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. in 2016
https://archive.org/details/cataloguedumusee00muse_8
MINISTÈRE DE L’INSTRUCTION PUBLIQUE ET DES BEAUX-ARTS
Muste Gt \j\ vYieU,
ANNALES
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MAY 31 1
DU
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TOME TRENTE-TROISIÈME
/
CATALOGUE DU MUSÉE OUIMET
CYLINDRES ORIENTAUX
PAR
L. DELAPORTE
Ouvrage illustré de 10 planches
PARIS
ERNEST LEROUX, ÉDITEUR
28, RUE BONAPARTE, YI°
1909
C.O
LISTE DES ABREVIATIONS
AJ A
AJ SL
BOR
CR
Cull.
Déc.
Glypt.
ISA
JA OS
Lajard
MDP
R
REC
Rev. d'A.
RTC
American Journal of Archœology.
American Journal of Semitic Languages and Literatures.
Babglonian and Oriental Record.
Comptes-rendus de l’Académie des Inscriptions et Belles-
Lettres.
Cullimore, Impression ofancient oriental Cylinders or rolling
Seals of the Babylonian, Assyrian and Medo-Persian.
E. de Sarzec et L. Heuzey, Découvertes en Chaldée.
J. Menant, Les Pierres gravées de la Haute- Asie. Recherches
sur la Glyptique orientale.
Fr. Thureau-Dangin, Les Inscriptions de Sumer et d’Akhad.
Journal of the American Oriental Society.
F. Lajard, Introduction à l’étude du culte public et des
mystères de Mithra.
Délégation en Perse. Mémoires publiés sous la direction de
M. J. de Morgan , délégué général.
Rawlinson, The Cuneiform Inscriptions of Western Asia.
Fr. Thureau-Dangin, Recherches sur l'écriture cunéiforme.
Revue d’Assyriologie et d’ Archéologie orientale.
Fr. Thureau-Dangin, Recueil des tablettes chaldéennes.
AVANT-PROPOS
Tous les anciens peuples de l’Orient semblent avoir fait usage, comme
cachets, amulettes et objets votifs, de pierres taillées en forme de cylindres
percés suivant Taxe et ornés sur la partie convexe de sujets gravés en creux.
C’est surtout aux pays de Sumer et d’Akkad 1 que ce genre de pierres
gravées a été le plus répandu. L’Assyrie s’en sert encore, mais elle connaît
aussi le cachet plat2, plus facile à imprimer sur les tablettes d’argile et sur
les bulles. De bonne heure, l’Egypte abandonne l’usage de ces intailles;
il est plus difficile de déterminer à quelle époque il a disparu en Asie-
Mineure et dans les îles.
Tout naturellement une première division s’impose dans la classification:
le groupement par régions d’origine ; on distingue les cylindres suméro-
akkadiens, assyriens, babyloniens (second empire), achéménides, anzanites,
égyptiens, svro-cappadociens, phéniciens, cypriotes....
Chaque groupe devrait en théorie se subdiviser en séries de sujets ana-
logues ; en fait, on ne peut guère établir ces distinctions que pour Sumer et
Akkad et pour l’Assyrie.
1. Sumer, au sud, et Akkad, au nord, forment au troisième millénaire avant l’ère
chrétienne la région de la ltasse-Mésopotamie, souvent appelée improprement Chaldée. Le
mot Chaldée — en assyrien, (mat) Kaldu — ne convient qu'à une région plus petite. Les
principales villes du pays de Sumer étaient Eridu, Ur, Larsa, Uruk, Sirpurla, Gishu ;
celles du pays d’Akkad, Agadé (ou Akkad), Kis, Sippar, Cutha et Babylone.
2. Les fouilles de Suse ont fait connaître des calottes sphériques, en calcairê,meîcéek'
d’un trou, sur la section plane desquelles sont gravées en creux des représentations d aifi^
II
MUSÉE GUIMET
L’histoire de Sumer et d’Akkad peut se résumer actuellement en cinq
périodes principales :
1° Une période très archaïque ;
2° Une période archaïque pendant laquelle Sirpurla ’ est tantôt gou-
vernée par des rois et tantôt par des patesi’ ;
3° L’époque de la domination d’Agadé3, vers le XXXVIIIe siècle, d’après
les données de Nabonide * ; vers le XXVIIIe siècle, selon une opinion assez
répandue ;
4° L’époque de la domination d’Ur 5 et d’Isin, au troisième millénaire;
5° L’hégémonie de Babylone, établie par la dynastie de Hammurabi *
vers l’an 2000.
Il est bien difficile de déterminer quelles intailles peuvent être attri-
buées à la première période. Pour la seconde, au contraire, nous avons des
données certaines. Les trois sceaux de Lugalanda 7, patesi de Sirpurla avant
le règne de Urukagina, permettent de grouper toute une série de monuments.
maux archaïques. Ce sont là, semble-t-il, des amulettes et probablement aussi de vrais
sceaux ; cependant sur les plus anciennes tablettes provenant des mêmes ruines on ne
trouve que des empreintes de cylindres (Cf. Jéquier, MDP , t. VIII, p. 2-5).
1. Sirpurla est le nom sumérien (?) d’une ville appelée Lagas en sémitique. Ses
ruines, nommées Telloh, forment une série de collines situées près du Chatt-el-Haï, canal
qui relie le Tigre à l'Euphrate. Elles ont été explorées par M. de Sarzec, dont l’œuvre est
continuée par le Commandant Cros. Une partie des objets découverts est au Musée impérial
de Constantinople ; l’autre, au Musée du Louvre. La collection du Louvre est éditée par les
soins de M. Heuzey, dans l’ouvrage — en cours de publication — intitulé Découvertes en
Chaldèe (Paris, Leroux). Des fouilles clandestines faites par les Arabes ont été très fruc-
tueuses et ont facilité à de nombreux musées l’acquisition de tablettes de Telloh.
2. Le titre de patesi semble avoir convenu à diverses fonctions ; il était attribué à des
gouverneurs de ville plus ou moins indépendants ; certains personnages se disent aussi
patesi de tel ou tel dieu.
3. Agadé ou Akkad, ville principale de la région d’Akkad. On ignore encore où elle
était située.
4. VR., pi. 64. col. Il, 1. 58.
5. Ur, dont les ruines s’appellent Mugheïr, était située à droite de l’Euphrate
au-dessous du trente-et-unième degré de latitude.
6. Hammurabi, sixième roi de la première dynastie de Babylone.
7 . Allotte de la Fuÿe, Les sceaux de Lougalanda, patesi de Lagash ( Sirpourla ), et de sa
femme Barnamtarra , Rev. d’A., VI, n° 4, 1907.
AVANT-PROPOS
III
L'usage du cylindre comme cachet se manifeste déjà1 2 3. Les sceaux du
patesi ne sont connus que par des bulles en argile sur lesquelles ils ont été
roulés. Ces bulles sont plates d’un côté ; quelques-unes gardent l’empreinte
d’un clayonnage sur lequel elles ont été appliquées ; percées d’un trou des-
tiné à recevoir un lien, elles ont servi à sceller soit des envois, soit des
paniers d’objets mis en réserve. 11 en est, de l’époque d’Agadé, qui portent
près de l’empreinte du cylindre le nom du destinataire * ou celui de la ville*
où devait parvenir l’objet scellé.
Un autre fait est digne de remarque : le patesi s’est servi de plusieurs
cachets, soit dans le même temps, soit à des époques successives.
Les intailles de cette période ont souvent de grandes dimensions ; elles
atteignent jusqu’à cinq centimètres et demi de hauteur et douze centimètres
de développement ; vers le centre elles subissent parfois une dépression
assez sensible.
Quadrupèdes dressés, réels ou fantastiques, Personnage à la tiare
V
treillissée, Gilgames, Ea-bani, taureau à face humaine, aigle léonto-
céphale, tels sont les êtres que le graveur dispose sur la surface de l’in—
taille. Déjà sont formés les mythes si développés à l’époque suivante 4 ; déjà
paraissent les divers costumes et quelques emblèmes semés dans le champ.
A la domination d’Agadé correspond l’apogée de la glyptique de Sumer
et Akkad. Dans des scènes mythologiques on reconnaît, entre autres, le
dieu aux ailes de flammes, le dieu-serpent, le dieu au vase jaillissant,
des divinités agricoles.... De très beaux cylindres représentent Gilgames et
Ea-bani luttant avec le taureau et le lion. Presque tous les sujets traités ont
1. Pendant l’impression de ce catalogue a paru la première partie de la collection de
tablettes de lord Amherst. L’une d’elles était, quand elle fut achetée, renfermée dans une
enveloppe sans inscription, couverte d’empreintes du sceau de En-ig-gal, contemporain de
Lugalanda. Cette enveloppe est la plus ancienne donton connaisse ladate(Cf.Th.G. Pinches,
The Amherst Tahlets, p. 1 et pl. I).
2. Déc., p. 281 (règne de Sar-Gani-sar-ali).
3. Déc., p. 284 (règne de Naram-Sin).
4. Par exemple, celui du dieu aux ailes de flammes : Dec., pl. 30, fîg. 5 bis.
IV MUSÉE Gl'IMET
un caractère religieux1. De nombreuses intailles portent des inscriptions
aux noms de Sar-Gani-sar-ali, de Naram-Sin, rois d’Agadé, et des patesi
leurs vassaux.
Les personnages principaux sont vêtus d'un long châle enroulé autour
du corps et couvrant une seule épaule. Dans la vie courante, les deux bras
étaient couverts ou bien le bras droit seul restait nu ; sur les cylindres,
pour des raisons de symétrie et de technique, le châle couvre tantôt l’un,
tantôt l’autre bras : certaines attitudes et certains mouvements sont dépuré
convention. On distingue au moins trois modèles de châles. L’un est fait de
cette étoffe soyeuse, à longs poils, que les Grecs appelèrent kaunakès :
elle est, en général, représentée par des traits horizontaux entre lesquels
sont gravées de petites lignes verticales, droites ou ondulées. Un autre
semble formé d’un tissu uni orné de franges. Le troisième est indiqué par
des lignes verticales ; nous l’appelons : le châle à rayures verticales.
Comme vêtement de dessous, les habitants de Sumer et d’Akkad portaient
une sorte de tunique rarement figurée sur les intailles. Pour les personnages
de condition inférieure, le costume se réduit à une pièce d’étoffe, presque
toujours à franges, enroulée en forme de jupon court.
Comme coiffure, les divinités ont une tiare à cornes, sorte de bonnet
auquel étaient attachées deux cornes : par convention, le graveur les repré-
sente. l'une en avant, l’autre en arrière ; en réalité, elles étaient fixées sur
les côtés et leurs pointes se réunissaient au-dessus du front. Une tiare plus
compliquée comportait de chaque côté plusieurs cornes superposées : c’est
la tiare multicorne.
Sous les rois d’Ur commence la décadence de l’art du graveur. Les
sujets préférés sont des scènes de présentation à une divinité que l’artiste
prend rarement la peine de distinguer par un emblème ou un symbole. Le
châle est orné de franges plus nombreuses ; ses bords s’arrondissent. Un
changement de coiffure témoigne d’une importante modification dans la vie
1. Le sceau de Ubil-lstar [moulage 107] est le plus connu parmi ceux dont le sujet
est emprunté à la vie réelle.
AVANT-PROPOS
V
publique : les personnages portent souvent le turban, qui sera la coiffure
du roi babylonien Hammurabi sur le bas-relief gravé au sommet du Code
découvert à Suse.
Sur de nombreux contrats de cette époque on trouve l’empreinte de
cylindres ; nous devons à l’obligeante amabilité de M. Fr. Thureau-Dangin
d’avoir examiné tous ceux du Musée du Louvre — publiés ou inédits —
que nous signalons dans le Catalogue.
Par la nature de la pierre ou le travail du lapidaire, certaine intaille
avait une valeur artistique : un Grand l'offrait au roi ou la vouait à la
divinité'. Comme aux statues, aux portes de ville, aux objets les plus
divers, on donnait à chaque pierre gravée un nom qui était en même temps
une flatteuse dédicace ou une invocation1 2. On s’en servait aussi comme
amulette, et cet usage s’est perpétué jusqu’à nos jours.
La présence du personnage à la masse d’armes, de la femme nue.
de la déesse guerrière..., distinguent les productions de la première
dynastie de Babylone. Plus tard, sous la domination des rois kassites,
le sujet se réduira parfois à un seul personnage accompagné d’emblèmes
et l’inscription se développera souvent en un long texte difficile à inter-
préter.
Les cylindres de Sumer et d’Akkad sont (les plus nombreux. Ils se dis-
tinguent très facilement des intailles d’autres provenances, à l’exception
toutefois de certains produits de l’art syro-cappadocien dont les personnages
portent souvent le même costume et la même coiffure.
En Assyrie, on distingue deux périodes : l’une s’étend des origines au
VIIIe siècle; l’autre comprend l’époque des Sargonides. Les personnages,
vêtus d’une tunique et d’un châle orné de plusieurs rangs de franges ou de
dessins, sont parfois coiffés de tiares dont les cornes se profilent en avant ;
ils portent de longues barbes et des cheveux ondulés. Près de l’arbre
1. Cf. p. 40.
2. Cf. ISA, p. 278-281.
VI
MI SÉE GUIMET
sacré se tiennent des êtres réels ou fantastiques ; des dieux reçoivent
l’hommage ou l’offrande de leurs dévots; d’autres saisissent de leurs mains
étendues des êtres réels ou imaginaires dressés près d’eux, ou même s’ap-
prêtent à les percer d’une flèche. A la vie réelle sont empruntées des scènes
de guerre et de chasse.
A la chute du royaume d'Assyrie, Babylone s’élève de nouveau à une
haute puissance. La Glyptique se complaît alors dans la représentation, sur
les cylindres ou les cachets plats, d’un prêtre debout devant des emblèmes
divers.
Plus tard, les Perses achéménides reviennent, en les modifiant, aux
sujets assyriens ; ils choisissent volontiers des pierres à surface convexe
assez semblables à des barillets. Après eux l’usage du cylindre disparaît ; le
cachet plat l’a remplacé.
Les Hittites envahirent la région de Babylone vers le XVIIIe siècle
avant notre ère. Ceci explique pourquoi certains cylindres dits Syro-cap-
padociens ne se distinguent des intailles de Sumer et Akkad que par de
nouvelles formes du châle, des coiffures différentes ou même les emblèmes
et les symboles répandus dans le champ. D’autres s’inspirent exclusivement
des mœurs et des coutumes de la région où ils semblent avoir été gravés.
Les cylindres égyptiens deviennent rares après les premières dynasties,
mais l’influence de l’art et des idées de l’Égypte se manifeste dans des
œuvres composites qui empruntent une partie de leurs éléments à Babylone
et à l’Assyrie. Ces intailles paraissent originaires de la côte de Syrie, ainsi
que celles qui portent des inscriptions araméennes ' ; on les trouve aussi à
Chypre et jusqu’en Sardaigne, mêlées aux produits de l’art local.
1. Sur certaines intailles, l’inscription a été gravée postérieurement â la scène, quel-
quefois même en remplacement d’un texte qui a été intentionnellement gratté.
AVANT-PROPOS
VII
Dans le Catalogue, on a rangé les cylindres par séries de sujets ana-
logues, sans trop se préoccuper de l’ordre historique dans lequel ils se sont
développés ; ainsi, plusieurs [représentations fdu Taureau à face humaine
qui logiquement doivent prendre rang après les scènes où ne figurent que
v
Gilgames et Ea-bani, leur sont historiquement antérieures.
La description se rapporte, selon l’usage, non pas à la scène telle qu’elle
est sur le monument, mais au petit bas-relief que forme le développement
de l’intaille sur une substance plastique.
Les moulages sont numérotés suivant l’ordre qui leur a été assigné
dans les deux vitrines spéciales; si l’un d’eux a été publié, on indique un
des ouvrages où se trouve la reproduction, à moins que le catalogue de la
collection dont il fait partie ait été édité. Il n’a pas été possible de déter-
miner l’origine de tous : chacun a été marqué d’un chiffre par J. Menant, et
malheureusement le cahier dans lequel avaient été consignés les renseigne-
ments utiles a été confié à une personne aujourd’hui décédée; il nous a été
impossible de le retrouver.
M. H. de Genouillac a assumé la tâche ingrate de relire les épreuves
de ce travail. Nous lui adressons notre plus cordial remerciement.
En terminant, qu’il soit permis à l’auteur d’exprimer un témoignage
particulier fde gratitude envers le maître bienveillant et dévoué qui l’a
guidé dans ses études, le savant éditeur du Code de Hammurabi .
Juillet 19U8.
INTRODUCTION
Caylus est le premier qui ait fait des observations judicieuses sur les
cylindres. Dès 1752, au début de son Recueil d’antiquités il publia la des-
cription de deux intailles suméro-accadiennes * ; on commençait à connaître
les monuments de Persépolis : le savant antiquaire n’hésita pas à attribuer
ces pierres gravées à l’art oriental, et reconnut même l’étoffe de kaunakès
dans le châle dont était vêtu l’un des personnages 3.
Plus d’un siècle s’écoule ensuite avant que soit entreprise une étude
méthodique de la glyptique orientale. Cullimore 1 publie, sans commen-
taires, cent soixante-quatorze cylindres, et Lajard5 fait servir à une thèse
absolument erronée un ensemble de deux cent quatre-vingt-quatre intailles,
que Lenormant utilise plus judicieusement dans ses Fragments de Bérose\
Il fallait les découvertes modernes et les travaux des assyriologues pour
permettre d’interpréter les scènes, de déchiffrer les inscriptions, de classer
les pierres selon les époques et les régions. Joachim Menant7 se donne à
cette œuvre. En 1878, il publie le Catalogue des cylindres orientaux du
1. Recueil d’antiquités égyptiennes, étrusques , yrecques et romaines. 7 vol. Paris,
1752 et suiv.
2. Bibliothèque nationale, nus 734 et 897 du Catalogue de Chabouillet. Cf. Recueil
d’antiquités , pl. XVIII.
3. Bibl. nat., 734. (G/gpl., I, fig. 84, p. 138.)
4. Impression of ancient oriental Cylinders or rolling Seuls of the Babylonian, Assg-
rian and Medo-Persian. Londres. 1842.
5. Introduction à l'étude du culte public et des mystères de Mithra en Orient et en
Occident. Paris, 1847.
6. Essai de commentaire des fragments cosmogoniques de Bèrose, d’après les textes
cunéiformes et les monuments de l’art asiatique. Paris, 1871.
7. Joachim Menant, né à Cherbourg le 16 avril 1820, décédé à Paris le 30 août 1899,
conseiller à la Cour d’appel, membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres
(1888). La liste de ses 47 principales publications orientales a été publiée à la suite de la
Notice lue par le duc de la Trémoïlle dans la séance de l’Académie du 24 mai 1901.
X
MUSÉE GUIMET
Cabinet royal des médailles de la Haye. En 1883 et 1885 paraissent les
deux volumes sur les Pierres gravées de la Haute- Asie' , son ouvrage le
plus important, le seul qui ait été exclusivement consacré à ces recherches.
Il collabore activement au Catalogue de la collection de Clercq*, et fait, à
l’Académie des Inscriptions, d’intéressantes communications. Ces travaux
l’obligent à réunir, à grands frais, de nombreuses empreintes de cylindres;
il en fait venir de la Haye, de Londres, de New-York, de Grèce, de Flo-
rence et d’ailleurs; il en donne plus de quatre cents au Musée Guimet où
elles sont exposées, avec les moulages de la collection du Musée, en deux
vitrines : l’une renferme les sujets qui ont été gravés aux pays de Sumer
et d’Akkad’, un moulage de la masse d’armes de Sar-Gani-sar-ali1 2 3 4 5 6, roi
d’Agadé, et le moulage d’un barillet'' de Nabuchodonosor Ier5; dans l’autre,
sont réunies les empreintes d’intailles de toute autre provenance, des spéci-
mens de cylindres, cônes et cachets divers, des matrices et des moulages
de bulles publiées dans la Glyptique'' .
Depuis 1886, l’année qui suit la publication de l’ouvrage de Menant,
l’américain Hâves Ward7 et d’autres se livrent à des recherches sur des
séries particulières de cylindres, discutent les théories émises, présentent
de nouvelles hypothèses, cherchent à pénétrer plus intimement dans la
compréhension des sujets. En France, M. Heuzey examine méthodiquement
les objets provenant des fouilles de Telloh : il détermine, d’une façon
indiscutable, tantôt la nature des coiffures ou des vêtements des person-
nages et tantôt l’origine et la signification des symboles et des emblèmes;
1. Les Pierres (/racées de la Haute- Asie. Recherches sur la glyptique orientale. 2 vol.
in-8. Paris, 1883-1885.
2. Catalogue méthodique et raisonné de la Collection de Clercq , t. I, in-fol. Paris,
1888.
3. La masse d’armes du roi Sar-Gani-sar-ali est au Musée britannique (n° 91146). Le
texte a été transcrit et traduit par Fr. Thureau-Dangin (ISA, p. 232-233).
4. Les barillets sont des monuments en terre cuite, affectant la forme d’un petit baril
et couverts d’inscriptions cunéiformes. L’original de celui-ci est au Musée de la Haye.
( Catalogue , p. 80.)
5. XL siècle.
6. Glypt., t. IL fig. 78 et suiv.; 131 et suiv.; 154 et suiv.
7. Hayes Ward va publier prochainement, sous les auspices de l’Institut Carnegie,
une nouvelle étude d’ensemble sur la Glyptique orientale.
INTRODUCTION
XI
il rectifie les opinions de ses devanciers et fixe des bases certaines pour les
travaux ultérieurs'.
Le Musée Guimet possède cent quarante-et-un cylindres orientaux :
treize1 2 proviennent de Hamadan3, où ils ont été recueillis par M. de Morgan
lors de sa mission en Perse3; deux ont été découverts par M. Chantre en
Cappadoce3 6, l’un au sanctuaire de Euyuk", l’autre dans les ruines du palais
de Boghaz-Keuï7 * 9 ; un autre" a été trouvé à Samarkande, par M. E. Blanc,
au milieu d’objets de diverses époques.
Ces trois derniers font partie des collections de Cappadoce et de Samar-
kande ; les treize intailles de M. de Morgan, ainsi qu’un beau cylindre
assyrien donné par M. Th. Mante” et les cent vingt-quatre acquis par
M. Guimet sont exposés dans une même vitrine avec une petite statuette
de génie ailé à tête de serpent, un fuseau sur lequel est gravé dans un car-
touche le nom du possesseur : Ur-abzu, quatre cachets en forme de pyra-
mide et deux pierres gravées prismatiques.
Des cachets plats de diverses époques sont réunis, dans une quatrième
vitrine, aux objets en bronze découverts à Hamadan par M. de Morgan10.
1. Parmi les publications de M. Heuzey, citons : Une étoffe chaldéenne [le. Kau-
nakès\, Reçue archéologique , 1887. — De quelques cylindres et cachets de l’Asie mineure ,
Gazette archéologique , 1887. — Sceaux inédits des rois d’Agadè, Rcc. d’A., t. IV. — Le
sceau de Goudéa. Noue elles recherches sur quelques symboles chaldécns, Rcc. cl’A., t. IV.
— Les deux dragons sacrés de Babylone et leur prototype chaldèen , R ce. d’A., t. VI. —
Armes royales chaldèennes, CR, juillet 1908. — Notons encore les Origines orientales de
l’art et surtout les Découvertes en Chaldèe de M. de Sarzec, publiées par ses soins, dans
lesquelles il consacre un chapitre tout entier à une vue d’ensemble sur la Glyptique de
Sumer et d'Akkad.
2. Nos 9, 29, 55, 65, 69, 70, 87, 93, 98, 112, 113, 114, 118.
3. Hamadan est l’ancienne Ecbatane.
4. Mission scientifique en Perse, 5 vol. Paris, Leroux.
5. Mission en Cappadoce, 1893-1894. Paris, 1898.
6. N° 128. Les ruines d’Euyuk d’Aledja se trouvent à une journée au nord de Boghaz-
Keuï, par 32° 25’ de longitude Est, et 40” 18’ de latitude Nord.
7. N* 14.
8 N“ 129.
9. N” 107.
10. Mission scientifique en Perse, IV. fig. 157 à 160.
CATALOGUE
DES
CYLINDRES ORIENTAUX
DU
MUSÉE GUIMET
CYLINDRES SUMERO- AKKADIENS
ANIMAUX ET PERSONNAGES
Dans cette série sont réunies les ébauches, les représentations d’animaux
réels ou fantastiques et les premiers exemples de la figure humaine avant
qu’elle se précise sous la forme du personnage appelé Gilgames.
1. — Gazelles passant à droite, séparées par des lignes brisées repré-
sentant peut-être des arbres'.
Haut., 16 mm. ; diam., 15 mm.
PI. I, flg. 1.
2. — Deux quadrupèdes aux longues cornes droites se dressent de
profil en face l’un de l’autre et se saisissent par les pattes antérieures.
Chacun d’eux retourne la tète vers un lion dressé, la queue relevée, qui lu
pose les pattes sur l’échine.
Au milieu, en bas, un objet formé d’un triangle sur deux côtés duquel
s’élèvent des faisceaux de lignes droites1 2.
1. Les fouilles de Suse ont mis à jour de nombreux spécimens de cylindres ornés de
figures d’animaux (Cf. Jéquier, MDP., t. VIII).
2. A cet objet l’on peut comparer les symboles gravés sur les cylindres 57 de la Collec-
tion de Clercq et 886 his de la Bibliothèque nationale.
CYL. ORIENT.
1
2
MUSÉE GUIMET
Cylindre mutilé.
Haut., 20 mm. ; diam., 11 mm.
PI. I, fig. 2.
3. — Trois personnages nus, le corps de face, la tète et les jambes de
profil à droite, les bras levés.
A droite de deux d’entre eux se dresse un quadrupède, la tête retournée
vers le bas; l'un de ces animaux porte de longues cornes à peine incurvées.
Près du troisième personnage, une sorte de récipient surmonté de deux ac-
cessoires ’.
Il semble que chaque personnage tient de la main gauche un objet
dont il serait difficile de distinguer la nature.
Haut., 26 mm.; diam., 11 mm.
PI. 3.
4. — Personnage nu, de profil à gauche, luttant avec un quadrupède
ailé dressé en face de lui. L’animal semble porter une corne droite; une
toison ou des plumes lui recouvrent la tête, le cou et toute la partie supé-
rieure du corps.
Entre le personnage et l’animal, un objet indéterminable semblable à
une longue épine avec un renflement au milieu.
En dehors du sujet divers objets, notamment une tête d'oiseau et une
tige terminée à la partie supérieure par un globe au-dessous duquel deux
petites lignes horizontales également terminées par des globes.
Cylindre roulé.
Haut., 25 mm.; diam., 11 mm.
PI. I, fig. 4.
5. — Personnage nu, de profil à gauche. De chaque main il saisit par
une des pattes antérieures un quadrupède qui retourne la tête en arrière
vers un emblème formé d’une tige surmontée d’un globe.
Dans le champ, en bas, à droite du personnage, une étoile; à gauche,
un objet effacé.
Haut-, 20 mm. ; diam., 12 mm.
PI. I, fig. 5.
1. Cet objet a quelque rapport avec celui que l’on trouve sur le sceau du scribe Ur-
Pasag (Dec., p. 308), au temps de Dungi, roi d’Ur. Malheureusement ce cylindre ne présente
aucun détail qui permette de développer la comparaison.
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
3
6. — Personnage nu tenant de la main droite par la queue un lion de
profil à gauche. Il tourne la tête à droite et de la main gauche tient une
sorte de flèche dont la pointe se retrouve près de la gueule du lion. Au-
dessous de la flèche, un taureau de profil à droite, les cornes de face,
semble brouter de l’herbe.
Dans le champ, au-dessus du lion, un croissant; au-dessous de sa
gueule, une étoile; au-dessus du taureau, un scorpion (?).
Haut., 18 mm.; diam., 10 mm.
PI. I, fig 6.
7. — Personnage barbu, nu, de profil à droite. Il saisit un quadrupède
à longues cornes, dressé, la tête retournée en arrière vers un lion dressé,
la queue relevée, qui lui pose les pattes sur l'échine. Deux animaux sem-
blables aux premiers complètent la symétrie derrière le personnage.
Haut., 16 mm.; diam., 8 mm.
' PL I, fig. 7.
8. — Scène analogue à la précédente. Le personnage saisit de chaque
main un des deux animaux qui sont près de lui.
Haut., 27 mm. ; diam., 15 mm.
PL I, fig. 8.
9. — Scène analogue aux précédentes. Le personnage barbu, vêtu d’un
châle court serré à la ceinture, saisit de chaque main un des deux animaux
qui sont près de lui.
Derrière les lions s’élève, sur toute la hauteur du cylindre, un emblème
formé d’une tige terminée à la partie supérieure par une sorte de fer
de lance.
Collection de Morgan.
Haut., 23 mm.; diam., 14 mm.
PI. I, fig. 9.
Bibl. — de Morgan, Miss, scient, en Perse , IV, fig. 162, 6.
10. — Scène analogue à la précédente. Le personnage est nu.
Derrière les lions s’élève, sur toute la hauteur du cylindre, un emblème
formé d’une tige terminée à la partie supérieure par une étoile à six bran-
ches et dont l’extrémité inférieure traverse un losange d’angle en angle.
4
MUSÉE GUIMET
Haut., 20 mm. ; diam., Il mm.
PI. I, fig. 10.
11. — Deux lions dressés et se croisant saisissent chacun un cerf dressé
de profil, la tête retournée en arrière. Celui de gauche semble brouter
une tige. Un personnage nu, de profil, saisit celui de droite par la gorge et
par la queue.
Haut., 28 mm.; diam., 15 mm.
PI. I, fig. 11.
12. — Quadrupède dressé de profil à gauche, la tête rejetée en arrière.
Un personnage nu, de profil à gauche, le saisit par la queue relevée et par
les cornes tandis qu’un autre personnage, également nu, de profil à droite,
le saisit par les pattes antérieures.
Une inscription d’une ligne, comportant quatre signes :
A-M A-HU (?)-?
Haut., 20 mm. ; diam., 18 mm.
PI. I, fig. 12.
Moulages
4. — Louvre (Heuzey, CR-, 1899, p. 62).
5. — Bibl. nat., 888 ( Glr/pt ., I, fig. 20).
2. — Guimet, 1.
3. — Bibl. nat., 961
1. — Louvre (Glr/pt-, 1, fig. 19).
16. — Guimet, 8.
17. — Guimet, 9.
18. — La Haye’, 18.
19. — Guimet, 10
20. — La Haye, 20.
6. — La Haye, 21.
7. — Guimet, 2.
8. — La Haye, 16.
9. — La Haye, 17.
10. — Guimet, 3.
11. — Guimet, 4.
12. — Guimet, 5.
13. — Guimet, 6.
13 bis. La Haye, 64.
14. — Guimet, 7.
15. — La Haye, 19.
21. — Louvre (Glr/pt-, 1, fig. 24).
22. — Guimet, 11.
23. — La Haye, 14.
24. — Louvre, 463 (Glr/pt-, I, fig. 25).
25. — Guimet, 12.
26. — Louvre (Glr/pt., I, fig. 28).
27. — Louvre, 467 (Glr/pt-, I, fig. 26).
28. - La Haye, 22.
29. — La Haye, 13.
30. — La Haye, 12.
GI LG AMES
On a donné le nom de Gilgames, le roi plus oumoins légendaire d’Uruk,
héros d’une épopée parvenue jusqu’à nous1, à un personnage qui apparaît
sur les cylindres de l’époque archaïque et se retrouve encore sur les intailles
de la première dynastie de Babylone. D’ordinaire complètement nu ou le
corps serré dans une ceinture, il porte une longue chevelure soigneusement
divisée et encadrant la figure d’une série de boucles qui rejoignent la barbe
longue et ondulée.
Parfois seul, en lutte avec un homme absolument semblable à lui2, un
lion3 4, un taureau3, qu’il abreuve au vase jaillissant5 6, ou même intervenant
dans la lutte du lion et du taureau", il est plus souvent représenté dans
des scènes symétriques, luttant avec le taureau tandis que le monstre
Ea-bani se mesure avec le lion7 8 9 [40 (14), 41 (15), 42-45].
Ces sujets sont fréquents au temps de la domination d’Agadé. A l’épo-
que antérieure Gilgames a un autre adversaire, le taureau à face humaine*.
