LIBRARY
OF THE
Museum of Comparative Zoology
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CATALOGUE RAISONNÉ
OBJETS DE ZOOLOGIE
RECUEILLIS DANS UN VOYAGE
AU CAUCASE ET JUSQU'AUX FRONTIÈRES ACTUELLES DE LA PERSE
ENTREPRIS PAR ORDRE DE
S& M. L'EMPEREUR
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E MÉNÉTRIES
CONSERVATEUR DU MUSÉE ZOOLOGIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.- PÉTERSEOURG,
MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ IMPÉRIALE DES NATURALISTES DE Moscou,
Présenté à l'Académie IMPÉRIAIE des sciences de St-Pétersbourg le 1 Février 1832.
Sr.-PÉTERSBOURG,
DE L'IMPRIMERIE DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES,
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Rectifications et fautes typographiques.
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Page 22, ligne 26 — au lieu de ab ansis basi, lisez ab aurium basi.
— 27, au lieu de Cauda brevissima obtecta, lisez Cauda brevissima ferè obtecta.
— 29, ajoutez: et il a la queue plus courte et plus gar nie. |
— 69 — au lieu de Coluber Caucesicus, Pall., lisez €, Austriaca;y ainsi que me l’a assuré
Mr. Eichwald.
— 34 — au lieu de Syhia mystacea, mihi, lisez Sylyia subalpina, Bon. ; je viens de me convaincre
de cette erreur, par 1 Ornithologie provinçale de Roux, où l'oiseau est parfaitement bien
représenté, PI. 218,
Cette même rectification est à faire au tableau p. II.
TT à l’article Cossyphus Tauricus, ajoutez : Bulletin de la Société des Naturalistes de Moscou
et. IN, p. 426, PI. 4, Ho) 1 26
— 205, N° 908, lisez Æhipiphorus sulcatus, Fisch. Bulletin de la Société des Nat, de Moscou T. IV,
p: 429, Pl he. 6
— 219, rayez entièrement le N° 985.
Tableaux, page I, au lieu de 2 à 600 pieds, lisez de 2 à 6000,
— à l’article Cricetus nigricans, ajoutez ce signe K à la première colonne du Caucase.
Page IL, au lieu de 8 à 1000 pieds, lisez 8, à 10000 pieds.
— V, au lieu de g à 1000 pieds, lisez 8 à 10000 pieds.
— VIII, au lieu de hautes Alpes à 1000, lisez hautes Alpes, de 8 à 10000 pieds.
— XV, au lieu de Buprestis coracina, Stev. lisez Buprestis plabrata, Menetr,
_ Au lieu de Buprestis formosa, Falb, lisez Buprestis pillosula, Stev.
Le travail que j'offre ici, n'est point la description de mon voyage, mais
‘un court aperçu de la nature et de la position respective des différens pays
que j'ai parcourus, afin de rendre plus claire et plus précise la description des
nouvelles espèces que j'airencontrées dans ces régions peu connues jusqu'à ce jour,
Choisi par l'Académie des Sciences en qualité de Loologue pour faire partie
d'une expédition scientifique qui avait obtenu la sanction de Sa Majesté l’'Em-
pereur, Je parüs de St-Pétersbourg le 7 juin 1859, avec Messieurs Kupffer,
Lenz et Meyer.
Des circonstances qu'il serait trop long d'énumérer nous ayant retenus, il
fallut faire tous nos préparatifs à la hâte pour arriver à temps au quartier général
du corps militaire avec lequel nous devions nous rendre à l'Elbrouz.
C'est le 25 juin que nous arrivâmes 4 Pétigorsk (bains du Caucase); nous
trouvâmes déjà tout le corps prêt à se mettre en marche, et Son Excellence
Mr. le Général Emmanuel nous déclara que le jour même on partirat; ainsi
encore fatigués d'un voyage long et pénible, et sans avoir le temps de rien pré-
parer de ce qui nous était nécessaire, nous fûmes contraints de nous mettre en
marche.
Si donc je n'ai rien pu faire pendant le voyage de St-Pétersbourg à Péti-
gorsk, quoique la saison et les contrées pussent m'offrir des objets intéressans, il
faut en attribuer la cause à l'extrême diligence avec laquelle nous nous rendimes
au lieu de notre destination.
L'expédition militaire commandée par le Général Emmanuel ne dura qu'un
mois, et déjà le-21 juillet nous étions de retour à Pétigorsk.
Il est facile de juger d'après cela, combien nous avons été gênés dans nos
recherches, surtout si l'on considère que nous ne pouvions nous écarter du convoi
I
— 2 —
militaire sans être exposés à tomber dans Îles mains des peuples du Caucase,
parmi lesquels l'alarme s'était répandue à notre approche. Cependant le Général
qui cherchait tous les moyens de faciliter nos recherches,; nous donnait quelques
cosaques pour nous accompagner dans nos excursions, en nous recommandant
toutefois, de ne point perdre le camp de vue.
Malgré tous ces obstacles , j'ai néanmoins eu lieu d'être satisfait de ma
récolte dans ces contrées, d'autant plus intéressantes, qu'elles n'avaient point encore
été explorées par des Naturalistes. #
Jai été à mème de reconnaître qu'un grand nombre d'objets qui jusqu'a
étaient tés comme venant du Cauease, ne provenaient que des steppes qui
s'étendent depuis Stavropol jusqu'aux bains de Pétigorsk, si lon en excepte quel-
ques espèces d'insectes recueillis sur la route de Tiflis.
Plus nous approchions des neiges éternelles de l’Elbrouz, plus les produc-
tions qui s'offraient à nos regards se distinguaient de celles que nous avions ren-
contrées jusqu'ici; c'est surtout dans ces lieux que j'aurais désiré parcour ces
montagues en tous sens; mais à mon grand regret, il fallut me contenter de
mettre à profit mes haltes pour saisir à la hâte ce qui se rencontrait.
Lorsque nous quittèmes les steppes, elles étaient dans leur été, mais à mesure
que nous nous élevions sur le Caucase, nous retrouvions le printemps jusqu'à ce
qu'enfin parvenus aux glaces éternelles de l'Elbrouz, nous fümes exposés à la
neige, à la grèle et à de fréquens orages. De retour à Pétigorsk, quoique nous
ne fussions qu'à la fin de juillet, nous irouvâmes un automne complet : les monts
Bechtau et les taillis voisins m'offrirent seuls quelques insectes.
Comme Mr. lAcadémicien Kupffer à présenté à l'Académie une relation du
voyage à l'Elbrouz, relation qui fut imprimée en 1830 , il devient inutile que j'entre
dans plus de détails à cesujet, je me contenterai donc de parler de mes récoltes et
de tout ce qui s'y rattache directement. L'expédition scientifique dont le terme
avait été fixé à neuf mois, ayant été exécutée dans le court espace de quatre
semaines, il nous restait encore beaucoup de temps pour mettre à profit notre
2
— D ——
séjour dans ces contrées ; mais la saison était trop avancée pour permettre de faire
une récolte abondante, ce qui nous engagea, M. Meyer et moi, à prier l'Académie
de nous autoriser à prolonger notre absence, prière qu'elle ne balança pas de
nous accorder; elle nous fit parvenir de nouvelles instructions qui nous enjoignaient
d'explorer les bords de la mer Caspienne jusqu'aux frontières actuelles de la
Perse. %
Après avoir passé quinze jours à visiter les environs de Pétigorsk, et à mettre
nos collections en ordre, nous partimes avec le Général Engelhardt déjà si avan-
tageusement connu par son zèle pour les progrès des Sciences, et qui non seule-
ment nous fournit tous les moyens nécessaires à l'exécution de nos projets, mais
qui daigna même nous traiter comme des membres de sa famille, pendant les
irois mois que nous eùmes le bonheur de passer avec lui; sa généreuse pro-
tection nous évita une foule de difficultés inséparables d’un voyage dans ces pays
inhospitaliers et dangereux. Nons quittèmes Pétigorsk le 15 août, et iraversèmes
la Kabarda pour nous rendre à Grosnaïa, forteresse assez considérable, au pied
de la chaîne du Caucase, où résidait alors Mr. Engelhardt chargé du comman-
dement du flanc gauche de la ligne militaire.
Le terrain qui sépare ces deux endroits est montueux, couvert de hautes
herbes en été, coupé de iorrens formés par la fonte des neiges qui, bien que
peu profonds, ont une rapidité ielle, qu'il est quelquefois impossible de les tra-
verser ; tels sont ceux, par exemple, nommés Baxane, Nalchik, etc. encombrés
de pierres entraïnées du sommet des montagnes. Nous longeñmes quelqnes temps
le Terek, fleuve imposant, surtout après avoir reçu la Malka, non loin d'Ekaterino-
grad. Les environs de Mosdok ne sont que des marais formés par les inondations
du Térek, ici, j'eus occasion detuer un assez grand nombre d'oiseaux aquatiques
qui nous offrent à peu près les expèces qu'on rencontre au midi de la France,
il en est de même des bois qui bordent le Térek où le chêne domine; j'y vis
beaucoup de Passeres de la France et du midi de l'Allemagne. À 15 verstes
environ du Térek, non loin de Staraïourt, nous visitûmes des sources thermales
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sulphureuses qui se trouvent sur le haut d'une peutercolline ; quoique le thermo-
mètre ‘de Réaumur nous indiquâts —+ 38°, ces sourceS-éiaient entourées de
plantes qui ne paraissaient souffrir en rien de ce voisinage; j'y trouvai un grand
nombre de sauterelles, surtout une nouvelle espèce, Zruxalis isabelina mihi, plu-
sieurs d'entrelles trouvaient la mort dans ces gouffres de chaleur : des Mus, ou
Arvicola avaient leur terrier près de là Je parlerai plus tard de tortues d'eau
douce, vivant dans des sources dont la température était assez élevée.
De ‘Grosnaïa, situé sur les bords de la rivière Sounja, on jouit du magni-
‘fique aspect d’une grande partie de la chaîne du Caucase ; c'est à 8 ou 10 verstes
de ce lieu, que commencent déjà les collines qui, couvertes en parties de bois,
“vont bientôt réjoindre la chaîne de montagnes qui court parallèlement à la chaîne
principale, dont la crête est couverte de neïges éternelles. Sur ces mêmes collines,
dont l'élévation est peu considérable, on remarque des groupes d'arbres fruitiers,
qui couvrent de leur ombrage une herbe touffue et vigoreuse; un pareil terrain
est propre à nourrir une foule d'animaux ; il s'y trouve en effet beaucoup de
gibier, de petits rongeurs et quantité de petits oiseaux, pour la plupart les mêmes
espèces qui habitent l'Europe tempérée.
Grosnaïa et ses environs forment de ce côté assez naturellement la frontière
‘du Caucase et des steppes situées à la droite du Térek ; et quoique la hauteur
du sol en cet endroit soit à peu près la mème que celle de la mer Noire, le voisinage
des montagnes d’alentour supplée à l'influence d’une plus grande élévation.
Ce ne fut que vers la fin d'octobre quenous pûmes quitter Grosnaïa, après
avoir reçu de Son Excellence le Général Engelhardt des lettres pour tous les
‘Commandans des forteresses situées sur son territoire, et par lesquelles nous
devions passer. Nous étions accompagnés d'un convoi militaire assez considérable:
nous longeâmes aïnsi la ligne du Caucase jusqu'a Kasiourt, ne faisant guères que
‘vingt verstes par jour.
Après y être restés quelque temps, nous nous dirigcâmes vers la mer Caspienne,
et à Tarki, nous l'apercümes pour la première fois.
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Depuis ce dernier endroit, nous eümes partout des difficultés pour obtenir des
‘chevaux de train pour conduire nos équipages, ce qui nous reünt à chaque ville
plus ou moins de temps; nous allions également à petites journées par de forts
mauvais chemins, heureusement nous n'avions plus rien à craindre des montagnards,
quoique pour toute sûreté nous eussions toujours quelques hommes à cheval pour
convoi, uniquement pour nous faire respecter dans un pays où la différence de
religion était suffisante pour nous préparer un mauvais accueil : ces Tartares nous
refusaient souvent les choses les plus nécessaires. Quand le temps le permettait,
je ne manquais jamais de chercher à augmenter nos collections; je rencontrai
sur la route plusieurs couples d'Æ4ras rulila, mais très difficiles à approcher
lorsque j'étais à pied, quoique Îa voiture passât souvent très près de ces canards;
d'innombrables trouppes d’oies sauvages, de cigognes qui abandonnaient les lacs
pour se rendre à la mer, et dans les champs, des bandes de pigeons (Columba
Bvia ei OEnes).
Depuis Koubi jusqu'a Bakou, nous ne pûmes obtenir que des chevaux de
cosaques, qui n'avaient jamais servis à l’attelage, aussi nous fallait-1l passer quel-
ques heures à chaquestation, pour choisir les mois fougueux, et par conséquent
les plus propres à conduire notre équipage, qui fut versé cependant; accident
dont nous fûmes heureusement quitte pour quelques contusions.
Enfin, à notre grande satisfaction, nous arrivâmes à Bakou le 9 décembre,
où, grâces à nos recommandations auprès des autorités, nous reçumes ‘un logement
à l'européenne, c'est-à-dire avec des fenêtres, un poële, des chaises et des tables,
ce que nous n'avions guères vu depuis Kasiourt.
Le Daghestan est borné au nord par la rivière Soulak, à lorient par
la mer Caspienne et à l'occident par une petite chaîne de montagnes qui
est à peu près parallèle à la mer, en formant une vallée qui vers Derbent se
rétrécit.
Le sol assez aride de cette conirée, laisse encore apercevoir des traces d'al-
luvion, ce qui me porta à présumer que les productions en seraient tout autres
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que celles des contrées voisines ; ce qu'en effet mes recherches confirmérent, aussi
est-il de la plus haute importance, ainsi que je l'exposerai plus tard, d'avoir écard
à la nature des terrains dont l'influence snr les animaux se fait sentir si visi-
‘blement. |
Bakou, situé sur les bords de la mer Caspienne, dans la presqu'ile d'Ab-
chéron, est entouré à plusieurs verstes à la ronde d'un ierrain plus aride et plus
stérile que le Daghestan, ce qui donne à cette contrée un caractère tout différent
de la chaîne du Caucase.
Cette ville est adossée à des montagnes de peu d'élévation, qui sont d'un
calcaire coquillé plus ou moims compact, et d'une formation assez récente. Ce
calcaire contient en partie les mêmes espèces de coquilles que l'on trouve encore
vivantes sur le rivage. :
Les vents violents qui règnent presque continuellement encombrent de sable
les lieux bas, déjà presque dépourvus de terre, et les dessèchent tellement, qu'on
ne rencontre près du rivage, et sur les collines voisines, que de petites plantes,
et quelques faibles arbusies dans les ravins abrités, encore n'est-ce qu'à l'apparition
du printems. k
Cette contrée, si peu favorisée du ciel, n'offre aux regards du voyageur,
surtout de Bakou jusqu'à quelques verstes du Kour, que des plaines sablonneuses
où à peine on aperçoit de tempsentemps un chétif buisson, on quelques plantes
salines; le chasseur exposé pendant toute la journée à une chaleur accablanie ne
trouve qu'une eau saumâtre pour étancher la soif qui le dévore, encore les puits où
on la rencontre, sont-ils à des distances considérables. La singulière teinte que répand
sur la contrée la lumière blanchâtre du solel, fatigue la vue, et inspire un sen-
üment triste assez difheile à rendre, en un mot, tout jusqu'aux animaux, con-
tribue à donner à ces régions l'aspect d'un désert de l'Orient ; tels sont, par
exemple, des troupes d'Antilopes qui s'y disputent à la course, des Péerocles,
Cursorius, Olis telrax , etc. et parmi les insectes, nombre d'hétéromères , de sau-
relles, etc.
— 7 =—
Je passai l'hiver à me procurer les oiseaux aquatiques qui pendant cette
saison, viennent se réfugier sur les côtes de la mer Caspienne ; parmi l'énorme
quantité d'individus, je fus étonné de ne trouver qu'un très petit nombre d'espèces,
encore ne s'y rencontraient-elles pas toutes en même temps; l'émigration du prin-
temps commença déjà vers la fin de février; des troupes de canards, d'oies, de
pélicans, etc. abandonnaient la côte, et des bandes considérables de petites outardes
(ottis tetrax, Lin.) venaient de lorient etsemblaint se diriger vers la province du Chirvan.
L'impossibihité de voyager en voiture, nous obligea de laisser nos équipages à
Bakou, et le 27 avril, nous quittèmes cette ville, pour continuer à cheval le voyage
que nous avions l'ordre d'exécuter. Le peu d'effets que nous emportâmes fut chargé
sur deux Arbas (espèce de charrette à deux roues}. Notre suite était composée de
plusieurs tartares et d'un interprète. À notre départ, nous suivimes les bords
de la mer, afin de profiter des Karavanserails, les seuls bâtiments qui soient
sur la route depuis Bakou jusqu'à Salian, ville située sur les bords du Kour
(ou Cyrus des anciens), où nous arrivâmes le 1 mai.
Ce ne fut qu'à l'approche du Kour, que nous aperçûmes quelques traces
d'une nature plus riche, car jusque là, les steppes que nous avions traversées
présentaient un aspect assez triste, quoique ce füt dans la plus belle saison, et
si l'on excepie les plantes salines qui étaient d'abord répandues ça et là, ainsi
que nous l'avons déjà dit, on ne rencontrait que très rarement quelques buissons
grèles et chétifs ; mais les beaux arbres qui bordent le Kour près de Salian, ainsi que
les steppes environnantes, bien qu'elles fussent encore marécageuses , me donnèrent
de grandes espérances, en effet, la récolte d'insectes, surtout relativement au nombre
des individus, fut vraiment prodigicuse. |
Je me rendis aux pêches d’esturgeons, environ à 30 verstes de la mer où
je restai quelques jours à étudier , et surtout à débrouiller les différentes espèces
d'Accipenser, et j'avoue que ce travail ne m'avait pas d'abord paru facile.
Nous arrivàmes le 17 à Lenkoran, après avoir traversé un pays riant, cou-
vert de steppes dont la végétation était vigoureuse; le village Kizil-agaz est surtout
ce, RTE
remarquable par ses magnifiques vergers; de grands arbres étaient entièrement cou-
verts par la vigne sauvage, et des miliers de rossignols faisaient retentir ces lieux
de leurs chants mélodieux, pendant qu'on entendait par intervalle les cris plain-
tifs des schacals, en un mot tout, dans ces riants paysages, contrastait singu-
lièrement avec la triste stérilité des environs de Bakou.
Nous avions alors en vue les montagnes de Talyche qui, presque entièrement
couvertes de forêts de ce côté, redoublaient l'impatience que nous éprouvions de les
attemdre. | |
Lenkoran, situé sur les bords de la mer, est en partie entouré de vastes
champs de riz que lon arrose dan s cette saison, ce qui m'obligeait à pousser
assez loin mes excursions. En remontant la rivière Lenkorandka, on parvient bientôt
dans de grandes forêts contigües à celles des montagnes de Talyche.
À :12 verstes environ de Lenkoran, j'allai visiter des sources thermales
sulphureuses ; je fus fort étonné d'y trouver une quantité de tortues (Æmys
Caspica) à une température de plus de + 32° Réaumur; ces sources sont
situées au milieu d'épaisses forêts, et non lom de, on remarque une source d'eau
douce qui n’a que + 11°. Nous ne restèmes à Lenkoran que le temps nécessaire
pour faire les préparatifs de notre voyage dans les montagnes; le Commandani
mit beaucoup de zèle et de bonté à aplanir les difficultés ; et le 30 mai, après
avoir obtenu par ses soms quelques gens et surtout les ordres indispensables
pour trouver partout ade et asistance, nous parlimes avec noire interprète.
La chaîne de montagnes du Khanat de Talyche peut avoir jnsqu'aux
frontières actuelles de la Perse, une étendue de 50 à 60 verstes, sur environ 20
de large; sa direction est à peu près du N. E. au S. O. Un porphyre noiïrâtre,
très friable en certains endroits, paraît en être la base, tandis qu'un grès, assez
compact s'élève jusqu'à près de 3000 pieds. Ces montagnes sont boisées jusqu'aux deux
‘ tiers de leur élévation, d'où elles sont ensuite recouvertes d'herbes assez vigoureuses
souvent jusqu'à leur sommet. Les points les plus élevés peuvent avoir 6 à 7000
pieds ; nous parcourûmes ces montagnes en plusieurs sens, et j'y trouvai d'assez
— 9 —
jolies espèces d'animaux. Nous étions de retour le 26 juin à Lenkoran, mais
malheureusement le choléra-morbus, ce fléau qui arrivait alors de la Perse, nous
obligea de partir pour échapper à cette épidémie; nous désirions surtout encore
revoir les montagnes neïigeuses du Caucase, et nous n'avions que peu de temps
à nous pour effectuer ce projet, d'ailleurs les environs de Lenkoran n'offraient
déjà plus de nouveautés, lorsqu'on s'écartait des forêts, les plaines étant entièrement
brûlées par l’ardeur du soleil.
Nous avons été visiter l'île Sara, à 15 verstes environ de Lenkoran. Là stationnent
_ quelques bâtimens de guerre, et comme à cette époque on envoyait à Astrakhan
un brick qui devait relâcher à Bakou, nous profitâmes de cette occasion pour
fure ce voyage plus agréablement. Nous partimes le 7 juillet à bord de la Miana,
commandée par le Capitaine Kmiéseff ; nous moullâmes à l’île de Svinoë, qui ne
date son existence que de peu d'années, et ne la doit qu'aux Pseudo- Volcans:
cette île de peu d'étendue était en partie’ couverte de petits cratères où bouillon-
nait de l'eau, et quelque peu de Naphie, laissant échapper beaucoup de gaz in-
flammable, Je ne fus pas peu surpris de trouver ici une grande quantité d'oiseaux tels
que des Larus glaucus, — canus, Carbo cormoranus, Serna hirundo, dont les deux
dernières espèces n'avaient encore que des oeufs qui, répandus sur le sable entre
quelques plantes salines, couvraient une assez grande surface. Nous arrivämes
à Bakou îe 10 ; la ville était alors en proie au terrible fléau qui ensuite a par-
couru tout l'Empire; la chaleur suffocante m'occasionnait une telle faiblesse
que ce n'était qu'avec peine que je pouvais faire quelques verstes, le thermomètre
ne monirait cependant pas plus de + 26° Réaumur. Il n’y avait plus rien à
espérer des environs de Bakou, aussi dès que nous pûmes quitter cette ville, ce
qui n'eut lieu que le 19, nous continuâmes notre route. Arrivés au Bècheber-
mak, l'essieu d'un de nos équipages se rompit, ce qui nous retint plusieurs jours;
nous füùmes obligés d'envoyer à plus de 60 verstes pour en faire faire un autre.
Le Bèchebermak, montagne isolée de mille pieds d’élévation, se trouve à deux ou
*. e e.
_ trois verstes de la mer tout au plus. Par sa formation, cette montagne paraît
D
2) TO te
avoir une origine commune avec le Caucase, car le calcaire du Bèchebermak,
ainsi que les empreintes de coquilles que l'on y remarque, $ont absolument sem-
blables aux formations que nous observèmes plus tard au Schadach.
Les collines qui: l’environnent sont couvertes de petits buissons pour la plu-
part de grenadiers.
Nous étions à Kouby le 26, les environs, quoique assez favorisés par leur
situation, ne nous retinrent que peu de temps, attendu que nous désirions vivez
ment nous rendre au Schadach. À notre grande satisfaction, nous apprimes que
l'on pouvait faire ce voyage sans danger , toutefois en évitant d'aller jusqu'aux lieux
où dans cette saison, les Lesghis se rendent avec leurs troupeaux. Accompagnés
d’un Jessaoul, (autorité du pays,) nous fûmes bientôt en route, tous les villages envi-
ronnans étaient alors en proie au terrible Choléra-morbus qui en moissonnait
la population ; un d'eux cependant était encore préservé de ce fléau, mais à l'in-
fluence dévastatrice duquel il fut pourtant soumis plus tard. Arrivés sur un plateau
de plus de 8,000 pieds d'élévation, nous trouvâmes de nombreux troupeaux dont
les propriétaires étaient logés sous des tentes de feutre (Jourtes,) où nous reçûmes
l'hospitalité. L’épidémie n'y avait pas encore paru, et comme nous y restèmes
plusieurs jours, cela nous permit de faire des excursions dans les montagnes voi-
sines. Le Schadach paraît être entièrement formé d’un calcaire encore plus com-
pact que celui des montagnes plus basses qui s'étendent depuis Kouby; mais le
Touffendach, l'Ourouchedach, etc. quoique d’une élévation beaucoup moins con-
sidérable sont de schiste. Les matinées étaient superbes, mais ordinairement, vers
le milieu de la journée, de violens orages accompagnés de neige et de grêle
venaient fondre sur la contrée, et souvent la nuit nous avions de petites gelées.
Je trouvai ici une foule d'insectes que j'avais remarqués l'année précédente
à l'Elbrouz ; la saison était malheureusement trop avancée pour réaliser mes
espérances , cependant je trouvai encore un assez bon nombre d'espèces nou-
velles,
De retour à Kouby, nous continuâmes bientôt notre chemin vers Derbent,
où nous fümes obligés de rester plus de quinze jours; on ne rencontraît déjà
plus que les oiseaux ou les insectes qui s’y voient à peu près toute l’année,
Nous restâmes à Pétigorsk quelque temps pour mettre nos collections en
ordre. Ce fut le 8 octobre que nous partimes pour St.-Pétersbourg où nous
n'arrivames que Île 19 décembre, à cause des nombreuses quarantaines et des
mauvais chemins. |
Le séjour de courte durée que je fis près du Don, m'a mis à même de rap-
porter quelques poissons de cette rivière.
Après les fatigues, les privations, les dangers de tonte espèce auxquels nous
fûmes exposés pendant ce long voyage, j'éprouve le profond regret de n'avoir pu
obtenir les résultats que dans des circonstances plus favorables j'étais en droit
d'attendre. Jose espérer cependant, que les objets nouveaux que j'ai rapportés
offriront quelque intérêt, et me serviront d’excuse auprès de juges indulgens.
TT Re ve eee
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Les collections d'animaux que j'ai faites, pendant ce voyage peuvent rela-
üvement à leur habitat, se diviser de la manière suivante:
1. Animaux des montagnes du Caucase.
>. Animaux des bords de la mer Caspienne à l'Ouest, ei nommément
près de Bakou. |
3. Animaux des steppes depuis le Kour jusqu'à Lenkoran, et enfin des
montagnes de Talyche.
I est plus essentiel qu'on ne le pense d'abord, de déterminer rigoureusement
le lieu où l’on trouve les animaux, vu que beaucoup d'espèces ne se répandent
pas volontiers dans les pays environnans, surtout quand le sol n’est pas de même
nature que celui où ils sont habituellement.
Pour être en état de faire une réparütion exacte des animaux sur les dif-
férens points du Globe, il est donc indispensable de bien s'entendre sur la nature
du sol de telle ou telle contrée, et sur les limites qu'on lui accorde; aussi me
suis-je appliqué en établissant les distinctions de parrie, à saisir les divers carac-
tères qui pouvaient être adoptés pour fixer ces limites. C'est dans ce but que j'ai
fait les tableaux suivans, où l'on verra qu'à l'exception de quelques espèces très
communes qui, par cela même, paraissent avoir le privilége de se répandre partout,
la plupart sont renfermées dans des limites assez restreintes.
C'est surtout pour la classe des insectes qu'il importe le plus d'avoir égard
à ces divisions: car beaucoup d'insectes que l’on cite comme appartenant à la
Russie méridionale en général, attendu qu'ils ont été trouvés soit en Podolie, en
Volhynie, en Crimée, ou même dans les provinces transcaucasiennes, n'habitent le
plus souvent qu'une de ces contrées. On a également donné beaucoup trop
d'étendue à la dénomination de Caucase, en l'affectant, non seulement à toute
A province qui porte ce nom, mais encore en y comprenant la Géorgie, les bords
de la mer Caspienne, etc.
Je crois devoir proposer de ne comprendre sous la dénomination de Caucase
que la chaîne de montagnes qui portent ce nom, en lui assignant pour limites,
au moins pour la partie septentrionale , la hauteur de 1000 à 1500 pieds: dès
lors on distinguera les steppes qui s'étendent depuis Stavropol jusqu'à Pétigorsk,
et principalement les bords de la mer Caspienne qui ne se ressentent nullement
du voisinage du Caucase.
IL CHAÎNE DU CAUCASE.
M'étant précédemment occupé de l'influence qu'exercent sur les animaux,
les hauteurs des lieux qu'ils habitent, J'ai saisi cette nouvelle occasion de pour-
suivre mes observations à ce sujet. Le Caucase m'offrit sous ce rapport les ré-
sultats les plus intéressans.
Depuis les bains de Pétigorsk, le terrain change d'aspect à mesure que l'on
sélève vers le Caucase, de façon que chaque région a ses animaux distribués dans
des limites qui souvent sont ainsi que jé Fai dit, plus restreintes que l'on aurait
pu se l'imaginer.
Pour la plupart d’entr'eux, on pourrait assez bien caractériser ces hmites,
en adoptant les divisions suivantes :
1. Le Pied des montagnes, c'est-à-dire depuis deux jusqu'à six mille pieds
d'élévation. Au printemps et en été, ce terrem, abondamment arrosé par les eaux
que fournit la fonte des neiges, présente une végétation pleme de vigueur pen-
dant ces saisons, une foule d'insectes s'y renouvellent, et les animaux des classes
supérieures y trouvent une nourriture suffisante , aussi est-ce la partie qui en
contient le plus.
2. Les Régions subalpines, entre six et huit mille pieds.
Ici la saison est courte, la variété des espèces qui se succèdent avec rapi-
— 14 —
dité, en fait paraître le nombre plus considérable ; il semble que tout se hâte
de vivre. Les animaux sont déjà presque tous indigènes à €es hauteurs.
3. Enfin £s montagnes noires, ainsi nommées parce qu'elles sont de schiste, et
contrastent, par leur couleur, avec les neiges des montagnes auxquelles elles sont
adossées.
Cette dernière partie serait comprise entre huit et dix mille pieds, là les
animaux sont en petit nombre et d'autant plus stationnaires.
On peut ainsi dans un tableau synoptique, assigner aux diverses régions et
d'une manière assez précise, les animaux qu'elles nourrissent.
Comme le printemps ne parvient que successivement des steppes jusqu'aux
confins des neiges éternelles qui couvrent les sommités des alpes Caucasiennes,
on voit dans cette saison quelques espèces quitter leur contrée habituelle pour jouir de
plusieurs printemps pendant la même année, néanmoins cette émigration n'a lieu que
chez un assez petit nombre d’animaux que le besoin de nourriture y obligent, ou
que la mulüplicité des individus portent à se disperser, ainsi qu'on le voit partout.
On serait peut-être porté à croire que les animaux qui peuplent les hautes
alpes, devraient souffrir considérablement du manque de nourriture, la durée de
la belle saison y étant si courte; mais il ne faut pas oublier, que la plupart
des Mammifères qu'on y reucontre appartiennent aux Gres, qui s’engourdissent
pendant l'hiver et que d’autres de la classe des carnassiers et herbivores, tels que,
chats sauvages, renards, cerfs, chêvres, etc. descendent dans les vallées, sans ce-
pendant dépasser la hauteur de 2000 pieds.
IT. Les CÔTES OCCIDENTALES DE LA MER CASPIENNE, DEPUIS TARKI
JUSQU'A BAKOU, ET AU-DELA.
C’est surtout dans la presqu'ile d'Abchéron qu'on est à même d'établir la
différence qui règne entre les productions de ces lieux, et celles du Caucase, tant
par la natnre du sol, que par sa situation.
IT. Du Kour gJusqu'AUx FRONTIÈRES ACTUELLES DE LA PERSE.
À parür du Kour, jusqu'à Lenkoran, les steppes se distinguent par une vé-
gétation plus riche et plus riante et qui annonce le voisinage des montagnes de Talyche.
La steppe appelée Mougan , est arrosée par des ruisseaux qu’alimentent des marais
assez vastes. Lenkoran situé sur les bords de la mer Caspienne, est entouré de forêts
qui s'étendent jusqu'aux monts Talyche, éloignés de 40 verstes environ de la mer.
S'il s'agissait de donner une classification géographique des animaux, on
pourrait regarder les montagnes de Talyche comme la frontière naturelle .entre
la Russie et la Perse. J'ai eu l’occasion de voir des insectes recueillis aux envi-
rons d'Erivan, parmi lesquels se trouvaient beaucoup de ceux que j'avais récoltés
sur les montagnes de Talyche. Une chose assez remarquable, c'est qu’on ren-
contre plusieurs espèces d'animaux, surtout d'oiseaux qui se trouvent en Sardaigne
en Sicile, en Espagne, etc, d’autres dont la forme et la couleur rappellent celles
que présentent l'Arabie, la Nubie, etc. et enfin des espèces qui m'ont paru
appartenir en propre à ces pays. On voit encore sur le sommet de cette chaîne
un petit emplacement en forme de bassin, (d’une étendue d'environ 10 verstes,
en longuenr et de 2 à 3 verstes en largeur) nommé Zouvant composé du même
Porphyre dont nous avons déjà parlé, et dont la végétation se distingue par un
caractère tout particulier, due peut-être à ce porphyre noir qui s'y trouve à
découvert; à peine y voit-on quelques arbres le long des ruisseaux. On est sur-
pris en arrivant dans ce bassin, de retrouver sous plus d’un rapport une ressem-
blance avec les environs de Bakou ; pour les insectes, par exemple, je citerai un
grand nombre d’hétéromères, appartenant aux genres Pérelia, Blaps, Hedyphanes, etc.
dont plusieurs espèces se trouvent également près de cette ville.
Les détails que je viens de donner ici, et auxquels on pourrait en joindre
beaucoup d’autres, ont pour but de prouver l’analogie qui existe entre les mon-
tagnes de Talyche, et l'Orient et le midi de l'Europe. Il sera facile de fairé ces
rapprochemens à l'aide du tableau précité qui se trouve à la fin de ce travail.
Les hauteurs dont il sera fait mention, ont été déterminées avec des Baro-
mètres que l’Académie nous avait remis; elles sont exprimées en pieds de Panis,
et comptées du niveau de la mer Noire.
MAMMIFÉÈRES.
Ce n'est qu'avec difficulté que l'on peut se procurer des Mammifères dans
de pareils voyages , devant parcourir d'assez grandes distances dans un assez
court espace de temps ; le nombre des espèces n'est du reste pas très grand dans
ces contrées, et quoique l’on remarque dans les steppes un grand nombre de
Mus, Arvicola, etc. et d'autres Gres ils se rapportent à un assez petit nombre
d'espèces.
Quant aux plus grands animaux, ce n'est pas dans les steppes qu'ils abon-
dent, et ce n’est guère que l'hiver qu'on peut se les procurer; partout où j'ai
passé, je me suis rendu dans les bazards, chez les pelletiers, etc., cherchant à
augmenter mes collections : 1à j'ai eu particulièrement occasion de voir, combien
peu l’on doit se fier aux rapports de ces marchands ; ils achètent les peaux d’ani-
maux, dans les foires, ordinairement à Nijni-Novgorod, et il leur est fort peu im-
portant de savoir d’où ses objets y sont arrivés; aux questions qu'on leur fait ils
répondent souvent au hasard, et si on leur demande quelques explications, ils avouent
alors qu'ils ne peuvent vous satisfaire. C'est de cette manière que l'on a cité à tort
plusieurs animaux venant du Caucase, qui ne s’y trouvent certainement pas. Je me
suis appliqué à mieux préciser l'habitat de ces animaux, tant d'après les renseigne-
mens que m'ont fourmi les naturels du pays, que d’après ceux des chasseurs russes
qui y demeurent depuis plusieurs années ; je ferai mention de mes observations
à l'article qui traite de ces animaux.
Le Chiropières se rencontrent au Caucase et à Lenkoran , mais en très petite
quantité, et quoiqu'il n’y eüt pas de soir, où je ne fusse à leur recherche, je
ne pus en réunir que trois espèces qui appartiennent au genre ’espertiho,
N'ayant point les matériaux, je n'ai pu m'assurer si elles étaient nouvelles, ()
1. ÉRINACEUS EUROPAÆUS, Linn.
On le rencontre au Caucase, jusqu'à la hauteur de 8000 pieds; il se trouve
aussi dans les jardins près de Bakou.
2. ERINACEUS AURITUS, Gmel. Pall. Zoogr. Russ. Asiat. T. 1. p. 138.
Ïl est très commun en été, dans les jardins fruitiers à trente verstes de
Bakou, ainsi que plus près dela mer; mais je ne l'ai pas vu à Lenkoran,
et ne crois pas qu'il se trouve au Caucase , quoique plusieurs personnes
assurent l'y avoir vu.
3, TArPA EUROPÆA, Linn.'
Elle n’est pas rare à Lenkoran, près des jardins.
L'Ours brun se trouve dans les bois, au pied des montagnes du Caucase,
(*) VESPERTILIO SEROTINUS ?
Oreille triangulaire, oreillon étroit, arrondi vers l'extrémité, son bord extérieur un peu échancré;
la queue dépasse la membrane interfémorale, Le dessus du corps est d’un brun assez clair chez les
femelles, plus roussâtre chez les mâles ; le dessous est d’un fauve pale, à poils beaucoup plus courts que
ceux du dessus: les membranes et les oreilles sont noires,
Cette espèce est très commune dans Les forêts, sur les montagnes de Talyche, où elle vole la nuit
au mois de mai,
VESPERTILIO, N° 2,
Oreilles, queue et membranes comme la précédente, le dos est d’un roux foncé, et le ventre un
peu plus clair; mais elle est deux fois plus petite.
Elle vole à la tombée du jour, dans les mêmes lieux que la précédente.
EN ou
MELESs VULGARIS, Briss. Desm. 266. Ursus meles, Lann.
Il est assez commun dans le Caucase, de la peau, les Cosaques font
des fourreaux pour leurs fusils.
MUSTELA VULGARIS, Linn.
Mr. le Docteur Conradi, en tua une variété blanche , près. des eaux
du Caucase en janvier.
MUSTELA FoINA, Linn.
J’achetai plusieurs peaux de fouines, que l’on m'assura avoir été tuées.
dans les montagnes du Caucase.
LUTRA vULGARIS, Erxl. Mustela lutra, Linn.
Je n'a pu me procurer que des peaux endommagées , qui venaient des
montagnes du Caucase; je soupçonne l'existence d’une autre espèce, dont Je
n'aurais vu que les peaux ; elles avaient, avec la queue, plus de cinq pieds
de long, et étaient d’une couleur beaucoup plus claire; les tatares les estiment
davantage. Une peau coûte jusqu'à 80 roubles ; la commune ne se paye
que 18 à 20 roubles.
CANIS AUREUS, Linn.
Il est des plus communs à Lenkoran; la nuit il sort des bois, et se
üent dans les steppes près de la mer; il est très familier, je l'ai vu le
jour à cinquante pas des habitations, guettant l'instant favorable pour
enlever quelque volaille ; ils emportèrent même uné nuit les bottes de nos
gens, à dix pas de l'endroit où ils étaient couchés. Ils ont très peur des
nee GE CE
Dirvis, à deux incisives en haut.
VESPERTILIO, NO 3,
Oreilles allongées, échancrées extérieurement, largement rebordées, sur le même eôté; oreillon étroit,
arrondi à l’extrémité; queue ne dépassant pas la membrane interfémorale :
’ , A
Elle est d’un gris brunâtre en dessus, d’un blanc argenté sous le ventre; membranes d’un brun roussâtre.
Cette espèce est très commune dans les Caravanserail, sur les bords de la mer Caspienue; elle vole
un peu avant la nuit en juillet.
10.
II:
12.
— 19 —
chiens, et quoique la nuit ils se réunissent en grand nombre , ils n'osent
attaquer notre vigilant gardien; c'est alors qu'ils font entendre ces cris plain-
üfs, que l'on à déjà comparés avec raison à ceux de jeunes garçons que
l'on battrait. On les prend facilement au piège,
On raconte qu'autrefois il y en avait beaucoup près de Derbent, je
n'en ai ni vu, m entendu aucun; Gmelin dit qu'ils se réunissaient en tr oupes
de quatre à cinq cents, ce qui ne leur serait guère possible maintenant.
Je ne crois pas qu'il se trouve an Caucase, si ce n’est dans les forêts
des environs de Kouby.
Canis vVCLPES, Linn.
Il est très commun au Caucase, où on le chasse au lévrier. Il offre
une grande variété dans la couleur, ce qui provient vraisemblablement des
différentes hauteurs qu'il habite,
On m'a assuré que l'on avait tué, dans les hautes Alpes du Caucase,
des renards noirs: ce serait peut-être le Canis Alopex , Linn.?
GANIS MELANOTUS, Pail. Zoogr. Ross. Asiat, T. L p.44. Koragan Gmel.
Pal. Reise T. L p. 199 — 234.
J'en ai vu une grande quantité de peaux dans les bazards de Kislar,
et que l'on m'a certifié venir des montagnes de Kouby.
Les russes l’appellent Æapaxans. (Karakan.)
On vend également sous le nom de Korsak dans les bazards de Kis-
lar et de Novotcherkask, des peaux, en assez mauvais état; amis corsac,
Linn. Pall.
Canis Lupus, Linn.
Il n'est pas rare sur la pente orientale du Caucase, et même dans les
forêts du Khanat de Talyche ; à Lenkoran sa peau ne vaut que 6 à
8 roubles.
HYOENA vuLGARIS, Desm, 331. Canis hyæna, Linn.
Chaque hiver, m'a-t-on assuré, on en tue sur les montagnes de Talyche.
3%
13. FEuS TIGRIS, Linn.
Pendant notre séjour à Lenkoran, Jj'eus le bonheur d'acquérir un
tigre qui venait d’être tué à quinze verstes de là. Il ne paraît pas différer
du tigre du Bengale, surtout d’après l’examen de la tête osseuse, ce dont
M. le Dr. Pander a bien voulu s'assurer lui-même: c'est une femelle
en voici les dimensions: depuis le bout du museau pasqu’à la naissance de
la queue, 5 pieds 2 pouces, et du haut de Fépaule jusqu'aux ongles, 2 pi.
2po. 6 li. Mr. Ehrenberg, dans les Annales des sciences, a donné des
détails relatifs au tigre de Sibérie qui paraît ne différer en rien, ni de
celui-ci, ni de celui du Bengale.
D'après ce que j'ai appris, il paraît que chaque année, on en tue
au moins un dans ces parages : peut-être que poursuivis par des chasseurs
ces animaux s'égarent dans les steppes, et viennent alors se réfugier
dans les forêts voisines des bords du Kour. |
Je ne crois pas qu'il se trouve au Caucase, quoique beaucoup d’au-
teurs le prétendent; malgré mes recherches, je n'ai trouvé personne qui
pût m'assurer l'y avoir vu; les peaux qui nous sont parvenues en Europe,
venaient probablement de la Géorgie, et comme plusieurs naturalistes,
étendent la dénomination de Caucase jusqu’à ces contrées, de là vient assu-
rément l'erreur généralement accréditée de la présence de tigres dans le
Caucase: il en est de même des autres grandes espèces de ce genre,
dont on rencontre les dépouilles dans les bazards de Derbent, de Kislar,
etc. Je le répète, la plus grande partie des fourrures, viennent de la foire
de Nijni- Novgorod ; d'ailleurs comment n'aurait-on pas entendu parler
de si grands animaux sur la ligne militaire du Caucase, où les officiers et
même les soldats sont presque tous chasseurs ? |
Je vis également dans les bazards de Kislar des peaux de léopards (feñs
leopardus, schreb. — pardus, Cuv.) qu'aupremier abord, l’on me dit venir
du Caucase; mais je m'assurai bientôt qu’elles venaient de Sibérie.
14. VFELIS CATUS, Linn. (ferus.)
Il n'est pas rare dans les forêts cisalpines du Caucase, où les Russes
l'appellent Juxas xowxa (chat sauvage) nom qu'ils donnent selon
Pallas., au els chaus, Guld. ; l'hiver il descend dans les steppes afin de
pourvoir à sa nourriture.
15. FELIS CERVARIA, Tem.
J'achetai à Bakou des dépouilles de cette espèce, que l’on me dit
positivement venir des montagnes du Caucase.
Les Persans le nomment Z’arschach.
16. CALOCEPHALUS VITULINUS? Fr. Cuv. Phoca vilulina, Linn. Phoca canina, Val.
Zoogr. Ross. Asiat. T. T, p. 114.
Mr. Ehrenberg, qui a rapporté des dépouilles de ce phoque, pense qu'il
pourait bien constituer une espèce distincte, ce dont on ne peut décider
à moins d'une révision critique des espèces de ce genre.
On ne pêche, je crois, que cette seule espèce dans la mer Caspienne,
au moins sur un grand nombre de peaux que j'ai eu occasion de voir, Je
ne pus en distinguer d'autres.
Pour les pêches des phoques, on se réunit sans bruit, avec un grand
nombre de petits bateaux à rames, par un temps calme, près des îles ou
des rochers à fleur d'eau, où on les trouve en grande quantité; on les
harponne. Il faut avoir soin d'arriver vers eux contre le vent, car ils sont
réputés pour la subtilité de leur odorat.
Les Persans, qui comme tous les Orientaux, sont irès superstitueux,
prétendent que, l’orsqu'on expose sur le rivage un phoque récemment
tué, il vient un peut animal lui manger la cervelle.
17. SCIURUS VULGARIS, Linn.
Il est assez rare dans les forêts cisalpines du Caucase.
18. SPERMOPHILUS MUSICUS, mil,
cinereo-canescens, vertice dorsoque sub-fusco-andulatis, subtas dilute
flavicans, regione oculos et os ambiente, gula latere exterioreque pedum,
albis; cauda abbreviata, deplanata, subtüs fulva, pilis Longis sub- rigidis.
Il est un peu plus petit que le S. Ciillus ; le dessus du corps est
couvert de poils noirâtres à leur base, près des trois quarts de leur lon-
gueur sont d'un jaune verdâtres et enfin la pointe obscure; par le
frottement!, la partie colorée jaunâtre disparaît, ce qui fait paraître l'ani-
mal noir à ces endroits. Les flancs sont d'un jaune teinté de verdâtre
ainsi que le ventre qui est plus clair; la queue est beaucoup plus courte
que celle du Cilus: elle est déprimée, recouverte de poils jaunes, longs,
et raides, surtout vers la partie supérieure et sur les côtés; le tour de ia
bouche et des yeux, ainsi que les pattes, sont d'un blanc sale; les ongles
noirs. |
IL habite le Caucase sur les montagnes les plus iélevées, et non loin
des neiges éternelles. Les terriers qu'il se creuse, et où il se tient, sont
peu profonds et ont une ou deux issues par lesquelles il sort de tems à
autre la tête, alors il fait entendre une voix assez semblable, au gazouille-
ment d'un oiseau. Dans ces parages, l'herbe est si courte, lorsqu'il y en à,
que je pus facilement me convaincre de ce fait, qu'oiqu'au premier abord,
j'en fus fort surpris; mais j'eus occasion d'en voir un assez grand nombre.
19. Dipus JACULUS, Linn. Mus jaculus, Pal.
IL n’est pas commun sur les bords de la mer Caspienne, et ne se trouve
que près de Bakou en Juin; Mr. le Dr. Conradi, en a pris un près des
bains du Caucase. |
20. CRICETUS NIGRICANS, Brandt.
corpore supra e fusco - griseo- nigricante, gula pectore abdomine, sub-
tus regione oculos ambiente et macula angulata inde ab ansis basi ad hu-
meros usquè extensa migris. Cauda brevissima obtecta.
I est très voisin du Cricetus vulgaris, dont iln'atteint pas tout-à-fait
la taille, Je le pris sur les montagnes du Caucase.
21.
22.
23.
25.
26.
27.
Mus syzvarTicus, Linn. |
Il est assez commun sur les montagnes de Talyche, dans les endroits
dépourvus d'arbres.
Mus messorIus Schaw. Desm., 479.
Il est très commun dans les steppes, au pied des montagnes du Caucase,
Mvoxus pryAs, Schreb. Desm. 465.
Je le pris au Caucase, près de Grosnaïa, sur la ligne militaire.
ARVICOLA SOCIALIS, Desm. 447. Myodes socialis, Pal. Zoogr. Ross. Asiat,
P, Erp:76
I] est très commun sur les montagnes de Talyche. On le trouve sous
les pierres; il s'y creuse un terrier peu profond, maïs qui correspond
avec un terrier voisin; et en jettant de l’eau dans son habitation, ce qui
le force à sortir , on le prend facilement, amsi que les espèces analogues.
Sous les pierres voisines de son terrier, il construit un nid composé de
brins d'herbe sèche, où j'ai compté de 8 à 10 petits.
Lepus TrmiDus, Linn. |
Il paraît que c'est le seul lièvre qui se trouve au Caucase, mais il est
en revanche très commun. Sur les Alpes, près de neiges éternelles, on en
voit de blancs. Il est moins abondant dans lé Khanat de Talyche.
CERvVUS ELAPHUS, Linn.
Se voit en petites troupes dans les récions élevées du Caucase.
CAPREOLUS VULGARIS, CERVUS CAPREOLUS , Linn.
Pallas dans sa Zoographie, lui donne pour Synonyme, l'espèce quil
avait précédemment appelée Capreolus pygargus, Reise L p. 97.
Quoique l'individu que je me procurai sur les montagnes de Talyche,
ne ressemble pas entièrement au vrai type, je n'ai pu trouver des carac-
tères suffisans pour l'en distinguer; les cornes sont beaucoup plus héris-
sées à leur base du côté postérieur, et le pelage est très foncé en cou-
leur.
— 24 — ,
28. ANTILOPE SUBGUTUROSA, Guldt. Act, Petrop. 1778. p. 251. En Persan D'jiran.
Le femelle n'a pas de cornes. f
Cette antilope est très commune, surtout l'hiver, dans les vastes steppes
qui bordent la mer Caspienne, depuis Bakou jusqu’au Kour.
Elles vont en pelites troupes, et une fois à 150 pas du chasseur, elles
restent tranquilles et sans crainte. La chair en ést excellente: à Bakou
on les vend fraîchement tuées trois roubles sans les cornes, qui ont à
elles seules la même valeur. ; |
On peut facilement les apprivoiser, j'en achetai un couple qui n'avaient
que 6 mois de domesticité, et on pouvait les laisser aller partout librement.
29. Capra AEGAGRUS, Pall. Spial. Zool. fase. XL. p. 43. tab. 5. fig. 2, 3. 4Ezo-
ceros AEgagrus, Pall. Zoogr. Ross. Asiat. L p. 226.
Elle n'est pas rare sur les Alpes du Caucase, et je ne crois pas qu’elle
descende plus bas que mille pieds, encore n'est-ce que l'hiver qui l'y
force. ;
NB. L'Aurochs, (Bos urus, Bodd.) ne se trouve maïstenant plus au
Caucase, ou il y.a 60 à 80 ans, l'espèce, dit-on, y était assez commune.
Une race de Boeuf. (Bos taurus Lin.) assez singulière, se remarque
à Lenkoran, où l'on en fait beaucoup plus de cas que du boeufordinaire
qui ne vaut que trente à quarante roubles, iandisque cette variété coûte
jusqu'à cent roubles.
Ïl est plus petit que le boeuf ordinaire, a les poils luisans, variés de
couleur, plus généralement d'un marron vif, les cornes sont plus grandes et
plus fortement ceintrées que chez le boeuf; au-dessus des omoplates est une
forte bosse, déprimée, presque triangulaire, arrondie au sommet et couronnée
d'un bouquet de longs poils; cette bosse est entièrement de graisse, et
ainsi que le chameau, l'animal la laisse pendre lorsqu'il est fatigué.
Il est à remarquer que le taureau de cette race, a la bosse beaucoup
plus forte que la femelle, au moins tant que celle- a porte.
— D —
On l'estime beaucoup, étant très fort et surtout infatigable. On assure
qu'on les trouve sauvages, encore maintenant dans les montagnes, à 60 ou
80 verstes de Lenkoran, sur le territoire persan , Surtout près de Retsch,
Ne serait-ce pas une espèce distincte? Analogue aux Bos gour, Traïll.
gavaeus, Colebr.. etc. dont je n'aurai vu que des variétés dues à la domesticité
Parmi les animaux domestiques que j'ai observés, je citerai les Chameaux
et les Dromadaires, dont on se sert comme bête de somme, dans les steppes
arides des bords de la mer Caspienne.
Les Buffles sont également mis en réquisition près de Kouby et à Len-
koran, mais il faut toujours rester à la proximité des mares. À Bakou ils
se baignent dans la mer, ne irouvant pas d'autre eau. Les boeufs sont
souvent employés pour le’iransport, et métamorphosés même quelquefois
en coursiers par les pauvres gens qui, alors les font aller au trot, ce qui leur
donne l'aspect le plus bizarre. Il en est de même des ânes qui servent de
monture, et qu'on emploie pour porter des fagots; ils m'ont paru très peiis.
Soit aversion pour le bâton ou autrement, on n’a besoin que de le lui mon-
trer d’un côté pour quil aille de l'autre, car amsi que les boeufs ils n'ont
pas de brides. Les chevaux que l’on voit en Perse sont de rage persane ; on
les traite avec beaucoup de précaution; lorsqu'ils paissent ils sont toujours
revêtus dépaisses couvertures, même en été; il est vrai que le Persan üent
beaucoup à son cheval ; il l'étrille et le soigne lui même, quoiqu'il ait un
grand nombre de domestiques. Au Caucase, les chevaux y sont laids, et on
ne peut guère distinguer la race à laquelle ils appartiennent, mais ils sont
excellents, soit pour les fatigues, soit pour la course ou les chemins difficiles.
Sur les montagnes de Talyche et du Caucase, on rencontre des trou-
peaux immenses de moutons à queue grasse; la chair de ces brebis est dé-
licate, mais la laine est mauvaise; il est vrai qu'on n’en prend aucun soin.
O'TASNNE vo rex
J'ai été étonné du petit nombre d'espèces d'oiseaux que je trouvai au Cau-
case, si ce n'est près des rivières Térek, et Sounja, où l’on voit une assez grande
quantité d'oiseaux aquatiques.
Sur les Alpes les plus élevées, je tua plusieurs oiseaux qui n'avaient été
trouvés précédemment que sur les Pyrennées; mais malgré mes recherches, je n'ai
pu obtenir, aucune espèce particulière au Caucase, Dans les steppes, depuis
Stavropol jusqu'au Caucase, et à la hauteur de deux à trois mille pieds, on
rencontre à peu près les mêmes oiseaux qui habitent le midi de la France, tels
que rollier, guépier, huppe, hortolan de Lorraine, etc.
Dans les endroits dépourvus d'arbres, entre deux et six mille pieds, on remarque
un grand nombre de petites outardes (ofs fetrax), de cailles, alouettes, perdrix,
pigeons , etc. et près des bains du Caucase et des fleuves Térek et Soulak, une
infinité de faisans, que l’on chasse à cheval avec une cravache.
La mer Caspienne est l'asile d'une énorme quantité d'oiseaux, et c'est sur-
tout en automne et au printemps, que l'on s'étonne des iroupes innombrables
de canards, oïes, pélicans, etc., mais on ne compte que peu d'espèces.
Je trouvai sur les monts de Talyche quelques espèces nouvelles, ainsi que
d'autres déjà d’écrites, mais qui ne sont pourtant qu'imparfaitement connues.
Comme j'ai été à même d'étudier leurs moeurs, jetâcherai de compléter leur his-
toire, dans le Catalogue suivant, à l’article qui traite de chacune de ces espèces.
30:
32.
33
34.
CATHARTES PERCNOPTERUS , Temm. Man. d'Ornith. T. IL. p. 8., Falur
percnopterus, Gm. Buñff. PL enl. 449. Vultur meleagris, Vall. Zoogr. Ross.
Asia. T, L p. 377.
Au printemps je vis les premiers individus à Bakou, et ensuite sur
les montagnes de Talyche, mais jamais plus de deux ensemble.
Far co suBuTEO, Lath. Temm. Man. d'Ornith. T. I. p. 25. Buff. PL enl. 432.
Je l'ai tué dans les forêts près de Lenkoran, où il n’est pas. commun,
mais je ne J'ai pas vu au Caucase.
Fazco TNnuncuzus , Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL. p. 29. Buff. pl.
enl 4o1 et 471.
Il est très commun partout, jusque vers les frontières de la Perse;
je l'ai rencontré au Caucase jusqu'à la hauteur de six mille pieds.
Farco RuürIPES, Bechst. Temm. Man. d'Ornith. T. I. p. 33. Buff. PI. enl.
431. Falco vespertinus, Gmel. Pall. Zoogr. Ross. Asiat, T. L p. 334.
Il est assez rare, surtout sur les montagnes de Talyche.
NB. Les Tartares et surtout les Persans, chassent au faucon, et à cet
égard il ne se servent que des jeunes d’un, ou tout au plus deux ans; ils
les lancent seulement sur les cailles, qui abondent dans ces parages: l'éper-
vier est plus estimé,
AQUILA NAvIA, Meyer, Taschenb. der Deutsch. Vôg. TL. p. 19. Æalco
nœvius, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. I. p. 42. Falco maculatus, Gm.
Je tuai sur les montagnes de Talyche un individu adulte, qui avait
presque totalement perdu les taches que l'on remarque dans le jeune âge.
JA
36.
40.
43
42
LEA
— 26 —
HALIÆTUS ALPBICILLA, Falco albicalla, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 49.
Falco ossifragus, Gmel. Buff. PL. enl. 112 et 415, ©
On le rencontre sur les bords de la mer Caspienne à guetter les poissons
dont il fait sa nourriture.
Mrcvus ATER, Falco ater, Vemm. Man. d'Ornith. T. E p. 60. Buff. PL enl, 203.
Je le rencontrai partout depuis Moscou où 1l est assez commun; il
plane sur les villes, et s'abat dans les basses - cours, d'où il enlève les
jeunes poulets. Sur les montagnes de Talyche chaque village compte au
moins un couple de ces oiseaux qui, à ce que disent les habitans , empêche
2 plus grand nombre de s’y fixer.
BUTEO VULGARIS, Falco buteo, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T.L p. 63.
Buff. PI. enl. 419. . | |
Il est assez commun au Caucase.
Circus CINERACEUS, Mont, Falco cineraceus, Temm. Man. d'Ornith. T.L p. 76.
Je ne l'a vu qu'au Caucase, où 1l est rare.
ASIO ULULA, Sirix brachyotos, Lath. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 99.
Buff. PL enl, 438.
Cetie chouette est commune au Caucase.
AsIO OTUS, S/rér otus, Linn, Temm. Man. d'Oruith. T. L p. 102. Bull.
PI. enl.’29.
Dans les forêts de Lenkoran.
STRIX PASSERINA, Gm. Temm. Man. d'Ornith. T. I. p. 92. Buff. PL enl. 459.
Elle est très commune au Caucase et à Lenkoran,
STRIX ACADICA , ,Linn. Temm. Man. d'Ormith. T. L. p. 96.
J'en tuai une sur les Alpes du Caucase; elle ne parait pas rare à
St.-Pétersbourg. |
Lanrus MINOR, Linn. Temm. Man. d'Ornith T. I. p.144. Buff, PL. enl. 32. fig 1.
J'ai tué cette pie-grièche à Saliane, sur les bords du Kour, où elle
se tient sur la cime des buissons.
es 29 em
44. LANIUS COLLURIO, Briss. Temm. Man, d'Ornith. T.E p. 147. Buff, PI
45.
46.
47.
49.
50.
5%
enl. 37.
Elle est commune aux bains du Caucase, et dans les buissons à Len-
koran. ,
MuscicAPA GRISOLA, Linn. Temm. Man, d'Ormith. T. Ï, p. 152. Buff
PL enl. 65, fig. r. |
Il n'est pas rare dans les bois du Caucase,
MuscICAPA ALBICOLEIS? Temm. Man. d'Ornith. T. IL pirubst Muscicapa
atricapilla, Gm. Buff. PL enl. 565, fig. 2. le mâle,
Je le vis à Bakou dans des ruines.
TurDus MERULA, Linn, Temm. Man, d'Ornith. T.L p. 168. Duff. PI
enl. 2 et 553.
TurDus TORQUATUS, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. I, p. 166. Buff, PI.
enl. 516. et 182.
Je le tuai sur les Alpes du Caucase, à la hauteur de 8000 pieds.
Turous Iuracus , Linn. Temm. Man, d'Ornith. T.L p. 165. Buff, PL enl.5r.
Se trouve dans les forêts de Lenkoran.
Torpus viscivorRus, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. E p. 161. Buff. PI.
enl. 469.
Je l'& tué assez communément sur le sommet des montagnes de Ta-
lyche, au mois de juin.
CncEUS AquATICUS, Bechst. Temm. Man, d'Ornith. T. L p. 177. Buff.
PL. ent. 940.
Sur les montagnes de Talyche.
Pasror RosEUSs, Temm. Man, d'Ornith. T. £ p.136. Turdus roseus, Gm,
Buff. PL enl. 25r., Coracias docilis? S. G. Gmel. voyage etc.
Je l'ai rencontré au mois de mai, sur les rives du Kour, et en juillet
sur les bords de la mer Caspienne près du Bèchebermack, en bandes
considérables, ne se reposant que sur les petits buissons et à terre. Il m'a
— 30 —
dté aisé d'en tuer une assez grande quantité, et de faire les observations
suivantes: ñ
La femelle ne ressemble en rien au mâle, mais à un étourneau (stur-
nus vulgaris) de ce sexe, comme le remarque Pallas dans sa Zoographie,
l'orsque ces femelles sont vieilles, elles prennent une teinte rosée, très claire
et conservent brunes, les parties qui sont noires bronzées chez le mâle.
Les jeunes de la première année, portent la livrée de la femelle, et ce
n'est je crois, qu'à la troisième année qu'ils reçoivent leur plumage parfait.
Ils se nourrissent plus particulièrement de sauterelles, et de petits coléop-
tèrés: ils sont assez faciles à approcher; ils se refugient le soir
dans
les trous de rochers; leur vol est extrèmement rapide et bas.
C'est, je crois, l'oiseau que quelques voyageurs, entr'autres Gamba,
citent comme le mangeur de sauterelles de l'Inde.
53. OrIOLUS GALBULA, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T.L p.l. p. 129. Buff.
be
56.
PL enl. 26.
Il est très commun dans les forêts près de Lenkoran.
SAXICOLA AENANTHE , Bechst. Temm. Man. d'Ornith. T.L. p. 237. Buff.
PL. enl. 554.
Je le rencontrai au Caucase à une assez grande hauteur.
SAXICOLA STAPAZINA , Temm. Man. d'Ornith. T. L. p. 239.
Je l’observai seulement sur les côtes arides de la mer Caspienne près
de Bakou ; il sautille continuellement. On ne les voit guère que deux à
deux à la fois, et plus ordinairement seul; 1l se nourrit de petits coléoptères,
qu'il cherche dans le fumier, et les immondices provenues de la ville.
Je trouvai, en juin, dans un trou de rocher, un nid fait assez gros-
sièrement, il y avait quatre oeufs d'un vert pâle, tachetés de roussâtre.
SAXICOLA SALTATOR, mihi.
Rufo-cinerea, gula alba, lorum nigrum, superciliis albis; alis fuscis, tectricibus
secundaris el remigum apicibus fulvo- marginalis; cauda nigra, basi alba.
de | 0 vai
Sa taille est celle du précédent:
Ce traquet est en dessus d’un beau fauve gouaché, avee les ailes brunes,
dont les pennes secondaires, sont largement bordées de fauve vif, ainsi que
l'extrémité de chaque rémige; l’espace entre le bec et l'oeil est noir; le
sourcil ainsi que le dessous du bec, et le bas ventre, sont d’un blanc pur;
le reste du dessous est d’un fauve plus vif que le dessus, mais qui blan-
chit insensiblement jusqu'au bas venire; la moitié supérieure de la queue
est blanche, et le reste d'un noir profond; sur les deux plumes du mi-
lieu le noir remonte plus haut; chaque plume est liserée de roussâtre et
terminée de blanc. |
Les deux sexes sont semblables, si ce n’est que les teintes de la fe-
melle sont en général, moins vives que celles du mâle.
Les jeunes sont de couleur isabelle tendre, avec le milieu des plumes
blanchâtre, les ailes et la queue noires, mais les pennes secondaires, sont
largement bordées de roussâtre, et les grandes pennes ainsi que la queue,
terminées. de cette couleur. |
IL est irès commun sur les bords arides de la mer Caspienne, sur-
tout près de Bakou, vers les feux perpétuels; 1l va ordinairement par paires,
et sautille continuellement ; il se place volontiers sur les pointes de rochers,
et là, il s'élève perpendiculairement en agitant fortement ses ailes, et faisant
entendre un zri, zri, zri, très sonore; posé, il a un petit gazouillement
très agréable; lorsqu'il n'est que blessé, il se cache avec une promptitude
incroyable dans les fentes de rochers; il se nourrit d'insectes qu'il prend
au vol à la manière des Muscicapa.
Je irouvai en juillet un nid fait de petits brins d'herbe sèche; les
jeunes, quoique capables de voler, s'y tenaient encore; ils étaient au
nombre de quatre.
57. SAXICOLA RUBETRA, Bechst. Temm, Man. d'Ornith. T. E p. 244 Bufl.
PL. enl. 678 fig. 2.
Je l'ai tué au Caucase.
56...
bg.
60.
et" JO
SAXICOLA RUBICOLA , Bechst. Temm. Man. d'Ornith. T. IL. p. 2/6. Buff.
PL. enl. 678, fig. «. #
Il est assez commun au Caucase, et je l'y rencontrai jusqu'à la hau-
teur de 4000 pieds.
SYLvIA TURDOIDES , Mey. Temm. Man. d’ Ormith. TL Op. 181, Turdus
arundinaceus, Gm. La Rousserolle, Buff. PI. enl. 513.
Il n’est pas rare dans les roseaux près de Lenkoran et sur les mon-
tagnes de Talyche.
SYLVIA FAMILIARIS, mihi.
Fusco-cinerea, subtüs cinereo-albida , supercilis, gula abdomineque albis;
alarum mar ginibus, uropygio caudaque rufrs; rectricibus duabus intermediis exceptis,
ante apicem album, macula nigro-brunnea magna transversali, terminatis.
Elle est presque de la taille de la S. galactotes Temm. PL enl. 251:
fig. 1. à laquelle elle ressemble.
Elle est en dessus d’un brun grisâtre, un peu plus foncé sur la tête,
une ligne étroite blanche, part du bec, passe au dessus de l'oeil, et
une autre plus large, se remarque en dessous; entre ces deux lignes, du
bec à l'oeil est un petit trait brun; et un auire, plus bas, se dirigeant
de l'angle du bec aux couvertures de l'oreille.
La poitrine et les côtés du ventre sont à peu près de la même couleur
grisâtre que le dos, mais beaucoup plus claire; la gorge, le mbeu du
ventre et le fouet de l'aile sont d’un beau blanc soyeux.
Les ailes sont brunes, et les rectrices sont bordées de blanc un peu
grisâtre. Les pennes secondaires sont coupées quarrément, et bordées de
blanc pur ; le croupion et la queue sont d'un roux vif, excepté les deux
plumes du milieu qui sont entièrement d’un roux brunâtre; les latérales
ont, vers l'extrémité, une grande tache noire et transverse, (ce qui la dis-
ungue surtout de la S. galactotes. Temm. chez qui cette tache est ronde, et
petite.) et elles sont en outre terminées d'une tache blanche, d'autant plus
grande, que la penne est plus extérieure,
ee 36
La femelle diffère peu du mâle.
fris brun clair, bec à mandibule supérieure couleur de corne, l'infé-
rieure et les pieds sont d’un jaune pâle.
Par les moeurs, cette espèce s'écarte un peu des divisions établies jus-
qua. Elle se tent par couple et sautille à peu près comme les troglo-
dytes, en tenant la queue relevée comme ces derniers; elle se tient près des
habitations, sur les toits, les haies, où elle se laisse approcher facilement; son chant
est mélodieux. Je trouvai dans son estomac des chenilles et des petits vers.
_Je ne la vis que sur les bords de Kour, près de Saliane, en mai.
Gr. SvLviA PHRAGMITIS, Bechst. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 189.
Les deux individus que j'ai tués, différaient un peu de celui que j'ai
recu du midi de la France, en ce qu'ils avaient le bec plus long et la
queue plus courte.
À Lenkoran, dans les joncs et les champs de riz inondés, elle fait
entendre un peüt chant agréable.
62. SyrviA GETTI, Marmora, Mem. della Acad. di Torino T. XXV, p. 254.
Elle n’est pas rare sur les haïes dans les jardins à Zouvant sur les
montagnes de Talyche, mais je ne l'ai pas vue ailleurs; son chant est
sonore et très agréable; je trouvai en juin, un nid avec quatre petits.
63. SyzviA LUSGINIA, Lath. Temm. Man. d'Ornith. T.E.p. 195. Buff. PL enl. 615, fig r.
Le rossignol n'est pas rare dans les bois du Caucase, mais il est com-
mun à Lenkoran dans les jardins, surtout à Kizil-Agaz à environ trente
verstes de la mer Caspienne.
64. SYLVIA PHILOMELA ? Bechst. Temm. Man. d'Ornith. T. I. p. 196.
Je l'ai tué en octobre sur les collines couvertes de pommiers et de ceri-
siers sauvages, au Caucase.
65. SyLviA ATRICAPILLA, Lath. Temm. Man, d'Ornith. T. L. p. 201. Buff.
PL enl. 580, fig x, 2.
Elle se trouve dans les forêts au Caucase et à Lenkoran.
5
66.
67.
68.
69.
ER
SyLVIA CINEREA, Lath. Temm. Man. d'Ornith. T. I. p. 207. Buff. PL
enl. 570, fig. 2. * L
Dans les buissons, près de Lenkoran.
SyLVIA CÜRRUCA, Lath. Temm. Man. d'Ornith. T, IL p- 209.
Dans les bois, à Lenkoran.
SYLVIA ICTEROPS, mihi.
Supra obscure-cinerea, subiàs sordide rosacea; als caudaque fuscis,
primoribus fulvo-marginatis; rectricibus extimis lividis. |
Elle ressemble beaucoup à la S. Cinerea, si ce n’est que la teinte du
dessus est d’un cendré foncé, sans nuance de roussâtre, le dessus de
la tête est noirâtre, moins foncé chez les femelles: en dessous elle diffère
de l'espèce indiquée , en ce que les flancs sont faiblement lavés de rosâtre;
les ailes sont un peu bordées de roux clair; [a queue est tant soit peu
étagée, la sixième penne est la plus longue, elle est brune en dessus, et plus
pâle en dessous; les deux plumes extérieures sont tellement claires et luisantes,
qu'à certaines infractions de la lumière, elles parraissent entièrement blanches,
les autres plumes, sont liserées intérieurement, et terminées de blanchâire.
La femelle est plus pâle, et les teintes de roux et de rosâtre sont
à peme sensibles. Le bec et les pieds sont tout comme ceux de la $. C7
nerea, mais les yeux sont d’un jaune nankin.
Elle est assez commune dans les jardins sur les montagnes de Talyche
surtout à Zouvant; son chant est des plus harmonieux.
SYLVIA MYSTACEA, mihi.
Supra obscure-cinerea, maris capile nigro duabus maculis longitudina-
libus, è rostro lateribus descendentibus, albis; collo pecloreque vinaceïs, abdo-
mine albo-roseo; cauda nigra, apice albo. |
Cette espèce ressemble un peu à la S. subalpina, Bon.
Elle est en dessus d'un beau gris foncé, et une caloite noire orne la
tête des mâles; les couvertures des oreilles sont de couleur foncée ; de
72.
74.
RS
chaque côté, àl'angle du bec, descend une longue tache étroite et blanche:
le cou et la poitrine sont de couleur vineuse, plus prononcée chez les
vieux mâles: le ventre est blanc, teinté de rosätre et un peu cendré sur
les côtés, ainsi que les couvertures supérieures de la queue; les ailes sont
brunes, et les pennes secondaires sont d'une teinte plus claire, la queue
est étroite étagée et noire; la penne extérieure est assez courte, en proportion,
et au trois quarts blanches, les autres sont seulement terminées de blanc sale.
La femelle est d'un gris roussâtre en dessus, et d'un blanc nankin en
dessous.
Le bec brun, avec la mandibule inférieure jaune, depuis la base Jus-
qu'à son milieu; l'iris marron clair, et les paupières jaunes ; les pieds sont
de couleur isabelle et les ongles noirs.
Elle va par couple; je ne la vis qu'à Saliane sur les bords du Kour,
elle est très difficile à appercevoir, se tenant dans les peüts buissons , et
en changeant de place, elle fait entendre un petit sifflement.
SYLVIA RUBECULA , Lath. Temm. Man. d'Ornith. T. L p.215. Buff. PI.
enl. 361, fig. 1. |
Elle n’est pas commune à Lenkoran.
SYLVIA TITHYS, Scopol. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 218.
Je pris cette espèce près de Zouvant sur les montagnes de Talyche à
une hauteur de 6000 pieds.
SYLVIA PHOENICURUS , Lath. Term. Man. d'Ornith. T. T. 7. 220. Buff. PI
enl. 351, fig. t
Elle est très commune dans les bois au Caucase et surtout à Lenkoran.
SYLVIA TROCHILUS , Lath. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 224. Buff. PI.
ent. 651, fig. r.
Au Caucase et à Lenkoran.
SYLVIA SIBILATRIX, Bescht. Temm. Man. d'Ornith. T. 1. p. 223.
Elle est plus rare, et se trouve seulement à Lenkoran.
5#
75.
76.
2
76.
79:
TROGLODYTES EUROPAEUS , Leach., Syhia troglodytes, Lath. Temm. Man.
d'Orniih. T. E p. 233. Buff. PL enl. 635, fig. 2. 7
Il est assez commun à Lenkoran.
MoracizcA ALBA, Linn. Temm. Man, d'Ornith. F. [. p. 255. Buff. PI.
enl., 652) fgry)etha:
Très commune au Caucase et à Lenkoran.
Bupyres FLAVA, Cuv. Mofacilla flava, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL
p. 260. Buff. PL. enl. 674, fig. 2.
Commune au Caucase, et près de la mer Caspienne,
BUDYTES MELANOCEPHALA , Motacilla Melanoc. Lichtenst. Verzeichniss der
Doubl. des Zool. Mus. etc. Ann. 1823. Rüppel, Atlas, Tab. 33. fig. 6.
Cette espèce se rapproche des Æfhus par ses doigts grèles armés d'ongles
longs et presque droits, surtout le postérieur. Le chaperon et la partie
supérieure du cou sont d'un noir profond chez les vieux mâles, et cendrés
chez les femelles et les jeunes ; le dos est olivâtre, le dessous d’un jaune
extrèmement brillant ; ce qui surtout caractérise cette espèce, ce sont, sur
les côtés du cou, de petites taches noires alignées l'une audessous de
l’autre; la queue est aussi plus courte que celle de la B. Fava.
La femelle se rapproche, par les couleurs, de l'espèce citée, mais la
brièveté de sa queue, ainsi que les petits taches noires du cou l'en distin-
guent.
Iris brun clair, bec et pieds d’un noir profond.
Elle se tient en troupes assez nombreuses, près des buffles qui pais-
sent dans les steppes inondées des bords du Kour près de Saliane et se
nourrit de fabanus, d'aphodius, etc.
ANTHUS ARBOREUS, Bechst. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 271. 4awda
trivialis, Gm. Buff. PL. enl. 660, fig. r.
Elle est assez commune sur les montagnes du Caucase, jusquà une
hauteur de 8000 pieds.
80.
OI.
82.
ANTHUS RUPESTRIS, mhi.
