ceinture.  Il  porte  la  main  gauche  à la  ceinture  et  élève  la  main  droite/ 

Vis-à-vis,  de  profil  à droite,  un  personnage  court  vêtu,  le  bras  droit 
tombant,  la  main  gauche  à la  poitrine. 

Il  est  suivi  d’un  troisième  personnage  symétrique  du  premier. 

Dans  le  champ,  devant  le  personnage  court  vêtu,  le  vase  et  le  bâton  de 
mesure;  derrière  lui,  deux  objets  indéterminés.  En  dehors  de  la  scène,  de 
haut  en  bas,  un  objet  indéterminé,  une  grenouille,  le  bâton  recourbé  et  une 
tête  de  profil  à droite. 

Haut.,  22  mm.  ; diam.,  10  mm. 

PI.  V,  fig.  80. 


Moulages 


275. 

— La  Haye,  88. 

288. 

— Vienne  (Cull.,  134). 

276. 

— 

289. 

— La  Haye,  82. 

277. 

— Guimet,  71. 

290. 

— Guimet,  73. 

278. 

— 

291. 

— Guimet,  74. 

279. 

— La  Haye,  106. 

292. 

— Guimet,  75. 

280. 

— Guimet,  72. 

293. 

— Guimet,  76. 

281. 

— La  Haye,  126. 

294. 

— Guimet,  77. 

282. 

— La  Haye,  122. 

295. 

— 

283. 

— 

296. 

— 

284. 

— 

297. 

— Guimet,  78. 

285. 

— La  Haye.  77. 

298. 

— Guimet,  79. 

286. 

287. 

— La  Haye,  81. 

299. 

— Guimet,  80. 

LE  DIEU  DE  LA  FOUDRE 


Le  dieu  de  l’atmosphère,  celui  de  qui  dépendent  la  pluie  bienfaisante 
et  la  tempête  dévastatrice,  joue  un  rôle  important;  aussi  ne  faut-il  pas 
s’étonner  qu’on  l'ait  représenté  sous  des  traits  variés,  qu’on  lui  ait  attribué 
divers  noms  ou  surnoms.  En  assyrien,  on  l’appelle  Ramman  et  Adad;  en 
sumérien,  c’est  Immer;  comme  dieu  de  la  région  syrienne,  il  est  désigné  par 
le  complexe  ‘MAR-TU,  c’est-à-dire  d’après  les  syllabaires  « le  Ramman  du 
pays  d’Amurru  (MAR-TU)  ». 

Par  une  sorte  de  jeu  de  mots,  le  taureau  (rimu)  est  devenu  le  symbole 
de  Ramman,  mais  son  véritable  emblème  c’est  la  foudre.  Tantôt,  le  pied  sur 
un  taureau  [302  <83)],  il  la  tient  en  main  [302  (83)]  ; tantôt,  elle  est  disposée 
dans  le  champ  de  l’intaille  [227,  327]  ou  sur  le  dos  du  taureau  [189,  275,  300  (8l)|. 

Le  « dieu  de  l’occident  » (d  DINGIR-MAR-TU)  semble  jouer  un  rôle 
moins  terrible;  il  tient  le  bâton  recourbé  qui  paraît  être  une  arme  de  jet’ 
[304  (85);  305  (86)]. 

81.  — Personnage  nu,  de  profil  à droite,  monté  sur  une  barque  d’où 
s’échappe  un  poisson.  De  la  main  gauche  il  tient  une  tige  surmontée  d’un 
croissant;  de  la  main  droite  il  brandit  une  arme  au-dessus  de  sa  tête  et 
s’apprête  à frapper  un  quadrupède  ailé  dressé  en  face  de  lui  ; l’animal  a la 
tête  [et  les  pattes  antérieures]  d’un  lion,  la  queue  [et  les  membres  postérieurs] 
d’un  rapace. 

Entre  le  personnage  et  l’animal  fantastique,  un  taureau  couché,  les 
cornes  de  face,  portant  sur  son  dos  une  foudre  à deux  branches. 

Haut.,  19  mm.  ; diam.,  8 mm. 

PI.  V,  fig.  81. 


82.  — Dieu  vêtu  d’un  châle  à rayures  verticales  serré  à la  ceinture, 
1.  Cf.  de  Sarzec-Heuzey,  Découvertes,  p.  313. 


62 


Ml'SÉE  GI  IMET 


laissant  à découvert  la  jambe  droite  posée  en  avant  sur  un  escabeau.  De  profil 
à gauche,  il  porte  la  main  gauche  à la  ceinture  et  de  la  main  droite  tient  en 
avant  une  foudre  à deux  branches. 

Deux  personnages  se  tiennent  vis-à-vis  de  lui,  de  profil  à droite.  Le 
premier,  vêtu  d’un  châle  orné,  porte  la  main  gauche  à la  ceinture  et  élève 
la  main  droite;  l’autre,  vêtu  d’un  châle  court  serré  à la  ceinture,  porte  la 
main  droite  a la  poitrine  et  de  la  main  gauche  présente  un  bâton  recourbé. 

Haut.,  17  mm.  ; diam.,  9 mm. 

PI.  VI,  fig.  82. 

83.  — Personnage  à la  barbe  en  éventail,  coiffé  du  turban,  vêtu  d’un 
châle  court  retombant  en  pointe  à la  hauteur  des  genoux.  Son  bras  droit 
tombe  naturellement  le  long  du  corps  ; de  la  main  gauche  ramenée  à la  cein- 
ture il  tient  une  masse  d’armes. 

Derrière  lui,  également  de  profil  à droite,  un  dieu  coiffé  de  la  tiare 
multicorne,  vêtu  d’un  châle  à rayures  verticales  serré  à la  ceinture;  il  pose 
le  pied  gauche  sur  le  dos  d’un  taureau  couché  de  profil;  de  la  main  gauche, 
il  tient  une  foudre  à deux  branches  et  de  la  main  droite  brandit  une  arme 
au-dessus  de  sa  tête. 

En  face  du  personnage  à la  masse  d’armes,  une  divinité,  de  profil  à 
gauche,  coiffée  de  la  tiare  multicorne  et  vêtue  de  kaunakès,  élève  les  deux 
mains  de  face. 

Devant  elle,  dans  le  champ,  en  haut,  le  croissant  surmonté  d’un  disque; 
en  bas,  un  cercopithèque  de  profil  à droite. 

Haut.,  18  mm.  ; diam.,  9 mm. 

PI.  VI,  fig.  83. 


84.  — Personnage  de  profil  à droite,  vêtu  d’un  châle  court  serré  à la 
ceinture;  son  bras  droit  tombe  naturellement;  la  main  gauche  ramenée  à la 
ceinture  tient  une  masse  d’armes. 

Derrière  lui,  de  profil  à droite,  une  divinité  coiffée  de  la  tiare  multi- 
corne et  vêtue  d’un  châle  de  kaunakès  passant  sur  l’épaule  droite;  elle  porte 
la  main  droite  à la  ceinture  et  de  la  main  gauche  tient  en  avant  une  foudre 
à deux  branches. 

Vis-à-vis  du  personnage  à la  masse  d’armes,  deux  personnages  : l’un 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


03 


vêtu  dekaunakès,  les  mains  serrées  sur  la  poitrine;  l’autre,  vêtu  du  châle  à 
franges,  la  main  droite  à la  ceinture,  la  main  gauche  levée. 

En  dehors  de  la  scène,  la  femme  nue,  de  face,  les  mains  à la  poitrine. 
Au-dessus  d’elle,  une  étoile  à huit  branches. 

Dans  le  champ,  les  noms  de  deux  divinités  : 


Haut.,  21  mm.  ; diam.,  11  mm. 

PI.  VI,  fig.  84. 

85.  — Divinité  de  profil  à gauche,  coiffée  du  turban,  vêtue  d’un  châle 
orné  passant  sur  l’épaule  droite  et  laissant  à découvert  la  jambe  droite.  Elle 
porte  la  main  droite  à la  ceinture;  son  bras  gauche,  orné  de  bracelets,  s’ap- 
puie sur  une  arme  incurvée  a tranchant  convexe.  Dans  le  champ,  en  haut, 
devant  elle,  une  étoile  à huit  branches. 

Derrière  elle,  également  de  profil  à gauche,  un  personnage  imberbe,  la 
tète  rasée,  vêtu  d’un  châle  orné  passant  sur  l’épaule  gauche.  Il  porte  la  main 
gauche  à la  ceinture  et  de  la  main  droite  présente  un  objet  semblable  â un 
cornet. 

Vis-à-vis  d’elle,  de  profil  à droite,  un  personnage  imberbe,  coiffé  du 
bonnet  strié,  vêtu  d’un  châle  orné  passant  sur  l’épaule  gauche.  Il  porte  la 
main  gauche  à la  ceinture  et  de  la  main  droite  tient  un  cornet  d’où  s’échappe 
un  flot  qui  retombe  jusqu’à  terre. 

Un  second  personnage,  également  de  profil  à droite,  vêtu  d’un  châle 
court.  De  la  main  droite  il  tient  un  bâton  recourbé  appuyé  sur  son  épaule  ; 
de  la  main  gauche,  il  en  présente  un  autre.  Un  troisième  est  posé  devant  lui 
dans  le  champ. 

Haut.,  18  mm.;  diam.,  10  mm. 

PI.  VI,  fig.  85. 

86.  — Divinité  de  profil  à gauche,  coiffée  du  turban  et  vêtue  d’un  châle 
orné.  Elle  porte  la  main  droite  à la  ceinture  et  de  la  main  gauche  s’appuie 
sur  une  arme  incurvée  à tranchant  convexe.  Dans  le  champ,  devant  elle,  une 
tortue. 

Vis-à-vis  d’elle,  de  profil  à droite,  un  personnage  vêtu  d’un  châle  court 


d-  babbar 
d-  a-a. 


[le  dieu]  Babbar; 
[la  déesse]  Aia. 


MUSÉE  G U IM  ET 


tient  de  la  main  gauche  un  vase  à anse  et  de  la  main  droite  présente  un 
cornet. 

Il  est  suivi  d’un  autre  personnage  également  vêtu  d’un  châle  court, 
présentant  une  hache  de  la  main  gauche  et,  de  la  main  droite,  tenant  un 
bâton  recourbé  appuyé  sur  son  épaule.  Dans  le  champ,  devant  lui,  un  autre 
bâton  recourbé. 


Haut.,  23  mm.  ; diam.,  12  mm. 
PI.  VI,  fig.  86. 


Moulages 


300.  — Guimet,  81. 

301.  — Guimet,  82. 

302.  — Guimet,  83. 


303.  — Guimet,  84. 

304.  — Guimet  85. 

305.  — Guimet,  86. 


SUJETS  DI  VE  U S 


87.  — Deux  personnages.  L’un,  de  profil  à gauche,  vêtu  de  kaunakès 
et  coiffé  de  la  tiare  multicorne,  élève  les  deux  mains  de  face.  L’autre,  de 
profil  à droite,  barbu,  coiffé  du  turban,  vêtu  d’un  long  châle,  porte  la  main 
gauche  à la  ceinture  et  élève  la  main  droite,  la  paume  vers  sa  figure. 

Une  inscription  en  caractères  babyloniens  donne  le  nom  du  possesseur  : 


Collection  de  Morgan. 

Haut.,  27  mm.;  diam.,  13  mm. 

PI.  VI,  fig.  87. 

Bibl.  — de  Morgan,  Miss,  scient,  en  Perse , IV,  fig.  162,  1. 

88.  — Trois  personnages  de  profil  à droite,  le  genou  droit  en  terre,  la 
main  gauche  levée  de  profil.  L’un  d’eux,  barbu,  les  cheveux  courts  et  on- 
dulés, vêtu  d’un  châle  court,  tient  la  main  droite  à la  hauteur  de  sa  poitrine. 
Les  deux  autres  portent  une  ceinture;  leur  main  droite  s’appuie  sur  leur 
mollet. 

Haut.,  15  mm.  ; diam.,  9 mm. 

PI.  VI,  fig.  88. 

89.  — Personnage  imberbe,  tête  nue,  vêtu  d’un  long  châle.  De  profil  à 
gauche,  il  porte  la  main  gauche  à la  ceinture  et  élève  la  main  droite  de  face. 

Vis-à-vis,  deux  personnages  imberbes,  de  profil  à droite.  Le  premier, 
court  vêtu,  présente  de  la  main  droite  un  objet  semblable  à un  cornet;  le 
second,  tête  nue,  vêtu  d’un  long  châle,  porte  la  main  gauche  à la  ceinture  et 
élève  la  main  droite. 

Haut.,  16  mm.;  diam.,  9 mm. 

PI.  VI,  fig.  89. 


I-din  llu  da-mu 
mâr  A-gu-u-a 
arad  ,lu  da-mu 


Idin-Damu, 
fils  de  Agûa, 

serviteur  de  [la  déesse]  Damu. 


CYL.  ORIENT. 


9 


66 


MUSEE  GUIMET 


90.  — Quatre  personnages  imberbes.  Le  premier,  le  corps  de  face,  vêtu 
d’un  châle  à rayures  horizontales,  la  main  gauche  à la  poitrine,  la  main 
droite  élevée  de  profil,  la  paume  à droite. 

Le  second,  de  profil  à droite,  vêtu  d’un  châle  â franges,  les  cheveux 
courts  et  ondulés,  la  main  gauche  élevée  de  face. 

Le  troisième,  de  profil  à droite,  vêtu  d’un  châle  à rayures  horizontales, 
les  cheveux  courts  et  ondulés,  la  main  gauche  élevée  de  face. 

Le  dernier,  également  de  profil  â droite,  vêtu  d’un  châle  court  serré  â la 
ceinture,  la  main  droite  en  avant,  la  main  gauche  élevée  de  profil,  le  genou 
gauche  dressé. 

Haut.,  19  mm.  ; diam.,  8 mm. 

PI.  VI,  fig.  90. 

91.  — La  scène  principale  comprenant  deux  personnages  coiffés  de  la 
tiare  multicorne  a presque  disparu;  l’un  d’eux  était  de  profil  à droite; 
l’autre,  de  profil  â gauche,  vêtu  de  kaunakès,  porte  la  main  gauche  à la 
poitrine. 

Derrière  le  premier  personnage,  en  haut,  un  croissant  surmonté  d’un 
disque;  en  bas,  un  cercopithèque,  de  profil  à droite.  Ensuite  une  femme 
nue  de  face,  les  mains  â la  poitrine;  puis,  Gilgames,  le  haut  du  corps  de 
face,  les  jambes  de  profil  à gauche,  les  mains  à la  poitrine.  Près  de  lui,  à 
gauche,  une  hampe  surmontée  d’un  globe. 

Haut.,  18  mm.;  diam.,  8 mm. 

PI.  VI,  fig.  91. 

92.  — Debout,  le  haut  du  corps  de  face,  les  jambes  de  profil  à gauche, 
Gilgames,  la  barbe  carrée,  les  reins  serrés  dans  une  ceinture,  pose  sa  main 
droite  dans  sa  main  gauche.  Près  de  lui,  â droite,  trois  globes. 

A gauche,  un  personnage,  de  profil  à droite,  barbu,  coiffe  du  turban, 
vêtu  d’un  châle  à franges  qui  laisse  à découvert  la  jambe  gauche  portée  en 
avant.  Il  tient  la  main  gauche  fermée,  l’index  étendu,  â la  ceinture;  le  bras 
droit  abaissé,  s’appuie  sur  une  arme  recourbée.  Près  de  lui,  à gauche,  en 
haut,  un  vase  â panse  sphérique. 

Entre  les  deux  personnages,  en  haut,  un  croissant  surmonté  d’une  étoile 
à huit  branches;  en  bas,  la  femme  nue. 

Une  inscription  de  quatre  lignes,  presque  effacée,  donnait  le  nom  du 
possesseur,  Sa  filiation  et  un  hommage  à deux  divinités. 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


67 


Haut.,  27  mm.  ; diam.,  12  mm. 

PI.  VI,  fig.  92. 

93.  — Divinité  assise  de  profil  à droite  sur  un  siège  en  forme  d’X  recou- 
vert de  coussins.  Vêtue  d'un  châle  à rayures  verticales,  elle  porte  les  deux 
mains  à la  ceinture.  Près  d’elle  se  dresse  un  emblème  formé  d’une  tige  sur- 
montée d’une  étoile. 

Vers  elle  s’avance  un  personnage,  de  profil  à gauche,  tenant  un  chevreau 
sous  le  bras  droit.  Il  est  vêtu  d'un  long  châle,  et  porte  la  main  gauche  à la 
ceinture. 

Derrière  la  divinité  assise,  un  autre  personnage  de  profil  à droite,  vêtu 
d’un  long  châle,  les  mains  à la  ceinture. 

Entre  deux  lignes  verticales,  la  femme  nue  de  face,  la  tête  de  profil  à 
gauche,  les  mains  à la  ceinture. 

Collection  de  Morgan. 

Haut.,  27  mm.;  diam.,  10  mm. 

PI.  VI,  fig.  93. 


Bibl.  — de  Morgan,  Miss. 

scient,  en  Perse, 

IV,  fig.  162,  2 

Moulages 

306.  — Guimet,  87. 

320. 

— La  Haye,  102. 

307.  — Guimet,  88. 

321. 

— 

3J8.  — Guimet,  89. 

322. 

— La  Haye,  11. 

309.  — Guimet,  90. 

323. 

— Vienne  ( Cull .,  nu  115) 

310.  — Guimet,  91. 

324. 

— Guimet,  93 

311.  — Guimet,  92. 

325. 

— La  Haye,  69. 

312.  — La  Haye,  105. 

326. 

— 

313.  — La  Haye,  123. 

327. 

— La  Haye,  100. 

314.  — Louvre,  553. 

328. 

— Louvre,  545. 

315.  — La  Haye,  34. 

329. 

— 

316.  - 

330. 

— 

317.  — La  Haye,  45. 

331. 

— La  Haye. 

318.  — 

332. 

— La  Haye,  117. 

319.  - 

IN  TA  IL  LE  S RASSITES 


Les  cylindres  que  l’on  peut  rapporter  à la  période  de  la  domination  des 
rois  kassites  sur  la  Babylonie  se  distinguent  par  le  développement  de  l’ins- 
cription ; la  scène,  souvent  réduite  à un  seul  personnage  accompagné  de 
symboles,  est  parfois  accompagnée  d’une  bordure  décorative1. 

94.  — Personnage  debout,  de  profil  à droite,  la  barbe  longue,  les 
cheveux  longs  et  bouclés.  Vêtu  d’un  châle  long  et  coiffé  d'une  tiare,  il  porte 
la  main  gauche  à la  ceinture  et  élève  la  main  droite  de  face. 

Derrière  lui,  un  quadrupède  dressé  ; cet  animal  a la  tête  d’un  lion  et  la 
queue  d’un  aigle  ; sur  sa  tête  une  haute  corne  recourbée. 

Devant  le  personnage,  en  bas,  un  lion  (?)  accroupi,  la  queue  relevée, 
de  profil  à droite  ; au-dessus,  le  losange,  un  objet  indéterminé  et  le  poisson  ; 
en  haut,  un  quadrupède  à longues  cornes  droites  couché  de  profil  à droite. 

Une  inscription  de  trois  lignes  forme  une  louange  du  dieu  Marduk. 

Haut.,  36  mm.;  diam.,  15  mm. 

PI.  VI,  fig.  94. 

95.  — Personnage  debout,  de  profil  à droite,  la  barbe  longue,  les 
cheveux  longs  et  bouclés.  Vêtu  d’un  châle  long  et  coiffé  de  la  tiare,  il  porte 
la  main  gauche  à la  ceinture  et  élève  la  main  droite  de  face. 

A gauche,  l’un  au-dessus  de  l’autre,  deux  signes  en  forme  de  croix  à 
bras  égaux.  Entre  eux,  vers  la  gauche,  un  objet. 