Il arrive même que la scène se complique et le personnage à la coiffure
treillissée prend part à la lutte3, quand il n’est pas seul à la soutenir
[58 (20)].
1. La transcription et la traduction les plus récentes (1907) de 1’ « Epopée de Gilga-
mes » se trouvent dans Dhorme : Choix de textes religieux assyro-bab y Ioniens.
2. de Luynes, 403 ( Lajard , pl. XXX, 4).
3. de Luynes, 415 ( Glypt ., I. fig. 37); Jaubert ( Ghjpt ., 1, fig. 38).
4. Menant (Glypt., I, fig. 36).
5. de Clercq, 46 : sceau de Ibni-sarru, scribe de Sar-Gani-sar-ali.
6. de Luynes, 424.
7. Louvre, sceaux de l’époque de Lugal-usumgal, patesi de Sirpurla au temps de
èar-Gani-sar-ali et de Naram-Sin. Cf. Thureau-Dangin, Reçue d’Assyrioloyie , IV,
pl. VIII, n”s 20, 23, 25 et 26.
8. Sceaux de Lugalanda, patesi de Sirpurla. Cf. Allotte de la Fuye, Reçue d’Assy-
rioloyie, VI, pl. V-VII.
9. Bibl. nat., 890 '"'s.
MUSÉE GUIMET
Des scènes analogues se retrouvent sous l'hégémonie des rois d’Ur
[162] ou de Babylone et même sur des cylindres syro-cappadociens, accom-
pagnant un autre sujet. Voici, de plus, Gilgames luttant avec Ea-bani,
[207 , 277 ( 71)], les mains serrées contre la poitrine [123 (38), 202, 268, 310 (91),
311 (92)], tenant le vase jaillissant [258 (64), 273 (70)] ou la hampe à boucle
latérale [99].
Le Musée Guimet ne possède aucun cylindre représentant Gilgames seul.
Moulages
31. — de Luynes, 415 ( Gh/pt ., I, 6g. 37).
32. — Jaubert (Gtypt., I, 6g. 38
33. — Musée britannique.
34. — Mus. britan. (Lajard, pl. XXV, 3).
35. — Musée britannique.
36. — Musée britannique.
37. — Musée britannique.
38. — Bibl. nat., 896 ( Gli/pt ., I, 6g. 45).
GILGAMES ET EA-BANI
D’après la légende, Ea-bani avait le corps tout couvert de poils et la
chevelure comme celle d’une femme; avant d’être séduit par la courtisane
d’Uruk, il mangeait de l’herbe avec les gazelles et s’abreuvait avec le bétail ’.
Sur les intailles c’est un monstre ithyphallique, moitié homme et moitié
taureau : de l’homme il a le buste, les bras et la figure; du taureau, la
croupe, les pattes postérieures, les cornes et les oreilles. Comme Gilgames
il porte parfois à l’époque babylonienne la tiare multicorne insigne de la
divinité2. En dehors des sujets précédemment indiqués, Ea-bani fait l’of-
frande du chevreau [212], tient des deux mains le bord du cartouche dans
une scène de présentation ’, tient un emblème formé d’une tige surmontée
d’un disque2 ; ailleurs il se dédouble pour remplir une fonction analogue. Il
est même représenté avec le dieu aux ailes de flammes qui le saisit par
l’oreille et par la queue ou le frappe d’un coup de poignard5.
Les tètes seules de Gilgames et de Ea-bani figurent dans le champ
d’un sceau roulé sur une enveloppe babylonienne du musée du Louvre0.
13. — Deux lions dressés, se croisant, saisissent chacun un taureau
dressé de profil, la tète retournée en arrière. A droite et à gauche inter-
viennent deux personnages plus distincts sur d’autres cylindres, Gilgames
et Ea-bani. Ils saisissent les taureaux d’une main par la corne, de l’autre par
la croupe.
Dans le champ, en dehors de la scène, une double ligne horizontale
partage le cylindre en deux parties égales; au-dessous, un scorpion dressé
vers le haut.
1. Cf. Dhorme, Choix de textes , p. 189: Tabl. I, col. II, 1. 35-41.
2. Par exemple, sur un cylindre appartenant au peintre Albert Meignan.
3. Bibliothèque nationale, 786.
4. de Clercq, 112.
5. Cf- p. 17.
6. AO 1648* (inédit). Le sujet se rapporte au mythe de la déesse guerrière.
8
MUSÉE GU IM ET
Haut., 27 mm.; diam., 17 mm.
PI. I, fig. 13.
14. — Deux sujets symétriques. — Gilgames, de profil à gauche, le corps
serré dans une ceinture dont l’extrémité pend le long de la jambe, saisit par
une patte et par une corne un taureau dressé en face de lui, la tête rejetée
en arrière.
Ea-bani, la tète de face, le corps de profil à droite, saisit un lion dressé,
la queue relevée.
Collection Chantre : Cylindre trouvé dans le palais de Boghaz-Keuï.
Haut., 33 mm.; diam., 19 mm.
PI I, fig. 14.
15. — Deux sujets symétriques. — Gilgames nu, de profil à gauche, sai-
sit par une patte antérieure et par la corne un taureau dressé en face de lui,
la tête violemment rejetée en arrière. Le héros lève la jambe droite et s’ap-
prête à renverser son adversaire. Sa figure, de face, est ornée d’une
longue barbe bouclée, en éventail, et de cheveux tombant en triple boucle.
Ea-bani, de profil à droite, la tête de face, saisit par les pattes anté-
rieures un lion dressé en face de lui, la queue relevée. Le cylindre est brisé :
il ne reste du lion que les pattes et une partie de la queue.
Haut., 31 mm.; diam., 19mm.
PI. II, fig. 15.
16. — Trois sujets. — Gilgames nu, de profil à gauche, la tête de face,
saisit par le milieu du corps un taureau dressé en face de lui. Un lion dressé,
la queue relevée, pose ses pattes antérieures sur le dos du taureau.
Ea-bani, de profil à gauche, les cheveux tressés, le corps serré dans
une ceinture, saisit également par le milieu du corps un quadrupède au
corps tacheté, dressé en face de lui, la tète retournée en arrière.
Deux personnages, le corps de face, la tête de profil à gauche, vêtus du
châle de kaunakès, la main gauche à la poitrine. Près de ce groupe, en bas,
adroite, un objet indéterminable.
Sur cette intaille, les mèches de laine de l'étoffe de kaunakès sont très
nettement représentées.
Cylindre roulé.
Haut., 35 mm.; diam., 23 mm.
PI. II, fig. 16.
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
9
17. — Deux sujets. — Gilgames nu, le corps serré dans une ceinture.
De protil à droite, il saisit un taureau dressé devant lui, la tête retournée
en arrière. Un lion dressé de profil, la queue relevée, pose ses pattes an-
térieures sur le dos du taureau.
Ea-bani, de profil à droite, les cheveux tressés, saisit des deux mains
un lion, dressé devant lui, qui le mord à l’épaule. Un personnage, de profil
a gauche, la barbe longue, les cheveux courts, intervient dans la lutte et sai-
sit le lion par la crinière et par la queue.
Cylindre mutilé.
Haut., 34 mm.; diam., 22 mm.
PL II, fig. 17
Moulages
39. — Guimet, 13.
40. — Guimet, 14.
41. — Guimet, 15.
42. — Berlin ( Glypt ., I, fig. 41).
43. — Musée britannique (Glypt., I, pl. IL
fig. 2).
44. — New-York (Glypt., I. pl. I, fig. 1).
Sceau d’Izinu (Agadé).
45. — La Haye, 3.
46. — La Haye, 4.
47. — La Haye, 5.
48. — Guimet, 16
49. — Guimet, 17,
50. — Louvre, 465.
51. — Musée britannique.
CYL. ORIENT.
LE TAUREAU A FACE HUMAINE
Ea-bani, être fantastique moitié homme et moitié taureau, ne peut être
confondu avec le Taureau à face humaine : celui-ci n’a de l’homme que la
ligure; son corps et ses membres sont du taureau dont il a aussi les cornes
et les oreilles. Le plus souvent il est représenté dressé de profil, la tête en
arrière et de face.
Si l’on cherche dans la légende de Gilgames une' interprétation des
scènes où il figure, on voit dans cet animal fantastique le Taureau céleste
créé par Anu pour venger Istar de l’outrage du roi d’Uruk1 2. D’autres le
considèrent comme le prototype des lamassi qui ornaient les portes des
palais assyriens8.
En dehors de la période archaïque, on rencontre très rarement le taureau
à face humaine. Sur un cylindre de l’époque des rois d’Ur, une des scènes
en comporte deux, croisés, en lutte avec Gilgames et Ea-bani. Ailleurs [213],
un seul est couché, sous le pied d’une divinité qui reçoit l’hommage d’un
chevreau3. Le n° 41 de la Collection de Clercq le représente couché, sous le
cartouche; l’aigle léontocéphale, posé sur son dos, le mord à la croupe.
18. — Deux quadrupèdes dressés, se croisant, sont attaqués chacun
par un lion dressé. Le quadrupède de profil à droite parait être un taureau à
face humaine (?); l’autre est un taureau. Entre les animaux croisés, en bas,
un objet indéterminé. Une inscription de trois lignes donne le nom, la fonc-
tion et la filiation du possesseur du cylindre :
1. P. Dhorme, Choix de textes , p. 250 et suiv. : Tabl. VI, 1. 94 et suiv.
2. Cf. L. Heuzey, Le taureau chaldèen à tète humaine et ses dérivés, Fondation
E. Piot. Monuments et mémoires, tome VI.
3. Bibl. nat., 712. Voir aussi les cylindres babyloniens de Luynes 369 et 395.
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
11
iIuLU' ba-ni,
rè’u sarri,
mâr E-a-dan
LU’-bani,
pasteur du roi,
fils de Ea-dan.
Haut., 28 mm. ; diam., 15 mm.
PL II, fig. 18.
19. — Deux sujets symétriques. — Deux personnages nus (?) de profil,
la barbe longue, la chevelure abondante, saisissent chacun par une patte et
par une corne un taureau à face humaine dressé, le corps de profil, la tête
retournée en arrière, les cornes de face. Le personnage de gauche a la tète
nue; celui de droite est coiffé d’une tiare treillissée en forme de corbeille.
Haut., 29 mm.; diam., 14 mm.
PL II, fig. 19.
20. — Deux taureaux à face humaine, dressés et se croisant. Celui de
gauche est saisi par un personnage de profil qui le tient par une patte anté-
rieure et par une corne; ce personnage, nu ou vêtu d’un châle court enroulé
autour des reins, porte une longue barbe; sa chevelure est abondante; il est
coiffé d’une tiare treillissée en forme de corbeille. Le taureau de droite est
en lutte avec un lion dressé qu’un personnage semblable au premier saisit
par la crinière et par la queue.
Haut., 38 mm.; diam., 24mm.
PI. Il, fig. 20.
21. — Un personnage nu, de profil à droite, coiffé d'une tiare treillissée
en forme de corbeille, lutte avec un taureau dressé devant lui, la tête
retournée en arrière. Un lion, dressé de profil, la queue relevée, pose ses
1. Matériellement on ne saurait lire ici autre chose que le signe LU, mais on ne le
connaît pas comme idéogramme d’un nom divin; il est donc probable que le signe figuré
résulte de la simplification de ’U cf. REC n“ 457] ou du signe REC n° 458, com-
posé de Uj et de . Dans le premier cas, la divinité ne serait autre que la déesse Aia,
épouse du dieu-soleil Samas (cf. Brünnow, A classijiccl list,, n" 10246. — Delitzsch, Ass.
Handicôrtcrb., p. 338, col. 1, racine n3D). Dans la seconde hypothèse, plus vraisemblable
d’ailleurs, nous avons un idéogramme qui entre dans la composition de noms théophores h
lepoque des rois d’Ur (Schrader, Monatsbcriclite d. kônigl. prcuss. A/,, d. Wisscns. ~tt
Berlin , 1879, p. 291. — Thureau-Dangin. RTC, n” 431. — Cf. ISA, p. 288-9 : Gimil-
Sin h) et Ibi-Sin 6) ) et qui cache le nom du dieu de Gishu, la cité rivale de Sirpurla
(Thureau-Dangin, ISA, p. 63).
12
MUSÉE GUIMET
pattes antérieures sur le dos du taureau. Derrière lui, Ea-bani, de prolil à
gauche, la tête de face, semble le saisir par la crinière et par la queue.
Près du personnage nu, un taureau à face humaine, dressé, de profil à
droite.
Dans le champ, devant Ea-bani, en bas, une masse d’armes (?); devant
le taureau à face humaine, en bas, un scorpion.
Haut., 24 mm.; diam., 15 mm.
PI. II, fig. 21.
Moulages
52.
— Guimet, 18.
60.
— Louvre ?
53.
— Louvre.
61.
— Louvre'?
54.
— de Luynes, 432.
62.
— Guimet, 21.
55.
— Guimet, 19.
63.
— La Haye, 6.
56.
— La Haye, 9.
64.
— La Haye, 2.
57.
— La Haye, 10.
65.
— Musée britannique(G////>?., I, lig.57)
58.
— Guimet, 20.
66.
— La Haye, 1.
59.
— Louvre.
DIVINITÉS
Parmi les divinités qui ligurent sur les cylindres, il en est qui sont
caractérisées par un objet qu’elles tiennent, un ornement ou un symbole.
D’autres ne présentent aucun indice qui permette de les distinguer. Nous
grouperons ici les intailles où sont représentées ces divinités indéterminées.
22. — Personnage assis de profil à gauche sur un siège cubique. De la
main droite il saisit et abaisse vers sa figure une tige qui sort d’un vase posé
à terre devant lui.
De l’autre côté du vase dont la forme est celle du vase d’argent d’Ente-
mena\ un personnage court vêtu, de profil à droite, étend le bras gauche.
Devant le personnage assis, un objet indéterminable. Derrière lui, en
haut, peut-être une tête de bœuf de profil : en bas, un objet formé de trois
angles adjacents, l’un des côtés s’élève verticalement puis se courbe à
droite.
Un ornement, en forme d’échelle verticale à six barreaux, complète la
décoration du cylindre1 2 * * 5.
Haut., 19 mm.; diam., 11 mm.
PI. II, fig. 22.
23. — Deux personnages assis de profil en face l’un de l’autre, une main
levée, l’autre ouverte la paume en haut à la hauteur de la poitrine. Celui de
droite, barbu, vêtu d’un châle à rayures verticales, est assis sur un siège en
forme d’X; derrière lui se dresse un arbre. Celui de gauche, imberbe, vêtu
1. Déc., pl. 43.
2. Ce cylindre a été par erreur placé dans la série des intailles de Sumer et d’Akuad.
Il appartient plus probablement à une autre région, peut-être à Chypre. Une scène ana-
logue se rencontre cependant sur des monuments suméro-akkadiens, par exemple sur les
cylindres 724l,is ( Glypt I, fig. 119) et 725 de la Bibliothèque nationale.
14
MUSÉE GUIMET
de kaunakès, est assis sur un siège cubique au côté quadrillé; devant lui, en
haut, le croissant; au milieu, un disque.
Entre eux un vase à panse sphérique surmontée d’un col évasé d’où
s’élèvent deux tiges entre lesquelles, en haut, une étoile à six branches.
A droite du vase, un personnage, le corps de face, la tcte de profil à
gauche, les mains à la poitrine; il paraît vêtu d’un châle serré à la ceinture.
Devant sa figure, un symbole, peut-être une étoile (!?).
Cylindre mutilé à la partie inférieure entre les personnages assis.
Haut., 36 mm.; diam., 23 mm.
PI. II, fig. 23.
24. — Deux divinités vêtues d’un long châle et coitîées de la tiare â
cornes, assises de profil en face l’une de l’autre, portent symétriquement
une main à la ceinture et de l’autre tiennent en avant un objet indiscernable.
Celle de droite est assise sur un tabouret dont le côté forme trois panneaux
superposés; c’est une déesse, car une longue tresse de cheveux tombe sur
son épaule. Près d’elle, dans le champ, un croissant. L’autre est assise sur
un siège cubique; dans le champ, près d'elle, une étoile â huit branches.
Entre les deux, un personnage debout, le corps de face, la tête et les
pieds de profil à droite, étend les deux mains et semble faire une libation
sur deux autels’ placés près de lui.
Haut., 14 mm. ; diam., 8 mm.
PI. II. fig. 24.
25. — Une divinité imberbe vêtue d'un long châle uni, les cheveux
relevés, et coiffée de la tiare à cornes. Assise, de profil â gauche, sur un siège
cubique, elle porte la main gauche à la ceinture et élève la main droite, de
profil, à la hauteur de sa figure.
Vis-à-vis d’elle, deux personnages vêtus de châles à rayures verticales
se tiennent debout, de profil à droite, la main droite à la ceinture, la main
gauche levée, de profil, à la hauteur de la figure.
Haut., 19 mm.; diam., 9 mm.
PI. II, fig. 25.
26. — Divinité vêtue d’un long châle, les cheveux en masse. Assise de
1. Comparer avec W. Hayes Ward, Altars and Sacrifices in the primitice Art of
Babylonia, fig. 1, 2 ët 3.
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
15
profil à gauche sur un siège cubique à petit dossier, elle porte la main
gauche à la ceinture et tend la droite vers une table, en forme d’X, surmontée
d’offrandes représentées par des lignes horizontales.
En face d’elle, un personnage aux longs cheveux, vêtu d’un long châle,
porte la main droite à la ceinture et élève la main gauche.
Dans le champ, au-dessus de la table d’offrandes, un croissant.
Haut., 23 mm. ; diam., 9 mm.
PI. II, fig. 26.
Moulages
67. — La Haye, 62.
68. — Louvre, 454.
69. — Guimet, 22.
70. — La Haye, 59.
71. — Louvre, 456.
72. — Guimet, 23.
73. — Guimet, 24.
74. - La Haye, 49.
75. - La Haye. 38.
76. — La Haye, 40.
77. — Guimet, 25.
78. — La Haye, 39.
79. — Guimet, 26.
LE DIEU AUX AILES DE FLAMMES
Cherchant à trouver sur les monuments de Sumer et d’Akkad la confir-
mation des données de la Bible, G.' Smith1 rapportait à l’épisode de la
Tour de Babel les cylindres où l’on voit un dieu entouré de flammes placé
en arrière d’une montagne près de laquelle se trouve presque toujours une
porte. Pour lui, la montagne représentait le monument construit par les
hommes et le dieu n’était autre que la divinité vengeresse qui avait arrêté
les travaux.
Menant 5 rejeta cette interprétation sans fondement : il crut, s’appuyant
sur le poème de la Descente d’Istar aux Enfers ', reconnaître une des sta-
tions que, d’après la légende babylonienne, le défunt doit faire à chacune
des sept portes du « pays d’où l’on ne revient pas ». Cette hypothèse ne put
s’appliquer à d’autres scènes où figure le même dieu. Par une comparaison
attentive, M. Heuzey 1 établit que le dieu aux ailes de flammes, c’est, en
général, Samas, le dieu-soleil; la découverte du Code de Hammurahi 5 est
venue confirmer cette induction : au sommet du monument le dieu Samas
dictant les lois au roi de Babylone est entouré des mêmes rayons (jue sur les
intailles.
Le dieu aux ailes de flammes paraît dès la première période dans le
champ d’un cylindre8. A l’époque de la domination d’Agadé, sur une em-
preinte7 du règne de Naram-Sin.il « franchit » un lion. Il figure aussi sur un
cachet de Lugal-usumgal, patesi de Sirpurla \ Un autre’, de la même
1. G. Smith. The chaldœan account of Gcnesis, p. 158-
2. Ghjpt ., I, p. 124-125.
3. P. Dhorme, Choix de textes, p. 326 et suiv.
4. L. Heuzey, Mi/thes chaldèens, Reçue archéologique, 1895.
5. Mémoires de la Délégation en Perse, IV, pl. 3.
6. Déc-, pl. 30.
7. Déc., p. 284.
8. Déc., p. 285.
9. Déc., p- 286.
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
17
époque, le montre, sur le point de franchir la montagne, recevant l’offrande
d’un chevreau.
Le cycle des représentations commence au lever du soleil, alors que le
dieu se dresse au-dessus de la montagne de l’Orient et s’apprête à franchir les
portes du ciel [80-83]: là, déjà, il reçoit les hommages de ses fidèles [87-90].
Puis, ce sont les luttes contre les mauvais esprits qui essaient d’entraver sa
course bienfaisante [86], surtout contre un dieu qui semble vouloir lui dé-
fendre l’approche d’une montagne, la montagne de l’Occident, derrière
laquelle, le soir venu, il commence à disparaître, tandis que les démons se
préparent à rôder'.
Mais Samas est surtout « le grand juge des deux et de la terre2 », le
dieu des oracles et de la divination. Certains sceaux le représentent aussi
saisissant Ea-bani par l’oreille et par la queue [86], ou le frappant d’un
coup de poignard3.
Sa fiancée, c’est Aia. Leurs noms sont souvent inscrits ensemble dans
les cartouches des cylindres. Elle est représentée, tout entourée de flammes,
sur une intaille inédite du Musée du Louvre.
27. — Un dieu vêtu d'un châle à rayures verticales serré à la ceinture,
coiffé de la tiare à cornes, les cheveux relevés en masse derrière la tête. De
ses bras s’échappent des gerbes de flammes. De profil à gauche, le pied
droit posé en avant sur une montagne, il porte la main gauche à la ceinture
et de la main droite tient une palme.
De chaque côté, une déesse tient des deux mains un des battants d’une
porte ouverte. Reconnaissables à la longue tresse de leurs cheveux, ces
déesses, vêtues et coiffées comme le dieu, retournent la tête en arrière.
Derrière elles s’élève un arbre.
Haut., 28 mm.; diam-, 17mm.
PI. II, fig. 27.
28. — Deux sujets. — Quatre personnages barbus, nus, le corps serré
par une ceinture, coiffés de la tiare à cornes.
Dans l’une des scènes, un dieu entouré de flammes, coiffé de la tiare à
1. L. Heuzey, Mythes chaldcens, fig. 8.
2. Code de Ilammurabi, verso, XXV11, 14 et suiv.
3. de Clercq, 181 his- Une scène analogue est figurée sur un cylindre inédit du Musée
du Louvre.
3
CYL. ORIENT.
18
MUSÉE GUIMET
cornes, de prolil à gauche, la tête retournée à droite, saisit, par la main
gauche et par la barbe qu’il tire violemment en haut, un personnage qui
tombe en arrière, le bras droit pendant.
L’autre scène est presque semblable : le dieu n’est pas entouré de
flammes et c’est sur une éminence que tombe l’autre personnage.
Cylindre brisé à la partie inférieure.
Haut., 17 mm.; diam., 10 mm.
PI. III, fig. 28.
29. — Un dieu barbu, les cheveux relevés en chignon, coiffé de la tiare
à cornes. Il est vêtu d’un châle à rayures verticales serré à la ceinture. Le
corps de face, la tête et les jambes de profil à gauche, il pose le pied droit
sur une éminence. De la main droite levée il tient devant lui une palme; la
main gauche abaissée s’appuie sur une masse d’armes. De chaque côté, des
flammes semblent sortir de ses bras.
Vers lui s’avance un personnage barbu, vêtu d’un châle à rayures ver-
ticales serré à la ceinture. De la main gauche ramenée à la ceinture, il tient
une sorte de bâton. De la droite il conduit par le poignet gauche un per-
sonnage barbu qui tient un chevreau sur son bras droit ; ce dernier est vêtu
du châle à franges.
Un quatrième personnage, vêtu du châle à franges, les cheveux relevés
en chignon comme les trois autres, porte la main droite à la ceinture et de
la gauche tient en avant un vase à anse.
Dans le champ, devant le dieu aux ailes de flammes, une masse d’armes;
devant le porteur de chevreau, en haut, une étoile à huit branches et, en
bas, un autel.
Collection de Morgan.
Haut., 33 mm.; diam., 19 mm.
PI. III, fig. 28.
Bibl. — de Morgan, Miss, scient, en Perse, IV, fig. 161, 7.
Moulages
80. — Louvre {Ghjpt. , I, fig. 67).
81. — La Haye, 57.
82- — Louvre, 540 {Ghjpt., I, fig. 71),
83. — Guimet, 27.
84. — Musée britannique.
85. — Guimet, 28.
86 — Musée britannique?
87. — La Haye, 56.
88. — Guimet, 29.
89. — Musée britannique.
90. — Louvre {Glypt., I, fig, 60). J
LE DIEU-SERPENT
Sur plusieurs cylindres figure un dieu barbu qui paraît assis, mais dont
le corps, à partir de la ceinture, est formé d’une longue queue de serpent
quatre fois repliée sur elle-même et se redressant en arrière.
La Bibliothèque nationale1 et la Collection de Clercq '2 possèdent cha-
cune une intaille de cette série; deux autres se trouvent au Musée du
Louvre.
Quant au dieu lui-même, c’est peut-être Siru, figuré sur tous les ku-
durru3 par un énorme serpent.
30. — Un dieu barbu, vêtu d’un châle couvrant l’épaule droite, les
cheveux relevés en masse, coiffé de la tiare à cornes. Il porte la main droite
à la ceinture ; la main gauche, en avant, tient une branche d’arbre. Il semble
assis, mais, en réalité, à partir de la ceinture la partie inférieure du corps
est remplacée par une queue de serpent qui forme quatre replis.
Devant lui est un trépied supportant un bassin d’où s’échappent des
flammes.
De l’autre côté du trépied, un personnage vêtu du châle à franges porte
la main gauche à la ceinture et élève la main droite à la hauteur de sa figure.
Derrière le dieu, un autre personnage, également vêtu du châle à franges,
se tient de profil, le poing droit sur la hanche.
Dans le champ, au-dessus du trépied, un croissant; derrière le person-
nage, une étoile à huit branches.
Haut,, 35 mm. ; diam., 22 mm.
PI. III, fig. 30.
Moulage
91. — Guimet, 30.
1. N* 718 ( Lajard , XLII, 13).
2. N* 141.
3. Mémoires do la Délégation en Perse, tomes I et VII.
LE RECTANGLE AILÉ
Lajard a publié deux cylindres', l’un de la Bibliothèque nationale [93J,
l’autre du Musée britannique, sur lesquels, devant une divinité assise, un
bovidé est couché de profil. Au-dessus de l’animal parait un grand rec-
tangle ailé assez semblable aux battants de porte qui figurent sur les in-
tailles du cycle du dieu aux ailes de flammes, mais qui, d’après L. Heuzey*,
pourrait être un trépied dont on verrait seulement deux montants. Le
même objet est encore figuré à la Bibliothèque nationale [95] entre deux
divinités assises.
31. — Divinité assise de profil à droite sur un siège cubique, les che-
veux relevés en masse. Vêtue de kaunakès, elle porte la main droite à la
ceinture et tient le bras gauche en avant, la main ouverte. Devant elle, un
taureau couché de profil, les cornes de face, la patte droite antérieure relevée
en avant. Au-dessus du taureau, un grand rectangle divisé en deux compar-
timents inégaux rappelle les portes qui figurent sur certains cylindres [par
exemple 27]. Ce rectangle est muni d’une paire d’ailes éployées.
Une corde sort de derrière le rectangle ; elle est tendue par un personnage
nu, genou gauche en terre, pied droit sur l’arrière-train du taureau. Ce per-
sonnage, barbu, la chevelure abondante, retourne la tête vers la droite. Il est
coiffé d’un bonnet plat ; il lève la main gauche derrière l’aile du rectangle. Soit
derrière lui, soit derrière la divinité, un palmier s’élève sur toute la hauteur
du cylindre.
Dans le champ, devant la déesse, en haut, une étoile à huit branches.
Haut., 31 mm. ; diam., 20 mm.
PI. III, fig. 31.
1. Lajard, XVI II, 1 et 2.
2. Déc., p. 296. Le Louvre possède trois cylindres de ce cycle; sur l'un d’eux, encore
inédit, la divinité assise est caractérisée par des ailes de flammes.
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
21
32. — Divinité assise de profil à droite sur un siège indiqué par une
série de longs traits horizontaux reliés à chaque extrémité à l’un des traits
voisins par une petite ligne verticale. Elle est vêtue d’un long châle et
coiffée de la tiare à cornes; ses cheveux semblent tressés. Elle porte la main
droite à la ceinture et de la main gauche tient un lien attaché au museau
d’un taureau couché de profil, les cornes de face, la patte droite antérieure
relevée en avant.
Au-dessus du taureau, un grand rectangle divisé en deux comparti-
ments et muni d’une paire d’ailes éployées. Un personnage debout, vêtu
d’un long châle serré à la ceinture, tient de la main droite le montant du
rectangle et de la main gauche saisit le taureau par la queue.
Haut., 21 mm. ; diam., 10 mm.
PL III, fig. 32.
Moulages
92. — Guimet, 31.
93. — Bibl. nat.,706 ( Glypt ., I, fig. 135).
94. Guimet. 32.
95. — Bibl. nat., 719 ( Lajard , LIV, 1).
MYTHES DIVERS
Sous ce titre nous réunissons un certain nombre de scènes dont le Musée
Guimet ne possède que des moulages; on y voit figurer le personnage
moitié homme et moitié oiseau [96-98] \ le dieu tenant le vase jaillissant
[99]’, une divinité tenant en main une branche d’arbre [100-102]1 2 3 4, un dieu
sur les épaules duquel sont deux têtes de lion [103], deux personnages assis
à droite et à gauche d’un arbre [104] *, les cueilleuses de dattes [106], une
scène de guerre [107] 5, un lion attaquant un taureau [108]
Moulages
96. - Bibl. nat., 722 ( Glypt ., I, fig. 61). 104
97. — Vienne (Glypt., I, fig. 62).
98. — La Haye, 47. 105
99. — Louvre (Glypt., pl. III, fig. 4). 106
100. — La Haye, 63. 107
101. — La Haye, 51.
102. — Bibl. nat.,946(G/;//>è, pl. II, fig- 5) 108
103. — La Haye, 50.
1. Le personnage moitié homme moitié oiseau serait, d’après Menant (Glypt., I, p. 107
et suiv.), le dieu Zu dont la légende raconte qu’il fut changé en oiseau. D’après d’autres
interprètes, ce serait l’âme humaine désincarnée (Thomas Tyler, The babylonian ideu oj
a disembodicd soûl, BOR, I, 1887, p. 55 et suiv. — H. Ward, Sonie babylonian cy-
linders, ibid., p. m et suiv.).
2. Le dieu tenant le vase jaillissant c’est, selon L. Heuzey (Le sceau de Goudca,
Rev. d’A., V, p. 131), le dieu Ea, seigneur de l’abîme. Sur une enveloppe inédite de l’épo-
que d’Ur, conservée à la Bibliothèque nationale, le vase jaillissant est tenu par une déesse;
ailleurs (cf. nos 64 et 70), par le héros Gilgames.
3. Cf. H- Ward, A yod of agriculture, AJ A, Il (1886), p. 261 et suiv.
4. Ce cylindre a été interprété par G. Smith comme représentant Adam et Eve au
paradis terrestre; cette opinion est certainement erronée (Cf. Glypt., I, p. 189).
5. Sceau de Ubil-Htar; époque de la domination d’Agadé.
. — Musée britannique (Glypt., pl. III,
fig. 5).
. — Louvre, 541.
. — La Haye, 55.
. — Musée britannique, 89137 (Glypt-,
pl. III, fig. 1).
. — Vienne (Lajard, XIX, 1).
LA VACHE SACRÉE
M. Sclieil a jadis publié l’empreinte d’un cylindre babylonien1 sur
lequel figurent une vache et un veau qui tette. La collection du Musée
Guimet possède un sujet qui se rapporte au même mythe. Il n’est peut-être
pas trop présomptueux de considérer la déesse figurée sur cette intaille
comme étant Ninharsag*, la mère des dieux1, dont rois et patesi disent,
qu’ils ont été nourris à son sein sacré4.
33. — Divinité assise de profil à gauche, la tète tournée à droite. Elle
porte la main gauche à la ceinture et de la main droite tient par un lien une
vache debout, de profil, les cornes de face, accompagnée d’un veau qui tette.
* Sur le dos de la vache, un emblème formé d’une tige surmontée d’un crois-
sant. Derrière elle, en haut, un scorpion; en bas, de profil à droite, un
oiseau au long cou, probablement une autruche.
Haut., 23 mm.; diam., 12 mm.
PI. III, fig. 33.
Bibl. — L. Delaporte, Notes de glyptique orientale, II, fig. 2, Recueil de tra-
vaux..., tome XXX, p. 227.