Supra pallide-testaceus, regionibus ophihalmicis area nigra circurmdatis,
supercilis, alarumque marginibus ochraceo- lividis ; pectore fuko-variegato,
retricibus duabus extimis ferè albis.
Cette espèee est à peu près de la même taille que ? Ant. rufescens, Temm.
à laquelle elle ressemble, mais les ailes et la queue sont plus longues chez
cette nouvelle espèce, le dessus est d’une teinte plus grisâtre, et a des taches
moins marquées ; les ailes sont bordées de blanc-jaunâtre pâle, un trait
noir , partant du bec, entoure les couvertures des oreilles ; le dessous du
corps est d’un blanc soyeux, excepté la poitrine et les flancs qui sont
mouchetés de brun, sur un fond un peu jaunâtre; quelque fois ces taches
sont peu sensibles. La queue est brune, avec les deux pennes du milieu.
qui sont les plus courtes, roussâtre; les deux plumes externes sont blanches
à leur trois quarts” extérieurs,
L'inis est brun ainsi que le bec, dont la moitié de la mandibule infé-
rieure est rosâtre; les tarses sont de couleur de chair, avec les doigts plus foncés.
Elle se tient sur les pointes de rochers des montagnes de Talyche, où
elle fait entendre un chant assez mélodieux, mais qui n’est pas continue
comme celui de notre alouette commune.
ALAUDA CALANDRA Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 276. Puit.
PL enl. 363, fig. 2.
Je l'ai tuée au mois d'avril à Bakou, et en juin à Lenkoran.
AÂLAUDA BIMACULATA, mihi.
Supra pallide-testacea , supercüls albescentibus, gutture abdomineque
albis; pectore rufo-variegato, juguli laleribus uirinquè macula nigra extrorsim
deflexa; rectricibus fuscis, intüs albo-terminatis.
Cette espèce, par la forme de son bec et la brièveté de sa queue, dort
former une section séparée.
\
Elle est de la taille de la Calandre, mais son bec est fort comprimé
et un peu plus allongé que celui de l'espèce citée , da queue n'excède pas
les pennes des ailes, l'ongle du ponce est plus court.
Le dessus du corps est d’un gris teinté de couleur d’ocre, avec le
milieu des plumes brunûtre ; une bande audessus de l'oeil , et les côtés
da cou sont d'un blanc isabelle; le dessous du bec, et le milicu du ven
sont blancs; la poitrine est nuancée de couleur isabelle, variée de petites
flammèches roussâtres; de chaque côté, sur le devant du cou, est une large
. tache noire, qui se dirige en s’arrondissant, vers la naissance de l'aile; les
ailes sont brunâtres très faiblement bordées d’une teinte d’ocre, sans aucune
irace de blanc; les pennes latérales de la queue sont brunes, terminées
de blanc à leur côté interne seulement.
ris brun clair, bec noir vers le haut, jaunâtre sur les côtés et en
dessous, pieds jaunes.
Je tua plusieurs individus, tous absolument semblables, sur les rochers
des montagnes de: Talyche, à à une hauteur de 6000 pieds.
83, ALAUDA CRISTATA, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 277. Buff, PI.
enl. 503, fig.
Elle est de toutes les use la plus commune au Caucase, et je
l'ai rencontrée à une hauteur de trois mille pieds, elle n'émigre qu'en
novembre, et plusieurs passent même ee de ces contrées.
La variété, Coquillarde Buff. est des plus communes.
84. ALAUDA ALPESTRIS, Linn. Temm. Man. d'Ornith. id À p. 279. Buff. PI
enl. 650, fig. 2.
Elle se rencontre sur les Âlpes du Khanat de Talyche, et je l'ai tuée
au Caucase, jusqu’à une hauteur de 8000 pieds.
Les jeunes à la fin de juillet,’ sont d'un cendré roussâtre en dessus,
chaque plume ayant à l'extrémité une tache jaune en forme de goutte, pré-
cédée de noir; les plumes des ailes sont bordées de jaune pâle, la gorge,
85.
86.
87.
80.
90.
— 39 —
les côtés du cou et la poitrine sont d’un blanc, plus où moins jaunâtre,
variés de petits taches brunes.
ALAUDA ARVENSIS, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T, r, p. 281. Buff. PL
enl. 363, fig. r.
Elle se trouve partout dans les steppes.
ALAUDA ARBOREA, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. I p. 282. Buff. PL
enl 503, fig. 2.
Je l'ai tuée à Zouvant, sur les montagnes de Talyche.
ALAUDA PISPOLETTA, Pall. Zoogr. Ross. Asiat. L p. 526.
Pall. lui donne, mais je crois à tort, l'A. spinoletta, Linn. pour sy-
nonime.
Elle est très commune dans les plaines désertes, des bords de la mer
Caspienne, surtout près de Bakou, en avril et juin, plus tard je ne la vis plus.
ÂLAUDA BRACHYDACTYIA? Temm. Man. d'Ornith. T, L p. 284.
Je ne tuai qu'un seul individu , dans les Keux-arides près de Bakou , il
avait de chaque côté du cou des taches noires, mais non des points; et
sur le dos, les baguettes des plumes étaient plus largement nuancées de
brun; du reste 1l ressemblait assez à la description qu’en donne Temminck,
in loc. cilat.
Parus MAJOR, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 287. Buff: PL enl.
D hot re |
Cette mésange est très commune dans les forêts deLenkoran, et avec
l'espèce suivante, elle s'y trouve toute l'année,
PARUS CAUDATUS, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 296. Bufr PL
ent. 5o2, fig. 5.
Âssez rare au Caucase.
PARUS COERULEUS, Linn. Temm. Man. d'Orwith. T. p. 289. Buff. PL. enl.
JUS. 2
Elle se trouve à Lenkoran.
94-
95.
STE
98.
_99-
— 40 —
Parus ATER, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. I. pe 288.
Commune au Caucase.
Parus PALUSTRIS, Linn. Temm. Man. d'Oraith. ErLvp: 297. Buff. PI.
enl. 3, fig. 3.
Dans les AA au Caucase.
EMBERIZA MELANOCEPHALA , Scopol. Temm. Man. d'Ornith. T. 1. p. 303.
Tonagra melanictera, Germ. Reise nach Dalmat p. 167. Tab. 7
Cette belle espèce est assez commune, non loin de la mer Caspienne,
depuis Kizil-Agaz, jusqu'à Lenkoran, et même sur les montagnes de Ta-
lyche. Elle se place sur la branche la plus élevée desarbrisseaux, et fait
entendre un chant assez agréable.
EMBERIZA CITRINELLA , Linn. Temm. Man. d'Omnith. T. L p. 304. Buff.
PL enl. 30, fig. 1. |
Sur les montagnes du Caucase, et plus commun encére à Lenkoran.
EMBERIZA MILIARIA, [Lainn. Temm. Man. d'Ornith. T. r. p. 306. Buff.
PL enl. 233.
Au Caucase, et plus volontiers à Lenkoran, dans les plaines ron loin
des habitations. |
EMBERIZA HORTULANA , Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. 1. p. 311. Buff.
PL enl. 247, fig. x, le mâle.
L'ortolan est très commun aux bains du Caucase, mais ne se rencontre
pas plus haut.
EmBErizA CIA, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 315. Æ. lotharingica,
Gm. Bruant fou, Buff, PL enl. 30, fig. 2.
Sur les montagnes de Talyche, ou il n’est pas commun.
EMBERIZA GRANATIVORA, mihi.
Supra teslaceo-flawa, fusco-litturata, subiàs sulphurea; alis caudaque brun-
neis , flwo-marginatis,
Ce bruant est de la taille de /'Emb. citrinella; à la première mue, il
100.
IOI.
be A: sde
est d'un brun fauve en dessus, chaque plume étant marquée dans son milieu
de brun foncé, les ailes et la queue sont de cette dernière couleur, mais
les premières sont largement bordées de jaune pâle; le dessous du bec est
blanc, la poitrine et le ventre sont teintés de jaune nankin : les couver-
tures de la queue sont en tout temps d'un jaune vif; au plumage d’au-
tomne les pennes des ailes, par le frottement, perdent leur frange jaune,
et le dessous prend une belle couleur jaune vif.
La femelle ne diffère qu'en ce qu'elle est blanche au-dessous, et seule-
ment teintée de jaune à la poitrine.
Iris brun, bec brunâtre, clair à la base, pieds d’un jaune clair.
Ils vont en petites troupes sur les grenadiers dont ils mangent le fruit;
j'en tuai plusieurs paires sur les collines qui bordent la mer Caspiene,
entre Bakou et Kouby, dans le mois de juillet.
EveerizA NIVALIS, Linn. Temm. Mann. d'Ornith. T, L p. 319. Buff.
PI. enl. 497. fig. 1. et 5rr. fig. 2.
Il est très commun, sur les chemins entre Smolensk et Pétersbourg au
mois de décembre.
EvgerizA CASPIA, mihi.
Ochracea, supra maculis oblongis fuscis: pectore flammulis obscuris, ab-
domine albo; alis caudaque fuscis, ochraceo-mar ginatis.
Le bec est court et bombé, ce qui léloigne des autres espèces de ce
genre. |
Il est d’un beau jaune d'ocre, ayant les ‘plumes de la tête et du
dos allongées, coupées presque quarrément, et marquées d’une grande tache
alongée brune vers l'extremité; lorsque ces barbes jaunes viennent à s’user,
l'oiseau est en dessus plus brun que jaune ; les ailes et la queue sont
d'un brun clair, les pennes sont largement bordées de la même teinte jaune;
le dessous du bec et du cou, est de cette dernière couleur, et sans taches:
la poitrine a sur chaque plume, une tache allongée brune, ces taches se
6
102.
103.
r 105,
106.
107
— 142 cl
retrécissent tellement, qu’elles ne présentent plus que des stries sur les
flancs: le milieu du ventre est d'un blanc pur. È
La femelle ne diffère, de cette description que parceque les teintes
d'ocre sont beaucoup moins prononcées, et les taches brunes multiphiées.
His brun clair, bec d’un jaune verdâtre, ayant le sommet de la man-
dibule supérieure, ainsi qu'un trait au milieu de l'inférieure bruns; pieds
d'un jaune mat. |
Je l'ai vu par paires sur les petits buissons, près du Bèchebermak,
non loin de la mer Caspienne au mois de juillet.
FRINGILLA PETRONIA, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. LE p. 348. Cocco-
thraustes Less. Buff, PI. enl, 225. |
Sur les rochers qui bordent la mer Caspienne entre Bakou et Kouby.
CoccoTHRAUSTES CHLORIS, Loria Chloris, Lann. Buff. PI. enl. 267, fig. 2.
fringilla chloris, Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 346.
Il est commun à Zouvant sur les montagnes de Talyche.
FRINGILLA CORLERS , Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 357. Buff.
PL. enl. 54, fig. r.
Très commun dans les forêts du Caucase et de Lenkoran.
FRINGILLA CANNABINA , Linn. Temm. Man. d'Ormith. T. p. 364. Buff.
Plrenls 50 6e
Je tuai cette linotte, seulement sur les montagnes de Talyche près
des habitations. |
FRINGILLA SPINUS , Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. I p. 371. Buff. PI.
enl. 483, fig. 3 le mâle.
Seulement dans les forêts du Caucase.
FRINGIZLA LINARIA, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 373. Buff.
PE enl. 485, fig. 2.
Je n'observai cette espèce que sur les Alpes du Caucase à la hauteur
d'environ 7 mille pieds.
108.
109:
110.
XIIe
— 140
FRINGILLA CARDUELIS, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T, L p. 376. Buf.
PI. enl. 4, fig t.
Ïl est assez commun sur les bords des chemins au Caucase; je l'ai
également tué à Lenkoran sur les bords de la mer Caspienne.
PyRRHULA VULGARIS, Briss. Temm. Man. d'Ornith. T. 1. p. 338. Loria
pyrrhula, Gmel, Buff. PL enl. 145, fig. 1. et 2.
Je l'ai rencontré l'hiver, en petites troupes, sur les sapins; dans les
gouvernements de Smolensk et de Witepsk,
PyRRHULA ERYTHRINA, Pall. Zoogr. Ross. Asiat, T. IT. p. 8 Temm.
Man. d'Ornith. T. L p. 336.
Il est assez commun sur les Alpes du Caucase, et se tient sur le sommet
des hautes herbes, où il fait entendre un chant assez analogue à celui du
Pinçon commun (Fr. coelebs.) seulement à une hauteur de 6 à 7 mille
pieds. La femelle est assez rare et ne chante point.
Un mâle de cette espèce pris aux environs de St.-Pétersbourg, fut
conservé en cage pendant près de deux ans; il était alors d'un beau rose;
mais au printemps suivant, il devint par la mue, tout à fait grisâtre, c'est-
à-dire semblable à une femelle, et aux différentes saisons, sa mue s’opéra
sans changer cette dernière couleur; 1l s'était facilement apprivoisé, ne chan-
tait pas, et était assez stupide, les autres oiseaux, surtout les mésanges lui
faisaient la guerre, alors il se contentait d'ouvrir son bec, de secouer ses
ailes, ce qui était du reste suffisant pour faire fuir les agresseurs.
STURNUS vULGARIS, Linn. Temm. Man, d'Oinith. T, L p. 132. Buff.
PL enl. 75.
Dans les champs, où paissent les bestiaux, au pied des montagnes du
Caucase, il se rassemble en troupes des plus considérables; ils émigrent en
novembre,
112. SITTA EUROPAEA, Linn. Tem. Man. d'Ornith. T. L p. 407. Buff. PI. enl.
625 /ie. dr.
6*
113.
112.
116.
117.
116.
119:
Je tuai plusieurs individus de cette espèce sur les rochers qui bordent
lamer Caspienne près de Bakou ; je la trouvai Fc assez communément
dans les forêts de Lenkoran.
Corvus coRAx, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL. p. 107. Buff. PI
enl. 495. | |
Il est très commun sur les bords de la mer Caspienne, surtout à
Bakou, où il se tient sur le dos des cochons, cherchant les ricimus, et autres
insectes.
CORVUS FRUGILEGUS, Linn. Temm, Man. d'Ornith. T. IL p. 110. Buff.
PI. enl. 484.
Il est très commun au Caucase, dans les terrres labourées.
CORVUS CORÔNE, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 108. Buff. PI.
enk. 483.
Très commun partout; quelquefois en bandes considérables.
Corvus rica, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 113. Buft. PI
enl. 488. | ’
La pie est commune, surtout près des habitations; au Caucase je ne
la vis pas plus haut que irois mille pieds.
CorRvus GLANDARIUS, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 114. Buff.
PL enl. 481. |
Dans les forêts du Caucase et de Lenkoran, mais guère plus haut
que deux mille pieds.
PyRRHOCORAX GRACULUS, Temm. Man. d'Ornith. T. LE p. 122. Corvus
Graculus, Linn. Buff. PL enl. 255.
Il n'est pas rare sur les Alpes du Caucase, près des neiges éternelles.
GALGULUS GARRULUS, Briss. Coracias garrula , Linn. Temm. Man. d'Ornith.
T. L p. 127. Buff. PL enl. 486.
Il est très commun dans les steppes du Caucase et à Lenkoran, mais
ne dépasse pas la hauteur de deux mille pieds.
120.
121.
122.
123.
126.
126.
120.
= 4j
CyPsELUS ALPINUS, Temm. Man. d'Ornith.T. L p. 433. Hirundo melba, Gm
Je l'ai rencontré à Kouby, à 60 verstes environ de la mer Caspienne,
à une hauteur de 15 cents pieds.
CyrsELUS MURARIUS, Temm. Man. d'Ornith. T, 1. p. 434. Hirundo apus,
Gm. Buff. PI enl. 542. fig. 2. à Lenkoran.
HrmuNDo RUSTICA, Linn. Temm. Man, d'Omith. T. L p. 427. Buff,
PI. enl. 543. fig. r
Seulement près des habitations.
HiruNDo URBICA , Linn. Temm. Man, d'Ornith. T. L p. 428. Buft. PL
enl. 542, fig. 2.
Au Caucase et à Lenkoran.
HIRUNDO RUPESTRIS, Linn. Tem. Man. d'Ornith. T. L p. Go.
Sur le sommet des montagnes de Talyche, près Zouvant, où elle nichait..
HæuNDoO rIPARIA , Linn, Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 429 Buff, PI.
enl. 543. fig. 2.
Je la tuai seulement sur les montagnes du Caucase, à la hauteur de
6000 pieds.
CaprIMULGUS EUROPAEUS, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 436.
Buff. PL. enl. 193.
Les quatre individus que je tuai à Zouvant, dont deux mâles et deux
femelles, n'avaient aucune trace de blanc à la queue.
Upura Erors, Linn. Term. Man. d'Ornith, T, L p. 415. Buff. PL enl. 52.
La huppe est très commune dans les steppes depuis le Don jusqu'aux
bains du Caucase; elle ne s'éloigne guère des habitations.
TICHODROMA PHOENICOPTERA , Temm. Man, d'Ornith. T.L. p. 412.
Certhia muraria, Gm. Buff. PL ent 372, fig 1. 2
Sur les rochers qui bordent la mer près Bakou, au mois d'avril.
Merops APlASrER , Linn. Temm, Man. d'Ornith. T. L p. 7 Buff. PL
enl. 938.
130.
131.
135.
136.
138.
EEE
Il est très commun aux bains du Caucase, et près du Kour à Saliane,
On le renconire en petites bandes, se reposant de préférence près des eaux,
Merors PErsica, Pall. Reise, App. p.708, N° 16, Pall. Loogr. Ross’
Asiat. T. L p. 440, Merops superciliosus, Linn. Lath. var. B.
Le bec est noir et l'iris d’un beau carmin. ;
Il a les mêmes moeurs que le précédent avec le quel il se trouve ”.
peütes iroupes, mais ne se laisse pas approcher à la portée du fusil.
Sur les bords du Kour près de Saliane.
AxcEDO Isprba, Linn. Tem. Man. d'Ornith. T.I. p. 423. Buff,. PL en]. 77.
Dans les forêts de Lenkoran; sur le bord des eaux.
Prcus CANUS, Gm. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 393, Picus chlorio,
Pall. Loogr. Ross. Asiat. T. L p. 406. |
Dans les jardins de Kizil-Agaz, et près de Lenkoran.
Picus viripis, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 39r. Buff. PL enl. 879:
Dans les forêts, au pied des montagnes du Caucase,
… YunxTorquIELA, Linn. Temm, Man. d'Ornith, T. Lp. 403. Buff. PL enl. 668.
Au Caucase, dans les bois, jusqu'à la hauteur de deux mille pieds.
Cucurus :cANORUS, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 381. Buff.
PI. enl. 8rr. |
Se trouve aux bamns du Caucase, mais surtout très commun sur les
bords du Kour, près de Saliane, et plus rare à Lenkoran.
CorumBa PALUMBUS , Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. I. p. 444. Buff,
PI. enl, 316. |
Dans les forêts près de Lenkoran, et sur les montagnes de Talyche.
CoLuMBA OENAS, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 445.
Ïl est assez commun au Caucase, descend l'hiver dans les champs
en labour, et rôde près des habitations.
CoLuMBA LiIVIA, Briss. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 446. Buff. PI
enl, 510.
142.
J'ai vu cette espèce en grande quantité sur les rochers à Tarki, non
loin de la mer Caspienne.
CocumBA TURTUR , Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. H. p. 448. Buff.
PI. enl. 394. |
La iourterelle est très commune près de Lenkoran.
PHASIANUS COLCHICUS , Linn, Temm. Man. d'Ornith. T.IT. p,453. Buff.
PI. enl. 121 et 122.
Il est commun dans la province du Caucase, près des fleuves Térek
et Soulak, et même sur les montagnes du Bechtau, (près deseaux miné-
rales de Pétigorsk,) l'orsqu’en automne il se rend dans les steppes, on le
chasse à cheval en le faisant lever plusieurs fois, 1l se fatigue facilement,
et alors on l'abat à coups de cravache.
PERDIx COTURNIX, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. Il. p. 491. Duff.
PL enl. 170. |
La caille est très commune dans les steppes, à Lenkoran et jusque sur
les Alpes du Caucase.
Perpix sAXATILIS, Mey. Temm. Mann. d'Ornith. T. IL p. 484. Buff.
PL enl. 231. |
Elle est en automne, asséz commune dans les steppes non loin de
la mer Caspienne, surtout près des fleuves Soulak et Terek.
PERDIX CINEREA , Lath. Temm. Man. d'Ornith. T IL p. 489. Buif. PL
enl 27, la femelle.
Elle n’est pas rare au pied des montagnes du Caucase.
Prenoczes CASPIUS, mihi.
Supra fulvus, vitiis transversis nigris alque majoribus cinereis, pennarum
apice dispositis; supercilis, collique lateribus fulvis, pectore atque jugulo fasciüs
migris; gula abdomineque albis; remigibus cinereis, tectricibus duabus
longissimis atris.
Tout le dessus est d'un beau fauve jaunâtre ainsi que les côtés du
1/6.
Ur es
cou; le dessus de la tête et du cou est couvert de bandes transversales noires,
étroites et serrées ; les bandes du dos et des pennes secondaires des ailes
sont plus larges, et la dernière, près de l'extrémité de la plume, est plus grande
encore, et d’un cendré brillant bordé de noir formant un peu l’accolade:
enfin le bout de la plume est jaune, plus ou moins largement terminé
de noir; les grandes pennes des ailes sont grises avec les baguettes noires:
les petites couvertures des ailes, sont d’un blanc plus ou moins cendré,
ou teinté de jaunâtre, plusieurs d’entre elles ont une bande transversale
d’un fauve ardent, et sont bordées de noir ; un demi collier de cette der-
nière couleur, et bordé inférieurement de jaune d’ocre, se remarque sur
le haut du cou; vient plus bas, une bande plus large, d’an jaune grisâtre,
bordée iuférieurement de noi ; la poitrine est d’un fauve tendre très clair,
ornée d'un demi cercle noir ; le dessous du bec et du cou, ainsi que tout
le ventre, sont d'un blanc pur, la queue est d'un jaune d'ocre, rayée
transversalement de noir ; deux plumes effilées noires dépassent leurs laté-
rales d'environ deux pouces huit lignes; les couvetures inférieures de la
queue sont blanches, rayées de no à leur base.
Le becest noir en dessus, et cendré en dessous, l'iris brun clair , et les
pieds d’un noir cendré,
Il est assez rare dans les steppes, non loin de Bakou vers le mois d'avril.
Ours rarDA, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 506. Buff PL enl.
245. le mâle.
On la rencontre en hiver, dans les steppes au pied du Caucase, et près
du Don.
OS TETRAX, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 507. Buff. PI, enl.
25. le mâle.
Cette espèce est très commune dans les steppes au pied du Caucase,
et surtout vers les bords de la mer Caspienne. Près de Bakou, je vis en
décembre des troupes immenses de ces oiseaux, se dirigeant de l'Est à
149.
150.
44 0
l'Ouest, je ne remarquai aucun individu, avec le plumage indiqué du vieux
mâle, et sur un grand nombre que je me procurai, aucun mâle n'avait de
noir à la gorge ; ce qui me ferait supposer que tel est leur plumage pour
cette saison.
Un individu que je tuai, se distinguait par les Z19 - Zags, qui décorent
le dos et le cou de l'animal, et qui étaient plus étroits et plus serrés.
ANTRHOPOIDES VIRGO, Viall. Ærdea virgo, Linn. Buff. PI, enl. 241, Grus
ir go, Pall. Zoogr. Ross. Asiat. T. IL p. 108. |
L'iis est d'un beau carmin, le bec est verdâtre, et seulement rougeâtre
à l'extrémité.
Ceite espèce miche, dit-on, près de la mer, dans la presqu'ile d’Ab-
chéron; elle pond une grande quantité d'oeufs, qui sont pour la plupart
détruits par l'aigle pêcheur (fz/co albicilla, Linn.); les jeunes sont vendus
à Bakou et dans les environs, où on les apprivoise très facilement; alors,
elle se promène avec les dindons , les canards, et l'on prétend qu'elle les
dirige. Sa tournure, lorsqu'elle marche, est très comique. Ce n’est que la
seconde année qu'elles sont parées des plumes blanches qui pendent près
de l'oreille.
ARDEA CINEREA , Lath. Temm. Man. d'Ornith. T. Il. p. 567. Buff. PI.
enl. 755, et 787.
Dans les marais près de Saliane, sur les bords du Kour, ainsi que
près du fleuve Térek.
ARDEA PURPUREA, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 570. Bufl.
PL enl. 788. |
J'ai tué ce héron sur les bords do Kour à Saliane; il fait entendre un
cri très sonore, à peu près socù ; soc, il se nourrit de us, arvicola qu'il
tue à coups de bec.
ARDEA EGRETTA, Linn. Temm.Man. d'Ornith. TI. p. F 52. Buff. PL. cal 925.
Au printemps, sur les bords des lacs salés, près de Bakou.
=
/
_ 50 —
151. ARDEA NYCTICORAX, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 577. Baff.
155.
156.
197.
156.
PL enl. 578, 939 et 759. - |
Il est assez commun, sur les bords de la rivière Lenkoranka, non loin
de la mer. M
PHOENICOPTERUS RUBER, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL pe 587.
Buff. PI. enl. 63.
Le flamman. est irès commun près de Bakou et vers Lenkoran, sur
les lacs salés et peu profonds ; à l'approche du chasseur , il s'éloigne à la
distance d'une centaine de pas, et là il paraît peu inquiet; on ne le force
qu'avec peine à prendre le vol; 1l se nourrit de petits poissons. On ra-
conte, qu’en domesticité, 1l est susceptible d'apprendre plusieurs tours d'ad-
resse, comme de danser, de sauter sur une jambe, etc.
PLATALEA LEUCORODIA, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 595,
Buff. PI. enl. 165.
Sur les bords inondés du fleuve Térek, et dans les marais près de
Lenkoran.
CICONIA NIGRA , ; Belon. Temm Man. d'Ornith. T. IL pe 561. Buff. PI
enl. 399.
_ Elle est commune à Lenkoran près des les et des rivières.
CICONIA ALBA, Bel. Tem. Man. d'Ornith. T. IL. p.560. Buff. PL. enl. 866. 2e)
Au Caucase das les marais, surtout près du fleuve Térek, où elle
niche sur les arbres, dans les villages.
ÎeiS FALCINELLUS; Temm. Mann. d'Ornith. T. IL p. . Tantalus
Jalcinellus, Gm. Buff. PL enl. 819, le mâle.
Il est assez commun au Caucase, près des grandes rivières.
NuMEnIUS PHAEOPUS, Lath. Temm, Man. d'Ornith. T. IL p. 604. Buff.
PL enl. 842. |
Sur les bords des rivières, dans la province du Caucase.
TRINGA vARrABILIS ? Meyer, Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 612.
= (tr —
Je tuai une variété de cette espèce, dans le Gouvernement du Caucase.
159. TRINGA MINUTA, Leisl. Temm. Man. d'Ornith. T. Il. p. 624.
160.
161.
162.
163.
164.
165.
166.
Cette espèce n'est pas rare près de Pétigorsk, ainsi qu'en automne à
St.-Pétersbourg. |
ToTANUS CALIDRIS , Bechst. Temm. Mann. d'Ornith. T. IF, p.643. Buff. |
PI. enl. 827 et 845.
1 est très commun en hiver, sur les bords des lacs salés, non loin
de Bakou.
ToTANUs OCHROPUS, Temm. Man. d'Ornith. T, IL p. 651. Tringa och-
ropus, Gmel. Buff. PL enl. 845.
Près des rivières, au Caucase.
LimosA RUFA, Briss. Temm. Man. d'Onthe T. IL p. 668. Scolopaz leu-
cophæa Lath. Buff. PL. enl. 900.
Elle est assez rare, dans la province du Caucase.
TRINGA PUGNAX, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 631. Buff, PI
enl. 305, 306 et 300.
Dans le Gouvernement du Caucase; il est commun l'été près de St.-.
Pétersbourg. |
ScoLopax MAsoR, Linn. Frisch. Vôgel. PL 228. ‘Tem. Mann. d'Ornith.
T, IL p. 675.
Elle est de passage, dans la province du Caucase.
SCOLOPAX GALLINULA , Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL. p. 678. Buff.
PI. enl. 884.
Elle est très oiie dans les marais au Caucase, et même l'hiver
sur les bords de la mer Caspienne à Tarki, Derbent, etc.
ScoLopax RusTICOLA , Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p.673. Buff
PI. enl. 885. |
Elle est assez rare, dans les forêts de Lenkoran. On la dit aussi au
Caucase, mais je n'ai pu l'y trouver.
Gé
167.
168.
170.
FFT:
= SRE.
PELIDNA CINCLUS, Less. Scolopax subarcuata, Gm. Tringa Subarcuatu,
Temm. Mann. d'Ornith. T. I. p. 609. Buff. PI. enl. 85r.
Cette espèce est assez commune, sur les rives du fleuve Térek.
LOBIPES HYPERBOREUS, Cuv. Paloropus hyperboreus, Temm. Man.
d'Ornith. T. IL p. 709, Buff. PL enl. 766.
Je tuai plusieurs mdividus de cette espèce, au mois de juin, sur les
bords de la mer Caspienne à Lenkoran.
GLARFOLA TORQUATA , Mey. Temm. Man. d'Ornith. T.IL p. 500, Buff.
PL. enl. 882. |
Elle se rencontre en bandes considérables sur les lacs desséchés, près
de Saliane et dans les steppes près du Térek ; elles se couchent à terre en
étendant les ailes, et se laissent approcher d'assez près.
RALLUS AQUATICUS, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. Il. p. 683. Buff.
PL. enl. 749.
Dans les marais, entre Saliane et Lenkoran.
GALLINULA CHLOROPUS, Lath. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 693.
Duff. PL enl..877.
Dans les joncs, à Lenkoran.
FuzicA ATRA, Linn. Temm. Man. d'Ormith. T. IL p. 706. Fulica atraie
Pall. Zoogr. Ross. Asiat. T. IL p. 158. Buff. PL enl. 197.
Elle est commune au Caucase et à Lenkoran.
ILÆMATOPUS OSTRALEGUS, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 531.
Buff. PL. enl. 929.
Je l'ai tué à Bakou, dans les différens plumages indiqués par Temminck.
CAZIDRIS ARENARIA, Il. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 524. cha-
radrius calidris, Gm.
Très commun sur les bords des lacs salés, non loin de Bakou.
CURSORIUS ISABELLINUS, Mey. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 515,
Buff. PI. eul. 795.
176.
Je le rencontrai dans les steppes salines, entre Bakou et Saliane.
VANELLUS CRISTATUS , Mey. Temm. Man. d'Ornith. T,. Il. p- 550.
Tringa vanellus, Linn. Buff. PI enl. 242.
On le rencontre en petites troupes, sur les chemins, près du fleuve
Térek, et sur les bords de la mer Caspienne à Kouby.
CHARADRIUS PLUVIALIS, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 535,
Buff, PL enl. 904. |
Il est commun au Caucase.
CHARADRIUS CANTIANUS, Lath. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 544.
C. albifrons, Mer. Taschenb. der Deutsch. Vôgel. T. IL p. 325.
Dans les steppes salines près de Bakou, commun en avril.
CHARADRIUS INTERMEDIUS, mihi
Supra griseo-cinereus ; fronte collo abdomineque allis; capistro, fascia
pectoris, versüs lalera sensim laliore, aterrimis; rostro nigro, basi inferiore
aurantiaco.
* longueur totale 5 p. {.
Cet oiseau que l’on pourait au premier abord, confondre avec les €.
hiaticula et minor, s'en distmgue, surtout par les caractères que M. Tem-
minck a tracés pour débrouiller les diverses espèces de pluviers.
Par la taille, il est intermédiaire entre les €. Aiaficula et minor, le
bec est noir, si ce n’est la base de la mandibule inférieure qui est orange;
les pieds sont de couleur cendrée, avec les ongles noirs.
Le front est blanc, le plastron de la poitrme est étroit dans son mi-
heu, mais sur les côtés il s'élargit quarrément; le collier blanc postérieur,
est plus large que celui du €. minor ; le reste du plumage ne diffère que
peu du C. minor, seulement la queue a la penne extérieure blanche, et
toutes les autres de la couleur du dos, leur tiers inférieur est d’un brun
foncé, excepté toutefois les deux du milieu; ces pennes sont en outre blanches
à leur extrémité; il a du reste la taille beaucoup plus svelte que le €. xinor.
se 6 ne
Il n’est pas rare sur les bords de la rivière Lenkoranka, non loin de
la mer Caspienne. c
180. OEDICNEMUS CREPITANS , Temm. Man. d'Ornith. T, IL p. 521. Of œdic-
181.
182.
183.
nemus, Lath. Buff. PL enl. 910.
Il est assez commun au Caucase.
HIMANTOPUS MELANOPTERUS , Mey. Temm. Man. d'Ornith. T.IL p. 528.
Charadrius himantopus, Gm. Buff. PI. enl. 878.
Aax bords des lacs salés, près de Bakou.
PopicEPs CRISTATUS , Lath. Temm. Man. d'Ornih. T. IL p. 717.
Je tuai sur la mer à Bakou, un individu entièrement semblable à la
planche 944, de Buffon.
Ponicers Casricus, Gm. Lath. S. G. Gmel. Reise T, IV, p. 137.
Temminck dans son Manuel T. IL p. 724, cite cet oiseau comme sy-
nonyme du P.cornutus, Lath. je crois cependant qu'il doit constituer une
espèce particuhère; j'ai eu l'occasion d’éxaminer ce plongeon à différentes
époques de l'année, et je n'ai pu découvrir le P. cornutus, plumage par/ait.
Cette espèce (le P. Caspicus) a le plus grand rapport avec la planche 942.
de Buffon. Ve |
Il est en dessus d'un noir cendré, luisant sur le dos; la gorge est
gnise, chez les individus tués en décembre, et blanche en été; tout le reste
du dessous est d'un blanc argenté ; les jeunes ont le ventre d’un blanc mat.
Il diffère surtout de l'état du plumage du P. cornutus, décrit par
Temminck, comme le jeune de l'année et jusqu'à l'âge d'un an, en ce qu'il
n'a jamais de blanc près de la base de la mandibule supérieure; de plus,
ses dimensions l'en distinguent : |
Grandeur totale, de l'extrémité du bec jusqu'au croupion 10 p.
6 lig. distance du bord antérieur des narines jusqu'à la pointe du bec
5 lg. Iris carmin, ainsi que le cercle charnu qui entoure l'oeil, le bec est
rougeâtre à sa base, noir à son milieu, et d'un cendré violet à son extré-
184.
18).
186.
188.
RS :
mité, les pieds sont d'un brun verdâtre, avec le dessus du tarse, et une
ligne jaunes en dessous.
Il est assez commun à Bakou, devant la ville, où il se mêle même aux
canards domestiques; quoiqu'on l'approche de très près, il est difficile à tuer
car il a une grande dextérité à plonger, à l'apparence du danger.
PELECANUS ONOCROTALUS , Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. de
Buff. PI. enl. 87. |
On le rencontre souvent en bandes irès considérables près de la mer
Caspienne, il affectionne les lacs salés près desquels il pond.
NB. J'ai trouvé jusqu'à cinq espèces différentes de pous sur le même
individu.
CARBO CORMORANUS , Mey. Temm. Man. AD T, IL p. 894. Pele-
canus carbo, Gm. Buff. PI. enl. 927, Phalacrocorax carbo, Vall, Zoosr.
Ross. Asiat. T. IL p. 297.
C'est l'oiseau de mer le plus commun sur les bords de la mer Cas-
pienne, dont il s'éloigne peu; sur le rivage, on les voit par centaines
alignés comme des soldats, guettant ce que les vagues rejettent.
On le mange, mais sa chair m'a paru détestable.
STERNA CASplA, Pall. Nov. Com. Petropol. v. 14, p. 585, PL 22, fig. 2.
Temm. Man. d'Ornith. T. IL. p. 733.
Elle est irès commune à Lenkoran au mois de juin,
STERNA HIRUNDO, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. Il. p. Do Buff.
PI. enl. 987.
Elle est très commune à Sie) aux pêches d'esturgeons ; on la ren-
rencontre assez avant dans les terres.
STERNA NIGRA, Linn. Temm. Man. d'Ornith.T. Il. p. 749. ASferua jissipes
Gm. Buff. PL enl. 333.
Je l'ai tuée près d'un étang, entre Saliane et Kizil- Agaz.
Larus CANUS, Linn. Temm. Mann. d'Ornith. T. IL p. 771. Buff. PL enl.977.
190.
IOf.
4, 50 e.
C'est la mouette la plus commune sur la mér Caspienne,
LARUS TRIDACTYLUS , Lath. Temm. Man. d'Ornith: T. IL p. 774. Buff.
PL enl. 387.
Elle parait assez rare sur la mer Caspienne.
LARUS ICHTHYAETUS, Pall. Reise, append. N°27. Zoocr. Ross. Asiat, T. IL
p. 322. Rüppel. Aïlas. 182. Tab. 17.
Je ne lai pas rencontrée près du rivage, quoiqu'elle soit assez commune
sur les îles de la mer Caspienne, surtout à Nargin, près de Bakou, mais elle
se laisse très difficdement approcher.
Cyenus FERUS, Anas cygnus, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 828,
En janvier et février, il est de passage à Bakou.
ANSER ALBIFRONS, Briss. Ænas albifrons, Linn. Temm. Man. d'Ornith.
T. IL p. 826.
En automne cette espèce vient se réfugier en troupes considérables
vers la mer Caspienne, surtout à Bakou et près des lacs environnans ou
elle passe l'hiver. Vers la fin de février, elle commence son émigration.
Je serais assez de l'avis de M. Temminck, qui prétend qu'elle a tout
le ventre noir en été, car en mars, je tuai des individus en mue qui
n'avaient que le milieu du ventre blanc, tout Île reste était noir.
ANSER RUFICOLLIS, Pall. Spicileg. V. 6. p. 21 T. 4. Zoogr. Ross. Asiat.
T. IL p. 231. A4nas ruficolks, Linn. Temm. Man: d'Ornith. T. IL p. 826.
En 1828 une bande considérable de cette espèce vint s’abattre à Len-
koran, probablement poussée par les vents ; ils étaient tellement épuisés de
fatigue, qu'on put les prendre avec la main, et on en conserve encore beau-
coup en domesticité, état auquel il fut facile de les réduire. Is se tien-
nent toujours ensemble, et font entendre un petit cri lorsqu'un d'eux s'en
trouve séparé, ou qu’un oiseau de proie plane au dessus d'eux, c'est le
seul son que j'aie pu entendre; ils mangent de préférence l'herbe aux
graines qu'on leur donne ; ils boivent souvent.
19.
197.
199.
200.
me dE
ANAS RUTILA , Pall. nov. Coment. Petropol. XIV. pars. 1. p.579, Tab. 22.
f, 1. Pall. Zoogr. Ross. Asiat, T. IL p. 242. Temm. Man. d'Ornith.
T. IL p. 832.
Ce canard va par paires, dans les champs fraïchement labourés et les
Steppes près de la mer ; il est assez commun entire Bakou et Saliane.
On prétend que sa chair, occasionne la fièvre froide, à cause de la
graisse quiest d'un rouge orange; on le dit également de la chair des
vieux mâles. de ln. rufina Pall. les persans ne les mangent pas.
Pris jeune, on l’apprivoise facilement.
ANAS BOSCHAS, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 835. Bufl. PL
enl.4776vet 777.
Il est commun à Bakou, surtout en hiver ; en domesticité, il s’accouple
avec l'An. 0 aies d'où 1l résulte un grand nombre de variétés; une des
plus remarquable, et qui propage absolument sa semblable, s’est rendue
sauvage ; elle est plus grande que son type, et ressemble assez: au Boschas
fem. avec le dessous du bec, un large collier, un miroir à l'aile et les
grandes pennes de celle-ci d’un blanc éclatant.
ANAS ACUTA, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 838. Buff. PL enl.
94 le mâle Anas caudacuia, Pall. Zoogr. Ross. Asiat. T. IL p. 280.
À Bakou sur la mer Caspienne en hiver.
ANAS CLYPEATA, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 842. Buff.
971 et 972.
Sur les bords de la mer Caspienne, et sur les étangs,
ANAS CRECCA, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. Il, p. 846. Buff. PI
enl. 947 le mâle, Ç
Elle est commune en janvier, sur la mer Caspienne.
ANAS RUFINA , Pall. Reise IL Append. N° 28. Zoogr. Ross. Asiat. T. IL -
p. 253. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 864. Buff. PL enl. 928.
Il est très commun à Bakou, en hivers il se tient près du rivage.
os)
201.
202:
209:
—. fi 2
ANAS FERINA, Linn. Temm. Man, d'Ornith. T. Il: p. 868. Bnff. PI, enl. 803.
Des plus communs en hiver, sur la mer près de Bakou.
ANAS CLANGUELA , Linn. Temm. Man. d'Ornrth. T. Il. p. 870.
à Bakou, pendant l'hiver.
ANAS FULIGULA, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL. p.873. But. PI. D 1OOL,
Commun l'hiver à Bakou.
ANAS HYEMALIS , Pall. Zoogr. Ross. Asiat. T. IL P- 270. Anas morilla
Pall. Reise IE p. 25. |
Je ne pus me procurer que deux individus de cette espèce, à Bakou,
en janvier; ils étaient alors de passage.
ANAS ANGUSTIROSTRIS , mihi.
Albescens, capite colloque longitudinaliter fusco-maculosis: dorso Jusco-ci-
mereo, pennis albo-terminatis; peclore abdomineque leviter ins coloratis;
rostro anguslo, elongato, pedibusque aferrimis.
Il est un peu plus grand, que la sarcelle, dont il à es près le port,
son bec étroit et alongé le distingue de ses congénères.
Chaque plume du dessus de la tête et du cou est blanche, avec un
irait grisâtre vers son milieu; chez les mâles ces traits sont plus larges,
et forment un capuchon brunâtre qui recouvre les yeux, et se termine
en pointe vers la nuque; tout le reste du dessus du corps est d’un brun
grisâtre assez clair avec l'extremité de chaque plume blanche: tout le
dessous est blanc, avec un teinte roussâtre, surtout sur la poitrme et les
côtés du ventre, Chez la femelle , on distingue à peme du roussâtre; le
mâle a de plus, les baguettes des plumes de la poitrine brune , ainsi que
des bandes transversales peu prononcées sur les flancs.
Iris brun, bec et pieds d’un noir profond.
J'ai tué cette espèce, sur un lac salé, près de Lenkoran, vers la fin du
mois de mai; lorsque je revins un mois après de mon voyage aux mon-
iagnes de Talyche, je ne pus l'y retrouver.
Rod P Th Run.
CE fut surtout sur les frontières actuelles de la Perse , que je trouvai plu-
sieurs espèces nouvelles, la plupart assez brillantes par leurs couleurs; j'ai tout
lieu d'en supposer un assez grand nombre d'espèces encore inconnues aux natu-
ralistes, si j'en juge par celles que je me procurai durant le court espace de temps
que je demeurai dans ces contrées ; heureux celui-qui pourait y faire un plus
long séjour. R (
Un caractére que j'a gru distinguer chez les couleuvres du Khanat de Ta-
lyche, c'est leur peu de diamêtre comparativement à leur longueur; elles ont
aussi des couleurs assez vives.
Le nombre d'individus de certaines espèces de lézards et de serpens, est
souvent fort considérable au Caucase et vers la mer Caspienne; tels sont par
exemple les Lacerta variabilis et velox , Pall.; dans les steppes salines près de la
mer; le Sielho vulgaris, à Bakou et près deZouvant; les Co/ub. hydrus, Ponticus,
Pall. sur l'île Nargin, près de Bakous; la € Persa, Pall. dans les steppes de
Mougan; La Vpera chersea, sux les montagnes du Caucase; l'Emys Caspica
à Lenkoran, etc. et la Testudo Ibera, Pall. à Bakou.
S*
206.
Tesrupo IBERA , Pall. Zoogr. Ross. Asiat, T. IIL p. 18.
Elle se nourrit de végétaux, et c'est je crois à tort que l'on a prétendu
qu'elle mangeait des serpens. |
Elle est très commune près de Bakou, dans les jardins fruitiers et les
terres fraichement labourées; je l'a prise au, mois d'avril.
207. Emys Caspra, S. G. Gmel. Reise in Pers. T. III. p- 59. Tab. 10 et r1.
_209-
Pallas dans sa ZLoographie T. IL, p. 18, cite cette espèce comme sy-
nonyme de la Tesfudo graeca, mais ce ne peut être que par inadvertance,
l'ayant plutôt voulu réunir à l’Emys Europæa, avec laquelle, elle a beau-
coup de rapports. |
Je l'ai prise dans les plaines humides entre Saliane et Lenkoran , et
surtout dans la petite rivière Lenkoranka , non loin de la mer, où elle
était très commune. Elle atteint plus d’un pied de long.
J'en ai trouvé plusieurs individus à 10 verstes environ de Lenkoran,
dans une source thermale sulphureuse, dont la température était de + 32°
Réaumur ; leur carapace était toute rongée et chez quelques unes recou-
verte de dépôt calcaire.
EMys EUROPAEA , Sch. Schaepf. PI. L. Téstudo orbicularis, Linn. Pall. Zoopr.
Ross. Asiat. T. IL. p. 17.
Elle se trouve dans les rivières à Lenkoran et surtout au Caucase, sans
cependant dépasser la hauteur de 2 à 3 mille pieds.
LACERTA AGIxIS, Lion. L. muralis, Latr. Le lézard des murailles, Daud. L,
Europæa, Vall.
Il est commun à Lenkoran.
210.
211.
212.
= GQ
LAcerTA virinis, Daud. T. IL pl. 34.
Il n'est pas rare aux bains du Caucase.
Un individu que je suppose le jeune de cette espèce, était vert avee
trois lignes longitudinales blanches sur le corps, de plus entre ces lignes
on remarquait de petites taches transversales noïres.
LACERTA QUINQUEVITTATA. mihi.
L. strigata? Eichw. Zoolog. special. Pars. IE p. 189.
Cette jolie espèce est très svelte, et par la forme de ses écailles se
rapproche du L. agilis ; elle peut avoir 4 pouces de long y compris la
queue qui en prend plus de la moitié; on compte 17 pores sur chaque cuisse.
Elle est en dessus et sur les flancs d’un brun assez foncé, aves cinq
_ bandes longitudinales d'un jaune clair; celle du milieu partant de la iète.
A
est un peu bifurquée à son origine, les autres commencent vers l'angle
de l'oeil et aboutissent toutes jusqu'à la queue , et quelque fois se prolon-
gent sur celle-ci, et se fondent avec la teinte générale qui est d’un gris jaunâtre;
la gorge est bleuâtre et le ventre d'un jaune clair; chez'les femelles, la moitié
inférieure du ventre et une grande partie du dessous de la queue sont de
couleur orange ; enfin les pattes sont ornées de petites goutteleites jaunes.
Ce lézard est très commun sur les moniagnes de grès, non loin des
eaux acides, au Caucase.
NB. Cette espèce est très voisine du Z. strigata Eichw. mais sur le
grand nombre d'individus que j'observai, je ne pus découvrir les taches
noires entre les lignes longitudinales jaunes dont il est parlé dans la des-
cription de la Zoologia specialis.
LACERFA STIRPIUM, Daud. T.IIL. p.155. PL XXXV, fig. 2. L. agilis var.
Lichtenst. Verzeign. der Doubl, etc. 1823.
Je crois cette espèce différente du L. agilis, et comme ses congénères
elle varie beaucoup selon l'âge.
Elle n'est pas rare près de Bakou.
213.
N
=
ESS
2x
216.
DANONE
LAcERTA LAURENT, Daud. T, IE p. 2397. L. muralis, var. Lichtenst.
Verzeign. der Doubl. etc. 1823. | | Æ
Encore une espèce que je propose de séparer, au moins tant que l'on
ne l'aura observé que dans les collections,
J'ai trouvé un bon nombre de variétés du ZL. mural, qui toutes
m'ont parru différer beaucoup du L. Laurentü, Daud.
Il est assez rare près de Bakou.
Poparcis VELOX, Wagl. Lacerta velox, Pall. Reise, IL p. 457. le L.
dessrti, Lepech. n'est que le jeune de cette espèce. Ç
Îl atteint la taille du ZL. variabilis, Pall. avec lequel Pallas l'a ensuite
réuni dans sa Zoographie, mais à tort, ainsi-que l’observa Lichtenstein dans
le voyage d'Eversmann; ces deux espèces ne peuvent être confondues.
Il est très commun dans les sieppes arides non loin de Bakou surtout
au mois d'avril, |
PopaRCIS VARIABILIS, WVagl. Lacerla variabilis, Pall. Zoogr. Ross. Asiat.
& LE pu |
IL est également très commun à Bakou, et se tient de préférence sous
les pierres, et court seulement le soir.
PODARCIS IRFRITANS, mihu.
Divisio. Sublus squamæ quadralæ, lineis obliquuis disposilis.
Sa taille est de 4 à 5 pouces; et par les couleurs cette espèce se rap-.
proche du Z, lepida, Daud.; la paupière et tout le tour de l'écaille sub-
orbitale sont granulés comme chez les deux espèces précédentes; les écailles
du collier sont presque quarrées et celles du dessous du corps sont petites
et forment à peu près 25 rangées transversales dirigées toutes obliquement
comme celles du cou de la plupart des vrais lézards, mais sans former de
lignes longitudinales.
On compte de g à 10 pores sous chaque cuisse,
Ïl est par le dessein assez voisin du P, variabilis, mais ses taches
bu 217.
— 63 —
ocellées sont en beaucoup plus grand nombre, elles sont jaunâtres et liserées
de brun; sur les côtés du cou et des flancs, les iaches se réunissent, et
forment de chaque côté, deux lignes plus ou moins interrompues.
Un individu que je suppose le jeune de cette espèce , était d’une cou-
leur plus foncée, et les taches paraissaient plus éclatantes ; vers la moitié
antérieure du corps, ces taches oblongues étaient plus géuéralement réunies
en lignes longitudinales.
Je trouvai cette espèce à Saliane près du Kour, sous les pierres,
Opuisors, (og, serpens et ww facies.)
Nares in apice canthi rostralis; palpebra inferior nulla; superioris
lantummodd rudimenta ; palatum nullum; squamæ supra carinale, subiüs imbri-
calæ, collare nullum; pori sub femoribus ; cauda verticillata.
OpPHISOPS ELEGANS, mihi.
Gymnodactylus Caspius ? Eichw. Zoolog. special. Pars. If, p. 18r.
On compte onze pores sur chaque cuisse et les doigts sont moins iné-
gaux que chez les lézards ordinaires ; Il a environ 6 pouces de long dont
la queue en prend 2 p. #. |
Il est d’un gris verdâtre en dessus, ayant sur chaque flanc une bande
longitudinale d’une teinte beaucoup plus claire, bordée de chaque côté de
pettes lignes noires transversales qui se remarquent jusque près du ventre,
dans les intervalles de ces lignes, sont de petites taches de forme irrégulière,
d'un rouge de brique, qui s’effacent souvent en tout ou en partie après la
mort; chez certams individus, l'on remarque la trace d'une seconde bande
longitudinale d'un blanc plus où moins jaunâtre placée un peu plus bas. On re-
marque de plus sur les cuisses des taches orbiculaires, blanchâtres, entourées de
brun ; les femelles ont les couleurs moins vives et les tachesmoins distinctes.
Il était assez commun, en avril, à quelques verstes de Bakou courant
à terre, mais avec si peu de vitesse qu'on pouvait facilement le prendre
avec la main.
216.
219.
220.
a ‘O4
NB. Les caractères du genre et même ceux de l'espèce que Mr, Eich
wald donne dans l'ouvrage cité plus haut, m'on pafru si peu précis que
je n'ose assurer que son Gyrmnodactylus soit le même que mon Ophisops,
car dans ce cas, il aurait omis des caractères assez essentiels.
Ce genre doit être placé dans la famille des Scircoïdes,
SCINCUS BIVITTATUS, mihi.
Il est assez voisin du $. Punciatus Schn. IL p. 197.
Il est d'un brun verdâtre en dessus, teinté de bleuâtre inférieurement
sur chaque flanc à parür de l'oeil se dessine une bande noire encadrée
par deux ligne jaunâtres; sur le dos, l’on remarque deux rangées de
taches , de la forme de la moitié d’un ovale, et qui sont entourées de noir,
vers leur bord inférieur et extérieur.
11 n'était pas rare à Perimbal sur les montagnes de Talyche; ses mou-
vemens sont moins vifs que ceux des lézards; je trouvai des chenilles dans
l'estomac de plusieurs individus. Il se tient dans les prairies, marche sur
l'herbe, et monte sur les petits buissons. |
STELLIO VULGARIS, Daud. Rüpp. Al T. 2.
I est irès commun sur les rochers près de Bakou, ainsi que sur les mon-
iagnes de Talyche, près de Zouvant; seulement pendant l'ardeur du soleil.
UROMASTIX FASCIATA, mihi.
Sellio Caucasius? Kichw. Zool. special. Pars. IT, p. 187.
Tout le dessus de l'animal est couvert de petites écailles irrégulières
en forme de lentilles, séparées l’une de l'autre, ainsi que d’un grand nombre
d'aspérités triangulaires, qui sont surtout assez élevées, sur le dos, où elles
sont placées en séries longitudinales.
L'extrémité du museau est recouvert inférieurement de plaques, dont
celle du milieu est la plus grande, et les autres viennent s'y adosser obli-
quement ; tout le reste du dessous du corps est recouvert d’écailles imbri-
quées ; la queue est fortement hérissée en dessus, et sur les côtés où elle
222.
à Le ‘16 .#
est verticillée; mais le dessous est garni d’écailles imbriquées; les pores
des cuisses continuent au - dessus de l'anus, sans interruption, et on en
compte jusqu'à 27.
Sa longueur totale est de 7 po. dont la queue a 3 po. 4 Tout
l'animal est en dessus d’un brun plus ou moins grisâire ou roussâtre,
avec de larges bandes transversales brunes, qui se continuent sur la
queue; on en compte cmq depuis la tête jusqu’à la naissance de la
queue, et de sept à huit sur celle-ci: tout le dessous est d’un blanc
jaunâtre.
Il est plus agile que le stellion commun, et paraît du reste avoir les
mêmes moeurs.
Il semble très commun à quelques verstes de Bakou, et dans les steppes
jusque vers Saliane, à la fin d'avril. À
Pseupopus Parcasrr, Cuv. P. Serpentinus, Merr. Proctopus Pallasi, Fisch.
Mém. de la Soc. T. IV. Zacerta apoda, Pall. Nov. Com. Peirop. XIX,
p. 455, tab. 9.
Les jeunes sont de couleur plus foncée, et les carènes de leurs écailles
sont plus prononcées.
Il est très commun sur les bords du Kour, près de Saliane, où il se
ent dans l'herbe, il est beaucoup plus lent qu'un serpent.
Pseunopus FiscHERI, mihi.
Sa taille totale est de dix à douze ponces, et le corps est en propor-
üon plus mince que l'espèce précédente; les carènes des écailles sont beau-
coup plus saillantes, surtout celles de la queue, et ne commencent qu'à la
distance de 8 à ro lignes de la tête; cet espace est lisse: on compte dix
de ces carènes sur le dos, et autant sous le ventre: ce nombre diminue
vers la queue à mesure que celle- «a devient plus mince.
Tout le dessus du corps, est d'un ‘beau gris verdâtre, qui s’éclarcit
sous le ventre; on remarque sur le dos, de 18 à 20 bandes obliques, d’un
9
223.
224.
225,
—_ 06e Fe dt 0
brun verdätre, très fortement échancrées en festons, qui s'oblitèrent in-
sensiblement vers la queue, où l'on ne distingue plus que quelques traits;
sur la tête, sont en outre trois bandes transversales, en demi cercle, com-
posées chacune de petites taches oblongues, accostées les unes aux autres:
ces bandes traversent les côtés de la tête, et viennent se fondre sous le
cou; elles sont également d'un brun verdâire.
Je pris encore deux individus qui avaient un pied de long, et dont
la couleur était brune, mais avec les mêmes bandes indiquées plus haut,
seulement de couleur plus foncée.
Dans les endroits arides, en Géorgie et jusque vers la mer Caspienne
près de Bakou , il se tient de préférence roulé sous les pierres ; et nesort
que pendant les heures les plus chaudes de la journée.
Je me suis permis de dédier cette espèce à Son Excellence Mr. G.
Fischer de Waldheim, trop heureux de pouvoir lui donner publiquement
un témoignage de ma gratitude et de mon profond respect.
ANGuUIS FRAGILIS, Linn. Daud. Rept. VII. p. 327. fig. 2.
Cet orvet est très commun à Lenkoran, dans les forêts, et même au
Caucase entre deux et quatre mille pieds.
TyPpHLOPS VERMICULARIS, Merr. Anguis lumbricalis, Lacep.
Deux exemplaires étaient d’un brun clair en dessus, et d'un jaune
blanchâtre en dessous; longueur, 8 pouces. Se trouve près de Bakou, sous
les pierres, et en Géorgie près de Tiflis.
Triconopmis Ieerus, Eichw. Zool. Spec. a. XIE, p. 175.
Tête très renflée postérieurement, des plaques seulement sur le museau,
et entre les yeux; corps presque quadrangulaire, queue courte.
Longueur totale 2 pieds, dont la queue mesure 3 po. 1.
On compte 214-218 plaques ventrales, et 75 de chaque côté, sous la queue:
Cette couleuvre est en dessus d'un blanc rosâtre ; la tête est grisätre, sur-
tout le long du corps, on compte trois rangées de taches noires, plus ou moins
226.
228.
PET Er
quarrées, alternes; les taches de la ligne dorsale sont deux fois plus longues et
plus larges que les taches latérales qui y sont adossées, et dont la lar-
geur est justement Hmitée par les intervalles des taches dorsales: on en
compte jusqu'à 50 sur une seule rangée ; tout le dessous est d’un blanc
jaunâtre, saupoudré de gris très luisant, à reflets violâtres.
Chez les jeunes individus, le ventre est d'un brun foncé, et les taches
de la rangée du milieu sont obliques et moins larges, enfin, la couleur
du fond est plus grisâtre.
J'ai trouvé cette belle espèce près de Bakou, an mois d'avril.
CoLUBER NATRIX, Linn. Lacep.
La C, minutus, Pall. Zoogr. Ross. Asiat, T. IL p. 41, ne serait
peut-être qu'une variété de cette espèce; je trouvai un petit exemplaire de
la €. natrir, qui était d'un beau gris de perle, avec. de petites taches
éparses, d'un noir profond.
Dans les prairies de Lenkoran.
CozuBer PERSA , Pall. Zoogr. Ross. Asiat. T. HI p. 4r.
Je trouvai un exemplaire, d'environ trois pieds de long, où la tache
blanche du collier, se confondait avec la ligne latérale ; les individus sitôt
après la mue, sont d’un bleu qui est la véritable couleur de la peau sous
l'épiderme, celle ci prend avec le temps, une teinte d'un gris verdâtre,
Elle est commune dans les steppes de Mougan, et les plaines près de
Lenkoran; c'est.probalement une des espèces qui ont fait, dit-on, il ÿ a
un siècle, reculer des armées par leur grand nombre d'individus,
COLUBER COLLARIS, mihi.
Elle est de la grosseur d'une plume d'ote.
Sa longueur totale est de 10 à1t pouces dont la queue comprend,
3à 4. li. Plaques ventrales 157, ÿ compris la plaque annale qui est simple,
caudales 46, de chaque côté.
Les écailles sont entièrement lisses, et un peu rhomboïdales.
9*
229.
230.
— (D 'Vn-
Tout le dessus est de couleur café au lait clafr, avec le bord des
écailles très légèrement brunâtre; la tête est brune en dessus, avec une
tache oblongue, plus foncée sur chaque écaille occipitale; de plus se dessine
un collier d’un noir profond, et dont la largeur surpasse 4 lignes, échancré
antérieurement et se terminant en pomie sous le cou, sans cependant que
les deux extrémités se joignent; le dessous est sans taches, mais de couleur
un peu plus foncée vers le milieu.
Je pris cette belle espèce sous des pierres, près du Bèchebermak, non
loin de la mer Caspienne, en juillet,
CoruBer DIoNE? Pall. Zoogr. Ross, Asiai. T. IE p. 39. Lichtenst.
Evermann’s Reise p.. 145.
Longueur totale 2 pieds 6 pouces. ve
Mes exemplaires, diffèrent un peu de la description de Pallas, en ce
que les taches noires, qui recouvrent le corps, sont très variées par leur
position, quelquefois alternes, mais le plus souvent parallèles; l'espace en
dessous de chaque tache qui la sépare de la suivante, est brun, ce qu
ferait plutôt dire que l'animal est orné de quatres bandes brunes, sur
lesquelles seraient des taches de couleur plus foncée ; entre ces bandes, les
intervales sont jaunes, ce qui forme également des bandes longitudinales.
Comme cette espèce varie beaucoup, selon Pallas, je n'ai pas cru que
les différences, dont je viens de faire mention, fussent assez importantes pour
séparer les individus que je trouvai de l'espèce citée.
. Dans les steppes de Mougan, entre Bakou et Saliane.
COLUBER ALPESTRIS? Pall. Zoogr. Ross. Asiat. T. IT. p. 46.
Plusieurs individus que je trouvai, m'ont présenté les différences sui-
vantes : la couleur générale était d’un jaune verdâtre, avec la base et le
dessous des écailles marqués de brun; de grandes taches orbiculaires dis-
posées sur le tiers antérieur de l'animal, en trois séries, deviennent ensuite
plus nombreuses; sur le milieu du corps, on compie cinq de ces séries, alors
|
231.
232.
= 69 +
ces taches sont alternes avec celles de la série voisine ; on remarque en outre
de chaque côté, trois à quatre lignes logitudinales étroites, brunes, à égale
distance l’une de l’autre.
Elle est commune au Caucase, près de Grosnaïa, à une élévation de
mille pieds environ. |
CozuBer CAUCASICUS , Pall. Zoogr. Ross. Asiat. T. IL p. 46.
Cette espèce est très commune au Caucase, depuis les bains de Péti-
gorsk, jusqu'à la hauteur de 6,000 pieds.
COLUBER SCGUTTATUS, Pall. Zoogr. Ross. Asiat. T. IL p. 38.
Les exemplaires que jetrouvai diffèrent un peu de la description de Pallas,
en ce que les taches d'un blanc jaunâtre des plaques ventrales, ne sont alternes
que vers l'exiremité du corps, tandis que sur les trois quarts antérieurs,
chaque plaque a de chaque côté une de ces taches; il est vrai qu'alterna-
tivement une de ces taches est moins marquée, et près dela queue s’efface
entièrement; l’on remarque de plus, sur les deux rangées d'écailles le plus
; 2 q P © ;
234.
335.
voisines des plaques venirales, quelques petites taches blanches.
Je irouvai également, la variété N. 2. dont parle Pallas 5e loc. citat.
Elle n'est pas rare dans les steppes inondées par le Térek.
COLUBER PoNTICUS , Pall. Zoogr. Ross. Asiat. T. IL p. 38.
Je la rencontrai en grande quantité, sur l'ile Naroin, près de Bakou,
au mois de mars.
COLUBER HYDRUS, Pall. Zoogr. Ross. Asiai. T. ILE p. 36.
Dans les mèmes lieux que la précédente, mais moins commune.
CoLUBER RAVERGIERI, mihi.
Longueur totale 11 à 12 p. dont la queue 1 po. 6 lignes.
Elle est de la grosseur d'un tuyau de plume à écrire.
Plaques ventrales 195, caudales 75 de chaque côté; les écailles’ soni
lisses et oblongues.
La tête est beaucoup plus large que le cou; le corps devient ensuite
236.
plus gros, jusqu'au tiers inférieur, où il s’amincit vers la queue, qui devient
très menue; celle-ci est plate en dessous, et paraît triangulaire.
L'animal est en dessus d'un gris verdâtre, ayant en outre chaque
écaille saupoudrée de brun; de l'angle de l'oeil, partent deux bandes
étroites d’un brun verdâtre, dont l'antéricure après s'être courbée, remonte
vers les côtés du cou; on remarque sur le museau quelques points de cette
couleur; de plus sur chaque écaille occipitale, est une ligne fortement cour-
bée en dedans, avec un point oblong sur la suture de ces plaques, et un
autre point encore de chaque côté; sur le cou est une ligne longitudi-
nale de 526 lign. de long; delà commence une série de taches transver-
sales fort échancrées qui règne sur tout l'animal ; sur les côtés, l'on voit
une rangée longitudinale de taches presque quarrées, qui ainsi que la série
dorsale, se convertissent sur la queue en stries non interrompues, sans ce-
pendant atteindre son extrémité; ces taches et ces lignes sont d’un brun
verdâtre, très faiblement entourées de points jaunâtres, qui s'oblitèrent vers
le tiers postérieur de l'animal; les plaques ventrales sont d'un brun jaunâtre
sale, très faiblement poinüllées de brunâtre ; on remarque en outre, sur
chaque côté de ces plaques, une tache brunâtre formée d’atomes réunis
Cette jolie espèce a été rapportée de Géorgie, par Mr. Ravergier, attaché
à l'ambassade française à St-Pétersbourg. J'en trouvai un mauvais exemplaire
mort, près de Bakou.
CoLUBER OCELLATA, mihi. T'yria ocellata, Eichw. Zoolog. Spec. pars. III.
pe 174.
Sa longueur totale est de 13 po. { dont la queue comprend 3 po. 1.
Elle-est mince et de forme triangulaire. ,
Plaques ventrales 217, caudales 116, de chaque côté; les écailles sont
lisses ; la tête est oblongue, plus large que le cou; le corps devient un
peu plus gros, et ensuite s’amincit jusque vers la queue, qui est des plus
grèle, et un peu déprimée.
BL <<.
Tout le dessus est d'un gris teinté de verdâtre, (sous l'épiderme la
peau est bleuâtre) le dessus de la tête est d'un vert sans taches: l'oeil est
entouré de chaque côté d'une bande jaune ; du bord inférieur de l'oeil part
un trait noir en forme de virgule ; de chaque côté du cou se remarque une
série longitudinale de taches noires, alternativement disposées, dont les pre-
LA L e e
miéres plus grandes ctorbiculaires , les suivantes sont presque quarrées , €L
diminuent insensiblement ; enfin, vers la queue elles ne deviennent plus
que des points à peine distincts ; les trois premières taches de cette série,
sont les plus grandes et très joliment entourées de jaune clair ; le dessous
est d’un blanc jaunâtre, qui s'obscurcit tant soit peu, vers le tiers inférieur
de l'animal; sur les flancs, on remarque une rangée de petites taches brunâtres
alternativement disposées, qui deviennent peu visibles vers la queue,
Je trouvai cette espèce sur les parties arides des montagnes du Khanat
de Talyche à Zouvant.
COLUBER RETICULATUS , mihi.
Longueur totale 1 pied 2 po. dont la queue a 2 po. 4.
Plaques ventrales 170 à 179, dont la dernier est double, caudales 55
de chaque côté. :
Cette espèce a la tête oblongue, peu distincte du corps ; celui-ci s'a-
mincit insensiblement jusque vers la queue, qui est assez courte à propor-
tion, et se termine en pointe; chez les individus adultes, le dos forme une
carène.
Tout le dessus est d'un vert brunâtre peu éclatant, plus clar chez
les jeunes individus ; une série longitudinale de lignes brunes, qui repré-
sentent assez des lozanges, occupent, dans leur largeur, le dos et les
flancs; ces lignes sont formées de très fines stries placées sur la marge
de chaque écaille; elles sont moins saillantes sur l'individu mort, attendu
que la couleur du fond se rembrunit tant soit peu:
Le dessous est d'un blanc jaunâtre, qui chez les adultes prend une
238
teinte rougeâtre: sur latête et le cou, sont des taches noires, presque quar-
rées qui deviennent insensiblement plus Brhdes : puis occupent vers la
queue plus des deux tiers des plaques, et enfin sous celle-ci on ne re-
marque plus qu'un petit espace jaunâtre.
Elle est assez commune à Lenkoran, et sur les montagnes de Talyche.
COIUBER. VERMICULATUS, mihi.
Longueur totale 13 po. 4 celle de la queue en preud 3 po.
Plaques ventrales 176, caudales 75 # chaque côté; la queue est ter-
minée par un onglet |
La tête est peu distincte du corps, et le museau est subitement ter-
miné en cône; mais ce qui surtout caractérise celte espèce, c’est que le
dessus et les côtés de la tête, sont fortement concaves, le corps s'amincit
‘ vers la queue qui devient brusquement très grèle.
Tout le dessus de l'animal, est d'un gris verdéte assez vif; Îa tête
est en dessus, joliment dessinée par des taches oblongues qui s'arrondis-
sent sur le museau, et présentent des bandes sur la nuque; elles sont toutes
d'un brun verdâtre, plus foncé que le fond, et bordées de jaune clair.
Sur la longueur du dos, est une série de taches oblongues brunâtres ; de
chaque côté, on compte jusqu'à quatre rangées de petites taches brunes,
placées en quinconce; la série la plus externe se convertit en strie sur la
queue : chacune de ces taches ont un point oblong, placé au bord interne
de l'écaille.
Le dessous de l'animal est d'un blanc jaunâtre ayant sous le museau
trois bandes longitudinales d’un brun verdâtre clair; de là partent jusqu'à
quatre bandes de cette même couleur, mais beaucoup plus claires, qui de-
viennent ensuite moins régulières vers le tiers antérieur du corps, et qui
avec la couleur du fond, fait paraître le ventre comme marqueté; de
plus les côtés de chaque plaque, offrent un trait longitudinal, d’un brun
foncé, qui vers les deux tiers de l'animal forme une strie assez prononcée.
PT CT .
+
e
Les jeunes paraissent avoir les couleurs brunes plus vives.
Je pris cette belle espèce à Zouvant.
239. COLUBER NEBULOSUS, mihi.
Longueur totale 7 pouces, dont la queue à 1 po.
Plaques ventrales 162, caudales 64 de chaque côté.
La tête est assez renflée postérieurement , le cou étroit, et le corps de-
venant un peu plus gros vers le tiers antérieur de sa longueur ; la queue
est courte et devient brusquement mince ; les écailles sont lisses, et sur
le dos elles sont un peu convexes.
Le corps est d’un beau vert, finement saupoudré de noïrâtre, s'éclaircis-
sant un peu sur les flancs, le dessus de la tête est noir, une bande de
cette couleur traverse les yeux, et vient presque rejoindre une seconde
qui se remarque le long du cou; à partir de chaque plaque occipitale, on
voit une tache noirâtre, alongée , qui est plus large à :sa base ; sur le ou.
sont de petites taches transversales noires, qui se convertissent en fines
stries sur tout le reste du corps ; dans l'état vivant, l'écaille âu milieu de
la quelle passe la strie indiquée, est de couleur plus clare; le doudu
corps est d'un gris nébuleux, très finement saupoudré de noir ; le museau
est de cette dernière couleur, et le long du cou il y a de petites taches
écalement noires.
Je pris cette espèce à Zouvant.
PerraAs CHERsEA, Wagl. Vipera Berus, Daud. Pelias Berus, Merr.
Elle se trouve au Caucase jusqu'à la hauteur de 6000 pieds; elle est
surtout très commune au Beschtau, près des bains de Pétigorsk.
NB. Les individus que l'on trouve en Finlande et près de St.- Pé-
tersbourg sont petits, et de couleur roussâtre.
41. TRIGONOCEPHALUS mALys, Licht, Coluber Halys, Pall Zoogr. Ross.
Asat. T. TL, p. 49.
Je trouvai un individu d’un pied de long, qui se rapprochait d’avan-
10
2/2.
243.
244.
245,
dv
m / ®
tage de la description de Lichtenstein dans la voyage d'Eversmann. p. 147.
Je puis assurer que dans l’état vivant , les bandes transversales étaient d'un
beau jaune, et non rouge ainsi que l'avance Mr. Eversmann.
Sous les pierres, dans les endroits les plus arides, sur le sommet des
montagnes de Talyche, ,
RANA vARBIABILIS ? Pall, Spicileg. VIE, p. L tab. 6, fig. 34.
Elle est très commune à Grosnaïa au Caucase.
RANA vESPERTINA , Pall. Reise L p. 458.
Je l'ai trouvée dans les jardins de Grosnaïa, près de la rivière Sounja
au Caucase.
Buro Caucasicus, Riana Caucasica, Vall. Zoogr. Ross. Asiat. T, IL.
p. 15.
Je lai pris près de Bakou.
HyLA ARBOREA, Linn.
Elle est assez commune sur les buissons près du Kour, et dans les
forêts à Lenkoran.
PA O:cE, SAS ONE. S.
Quelques auteurs anciens prétendent que la mer Caspienne communiquait
à la mer Noire, sans examiner si cette assertion est admissible ou non, nous re-
marquerons cependant que la plupart des productions de la mer Noire, se retrou-
vent dans la mer Caspienne , et que même les coquilles dont se compose le cal-
caire des bords de ces deux mers, sont semblables, d’après les observations de
Mr. le Docteur Pander. Une chose assez surprenante, c'est que l’on n'ait
pas encore trouvé dans la mer Caspienne un seul de ces mollusques nus, si
abondans dans le grand Océan, et qu'on rencontre dans la mer Noire, mais en
bien moindre quantité, il est vrai. Si l'on excepte une petite Coralline, on ne
voit également aucun Zoophyte dans les eaux de cette mer.
Les recherches que j'ai eu occasion de faire sur les poissons de la mer Cas-
pienne, et des rivières qui s’y jettent à l'Ouest, m'ont confirmé dans l'opinion
depuis long-temps émise que cette mer ne paraît pas contenir de produits qui
lui appartiennent en prepre, à moins cependant que les profondeurs ne nour-
rissent quelques espèces que nous ne connaissons pas encore ; les pêches n'ayant
heu qu’à l'embouchure des fleuves. Au reste, les recherches réitérées de S. G.
Gmelin, et d’autres beaucoup plus récentes n’ont pu faire découvrir aucune espèce
nouvelle. |
Ce qui m'a surtout étonné, c'est qu'à l'exception de quelques espèces de
Gobius, tous les autres poissons que l'on pèche dans la mer Caspienne vivent
ailleurs dans l’eau douce : ilen estde même de plusieurs insectes tels que des Dy-
üiscus, Gyrinus, Hydrophilus, etc., il est vrai que les eaux de cette mer sont moins
salées que celles de l'Océan, j'aurais cru néanmoins que l’amertume qui les ca-
ractérise, aurait dû être un obstacle à la présence de ces animaux.
: 10*
+ —
6
Les espèces de poissons que l'on trouve, sont en gériéral très peu variées,
et peuvent être comprises dans les genres, Acipenser , Perca, Salmo , Cyprinus,
Silurus et Gobius, poissons dont le plus grand nombre se trouve dans la mer
Baltique, la Néva, le lac Ladoga, le Volga, etc. ce qui pourrait faire présumer
que peut-être delà, ils sont venus peupler la mer Caspienne.
Quant à l'influence des hauteurs , elle se fait assez remarquer sur quelques
espèces de poissons. À la hauteur de 8 mille pieds, par exemple, dans les
petites rivières peu profondes, mais souvent fort rapides, et qui proviennent de
la fonte des neiges, on ne trouve en Juillet que la petite truite (sa/mo alpinus
Einn.), ainsi la mêmé que celle des Pyrennées. Enfin à 6 mille pieds environ
d'élévation , on remarque cette même espèce, mais avec les deux poissons suivans:
le Cyprinus barbus (de la longueur d'ün pied tout au plus) et le Sfurus glanis
Gusqu'à un pied et demi de’ longueur). I} faut remarquer que cette truite ne
_ déscend guère ‘plus bas! que deux mille pieds, encore n'est ce que lhiver.