1.  Cf.  V.  Scheil,  Notes  d’èpiyraphic  et  d’archéologie  assyriennes,  XXV,  12 , Recueil 
de  travaux....  XIX  (1897),  p.  51-52.  — A.  T.  Clay,  Documents  frotn  thc  Temple  Ar- 
chives of  Nippur , Babrjlonian  Expédition  of  thc  Universitij  of  Pennsylvania , t.  XIV. 
— I.  M.  Price,  Somc  Cassite  and  other  ct/linder  Seals,  Old  Testament  and  Semitic 
Sludics , I,  p.  381-400. 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX  «9 

Une  inscription  de  six^lignes  forme  une  dédicace  au  dieu  Samas. 

Haut.,  30  mm.;  diam.,  17  mm. 

PI.  VI,  fig.  95. 


Moulages 


333.  — Prokesch  ( Gli/pt .,  I,  fig.  124). 

334.  — Guimet,  94. 


335.  — Guimet,  95. 

336.  — Musée  britannique. 


CYLINDRES  ASSYRIENS 


ANIMAUX  RÉELS  OU  FANTASTIQUES 


Moulages 

337.  — Louvre,  482 

338.  — Louvre,  481 

339.  — Louvre,  479 


340.  — Louvre,  480. 

341.  — Louvre,  483  ('?). 

342.  — 


LARCHER 


Un  personnage  debout  [341]  ou  à genoux  [347  < 98)-349]  bande  son  are 
et  vise  un  animal  [343]  fantastique,  quadrupède  ailé  [344|  à tête  humaine 
[345  - 350],  Dans  le  champ,  le  croissant  [347  ( 98), 349,  350],  l’étoile  [347  ( 98)1. 
le  losange  [316 (97), 347 (98)],  le  disque  ailé  [344],  un  palmier  [345  (96)]. 

96.  — Personnage  barbu,  les  cheveux  longs  et  bouclés,  vêtu  du  châle 
assyrien.  Au-dessus  de  ses  épaules,  des  flèches  sortant  d'un  carquois.  De 
profil  à droite,  il  bande  son  arc  et  se  prépare  à ^ lancer  un  trait  contre  [un 
quadrupède  ailé  à tète  humaine  placé  vis-à-vis  de  lui  de  profil  à gauche. 
Cet  animal  fantastique,  la  figure  ornée  d’une  longue  barbe,  les  cheveux 
longs  et  bouclés,  est  coiffé  de  la  tiare  assyrienne;  il  a,  semble-t-il,  un 
corps  de  lion. 

Dans  le  champ,  devant  le  personnage,  en  bas,  un  palmier;  entre  les 
pattes  du  quadrupède,  des  objets  triangulaires. 

Le  sujet  est  bordé  en  haut  et  en  bas  par  un  ornement  formé  de  lignes  se 
coupant  en  angles  dont  les  pointes  sont  à gauche. 

Haut.,  35  mm.;  diam.,  44  mm. 

PI.  VII.  fig.  96. 

97.  — Scène  analogue.  L’animal,  de  profil  à droite,  lève  la  patte 
gauche  antérieure.  Au-dessous  de  cette  patte,  dans  le  champ,  le  losange. 
Derrière  le  dieu,  deux  objets  triangulaires  semblables  à celui  que  l’on  re- 
marque sur  le  cylindre  précédent. 

Le  sujet  est  bordé  en  haut  et  en  bas  par  une  simple  ligne. 

Haut.,  30  mm.;  diam.,  10  mm. 

PI.  VII.  fig.  97. 

98.  — Personnage  barbu,  les  cheveux  longs  et  bouclés,  coiffé  de  la 
tiare  assyrienne,  vêtu  d’une  tunique  et  d’un  châle  laissant  à découvert  la 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


73 


jambe  gauche.  De  profil  à droite,  le  genou  droit  en  terre,  il  bande  son  arc  et 
se  prépare  à lancer  un  trait  contre  un  quadrupède  ailé  à tète  humaine  placé 
vis-à-vis  de  lui  de  profil  à gauche.  Cet  animal  fantastique,  la  figure  imberbe, 
les  cheveux  longs  et  bouclés,  est  coiffé  de  la  tiare  assyrienne.  Dressé,  les 
pattes  antérieures  portées  en  avant,  la  queue  relevée,  il  a,  semble-t-il.  le 
corps  d’un  lion. 

Dans  le  champ,  en  haut,  un  croissant  et  une  étoile  à huit  branches. 

Devant  le  personnage,  en  haut,  un  oiseau.  En  bas,  sous  le  poitrail  de 
l’animal  fantastique,  une  gazelle  couchée  de  profil  à gauche,  la  tête  retournée 
en  arrière;  au-dessus  d’elle  un  losange. 

Collection  de  Morgan. 

Haut.,  38  mm.;  diam.,  15  mm. 

PL  VII,  fig.  98. 

Bibl.  — de  Morgan,  Miss,  scient,  en  Perse , IV,  fig.  162,  5. 

99.  - Un  archer  court  vêtu,  de  profil  à gauche,  bande  son  arc  et  se 
prépare  à tirer.  Devant  lui,  un  quadrupède  passant  vers  le  haut,  les  pattes 
à gauche. 


Haut.,  32  mm.;  diam.,  12  mm. 
PL  VII,  fig.  99. 


Moulages 


343.  — La  Haye,  146. 


347.  — Guimet,  98. 


344.  — Louvre,  470  ( Ghjpt .,  II,  pl.  VII, 
fig.  6). 


349.  — Louvre,  472. 

350.  — Guimet,  99. 


348.  — Louvre  {Glypt.,  Il,  fig-  4). 


345.  — Guimet,  96. 

346.  — Guimet,  97. 


CYL.  ORIENT. 


10 


LE  DRAGON  A TETE  DE  LION 


Parmi  les  sculptures  du  palais  de  Nimrud  (Ivalhu,  IXe  siècle),  il  en  est 
une1  qui  représente  la  lutte  d’un  personnage  ailé  contre  un  dragon  à tête  de 
lion  ornée  des  cornes  symboliques2,  à pattes  antérieures  de  lion,  à corps  de 
quadrupède  couvert  de  plumes,  à pattes  postérieures  et  à queue  d’aigle3 4. 
C’est,  d’après  certains  interprètes1,  un  épisode  du  combat  de  Marduk  et  de 
Tiamat 5. 

Le  même  sujet  est  traité  sur  plusieurs  cylindres. 

100.  — Personnage  barbu,  les  cheveux  longs  et  bouclés,  coiffé  de  la 
tiare  assyrienne,  vêtu  d’un  long  châle  couvrant  la  jambe  gauche.  Il  est  debout, 
dans  l’attitude  de  la  course  au-dessus  d’un  quadrupède  ailé  emporté  en  un 
galop  vertigineux.  Cet  animal  a le  corps  couvert  de  plumes  ou  d’écailles;  sa 
tête  est  fantastique  et  de  sa  gueule  largement  ouverte  s’échappe  un  jet  de 
flammes  ou  de  bave  venimeuse.  Le  personnage  bande  son  arc  et  s’apprête  à 
tirer  sur  un  quadrupède  fantastique  dressé  en  face  de  lui,  absolument  sem- 
blable à celui  du  palais  de  Nimrud  ’. 

Dans  le  champ,  au  milieu  de  la  scène,  en  haut,  le  croissant  ; en  bas,  un 
objet  formé  d’un  triangle  équilatéral  dont  un  côté,  horizontal,  est  surmonté 

1.  Layard,  Monuments  of  Nineveh,  2e  série,  pl.  5. 

2.  Cf.  L.  Heuzey,  Les  dragons  sacrés  de  Babylone  et  leur  prototype  chaldècn.  ( Rec . 
d’A.,  VI,  3,  1906). 

3.  Nous  avons  déjà  rencontré  cet  être  fantastique  sur  des  cylindres  suméro-akkadiens 
notamment  à l'époque  de  l’hégémonie  babylonienne.  Son  rôle  est  assez  varié  : tantôt  il 
rampe  sous  le  pied  d'une  divinité;  tantôt  il  est  dressé  et  attaque  un  homme  ou  un  animal. 
XV. II.  XVard  a consacré  une  de  ses  Notes  sur  des  antiquités  orientales  aux  cylindres  dont, 
le  sujet  comporte  la  figure  de  cet  être  mythologique  {Tiamat  and  other  ecil  spirits,  as 
fiyured  on  Oriental  Seuls,  AJA,  VI,  1389,  p.  286-298). 

4.  J.  Menant,  Glypt.,  II,  p.  44-47. 

5.  Le  combat  de  Marduk  et  de  Tiamat  est  raconté  dans  la  quatrième  tablette  de  La 
Création  (L.  Dhorme,  Choix  de  Textes  religieux  assyro-hahy Ioniens,  p.  44-53). 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


75 


d’une  ligne  parallèle  d’où  part  une  ligne  verticale  qui  descend  jusqu’à  la 
pointe  du  triangle. 

En  dehors  du  sujet,  la  plante  qui  rappelle  le  fruit  de  l’arum  et,  au- 
dessus,  l’étoile  à huit  branches. 

Haut.,  28  mm.;  diam-,  13  mm. 

PL  VII,  fig.  101. 


Moulages 


351 . — Louvre  468  (Glt/pt-,  pi.  VII,  fig.  1). 

352.  — La  Haye.  147. 

353.  — Louvre  (provient  de  Khorsabad). 


354.  — Guimet,  100. 

355.  — 


i;  AMPHORE 


Sur  les  intailles  assyriennes  gravées  à la  pointe,  antérieures  à l’époque 
des  Sargonides,  il  est  une  scène  souvent  reproduite  au  milieu  de  laquelle 
s’élève  un  autel  (?)  chargé  d’une  [357-  361]  ou  plusieurs  [362]  grandes  amphores. 
D’un  côté  se  tient  un  dieu,  parfois  assis  [357],  le  plus  souvent  debout  et 
s’appuyant  sur  un  arc;  de  l’autre,  un  personnage  qui  d’ordinaire  semble 
agiter  un  éventail  au-dessus  de  l’autel.  La  gravure  se  complète  de  divers 
symboles  placés  en  dehors  de  la  scène  : croissant  [359],  étoile  [357,  360],  plante 
[357,  360],  emblèmes  divins  [362J. 

Sur  les  moulages  356,  365  et  366  l’amphore  est  remplacée  par  d’autres 
symboles. 

101.  — Un  autel,  sur  lequel  repose  une  sorte  d’amphore  d’assez  grandes 
dimensions,  se  dresse  au  milieu  de  la  scène.  A droite,  un  dieu  assis  sur  une 
chaise  à dossier  élevé;  sa  main  droite  levée  en  avant,  la  paume  en  haut, 
semble  soutenir  un  objet  en  forme  de  croissant;  il  est  barbu,  porte  de  longs 
cheveux  bouclés  et  est  vêtu  du  châle  assyrien.  En  face  de  lui,  de  l’autre  côté 
de  l’autel,  un  personnage  se  tient  debout,  la  main  gauche  levée,  la  main 
droite  abaissée  au-dessus  d’un  objet  indéterminable  ; il  est  vêtu  du  châle 
assyrien,  porte  une  longue  barbe  et  des  cheveux  bouclés. 

Derrière  le  dieu  assis,  une  tige  coupée  dans  la  partie  supérieure  d’un 
certain  nombre  de  traits  ressemble  quelque  peu  au  fruit  de  l’arum,  tel  que 
le  représente  la  sculpture  gothique.  Au-dessus,  une  étoile  à huit  branches. 

Haut.,  30  mm.  ; diam.,  10  mm. 

PI.  Vil,  fig.  101. 


CATALOGUE  DBS  CYLINDRES  ORIENTAUX 


Moulages 


356.  — Louvre,  451  (Glypt..  pl.  VII.  fig.  3) 

357.  — Guimet,  101. 

358.  — Bibl.  nat.,  941.  (Glypt-,  Il,  fig.  11). 

359.  — Louvre,  453. 

360.  — La  Haye,  130. 

361.  — La  Haye,  131. 


362.  — Bibl.  nat.,  942.  (Glypt.,  Il,  fig.  12) 

363.  — Louvre,  452. 

364.  — Louvre,  455. 

365.  — de  Luynes  (Glypt.,  IL  üg.  13). 

366.  - 


PERSONNAGE  ENTRE  DEUX  ÊTRES 
M ) rTHOL  OGIQ  UES 


De  nombreuses  empreintes  cle  cylindres,  sur  des  contrats  du  VIIe  siècle 
avant  l’ère  chrétienne,  présentent  un  personnage  assyrien,  coiffé  de  la  tiare, 
vêtu  d’un  long  châle  laissant  une  jambe  à découvert.  Parfois  il  n’est  pas  ailé 
[369-374],  mais  le  plus  souvent  il  est  enveloppé  d’une  double  paire  d’ailes.  De 
ses  mains  tendues  à droite  et  à gauche  il  tient  deux  personnages  ailés  [367], 
deux  quadrupèdes  ailés  à tête  humaine  [368-374],  un  quadrupède  ailé  à tête 
humaine  et  un  autre  animal  ailé  [375-379],  deux  animaux  réels  ou  fantastiques 
[380-386] 

102.  — Personnage  assyrien  debout,  de  profil  à gauche,  avec  une 
longue  barbe,  de  longs  cheveux  bouclés,  une  tunique  et  un  long  châle 
laissant  à découvert  la  jambe  droite  portée  en  avant.  De  ses  mains  tendues 
à droite  et  à gauche  il  tient  par  une  des  pattes  antérieures  deux  animaux 
fantastiques  dressés  vers  lui  : ceux-ci  ont  des  corps  de  quadrupèdes,  une 
tête  humaine  et  de  grandes  ailes. 

Dans  le  champ,  à droite  du  personnage,  en  haut,  une  étoile  à huit 
branches;  en  bas,  une  table  d’offrandes  à pieds  croisés.  En  dehors  du  sujet, 
en  haut,  le  croissant;  en  bas,  un  objet  formé  d’un  fût  surmonté  d’un  disque 
plus  large  et  terminé  à la  partie  inférieure  par  une  tige  que  coupent  deux 
petites  lignes  horizontales. 

Haut.,  28  mm.  ; diam.,  13  mm. 

PI.  VII.  fig.  102. 

103.  — Personnage  assyrien  debout,  de  profil  à droite,  avec  une  longue 
barbe,  de  longs  cheveux  bouclés,  un  long  châle  couvrant  les  deux  jambes. 
De  la  main  gauche  il  tient  par  une  des  pattes  antérieures  un  quadrupède  ailé 
à tête  humaine  dressé  vers  lui  ; de  la  main  droite  il  saisit  une  autruche  par 
le  cou. 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


9 


Dans  le  champ,  à droite  du  personnage,  en  haut,  le  croissant  ; en  bas,  le 
losange.  Au-dessus  de  l’autruche,  l’étoile  h huit  branches. 

Haut.,  28  mm.;  diam.,  14  mm. 

PI.  VII,  fig.  103. 

104.  — Personnage  assyrien  debout,  de  profil  à droite,  avec  une  longue 
barbe,  de  longs  cheveux  bouclés,  deux  paires  d’ailes.  De  ses  mains  tendues 
à droite  et  à gauche,  il  tient  par  une  des  pattes  antérieures  deux  quadrupèdes 
ailés,  à tête  de  rapace,  dressés  vers  lui. 

Cylindre  brisé  par  le  milieu;  il  ne  reste  que  la  partie  supérieure. 

Haut.,  15  mm.;  diam.,  14  mm. 

PL  VII,  fig.  104. 

105.  — Personnage  assyrien  debout,  de  profil  à droite,  avec  une  longue 
barbe,  de  longs  cheveux  bouclés, une  tunique  et  un  châle  de  kaunakès  laissant 
à découvert  la  jambe  gauche  portée  en  avant.  De  ses  deux  mains  étendues,  à 
droite  il  tient  par  une  des  pattes  antérieures  une  chèvre  dressée  vers  lui,  la 
tète  retournée  en  arrière;  à gauche,  il  saisit  par  le  cou  une  autruche  qui,  les 
ailes  éployées,  retourne  la  tête  en  arrière. 

Derrière  les  deux  animaux  se  dresse  un  arbre. 

Haut.,  33  mm.  ; diam.,  13  mm. 

PL  VII,  fig.  105. 


Moulages 


367.  — La  Haye,  136. 

368.  — Louvre,  461. 

369.  — Guimet,  102. 

370.  — de  Lu  y nés,  409. 

371.  — Louvre,  460. 

372.  — Louvre,  462. 

373.  — La  Haye,  133. 

374.  — Lockett  ( Lajard , LU,  1). 

375.  — Louvre,  459. 

376.  — Mus.  britan.  ( Glypt .,  IL  pi-  VIII, 


378.  - La  Haye,  134. 

379.  — Guimet,  103. 

380.  — La  Haye,  132. 

381.  - 


382.  — Mus.  britan.  {Lajard,  XIII,  2). 


383.  — Bibl.  nat.,  916. 

384.  — 


fig.  2). 


385.  — Guimet,  104. 

385 '"N  La  Haye,  135  (Cachet  d'Urzana 
roi  de  Musasir). 

386.  — Guimet,  105. 


377.  - 


PERSONNAGE  ARMÉ  ET  ÊTRE  MYTHOLOGIQUE 


A lu  même  époque,  un  personnage  parfois  ailé  [388-389]  tient  d'une  main 
une  arme  recourbée  dont  le  tranchant  est  sur  le  bord  convexe.  De  l’autre 
main,  il  saisit  un  animal  réel  [389]  ou  fantastique  [387-388]. 

106.  — Personnage  assyrien  ailé,  debout  de  profil  à gauche;  il  porte 
une  longue  barbe  et  de  longs  cheveux  ; il  est  vêtu  d’une  tunique  et  d’un  châle 
de  kaunakès  laissant  à découvert  la  jambe  droite  portée  en  avant.  De  la  main 
gauche  il  tient,  en  arrière,  une  arme  recourbée  dont  le  tranchant  est  sur  le 
bord  convexe.  De  la  main  droite  il  saisit  par  la  patte  gauche  postérieure  un 
taureau  sur  la  tête  duquel  il  pose  le  pied  droit  et  que  menace  un  lion  dressé 
do  profil  à droite,  la  queue  relevée. 

Haut.,  29  mm.;  diam.,  13  mm. 

PI.  Vil,  fig.  106. 


Moulages 

387.  — Mus.  britan.  (Lajard,  XXXII.  5).  389.  — Guimet,  106. 

388.  — Mus.  britan.  {Lajard,  XIII,' H). 


LE  POISSON  SACRÉ 


Sur  les  monuments  figurés  assyriens  on  trouve  la  représentation  de  deux 
dieux-poissons.  L’un  ressemble  à un  personnage  humain  vêtu  d’une  dépouille 
de  poisson  dont  la  tête  lui  sert  de  coiffure  et  la  peau  de  vêtement'.  L’autre 
est  formé  d’un  buste  humain  barbu  et  d’une  queue  de  poisson1 2;  on  le  ren- 
contre déjà  en  Babylonie,  au  temps  de  la  dynastie  de  Hammurabi3  en  même 
temps  que  l’animal  fantastique  moitié  chèvre  et  moitié  poisson,  qui  sur  les 
kudurru  est  le  symbole  du  dieu  Ea,  seigneur  de  l’abîme.  Le  poisson  lui- 
même  figure  comme  emblème  dans  le  champ  des  cylindres  et  parfois  sur  une 
table  devant  une  divinité  [390  (107)]. 

107.  — Sur  un  autel  formé  d’une  table  dont  les  montants  sont  réunis 
par  une  bande  horizontale  et  deux  bandes  transversales,  un  poisson. 

A droite,  de  profil,  un  personnage  assyrien,  la  barbe  longue,  les  cheveux 
longs  et  bouclés,  étend  la  main  droite  à la  hauteur  de  l’épaule  et  de  la  main 
gauche  touche  le  poisson.  Il  est  assis  sur  une  chaise  dont  le  siège  est  disposé 
comme  la  table  d’offrandes. 

De  l’autre  côté  de  l’autel,  un  personnage  assyrien,  debout  de  profil  à 
gauche,  fait  les  mêmes  gestes  que  le  premier. 

Dans  le  champ,  au-dessus  de  l’autel,  le  croissant.  L’espace  libre, 
derrière  les  personnages,  est  rempli  par  un  arbre  formé  d’une  tige  et  de 
rameaux  obliques  terminés  chacun  par  un  cercle. 