Moulage
109. — Guimet, 33.
1. V. Scheil, Notes d'épigraphie et d’archéologie assyriennes, XXXII, Recueil de tra-
vaux..., tome XX, p. 62.
2. Ninharsag signifie « la dame de la montagne ». Elle est citée après Anu et Enlil et
avant Enki (Statue de Gudea, ISA, 115).
3. Statue de Ur-Bau, patesi de Sirpula (ISA, 97).
4. Par exemple, Eannatum (ISA, 39), Entemena (ISA, 59), patesi de Sirpurla, et Lu-
galzaggisi, roi d’Uruk (ISA, 219).
LE SCORPION SACRÉ
Sur les kudurrn ' de l epoque kassite, le scorpion est l’emblème de la
déesse Isbara, dont le nom s’écrit d’ailleurs idéographiquement comme
celui du scorpion. Cet animal se rencontre très fréquemment dans le champ
des cjdindres.
Un autre emblème formé d’une tige surmontée d’une tête de lion est,
d’après le kudurru de Nazimaruttas1 2 3 4 5, le symbole de Meslamtaëa1, divinité
qui avait des temples à Sirpurla* et à Kutha5 à l’époque des rois d’Ur. On
plaçait son image comme amulette dans l’enceinte des maisons6. Un cylindre7
lui fut voué, ainsi qu’en témoigne l’inscription de douze cases gravée près
de la scène : « A Meslamtaëa, le roi bras droit de Sirpurla, pour la vie de
Dungi le mâle fort, roi d’Ur, Kilulla-guzala, fils d’Urbaga, a fabriqué (ce
1. Les kudurru sont des titres de propriété rédigés à l’époque où les kassites régnèrent
à Babylone (XVIIIe s. à XIVe s.); gravés sur d’énormes galets en pierre dure, ils sont à la
partie supérieure ornés d'emblèmes divers. Le plus anciennement connu est le Caillou
Michaux, conservé depuis 1802 à la Bibliothèque nationale. La plupart de ces documents
ont été trouvés à Suse par la Délégation en Perse (Cf. Mi-moires de la Délégation en Perse,
t. I et VIII).
2. Le kudurru de Nazimaruttas ( Mémoires de la Délégation en Perse, t. I et II) donne
une liste de 17 dieux auxquels correspondent 17 symboles, mais il est difficile de déterminer
d'une façon absolument certaine la correspondance entre les dieux nommés et les emblèmes.
Celui que l’on attribue croise mblahlement à Meslamtaëa (cf. H. Zimmern, Die Gôtter-
sgmbole des N azimaruttas- Kudurru, dans K. Frank, Bilder und Sgmbolc babglonisch-as-
sgrischcr Gôttcr, Leipzig cr Semitistische Studien, II, 2, p. 40), paraît être cette tige
recourbée, armée d’un tranchant convexe et surmontée d’une tête de lion, qui figure fré-
quemment dans le champ des cylindres à l’époque des rois d’Ur.
3. Meslamtaëa, c’est le dieu Nergal en tant que Seigneur de l’E-meslam, l’un des
temples de Kutha.
4. Brique de Gudea, patesi de Sirpurla (ISA, p. 199).
5. Copie d’une tablette de Dungi, roi d’Ur (ISA, p. 271).
6. IV R, 21 b, 22.
7. Musée britannique ( Glgpt ., L fig- 86).
CATALOGLE DES CYLINDRES ORIENTAUX
25
sceau). De ce sceau « Que mon roi, en son entendement bienveillant, vive! »
tel est le nom'. »
34. — Deux personnages debout, de face, leurs tètes de profil l’une
vers l’autre. Près de celui de gauche, l’arme symbolique à tranchant convexe
terminée par une tête de lion. Celui de droite élève la main gauche; près de
lui, un scorpion au-dessus duquel un emblème formé d’une tige divisée en
angle à la partie inférieure et surmontée d’un croissant.
Haut., 15 mm.; diam-. 7 mm.
PI. III, fig. 34.
Moulage
110. — Guimet, 34.
1. D’après ISA. p. 270.
CYL. ORIENT.
4
PRÉSENTA TIONS
Les Présentations sont des scènes religieuses où un personnage est mis
en rapport avec une divinité par l’intercession d’une autre divinité. Elles
paraissent s’être développées surtout à l’époque de la domination d’Ur.
Pour des raisons qui nous échappent, les graveurs ont indéfiniment repro-
duit les mêmes sujets sans grand souci de caractériser les dieux par des
symboles différents; aussi est-il préférable de les grouper par Cérémonies,
d’autant que souvent il est difficile de discerner quel objet le dieu principal
tient dans la main.
PREMIÈRE CÉRÉMONIE
La scène comporte essentiellement trois personnages : une divinité,
d'ordinaire assise de profil à gauche, vers laquelle s’avance une autre divinité
qui élève la main gauche de face et de la main droite conduit, en le tenant
par le poignet, un personnage imberbe, la tête rasée, la main droite élevée
devant sa figure [in].
Elle est représentée sur nombre de sceaux de l’époque d’Ur. Le plus
connu, c’est celui de Hashamer, patesi de Iskun-Sin, vassal de Ur-engur
père de Dungi'. Il comporte quatre personnages, comme celui d’un scribe
de Ugme patesi de Sirpurlab Citons encore ceux de Ur-DUN-PA-E3 et de Ur-
Nina1, contemporains de Dungi ; de Ab-ba, scribe de Gudea5; de Lu-an-
natum 6 et de Dug-X7, au temps de Gimil-Sin. Et, parmi ceux qui présentent
1. Musée britannique, 89126, Glypt., I, pl. IV, fig. 2. Cf. ISA , p. 268-9.
2. Louvre, AO. 3540, RTC, n° 259. Cf. ISA, p. 94-95.
3. Louvre, AO. 4198 (empreinte inédite). Fouilles du Commandant Cros à Telloh.
Cf. ISA, p. 278-9.
4. Louvre, AO. 3545.
5. Ward. D’après Price, Fout' babylonian seal Cylinders, AJSL, XX, p. 115.
6. Musée britannique, 91023, Glypt., I, fig. 75. Cf. ISA, p. 288-9.
7. Berlin, VAT. 697, Glypt., I, fig. 74. Cf. ISA, p. 288-9.
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
27
un intérêt particulier, ne faut-il pas signaler le cachet de Ur-nigin-gar \
scribe de Ur-lama patesi de Sirpurla, dont la divinité principale tient un
vase jaillissant au-dessus duquel un petit personnage debout, vêtu d’un
châle long, élève la main; ou encore, le cylindre de Lugal-me1 2, scribe de
Gudea, dont la divinité se tient debout; et plus que tout autre, le cachet
même du patesi Gudea3 4 : le dieu introducteur se trouve, contrairement à
l’usage général, caractérisé par un symbole, deux serpents qui s’élèvent au-
dessus de ses épaules. D’après M. Heuzey, c’est Ningiszida, le patron
personnel du patesi, qui présente son fidèle serviteur à un autre dieu, Ea,
caractérisé par les vases jaillissants qu’il tient dans chaque main ou qui
ornent le bord de son siège et lui servent de marchepied. La scène comporte
un quatrième personnage qui élève les deux mains : la parèdre de Ningis-
zida; elle est suivie d’un quadrupède fantastique à tête de serpent. Ce sujet
est le plus développé et le plus intéressant de la première cérémonie.
La divinité principale est coiffée de la tiare à cornes [Gudea] ou du
turban [Hashamer], vêtue le plus souvent de kaunakès. Son siège, un simple
tabouret cubique [112, 113, 115-118, 120, 122, 124, 120, 133, 135, 138Ms], un riche
fauteuil [119.134], ou le tabouret couvert de kaunakès [123]. La main gauche
est ramenée a la poitrine ; la main droite est étendue de face en avant [113-117]
ou tient un objet, vase [123-136] ou autre [137]. Quelquefois un animal sym-
bolique sert de marchepied'.
Les cylindres 139-144 (41) ont pour sujet la présentation à une divinité
debout.
L’autre divinité est vêtue de kaunakès, parfois du châle à franges. Elle
est toujours coiffée de la tiare multicorne.
Dans le champ, le croissant seul [113, 114, 115, 132, 134] ou surmonté du
disque [139] ; une tige courbée, armée d’un tranchant convexe et terminée
par une tète de lion [139]; une tige surmontée d’un globe [132] ; le petit per-
sonnage aux jambes arquées [133], la tête en bas [134] ; le vase [133, 135] et le
bâton de mesure [123, 135] ; le cercopithèque [133, 137] ; un oiseau à long col
1. Louvre, AO. 3548 et 3549. Cf. ISA, p. 210-1.
2. de Clercq, 84. Cf. ISA, p. 208-9.
3. Louvre, AO. 3541. Heuzey, Le sceau de Goudèa. Nouvelles recherches sur quelques
symboles chaldccns, Rec. d’A., V, 1902, p. 129-139. — Le même, Les deux dragons sa-
crés de Babglone et leur prototype chaldôen, Rec. d’A., VI, 1906, p. 95-104.
4. de Clercq, 106.
28
MUSÉE GUIMET
123, 124, 125] ; l’aigle héraldique [119, 144] Devant le dieu principal, un
serpent [120] ou une table d’offrandes [135] S’il y a un quatrième person-
nage, c’est une divinité qui élève les deux mains [Gudea, Hashamer] ;
Gilgames, les mains serrées contre la poitrine [123] ; Ea-bani tenant un em-
blème formé d’une tige surmontée d’un disque’
35. — Une divinité imberbe, aux longs cheveux relevés, vêtue de kau-
nakès et coiffée de la tiare à cornes. Elle est assise, de profil à gauche, sur
un siège cubique, les pieds posés sur un degré. Elle porte la main gauche à
la ceinture et tient la main droite étendue de face, en avant.
Vis-à-vis, de profil à droite, une divinité imberbe, aux longs cheveux
relevés, vêtue d'un châle à rayures verticales et coiffée de la tiare à cornes.
Elle élève la main gauche de face et de la main droite conduit, en le tenant
par Je poignet gauche, un personnage imberbe qui élève la main droite. Il
a la tête rasée et est vêtu du châle à franges.
Dans le champ, devant la divinité assise, le croissant.
Traces d’une inscription de deux lignes.
Haut., 25 mm.; diam., 14 mm.
PI. III, fig. 35.
36. — Une divinité imberbe, aux longs cheveux relevés, vêtue de kau-
nakès et coiffée de la tiare à cornes. Assise, de profil à gauche, sur un siège
à dossier recourbé, elle porte la main gauche à la ceinture et étend la main
droite en avant.
Vis-à-vis, de profil à droite, une divinité imberbe, aux longs cheveux
relevés, vêtue de kaunakès et coiffée de la tiare à cornes. Elle élève la main
gauche de face à la hauteur de sa figure et de la main droite conduit, en le te-
nant par le poignet gauche, un personnage qui élève la main droite de profil.
Dans le champ, devant la divinité assise, en haut, le croissant.
Une inscription d’une ligne donne un nom divin :
d- en-zu. [le dieu] Enzu.
Ce cylindre est mutilé; il manque le bas du corps des deux premiers
personnages.
Haut., 22 mm.; diam. 10 mm.
PI. III, fig. 36.
1. de Clercq, 112.
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
29
37. — Une divinité imberbe, aux longs cheveux relevés, coiffée de la
tiare à cornes. Assise, de profil à gauche, elle porte la main gauche à la cein-
ture et tient la main droite étendue ouverte en avant. Son poignet droit est
orné d’un bracelet.
Vis-à-vis, de profil à droite, une divinité imberbe, aux longs cheveux
relevés, vêtue de kaunakès et coiffée de la tiare à cornes. Elle élève la main
gauche et de la main droite conduit, en le tenant par le poignet gauche, un
personnage imberbe qui élève la main droite. Ses cheveux courts sont soi-
gneusement ondulés et il est vêtu du châle à franges.
Dans le champ devant la divinité asssise, en haut, le croissant ; au milieu,
le vase strié ; entre les deux autres personnages, en bas, le bâton de mesure.
Derrière la divinité assise, un chien passant à gauche, la queue relevée.
Au-dessus de lui, un cartouche de deux lignes dans lequel on lit :
d- babbar, [le dieu] Babbar;
d- a-a. [la déesse] Aia.
Haut., 25 mm.; diam., 14 mm.
PI. III, ffg. 37.
38. — Un dieu à longue barbe, vêtu d’un châle orné et coiffé du tur-
ban. Assis, de profil à gauche, sur un tabouret couvert de kaunakès, il
porte la main gauche à la ceinture et de la droite tient en avant un petit vase.
Vis-à-vis, de profil à droite, une divinité imberbe, vêtue du châle à
rayures verticales et coiffée de la tiare à cornes. Elle élève la main gauche
et de la main droite conduit, en le tenant par le poignet gauche, un person-
nage barbu qui élève la main droite. Ses cheveux courts sont soigneu-
sement ondulés et il est vêtu du châle à franges.
Dans le champ, devant le dieu assis, en haut, un croissant (dont la ma-
jeure partie a disparu par mutilation du cylindre) ; au milieu, passant à
droite, un oiseau. Entre les deux autres personnages, en haut, le vase strié ;
en bas, le bâton de mesure.
Le sujet comporte encore un Gilgames nu, le haut du corps de face,
les jambes de profil à droite ; il tient les mains serrées contre sa poitrine.
Une inscription de deux lignes donne le nom du possesseur.
Ur-d nanna(r) Ur-Nannar,
dumu lù-d- immer. 5 fils de Lu-Immer.
Haut., 30 mm.; diam., 16 mm.
PL III. fig. 38.
30
MUSÉE GUIMET
39. — Un dieu vêtu d’un châle orné, les cheveux courts soigneusement
ondulés. Assis, de profil à gauche, sur un siège à dossier, il porte la main
gauche à la ceinture et de la main droite tient en avant un petit vase.
Vis-à-vis, de profil à droite, une divinité imberbe, vêtue d'un châle à
rayures verticales, élève la main gauche de face et de la main droite conduit,
en le tenant par le poignet gauche, un personnage imberbe qui élève
la main droite. Ses cheveux courts sont soigneusement ondulés et il est
vêtu du châle à franges.
Dans le champ, devant la divinité assise, en haut, le croissant ; au
milieu, une étoile à huit branches. Derrière elle, sur une colonne, le petit
personnage aux jambes arquées, le corps de face, la figure de profil à droite,
porte la main gauche à la ceinture et élève la main droite. Entre les deux
autres personnages, en haut, le vase strié ; en bas, le bâton de mesure.
Haut., 16 mm.; diam., 9 mm.
PI. III, fig. 39.
40. — Un dieu à longue barbe, vêtu de kaunakès. Assis de profil à
gauche, il porte la main gauche à la ceinture et de la droite tient en avant
un objet.
Vis-à-vis, de profil à droite, une divinité vêtue de kaunakès. Elle élève
la main gauche et de la main droite conduit, en le tenant par le poignet
gauche, un personnage, vêtu du châle à franges, qui élève la main droite.
Dans le champ, devant le dieu assis, en haut, un croissant ; au milieu,
traces d’un objet. Derrière lui, en bas, un scorpion passant vers le haut ; en
liant, peut-être un oiseau à longues pattes.
Une inscription de deux lignes, presque effacée, donnait le nom du
possesseur et sa filiation.
Cylindre roulé.
Haut., 27 mm. ; diam., 15 mm.
Pi. III, fig. 40.
41. — Divinité de profil à gauche.
Vers elle s’avance un personnage, de profil à droite; il élève la main
gauche et de la main droite conduit, en le tenant par le poignet gauche, un
autre personnage, qui élève la main droite.
Derrière la divinité, un serpent dressé vers elle ; devant, un aigle aux
ailes éployées.
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
31
Haut., 20 mm.; diam., 10 mm.
PL III, fig. 41.
Moulages
111.
— Souby-Bey ( Gli/pt ., I, fig. 78).
129. —
112.
— Louvre?
130. —
Guimet, 39.
113.
— Guimet, 35.
131. —
Guimet, 40.
114.
— Louvre?
132. —
Louvre ?
115.
—
133. —
La Haye, 28.
116.
— Louvre?
134. -
La Haye, 29.
117.
— Guimet, 36.
135. -
118.
— Louvre?
136. —
119.
— La Haye, 26.
137. -
La Haye, 27.
120.
— Louvre ( Ghjpt ., I, fig. 77).
138. -
La Haye, 31.
121.
—
138 bL\
La Haye, 42.
122.
— Guimet, 37.
139. —
La Haye, 72.
123.
— Guimet, 38.
140. -
La Haye, 73.
124.
—
141. —
La Haye, 74.
125.
— Louvre ?
142. -
La Haye, 75.
126.
—
143. -
La Haye, 76.
127.
— La Haye, 32.
144. —
Guimet, 41.
128.
— La Haye, 30.
DEUXIÈME CÉRÉMONIE
La scène comporte parfois deux personnages1, presque toujours
trois : une divinité, d’ordinaire assise de profil à gauche, vis-à-vis de
laquelle se tiennent debout un personnage, les mains serrées l’une dans
l’autre dans la pose des statues de Gudea 2, et une divinité qui élève les
mains de face.
Ce sujet, comme le précédent, est traité à l’époque des rois d’Ur et
d’Isin, mais il présente moins de variété dans le costume des personnages.
Sous le règne de Dungi, il est gravé sur le sceau du scribe Ur-Pa[sag?] 3.
Arad-Nannar, sukkal-mah de Gimil-Sin, adopte la même scène4. Le sceau
1. de Clercq, 121.
2. Musée du Louvre, Cf. Dec., pl. 9 et suiv.
3. Dec., p. 308.
4. Louvre, AO. 2450, Déc ., p. 310.
32
MUSEE GUIMET
de Ur-Enlil 1 2 est plus intéressant : près du trône, décoré d’une tête d’animal,
se tient un lion accroupi et, derrière, un autre lion dressé tient un emblème
au-dessus duquel est gravé l’aigle léontocéphale. Citons encore le cylindre
du scribe Lu-Enlilla s, contemporain de Bur-Sin, roi d’Isin.
La divinité assise est presque toujours un dieu barbu, vêtu d’un châle
orné et coiffé du turban ; d’ordinaire, il tient un vase de la main droite ; son
siège, un tabouret à pieds droits réunis par des traverses, couvert de kau-
nakès et posé sur un degré.
Le second personnage est imberbe, la tête rasée, vêtu d'un châle â
franges. La divinité qui l’introduit est coiffée de la tiare multicorne et vêtue
de kaunakès.
Dans le champ on trouve le croissant seul [145, 148, etc], ou surmonté
d’un disque [153, 154, 155], la tige courbée armée d’un tranchant et surmontée
d’une tête de lion [150, 151 (42), 158 (44), 161] ; le petit personnage aux jambes
arquées [155, 156, 160, 161] ; le vase et le bâton de mesure [151 (42), 152, 153, etc.] ;
le cercopithèque [151 (42), 153, etc.] ; le bâton recourbé [161] — S’il y a un
quatrième personnage, il est placé derrière la divinité principale et élève
une main [156], ou porte le sceau â anse et présente le cornet [158 (44)] ; ou
bien, placé derrière la divinité qui élève les deux mains, c’est Ea-bani
tenant un emblème3 ou luttant avec un lion4; Gilgames, combattant le tau-
reau [162]: un homme vêtu d’un châle court, la main élevée5
42. — Un dieu à longue barbe, vêtu d’un châle orné et coiffé du turban.
Il est assis de profil à gauche sur un tabouret couvert de kaunakès et pose
les pieds sur un degré dont le côté est formé de deux panneaux. Il porte
la main gauche à la ceinture et de la droite tient en avant un petit vase. Il
a un bracelet au poignet droit.
Vis-à-vis, un personnage vêtu du châle orné, les deux mains serrées
l’une dans l’autre, le corps de face, la tête de profil à droite.
Derrière lui, de profil à droite, une divinité imberbe élève les deux
mains. Elle est vêtue de kaunakès, les cheveux longs relevés et coiffée de la
1. Déc., p. 309.
2. Berlin, VA. 2720, Lehmann, Ein Siegelcylinder Kônig Bur-Sin’s von fsin, Bci-
tràgc zur Assyriologic, II, p. 590.
3. Bibl. nat., 761.
4. de Clercq, 135.
5. Bibl. nat., 742.
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
33
tiare multicorne; des bracelets ornent ses poignets; le long de son dos, une
ligne.
Dans le champ, devant le dieu assis, en haut, un croissant ; en bas, un
cercopithèque de profil à gauche. Derrière lui, le symbole formé d’une
longue tige courbée, armée d’un tranchant et surmontée d’une tète de lion.
Entre les deux autres personnages, en haut, le vase strié ; en bas, le bâton
de mesure.
Ligne de terre.
. Une inscription de deux lignes se lit :
d- babbar [le dieu] Babbar.
d- a-a. [la déesse] Aia.
Haut., 28 mm. ; diam., 17 mm.
PI. IV, fig. 42.
43. — Un dieu à longue barbe, vêtu d’un châle orné et coiffé du turban.
Assis de profil à gauche sur un tabouret recouvert de kaunakès, les pieds
posés sur un degré, il porte la main gauche à la ceinture et de la main droite
tient en avant un petit vase.
Vis-à-vis, un personnage aux cheveux courts et ondulés, vêtu du châle
orné, les deux mains serrées l’une dans l’autre, le corps de face, la tète à droite.
Derrière lui, de profil à droite, une divinité imberbe élève les deux
mains. Elle est vêtue d’un châle à rayures verticales, les cheveux relevés, et
coiffée de la tiare multicorne. Ses poignets sont ornés de bracelets.
Dans le champ, devant le dieu assis, en haut, un croissant ; en bas, un
cercopithèque de profil à droite. Entre les deux autres personnages, en haut,
le vase strié ; en bas, le bâton de mesure.
Une inscription de deux lignes portait deux noms divins ; le cylindre
est mutilé et il ne reste que les signes déterminatifs
Haut-, 19 mm.; diam., 10 mm.
PI. IV, fig. 43.
44. — Un dieu à longue barbe, vêtu d’un châle orné et coiffé du
turban. Il est assis, de profil à gauche, sur un tabouret recouvert de kau-
nakès et pose les pieds sur un degré. Il porte la main gauche à la ceinture
et de la droite tient en avant un cornet.
Vis-à-vis, un personnage vêtu du châle orné, les deux mains serrées
l’une dans l’autre, la tête rasée, le corps de face, la figure de profil à droite.
5
CYL. ORIENT.
34
MUSÉE GUIMET
Derrière lui, de profil à droite, une divinité imberbe élève les deux
mains de face. Elle est vêtue de kaunakès, les cheveux longs relevés, et coiffée
de la tiare multicorne.
Derrière le dieu assis, l’emblème formé d’une tige recourbée, armée
d’un tranchant convexe et surmontée d’une tête de lion ; de profil à gauche,
un personnage nu, imberbe, la tête rasée, tient de la main droite un vase à
anse et de la main gauche présente un cornet.
Dans le champ, devant la divinité principale, en haut, le croissant sur-
monté d’un disque; au milieu, un quadrupède accroupi de profil à droite,
la tête surmontée d’une corne recourbée.
Haut., 25 mm.; diam., 13 mm.
PI. IV, fig. 44.
Moulages
145. —
154.
— La Haye, 35.
146.
155.
— Louvre, 542.
1-17. —
156.
— Bibl. uat., 789
148. —
157.
— Guimet, 43.
149. - La Haye, 33.
158.
— Guimet, 44.
150. —
159.
— Louvre, 543.
151. — Guimet, 42.
160.
—
152. - La Haye, 34.
161.
— La Haye, 36.
153. -
162.
—
AUTRES CÉRÉMONIES
Un certain nombre de scènes présentent une disposition nouvelle des
deux personnages qui se tiennent en présence du dieu. Voici encore, comme
dans la seconde cérémonie, un personnage dont les mains sont serrées l’une
dans l’autre; celui qui le présente élève la main droite [165 (45), 166 (46)] ;
ailleurs, l’un et l’autre élèvent une main [172 (47)], ou bien le second per-
sonnage élevant les deux mains, le premier en élève’ [180] ou abaisse [181]
une seule; enfin le cas se présente encore où le premier élevant une main,
le second a les mains serrées l’une dans l’autre [184 (52)].
Quant au dieu à qui se fait la présentation, il est tantôt assis [165, 166]
tenant en main un vase ou un cornet, tantôt il se tient debout, la main
abaissée, tenant un couteau-scie [183, 184] ou quelque autre emblème.
La plupart de ces intailles paraissent avoir été gravées à l’époque de la
première dynastie babylonienne.
45. — Un dieu à longue barbe, aux cheveux courts et ondulés, vêtu
d’un châle orné. Assis, de profil à gauche, sur un siège à panneaux dont les
montants sont recourbés, il porte la main gauche à la ceinture et de la droite
tient en avant un objet (effacé).
Vis-à-vis, un personnage aux cheveux courts et ondulés, vêtu du châle
à franges, les mains serrées l’une dans l’autre.
Derrière lui, de profil à droite, un personnage aux cheveux courts et
ondulés, également vêtu du châle à franges, porte la main gauche à la poi-
trine et élève la main droite.
Il est suivi d’un quadrupède ailé dressé de profil à droite; cet animal a
1. Ce geste est celui du roi Hammurabi en présence du dieu Samas qui lui dicte les
lois (Bis-relief gravé au sommet du Code). C’est aussi celui d’un personnage sur un sceau
de l'époque de Dungi, roi d’Ur (185).
36
MUSÉE GUIMET
la tête et les membres antérieurs d’un lion, la queue et les membres pos-
térieurs d’un aigle1; il semble tenir un emblème.
Haut., 23 mm.; diam., 13 mm.
PI. IV, fig. 45.
46. — Un dieu à longue barbe, coiffé du turban. Assis de profil à gauche
sur un tabouret recouvert de kaunakès, les pieds sur un degré, il porte la
main gauche à la poitrine et de la main droite tient en avant un objet trian-
gulaire.
Vis-à-vis de lui deux personnages : le premier a les mains serrées l’une
dans l’autre ; le second porte la main gauche à la ceinture, et élève la main
droite à la hauteur de la figure.
Derrière eux, nu ou peut-être vêtu d’un châle court, un personnage de
profil à droite porte sur l’épaule droite une arme recourbée; de la main
gauche il tient une palme (?).
Dans le champ, devant le dieu assis, en haut, un croissant surmonté
d’un disque dans lequel est inscrite une croix; en bas, le vase strié. Entre
les deux personnages suivants, en haut, deux globes; en bas, le bâton de
/ _
mesure. Devant le personnage nu, peut-être un cercopithèque de profil à
droite.
Haut., 28 mm.; diam., 12 mm.
PI. IV, fig. 46.
47. — Divinité aux cheveux courts et ondulés, vêtue de kaunakès.
Assise de profil à gauche sur un siège de kaunakès, elle porte la main gauche
à la ceinture et de la main droite tient en avant un objet indéterminable.
Vers elle s’avancent deux personnages : le premier, coiffé de la tiare à
cornes et vêtu de kaunakès; le second, les cheveux courts et ondulés, vêtu du
châle à franges. L’un et l’autre élèvent la main gauche.
Derrière eux, un dieu coiffé de la tiare multicorne et vêtu d’un châle
court, tient de la main droite une sorte de lance, de la main gauche une
foudre et le lien d’un taureau couché de profil à droite, les cornes de face,
au-dessous de lui*.
Dans le champ, devant la divinité assise, en haut, un croissant surmonté
d’un disque.
1. Cet être composite se retrouvera en Assyrie. Cf. n° 100.
2. Sur le dieu à la foudre, cf. n,s 81 et suiv.
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
37
Cylindre mutilé.
Haut. ,-21 mm.; diam., 10 mm.
PL IV, fig. 47.
48. — Une divinité imberbe, aux cheveux courts et ondulés, vêtue de
kaunakès. Assise de profil à gauche sur un tabouret recouvert de kaunakès,
elle tient en avant, de la main droite, un petit vase.
Vers elle s’avancent deux personnages ; le premier, vêtu de kaunakès,
coiffé de la tiare à cornes, les cheveux relevés, élève la main gauche de face;
le second, les cheveux courts et ondulés, vêtu du châle à franges, élève la
main droite de face.
Derrière eux, une ligne horizontale accompagnée à droite d’une sorte de
main placée verticalement. Au-dessous, un lion couché de profil à droite, la
queue relevée; au-dessus, un taureau de profil à droite, les cornes de face, la
queue dressée.
Dans le champ devant la divinité assise, en haut, un croissant surmonté
d’un disque dans lequel est inscrite une sorte de croix: près du disque, deux
mouches. Entre les deux autres personnages, en haut, une étoile à huit
branches.
Haut., 19 mm.; diam., 11 mm.
PL IV, fig. 48.
49. — Même sujet que le précédent, mais les animaux se trouvent placés
devant les deux personnages debout et il n’y a aucun emblème dans le
champ, sauf l’étoile à huit branches placée derrière le taureau.
Haut., 17 mm. ; diam., 9 mm.
PL IV, fig. 49.
50. — Une divinité imberbe, aux cheveux courts et ondulés, vêtue de
kaunakès. Elle est assise, de profil à gauche, sur un siège de kaunakès. De
la main gauche elle tient en avant un petit objet.
Vers elle s’avancent trois personnages aux cheveux courts et ondulés,
vêtus de châles à rayures transversales. Ils portent la main gauche à la cein-
ture et élèvent la main droite.
Dans le champ, devant la divinité assise, en haut, un croissant surmonté
d’un disque.
Haut., 21 mm.; diam., 11 mm.
PL IV, fig. 50.
MUSÉE GUI MET
:I8
51. — Divinité de profil à gauche, coiffée de la tiare multicorne, vêtue
d’un châle à rayures verticales serré à la ceinture. Elle porte la main gauche
à la poitrine et tient le bras droit abaissé en avant.
Vis-à-vis d’elle, un personnage de profil à droite, vêtu d’un long châle,
la main gauche à la poitrine, la main droite élevée.
Entre eux, en haut, une tige surmontée d'un croissant; en bas, proba-
blement un aigle aux ailes éployées.
En dehors de la scène, un quadrupède accroupi, de profil à gauche, la
tête surmontée d’une haute tige incurvée formant corne; un serpent dressé;
une lance à manche court1 ; une autre tige surmontée d’une sorte de main. Ces
deux derniers symboles sont gravés sur un cartouche grossièrement effacé.
Haut., 21 mm.; diam., 10 mm.
PI. IV, fig. 51.
52. — Divinité de profil à gauche, coiffée de la tiare multicorne, vêtue
d’un long châle à rayures verticales laissant à découvert la jambe droite
posée en avant sur un escabeau (?). Elle porte la main gauche à la poitrine et
tient le bras droit abaissé en avant.
Vis-à-vis d’elle, de profil à droite, un personnage coiffé du turban, vêtu
d’un long châle laissant à découvert la jambe gauche. Il porte la main gauche
à la ceinture et élève la main droite. Il est suivi d’un autre personnage, vêtu
d’un long châle, les mains serrées à la ceinture.
Devant la divinité, en haut, un emblème formé d’une tige surmontée
d’un croissant. Entre les deux autres personnages, en haut, le vase; en bas,
le bâton de mesure.
Une seconde scène comporte deux personnages : une divinité, de face,
coiffée de la tiare à cornes, vêtue de kaunakès, la main gauche à la ceinture,
la main droite étendue.
A gauche, un personnage, de profil à droite, coiffé du turban, vêtu d’un
long châle orné au bas, la main gauche à la ceinture, la main droite étendue
vers la divinité.
Devant lui, en bas, un bras gauche (?). En haut, derrière lui, la mouche.
Haut., 20 mm.; diam., 11 mm.
PI. IV, fig. 52.
1. Symbole du dieu Marduk.
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
39
Moulages
163.
— Louvre?
174.
164.
—
175.
165.
— Guimet, 45.
176.
166.
— Guimet, 46.
177.
167.
—
178.
168.
—
179.
169.
—
180.
170.
—
181.
171.
— La Haye, 79.
182.
172.
— Guimet, 47.
183.
173.
— Guimet, 48.
184.
Guimet, 49.
Guimet, 50.
La Haye, 53.
La Haye, 43.
Louvre, 552.
Guimet, 51.
Guimet, 52.