Les esturgeons ne remontent pas au-delà de 4 à 5 cents pieds; ici l'on
ne peut donner pour raison le peu de profondeur des rivières, car le Kour
ét le Térek, sont déja des fleuves considérables à de plus grandes hau-
teurs. En hiver ces poissons abondonnent les rivières pour se réfugier dans la
mer ils reviennent au printemps pour frayer, et c'est alors qu'on les pêche, en
grande quantité aux embouchures des fleuves. Les individus sont si nombreux,
que le caviar” seul qu'on en retre: fournit au commerce plusieurs miliers de ton-
neaux de ce produit par an. Les esturgeons jomis au vorace S/urus glanis et
aux oiseaux aquatiques, tels que les mouettes, les cormorans, les pélicans, éte. con-
wibüent avec la pêche à dépeupler les fleuves de ces contrées. On peut dire que
l'ésturgcon est à la mer Caspienne, ce que le requin est à l'Océan.
À Saliane sur le Kour, à 40° verstes de la mer: environ, est une seule
pêclierie ou (Vataga) affermée pour 260,000 Roubles par an, à un de ces
Indiens qui adorent les feux perpétuels’, et l'on prétend que tous frais faits, il
gagne plus d'un démi million, On m'a assuré que dans ce même lieu, il y a
+ 448
quinze ans, on à pêché jusqu'à 20.000 esturgeons en un jour, tandis qu'aujour-
d'hui les pêches les plus favorables ne produissent pas au-delà de quatre mille,
Excepté les 46. stellatus et Rhulenus, les autres espèces dépassent ordinai-
rement quatre pieds, et l'Ac, Güllenstædiié attemt, jusqu'à sept pieds.
Les deux uers des esturgeons: que lon pêche au printemps sont des! fe-
melles, et leurs ovaires pèsent de 50 à 60 livres, j'en aï vu qui pesaient jusqu'à
80 livres. Beaucoup d'auteurs ont écrit sur la pêche des esturgeons, et quelques
uns même avec assez de détails , tels sont : Le Comte Marsiglius , Pallas, S. G.
Gmelin, Lepéchin, etc. dont les ouvrages donnent: même jusqu'aux descriptions des
barques, filets, etc.
Voici cependant quelques détals que je n'ai trouvés nulle part, et que
pour cette raison je ne crois point déplacés 1c1. ,
L'ordre avec le quel les poissons..sont. préparés au sortir des filets est vrai
* ment remarquable; on dirait qu'une machine à vapeur met en mouvement tous
les ouvriers, qui sans dire mot, se hâtent de fur leur tâche.
Les poissons encore vivans sont apportés sous un hangard vaste et conve-
nable, disposé près de la rivière; des groupes de 4 à 6 personnes s'occupent
aussitôt à le dépécer, chaque individu de ce groupe a un travail déterminé et
attend que celui qui le précède ait fini pour prendre le poisson qu'il repasse au
suivant quand il a achevé ce dont il est chargé; ces hommes sont nommés
d'après les différens travaux qu'ils exécutent, et payés en conséquence. Le premier
reure le poisson des bateaux qui les apportent sur lerivage, et prend note, pour
le pêcheur, de l'espèce du poisson, car le prix varie selon l'espèce et la grandeur;
sur un certain nombre de gros poissons, ce dernier en reçoit un petit gratis. Le
second ouvrier coupe les nageoires et la queue qu'il jette à l'eau, et passe le
poisson au voisin, qui lui fend la tête et le museau longitudinalement ; le qua-
trième lui ouvre le ventre, en retre les intestins qu'il jette également, et si c'est
une femelle il li ôte l'ovaire et le met dans un baquet ; la vessie et la moelle épi-
nière sont ensuite passées à d'autres qui leslavent etles préparent. Quant au ca-
viar, il est remis a des ouvriers qui ne font point partie des groupes ci-dessus
mentionnés, et qui ne s'occupent que de sa préparation, le lavent, le tamisent et le
salent; le reste du poisson est transporté dans un autre hangard, où il est coupé
en tronçons, s'il doit être salé, ou coupé en filets (Pans) s'il est destiné à être
séché; la dernière préparation est ordinairement la plus usitée. Le poisson est
alors de suite pendu à l'air; la grande quantité de graisse qui sort de ses pores
le préserve de putréfaction, et empêche les mouches de s’y attacher.
On pêche deux et trois fois par jour, et chaque fois, les poissons sont
aussitôt préparés ainsi que je viens de le décrire.
246, ACIPENSER GÜLDENSTAEDTH, Brandt et Raizb. Getr. Darstel. und Be-
schreib. etc. B.IL Tab. 3, fig. 2. A. Szurio, Güld. Nov. Coment. Petrop.
T. XVL p. 532. Pall. Zoogr. Ross. Asiat. T. IL. p. gr.
Par les Russes Ocempé (Ossètre).
On le pêche de préférence en avril, et au commencement de mai.
247. AciPenser Huso, Linn. BL. 129. Pall. Zoorgr. Ross. Asiat. T. IL p. 86.
Par les Russes Brsayea (Bélouga).
Se pêche en plus grande quantité en mars et avril.
248, ACIPENSER STELLATUS, Pall. Reise L p. 131. Brandt. et Ratzb. Getr.
Darst. T. IL, Tab. 3, fig. 3. À. Helops, Pall. Zooer. Ross. Asiat. T. IIL p. 97.
Par les Russes Czepyea, (Sévrouga).
On l'apporte frais à Bakou, au mois de mars; là un individu de
trois pieds de long ne coûte que 16 Kopeks (ou centimes).
249. ACIPENSER RUTHENUS, Linn. Brandtfet Raszb. Tab. IL. fo. 2. À pyemœæus,
Pall. Zoogr. Ross. Asiat. T. IIE p. 102.
Par les Russes Cmeprade, (Sterlet).
Il est le moins commun aux pêches d'esturgeons , mais il remonte plus
haut les rivières ; son Caviar est fort estimé.
Il est très commun dans ke Don; il se vend à un rouble la pièce, au
marché.
250. ACIPENSER ScHyPA, Güld. Nov. Coment. Petropol. T. XVI, p. 552.
Brandt et Ratzb. Geir. Darst. T. IL Tab. E fig. 3. À. S/urio, var: Pall. |
Zoogr. Ross. Asiat. T, IIL p. gr.
LEpECHIN le cite comme une variété de l'A. Huso, Linn.
se 190.
Par les Russes Æuné, (Schipp). ‘e
Comme Pallas, dans sa Zoographie, cite cette espèce comme une variété
de l'Ossètre, il ne sera peut-être pas inutile de donner quelques détails
comparatifs,
Ainsi que l'Ossètre , il varie à ses différens âges, surtout par le nombre
de ses plaques, et une preuve que celles-ci ne peuvent seules servir de
caractère distinctif, c'est que le nombre n'en est OCR pas égal de chaque
côté. De plus, ayant examiné une grande quantité d'esturgeons, je puis assurer
que pour toutes les espèces que j'ai citées plus haut, - jeunes ont tou-
jours un plus grand nombre de plaques que les individus adultes: la
tête même varie assez selon l'âge et le sexe ; mais la forme des nageoires
m'a paru plus constante. |
J'admirai d'abord lasagacité des pêcheurs qui les reconnaissent toute-de-suite,
etavec un peu d'habitude, je saisis bientôt les caractères qui les distinguent.
Ce qui surtout a ‘pu induire en erreur plusieurs Naturalistes, ce sont
les contes absurdes que les pêcheurs débitent; ils prétendent entr'autres
que le Schipp n'est qu'un métis de l'Ossètre et du Sévrouga.
Le Schipp a le museau alongé à peu près comme celui du Sévrouga,
mais de forme plus pyramidale (les adultes ont le museau plus court à
proportion), et la tête est un peu convexe en dessus, tandis qu'elle est tant
soit peu concave chez l'Ossètre, surtout chez les jeunes. Il est aussi à re-
marquer que les jeunes de l'Ossètre ont le museau plus alongé en pro-
portion). Chez l'Ossètre, principalement chez l'adulte, les plaques sont sou-
vent peu proéminentes, tandis qu'elles sont toujours très saillantes et
hérissées chez le Schipp.
Le lobe inférieur de la queue, est plus court que celui de l'Ossètre,
et le premier rayon osseux des pectorales alteint l'extrémité, de la nageoire
chez le Schipp, tandis qu'il est beaucoup plus. court chez l'Ossètre ; enfin
l'annale supérieure est beaucoup mois échamcrée que celle de l'Ossètre. ,
x
nr: ON)
La couleur de ce dernier est d’une teinte bleuâtre, tandisque le Schipp
est d'un gris plus brunâtre; enfin la forme et la disposition des petites
écailles sur la peau, offrent des caractères très marqués.
On rencontre plus généralement de petits exemplaires du Schipp, et
les adultes atteignent à peine la taille de l'Ossètre,
Je joindrai le résultat de mes observations, sur le nombre des pla-
ques ou écussons chez ces deux espèces :
AC. SCHYPA. AC. GÜLDENSTAEDTII.
PLAQUES.
| Jeunes. | Adultes. Jeunes. Adultes.
DOrsales +... , rene;
Latérales DRE Re 36
(de chaque côté.)
Neriralesise ste LE
Pallas donne à l’Ossètre une variété sous le nom de Æostèra, elle ne
m'a paru ne diflérer que très ‘peu de l'A. Gällenstacdii; du reste, je
n'en vis que peu d'individus on la dit très commune à l'embouchure du
Volga.
Les Saumons ne sont pas rares dans la mer Caspienne surtout l’hiver
mais on en fait peu de cas, si ce n’est la truite des montagnes $. 4}pinus
dont la chair est délicieuse.
À Bakou, on vient vendre en décembre et janvier, une grande quan-
üté de Salmo salar, Linn, ce qui fait la principale nourriture des habitans
pendant ce temps ; on les pêche au harpon.
251, SALMO SALAR, Linn, BL 98 et 20. 8. obilis, Pall. Zoogr. Ross. Asiat,
L. TT, P: 342,
II
252.
253.
254.
255.
NT
On le pêche à Saliane, dans les mois de février,-lorsqu'il quitte la mer,
pour remonter les rivières ; on le vend frais dans les villes voisines : «à
Bakou, un de ces poissons detrois pieds de long coûte tout au plus deux
Roubles. |
Saimo Hucno? Linn. BL. 100. Pall. Zoogr. Ross. Asiat, T. IIL p. 344-
Par les Russes «Zococuna , (Lassasimàa.) Par les Persans Æ4zu1- moë.
Je n'ai vu que deux individus de cette espèce, qui diffèrent un peu
en ce qu'ils n'avaient ni taches à la tête, ni à la dorsale.
On le pêche de grand matin au harpon, dans la rivière Lenkoranka,
mais il faut qu'il ne fasse 23e de vent; sa chair est rouge, et très estimée
des Persans.
Sarmo AzPiNUS , Linn. BL 104. C. erythrœus, Pall. Zoogr. Ross. Asiat.
T. IL p. 349.
Elle ne m'a paru différer en rien de l'espèce des Pÿrennées, elle atteint
un pied et demi de long; mais le plus grand nombre que l’on pêche n'offre
que la taille d’un pied. Je l'ai trouvée en juillet sur les hautes Alpes
du Caucase à plus de 8000 pieds de hauteur, et ce n'est qu'en hiver qu'on
la trouve à 2000 pieds, mais je ne crois pas qu'elle descende plus bas.
SALMO FARIO, Linn. BE 22. di À
Je ne l'a vue que dans le Konbns où elle était alors plus commune
que la précédente ; elle n’est pas à beaucoup près si recherchée.
Elle atteint au-delà de deux pieds de longueur.
Esox ruaus, Linn. BE 32.
Il est très commun dans les petites rivières du Caucase, où il n'atteint
guère plus d’un pied de long. |
Les Cyprins. sont la famille qui présente le plus péca dans les
rivières du Caucase, et surtout dans la mer Caspienne. Ces poissons sont
peu estimés, dans les Heux où lon pêche l’'Esturgeon ; on les abandonne
aux pauvres gens. Quelques rivières sont tellemeut poissoneuses , que j'ai
256.
257.
256.
259.
260.
Li: OUT
vu en peu de temps remplir des chariots de ces Cyprins, que l'on vendait
à deux kopeks, et quelquefois moins la livre; les Russes leur donnent le
nom générique de poissons blancs; j'ai cru remarquer que la plupart
étaient de petite ou de moyenne taille, mais on en‘rencontrait fort peu
d'adultes.
BARBUS COMMUNIS , Cuv. Cyprinus Barbus, Linn. Bl, 16.
Par les Russes Jcazé (Oussatche.)
Le seul poisson après le Sw/mo Alpinus, qui remonte aussi haut les
rivières. Je l'ai trouvé à une élévation de 6000 pieds.
I] est très commun dans les rivières Térek, Sounja, où il atteint le
poids de 20 livres ; il paraît passer l'hiver dans ces fleuves,
Sa chair est alors assez estimée , il est vrai que dans cette saison ce
poisson avec le Surus glanis, sont les senls qu'on rencontre.
BARBUS CHALYBATUS, Pall. Zoogr. Ross. Asiat. T. IL p.292. B. Bulat-
mai, Gmel. Reise IV. p. 135.
Par les Persans CArripeta.
Il n'aiteint guère que 4 pouces de long, et il est assez rare, je l'ai
pris en octobre dans le Sounja, et en mai, dans la Lenkoranka.
TINCA vuzGaRIS, Cuv. Cyprinus tinca, Linn. BI 14.
Par les Russes us. (Linne.)
On la pêche plus volontiers dans les petites rivières qui se jettent
dans le Térek et le Soulak, mais pas communément.
GOBIO FLUVIATILIS, Cyprinus gobio, Linn, BI. 8, fig 2.
Par les russes Zlucxaps (Piskare).
Je ne l'ai vu que dans le Don, en octobre et novembre, où il est
très commun, on le vend six kopeks la livre.
ABRAMIS BRAMA, Cuv. Cyprinus Drama, Linn. BI. 15.
Par les Russes .Zezs et ebaxs, (Letiche et Tchébak).
Il se pêche dans le Kour, au printemps, et je l'ai vu dans le Don en
17%
261.
262.
263.
F al e e \ LM 4 |
novembre. Comme ce poisson varie beaucoup par de nombre des rayons
deses nageoires, et même par son fücies, Güldenstaedt et Pallas ont peut-
être trop attaché d'importance à ces caractères et leurs espèces €. Sapa,
Cleveza, et mème Laskyr, n'en pouraient bien être que des variétés.
ABRAMIS LASKVR, Cyprinus Laskyr, Pall. Zoogr. Ross, Asiat. T. IL p. 326.
Par les russes .Zacxupé, (Laskyr).
Il est très voisin du précédent, duquel il ne diffère que par la forme
ovale de son corps, le museau n'est pas tronqué, quant au nombre des
rayons de ces nageoires, il est impossible d’y trouver des câmicières dis:
tinctifs, ceux - ci variant beaucoup suivant l’âge; voici les résultats de l'exa-
men d'un bon nombre de ces poissons :
ABRAMISBRAMA.| RAYONS A. Laskyr, À, LASKvye,
movidn . 11p0. del DES NAGEOIRES. jeune. adulte.
ong.
12 - 13 Dorsale. . ..
30 Annale 200.1.
15 Pectorales . . ..
9. Ventrales ....
Les pêcheurs prétendent que le Laskyr ne se trouvent pas dans les ri-
vières qui se jettent dans la mer Caspienne.
Il est commun dans le Don, surtout en novembre.
LEUCISCUS LACUSTRIS, Cyprinus lacustris, VPall. Zoogr. Ross. Asiat.
T. I, p. 314.
Par les Russes TeGaxs, (Tchébak).
On le pêche en abondance dans le Don, vers les mois de juin et
de juillet; il atteint deux pieds de long, et peut peser environ huit livres,
LEUCISCUS ERYTHROPTALMUS, Linn. BI, L Cÿyprinus erythrops, Pall.
Loogr. Ross, Asiat, T, IT, p. 317.
cs te.
265.
267.
268,
269.
=
Par les Russes ZZzomea, (Plotva).
Il se trouve plus particulièrement dans les petites rivières, où il n'est
pas rare, surtout dans la Lenkoranka. à
Leuciscus VULGARIS, Cyprinus leuciscus, Linn. BI. 97, fig. r.
Par les Russes Yxrzeüxa, (Oukleïka).
Je ne l'ai vu que dans le Don, vers les mois d'octobre et novembre,
où il était alors des plus communs. :
CyprINus cARPIO, Linn. BL 16.
Par les Russes Casané, (Sasane). Par les Persans Tchiki- Balouk.
C'est plus particulièrement dans les mois de mars et d'avril, que l'on
pêche la Carpe dans les grandes rivières, dans le Kour surtout ; elle at-
ieint jusqu’à trois pieds de long, et m'a paru une race toute particulière;
mais je n’a pu y distinguer de caractères suscepübles de fournir une nou-
velle espèce ; partout ailleurs, elle est beaucoup plus petite ; on nela mange
pas fraîche, mais on la sale, et on la vend dans cet état; dans les petites
rivières, la variété connue sous le nom de Carpe bossue, est assez commune.
CyprINUS DOBULA, Linn. BI. 5.
Par les Russes Zozoea, (Golova).
Il se trouve assez communément dans. les petites rivières, je l'ai vu
dans le Don au mois de novembre.
CyPRINUS oRFus, Linn. BI. 93. |
Les pêcheurs le confondent avec le précédent, et lui donnent le même
nom, il est dans le Don moins commun, que le C. Dobula.
CyPRINUS RUTILUS, Linn. BI. 2.
Par les Russes Cepyea , (Sérougà).
Il est très commun dans le Don
CypRINUS CEPHALUS, Linn. Pall. Zoogr. Ross. Asiat. T. IIL p. 3or.
Par les Russes Æymyms, (Koutoume).
On le pêche en très grande quantité dans le Kour, on le sale et l'en-
27Te
27/4.
IP OO
voie dans les villes voisines ; c'est la principale nourriture des pauvres gens
pendant le carème, un de ces poissons d'un pied et demi de long se paye
8 kopeks, (8 centimes.) en janvier, on le mange frais, venant de Saliane:
on le pêche communément dans le Térek ; je ne l'ai pas vu dans les
petites rivières.
Vers le milieu de février on ne voit plus le Koutoume, même dans
le Kour; c'est alors le Letsche qui le remplace.
CyrrINUS NASUS, Linn. BI. 3.
. Par les Russes Zodycme, (Podoust).
Il est des plus communs en juillet, à Axaï surle Don, je le vis encore
en novembre.
CyPRINUS ASPIUS, Linn. BL. 7. €. rapax, Pall. Zoogr. Ross. Asiat.'T.IIL
pe Se |
Je l'a recu du Don, en novembre, où les Russes le nomment Æons et
Preivisena, (Kone et Bélizenà). En juillet et août 14l est très commun
dans le Kour, où il est appelé Tepexe, (Tchérekh).
CYPRINUS GRISLAGINE, Linn.
Par les Russes Bo6za, (Vobla).
On le pêche dans le Kour, au mois de mai, surtout.
CypRINUS ALBURNUS, Linn. BL 8. fig. 4.
Ce poisson porte plusieurs noms dans les différens endroits où il se
trouve; près du Don on l'appelle Æzeu (Kleï) et Sexzans (Leman)
mais à Saliane et à Lenkoran , il est nommé Sezeu (Zelai), il est partout
assez commun.
CYPRINUS CULTRATUS , Linn. BI, 37.
Par les Russes Zuxoné (Tchikone).
Je l'ai remarqué en grande quantité au marché d'Axaï près du Don,
vers Je mois de juin; mais à mon retour en octobre, on ne l'y voyail
plus.
275.
276.
277
270.
= Us
CypRINUS CHALCOIDES, Güldenst. Nov. Coment. Petrop. 1552, XVI,
p. 540, ps clupeoides , Pall. Zoogr. Ross. Asiat. T. IL pe 333.
Ce poisson porte différens noms, les colons l'appellent, hareng de Kislar.
À Bakou et à Saliane on le nomme Cuxeyé (Cinetz), l’orsqu'il est frais.
Les Persans, lui donnent le nom de Chamaü, (Poissons roi), et les Russes
par corruption en on fat Maman (Chamaia) qu'il lui donne que lors-
qu'il est fumé,
C'est de tous les cyprins le plus estimé; en hiver on le pêche à Sa-
liane, d'où on l'envoie frais dans les environs; Le: plus grandes pêches se
font en juin et juillet, alors on le sale, et on le fume, pour être en-
voyé dans toute la Russie. Je lui a trouvé absolument le goût du hareng’
Sizurus GLANIS, Linn. BI. 34.
Par les Russes Come (Sdme).
Il se trouve dans toutes les rivières qui se jeitent dans la mer Cas-
pienne à l'Ouest, et surtout dans les fleuves Kour et Térek; sa char
n'est pas estimée, ce n'est que le peuple qui la mange, et près des pê-
cheries à Saliane et allieurs, les enfans le pêchent à l’hamecon pour en
retirer la vessie natatoire, après quoi, il le rejette à l’eau, où il sert alors
de pâture aux mouettes, corbaux, etc.
Malgré toutes mes recherches, je n'ai pu découvrir le S, Æsotus.
Gapus 10TA, BL. 70.
Par les Russes Zazume, (Nalime).
La Lotte est commune dans le Don, je ne l'ai pas vue dans les ri-
vières qui se jettent dans la mer Caspienne.
GOBIUS MACROCEPHALUS , Pall. Nov. Act. Petrop. IL. p. 52. Pall. Zoogr
Ross. Asiat. T. III, p. 163.
Par les Persans Tchamicham- gougerou.
Il est regardé comme très rare, je ne l'ai vu qu'une seule fois à
Bakou.
279.
280.
281.
282.
263,
— 66 —
GoBIUS BATRACHOCEPHALUS, Pall, Zoogr. Ross. Afiat. T. IIL, P+ 149.
Ces deux espèces se nomment indistinctement par les Russes Bezcore,
(Buitchok) 4] ;
Celui-ci. est assez commun à Bakou et à Derbent, où on le pêche
en automne et en hiver, et seulement à l'hamecon, sa chair est très esti-
mée, et quoiqu'il ne dépasse pas 10 pouces de longueur, on le paye 10
kopeks la pièce. ‘il
Ces deux espèces de Gobuis que Pallas à fait le premier connaître,
nie sont jamais rencontrées dans les rivières, et ce n’est que dans la
mer près du rivage, entre les rochers que l’on peut le pêcher.
ACERINA CERNUA , Perca cernua, Linn. BL. 53, fig. 2.
Par les Russes Zopws, (lorche) hérisson.
Elle est assez commune dans le Don en novembre,
On la pêche à Pétersbourg, dans la Néva, au printemps.
ÂACERINA TANAICENSIS, Perca Tanaïcensis, Güldenst. Nov. Com. Petrop.
XIX , p. 457. Perca acerina , Gmel.
Par les Russes Bezpuzoxé (Bouiritschok).
Sa chair est très estimée, et je lui ai irouvé le goût de l'Eperlan.
(Osmerus eperlanus).
On le pêche en grande quantité dans le Don, surtout en automne, il
coûte 10 kopeks la livre, tandis que les autres petits poissons ne se
payent que quatre. À
PERCA FLuvIATILIS , Linn. BL. 52.
Par les Russes Oxyne , (Okoune).
Elle est très commune dans toutes les petites rivières, où elle n’atteint
guère que 8 à 10 pouces de long. C'est le poisson le plus commun dans
la Néva, | |
Lucroperca SanprA , Percu lucioperca, BL. 5x.
Par les Russes Cydaxé, (Soudak).
.
v ° ù
F L
M D. Dar les Tortares-Saoul.
| £ L LE 4 À 1 ES 1 : : ÿ
$ Cette erche est très commune dans toutes les rivières qui se jettent
#w à] | Q A , ï A
= dans la -mer Caspienne à l'Ouest; et même dans le Don, la Néva, etc,
elle est très estimée, si ce n'est aux pêches d’Esturgeons, où prise dans
les filets, on la rejette aussitôt ; au printemps, on l’apporte de Saliane à
Bakou où elle est vendue à bon compte. -
a? | 1À
12
E N SE CG T E S$.
Coléopières.
Lzs Coléoptères m'ont offert, sans contredit, la plus brillante récolte de ce
voyage, tant sous le rapport des “espèces rares, que de celles qui sont entièrement
nouvelles. C'était il est vrai la classe d'animaux la plus facile à récolter dans
un voyage où presque tous les moyens nous manquaient, et où toutes les entre-
prises étaient accompagnées de dangers. Ce sont particulièrement ces animaux
qui paraissent se ressentir de l'influence qu'exerce les localités ; aussi les lieux où
ils sont appelés à vivre sont ils souvent assez restreints.
Au Caucase, les limites de ces coupes sont d'autant plus distinctes, qu’elles
sont plus rapprochées des montagnes neïgeuses ; maïs en revanche, le nombre
des espèces y diminue graduellement; il ne faut pas croire cependant qu'il en
soit de même du nombre des individus qui, pour la plupart des espèces, est
vraiment considérable. | |
Vers le pied des montagnes, par exemple, l'on rencontre encore quelques
insectes des steppes environnantes, et de plus on distingue quelques Melolontha ,
Anisoplia, elc. et d’autres Lamellicornes, ainsi que des Leptura, Mylabris, Cistela,
elc. et dans les lieux humides des Brachinus, Bembidium, Leja, etc.
En remontant jusqu'à six mille pieds d’élévation, on trouve plus particu-
lièrement des Cicindela, des Chlænius, un bon nombre de Féroniens et autres Ca-
rabiques, et déjà beaucoup moins d'espèces des autres familles.
Vers la hauteur de huit mille pieds se distinguent les Peryphus, et plu-
| sieurs espèces de Carabes, dont la quantité des individus est énorme; mais les
Lamellicornes disparaissent, 11 en est de même des Capricornes et Chrysomélines.
= 9 I =
Enfm, les montagnes noires n’offrent plusque les Corabus. Ibericus, Steven,
Fischeri, Bœberi, Ridelii etc. quelques Pierostichus, an Ælater, une Mylabris, ete,
mais tous insectes qui se distinguent par leur forme ou Aabitus des espèces leurs
congénères. | }
Sar les bords de la mer (Caspienne, cest la famille des Hétéromères
qui offre le plus d'espèces, et en particulier les genres Blaps, Pimelia elc. Où
remarque parmi les Lamellicornes , les Æeuchus, Copris, Onütis, Aphodius; À y a
irès peu de Carabiques, lesquels peuvent se rapporter aux Diomus, Zabrus,
Pebr, Scarites, etc. tous genres dont on ne rencontre aucune espèce sur les
montagnes du Caucase; ce n’est que près de Lenkoran, que l'on voit quelques
Cicindèles. |
Les steppes du Kour, jusqu'a Lenkoran, sont caractérisées par un grand
nombre de Lamellicornes particulièremeut des genres .Amphicoma , Cetonia, Ani-
soplia, Homaloplia, etc. et quantité de Chrysomélines, surtout des genres C/yfhra,
Cryptocephalus, Chrysomela, etc. Le nombre d'individus en est si considérable, qu'il
surpasse infiniment tout ce que Jai vu jusqu'ici, même entre les tropiques.
D'après cette multitude d'individus on devait nécessairement s'attendre à les re-
trouver répandus dans les plaines environnantes, c’est effectivement ce qui a lieu,
mais en moins grande quantté quon pourrait le supposer, ce qui vient peut-
être de la courte durée de leur état parfait; c'est amsi que la Celonia albella,
l'Amphicoma vulpes, etc. se trouvent rarement en Podolie tandis qu'ils sont très
communs près du Kour. On pourrait regarder ces insectes comme originaires
de la Perse, car ils sont aussi très communs près d'Erivan : le genre Amphicoma
paraît, par exemple, tout oriental, j'en connais huit espèces qui viennent de la
Perse; et une seule d'Italie, ce genre est pour l'Asie, ce que les Ænisonyx sont
pour l'Afrique. |
Les montagnes de Talyche sont riches en espèces, dont un assez bon nombre
paraissent leur être propre; mais ce qui caractérise d’une manière toute particu-
lière ces contrées, c'est ainsi que je l'ai dit plus haut relativement aux oiseaux
F2
— 92 —
l'analogie qui éxiste entre les insectes qu'on y trouve et ceux de l’Espagne, de la Sicile,
de l'Italie, ete. J'y aï trouvé par exemple, les Hybosorus arator, Cymindis famini, Epo-
mis circumscriptus Accinopus bucephalus, Pangus scaritides, Chlænius spoliatus, etc,
J'ai trouvé en outre plusieurs genres, jusqu’à présent étrangers à la Russie.
tels que: Sagona, Parandra, Megacephala, etc.
Carabiques:
284. MEGAcEPmArA EUPHRATICA , Oliv. Drjear, Species: des: Coléopières T. L
285.
p. 7. Dej. Iconogr. [, p. 37, PL L fig. 4.
Grand:.9- 10 lignes, larg, 3H. --3 hi 1.
Cette espèce se rapporte à la description qu'en donne le Comte Dejean
dans- son Species. si:ce west cependant qu'il la donne-pour aptère, tandis que
tous mes individus sont ailés ; la figure de l'Iconographie, ne m'a pas paru
irès exacte; tout l'insecte est d'um beau vert métallique, plus brillant vers
la partie axillaire, souvent les taches: jaunes des élytres deviennent brunäires
après la mort.
Je trouva le premier individu sous une pierre, près des sources ther-
malés sulphureuses, non lom de Saliane, et depuis j'en pris ur bon nombre
d'exemplaires däns la ville même à plusieurs pieds de profondeur er terre,
dans un trou que l'on avait creusé pour ‘en tirer de l'argile propre à fare
des briques; chaque insecte se trouvait séparément dans un conduit qui
communiquait avec: la. surface ; il esttrès vorace, etparaît surtout- se nouirir
de- vers de terre et de ehemlles ; le soir 1l sort de son réduit, sans cepen-
dant s’en écarter beaucoup.
Vers le commencement du mois de mai.
CiCINDELA LITTORAHIS, Fab: Dej. Spee: T. [. p. 104, Fisch. Entomogra-
phie de la Russie, T. IIL p. 44.
On rencontre cette espèce au Caucase, et jusque vers les frontières
de la Perse, Je trouvai les mêmes variétés que l'on remarque en France,
286. CICINDELA CAMPESTRIS, Fab. Dej. Spec. T. TL p. 5g. Fisch. Entom.
TV. TL pare
Je trouvai quelques variétés chez lesquelles les poinis des élytres sont
à peine visibles. |
Sur les montagnes de Talyche.
287. CICINDELA DESERTORUM, Bœb. Dej. Spoc. ‘TL. É p. 62. Fisch. Entom.
IL p.76:
… Elle est assez commune dans les forêts du Khanat de Talyche, surtout
au mois de juin. R
288. CICINDELA SOLUTA , Meg. Dej. Spec. T. I. p. 70. Dej. Iconosr. L p.47,
PL 3, fig. 8. | |
Elle n’est pas rare sur les montagnes de Talyche. 7
289. CicINDELA CasPla, mihi.
Subparallela, supra obscure cuprea, pectore pedibusque rubro - cupreis,
nitidis ; elytrorum signaturis dilatatis, lunula Humerali apicalique integra,
fascia media undulata, albis.
Long. 6 L. Larg 2 Li 8.
Elle à quelque ressemblance avec la © Sahlbergi, mais les couleurs
sont plus brillantes, et les taches plus larges, les élyires sont couvertes de
points enfoncés assez serrés; la tache humérale est échancrée et plus en
forme de lunule que chez l'espèce citée, la bande du milieu est plus large,
se dilate à son extrémité, sans remonter ; l'apicale est également plus
large, sa branche antérieure est arrondie en forme de gros point, et le
côté opposé se dilate vers la suture.
C'est à Monsieur le Dr. Kiesérisky, au service de la flotte Russe, que
je dois cette espèce, il l'a prise sur l'île Sara, courant sur le sable.
Au mois de mai.
290. CICINDELA MONTICOLA, mihi.
Supra cupreo-subwirescens, thoracis apice vix produclo; elytris lunula hu-
merali apicalique integra, fascia media latiore flexuosa , albis.
291:
Long. 5 hi. larg. li, 4.
Cetie espèce est intermédiaire entre la €. Aybrida et la C riparia, maïs
elle diffère surtout de la dernière par les caractères suivans: la pointe in-
férieure de la lunule humérale s’élargit beaucoup davantage, la bande du
milieu varie dans la manière dont elle est sinuée, elle. est toujours plus
large que celle de l'espèce indiquée, surtout vers le bord extérieur: enfin
lapicale est beaucoup moins échancrée ; €t la pointe inférieure remonte
davantage vers la suture.
Mr. le Comte Dejean pense que ceite espèce n’est qu’une variété
de l’Aybrida, maïs ce qui m'a surtout porté à croire le contraire, c’est que
sur un assez grand nombre que je pris, je trouvai constamment les ca-
ractères que j'ai indiqués, et d’ailleurs , je ne pus malgré mes recherches,
trouver la véritable Aybrida.
Près de la rivière Nalschik au Caucase,
CICINDELA STURMIT, mihi.
Parallela, supra cupreo -subvirescens, capitis thoracisque lateribus albo-
hirtis; elytris margine laterali interrupio, lunula humerali apicalique recurva
integris, fasciaque media incumbente, ante apicem, tenuissima, albis.
Lons. 6 -‘6 hi. £. Larg 2 hi. 1 - 5 Hi.
Elle est d'un brun cuivré verdâtre , les côtés du corselet, ainsi que la
suture sont d’un beau cuivré brillant; les cuisses et les côtés du corps,
couverts de poils blancs; la lunule humérale a la forme d'un C, dont la
branche inférieure serait tronquée; la bande du milieu est d’abord trans-
versale, puis elle descend parallèlement avec la suture, elle est alors très
étroite, enfin elle se termine par un point assez dilaté, placé en dedans
près du bord externe, elle remonte vers la, lunule humérale sans l’atteindre;
“l'apicale se dirige d'abord obliquement vers la branche inférieure de la bande
du milieu, et l'autre extrémité de cette lunule, va en s’élargissant toucher
la suture.
292.
293.
294.
—— 96 Se &
Elle n'est : pas très commune , je la pris sur les bords de la mer à
Lenkoran, ainsi que sur l'ile Sara, au mois de juin.
Croneza Lucpunensis , Dej. Spec. T.L p. 77.
Je l'ai prise sur les bords de la rivière Nalschik au Caucase , vers le
milieu du mois d'août.
CICINDELA CONTORTA, Stev. Fisch. Entom. T. IE p.30, Tab.r, fig. 11.
Cette jolie espèce, varie quelquefois , en ce que les lunules sont plus
ou moins larges, que la bande du milieu se dilate davantage vers l’extré-
mité inférieure , et que la branche antérieure de la Tunule apicale remonte
plus haut le long de la bande du milieu. | |
Elle est très commune sur les bords de la mer à Lenkoran et sur
l'île Sara; on ne peut guère la prendre que le soir, car au soleil, elle
vole des qu'on l'approche.
Dans les mois de juin et juillet.
CicinpELA FisCHERI, Adams, Fisch. Entom. T, I, p. 9°, Tab. I, fig. 6.
Dej. Spec. À DEL ‘pe 103. |
Cette espèce varie assez quant au nombre de ses points: ‘tantôt les
deux points qui représentent la'‘lunvile humérale manquent en tout, ou en
partie, le point transversal est souvent très peu marqué, quant à celui
qui se trouve près du bord extérieur un peu au dessous du point trans-
versal dont parle Mr. le Comte Dejean dans la description, ä ne se voit
que rarement , il en est de même de ‘la tache en croissant qui terminé
l'élytre, elle est très rarement réunie , et perd le plus souvent son point
près de la suture.
Je ne crois pas que cette espèce se trouve au Caucase comme on
le prétend, ccite erreur vient sûrement, de ce qu'elle se trouve en
Géorgie près de Tifls, contrée que beaucoup de personnes, associent
au Caucase, |
Je l'ai prise sur les bords des rivières: sur les montagnes de Talyche,
295.
296.
299-
300.
3o1.
— 97 —
on ne peut la saisir qu'avec un filet, tant elle est prompte à s'envoler.
Au mois de mai, R |
CicnpecA ORIENTALIS , Oliv. Dej. Spec. T. I, p: 93.
Je ne pus prendre qu'un seul individu de cette belle espèce, sur les
bords de là mer à Lenkoran, en société avec la € contorta.
Au mois de juillet.
ZuPpHIUM o£ENS, Latr. Dej. Spec. T. 1, p. 192. Fisch. Entom. T. I
p- 190, tab. 12
Je le pris sous les pierres, près de Bakou.
Vers la fin d'avril.
POLYSTICHUS DISCOIDEUS , Stev. Dej. Spec. T. L p. 196. Dej. RS J,
p. 125, pl 10, fig. 5. Fisch. Entom. T. IL, p. 66.
Je le trouvai sous les pierres, Ge des eaux acides, du Caucase,
Au mois d'août.
Dromius LINEARIS, Gyll. Dej. Spec. T. PÔp 200:
Je l'ai pris sous les pierres , avec des Per ‘yphus, au Caucase.
Vers le mois d'août. |
LEBIA CYANOCEPHALA, Fab. Dej. Spec. T. 1, p. 256, Fisch. Entom.
T. LE, p. 98, tab. NT. fig. 5.
_ Elle se trouve au Caucase, sous les pierres, dans hs endroits humides
LEBIA CRUX-MINOR, Fabr. Dej. Spec. T. L p. 261, Fisch. Entom,
eg: ic 101, Tab. II, fig. 7.
Je trouvai une variété, dont la tache de Teen ne rejoint pas la
bande du milieu, la bande noire étant plus étroite, ce qui fait paraître la
tache de l'extrémité de l'élytre plus grande.
Je lai prise sur les montagnes de Talyche.
LEBIA QUADRIMACULATA, Dej. Spec. T. I, p. 264.
J'ai trouvé cette espèce près des petits ruisseaux, sur les montagnes
de Talyche,
13
302.
303.
304.
— g8 —
Cyminpis SUTURALIS, Dej. Spec. T, L p. 206.
Var. B. Signaiuris elytrorum dilatatis.
Sous les pierres, près de Bakou.
Au mois d'avril.
CYMINDIS ANDREAE, mihi.
Fusca; thorace, ore antennisque rufis; pedibus elylrisque pallidis, his leviler
striatis; interstitüs punctulaïis ; sutura fasciaque media RESTIS..
Var. A. Nigridine sutura ad scutelum, utri inquè ramulum emiltente,
Jasciaque media conligua, anlice propè Suluram, él postice versùs marginerm
exteriorem , acute producta.
Var. B. ut var. A. Sed fascia media versès marginem interrupta , re-
licla macula parva distincta.
Var. C. Cymind. discoid. (Dej. Iconogr. I. p. 78, PL 8, fig. 5.) affnis,
sed nigredine elytrorum antice majis dilatata, maculs pallidis notata, nec nor
thorace paullo latiore diffère videtur.
Var. D. elytris totis pallidis, sutura nonuihil infuscala.
Long. 3 Li. 4 - 4 li. L Larg 1 ki 4-5 1 4.
Cette espèce comme on voit, varie beaucoup mais je pus m'assurer de
ce que j'avance, par le nombre d'individus que je trouvai.
La tête est d'un brun rougeâtre plus ou moins foncé, mais toujours
plus claire que le corselet ; les élytres sont légèrement pubescentes ; elles ont
en outre huit stries assez marquées; près du bord extérieur sont des em-
preintes en forme de points qui sont quelque fois peu visibles, et sans
ordre.
Elle est assez commune à Bakou, près des feux de Gaz, sous les pierres,
vers la fin d'avril.
CYMINDIS DORSALIS , HS Batout “EVIL p.71. Dej. Spec. T.I. p. 206.
Anomœus dorsalis, Fisch. Eutom. T. I. p. 127, Tab. 12, fig. 1.
Sous les pierres, sur le sommet des montagnes de Talyche.
305.
306.
30 7.
308.
30g.
310.
— gi —
CyminDis AXILLARIS, Fab. Dej. Spec, T. I p.211, Fisch. Entom. T. li, |
p. 19. Tab. 57, fig. 6.
Var. B. #orace elytrorumque limbo pallide-rufis.
Très commune, dans le mêmes lieux que la précédente,
Cyminpis MILIARIS, Fab. Dej. Spec. T. I p. 216, Fisch. Entom. T. L
p. 76.
Elle est très commune dans les contrées arides des bords de la mer
Caspienne.
Cvminois Fami, Dej. Spec. T. I, Supplém. p. 447
Je ne trouvai que deux individus à Saliane, sur les bords du
Kour.
Au mois de mai.
BracmNus BAyaARDI, Solier, Dej. ie T. V. Supplém. p. en
Long 4 - 5 h, Larg. 1 li. 5 - 2 4.
J'ai trouvé cette belle espèce dans L# rizères près de Lenkoran, où
elle se promène le soir,
En mai.
BRACHINUS QUADRIPUSTULATUS, Dej. Spec. T. V. Supplém p. 432.
Je ne pris que deux individus sous les pierres sur le sommet des mon-
tagnes de Talyche.
BRACHINUS QUADRINOTATUS, mihi.
Ferrugineus; thorace cordato, angustiore, angulis subrectis; elylris obscure-
cyaneis, subcostatis, maculis quatuor pallidis approximatis, humerak oblonga
postica infra subrotundata.
Long. 3 hi. 4 Lars, 1 li. 1.
Elle a quelque ressemblance avec la précédente, mais les élytres sont
bleuâtres, avec les taches jaunes plus rapprochées, la tache apicale est à
sa parue supérieure pointue, et s'arrondit inférieurement.
Je l'ai prise sous les pierres, près du Kour, à Saliane.
13*
3x.
312.
323
314.
— 100 —
BRACHINUS EVERSMANNI, Mannerh. >
Ferrugineus; elytris costalis , obscure cyaneis, maculis duabus | posteriore
retrorsum deflexa, apiceque flavescentibus. :
Long. +3, &rvibare. eneli, de
C'est, je crois , linsecte que Mr. Fischer indique dans son Entomo-
graphie, T. UT, p. 109, à l'arücle du B. exhalans, comme devant porter
dorénavant le nom de #amatus; mais Mr. le Comte de Mannerheim ayant
précédement, dédié cet insecte à Mr. Eversmann j'ai cru devoir conserver
ce premier nom,
Il diffère de la figure et de la descripuon de l'exhalans de Fischer,
par sa taille, ses côtes plus marquées et surtout parce que sur le bord infé-
rieur de l'élytre, près de l'abdomen, on remarque une petite tache jaune
iransversalement oblongue.
Je le pris sous les pierres, près du Kour, à Saliane.
BRACHINUS BIPUSTULATUS , Stev. Dej. Spec. T. L p.323. Dej, Iconosr, I.
p. 100, PL 9, fig. 4. KFisch. Entom. T. IN, Tab. 2, fig. 6.
Cette espèce varie un peu par la tache, qui sur l'élytre, est plus ou
moins échancrée intérieurement, et quelques individus, ont'un reflet bleuâtre,
d'autres enfin sont d'un beau vart, avec la tache quarrée.
Il est très commun sous les pierres près du Kour , à Saliane,
BRACHINUS CRUCIATUS, Stev. Dej. Spec. T. I, p. 324, Dej. Iconogr. I-
p. 112, PL 9, fig. 6. Fisch, Entom. T. IE p. 110, Tab. 2, fig. 7.
Je le pris près des bains du Caucase, sur le bord de la Potkoumà.
Au mois de juillet.
BRACHINUS CREPITANS, Fab. Dej. Spec. T. I, p. 318. Dej. Iconogr. I,
p. 105, pl. 2, fig. 6. Fisch. Entom. T. II, Tab. 2, fig. 1.
Var. B. major, abdomine obscure- ferrugineo.
Var. C, antennarum articulo tertio quarloque infuscatis.
Commun à Saliane, sur les bords du- Kour.
315.
316.
318.
319.
320.
BRACHINUS IMMAGULICORNIS, Dej. T. II, supplém p. 466. B. crepitans,
var. À. Dej. Spec. TE, p. 319, Crepior.
Je l'ai trouvé sur les bords des rivières, des montagnes de Talyche.
BRACHINUS EXPLODENS, Duft. Dej. Spec. T. T. p. 320 , Dej. lconogr. IL
p. 107, PL. 6, fig. 7.
Var. B. elytris virescentibus.
Var, C. minima, antennis tolis ferrugineis.
Au Caucase, jusqu'à 8000 pieds d'élévation,
BRACHINUS GLABRATUS, Bon. Dej. Spec. T. I p. 320. Dej. Iconogr. I,
p. 108, pl 8, fig 8.
Var. B. abdomine ferrugineo.
Se trouve au Caucase.
BRACHINUS PsOPHIA, Sanvit. Dej. Spec. T. I. p. 321, Dej. Iconogr, L
p. 108, pl o, fig. 1. Fisch. Entom. T. IL, Tab. 2, fig. 3.
IL est très commun au Caucase.
BRACHINUS BOMBARDA, Illig. Dej. Spec. T. EF, p. 322. Dej. Iconogr. L
p. 109, PL. o, fig. 2. Fisch. Entom. T. IL Tab. 2. fig. 5.
Il m'a parru un peu plus grand que celui du midi de la France; je
trouvai une variété, chez qui la tache qui part de l’écusson, descend plus
bas que chez d’autres.
Il est assez commun à Saliane sur les bords du Kour.
BRACHINUS OBSCURICORNIS ? Godet.
Ferrugineus ; thorace angustato; elytris vix costatis abdomineque obscuris.
Long SMIC NMLareUr Jo
I est un peu plus petit que le B. crepilaus, dont ïl différe en ce
que le corselet est plus étroit, les côtes des élytres sont à peine marquées,
et enfin par les antennes qui à l'exception du premier arücle, sont d'un
brun obscur,
Je le pris au mois de mai, sur les bords du Kour.
Fax
322.
324.
— 102 —
SAGoNA EuropaEA, De. Spec. T. IT, supplém. p; 468.
Je le pris dans la presqu'ile d’Abchéron, sous les pierres en société
du Cossyphus Tauricus , ler. |
SCARITES EURYTUS ? Fischer. Entomogr. T. UIL, P+ 110, Tab. 5, fig. 3.
S. Bucerdo, mihi.
Cette espèce ressemble assez à du description qu'en donne Mr. Fischer
in loco citalo. , Si ce nest que je n’a pu voir le point imprimé qui doit
se trouver en arrière Sur la troisième strie des élytres. Celles-ci sont
comme ridées surtout dans les rainures ; la 8-me sirie n’est qu'une gouttière
marginale étroite au sommet, s'élargissant vers son quart postérieur et
s’arrondit ensuite à l'extrémité de l'élytre, où elle vient toucher la 6-me strie.
Cette gouttière est couverte de petits points élevés assez rapprochés, et l'on
y distingue une ligne longitudinale, de gros points assez éloignés les uns
des autres, (
Faute de posséder, le véritable S, eurytus, je n'ai osé faire une nouvelle
espèce de cet insecte, n'ayant pas jujé suffisantes, les différences dont je
viens de parler.
Je le trouvai en grande quantité dans les bouses de vache, sur le
sable, et sous les vieux troncs d'arbres, près de la mer, à Lenkoran.
SCARITES SABULETT, Stev. Fisch. Entom. T, Il, p. 121, Tab. 5, fig. 2.
Long. 11-13 lignes, f
Je pris quelques individus sous les pierres à Bakou, près des feux de Gaz.
Au mois d'avril.
SCARITES SALINUS ? Pall. Dej. Spec. T. L p. 385. Fisch. Entom. T. IL
p. 121.
Mr. le Professeur Eschscholz m'a confirmé que l'insecte, dont al est ici
question est bien le S. salinus de Pall.; mais dans cecas, il n’y aurait pas
de points imprimés sur les élytres comme l'indique la description du Comte
Dejean, du reste 4l paraît à peu près le même.
[SX
ts
GA
327.
330.
331.
roue
Je le pris sons les vieux troncs d'arbres. rejetés par les flots sur le
rivage, non loin de Lenkoran.
SCARITES ARENARICS, Bon Dej. Spec. T. I. p. 396, S, Zvigatus, Fisch.
Entom. T. I, p. 122.
Il est très commun sur les bords de la mer, sous les pierres, non
loin de Lenkoran.
SCARITES PLANUS ? Bon. Dej. Spec T. L p. 395.
Il diffère de la description qu'en donne le Comte Dejean , en: ce que
les jambes postérieures n'ont qu'une seule dent, et je n'ai pu compter que
trois points imprimés sur chaque élytre.
Il est assez commun sous les pierres, près du Bèchebarmak , non loin
de la mer, |
C£IVINA ARENARIA , Fab. Dej. Spec. T. L, p. 13, Fisch. Entom. T, II,
p+ 126.
Je trouvai également plusieurs variétés de cette espèce au Schadach, à
la partie orientale du Caucase.
Drromus cornurus, Dej. Spec. T. I. p. 440.
Je le irouvai dans le Daghestan, non loin de la mer Caspienne.
Drromus oBscurus, Siev, Dej. Spec. T.L p. 445. Aristus obscurus, Fisch,
Entom, T. IL, p, 132, Tab. 5, fig. 6,
Il n’est pas rare sous les pierres près de Bakou.
Drromus niripuzus, Stev. Dej. Spec. T. I, p. 447. Aristus nitidulus,
Fisch, Entom, T. Ill, p. 135.
Il est assez commun près de Bakou, non loin de la mer. Je ne crois
pas qu'on rencontre aucun Difomus, au Caucase,
Drromus FuLvIPES, Latr, Dej. Spec. T. I. p. 444.
Je pris une variété dont le corselet était beaucoup plus large, surtout
dans son. milieu où il dépassait la latitude des élytres.
Sous les pierres près du Bèchebarmak, non loin de la mer,
— 104 —
332. Diromus ANGUSTUS, mihi. D. pilosus ? Al. Dej. Spec. T. I, p. 443.
239:
335.
Subelongatus , obscure rufus, punctalissimus; {horace subcordato; elytris
punciato-striatis, interstitiis Subtihter punctatis ; antennis pedibusque Tufo-piceis.
Long 3 li. 4 Lars. r E 2.
IL ressemble beaucoup au À). pilosus et peut-être n'en est-il qu'une
variété; la couleur est plus rousse, et le corselet m'a paru plus rétréci pos”
térieurement, et la ponctuation ainsi que les points des intervalles des
élytres, sont plus serrés.
Dans les lieux arides de la province d’Abchéron.
Procerus CAucaAsICUS, Ad. Dej. Spec. T. Il, p. 25, Fisch. Entom.
©. UE, p. 146, Tab. 7, fig. 4. |
Il est très commun entre les bains sulphureux, et ceux d’eau ferru-
oineuse ainsi que près du Bèchetau au Caucase, mais il ne paraît que
vers le commencement du mois de mai.
PROCRUSTES TALYCHENSIS, mihi.
Elongato- ovatus, sublevis; elytris subtilissime granulatis,
Long. 14 li. 4 Lars. 5 Ii 3.
Il est a peu près de la forme du P. coriaceus, mais un peu plus
petit, le corselet est moins large, les bords latéraux sont plus rebordés et
les élytres paraissent lisses, mais à la loupe on voit qu'elles sont très fine-
ment chagrinées. Je ne pus trouver qu'un seul exemplaire, sur les mon-
tagnes de Talyche,
Au mois de ma.
CARABUS VARIANS, Stev, Dej. Spec. T. IL, p. 81. Fisch. Entom. T. Il.
p. 65, Tab. 35, fissure rl
Je trouvai deux très jolies variétés de cette espèce, l'une verte, et l'autre
d'un beau bleu brillant, toutes deux ayant le bord extérieur des élytres
violet,
Sur les Alpes du Caucase.
336.
35%
338.
. (où =
CaABABUS CUMANUS, Stev. De. Spec. T. IL p. 83, Fisch. Entomopr.
T. IL p. 252, Tab. 35, fig. 3.
Opatus, supra œneus ; elytris elevato-striatis, Üineis allernafim subcostatis
nec non crenulatis Subinterruptis, punclisque oblongis triplici serie.
Var. B. Supra viridi-æneut obscurior.
Var. C. ut var. B. sed, elytrorum margine lœlius cupreo.
Var. D. obscure nigrescens.
Var. E. Lœiè viridis.
Var. F, elytris rufescentibus.
Cet insecte est extrêmement commun sur les Alpes du Caucase.
CARABUS SOBRINUS, mihi.
C. campestris, Adams , Mém. de la soc. des Nat. de Moscou.
Oratus, supra cupreo-æneus; elytris elevalo-striatis, Üineis alternatim subcos-
tatis, six crenulatis, punctisque oblongis elevatis triplici serie.
Long. 8 - 9 li. Larg. 4 li 4. - 5 li.
2
Far. Thorace lateribus et postice lœie viridis.
Cet insecte ressemble beaucoup au C.cumanus, dont il n'est peut-être
* qu'une variété, ainsi que le pense le Comte Dejean; il m'a paru propor-
tionellement plus large, le corselet plus fortement ponctué , suriout posté-
rieurement, et les côtes élevées des élytres sont plus régulières , et presque
crénelées sur leur bords, tandis que chez le €. cumanus, les côtes impaires
sont presqu'interrompues par des stries transversales; cest pourquoi j'ai
cru devoir mieux préciser la diagnose du €. cumanus.
Il est commun sur les Alpes du Caucase,
CARABUS SCULPTURATUS , mihi.
Opalus, supra nigro-œneus; thorace subquadrato, depresso, angulis posticis
reflexis ;. elytris posterits dilatatis, subdépressis, punctato- striatis, interstitiis
æqualibus, punciis oblongis elevatis lriplici serie.
Long. 9 li. Larg. 4 li. ,
14
341,
= LOU me
s
Cette espèce est assez voisine du G. granulatus;: mais le corselet est
plus quarré, et ses angles sont plus saillans et plus prolongés en arrière,
les côtes des élytres sont régulières et non interrompues, et les points ob-
longs sont plus petits, et moins élevés.
J'en pris un seul exemplaire dans les bois de Lenkoran.
Caraeus HorreerGr, Mannerh, Hummel. Ess. Entom. N° VI. pe 2
Je pris plusieurs exemplaires de cette espèce près du village Lassa, au
pied du Schadach, à l'Est du Caucase.
CArABUS BOHCMANNI, Mannnerh.
Ovatus, subdepressus, supra obscure - violaceus : thorace subcordato, subti-
lier rugoso; elytris subtilissime crenato-strialis, punctisque impressis triplici serie.
Long. 8 li. Larg. 3 1. 4 - 3 li. 5,
Il ressemble un peu au précédent, mais la couleur est plus foncée; le
corselet est plus court, les points et les rides ne sont que peu marqués,
les angles postérieurs sont assez prolongés en arrière ; les stries des élytres
sont plus fortement marquées, amsi que les trois rangées de points enfoncés.
Je pris cette espèce sous les vieux troncs d'arbres dans les forêts des
montagnes de Talyche, où elle n'est pas rare.
Mr. le Comte Mannerheïm a dédié cette espèce à Mr. Bohcmann, offi-
cer des armées du Roi de Suède, entomologiste très instruit, et auteur de
plusieurs mémoires intéressans.
CARABUS GRANULATUS , Linn. Dej. Spec. T. 11, p. 106, Fisch. Entom.
T1: pioc
Var. B. Supra lete viridis.
Var. C. Supra obscure - viridis.
Var. D. Supra cœrulescens.
Var. E. Obscure-nigrescens.
Var. F. elyiris rufescentibus.
1 est des plus communs sur les Alpes du Caucase, et m'a paru dif-
. 107 —
férer de celui de la France, mais il varie tellement soit par ses couleurs,
soit par la forme, que je n'ai pusaisir des caractères suffisans pour établir
une nouvelle espèce.
342. CARABUS EXARATUS, Stev. Dej. Spec. T. IT, p. 123; Fisch. Entom,
T. Lep. 94; Tab. 8, fig. 17.
Je trouvai des variétés de cette espèce chez lesquelles les côtes des
élytres serejoignaient ou s’oblitéraient, en forme de petits chaînons peu prononcés,
Il est très commun au Caucase, surtout près des bains de Pétigorsk,
au printemps, et sur les rives du Térek, mais jamais plus haut que trois
mille pieds.
343. CarABUS STAEHLINI, Ad. Dej. Spec. T. IL p. 128, Fisch. Entom. T. IL
p. 200, Tab. 6, fig. 6.
Mr. le Dr. Meyer rapporta du Kasbek, une variété chez qui les strics
des élytres étaient plus régulières, et où les points n'étaient presque pas
visibles.
Cet insecte est des plus communs aux Alpes du Caucase, à l'Elbrouz,
au Kasbeck et au Schadach , mais jamais plus bas que 7 mille pieds.
Vers la fin de juillet. |
344: CARABUS AUROLIMBATUS, Mannerh. Dej. Spec. T. V, suppl. p. 552,
Dej. Iconogr. T. I, p. 591, 96, pl. 58, fig. 3.
Var. B. elytris bruneo- cupreis, margine viridi- aurato.
Il est très commun sur les Alpes du Caucase à la hauteur de 8000 pieds.
Au mois de juillet.
345, CARABUS GEMELLATUS, mihi.
Oblongo-ovalus, niger, depressus; thorace subquadrato, rugoso; elytris sub-
lilissime punctato-sirialis, interstitits transversis rugulosis, punctis oblongis ele-
salis obsoletis duplici serie.
Long. 10 li. Large. 4 li.
Il ressemble un peu au € Bohcmanni, mais il est un peu plus grand
14%
346.
— 108 —
plus alongé, et beaucoup plus déprimé ; de corselet est moins en cœur,
et plus fnement rugueux, : les côtes des élytres, sont moins marquées,
plus fines, transversalement interrompues, til ny a que deux rangées de
points imprimés, ce qui ne forme que deux lignes de chaïînons -peu
Je ne pris qu'un seul individu sur le sommet des montagnes de Talyche.
marquées.
En juillet.
CARABUS CASTANEIPENNIS, mihi.
Elongalo-ovatus , miger , subtiliter rugosus ; thorace subquadrato; elytris
caslanets.
Longs. ok Larg. 3 li, £
Il ressemble pour la forme, au €: aurolimbatus dont 1 n'est peut-être
qu'une variété, ainsi que le pense Mr. le Comte Dejean. Le corselèt est plus
quarré, moins arrondi sur les bords latéraux, et les élytres sont plus lisses
moins fortement ponctuées, presque point granulées, et leur couleur est d'un
brun rougeâtre , la marge est plus terne. Je ne trouvai que deux indi-
vidus de cette ‘espèce, aux Alpes du Caucase. |
CARABUS PRASINUS , mihi.
*
Oblongo-cvaius, lævissimus, supra œneo-virescens ; thorace subcordalo ; ely-
tris undique punclis minutissimis subseriatis, ad marginem lateralem serie foveolis
parvis obsolelis impressis.
Long. 10 - xx Li 4 Larg. 4 - 4 hi. 4.
Var. B, Paullo major nigro-piceus, majts nitidulus,
Cette espèce ressemble assez au €. chaïconatus, Mann. Bullet. dela
société Imp. des Nat. de Moscou. 1830, N°57.
Le corselet est plus échancré antérieurement «et à Ja base, les élytres sont
plus lisses, et seulement à la loupe, l’on voit de très petits points ‘enfoncés,
peu marqués qui disparaissent quelquefois. |
Je ne trouvai que peu d'individus de cette espèce, sous les pierres à
348.
350.
— 109 —
la hauteur d'environ 4000 pieds, à Périmbal, sur la chaîne des montagnes de
Talyche, non loin de Lenkoran. |
En juillet.
Carapus CALLEYI, Fisch. Entomosr. Il, p. 96, Tab. 54, fig. 2.
Cette espèce n'est pas très rare sur le sommet des montagnes de la
chaîne de Talyche. En juin.
CARABUS MINGENS, Stev. Fisch. Entom. Il, p. 81. T. 29, fig. 4. C.mingens?
Dej. IL, p. 142.
Il se trouve assez communément sous les pierres, et courant sur l'herbe
au Caucase, entre la hauteur de deux à six mille pieds.
Surtout en août et septembre.
Caragus TAMSIT, mihi.
Ovatus, niger, subtiliter coriaceus ; thorace subtransverso : elylris ovalis,
convexis, punctisque obsoletis impressis triplici serie.
Long. 8 - 11 Ni. Larg. 3 h 4 - 5 li.
Il varie beaucoup par la taille, et ressemble un peu au précédent; en
dessus il est entièrement couvert de pets points enfoncés, qui se confon-
dent entr'eux et le font paraître finement rugueux. Le corselet est assez
court, convexe , très arrondi sur les bords latéraux, qui ne sont presque
pas rebordés, les angles postérieurs sont très peu prolongés en arrière et
non dilatés comme chez le €. mingens, Fisch.; les élytres sont ovales peu
alongées, proportionellement plus courtes, et lestrois rangées de points enfon-
cés sont beaucoup moins marqués ; des petites lignes oblongues, qui
chez le €. mingens, Wisch. réunissent ces points ne sont pas marquées.
Il n’est pas rare sur les Alpes de la chaîne de Talyche, près de Lenkoran.
En juin.
Je me ‘permis de dédier cette espèce à Mr. Tams, zélé entomologue,
qui fut chargé, en 1827, par l’université d'Abo , de faire: un voyage au
Caucase, d'où il rapporta nombre ‘de jolis insectes.
351. CARABUS CAMPESTRIS , Stev. Fisch. Entomopr. I. p-106. Tab. 10, fig. 28,
Dej. Spec. T. L p. 154.
J'ai trouvé cet insecte près des bains du Caucase.
352, CARABUS BosPHORANUS , Stev. Fisch. Entomogr. ÎT, p.87, Tab. 34, fig. 5.
Je pris une variété chez laquelle les élytres sont plus profondément.
striées.
Au Caucase, mais jamais plus haut que 6 mille pieds.
353. CARABUS RIEDELN, mihi.
j Oralus, cupreus , thorace subcordato, convexo ; elytris posterits dilatatis,
opalis, striatis; foveolisque impressis triplici serie.
Long. 8 LL. Larg 3 - 3 li..4.
Var. B. AEneo-virescens.
Cette espèce ressemble un peu au C. Fabrici, mais elle est plus petite
et plus courte; les élytres sont plus distinctement striées, et les trois rangées
de poinis imprimés sont assez régalièrement disposés : les points antérieurs
de la première rangée disparaissent quelquefois.
Je pris plusieurs exemplaires de cette belle espèce sur les Alpes du
Caucase, près des neiges éternelles. (entre 9 et 10 mille pieds.)
En juillet. |
Je dédiai celle espèce à Mr. Riedel, mon ami et ancien collègue, au
près de l'expédition Russe, au Brésil.
354. (CARABUS BIEBERSTEINI, mihi.
Elongatus, depressus, niger; thorace subcordato; elytris oblongis, depressis
postice latioribus , margine violaceo, Strialis, interstilüs allernis, punclis im-
pressis inferruplis ; pedibus elongatis.
Long. 13 - 14 1. Larg. 5,
I'est un peu plus grand que le €. Osseticus, plus étroit, et se rap-
proche plus, pour la forme, du C. Puschkini, Ad. le corselet est plus en
coeur, mais la sculpture des élytres est entièrement différente; à partir de la
suture, on compte six rangées distinctes assez regulières de stries interrom-
335.
JP,
357.
ne TII —
pues par des points arrondis assez profonds, entre chacune de ces siries
est une côte lisse en dessus, et pointillée sur les bords; près de la marge,
sont des points qui forment une 7-me rangée d’anneaux , mais peu distincte:
l'insecte est remarquable en outre par la grandeur de ses pattes.
Je ne pris que peu d'individus de cette espèce sur les montagnes de
schiste devant l'Elbrouz, non loin des neiges perpétuelles, au milieu de
juillet.
CARABUS STEVENI, nuhi.
C. Mussini? Boëtb. Germ. Colcopt. Spec. p. 7.
Oblongo- ovatus, depressus, violaceus ; thorace subquadrato ; elytris oblon-
gis, strialis, punctisque oblongis elevatis triplici serie.
Long. 10 - 11 nn Large. 3 ki. 4. - 4 Li.
Les élytres ont trois rangées de chaïnons, entre chacune desquelles,
on remarque trois côtes élevées crénelées sur leurs bords: la marge qui
est plus brillante a des rides transversales interrompues qui la font Rs
rugueuse; quelquefois la couleur des élytres est rougeâtre,
Je crois que ‘cet insecte estle C. Mussini de Boëber, décrit par Germar,
mais comme le €. Puschkini d'Adams, fut nommé précédement, en l'honneur
du Comie Moussine-Pouschkine, j'ai cru devoir changer le nom de cette
espèce pour éviter toute confusion.
Je le pris avec le précédent.
Carapus IBErICUS ? Stev. Plectes Ibericus, Fisch. Entom., I, p. 58, Tab.
S ÉHETEREE
Long. 13 lg,
Je ne pris qu'un exemplaire de ce bel insecte.
Dans les mêmes contrées que le précédent.
CARABUS FISCHERI? Stev. Cechenus Fischeri, Kisch. Entom. I, p. 49,
Tab. 30, fig. 1.
Je le trouvai près des neiges perpétuelles de l’Elbrouz.
C2
ad 112 —
338. CarABUS BoësErt, Ad. Cechenus Boëberi, Fisch. Eriom, I, p. 108,Tab. ro,
fig, 30. Dej. Spec. IL, p. 185.
Je le pris avec le précédent. |
359. CALOSOMA INQUISITOR ; Fab. Dej. Spec. T. 2, p. 194.
Je pris deux individus dans les bois sous les troncs d'arbres à Lenkoran.
En jun. |
360. NEBRIA PICICORNIS, Fab. Dej. Spec. T. Il, p. 227.
Cette espèce est assez commune, au mois d'août près des bains du
Caucase. : ;
361. NEBRIA CAUCASICA , mi.
Depressa, nigro- picea ; elytris oblongo - ovalis , punctato-striatis, interstilüs
impunctalis ; vertice, antennis pedibusque , rufo- ferrugineis.
- Long. 4 + 4 1 3, Larg. 1 Li 5 - 2 li
Elle est à peu près de la taille de la NV. Helwigi, la tête est plus
grande à proportion, le corselet est plus étroit et plus en coeur, bi l'on
n'aperçoit pas de points imprimés dans les intervalles des stries des élytres.
Je irouvai cette espèce au Caucase, près des neiges éternelles à la hau-
teur de 9 à 10 mille pieds.
Au commencement de juillet.
362. NEBRIA FALDERMANNI , mihi. |
Subdepressa nigra ; thorace lransverso, impresso ; elytris punctato-striatis,
interstitiis convexis lœvigalis; mandibulis, palpis antennisque apice ferrugineis.
Long. 5 li. 5 4. Larg. 2 li.
Cette espèce ressemble beaucoup à Ia Æ. elongata Fisch. Entomosr.
1 = 22 li. 1,
I, p. 248, Tab. 0, fig. 4, mais elle est un peu plus petite, d’un
beau noir luisant avec les antennes, excepté les quatre premiers articles
qui sont noirs, les mandibules , les deux derniers article sdes palpes et les
tarses roussâtres,
Les antennes sont plus courtes que chez les précédentes , le corselet
363.
364.
365.
566.
368.
369.
mn. JD
est assez fortement rebordé, il a antérieurement une forte impression demi
circulaire, l'impression inférieure est surtout très fortement marquée dans
son milieu, amsi que Île trait longitudmal près de l'angle postérieur ; le
corselet est presque lisse sur son milieu, et assez fortement chagriné entre
les impressions et la marge; les élytres sont presque planes, s’élargissent
vers leur tiers postérieur et deviennent ovoïdes et un peu convexes vers l’ex-
trémité ; les stries sont assez fortement marquées, les côtes sont ponctuées
à leur côté opposé rejoignant insensiblement les points de la côte voisine,
les intervalles paraissent lisses.
Je pris plusieurs exemplaires de cet insecte au mois de juin, sur les
montagnes de Talyche.
OMOPHRON LIMBATUM, Fab. Dej. Spec. T. 2. p. 258.
Ï est très commun sous les pierres près des rivières au Caucase,
NoriopaiLus AQUATICUS , Fab. Dej. Spec. T. IF, p. 277.
Il n'est non plus rare au Caucase.
PANAGAEUS CRUX-MAJOR, Fab. Dej. Spec, T. IL p. 286.
Il est assez rare aux bains du Caucase.
_CHLAENIUS FESTIVUS, Fab. Dej. Spec. T. I, p. 310. Fisch. Entom.
TA, sp. 278.
es très commun près des rivières sons les pierres à Lenkoran, mais
au contraire assez rare au Caucase.
CHLAENIUS SPOLIATUS, Fab. Dej. Spec, T. Il, p. 312. Fisch. Entomopr.
IT, p. 279.
Cette espèce se trouve dans les mêmes lieux et les mêmes rapports
que le précédent.
CHLAENIUS vesmitus , Fab. Dej. Spec. II, p. 320. Fisch. Entom. IL, p, 28r.
Il est très commun partout près des rivières.
CHLAENIUS SCHRANKI, Duft. Dej. Spec.T. IL p.349, Fisch. Entom.T. Il, p. ..
Il n’est pas rare près des eaux minérales du Caucase.
15
370.
371.
372.
373.
374.
— 114 —
CHLAENIUS HOLOSERICEUS, Fab. Dej. Spec. Il, p. 355. Fisch. Entom.
II, p. 285.
Près des eaux minérales du Caucase.
CHLAENIUS PUBESCENS, mihi.
Supra nigro-æœneus, Subtus niger ; thorace angustiore depresso, sparse-
punctato; elytris obsolete punctato-stiatis , interstitüs rugoso-granulatis.
Long. 5 li. 4 Larg 2 li. 1. |
Il est a peu près de la taille du ©. sukicollis, auquel il res-
semble, mais le corselet est plus étroit, nullement échancré antérieurement,
moins ponctué, n'étant ni sillonné ni rebordé comme dans l'espèce citée.
Je le pris au Caucase, au mois d'août.
CHLAENIUS AENEOCEPHALUS , Dej. Spec. T. Il, p. 362. Fisch. Entom. II,
p- 267. |
Je ne trouvai que peu d'individus de cette espèce, près de Lenkoran.
CHLAENIUS FLAVIPES, mihi.
Oblongus, capite thoraceque angustatis, cæruleo- œneis, disperse-punc-
tatis; elytris obscure-virescentibus, strialis, interstitüs punctatissimis; antennis pedi-
busque pallidis. F
Long. 5 li. Larg. 2 hi.
Var. B. Capite thoraceque virescentibus.
Il est un peu plus grand que le précédent, le corselet est plus en
coeur, retréci postérieurement, et un peu plus convexe, la ligne longitudi-
nale et les impressions sont plus marquées les points sont plus gros, et
plus nombreux ; les élytres sont plus larges, plus pubescentes, et enfin la
ponctuation des intervalles des stries est presque rugueuse.
Je pris cette espèce sur le bord des rivières non loin de Lenkoran, en juillet.
CHLAENIUS COERULEUS, Stev. Fisch. Entom. T. II, p. 287. Tab 17, fig.
8. Dej. Spec. T. Il, p. 363. |
Cette jolie espèce varie un peu pour le brillant de la couleur, qui
335.
378.
379.
est quelquefois d’un bleu d'acier poli, et souvent à reflets violets. Elle est
des plus communes près des rivières sous les pierres, au Caucase, à la hau-
teur de 4 à 6 mille pieds. |
IL est à remarquer que l'on ne retrouve aucune autre espèce de ce
genre à une telle hauteur.
EPoMIS CIRCUMSCRIPTUS, Dufi. Dej. Spec. T. 1, p. 369. Fisch. Entom,
T. Il, p. 289, Tab. 11, fig r.
Les deux individus que je trouvai sont absolument semblables à la des-
cription du Comte Dejean, si ce n’est qu'ils sont en dessus d’un bleu assez
brillant, variété du reste que l’on remarque souvent chez les insectes verts.
A Saliane près du Kour, au commencement de mai, sous les pierres non
loin d’une source thermale sulphureuse. |
DINODES RUFIPES, Bon. Dej. et AIRE Léa Fisch. Entom, T. HE,
p. 291. Tab, ro. | |
Il n'est pas commun sous fe pierres, an Caucase.
DINODES viRIDIS, mihi.
Supra viridi-æneus, subtüs cum pedibus nigro-piceis: capüe thoraceque
subquadrato, sparce punctatis; elytris pubescentibus, striatis, strüs subpunctatis,
interstitis subtilisime punctatis: ore, antennis palpisque rufis.
Long. 4 h 4 Larg. 2 hi.
Il est un peu plus petit que le D. rufipes, dont il se distingue très
bien, par la couleur et surtout la ponctuation du corselet et des élytres.
Je le pris au mois d'août, près des bains de Pétigorsk, au Caucase.
LicINUS CASsIDEUS, Fab. Dej. Spec. T. Il, p. 400. Fisch. Entom. T. NE
pe 295, Fab. 10, fig 2.
Se trouve au Caucase.
LiciNus DEpREssus, Payk. Dej. Spec. T. I, p. 4or. Fisch. Fntom.
NL p. 296, Tab. ro, fig. 4.
On le prend également au Caucase, mais en moins grand nombre que le précédent.
15*
380.
381.
382.
383.
384.
385.
386.
2 116 ms
BADIESTER ANCHORA, miht b
Niger , thorace capite latiore pedibusque rufis; elytris antice rufis, apice
nigris, sutura maculaque triangulari communi rufis.
Long 2h. 4 Larg 1 li.
Il ressemble beaucoup au B. bipuslatus , mais est beaucoup plus petit,
le corselet est plus étroit, la tache commune est triangulaire et un peu
échancrée postérieurement.
Je le pris sur les Alpes du Schadach, à l'Est du Caucase, en juillet.
Dozicuus FLAvICORNIS, Fab. Dej. Spec. HE, p. 37. |
H est assez rare au Caucase.
Prisronveaus Tauricus, Dej. Spec. T. IL, p. 48.
Je le pris dans le Daghestan près de la mer Caspienne.
PrisTONycaus JANTHINUS, Sturm. Dej. Spec. T. HI, p. 54.
Il se trouve sous les pierres, dans les endroits arides près de Bakou,
En avril.
PrisTonvcHus ANGUSTATUS, Dej. Spec. Ill, p. 50.
Je le pris sur les montagnes de Talyche,
Prisrtonycaus CasPius, mihi.
Alatus, niger, Subnitidus; thorace quadrato, postice utringuè impresso:
elytris ovatis subdepressis, postice rotundatis striatis, Strüs obsolete punctatis:
Hbiis omnibus rectis.
Long. 6 - 7 li. Larg 2 h 4. 3 h.
Par son facies, 1l s'éloigne des autres espèces de ce genre, et pourrait
peut-être bien en constituer un nouveau; 1il est proportionellement plus
large , assez court, le corselet est quarré, et se retrécit seulement un peu
vers les angles postérieurs.
Je le pris sous les pierres, avec des Blaps, aux environs de Bakou, en avril.
PRISTONYCHUS CYANIPENNIS, Eschs. Dej. Spec. T. Ill, p. 57.
Je ne irouvai que peu d'exemplaires à Bakou, au mois d'avril.
387. CALATHUS CISTELOIDES , Ilig. Dej. Spec. T. IT, p. 65.
Var. C. planipennis Germ.
Je penserais que ces deux insectes, devræent être séparés, sur une
assez grande quantité que je pris, au Caucase, et à Lenkoran, je ne vis
aucune autre variété intermédiaire. | |
388. Cararaus FuLvIPES, Gyll, Dej, Spec. T. IN, 70.
Il n'est pas rare sous les pierres, au Caucase.
389. CaraATaus FUSCUS, Fab. Dej, Spec. T. IL, p. 71.
Var , B. pallidior , strüs elytrorum sublilissimis.
Au Caucase.