1.  Cf.  Glypt.,  II,  p.  51. 

2.  Cf.  Glypt.,  II,  p.  49. 

3.  Musée  du  Louvre,  AO.  1648  A (empreinte  inédite). 


CYL.  ORIENT. 


il 


82 


MUSÉE  GUIMET 


Haut.,  25  mm.;  diam.,  11  mm. 
PI.  VII,  fig.  107. 


Moulages 


390.  — Guimet,  107. 

391.  — Louvre,  447. 


392.  — Louvre,  448. 


LE  NIMBE 


Dans  le  palais  d'Assurbanipal,  on  a trouvé  des  bulles  sur  lesquelles 
était  empreinte  l’image  d’une  sorte  de  nimbe  ou  d’auréole'.  Sur  des  briques 
du  même  palais,  une  autre  empreinte  provenant  d’un  cachet  à base  ellip- 
tique porte  deux  personnages  dont  l’un  est  entouré  de  ce  nimbe1 2.  La  même 
scène  se  reproduit  sur  plusieurs  cylindres,  sans  que  l’on  ait  d’indices  pour 
déterminer  quel  dieu  le  graveur  a représenté. 

108.  — Personnage  de  profil  à gauche,  vêtu  du  châle  assyrien;  le 
buste  est  entouré  d’un  nimbe.  Il  lève  la  main  droite  en  avant;  la  main 
gauche  abaissée  tient  une  couronne. 

Devant  lui,  une  sorte  d’autel,  de  l’autre  côté  duquel  un  personnage 
vêtu  d’un  long  châle,  la  main  droite  étendue  horizontalement  la  paume  en 
haut,  la  main  gauche  élevée  â la  hauteur  de  l’épaule,  trois  doigts  fermés  et 
le  pouce  opposé  à l’index. 

Gravure  assez  effacée. 

Haut.,  21  mm.  ; diam.,  9 mm. 

PI.  VII,  fig.  108. 


Moulages 

393.  — Louvre  ( Glypt .,  pl.  VII.  fig.  5).  395*  — Louvre,  414. 

394.  — Guimet,  108. 


1.  Glypt.,  Il,  P-  55. 

2.  Glypt.,  Il,  fig.  45. 


LE  DIEU  A LA  HACHE 


Un  dieu  assyrien  est  caractérisé  par  une  hache  qu’il  tient  de  la  main 
gauche.  Plusieurs  cylindres1  le  représentent  de  profil,  debout  sur  un  degré 
ou  sur  un  animal  fantastique,  coiffé  de  la  tiare  à une  ou  deux  paires  de 
cornes  surmontée  d’un  globe,  vêtu  d’une  tunique  et  d'un  châle  laissant  une 
jambe  à découvert,  les  poignets  ornés  de  bracelets,  la  main  droite  élevée  de 
face,  une  épée  au  côté  ; sur  ses  épaules,  deux  carquois  terminés  par  un  globe 
ou  une  étoile. 

Vis-à-vis  de  lui,  une  autre  divinité,  imberbe,  porte  le  même  costume  et 
les  mêmes  accessoires  ; cependant,  de  la  main  elle  tient  une  sorte  de  couronne 
formée  d’une  série  de  globes. 

Entre  ces  deux  divinités,  un  personnage  assyrien,  d’ordinaire  tourné 
vers  la  divinité  à la  hache,  vêtu  d’un  long  châle,  les  poignets  ornés  de 
bracelets  ; il  tient  la  main  gauche  ouverte,  la  paume  en  haut,  à la  hauteur 
de  la  ceinture  et  la  main  droite  demi-fermée  â la  hauteur  de  son  épaule. 

Telle  est  la  scène  dans  sa  plus  grande  simplicité. 

Dans  le  champ,  divers  symboles;  le  disque  ailé,  le  croissant,  l’étoile, 
les  sept  globes,  le  losange. . . 

109.  — Un  dieu  barbu,  les  cheveux  longs  et  ondulés,  coiffé  de  la  tiare 
assyrienne,  surmontée  d’un  globe,  vêtu  d’une  tunique  et  d’un  châle  de  kaq- 
nakès  qui  laisse  à découvert  la  jambe  gauche.  Debout  de  profil  à droite 
sur  un  degré,  il  lève  la  main  droite  de  face  à la  hauteur  de  sa  figure  et  de 
la  main  gauche  tient  une  hache  en  avant.  A son  côté,  une  épée;  sur  ses 
épaules,  deux  carquois. 

Vis-à-vis  de  lui,  debout  de  profil  à gauche  sur  un  degré  moins  élevé, 

1.  Par  exemple  : Musée  de  Florence  ( Glypt .,  II,  fig.  52)et  Bibl.  nat.,  n°  703  (Ker  Porter, 
Tracets  in  Georyia,  etc.,  t.  II,  pl.  79,  fig.  1). 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


une  divinité  imberbe,  aux  longs  cheveux  ondulés,  coifïée  de  la  tiare  assyrienne, 
surmontée  d’un  globe,  vêtue  d’une  tunique  et  d’un  châle  de  kaunakès  qui 
laisse  à découvert  la  jambe  droite.  Elle  élève  la  main  droite  de  face  à la 
hauteur  de  sa  figure  et  de  la  main  gauche  tient  en  avant  une  couronne  formée 
d’une  série  de  globes.  A son  côté,  une  épée;  sur  ses  épaules,  deux  carquois. 

Entre  eux,  un  personnage  plus  petit,  de  profil  à droite.  Barbu,  les 
cheveux  longs  et  ondulés,  vêtu  du  châle  assyrien,  il  tient  la  main  gauche 
ouverte,  la  paume  en  haut  et  le  bras  droit  levé,  la  main  horizontalement, 
trois  doigts  fermés  et  le  pouce  opposé  à l’index. 

A droite,  un  personnage  semblable  tient  les  deux  mains  ouvertes  en 
avant,  la  paume  en  haut. 

Dans  le  champ,  derrière  la  divinité  de  profil  à gauche,  une  étoile.  Devant 
la  divinité  de  profil  à droite,  en  haut,  le  croissant:  en  bas,  une  autruche; 
derrière  elle,  le  losange. 

Le  sujet  est  encadré  entre  deux  lignes  horizontales.  Une  ligne  verticale 
indique  le  début  de  l’inscription,  composée  de  quatre  lignes  dispersées  dans 
la  scène  : 


Don  de  M.  Théodore  Mante. 

Haut.,  45  mm.;  diam.,  18  mm. 

PI.  VII,  fig.  109. 

Bibl.  — L.  Delaporte,  Notes  de  Glyptique  orientale , II,  fig.  4,  Recueil  de  tra- 
vaux..., t.  XXX,  p.  228. 


sa  En-du- 
ni-tum  sangu 
ana  Assur-ni-me-li 
sangu  rabu  u-qis 


Objet  que  Endu- 
nitum,  le  prêtre, 
à Assur-nimeli, 


le  grand-prêtre,  a voué. 


Moulage 


396.  — Guimet,  109. 


DIVINITÉS  DIVERSES 


110.  — Personnage  assyrien,  les  cheveux  longs  et  bouclés,  coiffé  de  la 
tiare,  vêtu  du  châle  assyrien.  De  profil  à droite,  il  tient  les  deux  mains  ou- 
vertes en  avant.  Au-dessous  de  ses  mains,  dans  Le  champ,  un  quadrupède 
couché. 

Vers  lui  s’avance  un  personnage  vêtu  d'un  châle  qui  laisse  à découvert 
la  jambe  droite  portée  en  avant.  Il  est  barbu;  ses  cheveux  longs  et  bouclés 
sont  retenus  par  un  bandeau.  Il  lève  la  main  droite  et  de  la  gauche  dirige  un 
quadrupède  que  l’on  aperçoit  â sa  droite. 

La  scène  est  complétée  par  une  montagne  sur  laquelle  s’élève  un  arbre 
tordu. 

Haut.,  30  mm.;  diam.,  12  mm. 

PI.  VIII,  fig.  110. 

111.  — Di\  inité  assise  de  profil  à gauche  sur  un  tabouret  recouvert 
d’un  coussin  ; vêtue  d’un  châle  serré  à la  ceinture,  frangé  au  bas,  elle  porte 
la  main  gauche  â la  ceinture  et  de  la  main  droite  tient  en  avant  un  cornet. 

Devant  elle,  un  rapace  plongeant. 

Un  lion  dressé  de  profil  à droite  menace  une  chèvre  dressée  vers  une 
montagne  que  domine  un  arbre. 

Entre  les  pattes  de  la  chèvre,  un  emblème  en  forme  de  croix. 


Haut.,  18  mm.  ; diam..  10  mm. 
PI.  VIII,  fig.  111. 


Moulages 


397.  - 

398.  — Mus.  britan.  ( Glt/pt .,  p!.  VIII, 


401.  — Bibl.  nat.,  729. 

402.  — Guimet,  110. 

403.  — Guimet,  111 


fig.  1). 


399.  — Mus.  britan.  ( Lajavcl , XVI,  1). 

400.  — Louvre. 


404.  — Louvre  (Glt/pt-,  pl.  X,  fig.  5). 


L’ARBRE  SACRÉ 


Répandu  à profusion  dans  la  décoration  des  palais  assyriens,  un  arbre 
symbolique  — le  plus  souvent  plante  de  convention  ’ — est  accompagné 
d’êtres  réels  ou  fantastiques.  Sur  les  cylindres  il  paraît  dès  l’époque 
archaïque  et  se  retrouve  encore  au  temps  des  derniers  Sargonides.  Près  de 
lui,  des  poissons  [405],  un  [408,  414  (113)]  ou  deux  personnages  debout  [407, 
411,  412,  416],  suivis  de  génies  ailés  [414  (113),  420]  ; des  personnages  à genoux 
[418]  ; le  dieu-poisson  [417]  ; des  animaux  [410,  422]  ; des  quadrupèdes  ailés  à 
tète  humaine  [406,  409]  ; un  personnage  ailé  luttant  avec  un  animal  fantas- 
tique [415  (114)]. 

Les  personnages  ont,  en  général,  l’une  des  trois  attitudes  suivantes  : ils 
élèvent  les  mains  [107,  414,  416,  417],  portent  d’une  main  le  vase  à anse  et  de 
l’autre  présentent  un  objet  en  forme  de  pomme  de  pin1 2  [413,  419]  ou,  enfin, 
tiennent  une  des  antennes  du  disque  ailé  [411,  420],  qui  est  souvent  figuré  au- 
dessus  de  l’arbre  [408,  411,  412,  414  (113),  416-418,  420]. 

112.  — Quadrupède  se  cabrant,  la  queue  relevée,  de  profil  à droite. 
Devant  lui,  un  objet  formé  d’une  tige  surmontée  d’un  disque  rayonnant.  En 
deux  endroits  la  tige  est  coupée  par  deux  petites  lignes  horizontales  d’où 
s’échappent  des  lignes  obliques. 


1.  Cf.  E.  Bonavia,  The  Sacrcd  Trees  of  thc  Assi/rian  Monuments,  BOR,  III, 
p.  7-12,  35-40,  56-61.  Voir  BOR , IV,  p.  95  et  96. 

2.  Citons  deux  des  opinions  émises  au  sujet  de  la  nature  de  cet  objet.  D’aucuns  l’ont 
considéré  comme  une  sorte  de  vase  destiné  à répandre  un  liquide  sur  la  plante  sacrée; 
d’autres  ont  admis  que  la  scène  représente  la  fertilisation  artificielle  du  dattier  : dans  cette 
hypothèse,  c’est  la  fleur  mâle  que  le  personnage  tient  en  main 


88 


MUSÉE  GUI  MET 


Collection  de  Morgan. 

Haut-,  17  mm.  ; diam.,  10  mm. 

PI.  VIII,  fig.  112. 

Bibl.  — de  Morgan,  Miss,  scient,  en  Perse,  IV,  fig.  161,  2. 

113.  — L arbre  sacré  représenté  par  un  plein  cintre  rempli  d’un  qua- 
drillage et  entouré  de  petits  globes.  Au-dessus,  le  disque  ailé.  A gauche, 
un  quadrillage. 

De  profil  à droite,  en  face  de  l’arbre,  un  personnage  à longue  barbe, 
aux  cheveux  bouclés  derrière  la  tête,  vêtu  d’un  châle  frangé  au  bas,  élève 
les  mains  entr'ouvertes  à la  hauteur  de  ses  épaules,  la  paume  en  haut. 

Derrière  lui,  également  de  profil  à droite,  un  personnage  muni  de  deux 
paires  d’ailes,  barbu,  les  cheveux  bouclés  en  masse  derrière  la  tête.  Il  est 
vêtu  d’un  long  châle  laissant  à découvert  la  jambe  gauche.  Il  tend  les  deux 
bras  en  avant. 

Collection  de  Morgan. 

Haut..  30  mm.  ; diam.,  12  mm. 

PI.  VIII,  fig.  113. 

Bibl.  — de  Morgan.  Miss-  scient,  en  Perse,  IV,  fig.  162,  4. 

114.  — L’arbre  sacré,  formé  d’une  tige  surmontée  d’un  globe  et  entou- 
rée d’un  ornement  en  forme  de  résille  et  de  rayons.  Au-dessus,  le  crois- 
sant. 

Dressé  vers  l’arbre,  un  quadrupède  ailé,  à serres  d’aigle,  de  profil  à 
droite,  retourne  la  tête  vers  [un  personnage  qui  l’attaque.  Ce  personnage  à 
la  barbe  longue,  aux  cheveux  bouclés  derrière  la  tête,  est  coiffé  de  la  tiare  et 
vêtu  d’un  châle  assyrien  laissant  à découvert  la  jambe  gauche.  Il  porte  deux 
paires  d’ailes.  De  la  main  gauche  il  s’apprête  à saisir  le  quadrupède  par  la 
queue  et  lui  pose  le  pied  gauche  sur  la  patte  droite  postérieure  ; de  la  main 
droite  abaissée  il  tient  en  arrière  une  arme  recourbée  à tranchant  convexe. 

Collection  de  Morgan. 

Haut.,  31  mm.  ; diam.,  15  nam. 

PI.  VIII,  fig.  114. 

Bibl.  - — de  Morgan,  Miss,  scient,  en  Perse,  IV,  fig.  161,  6. 


CATAI.Oül  E DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


*9 


Mol  lai. iis 


405. 

— La  Haye,  143. 

414. 

— Guimet,  113. 

400. 

— La  Haye,  139. 

415. 

— Guimet,  114. 

407. 

— Louvre,  441. 

410. 

— Louvre  ( Glypt .,  pl.  X,  lig.  2). 

408. 

— Louvre  ( Glr/p /.,  p 

1.  X.  fig.  3). 

417. 

— Bibl.  nat.  (Lajorl,  XVII  5) 

409. 

— La  Haye.  144. 

418. 

— Louvre,  440. 

410. 

— Guimet,  112. 

419. 

— de  Clercq,  342. 

411. 

— 

420. 

- Musée  britannique. 

412. 

— La  Haye,  129. 

421. 

— 

413. 

— Louvre,  438. 

122. 

— . 

CYL.  ORILNT. 


12 


SUJETS  MILITAIRES  ET  CHASSES 


115.  — Deux  personnages  assyriens  montés  sur  un  char  à deux  roues 
traîné  par  un  seul  cheval  dont  la  tète  est  ornée  d’un  énorme  pompon  et  la 
queue  « troussée  ». 

Entre  les  pieds  du  cheval,  un  homme  étendu  à terre,  la  tête  relevée. 

Le  sujet  est  bordé  en  haut  et  en  bas  par  un  ornement  formé  de  deux 
lignes  parallèles  entre  lesquelles  des  lignes  obliques,  groupées  par  trois  ou 
quatre. 

Haut.,  28  mm.  ; diam.,  10  mm. 

PI.  VIII,  fig.  115. 

116.  — Personnage  assyrien,  de  profila  gauche, la  main  droite  en  avant. 
Il  monte  un  cheval  cabré,  la  tête  ornée  d’un  pompon,  entre  les  pattes  duquel 
un  personnage  assyrien  tombe  à terre. 

Un  personnage  assyrien,  vêtu  d'un  châle  court,  de  profil  à gauche,  le 
bras  gauche  levé  en  arrière,  pose  la  main  droite  sur  la  tète  d’un  personnage 
semblable  mais  plus  petit,  également  de  profil  à gauche,  la  tête  retournée 
vers  lui,  la  main  gauche  levée,  la  main  droite  abaissée. 

Un  autre,  semblable,  de  profil  à droite,  le  bras  gauche  étendu,  la  main 
droite  levée. 

Au-dessus  de  ces  scènes,  de  profil  à droite,  un  personnage  court  vêtu, 
genou  droit  en  terre,  la  jambe  gauche  étendue  en  avant,  bande  son  arc  et  se 
prépare  à tirer  dans  la  direction  d’un  disque  ailé.  Derrière  lui,  le  losange; 
devant,  le  croissant,  une  étoile  à six  branches  et  sept  globes. 

Haut.,  41  mm.  ; diam.,  14  mm. 

PI.  VIII,  fig.  116. 

117.  — Porte  cintrée  entre  deux  tours;  la  muraille  et  les  tours  sont 
surmontées  de  « merlans  » en  forme  de  flèches. 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


A droite,  un  personnage  vêtu  d’une  tunique  et  d’un  long  châle  laissant  à 
découvert  la  jambe  droite  portée  en  avant.  Il  étend  les  deux  mains  vers  la 
forteresse. 

Derrière  lui,  le  losange. 

Haut.,  34  mm.  ; diam.,  1*2  mm. 

PI.  VIII,  fig.  117. 

Bibl.  — L.  Delaporte,  Notes  de  Glyptique  orientale,  II,  tig.  3,  Recueil  de 
travaux...,  XXX,  p.  227. 


Moulages 


423. 

— Guimet,  115. 

427. 

— Louvre,  476. 

424. 

— Guimet,  116. 

428. 

— Louvre,  477 . 

425. 

Guimet,  117. 

429. 

- La  Haye,  145 

426. 

— Louvre,  169  ( Ghjpt .,  II,  tig.  76). 

INTAILLES  BABYLONIENNES 


Au  temps  de  l’empire  néo-babylonien,  la  glyptique  est  surtout  repré- 
sentée par  des  sujets  religieux  dans  lesquels  un  personnage  se  tient  debout, 
de  profil,  en  face  de  symboles  divins  [430-433]  posés  sur  un  ou  plusieurs  autels 
[431-433].  Sur  quelques  cylindres  sont  représentés  des  hommes-scorpions  [434] 
ou  des  quadrupèdes  ailés  à face  humaine  [435]. 


Moulages 


430.  — 

431.  — Musée  bi-it.  ( Ghjpt II.  fig.  120). 

432.  — Zwenigorodowski  (Glj/pt.,  pl.  X. 


433.  — La  Haye,  110. 

434.  — La  Haye,  140. 

435.  — La  Haye,  111. 


üg.  4). 


INTAILLES  ACHÉMÉN IDES 


Les  sujets  gravés  sur  les  cylindres  des  Perses  achéménides  sont  souvent 
empruntés  à l’Assyrie  ; ils  se  distinguent  par  les  vêtements  et  coiffures  des 
personnages  ainsi  que  par  le  style.  On  retrouve,  par  exemple,  le  personnage 
debout  entre  deux  être  réels  ou  imaginaires'  [437  (H8)-442]  : le  personnage 
armé  menaçant  un  animal  dressé  en  face  de  lui1 2  443  446]  : il  tient  en  main, 
soit  une  sorte  de  dague,  soit,  comme  en  Assyrie,  la  tige  recourbée  à tran- 
chant convexe.  On  retrouve  aussi  l’archer  bandant  son  arc3 4  447]  et  le  roi, 
sur  son  char,  se  livrant  aux  plaisirs  de  la  chasse  1 [436]. 

118.  — Personnage  debout,  le  corps  de  face,  la  tête  et  les  jambes  de 
protil  à gauche,  les  cheveux  en  masse  derrière  la  tête;  il  est  coiffé  de  la 
« cidaris  » et  vêtu  de  la  « candys  ». 