LE PALMIER SACRÉ
Sur deux cylindres1 qui, d'après leurs inscriptions, furent voués, l’un à
Meslamtaëa [185], l’autre à Nusku, « pour la vie de Dungi, le mâle fort, roi
d'Ur », la scène est caractérisée par la présence, devant le dieu principal,
d’un vase d’où s’élève une palme entre deux inflorescences. Le même objet
se retrouve sur deux intailles du Musée Guimet.
53. — Divinité de profil à gauche, la jambe droite en avant, le bras
gauche appuyé sur une arme courbe à tranchant convexe, la main droite
étendue ouverte en avant vers un vase d’où s’élève une palme entre deux
inflorescences.
Un personnage, vêtu de kaunakès, se tient debout près du vase, la main
droite à la poitrine, la main gauche levée tenant un objet peu visible, proba-
blement un vase à libations.
Derrière lui, une table aux pieds anguleux chargée d’offrandes que
présente un personnage vêtu du châle à franges, la main droite à la ceinture,
la main gauche levée.
Cylindre roulé.
Haut-, 20 mm.; diam., 11 mm.
PI. IV, fig. 53.
54. — Personnage barbu, les cheveux courts et ondulés, de profil â
gauche. Devant lui, un autre personnage, imberbe, les cheveux courts et
ondulés, vêtu du châle à franges, la main gauche â la ceinture; la main droite
levée tient un objet effacé, probablement un vase à libations, car le cylindre
porte encore deux petits traits semblables à ceux qui, d’ordinaire, repré-
1. Gh/pt., 1, fig. 86 et 87. Le premier appartient au Musée britannique, l’autre fait
partie de la Collection de Clercq (n° 86).
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
41
sentent le liquide. Entre eux, un grand vase d’où s’élève une palme entre
deux inflorescences.
Blntre le premier personnage et la palme, en haut, un oiseau à long col.
Haut., 18 mm.; diam., 9 mm.
PL IV, fig. 54.
Moulages
185. — Musée britannique ( Glypi ., I,
fig. 86).
185 La Haye, 23.
186. — Louvre, 449.
187. — Guimet, 53.
188. — Guimet, 54.
CYL- ORIENT.
6
DIVINITÉ AU COUTEAU-SCIE
Une divinité est représentée vêtue d’un châle à rayures verticales qui
laisse à découvert la jambe droite posée en avant sur un escabeau. De la
main droite abaissée elle tient un objet nommé par Menant1 le « Couteau
sacré », et qui paraît en effet formé d’une lame dentée comme une scie. La
nature de cet attribut n'est d’ailleurs pas encore déterminée.
Les sujets où figure cette divinité sont très variés : la voici, par exemple,
ayant en face d’elle une chimère [189] ou un personnage qui élève la main
droite [190, 191, 197(55), 198-200] et quelquefois est suivi d’un autre personnage
qui élève les deux mains [199] ou du personnage à la masse d’armes [200].
Plus souvent, la scène représente l’offrande du chevreau, cérémonie qui
d’ailleurs n’est pas spéciale à cette divinité [213, 214, 2l4,nq 267]. L’offrant —
parfois c’est Ea-bani [212] — est tantôt seul, tantôt accompagné d’une
déesse qui élève les deux mains [206-212^] ou les tient serrées l’une dans
l’autre [215 (60)].
Parfois, il y a une seconde scène [208 (58)] : Gilgames luttant avec Ea-
bani [207]; un lion [209] ou un être fantastique [212] attaquant un person-
nage...
55. — Un dieu barbu, coiffé de la tiare à cornes, les cheveux serrés
derrière la tête; la main droite abaissée en avant tient un couteau-scie; la
main gauche est ramenée à la ceinture. Il est vêtu d’un châle à rayures ver-
ticales, serré à la ceinture, laissant à découvert la jambe droite tendue en
avant et posée sur un escabeau (?).
Devant lui, de profil à droite, un personnage imberbe, aux cheveux
courts et ondulés, vêtu du châle à franges, porte la main gauche à la ceinture
et élève la. main droite. Il est suivi d’une divinité vêtue de kaunakès et coiffée
de la tiare multicorne, les deux mains élevées de face.
1. Ghjpt , I, p. 146.
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
43
Dans le champ, devant le dieu, en haut, un croissant surmonté d’un
disque dans lequel est inscrite une étoile à quatre branches ; en bas, une tête
de profil à droite. Entre les deux autres personnages, en haut, un vase; en
bas, le bâton de mesure.
Collection de Morgan.
Haut., 25 mm.; diain., 13 mm.
PI. IV, fig. 55.
Bibl. — de Morgan, Miss, scient, en Perse, IV, fig. 162, 3.
56. — Debout, de profil à gauche, une divinité vêtue d’un châle à
rayures verticales serré à la ceinture et coiffée de la tiare multicorne, le pied
droit sur un escabeau (?). Elle porte la main gauche à la poitrine; la main
droite abaissée tient un couteau-scie.
Vis-à-vis un personnage, coiffé du turban et vêtu d’un châle laissant
à découvert la jambe gauche, présente un chevreau qu’il tient sur le bras
gauche.
Derrière lui, une divinité vêtue de kaunakès, coiffée de la tiare multi-
corne, les mains serrées à la poitrine.
Une inscription de deux lignes donne deux noms divins ;
Cylindre mutilé : il manque le pied droit de la divinité principale et l’objet sur
lequel il est posé.
Haut., 27 mm.; diam-, 15 mm.
PI. IV, fig. 56.
57. — Une divinité debout, de profil à gauche, le pied droit posé sur
un escabeau. Vêtue d’un châle à rayures verticales laissant à découvert la
jambe droite, elle est coiffée de la tiare multicorne. La main gauche est
ramenée à la poitrine; la main droite abaissée tient un couteau-scie.
Un personnage, barbu, coiffé du turban, vêtu d’un châle orné laissant
à découvert la jambe gauche, lui présente un chevreau qu’il tient sur le bras
gauche.
Derrière lui, les deux mains élevées, une divinité vêtue de kaunakès,
coiffée de la tiare multicorne.
Dans le champ, devant la divinité principale, en haut, un croissant sur-
d- en-ki
d- dam-gal-nun-na.
[le dieu] Enki ;
[la déesse] Damgalnunna.
44
MI SEE GUIMET
monté d’un disque ; en bas, accroupi de profil à droite, un animal sur la tête
duquel s’élève une tige recourbée. Entre les deux autres personnages, en
haut, un vase strié; en bas, le bâton de mesure.
Une inscription de deux lignes se lit :
ilu EN-LIL-is-me-a-ni Enlil-ismeani,
arad ilu Nin-si-an-na. serviteur de [la déesse] Nin-sianna.
Haut-, 24 mm.; diam., 15 mm.
PI. IV, fig. 57.
58. — Deux sujets. — Un dieu barbu, vêtu d’un châle à rayures verti-
cales, coiffé de la tiare multicorne. Le corps de face, la tête et les jambes de
profil à gauche, le pied droit posé en avant sur un escabeau, il porte la main
gauche à la poitrine, et de la main droite légèrement avancée tient un cou-
teau-scie.
Vis-à-vis, un personnage barbu, coiffé du turban, vêtu d’un châle orné,
présente un chevreau qu’il tient sur le bras gauche.
Il est suivi d’une divinité vêtue de kaunakès et coiffée de la tiare mul-
ticorne, qui élève les deux mains. Ses poignets sont ornés de bracelets.
Dans le champ, devant le dieu, traces d’un croissant surmonté d’un
disque.
Dans la seconde scène, une déesse vêtue d’un châle à rayures verticales
et coiffée de la tiare multicorne, le corps de face, la tête et les jambes de
profil à gauche, pose le pied droit en avant sur un lion couché. Elle porte la
main droite à la poitrine et de sa main gauche abaissée s’appuie sur une
arme courbe à tranchant convexe.
En face d’elle, debout sur une estrade et de profil à droite, un personnage,
vêtu d’un châle court et la tête rasée, tient de la main gauche un vase à anse
et de la main droite présente un cornet.
Haut., 22 mm. ; diam., 12 mm.
PI. IV, fig. 58.
59. — Dieu barbu, coiffé de la tiare multicorne, vêtu d’un châle à
rayures verticales laissant à découvert la jambe droite posée sur un escabeau.
De profil à gauche, il porte la main gauche à la poitrine et de la main droite
abaissée tient un couteau-scie. Dans le champ, le croissant.
Vis-à-vis de lui, un personnage court vêtu, une mèche de cheveux sur
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
45
le front, tient de la main gauche un vase à anse et de la main droite présente
un cornet.
Une seconde scène représente un bouquetin de profil à droite, accroupi
sur une éminence, la tête retournée en arrière vers un lion dressé, la queue
relevée, qui s’apprête à le dévorer.
Haut., 21 mm; diam., 10 mm.
PL IV, fig. 59.
60. — Dieu coiffé de la tiare multicorne, vêtu d’un cliàle à rayures
verticales serré à la ceinture, laissant à découvert la jambe droite posée en
avant sur un escabeau (?). De profil à gauche, il porte la main gauche à la
ceinture et de la main droite abaissée tient une couronne.
Un personnage lui présente un chevreau qu’il porte sur le bras gauche.
Il est coiffé du turban et vêtu d’un long châle au bord arrondi laissant à
découvert la jambe gauche.
Derrière lui, la tète de profil à droite, un personnage imberbe, coiffé de
la tiare à cornes, vêtu de kaunakès-, les mains serrées l’une dans l’autre.
Derrière le dieu, une déesse aux longs cheveux tombant sur ses épaules,
coiffée de la tiare à cornes, vêtue de kaunakès; elle étend la main droite, de
face, à la hauteur de l’épaule. Son poignet est orné de bracelets.
Dans le champ, devant le dieu, un croissant surmonté d’un disque dans
lequel sont inscrits des traits se coupant à angles droits. Entre lui et la déesse,
en haut, la mouche; en bas, une foudre à deux branches. Derrière la déesse,
une étoile à huit branches. Entre les deux autres personnages, le vase strié
et le bâton de mesure.
Haut., 22 mm.; diam., 11 mm.
PI. IV, fig. 60.
Moulages
189. — La Haye, 125.
190. — La Haye, 71.
191. — Mus. britan., ( Ghjpt ., pi. IV, 5).
192. — Louvre ?
193. -
194. -
195. — La Haye, 70.
196. — La Haye, 85.
197. — Guimet, 55.
198. — La Haye, 80.
199. — La Haye, 78.
200. — La Haye, 89.
MUSÉE G U IM ET
46
201. — Louvre, 549.
202. — Vienne (Cul/., 137).
203. — Vienne (Lajard, pl. XXXVII, 1).
204. — Musée britannique.
205. — Guimet, 56
206. — Guimet, 57.
207. — La Haye, 68.
208. — Guimet, 58.
209. — Louvre (Glapi-, I, fig. 91).
209 bü>. Musée britannique.
210. — Mus. britan.(G^»L,pl. IV, fig. 4)
211. — La Haye. 65.
212. -
213. — Mus. britan. (Glypt., pi. IV, fig. 3)
214. — La Haye, 67.
214 his. de Clercq, 83.
215. — Guimet, 59.
216. — Guimet, 60.
PERSONNAGE A LA MASSE DA RM ES
Sur un grand nombre de cylindres babyloniens figure un personnage
barbu, coiffé du turban et vêtu d’un châle court retombant en pointe à la
hauteur des genoux. Le plus souvent, son bras droit pend naturellement le
long du corps et la main gauche, ramenée à la ceinture, tient une masse
d’armes.
Dans le Catalogue du Cabinet de La Haye, Menant le considère comme
un guerrier tenant une épée' ; plus tard, dans la Glyptique* , jl modifie son
opinion et groupe les intailles où paraît le Personnage à la masse d’armes
dans la série des « sacrifices humains ». De fait, son rôle est tantôt secon-
daire, tantôt principal, sans que l’on ait pu déterminer quel être divin ou
divinisé le remplit1 2 3.
Le voici, par exemple, en présence de la divinité qui tient en main un
couteau-scie [219, 220], d’un dieu caractérisé par un bâton et un anneau [223]
qu’il tient à la main droite, ou d’un personnage court vêtu, la main gauche
étendue [222].
Bien plus nombreuses sont les intailles sur lesquelles est gravée la
scène ou le personnage à la masse d’armes est en présence de la déesse
vêtue de kaunakès, les deux mains élevées parallèlement l’une à l’autre
[229-257]. Dans le champ, une grande variété de symboles : le croissant seul
[221, 228, 236, 238, 248, 253,262(67), 263, 264] OU surmonté du disque [217, 220, 223,
224, 234, 237, 241, 245, 246, 250]; une lance à manche long [226] ou court [237, 239,
248]; l’arme courbe à tranchant convexe, surmontée d’une tète de lion [244,
245, 251, 252] ; l’emblème formé d’une tige striée, surmontée d’une masse qu’ac-
compagnent deux armes courbes à tranchant convexe terminées chacune par
1. P. 8.
2. P. 150-158.
3. D'après M. I. Price (AJ SL, XX, p. 110) et D. Lyon ( JAOS , XXVII, p. 138), ce
serait Ramman le dieu de l’atmosphère.
48
MUSÉE GUIMET
une tête de lion [25ti, 259] ; une tige engagée à la partie inférieure dans un
angle [239] et surmontée d’un croissant [239, 252]; une tête de face [246]; la
foudre [251]; le bâton recourbé [251, 253]; un animal [245] surmonté du double
bâton recourbé [243]; le cercopithèque [217, 262(84), 264]; le petit personnage
aux jambes arquées [233, 243, 251, 262 (67); deux petits personnages portant le
vase à anse et le cornet [240]; le vase et le bâton de mesure [218, 222, 223, 237]...
Soit dans le champ, soit en dehors de la scène, la femme nue [219(61), 220,
221. 228, 239, 247, 248, 250, 251, 257, 263, 264] élevant une main [238]. En dehors de
la scène, un personnage vêtu d’un châle long, la tête à droite [249]; un double
groupe : en haut, deux personnages aux jambes arquées, à droite et à gauche
d’une foudre; en bas, deux femmes nues ayant chacune â sa gauche l’arme
courbe à tranchant convexe terminée par une tête de lion [251].
Une disposition analogue des accessoires se retrouve avec la scène plus
compliquée où le personnage à la masse d’armes figure entre deux divinités
[253-258] : ici [254 (63)] quatre personnages s’opposent deux âdeux par la tête;
là [256], par les pieds, la femme nue et un personnage vêtu d’un châle long.
Ailleurs [258 (64,)], Gilgames tenant le vase jaillissant.
Le personnage à la masse d’armes, que nous retrouverons en présence
de la Déesse guerrière, se montre parfois au milieu de l’action; il brandit
son arme et se prépare à frapper un être divin ou humain qui fléchit le
genou et élève la main pour protéger son visage ou implorer miséricorde
[260(65)].
61. — Debout, la tète et les jambes de profil à gauche, une divinité
vêtue d’un châle à rayures verticales serré à la ceinture, le pied droit sur un
escabeau, porte la main gauche à la ceinture et de la main droite abaissée
tient un couteau-scie.
Vis-à-vis d’elle, un personnage à la barbe en éventail, coiffé du turban,
vêtu d’un châle court serré à la ceinture et retombant en pointe à la hauteur
des genoux; son bras droit tombe naturellement; la main droite ramenée à
la ceinture tient une masse d’armes.
Derrière lui, de face, une femme nue, les mains serrées l’une dans
l’autre, les cheveux tombant en masse sur ses épaules de chaque côté de sa
figure.
Haut., 20 mm.; diam., 10 mm.
PI. IV, fig. 61.
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
49
62. — Scène analogue. Derrière le personnage à la masse d’armes, au
lieu de la femme nue, une divinité, de profil à droite, vêtue de kaunakès et
coiffée de la tiare multicorne, élève les deux mains.
Le sujet se complète du croissant posé dans le champ devant la divinité
principale et d’une lance (?) à long manche dressée en dehors de la scène.
Haut., 18 mm.; diam., 9 mm.
PL IV, fig. 62.
63. — Personnage à la barbe en éventail, coiffé du turban, vêtu d’un
châle court serré à la ceinture et retombant en pointe à la hauteur des ge-
noux. De profil à droite, de la main gauche ramenée à la ceinture il tient
une masse d’armes ; son bras droit tombe naturellement.
Devant et derrière lui, se faisant face, deux divinités, vêtues de kau-
nakès et coiffées de la tiare multicorne, élèvent les deux mains.
Quatre petits personnages, opposés deux à deux par la tête : ceux du
bas se tiennent une main et de l’autre se saisissent le pied replié à la hau-
teur du genou; ceux du haut se tiennent également une main et portent
l’autre à la ceinture.
Haut., 27 mm.; diam-, 14 mm.
PL V, fig. 63.
64. — Personnage à la barbe en éventail, coiffé du turban et vêtu d’un
châle court serré à la ceinture et retombant en pointe à la hauteur des ge-
noux. Son bras droit tombe naturellement; de la main gauche ramenée à la
ceinture il tient une masse d’armes.
A droite, une divinité élève les deux mains. Elle est de profil à gauche,
coiffée de la tiare multicorne et vêtue de kaunakès.
A gauche, une divinité, vêtue d’un châle à franges et coiffée de la tiare
multicorne, porte la main droite à la ceinture et de la main gauche tient en
avant un emblème formé d’une tige surmontée d’un croissant.
Gilgames, le corps de profil à gauche, la tête de face, tient serré contre
sa poitrine un vase d’où s'échappent deux flots qui retombent en ondulant
dans deux vases semblables posés à terre.
Haut., 20 mm. ; diam., 10 mm.
PL V, fig. 64.
65. — Une divinité vêtue de kaunakès, les cheveux relevés, coiffée de
7
CYL. ORIENT.
50
20 USÉE GUIMET
la tiare multicorne. Assise de profil à gauche, la main gauche à la ceinture,
elle tient devant elle, de la main droite, un objet formé d’une longue tige
brisée vers le bas et terminée en haut par un symbole effacé.
De profil à droite, un personnage coiffé du turban, vêtu d’un châle court
serré à la ceinture et retombant en pointe à la hauteur des genoux. Son bras
droit tombe naturellement; de la main gauche, ramenée à la ceinture, il
tient une masse d’armes.
En face de lui, de profil à gauche, une divinité vêtue de kaunakès, les
cheveux serrés, coiffée de la tiare multicorne. Elle élève les deux mains.
Derrière le personnage à la masse d’armes, un autre personnage, court
vêtu, coiffé du turban. De profil à droite, il porte la main droite à la poitrine
et tient la main gauche en avant, à la hauteur de son épaule, le pouce op-
posé aux autres doigts.
Dans le champ devant la divinité assise, en haut, une foudre. Devant le
personnage à la masse d’armes, en haut, le croissant surmonté d’un disque;
en bas, un emblème sur une tige. Derrière lui, en haut, un objet effacé; en
bas, un bâton recourbé.
Collection de Morgan.
Haut-, 22 mm.; diam., 10 mm.
PI. V, fig. 65.
Bibl. — de Morgan, Miss, scient, en Perse , IV, fig. 161, 2.
66'. — Deux lions dressés et croisés attaquent chacun un bouquetin
dressé en face de lui.
Un personnage de profil à droite, coiffé du turban, vêtu d’un châle court
qui retombe en pointe à la hauteur des genoux, tient de la main gauche une
masse d’armes et de la main droite en brandit une autre au-dessus de sa
tête. Il s’apprête à frapper un personnage nu, de profil à droite, genou droit
en terre, qui retourne la tête et lève le bras droit pour se protéger ou im-
plorer son pardon.
Au-dessus du premier groupe, deux lions couchés de profil à droite et
à gauche d’un animal accroupi.
Un bouquetin, la patte droite levée, la tête retournée en arrière, est
couché de profil à droite, au-dessus du personnage qui fléchit le genou.
1. Un sujet analogue est imprimé sur une enveloppe inédite de la première dynastie
de Babylone (Musée du Louvre, AO. 1648 A).
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
51
Haut., 23 mm.; diam., 13 mm.
PL V, flg. 66.
67. — Trois personnages de prolil à droite. Le premier, vêtu d’un long
châle, les cheveux longs, porte la main droite à la ceinture et élève la main
gauche de face. Le second, vêtu d’un châle à franges et à rayures verticales,
tient ses deux mains serrées l’une dans l’autre. Le troisième, coiffé du
turban, est vêtu d’un châle court; son bras droit tombe naturellement et de
la main gauche ramenée à la poitrine il tient une masse d’armes.
Devant le premier personnage, en haut, un croissant ; en bas, le corps
de face et la tête de profil à gauche, un petit personnage nu, imberbe, les
jambes arquées, la main gauche à la ceinture, la main droite élevée.
Entre le premier et le second personnages, en haut, une tète de profil à
droite, les cheveux hirsutes; au milieu, la mouche; en bas, un cercopithèque
de profil à gauche. Derrière le second personnage, en haut, le vase strié;
en bas, le bâton de mesure
Haut., 16 mm ; diam., 8 mm.
PL VI, fig. 67.
Moulages
217.
— La Haye, 103.
232.
—
218.
— Louvre ('?).
233.
— La Haye, 94.
219.
— Guimet, 61.
234.
— La Haye, 96.
220.
— La Haye, 121.
235.
—
221.
—
236.
— La Haye, 83.
222.
—
237.
— La Haye, 115.
223.
— Louvre (?).
238.
- La Haye, 118.
224.
— Louvre, 550.
239.
—
225.
— La Haye, 87.
240.
— La Haye, 97.
226.
— Guimet, 62.
241.
— La Haye, 93.
227.
— Musée britannique.
242.
— - Vienne ( Cullimore , 136)
228.
— Louvre, 544.
243.
— Louvre, 548.
229.
—
244.
— La Haye, 95.
230.
—
245.
— Louvre, 547.
231.
— La Haye, 92.
246.
— Louvre, 546.
52
MUSÉE GUIMET
247. — La Haye, 116.
248. - La Haye, 120.
249. -
250. -
251. —
252. — Louvre ( Glypt fig. 131, p.
253. — La Haye, 98.
254. — Guimet, 63.
255. — Vienne (CulL, 194).
256. —
257. —
258. — Guimet, 64.
259. — Louvre, 486.
260. — Guimet, 65.
202). 261. — Guimet, 66.
262. — Guimet, 67.
263. -
264. -
DÉESSE GUERRIÈRE
A l’époque babylonienne, une déesse, presque toujours reconnaissable à
de longs cheveux tressés qui tombent sur ses épaules, est représentée s’ap-
puyant de la main gauche sur une arme recourbée à tranchant convexe et
tenant de la main droite un sceptre assez semblable au symbole de Suqamuna
et Sumaliya, les dieux du combat 1 : il est formé d’une tige striée surmontée
d’une masse qu’accompagnent deux armes courbes à tranchant convexe ter-
minées chacune par une tête de lion. Coiffée de la tiare multicorne et vêtue
d’un châle à rayures verticales serré à la ceinture, cette déesse pose d’ordi-
naire le pied droit sur un lion couché. Sur ses épaules, des flèches et parfois
d’au,tres armes s’élèvent d'un carquois.
En face d’elle, le personnage à la masse d’armes [269, 270 (68), 271, 272
(69), 273 (70)], le porteur de chevreau [267, 268],... suivi d’une divinité qui élève
les deux mains [266, 267, 271, 272 (69), 273 (70), 274] ou les serre l’une dans l’autre
[268,270 ( 68)]. Gilgames parait quelquefois, les mains serrées sur la poitrine
[268] ou tenant le vase jaillissant [269, 273 ( 70)].
68. — Une déesse, de face, les pieds de profil à gauche ; celui de droite
posé sur un lion accroupi. Elle est coiffée de la tiare multicorne, vêtue
d’une tunique et d’un châle à rayures verticales serré à la ceinture. Sa
main gauche s’appuie sur une arme composée d’une tige dont l’extrémité
incurvée est garnie d’un tranchant convexe. La main droite levée tient un
lien attaché à la gueule du lion, une boucle et un sceptre formé d’une tige
striée surmontée d'une masse accompagnée de deux armes courbes à tran-
chant convexe terminées chacune par une tête de lion.
En face de la déesse, un personnage de profil à droite, la barbe en
1. Kudurru de Nazimaruttas, MDP , t. VIII.
54
MUSÉE GUIMET
éventail, coiffé du turban. Il est vêtu d’un châle court serré à la ceinture et
retombant en pointe à la hauteur des genoux; le bras droit tombe naturel-
lement; la main gauche, ramenée à la ceinture, tient une masse d’armes.
Derrière lui, vêtue du kaunakès et coiffée de la tiare multicorne, une
divinité, la tête de profil à droite, tient les mains serrées l’une dans l’autre.
Près d’elle, dans le champ, un lion, couché de profil à droite sur une ligne
horizontale.
Haut., 24 mm. ; diam., 13 mm.
PI. V, fig. 68.
69. — Sujet analogue au précédent. La divinité vêtue de kaunakès et
coiffée de la tiare multicorne élève les deux mains. Il n’y a ni lien ni
boucle.
Cylindre mutilé : il manque la plus grande partie de la tête de la déesse guer-
rière et de son sceptre.
Collection de Morgan.
Haut., 19 mm ; diam., 10 mm.
PI. V, fig. 69.
Bibl. — de Morgan, Miss, scient ., en Perse , IV, fig. 161.
70. — Une déesse de face, le pied droit de profil, posé sur un lion ac-
croupi de profil à gauche. Elle est vêtue d’un châle à rayures verticales serré
â la ceinture et d’une sorte de tunique à manches. Ses cheveux tressés en
boucles tombent sur ses épaules et presque jusqu’aux coudes. Des flèches
sortant d’un carquois paraissent au-dessus de ses épaules. Ses poignets sont
ornés de bracelets. Sa main gauche abaissée s’appuie sur une arme composée
d’une tige dont l’extrémité incurvée est garnie d’un tranchant convexe. La
main droite levée tient un sceptre formé d’une tige surmontée d’une masse
accompagnée de deux armes courbes â tranchant convexe terminées chacune
par une tête de lion.
En face de la déesse, le personnage à la masse d’armes, un bracelet au
poignet droit.
Derrière lui, une divinité vêtue de kaunakès et coiffée de la tiare multi-
corne, élève les deux mains. Elle a les poignets ornés de bracelets.
Nu, les jambes de profil à droite, le haut du corps de face, Gilgames,
la figure encadrée de boucles de cheveux, la barbe bouclée en éventail, sou-
tient de la main droite un vase que de la main gauche il tient par la panse.
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
55
Du vase s’échappe un double flot qui retombe à droite et à gauche, en on-
dulant, dans deux vases semblables posés à terre.
Collection de Morgan.
Haut., 27 mm.; diam., 15 mm,
PI. V, fig. 70.
Bibl. — de Morgan, Miss, scient, en Perse , IV, fig. 161, 1.
Moulages
265. — Berlin.
266. — de Luynes ( Ghjpt ., I, fig. 95).
267. — La Haye, 66.
268. — Louvre {Ghjpt., I, fig. 102).
269. — La Haye, 91 .
272. — Guimet, 69.
273. — Guimet, 70.
274. - Bibl. nat., 708.
271. — de Luynes ( Ghjpt ., I, fig. 99).
270. — Guimet, 68.
PERSONNAGE COURT VÊTU
Avec le personnage à la masse d’armes il ne faut pas confondre un
autre personnage également court vêtu, la main gauche ramenée à la poi-
trine, le bras droit tombant naturellement. Celui-ci ne tient aucune arme et
son châle disposé en jupon ne retombe pas en pointe. Le plus souvent il est
en face soit d’une divinité dont une main est abaissée [275, 277 (71), 278, 280
(72), 285] ou levée [276. 282, 286, 295, 297 (78)] soit de la divinité au couteau-scie.
Parfois la femme nue [280 (72), 282, 298 (79)], le personnage portant le vase à
anse et le cornet [289] ou une divinité complète la scène; parfois aussi l’artiste
a gravé un second sujet : la lutte de Gilgames avec Ea-bani [277 (71)], des
animaux dressés [281], un être fantastique attaquant un bouquetin [297 (78)].
Dans le champ, le croissant seul [277 (71), 282, 288, 290 (73), 294 (77)] ou
surmonté du disque; le vase et le bâton de mesure [282, 290 (73), 294 ( 77), 295,
299(80)], le cercopithèque [277 (71). 288, 294 (77)], l’emblème formé d’une tige
recourbée à tranchant convexe surmontée d’une tête de lion [293 (76)], le
symbole composé d'une tige surmontée d’une masse qu’accompagnent deux
armes courbes à tranchant convexe terminées chacune par une tête de lion
[276], le bâton recourbé [279, 299 (80)], le personnage aux jambes arquées [296],
la lance à manche court [297 (78)], le taureau surmonté de la foudre [275,
298 (79)], une tète humaine 299 (80)]
71. — Deux sujets. — Une déesse vêtue de kaunakès, coiffée de la tiare
multicorne. De profil â gauche, elle porte la main gauche à la poitrine et
tient la main droite abaissée.
Vis-à-vis, de profil à droite, un personnage court vêtu porte la main
gauche à la poitrine et élève la main droite.
Dans le champ entre eux, en haut, un croissant, en bas, un cercopi-
thèque de profil à gauche.
La seconde scène comporte deux personnages, Gilgames de profil à droite
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
57
et Ea-bani de profil à gauche, la tète de face. Ea-bani, de la main gauche,
tient Gilgames par le poignet droit; de la main libre ils se saisissent mutuel-
lement le bras au-dessus du coude.
Dans le champ, entre eux, un objet indéterminé, peut-être une masse
d’armes.
Une inscription de deux lignes se lit :
Un bâton recourbé se trouve posé sur la seconde ligne de l’inscription.
#
Haut., 26 mm. ; diam., 8 mm.
PL V, fig. 71.
72. — Dieu barbu, coiffé de la tiare multicorne et vêtu d’un châle à
rayures verticales serré à la ceinture; il porte la main gauche à la poitrine
et de la droite abaissée tient une petite arme recourbée.
Vis-à-vis de lui, de profil à droite, un personnage barbu, court vêtu,
coiffé du turban, la main gauche à la ceinture, le bras droit tombant natu-
rellement.
Derrière lui, la femme nue, de face, les cheveux tombant sur les épaules,
les mains serrées l’une dans l'autre.
Près d’elle, de profil à droite, un personnage court vêtu, la main droite
à la ceinture, la main gauche élevée tenant un bâton recourbé.
Dans le champ, devant le dieu, le croissant. A droite de la femme nue,
en haut, le vase à la panse striée; en bas, le bâton de mesure. A gauche, le
bâton recourbé.
Haut., 22 mm.; diam., 10 mm.
PL V, fig. 72. ^
73. — Dieu barbu, vêtu de kaunakès et coiffé de la tiare multicorne.
De profil à gauche, il porte la main gauche à la ceinture ; son bras droit est
abaissé en avant, la main fermée, l’index étendu.
Vis-à-vis, de profil à droite, un personnage coiffé du turban et vêtu
d'un châle court serré à la ceinture, porte la main gauche à la poitrine; son
bras droit tombe naturellement, la main fermée, l’index étendu.
Il est suivi d’un personnage imberbe, également vêtu d’un châle court
serré à la ceinture. Sur son front, une mèche de cheveux; de la main droite
il présente un cornet; de la gauche, abaissée, il tient un vase à anse.
d nidaba
J- ezinu
[la déesse] Nisaba ;
[le dieu] Asnan.
CYL. ORIENT.
8
58
MUSÉE GUIMET
Une inscription de deux lignes, presque effacée, donne les noms divins :
Haut., 26 mm.; diam., 11 mm.
PI. V, fig. 73.
74. — Divinité debout, les jambes et la tète de profil à gauche. Vêtue
d'un châle à rayures verticales, serré à la ceinture, elle pose le pied droit en
avant sur un tabouret. La main gauche est ramenée à la ceinture et la main
droite abaissée en avant.
Vis-à-vis d’elle, court vêtu, un personnage de profil à droite, le bras
droit tombant naturellement, la main gauche à la ceinture.
Il est suivi d’un personnage court vêtu, la main droite à la ceinture; la
main gauche levée tient une sorte de trident.
Dans le champ, en haut, devant la divinité, un croissant. Derrière elle,
en haut, un cercopithèque de profil à droite; au-dessous, la tète en bas, un
petit personnage aux jambes arquées, la figure de profil à gauche, porte la
main droite à la ceinture et élève la main gauche. Entre les deux autres per-
sonnages, en bas, le bâton de mesure.
Haut., 17 mm. ; diam., 9 mm.
PI. V, fig. 74.
75. — Un personnage coiffé du turban et vêtu d’un châle court. De
profil à droite, il porte la main gauche à la ceinture; le bras droit tombe
naturellement.