390 (CALATHUS MICROCEPHALUS, Ziegl. Dej. Spec. T. IE, p. 76.
Je le pris sur les montagnes de Talyche.
391. CALATHUS OCHROPTERUS, Ziegl, Dej. Spec. T. IL p. 79.
Sous les pierres non loin de Lenkoran.
392. CALATHUS MELANOCEPHALUS, Fab. Dej. Spec. T, IL, p. 80.
Il est le plus commun du genre; je le pris sur le bord de la mer,
depuis Derbent, jusqu'à Lenkoran.
393. SPHODRUS LONGICOLLIS, Stev. Dej. Spec. T. IL, p. 92. Fisch. Entom.
T. IL p. 109, Tab. 36, fig. 1.
Long. 8-12 h. Lorg. 2 li. 3 - 4 li. À
Non seulement cet insecte varie beaucoup par la taille, mais aussi par
la ponctuation des stries des élyires; chez les petits exemplaires, les élytres
sont moins planes, et les stries sont plus fortement marquées.
| Il est très commun à Bakou sous les pierres, en avril.
394. ANCHOMENUS PRASINUS, Fab. Dej. Spec. T. IL. p. 116.
Sur les bords des rivières, vers les frontières de la Perse.
395. ANCHOMENUS COLLARIS, mihi.
Apterus, nigro-piceus; thorace abdomineque rufis, antennis pedibusque pal.
lidis ; elytris crenato-striatis, punctisque tribus disci impressis.
——, LEO 2 !
Long. 3 12. Large, 1 4 0
Il est à peu près de la même tailleque 74. prasinus, et s'en distingue
par les couleurs, et surtout par les élytres qui sont légèrement pubescen-
tes ; les stries qui ne sont formées que par des points sont souvent assez
profondément imprimées.
Je l’a pris sous les pierres, sur les bords de la Lenkoranka.
396. AGONUM SEX-PUNCTATUM, Fab. Dej. Spec. T. IL p. 140.
Il est très commun au Caucase.
397. AGONUM AUSTRIACUM, Fab. Dej. Spec. T. TE p. 137.
Var. B. elytris ad suturam compressentibus.
Var. C. Supra tota cuprea, elytris nonnihil virescentibus,
Je le trouvai sous les pierres, avec des Chlænius, non loin de Lenkoran.
398. AGONUM CHALCONOTUM, mihi.
Oblongo- ovatum, obscure-cupreum; thorace subtransverso lateribus rotun-
dato ; elytris ovatis subtiliter striatis, punctisque tribus impressis, obsoletis.
Long. 3 Ki Lare. note
Il ressemble un peu à 74. elongatum, mais il est beaucoup plus
court, le corselet est plus quarré, plus arrondi sur les côtés, et aux angles
postérieurs ; les élytres n'ont que trois points très peu marqués, sur le
troisième intervalle.
Je le pris, au Caucase, dans les lieux humides, vers le mois d'août.
399. ‘Orisrnopus SrurMI, Dej. Spec. T. IL p. 180.
Je le pris sur les Alpes du ‘Caucase, au Schadach.
400. FERONIA STRIATO-PUNCTATA, Duft. Dej. Spec. T. HE p. 223. (Pæcilus.)
| Je l'ai prise sous les pierres, le long du Kour, près de Saliane.
. 4O1. FERONIA CUPREA , Fab. Dej. Spec. T. IH, p. 207, (Pæoius).
Var. F. erythropus, Stev.
Var. Supra cærulescens.
Je pris ces deux variétés sur les bords du Kour à Saliane, tandis que
la véritable Æ° cuprea est très commune au Caucas e.
— I1I9 —
402. FERONIA VIATICA, Bon. Dej. Spec. T. IL, p. 216. (Pæcius)
Var. cyanescens, Bess.
Sous les pierres, le long des rivières, au Caucase.
403. FERONIA LEPIDA , Fab. Dej. Spec. T. IL. p. 218. (Pæcius).
Ainsi que les variétés de Gyllenhall,
Je l'ai prise au Caucase, sur le bord des rivières avec le CAlænius
cæœruleus, Stev. |
404. FERONIA UMBRATA, mihi. (Arguior).
Aptera, rufo-ferruginea, capite elytrisque infuscatis ; thorace subqua-
drato, basi nonnihil angustato ibique utrinque unistriato ; elytris depressis, ovatis
obsolete striatis, punctisque tribus disci impressis,
Long. 2 li. 5 Larg. x L
Elle est très voisine de la Feronia rufa, mais la couleur est plus claire,
le corselet est un peu plus retréci vers la base, les stries des élytres
sont beaucoup moins marquées, et il ÿ a au milieu de chacune, une tache
brunâtre qui se distingue à peine de la couleur du fond.
Je pris cet insecte au Caucase, sous les pierres , dans les endroits
humides, entre deux et quatre mille pieds de hauteur.
405. FERONIA MELANARIA, Ill, Dej. Spec. T. TE p. 271. (Ormaseus.)
Elle est très commune au Caucase, et jusque vers les frontières de la Perse.
406. FERONIA MELAS, Creutz. Dej. Spec. T, IT, p. 273. (Omaseus)
Elle est encore plus commune que la précédente et dans les mêmes lieux.
407. FERONIA CAUCASICA, mihi. (Omaseus.)
Aplera, nigra: thorace subquadrato, postice parèm augustato, basi utrin-
que bistriato; elytris oblongo-ovatis striatis, striis punctulatis, punctisque tribus impressis”
Long, 6-6 li. £ Larg. 2-2 hi. 4
Cette espèce est plus petite que la Fer. melas, le corselet est plus long,
moins arrondi sur les côtés, mins retréci postérieurement, les stries des
élytres sont moins marquées , et très distinctement ponctuées, de plus on
408.
409.
410.
— 120 —
compte trois points imprimés tandis qu'il n'y en a que deux dans la Fer.
melas.
Elle est assez commune au Caucase, en juillet.
(Entre 2 et 3 mille pieds d'élévation).
FERONIA ANTHRACINA, Il, Dej. Spec. T. I, p. 286. (Omaseus.)
Dans les endroits humides, des forêts de Lenkoran.
FERONIA ELONGATA, Meg. Dej. Spec, T. IE, p. 288. (Omaseus.)
Elle est moins commune que la précédente, avec laquelle ellese trouve.
FERONIA CRASSIPES, mihi. (Omaseus).
Alata, supra nigro-picea; thorace subcordaio utringuë punctato, foveolato,
obsolete bistriato; elytris oblongis subparallelis , punctisque tribus impressis; an-
tennis pedibusque rufo-piceis; femoribus crassis subclavatis; maris ano profunde
excavalo.
Long 4 li. Larg 1 hi. 4, |
Elle ressemble un peu à la Fer. nigrita, mais elle est plus petite, le cor-
selet est plus retréci ‘postérieurement, les élytres. sont plus allongées, les cuis-
ses sont très renflées, et le dernier anneau de l'abdomen du mâle a une
impression en gouttière.
Je pris cette espèce au Caucase.
FERONIA NIGRITA. Fab. Dej. Spec. T. IN, p. 284. (Omuseus).
Dans les bois au Caucase, et surtout commune à Lenkoran.
FERONIA Caspia, mihi. (Omaseus).
Aptera, nigra; thorace subquadrato postice utrinqué unistriato; elytris
oblongo-ovatis, profunde striatis punctisque duobus disci impressis.
Long. 6 li. Larg. 2 li 1.
Elle est plus petite que la Fer. melas, le corselet est beaucoup plus
large antérieurement et plus échancré, il est très fortement retréci vers la
base, où l'on ne voit qu'une strie de chaque côté.
J'ai trouvé cette espèce au mois de mai, sous les troncs d'arbres ren-
4x3.
rs EE
versés, avec la Feronia nigra, dans les forêts de Lenkoran à > verstes de
la mer. |
FERONIA NIGRA, Fab, Dej, Spec. T. IT, p. 337. (Platysma.)
Très commune dans les forêts de Lenkoran.
FERONIA ANACHORETA, mihi. (P/atysma.)
Alta, nigro-picea; capüe majore; thorace cordato, poslice coarctato
utrinquè striato; elytris plamiusculis oblongis, striatis, punctisque tribus impressis:
antennis pedibusque piceïs. te
Long. 7 li 4. Larg. 2 h 4,
Cette espèce est très voisine de la F, picimana, et il serait possible
qu’elle n'en fût qu'une variété.
Elle est plus grande , la tête est proportionnellement plus large ainsi
que le corselet; les élytres sont plus longues, plus parallèles, et le second
point imprimé est placé beaucoup plus près de l'extrémité, les antennes et
les pattes sont beaucoup plus foncées.
Sur les Alpes du Schadach à l'Est du Caucase, à la hauteur de plus
de huit mille pieds.
À la fin de juillet.
FERONIA DEPLANATA, mihi. (P/atysma.)
Alata, nigra nitida, depressa ; thorace cordato, postice utrinquè profunde
bistriato; elytris elongatis, subparallelis, concinnè punctato - striatis , _ punctoque
unICO TMPTESSO.
Long. 6 Li. Large. 2 Ii.
Cette espèce est plus grande et plus alongée que la F° picimana,
elle est d’un noir luisant; le corselet est un peu plus convexe , un peu moins
retréci postérieurement, il y a deux impressions longitudinales assez for-
tement marquées de chaque côté de la base; les élytres sont plus alon-
gées, leurs stries sont moins profondes, et il n’y a qu'un seul point
imprimé sur le troisième intervalle, à peu près au tiers inférieur.
16
ar
416.
17e
— (EDT" Von
Je n'en pris qu'un individu sur les Alpes du Caucase.
FERONIA VARIABILIS, mihi. (Pierostichus.)
Aptera, nigra; thorace subcordaio, anguls posticis rotundatis | basi utrin-
què impresso ; elytris planiusculis subparallelis siriatis, interstiliüs tribus inæqua-
liter punctulatis. |
Long. 6-7 li. Larg 2 4 - 2 KE &
Le corselet, dans son milieu est presque deux fois plus large que la
iête, arrondi aux angles antérieurs , et fortement retréci postérieurement ; les
angles de la base sont arrondis, ce qui le fait bien distinguer des autres
espèces voisines, la ligne longitudinale, est assez marquée à son milieu;
près de l'angle postérieur , l'on remarque une impression dont la pointe
est recourbée vers le bord latéral; Îes élytres sont presque parallèles,
assez planes , et ont chacune 9 siries; à la loupe les intervalles sont très
irréguhèrement: ponctués ; sur le troisième intervalle sont de 3 jusqu'a 6
points, sur le cinqième intervalle près de la quatrième strie de 3 à 4, rare-
ment davantage; enfin entre la 7meet 8%° sirie une rangée de points assez
fortement marqués. Sur plus de 60 individus que je trouva, je pus à peine
rassembler deux individus absolument semblables, sous le rapport du
nombre de points et de leur distribution: sur les côtés de la tête et du
corselet, sur les antennes, et à l'abdomen , on remarque des poils épars
raides ainsi que dans chaque point enfoncé des élytres, mais ces poils ne
sont visibles qu'à la loupe.
Je pris cet insecte sur les montagnes schisteuses près de l'Elbrouz, au
Caucase , à la hauteur de 8 à 9 mille pieds.
Au milieu de juillet.
FERONIA NIVICOLA, muihi, (Péerostichus.)
Aplera, supra nigra; thorace cordato, postice utrinquè profunde striato; ely-
tris planiusculis , subparallelis strialis | quadri-punctalis ; antennis pedibusque
piceis.
Long, 7 li. 4 Larg. 2 li 5.
Elle est de la grandeur de la F. Dufouri, et ressemble pour la forme
419:
— 123 —
à la F Honoratï, mais son corselet est plus en coeur, plus court, et
beaucoup plus large antérieurement, la ligne longitudinale est assez mar-
quée; près de l'angle postérieur,‘ est une impression longitudinale assez
profonde, avec une autre plus petite, entre celle-ci et l'angle externe: les
élyires sont alongées, presque parallèles, seulement un peu retrécies anté-
rieurement, elles ont chacune neuf stries, dont les intervalles sont très lé-
gèrement convexes , lisses, avec quatre points enfoncés savoir : trois sur le
troisième intervalle près de la 2% strie, dont le premier se trouve un
/
peu avant la moitié de l'élytre, et les deux autres à égale distance l'un de
l'autre, compris entre la moitié de l'élytre et l'extrémité, puis le quatrième
point sur le 5me intervalle près de la quatrième strie; enfin entre la 8me
et ge sirie, le long du bord extérieur, est une ligne de points enfoncés
occupant presque tout l'intervalle,
Sur les montagnes schisteuses dites Touffendach , à l'est du Caucase;
vers la fin de juillet.
FERONIA MONTIVAGA, mihi. (Pferostichus.)
Apiera, nigra; thorace cordato, poslice utrinquè profunde strialo; elytris
subparallehs, vix depressis, quadri-punctatis ; antennis pedibusque piceïs.
Long. 7 ls Large. 2 li 4. |
Cette espèce ressemble assez à la F. mivicola, mais la tête est plus
étroite, le corselet est moms large antérieurement , les élytres sont moins
déprimées et moins retrécies vers la base, et enfin les stries de ces der-
nières sont plus fortement marquées.
Sur les Alpes du Caucase, au Schadach, à la hauteur de plus de 8
mille pieds ; vers la fin de juillet.
CEPHAIOTES VULGARIS, Bon. Dej. Spec. IT, p. 428,
Var. Ceph. semistriatus, Bess.
Je ne trouvai que la variété de Besser, qui est très commune sous les
pierres, près de Bakou.
16*
420,
421.
— 124 —
STOMIS PUMICATUS, Panz. Dej. Spec. IE, p. 435.
Au Caucase.
Prcor BLAPTOIDES, Creutz. Dej. Spec. T. IT, p. 438.
Cet insecte n'est pas rare au Caucase et sur les montagnes de Ta-
lyche, mais jamais plus haut, que 3 à 4 mille pieds. Les individus du
Khanat de Talyche sont plus luisans que ceux de tout autre endroit.
PELOR RUGOSUS, mihi. |
Apterus, niger; thorace lransverso ; punctalo , lateribus rotundatis late
explanatis ; elytris subparallelis, convextis, subtiliter slriato-punctatis, transversim
rugulosis.
Long. 9 li. 4 Lars. 4 li. 4.
Il est un peu plus grand que le P. Glaptoides, dont 1l n’est peut-être qu’une
variété. Les 8 individus que je trouvai me présentèrent ces différences: les
rides du corselet, sont très peu marquées, et les bords latéraux plus
larges et plus déprimés, les élytres des mâles sont plus luisantes et presque
métalliques, les stries sont plus fortement marquées , et les intervalles plus
TUSUEUX.
Je trouvai cet insecte à Périmbal sur les montagnes du Khanat de
Talyche , à la hauteur de 4 mille pieds.
En juin. |
LABRUS GIBBUS, Fab. Dei. Spec. T. HI, p. 453.
Se irouve sous les pierres, non lom de la mer Caspienne.
ZLABRUS GIBBOSUS, mihi.
Alatus, niger nilidus, convexus; thorace subquadrato, antice posticeque
puncilalo, angulis posticis explanalis, ulrinquè evidenter impresso; elytris postice
latioribus striatis; antennis pedibusque piceis.
Long, 6 hi. 4 Large. 3 ki.
Il est plus convexe que le Z gibbus sa couleur est d'un noir plus
brillant, le corselet est ponctué antérieurement et sur toute la base, les
425,
426.
427.
impressions latérales sont plus fortement marquées , les stries des élytres le
sont au contraire beaucoup moins, et ne sont nullement ponctuées.
Il est assez commun sous les pierres, dans les endroits arides, près
de la mer Caspienne.
ZABRUS RUFOMARGINATUS, mihi, |
Alatus, nigro-piceus; thorace subquadrato transverso, gibbo, ufrinque tm-
presso punclato, margine rufescente ; elytris subparallelis convexis, subtiliter
sriatis: antennis, tibis tarsisque rufis.
Long. 5 hi. 5. Large, 2.h 5,
Il ressemble un peu au précédent, peut-être n'en est-il qu'une variété,
mais chez celui-ci le corselet est plus bombé, un peu déprimé, et moins
retréci antérieurement , les élyires sont plus parallèles et plus lisses.
Je pris peu d'individus de cette espèce, sous les pierres avec des ci
nopus , non loin de la mer Caspienne.
En juillet.
ZABRUS MORIO, mihi1.
Alatus, niger; thorace subquadralo, gibbo, basi impresso-punctato ; ely-
tris subparallelis, convexis , subiililer striatis; anlennis pedibusque nigro-piceis.
Longs. b are hs
Cette espèce est très voisine de la précédente, cependant j'ai cru devoir
la séparer, car le corselet, est plus quarré, plus convexe, et nullement dé-
primé antérieurement, les angles postérieurs sont aussi moins planes et moins
dilatés.
Je le pris avec le précédent.
Zasrus Tri, Pelobatus Trini, Fisch. Mém. des Natur. de Moscou,
T. V, p. 466.
Je trouvai cette espèce en assez grand nombre d'exemplaires avec
les espèces précédentes près du mont Bèchebarmak, non loin de la mer
Caspienne.
En juillet.
Â28.
432,
433,
= TON
ZABRUS ELONGATUS, mihi. Loi in
Alatus, subcylindricus elongatus; thorace elytris latiore, subquadralo , ru-
guloso, poslice utrinquè explanato; elytris oblongo-oratis, convexis punclato-
strialis, antennis pedibusque piceïs. |
Long. 6.11 2 4lare 21e
Il est plus -alongé que le Z. gibbus, le corselet est un peu plus large
que les élytres, et en général son /acies le distingue assez de ses con-
génères. \ ‘
Je ne pris qu'un seul individu dans le même lieu que le précédent.
AMARA SIMILATA, Sturm, De. Spec. T. II , p. 461.
Je pris un seul individu les montagnes de Talyche.
AMARA TRIVIAUS, Sturm ; Dej Spec. TV. I, p, 464.
Je la trouvai au Caucase.
Amaña RUFIPES, De]. Spec. T. Il, p. 478.
Près des rivières, sur les montagnes de Talyche.
En jun. |
AMARA MODESTA, Dej. T. IT, p. 482.
Je ne pris que deux individus de ceite espèce, sur les montagnes de
Talyche. |
AMARA MORIO, mihi.
Ovaia, nigra nitida, thorace brevi, anlice anguslalo, postice uiringuè ob-
solele bifoveolalo; elytris sublilissime sirialis; aniennarum basi testaceo.
Donc bare er ns
Elle est à peu près de la taille del 4 frivialis, mais proporuüonnellement
plus large, la couleur est d'un noir très luisant , et seulement la base des
antennes est d’un rouge ferrugineux , le corselet est plus court, plus large,
et moins retréci antériearement et 1l a deux impressions oblongues à la base,
dont l'extérieure très peu marquée; les stries des élytres sont peu prononcées,
1
|
Je ne pris qu'un seul individu de cette espèce, sur les montagnes
de Talyche.
AMARA FUSCA, Sturm, Dej, Spec. T. IE, p. 497.
Var. B. rufa.
Je la pris au Caucase,
AÂMARA CORDICOLLIS, mihi.
Oblongo-ovata , depressa, piceo-ænea ; thorace brevi, transverso, subcordato,
basi punctato bifoveolato; elytris striato-punctatis ; antennis pedibusque rufis.
one SPC Lare/r sr ts
Par la forme, elle se distingue assez bien des te espèces de ce genre,
si ce n'est de 74. Grevicornis, Sturm, mais elle paraît plus grande, Île
corselet est plus court, plus en coeur, et ses impressions sont plus
marquées.
Sur les montagnes du Caucase, où l’insecte n'est pas rare.
Au milieu d'août.
AMARA RUFOAENEA, Dej. Spec. T. IIE, p. 499.
Elle n'est pas très rare sur les montagnes de Talyche.
En jun.
AMARA PATRICIA, Creutz, Dej. Spec. T. II, p. 502.
Je lai prise au Caucase.
AMARA FULVA, Sturm, Dej. Spec. T. I, p. 5rr.
Je l'ai prise au Caucase, mais pas communément.
AMARA APRICARIA, Fab. Dej. Spec. T. IL p. 506.
Elle n'est pas rare au Caucase.
AmaARA AULICA, IL Dej. Spec. T. IL p. 515.
Très commune partout, jusque sur les frontières de la Perse.
AMARA PROPINQUA, mihi.
Oblonga , nigra ; thorace laleribus subrotundatis, poslice utrinquè bistria-
42.
io, tbique punctato; elytris oblongo-opatis, subtiliter Slriato -punclatis: antennis
rufis; pedibus piceïs.
Long, 4h 3 Lars. 2 ki.
Elle est intermédiaire entre T4 melanogasirica eV A. torrida, à se rap-
proche plus de la première, mais elle est un peu plus courte, et n'a pas
de points à la partie antérieure du corselet , les siries des élytres sont aussi
moins marquées. |
Je pris cette espèce sur les montagnes de Talches
: En juin.
MASOREUS LUXATUS , Dj Spec. T. UE, re Le 72 eter hall, il
Ins. Suec. II, p. 698. :
Je pris un seul individu sur les fronuères de la Perse,
Daprus' virTATUS , Gebl. Dej. Spec. T, IV, p. 19. |
Var. Ditomus vüttiger , Germ. Coleopt. Spec. p. 2.
Je trouvai plusieurs individus au Caucase.
ACinoPUs MEGACEPHALUS, Il. Dej. Spec. T. IV. p. 55.
Il est très commun sous les pierres, dans les endroits arides, non
loin de la mer Caspienne.
ACINOPUS LAEVIGATUS, mihi.
Niger, cylindricus ; thorace quadraio; Ciné 15 lenue Slrialis, punclo postico
ümpresso ; antennis larsisque ferrugineis.
Long. 4 Li. 4 - 51 Large. 1 L5-2 li.
N'est plus pett que le 4 megacephalus , le corselet est plus quarré,
et les stries des élyires sont moins profondément marquées, la tête estsur-
tout moins grosse que dans les autres espèces. |
Je l'ai pris sous les pierres en société avec des hétéromères, à Zouvant,
sur les montagnes de Talyche. |
En juin.
446. ACINOPUS BUCEPHALUS, De. Spec Le IV, pe 50:
Je le pris au bord de la mer Caspienne, mais assez rarement.
he. ne. 2 nt
466. Acmnorus AMMOPHILUS , Stev. Dej. Spec. T. IV, p. 38.
Je pris quelques individus de cette espèce sur les montagnes de Ta-
lyche, sous les pierres avec le Pelor blaptoides.
Au mois de juin. |
Panqus SCARITIDES , Ziegl. Dej. Catal. p. 13. Selenophorus scariütides, Dej.
Spec. T. IV, p. 129.
Je n’a pris qu'un individu sur les frontières de la Perse.
467.
468. ANISODACTYLUS PSEUDO - AENEUS , Stev. Dej. Spec. T. IV, p. 137.
Je l'ai trouvé près des bains du Caucase, sous les pierres avec des
Harpalus.
469. ANISODACTYLUS INTERMEDIUS , Dej. Spec. T. IV, p. 139.
Il n'est pas commun au Caucase.
ANISODACTYLUS BINOTATUS , Fab. Dej. Spec, T. IV, p. 140.
Je l'a pris au Caucase,
4jxe. GYNANDROMORPHUS ETRUSCUS, Schoenh. Dej. Spec. T. IV, p. 188.
Sur les montagnes du Khanat de Talyche.
472. HARPALUS COLUMBINUS, Panz. Dej. Spec, T. IV, p. 193. (Ophonus.)
N'est pas rare avec le précédent. ,
473. HaRpALUS SABULICOLA , Panz. Dej. Spec. T, IV, p. 195. (Ophonus.)
Commun au Caucase,
474. HARPALUS MONTICOLA , De. Spec. T, IV. p. 195. (Ophonus.)
Il se trouve avec le précédent.
475. HARPALUS PUNCTATUEUS , Sturm, Dej. Spec. T. IV, p. 202. (Ophonus.)
La plupart des individus que je trouvai, ont un beau reflet bleuâtre.
Au Caucase
476. HARPALUS COERULEIPENNIS, mihi. (Ophonus.)
Oblongo-ovalus , subpubescens; capile thoraceque punctatis; thorace bre-
siore subquadrato , angulis posticis rotundatis; elytris subtiliter punctulatis, strialis:
anlennis pedibusque rufis.
17
477:
478.
— 130, —
. Long. 4 ln Larg. x LL 4
Cette espèce est assez voisine de l'Horp. punciatulus, le corselet est plus
court, et plus fortement ponctué; les angles postérieurs sont arrondis,
les élytres sont plus fortement ponctuées , et les points sont moins serrés.
Je ne pris qu'un seul individu, au Caucase,
Harparus CONVEXICOLLIS , mihi. (Ophonus.)
Oblongo-ovatus, pubescéns, nigro-piceus; capile profunde punctato; thorace
breviore, rolundato , convexo, profunde punctalo, medio obsoletissime canali-
culalo, anguls posticis obiusis ; elytris striatis, subliliter punctatis; antennarum
basi, tibüs tarsisque rufescentibus.
Long. 3 li £ Larg. x le 4,
Il est à peu près de la taille de TZ Chlorophanus, mais plus parallèle,
et un peu plus court, le corselet est plus large, plus convexe et plus
arrondi sur les côtés ; la hgne longitudinale est presque effacée, et il est
ainsi que la tête très fortement ponctué; les élytres sont plus courtes, et
leurs stries sont moins profondes. |
Cette espèce est assez commune sous les pièrres à nBilinee non loin de
la mer.
Je l'a prise en avril.
HaRpALUS LAEVICEPS, mihi. (Ophonus.)
Elongato-ovalus nigro-piceus capite lœvigato; thorace longiore, postice an-
guslafo, medio sublævigato angulis posticis oblusis ; elytris profunde striatis,
subtilissime punctatis, griseo- pubescentibus ; antennis thoracis mar gine pedibusque
rufo - testaceis.
Long. 3h 4, Lave.r h£
Il paraît assez voisin de ’Harpal. hirsutulus espèce dont je ne connais
que la description du Comte Dejean, mais le corselet est plus long que
large, et retréci postérieurement.
Je ne pris qu'un seul individu, avec l'espèce précédente, à Bakou.
479:
480.
HARPALUS RUFICRUS, mihi, (Ophonus.)
Oblongo-ovatus, supra obscure virescens, subtàs piceus; capite thoraceque
punctatis; thorace breviore subquadrato , angulis posticis obtusis: elytris subtilis-
sime punctulatis, strialis; antennis, tibiis larsisque ferrugineis.
Long 3 h 4 TLare, x h 4.
Il ressemble assez à l'A, punctatulus | maïs il est plus petit et paraît
plus étroit, la ponctuation du corselet est plus rugueuse.
Se trouve au Caucase.
HarpaLus cATICOLTIS, Mannerh. Dej. Spec. T. IV, p. 203. (Ophonus.)
Je l'ai pris au Caucase.
Harparus SIMS, Sturm, Dej. Spec. T. IV, p. 204. (Opéomus)
Pris non loin de Lenkoran.
HARPALUS CHLOROPHANUS? Zenk. Dej. Spec. T. IV, p.205. (Ophonus.)
Ïl n’est pas rare an Caucase, et jusque vers les frontières de la Perse.
HarpaLus AZUREUS, Îllig. Dej. Spec. T. IV. p. 207. (Ophonus.)
Il n'est pas rare au Caucase.
HARPALUS CRIBRICOLLIS, Stev. Dej. Spec. T. IV. p. 8, (Ophonus.)
Je le trouvai au Caucase.
HARPALUS SUBQUADRATUS, Dej. Spec. T. IV, p. 210. (Ophonus.)
Ilest assez commun, dans les lieux arides qui bordent la mer Caspienne.
HARPALUS MERIDIONALIS, Dej. Spec. T. IV p. 210. (Ophonus.)
Je ne pris qu'un seul exemplaire au Caucase.
Harpazus PuNcncoLLIS ? Gyll Dej. Spec. T. IV, p. 216. (Ophonus.)
Je l'ai pris sur les bords de la mer Caspienne.
HARPALUS GERMANUS, Sturm, De. Spec. T. IV, p. 230. (Ophonus.)
Il se trouve plus volontiers dans les steppes au pied du Caucase.
HARPALUS OBSOLETUS, Dej. Spec, T. IV, p. 232. (Ophonus.)
Je trouva cette espèce à Lenkoran, dans les bois.
17%
4go.
497.
492.
493.
494.
495.
496:
647.
498.
499:
500.
— 132
HarpaLus USTULATUS, Gebl. sé Spec. T. IV, p. 235, (Ophonus.)
Je le pris au Caucase,
HARPALUS RUFICORNIS, Fab. Dej. Spec. T. IV, p. 249.
Il est partout très commun. |
Harparus GRISEUS, Panz. Dej. Spec, T. IV, p. 251.
Il est presqu'aussi commun que le précédent.
HarpaLUs AENEUS, Fab. Dej. Spec. T. IV p. 269.
Je trouvai une variété beaucoup plus grande mais, ie du reste ne
m'a pas paru assez d'instincte pour la séparer.
HarpALus CONFUSUS, Dej. Spec. T. IV, p. 271.
Il n'est pas rare au Caucase.
HARPALUS DISTINGUENDUS , Sturm, Dej. T. IV, p. 274.
* On le irouve au Caucase et jusqu'aux frontières de la Perse.
HARPALUS PATRUELIS, Dej. Spec. T. IV, p. 275.
Sur les montagnes de Talyche.
HARPALUS CUPREUS , De. Spec. T. IV, p. 281.
Je le pris en assez grande quantité sur les montagnes de Talyche.
HaRPpALUS PERPLEXUS , Dej. Spec. T. IV, p. 314.
Je l'ai trouvé au Caucase. |
HARPALUS CONSENTANEUS, Dej. Spec. T. IV, p. 302. et la var. desertus,
Stev.
Je l'ai pris au Caucase.
HARPALUS ELEGANTULUS, mihi.
Oblongo- ovatus , nigro-piceus, antennarum articulo primo rufo ; thorace
subquadralo convexo, antice posliceque transveräim impresso ; elytris viridi-
aeneis micanlibus , profunde striatis , interstilis allernis punctis seriatis impressis.
Lons 6 hi - Large 1e
Il est plus petit que le Æ. œneus; mais c’est surtout la forme qui le
distingue de ses congénères.
— 133 —
Je le pris dans les forêts de Lenkoran sous les vieux troncs d'arbres.
6or. Harparus PEntri, Sturm, Faun. IV, p. Heu Tabéts8 fs. C.
512.
513.
Cette espèce n'est pas la mème que le ÆZ Pelifi de Duft., ou le 77.
perplexzus de Dejean.
Je le pris au Caucase.
HARPALUS SAXICOLA , Godet, Dej. Spec. T. IV. p. 316.
Il se trouve sur les montagnes de Talyche.
Harpazus sIcULUS, Dej. Spec. T. IV. p. 316.
Sur les montagnes de Talyche.
HARPALUS CALCEATUS , Creuiz. De. Spec. T. IV, p. 520.
Je le pris au Caucase.
Harpazus Durrsminir, Sturm, faun. IV. p. 53, 20. Tab. 65, fig. C.
Il se trouve au Caucase.
HARPALUS PICIPENNIS, Meg. Dej. Spec. T, IV. p. 379.
Il se trouve au Caucase.
Harparus 1IMPATUS, Gyll. Dej. Spec. T. IV. p. 327.
Avec le précédent au Caucase.
HaRPALUS RUBRIPES , Creutz. De. Spec. T. IV. p. 339.
Je le trouvai au Caucase.
HarRPALUS sOBRINUS , Dej. Spec T. IV. p. 347.
Il n'est pas très rare sur les montagnes de Talyche.
HaBpALUS ZABROIDES, Dej. Spec. T. IV. p. 343.
Je le pris au Caucase.
HARPALUS SEMIVIOLACEUS , Brong. Dej. Spec. T. IV. p. 346.
Var. Caspius, Slev.
Dans les lieux arides, près de Bakou.
HARPALUS CORACINUS, Sturm, H. ferebrosus, Dej. Spec, T. IV. p. 556.
On le trouve au Caucase.
HaARPALUS LITIGIOSUS , Dej. Spec. T, IV. p. 367.
Il est assez commun près de Lenkoran.
514.
513.
520.
e
ba,
+
J21.
_— 1341 —
HarPALUS INEDITUS, Dej. Spec. T. IV. p. 362.
Je pris à Lenkoran quelques individus de cette espèce,
HARPALUS FLAVICORNIS, De. Spec, T. IV. p. 366.
Il se trouve au Caucase. tra
HarpaLus POLITUS, Falderm. Dej. Spec. T. IV. p. 370.
Je le pris au Caucase.
HarpaLus sERRIPES, Sturm, De. Spec. T. IV. p. 37r.
Je le trouvai avec le précédent.
HarpaALus FUSsCIPALPIS ? Ziegl. Dej. Spec. T. IV. p. 373:
Sur les montagnes de Talyche,
HARPALUS FUSCICORNIS, mih1.
Oralus , nigro- piceus : thorace subquadrato, antice angustato, postice
utrinquè obsolete foveolato , angulis posticis rectis; elytris striatis, postice oblique
sinuatis, interstitio tertio punclo impresso; antennis fuscis, his basi thoracis mar-
gine corporeque sublüs rufo-ferrugineis.
Long. 3 li 3. Larg. 1 li. 5. |
Il ressemble beaucoup au /uscipalpis, mais il est un peu plus large,
plus court à proportion, le corselet est coupé plus quarrément à la base,
et les impressions sont moins marquées: les stries des élytres le sont au
contraire davantage; enfin Ja couleur générale de l'insecte est brunâtre
légèrement bronzé.
Je ne pris que peu. d'exemplaires de cette espèce, sur les mon-
tagnes de Talyche.
HARPALUS TARSALIS, Mann. Hummel. Essais, Ent. IV, p. 22.
On le trouve dans les steppes de la province du Caucase.
HarPALUS CArER, Dufi. Sturm. Faun. IV, p.33, 17. Tab. 22, fig. D.
Aux environs des bains du Caucase.
HARPALUS FAPBER, mihi.
Opatus, obscure-æœneus , antennarum basi fhoracisque margine rufescen-
2
=, 00,
tibus; thorace subquadralo, antice angustato, postice utrinquè foveolato , angu-
lis posticis rectis; elytris striatis, apice oblique sinuatis , interstitio tertio, puncio
DOSIICO IMpPTESS0e
Long 3 Li. 3 Larg. 1 Li 5
Il ressemble par le Jacies à l'Amara trivialis; 1 est plus large que le
Harp. anxius, le corselet est plus court, la base est plus distinctement ponctuée
et striée. longitudinalement , les impressions sont plus marquées, que les
stries des élytres, et la couleur brune à un reflet métallique qui ne se voit
jamais chez l'A. anxius.
Je ne pris qu'un seul individu au Caucase.
523. STENOLOPHUS VAPORARIUM, Fab. Dei. Spec. T, IV, p. 407.
524.
525.
526.
527
Il est très commun aux bains du Caucase.
STENOLOPHUS DISCOPHORUS, Fisch. Entomogr. T. If, p.141. Tab. 26,
fig. 9. Dej. Spec. T. IV. p. 400.
. Je le pris sur les bords du Kour près de Saliane.
STENOLOPHUS PROXIMUS , Dej. Spec. T. IV. p. 420.
Je le trouvai non loin de Lenkoran.
STENOLOPHUS VESPERTINUS , Sturm, Dej. Spec. T. IV, p. 42r.
Il se trouve avec le précédent.
STENOLOPHUS DIMIDIATUS, mihi.
Ovatus, nigro-piceus; fhorace subquadrato, modice convexo; elytris sub-
parallelis profunde striatis rufis, dimidio postico nigris; antennarum basi pedi-
busque ferrugineis. |
Long 3 hi. - 3 Li 1 Larg. 1 ln 4
Il est un peu plus grand que le $. vespertinus, auquel il ressemble,
je fus même tenté de le prendre pour une variété, mais sur un bon
nombre d'individus que je trouvai, je remarquai constamment les caractères
indiqués.
Au mois de juin, sur les montagnes de Talyche.
24
— /1906 =
528. STENOLOPHUS MORIO, mihi. dr di
Elongatus, supra niger, anfennarum Basi, thoracisque hmbo tenuissime
tarsisque rufescentibus; thorace subquadrato, anguls posticis subrotundatis
postice punctato , ulrinquè subfoveolaio ; elytris elongatis, paralleïis, profunde
sriatis, puncloque postico 1mpresso.
Long. 5 Li. - 4 hi. £ Larg. 1 h 4 - 2 Ki
Il ressemble un peu au $. proximus, mais il est plus parallèle, le
corselet est moins retréci postérieurement, et les stries des élytres sont
fortement marquées ; sa couleur d’ailleurs le distingue assez,
Je pris plusieurs exemplaires, non loin de Lenkoran.
529. TRECHUS RUBENS, Sturm, Dej. Spec. T. IV, p. 12. Bembidium quadri-
striatum, GYIl. Ins, Suec. IT p. 37.
Je l'ai pris sur les Alpes du Caucase, le long des rivières.
530. AUCUPALPUS ALPICOLA , Megerl.
Je le trouva avec le précédent.
531. AUCUPALPUS DOBSAHS, Fab. Dej. Spec. T. IV. p, 446.
Il se trouve au Caucase.
532. Aucuparpus COLLARIS, Payk. Dej. Spec. T. IV. p. 472.
Je pris plusieurs “exemplaires . de cette espèce au Caucase.
533. BEMBIDIUM QUADRISIGNATUM, Creutz Dej. Spec. T. V. p. 54. (Tackys.)
| On le trouve au Caucase.
534. BeMeIDICM PALLIDULUM, mihi. (Tachys.)
Ovatum, depressum , pallide-testaceum, oculis abdomineque Dnees: tho-
race cordato, utrinquè foveolato ; elytris obsolele quadristriatis.
Long. 1 li. £ Larg. 5 de ligne.
Il ressemble un peu au précédent; le corselet est plus alongé, et les
élyires sont plus larges, mais la couleur le distingue surtout.
Je l'ai pris sous les pierres dans les endroits humides, sur les mon-
tagnes du Caucase,
535,
…— din
BEMBIDIUM USTULATUM, Sturm, Dej. Spec. T. IV, p. 64. (Noraphus.)
Eïophrus ustulatus, Daft. Faun. Aust. I si 202.
1 se trouve au Caucase.
BEMBIDIUM APICALE , mihi. (Wotaphus.)
Ovatum, depressum, nigro- opacum; thorace lato, subquadrato : elytris punc-
tato-striatis, punctisque duobus disci impressis: elytrorum apice, tibiis lar sisque
rufescentibus.
Long. 2 di 4 Larg, r Li 4 :
Il est plus grand et en proportion plus large que le B: flammulatum,
le corselet est quarré presque de la largeur des élyires, et sur celles-ci
il n’y a aucune tache, si ce n’est l'extrémité qui est entièrement rougeâtre.
Je l'ai pris sur les Alpes du Caucase. |
BEMBIDIUM STRIATUM, Duft, Dej. Spec. T. V p. 93.
Je l'ai pris au Caucase, jusqu'à une assez grande hauteur.
BEMBIDIUM BISIGNATUM, mihi. (Peryphus.)
Viridi - ŒREUTR , subdepressum; thorace anguslato, cordato; elyiris le-
siter punclalo-strialis, punclis duobus disci impressis, maculaque uirinque pos-
lica ferruginea; antennarum basi pedibusque ferrugineis, femoribus infuscatis.
Long. 1 li. 4 3h Larg. 1 h 1 h 4,
Ï est un peu plus petit et plus court que le B. ustum, la couleur
est aussi plus foncée, le corselet est plus étroit, les siries des élyires sont
moins marquées, et ce n’est pas l'extrémité qui est de couleur ferrugineuse,
mais bien une tache oblongue, sur chaque élytre placée à peu près aux
trois quarts, vers l’extémité. .
Ce bel insecte était assez commun au Schadach, sur les Alpes du
Caucase.
BEMPIDIUM DISTINCTUM, Dej. Spec. T, V, p. 137. (Peryphus.) P. piapes ?
Sturm, Faun. VI, p. 131, 15. Tab. 157. fig. B. j
Se trouve sur les Alpes du Caucase.
19
= 199 —
\
540. BEMBIDIUM DEPRESSUM , mil. (Peryphus.) L
Ovatum, depressum, nigro-æneum; thorace subquadrato; elytris leviter
striatis, punclisque duobus disci impressis; antennis, libüs tarsisque piceis.
Long. 3 li. Larg. 1 li. 4, |
Ïl est à peu près de la taille du B. decorum , mais plus large et plus
déprimé, le corselet est très peu retréci postérieurement, et la couleur noirâtre
de la plus grande partie de l'insecte le distingue surtoût.
Il paraït assez rare, et je ne le trouvai qu’au Schadach sur les Alpes
du Caucase. |
541. BEMBIDIUM FRAXATOR, mihi. (Peryphus)
Ovatum, subdepressum ; viridi-cæruleum; thorace lateribus rotundato,
postice angustiore ; elytris punclalo-striatis, punctis duobus, disci impressis ; palpis
pedibusque pallidis. -
| Long.e2 1 Large. x L4
Il est’plus petit que le précédent, sa couleur est d’un vert bleuâtre,
avec les palpes et les pieds d'un jaune pâle; le corselet est assez retréci
postérieurement.
Il se trouve sur la pente orientale, des Alpes du Caucase.
542, BEMBIDIUM TIBIALE , Mes. Dej. Spec. T.-Y, pe 134. (Peryphus.)
Il est assez commun sur les Alpes du Caucase.
543, BEMBIDIUM COMBUSTUM , mihi. (Peryphus) |
Oblon go -ovatum A depressum ; capite thoraceque subcordalo , viridi- mi-
canlibus , profunde punctato-Strialis , punctis duobus disci impressis , apiceque
infuscalo; anlennis fuscis; pedibus rufis.
pr Long. 3 li.-3 li. 4 Lare. à li-r li £
Il est plus grand que le B. ustum, mais le corselet est à proportion
plus court, et plus large; les élytres sont au contraire plus allongées,
et plus déprimées; enfin sa couleur le distingue suffisamment.
Je ne pris que deux individus au Schadach, sur les Alpes du
Caucase.
— 139 —
544. BEMBIDIUM CRUCIATUM, Dej. Spec. T. V p. 114. (Peryphus.)
Il est assez commun, aux bains du Caucase.
545. BEMBIDIUM FEMORATUM, Gyll. De. Spec. T. V, p. 115. (Peryhpus.)
Var. minor , maculis elytrorum subobliteratis.
Je le trouvai sur les bords du Potkoumà près de Pétigorsk.
546. BEMBIDIUM DIMIDIATUM , mihi. (Peryphus.)
Oblongo-ovatum, obscure viridi-æneum; thorace subcordato; elyiris antice
+ dimidialo rufescentibus, punctato-strialis, punclisque duobus disci impressis
antennarum basi, libis tarsisque pallidis.
Var. B. pedibus totis pallidis.
| bxxbongi sidi 4 Pare.
Cette espèce ressemble beaucoup par la forme et la taille à la précé-
dente, le corselet paraît moins arrondi sur les côtés, mais la couleur la
distingue surtout.
. Je ne pris que quelques individus de cet insecte avec le précédent.
547. BEMBIDIUM PERSICUM , mihi. (Peryphus.)
Ovatum; capite thoraceque cordalo, viridi-Cœruleis; elytris punclato-strialis
obscure virescentibus, in uiroquè maculis duabus, una humerali allera apicali
ferrugineis: antennis fuscis, basi pedibusque pallidis.
Pont te 2 Bars 9" ir
Cette jolie espèce est plus petite que le B. cruciatum, et proportionnellement
plus courte, mais surtout les taches des élytres atteignent, l’une la base,
l'autre l'extrémité, s
C'est la seule espèce de ce genre que j'aie prise sur les montagnes de
Talyche, non loin des frontières de la Perse.
548. BEMPBIDIUM LIVIDIPENNE, mihi, (Peryphus.)
Elongatum, viridi-æneum, antennis fuscis, pedibus elytrisque punctato-striatrs,
eslaceis; lhorace angustiore subcordato, angulis prominulrs.
Long. 3 li. Larg. 1 li.
| 18%
{
5494.
553,
554.
I
La forme du corselet de cette espèce la distingue assez de ses congé.
nères ; cette partie du corps ainsi que la tête sont d’un beau vert brillant,
les trois premiers articles des antennes, les pieds et les élytres sont d’un
jaune pâle. |
Je ne pris qu'un seul individu de cette espèce au Schadach, sur les Alpes
du Caucase. - |
BEMBIDIUM TESTACEIPENNE, mihi (Peryphus.)
Elongatum , viridi- æneum, antennis, pedibus, Moine. punclato - striatis,
lestaceis; thorace latiore, angulis obtusis,
Long. 3 1 5. Larg, 2 ki,
Je ne pris qu'un seul exemplaire, sur les Alpes du Caucase,
BEMBIDIUM QUADRIMACULATUM, Gyll. Dej. Spec, T, V.p. 187. (Lopha.)
Se rencontre aux bains du Caucase,
BEMBIDIUM PICIPES , Meg. Dej. Spec. T. V. p. 190. (Hack Lypus.)
Très commun aux bains du Caucase.
BEMBIDIUM PALLIPES , Meg. Dej. Spec. T. V. p. 191. (Zachypus.)
Se trouve assez fréquemment avec les deux précédens.
Hydrocanthares.
Dvynscus ROËSELR , Fab, Syst, Elent. L Ra2so. N°07
Var. pallida.
Je ne pris que peu d'individus de cette espèce dans les rivières du Caucase,
Dyriscus LATERALIS ; Fab. Syst. Eleut. I, p. 260, N°10
Dans les rivières du Khanat de Talyche.
555. DyTisCus LINEOLATUS, mihi.
Rotundalo-ovatus, brunneus ; capite, thorace , elytrorum margine Üineisque,
pedibus abdomineque rufo - -ferrugineis. |
m7 Lone, 3 hs Lars. nf
I est plus peut que le Dy. slagnalis, Fab. surtout un peu plus
court et plus orbiculaire, et un peu différemment coloré.
éntetitot scoot iles.
556.
559.
560.
561.
562,
Je ne pris qu'un seul individu dans la mer Caspienne près de Der-
bent, à la fin de novembre.
COLYMBETES BIPUSTULATUS , Fab. Syst. Eleut. I, p. 263, N° 29.
Il est très commun dans la petite rivière Lenkoranka.
En juin. |
COLYMBETES BIGUITAIUS, Oliv. T. HI, Tab. 4, fig. 36.
Je trouva quelques individus dans les marais sur les montagnes de
Talyche. |
COLYMBETES RUFIGEPS, mihi,
Oblongo-ovalus, subdepressus, niger ; capite, anlennis, thoracis medio, pedi-
busque obscure rufis.
Long. 4 hi, Larg. 2 li.
Il est un peu plus étroit et plus petit que le Col confinis, Gyl
mais sa couleur le fait surtout facilement distinguer,
Je ne pris que deux exemplaires dans la Lenkoranka, non loin de la mer.
En jun.
COLYMBETES BIPUNCTATUS , Latr. Dystiscus bipunctatus, Fab, Syst, Eleut. |,
p. 264, N° 31.
Je lai pris dans les petites rivières sur les montagnes de Lenkoran.
Cozvmeeres NorATUS , Latr. Dystiscus notatus, Fab. Syst, Eleut. I, p. 267,
N?#be:
Je ne trouvai qu'un seul individu dans la mer Caspienne, près de
Derbent.
En novembre.
COLYMBETES OBLONGUS , Illig. Mag, 1, p. 72, 17-18.
Daris les eaux saumâtres , près de Bakou.
GYRINUS STRIATUS , Fab. Syst. Eleut. I, p, 275 N° 0.
Sur les montagnes de Talyche.
En jum.
563.
564.
865.
566.
567.
568.
— 142 —
GyriNus NATATOR, Linn. Fab. Syst, Eleut. L p.274, N° 1
Très commun à Saliane dans le Kour et même dans la mer près de.
Lenkoran,
GyrINUS CASPIUS , mihi. |
Oblongus, posterits anguslalus, niger nilidus, viridi-limbatus : elytris
subtiliter punctato-strialis, truncatis , margine inflexo, pedibusque ferrugineis.
Long. 3 Hi. -3 Li 4 Larg. 1 Le £- r li 4.
Il est assez voisin du Gyr. bicolor , mais il est un peu moins allongé.
et plus retréci postérieurement, le corselet est moins prolongé au milieu
sur l'écusson ; le bord des élytres est d'un vert cuivreux plus brillant, et
leur extrémité est tronquée en angle droit, tandis qu'elle est arrondie chez
les G. bicolor. ;
Je l'ai trouvé en grande quantité à Lenkoran dans les champs de riz
innondés , et sur le bord de la mer,
: Au mois de juin.
Brachelytres. me
CREOPHILUS MAXILIOSUS, Kirby, Mannerh. Précis d'un nouvel arangement des
Brachelytres p. 20. Staphilinus maillosus, Lann. Gyll. Insect. Suec. T. IL. p. 279.
Cet insecte est partout assez commun, surtout sur les montagnes de.
Talyche.
Emus mirtus, Leach, Mannerh. précis d'un nouvel arang. des one
P. 20. Slaphilinus hirtus, Linn. Gyll. Insect. Suec. T. I, p. 20,
Je pris peu d'individus dans la fiente de be
Sur les montagnes de Talyche près de Lenkoran.
Emus mürINUS, Linn..Gyll. Ins. Suec. T. 11, p. 283.
Il n'est pas commun sur les montagnes de Lenkoran.
STAPHYLINUS ERYTHROPTERUS, Linn. GylL Insect, Suec. T. IL, p. 293.
Il n'est pas commun dans les steppes près de Lenkoran,
Hat,
574,
— 143 —
STAPHYLINUS AENEOCEPHALUS, Dej. Gyll. Insect, Suec. T, IT, P: 291.
Il est très commun sous les pierres, dans teut le Khanat de Talyche.
STAPHYLINUS SERICEICOLLIS , mihi,
Miger , densiùs pubescens ; capile, thoraceque oblongo , subtiliter punctato:
emidentius carinalo, æneis; elylris fusco-sericeis , sulura rufescente; antennis-
larsisque rujis.
Long. 5 hi. £. Larg. 1 1 4,
nCétte espèce est intermédiaire entre le Sf, Ed et œneicollis:
elle est à peu près de la taille de cette dernière , et se rapproche plus de
la forme de l'æneocephalus, mais elle est un peu plus allongée , le corselet est
plus étroit, plus velu et la ponctuation est plus serrée; la carène dorsale est
plus apparente , les élytres sont plus velues, la suture en est rougeâtre,
et les antennes sont entièrement d'un rouge ferrugineux.
Je l'ai trouvée sur les montagnes de Lenkoran dans des débris de corps
organiques en putréfaction.
STAPHYLINUS OLENS, Fab. &yll. Insect. Suec. T. IL, p. 265.
Il est très commun sous les pierres avec le Pelor blaptoïdes, à Bakou,
et sur les montagnes de Talyche, ..
STAPHYLINUS SIMILIS, Payk. Gyll. Insect. Suec. T, Il, p. 287.
Je ne pris qu’un seul individu à Lenkoran.
STAPHYLINUS QUADRATICEPS, mihi.
Niger, fusco-pubescens : antennis, elytris pedibusque quatuor anterioribus,
brunneis ; capite majore, guadrato; thorace subtilisime punclato, basi subcarinato.
Long. 5 li.
Il ressemble, pour la forme et la grandeur, au S4 cinnamopterus,
é Q 3
+. ao re +
mais il en diffère par la couleur ; la tête et le corselet sont proportionel-
lement plus grands et plus finement ponctués.
Je trouvai un seul individu , sur les montagnes de Talyche.
STAPHYLINUS CHALYBEIPENNIS, mihi. |
Niger, capite thoraceque profunde punciätis , carinatis ; elytris longio-
(x À
1
JT1
ba.
Ds 144 du
ribus subguadralis, cærulescentibus . confertissime punctülatis; antennarum basi
el apice pedibusque rufis. | Dé
Long. 7 li. 4 Larg. r di. 58.
Il est assez voisin des 4. £runnipes , mais il est un peu ‘plus grand, le
corselet et la tête sont beaucoup plus fortement ponctués: les élytres
sont de la forme d’un quarré un peu allongé, et très peu tronquées obli-
quement vers l'extrémité en fn, elles sont d'une couleur bleuâtre, ce qui
le distingue suriout du S. Zrunnipes, et des espèces qui l'avoisinent.
Je pris un seul exemplaire de cette espèce, sur les montagnes de T'alyche.
En jun. |
STAPHYLINUS PROTENSUS, mihi.. 1e
Elongalo - anguslalus : capile thoraceque nilidis, carinatis,: crebrè punctatis;
elytris subiilius punctulatis, cyanescentibus.
Eong D 2 0 Lars. r [2 L
_Iest plus long et plus élroit que le 47. subpunclatus, dont la couleur
des élyires et surtout la forte ponctuation de la tête et du corselet le
distingue d'abord.
Je le trouvai dans les endroits humides au Caucase, à la hauteur de
4 à 5 mille pieds.
En juillet.
)* ‘ STAPHYLINUS NIGRITARSIS, mihi.
Elongatus, postice attenuatus; capile thoraceque’glabris, nitidis: elytris abdo-
mineque pubescenlibus, subcyaneis: pedibus rufis; libiarum apice larsisque ‘nigris.
Lony. 5 h 2 Lars. 1 ln 1.4
Il est presque deux fois plus grand que le Sz. frislis et tout à fait
de la forme de Zattenuatus.
Je le irouvai au Caucase, avec le précédent.
STAPHYIINUS VICINUS, mihi.
Niger, nitidus; capile thoraceque glabris nitidissimis; antennarum basi,
elytris pedibusque rufis; abdomine subcærulescente.
|
À
— 145 —
Long. 4 ln -Larg..æ hi. £
Il est très voisin du S/ molochinus, mais ilest plus petit, les Aniennes
sont plus courtes , le coréelet est beaucoup plus étroit, et les pattes sont
d'un rouge très clair. |
Je l'ai trouvé sur le sommet des montagnes de Talyche,
Vers la fin de ma.
578, STAPHYLINUS OCHRIPENNIS, mihi.
- Niger, nitidus; elytris fulvo-testaceis ; capite orbiculato; thorace lateribus
integro subexplanato, seriebus dorsalibus tripunctatis.
Long. 3 li. - 3 hi. 4 Larg. 1 li. - x Li. 4
Il ressemble beaucoup, au S. nitidus , mais 1l est plus étroit, plus
luisant, les bords du corselet ne sont nullement sinués, et il n'y a que
trois points à chaque rangée sur le corselet,
Je pris plusieurs exemplaires de cette espèce sous les pierres à Périmbal,
sur les montagnes de Talyche.
En juin.
559: STAPHYIINUS SPLENDENS, Fab. Gyll Insect. Suec. T. IE, p. 297.
Je le pris à Lenkoran. :
580. STAPHYLINUS POLFUS , Linn. Gyll. Insect. Suec. T. Il, p. 317.7
Je ne trouvai qu'un individu sur les montagnes de Talyche,
581. STAPHYLINUS ROTUNDICOLLIS, mihi.
Niger, nilidus; capite thoraceque rotundatis, seriebus dorsalibus quadripunc-
talis ; elytris nigro-virescentibus, griseo-hirsutis.
_ Long. 4 Ki. Larg. 1 1. £
Il est de la grandeur du Sf. politus, dont il diffère par la couleur
plus noïre et plus terne, et surtout par la forme de la tête et du corselet
qui est plus court, plus large et plus arrondi.
Je l'ai pris au Caucase, dans les hautes steppes.
Dans le mois de juin.
19
282.
583.
569.
580.
— 146 — sé
STAPHYLINUS PICIMANUS, mihi. 3
Migro-virescens, nilidus; pedibus anticis rufo-piceis; elytris griseo-pubes-
centibuspunctulatis ; capile orbiculato; thoracis seriebus dorsalibustripunctatis.
Long. 3 l & Large. 1 LL
Il ressemble pour la forme assez au précédent, mais s’en distingue
par la couleur plus verte, par le corselet qui est moins orbiculaire, par le
nombre des points de celui-ci, et enfin par les pattes antérieures qui sont
d'un rouge ferrugineux.
Je l'a trouvé au Caucase, à la hauteur de 4 à 5 mille pieds,
Dans les premiers jours de juillet.
STAPHYIINUS VARIUS, Gyll. Insect, Suec. T, Il, p. 321.
Sous les pierres dans les endroits arides qui bordent la mer Caspienne,
près de Derbent.
En juillet.
STAPHYLINUS FIMETARIUS, Grav. Gyll. Insect. Suec. T. I, p. 324.
Je l'ai trouvé le long de la mer : près de Bakou.
STAPHYLINUS BIPUSTULATUS, Fab. Gyll. Insect. Suec. T. If, p. 339.
Je le pris avec le précédent.
STAPHYLINUS VENTRALIS, Grav. Gyll. Ins. Suec. T. IL p. 334.
Je le pris près des bains du Caucase.
STAPHYLINUS VARIANS, Payk. Gyll. Ins. Suec. T. HE, p. 342.
Je le irouvai au Caucase,
STAPHYLINUS MULTIPUNCTATUS, Mannerh. Précis d'un nouvel. arrangement
des Brachelyt. pag. 31, N° 70. »
Je trouva un seul individu sur les montagnes de Talyche.
GYROHYPNUS FULGIDUS, Kirby. Mannerh. Précis d'un nouvel arrang. des
Brachelyt. p. 33, Xantholieus, Dahl. Dej, Caial.
J'ai pris cette espèce au Caucase, dans les endroits humides.
GyRonYPNUS PyROPTERUS , Grav, Gyll. Ins. Suec. Il, p. 355.
Je l'ai trouvé avec le précédent.
ne. a :
5ot. GYROHYPNUS BATYCHEUS , Knoch. Gyll Ins. Suec. T. IV. É 480.
594.
Je pris un individu au Caucase.
PAËDERUS LITTORALIS, Grav. Micr. p. 6r.
Se trouve courant sur le sable des bords des rivières du Caucase, à
LA
la hauteur de 3 à 4 mille pieds.
PAEDERUS RIPARIUS, Linn. Gyll. Ins. Suec. T, I, p. 372,
Je le pris avec le précédent,
PAEDERUS RUFICOLLIS , Payk. Gyll. Ins. Sie. D H, p. 373.
Il n'est pas rare, avec les précédens.
595. STENUS Dune Grav. Gylk Ins. Suec. T. I, P: 47T.
5g7.
598.
599.
Le long des rivières du Caucase.
596. OxvTELus rICEUS, Linn. Ins. Suec. Gyll T. M, p. 454.
Je pris quelques individus au Caucase.
LESTEVA DICHROA, IL Grav. Micr. p., 188. Anthophagus, Knoch.
Grav. Gyll
Var. elytrorum apice infuscalo.
Je l'ai trouvée au Caucase,
ÂALEOCHARA FLAVOMACULATA, mil. (
Nigra, nitida, crebrè punctala ; elytrorum macula apicis flaro-ferruginea;
thorace convexo ; antennis brevibus, medio subcrassioribus.
Dons 2. HE are Tr
Elle est plus grande et proportionellement plus alongée que l'47. Dipunciata,
et plus fortement ponctuée; les pattes sont noires, et 1l y a sur chaque élytre
une tache triangulaire, assez grande, de couleur jaune ferrugineuse.
Je ne pris qu'un individu de ceite espèce dans les steppes du Caucase.
ÂALEOCHARA APICALIS, mih1.
Nigra, nitida, sublilissime punctulata : #horace subconvexo, rolundato;
elytrorum macula apicis angulari inleriori, larsisque rufo-ferrugineis; anlennis
extrorsum snbincrassalis.
19*
Long. 1 li. $. Larg. 5. de ligne. >
Elle est beaucoup plus petite que l'41. bipunctate | mais plus alongée,
et moins convexe, et diffère par la forme des antennes : elle a sur chacune
des élytres à l'extrémité, vers l’angle intérieur, une tache triangulaire d'un
rouge ferrugineux assez clair.
Je la pris à la fin de juin, près des rivières au Caucase.
600. Emus RurICORNIS, mihi.
Elongatus, niger , depressus, pilis longis spar sis hirsutus ; antennis fer-
rugineis , extrorsüm infuscatis.
Lonë. 3 Lalaieh lb
Je l'ai trouvé dans les environs de Bakou.
Sternores.
6or. BUPRESTIS TENEBRIONIS, Linn, Fab. Ent. Syst. T. I. pars. IL pag. :
N° 90.
Il varie beaucoup par la taille.
Je pris cet insecte en très grande quanüté, aux environs de Grosnaïa,
au Caucase, vers le mois d'octobre; il se tenait sur les Cralægus oxhya-
cantha et Centaurea parviflora la poussière blanche du corselet disparait,
en exposant l'insecte au feu.
602. Buprestis TENEBRICOSA, Oliv, Fab. Ent. Syst. T. I, qu Il, pag. 207.
N° 89. ÿ à
Je le trouva en assez grande quanüté sur le Dypsachus lasciniatus,
surtout dans l'eau que rassemblent les feuilles par leur disposition,
Sur les montagnes de Talyche. d :
En juin.
602.
Buüpresris LUGUBRIS, Oliv. Insect. 32, Tab. 10, æ 106. Fab. Entom.
Syst. T. I, pars. Il, pag. 206, N° 86.
Je pris peu d'individus de cette espèce , ed montagnes de Talyche.
664.
605.
606.
= 19e =
BuPRESTIS RUTILANS, Oliv. Insect. 32, T. 5, fig. 45, Fab. Entom! Syst.
T, I, pars. Il, p. 192, N° 17.
Cette espèce n'est pas très commune sur les montagnes de Talyche.
BOPRESTIS FRITILLUM , mihi.
Viridi- cuprea , profunde punctata; thorace sulcato ; .elytris oblongis, pos-
tice altenuatis, apice bidentala, striatis, irregulariter punctatis, fossulis ma-
joribus lœliùs viridibus, tessellatis.
Long 9 h # Larg. 3 li &.
Cet insecte ressemble beaucoup au B. Berolinensis, mais 1l est un peu
plus large, et moins retréci vers l'extrémité; les yeux sont d'un brun
foncé, la tête est presque rugueuse, le corselet est ponctué à peu près de
même, les élytres ont les stries près de la suture plus profondes , et les
points moins confondus ensemble.
Tout l'insecte est d'un beau vert cuivré, ayant l'intérieur de quelques
points rougeâtre; lon remarque en outre quelques petites taches disposées
comme les carreaux d’un échiquier, qui-sont rougeâtres dans le Berolinensis,
mais au contraire d'un beau vert métallique dans cette nouvelle espèce;
le dessous est également très brillant, mais les reflets verdâtres de cette
parüe le distingue encore de l'espèce voisine indiquée.
Je l'ai pris sur les fleurs des prairies des montagnes de Talyche.
En jun. #
BUPRESTIS TETRAGRAMMA , Mannerheim.
Deplanata, cupreo -nitida ; elytris subtilissime punctulatis, obsolete costatis
signis qualuor œneis, profunde impressis.
Long 6h. Large 20h5.
Il est à peu près de la forme du B. chrysostigma, mais il est un
peu plus petit; les yeux sont d’un brun foncé; tout le dessus est d’un cuivré
luisant , avec deux impressions de chaque côté, de couleur plus métallique,
l'écusson est vert; les élytres sont couvertes. de points très rapprochés,
606.
—æ 150; —.
mais qui ne se confondent pas enireux comme dans le B: cnysostigma , les:
côtes, excepté celle qui est près de la suture, sont à pee marqnées, ce se
fait paraître les élytres plus lisses; le dessous du corps, et les pattes sont
d'un beau vert cuivré, mais les côtés de l'abdomen ont un reflet rou-
getre; Mr. le Comte de Mannerheim a recu cette espèce du Daghestan, Mr.
Faldermann affirme qu'elle se trouve aux environs de Pétersbourg.
Je trouvai plusieurs individus sous l'écorce de vieux troncs d'arbres,
dans les forêts des montagnes de Talyche.
Au mois de juin.
BUPRESTIS BEPANDA , mihi.
Brevis, ovala, supra obscure melallica, subis griseo-pubescens ; capite
fhoraceque profunde punciatis; elytris inœæqualibus, lœviler punctato-striatis,
villa ulrinquè longitudinali subrepanda ; margineque albo-squammosis.
Long. 4 li. & Large. 2h. 2 tu
EH à à peu près le port du B. sibirica, dont il n'égale pas tout à
fait la taille, les yeux sont d'un brun. verdâtre, la tête et le corselet sont
fortement ponctués et d'un cuivré à refletsrougeâtres, et de plus, couverts
d'un duvet blanchâtre; les élyires ont de chaque côté trois lignes de
points imprimés, dont les intervalles ont quelques rides transversales peu
marquées, le resie des élytres est couvert de poinis irréguhèrement placés;
les élytres sont d’un cuivré très brillant, surtout vers le milieu, elles ont
comme dans le B. sibirica, chacune deux lignes imprimées, couvertes de
duvet blanc, l’une de ces lignes est marginale, et l'autre partant de la base,
se dirige obliquement un peu en zig-zag vers l'extrémité, sans cependant
toucher la suture ; les pattes et le dessous du corps sont d’ un vert cuivré,
couvert d'un duvet jaunâtre, plus épais vers les côtés.
Je ne trouvai qu'un seul individu sur une fleur, à Périmbal , sur les
montagnes de Talyche.
En juin.
= 151 —
607. BUPRESTIS GLABRATA , mihi.
608.
609.
610.
Elongaia , subtilissime punctulata , obscure süboirescens | lateribus subiis
ochraceis ; thorace transverso , basi bisinualo ; elytris punclis oblongis seriatim
dispositrs, |
Long. 6 LL - 9 Ki. Larg. 2 hi. - 3 li. 4.
Il est de forme assez alongée, la tête et le corselet sont couverts de
irès petits points enfoncés que l'on ne peut appercevoir qu'à la loupe;
ôn en remarque aussi quelques uns de plus grands visibles à l'oeil nu
le corselet a une impression longitudinale souvent assez marquée; les élytres
sont à leur base aussi larges que le corselet, et se retrécissent insensible-
ment jusqu'à l'extrémité ; vers le haut près de la suture, on remarque de
chaque côté un renflement plus où moins prononcé; les élytres ont en outre,
les deux sortes de points que l’on remarque sur le corselet, on y compte.
aussi neuf lignes formées par des impressions alongées , dont la dernière
est très près du bord extérieur; ces stries sont souvent peu marquées:
Je pris -plusieurs individus de cette espèce à Zouvant, partie aride
des montagnes de Talyche; ds couraient à terre avec des Pimélies et
s'envolaient ‘des qu'on les approchait.
Vers le milieu de juin.
BUPRESTIS CYANICORNIS, Oliv. Ins. 32. Tab. 2, fig 11 ; Tab. 3 , fig 20,
Fab, Entom. Syst. T. Il, pars. Il, p. 203, N° 94.
Il n'est pas rare sur les montagnes de Talyche surtout à Drych,
il se tient sur les graminées près de l'épi.
Bupresris RUBI, Linn Syst. Nat. 2, 602. Eab, Entom. Syst. T. 1, p.
Il, p. 208, N° or. |
Il est assez commun sur les feuilles à Lenkoran.
BUPRESTIS AMETHYSTINA , Oliv. Ins. 35, Tab, 11, fig 128, À. B.
Je trouvai un assez grand nombre d'exemplaires tous un ptu peu plus
grands que ceux de la collection de l'Aéadémie et de la figure d'Olivier;
= ss
je n'ai trouvé du reste aucune autre différence. Sur les Mc des
montagnes de Talyche.
bar. BuPrEsTiIs ELATA, Fab. Entom. Syst. T. LE pars. I p. 213, N°18.
Je le pris sur les églantiers dans les bois des montagnes de Talyche.
En jun. |
612. Burrestis sacs, Oliv. Ans. 32 Tab. 2, fig: r3, Fab. Entom. Syst.
T: L pars IL, pag. 215. N°. 125.
Il diffère un peu en ce que les impressions du corselet sont plus pro-
fondes. et la tache verte triangulaire du haut des élytres est un peu plus
alongée.
Se trouve sur les fleurs à la lisière des forêts des montagnes de Talyche,
613. Bupresris cicuorn, Oliv. Ins. 32, Tab. 12, fig. 131, A. B,
Je ne pris que peu d'individus sur les fleurs , à Drych, sur les montagnes
-Fde Talyche. ; |
614. Buprestis MxxirorrA, Herbst,
Je le pris avec le précédent: à la fin de mai.
6:15, BUPRESTIS GRAMINIS, Panz. 6
Je trouva quelques exemplaires avec les précédens.
616. BUPRESTIS VETUSTA, mihi.
Subcylindrica , villosa , viridi-ænea , subiàs lateribusque aibo-hirta; thorace
subgloboso, postice canaliculato; elytris irregulariter foveolatis, punctato-striatis.
Long. 4 li, Larg. 1 li. 4.
Il est à peu près de la grandeur, et de la Hire, du B. 1œnmiala, Fab.
le dessus est d'un vert cuivré assez brillant, couvert de poils roussâtres; le
corselet est globuleux finement ponctué, avec une ligne longitudinale imprimée
à la base; les élytres sont un peu plus retrécies à leur tiers antérieur,
que celles du B. {æniafa et ont du reste a peu près la même forme, élles sont
couvertes de points assez profonds qui se confondent souvent entr'eux, et
l'on compte en outre, de 8 à 9 stries, dont le fond est assez finement
618.
SE 153 —
ponctué: le devant de la tête, le corselet et les côtés du corps sont couverts
de poils d'un beau blanc; les pattes et le miliëa de l'ibdomen, sont d’un
cuivré brillant.
Je le pris sur les fleurs, à Zouvant partie aride des montagnes de Talyche.
En juin. |
Buprestis VILLOSULA , Stev. Nouv. Mém. de la Soc. des Nat. de Moscou,
Vol. IE, & IL, fig. 5. ip
Sur les montagnes de Talyche. | F
_BüPRESTIS GIBBULOSA, mihi.
Oblonga cylindrica, œneo-nitida , subtüs lateribusque sparse pubescens:
thorace globoso, punctato, foveola postica impressa ; elytris subparallelis,
apice angusfatis, punctalo-sfriatis, interslitits rugulosis, lateribus infräque vil-
losis.
Long, 2 Li. & Lars, 5, Li
Il est à peu près de la taille du B. elata, mais plus cylindrique , le
corselet est plus globuleux et fortement ponctué, il est de plus bordé posté-
rieurement de strie slongitudinales serrées; les élytres sont tant soit peu retré-
cies, un peu après la base, et depuis leur quart postérieur, se ierminent en
pointe , elles sont couvertes de lignes formées de points enfoncé, et les
-intervales sont rugueux ; tout l'insecte est d’un cuivré brillant, avec quel-
ques poils blanchâtres épars sur le corselet, les côtés et l'extrémité des
élytres, ainsi que sur l'abdomen.
Je le pris sur les églantiers, près d'Achevan dans le Khanat de Ta-
lyche.
À la fn de mai.
619. BUPRESTIS SUBFASCIATA , mihi.
Elongata, cœrulea; thorace lobato, inœguali, postice trisinualo: elytris linea-
ribus punclulatis, violaceis, antice cyaneis transversim purpurascenti-subfascialis;
corpore sublus pedibusque lœtits viridibus.
20
2 A
Long. 402.2 Large: + li 102 0 1 18
Il a quelque ressemblance avec le B. Bieuttata, Fab. mais il est plus
petit, et plus étroit; le corselet est fortement ponctué et a deux impressions
transversales , qui le font parâtre bilébei lesVélytres sont couvertes de points
enfoncés très serrés; le dessous est d'un beau vert métallique; il est d’un
beau bleu sur la tête, le corselet, et le quart antérieur des élytres ; il à
de plus une bande pourprée qui à son côté inférieur, se fond avec la cou-
leur du reste de l’élytre qui est violette. |
Je le pris sur les fleurs à Lenkoran,
Vers la fin de juin.
620. BUPRESTIS ANGUSTULA , lllig.
Je le trouvai sur les fleurs de Cralægus avec des ædémères sur les
montagnes de Talyche. |
G21. BUPRESTIS CUPRESCENS, mihi.
Lineari-oblonga, olivaceo-virescens ; thorace breviore inœequali, lateribus ex:
planato-rotundatis, angulis posticis vix carinalis; elytris apice singulañm rolundaïis.
Bone e AVE Rare
Il est de la largeur du B. angustula, Wlig. opaceus, GyW. mais il est
beaucoup plus court, le corselet est plus large et plus dilaté sur les côtés,
ayant trois grandes impressions oblongues, dont l'une avant l'écusson, et les
deux autres sur les côtés, ces dernières ne se voient pas dans le B. angustula
enfin les angles postérieurs du corselet ne sont presque pas carrénées.
I se trouve sur les églantiers à Périmbal, sur les montagnes de Talyche.
622, TRACHYS MINUTA, Fab. Syst. Eleut, IL p. 210. N°5.
Ï n’est pas rare à Lenkoran, $
623, ELATER SAGINATUS, mihi.
Oblongus , crassus , subæneus punclalissimus; fronle rugosa subimpressa ;
thorace subcanaliculato, convexo , lateribus dilatato; elytris posteriüs latioribus
punctalo-sirialis.
624.
625.
626,
Lon.g. 8 li. Larg 3 hi. 4.
Il est à peu près de la même forme que 7. élatus, mais beaucoup plus
grand, surtout le corselet qui est en outre plus large, plus convexe , et
enfin plus distinctement canaliculé; ce qui le distingue surtout, c’est que
celui-ci est presque lisse, tandisque l'elatus est très pubescent.
Il n'est pas rare sous les pierres avec des Carabes sur le sommet des
montagnes de Talyche. En juin.
ELATER PASTICUS, mihi.
Brevior , crassus, pirescenli-œneus , punclulalus, pubescens : Jronte rugosa;
thorace brevivre, subcanaliculato, angulis posticis divaricatis; elytris punctato-striatis.
Long. 7 In Large. 3 hi.
Il est un peu plus petit que le précédent, auquel ilressemble, et surtout
plus pubescent; le corselet est plus court, moins large, les angles de la base
sont plus obliques, plus prolongés et plus droits, tandis qu'ils se courbent
un peu à l'extrémité dans VÆ. saginalus, enfin les élytres ne sont pas
dilatées vers leur milieu. |
Je pris quelques exemplaires dans les mêmes lieux, avec le précédent.
EÉLATER ALPESTRIS, mihi. |
Oblongus, subrirescens; thorace subquadrato, angulis posticis vix divaricatis,
Orestoribus; elytris profunde striatis.
Long. 6 li 4 Lars. 2 Ki 4
Il est irès voisin de ZÆ. melancholicus, Fab. la couleur est plus foncée,
le corselet est plus arrondi sur les côtés, et les angles postérieurs sont plus
courts et plus droits.
Je le pris du reste, avec les précédens,
ELATER CAUCASICUS, mihi.
Oblongus , obscure viridis; fronte triangulariter impressa ; thorace magno,
subcanaliculato; elyiris punctalo-striatis; pedibus piceis.
Hong 9h 241 Ecrits: hi.
20*
627.
628.
- 629.
Il ressemble beaucoup à ZE. æneus, mais il est plus court, et plus terne,
le front a une impression triangulaire, le corselet est proportionellement plus
grand, surtout plus large au bord antérieur,etenfin plus distinctement canaliculé.
Je ne trouvai qu'un seul individu de cette espèce sur les Alpes du
Schadach , à la hauteur de 8 à 6 mille pieds.
Sous les pierres à la fin de juillet.
ELATER AENEUS:; Fab, Syst, Eleut. p. 230, N° 47.
Je l'a pris au Caucase. F
ELATER CRENICOLLIS, mihi.