De  chaque  main  il  tient  par  une  des  pattes  antérieures  un  quadrupède 
ailé,  dressé  de  profil,  la  queue  relevée.  Cet  animal  a un  corps  de  lion  et  une 
tête  humaine.  Celui  de  droite  retourne  la  tête  en  arrière  vers  un  disque  ailé 
au-dessous  duquel  est  une  plante,  peut-être  l'arbre  sacré. 

Collection  de  Morgan. 

Haut.,  33  mm.  ; diam.,  11  mm. 

PI.  VIII,  fig.  118. 

Bibl.  — de  Morgan,  Miss,  scient,  en  Perse , IV,  fig.  161,  5. 

1.  Cl.  p.  78. 

2.  Cl.  p.  80. 

3.  Cf.  p.  72. 

4.  Cf.  p.  90. 


Ml?S  K K GUI  MET 


% 


Moulages 


436. 

- Musée  brit.  (Sceau  de  Darius  II)- 

443. 

- La  Haye,  137. 

437 

Guimet,  118. 

444. 

— Musée  brit.  (Lnjard,  XV,  4) 

438. 

Louvre,  560. 

445. 

— 

439. 

— 

446. 

— Louvre,  451. 

440. 

— La  Haye.  138. 

447. 

— Vienne  (CulL,  140). 

141. 

— Vienne  (Glypt.,  pl.  IX.  6g.  3). 

448. 

— de  Clercq.  385. 

442. 

— Vienne  (Cnil.,  139). 

INTAILLES  ANZANITES 


Nous  ne  connaissons  que  deux  intailles  portant  des  inscriptions  anza- 
nites.  L’une  appartient  à la  Bibliothèque  nationale'.  L'autre  [449]  fait  partie 
de  la  collection  du  Cabinet  royal  des  médailles  de  la  Haye  ; sur  un  cylindre 
anépigraphe  [450],  de  même  style,  sont  gravés  quatre  personnages  parmi 
lesquels  on  remarque  la  femme  nue. 


Moulages 


449.  — La  Haye,  48 


450.  — Louvre4. 


1.  Chabouillet,  Catalogue,  n°  765. 

2.  Des  empreintes  de  cachets  sont  visibles  sur  des  tablettes  proto-élamites  (MDP, 
t.  VI)  et  sur  un  contrat  élamite-sémitique  (MDP,  t.  IV,  pl.  20)  publiés  par  V.  Scheil.  La 
Délégation  en  Perse  a trouvé  à Suse,  pendant  la  campagne  de  1907-1908,  des  empreintes, 
sur  argile,  de  cylindres  et  de  cachets  plats  de  facture  primitive,  dont  l’usage,  en  cette 
région,  remonte  à la  période  la  plus  ancienne  de  l’histoire  (J.  de  Morgan,  Les  résultats  des 
derniers  travaux  de  la  Délégation  en  Perse,  CR,  juillet  1908,  p.  373-379).  Les  sceaux 
découverts  antérieurement  ont  été  étudiés  par  G.  Jéquier  dans  le  tome  VII  des  Mémoires 
de  la  Délégation. 


13 


CYL.  ORIKNT. 


INTAILLES  DE  L’ASIE  MINEURE 


Les  sujets  gravés  sur  certains  cylindres  comportent  des  éléments  em- 
pruntés à plusieurs  des  civilisations  qui  se  sont  disputé  la  suprématie  en 
Asie  Mineure. 

Dans  des  scènes  où  figure  le  personnage  à la  masse  d’armes  [456-458,  467], 
Gilgames  tenant  le  vase  jaillissant  [458],  le  dieu  de  la  foudre  [454],  ou  le  dieu  au 
bâton  recourbé  [461  (119),  462  (120),  463  (121),  464-467],  des  détails  dans  le 
costume  ou  de  nouveaux  emblèmes  font  reconnaître  l’influence  des  Hétéens. 

Ailleurs,  le  personnage  au  bâton  recourbé  est  debout  sur  deux  éminences 
[470];  deux  Gilgames  tiennent  ensemble  un  vase  d’où  jaillissent  des  flots  qui 
retombent  en  les  enveloppant  [471];  le  disque  ailé,  au-dessus  de  personnages 
hétéens  [472];  un  personnage  hétéen  luttant  avec  un  animal  dressé  [474]. 

Des  inscriptions  en  caractères  alphabétiques  se  rencontrent  sur  des 
intailles  [cf.  477  (125),  478  (126)]  dont  le  sujet  est  suméro-akkadien,  assyrien, 
babylonien,  perse... 

L’influence  égyptienne  se  manifeste  dans  le  costume  de  certains  per- 
sonnages [479-481,  483-487]  et  par  la  présence  de  la  croix  ansée  [481,  482  (127)]. 

119.  — Dieu  barbu,  coiffé  de  la  tiare  conique  syro-cappadocienne, 
vêtu  d’un  châle  court.  De  profil  à gauche,  il  porte  la  main  gauche  à la  cein- 
ture et  de  la  main  droite  tient  en  avant  un  bâton  recourbé. 

Vis-à-vis  de  lui  deux  personnages  de  profil  à droite.  Le  premier,  court 
vêtu,  porte  la  main  gauche  à la  ceinture  : son  bras  droit  tombe  naturellement  . 
Le  second,  vêtu  d’un  long  châle,  porte  la  main  droite  à la  ceinture  et  élève 
la  main  gauche.  Entre  eux,  dans  le  champ,  en  haut,  une  étoile  à huit 
branches;  en  bas,  le  bâton  de  mesure. 

Derrière  le  dieu,  un  emblème  formé  d’une  longue  tige  surmontée  d’un 


100 


MUSEE  GU1MET 


croissant  et  dont  l’extrémité  inférieure  est  soutenue  par  deux  appuis  formant 
un  angle. 

Haut.,  19  mm.;  diam.,  9 mm. 

PI.  VIII,  fig.  119. 

120.  — Un  personnage  coiffé  de  la  tiare  syro-cappadocienne  et  vêtu 
d’un  châle  à rayures  verticales  serré  à la  ceinture,  laissant  à découvert  la 
jambe  droite  posée  en  avant  sur  une  chèvre  couchée  de  profil.  Il  porte  la 
main  gauche  à la  ceinture  et  de  la  main  droite  tient  en  avant  le  bâton 
recourbé. 

Vis-à-vis,  de  profil  à droite,  un  personnage  vêtu  d’un  long  châle  et  coiffé 
du  turban,  la  main  gauche  à la  ceinture,  la  main  droite  levée. 

Derrière  le  premier  personnage,  un  autre,  coiffe  de  la  tiare  syro-cappa- 
docienne et  vêtu  d’un  long  châle;  sa  main  gauche  est  ramenée  à la  ceinture; 
de  la  main  droite  il  tient  en  avant  une  masse  d’armes  dressée,  près  de  la- 
quelle, dans  le  champ,  une  foudre. 

Haut.,  26  mm.  ; diam.,  10  mm. 

PI.  VIII,  fig.  120. 

121.  — Dieu  coiffé  de  la  tiare  cylindrique  syro-cappadocienne  et  vêtu 
d’un  châle  court.  De  profil  à gauche,  le  pied  droit  sur  un  escabeau  (?),  il 
porte  la  main  gauche  à la  ceinture  et  de  la  main  droite  tient  en  avant  le 
bâton  recourbé. 

Vis-à-vis  de  lui,  deux  personnages;  l’un  d’eux,  les  mains  serrées  l’une 
dans  l’autre  ; le  second,  vêtu  d’une  robe  ornée  au  bas,  coiffe  de  la  tiare  à 
cornes,  les  deux  mains  élevées.  Entre  eux,  en  haut,  trois  globes;  en  bas,  le 
bâton  recourbé. 

Une  inscription  d’une  case  donne  un  nom  divin  : 

J babbar  le  dieu  Soleil. 

Haut.,  23  mm.;  diam.,  13  mm. 

PI.  VIII,  fig.  121. 

122.  — Personnage  de  profil  à droite,  coiffe  du  turban  et  vêtu  d’un 
long  cliàle  au  bord  orné  d’une  frange  indiquée  par  des  coups  de  bouterolle. 
Il  lève  la  main  droite  et  de  la  main  gauche  abaissée  tient  une  couronne  (?) 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


101 


formée  d'un  globe  central  entouré  de  sept  autres  globes.  Dans  le  champ,  en 
haut,  une  autre  couronne  semblable. 

Vis-à-vis,  un  autre  personnage,  semblablement  vêtu,  lève  le  bras  gauche 
et  étend  la  main  droite  vers  le  premier. 

Deux  personnages  nus,  coiffés  du  turban,  le  corps  serré  dans  une  cein- 
ture, un  genou  levé.  Disposés  symétriquement,  ils  tiennent  ensemble  d’une 
main  un  emblème  formé  d’une  tige  coupée  au  tiers  de  sa  hauteur  pur  une 
petite  ligne  horizontale  et  entourée  de  globes  au-dessus  de  cette  ligne. 

A gauche,  un  personnage  de  profil,  coiffé  du  turban,  vêtu  d’un  long 
châle,  les  mains  serrées  sur  la  poitrine. 

Cylindre  mutilé  à la  partie  inférieure. 

Haut.,  21  mm.  ; diam.,  10  mm. 

PL  VIII,  fig.  122. 

123.  — Personnage  coiffé  du  turban  et  vêtu  d’un  châle  demi-long;  le 
bras  gauche  tombe  naturellement  le  long  du  corps;  la  main  droite,  ramenée 
à la  ceinture,  tient  une  masse  d’armes. 

En  face  de  lui,  une  déesse,  les  cheveux  relevés,  élève  les  deux  mains  de 
face.  Elle  est  vêtue  d’un  châle  orné  d’une  série  de  globes. 

Deux  personnages  aux  cheveux  relevés,  la  tète  coiffée  d’une  tiare 
conique,  vêtus  de  kaunakès,  sont  disposés  symétriquement  et  tiennent  des 
deux  mains  un  symbole  composé  d’une  haute  tige  surmontée  d’une  couronne 
(?)  formée  d’un  globe  central  entouré  de  neuf  autres  globes.  A droite  de 
l’emblème,  en  bas,  le  bâton  de  mesure.  A gauche  du  groupe,  un  personnage 
imberbe,  les  cheveux  relevés,  coiffé  du  turban  et  vêtu  d’un  châle  orné  d’une 
série  de  globes,  les  mains  serrées  à la  poitrine. 

Haut.,  24  mm.;  diam.,  10  mm. 

PL  VIII,  fig.  123. 

124.  — Personnage  assis  de  profil  à droite,  vêtu  d'une  robe  serrée  à la 
ceinture  et  coiffé  d’une  tiare  formée  de  bandes  s’enroulant  en  cercles  qui 
d’abord  s’élargissent,  puis  bientôt  se  rétrécissent  ’.  De  la  main  gauche  il  tient 
en  avant  une  sorte  de  cornet. 

1.  Cette  coiffure  semble  être  celle  que  portent  encore  actuellement  certains  évêques 
jacobite.s.  Elle  n’a  été  remarquée  sur  aucun  autre  cylindre. 


102 


MUSÉE  G U IM  ET 


En  face  de  lui,  un  personnage  de  profil  à gauche,  vêtu  un  peu  court  ; de 
la  main  droite  il  tient  un  objet  au-dessus  d’une  table  surmontée  d’offrandes. 

Il  est  suivi  d’un  personnage  vêtu  d’une  robe  à rayures  verticales,  la  main 
gauche  à la  ceinture;  la  main  droite,  en  avant,  tient  un  emblème. 

Derrière,  un  quatrième  personnage,  vêtu  d’un  châle  au  bord  arrondi 
laissant  à découvert  la  jambe  droite;  il  lève  le  bras  gauche  au-dessus  de  sa 
tête. 

Dans  le  champ,  au-dessus  du  cornet,  un  croissant  surmonté  d’un  disque. 
Devant  le  dernier  personnage,  en  haut,  quatre  globes  disposés  en  croix  ; en 
bas,  un  objet  indéterminé. 

Haut.,  23  mm.;  diam.,  11  mm. 

PI.  VIII.  fig.  124. 

125.  — Une  divinité  imberbe,  vêtue  d’une  longue  robe  et  coiffée  de  la 
tiare  il  cornes.  Assise,  de  profil  à gauche,  sur  une  chaise  à dossier  oblique, 
elle  porte  la  main  gauche  à la  ceinture  et  étend  la  main  droite  ouverte  de 
face. 

Vis-à-vis  d’elle,  deux  personnages  se  tiennent  debout,  de  profil  à droite, 
la  main  droite  à la  ceinture,  la  main  gauche  levée  de  profil,  à la  hauteur  de 
la  figure. 

Entre  eux  et  la  divinité  assise,  une  table  d’offrande  formée  d’un  plateau 
supporté  par  des  pieds  légèrement  incurvés  à la  partie  inférieure. 

Dans  le  champ,  en  haut,  devant  la  divinité  assise,  un  croissant; 
derrière  elle,  une  étoile  à huit  branches,  au-dessus  de  laquelle  les  quatre 
lettres  de  l’inscription. 

Haut.,  23  mm.;  diam.,  13  mm. 

PI.  IX,  fig.  125. 

126.  — Cette  intaille  est  irrégulière  et  mal  gravée.  Elle  porte  un 
quadrupède  dressé  sur  ses  pattes  antérieures  ; un  personnage,  la  main  gauche 
levée,  coiffe  du  turban  et  vêtu  d’un  châle  assyrien  laissant  à découvert  la 
jambe  droite;  vis-à-vis,  de  profil  à droite,  deux  autres  personnages;  le  pre- 
mier barbu,  vêtu  du  châle  de  kaunakès,  laissant  à découvert  la  jambe  gauche, 
le  bras  droit  tombant  naturellement  le  long  du  corps,  la  main  gauche  levée  : 
le  second,  barbu,  vêtu  de  kaunakès,  coiffé  d’une  tiare  cylindrique. 

Devant  le  premier  personnage,  deux  mots  de  cinq  lettres  chacun. 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


103 


Haut.,  25  mm.  ; cliam.,  17  mm. 

PJ.  IX,  fig.  126. 

127.  — Ce  cylindre  est  divisé  en  deux  registres  superposés  suivant  une 
génératrice.  Dans  l’un,  un  lion  accroupi,  de  profil  à droite,  la  queue  relevée. 
Dans  l’autre,  un  quadrupède  à corne  recourbée,  à longue  queue  relevée; 
devant  lui,  la  croix  ansée. 

Haut.,  27  mm.;  diam.,  11  mm. 

Pl.  IX,  fig.  127. 


Moulages 


451. 

— Louvre,  450  ( Gh/pt .,  II,  fig.  115). 

470. 

— La  Haye,  104. 

452. 

— 

471. 

— 

453. 

— La  Haye,  124. 

472. 

— Bibl.  liât.,  705. 

454. 

— La  Haye,  112. 

473. 

— Berlin. 

455. 

— 

474. 

— 

456. 

— Musée  britannique. 

475. 

— 

457. 

— de  Luynes  ( GUjpt .,  I,  fig.  114). 

476. 

— Guimet,  124. 

458. 

477. 

Guimet,  125. 

459. 

— 

478. 

— Guimet,  126. 

460. 

— 

479. 

— Louvre  (Glypt.,  Il,  fig.  111). 

461. 

— Guimet,  119. 

480. 

— de  Clercq,  395. 

462. 

— Guimet,  120. 

481. 

— de  Luynes,  387  (Gh/pt.,  pl.  VIII, 

463. 

— Guimet,  121. 

fig.  4). 

464. 

— Musée  britannique. 

482. 

— Guimet,  127. 

465. 

— 

483. 

— - Louvre. 

466. 

— 

484. 

- Bibl.  nat. , 877  (Gh/pt. , II,  fig.  203) . 

467. 

— La  Haye,  86. 

485. 

— de  Clercq,  386. 

468. 

— Guimet,  122. 

486. 

— 

469. 

— Guimet,  123. 

487 . 

— 

intailles  Egyptiennes 


Le  Musée  Guimet  ne  possède  aucun  cylindre  égyptien.  Trois  moulages 
[488-490]  portent  des  empreintes  d’intailles  dé  la  première  dynastie1. 


Moulages 

488.  — Vienne  ( Cullimore , 149).  490.  — Vienne  ( Cullimore , 151). 

489.  — Vienne  ( Cullimore , 150). 

1.  Nous  faisons  abstraction  des  empreintes  qui  figurent  sur  des  monuments  de  la 
galerie  d’antiquités  égyptiennes;  elles  seront  décrites  dans  les  catalogues  spéciaux.  — De 
nombreux  cylindres  de  la  deuxième  et  de  la  troisième  dynasties  sont  dessinés  et  commentés 
par  R.  Weilldans  le  tome  vingt-cinquième  de  la  Bibliothèque  d' Études  du  Musée  Guimet. 


CYL.  ORIENT. 


14 


INTAILLES 

DE 

PROVENANCES  DIVERSES 


Nous  avons  réuni  en  un  même  groupe  les  intailles  dont  l’origine  artis- 
tique ne  saurait  être  déterminée  exactement;  plusieurs  se  rapprochent 
beaucoup  des  cylindres  [508-539]  découverts  à Chypre  par  le  général  Palma 
di  Cesnola. 

128.  — Deux  personnages  debout,  de  profil,  disposés  symétriquement  ; 
ils  ont  une  épée  à la  ceinture  et  d’une  main  élevée  tiennent  une  arme.  L’un 
d’eux,  de  la  main  droite  abaissée,  semble  porter  une  tète  de  taureau  ; près  de 
lui,  une  chèvre  passant  vers  le  haut,  les  pattes  à droite.  L’autre  personnage 
abaisse  la  main  gauche,  près  de  laquelle  sont  deux  chèvres  passant  vers  le 
haut,  les  pattes  à droite.  Entre  elles,  un  oiseau.  Le  sujet  est  encadré  de 

• lignes  horizontales 1 . 

Collection  Chantre  : découvert  au  sanctuaire  d’Euyuk. 

Haut.,  30  mm.  ; diam.,  14  mm. 

PI.  IX,  fig.  128. 

Bibl.  — Chantre,  Misa,  en  Cappadoce , p.  159. 

129.  — ■ Personnage  de  face,  la  tête  et  les  pieds  de  profil  à gauche;  le 
bras  droit  tombe  naturellement;  la  main  gauche  s’appuie  sur  une  lance  au 
fer  très  effilé,  dont  la  pointe  est  dirigée  en  bas.  Il  est  vêtu  d’un  long  châle  et 
ses  cheveux  tombent  en  masse  derrière  la  nuque. 

A gauche,  un  quadrupède  ailé,  sautant. 

Le  sujet  est  encadré  d’un  ornement  en  forme  d'échelles. 

Collection  E.  Blanc  : découvert  à Samarkande. 

Haut.,  29  mm.  ; diam.,  11  mm. 


1.  Cf.  Collection  de  Clercq,  nos  30  et  35. 


108 


MUSÉE  GUIMET 


PI.  IX,  fig.  129. 

Bibl.  — L-  Delaporte,  Notes  de  glyptique  orientale,  II,  fig.  5,  Recueil  de  tra- 
vaux..., tome  XXX,  p.  228. 

130.  — Surface  divisée  en  deux  triangles  équilatéraux  dans  lesquels 
sont  disséminés  divers  ornements. 

Haut.,  25  mm.  ; diam.,  10  mm. 

PI.  IX,  fig.  130. 

131.  — Deux  personnages  levant  le  bras  gauche,  le  bras  droit  abaissé. 

A gauche,  une  antilope  dressée  vers  eux. 

Dans  le  champ,  disséminés,  des  objets  en  forme  de  tétraèdres. 

Le  sujet  est  encadré  de  lignes  horizontales. 

Haut,,  26  mm.;  diam.,  12  mm. 

PI.  IX,  fig.  131. 

132.  — Personnage  debout,  de  face;  la  tête  de  profil  à gauche.  De 
chaque  côté,  un  objet  en  forme  d’X,  au-dessus  et  au-dessous  duquel  un  cercle 
dont  le  centre  est  marqué  d’un  gros  point.  Celui  de  droite,  en  bas,  est 
accompagné  d’un  trait  légèrement  courbe. 