Vis-à-vis, de profil à gauche, une déesse coiffée de la tiare multicorne et
vêtue de kaunakès.
Haut-, 30 mm. ; diam., 17 mm.
PI. V, fig. 75.
76. — Un personnage vêtu d’un châle court; le corps de face, la tête
et les pieds de profil à droite; le bras droit tombe naturellement; la main
droite est ramenée à la poitrine.
A droite, un personnage, le bras gauche pendant, la main droite à la
ceinture; à gauche, un personnage symétriquement disposé.
Près de ce dernier, l’emblème formé d’une tige courbe, armée d’un
tranchant convexe et surmontée d’une tète de lion.
d immer
d- sa-la.
[le dieu] Immer;
[la déesse] Sala.
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
59
Haut., 18 mm- ; diam., 9 mm.
PI. V, fig. 76.
77. — Personnage vêtu d’un châle à rayures verticales, de profil à
gauche, la main droite levée, la main gauche à la ceinture.
En face, de profil à droite, un personnage vêtu d’un châle orné, la main
droite levée, la main gauche à la ceinture.
Derrière le premier, un autre, court vêtu, de profil à gauche, la main
droite à la ceinture, le bras gauche tombant naturellement.
Devant celui-ci, le croissant et le cercopithèque; entre les deux autres,
le vase et le bâton de mesure.
Haut., 18 mm. ; diam., 9 mm.
PI. V, fig. 77.
78. — Divinité de profil à gauche, vêtue de kaunakès, la main gauche
à la ceinture, la main droite élevée de face.
Vers elle s’avancent deux personnages court vêtus; le premier, la main
gauche à la ceinture, le bras droit tombant naturellement ; l’autre, la main
droite à la ceinture, la main gauche levée.
Dans le champ, devant la divinité, en haut, un croissant; en bas, un
cercopithèque de profil à gauche. Entre les deux autres personnages, la lance
à tige courte.
Derrière la divinité, un quadrupède aux longues cornes droites, dressé
de profil à gauche, la tète retournée vers un animal dressé qui s’apprête à le
dévorer : celui-ci est un quadrupède ailé à tête et à membres antérieurs de
lion, à queue (?) et à membres postérieurs de rapace.
Haut., 20 mm.; diam., 10 mm.
PI. V, fig. 78.
79. — Un personnage court vêtu, le corps de face, la tête de profil â
gauche. Il porte la main gauche à la ceinture et de la main droite tient en
avant un emblème formé d’une tige peut-être terminée par un fer de lance.
Vis-à-vis, un personnage court vêtu, le bras droit tombant naturel-
lement, la main gauche à la ceinture.
A côté, la femme nue, de face, les mains ramenées à la poitrine.
A droite de la femme nue, un quadrupède de profil à droite, surmonté
d’un trident. En haut, peut-être le vase strié. Près du premier personnage,
en bas, un objet indéterminé.
60
MUSÉE GUIMET
Une inscription de deux lignes comprend les noms divins :
d- immer [le dieu] Immer;
d- sa-la. [la déesse] Sala.
Cylindre roulé.
Haut., 21 mm.; diam., 10 mm.
PI. V, fig. 79.
80. — Personnage debout, de profil à gauche, vêtu d’un châle serré à
la ceinture. Il porte la main gauche à la ceinture et élève la main droite/
Vis-à-vis, de profil à droite, un personnage court vêtu, le bras droit
tombant, la main gauche à la poitrine.
Il est suivi d’un troisième personnage symétrique du premier.
Dans le champ, devant le personnage court vêtu, le vase et le bâton de
mesure; derrière lui, deux objets indéterminés. En dehors de la scène, de
haut en bas, un objet indéterminé, une grenouille, le bâton recourbé et une
tête de profil à droite.
Haut., 22 mm. ; diam., 10 mm.
PI. V, fig. 80.
Moulages
275.
— La Haye, 88.
288.
— Vienne (Cull., 134).
276.
—
289.
— La Haye, 82.
277.
— Guimet, 71.
290.
— Guimet, 73.
278.
—
291.
— Guimet, 74.
279.
— La Haye, 106.
292.
— Guimet, 75.
280.
— Guimet, 72.
293.
— Guimet, 76.
281.
— La Haye, 126.
294.
— Guimet, 77.
282.
— La Haye, 122.
295.
—
283.
—
296.
—
284.
—
297.
— Guimet, 78.
285.
— La Haye. 77.
298.
— Guimet, 79.
286.
287.
— La Haye, 81.
299.
— Guimet, 80.
LE DIEU DE LA FOUDRE
Le dieu de l’atmosphère, celui de qui dépendent la pluie bienfaisante
et la tempête dévastatrice, joue un rôle important; aussi ne faut-il pas
s’étonner qu’on l'ait représenté sous des traits variés, qu’on lui ait attribué
divers noms ou surnoms. En assyrien, on l’appelle Ramman et Adad; en
sumérien, c’est Immer; comme dieu de la région syrienne, il est désigné par
le complexe ‘MAR-TU, c’est-à-dire d’après les syllabaires « le Ramman du
pays d’Amurru (MAR-TU) ».
Par une sorte de jeu de mots, le taureau (rimu) est devenu le symbole
de Ramman, mais son véritable emblème c’est la foudre. Tantôt, le pied sur
un taureau [302 <83)], il la tient en main [302 (83)] ; tantôt, elle est disposée
dans le champ de l’intaille [227, 327] ou sur le dos du taureau [189, 275, 300 (8l)|.
Le « dieu de l’occident » (d DINGIR-MAR-TU) semble jouer un rôle
moins terrible; il tient le bâton recourbé qui paraît être une arme de jet’
[304 (85); 305 (86)].
81. — Personnage nu, de profil à droite, monté sur une barque d’où
s’échappe un poisson. De la main gauche il tient une tige surmontée d’un
croissant; de la main droite il brandit une arme au-dessus de sa tête et
s’apprête à frapper un quadrupède ailé dressé en face de lui ; l’animal a la
tête [et les pattes antérieures] d’un lion, la queue [et les membres postérieurs]
d’un rapace.
Entre le personnage et l’animal fantastique, un taureau couché, les
cornes de face, portant sur son dos une foudre à deux branches.
Haut., 19 mm. ; diam., 8 mm.
PI. V, fig. 81.
82. — Dieu vêtu d’un châle à rayures verticales serré à la ceinture,
1. Cf. de Sarzec-Heuzey, Découvertes, p. 313.
62
Ml'SÉE GI IMET
laissant à découvert la jambe droite posée en avant sur un escabeau. De profil
à gauche, il porte la main gauche à la ceinture et de la main droite tient en
avant une foudre à deux branches.
Deux personnages se tiennent vis-à-vis de lui, de profil à droite. Le
premier, vêtu d’un châle orné, porte la main gauche à la ceinture et élève
la main droite; l’autre, vêtu d’un châle court serré à la ceinture, porte la
main droite a la poitrine et de la main gauche présente un bâton recourbé.
Haut., 17 mm. ; diam., 9 mm.
PI. VI, fig. 82.
83. — Personnage à la barbe en éventail, coiffé du turban, vêtu d’un
châle court retombant en pointe à la hauteur des genoux. Son bras droit
tombe naturellement le long du corps ; de la main gauche ramenée à la cein-
ture il tient une masse d’armes.
Derrière lui, également de profil à droite, un dieu coiffé de la tiare
multicorne, vêtu d’un châle à rayures verticales serré à la ceinture; il pose
le pied gauche sur le dos d’un taureau couché de profil; de la main gauche,
il tient une foudre à deux branches et de la main droite brandit une arme
au-dessus de sa tête.
En face du personnage à la masse d’armes, une divinité, de profil à
gauche, coiffée de la tiare multicorne et vêtue de kaunakès, élève les deux
mains de face.
Devant elle, dans le champ, en haut, le croissant surmonté d’un disque;
en bas, un cercopithèque de profil à droite.
Haut., 18 mm. ; diam., 9 mm.
PI. VI, fig. 83.
84. — Personnage de profil à droite, vêtu d’un châle court serré à la
ceinture; son bras droit tombe naturellement; la main gauche ramenée à la
ceinture tient une masse d’armes.
Derrière lui, de profil à droite, une divinité coiffée de la tiare multi-
corne et vêtue d’un châle de kaunakès passant sur l’épaule droite; elle porte
la main droite à la ceinture et de la main gauche tient en avant une foudre
à deux branches.
Vis-à-vis du personnage à la masse d’armes, deux personnages : l’un
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
03
vêtu dekaunakès, les mains serrées sur la poitrine; l’autre, vêtu du châle à
franges, la main droite à la ceinture, la main gauche levée.
En dehors de la scène, la femme nue, de face, les mains à la poitrine.
Au-dessus d’elle, une étoile à huit branches.
Dans le champ, les noms de deux divinités :
Haut., 21 mm. ; diam., 11 mm.
PI. VI, fig. 84.
85. — Divinité de profil à gauche, coiffée du turban, vêtue d’un châle
orné passant sur l’épaule droite et laissant à découvert la jambe droite. Elle
porte la main droite à la ceinture; son bras gauche, orné de bracelets, s’ap-
puie sur une arme incurvée a tranchant convexe. Dans le champ, en haut,
devant elle, une étoile à huit branches.
Derrière elle, également de profil à gauche, un personnage imberbe, la
tète rasée, vêtu d’un châle orné passant sur l’épaule gauche. Il porte la main
gauche à la ceinture et de la main droite présente un objet semblable â un
cornet.
Vis-à-vis d’elle, de profil à droite, un personnage imberbe, coiffé du
bonnet strié, vêtu d’un châle orné passant sur l’épaule gauche. Il porte la
main gauche à la ceinture et de la main droite tient un cornet d’où s’échappe
un flot qui retombe jusqu’à terre.
Un second personnage, également de profil à droite, vêtu d’un châle
court. De la main droite il tient un bâton recourbé appuyé sur son épaule ;
de la main gauche, il en présente un autre. Un troisième est posé devant lui
dans le champ.
Haut., 18 mm.; diam., 10 mm.
PI. VI, fig. 85.
86. — Divinité de profil à gauche, coiffée du turban et vêtue d’un châle
orné. Elle porte la main droite à la ceinture et de la main gauche s’appuie
sur une arme incurvée à tranchant convexe. Dans le champ, devant elle, une
tortue.
Vis-à-vis d’elle, de profil à droite, un personnage vêtu d’un châle court
d- babbar
d- a-a.
[le dieu] Babbar;
[la déesse] Aia.
MUSÉE G U IM ET
tient de la main gauche un vase à anse et de la main droite présente un
cornet.
Il est suivi d’un autre personnage également vêtu d’un châle court,
présentant une hache de la main gauche et, de la main droite, tenant un
bâton recourbé appuyé sur son épaule. Dans le champ, devant lui, un autre
bâton recourbé.
Haut., 23 mm. ; diam., 12 mm.
PI. VI, fig. 86.
Moulages
300. — Guimet, 81.
301. — Guimet, 82.
302. — Guimet, 83.
303. — Guimet, 84.
304. — Guimet 85.
305. — Guimet, 86.
SUJETS DI VE U S
87. — Deux personnages. L’un, de profil à gauche, vêtu de kaunakès
et coiffé de la tiare multicorne, élève les deux mains de face. L’autre, de
profil à droite, barbu, coiffé du turban, vêtu d’un long châle, porte la main
gauche à la ceinture et élève la main droite, la paume vers sa figure.
Une inscription en caractères babyloniens donne le nom du possesseur :
Collection de Morgan.
Haut., 27 mm.; diam., 13 mm.
PI. VI, fig. 87.
Bibl. — de Morgan, Miss, scient, en Perse , IV, fig. 162, 1.
88. — Trois personnages de profil à droite, le genou droit en terre, la
main gauche levée de profil. L’un d’eux, barbu, les cheveux courts et on-
dulés, vêtu d’un châle court, tient la main droite à la hauteur de sa poitrine.
Les deux autres portent une ceinture; leur main droite s’appuie sur leur
mollet.
Haut., 15 mm. ; diam., 9 mm.
PI. VI, fig. 88.
89. — Personnage imberbe, tête nue, vêtu d’un long châle. De profil à
gauche, il porte la main gauche à la ceinture et élève la main droite de face.
Vis-à-vis, deux personnages imberbes, de profil à droite. Le premier,
court vêtu, présente de la main droite un objet semblable à un cornet; le
second, tête nue, vêtu d’un long châle, porte la main gauche à la ceinture et
élève la main droite.
Haut., 16 mm.; diam., 9 mm.
PI. VI, fig. 89.
I-din llu da-mu
mâr A-gu-u-a
arad ,lu da-mu
Idin-Damu,
fils de Agûa,
serviteur de [la déesse] Damu.
CYL. ORIENT.
9
66
MUSEE GUIMET
90. — Quatre personnages imberbes. Le premier, le corps de face, vêtu
d’un châle à rayures horizontales, la main gauche à la poitrine, la main
droite élevée de profil, la paume à droite.
Le second, de profil à droite, vêtu d’un châle â franges, les cheveux
courts et ondulés, la main gauche élevée de face.
Le troisième, de profil à droite, vêtu d’un châle à rayures horizontales,
les cheveux courts et ondulés, la main gauche élevée de face.
Le dernier, également de profil â droite, vêtu d’un châle court serré â la
ceinture, la main droite en avant, la main gauche élevée de profil, le genou
gauche dressé.
Haut., 19 mm. ; diam., 8 mm.
PI. VI, fig. 90.
91. — La scène principale comprenant deux personnages coiffés de la
tiare multicorne a presque disparu; l’un d’eux était de profil à droite;
l’autre, de profil â gauche, vêtu de kaunakès, porte la main gauche à la
poitrine.
Derrière le premier personnage, en haut, un croissant surmonté d’un
disque; en bas, un cercopithèque, de profil à droite. Ensuite une femme
nue de face, les mains â la poitrine; puis, Gilgames, le haut du corps de
face, les jambes de profil à gauche, les mains à la poitrine. Près de lui, à
gauche, une hampe surmontée d’un globe.
Haut., 18 mm.; diam., 8 mm.
PI. VI, fig. 91.
92. — Debout, le haut du corps de face, les jambes de profil à gauche,
Gilgames, la barbe carrée, les reins serrés dans une ceinture, pose sa main
droite dans sa main gauche. Près de lui, â droite, trois globes.
A gauche, un personnage, de profil à droite, barbu, coiffe du turban,
vêtu d’un châle à franges qui laisse à découvert la jambe gauche portée en
avant. Il tient la main gauche fermée, l’index étendu, â la ceinture; le bras
droit abaissé, s’appuie sur une arme recourbée. Près de lui, à gauche, en
haut, un vase â panse sphérique.
Entre les deux personnages, en haut, un croissant surmonté d’une étoile
à huit branches; en bas, la femme nue.
Une inscription de quatre lignes, presque effacée, donnait le nom du
possesseur, Sa filiation et un hommage à deux divinités.
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
67
Haut., 27 mm. ; diam., 12 mm.
PI. VI, fig. 92.
93. — Divinité assise de profil à droite sur un siège en forme d’X recou-
vert de coussins. Vêtue d'un châle à rayures verticales, elle porte les deux
mains à la ceinture. Près d’elle se dresse un emblème formé d’une tige sur-
montée d’une étoile.
Vers elle s’avance un personnage, de profil à gauche, tenant un chevreau
sous le bras droit. Il est vêtu d'un long châle, et porte la main gauche à la
ceinture.
Derrière la divinité assise, un autre personnage de profil à droite, vêtu
d’un long châle, les mains à la ceinture.
Entre deux lignes verticales, la femme nue de face, la tête de profil à
gauche, les mains à la ceinture.
Collection de Morgan.
Haut., 27 mm.; diam., 10 mm.
PI. VI, fig. 93.
Bibl. — de Morgan, Miss.
scient, en Perse,
IV, fig. 162, 2
Moulages
306. — Guimet, 87.
320.
— La Haye, 102.
307. — Guimet, 88.
321.
—
3J8. — Guimet, 89.
322.
— La Haye, 11.
309. — Guimet, 90.
323.
— Vienne ( Cull ., nu 115)
310. — Guimet, 91.
324.
— Guimet, 93
311. — Guimet, 92.
325.
— La Haye, 69.
312. — La Haye, 105.
326.
—
313. — La Haye, 123.
327.
— La Haye, 100.
314. — Louvre, 553.
328.
— Louvre, 545.
315. — La Haye, 34.
329.
—
316. -
330.
—
317. — La Haye, 45.
331.
— La Haye.
318. —
332.
— La Haye, 117.
319. -
IN TA IL LE S RASSITES
Les cylindres que l’on peut rapporter à la période de la domination des
rois kassites sur la Babylonie se distinguent par le développement de l’ins-
cription ; la scène, souvent réduite à un seul personnage accompagné de
symboles, est parfois accompagnée d’une bordure décorative1.
94. — Personnage debout, de profil à droite, la barbe longue, les
cheveux longs et bouclés. Vêtu d’un châle long et coiffé d'une tiare, il porte
la main gauche à la ceinture et élève la main droite de face.
Derrière lui, un quadrupède dressé ; cet animal a la tête d’un lion et la
queue d’un aigle ; sur sa tête une haute corne recourbée.
Devant le personnage, en bas, un lion (?) accroupi, la queue relevée,
de profil à droite ; au-dessus, le losange, un objet indéterminé et le poisson ;
en haut, un quadrupède à longues cornes droites couché de profil à droite.
Une inscription de trois lignes forme une louange du dieu Marduk.
Haut., 36 mm.; diam., 15 mm.
PI. VI, fig. 94.
95. — Personnage debout, de profil à droite, la barbe longue, les
cheveux longs et bouclés. Vêtu d’un châle long et coiffé de la tiare, il porte
la main gauche à la ceinture et élève la main droite de face.
A gauche, l’un au-dessus de l’autre, deux signes en forme de croix à
bras égaux. Entre eux, vers la gauche, un objet.
1. Cf. V. Scheil, Notes d’èpiyraphic et d’archéologie assyriennes, XXV, 12 , Recueil
de travaux.... XIX (1897), p. 51-52. — A. T. Clay, Documents frotn thc Temple Ar-
chives of Nippur , Babrjlonian Expédition of thc Universitij of Pennsylvania , t. XIV.
— I. M. Price, Somc Cassite and other ct/linder Seals, Old Testament and Semitic
Sludics , I, p. 381-400.
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX «9
Une inscription de six^lignes forme une dédicace au dieu Samas.
Haut., 30 mm.; diam., 17 mm.
PI. VI, fig. 95.
Moulages
333. — Prokesch ( Gli/pt ., I, fig. 124).
334. — Guimet, 94.
335. — Guimet, 95.
336. — Musée britannique.
CYLINDRES ASSYRIENS
ANIMAUX RÉELS OU FANTASTIQUES
Moulages
337. — Louvre, 482
338. — Louvre, 481
339. — Louvre, 479
340. — Louvre, 480.
341. — Louvre, 483 ('?).
342. —
LARCHER
Un personnage debout [341] ou à genoux [347 < 98)-349] bande son are
et vise un animal [343] fantastique, quadrupède ailé [344| à tête humaine
[345 - 350], Dans le champ, le croissant [347 ( 98), 349, 350], l’étoile [347 ( 98)1.
le losange [316 (97), 347 (98)], le disque ailé [344], un palmier [345 (96)].
96. — Personnage barbu, les cheveux longs et bouclés, vêtu du châle
assyrien. Au-dessus de ses épaules, des flèches sortant d'un carquois. De
profil à droite, il bande son arc et se prépare à ^ lancer un trait contre [un
quadrupède ailé à tète humaine placé vis-à-vis de lui de profil à gauche.
Cet animal fantastique, la figure ornée d’une longue barbe, les cheveux
longs et bouclés, est coiffé de la tiare assyrienne; il a, semble-t-il, un
corps de lion.
Dans le champ, devant le personnage, en bas, un palmier; entre les
pattes du quadrupède, des objets triangulaires.
Le sujet est bordé en haut et en bas par un ornement formé de lignes se
coupant en angles dont les pointes sont à gauche.
Haut., 35 mm.; diam., 44 mm.
PI. VII. fig. 96.
97. — Scène analogue. L’animal, de profil à droite, lève la patte
gauche antérieure. Au-dessous de cette patte, dans le champ, le losange.
Derrière le dieu, deux objets triangulaires semblables à celui que l’on re-
marque sur le cylindre précédent.
Le sujet est bordé en haut et en bas par une simple ligne.
Haut., 30 mm.; diam., 10 mm.
PI. VII. fig. 97.
98. — Personnage barbu, les cheveux longs et bouclés, coiffé de la
tiare assyrienne, vêtu d’une tunique et d’un châle laissant à découvert la
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
73
jambe gauche. De profil à droite, le genou droit en terre, il bande son arc et
se prépare à lancer un trait contre un quadrupède ailé à tète humaine placé
vis-à-vis de lui de profil à gauche. Cet animal fantastique, la figure imberbe,
les cheveux longs et bouclés, est coiffé de la tiare assyrienne. Dressé, les
pattes antérieures portées en avant, la queue relevée, il a, semble-t-il. le
corps d’un lion.
Dans le champ, en haut, un croissant et une étoile à huit branches.
Devant le personnage, en haut, un oiseau. En bas, sous le poitrail de
l’animal fantastique, une gazelle couchée de profil à gauche, la tête retournée
en arrière; au-dessus d’elle un losange.
Collection de Morgan.
Haut., 38 mm.; diam., 15 mm.
PL VII, fig. 98.
Bibl. — de Morgan, Miss, scient, en Perse , IV, fig. 162, 5.
99. - Un archer court vêtu, de profil à gauche, bande son arc et se
prépare à tirer. Devant lui, un quadrupède passant vers le haut, les pattes
à gauche.
Haut., 32 mm.; diam., 12 mm.
PL VII, fig. 99.
Moulages
343. — La Haye, 146.
347. — Guimet, 98.
344. — Louvre, 470 ( Ghjpt ., II, pl. VII,
fig. 6).
349. — Louvre, 472.
350. — Guimet, 99.
348. — Louvre {Glypt., Il, fig- 4).
345. — Guimet, 96.
346. — Guimet, 97.
CYL. ORIENT.
10
LE DRAGON A TETE DE LION
Parmi les sculptures du palais de Nimrud (Ivalhu, IXe siècle), il en est
une1 qui représente la lutte d’un personnage ailé contre un dragon à tête de
lion ornée des cornes symboliques2, à pattes antérieures de lion, à corps de
quadrupède couvert de plumes, à pattes postérieures et à queue d’aigle3 4.
C’est, d’après certains interprètes1, un épisode du combat de Marduk et de
Tiamat 5.
Le même sujet est traité sur plusieurs cylindres.
100. — Personnage barbu, les cheveux longs et bouclés, coiffé de la
tiare assyrienne, vêtu d’un long châle couvrant la jambe gauche. Il est debout,
dans l’attitude de la course au-dessus d’un quadrupède ailé emporté en un
galop vertigineux. Cet animal a le corps couvert de plumes ou d’écailles; sa
tête est fantastique et de sa gueule largement ouverte s’échappe un jet de
flammes ou de bave venimeuse. Le personnage bande son arc et s’apprête à
tirer sur un quadrupède fantastique dressé en face de lui, absolument sem-
blable à celui du palais de Nimrud ’.
Dans le champ, au milieu de la scène, en haut, le croissant ; en bas, un
objet formé d’un triangle équilatéral dont un côté, horizontal, est surmonté
1. Layard, Monuments of Nineveh, 2e série, pl. 5.
2. Cf. L. Heuzey, Les dragons sacrés de Babylone et leur prototype chaldècn. ( Rec .
d’A., VI, 3, 1906).
3. Nous avons déjà rencontré cet être fantastique sur des cylindres suméro-akkadiens
notamment à l'époque de l’hégémonie babylonienne. Son rôle est assez varié : tantôt il
rampe sous le pied d'une divinité; tantôt il est dressé et attaque un homme ou un animal.
XV. II. XVard a consacré une de ses Notes sur des antiquités orientales aux cylindres dont,
le sujet comporte la figure de cet être mythologique {Tiamat and other ecil spirits, as
fiyured on Oriental Seuls, AJA, VI, 1389, p. 286-298).
4. J. Menant, Glypt., II, p. 44-47.
5. Le combat de Marduk et de Tiamat est raconté dans la quatrième tablette de La
Création (L. Dhorme, Choix de Textes religieux assyro-hahy Ioniens, p. 44-53).
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
75
d’une ligne parallèle d’où part une ligne verticale qui descend jusqu’à la
pointe du triangle.
En dehors du sujet, la plante qui rappelle le fruit de l’arum et, au-
dessus, l’étoile à huit branches.
Haut., 28 mm.; diam-, 13 mm.
PL VII, fig. 101.
Moulages
351 . — Louvre 468 (Glt/pt-, pi. VII, fig. 1).
352. — La Haye. 147.
353. — Louvre (provient de Khorsabad).
354. — Guimet, 100.
355. —
i; AMPHORE
Sur les intailles assyriennes gravées à la pointe, antérieures à l’époque
des Sargonides, il est une scène souvent reproduite au milieu de laquelle
s’élève un autel (?) chargé d’une [357- 361] ou plusieurs [362] grandes amphores.
D’un côté se tient un dieu, parfois assis [357], le plus souvent debout et
s’appuyant sur un arc; de l’autre, un personnage qui d’ordinaire semble
agiter un éventail au-dessus de l’autel. La gravure se complète de divers
symboles placés en dehors de la scène : croissant [359], étoile [357, 360], plante
[357, 360], emblèmes divins [362J.
Sur les moulages 356, 365 et 366 l’amphore est remplacée par d’autres
symboles.
101. — Un autel, sur lequel repose une sorte d’amphore d’assez grandes
dimensions, se dresse au milieu de la scène. A droite, un dieu assis sur une
chaise à dossier élevé; sa main droite levée en avant, la paume en haut,
semble soutenir un objet en forme de croissant; il est barbu, porte de longs
cheveux bouclés et est vêtu du châle assyrien. En face de lui, de l’autre côté
de l’autel, un personnage se tient debout, la main gauche levée, la main
droite abaissée au-dessus d’un objet indéterminable ; il est vêtu du châle
assyrien, porte une longue barbe et des cheveux bouclés.
Derrière le dieu assis, une tige coupée dans la partie supérieure d’un
certain nombre de traits ressemble quelque peu au fruit de l’arum, tel que
le représente la sculpture gothique. Au-dessus, une étoile à huit branches.
Haut., 30 mm. ; diam., 10 mm.
PI. Vil, fig. 101.
CATALOGUE DBS CYLINDRES ORIENTAUX
Moulages
356. — Louvre, 451 (Glypt.. pl. VII. fig. 3)
357. — Guimet, 101.
358. — Bibl. nat., 941. (Glypt-, Il, fig. 11).
359. — Louvre, 453.
360. — La Haye, 130.
361. — La Haye, 131.
362. — Bibl. nat., 942. (Glypt., Il, fig. 12)
363. — Louvre, 452.
364. — Louvre, 455.
365. — de Luynes (Glypt., IL üg. 13).
366. -
PERSONNAGE ENTRE DEUX ÊTRES
M ) rTHOL OGIQ UES
De nombreuses empreintes cle cylindres, sur des contrats du VIIe siècle
avant l’ère chrétienne, présentent un personnage assyrien, coiffé de la tiare,
vêtu d’un long châle laissant une jambe à découvert. Parfois il n’est pas ailé
[369-374], mais le plus souvent il est enveloppé d’une double paire d’ailes. De
ses mains tendues à droite et à gauche il tient deux personnages ailés [367],
deux quadrupèdes ailés à tête humaine [368-374], un quadrupède ailé à tête
humaine et un autre animal ailé [375-379], deux animaux réels ou fantastiques
[380-386]
102. — Personnage assyrien debout, de profil à gauche, avec une
longue barbe, de longs cheveux bouclés, une tunique et un long châle
laissant à découvert la jambe droite portée en avant. De ses mains tendues
à droite et à gauche il tient par une des pattes antérieures deux animaux
fantastiques dressés vers lui : ceux-ci ont des corps de quadrupèdes, une
tête humaine et de grandes ailes.
Dans le champ, à droite du personnage, en haut, une étoile à huit
branches; en bas, une table d’offrandes à pieds croisés. En dehors du sujet,
en haut, le croissant; en bas, un objet formé d’un fût surmonté d’un disque
plus large et terminé à la partie inférieure par une tige que coupent deux
petites lignes horizontales.
Haut., 28 mm. ; diam., 13 mm.
PI. VII. fig. 102.
103. — Personnage assyrien debout, de profil à droite, avec une longue
barbe, de longs cheveux bouclés, un long châle couvrant les deux jambes.
De la main gauche il tient par une des pattes antérieures un quadrupède ailé
à tête humaine dressé vers lui ; de la main droite il saisit une autruche par
le cou.
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
9
Dans le champ, à droite du personnage, en haut, le croissant ; en bas, le
losange. Au-dessus de l’autruche, l’étoile h huit branches.
Haut., 28 mm.; diam., 14 mm.
PI. VII, fig. 103.
104. — Personnage assyrien debout, de profil à droite, avec une longue
barbe, de longs cheveux bouclés, deux paires d’ailes. De ses mains tendues
à droite et à gauche, il tient par une des pattes antérieures deux quadrupèdes
ailés, à tête de rapace, dressés vers lui.
Cylindre brisé par le milieu; il ne reste que la partie supérieure.
Haut., 15 mm.; diam., 14 mm.
PL VII, fig. 104.
105. — Personnage assyrien debout, de profil à droite, avec une longue
barbe, de longs cheveux bouclés, une tunique et un châle de kaunakès laissant
à découvert la jambe gauche portée en avant. De ses deux mains étendues, à
droite il tient par une des pattes antérieures une chèvre dressée vers lui, la
tète retournée en arrière; à gauche, il saisit par le cou une autruche qui, les
ailes éployées, retourne la tête en arrière.
Derrière les deux animaux se dresse un arbre.
Haut., 33 mm. ; diam., 13 mm.
PL VII, fig. 105.
Moulages
367. — La Haye, 136.
368. — Louvre, 461.
369. — Guimet, 102.
370. — de Lu y nés, 409.
371. — Louvre, 460.
372. — Louvre, 462.
373. — La Haye, 133.
374. — Lockett ( Lajard , LU, 1).
375. — Louvre, 459.
376. — Mus. britan. ( Glypt ., IL pi- VIII,
378. - La Haye, 134.
379. — Guimet, 103.
380. — La Haye, 132.
381. -
382. — Mus. britan. {Lajard, XIII, 2).
383. — Bibl. nat., 916.
384. —
fig. 2).
385. — Guimet, 104.
385 '"N La Haye, 135 (Cachet d'Urzana
roi de Musasir).
386. — Guimet, 105.
377. -
PERSONNAGE ARMÉ ET ÊTRE MYTHOLOGIQUE
A lu même époque, un personnage parfois ailé [388-389] tient d'une main
une arme recourbée dont le tranchant est sur le bord convexe. De l’autre
main, il saisit un animal réel [389] ou fantastique [387-388].
106. — Personnage assyrien ailé, debout de profil à gauche; il porte
une longue barbe et de longs cheveux ; il est vêtu d’une tunique et d’un châle
de kaunakès laissant à découvert la jambe droite portée en avant. De la main
gauche il tient, en arrière, une arme recourbée dont le tranchant est sur le
bord convexe. De la main droite il saisit par la patte gauche postérieure un
taureau sur la tête duquel il pose le pied droit et que menace un lion dressé
do profil à droite, la queue relevée.
Haut., 29 mm.; diam., 13 mm.
PI. Vil, fig. 106.
Moulages
387. — Mus. britan. (Lajard, XXXII. 5). 389. — Guimet, 106.
388. — Mus. britan. {Lajard, XIII,' H).
LE POISSON SACRÉ
Sur les monuments figurés assyriens on trouve la représentation de deux
dieux-poissons. L’un ressemble à un personnage humain vêtu d’une dépouille
de poisson dont la tête lui sert de coiffure et la peau de vêtement'. L’autre
est formé d’un buste humain barbu et d’une queue de poisson1 2; on le ren-
contre déjà en Babylonie, au temps de la dynastie de Hammurabi3 en même
temps que l’animal fantastique moitié chèvre et moitié poisson, qui sur les
kudurru est le symbole du dieu Ea, seigneur de l’abîme. Le poisson lui-
même figure comme emblème dans le champ des cylindres et parfois sur une
table devant une divinité [390 (107)].