Deplanatus, ater opacus, punclalissimus ; thorace subcordato, lateribus
crenulato ; elytris subparallelis, apice rolurdalo- angustatis, subtliter srialis,
interstitiis gemellato-punctatis. |
Long. 4 h..- 5 h. £ Lars. 1h. - 1 hi. ,£.
Cet insecte se rapproche par sa forme, d’une nouvelle espèce de Java,
que Mr. Dalman a nommée serricollis ; le corselet est assez échancré anté-
rieurement , et retréci postéricurement ; il est très fortement ponctué, et a
de plus dans son milieu inférieur, une impression longitudinale ; les élytres
sont presque parallèles , elles sont couvertes de points imprimés assez serrés,
et disposés presqu'en deux rangées sur chaque intervalle ; on remarque en
outre, sur chaque élytre dix stries formées de points plus gros, dans chacun
desquels l'on aperçoit, avec une forte loupe, un poil court jaunâtre;
linsecte est entièrement d'un noir obscur.
Je l'ai trouvé en grande quantité sous les pierres des montagnes de
Schiste, devant FElbrouz, à la hauteur de 9 - 10 mille pieds.
Vers le milicu de juillet.
ELATER MONTICOIA, mihi.
Elongatus , niger, pubescens, concinne punclalus ; 1horace subconvexo;
angulis baseos nonnihil productis ; elytris sparse villosis, punctato -striatis.
Longs. 5 Li. Larg. 1 hi,
630.
63.
— 157 —
Il est plus grand et plus alongé que l’Æ, riger, Fab, avec lequel il
ressemble, mais les petis poils des élytres sont plus serrés, et blanchâtres,
surtout vers l'extrémité, les angles du corselet sont un peu plus prolongés;
les stries des élytres sont plus fortement marquées, et paraissent à peine
interrompues ; les points sont aussi plus distincts.
Je pris cette espèce en assez grande quantité sur les graminées qui
recouvrent le sommet des montagnes de Talyche.
En juin.
ELATER SOBRINUS, mhi.
Elongatus, griseo-brunneus, subvillosus; thorace punclalo, latiore ; elytris
elongatis, punctato-striatis, interslilis punciatissimis; antennis pedibusque rufis.
Long. 5 lu, Large. 1. bi. 4.
Ü à la forme de V'Æ fubipes, Gyll. mais il est beaucoup plus petit,
d'un brun roussâtre, avec des poils d’un gris jaunâtre; le corselet est couvert
de points distincts assez profonds; les élyires ont chacune 8 rangées
de points imprimés assez gros, les intervalles sont couverts de petits points
qui souvent se confondent avec ceux des stries; les antennes qui sont
de la longueur du corselet sont rougeâtres ainsi que les pattes et tout le
. dessous du COrps.
Je l'ai pris à Saliane, sur les fleurs des steppes qui bordent le Kour.
Vers le mois de mai. |
Erarter PErsicus , Falderm.
Elongatus, teslaceus, pubescens; 1horace lateribus subrotundato ; elylris
subparallelis, apice rotundatis, punctato-striatis ; pedibus rujfis.
Long. 6 li. Larg. 2 li.
Il est de la grandeur de VÆZ. peus, Germ. auquel il ressemble beau-
coup il est moins velu , le corselet est beaucoup plus large, plus court,
enfin plus fortement ponctué de même que les élytres ; les antennes sont
surtout beaucoup plus courles.
+ O6 re
Je pris quelques individus sous les pierres à Bakou, non loin de la
mer Caspienne.
Au mois d'avril,
632. EIATER PUBESCENS, Mannerheim, |
Elongatus, aterrimus, pubescens; thorace sublineari, basi profunde nu
culato; elytris punctalo- sriatis, interstiliis subrugosis. af à
Long. 4 Ni. 3. Large. 1 Li. 4,
Il est assez voisin de l'Æ, Ærirtus, Herbst, si ce n'est qu'il est beaucoup
plus petit, et qu'il a le corselet plus alongé presque parallèle, et non arrondi
sur les côtés.
Mr. Faldermann l'a pris aux environs de St.-Pétersboure.
I] se trouve sous les pierres des contrées arides qui bordent la mer
Caspienne à l'Ouest.
En juillet.
633. ELATER CIRCUMDUCTUS , mihi. ,
Elongatus , Sublinearis , caslaneus, profunde punclalus : lhorace subqua- -
drangulari; elytris punclalo-striatis, sutura margineque rufescentibus.
Lare. "4e are vf |
Il ressemble un peu à l'Æ hoemorrhoidalis, Fab. mais le corselet
est plus court plus convexe, les élytres sont plus profondément striées , et
surtout autrement coloriées.
Je ne pris que peu d'individus dans les steppes près de Lenkoran.
Vers la fin de mai.
634. ELATER CANUS, Germ. Reise in Dalmatien p. 218.
Il n'est pas rare sur les fleurs des montagnes de Lenkoran.
En juin
635. ELATER UNGULISSERRIS, Siev. Schoenh. Synon. Insect, pars, HT, app.
page 116, N° 186.
Je le pris sous les pierres non loin de la mer, à Derbent.
Vers la fin de juillet, et au commencement d'août,
656.
637.
ELATER PILOSUS , Payk. Faun, Suec. IE, p. 25, Fab, Syst Eleut, p. 246.
Je le pris avec le précédent.
ÉLATER ANACHORETA, mihi.
Elongatus , caslaneus, parcè pubescens ; thorace subpulrinato, angulis
posticis aculis divaricatis; pedibus rufescentibus.
Long. 6 li. Larg. 2 li.
Il a presque la forme de ZE. filiformis , Fab., mais il est beaucoup plus
grand; la couleur est d'un brun très foncé, le corselet est plus court, plus
large, et plus bombé antérieurement. »
Je ne trouvai qu'un seul individu de ceite espèce sur les montagnes
de Talyche. î |
Au mois de juin.
ELATER PRAEUSTUS , Fab. Syst. Eleut. Il, p. 238.
Il n’est pas rare sur les montagnes de Talyche.
ELATER SPUTATOR, Fab. Syst. Eleut, p. 240.
Je pris peu d'individus de cette espèce sur les bords de la mer Caspienne.
ELATER EBENINUS, Zenker, Germ. Insect. Spec. I, p....
Je pris un seul individu sur les montagnes du Caucase.
En juillet.
ELATER POILUX, Ahrens.
Il est assez commun sur les bords du Kour près de Saliane; on Île
prend sur les fleurs de cratægus.
Au mois d'avril. |
ELATER LIMBATUS, Fab. Syst. Eleut. IL, p. 242.
Je ne trouvai qu'un seul exemplaire de cette espèce avec le précédent.
ELATER BIMACULATUS, Fab. Syst. Eleut. Il, p. 245.
Je le pris en assez grande quantité sous les pierres, près des feux de
gaz à Bakou;
En avril.
Je ne le vis nulle part ailleurs,
4
645.
646.
mer 160: ——
ErATER SExPUNCTATUS , Îllig. Mag. VI, p. 9. Æ signaius, Oliv. Ent. IL
31. p. 48. Tab. 7, fig. 71 À, B.
Je le trouvai en moins grande quantité que le précédent, mais dans
les même lieux. |
DRAPETES CAUCASICUS , mihi. -
Oblongo-ovatus, niger nilidus, punctatus, subpubescens ; elytris antice
fulvo-dimidiatis ; colo, humerali regioneque scutellari, nigris.
Long. 2 li. 5 Larg. à bi.
Il est quatre fois plus grand que le D. eguestris, auquel ilressemble
beaucoup pour la forme, mais le jaune des élytres est ün peu autrement
disposé.
IsosoMA, Mannerheim.
Antennæ breves , extrorsüm moniliformes, vel. subfoliacei, articulo basali
majore ; subcylindrico, 2 brevi nodoso, 3, 4 longioribus subcylindricis , 5-10
senäim brœvioribus , compressis, reniformibus, ullimo compresso, obcordato.
Mandibulæ cornæ validæ haud exsertæ. Palpi articulis œqualibus subcy-
lindricis, ullimo apice. nonnihil rotundato. Corpus sublineare , elongatum,
antice posticeque nonnihil atléenuatum. Caput subinflexum , fronte trian-
gulariter impressa. horax longitudine vix latior, antice nonnihil angustior basi
profunde bisinuatus, angulis aculis. Elyira thorace quadruplo longiora , apice
subattenuata. Slernum primum anlice truncalum , haud concavo- dilatatum,
postice inter pedes nonnihil productum. Pedes tenues: femora haud appendiculata:
tarsi articulis compressis cylindricis.
ab. éçog æqualis, et çwuua corpus.
Genus Cebrioni affine, statura antennarum forma mandibulisque haud
prominulis ab illo imprimis disversum.
ISsosOMA ELATEROIDE , Mannerh.
Niger, concinno-punctatus , parcè griseo-pubescens, antennarum arliculo
ullimo ferrugineo ; tarsis rufescentibus, elytris profunde-stratis,
— 161 —
Long. 9 li 4 Lars. 3 hi.
Je trouvai cet insecte dans les cimetières de Derbent; au mois d'août.
ATOPA CERVINA, Fab. Syst. Eleut. IE, p. 15, N° x. ‘
Je ne la trouvai qu'aux environs de Lenkoran.
ATOPA CINEREA , Fab. Syst. Eleut. Il, p. 15, N° 2.
Elle est très commune à Lenkoran et au Caucase,
L?
Malacodermes.
LAMPYRIS NOCTIEUCA , Linn. Fab. Syst. Eleut. Il, p. 99; N° r.
Au Caucase, où elle n'est pas commune.
Lampvris ZENKERI, Germ. Reise in Dalmat. p.311, Tab. 10, fig. 1, 2, 3.
Elle n'est pas rare sur les bords de la mer Caspienne.
Lampyris MINGRELICA , Mannerheim.
Elongata, nigra; thorace transverso , pulvinalo , pectore pedibusque rufis;
antennis tarsisque fuscis; elytris tri-lineatis; abdominis apice albissimo.
Long. 5 I. Larg
ge Di
Elle ressemble un peu à la Z. Jalica, mais le corselet de cette nouvelle
espèce est un peu plus transversal; les lignes des élytres la distingue
surtout.
Je l'ai prise sur les bords du Kouban, au Caucase ; Mr. le Comte de Man-
nerheim l'avait précédemment reçue de la partie orientale du Caucase.
CANTHARIS LITURATA , Fall. Gyll. Ins. ‘Suec. T. 1, p. 348, N° 24.
Je La pris sur les bords de la mer Caspienne.
CANTHARIS MELANURA, Fab. Syst. Eleut. I, p. 30», N° 43.
C'est l’espèce de ce genre la plus commune, surtout dans les steppes
sur les graminées.
CANTHARIS RUFIMANA , mihi.
Nigra, ore, femoribus anticis subits, tibüs basi elytrisque teslaceis
thorace marginalo, fulvo, macula media nigra.
21
655.
656.
657.
se. NOR
Long. 4 bi. 1.6 Pass hs
La tête est noire, bordée antérieurement de jaune, :- les élytres sont
Le
couvertes de points qui se confondent entr'eux et elles ont en outre des
lignes élevées, pet marquées, les côtés du ‘corps sont marqués de fauve
ainsi que l'extrémité de l'abdomen; les deax premiers articles des antennes
sont jaunes, ainsi que la base des suivans. |
Elle se trouve sur les plantes salines, non loin de la mer Caspienne.
CANTHARIS FAETIDA, mihi. |
T'estaceo-pallida ; thorace marginato ; pedibus antennisque fulois ; pectore
fusco ; oculis nigris.
| Long. 5 li. Lars. 1 hi.
Elle est un peu plus grande que la €. melanura, mais sa couleur la
distingue surtout; le corselet fortement élevé dans son milieu, présente vers
la base, un sillon longitudinal assez marqué; les élytres sont légèrement
pubescentes et couvertes de points qui se confondent entr'eux
Elle se trouve au pied du Caucase.
CANTHARIS PYGMAEA , mihi. »
Fusca, thorace submarginalo, flavescenti; elytris fuscis; antennarum
basi, pedibus anoque flavo-lividis, tibüs poslicis infuscalis.
moLens. 2 hd Lars li
Elle est très voisine de la €. fukicollis, mais elle est deux fois plus
petite, et autrement colorée.
À Lenkoran.
CANTHARIS VITTICOLLIS , mhz
Zestacea , oculis thoraceque litura angusla, nigtis; anlennis extrorsmü
corpore sublis femoribusque , infuscalis.
Long. 2 li 1. Larg. 1 h.
Elle est à peu près de la taille de la © estacea, mais elle est plus
âle , et sur le corselet, on remarque une petite tache alongée, noire,
Ê q 5
qui a’atteint ni la base ni l'extrémité.
656.
660.
661.
en 1600 -—=
J'ai pris cette espèce non loin de Lenkoran.
MarAcniUs AENEUS, Fab. Syst. Eleut. r, p. 306, N° 3.
Il est très commun dans les prairies et les jardins à Saliane et à Len-
koran.
MALACHIS VITTATUS , mil.
Cupreo-œneus ; “thorace macula exteriore , elyiris utrinquè vifla ad api-
cem dilatata, rubris; antennarum arliculis basolibus, extàs tibiüsque quatuor
anterioribus , flavo-lividis.
54 | Bones) Pare dr
Il est plus petit que le AZ. œneus; la bande des élytres est très large
et recouvre toute leur extrémité; la lèvre supérieure est jaune , les antennes
sont très comprimées , jaunes à la base de leur côté externe, ainsi
que les deux premières paires de pattes, mais leurs cuisses et tarses et
enfin les pieds postérieurs , sont du même vert que le ventre.
Je le pris sur les fleurs, à Saliane , non lon du Kour.
MarACHIUS ARMENIACUS, Falderm.
Pubescens, viridi-cœæruleus, œneo-micans; elytris linearibus parim convexis,
densè hirtis, apice subrubris.
Cette espèce est assez voisine du WW. geniculatus, Dej.; Mr, Faldermann
l'a reçue de l'Arménie russe, et je lai trouvée dans les steppes de la
province du Caucase.
MALACHIUS ANGUSTATUS, mihi.
Elongatus ; elytris basi angustioribus, cupreo-virescentibus opacis ; apice
aurantiacis ; corpore œneo-nilente, maris ano flavo : antenmis pedibusque
concoloribus.
Long. 2 li. 4 Lars, r le à.
Cette espèce est très voisine de la précédente, mais le corselet est plus
étroit ainsi que la base des élytres, ces dernières sont un peu élargies à
leur extrémité, où elles sont plus convexes, leur couleur est d’un vert
21*
662,
663.
664
665.
666.
— 164 —.
bronzé sans reflets; la tache apicale est assez grande-et de couleur orange:
enfin les antennes et les pattes sont d'un bronzé plus terne que le corpi.
Je l'ai pris à Lenkoran.
MarAcæius AFFINIS, Dej. Catalog. p. 38.
Aeneo-viridis, hirtus, maris anlennis bas serratis, elytris apice rubris; fœminæ
-antennis simplicibus, elytris apice concoloribus.
Je l'ai pris près du Kour, à Saliane.
MATACHIUS EQUESTRIS, Fab. Syst. Eleut, I, p. Bou Nes;
: Non loin de Lenkoran.
MALACHIUS TERMINATUS, mihi. |
Elongatus, nigro-viridis; anfennis, thorace pedibusque rufo-pallidis; elytri.
postice subdilatatis; apice late lutescentibus ; summo margine apicali coccineis
Lone. less. ilareo,
Il est plus grand et plus alongé que le M. rubricolhs, mais la couleur
le distingue surtout. |
Je l'ai pris près du Kour, à Saliane,
Dasvres ATER, Fab. Syst. Eleut. opus oNr
Il est très commun à Lenkoran.
DASYTES CHALYBEUS, mihi.
ÆElongato-ovatus , hirtus, Fo à FF. ; anténnis pousgue
NIgTIS,
Long. 2 li. Larg. # li
Var. B. obscure-œnca, *
Il est d’un tiers plus petit que le précédent, moins alongé et plus
convexe, il est moins velu, surtout sur les élytres, celles-ci sont d'un bleu
assez brillant et un peu rugueuses,
Je le pris aux environs de Bakou, vers le mois d'avril.
667. Dasvyres rLavipes , Fabr. Syst. Eleut. IL p. 73, N° 6. D. plumbeus, Olr.
Je l'ai pris à Lenkoran.
668.
671.
672.
— 165 —
DASYTES CINEREUS, Faiderm.
Unicolor, filiformi-elongatus , olivaceo-cinerascens opacus, tenue pubescens;
antennis nitidi-œneis ; elytris obsoletissimè sed crebrè punctulatis: pedibus nigTis”
Cette espèce est très voisine de la D. Æinearis, Fab. mais le corselet
m'a parru plus convexe et plus alongé.
Mr. Faldermann l'a reçue de l'Arménie russe, je l'a trouvée près de
Lenkoran.
Terediles. .
Prinus FüR, Fab. Syst, Eleut, IE, p. 325, N° 6.
Il n’est que trop commun partout.
PTINTS QUADRISIGNATUS , mihi.
Obscure bruneus; fhorace pubescente, tuberculo profunde canaliculalo; elytris
elevalo-strialis, infersliliis gemellato-punctatis, maculis quatuor albis.
Eôns 2 I 3 °Eare. v'h
Il ressemble beaucoup au P. elegans, maïs il estun peu plus grand,
le corselet a un tubercule de chaque côté, le milieu est convexe, et coupé
par un sillon longitudinal, la base forme une gouttière assez large ; les
élytres ont quatre taches blanches, dont l'apicale est échancrée antérieurement.
Je l’a pris à Saliane, le soir, sur les murailles.
Prius CRENATUS? Fab. Syst. Eleut. I, p. 326, N 8.
Il n'est pas rare à Saliane à et Lenkoran.
PTILINUS GRANDICOLLIS, mihi.
Elongatus , subcylindricus, obscure bruneus ; anlennis serratis pedibusque
pallidioribus; thorace magno, subquadrato, punctato, medio carinalo; elÿiris ob
solele punctatis, vix strialis.
Dons. 9 he",
Se trouve à Bakou
673.
674.
— ETS
PrTILINUS ASPERICOLIS , mihi. »
Elongatus, subcylindricus ; rüfo-ferrugineus : thorace pulvinaio aspero,
basi carena lœvissima; elytris distincte punctatis: antennis serratis.
Long. 2 li Lare. 5.
Je l'a pris à Bakou. :
ANOBIUM VARIEGATUM, mihi.
Subcylindricum , brunneum, sense griseo-Squammosum + DIgTO#ATIELA-
tum; capite inflexo ; thorace cylindrico , basi apiceque truncafo, profunde
rugoso-punctalo; elytris profunde striato-punctatis. |
Bones eh loc rl:
Pris près de Saliane. =
RHYSODES EUROPAEGS , Abr. R. exaratus, Gyl. Ins Suec. IV, ne pe 332,
Dans les bois, à Lenkoran.
TRICHODES ALVEARIUS, Fab. Syst. Eleut. 1 p. 284, N° 5.
Je le pris sur les graminées, aux environs de Lenkoran.
TRICHODES FO VEARIUS, Ille. Mag. 1 , p. 80. Schoenh. de Ins. I, p. 49.
Il se trouve avec le précédent.
TRICHGDES CORALLINUS, mihi. 2
Cœruleoviolaceus, thorace punclalo, nigro-hirsuto, antice oblique lateribus
punclo impresso; elyiris subglabris, coccineis, fascüs duabus denticulatis api-
ceque violaceis; pedibus cyaneis, fubo-hirsutis; tarsis fulvis.
Bone 54h, Lors, 2,42.
Ï ressemble un peu au 7. crassipedarius, Besser, mais le corselet est
moins retréci postérieuremeut et plus convexe, les bandes des élytres
surtout celles du milieu sont plus anguleuses, enfin la seconde bande pré-
sente vers la suture un lozange parfait.
Je la pris à Kizil-Agaz, non lon de Lenkoran.
TRICHODES QUADRIGUTTATUS, Stey. Bullet. de la Soc. de Natur. de
Moscou 1829, N° IV, p. 68, PL. 1, fig. 4.
680.
681.
685.
686.
= By
Long. 4 Vi. £. + 8 Ki Larg 1 li 4 - 2 li 1,
Cet insecte dans l'état vivant est d'un beau vert cuivré , et comme
c'est le cas chez beaucoup de Coléoptères de cette couleur, l'orsqu'ils ont
été tués par l'action du feu, devienneut d'un bleu d'azur, et sont alors
décrits dans ce dernier état; 1l en est de même par exemple de plusieurs
Cassida, Erotylus, Galleruca, etc, qui avec la mort perdent leur lustre, ou
changent même souvent de couleur.
J'ai pris cette espèce sur les montagnes de Talyche, et à Derbent.
CORYNETES RUFIPES. Fab. Schoenh. Synon. Insect. Il, p. 5r, 2.
A Lenkoran.
Necrophages.
NECROPHORUS SEPULTOR, Dej. Gyll, Ins. Suec. IV app. p. 308.
Il est commun sur les montagnes de Talyche,
NECROPHORUS HUMATOR, Oliv. Schoenh. Syn. Ins. IT p. 118, 2.
À Lenkoran.
NECROPHORUS MORTUORUM, Fab. Syst. Eleut. I, p. 335, No 8.
Plus commun que le précédent, avec le quel il se trouve.
SILPHA LITTORALIS, Fab, Syst. Eleut. IE, p. 336, No 1.
Var, S. simplicipes, Dej. |
À Lenkoran.
SILPHA CARINATA , Illig. Col. Berol. I, p. 365.
Je l'ai prise dans les steppes au pied du Caucase,
SILPHA COSTATA, mihi.
Airo-opaca; thorace latiore scutelloque subtilissime coriaceïs : elytris pla-
miusculis, punctatis, tri-costalis, ulringuè inter costam <ecundam et fertiam puncio
parvo elerato.
Long. 7 Ki. Larg. 4 li 4.
Le corselet est très fortement ponctué; les élyires sont couvertes de
687. .
685.
689.
— 168 —
poinis moins profonds, et moins serrés, et elles ont en outre, chacune trois
stries élevées dont la seconde n'atteint pas le haut de l’élytre, et l’extérieure
est plus courte que les deux autres ; entre la strie extérieure et celle du
milieu, vers le tiers inférieur de l’élytre, est un renflement peu prononcé.
Je pris cetie espèce près de Lenkoran.
SILPHA STRIOLA , mihi.
Aïlerrima , subtilissime punctata, ihorace convexiore, postice tri-sinualo;
elytris utrinquè Sirüs duabus obliteratis , costa exleriori posleriis oblique
7
abbreviala.
Lone, 6 li. tTarews I. =
Elle est moins convexe que la S. lævigata, ei le corselet est plus lar-
gement rebordé, et présente postérieurement trois échancrures; les élyires
ont leurs stries à peine visibles , Si cé n'est l'extérieure qui est fortement
prononcée en carène, on voit ensuite vers la partie postérieure des élytres
la trace de ce renflement si saillant chez la $. Zttoralis.
Je l'a prise sur les montagnes du Caucase.
SILPHA CRIBRATA , Falderm.
#
Orata, tola nigra opaca; elylris lœvissimis, valde convexis, punctis vel
Joveolis magnis profunde impressis, interstitis subtilier punctulatis. |
Elle est de la taille de la 5, lœwigata, Fab. et se distingue suffisam-
ment des espèces voisines par les caractères DU
Je la pris à Derbent.
SILPHA VERRUCOSA, Falderm.
Ovata, tota nigra opaca; capite, inter oculos, carina lransversali impresso;
elytris ovatis , luberculato-rugulosis, rugulis valde elevatis; pedibus parüm pu-
bescentibus.
Elle a à peu près la taille de la S$. oëscura, Fab. mais la rugosité de
ses élytres la disingue des espèces voisines, |
Je l'ai trouvée dans les sables. près de la mer Caspienne.
$
69gr.
— 169 Len
SLPHA OPSCURA, Fab. Syst. Eleut. I, 340, N° r7.
Commun dans les steppes, au pied du Caucase. :
SILPHA LAEVIGATA , Fab. Syst, Eleut. F, p. 340, N° 16.
Elle est commune à Lenkoran. ;
SILPHA INTRICATA , mibi.
Griseo- atra; thorace scabro, posticè tri- sinualo elytris reticulatis. strus
tribus elevatis undulatis interstilifs nodulosis , apice truncalis,
; Long. 4 Li. 4 Larg. E li £
Elle est un peu plus petite que la S. sinuate, avéc laquelle elle res-
semble, maïs les fossettes du corselet sont plus profondes, et les intervalles
des stries des élytres sont fortement noueuses. ;
Je lai pris au Caucase.
SILPHA SINUATA à Fab. Syst. Eleut., 1, p. 341, N° 20.
Var. Subtis rufescens. |
: Commune à Lenkoran. :
PELTIS FERRUGINEA , Fab. Syst, Eleut. 1, p. 344. N° 2.
À Lenkoran. | :
DERMESTES LARDARIUS, Fab. Syst. Eleut. 1, p. 312. N° ie:
Il n'est que trop commun partout.
DERMESTES CADAVERINUS, Fab. Schoenh. Synon. Ins, Hp 05, 2,
Commun à Lenkoran.
NITIDULA FLExUOSA . Oliv. Schoenh. Synon. Ins. JF, p. 143 LS
Elle est très commune dans les cimetières de Bakou, je l'a pris
l'hiver. ; -
CATOPS , PALEIDUS milu. |
Oblongo -ovatus ; subdepressus, ferrugineus, breviter griseo-pubescens:
elytris obsolete punctulatis, apice subacuminatis.
| Long. D ad à Em A LC à
Je l'ai trouvé à Bakou.
-
[
[Le
… Claricornes. %
699. HISTER QUADRIMACULATUS , EL Payk. Mon. Hist. 28, 17. Tab. r2,
fig. 3. Æ. lunatus, Fab. Syst. Eleut. I, p. 86, N° 16.
Il est très commun à Lenkoran, et sur les montagnes de Talyche.
700. HISTER VÉLOX, mihi. :
Aer nilidus; elytris tri-striatis, macula lunata basin allingente , rubra.
Long, à li. 4-4 Large 184 -ols
Il est assez voisin du précédent, mais le rouge domine davantage, et
vient toucher la base de l'élytre ; on compte près du bord externe trois
stries entières et la trace d’une quatrième, tantôt cette dernière n’est
représentée que par des poinis , et quelquefois ces poinis occupent toute
la longueur, ou enfin elle devient une strie entière; près de la suture,
vers l'extrémité, on remarque plusieurs points qui quelquefois se réunissent
en strie. |
Il est très commun à Lenkoran.
“O1. MISTER CRUCIATUS, Payk. Monogr. Hist. p. 48. Tab. 12, fig 7.
Je l'ai pris à Bakou, |
702. HISTER BIMACULATUS, Fab. Syst. Eleut. T, p. 88, N° 23.
Se trouve aux bains du Caucase.
703. HISTER INAEQUALIS, Fab, Syst Eleut. I, p- Be Ne
ar Ïl est très commun dans tout le Khanat de Talyche.
704. HISTER INCRASSATUS , Fald.
Ovatus , subquadralus , niger nilidus: elytris brevibus, extrorsum postice-
que punclalis, antice quinque-strialis, stria secunda abbreviata; tibiis denticulatis.
Var, strüs quingue æœqualibus, elongatis.
Long. 2 li. 3 Larg. 2 h. ;
Il est- ne. voisin de l'A, énterruplus, mais sa couleur d'un noir lui-
sant , et le manque de taches, l'en distingue surtout.
Je le pris dans les environs de Bakou.
705. Hisrér cHarones, Hl. Mag. VI, p. 40; 15
| Se trouve’ à Lenkoran.
706. HISTER CADAVERINUS, Payk. Mon. Hétmpazrs:re) ab, 2, fig. 8,
H. brunneus, GYIl. Ans. Suec. [, p. 76, 2.
Il est commun à Lenkoran.
707. HISTER PARALLELUS, mihi.
Aer nitidulus, capite strie transversali, semi-orbiculari; elytris subpa-
rallelis, strüs tribus externis integris, internis tribus antrorsüm abbrevialis.
Il ressemble un peu à l'A. merdarius, mais il est plus petit et plus
parallèle.
Je l'a pris sur les montagnes du Caucase.
7108. HISTER VIRESCENS, Payk. Faun. Suec, 1, p. 48.
Il est commun à Bakou.
Hisrer AENEuS, Fab. Syst. Eleut. 1, p. 88, N° 25.
Sé trouve sur les bords de la mer Caspienne.
109
710. HISTER SUBVIRESCENS, mihi. :
Atro-virens, subquadratus, punclatissimus ; elytris anlice quadri-slriatis,
apice rufescentibus.
Long. 1 li 1 Lars. 1 li.
Sa couleur le distingue assez de ses congénères.
Je l'a pris près du Kour, à Saliane. -
711. HISTER ATROVIRENS, Stev......
À Bakou.
712. HOrOrEPTA DEPRESSA, Fab. Syst. Eleut, I, CLÉ Nn 57
Je l'ai prise sur les montagnes de Talyche.
713. HOIOLEPTA CASTANEA, mihi. |
Castanea nitida; elytris utrinque profunde sex-striatis, striis omnibus integris.
Long. 1 1 # Large. 1 bi,
Elle est plus petite, et beaucoup moins déprimée que la précédente,
227
2
le corselet est très finement ponctué ce nest quavec une forte loupe que
l'on peut apercevoir ces poinis.
Sur les montagnes de Talyche.
714. Parnus Caspius, mihi.
Oblongus, olivaceo-griseus, lomentosus; thorace brevi, transverso, later Has
late impresso ; elytris elongatis, punclalis, regulariüler striatis.
Long. 2 Li. Large. x fi
Je l'a trouvé dans les environs de Bakou.
ByrRHUS PILULA , Fab, Syst. Eleut. 1, p. 103, No »
Aube
Îl est commun à Lenkoran. ÿ
Palpicornes.
716. Eropnorus AQUATICUS , Fab. Syst. Eleut. I, p.277. N°: 1.
Se trouve à Lenkoran. S k
717. HMypRoPHILUS PICEUS, Fab. Syst. Eleut. 1, p. 249, Ne r.
Je l'ai pris dans les petites rivières, au Caucase.
718. HyprOPHILUS FLAVIPES, Sturm, Schoenh. Syn, Insect. I, p. 3.
N'est pas rare dans les lieux humides près du Kour.
719. HYDROPHILUS ORBICULARIS , Fab. Syst. Eleut. I, p. 252, No ri.
Très commun, à Lenkoran, dans les marais.
HyDROPHILUS SPINOSUS , Sturm. Schoenh. Synon. Ins. Il, p. 8
720.
Moins commun , à Lenkoran.
721. HYDROPHILUS MELANOCEPHALUS, Fab. Syst. Eleut. 1, p. 259. N° 23.
Dans la mer Caspienne, près de Derbent
722. SPHAERIDIUM PICTUM, Falderm.
Ovatum, atro - nilidum : elÿtris obsoletissime striatis, pone humeros, ma-
culs sinuatis latis rubris, fascia lata flexuosa, pallida, ante apicem ipso apice
piceis; pedibus nigris, caslaneo-variegatis.
725
— 199)
I est de la taille du S. carakoïdes,, Fab. dont: il n'est peut-etre
qu'ane variété.
N'est pas rare à Lenkoran,
SPHAERIDIOM BIPUSTULATUM , Fab, Syst, Eleut. 1, p. 95, N° 5.
Avec le précédent.
SPHAFRIDIUM MARGINATUM, Fab. Syst. Eleut. I. p.93 N° 4.
Commun à Lenkoran,
Lamellicornes.
ATEUCHUS SACER , Fab. Syst. Eleut. I, p. 54, N° ©, Fisch. Entom. IE,
p. 210 Tab. 27, fig. 3,
Il est assez commun dans les steppes près deStavropol, sur les bords
de la mer Caspienne, et surtout à Zouvant,
Areucuus PIUS, lis. Mag. IE, p. 102. Sturm. Faun. 1, p.66, Tab. ro.
Il est commun à Zouvani.
ATEUCHUS ARMENIACUS, Mannerheim.
Niger nilidus , vertice sublævi , clypeo sex -dentato , rugoso- puncialo; thorace
latiore, parce punctato, lateribus subforeolatis ; elyiris . Strialis; Cor ?r por €
subtàs pedibusque cilialis.
Long. 9 li. £. ‘a SOLS
I est beaucoup plus petit que le 4 sacer, la iête n'a pas de protubé-
rence, le corselet est lisse, sice n’est vers le milieu où l'on aperçoit quel-
ques points épars; les élyires paraissent lisses au premier abord, cependant
on distingue les traces de lignes longitudinales.
Je pris cette espèce à Zouvant ; Mr. le Comte de Mannerheim l'avait
précédemment reçue de l'Arménie russe. à
GYMNOPLEURUS PILULARIUS , Fab. Syst. Eleut, X, p. 60, N° 27,
Il est commun partout.
— 174 Lans
729. GYMNOPLEURUS FLAGELLATUS , Fab. Syst. Eleut, F, P- 59. N° 22, Fisch.
Entomogr. L, p. 144. Tab. 13. fig. 4.7 He
Commun sur les montagnes de Talyche.
730. GYMNOPEEURUS SERRATUS? Fisch. Entomogr. 1, p. 145. Tab. 13, fig. 5.
Peut-être n'est-ce qu'une. variété, du précédent.
Il est des plus communs à Bakou sur les bords de la mer Caspienne.
73e ae SCHAEFFERI, Fab. Syst. Eleut. I, p.59. N° 24. Fisch. Entomoor.
, p. 209. Tab. 27, fig. 1.
Très commun dans la fiente d'animaux, sur les chemins.
182: Sub BoscanrAKI, Fisch. Entomogr. Il, pe 210. albiventris, Liegl.
Il fait comme les espèces précédentes de petites boulettes qu'il trans-
porte avec ses pieds de derrière.
Moins commun que le S. Schæfferi sur les montagnes de Talyche.
733. CoPRIS PANISCUS, Fab. Syst. Eleut. TI, p. 43. N° 59» C. Hispanus, Fab.
Syst. Eleut. I, p. 49 N° 66.
Il est commun à Bakou , au mois d'avril.
734. COoPRIS LüÜNARIS, Linn. Fab. Syst. Eleut. 1, p.36, N° 29, C° emarginata,
Fab, Syst. Éleut. T, p. 37, :N° 30.
Il est très commun dans les us et surtout à Bakou, vers les mois
d'avril et mai.
735. ONrrIS MENAICAS, Pall. Icon. Insect. p. 4, Tab. A, fig. 4, a. b. Mém.
de la société des Natur. de Moscou, IE, p.32, Scarabœus humerosus, Pal].
Itin. T app. p. 462, N° 25.
Var. B. elytrorum costis violaceis.
Var. C Cœruleo - violacea.
Var. D. Viridi-splendens.
Var. F. minima,
Il varie beaucoup par la taille, et surtout par la couleur.
Il est des plus communs à Bakou, sur les chemins dans les excrémens
dé chevaux sous lesquels il se fait un terrier.
786.
737:
738.
739.
740.
= Op
Onrris FesTIvUs, Steven, Mém. de la Société des Nat. de Moscou, T. Il, p. ou
Je trouvai un seul individu à Bakou , et plus tard une assez grande
quantité sur les montagnes de Talyche. Re
Son terrier a quelquefois plus de deux pieds de profondeur, il est
seul dans son trou, et on en trouve jamais plus de deux à la même
place.
Oxrris Amynras, Stev. Mém. de la Société des Nat. de Moscou, T. I,
p. 165, Tab. X, fig. 6.
Je le pris en assez grande quantité, près du Bèchebarmak sur les
bords de la mer Caspienne, vers le mois de juillet dans la bouse de vache,
Oxiris DAMAETAS, Stev. Mém. de la Société des Nat. de Moscou, T. E
p. 163, T, X. fig 5.
Îl parait assez rare, à Zouvant sur les montagnes de Talyche,
En juin.
ONIrICELLUS PALLIPES, Fab. Syst. Eleut. 1, p. 63, N° 38.
Je le pris à Lenkoran , sur les bords de la mer Caspienne.
ONITICELLUS FEAVIPES , Fab. Syst. Eleut. EL, p. 63, N° 539.
Il est commun dans les excrémens de chevaux, aux bains du Caucase,
En juillet. | : À
OnrnopmAcus TAURUS, Fab. Syst. Eleut, 1, p. 45. N° 69.
Aux bains du Caucase où il n'est pas commun.
. ONTHoPpHAGUS URUS, mihi.
Obscure-cupreus, maris occipite cornubus binis longis, inträ recurvatis;
thorace punctato, lateribus profunde excavato; elytris punctato -strialis, inter-
slitiis punctatis, lineisque elevatis obliquis notatis. |
Long, 4 Hi. 4: Larg. 2h14
Il est un peu plus grand que le O. Taurus, es cornes sont plus longues
et courbées à peu près de même, l’enfoncement de chaque côté du corselet
est plus prononcé que chez l'espèce indiquée, et chez les mâles il y a
7 — 1796 —
une ligne longitudinale au côté antérieur du corselet qui le fait paraître un
peu bilobé ; les élytres ont de forts points dans leurs stries, et les intervalles -
de plus petits, avec des lignes élevées \obliques.
Je ne pris que deux individus de cette belle espèce à Lenkoran dans
la bouse de vache.
Au mois de juin.
743. OnTaoPnAGUS MEDIUS, Fab. Syst. Eleut. I, p. 46, N° 71.
Je le trouvai seulement sur l’île Sara,
7144. ONTHOPHAGUS NUCHICORNIS , Fab. Syst. Eleut. 1, p. 5o Ne 90.
Sur les moniagnes du Caucase,
745. ONTHGPHAGUS QUADRIDENTATUS, mihi.
L OBscure viridi-æneus ; cypeo emaginalo; capile transversim bi-costato; thorace
antice rugoso , quadri-tuberculaio, granuloso; elytris lestaceis, viridi-marmoratis,
striatis, interstitüs granulosis | |
Long. 4 li. Larg. 3 li 4. | de
Al est à peu près dela taille du auchicornis, mais un peu plus large, et un P
peu pubescent, le chaperon est échancré antérieurement, la tête et le corselet
sont fortement granuleux, et ce dernier a, en avant, quatre peuts tubercules
assez aigus, situés à égale distance l’un de l'autre; les élytres sont jaunâtres
marbrées de vert, les stries sont peu marquées mais les intervalles sont,
un peu convexes ; le dessous est d’un vert obscur, assez pubescent.
746. OntormaGus AUsTRIACUS, Sturm, Verzeign, 1, p. 103: N° 88.
Sur les chemins près de Lenkoran. | a
747. ONTHOPHAGUS FRACTICORNIS , Fab. Syst. Eleut. 1, p. 50 N° or.
Près de Lenkoran. : |
748. ONTHOPHAGUS MARMORATUS. Fald.
MNiger nitidus, subpubescens; clypeus rotundatus vix emarginatus, attenuato-
réflexus, verlica lamina parüm rotundata in spinam longam obtusam relineatam
produclo; elyiris lividis, maculis angustis nigris flexuosis adspersis.
749:
O.
— 197 —
Long. 4 4. K. Larg. 2 L,5.
Ilest à peu près de la taille du rzchicornis, d'un vert luisant avec
les élytres d'un jaune pâle, marquées de petites taches noires irréoulières
plus ou moins serrées; la tête a une forte carène antéricurement, et chez
les mâles, elle est armée postérieurement d’une corne ainsi que d’un petit
tubercule de chaque côté; chez les femelles, au contraire, au lieu de cette
corne, la carène est très échancrée, et les tubercules sont beaucoup plus
saillans; le corselet est fortement avancé chez celles-ci, et un peu bilobé; les
stries des élytres sont doubles , ponctuées , et les intervalles sont parsemés
de points.
Cet insecte est des plus communs, surtout les femelles, sur les bords
de la mer Caspienne et nottamment à Bakou.
Au mois d'avril.
ONTHOPHAGUS VIRIDIS, mihi. ;
Prasinus, nucha maris spina armata, fæemæ carinala ; thorace profunde
punctato; elytris striatis , inlerslitüs subelevalis, scabris.
ones hide Large bis :
Il est de la taille des deux précédens, d’un beau vert luisant, surtout
le corselet, celui-ci ainsi que la tête sont fortement ponctués ; de chaque
côté de la corne du mâle est un peut tubercule, qui, chez la femelle,
est remplacé par une forte carène; le corselet est aussi convexe, plus arrondi
postérieurement que celui del’O. zuchicornis, et il a de chaque côté un petit
trait longitudinal fortement enfoncé; les points des élytres sont en forme
de râpe, ce qui vu d’un certain sens, les fait paraître granulées,
Il est très commun à Lenkoran surtout les femelles ; on le trouve plus
particulièrement dans les excrémens de chevaux.
ONTHOPHAGUS SUBVIOLACEUS, mihi.
DNigro-violaceus, occipite maris bi-pinoso; thorace punctato, antice tri-tuber-
culoso, fœm. inermi; elyiris striatis,interstitiis subelevatis, granulatis, subrugosis.
23
751.
702:
753.
754.
75b
Fr
Long. 5 li. ÿ. Larg. 3 Li.
Il est un peu plus grand que 0. Hÿybneri, le mâle a, sur la tête, une
forte carène, terminée de chaque côté par une épine assez forte; la femelle n’a
qu'un petit tubercule vers le milieu; chez le premier, le corselet est
très prohéminent, et comme bilobé antérieurement , avec un petit tubercule
de chaque côté, tandis que la femelle n'a qu'un pett point élevé, lisse; les
élytres sont finement striées, et les intervalles ont des rides transversales
plus ou moins marquées, avec de petits points élevés disposés en séries.
Assez commun sur les bords de la mer Caspienne à Bakou.
OntaornAGus HvenerI, Fab. Syst. Eleut. I p. 53, N° 107. 0. nb. Fab,
Syst, Elcut, 1, p. 46, N° 785.
Se trouve à abs.
ONTHOPHAGUS AFFINIS, Siurm, Verzcign. Ï, p. 102, N° 8; Tape NV:
.îg W,Z.
Se trouve à Lenkoran.
ONTHOPHAGUS RUFIPES, Mannerheim.
Rufo-œneus, parce hirsutus, subtüs dilutior ; clypeo emarginalo, occipite
subarmalo; thorace punclato, lateribus an dilatatis; : elytris testaceïs,
rufescenti-maculatis: pedibus rufis.
Lons:13/ute Large. 6
Mr. le Comie de Mannerheim avait précédemment reçu cet insecte de
l'Armenie russe, je le pris sur les bords de la mer Caspienne , à Bakou.
ONTHOPHAGUS LEMUR, Fab. Syst. cn I, p. 39, N° 42.
Assez rare aux bains du Caucase.
ONTHOPHAGUS CRUCIATUS, mihi.
Aer pubescens; thorace punclaio, inermi, elytris lividis, punctato-siriats,
interstitits punctalis, sulura macula postica transversali apiceque nigris.
Long. 1 li. 4 Larg. 1 li
Il est un des plus petits du genre; le corselet est d'un noir luisant
er MOUSE
Pheent ponctué; les élytres sont d'un jaune pâle, ayant près du tiers
postérieur , uné petite bande étroite, la suture ainsi qu'une tache à l'ex-
trémité de chaque élytre noires ; le dessous est noir, couvert de petits poils
roussâtres.
Je n'ai pu trouver que peu d'individus de cette espèce à Bakou.
Au mois d'avril. |
756. OnrnopraGus CAPRA, Fab. Syst. Eleut. I, p. 46, N° 72.
Dans la bouse de vache, à Lenkoran,
757. ONTHOPHAGUS SUBAENEUS, mihi.
Obscure-æneus ; occipite carinalo ; thorace profunde punctato ; elytris
gemellato-striatis, strüs transpersis Strigosis, interstifüs punclis serialm dis-
posilis.
Long Rp NE Lave re
Il est à peu près de la taille de Z'ovatus, Fab., d’un cuivré plus ou
moins obscur; la tête et le corselet sont fortement ponctués, les élyires
ont sur les intervalles de leurs stries, deux à trois rangées de points élevés
plus où moins bien alignés. |
Je l'ai pris à Zouvant, sur les montagnes de Talyche.
758. ONTHOPHAGUS OVATUS , Fab. Syst. Eleut. 1008, IN 02.
Avec le précédent. ;
759. ONTHOPHAGUS FURCATUS, Fab. Syst. Eleut. I, p. 52. N° ro2.
| À Zouvant, où il est très commun.
760. ONTHOPHAGUS ATRAMENTARIUS, mihi.
Oblongo-ovatus, subparallelus ater , Subdepressus, parce hirsutus: cly-
peo, obsolete tri-tuberculato , emarginato ; 1horace posterits circulatim rotun-
dato, antice late emarginato, concinne punctato ; elytris striatis, interstifiis
obsolete punctatis; pedibus piceïs.
Long: 3/1 Lars. PL
a!
De
À Bakou.
12
©
761.
| 100
ONTHOPHAGUS HISTEROIDES , mihi. dit
Rotundatus, nitide-niger; clypeo subemarginato, occipite bicarinato;
thorace convexo profunde punclalo; elyiris strialis, infershtüs punclulatis;
pedibus" piceis. ; | |
Long. 2 li £ Larg. 1 Ki &
Sa taille est à peu près celle du ScAræberi, il a l'aspect d'un Hister:
il est d’un beau noir luisant, le corselet est profondément ponctué ; sur
les intervalles des stries des élyires, on voit des points peu serrés, pres-
que disposés par séries. : ù
Je l'a pris à Zouvant, courant à terre avec des Blaps.
ONTHOPHAGUS SCHRAEBERI. Fab. Syst. Eleut. L p. 61, N° 32,
On le rencontre au Caucase, jusqu’à la hauteur de 6000 pieds.
APHODIUS FOssOR, Fab. Syst. Eleut. I, p. 67, N° 2.
Au Caucase, où il nest pas commun,
APHODIUS CONJUGATUS, Panz. Faun, Germ, 28, 6. A. fasciatus. Fab. Syst,
Eleut. I, p. 68, N° 4. |
APHODIUS FIMETARIUS , Fab. Syst. Eleut. 1, p. 52. N° 19.
Il est assez commun au Caucase, jusquà la hauteur de 5000 pieds,
mais assez rare à Lenkoran.
APHODIUS LUGENS , Sturm, Verzeign. 1, p. 29. N° 18. Deutsch. Faun.
1, p. 14, N°40. |
Il est très commun sur les montagnes de Talyche.
APHODIUS MERDARIUS, Fabr. Syst. Eleut. I, p. 80, N° 52.
Aux bains du Caucase.
APHODIUS IMMUNDUS , Creutz, Sturm. Faun. I p. 142, 4r.
Très commun à Bakou, dans les excrémens de chevaux.
APHODIUS OBSCURUS , Fab. Syst. Eleut. I, p. 71, N° 14.
Var. elylris rubris.
Il n'est pas rare aux environs de Bakou.
— 181 —
770. APHODIUS DEPLANATUS, Mannerheim.
771
772
773.
774
775:
776.
Brevis, niger , depresus; thorace punclatissimo, breviore , antice sub-
bisinuato, lateribus foveolato; elytris punctato-strialis, inlerslilis punclalis sub-
elevalis. ,
Long. 3 li. 4. Large. 1 li 4.
Mr. le Comte de Mannerheim avait reçu précédemment cet insecte de
l'Arménie russe,
+ Je le trouvai sur les bords dela mer Caspienne près du Bèchebarmak.
APHODIUS CONSPURCATUS, Fab. Syst. Eleut. Dep 79.FNoos.
Il est assez commun aux environs de Bakou.
APHODIUS INQUINATUS, Fab. Syst. Eleut. [, p. 73, No 235.
Je l'ai également pris à Bakou.
APHODIUS LURIDUS, Fab. Syst. Eleut. I, p. 76, N° 33.
C'est l'un des plus commun de ce genre, surtout sur les montagnes
de Talyche.
Apxopits CASPIUS, mihi,
Niger, capile marginato, tri-tuberculato ; thorace punctato; elyiris fusco-
lividis , lateribus ulringuè macula oblonga obscura , punctato-striatis ; inlersti-
lüs inœqualibus punclulatis ; pedibus rujis.
Long. 3 li. Larg. 1 Li. £.
Il est un peu plus petit et un peu plus étroit que /’4.Zluridus, la tête
est largement rebordée, les stries des élytres sont comme crénelées, tant les
points sont profonds et rapprochés ; la tache brune des élytres est plus
étroite vers le haut, et souvent peu prononcée. s
Je l'ai pris sur les bords de la mer Caspienne , non loin de Derbent.
APHODIUS SCRUTATOR , Fab. Syst. Eleut. I, p. 69, N° 5.
Il est très commun sur les montagnes du Caucase.
APHODIUS ERRATICUS, Fab. Syst. Eleut, I, p. 72, N° 21.
Il n'est pas rare près de Lenkoran,
— 182 —
777. APHODIUS SUBTERRANEUS, Fab. Syst. Eleut, [, p. 72, N° 18.
Il est commun sur les montagnes de Talyche.
778. APHODIUS GAGATINUS , Mannerheim.
Oblongus, niger, subdepressus; thorace dilatato, antice subtruncato.
parce punctalo; elytris profunde crenafo- striatis, interstitüs vix punctatis:
antennis, corpore subiüs pedibusque piceis. abs sf
| Long. 8 li. Larg. ouh
It est plus grand que l'A. rufipes, et à peu près de la forme du rigripes.
le corselet est beaucoup plus large, plus déprimé et dilaté sur les bords.
les élytres sont plus profondément striées, ‘et les stries sont distinctement
crénelées.
Je l'ai pris sur les bords de la mer Caspienne.
779 APHODIUS BIMACULATUS , Fab. Syst. Eleut. T, p. 71, Ne 17.
Je l'ai pris au Caucase , jusqu'a la hautear de huit mille pieds.
780. APHODIUS PECARI, Fab. Syst. Eleut. [, p. 80, N° 54.
Il est très commun à Bakou.
Au mois d'avril. |
781. APHODIUS GRANUM, Gyll. Insect. Suec. L, p. 19. N° rr.
V'ur. B. Gyl.
Il n’est pas rare à Bakou.
782. APHODIUS TRISTIS, Panz, Faun. L, p. 73.
Se trouve également à Bakou.
783. Apnopius sus, Fab, Syst. Eleut. [, p. 78 ; N° kde
_ Îl est commun partout. ï
784. APHODIUS ELONGATUS , mihi.
Piceus, capile emarginalo, rugoso, antice carinato, postice tri-luberculato;
thorace convexiore parce punctato; elytris punctato-striatis, interstitiis lævigatis.
Long. 2 li. 4 Larg. r li
Il est un peu plus étroit quele 4. gramum, -dontil a à peu près la taille;
789.
786.
787.
788.
— 193 —
la tête est échancrée antérieurement et lésèrement side © les angles du
corselet sont peu saïllans, les points qui le couvrent sont peu visibles, enfin
les pieds sont d’une teinte plus claire que les élytres.
Je l'ai pris aux environs de Bakou. |
PSAMMODIUS COESUS , Panz., Fab. Syst, Eleut. 1, p. 82, N° 65.
Il n’est pas rare à Lenkoran.
Trox mspipus, Fab. Syst. Eleut, 1, p. 110, N° 4.
Je le trouvai avec des Blaps, et Pimélies sur les bords arides de la
mer Caspienne.
HyBosoRUs ARATOR, Fab. Syst. Eleut, I, p. 21, N° 75.
Je pris deux individus de cette espèce à Lenkoran.
GEOTRUPES STERCORARIUS , Fab. Syst. Eleut, 1, p. 24, N° ro.
Il est partout très commun dans les steppes.
789. GEOTRUPES SYLVATICUS, Fab. Syst. Eleut. 1, p. 25, N° ri.
790:
Assez commun sur les bords de la mer Caspienne jusque vers Lenkoran.
GEOTRUPES INERMIS, mihi.
Alerrimus , Capile inerm , subtriangulari > TUgOso; lhorace convexiore
transverso, ciliato, punctalo - subrugoso, puncto lateribus utringuè impresso; elytris
subrotundatis valde convexis, irregulariter strigosis ; femoribus dentatis, cilialis.
Long: 9: Lars: 518,
Il a un peu /’Aabitus d'un Lelhrus , par sa forme arrondie et ramassée;
de la base de la tête, part une strie qui se dirige obliquement de chaque
côté, sur le milieu on aperçoit une petite côte élevée; le corselet est
assez convexe, et présente un angle au milieu de son bord externe, les
points qui le couvrent, se confondent souvent entr'eux; les élytres sont forte-
ment convexes, surtout vers l'extrémité, de plus elles sont légèrement rebor-
dées, couvertes de rides irrégulières, qui présentent vers le milieu de l'élytre
la trace de stries longitudinales, les pattes sont couvertes de longs cils.
Je le trouvai dans les forêts au Caucsse, sur les bords du Kouban
791. ORYCTES NASICORNIS, Fab. Syst. Eleut. I, p. 13, N, 47. :
Je trouvai premièrement deux individus au Caucase, près de Grosnaïa,
mais il est surtout commun dans les forêts de Lenkoran.
792. SCARABAEUS PUNCTATUS , Fab, Syst. Eleut. I, p. 18, N° 63.
Il est très commun à Bakou.
793. SCARABAEUS MONODON , Fab. Syst. Eleut, I, p. 17. No 55.
A Zouvant sur les montagnes de Talyche. |
794 MELOLONTHA FUILO , Fabr. Syst. Eleut. IT, p. 160, N° 3. Fisch. Entomosr.
IL: Pl 26 j'hgen es ;
= Elle est très commune à la fin de juin, le soir sur les bords de la
mer , à Lenkoran. G
799. MELOLONTHA VULGARIS, Fab. Syst. Eleut. IT, p. 16r, N° 6.
Le hanneton n'est pas rare sur les montagnes de Talyche.
796. MELOLONTHA HIPPOCASTANT, Fab. Syst. Eleut. IT, pe 162, N° ».
Elle est assez commune avec la précédente, mais on la trouve également
au Caucase. |
797 METOoToNTHA PITosA , Fab. Syst. Eleut. Il, p. 162, N° 9:
Je pris quelques individus à Lenkoran , et sur l'ile Sara.
Au mois de mai.
798. MEroLoNTHA AEQUINOCTIALIS , Fab. Syst. Eleut. Il, p. 164, Noro.
Je l'ai prise à Zouvant sur les montagnes de Talyche.
799: MELOLONTHA sOLSTITIALIS , Fab, Syst. Eleut. II, p. 164, N° 17.
Au Schadach sur les alpes du Caucase.
800, MEroronTHA TropicA, Megerl., Schoenh. Synon. Insect. III, p. 175, 52.
Elle est très commune sur les montagnes cisalpines du Caucase.
8or. MeroronrmAa CaspicA Mannerkhieim. |
Férruginea , pallide villosa; pectore villosissimo, oculis nigris; thorace
Brevi, antice truncato y» basi producto : elytris elevato-lineatis, parce puncialis.
Long.+ 7 li. Larg. 3 Li 4
= M0
Elle est un peu plus courte que la ZM. solstialis, le corselet est plus
transversal et moins velu, et la couleur des-élytres plus ferrugineuse.
Mr le Comte de Mannerheim , l'avait précédemment reçu du Daghestan,
et moi je la pris à Lenkoran, et jusque sur les montagnes de Talyche.
802. MELOLONTHA CAUCASICA, Stev. Schoenh. Syn. Insect. IV, p. 82.
Sur les Alpes du Caucase,
803. MEILOLONTHA ATRA, Fab. Syst, Eleut. IT, p. 164, 19.
M. fusca, Ohv. M. Allaica, Gebl.
‘Elle est des plus communes en juin sur les montagnes cisalpines du
Caucase.
804. Tanvrrocrus PERsIcUS , Fald,
805.
Piceus, subis albo-villosus, clypeo reflexo; thorace submar ginato,
lateribus subrotundato, punctato; elytris medio latioribus, punciatis , apice
singulafim rolundatis, prope suturam strüs obliteratis; pedibus antennisque
Jerrugineis.
Long. 6 hi. 4. Larg. 3 li. 4,
Les élytres sont à peu près de la largeur du corselet, si ce n’est vers
leur milieu où elles s'élargissent, sur le côté, vers l'extrémité, elles sont
fortement découpées; elles sont de plus couvertes de points qui se confondent
souvent entr'eux, et outre quelques rides longitudinales, on remarque de chaque
côté le long de la suture un sillon assez prononcé.
À Bakou, au mois d'avril.
ANOMALA SPLENDIDA, mihi.
Fiavo-cuprea, nitens, oculis bruneis: capite, thorace scutellogue subtiliter
punctatis ; elyiris striatis, glabris, interstitüs elevatis, punctulatis.
Var. viridi-splendens.
Long. 3 - 4 ln Lars, 3 li. 4. - 4 bi.
- Elle est de la taille de V4 vifs, et d'un ‘jaune verdâtre très brillant;
24
806.
807.
808.
809.
810.
811.
812.
813,
= 186 —
le corselet est plus volontiers vert, du reste cette espèce varie par sa couleur
verte plus ou moins prononcée; les élytres présentent quelques stries , qui
sont plus ou moins interrompues par de gros points , qui se confondent
entr'eux ; dé parties élevées sont en outre semées de très petits points.
Je l'ai prise sur le bord de la mer , à Lenkoran et sur l'ile Sara.
ANOMALA ERRANS, Fab. Syst. Eleut, Il, p. 173, N° 74.
V'ar. brunea. à
Elle est très commune sur les plantes salines près du Bèchebarmak,
sur les bords de la mer Caspienne.
En juillet. |
ANISOPLIA AUSTRIACA, Herbst. Coleopt. IT, p. 98, N°49, Tab, 24, fig. 8.
Très commune dans le-Khanat de Talyche.
ANISOPLIA AGRICOLA, Fab. Syst. Eleut. IT, p.176, No 05, Fisch. Ento-
mosr. Il, p. 216, Tab. 3x, fig. 4.
À Lenkoran. ; |
ANISOPIIA FRUTICOLA , Fab Syst. Eleut. 11, p. 176., No 94.
A Lenkoran.
ANISOPLIA LINEOLATA , Dej. Fisch. Entomogr. IL. p.216, Tab. 31, fig. 5.
Elle est très commune sur les montagnes de Talyche.
ANISOPLIA DESERTICOLA , Fisch. Entomosr. p.216, 61ab;1/62, fig’ 7.
Elle n’est pas commune sur les bords du Kour.
ANISOPLIA LEUCASPIS, Steven, . . .
C'est un insecte des plus communs au mois de mai, sur les bords
du Kour, et même près de la mer Caspienne; il se tient plus volon-
tiers sur les graminées et en si grande quantité, qu'on aurait pu èn peu de
temps en remplir des sacs.
ANISOPLIA VILLOSA, Besser.
N'ayant qu'un seul individu , je ne me suis pas hasardé, à en donner
la description.
814.
815.
Sr6.
817.
G18.
D 19.
820.
— 187 —
ANISOPLIA CAMPICOTA , Eschsch.
Nigro-ænea, punctata; clypeo maris, consiriclo apice reflexo, fœminæ
truncato; thorace subquadrato, angulis poslicis rectis, medio canaliculato,
lateribus obsolete, foveolato; elytris testacers, profunde punctatis, substriatis.
Var B. lola nigro-ænea.
Cette espèce est assez commune dans les steppes de la province du
Caucase.
OmarortiA RURICOLA , Linn. Fab. Syst. Eleut, Il, p. 176, N° 97.
Elle n’est pas commune sur les montagnes de Talyche.
Hopzra sQuAMOSA, Fabr. Syst. Eleut Il, p. 177, N° 100, F7. farinosa,
Oliv. Insect. 1,5, 65, 89, Tab. 2, fig. 14.
Sur les montagnes de Talyche,
HoPLIA PRATICOLA , Fabr. Syst. lent. Il, p. #56, N° Lu
Sur les fleurs à Zouvant,
AMPHICOMA ARCTOS, Pall. Iconog. Insect. p. 16 Tab. À , fig 16.
Les mâles seuls ont l'anus rouge; mais dans les deux sexes, il y a de
chaque côté de l’anus une petite touffe de poils jaunâtres.
Elle est très commune depuis Saliane jusque sur les montagnes de
Talyche, mais se répend graduellement à mesure que la saison avance.
AMPHICOMA BOMBILIFORMIS , Fab, Syst. Eleut, IT, p. 184, N° TAT.
Elle est très commune à quelques verstes de Bakou en avril, je la
pris également au mois de mai sur les bords du Kour à Saliane, l'insecte
parfait ne vit que tout au plus quinze jours.
AMPHICOMA OCHRACEFIPENNIS, mihi.
Villosissima atra; elytris ochraceis, lanuginosis, sutura margineque nigris,
ciliatis. DS
Long. 5 li. Larg. 2 li. 5. |
Elle est plus grande que l'espèce précédente et plus velue: les élytres
sont d’un jaune d’ocre et recouverte surtout d’un duvet serré, court: et
ai
821.
822,
823.
—. 188 —
elles sont vertes sur les bords et garnies de cils assez longs ; le mâle
est un peu plus petit que la femelle.
Elle est beaucoup moins commune, près de Shanes
AMPHICOMA DISTINCTA , Fald.
Cette espèce varie beaucoup par sa couleur, et à moins de l'avoir vue
vivante, surtout en aussi grande quantité qu'elle apparaît, on peut de ses
Pr en faire facilement des espèces ; le vert du corselet, passe au doré
plus ou moins jaunâtre ; le mâle a le ventre noir, l'abdomen rouge, la
femelle l'a noir avec une touffe de poils jaunâtres. La manière de les faire
mourrir influe également sur les couleurs, comme je l'ai déjà observé pour
d’autres insectes. |
Les espèces de ce genre paraissent avoir toutes les mêmes moeurs, ils donnent
peu de temps, mais se montrent dans des quantités des plus considérables,
ce que l'on connaît de la quantité d'individus de quelques espèces de
Mylabrides, n’en approche pas, des lieux assez vastes, sont à la lettre,
couverts de ces insectes. |
À Saliane et Lenkoran. | 5
TRICHIUS SUBCOSTATUS , mi.
Viridi-œneus; capite thoraceque punctatis; elÿtris œneo-hvidis, albo-notatis,
ulrinquè lineis tribus subcostalis; interstitiis profundè impressis | ferè rugosis.
Lons. 7-8 hi. Larg. 4 li. 4-5 li
Il est à peu près de la taille du 7. robiis, avec le quel il ressemble,
mais ses élytres sont beaucoup moins rugueuses, et ses côtes élevées l'en
distingue surtout; le corselet est couvert de points profondément imprimés,
avec de plus petits dans les intervalles.
Il est très commun sur les fleurs du Cratægus et des églantiers.
Sur les montagnes de Talyche.
Tricaus HEMIPTERUS, Fab. Syst. Eleut. Il, p. 132, N° 9.
N'est pas rare à Lenkoran.
024
625.
826.
826.
— 189 —
TRICHIUS FASCIATUS, Fab. Syst. Eleut. Il, p. 131, N° 4.
N'est pas rare au Caucase, et dans les steppes.
TRicHIUS ABDOMINALIS, Dej. Catal. p. 61.
Niger, flavescenti- püosus; capite thoraceque nigris, villosissimis; elytris flavis,
macula humerali, fascia media marginali apiceque tolo transveräim, atris.
Long. 4 li. 4 Larg. 2 hi. 4
Il ressemble beaucoup au précédent, mais il en diffère cependant par
les caractères suivans : la lèvre supérieure, est à peine échancrée et nue,
le corselet est couvert de poils. d’un jaune verdâtre ; les deux bandes des
élytres n’atteignent que la moitié de la largeur de celle-ci, tandis que
l'apicale forme une large bande sans interruption ; c'est ce qui le distingue
surtout du 7. gallicus où cette bande fortement partagée, forme plus
volontiers un tache orbiculaire sur chaque élytre,
Il n'est pas rare sur les roses sauvages, sur les montagnes de
Talyche. |
CETONIA PSITTACINA , Faldecm.
Viridi-æneo-micans, immaculala ; thoracis disco foveolis haud impresso;
elytris depressis, leviler punctato-siriatis ; ponè humeros parüm transversim ru-
gulosis, lateribus reflexis, cœruleis.
Elle est de la taille de la €. fastuosa, avec la quelle elle ressemble
beaucoup, si elle n'en est pas une variété, Mr. Faldermann qu la
recue précédemment de Perse, m'a assurée qu'elle était nouvelle, et lui
a imposé le nom que je lui ai conservé. |
Elle n’est pas rare sur les montagnes de Talyche, mais très difficile à
se procurer ne pouvant la prendre qu'au vol.
CETONIA MARMORATA ? Fab. Syst. Eleut. Il, p. #73, N° 11.
Sur les montagnes cisalpines du Caucase.
CETONIA HIEROGLYPHICA, mihi.
Aenea, lifturis albis, subtüs flavo-pillosa ; -capite #thoraceque punctaïis;
820.
elytris punctatis, fovea suturali postica, ubique rugulis minutis, semicircula-
ribus signaiis.
Var. Sinè lifturis albis.
Long. 11 li. - 11 4, Lare. 6 li.
Elle est de la taille de la €. marmorata, avec laquelle du reste elle
ressemble, mais le chaperon est alongé coupé quarrément et légèrement rebordé
antérieurement ; le corselet, si ce n’est près de la base, est tout couvert
de points; l'écusson n'en a que quelques uns de chaque côté, et le reste
est parfaitement lisse ; les élytres sont ponctuées, et vers le bord extérieur
ces points sont surmontés d'un petit trait en croissant; dans la fosseite que
l'on remarque vers la partie inférieure des élytres, près de la suture,
sont indépendamment des points en demi cercle, dont j'ai deja parlé, des
_ lignes longitudinales qui se lient plus ou moins avec les points, et présentent
assez l'aspect de lignes hiéroglyphiques ; le sternum est à sa pointe très
dilaté et arrondi, va
A Zouvant, sur les endroits arides des montagnes de Talyche, et près
de la mer Caspienne, à Bakou.
CETONIA ARMENIACA, Mannerheim.
Viridi-aurea , opaca immaculata , eroso-punctata; clypeo subemarginato;
elytris medio intumidis, poslice ad suturam subimpressis, apice callosis.
Long. 9 li. 4. Larg. 5 ki. 5,
Mr. le Comte de Mannerheim a reçu cette espèce de l'Arménie russe,
je la pris au pied des montagnes du Caucase.
CETONIA AURATA, Fab. Syst, Eleut. IT, p. 137, N° 9.
Elle est plus commune au Caucase et dans les basses steppes, qu'à Lenkoran.
CETONIA AENEA, Gyll. Insect. Suec. T. I, Par, I, p. 50.
Elle est très commune dans le Khanat de Talyche.
CETONIA viripis, Fab. Syst. Eleut. Il, p. 138, N° r2. -
Elle n’est pas rare au Caucase,
833, CETONIA EROSA, Fald. ,.... -
Sur les montagnes de Talÿche.
834. CETONIA HIRTA, Fab, Syst. Elent. IE p. 155, N° 100,
Elle est très commune au Caucase, jusqu'à la hauteur de six mille pieds.
835. CETONIA SENICULUS, mihi, |
Nigra, lateribus subtüsque albo-pilosa; thorace carina media longitudinal;
elytris impunclalïs, obsolete Di- costatis, maculs minulis binis albis, in margine
ulrinquè.
Dons, 5:11. , Lars, 2,5.
Elle a le plus grand rapport avec la précédente , si ce n’est qu’en
dessus elle est très légèrement pubescente, tandis que sur les côtés et en
dessous: elle est couverte de poils serrés et blanchâtres; Îles élytres n’ont
pas de taches, si ce m'est sur le bord extérieur, où l’on voit la trace de
quelques -peüts points blanchätres.
= Sur les montagnes de Talyche.
836. CETONIA sTICTICA, Fab. Syst. Eleut. I, p. 155, N° 102.
Elle est très commune au Caucase et à Lenkoran.
837. CETONIA ALBELLA, Pall. Icon. Insect. p. 17, Tab. À, fig. 18,
Je l'ai trouvée à Saliane vers les premiers jours de mai, puis successi-
vement, jusque sur les moniagnes de Talyche, au mois de juin; elle
ne dure dans chaque endroit guères que 8 jours, mais elle est alors des
plus communes, certaines planies enir'auires les Tamarix en étaient, à la
lettre, couvertes.
838. LUCANUS TETRAODON, Thumb.
Il paraît assez rare à Lenkoran.
839. LUCANUS, PARAILELIPIPEDUS , Fab. Syst. Eleut. Il, p. 251, N° 16.
Très commun dans les forêts près Lenkoran.
840. PLATYCERUS CARABOIDES , Fab. Syst. Eleut. II, p. 253, No 23
Dans les bois, près de Lenkoran.
— 192 —
841. SINODENDRON CYIINDRICUM, Fab. Syst. Eleut, II :_pe 376: N° 1.
Dans les forêts près de Lenkoran.
Hétéromères.
842. PIMELIA SETosA , Fald. Ocrerd", Fisch.
Picea, valde elongata, tola selosa; elytris utrinquè attenuatis, confertissime
scabrosis. KA
Lons. 9 - 11 LL. TLarg. 4 - 5 |
Cette espèce est irès voisine de l’Aispida, mais elle en diffère parcequ'elle
est beaucoup moins hérissée, et que ces poils sont plus courts; le corselet
paraît aussi plus cylindrique et ses points élevés sont plus serrés.
Je l'a prise, l'hiver à Bakou, sous les pierres, ct surtout dans les
Karavenserais, en quantilé prodigieuse; ce n'était sûrement que pour hiverner
qu'elles sy étaient retirées,
843. PiMELIA CURSOR, mihi.
Subelongata; thorace cylindrico, lenuissime punctaio; elytris obovato-elon-
galis, scabriusculis.
Long. 10 ln Larg. 6 li.
La tête est assez convexe et couverte de tubercules arrondis, le corselet
paraît d’abord lisse, mais à la loupe on voit qu'il est couvert de petits
tubercules, bien moins serrés que ceux de la tête; les poinis élevés des
élytres sont petits, irréguliers, irès rapprochés, et de chaque côté l’on re-
marque trois rangées peu prononcées de tubercules tant soit peu plus
gros ; tout l'insecte est d’un noir luisant, avec les bords antérieurs et
postérieurs du corselet, garnis d'un duvet blanchâtre.
Cet insecte est assez rare à Zouvant, sur les montagnes de Talyche,
844 PimELIA METopoTArKA , Fisch.
Obovato-oblonga; thorace sub-cylindrico, utringue fossula impressa;
elytris tuberculis latis scabriusculis.
= 193 =
Bons. 9 kb. Lars il.
Elle est d’un noir luisant, la tête et le corselet paraissent au premier
abord lisses, mais à la loupe, on remarque de petits points élevés, peu
serrés; le corselet présente en outre sur chacun de ses côtés, un point
enfoncé, et sur le milieu une ligne longitudinale plus ou moins marquée;
les tubercules des élytres sont arrondis, moins serrés que ceux de la
P. clavaria, Fald.; on compte de chaque côté, presque quatre lignes élevées,
seulement visibles sur le tiers inférieur de lélytre. AE
Je pris quelques individus de cette espèce près du Bèchebarmak; non
loin de la mer Caspienne, '
Au mois de juillet.
845. PIMELIA MusivA, Fald.
Ovata, globosa, griseo-atra subpubescens: elytris crebrè irregulariter tuberculatis.
© Long. 9 Ki Lars. 5 Ki. 1. |
La tête est concave en avant, et le corselet échancré inférieurement,
tous deux sont couverts de tubercules très serrés: les tubercules des
élytres sont assez gros, plus où moins réguliers, (souvent disposés presque en
séries) écartés, aplaus et luissants, les intervalles sont couverts de très petits
points élevés; excepté ces tubercules, l'insecte est d’un- noir mat.
Cette espèce est la plus commune de ce genre, à Zouvant.
846. PIMELIA CLAVARIA, Fald.
Subglobosa, alerrima ; elytris catenulato - tuberculatis, brevissime setosis.
Long. 6-7 li. Lars. 4 li 4. - 5 ki.
Cette espèce est d’un noir mat, excepté les tubercules des élytres qui
sont luisants, ceux-ci sont très serrés entr'eux, ce qui distingue surtout
cette espèce de la précédente, quelquefois ces tubercules s’alignent pres-
qu'en séries.
Elle est très commune, sur les bords de la mer Caspienne, à Bakou,
et dans les steppes salines, au Sud.
25
— 19% — |
847. PIMELIA TUBERCULATA , Fisch, ÿ
848.
849.
Obovaià, intumida; thorace irregulariter impresso, punctis minulissimis
sparcis <elevatis; elytris tuberculalis, tuberculis medio majoribus, seriatim
disposilis. | : |
Long. 7-8 IL Larg. 5 - hi. 1.
Cette espèce varie beaucoup par sa forme; le corselet qui à l'oeil An
paraît lisse, est couvert de petits points élevés, et de plus, présente des
impressions transversales irrégulières; les tubercules des élytres sont assez
serrés, et le plus souvent disposés en lignes, mais quelquefois ces points
se confondent entr'eux: tout l'insecte est d’un noir luisant,
Je pris cette espèce à Zouvant.
PIMELIA NEGLECTA, Fisch. . ...
V'ar. B. strüs elytrorum obliteraiis,
F’ ar. C. thorace punctis duobus impressis.
Cette espèce varie en outre, par la distribution des tubercules sur les
élytres , ce n'est que sur un grand nombre d'exemplaires que l'on peut
obtenir les passages successifs de ces variétés ce qi préserve alors d'établir
à tort, des nouvelles espèces.
Elle est très commune à Bakou.
Anis AURITA, Pall. Icon. Insect. p.40, Tab. C, fig. 5et6. A. gibba, Fisch,
Ent. I, Tab. 15, fig. 9.
Cet insecte varie beaucoup par la taille; les élytres ont souvent re
points peu distincts, d'autant plus alors le sont les rides qui traversent les
élytres, quelquefois au contraire ces rides sont peu visibles, alors les points
le deviennent davantage, et paraissent même s’aligner, c’est alors je crois,
l'A. acuminatus, Fisch. Entom.: l'A. gibba, n'en diffère guère, que parce-
qu'elle paraît plus lisse, sur un grand nombre d'individus, il m'a été im-
possible d'établir des limites suffisantes, pour distinguer ces trois espèces.
Très commune x Bakou.
— 195 —
850. GNATHOSIA DEPRESSICORNIS, Fald,
Alra nilida, utrinque aflenuaïa , subcylindrica, dota lœvissima. Gnathosia,
Fisch. Entom. de la Rus. Il, p. 167, Tab, 20, fig 8.
Très commune à Bakou.
851. TENTYRIA INCUSA, Adams. T° fessulata, Tausch. Mém. de la Soc. des
Natur. de Moscou, T. IIL.,,..
Elle est très commune à Bakou, courant sur le sable.
852. TENTYRIA SrmIRICA? Gebl,
Elle est très voisine de la P, Podolica, Bess.; ce qui me ferait croire
que ces deux espèces doivent être réumies, c'est que tantôt les rides irré-
guhières sont très marquées , ou bien elles s’effacent entièrement, la ponc-
tuation, et la forme du corps sont à peu près les mêmes.
Elle est très commune à Zouvant.
853. TENTYRIA PoODOZICA , Bess.
Peut-être n'est ce qu'une variété de la précédente ?
Commune sur les bords de la mer Caspienne.
854. TENTYRIA STRIATOPUNCTATA, mihi.
Atro- opaca , punctalissima; elytris strialo-punctatis.
Long. 8 li. Larg. 3 li.
Elle a à peu près la taille et la forme de la précédente, mais j'ai cru
devoir la séparer, à cause des stries imprimées que l’on remarque sur les
élytres; celles-ci paraissent moins réticulées que celles de la 7. Podolica,
et souvent les intervalles sont relevés et forment des côtes assez sensibles.