Une  tige  verticale  se  divise  à la  partie  supérieure  en  deux  branches  qui 
s’élèvent  quelque  peu,  puis  retombent  en  s’inclinant  l’une  vers  l’autre.  A 
gauche  de  cette  tige,  une  chèvre  passant  à droite.  Au-dessus  de  ses  cornes, 
la  mouche  (?)  ; en  dessous,  un  triangle  (?). 

Haut.,  28  mm.;  diam.,  12  mm. 

PI.  IX,  fig.  132. 

133.  — Trois  cercles  dont  le  centre  est  marqué  d’un  gros  point,  disposés 
en  triangle  dont  la  pointe  est  en  haut.  De  chaque  côté,  un  personnage  de  face, 
la  tète  de  profil  à droite,  formée  d’une  boule  à laquelle  s’adapte  une  petite 
ligne  horizontale.  D’autres  lignes  partant  de  la  ceinture  s’élèvent  au-dessus 
des  épaules.  Celui  de  gauche  semble  tenir  un  disque;  celui  de  droite,  une 
sorte  de  hache  ou  de  pic. 

Le  sujet  est  encadré  de  deux  ornements  formés  chacun  de  deux  tiges 
verticales  réunies  à l’extrémité  inférieure  par  une  petite  ligne  horizontale. 

De  petites  lignes  horizontales  sont  répandues  dans  les  espaces  libres. 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


109 


Haut.,  30  mm.  ; diam.,  10  mm. 

PL  IX,  fig.  133. 

134.  — Personnage  de  face,  la  tête  de  profil  à gauche.  De  chaque  côté, 
un  animal  tourné  vers  lui;  à droite,  c'est  un  serpent  dressé;  à gauche,  un 
quadrupède  à longues  cornes. 

Un  arbre  dont  les  branches  sont  formées  de  lignes  obliques  s’élève  sur 
toute  la  hauteur  du  cylindre. 

Au-dessus  du  quadrupède,  des  lignes  verticales. 

Haut.,  31  mm.;  diam.,llmm. 

PI.  IX,  fig.  134. 

135  \ — Personnage  assis  de  profil  à gauche  sur  une  chaise  à dossier 
élevé.  Le  haut  du  corps  est  de  face,  le  bras  droit  tombe  naturellement,  le 
bras  gauche  est  posé  sur  le  dossier  de  la  chaise  et  la  main  gauche  élevée. 

Une  bande,  semblable  à une  échelle  à neuf  échelons,  s’étend  sur  toute 
la  hauteur  du  cylindre.  En  haut,  les  montants  s’arrondissent  et  forment  deux 
grandes  circonférences  dans  chacune  desquelles  est  inscrite  une  autre  circon- 
férence dont  le  centre  est  marqué  par  un  gros  point. 

De  chaque  côté  de  la  bande,  une  antilope,  les  pieds  sur  la  bande,  la  tête 
près  de  la  circonférence. 

Quatre  globes  ornent  les  espaces  libres,  l’un  près  de  la  tête  du  per- 
sonnage, un  autre  entre  les  pattes  de  l’antilope  de  gauche,  les  deux  derniers 
près  de  ses  cornes. 

Haut.,  28  mm.;  diam.,  13  mm. 

PL  IX,  fig.  135. 

1361  2.  — Deux  personnages  vêtus  d’un  long  châle  serré  à la  ceinture,  la 
main  droite  à la  poitrine.  Celui  de  droite  élève  la  main  gauche.  L’autre  la 
tient  abaissée  ; il  a une  grande  aile. 

Entre  eux,  en  haut,  un  triangle  (?). 

Un  lion  dressé,  de  profil  à gauche,  la  tête  retournée  en  arrière.  Devant 
lui,  un  arbre  près  duquel  des  signes  d’écriture  (?). 

Haut.,  25  mm.;  diam.,  15  mm. 

PI.  IX,  fig.  136. 

1.  Cf.  Collection  de  Clercq,  nu  29. 

2.  Cf.  Collection  de  Clercq,  n°  408. 


110 


MUSÉE  GUIMET 


137.  — Antilope,  de  profil  à gauche,  broutant.  Elle  a deux  longues 
cornes  incurvées  ; celle  du  haut  est  perlée,  l’autre  linéaire.  Entre  ces  cornes 
et  le  dos  de  l’animal,  six  gros  globes  garnissent  le  champ. 

Derrière  elle,  un  lion  dressé,  la  tête  en  arrière,  la  queue  relevée. 

Haut.,  25  mm.;  diam.,  12  mm. 

PI.  IX,  fig.  137. 

138.  — Deux  quadrupèdes  dressés,  les  pattes  croisées.  Au-dessous  de 
leurs  pattes,  en  ligne  verticale,  trois  cercles  dont  les  centres  sont  marqués 
par  de  gros  points. 

A droite  d’un  palmier,  un  personnage  levant  la  main  gauche;  à gauche, 
un  autre  personnage  vêtu  d'un  châle  à franges,  lève  la  main  droite. 

Haut.,  28  mm.;  diam.,  12  mm. 

PI.  IX.  fig.  138. 

139.  — Deux  personnages  vêtus  d’un  long  châle  côtelé  serré  à la  cein- 
ture et  coiffés,  peut-être,  d’un  bonnet  plat.  Ils  sont  assis,  de  profil,  en  face 
l'un  de  l’autre,  les  épaules  de  face;  celui  de  droite,  barbu,  a pour  siège  une 
chaise;  celui  de  gauche,  imberbe,  n’a  qu’un  tabouret.  Un  de  leurs  bras  est 
abaissé,  l’autre  étendu  vers  une  table  à quatre  pieds  disposée  entre  eux  et  au- 
dessus  de  laquelle  passent  à gauche  deux  quadrupèdes  ailés’. 

Haut.,  24  mm.;  diam.,  10  mm. 

PI.  X,  fig.  139. 

140.  — Personnage  de  profil  à droite,  court  vêtu,  les  cheveux  abondants. 
De  la  main  gauche  il  tient  par  une  des  pattes  postérieures  un  taureau  la  tête 
en  bas. 

Un  autre  quadrupède  passant  vers  le  bas. 

Haut.,  24  mm.  ; diam..  10  mm. 

PI.  X,  fig.  140. 

141.  — Personnage  assis  de  profil  à droite,  la  main  droite  à la  ceinture, 
la  main  gauche  levée  saisit  une  tige  sortant  d’une  sorte  de  vase  à panse 
sphérique. 

Devant  lui,  disséminés  dans  le  champ,  en  haut,  un  quadrupède  la  tête 


1.  Le  de  Clercq  31  a la  même  origine. 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


111 


en  arrière  et  deux  poissons;  au  milieu,  deux  quadrupèdes  différents;  au- 
dessous,  une  autruche,  deux  quadrupèdes  couchés  la  tête  en  arrière,  dont 
l’un  a de  longues  cornes  recourbées  ; en  bas,  sept  globes. 

Le  sujet  est  encadré  de  deux  simples  traits. 

Haut.,  29  mm.;  diam.,  14  mm. 

PL  X,  tig.  141. 


Moulages 


491.  — Guimet,  128. 

492.  — Guimet,  129. 

493.  — Guimet,  130. 

494.  — Vienne  (Cuti.,  152). 

495.  — Vienne  (Cuti.,  148). 

496.  — Guimet,  131. 

497.  — Guimet,  132. 

498.  — Guimet,  133. 

499.  — Guimet,  134. 

500.  — Guimet,  135. 

1 . Luigi  Palma  di  Cesnola,  Cyprus  : 

pl.  XXXI-XXXIII. 


501.  — Guimet,  136. 

502.  — Guimet,  137. 

503.  — Louvre,  478. 

504.  — Guimet,  138. 

505.  — Guimet,  139. 

506.  — Guimet,  140. 

507.  — Guimet,  141. 

508-539.  — Cesnola  (les  32  cylindres  dé- 
couverts à Chypre)1. 

its  ancient  Cities,  Tombs  and  Temples , 


APPENDIX 


CACHETS  PLATS 


L'usage  du  cachet  plat  semble  avoir  été  inconnu  des  Suméro-akkadiens. 
En  Assyrie,  on  le  voit  paraître  au  IXe  siècle1,  se  développer  et  peu  à peu 
se  substituer  à l’emploi  du  cylindre.  Trois  monuments  de  la  collection 
Guimet  se  rapportent  à cette  région  : sur  le  premier  [540  (142)],  deux  per- 
sonnages fantastiques,  du  type  de  Ea-bani,  soutiennent  de  leurs  mains  éle- 
vées un  disque  ailé;  sur  les  deux  autres  [541  (143),  542  1 44)],  l’arbre  sacré. 
Deux  in  tailles  assyriennes  portent  des  divinités  à queue  de  poisson  [543, 544]  ou 
le  roi  sur  son  char  [545].  Les  autres  cachets  plats  appartenant  au  Musée 
Guimet  [546  (145)-557  (156)]  sont  de  lepoque  néo-babylonienne;  en  général, 
on  y trouve  un  personnage  qui  élève  la  main  en  face  d’emblèmes  religieux, 
le  plus  souvent  dressés  sur  un  autel.  Sur  une  empreinte  [558],  deux  chèvres 
se  dressent  de  profil,  la  tête  retournée  en  arrière  ; ailleurs  [559],  deux  qua- 
drupèdes ailés  à tête  humaine  sont  accroupis  en  face  l’un  de  l’autre. 

Sur  des  sceaux  achéménides,  le  taureau  ailé  à tête  humaine  [560],  un 
personnage  tirant  de  l’arc  [561],  un  personnage  debout  entre  deux  animaux 
dressés  [562],  un  personnage  transperçant  avec  une  dague  un  lion  dressé  en 
face  de  lui  [563]. 

Parmi  les  moulages,  des  empreintes  de  cachets  de  l’époque  des  Séleu- 
cides  [564]  et  d’un  cachet  à légende  phénicienne  [565]. 

142.  — La  lance,  au  milieu  du  sujet.  A droite  et  à gauche,  se  faisant 
1.  Menant,  Glyptique,  II,  p.  40-41. 


CYL.  ORIENT. 


15 


114 


MUSÉE  GU1MET 


face,  deux  personnages  fantastiques,  formés  d’une  croupe  de  taureau  et  d’un 
buste  humain,  soutiennent  de  leurs  mains  élevées  un  disque  ailé.  Dans  le 
champ,  en  haut,  le  croissant. 

Base  octogonale, 

Haut.,  18  mm.;  larg.,  13  mm.;  épaiss.,  24  mm. 

PI.  X,  fig.  142.  . 

143.  — L’arbre  sacré,  formé  d’une  tige  terminée  aux  deux  extrémités 
par  des  globes  et  entourée  d’un  quadrillage  limité  par  un  cintre  orné  à l’ex- 
térieur de  quinze  pointes.  Un  personnage  barbu,  vêtu  d’un  châle  frangé,  se 
tient  debout,  de  profil  à droite,  en  face  de  l’arbre,  la  main  fermée  de  profil, 
le  pouce  opposé  à l’index  étendu.  Dans  le  champ,  en  haut,  le  disque  ailé. 

Base  octogonale. 

Haut.,  15  mm . ; larg.,  10  mm.  ; épaiss.,  20  mm . 

PI.  X,  fig.  143. 

144.  — ■ Lion  couché  de  profil  à droite,  la  queue  relevée.  Au-dessus, 
deux  quadrupèdes  ailés  à tête  humaine,  accroupis  en  face  l’un  de  l’autre. 
Entre  eux,  l’arbre  sacré.  Des  globes  sont  disposés  dans  les  espaces  libres. 

Le  sujet  est  entouré  d’une  ligne  d’où  rayonnent  de  petits  traits. 

Base  elliptique. 

Haut.,  18  mm.;  larg.,  21  mm.;  épaiss.,  15  mm. 

PI.  X,  fig.  144. 

145.  — Personnage  de  profil  à gauche,  la  main  élevée  vers  deux 
symboles  : le  croissant  et  l’étoile  à huit  branches. 

Travail  à la  bouterolle. 

Base  elliptique. 

Haut  , 15  mm.;  larg.,  13  mm. 

PI.  X,  fig.  145. 

146.  - — Personnage  vêtu  d’un  châle  orné  au  bas  d’une  frange.  De  profil 
à gauche,  il  élève  la  main.  Devant  lui,  la  lance  ; derrière,  la  masse  d’armes. 

Base  elliptique. 

Haut.,  19  mm.;  larg.,  11  mm.  ; épaiss.,  18  mm. 

Pl.  X,  fig.  146. 

147.  — Personnage  vêtu  d’un  châle  orné  au  bas  d’une  frange.  De  profil 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


115 


à gauche,  il  élève  la  main,  la  paume  en  haut,  en  face  d’un  autel,  formé  de 
deux  bandes  horizontales,  sur  lequel  se  dressent  la  masse  d’armes,  la  lance 
et  le  clou. 

Collection  Chantre. 

Base  octogonale. 

Haut.,  19  mm.;  larg.,  14  mm.;  épaiss.,  29  mm. 

PL  X,  tig.  147. 

148.  — Personnage  de  profil  à droite,  la  main  élevée  en  face  d’un 
autel,  formé  de  deux  bandes  horizontales  unies  par  des  traits  verticaux,  sur 
lequel  se  dressent  la  lance  et  le  rectangle1. 

Dans  le  champ,  en  haut,  une  étoile  à six  branches. 

Travail  à la  bouterolle. 

Base  elliptique. 

Haut  , 20  mm . ; larg.,  15  mm.  ; épaiss.,  25  mm  . 

PL  X,  fig.  148. 

149.  — Même  sujet.  Dans  le  champ,  en  haut,  le  croissant. 

Base  elliptique. 

Haut.,  17  mm.;  larg.,  12  mm.;  épaiss.,  20  mm. 

Pl.  X,  fig.  149. 

150.  — Personnage  de  profil  à droite,  la  main  élevée,  en  face  d’un 
autel,  formé  de  deux  bandes  horizontales  unies  par  des  traits  verticaux,  sur 
lequel  se  dressent  la  masse  d’armes  et  deux  tiges  parallèles  (le  rectangle?). 

Dans  le  champ,  en  haut,  une  étoile  à six  branches. 

Travail  à la  bouterolle. 

Base  octogonale. 

Haut.,  25  mm.;  larg.,  15  mm.;  épaiss.,  31  mm. 

PL  X,  fig.  150. 

151.  — Personnage  de  profil  à droite,  la  main  élevée,  en  face  d’un 
autel,  formé  de  deux  bandes  horizontales  unies  par  des  traits  verticaux,  sur 
lequel  est  couché  un  quadrupède  dont  la  tête  porte  les  cornes  symboliques. 
Sur  le  dos  de  l’animal  se  dressent  la  masse  d’armes  et  le  rectangle. 

1.  Le  symbole  que,  d’après  sa  forme,  nous  appelons  «rectangle»,  semble  n’être  autre 
chose  que  le  « clou  ». 


116 


MUSÉE  GUIMET 


Dans  le  champ,  en  haut,  une  étoile. 

Travail  à la  bouterolle. 

Base  octogonale. 

Haut.,  20  mm.;  larg.,  11  mm.  ; épaiss.,  18  mm. 

PI  X,  fig.  151. 

152.  — Personnage  vêtu  d’un  châle  orné  en  bas  de  franges  ; de  profil 
à droite,  il  élève  la  main  en  face  d’un  autel,  formé  de  deux  bandes  horizon- 
tales unies  par  des  traits  verticaux,  sur  lequel  est  couché  un  quadrupède 
dont  la  tête  porte  les  cornes  symboliques.  Sur  le  dos  de  l’animal  se  dressent 
la  lance  et  le  rectangle. 

Derrière  le  personnage,  le  losange  (?). 

Base  octogonale. 

Haut.,  16mm.;  larg.,  13  mm.;  épaiss.,  23  mm. 

153.  — Personnage  de  profil  à gauche,  la  main  élevée  vers  un  quadru- 
pède couché,  sur  le  dos  duquel  se  dressent  la  lance  et  le  clou.  L’animal  porte 
les  cornes  symboliques;  sa  queue  est  dressée. 

Collection  Chantre. 

Travail  à la  bouterolle. 

Base  elliptique. 

Haut.,  17  mm.;  larg.,  12  mm.;  épaiss.,  19  mm. 

154.  — Personnage  de  profil  à droite,  la  main  élevée  vers  un  autel, 
formé  de  deux  bandes  horizontales  unies  par  des  traits  verticaux,  sur  lequel 
se  dresse  une  masse  d’armes  derrière  laquelle  est  accroupi  un  quadrupède. 

Dans  le  champ,  en  haut,  le  croissant. 

Travail  à la  bouterolle. 

Base  octogonale. 

Haut.,  21  mm.;  larg.,  14  mm.;  épaiss.,  27  mm. 

PI.  X,  fig.  154. 

155.  — Personnage  de  profil  à gauche,  la  main  élevée  vers  un  autel, 
formé  de  deux  bandes  horizontales  unies  par  des  traits  verticaux,  sur  lequel 
se  dressent  la  masse  d'armes  et  une  tige  surmontée  d’une  étoile. 

Travail  à la  bouterolle. 

Base  elliptique. 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


11  7 


Haut.,  20  mm.;  larg.,  18  mm.;  épaiss.,  24  mm. 

PI.  X,  fig.  155. 

156.  — Personnage  de  profil  à droite,  la  main  élevée  vers  un  autel, 
formé  de  deux  bandes  horizontales  unies  par  des  traits  verticaux,  sur  lequel 
se  dressent  la  masse  d’armes  et  le  rectangle. 

Dans  le  champ,  en  haut,  une  étoile  (?). 

Travail  à la  bouterolle. 

Base  octogonale. 

Haut.,  18  mm.;  larg.,  14  mm.;  épaiss.,  25  mm. 

PI.  X,  fig.  156. 


Moulages 


Cachets  assyriens 


540.  — Guimet,  142. 

541.  — Guimet,  143. 

542.  — Guimet,  144. 


543.  — Musée  brit.  ( Gli/pt .,  II,  fig.  34). 

544. 

515.  — 


Cachets  babploniens 


546.  — Guimet,  145. 

547.  — Guimet,  146. 

548.  — Guimet,  147. 

549.  — Guimet,  148. 

550.  — Guimet,  149. 

551.  — Guimet,  150. 

552.  — Guimet,  151. 


553.  — Guimet,  152. 

554.  — Guimet,  153. 

555.  — Guimet,  154. 
556  — Guimet,  155. 

557.  — Guimet,  156. 

558.  — Vienne. 


559.  — 


Cachets  achéménides 


560.  — 

561 . — 


562. 

563. 


Cachets  des  Séleucides 

564.  — 39  empreintes  sur  des  contrats  ( Glijpt .,  II,  fig.  154-193). 


Cachet  phénicien 

565.  — Musée  britannique  {Ghjpt.,  II,  fig.  229> 


TABLE  DES  MOULAGES  DE  CYLINDRES 

appartenant  à d’autres  collections 


I.  — Bibliothèque  nationale 

Le  premier  chiffre  indique  le  numéro  du  cylindre  soit  dans  la  collec- 
tion de  Luynes  (n°  d’inventaire),  soit  dans  l’ancien  fonds  au-dessus  de  700 
(n°  du  Catalogue  de  Chabouillet)  ; le  second  chiffre  représente  le  numéro 
d’ordre  de  moulage  au  Musée  Guimet. 

375,  271;  386,  266;  387,  481  ; 392,  457;  409,  370;  415,  31;  432,  54; 
705,  472;  706,  93;  708,  274;  719,  95;  722,  96;  729,  401;  789,  156;  877, 
484;  888,  5;  896,  38;  916,  383;  934,  417;  937,  358;  941,  365;  942,  362; 
946,  79  ; 961,  3. 


II.  — Musée  du  Louvre 

S’il  y a deux  chiffres,  le  premier  indique  le  numéro  du  cylindre  dans 
l’inventaire  dressé  par  de  Longpérier  : Notice  des  antiquités  assyriennes  ... 
exposées  dans  les  galeries  du  musée  du  Louvre,  3e  éd.,  1854.  Le  second 
chiffre,  ou  le  chiffre  unique,  représente  le  numéro  d’ordre  du  moulage  au 
Musée  Guimet.  Il  n’est  pas  certain  que  les  douze  derniers  sujets  appartien- 
nent à la  collection  du  Louvre. 