107. — Sur un autel formé d’une table dont les montants sont réunis
par une bande horizontale et deux bandes transversales, un poisson.
A droite, de profil, un personnage assyrien, la barbe longue, les cheveux
longs et bouclés, étend la main droite à la hauteur de l’épaule et de la main
gauche touche le poisson. Il est assis sur une chaise dont le siège est disposé
comme la table d’offrandes.
De l’autre côté de l’autel, un personnage assyrien, debout de profil à
gauche, fait les mêmes gestes que le premier.
Dans le champ, au-dessus de l’autel, le croissant. L’espace libre,
derrière les personnages, est rempli par un arbre formé d’une tige et de
rameaux obliques terminés chacun par un cercle.
1. Cf. Glypt., II, p. 51.
2. Cf. Glypt., II, p. 49.
3. Musée du Louvre, AO. 1648 A (empreinte inédite).
CYL. ORIENT.
il
82
MUSÉE GUIMET
Haut., 25 mm.; diam., 11 mm.
PI. VII, fig. 107.
Moulages
390. — Guimet, 107.
391. — Louvre, 447.
392. — Louvre, 448.
LE NIMBE
Dans le palais d'Assurbanipal, on a trouvé des bulles sur lesquelles
était empreinte l’image d’une sorte de nimbe ou d’auréole'. Sur des briques
du même palais, une autre empreinte provenant d’un cachet à base ellip-
tique porte deux personnages dont l’un est entouré de ce nimbe1 2. La même
scène se reproduit sur plusieurs cylindres, sans que l’on ait d’indices pour
déterminer quel dieu le graveur a représenté.
108. — Personnage de profil à gauche, vêtu du châle assyrien; le
buste est entouré d’un nimbe. Il lève la main droite en avant; la main
gauche abaissée tient une couronne.
Devant lui, une sorte d’autel, de l’autre côté duquel un personnage
vêtu d’un long châle, la main droite étendue horizontalement la paume en
haut, la main gauche élevée â la hauteur de l’épaule, trois doigts fermés et
le pouce opposé à l’index.
Gravure assez effacée.
Haut., 21 mm. ; diam., 9 mm.
PI. VII, fig. 108.
Moulages
393. — Louvre ( Glypt ., pl. VII. fig. 5). 395* — Louvre, 414.
394. — Guimet, 108.
1. Glypt., Il, P- 55.
2. Glypt., Il, fig. 45.
LE DIEU A LA HACHE
Un dieu assyrien est caractérisé par une hache qu’il tient de la main
gauche. Plusieurs cylindres1 le représentent de profil, debout sur un degré
ou sur un animal fantastique, coiffé de la tiare à une ou deux paires de
cornes surmontée d’un globe, vêtu d’une tunique et d'un châle laissant une
jambe à découvert, les poignets ornés de bracelets, la main droite élevée de
face, une épée au côté ; sur ses épaules, deux carquois terminés par un globe
ou une étoile.
Vis-à-vis de lui, une autre divinité, imberbe, porte le même costume et
les mêmes accessoires ; cependant, de la main elle tient une sorte de couronne
formée d’une série de globes.
Entre ces deux divinités, un personnage assyrien, d’ordinaire tourné
vers la divinité à la hache, vêtu d’un long châle, les poignets ornés de
bracelets ; il tient la main gauche ouverte, la paume en haut, à la hauteur
de la ceinture et la main droite demi-fermée â la hauteur de son épaule.
Telle est la scène dans sa plus grande simplicité.
Dans le champ, divers symboles; le disque ailé, le croissant, l’étoile,
les sept globes, le losange. . .
109. — Un dieu barbu, les cheveux longs et ondulés, coiffé de la tiare
assyrienne, surmontée d’un globe, vêtu d’une tunique et d’un châle de kaq-
nakès qui laisse à découvert la jambe gauche. Debout de profil à droite
sur un degré, il lève la main droite de face à la hauteur de sa figure et de
la main gauche tient une hache en avant. A son côté, une épée; sur ses
épaules, deux carquois.
Vis-à-vis de lui, debout de profil à gauche sur un degré moins élevé,
1. Par exemple : Musée de Florence ( Glypt ., II, fig. 52)et Bibl. nat., n° 703 (Ker Porter,
Tracets in Georyia, etc., t. II, pl. 79, fig. 1).
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
une divinité imberbe, aux longs cheveux ondulés, coifïée de la tiare assyrienne,
surmontée d’un globe, vêtue d’une tunique et d’un châle de kaunakès qui
laisse à découvert la jambe droite. Elle élève la main droite de face à la
hauteur de sa figure et de la main gauche tient en avant une couronne formée
d’une série de globes. A son côté, une épée; sur ses épaules, deux carquois.
Entre eux, un personnage plus petit, de profil à droite. Barbu, les
cheveux longs et ondulés, vêtu du châle assyrien, il tient la main gauche
ouverte, la paume en haut et le bras droit levé, la main horizontalement,
trois doigts fermés et le pouce opposé à l’index.
A droite, un personnage semblable tient les deux mains ouvertes en
avant, la paume en haut.
Dans le champ, derrière la divinité de profil à gauche, une étoile. Devant
la divinité de profil à droite, en haut, le croissant: en bas, une autruche;
derrière elle, le losange.
Le sujet est encadré entre deux lignes horizontales. Une ligne verticale
indique le début de l’inscription, composée de quatre lignes dispersées dans
la scène :
Don de M. Théodore Mante.
Haut., 45 mm.; diam., 18 mm.
PI. VII, fig. 109.
Bibl. — L. Delaporte, Notes de Glyptique orientale , II, fig. 4, Recueil de tra-
vaux..., t. XXX, p. 228.
sa En-du-
ni-tum sangu
ana Assur-ni-me-li
sangu rabu u-qis
Objet que Endu-
nitum, le prêtre,
à Assur-nimeli,
le grand-prêtre, a voué.
Moulage
396. — Guimet, 109.
DIVINITÉS DIVERSES
110. — Personnage assyrien, les cheveux longs et bouclés, coiffé de la
tiare, vêtu du châle assyrien. De profil à droite, il tient les deux mains ou-
vertes en avant. Au-dessous de ses mains, dans Le champ, un quadrupède
couché.
Vers lui s’avance un personnage vêtu d'un châle qui laisse à découvert
la jambe droite portée en avant. Il est barbu; ses cheveux longs et bouclés
sont retenus par un bandeau. Il lève la main droite et de la gauche dirige un
quadrupède que l’on aperçoit â sa droite.
La scène est complétée par une montagne sur laquelle s’élève un arbre
tordu.
Haut., 30 mm.; diam., 12 mm.
PI. VIII, fig. 110.
111. — Di\ inité assise de profil à gauche sur un tabouret recouvert
d’un coussin ; vêtue d’un châle serré à la ceinture, frangé au bas, elle porte
la main gauche â la ceinture et de la main droite tient en avant un cornet.
Devant elle, un rapace plongeant.
Un lion dressé de profil à droite menace une chèvre dressée vers une
montagne que domine un arbre.
Entre les pattes de la chèvre, un emblème en forme de croix.
Haut., 18 mm. ; diam.. 10 mm.
PI. VIII, fig. 111.
Moulages
397. -
398. — Mus. britan. ( Glt/pt ., p!. VIII,
401. — Bibl. nat., 729.
402. — Guimet, 110.
403. — Guimet, 111
fig. 1).
399. — Mus. britan. ( Lajavcl , XVI, 1).
400. — Louvre.
404. — Louvre (Glt/pt-, pl. X, fig. 5).
L’ARBRE SACRÉ
Répandu à profusion dans la décoration des palais assyriens, un arbre
symbolique — le plus souvent plante de convention ’ — est accompagné
d’êtres réels ou fantastiques. Sur les cylindres il paraît dès l’époque
archaïque et se retrouve encore au temps des derniers Sargonides. Près de
lui, des poissons [405], un [408, 414 (113)] ou deux personnages debout [407,
411, 412, 416], suivis de génies ailés [414 (113), 420] ; des personnages à genoux
[418] ; le dieu-poisson [417] ; des animaux [410, 422] ; des quadrupèdes ailés à
tète humaine [406, 409] ; un personnage ailé luttant avec un animal fantas-
tique [415 (114)].
Les personnages ont, en général, l’une des trois attitudes suivantes : ils
élèvent les mains [107, 414, 416, 417], portent d’une main le vase à anse et de
l’autre présentent un objet en forme de pomme de pin1 2 [413, 419] ou, enfin,
tiennent une des antennes du disque ailé [411, 420], qui est souvent figuré au-
dessus de l’arbre [408, 411, 412, 414 (113), 416-418, 420].
112. — Quadrupède se cabrant, la queue relevée, de profil à droite.
Devant lui, un objet formé d’une tige surmontée d’un disque rayonnant. En
deux endroits la tige est coupée par deux petites lignes horizontales d’où
s’échappent des lignes obliques.
1. Cf. E. Bonavia, The Sacrcd Trees of thc Assi/rian Monuments, BOR, III,
p. 7-12, 35-40, 56-61. Voir BOR , IV, p. 95 et 96.
2. Citons deux des opinions émises au sujet de la nature de cet objet. D’aucuns l’ont
considéré comme une sorte de vase destiné à répandre un liquide sur la plante sacrée;
d’autres ont admis que la scène représente la fertilisation artificielle du dattier : dans cette
hypothèse, c’est la fleur mâle que le personnage tient en main
88
MUSÉE GUI MET
Collection de Morgan.
Haut-, 17 mm. ; diam., 10 mm.
PI. VIII, fig. 112.
Bibl. — de Morgan, Miss, scient, en Perse, IV, fig. 161, 2.
113. — L arbre sacré représenté par un plein cintre rempli d’un qua-
drillage et entouré de petits globes. Au-dessus, le disque ailé. A gauche,
un quadrillage.
De profil à droite, en face de l’arbre, un personnage à longue barbe,
aux cheveux bouclés derrière la tête, vêtu d’un châle frangé au bas, élève
les mains entr'ouvertes à la hauteur de ses épaules, la paume en haut.
Derrière lui, également de profil à droite, un personnage muni de deux
paires d’ailes, barbu, les cheveux bouclés en masse derrière la tête. Il est
vêtu d’un long châle laissant à découvert la jambe gauche. Il tend les deux
bras en avant.
Collection de Morgan.
Haut.. 30 mm. ; diam., 12 mm.
PI. VIII, fig. 113.
Bibl. — de Morgan. Miss- scient, en Perse, IV, fig. 162, 4.
114. — L’arbre sacré, formé d’une tige surmontée d’un globe et entou-
rée d’un ornement en forme de résille et de rayons. Au-dessus, le crois-
sant.
Dressé vers l’arbre, un quadrupède ailé, à serres d’aigle, de profil à
droite, retourne la tête vers [un personnage qui l’attaque. Ce personnage à
la barbe longue, aux cheveux bouclés derrière la tête, est coiffé de la tiare et
vêtu d’un châle assyrien laissant à découvert la jambe gauche. Il porte deux
paires d’ailes. De la main gauche il s’apprête à saisir le quadrupède par la
queue et lui pose le pied gauche sur la patte droite postérieure ; de la main
droite abaissée il tient en arrière une arme recourbée à tranchant convexe.
Collection de Morgan.
Haut., 31 mm. ; diam., 15 nam.
PI. VIII, fig. 114.
Bibl. - — de Morgan, Miss, scient, en Perse, IV, fig. 161, 6.
CATAI.Oül E DES CYLINDRES ORIENTAUX
*9
Mol lai. iis
405.
— La Haye, 143.
414.
— Guimet, 113.
400.
— La Haye, 139.
415.
— Guimet, 114.
407.
— Louvre, 441.
410.
— Louvre ( Glypt ., pl. X, lig. 2).
408.
— Louvre ( Glr/p /., p
1. X. fig. 3).
417.
— Bibl. nat. (Lajorl, XVII 5)
409.
— La Haye. 144.
418.
— Louvre, 440.
410.
— Guimet, 112.
419.
— de Clercq, 342.
411.
—
420.
- Musée britannique.
412.
— La Haye, 129.
421.
—
413.
— Louvre, 438.
122.
— .
CYL. ORILNT.
12
SUJETS MILITAIRES ET CHASSES
115. — Deux personnages assyriens montés sur un char à deux roues
traîné par un seul cheval dont la tète est ornée d’un énorme pompon et la
queue « troussée ».
Entre les pieds du cheval, un homme étendu à terre, la tête relevée.
Le sujet est bordé en haut et en bas par un ornement formé de deux
lignes parallèles entre lesquelles des lignes obliques, groupées par trois ou
quatre.
Haut., 28 mm. ; diam., 10 mm.
PI. VIII, fig. 115.
116. — Personnage assyrien, de profila gauche, la main droite en avant.
Il monte un cheval cabré, la tête ornée d’un pompon, entre les pattes duquel
un personnage assyrien tombe à terre.
Un personnage assyrien, vêtu d'un châle court, de profil à gauche, le
bras gauche levé en arrière, pose la main droite sur la tète d’un personnage
semblable mais plus petit, également de profil à gauche, la tête retournée
vers lui, la main gauche levée, la main droite abaissée.
Un autre, semblable, de profil à droite, le bras gauche étendu, la main
droite levée.
Au-dessus de ces scènes, de profil à droite, un personnage court vêtu,
genou droit en terre, la jambe gauche étendue en avant, bande son arc et se
prépare à tirer dans la direction d’un disque ailé. Derrière lui, le losange;
devant, le croissant, une étoile à six branches et sept globes.
Haut., 41 mm. ; diam., 14 mm.
PI. VIII, fig. 116.
117. — Porte cintrée entre deux tours; la muraille et les tours sont
surmontées de « merlans » en forme de flèches.
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
A droite, un personnage vêtu d’une tunique et d’un long châle laissant à
découvert la jambe droite portée en avant. Il étend les deux mains vers la
forteresse.
Derrière lui, le losange.
Haut., 34 mm. ; diam., 1*2 mm.
PI. VIII, fig. 117.
Bibl. — L. Delaporte, Notes de Glyptique orientale, II, tig. 3, Recueil de
travaux..., XXX, p. 227.
Moulages
423.
— Guimet, 115.
427.
— Louvre, 476.
424.
— Guimet, 116.
428.
— Louvre, 477 .
425.
Guimet, 117.
429.
- La Haye, 145
426.
— Louvre, 169 ( Ghjpt ., II, tig. 76).
INTAILLES BABYLONIENNES
Au temps de l’empire néo-babylonien, la glyptique est surtout repré-
sentée par des sujets religieux dans lesquels un personnage se tient debout,
de profil, en face de symboles divins [430-433] posés sur un ou plusieurs autels
[431-433]. Sur quelques cylindres sont représentés des hommes-scorpions [434]
ou des quadrupèdes ailés à face humaine [435].
Moulages
430. —
431. — Musée bi-it. ( Ghjpt II. fig. 120).
432. — Zwenigorodowski (Glj/pt., pl. X.
433. — La Haye, 110.
434. — La Haye, 140.
435. — La Haye, 111.
üg. 4).
INTAILLES ACHÉMÉN IDES
Les sujets gravés sur les cylindres des Perses achéménides sont souvent
empruntés à l’Assyrie ; ils se distinguent par les vêtements et coiffures des
personnages ainsi que par le style. On retrouve, par exemple, le personnage
debout entre deux être réels ou imaginaires' [437 (H8)-442] : le personnage
armé menaçant un animal dressé en face de lui1 2 443 446] : il tient en main,
soit une sorte de dague, soit, comme en Assyrie, la tige recourbée à tran-
chant convexe. On retrouve aussi l’archer bandant son arc3 4 447] et le roi,
sur son char, se livrant aux plaisirs de la chasse 1 [436].
118. — Personnage debout, le corps de face, la tête et les jambes de
protil à gauche, les cheveux en masse derrière la tête; il est coiffé de la
« cidaris » et vêtu de la « candys ».
De chaque main il tient par une des pattes antérieures un quadrupède
ailé, dressé de profil, la queue relevée. Cet animal a un corps de lion et une
tête humaine. Celui de droite retourne la tête en arrière vers un disque ailé
au-dessous duquel est une plante, peut-être l'arbre sacré.
Collection de Morgan.
Haut., 33 mm. ; diam., 11 mm.
PI. VIII, fig. 118.
Bibl. — de Morgan, Miss, scient, en Perse , IV, fig. 161, 5.
1. Cl. p. 78.
2. Cl. p. 80.
3. Cf. p. 72.
4. Cf. p. 90.
Ml?S K K GUI MET
%
Moulages
436.
- Musée brit. (Sceau de Darius II)-
443.
- La Haye, 137.
437
Guimet, 118.
444.
— Musée brit. (Lnjard, XV, 4)
438.
Louvre, 560.
445.
—
439.
—
446.
— Louvre, 451.
440.
— La Haye. 138.
447.
— Vienne (CulL, 140).
141.
— Vienne (Glypt., pl. IX. 6g. 3).
448.
— de Clercq. 385.
442.
— Vienne (Cnil., 139).
INTAILLES ANZANITES
Nous ne connaissons que deux intailles portant des inscriptions anza-
nites. L’une appartient à la Bibliothèque nationale'. L'autre [449] fait partie
de la collection du Cabinet royal des médailles de la Haye ; sur un cylindre
anépigraphe [450], de même style, sont gravés quatre personnages parmi
lesquels on remarque la femme nue.
Moulages
449. — La Haye, 48
450. — Louvre4.
1. Chabouillet, Catalogue, n° 765.
2. Des empreintes de cachets sont visibles sur des tablettes proto-élamites (MDP,
t. VI) et sur un contrat élamite-sémitique (MDP, t. IV, pl. 20) publiés par V. Scheil. La
Délégation en Perse a trouvé à Suse, pendant la campagne de 1907-1908, des empreintes,
sur argile, de cylindres et de cachets plats de facture primitive, dont l’usage, en cette
région, remonte à la période la plus ancienne de l’histoire (J. de Morgan, Les résultats des
derniers travaux de la Délégation en Perse, CR, juillet 1908, p. 373-379). Les sceaux
découverts antérieurement ont été étudiés par G. Jéquier dans le tome VII des Mémoires
de la Délégation.
13
CYL. ORIKNT.
INTAILLES DE L’ASIE MINEURE
Les sujets gravés sur certains cylindres comportent des éléments em-
pruntés à plusieurs des civilisations qui se sont disputé la suprématie en
Asie Mineure.
Dans des scènes où figure le personnage à la masse d’armes [456-458, 467],
Gilgames tenant le vase jaillissant [458], le dieu de la foudre [454], ou le dieu au
bâton recourbé [461 (119), 462 (120), 463 (121), 464-467], des détails dans le
costume ou de nouveaux emblèmes font reconnaître l’influence des Hétéens.
Ailleurs, le personnage au bâton recourbé est debout sur deux éminences
[470]; deux Gilgames tiennent ensemble un vase d’où jaillissent des flots qui
retombent en les enveloppant [471]; le disque ailé, au-dessus de personnages
hétéens [472]; un personnage hétéen luttant avec un animal dressé [474].
Des inscriptions en caractères alphabétiques se rencontrent sur des
intailles [cf. 477 (125), 478 (126)] dont le sujet est suméro-akkadien, assyrien,
babylonien, perse...
L’influence égyptienne se manifeste dans le costume de certains per-
sonnages [479-481, 483-487] et par la présence de la croix ansée [481, 482 (127)].
119. — Dieu barbu, coiffé de la tiare conique syro-cappadocienne,
vêtu d’un châle court. De profil à gauche, il porte la main gauche à la cein-
ture et de la main droite tient en avant un bâton recourbé.
Vis-à-vis de lui deux personnages de profil à droite. Le premier, court
vêtu, porte la main gauche à la ceinture : son bras droit tombe naturellement .
Le second, vêtu d’un long châle, porte la main droite à la ceinture et élève
la main gauche. Entre eux, dans le champ, en haut, une étoile à huit
branches; en bas, le bâton de mesure.
Derrière le dieu, un emblème formé d’une longue tige surmontée d’un
100
MUSEE GU1MET
croissant et dont l’extrémité inférieure est soutenue par deux appuis formant
un angle.
Haut., 19 mm.; diam., 9 mm.
PI. VIII, fig. 119.
120. — Un personnage coiffé de la tiare syro-cappadocienne et vêtu
d’un châle à rayures verticales serré à la ceinture, laissant à découvert la
jambe droite posée en avant sur une chèvre couchée de profil. Il porte la
main gauche à la ceinture et de la main droite tient en avant le bâton
recourbé.
Vis-à-vis, de profil à droite, un personnage vêtu d’un long châle et coiffé
du turban, la main gauche à la ceinture, la main droite levée.
Derrière le premier personnage, un autre, coiffe de la tiare syro-cappa-
docienne et vêtu d’un long châle; sa main gauche est ramenée à la ceinture;
de la main droite il tient en avant une masse d’armes dressée, près de la-
quelle, dans le champ, une foudre.
Haut., 26 mm. ; diam., 10 mm.
PI. VIII, fig. 120.
121. — Dieu coiffé de la tiare cylindrique syro-cappadocienne et vêtu
d’un châle court. De profil à gauche, le pied droit sur un escabeau (?), il
porte la main gauche à la ceinture et de la main droite tient en avant le
bâton recourbé.
Vis-à-vis de lui, deux personnages; l’un d’eux, les mains serrées l’une
dans l’autre ; le second, vêtu d’une robe ornée au bas, coiffe de la tiare à
cornes, les deux mains élevées. Entre eux, en haut, trois globes; en bas, le
bâton recourbé.
Une inscription d’une case donne un nom divin :
J babbar le dieu Soleil.
Haut., 23 mm.; diam., 13 mm.
PI. VIII, fig. 121.
122. — Personnage de profil à droite, coiffe du turban et vêtu d’un
long cliàle au bord orné d’une frange indiquée par des coups de bouterolle.
Il lève la main droite et de la main gauche abaissée tient une couronne (?)
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
101
formée d'un globe central entouré de sept autres globes. Dans le champ, en
haut, une autre couronne semblable.
Vis-à-vis, un autre personnage, semblablement vêtu, lève le bras gauche
et étend la main droite vers le premier.
Deux personnages nus, coiffés du turban, le corps serré dans une cein-
ture, un genou levé. Disposés symétriquement, ils tiennent ensemble d’une
main un emblème formé d’une tige coupée au tiers de sa hauteur pur une
petite ligne horizontale et entourée de globes au-dessus de cette ligne.
A gauche, un personnage de profil, coiffé du turban, vêtu d’un long
châle, les mains serrées sur la poitrine.
Cylindre mutilé à la partie inférieure.
Haut., 21 mm. ; diam., 10 mm.
PL VIII, fig. 122.
123. — Personnage coiffé du turban et vêtu d’un châle demi-long; le
bras gauche tombe naturellement le long du corps; la main droite, ramenée
à la ceinture, tient une masse d’armes.
En face de lui, une déesse, les cheveux relevés, élève les deux mains de
face. Elle est vêtue d’un châle orné d’une série de globes.
Deux personnages aux cheveux relevés, la tète coiffée d’une tiare
conique, vêtus de kaunakès, sont disposés symétriquement et tiennent des
deux mains un symbole composé d’une haute tige surmontée d’une couronne
(?) formée d’un globe central entouré de neuf autres globes. A droite de
l’emblème, en bas, le bâton de mesure. A gauche du groupe, un personnage
imberbe, les cheveux relevés, coiffé du turban et vêtu d’un châle orné d’une
série de globes, les mains serrées à la poitrine.
Haut., 24 mm.; diam., 10 mm.
PL VIII, fig. 123.
124. — Personnage assis de profil à droite, vêtu d'une robe serrée à la
ceinture et coiffé d’une tiare formée de bandes s’enroulant en cercles qui
d’abord s’élargissent, puis bientôt se rétrécissent ’. De la main gauche il tient
en avant une sorte de cornet.
1. Cette coiffure semble être celle que portent encore actuellement certains évêques
jacobite.s. Elle n’a été remarquée sur aucun autre cylindre.
102
MUSÉE G U IM ET
En face de lui, un personnage de profil à gauche, vêtu un peu court ; de
la main droite il tient un objet au-dessus d’une table surmontée d’offrandes.
Il est suivi d’un personnage vêtu d’une robe à rayures verticales, la main
gauche à la ceinture; la main droite, en avant, tient un emblème.
Derrière, un quatrième personnage, vêtu d’un châle au bord arrondi
laissant à découvert la jambe droite; il lève le bras gauche au-dessus de sa
tête.
Dans le champ, au-dessus du cornet, un croissant surmonté d’un disque.
Devant le dernier personnage, en haut, quatre globes disposés en croix ; en
bas, un objet indéterminé.
Haut., 23 mm.; diam., 11 mm.
PI. VIII. fig. 124.
125. — Une divinité imberbe, vêtue d’une longue robe et coiffée de la
tiare il cornes. Assise, de profil à gauche, sur une chaise à dossier oblique,
elle porte la main gauche à la ceinture et étend la main droite ouverte de
face.
Vis-à-vis d’elle, deux personnages se tiennent debout, de profil à droite,
la main droite à la ceinture, la main gauche levée de profil, à la hauteur de
la figure.
Entre eux et la divinité assise, une table d’offrande formée d’un plateau
supporté par des pieds légèrement incurvés à la partie inférieure.
Dans le champ, en haut, devant la divinité assise, un croissant;
derrière elle, une étoile à huit branches, au-dessus de laquelle les quatre
lettres de l’inscription.
Haut., 23 mm.; diam., 13 mm.
PI. IX, fig. 125.
126. — Cette intaille est irrégulière et mal gravée. Elle porte un
quadrupède dressé sur ses pattes antérieures ; un personnage, la main gauche
levée, coiffe du turban et vêtu d’un châle assyrien laissant à découvert la
jambe droite; vis-à-vis, de profil à droite, deux autres personnages; le pre-
mier barbu, vêtu du châle de kaunakès, laissant à découvert la jambe gauche,
le bras droit tombant naturellement le long du corps, la main gauche levée :
le second, barbu, vêtu de kaunakès, coiffé d’une tiare cylindrique.
Devant le premier personnage, deux mots de cinq lettres chacun.
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
103
Haut., 25 mm. ; cliam., 17 mm.
PJ. IX, fig. 126.
127. — Ce cylindre est divisé en deux registres superposés suivant une
génératrice. Dans l’un, un lion accroupi, de profil à droite, la queue relevée.
Dans l’autre, un quadrupède à corne recourbée, à longue queue relevée;
devant lui, la croix ansée.
Haut., 27 mm.; diam., 11 mm.
Pl. IX, fig. 127.
Moulages
451.
— Louvre, 450 ( Gh/pt ., II, fig. 115).
470.
— La Haye, 104.
452.
—
471.
—
453.
— La Haye, 124.
472.
— Bibl. liât., 705.
454.
— La Haye, 112.
473.
— Berlin.
455.
—
474.
—
456.
— Musée britannique.
475.
—
457.
— de Luynes ( GUjpt ., I, fig. 114).
476.
— Guimet, 124.
458.
477.
Guimet, 125.
459.
—
478.
— Guimet, 126.
460.
—
479.
— Louvre (Glypt., Il, fig. 111).
461.
— Guimet, 119.
480.
— de Clercq, 395.
462.
— Guimet, 120.
481.
— de Luynes, 387 (Gh/pt., pl. VIII,
463.
— Guimet, 121.
fig. 4).
464.
— Musée britannique.
482.
— Guimet, 127.
465.
—
483.
— - Louvre.
466.
—
484.
- Bibl. nat. , 877 (Gh/pt. , II, fig. 203) .
467.
— La Haye, 86.
485.
— de Clercq, 386.
468.
— Guimet, 122.
486.
—
469.
— Guimet, 123.
487 .
—
intailles Egyptiennes
Le Musée Guimet ne possède aucun cylindre égyptien. Trois moulages
[488-490] portent des empreintes d’intailles dé la première dynastie1.
Moulages
488. — Vienne ( Cullimore , 149). 490. — Vienne ( Cullimore , 151).
489. — Vienne ( Cullimore , 150).
1. Nous faisons abstraction des empreintes qui figurent sur des monuments de la
galerie d’antiquités égyptiennes; elles seront décrites dans les catalogues spéciaux. — De
nombreux cylindres de la deuxième et de la troisième dynasties sont dessinés et commentés
par R. Weilldans le tome vingt-cinquième de la Bibliothèque d' Études du Musée Guimet.
CYL. ORIENT.
14
INTAILLES
DE
PROVENANCES DIVERSES
Nous avons réuni en un même groupe les intailles dont l’origine artis-
tique ne saurait être déterminée exactement; plusieurs se rapprochent
beaucoup des cylindres [508-539] découverts à Chypre par le général Palma
di Cesnola.
128. — Deux personnages debout, de profil, disposés symétriquement ;
ils ont une épée à la ceinture et d’une main élevée tiennent une arme. L’un
d’eux, de la main droite abaissée, semble porter une tète de taureau ; près de
lui, une chèvre passant vers le haut, les pattes à droite. L’autre personnage
abaisse la main gauche, près de laquelle sont deux chèvres passant vers le
haut, les pattes à droite. Entre elles, un oiseau. Le sujet est encadré de
• lignes horizontales 1 .
Collection Chantre : découvert au sanctuaire d’Euyuk.
Haut., 30 mm. ; diam., 14 mm.
PI. IX, fig. 128.
Bibl. — Chantre, Misa, en Cappadoce , p. 159.
129. — ■ Personnage de face, la tête et les pieds de profil à gauche; le
bras droit tombe naturellement; la main gauche s’appuie sur une lance au
fer très effilé, dont la pointe est dirigée en bas. Il est vêtu d’un long châle et
ses cheveux tombent en masse derrière la nuque.
A gauche, un quadrupède ailé, sautant.
Le sujet est encadré d’un ornement en forme d'échelles.
Collection E. Blanc : découvert à Samarkande.
Haut., 29 mm. ; diam., 11 mm.
1. Cf. Collection de Clercq, nos 30 et 35.
108
MUSÉE GUIMET
PI. IX, fig. 129.
Bibl. — L- Delaporte, Notes de glyptique orientale, II, fig. 5, Recueil de tra-
vaux..., tome XXX, p. 228.
130. — Surface divisée en deux triangles équilatéraux dans lesquels
sont disséminés divers ornements.
Haut., 25 mm. ; diam., 10 mm.
PI. IX, fig. 130.
131. — Deux personnages levant le bras gauche, le bras droit abaissé.
A gauche, une antilope dressée vers eux.
Dans le champ, disséminés, des objets en forme de tétraèdres.
Le sujet est encadré de lignes horizontales.
Haut,, 26 mm.; diam., 12 mm.
PI. IX, fig. 131.
132. — Personnage debout, de face; la tête de profil à gauche. De
chaque côté, un objet en forme d’X, au-dessus et au-dessous duquel un cercle
dont le centre est marqué d’un gros point. Celui de droite, en bas, est
accompagné d’un trait légèrement courbe.
Une tige verticale se divise à la partie supérieure en deux branches qui
s’élèvent quelque peu, puis retombent en s’inclinant l’une vers l’autre. A
gauche de cette tige, une chèvre passant à droite. Au-dessus de ses cornes,
la mouche (?) ; en dessous, un triangle (?).
Haut., 28 mm.; diam., 12 mm.
PI. IX, fig. 132.
133. — Trois cercles dont le centre est marqué d’un gros point, disposés
en triangle dont la pointe est en haut. De chaque côté, un personnage de face,
la tète de profil à droite, formée d’une boule à laquelle s’adapte une petite
ligne horizontale. D’autres lignes partant de la ceinture s’élèvent au-dessus
des épaules. Celui de gauche semble tenir un disque; celui de droite, une
sorte de hache ou de pic.
Le sujet est encadré de deux ornements formés chacun de deux tiges
verticales réunies à l’extrémité inférieure par une petite ligne horizontale.
De petites lignes horizontales sont répandues dans les espaces libres.
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
109
Haut., 30 mm. ; diam., 10 mm.
PL IX, fig. 133.
134. — Personnage de face, la tête de profil à gauche. De chaque côté,
un animal tourné vers lui; à droite, c'est un serpent dressé; à gauche, un
quadrupède à longues cornes.
Un arbre dont les branches sont formées de lignes obliques s’élève sur
toute la hauteur du cylindre.
Au-dessus du quadrupède, des lignes verticales.
Haut., 31 mm.; diam.,llmm.
PI. IX, fig. 134.
135 \ — Personnage assis de profil à gauche sur une chaise à dossier
élevé. Le haut du corps est de face, le bras droit tombe naturellement, le
bras gauche est posé sur le dossier de la chaise et la main gauche élevée.