Elle se trouve dans les plaines salines, entre Bakou etSaliane, courant parterre.
855. TENTYRIA ORPICULATA, Fab. Syst. Eleut. T. I, p. 137, N° 12.
Elle est assez rare, près de Bakou. |
856. TENTYRIA GLOBITHORAX, Stev. Mém. de la Soc. des Nat. de Mosc. T. IL.
Cette jolie espèce habite les bords de la mer (Caspienne surtout à
Bakou. où elle ne parait pas commune.
25*
8970
858,
659.
860,
DO — 196 —
®
TENTYRIA MINUTA, Tausch. Mém. de la Soc. des Nat. de Moscou,
T. IN, p. 33, Tab. 2 et 3, fig. 4.
Elle est commune à Bakou.
TAGENIA PICEA, mihi.
Oblonga, picea ; thorace, elytris pedibusque dilutioribus; elytris ovalis, medio
nonnihil dilatalis, sublililer punctato-striatis.
Long. 2 li. 4. Large. # li.
Je l'ai prise près de Bakou.
HEDYPHANES LATICOLLIS, Fisch.
Thorace subelongato , dilatato; elytris tenuissime punctaio - striatis.
Var. B, elyiris. subcostatis.
Var. C. elytrorum punctis profunde impressis.
Var. D. cylindriformis.
Long. 6 - 79 li. Lars 5h -3 h&.
Cette espèce varie beaucoup, mais le grand nombre d'individus que j’ob-
servai ne m'a laissé aucun doute, pour la réunion de ces variétés a une seule espèce,
Le corselet est assez dilaté sur les côtés où l’on remarque une petite
impression il est couvert de points, moins serrés que ceux de la tête; les
élytres ont des stries longitudinales plus ou moins marquées, formées par
de petits traits et quelquefois par des rides; les intervalles ont de très
petits points ou rides irrégulièrement disposés, et enfm, ces intervalles sont
souvent relevés en côtes plus ou moins saillantes,
Cette espèce est commune à Zouvant.
HEDYPHANES QUADRATICOLLIS , mihi.
Thorace convexo subquadraio, angulis posterioribus recurvatis; elytris
oblongo-ovalis, punctalo-striatis , interstiliis punclatissimis.
Long. 5. li. 4 Larg. 2 I 4.
C'est avec doute que je propose cette espèce, elle; ne diffère de la
précédente que par sa forme moins alongée, et surtout par le corselet qui
3
861.
862.
863.
— 197 —
est presque quarré, dont les angles sont postérieurement aigus et relevés.
Assez rare à Zouvant,
HepyPHANES MENETRIESI, Fich.
Thorace convexo , subtiissime punctato ; elytris punctato- strialis, cruri-
bus anticis incrassalis. |
Long. 4 li. 4-5 li Larg. 1 Ki.-r li. 4.
Cette espèce varie par sa forme plus où moins alongée; le corselet
assez convexe est un peu dilaté dans son milieu , il a les angles antérieurs
arrondis, mais est coupé quarrément à sa partie postérieure; les élytres sont
quelquefois assez alongées, mais toujours un peu plus larges postérieurement,
qu'à leur base; elles sont couvertes de très petits points irregulièrement
disposés , et d’autres plus gros et moins serrés qui forment des stries lon-
gitudinales ; l’insecte est d'un noir luisant.
Il n'est pas rare à Zouvant.
HEDYPHANES TENTYRIOIDES , Fald.
Opacus, anthracinus, elongatus ; elÿtris utrinquè attenuatis, impunctatis.
Lono5 LP Bari enlie
Longicollis. Var? |
Le corselet et la tête sont couverts de points imprimés, serrés et égaux
entr'eux , le corselet a les angles postérieurs beaucoup moins saillans que
chez les espèces précédentes , Mais ce qui distingue surtout cette nouvelle
espèce ce sont ses cuisses, toutes assez renflées; la forme est plus svelte,
et les élytres sont plus parallèles. |
Je pris cet insecte également à Zouvant.
HEDYPHANES TAGENIOIDES , Fald,
Subfiliformis, anthracinus, opacus ; thorace parüm elongalo; elyiris obsolete
sulcatis , profunde catenulato-punciatis. je
Cet insecte est assez rare à Zouvant, Mr. Faldermann l'a reçu de la
Perse ainsi que l'espèce précédente.
— 19 8 eus
864. BLAPS TAENIOLATA, mihi. | LÀ
EEE eee
DNigro-sericea, elongata, obovato-cylindrica; thorace cylindrico , subguadrato,
glabro; elytris seriatimpunciatis , interslitiis elevalis costis utrinque duodecim.
Long. 1 pouce, 1 pouce 4 li. Larg. 5 1i.-1: (*).
Elle ressemble assez à la B. gages, par la forme, mais elle est d'un
noir satiné, le corselet est un peu moins convexe et plus quarré, ses bords
sont aussi beaucoup moins relevés; les élytres ont une partie de leurs
points disposés par séries, dont on compte jusquà 12 de chaque côté, et
deux autres moins prononcées près du bord extérieur; les intervalles sont relevés
un peu en côte, mais moins saillantes que chez la B. lineolata, Se les
élytres sont terminées par nne pointe aigüe, peu alongée.
Je la pris en grande quantité, Thiver sous les hangards et dns les
bazards de Bakou , sous les pierres.
BLAPS OMINOSA, mihil.
Nigro-splendida, elongata, obovato-cylindrica; thorace latiore convexo,
medio subcanaliculato ; elytris punctato - sfrialis, interstitiis elevatis, coslis nume-
rosis, elytrorum apicibus longissimis.
Long. 1 pouce, 8. lis. Lag. 6 li 1.
Elle se distingue au premier abord de la précédente, en ce qu'elle est
d'un noir Juisant, et que les prohéminences des élytres sont toujours très
longues; le corselet est plus large plus convexe et ses impressions sont plus
prononcées; les élyires sont couvertes de rides irrégulières moins visibles
lorsqu'on regarde l'insecte obliquement; les points sont plus fortement
imprimés et représentent mieux des stries, les côtes sont plus nombreuses,
on en compte de 18 à 20 de chaque côté.
Je la pris l’hiver, à Bakou , avec la précédente.
| *
(*)”"Dans la mesure des espèces de ce genre, je ne comprends par les pointes proh‘minentes des
éytres, qui varient par leur longeur, chez la plupart des espèces.
Les mâles sont plus petits que les femelles.
— 199 —
866. BLAPS DEPLANATA, mihie
Deplanaia, abdomine ovalo; thorace submarginato, antice bi-impresso,
medio canaliculato ; elytris seriatim punctatis, apicibus prominulis.
Long. 1 pouce, - 14 li Larg. 5 li. - 6 li. Z,
Elle est plus ou moins déprimée , et assez fortement dilatée ; le corselet
est élargi dans son milieu, échancré antérieurement ; assez près de ce bord,
l'on remarque une petite impression alongée oblique, et vers le milieu une
ligne longitudinale, plus ou moins longue, les bords sont un peu relevés;
les élytres | sont couvertes de points dont la plupart est disposée en séries;
leur pointe est assez saillante.
A Bakou, assez commune avec les précédentes,
867. BrLaPs MURICATA, Fisch. |
T'horace subcylindrico, antice bi-impresso, marginibus valde reflexis;
elytris ovalis, antice deplanatis, muricalis, apicibus pit prominulis.
Long. 1 po. Larg. 6 li 4.
Elle est un peu moins dilatée que la précédente, aplatie à sa moitié
antéricure et convexe inférieurement ; le corselet a ses bords latéraux un
peu en goutüère, et très relevés, avec une petite impression de chaque
côlé, près du bord antérieur; il est couvert de petits points enfoncés un
peu apres; les élytres sont recouvertes de rides. assezserrées qui se croisent
en tous sens, |
L'insecte est d'un noir mat, et paraît assez rare, à Bakou.
868. BLAPs FATIDICA , Creutz. Fisch. Entom. I, p. 186, PL 16, fig 5.
Elle n’est pas rare sur les bords de la mer Caspienne.
869. BLars MORTISAGA, Fab. Syst. Eleut. T, 1, p. 141, N° 3.
Egalement commune près de Bakou.
870. BLAFS ELONGATA, Mannerh.
Elongata, thorace Cylindrico, tenuissime punctato, medio canaliculato; elytrés
serialim punclalis, apicibus sœpè longissimis.
871:
— DOO
Long 10 - 11 li Larg, 4 - 4 h. a. TU
Elle ressemble un peu à la B. mortisaga, mais le corselet est beau- :
coup plus large, surtout antérieurement; elle est alongée, et un peu
cylindrique; le corselet à outre une impression longitudinale sur son milieu
deux autres impressions vers sa base de chaque côté, plus. petites
quelquefois effacées, ses bords latéraux sont relevé, en bourrelets ;
les points des élyires sont plus souvent placés irrégulièrement , et quelque-
fois, sur les côtés, ils s’alignent pour former des stniess les prohémi-
nences des élytres sont toujours beaucoup plus longues que celles de la
B: mortisaga. | |
Elle n’est pas rare sur les bords de la mer Caspienne.
BLAPS SCABRIUSCULA , mihi.
Elongata; thorace punctatissimo , medio subcanaliculato ; elytris convexis,
sulcalo-Scabriusculrs.
Long, 10 - 11 li. Lars. 5 li. - 5 Ii.
Elle a à peu près la forme de la B. mortisaga avec la quelle elle
ressemble , mais l'impression sur le milieu du corselet est plus prononcée
chez cette nouvelle espèce ; : les poinis qui couvrent les élytres sont en
forme de trous d’une râpe, et enfin de plus gros points sont alignés en
stries assez serrées entr'elles. L'insecte est d’un noir luisant,
Elle n’est pas commune; je l'ai prise l'hiver à Bakou.
BLAPS SUBALPINA , mihi. |
ÎNigro-opaca ; thorace punclato, linea media impressa ; elytris punctais,
punciis Scabris, irregulariter dispositis.
| Long. -10 li, Larg. 5 Îi. | à
Elle se distingue de l'espèce précédente, en ce que les points du corselet
sont moins profondément imprimés, et la ligne du milieu plus longue,
plus étroite et moins profonde; les points des élytres qui sont également
en forme de trous de râpe, sont irrégulièrement disposés , ils sont moins
873.
876.
serrés que chez la B. fatidica et surtout moins âpres; du reste, elle a
paru se rapprocher assez de la B. reflexicollis, Meg. si ce n'est que le
corselet de cette nouvelle espèce est moins rebordé.
Elle se trouve au Caucase, près de Grosnaïa.
BLAPS LUCTUOSA, mihi.
Abbreviata , oblusa; thorace punclatissimo, linea media lavigaia ; elytris
irregulariter punctulatis,
Long. 7 - 8 li. Lars. 3 hi 1.
Elle est courte et assez convexe, le corselet est fortement ponctué, et
dans son milieu l'on remarque un petit espace longitudinal lisse; les points
des élytres sont peu serrés, et surtout moins profonds que ceux du corselet.
Je l'ai prise à Zouvant. : £
Bars IAEGERI, Hummel. Essais. Entom. No 6, p. 40.
Elle se trouve sur les bords de la mer Caspienne où elle est assez rare.
BLAPS PTEROTAPHA , Fisch.
Elongata; thorace obscure punctato; elylris posterius convexis, basi linca
dorsali intrusa, scabris punctis confusis, Uneis et foveis obscure impressis.
Long. 9 L - ro Ni. 4 Larg. 4 - 5 Li
Les élytres sont convexes, surtout inférieurement , et terminées par une
pointe peu alongée, le corselet a trois impressions à sa base, et une ligne
imprimée sur le milieu, quelquefois peu marquée ; les élytres sont couvertes
de points et de rides irréguliers, qui s'entremélent entr'eux, et elles sont
plus raboteuses que celles de la B. RS. ; Meg.
Je l'ai prise l'hiver à Bakou.
BLAPS CONFUSA, mihi.
LS
Aro-nilida, elongata, cylindriva; thorace subquadrato , antice rotundato,
punctato; elytris punctis obscure impressis, lineis quoguoversèm cancellatis.
Var. B. thorace lœrr.
«
Far. C. lineis clytrorum ferè obliteratis:
of 4 26
877.
078,
= 00% =
Long. 10 li Larg. 5 L. id
Au premier abord, les élytres paraissent nues, mais à la loupe, on
s'aperçoit qu'elles sont irrégulièrement ponctuées , avec des lignes plus ou
moins fortement imprimées qüi se croisent en tous sens. |
Je l'ai trouvée au Caucase, près de Grosnaïa.
HELIOPHIEUS INERS, mihi, |
T'horace glabro: elytris obscure punctato-strialis.
Long. 5 li - 5 li £ Larg. 2 h £ - 3 Ni.
Il est plus alongé, et beaucoup moins convexe que le P, #elopivides,
le corselet est transverse, à angles un peu plus prohéminans, les points
qui le couvrent sont moins serrés, il a de plus uneéchancrure de chaque
côté à sa base; les intervalles des stries des élytres sont couverts de points
peu serrés. | S
Il est rare à Zouvanit.
HELIOPHILUS CRENULATUS, mihi.
Thorace lenuissime punctalo ; elytris striatis, Striüis punclato-crenulatis.
Long, 5 L-6 & Larg 2 h 4 - 3 Li
Le corselet est presque quarré , dilaté dans son milieu, à angles saillans,
surlout les postérieurs qui paraissent se prolonger en arrière, il est de plus
fortement échancré de chaque côté, à sa base; les élytres sont très finement
ponctuées avec des séries longitudinales de stries plus profondes et plus
larges que chez le Ped. punctatus, Stev. L'insecte est d’un noir luisant.
Je l'ai trouvé à Zouvant.
PEDINUS FEMORALIS, Fab. Syst. Eleut. T. I, p. 143. N° 12.
Je l'ai pris sur les bords de la mer Caspienne.
PEDINUS ACUMINATUS, Fisch.
Elytris glabris, postice acuminatis.
Long. 2 li. 3 Larg. 1 li. 4.
Le corselet en avant est plus étroit, et plus fortement échancré que
celui du précédent, il est couvert de points peu marqués; ce qui le dis-
— 1490)
üingue surtout, ce sont ses élytres qui se retrécissent, presque depuis leur S
base, et se terminent en pointe; elles sont couvertes de points irréguliers
peu serrés, et plus marqués que ceux du corselet,
Assez rare à Zouvant. 4
881. CryPTICUS GLABER , Fab. Syst. Eleut. I, p. 143. NS ir.
Il est assez commun sur les bords de la mer Caspienne,
882. OPATRUM SAGINATUM, mihi,
Oratum, grossum, atrum opacum; thorace transperso, apice late emar ginato,
lateribus rotundato , basi tri-sinuato, subtiliter punctato: elytris obsolete punctato-
striatis, interstitits obsoletissime transversim rugulosis.
Long, 5 LL. Lars. 2 li 4.
Je l'ai pris dans les environs de Bakou.
883, OPATRUM TRISTE, Dej. Catalog. (1821.) p. 66.
Sur les bords de la mer Caspienne, |
884. OPATRUM SABULOSUM, Fab. Syst. Eleut. I, p. 116, N° 5.
Il est très commun à Lenkoran,
885. OPATRUM FUSCUM , Fab. Syst, Eleut, I, p. 115, N° 2.
À Lenkoran. |
886. Draperis BOLETI, Fab. Syst. Eleut, IL, p. 585, N° r.
Se trouve également dans les forêts de Lenkoran. |
687. DIAPERIS PICTA, mihi. |
Rufo-lestacea; capite, thoracis apice elytrisque nigro-piceiss fascis
duabus transversis apiceque rufo-testaceis.'
Dans les forêts de Lenkoran.
888. TENEBRIO Mozrror, Fab. Syst. Eleut.-1, p. 145, N° 8. :
Commun sur les bords de la mer Caspienne.
889. TENEBRIO OBSCURES , Fab, Syst, Eleut. Lio 146, N° 9.
Je l'ai pris dans les steppes, au pied du Caucase,
890. Hypopntoeus DEPREssUS , Fab. Syst. Eleut, H, p. 559, N° 6.
à]
I se trouve à Lenkoran. 26*
— 204 —
891. UroMA CUCUILLATUM, Fisch. !
Elongato -dilatalum ; thorace antice impresso; elytris striatic.
Long SL Eare MON:
Il esttrès voisin de l'U, culinaris, etn’en est peut-être qu'une variété : 1l
est constamment plus grand , plus large, et le corselet est plus fortement .
mprimé antérieurement.
Il n'est pas rare dans les forêts de Lenkoran, sous l'écorce des vieux arbres.
892. Cossyrnus TAURICUS , Stev. Mus. or po: |
* C. planus, Schoenh.
Je le pris d'abord : à Lenkoran dans les maisons , ensuite près du Bèche-
barmak sous les pierres ,. en assez grande ‘quantité.
893. HELOPS COERULEUS, Fab. Syst. Eleut. FD; POP, Né T.
Il est assez commun dans les forêts des montagnes de Talyche.
894. HELOPS CARABOIDES , Panz. Schoenh. Syn. Insect. pi 1688 0.
= Je le pris au Caucase près des bains.
895. MycerorniLa mpusrurara, Illig. Schneid. Mag. 5. 606.
Je l'ai prise dans les environs de Bakou.
896. CISTELA LEPTUROIDES , Fab. Syst. Eleut. Il, p. 17, No.
Var. irregulariter punctata, strüs nullis. ë
Elle est très commune dans les steppes près de Lenkoran.
897. CISTELA PILICOILIS , Fald.
Alra subnitida; thorace pilis pallidis crébre obsilo ; — lestaceïs, strialis,
crebre crenulato-rugosis.
Je l'ai prise à Lenkoran, Mr. Faldermann là reçue de la Perse.
898. CISTELA SUBALPINA , mihi. Lu)
Alerrima pubescens; elytris testaceis, punctalo-strialis, interstitis irregulariter
punclalo-impressis; thorace subquadralo’ punctato, margine cilialo.
Var. slrüs elytrorum subobliteralis.
Long. 2 li & Larg. 1 li À.
Elle est à peu près delataille de la €. sufphurea; Ve corselet est d'un
— 205 —.
D |
noir luisant, arrondi antérieurement, coupé quarrément à la base, fortement
ponctué, avec des. sinuosités irrégulières plus où moins profondes, de plus
- le bord externe est garni de cils assez longs ; les stries des élytres sont
souvent peu visibles, mais les points qui recouvrent les Ste lles sont
toujours fortement marqués.
Elle est assez commune, sur les Alpes du Caucase, entre 4 et 6 mille pieds.
890. CisTELA SULPHUREA , Fab. Syst. Eleut. IT, p. 18, N° 6. |
Elle est-commune dans les steppes, près de Lenkoran.
900. CISTELA NIGRITA, Fab. Syst. Eleut. Il, p. 20, N° 20.
Var. elongata.
Sur les bords de la mer Caspienne, près de Bakou.
901. (CISTELA SUÉPHURIPES, Besser. ...
Non loin de la mer Caspienne.
g02. CISTELA COILARIS, Dej....
Dans les steppes de la province du Caucase.
903. LAGRIA HIRTA, Fab. Syst. Eleut. Il, p. 70, N° 6.
Commune dans les steppes. Le
qo4. Sreropus CASFIUS , Stev. Mém. des Nat, de Moscou, 1811, T. I, p. 129,
Tab. 10, fig. 8.
Sur les bords de la mer Caspienne.
go. PEDILUS FUSCUS , Fisch. Entomopr. I, p: 95, ,CHabuba
Assez rare à Lenkoran. ÿ
406. ANTHICUS MONOCEROS , Fab. Syst. Eleut. I, p. 288, N° :.
1l est assez commun à Lenkoran,
g07. ANTHICUS PEDESTRIS, Fab. Syst. Eleut. E, p. 291, N° 12.
Il est moins commun que le précédent, dans les mêmes endroits.
908. RHIPIPHORUS SUECATUS, mihi.
| Niger nitidus, thorace convexo, punctuloso ; elytris obscure rubris, profunde
sulcatis, sulco lato profundo; corpore subtis pédibusque; punctato-impressis.
— 9206 -—
Long. 3 li. 4. Lara. à 1 USE AE
Il est de la taille du R. Oimaculatus; les élytres sont d'un rouge plus ou
moins brillant; il ressemble assez au À. rigrithorax de Stev,, mais les deux
taches noires des élytres l'en distingue; ces élytres chez cette nouvelle espèce,
sont couvertes de points imprimés irréculièrement placés.
| Je l'ai prise sur File Sara, non loin de la mer Caspienne.
gog. MORDELLA FASCIATA, Fab. Syst. Eleut. Il, p. 122, N° 3.
Sur les bords de la mer Caspienne, dans les jardins. à Derbenit.
gro. MOoRDELTA ACULEATA, Fab. Syst. Eleut, Il, p. 121, N° 1.
Sur les fleurs à Lenkoran.
g11. CEROCOMA MICANS , Falderm.
Tota pubescens, griseo-viridis ; capite fhoraceque olivaceis; elytris viridi-
cϾrulescentibus ; antennis pedibusque flavis.
Sur les graminées dans les steppes près de Lenkoran.
912. CEROCOMA SCHAEFFERI, Fab. Syst. Eleut, Il, p. 74, N° r.
Elle est commune dans les steppes de la province du Caucase.
913, MyraABrIS VARIABILIS, Oliv. Bilberg. Monogr. p. 25, PI. IL, fig. 3.
Elle est très commune dans les steppes, et jusqu'au pied des montagnes
du Caucase,
914. MYLABRIS FASCIATO - PUNCTATA , Tausch. Mém. de la Soc. des Nat. de
Mosc, T. IE p. 133, PL 0, fig. 1.
Elle est commune dans la province du Caucase.
915. MyraABris Caspia, mihi |
Atro-hirsuta; elytris fusco-testaceis, puncto humerali, aliero ad suturam
angulato, Jascia media sinuata, maculaque communi ante apicem, nigris.
Long, 4 - 5 li. 4 Larg. 1 li. 4 - 2 li
Elle à quelque ressemblance avec la précédente, mais le point huméral
est plus séparé de celui qui est sur la suture, et ce dermier est plus an-
guleux, la bande du milieu est plus sinuée, enfin la tache près de l'extré-
mité de l'élytre n'atteint pas le côté extérieur de celle-ci.
916.
917:
979:
920.
921.
922.
923.
Je l'ai prise sur les plantes salines des bords de la mer Caspienne,
près du Bèchebarmak.
Au mois de juillet.
Mvcagris Tircensis, Sch. Bilb. és B1,35 fe.
Au Caucase, à deux mille pieds d'élévation.
MyLABRIS QUADRIPUNCTATA , Linn. Bib. Monor. p. 27. PL 3, fig 7-6.
M. melanura Pall. Icon. p. 86, Tab. E. fig r2. el
Cette espèce varie beaucoup ; elle n’est pas rare sur les bords de la
mer, non loin de Lenkoran. 4
. Myragris MACULATA, Oliv. Bilb. Monogr, p. 59, PL 6, fig, 10-11 var. 12
M. callida, Vall. Icon. p. 85, Tab. E. fig. 10
_… Cette espèce est commune à Saliane.
MyLABRIS DECEM-PUNCTATA, Fab. Syst. Eleut. II, p. 84. N° 54,
Tausch. Mém. de la Soc. des Natur, de Moscou, T. IT, p. 140, Tab.
10 fie. Er.
Elle est très commune dans les steppes 4 Ja province du Caucase,
jusqu'au pied des montagnes.
MyLABris CROCATA, Oliv. Bilb. Monogr. P. . Pl: fe, 64 M 12-
punctata, Tausch. Mém. de la Soc, des Nat. de Mosc. T, Il, p. 140,
PI. 1o, fig. 10, Lytta lutea, Pal,
Elle n’est pas rare à Saliane.
MycaABris GEMINATA, Fab. Syst. Eleut. IT, p. 84. N° 15
Commune à Lenkoran.
MyLABRIS 14-PUNCTATA, Oliv. Pall. Icon. p.80, Tab. E, fig. 6.
Altelabus polymorphus , Pall. Reise,
Var, Tauscheri, Eschsch.
Dans les steppes subalpines du Caucase.
Myzagris Damin, Dej. Catal p. 17.
Elle n'est pas commune à Lenkoran.
924.
— 208 —
MyYLABRIS AULICA, mht
Alra pilosa; elytris flavo-testaceis, ane medium et apicem punclis Dinis,
utrinquè in singulo, et in medio fascia undulata, nigris,
| _ Long. 6 li. 4 Larg. 2 li 4
Les élytres ont la suture noire à sa base, seulement vers le haut
de l'élytre, sont de chaque côté, deux points dont l'interne est parfaitement
rond, une ligne en festons partage le milieu de l'élytre, Ga vers l'extrémité
sont deux autres points dont l'un un peu au- dessus de l'autre.
Je priscette espèce à Lenkoran.
.. MyzaBris FTExXUOSA, Bilb. Monogr. p. 39. PI. je fig, 13.
Cette espèce est commune à Lenkoran.
MvraABrIs OLIVIERI : Bilb. Monogr. p. 71, PL 9, fig. 13. M. grisescens ?
Tausch. Mém. de la Soc. des Nat. de Mosc. IH, p. 145. Tab, 10,
Je l'ai trouvée à Zouvant, sur les montagnes de Talyche.
fig. 17.
MYLABRIS ALPINA, mihi, |
Nigra hirsuta; elytris flavo-lividis, macula angulata longitudinal media,
vilta lalerali, punclis duobus ad apicem , mar gineque nIQTIS.
Long. 4 Li - 4 li 2 Lars. 1 Li 1
Sur les côtés des élytres, l'on remarque une large bande longitudinale
qui occupe plus des trois quarts de la longueur de celles-ci, et laisse voir
sur les bords extérieurs deux petites taches jaunes ; vers la base, et sur
la suture, est une tache oblongue qui s'élargit ensuite inférieurement, ct
se termine brusquement; plus bas sont deux points de chaque côté dont
l'extérieur plas gros, enfin l'extrémité de l'élytre. est finement lizerée
de noir.
Je trouvai cette espèce en grande quantité sur les plantes qui croissent
le plus près des neiges éternelles, à plus de 9 mille pieds de haut, au
Schadach , à l'Est du Caucase.
993.
934.
— 209 —
MYLABRIS UNICOLOR, Fald.
Aïerrima nilida, parce griseo-pubescens: elytris testaceis, immaculatis.
Je l'ai trouvée sur les montagnes de Talyche.
À | OExas WicnEzMsn, Fald.
Aer niidus, lateribus thoracis fuscis: elytris brunneïs, crebrè ru gulosts
Je l'ai pris à Lenkoran, et Mr. Faldermann l'a recu de la Perse.
Lvpus ALGIRICUS, Linn, Fab. Syst. Eleut. Il,-p. 82, N° 7. Mylabris
algirica, Vausch. Mém. de la Soc. des Nat. de Mosc. III, pe 198% Tab,
10, fig. 8. Meloe maura, VPall.
Var. MINOT à thorace antice angustato , basi foreolato. L
Il est très commun à Lenkoran.
Lyres vVEssICATORIA , Fab. Syst, Eleut. Il, pe FO Nr: à
Je l'ai prise aux bains du Caucase. |
LvTrA oprTariris, Fald.
Thalasina , opaca , tota pilis brevibus teslaceis parce obtecta : antennis lotis ‘
nioris; elytris breviusculis, aliquantüm dehiscentibus , singulatim rotundatis.
Près de Lenkoran. Ye
LyrrA CHALYBEA, Tausch. Mém. de la Soc. des Nat. de Mosc. TI,
p. 153, Tab. ro, fig 19.
Var. viridis.
Elle est très commune au: pied des montagnes du Caucase.
Lyrra cortaRis, Fab. Syst. Elent. If, p. 77, N° 4. Fisch. Entom. II,
Dibegi abat fer |
Meloe erythrocyanea , Pall.
Les élytres ne sont m bleues ni violettes, comme l'exprime la diagnose
dés auteurs cités ci-dessus, mais d’un beau vert brillant, 1l est vrai que
souvent après la mort elles prennent une teinte bleuâtre, ce qui surtout
est immanquable, si l’insecte à été exposé à l’action du feu.
Elle est assez commune à Lenkoran, et sur les montagnes de Talyche.
=?
| 935.
— 210 —
LyTTA MENETRIESI, Faldermann.
Psitiacini-œnrea, subcyanea nilid@, _ flave-pubescens; antennarum arfi-
culis octo exterioribus larsisque flavo-testaceis; thorace sparce punctalo, bilobato,
lateribus angulalis; elytris punctulatis , strüs duabus utrinquè elevatis.
Long. 7 h. Larg. 2 li. 1. |
Elle paraît très voisine de la Mebe clematidis, Vall. Icon. Insect. mais sa
belle couleur vert doré la distingue; les trois premiers articles des antennes
sont de cette couleur, ainsi que les pattes, mais les tarses, l'extrémité des
jambes, ainsi que le reste des antennes sont d'un jaune plus ou moins
ferrugineux ; le eorselet est surtout remarquable, par une impression longi-
tudinale, très profonde , qui le fait paraître bilobé, sa base est fortement
retrécie en gouttère ; les élyires sont d’un jaune plus ou moins clair, cou-
vertes de points qui se confondent souvent entreux, et ont de plus, de
chaque côté, plus près de la suture que du bord externe, deux lignes
élevées.
Je l'ai trouvée en énorme quantité à Zouvant, sur les montagnes de
Talyche, sur la ZLonicera Ibericu, dont elle dévorait en peu de temps toutes
les feuilles ; j'avais déja précédemment remarqué plusieurs de ces arbrisseaux
entèrement dénués de feuilles; je n'ai pu malgré mes recherches, trouver
que cette bande qui couvrit, à la lettre, toute la plante. Mr. Faldermann
avait précédemment recu cet insecte de la Perse.
Mecor scArBroOsA, Illig. Gyll. Ins. Suec. IE, p 484. 3.
Elle varie beaucoup par la taille; ses couleurs, dans Fétat vivant, sont
des plus brillantes ; elle est très commune près de Bakou.
Au mois d'avril.
MELOE EXARATA , Fald.
Alro-violacea, subcyanescens tota nilida ; antennis medio incrassaiis; elxtré
exaralis, coriaceis, abdomine mulld brevioribus.
Je la pris dans les steppes de la province du Caucase.
940.
943.
944.
en NSEI D ES
MELOE SEMIPUNCTATA , Bess.
Elle n’est pas rare dans les steppes depuisStavropol, jusqu'aux bains du Caucase.
MELOE PROSCARABOEUS , Fab. Syst. Eleut. Il, p, 587, N° r. é
Var. minor, vialacea splendida. |
Sur les montagnes de Talyche.
Zonrris LUNATA, Fisch. Mém. de la Soc. des Nat, de Mosc, T. II
p. 129, Tab. 11, fig. 5.
J'ai pris cette belle espèce à lsehel sur les montagnes de Talyche,
ZonrrIs PRAEUSTA , Fab. Syst. Eleut. Il, p. 23, N° 2
Elle n'est pas rare à Lenkoran.
ZONITIS NIGRICOLLIS, Fald.
-Nigra subnitida, brevissime, griseo-pubescens ; thorace subquadrato, inæguali
elytris castaneis, immaculatis, dehiscentibus.
Elle est rare sur les montagnes de Talyche,
ZoniTIs RUBIDA , mihi.
Aïerrima , fuo-pubescens, thorace subquadrato, punctato, aniice bifos-
sulato, medio longituinali impresso ; elytris rubro-lestaceis | immaculatis.
Long. 6 NM \Esre D Ha
Elle est un peu plus grande que la précédente, et surtout plus paral-
lèle, d’un noir luisant, légèrement pubescent; la tête et le corselet sont
fortement ponctués ; ce dernier est presque quarré, ayant les angles arrondis
antérieurement ; l’on remarque de chaque côté une petite fossette, plus ou
moins profonde , et de plus sur le milieu, une ligne imprimée; les élytres
sont d'un rouge terreux, et recouvertes d’un. duvet serré, qui à la loupe
les fait ressembler à du velours.
Elle est assez rare sur les montagnes de Talyche.
Zonrris FULVIPENNIS, Fab. Syst, Eleut. IL, p. 24, N° 6. Fisch. Mém,
de la Soc. des Nat. de Moscou T. II, p. 163, Tab. 11, fig. 12.
Je l'ai prise dans les steppes, jusqu'au pied des montagnes du Caucase.
À 27*
— DI[2 —
945. APALUS? SEXMACULATUS, mihi.
Niger, thorace subquadraïo, punctato; elyiris persès apicem, Sensim angus-
fatis, dehiscentibus, testaceis, utrinquè maculis duabus apiceque nigris.
Long. 4 li. 4 Lars. atk.
Il est noir , légèrement pubescent, le corselet est presque-quarré et forte-
ment ponctué; on remarque antérieurement une gouitière transversale ,
peu profonde; les élytres se retrécissent fortement vers l'extrémité à leur
côté interne ;, elles ont chacune deux taches brunes, dont la première
est petite et ronde et la seconde, plus grande et presque quarrée ; la
pointe de l'élytre est également brune. |
Je trouvai cette nouvelle espèce, sur les ne de Talyche.
946. OEDEMERA MELANURA , Fab. Syst. Eleut. IL p. 371. N° 17.4
Très commune dans les steppes.
947. OEDEMERA FurLvICoLuS, Fab. Syst. Eleut. IL p. 372 N° 20.
Je l’a trouvée près de Lenkoran.
948. OEDEMERA AXILLARIS, mihi. |
Migro - cœrulea ; thorace, elytrorum basi, sulura margineque rufis.
Done 4h45. Larsix La
J'ai pris cette espèce dans les environs de Lenkoran.
949. OEDEMERA LURIDA , Gyll. Insect. Suec. IL p. 639.
Elle n'est pas rare à Lenkoran.
950. OEDEMERA COERULEA, Fab. Syst. Elcut. IL, P 372: AE
Très commune à Lenkoran.
951. OEDEMERA CYANEA, Fab. Syst. Eleut. IT, p. 369, N° 5. O. ceramboïdes.
Forster, Var.
Je l'ai prise sur les montagnes du Caucase,
952. OEDEMERA VENTRALIS, Fald. |
Opaca, attenuata, pubescens ; capile, pectore femoribusque atris ; thorace
abdomineque luleis ; elytris luridis.
Sur les montagnes de Talyche. j
.
à tonte d'tfisé ôte cé)
953.
- 924.
955.
996.
997:
960.
— 213 — À ;
OFDEMERA PODAGRARIAE, Fab. Syst. Eleut, Il, p. 373, N° 26.
Très commune dans les steppes près de Lenkoran,
OFDEMERA, FLAVESCENS, Linn. Oliv. Gyll. Ins. Suec. Il, p. 635.
Moins rmanctallenleran
MycTERUs UMBELLATARUM, Fab. Syst. Eleut, Î, p. 396, No 4.
IL est assez commun dans les steppes.
MYCTERUS CURCULIOIDES , Fab. Syst. Eleut, I, p. 428 . N°»
Moins commun que le précédent.
Curculionites. (*)
noce HOLOSCERICEUS, Schoenherr.
Ovatus, niger , unicolor, pube lenui cinereo-adspersus ; {horace ‘subtrian-
gulari, punctatissimo, obsolele canaliculato; elylris obsolele puncialo - striatis,
intersiilits rugulosis ; femoribus posticis obsolelissime dentalis.
Il est un peu plus petit que le Br. pisi, et surtout plus étroit.
Je l'ai pris à Lenkoran, Mr. Faldermann, l'a reçu de la Perse.
BRUCHUS ASTRAGALI, Bochm. Mém. de la Soc. des Nat. de Moscou.
Je l'ai trouvé dans la graine de l'Onobrychis, radiata.
EUCORYNUS PORCELLUS, Schoenh.
Grexstophosomus.
Oblongo -ovatus, griseo - hirtus, sqamulis Juscis el griseis variegalus;
antennis rufo-piceis; fronle non canaliculata ; fhorace profunde punctato,
Jusco-irilineaio ; elytris subtiliter punclalo - strialis. |
Il est deux fois plus grand que le Æuc. Foie
Je l’a trouvé au Caucase.
ATTELABUS CURCULIOIDES Fab. Syst. Eleut, Il, p. 420, N° 22.
Il est commun partout.
(*) Mr. Schoenherr, qui a eu la bonté d’examirrer cette famille d'insectes de mon voyage, a de
_ plus travaillé lui-même les diagnoses des: nouvelles espèces,
— 214 —
CI
461. RHYNCHITES GIGANTEUS, Meg.
Cupreo-œneus,, parce pubescens; capile Maire: rostro longo arcuato:
Let
thorace lateribus amplato; antennis versùs apicem rostri insertis lar sisque AigTO-
violaceis, æneo-rmicantibus.
Il ressemble assez au R}. bacchus, Oliv., mais il est beaucoup plié grand,
et se distingue du reste, par les caractères indiqués plus haut.
Je l'ai pris au Caucase, Mr. Besser , l'avait reçu d'Odessas
962. APION SANGUINEUM, Gyll. Insect. Suec. IV, app. p. 543.
Il est très commun dans les fleurs, surtout à Lenkoran.
963. APION ELEGANTULUM, Germ. Magaz. der Entom. I, p. 48, No 4.
Ïl est très commun dans les fleurs à Lenkoran.
APION AENEUM, Gyll. Insect, Snec. IT, p. 40, N° 8.
+
064.
Il est commun partout.
965. CHLOROPHANUS VITTATUS , Schoenh.
Oblongus, niger, in dorso parce cinereo, laleribus et subtüs dense vires-
centi-Squammosus ; thorace subconico ; | elytris punctato-striatis, apice mucronatis,
disco singuli vita dense viridi-squamosa ornalo.
Il est un peu plus long et plus étroit que le CA. vrridis, et il se dis-
tingue de celui-ci surtout par la bande ee dont il est parlé plus haut.
Il est assez rare au Caucase.
966. CHLOROPHANUS GRAMINICOLA , Megerl, Curcul. pollinosus, Olv. Cur. fla-
vescens, Herbst.
Chlorophanus viridis, var. Dej.
Oblongo-ovalus, niger, subtüs et lateribus squamositate dense viridi-flaves-
cenle leclus, supra squamis cupreis pilisque depressis ochraceis veslitus; thorace
longitudine longiore, sublineari, elytrorum mucronibus longioribus subdehiscentibus.
Var. B. Vita lateral flavo-virescenti, elytrorum latiore, plusquam
dimidiam illarum parlém occupante, suluraque eliam flavescenti-pollinosa.
Il ressemble beaucoup au CZ viridis, mais il est toujours un peu
967:
— 215 —
plus grand, autrement coloré; les pointes des élytres sont plus alongées et
plus rapprochées.
Il se trouve en assez grande quantité sur les frontières de la Perse.
RHYNOCYLLUS LATIROSTRIS, Schoenh.
Livus latirostris, Latr, ÆEirus morosus, Oliv. Rhinobatus odontal-
gicus. Dej.
Oblongo-ovatus, niger obscurus, confertissime alutaceus, tomento-flavescente-
variegalus ; antennis larsisque piceïis ; rosiro profondius impresso , evidentiis
inlerruple carinato. | R
Chez tous les individus que je trouvai, le bec était court, et fortement
imprimé, ce qui peut-être n'est qu'une différence du sexe.
Il n'est pas rare à Lenkoran sur les chardons.
HovarorniNUs, Schoenh.
Antennæ mediocres validiusculæ; articuli 1, 2, funiculi longiuscul,
subobconici, 3 - G breves, subturbinati, 7 paullo érassiore ; clava oblongo-
ovala, acuminala, distincte articulata. Rostrum breve, capite paullo angus-
liùs, deflexum, angulatum, supra planum. Oculirotundati, valdè prominuli.
Thorax basi apiceque truncatus, lateribus æœqualiter valdè rotundatus, supra
parèm convexus. Scutellum distinclum, apice rotundatum. Elyira oblongo-
ovale ; humeri obluse-angulati,
Descriptio: Corpus oblongo-subovatum , parcius squamosum , obscu-
rum, alatum, mediocris magniludinis. Anlennœ thoracis medium non supe-
rantis, in medio rostri insertæ , validiusculæ, fractæ, 12-articulatæ; articulo
1-m0 ocalos atlingente, clavato, 2°, et 3° longiusculis obconicis, ülo sublongiore
4-7 subiurbinatis œqualibus, 8° paullo crassiore, clavæ adpresso: clava oblongo-
ovala, acuminatæ, articulis quatuor distinctis. Rostrum longitudinale capitis ,
sub illo paullo angustiès, crassum deflexzum, angulatum, supra planum, apice
ipso_ triongulariter emarginatum; mandibule paullo exseriæ, obtusæ edentulæ,
intüs concavæ; scrobs profunda , subifù deflexa, Oculi leterales, rotundat,
— 270 —
ealdè prominuli. Thorax longitudine medii vix longior, anlice posticeque trun-
catus, lateribus æœgualiter valdè rotundato- ampliatus , suprà parèm CONVEXUS*
Scutellum distinctum, apice rotundatum. Elytra oblongo-ovata, basi truncata
humeris obtuse angulatis, apice conjunctim rotundata . SUPrû MINUS CONVETA.
versus apicem haud callosa. Pedes mediocres, validis femoribus versis apicem
INCTASSOUS , MUTICIS ; tibiis rectis, apice lafioribus, anlicis intüs crenulatis; tarsis
subtus parme spongiosis, articulo penultimo latiore bilobo, ultimo ealido.,
clavato, bi-unguiculato. es |
Ab ôuaoc, planus, œqualis, et Glv, nasus.
Ce genre par l'habitus se rapproche des Graphorhinus, mais la forme
de son bec et de ses antennes l'en distingue suffisamment, il doit être
placé entre le genre Deracanthus, Schoenh. et le Pachyrhynchus.
968. HOMALORHINUS TRISTIS , Schoenh.
F Oblongus, niger, opacus, parcits cinereo-albido- squamosus: fronte plana:;
thorace disperse punclato, lateribus valdè ampliato: elytris obsoletits punctato-
striatis, interstiliis planis, conferñm alutaceïs. |
Il est à peu près de la taille du Brachyd, incanus, mais un peu plus
Fee noir mat, et recouvert d'un duvet jaunâtre; le corselet est aussi
long que large, et arrondi sur les côtés, couvert de points peu serrés ; les
élytres sont, à leur base, plus larges que le corselet, de forme presque rectan-
. gularre, etse retrécissant vers l'extrémité ; le corps est noir en dessous, ponctué
et légèrement pubescent.
Je l'ai pris au Caucase.
969. Eusomus ovuium, II Germar. Insect. Ses p. 459. N° 602.
Il est commun partout,
970. EUSOMUS PILIFERUS, Schoenh. ,
Oblongus , niger, squamulis cinereo -argenteis tectus, pilis erectis Juscis
adpersus : anlennis flavescentibus ; elytris subliliter punctato-striatis; femoribus
valide dentatis,
G7Te
972:
— 2179 —
H est de la taille de l'Eus. ooulum, avec lequel il ressemble, si ce
n’est que la couleur du duvet qui le recouvre, et là forte dentelure des
cuisses qui l'en distingue.
Je le pris sur les montagnes de Talyche:
Eusomus rILosus , Schoenh.
Oblongus, niger, squamufis dilute virescentibus, pilisque fuscis adspersus:
antennis rufo-teslaceis; thorace punctulato, lateribus maÿis rofundato, amplialo
supr à obsolete carinalo; elytris parèm convexis, obsolete punctato-striatis: femoribus
valide acute dentatis. -
Il ressemble beaucoup à l'ÆEus, pilferus, mais le corselet est un peu
renflé de chaque côté, les élytres sont plus étroites, et ont des lignes
de points peu serrés, mais assez fortement imprimés.
Il paraît rare au Caucase.
SITONA 1INOPS , Schoenh. 6
Oblongus, niger, super fusco subtàs cinereo-argenteo-squamosus: thorace
Greviori, medio latiori, antice vix reflexo, suprà subiiliter punctato, albido-
{rilineato ; antennis , tibüs farsisque rufo-ferrugineis.
Elle est de la taille de la Sora lineata avec la quelle elle ressemble,
et ne s'en distmgue que par les caractères indiqués plus haut.
Je l'a prise au Caucase.
CLEONUS FIRMUS, Schoenh.
Oblongo-ovatus, niger, sublüs dense suprà inæqualiter cinereo-albido -
tomentosus ; rostro sulcato ; thorace parce tuberculato, vitlis subtribus albidis
nolato; elytris obsolete punctato-striatis , interslitits confertim tuberculatis; ventre
luberculis numerosis glabris atris asperso.
Il est le plus grand du genre, et se rapproche un peu du C1, perlatus,
mais il est du double plus grand , les tubercules du corselet sont beaucoup
moins serrés que ceux des élytres.
Je l'ai trouvé sur les montagnes du Caucase.
20
974:
979:
978.
979°
— 218 —
Czronus sULCIROSTRIS, Fab. Syst. Eleut, Il, p. 5 1 Sdibir
Il est commun dans les steppes au pied du Caucase,
CLEONUS SCUTELLATUS , Schoenh. Bohcmann.
Cleonis quadri-carinate, Meg. Dej.
Oblongo-ovatus , latior, niger, tenuïiler cinereo-tomentosus; elylris for-
fus rugoso-tuberculatis , obsolelissime oblique fasciatis; rostro sulcis tribus
ægualibus exaraio.
Il ressemble un peu au CJ. sulcirostris, maïs il est du double plus
grand, et surtout plus large; les élytres sont fortement rugueuses, et les
bandes obliques qui les recouvrent sont peu prononcées.
Il n'est pas rare à Lenkoran.
CLEONUS RORIDUS, Fab. Syst. Eleut. I, p. 514, N° 47.
Je pris également à Lenkoran plusieurs jolies variétés de cette espèce.
LIOPHLOEUS NUBICULOSUS, Schoenh.
Opatus, niger, squamulis cinereo-albidis vestitus ; thorace brevi, postice
latiore, antice non impresso; elytris subtiliter sub-remotè punclato-striatis, in
strüs obsoletè fusco-maculatis; femoribus acute dentatis. \
Il est un peu plus petit et plus court que le L. nubilus, mais c'est
surtout la forme du corselet qui l'en distingue.
Je l’a trouvé sur les frontières de la Perse.
BOTHYNODERES STRABUS, Schoenh. Curcul. meth. dispos. p. 147.
Il n'est pas rare au Caucase.
BOTHYNODERES HALOPHILUS, Gebl. :
Oblongus, niger, albo-squamosus; rostro longo, recto, carinalo; thorace
obsoleiè rugoso, basi fovea oblonga, profundè impresso; elytris apice singulatim
subacuminalis, macula media nigra. |
Il est de la taille du Bofk. punctiventris, Germ., avec lequel il a
quelque ressemblance.
Je l'ai pris sur les Alpes du Caucase.
s — 219 =
980. BOTHYNODORES vIRGATUS, Schoenh.
Oblongo-ovatus, niger, albo-+ariegatus; rostro leviter carinato: thorace
vilis quingue albis ornato, lateribus arcuatis; elytris inœqualiter punctato-
striatis , confertim albo-variegalis.
Ha à peu près laforme du Ceonus marmoratus, mais il est du double
plus grand, |
Je l'ai pris au Caucase.
981. BOTHYNODERES MARMORATUS, Fab. La Eleut, If, p. 515, N° 50.
Il se trouve au Caucase,
982. BOTRYNODERES ALBIDUS, Fab. Syst. Eleut. Il, p. 517, No 50.
Il n'est pas commuñ au Caucase.
983. Pavirogius contTEmPrus, Schoenh.
- Polydrusus contemptus, Dej. Cat. p. 95.
Oblongus, niger, pilosus, squamulis pihformibus cinereis, virescenti-sub-
micantibus vestitus; antennis pedibusque ferrugineis; thorace ruguloso ; elytris
sublinearibus , punciato-striatis, apice acuminatis.
Var. B, antennarum scapo apice, clava basi Jemoribusque fusco-piceis.
Il n'est pas commun au Caucase.
984. OmiasS cromurus , Schoenh. |
Brevier ovalus, niger ; Squaomulis non nullis, viridi-argenteis adspersus:
antennis rufo-testaceis; capite profundè punctato; rostro apice impresso; 1ho-
race brevissimo; elytris globosis, atro-cyaneis, profundè punctalo-sfriatis;
femoribus posticis acute dentatis.
Il ressemble assez à l'O: glomeratus, dont il a là taille, mais les
impressions de l'extrémité du bec, la dent des cuisses postérieures, et la
couleur des antennes, l'en distingue suffisamiment.
Il se trouve au Caucase
985. BariDius DuPLICATUS, Schoeñh.
Oblongo-ovatus, niger, subnitidus: &nténnis pedibusque ferrugineis; thorace |
20"
980.
968.
— 9299 —
»
conferñm sal profunde punctato, dorso antico subcarinato ; elytris profunde
sémpliciter striatis, interstitüs planis, dispersè punctalis. 6 |
Il est de la taille du Baridium nilens,. avec lequel. il ressemble,
“cependant il est un peu plus long, le corselet est plus . profondément
ponctué, les siries des élytres sont plus fortement marquées, mais les
points de la surface sont moins visibles que ceux des intervalles.
Je l'ai trouvé au Caucase.
OTIORHYNCHUS, IMPExUS, Schoenh.
. Migro-piceus, parüm nitidus , pis longioribus declinatis cinereis parcè
adspersus; antennis pedibusque rufo-ferrugineis; thorace rotundato, profundè
punctato; elytris obsolelè punctalo-siriatis, interstitiis undiç=è conferhm granulatis.
Il est de la taille du Pachygaster monticola , Dej. et ressemble un peu
au précédent, mais le corselet est plus profondément ponctué, et non caréné.
Je le pris au Caucase. sn
OTIORHYNCHUS OBCAECATUS, Schoenh. : |
Niger, subnitidus, ferè glaber ; roslro rugoso, vix carinato; thorace lon-
giore, conferlissimè granulato; elytris ovalis, distinctè punclato- strialis , inter-
stilüs obsoletè dispersè punctulatis..
Il ressemble beaucoup àl'O. maurus, il est cependant un peu plus petit,
le corselet est un peu plus long et moins renflé, enfin les intervalles des
stries des élytres sont ponctués.
Il se trouve au Caucase.
OTIORHYNCHUS PORICOLLIS, Schoenh,
Niger, subnitidus , parcè cinereo-fomentosus; antennis pedibusque : rufo-
Jerrugineïs; thorace punctis magnis profundis conferfim intruso; elytris antice
sub-seriañim punclatis, posteriùs granulatis. |
Il est de la forme de /O. monticola, et lui ressemble beaucoup, mais
il est moitié plus petit, et diffère du reste, par la ponctuation du
corselet et le dessin. des. élytres.
IL habite le Caucase.
989.
gg0.
gOT:.
992:
993.
— 04 ( —
OTIORHYNCHUS JUVENILIS, Schoenh.
Nigro-piceus, parüm nitidus , pilis reclinatis cinereis adspersus ; antennis
pedibusque rufo-ferrugineis ; 1horace” breviore , confer lim punclalo ; elytris di-
lutius piceis, punclalo-striatis, intersiitits subtiliter granulats. |
Il est de la forme et de la taille du précédent, mais le corselet est
moins profondément ponctué, tandis qu'au contraire les rangées de points
des élyires sont plus marquées. CT
Je Le pris avec le précédent.
COTIORHYNCHUS MOESTIFICUS, Schoenh.
A -
Oblongo-ovatus , niger, parüm nilidus, parce cinereo-pubescens ; antennis
pedibusque rufo-ferrugineis; rostro distincte carinato; thorace pulvinato confer-
tissime tuberculato ; elytris obsoleté punctalo- striatis, inlerstitiis confertissime
granulats.
Il a quelque ressemblance avec l'O. moestus, mais il est un peu plus
grand; le corselet est plus long, plus convexe, et de chaque tubercule part
une soie raide.
Se trouve assez rarement au Caucase.
Oniornyncaus 1iGUSTICI, Fab. Syst. Eleut, IL, p. 538, N° 188.
Il est assez commun au Caucase. |
Lixus mroRMIS , Fab. Syst. Eleut, IE, p. 5or, N° #5,
Il varie beaucoup, surtout par la taille, |
Commun à Lenkoran.
LIXUS CINERASCENS, Schoenh.
Elongatus, niger ‘subnitidus, tenuissime vinereo-pubescens ; antennis, fibis
larsisque rufo-ferrugineis : rostro brevi, crasso, obsolete carinato ; thorace
minüs conferim profundè varioloso, ulfrinquè obsolelè cinereo- lineato, basi
subtiliter canaliculato; elytris elongatis, sai profundè strialo- punctalis, apice
oblusè rotundatis. |
Je l'ai pris au Caucase, ik avait été précédemment trouvé en Crimée.
994. lLixus INoPs, Schoenh.
995.
996:
997:
-998.
Oblongus, niger, pube- -Cinerea, parcè suspérsuss thorace remote sarioloso
longitudinaliter obsoletè canaliculato, Gasi impresso; elytris a basi ultra me-
dium profundè dein subliliter punctato- striatis, plaga dentata ponè De
e pube cinerea, condensata ornatis, apice mucronatis, dehiscentibus.
Il est à peu près de la longueur du Z, paraplecticus mais beaucoup
plus large; le mâle a le bec épais, et de la longueur de la tête et du cor-
selet réunis, la femelle l'a plus mince et un peu plus long.
Il vit sur les bords de la mer Caspienne.
Lixus MOTACILLA, Schoenh. |
Oblongus , niger, bube-cinereo-adspersus ; rostro crasso, arcuato, basi cari-
nulato; thorace rude rugoso, lateribus et subtis niveo-squamoso , utringuè oblique
impresso; elytris punctato-striatis , ponè scutellum et suprà humeros impressis,
apice mucronatis, dehiscentibus, versùs apicem plaga magna, dentata,
transversa, niveo-squamosa, decorafis. |
Il ressemble beaucoup par la taille et la forme au L. sta, Sahlb., mais
le bec est courbé et un peu caréné à sa base, et le corselet est plus large,
rugueux, ét a une impression oblique de chaque côté; sa couleur le dis-
tingue également. | |
Cette jolie espèce se trouve au Caucase. |
LARINUS STURNUS , Germ. Insect. Spec. 1, p. 384, N° 528. Rhinobatus
fringilla, Dej. Catal.
Il est commun au Caucase.
LARINUS ONOPORDINIS, Fab. Syst. Eleut. I, p. 440, N° 8.
Je l'ai pris au Caucase.
LARINUS MACULOSUS, Besser.
Ovatus, niger, tomento- fabrdenichbarissaéass rostro crasso, basi bisulcato,
carina media, antrorsüm bifida instructo; thorace rugoso, medio leviter carinato;
elyiris subtliter rugulosis, punctato-striatis
— 223 —
ll a la forme plus ramassée que celle du Z. onopordinis, et il est de
moitié moins grand.
Je le pris au Caucase. |
999. LarINus CARDUI, Germ. Insect, Spec. 1, p. 382, N° 526,
Lixus cynaræ, Okv.
Il est commun au Caucase, sur les chardons.
1000. TycxIus RUFIROSTRIS , Schoenh,
Ovatus, rufo-piceus , squamosi suprà pallida, subtüs alba teclus: rostro
longo, lineari; antennis pedibusque rufo-tlestaceis, femoribus mali:
Il ressemble beaucoup aux Z'yc#, striatulus, et squamulatus, mais 1 dif-
fère du premier en ce que son bec est plus long et plus mince, et du second
par sa taille plus grande, et par les cuisses antérieures qui sont nues
entièrement.
Je le pris au Caucase. |
1001. BARIDIUS NITENS, Schoenh. Calondra nitens, Fab. Syst, Eleut. Il, p, 456,
N°. 35. Rhynchaenus timidus. Ov.
A
Très commun à Lenkoran.
1002. BARIDIUS DUPLICATUS , Schoenh.
Oblongo-ovalus, niger, subnilidus; antennis pedibusque ferrugineis ; {horace
_conferûm sat profundè punclato, dorso anlico subcarinalo ; elytris profunde
simpliciter striatis, interstitüs planis, rude minüs crebrè, disperse punctatis.
Il est très voisin du B. nitens, cependant il est alongé, les points du
corselet sont plus serrés et plus profonds, les stries des élytres, sont à
peine ponctuées et au contraire les intervalles le sont distinctement.
Sur les fleurs à Lenkoran,
1003. MOoNonNycHUs SALVIAE, Germ. Ins. Spec. I, p 241, N, 37r.
Je l'ai pris au Caucase,
1004. CENTORYNCHUS Erysimi, Gyll R4, Erysimi, Fab. Syst. Eleut, Il, 452.N° 72.
A Lenkoran, |
-
— 224 —. {
ou CIONUS THAPSI , Germ. Magaz. der Entom. 4, p. 303, N° 4.
Il est très commun dans les Amaryllis, à Lenkoran. .
1006. RHYNCHOPHORUS GRANARIUS, Schoenh., Calandra granaria, Fab. Syst.
Eleut. Il, p. 437, N°. 39. |
Commun à Lenkoran.
1007. RHYNCOLUS SUBMURICATUS ; Schoenh. ;
Piceus, subnitidus; rosiro brevi, latitudine capitis: ‘thorace confertim punc-
tato, lateribus ampliato, intra apicem transversim impresso ; elytris punctato-
‘striatis,. porteriis Submuricatis. | Pre,
Il est plus petit que le RA. culinaris, et très voisin de celui-ci, le bec
est plus court et plus large.
Je le pris au Caucase.
Xylophages.
1008. BRONTES FLAVIPES, Fab. Syst. Eleut. II, p. 97. N°2.
Dans les forêts des montagnes de Talyche.
1009. MYCETOPHAGUS QUADRI-MACULATUS? Fab. Syst. Eleut. Il, p. 565. N° 2.
Je l'ai trouvé près de Saliane. |
1010. TROGOSSITA CARABOIDES, Fab. Syst. Eleut. Il, p. 151 N° 6.
Il est des plus communs l'hiver à Bakou. se
sorr. Cis CAUCASICUS , nie )
Subcylindricus, piceo-testaceus, parcë griseo-pubescens; thorace pulvinato,
laïeribus explanalo; elytris profundè punctato-strialis, intersttiis inœqualiter
saldè rugosis.
Long. 1 li 5. Larg. 1 bi.
Sur les montagnes du Caucase.
‘zo12. NEMOzoMA CAUCASICUM, mihi. |
Glabrum nigrum , nitidum, conicum, punctatum; antennis, pedibus , thoracis
anlico , elytrorum basi, maculague intra apicem rufis; fronle emarginaïa ,
profunde sulcata.
— 295 —
Long. 3 hi. 1. Larg. tv hi 4.
Je l'ai pris dans des magasins à farine, au Caucase.
Capricornes.
1013. PARANDRA CasprA mihi.
Elongata linearis, rufo-picea , glabra nitidissima: anfennis moniliformibus
arliculo basali majore globoso; fhorace quadralo, antice nonnihil lotiore, angulis
rectis; elytris subconvexis , lateribus tenuè marginatis.
Long. 9 li. Larg. 3 li.
Je ne trouvai qu'un seul individu de cette espèce sur l'île Sara ; elle
doit y êtrerare, car M. le Dr. Kiezeresky, médecin de la flotte russe , ne
l'a jamais rencontrée, quoiqu'il ait récolté avec zèle beaucoup de jolis insectes
de ces contrées, |
1014. PRIONUS SCABRICORNIS, Fabr. Syst. Eleut. IT, p. 258, N° 6.
Je l'ai pris sur l'ile Sara.
1015. HAMATICHERUS HEROS , Fab. Syst. Eleut. Il, p, 270. N° 2r.
Il n'est pas très rare sur les montagnes de Talyche.
1016. HAMATICHERUS CERDO , Fab. Syst. Eleut IT, p. 270. N° 20.
Dans les forêts de Lenkoran.
1017. CERAMBYX AMBROSIACUS, Stev. Fisch. Entom. T. Il, p- 236, Tab. 48, fig. 2,
Var. C, thoracicus, VWisch. Entomogr. T. II, Tab. 48, fig. 3,-4.
Assez commun aux bains du Caucase.
1018, CALLICHROMA AzPiNA, Fab. Syst, Eleut. IL p. 272. No 30. Fisch. Entom,
| T. Il, p. 237, Tab, 48, fig. 6.
Se trouve dans les forêts de Lenkoran.
1019. PURPURICENUS BADENSIS, Panz. Taschenb. 2, 48, 6.
Je lai pris non loin du fleuve Térek.
1020. ACANTHOCINUS ATOMARIUS , Meg, Fab. Syst. Eleut. If, p. 287, N° 34.
Dans les forêts près de Lenkoran.
Mc:
U— 226 —
1021. LAMIA TEXTOR , Fab. Syst. Eleut. IE, p. 285, N° 22.
Dans les bois au Caucase.
1022. LAMIA LUGUBRIS, Fab. Syst. Eleut. IL p. as N°. q2.10
Dans les forêts près de Lenkoran. Fe
1023. DorcADIUM rIGRUM , Schoenh. Synon. Insect. II, p. 308.
Je l'ai pris près des bains du Caucase,
1024. DORCADION HOLOSCERICEUM, Mes. Catal. Vienn.— Soul Synon. Insect.
il p4599) Nomie
_ Var. strüs. tribus holoscericeis. É | | 04
Près de Lenkoran.
1025. DORCADION CORPULENTUM, Mannerheim.
Breve crassum, nigrum ; pedibus rufescentibus ; elytris ovatis, lalis inœ-
galibus, margine bi-costatis, ad basim obsolelé bi-carinatis.
| ons 0/Tare id)
J'ai pris cette espèce à Lenkoran.
1026. DorcaDion RürIPES, Fab. Syst. Eleut. IL p. 302 No
Var, sulura nigra.
A Denon
1027. DORCADION SCABRICOLLE, Dalm. Schoenh. Syn. Insect. IL. p.400, 216.
Il n’est pas rare à Lenkoran.
1028, SAPERDA CYNARAE, Germ. Reise nach Dalmat. p.222,
Var. punctis confusis.
Je lai prise à Lenkoran:
1029. SAPERDA MACULOSA, mihi.
Nigra, pube flavo-virescens, oblusa ; thorace flavo-villoso, cruce media
denudata, nigra; elytris punctatis, maculis numerosis irregularibus fre, anténnis
gris Oral
Long. 8 Hi. Larg. 2 li À.
Je l'ai prise à Lenkoran, dans les jardins.
1030, SAPERDA ARGUS, Panz. Schoenh. Syn. Insect. III, p. 93b, 99:
Je l'ai trouvée à Zouvant et à Bakou,
1031. SAPERDA CARDUI, Fab. Schoenh. Syn. Insect. IIL P. 437 app. p. 189.
Var. P. |
Dans les steppes du Caucase.
1032. SAPERDA ARGENTATA, mihi.
Æusco-cinerascens; thorace- villis tribus lanuginosis lividi -flavescentibus:
elytris depressis, apice subacuminalis, punctis nigris MP ESSIS, margine densius
cinereo- pubescentibus.
| Long. 6 li 4, Large. 2 Ii 4.
= Elle est d'un beau gris argenté, les élytres sont marquées de -petits
" points noms, et les antennes sont annelées de brun et de blanc,
J'ai trouvé cette espèce à Zouvant.
1033. SAPERDA PUNCTUM, Ziegl. |
Obscure- grisescens, Seu cϾrulescens, rufo-1omentosa ; thorace puncto
medio elevato, glabro, fulvo; antennis pedibusque fuscis, cruribus anoque fulris,
Éong. 4 -/fha4 Loto, à 47 2.
Elle varie par sa couleur, plus ou moins d'un brun grisâtre ou bleuâtre
la tête et le corselet sont couverts de poils roussâtres peu serrés; en des-
sous, les poils ont une teinte grisâtre, plus ou moins claire; le point rouge
du dessus du corselet, est lisse en grande partie, tandis que le reste du
corselet, la tête et les élytres sont couverts de points profondément imprimés,
Je l'ai prise communément aux environs de Lenkoran.
1034. SAPERDA GILVIMANA, Stev, |
Viridi- splendens; cruribus tibüsque anticis, fubvis.
Long. 4 li. 2. Lare. 1 di. 4.
Cet insecte d’un beau vert brillant, devient quelquefois bleu après sa
mort, surtout si on l’expose au feu pour de tuer; la moitié inférieure des
antennes est brune ainsi queles jambes et les tarses ; la plus grande partie
des cuisses et des jambes antérieures est d’un jaune fauve.
Elle n'est pas rare à Saliane, sur les bords du Kour,
x
29
— 2286 —
1035. SAPERDA CYLINDRICA , Fab. Syst. Elent. Il, p. 320, N° 17.
Je l'ai prise avec la précédente.
1056, SAPERDA COMPACTA, mihi.
Fusco-obscura; 1horace vülis tribus, elytrorum sulura, corporis lateribus,
lanuginosis. DRE ; thorace latiore rugoso; elytris apice truncatis, punctato-
impressis, mürgine anlennisque brunneis. -
Dons. 5 hi 3 /Targ. 2°
J'ai pris cette espèce à Bakou ; où elle y paraît rare.
1037. CALLIDIUM CLAVIPES, Fab. Syst, Eleut. I, p. 335, N° 8.
Il nest pas rare au pied du Caucase.
1038. CALLIDIUM FEMORALE, mihi,
Fuscum; antennis, tibuis tarsisque dilutioribus; thorace globoso, subtilissimèe punc-
fulato; elytris complanalis, parallelis | apice rotundalis, ru gOsis , Jemoribus clavaiis..
Long, 4 li 4 Earg, r bi: #
Il est d'un brun plus ou moms foncé.
Je l'a pris sur les montagnes de Talyche.
1039. CALLIDIUM STREPENS, Fab., Syst. Eleut, IE, p. 343, N° 59.
Très commun aux environs de Bakou.
1040. CALLIDIUM TIMIDUM, mihi.
Obscure rufum; thorace Subcy Das punclato, basi angustato, bijoveolato;
elytris punclalo-impressis, punctis elevatis ferè serie dispositis, fascia marginali
media, maculaque oblonga apicali, flavo-lividis.
Long. 5 li. Larg 1 li. 1
Il est d'un fauve plus ou moins obscur , la tache ondulée n'arrive quel-
que fois pas jusqu'à la suture, et celle de l'extrémité est plus ou moinsalongée.
Il est assez rare à Lenkoran, et sur l'île Sara.
1041. OBRIUM PYGMEUM, Fab. Syst. Eleut. IL, p. 339, N° 30.
Je l'ai vu une seule fois, en énorme quantité, sur la Planera Richaraï,
Mich. au pied des montagnes de Talyche.
— 220 —
1042. Cuyrus coMprus, Ziegl. — Mannerh. Humm. Essais Entomogr. N° 4,
. pag. 36.
Var. major, pedibus rufis, femoribus brunneis.
Je l'ai pris à Lenkoran et sur l’île Sara. Ù
1043. CLvrus FLoRAïIS, Fab. Syst. Eleut. Il, p. 346, N° 3.
Var. B. fascüs nigris majis distinctis.
Var. C. fascüs elytrorum thoraceque cülrinis.
Il est très commun sur les montagnes de Talyche.
1044. Crvrus ZEBRA , Dalm. Scheenh. Syn. Ins. IT, p. 461, 6
Il est, très commun ainsi que la variété a de cet auteur.
Sur les montagnes de Talyche.
1045. CLYTUS ORNATUS, Fab. Syst. Eleut. IT, p. jp N°0.
Je l'a pris sur l'ile Sara.
1046. CLYTUS DETRITUS, Fab. Syst. Eleut. I, p. 350, N° 2
Il se trouve à Zouvant.
1047. CLvrus ANTILOPE, Ilig. Schoenh. Syn. Ins. IE, p. 465, 14
Sur les fleurs au pied du Caucase.
1048, CLyYTUS ARIETIS, Fab. Syst. Eleut, Il, p. 347, p. 9.
Se trouve à Lenkoran.
1049. . CLvrus RaaAMmNI, Germ. nn Dalmat. p. 223, Tab. IX, fig. 5,
Je l'a pris à Lenkoran. |
1050. CLYTUS GAZELLA, Fab. Syst. Eleut. If, p. JUN O:
Il est assez rare sur les montagnes de Talyche.
1051, CEYTUS EUGUBRIS, mihi.
T'omentoso- aterrimus ; thorace subgloboso , medio latiore nonnunquam
lunula utrinquè scutelloque albis; elytris utringuè basi punclis quatuor, lunula
media punctisque tribus apice, albis; tarsis antennisque apice rufis.
Longs 47 le Large Hi 8 2,14.
La lunule de chaque côté du corselet est quomariis peu visible, les
1054.
L
+ 230 ==
quatre points dé la base des élytres sont ain$i disposés: l'un touchant la
suture, deux autres un peu plus bas placés sur la même ligne, enfin le
dernier près de l'angle externe; on remarque de plus le long du bord externe,
un trait blanc caché dans le sillon de l'élytre; la lunule est située un peu
plus bas que la moitié inférieure de l'élytre, et traverse celle-ci entièrement:
les trois premiers anneaux de l'abdomen sont marqués de blanc, ainsi
que la poitrine. /
1 paraît rare sur les montagnes de rés
1052. CLYTÜS PLEBEIUS, Fab, Syst. Eleut. IL, p. 349, N° bee
1053.
1055.
1956,
107.
Se trouve à Lenkoran.
Civrus MASSILENSS , Fab. Syst. Éleut. Il, p. 35r, N° 26.
Moins commun qué le précédent.
STENOPTERUS RUFUS , Fab. Syst. Eleut. IL p. air Ni ba:
Commun à Lenkoran.
CERTALLUM RUFICOLLE , Meg. Fabr. Syst. Eleut. Il, p. 334, N° 4.
Il était très commun à Bakou, au mois d'Avril.
RHAGIUM INQUISITOR , Fab. Syst. Eleut. IL p. 313, N° >,
Dans les bois près de Lenkoran. | é
PACHYTA VARIABILIS? Gebl. Mem. des Natur. de Moscou T. V,
pe 520;
Var, nigra, humeris obscure rufis.
Au Caucase.
1058. PACHYTA ALPINA, mihi.
Brevior, rigra, parce griseo-pilosa ; thorace medio impresso ; elytris
maris poslice atlenuatis, feminæ sublinearibus, apice rotundatis.
Long. 4 - 4 li. 4 Larg. 1 - 1 hi. 4
Elle ressemble beaucoup à la P. marginata, mais le bord des élytres
est de la même couleur que tout le reste de l'insecte.
Je l'ai prise sur les Alpes du Caucase, à huit mille pieds d'élévation.
= 291 ee
1059. PacuvrA couraris, Fab. Syst, Eleut. I, p, 336, N° 66.
Près des bains du Caucase,
1060. LEPTURA SCUTELLATA, Fab, Syst, Eleut. Il, p. 359, N° 29.
Assez commune près de Lenkoran,
1061. LEPTURA ATRA, Fab. Syst. Eleut, I D: 3Eo N° 24,
, Près de Lenkoran.
1062. LEPTURA RUFRIPES, Fab? Gyll. Ins. Suec. T, IV, p, 27, N° 26.
Sur les montagnes de Talyche.
1063. LeprurA cruCIATA, Oliv, Entom. Ins. PL 1, fig. 5 D.
His Elle ne paraît pas commune près de Lenkoran.
1064. LEPTURA MELANURA, Fab. Syst. Eleut. IT, p, 355, N° 6.
Var. pedibus rufis, basi nigris.
À Lenkoran.
‘1065. LEPTURA JAEGERI, Hummel, Essais Entom. IV, p. 68,
Je l'ai pris près du Bèchetau, non loin des bains du Caucase.
1066. LEPTURA IMBERBIS , mihi. |
Aierrima ; thorace medio angulato, postice dilatalo, spinoso; eljiris bispi-
nosis, destaceis, apice truncatis; tibiis rufis.
Long::5 li. 4 - Lars, 1h, 5.
Le corselet et le dessous du corps sont dénués de poils; les élytres
ont des points imprimés assez écartés, elles sont de plus tronquées à l’ex-
trémité, qui est armée de pointes acérées,
Je l'a prise sur les montagnes de Talyche.
1067. LPETURA TOMENTOSA, Fab. Schoenh, Syn, Ins. II, p. 474; 4.
Elle n’est pas commune à Lenkoran.
1068. LEPTURA USTULATA, Fisch,
Nigra ; thorace nigro , rufescenti- omentoso; elytris leslaceis, lomentosis,
apice nigris,
2
Long. 5 - 5 li. 4. Larg. 1 li, 1.
— 232 ä
Elle ressemble au premier abord à la Lepi. tomentosa, mais le corselet
4 plus étroit, et les élytres sont proportionellement moins larges vers
l'extrémité ; du reste, ses couleurs la distinguent assez, |
Sur les montagnes de Talyche.
1069. LEPTURA UNIPUNCTATA , Fab. Syst. Eleut. I, p. 354, N° x.
Var. major,
Je l'ai prise au Bèchetau, près des bains du Caucase.
1070. LEPTURA BISIGNATA, mihi.
Nigra; thorace elengato, postice canaliculato ; elytris latioribus subparallelis,
flavo-testaceis, puncto medio upiceque truncatis bispinosis , nigris.
: Long. 4 = 5h: Larg. 7 Ni. = 2 kb.
Le corps et les pattes sont beaucoup moins poilus que chez les Z.
unipunciala et L. bipunciaia, ce qui rend ces parties d'un noir plus foncé;
les élytres sont plus larges, et tronquées; cette nouvelle espèce diffère
surtout des deux insectes cités plus haut, en ce que le corselet n'est pas
étranglé près de la tête, et que son bord inférieur, porte une cannelure
plus profonde.
Je l'ai prise sur le mont Bèchetau, près des bains du Caucase.
1071. LEPTURA ATTENUATA , Fab. Syst. Eleut, IL, p. 362, N° 50.
Se trouve au Caucase. Ÿ et
1072. LEPTERURA ATTENUATA ?
Difert: fascia nigra .secunda ; Suturam non atligenk ,. elytrorum apice
ferruginea,
Var. dilutior, fasciüs ferrugineis.
1073. LEPTURA ARMATA , Schoenh. Synon. Insect. III, p. 493, 62.
Sur les montagnes de Talyche.
1074. ToxorTus INsrrivus, Boeb. Germ. nov. Sp. p. 520, 697.
« Je l'ai pris au Caucase.
Fa
1079.
1076.
Fe
ne
1079.
1080.
1081.
1082.
1083,
1084.
1085.
1086.
1087.
| . Chrysomélines. . |
LEMA 12-PONCTATA , Fab. Syst. Eleut. I, p. 473, N° :
Commune à Lenkoran.
LEMA 14-PUNCTATA, Fab. Syst. Eleut. I, p. 4 “6 N° 14.
Elle n’est pas rare près de Lenkoran.
LeMA MELANOPA , Fab. Syst. Eleut. I, p. 476, N° 27.
Commune avec les deux précédentes. |
CASsIDA MURRAEA, Fab. Syst. Eleut. I, p. 390, N° 14.
Commune à Lenkoran.
CassiDA vIrTATA, Fab. Syst. Eleut. I, p. 391, N° 15,
Dans les steppes au pied du Caucase.
CAssIDA THORACICA Fab. Syst. Eleut. I, p. 388, No 2.
Dans les steppes au, pied du Caucase.
CASSIDA FERRUGINEA, Fab. Syst. Eleut. du pe. 391, N° 16.
Commune au Caucase.
CASssIDA NOBILIS , Fab. Syst. Eleut. 1 p- 396, N° 47.
Je l'a prise sur l'ile Sara.
CASSIDA SANGUINOLENTA, Fab. Syst. Elent. IL, p. 336, No 8.
Var. À.
Commune à Lenkoran.
GALLERUCA RUSTICA , Fab. Syst, Eleut. I, p. 481, No 15.
Elle est partout dans les steppes, très commune. |
GALLERUCA TANAGETT, Fab. Syst. Eleut. I, p. 481, N° 16
À Lenkoran.