438,  413;  440,  418;  441,  407;  444,  395;  447,  391;  448,  392;  449, 
186  ; 450,  451  ; 451,  356  ; 452,  363  ; 453,  359  ; 454,  68  ; 455,  364  ; 456,  71  ; 
459,  375  ; 460,  371  ; 461,  368  ; 462,  372  ; 463,  24  ; 465,  50  ; 467,  27  ; 468,  351  ; 
469,  426  ; 470,  344  ; 472,  349  ; 476,  427  ; 477,  428  ; 478,  503  ; 479,  339  ; 
480,  340  ; 481,  338  ; 482,  337  ; 483,  341  ; 486,  259  ; 500,  224  ; 540,  82  ; 541, 
105  ; 542,  155  ; 543,  159  ; 544,  228  ; 545,  328  ; 548,  243  ; 549,  201  ; 552,  182  ; 
553,  314  ; 560,  438  ; 561,  446.  — 1 ; 4 ; 21  ; 26  ; 53  ; 59  ; 80  ; 90  ; 99;  120  ; 
209  ; 252  ; 268  ; 348  ; 353  ; 400  ; 404  ; 408  ; 416  ; 450  ; 479  ; 483.  — 60  ; 61  ; 
112  ; 114  ; 116  ; 118  ; 125  ; 132  ; 163  ; 192  ; 218  ; 223. 


120 


MUSÉE  GUIMET 


III.  — Cabinet  des  Médailles  de  La  Haye 


Le  premier  chiffre  indique  le  numéro  du  cylindre  dans  le  Catalogue 
publié  par  J.  Menant,  en  1878;  le  second  chiffre  représente  le  numéro 
d’ordre  du  moulage  au  Musée  Guimet. 

1,  66  ; 2,  64  ; 3,  45  ; 4,  46;  5,  47  ; 6,  63  ; 9,  56;  10,  57  ; 11,  322  ; 12, 
30;  13,  29;  14,  23;  16,  8 ; 17,  9 ; 18,  18;  19,  15;  20,  20;  21,  6 ; 22,  28  ; 23, 
185b  ; 26,  119;  27,  137;  28,  133;  29,  134;  30,  128;  31,  138;  32,  127;  33, 
149;  34,  152;  35,  154;  36,  161  ; 38,  75;  39,  78;  40,  76  ; 42,  138";  43,  181  ; 
45,  317;  47,  98;  48,  449;  49,  74;  50,  103;  51,  101  ; 53,  176;  55,  106;  56, 
87;  57,  81;  59,  70;  62,  67;  63,  100;  64,  13";  65,  211;  66,  267;  67,  214; 
68.  207  ; 69,  325;  70,  195;  71,  190;  72,  139;  73,  140;  74,  141  ; 75,  142;  76, 
143;  77,  285;  78,  199;  79,  171;  80,  198;  81,  286;  82,  289;  83,  236;  84, 
315  ; 85,  196  ; 86,  467  ; 87,  225;  88,  275  ; 89,  200  ; 91,  269  ; 92,  231  ; 93,  241  ; 
94,  233  ; 95,  244  ; 96,  234  ; 97,  240  ; 98,  253  ; 99,  331  ; 100,  327  ; 102,  320  ; 
103,  217;  104,  470;  105,  312;  106,  279,;  110,  433;  112,  454;  115,  237;  116, 

247  , 117,  332  ; 118,  238  ; 120.  248  ; 121,  220  ; 122,  282  ; 123,  313  ; 124,  453  ; 

125,  189  ; 126,  281  ; 129,  412  ; 130,  360  ; 131,  361  ; 132,  380  ; 133,  373;  134, 

378  ; 135,  385"  ; 136,  367  ; 137,  443  ; 138,  440  ; 139,  406  ; 140,  434  ; 141,  435  ; 

143,405;  144,  409;  145,  429;  146,  343;  147,  352. 


IV.  — Musée  britannique 

33  ; 34  ; 35  ; 36  ; 37 ; 43 ; 51  ; 65  ; 84  ; 86?  ; 89  ; 104  ; 107  ; (89137)  ; 185 ; 
191  ; 204  ; 209"  ; 210  ; 213  ; 227  ; 336  ; 376  ; 382  ; 387  ; 388  ; 398  ; 399  ; 420  ; 
431  ; 436  ; 444  ; 456  ; 464.  — Cachets  plats  : 543,  564,  565. 

V.  — Musée  de  Vienne 

97;  108;  202;  203;  242;  255;  288;  323;  441;  442;  447;  488;  489; 
490  ; 494  ; 495.  — Cachet  plat  : 558. 

VI.  — Musée  de  New-York 


44  ; 508  à 539. 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


121 


VII.  — Collection  de  Clercq 

Le  premier  chiffre  indique  le  numéro  du  cylindre  dans  le  Catalogue  de 
la  collection  de  Clercq  ; le  second  chiffre  représente  le  numéro  d'ordre  du 
moulage  au  Musée  Guimet. 

83,  214  ; 342,  419  : 385,  448  ; 386,  485  ; 395,  480. 

VIII.  — Musée  de  Berlin 

42  : 265  ; 473. 

IX.  — Collections  diverses 

Jaubert  : 32.  Souby-bey  : 111. 

Prokesch  : 333.  Zvenigodorowski  : 432. 

X.  — Moulages  de  provenance  indéterminée 

115;  121;  124;  126;  129;  135;  136;  145  à 148;  150;  153;  160;  162; 
164;  166  à 170;  177  à 180;  193;  194;  212;  221;  222;  229;  230;  232;  235; 

239  ; 249  à 251  ; 256  ; 257  ; 263  ; 264  ; 276  ; 278  ; 283  ; 284  ; 287  ; 295  ; 296  ; 

316  ; 318  ; 319  ; 321  ; 326  ; 329  ; 330  ; 342  ; 355  ; 366  ; 377  ; 381  ; 384  ; 397  ; 

411  ; 421  ; 422  ; 430  ; 439  ; 445  ; 452  ; 455  ; 458  ; 460  ; 465  ; 466  ; 471  ; 474  ; 

475  ; 486  ; 487.  — Cachets  plats  : 544  ; 545  ; 559  à 563. 


CYL.  ORIENT. 


16 


TABLE  DES  CYLINDRES  ET  EMPREINTES  DE  CYLINDRES 

dont  le  Musée  Guimet  ne  possède  pas  de  moulages 


I.  — Bibliothèque  nationale 

Collection  de  Luvnes  : 369,  p.  10,  note  3;  395,  p.  10,  note  3 ; 403,  p.  5, 
note  2;  415,  p.  5,  note  3;  424,  p.  5,  note  6.  — Ancien  fonds  : 703,  p.  84, 
note  1 ; 712,  p.  10,  note  3;  718,  p.  19,  note  1 ; 724b,  p.  13,  note  2;  725,  p.  13, 
note  2;  734,  p.  ix,  notes  2 et  3;  742,  p.  32,  note  5;  761,  p.  32,  note  3; 
786,  p.  7,  note  3;  886b,  p.  1,  note  2;  890b,  p.  5,  note  9;  897,  p.  ix,  note  2. 
— Empreinte  : p.  22,  note  2. 

II.  — Musée  du  Louvre 

Cylindres  : p.  17,  texte  et  note  3;  p.  20,  note  2.  — Empreintes  : p.  2, 
note  1 ; p.  5,  note  7 ; p.  7,  note  6+p.  50,  note  1 + p.  81,  note  3 (AO.  1648 A)  ; 
p.  16,  notes  6 à 9;  p.  26,  notes  2 à 4 (AO.  3540,  4198,  3545)  ; p.  27,  notes  1 
et  3 (AO.  3548-3549,  3541);  p.  31,  note  4 (AO.  2450);  p.  32,  note  1 ; p.  50 
et  p.  81,  cf.  p.  7.  — Délégation  en  Perse,  fouilles  de  Suse  : p.  1,  note  1 ; 
p.  97,  note  2. 


III.  — Collection  de  Clercq 

29,  p.  109,  note  1;  30,  p.  107,  note  1;  31,  p.  110  notel;  35,  p.  107, 
note  1;  41,  p.  10:  46,  p.  5,  note  5;  57,  p.  1,  note  2;  84,  p.  27;  86,  p.  40, 
note  1 ; 106,  p.  27,  note  4;  112,  p.  7,  note  4 et  p.  28,  note  1 ; 121,  p.  31, 
note  1;  135,  p.  32,  note  4;  141,  p.  19,  note  2;  18lb,  p.  17,  note  3;  408, 
p.  109,  note  2. 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


123 


IV.  — Musée  britannique 
P.  20;  p.  24,  note  7 ; p.  26  (89126  et  91023),  notes  1 et  6. 

V.  — Musée  de  Berlin 
YAT.  697,  p.  26,  note  7;  VAT.  2720,  p.  32. 

VI.  — Musée  métropolitain  de  New- York 
P.  14,  note  1,  nos  1 et  2. 

VII.  — Musée  de  Florence 


P.  84,  note  1. 

VIII.  — Collections  diverses 


Allotte  de  la  Fuÿe,  p.  5,  note  8. 
Jaubert,  p.  5,  note  3. 

Albert  Maignan,  p.  7,  note  2. 


J.  Menant,  p.  5,  note  4. 

Rich,  p.  14,  note  1,  n°  3. 

Ward,  p.  26. 

p.  23,  note  1 ; p.  105,  note  1 


AUTEURS  CITES 


Allotte  de  la  Fuye,  ii  n.  7 ; 5 n.  8. 

Bon avi a,  87  n.  1. 

Brunnow,  11  n.  1. 

Caylus,  ix. 

Cesnola  (Palma  di),  111  n.  1. 

Chabouillet,  97;  119. 

Chantre,  xi;  14;  129. 

Clay,  68  n.  1. 

Clercq  (de);  cf.  p.  122. 

Cullimore,  ix  ; passim. 

Delaporte,  33;  109;  117. 

Delitzsch,  11  n.  1. 

Dhorme,  5 n.  1;  7 n.  1;  10  n.  1; 
16  n.  3;  74  n.  5. 

Frank,  24  n.  2. 

Heuzey,  ii  n.  2;  ni  n.  2,  3,  4;  x; 
xi  n.  1;  2 n.  1;  4;  10  n.  2;  13 
n.  1;  16  n.  4,  6-9;  17  n.  1;  20 
n.  2;  22  n.  2;  27  n.  3;  31  n.  2, 
3,  4;  32  n.  1;  61  n.  1;  74  n.  2. 

Jéquier,  1 n.  1;  97  n.  2. 

Ker  Porter,  84  n.  1. 

Lajard,  ix  ; 20  n.  1 ; passim. 


Layard,  74  n.  1. 

Lehmann,  32  n.  2. 

Lenormant,  ix. 

Longpérier  (de),  119. 

Lyon,  47  n.  3. 

Menant,  ix;  x;  16;  22  n.  1 ; 47  ; 
120;  passim. 

Morgan  (de),  xi;  97  n.  2;  passim. 
Pinches,  ii  n.  1. 

Price,  26  n.  5;  47  n.  3;  68  n.  1. 
Sarzec  (de)  et  Heuzey;  cf.  Heuzey. 
Scheil,  16  n.  5;  23  n.  1;  68  n.  1; 
97  n.  2. 

SCHRADER,  11  11.  1. 

Smith,  16  n.  1;  22  n.  4. 
Thureau-Dangin,  v n.  2;  x n.  3; 
5 n.  7;  11  n.  1;  23  n.  2,  4;  24 
n.  4,  5;  25  n.  1 ; 26  n.  2;  27 
n.  1,  2,  3,  6,  7;  28  n.  1. 

Tyler,  22  n.  1. 

Ward,  x ; 14  n.  1 ; 22  n.  1,  3 ; 74 
n.  3. 

Weill,  105  n.  1. 


INDEX  ALPHABÉTIQUE 


Les  chiffres  eu  caractères  romains  [26]  indiquent  les  pages  du  catalogue;  les  chiffres 
en  caractères  gras  [118]  représentent  les  numéros  des  cylindres  de  la  collection  du 
Musée. 


Abba.  Sceau  du  scribe — , 26. 

Achéménides.  Intailles — , VI,  95,  118. 

Adad.  Nom  sémitique  du  dieu  de  l'atmos- 
phère, 61. 

Adam  et  Eve.  Ne  sont  pas  représentés  sur 
les  cylindres,  22  n.  4. 

Agadéou  Akkad.  Cité  du  pays  d’Akkad, 
I n.  1,  II  n.  3.=  Cylindres  d’  — , 
III,  5,  6,  22.  = Domination  d’  — , 
II.  = Rois  d’  — , cf.  Sar-Gani-sar- 
ali,  Naram-Sin. 

Agûa.  Père  de  Idin-Damu,  87. 

Aia.  Déesse  parèdre  de  Samas,  17.  = 
Représentée  sur  un  cylindre,  17.  = 
Un  idéogramme  de  son  nom,  11  n.  1. 
= Nommée  dans  la  légende  des  cy- 
lindres 37,  42  et  84. 

Aigle.  Cf.  Animaux,  animaux  fantas- 
tiques. 

Ailé.  Cf.  Personnage  — , quadrupède 
— , rectangle.  — 

Ailes  de  flammes.  Cf.  Divinité  aux  — . 

Akkad.  Région,  I.  = Ses  cités  princi- 
pales, I n.  1.  =Cf.  Sumer  et  Akkad. 

Ame  désincarnée.  L’  — représentée  sur 
des  cylindres,  22  n.  1. 

Amherst.  Collection  de  Lord  — , II 
n.  1. 


Amphore.  Figurée  sur  des  cylindres  as- 
syriens, 76,  101. 

Amulettes.  Les  cylindres  utilisés  comme 
— , I,  V.  = L’image  de  Meslamtaëa, 
comme  —,  24.  = — susiennes,  I 
n.  2. 

Animaux  : 

Aigle,  41,  51  (?). 

Antilope,  135. 

Autruche,  33  (?),  103,  105,  109, 
141. 

Bouquetin,  59,  66,  56,  78,  105, 
134. 

Cercopithèque  accroupi,  de  profil, 
dans  le  champ,  27,  32,  42,  43, 

46,48,  67,  56,  71,  74,  77,  78. 
83,  91. 

Cerf,  11. 

Cheval,  115,  116. 

Chèvre,  111,  120,  128,  132, 
113. 

Chevreau.  Présentation  du  — , 29, 
42,  56,  57,  58,  60,  53,  93. 
Chien,  37. 

Gazelle,  1,  98. 

Grenouille,  80. 

Lion,  6,  32,  48,  49,  68, 127, 144. 

= Sous  le  pied  de  la  déesse  guer- 


126 


MUSÉE  GUIMET 


rière,  58,  53,  68,  69.  70.  = — 
dressé,  136.  = — dressé,  luttant 
avec  un  personnage,  III,  5,  14, 
15,  17.  32,  113.  = — dressé, 
menaçant  un  personnage.  42.  = 
dressé,  menaçant  un  animal,  2, 
7,  8.  9,10, 11,  13,  16, 17,18, 

20,  21,  22,  59,  66,  106,  111, 
137.  = — dressé,  tenant  un  em- 
blème, 32.  = Cf.  Animaux  fan- 
tastiques, armes,  dieux. 

Oiseau,  27,  38,  26,  40,  54.  98, 
128.  = Cf.  Dieux. 

Poisson.  81,  81,  107.  87.  = Cf. 
Animaux  fantastiques,  dieux. 

Quadrupèdes  divers,  72,  99,78,  80, 
110,  87,  127,  137,  141  = — 
dressés,  III,  2.  3,  7-10,  12,  16,. 
56,  78,  112,  138  = — sym- 
boliques, 151  154. 

Rapace,  111. 

Scorpion,  6 ( ?) , 13,  21 . 23,  24.  34, 
40.  = Emblème  de  la  déesse 
Ishara,  24. 

Serpent,  28,  41,  51,  134. 

Taureau,  6,  5,  48,  49.  = Sous  le 
pied  du  dieu  Ramman,  47,61, 
83.=  Symbole  de  Ramman,  61. 
= — portant  la  foudre,  79,81. 
= — portant  le  rectangle  ailé, 

21,  31,  32.  = — dressé,  luttant 
avec  un  personnage,  III.  14-17, 
106.  140.  = — dressé,  luttant 
avec  un  animal,  13.  18.  21. 

Tortue,  86. 

Vache,  avec  veau  qui  tette,  33. 

Animaux  fantastiques  : 

Aigle  léontocéphale.  Sur  les  cy- 
lindres de  l'époque  archaïque,  III. 
= — dans  le  champ  des  cylindres, 
à l’époque  d'Ur,  28,  32.  = — posé 


sur  le  dos  du  taureau  à face  hu- 
maine, 10. 

Chèvre-poisson,  81. 

Quadrupède  ailé,  129.  =à  tète  hu- 
maine, 72,  96-98,78, 102,  103, 
87,  93,  118,  113,  144  = — à 
tète  de  lion,  à queue  et  membres 
postérieurs  d'aigle,  4,  45,  42,  78, 
81,  94,  74,  100.  = — à tète  et 
membres  de  rapace,  104,  114. 
= — à tête  de  serpent,  IX,  27. 
Quadrupède  accroupi,  dont  la  tète 
est  surmontée  d'un  bâton  recourbé 
formant  corne,  44,  51, 57,  94 
Taureau  à face  humaine-  Sur  des 
cylindres  archaïques,  III.  = Dif- 
fère de  Ea-bani,  10.  = Couché 
sous  le  pied  d'une  divinité  ou  sous 
le  cartouche,  10.  = Lutte  avec  des 
personnages,  5,  10,  18,  19,  20, 
21. 

Anu.  Dieu  suprême,  10,  23  n.  2. 

Anzanites.  Cylindres  — , 97. 

Arad-Nannar.  Sceau  du  scribe  — ,31. 

Araméennes.  Inscriptions  — sur  des 
intailles,  97. 

Arbres.  Cf.  Plantes. 

Arc.  Cf.  Armes. 

Archaïque.  Cylindres  de  la  période  — 
suméro-akkadienne,  III,  5,  10,16. 

Archer,  72,  96-99,  116,  95,  113. 

Armes  : 

Arc.  Personnage  bandant  son  — , 
72,  96  1 00,  116  . 95,  113.  = 
Personnage  s’apppuyant  sur  un 
— , 76. 

Arme  courbe,  46.  72  = — à tran 
chant  convexe,  53,  58,  53,  68- 
70,  85,  86,  92,  80,  106,  114, 
95.  = — à tranchant  convexe 
surmontée  d’une  tête  de  lion,  34, 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


127 


27,  32,  42,  44,  47,  48,  56,  76. 
Symbole  de  Meslamtaëa,  24.  Cf. 
Masse  d'armes. 

Bâton  Personnage  tenant  un  — , 29. 
Bâton  recourbé.  Arme  de  jet,  61.  = 
Dans  le  champ,  32,  48,  65,  56, 

71,  72,  80,  85,  86,  121.  = 

Dans  la  main  d’un  personnage, 

72,  61,  82,  85,  99,  119-121.= 

Symbole  du  dieu  de  l’occident,  êl . 
= Double  — , sur  le  dos  d’un  ani- 
mal, 48. 

Dague,  95,  113. 

Épée,  84,  109. 

Flèche.  Dans  le  carquois  de  la  déesse 
guerrière,  53,  68,  70;  d’une 
autre  divinité,  96.  = Cf.  Arc. 
Foudre.  Dans  le  champ,  60,  48, 
65,  61,  120.  = Dans  la  main 
d’une  divinité,  47,  48,  61,  82-84, 
99.=  Sur  le  dos  d’un  taureau,  56, 
79(7),  61,  81. 

Hache.  Dans  la  main  d’un  person- 
nage, 86,84,  109,  133(7). 
Lance  à manche  court,  51,  47,  56, 
78.  = Sur  un  autel,  146-149, 
152. 

Lance  à manche  long,  6,  9,  47,  47, 

62,  129,  142. 