Une bande, semblable à une échelle à neuf échelons, s’étend sur toute
la hauteur du cylindre. En haut, les montants s’arrondissent et forment deux
grandes circonférences dans chacune desquelles est inscrite une autre circon-
férence dont le centre est marqué par un gros point.
De chaque côté de la bande, une antilope, les pieds sur la bande, la tête
près de la circonférence.
Quatre globes ornent les espaces libres, l’un près de la tête du per-
sonnage, un autre entre les pattes de l’antilope de gauche, les deux derniers
près de ses cornes.
Haut., 28 mm.; diam., 13 mm.
PL IX, fig. 135.
1361 2. — Deux personnages vêtus d’un long châle serré à la ceinture, la
main droite à la poitrine. Celui de droite élève la main gauche. L’autre la
tient abaissée ; il a une grande aile.
Entre eux, en haut, un triangle (?).
Un lion dressé, de profil à gauche, la tête retournée en arrière. Devant
lui, un arbre près duquel des signes d’écriture (?).
Haut., 25 mm.; diam., 15 mm.
PI. IX, fig. 136.
1. Cf. Collection de Clercq, nu 29.
2. Cf. Collection de Clercq, n° 408.
110
MUSÉE GUIMET
137. — Antilope, de profil à gauche, broutant. Elle a deux longues
cornes incurvées ; celle du haut est perlée, l’autre linéaire. Entre ces cornes
et le dos de l’animal, six gros globes garnissent le champ.
Derrière elle, un lion dressé, la tête en arrière, la queue relevée.
Haut., 25 mm.; diam., 12 mm.
PI. IX, fig. 137.
138. — Deux quadrupèdes dressés, les pattes croisées. Au-dessous de
leurs pattes, en ligne verticale, trois cercles dont les centres sont marqués
par de gros points.
A droite d’un palmier, un personnage levant la main gauche; à gauche,
un autre personnage vêtu d'un châle à franges, lève la main droite.
Haut., 28 mm.; diam., 12 mm.
PI. IX. fig. 138.
139. — Deux personnages vêtus d’un long châle côtelé serré à la cein-
ture et coiffés, peut-être, d’un bonnet plat. Ils sont assis, de profil, en face
l'un de l’autre, les épaules de face; celui de droite, barbu, a pour siège une
chaise; celui de gauche, imberbe, n’a qu’un tabouret. Un de leurs bras est
abaissé, l’autre étendu vers une table à quatre pieds disposée entre eux et au-
dessus de laquelle passent à gauche deux quadrupèdes ailés’.
Haut., 24 mm.; diam., 10 mm.
PI. X, fig. 139.
140. — Personnage de profil à droite, court vêtu, les cheveux abondants.
De la main gauche il tient par une des pattes postérieures un taureau la tête
en bas.
Un autre quadrupède passant vers le bas.
Haut., 24 mm. ; diam.. 10 mm.
PI. X, fig. 140.
141. — Personnage assis de profil à droite, la main droite à la ceinture,
la main gauche levée saisit une tige sortant d’une sorte de vase à panse
sphérique.
Devant lui, disséminés dans le champ, en haut, un quadrupède la tête
1. Le de Clercq 31 a la même origine.
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
111
en arrière et deux poissons; au milieu, deux quadrupèdes différents; au-
dessous, une autruche, deux quadrupèdes couchés la tête en arrière, dont
l’un a de longues cornes recourbées ; en bas, sept globes.
Le sujet est encadré de deux simples traits.
Haut., 29 mm.; diam., 14 mm.
PL X, tig. 141.
Moulages
491. — Guimet, 128.
492. — Guimet, 129.
493. — Guimet, 130.
494. — Vienne (Cuti., 152).
495. — Vienne (Cuti., 148).
496. — Guimet, 131.
497. — Guimet, 132.
498. — Guimet, 133.
499. — Guimet, 134.
500. — Guimet, 135.
1 . Luigi Palma di Cesnola, Cyprus :
pl. XXXI-XXXIII.
501. — Guimet, 136.
502. — Guimet, 137.
503. — Louvre, 478.
504. — Guimet, 138.
505. — Guimet, 139.
506. — Guimet, 140.
507. — Guimet, 141.
508-539. — Cesnola (les 32 cylindres dé-
couverts à Chypre)1.
its ancient Cities, Tombs and Temples ,
APPENDIX
CACHETS PLATS
L'usage du cachet plat semble avoir été inconnu des Suméro-akkadiens.
En Assyrie, on le voit paraître au IXe siècle1, se développer et peu à peu
se substituer à l’emploi du cylindre. Trois monuments de la collection
Guimet se rapportent à cette région : sur le premier [540 (142)], deux per-
sonnages fantastiques, du type de Ea-bani, soutiennent de leurs mains éle-
vées un disque ailé; sur les deux autres [541 (143), 542 1 44)], l’arbre sacré.
Deux in tailles assyriennes portent des divinités à queue de poisson [543, 544] ou
le roi sur son char [545]. Les autres cachets plats appartenant au Musée
Guimet [546 (145)-557 (156)] sont de lepoque néo-babylonienne; en général,
on y trouve un personnage qui élève la main en face d’emblèmes religieux,
le plus souvent dressés sur un autel. Sur une empreinte [558], deux chèvres
se dressent de profil, la tête retournée en arrière ; ailleurs [559], deux qua-
drupèdes ailés à tête humaine sont accroupis en face l’un de l’autre.
Sur des sceaux achéménides, le taureau ailé à tête humaine [560], un
personnage tirant de l’arc [561], un personnage debout entre deux animaux
dressés [562], un personnage transperçant avec une dague un lion dressé en
face de lui [563].
Parmi les moulages, des empreintes de cachets de l’époque des Séleu-
cides [564] et d’un cachet à légende phénicienne [565].
142. — La lance, au milieu du sujet. A droite et à gauche, se faisant
1. Menant, Glyptique, II, p. 40-41.
CYL. ORIENT.
15
114
MUSÉE GU1MET
face, deux personnages fantastiques, formés d’une croupe de taureau et d’un
buste humain, soutiennent de leurs mains élevées un disque ailé. Dans le
champ, en haut, le croissant.
Base octogonale,
Haut., 18 mm.; larg., 13 mm.; épaiss., 24 mm.
PI. X, fig. 142. .
143. — L’arbre sacré, formé d’une tige terminée aux deux extrémités
par des globes et entourée d’un quadrillage limité par un cintre orné à l’ex-
térieur de quinze pointes. Un personnage barbu, vêtu d’un châle frangé, se
tient debout, de profil à droite, en face de l’arbre, la main fermée de profil,
le pouce opposé à l’index étendu. Dans le champ, en haut, le disque ailé.
Base octogonale.
Haut., 15 mm . ; larg., 10 mm. ; épaiss., 20 mm .
PI. X, fig. 143.
144. — ■ Lion couché de profil à droite, la queue relevée. Au-dessus,
deux quadrupèdes ailés à tête humaine, accroupis en face l’un de l’autre.
Entre eux, l’arbre sacré. Des globes sont disposés dans les espaces libres.
Le sujet est entouré d’une ligne d’où rayonnent de petits traits.
Base elliptique.
Haut., 18 mm.; larg., 21 mm.; épaiss., 15 mm.
PI. X, fig. 144.
145. — Personnage de profil à gauche, la main élevée vers deux
symboles : le croissant et l’étoile à huit branches.
Travail à la bouterolle.
Base elliptique.
Haut , 15 mm.; larg., 13 mm.
PI. X, fig. 145.
146. - — Personnage vêtu d’un châle orné au bas d’une frange. De profil
à gauche, il élève la main. Devant lui, la lance ; derrière, la masse d’armes.
Base elliptique.
Haut., 19 mm.; larg., 11 mm. ; épaiss., 18 mm.
Pl. X, fig. 146.
147. — Personnage vêtu d’un châle orné au bas d’une frange. De profil
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
115
à gauche, il élève la main, la paume en haut, en face d’un autel, formé de
deux bandes horizontales, sur lequel se dressent la masse d’armes, la lance
et le clou.
Collection Chantre.
Base octogonale.
Haut., 19 mm.; larg., 14 mm.; épaiss., 29 mm.
PL X, tig. 147.
148. — Personnage de profil à droite, la main élevée en face d’un
autel, formé de deux bandes horizontales unies par des traits verticaux, sur
lequel se dressent la lance et le rectangle1.
Dans le champ, en haut, une étoile à six branches.
Travail à la bouterolle.
Base elliptique.
Haut , 20 mm . ; larg., 15 mm. ; épaiss., 25 mm .
PL X, fig. 148.
149. — Même sujet. Dans le champ, en haut, le croissant.
Base elliptique.
Haut., 17 mm.; larg., 12 mm.; épaiss., 20 mm.
Pl. X, fig. 149.
150. — Personnage de profil à droite, la main élevée, en face d’un
autel, formé de deux bandes horizontales unies par des traits verticaux, sur
lequel se dressent la masse d’armes et deux tiges parallèles (le rectangle?).
Dans le champ, en haut, une étoile à six branches.
Travail à la bouterolle.
Base octogonale.
Haut., 25 mm.; larg., 15 mm.; épaiss., 31 mm.
PL X, fig. 150.
151. — Personnage de profil à droite, la main élevée, en face d’un
autel, formé de deux bandes horizontales unies par des traits verticaux, sur
lequel est couché un quadrupède dont la tête porte les cornes symboliques.
Sur le dos de l’animal se dressent la masse d’armes et le rectangle.
1. Le symbole que, d’après sa forme, nous appelons «rectangle», semble n’être autre
chose que le « clou ».
116
MUSÉE GUIMET
Dans le champ, en haut, une étoile.
Travail à la bouterolle.
Base octogonale.
Haut., 20 mm.; larg., 11 mm. ; épaiss., 18 mm.
PI X, fig. 151.
152. — Personnage vêtu d’un châle orné en bas de franges ; de profil
à droite, il élève la main en face d’un autel, formé de deux bandes horizon-
tales unies par des traits verticaux, sur lequel est couché un quadrupède
dont la tête porte les cornes symboliques. Sur le dos de l’animal se dressent
la lance et le rectangle.
Derrière le personnage, le losange (?).
Base octogonale.
Haut., 16mm.; larg., 13 mm.; épaiss., 23 mm.
153. — Personnage de profil à gauche, la main élevée vers un quadru-
pède couché, sur le dos duquel se dressent la lance et le clou. L’animal porte
les cornes symboliques; sa queue est dressée.
Collection Chantre.
Travail à la bouterolle.
Base elliptique.
Haut., 17 mm.; larg., 12 mm.; épaiss., 19 mm.
154. — Personnage de profil à droite, la main élevée vers un autel,
formé de deux bandes horizontales unies par des traits verticaux, sur lequel
se dresse une masse d’armes derrière laquelle est accroupi un quadrupède.
Dans le champ, en haut, le croissant.
Travail à la bouterolle.
Base octogonale.
Haut., 21 mm.; larg., 14 mm.; épaiss., 27 mm.
PI. X, fig. 154.
155. — Personnage de profil à gauche, la main élevée vers un autel,
formé de deux bandes horizontales unies par des traits verticaux, sur lequel
se dressent la masse d'armes et une tige surmontée d’une étoile.
Travail à la bouterolle.
Base elliptique.
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
11 7
Haut., 20 mm.; larg., 18 mm.; épaiss., 24 mm.
PI. X, fig. 155.
156. — Personnage de profil à droite, la main élevée vers un autel,
formé de deux bandes horizontales unies par des traits verticaux, sur lequel
se dressent la masse d’armes et le rectangle.
Dans le champ, en haut, une étoile (?).
Travail à la bouterolle.
Base octogonale.
Haut., 18 mm.; larg., 14 mm.; épaiss., 25 mm.
PI. X, fig. 156.
Moulages
Cachets assyriens
540. — Guimet, 142.
541. — Guimet, 143.
542. — Guimet, 144.
543. — Musée brit. ( Gli/pt ., II, fig. 34).
544.
515. —
Cachets babploniens
546. — Guimet, 145.
547. — Guimet, 146.
548. — Guimet, 147.
549. — Guimet, 148.
550. — Guimet, 149.
551. — Guimet, 150.
552. — Guimet, 151.
553. — Guimet, 152.
554. — Guimet, 153.
555. — Guimet, 154.
556 — Guimet, 155.
557. — Guimet, 156.
558. — Vienne.
559. —
Cachets achéménides
560. —
561 . —
562.
563.
Cachets des Séleucides
564. — 39 empreintes sur des contrats ( Glijpt ., II, fig. 154-193).
Cachet phénicien
565. — Musée britannique {Ghjpt., II, fig. 229>
TABLE DES MOULAGES DE CYLINDRES
appartenant à d’autres collections
I. — Bibliothèque nationale
Le premier chiffre indique le numéro du cylindre soit dans la collec-
tion de Luynes (n° d’inventaire), soit dans l’ancien fonds au-dessus de 700
(n° du Catalogue de Chabouillet) ; le second chiffre représente le numéro
d’ordre de moulage au Musée Guimet.
375, 271; 386, 266; 387, 481 ; 392, 457; 409, 370; 415, 31; 432, 54;
705, 472; 706, 93; 708, 274; 719, 95; 722, 96; 729, 401; 789, 156; 877,
484; 888, 5; 896, 38; 916, 383; 934, 417; 937, 358; 941, 365; 942, 362;
946, 79 ; 961, 3.
II. — Musée du Louvre
S’il y a deux chiffres, le premier indique le numéro du cylindre dans
l’inventaire dressé par de Longpérier : Notice des antiquités assyriennes ...
exposées dans les galeries du musée du Louvre, 3e éd., 1854. Le second
chiffre, ou le chiffre unique, représente le numéro d’ordre du moulage au
Musée Guimet. Il n’est pas certain que les douze derniers sujets appartien-
nent à la collection du Louvre.
438, 413; 440, 418; 441, 407; 444, 395; 447, 391; 448, 392; 449,
186 ; 450, 451 ; 451, 356 ; 452, 363 ; 453, 359 ; 454, 68 ; 455, 364 ; 456, 71 ;
459, 375 ; 460, 371 ; 461, 368 ; 462, 372 ; 463, 24 ; 465, 50 ; 467, 27 ; 468, 351 ;
469, 426 ; 470, 344 ; 472, 349 ; 476, 427 ; 477, 428 ; 478, 503 ; 479, 339 ;
480, 340 ; 481, 338 ; 482, 337 ; 483, 341 ; 486, 259 ; 500, 224 ; 540, 82 ; 541,
105 ; 542, 155 ; 543, 159 ; 544, 228 ; 545, 328 ; 548, 243 ; 549, 201 ; 552, 182 ;
553, 314 ; 560, 438 ; 561, 446. — 1 ; 4 ; 21 ; 26 ; 53 ; 59 ; 80 ; 90 ; 99; 120 ;
209 ; 252 ; 268 ; 348 ; 353 ; 400 ; 404 ; 408 ; 416 ; 450 ; 479 ; 483. — 60 ; 61 ;
112 ; 114 ; 116 ; 118 ; 125 ; 132 ; 163 ; 192 ; 218 ; 223.
120
MUSÉE GUIMET
III. — Cabinet des Médailles de La Haye
Le premier chiffre indique le numéro du cylindre dans le Catalogue
publié par J. Menant, en 1878; le second chiffre représente le numéro
d’ordre du moulage au Musée Guimet.
1, 66 ; 2, 64 ; 3, 45 ; 4, 46; 5, 47 ; 6, 63 ; 9, 56; 10, 57 ; 11, 322 ; 12,
30; 13, 29; 14, 23; 16, 8 ; 17, 9 ; 18, 18; 19, 15; 20, 20; 21, 6 ; 22, 28 ; 23,
185b ; 26, 119; 27, 137; 28, 133; 29, 134; 30, 128; 31, 138; 32, 127; 33,
149; 34, 152; 35, 154; 36, 161 ; 38, 75; 39, 78; 40, 76 ; 42, 138"; 43, 181 ;
45, 317; 47, 98; 48, 449; 49, 74; 50, 103; 51, 101 ; 53, 176; 55, 106; 56,
87; 57, 81; 59, 70; 62, 67; 63, 100; 64, 13"; 65, 211; 66, 267; 67, 214;
68. 207 ; 69, 325; 70, 195; 71, 190; 72, 139; 73, 140; 74, 141 ; 75, 142; 76,
143; 77, 285; 78, 199; 79, 171; 80, 198; 81, 286; 82, 289; 83, 236; 84,
315 ; 85, 196 ; 86, 467 ; 87, 225; 88, 275 ; 89, 200 ; 91, 269 ; 92, 231 ; 93, 241 ;
94, 233 ; 95, 244 ; 96, 234 ; 97, 240 ; 98, 253 ; 99, 331 ; 100, 327 ; 102, 320 ;
103, 217; 104, 470; 105, 312; 106, 279,; 110, 433; 112, 454; 115, 237; 116,
247 , 117, 332 ; 118, 238 ; 120. 248 ; 121, 220 ; 122, 282 ; 123, 313 ; 124, 453 ;
125, 189 ; 126, 281 ; 129, 412 ; 130, 360 ; 131, 361 ; 132, 380 ; 133, 373; 134,
378 ; 135, 385" ; 136, 367 ; 137, 443 ; 138, 440 ; 139, 406 ; 140, 434 ; 141, 435 ;
143,405; 144, 409; 145, 429; 146, 343; 147, 352.
IV. — Musée britannique
33 ; 34 ; 35 ; 36 ; 37 ; 43 ; 51 ; 65 ; 84 ; 86? ; 89 ; 104 ; 107 ; (89137) ; 185 ;
191 ; 204 ; 209" ; 210 ; 213 ; 227 ; 336 ; 376 ; 382 ; 387 ; 388 ; 398 ; 399 ; 420 ;
431 ; 436 ; 444 ; 456 ; 464. — Cachets plats : 543, 564, 565.
V. — Musée de Vienne
97; 108; 202; 203; 242; 255; 288; 323; 441; 442; 447; 488; 489;
490 ; 494 ; 495. — Cachet plat : 558.
VI. — Musée de New-York
44 ; 508 à 539.
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
121
VII. — Collection de Clercq
Le premier chiffre indique le numéro du cylindre dans le Catalogue de
la collection de Clercq ; le second chiffre représente le numéro d'ordre du
moulage au Musée Guimet.
83, 214 ; 342, 419 : 385, 448 ; 386, 485 ; 395, 480.
VIII. — Musée de Berlin
42 : 265 ; 473.
IX. — Collections diverses
Jaubert : 32. Souby-bey : 111.
Prokesch : 333. Zvenigodorowski : 432.
X. — Moulages de provenance indéterminée
115; 121; 124; 126; 129; 135; 136; 145 à 148; 150; 153; 160; 162;
164; 166 à 170; 177 à 180; 193; 194; 212; 221; 222; 229; 230; 232; 235;
239 ; 249 à 251 ; 256 ; 257 ; 263 ; 264 ; 276 ; 278 ; 283 ; 284 ; 287 ; 295 ; 296 ;
316 ; 318 ; 319 ; 321 ; 326 ; 329 ; 330 ; 342 ; 355 ; 366 ; 377 ; 381 ; 384 ; 397 ;
411 ; 421 ; 422 ; 430 ; 439 ; 445 ; 452 ; 455 ; 458 ; 460 ; 465 ; 466 ; 471 ; 474 ;
475 ; 486 ; 487. — Cachets plats : 544 ; 545 ; 559 à 563.
CYL. ORIENT.
16
TABLE DES CYLINDRES ET EMPREINTES DE CYLINDRES
dont le Musée Guimet ne possède pas de moulages
I. — Bibliothèque nationale
Collection de Luvnes : 369, p. 10, note 3; 395, p. 10, note 3 ; 403, p. 5,
note 2; 415, p. 5, note 3; 424, p. 5, note 6. — Ancien fonds : 703, p. 84,
note 1 ; 712, p. 10, note 3; 718, p. 19, note 1 ; 724b, p. 13, note 2; 725, p. 13,
note 2; 734, p. ix, notes 2 et 3; 742, p. 32, note 5; 761, p. 32, note 3;
786, p. 7, note 3; 886b, p. 1, note 2; 890b, p. 5, note 9; 897, p. ix, note 2.
— Empreinte : p. 22, note 2.
II. — Musée du Louvre
Cylindres : p. 17, texte et note 3; p. 20, note 2. — Empreintes : p. 2,
note 1 ; p. 5, note 7 ; p. 7, note 6+p. 50, note 1 + p. 81, note 3 (AO. 1648 A) ;
p. 16, notes 6 à 9; p. 26, notes 2 à 4 (AO. 3540, 4198, 3545) ; p. 27, notes 1
et 3 (AO. 3548-3549, 3541); p. 31, note 4 (AO. 2450); p. 32, note 1 ; p. 50
et p. 81, cf. p. 7. — Délégation en Perse, fouilles de Suse : p. 1, note 1 ;
p. 97, note 2.
III. — Collection de Clercq
29, p. 109, note 1; 30, p. 107, note 1; 31, p. 110 notel; 35, p. 107,
note 1; 41, p. 10: 46, p. 5, note 5; 57, p. 1, note 2; 84, p. 27; 86, p. 40,
note 1 ; 106, p. 27, note 4; 112, p. 7, note 4 et p. 28, note 1 ; 121, p. 31,
note 1; 135, p. 32, note 4; 141, p. 19, note 2; 18lb, p. 17, note 3; 408,
p. 109, note 2.
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
123
IV. — Musée britannique
P. 20; p. 24, note 7 ; p. 26 (89126 et 91023), notes 1 et 6.
V. — Musée de Berlin
YAT. 697, p. 26, note 7; VAT. 2720, p. 32.
VI. — Musée métropolitain de New- York
P. 14, note 1, nos 1 et 2.
VII. — Musée de Florence
P. 84, note 1.
VIII. — Collections diverses
Allotte de la Fuÿe, p. 5, note 8.
Jaubert, p. 5, note 3.
Albert Maignan, p. 7, note 2.
J. Menant, p. 5, note 4.
Rich, p. 14, note 1, n° 3.
Ward, p. 26.
p. 23, note 1 ; p. 105, note 1
AUTEURS CITES
Allotte de la Fuye, ii n. 7 ; 5 n. 8.
Bon avi a, 87 n. 1.
Brunnow, 11 n. 1.
Caylus, ix.
Cesnola (Palma di), 111 n. 1.
Chabouillet, 97; 119.
Chantre, xi; 14; 129.
Clay, 68 n. 1.
Clercq (de); cf. p. 122.
Cullimore, ix ; passim.
Delaporte, 33; 109; 117.
Delitzsch, 11 n. 1.
Dhorme, 5 n. 1; 7 n. 1; 10 n. 1;
16 n. 3; 74 n. 5.
Frank, 24 n. 2.
Heuzey, ii n. 2; ni n. 2, 3, 4; x;
xi n. 1; 2 n. 1; 4; 10 n. 2; 13
n. 1; 16 n. 4, 6-9; 17 n. 1; 20
n. 2; 22 n. 2; 27 n. 3; 31 n. 2,
3, 4; 32 n. 1; 61 n. 1; 74 n. 2.
Jéquier, 1 n. 1; 97 n. 2.
Ker Porter, 84 n. 1.
Lajard, ix ; 20 n. 1 ; passim.
Layard, 74 n. 1.
Lehmann, 32 n. 2.
Lenormant, ix.
Longpérier (de), 119.
Lyon, 47 n. 3.
Menant, ix; x; 16; 22 n. 1 ; 47 ;
120; passim.
Morgan (de), xi; 97 n. 2; passim.
Pinches, ii n. 1.
Price, 26 n. 5; 47 n. 3; 68 n. 1.
Sarzec (de) et Heuzey; cf. Heuzey.
Scheil, 16 n. 5; 23 n. 1; 68 n. 1;
97 n. 2.
SCHRADER, 11 11. 1.
Smith, 16 n. 1; 22 n. 4.
Thureau-Dangin, v n. 2; x n. 3;
5 n. 7; 11 n. 1; 23 n. 2, 4; 24
n. 4, 5; 25 n. 1 ; 26 n. 2; 27
n. 1, 2, 3, 6, 7; 28 n. 1.
Tyler, 22 n. 1.
Ward, x ; 14 n. 1 ; 22 n. 1, 3 ; 74
n. 3.
Weill, 105 n. 1.
INDEX ALPHABÉTIQUE
Les chiffres eu caractères romains [26] indiquent les pages du catalogue; les chiffres
en caractères gras [118] représentent les numéros des cylindres de la collection du
Musée.
Abba. Sceau du scribe — , 26.
Achéménides. Intailles — , VI, 95, 118.
Adad. Nom sémitique du dieu de l'atmos-
phère, 61.
Adam et Eve. Ne sont pas représentés sur
les cylindres, 22 n. 4.
Agadéou Akkad. Cité du pays d’Akkad,
I n. 1, II n. 3.= Cylindres d’ — ,
III, 5, 6, 22. = Domination d’ — ,
II. = Rois d’ — , cf. Sar-Gani-sar-
ali, Naram-Sin.
Agûa. Père de Idin-Damu, 87.
Aia. Déesse parèdre de Samas, 17. =
Représentée sur un cylindre, 17. =
Un idéogramme de son nom, 11 n. 1.
= Nommée dans la légende des cy-
lindres 37, 42 et 84.
Aigle. Cf. Animaux, animaux fantas-
tiques.
Ailé. Cf. Personnage — , quadrupède
— , rectangle. —
Ailes de flammes. Cf. Divinité aux — .
Akkad. Région, I. = Ses cités princi-
pales, I n. 1. =Cf. Sumer et Akkad.
Ame désincarnée. L’ — représentée sur
des cylindres, 22 n. 1.
Amherst. Collection de Lord — , II
n. 1.
Amphore. Figurée sur des cylindres as-
syriens, 76, 101.
Amulettes. Les cylindres utilisés comme
— , I, V. = L’image de Meslamtaëa,
comme —, 24. = — susiennes, I
n. 2.
Animaux :
Aigle, 41, 51 (?).
Antilope, 135.
Autruche, 33 (?), 103, 105, 109,
141.
Bouquetin, 59, 66, 56, 78, 105,
134.
Cercopithèque accroupi, de profil,
dans le champ, 27, 32, 42, 43,
46,48, 67, 56, 71, 74, 77, 78.
83, 91.
Cerf, 11.
Cheval, 115, 116.
Chèvre, 111, 120, 128, 132,
113.
Chevreau. Présentation du — , 29,
42, 56, 57, 58, 60, 53, 93.
Chien, 37.
Gazelle, 1, 98.
Grenouille, 80.
Lion, 6, 32, 48, 49, 68, 127, 144.
= Sous le pied de la déesse guer-
126
MUSÉE GUIMET
rière, 58, 53, 68, 69. 70. = —
dressé, 136. = — dressé, luttant
avec un personnage, III, 5, 14,
15, 17. 32, 113. = — dressé,
menaçant un personnage. 42. =
dressé, menaçant un animal, 2,
7, 8. 9,10, 11, 13, 16, 17,18,
20, 21, 22, 59, 66, 106, 111,
137. = — dressé, tenant un em-
blème, 32. = Cf. Animaux fan-
tastiques, armes, dieux.
Oiseau, 27, 38, 26, 40, 54. 98,
128. = Cf. Dieux.
Poisson. 81, 81, 107. 87. = Cf.
Animaux fantastiques, dieux.
Quadrupèdes divers, 72, 99,78, 80,
110, 87, 127, 137, 141 = —
dressés, III, 2. 3, 7-10, 12, 16,.
56, 78, 112, 138 = — sym-
boliques, 151 154.
Rapace, 111.
Scorpion, 6 ( ?) , 13, 21 . 23, 24. 34,
40. = Emblème de la déesse
Ishara, 24.
Serpent, 28, 41, 51, 134.
Taureau, 6, 5, 48, 49. = Sous le
pied du dieu Ramman, 47,61,
83.= Symbole de Ramman, 61.
= — portant la foudre, 79,81.
= — portant le rectangle ailé,
21, 31, 32. = — dressé, luttant
avec un personnage, III. 14-17,
106. 140. = — dressé, luttant
avec un animal, 13. 18. 21.
Tortue, 86.
Vache, avec veau qui tette, 33.
Animaux fantastiques :
Aigle léontocéphale. Sur les cy-
lindres de l'époque archaïque, III.
= — dans le champ des cylindres,
à l’époque d'Ur, 28, 32. = — posé
sur le dos du taureau à face hu-
maine, 10.
Chèvre-poisson, 81.
Quadrupède ailé, 129. =à tète hu-
maine, 72, 96-98,78, 102, 103,
87, 93, 118, 113, 144 = — à
tète de lion, à queue et membres
postérieurs d'aigle, 4, 45, 42, 78,
81, 94, 74, 100. = — à tète et
membres de rapace, 104, 114.
= — à tête de serpent, IX, 27.
Quadrupède accroupi, dont la tète
est surmontée d'un bâton recourbé
formant corne, 44, 51, 57, 94
Taureau à face humaine- Sur des
cylindres archaïques, III. = Dif-
fère de Ea-bani, 10. = Couché
sous le pied d'une divinité ou sous
le cartouche, 10. = Lutte avec des
personnages, 5, 10, 18, 19, 20,
21.
Anu. Dieu suprême, 10, 23 n. 2.
Anzanites. Cylindres — , 97.
Arad-Nannar. Sceau du scribe — ,31.
Araméennes. Inscriptions — sur des
intailles, 97.
Arbres. Cf. Plantes.
Arc. Cf. Armes.
Archaïque. Cylindres de la période —
suméro-akkadienne, III, 5, 10,16.
Archer, 72, 96-99, 116, 95, 113.
Armes :
Arc. Personnage bandant son — ,
72, 96 1 00, 116 . 95, 113. =
Personnage s’apppuyant sur un
— , 76.
Arme courbe, 46. 72 = — à tran
chant convexe, 53, 58, 53, 68-
70, 85, 86, 92, 80, 106, 114,
95. = — à tranchant convexe
surmontée d’une tête de lion, 34,
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
127
27, 32, 42, 44, 47, 48, 56, 76.
Symbole de Meslamtaëa, 24. Cf.
Masse d'armes.
Bâton Personnage tenant un — , 29.
Bâton recourbé. Arme de jet, 61. =
Dans le champ, 32, 48, 65, 56,
71, 72, 80, 85, 86, 121. =
Dans la main d’un personnage,
72, 61, 82, 85, 99, 119-121.=
Symbole du dieu de l’occident, êl .
= Double — , sur le dos d’un ani-
mal, 48.
Dague, 95, 113.
Épée, 84, 109.
Flèche. Dans le carquois de la déesse
guerrière, 53, 68, 70; d’une
autre divinité, 96. = Cf. Arc.
Foudre. Dans le champ, 60, 48,
65, 61, 120. = Dans la main
d’une divinité, 47, 48, 61, 82-84,
99.= Sur le dos d’un taureau, 56,
79(7), 61, 81.
Hache. Dans la main d’un person-
nage, 86,84, 109, 133(7).
Lance à manche court, 51, 47, 56,
78. = Sur un autel, 146-149,
152.
Lance à manche long, 6, 9, 47, 47,
62, 129, 142.
Masse d’armes. Dans le champ,
21 (?), 29, 146. = Dans la main
d’un personnage, 29, 120. Cf. Per-
sonnage à la — . = Sur un autel,
147,148, 150, 151, 154-156.
= — accompagnée de deux armes
courbes à tranchant convexe, sur-
montées chacune d’une tête de
lion ; sceptre de la déesse guer-
rière, 47, 53, 68, 69, 70, 56.
Arquées. Cf. Personnage aux jambes — .
Arum. Cf. Plantes.
Asie mineure. Intailles de T — , I, 99.
Asnan. Dieu de l’agriculture, cité dans
la légende du cylindre 71.
Assurbanipal. Empreintes d’intailles,
dans le palais d’ — , 83.
Assur-nimeli. Nom d’homme, 109.
Assyrie. Cylindres et cachets plats en
— , I, 113. = Sujets gravés sur les
intailles de T — , V.
Assyriens. Cylindres — , 72. = Cachets
plats — , 113. = Les Achéménides
imitent les sujets — , VI, 95.
Atmosphère. Le dieu de F — . Cf. Dieu
de la foudre.
Auréole. Cf. Nimbe.
Autel, 24, 26, 29, 30, 76, 101, 107,
108,93, 113, 147 152, 154 156.
Cf. Table d’offrandes.