GALLERUCA TINEOLA, Fab, Syst. Eleut, I, p. 486, No 44
Var, punctis elytrorum subtilissimis.
À Saliane.
GALLERUCA ALNI, Fab, Syst. Eleut. I, p. 483, D] app
Assez commune à Lenkoran,
30
= 234. "
1088. GAITERUCA CAPRAE , Fab. Syst. Eleut L p. 487, No 27.
N'est pas rare à Lenkoran.
1080. Luperus PALLIPES, Dej. ER Fe 118, Er Ur Besser.)
_ À Lenkoran.
1090. HAITICA VERBASCI, GyÿiL ....
À Lenkoran.
1091. HAZTICA EXOLETA , (Crioceris, Fab.) Fab. Syst. Eleut. L p, 466, Nc8o
Commune au Caucase.
or HazricA TESTACEA, Fab. Syst. Eleut.-T, p. 448, No 159.
Le
Commune: au Caucase.
1093. HazniCA OLERACEA , Fab. Syst, Eleut. I, p. 498, Ne De
Commune à Saliane et à Lenkoran.
1094. TIMARCHA TENEBRICOSA , Fab. Syst. Eleut. I, p- 423, No 3.
Elle est assez commune à Lenkoran.
1095. CHRYSOMELA GRAMINIS, Fab. Syst. Eleut. T, p. 432, No 58.
Très commune partout dans les steppes.
1096. CHRYSOMELA FASTUOSA , Fab. Syst. Eleut, IL, p. 440, N° rog.
Dans les steppes au pied du Caucase.
1097. (CHRYSOMELA SANGUINOLENTA, Fab. Syst. Eleut. I, p. 441, N 115
Très commune dans les steppes et sur les bords de la mer
Caspienne. + iguàl
1098. CHRYSOMELA TIMBATA , Fab. Syst. Eleut, p. 441, No 113.
Depuis les steppes jusqu'aux régions cisalpines du Caucase.
1099. CHRYSOMELA MARGINATA, Fab. Syst. Eleut. I, p. 441, No 116,
Sur les montagnes de Talyche.
1100. CHRYSOMELA SALVIAE, Dej, Germ. Nov. Sp. 586, 817.
N'est pas rare sur les montagnes de Talyche.
1101. CHRYSOMELA POPULI, Fab. Syst. Eleut. I, :p. 433. Ne 686.
Dans les steppes, au pied du Caucase.
ne SN —
1102. CHrysOMErA porTA, Fab. Syst. Eleut. I, p. 434, N° 73.
Dans toute la province du Caucase.
1130. CHRYSOMELA LURIDA , Fab. Syst. Eleut, I, p. 435, No 95.
Sur les bords de la mer Caspienne.
1104, CHRYSOMELA ANALIS, Fab. Syst. Eleut. I, p. 442, No 118.
À Lenkoran. |
1105. CHRYSOMELA DORSALIS, Fab. Ent. Syst. p. 117, N° xx
Elle n'est pas commune à Lenkoran.
1106. CHRYSOMELA POLYGONI , Fab, Syst. Eleut. I, p. 439, N° 102.
_ À: Lénkoran:
1107. CHRYSOMEEA STAPHYLLEAE, Fab. Syst. Eleut, I, p. 434, N° 71.
| À Lenkoran. | |
FI08. CHRYSOMELA FESTIVA, Fald.
Dreviter opE Es convexa , lola œrea subnitida ; fhoracis margine valdè
incrassato, disco glaberrimo, utriaquè foveola explanata tenue impressa;* elytris
sertalnz punclatis. | |
Près de Bakou.
109. CHRYSOMELA Scovrrzit, Fald.
: Opaia, valdè convexa, œruginoso-micans; elytris profundè. seriañm punc-
lalis; corpore subtüs brunneo, chalybæo - micantie.
Je la pris sur les montagnes de Talyche.
1110. CHRYSOMELA SAHLBERGIT, Fald. |
Opata subglobosa, lola ærea subnitida; elylris punctis grossis purpureis,
in sirias digestis profundè impressis.
Se trouve à Lenkoran. |
1111. Corasris Horrrir, Fald.
: Subglobosa, viridi-cærulea'; antennarum articulis sex Laseos pedibusque
rufis, femorum basi viridi-œnea. |
Je l'ai prise sur les montagnes du Caucase.
30*
#0) D
1112, Eumorpus AsIATICUS, Fab. Syst, Eleut. I, p. 419, N° 3.
Il est assez commun en Géorgie, mais rare à Saliane.
113. Evmorpus PREnOSUS, Fab. Syst. Eleut. I, p. 419, N° 5.
Il est commun au pied des montagnes du Caucase.
1114. CEVTURA AXILLARSS, Dahl. .
Se trouve à Lenkoran. |
1115. CLYTHRA LONGIPES , Fab. Syst. Eleut. IL p. 28, N° 5:
Je l'ai prise près de Bakou, au mois d'avril.
1116. CIVYTHRA LIMBATA, Stev. ...
Var. viridi-œnea, elytrorum margine apiceque lestaceis.
Très commune sur les bords du Kour.
1117. CLYTHRA MENETRIESIT , Falderm.
Viridi-splendens; elyiris flavo-rufescentibus, puncio axillari minuto, macu-
laque posteriori utrinquè viridi-nilidis ; tibüs larsisque testaceis. |
Longr'an-oblens. Wlargs relié:
Elle est un peu plus petite que la €. 4-maculata, et vouverte de
points imprimés assez serrés mais distincts; elle est d'un beau vert brillant;
les élytres sont d'un jaune rougeâtre, avec un très petit point axillaire et
une tache presque quarrée sur la moitié inférieure de l'élytre, d’un beau
vert brillant; cette tache est plus grande chez la femelle et quelquefois
occupe une grande partie de l'élytre; ce beau vert change souvent en bleu
après la mort, surtout si l'on a exposé l'insecte à l'action du feu.
Cette espèce se trouve en énorme quantité sur les T'amarir, dans les
plaines près du Kour, vers le commencement de mai.
Mr. Faldermann, qui a daigné me dédier cette espèce, l'avait reçue
précédemment de la Perse.
1118. CIYTHRA QUADRIPUNCTATA, Fab, Syst. Eleut, I p. 31, N° 15.
Var. fasciata, Liegler.
Elle est très commine Lenkoran,
— 237 —
CLYTHRA ATRAPHAXIDIS, Fab. Syst. Eleut. I, p. 32, N° 18.
Très commane sur les plantes salines, non loin de la mer Caspienne.
1120. CLYTHRA MACROPA, Abr. Ilig. Wiedm. Arch. LA pur2681.22
1121:
Var. punclis inferioribus junclis.
Sur les montagnes de Talyche.
CLYTHRA VALERIANA, mihi. ;
“Nigra; ones subcylindrico , flavescente- rubro, punctis duobus medio
nigris ; elytris testaceo-rubris, ounciis tribus dilutioribus HT Rigris, primo
azillart , poslicis duobus approximatis.
Lone.r. ho5)MBarosh lt 4
Elle se distingue de la €. 6- maculata par le corselet plus étroit, plus
” convexe, et par les deux points noïrs qui sont placés sur son milieu ; les
1122.
1123.
1124.
1125.
1126.
points des élytres sont beaucoup plus larges, et les deux inférieurs se
touchent. ‘ | n
Elle est assez rare sur les montagnes de Talyche,
CLYTHRA QUADRIMACULATA, Fab. Syst. Eleut. 1 p. 38, N° 36.
_ Commune sur les montagnes de Talyche,
- CLYTHRA BUCEPHALA , Fab. Syst. Eleut. Il, p. 39, N° 55.
Je ne trouvai que quelques exemplaires de cette espèce près de Saliane,
CLYTHRA AURITA , Fab. Syst. Eleut. I, p. 36, N° 36.
Var. pedibus nigris.
Je l'ai prise à Lenkoran.
CLYTHRA HAEMORRHOIDALIS, Stev.. ..
Se trouve sur les plantes salines, non loin de la mer Caspienne.
CRYPTOCEPHALUS SERICEUS , Fab. Syst. Eleut, IL p. 49, N° 46.
Il est très commun dans les steppes au pied du Caucase, et à Len-
koran. Je pris également plusieurs variétés entr'autres celle d'un beau bleu
d'azur, ©. inirusus, Bess.
— 238 —
1127. CRYPTOCEPHALUS VIOLACEUS,, Eabe Sat. Eleut. IL. P- 47, N° 23
Êt Il n’est pas rare à Lenkoran.
1128. CRYPTOCEPHALUS FLAVILABRIS, Fabr. Syst Eleut. IL, p. 5r, No 57.
Sur les bords du Kour, près de Saliane, où il n'est pas commun.
1129. CRYPTOCEPHALUS FLAVIPES , Fab. Syst. Eleut. M, p. 5r, N° 58.
Il est commun à Lenkoran.
5130. CRYPTOCEPHALUS MORRAEI, Fab. Syst. Eh I, p. 52, No 61.
Sur les montagnes de Talyche.
TI3E Crxi
Dr les steppes près de Eerkoran.
)JCEPHALUS FLAVOGUFTATUS, Besser. .
1132. CRYPTOCEPHALUS BIPUNCTATUS, Fab. Syst. Eleut. H, p. 43, No E62:
Je l'ai pris à Saliane.
1133... CRYPTOCEPHALUS 8- GUTTATUS , Fab. Syst. Eleut. IE, p. 72, Ne 63.
Je le trouvai sur les bords de la mer, près de Lenkoran.
1134. CRYPTOCEPHALUS RUBI, mihi |
Aler opacus; thorace profunde punclalo, carena media longiludinali
flava, impunciata; elyiris dé pülis tribus oo nigris: pedibus teslaceis,
nigro-maculatis.
ILest d'un tiers plus petit que le €.8- rat avec le quel il ressemble
par le dessin; la tête est jaune avec deux lignes: noires quiÿ® terminent
en angle vers le sommet; le corselet est d'un noir mat, très fortement
ponctué, sur le milieu est une carène lisse, et de couleur jaune; les élytres
sont couvertes de points imprimés beaucoup moins régulièrement disposés
en série, que chez le C. 8-gutlatus; elles sont jaunes avec trois bandes,
transversales noires, dont les deux premières sont assez larges et divisées
sur leurs bords, la troisième est entièrement apicale et souvent peu pro- ,
noncée; les pieds sont d'un jaune livide et les cuisses ont de larges
taches brunes. Cette espèce varie quelquefois en ce que les bandes se
partagent et forment plusieurs taches.
tra
Lee
Û
— 239 —
Je l'ai pris à Saliane, seulement sur le mürier ronce, qui est très
commun près du Kour.
1135. CRYPTOCEPHALUS HISTRIO, Fab. Syst. Eleut, Il, p. 55, No 77.
Il est très commun à Lenkoran.
1136. CRYPTOCEPHALUS MINUTUS, Fab, Syst. Eleut, IT, p. 57, No 87.
Assez commun à Lenkoran.
4137. (CRYPTOCEPHALUS GEMINUS, Meg...
Je l'a pris à Lenkoran.
1138.° PHALACRUS TESTACEUS , Ilig. Col. Ber. I, 30, 12.
Il n'est pas rare à Lenkoran,
Trimères.
113g. COCCINELLA 7-PUNCTATA , Fab. Syst. Eleut. I, p. 364, N° 52,
Elle est commune partout.
11/40. COCCINELLA LICHATSCHOVIT , Hummel, Essais Entom. VI, p. 43.
: Sur les plantes salines, non loin de la mer Caspienne,
1141. COCCINELLA CONGLOMERATA, Fab. Syst. Eleut. I, p. 372, N° 93.
Var. À. Fab.
V'ar. B. Fab.
V'or. :14 - maculata, Fabr.
Dans les steppes de la province du Caucase.
1142. COCCINELLA 14-PUSTULATA, Fab. Syst. Eleut. [, p. 385, \, 152.
N'est pas rare à Lenkoran. |
1143. COCCINEILA GroBosA, Ill, Payk. Faun. Suec. Il, p. 11.
Var. elytris utringuè octo-punciatis.
Dans les steppes au pied du Caucase.
1144. COCCINEILA MuTABmis, Il. Payk. Faun. Suec. II, p. 39. et les variétés.
Très commune sur les montagnes de Talyche.
1145.
146.
1147.
1148.
1149.
1150,
1151.
11h2,
11b3.
1154,
— 240 dun
CocCINELLA MARITIMA, mihi. -
Ces
DNigra, subtilissime punctata ; thorace utrinquè macula trianguleri rubra:
elytris rubro-ferrugineis, fascüs tribus ee suluraque nigris; antennis
(orse "Tufis.
EP SRREE Pan: |
Elle est un peu plus ‘grande que la €. lapponica; les deux prémières
bandes soni festonnées sur leurs bords, et la postérieure est si courte qu'elle
ne forme guère qu'un point de chaque côté; la suture est largement
noire dans toute la longueur ; le /destons. dés tarses est roussätre.
Je la trouvai sur l'ile Sara.
COCCINELLA 12 - PUNCTATA , Fab. Syst. Eleut. L p. 367, N, 68.
Près de Lenkoran.
COCGINELLA 20 - PUNCTATA , Fab. Ye Eleut. I, p. fi No 86,
Sur les montagnes du Caucase.
COCCINELLA BIPUNCTATA , Fab. Syst. Eleut. I, p. 360. No 29.
Commune près de Lenkcran.
COCCINELLA 16-GUTTATA, Fabr. Syst. Eleut, L p. 375, No 108.
Sur les montagnes de Talyche. |
COCCINELLA VARIABILIS, Fab. Syst. Eleut. L p. 380, No 130.
Commune à Lenkoran.
COCCINELLA FASCIATA , Fab, Syst. Eleut. I, p. 382, N° 137.
À Lenkoran.
CoccnErLA AURITA , IL... €, impustulata, Okiv.
À Lenkoran.
COCCINELLA SIGNATA, Fald.
Oblonga, nigra; thorace disco quadri - foveolato ; elytris coccineis, imma-
culatis ; femoribus piceis; tlibiis tarsisque rufis.
Je trouvai cette nouvelle espèce à Zouvant, sur les montagnes de Talyche.
SCYMNUS FLAVILABRIS , Payk. >
Commun au Caucase.
LÉPIDOPTÈRES.
Si l'on fait exception des espèces que l’on rencontre partout, les papillons
exigent beaucoup d'aptitude à leur recherche, la plupart ne vivant que peu de
temps dans leur état parfait; et ce n'est pas en voyageant , que l'on peut faire
des collectionsde quelqu'importance; Pour les petites espèces, et surtout les Noc-
tuelles, il estnécessaire, dans un tel voyage, de bien connaître les espèces d'Europe,
et d’avoir de plus quelques livres pour mieux diriger son attention.
-* “Les personnes qui conseillent de prendre tout ce qu'on rencontre, nese sont
-peut- être jamais trouvées dans le cas d’un collecteur voyageur , qui non seule-
ment calcule chaque instant de son temps, dont il doit consacrer une partie aux
autres branches de la Zoologie, mais encore avoir égard au peu de place qu'on a
pour ce qu'on recueille, tout devant être transporté à dos de cheval, il m'était
donc impossible de me munir d’un nombre suffisant de boîtes et de livres, lorsque
j'avais à peine les choses les plus indispensables à la chasse et à la préparation
des autres animaux.
Je trouvai très peu de papillons au Caucase, la saison étant trop avancée,
lorsque nous quittûmes Pétigorsk pour nous rendre à l'Elbrouz ; cependant ce
que j'ai pu remarquer, C'est qu'outre quelques Preris et Vanesses communes, je
n'ai vu que fort peu d'espèces ; il est vrai que sur les Alpes, nous avions sou-
vent de la pluie, et le temps couvert, ce qui n'était pas favorable pour la chasse
de ces insectes.
Après ce que jai dit sur l'aridité des bords de la mer Caspienne, et nom-
mément de Bakou, on peut bien s'attendre que je n’y rencontrai que fort peu
de papillons, encore n'était-ce que dans quelques jardins.
31
dd
À Lenkoran, pendant la saison, qui fut courte à la vérité, j j remarquai un grand
- nombre d'espèces … dont beaucoup me rappelaient celles du centre et du midi
de la France. Je pris quelques noctuelles intéressantes, mais que je ne puis
publier maintenant, faute de livrés et de collections nécessaires. : sur les mon-
tagnes de Talyche, j'eus la satisfaction de trouver no jolies espèces
nouvelles.
ait
515$. Parmio Ponarmius, Linn. — Latreille ét Godart, Encycl. méth. T.IX,
p. 50, No 74. — God. Hist. Nat. des Lépid. de France, 1, p. 36,
PL L, fig r. |
Les individus que je pris au Caucase diffèrent tant soit peu en ceque
la quatrième bande transversale des ailes supérieures est ouverte dans son
milieu, et que l'exirémité inférieure de ces bandes est peu marquée.
Près des bams du Caucase. en mai et juin, et quelquefois en août
pour la seconde fois. |
2156. PApxIo MACHAON, Linn. — Lair. et God. Encycl. méth. T. IX, p. 57,
N° 89, God. Hisi. Nat. des Lépid. de France I, p. 38, PL L fig. 2.
Il est assez rare au Caucase et m'a semblé un peu plus petit; se trouve
aussi à Dénkorait |
1157. PARNASSIUS APOILO, Linn.—Latr. et God. Encycl. méth. T. IX, P. 79;
N° 4, — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T.IE p. 15, PI. B. 2, fig. r.
Sur plusieurs individus que je pris, la première tache des ailes infé-
rieures n'avait pas de prunelle blanche.
Il n'est pas commun sur les Alpes du Caucase entre 4 et 6000 pieds de haut.
_ 1158. PARNASsSIUS MNEMOSYNE , Linn.—Lair. et God, Encycl. méth. T. IX,
p. 80, N° 3. — God. Hist. Nat. des Lépid, de Fr. T. HE, p. 21, PI. B.
2, Ho 3. |
Les femelles que je trouvai, avaient un collier de poils jaunâtres , et
sur chaque anneau de l'abdomen , une petite tache de la même couleur,
ce qui formait comme une raie longitudinale de chaque côté.
Il est des plus communs au Caucase entre 6 et 8 mille pieds.
1159. TnaIs Hypsrpvte , Fab, — Latr. et God. Encycl. méth. T. TX, p. 82,
N°2. God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. IE p. 25, PL CIfig. 1, 2.
Se trouve: au mois de mai, aux bains du Caucase.
31%
1160. CortAs RHAMNI, Linn.—Latr. et God. Encycl. méth. T.IX, ? 89, N°2.
God. Hist. Nat. des Lépid. de: Es. Lun. 43, Pi. 2, fig.
Je ne l'a pas vue au Caucase, mais sur les . montagnes . ssh
surtout près de Zouvant, où elle n'était pas rare.
1161. ÆCOLIAS EDUSA, Fab. —TJTair. et God. de méth. T.IX, p.101, N°38
God. Hist. nat. des Lépid. de Fr. p. 48. 1°. PL 2 secund. fig. 1.
Très commune au Caucase, où on la trouve jusqu'à une assez grande
hauteur; je pris près du Schadach au Caucase (à 8000 pi. de haut) la
variété Helice, Hubn. God. Hist. Nat. des Lépid, de Fr. T. IF, PL D. IV, fig. 4.
1162. Corias CHRYSOTHEME, Schn.—Latr. et God. Encycl. méth. T. IX nb: 10%
N° 42.
Elle. est assez rare ainsi que la précédente, sur les Alpes du Schadach.
1163. Corras HYALE, Linn.—Tatr. et God. Encycl. méth. T. IX, p. 99, N° 33.
God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. I, p. 46, PL 2: second. fig. 2.
Très commune partout, et jusqu'aux frontières actuelles de la Perse.
1164. CorraAs THisoa, mihi.
Alis inlegerrémis rotundatis; anticis supra aurantis , violaceo- micantibus,
limbo largè fusco; posticis fuscis, punclo sesquialtero rubro, subiüs flavo-
sirescentibus.
ÆElle est à peu près de la grandeur de la C.
Les premières ailes sont, en dessus, d’une belle couleur orange à reflets
violets glacés ; la bande brune du bord antérieur est sinuée intérieurement,
très large, etarrive presque jusqu’au point noir qui est assez gros et placé
à peu près à la même distance que celui de l'Ayale; la base des premières
ailes est saupoudrée de jaune verdâtre; vers l'angle externe, se remarquent
quatre petites taches oblongues jaunes ; les ailes inférieures sont brunes,
glacées de violet , et comme tant soit peu saupoudrées de jaune avec le
point discoïdale assez gros, d'un orange vif, le bord intérieur est d'un
jaune verdâtre assez vif surtout à sa base ; les ailes sont de plus faiblement
liserées de rougetre.
nc: RE
A
1166.
— 245 —
En dessous les ailes sont d'un jaune verdâtre, seulement on aperçoit
aux ailes. supérieures une nuance orange, qui n'est que la transparence
du dessus; le point du bord antérieur des premières ailes à une prunelle
blanche oblongue; le long du bord externe, sont quatre taches brunes,
en forme de cône: les ailes inférieures ont une tache discoïdale blanche
entourée de rougeâtre, et au-dessus est un très petit point blanc liseré de
rouge inférieurement ; : l'on voit aussi la trace d’une bande maculaire.
Sur les Alpes du Schadach en juillet. (6000 pi. de Ro)
Pirris MENESTHO , mil.
Alis integerrimis, albis; anlicis apice griseo-flavis, macula aurantia oblonga,
medio nigrescente-Signala ;. poslicis infrà viridi-flavescentibus, albo - maculatis.
Elle est à peu près de la taille de la P. dapdice, mais le bord anté-
rieur des premières ailes est assez convexe au-delà de son milieu; ces
ailes sont blanches, avec le sommet des supérieures jaunâtre, saupoudré de
brun; une tache oblongue de couleur orange, s'y trouve obliquement adossée,
celte tache est bordée de noir intérieurement, et vers le haut ; au mieu
du bord antérieur est une tache noire en chevron, dont l'angle est tourné en
dedans, elle présente de plus en dessous, un croissant blanc sur tout son milieu.
Les ailes inférieures sont faiblement lavées de jaunâtre, laissant un peu
apercevoir le dessin du côté opposé.
En dessous, les premières ailes ont le sommet jaunâtre avec quelques
atomes bruns ; les secondes sont d'un beau jaune, saupoudrées de vert,
avec cinq à Six A ue ur
“Je trouvai cette belle espèce à Zouvant sur les montagnes de Talyche,
vers la fin de juin.
PIERIS DAPLIDICE, Mu eue et God. Encycl. Méth. T. IX, p. 126,
N° 29. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T.I, PL. 2, secund. fig. 5,
et PI. 2, quart. fig. 2. | |
Elle est des plus communes dans les steppes près du Caucase, ainsi
qu'a Lenkoran. ’
— 246 —
1167. Pris cRATAEGI, Linn. — Latr. et God. Encycl. méth. T, IX, p. 154,
N° 127 God: Hist: Nat. des Lépid. de Fr: T. I, p. 48-0, PI. », fig. 3,
Au: Caucase, mais plus commune sur les montagnes de Talyche,
1168: PieRis BRASSICAE, Linn. — Lair. et God. Encycl méth. T. IX, p. 158,
N° 138. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr: T. I, p. 48-4, PL 2,
tert fig. |
Commune partout , surtout dans les jardins.
1160. PiERIS RAPAE, Linn.— Lair. et God. Encydl. méth. T IX, p. 16 I,
N° 144, God. Hist. Nat, des Lépid. de Fr. T.E p. 48-6, PI. 24 tert. fig, 2.
Elle est commune partout, dans les steppes près de Lenkoran.
1170. PIERIS BRYONIAE, Lair. et God. Encycl. méth. T. IX, p. 162, N° 146.
God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T, Il, p. 39, PL E. V. fig. r.
Elle est très commune sur les montagnes du Caucase,
1v71. Pieris NAP1, Linn.—[Lair. et God. Encycl. méth.. IX, p. 161, N° 145.
God. Hist. Nat. des Lépid: de Fr. T1, hs né 7, Ph 2, tert. di 3.
Partout dans les steppes.
rr7 PierIS siNAPIS, Linn —Lair. et God. en méth. T.IX, p. 163, N° 148.
God. Hist. Nat: des Lépid. de Fr. T. I, p: ds tr, PL 9, tert. fig, 4.
Commune surtout dans les jardins.
1173. ARGYNNIS NIOBE ; Linn.—Lair. et God. Encycl. méth: T. IX; à 266,
N° 25. God. Hist. Nat. de Lépid. de Fr. T. Il, pe is PL G. VII.
fo. 3,4, 5. P. Cleodoxu, Esp. Herbst. mie]
Elle est assez commune sur les Soie de Talyche.
1174. ARGYNNIS ALEXANDRA! mihi. DU .
Alis rotundatis, sub-dentatis, fubis, nigro- maculatis ; sublàs flavo - vires-
centibus; poslicis disco 12 maculis argénteis. |
Cette espèce quoique très distincte, est assez diffitile- à caractériser.
Elle est à peu près de la taille de l'4 at avec mire Mit fessemble.
an 247 =
les premières ailes ont ‘en dessus le même dessin, si ce n’est que les deux
traits en C, dont le dos est parallèle au corselet, qui sont placés à la
base de ces ailes, et un peu au-dessous de la cellule discoïdale, manquent
à cette nouvelle espèce; en dessous la base et le milieu des ailes supérieures
ont une teinte pourprée. |
Le dessous des secondes ailes a cmq taches argentées, dont deux
‘ petites près de la base, et les trois autres un pen plus bas; la supérieure
un peu plus grande, la seconde encore davantage , et enfin la 3.me très
petite ; au-delà du milieu de ces ailes, est une bande de taches argentées,
disposées à peu près comme celles de l’Aglaia , toutes ces taches au nombre
de douze, sont placées sur un fond fauve un peu sombre; la base de ces
ailes et surtout le côté interne ont une teinte verdâtre ; le long du bord
postérieur, il n'y a aucune tache argentée comme chez l’Aglaia, mais l’on
remarque la trace de ces taches vertes un peu triangulaires, qui dans l'espèce
citée, surmontent cette bordure nacrée.
Je pris plusieurs individus de cette espèce, et ils étaient entièrement
semblables entr'eux ; sur une montagne boisée non loin de Zouvant, sur
la chaine de Talyche, en juin.
11795. ARGYNNIS LATONIA, Linn.— Latr. et God. Encycl. méth. T. IX, p. 267,
N° 26. God. Hist, Nat. des Lépid. de Fr. T, I, p. 59, PI. 5, fig. 3.
Elle est très commune à Lenkoran, mais beaucoup moins au Caucase.
1176. ARGYNNIS PApnrA, Linn.—Latr et God. Æncycl. méth. T. IX, p. 266,
N°28. God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. E, p. 51, Plr>ghe. Let
PI. second. fig. r. | |
Elle est commune au Caucase, et sur les montagnes de T alychess
surtout en juillet. |
1177. ARGYNNIS CYNARA, Fab.—Latr.et God. Encycl. méth. T. IX ,p. 269,
God. Hist. Nat. de Lépid. de Fr. T. IL, p, 56, PL G. 7, fig. 1, 2.
P. Pandora, Esp. Hub. Ochsen. P. Maia, Cram.
Elle n’est pas rare sur les montagnes es de Talyche, mais son
vol est plus rapide que celui de l'espèce précédente, M
1178. ARGYNNIS DAPHNE, Fab. — Latr. et God. Encycl. méth. T. IX, P. 270.
N° 31, God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. Tu. p. 61, pl. H. 8, fig. 1, 2
P. Chloris, Esp.
Ceite espèce n'est pas rare sur les montagnes de Talyche, en juin.
1179. ARGYNNIS Dia, Linn.—Lair. et God. Encycl. méth. T. IX, p- 274, N° 40.
God. Hist. Nat. des Lépid. de Er. T. I, p. 66, PI. 4 second. fig. 1.
C'est l'argynne la plus commune au Caucase, et dans les steppes de-
puis le Don.
80. ArGynnis EuPHRosvne, Linn. — Latr. et God. Encycl. méth. T. IX,
p. 276, N° 42. God. Hist, Nat. des Lépid. de Fr, T. 1, ps 61; PI 4,
fig. 1.
Elle est assez commune au Caucase.
1181. ARGYNNIS APHIRAPE, Hubn.—Latr.et God. Encycl. meth, T.IX, p. 277,
N° 44.—God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr, T, IL pi7 Pl 9 fe SRE
P. Thomyris, Ossianus, Eunomia, Esp.
J'ai pris cette belle espèce sur les montagnes de Talyche, près de
Périmbal, dans les dort en juin.
1182. ARGYNNIS HECATE, Fab.—Lair. et ‘God: Encycl. ue T, IX, p- 27;
No 45.—God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. Il, p. 73, PL i 9, fig. 5.6.
Elle se trouve au Caucase à la hauteur de 6000 pieds.
1783. ARGyNNIS DipyMA, Latr. et God. Encycl. méth. IT. p.279; No 47.
God. Hist. Nat, des Lépid. de Fr. T. L p. 68, PI 4, second. je ai
: Cinxia, Fab. Esp. |
Cette espèce varie tellement , que l'on ne peut avec sûreté d'écrire de
\
ses congénères à moins d'en posséder nombre d'invidus, c'est amsi que je
pris deux exemplaires, parfaitement semblables entr'eux, que j'hésite à donner
comme variétés.
“à
1185.
1186.
1187.
1188.
Var. B. Ailes supérieures à fond pâle, les taches noires sont plus
grosses €t plus nombreuses ; les ailes inférieures ont leur moitié antérieure
d'un fauve vif, tandisque le reste est d'un jaune clair; le dessous ne dif-
fère pas dela fig. d'Engram. PI. 16, suppl. 7, fig. 29 A. D, bis.
Var. C. La ligne extérieure qui touche la seconde bande fauve du
dessous des ailes inférieures, est très profondément coupée en chevrons.
Var. D. En dessus, d'une tente plus jaunâtre; la première bande du
dessous des ailes inférieures est interrompue, et la seconde est assez éloignée
de la ligne inférieure de traits noirs.
Commun sur les montagnes de Talyche.
ARGYNNIS CINXIA, Linn, — Latr. et God. Encycl. méth. T. IX. p. 287,
No 49. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. L p. 73, PI, 4, quart. fig.
id PL 4, quint. fig. 2.
P. Delia, Fab. Herbst.
Les variétés de cette espèce sont également nombreuses.
Sur les montagnes de Talyche.
ARGYNNIS ARTEMIS, Fab. — Lair. et God. Encycl. méth. T. IX, p.285,
No 54. — God. Hist, Nat. des Lépid. de Fr. T. IL. p.71, PL 4, tert. fig. 3.
Je la pris au Schadach au Caucase, (8000 pieds).
Vers la fin de juillet.
VANESSA C. ALBUM, Linn, — ŒLatr. et God. Encycl. méth. T. IX,
p. 302, No 17, — God. Hist, Nat, des sep Ed; P: 8h; PL5: An 3
Elle est assez commune partout.
Vanessa PozvcaLoros, Linn. — Lair. et God. Encycl. méth. T. IX.
p: 304, N°. 21.— God. Hist. Nat. des Lépid. T. [, p. 88, PL 6. fig. 2.
Au Caucase; mais je ne l'ai pas vu à Lenkoran.
VANESSA URTICAE , Linn. — Latr. et God. Encycl. méth. T. IX, p. 306,
No 23.—God. Hist. Nat, des Lépid. de Fr. T. I, p. gr, PI. 5, second. fig. r.
Très commune partout.
32
— 250 ‘Æ
} 1190. | VANESSA ANTIOPA, Linn. — Latr. et God. Encyel. méth. Ex IX, P. 308
No 28.—God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. I, p- 93, PL 5, flg, 1.
— Morio, Linn. Faun. Suec ;
Commune dans les forêts à Lenkoran ; elle n'est pas rare non plus à
Pétersbourg, dans les bois de sapins.
1191. VANESSA Îo, Linn. — Latr. et God. Encycl. méth. T. IX, p. 309,
No 30. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. 1, p. 96, PI. 5, fig. 2,
Très commune, surtout à Lenkoran.
1192. VANESSA ProrsA, Linn. — Latr. et God. Encycl. méth, T. IX, p.3rr,
No 34. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. TI, p. 105, PL 5, second.
he, 3 Pl berges |
Dans les forêts de Lenkoran.
1193, VANESSA ATALANTA, Linn. — Latr. et God. Encycl méth. T. IX,
p. 319, N° 54,—God. Hist. Nat. des Lépid, de Fr. T, 1, p. 99, PL 6.
fig. 1.
P. Ammiralis, Linn.
Commune au Caucase.
1194, VANESSA CARDUI, Linn. — Lair. et God. Biéral méth. T. IX, p. 323.
MENCU62. 1 =AGol: He Nat. des Lépid. de Fr, T,L p. 102. PL 5, second.
fig. 2.
P. Selladona, Linn.
C'est la vanesse la plus commune au Caucase, surtout dans les steppes
depuis le Don; on la rencontre toute l’année. Elle est en moins grande
quantité à Lenkoran. |
1195, NyMpHAxIS CAMILLA, Fab. — Latr. et God. Encycl. méth. T. IX,
p- 403, No 177—God, Hist, Nat des Lépid. de Fr. TE, p.110, PL 6tert. fig. 3.
P. rivularis, Scop. Lucilla, Esp.
Elle est très commune dans les forêts sur les montagnes a Talyche,
Au commencement de juin.
%h
1196.
I 197.
£108.
we
ee DOI ——
Nymemaris IttA, Fab. — Latr. et God. Encycl. méth. T. IX, p. 412,
No »or. — God. Hist. Nat des Lépid. de Fr. T, L p.125, PL 6, quart
fig. 2. 5.
Se trouve dans les forêts du Bèchtau près des bains du Caucase.
SATYRUS GALATHEA, Linn. — Latr. et God. Encycl. méth. T. IX. p.
505, N° g1.—God. Hist. Nat. des Lépid, de Fr. T. p.165, PI. 8, fig 2,
Il est des plus communs au Caucase, etsurtout dans les steppes depuis
le Don. |
SATYRUS HYLATA, mihi,
Alis denticulatis, albo-flavescertibus, suprà nigro-mar ginatis, basi immaculata:
poslicis duobus vel tribus ocellis obsoletis, infrà vennis tenuis nigris, inferioribus
ad apicem oceilis 4-usquè 5 distantibus.
-[l est un peu plus petit que le S. Lachesis, avec lequel il ressemble,
ainsi que ce dernier il n’a pas de taches à la base des ailes, qui sont blanches,
et quelque fois teintées de jaunâtre ; elles ont en outre un large bord
de noir profond sur le quel on remarque des taches blanches très peu
marquées, si ce n'est près du sommet des premières ailes où au moins
trois sont visibles, le point de langle externe étant souvent confondu
dans da bande.
Vers le bord postérieur des secondes ailes, on compte deux taches
ocellées peu prononcées , et chez quelques individus, où la bande est inter-
rompue, jusqu'à cinq; mais le plus interne est toujours à prunelle simple,
tandis qu'elle est double en dessous. |
Le même dessin se retrouve en dessous. mais les nervures sont noires,
la bordure étant souvent presqu'effacée, surtout aux secondes ailes, ce côté
diffère peu de celui du ZLachesis.
Cette espèce n’est pas rare sur les montagnes boisées du Khanat de
Talyche.
Au mois de jun.
32*
NT Le
1199. SATYRUS ÂRGE, Fab. — Lair. et God. Encycl. méth. T. IX, p. 5o7,
N° 03, — L'Eclair, Engram. T. I, p. 325, PL 5, 3. suppl. fis, 61, a, b. bis.
Japigia, Esp. Clotho, Hubn. Ochsenh. — Æ4ropos, Hubn. Illig.
Il est très commun dans les steppes depuis le Don jusqu'au Caucase,
surtout au mois de juin.
1200. SATYRUS TENEATES, mihi.
Alis denticulatis, fimbriatis, pallido - flavescentibus , he flavo-rufescenti-
bus; poslicis utringuè, ad apicem ocellis 3 usquè 6 distantibus.
l'est plus grand que le $. Arge, Fab. duquelil ne diffère en dessus,
que parce que les premières ailes ont plus de noir vers le bord extérieur,
et que les taches ocellées, à pupille blanchâtre des ailes inférieures, repo-
sent sur une bande plus ou moms obscure.
Le dessous est jaunâtre, et les bandes et taches qui correspondent à
celles du dessus, sont roussâtres de ce côté; sur la bande inférieure des
secondes ailes, se remarquent les mêmes taches ocellées du dessus, mais
presque effacées, leur prunelle est toujours d’un blanc bleuâtre; les quatre
ailes sont frangées de poils plus longs que chez les espèces précédentes.
Le corselet, surtout près de la tête, est recouvert de poils jaunâtres;
les antennes sont jaunes annelées de brun, et roussâtres vers l'extrémité.
Il est commun à Zouvant, partie aride des montagnes de Talyche.
Vers le mois de juillet. |
1201. SATYRUS CIRCE, Fab. — Latr. et God. Encycl. méth. T.IX. p. 513.
No 108. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. L. p. 131. PL 7. second.
fig. 1.
P. proserpina , Hubn. Esp.
| Il n’est pas rare à la fin de juin dans les forêts de Fes
1202. SATYRUS SEMELE, Linn. — Latr. et God. Encycl. méth. T. IX. p. 516.
No 111. — God. “Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. I, p. 139. PL 7, tert. fig. r,
Très commun dans les bois, sur les montagnes de Talyche.
= NObS es
1203. SATYRUS AUTONOE, Fab. — Latr. et God. Encycl. méth. T. IX. p: )18.
No 114. — L'Icare, Engram. T, I, p. 333, PL 8. 3ème suppl. fig. 40,
a. b. bis. |
Il n’est pas rare dans les steppes, depuis le Don jusqu'au Caucase.
Var. B. L'oeil des secondes ailes manque souvent en dessous, et quelques
fois même en dessus.
1204. SATŸYRUS PHOEDRA, Linn. — Lair. et God. Encycl. méth. T.IX. p. 523.
No 126. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. L p. 147. PL. 7, quart. fig. 2°
Je l'ai pris seulement au Caucase, à la hauteur de 4000 pieds, et sur
le Kouban où il était très commun, je ne lai pas vu à Lenkoran.
1205. Sarvrus DRoMUS, Fab.—- Latr. et God. Encycl. méth. T. IX, p. 528?
No 138. Cleo. I. God, His. Nat. des Lépid, T. IT, p. 122, PL 17.
fié.-b56,/
Cassioïdes, Esp. Tyndarus, Ochsenh, Herse, Borkh.
Se troùve au Schadach, à l'Ouest du Caucase, en juillet à la hauteur
de 8000 pieds.
1206. SATYRUS ARACHNE, Fab. — Lair. et God. Encycl. méth. T. IX. p. 529,
N° 140. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. IF, p. 116, PL 16,
fig. 7. 8.
Je irouvai un individu qui diffère un peu de la figure de Godart
(loc. cit.) parcequ'indépendemment des deux yeux contigus du dessus des pre-
mières ailes, il yen a un troisième très petit, et au sommetet plus bas vers le
üers postérieur un quatrième, tous deux à prunelles blanches ne laissant
aucune trace en dessous.
Sur les alpes du Caucase, avec le précédent.
1207. SATYRUS AETHIOPS, Esp. — Lair. et God. Encycl. méth.T.IX, p. 537,
N° 146. Blandina, Fab. God. Hist. Nat. des Lépid. T. EL p. 149. PL 7,
quart. fig. 3. et PL. 7, quint. fig. 3.
Il est très commun sur les montagnes de Talyche, et c'est je crois le
seul de cette division que l'on trouve dans ces parages.
PRE
1208. SATYRUS JANIRA, Linn. — Latr. et God. Encycl. méth T. IX, p. 539.
No 163. — God. Hist Nat. des Lépid de Er, T. I, p. 251, PL 7 sext. fig, 1.
Il est commun surtout dans les steppes.
1209. SATYRUS IPmis, Wien. — Latr. et God. Encycl. méth. T. IX. p.545.
N° 171.— God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr.T. IL, p. 145. PI], 20, fig. 3, 4
Il n'est pas rare sur les montagnes de Talyche.
so1o. Sarvrus Dorus, Esp.—Latr. et God. Encycl. méth. T. IX. p. 547. N° 175.
— God. Hist. Nat. des Lépid de Fr. T. I, p. 148, PL 20, fig. 5, 6.
JL est assez rare dans les bois, sur les montagnes de Talyche.
1211. SATYRUS PAMPHILUS, Linn. — Latr, et God, Encycl. méth. T. IX.
p- 549, No 179.—God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. Ip. 176. PL 8.
second. fig. 3 | :
Il est des plus communs dans les steppes près du Caucase, et jusqu'à
Lenkoran.
so12. Sarvrus Davus? Fab. — Latr.et God. Encycl. méth. T. IX. p. 550,
N° 180.— God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T.IL p. 155, PL 2r. fig. 1, 2
Isis, Thunberg. Dissert. Acad. Vol. 3, p. 45.
Je pris sur les montagnes de Talyche quatre individus absolument
semblables à l'{ss de Thunberg, tandisque malgré mes recherches je ne pus
trouver le véritable Darus, Fab.: je serais tenté de les prendre pour deux
espèces distinctes.
1213. POrLYOMMATUS LyNCEUS, Fab. — Latr. et. God. Encycl. méth. T. IX.
p.649 No 113.—God. Hisi. Nat. des Lépid. de Fr. T. 1, p.186. PL r9,
teTt. fig. I.
Il n'est pas rare dans les forêts de Lenkoran.
1214. POLYOMMATUS VIRGAUREAE, Linn. — Latr. et God. Encycl. méth.
TL, IX. p. 669. Ne 166.— God. Hist, Nat. des Lépid. de Fr. T.E, p. 202.
PL 19 second, 6, et PL X. second, fo, 4.
Sur les montagnes de Talyche près de Zouvant.
RL
1215. Porvoumarts ParAEAS, Linn. —Latr. et God. Encycl. méth. T. IX,
p. 670, Ne 167. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. I, p. 204, PI.
10, diet Ee
C'est l'Argus le plus commun à Lenkoran.
1216. Porvommarus ARGIOLUS, Linn. — Lair. et God. Encycl. méth. T.IX,
p. 678, No 190. — God, Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. I, p. 225,
PI. vr, second. fig. 8. et PI. rr. quart. fig. 5.
Assez commun à Lenkoran.
1217. Poryommatus ARGUS, Linn, — Latr. et God. Encycl. méth. T. IX,
p. 684, No. 212. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. L p. 215:
Pluie) fer till r1,ltert.: fie
Des plus communs au Caucase, mais en moindre quantité à Lenkoran.
1218. POLYOMMATUS AEGON, Wien. — Latr. et God. Encycl. méth. T, IX,
p. 685, N,. 213. — God. Hist, Nat. des Lépid. de Fr. T. I, p. 217,
PL rr, second. fig. 4.
Assez commun au Caucase et à Lenkoran, mais pas au-delà de deux
mille pieds
1219. POrvoMMATUS AxExIS, Wien. — Hubn. — Lair, et God. Encydl.
méth. T. IX, p. 690. N°. 222.— God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. EL,
p. 212. PI. second. fig. 5.
Sur les montagnes de Talyche.
1220, POLYOMMATUS Aponis, Fab. — Latr. et God. Encycl. méth. T. IX,
p. 6g1.N° 223 — God. Hist. Nat, des Lépid. de Fr, T. LL p. 210. PL zr.
second fig. 2. et PI 11. tert, fig. 2,
Dans les prairies de Lenkoran.
1221, POLvoOMMATUS MELEAGER, Fab.— Latr. et God. Encyel. méth. TE: IX,
p. 694. N° 228.— God. Hist Nat. des Lépid. de Fr. T. I, p. 187, PI. 24,
fig, 1 — 4.
Je le pris sur les montagnes de Talyche.
UM De
1920. PoryoMMATUS DAMON, Fab. — Lair. et God. Encyel. méth. T. IX,
p. 695, N°.231. — God. Hist. Nat. des Fr de Fr. T. Il, p. 190,
PL 24, fig. 5, 6. de
Cette . “espèce est assez commune aux environs de Lenkoran.
1530 Porvommarus ARION, Linn, — Latr. et God. Encycl. méth. T. IX,
p. 698. No. 235. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. I, p. 210;
: PL rx, fig. 2. et PL. 11, quari, fig. 1.
Je le trouvai à Lenkoran. | |
1224. PorvommMaTus EüPREMUS, Hubn.— Lair. et God. Encycl. méth. T. IX, p. 699. .
IN 232. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T.I, p. 221, PL II, second. fig. 6.
et PI. 11, quart. fig. 2. — Argiades, Fab.
Il n’est pas PA sur les montagnes de Talyche.
12525. Porvommarus Acis, Wien. — Latr. et God. Encycl. méth. T. IX p. 705.
N°. 245. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr, T. I,p. 224. PI. rr second.
HOME 22 1 EP quart. fig. 4.
u Je le pris avec le précédent.
1226. HESPERIA SYLVANUS, Fab.— Lair. et God. Encycl. méth. T.IX. p. 770,
N° r17.— God. Hist. Nat. des. Lépid. de Fr. T.I, p. 235, PI. r2, second
fig. 2 et PL. 12, tert. fig. 3.
Commune sur les montagnes de Talyche.
1227. ESPERIA LINEA, Fab. — Laitr. et God. Encycl. méth. T. IX. p. 770,
NM DL ERA N ce L : tOMN CUP LE Eépid: der. UE p253 PAS MES:
et PI. rr, tert. fig. 2.
C'est l'hespérie la plus comButtiat Caucase, et surtout dans les steppes.
1298. HESPERIA LAVATERAE, Esp. — Lair. et God. Encydl. méth. T. IX,
p.778, No 136.—God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. Il p. 252,
PT, 38.hg. 7: 8.
— Alceae, Fab.
N'est pas commune sur les montagnes de Talyche.
Ru
1229. HesPERIA SIDAE, Fab. — Latr. et God. Encycl. méth. T. IX, p.787,
N° 142. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. I, p. 219, PL 2>,
fig. 5, 6.
Elle est commune dans les-steppes au pied du Caucase, ainsi que sur
les montagnes de Talyche.
1230. HEsPERIA TESELLUM, Lair. et God. Encycl. méth. T. IX » pe 782,
N° 145. LL abœus, God. His. Nat. des Lépid. T. IE, p. 22r, T. I, PI. r2.
fig. 4 et 5.
Elle n’est pas commune dans les steppes, jusqu’au pied du Caucase.
1231. HEsPERIA FRITILLUM, Latr. et God. Encycl. méth. T. IX, p. 783, N° 146,
God. Hist. Nat. des Lépid. T. I, p. 223, PL 28, fig. 1 et 2.
Dans les steppes, au pied du Caucase.
1232, HEsPERIA CARDUI, Latr. et God.Encycl. méth. T.IX, p. 384, N° 147,
— God. Hist. Nat. des Lépid. T. Il, p. 229, PL. 12, second, fig. 4.
Elle est commune à Zouvant, sur les montagnes de Talyche.
1233. SPHINX CONVOLVURI, Linn. Fab.—God. Hist. Nat. des Lépid. T. IE, p. 26,
PL 16. !
Il n'est pas rare au Caucase, je l'ai pris à Grosnaïa, au mois de septembre
1234. SPHINX EUPHORBIAE, Linn. Fab.—God. Hist. Nat. des Lépid, de Fr. T. IN,
p35.-8L 175 85..8.
Il est commun à Lenkoran, j'en pris un individu sur les montagnes
de Talyche. |
1235. SPHINX LINEATA, Fab. God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. I, p. 40 ,PL 18,
fig. 1. — Livornia, Hubn. Esp.
Il est commun au Caucase ; je crois qu'à une certaine élévation, il est
emporté par les vents, j'en trouvai un à l'Elbrouz sur la neige, à près de
12 mille pieds de haut. |
1236. Spmnx Erpenor, Linn. Fab.—God, Hist. Nat. des Lépid.de Fr.T. II,
El. 18, fé 3:
33
0 66
Il n'est pas rare dans la province du Caucase, surtout à Pétigorsk , et
à la colonie écossaise, au pied du Béchtau.
1237. SPHINX ALECTO, Linn. Cram. Pap. exot. Ple137.
Un individu de cette espèce entra le soir dans ma chambre à Der-
bent, vers le milieu du mois d'août; et en 1829, Mr. le Dr. Bartels,
médecin de la Flotte Russe dans la Méditerranée, rapporta plusieurs
exemplaires absolument * semblables, qu'il avait pris sur les îles de l’Ar-
chipel
1238. SPHINX STELLATARUM, Linn. — Fab. God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr.
TE p.55, PL r9, fig. 5. |
Je l'ai vu partout en grande quantité.
1239. SPHINX FUSCIFORMIS, Linn. — Fab. God. Hist, Nat. des Lépid. de Fr,
T. Il, p. 58, PL x9, fig. 4 — S. _ iformis, Ochsenh.
Je l'a pris à Lenkoran.
1240. SESIA CHRYSIDIFORMIS, Lasp. et Ochsenh. God. Hist. Nat. des Lépid,
de Fr. T. IL, p. 88, Ph pee 5: Sesia crabroniformis, Fab.
Sur un grand nombre d'individus que je trouvai, je remarquai cons-
tamment quatre anneaux jaunes sur le corps, du reste, ils ne différaient
pas davantage de la planche de Godart, citée plus haut.
Elle est très commune à Lenkoran, dans les jardins, vers les premiers
jours de juillet.
1241. SYNTOMIS PHEGEA, Linn. Fab. —Boisduval, Essai d'une Monographie des Zygé-
nides, p. 108 PI. 6, fig. 8
Elle est très commune au Caucase entre 2 et 6 mille pieds, surtout
vers le Kouban. |
“1242, PROCRIS STATICES, Linn. Fab. God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr, T. ll,
pe 158, PL 22, fig. 15. Æfhychia statices, Ochsenh.
Elle est commune au Caucase, surtout entre 4 et 6 mille pieds.
es 259 ès
1243. ZLYGAENA PHILIPENDULAE, Fab. Boisduv. Monogr.: des Zyÿgén p. 59,
PI.,4, fig. 2
Elle est commune, dans la province du Caucase.
1244. ZYGAENA Minos, Ochsenh. — Boisduval. Monogr. des Zygén, p. 20,
PL:rag7
. Les individus que je pris à Lenkoran , m'ont paru différer un peu de
l'espèce citée, en ce que le corps est très velu, que la tache postérieure est
plus courte, et descend davantage.
1245. ZYGAENA BITORQUATA, mihi.
Alis anticis flavo-pulverulentis, apice margineque nigro-chalybeis, maculis
quinque suborbiculatis , rubro- aurantüs, (tribus ad basim sœpè confluentibus);
posticis (als) rubris, chalybeo-marginatis ; corpore splendide viridis; collo bi-
cinclo, humeris pedibusque flavis.
Elle ressemble un peu à la Z. exulans, Ochs. par la distribution des
taches, mais elle est plus grande, et les ailes sont un peu plus larges; les
ailes supérieures sont très finement saupoudrées de jaune, et l'angle externe
ainsi que le bord inférieur sont d’un beau bleu d'acier poli; Îles taches
sont d'un rouge orange; les deux premières de la base se touchent, et la
supérieure se prolonge jusqu'à celle du bord antérieur, et se joint souvent
avec elle, enfin celle de l'angle externe est beaucoup plus grande que celle
de l'exulans, et de plus échancrée sur son côté interne ; les ailes inférieures
sont d’un rouge un peu plus pâle que les taches, et sont bordées de bleu
foncé ; un double collier jaunâtre et quelques poils de cette couleur à la
base des ailes, distingue surtout cette espèce de ses congénères; les pattes
sont jaunes, et leur côté extérieur vert; les antennes sont assez grosses
vers l'extrémité, noires à reflets bleuâtres.
Je l'ai prise au Caucase entre trois et six mille pieds.
1246, ZYGAENA Oxivieri? Boisduv. Monosr. des Zygén. p. 98, PL 6, fig. 4.
Je pris au Caucase un individu, que je crois devoir rapporter à cette
54
— 260 —
espèce, quoiqu'il diffère un peu de la description, er ce que la tache de la
base des ailes supérieures rentre à son bord externe, la tache du milieu
est distinctement divisée en deux, enfin, celle de l’angle externe de l'aile est
presque quarrée; ces légères différences ne m'ont pas paru suffisantes pour -
établir une nouvelle espèce.
Au Caucase, à la hauteur de 6000 pieds environ.
1247, ZYGAENA FRAXINI, mihi.
Alis anticis chalybeis nitidis, maculis quatuor purpureis, medis duabus
ocellatis, macula apicali bina tantümmodo infàs flavo-marginata ; corpore pedi-
busque nilidi-nigris.
Elle est très voisine de la Z. Ofieri, maïs s'en distingue par ses ailes
supérieures qui sont d'un bleu d'acier poli, dont les deux taches du milieu
sont très distinctes et entièrement liserées de jaune, la tache de l’angle
externe est double et seulement bordée à son côté intérieur ; le corselet et
l'abdomen sont d’un beau noir luisant sans anneaux rouges.
J'ai pris cette espèce près de Lenkoran, et Mr. Faldermann en a recu
un individu entièrement semblable, qui venait de Perse.
1248. ZYGAENA SCOVITZI, mihi.
Alis anticis viridi-chalybeïs nitidis, maculis quinque purpureis, valdè flavo-
marginatis, macula apicali intùs subbifurca, alteris minoribus ovatis; poslicis
(ahs) purpureis, violaceo-mar ginatis ; abdominis cingulo integro rubro ; pedibus
œneïs, antice flavescentibus.
Cetie jolie espèce est de la taille de la Z. Oroërychis, mais les
ailes supérieures sont beaucoup plus étroites à leur base, et les secondes
ailes forment, près de leur côté interne, un angle d'autant plus sensible,
que la bordure à cet endroit rentre davantage en dedans.
Les premières ailes sont d’un vert à reflets bleuâtres avec cinq taches
d’un rouge pourpre, largement bordées de jaune pâle; les deux taches de
la base sont transversales, et ont la forme d’une amande, celles du milieu
= 0967 2—
sont ovales, etla supérieure est irès petite, enfin celle de l'angle externe esi
assez grande, oblique, et comme bifurquée inférieurement ; sa bordure est
peu visible au côté externe de la tache; les ailes inférieures sont d’un
rouge pourpre, bordées inférieuremeut de violet; le corps est noir avec un
demi collier grisâtre faiblement marqué, un large anneau rouge se remarque
sur l'abdomen: les pieds sont d’un vert cuivré, et jaunâtres à leur côté antérieur.
Je trouvai un seul individu de cette espèce à Lenkoran, et Mr. Fal-
dermann, m'en communiqua un second exemplaire très bien conservé, que
feu Mr. Zcovitz avait envoyé de Ia Perse.
1249. HEPIALUS HUMULI, Fab. — God. Hist, Nat. des Lépid. de Fr. T. dv.
pe 32: PL r. fig. 1-2
Se rencontre au Caucase, et est surtout très commun aux environs
de Pétersbourg.
1250. BoMByx TRIFOLI, Fabr. — God. Hist, Nat. des Lépid. de Fr. T. IV.
p.99. PL 9 fig 3, 4, 5.
Je le pris à Lenkoran. :
1251, BOMBYx FRANCONICA, Fab,— God. Hist. Nat, des Lépid. de Fr. T. IV.
p. 146, PL 13, fig 8. |
Il n’est pas rare à Lenkoran,
1252. BoMeix Mort, Linn. — God. Hisi. Nat. des Lépid. de Fr. T. IV. p. 155,
PL 14, fg. 3. 4.
Ce papillon s’est probablement échappé d’endroiïts où l’on cultive la
soie, car entre Saliane et Lenkoran, on le rencontre sauvage; on a cru re-
marquer alors que ses cocons étaient constamment jaunes.
1253. BomBvx pispar, Linn. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. IV, |
pe 256, PL 15; fig. 1 2.
Je l'ai pris à Lenkoran, mais il est très commun à NACRE ;
1254, Bomeyx Moro, Linn, — God. Hist. Nat, des Lépid. de Era TV,
p'262, PL 56, fier) 2
Je l'ai pris au Caucase à la hauteur de 4000 pieds,
— 100)
1255. Bomevx PLUMELLA, God. Hist. Nat. des Lépid, de Fr. T, IV. p. 296
PL 29, fig. 9.
Sur les Alpes du Caucase à plus de 6000 pieds.
1256. : CHeconIA HERBE, God. list Nat. des Lépid. de Fr. T. IV. pe 306.
Ploemeur. ‘
Bombyx Hebe, Linn.
Elle était très commune à Bakou, dans les jardins.
Au mois d'avril.
1257. CHELONIA CAUCASICA , mihi.
Alis anticis nigris, maculis 6 flavesccntibus; poslicis flavis vel-rubro-aurantis,
radüs duobus aïque maculis Q airis; corpore nigro, lateribus anoque flavis.
Elle a le plus grand rapport avec la €. plantaginis, mais elle doit
cependant en être distinguée, car ayant trouvé un assez bon nombre d’exem-
plaires tous constans dans la distribution des taches, il est impossible de
la prendre pour une variété, d'autant plus que je n'a trouvé la véritable
C. plantaginis, ni aucune de ses variétés connues.
Les ailes supérieures sont d'un brun noir foncé, avec six taches d’un
jaune pâle; la première, à partir de la base, ainsi que le sommet des trois
suivantes sont rouges ; la seconde, qui est inférieure à celle du bord anté-
rieur de l'aile forme également une bande transversale, mais qui ne dépasse pas
en longueur le milieu de cette aïle, la troisième vers le milieu du bord antérieur
est orbiculaire, la quatrième qui est sous celle-ci est plus ou moins de
forme triangulaire , et enfin les 5 et 6ème près de l’angle externe ont à peu
près la mème forme que celles de la fig. 2% dela PL 33, de God. Hist.
Nat. des Lépid. si ce n’est qu'elles sont un peu moins anguleuses.
Les ailes inférieures sont jaunes chez les mâles, et rouges ou oranges
chez les femelles ; de la base de l'aile partent deux rayons, dont le supé-
rieur se retourne vers le haut en crochet; les 5 taches noires que l'on re-
marque sont à peu près comme celles de la figure citée plus haut, si ce
à: tunes
1256,
1250.
1260.
1621.
— 9263 —
n'est que les deux taches du bord antérieur sont toujours éloignées, et
que l'annale ne touche ordinairement pas le rayon basilaire ; mais ce qui
surtout peut servir de caractère constant pour la distinguer de la €. planta-
ginis, c'est qu'on ne voit jamais de bordure noire.
Le dessous ne diffère pas du côté décrit.
Les taches rouges du cou se réunissent en collier, et le corps est noir,
ayant de chaque côté une bande longitudinale jaune, sur laquelle sont
marqués six points noirs.
Elle était très commune à la fin de juillet, sur les Alpes du Caucase,
à plus de six mille pieds de haut.
CHELONIA PURPUREA, God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. IV. p.330,
PLU35 fie. 2,55.
Bombyx purpurea, Linn.
Elle est commune aux bains du Caucase , et à Lenkoran.
CHELONIA MACULOSA, God, Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. IV, p. 549,
PL 86, fig. 3.
Bombyx maculosa, Lion.
Sur les montagnes au Caucase.
CHELONIA FULIGINOSA, God. Hist. Nat, des Lépid de Fr. T. IV. p. 351.
PL456; agr 4:
Sur les Alpes du Caucase à près de huit mille pieds d'élévation.
CHELONIA RIVULARIS, mihi. |
Alis angustato-elongaiis, albis; .anticis 14 maculis triangulari-inæqualibus
airis ; poslicis bi-maculatis ; thorace globoso, villosissimo, corporeque attenuaro,
flavo-lividis; oculis nigris.
Elle est de la taille de la précédente, mais les ailes sont plus étroites;
ces ailes sont d'un blanc mat, les supérieures ont chacune 14 taches de
forme plus ou moins triangulaires, disposées à égale distance sur la surface,
la tache la plus proche de l’angle externe, représente assez les deux branches
— 264 —
d'un angle aigu, en outre, ilya deux petits points placés au bord inférieur:
les secondes ailes ont à leur base et vers le bord antérieur des taches
noires.
Le dessous ne diffère que peu du dessus, la tête et le corseletsont cou-
verts de longs poils touffus, d'un blanc jaunâtre ; le corps est en dessus de
cette dernière couleur avectrois points noirs, sur chaque anneau de l'ab-
domen en dessous.
Je ne trouvai qu'un mâle de cette espèce, sur le bord du fleuve Térek,
Au mois de septembre.
1262. CALLIMORPHA DOMINULA, Lair. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr.
at. IV, (p.372) PL: 58, 6. 275,4
Je trouvai cette espèce et ses variétés, près des bains du Caucase. |
1263. CAïrIMORPHA SERVA ,'God. Hist. Nat. des Leu de Fr. T. IV, p.381.
PL 39. fig. 4.
Bombyx serva, Mubn. — punctata, Fab, |
Elle est commune à Lenkoran, dans les buissons.
1264. LiTHOSIA GRAMINICA, God. Hist. Nat, des Lépid. de Fr. T, w, P- 19;
PL, 2, ie 1, 2.
Bombyx graminica , Linn.
Elle est très commune à Lenkoran, en juin.
1265. LITHOSIA AURATA, mihi.
Elle est d'un tiers plus petite que la précédente, et a ses ailes supé- |
rieures rayées de la même manière, mais sans lunule; elles ont de plus,
. deux lignes ondulées transversales, sur toute l'aile, dont l’une vers le mi-
leu et l'autre entre celle-ci et le bord externe, ce dernier, seulement, est
à franges dorées: es ailes inférieures sont légèrement brunûtres,
mais plus claires vers leur base et le côté interne; elles sont de plus en-
tourées d'un liséré roussâtre luisant; la frange est d’un blanc jaunâtre;
en dessous les aïles sont légèrement brunâtres, à reflets d'un jaune brillant
1266.
1267.
1268.
1269.
1270.
CC
les supérieures n’ont aucune raie, et l'extrémité de leur frange du bord
externe est dorée; les inférieures ne diffèrent en rien de leur dessus.
Les palpes sont longues et dorées ; le corps est noir en dessus, avec
les anneaux de l'abdomen, le dessous et les pattes d'un jaune soyeux; les
antennes sont filiformes et roussâtres.
Je trouvai cette jolie espèce à Lenkoran, où elle ne paraît pas commune,
LITHOSIA PULCHELLA , God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. V, p. 23.
PI. La, fig. 4.
Phalæna, Scop. Bombyzx, Fab.
Elle est très commune à Lenkoran , sur les bords de la mer, surtout
au commencement de juillet.
NoctuA ELOCATA , Esp. God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T, V, p. 58
PLU26, fe. 2
- Noctua nupta, Fab.
Je l'a prise à Lenkoran.
NocTuA TRIQUETRA, Wien. God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T, V,
piges Phubasshss à |
Noctua triquetra, — fortificata, Fab.
Cette espèce est assez commune à Le nkoran, et j'en irouvai des variétés,
entr'autres une où latache la plus proche du sommet est brusquement
coupée vers le haut, et forme un angle très aigu, et inférieurement se lie
avec la seconde; une deuxième variété, où ces taches ne forment plus qu'une
bande transversale peu distincte.
NocruA GLypnicA, Linn. — God. Hist, Nat. des Lépid. de Fr. T. V,
p. 06.5P1L:62, fou
Elle est très commune près de Lenkoran.
NOCTUA PYRAMYDEA, Linn, — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr.
MAN: pe106, PL BGufie:/:
Prise à Lenkoran.
34
obbi—
1271. NOCTUA SIGNUM, Fab. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. V,
p. 209.4PL 64 fig. z
Je la pris au Caucase.
1272. NOCTUA AQUILINA, Wien. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. V;
p. 218, PI. 64. Hem 7:
Trouvée avec la précédente.
1273. Nocrua 10£1, God. Hist. Nat, des Lépid. de Fr. T. ŸE, p-286e,
PI go, fig. 5. :
Se trouve au Caucase.
1274. NocTUA SOLARIS, Hubn. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. VIE,
prem. part. p. 346, PL rar, fig. rs, 2
Elle est des plus communes à Lenkoran.
1275. Noctüua zucruosa, Hubn.—God: Hist. Nat, des Lépid. de Fr. T. VIL
prem. part. p. 350, PL rar; fig. 3, 4.
Moins commune que la précédente . et dans les mêmes lieux,
1276. Nocrua SULPHUREA , Hubn.—God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. VII.
prem. part. p. 376. PL 125, fig. 3.
Se trouve dans l'herbe , à Lenkoran.
1277. GONOPTERA LIBATRIX, Latr.—God. Hist. Nat. des Mél de Fr. T. VIL,
prem. part. p. 478, PL 137, fig. 1.
Noctua, Hubn. Fab.
# Je la pris à Lenkoran.
1278. PrusrA curysitis, Ochsenh. — God. Hist. Nat, des Lépid. de Fr. T. VIT,
# second. pari.,i p.21,0P1 134, fig. 3,4.
Commune à Lenkoran.
1279. PEUSIA GAMMA, Ochsenh, — God. Hist, Nat, des: Lépid de Fr, T. VII,
second. part, p. 41, PL 136, fig. 4.
Commune au Caucase.
= {367
1080. RUMIA CRATAEGATA , God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. VII, second
part. p..... PL 141, fig.
Geometra, Mubn.
Dans les steppes, mais encore plus commune près de St. Pétersbourg.
1281. PARILOBIA LITURARIA, God. Hist, Nat. des Lépid. de Fr. T. VIT, second.
part, p. 205, PL 149, fig. 5. |
Geometra, Hubn.
Commune à Lenkoran.
1282. FIDONIA ATOMARIA? Treits. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. VIE,
second. part. p. 416, PI 164, fig. 4, 6
Geometra, Linn.
Les individus que je trouva, diffèrent en ce que les bandes transver-
sales sont presqu’effacées.
1283. DOsITHEA ORNATARIA, God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. VUI,
prem. part. p. 45, PL 195, fig. 1
Geometra, Esp. Phalæna ornata , Fab.
À Lenkoran.
1284. DOSITHEA BISETARIA, God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr, T. VII, prem.
part. p. 53, PL 173, fig. 4. Geometra scutularia, Hubn.
À Lenkoran.
1285. PELLONIA CALABRARIA, God. His Nat. des Lépid. de Fr. T. VII,
prem. part. p. 132, PL r190, fig. 4, 5.
Elle est des plus communes près de Lenkoran, non loin de la mer.
1286. URAPTERIX PERSICA, mihi.
Elle est à peu près le port de la U. sambucata avec laquelle elle ressemble
beaucoup ; cette nouvelle espèce m'a cependant paru différer en ce qu'elle
est d’un blanc soyeux jusque près de l'extrémité des ailes, qui est d’un
blanc luisant; les premières ailes sont bordées de roussâtre vif, à leur côté
34*
1207.
1288.
2289.
1200,
1201.
1292,
—— 1668 —
externe, mais le bord inférieur a les franges assez longues et d’un blanc
soyeux ; la bordure des ailes inférieures, leurs deux petites taches près de
la queue, ainsi que les trois bandes sont les mêmes que chez la sambucata.
Le dessous est d'un blanc glacé, avec l'extrémité des ailes d’un jaunâtre
laisant, on aperçoit à peine les bandes du dessus. Le corselet endessus
est couvert de longs poils, qui sont ainsi que le coprs et les pattes d'un
blanc soyeux. Les yeux, les palpes et la trompe sont roussâtres , ainsi
que les naurs qui sont blanches du côté externe.
Je l'ai prise à Lenkoran, le soir sur les buissons.
Vers le mois de juillet.
LERENE ULMATA, God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. VII, prem.
part. p. 241, PL 197, fig. 2.
Zerene ulmaria , Yreits.
Phalæna ulmata, Fab.
Je l'ai prise près des bains du Caucase.
PHALAENA CHAEROPHYLLATA, Linn. — Donovan. The Nat. Hist. of
Britsglns. Vol :7 ps 48, PLl233, 6e 4
Près de Lenkoran.
PHALAENA CLATHRATA, Linn. — Donov. Brit. Insects, Vol. y. 66,
PL2228 her: 3.
Dans les champs à Lenkoran.
PHALAENA BILINEATA , Linn. — Donov. Brit. Insects}, Vol. 8, p. 86,
Dites.
Sur les buissons à Lenkoran.
PHALAENA VERTICALIS, Donov. Brit. Ins., Vol. 16, p.47, PL 556, fig. 2.
À Lenkoran.
ALUCITA PENTADACTYLA, Donov. Brit. Ins. Vol. 4, p- 5, PL rro.
Au Caucase.
M O0 LUS OU E S.
Les coquillesque j'ai recueillies dans ce voyage ne sont pas en grand nombre,
il est vrai que par rapport aux coquilles terrestres, ce n'était pas dans les steppes
arides de la mer Caspienne, ni même à Lenkoran, que l’on pouvait s'attendre à
trouver beaucoup de choses intéressantes dans cette partie. Quant à celles qui
peuplent la mer Caspienne, ce ne fut que sur le rivage que je pus m'en procurer
quelques unes ; du reste, à en juger par les coquilles fossiles qui composent le
calcaire des rives occidentales de cette mer, et qui, comme je l’a déjà dut,
appartiennent aux mêmes espèces que l'on trouve encore vivantes , il ne parait
pas que la mer (Caspienne contienne un plus grand nombre d’espèce que celles
dont je donne la liste ci-après, à mois que les profondeurs en recèlent d’autres
qui se soustrayent à nos recherches ; mais tant qu'on ne fera pas de grandes
pêches en pleme mer, il n’est guère probable que nos catalogues s'enrichissent
de nouvelles espèces,
Dans le résumé ci-joint, je n’ai fat mention que de celles que j'ai pu
nommer à la hâte, me réservant plus tard d'examiner différentes espèces de
Cyclostomes, Helix, etc. ce que je n'ai pu faire pour l'instant, faute d'ouvrages.
indispensables pour entreprendre ce travail.
1203. HELIX POMATIA , Linn. Pfeff. Syst. Anord. und hic Deutsch.
Land. und Wass. Musch. L,:p:, 20. 52 IV, fe 0:
Elle est très commune sur les buissons qui bordent le Kour, à Saliane.
1204. Herrx HoRTENSIS. Müll. Pfeiff, 1, p. 49, PL. IV,-fig. 1, 2, 13.
Commune à Salane.
120. HELIx FRUTICUM, Müll. Pfeiff. I, p. A0 PLAN "£e. 3; 4 b'
Elle n’est pas rare à Saliane.
12096. HELIX ATPINA, mihi.
Elle n’a guère que 5 à 6 lignes de diamètre, un peu plane, ombili-
quée à bouche presque ronde, avec deux fines bandes brunâtres, dans la
longueur de la spiriale, elle est de plus couverte de très fines stries transver-
sales blanches sur un-fond fauve foncé. .
Je lai trouvée sur les Alpes du Schadach, au Caucase, à une élévation
de près de 10,000 pieds. 6
1297. PALUPINA VIVIPARA , Lam. Pfeiff, T. I, p. 103, fl, IV, ME 43.
Je lai vu en quantité sur les rives du Don.
1298. CYCLOSTOMA ELEGANS , Drap. Pfeiff, 1, p. 74, PI. IV, fig. 30 et 3r.
Je l'ai trouvée dans l'ile Sara, sur les bords de la mer. I est à re-
marquer que sur cette île, 1 n’y a point d’eau douce.
1299. NERITA FLUVIATIUS , Linn.
Je l'ai trouvée morte sur les bords de la mer.
1300. BUrIMUS RADIATUS ? Brug. Pfaiff. I, p. 49, PL TX, fig. 2 TMC)
Elle est commune à Zouvant, sur les petites plantes herbacées.
1301. LIMNAEUS PALUSTRIS, Drap. Pfeiff. I, p. 88, PI. IV, fig. 20.
Trouvée morte dans l'argile, près du Kour.
— 271 —
1302: ANODONTA CYGNAEA, Lam. Pfeiff, KE, p. r11, PL VE, fo, 4,
Elle est commune dans le Kour.
1303. UNIO ROSTRATA, Lam. Pfcif. L, p. 114, PL V, fe. 8.
Très commune sur les rives du Don.
1304. MYTILUS POLYMORPHUS, Pall. Eichw. Zoolog. Spectalis, T. 1, p. 286.
Elle est des plus communes sur les bords de la mer Caspienne, surtout
à Derbent et à Bakou.
1305. CARDIUM RUSTICUM, Linn. Chemn. T. 19, fig. 197.
Elle est très commune à Bakou, poussée par les vents,sur le rivage.
1306. CLYCYMERIS LAEVIUSCULA, Eichw. Zoolog. Spec. T. I, p, 279, Tab. V,
flg. 1
Je l'ai prise vivante, sur le rivage poussée par les flots.
1307. HYPANIS PLICATA , Pander.
Clycymeris plicata, Bichw. Zoolog. Spec. I, p. 279, Tab. V, lg Da:
Elle est moins commune que la précédente.
DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE
des animaux cités dans le Catalogue ci-dessus.
Noms des espèces.
Erinaceus Europaeus, Linn.
auritus, Gm. Pall.
Talpa Europaea, Line :
Méles vulgaris, Briss.
Mustela vulgaris, Linn.
foina, Linn. .
Lutra vulgaris, Erxl,
Canis aureus, Linn, .
vulpes, Linn. .
melanotus, Pall,
lupus, Linn, , .
Hyoena vulgaris, Desm.
Felis Tigris, Linn ."* .
Catus, Linn, (ferus)
Cervaria, ‘Temm. A
Calocephalus vitulinus? Fr, us
Sciurus vulgaris, Linn.
Spermophilus musicus, Menetr,
Dipus Jaculus, ‘Gmel, .
Cricetus nigricans, Brandt,
Mus sylvatieus, Linn. -.
— Messorius, Shaw. .
Myoxus Dryas, Schreb,
Arvicola socialis, Desm. ..
Lepus timidus, Linn. ,
Cervus elaphus, Linn. ,
Capreolus vulgaris .
Antilope subgutturosa, Güld.
Capra aegagrus, Pall,
«Ce signe X réprésente l'animal cité,
MAMMIFÈRES.
._ CAUCASE,
Pied des
montagnes cisal pines
2 à600
pieds.
+ xl xx Lx lex l ll ee vx
Régions
6à 3000
pieds.
LES
a ee In IE)
Côtes
occiden-
tales dela
mer Cas-
pienne,.
li TIKIlII I XX4
(ARIBI RIRE lECIE
| k]
_Lenkoran et
Mont, de Talyche.:
Pays où ces espèces
ont été trouvées
jusqu'à ce jour.
Europe.
Sibérie, Egypte, D Nubic:
Europe, Sibérie.
Europe.
Europe, Sibérie.
Europe. .
Europe:
Caucase? Afr.° Asie.
Eur., Asie, Amér, septentr,
Sibérie, Steppes des Kirgis.
Europe, Amérique sept.
Orient, Sénégal.
Ind. de Pen Gore Sibér,
Europe.
Asie septentr. 4
Médit., Atlant. à.
Europe, Asie sept.
[lllgestkelTl1 rx PI
Tnbes Grimee, Tauxide. .
Eurapes Atos
Angleterre.
Géorgie.
Bords de la m. Casp., Perse,
Europe, Asie,
Europe, Asie, Afr, sept.
Europe, Asie.
Asie,
Caucase, Perse.
|]
[IxIKXx]
L
au commencement de la ligne et se
remarque ainsi aux différentes coupes géographiques où le dit animal se rencontre.
1
us
N CAUGASE. De EE Spa di
oms PE A à 4 EM lécenhésinls 3) Pays où ces
Pied des | Régions | Hautes |tales de cris ê { espèces ont été
des espèces. montagnes cisalpines Alpes. mer Cas- us Fi L [trouvées ju =: qu’à
2 86000 À 6 à 8000 |8 à 10000! -plenne, 1£< LD SE
; : pieds, pieds, | pieds. A COMJRURE
Cathartes percnopter,;T.