Masse  d’armes.  Dans  le  champ, 
21  (?),  29, 146.  = Dans  la  main 
d’un  personnage,  29, 120.  Cf. Per- 
sonnage à la  — . = Sur  un  autel, 
147,148, 150,  151,  154-156. 
= — accompagnée  de  deux  armes 
courbes  à tranchant  convexe,  sur- 
montées chacune  d’une  tête  de 
lion  ; sceptre  de  la  déesse  guer- 
rière, 47,  53,  68,  69,  70,  56. 
Arquées.  Cf.  Personnage  aux  jambes  — . 
Arum.  Cf.  Plantes. 

Asie  mineure.  Intailles  de  T — , I,  99. 


Asnan.  Dieu  de  l’agriculture,  cité  dans 
la  légende  du  cylindre  71. 

Assurbanipal.  Empreintes  d’intailles, 
dans  le  palais  d’  — , 83. 

Assur-nimeli.  Nom  d’homme,  109. 

Assyrie.  Cylindres  et  cachets  plats  en 
— , I,  113.  = Sujets  gravés  sur  les 
intailles  de  T — , V. 

Assyriens.  Cylindres  — , 72.  = Cachets 
plats  — , 113.  = Les  Achéménides 
imitent  les  sujets  — , VI,  95. 

Atmosphère.  Le  dieu  de  F — . Cf.  Dieu 
de  la  foudre. 

Auréole.  Cf.  Nimbe. 

Autel,  24,  26,  29,  30,  76,  101,  107, 
108,93,  113, 147  152,  154  156. 
Cf.  Table  d’offrandes. 

Autruche.  Cf.  Animaux. 

Babbar.  En  sémitique  Samas.  Cf.  Dieu 
aux  ailes  de  flammes,  Samas. 

Babel.  La  tour  de  — n'est  pas  figurée 
sur  les  cylindres,  16. 

Babylone.  Cité  du  pays  d’Akkad,  I n.  1. 

Babylonien.  Cylindres  de  l’ancien  em- 
pire — , V,  6,  7,  23,  35,  47,  50  n.  1, 
53,  81  n.  1.  = Cylindres  et  cachets 
plats  du  nouvel  empire  — , VI,  93, 
113. 

Bandeau.  Cf.  Coiffures. 

Barillet.  Moulage  d’un  — de  Nabu- 
chodonosor  Ier,  au  Musée  Guimet, 
X.  = Cylindres  en  forme  de  — , VI. 

Barque,  81 . 

Bassin,  30. 

Bâton,  bâton  recourbé.  Cf.  Armes. 

Bâton  de  mesure.  Dans  le  champ,  74, 
119.  = Vase  strié  et  — , dans  le 
champ,  27,  37  39,  32,  42,  43, 

46,  52,  55.  57,  60,  48,  67,  56, 
72,  77,  80,  119. 


128 


MUSÉE  GUI  MET 


Bérose.  La  glyptique  et  le  commentaire 
des  fragments  de  Bérose,  VII. 
Blanc.  Cylindre  du  Musée  Guimet, 
trouvé  par  M.  E.  — à Samarkande, 
IX,  129. 

Boghaz-Keuï.  Cylindre  trouvé  à — par 
M.  E.  Chantre,  et  donné  par  lui  au 
Musée  Guimet,  IX,  14 
Bordure.  Ornement  formant  — , 96, 

97,  109,  115117,  127135. 
144. 

Boucle,  68.  = Hampe  à — latérale,  6. 
Bracelet,  37,  42,  43,  58,  60.  70. 
85,  84. 

Branche  d’arbre.  Cf.  Plantes. 

Bulles,  III. 

Bur-Sin,  roi  d'Isin.  Cylindre  du  règne 
de  — , 32. 


Cachets.  Usage  des  cylindres  comme 

-,  I,  III. 

Cachets  plats,  I,  VI,  113. 

Calottes  sphériques  gravées,  I n.  2. 
Candys.  Cf.  Vêtements. 

Cappadoce.  Cylindres  trouvés  par  M.  E. 

Chantre,  en  — , IX.  14,  128. 
Carquois,  53,  70,  96,  97,  84,  109. 
Caylus.  Anne  de  — , archéologue  fran- 
çais, IX. 

Ceinture.  Cf.  Vêtements. 

Cercle,  23,  132.  133,  138 

Cercopithèque.  Cf.  Animaux. 
Cérémonie.  lre  — , 27  ; 2e  — , 32  ; autres 
—,  35. 

Cerf.  Cf.  Animaux. 

Cesnola.  Cylindres  trouvés  en  Chypre 
par  L.  Palma  di  — , 107. 

Chaise.  Cf.  .Sièges. 

Chaldée.  Région,  I n.  1. 

Châle.  Cf.  Vêtements. 

Chantre.  Deux  cylindres  découverts  en 


Cappadoce,  et  donnés  au  Musée  Gui- 
met par  M.  — , IX,  14,  128 

Char  assyrien,  115,  113. 

Chasse,  91 , 93. 

Chatt-el-Haï.  Canal,  II  n.  2. 

Cheval.  Cf.  Animaux. 

Chèvre.  Cf.  Animaux. 

Chèvre-Poisson.  Cf.  Animaux  fantas- 
tiques. 

Chevreau.  Cf.  Animaux. 

Chien.  Cf.  Animaux. 

Chronologiques.  Données — , 1 1 , VI , 113. 

Chypre.  Cylindres  découverts  en  — , 
VI,  107. 

Cidaris . Cf.  Coiffures. 

Clou.  Symbole  du  dieu  Nabu,  147  et 
suiv. 

Code  de  Hammurabi.  Bas-relief  gravé 
au  sommet  du  — , V,  16,  35. 

Coiffures  : 

Bandeau,  110. 

Bonnet  plat,  31,  139. 

Cidaris.  Coiffure  des  Perses  aché- 
ménides,  118. 

Tiare  assyrienne,  96-98,  100,  78, 
84,  109,  110,  114. 

Tiare  conique,  119, 123. 

Tiare  à cornes,  IV,  24,  25,  27- 
30,  32,  27,  35-38,  47,  48,  52, 
55,  42,  60,  121,  125. 

Tiare  cylindrique,  120,  126. 

Tiare  multicorne,  IV,  7,28,  32,  42- 
44,  47,  51,  55-60,  62  66.  53, 
68-73,  75,  83,  84,  87,  91  Cf. 
Déesse  qui  élève  les  deux  mains. 
Tiare  treillissée,  III,  5,  19,  20,  21. 
Turban,  27  , 38  , 32,  42-44,  46, 
52,  56  58,  60,  65,  72.  73,  75, 
85-87,  92,  120,  122,  123, 
126.  Cf.  Personnage  à la  masse 
d'armes.  = Ne  paraît  pas  avant 
l’époque  d’Ur,  X. 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


129 


Colonne.  Personnage  aux  jambes  ar- 
quées, sur  une  — , 39. 

Composites.  Cylindres — , VI,  99. 

Conventionnel.  Représentation  — du 
châle,  de  la  tiare....,  IV. 

Corde.  31 

Cornes  symboliques,  74. 

Cornet.  Personnages  tenant  en  main  un 
— , 35,  89,  124  = Personnage  te- 
nant un  — et  un  vase  à anse,  32, 
44.  58.  59,  48,56,  73.  86. 

Couronne.  Dans  le  champ,  122.  = 
Dans  la  main  d’une  divinité,  60, 
108.  84,  109,  122.  = Emblème 
formé  d’une  tige  surmontée  d’une 
couronne,  123. 

Couteau  sacré,  35. 

Couteau-scie.  Dans  la  main  d’une  divi- 
nité, 35,42,  55-59,  47,  61.  62,56. 

Croissant.  Dans  le  champ,  11,  23,  24, 
26.  30,  27,  35  40,  32,  42.  43. 
59,  47,  62.  67,  56,  71,  72,  74. 
77,  78.  71,  72,  98,  100  . 76, 
102,  103,  107,  84,  109,  114. 
116.  125,  142,  145,  149  = 

Surmonté  d’un  disque,  27.  32,  44, 
46  48,  50.  55,  57,  58,  60,  47, 
56, 84. 91,124  = Surmonté  d’une 
étoile,  92.  = Surmonté  d’un  globe, 
6.  = Emblème  formé  d’une  tige 
surmontée  d'un  croissant,  33.  34, 
51,  52,  47,  64.  81,  119. 

Croix,  95,  111. 

Croix  ansée,  99,  127. 

Cros.  Fouilles  du  commandant  — à 
Telloh,  II  n.  2;  26  n.  3. 

Cullimore.  Cylindres  publiés  par — , IX. 

Cylindres.  Définition  des  — , I.  = Plu- 
sieurs — pour  un  même  person- 
nage, III. 


Damu.  Déesse  nommée  dans  la  légende 
du  cylindre  87. 

Dague.  Cf.  Armes. 

Damgalnunna.  — Déesse  parèdre  d'Ea, 
nommée  dans  la  légende  du  cylin 

dre  56. 

Déesse  au  vase  jaillissant,  22  n.  2. 
Déesse  élevant  les  deux  mains,  31, 
42-44,  35,  42,  55,  57,  58,  47, 

62-65,  67,  53,  69,  70,  56,  77, 
78,  80,  83,  84,  87,  89,  90,  87, 
121,  123,  138,  113,  143  147, 

15. 

Déesse  guerrière,  7 n.  6,  48,  53. 
Degré,  32,  42,  84,  109. 

Dieu  aux  ailes  de  flammes,  III,  16, 
27  , 28(7),  29,  20  n.  2.  = Saisit 
Ea-bani,  7,  17. 

Dieu  de  la  foudre,  61,  82-84,  99. 

Dieu  a la  hache,  84,  109. 

Dieu  de  l’occident,  61. 

Dieu  au  vase  jaillissant,  III,  22. 
Dieu-oiseau,  22. 

Dieu-poisson,  81,  107  , 87,  113. 
Dieu-serpent,  III,  19,  30. 

Dieu  caractérisé  par  deux  tètes  de 
lion,  22. 

Dieu  caractérisé  par  deux  têtes  de 
serpent,  27. 

Dieu  de  Gishu,  lin-  1. 

Dimensions  des  cylindres,  III. 
Dingir-.mar-tu.  Dieu,  61. 

Disque.  Surmontant  un  croissant.  Cf. 
Croissant.  = Emblème  formé  d'une 
tige  surmontée  d’un  disque,  28,  91. 
Disque  ailé,  72,  84.  87, 113, 116.  118, 
99,  113,  142,  143 
Divinités,  13.  Cf.  Déesse,  dieu. 

Divinité  au  couteau-scie.  Cf.  Couteau- 
scie. 

Divinités  agricoles,  à l’époque  d'A- 
gadé,  III-  Cf.  Asnan,  Nisaba. 

17 


CYL.  ORIENT. 


130 


MI  SÉE  GUIMET 


Dug-X.  Sceau  de  — , 26. 

Dungi,  roi  d'Ur.  Sceaux  de  l’époque  de 
— , 2 n.  2,  26,  31,  35,  40.  = Ta- 
blette de  l’époque  de  — , 24  n.  5. 

E-meslam,  temple  de  Nergal  à Kutha, 
24  n.  3. 

Ea.  Dieu,  22  n.  2,  27.  = La  chèvre- 
poisson,  symbole  d’  —,  87. 

Ea-bani.  Compagnon  de  Gilgames,  7.= 
Etre  fantastique,  7;  figuré  sur  des 
cylindres  de  diverses  époques,  III, 
VII.  = Différent  du  taureau  à face 
humaine,  10.  = Fait  l’offrande  du 
chevreau.  7,  42.  — Est  saisi  par  le 
dieu  aux  ailes  de  flammes,  7,  17.  = 
Lutte  avec  Gilgames,  6,  42,  56,  71; 
avec  le  lion,  I II,  5. 14,  15,  17,  32; 
un  autre  animal,  16;  ouïe  taureau 
à face  humaine,  10.  = Saisit  un 
taureau,  13  ; ou  un  lion,  21.  = Est 
coiffé  de  la  tiare  multicorne,  7.  — 
Tient  un  emblème,  28,  32  ; les  bords 
du  cartouche,  7.  = Se  dédouble 
pour  soutenir  le  disque  ailé,  113, 
142.  = Sa  tête,  seule  dans  le 
champ,  7. 

Ea-dan.  Père  de  LU  (?)-bani,  18. 

Eannatum,  patesi  de  Sirpurla,  23  n.  4. 

Echelle.  Ornement  en  forme  d’  — , 22, 

129.  135. 

Egypte.  Usage  des  cylindres  en  — , I. 

Egyptiens.  Cylindres  — , VI,  105.  = 
Cylindres  pseudo  — , 99. 

Eminence,  28,  29,  59,  99. 

En-ig-gal.  Sceau  du  scribe,  III  n.  1. 

En-ki.  En  sémitique  Ea,  23  n.  2.  = 
Dans  la  légende  du  cylindre  56. 

En-lil.  Dieu,  23  n.  2. 

Enlil-ismeani.  Cylindre  de  — , 57. 

Entemena,  patesi  de  Sirpurla,  23.  = 
Vase  d’argent  d’  — , 22. 


Enveloppe  avec  empreinte  de  cylindre, 
III  n.  1,  7 n.  6. 

Epée.  Cf.  Armes. 

Eridu.  Cité  de  Sumer,  I n.  1. 

Escabeau,  42,  55-61. 

Estrade,  58. 

Etoile.  Dans  le  champ,  5,  6,  23,  24, 

29-31,  39,  48,  49,  60,  84,  71, 
72,  98,  100,  76,  101-103,  109, 
116,  119,  125,  145,  148,  150, 
151.  = A l’extrémité  d’un  car- 
quois, 84.  = Emblème  formé  d’une 
tige  surmontée  d’une  étoile,  10,  93, 
155. 

Euyuic.  Cylindre  trouvé  à — par  M. 
Chantre,  et  donné  au  Musée  Guimet, 
IX,  128. 

Eve.  Cf.  Adam. 

Fantastiques.  Etres,  — cf.  Animaux — , 
dieux,  Ea-bani,  homme-scorpion. 

Femme  nue.  Sur  des  cylindres  babylo- 
niens, V,  48,  61,  56,  72,  79,  91, 
93;  plus  petite  qye  les  autres  per- 
sonnages, 84,  92.  — Sur  un  cy- 
lindre anzanite,  97.  = Elève  la 
main,  48. 

Flammes.  S’élevant  d’un  bassin,  30.  Cf. 
Dieu  aux  ailes  de  flammes. 

Flèche.  Cf.  Armes. 

Forteresse,  117. 

Foudre.  Cf.  Armes. 

Franges.  Châle  à — . Cf.  Vêtements. 

Gazelle.  Cf.  Animaux. 

Gilgames.  Roi  d’Uruk,  5.  = Epopée  de 
— , 5,  7,  10.  = Sur  des  cylindres 
de  diverses  époques,  III.  = Sujets 
dans  lesquels  il  figure,  5,  6.  — Nu, 
5,  15,  17,  38.  = Le  corps  serré 
dans  une  ceinture,  5,  14,  92.  =3 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


131 


Lutte  avec  Ea-bani,  6,  42,  56,  71  ; 
avec  le  taureau,  III,  32;  avec  le 
taureau  à face  humaine,  5,  10.  = 
Est  coiffé  de  la  tiare  multicorne,  7. 
= Tient  le  vase  jaillissant,  22  n.  2. 
48,  64,  53,  70,  99.  = Abreuve  le 
taureau  au  vase  jaillissant,  5.  = Sa 
tête,  seule  dans  le  champ,  7. 

Gimil-Sin,  roi  d’Ur,  26,  31. 

Gishu,  en  sémitique  Umma.  Cité  de 
Sumer,  I n.  1.  = Son  dieu,  11  n.  1. 

Globe,  46,  92,  84,  121,  124.  135, 
137,  141,  144.  — A l’extrémité 
du  carquois,  84.  = Sur  la  tiare 
assyrienne,  84,  109.  = Emblème 
formé  d’une  tige  surmontée  d’un 
globe,  27.  = Emblème  formé  d’une 
tige  accompagnée  de  sept  globes, 
122 

Globes.  Les  sept  — , 84,  116. 

Gudea,  patesi  de  Sirpurla,  24, 26,  27, 28, 
31. 

Guerre.  Scènes  de  — ,V. 

Guerrier,  47. 

Guerrière.  Cf.  Déesse  guerrière. 

Hache.  Cf.  Armes. 

Hamadan.  Cylindres  trouvés  à — par 
M.  de  Morgan  et  donnés  par  lui  au 
Musée  Guimet,  XI,  9,  29,  55,  65, 

69,  70,  87,  93,  98,  112  114, 
118. 

Hammurabi,  roi  de  Babylone,  V,  16,  35. 

Hampe  à boucle  latérale,  6. 

Hashamer.  Sceau  du  patesi  — , 26,  27. 

Heuzey.  Publie  les  Découvertes  en  Chal- 
dée  de  M.  de  Sarzec,  Il  n.  2.  = Ses 
études  sur  la  glyptique,  X.  = Opi- 
nions de  M.  — , 16,  20,  82  n.  2. 

Hittites.  Leur  invasion  en  Babylonie, 
VI. 

Homme-scorpion,  93. 


Ibni-sarru.  Sceau  du  scribe  — , 5 n.  5. 
Idin-Damu.  Cylindre  de  — , 87. 

Immer  ou  Ishur.  Dieu  cité  dans  les  lé- 
gendes des  cylindres  38,  73,  79. 
Cf.  p.  61. 

Inflorescences,  40,  53,  54. 
Inscriptions.  Cylindres  avec  — , VI, 

12,  18,  24,  35  38,  40,  42,  43, 
51.  56,  57,  71,  73,  79,  84,  87, 
92.  94,  95,  109,  121,  125,  126, 
136. 

Isin.  Cité  de  Sumer,  IL  = Cylindres 
d’  —,  31, 32. 

Iskun-Sin.  Cité,  26. 

Istar.  Déesse,  10.  Descente  d'Istar  aux 
Enfers,  16. 

Izinu.  Sceau  du  scribe — , 9. 

Jacobite.  Coiffure  analogue  à celle  des 
évêques  — , 101  n.  1. 

Kalhu.  Ville  d’Assyrie,  74. 

Rassîtes.  Cylindres  de  l’époque  des  rois 
-,  V,  68,  94,  95. 

Ivaunakès.  Sorte  d’étoffe,  IV,  IX.  Cf. 

Sièges,  vêtements. 

Kilulla-guzala.  Sceau  de  —,  24. 

Ris.  Cité  d’Akkad,  I n.  1. 

Kutha.  Cité  d'Akkad,  I n.  1. 

Kudurru,  titre  de  propriété  de  l’époque 
kassite,  24  n.  1. 

Lagas,  nom  sémitique  de  Sirpurla,  n.  2. 
Lajard.  Cylindres  publiés  par  — , VIL 
Lamassi.  Taureaux  ailés  à tête  humaine 
des  palais  assyriens,  10. 

Lance.  Cf.  Armes. 

Larsa.  Cité,  I n.  2. 

Lenormant.  Cylindres  commentés  par 
F.  —,  VIL 

Libation,  24,  53,  54,  85. 


132 


MISÉE  GU  IM  ET 


Lien.  Attaché  à un  lion,  68;  à un  tau- 
reau, 32,  47,  83  ; à une  vache,  33. 

Ligne  de  dos,  42. 

Ligne  de  terre,  42. 

Lion.  Cf.  Animaux. 

Losange.  94,  71,  72,  97,  98,  103,  84, 
109,  116,  117. 

Lu-annatum.  Sceau  de  —,  26. 

LU(?)-bani.  Cylindre  de  —,  18. 

Lu-Enlilla.  Sceau  de  — , 32. 

Lu-Immer.  Cylindre  de  — , 38. 

Lugalanda,  patesi  de  Sirpurla.  Ses 
sceaux,  11,3  n.  8.  — Sceau  de  son 
contemporain  En-ig-gal,  III  n.  1. 

LuGAL-me.  Sceau  de  — , 27. 

Lugal-usumgal,  patesi  de  Sirpurla.  Son 
sceau,  16.  = Sceaux  de  son  époque, 
5 n.  7. 

Lugal-zaggisi,  roi  d’Uruk,  23  n.  4. 

Maignan.  Cylindïe  de  la  Collection  Al- 
bert — , 7 n.  2. 