Autruche. Cf. Animaux.
Babbar. En sémitique Samas. Cf. Dieu
aux ailes de flammes, Samas.
Babel. La tour de — n'est pas figurée
sur les cylindres, 16.
Babylone. Cité du pays d’Akkad, I n. 1.
Babylonien. Cylindres de l’ancien em-
pire — , V, 6, 7, 23, 35, 47, 50 n. 1,
53, 81 n. 1. = Cylindres et cachets
plats du nouvel empire — , VI, 93,
113.
Bandeau. Cf. Coiffures.
Barillet. Moulage d’un — de Nabu-
chodonosor Ier, au Musée Guimet,
X. = Cylindres en forme de — , VI.
Barque, 81 .
Bassin, 30.
Bâton, bâton recourbé. Cf. Armes.
Bâton de mesure. Dans le champ, 74,
119. = Vase strié et — , dans le
champ, 27, 37 39, 32, 42, 43,
46, 52, 55. 57, 60, 48, 67, 56,
72, 77, 80, 119.
128
MUSÉE GUI MET
Bérose. La glyptique et le commentaire
des fragments de Bérose, VII.
Blanc. Cylindre du Musée Guimet,
trouvé par M. E. — à Samarkande,
IX, 129.
Boghaz-Keuï. Cylindre trouvé à — par
M. E. Chantre, et donné par lui au
Musée Guimet, IX, 14
Bordure. Ornement formant — , 96,
97, 109, 115117, 127135.
144.
Boucle, 68. = Hampe à — latérale, 6.
Bracelet, 37, 42, 43, 58, 60. 70.
85, 84.
Branche d’arbre. Cf. Plantes.
Bulles, III.
Bur-Sin, roi d'Isin. Cylindre du règne
de — , 32.
Cachets. Usage des cylindres comme
-, I, III.
Cachets plats, I, VI, 113.
Calottes sphériques gravées, I n. 2.
Candys. Cf. Vêtements.
Cappadoce. Cylindres trouvés par M. E.
Chantre, en — , IX. 14, 128.
Carquois, 53, 70, 96, 97, 84, 109.
Caylus. Anne de — , archéologue fran-
çais, IX.
Ceinture. Cf. Vêtements.
Cercle, 23, 132. 133, 138
Cercopithèque. Cf. Animaux.
Cérémonie. lre — , 27 ; 2e — , 32 ; autres
—, 35.
Cerf. Cf. Animaux.
Cesnola. Cylindres trouvés en Chypre
par L. Palma di — , 107.
Chaise. Cf. .Sièges.
Chaldée. Région, I n. 1.
Châle. Cf. Vêtements.
Chantre. Deux cylindres découverts en
Cappadoce, et donnés au Musée Gui-
met par M. — , IX, 14, 128
Char assyrien, 115, 113.
Chasse, 91 , 93.
Chatt-el-Haï. Canal, II n. 2.
Cheval. Cf. Animaux.
Chèvre. Cf. Animaux.
Chèvre-Poisson. Cf. Animaux fantas-
tiques.
Chevreau. Cf. Animaux.
Chien. Cf. Animaux.
Chronologiques. Données — , 1 1 , VI , 113.
Chypre. Cylindres découverts en — ,
VI, 107.
Cidaris . Cf. Coiffures.
Clou. Symbole du dieu Nabu, 147 et
suiv.
Code de Hammurabi. Bas-relief gravé
au sommet du — , V, 16, 35.
Coiffures :
Bandeau, 110.
Bonnet plat, 31, 139.
Cidaris. Coiffure des Perses aché-
ménides, 118.
Tiare assyrienne, 96-98, 100, 78,
84, 109, 110, 114.
Tiare conique, 119, 123.
Tiare à cornes, IV, 24, 25, 27-
30, 32, 27, 35-38, 47, 48, 52,
55, 42, 60, 121, 125.
Tiare cylindrique, 120, 126.
Tiare multicorne, IV, 7,28, 32, 42-
44, 47, 51, 55-60, 62 66. 53,
68-73, 75, 83, 84, 87, 91 Cf.
Déesse qui élève les deux mains.
Tiare treillissée, III, 5, 19, 20, 21.
Turban, 27 , 38 , 32, 42-44, 46,
52, 56 58, 60, 65, 72. 73, 75,
85-87, 92, 120, 122, 123,
126. Cf. Personnage à la masse
d'armes. = Ne paraît pas avant
l’époque d’Ur, X.
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
129
Colonne. Personnage aux jambes ar-
quées, sur une — , 39.
Composites. Cylindres — , VI, 99.
Conventionnel. Représentation — du
châle, de la tiare...., IV.
Corde. 31
Cornes symboliques, 74.
Cornet. Personnages tenant en main un
— , 35, 89, 124 = Personnage te-
nant un — et un vase à anse, 32,
44. 58. 59, 48,56, 73. 86.
Couronne. Dans le champ, 122. =
Dans la main d’une divinité, 60,
108. 84, 109, 122. = Emblème
formé d’une tige surmontée d’une
couronne, 123.
Couteau sacré, 35.
Couteau-scie. Dans la main d’une divi-
nité, 35,42, 55-59, 47, 61. 62,56.
Croissant. Dans le champ, 11, 23, 24,
26. 30, 27, 35 40, 32, 42. 43.
59, 47, 62. 67, 56, 71, 72, 74.
77, 78. 71, 72, 98, 100 . 76,
102, 103, 107, 84, 109, 114.
116. 125, 142, 145, 149 =
Surmonté d’un disque, 27. 32, 44,
46 48, 50. 55, 57, 58, 60, 47,
56, 84. 91,124 = Surmonté d’une
étoile, 92. = Surmonté d’un globe,
6. = Emblème formé d’une tige
surmontée d'un croissant, 33. 34,
51, 52, 47, 64. 81, 119.
Croix, 95, 111.
Croix ansée, 99, 127.
Cros. Fouilles du commandant — à
Telloh, II n. 2; 26 n. 3.
Cullimore. Cylindres publiés par — , IX.
Cylindres. Définition des — , I. = Plu-
sieurs — pour un même person-
nage, III.
Damu. Déesse nommée dans la légende
du cylindre 87.
Dague. Cf. Armes.
Damgalnunna. — Déesse parèdre d'Ea,
nommée dans la légende du cylin
dre 56.
Déesse au vase jaillissant, 22 n. 2.
Déesse élevant les deux mains, 31,
42-44, 35, 42, 55, 57, 58, 47,
62-65, 67, 53, 69, 70, 56, 77,
78, 80, 83, 84, 87, 89, 90, 87,
121, 123, 138, 113, 143 147,
15.
Déesse guerrière, 7 n. 6, 48, 53.
Degré, 32, 42, 84, 109.
Dieu aux ailes de flammes, III, 16,
27 , 28(7), 29, 20 n. 2. = Saisit
Ea-bani, 7, 17.
Dieu de la foudre, 61, 82-84, 99.
Dieu a la hache, 84, 109.
Dieu de l’occident, 61.
Dieu au vase jaillissant, III, 22.
Dieu-oiseau, 22.
Dieu-poisson, 81, 107 , 87, 113.
Dieu-serpent, III, 19, 30.
Dieu caractérisé par deux tètes de
lion, 22.
Dieu caractérisé par deux têtes de
serpent, 27.
Dieu de Gishu, lin- 1.
Dimensions des cylindres, III.
Dingir-.mar-tu. Dieu, 61.
Disque. Surmontant un croissant. Cf.
Croissant. = Emblème formé d'une
tige surmontée d’un disque, 28, 91.
Disque ailé, 72, 84. 87, 113, 116. 118,
99, 113, 142, 143
Divinités, 13. Cf. Déesse, dieu.
Divinité au couteau-scie. Cf. Couteau-
scie.
Divinités agricoles, à l’époque d'A-
gadé, III- Cf. Asnan, Nisaba.
17
CYL. ORIENT.
130
MI SÉE GUIMET
Dug-X. Sceau de — , 26.
Dungi, roi d'Ur. Sceaux de l’époque de
— , 2 n. 2, 26, 31, 35, 40. = Ta-
blette de l’époque de — , 24 n. 5.
E-meslam, temple de Nergal à Kutha,
24 n. 3.
Ea. Dieu, 22 n. 2, 27. = La chèvre-
poisson, symbole d’ —, 87.
Ea-bani. Compagnon de Gilgames, 7.=
Etre fantastique, 7; figuré sur des
cylindres de diverses époques, III,
VII. = Différent du taureau à face
humaine, 10. = Fait l’offrande du
chevreau. 7, 42. — Est saisi par le
dieu aux ailes de flammes, 7, 17. =
Lutte avec Gilgames, 6, 42, 56, 71;
avec le lion, I II, 5. 14, 15, 17, 32;
un autre animal, 16; ouïe taureau
à face humaine, 10. = Saisit un
taureau, 13 ; ou un lion, 21. = Est
coiffé de la tiare multicorne, 7. —
Tient un emblème, 28, 32 ; les bords
du cartouche, 7. = Se dédouble
pour soutenir le disque ailé, 113,
142. = Sa tête, seule dans le
champ, 7.
Ea-dan. Père de LU (?)-bani, 18.
Eannatum, patesi de Sirpurla, 23 n. 4.
Echelle. Ornement en forme d’ — , 22,
129. 135.
Egypte. Usage des cylindres en — , I.
Egyptiens. Cylindres — , VI, 105. =
Cylindres pseudo — , 99.
Eminence, 28, 29, 59, 99.
En-ig-gal. Sceau du scribe, III n. 1.
En-ki. En sémitique Ea, 23 n. 2. =
Dans la légende du cylindre 56.
En-lil. Dieu, 23 n. 2.
Enlil-ismeani. Cylindre de — , 57.
Entemena, patesi de Sirpurla, 23. =
Vase d’argent d’ — , 22.
Enveloppe avec empreinte de cylindre,
III n. 1, 7 n. 6.
Epée. Cf. Armes.
Eridu. Cité de Sumer, I n. 1.
Escabeau, 42, 55-61.
Estrade, 58.
Etoile. Dans le champ, 5, 6, 23, 24,
29-31, 39, 48, 49, 60, 84, 71,
72, 98, 100, 76, 101-103, 109,
116, 119, 125, 145, 148, 150,
151. = A l’extrémité d’un car-
quois, 84. = Emblème formé d’une
tige surmontée d’une étoile, 10, 93,
155.
Euyuic. Cylindre trouvé à — par M.
Chantre, et donné au Musée Guimet,
IX, 128.
Eve. Cf. Adam.
Fantastiques. Etres, — cf. Animaux — ,
dieux, Ea-bani, homme-scorpion.
Femme nue. Sur des cylindres babylo-
niens, V, 48, 61, 56, 72, 79, 91,
93; plus petite qye les autres per-
sonnages, 84, 92. — Sur un cy-
lindre anzanite, 97. = Elève la
main, 48.
Flammes. S’élevant d’un bassin, 30. Cf.
Dieu aux ailes de flammes.
Flèche. Cf. Armes.
Forteresse, 117.
Foudre. Cf. Armes.
Franges. Châle à — . Cf. Vêtements.
Gazelle. Cf. Animaux.
Gilgames. Roi d’Uruk, 5. = Epopée de
— , 5, 7, 10. = Sur des cylindres
de diverses époques, III. = Sujets
dans lesquels il figure, 5, 6. — Nu,
5, 15, 17, 38. = Le corps serré
dans une ceinture, 5, 14, 92. =3
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
131
Lutte avec Ea-bani, 6, 42, 56, 71 ;
avec le taureau, III, 32; avec le
taureau à face humaine, 5, 10. =
Est coiffé de la tiare multicorne, 7.
= Tient le vase jaillissant, 22 n. 2.
48, 64, 53, 70, 99. = Abreuve le
taureau au vase jaillissant, 5. = Sa
tête, seule dans le champ, 7.
Gimil-Sin, roi d’Ur, 26, 31.
Gishu, en sémitique Umma. Cité de
Sumer, I n. 1. = Son dieu, 11 n. 1.
Globe, 46, 92, 84, 121, 124. 135,
137, 141, 144. — A l’extrémité
du carquois, 84. = Sur la tiare
assyrienne, 84, 109. = Emblème
formé d’une tige surmontée d’un
globe, 27. = Emblème formé d’une
tige accompagnée de sept globes,
122
Globes. Les sept — , 84, 116.
Gudea, patesi de Sirpurla, 24, 26, 27, 28,
31.
Guerre. Scènes de — ,V.
Guerrier, 47.
Guerrière. Cf. Déesse guerrière.
Hache. Cf. Armes.
Hamadan. Cylindres trouvés à — par
M. de Morgan et donnés par lui au
Musée Guimet, XI, 9, 29, 55, 65,
69, 70, 87, 93, 98, 112 114,
118.
Hammurabi, roi de Babylone, V, 16, 35.
Hampe à boucle latérale, 6.
Hashamer. Sceau du patesi — , 26, 27.
Heuzey. Publie les Découvertes en Chal-
dée de M. de Sarzec, Il n. 2. = Ses
études sur la glyptique, X. = Opi-
nions de M. — , 16, 20, 82 n. 2.
Hittites. Leur invasion en Babylonie,
VI.
Homme-scorpion, 93.
Ibni-sarru. Sceau du scribe — , 5 n. 5.
Idin-Damu. Cylindre de — , 87.
Immer ou Ishur. Dieu cité dans les lé-
gendes des cylindres 38, 73, 79.
Cf. p. 61.
Inflorescences, 40, 53, 54.
Inscriptions. Cylindres avec — , VI,
12, 18, 24, 35 38, 40, 42, 43,
51. 56, 57, 71, 73, 79, 84, 87,
92. 94, 95, 109, 121, 125, 126,
136.
Isin. Cité de Sumer, IL = Cylindres
d’ —, 31, 32.
Iskun-Sin. Cité, 26.
Istar. Déesse, 10. Descente d'Istar aux
Enfers, 16.
Izinu. Sceau du scribe — , 9.
Jacobite. Coiffure analogue à celle des
évêques — , 101 n. 1.
Kalhu. Ville d’Assyrie, 74.
Rassîtes. Cylindres de l’époque des rois
-, V, 68, 94, 95.
Ivaunakès. Sorte d’étoffe, IV, IX. Cf.
Sièges, vêtements.
Kilulla-guzala. Sceau de —, 24.
Ris. Cité d’Akkad, I n. 1.
Kutha. Cité d'Akkad, I n. 1.
Kudurru, titre de propriété de l’époque
kassite, 24 n. 1.
Lagas, nom sémitique de Sirpurla, n. 2.
Lajard. Cylindres publiés par — , VIL
Lamassi. Taureaux ailés à tête humaine
des palais assyriens, 10.
Lance. Cf. Armes.
Larsa. Cité, I n. 2.
Lenormant. Cylindres commentés par
F. —, VIL
Libation, 24, 53, 54, 85.
132
MISÉE GU IM ET
Lien. Attaché à un lion, 68; à un tau-
reau, 32, 47, 83 ; à une vache, 33.
Ligne de dos, 42.
Ligne de terre, 42.
Lion. Cf. Animaux.
Losange. 94, 71, 72, 97, 98, 103, 84,
109, 116, 117.
Lu-annatum. Sceau de —, 26.
LU(?)-bani. Cylindre de —, 18.
Lu-Enlilla. Sceau de — , 32.
Lu-Immer. Cylindre de — , 38.
Lugalanda, patesi de Sirpurla. Ses
sceaux, 11,3 n. 8. — Sceau de son
contemporain En-ig-gal, III n. 1.
LuGAL-me. Sceau de — , 27.
Lugal-usumgal, patesi de Sirpurla. Son
sceau, 16. = Sceaux de son époque,
5 n. 7.
Lugal-zaggisi, roi d’Uruk, 23 n. 4.
Maignan. Cylindïe de la Collection Al-
bert — , 7 n. 2.
Main abaissée, 35, 51, 52, 56, 71, 73,
74, 78, 79, 80. Cf. Personnage à la
masse d’armes, personnage court
vêtu.
Main élevée. Personnage assis élevant
une main de profil, 23, 25, 31. =
Personnage debout élevant une main,
27, 41,32,35,45 54,42, 55,56, 77,
82,87,89,90, 101, 108; de profil,
25, 26, 30, 35-41, 125. — Déesse
élevant les deux mains, 31, 42-44,
55,57, 58, 62, 63, 64,65,69,70,
87, 121, 123.
Main étendue. Personnage assis éten-
dant une main de face, 28, 35-37.
Mains serrées l’une dans l'autre, 31,
42-44, 35, 45, 46, 52, 42, 56, 60,
61, 67, 53, 68 , 84, 122, 123.
Mante. Cylindre donné au Musée Gui-
met par M. — , IX, 109.
Marchepied. Animal servant de mar-
chepied, 21.
Marduk. Dieu, 94, 74. — La lance,
symbole de — , 38 n. 1,
Mar-tu. Dieu, 61.
Masse d’armes. — de Sar-Gani-sar-
ali, X. = Dieu aux ailes de flammes
s’appuyant sur une — , 29. = Cf.
Armes, Personnage à la masse
d'armes.
Menant (J.). Donne au Musée Guimet
une collection de moulages, X. —
ses études sur la glyptique, IX.
Opinions de — , 16, 22, 42.
Meslamtaëa. Dieu, 24, 40.
Militaires. Sujets — , 90, 116, 117.
Montagne, 16, 27, 110, 111.
Morgan (J. de). Cylindres trouvés à
Hamadan par M. — et donnés au
Musée Guimet, XI, 9, 29, 55, 65,
69, 70, 87, 93, 98, 112-114,
118.
Moulages donnés au Musée Guimet par
M. J. Menant, X.
MuGHEir. Localité sur les ruines d’Ur,
II n. 5.
Mouche. Symbole appelé — , 48, 52,
60, 67.
Nabonide. L’époque de la domination
d’Agadé, d’après — ,11.
Nabuchodonosor I. Moulage d’un ba-
rillet de — , au Musée Guimet, X.
Nannar. Dieu d’Ur, en sémitique Sin,
dans le nom d’Ur-Nannar, 38.
Naram-sin, roi d’Agadé. Sceaux del’épo-
que de —, III u 2, IV, 5 n. 7, 16.
Nazi-maruttas, roi kassite. Kudurru de
— , 24, 53 n. 1.
Nergal. Dieu, 24.
Nimbe, 83, 108.
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
133
Nimrud. Localité sur les ruines de Kal-
hu, 74, 100.
Ningiszida. Dieu, 27.
Niniiarsag. Déesse, 23.
Ninsianna. Déesse nommée dans la lé-
gende du cylindre 57.
Nisaba. Déesse nommée dans la légende
du cylindre, 7 1 .
Noms attribués à des cylindre, V, 25.
Nu. Cf. Personnage nu.
Nusku, Dieu, 40.
Objets divers, 2, 3, 18, 22-24, 40,
45 50. 53, 54, 65, 71, 79, 80,
85. 94-97, 100-102, 112, 124,
130-132, 134, 135.
Offrandes. Cf. Table d’ — .
Oiseaux. Cf. Animaux.
Palme. Cf. Plante.
Palmier. Cf. Plante.
Patesi. Titre de fonctionnaire, II n. 3.
Perses. Cf. Achéménides.
Persépolis. Cité, VII.
Personnage. — ailé, 78, 103, 80, 106,
87, 113, 114, 136. = — attaqué
par un animal, 42. = — conduit
par le poignet, 29, cf. première cé-
rémonie. — — à la tiare treillissée,
III ; saisit un lion, 20, un taureau,
21 ; lutte avec le taureau à face hu-
maine, 5, 19, 20. — aux jambes
arquées, 27, 32,48, 67, 56, 74;
sur une colonne, 39. = — à la
masse d'armes, 47, 61-67 , 53, 68-
7Ô, 56, 83, 84, 99; paraît à l’é-
poque de la première dynastie, V.
= — nu, 3-8, 10-12, 19 (?), 20 (?),
21, 28, 31, 46, 81, 122. Cf.
Femme nue, Gilgames. = — court
vêtu, 9, 20, 22, 46, 56, 71, 116,
119, 120. = — tenant le cornet
et le vase à anse, 32, 44, 58, 59,
48, 56, 73, 86.
Pin. Objet en forme de pomme de — ,
87.
Plante :
Arbre ou plante, 1 (?), 23, 27, 76,
101, 105, 107, 110, 111,118,
134, 136.
Arbre sacré, 87, 112(?)-114, 113,
143, 144. = Sur des cylindres
assyriens, V.
Arum, 100, 101.
Palme, 27, 29, 46 (?), 40, 53, 54.
Palmier, 31, 72, 96, 138.
Divinité tenant en main une branche
d'arbre, 30.
Poignet. Personnage tenu par le — , 29,
première cérémonie.
Poisson. Cf. Animaux.
Porte, 16, 17, 27, 20. = — de forte-,
resse, 117.
Présentation. A l époque d’Agadé, 29 :
à l’époque d’Ur, IV.
Quadrillage, 113.
Quadrupède. Cf. Animaux.
Quadrupède ailé. Cf. Animaux fantas-
tiques.
Ramman. Dieu, 47 n. 3, 61. Cf. Dieu de
la foudre.
Rectangle, 148, 149, 151, 152, 156
= Représente le clou, symbole de
Nabu, 115 n. 1.
Rectangle ailé, 20, 31, 32.
Sacrifices humains, 47.
Sala. Déesse parèdre de Ramman.
Nommée dans les légendes des cy-
lindres 73 et79.
Samarkande. Cylindre du Musée Gui-
134
MUSÉE GUIMET
met trouvéà — par M. Blanc, X, 129.
Samas. Sur le code de Hammurabi, 16.
= Cité dans les légendes des cylin-
dres 37, 41, 84, 121. = Son
épouse, Aia, 17. = Cf. Dieu aux ailes
de flammes.
Sardaigne. Intailles de — , VI.
Sar-Ganisar-ali, roi d’Agadé. = Mou-
lage de la masse d'armes de — , au
Musée Guimet, X. = Sceaux de
l’époque de — , III, IV, 5 n. 5 et 7.
Sargonides, 76, 78, 87.
Scheil. Empreinte publiée par M. — , 23.
Séleucides, 113.
Serpent. Cf. Animaux.
Siège :
Chaise, 101, 107, 125,135, 139.
Fauteuil, 27.
Siège cubique, 22-26, 31, 27, 35.
Siège cubique à panneaux et à mon-
tants recourbés, 36, 39, 45.
Siège en X, 23, 93.
Sièges divers, 24, 32, 110, 111,
124.
Tabouret recouvert de kaunakès, 27,
38, 32, 42-44, 46, 47(?)-50.
Sirpurla. Cité de Sumer, en sémitique
Lagas,In.l; 1 1 n. 1 . = Ses princes,
cf. Eannatum, Entemena, Gudea,Lu-
galanda, Lugal-usumgal, Ur-Lama.
Siru. Dieu, 19.
Smith (Gh Opinions de — , 16, 22.
Sumaliya. Déesse kassite, parèdre de
Suqamuna, 53.
Sumer. Région, I. = Ses cités princi-
pales, I n. 1.
Sumer et Akkad, I. = Périodes de leur
histoire, II. = Apogée de la glyp-
tique de — , III.
Suqamuna. Dieu kassite, 53.
Suse. Glyptique de — , I n. 2; 97.
Syrie, VI.
Table d’offrandes, 26, 28, 53, 102,
107, 124, 125. Cf. Autel.
Taureau. Cf. Animaux.
Taureau céleste, 10.
Taureau a face humaine. Cf. Animaux
fantastiques.
Telloh. Lieu où sont situées les ruines
de Sirpurla, II n. 2. = Cylindres
trouvés à — , 26 n. 3.
Tête, dans le champ, 55, 48, 67, 56, 80.
Tiiureau-Dangin. Empreintes de cy-
lindres, communiquées par M. — , V.
Tiamat, 74.
Tiare. Cf. Coiffures.
Tige s’élevant d’un vase, 22, 23, 141.
Tour, 117.
Trépied, 20.
Trident, 74, 79.
Tunique. Cf. Vêtements.
Turban. Cf. Coiffures.
Ubil-Istar. Sceau de — , IV n. 1; 22
n. 5.
Ugme. Sceau de — , 26.
Ur. Cité de Sumer, I n. 1. = Ses ruines,
II n. 5. = Domination d’ — , II. =
Cylindres de l'époque d’ — , IV, 6,
10, 26, 31. = Rois d’ — : Ur-Engur,
Dungi, Gimil-Sin.
Ur-abzu. Fuseau gravé au nom de — ,
XI.
Ur-Bau, patesi de Sirpurla, 23 n. 3.
Ur-DUN-PA-E. Sceau de — 26.
Ur-Engur, roi d’Ur, 26.
Ur-Enlil. Sceau de — , 32.
Ur-Lama, patesi de Sirpurla, 27.
Ur-Lama. Sceau du scribe — (corriger
Ur-Pasag), 2 n. 1, 31.
Ur-Nannar. Cylindre de — , 38.
Ur-nigin-gar. Sceau de — ,27.
Ur-Pasag. Cf. Ur-Lama.
CATALOGUE DES CYLINDRES ORIENTAUX
135
Uruiÿ. Cité de Suraer, I n. 1. = Gilga-
mes, roi d’ — , 5, 10.
Urzana. Sceau de — , roi de Musasir,79
Vache. Cf. Animaux.
Vase. — Sur autel, cf. Amphore.— —à
anse, cf. Personnage. — — dans la
main d’une divinité assise, 27, 38,
39, 32, 42, 43, 35, 48. = - dans
le champ, cf. bâton de mesure. =
— devant une divinité. 22, 23, 40,
53, 54, 141. = — à libation, 53,
54. = d’Entemena, 22. = — jail-
lissant. Cf. Dieu au — , Gilgames.
Vêtements :
Candys, vêtements des Achémé-
nides, 118.
Ceinture, 28, 31 , 88. Cf. Gilgames.
Châle assyrien, V, 96-98, 101,
84, 109, 110, 114, 126.
Châle court, 32, 47, 58, 59, 47,
65, 67, 56, 72 80, 82, 84, 86,
88, 90. Cf. Personnage à la
masse d'armes, personnage court
vêtu.
Châle à franges, IV, 29, 30, 28,
35, 37 40, 32, 45, 47, 48 , 49,
53 55 64, 84, 90, 92, 138,
143
Châle de kaunalcès, IV, 16, 23, 31.
28, 35 37, 40, 32, 42, 44, 47
50, 52-53, 55-58, 60, 47, 62-
65, 68 71, 73, 75, 78, 84, 87,
91, 104, 106, 109. 123, 126
Châle orné, IV, 38, 39, 32, 42
45, 52, 57, 58, 60, 77, 82, 85,
86, 122. = orné deglobes, 123.
Châles à rayures transversales, 50.
90.
Châles à rayures verticales, IV, 23.
25, 27, 29, 35, 38, 39, 43.
51, 52, 42, 55 61, 67, 53, 68
70, 72, 74, 77, 82, 83, 93.
Tunique, IV, 70, 98, 102, 105,
106, 84, 109.
Votifs. Usage des cylindres comme ob-
jets — , I, V.
Ward. Ses études sur la glyptique, X.
Zu. Dieu, 22.
f
ERRATA ET ADDITIONS
P. XI, note 9 : au lieu de « 107 », lire « 109 ».
P. 2, note 1 : au lieu de « Ur-Pasag », lire « Ur-Lama ».
P. 3, n° 6, lig. 6 : lire « un croissant surmonté d’un globe ».
P. 4, n° 11 : ajouter « entre les lions, en haut, un croissant ».
P. 8, n° 16 : les animaux qui se dressent en face de Gilgames et d’Ea-bani
ont la partie antérieure du corps entourée par un lazzo. Comparer avec
le La Haye 1 [moulage 06].
P. 17, note 3 : le cylindre du Musée du Louvre n’est pas inédit; il a été
publié par M. L. Heuzey, dans Mythes Chaldéens.
P. 19, lig. 6 : le Musée britannique possède aussi un sujet analogue, pu-
blié par W. H. Ward.
P. 23. Le veau qui tette est représenté, dans le champ, sur un cylindre de
la collection Dieulafoy au Musée du Louvre et sur les empreintes de
deux scènes babyloniennes (AO 1648A).
P. 27, lig. 25 : au lieu de « toujours coiffée », lire « presque toujours coiffée ».
P. 31, lig. 2 : au lieu de « Ur-Pa[sag?] », lire « Ur-Lama ».
P. 54, n° 69, lig. 9 : au lieu de a fig. 161 », lire « fig. 161, 4 ».
P. 55, moul. 266 : lire « de Luynes, 386 ».
P. 55, moul. 271 : lire « de Luynes, 375 ».
P. 61, lig. 13 : au lieu de « moins terrible », lire « non moins terrible ».
P. 63, n° 85, lig. 10 : au lieu de « coiffé du bonnet strié », lire les «che-
veux courts et ondulés ».
P. 67, moul. 315 : au lieu de « La Haye, 34 », lire « La Hâve, 84 ».
P. 67, moul. 331 : lire « La Haye, 99 ».
P. 74, note 5 : au lieu de « L. Dhorme », lire « P. Dhorme ».
CYL. ORIENT,
18
138 MUSÉE GUIMET
P. 77, moul. 358 : au lieu de « 941 », lire « 937 » et corriger Menant,
Glypt., II, fig. 11, qui marque 941.
P. 77, moul. 365 : au lieu de « de Luynes », lire « Bibl. nat., 941 ».
P. 88, n° 112, lig. 4 : au lieu de « fig. 161, 2 », lire a fig. 161, 3 ».
P. 116, lig. 1 : au lieu de « une étoile », lire « le croissant ».
PI. IV : au lieu de « 60, 61, 62 », lire « 61, 62, 60 ».
PI. X : au lieu de « 151, 152 », lire « 156, 155 » ; — au lieu de « 155, 156 »,
lire « 152, 151 ».
TABLE DES MATIERES
Avant-propos i
Introduction ix
Catalogue des Cylindres orientaux du Musée Guimet
Cylindres suméro-akkadiens :
Animaux et personnages 1-12 1
Gilgames 5
Gilgames et Ea-bani 13-17 7
Le Taureau à face humaine 18-21 10
Divinités 22-26 13
Le Dieu aux ailes de flammes 27-29 16
Le Dieu-serpent 30 19
Le Rectangle ailé 31-32 20
Mythes divers 22
La Vache sacrée 33 23
Le Scorpion sacré 34 24
Présentations : lre cérémonie 35-41 26
Présentations : 2e cérémonie 42-44 31
Autres cérémonies 45 52 35
Le Palmier sacré 53 54 40
Divinité au couteau-scie 55-60 42
Personnage à la masse d’armes 61-67 47
Déesse guerrière 68-70 53
Personnage court vêtu 71-80 56
Le Dieu de la foudre 81-86 61
Sujets divers 87-93 65
140
MUSÉE GUIMET
Intailles kassites 94-95 68
Cylindres assyriens :
Animaux réels ou fantastiques 71
L’Archer 96-99 72
Le Dragon, à tète de lion 100 74
L’Amphore 101 76
Personnage entre deux êtres mythologiques 102-105 78
Personnage armé et être mythologique 106 80
Le Poisson sacré 107 81
Le Nimbe 108 83
Le Dieu à la hache 109 84
Divinités diverses 110-111 86
L’Arbre sacré 112-114 87
Sujets militaires et chasses 115-117 90
Cylindres babyloniens 93
Cylindres achéménides 118 95
Cylindres anzanites 97
Cylindres de l’Asie-Mineure 119-127 99
Cylindres égyptiens 105
Cylindres de provenances diverses 128-141 107
Appendix. Cachets plats 142-156 113
Table des moulages de cylindres appartenant à d’autres
collections 119
Table des cylindres et empreintes de cylindres dont
le Musée Guimet ne possède pas de moulages 1 22
Auteurs cités 124
Index alphabétique . 125
Errata et additions 137
Table des matières 139
CHALON-SUR-SAÔNE, IMPRIMERIE FRANÇAISE ET ORIENTALE, E. BERTRAND 355
PI. I
Pi. II
Pliototypie Berthaud, Paris
iüSâOn
Phototypie Bcrthaud, Paris
Pl. III
Pliototypie Berlhaml, Paris
PI IV
78
79
Phototypie Bcrthaud, Paris
Phototypie Bcrthaud, Paris
PI. VI
PI. VII
Phototypie Berthaud, Pari'
Phototypie üerthami, Paris
PI. VIII
132
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138
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JlirJLlLl »ir mjMFffifl]
Thotolypie Berlhatid, Paris
PI. IX