Falco subbuteéo, Lath.
— tinnunculus, Linn.
— rufipes, Becht. .
Aquila naevia, Mey.
*X |Eur. Sept, Asie, Afr.
Europe.
Europe.
Europe septentr,
[Eur.orient.(Pyren.)
Haelioetus albicilla — Europe.
Milvus ater . : * == Europe, Afrique.
Buteo vulgaris . « . — Europe.
Circus cineraceus, Mont. Europe.
Asio ulala : . get Euroñe.
—" otus tin nec Europe, Afrique, -
Strix passerina, Gm: : Europe.
— acadica, Linn. .
Lanius minor, linn.
— collurio, Briss.
Europe septentr.
Europe méridionale,
ŒEur., Amér. mérid.
Muscicapagrisola, Lin. : Europe.
— albicollis, Temm, Centre del’Europe.
Turdus merulay Linn. Europe.
— torquatus, Einn.
— iliacus, Linn. :
" — viscivorus, fann,
Alpes de l'Europe,
Europe Sséptentr,
ŒEurope septentr;
Cinclus aquaticüs, Becht. Europe. ia
Pastor ‘roseus, Temm. è Ttat. Esp. Asie etAfr,
Oriolus galbula, Linn. Europe.
Europe,
jm Aenanth. Becht.
— stapazina, Linn.
Europe méridion.
— saltator, Ménétr.
ne — — == —
LR LEE E SABRE I EE LT SIROP Lx
— rubetra,Bechst, Europe.
— rubicola, Bechst. Europe.
Sylvia turdoïdes, Mey. Europe mérid,
famibané , Mens Alt =) le nt A NN es M la RS TAN EREN d'EEn eS ee
phragmitis, Bechst, Europe.
Cetti, Marm.
luscinia, Lath..
philomela?Bechst:
atricapilla, Lath,
cinerea, Lath. .
curruca, Lath. ,
Europe, Orient,
_ |Europe,
k Europe, Orient.
Europe.
Eur, tempérée, Asie
sk [Europe merid,
*
#
BIT ER D Del DRE UE ET CRE llsetoexl | lil
less sels DL FER RIKI axlexl Lis Lac
ÉTIENNE
PR LL I IE EI OR CREER PIEBIRR EI
PR LIRE LISE CRIS IS CRIER CEE EI
SLR SSER AT A)
icterops, Ménétr. Je | — "RE
mystaceà , Ménétr, M4 IMC EEE
rübecula, Lath. . _ |Europe,
tthys, Scop. 3: }Eurôpe,
Noms
des espèces.
Sylvia phoenicurus, Lath.
trochilus, Lath. .
sibilatrix Bechst.
Troglodites Europ. Lath.
Motacilla alba, Linn, .
Budytes flava, Cuv. .
melanocephala
Anthus arboreus, Bechst.
© — rupestris, Menetr,
Alauda calandra, Linn,
bimaculata, Ménétr.
cristata, Linn. . .
alpestris, Linn. .
arvensis, Linn, +.
— pispoletta, Pall .
Parus major, Linn, .
Shater, Linns. |. |
— coeruleus, Linm .
— palustris, Linn, +.
Emberizamelanoceph., Sc.
— citrinella, Linn, ,
—
ca, Dinant;
granativora, Menetr.
Caspia, Meneir, .
Coccothraust.petron. Less.
chloris, Less.
Fringilla coelebs, Linn.
cannabina, Linn.
spinus, Linn, ,
linaria, Linn, .
carduelis, Linn..
Pyrrhula vulgaris, Briss.
erythrina, Pall.
Sturnus vulgaris, Linn.
Sitta Europaea, Linn. .
Corvus corax, Linn. ,.
frugilegus, Linn.
corone, Linn .
pica, Linn,. .
glandarius, Lin.
Pyrrhocorax graculus, T.
Galgulus garrulus, Briss.
=
—
arborea, Linn., .
brachydactyla, Tem.|
milaria, Linn, ..
hortulana, Linn. .
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Eur. Amcér, sept.
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Egypte, Nubie,
Mont. de l’Europe.
Eur. m, As: m, Afr. s.R
Europe.
Nord del'Eur.As.Am.
Eur. Asie et Afr, sept
Europe.
Russie Australe,
Eur. merid, et orient.
Europe.
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‘Europe orientale,
|Midi et cent. del Eur.
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Montagn. de l’Eur.
Nord et cent.del'Eur#
N.etc.del'Eur,Am.s.
Europe, Sibérie.
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Eur. s. Sib. Kamtch.
Europe, Amér, sept.
Europe, Amér. sept.
Europe. |
Alpes de
Europe.
l'Europe.
1%
IV
Noms
des ‘espèces.
Cypselus alpinus, Tem,
— murarius, Tem.
Hirundo rustica, Linn.
— urbica, Linn. .
— rupeslris, Linn.
— riparia, Linn, .
Caprimulgus Eur. Linn.
Upupa Epops, Linn.
Tachydr,phaoenicopt.Tem,
Merops Apiaster, Linn, .
— Persica, Pall.
Alcedo Ispida, Linn. .
Picus canus Gm. . .
— diviridis 4 lann:
Junx torquilla Linn.
Cuculus canorus, Linn.
Columba palumbus, Lin,
—_ oenas, Linn.
— Jlivia, Briss.
—_ turtur, Lainn, .
Phasianus colchicus Linn.
Perdix coturnix,, Linn.
— saxatilis, Mey. .
— cinerea, Lath.
Pterocles Caspius, Mén.
Otis tarda, Linn, , .
— tetrax, Linn. ,
Anthropoïdes Virgo, Viel.
Ardea cinerea, Lath. :
— purpurea, Linn..
— egretta, Linn. .
— mnycticorax, Linn,
Platalea leucorodia Linn.
Ciconia nigra, Bel. . .
— alba, Bel, +
Ibis Falcinellus, Tem. .
NumeniusPhaeopus Lath.
Tringa variabilis, Mey.
— minuta, Leisl. ,
Totanus callidris, Bech.
Limosa rufa, Briss. , :
Tringa pugnax, Linn, ,
Scolopax major, Linn, ,
— gallinula, Linn,
— rusticola, Linn,
Phoenicopterus ruber, Lin.
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Eur. mér. Af, Am.m.
Eur. Afr, méridion.
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Eur. mérid. Or, Cap.
Astrakhan.
Europe. :
N, de l'Eur. et de l’As
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Europe.
Europe, Afr. Asie.
Europe.
Europe, Afr. Sept.
Europe, Afr, Sept.
Europe.
Centre de l’ Er . Asie.
Europe, Orient.
Alpes de l’Europe.
Euxope, Orient.
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Œur. mérid., Orient.
Mer Casp. Tart. Afr,
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ŒEur.As.Afr.Sep.Am.
— Europe, Am. sept.
Eur. Afr, et Asie.
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Europe, Turquie.
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Europe, Bengale.
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Europe, Amér. Sept.
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Pelidna cinclus, Less. ,
Lobipes hyperboreus, Lat,
Glareola torquata, Mey.
Rallus aquaticus, Linn.
Gallinula chloropus, Lat.
Noms
des espèces.
Fulica atra, Linn, . .
Haemat, Ostraleeus, Linn,
Callidris arenaria Illie.
Cursorius isabelinus, Mey.
Vanellus cristatus, Mey.
Charadrius pluvialis, Lin,
— cantianus, Lath,
— intermedius, Men.
Oedicnemuscrepitans, Tem.
Himantop.melanopt. Mey.
Podiceps cristatus, Lath,
-
— Caspicus, Gmel.
Pelecanus,onocrotalus Lin.
Carbo cormoranus, Mey.
Sterna Caspia, Pall. .
—
—
hirundo, Linn. .
nigra, Linn. . .
Larus canus, Linn. .
tridactylus, hath.
ichthyaetus, Pall.
Cygnus Ferus ,. . .
Anser albifrons, Briss
ruficollis, Pal,
Anas rutila, Pall.
boschas, Linn. .
acuta, Linn,. .
elypaeata, Linn, .
Grecca, Linn, .
rufina, Pall. :
ferina, Linn. . ,
glangula, Linn, .
fuligula, Linn. :,
hyemalis, Pall. .
angustirostris, Menetr,
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Europe.
Eur, mèrid. et temp.
Europe, Sibérie.
Eur. Am. Sept. Afr ?
Eur. Asie, Amér.Sept,
Afrique, Orient.
Europe.
Eur. Asie, et Amér.
Europe.
Midi de PEur.Orient.
Eur, orient, As.et Ain,
Europe.
Mer Caspienne=
Contr. or. de l’Eur.
Des deux Continent,
Europe, Afrique.
Europe, Amér. Sept.
Europe.
Europe.
MerCas.rouge,Gance,
Règionsducercele arct.
Règionsducerclearct.
Conirées arct. de l’As,
C.ot.de l’Eur.Ind.Af,
Eur. Am. Sept. Sib.
Eur, Sept. et Am. S.
Eur. et Amer. Sept.
Eur. et Am. Sept. Ask
G.or.del’Eur. m.C.P.
Nord de l’'Eur. Sib,
Rég. art. des deux m.
do ——
Sib. Perse, mer Cas.
— nm = Es —
VI
Noms des espèces.
Testudo Ibera, Pall, . 1
Emys Caspia, Gm., . .
Europaea, Sch. .
Lacerta agilis, Linn. . .
—
:
—
viridis, Daud. .
quinquevittata, Menetr.
stirpium, Daud,
Laureniü, Daud.
| Podarcis velox. WVagl +
variabilis, VVagl.
irritans, Menetr.
-Ophisops elesans, Menetr.
Scincus bivittatus, Menetr.
D Stellio vulgaris, Daud. .
Pseudopus Pallasii, Cuv.
Anguis fragilis, Linn. . .
Typhlops vermicularis, Merr.
Coluber bicolor, Menetr.
En a EP EE EE
matrix, Linn. .
Persa, Pall, .
collaris, Menetr,
Dione? Pall .
Alpestris? Pall. ,
Caucasieus, Pall.
seuttatus, Pall, .
Ponticus, Pall.
hydrus, Pal ,
Ravergieri, Menetr
Fischeri, Menetr,
fascicularis, Menetr.
reticulatus, Menetr,
vermiculatus, Menetr.
nebulosus, Menetr.
Pelias chersea, VVagl. ,
Trigonocephalus Halys, Licht,
Rana
Bufo
Hyla
variabilis? Pall.
vespertina, PalL .
Caucasicus, Pall .
arborea, Linn. .
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Mer Caspienne Ibérie?
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Midi de l’Europe.
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Europe méridionale.
Riv. de lamer Casp. Hong.
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Géorgie, Egypte, Nubie,
Caucase, Crimée, Géorgie.
Europe.
Indes orientales.
Perse.
Rives occid. dela mer Casp.}
Alpes du Caucase.
Caucase,
Mer Caspienne.
Mer d’Asof., Crimée.
Mer Caspienne.
Europe.
Rives occid, de la mer Cas.]
Caucase, Crimée.
Sibérie,
Caucase.
Eur, mer. Cauc. Sib.
Acipenser Güldenstaedtu, Br.
== huso, Linn, . .
— Stellatus, Pall. .
— Rhutenus, Linn.
put Schypa, Güld.
Salmo Salar, Linn. , ,
=: hehe/ lion s4#4, :
— Alpinus, Linn. , ,
=" SFar oran
Esox lucius, Linn.
Barbus communis, Cuv. .
— chalybatus, Pall.
Tinca vulgaris, Cuv.
Gobio fluviatilis, Cuv. .
Abramis brama, Cuv. .
— Laskyr, Pall. ,
Leuciscus lacustris, Cuv.
_ — erythropthalmus,Lin,
— vulgaris, Cuv. .
Cyprinus carpio, Linn.
= dobula, Linn,
me orfus, Linn. .
Er rutlus, Linn.
— ‘cephalus, Linn.
— nasus, Linn, .
— aspius, Linn,
— grislagine, Linn.
— alburnus, Linn. ,
— culiratus, Linn. ,
— Chalcoïdes, Güld,
Silurus glanis, Linn.
M Gadus lota, Linn , .
À Gobius macrocephalus, Pall
— batrachocephalus Pall.
À Acerina cernua, Cuv. . .
— Tanaïcensis, Güld,
Perca fluviatilis 4, .
Lucioperca Sandra, Cuv,
VII
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Rivières qui se jettent
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Lieux où ces espècis
se trouvent le plus
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Mer Caspienne.
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Mer Caspienne.
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Rivières de l'Europe, Asie.
— id. À
Sud de la Mer Caspienne. À
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Europe.
Don.
Russie, Sibérie,
Europe, Sibérie.
Europe,
id.
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Eur. Sib. fleuves de la mer noire
Europe, Sibérie.
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Volga, Don, Europe septent, À
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Europe, Sibérie.
Russie orient. et septent. |
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Europe, Asie.
Europe, Sibérie. .
Mers Noire et Caspienne
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Europe.
Don.
Europe, Sibérie.
Nord et Est de l’Europe.
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Megacephala Euphratica Oliv.
Cicindela littoralis, Fab.
Se —; campestris, Fab.
—. desertorum Boëb.
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— Caspia, Menetr.
— monticola, Menetr.
—— Sturmu, Menetr. .
1% Lugdunensis, Dej.
— contorta, Stev. .
= Fischeri, Ad... 4
= Orientalis, Oliv.
Zuphium olens, Latr. .
Polystichus discoïdeus, Stev.
Dromius linearis, Gyll. .
Lebia cyanocephala, Fab, .
Nom des espèces.
—
Brachinus Bayardi, Solier. .
x“
Siagona Europaea, Dej. . ,
Scarites eurytus? Fisch, ,
crux-minor, Fab.
quadrimaculata, Dej, .
Cymindis suturalis, Dej.
TNSECTES CONÆOPDTEÉERES.
PENTAMERES.
CAUCASE,
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pieds. | pieds.
Andreae, Menetr.
dorsalis, Fisch.
axillaris, Fab, .
miliaris, Fab, . .
Faminu, Dej. .
quadripustulatus, De
quadrinotatus, Men.
Eversmanni, Mann,
bipustulatus, Stev. .|
cruciatus, Stev.
crepitans, Fab. .
immaculicornis, Dej.
explodens, Dup.
glabratus, Bon. . .
psophia, Sanv, . .
bombarda, Illig,
obscuricornis ? God,
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Midi de la France.
Ibérie.
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Autr Franc, Esp. Rus. mér.
Sicile,
Morée. |
Patrie ? .
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Kislar.
Kislar,
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Midi de l’Europe, 4
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Franc. mér., Esp. Portug,
Sicile, Egypte ?
Près du Térek.
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Noms des espèces.
Scarites Sabuleti, Stev.
Salinus? Pall. .
arenarius, Bon. .
planus? Bonn. .
Clivina arenaria, Fab. .
Ditomus cornutus, Dej. .
obscurus, Stev.
nitidulus, Stev. .
fulvipes, Latr. .
angustus, Menetr.
Procerus Caucasicus, Ad
—
Procrustes Talychensis, Men.
Carabus varians, Stev.
cumanus, Stev.
sobrinus, Menetr.
Holbergi, Mann.
Bohcmanni,
granulatus, Stev.
exaratus, Stev,
Sthaëlini Ad.
:
gemellatus, Menetr.
prasinus, Menetr.
Calleyi, Fisch, :
mingens, Siev. .
Tamsn, Menetr.
campestris, Stev.
Bosphoranus, Stev.
Riedelii, Menetr.
Stevenii, Menetr.
Tbericus, Stev. .
Fischeri, Stev. .
Boeberi, Ad. .
Calosoma inquisitor, Fab.
Nebria picicornis , Fab. .
Caucasica, Menetr.
Faldéryastti Menetr
—
—
sculpturatus, Menet.
Mann.
castaneipennis, Men.
e
aurolimbatus, Mann.
Biebersteinii, Menct.
Omophron limbatum, Fab. .
Notiophilus aquatious, Fab,
Panagaeus crux-major, Fab,
Chlaenius festivus, Fab, .
spoliatus, Fab.
vestitus, Fab, .
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— |Egypte, Syrie.
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Crimée. |
Rus. mér. Caucase? Egypte!
France mérid. |
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Caucase,
Caucase.
Désertde Cuman? Rus.mérA
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Ossétie,
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Allem, Ital. France.
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Europe.
Fr. All. Suëd, Sibér, Esp:
AGE Dalm. Fr, Russ. mér.
Fr. mér. Dalm.' Espagne.
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— holosericeus, Fab.
— pubescens, Menetr.
— aeneocephalus, Dej.
== flavipes, Menetr. .
— caeruleus, Stev. .
Epomis circumscriptus, Fab.
Dinodes rufipes, Bon.
— viridis, Menetr. .
Licinus cassideus, Fab. .
— depressus, Payk. .
Badister anchora, Menetr. .
Dolichus flavicornis, Fab. -
Prystonichus Tauricus, Dej. -
Europe.
Europe, Sibérie.
KK
Russ. inér.
Géorgie.
Ital. Fr. mér. Nubie.
Fr., Russ.mér., Lial., Dalin à
France, Allem, Russ. mér.
Suède, Allem. Fr. Sept.
—
—
—
Ital., Autr., Russ. mér.
Crimée. -
ns Janthinus, Sturm. — Autriche, Carniole,
se td k |France méridionale.
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— cyanipennis,Eschs. — |Caucase?
Calathus cisteloïdes, IL. : %k |Europe. Ye
— fulvipes, Gyll . — |Fr. All. Russ. Sibérie.
\
Europe.
Suède, Fr. Allem,_
Anglet. Kr, Espagne.
Europe, Sibérie,
Géorgie. d
Europe.
— fuscus, Fab...
— microcephalus, Ziegl
- — ochropterus, Ziegl. .
— melanocephalus, Fab.
Sphodrus longicollis, Stev. -
Anchomenus prasinus, Fab.
| == collaris, Menetr.
- Agonum 6-punctatum, Fab.
— Austriacum, Fab. .
— calconotum, Menetr.
Olisthopus Sturmi, Dej. «+ .
LFeronia striato-punctata Duf,
cuprea, Fab. « .
viatica, Bon. .
lepida, Fab. :
umbrata, Menetr, .
melanaria, Ill, :
melas, Creutz, .
Caucasica, Menetr, .
anthracina, Illig, .
elongata, Meg. . .|.
crassipes, Menetr. .
nigrita, Fab. .
Caspia, Menetr. .
Migrast Fab)".
anachoreta, Menetr,
Europe, Sibérie,
Autriche, Dalmatie.
—
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All, Pyrénées orient,
Autr, Sibérie,
Europe, Sibérie.
Eur. centr. et mérid,
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Europe, Sibérie,
Europe centr. et mérid.
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Hongrie, Cauc., Tanger.
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Feronia deplanata, Menetr.
variabilis, Menetr, ,
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— montivaga, Menetr,
— mnivicola, Menetr, ,
Cephalotes vulgaris, Bon. Suède, France, AI. Russie.
Suède, France, AI. Caucase.
Stomis pumicatus Pauz. ,
Autr, Hongr. Russ. mér,
Pelor blaptoidés, Creutz, .
— rugosus, Menetr. .
Zabrus gibbus, Fab. .
gibbosus, Menetr.
rufomarginatus, Men.
morio, Menetr,
Trinfi, Fisch, .
elongatus, Menetr. .
Amara similiata, Sturm. .
trivialis, Sturm.
rufipes, Dej, . .
modesta, Dej. . . .
morio, Menetr, , .
montana, De. .
cordicollis, Menetr, .|
rufo-aenea, Dei. .
fulva, Sturma Me
apricaria, Fab.
aulica, Illig. , .
propinqua, Menetr.
Masoreus luxatus, Dej.
Daptus vittatus, Gebl.
Accinopus megacephalus, Illig.
France, AI Dalm.
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Suède,
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Europe, Amér. Sept.
Fr, Espagne, Italie,
Styrie, Volhynie,
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Espagne, >:
Europe, Sibérie,
Europe, Sibérie,
Europe,
-
Fr Espag. AI. Egypte.
Fr. mérid. Sibérie, Dalm
(Esp. Ital, Fr, mér. Grèce.
-
== laevigatus, Menetx, TE
= bucephalus, Dej, . Fr, mer. Ital, Sicile,
Pangus scaritides, Ziegl, Autriche,
Anisodactylus pseudo aeneus, St. Crimée.
= intermedius, Dei. France,
e, Europe, Sibérie,
France, Italie, Espagne.
|Dalmat. Esp. Fr. mér.
Fr, or., Esp. Grèce. Autr.
France, AlL Russ, mér.
———
: binotatus, Dej. .
Gynandromorphus etruscus Sch,
Harpalus columbinus, Ger
monticola, Dej. ,
punctatulus, Sturm,
caeruleipennis, Men
convexicollis, Men,
laeviceps, Menetr,
——
es ss ne —
RE OEM RE DER EEE ER tI FÉÉIsBIeEl
—
ruficrus, Menetr.
laticollis, Mann,
similis, Sturm,
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chlorophanus, Zenk,
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[11]
(Sibérie, Allemagne, :
France mérid. Dalmatie.
France, Suisse, Allemagne.
2*
* Harpalus azureus, Illis. .
LA OA 1 LA LE D LA NAME AIS) à
Stenolophus vaporarium, Fab.
[lll
Noms des espèces.
. confusus, De. .
À
cribricollis, Stev. .
subquadratus, Dey,
meridionalis, Dej.
Germanus, Sturm.
obsoletus, De]. .
ustulatus, Gebl. .
ruficornis, Gyll. .
2
XIE LR LODEL LL EEE EX
griseus, Panz. . .
aeneus,. Gyli:
puncticolhs? Gerim.
distinguendus, S'ur,
Patruelis, Dej. . .
cupreus, Dej, . .
virens, Menetr. _.
perlexus, Gyll. .
consentaneus, Dej.
elesantulus, Menetr.
Petihi, Sturm. ° .
saxicola, Godet. .|.
siculus, Dey, . .
calceatus, Creutz. .
Duftschmidti, Stev.
picipennis, Meg. .
limbatus, Gyll Ê
fuscipalpis, Ziegl. .
fuscicornis, Men,
rufipes, Creutz. .
sobrinus,. Dej. . .
zabroïdes, Dei. .
semiviolaceus, Rr.
coracinus, Stev.
ltigiosus, De. .
ineditus, De. . .
flavicornis, Dej. .
politus, Fald, , *
serripes, Sturm,
tarsalis, Manon. ;
Caffer, Duft, , .
faber, Menetr, L
;
LEE |
discophorus, Fisch.
proximus, Dey. .
vespertinus, Sturm,
morio, Menctr, .
pieds.
| xx
pieds.
Régions
Gisal-
LA A 2 1 ra NIET PA III ll
CAUCASE.
Pieddes
monta-
gnes.
Hautes!
pines. | Alpes.
2 à 600o|6à8000!8à10000
pieds.
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Côtes «
OCC1- LME
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dentales| 2 =
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Fr. etRus. mér. Es. Dalm.W
Cauc. Cr. Hongrie, Fr. mér.R
France méridionale.
Fr. Esp. Ital, Allem. Daln.
Fr. er Rus. mer. Es. Sie. D.R
Sibérie, Caucase,
Europe, Sibérie,
Europe.
Europe, Sibérie.
France, Suède, Allem,
Europe.
Fr. Es. AI, Gr. Brésil?
Espagne, France.
JEr: mér. Esp. Ital. Crimée.
Suède, Fr. Esp. AI, Rus.S.
Fr. Esp. Dalm.
Allemagne.
Crimée, Illyrie,
Sicile, is
France, AIL Rus. Sibérie.
Caucase,
Suède, Fr. Suis. Al, R.ainér.
Suède, Fr.All. Rus. Sibérie.
Autriche,
Fr. AÏ, Rus, mer. Hongr.
Pyrénées orientales.
Russie,
Eur. mér. Barbarie,
Fr. AIL Esp. Dalm. Barb.
France méridionale,
Paris.
Dalm. Russie, Autriche,
Sibérie?
Fr, Es. AIL R.mér. Am, sept.
Pétersbourg,
Allemagne,
x
Europe.
Esp. Autr, Hongr. Rus. mer.
Russ. mér, Corfou,
Eur. centr, et mérid., Sib.
—
ns
Er. mér, Espagne, Dalm.k.
Noms des espèces.
Trechus, rubens. . . +. .
Aucupalpus alpicola, Mes, .
dorsalis, Fab. , .
collaris, Payk. . .
Bembidium {-signatum, Creutz.
paldulum, Menetr.
ustulatum. , .
apicale, Meneir.
striatum, Duft. .
bisignatum, Menetr.
distinctum, Dej. .
depressum, Meneir.
fraxator, Menetr.
tibiale, Dey, , .
rupestre, Gyll.
cruciatum, Dej. .
femoratum, Dej. .
dimidiatum. Men.
Persicum, Meneir.
lividipenne, Men.
testaceipenne, Men.
4-maculatum, Gyll,
picipes, Mes, . .
pallipes, Mes
D* + e
ee EL ARRET EN EORNEIRTE pur
-
combustum, Menet,.
Pied des
monta-
gnes.
Régions
Cisal- | Hautes
pines, | Alpes.
246000|648000|8à10000
| pieds.
pieds.
pieds.
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L
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Cotes
occi-
dentales
de la
mer
Cas-
pienne.
IRL] PR MIE SAT CEE ER ORNE IERT RIRE ER LE BE RTE |E LORIE ES
à
1
Salian jusqu
Lenkoran.
Montagnes de
Talyche 6000 p.
HYDROCANTHARES.
Dytiscus Roëselii, Fab, , .
lateralis, Fab, .
lineolatus, Menetr,
Colymbetes bipustulatus, Fab,
biguttatus , Oliv.
ruficeps , Menetr.
bipunctatus, Fab.
notatus, Fab. .
oblongus, Illig, .
Gyrinus striatus, Fab. , .
matator, Linn, , .
Caspius, Menétr, ,
os
IRIS IAA
LAN ES RE E
sbrramer Et
|
XI IXXLI IX
EAMROIAIE
IX]
XIII
Pays. où. ces. espèces.
avaient été trouvées
Jusqu'à ce jour.
Europe,
Montagnes du tyrol.
Europe.
Suède,
Fr. mér. Allemagne, Dalm.
Europe,
France, Esp. Allemagne. .
Suisse, Fran. orient, Allem.
e——
Fr, Esp. Dalm. Autriche,
—
Fr, AIT. Suède, Dalm, Am. s.
Eur. Sibérie, Kamtchatka:
Europe,
(|
RAR
Europe, Amér., sept?
Fr. orient. et mér. Es, AIL
Suède, Anglet, AI, Rus, Sib.
Autriche, France.
Europe, Ile de France?
HAT
France, Suède,
France méridionale,
Allemagne," Suède,
France, Suède,
Allemagne,
France, Suede, Russ, mér.}
Europe, Sibérie.
a
——— ms ————
XIV
BPRACHELYTRES.
Pied des! Régions
«
Noms des ESpÊCes. monta-| Cisalpi-| Hautes
gnes. nes. Alpes.
Saliane jusqu’à
Creophilus maxillosus, Kirb.
Emus hirtus, Leach. . . .
Staphylinus erythropterus, Lin.
aeneocephalus, Fab.
sericeicollis, Menetr.
olens, Fab. <. .
similis, Payk. .
quadraticeps, Men.
chalybeipennis, Men.
protensus, Menetr,
nigritarsis, Menetr,
vicinus, Menetr. ,
ochripennis, Men,
splendens, Fab. .
politus, Linn, . .
rotungicollis, Men,
picimanus, Menetr,
varius, GyYiL . .|
fimetarius, Grav. .
bipustulatus, Fab.
ventralis, Grav. .
‘ varians, Payk. .
-multipunctatus, Man.
Gyrohypnus fulgidus, Linn.
— pyroptèrüus, Grav.
— batychrus, Knoch,
Paederus Hitoralis, Knoch. .
—" riparius, Grav. «
— ruñocollis, Payk.
Stenus, oculatus, Grav. . .
Oxytelus piceus. Grav. . .
Lesteva dichroa, Illig. . .
Aleochara flavo-maculata, Men,
— apicalis, Menetr.
Emus rufñcornis, Menetr.
El
|SITIXXXK]
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————————————————
EL IA PIPIETE)
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DUT NN 0 <IELS
Buprestis tenebrionis, Lainn.] %K —_ — — — |
2 tenebricosa, Oliv. — — —= = +
—_— lugubris, Oliv. | — 0 | US me
— rutilans, Oliv.. | — = AS T n—
Pays où ces espèces
ont été trouvées
jusqu'à ce jour.
Montagnes de :
alyche 5000 p
Europe, Sib, Amér. sept.
Suède, France, Russie.
France, Suède, Sibérie.
France, Suède, Daurie.
— ———
France, AI. Suède, Turie.
Suède, France, Allem.
| [HT]
LATE
Suëde Allem.
France, Allem. Suède,
France, Suède.
Suède. à
Suède Russ. mérid.
Suède, France, Allem,
Suède, France,
Suède, Autrich.
Suède, Autriche, France,
Autriche, Suède,
France.
France, Suëde.
France, Suède,
Allemagne.
Fr. mér. Al Sib. Barb.
France, mér. Corse, Grèce,
*X
— | K Allemagne.
| *X
France mérid. Allemag.
XV
davucaser N'ERMNE, Ts
OCCI- El -|T 6 P A N
ù st Pied des|Régions dentales| 3 EU Eu ays où ces espèces
Noms des especes. monta-| Cisal- | Hautes | de la HS Be ont été trouvées
gnes. | pines. | Alpes. MED MEN EE lusqau > 1
2à6000/6a8000|8à10000| Cas- ee Se JAUNE
pieds. | pieds. pieds. |pienne.|?, FE
Buprestis fritillum, Menetr.
tetragramma, Mann. Daghestan, Pétersbourg ?
repanda, Menetr. . ; pe
coracina, Siev.
cyanicornis, Oliv.
Rubi, Linn. .
e
amethystina, Oliv.
elata, Fab. . .
sahcis. Oliv. .
millefoliae, Herbft.
graminis, Panz.
vetusta, Menetr,
formosa, Falb.
cibbulpsa, Menetr.
sub-fasciata,
anoustata, lIllig.
Ms
<
= cichorui, Oliv. .
Men.
cuprescens, Meneir,
Trachys minuta, Fab. .
Elaier saginatus, Menetr.
pasücus, Menetr. .
Alpestris, Menetr.
Caucasicus, Meneitr,
aeneus, Fab. . .
crenicollis, Menetr,
monticola, Menetr,
sobrinus, Meneitr.
Persicus, Fald.
pubescens, Mann.
canus, Germ, . . +
unguliserris, Stev.
pilosus, Payk. 5
anachoreta, Meneir.
praeustus, Fab. .
sputator, Fab, .
ebeninus, Zenk, .
Pollux, Hr. +, .
limbatus, Fab, .,
bimaculaius, Fab.
6-punctatus, Illis.
ETS SAME AS 4e)
circumductus, Meneir.
Drapetes Caucasicus, Menetr,
Isosoma elateroïde, Mann,
Atopa cinerea, Fab. …
ASIA TE PA ENS A
ISIÉRESe Ie IÈIEl
Pair barre RO ISERE TAPIE AP IN AMEN
BIS AIT RAI PRIE PR EP Eee TIRE
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BARRES RE ER RRE TRE ON RENE
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Fr. mérid. Espagne, Rus.?
France méridionale,
Allem. Espagne,
France méridionale,
France, Allemagne,
France méridionale.
Allemagne,
Allemagne,
Perse!
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Allemagne.
Europe et Sibérie.
—
——
——— ——
——
—
——
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—
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——
Allem.. Suëde,. Russie.
=
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Perse !
St.- Pétersbourg ?
—— ———
Dalmatie..
Russ. méridionale,
France,, Allem.. Suède.
Styrie, Suède,
France.
|Hongrie? Suède.
———
France, Allem. Suëde,.
France méridionale,
Espagne,
——— —
France, Suède;
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MALACODERMES.
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CAUCASE. Gôtes) | ter le FP
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Noms des ESPÉCES. | mon- |cisalpi- | Hautes RE ARE SO
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246000|1648005|»ar10000! - Fa CIE
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pieds. | pieds. pieds. : ce) en
Lampyris noctiluca, Linn. % di = Æ — |
— Zenkeri, Germ. .| — 2 % — | =
2 Mingrelica, Mann.| © | — Was Ba ER LR
Cantharis litturata, Fab. | po de * LG
— melanura, Fab. .| % _ E pes AIRE
nes rufimana, Menetr,| — es. Due %k Les De,
res faetida, Menetr. .| OK | — ee SE) à ete)
— pygmaea, Menetr,| — Lt — M > <MUEe
— vitticollis, Menetr.| — (ue bus ds See
Malachius aeneus, Fab. . .| — 7} ps fs Su) =
= vittatus. Menetr. .| — _ Eee us, k | —
— Armeniacus Fald. a Éage js 2 HET IPNES
— angustatus, Menetr.| — _. = — Sa
= affinis , Dej. . Lise ER Pres ds Je
—_ equestris, Fab. | — Æ Le, | — dk | —
—_— terminatus, Meneir.| — == — — TN
Dasytes, ater, Fab. . . .| — — _ — | ©
= chalybaeus, Menetr.| — — _ De 7 |h A
— flavipes, Fab. , | — — — Æ k | —
— cinereus, Fald. . .| — — = | — %k | —
PTE LR E D LL. E :S!
Ptilinus grandicollis, Menetr.
æ— aspericollis, Menetr. . ;
Anobium variegatum, Menetr.
Ptnus far, Fab .". — — *X > EE
— quadrisignatus, Men.| — = D E.. IE
— crenatus? Fab. . | — — — — > ee
Rhysodes Europaeus, Ahr. .| — = L = ete =
Trichodes alvearius, Tab. «| — AE 5e pu, > eu LUE
Ps, fovearius, Ill. . — — — — qu ==
— corallinus, Menetr.| — — = _ ke JS
_ 4-guttatus, Stev. | — æ — en M. || 1e
Corynetes rufipes, Fab, . _ | — | — _ en
NECROPHAGES,
Necrophorus humator, Oliv.| — _— = É. LAN
— sepultor, Dej. | — — — = — | K
— mortuorum, Fab. — = — == = > LA
Silphalittoralis, Fab, "#7 | — ee = = pe De
Pays où ces espèces
ont été trouvées
Jusqu'à ce jour.
Europe, Sibérie.
|Dalmatie, Espagne.
Partie orient. du Caucase.
Suede,
Europe, Sibérie.
— = ————— — —— À
mm ——
Europe, Sibérie.
Arménie russe.
Russ. méridionale,
Europe.
RE
Europe tempérée et mér.
Suède, Autriche,
Arménie russe.
Europe, Asie, Amérique.
Europe.
Alpes de la Croatie, Podolie.}
Europe tempérée,
Styrie, Podolie.
Thérie ?
Europe.
Europe.
France, Suëde.
Europe, Sibérie, Kamtch.
Europe, Sibérie,
XVII
Côtes
CAUCASE, | |eé
| _occi- | 5 T os Pa Ses \ |
. À Pied des | Régions identales|. + |8 ay n F2 AIR ATS
Noms des espèces. |inonta-| cisal | Hautes | de la | 552 | oht été trouvées À
gnes. | pines. Alpes. mer Ê à e $ jusqu’à ce jour.
2à6000|6à8000[8à10000! Eas- 15 = =
pieds. | pieds. | pieds. | pienne. |? FE
,
Silpha earinata, Il . . .| %k —_ — — — | — |Europe,
D _— costata, Menetr, , | — — _ — kK | — ou ue ous mop |
— striola;“Menetr:: 3: fe (K *X _ _— _ | —— — ——
—.cribrata, Fald., 4 x £ — — K | — | — |Perse.
D — verrucosa, Fald. , — | — | — %K F-- [= Perse
D — obscura, Fab. IE CE TE | ARE — — | — |Europe, Sibérie, Kamtch.}
4 — laevigata, Fab. . — _— _— _ %k | — [Europe. à
DU — inlricata, Menetr, .| %K — — _ = Le | = es —
— sinuataÿ Fab. ect — — — — % | — {Europe,
Peltis ferruginea, Fab. , .| — _— — — k | — [Europe, Sibérie,
À Nitidula flexuosa, Oliv. : .| — — — k | — | — |Espagne, Suède,
Catops pallidus, Menetr. .| — — — DE — = = —— À
À Dermestes lardarius, Linn, .| — — — >Æ %k | >k Europe, Asie.
_ cadaverinus, Fab.| — — — — k | — |Europe, Asie, Afrique.
CLAVICORNES.
Hister 4-maculatus, Ill, .« .| — — — —_ — | 5k [Europe.
— velox, Menetr. , .| — — — — K KR | —— —— = ——
— cruciatus;, Payk. , | — — — > — | — |Europe.
— bimaeulatus, Fab 4 k —_ — — | = |Europe:
— inaequalis, Fab, . .| — — — — — | %k |France méridionale,
— incrassatus, Fald, .| — — — *X — | — {Perse
— chalcites, I, + EL — — — — KO Eyrie:
= cadaverinus, Payk: .| — — — — X | — |[Europe.
— parallelus, Menetr, K _— — — Lulu bise marges
— virescens, Payk, , .| — — — X — | __ |Allem, Suède.
= aeneus; Fab. . . .| — — — *X — | — |France, Allem,
— subvirens, Menetr. | — — — — | © —— ——
— atrovirens, Stev. + «| — — — *k — | _— {Russie méridionale,
1 Hololepta depressa, Fab, «| — — = — — | k |[Europe.
— castanea, Menetr, | — = = = — | K = —— —— —
Parnus Caspius, Menetr. | — — — % — ——— —— —— ——
Byrrhus pilula, Fab. . , | — — = — k7 | — Europe, Sibérie.
PALPI CORNE
bElophorus aquaticus, Fab, .| — = _ —_ %k | — |Europe.
| Hydrophilus piceus, Fab. .| %k — — _—_ —|*— |Europe.
| — flavipes, Sturm,| — — — — k | — |Allemagne.
= orbicularis. Fab. — _ — _ k | — |Europe.
_ spinosus, Sturm.| — _— = %k | — |Russ. mérid:; Allem,
5
XVII
Noms des espèces.
CAUCA E.
: [Pied des| Régions
monta-| cisal- | Hautes
gnes. | pines. | Alpes,
2à6000|6à8000|8à10000
pieds. | pieds. | pieds.
Hydrophilus melanocephalus,F.
Sphaeridiumpictum, Fald. .
— bipustulatum, Fab,
— marginatum, Fab,
Ateuchus sacer, Fab. 2e
— Pius, Illig. - . .
— Armeniacus, Mann.
Gymnopleurus pilularius, F,
— flagellatus, Fab. .
— serratus? Fisch. .
Sisyphus schaefferi, Fab. .
== Bouschniakü, Fisch.
Copris pauiscus, Fab. . .
— Jlunaris, Linn. . .
Onitis menalcas, Pall, . .
— festivus, Stev. . .
— amyntas, Stev. . +
— damaetas, Stev. . .
Oniticellus pallipes, Fab. .
—_ flavipes, Fab. .
Onthophagus Taurus, Fab. .
Urus, Menetr. .
medius, Fab. . .
nuchicornis, Fab. .
quadridentatus, Men.
Austriaca, Sturm. ,
fracticornis, Fab. .
marmoratus. Fald, .
viridis, Menetr. .
subviolaceus, Men.
Hybneri, Fab. . .
affinis, Sturm. . .
rufipes, Mann, . .
Lemur, Fab. .
cruciatus, Menetr. .
Capra, Hab:42007 1.
subaeneus, Menetr.
ovatus, Fab. .
furcatus, Fab. . ,
atramentarius, Men.
histeroïdes, Menetr.
TE eg AO LS TO OT AS Eu
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ARMES ae Mr Tara
PCT IE CB | PRÉC SU AE
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dentales
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pienne.
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Pays où ces espèces
ont été trouvées
Jusqu'à ce jour.
Europe.
Perse.
Europe.
Europe.
France et Russ. mér. Orient.
Hongrie, Podolie.
Arménie russe.
France, Allemagne.
France, Allem. Sibérie.
Sibérie,
France, All. Russ. mér.
Bords de la mer noire.
Espagne.
Europe, Sibérie.
Russ, mérid.
Russ. mérid,
Mer Caspienne, Térek.
Mer Caspienne.
Russ. mérid. Îtalie,
France Russ. mér, Hongrie,
Europe.
Europe.
Europe.
Autriche, France, Suède.
Allemagne.
Perse. .
France mérid..
Autriche.
France, Autriche,
France, Allemagne.
dome meta
Europe.
Europe.
cs cmt CDs Caemms mmm |
nt mé CN) Comment mms !
Noms des espèces.
Onthophagus Schraeberi, Fab.
Aphodius fossor, Fab,
= conjugatus, Panz. .
_— fimetarius, Fab.
— lugens, Sturm.
— merdarius, Fab.
immundus, Creutz.
obscurus, Fab,
deplanatus, Mann.
inquinatus, Fab...
luridus, Fab. .
—_ conspurcatus, Fab,
Caspius, Menetr, .
scrutator, Fab,
erraticus, Fab,
subterraneus, Fab,
‘gagatinus, Mann. ,
bimaculatus, Fab.
granum, Gyll,
tristis , Panz. e
— pecari, Fab. .
_ sus, Fab...
elongatus, Menetr,
Psammodius caesus, Panz.
Trox hispidus, Fab, , ,
Hybosorus arator, Fab. .
Geotrupes stercorarius, Fab.
= sylvaticus, Fab.
— imermis, Menetr.
Oryctes nasicornis, Fab.
Scarabaeus punctatus, Fab. .
— monodon, Fab.
Melolontha fullo, Fab,
- vulgaris, Fab.
hippocastani, Fab.
pilosa, Fab.
aequinoctialis, F,
tropica, Mes,
Caspia, Mann.
— solstitialis, Fab
— atra, Fab.
Caucasica, Stev.
Anomala splendida, Menetr,
_— errans, Fab, .
Anisoplia Austriaca, Herbst.
— agricola, Fab, .
, CAUCASE,
Pied des| Régions
monta-| cisal- | Hautes
gnes, | pines, | Alpes.
2à6000|[6à8000{8àr10000
pieds. | pieds. | pieds.
L
PABIBIEIÈIEE
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Saliane et Len-
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IXkII]
XIX
Pays où ces espèces
ont été trouvées
Jusqu'à ce jour.
Europe, Sibérie,
France, Suède, Allem.
Autriche.
Europe.
Europe.
Europe, Sibérie,
Allemagne, Suède.
Illyrie.
Europe.
Autriche, Suède.
Europe, Sibérie.
Autriche.
Europe.
Europe.
Europe. mér. et tempérée.l
France, Italie.
France, Allem. Suède.
France, Allem. Suède.
Europe.
EE
.|France.
Europe.
Espagne,
Europe, Asie.
Europe.
France, Allem. Suède,
France mérid.
Hongrie.
France, Suède.
Europe.
France, Allemagne.
France, Allem. Italie.
Autriche.
-|Europe.
Autriche,
Daghestan.
Fr. Al. Podol. Sibérie.
Caucase,
Russie méridionale,
Autriche.
Fr, AIL Russ, mér
3*
XX
Noms des espèces,
Anisoplia fruticola, Fab, .
— lineolata, Dei. =
— deserticola, Kisch.
— leucospis, Stev. .
— villosa, Bess. . .
== campicola, Eschs. .
À Omaloplia ruricola Fab. .
D Hoplia squamosa, Fab. .
2 dpraticpla, Fab"
A Amphicoma arctos, Pall. .
— ochraceipennis, M.
— distincta, Fald, .
Bombyliformis, Fab. . .
Trichius subcostatus, Menetr
— hemipterus, Fab.
+ fisciatus, ab. Nr
— abdominalis, Dej. .
Cetonia fastuosa, Fab. . .
— marmorata, Fab.
a hieroglyphica, Men.
— Armeniaca, Mans. .
— aurata, Fab,
—" laenea, Fab. À
— vixidis, Fab, REV
— erosa, Fald.1. 1 0.
1 tbirta, Fab, /, #0.
— seniculus, Menetr.
= Stietice, ab. 0
= Dalle, Pal
Lucanus tetraodon, Thunb,
— parallelipipedus,Fab.
À Platycerus caraboïdes, F, .
A Sinodendron cylindricum, F.
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| Pimelia setosa, Fald, , .
— cursor, Menelr, . .
— melopotapha, Fisch,
— musiva, Fald, ,, .
—’ _ clavaria, Fald. :
—- tuberculata, Fisch, .
— neglecta, Fisch, :
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Noms des espèces.
Gnathosia depressicornis, Fald.
Tentyria incusa, Adams. .
Sibirica, Gebl. . .
Podolica, Bess. . .
striato-punctata, Menet.
orbiculata, Fab. .
globithorax, Stev. .
minuta, Tausch. .
Tagenia picea, Menetr. . .
Hedyphanes laticollis, Fisch.
— quadraticollis, Menet,
— Menetriesi, Fisch. .
— Tentyricides, Fald. .
— Tagéenioïides, Fald.
Blaps taeniolata, Menetr, .
ominosa, Menetr, 3
deplanata, Menetr. ,
muricata, Fisch. . .
fatidica, Creutz. . .
mortisaga, Fab, . .
elongata, Mann. .
scabriuscula, Menetr,
subalpina, Menetr,
luctuosa, Menetr. . .
Taegeri, Humim. , .
pterotapha, Fisch, .
confusa, Menetr. . .
Heliophilus iners, Menetr, .
crenulatus, Men.
Pedinus femoralis, Fab, .
acuminatus, Fisch.
Cryptücus glaber, Fab. .
Opatrum saginatum, Menetr.
Ste, Den,
sabulosum, Fab, .
Tenebrio molitor, Fab. . .
obscuius, Fab. ,
Hypophlaeus depressus, Fab.
Uloma cucullatum, Fisch. ,
Diaperis Boleti, Fab. ra
picta,- Menetx. , .
Cossyphus Tauricus, Stev.
Helops coeruleus, Fab.
caraboïdes, Panz,
Mycetophila 2-pustulata, Ill,
Cistela lepturoïdes, Fab. .
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Pied des! Régions
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France, Allemagne.
Styrie, Suède.
France mér. Autr. Russ.
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Noms des espèces.
| Cistela subalpina, Menetr. .
sulphurea, Fab. . ,
“nigrita, Fab..
sulphuripes, Bess. .
collaris, Dey. . . .
A Lagria hita, Fab. . . .
Steropus Caspicus, Stev.
Pedilus fuscus, Fisch.
Rhipiphorus sulcatus, hotels
Mordella fasciata, Fab.
rare Fab:1
Cerocoma micans, Fald.. .
Schaefferi, Fab. .
Mylabris variabilis, Oliv. .
— fasciato-panctata, Tausch.
Caspia, Menetr.
Tifflensis,
£-punctata, Linn, . .
maculata, Oliv. . . .
1o-punctata, Fab. .
crorata, OV: Ne)
14-punctata, Oliv. . .
Dahla DEEE 47.
aulica, Menetr. . . .
“flecuosa, Bb — à: :
Olivieri, Bilb. .
— Alpina, Menetr. . .
Lydus Algiricus, Linn._
Lytta vessicatoria, Fab. . .
optabilis, Fald.
colaris AD AE NE
Menetriesii, Fald. . .
Meloe scabrosa, Ill. . , .
semipunctata, Bess,
proscarabaeus, Fab,
Zonitis Jlunata, Fisch.” , .
praeusta, Fab, . .
rubida, Menetr. , ,
fulvipennis, Fab. .
Apalus? 6-maculatus, Menetr,
Oedemera melanura, Fab.
fulvicollis, Fab.
2 axillaris, Menetr, ,
Jlurida, Gyll.
coerulea, Fab ,
| pieds.
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Hongrie, Russ. occid.
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Hongrie, Caucase. 4
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Grèce, Russ.
Perse.
France, Allem. Suede.
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Allemagne, Russie.
Allemagne, Hongrie, Suède.
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Mycterus umbellatarum, FF. — — — — K | — |Hongrie, Russ. mérid,
— curculioides, Fab. X — — _ K | — {France mérid,
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Bruchus holoscericeus, Sch.
— Astragali, Boch, .
Eucorynus porceilus, Sch. .
Attelabus curculioides, Fab. .
Rhynchites giganteus, Meg. .
Apion sanguineum, Gyll.
— elegantulum, Germ, .
— aeneum, Gyll . . .
Chlorophanus vittatus, Sch,
— graminicola, Meg.
Perse.
Russ. mérid.
Taurie.
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Suède.
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Hongrie, Volhyn., Perse,
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Rhynocyllus latirostris, Sch. Europe.
Homalorhinus tristis, Sch, . CARTER ER QUE PRES EEE
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= piliferus, Sch, . . Di Let | Qt,
— pilosus, Sch.. . . PRES —
Sitona inops, Sch. : .
Cleonus firmus, Sch. . :
— sulcirostris, Sch. ,
— scutellatus, Sch.
— roridus, Fab, . .
Liophloeus nubiculosus, Sch.
Botynoderes strabus, Sch, .
— halophilus, Gebl. .
— virgatus, Sch. .
— marmoratus, Fab. .
— albidus, Fab. , ,
Phyllobius contemptus, Sch.
Omias glomulus, Sch. . .
Baridius duplicatus, Sch. ” .
Otiorhynchus obeaecatus, Sch.
poricollis, Sch,
juvenilis, Sch. .
impexus, Sch. .
moestificus, Sch.
bgustici, Fab. ,
Odessa, Volhynie.
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Noms des espèces.
| Lixus filiformis, Fab. .
| — cinerascens, Sch. . .
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| Larinus sturnus, Germ. .
— onopordinis, Fab. .
— maculosus, Bess,
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| Tychius rufrostris, Sch.
| Baridius nitens, Sch.
| — duplicatus, Sch.
| Mononychus salviae, Germ.
Centorynchus Erysimi, Gyll.
Cionus thapsis, Germ, . .
Brontes flavipes, Fab. . .
Trogossita caraboïdes, Fab. ,
Cis Caucasicus, Menetr. . .
Nemosoma Caucasicum, Men.
Parandra Caspica, Menetr. .
Prionus scabricornis, Fab.
Hamaticherus hercs, Fab. .
Callichroma Alpina, Fab.
Purpuricenus Badensis, Panz.
Lamia textor, Fab, , . .
— Jugubris, Fab, . .
Dorcadion pigrum, Sch. , .
== holoscericeum, M.
— corpulentum,Man.
= rufipes, Fab. .
_ scabricolle, Dalm.
Saperda cynarae, Germ, , .
Rhynchophorusgranarius,Sch.
Rhyncolus submuricatus, Sch.|
Mycetophagus 4-mauclatus .|
— cerdo, Fab, .|
Cerambyx ambrosiacus, Stev.|
| Acanthocinus, atomarius, M.|
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Saperda cardui, Fab. . Europe.
maculosa, Menetr. .
Hongrie, Autriche,
argus, Panz. . .
argentata, Menetr. .
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floralis, Fab. . .
zebra, Dalm. . +
ornatus, Fab. . .
detritus, Fab, . .
antilope, Illig, + .
arietis, Fab. . , .
Rhamni, Germ. .
gazella, Fab. . .
lugubris, Menetr. .
plebeius, Fab. . .
Massiliensis, Fab, ,
Stenopterus rufus, Fab. .
Certallum ruficolle, Mes. .
Autriche, Russ. mérid.
— punctum, Ziegl, . Æ Autriche,
— gilvimana, Stev. —- Re
— cylindrica, Fab. . = Suède,
— compacta, Menetr, . Rs LR MAPS SPREEEE
Callidium clavipes, Fab. . . = se Europe.
— strepens, Fabr. . — — Tanger.
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Le timidum, Menetr. — 2e DS RE MERE
À Obrium pygmaeum, Fab. . — _— France.
Clytus comptus, Ziegl . . — — Pétersbours.
France mérid. Suède.
France, Allem. Suède,
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Rhagium inquisitor, Fab. . Europe.
Pachyta variabilis, Gebl, , Sibérie,
— Alpina, Menetr. — — — — |}
= collaris, Fab. . France.
France, Allem. Suède,
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Allemagne, Suède.
Leptura scutellata, Fab, .
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rufpes, Fab. .
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melanura, Fab... — Europe.
Tieseri,VHum.,c. …| | %K Crimée,
imberbis, Menetr, .| — — — — |
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bisignata, Menetr. .
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Autriche, Russie,
Lema 12-punctata, Fab. .
— 14-punctata, Fab . .
— pretiosus, Fab, . France, Russ. mér.
Clythra axillaris, Dahl, . Autr. Russ. mér.
— longipes, Fab, , 22 Allemagne,
— limbata, Stev. — Russ. mér.
— Menctriesii, Fald. , Perse.
France, Allem.
France mérid.
Hongrie.
— 4-punctata, Fab, ,
— atraphaxides . !
— macropa, Abhr.
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— melanopa, Fab. . — — = == %k | Kk |Europe.
Cassida murraea, Fab. , .| — — — —_ X | % |[Europe,
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— ferruginea, Fab. . .| %K — — — — | — Hongrie, Suède,
— y nobhs, FARM ET — — 22 — | — |Europe.
— sanguinolenta, Fab, ,| — — — — k | >k |Europe.
Galleruca rustica, Fab. . .| XKk — — — K | — |Europe, Sibérie.
= tanaceti, Fab. , | — — — — K | — |Europe,
— lineola, Fab, . | — = — — Xk | — [Europe
— alni, Fab, . . — — — — k | ©k |Europe,
== caprae, Fab.. . | — —_— — — %k | ©k |Europe.
Luperus pallipes, Dej, . .| — — — — %k- | — HMuiriche,
Haltica verbasei, Gyll — — k | — |Europe.
—"Vrexoleta, Fab, } A 1 K — _ kr | L {Europe
— testacea ; Fab. . XK — — — — | — [Europe
— oleracea, Fab, , — — —_ — k | Kk |Europe.
Timarcha tenebricosa, Fab. | — = — — %k | — |France, Allem, Russie, mér.
Chrysomela graminis, Fab. .| %K EN ca — — | — |Europe, Sibérie.
— fastuosa, Fab, *K — _ — — | — |France, AIL Suède,
_— sanguimolenta, F.| — — — K k | — |Europe.
— limbata, Fab. .| Kk *% — _— — | — }Allem. Suède.
— marginata, Fab! — — = — — | K |Europe,
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— populi, Fab, # — — — {| — | = |Europe, Sibérie,
— potita, Fab. 1 LE == = — — | — [Europe :
— lurida, Fab. — — — 32 — | — Europe.
— analis, Fab, — == — — k- | — |Suëde,
— dorsalis, Fab, .| — — Fe — XK | — |Europe.
—— festiva, Fald, ,| — — = 52 — | — |Perse, Arménie russe.
— Scowitzti, Fald.| — Æ D — — | %K |Perse.
— Sahlbergti, Fald — — == — XK | — |Perse.
Colaspis Haeftni, Fald. . — k — — — | — Perse.
Eumolpus Asiaticus, Fab, — — — K | — |Russ. mér. et orient,
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Clythra valeriana, Menetr, .
— 4-maculata, Fab,
— bucephala, Fab.
aura, Fab.
— hoemorrhoïdalis, St,
Cryptocephalus sericeus, Fab.
— violaceus, Fab. . ,
= CHavilabris Fab, 02
— flavipes, Fab,
— morraei, Fab. .: .
— flavoguttatus, Bess.
— bipunctatus, Fab, .
— 8-guttatus, Fab, .
— Rubi, Menetr. , .
= tue. Fab... ed
— minutus, Fab.
— geminus, Meg. . .
Phalacrus, testaceus, III, . ,
Coccinella 7-punctata, Fab.
Lichatschovu, Hum.
conglomerata, Fab,
r4-pustulata, Fab. ,
globosa, Illig. . .
mutabilis, Ill , ,
maritima, Menetr,
12-punctata, Fab. ,.
22-punctata, Fab. .
16-gutiata, Fab; .
variabilis, Fab. ,
fasciata, Fab.
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signata, Fald. , ,
Scymuus flavilabris, Payk, .
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Noms des espèces.
Papilio Machaon, Linn. .
Parnassius Apollo, Lin. .
Thaïs
Colias
—
Pieris
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Vanessa C. album, lLinn,
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Satyrus Galathea, Linn, .
Podalirius, Linn. .
mnemosyne, Linn.
hypsipyle, Fab. . .
rhamni, Linn. . .
edusa, Fab, . . .
Chrysotheme, Schn. .
hyale, Linn. . . .
Thisoa, Meneitr, . .
Menestho, Menetr. .
daplidice, Linn. .
Crataesi, Linn, +. .
brassicae, Linn. -. .
rapae, Linn: 0e =
brioniae, Latr. . .
HD AND ES
simapis, Linn. . . .
mis Niobe, Linn. . .
Alexandra, Menetr.
Lathonia, Lim. ,
Paphua, Linn.t:
Cynara, Fab. 1: .
Daphne, Fab. .
Dia nn er
Euphrosyne, Linn.
Aphirape, Hub. ,
Hecate, Fab. .
Didyma, Latr: .
Cinxia, Linn.:, -
Artemis, Fab... .
Polychloros, Linn.
urticae, Linn, +,
Antiopa, Linn. . .
Jo, Linn..
Prorsa, Linn,
Atalanta, Linn. . .
cardui, Linn. .
halis Camilla, Fab, .
Hylata, Menetr,
Arge, ANSE AT
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Talyche 6000 p.À
Pays où ces espèces ont été
trouvées jusqu'à ce jour.
Europe, Sibérie.
_[Europe, Asie mineure.
Europe orient et Sept.
Alpes de la Fr. et de PAlem,
Russ. mér. Hongr. Piémont.
Europe, j
Europe,
Styrie, Hongrie,
Europe, Sibérie.
Europe.
Europe, Sibérie,
Europe, Sibérie.
Europe.
Alpes de Styrie.
Europe.
Europe.
Europe.
Europe, Sibérie,
Europe.
Midi de l’Europe, Grèce, Podolie,
Allemagne, midi de la France.
Europe.
Europe.
Allemagne, Lapponie, France?
Allemagne et Russie mérid.
France, Allemagne, Russ, mér.
Europe mérid. Barbarie, Grèce.
Europe mérid, et tempérée.
Europe.
Europe.
Europe Sibérie,
Europe, Asie, Amér. Sept.
Europe, Sibérie,
France, Allemagne,
Europe, Asie, Antilles,
Europe, Amérique, Indes orient.
Afrique, Asie mineure,
Europe, Asie mineure.
Europe, Sibérie?
Europe tempérée.
Piémont, Hongrie, Russ. mér.
Noms des espèces.
Satyrus
RSS SELES TE
Teneates, Menetr. .
Circe, Fab. .« .
Semele, Linn. . .
Autonoe, Fab. . .
Phaedra, Linn. . .
Dromus, Fab, . .
Arachne, Fab. . .
Aethiops, Esp. .
Janira, Linn, . :.
Iphis, WVin, . + .
Dorus, Esp. . . :
Pamphilus, Linn, .
D'avus? Fab. . .
Polyommatus lynceus, Fab.
Virgaureae, Linn,
Phlaeas, Linn, .
Argiolus, Linn. :
Argus, Linn. .
Aeson, VVien, .
Alexis, VVien, .
Adonis, Fab. .
Meleager, Fab, .
Damon, Fab. .
Arion, Linn, .
Euphemus, Hub,
Acis, VVien. ,
Hesperia sylvanus, Fab. .
lnea ab: 00
?
Lavaterae, Esp. . ,
Sidae ME ab. a 0
tessellum, Latr. .
fritillum, Latr, .
cardua, Latr.
Sphinx convolvuli, Linn, ,
Sesia
euphorbiae, Linn, ,
lineata, Fab, , .
elpenor, Linn, , .
Alecto, Linn. ,.,,
stellatarum, Linn, ,
fuciformis, Linn. .
chrysidiformis, Lasp. ,
Syntomis Phaesia, Ochs. ,
Procris Statices, Linn, , ,
* Zygaena philipendulae, Fab.
—
——
—
Minos, Ochsenh. ,
bitorquata, Menetr.
Olivieri? Boisd. ,
Caucase. | 9
occi
Pied des |Régions|dentales
monta-| cisal- | de la
gnes, | pines. | mer
2à6000|6à8000| Cas-
pieds. | pieds. | prenne,
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XXIX
Pays où ces espèces ont été
trouvées jusqu'à ce jour.
—
Allem., Italie, France.
Europe.
Bords du Volsa,
Europe tempérée.
Styrie, Suisse, Italie,
Styrie, Suisse, Hongrie,
A l'Est et au centre de l'Europe,
Europe.
France, Allemagne.
Midi de la France, Espagne, Portugal.}
Europe.
A l'Est et au Nord de l'Europe.
Europe.
Europe.
Europe, Asie, Amér, Sept,
Europe,
Europe,
Europe.
Europe.
Europe,
Italie, Allemagne, France.
France, Suisse.
Europe.
France,
Europe,
Europe.
Europe,
France,
France,
Sibérie,
Suisse, Siyrie, Russie.
Italie, Hongrie, Russie,
France.
Europe.
France.
France,
Europe,
Europe.
Europe.
Grèce, Indes orientales.
Europe, Sibérie,
France, Italie,
Europe méridionale.
France, Allemagne.
Montagnes de l’Europe.
Europe.
France, Suède,
Italie, Allem.
\
—
Orient.
XXX
" Caucase. | lg |e #|
Er TRE CR = S
50 à Pied des|Régions|dentales| , : 8 a Pays où ces espèces ont été
Noms des espèces, monta- | cisalpi- | de la 4 E 2 © trouvées jusqu'à ec jour.
gnes. | nes, | mer | %|S<
2a6000|6à8000! Cas- |:= a Es
pieds. | pieds. | pienne. | ei
Zygaena fraxini, Menetr. .| is | DRE are AN EE VUE
— Scovitzu, Menetr. .| Æ Perse,
Hepialus, humuli, Fab. . | x Æ 424 Europe,
Bombyx trifolü, Fab. . | — es Europe,
2 franconica, Fab. .} — ul France Suède?
—. mori, Linn!i..# ut. si a US CHAMP SR
— dispar, Fab. . . .| — — Europe.
sv 4lomo, lins 16. 1. fai SK —_ France, Italie, *
— plumella, God. . >< — Alpes du midi de l’Europe.
Chelonia Hebe, God. … .} — — Europe, Orient,
—. Caucasica, Menetr.| %k %k PRAURS
= purpurea, God. .} >k = Europe mérid, et tempérée.
— inaculosa, God. >= _ Europe iempérée,
— fuligmosa, God. .| — Europe.
— rivularis, Menetr. |. — f AE ns te UD
Callimorpha dominula, Latr. %k Europe tempérée, :
— serva, God. .| Europe.
Lithosia graminica, God. . Europe.
Europe, Asie,
France, Allemagne,
France, Allemagne.
Europe.
Europe,
France, Allemagne, Russie.
France, Allemagne,
———— ne ———
— * aurata, Menetr,. .
— pulchella, God. . .
Noctua elocata, Esp . .
— triquetra, VVien. .
— glyphica, Linn. . :
— pyramedea, Linn. ,
= sen, Fabi,. à
— aduiliea, Wien. ,
[ITIXXIIIIIXKRKIIIIIII
Holu, God. . ,. France.
solaris, Hubn. . Europe.
luctuosa, Hub. … . Europe.
sulphurea, Hub, :. Europe.
Gonoptera libatrix, Latr. . France, Allemagne
Plusia chrysitis, Ochs, °. +. Europe.
— gamma, Ochs. it Europe.
Rumia crataesata, God, ., + Europe centrale.
Philobia lituraria, God. , Europe
Fidonia atomaria? Treit. +. Europe méridionale,
Dosithea ornataria, God, .| Europe.
#1 bisetaria; God. , Europe, Asie, Afrique,
Pellonia calabraria, God, : Europe, Asie, Afrique.
+3
ÉRRECRESENSRERRNSRNRES) CEE RSE OEECTRE SSSR SN
ÉMSRESENRAESERSENRER RE ESÉÉSS See teRE SES
XXE HR KT RER LL PERMET DE TST TT ERRRKTI TI
À 25 PE RES PARTS PE EN TE ETS EE SEE RER
Urapterix Persica, Menetr. | — res É Re CRUE
Zerene ulmata, God. :,.) ,%k Europe méridionale, Angleterre ?
2 Phalaena chaerophyllata,Linn,| — Europe,
_— clathrata, Linn, Europe,
— bilineata, Linn, .},.— Europe,
= verticalis, Linn.,. ,.|.— Europe.
Alucita pentadactyla, Linn. K Europe,
: VENU XXXI
RECAPITULATION DES TABLEAUX PRECEDENS,.
“Nombre
Noms des Or- des espèces.
dres et Familles
. dèià a A
d'animaux. “ su CAUCASE. Jrtérest
connues.| velles. occi-
RÉPARTITION. Observations.
Fe
dentales 5 =
de lh|15>
S TS
mer e æ
Casp.
\ 27: = 12, 3, == 5, 7; Dont z espèces sont
MAMMIFÉRES 2: ‘4 É. I, _— | __ {indifféremment répan-
dues, et 2 autres essen-
tièlement de l'Orient,
5 TRES 163: — 32, 6, 3, 49, 17: 4 espèces connues des
LUE: 10: | — De RU A 6, montagnes de L Europe,
se rencontrent aussi au
, Caucase ; 4 espèces de
l'Orient se trouvent éga-
lement sur les bords de
la mer Caspienne; en-
fin, 4 espèces des régions
antaretiques, sont de
passage sur la mer Cas-
pienne.
27: A 9: — I1, | ;7 Parmi lesespèces con-
REPTILES AIS DE TIE 12: I, Au b, 6, nues , la plupart sont
de l’Europe tempérée,
quelques unes des pro-
vinces transcaucasien-
nes, et enfin une des
Indes Orientales.
Don.
Poissons . . 38: O: ;, — — 28, O: Excepté ces 9 esp.
qui se trouvent dans le
Don, les autres espèces
sont répandues au Cau-
case, et dans la mer
Caspienne ; de 16 Cyp-
rins, 2 sont propres à
la mer Caspienne.
COLÉOPTÈRES
186: = 84; 19, 7: 25, br, { 14 See ro
. | € patrie üxe; parmi les
C y 63: 12 6, 16, 9 | 20; espèces dèja connues,
| 34. n'avaient jamais été
trouvéesen Russie, 29
. [appartiennent au midi
de la France, à la Sicile,
à l'Espagne etc.,et 5sont
dé l'Orient,
CARABIQUES . ,
XXXIT
Noms des Or-
dres et Familles
d'animaux.
HyDROCANTHARES
BRACHÉLITRES . .
STERNOXES . . . «
nee.) En SN AN LE SN EN
MALACODERMES .
TÉRÉDILES Sur
CRAN ATN CANIN
NÉCROPHAGES. , .
PALPICORNES , .
LAMELLICORNES ,
<
(4
CLAYICORNES ‘. ,
Nombre
des espèces, |
déjà |
connues.| velles. À
IPied des|Résions| Hautes
90: .
GAUCASE.
2à6000|648000!8à10000
| |
»
RÉPARTITION.
Côtes
oc£i-
dentales
de la
mer
Casp.
2,
Khanat de
Talyche.
Observations.
\
Deux de ces espèces
setrouvent indifféram-
ment partoût.
1
La plupart des espe
ces déjà connuessetrou-
vent également en Suè-
de; trois desespècesnou-
velles ont été rappor-
tées de la Perse.
Une espèce se trouve
partoüût,
Si l’on excepte une
espèce qui se trouve
partout, cette famille pa-
rait restreinte au Kha-
nat de ‘l'alyche.
Une espèce se trouve
partout, et deux en
Perse.
Une espèce nouvelle
à été rapportée de la
Perse,
La plupart des espè-
ces appartient aux ri-
ves de la mer Gaspi-
enne et à Lenkoran,
tandis que fort peu
d'espèces setrouvent sur
les montagnes.
,
Parmi les espèces déjà
connues, 16 sont pro-
pres au midi de la
Russie.
XXXIIY
| Nombre
des espèces. À
Noms des Or- RÉPARTITION. Observations.
dres et Familles
d'animaux.
nou- à
velles. &
Hautes
cisal- | Alpes
Khanat de
Talyche.
Et deux indifféram-
ment au Cauc. et à Lenk.
— Cette famille se re-
marque plus volontiers
sur Îles bords de la mer
Caspienne et à Lenko-
ran, ce qui est plus sen-
sible, par rapport aux
espèces nouvelles,
HÉTÉROMÈRES « « :
Et trois espèces ré-
parties au Gauc. et à
Lenkor, — Cette fa-
mille habite plus vo-
lontiers le Caucase, une À
seule espèceseremarque
sur les rives de la mer
Caspienne.
CuRCULIONITES + S
XYLOPHAGES , » .
1 à Zouvant et sur
la mer Caspienne; par-
ini les espèces connues, À
la plupart sont de l’O- À
rient et du midi dek
l'Europe.
CAPRICORNES . .
2. espèces se trouvent
indifféramment auCau-
caseetäLenk.; des zespè- à
ces nouvelles, 6 se trou- À
vent également enPerse. k
CHRYSOMÉLINES .
Une espèce se trou- à
TRIMÈRES . .., À
| ve partout,
FRANS
Et 19 espèces indif- À
féramment au Caucase À
et à Lenkoran ; parmi :
les espèces connues trois
sont de la Hongrie, 10
du midi de l'Europe,
1 de l’Orient, et une
des Indes Orientales,
LÉPIDOPTÈRES
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On a du remarquer que, dans cet ouvrage , l'ordre des Coléoptères est le
plus nombreux en espèces, et celui qui m'a fourni le plus d'objets intéressans et
nouveaux, aussi me suis-je appliqué à traiter ce chapitre avec plus d'extension,
et avec tout le soin qu'il m'a été possible; cependant je ferai remarquer que ce
travail n'étant qu'un catalogue raisonné, je n'ai pu donner des descriptions aussi
détaillées des espèces nouvelles, qu'on aurait drait de l’attendre dans tout autre
ouvrage.
Je termine en témoignant publiquement ma reconnaissance aux personnes
qui ont bien voulu m'aider de leurs conseils, dans un travail qui ne laissait pas
d’avoir des difficultés, surtout si l'on considère l'état fort incomplet de nos collec-
tions et de nos bibliothèques ; il éxiste en outre, fort peu d'ouvrages sur l'Ento-
mologie de la Russie, et bien que les collections recèlent un grand nombre d'in-
sectes nommés par les collecteurs, ils ne sont souvent décrits nulle part. En con-
séquence je m'adressai à Mr. le Comte de Mannerheim qui, avec une rare obli-
geance me permit de faire usage de sa belle collection et de sa bibliothéque, et dai-
.gna même revoir plusieurs déterminations douteuses, et s'assurer de l’authenti-
cité des espèces que j'avais déclarées nouvelles.
Mr. le Comte Déjean a bien voulu me faire part d'observations précieuses
sur les insectes que jai eu l'honneur de lui communiquer.
Mr. Schoenherr a eu la bonté de se charger entièrement de l'examen de la
famille des Curculionites et ce sont ses propres diagnoses que je reproduis ei-
dessus.
Son Excellence Mr. Fischer de Waldheim, qui possède à Moscou une
riche collection d'insectes de Russie, a revu la famille des hétéromères, dont il
a nommé et décrit plusieurs espèces nouvelles,
s
Enfin Mr. Faldermann, qui dans ce moment, s'occupe à décrire la riche
récolte que fit en Perse Mr. Scowitz voyageur du jardin Impérial de botanique,
s’est offert pour comparer les insectes de mon voyage, avec ceux de Mr. Scowitz
travail qui était d'autant plus urgent qu'il existe une grande analogie entre Jes
produits des montagnes de Talyche, et la partie de la Perse que Mr.Scowitz a
parcourue ;. j'ai donc conservé les déterminations de Mr. Faldermann, et repro-
duit souvent ses diagnoses.
Mr. Faldermann se propose de publier en outre un. Syzopsis des insectes
de Scowitz, et d'y joindre toutes mes nouvelles espèces ; d'ici là, jespère qu'il. me
sera possible de lui, communiquer les rectfications des fautes qui auront pu se
glisser dans ce catalogue.
“#
DES GENRES TRAITES DANS CE CATALOGUE.
Abranus .
Acanthocinus
Acerina . «
Acinopus
Acipenser
Agonum ,, .
LR CNP
Mauda « .
Alcedo .
Aleochara. .
Alncitas 0 |. .
Amara
Amphicoma .
nas. et à
Anchomenus
Anguis .
Anisodactylus
Anisoplia ,
Anobium. ,
Anodonta
Anomala ,
Anthicus, .
Anthropoïdes
Antbus : .
Antilope à :
nsera ls
Apalus . ,
Aphodius, ,
none: !
Aquilar 4, :;
Brdear °°
Areynnis . ,
Arvicola . .
Des" -
Ateuchus
TABLE ALPHABÉTIQUE
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Blapst-100.
Bombyx . .
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Bothynoderes
Brachinus
Brontes , .
Bruchus . .
Budytes e .
Bo en en
Bulimus .
Buprestis ;
Buteo , .
Byrrhus , .
Calathus .
Calidris ,
Callichroma ,
Callidium
Callimorpha
Calocephalus
Calosoma
Canis
Cantharis
Cara FN Ut
Capreolus .
C.
L d
DRE
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213
:) Lu
Caprimulgus
Carabus «
Carbo + .
Cardium «+
Cassida « »
Cathartes
Catops . :
Centorhynchus
Cephalotes .
Cerambyx .
Cerocoma .
Certallum .
Cervus + ©
Cetonia . .
Charadrius
Chelonia . .
Chlaenius ,
Chlorophanus
Chrysomela .
Cicindela .
Ciconia . ,
Cinclus . ,
Cionus .
Circus +. .
CSN ENNRE
Cistela , ,
Cleonus + .
Clivina . .
Clyibra .
Cl ytus D Yates
Clycymeris
Coccinella ,
Coccothraustes
Colaspis . «.
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Coluber .
Columba, .
€Colymbetes . . .
Cepris. WE 0:
Coives USM +
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Galgulus . . . .
Galleruca . . .
Gallinula . . .
Geotrupes . . .
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Melolontha .
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Mustela . .
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Mycterus
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OISEAUX « .
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Pangus . .
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Parnassius .
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Pelecanus .
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Perdix . .
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Phasianus .
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Pimelia . .
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Podarcis . .
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Pristonychus
Procerus « :
Procris . .
Psammodius
Pseudopus .
Pterocles -
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Ptilinus . .
Purpuricenus
Pyrrhocorax
Pyrrhula .
Rallus - -
Rana. . :
REPTILES.
Rhagium .
Rhynchites .
Rhyncolus .
Rhynchophorus,
Rhynocyllus
Rhysodes
Ripiphorus .
Rumia . .
Salma. 0e
Saperda . .
Satyrus ,. .
Saxicola ,
Scarites , .
Scincus .
Sciurus . .
Scolopax . .
Seymnus .
ISeSia De » Melle
Siagona . .
Silpha 1 570
Silurus , .
Sinodendron
Sisyphus .« ©
Sram ie ne
Sitonan .\ :
Spermophilus
Sphaeridium
Sphinx . .
Sphodrus
Staphilinus .
Stellion . .
Stenolophus .
Stenopterus «
Stenus « »
Sternat te
Steropus « »
Stomis . .
SRE 6 lo
Sturnus . .
SAN
Syntomis .
Talpa 5 .
Tanyproctus
Tenebrio .
Tentyria .
Testudo 4
hais ee
Tichodroma
Timarcha
| Tinea Je
Totanus .
Toxotus .
Trachys .
Trechus .
Trichodes .
Trichius .
Trigonocephalus .
Trigonophis
Tringa . .
Troglodytes
Trogossita .
Trox
Turdus .
Tychius ,
Typhlops .
L
PR