Main  abaissée,  35,  51,  52,  56,  71,  73, 
74,  78,  79,  80.  Cf.  Personnage  à la 
masse  d’armes,  personnage  court 
vêtu. 

Main  élevée.  Personnage  assis  élevant 
une  main  de  profil,  23,  25,  31.  = 
Personnage  debout  élevant  une  main, 
27,  41,32,35,45  54,42,  55,56,  77, 
82,87,89,90,  101,  108;  de  profil, 
25,  26,  30,  35-41,  125.  — Déesse 
élevant  les  deux  mains,  31,  42-44, 
55,57,  58,  62,  63,  64,65,69,70, 
87,  121,  123. 

Main  étendue.  Personnage  assis  éten- 
dant une  main  de  face,  28,  35-37. 

Mains  serrées  l’une  dans  l'autre,  31, 

42-44,  35,  45,  46,  52,  42,  56,  60, 
61,  67,  53,  68  , 84,  122,  123. 

Mante.  Cylindre  donné  au  Musée  Gui- 
met  par  M.  — , IX,  109. 


Marchepied.  Animal  servant  de  mar- 
chepied, 21. 

Marduk.  Dieu,  94,  74.  — La  lance, 
symbole  de  — , 38  n.  1, 

Mar-tu.  Dieu,  61. 

Masse  d’armes.  — de  Sar-Gani-sar- 
ali,  X.  = Dieu  aux  ailes  de  flammes 
s’appuyant  sur  une  — , 29.  = Cf. 
Armes,  Personnage  à la  masse 
d'armes. 

Menant  (J.).  Donne  au  Musée  Guimet 
une  collection  de  moulages,  X.  — 
ses  études  sur  la  glyptique,  IX. 
Opinions  de  — , 16,  22,  42. 

Meslamtaëa.  Dieu,  24,  40. 

Militaires.  Sujets  — , 90,  116,  117. 

Montagne,  16,  27,  110,  111. 

Morgan  (J.  de).  Cylindres  trouvés  à 
Hamadan  par  M.  — et  donnés  au 
Musée  Guimet,  XI,  9,  29,  55,  65, 
69,  70,  87,  93,  98,  112-114, 
118. 

Moulages  donnés  au  Musée  Guimet  par 
M.  J.  Menant,  X. 

MuGHEir.  Localité  sur  les  ruines  d’Ur, 
II  n.  5. 

Mouche.  Symbole  appelé  — , 48,  52, 

60,  67. 

Nabonide.  L’époque  de  la  domination 
d’Agadé,  d’après  — ,11. 

Nabuchodonosor  I.  Moulage  d’un  ba- 
rillet de  — , au  Musée  Guimet,  X. 

Nannar.  Dieu  d’Ur,  en  sémitique  Sin, 
dans  le  nom  d’Ur-Nannar,  38. 

Naram-sin,  roi  d’Agadé.  Sceaux  del’épo- 
que  de  —,  III  u 2,  IV,  5 n.  7, 16. 

Nazi-maruttas,  roi  kassite.  Kudurru  de 
— , 24,  53  n.  1. 

Nergal.  Dieu,  24. 

Nimbe,  83,  108. 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


133 


Nimrud.  Localité  sur  les  ruines  de  Kal- 
hu,  74,  100. 

Ningiszida.  Dieu,  27. 

Niniiarsag.  Déesse,  23. 

Ninsianna.  Déesse  nommée  dans  la  lé- 
gende du  cylindre  57. 

Nisaba.  Déesse  nommée  dans  la  légende 
du  cylindre,  7 1 . 

Noms  attribués  à des  cylindre,  V,  25. 

Nu.  Cf.  Personnage  nu. 

Nusku,  Dieu,  40. 

Objets  divers,  2,  3,  18,  22-24,  40, 
45  50.  53,  54,  65,  71,  79,  80, 
85.  94-97,  100-102,  112,  124, 
130-132,  134,  135. 

Offrandes.  Cf.  Table  d’ — . 

Oiseaux.  Cf.  Animaux. 

Palme.  Cf.  Plante. 

Palmier.  Cf.  Plante. 

Patesi.  Titre  de  fonctionnaire,  II  n.  3. 

Perses.  Cf.  Achéménides. 

Persépolis.  Cité,  VII. 

Personnage.  — ailé,  78,  103,  80,  106, 
87,  113,  114,  136.  = — attaqué 
par  un  animal,  42.  = — conduit 
par  le  poignet,  29,  cf.  première  cé- 
rémonie. — — à la  tiare  treillissée, 
III  ; saisit  un  lion,  20,  un  taureau, 
21  ; lutte  avec  le  taureau  à face  hu- 
maine, 5,  19,  20.  — aux  jambes 

arquées,  27,  32,48,  67,  56,  74; 
sur  une  colonne,  39.  = — à la 
masse  d'armes,  47,  61-67  , 53,  68- 
7Ô,  56,  83,  84,  99;  paraît  à l’é- 
poque de  la  première  dynastie,  V. 
= — nu,  3-8, 10-12,  19  (?),  20  (?), 
21,  28,  31,  46,  81,  122.  Cf. 
Femme  nue,  Gilgames.  = — court 
vêtu,  9,  20,  22,  46,  56,  71,  116, 
119,  120.  = — tenant  le  cornet 


et  le  vase  à anse,  32,  44,  58,  59, 
48,  56,  73,  86. 

Pin.  Objet  en  forme  de  pomme  de  — , 
87. 

Plante  : 

Arbre  ou  plante,  1 (?),  23,  27,  76, 

101,  105, 107,  110,  111,118, 
134,  136. 

Arbre  sacré,  87,  112(?)-114, 113, 
143,  144.  = Sur  des  cylindres 
assyriens,  V. 

Arum,  100,  101. 

Palme,  27,  29,  46  (?),  40,  53,  54. 
Palmier,  31,  72,  96,  138. 

Divinité  tenant  en  main  une  branche 
d'arbre,  30. 

Poignet.  Personnage  tenu  par  le  — , 29, 
première  cérémonie. 

Poisson.  Cf.  Animaux. 

Porte,  16,  17,  27,  20.  = — de  forte-, 

resse,  117. 

Présentation.  A l époque  d’Agadé,  29  : 
à l’époque  d’Ur,  IV. 

Quadrillage,  113. 

Quadrupède.  Cf.  Animaux. 

Quadrupède  ailé.  Cf.  Animaux  fantas- 
tiques. 

Ramman.  Dieu,  47  n.  3,  61.  Cf.  Dieu  de 
la  foudre. 

Rectangle,  148, 149, 151, 152, 156 

= Représente  le  clou,  symbole  de 
Nabu,  115  n.  1. 

Rectangle  ailé,  20,  31,  32. 

Sacrifices  humains,  47. 

Sala.  Déesse  parèdre  de  Ramman. 
Nommée  dans  les  légendes  des  cy- 
lindres 73  et79. 

Samarkande.  Cylindre  du  Musée  Gui- 


134 


MUSÉE  GUIMET 


met  trouvéà  — par  M. Blanc, X,  129. 
Samas.  Sur  le  code  de  Hammurabi,  16. 
= Cité  dans  les  légendes  des  cylin- 
dres 37,  41,  84,  121.  = Son 
épouse,  Aia,  17.  = Cf.  Dieu  aux  ailes 
de  flammes. 

Sardaigne.  Intailles  de  — , VI. 
Sar-Ganisar-ali,  roi  d’Agadé.  = Mou- 
lage de  la  masse  d'armes  de  — , au 
Musée  Guimet,  X.  = Sceaux  de 
l’époque  de  — , III,  IV,  5 n.  5 et  7. 
Sargonides,  76,  78,  87. 

Scheil.  Empreinte  publiée  par  M.  — , 23. 
Séleucides,  113. 

Serpent.  Cf.  Animaux. 

Siège  : 

Chaise,  101,  107, 125,135, 139. 

Fauteuil,  27. 

Siège  cubique,  22-26,  31,  27,  35. 
Siège  cubique  à panneaux  et  à mon- 
tants recourbés,  36,  39,  45. 
Siège  en  X,  23,  93. 

Sièges  divers,  24,  32,  110,  111, 
124. 

Tabouret  recouvert  de  kaunakès,  27, 
38,  32,  42-44,  46,  47(?)-50. 

Sirpurla.  Cité  de  Sumer,  en  sémitique 
Lagas,In.l;  1 1 n.  1 . = Ses  princes, 
cf.  Eannatum,  Entemena,  Gudea,Lu- 
galanda,  Lugal-usumgal,  Ur-Lama. 
Siru.  Dieu,  19. 

Smith  (Gh  Opinions  de  — , 16,  22. 
Sumaliya.  Déesse  kassite,  parèdre  de 
Suqamuna,  53. 

Sumer.  Région,  I.  = Ses  cités  princi- 
pales, I n.  1. 

Sumer  et  Akkad,  I.  = Périodes  de  leur 
histoire,  II.  = Apogée  de  la  glyp- 
tique de  — , III. 

Suqamuna.  Dieu  kassite,  53. 

Suse.  Glyptique  de  — , I n.  2;  97. 

Syrie,  VI. 


Table  d’offrandes,  26,  28,  53,  102, 
107,  124,  125.  Cf.  Autel. 

Taureau.  Cf.  Animaux. 

Taureau  céleste,  10. 

Taureau  a face  humaine.  Cf.  Animaux 
fantastiques. 

Telloh.  Lieu  où  sont  situées  les  ruines 
de  Sirpurla,  II  n.  2.  = Cylindres 
trouvés  à — , 26  n.  3. 

Tête,  dans  le  champ,  55, 48,  67,  56, 80. 

Tiiureau-Dangin.  Empreintes  de  cy- 
lindres, communiquées  par  M. — , V. 

Tiamat,  74. 

Tiare.  Cf.  Coiffures. 

Tige  s’élevant  d’un  vase,  22,  23,  141. 

Tour,  117. 

Trépied,  20. 

Trident,  74,  79. 

Tunique.  Cf.  Vêtements. 

Turban.  Cf.  Coiffures. 


Ubil-Istar.  Sceau  de  — , IV  n.  1;  22 
n.  5. 

Ugme.  Sceau  de  — , 26. 

Ur.  Cité  de  Sumer,  I n.  1.  = Ses  ruines, 
II  n.  5.  = Domination  d’  — , II.  = 
Cylindres  de  l'époque  d’  — , IV,  6, 
10,  26,  31.  = Rois  d’  — : Ur-Engur, 
Dungi,  Gimil-Sin. 

Ur-abzu.  Fuseau  gravé  au  nom  de  — , 
XI. 

Ur-Bau,  patesi  de  Sirpurla,  23  n.  3. 

Ur-DUN-PA-E.  Sceau  de  — 26. 

Ur-Engur,  roi  d’Ur,  26. 

Ur-Enlil.  Sceau  de  — , 32. 

Ur-Lama,  patesi  de  Sirpurla,  27. 

Ur-Lama.  Sceau  du  scribe  — (corriger 
Ur-Pasag),  2 n.  1,  31. 

Ur-Nannar.  Cylindre  de  — , 38. 

Ur-nigin-gar.  Sceau  de  — ,27. 

Ur-Pasag.  Cf.  Ur-Lama. 


CATALOGUE  DES  CYLINDRES  ORIENTAUX 


135 


Uruiÿ.  Cité  de  Suraer,  I n.  1.  = Gilga- 
mes, roi  d’  — , 5,  10. 

Urzana.  Sceau  de — , roi  de  Musasir,79 

Vache.  Cf.  Animaux. 

Vase.  — Sur  autel,  cf.  Amphore.—  —à 
anse,  cf.  Personnage.  — — dans  la 
main  d’une  divinité  assise,  27,  38, 
39,  32,  42,  43,  35,  48.  = - dans 
le  champ,  cf.  bâton  de  mesure.  = 
— devant  une  divinité.  22,  23,  40, 

53,  54,  141.  = — à libation,  53, 

54.  = d’Entemena,  22.  = — jail- 
lissant. Cf.  Dieu  au  — , Gilgames. 

Vêtements  : 

Candys,  vêtements  des  Achémé- 
nides,  118. 

Ceinture,  28,  31 , 88.  Cf.  Gilgames. 
Châle  assyrien,  V,  96-98,  101, 
84,  109,  110,  114,  126. 

Châle  court,  32,  47,  58,  59,  47, 
65,  67,  56,  72  80,  82,  84,  86, 
88,  90.  Cf.  Personnage  à la 
masse  d'armes,  personnage  court 
vêtu. 

Châle  à franges,  IV,  29,  30,  28, 


35,  37  40,  32,  45,  47,  48  , 49, 
53  55  64,  84,  90,  92,  138, 
143 

Châle  de  kaunalcès,  IV,  16,  23,  31. 

28,  35  37,  40,  32,  42,  44,  47 

50,  52-53,  55-58,  60,  47,  62- 
65,  68  71,  73,  75,  78,  84,  87, 
91,  104,  106,  109.  123,  126 

Châle  orné,  IV,  38,  39,  32,  42 
45,  52,  57,  58,  60,  77,  82, 85, 
86,  122.  = orné  deglobes,  123. 
Châles  à rayures  transversales,  50. 

90. 

Châles  à rayures  verticales,  IV,  23. 

25,  27,  29,  35,  38,  39,  43. 

51,  52,  42,  55  61,  67,  53,  68 
70,  72,  74,  77,  82,  83,  93. 

Tunique,  IV,  70,  98,  102,  105, 
106,  84,  109. 

Votifs.  Usage  des  cylindres  comme  ob- 
jets — , I,  V. 


Ward.  Ses  études  sur  la  glyptique,  X. 


Zu.  Dieu,  22. 


f 


ERRATA  ET  ADDITIONS 


P.  XI,  note  9 : au  lieu  de  « 107  »,  lire  « 109  ». 

P.  2,  note  1 : au  lieu  de  « Ur-Pasag  »,  lire  « Ur-Lama  ». 

P.  3,  n°  6,  lig.  6 : lire  « un  croissant  surmonté  d’un  globe  ». 

P.  4,  n°  11  : ajouter  « entre  les  lions,  en  haut,  un  croissant  ». 

P.  8,  n°  16  : les  animaux  qui  se  dressent  en  face  de  Gilgames  et  d’Ea-bani 
ont  la  partie  antérieure  du  corps  entourée  par  un  lazzo.  Comparer  avec 
le  La  Haye  1 [moulage  06]. 

P.  17,  note  3 : le  cylindre  du  Musée  du  Louvre  n’est  pas  inédit;  il  a été 
publié  par  M.  L.  Heuzey,  dans  Mythes  Chaldéens. 

P.  19,  lig.  6 : le  Musée  britannique  possède  aussi  un  sujet  analogue,  pu- 
blié par  W.  H.  Ward. 

P.  23.  Le  veau  qui  tette  est  représenté,  dans  le  champ,  sur  un  cylindre  de 
la  collection  Dieulafoy  au  Musée  du  Louvre  et  sur  les  empreintes  de 
deux  scènes  babyloniennes  (AO  1648A). 

P.  27,  lig.  25  : au  lieu  de  « toujours  coiffée  »,  lire  « presque  toujours  coiffée  ». 

P.  31,  lig.  2 : au  lieu  de  « Ur-Pa[sag?]  »,  lire  « Ur-Lama  ». 

P.  54,  n°  69,  lig.  9 : au  lieu  de  a fig.  161  »,  lire  « fig.  161,  4 ». 

P.  55,  moul.  266  : lire  « de  Luynes,  386  ». 

P.  55,  moul.  271  : lire  « de  Luynes,  375  ». 

P.  61,  lig.  13  : au  lieu  de  « moins  terrible  »,  lire  « non  moins  terrible  ». 

P.  63,  n°  85,  lig.  10  : au  lieu  de  « coiffé  du  bonnet  strié  »,  lire  les  «che- 

veux courts  et  ondulés  ». 

P.  67,  moul.  315  : au  lieu  de  « La  Haye,  34  »,  lire  « La  Hâve,  84  ». 

P.  67,  moul.  331  : lire  « La  Haye,  99  ». 

P.  74,  note  5 : au  lieu  de  « L.  Dhorme  »,  lire  « P.  Dhorme  ». 


CYL.  ORIENT, 


18 


138  MUSÉE  GUIMET 

P.  77,  moul.  358  : au  lieu  de  « 941  »,  lire  « 937  » et  corriger  Menant, 
Glypt.,  II,  fig.  11,  qui  marque  941. 

P.  77,  moul.  365  : au  lieu  de  « de  Luynes  »,  lire  « Bibl.  nat.,  941  ». 

P.  88,  n°  112,  lig.  4 : au  lieu  de  « fig.  161,  2 »,  lire  a fig.  161,  3 ». 

P.  116,  lig.  1 : au  lieu  de  « une  étoile  »,  lire  « le  croissant  ». 

PI.  IV  : au  lieu  de  « 60,  61,  62  »,  lire  « 61,  62,  60  ». 

PI.  X : au  lieu  de  « 151,  152  »,  lire  « 156,  155  » ; — au  lieu  de  « 155,  156  », 
lire  « 152, 151  ». 


TABLE  DES  MATIERES 


Avant-propos i 

Introduction ix 


Catalogue  des  Cylindres  orientaux  du  Musée  Guimet 


Cylindres  suméro-akkadiens  : 

Animaux  et  personnages 1-12  1 

Gilgames 5 

Gilgames  et  Ea-bani 13-17  7 

Le  Taureau  à face  humaine 18-21  10 

Divinités 22-26  13 

Le  Dieu  aux  ailes  de  flammes 27-29  16 

Le  Dieu-serpent 30  19 

Le  Rectangle  ailé 31-32  20 

Mythes  divers 22 

La  Vache  sacrée 33  23 

Le  Scorpion  sacré 34  24 

Présentations  : lre  cérémonie 35-41  26 

Présentations  : 2e  cérémonie 42-44  31 

Autres  cérémonies 45  52  35 

Le  Palmier  sacré 53  54  40 

Divinité  au  couteau-scie 55-60  42 

Personnage  à la  masse  d’armes 61-67  47 

Déesse  guerrière 68-70  53 

Personnage  court  vêtu 71-80  56 

Le  Dieu  de  la  foudre 81-86  61 

Sujets  divers 87-93  65 


140 


MUSÉE  GUIMET 


Intailles  kassites 94-95  68 

Cylindres  assyriens  : 

Animaux  réels  ou  fantastiques 71 

L’Archer 96-99  72 

Le  Dragon,  à tète  de  lion 100  74 

L’Amphore 101  76 

Personnage  entre  deux  êtres  mythologiques 102-105  78 

Personnage  armé  et  être  mythologique 106  80 

Le  Poisson  sacré 107  81 

Le  Nimbe 108  83 

Le  Dieu  à la  hache 109  84 

Divinités  diverses 110-111  86 

L’Arbre  sacré 112-114  87 

Sujets  militaires  et  chasses 115-117  90 

Cylindres  babyloniens 93 

Cylindres  achéménides 118  95 

Cylindres  anzanites 97 

Cylindres  de  l’Asie-Mineure 119-127  99 

Cylindres  égyptiens 105 

Cylindres  de  provenances  diverses 128-141  107 

Appendix.  Cachets  plats 142-156  113 

Table  des  moulages  de  cylindres  appartenant  à d’autres 

collections 119 

Table  des  cylindres  et  empreintes  de  cylindres  dont 

le  Musée  Guimet  ne  possède  pas  de  moulages 1 22 

Auteurs  cités 124 

Index  alphabétique  . 125 

Errata  et  additions 137 

Table  des  matières 139 


CHALON-SUR-SAÔNE,  IMPRIMERIE  FRANÇAISE  ET  ORIENTALE,  E.  BERTRAND  355 


PI.  I 


Pi.  II 


Pliototypie  Berthaud,  Paris 


iüSâOn 


Phototypie  Bcrthaud,  Paris 


Pl.  III 


Pliototypie  Berlhaml,  Paris 


PI  IV 


78 


79 


Phototypie  Bcrthaud,  Paris 


Phototypie  Bcrthaud,  Paris 


PI.  VI 


PI.  VII 


Phototypie  Berthaud,  Pari' 


Phototypie  üerthami,  Paris 


PI.  VIII 


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Thotolypie  Berlhatid,  Paris 


PI.  IX